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ACADÉNIE ROYALE
DES SCIENCES, DES LETTRES ET DES BEAUX-ARTS DE BELGIQUE
COMMISSION ROYALE D'HISTOIRE
Dom UusMKu Berlière, Président.
MM. Henri Pirbnne, Secrétaire.
Edouard Poncelet, Membre.
Joseph Cuveuer, id.
V" Charles Terlinden, id.
ALFRED De RlDDEK, id.
Guillaume Des Marez, Membre suppléant.
Herman Vander Li.nden, id.
Léon Van der Essen, . id.
ŒUVRES
DM
JACQUES DE HEMRICOURT
TOME TROISIÈME
LE TRAITÉ DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ — INTRODUCTION — TABLES
ŒUVEES
DE
JACQUES DE HEMRICOURT
PUBLIÉES PAR
le baron C. de BORMAN, Alphonse BAYOT et Edouard PONCELET
TOME TROISIÈME
Le Traité des Guerres d'Awans et de Waroux
Le Patron de la Temporalité
Manuscrits et Éditions des Œuvres de J. de Hemricourt
par A. BAYOT
Introduction historique. Notes complémentaires et Tables générales
par ÉD. PONCELET
BRUXELLES
Maurice LAMERTIN, Libraire-Éditeur
S8-6)!î, rue Oouclcnberg.
1931
AiARCEL HAYEZ, IlIPRIMByR DK l'ACADBMIB R.iT»LK de BgiaïQtlR
Rue de Loavain, 11-2, Bruselles.
INTRODUCTION
Deux modestes bourgeois de Liège, deux notaires, instrumentaient il
y a cinq siècles et demi. Leur plume docile et infatigable, tout en leur
procurant le vivre et Taisance, charma leurs loisirs, embellit leur exis-
tence et finit par leur assurer un renom impérissable. Contemporains
autant qu'on peut Pétre, puisque Jacques de Hemricourt, né cinq ans
avant Jean d'Outrenieuse, lui survécut encore trois ans, ces deux hommes
qu'une communauté de profession et de goûts semblait devoir unir,
s'ignorent au contraire dans leur écrits * au point que jamais le nom de
Tun n'est tombé de la plume de l'autre. Mais aussi, quelle différence de
caractère : autant Hemricourt est sérieux, honnête, sincère et véridique,
autant Jean d'Outremeuse, poète à ses heures, se montre léger, super-
ficiel, crédule et vantard. Son imagination, toujours en travail, lui tient
souvent lieu de sources.
Nous avons, d'ailleurs, la certitude que jamais ils ne se sont commu-
niqué leurs travaux.
La Commission royale d'Histoire a consacré à publier Jean d'Outre-
meuse sept volumes de sa collection in-quarto. En mettant ainsi cette
œuvre prolixe à la disposition des historiens a-t-elle contribué à étendre
i Ils avaient inévitablement l'occasion de se rencontrer à raison des fonctions de clercs et
de notaires qu'ils exerçaient parallèlement. Il existe un acte du 29 avril 1377, signé par
Jacques de Hemricourt, et oîi comparait maître Jean d'Outremeuse, notaire en la Cour de
Liège. (Échevins de Liège, parchemins. Publié par G. Himmen, Chronique de la Société
verviétoise d'archéologie et d'histoire, 1905-1909, p. 71.)
Tome III. a
,1 irSÏRODUCTION.
grandement la gloire du chroniqueur liégeois? Il est permis d'en douter.
Loué, peut-être sans mesure, dans une magistrale introduction de
200 pages, par M. Stanislas Bormans, Jean d'Outremeuse s'est vu,
en 4910, l'objet d'une critique impitoyable par M. Kurth, qui le ravale
au rang d'un vulgaire bouffon. Entre ces deux opinions extrêmes, il y a
sans doute place pour une appréciation plus modérée; la chronique de
Jean d'Outremeuse est un monument linguistique de valeur; elle consti-
tue un exemple de la façon dont un annaliste vulgarisateur concevait
l'histoire au XIV" siècle. Quel que fût son esprit d'invention, il lui échap-
pait, malgré lui, des réflexions originales et véridiques caractérisant l'état
social, la vie du monde liégeois à son époque. N'eùt-il que le seul mérite
de nous avoir conservé le texte de quatre-vingt dix documents, dont plu-
sieurs sans lui n'existeraient plus *, qu'il conviendrait encore de ménager
à ce travailleur une dose d'estime et de reconnaissance.
Il faut surtout savoir gré au conteur populaire de nous avoir transmis,
en l'intercalant dans sa chronique, une version relativement exacte de la
source primordiale du Miroir des Nobles, dont, sans lui, on aurait ignoré
l'existence. Indépendamment de ce document, nous n'avons pu trouver,
dans la chronique de Jean d'Outremeuse, qui pourtant connaissait beau-
coup de familles liégeoises, aucun renseignement utile pour les filiations,
si ce n'est le nom du père et celui des oncles de Colin Maillard; mais,
comme s'il se reprochait cet accès de véracité, il entoure l'origine de cette
même famille de fables burlesques. De plus, sous le prétexte que les
enfants d'un prétendu Eustache de Herstal auraient été cousins germains
i II ne faut, toutefois, pas exagérer son mérite en ce qui concerne la reproduction
d'anciennes chartes; plusieurs d'entre elles sont apocryphes, d'autres sont interpolées ou
tronquées, quelques-unes portent une fausse date. Il est à remarquer, d'ailleurs, qu'en
général, ce chroniqueur ne tient pas compte des données fournies par les chartes qu'il
transcrit; ces chartes furent, pour la plupart, enregistrées, d'après les textes de Jean
d'Outremeuse, dans le Pawilhar de Dînant détruit dans l'incendie allumé par les Allemands,
en 1914.
INTRODUCTION. m
des enfants Maillard, il attribue aux quatre premiers dVntre eux les
mêmes prénoms que portaient les Maillard et, pour compléter le parallèle,
gratifie Tainé, un soi-disant Bastin de Herstal, du titre de docteur es lois,
afin qu'il pût rivaliser avec son cousin^ maître Bastin Maillard, avocat ^
Le crédit à a(^corder à Jean d'Outremeuse comme historien est à peu
nul; entre la vérité et l'erreur, il hésitera rarement à donner la préfé-
rence à la seconde; à peine peut-on ajouter foi à ce qu'il raconte de son
propre père et de sa propre mère ^. Trompés par les apparences, certains
érudits émettent l'avis que les dires de Jean d'Outremeuse sont corroborés
parfois par une tradition constante et par des manifestations séculaires.
En réalité, c'est le récit même du chroniqueur qui a donné Penvol à
certaines croyances populaires; Tune des plus caractéristiques a pour
objet le rôle prépondérant joué à la bataille de Steppes (13 octobre 4213)
par les bouchers liégeois. Cette histoire, lue dans Jean d'Outremeuse,
devint un article de foi, et, jusqu'aux derniers jours de l'ancien régime,
la corporation des mangons jouit, à ce titre, de prérogatives spéciales.
Cotte légèreté, cet esprit d'invention fabuleuse sont d'autant plus bizarres
qu'ils se rencontrent chez un notaire, audiencier de la Cour de Liège ^,
dont la profession présume un esprit pratique et positif, et que, dans
l'exercice de ses fonctions, il paraissait jouir d'un certain crédit *.
En réimprimant les œuvres de Jacques de Hemricourt, les éditeurs ne
■* Tome V, page 20.
* Tome IV, page 434.
" Archives de l'église Saint- Michel, à la cure de Sainte-Croix, relevé des biens daté
de 1454.
* Le 6 mars 1354, Jean Forgon, lefèvre de ITsleai, voulant corroborer un acte donné par
lui, ne trouva, pour le sceller, personne de mieux qualifié que Johan d'IJtremuse. (Cours de
tenants, original, sceaux disparus.) Voyez aussi le texte d'une convention conclue, le
5 juin 1549, entre le chapitre de Saint-Lambert, d'une part, et Maron de Brahier, d'autre
part; cette dame est représentée par son fondé de pouvoir Johan de Oiitremouse. {Cathédrale
Saint-Lamiert, Cour des tenants, II, fol. 1 y.)
IV
IINTRODUCTIOJN.
se flatlent pas d'avoir dit le dernier mot sur toutes les questions que sou-
lève un travail de cette sorte, mais, du moins, ont-ils la confiance que
Tauteur du Miroir des Nobles de Hesbaye, du Traité des guerres
d'Awans et de Waroux et du Patron de la Temporalité ne sortira de
l'épreuve ni amoindri ni déprécié.
Si, comme on le verra, Hemricourt n'a pu toujours obtenir des rensei-
gnements exacts en ce qui concerne le XI* siècle, le XII* et les premières
années du XIII°, les milliers de documents qui ont permis d'identifier près
de trois mille personnages cités dans son œuvre n'y ont fait apercevoir,
pour la période s'étendant de 1250 à 44-00, que de bien rares erreurs,
distractions ou méprises qui échappent à l'homme le plus averti, mais qui
ne mettent en doute ni la bonne foi du chroniqueur, ni la somme énorme
de son travail.
Sauf, peut-être, en ce qui concerne le Patron de la Temporalité,
Jacques de Hemricourt écrivit pour son plaisir et pour le déduit de la
postérité. Ses écrits, très peu répandus de son vivant, ne lui procurèrent
pas la satisfaction légitime qu'éprouve tout auteur à voir ses œuvres lues
et appréciées. 11 travailla au Miroir des Nobles pendant quarante-cinq ans,
avant de le montrer à qui que ce fût. Un an, deux ans se passaient parfois
sans qu'il y touchât, absorbé qu'il était par ses charges et ses devoirs
professionnels. Dans l'enlre-temps, il mettait au point le Traité des guerres
d'Awans et de Waroux, et recueillait au Palais, en son étude, et au pré-
toire, notes et informations pour la rédaction du Patron.
Aussi faut-il admirer le désintéressement de cet auteur, qui, non seule-
ment ne retire d'un travail persistant et opiniâtre aucun profit matériel
(c'est encore le sort commun aujourd'hui de ceux qui se livrent à des
études historiques ou scientifiques), mais n'eut pas même la noble jouis-
sance de voir ses peines récompensées par l'estime et la reconnaissance
de ses contemporains.
D'ailleurs, pour rendre la diffusion du Miroir possible de son vivant,
INTRODUCTION. t
il aurait dû, au détriment de la vérité et de Timpartialité, supprimer
certains passa$<es blessants pour les uns, ajouter quelques mots flatteurs
pour les autres, ce qui répugnait à sa droiture et aurait enlevé à son livre
le caractère de sincérité qu'il voulait lui conserver. Il y a, dans le Miroir,
une foule de renseignements et de particularités dont la divulgation immé-
diate n'aurait pas été sans scandale : prodigalités ruineuses, mariages
inconvenants ou mal assortis, conduite peu recommandable de person-
nages contemporains.
Dès qu'elles furent connues, c'est-à-dire une trentaine d'années après
la mort de l'auteur, les œuvres de Jacques de Hemricourt obtinrent un vif
succès. Le Miroir et le Traité joignaient à leur mérite, si goûlé encore
au XV* siècle, de rappeler les fastes de la chevalerie, celui de mettre en
scène des familles auxquelles de nombreux liégeois et même beaucoup
d'étrangers pouvaient se rattacher. Aussi, plusieurs anciens généalo-
gistes prirent-ils le Miroir comme base de leurs travaux personnels. La
troisième œuvre, dans un autre ordre d'idées, fut acceptée par les gens
de loi et par les fonctionnaires civils, comme un code coutumier de droit
public, de jurisprudence, de procédure et d'institutions nationales.
Pour nous, l'intérêt de la publication entreprise par la Commission
royale d'Histoire réside, non seulement dans l'histoire des filiations et des
seigneuries, mais aussi dans la riche moisson que l'on y peut faire pour
l'étude de la vie au moyen âge : hiérarchie nobiliaire, conditions sociales,
castes, fortunes, mentalité. Nous étudierons quelques-uns de ces points
dans cette Introduction.
Les éditions existantes de l'œuvre de Hemricourt n'étaient pas en
rapport avec les exigences de la science moderne.
En 1673, le sieur de Salbray, français d'origine, précepteur du comte
de Marchin, livra pour la première fois à l'impression le Miroir des
n lINTRODUCTlOiN.
Nobles et le Traité des guerres *, en mettant en regard de la rédaction
ancienne, une traduction française de l'observanlin Hubert Massarl. Le
double texte de cette publication sera apprécié plus loin, dans Tétude
consacrée par M. Bayot aux manuscrits et éditions du Miroir. Observons
simplement ici que la table alphabétique qui y a été ajoutée est incom-
plète et inexacte. Le volume est luxueusement enrichi de cinq planches
hors texte, d'en-lêtes, de culs-de-lampe, d'une lettrine et de blasons, le tout
gravé au burin. La première planche constitue un frontispice allégorique;
on y voit la Principauté de Liège tenant un miroir dans lequel se reflète
la Noblesse resplendissante de courage et de sagesse; Hemricourt lui-même
est représenté à senestre, arrachant au temps ses secrets ^. La seconde
consacre la glorification de Jean-Gaspar-Ferdinand, comte de Marchin.
Les trois autres planches sont documentaires : elles ont la prétention de
reproduire la pierre tombale de Jacques de Hemricourt, celle de Thierri,
chevalier d'Ànthisnes, et celle de Ponchar ou Poncelet voué d'Anthisnes,
mais Partiste a traité ces monuments avec un sans-gène remarquable ';
les trois dernières planches sont signées du graveur anversois Pierre van
Lisbetten. Au verso de la planche portant la dalle funéraire de Jacques
de Hemricourt, se trouve un cartouche contenant la 6guration conven-
tionnelle des couleurs et des métaux usités en blason. Les en-tétes repré-
sentent respectivement l'effigie du comte de Marchin dans un médaillon,
accompagnée de son blason et de sa devise ; la cérémonie du mariage de
Rasse à la Barbe avec la belle Alice de Warfusée; la célébration du
i Bruxelles, E. Henry Frics. In-folio, 375 pages, plus les préliminaires et la table.
Le Tolume contient in fine le texte de six actes de 1334 à 1372, concernant la paix et le
tribunal des lignages.
^ Des emblèmes analogues ont été adoptés dans de nombreuses publications anciennes,
notamment dans certains volumes des ActaSanctorum. Jacques Harrewyn a abordé la même
allégorie dans la jolie gravure qui lient lieu de marque typographique i l'édition des Opéra
iliplomatica de Miraeus, imprimée à Louvain en 17i3.
" Navbau, Recueil d'épitaphes de Jean-Gilles et de Jacques- Henri Le Fort, annexe.
INTRODUCTION. vii
mariage d'un chevalier de Marchin; une bataille; une joule; la Vicloire
entourée de ses attributs militaires; la Vérité historique; la Paix des
lignages. Ces en-têtes, ainsi que les culs-de lampe, sont signés : F. Chau-
veau invenit et fecit. Il n'y eut qu'une édition du livre de Salbray, mais,
pour donner aux amateurs l'illusion qu'ils achetaient un ouvrage récent,
un libraire changea le titre d'un certain nombre d'exemplaires, auxquels
il attribua le millésime 171 S *.
En 1 791 , Charles-François Jalheau, baptisé à Liège le 1 4 février 1 730,
admis chanoine de l'église collégiale de Sainte-Croix le 29 février 1776,
décédé le 1" février 179S, à Munster où il avait émigré, donna, sous les
auspices de l'État noble du pays de Liège, avec l'appui du comte Charles
d'Oultremont ', une nouvelle édition des œuvres narratives de Jacques de
Hemricourt ^. En ce qui concerne le Miroir^ Jalheau abandonna complè-
tement le texte original dont il estimait le langage barbare et le plan
confus, et classa les renseignements sous forme de dictionnaire généa-
logique. Dans une préface qui est l'œuvre du baron de Villenfagne
d'Ingihoul, cet érudit explique comme suit le plan de la nouvelle édition :
« l'éditeur en a distingué toutes les branches (de la famille de Donmartin)
et en a fait autant de généalogies; par cette méthode, qui rend cette
partie beaucoup plus claire que dans le Miroir des Nobles de Hemricourt,
on voit d'un coup d'œil la souche commune de toutes les branches de
cette famille illustre ».
En réalité, le Miroir, ainsi défiguré, ne présente plus qu'un mince
* « 11 n'est pas inutile de remarquer que quelques exemplaires de ce livre portent la date
de 171 S, ce qui pourrait faire soupçonner une nouvelle édition, mais je puis assurer qu'il
n'y a que le litre qui soit renouvelé : supercherie très commune et souvent employée
aujourd'hui par les libraires et même par les auteurs. » (db Villenfxgmb, Mélanges de
lillérature et d'histoire, p. 231.)
* Voyez Bulletin de la Société des bibliophiles liégeois, il, p. 170.
' Liège, J.-F. Bassompierre. In-folio, 34*2 pages, plus les préliminaires, les corrections et
les planches de blasons.
Tiii INTRODUCTION.
intérêt; Jalheau, qui déclare avoir consacré à celle publication un travail
constant et assidu de douze années, aurait pu employer son temps plus
utilement. Parmi les notes extrêmement nombreuses qui grossissent son
livre, beaucoup sont tirées des manuscrits généalogiques des hérauts
d'armes Le Fort; d'autres proviennent d'un épilaphier composé par
Jallieau lui-même. Pour le Traité des guerres, Jalheau reprend le système
de Salbray et met, en regard du texte original, une traduction française
copiée en grande partie sur celle de la précédente édition. L'œuvre de
Jalheau n'a jamais été fort appréciée, les érudits ayant, avec raison,
préféré l'édition de 1673 au travestissement de 1791. Moins riche que
celle de Salbray, l'édition de Jalheau est ornée d'un frontispice gravé,
portant au centre un dessin imitant le sceau de l'État noble du pays de Liège :
perron surmonté d'un heaume et chargé d'un écu aux armes du prince*
évêque de Hoensbrouck, accosté de quatre écussons figurant les armes de
Bouillon, Looz, Franchimont et Horn ; légende : Sigitlum ordinis eques-
trium. Dans le pourtour, les blasons personnels des membres de l'ordre
équestre : Geloes, Lannoy (deux fois), Trips de Bergh, Aspremont, Wal
(deux fois), Argenteau, Borchgrave, Hamal, Berlaymont (deux fois),
Blanckart, Isendoorn de Blois, Berlo-Suys, Brias. Cette planche est signée :
Jac.-Jos. Snyers sculp. Anv, 1789. Le texte est agrémenté d'en-têtes,
culs-de-lampe, lettrines, en gravure sur bois, le tout assez banal. Les
planches de blasons gravées au burin sont reportées à la fin du volume;
la première de ces planches fait aussi connaître le système traditionnel
usité, dans le dessin et dans la gravure des armoiries, pour l'indication
des émaux, couleurs et fourrures.
En 4852, Jacques- Antoine-Abraham Vasse, né à Dieppe en 1800,
ancien receveur des douanes, prétendit aussi donner, sur un nouveau
plan, les œuvres narratives de Jacques de Hemricourt. Son livre devait
comprendre: 1° le précis de l'ouvrage, c'est-à-dire une traduction abrégée
du Mémoire, en français moderne; 2" le texte original du Miroir et du
INTRODUCTION. ii
Traité des guerres ; 3° les tableaux généalogiques; 4" les armoiries. Vasse
ne put exécuter tout son progrannme ; son livre * ne comprend que le
précis de l'ouvrage (486 pages), précédé d'une courte introduction
(viif pages) et d'un tableau indicatif des branches de la famille de
Warfusée avec renvoi aux chapitres du précis où il en est question; le
volume est complété par une table alphabétique et par la reproduction
des trois pierres tombales gravées dans l'édition de Salbray. Vasse dut,
sans doute pour des raisons d'économie, omettre le texte original, les
tableaux et les blasons.
Le Patron delà Temporalité est resté inédit jusqu'en 1847; il fut
imprimé, cette année, par Polain, à la fin du second volume de son Histoire
de Liège; il a été publié de nouveau en 1870, avec un commentaire, par
Raikem et Polain, dans le tome I des Coutumes du pays de Liège.
Enfin, en 1907, la Commission royale d'Histoire confia à MM. Camille
de fiorman et Alphonse Bayot le soin de publier une édition critique des
œuvres de Jacques de Hemricourt. L'impression fut interrompue par la
guerre. Le 4 mars 1919, M. Edouard Poncelet fut adjoini au baron de
Borman *. A M. Bayot est dû le dépouillement des manuscrits du Miroir,
du Traité et du Patron, l'établissement du texte critique de chacune de
ces œuvres, ainsi que l'étude sur les manuscrits et les éditions qui forme
la préface nécessaire de cette partie du travail. M. de Borman est l'auteur
des notes généalogiques et historiques accompagnant le Miroir et le
Traité; de plus, il a établi une partie des tableaux généalogiques ^.
M. Poncelet a dressé les tableaux généalogiques depuis celui de la famille de
Fexhe,a rédigé les notes complémentaires et formé le codex diplomaticus ;
il est l'auteur de la présente Introduction ainsi que de la table onomastique.
* L« Miroir des .Yobles de la Heshaie, suivi de l'histoire de la guerre de» Awiins el <les
Waroitx, par Jacques de Hemriemtrl. Bruxelles, M. Hayez, 1852, in-folio.
' Le baron de Rorma» est dëcddé le 8 (l(5oembre 1922.
s Pages 135 à :2()0 du tome 11.
Tome UL b
IJNTRODUCriOlN.
«
La mise en tableaux des chapitres du Miroir présentait des diflfieultés
insoupçonnées lorsque cette publication fut décidée. Prenant pour base les
indications fournies par Henf)ricourl, M. de Borman croyait pouvoir aisé-
ment, dans les croquis généalogiques, les corriger et les compléter éven-
tuellemenl à l'aide de références diplomatiques. Ce système est possible
quand Hemricourt ne pèche que par omission ou ne commet que de légères
erreurs; mais une toile combinaison devient graphiquement irréalisable
lorsque, pour la période antérieure à i250, le texte du Miroir est en
complète discordance avec les données des documents originaux. Ainsi
en est-il quant aux Donmartin, Warfusée, Hemricourt, etc. Pour les plus
anciennes générations de ces lignages, il faudrait souvent substituer aux
respectables traditions du chroniqueur, des renseignements complètement
différents fournis par les diplômes. A titre exemplatif, nous avons, pour
quelques familles, dressé deux crayons généalogiques, Pun d'après Hem-
ricourt, l'autre d'après les chartes; certains de nos tableaux, comme ceux
des Fléron, des Maillard, des iModave, des Nivelle, des Smale, des Warnant,
sont formés presque exclusivement à l'aide d'actes authentiques.
Quant aux indications parfois concordantes, parfois plus complètes,
parfois contradictoires, de la Source primordiale, M. de Borman n'a
jamais songé à en faire étal pour la confection des tableaux; il estimait,
avec raison, que cette précieuse source d'information devait faire l'objet
d'une étude spéciale et ne pouvait être sérieusement utilisée avant que
l'on en possédât une édition critique. Pourtant, nous avons été amené à y
recourir en certains cas.
•
* •
Quelques mois avant sa mort, alors qu'il s'était joyeusement dépouillé
en faveur de la Bibliothèque de Louvain, des livres qui avaient fait le
charme de sa vie, le baron de Borman m'appela à Schalkhoven, pour me
iNTRODUCTION. w
confier la continuation du présent ouvrage. Privé de la vue, il me
demanda de lui relire les quelques pages d'Introduction que sa main déjà
incertaine avait esquissées et qu'il désirait me voir utiliser; on les
retrouvera dans les lignes initiales de cet avant-propos, dans les deux
premières pages de la biographie de Hemricourl et dans les trois pre-
mières du § relatif à la Source primordiale ; au sujet de cette dernière, il
s'était promis de combattre avec ardeur les opinions émises par certains
de ses devanciers.
Je tiens à adresser ici un souvenir affectueux à la mémoire du savant,
de l'aimable collègue qui entreprit la présente publication : le baron
Camille de Borman mérite la reconnaissance de tous ceux qu'intéressent
les sciences historiques.
xn
IINTRODUCTION.
1
Hemricourt, sa vie, sa position sociale,
sa mentalité.
Helmericourt, qui a engendré Hemmericourt ou Hemricourl, devenu
enfin Renaioourt dans les temps modernes, est un petit village situé sur
l'Yerne, affluent du Geer, au cœur de la fertile et plantureuse Hesbaye.
Là, s'élevait, au XII" siècle, un de ces donjons redotités, résidences des
familles chevaleresques d^alors.
Tout vestige de ce château a disparu depuis longtemps ^
Vers la fin du XIII' siècle, alors que la branche ainée allait tomber en
quenouille, une demoiselle de Hemricourt, infidèle aux traditions ances-
trales, s'enfuit un jour avec un jeune rustaud des environs. Leur union,
consacrée ensuite aux pieds de l'autel, fut féconde et honorable, et c'est
toute une famille de lettrés qui va sortir de leur progéniture. Cette der-
nière prit aussi le nom de Hemricourt et donna naissance à notre
chroniqueur.
Aucun annaliste contemporain ne fait la moindre mention de Jacques
de Hemricourt; les seuls détails que nous possédions à son sujet, nous
devons les glaner dans ses propres écrits et dans les documents officiels
contemporains. H naquit en 4333 ^. Son père, Gilles de Hemricourt,
< La forteresse de Hemricourt existait encore en ti87. {Cartulaire de Saint- Lambert,
II, |). 427.) Elle coiilinue d'être nicnlioiinée ilaiit les reliers de la soigneurie, aux XV',
XVI' et XVIl' siècles, alors qu'elle élail déjà en ruines. (Borhaws, Seigneurie$ fiodaUt,
p. 207.)
' Deux passages nous donnent ce chiffre : « je le commenchay l'an M CCC ei LUI, que je
astoye en l'caif'e de xx ans » (l. I, p. 5, I, M); pui< : « ja soice quo je n'awisse que dois ans
d'cage quand ly pais des linages deseurdis fut faite et accordée » (t. Il, p. 46, I. 15). Or la
paix des lignages fut conclue le 16 mai 4355,
INTRODUCTIOIN
xm
marié vers 1 330, à Ide d*Abée, exerçait alors, à Liège, les fooctions de
notaire impérial et de clerc des Échevins, que lui-même devait occuper
plus lard. C'est dans la cité qu'il vit le jour et qu'il accomplit ses études.
Fils unique, destiné à la cléricalure, comme la plupart des membres de sa
famille, il reçut de bonne heure la tonsure et Thabit clérical. Dès 1351,
en tout cas, c'est-à-dire à Page de 18 ans, il était employé chez son
cousin, Thomas de Hemricourt, notaire de la Cour de Liège ^ qui lui
confiait la transcription des actes que ses autres occupations l'empochaient
d'écrire lui-même. Il était assez familiarisé avec le flamand pour pouvoir
copier sans hésitation et sans erreurs les documents rédigés en celte
langue ^.
il faut bien mentionner, ne fût-ce que pour le démentir, le soi-disant
stage du jeune Jacques au château de Grand-Aaz, où sous la direction du
chevalier Henri de Fexhe et de la dame d'Âaz, sa femme, il aurait fait
l'apprentissage des armes et des bonnes manières. Cet épisode est dû à la
fertile imagination de Ferdinand Hénaux ^ En fait de stage, Hemricourt
fil le sien dans l'étude des notaires et non chez les chevaliers. D'ailleurs,
le brave Henri de Fexhe el sa femme avaient beaucoup de peine déjà à
enseigner les bonnes façons et la vertu à leurs huit enfants, cinq garçoi's
et trois filles, dont certains, parmi les fils du moins, ne laissaient pas que
de leur occasionner des déboires. Ce ne fut que plus lard, vers 1357, que
Jacques devint l'ami, le conseiller et parfois le commensal du chevalier
Henri de Fexhe.
L'ambition des jeunes clercs de ce temps était généralement de se
procurer l'une ou l'autre prébende dans quelque chapitre que ce fût. Ces
prébendes, qui jouaient à peu près le rôle de nos bourses d'études, leur
i Cdvelibr, Notes pour servir à la biographie et à l'étude critique de l'œuvre de Jacques
de Hemricourt. (B. C. R. H., LXXl, p. 263.)
* Cathédrale de Saint-Lambert, charte n» 729.
' CuvBLiBB, ouvrage cité. (B. C. B. H., LXXl, p. 260.)
iit INTRODICTION.
permettaient de s^'nstruirc à peu de frais, tout en leur laissant un temps
moral suffisant pour mûrir leur vocation avant de s^engager dans les
ordres majeurs '. Thomas de Hemricouri, que nous venons de citer, était,
dès 1351, chanoine de Wassenberg ^; il passa ensuite par le chapitre de
Saint-Denis, à Liège, avant d'entrer à celui de Saint-Lambert, où il rem-
plit, plus tard, les fonctions d ecolàtre.
Rien ne devrait nous surprendre si Ton découvrait un jour notre
Jacques en possession d'une prébende de l'espèce; toutefois, il doit
s'être marié fort jeune avec Françoise de Mission, puisque dès 1375
(donc lorsqu'il n'avait pas 42 ans), son fils Gilles prend déjà le titre
d'écuyer.
Très peu de temps avant son mariage, et ici nous avons une date
certaine, en 1352, il était attaché, à titre de coadjuteur ou de suppléant,
au secrétariat des Échevins de Liège '. Le fait de le voir, le 13 novem-
bre 1353, chargé de la copie matérielle d'un vidimus délivré par le
chapitre de Saint-Lambert *, ne permet pas de considérer Jacques
de Hemricourt, comme ayant été attaché d'une façon permanente au
secrétariat de la cathédrale; une telle transcription rentrait régulièrement
dans les attributions notariales.
Après avoir, pendant quatre ans environ, rempli les fonctions de secré-
taire adjoint des Échevins ^, Hemricourt devint, en 1356, titulaire juré
et effectif du greffe échevinal. Son prédécesseur, Jacques de Horion, signe
encore un acte, le 14 décembre 1355, et dès le 25 janvier 1356, c'est
^ Voyez ci-après le chapitre : Classes sociales.
^ Il s'agit bien, en effet, de Thomas de Hemricourt < filius quondam Goflini », (Schoppbls,
Dos Sankt Georg Slift, p. 49.)
^ Voyez t. Il, p. lis, note, et l'allirmation de Hemricourt lui-même déclaraul qu'en 4560,
il était clerc-seerélaire des échevins de Liège depuis huit ans.
* Carlulaire de Saint-Lambert, IV, p. 35, note 1.
" Il signa, le 15 décembre lôo3, comme clerc échevinal, la copie du testament de Jean de
Braibant, échevin de Liège, (de Borman, Les Échevins de Liige, I, p. 467.)
INTRODUCTION.
XT
Hemricourt qui le remplace. Il occupa ces fonctions jusqu^en 4383 *,
c'est-à-dire jusqu'à l'âge de 50 ansj elles ne l'absorbaient, d'ailleurs, pas
au point de i'empécher d'exercer sa charge notariale. Le 30 septem-
bre 1359, en sa qualité de notaire impérial, il fait connaître une sentence
rendue par huit arbitres nommés par l'évéque de Liège, touchant les
peines à infliger aux officiers et aux sujets du comte de Namur, pour les
méfaits par eux commis dans les terres faisant l'objet de débals entre
lesdils princes ^.
Le 3 novembre 1364, Jacques, qualifié simplement citain de Liège,
ainsi que son cousin Thomas de Hemricourt, chanoine et chantre de
Saint-Denis, scellent un acte en qualité d'hommes de fief de Henri sire
de Diepenbeek '.
Le 14 avril 1365, il authentique, comme tabellion impérial et notaire
de la Cour de Liège, par l'apposition de son monogramme, une décision
arbitrale prononcée en faveur de l'abbaye du Val-Benoit *. Le 18 décem-
bre 1367, il siège parmi les assesseurs de la Cour allodiale de Liège ^,
1 Voici une liste d'actes éclievinaux signés par Jacques de Hemricnurt, comme clerc ou
greffier : ISddcembre i353 (de Borhaii, Échevins, \, p. 467); 26 janvier 1356(76»^., I,
p. 410); 18 décembre 1357 (Cathédrale Saint-Lumherl, charte n' 7"29); 17 novembre 1358
{Sainl-Mitrtin, charlc n" 246); i janvier 1361 (Cathédrale Saint-Lambert, charte n» 774);
4 décembre 1565 (Collection Capitaine, acte échevinal conceinant la chapelle des Clercs);
21 mars 1364 (Cathédrale Saint- Lambert, charte n° 828); 20 mars 1367 (Cuvilieb, Val-
Benoît, p. 415) ; 4 janvier 136^ (Collection Capitaine, original paraissant écrit tout entier de
la main de lleniricourt) ; 12 juillet 1370 (Cathédrale Saint - Lambert , charte n" 828);
janvier 1577 (Dominicains de Liège, chartrier); 29 avril 1377 (voyez ci-dessus p. 1, note 1);
IS septembre 1380 (Collection Capitaine, acte concernant l'exécution du contrat de mariage
entre Marie de Wavre et Engleberl de Haccourt.)
* l'iOT, Chartes de Namur, p. 251. L'acte original est signé par Jacques de Hemricourt et
muni de son monogramme.
' Abbaye de Saint-Jacques, chartrier. L'acte est encore muni du sceau de Thomas et de
celui de Jacques. Ce dernier porte un écu à un sautoir brisé en chef d'une étoile à six rais.
Légende : 5. Jacobi de Hemericurt.
* CuvELiEH, Val-Benoit, p. 521.
" Archives de Harff, parchemins.
XVI INTRODUCTION.
et fréquente, dès lors, assez assidûment les séances de ce tribunal.
Le 30 août 1370, il occupe, à une réunion des Échevins de Liège, les
fonctions de maire en féauté, en Tabsence de Jean de La Vaux, chevalier,
maire el échevin '. On le voit encore, le 22 juillet 1374, signer un acte
en sa qualité de notaire ^.
L'emploi de secrétaire du tribunal des lignages étant devenu vacant
en 1372, les membres de cette Juridiction trouvèrent tout naturel d*y
appeler Jacques de Hemricourt, considéré comme Phomme le plus com-
pélent du pays dans les affaires de lignages et dans les traditions judiciaires
relatives aux familles chevaleresques; il accepta aussi, vers la même
époque, Toffice de lieutenant de l'abbesse du Val-Benoit dans la seigneurie
d'Heure-le-Romain '. En excellents termes avec le chapitre de Saint-
Lambert, il fut, en 4378, nommé Tun des tenants ou assesseurs de la
Cour jurée dite délie Chambre, c'est-à-dire de la Cour foncière de la
Cathédrale ; c'est à ce litre qu'il append son sceau à une charte du
10 mai 1384 *; il conserva ces fonctions jusqu'en 1386 '. De son côté,
le prince-évéque de Liège Arnoul de Horn, appréciant les services qu'il
pouvait attendre de Jacques de Hemricourt, le mit, en 1380, au nombre
de ses conseillers privés ^.
On comprend qu'ainsi surchargé d'emplois, Jacques se soit vu obligé
parfois de délaisser, pendant un an, ses travaux historiques et généa-
logiques.
* Echevins de Liège, acles sur parchemin.
* CuvELiER, Val-Benoit, p. 599.
5 In., iind., p. 579.
* CarUdaire de Saint- Lambert, IV, p. 623.
K Ibid., IV, p. 638.
^ tJii acte d'Arnoul de Horn, du 15 septembre 1380, concernant les convenances de
mariage d'Englel)crt de Haccourt avec Marie de Wavre, eut comme témoins : des éclievins de
Liège, Jacques de Hemricourt, leur clerc, el plusieurs autres. L'acte épiscopal est signé :
f A. de Lymborgh ad relationcra Johannis de liernaraont, prescntibus domino R. de llacuria
miliie et Jalcemino de Hemericourt. » (Collection Capitaine, original sur parchemin.)
INTRODUCTION. xfii
En 1383, il se démit de ses fonctions de secrétaire des Echevins; libéré
de ces occupations par trop absorbantes, il consacra, dès lors, à la mise
au point de ses œuvres, les loisirs que lui laissaient les postes qu'il avait
conservés. Sur ces entrefaites, sa première femme Françoise de Mission *
était morte le 5 octobre 4382; quoique approchant de la cinquantaine,
Hemricourl ne se résigna pas au veuvage; très peu de temps après, il
épousa Agnès de Goir, veuve de Jean de Lavoir, à laquelle il survécut.
A la Saint-Jacques 1389, il fut appelé par les suffrages de ses conci-
toyens aux fonctions de bourgmestre de Liège quMI remplit, selon Pusage,
pendant un an.
Jacques de Hemricourt entra, en 1397, dans l'ordre de Saint-Jean de
Jérusalem, témoins deux documents datés du 28 février et du 9 décembre
de cette année ^. C'était, il faut bien le dire, en même temps qu'un acte
de piété, la manifestation d'une ambition secrète. Cet homme qui, durant
toute sa carrière, avait fait tant de cas de la chevalerie, désirait, dans ses
vieux jours, pouvoir se qualifier messire et chevalier de Saint-Jean ' ;
il fnt heureux d'obtenir ce titre, même sans recevoir le bénéfice ou la
prébende attachée normalement à cette qualité. Depuis ce moment, plus
aucun acte relatif à notre chroniqueur ne le mentionne sans ajoutera son
nom son nouveau titre : un relief fait à la cour féodale de Diepenbeek * le
nomme : heer Jacomyn van Hemerkoert, ridder des ordens van sint Johans
t On trouve ce nom orthographié de diverses manières (voyez t. I, p. 209). Par un acte
du 27 août 1591, Jacques de Hemricourt et Guillaume de Faucon dit Dimission transportent
h Gosuin de Coir cl à Gilles de Hemricourt, fils de Jacques, héritiers de Piron de Faucon
précité, la maison du Chapeau de Roses, sise à Saint-Hubert à Liège. Mission est un
diminutif de Domitien ; on rencontre, le 30 septembre 1347, à Huy, Misions li mangons
(Abbaye de Neufmoustier, chartrier. ) La première femme de Jacques était fille de Piron
Domition ou dit Mission, drapier, citain de Liège, dont on trouve la génération dans un acte
du 17 mars 1340. [Cathédrale Saint- Lambert, Cour délie Chambre, reg. I, fol. 14.)
* Archives de la Salle de Curange, feuillelsrana.
* Précédemment, on le qualifiait : homme honorable et sage. [Collection Capitaine,
14 février 1383.)
* Archives de l'État, à Hasselt, reg. C, fol. 27.
Tome ili. c
xvm INIRODUCTIOIN.
le Jherusalem. Une charte du 22 novembre 1398 : inonsaingneur Jakeme
de Hemricourl, chevalier de saint Jehan de Jérusalen) en Roydes *. Un de
ses anais, Martin de Wellen, le qualifie chevalier, sans plus *. Enfin, une
charte du 6 avril li03 le désigne : messire Jake de Hemricourt, chevalier
del ordenne del hospital saint Johan de Jérusalem '; les honneurs de la
chevalerie continuèrent à lui être décernés après sa mort; les acies où il
est question du défunt ne manquent pas de lui attribuer, comme aux vrais
chevaliers, la qualification de messire ou celle de monseigneur. C'était le
pendant du titre de comte palatin dont s'aiTublait Jean d'Outremeuse.
Ayant mené à bonne fin les œuvres dont il avait entrepris la rédaction,
Hemricourt déposa la plume en 4398; il le déclare lui-même. Toutefois,
il ajouta, semble-l-il, quelques annotations au Miroir des Nobles, en 1 399 *.
Gomme nous le verrons, il ne put exécuter complètement, en ce qui
concerne le Patron de la Temporalité, le plan qu'il s'était d'abord tracé.
Jacques de Hemricourt, et il s'en fait une gloire, avait beaucoup
d'amis; tous les bons chevaliers m'aimaient, rapporte-t-il dans le Miroir,
et cela parait exact : il faut qu'il en ait été ainsi pour que les seigneurs se
soient prêtés si gracieusement à fournir au chroniqueur les innombrables
renseignements nécessaires à la rédaction de son mémoire. Pour quel-
ques-uns, à cette complaisance se joignait l'ambition de figurer en bonne
place dans le livre en préparation. Cependant, exception faite pour les
filiations antérieures à 4250 et pour quelques anecdotes racontées de
i Val-Notre-Dame, cartulairc 4, p. 41.
^ Abbaye de Saint-Jacques, chartrier.
* Collégiale Saint-Jean, Testaments, liber I, fol. 20.
^ Il dit (t. I, p. 155) que la seconde fille de Wautier de Rochefort épousa le seigneur de
Montjoic au mois d'avril 1599. Certaines ajoutes concernant des faits survenus avant 4405
pourraient aussi avoir élé faites par Hcniriccurt (Voyez Doutrepost, Étude linguistique sur
Jacques de Hemricourt. Mémoires de l'Académie royale de Belgique, in-8*, XLVI, p. 9.)
INTRODUCTION. m
père en fils, au foyer des châteaux, les informations fournies à Jacques
par les chevaliers étaient véridiques et précises.
Hemricourt avait aussi de bons amis parmi les gens d'église; dès 1369,
Helmieu de Moyiant, chanoine de Saint-Lambert et prévôt de Saint-
Barthélemi le choisissait comme son fondé de pouvoir '; on a fait
rem-irquer ailleurs ^ qu'il fui Texécuteur testamentaire du chanoine
Jacques de Thuin, dit de Langdris, oncle présumé du chevalier Jacques
de Gothem ; parmi les amis de notre chroniqueur, une mention spéciale
revient à Martin Lonys de Wellen (Webiis), chanoine-écolâtre du
chapitre de Saint-Jean. Dans son testament du 9 février 1403, ce clerc,
ancien notaire du chapitre de Saint-Lambert, s'exprime en ces termes :
« Item lego dominis meis et specialissimis amicis meis dominis Jacobo de
Hemerecour et Jacobo de Goethem, militibus, et Quintino de Thudinio,
cuilibet eorum unum ciphum de meis ciphis argenleis in memoriam mei,
iicel non indigeant ^ » .
* *
Jacques de Hemricourt habitait, en 1382, dans la rue Féronstrée, la
maison voisine de celle enseignée du Léopard (Lupar), à gauche en quit-
tant le Marché. A cette époque, les habitations, à partir de la cinquième, se
suivaient dans Tordre que voici : TOlifan, le Léopard, la maison de Hem-
ricourt. Toutes ces demeures avaient issue sur les Airs et furent brûlées
en 1468 ^; deux textes anciens établissent les données qui précèdent;
c'est d'abord un relief fait le 19 février 1382, de la maison du Lupar en
Féronsirée « entre la maison Jacquemin de Hemricourt, d'une part, et la
maison de l'Olifan d'autre » ^; puis, un acte de 1406, mentionnant la
1 Chambre de» Finances, copie sur papier d*un acte du 24 septembre 4369.
' Tome I, page 45.
^ Collégiale Saint-Jean, Testaments, liber I, fol. 20. Martin de Wellen mourut le
i6 février 1403.
* GoBiRT, Les rues de Liège, I, pp. 497 et suiv.
' Cour féodale de Liège, reg. 42, fol. 88.
xz
INTRODUCTION
« maison condist de Lupar en Féronslrée, joindant al maison do POlifan
vers le Marchiet et az hoirs messire Jakeme jadis de Hemricourt,
d'avaul » *.
La maison d'habitation de Jacques de Hemricourt en Féronstrée est
maintenant remplacée par Pinimeuble portant le n° 43, occupé par
M. Charles Bours *.
*
* ♦
Sans élre brillante, la fortune de Jacques de Hemricourt, jointe à ses
émoluments de notaire et de greffier, suffisait amplement aux besoins
d'un homme de sa qualité. Unique héritier de Gilles de Hemricourt, son
père, ses deux mariages successifs augmentèrent notablement ses i evenus.
Ce n'est, toutefois, que vers la fin de sa carrière qu'on trouve la men-
tion de ses immeubles. En 1387, indépendamment de son habitation en
Féronstrée, il était propriétaire d'héritages près de Loncin ' et d'une
métairie faubourg Vivegnis *. Le 12 octobre 1390, il releva une cour,
maison, jardin et dépendances, sis devant l'église d'Avroy (maintenant
Sainte- Véronique), assez près de l'entrée de la cour des Guillemins ^. Il
possédait aussi des terres à Noville ^.
Ailid Pevereal, veuve de Libert Butoir, avoué de Horion, en relevant,
' Archives de la paroitsede Saint-Nicolas Outre-Meuse, reg. 52, p. 66.
* Le 2 septembre 4539, un créancier réclama à Henri Wathier, entretailleur d'images,
cinq muids d'épcautre de rente sur la maison, scaillic, etc., dudit Henri, située en Féronstrée,
joignant d'amont à la maison du Léopard, d'aval à la maison délie Clef, allante hors par
derrière sur la rue des Airs. Cette maison, qui était l'ancienne propriété de Jacques de Hem-
ricourt, avait été, le 27 juillet 1498, donnée en rendage par Gérard de Villers, citain de Liège,
et consorts, à maître Johan Verghertrudcn, aussi tailleur d'images, père de la femme de ttenri
Waltiier. (Échevins de iie^ie, jugements et sentences, reg. 346, fol. t95.)
' Abbaye de Robermont, stock 2, fol. 9 v*.
* Pauvres en Ile, reg. 16, fol. 52 v*.
" Cour féodale de Liège, reg. 43, fol. 9 v*.
^ Cour féodale de l'avouerie de Hesbaye, relief fait par Jean de Hemricourt, le 2 mars 1439,
par succession de son grand-père.
INTRODUCTION.
zxi
le 49 octobre 1391, la seigneurie de Roye lez-Tongres, spécifia qu'elle la
laissait, après elle, à Jacques de Hemricouri, son cousin ^
Il avait des biens et des revenus censaux assez importants pour justifier
la constitution d'une cour propre de tenants, dont on conserve des actes
du 18 mai 1365, du U février 1383 et du 6 avril 1403 2.
Au moment de sa mort, sa situation de fortune lui permettait, tout en
laissant à Gilles, son unique enfant, un bel héritage, de faire des largesses
à diverses maisons pieuses, notamment à la Chartreuse de Liège, aux
frères mineurs et à la chapelle des Clercs "*.
*
* *
Jacques de Hemricourt mourut le 17 ou 18 décembre 1403 ^, âgé de
70 ans, et fut inhumé en la chapelle des Clercs, dont un de ses ancêtres
avait été le co-fondateur et à laquelle Jacques lui-même était très attaché.
Il voulut, ambition posthume bien naturelle chez lui, que sa tombe fût
belle et riche, et rappelât dignement, par l'image et par l'inscription, le
souvenir du défunt chevalier. Voici son épitaphe : - Chi gisl messires
1 Cour féodale de Liège, reg. 43, fol. 46. Cette terre fut achetée, en 1416, pai- Arnoul-
Gérard de Wellen.
^ Collection Capitaine, original sur parchemin. — Abbaye de Sainl-Jacques, charte du
6 avril 1403. — Le Fort, 2' partie, V, pp. 366-377.
* Le 23 novembre 1398, Catherine (de Mission), veuve de Gosuin de Coir, avec l'assenti-
ment de ses cousins, monseigneur Jacques de Hemricourt et Ariioul de Bombaye, donna aux
frères mineurs de Liège le quart d'une maison sise sur Meuse aux Saniers. ( Val- Notre- Dame
cartulaire 4, p. 41 .)
* La Collection Capitaine contient plusieurs actes relatifs aux libéralités de Jacques de
Hemricourt envers la chapelle des Clercs, notamment une charte du 15 décembre 1392, où
interviennent, d'une part, Jacques de Hemricourt, citain de Liège, et, d'autre, les exécuteurs
testamentaires de Piron de Faucon, vinier, savoir Jean Corbeau de Bernalroont, marié à
Jeanne fille de Piron Faucon, Gilles de Hemricourt, fils du chroniqueur, Gosuin de Coir, etc.
Le même fonds comprenait, en 1890, un acte de 1404, rappelant les legs faits par Jacques de
Hemricourt à la chapelle des Clercs. Ce document est momentanément introuvable.
" Navbao et PouLLGT, Recueil d'épiluphes de Henri van den Berch, 1, p. 247.
iiu INTRODUCTION.
Jakes de Hemericourt chevalier del ordone sains Johans de Jherusalem
kl en ses veveis et anchiens jour entrât en la ditte religion sor son
propre patrimoine sains prendre les bins fais de celi el trespassat l'an de
grasce MCCCC et trois le xvii jours en mois de décembre... » Le reste
de l'inscription concerne sa première femme, Françoise de Mission, son
fils Gilles, sa seconde femme, Agnès de Coir, el Marie de Blelien, Iroisième
femme dudit Gilles ^
Jacques de Hemricourt ayant été, de son vivant, un grand bienfaiteur
de la Chartreuse de Liège, ce couvent ne manqua pas de Tinscrire à son
nécrologe, comme il Pavait déjà fait pour Françoise de .Mission. Seule-
ment, par suite d'un lapsus, les bons religieux le nomment chevalier de
Tordre du Temple : « Obiit dominus Jacobus de Hemricourt, miles de
ordine Templariorum, magnus domus noslre promotor el fautor; pro
anima habuimus xxxvi coronas aureas » 2.
Gilles de Hemricourt, fils de Jacques, eut un (ils et trois filles. Le (ils,
nommé Jean, unique petit-fils du chroniqueur '\ ne suivit pas l'exemple
de ses ancêtres. Réfraclaire à tout travail, il dilapida le patrimoine consti-
tué par son aïeul. Il comparait dans un acte du 10 juin li05, concernant
une maison sise à Ougrée, et cite, parmi ses tenants, Henri de Mission,
son cousin *. Il faut peut-être Tidentifier avec le Jean de Hemricourt, qui
ayant, ainsi que d'autres jeunes désœuvrés, adhéré à Thierri de Perwez,
fut nommé, par ce dernier, chanoine de Saint-Martin, et vint à la rési-
dence, le 13 juillet 1407 ■'; les prébendiers intrus conservèrent leur très
i Navbac, Analyse du recueil d'épitaphe» de Jean-Gilles et de Jacques-Henri Le Fort,
annexe in fine.
' Chartreuse de ii'rfje, Anniversaires, p. H.
' Voyez tome II, page 246.
* Collection Capitaine, original.
» B. C. fi. H., 4' série, XV, p. 60.
IINTRODUCTIOiN. xxni
contestable qualité jusqu'à la bataille d'Othée; le retour de Jean de
Bavière amena leur dispersion.
Le petit-fils de Jacques réapparaît dans les actes liégeois en ii{&
environ, pour aliéner la seigneurie de Roye, et le 5 octobre 14.20, pour
vendre le fief qu'il tenait de l'avoué de Hesbaye '; le 20 mars 4423, il
assiste, comme témoin du côté de la future, au contrat de mariage de
Jean Hoen, fils de Cloes Hoen, chevalier, seigneur de Brouck, avec Marie,
fille de Jean de Nandrin, seigneur de Veiroux et de Plainevaux ^; le
2 mars 1439, il fait relief de terres à Roloux '.
* *
Jacques de Hemricourt était un conservateur. Toute modification à la
situation politique et sociale des âges précédents le désole; le préambule
du Patron de la Temporalité constitue une apologie de l'autorité du
prince-souverain et un réquisitoire contre le régime démocratique. D'après
lui, l'une des causes des malheurs qui affligeaient le pays et la cité était
l'égalité du suffrage accordé, sans distinction d'âge et de condition sociale,
aux manouvriers comme aux patrons et aux « chiefs d'osteit • .
Le chroniqueur laisse percer son hostilité pour les innovations dans
chacune de ses trois œuvres. La principale d'entre elles est toute entière
une glorification de la caste chevaleresque, dont il partageait tous les
préjugés. Il ne s'occupe guère du clergé que pour faire valoir le faste et
le grand air de certains clercs ou prélats *. D'autre part, il prodigue tant
de sympathie aux nobles guerroyeurs qu'il ne lui en reste plus guère
pour l'élément populaire; le rude labeur, l'endurance admirable des agri-
4 Tome I, page 291, note '2.
î Lb Fort, 2* partie, VIII, p. 310.
' Voyez ci-dessus, page xx, noie 6.
* Tome I, page 450, ^ 940.
XXIV
INTRODUCTIOIN.
culteurs et des gens de métier ne le touchent pas; il aime mieux un che-
valier mort qu'un roturier vivant. Le plus grand éloge qu'il puisse faire
de lui-même, c'est qu'il jouissait de l'affection de tous les bons chevaliers.
Quelles sont les qualités qui font l'objet de son admiration? La beauté
et la force physique, la richesse des habillements, le grand train de mai-
son, l'hospitalité large K Puis viennent les qualités chevaleresques propre-
ment dites : la vaillance et l'esprit d'aventures : « chevalier hardi,
entreprenant outre mesure et sans peur ». Il vante beaucoup Guillaume
Malclerc, qui dilapidait en folles équipées l'argent que sa femme amassait
par des prodiges d'ordre et d'économie '.
Hemricourt fait rarement allusion aux qualités morales et intellectuelles
des chevaliers; il semblerait qu'à son avis, elles devaient, à tout le moins,
passer après celles qui constituaient le critérium d'un grand seigneur.
Par vertus ou bonnes vertus, il entendait l'audace, le courage et la
largesse ^; il appréciait la fidélité, la douceur, la courtoisie, la générosité,
la sagesse, à condition qu'elles fussent jointes à la bravoure; il sait
aussi, en de rares occasions, faire sentir qu'il estimait la pondération, la
sobriété et la discrétion : « messires Lambert de Harduemont « estoit
mult volage de manière et mal atempreis et mal wardant ses paroiies
maiement après vin » *.
Il exaile l'amour filial. D'après lui, la malédiction atteignait les fils
' Rasse de Jemeppe t 8oy goreroat largement et de grant stoffe en servant ses seigneurs
et en parsiwant tous fais d'arracs, et estoit douz, cortois et tous jours en liesse > (I, p. 39).
Ârnoul de Corswarem, chevalier, mourut jeune, le 7 octobre 13!)7; d'après Hemricourt, ce
fut grand dommage pour tout son lignage, car : i° il tenait grand état de chiens et d'oiseaux;
2' il servait volontiers ses amis; 3* il était richement monté; 4° il était aimable et courtois;
5° t il tenoit le meilheur et plus costable hostcit des hcsbignons > (I, p. 50). — Voyez aussi,
I, p. 226, le passage relatif au train fastueux de mcssire Jean de Bel, chanoine de Saint-
Lambert.
' Tome I, page t7t.
5 Tome I, page 457, §245.
* Tome III, page 36
INTRODUCTION. ht
insoumis. Si, après une vie aventureuse, Lambert de Fexhe fui décollé
à Dinant, c'est pour avoir causé du dépit à son père \ chose d'autant plus
grave en l'occurenee, que ce père, le chevalier Henri de Fexhe, était un
des bienfaiteurs de Jacques, qui le décore du litre de : droit Alexandre de
courage.
Les violences exercées contre les droits de l'Église pouvaient aussi,
d'après lui, recevoir un châlimenl lerrcï-tre. L'ne branche des de Preil se
ruina et déchut : « ce fui une punition de la faute commise par leur
grand'père, qui avaii refusé de payer, sur ses terres, les dîmes ecclé-
siastiques » 2.
Hemricourt ne péchait pas par excès de sensibilité; il aimait le bruit
de la bataille ', et n'exprime, en général, qu'un vague regret pour ceux
qui perdaient la vie dans des actions guerrières ^.
Lorsque les descendants d'un lignage chevaleresque, incapables de
soutenir leur rang, s'adonnaient à l'agriculture, Jacques de HemricourI,
à raison de cette déchéance, se croyait dégagé de toute obligation histo-
rique à leur égard. A propos du chevalier Crochon de Viernay ^, il
rappelle, d'une façon sommaire, qu'en sont issus un écuyer « et plusseurs
gens laburans ». Voici quelques-unes des expressions par lesquelles il
désigne ces braves agricoles : enfants qui sont sofraiteu de leur chevanche,
s'en esl petil conte "; ... dont il eut planleit de menuez gens; ... enfants ...
dont on ne fait nulle conte, ... n'est il hoir demoreis que rins vailhe, etc. »
Il s'indigne surtout contre les membres des lignages, dont la conduite
compromettait le lustre ancestral, qui « se sont ravaleis par faute de
régiment ». Il ne veut pas s'abaisser à parler de tels gens et croit devoir
* Tome I, page 63, §75.
î Tome I, page 478, § 1016.
' Sans y prendre part évidemment.
* Voyez Bâlàu, Sources de l'histoire du pays de Liège, p. 554.
s Tome I, page 449, g 945.
6 Tome I, page 519, § 632.
Tome IIL d
IXTI
INTRODUCTION.
punir, par son silence, ceux dont les mésalliances, le dérèglement et le
désordre avaient avili la descendance, ne les trouvant pas dignes de voir
leurs noms figurer à côté de ceux des nobles, des chevaliers, des vaillants
écuyers, des patriciens et des bons bourgeois.
Il s'exprimait, d'ailleurs, avec une grande liberté sur ses contempo-
rains; cela explique, ainsi que nous l'avons remarqué ci-dessus, qu'il n'ait
pendant longtemps communiqué son œuvre à personne.
Il faut, ici encore, faire ressortir le contraste entre les deux chroni-
queurs du XIV" siècle. A de rares exceptions près, il suffit qu'un person-
nage soit glorifié par Jean d'Outremeuse, pour que Hemricourt n'en fasse pas
mention; les deux écrivains ne s'étanl pas communiqué leurs œuvres, cet
ostracisme, de la part du second, ne peut s'expliquer que par une diffé-
rence de caractère et de mentalité. Hemricourt éprouvait à l'égard des
familles de la petite bourgeoisie et du monde travailleur, une indifférence
qu'était loin de partager Jean d'Outremeuse ^
Hemricourt répugnait à ce procédé, employé par son confrère, de faire
intervenir systématiquement, sous des dehors merveilleux, dans les évé-
nements et dans les guerres des siècles précédents, des ancêtres fabuleux
ou des personnages auxquels il donnait le nom de ses amis et de ses voisins;
d'Outremeuse met en scène, dans ces conditions, aux XI", XII% XIII» et
XIV' siècles, des de Preit, des Patras; il raconte les exploits accomplis
à la bataille de Wilderen, le 7 août 1129, par un Arnequin Maillard,
imaginé par lui de toutes pièces, parce que son propre beau-père était
Arnequin .Marteal, fils de maître Basiien Maillard; jamais Hemricourt
n'emploiera de tels subterfuges.
Jacques fait grand cas des avantages physiques de la femme, mais,
* Quoique vivant dans un milieu social comprenant surtout la bourgeoisie moyenne, Jean
d'Outremeuse n'était nullement liostile k l'aristocratie; sa verve caustique s'exerce rarement
aux dépens de la caste chevaleresque, dont il prétend, d'ailleurs, être issu lui-même; néan-
moins, il met volontiers en scène, d'une façon lionorable ou même glorieuse, des gens de
métier, des plébéiens, ce qui n'arrive jamais à Jacques de Hemricourt
INTRODUCTION.
XX vn
chez elle, il apprécie surtout la bonté et la sagesse. Très large en ce qui
concerne les écarts de conduite des chevaliers et des patriciens, nulle-
ment scandalisé de ce qu'ils eussent de nombreux bâtards ', sachant même,
à l'occasion, vanter les vertus de la concubine de Guillaume d'Heure ^, il
stigmatise sans pitié et traite de « malprovées », les dames ou les demoi-
selles de bonne maison qui ne respectaient pas leur condition, « qui se
gouvernoient petitement » '.
Le culte de Hemricourl pour les vieilles familles chevaleresques lui
faisait désirer de voir perpétuer les bons lignages : « Ils sont assez jeunes
pour avoir plusieurs enfants » *.
C'était chose affligeante, à cette époque, lorsqu'une ancienne seigneurie
séculairement possédée par la famille chevaleresque du nom, était aliénée
pour des raisons pécuniaires, et lorsqu'elle passait, par extinction ou à
défaut de mâle, entre des mains étrangères. Ainsi, en fut-il pour la terre
de Langdris, « dont c'est piteis et damages » ^. Le même sort advint à la
terre de Warfusée qu'à défaut d'enfant, Rasse IV donna, en 1334, à sa
nièce Jeanne de Herck, pour faciliter son mariage avec Eustache de
Haneffe, et favoriser ainsi la réconciliation des Awans et des Waroux.
Thierri de Haneffe, sire de Seraing-le-Châleau et de Warfusée, mort
vers 1382, n'eut que deux filles; l'aînée de celles-ci, Jeanne de Seraing,
épousa Gérard d'Enghien, châtelain de Mons, qui devint par là sire de
Warfusée et de Seraing-le-Château. Hemricourl revient à diverses reprises
sur la pitié de telles aliénations ", surtout lorsqu'elle? concernaient les plus
belles terres de la Hesbaye et que cessait la concordance immémoriale
entre le nom de la terre, le nom et les armes du seigneur. Les chevaliers
1 Tome I, page 289, § 572.
» Tome I, page "294, § 584.
» Tome I, pages 2(iî), 295, §§ 506, 386.
* Tome I, page 373, § 768.
s Tome I, pages 43, 570, §§ 41, 759.
6 Tome I, pages 25, 28, §§ 24, 25.
ixym INTRODUCTION.
mourant sans enfant ou restés en célibat prenaient des mesures pour
obvier, autant que possible, au dommage qu'aurait, d'après Pesprit du
temps, causé à Tordre social Taliénalion de la terre (lalrimoniale; ils
léguaient celle-ci à un neveu ou à un proche parent, à la condition
d'adopter le nom, les armes, souvent même le prénom du dernier héritier
direct. Ce point sera traité au paragraphe relatif aux noms et aux armes.
Quels que fussent les griefs d'un père conire ses enfants, il se résignait
malaisément à les priver de la terre et des biens (|ui devaieni leur per-
mettre de maintenir leur rang et de faire bonne figure dans le monde. Le
cas échéant, un conseil de famille ou des arbitres procédaient à un arran-
gement convenable. Malgré tous les tracas causés à son père, par Lambert
de Fexhe, et les dissentiments qui s'en étaient suivis, les parents et amis
chargés du partage ne crurent pas pouvoir, en 1366, priver ce fîls de la
seigneurie principale et des autres avantages matériels revenant normale-
ment au fils aîné ^
On vit pourtant quelques seigneurs ravir à leurs fils la seigneurie
familiale, ne les jugeant pas aptes à en conserver la propriété ou à en
maintenir le lustre. Pour une famille noble, se voir déposséder de la terre
patrimoniale était une véritable catastrophe; l'exemple de la demoiselle
de Fauquemont suffirait à le démontrer; cette demoiselle, née vers 1320,
fille de Renaud sire de Fauquemont mort en 1332 et sœur de Thierri IV,
tué en 1346, fut tellement aff'ectée de la perte de la terre de Fauque-
mont, aliénée, en 1354, par son beau-frère Henri de Flandre, sire de
Ninove, « qu'elle en assotit et en perdit son sains » . Dans sa démence,
elle se proclamait dame de Fauquemont; attirée comme par un aimant,
elle rentra au château ancestral et ne prétendit plus en sortir; le nouveau
possesseur, trouvant trop cruel de lui enlever ses illusions, l'y hébergea
jusqu'à sa mort, vers 1370 ^.
1 Codex diplomatieus, II, page 76.
î Tome I, page 164, § "253.
INTRODUCTION.
XXIX
Jacques de Hemricourt chérissait son pays et sa ville natale; il le
déclare en termes énius : j'aime Liège comme un nourrisson aime sa
mère. Il pensait sincèrement que les intérêts de la nation étaient incom-
patibles avec les progrès de la démocratie, que la force vive de la prin-
cipauté résidait uniquement dans une chevalerie nombreuse et brillante.
A l'en croire, la disparition progressive de l'esprit chevaleresque était une
calamité pour la société en général et pour le pays de Liège en particu-
lier. Si cette manière de voir peut paraître étrange sous la plume d'un
bourgeois pondéré, redevable de sa situation à un labeur opiniâtre et
personnellement réfraclaire à la carrière des armes, il faut tenir compte
du milieu dans lequel Hemricourt passa toute sa vie, des préjugés dont il
fut nourri et du moment où il composait ses mémoires.
MX IINTKODUCTIOIN.
II
Les œuvres de Jacques de Hemricourt.
Hemricourt rédigea trois œuvres historiques. Les deux premières narra-
tives; la troisième ayant le caractère d'un traité d'institutions politiques
et judiciaires.
Voici Tindication de ces œuvres et des sources utilisées par l'auteur
pour la confection de chacune d'elles.
4° Le Miroir des Nobles de Hesbaye.
Dans le Miroir des Nobles, Hemricourt donne la descendance d'un
soi-disant Rasse de Dammartin, chevalier français, réfugié en Hesbaye
pour des raisons politiques, et de son épouse Alix de Warfusée K L'ouvrage
s'étend de 1102 à 1398, année à laquelle Hemricourt déposa la plume;
quelques ajoutes y furent faites postérieurement, soit par Hemricourt, soit
par quelque amateur.
En donnant à son œuvre principale le titre si impropre et si faux de
Miroir des Nobles de Hesbaye, Hemricourt n'a fait que sacrifier à une
mode d'un goût douteux; de plus grands esprits lui en avaient donné
l'exemple '.
1 L'histoire légendaire de Rasse de Dammartin fait, ci-après, l'objet d'un chapitre spécial
de la présente introduction.
^ Au nombre des grands esprits nous ne comprenons évidemment pas l'auteur du Myreur
des hittors.
IINTRODUCTIOIN. ixxi
*
Les sources du Miroir des Nobles de Hesbaye sont de trois sortes : les
écrits, les monuments épigraphiques, les renseignements oraux.
Parmi celles de la première catégorie, il faut mettre hors pair la Source
primordiale.
Avez-vous jamais réfléchi à cette conception originale, hardie, invrai-
semblable même et quelque peu extravagante de grouper en une seule
famille toute la gent chevaleresque d'une contrée, pour la faire sortir d'un
seul couple, comme d'Adam et d'Eve est sortie l'humanité ?
A coup sûr, une idée aussi bizarre n'a pu naître d'une pièce dans le
cerveau positif, déjà si mûr et si pondéré, du jeune homme de vingt ans
qu'était Hemricourt. Cette idée, il a dû la prendre ailleurs, ou bien elle
n'a pu lui apparaître qu'à la suite d'études longues et patientes, impos-
sibles de son temps.
Mais à mesure que l'on interroge les sources, la lumière se fait plus
abondante; la genèse du Miroir des Nobles cesse d'être un mystère; elle
apparaît aujourd'hui dans toute sa vérité et sa simplicité.
Hemricourt lui-même a cru devoir nous initier à ses sources. Il le fait
d'une manière sommaire, discrète, énigmatique. A nous de les étudier de
plus près. « Et moy suy, dit-il, en tout premier lieu, en aulcun pas
radrechies aux coronikes délie grande engliese de Liège * ». En langage
moderne, nous dirions : « Plusieurs fois, j'ai eu recours aux chroniques
de Saint-Lambert ». Il entendait par ces mots la série des mémoires que
l'on a appelés plus tard : Gesla pontificmn Leodiensium, c'est-à-dire les
écrits des annalistes qui ont successivement étudié l'histoire des évoques
et du pays de Liège : Harigère, Anselme, le Triumphus in Steppes de
l'archidiacre Hervard, Gilles d'Orval, Hocsem, et de plus Gislebert de
1 Tome I, page 2, ligne 29.
xxxii INTRODUCTION.
Gembloux^ Lamberl le Petit, Renier de Saint-Jacques el Ruperl de
Saint-Laurent. Faut-il comprendre par les mois de Hemricourt que les
chroniques de Liège furent le point de départ, la base de son œuvre
principale? Non. Prenez une à une toutes ces chroniques antérieures
à 1350, pressez-les, extrayez-en touto la quintessence généalogique
possible, vous n'arriverez pas à fournir au Miroir fut-ce la matière d'une
demi-page. Aussi ces chroniques n'ont-elles servi, pour ainsi dire, que
d'ossature historique au mémoire généalogique. Hemricourt les a pris
pour guides « en aulcun pas ».
Parmi les trésors littéraires accumulés dans la librairie deS^int-Lambert
ou dans celle de quelque monastère ami des lettres, tel que celui de Saint-
Jacques ou celui de Saint-Laurent, il y avait, au XIV" siècle, un écrit
généalogique d'une haute valeur. OEuvre peut-être anonyme, elle con-
densait les souvenirs de plusieurs générations d'hommes el s'arrêtait
vers 4350, car, disons le dès à présent, Jean d'Outremeuse fait erreur en
affirmant que les données de la Source s'arrêtent à 1339 ; nous établirons
facilement qu'on y trouve des indications postérieures à cette date.
C'est à cet écrit que, faute de mieux, nous appliquons le nom àe Source
primordiale.
La Source primordiale, hélas, n'existe plus ni en original, ni, à propre-
ment parler, en copie. Elle ne nous est parvenue que par le canal de
Jean d'Outremeuse. Mais dans quel état, grand Dieu ! Mutilée, peut-être
et certainement déflorée, additionnée et truquée, elle occu[ie dans le
tome IV du Myrenr des histors les pages 408 à 436.
Tous ceux qui ont vu ce morceau ont été frappés de la ressemblance
qu'il présente avec l'œuvre de Jacques de Hemricourt et se sont demandé
lequel avait copié l'autre. M. Bormans, le sagace éditeur de Jean
d'Outremeuse, s'exprime en ces termes : « A première vue, tout cela
semble tiré du Miroir des Nobles de Hesbaye de Jacques de Hemricourt,
contemporain de notre chroniqueur. L'œuvre de ce dernier est beaucoup
IINTRODUCTION. ixxiu
plus développée, sans doute, mais, quant au fond, c'est à peu près la ménoe
chose. Et cependant, comment admettre que d'Outremeuse n'aurait pas cité
cette source importante, d'autant plus qu'à la fin de son tableau généalogique,
il mentionne plusieurs auteurs dont les écrits ont servi de base à son travail?
(]e fut d'abord Renkin de Veiroux, chevalier, qui écrivit entre les années
4134 et 1186, puis son fils Frédéric, qui continua jusqu'en 1228; ensuite
Renier de Fooz, chanoine de Liège, qui alla jusqu'en 1264; après lui
Enguerrand de GenefTe, également chanoine de Saint-Lambert, qui poussa
le récit jusqu'en 1309, et enfin Oust de Haneflfe qui le reprit à cette date
pour le mener jusqu'en 1339. Il est probable que le Miroir des Nobles de
la Hesbaye ne fut, comme le hors d'œuvre de d'Outremeuse, qu'une com-
pilation d'écrits antérieurs — Hemricourt n'aurait pu, en effet, par la seule
tradition, recueillir tant de renseignements précis — et que notre chro-
niqueur n'eut pas connaissance du grand travail de son contemporain » ^
En traçant ces lignes judicieuses et réfléchies, M. Bormans a, sans doute,
entendu répudier implicitement le jugement qu'il rendit un peu hâtivement
au cours de son commentaire ^.
Dans une dissertation de plus de cent pages, écrite avec la verve
entraînante dont il avait le secret, M. Kurth en vint à examiner le
morceau qui nous occupe, et après en avoir transcrit le passage final, il
s'écrie : «Encore une fois, tout cela est invention pure. Renkin de Veiroux,
Renier de Foux, Enguerrand de Geneffe et Oust de Haneffe sont des
personnages fictifs tout autant que les chroniques qui leur sont attribuées.
Personne ne les a jamais connus, ils ne sont cités nulle part; de leurs
4 s. Bormans, Chronique et geste de Jean des Preis, dit d'Outremeuse. Inlroduction,
p. cxiv.
^ Voici la note qu'on lit au bas de la page 408 (t. IV) : c Jean d'Outremeuse introduit ici
dans sa chronique une bonne partie de la géncnlogie des familles issues de Raes de Damuiar-
tin et d'Alix de Warfusée, d'après Jacques de Hemricourt, auteur du Miroir des nobles de
la Hesbaie. C'est une sèche nomenclature de noms propres qui ne présentera guère d'intérêt
que pour les généalogistes ».
'loME IlL e
XXXIV
INTRODUCTION.
œuvres, il n'existe pas la moindre trace. Lambert TAveugie fait partie du
même monde fictif. Nous avons, pour contrôler ici Jean d'Outremeuse, un
témoin bien précieux, c'est son contemporain Jacques d'Hemricourl, aussi
scrupuleux et aussi véridique que Jean d'Outremeuse l'est peu. Or,
Hemricourt qui était par sa position mieux à même que personne d'être
bien renseigné sur le lignage de Danimartin-Warfusée et qui, de plus,
a consulté toutes les sources, ne dit pas un mot de celles-ci et montre
suffisamment par son silence qu'elles n'existent pas » ^
Nous sommes convaincu, comme M. Kurlh, que nous nous trouvons ici
en présence d'une de ces audacieuses inventions dont le romancier liégeois
est coutumier. Toutefois, de ce que d'Outremeuse ait faussement attribué
à la Source primordiale une quintuple paternité, il ne s'ensuil pas que
cette source soit fictive et qu'il ail lui-même imaginé cet écrit; d'autre part,
Jean d'Outremeuse, en énumérant les soi-disant auteurs de la Source, ne
parle pas de leurs œuvres, mais bien de cinq personnages qui, succes-
sivement et pour des périodes données, auraient collaboré à une et
même œuvre, celle qu'il vient de transcrire et qui s'arrête prétendument
en 1339. Il n'y en a point d'autre.
Si la Source primordiale est une invention du romancier liégeois, d'où
vient la grande ressemblance qu'elle présente avec le livre de Jacques
de Hemricourt? Chaque fois que d'Outremeuse se livre à ses écarts d'ima-
gination, il tombe dans la bouffonnerie, pour nous servir de l'expression
de M. Kurth. Ici, rien de semblable ; la Source primordiale, malgré son
maquillage évident, reste à la hauteur d'un document où lu somme de
vérité l'emporte de beaucoup sur l'erreur.
Non, ce n'est pas d'Outremeuse qui a fabriqué ce morceau mystérieux et
cela pour la meilleure des raisons, c'est qu'il en était absolument incapable.
Hemricourt ne dit pas un mot des écrivains successifs qui ont rédigé
' GoD. Kdhtb, Étude crititfue iur Jean d'Outremeuse dans les Mémoires in-S" de l'Aca-
dcuiie royale de Belgique, i' série, t. Vil, p. H.
IN'faODDCTION.
XlXV
la Source primordiale ; il ne cite pas même explicitement cet important
document; maiâ divers passages du Miroir font discrètement allusion à
ce travail; on y lit, au § 605 : « Je le vous certefie fermement par
anchiennes escriptures que je ay eut et visenteit très especialment qu'il
out jadit à Liège on vailhant homme nomeit saingnor Lowy à Roges
Chaclies qui estoit delle dukeit de Juley, do linage de Moyienake et de
Mormany ». Quelles sont ces anciennes écritures, dont on n'a plus la
moindre connaissance aujourd'hui? Cela ne peut être que l'antique
mémoire généalogique introduit dans sa chronique par Jean d'Outremeuse;
c'est le seul traité où, à propos de Louis aux Rouges Chausses, il soit fait
allusion aux lignages de Mûllenarck et de Larmormenil ^ Une telle ren-
contre n'est certainement pas TefTet d'une simple coïncidence.
On peut donc affirmer que Hemricourt cite sa source, mais d'une façon
vague et sans en indiquer l'auteur ou les auteurs. Cet anonyme ne sera
sans doute jamais découvert.
Étant donné que le mémoire généalogique que nous dénommons Source
primordiale s'arrête à l'année 1350 environ, il y a tout lieu de croire que
l'auteur de cet ouvrage, ou du moins celui qui y mit la dernière main,
mourut vers cet époque.
Faut-il y voir l'œuvre d'un auteur unique plutôt que l'apport de per-
sonnages successifs? Tout d'abord, une remarque s'impose : Jean d'Outre-
meuse travestit la vérité en affirmant que le dernier rédacteur de la
Source déposa la plume et mourut en 1339; le contexte lui-même se
charge de démentir cette assertion. Il y est très souvent question de per-
sonnages ayant vécu et de faits survenus postérieurement à cette année.
En voici quelques exemples : elle mentionne ^ l'évéque Englebert de la
Marck, qui n'obtint le siège épiscopal qu'en 1345; Arnoul de Charneux,
éclievin de Liège, fonctions qu'il n'occupa qu'à partir de 1345; messire
i Chronique de Jean d'Outremeuse, IV, p. 427.
S Ihid., page 413.
Hxvi INTRODUCTION.
Arnoul de Rummen — il ne devint chevalier que vers 1350 — ; Jean
de Brabant, échevin de Liège, y est-il dit ', fil faire presque luuies les
maisons sur le Pont d'Ile, et gît en j'encloitre des frères prêcheurs en une
chapelle « que sy foymens fissent faire et fondent » . Ce passage est posté-
rieur à l'an 1353, date du décès de Jean de Brabant. Il est donc certain
que les dernières additions faites au mémoire généalogique ne sont pas
antérieures à 4353; on pourrait objecter qu'il s'agit là d'interpolations de
Jean d'Outremeuse lui-même, mais cela ne parait pas possible : il n'entrait
pas dans les habitudes de Jean des Prés de dire si simplement la vérité.
D'autre part, certains passages du mémoire portent à croire qu'il fut
rédigé par des mains différentes, ou, du moins, qu'on y a travaillé à des
moments assez éloignés l'un de l'autre; on y trouve, presque à chaque page,
l'expression : « dont sont li heures », ce qui signifie que le dernier nommé
de la filiation a des enfants et probablement des enfants encore jeunes. Or,
si l'on passe en revue les gens de lignage cités nominalement comme ayant
postérité, on constate que les mots : « dont sont li heures » sont employés,
pour certains, à une époque plus ancienne que pour d'autres : on s'en sert
pour Guillaume de Brus, qui florissait en 1285-1293 ; pour Jean et Radou
de Colonster, alors que leurs hoirs étaient, dès 1324, chevaliers ou
chanoines de Saint-Lambert; d'autres fois, ce terme est usité pour des chefs
de famille mariés vers 1320-1330, notamment lorsqu'il est question du
père et des oncles de Jacques de Hemricourt. On pourrait supposer que
celte expression : « dont sont li heures » signifie, d'une façon générale,
que l'auteur interrompt intentionnellement la filiation, quels que fussent
l'âge ou la situation des descendants, mais un tel procédé serait en oppo-
sition avec le souci d'exactitude marqué dans tout le morceau.
Finissons-en avec les fables de Jean d'Outremeuse relatives à la Source;
d'après lui, la dernière partie du mémoire serait l'œuvre d'Oust de 'lanefTe,
fils du seigneur de HanefTe; or, le document même donne la généalogie
1 Chronique de Jean d'Outremeuse, IV, p. iSi.
INTRODUCTION. ixxvii
des seigneurs de HanefTe jusque vers 4350 \ et ne fait, évidemment,
aucune mention du prétendu Oust, puisqu'il n'a jamais existé.
Enfin, brouillé complètement avec la logique ei avec la chronologie,
oubliant qu'il a fait mourir le rédacteur en 4339, le brave d'Oulremeuse
se mentionne lui-même dans la Source, avec tous ses titres : clerc liégeois,
notaire public, apostolique, impérial, comie palatin, etc., or, il était né
le 2 janvier 4338. Mais ici, il s'agit évidemment d'une interpolation.
Nonobslant ce qui précède, il n'est pas impossible que la Source ne fut
l'œuvre d'un seul auteur : un érudit, un chercheur qui cesse d'écrire en
4353 a pu, selon toute vraisemblance, recueillir des témoignages véri-
diques sur les filiations depuis 4i2SO. Or, comme nous aurons l'occasion de
le dire et de le répéter, c'est à partir du milieu du XIII^ siècle seulement,
que le livre de Hemricourt et, par conséquent, celui de son informateur
primordial renferme, en général, des indications exactes. Si le mémoire
avait eu, à partir du XII" siècle, comme l'affirme Jean d'Outremeuse, ou
même à partir du XIII", des rédacteurs successifs, les indications sur \es
périodes anciennes seraient aussi exactes et aussi intéressantes que les
dernières, ce (|ui est loin d'être le cas. Les renseignements sur les périodes
antérieures à 4250 constituent des traditions, parfois très sûres, mais
parfois aussi inacceptables, recueillies au XIV^ siècle. A tout le moins,
pourrait-on croire que la Source est le résultat de la collaboration de
quelques érudits à peu près contemporains.
Le XIV* siècle fut marqué, à Liège, par une pléiade d'historiens et d'éru-
dits annalistes : Hocsem (4278-4348), Levold de Norlhof (4 278-1360),
Jean le Bel (4 300-4370), Jean de Warnant, mort vers 4 345, puis
Jacques de Hemricourt et Jean d'Outremeuse. Mais, à côté de ces noms
familiers, il faut mettre ceux d'autres chroniqueurs qui, pour des motifs
ignorés, ne se sont jamais fait connaître comme tels, ou, du moins, dont
l'activité comme historiens n'a pas laissé de trace dans la littérature
< Jean d' Outremeute, IV, pp. 410-411.
xxxTiii INTRODUCTION.
liégeoise. Il ne faut pas s'en étonner, si l'on songe qu'il ne nous est resté
que des bribes de la chronique de Jean de Warnant, et que ni le quatrième
livre du Myreur des histors, ni le manuscrit de la chronique de Jean
le Bel n'ont jamais été retrouvés *.
Parmi ces écrivains, il faut faire rentrer Godefroid de Willerzies,
chanoine de Saint-Lambert de 1329 à 4344 environ. Ami de Jean le Bel,
en compagnie de qui il accomplit, au nom du chapitre, diverses missions;
ami de Hocsem, avec lequel il avait fondé, par moitié, la chapelle de
Saint-Jean Évangéliste en la cathédrale de Liège, maire de la Cour jurée
de Saint-Lambert, dite délie Chambre -, mêlé activement à tous les évé-
nements politiques qui survinrent dans le pays durant le règne d'Adolphe
de la Marck, il fut l'auteur d'un livre que son possesseur légua, en 1353,
à l'abbaye de Saint-Jacques '. C'est lui, pensons-nous, le savant anonyme
à qui Hocsem soumit la revision de son œuvre *.
Les exécuteurs testameiitaires de Godefroid de Willerzies furent Thierri
de Haneffe, chevalier, Enguerrand de Grandsart, chanoine de Saint-
Lambert, Jean de Harzée, chanoine de Saint-Denis, et Jean de la Boverie,
écolâtre de Thuin. Or, singulière coïncidence, le premier de ces person-
nages, par son patronyme, le second, par son prénom caractéristique,
rappellent deux des soi-disant co-auteurs auxquels Jean d'Outremeuse
attribue la Source primordiale.
Toutefois, la paternité du fameux mémoire généalogique ne semble pas
devoir être attribuée à Godefroid de Willerzies : il n'était ni hesbignon,
ni même liégeoisj le village dont il porte le nom se trouve dans la pro-
1 Voyez PoLAW, Lesvrayes chroniques de Jean le Bel. Mons, 1850, p. t3.
* Cathédrale Saint- Lambert, Cour délie Chambre, I, foi. 4 v" (15 scplenibre 1333).
' Par son testament, en date du !2I avril iZbZ, Èlienne le Maçon, chapelain de l'autel de
Saint-Maurice en la collégiale de Sainl-Pierre, lègue à l'abbaye de Saint-Jacques ses gestes
des évêques de Liège et le livre de Godefroid de Willerzies [Pauvres en Ile, eartulaire, fol. 273).
Le copiste a fautivement écrit Vilerlie au lieu de Vilersie.
* Balau, Les Sources de l'histoire de Liège, p. 508.
INTRODUCTION. «xix
vince de Namur, au canton de Gedinne; le nom de sa famille ne parait
pas une seule fois dans la Source. Or, en admettant que ce travail eût été
composé par goût, pour rappeler le souvenir de la chevalerie liégeoise, il
y a tout lieu de croire que l'auleur, quel qu'il fût, pouvait, comme
c'était le cas pour Jacques de Hemricouri, se rattacher, d'une façon ou de
l'aulre, aux lignages hesbignons, et il lui eût été bien difficile de ne pas
mentionner, ne fût-ce qu'une fois, le nom de sa famille dans son mémoire.
On sérail plutôt tenté d'en faire honneur à l'un ou à quelques-uns de
ceux dont les ancêtres jouèrent un rôle prépondérant dans la société
chevaleresque du XIII* siècle et du commoncemenl du XIV«. La recherche
et la glorification des aïeux étaient déjà, au milieu du XIV" siècle, l'objet
des soucis de nombreux gentilshommes : Guillaume de Bautersem, cha-
noine de Saint-Lambert, fit, vers 1340, écrire !es fastes des de Hemri-
couri, ses ancêtres *.
L'auteur de la Source était un écrivain érudit et averti. Lorsque, trop
rarement, il rapporte un fait historique, son récit est exact et précis ^.
Quoi qu'il en soit de son auteur ou de ses auteurs, la Source primor-
diale, base du Miroir, ne saurait être niée. On peut s'en convaincre en se
livrant à une étude comparative des deux œuvres, en examinant en quoi
elles se ressemblent et en quoi elles diffèrent du tout au tout. Comment
pourrait-on en contester l'existence si on la montre induisant Hemricourt
en erreur pour l'avoir suivie de trop près ^. Mieux que cela, comment la
niera-t-on si, par moments, on prend Hemricourt en faute parce que,
maladroitement, il a cru pouvoir en corriger les données.
Dans la Source primordiale, telle que nous la connaissons aujourd'hui,
1 Voyez ci-après, page xlv. Ce mémoire n'a jamais ëlé retrouvé.
* Voyez notamment comment il s'exprime relativement à l'expédition de Jean de Hainaut
dit de Bcaumont en Angleterre. {Jeun d'Outremeuie, IV, p. 422.)
' Certains membres de phrases du Miroir sont la transcription piTsquc littérale de la
Source. Comparez notamment ce qu'ils disent respectivement de dom Everelm, abbé de Saint-
Laurent. (Jean d'Oulrememe, IV, p. 410; Hemricourt, 1, p. 10.)
IL INTRODUCTION.
on constate trois espèces d'erreurs : erreurs dans le chef de l'auicur ou
des auteurs de ce travail; erreurs, volontaires ou non, du fait de Jean
d'Outremeuse; fautes, enfin, imputables à l'ignorance ou à l'inairie des
nombreux copistes de ce dernier et qui ont échappé à la sagacité de son
éditeur. Comme appartenant à celte dernière catégorie, citons le passage
que voici : « Or aveis tous cheauz qui sont desquendus de mesire Loys
Surles, anneis fis à mesire Loys de Ruelanl. Si vous diray de mesire
Rogier, son frère, après qu'il se mariât mal, ilh oit à femme le filhe le
prestre de Saint-Johain à Liège, s'en issèrent ii fils et m filhes; assavoir
Loys, Laneal, Lambechons, Pinorons, damme Oude de Waroux etii altrez;
ly quels Louis Naveaus se mariât à Hubines, à damme Ponche, serour à
mesire Franke de Hubines, mesire Pire de Hubine, chevaliers, et al veslit
de Hubines : s'en issèrent m fis, mains li ii morurent sens heures à
puilhiche entre Leirs et Vileir, et li allre oit nom Hanoses, qui fut costre
de Dynant et canoine de Saint-Poul, et si oit in filhes : dammes Maroie,
Rouse et i altre qui morut sens heures; damme Maroie oit Johain Polhon
et Rouse oit Thiri de Uflfei, dont oit m fis et i filhe, assavoir : mesire Lowis
d'Uffey, qui fut esquevins de Liège, et Walthiers et Godefrois canoine
à Liège de Saint-Poul; et li filhe fut femme mesire Symon de Julemont,
chevaliers » ^
Avec la moindre attention, il y avait moyen de fournir un texte exempt
au moins de contradictions. Pourquoi séparer par des virgules Loys,
Laneal et Lambechons, Pinorons, puisqu'il n'est question que de deux
fils? Et qui ne reconnaît en Loys Laneal (lisez Naveal) le Lowis Naveaus
de la ligne suivante? Pourquoi aussi ne pas corriger en le pistre le soi-
disant prêtre de Saint-Jean, puisque, d'après le texte de HemricourI, il
s'agit d'un boulanger ' !
1 Jean d'Oulremeuse, IV, p. 450.
' En latin pt8<or, pétrisseur. Voyez I, p. 4S2. I.e mol pistrin avait souvent, au XFII' siècle,
le sens, non de pétrin, mais de boulangerie : «c l,i povre ont lettres de pistrin séant h Viviers, li
où cilh dellc iiospital Saint-Johan ont aulretant de nos t. {Pauvres en Ile, reg. 15, fol. 195 v°.)
INTRODUCTION. xu
Que d'exemples de semblables inadverlances seraient à relever s'ils ne
nous écartaient trop de l'objet de noire élude. Revenons donc à celle-ci.
Le passage qui vient d'ôtre transcrit est omis par Hemricourt comme
sortant du cadre qu'il s'était tracé de ne donner que les descendants du
couple primitif, mais il prouve l'exactitude merveilleuse de la Source
primordiale lorsqu'il s'agit du milieu du XIII" siècle; Pierre de Hubines
est mentionné dans des chartes authentiques comme chevalier en 1231 *
et comme noblo en 1249 ^; Louis Naveau figure dans de très nombreux
actes originaux de 1254- à 1276, soit comme citain de Liège, soit comme
arbitre, soit comme homme ailodial '. Lambert Panceron (que les copistes
de Jean d'Outremeuse travestissent en Pinoron) était tenant d'Anselme de
la Chaussée, citain de Liège le l" mars 1252 *, et maire de Liège
en 1253-1259 •'.
On pourrait citer, s'il le fallait, de nombreux autres exemples de cette
exactitude : Tireteas de Preit, d'après la Source, épousa demoiselle
Catherine d'Ile; le cartulaire du Val-des-Écoliers, conservé aux Archives
de l'État, à Liège, renferme (in fine) un acte authentique prouvant
qu'effectivement la femme dudit Tireteas s'appelait Catherine.
Malgré le désordre qui règne dans le texte connu de la Source primor-
diale lorsqu'elle traite de la descendance de la belle Alice et de Louis de
Mullenarck ", il en ressort que Lambuche de Solier d'Ile était le cousin
^ Chartes de Saint-Paul, p. 40.
« Ihid., p. 53.
' Cartulaire de Saint- Lambert, 1!, pp. 75, 127. — CuvsLien, Vul-Henoit, pp. 148, 155,
161, J7îi, 177, 179, 18(;, 5>10. — Abhatje de Robermont, chartes des 9 juin 1260, '22 juin 1272.
— Pauvres en Ile, cartulaire, fol. '261, acte daté crronérnent 1206, au lieu de l!276.
* Abbaye de Robermont, cliartrier.
" DE DoRMAN, Échevins de Liège, p. 585.
* A raison d'interpolations et d'interversions de paragraphes, il règne dans certaines
parties de la Source une confusion (elle qu'il est presque impossible d'en résoudre les
données; le contexte autorise le lecteur à croire qu'une filiation descendante se poursuit,
tandis que, à un moment que rien n'indique, il faut remonter i cinq ou six générations en
Tome III /
XUI
INTRODUCTION
germain d'Onde de Ruelanl, mariée en secondes noces à Daniel de Hamal.
Or, les sceanx et les monuments funémires nous apprennent, d'une part,
que ce Lambuche, ainsi que ses descendants, portaient pour armes l'escar-
boucle, et, d'aulre part, que Daniel de Hamal, chevalier on 1281, portait
également l'escarboucle brochant sur les cinq fusées des Hamal *. C'est
une corroboration par rhéraldi(|ue de la filiation donnée par la Source
primordiale. Si le texte que nous possédons de celle-ci n'avait pas été
défiguré en passant par les griffes de Jean d'Outreuieuse et par les mains
inhabiles de sescopi>tos, ce mémoire aurait, pour la période qu'il con^prend,
une valeur égale si pas supérieure à celle du Miroir des Nobles.
Hemricourt a utilisé un texte de la Source plus pur que celui inséré
dans le Myreur des histors, toutefois, il n'a pas eu non plus une copie
exempte d'erreurs, et en voulant la suivre de trop près, il a lui-même
commis certaines bévues . Quatre erreurs manifestes existant dans la
Source primordiale ont été reproduites inconsciemment par l'auteur du
Miroir et sont autant de témoins irrécusables du fait que ladite Source est
le fondement du Miroir. Ces erreurs ont été exposées par M. de Borman
dans ses commentaires ^.
La Source doit aussi être reconnue responsable de certaines omissions
que l'on constate dans le mémoire de Jacques de Hemricourt '\
Si Hemricourt donne parfois moins que la Source, c'est qu'il veut s'en
tenir exclusivement, comme il l'annonce, à la prétendue descendance de
arrière. Ce désordre se remarque notamnirnl dans le chapitre relatant la descendance d'Oudc
de Ruclant (Jean d'Outreiedse, IV, p. 45-2) ; à s'en fier au texte, sire Roger au Chapeau serait
un fils de Thierri Caboche, tandis qu'il en est vraisemblablement le grand-oncle. Des
membres de cette famille Caboche se rencontrent assez fréquemment dans les actes du
XIV" siècle relatifs h lluy. Colin ou Colai Caboche est cité eu 1356 el 1354; il usait d'un sceau
orne d'une tête (une caboche). {Abbaye de .Veufmouslier, chariricr.)
^ DE Raadt, Sceaux armoriés, II, p. 25.
' Tome I, pp. 3(6, note 2; 341, note t ; 561, note \ ; 568, note 3.
' Tomel, p. 377, note 1.
INTKODLCTION. xuii
Rasse de Dammartin et d'Alix de Warfiisée. Ce parti-pris nous a fâcheuse-
ment privés d'indications précieuses; c'est uniquement pour respecter le
plan qu'il s'était assigné qu'il omet les descendants mâios de Roger aux
Rouges (Ihausses dont il a été question ci-dessus; il ne mentionne que sa
fille Ode du Pétrir», parce qu'elle se marie à un de Waroux •. C'est pour
le même motif, ainsi qu'il le déclare lui-même ^, qu'il passe sous silence
les descendants de Buevon de Xhendremael et ceux de Daniel de Hamal,
repris dans la Source '. Dans les rares circonstances où HemricourI sort
des limites do son programme, par exemple en ce qui concerne les
Huldenberg et les Montforranf, il le fait sommairement et en s'en excusant.
En quelques autres passages encore, la Source paraît être plus complète
que Jacques de HemricourI; c'est lorsque Jean d'Outremeuse, donnant libre
cours à sa fantaisie, intercale fallacieusement dans ce précieux document
des élucubrations de son crû sur les de Preit, leurs fonctions *, leurs dignités.
Hemricourt n'a aucun mérite à les avoir passées sous silence; ces person-
nages fictifs et ces faits erronés n'existaient pas dans le texte primitif.
En s'écarlant de la Source, HemricourI a commis certaines erreurs.
Nous en citerons quelques exemples; ainsi que l'a prouvé le baron de
Chestrel ^, la filiation des anciens seigneurs de Haneflfe est mieux établie
dans la Source que dans le Miroir. Hemricourt a erronément changé en
celui de comte de Hozémont le titre de châtelain attribué par la Source
à Gérard de Ruiant (H 76-1 21 3). Comme nous l'exposons ^, la version
de la Source primordiale en ce qui concerne le lignage de Visé doit être
< « S'en furent plusieurs enfans avoek la dicte dame Oede, qui n'ont nint chy leur lieu
partant qu'il n'cstoient nint de iinage de paiis > (t. I, p. 500, § 952).
« Tome I, p. DOS, § fiOo.
* Jean d'Outremeuse, IV, p. i33.
* Par trois fois, il attribue faussement à l'un des membres de cette famille, Arnoul de
Preit, les titres de maire et échevin de Liège et de maréchal de l'évêché.
» La terre franche de Haneffe. (B. l. A. L., XXXVIII, p. 18.)
^ Tome II, page 435.
xuv IINTRODUCTIOIN.
préférée à celle de Hemricourt. Pour les premières générations des Surlel,
la Source primordiale est plus croyable ijue le Miroir ^
Par les remarques qui précédeni, nous croyons avoir prouvé surabon-
damment que la Source primordiale exista et qu'elle conslitue la base du
Miroir des Nobles de Hcsbayc. L'idée première de Jacques de Hemricourt
fut, semble-t-il, de continuer * l'œuvre de son prédécesseur, ou de ses
prédécesseurs. Mais, au cours de son travail, il s'aperçut que son modèle
renfermait des lacunes, et, à son point de vue, dos hors d'œuvres, et il
remania considérablement la rédaction primitive, parfois très judicieuse-
ment, mais, en certains cas, malencontreusement, comme il vient d'être
exposé. Le fait qu'il a utilisé cette source ne doit nullement amoindrir
son propre travail. Matériellement parlant, on jugera de l'étendue
respective de ces œuvres quand on saura que le mémoire intercalé dans
la chronique de Jean d'Outremeuse comprend exactement 30 pages, alors
que le Miroir des Nobles, s'il était publié dans les mêmes conditions, en
comporterait 210; elles se trouvent donc dans la proportion de 1 à 7.
Il est vrai que Hemricourt, voulant donner à son ouvrage une allure
plusattrayante, moins sèche, agrémente son récit d'anecdotes, de souvenirs,
de remarques parfois piquantes, mais même en faisant abstraction de ces
enjolivemements, la matière traitée est beaucoup plus étendue et plus
complète.
Hemricourt, en ne citant pas explicitement sa source principale, en
Punissant à son propre texte dans un ensemble si homogène qu'on ne
s'aperçoit pas de l'emprunt, a-l-il voulu s'attribuer le mérite de ses
devanciers? C'est douteux ^. D'ailleurs, ce procédé, qui serait considéré
* Jean d'Outremeuse, IV, p. 428.
' Il prit la plume au moment, précisément, où finissent les renseignements fournis par la
Source.
' Peut-être Hrmricourt, considérant la Source comme un simple canevas, a-t-il craint de
diminuer l'importance de ïion propre travail en le donnant comme le développement et la
continuation d'une œuvre antérieure.
INTRODUCTION. xlt
maintenant comme un grave manquement à la probité scientifique, était
jugé tout naturel au XIV" siècle et au XV° K Mais, puisque les deux
chroniqueurs contemporains ont été si souvent comparés, on peut se
demander quel est ici le moins correct, de Jean, qui forge au document
une série d'auteurs fictifs, ou de Jacques, qui absorbe, sans rien dire,
l'œuvre de son devancier.
*
* *
Passons aux autres sources du Miroir. Nous avons déjà mentionné les
chroniques liégeoises utilisées par Hemricourt pour servir de charpente
à ses récits; parfois, il les cite explicitement, notamment lorsqu'il relate
la donation de la terre de Moha à l'église de Liège ', la guerre dite de la
Vache de Ciney ^ et les origines de la guerre des Awans et des Waroux *.
Il consulta aussi les chroniques du duché de Brabant ^.
Certains mémoires conservés dans la librairie des églises et dans les
bibliothèques privées lui fournirent des renseignements particulièrement
intéressants sur l'un ou l'autre lignage. Le Miroir ne cite qu'un ouvrage
de ce genre, c'est une dissertation sur les premiers de Hemricourt et
surtout sur les prouesses de Guillaume Malclerc, composée vers 134-0,
à la demande de Guillaume de Bautersem, chanoine de Saint-Lambert,
petit-fils dudit Malclerc ", en vue de faire connaître le lustre de cette
maison. Nous verrons dans un chapitre ultérieur quel crédit on peut
accorder à ce travail, dont on ne peut, semble-t-il, penser à identifier le
rédacteur avec l'un de ceux de la Source primordiale.
t Presque tous les chroniqueurs procédaient de in sorte. Jean de Stavclot utilisa, pour sa
clironique, celle de Humberl de Pas, sans faire la moindre mention de celui-ci.
» Tome 1, page 126, § 172.
î Tome I, page 365, g 747.
* Tome III, p. 4. Voyez IIocseh, édit. Cliapeaville, II, p. 331 ; édition Kurtli, p. 97.
» Tome I, page 62, § 73.
« Tome I, page 167,8 236.
XLVI
INTRODUCTION.
Indépendamment des chroniques et des autres sources narratives, Hem-
ricourt a consulté des archives, notamment le fonds conservé à la cathédrale
Saint-Lambert, et qui comprenait, non seulement les titres de propriété
et les privilèges du puissant chapitre liégeois, mais aussi le trésor des
chartes de l'cvêché et du pays de Liège. L'auteur déclare formellement •
avoir compulsé le Liber chartarum ecclesie Leodiensis, au sujet des tran-
sactions dont fit robjel la châlellenie de VVaremme. Il parcourut aussi,
autant que la jalouse méfiance de ses contemporains le lui permit ^, les
archives de quelques autres églises, notamment les chartes de Tabbaye
du V'al-Notre-Dame, mais, somme toute, il ne lira pas grand profit de
Texamen des fonds ecclésiastiques.
Ses fonctions de clerc et de greffier lui donnèrent un accès facile aux
archives des divers tribunaux et à celles de plusieurs autres administra-
tions, où il put recueillir de précieux renseignements; il examina surtout
les anciens titres du tribunal des échevins de Liège et ceux de la cité de
Liège; durant le cours de sa magistrature, il eut l'occasion de voir les
chartes des hospices communaux, où il trouva l'acte de l'amende honorable
exigée, en 1223, des gens de lignage qui avaient détruit la ferme de
• Tome 1, page 377, § 773.
^ Au moyen âge, les archives des administrations et celles des établissements ecclésiastiques
étaient secrètes. Il en était encore de même au XVII' siècle et au XVIII*. Le liéraut d'armes
Van den Uercli, chanoine de Spire, considérait comme une grande faveur d'avoir été autorisé,
en juillet 1633, à consulter les chartes des Dominicains. (Le Fort, 2' partie, XVII, p. 121.)
11 fut aussi adn]is à examiner les chartes et les cartulaircs d'Ilerckenrode, de Kobermont
et du Val-Notre-Dame. Lorsqu'en février 1641, le père Fisen demanda communication de
quelques documents historiques conservés dans les archives de la cathédrale Saint- Lambert,
le chapitre voulut les examiner de près avant qu'ils ne fussent prêtés à l'historien. (Conclus,
capitulaires, reg. 148, fol. 180). Le savant Ernst, qui préprail, vers 1780, son histoire du
duché de Limbourg, se vit refuser impitoyablement l'accès du chartrier de Robcrmont. (db
ViLLENFAGNB, Mélangts de littérature et d'hittoire, p. 237.)
INTRODUCTION. xtia
Lanlii), possession de la léproserie de Cornillon ^ Sa qualité de clerc du
tribunal des lignages mit à sa disposition les archives de celte juridiction
chevaleresque ^, source de tout premier ordre, acluellemenl perdue, où
l'auteur du Miroir put puiser à pleines mains.
Hemricourt ne donne le texte d'aucune charte ni in extenso, ni par
extrait, mais, en général, il utilise avec sagacité les documents qu'il a
visités. Son contemporain, .lean d'Outremeuse, faisait le contraire; il
transcrivait plus ou moins correctement des chartes, mais il n'en tenait
pas compte dans son récit.
Hemricourt a consulté aussi les archives notariales, « aulcunes
anchiennes escriptures, rolles et cedules » qui se trouvaient dans sa
famille et provenaient de son père et de ses oncles. Avec raison, Hemri-
court y ajoutait pleine foi, attendu que ses ancêtres « ont toujours par
caze de leurs offices, hanteit, compaigniel et servit les seigneurs, auz
quels ilh pooient avoir apris partie de ce qui toche a ceste matière ».
A propos de ces anciennes écritures, nous avions pensé, un moment, que
Hemricourt avait pu rencontrer parmi elles la Source primordiale. Mais,
à moins qu'il n'en eût existé plusieurs copies, cela ne parait pas possible :
si ce document s'était trouvé entre les mains des de Hemricourt, Jean
d'Outremeuse n'aurait ceriaiuement pas pu en prendre connaissance.
*
« *
Les monuments funéraires, si nombreux dans les églises à l'époque où
vivait Hemricourt, auraient pu être pour lui une source de renseignements
de premier ordre. Nous voulons parler, non seulement des pierres sépul-
crales à inscriptions, mais aussi des écus suspendus, peints en couleurs
vives et des effigies placées à proximité des sépultures. Le testament de
i Tome I, page 402, §816.
« Tome I, page 397, g 812.
XLym INTRODUCTION.
Roger de Chénée, en date du 28 septembre 4281, mentionne ces deux
sortes de mémoriaux : « après, je lais a frères prêcheurs de Liège
L marcs de ligois et s'enlies ma sépulture en leur maison, car je vueili
gésir avec mon sangneur me père, et s'ordone que on acheté une piere
por mettre sor lui et sor mi où eus soient intailhies son ymagene et le
mine, et se vuelh ke on fâche ens en mur deleis nostre sépulture poin-
tures et ymagenes al devise de prieur » *,
Jacques de Hemricourt déclare à plusieurs reprises qu'il a examiné les
monuments funéraires dans les églises et étudié les blasons y représentés.
Décrivant les armes des de Pas de Wonck, il rappelle que leurs écus
pendaient encore de son temps en Péglise de Voltem, et que, sur la tombe
de Watier, il est écrit qu'il trépassa en août 1263 -. Il est à regretter que
son attention n'ait pas été plus souvent attirée sur ces précieux monu-
ments, et qu'i' n'en ait pas noté les dates et les particularités; il aurait
pu, ainsi, donner une valeur encore beaucoup plus grande à son travail.
Pour quelques épitaphes qu'il prétend avoir utilisées, il verse dans des
erreurs regrettables. En ce qui concerne celle de Corbeau de Hognoul,
il lit mal la date et attribue au père la pierre tombale du fils. Quant à
l'inscription funéraire de Lambert de llozémont, mort en 1231 et enterré
au Val-Dieu, il ne la rapporte pas correctement '. De son temps, on n'atta-
chait pas d'importance à l'exactitude littérale ni même à l'exactitude
minutieuse du fond des textes épigrapliiques.
i Codex diplomatkus. II, page !28.
* Voyez tome I, page 441, note 1.
^ Cette épitaphe était, d'après le Miroir, rédigée eoninie suit : < Clii gist Lambier fils le
conte Gcrars de tlozcmont, qui trespassat l'an mil dois cens et trente unk >. Hemricourt
u'uflirme pas l'avoir vue lui-même; celui qui la lui a communiquée l'a travestie volontaire-
ment ou non en la traduisant. On pourrait, scmble-t-il, la rétablir comme suit : c Hic jacet
Lambertus filius condam Gerardi de Hoseiimont, qui obiit anno Domini niillesimo ducentc-
simo tricesimo primo » . Cbez un lecteur peu averti ou trop fantaisiste, condam sera devenu
conte. Aucun document contemporain n'attribue à Gérard de Hozémont ni à ses parents le
titre de comte. Voyei t. I, p. 240, 1. 4 et note 3.
INTRODUCTION. xui
D^ailleurs, les occupations professionnelles de Hemricourt ne lui lais-
saient pas des loisirs suffisants pour entreprendre des excursions archéolo-
giques. Sans négliger complètement les sceaux, Pauleur du Miroir o'a
pas attribué à ces précieux monuments toute Timportance qu'ils méritent.
Beaucoup de renseignements furent transmis oralement à Hemricourt
par des chevaliers âgés connaissant la filiation des lignages hesbignons et
aimant à raconter des histoires du temps passé ^ Parmi ceux qui furent
ses principaux informateurs, figurent Walter, seigneur de Momalle, mort
en 4366, Jean le vieux, voué de Liers, mort en 1353, Bertrand,' frère
du précédent, mort en 134.6 ^, Arnoul d'Oborne, cité en 1313-1348,
Henri de Solier, cité en 1368-1382, Humbert Corbeau de Hognoul,
cité en 1315-1382, Jean Franchomme de Hognoul, dit l'Oncle de Villers,
frère du précédent, mort très âgé, le 1 février 1394; il recueillit aussi
des données précieuses de la bouche de sa propre grand'mère, Clémence
le Cornu, morte à l'âge de 106 ans, et de celle de nombreux seigneurs
dont il se vante d'avoir été l'ami. Il interrogeait souvent les iniéreesés
eux-mêmes; ainsi, il s'enquierl, vers 1360, auprès du chevalier Henri
de Fexhe, des motifs qui avaient engagé son aïeul paternel à abandonner
« le noble cri et blason de Limbourg » , pour prendre le blason de moindre
extraction du côté de sa mère (Hasdael) avec le cri de Donmartin.
Ces personnes furent pour Hemricourt des collaborateurs complaisants
et consciencieux.
Suggestionné par l'admirable véracité et par l'information précise de
Hemricourt en ce qui concerne le XIV" siècle, le baron de Borman était
1 Tome I, page 3.
^ Si Hemricourt ne fait pas erreur, il recueillait donc les renseignements des vieux
chevaliers, dès l'âge de 1^ ans.
ToMK III. g
L INTRODUCTION.
arrivé à étendre sa confiance en IVxactitude du Miroh\ à tout l'ouvrage,
quelle que fût Tépoque à laquelle les faits se rapportaient. Il faut, au
contraire, fixer un terme à partir duquel noire chroniqueur doit être cru;
c'est le milieu du Xlil' siècle. La chose est compréhensible. Indépendam-
ment de la Source primordiale, au sujet de laquelle nous nous sommes
expliqués plus haut, le principal moyen d'information de Hemricourt était
la tradition orale; or, celle-ci, lorsqu'elle se rapporte à des faits remon-
tant à plus d'un siècle et demi, n'a plus assez de précision pour qu'on en
puisse admettre la véracité sans contrôle. Chacun peut, encore aujour-
d'hui, en faire l'expérience en ce qui concerne sa propre filiation. Le
nombre de générations dont on peut avoir la connaissance par transmission
orale dépend, d'ailleurs, des conditions dans lesquelles ces générations se
sont succédées : mariages hâtifs ou tardifs, décès prématurés ou longévité
patriarcale. Normalement, tout homme parvenant à l'âge de 70 ans
peut rendre compte de cinq générations : il a connu ses parents et
ses grands-parents, il voit ses enfants et petils-enfants. Mais il y
a des exceptions; tandis qu'un homme a à peine entendu parler de
son aïeul décédé de longues années avant sa propre naissance, un
autre, né vers l'époque où mourait une trisaïeule, aura connu ses
bisaïeux et pourra, à l'âge de 70 ans, parler en connaissance de cause
de sept générations.
Les renseignements donnés par Hemricourt sur des faits avenus anté-
rieurement à l'an 1250 ne doivent être acceptés qu'avec la plus extrême
réserve : l'origine des Donmartin, les théories sur les armes primitives de
^ Diverses annotations de M. de Borman prouvent, cependant, qu'il n'acceptait pas toujours
sans restrictions les dires de Eleoiricourt quant aux personnages du XII* siècle et même à
ceux du XIII*. Voyez notamment tome I, page 146, ce qu'il dit de la généalogie des anciens
comtes de Duras; plus loin, tome I, page 199, il excuse Hemricourt des erreurs relatives
aux premières générations des de Lexhy (rareté et sobriété déconcertante des documents).
En réalité, on ne peur admettre, ipso fado, les renseignements sur le XII* siècle. Voyez aussi
tome I, page 168, note.
INTRODUCTION. u
Liège, sur les vinaves et leurs armes, tout cela est imaginaire. L'auteur
semble n'avoir eu aucune idée de la condition juridique des personnes aux
XI" et XIP siècles.
En ce qui touche certaines familles, telles que celles des Warfusée-
Donmarlin, des Hemricourt, des Berlo, des Lexhy, des Hozémont, les
personnages du XI" siècle et même ceux du XII", mentionnés par le
Miroir, ne figurent ordinairement dans aucune charte; d'autre part^ ceux
qui sont mentionnés dans les documents authentiques, tels qu'Eustache et
Faslré de Donmarlin (1160-H92), sont inconnus de Hemricourt. 31. de
Borman explique cette omission par le défaut de descendance; en réalité,
il faut y voir l'absence d'information. Les dissertations que nous' avons
insérées aux notes complémentaires *, concernant la filiation des Donmartin,
des Waroux et de quelques autres lignages, nous dispensent d'insister sur
ce point. On pourra aussi se rendre compte parfois des inexactitudes
que présentent les renseignements antérieurs au milieu du XIII" siècle
en comparant le texte de Hemricourt avec les tableaux généalogiques.
L'auteur ne tire pas toujours de l'examen des chartes et des monuments
épigraphiques des conclusions vraies. Certaines affirmations ne sont expli-
cables que par une incroyable distraction; ainsi en est-il quand Hemricourt
déclare avoir vu une charte du XIII' siècle munie de quatorze sceaux
d'échevins de Liège, tous aux armes des de Saint-Martin, alors qu'il ne
pouvait y avoir, à ce moment, que trois échevins portant les dites armes 2.
Môme en ce qui concerne le milieu du XIV" siècle, l'information du
chroniqueur n'est pas toujours complète. Tout d'abord, il connaît peu les
familles étrangères alliées à des hesbignons, et même les lignages liégeois
fixés à l'étranger. Comme on l'a vu, ses occupations ne lui laissaient guère
le temps de voyager et de poursuivre ses recherches dans les pays voisins.
Le hasard seul des rencontres lui permettait de se documenter sur les
1 Tome II, pages 430, 433, 434, 438, 482, 491.
» Tome I, page 304, § 605.
tn INTRODUCTION.
brabançons, les hennuyers ou les flamands ayant dans les veines du sang
de Donmarlin; malgré la grande notoriété des de Walhain, il ne sait rien
de cette famille ^ Il omet les enfants morts jeunes et parfois les adultes
n'ayant pas fait souche -; il fait peu de cas des célibataires : « de ... el
de... nu faisons nulle grande mention partant qu'il ne feurent point marieis,
ne d'eaz n'est demoreis nus hoirs » '.
Dès les premières pages du Miroir, l'auteur s'excuse des lacunes qui
se rencontreront forcément dans son œuvre : « il arrivera souvent, écrit-il,
que d'un personnage qui a eu huit ou dix enfants, je ne pourrai parler que
de trois ou quatre, n'ayant point été informé des autres » *. La seconde
fille de Jean de Parfoiidry est mariée à Jupille en Ardenne, « s'en sont
pluseurs eufans des quels je n'ay nulle connissance » ^. Il demande
pardon de ces omissions à ceux qui, appartenant aux lignages hesbigiions,
ne sont pas mentionnés par lui : « il n'y a là, affirme-t-il, aucun parti-pris,
ni envie de ma part, mais dans un pareil travail, il n'est pas possible d'être
absolument complet « •*.
Chose curieuse! En ce qui concerne quelques rares familles, les
du Château de Slins, notamment, il y a, dans le Traité des guerres
cfAivans et de Waroux, certains renseignements généalogiques omis dans
le Miroir '^.
Voici un exemple d'une filiation au sujet de laquelle la documentation
de Hemricourt est incomplète. « La quatrième fille de Kasse de Warfusée,
mariée au chevalier Gérard, sire d'Ochain, eut deux fils et deux filles;
l'aîné, messire Walter, sire d'Ochain, eut une fille Ailid, mariée à Jean, sire
* Tome I, page 196, § 319.
* Tome I, page 389, note 1 .
5 Tome 1, page 75, § 85.
* Tome I, page 4. g 1 .
» Tome I, p. 271, §513.
* Tome I, page 3, § 1.
"> Voyez tome II, page 368.
INTRODUCTION.
un
de Haneffe; le second s'appelait Jean d'Ochain; je ne connais pas d'une
façon certaine sa descendance, mais je crois que ceux de Xhos en
Condroz en sont issus ; des deux filles, l'une épousa Jacques Chabot,
éclievin de Liège, l'autre, Gilar délie Cange ». Voilà ce que dit Hem-
ricourt. En réalité, le chevalier Gérard, sire d'Ochain, eut six enfants,
trois garçons et trois filles : Walfer, Jean, Gérard, Rennewis, mariée
à Jacques Chabot, Agnès, mariée à Gilles délie Cange, et la troisième,
mariée à Jean de Sohet. Hemricourt ne connaît pas la descendance de
Jean d'Ochain, parce que ce dernier s'est confiné dans son château
de Jemeppe en Famenne, étranger à toute préoccupation politique ou
mondaine; le chroniqueur ignore, notamment, que Jean d'Ochain eut un
fils, mort jeune, le 16 avril 1323, enterré dans le sous-sol de l'église
d'Aye. Ce n'est pas de Jean d'Ochain que descendent les de Xhos, mais
de son frère Gérard, qui eut trois enfants : Walter, curé d'Arville, doyen
du concile de Rochefort, béni abbé de Saint-Gilles, en février 1353,
Giles de Xhos, cité en 1335-1348, et Clémence, religieuse, à Saint-
Victor lez-IIuy, en 13-48. Hemricourt ignore aussi l'existence et la
descendance de .lean de Sohet, celui-ci menant, en Condroz, la vie d'un
propriétaire campagnard, sans faste et sans ambition, ne recherchant ni
les coups d'estocade, ni les lauriers des tournois, ni une mention élogieuse
dans le Miroir des Nobles.
Ce sont là des omissions involontaires. D'autres sont intentionnelles :
dés qu'un rameau ne comprend plus que des villains, des gens de peu,
sans aucune personnalité marquante, le chroniqueur abandonne ceux-ci
à leur malheureux sort et les laisse dans l'oubli; il garde parfois aussi le
silence sur ceux dont la conduite ne répond pas à son idéal. Ce serait donc
une erreur de croire qu'il n'existe comme familles issues des Warfusée que
celles mentionnée par Hemricourt.
L'un des grands défauts du Miroir, c'est l'absence de dates; sept ou huit
générations successives seront mentionnées sans que l'on sache, même
UT INTRODUCTION.
approximativement, où l'on en est au point de vue du temps * ; le baron
de Borman a eu Fimmense mérite de combler cette lacune.
Hemricourt nomme toujours les garçons avant les Olles, sans indiquer
jamais Tordre dans lequel les filles doivent, comme date de naissance,
précéder Pun ou Pautre des fils; autrement dit, le plus jeune des garçons
précède, dans la nomenclature, la plus âgée des filles.
Quant au prénom des filles, Hemricourt l'ignore très souvent ; cette
lacune provient du mode de renseignement oral fourni au chroniqueur,
et s'applique même à des gens dans l'intimité desquels il vivait. Gilles
Polarde disait à Jacques: « J'ai marié ma fille à Lambert de Goesnes »,
en omettant d'ajouter que la demoiselle s'appelait Isabelle. Il en est encore
fréquemment ainsi de nos jours. Quand Hemricourt mentionne comme non
mariés des gens vivant à la fin du XIV* siècle, il n'en faut évidemment
point conclure que ces personnages sont restés célibataires, mais uni-
quement qu'ils n'étaient pas encore mariés quand Hemricourt écrivait
son Miroir. Il en est ainsi pour Arnoul de Grâce -, qui épousa
demoiselle Clémence peu de temps après que Hemricourt eut déposé
la plume.
Les mots : sont issus désignent parfois une descendance assez lointaine :
« de W ilhelme le bailhier et de Badewien son freire sont (issus) ly enfans
do Casteal de Seliens Wilhelmes et Badewiens maintenant vivans ^ *.
En réalité, les derniers florissaient un siècle après les ascendants leur
assignés par l'auteur.
1 Lorsqu'il essaye, toujours sans indication de millésime, d'épiloguer sur l'Age de certains
personnages, il ne réussit guère : Basse III de Warfusëc, qui avait eu dix enfants d'un
premier lit, se remaria et eut encore dix enfants. Si l'on en croyait les calculs de Jacques,
Rasse aurait eu près de 70 ans lorsqu'il contracta une seconde union qui devait être aussi
féconde (t. I, p. 16, note 3).
» Tome I, page 481, § 1024.
» Tome I, page 468, § 995.
INTRODUCnON. l?
Hemricourt relève d'un certain nombre d'anecdotes la monotonie et
l'aridité des filiations du Miroir. Il ne faut pas y ajouter une foi absolue.
Nous faisons justice, dans un chapitre spécial, de la légende primordiale
ayant pour héros un soi-disant Rasse de Dammartin enGoelle; beaucoup
d'autres histoires piquantes, lestes, savoureuses, constituent des peintures
intéressantes des mœurs et des croyances de l'époque. Hemricourt en tenait
le récit de ses contemporains, descendants de ceux qui y avaient joué un
rôle. Il en est ainsi pour l'aventure d'Amel de Lexhy surnommé à l'Oeil,
éborgné par un beau diable, ou plutôt par une belle diablesse amoureuse.
Certaines de ces anecdotes sont typiques, notamment celle touchant
l'autoritaire dame Segraz, l'habile marchande du XIII" siècle, la vieille
liardeuse, dont les chevaliers enrichis par son héritage ou par leur alliance
avec une de ses descendantes « se rigoloient » encore, en menant joyeuse
vie, cent et cinquante ans après sa mort ^
L'histoire de la guerre privée de Gérard de Blehen contre le Vilain
de Jardegnée caractérise l'esprit chevaleresque du temps : le Vilain,
ayant en sa puissance la vie de son ennemi Guillaume Malclerc, s'humilie
devant son prisonnier, reconnaissant sa valeur et respectant un héros dont
la perte aurait été irréparable ^.
Il a déjà été question plusieurs fois des dîmes soi-disant refusées aux
églises par Wauiier de Preit, sénéchal de Liège, vers 1250-1260.
M. de Borman, rencontrant l'opinion émise par moi à ce sujet ^, écrit :
« Hemricourt, d'ailleurs, en rapportant cet intéressant détail, n'a sans
doute fait qu'enregistrer une tradition qui avait cours de son temps et
dont on aurait tort de lui laisser l'entière responsabilité » *. Il en est
* Tome I, page 412, § 858.
* Tome I, page 176, § 264.
5 B.S. AH. L.,\\, page 321.
* Tome I, p. 477, note 1 .
Lfi INTRODIJCTIOIN.
bien ainsi. Celte exemption de dime constituait probablement un
privilège attaché aux terres d'un fondateur d'église : Wautier de Preit,
en mettant à la disposition des décimaleurs la onzième partie de ses biens,
n'aurait nullement enlevé à ceux-ci le droit de se plaindre, même si, de
guerre lasse, ils avaient pris possession de la part cédée; il n'a jamais été
admis qu'on pouvait s'affranchir du payement des dîmes en abandonnant
une partie des fonds qui y étaient astreints.
Parfois, Hemricourt, suggestionné par des histoires souvent racontées,
finit par croire qu'il en a élé lui-même le témoin; ainsi déclare-l-il
avoir connu les vingt enfants de Rasse III de Warfusée, alors que deux
d'entre eux étaient morts à la bataille de Donmartin, en 1325, donc
huit ans avant la naissance du chroniqueur ^ Hemricourt admet, sur le
rapport d'un de ses contemporains que Gilles Polarde de Neuvice, mort
en 1329, eut vingt-deux enfants, nés d'une seule femme, séant avec
lui à sa table. De ces soi-disant vingt- deux rejetons, les documents
n'en mentionnent que quatre et il est certain qu'il n'y en eut guère
davantage parvenus à l'âge nubile : l'informateur, on peut l'affirmer,
comprenait, dans le nombre, petits- enfants et arrière petits-enfants,
Ce sont, comme l'écrit iM. de Borman, des détails qu'il ne faut pas
prendre au pied de la lettre. Le chroniqueur rapporte, en tout ou en
partie et en citant sa source, les prouesses attribuées à Guillaume
Malclerc de Hemricourt par un biographe anonyme. Là encore, il faut
faire la part d'une tradition contestable.
Parmi les anecdotes rapportées par le Miroir, il en est une sur laquelle
nous croyons devoir revenir une fois encore ^ : « Macaire, sire de la Heid
en Condroz, chef des armes de Sougné, vaillant chevalier, fut compagnon
d'armes du comte de Looz, qu'il accompagna, notamment, pendant un de
ses voyages oulre-mer ; celui-ci lui donna ses armes, que le sire de la Heid
1 Tome I, page 16, note 3.
* Voyez t I, p. 258, noie '2; t 11, p. 43U; Poncelbt, Maréchaux d'armée, p. 33.
INTRODUCTIOIN. i^ni
posa dans son blason, en parti avec celles de Sougné. Macaire avait des
frères, demeurant à Villers-aux-Tonrs et à Esneux, dont les lignages de
ces deux noms sont issus. Lors d'une expédition en Terre-Saintft ', il
confia à ses frères la garde de ses enfants et le soin de ses intérêts. Pour
se procurer l'argent nécessaire à cette croisade, il engagea la Heid, que
messires de Viilers et d'Esneux devaient racheter au moyen du revenu
de ses autres biens. Lorsqu'il revint, le temps fixé pour dégager sa terre
était passé; la négligence de ses frères l'irrita profondément : privé de
son domaine, il fit construire à Flémalle, sur une terre faisant partie
de la dot de sa femme, une tour environnée de fossés, qu'il nomma
la Heid, tour qui existe encore aujourd'hui. » Tel est le récit de
Hemricourl.
On pourrait s'étonner de ce que ce seigneur, ayant sa terre au duché de
Limbourg, se fût mis au service du comte de Looz et eût ensuite fixé sa
résidence au pays de Liège, mais l'histoire n'a rien d'invraisemblable.
D'après l'époque à laquelle florissaient ceux que Hemricourl lui donne
comme enfants, Macaire aurait vécu et se serait marié dans les premières
années du XHI" siècle. Pour des motifs que nous avons développés précé-
demment, nous n'ajoutons pas foi à l'histoire, mais il doit s'y trouver un
fond de vérité, entremêlé d'erreurs et d'anachronismes : le milieu du
XII' siècle fut l'âge d'or du brigandage chevaleresque; parmi les hobe-
reaux qui infestaient alors les campagnes, il y en avait un de grande
allure; il s'appelait Macaire de Sougné 2; en 114-7, il dévasta avec sa
troupe les possessions de l'abbaye de Stavelot, dans le Condroz ^, au point
que celle-ci dut demander protection au Saint-Siège; il n'était, d'ailleurs,
^ Dans la pensée du chroniqueur, il ne s'agit pas d'une des grandes croisades, mais
d'expéditions parliouliêres, telles qu'il s'en faisait périodiquement au début du XIII' siècle
et pour lesquelles un service de transport était organisé entre Venise et la Palestine,
* Il s'agit de Sougné lez-Reraoucliamps. Comme on l'a vu, Macaire de la Heid, le héros de
l'histoire rapportée par Hemricourt, était chef des armes de Sougné.
' Halein et Roland, Chartes de Stavelot- Malmedy, I, p. 592.
ToHE m. h
Lvin INTRODUCTION.
pas le seul dont le monastère eût à se plaindre; par lettres de jan-
vier mS, le pape Eugène III ordonna à Henri II, évoque de Liège,
de contraindre Eustache, avoué de Hesbaye, à restituer Tourinnes à
Pabbaye de Stavelot, cl de réprimer les rapines de Macaire de Sougné ^
Ce Macaire est peut-être le personnage dont le souvenir, obscurci par
le temps et embelli par Tamour filial, a donné Tenvol à Thistoire
racontée à Hemricouri par son aïeule *. Pour réparer ses torts ou
simplement pour donner cours à son esprit d'aventure, il serait, vers
H50, parti en Orient; mais si l'informatrice centenaire de Hemricourt
faisait allusion au Macaire de 1147, plusieurs détails de sa relation
doivent être rectifiés : au lieu d'être le père de Guillaume de la Heid,
mort vers 4261, Macaire, le pillard, né vers 1100, aurait pu être son
bisaïeul, et il faudrait supprimer tout ce qui est relatif aux armoiries,
celles-ci n'étant pas encore nées à ce moment.
Ces récils plus ou moins merveilleux se rapportant à une période
reculée devaient servir, dans l'esprit de Jacques, à la récréation du
lecteur.
* «
Somme toute, en tenant compte de l'époque à laquelle Hemricourt
écrivait et de la nature de son œuvre, étant donné que l'amitié, la flatte-
rie, l'intérêt, la vanité personnelle sollicitaient l'auteur, le poussaient à
exaller une famille, à en ravaler une autre, l'œuvre de Jacques de
Hemricouri doit provoquer une vive admiration. Bonne foi indubitable,
information merveilleuse en ce qui concerne le XIV" siècle. L'exactitude
des filiations est telle que les enfants parvenus à l'âge adulte sont énumérés
^ Halkin et Roland, Chartes de Stavelot-Malmedy, I, p. 401.
* Clémence le Cornu, née vers 1260, niorle à l'âge de 106 ans, élait, d'après Hemricourt,
la pelite-fillc du Macaire de la Heid florissant prctendument vers l'an 1200.
INTRODUCÏIOJN. ux
par lui dans le même ordre qu'on les trouve dans les chartes, c'est-à-dire
par rang d'â^e et de sexe.
Dans un seul cas, on peut se demander si Hemricourt n'a pas sciem-
ment fait un accroc à la vériié. Le Triumphiis Sancti Lamberti in
Steppes oblcntus rapporte qu'en 4213, sur cinq cents chevaliers hesbi-
gnons, une quinzaine seulement marchèrent aux côtés de i'évéque, contre
le duc de Brabant. Hemricourt incorpore sans hésitation les cinq cents
chevaliers, bien armés et équipés, dans les rangs de l'armée liégeoise ^
Peut-être faut-il mettre cette contre-vérité sur le compte d'une erreur
de traduction, erreur d'autant plus explicable que le fait rapporté
froissait l'auteur dans son admiration et son culte pour les chevaliers de
la Hesbaye; de leur pari, un acte de félonie ou de désertion paraissait
invraisemblable au digne chroniqueur.
2" Le Trmté des guerres d'Awans et de Waroux.
Le traité des guerres d'Awans et de Waroux est une suite du Miroir
des Nobles; c'est la mise en action, historique, de l'esprit chevaleresque,
attribut dislinctif des hommes d'armes dont le premier ouvrage donne
la filiation et esquisse la mentalité. Le même esprit règne dans les deux
ouvrages, les mêmes personnages y figurent. On y trouve le récit détaillé
d'une guerre privée, fameuse par sa durée et sa gravité. Commencée
en 1298, elle ne fut terminée qu'en 1335 ^.
La guerre privée était, au moyen âge, réglementée par un code spécial;
i Tome I, p. 403, §816.
' Le baron de Villenpagne d'Ingihodl a dcril trois ouvrages sur la guerre d'Awans- Waroux.
i^c premier est intitulé : Esiiai historique sur les guerres d'Awans et de Wuroux (Mélanges
de littérature et d'histoire. lAége, 1788, p. S39); l'auteur y donne un résumé exact de
l'origine et des développements de la célèbre querelle. Il revint plus tard, d'une façon plus
générale, sur la même question et publia une notice de 40 pages, plus 6 pages de notes,
intitulée : De l'influence des guerres entre les chevaliers des familles d'Awans et de Waroux
LZ
INTRODUCTION.
dans toutes ses manifestations, on devait observer les règles de l'honneur,
les coutumes chevaleresques, et n'employer que des moyens estimés
« de bonne guerre ». L'un des belligérants élail, parfois, une abbaye,
une ville, une commune. Chacun des partis avait à sa léte un capitaine
(kief ou kievelaine). Dans les guerres de familles, c'était le chef du lignage
qui était capitaine, même si celui-ci n'avait pas atteint sa majorité;
aucune décision importante touchant la direction de la guerre et la
conclusion de la [)aix ne pouvait être prise sans le consentement de
ce chef ^ Parfois, les motifs les plus futiles amenaient des luttes
meurtrières entre deux familles et leurs adhérents respectifs. L'intérêt
et la femme en étaient d'ordinaire les causes initiales; un homicide
s'en suivait; c'était alors une longue série de meurtres, d'attaques à main
armée, de sièges de châteaux ou fortins, de prises de corps, d'incendies
et de pillages.
Nous mentionnerons quelques-unes des guerres privées que font
connaître les chartes ou les chroniques liégeoises : en 1184, guerre des
Donmartin contre la cité de Liège; en 1212, une guerre singulière se
déchaîna entre l'abbé de Stavelot-Malmedy et le comte de Bar et de la
Roche, d'une part, et Thierri de Comblain et ses partisans, d'autre part.
Henri I"", duc de Luthier, s'interposa entre les belligérants : il fut décidé
qu'en cas de rupture de la paix par ledit Thierri ou par ses héritiers, le
duc assiégerait le château de Comblain et ne se retirerait que quand
celui-ci aurait été restitué au comte de la Roche; de plus, le duc devait
être aux côtés du comte tant que durerait la guerre de ceux de Comblain;
$ur les troubles qui ont agité la principauté de Liège sous les règnes de Hugues de Chalons,
de Thibaud de Bar et d'Adolphe de la Murck (Mélanges Instorit/ues et littéraires, p. !)•
Enfin, il rédigea une : Préface pour une nouvelle édition de mon Essai historique, etc.,
publiée par de Tbeux, dans : Nouveaux mélanges historiques et littéraires du baron db
ViLLBNFAGNK, p. 219 (Publication in-8<> n" t8 des bibliophiles liégeois, 1878). C'est une
courte dissertation sur les guerres privées.
1 Brouwbas, Une paix de famille dans le Nainurois (Mélanges de Bormau, pp. 147-15i).
INTRODUCTION. ta
Renaud de Dammartin, comte de Boulogne, s'entremit activement pour la
conclusion du traité ^
Vers la même époque, Thomas et Amel, chevaliers de Hemricourt,
guerroyèrent contre Heyneman de Huldenberg; ce dernier perdit la vie
au cours des combats; pour amener la paix, les deux de Hemricourt
épousèrent, chacun, une des filles de Huldenberg -. L'authenticité de
cette histoire, rapportée par HemricourI, n'est pas prouvée.
Une charte de 1219 mentionne une guerre privée qui avait existé,
peu auparavant, entre un chevalier liégeois, Jean Spaniz, et le comte
de Bar '.
Vers 1220, Thierri Magis ayant tué son neveu, fils de Wéri le For
de Villers, ce meurtre provoqua une guerre de lignage *; vers 1250, le
chevalier Walter le Vilain tua Savin de Pas de Wonck; pour terminer
la guerre déchaînée à ce sujet, Walter, fils de Savin, épousa la fille du
meurtrier de son père ^.
Vers 1275, guerre du bon sire de Hemricourt contre le lignage de
Berlo '^•f vers 1280, guerre de mortel fait entre Gérard de Blehen et le
Vilain de Jardegnée ^; vers 1288, guerre des Mulrepas contre les
Schaeffdriesch, familles des duchés de Limbourg et de Juliers **. En 1313,
Simon Schaeflfdriesch, les enfants de feu Renard de Waimes et leurs
partisans terminèrent la guerre privée qui avait éclaté entre eux, d'une
^ Halrin et Roland, Chartes de Slaveloi-Malmedy, II, pp. 10-H. Quelques années plus
tard, le même Thierri de Comblain était en eonflit avec l'abbaye de Saint-Hubert, concernant
les droits d'avouerie à Terwagne; le tribunal de la Paix détermina ces droits le 28 mars 1216.
(KiiHTH, Charles de Saint- Hubert, I, p. 226.)
2 Tomel, pages 168, 169.
* Val-Saint- Lambert, charte n" 58.
* Tome I, page 200, §327.
" Tomel, page 441, §919.
6 Tomel, page 195, §316.
"> Tomel, page 174, §264.
^ DE BoHHAN, Les Èchevtns de Liège, l, p. 1 78.
Lxu INTRODUCTION.
part, Henri de Bolland, abbé, et les moines de Stavelot-Maimedy, les
frères et amis de l'abbé, d'autre part; il y eut des morts dans chaque
camp, notamment Gérard de Bolland, frère de l'abbé, Olivier dou
Chaenoir, père de Simon Schaeffdriesch, et plusieurs religieux; des
arbitres assez puissants pour imposer leur décision, même par la force,
stipulèrent les clauses de la paix : les enfants de Renard de Waimes
devront établir et doter un autel à Malmedy, fonder des messes pour les
âmes des moines tués, venir avec leurs amis et cousins, au nombre de
trente, à l'église de Malmedy, nu-pieds et en chemise et y déposer une
chandelle sur l'autel; Badechon, l'un des enfants de Renard, doit, avec
un honnête garçon de son lignage, aller en pèlerinage à l'île de Chypre,
et Simon Schaeffdriesch, à Rocamadour *. Vers la même époque, un
Muirepas (Barihélemi, probablement), eut encore une guerre privée, pour
avoir enlevé la femme ou la veuve de Godefroid de Hemricouri, seigneur
de Herck ^.
Après la paix des lignages qui termina, en 1335, la guerre d'Awans
et de Waroux, les guerres privées devinrent moins fréquentes; vers 1343,
Guillaume 1"', comte de Namur, lua Louis de Vianden ^; ce fait donna lieu
à une guerre de vengeance, qui eut pour chef le frère du défunt : Jean
de Vianden, chanoine de Saint-Lambert; celui-ci eut recours, notamment,
au lignage de Jupille, issu d'Engine de Vianden *.
En 1379, Guy de Châliilon, comte de Blois, tua Jean de Looz
d'Agimont, seigneur de Signy-le-Petit ; la guerre privée qui s'ensuivit
dura dix ans; elle fut apaisée par sentence arbitrale du 4 février 1389,
stipulant, comme réparation murale, la fondation, par le comte de Blois,
d'un autel en l'église de Thynes, et comme dédommagement matériel,
< Halkin et Roland, Churles de Slaveht- Malmedy, II, p. 156.
» Tome 1, page i-29,% 175.
^ PiOT, Chartes des comtes de Namur, p. 196.
* Tome I, pp. 19 et 439, §S ^6 et 915.
INTRODUCTION vaa
le payement d'une somme de 1,000 francs d'or pour le rachat de quatre
voyages d'outre-mer qui auraient dû être effectués par deux chevaliers et
deux écuyers; il n'est pas question ici d'amende honorable, le grand
seigneur qu'était Guy de Châtillon se sera refusé à toute démarche jugée
humiliante. Guillaume Proest junior, neveu du défunt, capitaine du lignage
de Looz-Agimonl, n'atteignit sa majorité qu'en décembre 1390 '.
Au XIV' siècle, les guerres privées sévissaient en Hainaut au moins
autant qu'au pays de Liège ^j les bourgeois de Mons s'en payaient le luxe
tout comme les chevaliers'. Nous avons vu ci-dessus que les abbayes, de
leur côté, s'y adonnaient sans scrupule. Des guerres privées éclatèrent
encore en Hainaut au commencement du XV' siècle; le 19 mai 14-27,
Pierre de le Prée, ayant un procès à soutenir au Conseil souverain de
Hainaut, demanda de pouvoir procéder par procureur « veii qu'il avoit long
à venir et si estoit en gherre pour ses amis ». Ce motif ne fut pas admis *.
Toute infraction violente aux règles déterminant l'exercice légal du
droit de vengeance était considérée comme « vilain fait », acte déloyal
et crime de droit commun, parce que le meurtre ou l'attentat qui en
constituaient la manifestation avaient été, soit par la nature des armes
employées, soit à raison de circonstances de temps et de lieu, commis
en violation du code de la chevalerie et des coutumes reconnues par
les gens de lignage.
i BnoDWERS, Une paix de famille dans le Namurois au XI V' siècle (^Mélanges de Borman,
pp. 147-154).
* Cattibr, Évolution du droit pénal germanique en Hainaut jusqu'au XV' siècle.
(Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut,
y série, t. VII.)
* Les comptes de la recette générale de Hainaut en mentionnent un certain nombre.
En i.'îil, la ville de Mons paya des indemnités à Jean dou Parck pour avoir fait deux voyages
en Flandre à l'occasion « de le wcrre Ttiierry Gallon » {A. C. A. M., XI, p. 363.) Les comptes
de la ville de Mons du premier semestre 137:2 font mention de la guerre des As Clokettei
contre Gliaillart de Somaing.
* Conseil souverain de Hainaut, plaids, reg. lY, fol. 34, ad fin.
LXit INTHODUCTION
On rencontre, au XIII* siècle et au XIV", dans les chartes et dans les
chroniques, un certain nombre d'exemples de vengeances de lignages;
les coupables étaient, éventuellement, poursuivis comme brigands et jugés
par les tribunaux ordinaires. Vers 4i287, seize personnes des lignages de
Fléron et de Jupille * commirent un « fretin » en Chok, à Liège : violant
le domicile de Wéri, avoué de Chênée ^, ils y tuèrent Wérote, cousin
dudil avoué. Les conjurés furent cités en justice, devant les échevins de
Liège; le duc Jean de Brabant, intéressé dans celte affaire, intercéda pour
les coupables, qui profitèrent d'un non-lieu; par un acte du 28 août 1288,
le duc se porta garant qu'à raison ou à Toccasion de ces faits, Pèvèque
Jean de Flandre ne subirait ni dommage ni molestation -^. L'intervention
du duc Jean était, sans doute, connexe aux prétentions qu'il élevait sur
Tavouerie du domaine de Jupille et sur le château de Cornillon, et peut-
être au rôle politique qu'il rêvait de jouer dans les affaires du pays de
Liège.
En 4288, Renier de Visé, maréchal de Tévêché de Liège, fut tué par
le chevalier Amel de Hognoul; celui-ci se réfugia avec ses complices, dans
Téglise de Milieu, où ils furent assiégés et brûlés K
Le 10 novembre 4310, le chevalier Arnoul de Harduemonl occit, en
la franchise de Waremme, à l'aide d'armes déloyales et pendant une
trêve, un homme du lignage de Ferme; les proches de la victime pour-
suivirent de Harduemonl, qui était bourgeois de Liège, jusque dans la Cilé
et portèrent plainte aux tribunal des Échevins ^, le cas étant estimé vilain.
^ Renier dit Renuart de Flérun, Jean Ilurial, son frère, Wiliiole de Wandre, Alexandre de
Jupille, Pieroul, Williotc et Wotoul de Jupille, frères, fils de feu Guillaume de Jupille,
chevalier, Wautelet Poneie de Jupille, Ernote Drughin, son frère, Baudouin de Vaux et six
autres.
' Wéri avait épousé, on épousa peu aprè$,Ia sœur de Wautelet Poneie etd'Arnoul Drughin.
' Carlulaire de Sainl-Lamhert, II, p. 440.
* Tome I, p. 'JH,§356.
'^ Coutumes du pays de Liège, I, pp. 18, 131.
INTRODUCTION. lxv
Vers 1330, Eustache le Franchomme de Hognoul vengea la mort de
son cousin Jacques Festeal, en tuant le meurtrier en pleine ville de Looz;
il s'éloigna ensuite sans être inquiété ', la peine du talion recevant, dans
ces circonstances, son application ^.
Les meurtres provoqués par des dissensions de familles furent nom-
breux au XIV" siècle; eu 1334, Clarembaud III d'Atrive est assassiné;
son fils, Clarembaud IV, est aussi assassiné en 1367, à l'instigation de
son gendre, furieux, semble-t-il, de ce que son beau-père avait dilapidé
le patrimoine de ses enfants. Vers la même époque, Guillaume de Monle-
naeken est lâchement assassiné en son hôtel à Liège, avec la complicité
de son propre fils ^. On ne sait quel châtiment reçurent les auteurs de ces
crimes.
En 1350, André de Baugnée ayant été tué par son père, celui-ci fut
condamné à la peine capitale et « publement justicié » *.
*
Au § 8 du Traité, Hemricourt raconte le duel judiciaire qui eut lieu
à Liège, en 1298, entre Âyncchon, bâtard de Hognoul, et Falot, varlet
du lignage de Waroux; il apparaît de ce récit, que le combat se faisait
à pied, au bâton, et que le vainqueur tuait son adversaire.
L'usage des combats judiciaires sur appel en champ clos s'introduisit
au pays de Liège à une époque reculée ^; il se pratiquait même lorsque
les parties en cause étaient des institutions ecclésiastiques; celles-ci
i Tome I, page 433, § 898.
* Lorsqu'un iiomme tuait un Iiomicide, il n'était pas eonsidcré comme homicide lui-même,
sauf si le premier meurtre avait fait l'objet d'une paix. (Cattieb, Le premier regitlre aux
plaids de la cour féodale de Hainaut, p. 242, n" 777, 778.)
» Tome I, pages 19, 24, g§ 16, 22.
* Tomel, page 231, §407.
^ L'usage en existait, chez les Saliens, dès le VI' siècle.
Tome III. »
LXTi INTRODUCTION.
étaient, en pareil cas, représentées par des champions laïcs; en 4095, un
combat singulier (judiciarius campus) mil fin aux longues et sanglantes
contestations qui s'étaient élevées entre les habitants de Fraipont, sujets
de Tabbaye de Stavelol, et ceux d'Olne, sujets de Saint-Adalbert d'Aix-la-
Chapelle; Gislebert, champion de l'abbé de Stavelot, fut vainqueur; il
reçut, en récompense, un quartier de terre et un courtil sis sous la juri-
diction de Louveigné ^
 Liège, il fut surtout question du duel judiciaire pour autant qu'il
constituait un accessoire du tribunal de la Paix institué, en 1080, par
l'évêque Henri I". Les mémoires rédigés, en 1350, au sujet de cette
juridiction, par Henri Suderman 2, renferment des détails intéressants. Il en
ressort qu'à ce moment, celui qui était cité à la Paix pouvait exiger le
duel, ce qui n'était pas permis au demandeur; que les champions n'avaient
pour armes que des bâtons et ne se tuaient pas, mais s'efforçaient respec-
tivement d'obliger leur adversaire à se déclarer vaincu; que si l'appelant
perdait, on lui coupait le poing, si l'appelé, qui avait réclamé le combat,
était réduit à merci, on lui coupait la tête. Au XiV" siècle, les duels
n'étaient pas fréquents; l'un d'eux, qui eut lieu en février 1333, servit
de point de repère pour la daiificalion des comptes du chapitre de Saint-
Pierre : .... crastino duelli, die duelli^ feria 2''' posl duellum ^.
Hemricourt rapporte les conditions dans lesquelles Guillaume de Fié-
malle étant en discussion avec le chevalier Bureal, touchant la possession
de la terre de Flémalle, appela son adversaire en champ clos en la Paix,
à Liège, ensuite de quoi, leurs amis traitèrent d'une bonne paix *. La
mention d'un combat judiciaire existe aussi dans le Paweilhars ■'. Nous
< Halkin et Roland, Chartes de Stavelot-JUalmedy, I, p. 264.
* Tome II, pages 93 et suivantes.
» Chapitre de Saint-Pierre, rcg. 144, fol. 23 v» et suiv.
* Tome I, page 262, g *86.
> Coutumes du pays de Liège, I, p. 124, art. 1C9.
INTRODUCTION. um
avons publié, parmi les actes du Codex diplomaticus, le règlemenl des
duels judiciaires à Liège, en 1374 '.
Un raanuscril de la chronique de Louis van Vellliem renfernoie, entre
autres illustrations, une curieuse représentation d'un duel judiciaire qui
eut lieu, à Liège, sous le règne de Henri de Gueidre; dans une étroite
enceinte entourée de cordes, on voit les deux champions, à pied, vêtus de
maillols rouges et armés de courts bâtons; les deux parties intéressées
assistent au combat, afin d'encourager leurs défenseurs : d'un côté, le
duc de Brabant et ses gens; de l'autre, l'évêque de Liège avec ses
conseillers ^. Ce manuscrit date du XV" siècle.
Dans le comté de Hainaut, où le tribunal de la Paix n'exerçait pas son
activité, les duels judiciaires se pratiquaient dès le XII" siècle '; ce mode
de preuve y fit, au XIV* siècle, l'objet d'une réglementation très précise.
Sauf les nobles et les chevaliers, les champions se combattaient à pied;
ils faisaient usage de vraies armes et luttaient éventuellement jusqu'à la
mort d'un des adversaires; les actes judiciaires rappellent le souvenir de
quelques combats judiciaires particulièrement fameux, dont la ville de
Mous fut le théâtre : celui de Jean du Moustier contre Jean de Thians
dit Waufïlart de Crois, en 1339; celui de Jean Bekut contre le chevalier
Gérard d'Esclaibes, en 134-8; celui du sire d'Enghien contre Louis
de Namur, en 1330, et surtout celui du comte de Fauquemberg contre
le seigneur de Sorel, le 29 juin 1372 *.
Le dernier combat singulier organisé à Mons eut lieu le 3 décem-
bre 1398; les péripéties en furent tellement grotesques que le comte
de Hainaut, présent, et les magistrats, décrétèrent qu'il n'y en aurait plus
* Tome II, page 121.
* Arcliivcs générales du Royaume, à Bruxelles.
' Chronique de Gisleberl, édit. Vanderkindere, pp. 193, '226, etc.
* Catiier, Le premier livre des plaids, pp. Id, SO, CC, 88, 140. — (A. C. A. .V., XI,
p. 4M.)
Lxvni INTRODUCTIOM.
dans la capitale du comté '. On en vit encore un à Valenciennes, le
20 mai 1455 ^
C'est surtout au Traité des guerres que s'applique l'appréciation donnée
d'une façon générale sur les œuvres narratives de Hemricourt, par
iM. Balau : c'est un tableau merveilleux, une image vivante des mœurs de
la chevalerie et de la société du XIV* siècle ^; si l'auteur manque de vue
d'ensemble sur l'histoire et sur les partis politiques, s'il s'abstient de toute
discussion relative à la stratégie et à la tactique militaire du temps, son
récit abonde en détails précieux sur quantité de sujets : combats singuliers,
armures, vêtements, châteaux, repas, réceptions, etc.
Ce qui domine tous les événements relatés dans le Traité des guerres,
c'est la solidarité de lignage. La fidélité au lignage, dans tous les cas où
l'honneur et le prestige de celui-ci sont en jeu, était une des premières
règles de la chevalerie : ceux qui y manquaient étaient mis au ban.
La chevalerie était personnelle; toutefois, les descendants, même déchus,
des chevaliers, ceux que Jacques de Hemricourt appelle « gens laborans »,
gardaient de leur origine un souvenir ineffaçable, qui se manifestait, le
cas échéant, par la conservation des armoiries familiales et par l'enlr'aide
lignager, spécialement le secours en arn)es. Le temps et la différence
de conditions sociales ne faisaient pas oublier la fraternité du sang *.
Un des plus intéressants hors-d'œuvres de Jacques de Hemricourt
concerne le déclin de l'esprit de lignage : en 1313, écrit-il, les parents
se connaissaient l'un l'autre, parce que chacun avait besoin de ses proches
1 DE Bebiclt DR DotiNOît, Uti tournot à Mons. (A. C. A. M., XIX, p. 389.)
* Greffe de Mons, embrefs, 1449-1469, Col. 20 v'. — Bbassart e( ou Chastel pi l* Howar-
DERI8, Relation du champ clos de Nancy du 11 septembre i3S6, pp. 24-27.
^ Balao, Sources de l'histoire de Liège, p. 555.
* L'esprit étnit le même en Brabant. Voyez Willems, Chronique de Jean van tJeeluu.
Inirodurtiun, p. Lx.
INTRODUCTION. lxix
pour se défendre; les riches sentaient, plus encore que les pauvres, la
nécessité du secours des leurs, car il leur importait de garnir leurs forte-
resses de défenseurs; aussi, ils attiraient et caressaient leurs cousins
d'humble condition et ne rougissaient nullement de leur rappeler leur
proximité. C'était beau et cela plaisait aux gens de bien : on s'enir'aidait
et on entreprenait de grandes actions; mais depuis l'an 1335, que fut
conclue la paix des lignages, ces traditions sont oubliées, tout amour,
consanguinité et assistance, refroidis, car, chevaliers et écuyers des
lignages n'ont plus besoin de secours, puisqu'ils ne peuvent guerroyer,
liés qu'ils sont par la paix des XII; ils n'ont cure de connaître leurs
cousins et ne fréquentent pas leurs parents pauvres. D'un autre côté, par
ignorance, des mariages sont conclus entre des cousins au troisième ou
quatrième degré. Mais quand il advient qu'un homme d'armes court un
danger dans son honneur, est fait prisonnier ou guerroie contre un étran-
ger, alors, il s'enquiert de ses proches, réclame leurs services, les impor-
tune et s'en veut aider, tandis qu'auparavant il ne se souciait pas d'eux :
Guillaume de Bilrevelt, menacé dans sa vie, se tourna d'abord vers ses
parents de haut parage, mais il en fut petitement aidé; il se souvint alors
du lignage de Monlferranl et fut sauvé par deux écuyers bien pauvres
à son regard ^
Un autre exemple de cette persistance de l'idée de lignage est donné
par Hemricourt, à propos du meurtre de l.ouis de Vianden; le frère du
défunt appela à son aide les de Jupille et les de Vottem, qui étaient de son
lignage comme descendants d'Engine de Vianden, mariée plus d'un siècle
auparavant avec Wéri de Jupille ^.
L'usage voulait qu'un homme répondit à l'appel de son lignage, tant
qu'il en conservait le blason et qu'il ne l'avait pas formellement renié
pour suivre la fortune d'un autre chevalier.
* Tome I, page 398.
* Tomel, pages 19, 439.
Lxx INTRODUCTION.
Ou devait à son lignage, non seulement Taide de son bras, mais le
conseil et le secours en argent; lorsqu'un homicide avait été commis,
Tapaisement en était éventuellement conclu à Tintervention de quelques
délégués des familles en cause; ainsi en fut-il, le 23 décembre 1371,
pour la pacification du meurtre commis sur la personne d'Arnold de
Ramelol, avoué de Huy el seigneur de Vierset : Thierri de Rochefort,
seigneur de Busin, et Thierri, seigneur de Seraing-le-Château, compa-
rurent « pour nosire lignage de Haneffe », Engleberl de la Boverie, et
Jean de Xhendremael, « pour nostre lignage d'Awans », Bertrand de
Liers, seigneur d'Emal et d'Eben, et Lambert d'Ans, « pour nostre
lignage de Lyers » *. Il s'agissait d'appliquer l'article 4 de la Paix des
Douze.
D'autre part, Godefroid délie Motte de Huppaye, ayant, à raison du
meurtre du chevalier Henri de Sainte-iMarie-Geest, encouru une amende
excédant ses ressources, ses cousins de droit lignage s'associèrent, le
22 septembre 1366, pour lui venir en aide pécuniairement : les cheva-
liers du lignage donnèrent chacun une pièce de monnaie dite mouton, les
écuyers un florin, el les autres un demi-mouton ^.
La solidarité de lignage obligeait parfois les chevaliers à des cérémo-
nies expiatoires peu flatteuses pour leur amour-propre, ainsi qu'on le vil,
en 1223, lorsque Humbert Corbeau, sire d'Awans, et les siens, durent
faire amende honorable pour avoir réduit en cendres la métairie de la
léproserie de Cornillon, à Lantin ^.
En Hainaut, on voit surtout intervenir la question du lignage dans le
fourjur, c'est-à-dire l'acte judiciaire par lequel les parents d'un meurtrier
fugitif se dissociaient du criminel, déclaraient par serment rompre toute
relation avec lui, le rejetaient hors de la famille el échappaient ainsi
i Documents transcrits par Le Fort, 2' partie, VIII, p. i85.
' A. HciRT, La solidarité du lignage. Namurcum, 1026, p. 12.
* Analectes pour servir à l'histoire ecclésiastique de la Belgique, XXII, p. 152.
INTRODUCTION. lui
aux conséquences de la guerre privée et aux poursuites de la justice *.
Indépendamment de toute question de lignage, les grands seigneurs
avaient, à l'instar des patriciens de Rome, une clientèle, extension de
l'entourage familial et domestique; le patronné était « aux draps » d'un
seigneur. Jacques de Hemricourt fut aux draps du chevalier Henri de
Fexhe. Les clients rehaussaient la somptuosité de la maison de leur
patron, faisaient à celui-ci une escorte d'honneur lorsqu'il quittait son
hôtel pour aller à une cérémonie publique. Les bénéfices des clients
consistaient, indépendamment de la protection du patron, dans le don
annuel de deux robes. Jean le Bel, lorsqu'il se rendait à la cathédrale, les
jours ordinaires, avait une escorte de seize à vingt personnes, tant de ses
proches que des gens de sa maison et de ceux qui étaient à ses draps;
aux fêtes solennelles, cinquante personnes lui faisaient cortège; il donnait,
chaque année, cinq paires de robes de vair, savoir à trois chanoines et
à deux chevaliers, et de plus, quarante-huit paires de robes d'écuyers.
Peu nombreux, d'ailleurs, étaient les particuliers pouvant étaler un tel
faste.
Parmi la clientèle, figuraient éventuellement les jeunes écuyers admis
dans le château ou l'hôlel d'un grand seigneur, pour y apprendre les
règles du savoir vivre aristocratique et y recevoir l'éducation chevale-
resque; les jeunes gens ainsi formés sous la direction de Jean le Bel,
sont désignés par Hemricourt comme « ly escuwirs d'oneur qu'il avoil
escoleit » 2.
* ♦
Un des résultats des guerres de lignages fut de décimer la population
chevaleresque du pays de Liège.
Vers 1785, M. Pigault, de Calais, puisa dans l'histoire des guerres
i Cattieb, Le premier registre aux plaids, pp. 50, 450, etc.
* Tome 1, page 226.
Lxxu IMRODUCTION.
d'Awans el de Waroux, le sujet d'un drame en trois actes; il espérait le
faire représenter sur le théâtre de Liège, lors de son séjour en cette ville;
mais, des motifs d'ordre politique engagèrent le Conseil privé à interdire
ce spectacle *.
La source pour ainsi dire unique du Traité des guerres fut la tradition
orale; à l'exception de quelques rares documents que sa situation lui
permit de consulter, Heraricourt en apprit tous les détails des chevaliers
qui avaient participé aux événements et des personnes qui en avaient été
témoins, car longtemps encore après la paix des lignages, on continua, à
la veillée, de rappeler les péripéties de la célèbre querelle.
Le Traité fait l'efifet d'une œuvre inachevée. Peut-être Hemricourl
n'a-t-il pas eu le loisir de lui donner la conclusion que le texte semble
réclamer,
3° Le Patron de la Temporalité du pays de Liège.
Pas plus que le Miroir, le Patron de la Temporalité ne fut composé
d'un seul jet. Hemricourt y travailla durant une notable partie de sa
carrière; il nous apprend, au § lOS, que ce morceau, relatif à l'organi-
sation de l'échevinage de Liège, fut écrit en 1375; mais l'auteur ne mit
la dernière main au Traité que vers 1398 ^. Hemricourt avait, dans
l'exercice de ses fonctions, constaté une lacune dans l'arsenal législatif de
la nation : celle d'un traité faisant connaître les bases et les rouages des
institutions politiques, administratives et judiciaires de la principauté.
Il s'était promis de la combler. D'autre part, afïligé des troubles qui
bouleversaient le pays et la cité, persuadé que les désastres qui accablaient
* DE ViLLENFAONE, Mélanges de littérature el d'histoire, p. 239,
* Il relate divers événements survenus sous l'épiscopat de Jean de Bavière (<589-i418).
IJNTRODUCTIOIN. lxxhi
ses concitoyens avaient pour origine l'opposition systématique d'un groupe
turbulent, il ne pouvait manquer l'occasion de réagir contre le caractère,
trop démocratique à son gré, de certaines instilulions municipales.
Le Patron de la Temporalité devait, suivant le plan de l'auteur, être
divisé en trois parties. La première aurait compris un avant-propos,
des théories sur la souveraineté et sur la nécessité, pour les nations,
d'être étroitement soumises à un pouvoir central, la spécification des
prérogatives du prince-évêque de Liège comme souverain temporel, le
fonctionnement des institutions politiques, administratives et judiciaires
du pays.
La seconde partie, qui aurait été la plus importante, devait constituer
un code des lois et des coutumes de la principauté de Liège '.
Dans la troisième, l'auteur aurait développé certains points traités dans
les chapitres précédents. Tout ce que Hemricourt nous en apprend, c'est
qu'il comptait, d'abord, insérer, au début de cette partie, un article
indiquant la manière dont l'évéque devait et pouvait battre monnaie,
mais que, plus lard, il changea d'avis et se décida à supprimer ce passage,
étant donné que ce point ne présentait plus d'intérêt ni pour le prince ni
pour le public et qu'on n'avait plus fait blanche monnaie à Liège depuis
plus de quarante ans; d'ailleurs, ajoute-t-il, « on le truve escript en
pluseurs leu » ^. Gomme cet acte relatif à la manière de battre monnaie
constitue l'article i du Paweiihars ', il y a tout lieu de croire que ce
recueil, rédigé par d'anciens clercs secrétaires des échevins de Liège *,
aurait été fortement mis à contribution par Hemricourt pour la formation
des deux dernières parties de son œuvre, notre chroniqueur n'ayant pas
une connaissance suffisante du droit civil ni du droit public pour composer
^ Tome III, page 83, § 48.
> Tome III, page 86, § 53 du Patron.
^ Coutume» du pays de Liège, I, p. 75.
* Id., 1, p. 17, note i.
Tome UL
LZXIV
INTRODUCTION.
une œuvre personnelle de jurisprudence *. D'ailleurs, Hemricourl
abandonna la deuxième et la troisième partie de son programme et les
remplaça par la transcription de quelques documents officiels.
Voici l'analyse du Patron tel qu'il nous est parvenu : après un
préambule biblique, Hemricourt fait l'éloge du clergé et vante les mérites
uniques au monde du Tribunal de la Paix et de TÂnneau du Palais ^.
Il explique le lien qui rattache le pays de Liège à l'Empire et relate les
usages admis en cas de vacance du siège épiscopal. Il expose ensuite la
constitution du pays de Liège et fait connaître d'une manière étendue les
rouages et la procédure des institutions suivantes : Tribunal de la Paix;
Anneau du Palais; diversion sur les prérogatives de l'évéque comme
souverain temporel; Maire de Liège; Échevins de Liège; avoué de la Cilé;
hors-d'œuvre sur l'essai des mesures; droits du clerc du maïeur; droits
* Dans certaines questions de droit, il avoue lui-même son iacompctence : t et de chest
question je relenquie la solution aux saiges qui, de che, auront à cognostre > (t. Il(, p. 83, % 47).
* M. Kurtb, dans son article sur l'origine des querelles entre Jean de Bavière et les
Liégeois, écrit : < le tribunal de l'Anneau du Palais était (sous Jean de Bavière) une innova-
tion dans le droit publie liégeois; nul n'en avait entendu parler avant la fin du XIV* siècle >
{Bulletin de l'Académie royale de Belgique, Classe des Lettres, (908, p. 504), C'est une
erreur : quelque idée que l'on se forme de son absolutisme ou de son ambition, peut-on
imaginer que Jean de Bavière eût poussé l'outrecuidance jusqu'à vouloir soumettre à sa
juridiction les sujets brabançons, namurois, hcnnuycrs, luxembourgeois, de son vaste diocèse?
Et supposé qu'il l'eût tente, quelle vraisemblance y a-t-il que les souverains étrangers eussent
toléré semblable empiétement, dont on ne trouve d'ailleurs nulle trace dans l'histoire. Sur ce
point donc, comme sur tant d'autres, l'autorité de Hemricourl reste intacte. L'existence du
tribunal de l'Anneau est intimement liée à celle de la Paix de Liège. Les séances de l'Anneau
se tenaient le lendemain des séances de la Paix et les mêmes assesseurs siégeaient dans les
deux tribunaux. Cet état de choses, nous le constatons dès la fin du XIII* siècle. Sans doute,
l'appellation Anneau du Palais, dont le peuple se servait pour désigner l'un de ces tribunaux
est relativement récente. Pourtant, il en est fait usage dès 1359 : « annulumque manu
propria dicti palatii pulsando ad palatium >. (J. Paquàv, Cartulaire de Notre-Dame à Tongres,
n* 202, dans le Bulletin de la Société scientifique et littéraire du Limbourg, t. XXV, p. 188),
expression qui confirme, en outre, ce que Hemricourt nous apprend lui-même, que l'appel à
l'Anneau du Palais devait se faire par l'intéressé en personne.
INTRODUCTION.
LXXV
du clerc des échevins; droits des chambellans; déclaration de la franchise
de Liège; limites endéans lesquelles les échevins de Liège peuvent
vogier de forche et de toiles; villes et personnes exemptes du lonlieu;
règles du poids et de la vente du pain; lieux où l'évèque peut tenir ses
plaids féodaux et citer les parties, avec annexes relatives aux douze pairs
de Liège, aux grands vassaux, aux bannerets et au droit de quarantaine.
On trouvera un commentaire de ce traité dans les Coulumes du pays
de Liège *.
Intimement persuadé que les intérêts du pays étaient incompatibles
avec les conquêtes démocratiques et l'évolution des institutions, Jacques
de Hemricourt n'a pu, dans le Palron, s'affranchir de l'esprit de parti ;
ses critiques touchant le régime communal de la Cité ne portent toutefois
que sur des points de détail ^. Cet ouvrage est encore tendancieux en ce
qu'il passe sous silence les restrictions apportées à l'autorité souveraine
du prince par des actes offîciels tels que la Paix de Fexhe, qui avait
rendu obligatoire l'intervention des trois États dans l'émission des actes
législatifs, et les Paix des XXII consacrant les garanties constitutionnelles
des Liégeois contre les abus éventuels de l'évèque et de ses agents.
Jacques de Hemricourt, quoiqu'il fît partie du Conseil privé du prince,
ne donne aucun détail sur cet organisme, qui existait depuis l'aube du
XIV» siècle; il le cite incidemment à propos du tribunal de la Paix :
l'office de rapporteur dans les affaires touchant les intérêts propres du
prince ne peut être confié ni à un officier de celui-ci ni à « homme qui
soit de son conseilhe » .
Nonobstant ses lacunes et ses tendances, le Palron est le monument
le plus précieux (|ui nous ait été conservé pour l'histoire du droit public
et de la constitution liégeoise.
Le Patron de la Temporalité avait-il force de loi ? La question se posa
4 Coutumes du pays de Liège, 1, pp. 529-330,
* KuBTH, Cité de Liège, II, p. 192.
uxvi INTRODUCTION.
fréquemmeul aux différents prétoires de PElat liégeois ; il y fut presque
toujours répondu affirmativement *, bien qu'aucun acte de l'autorité n'eût
donné à Tœuvre de Hemricourt ni sanction ni homologation. Les anciens
jurisconsultes liégeois discutèrent cette question dans leurs traités ei leurs
commentaires ^. Le caractère officiel ou quasi-officiel du Patron ressort,
d'ailleurs, du fait qu'il fut transcrit, au même titre que les paix et les statuts
constitutionneisjdans un grand nombre de Paweilhars servant de pandecles
aux magistrats et aux hommes de loi.
*
Hemricourt a tiré tous les éléments du Pah-oti de son expérience
personnelle et des paix, statuts, records et autres documents que ses
diverses fonctions le mirent à même d'étudier. Quelques chapitres sont
extraits du Paweilhars, notamment les n»' XVII et XVIII '. La déclaration
de la Franchise est la reproduction d'un acte échevinal de la première
moitié du XIV' siècle. Certains passages ont été ajoutés au Patron après
la mort de Hemricourt ^
1 Dans un record du 7 décembre 1528, relatif aux droits du raaïeur et du sous-maïcur de
Liège, les éclicvins de la souveraine justice déclarent s'en référer t au traitiet appeleit le
Patron de la Temporalité ».
^ A la première page d'une des copies du Patron, se trouvait la note suivante : c Hic liber
seu tractatus an habeat vim et auctoritatcm Icgis, id est an sit autenticus, ex iis intelligi
potest quae docte scribit Caro. Molend. in materia feudaii col. 1* et 2'^*. > (Lb Fobt, 2* partie,
XX, fol. 1.)
3 Le chapitre XVII reproduit, mais d'une façon beaucoup plus explicite et plus complète
le § 5 du Paweilhars. Les %% 178-179 du chapitre XVIil constituent le g 2 du Paweilhars ;
les §g 180-185 du même chapitre XVIII sont le g 3 du Paweilhars.
* Voyez ci-après l'étude de M. Bayot relative aux textes du Patron.
INTRODUCTION. lmvii
m
La légende de Rasse de Dammartin.
Jacques de Hemricourt, dans son Miroir des Nobles de Hesbaye^ et
suivant en cela les dires d'une chronique plus ancienne, raconte que les
lignages chevaleresques dont il fait Phistoire sont issus de Rasse de
Dammartin en Goèle et d'Alice de Warfusée : ce Rasse, frère puîné du
comte de Dammartin, est banni du royaume de France par Philippe-
Auguste (H 80-1 223) ; il arrive à Huy, gorgé de richesses et accompagné
d'un nombreux personnel, rencontre la belle Alice de Warfusée, se marie
et fait édifier, près de Warfusée, une tour qu'en souvenir de son origine
il appelle Donmartin. De ce couple descendent tous ceux dont Hemricourt
donne la filiation.
Celle anecdote rentre dans la catégorie des faits antérieurs à 1250 au
sujet desquels Hemricourt n'avait pas de renseignements fidèles et
auxquels on ne peut accorder nulle créance, comme nous Pavons exposé
dans un autre chapitre.
Mais, comme l'aventure de Rasse de Dammartin a provoqué des
discussions sérieuses, il est utile d'en démontrer le caractère légendaire.
Que les faits rapportés par le Miroir ne se soient pas passés sous
Philippe-Auguste, la chose est évidente. Bien avant celle époque, la race
des Donmartin est répandue en Hesbaye *; dès 1164, ses membres
figurent, dans les chartes, comme membres de la familia Sancti
Lamberii; Pun d'eux est abbé de Saint-Laurent. En 1184, ce lignage
était assez puissant pour guerroyer contre la cité de Liège ^. D'ailleurs,
•* Voyez lorae II, page 483.
* PoNCBLBT, L'exlinciion de la familia militaire dans la principauté de Liège. (Mélanges
Henri Pirenne, p. 359.)
Lxxvui INTRODUCTION.
la généalogie des comtes de Dammartiii en Goèle pour cette période est
connue, et il ne s'y trouve pas de place pour le prétendu Rasse à la Barbe.
Devant Timpossibilité absolue de maintenir Tépisode à Tépoque assignée
par Hemricourt, le héraut d'armes van den Berch, en 1636 ', le baron
de Villenfagne, en 1793 *, puis M. Delaite, en 1909 ', ont cru pouvoir
le reporter au commencement du XII' siècle, vers 1105-1107. Cette
substitution de date constitue une licence inadmissible; jamais il n'a été
loisible, pour rendre vraisemblable un fait d'allure historique, de reculer
de quatre-vingts ans la date fournie par le narrateur *.
Nous désirons cependant établir que, même en admettant l'époque dxée
arbitrairement par certains auteurs, le récit de Hemricourt n'est qu'un
conte imaginé. Nous ferons valoir les arguments suivants : 1» Donmartin-
1 « Celte même année 1105, l'évéque Albert vit accroître la noblesse de son pays par
l'accession de la maison de Dainmartia en la manière suivante : Raes de Dammarlin, frère
du comte de Boulogne, qui avait eu quelque difficulté dont on ne scait le sujet avec Philippe I,
roy de France (que Hemricourt confond mal à propos avec Philippe-Auguste) et qui n'osait
s'exposer au ressentiment du prince, sortit de France et vint se réfugiera Hui etc. »
(Chronique de Liège, composée par van den Bercb et copiée par Lb Fort, 2* partie,
XXVf, p. 85.)
' Éclaircissement* sur Raes de Dammarlin, etc., dans Nouveaux mélanges historiques et
littéraires. (Publication in-S", n* 18, de la Société des Bibliophiles liégeois, p. 225.)
^ Jdlibn Delaitb, Un problème de critique historique. Rasse de Dammarlin. (Annales du
Congrès archéologique de Liège, 1909.) — Méhb iDTBUR, Les comtes de Dammarlin en Goële
et leurs ancêtres. (Bulletin de l'Institut archéologique liégeois, XL, p. tSI.)
* La légende, telle qu'elle est rapportée par Hemricourt, est la combinaison fantaisiste
d'éléments réels; son auteur fait évidemment allusion à la rébellion de Renaud de
Dammarlin contre Philippe-Auguste, en 12il. Voyez les Chroniques de Saint-Berlin, dans
M G. H. SS , XXIV, p. 828, I. 25. Voici ce qu'en dit M. Léop Delisle : t L'un des plus
puissants vassaux de Philippe-Auguste fut Renaud de Dammarlin, qui posséda en même
temps les comtés de Dammarlin, de Boulogne et de Mortain. Il expia par la perle de ses biens
et de sa liberté la faute qu'il avait commise en s'alliant, en 1211, avec le roi d'Angleterre et
l'empereur d'Allemagne. > {Les comtes de Dammarlin au XIII' siècle dans les Mémoires de
la Société des antiquaires de France, XXXI, p. 191); & la même époque, vivait Rasse de
Donmartin, sire de Warfuséc; mais c'était un pur hcsbignon, qui joua un rôle dans l'histoire
du pays de Liège, au moment même où le comte Renaud se révoltait contre Philippe-Auguste.
INTRODUCTION. lxiix
Warfusée existait bien avanl 1105 ; 2° le Rasse à la Rarbe de 1105-1107
est absolument inconnu, aussi bien dans l'histoire des Dammartin en
Goèle que dans celle de la Hesbaye et du pays de Liège; son existence
est invraisemblable ; ô° les détails héraldiques et autres qui entourent le
récit sont controuvés ; 4." les écrivains et les chartes des XII« et Xlll" siècles
considèrent les Donmarlin comme une famille hesbignonne et ne font
aucune allusion à leur origine française. D'autres preuves seront tirées de
la multiplication de la famille dès le XII" siècle, de la condition juridique
de ses membres et de plusieurs autres particularités.
Donmartin en Hesbaye existait dès le X" siècle et, par conséquent, ne
tient pas son nom du prétendu gentilhomme de la Goèle; cela résulte
d'une charte rédigée sur l'ordre de l'évoque Nolger (972-1008) par son
notaire Hardulphe. En vertu de cet acte, un certain Adalbert, en suite des
instructions que lui avait donné feu son père Hérimann, cède à l'église de
Saint-Martin, pour l'usage commun des frères établis en Publémont,
c'est-à-dire pour les chanoines pratiquant alors la vie commune, tout ce
qu'il possédait « in villa Dommartin nominata », à savoir Unibert avec
son praedium, et sa femme Goselt avec ses enfants, Tietbert et sa femme
Gérarde. Rien dans le texte de cette charte, ni dans les redevances serviles
qu'elle concède à l'église de Saint-Martin, ne permet d'en suspecter la
véracité; au contraire, tout, dans sa rédaction et dans ses détails, doit
la faire accepter comme parfaitement sincère. M. Delaite en conteste
cependant l'authenticité et présente, à cette (in, des arguments de diverses
natures : paléographiques et philologiques. En ce qui concerne la
paléographie, il ne peut en être question ici, puisqu'on ne possède plus
le diplôme qu'en copies relativement récentes, grâce aux patientes et
utiles transcriptions de chartes anciennes des chanoines Charles Langius '
et Henri van den Rerch, et à l'insertion du document dans un cartulaire
i Collectio diplomatum. (Bibliothèque de l'Dniversilé de Li(?ge, ms. n' 1971, fol. 10 v*.)
aiigius mourut le !29 juillet 1575.
Lxxx INTRODUCTION.
de Saint-Martin composé au XVIII* siècle, le seul de celle église qui ait
échappé au cataclysme de 1 789 ^
Si Ton examine le document au point de vue diplomatique, la termi-
nologie, la dénomination des comparants et des témoins, la souscription
du notaire, le formulaire concis et exempt de tout hors-d'œuvre, et
jusqu'aux noms caractéristiques des serfs et des serves ^, tout prouve que
nous nous trouvons devant un acte authentique; il réunit un ensemble de
données diplomatiques dont la combinaison n'était pas à la portée d'un
faussaire quelle que fût son habileté.
La charte porte « in villa Dommartin nominata » . D'après M. Delaite,
les règles de la philologie exigeraient : in villa Dompnus Marlinus ou
Domnus Marlinus. Il suffit d'examiner les autres diplômes de cette époque
et même ceux des temps antérieurs pour constater que les rédacteurs ne
se croyaient nullement astreints à donner toujours une forme latine aux
noms de lieux. Rien que parmi les chartes du chapitre de Saint-Lambert,
on trouve, en l'an 907, abbaliam Fosses nominatam; en 915, Stabolaus,
Nordrees, Hukelebac; en 987, Brunengerunz, Gemblues ; en 1070,
Viosaz, Turnines, Argentel, etc. '. Les scribes du X" et du XI* siècle
employaient, dans les diplômes, la forme vulgaire (romane ou germanique)
des noms de lieux aussi souvent que leur traduction latine *. Il en était
de même pour des mots techniques relatifs à la pêche, à la brasserie, à
des instruments ou à des mesures agraires ^.
^ Ârcliivcs de la cure primaire de Sainl-Martin-en-Mont.
^ Comparez notamment un diplôme de 9I5-92S, dans Halkin et Round, Chartes de
Stavelot-Malmedy, I, p. t30.
* BoRiiANS et ScaooLiiEBSTERs, Cartulairt de Saint- Lambert, I, pp. i\, 14, 23, 55. Sur le
sceau collectif des Donmnrlin, dont la légende est rédigée en latin, on a, pour le nom du
lignage, adopté la forme romane.
* On peut constater le même usage dans les chartes des IX* et X* siècles de l'abbaye de
Stavelot. (Halkin et Roland, out;. cité, p. 88.)
s Voyez notamment Val-Suinl-Lamherl, charte n* 36 de l'an 1218.
INTRODUCTION. lxxxi
L'argument invoqué par M. Delailo, que Donmartin ne figurerait pas
dans une charte confirmant, en 1181, les biens de l'église Saint-Martin,
n'est pas pertinent, car la charte en question ne concerne que les biens
affectés spécialement à la prévôté de l'église collégiale ^ Il n'existe pas de
charte ni de bulle confirmant les possessions du chapitre en général.
Il est donc prouvé par ce diplôme que le hameau de Donmartin lez-
Warfusée existait cent ans avant la date la plus ancienne à laquelle on
puisse fixer l'arrivée en Hesbaye du soi-disant Basse à la Barbe, et que,
par conséquent, celui-ci n'a pas créé un village ou construit une tour
qu'il aurait baptisée du nom de son ancienne résidence en Goèle. Enfin,
le dernier défenseur de la légende lire argument du fait qu'avant le
XII" siècle, il n'aurait jamais existé, d'après ses recherches, d'église ou de
chapelle à Donmarlin en Hesbaye. Le nom de cette localité doit avoir pour
origine un oratoire dédié à l'évêque de Tours, mais on ne peut s'autoriser,
pour en contester l'antiquité, du fait que celle-ci n'est pas établie par des
documents antérieurs au XII* siècle. Parmi les chapelles de la province
de Liège, combien y en a-t-il dont les chartes du X" siècle attestent
l'existence? La chapelle primitive de Donmarlin, sans doute un édicule
sans dotation et sans desservant, peut avoir été construite à une époque
reculée ^ sans être mentionnée dans les diplômes parvenus jusqu'à nous,
et même sans qu'aucun motif ne se soit présenté d'y faire allusion dans les
chartes. Chose extraordinaire, les documents authentiques qui mentionnent
cette chapelle en 1331 la qualifient église ^
1 Chapitre de Sainl-Murlin, cliarte n" 8. Ce document ne fait non plus aucune mention
de divers autres biens alors possédés par l'église Saint-Martin, notamment de ceux de Hermëe
qu'elle avait déjà en HOt. Voyez B. C. R. H., 3* série, il, p. 285.
* Saint Martin, évêque de Tours, est mort en 397.
' Le registre aux payes de la collégiale Saint-Pierre pour l'année 1331 (n* 144) donne
(fol. 3j l'indication suivante : « Isti sunt mansionnrii qui debent viginti sexiaria spelte de
Donmartin : Robiers de Donmartin..., li glise de Donmartin, cte. > Donmarlin, simple
hameau de Saint-Georges, est encore qualifié territoire au XV* siècle Un acte de 1436
Tome III. k
Lxixii INTRODUCTION.
En revanche, que d'arguments à faire valoir pour affirmer, si c'était
nécessaire, la nature légendaire de Tliisloire de Rasse à la Barbe! Et tout
d'abord, a-l-on la moindre raison de croire à l'exislence même du héros
de la légende? Quelque document en fait-il mention P Ici, il ne s'agit plus
d'un humble oratoire, mais d'un personnage appartenant à une puissante
maison comtale dont on connaît la filiation et ayant joué en France un
rôle important. Non. Ni en Belgique ni en France, les recherches les plus
minutieuses n'ont dévoilé une seule fois le nom de Rasse de Dammartin
vivant dans la première moitié du XII" siècle. Y a-t-il au moins un indice,
quelque faible qu'il soit, permettant d'admettre la vraisemblance de cette
existence? Pas davantage. On veut faire de ce Rasse un fils inconnu d'un
comte de Dammartin, et notamment du comte Pierre qui mourut en 1107.
Ne serait il pas dès lors infiniment probable que le nom de Pierre se serait
perpétué dans la descendance de Basse? Mais on ne l'y trouve pas une
fois. Mieux encore, le nom de Rasse était- il usité en France au XII* siècle?
Comme on l'a vu, la race des Donmartin-Warfusée compte, dès le milieu
du XII" siècle, au pays de Liège, des représentants nombreux et influents.
Le soi-disant importé de la Goèlc n'aurait pas pu, en si peu d'années,
produire un lignage aussi complet. De plus, les de Preit, les de Hemricourt,
les de Hozémont, les deDonmartin se confondent, au sein de la familia de
l'église de Liège, dans un harmonieux ensemble. Tout prouve que ces
personnages ont, de temps immémorial, une semblable origine nationale :
les écrivains du XII" siècle et ceux du XIII" n'émettent pas le moindre
doute à ce sujet. Si, comme on le prétend, les Donmartin du XII* siècle
avaient appartenu à la famille comtale de Dammartin, ils auraient fait partie
de la classe des nobiles et non de celle des ministeriales ^
mentionne une terre sise € en terreur de Domarlin • (Pauvres en lie, carlulairo, fol 297 v°).
D'autre pai-t, les plus anciens seigneurs de Warfuséc ne portent jamais le litre de seigneurs de
Donmartin. La dimc de Donmarïin, comme eclle du territoire paroissial de Saint-Georges en
Hesbaye, appartenait au chapitre de Saint-Paul (Échevins de Liège, reg. ii, fol. 292 \°).
1 Voyez ci-après le cli.'ipilre relatif aux (^undilioiis sociales
INTRODUCTION. lxxxiii
Le procédé qui consiste à imposer à une localité un nom voulu, à la
baptiser d'une façon préméditée et dans une intention déterminée est
contraire aux lois qui présidaient, au XII" siècle et même longtemps après,
à la formation des noms de lieux \
Il nous reste à examiner comment Hemricourt en est venu à imaginer
cette fameuse légende. En réalité, il ne Ta pas complètement inventée.
Une histoire du même genre existait dans la Source primordiale ; il est
presque certain, toutefois, que Hemricourt a donné à la version primitive
une allure historique et superficiellement vraisemblable que celle-ci
n'avait pas.
Jean d'OutremcMise qui, de même que Hemricourt, a eu à sa disposi-
tion la Source primordiale, raconte l'histoire différemment; ici, c'est un
chevalier hollandais, qui, ayant encouru la disgrâce du comte son suze-
rain, quitte son pays pour venir s'établir à Haccourt ; il épouse Agnès de
Donmartin-Warfusée, fait construire une tour à Donmartin et engendre
une fille, Alice la Belle, et deux fils : Libert et Hugues, dont descendent
les lignages hesbignons. Les deux thèmes sont presque identiques : seuls
les noms diffèrent.
C'est évidemment la similitude des noms de Dammartin et de Donmartin
qui a suggestionné Hemricourt et qui l'a porté à s'écarter, dés le début, de
la légende rapportée par la Source primordiale. Nous ne nous attarderons
'1 Par exception, certains établissements ecclésiustiques, en transportant leur résidence
dans une autre localité, ont conservé le nom de leur premier séjour. Le monastère fondé
vers 1202 à Awirs (Liège) et transféré, vers 1:215, au village de Coulure-Saint-Germain, prit
le nom d'Aywièrcs en souvenir de sa première fondation {Chroniques de l'ahhaye de
Saint-Trond, édit. de BoniiAN, II, p. 179). Il en fut de même pour l'abbaye de femmes
dont le siège fut transféré, au XVII* siècle, d'Ëpinlieii à Mons. 11 n'est nullement établi
que Montferrant, situé en pays thiois. mais près de la frontière linguistique, soit un nom
importé de France. Il ne manque pns de lieux situés en plein pays germanique, dont le nom
a une allure romane : Montjoie dans l'Eiffel, Montfort dans le Limbourg hollandais, ete —
Concernant les noms transportés, voyez Aoc. Vincent, Les noms de lieux de la Belgique,
Bruxelles, 1927, p. 7.
LXXXIV
INTRODUCTION.
pas, d'ailleurs, à rechercher ici quelle peut avoir élé la version originale.
A-t-elle conservé dans Jean d'Oulremeuse sa pureté native ou bien
a-l-elle été truquée par son suspect intermédiaire? Peu importe. Remar-
quons toutefois que Hemricourt, par souci de vraisemblance ou recherche
d'exactitude, s'écarte fréquemment de la Source; Jean d'Outremeuse, au
contraire, ne se donne guère la peine de la modifier sciemment que
lorsqu'il s'agit de vanter certains de ses prétendus ascendants.
En procédant à ses recherches, Hemricourt a élé frappé d'un fait qui
ne pouvait échapper à sa perspicacité; c'est le cri de guerre Donmartin!
dont se servaient de son temps un grand nombre de familles seigneuriales
de la Hesbaye. Évidemment, Donmartin était la race primitive, l'estoc
commun dont toutes ces familles tiraient leur origine. De là à attribuer à
celte famille une extraction princière ^ puis à rattacher nos Donmarliu
hesbignons aux comtes de Dammartin français ^, il n'y avait qu'un pas.
Et ce pas élail facile à franchir : Hemricourt crut découvrir que le
gonfanon, qui figure sur un sceau ancien des Donmarlin-Warfusée,
constituait les armes des Dammartin en Goèle ^ Pour le coup, la
i II n'aurait pas coiDmis cette erreur s'il avait eu la notion de la condition juridique des
personnes au XII' siècle.
^ Un grand nombre do familles belges actuelles, indubitablement aulocbtones, prétendent,'
on ne sait pourquoi, tirer leur origine de l'.^nglcterre, de l'Irlande, de l'Espagne, de la
Hongiie, ou d'un quelconque pays étranger.
^ Le blason de la maison comtale de Dammartin en Goèle était fascé d'argent et d'azur de
six pièces à la bordure de gueules; d'anciens héraldistes, pour tâcher de concilier la légende
avec un fait contradictoire indéniable, ont imaginé que ces armes avaient été remplacées par
le gonfanon ensuite d'une concession pontificale; un miinuscrit de Hemricourt, annoté et
armorié en 15G5, par Jean de Brialmont, reproduit les armes véritables des Dammartin,
ainsi que l'écu au gonfanon. En regard de celui-ci, on lit : • Les armes et Ij mbre de Domartin
en Goycl qui ont esté données du pape aux comtes de Dampmarlin pour ce qu'ils estoient les
dcfTcnscurs de l'église Romaine. » (Le Fobt, 2' partie, XIV, p 157.) Inutile d'ajouter que
c'est une nouvelle légende qui se greffe sur la première. Voyez Douet d'Arcq, Inventaire des
sceaux, I, p. 435 — Léop. Delisle, Les comtes de Dammartin au XIU' siècle. (Mémoires des
antiquaires de France, XXXI, p. 224.)
INTRODUCTION.
LZUV
conscience de l'honnête chroniqueur était à l'aise. Pour lui, plus de
doute : le gonfanon mettait le sceau de l'authenticité à sa conjecture. Ce
gonfanon a longtemps honte les érudits comme un témoin irrécusahle de
la légende; aujourd'hui, il constitue une preuve certaine de sa fausseté,
car on sait (|ue le gonfanon est le meuble caractéristique, non pas des
Dammartin, mais des d'Auvergne.
Voici comment l'erreur s'est accréditée. Le comté de Dammartin eut,
durant les dix dernières années du Xn° siècle et la première moitié
du XII1«, les mêmes seigneurs que celui de Boulogne: Renaud, comte de
Dammartin (dès 1187) et de Boulogne (depuis 1191); fait prisonnier à
Bouvines en 1214-, il fut dépouillé de ses domaines pour avoir pris les
armes contre son roi; Philippe Hurepiel, gendre de Renaud et fils de
Philippe- Auguste, seigneur de 1223 à 1234, enfin Mahaut de Dammar-
tin, veuve du précédent, de 1234 à 1259. Les blasons de ces personnages
ne rappellent ni de près ni de loin la bannière.
A la mort de Mahaut, le comté de Dammartin échut à iMathieu de
Trie * (1259-1272), qui eut pour successeurs son fils Jean de Trie
(1272-1298), puis le fils de celui-ci, Renaud de Trie, cité en 1304; le
gonfanon ne figure ni dans les armes de la maison de Trie ni dans celles
des princes qui occupèrent ensuite le comté de Dammartin.
Quant au comté de Boulogne, complètement séparé depuis 1259 de
celui de Dammartin, il fut attribué à Robert comte d'Auvergne qui, lui,
avait pour armes le gonfanon. Jamais, donc, à aucune époque, il n'y
eut la moindre corrélation entre cet emblème et le comté de Dammartin
en Goèle.
L'erreur provient de ce que Hemricourl ayant connu le sceau de Robert
d'Auvergne (lequel porte un gonfanon), appendu notamment à une charte
^ Cousin germain de la comtesse Maliaut; il était, par sa mère, pctit-flls d'Âlbëric, comte
de Dammartin, mort à Lillebonne, le 20 septembre 1 200.
Lxixn
INTRODUCTION.
de 1282 ', a cru que ce comle de Boulogne était, comme ses
prédécesseurs, en même temps comte de Daramartin. On comprend
cependant la confusion qui s'est établie de ce chef dans l'esprit prévenu
de Hemricourt ou dans celui de son modèle, confusion qui, sans rien
enlever à la bonne foi des auteurs, dénote une ignorance absolue de
Thistoire des comtes de Dammartin.
Mais, une fois entré dans la voie des hypothèses, le chroniqueur ne
pouvait plus reculer : la logique lui commandait d'aller jusqu'au bout. Et
puisque Ton mentionne Texistence d'un château à Donmartin ^, c'est
évidemment son Rasse de Dammartin qui a dû le bâtir.
C'est la ressemblance des noms de lieu qui a i-réé la légende; ce n'est
pas la légende dont Hemricourt s'est fait l'écho qui a pu pousser les
Oonmartin-Warfusée à prendre pour emblème le gonfanon, car elle n'a
pu naître qu'après 1259 '; or le sceau au gonfanon des Donmartin-
Warfusée est bien antérieur à cette date; d'après le style, il remonte aux
premières années du XIII' siècle : il fut appendu, notamment, à des actes
de 1242, 1246, 1247 et 1248 *. Quant au prénom de Rasse, attribué
au héros de la légende, il n'est pas imaginé ; c'est celui que portait le
seigneur de Warfusée de 1183 à 1216, et qui fut donné, ensuite, à
toute une série de ses successeurs, notamment à celui qui occupait la
seigneurie en 1327-1363, au moment où Hemricourt rédigeait le Miroir.
Reste à voir si les Donmartin- Warfusée ont réellement,ainsi que l'aflfirme
Hemricourt, abandonné le gonfanon pour les fleurs de lis. Comme nous
l'expliquons ailleurs, les changements de ce genre étaient si fréquents que,
* DE Reiffbnbehc, Monumentt pour servir à l'histoire des provinces de Namur, etc.,
I, pi, 16, n« 133.
^ 11 n'est nullement établi qu'il y eut jamais un château k Donmartin; aucun acte n'en fait
mention et il n'en reste pas le moindre vestige.
^ Lorsque le comté de Boulogne échut aux d'Auvergne.
* Voyez ci-après, p. lxuix, note 1. Nous avons publié ce sceau dans la Chronique archéo-
logique du pays de Liège, 1908, p. 18.
IINTRODUCTION lxixvu
lorsqu'il s'agit d'une autre famille, on ne pense pas à s'en étonner. iMais,
dans le cas qui nous occupe, il n'y eut pas de changement d'armoiries.
Un sceau de lignage est chose insolite ; à part celui des Donmarlin,
on n'en connaît pas un seul dan? nos régions : instrument destiné à un
groupement de caste plutôt qu'à un consortium familial *, il répondait à
une situation, à des événements extraordinaires et exceptionnels,
analogues, en tant qu'ils concernaient les chevaliers, aux phénomènes qui
amenèrent l'affranchissement des communes et l'usage d'un sceau com-
munal. Dans un cas aussi bien que dans l'autre, un tel sceau suppose
une collectivité ayant des prérogatives à garantir, des engagements à
contracter. Il doit servir à donner un caractère légal, solennel, à des
conventions d'ordre économique, politique et militaire. On peut lui com-
parer celui que le corps équestre se fil graver au XVIII" siècle 2.
Au combat, quel était le signe de ralliement du groupement chevale-
resque? C'était la bannière, le vexUlum habituel de l'époque. Sous peine
de provoquer la jalousie d'une grande partie des conjurés, il n'était pas
possible d'y placer les armoiries d'un personnage plutôt que celles d'un
autre : le champ de la bannière resta plain. Lorsque les milites voulurent
avoir un sceau, ils agirent de même et y placèrent la bannière commune
non armoriée.
Sur le sceau des Donmartin, le gonfanon est figuré à même le champ,
< Le groupement constitué, vers la fin du XII* siècle, sous le titre de illi de Donmarlin,
n'avait pas le caractère d'une association de parents, mais celui d'une ligue de niasse, formée
par les chevaliers, minisleriales militaires de l'église de Liège, en vue d'obtenir leur
émancipation. La dénomination ilU de Donmartin ne froissait pas les susceptibilités, car
presque tous les chevaliers se rattachaient à ce lignage; le titre de milites confederati aurait
été plus exact, mais aurait constitué une manifestation trop flagrante de la conjuration.
Comme on le sait, illi de Donmartin était devenu, même chez les chroniqueurs, la déno-
mination officielle de la chevalerie hesbignonne. (Voyez L'extinction de la familia militaire
dans la principauté de Liège. (Mélanges Henri Pirenne, p. 366.)
' PoNCBLBT, Sceaux des villes, communes, ickevinages et juridictions civiles de la province
de Liège, p 87.
Lxxxviii INTRODUCTION.
sans écu. Nous n'admettons pas l'opinion trop exclusive de certains
héraldistes affirmant qu'il n'y avait pas d'armoiries sans cadre scutiforme :
le champ du sceau, le caparaçon du cheval pouvaient en tenir lieu *. Mais
c'est là une exception. Dans le cas présent, le gonfanon figurant sur le
sceau collectif des chevaliers ne représente pas des armoiries, mais
l'enseigne belliqueuse d'un groupe.
La forme de ce gonfanon évoque forcément l'idée de la bannière
commune de la principauté épiscopale, d'autant plus qu'en 4212, cet
étendard fut exceptionnellement confié à Rasse de Warfusée, chef de la
maison de Donmartin ^. Toutefois, il est difficile d'admettre qu'il y ait une
corrélation entre les deux emblèmes; c'est fortuitement, par intérim, que
Rasse remplit l'office de porte-drapeau; le vrai titulaire de cette charge,
c'était l'avoué de Hesbaye. L'attitude des chevaliers hesbignons, à l'époque
même où le sceau fut confectionné^ dénote leur insouciance, pour ne pas
dire leur hostilité, à l'égard de l'église de Liège et du palladium national.
Le gonfanon des Donmartin était un insigne d'insurrection plutôt qu'une
affirmation de loyalisme.
On ne possède ni l'original ni la copie ni même la moindre mention
d'une charte à laquelle les Donmartin ont apposé collectivement leur
sceau; ces actes, comme tous ceux constatant une conquête de l'esprit
nouveau et le renversement d'une institution séculaire, ont été soigneu-
sement détruits ou gardés secrets. On feignait de les ignorer ^ : « sub
* Les liëraldistes les plus avertis, oubliant le fameux principe, qualifient armoriés les
caparaçons, les chanfreins, les sceaux, les bannières portant des figures héraldiques sans écu.
Voyez PoNCELET, Sceuux et armoiries des villes, îles communes, etc., du Hainaut, p. 3.
* Voyez L'extinction de la familin militaire dans la principauté de Liège. (Mélanges Henri
Pirenne, p. 361.)
' ! Illi de Donmartin » firent, vers 121:2, des conventions politiques et militaires avec le
duc de Brabant [Renier de Saint-Jacques, M. G. H. SS., XVI, p r)68 ; ëdil Alexandre,
p. i05). Ces conventions auront été munies du sceau des Donmartin. Malheureusement, il ne
reste, parmi les chartes originales des ducs de Brabant, aucun document relatif à leurs diffé-
rends a vecles Liégeois en 1212-1214.
IINTRODUCTION. lxïxii
dissimulatione praelerimus », comme s'exprime, au sujet des franchises,
un document de l'an 12H. L'usage normal de ce sceau fut, d'ailleurs,
de courte durée, la situation qui en avait été le prétexte ayant cessé.
Nous concluons de ce qui précède que le gonfanon du sceau du
XI1I° siècle ne constitue pas un blason et qu'il n'a jamais figuré dans les
armes des Donmarlin. Indépendamment de ce sceau, dont l'authenticité ne
peut être contestée, quelle autre preuve a-t-on que les armes de l'antique
lignage hesbignon auraient été primitivement un étendard ? L'affirmation
de Hemricourt, mais elle a justement pour unique fondement le sceau en
question et l'usage personnel qui en a été fait, quarante ans après sa
confection, par certains membres de la famille de Warfusée. En ayant
retrouvé la matrice, ils s'en servent parfois à défaut de sceau propre '.
•1 Aucun des de Warfusée n'en faisait un usage régulier. En juin i2!26, Otio, miles de
Warfcsiez, approuve la donation faite au uionastèro de Vauccllts de biens sis sous sa
seigneurie (sub meo doniinio) et en fait donner l'investiture h ce couvent devant le maire et
les écbevins d'Yernawe. Otton, n'ayant pas de sceau, appcnd à l'acte celui du cliapitre de
Saint-Lambert (Val-Notre-Dame, original); en 1242, le sceau des Donmartin est appendu à
la charte par laquelle Alis de Warfusée, sœur d'Otlon, fait donation de la terre de Morae-
lette au monastère du Val-Noire-Darae dont elle était abbfsse (Miroir, I, p. 7, § 5); en 1246,
une ebarte donnée par Antoine, chevalier de Warfusée, est corroborée par le sceau de F.,
curé de Momalle {Val-Notre-Dame, cartulaire 1210-1515, fol. 154). L'année suivante, le
même chevalier se sert du sceau au gonfanon; l'héraldistc Henri van den Berch a vu,
parmi les archives du Val-Notre-Dame, In charte d'Antoine, à laquelle le fameux sceau
avait été appendu. II en donne la description suivante : « Val- Notre- Dame. Anlhonius,
miles de Warfesées 1247 : un sccl duquel le diamètre est tel (il en indique la dimension
exacte), un confanon à trois pendans frangez et trois annellels comme aile Vaulx S. Lambert.
Circonférence: Sigiilum illorum de Donmartin. » (Le Fobt, 2° partie, II, p. 11). Les chartes
du Val-Notrc-Dame de li242 et 1247, munies du sceau des Donmartin et vues respectivement
par Hemricourt et par Van den Berch, n'existent plus, ni en original ni en copie; c'est pro-
bablement l'étrangeté même du sceau qui aura causé la perte des documents. Enfin, dans
une charte du Val-Saint-Lambert de l'an 1248, Otton de Warfusée déclare que n'ayant pas
de sceau propre, il se sert du sceau des Donmarlin; cette charte nous est parvenue, munie
de son sceau (Yal-Sainl-Latnbert, charte n" 202. — Chronique archéologique du pays de
Liège, 3« année, 1908, p. 19).
Tome III. /
xc INTRODUCTION.
Celte utilisation démontre l'erreur que commet Hemricourt en affirmant
que les de Warfusée auraient répudié le gonfanon par dépit contre leurs
parents de France : les Dammartin en Goèle; mais elle ne prouve rien
concernant les armoiries propres du lignage hesbignon ; ses membres
pouvaient parfaitement, dès l'origine du blason, avoir pris pour armoiries
sur leur bouclier, sur leur armure et sur le harnachement, les fleurs
de lis qui furent conservées par leurs descendants, et cependant user
évenluellemenl, à défaut de sceau propre, du sceau devenu sans usage
de Tancien clan chevaleresque. Le changement de blason provoqué par
la soi-disant animosité des Warfusée contre leurs parents de France
reçoit donc un triple démenti. D'abord, à l'époque où, contrairement au
dire de Hemricourt, on croit pouvoir placer les faits, il n'y avait pas
d'armoiries. Ensuite, quand il y eut des armoiries, celles des Dammartin
en Goèle ne portaient aucunement le gonfanon; enfin, l'adoption acci-
dentelle d'un sceau au gonfanon par les de Warfusée, au XIII" siècle,
prouve que ceux-ci ne répugnaient pas à user de cet emblème, mais,
qu'au contraire, ils le choisissaient, préférablemenl à d'autres, quand
ils devaient corroborer l'authenticité d'un document.
Que l'on place la légende en 1213, comme le fait Hemricourt, ou
en 1107, comme le proposent van den Berch, de Villenfagne et
M. Delaite, la présence du gonfanon sur un sceau collectif des chevaliers
hesbignons ne peut servir à établir la moindre corrélation entre les
comtes de Dammartin en Goèle et la famille de Donmariin-Warfusée.
Somme toute, pour rendre vraisemblable la parenté entre les deux maisons
paronymes, il faut détruire de fond en comble l'échafaudage de Jacques
de Hemricourt et lui substituer arbitrairement un canevas nouveau; faire
remonter par hypothèse aux années 1107-1113, sous le règne de
Philippe ]*', l'histoire que le chroniqueur affirme formellement s'être
< Tome I, page 13, § 13.
INTRODUCTIOIN. xa
passée vers 1213, sous Philippe-Augusle; introduire arbitrairemenl dans
la famille do Dammartin, au con)mencemenl du XII" siècle, un Rasse dont
aucun document ne fait mention et dont le prénom même n'existe pas
dans cette région; arguer de faux la charte parfaitement authentique
de 972-1008; admettre que le soi-disant Rasse de Dammartin vivant
en 1107 avait des armoiries, alors que celles-ci ne furent en usage qu'à
partir de la seconde moitié du XII' siècle; imaginer que ces armoiries
étaient le gonfanon, alors que les armes des Dammartin^ quand ils en
eurent, étaient toute différentes et que le gonfanon constituait les armes
d'Auvergne; confesser enfin, que les Warfusée, après avoir soi-disant
répudié le gonfanon, ont continué à user complaisamment d'un sceau
portant cet emblème.
Il ne reste, comme on le voit, qu'à déclarer complètement fausse
l'histoire de l'origine française des Donmarlin en ïlesbaye. Nous dirons,
d'autre part, assez de bien de Jacques de Hemricourt pour oser recon-
naître qu'il ne faut faire crédit à son œuvre qu'à partir du milieu du
XIII» siècle.
icn INTRODUCTION.
IV
Coup d'œil sur les classes sociales au pays de Liège.
Participation au gouvernement et aux affaires.
Hemricourl, en donnant à son œnvre principale le lilre erroné de Miroir
des Nobles de Hesbaye, savait fort bien que ceux dont il établissait la
filiation n'étaient pas des nobles dans le sens technique du mot. Cela nous
amène à décrire rapidement les milieux sociaux dans lesquels se mouvaient
les personnages reflétés par le Miroir, les hommes d'armes participant
aux guerres d'Awans et Waroux, les gens vivant sous le régime dépeint
dans le Patron de ta Temporalité.
Au pays de F^iége, la hiérarchie sociale, à partir du milieu du XI* siècle,
s'établissait comme suit : ecclésiastiques, nobilcs *, tninisteriales, milites,
hommes d'armes non chevaliers, bourgeois patriciens parmi lesquels se
recrutaient les échevins et les magistrats, ruraux libres, petits bourgeois,
plèbe, serfs.
Les souscriptions des chartes forment la source la plus abondante et la
plus sûre pour la distinction des classes; les chroniques contemporaines
renferment aussi, à ce sujet, des renseignements utiles, mais qu'un souci
de littérature rend souvent imprécis.
Dès le XI° siècle, le prince ne prenait aucune décision importante tou-
^ Certains actes anicrieurs au XIII' siècle distinguent uniquement les laïques entre nobles
et non-nobles; en H4I, levêque Albéron II rappelle un transport de biens fait à l'église de
Saint-Symphurien-au-Bois c in prcsentia nobilium et ignobilium ». (B. C. H. H., 5* série,
IV, p. 177.)
INTKODUCTIOIN.
xcm
chanl le gouvernemenl el les intérêts du pays, sans avoir, dans un synode
général ou dans une autre assemblée publique, pris l'avis et obtenu
l'assenliment de ce que l'on a appelé, au XIII» siècle, le sens du pays et,
plus tard, les États, tn 4013, levêque Balderic ne veut pas déclarer la
guerre au duc de Brabant ' sans avoir obtenu Fadhésion des notables
du pays : le clergé, les comités, la patricia turba, les hommes tenus
et obligés par les militaria sacramenta, la mililaris manus ^. Lorsque
Tliéoduin jette les bases de Pinféodation du comté de Hainaut, il ne fait
rien sinon « habilo Leodiensis ecclusie suorunique (idelium nobilium
et ministeralium concilio » '. Au commencement du XII» siècle, cette
inlervenlion des corps d'Étal est déjà considérée comme obligatoire;
voici comment, en 1412, l'évêque Albert désigne l'organisme qui
constitue l'ébauche de la représentation nationale : « in generali conventu
archidiaconorum et omnium per quorum ora et manus quaecumque
rata esse cupimus in stalum perpetuum transflgenda sunt » *.
Seules les classes aristocratiques formant une unité juridique furent
d'abord représentées dans les conseils de l'Etat; elles comprenaient
trois éléments : 4" le clergé; 2° les grands vassaux princiers et les
nobiles ; 3° les minisleriales ou la familia. Les mêmes assesseurs
étaient consultés par l'évoque pour la décision des affaires judiciaires
importantes ^. La bourgeoisie ne fut, originairement, admise à ces
* La bataille de Hougaerde eut lieu le dO octobre tOI3.
* Vila Balderici, dans M. G. H. SS., IV, p. 727.
* Chronique de Gisteberl, édit. Va.ndebkindebe, p. H.
* MinAKUs et Foppens, Opi'ra diplomulica, III, p. 28,
* Dans la relation d'un placitum chrislianilatù, tenu en H55, l'ëvêque de Liège, Henri,
s'exprime roninie fuit : « poslea quaesivi ab archidiaconis, ab abbatibus et liberis hominibus
el bis qui de familia crant, utrum debercm baunum meum mittere super istam decimam...
quibus omnibus hoc judicanlibus... in banno posui omnes iilos malefactores ». A ce juge-
ment intervinrent dix archidiacres, chanoines, abbés et autres ccclcsiasliques, les comtes de
Gucldre et de Duras, ({ualre /»6eri homines, trois membres de la lainiliu et d'autres per-
sonnes dont ni le nom ni la condition ne sont indiqués, (li. I. A. L., IX, p. 340.)
icnr INTRODUCTION.
conseils que d'une façon officieuse et aléatoire; son intervention dans le
gouvernement du pays se manifeste dès le règne d'Olbert (1092-4119) ';
au XII» siècle, elle constitue, dans certaines circonstances, un qua-
trième corps d'Ëiat. Lors d'une réunion solennelle tenue à Liège,
en lliO, et au cours de laquelle Àlbéron H confirma les possessions et
les privilèges de l'abbaye de Flône, les quatre ordres étaient représentés :
clergé, nobiles, familiares , cives leodienses ^ ; la bourgeoisie après
avoir, vers 1180, conquis le droit d'administrer la commune, réclama
bientôt une place fixe dans le gouvernement de l'État ^, mais elle dut
< KuRTH, La au (le Liège, I, p. 80. En 1 1 i9, après la mort d'Olberl, le siège épiscopal de
Lié^e fut vivement disputé par Frédéric de Naraur el Alexandre de Juliers : • Alexandri
partes jiivabat, nuni suis omnibus, Lovnfiicnsis Godcfridus tune temporis dux, Durarhiensis
comes Gyslebertus, Leodicnsis inilitiae signifer Reyiierus, de Monte Acuto cornes Lambcrtus el
paene tota familia aerclesiae cum suis viribus. Frederici parles luebatur...c»i;itas tota exceptis
aliquibus > {Chroniques de l'abhaye de Saint Trond, édition dk Bobban, I, p. 193, préférable
quant au texte et aux commentaires à celle donnée par Koepkb dans les M. G. H. SS., XII,
p. 215). Le même chroniqueur revient encore, quelques lignes plus loin, sur cette compé-
tition. Dans tout le firabant el toute la Hesbaye, il n'él»il princeps ou seigneur qui ne fût
partisan d'Alexandre; seul, le eomtc de l.ooz observait la neutralité, les habitants de Saint-
Trond favorisaient également ce prétendant, avec la légèreté que met le peuple dans leg
i^ffaires de ce genre » [Ibid., I, pp. 194, 279). — « Post dcccssum domni episcopi, eum abbates,
archidiaconi, pars principum, cives, familia discussissenl diu concilia... » [Canonici Leodien$is
chrunicon rhytmicum dans M. G. H. SS , XII, pp .il 5 et suiv. - Édition Alexardbb, p 169.)
L'cvéque Alexandre est intronisé « ... cum maxime militum et totius faetionis ejusdem
coroitatu ». (Magnette, Saint Frédéric, dans B. S A. H. L., IX, pp. 225, 255.)
^ A. H. E. B., XXill, p. 503. M. Balau, Sources de l'histoire du pays de Liège, p. 510,
note I, interprète mal les passages de Renier de Saint-Jacques de 1195 et 1203, touchant la
condition des personnes; il identifie crronémcnt les milites avec la haute noblesse et les
familiares avec les tenanciers de Saint-Lambert.
' En 1194-1195, lors de la compétition de Simon de Limbourg et d'Albert de Cuyck, les
bourgeois de Liège, de même que les chevaliers de la familia, réservaient toutes leurs
sympathies à Simon : « milites vero ecclesiae Sancti Lambcrti, familiares et cives Leodienses
domno Symoni firmitcr assistunt, nec ab eo minis vcl prccibus se recedere dicunt • (Renier
de Saint-Jacques di<ns M. G. B. SS., XVI, p. 651. — Édit. Alexandbb, p. 5.) Les derniers
mots concernent notamment les moyens de persuasion plus ou moins violents du comte de
Ilainaut. {Chronique de Gisleberl, ëdil. V^ANbERKiNOEBE, pp. 500-503.)
INTRODUCTION. xcr
encore lutter plus d'un siècle avant de faire prévaloir ses revendications*.
Dès le commencement du règne d'Hugues de Pierreponl, alors que la
caste des minisleriales existait encore, les milites jouent comme tels, un
rôle dans l'État liégeois; en 1203, d'accord avec le clergé et les bourgeois,
ils votent un impôt en vue d'améliorer la foitification de la cité de Liège ^;
peu après, ils pretment délibérément une attitude indifTérenle, pour ne
pas dire hostile, à l'égard du prince.
Lors de l'extinclion de la familia, celle-ci fut, politiquement, remplacée
par le groupe des milites ^.
Vers 1230, la condition sociale des assesseurs, ou du moins leur
situation à l'égard du prince n'est plus notée aussi soigneusement qu'aux
époques antérieures. Le mol consiliarius semble avoir été envisagé : le
1" janvier 1234, Jean d'Eppe?, évêque de Liège, déclare que le chevalier
Radou d'Amay (Raulfus miles Amaniensis) et autres ont reconnu les droits
de l'abbaye de Flône sur les eaux et la pêche de la Meuse depuis Ombrel
jusqu'à la Mallieue; les témoins de cet acte, indépendamment de quelques
chanoines d'Amay, sont qualifiés « consiiiarii domini episcopi » ; ce sont
Walter, chanoine d'Oignies, chapelain de l'évêque, maître Thierri son
médecin (physicus), maître Henri son secrétaire (scriplor), Pierre de
Thyne et Jean de Marchin, chevaliers *.
C'était l'embryon du conseil privé, par le ministère duquel le prince
^ En 120i, r « universalis ccclesia leodien-is » se composait encore de l'évoque, du
chu|ntrc catlicdrnl, des nobles et des mmisteriaUs, à l'exclusion de la bourgeoisie.
' « Assfn--u clericorum et civiuin et inililuiu exteriorutn, (ributum... cxigitur... ad opus
murorum firmissiniorum. » [Renier de Saint-Jacques, dans M. G. H. SS., XVI. — Édit.
Albxandhk, p. 70.)
' Après la mort de Hugues de Pierrepont, en 122'), le grand prévôt Jean d'Eppes est élu
évêque de Liège « ab uiiivcrso clero, a ducibus et comitibus et nobilibus, a militibus et
plrbcis ». (Renier de Saint-Jacques dans M. G. //. S5 , XVI. — Édit. Alexandbe, p. 146.)
Dans une charte de 1236, la caste des milites remplace, au point de vue politique, les
minisleriales. [Cartulaire de Suint- Lambert, I, p. 369.)
* A.U. E. B., XXm, p. 549.
xcTi INTKODIICTIOIN
devait, un peu plus tard, exercer le pouvoir *, mais Tusage du root
consitiarius ne se généralisa pas alors ^; à partir de ce moment jusqu'à
celui où le conseil privé fui régulièrement organisé, la plupart des chartes
émanant du prince en sa qualité de souverain sont données en son nom
comme ayant ipso facto force de loi sans l'intervention d'assesseurs ou
la coopération d'aucun témoin.
Le nombre des nobiles diminuait par extinction. Leur existence comme
groupe politique se prolongea pourtant jusqu'en 1295 ; après cette
date, tout en constituant comme précédemment le degré supérieur de
l'échelle aristocratique, ils se fusionnent, au point de vue politique,
avec les chevaliers, pour ne plus former qu'un corps d'État : l'ordre
équestre.
Un des articles de la paix de Fexhe, du 18 juin 1316, rendit obliga-
toire l'intervention du sens du Pays dans la confection et la modération
des lois, et l'on considéra dès lors comme constituant la représentation
nationale les trois groupements ou corps d'Etat qui avaient signé la
Paix avec l'évéque : 1° le clergé; 2" les chevaliers'; 3° la cité, les
bonnes villes et « tout le comon pays ». L'historien Hocsem, qui
écrivait en 1343, désigne cette représentation nationale sous le nom
de Patria *.
La classification des personnages était à peu près la même lorsqu'ils
souscrivaient des chartes comme témoins, mais, dans ce cas, aux repré-
sentants des unités juridiques appelées à participer au gouvernement,
' On peut se demander si, durant une courte période de transition, on n'a pas eu une
tendance à confondre le conseil privé avec le Sens du Pays.
^ Dans une clinrle de Jean d'Bppes, de juin 1235, Thierri le médecin, chanoine de Saint*
Lambert, Walter d'Oignics, Henri le Scripteur, Jean de Marcliin, ne sont plus qualifiés
ronsiliarii; le dernier figure parmi les milites et hommes de l'évéque. {A. H. E. B., XXIIl,
p. i^53.) En février 1^46, Robert de Torotte mentionne a dilectus in Christo filius et fidelis
noster Pctrus de Hubines miles » . (Kohtb, Charte» de Saint-Hubert, I, p. 307 )
' On n'appela ce groupement : État noble, que plus tard, au XV» siècle.
* Ordinatum per patriam extilit . . . {Hocsem, édit. Kuuth, p. 312, 1. 11.)
INTRODUCTION. xcvn
on ajoutait parfois des gens de condition modeste, même des serfs *;
au XP siècle, on désigne ces hommes de rang inférieur soit par leur
prénom, soit par l'expression collective : alii quamplures, ou même,
comme c'est le cas pour un acte de 1044 : plures utriusque sexus ^.
Les assesseurs de l'évéque jugeant en sa qualité de suzerain féodal ou
de président du tribunal de la Paix étaient ordinairement très nombreux :
le 10 novembre 1276, Jean d'Ënghien ayant chargé des hommes des
diverses conditions de trancher une contestation touchant un legs fait à
l'abbaye du Val-Saint-Lamberl, 6o personnes prirent part au jugement :
9 ecclésiastiques, 19 chevaliers, H échevins de Liège, 7 bourgeois et
19 écuyers '. L'acte où la hiérarchie sociale de la seconde moitié du
XIiI° siècle est la mieux déterminée date du 26 février 1268; l'évéque
Henri de Gueidre, approuvant la donation de la dîme de Graux à l'abbaye
d'Àlne, divise par classes les hommes féodaux « quorum judicio premissa
acta sunt » : i" Gérard de Nassau, archidiacre de Liège, cousin de
l'évoque; 2° 4 nobiles; 3° 4 milites; 4" les non milites : a) 7 armigeri;
b) Jean de Lardier, citain et échevin de Liège ; plusieurs autres, clercs,
moines et laïcs, assistèrent à l'acte comme témoins ^.
1 Le nombre, la condition et la nationalité des témoins variaient selon la nature de l'acte
auquel ils assistaient et le lieu où il était passé; parfois, ce sont presque tous seigneurs
étrangers au pays : en 1t24, Albéron, évéquc de Liège, confirma la fondation du prieuré de
Bcrtiée; indépendamment des ecclésiastiques et des comtes, tous les témoins de cet acte,
qu'ils fussent /t6ert homines ou de familia Sancti Lamberti, étaient des propriétaires ou des
fonctionnaires des environs du prieuré; ces membres de la familia étaient de ceux qu'on ne
rencontre jamais ailleurs aux côtés de l'évéque : Humbert et son frère Godezon, Godezon
d'Avernas, Robert et beaucoup d'autres. (Miraeus, III, p. 525.) Voyez aussi une charte
d'Albéron de 1 140. (Miraeus, IV, p. 368.)
* Les privilèges de l'église de Saint-Adalbert à Liège furent reconnus, en tlOt, en
pré.-tnce : 1° des archidiacres et d'autres membres du clergé; 2° des nobles ou liberi,
3* de la familia; 4° des citains de Liège, dont le premier est le maire Henri. (Lahave, Saint-
Jean, I, p. 4).
' Abbaye du Val -Saint-Lambert, charte n° 352.
♦ Codex, t. II, p. 134.
Tome III. m
xcvm INïRODlK.TlOiN.
L'usage de distinguer les laïcs entre chevaliers, écuyers et bourgeois
persista ; on en trouve encore un exemple dans un acte féodal de
l'an 1304, émanant de Thibaud de Bar *.
Dans chaque classe, les assesseurs sont énumérés selon leur importance
personnelle : grade dans la hiérarchie ecclésiastique, illuslratiou de la
noblesse, ancienneté dans la chevalerie; quand il s'agit de minisleriales,
le classement n'est pas fixe.
Au pays de Liège, les témoins des chartes sont donc mentionnés
dans un ordre correspondant à leur état juridique, mais, cet ordre
protocolaire peut, exceptionnellement, selon la nature des actes et la
qualité des rédacteurs, subir des modifications; dans certaines chartes,
la disposition des classes est intervertie ^; dans d'autres, l'un des
groupes n'est pas représenté; dans quelques-unes, les personnages,
quelle que soit leur condition, ne sont divisés qu'en deux catégories :
les ecclésiastiques et les laïcs ^ ou les nobles et les non-nobles ^; dans
d'autres encore, les grands vassaux princiers, sous le titre de principes,
comités ou illustres viri, forment, après le clergé, un premier grou-
pement précédant celui des nobles ^; dans d'autres, enfin, bien que
les personnages soient groupés seriatim, aucune qualification n'est
donnée à chacune des séries, aucun signe n'indique où l'une finit et
i Documents recueillis par Lb Fort, 2' partie, XVII, p. 136.
* Certains scribes placent la familia épiscopale avant les nobiles, estimant qu'elle participe
de l'état ecclésiastique. Voyez Académie royale de Belgique. Bulletin de la Classe des lettres,
5* série, t. X, p. 86 (Rapport de M. Des Marez sur l'ouvrage de M. Gansbof, intitulé :
Étude sur les minisleriales en Flandre et en Lotharingie).
^ A.H.E. B., XXllI, p. 282 (1091). — B. C. R. U., LXlX,p. 87 (H64-H67). Les chartes
émanant de dignitaires purement ecclésiastiques ne font en général pas d'autre distinction
que celle des clercs et des laScs.
* Charte de 1183, de Raoul, évéque de Liège < in presentia uobilium et innobilium »
(B. C. R. H., 5' série, IV, p. 15).
^ B. I. AL., IX, p. 332. — MiHAEDS, 111, p. 325 (1124).
INTRODUCTION. xcix
où Tautre commence ^ Certains scribes n'ayant pas une connaissance
exacte de la condition respective des personnages mentionnent prudemment
les laïcs, en bloc, sous le titre de proceres ^; d'autres ajoutent, aux
catégories ordinaires, des séries de personnes amenées sur les lieux par
les circonstances : échevins locaux, tenanciers, etc. Les témoins d'une
charte donnée à Liège, en 1425, par Albéron I", en faveur de l'abbaye
de Saint-Laurent, sont classés comme suit : 7 clercs; 2 ministeriales;
7 alii laïci; 1 1 personnes de la familia Sancti Laurentii '.
Il serait intéressant de rechercher quelles furent, aux difTérenles
époques, les tendances de chacune de ces classes, quels sentiments elles
professaient l'une à l'égard de l'autre et quelle était l'attitude de chacune
d'elles à l'égard du chef de l'État.
En général, les chroniqueurs liégeois gardent le silence sur ces divers
points. Moins tenu à la discrétion, à raison de l'éloignement, et plus
indépendant que les autres annalistes contemporains *, un moine de
l'abbaye de Lobbes, qui écrivait à la tin du XII" siècle, établit un parallèle
entre l'ancien lustre de la Cour des princes-évé(|ues et le rôle effacé de
son Conseil vers 1190 *. Celte dernière époque marque un tournant de
l'histoire du moyen âge : les idées progressent, une transformation
radicale se produit dans la situation et l'ordonnance des classes sociales.
^ A. H. E. B., XXIII, p. 323 (1137). — Halkin et Roland, Chartes de Stavelot-Malmedy,
I, p. 488(1166). — Curtulaire de Saint-Lambert, I, p. 117 (H 90). Voyez aussi /6irf., I,
p. 210, charte de 1224 où les nobiles et les homines de Casa Dei sont nommés sans
séparation des groupes.
^ Documents recueillis par Le Fort, "2' partie, XVIII, p. 7 (charte de 118G émanant du
chapitre de Saint-Martin).
» B.S. À. H.L.,\lU,p.U6.
* L'indifférence, ou, du moins, le silence des chroniqueurs au sujet des événements poli-
tiques, économiques et sociaux se remarque encore au XVI» siècle (B. C. R. H., LXXXVIII,
p. 30, rapport de M. Fairon concernant la publication des chroniques liégeoises).
" Sous le gouvernement de l'abbé Werric, 11 81 -1204.
c INTRODUCTION.
Voici en quels termes le religieux bénédictin dépeint la situation :
« Les hommes nouveaux rompent avec les traditions anciennes ;
autrefois, l'évêque de Liège, armé du double glaive spirituel et temporel,
siégeait solennellement dans la cbaire de Liège, comme un grand roi,
comme un pontife; maintenant, les séances de Cour sont rares et sans
éclat. Les archidiacres et les dignitaires ecclésiastiques constituaient pour
le prince des conseillers d'élite, des ministres éclairés; à présent, quelques-
uns d'entre eux seulement font une courte résidence au siège de leurs
fonctions. Jadis, les nobiles et la familia rehaussaient Téclat des assemblées,
leur présence corroborait les décisions princières; de nos jours, ces classes
sociales tendent à se désintéresser des affaires publiques. » Le chroniqueur
du X1I° siècle regrette amèrement la méconnaissance de la situation
ancienne * ; il ne se rendait pas compte de ce que le rôle des ministe-
riales était fini; quelques années plus tard, ils avaient disparu comme
ordre distinct.
1° Ecclésiastiques.
Le caractère sacré dont ils étaient revêtus conférait aux membres du
clergé une place à part dans la hiérarchie sociale; ils avaient la préséance
sur les laïcs, quel que fût leur rang, sauf TEmpereur, le Roi ou le
Souverain, que Ton considérait comme occupant le trône par droit divin.
Sur les milliers de chartes que l'on possède relativement au pays de
* « NuDC autem dies mali dies bonos maie perdideruut; in ccclesia leodiensi, decedentibus
auctoritatis magnae viris qui iisquc ad actatcm noslram florucrunt, novi bomines surreze-
runt qui ignorant Joseph. Episcopus Leodiensis duplici gladio potcns, quasi rex magnus quasi
sacerdos magnus, in cathedra leodiensi sedcre solebat; iraplebant et ornabanl atque robora-
bant curiam frequentem mililum familia, magna, fortis et sapiens, magni principes et pru-
dentes, clerus magnus et honestus; ... nunc autem curia rara familiam freqiiontem fecit
evanescere; principes curiam non fréquentant, in clero consilii parum; archidiaconi rari
mansionem raram faciunt in ecclesia ohm celcbritcr ab his omnibus frequentata ... Propter
haec et alia quae stilus stringit, partibus mullis languidus jacct episcopatus. » (Vos, Lobbes,
I, p. 380, de fundation et lapsu.)
INTRODUCTION. a
Liège, on en compte à peine une dizaine où le scribe a cru pouvoir
nommer les nobles ou même de puissants chevaliers avant les
archidiacres, les dignitaires ou les chanoines de la cathédrale et des
collégiales, les abbés et les religieux ^ Jusque vers la fin du XII* siècle,
Tévéque choisit dans cette classe la grande majorité de ses conseillers.
La carrière ecclésiastique se présentait, au moyen âge, tout autrement
qu'à présent. Actuellement, un jeune homme ayant la vocation religieuse
l'embrasse avec l'intention d'y persévérer et de recevoir le sacerdoce
dans les institutions qui le comportent. Il en était autrement jadis, surtout
en ce qui concerne les chapitres de chanoines séculiers, et, pour les
dames, les chapitres nobles et les abbayes cisterciennes; beaucoup de
jeunes gens, de jeunes filles et même d'enfants y entraient pour jouir de
la prébende attachée au canonicat ou au bénéfice, s'y instruire aux leçons
des maîtres qui y tenaient l'école et y faire un stage. Arrivés à
l'adolescence, une partie de ces prébendiers, persistant dans leur
vocation, recevaient éventuellement les ordres majeurs, prononçaient
leurs vœux, devenaient profès, embrassaient irrévocablement l'état
ecclésiastique; les autres renonçaient à leurs prébendes, rentraient
dans la vie séculière, se mariaient et ne se difTérenciaient plus des
antres seigneurs ou demoiselles que par la teinture d'instruction qu'ils
avaient reçue aux écoles capitulaires ou monastiques. Ce point sera
encore traité ci-après, au sujet de l'éducation et de l'instruction des gens
de lignage.
Hemricourl fait rarement allusion au noviciat qui inaugura la carrière
d'un certain nombre de chevaliers et de plusieurs dames ^; c'était chose
tellement naturelle, à son époque, qu'il ne pensait pas à la relever. Voici
< Voyez BgttuÈKB, Documents inédits, I, p. 16. — Val Saint-Lambert , ctiarle» n"» 580, 409.
* Par exemple, Berthold Baré, sire de Voroux, ciievalier; Hemricourt néglige de faire
remarquer qu'eu 1326, quelques années avant son mariage avec Agnès le Biavier, ce person-
nage était ctianoine de Saint-Feuillen à Fosses et de Sainte-Croix à Liège.
en INTRODUCTION.
comment il s'exprime au sujet de Rigaud de Fexhe (1378-1443) :
« Rigaz est canones de saint Lambiert, beaz ders, asseis sages et
gratieux et degrant patrimoine, mais illi n'a nint voienteit de marier ' ».
L'état ecclésiastique était, en théorie, incompatible avec la carrière mili-
taire, mais cette règle était sujette à de nombreuses exceptions : Fhistoire
du pays de Liège depuis le X" siècle fournit de nombreux exemples
d'évêques et de prélats guerroyeurs ^; nous avons rapporté ailleurs
qu'en 1325, le pape Jean XXII excusait les instincts belliqueux du
prince-évêque Adolphe de la Marck, el même admirait ses prouesses,
parce qu'il s'agissait de défendre les biens et les privilèges de son église.
Les chanoines ayant le goût de la guerre pouvaient, à l'occasion, invoquer
de semblables motifs et nul n'y trouvait à redire : à la bataille de Steppes,
où Louis comte de Looz fit des prodiges de valeur, il n'eut pas de
lieutenant plus courageux que son propre frère Henri, prévôt de Saint-
Servais à Maestricht '; ce jeune homme abandonna, peu après, l'étal
ecclésiastique et devint comte de Duras. Hemricourt, mentionnant Fastré
Baré, chanoine de Saint-Paul et de Saint-Martin (1344-1366), le
qualifie sans autre observation « bon homme d'armes » *. Arnoul de
Saint-Martin, chanoine de Saint-Pierre (1390-1426), manquait rarement
dans les documents authentiques, de rappeler sa profession et son titre
d'écuyer ^.
Aucune incompatibilité n'existait entre l'état ecclésiastique et l'exercice
* Miroir, I, p. 64, § 75.
» Le Vita Balderici écrit par un moine de Saint-Jacques vers 1053 [M. G. H. SS., IV,
pp. 725 et suiv.) rapporte que Baldéric (4008-1018) s'occupait des affaires ecclésiastiques et
ne faisait pas comme beaucoup d'autres cvêques qui passent leur tem))s h guerroyer.
Parfois, on essayait de réagir : le 49 janvier 4279, le pape Nicolas 111 mande à l'évéque de
Liège de remplir son devoir i^ l'égard des clercs qui, déposant l'habit ecclésiastique, s'adonnent
à la profession des armes. (Chapitre de Saint-Lambert, Libri IV chartarum, fol. 72, n" 69.)
5 Triumphus in Steppes. M. G. H. SS., XXV, — Édit. Cbapeaville, II, p. 625.
* MtVotr, I, p. 463, §981.
* PoNCBi-BT, Charte* de Saint-Pierre à Lifge, p. lxxxiv.
INTRODUCTION. cm
des professions libérales comme celles d'avocat el de médecin; c'est parmi
les chanoines de la cathédrale el des collégiales que l'on rencontrait les
jurisconsultes célèbres et les médecins renommés *.
Certains parents n'usaient pas, au sujet de la vocation de leurs enfants,
de la prudence nécessaire : Éverard de la Marck, sire d'Ârenberg, quoique
ayant reçu le sous-diaconat, épousa, vers 1350, Marie de Looz d'Âgimont.
C'était contraire aux canons; aussi Éverard éprouva-l-il les plus grandes
difficultés pour obtenir la validation de son mariage ; il fit valoir, auprès
du Pape, qu'il n'avait accepté le premier des ordres majeurs que par la
contrainte morale exercée sur lui par ses maîtres, ses précepteurs et
surtout son oncle l'évéque de Liège. La validation ne fut accordée que
le 25 mai 1362 2.
Si certains renonçaient aux prébendes ecclésiastiques et à la vie
capitulaire pour prendre l'état séculier, il n'était pas rare, aux XII" el
XIII" siècles surtout, de voir un chevalier, soit célibataire, soit veuf, soit
marié, quitter la cuirasse pour le froc : en 1158, Francon, chevalier
d'Évegnée, abandonne la militia secularis, se rend convers à Cornillon,
donne à cette église sa part de la succession paternelle, « deinde sicul
mos est mililibus, deposito gladio, seipsum ad altare reddidit » '. La
fréquence de telles « conversions « avait créé un cérémonial symbolique
spécial.
D'anciens hommes d'armes obtenaient parfois aussi leur admission dans
des chapitres séculiers : .lacques de Wonck, veuf el père de famille, fut
pourvu, en 1361, d'une prébende à Saint-Jean; son fils Jean obtint,
en 1371, le rectorat de l'autel Saint-Nicolas à Goyer *.
Au XIII° siècle, il y eut, non seulement chez les chevaliers mais aussi
< En 1278, Gérard, le phisccicn appartenait à l'ordre des frères prêcheur». (Pauvres en Ile,
cartulaire, fol. 30.)
2 Miroir, I, p. 97, note 2.
^ B. l. A. /,., IX, p. 341.
* Lahaye, Chartes de Saint-Jean, i, p. XLIII.
ciT INTRODUCTION.
chez les grands bourgeois, un exode vers la vie monacale : Alexandre de
la Ruelle et Éverard du Loup, échevins de Liège, l'un de 1233 à 1262,
l'aulre de 1241 à 1266, devinrent des piliers du couvent des frères
prêcheurs en Ile '.
2° NOBILES.
L'origine de la noblesse est complexe. S'il fallait se fier uniquement à
la terminologie des anciens diplômes des X", XI", XII" et XIII" siècles,
noble serait synonyme de libre; dans les chartes où les témoins sont
classés selon leur condition sociale, on use indifféremment, pour qualifier
les mêmes personnages, des mots nobiles, liberi, ingenui, f ranci 2. Sauf
lorsqu'il s'était volontairement lié à un suzerain par le contrat vassalitique,
le noble ne reconnaissait d'autre supériorité que celle de son souverain;
il était exempt de la juridiction ordinaire ^ et de celle des avoués. En 1 1 24,
Waller de Trognée, liber homo, donna à Pabbaye de Saint-Laurent son
domaine de Cras-Àvernas ; il exigea que ce bien n'eût d'autre avoué que
Tévéque de Liège « qui specialis provisor et pastor erat ipsius Walteri
tanquam liberi hominis, sicutetceterorum hominum principatus proprii > *.
Toutefois, la liberté n'était pas la seule caractéristique de la noblesse ^.
Les serfs émancipés au X* siècle et leurs descendants, tout en étant dès
* DB BoHHAN, Lts Échevins de Liège, I, pp. 72-7i.
* Cette synonymie ressort aussi de certains textes : t i 105, Geriilfus ex ingenuis ortus
parentibus cum uxore mea Berlende simiiiter nobtle. s (Halkin et Roland, Chartes de
Stavelol-Malmedy, I, p. 278.) Gérard de Bordayl, qualifié « nobilis vir > dans une cliarte du
18 avril 1227, est dit liber homo dans un acte daté du lendemain. I Porcelet, Charte»
d'Oigrties, 1, pp. 46-47.)
^ LvNA, Les « liberi > et les « nobiles > dans Leodium, 1926, p. 86.
^ B. I. A. £., XII, p. 21.
^ En 1131, Alexandre 1", évéque de Liège, donne à l'abbaye de Saint-Laurent un roansc à
Jehay qu'avait tenu précédemment, de l'évéque, Raimbaud de Jesseren, vir nobilis, et que
celui-ci avait donné en arrièrc-fief à Henri de Jehay, liber homo, c qui ambo in manus
cpiscopi quilnverunt ». {Cartulaire de l'abbaye de Saint- Laurent, iib. I, fol. 10.)
INTRODUCTION. ct
lors assimilés aux ingenui, ne furent pas ipso facto considérés comme
nobites.
D'après de nombreux textes liégeois remontant au X* siècle, les nobles
avaient une naissance illustre, une origine princière; la croyance populaire
leur attribuait souvent une généalogie légendaire; des chartes liégeoises
de 4015, 1088 et 1140 mentionnent les nobiles sous la rubrique :
illustres viri '; le chroniqueur de l'abbaye de Saint-Trond, après avoir
écrit que l'abbé Contran (1034-1055) était « natus de Hasba n ia /îô^rorum
prosapia », ajoute, identifiant ainsi des expressions en apparence diffé-
rentes : « Claris eum natalibus superius diximus » , et quelques lignes
plus bas : « in tam specioso nobilique juvene » ^. La même chronique
mentionne Hern)an II, l'un des successeurs de Contran (en 1092) :
« tamquam generose natus tie libertate et familia Lovaniensium » ^.
Les contemporains de saint Frédéric de Namur, évéque de Liège de
1119 à 1121, reconnaissent en lui un rejeton d'une antique et illustre
maison, un descendant de rois et de ducs, notamment de Charlemagne K
Un chroniqueur voulant, vers 1140, prouver la noblesse d'Ëilbert de
Florennes, fondateur du monastère de Waulsorl, lui donne des aieux
issus d'une célèbre famille d'Aquitaine qui prétendait avoir des alliances
^ Miroir, II, p. 123. — Recueil de cliartesde Van den Berch, à la bibliotlièque l'Université
de Liège, ms. n° 188, p. 35 — Halrin el Roland, Chartes de Stavetot, I, p. 364. Dans une
ebartc de H24, émanant d'Albcron I»', évéque de Liège, et où intervient Waltcrus de
Trudisjneis, liher homo, on dislingue, dans la classifioalion des témoins, les nobiles atque
illustres viri des tiberi homines; la première série comprend nniqucmenl les comtes de
Namur, de Duras et de Moiiiaigu ; la seconde, les autres nol)iIes y compris Adclon de Namur.
(B. ï. A. L., XII, p. 121.) En 1141, on semble vouloir établir une distinction entre les deux
termes : nobilis mulicr lladuidis vidua, et : per manum Bercngerii de Lez /t6eri hominis
legaliter tradidit. (Miraeds, Opéra diplomalica, IV, p. 372.) Voyez aussi la note 5 de la page
précédente.
* Chroniques de l'abbaye de Saint-Trond, édit. de Borman, i, pp. 10 et il.
' Ibid., I, p. 63.
* M. G. H. SS., XII, pp. 415 et suiv. Canonici Leodiensis ehronicon rhytmicum,
1" partie écrite vers 1 1 17-1129. — Maonette, Saint Frédéric. B. S. A. U. L., IX, p. ^26.
Tome lll. n
CTi INTRODUCTION.
royales et tirer son extraction des premiers patriciens de Rome '.
En \lii, Ricza de Becquevoort, dame noble, est dite : illuntris
femina de Beckenwe -. Jean d'Oulremeuse, rappelant les conditions
requises d^ancienneté pour être admis au chapitre de Saint- Lambert,
s'exprime comme suit : « Nuls ne pooit esire s'il n'astoil nobles de tos
costeis et s'ilh n'avoit une costé de duc ou de roy et ly altres de comtes
et de barons... mains quant ilh asloit frans gentis, si valoit encors » '.
D'autre part, il y avait corrélation entre le rang de la personne et la
nature de la propriété. Abstraction faite de la classe urbaine et commer-
çante, le moyen âge envisage la condition de l'homme par le rapport qui
existe entre lui et la terre. Le noble vivait de son bien propre, de ses
francs alleux ^; c'était une des manifestations de la liberté.
Il est rare qu'une chronique du XI' siècle ou du XII* fasse allusion à la
noblesse d'un personnage sans, en même temps, vanter sa richesse immo-
bilière ^. Ses biens particuliers étaient libres comme sa personne". La terre
donne la puissance et la considération, mais quand on spécifie, dans un
acte de cession, la noblesse du vendeur ou du donateur, ce n'est pas pour
satisfaire un vain sentiment d'amour-propre; c'est à cause de l'importance
que la chose présentait au point de vue de la condition des propriétés
< Balad, Sources de l'histoire du pays de Liège, pp. 421-4"i5.
' PiOT, Charles de l'abbaye de Saint-Trond , I, p 05.
^ Ly Mireur des Istores, IV, p. 104. L'nflirmation de Jean d'Outremcuge quont aux con-
ditions d'admissibilité au cliapitre de Liège est évidemment erronée.
^ 1064. Isaac secundum seculuin twbilissimus donne h l'abbaye de Florennes un alleu
venant de ses parents, h savoir la moitié de l'alieu de Gomezée ; son frère Hcrnian
abandonne Ji l'abbaye l'autre moitié du même alleu, en 1067. (BERLiÈap., Documents inédits,
p. 17.)
* Chroniques de l'abbaye de Saint-Trond, édit. de Rorman, I, pp. 52, 109; II, pp. 55, 68.
— Anselme, dans M. G. H. SS., VM; édit. Chapeatille, I, p. 204. ■— Chroniquede Gislebert,
édit. Vandbrkinderb, p. 235.
^ 1127. < liberum mansum id est sine ullo servitii génère ». (Halkin et Roland, Chartes
de Stavelot, I, p. 296.) Il n'est, évidemment, pas question ici des biens que le nobilis
pouvait tenir en iief.
INTRODUCTIOIS, cva
aliénées : un bien cédé par un homme libre gardait, en passant à un
nouveau propriétaire, le caractère de liberté dont il jouissait précédem-
ment. L'évêque Wazon, transmettant en 104-4, la possession de divers
biens au chapitre de SainJ-Barthélemi, déclare qu'ils proviennent en partie
du domaine de l'église de Liège et en partie, d'hommes libres « a liberis
hominibus ecclesie Dei tradita » *. Hugues seigneur de Plorennes, donnant,
en 1099, divers alleux à l'abbaye fondée dans sa seigneurie, non seule-
ment indique sa propre condition de nobilis, mais ajoute que les immeubles
ont été achetés à des hommes libres^, faisant ainsi la distinction entre de
tels alleux et d'autres qui auraient été cédés en bénéfice.
Très souvent aussi, les nobles habitaient une maison fortifiée; la
propriété d'un château était l'une des conséquences, mais non le critérium,
de la noblesse.
Eu réalité, les divers éléments fournis par les documents anciens
comme constitutifs de la nobilitus ne sont pas contradictoires : liberté,
extraction illustre, nature des possessions propres, habitation d'un château;
toutes ces contingences ont entre elles une connexiié incontestable.
Des rites symboliques spéciaux accompagnaient la passation des
contrats où intervenaient des nobles : Godefroid, duc de Lotharingie et
comte de Louvain, renonce, le 26 février 14 73, à son droit de prendre
quarante sous par an sur le grenier du chapitre de Saint-Jean à Neihen
« projecto a me pilo pallii mei juxta morem nobilium » ^.
Il était excessivement rare qu'un hopime abandonnât les prérogatives
honorifiques et juridiques de la nobilitas pour accepter des fonctions de
ministerialis et prendre rang ainsi dans une classe inférieure; à Liège, le
prince s'attachait les nobiles par le lien vassalitique, car les obligations
•• MinAEUs, Opéra diplomatica, U, p. 810.
* Hrrlièrb, Documents inédit», I, p. 29. Voyez aussi db Marnkffb, Cartulaire d'Afflighem,
p. 261.
' Lahaye, Charles de Saint-Jean, I, p. 18.
cviii INTRODUCTION.
féodales élaient considérées comme ne dérogeant pas, comme ne diminuant
pas la qualité des liberi.
Dès le XII" siècle, certaines institiilions religieuses élaient réservées
exclusivement à la classe aristocratique, notamment le chapitre de Saint-
Lambert à Liège. Les conditions de l'admission dans ces établissemenis
se modifièrent en même temps qu'évoluaient les castes sociales : le pape
Clément III, confirmant, le 44- avril H89, les privilèges et les possessions
de l'église cathédrale, déclare qu'on ne peut y recevoir que des personnes
de la noblesse et de la familia ecclésiastique *; quarante ans plus tard, le
29 mars 1230, Grégoire IX rappelle les prérogatives de la même église,
notamment celle en vertu de laquelle nul ne peut y être admis comme
chanoine s'il n'est de condition libre ^, expression qui peut prêter à
équivoque : en réalité, on y recevait, dès lors, les nobles et les membres
des lignages chevaleresques ou des familles patriciennes.
Au commencement du XIII" siècle, certaines abbayes de femmes furent
sécularisées et réservées aux filles des hommes d'armes. La terminologie
des diplômes réglementant ces institutions soulève des problèmes inté-
'ressants. En 1242, Philippe, marquis de Namur, décide que, pour être
reçues au chapitre d'Àndenne, les dames devront être nobles : « ni sit
nobilis nobilibus orta parentibus » '. Le \*^ février 4214, Ferrand de
Portugal, comte de Flandre et de Hainaut, et la comtesse Jeanne, sa
femme, décrètent qu'on ne pourra admettre aux prébendes de Sainte-
Waudru à Mons que des filles de chevaliers : « nisi ipsa persona militis
filia fueril de thoro legitimo » ^. Cette distinction provient de ce qu'en
^ « El de canonicis non nisi libcre conditionis ibidem instilucndis, vcl de lihcra ejusdem
ccclesic familia, sicut bactenus justis inodis observaluni est, nuctoritate apo.stolica confir-
raamus ». (Cartiilaire de Saint- Lambert, I, p. I ii.)
^ « Nisi sit libère, conditionis » {Ibid , I, p. 265.)
' MissoN, Le chapitre noble de Sainte-Begge à Andenne, p. 293. — Laràve, Cartulaire de
la commune d'Àndenne, I, p. 5.
* Dbvillers, Chartes de Sainte- Waudru à Mons, I, p. 100.
INTRODUCTION. ax
Hainaul, les personnes nobles au sens juridique du mot étaient très peu
nombreuses, alors qu^elles pullulaient dans le comté de Namur; à ce
moment, beaucoup de milites du Hainaul occupaient, d'ailleurs, une
situation équivalant au moins à celle des nobiles de Namur.
Lorsque Tusage de la langue romane se fut généralisé pour la rédaction
des actes publics, on imagina un nouveau terme pour définir le noble,
ou plutôt, on en ressuscita un ancien, à savoir le mot gentil homme ',
réminiscence du nom donné, chez les Romains, aux nobles de race nés
de parents libres.
Alors que certains personnages sont simplement liberi ou nobileg,
d'autres le sont au superlatif; d'autres encore font état non seulement de
leur propre noblesse, mais de celle de leurs parents : nobilissimus, vir
magnae nobilitatis, nobilis ex nobilibus, etc. ^. Presque toujours, ces.
mentions sont destinées à vanter la condition de biens donnés ou cédés
Les nobles assistaient le prince par le conseil et par les armes; dès le
XI° siècle, ils formaient un corps d'état intervenant dans toutes les affaires
relatives à la politique, aux domaines, au régime féodal du pays. Ils
constituaient, avec les chevaliers, dont il sera question plus loin, l'élément
militaire de la nation.
< Cliarte de Henri de Gueidre, du 17 septembre 1248, souscrite par quatre ecclésiastiques,
cinq t gentil hommes »ctcinq clievaliers. (Poncelbt, Maréchaux d'armée, B. I.A.L., XXXII,
p. 'im.) — 1259. Messires Nicholcs chevalier, sires de Bailhoul gentis hom. (Poiscelet,
Cliartes d'Oignies, I, p. 179.) — 1280. Jean de Ilam-sur-Sambre, gentis homes et hono-
rables. (Ibid., l, p. 224.) — En février 1278, des seigneurs hennuyers : Jean d'Avesnes, Gilles
dit Ri<j;i)ud du Rœuix, Thierri du Rœulx, Nicole de Barbençon, Thierri de Farciennes, Rasse
de VVinli, etc., chevaliers, et Arnoul d'Audenarde, déclarent avoir été appelés en téraoignaije
c comme franc homme et gentil »; deux d'entre eux furent aussi cités < cum aloier », à
savoir Gilles du Rœulx et Jean de Montigny. {Abbaye de lionne- Espérance, charlrier.)
» Halkin et Roland, Chartes de Slavelol, I, p. 134 (année 926). - Ibid., 1. p. 221 (1045).
— Bbrlière, Documents inédits, p. 17 (10C4). — IIalrin et Roland, I, p. 271 (H03). —
Ms. van dcn Bercb, à l'Université de Liège, n° 188, p. 71. — B. 1. À. L., IX, p. 340 (1133).
— Abbaye de Saint-Jacques, charlrier (1164-1168). — Renier de Suint-Jacques, édit.
Alexandre, p. 135 (1219).
ex INTRODUCTION.
On pouvait évidemment être noble sans avoir pris l'ordre de cheva-
lerie : Jacques, seigneur de Diepenbeek (1285-1321 ) était dans ce cas •.
Toutefois, presque tous les nobles arrivés à Page adulle se faisaient
adouber ; cette cérémonie n'était pas nécessaire pour qu'un nobie pût avoir
un sceau ; on possède un beau et grand sceau armoriai dont usait Jacques,
seigneur de Diepenbeek, en 1245, longtemps avant son entrée dans la
chevalerie - ; certains nobles avaient des sceaux équestres, d'autres se
servaient de sceaux héraldiques; on connaît celui de Godefroid, seigneur
de Herlen, noble et chevalier (écu à deux fasees frellées), appendu à une
charte du 7 juin 1235 ^
Les plus anciens nobles ne sont désignés que par un prénom ; dés le
XI" siècle, certains d'entre eux portent une désignation toponymique ou
un sobriquet *.
Parmi les grands domaines dont la réunion forma la principauté
épiscopale de Liège, quelques-uns ne renfermaient presque pas de
nobiles, notamment le comté de Hesbaye ^; d'ailleurs, si l'on passe en
revue les seigneurs que les documents liégeois classent parmi les nobiles,
on n'y trouve aucun personnage des environs de la métropole. Parmi les
grands propriétaires de la rive gauche de lu Meuse, on rencontre avec la
qualité de nobilis, en 1096 et avec celle de liber homo, eu 1124, Waller
de Trognée, frère de Godescalc de Morialmé, issu de la maison de
^ Heinricourt enregistre le fait sans commentaire : l'ainée des filles du Humbert Wanc de
Bernalmont i fut mariée à ou geutilhc homme nouicit Jakeniic:!, sniiignor de Dypenbeke,
escuwier ». (Miroir, I, p. 416.) Quand un noble était en même temps chevalier, le document
l'indiquait ordinairement. Voyez Val Sainl-Lamherl, charte n' 128, du S octobre 1236, où
Ton cite d'abord les chevaliers nobles puis les chevaliers uou-nobles.
* Val-Saint- Lambert, charte n" 186.
5 Val-Saint-Lamberl, chartes u" 125, 124.
* 1136. Waltcrus cognomento Teutonicus, vir ingenuus. {B. U. L., ms. n° 188, p. 61.)
» Nous avons vu ci-dessus que Contran, abbé de Saint-Trond (1054-1055), appartenait à
une ffimille noble de Hesbaye. En 1070, un homme libre nommé Wiger était propriétaire
d'unprediMm i Braives (B. /. A. L., XIV, p. 255)
INTRODUCTION. cxi
Jauche '; une charte de 1124 mentionne aussi, au nombre des liberi
homines, Gérard de Landenne, Gislebert de Lens et Henri de Poucet *;
une autre, de 1176, donne la même qualité à Olivier de Hermée et à
Gérard d'Oupeye '. Parmi les tiberi hommes portant un nom vraiment
hesbignon, on trouve Olivier de Thys en 1155 * et Jean de Jeneffe en
1224 et 1236 ^; ce dernier, devenu noble par sa mère, une de Jaucbe
probablement, avait sa résidence et la plus grande partie de ses biens à
Tourinne en Brabanl. Parmi les autres membres du lignage de JenefTe,
aucun n'était nobilis.
Aux XI", XII* et XIII» siècles, on rencontre surtout des nobles liégeois
dans le Condroz el dans le (|uartier d'Entre-Sambre-et-Meuse. Ce sont les
de Ciney, de Baronville, d'Oteppe, de Tinlot, de Reppes, de Maffe,
de Strée, de Couthuin, de Hubinne, d'Emeville, de Barse, de Florennes,
de Thuin, de Loverval, de Morialmé, de Foutaine-l'Évêque, de Ham-sur-
Sambre, de Leez, de Presles.
Henri de Hermalle, issu de la famille d'Ësch sur la Sure, est qualifié
liber homo en 1182 ^; Winand d'Ochain a la même qualité en 1170,
1176, 1182 '^, mais, après lui, les descendants de ce lignage n'en sont
plus revêtus.
Faut-il expliquer la présence de nombreux nobiles en Condroz et
l'absence de cette classe sociale en Hesbaye par la métamorphose des
< Chanoine Roland, Lei seigneurs de Morialmé avant le XV' siècle. (A. S. A. N.,
XXXV, p. 21.) Voyez chevalier A. Poullbt, Les seigneurs de Trognie, dans Leodium,
1927, p. 57,
' MiHAEUs, Opéra diplomatica, III, p. 3)25.
s B.l. A. L., IX, p. 344,
* /6ïd., IX, p 341.
» Carlulaire de Saint- Lambert, I, pp. 210, 368.
« A. H. E. B., XXIll, p. 334.
' Abbaye d'Aine, carlulaire, fol. :211 v». — fi. /. A, L., IX, p. 344. — ^1. H. E. B.,
XXIll, p. 5r)4.
cxii INTRODUCTION.
predia domaniaux? Les uns ont passé aux héritiers des rois carolingiens *,
d'autres ont été donnés par le souverain à des uobUes, et d'autres encore
ont été mis par lui à la disposition de membres de la familia ou de ceux
qui y entraient par le fait de cette cession. On a des exemples de
ces diverses alternatives dans les destinées respectives des domaines
d'Anthisnes en Condroz et d'Heure en Famenne 2, de Waremme ', de
Celles lez-Waremme *, de Donceel et de beaucoup d'autres ^.
On voit assez souvent intervenir, dans les chartes liégeoises, des
nobles des provinces voisines : les de Jauche, les de Marbais, les de
Barbençon, les de Becquevoort, et surtout ceux de la région namuroise,
qui étaient en relations étroites avec le prince et avec les seigneurs
liégeois.
La distinction bien nette faite par les documents authentiques entre
les nobiles et les ministériales permet de contrôler certaines affirmations
de Hemricourt ; du fait que les Warfusée et les Hozémont sont systéma-
tiquement classés dans le groupe de la familia, on peut conclure que les
dires du Miroir touchant l'extraction illustre de ces familles et le titre de
comte attribué aux Hozémont sont erronés.
Les ministériales qui, jusqu'en 1220 environ, avaient constitué la
classe immédiatement inférieure à celle des nobiles, furent remplacés,
après la chute de la familia, par les milites ; la dernière charte liégeoise
^ DE Ryckel, Histoire de la bonne ville de Waremme. (fi. S. A. H. L., V, pp. 6-13.)
^ En 879, Louis le Bègue donne à un de ses fidèles nommé Ebroin la villa d'Anthisnes en
Condroz et celle d'Heure en Famenne; en 9i6, ces deux localités ont passe liéréditairenienl
à noble homme Eilbert de Floreones, qui les cède h l'abbaye de Waulsorl. (de Lihminghb,
Chronicque du pays et conté de Namur par Paul de Groenendael, II, p. 619.)
' Cartulaire de Saint- Lamherl, I, p. 38.
^ DB Rau, Molani historia Lovaniensium, p. 833.
5 e. C. fi. H., LXXVI, p. 548. — B. /. A. L., XXXVIII, p. 89.
INTRODUCTION. cxui
marquant systématiquement la différence de caste entre le groupement
des nobles et celui des chevaliers est du 2 novembre 129^ et émane
d'Arnold comte de Looz, le siège épiscopal vacant. Les témoins ou garants
y sont classés comme suit : 1° les nobles hommes Waleran de Montjoie,
Guillaume seigneur de Horn, Henri seigneur de Petersheim, Arnoui
seigneur de Stein, Henri de Cuyck et Godefroid de Leeuw; 2° les chevaliers
lossaliis Jean d'Op-Leeuw, Louis d'Alken, Godenoul d'Elderen; 3° les
chevaliers liégeois Guillaume de Hemricourt, Gérard de Berlo, Walter de
Momalle et Ëustache Persant de Hanefîe ; i" la cité et les bonnes villes *.
A partir de ce moment, les nobles et les chevaliers ne forment plus qu'un
groupe au point de vue politique '^. Dès lors aussi, la terminologie devient
moins précise : quelques chartes, citant individuellement des seigneurs,
les qualifient parfois de nobiles, même si leurs aïeux et eux-mêmes
ont régulièrement figuré précédemment dans la série des ministeriales
ou dans celle des milites : Walter de Momalle, encore compris parmi les
milites, en 1295, est qualifié nobilis en 1298 ^, mais une telle erreur est
extrêmement rare.
Comme on le verra plus loin, la Source primordiale et Jacques de
Hemricourt lui-même, quoiqu'ils ignorassent les caractères juridiques
distinctifs de la nobilitas et de la chevalerie, connaissaient encore parfai-
tement ceux à qui appartenait la qualité de gentilhomme.
La différence faite à Liège entre les nobles et les ministeriales, puis
entre les nobles et les milites, existait aussi marquée et avec la même
terminologie dans les autres provinces de la Lotharingie. Il suffit, pour
s'en convaincre, d'examiner les chartes du XI" au XIV* siècle, relatives
* CarlxUaire de Saint-Lambert, II, p. 531.
^ Acte émanant de Hugues de Chalons, du 18 novembre 1296. {A. H. E. B., XXIII,
p. 451.)
^ Acte notarié de 1298, < presentibus nobilibus virig domino Wallero de Warfeseis domino
de Mumalia, domino Waltero domino de Oghen, niilitibus, etc. » (Codex, II, p. 33.) —
1300, noble homme Henri, chevalier, seigneur de Bauterscm. {Ibid., II, p. 36.)
Tome IU. o
CUV INTRODUCTION.
au Brabant, au Hainaut *, à Namur, au comté de Looz. Mais la confusion
entre les nobiles et les chevaliers se lit plus tôt dans certains pays que
dans d'autres; en Brabant, elle commença à se produire vers le milieu
du XIII" siècle '«.
En ce qui concerne le comté de Looz, la classification était aussi
rigoureuse qu'au pays de Liège ^; toutefois, les nobles étaient plus
nombreux parmi les seigneurs de l'entourage immédiat du comte de
Looz que parmi ceux de la Cour des princes-évéques; dans le même
comté, la noblesse n'était pas, comme à Liège, Tapanage exclusif de
seigneurs particulièrement puissants et fortunés.
Certains cas sembleraient contredire notre opinion quant à la stricte
différenciation des nobiles, d'une part, des ministeriales puis des milites, de
l'autre. C'est d'abord lorsque, dans les souscriptions des témoins, les noms
des ministeriales ou des milites suivent ceux des personnages qualifiés
liberi ou nobiles sans qu'une désignation spéciale prévienne qu'il s'agit
d'hommes d'autre condition, il en est ainsi dans un diplôme de l'an 1141
par lequel l'empereur Conrad III confirme à l'abbaye de Saint-Jacques la
1 En 1181, Gislcberl fait la distinction entre un vit nobilis et les militei ilrenui comitis
tlanoniensis fidèles et rommilitones. (Edit. VANDEaKinDERs, p. 15i2.)
• Ganshof, Elude sur les ministeriales en Flandre et en Lotharingie, pp. 90, 93, etc.
Il se pourrait, cependant, que ces ministeriales brabançons fussent devenus nobiles à raison
de la cundiiion noble de leur mère. Peut-être aussi, vu la considération dont jouissaient les
ministeriales des cours princières, certains clercs ont-ils pu croire (avec quelque raison
d'ailleurs) qu'il se trouvait des nobiles dans les rangs de la familia, et leur terminologie se
sera-t-elle ressentie de cette croj'ance. Voyez ci-après Ministeriales. Lorsque, dans des
actes du comté de Hainaut de 1540-1550, il est question de prérogatives réservées aux
nobles, on comprend certainement, sous cette dénomination, les chevaliers. Cependant la
charte générale du comté de Hainaut de 1619, bien qu'attribuant aux uns et aux autres les
mêmes privilèges, fait encore la distinction entre les nobles d'ancienne maison et les
chevaliers. {Coutumes, 11, pp. 125-128.)
' Une thèse différente est soutenue par M. Lvna, De oorsprong van den adel in het
graaf'scap van Loon. (Bulletin de la Société scientifique et littéraire du Limbourg, XXXVII,
pp. 21-28.) 11 y a été répondu par Ganshop, Les ministeriales en Flandre et en Lotharingie,
p. 164, note 5.
INTRODUCTION. cir
possession de la moitié de la terre de Bassenge '; dans une charte donnée
en 1447, à Ghimai, par Henri, évéque de Liège ^; dans d^autres, de
Hugues de Pierrepont, datées 4203 ^ et 4220 *.
Ce procédé a pu faire croire qu'au comté de Namur, on confondait,
au XH' siècle, les nobiles et les ministeriates ^. En effet, dans une charte
namuroise de 4445, deux ministeriales : Eugon de Champion, sénéchal
du comte, et Gossuin de FlorifToux, sont cités après les nobiles sans qu'il
soit spécifié qu'ils appartiennent à une autre classe; parfois, les rédacteurs
des chartes s'imaginaient que leurs contemporains connaissaient assez la
condition des personnes pour qu'il ne fût pas nécessaire de la préciser
autrement que par le rang leur attribué; dans la charte de 1145, un point
et virgule mis avant le nom d'Eugon aurait supprimé toute équivoque ^; il
en est de même pour les chartes liégeoises de 1444, 4 447, etc.,
mentionnées ci-dessus. Le lignage de Jodion dont on a fait étal pour
prouver la noblesse de certains membres de la familia namuroise
comprenait des ministeriales et non des nobiles ; ses alliances avec les
nobles de Faing ne changeaient en rien son statut personnel; on pouvait
parfaitement avoir des cousins nobles sans l'être soi-même. Lorsque iM. le
chanoine Roland ^ intitule une de ses savantes études : La maison noble
de Jodion, il n'entend pas prendre là le mot tioble dans son sens juridique,
mais donner à ce lignage la qualification que l'usage courant actuel
attribue aux chevaliers du XII' siècle et du Xlll^ **.
Cependant, des nobiles acceptèrent, exceptionnellement, des fonctions
1 Abbaye de Saint-Jacques, chartrier. Le dernier des nobiles est Steppoii de Maffe; il est
suivi de Wéri de Preit, Christian d'Aix, Renier de Lantin, etc., qui sont des ministeriales.
* Cartulaire de Saint-Lambert, I, p. 69.
^ B. C. R. H., 4* série, VII, p. 393.
* Cartulaire de Saint-Lambert, I, p. 187.
'■^ FiLix Rousseau, Henri l'Aveugle, comte de Namur, p. 62.
* Ganshof, ouv. cité, p. 192, note 1.
^ B.S.A. A»., XXVII, p. 246.
* Voyez aussi le | Milites.
cxTi INTKODUCTIOIN.
de ministeriales *. Pour le comté de Looz, on pourra trouver un certain
nombre de chartes des premières années du XIII« siècle, où les vassaux
ou conseillers du comte sont énumérés sans que leur condition soit expli-
citement désignée ^ mais cela n'implique aucune confusion : dans les
listes de témoins, les nobles précèdent les laïcs des autres classes ^.
Dans d'autres chartes, la qualification de nobiles étant mise en tête
d'une liste de témoins, et celle de milites clôturant la même liste, le
lecteur doit se charger de faire lui-même le départ des groupes; dans une
charte liégeoise de novembre 1248 ainsi rédigée, les deux premiers
témoins sont nobiles, et les trois derniers, milites *; deux de ceux-ci,
Antoine de Momalle et Gontier de Berlo, sont désignés dans des chartes
antérieures comme appartenant à la Casa Dei, c'est-à-dire à la familia.
Quand le scribe, surtout si c'était le chancelier d'un dynaste étranger,
n'était pas parfaitement au courant de la condition respective des témoins
ou des comparants, il pouvait commettre une erreur ^; c'est d'ailleurs
excessivement rare; en cas de doute, le rédacteur préférait souvent
énumérer les personnages sans spécifier leur rang dans la hiérarchie
sociale. On ne peut tirer aucune conclusion du fait que le chevalier Radou
de Colonster est traité de nobilis vir dans un acte du pape Jean XXII du
29 janvier 1325 ", ni de ce que Louis de Saive est, le 2 septembre 135i,
qualifié noble dans un diplôme de Charles roi des Romains '; au surplus,
la terminologie est toujours moins probante lorsqu'elle s'applique indivi-
^ Voyez le chapitre suivant.
* Lyna, De oorsprong van tien udel in het graftcap van Loon (Bulletin de la Société
scientifique cl lillérairc du Limbourg, XXXVIl, pp. 21-28.)
^ Voici une exception : Wenric de Colmont figure parmi les minisieriale$ en tlti
(t. Il, p. 125) et parmi les liberi en 1129 (t. II, p. 126).
* Cartulaire de Sainl-Lambert, I, p. 540.
^ Dans une charte de Hugues, seigneur de Florennes, de l'an 12U3, les témoins nobles
sont places sous la rubrique : tie mililibus (Bbrliébb, Documents inéditi, 1, p. 30); cette
erreur doit, sans doute, être imputée au scribe qui a copié le diplôme au XVIII' siècle.
* Miroir, I, p. 525, note 2.
^ Documents recueillis par Lb Fort, 2* partie, XII, p. 173.
IINTRODUCTION. «m
duellcment à un personnage, au lieu de concerner loul un groupement.
Lorsqu'au commencemenl du XIII" siècle, la classe des mililes eul
remplacé celle des minisleriales, quelques nohiles ayant pris l'ordre de
chevalerie furent parfois dits simplement milites^; mais la réciproque
n'est pas vraie : jamais, à ce moment, les simples chevaliers ne sont, à
bon escient, qualifiés nobiles.
Enfin, il y avait, au Xlli» siècle, quelques rares familles dont la
condition sociale n'était pas parfaitement établie : les de Beauforl étaient
dans ce cas. Alors qu'une charte de 1233 cite clairement « Arnoldus vir
nobilis dominus de Biafort » 2, une autre charte, du 5 octobre 1236, classe
d'une façon non moins précise les chevaliers Arnold de Beaufort et Renier
de Lexhy, après les nobles, dans la série des simples chevaliers ^. D'autre
part, le chevalier Jean de Beaufort, sire de Fallais, est qualifié noble en
1373 et 1374 *, et gentilhomme par Jacques de Heraricourt, alors que
depuis plus de cent ans, aucun de ses ascendants n'avait pris ce titre.
Peut-être le nom de la mère, s'il était connu, expliquerait-il cette anomalie.
L'auteur de la Source primordiale et Jacques de Hemricourt savaient
évidemment que, contrairement à la chevalerie, la noblesse se transmettait
héréditairement, par le seul fait de la naissance ^, mais ils n'expliquent
pas ce qui différenciait les deux institutions au point de vue de la
condition juridique et des prérogatives; ils ne précisent pas non plus
comment on héritait de la noblesse et comment on la perdait ^; il résulte
* Val-Saint-Lamberl, charte n* 127.
'' B. C.R. fl., 5* série, IV, p. 21.
5 Cartulaire de Saint-Lambert, I, p. 369.
* B. I. A. L, XIX, p. 430.
" Gdilribrhoîs, Essai sur l'origine de (a noblesse en France au moyen âge, p. t.
^ Assez souvent les actes mentionnant les enfants d'un nobilis ne qualifient pas ceux-ci
nobilei. (Chartes d'Oignies, I, pp. 46 et 47. — Cartulaire de Saint-Lambert, II, p. 511.)
D'autre part, Ricliarde de Gueldrc, dame d'Atrive et de Braives, bâtarde de Henri de
Gueldre, veuve de Guillaume d'Atrive, est dite : noble personne, dans uue charte de 1279.
[Val-Notre-Dame, cartulaire lîitO-1515, fol. 40.)
cxvm IINTUODUCTIOIN
des allusions quMIs font incidemment à ce sujet que la gentillesse se trans-
mettait aussi bien par les femmes que par les hommes. Voici quelques
exemples tirés de la Source primordiale et qui prouvent, au surplus, que
jusqu'à la fin du XIV" siècle, les hommes avertis continuaient à faire la
distinction entre les familles nobles et les lignages chevaleresques: Ëustache
de HanefTe, qui vivait en 12H-1229, était seigneur de Donceel * « de
part sa femme qui fu genti damme de lignage de gaste, laquelle on nomat
Franke Damme de HanefTe partant qu'elle fut franque genlive » *.
Guillaume le jeune de Waroux eut pour femme la dame de Heers « qui
fu genti damme » '; « monsignour Wilheame fis à mesire Wilheame li
viez (de Waroux) oit a femme le damme de Heers femme al signour de
Heers, qui astoit veve, qui fut noble damme de tote nation » * ; « si reprisl
à femme le filhe monsigneur Wilheame de Warous qui astoit gentis
damme de part sa mère la dame de Heers » ->.
Pour le Hainaul, Texempte des de Saiiit-Auberl est typique. Cette
famille était titulaire de l'office de grand sénéchal de Hainaut : Gilles de
Saint-Aubert, sénéchal en 1173, était un vaillant et riche chevalier, non
noble, « miles probitate et nomine praeclarus » '^; parti pour la Terre
Sainte, il meurt en mer en 1175. Il avait épousé, en premières noces,
une demoiselle noble Berlhe de fiouchain, fille de Godefroid et d'Yolande
de Gueldre, et en deuxièmes noces, Mathilde de Berlaimont, fille de
Gilles de Chin et de Damison de Ghièvres. Du premier lit, naquit un fils
Gérard de Saint-Aubert; à raison de la noblesse de sa mère, Gislebert le
qualifie vir nobilis, comitis Hanoniensis homo et consobrinus ^ ; cela ne
^ DoncccI était, en réalité, une possession de l'abbaye de Saint-Jacques.
' Chroniques de Jean d'Otitremeuse, IV, p. 410.
* Ihid., IV, p. 4-27. C'était Mathilde de Wasscnberg.
* Ibid., IV, p. 431.
s /6«rf., IV. p. 41 â.
* Chronique de Gislebert, édit. VANDBRUSDiiRB, pp. 114-116, 210.
7 Jbid., pp. 209-210.
INTRODUCTION. cxix
l'empêcha pas de conserver, à la mort de son père, les fonctions de
sénéchal, et d'accepter les reslrictions à l'indépendance inséparables de
la condition de ministerialis .
Hemricourt, en ce qui concerne la qualification de noble, suit éven-
tuellement les indications de la Source; il donne à bon droit le
titre de gentil et attribue un « grant et noble sanc » à des membres
des familles de Diepenbeek, de Diest, de Rêves, de Viandon, de Looz-
Agimont, etc., '. D'autre part, un acte du 22 juillet 4387 confère
encore à juste titre la qualité de noble et vaillant seigneur à Godefroid
seigneur de Dave ^.
Ces exemples et d'autres ^ prouvent que, même à la fin du XIV* siècle,
le souvenir de l'ancienne nobilitas n'était pas perdu; les nobles d'ancienne
race ne voulaient pas être confondus avec les simples chevaliers. Les
mots noble et gentilhomme sont usités à bon escient, exception faite
pour le titre du Miroir, où Hemricourt a sacrifié la vérité au désir de
donner à son œuvre un titre flatteur et sonore; il est vrai qu'en 4398,
lorsque Hemricourt mettait la dernière main à son Miroir, la distinction
entre la noblesse et la chevalerie, encore bien précise lorsque l'auteur
prenait la plume, commençait à s'effacer.
De ce qui précède, il résulte : 4" qu'au pays de Liège, il y eut toujours
entre les nobiles et les ministérielles , une distinction absolue et une
différence de condition juridique ; 2° qu'après l'extinction de la ministé-
< Miroir, I, pp. 2-29, 321, 365, 446, 419, 438. 458,
* Grand bailliage de Namvr, reg. 39, fol. 3.
s Gilles (le Cliarneux, châtelain de Bouillon, meurt au siège de Bouvignes, en 1521.
Son corps est rapporté à Liège t parlant qu'illi esloil de noble sanc ». (Jean d'Oulrenieuse,
VI, p. 257.) Fils et pelit-fils de bourgeois, Gilles de Charncux fut le premier chevalier de son
lignage paternel, mais sa grand'mère paternelle était une de WiUem, sans doute noble.
L'auteur de la Chronique île Jean de Bavière rapportant une bataille livrée en 1417, écrit :
« Ccciderunt enim in bello pro parte Bavarorum domicellus de Arckel, Johannes de
Petersem, armigeri iiobiles, dominus Kaso de Ordinghcn, miles. » (Balàu, Chroniques
liégeoises, 1, p. 209.)
CM INTRODUCTION.
rialité (vers 1220), la différence faite précédemment entre les nobiles el
les minisleriales continua d'exister entre les nobiles et les milites, mais
qu'elle ne consista plus que dans le souvenir de la différence d'origine et
dans le degré plus ou moins élevé de Téchelle aristocratique; 3° que la
confusion entre noblesse et chevalerie naquit vers Tan 1400, donc à un
moment où la ministérialité avait cessé d'exister depuis près de deux
siècles, à un moment aussi où on avait, en général, perdu toute notion de
l'origine et de la condition respective de l'ancienne noblesse ei de la vraie
chevalerie, où ces deux organismes étaient devenus égaux quant au statut
légal, au rang social, à la nature de la propriété, au rôle joué dans la
politique, dans le système féodal et dans la vie seigneuriale.
A ce moment, combien y avait-il encore, à Liège, de représentants
de l'ancienne nobilitas 9 Presque toutes les fan)illes nobles avaient
disparu par extinction. A proprement parler, il n'y a donc pas eu
fusion entre la noblesse et la chevalerie; la fusion implique un mélange
d'éléments coexistants. Il serait plus exact de dire qu'à la (in du
XIV' siècle, les lignages chevaleresques, après avoir reçu successivement
toutes les prérogatives et adopté les manières des anciens gentilshommes,
se substituèrent entièrement à ceux-ci et constituèrent dès lors la classe
noble. Cette classe s'accrut de nouveaux venus lorsque l'usage de concéder
la noblesse par diplôme se généralisa dans nos provinces.
*
Les qualités de prince, duc, marquis, comte, vicomte et baron ne consti-
tuaient pas, au moyen âge, des échelons de la hiérarchie nobiliaire;
princeps et baro étaient des termes généraux ; les titres de duc, marquis
et comte composaient des degrés de la hiérarchie administrative ou
gouvernementale. Au XII* siècle et au XIII", le mot princeps avait géné-
ralement le sens vague de grand vassal noble, de principal conseiller d'un
INTRODUCTION cxxi
dynastc souverain ^ ; l'une des castes représentées à un synode général
célébré en Péglise Saint-Laurent à Liège, en 4124-, est celle dite des
nobiles el principes ^. Diins une charte donnée en 1127, par Guillaume
comte de Flandre, on mentionne en un seul groupe les «< barones et
principes Flandric ». Ces qualifications s'appliquent indistinctement à
Gervais châtelain de Bruges, Thierri de Dixinude, Isaac de Vormezeele,
Gauthier de Lisseweghe, etc., '. Dans une charte de 1142, en vertu de
laquelle Albéron II termine les différends existant entre l'église de Diest
et l'abbaye de Sainl-Trond, Févéque de Liège déclare avoir agi de l'avis
des archidiacres, des abbés et des barons, mais dans l'énuméralion des
témoins, les barons prennent le nom de principes; ce groupe comprend
les comtes de Namur, de Duras et de Looz, el cin(j nobles, entre autres
Lambert de Diepenbeek *. En 1168, Godefroid, duc de Lotharingie, fait
savoir que l'acte de donation d'un alleu aux religieux de Basse-Wavre a
été passé « coram meis principibus » ^. Le 18 avril 1209, Philippe,
marquis de Namur, qualifie les nobles liégeois « principes ac barones »
de l'évéque ^.
Comme on le voit, d'après ce qui précède, le mot baro avait au moyen
âge, de même que princeps, le sens imprécis de vassal noble, grand
feudataire ". La chancellerie de l'évéque de Liège Henri de Leez en
* B. /. A. L., tX, p. 332.
* Seuls quelques écrivains très avertis et d'une prudence toute officielle, lels que
Gislebcrt de Mons, attribuent à chaque mot un sens précis.
' DB Marneffe, Carlulaire de l'abbaye d'Afflighem, p. 76.
* l'iOT, Cartulaire de l'abbaye de Saiut-Trond, I, j). 65
' DE Marnefpe, Cartulaire de l'abbaye d'Afflighem, p. d92. Dans la seconde moitié du
Xll* siècle, un même jjersonnagc est qualifié indifféremment : Tlieodcricus d'Alost, dominus
de AIosl, cornes de Âlost, princeps de Alost.
6 Codex diplomaticus, II, p. 131.
7 DE Marneffe, Cartulaire d'Afflighem, p. 36 (Il H), p. 84 (11.Î5). — de Reiffbnberg,
Monuments, VIII, p. 403. — Cartulaire de Saint- fMtnbert, I, p. 56. — Waotehs, Table des
diplômes, III, p. 381. — Poi-ain, Chroniques de Jehan le fiel, Mons, Iloyois, 1850, sans
pagination.
ToHi m. p
cixn
INTRODUCTION.
faisait un fréquent usage * ; d'autres évoques continuèrent à l'employer
avec la même signification, notamment Alexandre de Oeren * et Hugues
de Pierrepont '. Le mot baro est usité dans la littérature plus encore que
dans les diplômes; parfois il prend le sens de seigneur local : « barons de
terre » *. On lui donne aussi la signification d'époux -K La qualilication de
marchio fut prise par Baudouin V comie de Hainaut lorsqu'en 1188, il eut
acquis les comtés de Namur, La Koche et Durbuy qui formaient une
marche de l'Empire '^. Alors que le mot comitaius s'appliquait depuis
longtemps à des Étals formés par de puissants dynastes, il continuait de
désigner des circonscriptions secondaires; un grand nombre de comitatus
furent absorbés par des principautés en formation '. Souvent, le mot
comitatus signifie ressort judiciaire '*, ensemble de droits comfaux ",
exercice de la haute justice ou de la justice à tous les degrés, si peu
étendu que fût le territoire y soumis ; il est stipulé, dans une charte de
l'an 1018, relative au petit village de Maret-sous-Orp, que « tota villula
et totus comitatus sint omnino in districtu abbatis » '*'.
'1 Année H 53 i liabito super lioc lam archidyaconoruni et abbatuni quam baroiiuiu
nostrorum... consilio >. (de Mahnbfff., Cartulaire d'Afflighem, p. 151).) Année H55 « apiid
Tuin, in celebri curia ad prcsentiarn riostram venientes, coram clcricis et baronibus et
minislerialibns noslris ». {Miroir, II, p. ^iS.)
« B. C. R. H., LXIX, p. 87 (MU-i 167).
» Cartulaire de Saint-Lambert, I, pp. 150 (1205), 1*7 (1204), 157 (1209).
* Chapitre de Saint-Martin, charte n* 180.
" Voyez ci-après ; État civil.
^ Chronique de Gislebert, ëdit. VAMtERKiNDEiiE, pp. 252 et 250.
' Ibid., p. 252, note 5. — Vanderrindere, Histoire de la formation territoriale des
principautés belges au moyen dge, II, pp 150, 152, 147, 151, l?)7, 221.
^ [In diplôme de 1159 mentionne « praedium quod dicitur Pode in coniitaln Lamminis >.
{B.S.A.H. L.,II, p. 200.)
9 IIanqdet, chronique de Saint-Hubert, p. 286. — Abbaye de Saint-Ghislain, charte
originale de 1040, concernant Basècles.
'•' B. S A. H. L , II, p 225. — Voyez aussi Halkin et Roland, Charles de Stavelot-
Malmedy, 1, p. 288. — Abbaye de Saint-Jacques, chartricr, acte <Ic 1101 — Cartulaire de
Saint-Lambert, I, p. 63 (1117). — de MARNerrE, Cartulaire d'Afflighem, p. 287 (1190).
liNTRODLCnON. cran
Au XI" siècle, on donriail souvent à de grands seigneurs le nonni d'une
terre comprise dans leur domaine; celle lerre empruntait alors un
apparent titre de duché ^ ou de comté, non à sa propre nature, mais aux
fonctions ou au titre que son propriétaire possédait ailleurs. Ce cas se pré-
sentait surtout lorsque la terre était le siège d'un important château fort'^.
C'est ainsi que l'on attribue à une dame Alpaïde, fondatrice du chapitre
de Hougaerdc, au X® siècle, le titre de comtesse de Hougaerde et de
Tourinne-la-Grosse '; Moha usurpa, au XI® siècle, le titre de comté parce
que celte terre était possédée par le comte de Dachsbourg en Alsace.
Pour une raison analogue, le comte Gozelon portait, en 1033, le titre de
comte d'Engis*. Quand il s'agissait d'une façon imprécise de la seigneurie
ou d'un seigneur d'Engis, la qualification comtale disparaissait ^. Le titre
était personnel, mais, par l'usage, il resta parfois attaché à la terre qu'un
haut personnage avait possédée '^
C'est, sans doute, aussi de celle façon que les seigneurs de Clermont-
sur-Meuse prirent, au XI« siècle et au XII", le titre de comtes de
Clermont ~ qu'ils continuèrent à porter jusqu'au milieu du XIII" siècle.
'I L'usage s'introduisit d'appeler les ducs de la maison d'Ardenne ducs de Bouillon.
{Chronique de Gislebert, édit. Vanderkinuere, p. 25, note 4.)
' Erraentrude de la maison des comtes de Grandpré en Champagne était, en 1064, dite
de Harzé, parce que, mariée à Gozelon de Behogne, comte de Montaigu, la terre et le château
de Harzé étaient compris dans son douaire. (Roland, Les seigneurs de Rocheforl, A . S.A.N.,
XX, pp. 85-88.)
' Tarlier et Wauters, Canton île Jodoigne, II, [). 181.
* Halkin et RoLAWD, Charles de Stavelot-Malmedy, I, p. 210. Voyez Ibid., p. 21S,
^ Année 1050 < et nulli dominorum circumquaque allodium habciitium eultores ejusdem
ville aliquam justiciam debcant excepto domino de Ingeis... ; utatur pascuis predieti castri
scilieet Ingeis ». [Vul-Saint-Lambert, charte n° '1.)
* Cette manière de dénommer les hauts personnages n'a pas disparu. Le prince de Croy-
Solre, propriétaire du château du P.œulx et y résidant, est souvent désigné sous le titre de
prince du Rœulx, bien que le Rœuix n'ait pas été constitué en principauté.
7 A. H. E. B., XVI, p. 8; XXIIl, pp. 3l»)-3i3. — B. C. R. H., 5' série. II, p. 54. —
Abbaye d'Aine, cartulaire, fol. 48 v">, 51 v°, — Abbaye du V al- Suinl- Lambert, chartes
n" 3, 5-8.
cxxiv FNTRODUCTION.
Le titre de comte fut aussi attribué momentanément à des personnages
revendiquant dans des seigneuries locales des droits de haute juridiction
ou d'avouerie; ainsi en fut-il pour Alleur * et pour Heure-le-Romain ^.
Le titre de comté donné, à partir du milieu du XV* siècle, à un minuscule
territoire tel que celui de Beaurieux ', est sans doute une réminiscence des
soi-disant comtes de Dammarlin dont la légende venait d'être propagée par
le Miroir deft nobles de Hesbaye ; en effet, les de Beaurieux étaient issus
du lignage de Donmarlin, dont ils avaient retenu le cri. Il se pourrait
aussi (|uo ce fût un sobriquet donné au seigneur local à raison de Texiguité
exceptionnelle de sa seigneurie. Quoiqu'il en soil, cette qualification donna
à la terre de Beaurieux une plus-value considérable; le titre y attaché en
fit le prix ; il servit, à partir du milieu du XVI* siècle, à diverses familles,
pour s'élever progressivement dans la hiérarchie nobiliaire diplômée. En
suite, aussi, de ce qu'il avait lu dans le Miroir, Arnoul de Berlo reprit,
vers 1489, le litre de comte de Hozémont * abandonné, selon la légende,
par les seigneurt^ de cette localité, au commencement du XIII* siècle.
Comme son nom l'indique, le vicomte était celui qui exerçait la justice
dans un district, au nom du comte : en 1040, l'abbaye de Saint-Ghislain
reçoit de l'empereur Henri III le cumitalus de Basècles « consilio et
consensu Balduini cjusdem terre comitis suique militis Gossuini vice
comilis » ^. En vertu d'une charte du 5 juin 1138, les habitants du
nouveau viHage de Logne ne devaient aucune prestation « alicui advocato
aut vice comiti seu misso regio » **. En avril 1 243, Nicolas, seigneur de
Barbençon, et Elisabeth, sa femme, donnèrent à l'abbaye de Bonne-Espé-
rance la vice-comté qu'ils tenaient du seigneur du Rœulx à Vellereille-le-
* Vers it95 « Brctonus cornes de Alor .. (A. H. E. B., XXII, p. tSO.)
* Voyez tome II, page 25i.
' PoNCELET, Le comté de Beaurieux. {B. /. .4. L., XXIV, p. 59.'$.)
* DE KvcKBL, Le* communes de la province de Liège, p. nOi.
^ Abbaye de Saint-Ghislain, ciiarlrier.
** Halkin et Roland, Chartes de Stavelol-Malmedy, i, p. 340.
INTRODUCTION. cxxv
Brayeux *. Dans plusieurs seigneuries hennuyères, surtout au canton du
Rœulx, le maire continua jusqu'à la fin de Pancien régime, de porter le
titre de vice-comte.
3» MiNrSTERIALES.
Le mot ministerialis, dans son sens large, signifiait: personne remplissant
un office ou pratiquant un métier. Il était usité pour les plus hauts
fonctionnaires de l'Empire, occupant un rang presque égal à celui des
princes, aussi bien que pour une pauvre servante *. Il ne s'agira ici que
des personnages exerçant héréditairement des offices auliques, domaniaux
ou militaires^ et dotés de ce chef d'un statut juridique spécial, et non des
agents, artisans ou ouvriers remplissant des offices ou accomplissant des
travaux personnels et temporaires.
Minisieriales et Familia étaient généralement considérés comme syno-
nymes *; pourtant, le second de ces termes avait une signification plus
étendue que le premier. Ainsi que le rapporte un texte antérieur à 1235
relatif à l'abbaye d'Ebersmùnster (Alsace), la familia était triple : ministe-
rialis, censualis^ et servilis ^ ; c'est ordinairement de cette dernière qu'il
1 Abbaye de Bonne-Espérance, ctiartrier.
' Wautehs, Table des diplômes, XI, p. 257.
' Voyez Gk^inor, Étude sur les minisieriales en Flandre et en Lotharingie. Bruxelles, t9S6.
* On emploie aussi exceptiounclleraent, dans le même sens, l'expression : laïci ecflesiasliei,
notamment en 109S [Charles de Sainte-Croix, I, p. 8), et familiares (Vebkoorbn, Charteê de
Brabant, I, p. 6, charte de Raoul de Zneringen de l'an 11 08.)
" On trouve un exemple de cette familia censualis dans une charte d'Albcroii, ëvéque de
Liège, de l'an M 24, concernant le domaine de Cras-Avern»s, cédé à l'abbaye de Saint-
Laurent par Walter de Trognée, liber komo : « liomines vero qui de terra ccnsuali ejusdem
praedii sunt hencfîciati fundos suos ab abbate tenebunt sicul eo die tenebant quo ipsum
praedium Sancto Laurcntio est traditiim ». (B. /. .4. />., XII, p. 21.) La familia censitaire
fait l'objet d'une charte rcglemenlaire d'Arnoul, évéque de Verdun, de l'an H75, relative au
domaine de Ju])illc. (Ordonnances de la principauté de Liège, I, p. 28.) C'est au sein de cette
familii censualis que l'évéque de Verdun choisissait les ministeriales chargés de l'admi-
nistration du domaine de Jupille.
* DucANGE, Glossaire, III, p. 200. — Giiilhibrioz, ouvrage cité, p. 365.
cxxvi INTRODUCTION.
s'agit lorsque les mots ministeriales et familia sont opposés l'un à l'autre *.
Les princes el les seigneurs ne semblent pas s'être préoccupés de la
condition originaire des personnages qu'ils choisissaient comme ministe-
riales '^; ils entendaient avoir sur ce point leurs coudées franches et
prenaient éventuellement leurs officiers parmi les nobles aussi bien que
parmi les serfs '.
Quand Richilde institua, vers 1070, en Hainaut, les minisleria ou
offices héréditaires de dapiferi, pinceniae, panelarii, camerarii, coqui,
osliarii, etc., elle les confia, quelle que fût leur condition originaire, à
des hennuyers et à des flamands fidèles qu'elle dota d'honnêtes bénéfices *.
Anselme de Bra qui, en 1103, tenait un bénéfice héréditaire de l'abbaye
de Stavelot comme ministerialis chargé de la garde du château de Logne,
était libe7- ex liberis ^.
Le 5 juin 1138, Wîbald donna la tour du rhàteau de Logne à garder,
à Nicolas, en qualité de ministerialis, moyennant un bénéfice annuel de
100 sous; il fut convenu que le fils de Nicolas, qui devait lui succéder
dans le bénéfice et dans l'office, « de propria familia ecclesie esset nec
allerius conditionis vir aut mulier ad custodiendam domum illam jure
aliquo hereditatis accederet » ^.
< Ddcange, IV, p. 418. — Halkin et Rolakd, Chartes de Stavelot- lUalmed;/, I, pp. 348,
583, 456. La charte de 1124 de la noie 5 de la page cxxv nientiunne « familia quoque istius
praedii id est servi et ariciliae... censum solvent capitis sui >. Dans une charte de Henri
l'Aveugle, comte de Namiir, de l'an H 60, les témoins de familia et les minigleriatts ont été
classés séparément; parmi les premiers figure Eugon, sénéchal du comte. (Analectes pour
tervir, etc., XVIl, p. 16.)
' Bulletin de l'Académie royale de Belgique, Classe des lettres, 3' série, t. X, p. 70.
(Rapport de M. Des Marez.)
3 « Nos Hcnricus et Otto milites, fratres, dicti de Barmstcde, rcnuntiantes nobililali et
libertati nosirae, spontanea voluntate facti sumus ministeriales ecclesiae Bremensis •,
XII' siècle. (DocANGE, IV, p. 418.)
* Chronique de Gislehert, édil. Vanderkinderb, p. H.
" IIalkin et Roland, Chartes de Stavelot-Malmedy, I, p. '271.
« Ibid., I, p. 338.
lîNTROUUCTION. cmvii
Quelle que fûl sou origine, le minislerialis, en eulrant dans la familia
d'un prince ou d'un grand seigneur, acceptait une nouvelle condition
juridique ', dans laquelle, tout en étant exempt des prestations caracté-
ristiques du servage, notamment du cens capital, il se soumettait à un
statut limitatif de la pleine liberté ^.
Les restrictions apportées à l'indépendance des minisleriales comme
tels étaient peu importantes et librement consenties '; on pourrait les
comparer à celles qui sont légitimement mises actuellement à la
liberté des fonctionnaires publics; c'est pourquoi, de nombreux actes
qualifient le groupement des minisleriales : liberiores ecclesiae *, familia
1 Quelques textes isolés paraissnnt admettre qu'en entrant dans la familia, on conservait
sa condition originelle ne peuvent prévaloir contre des milliers d'autres textes, au sujet
desquels aucun doute ne peut exister. Parmi ces cliartes ambiguës, on cite celle de l'an 1 137
en vertu de laquelle Ermcsinde, comtesse de Namur, fait une donation à l'abbaye de Floreffe
o liominuin famille iiostre coiisilio tam liberorum quum minislerialium * (Babbieii, Floreffe,
II, p. 6.) Il faut ici donner au mot familia la signification d'entourage, familiers. Voyez
ci-dessus, page cxii, le paragraphe relalif à la distinction entre les nobiles et les ministeriales,
* Gérard de Saint-Aubert, sénéchal de llainaut en H75, nobilis par sa mère, accepte les
restrictions à la liberté inséparables de son ministerium. Voyez paragraphe précédent,
page cxvni.
^ En 1171, écrit Gislebcrt, « comes iste Balduinus, acceptis hominum suorum tam
nobilium quani servilis conditionis iidelitatibus >. (Édit. Vanderkindere, p. 107.) On ne voit
pas, d'après le contexte, si l'expression servilis conditionis concerne réellement des vassaux
(le condition »<ervile (il y en avait mémo parmi les chevaliers) ou si elle s'applique d'une façon
générale aux non-nobles qui étaient au service du comte. Le même auteur prouve, en maints
endroits, l'élévation dans la hiérarchie sociale de certains minitteriale$ . L'expression ■ un-
frcie Ritter » que Vanderkindere traduit : chevaliers serfs (p. !2tO, note 4) doit plutôt être
interprétée : non-nobles. Il faut prendre le mol »ervus opposé à liber dans l'acception que
ces mots avaient à ce raomcnt-là, et non dans le sens qu'on leur attribue aujourd'hui. Gérard
de Saint-'Aubert, mentionné ci-dessus, réclama, en 1188, comme étant ses serfs, plusieurs
personnages ayant le rang de chevaliers, notamment Robert de Bcaurain et Achard de Verli;
la question de ministérialité n'avait rien à voir dans celle revendication; il est assez
remarquable que la condition scrvilc imputée aux chevaliers ne les empêchait pas de
pouvoir se mesurer en combat singulier avec leur propre maitre. {Chronique de Gitleberl,
édit. Vanderkindere, pp. Ï209-215.]
* Chroniques de Saint-Trond, édit. de Borman, I, p. "ilS (1120).
cxxTui INTRODUCTION.
libéra ^ Uberior familia ', l'opposanl d'une façon absolue aux matwipta,
à la familia serviie où, contrairement à ce qui avait lieu pour les
minisleriales, la condition se transmettait exclusivement par la mère.
Souvent, les ministeriales avaient eux-mêmes des serfs.
Selon l'expression d'un ancien document déjà mentionné ci-dessus, la
« familia ministeriaiis quae etiam militaris recta dicitur » était « adeo
nobilis et bellicosa ut nimirum liberae conditioni comparetur » ^. La
liberté, comme la noblesse, a toujours comporté divers degrés : on ne
peut qualifier non-libre un agent qui s'astreint volontairement à observer
le règlement de sa charge. Étant donné l'évolution qu*a subie la société,
il est souvent dangereux de vouloir traduire selon no»; idées actuelles
la terminologie du moyen âge, quant à la condition respective des
personnes.
La diminution de la capacité juridique des ministeriales visait la
personne et les biens. Quant à la personne, il s'agit surtout de la liberté
des mariages. Pour les ministeriales, comme pour les deux autres sections
de la familia *, la formule était : « nullus uxorem ducat de aliéna familia
nisi per licentiam doraini » ''. Le ministeriaiis ou, s'il est déjà marié quand
il entre en fonctions, son héritier, ne peut prendre femme qu'au sein de la
familia de son maître. Quoique atteignant la liberté personnelle, cette
clause a surtout un caractère réel ; elle a en vue l'intégrité du domaine, la
< Cartulaire de Saint- Lambert, I, p. 112 (t 18!)).
* Halkin et RoLàND. Chartes de Stavelot-Malmedy, I, p. 502 (i 1 75).
* DucAMCE, Glossarium, III, [>. 200.
* Pour la familia censualis, voyez la charte de tl73 relative aux censitaires de l'évéque
de Verdun à Jupille. (Ordonnances de la principauté de Liège, I, p. 28.)
^ Cette clause existe dans de nombreux textes authentiques. L'abbaye de Slavelot faisant,
en 1124, un nouveau contrat de ministérialité et de bénéfice avec Évcrard d'Izier, pour la
garde du château de Logne, stipule que le fils du dit Évcrard qui lui succédera dans son
mini$lerium devra épouser une femme de la familia ecclesie, ou une femme noble qui se
serait préalablement donnée à la dite église. (IIalki.n et Roland, Charles de Starelot-Malmedy,
1, p. 289.)
liNTROOUCTIOiN.
CXXIX
stabilité des fonctions et constitue une garantie de bonne et fidèle gestion '.
Cet assujettissement quant au mariage n'était d'ailleurs pas spécial h la
familia ; il pouvait être prescrit, par les suzerains, pour les grands vassaux
féodaux, même s'ils appartenaient à la plus haute noblesse : lorsque, le
9 juin 1U71, un statut fut établi, réglant les relations de dépendance du
Hainaul h l'égard de l'évéché de Liège, il fut stipulé que si l'héritier de
Richilde était une fille, celle-ci pourrait, comme sa mère, obtenir le comté
en bénéfice, pour autant qu'elle consentit à se marier au gré de l'évéque,
« si consilio episcopi volueril uxorari » '^. Cet abandon d'un droit qui
parait essentiel de la liberté n'était pas considéré alors comme l'une des
caractéristiques de la condition servile. De nos jours encore, la liberté
du mariage n'est pas illimitée, notamment pour les officiers et les
gendarmes.
Le ministerialis ne pouvait quitter son office sans l'autorisation de
son maître; il ne pouvait même, sans licence, s'absenter momentanément.
Gilles de Saint- Aubert, grand sénéchal de Hainaut, avait, en H 73,
promis de prendre la croix; pour accomplir son vœu et partir en Terre
Sainte, il dut obtenir le congé du comte et de toute la cour. Cette licence
lui fut accordée, le 25 décembre H74, dans un parlement solennel tenu
à Mons, et où le comte était entouré de 350 milites probi ^.
Ces défenses n'étaient -elles sanctionnées que par des mesures
1 En ce qui concerne les serfs et les censitaire»; admettre la liberté absolue du mariage
eût exposé le domaine au dépeuplement et eonipromis la marche régulière de l'exploitation
agricole (Vebriest, Servage, p. 37).
^ Ernst, Histoire du duché de Limbourg, VI, p. i09. Lorsque, le 11 octobre 1146,
l'abbaye de Slavelol concéda les dîmes <ie Comblain à Raoul de Comblain et à sa femme Ide,
il fut convenu qu'après leur mort • nullus eandem possessionem uptinebit nisi uxorem de
ministerialibus ecclesie habucrit » (Halkin et Roland, Chartes de Slavetot-Malmedy,
I, p. 381). En vertu d'un arrangement fait, vers 1219, avec Philippe- Auguste, roi de
France, Alix, comtesse d'Eu, déclare : « dominus rex me non effortiabit de me maritando »
(MiRTiNE et DnRAND, Amplissima CoUectio, I, col. 1142).
' Chronique de Gislebert, édit. Vanderkindere, pp. 114, 116.
Tome IIL q
cxxx INTHOOUCTION.
administratives telles que la révocation? Il faut, sur ce point, faire une
distinction entre le chef du lignage, à qui l'ottice et les avantages y
attachés revenaient de droit, et les puinés qui, tout en faisant partie de
la familia, n'y étaient titulaires effectifs d'aucune charge déterminée; en
fait, une grande latitude était laissée à ces derniers quant au choix d'une
profession. Pour Tainé, la perle du minislerium aurait constitué une telle
déchéance quMI n'était pas tenté de s'y exposer, d'autant plus que
l'abandon illicite d'un office fermait au déserteur l'accès de diverses
carrières. Il ne lui était pas loisible, notamment, d'embrasser l'état
ecclésiastique ou d'endosser le froc monacal; le cas se présenta, en 1181,
pour le cellérier de Huy ^ Les abbés ou supérieurs de monastères ne
pouvaient l'admettre dans leur communauté. Peut-être aussi les minis-
teriales défaillants tomhaient-ils corps et biens dans la main du maître,
comme c'était le cas pour les tenanciers qui enfreignaient le statut de la
familia censualis -.
Mais, répétons-le, ces règles, librement acceptées par les intéressés,
n'étaient pas considérées comme caractéristiques de la condition servile.
Il n'y a pas longtemps que la liberté corporelle ne constitue plus le gage
de l'accomplissement d'une convention civile '\
Quelques actes mentionnent des cessions de bénéficia avec leurs
ministeriales. Il n'en faut pas conclure que le maître avait le droit de
vendre la personne de son fonctionnaire; c'était encore une clause réelle
garantissant, comme celle du mariage, la marche régulière de l'exploitation
domaniale et le respect des engagements contractés. Cette mesure, prise
dans l'intérêt commun, favorisait surtout le ministerialis lui-même, qu'on
ne pouvait pas frustrer sans motif de son bénéfice et des autres avantages
< B.S. A. H. L., I, pp. 165, 188.
* Voyez page cxvxviii, note 7.
' La contrainte par corps, abolie par la loi du 27 Juillet t87{, a été maintenue dans
certains cas exceptionnels : exécution des condamna lions aux restitutions, aux dommages-
intérêts et aux frais.
INTRODUCTION. cxxii
attachés à sa charge. Jamais, on n'aliène un minislerialis sans son béné-
fieium. En 1148, Gérard de Wassenberg, comte de Gueidre, donne à
Téglise Saint-Georges de Wassenberg fondée par lui « quicquid allodii
habuerain in Munemunte, cum omnibus reditibus, exceptis meis minisle-
rialibus cum suis beneficiis... et in Bride... v solidos et ministerialem
unum cum benelicio suo » ^ Dans le premier cas, le comte n'entend ni
dépotniler les minisleriales de leurs bénéfices ni se priver lui-même du
service de ses hommes; dans le second cas, le ministerialis conserve
encore son bénéfice, mais passe au service du monastère. La charte est
ratifiée par Otbert^ évéque de Liège. On disposait parfois, dans les mêmes
conditions, d'un fieffé, dont la condition libre n'est pas mise en doute.
On a vu des conventions semblables de nos jours, notamment lors
du rachat par l'État belge, des chemins de fer appartenant à des compa-
gnies concessionnaires; c'était, comme dans le cas des minisleriales,
un avantage pour l'acquéreur, une garantie de stabilité pour les agents,
un acte de justice et de reconnaissance. En principe, il n'était pas
loisible au maître d'une familia de mettre celle-ci, par aliénation d'un
domaine, dans une situation moins favorable qu'elle n'était précédemment.
L'évêque Hugues de Pierreponl ayant inféodé à un noble les castella et les
territoires de Rocheforl et de Clermonl, qui avaient été cédés à l'église de
Liège ^, ce changement affligea profondément les familiares de ces
domaines. Évidemment, leur condition juridique n'était pas modifiée, ni
même leur condition sociale, mais il ne leur était pas indifférent d'être
soumis au régime débonnaire de la familia épiscopale de Liège ou de
passer au service d'un noble guerroyeur et exigeant; aussi ces minisleriales
se plaignirent-ils au chapitre de Saint-Lambert du préjudice qui en était
1 Lacomblet, Urkundenbuch, I, p. 189. — Miraeus et Foppens, Opéra diplomatica,
IV, p. 193.
* Voyez, à ce sujet, Roland, Les seigneurs et comtes de Rochefort (Annales de la Société
archéologique de Naniur, XX, pp. 358 et suiv.).
cxxxii INTRODUCTION.
résullé pour eux '. Ce point fut, avec H'autres griefs soulevés contre
Tévéque, soumis par le chapitre cathédral au pape Innocent III, qui, le
20 décembre 1211, nomma trois dignitaires ecclésiastiques pour examiner
les plaintes et porter un jugement à leur sujet. La sentence n*est pas
connue ^, mais la prise en considération du grief établit qu*à tout le
moins, l'opinion des membres de la familia ne pouvait être négligée lors
de la cession du bien auquel ils devaient leurs soins.
A un autre point de vue, le changement de maître est le sort réservé,
de tout temps, même de nos jours, aux habiianls des pays conquis ou
cédés; cette transmission forcée n'est pas considérée comme attentatoire à
la liberté juridique des individus.
Si les restrictions apportées à Pindépendance personnelle des ministe-
riales avaient mis ceux-ci dans une situation d'infériorité pénible et
humiliante, ils auraient éventuellement demandé et obtenu leur affran-
chissement; jamais, le cas ne s'est présenté dans nos régions.
Les minisleriales subissaient une diminution de liberté, non seulement
quant à leur personne, mais aussi quant à leurs biens ; on n'a pu encore
déterminer d'une façon certaine si cette sujétion découlait de la condition
personnelle des membres de la familia, ou si elle résultait de la nature
originelle du bien.
Les minisleriales ne peuvent aliéner, sans l'autorisation de leur maître,
ni leurs bénéfices ni leurs alleux. Pour les bénéfices, la chose est normale,
puisque c'est le gage précaire leur octroyé pour prix de leur service '.
En ce qui concerne les alleux, la chose est plus complexe *. H semble que
^ « familiani ccclesic que liberUle speciali gaudebat in graveni scrvitutem redegit, confe-
rendo eam, cum eisdeui castellis, nobilibus supradictis > (Cartulaire de Saint-Lambert,
I, p. 166).
^ Le régime de la familia cessa peu après au pays de Liège.
> Voyez ci-après l'exemple d'Oudelin de Villcrs, ccdanl, en 1124, son bénéfice au
monastère de Cornillon.
* Ganshof, ouvrage cité, p. 290.
IJNTKODUCTIOIN.
czxxui
roccupation de certains alleux était précisément l'une des formes du
bénéfice. Les biens, les predia concédés aux ministeriales leur étaient
rarement donnés en fiof : prélevés sur l'alleu du maître, ils étaient mis à la
disposition des serviteurs à litre précaire « jure ministerialitatis » ; c'était
un « jus in rem alienam » . L'immeuble, quoique possédé et exploité
héréditairement par un minisleriafis, conservait sa condition primitive,
c'est-à-dire restait alleu et, le cas échéant, rentrait, sans jamais avoir
perdu sa qualité, dans le patrimoine d'un prince, ou était donné à une
église. Avec le temps, par prescription, usucapion et tolérance du
concédant, les titulaires de ces alleux s'en seraient considérés comme les
propriétaires réels. Cette miinière de voir expliquerait comment, un
organisme s'étant fondé à Liège, dans la première moitié du Xlil° siècle,
pour présider à l'aliénation des alleux, il fut composé notamment des
membres de la Casa Dei, nom donné alors à la familia.
Toutefois, ce système se heurte à diverses difficultés; il est rarement
stipulé explicitement que Yallodium détenu par un mintsteriatis constitue
précisément son benefieium *. Lorsqu'une contestation s'élève au sujet
d'un bénéfice, on prévoit l'application de la tex ministeriorum et du jus
beneficiorum sans, éventuellement, faire allusion à .sa nature allodiale.
D'ailleurs, certains actes du XII* siècle établissent parfaitement la dis-
tinction, d'une part, entre les bénéfices restant virtuellement dans la main
du maître et que celui-ci pouvait céder avec les ministeriales qui en avaient
la jouissance, et, d'autre part, les alleux propres desdits ministeriales 2.
'I 11 en était ainsi, en i05i, pour X'aUodium de Donceel, détenu par un miles de l'Empereur.
' La cliarte de Gérard de Wassenbcrg de 1118 déjà mentionnée, après avoir stipulé la
cession de ministeriales avec leurs bénéfiees, ajoute : « quidam vero mei ministeriales, omni
affectu meum adjuvantes dcsiderium et animabus suis in future providentcs remedium, ipsi
ecclesie parlera sue contulcrunt substantie : Sigibodo vidclicct qui Strabo agnominabatur
allodium in Vollete... contulil • (IjACOIIblet, Urkundenbuclt, I, p. 189. — Mibabus et Foppbns,
Opéra diplomutiea, IV, p. 195). En 1 1^4, l'abbaye de Stavelot confirme, à titre de bénéfice
ministériel, à Evrard d'Izier, l'église de Bra, à condition, notamment, que le dit Evrard
cxxxiv INTRODOCTIOIN.
Le sens du mot beneficium n'est pas toujours très explicite; il signifie
parfois feodum *.
En H 46, Henri, évêque de Liège, mel l'abbaye d'Afïlighem en
possession d'un alleu sis à Frasnes-lez-Gosselies, acquis par ce noonastère,
d'Alberl de Thisnes et d'Agolende sa femme, avec le consentement
d'Arnoul de Villers, père d'Agolende, de qui l'alleu provient : « quia
vero Albertus de familia beati Laulberti erat, et ideo hoc idem allodium
ad eandem ecclesiam periinebat... > ^. Dans cet acte, il est déclaré que
l'alleu échu à Albert de Thisnes de par son beau-père appartient à
l'église de Liège, à raison de la condition de ministerialis du nouveau
possesseur et sans qu'il soit fait allusion au fait que cet alleu aurait fait
précédemment l'objet d'un bénéfice. Mais, dans les questions de ce genre,
« il faut résister aux suggestions d'un vocabulaire flottant et imprécis » '.
On pouvait fort bien croire, en 1146, que l'intervention de l'évéque était
justifiée par la condition de la personne, alors qu'elle avait peut-être pour
véritable motif la nature originelle du bien. De notables restrictions étaient
également apportées k la libre disposition des fiefs et des censives.
En cas de non-observation du statut général ou spécial prévu pour les
membres de la familia, ceux-ci encouraient éventuellement la confiscation
relèvera en fief de l'abbc tout l'alltu et la familia qu'il possédait à Bra (Halkin et Roland,
Charles de Stavelot-Malmedy, I, p. 289); ce domaine de Bra continua de relever en fief de
Stavelot jusqu'à la fin du XVIII* siècle, sous le nom de seigneurie des hoirs d'Izier.
En 1H5, « quidam miles de familia eomilis Namurcensis > fait cession de « quicquid
ttloldii possidebal ab anlecessoribus suis » (df Mabneffb, Cartulaire d'Afflighevi, p. il3).
^ En H 38, Godcfroid, duc de Lotharingie, accorde » l'abbaye li'Afiligiiem la faculté
d'acheter et d'acquérir < que possent ex aliodio meo qiiod homines mei a me in t>encficio
tencbant > (de Marnefpe. Cartulaire d'Afflighem, p. 9â).
* DE Mahnbpfb, Carfiiluire d'Afflighem, I, p. 118. — Voyez Ganshof, ouvr€ige cité, p. 391 .
' KuRTD, Les origines de la commune de Liige. {B. I. A. L., XXXV, p. 259.) Même au
milieu du XV* siècle, le mot se»/" n'avait pas encore une signification unique ; en 1455, dans
un acte déterminant une servitude immobilière, il est stipulé que < les eaux venant du ciel
et du toit devront avoir leur keiutte sour le courcellc dudit Melchior, lequel est et doit estre
ser/ d'icelles eaux rechevoir » (Greffe de Mons, criées, 1453-1462, fol. 17).
INÏKOOUCTIOIN.
CXXZT
des biens leur concédés et la perte des émoluments attachés à leur office '.
Il en était de même, en principe du moins, lorsqu'un ministerialis aban-
donnait ses fonctions ^ ou était convaincu d'infidélité, de négligence ou
de malversation, mais, ù partir de la fin du XII" siècle, les bénéficiaires
avaient, par longue possession, acquis sur leurs précaires un droit si
puissant que le maître n'avait plus, pour punir éventuellement ses minisle-
riales, que des sanctions illusoires, ou des mesures dont l'efficacité dépen-
dait de la puissance du niallre comparativement à celle du ministerialis.
Dans la hiérarchie sociale, les ministeriales des princes souverains
venaient immédiatement après les nobiles '. Tandis que le noble était son
homme, son homme franc, indépendant, vivant de son bien propre, ayant
une situation par lui-même, le ministerialis était l'homme de son maître,
vivait en grande partie du tninisterium qu'il exerçait chez autrui et
s'assujettissait ainsi aux devoirs exigés de tout employé par son patron.
Indépendamment de toute question d'origine, cela établissait entre les
ministeriales et les nobiles une distinction marquée au point de vue de
la condition sociale et du statut juridique. Le rang des ministeriales
variait, d'ailleurs, selon l'importance du seigneur au service duquel ils
étaient et aussi selon la nature de leur office. Les principaux ministeriales
des chefs d'état occupaient un rang élevé dans la société. Â Liège, cette
classe servait de pépinière aux hautes dignités ecclésiastiques : durant
tout le XII* siècle, les abbés du réputé monastère de Saint-Laurent furent
choisis dans cette catégorie de personnes. On y recrutait aussi, en grand
nombre, les chanoines du puissant chapitre de Saint-Lambert.
-1 Voyez, en ce qui concerne la confiscation éventuelle des biens de la familia censualis
de l'cvêque de Verdun, à Jupille, la cliarle de il 75, invoquée ci-dessus, page cxxv (Ordon-
nances de la principauté de Liège, l, p. 28).
* Voyez ci-dessus, page cxxix.
* On ne peut s'arrêter à l'un ou l'autre passage isolé ou imprécis paraissant, contrairement
à des milliers d'autres textes, établir la confusion, dans la familia, de vtinisteriales et de
nobiles. Voyez ci-dessus, page cxii, cxtiii.
cxxxvi INTRODUCTION.
Le lignage de Preil, qui fouriiissail à Tévêque ses sénéchaux, était,
dès la fin du XI' siècle, riche et puissant ; Pimportance de ses propriétés
le mettait en situation d'y construire et doter des églises paroissiales :
l'acte de 14 4^5 environ en vertu duquel Wéri de Preit et les siens donnent
aux Prémonirés de Gornillon Téglise de Saint-Nicolas outre Meuse prouve
que ce sanctuaire appartenait aux donatenis depuis plusieurs générations ';
vers HiO, Auelin de Preit fonde Péglise paroissiale de la .Madeleine au
Treisl ^. Cinquante ans plus tard, le sénéchal Wéri dote généreusement
le monastère de Robermoni '. On voit, en H 47, un ministeriulis de
l'abbaye de Stavelol emprisonnant dans son château les députés d'Erwilte,
que Wibald délivre après un siège *. En 1179, il se trouvait, parmi les
habitants de Cologne, de riches personnages appartenant à la familia de
l'abbaye de Saint-Trond **,
Plusieurs passages de la chronique de Gislebert prouvent que les
ministeriales du comté de Hainaut occu|)aient une situation honorable :
un noble, dans un duel judiciaire, peut prendre comme second un
ministerialis ; celui-ci est admis, le cas échéant, à participer à un jugement
avec des nobles ^. Gilles de Saint-Aubert, sénéchal du comte Baudouin,
avait, dans sa terre de Saint-AubiTt, une forteresse, l'avouerie, des biens
fonds et de nombreux vassaux " et est caput senescalcie sue omnia que
habet in villa Sancti Autberti » ^. Indépendamment de ce domaine, il
avait fait construire à Busigny une forteresse qui lui appartenait en
propre et qu'il reprit en fief du comte de Hainaut en 1173 *; il avait
encore d'autres propriétés importantes dans le Hainaut, l'Arrouaise et le
1 B. 1. A. L., IX, |). 339.
« Miroir, tl, p. 466.
' CuvBMER, Val-Benoit, p. 5.
* Halkin cl Roland, Chartes de Slavelol, I, p. 398. Ce phàtcau ciait-il un jiroprium du
ministerialis ou une dépendance de Slavelot confiée aux soins d'un châlelain?
* Chroniques tie l'ahbuye de Saint-Trond, édil. de Borbi*!», Il, p. 80.
6 Chronique de Gislebert, édit. Vàndbrkindere, p. 254.
' Ibid., p. 336.
8 /Wrf., pp. 114-415.
INTRODUCTION
LXIXTU
Cambrésis ^ On ne Irouvail rien d'étranfre à co qu'un riche ministerialis
épousât une daine de la haute noblesse.
Le crédit dont jouissaient les ministeriules des princes ressort aussi du
rôle important qu'ils romplissaient dans le gouvernement du pays^; non
seulement ils formaient un corps consultatif et judiciaire pour tout ce qui
concernait les affaires de leur classe et les difficultés surgissant au sujet
des bénélices ', mais on demandait leur avis dans les affaires imporiantes
louchant les intérêts de la nation ; ils assistaient, comme cor()s d'état, aux
synodes tenus périodiquement î^ous la présidence de l'évêque, et partici-
paient activement aux élections épiscopales *. Dès le XI* siècle, et jusqu'au
commencement du XIII*, ils constituaient le tiers état.
Les minwfemfes conservèrent jusqu'à leur extinction cette part d'inter-
vention et d'influence dans l'administration du pays; en i'2ii, Hugues
de Pierrepont confirma une charte par laquelle Louis, comte de Looz,
déclarait renoncer à toute exaction sur la ferme que l'abbaye de Saint-
Laurent possédait à Heers ; l'évêque avait alors à ses côtés, comme
membres de sa familia, le sénéchal Raoul de Preil, le maréchal Godefroid
de Skeuvre •*, le villicus Wéri, Fasiré de Hemricourt, Gérard de Hozé-
mont, Liberl de .leneffe, Rasse de Warfusée, Seifrid, cellérier, Godefroid
et Henri, huissiers, et beaucoup d'autres ".
' DoviviER, Actes et documents anciens, II. pp. 72, 74, 156, elc. Sainl-Aubert élait un
praedium de miniilerialis et Busigiiy un domaine de noble; nonobstant la différence de
leur origine, eegdeux terres devinrent des fiefs de Hainaut.
* Cette intervention des principaux minixteriales dans les .iffairesde l'État était générale :
à Worms, en 1023-I02?{, l'évêque édicta un règlement judiciaire « cura consiiio cleri cl
niiiituni et totius familiae » {M. G. H. Constitutioncs, I, p. 640. — SS., VIII, p. S.lS).
' Vers H40, un arrangement est conclu entre l'abbé Wibald et Renier de la Roche, au
sujet des bénéfices obtenus par oc dernier « approbatione ministerialium nostroruni »
(Halkin et Roland, Charles de Slavelol, 1, p. 361).
* Canonici Leodiensis clironieon rhjjtmicum (H17-H29). M. G. H. SS., XII, pp. 415 et
suiv. — Édit. Alkxandhe, pp 168-169. — Voyez ci-dessus, p. xcu.
^ La condition juridique du maréchal est définie plus loin.
* PoNCELET, Les maréchaux d'armée, p. 157.
ToMB m. r
cxxxTui INTRODUCTION.
Les minisleriales devaient jurer solennellemenl et corporellement de
toujours servir leur mailre, de lui être fidèles, de veiller à son honneur et
à ses intérêts; c'est ce qu'on est convenu d'appeler la foi sans hommage ';
les obligations des membres de la familia étaient plus étroites que celles du
vassal ; étant ipso fado l'homme de son niaitre, le ministerialis n'était pas
tenu à la cérémonie de l'hommage imposée au fieffé. A raison de certaines
fonctions, notamment de celles de châtelains, les mitiisleriates devaient,
non seulement prêter serment, mais, de plus, fournir des garants -.
A cause de leur condition, les minisleriales avaient droit à la protection
spéciale de leur maitre; ils étaient soustraits à la juridiction de l'avoué
et, d'une façoti générale, à toute juridiction autre que celle de leur patron
et de leurs pairs ^. On usait, à leur égard, d'un droit spécial, le jus
ministeriale ou la (ex miuisferiorum *; ils étaient exempts de certains
services militaires -'; ils ne pouvaient être privés de leur bénéfice que pour
une faute grave bien établie ^; ordinairement, il n'était procédé à cette
confiscation qu'en vertu d'un jugement régulier ".
Les minisleriales jouissaient d'une rémunération consistant soit en
l'usage d'un bénéfice, soit en gages ou en émoluments; certains cumulaient
ces divers profits. Beaucoup de petits minisleriales, indépendamment de
leur entretien, n'avaient d'autre rétribution que le casuel afTérant à leur
* Ganshof, ouvrage cité, p. 288. — Ddcangb, Gloiiaire, IV, p. 418.
* < Accepta ab ipso prr sacranieiitiim et obsides sulTicicnti sccuritate >, i138, garde du
château de l.ognc (IIalkin et Roland, Chartes île Slavelol, I, p. 338).
^ Chroniques de l'abbaye de Saint-Trond, édit. de Borman, I, pp. Un, 147, 148. —
Halkin et Roland, Charles de Stavelot, 1, pp. 409, 504. — Gansbof, ouvrage nié, p. 53.
* Halkin et Roland, Chartes de Stavelot, I, pp 324, 348. — K(irtb, Chartes de Saint-
Hubert, I, p. 17. — Hanquet, Chronique de Saint-Hubert, p. 240.
* Halkin et Roland, Chartes de Stavelot, I, p. 348.
8 DucANGE, Glossaire, IV, p. 497.
^ D'aprè.s une charte de 1175 relative à la familia censualis de l'évéque de Verdun à
Jupille, la personne et les pos-^cssions de celui qui avait viole le statut de cette familia
tombaient sans jugement dans la main du maitre {Ordonnances de la principauté de Liège,
1. p. 28),
INTRODUCTION. cxim
office, à l'exclusion de tout bénéfice immobilier. La nalure dos profils
attachés à l'office de plusieurs ministeriales du comte de Hainaut esl
spécifiée dans un document de l'an 1212 *.
Il faut se garder surtout de vouloir soumettre ces questions, de même
que plusieurs de celles qui sont traitées précédemment, à des lois
uniformes et inflexibles; la caractéristique du moyen âge, c'est la diversité.
La familiu ministerialis fut organisée à Liège, soit par Notger, soit
par un de ses successeurs immédiats. Vers 1030, les fonctions auliques
et domaniales avaient acquis le caractère de l'hérédité et de la perma-
nence; en 4035, l'évoque Réginard mentionne positivement comme
formant l'une des catégories de sa cour, les de domo mea ministeriales * ;
l'évéque Wazon cite, dans les mêmes conditions, en 104i et 104.6, les
membres de la familiu ecclesie ^. C'est aussi vers Fan 1030 que commence
la lignée des échansons ainsi que celle des de Ponte.
Il résulte de ce qui précède, que les ministeriales jouissaient d'une
situation privilégiée. Les aînés des mêmes familles opulentes et distin-
guées, telles que les de Preil et les de Nivelle sur Meuse, se succédèrent
dans les mêmes offices, comme membres de la familia ecclesie Leodiensis,
pendant toute la durée du régime ministériel, c'est-à-dire depuis le
XI' siècle jusque dans le courant du XIII". Cela prouve que princes et
fonctionnaires avaient un égal avantage au maintien de la situation
primitivement établie. Les familles attachaient un grand prix au ministe-
rmm dont elles étaient investies; le cellérier de l'évéque à Huy, en 117 7,
n'ayant pas d'héritier mâle, aurait vivement désiré qu'au lieu d'embrasser
la vie religieuse, sa fille se fût mariée, pour voir perpétuer dans la branche
féminine l'office héréditaire tant envié *.
1 Chronique de GisUbert, édit. Vanderkiniierb, p. 335.
* Roland, Charles namnroi»e^ inéilites, p. (il — A, S. A. N., XXVII, p. 238.
' Recueil de cliartesdii chanoine Van don Bercli. Le Fobt, S" partie, XVHI, pp. 24--i5.
* B.S.A.H. L., I, pp. 165, 188. Voyez ci-après.
CIL IINTRODUCTIOIN.
Les premiers ministerialen liégeois ne sont désignés (jue par leur
prénom ; en 1035, ce sont : Aaron, Wîirnier, Thibaud, Lambcri, Everelme,
Thieffri '. Une charte de 4044 ne donne encore, sauf deux exceptions,
que d*'s prénoms : Tliibaud, Fastré de Hojfnoul, Adelin l'échanson,
iMainer, Wictnann, Jean du Poni, Gossuin, Racuif, Elgold, Goderan,
Azelin, Bermian *; en 1046, rien que des prénoms : Mainer, Walter,
Fastré, Adelin, Lambert, Wolberi, Godefroid '.
Quelques années plus lard, l'emploi de patronymes pour désigner les
minisleriales commence à se généraliser; ils «e rapportent soit à l'objet
de leurs fonctions, soit à la localité où ils exercent leur minisierinm au
nom du prince, soit à l'endroit où est situé leur bénéfice. Oans la
première catégorie figurent les de Pralo, les de Poule, les de Turre *;
dans la seconde, les de Huy, d'Ouffet, de Tongres, de Waremme ; dans
la troisième, Fastré de Hognoul cité ci-dessus, Oudelin de Villers le
chambellan, les de Nivelle, les de Seraing.
Jusqu'à l'an 1460, on ne trouve, à Liège, parmi les persoimages
méthodiquement rangés dans la classe des minisleriales ou comme formant
la familia ecclesie, que ceux attachés au service de la Cour princière, ceux
préposés aux édifices, ceux ayant des fonctions domaniales ou fiscales et
les châtelains.
Parmi \ps familiares d\i service aulique, les principaux étaient le séné-
chal, l'échanson, le panetier, le chambellan; les fonctions de certains de ces
minisleriales avaient un caractère local; le chambellan de Liège ne devait
1 Roland. Chartes namuroi$es inédites, p. 64. — A. S. A. A'., XXVII, p. 2."^8.
' MiRAEUs et FoppBN", Optra diplomatica. II, p. 810.
î Id., Iliid., III, p. 503.
* il7G. Wilelmus âe Tune (Abbaye d'Aine, carliilaire, fol. 2J9I). Probablemrnl le même
que Guillaume qui figure sans patronyme, avec son frère Libuin, dans des chartes de H7-2,
H74, 1178.
irSTRODUCTION. cili
ses sorvices au prince que lorsque celui-ci se trouvait au palais; il n'était
nullement obligé de le suivre dans ses déplacements ou dans ses expédi-
tions militaires; dans ce cas, d'autres organismes intervenaient.
Lorsque l'évêque Albert de Louvain se réfugia à Reims en 1192, il
était, dit la chronique, entouré d'une familia peu nombreuse, mais fidèle *;
lors de sa dernière sortie, il n'avail pour compagnons, indépendamment
de ses meurtriers, que son chevalier, Olivier, et Siger, chanoine de
Saint-Lambert ^. Il est probable que le personnel domestique de l'évêque
en exil comprenait, non des membres de la familia ecclesie leodiemis, mais
des serviteurs privés, originaires du Brabant. Le mot familia ne sérail
donc pas employé là dans son sens technique.
Sénéchaux. — L'office de sénéchal de l'évêque de Liège appartint à la
famille d» Preit depuis le XI^ siècle ^ jusqu'en 4340; à celte époque, il
échut, par alliance, aux de Pailhe. En 1385, il passa, par acquisition,
aux Chabot, puis, par alliance, aux d'Armuyden et aux de Hamal-Traze-
gnies; à partir du XIV* siècle, la sénéchalerie devint un fief de l'évêque
de Liège.
Le nom de Preit vient de la surintendance que le sénéchal devait
exercer sur les vastes pâturages d'Outre-Meuse où s'engraissait le bétail
destiné à alimenter la table du prince; on écrivait de Prato ou de Pratis,
selon que l'on envisageait l'ensemble de la pâture ou les divers prés qui
la composaient.
Quelle était l'origine des grandes propriétés que les de Preit possé-
daient à Liège, propriétés dont l'importance les engagea, dès l'an 1100
environ, à y ériger l'église paroissiale de Saint-Nicolas, la première église
1 Gilles d'Ouval. M. G. H. SS., XXV; édit. Cbapeaville, II, p. 167.
* Id., Ibid., ëdit. Cbapgaville, II, p. 174.
' La première mention, dans les chartes, du sénéchal de Liéfçe (Lambert de Preit) se troure
en 1U83, mais l'otlice existait très probablement depuis le commencement du XI* siècle.
cxLn INTRODUCTION.
paroissiale d'Outre-Meuse? C'était probablement l'objet du boneficium
primitif concédé aux sénéchaux par Tévéque, peut-être par Notger.
Quoiqu'il en soit, ces terrains furent, dès une époque ancienne, considérés
comme le bien propre des de Preit, qui y établirent leurs résidences * et
en aliénèrent des parcelles. Une charte du 23 octobre 1323 mentionne
les prés que Jean, le sénéchal, possédait en Droixhe « de rien encombrés,
qui sont ses bons alleux » ^.
Les de Preit possédaient aussi un domaine considérable en l'Ile, à
Liège, en lieu dit au Treist '; Anelin de Preit y fit construire, vers 142G,
l'église paroissiale de Sainte-Marie-Aladeleine ^; ils avaient encore des
propriétés à Havelange en Condroz, à Seraing, à Sauhcid, à Embour, etc.;
la plupart de ces biens, de même que ceux de Liège et des environs,
présentaient cette particularité qu'ils étaient exempts de dîmes"; peut-être
cela tenait-il à leur nature bénéflciale.
Au sénéchal incombait aussi la charge de fournir de poisson le garde-
manger du prince; de ce chef, il avait la garde des pêcheries et des eaux
et percevait de belles droitures ^.
Échansons. — Des personnages caractérisés par le prénom de Warnier
occupèrent, depuis l'année 1034, au sein de la familia, les fonctions
d'échansons des évéques de Liège; à partir de Tan ii26, ils prirent le
nom de Nivelle, parce que, à titre de bénéfice probablement, ils avaient
une importante propriété à Nivelle-sur-Meuse, domaine de la mense
'i Jean de Preit, éeuycr, avait encore, en 1352, sa maison en la chaussée des Pré^.
[Pauvres en lie, carlulairc, fol. 149 v".)
* Pauvres en Ile, cardiiaire, fol. 2it.
* Acluellemenl la rue des Prémonirés et les environs.
* Labaye, Le$ paroisses de Liège (B. I. A. L., XLVI, p. 4 1-42).
* Voyez ci-dessus, p. lv. — Poncblet, Le» sénéchaux de l'évéque de Liège (B. S. A. H. L.,
XI, pp. 520-323).
<* Les droitures appartenant au sire d'Atrivc en sa qualité de sénéchal du comté de
Namur sont énumérées dans Bouhans, Les fiefs du comté de IVamur, I, p. 27.
IINTRODUCTIOIN. «lui
épiscopale. Dès H 89, les de Nivelle se déclarèrent les avoués de ce
domaine. On pourrait supposer que le predium de Nivelle fournissait à
la table du prince le vin du pays qui lui était nécessaire; mais, il n'y en
a aucune preuve; à Liège, les vins étrangers étaient, d'ailleurs, dès cette
époque, préférés aux vins du cru.
Frédéric de Namur, nommé évêque de Liège en 1119, mourut empoi-
sonné en H21. Avec la complicité d'un de ses échansons (nescio quo
pincernarum ejus corruplo), ses ennemis avaient versé du poison dans
une coupe de vin qui lui fut présentée * ; il ne s'agit pas du grand échanson,
c'est-à-dire de Warnier de Nivelle; le chroniqueur fait, sans nul doute,
allusion à quelque auxiliaire à l'échansonnerie.
Des erreurs de ponctuation ou d'irilerprètation nous ont amené à croire
que Warnier de Nivelle, échanson de Liège, avait été placé deux fois,
en 1204 et en 1209, parmi les nobiles viri^. Il n'en est rien; l'acte
de 1204 est amphibologique '; partout ailleurs, les de Nivelle sont classés
dans la familia.
A partir de 1209, il n'est plus question de l'échanson dans les textes
diplomatiques. En 1357,1a bouteillerie héréditaire, annexée à la seigneurie
féodale de Hemricourt et à l'avouerie de Bleret, fui vendue par Jean IV de
Looz, sire d'Agimorit el de Walhain, à Arnold d'Oreye, sire de Rummen ^;
elle passa ensuite aux Pollard, aux Le Bel, et à d'autres familles.
Les titulaires de l'avouerie de Bleret reprirent la qualification de
grands échansons héréditaires du pays de Liège depuis Tan 1600 environ
jusqu'à la chute du régime féodal ^.
< Magnetti;, Saint Frédirir, évêque île Liéqe {B. S. A. H. t., IX, p. 248).
î Tome II, page 312.
* Voyez ci-dessus, page cxiv.
* Voyez tome II, page 458, note 2.
'^ DB BoRHAN, Les Échevtns de Liège, II, p. 373. Le 6 juillet 1474, Louis de Troncillon et
Jean Scailbei-t étaient, par suite de confiscation ou h titre personnel, bouteillers de l'évéque
Louis de Bourbon (Cour féodale de Liège, reg. 49, fol. 24, 78).
MUT llNTRODlICTiOIN.
Paneliers, — Le panetier fut l'un fies premiers minisleriales des
évêques de Liège. Il est probable que cet office appartint, dès le XII» siècle,
sinon au XI", à la famille de Seraiug-sur-Meuse, mais c'est en 1209 seu-
lement que la qualification de pauelier est donnée explicitement à un
membre de ce lignage, nommé Arnoul ou Arnulphe '. Les fonctions
restèrent dans la même fatnille pondant une quinzaine de générations.
De même que les autres offices de minisleriales, la paneterie béréditaire
devint, au XIV* siècle, un fief relevant des évéques de Liège. En 438G,
Gérard de Seraing fut, on ne sait pour quel motif, dépouillé par Arnould
de Horn, de l'office que lui et ses prédécesseurs tenaient « de temps immé-
morial » en tief de l'évêque et de la meiise épiscopale *; considérant celte
confiscation comme injuste et arbitraire, Gérard s'en plaignit au cbapilre
de Saint-Lambert; celui-ci estima qu'il y avait lieu d'appliquer, en ce cas,
en faveur du panetier, les stipulations de la paix de Pexhe et arrêta, dans
tout le pays, le cours de la justice jusqu'à ce que l'évêque eût obéi aux
réquisitions du cbapilre et rendu justice au plaignant ^. En suite de celte
opposition, Gérard de Seraing conserva la paneterie et la transmit à ses
héritiers.
En leur ({ualité de panetiers, les de Seraing avaient, en l'bôlel épiscopal,
de belles droitures, encore mentionnées au XVI" siècle ^, et analogues,
sans doute, à celles que possédait le chambellan.
Avaient-ils aussi obtenu, pour prix de leur service, un bénéfice immo-
bilier et ce bénéfice était-il éventuellement situé à Seraing-sur-Meuse?
La chose est à peu près certaine ; le fait que les paneliers tiraient leur
patronyme d'un domaine de la mense épiscopale étaye fortement cette
* Toiue II, page ôe."}.
* Le 27 avril 11579, Gérar.l ilc Snraing. fils aînc de feu Nicole le Panetier, est déji
iiientionné sans désignation de son office (Béguinage de Saint-Chrigtophe, charte annexée à
une autre du 23 juillet 1370).
* Cartulaire de Saint- Lambert, IV, p. 645.
^ Cour féodale de Liège, reg. 42, fol. 174; rcg. 43, fol. 87. Ces droitures ne sont pas
spécifiées.
INTRODUCTION.
CXLT
conjecture. Les paneliers possédaient à Seraing une propriété avec une
tour et de nombreuses dépendances '; ils percevaient aussi des renies
en argent, en lin, en chapons et en poulets, sur la bourse de Pévéque, à
Ouffet et sur des biens sis à Theux, à Hembe et à Russon '.
Le dernier titulaire connu de la paneterie héréditaire fut Gérard de
Seraing, qui en fit relief le 19 décenabre 1520 et mourut le 27 juin 1549.
Chambellans. — Contrairement à ce que l'on constate pour le sénéchal
et réchanson, le chambellan ou camérier n'est jamais nominativement
rangé, avec son titre, parmi les ministeriales témoins des chartes
épiscopales, au XI' siècle et au XII", Le camérier de l'évêque Wolbodon
(1018-1021) veillait notamment au mobilier de son maître ^.
En 1124, le chambellan de Pévéque de Liège était Oudelin de Villers.
Son bénéfice (beneficium quod episcopali dono tenebat) consistait en une
terre située à Villers-l'Evêque *, prélevée sur le domaine que la mense
épiscopale avait en cette localité, et d'où il tenait son nom; marié à Heluid,
il n'eut sans doute pas d'enfant, car il remit son bénéfice en la main de
l'évêque, en faveur de l'église de Cornillon; celle-ci reçut ledit bien, de
l'évêque, en libre alleu, du gré des fidèles de l'évêque tant clercs que
laïques ; Oudelin el sa femme ajoutèrent à celte donation deux bonniers
et demi de leur propre alleu, avec une serve nommée Fromode ^.
Le chambellan d'Hugues de Pierrepont (1200-1229) se nommait
Baudouin Valin; vers 1230, il se rendit cou vers à l'abbaye d'Aine ^.
* Échevins de Liège, jugements et sentences, reg. n» 342, fol. 236.
* Cour féodale de Liège, reg. 41, fol. 92.
^ Ganshop, ouvrage cité, p. 240.
* Bulletin de l'Inslitut archéologique liégeois, IX, p. 335.
8 Ibid., IX, p. 332.
8 Abbaye d'Aine, cartulairc, fol. 227. Un nommé Valin, prêtre, est témoin, en 1211, à
une charte donnée par Hugues de Pierrepont [Val-Saint-Lamberl, charte n" 42). Une charte
de juillet 1252 mentionne une maison sise en la Sauvcnière, ayant appartenu jadis à Valinus
(6. C. fi. ff., 5» série, IV, p. 154).
TOMB III. S
cxLVi INTRODUCTION.
Parmi les témoins d'une charte donnée par Raoul de Zaeringen
(H67-H91), figure, après le sénéchal Wéri et Bodon de Hozémont,
« Balduinus osliarius » ' ; en 1214, Godefroid et Henri, huissiers de
Hugues de Pierrepont, étaient compris dans la familia de Tévéque '.
Les fonctions d'huissier furent longtemps distinctes de celles de cham-
bellan, mais, lors(|ue Toffice fut devenu un fief, on en qualifia indiffé-
remment le titulaire : chambellan, huissier ou porte verge héréditaire du
palais de Liège.
 partir du XIII" siècle, les Festeau, halliers ou marchands de drap,
possesseurs féodaux de la maison du Jardin sise rue des Mineurs, « delez
le vivier du palais », joignant à Péglise Saint-André, étaient chambellans
et huissiers héréditaires du prince lorsque celui-ci résidait au palais de
Liège; Toffice était annexé à la maison du Jardin. Les émoluments y
attachés sont les suivants : chaque jour que Pèvèque est au palais et que
le chambellan y remplit sa charge, ce dernier reçoit un plein pot de vin,
trois pains, un plat de viande, Pavoine pour son cheval et des chandelles
de cire ; sa maison du Jardin est franche et privilégiée ; on ne peut y
faire ni saisie ni arrêt; elle ne doit ni taille ni crenée ni ost ni chevauchie '.
On retrouve là les émoluments caractéristiques des ministeriales et les
privilèges accordés aux immeubles constituant leurs bénéfices.
La maison et l'office furent relevés en fief, le 27 avril 1345, par Louis
d'Ouffet, chevalier*, mari de Marguerite Festeau, puis, en 1379, par Jean
de Gheylenkerke le jeune, chevalier, époux de Marie d'Oulïet ^; ils échurent
ensuite à un rameau des de Seraing '^, issu d'une fille de Jean Festeau.
^ Abbaye de Saint-Jacques, charlricr.
* PoNCELBT, Les maréchaux d'armée, p. 157.
^ GoBERT, Les rues de Liège, II, p. 481 ; comparez les émoluments attribués aux maréchaux
et huissiers du comté de Namur (Bohmâns, Le* fiefs du comté de Namur, I, p. 28).
* Cour féodale de Liège, reg. 40, fol. t v».
" B. U. L., tns. n' 987, rédigé par van den Rereh, d'après Langiui.
6 Cour féodale de Liège, reg. 49, fol. 8, 27 v».
INTRODUCTION. cxtvii
On trouve peu de mentions d'autres ministeria de l'hôtel épiscopal :
Conrardus, cuslos, est cité en 1129 et 1140 comme appartenant à la
familia Sancli Lamberti ^ Il ne semble pas que les personnes attachées
à la chancellerie del'évéque appartinssent à la familia. Très souvent, dans
les chartes des XI° et Xll» siècles, la désignation des ministeriales par
leur seul prénom ne permet pas d'identifier le ministerium dont ils étaient
Investis.
Dans une charte de Henri, évêque de Liège, de l'an 1159, où les
témoins laïques ne forment qu'un groupe composé de nobles et de minis-
teriales, le dernier de ceux-ci est : Stephanus coquus ^.
Ministeriales ayant dans leurs attributions les ouvrages publics, les
domaines, la justice. — Certains ministeriales du service administratif
avaient pour mission de veiller aux édifices et ouvrages publics. Les
plus connus dans cet ordre d'idées sont les de Ponte, à qui l'évêque
confia l'entretien du pont reliant les deux rives de la Meuse; les mômes
personnages étaient, sans nul doute, chargés d'y percevoir le péage, d'y
conditionner la bâtisse des maisons et de conserver à l'ouvrage son
caractère stratégique.
On croit généralement que c'est l'évêque Réginard (1025-1037) qui
construisit à Liège le premier pont sur la Meuse, auquel une ancienne
tradition a donné le nom de Pont des Arches; toutefois, la mention sous
l'épiscopat de Durand (1021-1025) d'un Lielwinus de Ponte pourrait
donner à croire que l'on a attribué à un passage du véridique Anselme
une signification trop absolue ou plutôt qu'on l'a traduit abusivement :
« Pontem magnum super Mosam suis sumptibus extruxit » '. Ce pons
magnus a, peut-être, remplacé un ouvrage moins important. Lielwinus de
* B. C. R. H., 4" sér., I, p. d08. — B. I. A. L., IX, p. 354.
^ Abbaye d'Alnt, cartulaire, foi. 82.
» Anselme, dans M. G. H. SS., VII, p 210, — Édit. CnAPBAviLLB, I, p. 268,
cxLTin INTRODUCTION.
Ponte * figure parmi les témoins liégeois d'une charte de Hézelon,
évéque de Toul, à laquelle le rédacteur du cartulaire de Saint-Barthéiemi^
a attribué la date : 103i, indiction 14, sous Pépiscopat de Durand et le
règne de Tempereur Conrad. Ces indicalions chronologiques sont contra-
dictoires. Si Tannée 1031 coïncide avec Tindiction 14, elle ne peut être
admise ni pour l'épiscopat de Hézelon, qui mourut le 4 avril 1026, ni
pour celui de Durand, qui occupa le siège de Liège de 1021 à 1025 '.
Quoiqu^en pense Kurth *, il n^est pas possible de considérer cette mention
d'un de Ponte comme concernant Souverain- Pont •'.
En 1044, Johannes de Ponte se trouve parmi les membres de la
familia de l'église de Liège **. La lignée des de Ponte continue,
jusqu'en 1143, à figurer dans la familia de l'èvéque ". Le dernier d'entre
eux qualifié minisferialis se nommait Thierri de Ponte; on le rencontre
dès l'an 1096; en 1124, il était marié à Judith, à qui son oncle Frédéric
de Maestricbt, chanoine de Saint-Jean à Liège, donna un alleu compre-
nant 30 bonniers de terre et 9 courtils; les conjoints avaient alors un
fils Henri **.
L'office des de Ponte disparut soit par extinction de la famille à laquelle
il appartenait, soit par suite d'un changement apporté dans l'adminis-
tratioD du pont. Mais le nom du Pont subsista parmi les citoyens de
i Dans KoRTB, Cité de Liège, I, p. 164, une faute d'impression en a fait : L'échevin de
Pont.
* Aux Archives du Séminaire de Liège.
' Sans l'indication de l'épiscopat de Durand, on aurait pu lire : anno MXXVI, indic-
lione VIIII.
* KoRTH, Cité de Liège, I, p. 163, note 3.
^ La famille des de Ponte était évidemment étrangère aux de Souverain-Pont, dont on
trouve de srepréscntants à Liège à partir de 1177; à plus forte raison n'avail-elle aucune
relation avec les de Neuvice. Voyez Gobert, Les rues de Liège, III, p. 52i.
6 B. U. L. Ms. Langius, n"> 1971, fol. 79.
' Kurth, Cité de Liège, I, p. ICi. — Ganshof, ouvrage eitè, p. 146.
^ Labate, Chartes de Suint-Jean, I, p. 6.
INTRODUCTION. cxux
Liège. On rencontre, en 1273, Wéri del PonI, allouen *. Le 22 août 1278,
Bodechon, fils de feu seigneur Godefroid de! Pont des Arches, citain de
Liège, fit son testament; il y mentionne sa femme Catherine, son oncle
Henrar, sa tante Marule, ses frères Jean, Elias, Gilon et Henrotle, ses sœurs
Agnès, nonne à Vivegnis et Maron; Ampilhe (?) frère de Lambechon del
Pont, Henri de Gueldre (bourgeois); Gilon fils de Henri de Cologne, etc. ^.
Parmi les autres minisieriales chargés d'ouvrages publics, les chartes
font connaître, en 1176, Willelmus de Turre '. Jofridus de Foro,
membre de la familia ecclesie en 1116 *, avait sans doute, pour office,
la surintendance du marché de Liège.
Tant que les minisieriales ne sont mentionnés que par leurs prénoms,
il n'est pas possible de spécifier les localités dont ils ont respectivement
l'administration. Plus tard, leur nom révèle celui du domaine de la mense
épiscopale dont le prince leur a confié le gouvernement : Liège, Huy,
Waremme, Villers-l'Évéque, Tongres, Ouffe», Hognoul, Theux, Jemeppe,
Trisogne, Hermée, etc., tous centres de recettes domaniales.
En 1167, Alexandre II, évêque de Liège, confirme un échange fait
entre ses prédécesseurs et le chapitre de Saint-3Iarlin, en vertu duquel il
déclare être dû au chapitre de Saint-Martin six livres de Liège en la cour
d'Avroy; l'acte est passé en présence de plusieurs membres de la familia
et se termine par ces mots : a Actum Leodii per manum Alexandri de
Sanclo Dyonisio dispensatoris nostri » ^
Parmi les minisieriales, les plus souvent cités sont ceux qui exerçaient
leur office à Huy, ville de prédilection des évéques de Liège, où ils se
croyaient mieux chez eux que dans tout autre lieu de la principauté.
Deux passages de la chronique de Saint-Hubert jettent une lueur
1 Pauvres en lie, cartulaire, fol. 260 v">.
» Ibid., fol. 30.
^ Abbaye d'Aine, cartulaire, fol. 291.
♦ Cartulaire de Saint-Lambert^ 1, p. 83.
" Le Fort, 2* partie, XVIII, p. 7 (documents).
(X INTRODUCTION.
sur la nature des fonctions remplies par les ministeriale.s dans les
centres domaniaux : Lambert de Huy, qu'une charte de l'an 1096 range
parmi les membres de la familia ^, était « publici juris provisor et
judex » ^ Quant à Dodon de Huy, qui est, en 1092, le dernier nommé
des témoins d'une charte d'Henri de Verdun, évéque de Liège, par
laquelle il fonde l'abbaye de Flône, il était « dispensalor episcopalis
mensae » '. En 4116-1127, est cité un Gauthier de Huy ou châtelain de
Huy *. En 1177, Juette de Huy, dont le père faisait partie de la familia
de Liège comme administrateur ou cellérier de la mense épiscopale à Huy^,
devint veuve, sans avoir eu d'enfants. Son père voulait l'amener à se
remarier pour perpétuer le lignage de la familia; elle refusa, se mit au
service des lépreux en 1181 et adopta la vie de recluse en 1191, après
la mort de son père. Dans l'entretemps, le père de Juette avait aussi voulu
embrasser l'élat religieux ; mais, à raison de sa condition de ministerialis,
il ne pouvait exécuter son projet sans l'autorisation de l'évéque; il l'obtint;
l'ancien cellérier fut admis à Neufmoustier (vers 1182-1187), fit le
voyage de Gompostelle, entra ensuite à l'abbaye de Villers et mourut
en 1191 ''. Les de Huy se rencontrent parmi les minisleriales de Liège
jusqu'en 1213 ^
* Cartulaire de Saint- Lambert, I, p. 47.
^ Hanqdet, Chronique de l'abbaye de Saint-Hubert, p. 122. — Kuith, Chartes de Saint-
Hubert, I, p. 62.
> Id., ibid. En 1406, il était vilticus de Huy, non ministerialis. Voyez page clii.
* Gansbof, ouvrage cité, p. 145.
^ Il était riche; sa valeur, sa prudence et sa fidélité l'avaient rendu à tel point cher à
l'évêque que rien ne se faisait dans la région de Huy sans son avis et son ordre {B, S. A.H.L.,
I, p. 165). Il s'agit, sans nul doute, de Lambert ou d'Arnoul de Huy, frères, qui figurent
presque toujours ensemble, dans des chartes de 1124-1165; après cette dernière date, on ne
trouve plus Lambert, mais Arnoul est encore cité parmi les membres de la familia en 1170.
{Abbaye d'Aine, cartulaire, fol. 211 \'.)
6 B.S.A. H. L., I, pp. 165, 188.
7 Voyez ci-après, page cLv.
INTRODUCTION. eu
Somme toute, si le patronyme indiquait généralement la localité où le
ministerialis exerçait son emploi, il ne faisait pas connaître la nature de
cet emploi : un ministerialis nommé de Huy pouvait être juge, châtelain
ou receveur de l'évêque à Huy; l'agent ministériel de l'évéque cumulait
parfois les fonctions judiciaires, administratives et fiscales; il arrivait que
la qualité du fonctionnaire fût spécifiée, mais alors, le lieu de sa résidence
était omis; ainsi en est-il pour le cellérier Thomas cité en 1189 *, et
pour le receveur du tonlieu Louis, cité en 1209 2.
Jusqu'au début du XIII' siècle, les gens préposés à la garde des
forteresses étaient des mitnsleriales ; c'était le cas, en 1103, pour Bovon
de Waha, châtelain de Mirwart ', et en 1195, pour Hellin de Ville en
Hesbaye « probus miles », châtelain de Huy "*.
Nous expliquerons plus loin comment le maréchal fut artificiellement
classé, au XHI' siècle, dans le groupement des miiiisteriales. A Liège,
les avoués, comme tels, n'étaient pas compris dans la familia; celui de
Hesbaye était nobilis ^; à son office fut attachée, jusqu'à la fin de l'ancien
régime, la prérogative de porter, à la guerre, le gonfanon de la princi-
pauté ^ ; annexé à la terre d'Aigremont, cet office devint, au XIV^ siècle,
un fief de l'évêque de Liège.
* Cartulaire de Sainl-Lambert, I, p. H6.
* Val-Saint-Lambert, charte n' 35. II ne semble pas que Hellin, céarier de l'évêque de
Liège à Wanze en 1238, et qui avait pour sœur Ailid de Wanzoul, eût encore la condition de
ministerialis {Val-lYotre- Dame, cartulaire 1210-1503, p. 100), ni qu'il puisse être confondu
avec le Hellin de Ville, de 1195.
' Hanquet, Chronique de Saint-Hubert, pp. 239, 240. — Ganshof, ouvrage cité, p. 139.
Le château de Mirwart avait été rebâti par l'évêque de Liège, en 1082 (Chronique de
Gislebert, p. 10).
* Chronique de Gislebert, p. 302. — Cartulaire de Saint- Lambert, I, p. 157.
" Dans le diplôme impérial de 1208, confirmant la cliarte d'Albert de Cuyck, se trouve
l'expression : t liber advocalus ecclesie scilicet advocatus Hasbanie » .
* M. Kurtb, trompé par un lapsus de Hocsem (édition Kubtb, p. 361, ligne 4), a écrit
{Notger, I, p, 206, note 4), qu'à partir de 1347, le droit de porter le gonfanon fut
transmis au maréchal d'armée. 11 n'en est évidemment rien.
cm INTRODUCTIOIN.
De H 40 à H87 environ, les fonctions d'avoué de la cité de Liège
furent remplies successivement par deux membres du lignage de Preit;
ces personnages appartenaient à la familia en leur qualité de sénéchaux
ou fils de sénéchaux; mais c'était là une simple coïncidence. L'avoué de la
cité, comme tel, n'appartenait pas à la familia. A partir de la seconde
moitié du XIII" siècle, l'avouerie de la cité fut considérée comme étant
de nature allodiale.
Contrairement à ce qui se remarque ailleurs pour des agents portant
le même titre, les villici ou maires de Liège n'appartenaient pas à la
familia : Henri, en HOi *; Hezelon, en Hll; Udon, en 1112; Herman,
en 1151; Henri, vers 1160; Renier, en 1176; Robert, en 1189;
Henri, en 1209; Gérard li Recons, en 1212 ^, sont classés soit parmi
les cive», soit à part, avec les échevins.
Dodon, villicus de Huy en 1106 ^, ne figure pas non plus, dans le
groupe des mitiister taies, tandis que, dans une charte de Raoul de Zaeringen,
de l'an 1 1 70, Harduinus villicus de Hoyo est classé entre les membres
de la familia et les scabini *. En réalité, ces divers personnages n'avaient,
pas plus que les échevins de Liège, les caractères décisifs des minisle-
riales : la stabilité et rhérédité.
En 1214, on comprit exceptionnellement dans la familia le maire de
Liège, Wéri ^, pour tâcher de reconstituer d'une manière factice la mini-
stérialité à son déclin.
Ministerialegf hommes d'armes. — Quel que fût précédemment le
statut juridique des hommes d'armes ^, c'est depuis 1160 seulement
* LiHiYB, Charles de Saint-Jean, I, p. 4.
* DE BoRiiAN, Les Échevins de ta souveraine justice de Liège, I, pp. 383, ô8i.
' Bulletin de la Commission royale d'Histoire, 4* série, I, p. 103. Voyez p. cl.
* Abbaye d'Aine, cartuiaire, fol. 211 v*.
' PoNCELET, Maréchaux d'armée, p. 157.
6 Voyez ci-après, le § Milites.
INTRODUCTION. cun
qu'on commença, dans les actes publics, à en faire figurer un certain
nombre dans la classe sociale el politique des ministeriates; il s'agissait,
sans nul doute, de milites dont les aieux avaient obtenu des bénéfices :
les Donmartin ', les Warfusée, les Oleye, les Hemricourt, les JeneiTe, les
Hozémont ^.
*
La décadence de la ministérialiié commença, à Liège, dès la seconde
moitié du XII" siècle, en vertu d'une évolution qui se produisit dans
la situation respective des évéques et de leurs serviteurs héréditaires.
Certains officiers de cour avaient disparu par extinction de la lignée à
laquelle ils appartenaient; la force de la tradition maintenait dans le sein
de la familia les autres fonctionnaires auliques, mais leur mentalité s'était
modifiée : riches, puissants, ambitieux, ils avaient pris place soit dans l'ordre
de chevalerie, soit dans les rangs de la haute bourgeoisie. Ils ne considé-
raient plus comme un honneur ni comme un avantage d'être au service du
prince et s'affranchissaient par étapes de toute prestation qui ne fût pas
honorifique ou d'apparat. Les évéques, de leur côté, préféraient souvent
attacher à leur personne des titulaires de leur choix, vraiment dévoués à
leur maître, aptes à remplir leur office, et parmi lesquels ils ne risquaient
^ Eustache de Donmarlin figure parmi les membres de la familia sancH Lamberli dans
une charte de H6i (A- E. M., Abbaye de Saint-Denis, cartuiaire, fol. 35) et dans des chartes
de 1164-H67 (B. C. R. H., LXIX, p. i87. — Documents recueillis par Lb Fort, 2' partie,
XVllI, p. 7).
' Carlulaire de Saint-Lambert, I, pp. i04, 187, etc. 11 ne faut pas forcément considérer
comme ayant des fonctions militaires des personnages qui, comme Jean de llognoul en 1091
(il. H. E. B., XXIII, p. 282), portaient le nom d'une terre hesbignonne; ce nom était soif
celui du lieu où ces hommes exerçaient leur office, soit celui de la localité où ils possédaient
un bénéfice, fiaslien de Villcrs et Baslien de Hognoul, qui figurent respectivement en 1170 et
en 1208 parmi les membres de la familia, sont mentionnés comme milites, le premier
en 1224, le second en 1234 et 1234 (Abbaye d'Aine, cartuiaire, fol. 212, 224 W— Miroir, 11,
p. 257, où, à la note 1 , au lieu de : ministeriales en 1 1 70, il faut lire : de familia en 1 1 70).
Tome III. t
cuT INTRODUCTION.
pas de rencontrer, sous prétexte d^hérédité, des vieillards grincheux, des
jouvenceaux insolents et prétentieux, ou même des ennemis politiques *.
Les ministeriales investis de fonctions civiles ou judiciaires : les
receveurs, les cellériers et aussi les châtelains, faisaient place, peu à peu,
à des agents non héréditaires, choisis, dans chaque cas, au gré du prince.
Cette transformation était déjà assez avancée au début du XIII* siècle.
Quant aux hommes d'armes qui constituaient alors le groupe le plus
nombreux de la familia, nous avons rapporté ailleurs les circonstances
dans lesquelles ils perdirent leur qualité de ministeriales ^. La situation
vassalitique de certains de ces milites les mettait dans Tobligation de
choisir entre deux maîtres auxquels ils avaient juré fidélité : Hellin de
Ville, miles probus, était en même temps vassal du comte de Hainaut à
raison de Namur, et membre de la familia ministérielle de Téglise de
Liège; lors de la compétition entre Albert de Cuyck et Simon de Lim-
bourg, Hellin opta pour ce dernier, qui lui confia, en 1195, la garde du
château de Huy assiégé par les partisans d'Albert. Giselbert de Mons, qui
rapporte ce détail, estime qu'Hellin aurait dû plutôt se joindre à son
suzerain Baudouin VI, d'autant plus que, selon le chroniqueur hennuyer,
le comte soutenait la bonne cause, mais Hellin avait reçu dons et
promesses pour défendre la forteresse, et il pouvait se prévaloir du fait
qu'il était de la familia de Liège ^. Un cas semblable se présenta quelques
1 II semble que les miniêteriales, surtout lorsque leur groupe comprit les milites, prenaient
de préférence le parti de celui des prétendants au siège épiscopal dont la nomination était la
moins canonique : en 1192, la généralité des membres de la familia se rallia à Ix>thaire de
Hochstade à qui l'empereur Henri VI avait conféré l'évéché de Liège malgré l'élection d'Albert
de Louvain ; Fastré de Donmartin et Bodon de Hozémont se trouvaient parmi les adhérents de
Lothaire(-466at/e du Val-Sainl-Lambert, charte n*8. — Miraeds, Opéra diplumalica, I, p. 720).
* L'exlinetion de la familia militaire dans ta principauté de Liège (Mélanges Heori
Pirenne, p. 359).
^ Chronique de Gisle.bert, édit. Vanderkindere, p. 303. Hellin de Ville et ses frères
figurent encore, en avril i209, parmi les membres de la familia de l'église de Liège (t. II,
p. 151) ; il s'agit là soit du châtelain de 1195, soit de ses fils.
INTRODUCTION. clt
années plus tard : dans les premiers jours de mai 4242, alors que le
pays de Liège était envahi par les troupes du duc de Brabant, Hugues de
Pierrepont, alors résidant à Huy, fut rappelé hâtivement, pour venir au
secours de la cité; il part, escorté de quelques cavaliers ^; dans son
indignation, il veut courir sus à l'envahisseur, même sans espoir, mais
ses chevaliers l'abandonnent; l'un d'eux, Barthélemi de Rocour, prêche
la prudence et engage Pévéque à s'éloigner, afin qu'il ne risquât point de
tomber entre les mains des ennemis ^; or, ce Barthélemi de Rocour figure,
en 4202, parmi les hommes du duc de Brabant à raison de la terre de
Herstal ^. La fidélité de tels hommes d'armes était aléatoire. D'ailleurs^ à
ce moment, la désaffection de la familia militaire à l'égard du prince
était presque générale. Gossuin, abbé de Cornillon, donnant, en 4 493, une
charte relative aux biens de son monastère, avait à ses côtés au moins huit
milites *, c'est-à-dire plus que n'en avait jamais alors, dans les mêmes
conditions, un prince-évéque.
Le plus en vue des chevaliers hesbignons, Rasse de VVarfusée ^,
montre à l'égard du prince Hugues de Pierrepont, une tiédeur voisine de
la trahison.
Lambert de Huy est le seul chevalier de la familia liégeoise ^ nomi-
nativement désigné comme ayant participé à la bataille de Steppes;
1 « Modica lurba vallatus equitum » (Triumphus... in Steppes, M. G. H. SS., XXV,
p. 175. — Édil. Cbapeaville, II, p. 609).
1 < Bartiiolomeus quidam miles de Rocourt » (Ibid.).
» B. I.A. L., IX, p. 348.
* Ibid., p. 347.
5 11 était réputé aussi bon homme d'armes que prudent conseiller : en 1215, il fui, arec
Lambert abbé d'Alnc et maître Jean de Nivelles, choisi comme arbitre dans une contestation
entre l'abbaye de Flône et celle du Val-Notre-Dame { Fa/-7Vo<re- Dame, carlulaire, 1210-1505,
p. 69).
B On connaît le nom d'un autre chevalier ayant pris part à la bataille de Steppes dans les
rangs liégeois : Anselin de Fléron, qui y fut tué {Renier de Saint- Jacques. M. G. H. SS,,
XVI, p. 670). Il est douteux que cet homme d'armes appartînt à la familia de Liège.
cLTi INTRODUCTION.
Hervard le montre sauvant la vie du duc de Hrabant poursuivi par un
liégeois et tuant de sa propre main un compatriote prêt à venger sur sou
auteur les maux causés à la principauté ' ; comme on le voit, le prince
avait dans son armée de singuliers défenseurs.
La défection de l'élément militaire constitue un phénomène qui se
produit encore de nos jours, dans certains pays, lorsque les partis sont
fort divisés ou qu'il surgit des compétitions dynastiques ou gouverne-
mentales.
Dans des chartes faisant connaître nominalement des témoins liégeois
groupés selon leur condition, l'expression ministerialis ne se trouve plus
après H56 *; Gislebert l'emploie encore, vers 1194 '; elle est encore
usitée, d'une façon générale, dans une charte d'Hugues de Pierrepont de
l'an 1203 *. A partir de ce moment, le mol ministerialis disparait radi-
calement du formulaire diplomatique liégeois ^; l'expression familia
continue d'être usitée dans son acception technique jusqu'en 121i,
remplacée parfois, depuis 4180, par milites ou milites de Casa Sanctt
Lamberli ^.
A partir de 1214., le terme : homines de Casa Dei prévaut, et désigne
jusqu'en 1234 et même, par sursaut, jusqu'en 1245, les derniers repré-
sentants liégeois de la ministérialité expirante ^.
Depuis l'an 1245, toute mention de ministérialité, quelle que fût
l'expression par laquelle on la désignât, disparait du texte des chartes
< M. G. H. 55., XXV, p. 184. — Édit. CRàPEAviLLE, II, p. 626. Ce Lambert de lluy est
désigné dans les actes authentiques conime faisant partie de la fumilia.
» Tome II, page 128.
' Édit. Vanderkindbhb, p. 300.
* Carlulaire de Saint-Lamhert, I, p. 130.
^ Louis, comte de Looz, mentionne encore ses tninisteriales en 1218 (6. /. A. L., X,
p. 471).
6 Abbaye d'Aine, carlulaire, fol. 14. — Codex, t. II, p. 131. — B. I. A. L., IX, p. 351.
^ Casa Dei est employé pour familia notamment en 1214, 1324, 1227, 1234, 1245 {Car-
lulaire de Saint-Lambert, I, pp. 174, 210, 236, 524, 477).
IINTRODUCTION. clyii
liégeoises *. Les mots Casa Dei prennent la signification exclusive de
Cour allodiale, signification qui leur était attribuée depuis un certain
temps déjà concurremment avec celle de familia.
Dès 4221, les milites avaient remplacé les minisleriales comme grou-
pement politique et social.
La ministérialité ne disparut pas sans que l'on eût fait quelques efforts
pour la sauver. On essaya d'abord de la combiner avec le système féodal,
ou, du moins, d'obtenir que les fonctionnaires nommés en dehors de
l'ancienne familia, à litre féodal ou même à titre précaire et personnel, y
fussent incorporés, soit par alliance matrimoniale avec une femme de la
familia, soit par le fait même de leur no:)iination. Il semblait encore, au
commencement du XIII' siècle, que l'on ne pouvait exercer certains offices
sans que l'on fût assimilé ipso facto aux ministeriales : lorsque, vers
l'an 1213, l'évêque nomma un maréchal d'armée, il parut normal à
l'entourage du prince, quoique l'office ne fût ni permanent ni héréditaire,
d'en classer le titulaire dans la familia ^; on agit de même pour le maire
1 Le mot familia persista dans le sens ordinaire de personnel domestique. Un chroni-
queur, relatant l'expulsion des lombards de Liège en 1301, par Adolphe de Waldeck, écrit :
c episcopus armatus ornamcnto pontifical!. .. cum fumilia sua de palatio exiens, doraos iom-
bardorum fregit et eos a civitate cxpulit (Balau, Chroniques liégeoises, I, p. 55. — Chapea-
viLLB, II, p. 539). Il ne faut pas confondre les ministeriales de l'église de Liège avec les
minisleriales ou hommes de métier du chapitre de Saint-Lambert ( Val-Suint-Lambert, charte
n" 83, de l'an 1229) dont les attributions et les revenus sont spécifiés dans un acte du
XIV siècle (6. C. R. H., 5« série, VI, p. 447 et suiv.), ni avec ceux des églises collégiales
{Saint-Martin, charte n» 51, de l'an 1250 et annexe n"> 2, de l'an 1 186).
* De même que son prédécesseur Godefroid de Skeuvre, Faslré de Berlo, maréchal de
l'évéché de Liège, est, avec Gilles de Flostoy et Baudouin, châtelain de Beaumont, parqué, le
14 mars 1234, au nombre des homines de Casa Dei, dans une charte émanant d'Arnoul,
comte de Looz {Cartiilaire de Saint-Lambert, I, p. 524). Cet enrôlement arbitraire et arti-
ficiel dans la familia, d'un oflicier de création récente et d'un caractère purement individuel,
a fait croire erronémcnt à M. Kurth {Notger, I, p. 207, noie) que les fonctions du maréchal
étaient, à Liège, d'une condition semblable à celles du sénéchal et de l'échanson. La compa-
raison des droitures appartenant au sénéchal avec celles compélant au maréchal prouve que,
au comté de Namur comme ù Liège, la nature originaire de ces deux fonctions était absolu-
ment différente.
cLWi INTRODUCTIOIN
de Liège ^ Partant du principe que seuls étaient tiberi ceux qui ne
tenaient leur rang ou leur position de personne, Pévéque de Liège en
vint, pendant une courte période d'évolution et nonobstant la différence
absolue des situations, à confondre les fonctionnaires ou officiers tempo-
raires avec ceux qui devaient des prestations domestiques ou domaniales
à raison de leur origine ministérielle.
L'exemple le plus curieux d'une tentative faite pour reconstituer la
familia se trouve dans une charte du 2 mars 1230, en vertu de laquelle
Baudouin, chevalier de Jeneffe, ayant reçu en fief de l'évêque de Liège la
chàteilenie de Waremme, promet que son héritier, c'est-à-dire son fils
aine, qui sera châtelain après lui, devra choisir sa femme dans la familia
de Saint-Lambert ^.
On classa aussi, en 1234 et 1245, parmi les hommes de la familia ou
Casa Dei, Baudouin, châtelain de Beaumont, avoué de la cité de Liège,
alors que, comme nous l'avons déjà fait remarquer, cet agent ne figurait
pas précédemment au nombre des minisleriales, mais ici, par suite de la
métamorphose de la Casa Dei = familia en Cise Dieu = Cour allodiale,
les fonctions d'avoué de la cité furent dès lors considérées comme étant
de nature allodiale.
La période de transition entre le régime de la familia et la générali-
sation du système féodal s'étend de 1210 à 1245 environ.
Il ne faudrait pas croire que la ministèrialité disparut sans laisser aucun
vestige dans l'organisation sociale ; les fonctions de sénéchal, panetier,
bouleiller, etc., remplies par les anciens minisleriales se transformèrent,
entre les mains de leurs successeurs, en devoirs exceptionnels d'apparat ;
• Voyez ci-dessus, page clii.
* c Accipiet feminam de Casa Dei et beati Lamberti >, phrase qu'on a traduite abusive-
ment : ne se mariera pas en dehors d'une famille allodiale (Cartulaire de Saint-Lambert, I,
p. 359), ou : sans le consentement de la Cour allodiale (de Ryckel, Histoire de Waremme,
A. S. A. H. L., V, p. 18).
INTRODUCTION eux
tout ce qui subsista de l'ancienne ministérialité devint féodal : offices et
biens. Dans certaines régions, cette transformation fut sanctionnée par
des actes publics : en vertu d'une transaction passée, en i219, entre
Henri, comte palatin, et l'archevêque de Brème, les ministeriales dudit
palatin reçurent in jure feudali les biens, c'est-à-dire les bénéfices que
jusque alors ils avaient tenus jure ministerialilatis *. Si, à Liège, l'abo-
lition du régime de la familia et son adaptation au régime féodal ne
furent pas ratifiés par un acte légal, elles furent admises, en fait, par
l'évéque et par ses minisires.
Les charges, permanentes ou accidentelles, imposées aux (enanciers
des anciens predia ministerialia ne furent pas toutes abolies; cerlaines
continuèrent d'affecter les mêmes biens mués en fiefs : en 1317, le
tonnelier de l'évéque devait, à litre de redevance féodale, livrer, dans la
cave ou pincernaria épiscopale, les tonneaux et les récipients nécessaires,
charger les vins sur des charrettes et les en décharger, veiller pendant la
guerre à la conservation et au transport des vins. En reconnaissance de
cet office, il percevait annuellement un cens de cinq sous, ayant nature
de fief, sur un étal ou ouvroir construit devant la halle de Huy; lorsqu'il
était convoqué pour remplir son service, il recevait, chaque jour, trois
deniers de petits tournois, un pot de vin, quatre pains et un gâteau de
fécule 2; tels étaient, certainement, la mission, le bénéfice et les émolu-
ments du titulaire quand il était ministerialis.
Parfois, la survivance des anciens services ne se retrouve plus que
dans le nom même du fief : Fief délie cambre du château de Franchimont,
en 1376 ', fief del Empire du château de Moha, en 1580 *, fief dit le Petit
Palais, sis, à Liège, entre la tour et la cour de l'Official, et où l'évéque
1 ToBLNBRUs, ffisloria Palatina, codex diplom., p. 61. — Ddcange, IV, p. 419.
* PoNCBLET, Livre des fiefs d'Adolphe de la Marck, pp. liv, 99.
' Cour féodale de Liège, reg. 41, fol. 84 v°.
* Ibid., reg. 42, fol. 2 V.
cLx INTRODUCTION
continua d'avoir une servitude de passage '. L'usage de relever, à la
Cour féodale de Liège, les offices héréditaires et les immeubles grevés de
services de Cour et autres tomba en désuétude dès le XVI' siècle.
Les fonctions auliques effectives, de même que les offices domaniaux
et les chàtellenies, acquirent un caractère purement individuel et tempo-
raire : les maîtres d'hôtel de la Cour, les camériers, les pages, les valets
de chambre, le veneur, le fauconnier, le menuisier, le boucher, le cuisinier,
le chapelier, le chandelonnier, le brodeur, tinrent leur nomination de la
désignation arbitraire du prince, aux conditions prévues, chaque fois, par
leur acte de commission.
En Brabant, plusieurs ministeriales entrèrent dans la noblesse dès
l'an 1235 environ ^. Rien de semblable ne se produisit au pays de Liège j
au milieu du XIII" siècle, la ministériaiitè y était déjà presque oubliée.
La question de la fusion entre les nobles et les personnes d'autres
conditions est traitée ci-dessus (^). Elle sera encore examinée au para-
graphe relatif aux chevaliers.
^ Cette maison, de nature féodale, appartenait, avant 1359, i Olivier du Palais. A sa mort,
elle échut, en partie, à Catherine, fille de Wéri du Palais, mariée h Gobert de Monijoic, qui
en céda sa part, le 5 avril 1339, à Henri de Belle Cousle, vinier {Cour féodale, reg. ÀO,
fol. 7 v°). Le 18 avril 138:2, sire Wéri du Palais, chanoine de Saint-Jean, fils de feu Wéri
du Palais et d'Isabeau, Bertoul d'Oingnées, sentcncier de la Cour de Liège, mari d'Isabeau,
fille des dits Wéri et Isabeau, Jean, fils de Henri de Belle Coste, cilain de Liège, et d'Alii du
Palais, aussi fille des dits Wéri et Isabeau, enfin Catherine du Palais, nonne au Val-Benoit,
également fille des dits Wéri et Isabeau, relevèrent * la maison qui jadit fu Lotz père sire
Ghobart de Pouillon jadit canonne de Molliaing... >, séant à Liège entre la cour de l'official
et la tour des prisons, des rentes de diverses natures et une t huge sour la grande halle aux
pennes, lesquelles choses appartiennent à la warde de la porte dou pallais de Liège quant
nouvel seigneur y vient premier » (Cour féodale de Liège, reg. 42, fol. 99). Voyei aussi
PoNCELET, Carlulaire de Saint- Lambert, V, p. 116). Un Wéri du Palais vivait dès le
19 mai 1277 et avait un fils, Henri du Palais {Saint-Martin, charte n' 101). — Gérard del
Palais était, en 1288, chanoine de Saint-Martin {Saint-Martin, charte n° 127); en 1357,
Wéri de Palais était chanoine de la même église {Saint-Martin, charte n* 242).
* Ganshof, ouvrage cité, pp. 87, 93, etc.
3 Pages cxu et suivantes.
INTRODUCTION. cwi
Répétons- le : les personnages du XII» siècle dont Hemricourl établit la
descendance dans son œuvre principale n'étaient pas des nobles au sens
juridique du mot, mais des mimsteriales et des membres des familles
chevaleresques issues àesminisleriales^; d'ailleurs, il ne faut pas chercher,
dans les œuvres de Hemricourt, la moindre allusion au régime de Tanlique
familia ; quand il commença à écrire, celte institution avait complètement
disparu à Liège depuis plus d'un siècle; ni la tradition ni aucun statut
n'en avaient perpétué le souvenir ; quant à la classification pourtant bien
nette observée dans les chartes des Xh et XII® siècles, elle ne rappelait
plus rien aux gens du XIV*, pour autant que leur attention eût été attirée
sur ce côté rétrospectif de la vie sociale et qu'ils y eussent attaché quelque
importance.
4» Milites.
Un des principaux soucis des princes et des grands seigneurs fut, non
seulement de recruter des gens pour le service aulique et les fonctions
domaniales, mais surtout de se créer une gendarmerie nombreuse et
stable. Les soldats mercenaires présentaient peu de garanties au point de
vue de la fidélité et de la discipline ; l'appel à des volontaires nationaux
ou étrangers n'avait chance de réussir qu'en vue d'une guerre de conquête,
promettant un riche butin et des concessions domaniales dans le territoire
envahi ^.
La cavalerie formait, depuis le VIII" siècle, la force principale des
armées, mais certains ont sous-évalué l'importance des gens de pied dans
les guerres du moyen âge; dans presque toutes les campagnes des
^ Cela ne veut pas dire que tous les descendants de ces personnages fussent considères
comme appartenant à la familia.
* C'est ainsi que procéda Guillaume de Normandie lors de la conquête de l'Angleterre,
en 1066.
Tome IIL u
cLxn INTRODUCTION.
XI« et XII" siècles, on constate l'intervention des pedties *; pour ceux-ci,
toutefois, la guerre était généralement, non une carrière, mais une
sujétion dûment réglementée; l'évêque de Liège Alexandre de Juliers et
le duc de Limbourg Waleran ayant investi le château de Duras, en
juillet 1129, le siège dut être levé, beaucoup parmi les assaillants étant
partis faire la moisson ^.
Dès le IX' siècle, les évéques de Liège avaient des milites; certains
d'entre eux étaient commis à la garde du château de Thuin et protégeaient,
dans la région de la Sambre, les confins de la principauté contre les
invasions des barbares et les ambitions des dynasles voisins '.
On trouve peu de chartes anciennes précisant le sens du mot miles; au
pays de Liège, cette qualification fut d'abord attribuée aux hommes tenus
ou adonnés au service militaire à cheval, puis aux chevaliers.
Dans certains textes du XI' siècle, miles semble signifier vassal *; lors
des conventions conclues, le 9 juin 1071, pour régler la situation du
comté de Hainaut à Pègard de rèvêché de Liège, l'empereur Henri IV
déclare : dux Godefridus miles efTectus est domini episcopi, ... comitissa
(militissa) ducis eflTecla ^ Comme nous l'avons vu ci-dessus (p. clvi),
on remplaça parfois, à Liège, la qualification de ministerialis par celle
de miles.
< Voyez notamment le Tritimphtis de Bouillon (M. G. H. SS., XX. — Édil. Chapea ville,
II, p. 398), où le pedestris exercilus est oppose à In mililaris cohors. En juillet 1181, Philippe,
comte de Flandre, est à la tétc d'une armée comprenant 1,000 milites et 200,000 tant équités
que f édiles; lu comte de Hainaut amène un contingent de 400 mililes et de 60,000 hommes
tant équités qnepediles {Chronique de Gislebert, p. 134).
* t Propltr inslantcm messem in augusto ». Chroniques de l'abbaye de Saint-Trond, édil.
DE BoRHAN, I, p. 218. — Voyez Prod, De la nature du service militaire dû par tes roturiers
aux XI' et XII' siècles (Revue historique, t. XLIV).
* Vos, Lobbes, son abbaye, son chapitre, I, pp. 360, 37G. — Waitz, 31. G. H. SS., XIV,
pp. 544 et suiv. — Warichez, Les premiers siècles de l'abbaye de Lobbes, pp. 44, 46, 72.
* Guilbieruo;:, Essai sur l'origine de la noblesse en France au moyen dge, j). 344,
" Dans le texte de Langius, la seule source connue de cet acte, le mot militissa manque.
INTRODUCTION. clxui
Il est certain, toutefois, que le service en armes était le principal devoir
des milites '. Les chroniques des XI* et XII* siècles sont probantes à ce
sujet, notamment celles des abbayes de Lobbes' et de Sainl-Trond ^, ainsi
que le Triumphus de Bouillon*. Dès 1158, le symbole caractéristique du
miles était le gladius ^.
Le miles, au lieu de servir en campagne, pouvait se voir imposer une
garnison; l'acte de 1071 rappelé ci-dessus montre les milites du Hainaut
coopérant à la garde des châteaux et des tours fortifiées; en 1161, la
qualification de fidelis miles est appliquée à un homme doté par Tabbaye
de Stavelot d'un bénéfice, à charge d'habiter toujours dans le château de
Logne ^. Le mot miles signifie d'ordinaire soldat-cavalier; les écrits
narratifs lui attribuent parfois le sens qu'il a dans le latin classique,
c'est-à-dire : guerrier, combattant '.
La rareté du numéraire rendait difficile l'allocation d'une solde aux
gens de guerre; les seigneurs, dès le VII" siècle, s'attachaient les milites
par des concessions de bénéfices immobiliers, en mettant à leur disposition
un predium éclissé du domaine, ou prélevé sur les biens ecclésiastiques.
Un chroniqueur écrivant vers 1170 rappelle qu'en 889, un partage
du fief de Thuin ayant été fait entre l'abbaye de Lobbes et l'évêque de
* Les périplirases soi-disant cmptiatiques par lesquelles, à la fin du XI' siècle, on rempla-
çait le mot miles, prouvent, h n'eu pas douter, qu'on attachait à ce terme le sens d'homme
d'armes : « armis miiitaribus dcditus, mililiae arniis accinctus, militari balteo accinclus », etc.
(GuiLBiEBiioz, ouvrage cité, p. 147).
* Voyez page précédente, noie 3.
î Chroniques de l'abbaye de Saint-Trond, édit. de Borman, I, pji. 18, 54, 67, 7»)-78, etc.;
Il, pp. 14, etc.
* M. G. H. SS., t. XX. — Édit. CirAPïAviLLB, II, p. 584.
" Voyez ci-dessus, page cm.
* Halrin et Roland, Charles de Stavelot, I, p. 483.
^ Certains textes du Xll" siècle semblent vouloir faire une distinction entre les milites et
les soudards à cheval : « alia vice (vers i\iO) in eadera villa solidarios suos per quatuor dies
et noeies fecit hospitari, cum niultitudine equorum et parcfridorura » (Chroniques de l'abbaye
de Saint-Trond, édit. de Borman, I, p. 269).
oïiv INTRODUCTION.
Liège, celui-ci retint à son profil une parlie des anciennes possessions
abbatiales et en mil une autre à la disposition de ses milites '.
Un autre chroniqueur, moine comme le précédent, qui tenait la plume
vers la fin du XII' siècle, rapporle que l'évéque Erarle (959-971)
attribua à ses milites des possessions de l'abbaye de Lobbes ^; le même
auteur, revenant sur la situation des hommes d'armes chargés de la garde
du château de Thuin, les qualifie « milites feodali qui de jure feodi
cogebantur fréquentes inhabiiare casteilum; domos enim amplas et turres
validas liabebant in castello » '. Après Francon, les évoques de Liège
assumèrent les charges militaires remplies précédemment par Tabbaye
elle-même *.
A raison de son service, Otberl, miles de l'évéque de Liège Théoduin,
tenait en bénéfice, au milieu du XI» siècle, la villa de Soulmes: il parvint,
le 16 février 1057, à obtenir l'échange de son predinm bénéficiai contre
la villa de Lesves appartenant à l'abbaye de Florennes : de l'avis des
archidiacres et des chevaliers indominicali, Théoduin, par l'entremise de
l'avoué Lietberl, livra à l'abbé le bénéfice de Soulmes avec la familia,
l'église, les bois, les eaux, les terres, etc. « liberum ut antea semper
fuerat ab omni omnino tam advocati quam comitis districtione »; l'abbé
remit à l'évéque « in opus beneficii » tout ce qu'il possédait à Lesves, en
terre censale, cultures, saris, forêts, familia et dépendances. Indépen-
damment des autres garanties, on obtint pour cet échange la sanction
i « Vel sibi retinuit vel militibus suis dcpiittivit > (Vos, Lobbes, I, p. 3C6). Dès avant
Frnncon, les abbés veillaient soigneusement à la garde du château de Thuin «... diligcntrr
niunilum et nobiliter confiseaUini > [Ibid., I, p. 58:2)
* t Plures (partes) militibus sais eonfiscnvit... confiscatorum autcm eorum qui de liujus-
cemodi rébus suiit ab eis (Eracle et Noigcr) confiscali maxima pars spécial ad honorem castelli
Tudinicnsis, de qiiibus sunt muiti et magnlGni viri q:ii ca.<itciIo Tudinicnii descrvire tcnentur.
Hoc casteilum cum suis confiscatis hominibus sibi rctiniierunt cpicopi Lcodicnsesad tucndaro
abbatiam » (Ibid., I, p. 38iJ. Ce terme : confiscali pour bénéficiait, est remarquable.
^ Vos, Lobbes, I, p. 585.
* « Ipsi episcopi per se et per i>uo8 feodatos ■ (Vos, Lobbes, I, p. 384).
INTRODUCTION. clxv
royale, afin que ni les évéques de Liège, ni les chevaliers qui auront ce
bénéfice après Olbert ^, ne puissent infirmer le contrat ou en enfreindre
les dispositions ^. Certaines clauses de cet ac(e prouvent qu'à ce moment
le bénéfice du miles était personnel et que l'évéque pouvait le conférer à
un homme de son choix, qu'il fût ou non l'héritier du précédent fonction-
naire; d'autres stipulations montrent que le miles avait dans son benefi-
ciiim un pouvoir très étendu '.
Le système du bénéfice usité en vue de rémunérer les hommes
d'armes n'était, d'ailleurs, pas exclusif. En 1013, lors de la campagne de
Hougaerde qui fut probablement l'une des premières guerres nationales
des seigneurs liégeois, l'évéque JJaldéric, pour s'attacher les combattants,
leur attribua un appointcment : « ne aberrarent a communi utilitate,
parlim sludiis parlim consilio, militari donat stipendia » *. L'évéque
Wazon (1042-4048) payait une solde aux gens qu'il avait recrutés en
vue de détruire les repaires des brigands qui infestaient la principauté;
il veillait à la discipline dans son armée et indemnisait les gens des
campagnes des fournitures réquisitionnées ^.
Mais l'usage de la solde n'existait que pour rémunérer des troupes levées
dans des circonstances extraordinaires; c'était le cas sous Wazon, parce
i « Seu qnispiam mililum post Otberlum habiturus beneficium ».
' Berliére, Documents inédits, I, p. 16.
^ La condition des bénéficia concédés aux milites liégeois au XI' siècle mérite de faire
l'objet d'une étude approfondie.
* Vita Balderici, écrite en 1053, dans M. G. H. SS., IV, p. 727. A raison d'une malen-
contreuse prétention au style classique, il est difficile de traduire en termes techniques les
passages où l'auteur de ce Vita rapporte les conditions dans lesquelles l'évéque s'assura,
en 1013, le concours des soldats.
" « Sed neque hoc silendum puto quod intcr obsidcndum saepe millcnis, saepe pluribus,
raro paucioribus, antiquo Romanorum more, cottidianos suraptus pracbcbat armatis, gregario
milili intérim conccdens usum maclandarum passim pecudura, absque iis quae agrario operi
essent necessariae, ipsumque dampnum ipse singulis possessorum ex integro supplebat,
nullum injusticiae locum esse paciens eliam in tanla rerum difficultale » (Anselmi (resta
epitc. leod., dans M. G. H. SS., VII, p. 223).
cLxvi INTRODUCTION.
que plusieurs milites de l'évêché avaient abandonné le service de
leur souverain pour embrasser le parti de son adversaire, le duc de
Brabant '.
Parnni les Iiauls personnages autres que l'évêque, ayant, avant Noiger,
des milites au pays de Liège, figurait l'Empereur. Dès la première moitié
du X' siècle, des Hasbanienses avaient été dotés par l'Empereur de la
villa de Péronne, sur la Selle 2, qu'ils tenaient more bénéficiait; celle
localité, revendiquée en 959 par l'église de Cambrai, fut restituée en
996 et 1001 à l'évêque Erluin, en échange des biens qu'un de ses
prédécesseurs avait acquis dans le Condroz et dans la llesbaye ^
Dès cette époque, l'église de Liège envoyait, en cas de guerre, un
contingent de soldais à l'armée impériale; en 981, ce contigenl était
de 60 hommes vêtus de la cuirasse *.
Les dangers que faisaient courir au pays l'ambition des seigneurs voisins
et les brigandages obligèrent Notger à organiser soigneusement sa milice;
il décida qu'en principe les biens de l'église devaient être répartis par tiers
entre la mense épiscopale, les églises et les hommes d'armes ■'. Dans un
des rares actes émanant de Noiger qui soit parvenu jusqu'à nous, on voit
1 < Primi enim bellorum successus et admodum prospère provenientcs multos niilitum
nostroruni in sibi advcrsam partem rapueranl, frustra arbitrales fore si se novi flagicii
coinplices esse contingcret par vim bcnelicii immo tocius cpiscopatus pro libito potituros »
[Anselmi Gesta episc. leod , dans M. G. H. SS., VII, p. 222). Concernant les milites stipen-
diarii, voyez VVaitz, Deutsche Verfassungsgeschichte, VIII, p. 164. — Chronique de
Gislebert, cdit. Vanderkindbhe, pp. 101, 103.
^ Un des villages dont la réunion constitua le bourg de Cateau-Canibresis.
« B.C. R.H., 4- série, I, p. 85.
* « Indiculus ioricalorum Ottoni II in Italiam mittcndorum :... Lcodicensis episcopus LX
niittat cum Hermanno aut Irainone loricatos » (M. G. H., Constilutiones imperatorum, I,
p. 635).
^ 0 Pracdia ccciesiae in très aequas portiones divisit, quarum unam suis et succcssorum
usibus, alteram Deo servientibus per aecciesias et monasteria, tertiam tiis qui miliciani exer-
cèrent concessit b (Anselme, dans M. G. H. SS., VII, p. 206. — Kdrtii, Notger de Liège, I,
p 195).
INTRODUCTION. clxvii
que ce prince était, le 28 octobre i002, accompagné de cinq milites :
Waller, Hiserelm, Norbert, Otlelm et Bulso *.
Les successeurs de Noiger, et notamment Wazon, continuèrent à
distribuer des bénéfices à des milites et des biens aux églises.
Les recrutements systématiques de milites par les princes-évêques
n'empêchèrent pas les empereurs d'en conserver à leur service dans
la région liégeoise; lorsque le comte Ansfrid et le roi Ollon eurent
donné, en 985, le comté de Huy à l'église de Liège, il fut stipulé,
dans le diplôme impérial, que l'évêque Notger et ses successeurs
auraient la faculté de céder à leurs fidèles soldats et amis et à ceux
de l'Empereur des portions du territoire annexé ^. En 1034, l'empereur
Conrad II confisqua Vallodium de Donceel sur un de ses milites qui
avait encouru sa disgrâce, et en disposa en faveur d'un autre de ses
fonctionnaires '.
L'ensemble des chevaliers d'un prince ou d'un seigneur constituait leur
militia *. On donnait aussi ce nom à la milice communale ^; la plus
ancienne charte de franchise connue, celle de Huy, datant de l'an 1066,
renferme, au sujet du service militaire, la stipulation suivante : « quod
Hoyenses armatam militiam nullatenus sequantur nisi Leodienses a
prefixo die belli usque in oclavam eos praecesserint » ^.
■• d'Acbery, Spicilegium, IV, p. 537.
' t Cuicunique fidelium suoruin et nostrorum niilitum vel amicorum » (Carlulaire de
Saint-Lambert, I, p. 22).
' B. C. R. H., LXXVI, pp. 548 et suiv. L'acte de 1034 n'est pas authentique dans sa forme.
* En HbO, Godefroid, comte de Montaigu « sua et doraini cpiscopi militia, villam nosiram
Okeriis devastavit t (Halkin et Roland, Charles de Stavelot, I, p. 435).
» Dans une charte de l'empereur Henri IV, de l'an IIOl, la chancellerie comprend les
nobles sous la rubrique : de Leodiemi militia (Abbaye de Suint-Jacques, cliarlrier). Cela
provient de ce que le rédacteur n'avait pas une connaissance exacte de la condition sociale
des seigneurs liégeois, et, en même temps, c'est une preuve de l'importance que l'on attachait
à la militia.
« Édit. CHAPtAVILLB, II, p. 4.
cLXTiii INTRODUCTIOIN.
Une charle du 22 décembre 4049 en vertu de laquelle Ava, « mulier
ingénue condilionis », veuve de Gotramn, donne à l'abbaye de Florennes
la moitié de Stapesoul, etc., fut corroborée par le témoignage de sept
ingenui accompagnés, presque tous, de leur miles *. Dans ce cas, miles
parait bien signifier : écuyer servant.
Nonobstant le caractère honorable reconnu dès lors à la profession des
armes ^, la mililia des X' et XI* siècles ne jouissait pas du prestige qu'elle
acquit dans la suite; à Liège, comme à Gand, celui qui en faisait profes-
sion élait simplement « militaris cingulo laboris innexus » '.
L'auteur contemporain de la chronique de Saint-Trond rapporte que
sous l'abbatiat d'Adélard 11 (405S-i082), les milites qui, à raison d'incur-
sions hostiles, avaient dû se réfugier à Saint-Trond, éprouvaient dans cette
localité, quoi qu'elle ne fût pas fortifiée, une sécurité telle que, s'ils avaient
fait une longue expédition contre leurs ennemis et que, comme c'est
l'habitude, ils s'étaient vus obligés de revenir en fuyards, ils avaient cette
chance que la poursuite cessait dès que ceux qui leur couraient sus
voyaient le sommet de la tour du monastère *.
En H07, Rodulphe, prieur de Sainl-Trond, dut se rendre ài Metz;
pour échapper aux embûches de ses antagonistes, il se joignit à un corps
d'armée d'environ 2,000 chevaliers allant retrouver l'Empereur à Verdun
par Liège, Huy, Havelange, Villance, le château d'Ivois et Dun-sur-Meuse.
Le récit que le bon prieur nous a laissé de ce voyage de dix jours renfermé
* « llarum traditionum testes ingenui Arnulplius junior, miles ejus Godefriîlus nepos
Hoionis, Evernrdus, Odeiinus de Walcort, miles cjiis Gerardiis Douions, Ergerus, miles ejus
Teodricus, Fredricus filius Ave, Radiilplius de Jamoniis, frnter ejus Odeiinus, Thcodcricus
de Roslier Cdeijussor, Werfridus de Silfoniis fideijussor » (Bbrliêre, Document» inédits, I,
p. 14).
* • Multos habrbant sccum milites in rébus heilicis strenuos (Triumphus in Bullione,
M. G. H. SS., XX. — Édit. Chapbaville. II, p. 584),
' Fa YEN, Liber traditinnum Sancti Pétri lilandiniensis, p. 90 (12 avril 982).
* Chroniques de l'abbaye de Saint-Trond, édit. de Bobban, t. II, p. 18.
IINTRODUCTIOl^. clxix
des renseignements particulièrement suggestifs concernant les faits et
gestes lies chevaliers en campagne *. Lorsque au lieu d'être en pays ami
ou sur territoire neutre, les chevaliers se trouvaient en pays ennemi, ils se
livraient systématiquement à la dévastation et au pillage.
A l'origine, les princes et les grands seigneurs s'inquiétaient peu de la
condition juridique des personnages qu'ils choisissaient pour être leurs
chevaliers; le recrutement s'en faisait, abstraction faite de toute question
de naissance ^. Ce qui a été dit précédemment des ministcriales en général
s'applique particulièrement aux milites; il ne faut pas voir une preuve de
leur non-liberté dans le fait qu'aux XI", XII° et XIII* siècles, ils étaient
parfois cédés en même temps qu'un immeuble ^; c'était une garantie du
régime domanial et un avantage pour le miles chargé de rendre à un
nouveau seigneur les mêmes services qu'il rendait au premier. Quoique
sa fortune fût attachée à la possession d'un bien déterminé, le miles
pouvait, en abandonnant son bénéfice, refuser de servir un nouveau maître
et chercher une autre position à son gré.
Toute différente était la situation du serf juridiquement attaché à la
glèbe. On ne peut donc faire aucune généralisation quant au rang social
ou à la mentalité des anciens chevaliers; il y en avait de toutes les classes :
des puissants et des humbles, des bons et des mauvais.
Au XI« siècle, les chroniqueurs se font surtout l'écho des plaintes que
provoquaient les exactions militaires ; ils montrent évidemment une sévé-
rité plus grande à l'égard des étrangers que pour leurs compatriotes : les
milites du Brabant en 4013 sont qualifiés, par Anselme, brigands plus
aples à la rapine qu'adonnés à la militia *.
i Chroniques de l'abbaye de Saint-Trond, cdit. de Bohman, I, p. 100.
2 Le vaillant chevalier Kobert de Beaurain étail l'éclainé comme serf, en H88. Voyez
Chronique de Gislebert, p. 210.
s € Iii eadcm villa manciilcs très milites eoncedo cum benefîciis suis » (GuiLniERHOX,
Essai sur l'origine de la noblesse e?ï France, p. 332).
4 itf. 0. H. SS., VII. — Edit. Cbapeaville, I, p. 2-27.
Tome 111. v
CLM INTRODUCTION.
Au XH" siècle, la chevalerie qui, jusque là, n'avait été qu'une profes-
sion, devint, en même temps qu'un corps d'élite, un ordre soumis à des
règles sévères relatives à l'honneur, à la courtoisie, h la parfaite loyauté.
Cette innovation dans le régime de l'institution fut éminemment favorisée
par les croisades * ; la Chanson de Roland, écrite vers 4150, prouve qu'il
y avait dès lors une chevalerie aventureuse et romanesque.
Les conditions d'admission dans la chevalerie devinrent plus rigou-
reuses : au pays de Liège, sans exiger que les aspirants à cet ordre
fussent fils de chevaliers, on en limita l'accès, en principe, à ceux qui
étaient issus « a militari génère ». Toutefois, cette règle subissait de
nombreuses exceptions ^.
Jean Surlet, échevin de Liège de 1285 à 1312, et Arnoul de Char-
neux, échevin de 1308 à 1311, furent, d'après Hemricourt, les premiers
fils de bourgeois qui, à Liège, entrèrent dans la chevalerie '; il ne faut
pas prendre cette affirmation à la lettre : Radou de Neuvice, chevalier
en 1254 *, Herman du Marché, chevalier en 1261 ^, étaient des fils de
bourgeois. Leur cas constituait, d'ailleurs, une exception, ce qui explique
l'affirmalion de Hemricourt; à partir du premier tiers du XIV" siècle,
l'admission des fils de bourgeois dans la chevalerie devint beaucoup plus
fréquente. Et cependant, les origines de certains postulants ne semblaient
guère les avoir prédisposés au noble métier des armes : Hemricourt
mentionne Golar Bakenhem qui, vers 1320, prit l'ordre de chevalerie
^ On leur doit aussi la création des ordres militaires et religieux de Saint-Jean de Jérusalem
(vers 1099), du Temple (i 1 18) et tcutoniquc (1128).
^ Les règles à ce sujet variaient selon les pays. Voyez GciLBiEnaoz, ouv. cité, pp. 378,
462, etc.
» Miroir, l, p. 87, § 98. L'acte de 1250, invoqué par M. Kurlli [Cité de Liège, I, p. 1C9)
pour contfster le dire de Hemricourt, est d'une autlientirité douteuse, et n'est nullement
explicite quant à la condition originelle des chevaliers dont il y est question.
* CovBLiER, Chartes du Val-Benoit, p. 1 36.
» Miroir, II, p. 298.
INTRODUCTION.
CLXXI
après avoir longtemps exercé le métier de marchand de vin en sa maison
du Croissant *.
Abstraction faite de leur caractère romanesque, les chevaliers sont, dès
le milieu du XII* siècle, considérés comme jouant un rôle social élevé,
puisqu'ils assument la défense du territoire et la protection de la popula-
tion civile. Insensiblement, les règles adoptées par la chevalerie furent
considérées comme constituant, pour un soldat, l'idéal de la perfection :
servir Dieu et défendre la religion (ce qui com|)renait évidemment la
participation aux croisades); protéger les veuves et les orphelins; éviter
les guerres injustes; refuser les soldes iniques; accepter un combat
singulier pour la défense d'un accusé innocent; ne fréquenter les tournois
qu'à titre d'exercice; respecter le souverain et lui obéir; ne pas livrer
à autrui les biens domaniaux ^, ce qui signifie sans doute : ne pas aliéner
les biens que l'on a reçus en bénéfice.
Tel était, en 1188, le lustre de la chevalerie que celte qualité suppri-
mait la distance existant entre un noble et son serf et qu'elle permettait
au second de se mesurer, en duel judiciaire, d'égal à égal, avec le
premier; la condition servile du chevalier Robert de Beaurain, renommé
pour sa vaillance, ne l'avait pas empêché de devenir l'un des compagnons
d'armes et des conseillers de son souverain, le comte Baudouin V de
Hainaut ^
Dans certains pays, les chevaliers jouissaient de privilèges et d'honneurs
qui étaient refusés aux autres personnages; il était admis généralement que
celui qui n'était pas chevalier ne pouvait commander un corps d'armée ^.
C'est aussi au XII* siècle que le cérémonial symbolique usité pour
1 Miroir, I, p. 379, § 775.
2 FrsKN, Historia Leodiensis, Liège, 1642, p. .^>16.
8 Ganshof, ouvrage cité, pp. 203-207. Gérard de Saint-Auberl réclamait Robert de Beaurain
comme serf et non comme ministerialis.
* Ddgange, Glossaire, IV, p. 401.
cLxxii INTRODUCTION.
l'armement d'un chevalier acquit un caractère particulièrement solennel *.
La chevalerie fut dès lors l'objet d'un engouement invraisemblable; ce
fut l'apogée de l'institution : la noblesse avait, par son essence même, un
grand prestige, mais son lustre n'était complet que lorsqu'on y joignait la
qualité de chevalier ; les rois eux-mêmes, les princes, les comtes et les
nobles tenaient à ajouter à leur titre celui de chevalier ^; dans les familles
souveraines, l'admission d'un fils dans la chevalerie constituait un événe-
ment d'une importance primordiale',que les historiens contemporains rela-
taient à l'égal des faits d'une haute portée politique. Saint Bernard écrit,
en H47, à l'empereur Manuel Comnène : « audeo miitere ad thronum
gloriae veslrae praesenlium latorem juvenem magiiac nobilitatis (Henri
fils du comte de Champagne), ut cum sacramcnlis mililaribus applicetis et
accingalis ei ensem contra inimicos crucis Christi » *. Le 30 mars 1168,
Baudouin comte de Hainaut et la comtesse Âilid étant à Valenciennes,
« Balduinum filium suum in militem cum honore et gaudio ordinaverunt » ;
cet événement comblait leurs vœux, car, depuis longtemps, il n'était plus
arrivé qu'un comte de Hainaut eût vu son fils chevalier ou sa fille mariée^.
Dès cette époque aussi, il y avait de beaux et brillants tournois ".
Éblouis par des récits merveilleux ~, de nobles jouvenceaux destinés à
1 La cliarte de l'an 1087 donnée par Baudouin comte de Valenciennes < fîlius Balduini
junioris qui Philippum regem Francorurn regalis iiisignivit mililiae armis > (Duvivier,
Documenté anciens, nouvelle série, p. i7), parail apocryphe ou interpolée.
' dit oniqiie de Gislebert, édit. Vaiiderki!(dire, p. 449: Henricus junior rex anglorum,
miles probus. — Abbaye de Bonne-E»pérance, cavluhirc XV, p. 174, année 1172 : Gilles
comte de Duras « miles «. — Abbaye du Val Saint- Lambert, charte n* 127.
' Gislehert rapporte, au sujet de Godefroid de Hainaut, mort en 1 163, fils du comte Bau-
douin IV et d'Éléonorc de Vermandois : • et cum Godefridus annorum cssct circiler 16, et
instaret tempus milicie cjus, Montibus u»quc ad mortcm ogrotavit... • (Édit. V*NDERKi>ii)ERE,
p. 67).
* GuiLHiERMoz, ouvrage cité, p. 446.
" Chronique de Gislebert, édit. VANDBKKiîiDEnB, p. 95.
6 Ibid., pp. 95, 97, ICI, 107, 108, 140, etc.
7 Voyez notamment, dans Gislebert, édit. Vanderkindibe, p. 223, les hauts faits du cheva-
lier hennuyer Jean Cornu.
INTRODUCTION. clxmi
l'état clérical en leur qualité de cadets sans apanage, quittaient furlivement
leur pays, leur famille, leur stage ecclésiastique et couraient se faire
armer chevaliers par quelque prince ami, service qui ne pouvait se refuser :
le 28 octobre 4187, Albert, clerc, archidiacre de Liège, fils puîné de
Godefroid III duc de Brabant, abandonna son office et sa dignité et se
rendit près du comte de Hainaut pour que celui-ci l'armât chevalier, ce
qui se fit solennellement à Valenciennes *. Peu de lemps après, en 4 494,
Henri fils cadet du comte de Hainaut, va, malgré l'opposition de son père,
se faire armer chevalier par Renaud comte de Dammarlin et de Boulogne 2.
C'était une attraction invincible et qui persista longtemps : Henri, prévôt
de Maestricht, frère de Louis comte de Looz, après s'être fait remarquer
à divers combats, notamment à Steppes, abandonna la carrière ecclésias-
tique en 4214 : « fit miles et comitissam de Hostade accipit uxorem » ^
 ce moment, on ne mentionne plus un chevalier dans les chartes sans
faire précéder son nom de la qualification dominus, traduite plus tard par
monseigneur ou messire. L'adoubement, c'est-à-dire l'armement d'un
nouveau chevalier, était un événement coûteux dont les frais étaient
supportés en partie par les sujets ou les vassaux *. C'était un des trois
cas d'aide extraordinaire; le second était le mariage de la fille du
seigneur; le troisième, l'emprisonnement du seigneur.
S'il faut en croire une charte insérée dans sa chronique par Jean
d'Outremeuse, certains candidats chevaliers avaient la prétention de se
faire payer des indemnités, « ad subsidium sue nove milicie », par la Cité
de Liège; en vertu d'une charte de novembre 4250, le maire, les éche-
< Chroniiiue de Gisleberl, p. 199. Albert de Louvain reprit, dans la suite, ses dignités
ecclésiastiques; il fut élu évéque de Liège, le 8 septembre ti9l et fut assassiné à Reims le
24 novembre H92.
* Ibid., p.29i>.
3 Renier de Saint-Jucques, dans M. G. H. SS., XVI; cdit. Alexandre, p. 117.
* a Si advocalus... filium suum mililem facial vel filiani suam malrinionio copulet, codem
anno assisa advocato duplicatur » (Ctiarte de Jumel, de 1201, B. C. R. H., I.XIX, p. 90),
cxxxiv INTRODUCTION.
vins, les maîtres et jurés promirent qu'aucune aide de ce genre ne serait
plus accordée à l'avenir *.
Au Xll* siècle, la nature et l'importance du service militaire à accom-
plir étaient, ainsi que l'équipement, déterminés, dans certains pays, par
le rang et la richesse des chevaliers ^.
En 1 187, les chevaliers hennuyers amenés au secours du roi de France
dans sa guerre contre Richard, roi d'Angleterre, avaient, sauf le brave
chevalier Baudouin de Slrépy, leurs chevaux caparaçonnés de fer '.
En 1235 encore, le miles armatus était, dans quelques régions, armé de
la cuirasse et de bollines de fer, par opposition au miles ne portant que
le haubergeon, le pourpoint et le bouclier *.
*
* *
Selon l'auteur du Miroir, la chevalerie hesbignonne était, au moyen
âge, une des plus réputées du monde.
Dans les affirmations de ce genre, il faut évidemment faire la part de
l'esprit de clocher : les chroniqueurs et les trouvères ont toujours eu une
tendance marquée à attribuer aux seigneurs de leur pays la primauté
pour ne pas dire le monopole en fait de bravoure, de force et d'adresse ^.
Cependant, l'examen des documents authentiques et des annales rédigées
notamment par des étrangers prouve que les dires de Hemricourt né
constituaient pas une simple vantardise. Dès le X' siècle, Folcuin de
Lobbes, mentionnant la chevalerie liégeoise, l'appelle : « laudata illa et
^ Jean D'OoinEiiEUSE, V, p. 291. Cette charte ne présente rien d'invraisemblable; toutefois,
il faut se mcfîcr He ce qui a passe par les mains du brave chroniqueur.
* GiiiLHiERMOz, ouvrage cilé, pp. 225, 226.
' Chronique de Gisleberl, cdil. Vandkrrindsrb, p. 97.
* DucANGE, Glossaire, IV, p. 403.
!* Chronique de Gisiebert, édit. Vanderkindere, p. 59. « Egidius de Cin, dum vixit omnium
militura in hoc secuio viventium probissimus in arrais dictus est ».
INTRODUCTION. rxxiv
cunctis saeculis praedicata Lothariensis militia » *. Au XH" siècle, le renom
de la gendarmerie liégeoise avait franchi les mers; l'historien anglais
Guillaume de Newbury, contemporain des événements qu'il relate, explique
pourquoi, en 1191, l'empereur d'Allemagne combattait l'accession d'Albert
de Louvain au trône de Liège : c'est que cette nomination créait un
lien étroit entre Liège et le Brabant, et que les forces réunies des deux
pays étaient capables de tenir le pouvoir impérial en échec, « Leodiensis
enim episcopus numerosam habere militiam et magnarum esse virium
noscitur » ^.
Lors de la rupture des trêves entre l'évêché de Liège et le duc de
Brabant, le 1"' juillet 1212, Hugues de Pierrepont avait réuni près de
2,500 chevaliers « de Francia et de propriis militibus et amicis el cognatis
suis » . Le duc ne risqua pas la lutte à ce moment ^.
Commentant l'abstention de la chevalerie liégeoise à la bataille de
Steppes, le chanoine Hervard, auteur contemporain, déclare que les
lignages de la Hesbaye comprenaient, en 1213, plus de SOO chevaliers *.
Au mois d'avril de l'année suivante, Guillaume Longue Epée, frère de
Jean, roi d'Angleterre, s'étonnant de ce que l'autorité d'un « petit prêlre »,
l'évêque de Liège, put tenir en échec celle du roi Otton, reçoit du comte
1 KoRTH, Notger de Liège, I, p. 198.
2 Retneri Annales, M. G. H. SS., XVI; édit. Alexandre, p. 95. Voici l'indication des
principaux combats on faits d'arme cités dans le présent ouvrage : bataille de Hougaerde,
10 octobre 1015; bataille de Steppes, 13 octobre 1213; bataille de Wôrringen, 5 juin 1288;
combat de Loncin, 1" juin 1298; siège de Warrmme, 7 juin 1315; bataille de Donmartin,
5>5 août 1.^23; bataille d'Airbonne près de Huy, 27 mai 1328; bataille de Stavoren, 26 sep-
tembre 1345; bataille de Vottcni, 18 juillet 1346; bataille de Tourinne, 21 juillet 1347;
bataille de BSsweiler, 22 août 1371 ; bataille de Roosbeek, 27 novembre 1382; premier siège
de Grave, septembre 1386; second siège de Grave, juin 1588; raid du comte de Hainaut
en Frise, mai-septembre 1396; bataille d'Othée, 25 septembre 1408.
' M. G. H. SS., XXVUI, p. 242.
* « lllo quidem in temporc, jam in quingentos et co araplius milites diffusa crat Hasba-
niorum progenies » {Triumplius in Steppes, dans M. G. H. SS., XXV, p. 183. — Édil.
Cbapeaville, h, p. 625).
CLxxn INTRODUCTION.
Ferrand la réponse suivante : " C'est que les prélats de votre pays n'ont
pas la force de celui-ci ; il pourrait promptement réunir mille chevaliers
de sa terre, prêts au combat ; de plus, nous-même et beaucoup de nobles
que je vois ici, sommes ses feudataires » ^
Après que Humbert Corbeau, sire d'Awans, et ses complices eurent
incendié, en 1223, la ferme de Lantin appartenant aux malades de
Cornillon, cent chevaliers de leur lignage parlicipèrenl, avec les coupables,
à l'acte d'amende honorable exigé par la justice épiscopale *.
Il est hors de doute que la gendarmerie liégeoise envoya aux croisades
d'imporlants contingents '\ Les documents, ainsi que le Miroir, citent les
noms de quelques croisés de nos régions.
Au commencement du XIII" siècle, on voit encore des chevaliers liégeois
aliéner leurs biens pour participer aux expéditions en Terre-Sainte *,
soit aux grandes croisades, soit aux mueles intermédiaires pour lesquelles
un service spécial de transport était organisé entre Venise et la Syrie.
Les chroniques ne citent aucun Liégeois parmi ceux qui participèrent,
en 1238, au grand tournoi de Compiègne; le comte de Looz y assistait
de môme que Godefroid de Looz **.
1 M. G. H. SS., XXV, p. 187. — Édil Chape»vii-le, II, p. 630. De ces raille chevaliers,
il n'y en avait qu'une trentaine à la bataille de Steppes, dont une quinzaine de He:<bignons.
Ihid., XXV, — Édit. Ciiapeaviixb, II, pp. 622, 625)
* PoNCELKT, Maréchaux d'armée, p. 12. — Miroir, I, p. 402, § 816.
* Tics nombreuses sont les chartes par le-quelles des croisés font des largesses aux dgiises
au moment de leur départ pour la Terre Sainte; les cessions d'immeubles avaient surtout
pour but de procurer aux chevaliers de l'argent pour payer Ifs frais de leur voyage. En 1 146,
Maurice, fils d'Ilcscelon de Glons < signo crucis armatus llierosolimnm profccturus >, ccJe
à l'abbaye de Saint-Jacques un fief qu'il tenait de ladite église {/ibbaye de Saint-Jacques,
cliartrier).
* Année 1203. Baudouin le Grand, crwcc signalus, est dispense de son vœu d'aller en
Terre Sainte combaUrc les infidèles {B. S. A. H. L., II, p. 232); année 1217, Franco, mites
de Woromia, cruce signalus, est cité, avec llawidc sa femme (Val Saiiil-Lamberl, charte
n" 55), etc. etc.
^ DE Behai'lt de Dornon, La noblesse henituyère au tournoi de Compiégnc de 1238
A. C. A. M., XXII, pp. 109, 1 10). Ce que l'on raconte de ee tournoi paraît très fantaisiste.
INTRODUCTION. clkvu
Durant la période romantique de la chevalerie, il y avait, en Hesbaye,
un certain nombre de seigneurs dont la renommée comme coureurs de
tournois et de faits d'armes éiait devenue quasi-universelle. Guillaume
Malclerc de Hemricourl est l'un des mieux connus *. En 1283, Charles
d'Anjou et Pierre d'Aragon convinrent de terminer leur différend touchant
la royauté de Sicile par un combat de cent chevaliers contre cent ^.
Charles désigna, au nombre de ses champions, choisis parmi les meilleurs
guerroyeurs du continent, trois chevaliers hesbignons : Guillaume de
Hemricourt, Eustache Persant de Haneffe et Walter de Warfusée dit le
Bon Wafflar de Momalle ^. Cet épisode est évidemment l'un de ceux sur
lesquels Jacques de Hemricourl s'est basé pour affirmer la primauté de la
chevalerie hesbignonne.
En 1283, le chroniqueur Jacques Bretex signale les chevaliers hesbi-
gnons parmi les plus vaillants jouteurs du fameux tournoi de Chauvency,
mais il ne les nomme pas individuellement *.
Nombre de Liégeois participèrent à la bataille de Wôrringen
(o juin 1288); d'après Hemricourt, le duc de Brabant y prit comme
garde-corps les trois champions du roi de Sicile et Francon, bâtard de
Wesemael; toutefois, le contemporain Jean van Heeluu ne nomme
* Miroir, I, p, 471.
* Ibid., I, p. 14. — HocsEM, édit. Korih, p. 71. — Art de vérifier les dates, XVIII, p. 243.
— Daniel, Histoire de France, III, p. 397.
' Parmi les documents authentiques relatifs au projet de ce duel plural, l'un des plus
intéressants est une lettre adressée par Guillaume de Boniicval, doyen de Cacn, à Béatrice,
veuve de Guillaume comte de Flandre, et dans laquelle il lui raconte, entre autres, que le roi
d'Aragon a proposé au roi de Sicile de le combattre à un jour désigné (1" juin 1283), dans
les plaines de Bordeaux, avec cent chevaliers de part et d'autre, les deux rois susdits faisant,
de chaque côté, le centième chevalier, et stipulant que celui des deux princes qui rempor-
terait la victoire obtiendrait le royaume de Sicile; de Bonneval mande à Béatrice que le roi
de Sicile a consenti à cette proposition, mais que le Pape et la Cour de Rome, trouvant cet
arrangement trop dangereux, en ont défendu l'exécution (de Saint-Genois, Chartes de
Flandre, à Gand, n" 346).
* Le tournoi de Chauvency, édit. Hbcq, I, p. 95.
Tome III. te
cLxivni INTRODUCTION.
comme ayant occupé ce poste de confiance que Waller de Warfusée et
le bâtard de Wesemael *.
Les chevaliers liégeois assistèrent, au nombre d^une douzaine au moins,
au grand tournoi donné à Mons en 1310^; si leur contingent n'y fut pas
plus nombreux, c'est à raison de la situation politique et de la tension
des rapports entre le Hainaut et la principauté.
H y eut moins de tournois à Liège que dans les régions voisines. Ces
combats, aussi bien que les joutes et les passes d'armes, où de braves
chevaliers perdaient la vie ' el où la galanterie passait parfois les bornes
de la décence, n'étaient pas vus de bon œil par l'autorité religieuse qui
ne les tolérait exceptionnellement que comme exercice préparatoire à
la guerre *. Cette opposition était, d'ailleurs, platonique et inefficace;
toutefois, à raison du caractère ecclésiastique du prince, on observait peut-
être mieux les prescriptions pontificales à Liège que dans les autres Etats.
Hemricourt ne cite qu'un tournoi donné à Liège, auquel participa le
chevalier Guillaume d'Alleur ^; il eut lieu vers 1335, sans doute pour
célébrer la paix scellée entre les Âwans et les Waroux. Le Hainaut, au
contraire, fut le théâtre de brillantes et fréquentes fêtes chevaleresques.
A l'origine, les tournois n'étaient accessibles qu'aux chevaliers; il
semble qu'il en fut encore ainsi au tournoi de Chauvency, en 1285.
L'usage s'introduisit, au XIII' siècle, d'y admettre les écuyers et « tous
ceux qui chevauchent en armes pour acquérir honneur, bonne renommée
et amour des dames ». Un certain nombre d'écuyers étaient, dès lors, d'un
rang social qui les autorisait à se mesurer avec les chevaliers : parmi les
^ Miroir, I, p. 14.
* DB Behaolt de Dorno», Le lournoi de Monade 1510. A. C. A. M.-, XXXVIII, p. 159.
* Ddvivier, La querelle des d'Avesnes el des Dampierre, t. I, p. 205, note 1.
4 Le 14 septembre 1313, Cléioent V interdit, notaniment dans le diocèse de Cologne, les
tournois el les joutes comnic portant empêchement au passade vers la Terre- Sainte
(A. H. E. B., 2« section, 6' fascicule, p. C4. — Wadters, Table des diplômes, VllI, p. 794).
» Miroir, I, p. 407, § 825.
INTRODUCTION. clhk
hommes d'armes qui participèrent au grand tournoi de Mons, en 1310,
plusieurs n'étaient pas chevaliers *.
A la différence des tournois, combats en troupes où les hommes étaient
pelotonnés par marches ou par nations, les joutes étaient des combats
singuliers, soit à pied soit à cheval.
Il y avait, au XIV" siècle, des joutes réservées aux seuls chevaliers,
des mixtes* et d'autres auxquelles ne prenaient part que les écuyers et les
hommes d'armes delà bourgeoisie; les secondes étaient assez fréquentes'.
Parmi les arbitres es choses chevaleresques, certains étaient d'avis que
l'on devait tournoyer ou jouter contre tous venants, quelle que fût leur
condition, pourvu qu'ils fussent armés et équipés selon les règles admises;
les hérauts d'armes professaient celte opinion : lorsqu'ils proclamaient
l'annonce d'un tournoi, ils y invitaient les écuyers au même titre que les
chevaliers *. Aux joutes qui se donnèrent à Paris, en août 1389, à l'occa-
sion de l'entrée en cette ville de la reine Isabeau, le premier jour fut
réservé aux chevaliers, le second, aux écuyers; le troisième jour, eurent
lieu les joutes mixtes de chevaliers et d'écuyers. En 1390, des joutes
internationales sont organisées à Londres : dimanche et lundi, joutes de
chevaliers ; mardi, joutes d'écuyers, où les écuyers anglais voulaient se
mesurer avec leurs pairs, compatriotes ou étrangers ^.
Quant aux « festes de joustes » organisées exclusivement par les
bourgeois et pour les bourgeois et qu'à raison du caractère d'hommes
d'armes des participants, on appelait parfois aussi joutes d'écuyers, elles
se multiplièrent quand la vie communale fut à son apogée, moment qui
i A. C. A. M., XXXVIII, p. 210.
* De même qu'aux joutes, les chevaliers participaient volontiers, au XIV' siècle, à des
concours de tir à l'arc en même temps que les bourgeois (Fi7/e </e Mons, comptes 1374,
second semestre).
3 Chroniques de Froissart, IX, pp. 326 et suiv.; XIV, pp. 118, 124, 127, 129, 131, 132.
* Parties inédites de l'œuvre de Sicile, héraut d'armes, p. 186 (Publication n' ii des
Bibliophiles Belges, k Mons).
" Chroniques de Froissart, XIV, pp. 22, 253.
CLXK INTRODUCTION.
coïncide avec le déclin de la chevalerie héroïque; elles élaient inter-
nationales. Les Tournaisiens organisèrent une fête de ce genre, en 4331,
qui dura deux jours, les 3 et i juin; il y vint des compagnons bourgeois
de quatorze bonnes villes du continent *. En 1369 et les années suivantes,
il y eut des joutes de bourgeois à Mons, à Bruges, à Douai, à Lille, à
Louvain, à Ypres; un héraut venait en proclamer Pannonce, confirmée
par lettres ouvertes. A Mons, ces divertissements bourgeois, subaidiés par
Tadministration communale, se donnaient souvent le lendemain du jour
où avaient eu lieu les joutes de chevaliers organisées sous les auspices du
comte de Hainaut; les jeunes gens de la riche bourgeoisie marchande et
du monde échevinal s'y rendaient en grand nombre *. Dès le XII" siècle,
de pacifiques carrousels alternaient avec les dangereux combats de la
lice ^ Les exercices d'armes furent encore en vogue durant le XV' siècle
et même au XVI*. Certaines maisons situées sur le Marché à Liège
étaient grevées, de temps immémorial, d'ime servitude consistant en
Tusage de fenêtres à front de la place, pour assister aux behours et faits
d'armes *.
Les Liégeois continuèrent à se trouver, au XIV" siècle, parmi les plus
aventureux des hommes d'armes. En 1324, Radou de Colonster, chevalier,
se rendit en Lombardie, à la tête d'une troupe de guerriers au service de
l'Eglise; en récompense de ses bons offices, il fut, en 132o, nommé
connétable de Lombardie, fonctions qu'il exerça pendant vingt-six ans ^
D'autres seigneurs liégeois participèrent à des expéditions militaires dans le
nord de l'Italie, notamment Arnoul de Haccourt, qui y mourut vers 1360 *'.
i Kbrvvh de Lbttbnbove, Récit d'un bourgeois de Valeneientui, p. 50 (LoDvnin 1877).
* Ville de Mons, comptes des années, 1569-1374.
* Chronique de Gi»leliert, édit. Vanderkindbrb, p. 157.
* Échevins de Liège, reg. 37, fol. i v". Jugements et sentences, reg. 346, fol. 268.
» Miroir, I, p. 235, § 416.
6 Ibid., I, p. 300, § 598.
IINTRODUCTION. clhxi
Parmi les hommes d'armes qui, en 1327, accompagnèrent Jean
de Beaumont dans sa romanesque expédition en Angleterre, au secours
de la reine Isabelle, expédition pour laquelle on avait recruté les meilleurs
et les plus hardis compagnons du Hainaul, de la Flandre, du Brabant et
de la Hesbaye, on remarquait Jean le Bel, chanoine de Saint-Lambert,
Gilbert de Heers et Lambert d'Oupeye, chevaliers, Henri le Bel, Godefroid
de la Chapelle, Hugues d'Ohay, Jean de Libines; ces quatre derniers
furent armés chevaliers à Harwich, le 28 mai 1327 *.
Gauthier de Haiieffe se trouvait, en 1343-1344, parmi les chevaliers
qui allèrent assister Alphonse XI de Gastille dans sa lutte contre le sultan
de Grenade *.
Durant toute la guerre de Cent ans, il y eut des chevaliers de nos
régions dans les rangs des belligérants; au début, ils jouèrent un rôle
important dans l'armée du roi de France ; cependant, Robert de Gelinden,
noble du comté de Looz, se mit au service du comte de Hainaut; en 1340,
n'étant encore qu'écuyer, il prend part à la chevauchée de Ponl-à-
Tressin; peu après, il est créé chevalier et se fait remarquer à plusieurs
faits d'armes; en 1345, il sauve la vie à Jean de Beaumont qu'il servait,
quoique chevalier, en qualité d'écuyer '. Amel de Warnant, chevalier,
capitaine de Marchiennes (Nord), est fait prisonnier en 1340, lors du
siège de cette ville par le comte de Hainaul allié des Anglais *; le même
de Warnant, chevalier-bachelier, figure encore, en 1340, dans les rôles
de l'ost de Bouvines, avec vingt-cinq écuyers « venus de Warnant entre
Aix et le Liège » ^ Plus tard, de nombreux liégeois se mirent au service
de l'Angleterre; on en cite plusieurs dans l'ost d'Edouard IH guerroyant
* PouAiN, Chroniques de Jean le Bel. — Miroir, I, p. 225. — de Borman, Les Eehevins
de Liège, I, p. 172.
' Chronique de Hocsem, édit. Kiihth, p. 3H, noie 5.
î Chroniques de Froissart, édit. KBnvYN,III,pp.285,!287-28l>,i9i-'^9*; tV, pp.3i5-327,505.
* Ibid., III, pp. 282, 284; XVII, p. 402.
» Ibid., XXIll, p. 277.
cLxxM INTRODUCTION.
en Champagne en 1359 : « De Hesbegnons y furent messires GodcfTrois
sires de Harduemont et nnessires Jehans ses fils, roessires Gantiers
de Haultepenne ses cousins, messires Jehans de Duras, messires Thieris
de Sieraing, messires Gautiers de Sieraing, ses frères, messires Rasses
de Jumeppe, messires Gilles Sorles, messires Jehans de Bernamont,
messires Renars de Berghes et pluisseurs autres » *.
Après le traité de Brétigny, Charles V ne cessa, pendant plusieurs
années, de prodiguer les pensions pour obtenir l'hommage des chevaliers
liégeois et brabançons; il s'attache, en 1360, Lambert d'Oupeye, au
moyen d'une pension de 120 écus, Jean de Looz, seigneur d'Agimont, au
prix d'une rente de 800 florins, Jean d'Agimont, seigneur de Noyers, par
serment sur missel; en 1371, Hubin de Fanson, en 1372, Robert
de Rynswalt, chevalier, neveu de l'évoque de Liège, pour 100 francs d'or
de rente, etc. ^.
Parmi les chevaliers qui, en juillet et août 1364, se mirent au service
du comte de Hainaut pour repousser une attaque éventuelle des Flamands,
on rencontre Jean de Looz, sire d'Agimont et de Walhain, à 107 glaives,
Lambert, seigneur d'Oupeye, à 3 glaives, Gilles Chabot, à 50 glaives,
Rasse de Jemeppe, à 32 glaives, Eustache de Seraing, à 14- glaives '.
Les Liégeois étaient nombreux à la bataille de Bâsweiler (22 août 1371)
dans l'armée du duc Wenceslas; parmi les chefs de roltes, on remarquait
un de Looz-Agimont, Lambert sire d'Oupeye, maréchal de l'évêché de
Liège, Gauthier de Rochefort, sire de HanefTe, Thierri, sire de Seraing et
de VVarfusée, Arnoul de Warnant, chacun d'eux ayant sous ses ordres de
nombreux compatriotes *. Au nombre des combattants se trouvait notam-
' Chroniques de Froiuart. VI, p. 209, Une autre version (p. 213) ajoute : messires
Renauls de Boullant.
« Ibid., VII, p. 543.
' Devillers, Cartulaire des comtes de Hainaut, V, pp. 583 et guiv.
* DE Raadt, La bataille de Bâsweiler (Annales de la Société d'archéologie de Bruxelles,
t. XI, XII, XVII et XVHI).
INTRODUCTIOIN. clxxiiu
ment Gilles Surlel qui, plus tard, se fil encore remarquer au siège de
Grave (1388), au raid de Frise (1396) et à la bataille d'Oihée (14-08) '.
Hubin de Fanson, écuyer, qui, eu 1371, avait pris du service dans
l'armée du roi de France, assista et mourut, en 1390, au siège d'Afrique,
lors de l'expédition malheureuse qu'y firent les Français sous le comman-
dement de Louis II duc de Bourbon ^. Un lot important de Liégeois
accompagna le comte de Hainaut lors de son expédition en Frise, en 1396;
parmi les principaux, on remarquait Godefroid de Blehen, Guillaume
de Horion, Jean de Corswarem, Walter de Hautepenne, Adam et Jean
d'Oupeye, Adam de Kerckem et Gilles Surlet^
Indépendamment des guerres et des expéditions dont les chroniqueurs
ont pris soin de noter les participants, il y en a plusieurs où la présence
des Liégeois n'est signalée que d'une façon générale et sommaire. Dans un
compte des années 1358-1359, on trouve que l'armée de messire Gérard
d'Argenieau, messire Louis Marteau de Milmort et leurs compagnons, se
rendant à Verdun, à la requête du duc de Luxembourg, causa des dom-
mages aux habitants de Bertogne, enlevant 57 muids et 1 tierce d'avoine
valant 34 florins *.
Un armoriai, formé vers 1363, des chevaliers et gentilshommes de
France, Ecosse, Savoie, Allemagne, Espagne, Flandre, Hainaut, Luxem-
bourg, Hollande, donne, sous la rubrique un peu fantaisiste de : Hasebi-
gnons à tanière, la nomenclature, avec leurs armes et leur cri, de
105 seigneurs, parmi lesquels, indépendamment des Hesbignons et des
Liégeois, on a mis, par exemple, le comte de Namur Guillaume 1^'^ et ses
deux frères, le comte de Chiny, les seigneurs de Montcornet, Houlïalize,
< Miroir, I, p. 229, noie 4.
* Chroniques de Froissart, XIV, p. 250. Dans ce passage, le nom est travesti en Foucault
de Liège (écuyer).
' DE Bbhault de DonNON, Du « kuunre » en Frite en 1396 (Annales du Cercle archéo-
logique de Mons, XLI, pp. 166-170).
* Collégiale Sainte-Croix, comptes, reg. n» 207, fol. 162 v».
CLiixiv INTRODUCTION.
Argenleau, Rixensart, Warsage, Molembais, Chauvency et quelques autres
D^ayant avec le pays de Liège que des rapports assez éloignés K
Il y avait, au XIV* siècle, environ quatre-vingt-cinq seigneuries à haute
justice relevant en fief de l'église de Liège et une trentaine de seigneuries
allodiales. On dressa, vers 1380, à l'effet de percevoir sur eux une taxe
noble et de faciliter éventuellennent leur appel sous les armes, une liste
des chevaliers feudataires du pays de Liège; on y trouve 20 chevaliers
pour la cité de Liège, 25 pour la Hesbaye, 18 pour le Condroz, i pour
Huy, 4 pour Moha, 6 pour Bouillon, 35 pour le comté de Looz, plus
13 chevaliers tenant des fiefs au delà de Namur et qu'on a groupés sous le
nom de la Marlagne ^, soit en tout 125 chevaliers ^, mais cette liste n'est
pas complète; on n'y a pas compris ceux qui, malgré leur affinité avec les
lignages hesbignons, n'étaient pas considérés comme nationaux ou feuda-
taires liégeois.
On dressa encore une liste de ce genre en 1536; elle comprenait
80 gentilshommes et possesseurs de nobles tènements devant fournir
ensemble, pour le service militaire, 294 chevaux *. La plupart de ces
vassaux n'étaient pas chevaliers.
La qualité de chevalier donnait, avec le prestige, une puissance qui
tenait souvent en échec l'autorité des lois. En 1159, Henri de Leez,
évêque de Liège, fait savoir que Liberl, jadis prévôt de l'église de Notre-
Dame, à Huy (en 1106), avait donné en fief à certain chevalier nommé
Anselin, le tiers de la dîme d'Oha; une telle concession était contraire aux
canons, cependant le contrat ne fut pas rompu par jugement, car, ainsi
* B. I. A. L., V, p. 2*7.
» Ibid., VIIl, p. 169.
^ II y avait parmi eux quelques feudataires non armés chevaliers.
* Po.NCELET, Les feudataires rlc l'éviché de Liège en 1556. (Bulletin de la Société des
bibliophiles liégeois, V, p. 9S).
INTRODUCTION
CLXXXV
que le porte la charte, de tels délits, lorsqu'ils sont commis par des puis-
sants, ne sont pas facilement réprimés*; la dime ne put être rachetée par
le chapitre que vers 11 30 ^.
Si certains chevaliers abusaient de leur force pour spolier les gens des
campagnes, ils se faisaient moins scrupule encore d'usurper les biens
ecclésiastiques.
Hemricourt n'aborde pas la question des rapports entre les chevaliers
et les églises; pourtant, il mentionne sans commentaire la réparation
exigée des chevaliers d'Awans pour l'incendie de la ferme de Lanlin ^ en
1223 et donne son avis sur l'envahissement des dîmes eoclésiasiiques par
Walter de Preit, sénéchal de Liège. Très souvent, le problème pourrait se
résumer en deux mots : exactions pendant la vie, largesses à l'heure de la
mort. Les empiétements des chevaliers et des avoués sur les droits et les
biens des abbayes étaient considérés, aux XI', XII* et XIII" siècles,
comme rentrant dans l'ordre habituel des choses *, comme une cruelle
nécessité de la carrière des armes. Les plaintes à ce sujet constituaient des
formules de style ^; les chartes et les chroniques des établissements
ecclésiastiques ou monastiques, notamment celles des abbayes de Stavelot,
de Lobbes, de Saint-Trond et de Saint-Hubert, sont pleines du récit des
actes de violence commis, à leur détriment, par la genl chevaleresque.
Nonobstant l'excommunication suspendue sur la télé des ravisseurs de
^ « Quod enim a multis et maxime potcntioribus delinquitur non facile legibus coercetur >.
* Bulletin de la Commission royale d'histoire, ^' sév., I, p. 117.
' Miroir, I, p. Hi'l.
* Les ahbayes savaient, à roccasioii, se faire rendre justice; un jugement impérial fut
obtenu, eu 1101, contre le comte de Namur qui, gous prétexte de droits d'avouerie, violait
les lois et les coutumes des villdges de Celles et d'Yernawe, possessions de l'abbaye de
Saint-Jacques : ad uiruraque locum cum turba non minore quam triginta militum absqoe
plebecula placitare vcniebat, etc. {Abbaye de Saint-Jucqves, chartrier). L'évéque Raoul de
Zacbringen publia, vers 1170, un décret contre les usurpateurs et les incendiaires de biens
d'église (Ordonnances de lu principauté de Liège, l" sér., p. 21).
" Cartulaire de Saint-Lambert, ï, p. 163.
Toue III. X
GLXZXTI
INTRODUCTION
biens sacrés, certaines églises se voyaient réduites à se dessaisir de
propriétés dont la tyrannie d'un seigneur voisin ne leur permellail pas
de tirer profit. En 1181, le chapitre de Sainl-Paul dut céder à l'évèque
de Liège son domaine de Nandrin, trop exposé aux entreprises des châte-
lains de Clermont *. A partir du XII" siècle, les chapitres et les abbayes
craignaient surtout de voir les chevaliers s'arroger sur leurs possessions
des droits de jusiice et des prestations illicites. Pour éviter ces abus, les
églises s'efforçaient d'empêcher les hobereaux d'acquérir des terres et
surtout de construire un château dans les localités où elles avaient leurs
possessions; en 1239, le chevalier Gérard Pétillon s'interdit, en vertu
d'une convention faite avec l'abbaye du Val-Saint-Lamberl, le droit de
posséder ou d'acquérir des immeubles à Ans, Boisée, Alleur, Hombroux,
Loncin, Grâce et Montegnée ^. Les actes de ce genre sont fréquents
durant tout le XIII» siècle et la première moitié du XIV" '; le Val-Saint-
Lambert, aliénant certains biens à Ivoz, stipule, en 1322, qu'on ne pourra
les vendre ni à chevalier ni à écuyer *. Quelques années plus tard, la
même abbaye, donnant en accense une terre également sise à Ivoz,
met pour condition qu'il ne pourra y être établi ni brasserie ni maison
forte '.
Quand les possessions d'un chevalier étaient proches de celles d'un
établissement religieux, celui-ci avait souvent avantage, pour se garer des
bourrasques de la vie féodale, à s'en remettre à la bonne foi de son puis-
sant voisin. Les terres du chapitre de Saint-Lambert à Ilemricourt ayant
été, dès le XII" siècle, données à trescens aux chevaliers de ce nom, on
avait peine, en 1252, à distinguer le bien propre du seigneur de celui de
l'église; en attendant l'éclaircissement de ce point, le chapitre arrenta
< Bulletin de la Société d'art et d'histoire du diocèse de Liège, V, p. H.
* Val-Saint-Lamberl, ctiarte 161. — Voyez NVacters, Table des diplômes, III, p. ait.
* Ibid., ctiartes 362, 39i, 403.
* Ibid., ctiarte 458.
<> Ibid., cliarte 480.
fNTRODUCTION. cumth
globalement les dits biens, le I" juillet 1252, pour un terme de vingt et
un ans, à Robert et à Guillaume de Hemricourt ^ Guillaume Malclerc, la
fleur des chevaliers hesbignons, ne cessa de chercher noise aux églises et
aux abbayes : en 4270, au chapitre de Saint-Lambert, touchant les droi«s
d'usage des habitants de Félinne dans les bois deThiernesseet d'Angleur^;
la même année, au chapitre de Sainte-Croix, au sujet de possessions et de
droits seigneuriaux à Fize-le-Marsal, localité dont il était l'avoué '; vers
la même époque, en s'emparant, comme seigneur d'Angleur, et d'accord
avec Baré d'Alleur, seigneur de Beaufraipont, du pontenage de Chênée,
propriété du chapitre caihédral "*; en 1278, il est en discu.«sion avec le
chapitre de Saint-Denis, au sujet de l'avouerie de Bleret^; peu de temps
après, il est en conflit avec l'abbaye de Malmedy, pour l'avouerie de
Lantremange ". Il ne s'agit là, évidemment, que des démêlés connus par
des chartes; combien Malclerc dut-il en provoquer, au sujet desquels on
n'a pas dressé d'acte authentique ! D'après Jean d'Outremeuse, Guillaume
Malclerc était le plus pieux chevalier de son temps ^. Et de fait, les
seigneurs se livraient à ces violences sans rien perdre de leur vénération
pour la religion et ses ministres; arrivés au déclin de la vie, peu désireux
de quitter ce monde la conscience chargée de « torfais », ils restituaient
aux lieux pieux les dommages qu'ils leur avaient causés. Ces restitutions
étaient parfois considérables : rien que pour payer ses dettes et réparer
ses injustices à l'égard des églises, Baudouin de Jeneffe, châtelain de
^ Cartulaire de Suinl-Lambert, II, p. 22.
' Ibid., Il, pp. 198, 199. Le bois de Thiernesse était situé près de Kinkcmpois.
' Il contestait notamment au chapitre le droit de faire conduire sous sa bannière les gens
de Fize à l'armée de l'évêque (Codex diptotn., II, p. '23). Le 28 janvier 1272, il abandonna à
Saint-Denis ses droits d'avoueric à Fize {Cartulaire de Saint-Lambert, II, p. 215).
* Cathédrale de Saint-Lambert, petit stock, fol. 55.
^ Codex diplom., Il, p. 24.
6 7(i.,II, p. 34.
'' Jean d'Oulremeuse, Y, p. 431 .
cLiixTiii INTRODlJ(TIO>.
Waremme, assigna, en 1248, cent et cinquante bonniers de terre à ses
exécuteurs testamentaires *.
On a vu, dans un autre chapitre, que certains chevaliers, s'astreignant
à une mortification plus complète, expiaient, à Tombre d*un cloitre, les
écarts d'une carrière orageuse.
* *
En l'an 1002, cinq milites sont témoins à une charte de Tévéque
Noiger; l'usage d'invoquer, pour la corrobation des diplômes, le témoignage
des chevaliers, ne se généralisa pas au XI" ni au XII' siècle. On appelait
de préférence, en ce cas, les personnages formant des corps politiques :
clergé, noblesse, ministeriaUs. Il ne suffisait pas, en effet, de servir à
cheval moyennant concession d'un bénéfice, pour faire partie de la
familia : les milites de Noiger, les 500 chevaliers qu'en vertu de l'acte
d'inféodation de 1071, l'évêque devait, le cas échéant, amener au
secours du comte de Hainaiit, n'avaient pas le caractère de permanence
et d'hérédité ni la condition juridique caractéristiques de la ministé-
rialité.
Il n'y avait, d'ailleurs, dans cet ostracisme, aucun parti-pris, aucune
intention de diminuer le crédit des chevaliers, de les écarter systématique-
ment de la vie politique. Les chartes authentiques, aussi bien que les
chroniques, protestent contre une telle interprétation : Henri de Verdun
faisant, en 1078, des donations à l'église de Saini-Barthélemi, déclare
avoir eu, en ce cas, coiniiie adjutores et concilialores, des comtes, des
nobles, « et alios milites meos » , des clercs et des minisleriales *. Lorsque
Alexandre de Juliers fut, en 1119, intronisé comme évéque de Liège, il
* Abbaye d'Àlne, cartulaire, fol. 249 v».
* Codex, II, p. 124. Dans cette cliarte, tes nobles et les clicvaliers formant ensemble
l'ëlcmenl militaire, occupent une place à part, et sont absolument distingués des ministe-
riales.
INTRODUCTION. CLxuax
était accompagné de Godefroid le Barbu, duc de Louvain, de plusieurs
nobles et d'un grand nombre de chevaliers « cum maximo militum et
lotius factionis ejusdem comitatu » K De nombreux milites, tant nobles
que non nobles, assistèrent, en il 47, à la donation du village de Gonrieux
faite par Milon de Vierve, mililaris homo, à l'église de Mont Cornillon;
mais, à la confirmation de cet acte par l'évêque Henri de Leez, n'assistèrent
comme témoins que des clercs, des nobles et des ministeriales 2.
C'est vers H 60 seulement que des gens d'armes ou milites sont positi-
vement catalogués dans la classe des ministeriales ^; lors de l'extinction
de la familia ministerialis, ils remplacent celle-ci comme groupement
politique; ils sont dès lors, à l'égard des nobiles, dans la situation
où, précédemment, les ministeriales l'étaient à l'égard des liberi ou
ingenui; après l'an 1400, ils constituent l'élément principal de Tordre
équestre.
A partir du moment où, au XII" siècle, la question de naissance joua
un rôle important dans le recrutement de la chevalerie, celle-ci se rappro-
cha peu à peu de la noblesse. Au pays de Liège, la chevalerie ne conférait
pas la noblesse, quel que fût le nombre des générations successives ayant
pris l'ordre. Au XIII* siècle, il y eut, entre la noblesse et la chevalerie
une assimilation au point de vue de la condition sociale et du genre de
vie, mais non fusion ni identification ; c'étaient deux degrés absolument
distincts de l'échelle aristocratique; il n'y eut confusion entre les deux
classes qu'à la fin du XIV* siècle, lorsque la notion de l'antique nobilitoê
se fut obscurcie et que la chevalerie ne fut plus qu'un simulacre.
Certains auteurs ont voulu, spécialement en ce qui concerne le
XII' siècle, faire une distinction entre les chevaliers bénéficiaires ou
•1 Magnette, Saint Frédéric, évéque de Liège (Bulletin de la Société d'an et d'histoire du
diocèse de Liège, IX, p. 2i5).
2 Codex, II, p. 137.
' Voyez ci-dessus p. ctii.
cxc IINTRODUCTION.
chasés, et les milites libres, armés solennellement avant ou après une
bataille. Lorsque la chevalerie fut devenue un ordre d'honneur, on y
admit en réalité des gens de conditions très difTérenles : certains, les grands
et les nobles, voulurent y entrer par respect pour l'idée chevaleresque, sans
aucune arrière-pensée d'intérêt ou de lucre; d'autres, les bénéficiaires,
étaient étroitement attachés au service d'un prince, d'autres encore, les
professionnels indépendants, mettaient leur bras au service de qui leur
offrait le plus d'avantages, quel que fût l'objectif visé; mais les règles de
la chevalerie étaient, en principe, communes à tous : rois, nobles, vassaux
bénéficiaires ou aventuriers soudoyés.
Cependant, l'institution prit, au Xil* siècle, une allure cosmopolite qui
provoqua un fléchissement notable du sentiment national. Lorsque leur
situation de fortune ne permettait pas aux chevaliers d'exercer leur profes-
sion sans en tirer profit, ils se trouvaient dans le cas d'hésiter entre leur
devoir patriotique et leur intérêt. Les marchandages entre les chevaliers et
les princes étrangers recrutant des auxiliaires ravalèrent le côté élevé des
principes chevaleresques ', la mission noble et désintéressée assignée à
l'Ordre. Pour éviter cette situation, il aurait fallu, dès l'origine, établir une
incompatibilité entre la chevalerie et le mercenariat.
Ce serait une erreur de croire que tous les chevaliers partant pour des
expéditions lointaines n'avaient en vue que d'acquérir l'honneur et de
faire triompher le bon droit; dès le XI" siècle, l'appât de fortes récom-
penses et d'un riche butin ne laissaient pas insensibles certains d'entre eux.
Renier de Saint-Jacques, faisant connaître l'une des causes de la défection
des chevaliers liégeois lors des guerres que soutint la principauté au
commencement du XIII» siècle, s'exprime ainsi : « Ferrand, comte de
Flandre, s'allia au roi d'Angleterre, qui envoya une très forte somme pour
4 A la fin du XII° siècle, le recrutement des chevaliers par les princes et les grands
seigneurs se faisait notarameut aux tournois et aux joutes : i auxiliares cquitum copias
sibi querit in eisdem ludis equestribus » (M. G. H. SS., XXV, p. 150).
INTRODUCTION. «ci
servir de donatif à des chevaliers recrutés de tous côtés, notamment au
pays de Liège; au moment de la lutte contre le duc de Brabant, et spécia-
lement lors de la bataille de Steppes, plus de 150 chevaliers liégeois se
tenaient aux ordres du comie Ferrand, attendant la prime promise, et cela
nuisit beaucoup à notre pays au moment de la guerre » *. Ces engage-
ments de chevaliers au service de princes étrangers prirent parfois un
caractère de désertion ou de trahison ^.
Etant donné l'attrait que présentait pour les hommes d'armes l'or du roi
d'Angleterre, quelques chevaliers liégeois prirent part, le 27 juillet 1214-,
à la bataille de Bouvines, contre les Français: cependant, alors que l'on
rencontre de nombreux seigneurs hennuyers ' dans la liste des principaux
prisonniers faits à ce combat mémorable, on n'y trouve le nom d'aucun
chevalier liégeois. En général, les chevaliers stipendiés ne s'attiraient pas
plus l'affection des gens du pays où ils servaient que l'estime de leurs
propres concitoyens *.
Ce sont là les petits côtés d'une institution élevée, dont beaucoup
observaient les règles sans souci de leur intérêt propre et en risquant
joyeusement leur vie.
Indépendamment des documents diplomatiques et des sceaux, quelques
monuments épigraphiques permettent de constater que, même s'appliquant
à des hommes d'un rang moyen, à des seigneurs hesbignons, par exemple,
la qualité de miles impliquait le prestige et la considération. La très
curieuse inscription de la chapelle de Faimes rappelle le souvenir de la
i Renier de Saint-Jacques (M. G. H. SS., XVI, p. 666. — Édit. Alexandre, p. 100).
* Voyez L'extinction de la familia militaire au pays de Liège (Mélanges Henri Pirenne,
p. 395).
' Notamment Thierri et Fastré de Ligne, Thierri de la Haroaide, Gliislain de Beanmont,
Pierre, fils de Guillaume l'Oncle, etc. (Du Chesnb, ffistoriae Francorum Scriptores, V,
p. 268. — Recueil des historiens de France, XVII, p. lût).
* En 1214, les (hevaliers de l'Artois et du Boulonnais combattent sous les drapeaux du
roi d'Angleterre, haïs du peuple anglais en leur double qualité d'étrangers et de soldats
mercenaires (Wautbrs, Table des diplômes, III, p. xviO.
cxcn INTRODUCTION.
fondation de cel oraloire, consiruil vers l'an 1203, par le chevalier
Liberl de Ferme : « Liberlus miles, non ultimus inier heriies... » * De la
même époque à peu près, date la pierre tombale du chevalier Antoine
de Boisée ^, l'un des bienfaiteurs du prieuré de Saint-Nicolas en-Glain.
On y voit l'image d'un chevalier armé de toutes pièces : casque, colle de
mailles, gantelets, surcot, lance et glaive '.
La vaillance chevaleresque prit, au XIII* siècle, un caractère assez
frivole; certains, parmi les hommes d'armes, exposaient leur vie plus
volontiers pour des futilités que pour des causes nobles et patriotiques;
cependant leur prestige restait très grand; leur profession, considérée
comme honorable entre toutes, exigeait le courage, le mépris de la mort,
enfin des vertus dépassant les conceptions du viilain. Faire une promesse
sur son honneur de chevalier équivalait au serment le plus solennel. Le
4 janvier 1301, n. st., Glaramhaud sire d'Airive promet « sour no saire-
menl et sour l'ordene de chevalerie » de maintenir l'abbaye d'Aine en
possession de terres sises à Avenues ''.
A ce moment, les chevaliers liégeois étaient presque tous dotés d'un
château ou d'une tour fortifiée, où ils pouvaient se reposer des fatigues d'une
campagne ou braver les attaques d'un ennemi personnel. Les maisons fortes
des chevaliers et écuyers du pays devaient toujours être ouvertes à l'évêquc
ou à ses gens ^ et aider, le cas échéant, à la défense de la principauté.
* Bulletin de l'Institut archéologique liégeois, XIV, p. 174.
* i)'aj)rè8 la chronique de Saint-Laurent, Atitoiac de Boisée, ainsi que son frère Gérard,
tous deux chevaliers, furent enterrés en l'église de Saint-Nicolas en Glaio (Mahtènb et
DoKAriD, Ampliasinia Colleelio, IV, p. 108),
' Chronique archéologique du puys de Liège, 1910, pp. 93, 109. Antoine de Boisée n'a été
rencontré jusqu'à présent dans aucun acte authentique. Une charte de 1196 mentionne
Renier de Boisée et Henri son frère, Conrard de Loncin et Bartholomé, son fils [ Val-Saint-
Lambert, charte n" 12).
* Abbaye d'Aine, cartulaire, fol. iSO y".
* Celte stipulation est prévue, notamment, eoiicernant la maison forte d'OvcrIaer (Cour
féodale de Liège, reg. 47, fol. 173 v". 48, fol. 19).
INTRODUCTION. cxcui
Nul chevalier, si entreprenant fùt-il, ne pouvait être banneret, et nui
n'avait d'ailleurs la prétention de le devenir, si sa situation de fortune et
surtout Timportance de sa terre ne lui permettaient de conduire à la
guerre un certain nombre de lances ^ Le banneret avait pour marque
dislinctive une bannière carrée, telle qu'on la voyait sur la pierre tombale
d'Eustache Franchomme de Hognoul, mort le 25 octobre 1269 ^ La
qualité de banneret fut d'abord personnelle, puisqu'elle dépendait de la
richesse; Renard de Schônau, sire de Schoonvorsl, longtemps modeste
écuyer, prit l'ordre de chevalerie et leva bannière le même jour, à la
bataille de Vottem, le 49 juillet 13/^6 '.
Comme on voyait les propriétaires successifs de certaines seigneuries
importantes lever bannière, on en vint à penser que la qualité de banneret
était héréditairement attachée à une terre. Jean seigneur de Rochefort et
d'Agimont, en 1374, était banneret de double bannière *. D'autre part,
Gilles seigneur de Jauche, Hierges et Bioul était, selon Hemricourt, « bin
noble chevalier, bien ydone d'avoir esteit banneres, car bin en est estrais,
se fortunne nelle awisse enconbreit » ^.
Pendant longtemps, les chevaliers, comme d'ailleurs la plupart des gens
des autres conditions, n'eurent que des prénoms : Lambertus miles; au
XII" siècle, et au XIII°, beaucoup d'entre eux avaient reçu comme
surnom celui d'une terre; d'autres continuaient, même au milieu du
1 tiENBY IIàllah, L'Europe au moyen dge (traduction de Borghcrs), Bruxelles, 1840, V,
p. 158. — GuiLHiEKiioz, ouvrage cili, p. 170. — Polain, Le drapeau liégeois (Bulletin de
l'Institut archéologique liégeois, XXXV, p. 178).
* Le Fobt, Épilaphes de la province de Liège.
* Miroir, I. p. 80, § 90,
* lbid.,l. p. 100, §123.
» lbid.„l,p. 100, §124.
Tome III. y
ciciv INTRODUCTION.
XIII^ siècle, à n'êtfe connus que par leur prénom • auquel on ajoutait
parfois un sobriquet -. Quel rapport y avait-il, éventuellement, entre le
nom d'une terre et la situation ou la condition du chevalier; ce nom était-il
celui de la localité où le chevalier avait son bénéfice ou sa résidence, celui
du territoire ou du confin militaire que Thomme d'armes était appelé à
protéger? D'une manière générale, la première alternative est la vraie.
Au commencement du XIII® siècle, la mode s'introduisit d'intercaler la
qualification de miles entre le prénom et le gentilice : 1218, Guillaume
chevalier de Julémont^; 1224, Gérard chevalier de Donglebert * ; 1254,
Radulphe chevalier de Neuvice ^; Robert chevalier d'Oleye, Oito miles
de Warfusée, Breton miles de Alor, Thomas raiies de Lamines, etc., et
l'on a cru pouvoir tirer de cet usage des conclusions relatives à l'établisse-
ment de diverses catégories dans la chevalerie ".
Les exemples connus ne justifient pas la distinction proposée; le mot
miles était, en ce qui concerne le même individu, placé indifféremment
après le nom du personnage ou avant le nom de lieu. La fantaisie jouait
un grand rôle dans de telles expressions : le mot mites ainsi intercalé
n'était évidemment pas normalement synonyme de seigneur. A uiie charte
de juin 1219 où figure Gosuinus dominus de Héverlé, assistent comme
témoins : Oliverus miles de Yscha, Lambertus miles ejusdeni ville,
Everardus miles ejusdem ville '; dans des chartes de l'an 1231, on
trouve un personnage qualifié vir nobilis Arnulphus dominus de Crainheim
et un autre nommé Daniel mile$ de Crainheim *; dans un titre de 1244,
1 Sieppo, miles, 1i-27 (db Mabneffb, Carlulaire d'Affli'gliem, p. 456).
^ Pierre Karot, miles, 1 â50 (Cuvelieb, Chartes du Val-Uenoil, p. 128). — Johannes diclus
Primogenitus, miles {Corniilon, cartuiairc I, fol. 50 v*).
3 B. C. R. H., 5' série. IV, p. 129.
* Val-Saint- Lambert, charte 62.
" CovELiBH, Chartes du Val-Benoit, p. 136
* DE ViLLENFAGNE, Essaï critique sur différents points de l'histoire civile et littéraire de
la ci-devant principauté de Liège, II, p. 287.
^ DB Marneffb, Cartulaire d'Afflighem, p. 390.
8 Ibid., i6W., pp. 483,487.
INTRODUCTION. œct
concernant Pelit-Hallet, figurent nominalement cinq « milites ejusdem
ville » *. Toulefois, celte façon de s'exprimer impliquait souvent un
acheminement vers la possession des droits seigneuriaux ou une préten-
tion plus ou moins justifiée à vouloir les exercer : très souvent, au
XIII" siècle, le îniles d'un village s'y érige en seigneur ou en avoué. Il
ressort d'une charte du 27 janvier 1230, émanant de Henri de Louvain,
fils de Henri duc de Lotharingie, que Th. niUes de Rogines tenait la
terre de Rogines en fief du Brabant^. Cependant, comme on l'a vu précé-
demment, le mot dominus dans le sens de seigneur haut justicier
existait déjà depuis longtemps; seulement, il était employé ou omis dans
les actes selon les connaissances ou la fantaisie du scribe. On usait, pour
les nobles, du même système que pour les chevaliers : en 1216,
vivait Arnoul noble homme de Fouron; en 1222, Guillaume noble de
Petersheim '.
Dans la formation de la jeunesse noble ou chevaleresque, la préférence
était donnée aux exercices corporels : Téquitation, la chasse, l'athlétisme,
Papprentissage des armes. Cette éducation était presque toujours familiale
et constituait la préparation pratique à l'étal militaire. Par faveur, certains
jouvenceaux étaient admis à faire leur stage dans la famille d'un seigneur
plus puissant ^.
Il y avait, dès le XIII° siècle, des maîtres d'armes et des professeurs
d'athlétisme; au moyen âge, Tescrime était une science plus répandue
< Carlulaire de Saint- Lambert, I, p. 469.
' DE Marneffb, Cartuluire d'Affligheni, p. .474 .
2 BuUelin de la Commission royale d'Histoire, 5" série, IV, pp. 128 et tSO.
* Le jeune Guillaume, fils bâtard de Wenceslas, duc de Brabant, jusqu'alors élevé à
Binche sous la direction du prévôt Gérard d'Obies, partit de cette ville, le 6 août 1374, pour
devenir l'hôte de Madame de Coucy (Mémoires de la Société des sciences, arts et lettref
du Hainaut, 4* série, VII, p. 298).
ctcTi li^TRODUCTION.
qu'aujourd'hui; elle jouissait d'une faveur qui persista au moins jusqu'au
milieu du XVII" siècle \
Hemricourl et les autres écrivains du XIV' siècle ne font que de très
rares allusions aux études et au niveau intellectuel des hommes d'armes :
chez beaucoup de jeunes seigneurs, la culture physique acquérait uue
importance telle qu'elle absorbait presque toute leur activité au détriment
des choses de l'esprit.
Il ne faudrait pas croire, cependant, que le monde féodal, au XIII' et
au XIV* siècles, fût comj)Osé d'illettrés : le sobriquet de iMalcIerc donné à
quelques chevaliers semble plutôt prouver que les ignorants formaient la
minorité.
Un certain nombre parmi les jeunes gentilshommes recevaient une
instruction assez soignée, d'abord de leurs précepteurs ou pédagogues,
puis, dans les écoles capilulaires ou abbatiales, où plusieurs d'entre eux
(les cadets surtout) obtenaient des prébendes; enfm, (juelques-uns allaient
suivre les cours des universités. Les études supérieures étaient, dès le
Xlli* siècle, rendues obligatoires par les statuts de la cathédrale et par
ceux des collégiales; dans certains chapitres, les chanoines admis avant
l'âge de quarante ans devaient, l'année de résidence accomplie, passer au
moins deux ans à étudier dans une université fameuse de France, d'Italie,
d'Allemagne ou de Saxe; parmi ces sludia gencratia, on mentionne, pour
la France, Paris, Orléans, Soissons et Montpellier; pour l'Italie, Bologne
et Padoue. Les chanoines pouvaient ainsi, par leurs connaissances respec-
tives, se rendre utiles à leur chapitre, au lieu de lui être à charge. Ces
prescriptions furent notamment rappelées dans les statuts du chapitre de
< Vers 1500, est mentionné Colin de Meeffe, le chainpion [Pauvres en Ile, reg. 6, fol. t8).
Quelques années plus lard, divers membres de la famille de Frères étaient aililètes, c'est-
à-dire professeurs de lutte, de boxe et d'escrime (vo)cz t. Il, p. 218, note 2). En 1405 est
cité, dans un acte du greffe érbevinal de Mons, Colar il jousteres, fils de feu Colar li joustereg
adonl demeurant à Paris (Embrefs, 1398-1406, fol. 256).
INTRODUCTION. cicv»
Tongres, le 12 mars 1336 K Ceux qui, après ce stage, abandonnaienl
l'état ecclésiastique pour embrasser la carrière des armes, apportaient,
dans leur nouveau milieu, le fruit de leurs études et en faisaient profiter
leur famille et leur entourage.
Parmi les membres de l'aristocratie liégeoise ou du patriciat, ainsi
formés, quelques-uns se firent, au point de vue de la science ou de
l'éloquence, une renommée mondiale, entre autres Godefroid de Fontaine
(f 29 octobre 1306) et Jean de Saint-Martin (f 24 décembre 1374);
alors que Godefroid de Fontaine était recteur de l'université de Paris, un
de ses neveux, fils du chevalier Renier Barnage, suivait les cours de
cette université; un jour qu'il était revenu en Hesbaye pour voir ses
parents, il fut malheureusement tué par Arnoul de Hussimbur ^. Les
jeunes bacheliers qui ne se rendaient pas aux universités faisaient leur
apprentissage judiciaire et administratif aux séances des cours féodales et
allodiales, du tribunal de la Paix ou de l'Anneau du Palais; les mieux
doués arrivaient à une connaissance suffisante du droit, des coutumes
et des errements judiciaires; ils pouvaient alors prétendre aux fonctions
d'échevin de Liège et faire l'office de juge rapporteur dans les causes
importantes. Certains, se distinguant par leurs talents oratoires et leur art
de l'intrigue, se lançaient dans ce qu'on nomme aujourd'hui la mêlée des
partis : Jean III, sire de Rocheforl, homme de grand sens et éloquence,
devint, dès sa jeunesse, sous Jean de Bavière, un des chefs de l'opposition,
1 Paquay, Chartes du chapitre de Tongres, p. 344. Les statuts capitulaires en ce qui
concerne les études étaient loin d'être uniformes; ceux rédigés, le 30 juin 1434, pour la
collégiale Saint-Pierre, sti))ulent que le chanoine écolier ayant fait sa première résidence
auia les écoles pendant trois ans pour terminer son instruction en quelque «(udium privi-
légie ou particulier, ou ailleurs, selon que le requièrent la capacité ou la qualité de chaque
écolier. Seront exemptés de ces études ceux qui seraient déjà docteurs en théologie,
licenciés en droit, etc. (Halkin, Les statuts de la collégiale Saint-Pierre, B. I. A. L., XXIV,
p. 501). Voyez aussi Scuoolmebstbrs, Les statuts de l'ancienne collégiale Saint-Paul (Ana-
Icctes pour servir à l'histoire ecclésiastique de la Belgique, XXXV, p. 488).
» Miroir, I, p. 247, § 443.
cxcm INTRODUCTION.
comme plusieurs membres de sa famille Pavaient été sous les princes
précédents; il fut décapité comme hédroil en 1408 *.
Hemricourl rapporte incidemment les mérites intellectuels de certains
de ses personnages : messire Jean d'Oreye, sire de Rummen et de Veiroux,
chevalier en 1310, mort le 24 septembre 1332, homme de grande
éloquence, connaissait le flamand aussi bien que le français ^. Alexandre
le Proidhomme était « sage et subtil et bon coustumiers del loy » ^.
Les jouvenceaux admis chez des grands seigneurs pour y recevoir leur
formation chevaleresque avaient souvent l'occasion d'y parfaire leurs
éludes; on s'efTorçait de leur faire connaître les deux langues usitées dans
la principauté : le jeune Guillaume de Waroux fut, vers 1270, envoyé au
château de Heers, pour y apprendre, auprès du seigneur du lieu,
(( honeur et tiexhe » ; cet apprentissage finissait parfois d'une manière
romanesque : Guillaume de Waroux épousa sa respectacle patronne, la
noble Malhilde de Wassenberg devenue veuve de Gilbert de Heers '.
Au sujet des langues, il est intéressant de constater que, de leur côté,
les jeunes gentilshommes flamands et hollandais allaient en France ou
venaient dans nos régions, pour y apprendre le français; vers 12o5,
Enguerrand, sire de Coucy, flt pendre, sans autre forme de procès, trois
nobles enfants, natifs de Flandre *, demeurant en l'abbaye de Saint-Nicolas
du Rois près de Laon pour étudier la langue française. Leur crime était
d'avoir tiré quelques lapins dans la forêt de Coucy ^. En 1394, les
religieux de l'abbaye d'Hasnon, exposant leur dénument, firent ressortir
Ténormité des frais de gîte et d'hospitalité que supportait leur monastère,
les dépenses que leur occasionnaient les réceptions qu'ils faisaient aux
< Miroir, I, p. 133, note 2.
« /6id., I, p. 475, §1011.
s fbid., I, p. 4S2, $ 953.
* Ils npparlenaicnt probablement à la maison de Boulaere ou à celle de Harncs : ils
étaient du lignage de Gilles de Trazcgnics, fils de Gilles et d'Ailid de Boulaere.
» A. C. A. M., XVII, p. 489.
INTRODUCTIOiN. cxcix
princes el aux seigneurs à pied el à cheval, aux veneurs, fauconniers,
loulriers, louvetiers et serviteurs; le mémoire ajoute : « item, en le dicte
église ont par plusieurs fois et annéez esté gouvernés pluseur escuyer de
Hollande pour aprendre romanch, à grarit frais el chargez; et pour ceste
présente année et paravanl a esté gouverné uns noblez cscuyers appelé
Thieri de Borsse * dont il et li escuyers qui le servoil avoyent, cascun
jour, tel vivre comme i des religieux, el lot el demi de vin par jour » ^.
Mais, en général, le souci d'une inslruction supérieure n'existait pas
chez les chevaliers au XIII" et au XIV" siècles. La plupart en savaient
assez quand ils étaient capables de déchiffrer un roman de chevalerie %
de rédiger tant bien que mal une lettre d'affaire ou de tourner un billet
galant.
Hemricourt, en narrant Phistoire de la belle Alice de Warfusée,
énumère ce qu'une jeune fille de grand étal devait apprendre de ses
maîtresses : travailler l'or et la soie, lire ses heures et les romans de
batailles, jouer aux échecs et aux tables *; quelques rares jouvencelles
chantaient en s'accompagnant de leur luth ou peignaient des enluminures.
En assez grand nombre aussi, les demoiselles passaient leurs jeunes
années à l'ombre d'un cloître en qualité d'écolières; les filles de chevaliers
entraient surtout dans les chapitres nobles qu'elles quittaient, pour la
plupart, au moment de se marier et où quelques-unes terminaient leur
carrière. Gérard d'Ecaussines, chevalier, mort vers 1426, ayant eu huit
filles de son mariage avec Jeanne de Gavre, six au moins d'entre elles
i Borsseie.
' Conseil de Bainaut, procès anciens. L'admission de ces gentilshommes à une prébende
conventuelle résultait, sans nul doute, dun ordre du comte de Hainaut, sinon, ils auraient
pu être invités à acquitter les frais de leur pension.
' Alors que l'on élevait à Binchc Jean et Willekin, bâtards du duc de Brabant Wcnccslas,
on acheta, en 1374, pour apprendre à lire à Jean, un roman de Caton [Chambre des comptes
à Bruxelles, comptes des domaines de Binchc, reg. 8767).
* Miroir, I, p. 7.
ce INTRODUCTION.
furent, dès leur jeunesse, admises dans des monastères : trois au chapitre
de Maubeuge, une à ]\lons^ une à Nivelles et une à Epinlieu '.
*
Bien avant qu'on n'eût défini d'une manière précise les devoirs des
chevaliers, on estima qu'à la profession des armes devaient être attachés
certains avantages honorifiques et matériels. Les prérogatives honorifiques
consistaient, dès la fin du XII' siècle, en qualifications, titre de dominus ou
monseigneur et dans l'usage d'armures, d'emblèmes et d'accessoires héral-
diques; de plus, les chevaliers étaient en droit d'obtenir, après leur mort,
des funérailles particulièrement solennelles et l'inhumation de leur corps
dans les églises. Les avantages matériels concernaient la juridiction, la
procédure, le service militaire, les impôts, prestations et corvées. Le
13 septembre 1289 et le 9 août 1290, Jean de Flandre, évêque de Liège,
et le chapitre de Saint-Lambert soumirent à des arbitres le point suivant,
contesté entre eux : la jusidiction temporelle sur les chevaliers, fils de
chevaliers et autres du lignage des chevaliers, habitant dans les seigneuries
de la cathédrale appartient-elle au chapitre, de même qu'il l'exerce sur
les autres hommes demeurant dans ses seigneuries, ou bien relève- t-elle
de l'évêque 2. La maladie et la mort de l'évéque Jean de Flandre firent
sans doute oublier celle affaire, car on n'en trouve pas la suite. Toutefois,
les chartes de 1289 et 1290 prouvent qu'on reconnaissait aux personnes
chevaleresques des règles spéciales au point de vue de la juridiction et
que les descendants des chevaliers formaient une caste aristocratique et
privilégiée.
* Miroir, I, p. 407.
* Cathédrale Saint- Lambert, Liber supernumcrarius, fol. 263, n* t27. — Cartulaire de
Saint- Lambert, II, p. 400. On pourrait se drmander si l'on fiiisait une distinction, à ce point
de vue, entre les seigneuries du chapitre rathédral, celles des autres institutions religieuses
et celles appartenant à des laïques.
INTRODUCTIOIN. cci
Les chevaliers, non seulement ne relevaient pas des tribunaux ordi-
naires, mais jouissaient de certains privilèges quant à l'application des
lois et à la procédure; il en est fait mention dans une charte du comté de
Hainaut de Pan 1200, qui supprime notamment, pour les chevaliers, la
peine du talion *; dans la même province, les délais de justice qui étaient
de trois quinzaines pour les manants duraient trois quarantaines pour les
nobles et les chevaliers ^. On ne pouvait, en 1350, y poursuivre un noble
ou un homme d'armes, d'obligations quelconques, s'il n'en conslait par
son scellé, par actes d'hommes féodaux du pays ou par « ayuwe de
francque ville » '. A Liège, chevalier ou gentilhomme ne pouvait être
appréhendé pour dettes par justice; ses chevaux et ses meubles n'étaient
pas susceptibles d'arrêt; la profession des armes y conférait certains
avantages dans les duels judiciaires^. 11 en était de même dans beaucoup
d'autres provinces.
Il n'est pas établi que l'entrée dans la chevalerie eût, au pays de Liège,
des conséquences juridiques quant à la majorité légale ou à la capacité
civile^; aucune corrélation n'existait, dans celte province, entre l'étal de
chevalier et l'usage d'un sceau. Jusqu'au milieu du XIJI" siècle, la posses-
sion d'un sceau propre fut une exception, même pour les chevaliers; au
■• Coutumes du Hainaut, I, p. 7.
' Cattier, Premier registre aux plaidg, n" SB*"", 334.
' Ibid., ibid., n° 1(16.
* Coutumes du pays de Liège, I, jtp. 21, 132, 197.
' Dans plusieurs (iocuiiicnts du Xli* siècle, il est spdcific que des actes de transport ont
été passes après que le cédant avait été ciéé chevalier : une charte de l'abbaye de Canibron
de l'an 1155 meatioiiiic une convention conclue par Gilles de Silly < post aliquos anuos
quam miles factns essel » (db Ssitr, Carlulaire de l'abbuye de Cumbron, p. 92), mais on
emploie une expression analogue, dans une charte de i IC3, pour rappeler que, vers 1155,
Gillion de Trazeynics avait injustement repris à l'abbaye de Florcffe une dîme donnée par
son père; « ipse veto, miles tcrrcquc sue posscssor faetus, décimas, pravorum usus con-
silio, calumpniavil » (Barbieh, L'abbuye de Floreffe, II, p. 96). Cela paraît être une circon-
stance de temps. En ce qui concerne les effets pratiques de l'admission dans la chevalerie,
en France, voyez Guiluierhoz, ouvrage cité, pp. 227, 251, 395, 396, 401.
ToHi m. z
cca
INTRODUCTION.
XII* siècle et au commencement du XIII", pas un chevalier sur cent
n'usait d'un sceau authentique; toutefois, il y avait éventuellement conncxilé
entre la condition de la personne et le type du sceau; jusque vers l'an 1300,
les sceaux des chevaliers étaient presque tous équestres, du type de guerre,
et représentaient le titulaire dans le brillant arroi de sa profession '.
L'usage de sceaux équestres était réservé exclusivement aux chevaliers *,
mais ils n'usaient pas tous de cette faculté, certains employant de préfé-
rence des sceaux armoriaux '. Ainsi en est-il pour Ebroin, chevalier
d'Ochain * et pour Arnoul de Rixingen, maréchal de l'évêché de Liège ^.
Les hommes d'armes, à raison des exigences de leur profession, étaient
quittes de Vost et de la chevauchic réclamés de tous les habitants du pays.
Dès les premières années du XIII' siècle, les chevaliers, de même que
les nobles, eurent l'avantage de pouvoir faire entrer leurs enfants dans
les chapitres exclusivement réservés aux descendants des hommes d'armes.
Au pays de Liège, les chevaliers et les hommes de fief étaient exempts
du tonlieu, comme de la plupart des tailles imposées aux villains, parce
qu'ils servaient le seigneur en armes, alors que le commun peuple « giest
a repoise et fait son labure » ^.
Ainsi que le rappelle une charte donnée, en 1212, par Philippe le
Noble, comte de Namur, touchant le droit de meilleur catel, les chevaliers
1 Dès le XII* siècle, les sceaux équestres des nobles et des chevaliers avaient souvent un
contre-sceau liéraldique.
* On cite trois exemples de sceaux de 1220, 195B, 1259, où sont représentées des damrs
vêtues du costume chevaleresque, enfourchant un cheval & la mode virile et armées soit de
la lance, soit de l'cpéc; toutes trois sont coiffées d'un heaume clos (Roman, Manuel de
ngillographie française, p. 88).
* Voyez A. IIcabt, IVotes sur les sceaux de» comles particuliers de Namur (Annales de
la Société archéologique de Namur, XXXVII, p. 245).
* Val Saint-Lambert, charte n' 217.
" Porcelet, Les maréchaux d'armée, p. ai, pi. l. Voyez aussi de nombreux exemples
dans DE Raadt, Sceaux armoriés.
6 Patron de ta Temporalité, III, § 187.
INTRODUCTION. ccm
ne devaient supporter aucune charge servile considérée comme incompa-
tible avec l'état militaire; celte règle s'appliquait spécialement à la bana-
lité *, aux corvées et aux services corporels dus aux seigneurs locaux.
D'abord exclusivement personnels, les privilèges on matière de prestations
et d'impositions furent insensiblement étendus à tout le lignage, c'est-
à-dire à tous les descendants d'un chevalier ^.
Un record des échevins de Flémalle-Haute, du 26 octobre 1403,
rappelle l'obligation imposée aux manants et surcéans de celte localité de
« faner, coraourner » , mettre en tas et transporter le foin du pré de la
collégiale Saint-Pierre; toutefois, les gens de lignage ne sont pas
tenus de faire le « servaige » dudit pré ^ A propos d'une corvée ou
« servaige » du même genre, dû par les habitants de Hollogne-sur-Geer,
un record du 13 novembre 14^23 déclare que les effets du lignage durent
jusqu'à la cinquième génération : « tous masuwiers ou masuieresse et
manans, habitans et sorséans délie dicte halteur de Hollongne et de ses
appartenanches doyent à seigneur ou seignoraige de Hollongne ledit
uxhaige, excepteit et réserveit priesires, clers, chevaliers et cnfans de
chevaliers * et cheaux ou chelles qui se poroient proveir eisire yssus de
chevailerie portans arme de part leur peire près en chinquemme greil, et
que tous cheauz desdis manans qui se poroyent proveir eistre yssus de
chevalerie portans armes de part leur peire comme dit est devant devoyenl
estre frans el lige dudit uxhaige » ; un autre record, du 18 mars 1426,
confirme le droit du seigneur à cette corvée « excepteit preslres, clercs,
i Cartulairc des Prcmonirés, nu Sdminaire de Liège, fol. 76 \°, charte du S février 1341,
concernant le moulin banal de Lowaige.
* Maubice Houtabt, Une enqvéle sur les gens de lignage du comté de lYumur en 1589
(Mélanges de Borraan, p. 40o). Voyez aussi les documents transcrits par Le Fort, 2' partie,
VIII, p. 2'?6, acte de I58() pour la mairie de Ciney.
^ Po^CELt-T, Charles de Saint- Pierre, p. 156.
* Il est à remarquer qu'au pays de Liège, contrairement à ce qui avait lieu dans direrscs
provinces, on n'employait pas, dans ce cas, le mot : nobles.
cciT INTRODUCTION.
chevaliers et escuiers et lous cheaus qui soiil de iinaige de part leur peire
de droit lingne, armes portant, de cris et de nom » '.
Ces avantages et prérogatives attribués aux hommes d'armes à répo(|ue
féodale continuèrent d'être réclamés jusqu'à la fin de l'ancien régime par
les nobles de race, par les nobles à diftiôme et, dans certaines régions, par
tous les descendants d^une maison chevaleresque, même s'ils avaient com-
plètement abandonné la carrière des armes; on comprenait ces derniers
sous le nom de gens de lignage. Dans certaines contrées, les avantages
indiqués ci-dessus étaient étendus à ceux qui avaient dans les veines du
sang chevaleresque par leur mère ou, d'une façon générale, parles femmes *.
En Hainaul, comme dans les autres provinces, malgré la déchéance
complète du rang social, les descendants des lignages nobles^ conservaient
certaines prérogatives honorifiques : aux services funèbres célébrés en
Péglise de Sainto-Waudru, à Mons, les chanoinesses chantaient pour les
gens de lignage, même lorsqu'ils étaient tombés dans l'état le plus humble;
en novembre 1469, Jakemard de Sars, potier d'étain, et en avril 1475,
Heidrud de Sars, servante de M"" Nicolas Boulenghier, tous deux isssus
par leur père de la famille seigneuriale et chevaleresque de Sars-la-
Bruyère, eurent, à raison de leur lignage, des obsèques solennelles, avec
accompagnement du chant des Dames nobles ^.
4 PoDLLET, Gens de lignage au pays de Liège, Leodium, IV année, p. 3.
* Paul Ropj, Les hommct de loy et de lignage du comté de Namur (Annales de Ih Société
archéologique de Namur, XX, pp. 27/> îi 509). — IIootart, Une enquête sur les gens de
lignage du comlé de Namur en 1589-1590 (Mélanges de Bornoan, p. 40j. — Annnies de la
Société archéologique de Naniur, XXI, pp. 39(» et suiv.). — J. Le Febvk de Vivv, Les
hommes de lignage du quartier de Ciney (Annales de la Société archéologique de Namur,
XXXV, p. 8:2).
^ Le mut nohle pris ici dans son acception commune et comprenant, par conséquent, les
familles chevaleresques.
^ A. E. M. Chapitre de Sainte-Waudru, draps de morts, 1468-1478. Le cas de Jakemard
de Sars est d'autant pIu.-> intéressant qu'après une longue déchi'ance, ba postérité se releva
et rendit à cette branche son ancien lustre : l'aïeule maternelle du feld-maréchal comte
(te Clerfa}!, mort à Vienne, le t8 juillet 1798, descendait de ce Jakemard de Sars.
INTRODUCTION. ccr
Au pays de Liège, les ferveurs chevaleresques du moyen âge se refroi-
dissenl vers la fin de la guerre d'Awans et de VVaroux *. Au combat de
Donmarlin (1323), l'un des épisodes de celte guerre, soixante-cinq che-
valiers et hommes d'armes avaient péri dans les rangs des Waroux; cela
ouvrit les yeux aux survivants sur l'inanité de telles luttes; les excès
même de l'humeur batailleuse et de l'esprit d'aventure avaient ruiné la
chevalerie; les gens de lignage durent convenir qu'ils pouvaient donner à
leur activité une direction plus profitable.
A la décadence morale de la chevalerie correspondit son abaissement
matériel; les splendides armures, les riches harnachements, les cuirasses
de fer, les heaumes ailiers furent remplacés par le mesquin jupon de
fulaine qui permettait à peine de distinguer le prince ou le chevalier du
valet ^ Ces changements plongent Jacques de Hemricourt dans la désola-
tion : « en ce paiis plus qu'en nulle autre, toute honneur de chevalrie et
de gens d'armes est annichillée et déclinée » ^. D'ailleurs, la mentalité
chevaleresque du chroniqueur lui-même était parfois bizarre : dans sa
relation du duel judiciaire qui cul lieu en 1298, entre Aynechon, bâtard
de Hognoul, et le damoiseau Falioz, il enregistre comme de bonne guerre
le procédé d'Aynechon, qui, pour avoir plus facilement raison de son
adversaire, retarde jusqu'à la dernière seconde sa propre entrée dans la
lice, laissant de parti pris son partenaire accablé sous le poids de son
armure, se morfondre en plein soleil, s'énerver dans le doute et dans
Tattente*. De nos jours, un duelliste qui agirait de la sorte serait disqualifié.
Froissart semble n'avoir remarqué le déclin de la chevalerie que dans
la seconde moitié du XIV' siècle : « pour le présent, les armes sont moult
■• PoNCBLET, Maréchaux d'armée, pp. 15-16.
* OEuvres de Jacques de Hemricourt, II, pp. 39-40, § 40-41.
» /6jrf., I, p. 2,§1.
♦ Ihid., II, p. 9, § 8.
ccfî INTRODUCTION.
refroidies» ',el cependant, ses récits mêmes prouvent que, depuis l'an 1330
environ, époque indiquée par Hemricourl, la chevalerie hennuyère et
étrangère subissait la même évolution (|ue celle de llesbaye. Les hommes
d'armes devenaient de plus en plus des professionnels : « l'espérance
d'avoir monnoie » constituait leur grande préoccupation. Les Anglais ont
eu, de tout temps, la réputation de payer largement le service de Pépée;
aussi, dès que des messagers ou la renommée annonçaient au monde
militaire que le roi d'Angleterre préparait une campagne, les chevaliers
se présentaient en foule, comptant bien revenir de la guerre, non seule-
ment avec de l'honneur, mais les poches fournies de « quantité d'estre-
lins » -. Il ne s'agissait évidemment pas pour eux de thésauriser : la
décadence de la chevalerie n'eut pas pour résultat d'inspirer aux hommes
d'armes l'esprit d'économie. Quelques sages employaient les bénéfices
d'une campagne fructueuse à restaurer leur manoir ou à améliorer leur
situation domestique; mais la plupart n'admettaient pas ces procédés
bourgeois : les profits éventuels du métier leur permettaient de briller
dans des joutes ou de préparer quelque nouvelle équipée. A Liège, aussi
bien que dans les pays voisins, et surtout en Hainaut, où la vie chevale-
resque avait une égale intensité, les hommes d'armes dilapidaient gaiment
leur patrimoine : les chevaux de bataille, les harnas de guerre et de
tournois absorbaient, souvent même dépassaient, leurs ressources; ils
empruntaient « a meskief » et le petit domaine passait entre les mains
des usuriers '.
Le résultat des expéditions militaires ne répondait pas toujours à
l'attente des coureurs d'aventures; les cas ne sont pas rares où les cheva-
* Chroniques de Froissart, XVI, p. 107.
' ViNCBiNT, Annales du Hainaut, III, pp. 137-138. Voyez Hussi Chroniques de Froissart
VI, pp. 209-413.
' Voyez pour le Hainaut l'exemple de Jean de Mauny, fils de Corageux de Mauny et de la
dame de Gussignies, ledit Jean mort outre-mer vers 1400 [Conseil de Hainaut, procès Jeanne
de Bricourt contre Jean d'Oisy, 1421).
INTRODUCTION. cm
liers qui comptaient rapporter de leur voyage richesses, chevaux et
brillante armure rentraient piteusement dans leurs foyers, après avoir
enduré » grande mésaise de famine •> et avoir vendu, pour subsister,
leur monture et leur équipement. C'est ce qui arriva aux chevaliers
hesbignons et autres qui, attirés par des promesses et se fiant aux précé-
dent*, s'étaient mis au service d'Edouard III, lors de ses vastes armements
à Calais (d356-1359). On leur répondit, cette fois, que le roi avait oublié
sa bourse en Angleterre; ils revinrent au pays sans armes, ruinés et
dépenaillés *.
Certains chevaliers tenaient à avoir un grand train de maison, un
château, des serviteurs, des pages, des chevaux pour les divers usages,
des veneurs, des chiens, des oiseaux de chasse; le chevalier Gossuin,
seigneur de Gossoncourt, mentionne encore un tel équipage dans ses
dispositions testamentaires du 25 février 1546 2; l'hospitalité large et
luxueuse était une des lois de la chevalerie. Il ne s'agit pas du confort de
l'habitation; c'était chose inconnue au moyen âge.
La passion du jeu sévissait parmi les gens d'armes : Jean Chaudron
de Hamal (1380) perdit toute sa terre aux dés ^ D'une façon générale,
les chevaliers étaient prodigues et mauvais ménagers; chose bizarre, ainsi
que le fait remarquer Hemricourl, les actes de folle prodigalité étaient
parfois le fait d'hommes par ailleurs intelligents et de bon conseil. Très
souvent, au XII1« siècle et au XIV", les personnages choisis comme les
plus capables par leur bon sens et leur prestige, pour arranger les affaires
des autres, soignaient très mal les leurs propres; Hemricourt cite l'exemple
de Humbcrt Corbeau, sire de Clermont, d'Âwans et d'Esneux, en 1330,
très sage pour conseiller les autres, mais qui « soy governat sy petitement
et tant indiscrètement qu'il moril povres » *.
1 Chroniques de Froissart, VI, p. 2H.
' WiOTKRs, Canton de Tirlemont, I, p. 170.
s Miroir, l, p. 108, §131.
* Ibid. I, p. 379, § 775.
ccvni INTRODUCTION.
Nonobstant sa métamorphose, la chevalerie conservait son prestige
apparent : Henri Suderman de Dorlmundt, prélat érudit et éminent,
archidiacre de Famentie en l'église de Liège, mort le 22 juillet 1377,
semblait allacher plus d'importance à la qualité de chevalier qu'il avait
reçue dans sa jeunesse, qu'à tous ses titres universitaires et scientifiques,
et à ses dignités ecclésiastiques; il voulut que son épiiaphe rappelât le
souvenir de son admission dans Tordre : » miles armalae mililiae factus
in Itaiiam per dominum regem Bohemiac » K Bienlôl, le service militaire
féodal lui-même fui considéré comme une corvée; au XV" siècle, les
seigneurs s'en déchargeaient évenluellcment, moyennant finance, sur l'un
ou l'autre de leurs proches: appelé, en 1476, à desservir son fief par les
armes, Jean, seigneur de Baillonville, envoya à sa place son frère bâtard;
il lui donna 25 florins du Rhin pour un cheval, selle et harnas, et
30 semblables florins pour avoir tenu garnison sans solde pendant
six mois *.
Cependant, suggestionnés par les souvenirs du passé, des auteurs de la
seconde moitié du XV* siècle louent encore la chevalerie de leur temps
comme si elle n'avait pas changé de nature depuis le XIII* siècle ^.
Hemricourt ne fournit que peu de renseignements sur la situation
de la femme au moyen âge; il se borne à la considérer du point de vue
de la fortune, du physique et du caractère. Il vantera l'économie et
l'abnégation de la bonne dame de Hemricourt et blâmera la sottise des
jeunes filles se mariant à leur tête; d'après lui, la mission de la femme se
limitait au foyer domestique; jamais il ne fait allusion au rôle qu'elle
* Navbid et PouLLBT, Épitaphes, n" 183, p. 56.
' Echevins de Liège, reg. 36, fol. 183 v«.
2 Voyez notamment db Rai, Analeela Leodiensin, dans Documents relatifs aux troubles
du pays de Liège, pp. 804 et suiv.
INTRODUCTION. cm
pouvait jouer dans les sphères intellectuelles ni dans la vie publique; ce
rôl(! était, d'ailleurs, extrêmement restreint.
Les femmes étaient exclues des fonctions et des charges officielles :
bailliages, châiellenies, échevinages, mandats communaux; il n'est fait
exception à celte règle que lorsqu'il s'agit d'offices ou de litres hérédi-
taires, et aussi lorsque, l'emploi ayant un caractère financier, une veuve
continue jusqu'au terme prévu la gestion entreprise par son défunt mari,
donc dans des circonstances exceptionnelles. Les femmes furent longtemps
considérées comme inhabiles à servir de témoins aux actes publics; sans
être tenues systématiquement à l'écart de l'organisation féodale et de la
juridiction foncière, elles n'intervenaient que très rarement comme asses-
seurs au jugement des causes et à la passation des actes relatifs aux fiefs,
aux alleux et aux masures. Il n'a pas été rencontré un seul exemple d'une
telle intervention dans les registres de la cour féodale de Liège ni dans les
actes de la cour allodiale. En voici trois, se rapportant à d'autres sièges :
Ide de Jauche, dame de Baudour, siège, en H84, parmi les pairs du
château de Mons, à une séance de la cour où l'on se prononce sur les
obligations de Jacques d'Avesnes à l'égard du comte de Hainaut '; le
7 septembre 1252, la veuve de Wéri Mannekin figure parmi les hommes
de fief du seigneur de Fontaine-l'Evêque ^ ; Marie de Courtrai est, en d 35d ,
au nombre des féodaux du chapitre de Cambrai '.
La capacité juridique des femmes était aussi très limitée : un adage
liégeois disait que la femme n'a rien à elle que le ciel et son fuseau. C'est
exagéré, mais significatif *. De cette infériorité au point de vue des droits
civils, provient la rareté des sceaux de femmes; l'usage d'un sceau préju-
i chronique de Gisleberl, édition VArroERKiNDERE, pp. 33, note 1; 169, I. 27.
' A. E. M., Ahhai/e de Bonne-Espérance, charte originale.
» Dehay, Sceaux de la Flandre, I, p. 250.
* Coutumes de Liège, l, p. 149. — Cattibr, Le premier registre aux plaids de la cour
féodale de Hainaut, p. 24, n» ."52. — An XIV siècle, dans une loi d'escondit, sur sept
co-jureurs, il pouvait y avoir deux femmes (Coutumes de Liège, I, p. 31).
Tome III. aa
cet
INTRODUCTION.
geait une capacité juridique, un statut personnel que la loi, d'une façon
générale, ne reconnaissait pas au sexe faible.
Des exceptions existaient évidemment, selon les constitutions et les lois
des différents pays, en faveur des souveraines, des dames nobles, des
veuves, des riches demoiselles ', des abbesses et des supérieures d'institu-
tions ecclésiastiques.
Quant à l'immixtion des femmes dans les affaires politiques, il n'en est
pour ainsi dire pas question; leur culture intellectuelle n'était, en général,
pas suffisante pour leur permettre d'exercer quelque influence sous ce
rapport. Cependant, vers 1407, Marguerite de Hautepenne, veuve du
chevalier Racs de Waroux, se lança dans la faction des hédrois, c'est-à-
dire dans le parti opposé à Jean de Bavière et à son mode de gouverne-
ment, et encourut ainsi la confiscation de son château de ilautepetme '.
Le culte de la femme constituait une des règles de la chevalerie; elle
exerçait de ce fait une certaine influence d'ordre sentimental, influence qui
se manifestait notamment dans les tournois et dans les joutes; la plupart
de ceux qui participaient à ces exercices avaient surtout pour but de se
faire remarquer des belles dames qui y prodiguaient leurs manèges provo-
cants et leurs malicieuses agaceries; il était notoire qu'une dame enseignait
mieux son devoir à un chevalier, en quinze jours, qu'un savant clerc en
soixante ans ^.
La femme jouissait des prérogatives honorifiques de son mari. De là,
l'usage du titre de chevaleresse conféré, surtout depuis le XIV" siècle,
aux femmes et aux veuves des chevaliers.
Breton le vieux de Waroux, dit Hemricourl, eut six ûls, tous cheva-
^ Un acte de septembre i'278 est muni du sceau de Marie, dame de Semerie, et de eeux
de Jeanne et Marguerite de Semerie, ses deux filles (A. E. M. Abbaye de Bonne- Espérance,
cliartrier). Voyez aussi Clironiquc archéologique du pays de Liège, 5* année, p. 46;
4* année, p. 6).
* Tome I, page 50, note 5.
' Voyez Le tournoi de Cliauvenry, édition des liibliopliiles belges, I, p. 33 et passim.
INTRODUCTION. ccxi
liers, el deux filles chevaleresses *. Humbert de Lexhy, mort vers 1220,
eul six fils chevaliers el quatre filles chevaleresses ^, c'est-à-dire mariées à
des chevaliers. Dans les documents authentiques, on ne trouve le litre de
chevaleresse attribué aux femmes et surtout aux veuves des chevaliers
qu'à partir du XI V« siècle; en 1333, est citée Ailid d'Ochain, veuve de
Jean, seigneur de Haneffe, chevaleresse '; ce titre est aussi donné, en 1370,
à M™" de Liers *; en 1432, à Marie délie Bare, veuve du chevalier Jean
délie Thour et remariée à Arnoul Racedo, bourgeois de Huy ^; en 1436,
à Catherine de Berlo, alors qu'elle était remariée, en troisièmes noces, à
Godefroid de Flodorp, écuyer ^; en 1458, à Agnès d'Alhin, dame de Soy,
veuve du chevalier Jean de Hamal ^; en 1471, 1478, 1480, à Marie de
Hallet, épouse de Baudouin de Hollogne, chevalier^; en 1476, à Jeanne
de Kochelée, veuve du chevalier Daniel de Hosden, remariée à Gilles
délie Thour, écuyer, bailli de Hannut ^, el à Ailid Coen, veuve de Jean
Chabot de Jupille *" ; en 1479, à Alice, épouse de messire Jean de
Merode de Petersheim ** et aux trois sœurs d'Arnold de Hamal, chanoine
de Saint-Lambert, seigneur de Warfusée et de Bilrevelt *2; en 1480, à
Marguerite de Heinsberg, veuve de Jacques de Morialmé *^; en 1527, à
Berlheline de Bolland, veuve du chevalier Jean de Gournaix **; en 1530,
à Marie de Seraing, veuve du chevalier Henri de Seraing *^.
1 Miroir, 1, p. 376.
» Ibid., l, p. 402.
' Cartulaire de Saint- Lamherl, III, p. 469.
* Ordre de Malte, n° 769, procès (Archives de l'État à Mons).
" DE BoRMAN, ic» Échevins de Liège, I, p. 332.
* Échevins de Liège, reg. 8, fol, 83.
7 Ibtd., reg 2'f, fol. 71.
8 Ibid., reg. 3i, fol. 2J); reg 33, fol. 73 V; reg. 59, fol 25; reg. 43, fol. 167.
» Ibid., reg. 56, fol. 58 V; reg. 37, fol. 17; reg. 45, fol. 389.
iO Chapitre de Snint- Martin, charte n° 587.
H BoBHANs, Seigneurieê féodales, p. 218.
ii Échevins de Liège, convenances et testamenls, 1479-1481, fol. H7.
13 Chapitre de Saint- .)] arlin , charte n» 607.
14 BoRHANS, Seigneuries féodales, p. 251.
18 lBiD,,Ibid., p. 346.
coM INTRODUCTION.
5* EcuYEns.
Au Xlh siècle, les chevaliers en campagne étaient, pour la plupart,
accompagnés d'un écuyer servant : au combat, le nombre des écuyers
é(ait soit égal, soit légèrement inférieur à celui des chevaliers S la situa-
tion de fortune de certains de ceux-ci ne leur permettant pas de supporter
les frais d'entretien d'un auxiliaire. Les écuyers accompagnaient leur
maître, ordinairement à cheval, et parfois à pied. L'armée que le comte
de Hainaut amena, en H87, au roi de France, lors de sa guerre contre
Richard Cœur de Lion, comprenait 4 40 chevaliers d'élite et 80 écuyers
servants cuirassés ^.
A partir de la seconde moitié du XIII« siècle, on qualifia écuyers, non
seulement les serviteurs des chevaliers, mais les jeunes gens faisant leur
stage avant d'être armés chevaliers et aussi les hommes, jeunes ou vieux,
qui, sans prendre l'ordre de chevalerie, faisaient profession des armes,
qu'ils fussent ou non attachés à la personne d'un gentilhomme ou d'un
riche chevalier ^.
La condition sociale des écuyers était donc très variable; parmi eux,
certains étaient issus d'un lignage chevaleresque, tandis que les autres, de
sang roturier ou d'origine bourgeoise *, étaient les premiers de leur race
à professer les armes. Comme nous l'avons fait remarquer au sujet dès
bannerels, la hiérarchie aristocratique pour les hommes d'armes était en
rapport avec leur situation de fortune. Au point de vue de la valeur
* Chronique de Gislebert, édit. Vandrrrinderb, pp. ill, 131, 138 159, etc.
s /ôtrf., pp. XXXIII. 197.
^ Les fonctions d'écuyer auprès des grands seigneurs étaient parfois remplies par des
chevaliers. En 134S, Robert de Gelinden, chevalier, était écuyer de Jean de Beaumont
(Chroniques de Froissart, édit. Kbrvïn, IV, p. 325). D'autre part, au XIV' siècle, les jeunes
écuyers nobles avaient, eux aussi, des écuyers servants.
* Miroir, I, p. 180. Ces écuyers d'extraction urbaine appartenaient à des familles
écbevinalcs, magistrales ou commerçantes.
INTRODUCTION. ccxni
mililaire et de la renommée, certains écuyers occupaient, dans ta société
féodale, un rang égal à celui des chevaliers; ils déployaient dans les
guerres, les joutes et les tournois, une ardeur digne des plus brillants
gentilshommes; le courage de certains d'entre eux était devenu proverbial.
Hemricourl en cite de multiples exemples : Pirlot de Vinalmonl, Golard
Flokelet le hallier, dont les parents avaient gagné une fortune dans le
commerce du drap, les très gracieux fils du chevalier Eustache le Franc-
homme de Hognoul, Gérard Lardenois, châtelain de Moha de 1314 à
1331, Gilles de Many (1306-1334), Stockar de Forvie (vers 4340),
Jean Festeal de Jardin, etc. '.
La situation des écuyers citadins est particulièrement intéressante; le
métier des armes fut, au XIV' siècle, dans les rangs de la population
urbaine, Tobjet d'un véritable engouement ; en temps de guerre, les
bourgeois s'armaient de cuirasses, de boucliers, de glaives, de casques,
de gantelets, de jambières et de brassières. Ils participaient aux joutes et
aux passes d'armes comme les chevaliers; il semble que ces clercs, ces
marchands, ces bourgeois désœuvrés, pressentant l'écroulement de l'édifice
féodal et chevaleresque, ne voulaient pas le laisser disparaître sans y avoir
joué un rôle. Il en était ainsi non seulement au pays de Liège, mais aussi
dans les autres provinces, notamment en Hainaut. Les testaments et
d'autres actes du XIV' siècle sont convaincants à cet égard; on voit les
bourgeois disposer par testament de leur armure propre, dont parfois ils
énumèrent les pièces^. Le 1" novembre 1337, Colart de le Porte, bour-
geois et ancien échevin de Mons, se fait livrer un équipement complet de
joutes : « un harnas à jouster, savoir i hiaume, le benière, uns bras de
fier, uns avans bras, une longemain de fier, unes lamieres, ii paires de
1 Miroir, \, pp. 193, 269, 330, 372, 429, 432, 473, §§ 313, 506, 657, 764, 890, 897, 1007,
' Testament de Thomas li Fèvre, bourgeois de Mous, 25 janvier 1335 (Greffe échevinal
de Mons); testament de Jakemart Catelz, drapier, bourgeois de Mons, 11 février 1379 n. st.
{Ibid.); testament d'André de Chênée dit de Fcrrières, clerc liégeois, 7 novembre 1386
(^Chapitre de Saint-Jean à Liège, reg. 2562, foi. 76).
ccMY INTRODUCTION.
rondelles, ii paires d'aries, ii roches, un wantelet et i escut, une selle et
tout le harnas qui a chou appartient » *. Le 2 octohre i374, la ville de
Mons congratule Coiart de le Porte, Sohier Couvet et Colarl Gallon,
revenant d'une expédition militaire, avec Jacques de Werchin '.
Contrairement à la pratique suivie strictement en ce qui concernait les
chevaliers, les scribes négligeaient souvent d'exprimer dans les actes le
titre d'écuyer ou armiger que pouvaient revendiquer les hommes d'armes.
Quoi(jue cette qualité leur conférai la préséance sur les autres bourgeois ',
des privilèges en matière judiciaire et certaines exemptions, les écuyers
ne constituaient pas un ordre; leur condition n'avait pas assez de fixité
pour être toujours nettement caractérisée.
Cependant, au XIV" siècle, la qualité d'homme d'armes de certains
bourgeois de Mons était tellement connue que, lorsqu'il est question de
joules, les documents contemporains portent indiiïéremment : joutes
d'écuyers ou joutes de bourgeois. Les hommes de celte condilion avaient
même, alors, des guerres privées, à l'inslar des chevaliers.
Au XVI« siècle, l'évolulion sociale avait fait table rase de l'ancienne
chevalerie et de tout ce qui s'y rattachait : le litre d'écuyer devenait le
premier slade de la nouvelle hiérarchie nobiliaire.
Les descendants des lignages chevaleresques abandonnaient facilement
le métier des armes; c'était une question de goût ou de fortune : dans les
familles nombreuses, les cadets n'avaient souvent pas le moyen de soutenir
e rang d'un chevalier; ils acceptaient avec sérénité les circonstances qui
les faisaient retomber au rang de paysan : Breton le vieux de Waroux
fut, de son temps, un chevalier des plus en vue; son fils, Breton le jeune,
joua encore un rôle important dans le monde féodal, mais, parmi les
huit fils de ce dernier, plusieurs furent de modestes agriculteurs.
1 Greffe échevinal de Mons, chirograplies.
* Ville de Mons, comptes, second semestre de 1 374.
î DE BoRiiA?(, Len Echevitts de Liige, I, p. 293.
INTRODUCTION. ccxt
6* Bourgeois.
Quel que fût le prestige dont jouissait la chevalerie, il arriva un moment
où, à Liège, la puissance des grands bourgeois enrichis par le commerce
et les spéculaiions financières contrebalança celle des hommes d'armes.
Cetle époque s'étend de 1220 à 1330 environ *; la haute bourgeoisie, les
grands comme on les appelait, constituent alors une caste distincte; on
accole au nom de ces opulents palriciens le lilre de sire ou de seigneur,
faisant le pendant du monseigneur ou messire précédant le nom des
chevaliers. Quoique cet usage eût disparu lorsque écrivait Jacques de
Hemricourt, le chroniqueur entendit encore les échos de cette période
particulièrement intéressante au point de vue de la vie sociale. Les riches
bourgeois, rapporte-t-il, et même leurs fils aînés, se nommaient seigneurs;
ils s'habillaient alors de vair et de gris comme les anciens bannerels; ils
servaient le seigneur en armes et portaient des armoiries ^. Les actes
authentiques confirment sur ce point les dires du chroniqueur; la somp-
tuosité des grands bourgeois est prouvée aussi par les documents
graphiques et les monuments. Les pierres tombales du XllI" siècle les
représentent revêtus du riche costume d'apparat qu'ils étalaient de leur
vivant; leur luxe s'étendait à l'habitation et au mobilier; ils se servaient
de hanaps et de vaisselle en métaux précieux gravés à leurs armes ^.
C'est à ce moment qu'hésitant entre le prestige de la profession des armes
et la splendeur des grands bourgeois, certains scribes se demandaient
< D'après Korth, La Cité de Liège, I, p. 87, le silence des chroniqueurs relativement à
l'émancipation de la bourgeoisie et des communes prouve que ces changements se sont
opérés d'une façon pacifique el non à la suite d'un soulèvement révolutionnaire. On pourrait
aussi arguer l'incompréhension de certains auteurs dans les questions sociales, leur indiffé-
rence en matière d'administration, et surtout y voir une sage réserve.
» Miroir, I, pp. 303-305.
2 Ibid., II, p. S2 (testament de Gérard Surlet, 1338).
ccivi IINTRODUCTIOJN.
quel était le rang de préséance respectif des écuyers et des patriciens; la
règle n'était pas d'une fixité absolue S mais elle voulait ordinairement,
ainsi que le prouve une charte du 26 février 1268 -, que de modestes
écuyers tels que Henri de Sainl-Trond et Jean délie Porte, figurassent,
dans une nomenclature systématique de témoins, avant Jean de Lardier,
échevin de Liège, quoique celui-ci remportât de loin sur les premiers par
sa richesse et par son crédit.
 Timitaiion des chevaliers, certains de ces patriciens compromettaient
par leurs prodigalités les fortunes les mieux assises. C'est ce qui arriva à
sire Lambuche de Solier, bourgeois fastueux et, d'ailleurs, de bon conseil,
qui remplit, en 1248-1249, les fonctions de maréchal d'armée de l'évéque
de Liège; il s'endetta au point que l'on dut, en 1255, lui nommer des
curateurs '.
Des mariages avaient lieu normalement, dès le commencement du
XIII* siècle, entre les grandes familles bourgeoises et les lignages cheva-
leresques; le prestige de cette caste de marchands était resté si vivace,
au temps de Hemricourt, que celui-ci enregistre ces alliances sans
commentaire, les considérant comme parfaitement assorties.
A partir de l'an 1300, les fils de certains patriciens entrent normale-
ment dans la chevalerie et bientôt rien ne distingue plus leur lignée de
celle des anciens chevaliers. D'autres, sans ambitionner le litre de
chevalier, se considèrent comme hommes d'armes, ainsi que nous l'avons
rapporté en nous occupant des écuyers; jusque dans le courant du
XV' siècle, les bourgeois aisés : changeurs, drapiers, pelletiers, fèvres et
autres, possèdent des « armures appartenant à leur corps » *.
* Val-Saint-Lambert, chartes 380, 409.
' Miroir, 11, p. 134.
* PoNCBLET, Maréchaux d'armée, p. 34.
* Miroir, I, p. 319, noie i.
INTRODUCTION. ccxvii
7° ViLLAINS.
Pour les habitanls des campagnes, de même que pour ceux des villes,
la hiérarchie sociale subalterne était, aux siècles passés, telle, à peu près,
qu'elle est à présent.
Les cultivateurs de condition libre ' : masuiers (attachés à la glèbe)
et manouvriers, constituaient, dans les seigneuries du pays de Liège, la
quasi-totalité de la population. L'expression traditionnelle : adscripti
gtebae impliquait un engagement bilatéral : le colon ne pouvait aban-
donner sa tenure, le seigneur ne pouvait Peu priver, chacune des parties
ayant un intérêt égal au maintien de la situation.
Il faut observer que le mot villain, s'appliquant aux habitants des
campagnes, vient de villa et n'évoque aucune idée péjorative. C'est
abusivement que ce mot s'écrit maintenant : vilain.
Les ruraux libres, même lorsqu'ils n'étaient pas dotés d'une charte-loi
écrite, étaient protégés contre l'arbitraire par des « loci leges et consue-
tudines ^ », et, autant que la chose était possible, contre la violence, par
le recours à la justice épiscopale et au dicastére impérial.
8** Serfs.
La dernière condition sociale, que nous devons nous borner à mentionner
ici, était le servage, classe qui, par manumission, par assainteurement ou
par prescription, avait presque complètement disparu, au pays de Liège,
dès le XII« siècle.
Le trésor des chartes de Saint-Lambert renferme un ancien acte
* Ici, nous entendons par tibre : non soumis au servage.
* Ctiarte impériale de l'an 1101, concernant les abus du sous-avoué à Celles et à Yeroawe
(Abbaye de SaùU-Jactjues, chartrier).
Tous IIL bb
ccxm INTRODUCTION.
d'affranchissement par la cérémonie du denier : l'an 900, le comte
Angeiram voulut émanciper Irois de ses serfs : Guodrade, Erkenmar et
Austinin; il les remit au roi Zuentibold, afin que celui-ci les dégageât
des liens du servage; par acte donné à Diest, le 9 janvier 900, le roi, en
vertu de la loi salique, reçut un denier de la main de Tévéque et libéra
ainsi les trois mancipia de la condition servile : ils seront perpétuellement
libres et ingénus, comme s'ils étaient nés et procréés de parents ingénus '.
On se fait généralement une fausse idée de la condition des serfs au
moyen âge, condition que certains assimilent à un dur esclavage; de
nombreux documents prouvent que leur situation ne différait pas nota-
blement de celle des censitaires. D'autre part, l'exemple de l'évêque
Durand (1021-1025) et celui, cité plus haut, du chevalier Robert
de Beaurain, montrent que leur qualité de serfs n'empêchait pas les
hommes de s'élever aux plus hauts degrés de l'échelle sociale. L'histoire,
rapportée par Hocsem et développée par Hemricourt, des origines de la
guerre des Awanset des Waroux, souligne la faible différence qui existait,
en 4298, entre les serfs et les autres ruraux, et prouve que les uns et
les autres pouvaient parvenir à une situation de fortune enviable.
i Cartulaire de Saint- Lambert, I, p. 10.
llNTRODUCTlOr^. ccm
Les fortunes au XIV° siècle.
Au moyen âge, la fortune, sauf celle des marchands, était immobilière;
elle se composait de maisons, de terres et de rentes foncières ou hypoilié-
caires. Autant il est facile d'établir l'importance des fortunes en terres ou
en revenus en nature, autant il est malaisé de les évaluer en monnaie
actuelle. Les variations continuelles entre la valeur des denrées el celle
de l'argent, la série de déductions plus ou moins problématiques auxquelles
on doit se livrer pour trouver le rapport entre les espèces anciennes el les
unités présentes ne permettent aucun calcul indiscutable.
Pour l'évaluation en argent des cens et rentes stipulés en nature, les
pouvoirs publics établirent, dès une époque reculée, des effractions, c'est-
à-dire des mercuriales mensuelles; on en trouve dans les registres de
comptes dès le commencement du XIV" siècle, mais l'usage en est beau-
coup plus ancien. Ces prix courants étaient relatifs à l'épeautre, au blé,
au seigle, à l'avoine, à l'orge, à la mouture, aux pois, fèves, vesces,
chapons, poulets, vin, etc. Quand, aux diverses époques, on croyait devoir
donner, dans des actes ou contrats^ une équivalence des denrées el de
l'argent, on adoptait le prix moyen des années précédentes.
Le prix des denrées de première nécessité était, au Xll» siècle, au
XIIl» et même encore, durant certaines périodes, dans les siècles suivants,
sujet à des fluctuations d'une rapidité et d'une importance telles qu'on ne
s'en fait plus une idée aujourd'hui, même en temps de guerre ou d'après
guerre; les importations de céréales étaient presque nulles et, à tout le
moins, aléatoires, les stocks inconnus ; la population ne pouvait compter,
ccxi INTRODUCTION.
pour son ravilaillement, que sur la dernière récolle indigène; lorsque
celle-ci manquait, c^était la disette, la famine. En juin et juillet 1197, le
seigle, dont le prix moyen était de 2 ou 2 '/^ sous le muid, se vendit à
Liège 40 sous; les pauvres mouraient de faim dans les rues; en 4209,
grâce à l'abondance des récoltes, le même seigle coûtait 1 sous le muid,
soit quarante fois moins qu'en 1197.
Renier de Saint-Jacques, qui fournit des renseignements précieux sur
le prix des denrées à son époque, r;ipporte encore qu'en 1220 le seigle
fut rare; il coûta 11 sous le muid, mais, ceile fois, on parvint à suppléer
par des importations à la carence de la récolte locale : la famitie aurait
sévi si du seigle en abondance n'avait été amené par cbars et aulres
véhicules « do inferiori terra » ', sans doute de la Gampine et du Brabant.
Comme on le voit, les revenus des propriétaires fonciers variaient, non
seulement par la quantité des produits, mais par la valeur marchande de
ceux-ci.
D'après Hemricourt, Libert (Sureal) de Donmartin, qui vivait vers
4150, acquit 1,200 bonniers de terre ', soit 1,045 hectares, ce qui
équivaut à la moitié de la superficie de la commune isctuelle de Saint-
Georges en Hesbaye. Ce renseignement, de même que les autres relatifs
à des faits antérieurs à 1250, ne peut être accepté comme certain, mais
on voit par là l'idée que Hemricourt se faisait de la richesse d'un
seigneur.
Les contrats de mariage, testaments et actes de partage antérieurs au
XV" siècle, où l'on spécifie en délai! l'avoir des comparants présentent un
vif intérêt pour l'histoire de la vie économique au moyen âge; parmi les
pièces du Codex diplomaiicus publié en tête du tome II, se trouve le texte
de trois actes de cette nature, savoir le contrat de mariage d'Ârnoul
de Lummen et d'Âelis de Hermalle, en date du 12 octobre 1318; le
1 Renier de Sainl-Jacque», M. G. H. SS., XVI} édit. Albxandbb, pp. 54, 82, 89, etc.
» Miroir, I, p. 6,
INTRODUCTION. ccxxi
partage des enfants du chevalier Henri deFexhe, en date du 23 juin 1366,
et le contrat de mariage de Jean Huweneal et de Jeanne de Vinalmont,
en date du 27 décembre 1386.
Le contrat de 1318 donne les indications suivantes : Henri de Hermalie,
père de la fiancée, donne à sa fille 200 livrées par an, c'est-à-dire 200 livres
tournois de renie hypothéquées sur des terres; Arnoul de Lummen, l'un
des plus riches seigneurs du pays, assigne à sa femme un douaire de
800 livres tournois de rente foncière. La livre valait alors 2 muids
d'épeautre ou 2 muids d'avoine ou 1 muid de mouture; un bonnier de
terre valait 3 muids d'é()eaulre ou 1 Va ''ve de rente *; un bonnier de
pré valait 4 livres et 7 sous de renie; un bonnier de bois valait ^/j de
livre de rente. Les comparaisons que l'on peut établir entre ces données
et les fortunes actuelles sont plus ou moins empiriques.
Le poids spécifique de l'épeaulre étant de 46 kilogs à l'hectolitre, le
muid liégeois équivalant à 238 litres 51 centilitres, le prix actuel de
l'épeaulre étant de 157 francs les 100 kilogs ^, la fiancée, avec sa rente
de 200 livres tournois ou 400 muids d'épeautre aurait actuellement un
revenu de 68,000 francs; l'apport du fiancé (800 livres ou 1,600 muids
d'épeautre) vaudrait 275,000 francs annuellement. Le jeune couple
pourrait donc réaliser une somme de 343,000 francs de rente. Le
résultat serait légèrement dilTérent si, au lieu de prendre pour base
l'épeaulre (céréale fort négligée de nos jours), on prenait l'avoine, le
froment ou la farine.
Un revenu de 1,000 livres correspondait, en 1318, à la propriété
de 666 bonniers ou 579 hectares de terre arable; l'hectare évalué à
8,009 francs, une telle propriété vaudrait maintenant 4,632,000 francs.
Transformés en achat de vin les 1,000 livres auraient pu procurer
1 En 1287, un bonnier de terre valait, en capital, un peu plus de sept marcs de Liège
(Paqday, Charles du chapitre de Tongres, p. 236).
* Mercuriale du marché de Naniur, du 25 juin 1928.
ccxxii INTRODUCTION.
666 aimes ou 7i,928 litres du coteau de Liège, car la vigne du cru de
Saint-Laurent se vendait 30 sous tournois Taime ^
Les revenus annuels du domaine utile ^ et des droits seigneuriaux de
la terre de Haneffe s'élevaient, en 4327, à 457 livres tournois ou
914 muids d'épeautre; en employant les calculs indiqués ci-dessus, cela
produirait maintenant 460,000 francs '; le muid d'épeaulre valait '/j livre
tournois.
Quelques années plus lard, la valeur comparative de l'argent et des
céréales n'avait guère varié; d'après un acte du 4 4 mai 4339, 4 marc
liégeois de cens valait alors 3 muids d'épeautre de rente *.
Par suite d'exigences plus grandes quant à l'imporl et à la sûreté des
hypothèques, un bonnier de terre est évalué, le 23 juin 4330, seulement
à 2 muids moitié épeautre, moitié avoine de rente, et un bonnier de pré
à 4 '/j muids des mômes grains. Les immeubles sont situés près de Hervé ^.
Le chevalier Henri de Fexhe, seigneur d'Aaz, était très riche. L'acte
du partage fait entre ses enfants, le 23 juin 4366 ", donne des indications
analogues à celles qui précèdent; c'est encore le muid d^épeautre qui est
pris pour base des propriétés et des revenus. Un bonnier de terre vaut
4 muids d'épeautre de rente; 4 muid de monture ou de seigle vaut
2 muids d'épeautre; 4 marc d'argent vaut 30 seliers (3 muids et 6 setiers)
d'épeaulre; 8 chapons valent 4 muid d'épeautre; une journée d'ouvrier
agricole vaut 4 setier d'épeaulre. Henri de Fexhe jouissait en son vivant
i Collégiale Saint-Pierre, rcg. 144, fol. 93 (année 1332).
^ Terres, prés, rentes, revenus fonciers et seigneuriaux, indépendamment de la valeur du
château et des droits de haute justice.
* B. I. A. L., XXXVIII, p. 6. En se basant uniquement sur la valeur comparative des
monnaies, M. le baron de Chcsirct évaluait, en 1908, ce revenu à 3S,000 francs environ.
* Codex diplomaticus, II, p. 54. En 1355, 75 muids et 12 setiers d'épeaulre de rente
furent vendus au prix de 1098 florins et demi et i/^, soit 15 florins de capital par muid de
rente {Cartulaire de Saint- Lambert, III, p. 469). Un muid valait donc 3/^ de florin (à 5 •/•)•
» B. C. B. H., 5- sér., IV, p. 288.
* Codex diplomaticus. II, p. 76.
INTRODUCTION. ccxxm
d'un revenu évalué convenlionnellemenl à 1,785 muids d'épeaulre. Cette
fortune esl répartie comme suit entre les sept enfants du défunt : à Lambert,
l'aîné, 500 muids; à Henri, 400; à Rigaud, 300; à Maxhereil, 347 ; à
Ailid, 160; à Marguerite, religieuse, 38; à Isabeau, chanoinesse, 40. Ces
1 ,785 muids d'épeaulre de rente correspondaient à un domaine immobilier
de 446 bonniers, soit 388 hectares de terre labourable. Au prix actuel
de Pépeaulre, Henri de Fexhe aurait maintenant un revenu évalué à
307,500 francs, qui capitalisés à 6 "/o donnent une fortune de
5,125,000 francs. Comme on le voit, cela met le prix de l'hectare
à 10,000 francs.
Eu 1373 et 1374, le muid de froment, de même que le muid de seigle,
valait, en Famenne, 2 muids d'épeautre ou 2 muids d'avoine *.
Les données du contrat de mariage du 27 décembre 1386^ corres-
pondent, à peu de chose près, avec celles des documents analysés
ci-dessus, sauf en ce qui concerne la valeur comparative du marc et de
l'éprautre. Il y a une baisse sensible de la valeur de l'argent : 1 marc
de cens qui valait 3 muids d'épeautre de rente en 1339 et davantage
encore en 1366, ne vaut plus en 1386, qu'un muid de la même céréale';
une aime de vin vaut 3 ^/g muids d'épeautre; 3 faix de foin valent 2 muids
d'épeautre; 1 muid d'avoine vaut 1 muid d'épeautre; 1 chapon vaut
1 setier d'épeautre*; aux termes de ce contrat de 1386, la fortune patri-
moniale de Jean Huweneal était évaluée à 317 muits d'épeautre de rente ^
dont II devait jouir, moitié après son mariage et totalement au décès de
son père.
1 KuHTB, Chartes de l'abbaye de Saint-Hubert, I, pp. 595, 600.
* Codex diplotnalieus. H, p. 84.
' D'après la corrcciion de la Loi Nouvelle, du 8 octobre lô86, un rauid d'épeautre de
rente équivaut h '20 sous boné de rente {Ordonnance de la principauté de Liège, I, p. 356).
D'après celte indication, le marc aurait donc valu alors 20 sous boné.
* Cette dernière évaluation correspond avec celle de 1566, puisque le muid contient
huit setiers.
'' Valeur de ce revenu en juin 1928 : 54,600 francs.
ccxxit INTRODUCTION.
Nous ajouterons aux notes qui précèdent Pindicalion de quelques prix
en 1332. Un poulet coûte un sou, un chapon 21 deniers (2 sous 5 deniers),
un agneau 7 sous, une pinte de beurre 15 deniers, une pinte de vin
8 deniers, une journée de plaqueur i sous, une journée de charpentier
3 sous, 3,000 ardoises (verdes scailles) 28 sous, 400 ardoises (rouges
scailles) 6 sous, un cabillau 8 sous *, une anguille 2 Vî so"s ; pour
creuser la fosse d'un mort 52 sous '.
La fortune de Tilman Waldoréal, échevin de Liège, mort en li93 ',
s'élevait à environ 1,800 muids d'épeautre de rente*.
Parmi les propriétaires fonciers du comté de Hainaul en 13G5, le plus
riche était le chevalier Jean Hawiel de Quiévrain qui possédai), tant en
propriété qu'en usufruit 2,6C0 livrées de terre ^
1 Plus clier qu'un agneau.
» Chapitre de Saint-Pierre à Liège, reg. 444, fol. 33, 41 V, 45, 46 V, 59, 63 V, 89,
93 V», 94, 106.
* B. I. A. L., IX, p. 495.
♦ Valeur en juin 1928 : 3(10,000 francs de rente; 5,120,000 francs de capital.
<^ A. E.M. Etati de Hainaut, reg. 2080, fol, 19 V.
INTRODUCTION. coxxv
VI
État civil des personnes.
1" Noms et prénoms.
L'histoire de révolution des désignations anthroponymiques n'a évidem-
ment pas sa place ici. Il y a lieu, toutefois, de faire ressortir quelques
particularités suggérées par la lecture des œuvres de Hemricourt.
Les prénoms usités à Liège aux XIII" et XIV" siècles sont relativement
peu nombreux, soixante-dix environ.
Il était d'usage à Liège d'attribuer un seul prénom aux nouveau-nés ;
parfois, à l'âge de l'adolescence, un second prénom venait s'ajouter au
premier. Guillaume, sire d'Awans (1234-i268) fut, peu de temps après
son mariage, appelé Guillaume-Roger * : on joignait à son prénom celui
de son beau-père Roger au chapeau d'Ile. Ce second prénom ne lui fut
pas maintenu. Au X1V° siècle, les doubles prénoms étaient toujours rares;
leur usage avait pour but de distinguer plusieurs personnages de la même
famille portant un même vocable. On ignore pourquoi Gontier de Berlo
(4328-1337) fut qualifié Gontier-Conrad, mais, dans tous les autres cas,
le second prénom était celui du père et se mettait éventuellement, en
latin, au génitif: Jean-Rigaud de Kemexhe (1366-4389)2, c'est-à-dire
Jean de Kemexhe, fils de Rigaud, pour le distinguer des Jean de Kemexhe
des autres branches; de même pour Guillaume-Gontier et Jean-Savari
d'Omal ^ et, sans doute, pour Robert-Olivier de Rolloux *.
1 F«/-Sainf-Z;a»i6er<, chartes 115, U 8, 436.
2 Miroir, M, p. 448.
5 /6«rf., I, p. 189, g 299.
* Ibid., I, p. 262, § 485.
Tome IIL ce
ccxxTi INTRODUCTION.
La forme diminutive que subissaient les prénoms des enfanls disparais-
sait à l'approche de l'âge mûr : Fastré = Fastrelol, Gilles = Giloleal, etc.
Hemricourl cite deux chevaliers qui se rendirent en Palestine et se
soumirent à un nouveau baptême dans le Jourdain ; il sera question
ailleurs * du premier d'entre eux^ Gautier de HanefTe. Quant au second,
Hugues d'Abée, au cours d'un voyage fait à Jérusalem après 1383, il se
fil ondoyer dans le fleuve sacré, prit dès lors le nom de son pèro, Gode-
froid, et reçut en même temps l'ordre de chevalerie ^.
Des désignations tirées de la toponymie et des surnoms furent, dès
les premières années du XI" siècle, ajoutées aux prénoms, en vue de
supprimer les homonymies résultant de l'appauvrissement du vocabulaire
anthroponymique^. Ces qualificatifs devinrent parfois des noms de famille,
mais il fallut des siècles pour que ces agnomina ou cognomina eussent une
fixité absolue et devinssent l'objet d'une reconnaissance légale. Dans la
première moitié du XIII' siècle, beaucoup de chevaliers sont encore
désignés par le seul prénom ''.
Les désignations toponymiques proviennent soit de la possession d'une
terre à l'époque féodale, soit de l'origine, soit du lieu où certains fonction-
naires, ministeriales et même ministres du culte, exerçaient leur office.
Très longtemps ces désignations, quelle qu'en fût la raison, eurent un
caractère purement individuel ; le Miroir des Nobles est caractéristique à
cet égard; alors que les descendants successifs de certaines familles,
comme les de Berlo, les de Fléron, les de Preit, portent un gentilice
quasi-invariable, les fils, dans des cas beaucoup plus nombreux, portent aux
1 Au s Armoiries.
• Miroir, I, p. 46, g 43.
' Paul Aebischer, L'anthroponymie wallonne d'aprè» quelques anciens cartulairei (Bulle-
tin du dictionnaire wallon, 13' année, p. 73). On trouvera dans cette étude la bibliograptiie
du sujet, c'est-à-dire l'indication des travaux d'Albin Body, Jules Feller, Ernest Muret,
Auguste Longnon, Giry et Aebischer.
* Val-Saint-Lambert, charte n' 92.
INTRODUCTION. ccxxvii
XII*, XIII" et XIV* siècles, un patronyme difTérent de celui de leur père.
Un chevalier ayant six fils^ chacun de ceux-ci aura son nom distinct.
Mieux encore, le même personnage s'appellera, selon les conditions de
temps et de lieux, tantôt de Viliers-l'Evéque, tantôt de Fooz ou de Hognoul.
 présent, le nom de famille est une firme sociale que Ton a intérêt à
garder immuable ^ Au moyen âge, il n'en était pas ainsi; c'étaient les
circonstances qui commandaient : successions, acquisitions de domaines,
querelles de famille, etc. Messire Bareit de Veiroux quitte Veiroux par
suite de discorde avec des cousins du même lignage; il va s'établir à Âlieur
et s'appelle dès lors Bareit d'Alleur *. Jean délie Rose, échevin de Liège
de 4282 à 1312, et Jean de Saint-Servais, chevalier en 1373-1398,
prennent ou reçoivent le nom de Saint-Martin, parce qu'ils ont une
maison à Liège, près de la collégiale de Saint-Martin. Les Hls d'Arnold
deCorswarem (1356-1368) s'appellent respectivement Thierri de Momalle
et Renard d'i^mptinne, à raison des seigneuries qu'ils obtiennent. Ces chan-
gements se font automatiquement, parfois sans la moindre arrière-pensée.
Très souvent, un des fils, au moins, adopte le nom de sa mère : Stassar
de Bonnes épouse Isabelle Chabot; leur fils se nomme Stassin Chabot^ et
perpétue ce nom dans cette branche féminine *. Un rameau des Surlet
prend, par suite d'alliances, le nom de Lardier, etc.
Les substitutions de noms patronymiques avaient parfois pour origine
un pacte formel ou constituaient la condition d'un legs : Guillaume de
Horion, au moment de partir en expédition hors du pays, fît son testament,
le 17 mars 1337. A défaut d'héritier légal — il était célibataire — il
légua son domaine principal, le château de Horion avec ses dépendances,
à celle de ses sœurs qui aurait un fils légitime portant le prénom de
1 En de rares circonstances et pour des motifs plausibles, on obtient légalement l'autori-
sation de changer ou de modifier son nom.
2 Tome III, page 36.
» 11 fut ëchevin de Liège en 1373-1374.
* Tomel, page461,§977.
ccixvm INTRODUCTION.
Guillaume. Seule sa Iroisième sœur, mariée à Raes Boseau de Crenwick,
remplit celle condition; le jeune Guillaume de Crenwick devenu, par le
fait de son baptême, héritier du château de Horion, non seulement porta
le prénom de Guillaume \ mais il prit le patronyme de son oncle. Ce
second Guillaume de Horion, après une carrière chevaleresque des plus
mouvementées, fut décapité, le 30 juin 1407, par les hédrois; il était
presque septuagénaire. Ses descendants continuèrent à s'appeler de Horion,
avec maintien du prénom de Guillaume pour Painé. D'autres exemples de
cas analogues seront cités au paragraphe Armoiries. Ces dispositions
provenaient du désir de voir maintenir le fief dans la famille du nom; on
voulait qu'il y eût corrélation entre la terre, d'une part, le nom et les
armes du seigneur, d'autre part.
Les sobriquets personnels ajoutés aux prénoms prirent, en certains cas,
l'allure d'un véritable patronyme. Ces sobriquets avaient pour origine la
nationalité, les avantages, défauts ou particularités physiques et morales
des individus ou un rapprochement fait entre eux et des héros de romans :
Baré, le Beghe, Broiefort, Butoir, Camus, Corbeau, Crochon, Fameleux,
Fierahras, Fierbouillant, Flamand, Griffon, Happarl, iMauvoisin, Picard,
Rifflard, Taillefer, Vilain, etc. ^. En celte matière, l'esprit caustique de
nos aïeux se donnait libre carrière; certains surnoms étaient même d'un
réalisme outré. L'un de ces sobriquets, usité surtout en Hainaut : Sausset,
a donné lieu à discussion. Prenant cette dénomination pour un prénom,
on a voulu en faire Sanset, Samson, Sanche ^. Les dépôts d'archives
renferment des centaines d'actes et plusieurs sceaux relatifs soil à un che-
valier de renom : Jean Sausset, sire de Boussoit sur Haine (1287-1292),
soit à d'autres personnages affublés du même surnom : Gérard Sausset
1 Tome !, page 338, noie 5. — Voyez de Raadt, II, p. 108.
' Un mémo personnage est appelé indifTcreranient, dans des actes de 1220-1227, Johanncs
miles eognomento Dotlicris on Joliannes miles de Jodion (Roland, Charles namuroises
inédiles, pp. 81-83).
* Notamment noire aimable cl ëradit confrère, M. le comte du Cfaastel de la Howardcrie.
INTRODUCTION. ccxxix
d'Aisne (1340) \ Jean Saussel demeurant à Montcornel (1356) ^,
Jean dit Sausset de Maurage (1358) ^, Saussel du Moulin (1388),
de Courrières (1388), de Cuesmes (4396), de Rochefort (1399), de
Forest (i475) *. On trouve ce surnom attribué à une femme : le tenure
qui fut le Saussetle ^ Dans ces nombreux actes originaux, le mol est écrit,
sans le moindre doute, Sausset. Sur la légende du sceau du chevalier,
ru de Sausset a la forme V^ Ce sobriquet a pour origine une particularité
physique : la couleur du visage ou des taches caractéristiques.
Le surnom étail parfois une variante d'un nom adopté précéiiemment
par le lignage. En parlant des enfants du chevalier Rastien Lawet de Fooz,
Hemricourt écrit : « s'en fut un fis nomeis ly viez Lawars, mais Bastien
esloit ses drois noms » ^.
Vers la fin du XIV" siècle, l'usage s'introduisit, dans certaines régions,
surtout en Hainaut, d'appeler les jeunes gens non de leur prénom réel,
mais d'un autre ayant une allure romanesque : Gérard dit Persidès de Ville,
seigneur d'Audregnies, chevalier, Jean dit Tristan de la Moite, chevalier '.
L'exemple d'Isabelle Surlet est particulièrement curieux : née alors que
son père était incarcéré, on l'appela Prisonette et ce nom lui resta. Ailid
dite Précieuse était, vers la (in du XIV* siècle, sœur de l'avoué d'Amay*.
Dans chacun de ces cas, du moment qu'un personnage avait un sobriquet,
on supprimait ordinairement le prénom réel ; on disait Corbeau d'Av^ans
(Humbert), Barat de le Haie (Guillaume), Franchomme de Hognoul
(Eustache), Fierabras de Vertaing (Gautier). Parfois, les noms de baptême
1 Charles du duché de Brahant, a" 644.
2 Gre/fe échevinal de Mons, chirographes.
' Conseil de Hainaut, Plaids, I, fol, 49. — Seigneurie de Cambron-Casteau, actes.
* Greffe échevinal de Mons, criées, I, foi. 84, 96. — Embrefs, 1396. — Conseil de
Hainaut, records d'exploits, fol. 94 — Plaid», reg. IX, fol. 27 v°.
" Abbaye de lionne-Espérance, chirographes (Vcllereille-le-Brayeux).
6 Tome I, page 449, g 946.
^ Cour féodale de Hainaut, cartulaire de 1410, fol. 104 v°, 109 V.
8 Collégiale d'Amay, obiluaire, fol. 23.
ccxK INTRODUCTION.
omis dans les actes ou dans les chroniques sont révélés par les sceaux *.
Par deux fois, Jacques de Hemricourl tente d'expliquer des sobriquets :
Antoine de Hognoul, dit-il, fut surnommé Mailhet, parce qu'il brisa ses
armes d'un orle de maillets^; les de Brus sur Geer furent appelés le
lignage des massiers à raison de leurs armes à trois masses d'argent ^
Dans le premier cas, c'est probablement le sobriquet qui a donné
naissance aux particularités du blason.
Certains surnoms que le Miroir donne à des hommes d'armes et par
lesquels on les désignait, sans doute, sous le manteau, ne sont jamais
ajoutés, dans les chartes, au prénom et au nom des intéressés; ainsi en
est-il pour les qualifications de Frognul et de Malclerc attribuées à deux
vaillants chevaliers du lignage de Hemricourt; ces appellations sonnaient
sans doute désagréablement aux oreilles des intéressés. Les omissions de
ce genre sont exceptionnelles.
Dans les familles à rameaux multiples, comme celle des de Jupille, on
parvint à éviter la confusion entre cousins portant le même prénom, par
un double artifice : d'abord par l'ajoute d'un sobriquet caractéristique :
les Drughin, les Poneie, les Hochet, les Balar; puis, par le suffixe du
prénom, une branche adoptant les diminutifs en oui : Wotoul, Pieroul, et
une autre, les diminutifs en ar : Piruwar, Willemar.
Jusqu'au milieu du XVI° siècle, on omet rarement la particule dans les
patronymes ayant une origine toponymique. A ce moment, dans certaines
familles, on n'attache plus la moindre importance à l'usage ou à la suppres-
sion de la préposition : Pierre de Thenis, commissaire de la cité de Liège
vers lo30, a un fils Thomas, échevin de Liège de 1549 à 1591, dans
le nom duquel la particule disparait : il s'appelle Massin Thenis *. tn
Hainaut, les membres d'une même famille se nomment indifféremment
4 OB Raadt, Sceaux armorié», I, p. 50.
* Tome I, page 445, g 932.
» Tome I, page Î33, § 412.
* DB BoRMAN, Les Échevint de Liège, II, p. 150.
INTRODUCTION. ccxxii
de Traniasure ou Tramasure. Certains noms de famille se mettaient
éventuellement au féminin : Surlet = Surlette ; Mathon = Matbenesse,
li Moyne = li Moyneresse *; d'autres subissaient la forme diminutive
lorsqu'ils s'appliquaient à des jouvenceaux; les enfants des chevaliers
le Polain étaient ordinairement appelés le Pollereau.
Comme beaucoup de scribes wallons, Hemricourt donne une forme
romane aux noms des localités Ibioises, qu'elles servissent de désignations
lopographiques ou de noms de familles : Mulkcu devient Mokines,
Meldert = Meadrangc, Romersboven = Rumesode, Huldenberg =
Hollebierge, Landen = Landres en Brabant ^, Gronsvell = Groulle,
Printhagen = Printehaie, Montenaeken = Montigny-le-Tiexhe, Elderen
= Odeur, etc. Beaucoup de ces traductions sont complètement oubliées
de nos jours, mais d'autres sont encore employées concurremment avec la
forme flamande : Gossoncourt = Gulsehoven, Fresin =- Versene, Pologne
= Veulen, Kusson = Rutten, Ordange = Ordingen. Parfois, l'une des
formes s'est perdue; on ne sait plus guère actuellement que, au XIII* et
au XIV^ siècles, Lowaige se disait Lude en thiois, Crisnée == Gberste-
coven, Otbée = Elcb, Wihogne = Neudorp, et que Eysden se disait
Aspe ou Aspre en roman.
Ces considérations, surtout celles qui concernent l'instabililé des noms
de famille, prouvent qu'indépendammient des difficullés résultant de la
rareté et de l'imprécision des textes, l'établissement des filiations aux Xll",
XIII" et XIV" siècles soulève d'autres problèmes relatifs notamment à
l'identification des personnes d'un même lignage.
D'autre part, qu'on ne s'étonne pas de rencontrer, dans les commen-
taires, de légères variantes dans l'orthographe des noms de famille. Il est
presque impossible, en une telle matière, de faire abstraction de la forme
adoptée dans les sources originales.
^ Tome I, page 316, uote 1.
' Tome ), page 387. Par suite du même phénomène linguistique, London est derenu
Londres en français,
ccxxxii INTRODUCTION.
2° Naissances. — Procédés mnémoniques.
Les indications fournies par Hemricourl au sujet de Page des personnes
qu'il cite sont rares et imprécises.
Au moyen âge, Tinscription oflicielle des naissances, des mariages et
des décès était inconnue ' et bien rares étaient les familles où l'on prenait
soin d'en tenir note. Aussi, les hommes étaient-ils assez mal renseignés
sur leur élat-civil et celui de leurs proches. Lorsque l'on procédait à des
enquêtes au cours desquelles les parties et les témoins étaient interrogés
sur leur âge, ils répondaient par à peu près. Un même personnage inter-
vient-il à des enquêtes ouvertes à quelques années d'intervalle, les
déclarations touchant le nombre de ses années oe sont pas toujours
absolument concordantes.
Les intéressés parvenaient à une précision relative en prenant comme
point de repère quelque événement marquant ayant précédé, accompagné
ou suivi leur naissance. Le 9 juin 1333, un témoin, Henrard de Chaîne,
interrogé sur son âge, répondit qu'il avait 7 ans lorsque le château de
Sainte-Walburge fut pris par les Liégeois « et aliter de sua etate deponere
nescit » ^. Le fait d'armes en question s'étant passé en 1269, le témoin
avait, sans le savoir, 7 i ans.
Lorsqu'une affaire judiciaire ou un projet de mariage exigeaient, au
sujet de l'âge d'une personne, des indications précises que celle-ci ne
pouvait fournir, on se livrait à de minutieuses enquêtes où l'on faisait
comparaître la sage-femme, la nourrice, les parrains et les proches ayant
assisté à la naissance ou au baptême. Là encore, les faits historiques
1 La tenue des registres aux baptêmes fui présente au elergé par le coneile de Trente;
il est rare qu'on en trouve d'antérieurs à 1560. En France, l'ordonnance de Villers-
Cotterets, de 1539, avait imposé aux curés d'inscrire sur des ^egi^t^es spéciaux les nais-
sances et les décès.
* PoNCELBT, Lts maréchaux d'urmée de l'évéehé de Liige, p. 55, note 1.
INTRODLCTION. ccxxxui
servaient de jalons. Le 21 novembre 134.0, Jean Cortois, fils d'Herman
Cortois de Rolloux, veut élablir qu'il a Fàge légal lui permettant d'aliéner
un immeuble « et chu fait, parlant que lidis Johan vout proveir qu'ilh
estoit à son âge parfait de quinze ans, damoiselle Maron dite de Laminez,
béghine de Sainl-Christophe, dit et tesmoigna que elle fut aile naschence
de dit Johan, et dame Ysabeau de Fouz, qui le nurist, lesmoignarent et
recordarent par leurs sermens sour che fais que lidis Johans fut neis le
jour saint Linart après le batailhe qui fut à Domartin en Hesbaing » ^
Jean Corlois était donc né le 6 novembre 1325. Le 22 août 14-26, pour
prouver que Gilet le Benoir de Coronmeuse avait atteint sa majorité
(15 ans) lors de certain relief fait par lui, Libert de Rocour, un de ses
cousins, et une de ses cousines vinrent affirmer sous serment que ledit
Gilet était né au mois de mai après la bataille d'Olhée (donc en mai 1 4.U9) ^.
Ce procédé mnémonique n'est pas complètement abandonné ^.
C'est pour lâcher de fixer la mémoire des assistants que l'on jetait de
l'argent ou des dragées au peuple lors des baptêmes et de certaines autres
cérémonies, tradition folklorique conservée jusqu'à nos jours. On supposait
que cette distribution, toujours assez mouvementée, perpétuerait chez
ceux qui y avaient participé, surtout chez les enfants, le souvenir de l'acte
qui en avait été l'occasion, et qu'ils pourraient en témoigner longtemps
après, en connaissance de cause.
Indépendamment des cérémonies symboliques accompagnant certains
actes féodaux ou juridiques, des moyens mnémotechniques étaient
également usités quand il s'agissait d'affermir des conventions : dona-
tions, rendages, baux. On les variait à l'infini; l'affranchissement d'un
serf n'est pas l'un des moins originaux : en 1064, le noble Isaac donne
i Le Fort, 2» partie, V, p. 378 (documents).
' Val-Satnt-Lambert, charte 1056.
* Pour rappeler son âge à... un homme qui n'en fait pas mystère, sa mère et ses proclies
lui répétaient, Jans son enfimce, que lors de sa naissance, on tirait le cauon à la citadelle de
liiége, à l'occasion de la mort du premier roi des fielges.
ToMK m. dd
GCHxiT INTRODUCTION.
Falleu de Gomezée à Tabbaye de Florennes; afin que le souvenir de la
cession fût conservé, le donateur « unum quoque servum ad presens
Iradidit, nomine Mayuoldum, ul facte tradilionis tam in allodio quam in
familia postmodum foret in lestimonium » ^ L'affranchi devait, en efTel,
se rappeler, toute sa vie, dans quelles circonstances il avait obtenu son
émancipation.
En 1101, Lambert et son fils Rodolphe, en reprenant héréditairement,
du chapitre de Sainl-iMartin à Liège, une terre sise à Hcrmée, distribuent,
en souvenir, une aime de vin aux chanoines '-. Le vin du rendage ou du
stuit devint plus tard d'un usage courant, sans que les contractants se
soient toujours doutés de Porigine et de l'utilité de cette coutume.
Le chevalier Guillaume Le Hière de Piémalle, tué à la bataille de
Loncin le l*' juin 1298, fonda une aumône en faveur des pauvres de
Flémalle; dans une convention faite à ce sujet, le 1" mars 1377, il est
encore stipulé que les indigents, en recevant leur part dans la distribu-
tion, doivent prier pour leur bienfaiteur et crier : La Hiere ^.
Voici quelques exemples de distributions de monnaie. Le 25 mars 1386,
les habitants de Hodeige déclarent qu'ils sont tenus de faire moudre leur
blé au moulin banal de Lens-sur-Geer; une certaine quantité de monnaie
est jetée à la foule, pour garder mémoire de cette reconnaissance *. Le
4 février 14-31 et le 23 avril 1441 pour rendre plus solennels des actes
établissant les droits de juridiclion du chapitre de Saint-Martin, à Rreust-
lez-Eysden, on jette une poignée d'argent au peuple ^.
Aux XII", \IU' et XIV« siècles, la natalité était forte. Ilemricourt cite
des familles de quinze, dix-neuf, vingt enfants; celles de huit enfants
étaient fréquentes.
< UnsMEB Bebliére, Documents inéditi, I, p. M.
* Bulletin de la Commission royale d'Hitloire, 3' sér., Il, p, 285.
5 Le Fort, 2« partie, XVH, p. 138 (documents).
* Bulletin de lu Commiseion royale d'Histoire, 3* gér., XIV, p. 132.
^ Chapitre de Saint-Martin à Liège, chartes iS3 et 467.
IINTRODL'CTION.
CGZXXT
Au pays de Liège, la majorité légale, pour les garçons aussi bien que
pour les niles, était atteinte à quinze ans accomplis ^ La volonté pater-
nelle pouvait-elle prolonger l'incapacité légale de leurs enfants? Evidem-
ment non. Toutefois, les pères de famille exprimaient souvent leur
intention de voir leurs enfants soumis, après leur majorité, à la tutelle de
quelques amis : par son testament, en date du 10 mai 1338, Gérard Surlet,
chevalier, déclare qu'il « vuelt que Giloteauz mes fils use par le conseaul
de mes exécuteurs juskes à tant qu'il sera parvenu à l'âge de vingt-cinq ans
ou qu'ilh seirat mariés » ^.
3° Mariages. — Unions précoces et mariages tardifs.
Remariages. — Divorces.
Les hommes d'armes épousaient généralement des compatriotes ;
cependant, la fréquentation des tournois et les compagnonnages d'armes
amenaient parfois des mariages entre des Liégeois et des personnes des
pays voisins : Looz, Hainaut, Hollande^ Brabant, Namur, Flandre,
France; très rarement, les lignages liégeois s'unissaien à des familles
anglaises ou allemandes; jamais à des espagnoles, italiennes, orientales
ou Scandinaves. Hemricourt rapporte, pour le XIII° siècle, le mariage de
Guillaume de Hemricourt avec Fagle d'Eslouges et celui de Rasse sire de
Warfusée avec Heluide dame de Henripont. De telles unions avaient
parfois pour résultat de mettre entre les mains des chevaliers hesbignons
des terres situées dans d'autres provinces ou de transporter à des étran-
gers des seigneuries liégeoises, comme ce fut le cas pour les importants
1 Coutume» du pays de Liège, l, pp. 69, 143, 193, -202. — Convenances et testaments,
1454-1457, fol. 134.
« Codex, II, p. 52.
ccxixTi INTRODUCTION.
domaines de Seraing-le-Château, Warfusée et HanelTe; ces terres ne
tardaient d'ailleurs pas, soit par de i:ouveaux mariages, soit par acquisi-
tion, de rentrer eu la possession de ramilles du pays.
Les questions d'intérêts intervenaient souvent dans la conclusion des
unions matrimoniales. Quand il s'agit du XIII» siècle ou du XIV", les
mariages de raison n'avaient pas pour objet unique des avantages
pécuniaires. A I époque des guerres privées, la question de secours en
armes jouait un grand rôle. Hemricourl ne trouvait rien d'étrange à
entendre un chevalier dire à un autre : « J'ai épousé votre sœur pour
tirer secours de vous et de vos amis » ^ Le moyen âge n'avait d'ailleurs
pas, sur certaines questions, les scrupules qu'affiche la société actuelle;
aujourd'hui, ce serait un scandale de voir un jeune homme épouser la lille
du meurtrier de son père. Jadis, c'était la (in toute naturelle d'une guerre
privée, le moyen classique de ramener la paix entre deux familles armées
l'une contre l'autre ^. C'est une union de ce genre qui termina la guerre
des Awans et des Waroux.
Les mariages d'inclination étaient de deux sortes : ceux qui, en même
temps conformes à la raison, donnaient satisfaction à tous, et ceux que le
public considérait comme une folie ou une mésalliance. Parmi ceux de la
première catégorie, Hemricourt en cite quelques-uns dont, d'après lui, les
charmes de la future et la vaillance du fiancé firent tous les frais. Le
chroniqueur manifeste, presque à chaque page, son approbation pour les
mariages assortis au point de vue de l'âge, de la naissance, de la fortune,
de l'espoir de beaux, bons et riches rejetons. Il rapporte trois mariages où
la conjointe faisait un mariage d'inclination tandis que le futur se soumet-
tait aux rigueurs de la raison : vers 1284, la noble matrone iMathilde
de Wassenberg, veuve de Gilbert sire de Heers, donne sa main à son joli
écuyer Guillaume de Waroux '. Vers 1328, Jeanne de Looz, dame de
1 Tome III, page 33, § 55.
î Tomel, p. Ul, §919.
^ Tome I, page 453.
INTRODUCTION. ccxxxvn
Quabeke, fille du comte de Looz et veuve d'Arnoul de Wesemael,
s'éprend aussi de son jeune écuyer et l'épouse *. Plus lard, Isabelle
de Melun, veuve de Robert de Namur *, convole, vers 1394, avec
un séduisant damoiseau liégeois, attaché à son service : Bertrand de la
Boverie ^.
Les alliances de ce genre faisaient scandale, non seulement à raison de
la disproportion d'âge, mais surtout à cause de la différence de condition
sociale des époux. De plus, ces mariages lésaient les intérêts de person-
nages de la haute noblesse, qui voyaient s'écrouler leurs espérances
d'héritiers présomptifs; ils provoquaient, chez les proches de la mariée,
des accès de fureur qu'ils ne se donnaient pas la peine de dissimuler.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le mariage d'un chevalier
avec la fille d'un bourgeois patricien, celui d'un riche marchand avec la
fille d'un chevalier n'étaient pas, au XIII« siècle, considérés comme
mésalliances ; il y avait, au point de vue de la caste et des liens de
famille, moins de distance entre les chevaliers et les grands bourgeois
qu'entre les nobles de race et les simples chevaliers *. Vers 4250, le
chevalier HumberlWane de Bernalmont épouse la fille de Jean de iXeuvice.
On ne s'étonna pas de ce que la fille du bourgeois Jean d'Âchou, devenue
veuve de Bertholet de la Rue du Pont, fût prise en mariage par le chevalier
Guillaume de Wihogne ^, ni de ce que Henri Roltin, cilain de Liège, mort
le 5 août 1312, épousât Ide d'Odoumont, fille du chevalier Arnoul
d'Odoumont '^.
i Tome I, page 326.
2 Robert de Nannir avait épousé, en 1354, Isabelle, fille de feu Guillaume, comte de
Hainaut, puis, vers 1362, Isabelle de Mclun.
2 Miroir, 1, p. 207.
* Concernant les unions matrimoniales entre chevaliers et bourgeois, voyez Korth, La
dlé de Liège, I, p. 169.
» Tome I, page 323, % 640.
'■ Cette dame mourut le 12 juillet 1516; ces conjoints eurent trois fil» bourgeois de Liège,
Henri, Jean et Wéri Bottin (Naveau et Poullef, Épilaphes, I, p. 251).
ccMxviu INTRODUCTION.
Sans que la chose fit scandale, des mariages furent même contractés
entre bourgeois et dames de la haute noblesse. Vers 1270, la très noble
dame Marie de Rumigny-Fagnolles, dame de Beausaint, cousine de
Thibaud, duc de Lorraine, se maria avec un riche marchand de vins de
Liège, Baudouin du Lion *, et cependant, les viniers, à celte époque, non
seulement faisaient le commerce de vins en gros, mais le débitaient au
détail. Ce mariage, bien assorti quant à l'âge des conjoints, ne provoque
aucun commentaire de la part de Hemricourt; la fortune et, sans doute,
la bonne grâce du seigneur bourgeois, compensaient en partie la disparité
de caste. Devenue veuve, Marie de Fagnolles convola avec le chevalier
Eustache Persant de Haneffe, mort vers ou après 1304; elle était encore
remariée, en 1321, 1324, avec Renard Hardreiz, écuyer, et il n'est pas
impossible qu'entre de Haneffe et Hardreiz elle n'eût encore eu un autre
époux : Baré del Sart ^.
D'autre part, Hemricourt, que l'on peut considérer comme l'arbitre des
convenances mondaines, le conservateur des traditions de famille, donne
quelques exemples de mariages contractés contrairement aux conseils de
la raison et que la différence complète de condition sociale des époux
faisait considérer comme de déshonorantes mésalliances. La fille aiuée de
Jean de Metz se marie « sottement », vers 1350, avec un serviteur de
son père '. Jean de Bernalmont, chevalier en 1365, grand maieur de
Liège en 1378-1387, devenu veuf de la dame de Fraipont, épouse une
femme de petit état « povre ameresse pour amours » *, pour légitimer les
enfants qu'il avait eus d'elle. Hemricourt fait, à ce sujet, les remarques les
plus saugrenues, s'indignant de ce que le chevalier montrât à sa seconde
1 Tome I, pages 130, 316, 317, 409.
' PoKCELET, Le. Livre de» fiefs de Viglise de Liège sou» Adolphe de la Marck,
pp. 122,254.
■^ Tome I, page 97.
* Tome I, page 414, g 845.
INTRODUCTION.
ccxxux
femme la même affection qu'il avait eue pour la première : « s'en est
durement ravaleis » ; mais la richesse de ce chevalier et la chétivité des
deux fils nés de son premier mariage « ferai tôt forcompler » . D'après
Hemricourt, il aurait donc dû, à tout le moins, ne lui témoigner aucun
égard; devenue veuve du chevalier de Bernalmont, cette dame contracta
un nouveau mariage des plus honorables ^
Vers 1360, Lambert de Goor, sénéchal d'Eyck, se marie avec « sa
songnante » pour légitimer ses enfants '^. Thierri de Rochefort, seigneur
d'Ayshove et de Nokere, convole, vers 4384, avec Clémence de Hemri-
court, fille du bourgeois Ottebon. Quoique la mariée fût la cousine
germaine du chroniqueur, celui-ci fait entendre que c'était pour Thierri
une mésalliance blâmable, en ajoutant, comme circonstance atténuante,
qu'il s'agissait d'une « 1res belle et gratieuze fillette » ^. D'ailleurs, lorsque
Hemricourt relate un mariage ;j«r amour, il donne à cette expression le
sens de coup de této déraisonnable; il était pourtant issu lui-même,
comme nous l'avons vu, et il tenait son nom d'un mariage dispropor-
tionné : son bisaïeul, régisseur du chevalier Thomas de Hemricourt,
avait enlevé et épousé clandestinement la fille de son maître.
Le chroniqueur blâme vertement la conduite de messire Libert le Polain
de Waroux * qui, après avoir dépensé son patrimoine, « se ravale » au
point de prendre pour femme (en secondes noces) la fille d'un riche
ferronnier de Liège nommé Thiri Dabelon; c'était, aux yeux de Jacques,
un moyen trop peu voilé de redorer son blason.
Les enlèvements, soit de jeunes filles, soit de dames mariées, consti-
tuaient un des épisodes romanesques, nous allions dire un des divertisse-
ments traditionnels, de la vie de château. Hemricourt en cite quelques
1 Tome I, page 418, noie 1.
^ Tome I, page 69.
> Tome I, page {33.
* Tome I page 4S5.
ccït INTRODUCTION.
exemples, notamment celui de son bisaïeul, celui de sa cousine germaine
et celui de Waulhier de Binckem ; ce gentil écuyer enleva et épousa, vers
4365, Isabelle de Hamal, veuve d'Englebert de la Marck ; celle-ci se
remaria une troisième fois, vers 1370, avec le fameux Renard deSchônau
dont c'était la troisième femme, et termina son orageuse carrière comme
recluse à Cologne *.
* *
On pratiqua sur une large échelle, au moyen âge, le système de fonder
ou d'essayer de fonder la puissance des nations sur les alliances matri-
moniales.
Des combinaisons d'intérêts amenaient parfois des mariages ou des
promesses de mariage entre enfants. On unissait tout jeunes les enfants
des familles souveraines pour obvier aux guerres et aux dissensions, pour
ramener ou garantir la paix enire deux nations belligérantes. Kn H 86, à
Baudouin, fils du comte de Hainaut, âgé de 13 ans, on donna pour femme
Marie, sœur du comte de Champagne, âgée de 12 ans ^ En 1187,
Henri II, comte de Champagne, vient à Namur, jure de prendre pour
femme la fille du comte de Namur, alors âgée d'un an, et l'emmène dans
son pays '.
L'Eglise, qui accordait assez largement les dispenses de consanguinité
et d'affinité, était sévère en ce qui concernait l'âge minimum exigé poUr
contracter mariage : 14 ans pour les garçons et 12 ans pour les filles;
mais, sur ce point comme sur beaucoup d'autres, on parvenait à éluder la
rigueur des canons.
i Tome I, page 82. — db Chestret, Histoire de la maison de la Marck, p. 23.
* Le contemporain Gislcbert ajoute ; ce mari n'eut d'amour que pour sa femme, chose
bien rare chez un homme (Édit. Vandbrkindbre, p. 192).
3 Chronique de Gislebert [éàii. Vanderrikdere, p. 198). Il avait précédemment promis
d'épouser la fille du comte de Hainaut.
INTRODUCTION.
ccxu
Voici un exemple qui montrera jusqu'à quel point la raison d'Etat
réglait les mariages au XIV« siècle, dans les familles souveraines : le
28 octobre 1329, Jean III, duc de Brabant, et Guillaume I, comte de
Hainaut, convinrent de marier leurs enfants : Jean, fils aîné du duc, et
Isabelle de Ilainaut, âgés chacun d'une dizaine d'années ^ Trois ans plus
tard, les nécessités politiques du moment exigeant une union intime avec
la maison royale de France, le duc de Brabant, ne tenant aucun compte
du contrat de 1329, fîança, le 8 juillet 1332, son héritier à Marie, (ille
de Philippe de Valois ^; celui-ci pria instamment le pape Jean XXIi de
supprimer les empêchements résultant de la parenté et du défaut d'âge;
le Saint-Père accorda, le 31 juillet 1332, les dispenses de consanguinité
et d'affinité, mais refusa celles d'âge, la puissance apostolique ne s'éten-
dant pas jusque là ^. Pour ce moiif et surtout pour d'autres purement
politiques ^, le mariage ne fut pas célébré et l'on en revint, sans
scrupules et sans vergogne, dès avant février 1333 ^, toujours par raison
d'Etat, au pacte conclu entre les souverains de Brabant et de Hainaut,
pour le mariage de leurs enfants; un nouveau contrat fut passé à ce sujet
le 30 août 1334, avec promesse de marier les jouvenceaux dès qu'ils
auraient atteint l'âge requis. Il fut convenu que Henri de Brabant,
second fils du duc, remplacerait son frère si celui-ci venait à mourir
avant la consommation du mariage ^. D'ailleurs, le projet resta sans
suites.
Pour être moins fréquents que dans les familles souveraines, les
mariages précoces se rencontrent aussi, et pour des motifs analogues, chez
les nobles et dans la gent chevaleresque.
i A. E. M. Triiorerie des chartes des comtes de ffainaul, n* 464.
* VERKOOREif, Charles de Brabant, I, p. 245.
» Faven, Lellre» de Jean XXII, II, p. 886, n« 32S9.
* PiBSNNi, Histoire de Belgique, II, pp. 18, 19.
" A. E. M. Trésorerie des charte» des comtes de Hainaut, 10 février 1333, n* 479.
* /6»d., n"517, 518, 520.
Toux III. ee
ccxui INTRODUCTIOIS.
En 4315, Malhllde de Weseraael-Qnabeke, âgée de 3 ans, esl fiancée
à Guillaume de Voorne, âgé de 5 ans; ces fiançailles impliqtuienl la
cohabilâiion et la coéducalion des futurs conjoints; le jeune Guillaume
étant morl à l'âge de H ans, son frère Alberl prit sa place. Le mariage
fut consommé alors que le jeune homme avait à peine 14 ans et la
fillette 13*.
Mathilde de Gronsveld fut mariée à Chrétien de Mérode quand plie avait
moins de 12 ans^. Catherine de Rochefort épousa, à 14 ans, un écuyer
flamand : Arnoul de Steenhuse ^
•
D'autre part, des motifs de convenances donnaient lieu à des unions
où Pun des conjoints au moins avait déjà un pied dans la tombe; la véné-
rable demoiselle Brie de Thier se maria, en troisièmes noces, avec le
chevalier Jean Hanozet de Moxhe, alors âgé de plus de 80 ans; « et
n'en est nul hoir » ajoute, sans rire, Jacques de Hemricourt *.
Si la loi salique et les anciennes constitutions impériales considéraient
avec défaveur les secondes noces et surtout la femme qui se remariait ^,
cette manière de voir avait complètement disparu au XllI" siècle; on peut
dire que cette époque avait l'horreur du célibat et du veuva^re. C'est
surtout lors des remariages que la raison l'emportait sur l'inclination; les
veufs et les veuves jouissaient de l'usufruit de la forlune du conjoint
décédé; plus ou se remariait, plus ou augmentait ses revenus. Il eu était
* Miroir, I, p, 162, note.
* tbid., 1, p. 36.
» Ibld., I, p. 134.
* IbiU., I, p. 467.
' Coutumes de Liège, l, p. 53.
INTRODUCTION. ccxliu
ainsi à Liège comme dans les provinces voisines; le plus riche seigneur
foncier du Hainaut, en 1365, était un simple cadet de Quiévrain, le
chevalier Jean Hawiel, possesseur de 4-00 livrées de terre en propriété,
et, par ses mariages, de 2,200 livrées à vie *.
Lorsqu'un veuf se remariait avec une veuve, les conjoints faisaient
souvent en sorte d'unir leurs enfants des précédents lits : « le père et la
fille ont la mère et le fils » *, ou, comme ce fut le cas pour Hemricourt
lui-même, le père ei le fils épousent la mère et la fille. Parfois aussi, le
fils épousait la sœur de la seconde femme de son père. Gilles, chevalier
de Moxhe, qui vivait en 1241, eut un fils Gontier de Moxhe et deux
filles; Tune de celles-ci épousa Renier Husars, et Tautre, le fils d'un
premier mariage dudil Renier '. Les doubles unions de ce genre étaient
normales au XIV" siècle *; c'était un moyen de maintenir la bonne entente
et Tentièreté du patrimoine dans la famille.
Malgré l'extrême fréquence des remariages, fréquence qui aurait dû
enlever aux conjoints toute illusion relativement à la fidélité éternelle du
survivant, certains hommes n'envisageaient pas d'un cœur léger l'idée
que leur femme aurait pu contracter de nouvelles épousailles après leur
décès; cette appréhension était pro\oquée, moins par un sentiment de
jalousie posthume que par l'amour et la sollicitude paternels; dans
quelques testaments, les hommes insèrent une clause portant qu'en cas
de remariage, leur femme perdra une partie importante des avantages
matériels stipulés par les dispositions dernières de leur mari ^
< A. E. M., États de Hainaut, reg. 2080, fol. 19 v».
« Tome I, pages 212, 373, g§ 359, 765.
* Chartes de la collégiale Saint-Paul, p. iS.
* Torae I, page 203, note 3.
* Voyez notamment \e. testament de Jean de Beaufort, sire de Fallais, en date du
9 octobre 1573 (B. /. A. L., XIX, p. 431) et celui de Henri de Gesves, seigneur de Goesnes,
du 18 décembre 1430 (Convenances et testaments, 1434-1437, fol. 169 v*).
ccxwr
INTRODUCTION.
Le mariage légitimement contracté et consommé est indissoluble pour
quelque cause que ce soit. Telle est la loi de TEglise, qui régissait seule,
au moyen âge, plusieurs points relatifs à Télat-civil. Si le mariage, à raison
d'un empêchement dirimant, tel que la consanguinité, Tadinité, un
mariage antérieur ou la réception des ordres sacrés, n'a pu être légiti-
mement contracté, il est considéré comme nul et les conjoints doivent
être séparés. Il peut en être de même si, pour cause d'impuissance ou
autrement, le mariage n'a pas été consommé.
Toutefois, au XI V' siècle, certains appelaient indifféremment divorce
ou séparation la rupture du lien conjugal provoquée par un des motifs
indiqués ci-dessus et la séparation quant à la couche et à la cohabitation,
admise, dans un certain nombre de cas, simple éloignemeot qui, en droit,
ne brisait pas le mariage.
Etant donné le grand nombre d'unions contractées entre cousins
ignorant leur parenté, beaucoup de mariages auraient dû être annulés,
mais, comme nous l'avons vu, TEglise était très large pour accorder les
dispenses de consanguinité et d'aflinilé. Quelle que fût la décision prise
quant à la validité de tels mariages, les enfants nés dans ces conditions
étaient réputés légitimes ^ Hemricourt cite quelques cas d'annulations de
mariages : Jeanne Paniot épouse, en 4373, Renier Ryssack de Navagne;
après plusieurs années et nonobstant la naissance d'un fils, celle union est
annulée par l'autorité ecclésiastique pour cause de parenté *. On pourrait
se demander si, parfois, certains conjoints n'ont pas profité de la loi quant
à la consanguinité pour provoquer ou laisser prononcer une séparation
qu'ils souhaitaient. Les mariages ainsi rompus étant considérés comme
* Couliimeê du pays de Liège, I, p. 480.
* Tome I, page 213, § 360.
INTRODUCTION.
CCU/r
nuls, les conjoints pouvaient évidemment en contracter un nouveau *.
Le mariage conclu, vers 1343, enire la jeune iMarie de Jeneiïe
et Jean de Barbençon, sire de Soire, fut rompu avant d*avoir été
consommé ^. Marie épousa alors Gérard de Mondersdorp; quant à Jean
de Barbençon, qui eut une carrière fort aventureuse, il prit pour femme
Isabelle de Mauny dont il n'eut pas d'enfants, et mourut vers 1353 '.
Nous connaissons, pour le XIV» siècle, divers exemples de séparations
de corps; elles avaient notamment pour motifs l'injure grave *, le danger
de la cohabitation lorsque Tun des époux était atteint de la lèpre ^ ou de
démence, la réception des ordres majeurs ^. Parfois, Ilemricourl ne fait
aucun commentaire sur de telles séparations : « Johans iMatons est en-
longiez de sa femme » ". Le droit, pour les époux, de ne plus vivre en
commun résultait d'un jugement des tribunaux ecclésiastiques ^.
Le relâchement du lion conjugal s'accenlua, dans la classe élevée, au
XV" siècle, à l'époque la plus brillante de la domination bourguignonne ;
le luxe de la cour et l'exemple donné par Philippe le Bon ^ amenèrent
une extrême licence; les genlilsliommes et les chevaliers ne se firent plus
scrupule de répudier leur femme légitime et de former des liaisons
publiques avec des personnes de condition inférieure. Parmi les sépara-
tions d'époux qui firent grand bruit en leur temps, on peut citer celle de
Jean de Wesemael, seigneur de Fallais et maréchal de Brabant (1417-
1464) d'avec Jeanne de Bouchout, et celle de Jean de la Boverie, seigneur
* Tome I, pages 188, 27t, note <, §g 299, 341.
* Tome I, page 137, § 192.
' Devillebs, Carlulttire des cotnles de ffainaut, I, p. 771.
* Coutumes du pays de Liège, I, p. 115.
* Cattier, Premier registre aux plaids de (a cour féodale du comté de Hainaut, p. 318,
n' 987.
^ Coutumes du pays de Liège, 1, p. 115.
T Tome I, p. 370.
« Éiéché de Tournai, reg. ii* 1 708.
"* PiBKNNc, Uislairtde Belgique, II, p. 243,
ccxLTi INTRODUCTION.
de Viane, avoué héréditaire de la Cité de Liège (1423-1460), d'avec
Mahau de Creilinke. Ces dissentiments conjugaux se produisaient surtout
quand Tunion des époux était restée stérile.
4° CoMPLEXfON. — Mortalité.
Heraricourt ne présente aucune observation d'ordre général sur la
constitution physique des personnages qu'il met en scène, mais il semble
ressortir de ses généalogies et de ses récits que la race des chevaliers
hesbignons était saine et vigoureuse ; parmi ceux atteints de lares physio-
logiques ou de maladies congénitales, il signale quelques coxaigiques ',
sourds, muets, déments ou fantasques; il ne fait aucune allusion à
Pépilepsie ni aux aiïections actuellement dénommées tuberculose ou
phtisie, ce qui ne veut évidemment pas dire que ces maladies ne
régnaient pas. Le chroniqueur attire surtout Pattention sur les défauts
physiques provenant d'accidents ou sur les infirmités sans rapport avec la
robustesse de la complexion, tels que la goutte, Tobésilé, les stigmates de
la variole, la claudication accidentelle, la perle d'un membre ou d'un œil.
Dans les classes supérieures, la mortalité infantile était peu élevée. Au
XIV» siècle, la chevalerie liégeoise fut décimée par les guerres civiles et
les guerres privées.
L'identification des soldats morts à la guerre laissait énormément à
désirer; souvent, le décès d'un homme d'armes tombé au combat n'était
connu ou plutôt présumé que par l'absence prolongée ou le manque de
nouvelles à la fin de la campagne. Lorsque, pour permettre aux héritiers
d'entrer en possession des biens et de relever les fiefs, la mort d'un homme
disparu devait être établie légalement, il fallait un jugement déclarant la
succession ouverte; ce jugement était prononcé après une minutieuse
enquête.
i Marie de Preit, très belle de visage, boitait des deux calés (t. I, p. 47).
INTRODUCTION. ccmm
5" Bâtardise.
La bâtardise entraînait, au point de vue des droits civils et politiques,
une notable deiniimtio capitis *. Au pays de Liège, la naissance illégitime
empêchait Taccession aux fonctions judiciaires, à la magistrature commu-
nale, aux prébendes canoniales et même aux modestes charges adminis-
tratives d'un corps de métier. Lorsqu'un enfant naturel non marié décédait
sans testament, le seigneur en était considéré comme le plus proche et en
héritait 2.
L'irrégularité de la naissance occasionnait aussi une deminutio existi-
malionis, influant notamment sur la qualité des unions matrimoniales :
le brave chevalier Guillaume Malclerc de Hemricourt ayant une sœur
bâtarde la maria ù son bon écuyer Jean Pagnoteal de Fize et créa
celui-ci chevalier '.
Au moyen âge, la déconsidération atteignait évidemment moins les
bâtards des nobles et des grands que ceux des classes inférieures. Les
premiers étaient comme entourés de l'auréole du romanesque; parmi les
contemporains, beaucoup estimaient que l'origine anormale n'avait guère
amoindri la générosité du sang paternel. Les avantages physiques des
damoiseaux nés d'une conjonction extra-légale ou de relations passagères
ont donné lieu à l'expression : beau comme un bâtard; elles attiraient à
celui-ci les sympathies de son entourage. Très souvent, ses qualités intel-
lectuelles lui valaient la faveur du prince et l'estime de ses compagnons; il
comprenait, semble-t-il, qu'il devait racheter par ses mérites personnels
le caractère fâcheux de sa situation.
Lorsque leur naissance avait précédé celle des enfants issus d'un
1 Coutumes de Liège, I, p. 148.
* Aciuelleiiient, dans les mêmes conditions, c'est l'État qui bërite des bâtards,
» A/imr, I, p. 178, §271.
octtTin INTRODUr^TlO.N.
mariage légitime, les bâtards des chevaliers devenaient les protectears,
les guides, les bons génies de leurs jeunes frères et sœurs *; il n'était pas
rare de voir une grande dame, devenue veuve, avoir recours, pour
Téducation de ses enfants, aux bâtards du son mari défunt. La régie était,
d'ailleurs, que les bâtards du mari habitassent la demeure familiale : par
son testament, en date du 14 mai 1339, Hubin Chabot laisse à Hanet
son fils naturel, une rente dont il ne pourra toucher les arrérages « tant
que ma femme le nourrira » '.
Lorsqu'au contraire, un seigneur mourait laissant un bâtard en bas âge,
qu'il avait eu en son veuvage, c'était Tune des sœurs ou Pune des filles
légitimes du défunt qui prenait soin de l'enfant : Faslré, seigneur
d'Ësclaibes et de Ressaix, veuf de Marie de Semousies et père de six
enfants légitimes, mourut vers 1425; sa fille ainée, Marie d'Ësclaibes,
mariée depuis quinze ans à Guy de SoIre-le-Ghâteau, châtelain héréditaire
de Beaumont, se chargea de l'éducation de l'enfant naturel (le petit
Jacques d'Ësclaibes) que son père avait eu six mois avant sa mort '.
Henri de Gesves, seigneur de Goesnes, rédigeant son testament, le
18 décembre 14-30, stipule que Jaquemin, son bâtard, sera « gouverné »
jusqu'à l'âge de 18 ans par Marie de Goesnes, la propre sœur du
testateur *.
En disant que la rudesse des mœurs permettait alors d'admettre les
bâtards dans l'intimité de la famille, le baron de Cheslret ' ne nous
^ Les chevaliers e( les demoiselles restaient souvent, toute leur vie durant, en relation
amicale avec leurs frères naturels. Voyez des actes féodaux du 18 août 1377, où Marie
de Uautcpenue est représeolée par Lambert de Hautepenne, son frère naturel {Cour féodale,
reg. 41, fol. 101 V, 102).
' Codex diplomalicus, II, p. NS.
* Conseil souverain de Hainaul, procès anciens.
* Échevins de Liège, Convenances et testaments, 1434-1437, fol. 151.
' B. I. A. L., XllI, p. 3. Les rapports entre les membres d'une grande famille et les
bâtards d'un de ses membres étaient moins amicaux lorsqu'il s'agissait d'cnfanti naturel*
nés durant le mariage ou après répudiation de l'épouse légitime.
INTRODUCTION. oam.
paraît pas donner la note exacte. Celle concession avait pour origine le
respect du sang, et comme corollaire la volonté d'inculquer à ces enfants
des goûts délicats et des manières distinguées, de les élever dans le
culte de Tesprit chevaleresque, comme l'exigeait la qualité de leur
père.
La preuve qu*il en était ainsi, c'est que certains privilèges appartenant
à la race chevaleresque, tels que Texemption des corvées, s'étendaient aux
bâtards de lignage : « et s'ilh avoit en ladite vilhe de Hollongne *, bastart
ou bastarde qui fuissent clercs ou de linage et proveit fuist, ilh doit et
deverat estre quille envers le dit seigneur de celly ussaige, semblablement
que ilh fuissent drois hoirs » ^.
Les hommes des classes élevées ne songeaient pas à se soustraire aux
devoirs d'une paternité que la lettre stricte de la loi ne les obligeait pas
toujours à reconnaître. Quand un noble ou un homme de lignage, père de
bâtards, restait célibataire, il considérait parfois ses enfants naturels
comme ses véritables héritiers et successeurs : Jehan Wilheame, écuyer,
demeurant à Laminne, lègue, par testament du 2 janvier 1427, Pentiè-
reté de ses biens à Isabelle et Charlet, ses deux enfants naturels, avec
réversibilité de la part de l'un sur la tète du survivant, en cas de décès.
Il est stipulé que si ces deux jeunes gens meurent sans descendance
légitime, leurs biens retourneront aux deux frères de leur père : Henri
Wilheame de Laminne, demeurant à Ilemricourt et Wilheame ou
Guillaume de Laminne, demeurant à Hodeige ^.
Les hommes de la caste chevaleresque, en rédigeant l'acte de leurs
dernières volontés, n'oubliaient jamais de prendre des dispositions en
faveur de leurs frères, de leurs sœurs et de leurs enfants naturels "•. A ce
1 IIollogne-sur-Geer, commune de la province de Lidge.
* Arnold Poullet, Gens de lignage au pays de Liège (Leodium, 14' année, p. S).
' Éehevins de Liège, Convenances et testaments, 1434-1457, fol. 1S3.
* Voyez notamment le testament du chevalier Gossuin de Goisoncourt, en date du
ih février 1346 (Waoters, Canton de Tirltinoni, I, p. 170).
TOHi: lU. ff
cet INTRODUCTION.
sujet, comme à beaucoup d'autres, il y avait un code de coutumes
sociales, ou plutôt des traditions que nul ne s'est avisé de transcrire et
que seuls les actes de la pratique nous font connaître en partie.
HemricourI, avec la rigidité de ses principes, son respect intransigeant
pour la loi et pour le caractère sacré du lien conjugal, prit pour règle de
ne pas s'occuper, dans son Miroir, de la descendance illégitime des gens
de lignage. Mais, par la force des choses, il est amené à en faire mention.
Parfois, il signale les bâtards en bloc, non sans une pointe de malice :
« mais de ces gens del Pas *, est tant de basiars et bastardes que c'este
mervelhes » '. Parfois aussi, les éloges qu'il prodigue à certains d'entre
eux prouvent qu'ils jouissaient d'un crédit incontesté : plusieurs, en eCTel,
devinrent célèbres par leurs faits d'armes, rendirent d'éminents services à
la famille de leur père et firent grand honneur au nom qu'ils portaient,
car les bâtards portaient le nom de leur père.
Ainsi en fut-il pour les enfants naturels de Guillaume d'Heure, avocat
de la cour de Liège et prébondier de Saint-Jean ; l'aîné d'entre eux fut
chevalier et épousa la fille du chevalier Pierre de Thynej les autres
conclurent des unions très honorables et furent la souche de lignages fort
estimés. En parlant de Humbert Wane de Bernalmont, l'auteur du Miroir
s'exprime ainsi : « Encors est assavoir et point ne doit-on oblieir que
ly dis messircs Hombier Wane ont plusseurs basiars et bastardes, mais ilh.
out unk qui est à recordeir devant tos les atres : che fut Hombles iy bons
bastars de Bernalmont » '. Le chroniqueur y revient longuement dans le
Traité des guerres d'Awans et de Waroux : « Adont avoil dois bons
basiars en dit linage d'Awans, qui ne dolent nint estre oblieis de mettre en
compt des bons : ch'estoit Ilonbles de Bernalmont, fis monssaingnor
Hombier Wane, et Aynechons ly basiars de Hoilengnoul. Ghis dois furent
1 Les (le Pas de Wonck.
» Miroir, I, p. 442, § 924.
î Ibid., 1, p. 419, §868,
INTRODUCTION. ccli
sovent compaingnons d^armes, et estoiient ly plus hardis el de plus grant
corage et entreprezure qui fuissent en leur linage et qui orent plus de
bonnes fortunnes à leur temps et plus d'oneur en toz liiez là ilh furent
troveis » *.
Henri d*Awans, fils du bon bâtard de Bernalmont, se maria à la fille
du riche Jacques de Moylant, archidiacre de Liège de 1315 à 1340. De
ce mariage naquit une jeune fille, qui fut en son temps la plus belle femme
de la Cité « et qui avoit plus de requerans par mariage ^ ». Peliie-fille de
bâtard et fille de bâtarde, cela ne l'empêchait pas d'être le parti le plus
recherché de Liège.
Une sympathie d'une nature particulière allait aux bâtards de cheva-
liers, en Hainaut aussi bien qu'au pays de Liège; les chroniqueurs
hennuyers ne manquent pas de relever le rôle brillant qu'ils jouaient dans
les expéditions militaires et dans les tournois; au XIV' siècle, leur état-
civil était désigné par un mot qui en atténuait la dureté : le bascot... de
Maulion ^; les deux bâtards de Ligne, qui florissaient dans la seconde
moitié du XIV' siècle, s'acquirent une grande renommée comme hommes
d'armes, comme explorateurs des pays lointains et comme conseillers de
leurs princes.
Dans quelques actes du XIV' siècle, le scribe a omis, sans doute pour
éviter tout froissement, de spécifier la condition illégitime des compa-
rants, mais le fait est rare et, dans leurs propres signatures, les enfants
naturels indiquaient leur état en faisant précéder leur patronyme d'un b
barré. Ils portaient les armes paternelles brisées ordinairement d'une
barre ou d'un bâton.
Les bâtards de chevaliers continuèrent de conserver leur allure roma-
i Tome m, page 8.
* Tome 1, page 419, §888.
' Fboissabt, XI, p. 44. — Voyez aussi Brissart et du Chabtel de la Howarderii, Rela-
tion du champ dos de Nancy du fi seittembre 1586. Tournai, 1898, p. 10.
COUI
INTRODUCTION.
nesque au XV* siècle, au XVI* et au comraencemenl du XVII», époques où
on leur donne des prénoms tirés de la fiible : Salomon, David, Absalon,
Melchior; de la Mythologie : Hercule, Diane; des poèmes de Tanliquité
grecque et latine : Hector, Annibal, Castor; des romans de chevalerie :
Roland, Olivier, Arthus, Lancelot, Tristan, Perceval, Sidrac.
Dès une date reculée, Tusage s'introduisit, tant à la cour pontificale que
chez les souverains laïcs, d'accorder soit des dispenses de la légitimité,
soit des légitimations, en vue de permettre aux enfants naturels d'être
admis à des bénéfices et à certaines charges, enfin de les mettre à même
de jouir de la totalité des droits civils et |)olitiqucs. En principe, le pape
ne pouvait légitimer que pour afTaires d'ordre spirituel et les princes que
pour afTaires temporelles.
6<* Terminologie des parentés.
L'établissement des filiations, qui présente, pour les XII», XHI» et
XIV* siècles, de grandes dilTicullés, est parfois rendu plus malaisé encore
par suite du manque de précision et de fixité dans la terminologie des
parentés.
Les mots frère, oncle, tante, cousin, neveu, etc. sont loin d'avoir
toujours, dans les actes anciens, un sens invariable. Il est rare, par
exemple, que les documents fassent une distinction verbale entre frères
germains, frères consanguins et frères utérins; la fraternité existant entre
le Gis légitime et le fils naturel n'est non plus pas toujours précisée.
Les actes donnent à paraslre le sens de mari de la mère par rapport aux
enfants qui ne sont pas nés de lui ^ Filhastre, qui signifie ordinairement
heau-fils, gendre, belle-fille, est pris aussi dans le sens de fils ou fille de
I Coutumes de Liège, l, p. 04. Le» actes latins portent : vitricui (AlAayt d$ Saint-
/aeques, rharte 'le 11 i6).
INTRODUCTION. ccuit
Pépoase, d*un précédent mariage ^ Dans les actes authentiques, mari se
dit souvent baron, aussi bien quand il s'agit de nobles que par rapport à
des gens du peuple ^; cette expression n'est jamais usitée par Ileraricourt,
pas plus que celle de sigiwr qui, chez certains auteurs du XIII* siècle, esl
aussi employée pour désigner Tépoux '.
Les grands-parents, surtout ceux du côté paternel, se disaient, aux
XIII«, XIV" et XV" siècles, layon et taye : « Et li fis fut nommeis
messires Emus de Corswaremme, com ses peires et son taiion » *. La
terminologie était la même en Hainaut, où, de plus, bisaïeul était traduit
par ave : • Jou ai servi au roi Phelipe son ave, et au roi Jehan son layon
et au roi Charles son père » ^. Hemricourl donne exceptionnellement au
mot layon le sens d'ancélre, en parlant d'Olton de Warfusée (1226-1263),
dont Rasse aile Barbe de Dammartin « fut talions » ^.
Au pays de Liège, on se servait, concurremment avec les mots layon et
taye, des expressions grand sire, grand seigneur, grande dame ''. Une
seule fois, à noire connaissance, grand sire esl employé en cette
province, dans le sens de beau-père, c'est-à-dire père du conjoint. Le
4 décembre 1336, Jean de Hamal relève des biens sis à Rummen, par
transport de Guillaume d'Oreye, chevalier, « se granl sire », c'est-à-dire
son beau-père ^. En Hainaut, au XIV" siècle, le mot grand sire signifiait
^ Coutumes de Liège, I, p. 9i.
» Abbaye de Bonne- Espérance, cartulaire XIII, fol, 267 v» : ddccmbre 1245, Gilles,
chevalier, avoué de Rocticfort Icz-Saint-Michcl, approuve l'aumône faite par dame Julienne,
sa femme, de biens dont elle était dotée de par t monscgnor Gossuin, son promcrain
baron ».
' Le tournoi de Chauvency, édil. Hecq, p. 44, vers 1293,
* Miroir, \, p. 29, g 25, D'autres exemples aux §§ 487, 704, 709.
» Chroniques de Froissart, X, p. 199; XiX, pp. S2, 445, 449.
" Miroir, I, p. 7, § o.
'' DB BoHMAN, Éclitvins de Liège, 1, p. 329, — Coutumes de Liège, I, pp. 93, «18, 120,
180. — Val-Saint- Lambert, charte» 680, 691, 708. — Miroir, I, passim.
* PonccLBT, Le livre des fiefs d'Adolphe de la Marek, p, 433.
ccuf INTRODUCTION
normalement beau-pére ^ Granssour est un terme collectif signifîant le
degré grand-paternel.
On trouve de rares exemples du mot spécial signifiant petit-fils; c'est aylos
(nominalif), aytot (cas régime). Ce sens est établi d'une façon indubitable
par une charte du 6 novembre 4370, dont on possède la minute et
l'expédition en forme; l'un des textes cite Ernekin de Lonchans et Ernaut
son grant sengneur ^, l'autre, intervertissant les termes, nomme ledit
Ernekin de Lonchans, aylot du même Ernaut ^; le mot se trouve, avec la
même signification, sous les formes aliot, alloux, dans le Paweilhars de
Stavelot, datant du milieu du XV» siècle *. Frédéric Godefroy mentionne
avec le sens de petit-fils les termes : avelet, avelete.
Les mots avuncutus et oncle servaient aussi bien pour désigner le frère
du père que le frère de la mère. Patruus est parfois employé. Le mot
utile, anlain (cas régime), qui signifie tante, est employé parfois dans le sens
de grand'mère; en 1417, comparait Clarembaud de Seraing, et demoiselle
Marie de Fexhe sa grande dame; deux lignes plus bas, on lit : « et confessât
ledit Clerebal que ladite demoiselle Marie son ante... » ^.
Beau-frère, mari de la sœur, se disait soroge (sororius); en Hainaut, on
employait aussi ce mot au féminin, dans le sens de belle-sœur ^.
Les mots tiiès, nevoir, nieche, nechain, nechienne ^, qui signifient
^ Greffe de Mons, chirographes, 8 juillet, i" novembre, 27 novembre 1591, 7 mars 139Î,
27 novembre UI5, 15 mars 1416. — Registre aux embrefs, {398-1406, fol. li, 121 v*, 178.
* Cour féodale de Liège, reg. 41, fol. 45 v*.
' Abbaye du Val-Saint- Lambert, charte 662.
* c Vint la Glhe de seditc filhc, dont elle est allot, clie resewant et debatant dedens
l'année du trespas de sa grand dame ..., ladit allot tenus astoit de rendre l'argent si avant
que les bins meublez de sa grandam eut aront ... jasoiche que les alloux astoient vivant
quant leur granssour trespassat i I^Cour de Slavelot, reg. 1, fol. 28 v*).
" Échcvins de Liège, reg. n* 2, fol. 80.
* Le tournoi de Chauvency, édit. Hbcq, p 4V « sa serourge suer son signor • [Chroniquei
de Froissart, XVII, p. 515).
^ Coutume* de Liège, I, p. 140.
INTRODUCTION. cclt
ordinairement neveu^ nièce, sont pris assez souvent dans le sens de
petit-fils, petite-fille ^ et parfois aussi se rapportent à des parents, cousins,
proches, de la généralion descendante *.
Cousin, cousine, signifient généralement cousin germain, cousine
germaine ' el parfois cousin à un autre degré; ces mots sont pris souvent
aussi dans le sens de neveu, nièce; le 19 janvier 1259, Gertrude d'Avenne,
épouse de Baudouin de l'Âiire de Warnant, chevalier, mentionne Walter,
son cousin (consanguineus) défunt, fils de feu son frère Waller, chevalier
d'Avenne *, Le 3 mai 1323, Arnekin de Longchamps, dans son testament,
désigne IndiiTéremment une demoiselle Clémence par les mots : nièce ou
cousine ^ En 1377, on rencontre l'expression : « oncle et plus proisme
de Jehan son cousin » *. Le 11 mars 1394, sont mentionnés Godcfroid
de Chainoil et Guillaume « se cussin, fils de se sereur • ^. Dans un acte
de 1416, Chiikin de Barchon est dit cusin de feu Arnould de Wez, et ce
dernier, qualifié oncle dudil Chiikin ^. Ilemricourt lui-même donne parfois
au mot cusin le sens de neveu et à cusine, celui de nièce ^. Le même mol
cusin est employé avec la signification de petit-fils : un legs est fait, en
1372, par Henri le Beau, chevalier, échevin de Liège, à Gilles Surlet son
1 Abbaye de Robermont, stock 2, fol. 25 v» (acte de 1399). — de Borman, Les Échevins de
Liège, II, p. 105.
• Coutumes de Liège, I, p. 87. — Voyez Chronique de Saint-Hubert, éd. Hanqdet,
p. 176.
» Miroir, I, p. 174. Les lexles spéciCent parfois : cousin germain {Miroir, I, p. 398. —
Chroniques de Froitsart, XIV, p. 207 (année 1389); cuzien longens, c'est-à-dire cousin
éloigné {Miroir, I, p. 285, § 553), Au XII' siècle, l'exact Gislebcrt emploie consobrinus
pour cousin germain et consanguineus pour cousin issu de germain {Chronique de Gislebert,
édit. Vandbrkinoere, p. 419).
♦ Abbaye d'Aine, cartulaire, fol. 252.
" Pauvres en lie, carlulaire, fol. 14.
* Cour féodale de Liège, rcg. 41, fol. 100.
' Ban de Hervé, reg. 4130, fol. 45 v*.
* Échevins de Liège, reg. 2, fol. 71.
9 Miroir, I, pp. 26, 200.
«a«i INTRODUCTION.
« cusin ■ ';or ledit Gilles était, sans le moindre doute, son petit-flIs. Dans
le testament de Jean Maclet, échevia de Liège, approuvé le 2 mars 1553,
les petits enfants du testateur sont constamment qualifiés par lui, soit
cousins, soit neveux et nièces ^. L'état de célibat, pour les jeunes gens
aussi bien que pour les jeunes filles, se disait assez souvent : démise-
loge ^ Le mot a7ni, même s'il n'est pas accompagné du qualificatif :
charnel, renferme, jusqu'au XV" siècle, une idée de consanguinité ou de
parenté.
i Cartulaire de Saint- Lambert, IV, p. 487.
» DB BoRvtN, Les Échevins de Liège, II, p. 103.
* Greffe ichevinal d'Ath, hommes de fief de Hainaul, aeles des 6 mai tUU et 1:2 avril 1576*
IINTRODUCTIOIN. ccltu
VII
Armoiries. — Cris d'armes. — Collège héraldique.
Les armoiries héréditaires datent de la seconde moitié du XII° siècle.
Les comtes de Flandre et de Hainaut n'eurent de sceaux armoriés, c'est-
à-dire ornés de figures héraldiques qu'à partir de 1160 environ, et les
ducs de Brabant, qu'après 1185.
Les sceaux dont se servaient, encore vers 1 1 70, les grands vassaux tels
que les de Morialmé, les de Rêves, portent non des armoiries, mais
l'effigie d'un guerrier dont le bouclier n'est pas blasonné. Quelques
années plus tard, les armoiries ornent, sur les sceaux de certains gentils-
hommes, l'écu et le contre-sceau.
En Tan 1200, l'héraldique avait ses règles bien établies; les armoiries
étaient héréditaires.
Parmi les hommes d'armes, plusieurs adoptèrent comme blason les
emblèmes ou plutôt les objets et les dessins qu'ils faisaient peindre de
préférence sur leurs armures à l'époque antéhéraldique : le trescheur,
l'escarboucle, la croix, le dextrochère, le lion, l'aigle, le léopard. L'écusson
en abîme semble n'être qu'une copie de Vumbo des anciens boucliers. Les
semés de billettes, de croisettes, de fleurs de lis, de trèfles constituaient
aussi, avant la création des armoiries, des ornementations de la housse ou
de l'armure.
L'un des plus curieux exemples de formation d'armoiries est celui de la
famille des Candavène, comtes de Saint-Pol; dès la première moitié du
XII" siècle, les gentilshommes de cette maison faisaient flgurer, dans le
ToHE III. gg
ccLTm INTRODUCTION.
champ de leur sceau ou sur la housse de leur cheval, une ou plusieurs
gerbes, allusion à leur patronyme : camp d'avène ou champ d'avoine.
A parlir du moment où les règles de l'héraldique furent admises, ces
gerbes figurèrent dans l'écu et constituèrent le blason héréditaire des
Candavène *.
Des molifâ de convenances et d'intérêts, des arrangements et des discus-
sions de famille poussaient parfois les hommes d'armes à abandonner le
blason de leur père, soit pour adopter celui du lignage maternel, soii pour
prendre celui d'une personne à laquelle ne les rattachaient pas les liens
du sang.
S'il est une famille dont les armoiries paraissent devoir remonier à
l'origine du blason, c'est bien celle des Hemricourl. L'auteur du Miroir
ne met pas en doute que ce lignage a toujours porté l'écu à une bande.
La sigillographie nous apprend qu'il n'en est rien : messire Guillaume
de Hemricourt, avoué de Lantremange, le propre père du fameux
Guillaume Malclerc, usait, en octobre 1239, d'un scel équestre dont le
bouclier est à une croix; le contre-scel est orné d'un écu aussi à une
croix ^. Son fils et les descendants de celui-ci portèrent de gueules à une
bande d'argent ^. Voilà un des lignages les plus importants et les plus
connus de la Hesbaye, chez qui, dans la première moitié du XIIl" siècle,
la règle de l'hérédité subit, pour une cause qui n'a pu être déterminée,
mais qui n'en est pas moins réelle, une exception remarquable.
Hemricourt, qui cite beaucoup d'exemples de changements d'armoiries,
a ignoré que celte particularité avait existé dans sa propre maison. Si
quelques-uns des cas rapportés par le Miroir reposent sur une tradition
contestable, ils servent cependant à faire connaître les usages du temps.
1 BouLY DE Lesdain, Notes »ur quelques changement» d'armoiries aux XII* et XIII' êièeles,
p. 34.
• Abbaye de la Paix-Dieu, charlrier.
' Gérard de Vyle en Condroz, que M. de fiorman dit étranger au sang de Hemricourt,
poi'la, ainsi que ses descendunts, de gueules i une bande d'argent, avec une brisure.
INTRODUCTION. cclix
Dès les premières pages du Miroir, l'auteur raconte que Rasse sire de
Warfusée abandonna le gonfanon, soi-disant armes primitives de sa
famille, pour prendre de gueules aux fleurs de lis d'argent, comme son
aïeul le premier Olton de Warfusée avait porté ^
Bastien Lawel de Fooz, chevalier, mort en 1280, quatrième fils de
Bastien de Hognoul, lequel était le cinquième fils de Breton le vieux de
Waroux, « soy desguysat merveilheusement de son blazon, car ilh ne
portât ensengne nulle que ses prédécesseurs awissenl porteil, anchois,
prist de sable à on chiveron d'argent, et cryat Domartien » ^.
Les changements d'armoiries par antipathie pour les membres de son
propre lignage ou par sympathie envers un autre sont innombrables aa
pays de Liège, terre classique des guerres privées et des vendettas de
familles. Warnier, sire de Dave, pour faire honneur à Guillaume seigneur
de Hemricourt, son oncle, mort sans héritier mâle survivant, met bas les
armes d'EIzée et prend celles de Hemricourt '.
Les enfants d'Aix dits de Schoonvorst abandonnent les armes de
L mbourg après la bataille de Wôrringen et adoptent les trois tourteaux
d'argent (Haesdael) qui ne constituaient, sur leur ancien blason, qu'une
brisure, du côté maternel. Cette manière d'agir, consistant à délaisser les
nobles armes patrimoniales pour prendre « blazon de plus petite coysté »,
suscita l'étonnement et le blâme *.
Une branche cadette des de Velroux, après s'être brouillée avec le chef
du lignage, abandonne les armoiries familiales et prend les armes de
Pologne, retenant toutefois le cri de Velroux, parce que la seigneurie lui
appartenait ^.
Jean de Langdris s'attire, par des services militaires, la reconnaissance
* Miroir, I, p. 43. Cela est évidemment légendaire. Voyez ci-dessus p. lxxtii.
2 Ibid., I, p. 449, § 946.
» Ibid., I, pp. 17 et 178.
* /6jrf., I, p. 61.
<* Tome III, page 36.
ccLt IINTRODUCTIOIV.
du seigneur de Chàteauvilain; celui-ci lui doDne ses armes « et grands
bienfaits avec » *.
Guillaume Malclerc, vers 1280^ entre dans une guerre de lignage, à la
condition qu'un des intéressés, Gérard de Blehen, prît les armes de
Hemricourt '.
Les changements d'armoiries avaient aussi pour but de se'dissocier d'un
lignage déchu : Guillaume Proest de Millen portait le chevron, mais, après
la bataille de Tourinne, « considérans que chil de Mommesteghen estoiient
amainris de leurs chevauches et qu'il en astoit plusseurs menuez gens, mist
jus ces armes eteucargat les armes de Hamale » ^.
Il était admis, au XIV" siècle, que chacun pouvait prendre, selon
l'expression de Hemricourt, « le blason de sa melheur coystie », c'est-
à-dire les armes qui flattaient le plus l'amour-propre et servaient le mieux
les intérêts *. En général, le premier, aussi bien que le second de ces
facteurs, exigeaient la persistance des armoiries du lignage.
C'est par préférence pour les armes maternelles ou, du moins, pour celles
d'un ascendant maternel que se produisaient la plupart des changements
de blason; il s'en trouve de nombreux exemples dans le Miroir : une
branche des de Flémalle prend les armes de Hamal, du côté maternel ^
Renier de Visé abandonne les armes de son lignage pour prendre celles
de sa mère (Waroux) en y ajoutant un semé de billettes d'argent ^.
Guillaume Gossen, importuné par les larmes, les prières et les présents de
la demoiselle de Preit, ardente à venger la mort de son mari Henri le
Damoiseau de Flémalle, tué à Loncin, oncle dudil Guillaume Gossen, se
^ Tome I, page 41 , note S.
» Tome I, page 175.
» Tome I, page 450, § 947.
* BoDLT DE Lbsdiin, L'héraldiqut dam ffemricourt (Revue du Nord, 1915, p. 324).
» Voyez aussi tome I, page 46!), g§ 996, 997.
' Tome i, page 457.
INTRODUCTION. cclxi
décide à s'associer à ces projets de vengeance, et, pour montrer son achar-
nement, il abandonne les armes de son père et prend celles de sa mère
Ailid de Flémalle K
Thomas de Flemricourt, marchand de vin, sollicité à entrer dans la
guerre des Awans et des Waroux, déclare d'abord, qu'il ne peut quitter son
commerce pour guerroyer; à force d'exhortations, on parvient à vaincre
ces scrupules égoïstes; Thomas délaisse alors les armes de Hemricouri, qui
étaient de gueules à la bande d'argent brisée d'un écu d'argent au sautoir
de gueules, pour prendre les pleines armes de Hozémont ^. Messire Guil-
laume d'Alleur, après la paix des Douze, commença à porter « estant à un
tournoy à Liège » les armes d'Awans et de Waroux, homologuant ainsi,
en écartelant les armes des deux familles, le traité de paix conclu entre
les lignages ennemis; mais, ses enfants portèrent Waroux seul, comme
l'avaient fait leurs autres prédécesseurs ^
Pour plaire au vieux seigneur de Seraing qui lui avait donné ses draps
et dont il était le cousin éloigné, Godefroid le Gornut (bourgmestre de
Liège en 1350 et 1357), abandonna le blason de Hozémont que lui, ses
frères et ses ancêtres avaient porté tout le temps qu'ils avaient pratiqué
les armes, et prit, de par sa mère, les fleurs de lis de Neufchâteau ; il opéra
ce changement à un moment où, atteint par la goutte et les infirmités, il
avait dû renoncer à la carrière militaire. Dans de telles conditions, la
répudiation des armoiries familiales était insolite, et Godefroid en fut
vivement repris par ses parents et par ses amis « qui en furent mult
dolans » *.
Parfois, les changements d'armoiries se faisaient en vertu de disposi-
tions testamentaires et de pactes de famille. Afin de réaliser intégralement
les obligations imposées, en 1337, par Guillaume de Horion, à celui qui
< Tome III, page 45.
' Tome III, page 16.
» Tome I, page 407, § 823. Voyez aussi t. Il, p. 465, notes tl et 16,
* Tome i, page 285, § 553.
ccLxii INTRODUCTION.
hériterait de son domaine, Guillaume de Grenwick, son neveu, prit le nom
de Horion. Comme cette famille, de même que celle de Crenwick, avait
pour armes un écu à une bande, la différence ne portant que sur les
émaux, on ne saurait affirmer qu'il prit aussi les armes de son oncle;
toulefoi?, c'est très probable; son sceau portait un écu à une bande brisée
d'une étoile à cinq rais *.
L'exemple le plus typique, au pays de Liège, d'un changement d'état
civil et d'emblèmes héraldiques comme condition d'un legs est celui de
Wéri de Rochefort, à qui son oncle maternel Gautier de HanefTe, mort en
Grenade Tan 1344^, laissa ses terres de HanefTe et d'Ochain, à la condi-
tion que, par un nouveau baptême dans le Jourdain, il reçût le prénom de
Gauthier, et que, pour conserver la mémoire de son oncle, il portât désor-
mais les armes de la famille de Haneffe '. Wéri-Gauthier de Rochefort
suivit les ordres de son bienfaiteur; il semble môme que, non seulement
il adopta le prénom et les armes de son oncle, mais qu'il renonça à son
propre patronyme; il se servait d'un sceau aux armes de Haneffe, portant
la légende : « S. dni Walteri de Haneffe militis » '. Toutefois, il a peut-
être d'abord utilisé tel quel l'ancien sceau-matrice de son oncle, et dans
ce cas, le fait de l'abandon momentané du nom de famille ne serait
pas prouvé. Quoi qu'il en soit, dès l'année 13o7, tout en continuant à se
servir du même sceau, il avait, dans les actes, recouvré son nom familial :
Wautier de Rochefort, seigneur de Haneffe et d'Ochain *; en 1374, il
avait aussi repris, comme armoiries, l'aigle de Rochefort qu'il écartelait des
fleurs de lis de Haneffe ^ En définitive, il ne maintint comme changement
que celui de son prénom.
• Codex diplomaticus, l. II, p. 46. — Voyez | Noms et prénoms. — D'après db Boriian,
Les Échevins de Liège, I, p. 229, Guillaume de Crenwicis- Horion conserva les armes
paternelles.
' Tome I, page 131.
' Verkooren, Chartes de Brabant, III, p. 223.
* Id., tbid., p. 223.
B iD., i6jd., VI.pp. 236, 421.
INTRODUCTION. ccluii
Gossuin de Gossoncourt, mort sans descendant en I3i6, institua pour
son héritier son cousin Waller de Golart, qui deviendra seigneur de
Gossoncourt, à condition d'adopter les armes et le cri d'armes du
testateur ^
Des dispositions analogues furent prises par Jean le Polain, échevin de
Liège de 1422 à 1436 : ne voulant pas laisser sa terre de Waroux à ses
fils, qui étaient de « petite gouverne », il la légtia à son cousin Jean
Gulardin, en même temps que ses armoiries « mes droites armes de
Waroux telles que je les porte » ^.
Arnoul de llamal, seigneur d'Odeur, épousa, en 1414, l'héritière de
Trazegnies; le second de leurs fils, Anseau de Ilamal, à qui furent
attribués les domaines maternels, prit le nom et les armes de sa mère, et
ses descendants perpétuèrent la lignée des Trazegnies.
On connaît, pour le XVI" siècle, le cas de Jean de Ligne, baron de
Barbençon, marié, le 18 octobre 1547, à Marguerite de la Slarik, comtesse
héritière d'Arenberg ; il fut stipulé dans leur contrat aniénuplial que leurs
descendants relèveraient le nom et les armes d'Arenberg ^.
Le jurisconsulte Sohet, rappelant cet usage en 1772, le définit comme
suit : Un testateur peut, selon le sentiment de plusieurs, instituer un
étranger héritier à condition de porter son nom et ses armes *.
Gomme on le voit, les changements d'armoiries coïncident parfois avec
la dévolution d'un nouveau domaine. Il ne faudrait pas en conclure que
les armoiries fussent attachées à la terre ^; elles avaient un caractère
personnel. Le nouveau propriétaire adoptait les armoiries de son prédé-
cesseur, qui était souvent un oncle maternel ou un cousin, et non
< Waoters, Canton de Tirlemont, I, pp. 130, 170.
' DE BoHHAN, Les Échpvtns de Liège, !, p. 530.
' Porcelet, Sigillographie de Ligne, p. 7 (Annales prince de Ligne, t. IV).
* InstiiulB du droit, livre I, litre LXXVI, p. 19.
" DE Barthélehy, Essai sur l'origine des armoiries féodales, Poitiers, 1872, in 8°. —
BoDLv PB Lesoain, .Xotes sur quelques changements d'armoiries aux XU* et XIll* tièctes.
cctxiT INTRODUCTION.
celles de la seigneurie qui lui échéait. Les seigneuries n'avaient pas
d'armoiries *.
Comme les seigneurs, au Xlli^ siècle et même au XIV», ne portaient
souvent pas d'aulre nom que celui de leur terre, on comprend que certains
érudits aient regardé comme étant les armoiries de la terre celles de la
famille seigneuriale du nom. C'est en procédant de cette façon que plusieurs
héraldistes liégeois, hennuyers, brabançons et flamands s'essayèrent,
depuis le XVI" siècle et peut-être même déjà au XV», k dresser Tarmorial
des seigneuries de leur province *.
Il était souhaitable, selon la mentalité féodale, que la possession
d'une terre eût comme corollaire le port des armes pleines de l'ancienne
famille seigneuriale; en ce sens, il y a parfois corrélation entre les
armoiries et la terre, mais cela n'a pour base qu'un préjugé chevale-
resque et parfois le vœu exprimé par un seigneur à son héritier; les
changements d'armoiries par entrée en possession d'une seigneurie
restèrent la grande exception et n'eurent jamais lieu, au pays de
Liège, quand il s'agissait de l'acquisition de celte terre, à prix d'argent,
par un étranger.
Au lieu que ce soit la famille qui ait adopté les armoiries de la terre,
c'est la province, la ville ou l'échevinage qui empruntèrent souvent les
armoiries de la famille seigneuriale ou même celles de la famille chevale-
resque du nom. Ainsi se constituèrent les armoiries des domaines souve-
rains : Brabant, Flandre, Haioaut, Gueldre, Juliers, Looz, Salm, etc.; ces
i Les armoiries attribuées par Hemricourt (I, p. 303) aux vinaves ou quartiers de la cité de
Liège sont, en réalité, celles des familles patriciennes qui portaient le nom de ces vinaves:
les d'Ile, les du Marché, les de Saint-Servais, etc. Les soi-disant armoiries du rinave
de Preit (d'argent à une aigle bicéphale de sable becquée et pattée de gueules), rappellent les
armes de l'Empire : il en est de même pour le contre-sceau de la cité de Liège, le sceau
commun des Echevins, les sceaux des corporations des tanneurs et des drapiers.
* PoNCELET, Sceaux des villes, communes, échevinages cl juridictions civiles de la province
de Liège, p. 19,
INTRODUCTION.
CCLXV
armoiries ont une origine personnelle '. Au pays de Liège, ou connaît
l'exemple de la ville de Visé qui, depuis le XVI" siècle au moins, a pour
armes celles que porlaienl, au XIII", les chevaliers de Visé.
On ne peut pas conclure, de ce qui précède, que la règle de Phérédité
des armoiries fut lente à s'implanter; au contraire, l'hérédité était la règle.
Dans les familles où il n'y eut pas de motif spécial d'en changer, les
armoiries furent immuables depuis leur origine jusqu'à nos jours ou
jusqu'à l'extinction de la famille qui les portail. Les de Ligne portent
encore actuellement les armoiries qu'ils ont adoptées au XII* siècle.
Cependant, les considérations exposées ci-dessus prouvent que l'identité
ou la différence d'armoiries ne peuvent a priori fournir des indications
certaines quant à la souche dont sont issus les personnages.
La communauté de blason avait comme corollaire une communauté
d'intérêts et l'obligation de l'entr'aide, surtout en cas de guerre. Si l'on
changeait de blason, on n'était plus tenu de combattre pour l'ancien
lignage, ou, si l'on aime mieux, lorsqu'on changeait de parti, il était
convenable de changer aussi de blason ^.
Somme toute, les idées au sujet du port des armoiries étaient, au moyen
âge, diamétralement opposées à celles d'aujourd'hui; actuellement, un
noble se formaliserait de ce qu'une autre famille usât de ses armes;
anciennement, cette adoption, loin d'être considérée comme une usurpa-
tion, constituait un des témoignages les plus solennels de l'amitié et du
dévouement; la puissance d'un seigneur pouvait se mesurer au nombre
de personnes, parents ou étrangers, qui portaient ses armes.
L'usage d'armoiries ne faisait l'objet d'aucune disposition législative;
i Les divers changements d'armoiries des de Gavre sont en corrélation avec i'Iiistoire
génëalogique de celle famille (Bodlv dk Lesdain, iVotes sur quelques changementê d'armoiries
aux XII' et XI II' siècles, pp. l, 34, etc.).
' Par droit d'armes ne poiieis falir aile lynuge de Hozémont dont vos portcis le blazon
(III, p. 53, S 35).
Tous LU. hh
CCLXTI
INTRODUCTION.
chacun pouvait en porter : bourgeois et agriculteurs ne se faisaient pas
faute d'en décorer leur sceau.
Les brisures ne constituaient pas, à proprement parler, des change-
ments d'armoiries : par de légères ajoutes ou par d'autres modifications,
elles différenciaient le blason des cadets et des bâtards des armes pleines
du chef de lignage. Au XIII" siècle, dit Hemricourl *, les frères changeaient
les couleurs de leurs armes parce que chacun voulait porter blason entier
et que la différence d'émaux n'était pas considérée comme une tare. Le
Miroir donne de nombreux exemples de brisures : le chevalier Walter
de Pas de Wonck portait, comme son père, d'argent au chef de gueules;
son frère cadet, Jean, aussi chevalier, prit d'hermines au chef de gueules ^j
le second fils de Bastien Lawet de Fooz brisa les armes paternelles par
interversion d'émaux ; il porta d'argent à un chevron de sable ^ Parmi
les enfants du troisième fils du même Lawet, l'un porta vairé d'argent et
d'azur à un chevron de gueules * ; le meuble principal, le chevron, est
maintenu.
Olivier de Jupprelle « prist contraire blazon de son peire et de son
gransaingnor, car ilh prist une escul de génies a une bende vairie d'argent
et d'azuré » ^; le père portait vairé d'argent et d'azur à la bande de
gueules.
Rasse de Warfusée (4 332-1374), fils aîné du second lit de Basse III,
seigneur de Warfusée, portait les armes paternelles brisées, de par sa
mère, d'un quartier de Waroux, savoir de gueules à un lion d'or ^. Chez
les de Hemricourt, chaque branche adoptait une brisure différente.
Les brisures, au XIII« siècle et au XIV% n'étaient pas héréditaires ' et
i Tome I, page 94, § »t2.
» Tome I, page 440, % 919.
» Tome I, page 450, § 947.
* Tome I, page 450, § 948.
» Tome I, page 423, § 869.
6 Tome I, page 49, S 52; II, p. 398.
7 DB Bo.VMAN, Les Échevint de Liège, I, p. â3i.
INTRODUCTION. cclxvu
n'avaient, parfois, aucune fixité, même chez un personnage déterminé;
certains moditiaienl leur brisure autant de fois qu'ils changeaient de sceau,
transformant, sans scrupule, la rose brisure du premier blason en étoile,
en merlelte, en trèfle ou en oiseau. Ces modifications dépendaient du
caprice des intéressés.
* ♦
Les sources les plus sûres pour la connaissance des armoiries des
anciens chevaliers sont les sceaux, les pierres tombales et les recueils
dressés par d'anciens hérauts d'armes.
Les sceaux nous sont restés en grande quantité; nous en avons, à
diverses reprises, fait valoir l'intérêt et l'utilité.
Les pierres tombales du moyen âge sont devenues rares, la restauration
des églises et le renouvellement de leur pavement au XVII" siècle et au
XVIII' ayant donné l'occasion aux architectes et à certains ecclésiastiques
malavisés de supprimer ces précieux souvenirs du passé. Au XVI II" siècle.
Le Fort regrettait ces actes de vandalisme : « Daniel de Seraing, mort le
!•' aotjt 1318, gist dans l'église des Dominiqiiains à Liège, où se voioit
autrefois sa sépulture, mais ces bons pères, par ignorance ou par avarice
et entière oubly de leurs anciens bienfaiteurs, ont fait briser toutes les
anciennes sépultures qui se trouvoient dans leur église et encloîlre, ou
pour servir de fondement à leur nouvelle église ou pour en vendre le
marbre. Les Ecoliers ont imité ce bel exemple, qui est suivi de beaucoup
d'autres encore » *. Nous avons rapporté ailleurs comment, en 1760, le
chapitre de la collégiale Sainte-Croix, désirant placer dans son église un
pavement uniforme, vendit les monuments funéraires qui s'y trouvaient,
au prix de 5 sous le pied carré '.
Certains ont voulu voir dans cette destruction une arrière-pensée de ne
< Lb Fort, l'* partie, XXI, fol, 196.
» Inventaire analytique de» chartes de la collégiale Sainte-Croix, l, p. XV.
caxvui INTRODUCTION.
plus exonérer les fondations ou obits dont les pierres tombales constataient
parfois l'existence et dont les revenus étaient perdus ou considérablement
réduits ^ Mais telle ne fut pas, au pays de Liège du moins, la raison d'être
de ce manque d'égards : le seul motif en fut le mépris pour les œuvres des
périodes romane et ogivale, l'engouement pour l'architecture classique et
un déplorable souci de nivellement et d'uniformité. Heureusement, beau-
coup d'épiiaphes avaient été recueillies, avant leur disparition, par d'intel-
ligents héraldistes.
Les anciens armoriaux ont, sur les sceaux et les pierres tombales,
Pavanlage de faire connaître les émaux des blasons et souvent aussi les
cimiers. L'un des plus intéressants de ces recueils est celui du héraut
Gelre. Le chevalier de Theux a publié, sous le titre de : La chevalerie
hesbignonne au XIV* siècle, l'extrait d'un armoriai descriptif composé
vers 1363 2.
Hemricourl décrit les armoiries des principales familles mentionnées
dans son Miroir; à ce point de vue, il commet très peu d'erreurs. L'auteur
n'avait pas joint des dessins à son texte original; ceux-ci ont été ajoutés
par des copistes postérieurs qui, pour les blasons non décrits par Hemri-
court, ne possédaient pas les documents ni les connaissances héraldiques
indispensables à un tel travail '.
Le baron de Borman eût désiré rétablir avec exactitude, pour chaque
i L'épitaphe du chevalier Baudouin de Péroone, bailli de Hainaut de 1263 à t26S, conte-
nait le passage suivant : « Et vous convens de Cainbron | Pries pour s'ame tout par nom |
Car il court solz de Paresis | Par en vous Idit pour ses obitz | A convertir à la pitance... »
(Bulletin de la Société des Sciences, Arts et Lettres du tlainaut, 4' sér., t. X, p. 58).
' Bulletin de l'instilut archéologique liégeois, V, p. 245.
' Dans l'édition de Salbray, certains ccus sont restés vides : Soiivré (p. 48), Lens (p. 131),
Villers (p. 182), Ourle (p. t88), Borlée (p. 195), Chinville (p. 217). D'autres sont intervertis :
Edelbampt et Wotrenge (p, 63), Écaussincs et Sponlin (p. 7i), Heyenliove (qui est apocryphe)
et Jencffe, Dave et Boulant (p. 96), Beau et Hamal ip. 100). Aux familles suivantes sont attri-
buées de fausses armoiries : Surice (p. 33), Hoen (p. 33), Wineghem (p. 93), Frère en France
(p 1 16), Romcrshove (p. 156). Rinswal (p. 169), Harche (p. 204), Gossoncourt (p. 25-2), etc.
INTRODUCTION. cclxu
famille, les armoiries dont, après d'autres héraldistes, les éditions de
Salbray et de Jalheau ont donné des reproductions parfois erronées. Notre
regretté collègue ne tarda pas à comprendre la complexité du problème;
les considérations qui précèdent en indiquent les motifs. En plaçant un
blason en regard d'un tableau, on semble affirmer que tous les membres
de la famille repris à cette page portaient les armes mises en vedette. Or,
il n'en est rien : dans la famille Chabot ', par exemple, Pun des membres
Gilles (3* génération) porta, ainsi que ses descendants 2, des armoiries
différentes de celles de ses ancêtres.
Les accessoires du blason, notamment les cimiers ' et les tenants,
remontent à une époque assez reculée; on en trouve des exemples dès le
XIII" siècle, mais le heaume cime ne devint Paccompagnement pour ainsi
dire inséparable du blason des hommes d'armes que vers 1350 et les
tenants que vers 1400.
Les hommes d'armes avaient un cri servant à les rallier dans les combats
et à les animer dans les tournois; ce cri était généralement le nom de leur
souche originaire; beaucoup de familles liégeoises criaient Donmartin,
notamment les d'Ânlhisnes, Bernalmont, Chantemerle, Duras, Fooz,
Haneffe, Harduemont, Hermalle, Kemexhe, Many, Marteau, Momalle,
Olhée, Schônau, Sechfawe, Warfusée; d'autres criaient leur propre
nom : Beaufort, Berlo, Dave, Hemricourt, HozémonI, Jeneffe, Julémont,
Langdris, Velroux, Waroux; d'aulres enfin avaient pour cri soit le nom
d'une des familles qui précèdent immédiatement, soit celui de quelque
antique lignage : Houffalize, Sougné, Walcourl, Tongres, Leeuw, Lim-
bourg, Stein, etc. *. La corrélation était plus grande entre le lignage et le
cri qu'entre le lignage et les armes; une des branches des de Velroux
* Tome II, page 174.
* Tome II, page 175.
* Le tournoi de Chauvency, ëdit. Hbcq, II, p. 82.
* Miroir, I. — De Tbeux, La chevalerie he$bignonne au XIV' siècle (Bulletin de l'Institut
archéologique liégeois, V, p. 245).
ccLxx INTRODUCTION.
abandonne les armes de celte famille et prend celles de Pologne, mais elle
retient le cri de Velroux *.
Hemricourt ne parait pas soupçonner que le cri de guerre puisse être
autre chose qu'un nom de famille; il ne fait pas la moindre allusion à des
cris conçus en phrases plus ou moins longues, en formules exprimant
l'invocation à Dieu ou à Notre-Dame, l'exhorlalion au courage, le défi,
le mépris du danger : Mort qui le passe! Place à la bannière! Passavant
le meillor! Garde toy de Bailleul! etc. ^. Certains auteurs ne tardèrent,
d'ailleurs, pas à confondre le cri d'armes et la devise.
Tant que le cri ne constitua un signal que dans les combats loyaux et
dans les tournois, il conserva un caractère de noblesse et de grandeur,
mais dès le commencement du XIV" siècle, ce sysièrae de ralliement et
d'excitation fut emprunté par le peuple qui en usa et en abusa dans les
rixes et les mêlées. L'autorité se vit obligée de l'interdire ailleurs qu'à
la guerre; les statuts communaux des laïques du 6 avril 1328 stipulent,
article 14 : « Item quicunques en bataille ou en besten ou en hustin ou
en mellée crierat ne bûcherai : Levache ! Montegnée ! Volemme ! ne
linage, ne mestier nul, cent soûls de turnois paierai d'amende » ^.
Les statuts criminels de la cité du 15 octobre 1345 renouvellent cette
défense en d'autres termes et avec une allusion à la lutte des classes :
« Item quiquionques en balailhe, en hustin ou en mêlée crierat ou
hucerat nul linaige, c soulz de tournois payerat d'amende sour estre
bannis x ans corn dit est et a teile amende serat ons, de linaige qui
crierat : auz vilains! ou un bons de mestier qui crierat : az damoiseals!
publement » *.
* Tome m, p. 36.
' Voyez notamment les dissertations, sur le cri d'armes, de Dccangb, Glossarium mediae
et infimae latinitatis, t. VII, pp. 46-56,
^ Ordonnances de la principauté de Liège, I, p. 188.
* Ibid., I, p. 269.
INTRODUCTION. ccuai
Au moyen âge, les litiges relatifs aux affaires héraldiques n'étaient pas
abandonnés au Jugement des tribunaux ordinaires; ces (juestions étaient
soumises à une commission héraldique, c'est-à-dire à un collège de cheva-
liers et d'écuyers experts en armes. Jean le Pollain, père de plusieurs
enfants, légua ses armoiries à son cousin Jean GularJin; le leslamcnt ayant
été présenté, en 4-436, à l'approbation des écheviiis de Liège, un des
proches du défunt. Corbeau de Fraipont, formula une protestation et
déclara que la question des armoiries ne devait pas être agitée devant la
cour échevinale, mais être renvoyée « devant chevaliers et escuyers qui
de teiis cas ont à juger » K Plus tard, les afTaires de ce genre furent ordi-
nairement soumises à des conseils de famille.
Edouard PONCELET.
'* D8 BoHHAN, Les Échevins de Liège, I, p. 330.
MANUSCRITS ET ÉDITIONS
DES
ŒUVRES DE JACQUES DE HEMRICOURT
Afin de faciliter les renvois d'un point à l'autre de cette étude, notre exposé sera divisé en
paragraphes numérotés.
Nous faisons usage des abréviations suivantes :
MisEd. désignant la présente étude;
i4pp. cr, — l'apparat critique qui accompagne notre texte des œuvres de Hemricourt;
Sa. — l'édition du Miroir et du Traité publiée par Salbray (voir plus loin, § 88).
Les chiffres placés en exposants à côté des sigles représentant les manuscrits, comme A', E*,
servent à distinguer les diliérentes mains que révèle l'écriture de ces manuscrit; ou les leçons
successives qui s'y rencontrent en un point donné.
Le signe > est employé pour opposer entre elles les variantes d'un même passage. La leçon
qui précède le dit signe, est celle qu'on tient proche de l'original; celle qui suit, en donne la
forme évoluée.
PREMIÈRE SECTION
Le Miroir des Nobles de Hesbaye
et le Traité des guerres d'A-wans et de Waroux.
CHAPITRE PREMIER
Description des manuscrits.
1. — A — Bibliothèque de l'Université de Liège, n" 664 *.
{. (Second feuillet de garde). Ballade par manier de confession '.
2. (Verso du cinquième feuillet de garde et feuillets <-173 v"). Ch'esl ly
noveaz traitiies encomenchies par manière de coronykes par moy, Jaqub de
' Voir, sur ce manuscrit, [M. Gràndjian], Bibliothètfue de VUniveriité de Liège, Calalogui des
manuscrits, Liège, 1875, in 8*, pp. 372-373, n* 763; Giorses Doutrbpont, Étude linguistique sur
Jacques de Hemricourt et son époque, pp. 4-8, dans les Mémoires publias par l*AcaoAmib aoTAli
DE Belgique, coll. in-8<>, t. XLVL i89i.
* Publiée par G. Dodtripont, op. cit., pp. 5-6. Il y a une autre copie de cette Ballade dans le
manuscrit H020-33 de la Bibliothèque royale de Belgique, fol. 33-34.
ToMB m. U
ccLxxiv MANUSCRITS ET ÉDITIONS
HBMRiconRT, ... lequeile trailiiet je voelh eslre appeleit le Miroir des nobles de
Hasbaing.
3. (Feuillets 176-203). Chi après s'ensiiet, grossement et soverainement, ly
traitiiez des werres nomméez d'Awans et de Warous.
4. (Feuillet :2U3 v" et dernier feuillet de garde). [Notes d'un propriétaire
terrienj.
Papier; 203 feuillets, plus cinq anciens feuillets de garde en tête et un à la fin ;
O^iSO X O^aOS; XV' siècle. Le texte de Heraricourt est divisé en de nombreux alinéas; au
début de chacun, il devait y avoir une initiale rouge ou rehaussée de vermillon, mais ce
modeste travail d'enluminure n'a été exécuté que jusqu'au feuillet 27; par la suite, la place
des initiales est restée blanche. Une partie des pages sont munies de titres courants. Pour le
surplus, aucune ornementation. L'écriture, sans avoir la fermeté de la lettre de forme,
n'est pas non plus une cursivc négligée. Le volume parait avoir été souvent consulté;
il a subi une forte usure et les marges de plusieurs feuillets ont dû être restaurées.
La reliure, en veau brun estampé, a été refaite vers 1891; elle datait du XVl* sièdc; l'état
des feuilles de garde prouve qu'auparavant le volume était resté assez longtemps dépourvu
de couverture.
L'importance de cet exemplaire demande qu'on essaie de déterminer sa date avec quelque
précision. A cet effet, il faut éliminer la Ballade du début et les notes de la fin, morceaux
adventices dont la transcription peut se placer dans la seconde moitié du XV' siècle. Le
manuscrit primitif, à en juger par les filigranes du papier, doit remonter sensiblement plus
haut. Voici, en efiTet, parmi les diverses marques du papier employé, celles dont l'usage se
constate exclusivement au XV* siècle :
a) Le dauphin (dans la plus grosse partie du volume, à partir du feuillet 19): variante
très proche du n" 5835 de Briquet^, signalé à Troyes en 14^9, à Sens et à Châteaudun
en 1433;
b) Le cerf entier (feuillets 186 et suivants) : n° 3309 du même répertoire, type observé i
Paris en 1 42 7 et à Laon en 1 4 1 5-1 427 ;
c) L'ancre avec une croisetle (feuillets 198 et suivants) : ressemblant au n* Z7ô, qui se
rencontre dans la région de Meurthe-et-Moselle de 1428 à 1452;
d) La balance (deux feuillets de garde et feuillet 197) : variante voisine du n° 2430,
constaté à Metz, 1439-1475, et, suus une forme un peu différente, à Echternach, 1455-1465.
Tenant compte de ces divers indices, il semble qu'on ne s<i hasarde point trop en datant
le volume des enviions de 1430-1433. Pareille date est, d'ailleurs, pleinement confirmée par
les caractères de l'écriture, qui sont ceux du premier tiers du XV' siècle.
Lorsqu'il n'était pas encore muni de sa reliure, le volume a reçu, sur les feuillets
< C.-H. BaignET, Les fiUgranet, Dictionnaire hiilorique de» marque» du papier, Geoive, i907,
4 Tol. in-4*.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cclxxv
extdrieurs, de multiples inscriptions, dont le décliiiïrement permet de retracer en partie son
histoire. Les voici à peu près par ordre d'ancienneté :
t. La Ballade déjà citée.
2. Des notes d'un propriétaire énumérant des terres données en ténement autour de
Hannut.
3. Au verso du dernier feuillet de garde, divers exercices de plume. Parmi ces annotations,
souvent dénuées de sens, on relève cependant les suivantes :
a) Je Johan Blamchon ;
b) Mons' Baiscuz demourant à Liège 4565 ;
c) Corswarem (en forme de signature).
4. Au reclo <lu premier feuillet de garde, autres exercices de plume, parmi lesquels se
remarquent les mots JUessire Gille, qui reviennent plusieurs fois au feuillet 203 v°.
5. Le même recto du premier feuillet de garde porte, en outre, de véritables notes
d'appartenance. Nous les signalerons dans l'ordre où elles se présentent :
a) Vers le haut, au milieu de la page, une signature entièrement effacée;
6) A droite de cette première signature, une autre : Horion, biffée par la suite;
e) Au milieu de la page, un ex-libris également raturé : Spéculum nohilium Hasbanie,
patrie Leodiensit, spectans de presenti Lambertit Provimer, .scabino Leodiensi, aniio 1536 de
mense May, ex donatioiie domini Hermanni de Horrion, canonici insignis eccksie Leodiensit.
Deux chanoines du i:om de Ilirman de Horion, l'oncle et le neveu, ont appartenu au chapitre
de Saint-Lambert. Le premier, rtçu en 1502, mourut en 1546 i; c'est lui qui fit cadeau de
notre volume à Lambert Proveners, échevin de Liège de 1532 à 1538 ^, car son neveu ne
devint chanoine qu'en 1539 ^;
d) Plus bas, en grands caractères : Hune librum justa commutalionem possidet Nicolaus
Haghendor, neve Spinet, ludimugisler Dyonantensis, 1560. M. G. Doutrepont relate que,
lorsqu'on a voulu renouveler la reliure du manuscrit, il y a une quarantaine d'années, on y
a trouvé nombre de feuilles volantes, collées les unes aux autres de façon à former couverture.
Ces feuilles portaient des travaux scolaires, dont un daté de 1530. Sans doute avaient-elles
été placées là par le maître d'école dinuntais, Nicolas liaghcador, dont on romanisait le nom
germanique sous la ÎOTmn Spinel, lequel, par suite d'un échange, était devenu, en 1560,
propriétaire de notre manuscrit;
e) Les savants qui se sont occupés du volume, ont fait état d'une date, 4459, inscrite en
chiffres arabes à la même page que les ex-libris précédents. On ne saurait lui attribuer
aucune autorité. Elle est de la main — du XVII* siècle, apparemment - qui a transcrit
cette phrase latine comme exercice de plume : Exivit edictum a Cesare Augusto ut deicri-
berelur universus orbis.
* Voyez J. DB Thrvx di Montjardin, Le chapHre de Saint-Lambert à Liège, Bruxellei, 1873,
t. III, p. 3.
* Voyez C. de Borhan, Les échevina de Liège, t. II, Liège, 1899, pp. Ill-ii2.
* DI Tbiux, op. cit., t. III, p. 84.
caxxvi MANUSCRITS ET EDITIONS
Après le XVI' siècle, les destinées du manuscrit deviennent tout à fait obscures. Il reparait
seulement en 1859, découvert par Borgnct et St. Bormans au château de Betho, près de
Tongres, dont le propriétaire, le baron de Copis, venait de mourir *. Peu de temps après,
en 1863, le volume était mis aux enchères, chez Ogis, à Liège, avec le fonds dont il faisait
partie *. C'est ainsi qu'il a été acquis par la Bibliothèque de l'Université de Liège.
2. — B — Manuscrit édité par Salbray, aujourd'hui perdu.
Voir plus loin, § 28.
3. — C — Bibliothèque royale de Belgique, n» 824 '.
i. (Feuillets l-18i). [Le Miroir des nobles de la Hesbaye].
2. (Feuillets i81 v°-210 v"). Chi après s'ensuyl, grossement et soveraine-
ment, le traitiiet des werres nomées d'Awans et de VVaroux.
Papier; SIO feuillets, plus cinq de garde à la lin; b^ZdO X û'°210; commencement du
XVII' siècle. Blasons esquissés à la plume dans le texte même. Copie d'une exécution peu
soignée; corrections et additions d'une seconde main. Sur le dernier feuillet de garde, il y a
quelques exercices de plume, notamment, au reeto : Amour me prend, fortune me meine; au
verso : page de monsieur don Antonio de la Cueva sur la sablon a bruxelle. Dcmi-rcliure
en maroquin rouge; au dos, le titre doré : Hemrieourt, Miroir des nobles de la Hesbaie.
XVI siècle; plus bas, le monogramme couronné de Léopold I". Avant de recevoir cette
couverture, le volume n'était pas relié, ainsi que l'atteste l'étal des feuilles de garde.
La présence de ce manuscrit à la Bibliothèque de Bourgogne n'est constatée qu'à partir du
XIX* siècle. Sous la mention suivante : Histoire de la noblesse du pays de Liège depuii
l'an If 00 jusqu'en 139S, écrite en cette dernière année (moderne), il figure dans une liste
dressée en 1827 : < Manuscrits déposés dans le premier cabinet et qui ont été restitués par
la France [en 1815] * ». Si le volume a réellement été en France à l'époque révolutionnaire, il
n'a point conservé la trace habituelle de ec voyage, à savoir l'estampille rouge de la Bibliothèque
nationale. Peut-être, regardé comme un grimoire de peu de valeur, faisait-il partie d'un lot de
volumes non détaillé dont parle Lammeus dans son inventaire des manuscrits récupérés par la
Belgique en 1815 °. Il ne provenait pas, en tout cas, de l'ancienne Bibliothèque de Bruxelles,
mais peut-être bien de celle d'une communauté religieuse dépouillée par les Français.
< Bulletin de la Commitiion royale d'hitloire, 3* sér., t. XII, 1859, 10 janvier et i avril, pp. 114
et 30i-306.
* Vente du comte de Hinnisdael, n* 073 du Catalogue.
* Voir Van den Gbeyn-Gacba, Catalogue det manutcrili de la Bibliothèque royale de Belgique, t. IX,
190!), pp. 289-390. art. 6808.
* Cette liste est déposée dans le dossier n" 31K89-00, à la Bibliothèque royale de Belgique.
* Même dossier.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccuxyn
4. — D — Bibliothèque royale de Belgique, n* S739-40 *.
i. (Feuillets 3-127 v"). C'est le nouveau traitté encommencé par manière
de cronicque par moy, Jacques db Hamericourt,... lequel je veux avoir appelle
le Miroir des nobles de Hesbaigne.
2. (Feuillets 150-149). [Traité des guerres d'Awans et de VVaroux].
3. (Feuillets 149-I5i v"). Commission donnée par les parties de douze
linages commis et députez pour faire la paix des guerres susditles *.
4. (Feuillets l")3-lo7 v°). Table des armories contenuez en ce présent traitté
de la noblesse d'Hesbain.
5. (Feuillets 160-161 v"). Généalogie de la maison de Bloys. Des. Cette
généalogie est tirrée d'un livre escrit en l'an 13o8 par Jacques Le Boucq,
demeurant à Valencicnes, et lequel appartient maintenant à IVlons. Philippe
Van de Werve, escuier, etc.
6. (Feuillet 162). [Généalogie Van Grave, d'une main postérieure].
7. (Feuillet 165). [Généalogie Daems, idem].
8. (Feuillets 16K-172). Eenige extracten uyt sekeren gescreven boeck in
groot folio inhoudende diversche fragmenten van genealogien berustende onder
hr. Ëngelbert Flacchio, roy d'armes van Syne Ma* in synen hertochdomme vaa
Lutsenborch.
9. (Feuillets 172 v«-l73). Généalogie de Van Boextel.
10. (Feuillets 173-1 73). Extract uyt denoudt pampier toebehoorende joncker
Rogier van Brouchoven tôt s'Hertogen Bosche.
11. (Feuillets 176-178). Généalogie de la maison d'Arkel.
12. (Feuillets 180-186.) Noms et armories de la noblesse de la Franche
Comté de Bourgogne.
13. (Feuillets 187-193 v"). [Suite de généalogies].
14. (Feuillets 193 v"-208). [Autre suite de généalogies, en des écritures
postérieures].
15. (Feuillets 209-210 v"). Taefel van de waepenen begrepen in de Historié
di Reynodi Napoli door...
16. (Feuillets 211-214). Tafel van aile de wapenen begrepeo in de Neder-
lantschen Héraut.
< Van dbn GogYN-BACBi, Catalogue, t. IX, pp. 287-388, art. 6S0t(.
* Édition Salbray, pp. 363-36S, cf. MnEd., § 38.
ccLxxviii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
Papier; 3t4 feuillets; 0'°510 x O'SOi. Des armoiries en couleurs sont insérées dans
le Miroir cl dans le Traité, Le texte de ces deux œuvres est amputé de certaines parties;
mais la première se trouve surtout fort modifiée, la plupart des généalogies étant mises en
tableaux. Reliure parchemin; au dos, titre h l'encre, en partie effacé.
Sauf quelques fragments adventices et de peu d'importance, ce volume est tout entier
de la même main, qui l'a exécute au milieu du XVII* siècle. Certaines des pièces qu'il
renferme, ne sont du reste pas antérieures à celte époque: ainsi, feuillet 192, la « Généalogie ..
de Madame Bealrix de Cusance, duchesse de Lorraine, copiée de l'originale imprimée
a" 1655 ». D'autre part, le copiste a écrit après coup, en tête du Miroir : t Ce Livre a depuis
esté imprimé », note qui vise l'édition de Salbray, parue en 1673. Mais, pour ce qui rep;arde
les œuvres de Heraricourt, ce manugcril du XVIl* siècle en reproduit un autre du XVI% dont
il conserve les indices de date et de provenance. De là, cette note du feuillet 149 : c Fin de
Guerres. A" 1566, 8 Januarii »; de là encore, cette déclaration du feuillet l.?i v°: c Copié
hors du livre du scgneur Piere Mahey, segncur de la Liesierc, gentilhomme d'OrcIcans en
France et grand blazonner de son temps, et at este copié par Jehan de liriamont, filz au
segneur de Fraitur, l'an 1566, 7 Januarii. Sa devise cstoit : llii mors gravis incubât qui,
notus nimis omnibus, ignotus raorilur sibi ».
L'exemplaire de Pierre Mahey, dont il est question dans cette souscription et d'après
lequel Jean de Briamonl avait exécuté, au début de l'année 15G6, la copie qui servit de
modèle à notre scribe, n'est pas tout à fait inconnu. 11 figure, sous le n* 3411, dans le
catalogue de la bibliothèque de Crassier, vendue à Liège le 1"! mai 1755 *. Au texte du Miroir
et du Traité était jointe, suivant un usage parfois suivi, la Commission de la paix reprise
aux feuillets 149-154 de notre manuscrit 5739-40*. En outre, il renfermait des armoiries en
couleurs, et l'on y lisait la note suivante : < Ms. copié hors l'original reposant dans les
archives de la cathédrale par Pierre Mahey, Sr. de la Lisière, natif d'Orléans, l'an 1565... >
Le nom du copiste du manuscrit B. R. 9739-40 nous est révélé par la signature
placée au sommet de la page initiale, feuillet 5 : ^. Van Valckenisse. Il s'agit là d'André
Van Valckenisse, qui devint secrétaire de la ville d'Anvers en 1664, succédant à son
père, Philippe (f 1665). Ce Philippe, étant encore en fonctions, a signé lui-même, d'une
main rendue tremblante par l'âge, la collation du morceau qui se termine au feuillet 17S.
Quant à son fils, on a conservé quelques manuscrits de sa main, outre le recueil qui nous
occupe '.
* Calalogut librortim bibliothecac Guillelmi S. R. l. L. lîaronù de Crattier, Leodii, Kints, 17B4,
in-8°, p. 4ôB. D'après [Villsnfagnb], Recherches sur l'histoire de Liège, Liège, 1817, t. il, p. 4SB,
le volume fut acheté par un nommé Vaney.
* En effet, c'est après la copie de cette pièce que D reproduit la note de provenance,
ï Sont certainement de lui, à la Bibliothèque royale de Belgique :
a) Le n* 10508, Bescryvinge van... Antwcrpen, attribué à Philippe par Verdussen, ancien proprié-
taire du volume (Van den Gheyn, Catalogue, t. VIII, p. 2, art. 5269 ; cf. le Catalogue de la venté des
manuscrits Sniissaert, Van Havre, de L» Court, etc., à .\msterdani, chez Frederik Muller, avril 1906>
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cctxxix
Gérard, à la fin du XVIII' siècle, fait mention de ce recueil dans son Catalogue raisonné
des manuscrit» concernant l'histoire de Belgique qui se trouvent à la Bibliothèque de
Bruxelles ^. Mais cet auteur se trompe, lorsqu'il dit, au tome lil de son Catalogue général,
que le même volume avait été aequis à lu vente Verdussen ' ; cette provenance est celle de
notre manuscrit Ë; quant h D, on ignore comment il est entré à la Bibliothèque de
Bourgogne.
5. — jE — Bibliothèque royale de Belgique, n* 10312-13 '.
1. (Feuillets 1-10). [Ebauche inachevée d'une table des noms contenus dans
le Miroir].
2. (Feuillets H-171 v»). C'est le nouveau traités encomenchés par manière
de cronique par moy, Jacques de Hempricourt, . . . lequel traiteit je vuclch cstre
appelles le Miroir des nobles de Hesbaing.
3. (Feuillets 172-186). ('i après s'ensuit, grossement et sommerement, le
traicté de guerres nommées d'Âwans et de Waroux.
Papier; 186 feuillets, plus dix blancs à la fin; O^aS.? X 0"'19S. Reliure parchemin ; au dos,
le titre à l'encre : Hemricourt, Chronique MS 13S5-1398. Sur les deux plats intérieurs de la
couverture, il y a l'ex-libris de Verdussen Le volume a été acquis, en 1776, à la vente des
livres du collectionneur anversois, par l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles,
pour être déposé à lu Bibliothèque de Bourgogne *. Sous le gouvernement révolutionnaire,
il fut transporté à Paris et transféré, le IX avril 179G, à la Bibliothèque nationale ", qui
apposa son timbre rouge, aux faisceaux, sur les feuillets 11 et 186.
p. 9K, n' 637) ; l'attribution est erronée, car l'ouvrage s'étend jusque dans le dernier quart
du XVII' siècle ;
h) Le n° li60 du fonds Goethals, Généalogie de la famille Van Valckenine, également attribué
à Philippe (Alex. Pincuakt, Catalogue de la bibliothèque de M. F.- V. Goethah, Manuieritt, Bruxelles,
1878), bien que la mort de ce personnage lui-même s'y trouve mentionnée;
c) Le n« 1201 du même fonds, Généalogie de la famille Gerardi, avecla même attribution fautive
dans le Catalogue.
Le dépôt bruxellois conserve aussi, sous le n' IL 1688, un Album amicorutn qui a appartenu à la
famille Van Vaickenisse.
' Manuscrit 14996 de la Bibliothèque royale de Belgique, pp. 42S-iâ7, art. 1808.
* Manuscrit li99S de la Bibliothèque royale de Belgique, p. 550, art. IZ'H.
» Van dkk Giietn-B^icha, Catalogue, t. fX, pp. 288-"289, art. 6806.
* Cf. ci-dessus, § 4. Le dossier 21883-88 de la Bibliothèque royale de Belgique contient une Kotiee
des livret mss. achetés à la vente de feu M' Verdussen, échevin d' /envers, membre de l'Académie
Imp" et 8", le 45 juillet 1776 et jours suivants. Notre volume formait le n« 81 du catalogue. Sur la
collection Verdussen, voir Bibtiotheca Hullhemiana, Gand, 1837, t. VI, pp. x-xi,
s Voir le catalogue des mauuscriis belges dressé à cette occasion par Poirier, B. N. nouv. aeq.
fr. KiâO, art. 419.
ccLxxi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
Le volume est, en réalité, formé de diverses parties, qu'il convient de distinguer nettement :
a) Feuillets l'i-US v°, Miroir, g§ 3-666, XVI' siècle;
b) Feuillets 146-158, Miroir,%% 6f)7-771, XVI' siècle; le copiste de ce fragment s'est
nommé au bas du feuillet 148 V : « Frere Charles Noë m'atescript »;
c) Feuillets 158 V-lTl, 31iroir, $% 772-1045, écriture de Butkcng;
d) Feuillet 1 l-H v% Miroir, %% 1-2, copie de Butkens, qui y joint, feuillet 1 1 v°, une noie
explicative : « J'ay extraict ce que dessus et ay corrigé cet exemplaire d'un livre cseript de
la main de mons' Charles de Riedwyek l'an 1612, qui l'avoit extraict d'une copie tirée par
mons' Henry de Eynatten le jeusne l'an 1580. El l'avoit ledit de Riednyck ci et là amendé,
corrigé et adjuslé avec les plus vieux et plus corrects exemplaires avec lesquels il avoit
conféré son escript. Et je fis cestc correction l'an 1647, plus selon le sens que selon les mots
ou ortographe. Cbristopbre Bdteens, Prieur à S' Sauveur 1. > Cet exemplaire d'Henri
de Riedwyek utilise par Butkens, nous l'avons conservé, c'est notre manuscrit K;
e) Dans le Miroir, corrections et additions dues à Butkens et consignées soit dans les
interlignes, soit sur des feuillets intercalés dans le volume;
f) Feuillets 1-10, Table;
g) Feuillets 172-186, Traité, XVII* siècle; cette portion du livre est tout à fait indépen-
dante de ce qui précède, tant par l'écriture que par le papier employé.
Au revers du feuillet 10, Verdussen a placé la note que voici : c Ms. hoc olim latuit apud
Christophorum Butkens, qui liuic exemplari propria manu prœfationem, notas, correctiones
et supplementum addidit. Vide Sanderi Bibl. mss., tom. 2, fol. 158 — Val. And., tom. I,
fol. 516. » Ces lignes ont trompé Paquot sur le contenu du manuscrit, lui faisant croire que
Butkens avait eu le dessein de publier une édition de l'oeuvre de Hemricourt, avec une
préface, des notes et un supplément*. De là, l'erreur a passé chez [Villenfagne], Recherches
sur l'histoire de Liège, t. II, p. 454-437, et en général chez ceux qui ont eu à s'occuper
de Hemricourt; c'est ainsi qu'elle se retrouve dans le si savant ouvrage de Sylvain Balau,
Les sources de l'histoire de Liège au moyen âge, p. 553 '.
6. — F — Bibliothèque royale de Belgique, n» H 638 *.
1. (Feuillets 1-130 v°). Chronieque d[e] Jacques de Hamkricourt... commencé
de l'an.,. 13S3 et parachevé en l'an 1398, aultrement dict le Miroir des nobles
de Hesbaigne.
2. (Feuillets 130 v»-155). Le traictiez des guerres nomméez d'Awans et de
Warous.
* Sur Butkens, il suffira de citer la notice de la Biographie nationale, t. III, 1872, coll. 210-214.
* Paquot, Mémoire/ pour tervir à l'hitloire HtHraire des dix-sept provinces des Pays-Bas, t. VI,
Louvain, 1765, pp. 5S-57.
' Mémoires publiés par l'Académie royale de Belgique, coll. in-4*, t. LXI, 1905.
* Van DE^ Gbitn-Bachi, Catalogue, t, IX, p. 289, art. 6507.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cclxxxi
Papier; 155 feuillets, plus un de garde en télé et trois blancs à la fin; O^S?» X O^îO*.
Reliure parchemin.
L'intilulation du Miroir et les |§ 1-2 faisaient primitivement défaut. Au XVI-XVII' siècle,
on a transcrit un tilrc et le § 1 sur deux feuillets ajoutes au volume. Quant au reste de la
copie, le caractère et l'origine en sont fixes par une déclaration du scribe placée au fcuilIctlSS:
• Mémoire que mes' Jehan, s" de Spontin, chevaliers, en son vivant maieur de Naraur, a fait
renouvellcr ce présent livre et traicliez des linages du pais de Liège, tant comme ausy des
mortel faiilz et guerre qui furent entre Irsdis linage, lequel romant et traictiez estoit
tant viclz et anchien que on n'y veoit goule. Et morut ledit rocs' Jch.in de Spontin l'on
XV" et XVllI, le V' jour de febvricr. Sy prie, moy, le clerc qui ayt fait et rcnovellé cedil
livre, h touz eculx ou celle qui le liront, qu'i piien pour son ame dudits'*. > L'opération par
laquelle le scribe a tâché de rajeunir le texte de llcmricourt, visait aussi k en diminuer
l'étendue, .soit en écourlant certains paragraphes (par exemple Miroir § 3 — feuillet 3,
gg 6-7 = feuillet 4 v°), soit en en supprimant d'autres (par exemple Miroir ^$ 22G-255
= feuillet .'51, § 238 = feuillet 51 V, §g 332-541 = feuillet 70 V, §§ 794-1045 = feuil-
let 130 V). Aussi le Miroir se termine-t-il par ces lignes, feuillet 130 v' : « Et pour cause
de briefléz, nous laisserons pluiscur linages et gestes dariere, et commencerons aux mortelz
guerres et fais des linages l'ung contre l'autre, comme cy après s'enssuit. » Enfin, la dernière
page du Traité, lui-même fort abrégé, contient cet cxplicit, feuillet 155 v : « A taraps, je
prens fin, priant, s'yl y a quelque chose mal couchiez, qu'i me soil pardonné, car le livre où
je l'ay extraitz estoit anchien, viclz et mavaiz langaigc. >
Outre les omissions faites de propos délibéré par le copiste, on rencontre, dans le volume,
nombre de lacunes résultant de la disparition accidentelle de certains feuillets :
Entre les fî. 18- 19, manque le passage correspondant à notre édif, I 52, ^- 37, 2.
»
42- 43,
»
»
51- 52,
»
»
59- 60,
»
»
88- 89,
»
»
96- 97,
»
»
120-121,
»
»
128-129,
»
»
136-137,
»
»
144-145,
»
»
152-153,
»
»
130, 7-134, ♦.
»
155, 9-157, 8.
»
176, 1-178,53.
»
258. 7-260, 8.
»
279, 1-282,13.
»
556,U-3G2, 6.
»
380,18-385, 4.
»
III 13,17- 16, M.
»
32,18- 34,91.
»
44,16- 45,16.
Le personnage pour qui le livre a été confectionné, est Jean de Bcaufort, sire de Spontin,
de Wavre, etc., grand niaïcur de la ville de Namur 1. Il mourut le 5 février 1519, n. st.,
au moment où le volume était à façon. De là vient que le scribe termine sa copie du Traité
en disant, feuillet 155 v° : « Ce présent livre appartient à damme Phclippe de Bouzanton,
< Voyez F.-V. Gostuals, Miroir dei nolabiltlés nobiliaire», Bruxelles, 1862, t. Il, pp. 194-207.
Tome ÏII. jj
ccLxxxii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
vcfre de feu mes' Jan de Spontin, chevaliers, en son vivant roaieur de Namur. » Philipolte
de Bouzanton a vécu jusqu'en 1538. Céda-t-clle, de son vivant, le manuscrit & quelque
familier? On lit au feuillet 156 V : « Ce livre at esté donné à noble escuc\r Warnier du Cerf
par messir Athoinne de Glimes, chevalier, s' de Limcillet. Lisez, vous ne vous en repen-
tirez. » Antoine dn Glyraes, seigneur de Liraclette, perdit sa première femme, Marie de Dion,
en 1556, se remaria deux fois et vivait encore en 1609 ^.
Les destinées du volume sont inconnues pendant la période qui suit. C'est dans les
premiers mois de l'année 1833 que la Bibliothèque royale l'a acheté au libraire Vcrbeyst,
de Bruxelles, dans un lot de livres provenant de la mortuaire du prince de Gavres.
7. — G — Bibliothèque royale de Belgique, n* 14406-H *.
i. (Feuillets 3-59 v"). [Imprimé. RiCHARDus Streinnius, Steminata genlium
et familiarum romanarum. Parisiis, exe. H. Stephanus, 1339].
1. (Feuillets 60:208 v"). Nouveau Iraicté encoumenehé par mannier de
cronique par moy, Jacque de Hemricourt,... lequel traicté est le Miroir des
nobles en Hesbaigne.
3. (Feuillets 209-22o). Ci apprès s'ensuycl, grossemenl et souverainement, le
iraictié des guerres nommées d'Awans et de Warous.
4. (Feuillet 22G v"). [Fragment généalogique sur la famille Loen de
Kemexhe].
5. (Feuillets 226 v'-23S v"). [Blasons, peints pour la plupart].
6. (Feuillets 236-298 v*). JDel Rky. Touchant le pays de Liège ^J.
7. (Feuillets 298 v°-5Ul). Suyvent iey les [armoiries peintes des] evescques
de Tongre, depuys S' Materne, disciple de S' Piere, et de Liège, etc.
8. (Feuillets 301 v°-30'i). Les trente deux bons niesliers de Liège. [Armoi-
ries en couleurs].
9. (Feuillet 302 v). [Note sur le contenu du volume].
40. (Feuillet 303-303 v"). L'exellence du capiltre de Liège *.
\{. (Feuillet 304-304 v°). [Armoiries peintes, avec noms].
12. (Feuillets 305-310 v°). [Epitaphes, avec figures peintes].
< Note de M. de Borman. Ce que Tahlisk et Wautbrs disent d'Autoiue dans leur Canton de W*vre,
p. iS2 (Géographie el histoire des communes belges, Bruxelles, 1864, in-8*), n'est qu'en partie ezsct.
> Vak den Gbetn-Bacua, Catalogue, t. IX, p. 290, art. 6S09.
s Cet ouvrage du jésuite Del Rt-y figure aussi dans les manuscrits 0, fol. 129-168, et IF, fol. 122-178.
Il a ëlé édité pour la Société des bibliophiles liégeois, sous ce titre : Traicté des maiaout nobUi du pays
de Liège par Ernest de Rve, publié par Stanislas Bukmans et Elolne Poswick, Liège, (870, in-8>.
' Voyez, sur cette liste des chanoines de Saint Lambert en 1151, Ernst, Histoire du Limbourg,
Liège, 1839, t. III, p. 79, ainsi que la dissertation de Lavalleye à la fin du même volume.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cclxxhii
Papier; 310 feuillets, y compris l'imprimé placé en têlejO^SaO X O^âiO; XVI-XVII* siècle.
La copie des œuvres de Ilcmricourt, sans avoir rien de luxueux, est soignée. Il y a, dans le
texte, des blasons coloriés. Les feuillels 120-127 ont été ajoutés au volume pour combler une
lacune résultant de l'omission des §§ 332-337 du Miroir. Reliure ancienne, Tort délabrée,
en veau brun estampe.
Sur le premier plat intérieur de la couvcriurc, on a peint et écrit une généalogie avec
ce titre, qui vise le possesseur du manuscrit : Anliqua hcc gens est Loen, genus unde
luunt, 1655. Du XVIII* siècle parait être une note manuscrite, au sommet du feuillet 4 :
Appartenant à Madame la douariere de Ltverlo. Au bas du feuillet 1 v", on lit : Achetti
pour 42-0-0, 1807. Enfin, à l'intérieur de la reliure, il y a l'ex-libris suivant : Ex: bibliotlieca
Renessiana, n" 327. Le volume a dû entrer à la Bibliothèque royale vers 1834, on ignore
de quelle façon.
S. — H — Bibliothèque royale de Belgique, n' i7289 *.
1. (Feuillels 1-0). Les seigneuries trouvées en ce présent livre, tant au païs
de Liège corne dehors.
2. (Feuillets 8-22.0 v"). C'est le nouveau traictict cncommencheit par
mannicre de chronique par moy. Jacques de Hempricourt,... lequel Iraictiet je
veulx estre appelle le Sliroir des nobles de Hesbaing.
3. (Feuillets 225 v''-253 v"). Ci après s'ensuit, grossement et souveraine-
ment, le traictiet des guerres nommée d'Awans et de Waroux.
4. (Feuillet 254-23 i v°). Hempricourt, traiclantdes maisons nobles du pays
de Liège issues de celle de Warfuzée de Dammarlin, dict ce que s'ensuit *.
Papier; 234 feuillets; O^SOS X O^i^OO; XVI^-XVn* siècle. Le te.\te est entrecoupe
d'esquisses d'écussons restées vides. Copie d'exécution fort soignée. Le feuillet 954 a élé collé
i la fin du volume, dont il ne fait pas proprement partie. Reliure parchemin; au dos, titre
à l'encre : Hemericourt. De la noblesse de Nasbaigne et Liège. CCLXl.
Sur le premier plat intérieur de la couverture, se voient les notes suivantes : Ex libris
H. Prévost de le Val, Armoruin régis Comitatus Artesiœ '; — Ex libris Anl. Nuewens
Bruxellensis, 1811 *. On y trouve, en outre, l'ex-libris gravé de C. Van Hulthem, accom-
pagné de la date manuscrite 18U ". Le volume est entré à la Dibliothèque royale en 1837,
avec la collection formée par le célèbre bibliophile gantois.
t ViN D(N Ubevn-Bichâ, Catalogue, t. IX, p. 2U1, art. 6S10.
■ Abrégé des §§ 5 et suiv. du Miroir.
» Henri Prévost de le Val était héraut d'armes en 1662 (note de M. de Boriuau).
* Sur la collection Nucwciis, vendue à Bruxelles ca 1811, voyez Bibliotheca HultUemiana, t. VI,
Liminaires, pp. xxix-xxx.
^ Voyez BMiothecu llullhemianu, t. VI, pp. 225-220, h* 777.
ccLMxiv MANUSCRITS ET ÉDITIONS
9. _ / _ Bibliothèque royale de Belgique, n* 21295-99 \
i. (Feuillet i-^ v'). Aulcunes choses mémorables digne de mémoire.
2. (Feuillet 2-2 v"). Copie du privilège donné par l'empereur Charlemaigne
aux bourgeois de Liège.
3. (Feuillets 2 v°-SO v°). C'est cy le noble Iraieter encommenché par
manière de cronicque par moy, Jacquk db Hemricourt,... lequel Iraicté je
veuill estre appelle le Miroir des nobles des Haisbaignc.
4. (Feuillets 51-61 v"), Cy après s'ensuyt la traictéz des guerres nommé
d'Awans et de Warous.
5. (Feuillets 63-7i v°). S'ensuyt un petit recueil en fachon de blasons
d'armes pour cognoislre et apprender à blasonner armes, recuillé par le s' db
BoNcouRT. de Hollande, de Mammes et de Moulle,capitain d'Auxi,avec aulcunes
questions d'armes comme pouldrez veoir '.
a. (Feuillets 75-81). S'ensuyt un petit traicté des chevaliers, de leur origine,
ordinances et coustumes.
7. (Feuillets 82-83). Cry proclamé a lieu de Pont d'Amercourt en nostre
lieu accoustumeit, ce 24° jurs de décembre quinse cens et cincquante ung, et
par nostre mayeur mis en warde.
8. (Feuillets 84-85). [Notes sur l'histoire de France, 1559-1563].
9. (Feuillets 89-92). [Copie de documents du XVI" siècle].
10. (Feuillet 93). [Table moderne du volume].
Papier; 93 feuillets; O^SOO X O^^OO. Mauvaise copie. Demi-reliure, veau brun; au dos,
titre doré : Manuser. des nobles de Liège.
A la fin du Traité, feuillet 61 v», on lit : Fin ce 16' jours d'aoust 4587, De Glbn. Deux
frères de ce nom vivaient à Liëge, à l'époque où notre recueil a été fait; il faut sans doute
l'attribuer à l'un d'eux : J.-B. de Glen (vers 15o'2-l6ll), religieux Augustin, théologien,
moraliste, érudit, et auteur de plusieurs ouvrages; ou Jean (-{- après 1631), imprimeur,
graveur et un peu auteur, lui aussi '. Sur la couverture, à l'intérieur, il y a le nom
< Vin den Gbevn-Bicha, Catalogue, t. IX, pp. 291-292, art. GiSIl.
* Le même traité figure dans notre manuscrit P, fol. 103-121, et, fragmentaircment, dans notre
manuscrit L, p. 92S-S26. J'en connais encore dcus autres copies : Bibliothèque royale de Belgique,
fonds Goethals, n°' 5S5 et 596 (cf. Catalogue, pp. 122-125).
i Voyez [ViLigNFAGNs], Recherche» tur l'histoire de Liège, t. Il, p. 471; le même. Mélange» de
littérature et d'hiiloire, Liège, 1798, pp. 117 et suiv.; Becdelièvhe, Biographie liégeoise, 18Ô6-1857,
t. I, pp. 381-403; Biographie nationale, t. VII, 1880-1883, col. 805 809.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cclxxxt
A. Bellefroid, d'une écrilure du XIX" siècle, auprès duquel a été inscrit le mot échange.
La Bibliothèque royale a acheté le volume à une vente, chei Heussner, à Bruxelles, le
24 mai 1855.
10. — / — Bibliothèque royale de Belgique, n* II. 2512 *.
i. (Feuillets i-127 v). Cronicque de Jacques de Hambricourt,... autrement
dit le IVliroir des nobles de Hesbaingne. Des. Fin des linaiges des nobles
Hesbangnons *.
2. (Feuillet 127 v'). Maximes.
3. (Feuillets \lS-iS\). S'ensuit le souverain traicté des guerres nommées
d'Awans et deWarous.
4. (Feuillets 132-135). Commission donnée par les parties des douze
linaiges aux premiers commis et députez pour faire la paix des guerres dessus
dictes ^
Papier; io5 feuillets; 0"29S X O^iOO; XVI' siècle. La copie est faite avec diligence. Il y a
quelques rubriques. Les grandes armoiries, la plupart orntïcs de leurs cimiers, qui accom-
pagnent le Miroir et le Traité, ont été peintes après coup dans les marges. Reliure, veau
fauve; au dos, le litre doré : Chronde Jacq d'Hemri.
Le volume a été mutile d'un certain nombre de feuillets, d'où résultent les lacunes
suivantes :
Entre les feuillets 28-29, passage correspondant à notre édition I 97, 10-i07, 6.
» 45-46 » » 163,11-169,3.
» 70-71 » » 255, 11-26«,1.
» 94-95 » » 362, 7-366,8.
Feuillet 1 , & l'angle supérieur de droite, se lit la signature Jan de Marbais, s' deJanblinne.
Deux personnages ont porté ce nom au XVI* et au XVII' siècle : l" Jean de Marbais,
vicomte de Gcrpinnes, qui épousa Isabcau d'Eve, fille de Gilles, seigneur de Jamblinne; ils
devaient vivre vers 1570; 2° Jean de Marbais, petit-fils du précédent, qui épousa Anne
de Wal, laquelle, devenue veuve, vivait encore en 1677 *. Les caractères de l'écriture portent
à croire que la signature apposée à notre manuscrit serait celle du pclit-fils, plutôt que celle
de l'aïeul.
La Bibliothèque royale a acquis le volume à Cheltenham, le 23 juin 1900; i! porte encore
* Van dbn Ghbyn-Bacba, Catalogue, t. IX, pp. 292-20^, art. 6513.
» Cf. manuscrit Y, fol. 2-98.
> Édition SALBtiv, pp. 303-365, cf. MttEd., § 28.
' Note dt .M. de Bornitn.
ccLxxxTi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
In marque du fonds dont il provient : Phi'lHpps MS. 8534, et une note an crayon, placée
au revers du premier feuillet de garde, rappelle que sir Thomas Phillipps l'avait acheté au
libraire Pickering en 4837.
11. — K — Bibliothèque royale de Belgique, fonds Goelhals. n" 91Ï *.
1. (Feuillets 1-72 v»). S'ensuyt le Mirouer des nobles de Hesbaingne, encom-
menchies par manière de cronicque par moy, Jàcqde de Hempricourt... Et par
moy, Henrt D*EyNATTEit le jeusnc, ce présent livre enthierement cscript a° 15'80,
en raay, de mot à mot, sans entendre le tiers de ce que j'escripvois en ce temps.
Copié par moy, Charles de Rietwyck, a" 1612.
2. (Feuillets 72 v'-83 v*). Ci après s'ensuyt, grossement et souverainement,
le traictiet des guerres nommée d'Awans et de VVaroux.
3. (Feuillets 83 v°-87 v"). Selecla vetusti chronici Leodicnsis manuscripti
ad U. I^amberti (?), pertineniis ad Conrardum (Jlricum de Hoensbroock, domi-
num de Guel, 1615 *.
4. (Feuillets 88-91). Cy parle de l'ordre et Testât de chevallerie et comment
on le doibt entendre, tiré hors ung livre intitulé l'Instruction d'ung jeune prince
pour ce bien gouverner envers Dieu et le monde, par feu mre. Josse de Bbc-
bbrge, héraut de Brabant.
Papier; 91 feuillets, plus trois de garde en lêle ; 0"3t4 X O^Sia. Reliure parchemin.
Ainsi que nous l'apprend l'intitulation du Miroir, cette copie est due à Charles de Riet-
wyck, qui l'a exécutée en ICI 2, d'après un exemplaire de la main d'ilenry d'Eynatten
remontant à l'année 1 j8U °. Entre cctlc iutilulaliun et le texte du Miroir, on a ajouté par la
suite : « Fada collatione cura original! copia supradicta ». D'autre part, à la (in du Traité^
feuillet 85 v*, se lit cette autre déclaration : t Gccollationnccrt nadcrhant tegens scckcrcn
ouden gescreven Loeck toebehoirende Anthoeu Lapai, secretaris der staet van Maettricht,
1 Alexandre PiNcniBT, Catalogue de ta bibliothèque de 31, F.- V. GoethaU, Manuteritt, Bruxellet,
1878, in-8», pp. 229-iôO,
* Conrard Ulric de Hocnsbroeck, seigneur de Geul, etc., se maria en novembre 16i3 avec Isabelle
de Haudion de Gibrecbies et mourut le SS avril IG53. Voyez Slanghen, Hel markgraafsthap Hoent-
hroech, p. 178 (note de M. de Borman).
^ Deux Henri d'Eynatten vivant en IbSO nous sont connus : l'un, seigneur d'Abée et de Tinlot,
épousa Marie d'Eve par contrat du 18 septembre 1587 et mourut après 1611 ; l'autre, seigneur de
Reimersdal, servit de 1580 à 1688 comme'cuirassier dans les bandes d'ordonnance du prince d'Aren-
berg (note de M. de Borman.)
DES ŒUVRES DE J. DE HEiMRICOURT. ccwxxyii
waer onder stondt desc navolgcndc woirdim : Egcript sub l'an de grâce Nostre Saingneur
Jlicsu Crist mil IIIFXLIII, des mois de septembre le ii* jour. Priiez pour le scripvcnt. » Ces
deux notes sont d'une écriture postérieure à celle du manuscrit, mais semblent bien être de
la même main. La collation faite sur un exemplaire datant de 14i3 mérite l'attention : elle
a permis do combler des lacunes, de redresser des lectures défectueuses, ou encore de
substituer à des variantes modernisées des leçons d'un caractère plus archaïque, par
exemple :
ATI
K^
Feuillet 1 : jamais
onkes
pour ce qu'il
point
pas
Feuill. i ¥• : ceulx
par tant qu'il
nient
nient
chil
plus (le bien faire
le
plus de bien a faire
H
Cet exemplaire, rendu intéressant par l'effort qui y a été fait pour émender le texte, porte,
en outre, dans les marges, quelques annotations historiques et l'un ou l'autre écufson.
Ainsi qu'on l'a vu, MssEd. % 5, c'est lui qui a été utilisé p.ir Butkcns, en 1617, pour compléter
le ms. E. Sur le revers du troisième feuillet de garde, il a reçu cet ex-Iibris du XVIII' siècle ;
« Hic perlinet 8[d] D. P. N. Van der Stegen, Baron de Puttc, topa[r]cha de Schrick,
Groottooyk * ». Le volume est entré à la Bibliothèque royale avec la collection Goelhals,
en 1878,
12. — L — Bibitollièque royale de Belgique, fonds Goethals, n* 913 *,
i. {i" feuillet non numérolé). [Fragment d'un] Recueil ou traité des
armoiries et blasons.
2. (2° et n« feuillets non numérotés). Table du présent volume.
5. (Pages l-ii9). Le nouveau traité encomencé et continué par manière et
forme de croniquc par Jacquk de Hbmpricourt,... lequel traité a esté par luy
intitulé le Miroir des nobles de Hesbangne.
4. (Pages 420-494). Cy apprès s'ensuit le traitie des guerres d'Awans et de
Warou.
5. (Pages 495-520). S'ensuit la Paix des douzes linages ^.
* Philippe-Norbert Van der Stegen, baron de Fuite, seigneur de Schricck, etc., naquit ■ Bruxelles
e 6 mai ^26. Il épousa, en i7S3, Marie-Françoise, baronne do Gruutcre (■\ 1771, Louvain); en 1773>
Thérèse- Françoise Bols d'Arensdonck (note de M. de Rormin).
* PlNCBART, Catalogue, p. 3ô0.
* Édition SAiBiir, pp. 366-573.
ccwxxm MANUSCRITS ET ÉDITIONS
6. (Pages 520-823). S'ensuit flnalement la manière des forjugéz et crys qui
soy font au Peron de Liège, en vertu de la Paix des douzes, quand quelqu'un
est passé forjugé.
7. (Pages 525-5:26). [Début du] Traicté des armoiries et blassons pour
cognoislre et appendre à blasonner, rccueilé par le s' db Boncourt, de Hollande,
de Mammes et de Moulle, capitaine d'Auxy ^
Papier; 266 Teuillets, plus un blanc en tétc et deux à la fin; O'ili X O'IOO. A la fin,
page 523, il y a la note : Optima rei finis, 1616. Le volume primitif s'arrêtait là et ne
comprenait que les morceaux 2 à 6. Les fragments de traités d'héraldique transcrits en tétc
et en queue sont adventices et d'une autre main. Dans les marges, il y a des annotations
postérieures; entre les pages 56-57, on a même intercalé un feuillet pour les recevoir.
Demi-reliurc, veau racine; au dos, le litre doré : Miroir des nobles de Hesbaye.
13. — M — Bibliothèque royale de Belgique, fonds Goelhals, n" 914 *.
i. (Pages l-^Hi). Miroir des nobles en Hesbaigne, du S'' Jacques de Hbmri-
couRT,... cncommencé par manière de cronicque...
2. (Pages 5S2-405). Cy apprès s'ensuit, grossement et souverainement, le
traitie des guerres nommées d'Awans et de Waroux.
Papier; 203 feuillets, plus trois de garde en tête et trente-neuf blancs à la fin; 0°'287
X O"!??; XVII' siècle. Copie soignée. Blasons peints dans le texte. Reliure, veau racine,
avec titre doré au dos : Miroir des nobles. Aucun indice sur la provenance du volume.
14. — N — Bibliothèque de l'Université de Liège, n" 177 ^
1. (Pages 1-553). S'ensuy le JVliroir des nobles de Hesbaigne, encommencé
par manière de coronicque par Jacque de Hemricourt. . .
2. (Pages 533-592) . Cy après s'ensuy, grossement et souverainement, le
traitté de guère nomées d'Awans et de Waroux.
Papier; 196 feuillels, plus trois blancs en tète cl huit à la fin; 0""285 X 0-18S; XVII" siècle.
Exemplaire transcrit avec soin. En marge, des notes d'une main étrangère; de même,
quelques corrections introduites dans le texte. Aucun indice de provenance. Reliure,
veau brun.
' Cf. ci-dessus, § 0, manuicrit /, feuiileti 63-74 v*.
* PiMCBART, Catalogue, p. 330.
< [GkANDJiAit], Catalogue, p. 374, n* 76)i.
DES (EUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cclxxxix
15. _ 0 — Bibliothèque de l'Université de Liège, n" 67i2 ».
i. (Feuillet 1). [Armoiries gravées des métiers de Liège].
2. (Feuillets 2-111). C'est le nouveau traicté encommencé par manier de
cronicque par moy, Jacque de Hbmricour,... lequel traicté je veux estre appeliez
le Miroir des nobles de Hesbaigne.
3. (Feuillets lH-12o). Cy après s'ensuive, grossement et souverainement,
le traicté del guerre nommée d'Awans et de Warous.
4. (Feuillets 129-168). Del Rey. Touchant le pays de Liège ^.
5. (Feuillets 168 v°-169 y). [Armoiries peintes des princes-évéques de
Liège, avec les noms des possesseurs].
6. (Feuillets 171-181 v). Rccollection d'aucuns epitaphes [avec écussons
et figures en couleurs].
Papier; 181 feuillets, plus quarante-cinq blancs à la fin; 0"3tO X 0"203. Le volume est
tout entier du mi^ine papier, mais il a été transerit par trois mains différentes :
a) Feuillets 2-37 v''= notre édition I 4,1-102,1, fin du XVI» ou début du XVlI» siècle;
b) Feuillets 38-49 v° = I 102,1-136, 1, même époque;
c) Feuillets 50-181 v°. Le nom du copiste et la date de cette partie du volume nous sont
fournis par une note de la même main inscrite sur le premier plat intérieur de la
couverture : Ex Hhris Henrxci Bovii, M[edicinae] D[oc<ori»], exscriptus ex aulhographo
Anno 1643 ».
Les deux premières sections renferment des armoiries, mais peintes après coup dans les
marges ; au contraire, dans la troisième, elles illustrent directement le texte. Reliure,
parchemin; au dos, titres à l'encre : J de Hemericourl. Le miroir des nobles de Hesbaigne. —
Del Rey. Touchant k pays de Liège. — Epilhafes. — Armoiries des trente deux métiers de
Liège.
L'intérieur de la reliure porte la note que voici : Ex dono Domini de Slreel, 1692,
GoiL. Bbr. ab tlmnisDABL, canlor Leodiensis. Ce Guillaume-Bernard de Ilinnisdael, généalogiste
en renom, fut chanoine de Saint-Lambert de 1662 à 1609, année où il résigna sa prébende
< [Grandiean], Catalogue, p. 575, n° 764.
* Voyez manuscrits G, f. 236-298 v», et W, t. 122-178.
' Henri Hovius n'est point cité parmi les médecins liégeois dont Ulysse Capitaine a esquissé la
biographie. Il était sans doute apparenté, peut-être même s'idenlific-t-il avec l'imprimeur liégeois,
H. Ilorius, petit-fils d'un autre imprimeur du même nom et fils de G. Hovius. On peut suivre cette
famille dans l'ouvrage de X. dk Theux, Bibliographie liégeoise, Bruxelles, 1867, 2 vol. in-8°. Le second
H, Hovius se trouve associe avec sa mère en 1648 (t. I, p. 77) ; puis sans doute avec son frère,
J.-M. Hovius, en 1648-1649 (t. I, pp. 77-78). Note de M. de Borman.
ToHE 111. kk
ccxc MANUSCRITS ET ÉDITIONS
à son neveu, François de Hinnisdael, seigneur de Betho <. Par la suite, le volume dont il est
ici question, passa au château de Betho, avec d'autres manuscrits, parmi lesquels un recueil
généalogique formé par Guillaume-Bernard '. La Bibliothèque de l'Université de Liège l'i
acquis, en même temps que le manuscrit A, à la vente faite chez Ogis en 1863 *.
16. — P — Bibliothèque de l'Université de Liège, n" 1043 *.
i. (Trois feuillets non numérotés et feuillets 1-95 v'). Le nouveau traicté
encommencé et continué par manier et forme de cronicque par Jacque de Hemp-
RicouRT,... lequel traictié le présent aucteur a voulu eslre appelle et intitulé le
Miroir des nobles de l'Hasbangne.
!2. (Feuillet 97). [Ébauche d'un] Recuille des blassons et armes des nobles
de l'Asbaigne.
3. (Feuillets 103-121). Recuil en façon de blassons d'armes pour cognoistre
et apprendre à blasonner armes, recuillié par le S' de Boncourt, de Hollande,
de Mammes et de Moulle, capitain d'Auxi, avec aulcunes questions d'armes
comme pouldrez voir ^.
4. (Feuillets 123-133 v"). S'ensuit un petit traictié des chevaliers. De leur
origine, ordonnances et coustumes.
5. (Feuillets 134-140). [Copie de divers documents et notes, ayant trait
principalement à l'histoire de Liège].
6. (Feuillets 141-159). Cy après s'ensuit le traictié des guerres nommez
d'Awans et de Warous.
7. (Feuillets lo9 v°-170 v*). S'ensuit la Paix des douzes lignaiges '.
8. (Feuillets 170 v°-180 v°). [Divers documents relatifs à la Paix des douze
lignages].
9. (Feuillets 195-193 v"). [Note sur Mean et Merodé].
1 Voyez [Villrnfagne], Rtcherehet sur l'hUloire de Liège, t. Il, pp. 466-467 j d* Thkux, Le Chapitre
de Saint-Lambert, t. III, p. 319.
* Voyez BoRGNET et St. Borhans, Bulletin de la Commission royale d'histoire, 2* Ȏr., t. XII, 1859,
pp. H4 et 306-507.
' N» 978 du Catalogue; cf. ci-dessus, § i.
* [Gramdjkàn], Catalogue, p. 374, n* 766.
" Voyez les manuscrits /, feuillets 63-74 v*, et L, pages S2K-K36.
* Edition Salbrat, pp. 366-572. Cf. manuscrit L, pp. 498-S20.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccxci
Papier; 193 feuillets, plus sept non numérotés au début et quinze blancs à la fin du
volume; 0"'280 X O^ISS. Des armoiries peintes dans les marges accompagnent le Miroir et le
Traité. Demi-reliure, veau fauve; au dos, le titre doré : Hemricourt. Miroir des nobles de
Heshaye. XVII mec.
Ce manuscrit remonte, pour la partie la plus ancienne, à l'année i619. On lit, en effet,
à la fin du Traité, feuillet 159 : > Finitum prcscns volumen bac 3* Aprilis, que erat ultimum
Pascbœ festum, a° 1619. » Le même millésime accompagne, au début du livre, l'intitulation
d'une Table du présent volume, laquelle n'a pas été exécutée; il se retrouve encore au
troisième feuillet de tête, où un écusson renfermant le monogramme du scribe ^ est
entouré de ces mots : « Domine, nedespicias, propter norainis tui gloriam, opcram manuum
mearum. Ânno Domini 1619. » Le copiste qui a ainsi placé son chiffre au début du volume,
a transcrit la plus grosse partie de celui-ci, jusqu'au feuillet 170 v°. Delà au feuillet 180 v",
apparaît une seconde main, du XVII' siècle, qui a, en outre, inséré des notes dans la partie
précédente. Enfin, le feuillet 193-193 v* est d'une écriture du siècle suivant.
17. — Q — Ville de Liège, Bibliothèque populaire centrale, sans cote.
i. (Verso du feuillet de garde). Épitaphe de l'aucleur du présent traicté [et
notes sur les écussons ornant sa tombe, le tout d'une main étrangère].
2. (Feuillets 1-109). iNoveau traicté encommencé par manière de cronicque
par Jacques de Hemricourt, . . . lequel traicté est le Miroir des nobles de
Hes baigne.
3. (Feuillets 410-^29 v"). Ci après s'ensuit, grossement et somairement, le
traicté de guerres nommées d'Awans et de Waroux.
4. (Feuillet 129 v"). [Note sur les guerres privées au moyen âge].
5. (Feuillet 130). Le suivant est extraict hors du Cabinet historial messire
Remacle Mohy, curé de Hucorne *.
6. (Feuillets 130 v°-144 v"). S'ensuit le commencement, la fin et conclusion
< Ce monogramme m'est inconnu. II est formé d'un grand H sur lequel s'appuient un D et,
semble t-il, deux V. Villinfaonb, dans ses Recherches sur l'histoire de Liège, t. Il, pp. iSS-iiiC,
rappelle qu'un exemplaire de Hemricourt faisant partie de la Hibliolheca crasseriana, n' 3442, et vendu
k M. D'Heur, échevin de Liège, avait été transcrit par Hcrman de VVachtendonck. On pourrait être
tenté de voir dans notre monogramme les initiales du nom de ce personnage : HDW. Le volume qui
nous occupe, ne peut cependant s'identifier avec le manuscrit Crassier, car, d'après le Catalogue
de la vente (voyez plus haut, § 4), celui-ci renfermait « un extrait du Traité du S' de Rye >,
Or, parmi les manuscrits de l'œuvre de Hemricourt aujourd'hui connus, ce dernier ne figure que
dans GOW.
* Ouvrage publié à Liège en 1610; cf. X. db TnEUX, Bibliographie liégeoise, t. I, p. 23.
ccïcii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
de la Paix des douses linages du Pays de Liège, extraict hors de Jean d'Oultre-
meuse et d'un vieul livre en parchemin qui est chez Hcrman VVachtendonck,
proche des Grises Sœures lez S* Jacque, à Liège,
7. (Feuillets 145-146 v°). [Autres notes d'histoire liégeoise ajoutées posté-
rieurement par la même main].
8. (Feuillets 149-1 71 v°). Table alphabelicque et générale de tous les pays,
noms des maisons, seigneuries et autres choeses remarcables au présent iMiroir
de la noblesse de Hasbaigiie, dilatée en faveur de ceux qui en désireront lirer
quelque descente ou généalogie, par H. V. D. B.
9. (Feuillets 172-175). Table particulier de tous les noms tant des pays,
maisons et seigneuries qu'autres, contenus au présent Miroir de la noblesse de
l'Hesbaigne.
10. (Feuillets 176-180 v°). Table générale des nobles maisons, seigneuries
et familles adhérantes à la sanglante et mémorable guerre des s" d'Awans et
de Waroux, avec un pelit recuille des pays, lieux, et autres noms desquels est
faicte mention en icelle.
Papier; 180 feuillets, plus un de garde en tête; O'-Sia X O^^OO. Transcription fort
diligemment exécutée. Quelques lettrines dessinées à la plume et rehaussées de couleurs.
Armoiries peintes à même le texte. Les noms propres sont habituellement soulignés en
rouge. Dans les marges, il y a des additions et annotations diverses, de l'écriture du copiste,
puis aussi d'une main étrangère. Demi-reliure, veau fauve; au dos, litre doré : Hemricourt
Miroir de» nobles.
Le nom de l'auteur et la date de ce manuscrit se trouvent dans une déclaration inscrite
à la fin du 3firoir, feuillet 109 : « J'aye commencé à descripre et copier ce traiclé le
vingtcchincquieme de may sauze cent vingte neuff et achevé le septième de juing suivant.
Henbick Van den Berch, maistrc du présent livre. » Ailleurs, le scribe précise ainsi le carac-
tère de sa copie, feuillet 429 v° : « Ci finissent les guerres d'Awans et de Waroux. Sarhiez
que tout ce qu'est mis par parenthèse n'est du texte d'Hempricourl, ains serve seulement
pourdenoter le temps et autres choses nécessaires à l'esclarcisscmenldu faict»; feuillet iHy":
« J'aye continué depuis le septième juing sauze cent et vingte neuffs à descrir la guerre
d'Awans et de Waroux avec ce qui suit, et l'aie achevé au trausieme dito. Et convient
remarquer que tout ce qu'est mis par parentese n'est du texte de Hempricourt, mais serve
pour dénoter le temps et autres choeses nécessaires, escriptes par moy, le dict Henrick
Van den Berch. H. V. D. B., 1629. » Henri Van den Berch <, chanoine de l'église collégiale
« Voyez [Villenfàgne], Bcchcrches, t. H, pp. 463-468; Becdelièvrk, Biographie liégeoi$e, t. Il»
pp. 172-178; tiecaeil d'EpHaphcs de Henri Van den Berch, cA\\.é par Léon Naveiu de .Martiau et
Arnold Poullit, t. I, 1925, t. Il, 1928, Soc. dis Bibliophiles Liissois.
DES OKUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccxaii
de la Sainte-Trinité à Spire, liérnut d'armes de la principauté de Liège et du comte de Looz
de 1640 à 1CG6, est connu comme généalogiste liégeois. Il parcourut la principauté pour
étudier le passé des familles nobles et réussit à se former une riche collection de documents.
Ses manuscrits furent mis en vente à sa mort. Par la suite, Villenfagne dit qu'ils passèrent
dans la bihiiothcquc de l'échcvin de I-iégc, de Louvrex, bibliothèque qui fut acquise par le
prince- cvéque, comte de Méan, en 1792 ^. Quand notre volume s'cst-il détaché du reste de
la collection? On ne sait rien de ses pérégrinations, si ce n'est qu'il était, en dernier lieu, la
propriété du chevalier de Thcux, et que, vendu avec la bibliothèque de celui-ci à Gand, en
1905, il fut acquis pour 100 francs par la Ville de Liège 3.
18. — R — Ville de Liège, Bibliothèque populaire centrale, fonds Capi-
taine, n" 133 ^
Ce volume réunit sous une couverture unique deux manuscrits indé-
pendants l'un de l'autre. Le premier, qui ne nous intéresse pas ici, renferme
une chronique liégeoise de Grégoire Sylvius, évêque suffragant de Liège *,
depuis Jules César jusqu'en 1565, avec une continuation d'une autre main
jusqu'en 1639. Le second, le seul dont nous ayons à nous occuper,
comprend :
1. (Deux feuillets non numérotés). [Table].
2. (Pages i-412). C'est le nouveau traité encommencé par manière de
cronique par moy, Jacque de Hemricour,,.. lequel traité je veux estre appelle le
Miroir des nobles de Hesbaingne.
3. (Pages 413-470). Cy apprès s'ensuyt, grosscment et souverainement, le
traité des guerres nommées d'Awans et de Warou.
4. (Pages 470-471). [Passage du Miroir, correspondant à notre édition I,
6, 1-7, 19. 11 est destiné à combler une lacune de la page 8 et a été transcrit
par une main postérieure].
* Notre manuscrit est mentionné dans le Catalogue imprimé de cette bibliothèque; voyez les extraits
cités par Becdelièvre, loc. cit.
* Voyei Catalogue de la bibliothèque de feu M. le chevalier Xavier de Theiix de Monijardiii, vendue i
Gand, chez Camille Vyt, en novembre 1U03, p. 88, n" 869.
3 H. Helbiq et M. Grandjean, Catalogue de» collection* léguées à la Ville de Liège par Ulyste
Capitaine, Liège, 1872, t. III, p. 30.
* Voyez, sur Grégoire Sylvius, Ernst, Tableau historique et thronologique dei tuffragans ou
eo-éviques de Liège, Liège, 180(>, pp. 169-177.
ccxciv MANUSCRITS ET ÉDITIONS
Papier; 256 feuillets, plus deux occupés par la table et trois blancs en tétc du volume ;
0°'290 X O^âOO. A la fin du Traité,OQ relève la date 1622 et la devise : Modice conlentus;
un nom placé en dessous de cette devise a été effacé. Des armoiries coloriées occupent les
marges. Reliure ancienne, en mauvais état, veau estampé.
La provenance et les destinées de ce manuscrit sont enveloppées d'obscurité. On n'ignore
pas que la belle collection liégeoise formée par Ulysse Capitaine, dont il fait partie, léguée à
la Ville de Liège en 1871, a été déposée d'abord à la Bibliothèque de l'Université, puis à la
Bibliothèque populaire centrale.
19. — T — Château de Warfusée, au comte d'Oultremont.
Ce manuscrit n'a pu être utilisé dans la préparation de notre édition *.
11 ne m'est connu que par la notice d'EuGBNB Poswick, dans le Bulletin de la
Société des bibliophiles liégeois, t. I, <882, pp. 9J-94-.
i. (Feuillets 1-142). [Miroir des nobles de Hesbaye].
2. (Feuillets 147-173). La guère d'Awans et de Waroux.
Papier; in-folio de 150 feuillets numérotés et 35 non numérotés. Miroir et Traité sont
accompagnés d'armoiries. A la fin du premier ouvrage, on lit : < Coppiés par Johannes
Dorgioz, nottars apostollicqucs, an 1555, à Huy. * Plus tard, a été inscrite, en tète du Miroir,
l'intitulation qui lui faisait défaut et qui se trouve au verso du second feuillet non numéroté;
elle se termine par cette déclaration : « Moy, Adrian le Pollain, aieant trouvé le dessus en
autre vieu registre, et considérant que l'autheur du traityé subséquent estoit incogneu,
n'ay volu faillir, pour le mérite de ses bons et extrêmes debvoires, de mettre icy en cestuy
libvre le dessus. Adrien Pollaik. >
20. — T*" — Château de Warfusée, au comte d'Oultremont.
Manuscrit non utilisé. Voir Poswick, loe. cit.^ p. 168.
Le volume contient le Miroir, dont le premier feuillet est mutilé, et le
Traité, auquel manquent les dernières pages.
Papier; 109 feuillets, in-folio; XV' siècle; initiales rouges. Il n'y a pas d'armoiries.
21. — T^ — Château de Warfusée, au comte d'Oultremont.
Manuscrit non utilisé. Voir Poswick, loc. cit., pp. 168-169.
Ce volume renferme le Miroir et, sur les trois derniers feuillets, la description
des armoiries portées par des familles figurant dans l'ouvrage de Hemricourt.
1 Les sollicitations répétées que je me suis permis d'adresser au propriétaire, à l'effet d'obtenir
communication de ce volume et des deux suivants, sont régulièrement demeurées sans réponse.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccxct
Papier; 128 feuillets, in-folio; XVII" siècle. La provenance de la copie est révélée par
l'intitulation donnée au volume : c Livre des lignaiges du pays et de l'evesché de Liège,
extraict par coppie hors du semblable livre partennant à raessirc Wilheame, baron de Doyem-
bruglie, gouverneur de Bouillon, etc., et apprové par la noblesse de la dite evesché. >
22. — U — Château de Ramioul, à madame Georges Braconnier.
Manuscrit non utilisé ^ Je n'ai sur lui d'autres renseignements que ceux
qui m'ont été communiqués par feu Eugène Poswicic.
Voici l'intitulation du début : « Nouveau traicté encommencé par manière
de cronicque par Jacques de Hbmricouht, manant en la cité de Liège, frère
chevalier de l'ordre de l'hospital S' Jehan de Hierusalem, l'an 1353 et achevé
1398, lequel traicté est le Miroir des nobles de Hesbaing. »
Il y a m feuillets, dont 154 pour le Miroir, 70 pour le Traité. Le volume est illustré
d'armoiries en couleurs. Selon une note du feuillet 1S3, il aurait été copié vers 1663, d'après
un exemplaire appartenant « au seigneur de Hemricourt moderne > . Avant de passer à
M. Braconnier, il appartenait à son oncle, le comte Louis de Hemricourt, propriétaire du
chiteau de Ramioul.
23. — f — Résidence inconnue.
Le 8 mars 1923, en la salle J. De Winter, à Bruxelles, un manuscrit dont
on ignorait l'existence a figuré dans une vente annoncée sous le titre : Biblio-
thèque des Comtes de Hemricourt de l'Ancien Pays de Liège, Première
partie, n» 43 du Catalogue. Il a été racheté par un des membres de la famille
de Hemricourt.
U contient le Miroir (pp. 1-311) et le Traité (pp. 312-347), le premier
avec l'intitulation usuelle.
Papier; 347 pages, in-folio; XVil* siècle. Nombreux blasons en couleurs. Demi-reliure,
maroquin bleu. Au verso du titre, il y a l'inscription suivante : « Ce manuscris m'a été
donné de M" le Chevalier de Pais, provcnans du bourgcmaistrc du Château, son grand'pere
du costé de sa fcme. Albert de Libdbkerke, anno 17S2. » Comme notre manuscrit J, celui-ci
a fait partie de la collection Phillipps à Cheltenham.
* Malgré les démarches de M. de Borman, l'autorisation de consulter ee v«lume nous a été obstiné-
ment refusée.
ccxcTi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
24, — IV — Bibliothèque de l'abbaye d'Averbode, collection Die Voecht,
n* 10.
{. (Feuillets l-lOSv"). C'est le nouveau traicté encommencé par manier de
cronicque par moy, Jacques de Hemricourt,... lequel traicté je veux estre
appelle le l\liroir des nobles de Ilaisbaigne.
2. (Feuillets 104-120). Cy après s'ensuive, grossement et souverainement,
le traicté del guerre nommé d'Awans et de Warous.
3. (Feuillets 122-175). Del Rey. Touchant le pays de Liège K
4. (Feuillets 176-176 v"). [Armoiries peintes des princes-évêques de Liège,
sans les noms des possesseurs *j.
5. (Feuillets 178-191). Recollection d'aucuns epitaphes, [avec armoiries et
6gures en couleurs ^].
6. (Feuillets 194-196). Genealogia nobilium de Ryckel, [avec armoiries
peintes].
Papier; 196 feuillets, plus cinq blancs en tète et douze à la fin; O^StS X O'^OS. Il y a,
dans ce volume, plusieurs sortes d'écritures :
a) Feuillets 1-29 = notre édition I, 1, i-88, is.
» 100-105 = I, 47», Î6-486, «, et III, 1,4-4, ii.
» 178-191, Epitaphes.
» 1 94-1 9G, Genealogia de Ryckel.
6) Feuillets 29-99 V = I, 88, is-475, m.
» 105-120 = 111, 4, 51-49, î7.
c) Feuillets 122-175, Del Rey.
La première main est celle de Die Voecht (1579-16bS), religieux d'Averbode qui recueillit
une collection de documents historiques et généalogiques encore conservée sous son nom à
la célèbre abbaye norbcrtinc *. Sous b), nous avons affaire à des transcriptions de Pierre'
Willems (f 1663), secrétaire de l'abbaye pendant trente-six ans, dont Die Voecht utilisa
souvent les services et dont la signature se rencontre au bas de nombreuses copies d'actes.
Enfin, la troisième écriture s'identifie avec celle du Frère Robert Lamberti, qu'on trouve
occupé à des travaux de copie vers 1645; c'est à celte même époque qu'il a inséré
dans notre volume le traité de Del Rey, puisque, au feuillet 175, il en date l'explicit
< Voir manuscrits G, feuilleU 256-298 v*, et 0, feuillets 129-168.
« Cf. manuscrit 0, feuillets 168 v«-169 v.
' Voir manuscrit 0, feuillets 171-181 v».
* Sur Gilles Die Voecht, voyez Placidb-Fern. LirEViiE, L'abbaye uorberline d'Averbode pendant
l'époque moderne, Louvaio, 1924, t. I, pp. 176-177, et bibliographie citée par cet auteur.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccxcvii
de 4645 Jan. 19. Reliure, parchemin; au dos, le litre à l'encre : J. de Hemricourl Miroir
de» nobles de fleshaigne. — Del Reye touchant te pays de Liège. — Epitapbia Leod.
Ce volume, entièrement exécuté à Averbode dans la |)remière moitié du XVII' siècle,
s'apparente de très près à notre manuscrit 0, Non seulement, il y n identité de papier; le
contenu est le même de part et d'autre, hormis les morceaux 1 de 0 et 6 de W. L'examen
des figures peintes dénonce également la relation qui existe entre les deux recueils Rien de
sigiiifîcalif, sous ce rapport, comme la disposition donnée aux armoiries illustrant le Miroir :
jusqu'au feuillet 38 V, les moines d'Avcrbodc les dessinent dans les marges, au fur et à
mesure qu'avance la copie, car, au besoin, on voit la justification s'infléchir pour faire place
aux écussons; au contraire, à partir du feuillet 39 v°, ils les insèrent en plein texte; or ce
changement correspond à celui qui s'observe en 0, à l'apparition de la troisième main i.
25. — A — Bibliothèque de l'Université de Liège, n» 1297.
i. (Deux feuillets non numérotés et feuillets i-204 v"). Cronicquc de
Jacque de Hamericourt,... autrement dict le Miroir des nobles de Hesbaingne.
Des. Fin des linaiges des nobles et vertueux Hesbaignons *.
2. (Feuillets 205- 25S). S'ensuivent les souverain traicté des guerres nommée
d'Awans et de Wuaroux.
5. (Feuillets 236-241). Commission donnée par les parties des douzes
linages aux premier commis et député pour faire la paix des gueres dessusdites.
4. (Feuillets 24:2-248 v°). [Copie de documents d'archives relatifs aux
Pannctier].
5. (Feuillets 249-25.3). Généalogie du Presseux.
6. (Feuillets 255-262). Généalogie de la maison de Marteau.
Papier; 262 feuillets numérotés, plus de nombreux feuillets blancs non chiffrés;
0"520 X O^SOO; XVII' siècle. Copie soignée, mais sans autre ornement que <les blasons en
couleurs dans les marges. Au feuillet -20i v% après l'explicit du Miroir, on relève cette note :
■ Collationné après une aullre cronicque et escrit de ma main, l'ayant trouvé a icelluy
concorder, par moy, Jehan Cgllin, eschevin de la courte du ban de Louvcgné. • Sur le
premier plat intérieur de la reliure, il y a ime couronne comiale, au-dessus de laquelle se
déploie une banderole portant les mots : Ad duriora verlo; plus bas, un grand mono-
gramme; puis une autre banderole avec l'inscription : meliore falo fideque Tacil.; enfin, la
date 4676. Reliure, veau brun estampé. Le volume a été acquis par la Hibliothèquc liégeoise
le 14 juin 1893.
» Voyez Mit Ed., § 1 5.
* Cf. manuscrit Y, feuillets 2-98.
Tome III. U
ccxcvni MANUSCRITS ET ÉDITIONS
26. — F — Stadtbibliolliek Hamburg. Cod. MS. hist. N* "258 '.
i. (Feuillet !)• [Titre général].
2. (Feuillets 2-98). Chronicque de Jacques de Hamericourl,... aultrement
dict le Miroir des nobles de Hesbaingne. Des. Fin des linaiges des nobles
Hesbaignons *.
3. (Feuillets 99-Ii5). S'ensuict le souverain traicté des guerres nommez
d'Awans et de Waroux.
Papier; 115 feuillets, plus quatre blancs en tête, mais ceux-ci, de même que le feuillet 1,
ont été introduits postérieurement; O^Ô'iS X O^SiS; XVII' siècle. Copie fort régulière.
Armoiries en couleurs, dans le texte même. A l'intérieur de la couverture, il y a lEx libris
Bibliotheeae D. Zaeh[ariae] Conr[ardt] ab Uffenhach. M, F. *. C'est avec la collection
rassemblée par Uffcnbach que le volume a passé à la Bibliothèque de la Ville de Hambourg,
dont le cachet figure aux feuillets 1 et 115. Reliure, parchemin; au dos, ce titre à l'encre :
Chronique de lacques de Emericourt avec armoiries enluminées H92.
27. — Z — Bibliothèque royale de Belgique, n" 14404 *.
{. (Feuillet 8). [Aquarelle représentant un chevalier, avec une vue des
châteaux de Geneffe et de Waremme].
2. (Feuillet 9). [Croquis au crayon du même chevalier].
3. (Feuillets 10-46). Cy après s'ensuit le souverain traité des guerres
noummés d'Awans et de Warous.
4. (Feuillet 46 v°). [Notices d'armoiries, par une main récente].
Papier; 53 feuillets, dont les sept premiers et les sept derniers sont des feuillets de garde
ajoutés au moment de la reliure; O^SOG X O^SOS. Armoiries coloriées et dessins k la plume
soit dans les marges, soit à l'intérieur de la justification. Demi-reliure, veau brun.
Ce manuscrit n'est qu'un fragment détaché d'un volume plus étendu. Une ancienne
pagination commence au feuillet 8 par le chiffre 401 et se poursuit jusqu'à 478, au feuil-
let 46 v". La partie qui précédait, contenait évidemment le Miroir. A la fin du Traité, une
ligne en couleur porte : Anno 1566, 8 Januarii. Observons que la même date se trouve
reproduite à la même place dans D, avec lequel Z présente une incontestable parenté; les
1 Voyez, sur ce manuscrit, une notice de F.-L. Hoffman, dans le BuUelin du bibliophile belge,
t. VIII, 1881, pp. 309-312.
« Cf. manuscrits J, feuillets 1-127 v», X, feuillets 1-201 v».
• Voir Bibtiotheca Uffenbachiana univertaHi, édit. de Francfort, 1730, t. III, p. i09.
* Van dm Gbevn-Bacbà, Catalogue, t. IX, p. 302, art. 6827.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cciax
particularités du texte, ainsi qu'on le verra par la suite, et celles de l'illustralioii rapprochent
singulièrement ces deux exemplaires. Que conclure de 16? Une double hypothèse est
possible : ou bien Z est un fragment du manuscrit dont procède Z); en ce cas, il a pour
auteur Jean de Brinmonl et il remonte à l'année 1566 1; ou bien Z et Z) dérivent, l'un et
l'autre, de l'exemplaire de Jean de Brianiont, dont ils reproduisent la date & l'explicit du
Traité. Sans doute, est-ce cette dernière conjecture qu'il faut tenir pour vraie; l'écriture de Z
paraît être, en effet, de la fin du XVI» siècle, plutôt que de 1866.
Sur le premier plat intérieur de la reliure, se voit une minuscule gravure, qui n'est autre
que l'ex-libris parlant de l'anglais Smil, dernier propriétaire du volume. Au revers du
feuillet 9, il y a la note : t Présenté à la Bibliothèque des ducs de Bourgogne par J. F. Smit,
ancien oflicier de cavallerie au service de la Grande Bretagne, et transmis par le colonel
Hamillon Smith, son frcrc. Plymouth, le 25 juillet 1834. »
CHAPITRE II
Les précédentes éditions.
28. — Miroir des nobles de Hasbaye, composé en forme de chronicque,
par Jacques de Hhmricourt, chevalier de S. Jean de Jérusalem, L'an
M. CCC. LUI. Où il traite des Généalogies de l' Ancienne Noblesse de Liège
et des environs, depuis l'an i i02. jusques en l'an 1398. Arec l'Histoire
des Guerres Civiles dudit Pays, qui ont duré l'espace de quarante cinq ans,
et le Traitté de Paix, qui fut conclue ensuite desdites guerres. Mis du
vieux, en nouveau Langage, Enrichy d'un grand nombre des Figures
en Taille-douce, et dédié à Monseigneur le Comte de Marchin, par le
Sr. DE Salbray. a Bruxelles, Chez Ë. Henry Fricx. Derrière l'Hôtel de Ville,
à l'Enseigne de l'Imprimerie, M. DC. LXXUI. — Vol. in-f, [10]-37S-[H] pp.,
plus 5 ff. gravés.
Le volume se divise de la sorte :
i. (Feuille *-feuilIe ***). A son excellence monseigneur Jean Gaspar Ferdi-
nand, comte de Marchin...
2. (Feuille *** verso). Préface.
3. (Pages 1-325). Hemricourt, ou Miroir des nobles de Hasbaye.
4. (Pages 327-562). Abrégé des guerres d'Awans et de Waroux.
' Voir, en effet, Mt$Ed., § i.
CGC MANUSCRITS ET ÉDITIONS
5. (Pages 363-575). Commission donnée par les deux partis des familles
nommées cy-dessus, aux douze premiers, qui feirent la paix \
6. (Feuilles Bbb-Eee). Table des noms contenus dans cet œuvre.
L'épître dédicatoire nous fait connaître l'origine du travail entrepris par
Salbray. ("elui-ci était précepteur du fils du comte de ;>Jarchin. Par une inter-
prétation hardie du texte de Hemricourt, son maître et lui avaient cru aper-
cevoir dans le Miroir (§ 979) un passage traitant d'une antique famille de
Marchin.
Le Miroir et le Traité sont imprimés sur deux colonnes, la traduction
faisant face au texte ancien. De la Commission et des documents qui suivent,
l'éditeur ne donne qu'une version moderne. Bien qu'il s'exprime peu clairement
là-dessus, il y a cependant lieu de croire que ces pièces figuraient dans le
manuscrit utilisé par lui. Il écrit, en effet, dans sa Préface : « J'ay ajouté à cette
traduction [des œuvres de Hemricourt] celle du Traitté de la paix qui fust faitte
en suitte des guerres civiles que ce même Autheur a décrites à la fin de son
livre, dont il y a beaucoup de méchantes copies répandues dans tout le Pays
de Liège, et d'autres circonvoisins, ou l'on a changé le vieux langage, et en
quelques endroits la matière, mais ayant eu son manuscrit original, et une
copie dattée de 1136. trente trois ans ap[r]és sa mort, laquelle s'est ren-
contrée conforme audit original, on ne doit pas douter de la fidélité de cette
traduction. »
La dite traduction fut faite, ainsi que Salbray nous l'apprend lui-même,
« avec le secours du Sieur i^lassart. Ecclésiastique Liégeois, qui possède le
vieux langage, et a une conéssance particulière des noms, des armes, et des
généalogies de toutes les Nobles et Illustres familles de son Pays *, et qui m'a
< La portion du rolume qui s'ouvre sous ce titre, comprend, en réalité, les documents suivants :
a) Page 365 : Commission. . . (en date du 25 septembre 155i);
6) Page 56S : Confirmation de l'Evesque Adolphe de la Marck, du Comte de Looz, du Chapitre, de
la Ville de Liège et des autres bonnes villes du Pals (8 mars 1336 n. st.);
c) Page 366 : Acte de la Paix des douze de l'Eveschéde Liège (mai 1335);
d) Page 373 : ConBrmation de laditte Paix par l'Empereur Charles quatrième de ce nom (I354'i;
e) Page 373 : [Note sur la confirmation de la même Paix par Sigismond, roi des Romains, le
28 décembre 1470];
f) Page 573 : Acte de la reformation des douze Juges des familles, faite à Saint Denis.
* Sur Massart, qui était religieux observantin, voyez [Villenfignb], Reeherehet, t. II, pp. 468-470.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. coa
expliqué ce que je ne pouvois entendre pour le rendre conforme au nostre avec
le sens de l'Autheur, ce que j'ay taché de faire le plus exactement qu'il m'a
esté possible ».
Salbray ne donne pas d'autres détails sur la façon dont fut préparé son livre.
Il est notamment à regretter qu'il soit resté si sobre de renseignements touchant
les manuscrits dont il s'est servi. Du peu qu'il nous dit à ce propos, il faut
conclure qu'il en a eu deux entre les mains : l'un daté, sauf erreur, de H36;
l'autre, d'aspect au moins aussi ancien, puisqu'il l'a pris — à tort, s'entend —
pour l'original. Ce qui est digne de remarque, c'est que, d'après lui, ces
exemplaires étaient semblables l'un à l'autre, tout au moins dans l'ensemble,
car il est visible que la déclaration de Salbray ne se fonde pas sur une collation
bien sérieuse des deux volumes.
Cela étant, lequel de ces manuscrits se trouve reproduit dans l'édition?
Celui-là, sans doute, où l'éditeur croyait reconnaître la copie primitive de
Hcmricourt. C'était, à coup sur, une transcription d'âge reculé : la langue du
chroniqueur y avait gardé sa physionomie originale. Le texte fourni par
Salbray n'a d'analogue, sous ce rapport, que celui de A. En dehors de cette
copie, l'éditeur a-t-il emprunté quelque chose à l'exemplaire qu'il date de
■1436? Il serait dangereux de rien atïirmer à ce sujet. On verra plus loin
{MssEd., $ 34) que le texte qu'il nous donne des §§ 393-597 et 817-826 du
Miroir, présente des formes linguistiques manifestement plus jeunes que le reste
de son édition, si bien qu'on ne peut le considérer comme faisant corps avec
l'ensemble. Ce texte a pu être tiré du second manuscrit dont disposait Salbray;
mais, en ce cas, les infiltrations toutes modernes qu'on y observe, dénoteraient
que l'éditeur date inexactement le manuscrit en le reportant à l'année 1436.
Au surplus, il n'est pas impossible que, dans les passages en question, on ait
affaire à des pages complémentaires du manuscrit soi-disant original.
On a beaucoup médit de l'édition parue sous les auspices du comte de
Marchin *. Il est certain qu'elle abonde en fautes d'impression, erreurs de
lectures, maladresses d'interprétation. Qu'on no perde pas de vue, toutefois,
les difficnllés inhérentes à la tâche assumée par Salbray. Celui-ci se trouvait
aux prises avec des manuscrits d'un caractère archaïque, certainement hérissés
i Voyez notamment Âuc. Doutrepont, Uemricourl et Salbray, dans les Mélanges Godefeoid Kurti,
Liège, 1908, t. II, pp. 173-181.
cccn
MANUSCRITS ET EDITIONS
d'abréviations, ne séparant que très imparfaitement les mots l'un de l'autre.
Il avait devant lui des vocables aux formes étranges, une phraséologie aux
tournures périmées. Tout compte fait, pour un amateur du XVII" siècle, sans
préparation spéciale, son travail n'est pas absolument dénué de mérite. Plus
souvent qu'on ne serait tenté de le croire à première vue, le manuscrit se
trouve exactement reproduit; la comparaison avec les autres copies est décisive
à cet égard.
Ce qui laisse peut-être le plus à désirer, dans celte édition, c'est le soin
apporté à l'impression typographique. Les épreuves ont été si mal corrigées
que, dès le premier abord, une foule de mots apparaissent manifestement
fautifs, sans compter ceux-là, très nombreux aussi, qui ont été omis par défaut
d'attention. Les lacunes sont relevées dans les notes accompagnant notre texte.
Quant aux fautes d'impression, il suffira d'en signaler quelques spécimens
parmi les premières pages :
Page 2 :
sieroit
> sceroit.
Page 8 ;
; toutesfois
> toutsfois.
astoyent
> astoyens.
pooyent
> poyent.
Page 3 :
voloye
> voloje.
Page 9 :
; en
> eu.
Page 4 :
estrangne > estranguc.
martirizies
> martirizces
Page 5 :
nomme
> uomme.
Hermallos
> Hermolles.
d'asurez
> d'asuriez.
Page 10 :
Hanneffe
> Hanucffe.
Page C :
: avoekes
> avoezes.
Page «2 :
banereccs
> banereea.
Page 7 :
dyneir
> dynier.
Page ^ 3 :
nonain
> nouain.
Outre les défectuosités attribuables à la négligence du travail typographique,
il est cependant visible que Salbray n'a pas toujours réussi à déchiffrer conve-
nablement son manuscrit: cela s'observe en particulier dans les mots suscep.-
tibles d'abréviations. Voici l'un ou l'autre exemple :
malivolenche > malviolcnche (= notre édit. I, 3,21).
nôtre singnor (I, .5, 12).
heriteages (I, 6, 8).
reverenment > revercment (1, 8, 8-9).
retinve > retinuc (I, 14, 17).
joventc > jovene (I, 119, 13).
fil > s'il (I, 127, 52).
estut > escul (I, 148, s).
Ravelsteyne > Ruclsteyne (I, 165, 6).
d'aventeur > d'alentour (l, 171,23).
Page 133 : seriment > saigement (I, 174, 8).
Page
3
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3
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7
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12
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83
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88
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104
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116
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120
DES OEUVRES DE J. DE HEMRIGOURT. cccni
Ainsi que nous serons anienés à le dire par la suite (§84), l'édition de i675,
malgré ses défauts, est néanmoins précieuse pour l'établissement du texte de
Hemricourt. Dans notre apparat critique, nous la désignons par le sigle Sa.;
mais, là où, selon toute probabilité, elle reproduit fidèlement le manuscrit, nous
n'hésitons pas à ranger ses leçons sous le sigle B, désignant la copie principale
sur laquelle elle s'appuie. Hâtons-nous d'ajouter, au surplus, qu'il y a néces-
sairement quelque chose do subjectif dans la distinction faite entre B, affecté
aux formes procédant à coup sûr du manuscrit, et 5a., caractérisant les lectures
douteuses ou imparfaitement reproduites par l'éditeur. En règle générale, nous
avons, sous ce rapport, préféré user d'une méfiance excessive vis-à-vis du texte
imprimé : le sigle Sa. introduit nos variantes plus souvent que le sigle B ^.
La traduction qui accompagne le texte ancien, est due, a-l-on dit, à la colla-
boration de Salbray et de Massart. Elle laisse fort à désirer sous tout rapport
et les inexactitudes y foisonnent ^. Indirectement, elle présente, toutefois, une
certaine valeur documentaire. Par elle, en effet, on peut mieux se représenter
l'état de B. Nous tâcheroiis, ci-dessous (§ 3?i), de montrer que la version
moderne des §§ 593-S97 et 817-826 du Miroir est indépendante du texte plus
ancien mis en regard. Il n'en va pas de même dans l'ensemble de l'ouvrage, où,
sans aucun doute, la traduction est faite d'après le manuscrit publié. Or, si, en
bien des cas, le caractère trop lâche de cette traduction ne permet aucun
contrôle utile louchant les variantes, les erreurs ou les omissions qu'on relève
dans le vieux texte, il en est d'autres, beaucoup plus nombreux, où la version
moderne se montre indemne des défectuosités de ce dernier. La liste complète
de ces passages serait trop longue pour figurer ici; nous citerons, du moins,
quelques exemples, nous bornant à renvoyer à notre propre édition; les particu-
larités de Sa. y sont consignées dans l'apparat critique et les indications placées
* Aussi bien, dans cette méfiance dont je me targue, il faut avouer qu'il y a eu des revirementa.
II est telle variante qui se trouve attribuée tantôt à Sa., tantôt à B. C'est le cas de l'adjectif aintncit,
lorsqu'il se présente sous une forme différente de celle de i4 ; le mot étant souvent abrégé, aintneit
m'apparaissait d'abord comme une lecture douteuse de 5a. (I, 68, ii; 8S, io; 222,19); plus tard, la
fixité de cette graphie m'a porté à l'attribuer à B (1,562,(5; 372, g; 383, t). On pourra regretter
ces hésitations; elles sont la rançon d'un système en partie arbitraire. Du moins, sont-elles demeurées
sans influence sur l'établissement du texte critique.
* Aug. Ooutrepont, loc. cit., a fort bien mis en lumière les graves imperfections qu'elle présente
dans le Traité. Set observations peuvent être étendues à l'ensemble du volume.
ccciv MANUSCRITS ET ÉDITIONS
en marge fournissent le moyen de retrouver, dans le volume de Salbray, Ie8
passages visés :
I, 29, 4 68,10 117, 9 133, 9 17,10,11
30, 5 69, s 120, 3,12 134, 9-10 19,12,18
41,19 71,18 123, 4-18 etc. 20,10
58, B 86,20 124,15-16 IH, 1, 7 25,13
59,18 88,18 155,11 3, 8 29,28
60, 3 91,16 128, 7 8,20 30,14,26
61,11 94,13 129,18 10,12 31, 9
63, 6,8 95,10 131,13,16 11, 1 35,17
65,11 100,10 132, 6 16,22 etc.
A côté de ces cas où la traduction permet de constater les défaillances
de 5a., il arrive que les deux textes ont en commun certaines particularités
étrangères à la tradition manuscrite :
a) Leçons altérées ou fautives :
I, 42, 6 139,17 223, 7 392,18 H, 45,24
99,18 140,12 275,11 443,12
106, 7 d 143,17 283, 3 457, 5
b) Erreurs commises à la lecture de B :
1,106, 7c 271. 7
461,
il6
II,
7,8
131,12 455,13
47,5,10
c) Lacunes :
1, 30,18 133,18 287, 8
352, 4
II, 32, se
d) Variantes graphiques ou phonétiques :
I, 80, 9,12 216, 6 430,18
449, 4
451, 9
84, 4 381, 3 445, 9
450, 18
II, 28,21
e) Leçons meilleures que dans la généralité des manuscrits :
I, 332, 1 334, 5 II, 22, 22-23 30, n
Ces éléments, communs aux deux versions, prouvent que l'une procède de
l'autre. S'il en est ainsi, les défectuosités de Sa. qui ne trouvent point leur
confirmation dans la mise en langage moderne, doivent être imputées à l'impri-
meur ou à l'éditeur, plutôt qu'au manuscrit B.
DES ŒUVRES DE J. DE HEiMRICOURT. cccv
29. — Miroir des nobles de Heshaye, par Jacques de Hbmricourt,
Nouvelle édition augmentée; Dédiée à Messeiyneurs de l'Etat-Noble du
Pays de Liège et Comté de Looz, etc. etc. Où en conservant le texte de
l'Auteur, l'Editeur a dissipé l'obscurité qui regnoit dans la généalogie de
l'Illustre Famille de Dammarlin, et où. il a classé pur ordre alphabétique
celles des autres Familles, dont Hemricourt fait mention dans son Livre;
il y a joint l^ Abrégé des Guerres d'Awans et de ff^aroux du même Auteur;
fa Commission donnée par les deux partis des Familles, les Paix et
Statuts, etc. etc. etc. par Mr. Charles- François Jalhbau, prothonotaire Apos-
tolique et Chanoine de l'Eglise Collégiale de Sainte-Croix, en Liège. A Liège,
de l'Imprimerie J. F. Bassompierre. M. DCC. XCi. — Vol. in-f, iv-344 pp.,
plus, à la fin, lU ff. d'armoiries.
Le Miroir occupe les pages 1-264; le Traité, les pages 2G3-308; la
Commission, les pages 309-324; la lable des noms, les pages 323-342.
Une Préface signée Par M'' de F[illinfagne] fait connaître l'économie de
cette édition '. Jalheau n'a eu recours à aucun manuscrit. Pour le Miroir, il se
contente de la traduction de Salbray, sauf à risquer certaines corrections. En
revanche, il donne au travail de Hemricourt une disposition toute nouvelle, et
il y joint des notes, tirées, pour la plupart, des manuscrits généalogiques de
Lefort; pareil remaniement devait, dans la pensée de son auteur, rendre plus
aisée la consultation de l'œuvre; de là, l'ordre alphabétique qu'il s'efforce
d'observer. Du Traité, Jalheau réimprime purement et simplement le double
texte de son prédécesseur. De même, la Commission se retrouve chez lui telle
qu'elle se lit dans le volume de 1673.
30. — Le Miroir des nobles de la Hesbaye, suivi de l'histoire de la
guerre des Awans et des fVaroux, par Jacques db Hemricourt. Nouvelle
édition comprenant : 1° Le précis de l'ouvrage; S° Le texte de l'auteur;
3° Les tableaux généalogiques; 4° Les armoiries; avec l'indication des
différences existant entre le texte imprimé et celui des manuscrits de la
Bibliothèque de Hourgogne, par A. Vasse. Bruxelles, M. Hayez, 1852. — In-f.
< C'est abusivement que Jalheau a mis ici le nom de Villenfagne. Celui-ci s'en est plaint dans ses
Rtcherehet, t. Il, pp. iS5-ib8, tout en critiquant vivement la nouvelle édition.
Tome IIL mm
cccvi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
Ce travail est resté inachevé. Kn dehors de l'Inlroduction (pp. i-viii), il n'a
guère paru qu'un précis du Miroir. L'exemplaire que j'ai eu en nmin, celui
du fonds Gocthals, à la Section des Manuscrits de la Bibliothèque royale de
Belgique, donne 186 pages à ce précis. Il y joint un Tableau indiquant les
branches de la famille de fVarfusée, sur deux feuillets non numérotés, et
une Table des noms des familles issues de la maison de ff'arfusée, sur
onze feuillets également non chiffrés.
Dans la seconde partie de l'ouNrage, Vassese proposait de publier à nouveau
le texte de Salbray, dont, fort justement, il faisait grand cas, à raison de son
caractère ancien, le ms. A étant encore inconnu à cette époque.
Les notes qui accompagnent la partie publiée, contiennent des variantes
empruntées à C. Nous aurons l'occasion, par la suite (§ 41), de mettre en
relief l'importance de ce manuscrit. Le choix qu'en avait fait Vasse, dénote sa
perspicacité et qu'il devinait la véritable valeur de la copie en question.
Voici, d'ailleurs, comment il s'exprime à son sujet, p. vu :
« Le ms. n" 5124 de la Bibliothèque de Bourgogne, le seul qu'il faille
consulter, celui qui a servi à constater les différences indiquées dans la nouvelle
édition, n'est point le véritable manuscrit de l'auteur; il n'en est même pas une
copie exacte, mais une copie intelligente et précieuse, faite évidemment sur ce
manuscrit, à une époque qui n'est certes pas éloignée de nous de plus de
150 ans, à en juger par les expressions et le style. »
CHAPITRE m
Classement des manuscrits du Miroir des Nobles de Hesbaye.
31. — Nature du classement. — Nous avons énuméré ci-dessus vingt-
cinq manuscrits du Miroir, sans parler de ceux qu'a utilisés Salbray. Vingt
d'entre eux ont pu être consultés par nous. A n'en pas douter, il en reste
d'autres, qui ont échappé à nos recherches; ils reposent dans des fonds non
encore inventoriés, ou bien ils se cachent jalousement chez des collectionneurs
et dans les châteaux du pays de Liège. Mais, même si on s'en tient aux
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT.
cccvu
Classement des manuscrits du Miroik.
Original.
I
3/
U21-14S0
H
XT S.
c
com< xTii s.
J
XVI s.
A'
XVII s.
XTIis. milieu
XVII s.
A
1430-1435
G M
XVI-XVil s. XVII s.
w 0 n
1/2 XVII s. tin XVI s.-lti3 1622
K
1612
XTI S.-1647
F
1518-1519
L
1616
H A
XVI-XVII s. XVII s.
■Q
le»
p
16:9
I
1587
A - Bibl. Un. Lg. 664.
B — Salbray.
C — B. K. 524.
D - B. R. S739-40.
£ - B. K. 10312-13.
F - B. K 11638.
G - B R. 1*406-11.
H - B. R. 17289.
/ - B. R. 21295-99.
/ - B. R. II. 2842.
« — B. R. Goeth. 912.
L — B. R. Goeih. 913.
M — B. R. Goelh. 914.
N - Bibl. Un. Lg. 177.
0 Bibl. Un. Lg. 672.
P - BibL Un. Lg. 1043.
fi — Ville Lg., sans cote.
R — Ville Lg. Capit. 133.
W — Averbode, Die Voecht 10.
A - Bibl. Un. Lg. 1297.
Y - Hambourg 238.
cccrai MANUSCRITS ET ÉDITIONS
manuscrits connus, leur nombre, ainsi que les allusions à des exemplaires
antérieurs qu'on relève dans plus dun, donnent à penser que les transcriptions
du miroir ont dû circuler en foule autrefois. Jusqu'à l'apparition de l'édition
de Salbray, en 1673, on n'a pas cessé de recopier la chronique de Hemricourt.
Malbeureusement, la vogue dont elle jouissait, a incité les scribes à en faciliter
l'intelligence aux lecteurs en rajeunissant progressivement le texte. C'est au
point que, si notre travail d'éditeur se limitait à la recherche des formes
linguistiques propres à Hemricourt, la tradition manuscrite du Miroir devrait
être regardée comme singulièrement pauvre, en dépit du nombre des exem-
plaires conservés. Parmi ceux-ci, il n'en est que deux, en effet, /l et B, qui
gardent à la langue de la chronique sa couleur ancienne. Les autres, qui
datent du XVI° ou du XVIP siècle, sont des copies modernisées. Au cours
de ce travail d'adaptation, les scribes ont naturellement eu le souci de faire
disparaître les leçons défectueuses qu ils apercevaient dans leurs modèles ; ils
ont pu, à cette fin, se fier à leurs propres conjectures, s'éclairer du contexte,
ou encore s'en rapporter à d'autres exemplaires. Aussi la détermination
minutieuse et précise des rapports qui unissent nos manuscrits entre eux,
est-elle, la plupart du temps, devenue fort malaisée. Pour établir une véritable
filiation de ces copies, il faudrait pouvoir restituer la tradition manuscrite dans
son intégrité, c'est-à-dire replacer, entre les exemplaires qui nous restent, une
fonle d'intermédiaires à jamais disparus. A défaut d'une filiation rigoureuse,
on peut, du moins, reconnaître, parmi les manuscrits dont nous disposons,
quelques groupes bien caractérisés; et, même, certaines alTinités permettent de
pousser le classement un peu au-delà, en distinguant, dans l'ensemble, de
grandes familles Sous le couvert des réserves qui précèdent, nous croyons
pouvoir proposer le tableau ci-contre, dont nous allons nous efforcer de justifier
l'ordonnance. Le classement qu'il résume, s'il n'est pas poussé aussi à fond que
le voudrait une critique idéale, répond amplement à nos besoins d'éditeur. Ce
qui importe pour nous, en effet, ce n'est pas autre chose que de savoir le crédit
qu'il faut accorder à chacune de nos copies, et, ayant découvert celle qui mérite
de servir de base à une nouvelle édition, de voir dans quelle mesure les autres
peuvent servir à la contrôler et à l'amender.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT.
CCGIX
32. — Spécimens dea différentes transcriptions. — Avant d'aborder les
problèmes relatifs au classement des manuscrits, il ne sera pas inutile d'illustrer
d'un exemple celte vérité, affirmée à l'instant, que, en dehors de ^ et de //,
nous n'avons plus, du Miroir, que des transcriptions modernisées. Nous
choisissons, à cet effet, le § 26, dont nous donnerons une reproduclioii littérale
d'après chacun de nos exemplaires, tn affrontant ces textes, les traits généraux
propres à ciiaque copie apparaîtront mieux que si nous essayions de les définir
en quelques phrases. Nous plaçons en première ligne les fragments tirés des
deux exemplaires du XV' siècle, car il convient, avant tout, de mettre en
évidence leur parallélisme. Viennent ensuite les échantillons fournis par deux
manuscrits isolés, C et Q. Dans la présentation des autres extraits, il est tenu
compte des groupements indiqués à notre tableau.
/4, feuillet 9 v\
Ilcm, deveis savoir que ly dis monss.
Ernus de Corwaremmc, ainsneig fis do pro-
merain saingn' de Momale, s»y mariât ullc
fille do monss. Gérant, saingn' de Berlouz,
chevaliers; mais ilh morit asscis jovenes,
dont ce fut grnnt domnge pour tôt son linage,
car ilh tcnoit grant estât 'e cliins et d'oyscaz,
ilh scrvoit volenticrs ses amis et cstoit riche-
ment montcis, et estoit amiables et corlois,
et tcnoit le mclheur et plus costable hostcit
des Heysbegnons. Do queil sont demoreis
des beaz enfans, qui sont jovenes d'cage, et
des qucis leurs linnges porat estre dureraefit
amendcis.
C, feuillet 13 y.
Mesire Aernult de Corswaromme, aisno
fîlz de devant nomme seigneur monsieur
Aernult de Corswarcmmc, premier seigneur
de Moumalc, soy mariât a la fille de mesire
Gérard, seigneur de Bcrlooz, chevalier; mais
il morut jeusnc, dont ce fut grand domagc
pour tout son lignage, car il tenoit grand
estât de chiens et iroysenux, il scrvoit volun-
B-Sa.., page 24.
Item, deveis savoir que ly dis monss.
Ernus de Corwareme, ainsneis fis de pro-
nicrain saingnor de Momale, soy mariât aile
filhc de monss. Gerar, saingnor de Berlouz,
chevaliers; mais ilh morit assez jovenes, dont
ce fut grans domagc pour tôt son linage, car
ilh tenoit grant estât de rhins et d'oyseaz,
ilh scrvoit volenticrs ses amis et estoit riche-
ment monteis, et estoit amyables et cortois,
le meilleur et plus costable hosleit des
llcsbegnons. Dequeil sont demoreis des
beaz enfans, quy sont jovenes d'eagc et
desquels leurs linage porat estre durement
amcndeis.
Ç, feuillet 9 v°.
Item, devez scavoir que led't mons'
Arnould de Corswareme, fil aisné du premier
s' de Mommaele, se mariât a la fille de mons'
Gérard, g''dc Uicrloo, chevalier; mais il mourut
assez jeusne, dont ce fut grand dommaige
pour tout son lignaige, car il tenoit grand
estai des chiens et des oyseaux, il servoit
volcn ticr ses amis et estoit amiable et courtois,
GGCX
MANUSCRITS ET ÉDITIONS
lier ses amis et estoit richement montez, il
estoit amiable et corloy, et tenoit le meilleur
et eostcgable hostel des Hcsbingnons.
Duquel dit mesire Aernult de Corswa-
remme, aisnë fîlz de monsieur Aernult de
Corswaremme, premier seigneur de Momale,
et de la fille mesire Gerardt, seigneur de
Berlooz, chevalier, sont yssus deux beaux
enffans encour jeunes, dosquelz leur linage
porat estre encour servi et honoré.
G, feuillet 70-70 v°.
Item, deveis scavoir que led's mons' Ernus
de Corwaremmc, aisné fils du première
seigneur de Momale, soy mariât a la fille de
mons' Gcrard, seigneur de Berlouz, chevaliers;
mais il mourut assé jeunes, dont ce fut grand
domaiges pour tout son linaige, car il tenoit
grand estât de chiens et d'ouseau, il servoit
volontiers ses amis el estoit richement mon-
teis, et estoit amiables et courtois, et tenoit
le meillieur et plus costable hostc des
Hesbengnons. Duquelle sont demouréz des
beaux enffans, qui sont jeunes d'aage, et
desquelz leurs linaiges pouldrat cstre dure-
ment amendés.
et tenoit le meillieur et le plus costable hostel
des Hesbignons. Duquel sont demeurez deux
beaux enffans, qui sont jeusnes d'eage, et
desquels leur lignaige pourat estre durement
amendé.
M, page 23.
Item, debvez seavoir queledit mons' Ernu
de Corwareme, aisné fils du premier seig' de
Momalle, soy mariât a la fille de mons' Gérard,
seig' de Bierlouz, chevalier; mais il mourut
assez jeune, dont ce fut grand domaige pour
tout son linaige, car il tenoit grand estât de
chien et d'ouzeau, il servoit volontiers ses
amys et estoit richement monté, et estoit
amiables et courtois, et tenoit le meilleur et
plus costable hostel des Hesbengnons. Duquel
sont demouréz des beaux enffans, qui sont
jeunes d'aage et desquels leur linaige poul-
droit estre durement amendés.
W, feuillet 1 1 v».
Item, debvés scavoir que
le dit monsieur Arnould de
Corswaremme, aisné filz du
primier seigneur de Mou-
malle, soy mariât a la fille
de monsieur Gérard, s' de
Berlo, chevalier; mais il mo-
rut assez jeusne, dont fut
grand dommage a son lignage,
car il tenoit grand estât de
chiens et oyscaux et servoit
volontiers ses amis, et estoit
richement monté, et estant
0, feuillet i5 v*.
Item, debveis scavoir que
ledit monsieur Arnould de
Corswareme, aisné filz du
première seigneur de Mou-
malle, soy mariât a la fille
de mon sieur Gérard, s' de
Berloz, chevalier; mais il
mourut assez jeusne, dont
fut grand dommaigc a son
lignaige, car il tennoit grand
estât de chiens et oyseaux et
servoit volonlier ses amys,
estant amiable et courtoys,
/?, page 33.
Item, deveis scavoir que
led' monsieur Arnuld de
Corswaremme, aisné filz du
premier s' de Moumale, soy
mariât a la fille de monsieur
Gérard, s' de Berloz, cheva-
lier; mais il mourut assez
jeusne,dont fut grand domage
a son linage, car il tennoit
grand estât de chiens et
ouseaux et servoit volontier
ses amys, estant amiable et
courtoys, et tcnnant le meiU
DES OEUVRES DE J DE HEMRICOURT,
CCCXI
ainialilc et courtoys,et tenant
le meilleur et plus costnble
liostcl de Heibcignons. Du
quel sont beaux eiiffaiis, pur
lequels leur lignaige poura
estre amenez.
K, feuillet 7.
Item, debveis scavoir que
ledit raons' Ernouldt de Cor-
warcsme, aisneit filz du pre-
mier singiieur de Monialle,
soy mariât ala fille de mons''
Gerardt, s' de Bierlouz, che-
valliers; mais il morut asseit
joesne, dont ce fut piliet et
domaiges pour tout son lin-
gnaige, car il tenoit grand
estât de chiens et d'oiseaulx,
il servoil voluntier ses amys
et estoit richement montait,
et estoit admiables et cour-
toy, et tenoit le meilleur et
plus coustablcs hoslel des
Hesbignons. Duquel sont de-
morcit de beau enfaus, qui
sont Joesne d'aaiges et des-
quels leurs linaigcs poldrat
estre grandement amendeit
E, feuillet 21 v».
Item, devez scavoir que
ledit mons' Ernou de (lowa-
rcsme, aisiieis filz du premier
seigneur de Momallc, soy
mariât aile fille de muns''
Gerar, s' de Bii-rloz, cheva-
lier; mais il morut assés
joenes, dont ce fut grand
dhumaigc pour tout son li-
ct tcnnant le meilleur et plus
costable hostel des ffesbi-
gnons. Duquel sont beaux
enffans, par lequels leur
lignaige poura estre amendez.
H, feuillets "21 y'-'i^.
Item, dehveis scavoir que
ledit monsieur Ernould de
Corwaresme, aisneit filz du
premier seigneur de Moraaile,
soy mariât a la fille de mon-
sieur Gérard, seigneur de
Bierlouz, chevalliers; mais il
morul asseit joesne, dont ce
fut pitict et domaiges pour
tout son linaiges, car il tenoit
estatz de chiens et d'oseaux,
il servoit volontiers ses amis
et estoit richement monteit,
et estoit admiable et courtoy,
et tenoit le roeulleur et plus
coustablcs hostel des Hesbi-
gnons. Duquel sontdemoreit
des beau enffans, qui sont
joesne d'aaiges, et desquelz
leur linaiges poldrat estre
grandement amendeit.
F, feuillet 1 1 v.
Item, que mons' Ernoult
de Covarenime, aisnéz filz
prcmraicrs s' de Mommalc, se
mariât aie fille mons' Gerad,
s' de Bcrioit, chevalier; mais
il morut sans hoirs et estoit
assez joisne, dont ce fut doni-
maige pour tout le linage,
eur il tenoit grnnt estât et sy
leur et plus costable hostel
des Hesbignons. Duquel sont
beaux enffans, par lesqiieli
leur linage pourra estre fort
amendé.
yV, page 23.
Vous devez scavoir que le
susnoméz monsieur Ernould
de Corswarem, ainsné fils du
s' de Moumael, espousat la
fille de mons' Gérard, s' de
Bcrioz, chevalier, et mourut
fort jeusne. Il esloit fort
amiable et courtoy, fort riche,
et rendoit service a ses amis.
Il laisat des beau enfants
embas aage, capable de re-
lever grandement le linaige.
L, page 29.
Item, deveis scavoir que
led' mons' Arnuld de Cors-
wareme, aisné filz du pro-
niicr s' de Moumale, soy
maria a la fille mons' Gérard,
s' de Bcrioz, chevalier; mais
il mourut assez jeune, dont
ce fut grand dommage pour
son lignage, car il tenoit
CCGXII
MANUSCRITS ET ÉDITIONS
naige, car il tcnoit grant
estât de chiens, d'oeseaulx, il
servoit voluntiers ses amys et
estoit richement monteis, et
esloit amiable et courtois, et
tenoit le meilleur et le plus
costable hosteilz de Ilesban-
gnons. Duquel sont demorés
des beaux enffans, qui sont
joennes d'eages, et desqueilz
leurs linaiges poirat estrc
grandement amendeis.
y, feuillet i \ .
Item, debvez scavoir que led' Emus de
Cowaresme, aisné filz du s' de Momallc, se
maria a la fille de raons' Gérard, s' de Berioz,
chevalier, mais mourut jeune, ce quy fut
grand dommaige pour tout son linaige, car
il tenoit grand estât de chevaulz et d'oiseaux
et servoit voluntiers ses amys, et estoit
richement monté; il estoit aussy amiable et
courtois, et tenoit le meillieur et le plus
costable hostel de tous les Hesbaignons.
Duquel sont dcmourëz des hoires, quy
pouront encor avancer leur linaige.
F, feuillet 9 v».
Item, devez scavoir que lediet Ernus de
Corswarcm, aisné fils de Momalle,se remariât
a monsieur Gérard, seig' de Berlooz, cheva-
lier, mais mourut jcusne, ce que fut grande
dommaige pour son lignaigc, car il tenoit
grand estât des chcvaulx et d'oyscaux, il
servoiel volontiers ses amais et csloil aussy
amiable et courtois, et tenoit le meillieur et
coustable hostel de tous les Hesbaignons.
Duquel sont demeurez des hoires, qui pour-
ront encores leurs linaige ragrandire.
servoit volcnlier ses parcns
et amys en touz leur affaire,
et estoit la millcurc maison
de tous le Hasbaing. Du quel
est demouré des beau enf-
fans, joisnes d'eage, lesquelz
polront aughumenter leur
linages.
grand estât de cbicns et d'ou-
seaux; servant volontiers ses
amys, il estoit amiable et
courtois, tenant le meilleur
et plus costable hostel des
Hesbingnons. Duquel sont
demeurez des beaux enffans,
desquelz leur lignage pourra
estre fort amendé.
D, feuillet 18 v».
Item, devez scavoir que le dict Arnut de
Coswarem, aisné Glz du s' de Moumale, se
mariât a la fille de mons' Gcrart, s' de
Berioz, chevalier, mais mourut jeusne, ce
que fut grand domage pour tout son lignage,
car il tenoit grand estât de chevaux et
d'oyseaux et servoit volontiers ses amys, et
esloit richement monté, et tenoit le plus
costable hostel de tout les Hesbaignons. De
luy sont demeuré des hoirs.
A, feuillet U v».
Ilem, devez scavoir que ledit Ernus de
Corswarcm, aisné filz du s' de Momalle, se
mariât a {X* la fille) monsieur Gérard, s' de
Berlooz, chevalier, mais mourut jeune, ce
quy fut grand dommage pour son linage, car
il tenoit grand estât de chcvaulx et d'oiseaux
et servoit volontiers ses amis, et estoit riche-
ment monté; il esloit aussy amiable et cour-
tois, cl tenoit le meilleurs et le plus costable
hostel de tous les Hesbaignons. Duquel sont
demuréz des hoirs, quy pouront encor leurs
linages ragrandire.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxiii
P, feuillet y V. I, feuillet 5 v».
Item, faut scavoir que led't mons' Ernould Item, fauit savoir que icd't monss' Eriiout
de Corswarcmme, filz du premier mariage de Corswaremme, fliz du promire mariage
du s' de Mommal, soy mariât a la fiilc de du s' de Momaei, soy mariât a la fille de
mons' Gérard, s' de Berioz, chevalier; mais monss' Gci ard, s' de lîcrio, chevalier; mais
il mourut assez jeusne, ce que fut grand il mourit assez jeusne, ce que fut grand
dommaige, car il tenoit grand rstnt des doumaigc, car il tenoit grand estât des chiens
chiens, ouseaux, et estoit amiable et courtois, ouchcvaux et estoit amiable et courtoit, et
et tenoit le racillicur et le plus coustabic tenoit le mcillieur et le plus coustabic o$(éz
oesté del Hesbaigne. del Hesbaigne.
33. — Les grandes lacunes des §§ S95-S97 et 817-826. — Si les
lacunes fournissent souvent de précieux repères, lorsqu'il s'agit de procéder à
un classement de manuscrits, nous ne pouvons cependant tirer aucune indica-
tion utile des vides considérables qui entachent la plupart de nos copies aux
%% 595-597 et 817-8-26 (pp. 297, 9-299, n et 403, i4-408, s). Le texte de ces
passages se lit seulement dans Sa.., version ancienne et traduction, et dans CQ.
Il fait donc défaut aux manuscrits des groupes eS!;. Mais la rencontre de ces
sigles est ici toute fortuite ^ Au fait, les lacunes en question ont dû exister
également dans les copies d'où dérivent Sa.CQ. Sans doute, l'authenticité des
passages qui sont venus les combler, n'est pas en cause. JNcanmoins. là où
ceux-ci se rencontrent aujourd'hui, ils présentent certains traits qui interdisent
de les regarder comme faisant corps avec le contexte.
34. — Le texte des §§ S9S-S97 et 817-826 dans Sa. — Dans Sa., la
langue de ces fragments offre des signes de rajeunissement étrangers à l'ensemble
de l'exemplaire.
Les particularités phonétiques ou graphiques du temps de Hemricourt,
normalement conservées par Sa. aussi bien que par //, disparaissent dans
nombre de mots :
-ère au lieu de -eire : merc 405,6; perc 407^3 (c/*. G. Doutrepont, Elude linguistique
tur J. de Hemricourt, pp. 21-22);
' J'avais cru d'abord pouvoir attacher une signification différente à cette rencontre de e8^ et y
voir un indice de l'unité de provenance de ces groupes. De là vient que, dans la note I de la pige 297,
ils ont été désignés collectivement par le sigle -{f. Mais cette opinion n'a pas résisté à un examen plus
attentif des faits.
TouE III. nn
cccxiv MANUSCRITS ET EDITIONS
-é au lieu de -cit : maiié 299, 8, 403, 2, <07, s; noniraé 40i, 6 et 10, ftO\ 8 et 18; avoué
407, IB (DoDTR., p. 22);
laquelle 407, 9 au lieu de laquelle (Doctii., ;• 23);
trouverez 298, 18 au lieu de (rovercis (I)ooïr., pp. 3ff, 49);
-é au lieu de -iet : traité 298, 12 (Doutr., p. 26);
chascun 299, 2 au lieu de chascon, cascon (Uodtr., p. S 4);
autre 404, 6 et 10, 405, 9 et 10, 407, 13, au lieu de atre, altrc, aultre (Dootr., pp. 63-64);
vieux 405, 2, 40fi, 13, 407, 12, au lieu de vici, vies (Doom,, pp. 63-64);
épousa 405, 6, 406, 10, 407, 6 et 14', 408, i, au lieu de cspozat, cspouzat (Dodtb.,
pp. S2, 60, 6 S) ;
grand 404, 7 pour grant;
-a pour -at : a 299, 7 ; remaria 405, 7 (Uodth., pp. 60-61).
La morphologie donne lieu aux observations stiivanfes :
L'article masc. sing. e.sl uniquement le, au lieu de li, forme ta plus fréquente ailleurs :
298, 8, 10, 12, 404, 7, 9, 40o, 1, 406, 1, *, 7, 14, 408, 3 (Dootb,, p. 76);
du au lieu de do, dou, de! : 405, 8, 12, 14, 406, i, 8, 13, 14, IB, 4(i7, 7, 10, 408, 3 ; cf. aussi
du dit 405, 1 au lieu de do dit ou de dit (Doutb., p. 76);
au au lieu de al, aile : 404, 4, 405, 2, 10, 406, 3 (Ibid);
de la pour dclle : 297, 9, 405, 13, 406, 2, 407, 10 (Ibid.);
a la pour aile : 298, 2, 299, 8, 6, 8, 10 (Ibid.);
deux 404, 2 au lieu de dois ;
celuy 299, 4, icelluy 407, B, au lieu de ceiy ou chis (I)odtr., p. 77);
vous 403, 13, 406, 8, plutôt que vos;
eut 404, 10 au lieu de oui (Doutr., ;). 79);
au capitle 298, 8, 405, 4, 406, 9, 13, alors que le chroniqueur dit toujours en capitle.
Enfin, certaines variantes, comparées à celles de QC, s'accordent moins que
celles-ci avec le style de l'auteur :
404, H ; 405, 11 1; 405, 15 t; 406, 3; 407, 4 g; 407, 7;.
35 — Le texte des $$ S9S 397 et 817-826 dans la Iraduclion de Sa. —
On a vu {.ilssEd., § '2S) que la traduction publiée par Salbray a été faite
d'après le vieux manuscrit dont le texte se trouve placé en regard. Chose
étrange, il y a lieu de se di'mander s'il en va de même dans les passages qui
nous occupent. Ca version moderne parait plutôt, ici, indépendante de la
version ancienne, tout au moins dans une certaine mesure, et, de plus, elle n'a
aucun rapport de parenté directe avec CQ.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxv
D'abord, elle ne présente pas la lacune propre au texte ancien de .S'a.,
p, 298, 5-8 ; toutefois, le manque de quelques mots dans celui-ci pourrait être
dû à un accident survenu au cours de l'impression. D'autre part, elle s'écarte
de CQ par l'absence des leçons suivantes :
298, 3-4, s'en issit Olivier de Melcii qui print a femme darooisclle Isaheau;
299,9, Amelc Milar,
Dans le second passage, la traduction a une leçon qui lui est propre,
p. iOi, 6 :
fils contre Sa.C frcire, mot omis en Q.
Pour le surplus, elle se rapproche ou s'éloigne, tour à tour, du manuscrit
Sa., de C et de Q. La voici d'accord avec Sa. :
Mêmes leçons : 404, H m; 406, 3 c, id; 407, 2-3, i (j, 6-7, 9 q, 13 <j, 17-18; 408, 1 o, 6, ♦ d,
«, 7 flr, 8 /j, 9 «■;
Mêmes lacunes au regard de CQ : 404, 8g; 403, 11 m ; 406, 11-12;
et voici, en revanche, des vides ou des altérations de Sa. qu'elle ignore :
404, S e; 40,*i, 6 h ; 406, lo • ; 407, 8-6, 6 i, 7 fe, 8 /, 8 o, 9 r.
Avec C, elle a les relations suivantes :
Accord : 405, 2 a, s b, s rf, 13 q, IS u;
Ditcordimee : 405, 3 c, s e, 9 j, 10 /c, 15 <; 406, 10 A ; 407, * e, 8 m, H (, 18 x.
Avec Q :
Accord : 403, iid; 404, 3 6, 4 c, rf; 407, 14 z;
Discordance : 404, 9 j; 407, 13 m, w.
36. — Le texte des % S9S-S97 et 817-826 dans C. — Dans f;, le
|)remier de nos fragments ne figure pas en due place; il a été reporté entre
les 5§ o9y et 6110 (cf. p. :2!i7, App. cr.)^ déplacement qui s'explique, si le
morceau est adventice. Quant au second fragment, il est amputé de la fin, car
il lui manque les derniers mots du § 824 et la totalité des §§ 823-826.
cccxvi MANUSCRITS ET EDITIONS
37. — Le texte des §§ S9S-S97 et 817-826 dans Q. — Tels qu'ils se
lisent dans Q, les deux morceaux n'offrent, à première vue, rien d'anormal.
Mais on apprendra plus loin {^ Mi') que Q est un exemplaire éclectique. A sa
base, il y a une transcription du groupe S, dont les nombreux représentants
ont tous les grandes lacunes. î'.n même temps, Q a été amélioré à l'aide d'une
ou de plusieurs copies de souche inconnue S'il est complet aux endroits dont
nous parlons, c'est, apparemment, à ce travail de revision qu'on le doit.
38. — Les grandes lacunes dans l'archély/je. — Partout où existent les
§§ 595-597 et 8l7-8!26, ils se présentent donc dans des conditions suspectes,
et il serait téméraire d'afliirmer qu'ils appartenaient primitivement aux exem-
plaires qui leur ont donné asile. En conséquence, on ne peut fonder un premier
classement des manuscrits sur la présence ou l'absence de ces morceaux. L'essai
de classiQcation que nous allons tenter, doit se poursuivre en dehors d'eux et
sans eux. Tout au plus, s'il est vrai que nos manuscrits procèdent uniformé-
ment de transcriptions dépourvues des dits paragraphes, peut-on en conclure
qu'entre l'original et eux, il y a une source commune, affectée déjà de ces
graves défectuosités. Défectuosités, disons- nous, car, si la première lacune peut
s'expliquer par l'hypothèse énoncée p. 297, note 1, à savoir comme une omis-
sion commise par le chroniqueur et réparée plus tard moyennant l'adjonction
d'une feuille volante à son registre, elle peut, tout aussi bien, être l'effet d'une
mutilation, et, dans le second passage, il s'agit, à n'en pas douter, d'un vide
résultant d'un accident, c'est-à-dire de la perte d'un ou de deux feuillets,
puisque le texte est ici tronqué au beau milieu d'une phrase. En admettant
donc que les deux morceaux fissent défaut aux modèles de CQSa., où les
scribes et le premier éditeur ont-ils pu se les procurer pour les insérer dans
ces exemplaires? Nous manquons de toute information là-dessus, Mais évidem-
ment, ils ont dû les emprunter à des manuscrits d'une autre souche ^ Nous
allons voir bientôt (§§ 59-40) que la masse des exemplaires dont nous disposons,
i Rcnarquons, dans les différentes versions qui nous sont parvenues du second morceau, la forme
du nom porte par le personnage cité page 407, 9, « VValliy P... de Juppillie • : Sa . lit t l'aniot »,
C • Panol -, Q ' Ponncc >. Cette dernière leçon est la bonne, le personnage s'appelant « Poneie • dans
les documents contemporains. L'introduction fautive du mot < Paniot • résulte d'une confusion avec
les Paniot figurant i d'autres endroits du Miroir (cf. t. Il, p. 520). La lecture de Q est-elle une
correction personnelle du généalogiste Van den Berch ?
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxvii
dérive d'un archétype x. qui ne remonte pas au delà de 1421-1450. Des copies
du Miroir ont dû circuler avant cette époque. L'état dans lequel nous trouvons
l'archétype lui-même, prouve que la chronique y a déjà subi des dommages
sensibles, qui ne peuvent provenir que de la multiplication des copies. iMalheu-
reusenient, il ne nous est resté aucun spécimen de ces transcriptions plus
complètes, qui, ne devant rien à x, seraient pour nous de précieux témoins,
permettant de contrôler la tradition manuscrite issue de cet archétype.
39. — Les leçons défectueuses de l'archétype x. — Dans notre tableau,
la masse entière de nos copies est rattachée à un même archétype x. La question
des grandes lacunes mise à part, l'existence d'une telle transcription, différente
de l'original et source commune de toutes celles qui nous sont parvenues,
semble attestée d'abord par quelques leçons défectueuses, qui se retrouvent
dans chacun de nos exemplaires :
45, 5, Stocnhovcii > Seoenvorsl;
02,16, d'Ytre > de dylrc;
i!26, IS, contes de Dasborf;he > contes da.sborghe.
Ces imperfections, communes à la généralité des manuscrits, ont été
reconnues assez tôt pour être éliminées de notre édition. Il en est, au contraire,
un certain nombre qui ne se sont révélées que par la suile, spécialement au
cours de la confection des tableaux généalogiques occupant le tome tl. Ce sont
des erreurs matérielles, comme les suivantes :
200, IB, Houwet : «/ faut Anirilc, cf. 31iroir % 490;
547, 8, fillie : it faut sereur, cf. Miroir % 1015 ;
479, 7-8, Walier le senissal de Preit : «7 faul Wery de Preit, cf. Miroir | 10f7;
de petites lacunes :
57, 20-58, 1, marieis allé fillic [Wilhelme de Fouz, qui soy mariât allé fillic] Giles Malhar :
cf. Miroir $ 899 ;
341, il, filhe mariée a nionss. Godefroil [dclle Capclle, qui morit sains hoir, et de noveal
a monss. RoLiertJ.de Joupplou : cf. Miroir % S93i
OU une interversion dans l'ordre des paragraphes :
430, 32-2+, le § 892 serait à sa place seulement après le § 896; le chroniqueur devait
d'abord en finir avec la descendance d'Ystasse do Many, second fils il'Ystasse le viez Frank
Homme de Holengnoul.
cccxvm MANUSCRITS ET ÉDITIONS
D'autrrs leçons défectueuses, relevées ou non dans notre édition, peuvent
encore être attribuées à l'archétype, bien qu'elles ne se rencontrent pas
absolument dans tous les exemplaires. Là où elles ont disparu, il s'agit, en
effet, ou de Sa., ou de copies de basse époque, traitant avec une grande liberté
le texte traditionnel de la chronique, si bien que tout porte à croire qu'on se
trouve en présence de corrections inspirées du contexte :
51, ♦, onze : le vrai chiffre est sept, cf. Miroir g 644, p. 325, 7, et § 799, p. 591, io\
mol supprimé dans KH; J^ uiize, 7* sept, correction incorporée au texte de X;
109, 1, Lowy, fil [monssaingnor Henri, fil] monssaingnor Thomas; J^ fîlz de (J^ ajoute
filz) mens. Th., X filz de Henry filz nions. Tournas;
118, 1, Johan > Ernus; correction faite dans JYX;
203, 2, Mokines > Molicns et variante!, cf. App. cr.; correction faite dans Sa. ;
258, 2, at : •/ faudrait et ; H lit et, F ot, RLPl eut;
538, 5, Robierl > Gobiert, cf. % 360, p. 214, r, correction faite dans KBNEF;
443. 12, d'Oborne > de Borne, cf. t. Il, p. 45, s; correction faite dans Sa.
457,18, parleit [des hoirs inasiesj de monss. Breton; lacune comblée dans PI,
cf. MssEd. % 58;
476. 13, fut > qui fut; le relatif supprimé dans RELe,
40. — Les interpolations de Varchitype x. — Outre les déficits supposés
[iMssEd.., § 3?!), outre une première couche d'erreurs de détail (§ 59), l'arché-
type X renfermait déjà des interpolations dues à des mains étrangères ^ Elles
sont imprimées en petit caractère dans notre édition. Grâce aux détails
historiques qui s'y trouvent consignés, il est permis de déterminer approxima-
tivement l'époque â laquelle elles remontent.
a) Pages 1U5, 8-i08, 2. Ce morceau se place entre iiia, date de la bataillË
d'Azincourt, où mourut Michel de Chasteler (cf. p. i07, note 3), et i425, date
du troisième mariage de Robert de Spontin (p. 107, note 5). Il n'a guère pu
être écrit avant i4^0, puisque Jeanne de Berlo et Rasse de Brus, mariés
en 1414, y sont mentionnés comme ayant « grant nombre d'enfans »
(p. 106, note 2).
i L'intitulation placée par Hcmricoart en tête de sa chronique porte que celle-ci fut achevée
en 1398. Il a cependant pu continuer d'y ajouter des détails pendant les quelques années qu'il
a encore vécu (voir, par exemple, p. ZH, note 0). Nous ne considérons comme ititcrpolalioas que le*
passages postérieurs à 1403, date de la mort de l'écrivain.
DES OEUVRES DE J DE HEMRICOURT. cccirt
6) Page 593, 7-10, Ces ligues pourraient difficilement avoir été écrites
beaucoup avant 1416 (voir p 593, note 5).
c) Page 394, 5-8. L'addition doit dater de 1 i2i au plus tôt, car Isabelle délie
Roche, citée comme mariée et mère de deux jeunes enfants, était encore
célibataire le 4 mars 1419 (p. 394, note 1).
Au total, l'archétype, tel que le révèle la concordance de nos manuscrits,
n'était donc pas antérieur à t4^i. il précédait d'une dizaine d'années, tout au
plus, l'aînée de nos copies, si, comme nous l'avons cru (§1), A se place
vers U30-1435.
41. — La famille, p en face de C. — Vis-à-vis de C, les autres exemplaires
forment une famille p, reconnaissable à des altérations communes Voici, en
effet, quelques passages où C est seul à garder de bonnes leçons, qui ont été
introduites dans notre texte du Miroir :
"2, ii, C conserve seul les quatre mots pninc et solicitudc. Je .. La lacune de ^, rendant le
pasiage peu intelligible, l'a fait écourter davantage encore dans les copies de basse époque :
BAW iravaiUic ly compilcirs; GMKHE travail. Lccorap...; FJYX travail que depuis le
lenips; Q travaille. Et que puis le temps; LP travail et labeur et rae s^uis enquis; A'^ travaille
j'ay partout pris plaisir d'enquérir; 0 travail ay mis mon aiTeclion d'ouq.; R travail ayant
mys mon affection d'cnq.; Dl omettent les |§ 1-2.
5, 6, C n'a pas l'interpolation Brunkien; voir les variantes dans l'App. cr., art. c.
20, H-n, Le début du % 48 est remplacé, dans p, par une sorte de titre fort peu exact;
voir App. cr., art. c,
23, 10-11, C Godefroid > ^ Warnier.
181,lî-18, C yssirent tous cculx de Modalve. Dans les autres manuscrits, laetine, dont
certains écrites ont voulu effacer la trace; voir App. cr., art. b.
203. 1, C Aelidt, ^ lacune.
384, i, C le fait, ^ lacune.
416,16, C vivant, ^ lacune.
Il est encore d'autres leçons de C, s'opposant à des faiblesses de p, que, sans
doute, nous aurions utilement fait Ggurer dans noire édition :
93, lli, C de Fexhe le Fraireuse; BAGMKHNE de Fexhc le Fraiteuze, QL de Fexlie le
Fraiteuz, 0 de Fexhe le Fraiteure, J de Fexhc de Fruture, X de Fraiture, RFPl de Fexhe,
D passage abrégé.
156.2, C Coliar délie Boverie le tycticr [c'est-à-dire le fabricant de tikes, « latex»);
BJXAKNQ C. d. B. de Tykier, UE C d. B. de Tikiere, G C. d. B. de Tylier, M. C. d. B.
cccxx MANUSCRITS ET ÉDITIONS
de Tilhier, L C. d. B. de Tiler, 0 C. d. B. de Thylleur, R C. d. B. de Tileur, DFPI passage
abrégé ou supprimé.
iiOO, 24-25, C monsieur Rigauld d'Ans. Tous les autres manuscrits, à l'exception de FPl,
qui suppriment le passage, lisent correctement le déterminant d'Aaz, altéré par C, mais
omettent le nom Rigaut, qui est bien celui du personnage, cf. Miroir §| 19S, 342, 343.
270. 12, C Gerar de Cripey (= moil. Crupet); fl£l G. de Chipcy, AGMO G. de Cliypcy,
Q G. de Chipei, KNE^ G. de Cipey, HF G. de Cypey, J G. de Chypeys, X G. de Chupeys,
R G. de Chcpeie, DPI passage supprimé, L corrige G. de Crepcy.
365, 18, C d'or a trois foixhe de sable. Le mol foiihe, équivalent dialectal de forces {sorte
de ciseaux, figurant dans les armoiries de la famille de Bannut, cf. t. Il, p. 240) a été mal
compris de p, d'où les leçons suivantes : BAGMORKHNL faxlies, E fasee;, F faiche, QPI
fâches, / passage disparu. .Mais celle erreur matérielle est réparée dans X fourche, dans D
forches de drapperie, el dans la traduction de Sa, forées.
42. — Les particularités de C et l'intermédiaire a. — Si C conserve
une série de variantes préférables à celles des autres manuscrits, il apparaît
cependant, dans l'ensemble, comme une copie assez défigurée de la chronique.
Nous avons fait observer déjà {MssEd., § 3) que c'est une transcription
exécutée avec fort peu de soin. Far l'extrait qui en est donné au § 32, on peut
juger de sa tenue orthographique et grammaticale. Toutefois, ce n'est pas là que
s'accuse, de la façon la plus sensible, le délabrement du texte de Hemricourt.
Les modifications introduites dans C touchent surtout à la rédaction et au fond
même de l'œuvre. Klles seraient encore assez peu graves, si elles se bornaient à
substituer des termes nouveaux à ceux du chroniqueur :
88, 20, aoroil > onoroii;
121.13, sereur > frère;
à interpréter erronément quelque expression vieillie :
42, 4, sor le sien > par le sien voloir ;
à laisser tomber des membres de phrases :
22, 4-s, et ses peires avoit assi esteil murdris en son hostcit a Liège;
47,14-15, délie damoyselle de Warfezéez;
à sacrifier les transitions chères à Hemricourt :
U, 18; 55, 1-1, etc.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT.
CCCXXI
Mais les erreurs se multiplient, et de
reproduction des noms propres :
17, 14, Warnirs > Watliier, cf. App. cr.,
art. g ;
18, T, d'Atrivc > en Daulphiné ;
54, i, Denwilhc > Douvillc;
90,7-8, ca nonnes de N. D, de Kamur >
chanoenc de l'oglicsc eollcgialc de
Sainct Piere sur le Chesteau;
100, 7, d'Atey > daultcl;
100, 9, d'Oiie > dore;
104, 2, Waiiiiéez > Wavrc;
lOo, 8, Slenkerke > Sclioenbcke;
la façon la plus grossière, dans la
106, »,
106, 8,
106, 7,
110, 8,
115, 1,
118, 7,
118,10,
119,1-2,
12-2, 8,
124, 6,
130, 10,
Vremellcs
d'Ancquin
d'Olignien
Lowy
Drugliin
Krnut
Bilrcvclt
Gaviers
Rolouz
Paiienporlc
Fangnoles
> Bournelles;
> dangien;
> dobignon ;
> Johan ;
> denghien;
> Johan ;
> Wilrenbcccke ;
> Jardin ;
> Riwau ;
> Pirepont ;
> Rangneles;e(c.
La plupart de ces fausses lectures ont dû s'introduire subrepticement en C.
A côté des défaillances accidentelles, il y a les changements apportés de
propos délibéré au texte du Miroir, Signalons d'abord des retouches de détail,
par lesquelles on croyait l'améliorer :
123, 1"$, qui est encors niult jovcnea > qui cstolt encoire de mon temps jeune;
37, 10, sccons est changé en troixeme et 38,14 lirs en quallieine, a/iii de mettre ces nombres
d'accord avec la tinte donnée p. 15,6. En réalité, dam les passages en cause, l'auteur compte
d'une façon différente : ly sccons (is... après... Walticr est celui qui suit immédiatement
Wallier, et le lirs est celui qui vient ensuite;
39, 13, les mots de sa terre, d'une signification peu claire, sont supprimés;
107, 2-4, le nom de Gerlrude de Ouvre est omis, parce que les détails donnés sur son mari,
mort à Azincourt en 141 S, sont visiblement postérieurs à la date de la chronique; par suite
de cette suppression, a été introduite la variante 103, 8 : xii a xiii;
514, IG 17, te début du % 622 est ainsi remanié : Itéra, ennaprès, de la fille monsieur
Gérard de Biersés et de dit monsieur Gielet Surlel fut ung fiiz, nommé Lowy...
(cf. Miroir, g 619).
En outre, la rédaction donnée par Hemricourl à son œuvre a souvent été
amplifiée, de façon à préciser le sens des termes employés ou à faciliter
l'intelligence de l'ensemble. Sous ce rapport, on a, notamment, multiplié les
rappels généalogiques :
6, 8, misent ensemble très grans hyrctaiges > mirent ens. grands biens et heritaiges;
16, 8, qui out ces xx enfuns de dois femmes > qui cet des devant dictes deux femmes,
assavoir de la fille de Vierve et de celle de Waroux, vingt cnffans ;
Tome 111. oo
cccxxii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
21, 4S-16, le début du % 49 devient : Âieant parlé de monsieur Godefroid de Davcles, filz
a monsieur Watliicr, de son premier marifigc, nous parlerons et dirons que icelui dit monsier
Wathier oet de sa dame de Franehe, en son seconde mariage, unne fille, de laquele est yssu
le seigneur de Clcrcnbaulz;
24, 9, le début du % 22 devient : De l'autre fille du dit mesire VVathicr et seure aux devant
dis monsieur Godefroid et dame Blanche, laquele fut maryce au bon... ;
26, 6, filhe > madaraoiselle Aleydes, fille a... ;
26, 33, a sa dicte cusine > a la dite dam'* Âleydis ;
36, 11, Crestians > Johan Chrestant; etc.
Dans la distribution de la matière du Miroir, il y a également quelques
dérogations à l'ordre traditionnel, par exemple :
Le I 402 est substitué aux dernières lignes du § 406;
Les $% 286 et 287 sont intervertis.
N'oublions pas non plus une série de passages qui font défaut à notre
manuscrit :
Le 8 33; Le §315;
La seconde moitié du § il ; Le% 323 ;
La seconde moitié du g 69; Une portion du § 433;
Le dernier tiers du § 74; La seconde moitié du | 495;
La fin du §106; Le §498;
Le §125; Le §580;
La dernière phrase du § 224; Un fragment du § 874;
Une portion du § 252; Un fragment du § 913.
Mais si C est ainsi affligé d'un certain nombre de lacunes, il possède à lui
seul une suite de petites interpolations, dont nous donnerons le relevé :
46, 24, après les mots Gilhe de Hcracricourt, C ajoute : dont en est yssu Johan d'Abée, qui
at a femme damuisclle .... fille Raese de Crusse, dont en est deux filz, assavoir Johan et
Godefroid, et des filles. Le dit Godefroid est raaryc a la fille Sandron le tanneur et le
dit Johan a la fille Libert Tcctor. Ces lignes semblent nous reixtrler jusqu'au milieu
du XV siècle;
52, 1, /e § 55 continue ainsi : et oet deux jeunes enfans, assavoir Gobert et ung muweau,
qui trespassarent sains boires;
99, 10, à la fin du 420, on lit : une fille seulement, qui at esté maryée a monsieur Henry,
seigneur de Groulc, Ryncxberghe, Ilerstal et de Chamont;
204, IS, à la fin du § 355 : et la susdicte Maroie, sa seurc, fut la après mariiée a s' do
Douglebert;
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxxni
249, 1, après le mot Cicircmont, il y a : et en yssil mesire Giele de Wihongne;
2.'i'f, 10, après les mois Boveric chevalier, il y a : qui morit l'an... et est ensepvely en
ung circuiile fait en la chapelle c'on dist délie Doverie, a droite coste et derier le grand
aultcl de l'egliese des Frères des Carmes en Ysie, a Liège ;
380, 20, après les mots at des hoirs, il y a : qui fut ung bon escuyr qui longtemps
parsuivit les armes;
409. 12, après les mois Wilhekars d'Âwans, on lit : dont Gerar, le seigneur de Hollongne,
est yssu ;
409. 13, à la fin du % 832 : s'en sont yssus Baduyn le Pollain, escheviu de Liège, et
Jehan le Pollen de Hollongne. Le premier de cet deux personnages est resté en charge
de 1440 à I4S6, voyez db Bobman, Les échevins de Liège, 1. 1, p. 346. L'interpolation n'est
donc pas antérieure au milieu du XV' siècle;
468, 11, entre les %$ 994 et 993, on trouve au-delà d'une page (/. 172 v'-173) iur
Conrart de Visé et ses armoiries;
470, 4, à la fin du % 997 : Et ossy yssit de celle coistie Haweneau d'AlIeur, dont Jehan le
Proidhomme de Jemeppe est extraict.
Toutes ces parlicularités, qui mettent C si loin des autres représentants de
la tradition manuscrite, et, spécialement, les additions que son texte parait
avoir reçues au cours du XV« siècle, donnent à croire que cette copie ne
procède pas directement de l'archétype. Fnlre x et C, l'œuvre de Hemricourt a
dû passer par des états difTérents. Faute de les connaître, nous les représentons
par le signe unique a.
43. — L'isolement de B. — Malgré l'impossibilité où l'on est souvent de
connaître de façon positive les leçons du manuscrit utilisé par l'éditeur du
XVII' siècle, il est cependant des lectures de Sa. qui semblent bien isoler b au
milieu de la famille j3. J'en recueille quelques-unes, qui ne sont point contre»
dites par la traduction (cf. MssEd., § 28) :
H, 16, le conte de Luxemborg > le conte luxemborgez;
42, 6, d'argent > d'or;
44, 7, Emus de Recourt, sires de Recourt et de Petit Leez > Emus saiognor de Roc.
de Pet. Leez;
G3, 8, soit relevée > soy relevé;
93, 3, s'en > dont;
149, 1, do dit saingnor > de dit m' Johan ;
152,21, s'en > dont;
239, 20, Gerars > Gerars de Ruiant ;
cccxxiv MANUSCRITS ET EDITIONS
275. 11, et Wilhclmcs > et l'aire;
279, 16, Et dois des sereurs fiirenl inariéez > El des dois sercurs iiiaiiei»;
3i8, 10, ly dis Gilhcs Gs do jadit Gilhon > ly dis G. Surlcs;
371. 12, dois des aires > les dois aires;
383, 1, est issus > issit;
417, 1, mariât > remariât;
430, 20, dcmorat > dcmorans.
44. — Le groupe e. — Le groupe e est un des plus nettement caractérisés.
Il se compose de trois copies, JYX^ conservant à la chronique sa forme
habituelle, et d'une autre, D, non seulement écourtée, mais où la plupart des
généalogies ont été mises en tableaux. Grâce aux détails consignés en D
(cf. M&sEd., § 4), on garde le souvenir d'autres exemplaires du même groupe,
une transcription exécutée en 15'6G par Jean de liriamont, et celle de Pierre
Mahey, remontant à l'année précédente et s'appuyant sur une copie conservée
dans les archives de la cathédrale Saint-Lambert, Notre manuscrit Z, s'il avait
conservé le texte du Jiiroir, serait à ranger ici (cf. MssEd., § 27). Les
premières pages de la chronique qui ont pris place tardivement dans F, se
rattachent également à ce groupe.
Les traits accusant l'étroite parenté de Ji'X se rencontrent en foule. Même
transformé comme il l'est, D en garde encore une large part. Il nous suffira
d'en citer un certain nombre, parmi ceux qui se vériGent dans les quatre
exemplaires à la fois.
Omissions :
83, 8, la phrase et ly cncoulpoiienl qu'il csloit rourdis;
86, 12-16, le passage compris entre les mots engenrce et Corwarcmiiie ;
87, 18-88, 23, la fin du g 9S réduite à ces quelques lignes : .Mais, depuis, la fortune
se changea et fut decliassé de la ville; sy est ce que, après la paix faicle entre
Engicbcrt et son pays, il retourna en la ville, mais jamais ne fut en honneur ne aussy
ses enffans ;
118, 4-6, la fin du $ 455, depuis qui petitement;
158, 6, le nom VVynchelauz ;
158, 18-159, 5, le § 248, avec remaniement du début du % 249;
171, 17-1 7i2, 27, le%262;
285, 24-25, /e § 555;
290, 3-291, 9, le % 575 fortement abrégé;
294, 1, les mots et veslis de Gedines.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxiv
Interpolations :
10, 17, d la fin du $ 8, addition en JYX de détails sur le fère et le frère de Hasu de
Donmarlin; le morceau est dévelojypê en D;
92, 4-8, le % 105 est allongé en JYX; D aun contenu équivalent, mais remanié;
120. 13, la mention de Jean de Floyon, à la fin du % 138, amène quelques lignes sur les
Berlaymont et leurs armoiries; D s'étend longuement là-dessus;
147, u, après les mots Sain Trou, noie sur le château et la famille de Duras.
Modifications apportées au texte de la chronique :
46, 15, blcchicl del oûwe > blessé de la maladie de l'owe {D de Iiouwe);
46, 19, ly tirs fis, appelais Johans, et est sires d'Abdcz > le m' (O le qualriesrae) filz fut
Jehan, seigneur d'Abées;
58, *, qui le sien forfist > qui gasta son bien;
86, 20, a on quartier des armes de Ny velles > au canton de Nivelles ;
H9, 13, et at joventc asseis > et est jeune assés;
44i, 11, le début du § 930 devient : Piirquoy retournerons au quatlricsmc filz de mons'
Breton, nommé mess" Fastrc Penilhe;
451. 14, le % 950 est inséré dans le % 951, cf. App. cr.;
470, s, te $ 099, dont la seconde moitié est abrégée, prend place entre 997 et 998.
Leçons erronées :
332, 8, Zuwanc > JD Rnwano, Y Rualle, X Rualbc;
398, 20, pour le ioiien del pais des xii > JYX par le moyen (X les moyens) des douze du
pays, D par le xii du pals.
45. — Les membres du groupe e. — Dans le groupe e, c'est J qui conserve
le plus fidèlement le type général [3. Pour les leçons, D se range souvent à ses
côtés, mais on sait que, dans ce manuscrit, la matière du Miroir est sensible-
ment réduite et disposée d'une façon toute nouvelle; en revanche, D allonge
certaines interpolations de e (cf. MssEd., § 44) et, de plus, il en a qui lui
appartiennent en propre, telle une digression sur les amoiries des Pannetiers,
intercalée entre les $$ GÎIO et <)91 du 31iroir {D f. 99-99 v). Quant à YX,
s'ils reproduisent la chronique sous sa forme habituelle, ils dérivent d'un
modèle qui en traite le texte avec une liberté inconnue à / :
70, 8, JW Lambert > J^YX Henri;
82, 4-8, J Et eut Zixucn près de Disl avec toutes ses appendices, mais il eut encor grand
travail et couslange avant qu'il peult avoir la greation du duc Wincelin de BrabanI, duquel
cccxxvi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
la dicte terre mouvoit en fieff > YX Et eut Sichera {X Sixhen) proche {X presl) de Dicst
avecq tout ces {X ses) appendices, mais il ne (X n'en) peut encore jouir ny en avoir
l'aggrcalion {X la greation) du ducq Wancclin (X VVincclin) de Brabant, duquel la dicte terre
mouvoit en fieff;
403, S, une lacune de la plupart des manuscrits est comblée de façon à donner : y je le
faict, X je l'ay fait,
46. — La branche 9. — Malgré la distance qui sépare B du groupe e,
certains éléments leur sont communs, à tel point que, dans la famille j3, il faut
les regarder comme formant la branche spéciale 9. De ce 0 procèdent B. d'une
part, et, de l'autre, l'exemplaire qui, subissant les transformations indiquées
plus haut (§ 44), a été la source des copies groupées en e.
L'étape commune 9 semble attestée, en premier lieu, par la substitution
systématique du nom « Schoenvorst » à « Schoenhoven ». Le changement
devait déjà se rencontrer en un point de l'archétype x, selon qu'en témoigne
l'unanimité des manuscrits (p. 43, 5). Mais, d'ordinaire, ceux-ci s'arrélcnl là,
tandis que BJYXD généralisent la nouvelle leçon. Voici, en effet, les passages
où se rencontre la lecture « Schoenvorst » :
13,3, Be + /f^î; 83,18, Be;
iZ,s,B& + A*MF; 84,7, Be;
60, 21, Be ; 99, 18, B, e manque ;
70, 9 et !♦, Bt ; 1 39, 17 B, e manque ;
73, 10, BJYX, D manque; 140, 12, liJYX, D manque.
Il y a aussi, pour appuyer l'hypothèse 9, quelques variantes erronées :
239, 11, Warous > Vorous ;
477, 1, introduction du mot une, alors qu'à en juger par le verbe qui suit, il faut
le pluriel;
481. 18, Hombier > Libiert;
et quelques petites lacunes :
175. 19, ilh soy partit; 452, K, saingnor;
243, 1, dois; 487,11, vos.
43.5, 3, de ;
Si, abandonnant le texte du Miroir, on prend garde au contenu des volumes
renfermant les copies que nous croyons devoir rapprocher, leur parenté se
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxxvii
trouve confirmée par radjonction aux chroniques de Hemricourt de la Commis-
sion de la Paix. Ce document figure dans JXD, où il est intitulé comme suit :
Commission donnée par les parties des douze linaigcs aux premiers (D a. p. manque)
commis et députez pour faire la paix des guerres dessus dictes.
Dans B, il devait se rencontrer en tète de quelques actes que Salbray imprime
seulement en une version moderne (cf. MssEd., § 28), mais sous un titre où
se reconnaît celui que nous venons de reproduire :
Commission donnée par les deux partis des familles nommées cy-dessus, aux douze
premiers, qui feirent la paix.
47. — Le groupe 5. — Parmi les transcriptions du Miroir^ celles que
nous rangeons sous l'étiquette 5 représentent l'espèce la plus répandue. Il s'en
faut que toutes nous livrent l'œuvre de Hemricourt dans le même état. Du
premier au dernier spécimen de la série, il y a une longue suite de dégradations.
L'ensemble de ces copies paraît cependant dériver d'un exemplaire dont A doit
reproduire assez fidèlement l'image; du moins, y cherche-t-on en vain les traits
particuliers qui permettraient de les rapprocher d'autres manuscrits. L'unité
du groupe ne s'accuse, toutefois, que faiblement, si on en cherche la preuve
dans un faisceau d'erreurs ou d'altérations commun à toutes les copies. Les
seules anomalies qu'on pourrait invoquer à ce propos, sont les suivantes :
71, i, le nom d'Erkcl se présente dépourvu de son 1 final, ce qui aboutil à le diminuer
d'une .syllabe; L réagit en restituant une forme plus que complète ;
^Cderke M WO d'Evcke HIV d'Ekk
KEF d'ErU R d'Erck Z. d'Erkele;
73,1, au lieu de al fil, tous les manuscrits 8 ont le féminin, leçon correspondant à celle
de A aile fîlhc;
125,16, le nom d'Ardenges manque dans AGM; en Fabsence de ce déterminant,
WORKHEFL suppriment le mot saingnor; seul, N comble la lacune en écrivant
s' dordcnges.
A la vérité,les défectuosités persistant à travers toute la masse des manuscrits 5
sont rares, parce que beaucoup d'entre eux ont subi des retouches de tout genre.
Pour établir la réalité de leurs rapports, il faut recourir à des moyens plus
délicats. Prenons les leçons fautives des deux meilleures copies du groupe;
CCCXXYIII
MANUSCRITS ET ÉDITIONS
comparons les autres exemplaires; aucun n'est tout à fait indemne de ces
faiblesses; mais, dans chaque cas particulier, il arrive que certains copistes
aggravent la faute, tandis que d'autres s'emploient à la faire disparaître. Los
corrections introduites de la sorte sont sporadiqucs et intermittentes. Ce qu'en
leur absence on retrouve partout, ce sont les lectures défaillantes attestées par
les chefs de Ole. Pareille situation ne s'explique que si tout le groupe a une
origine commune. Mais, pour arriver à s'en convaincre, il faut avoir examiné
avec attention un nombre sufiisant d'exemples :
36, 18, des dammes AGMEL
de la dame RKHF
la darae WON
192, i2-18, tint chilb... portant d'arg. A
tint icclluy... portant d'arg.
WOR
tient ccluy... portant d'arg.
GMF
tient cilz... portant d'arg. E
tiennent les dits... d'arg. L
tous ceulx... portoient d'arg.
Kim
4 30,8, mariai AGMRK HE
remariât WOL
espousa en 2'" nopces N
manque F
455, 8, addition du mot filhc AGMEF
451, 2î, bon AGMW0E3
bon et KH
passage remanié RNL
manque F
453,10, mAG
fils ML
fille WORKHNE
lacune F
455,9, tourne A GMWORL
thour KHNE
lacune F
463, 17, de Mont > do nom A
du nom GWO
de Nom RL
de Noin H
diman E
du mon M
de Mons KN
des nions F
477,15, addition du mot assy AGMWOE
manque F
187, 7, omission du mot raarieis AGKE
207,4, tournoy .4 GM/Î
lournon HN
tourney E
tournay WOKL
tnanque F
2b9, 7, pori[c] > por A
pour GMRKIIL
porte NE
parte 0
mol supprimé W
manque F
Ï65,8, des AGM
de WO
est KUNEL
fui F
phrase supprimée R
DES OEUVRES DE J. DE IIEMRICOURT.
CCCXXIX
28C, 8, de Johan Fleroii AGMWO
de Jean Feron N
a Johan Fleron KHRL
Johan (!c Fleron EF
ù\5,i0, le AGMRKF
(le WOL
mot omis E
$ 627 omis UN
521 , 2, de songnc AGMWORKNL
de soigne F
dosognc //
dossongne E
327.7, ci AGMN
a WOKU
au REFL
338,1, ilh^GMA:
clic WORHNEFL
343.8, Myhs AGMWORKHNE
Milles F
Myle L
393,18, et ncncslAG WO
et nest Kll
ncn MRNEL
manque F
400, 8, des lynagcs AGMRKHNEL
de lynagc WO
manque F
40l,2»-26;de8 Frtires des EgcolirsXGMlVO
des Fr. Esc. KllNEL
dos Esc. il
manque F
42-2, 3 do A
du GMWOKHNE
remanié L
abrégé R
manque F
4iii,9d, une AGMKBL
un WORE
ung N
manque F
453, 18, messires sires Wilh. A
sire Guiil. GMWO
mess. Wil. KHNEL
abrégé R
manque F
486, 8, fut AGMWO
eut KHNL
fut marié et eut E
remanié R
manque F
48. — Les titres de chapitres et le groupe 8. — Dans tous les exemplaires
du Miroir, on rencontre, en tête de cerlaines séries de paragraphes, des litres
qui ont la prétention d'en annoncer le contenu. Leur nombre est variable;
rares sous la plume de quelques scribes, ils se multiplient à lextrémc chez
d'autres. Obligés de nous limiter, nous ne tenons compte, dans les notes
accompagnant notre édition, quej de ceux qui figurent en A, notre manuscrit
de base. Quels qu'ils soient, on ne saurait, d'ailleurs, en admettre l'authenticité,
sinon pour trois d'entre eux, accompagnant les §§ 15, ôï:2 et 476; ceux là,
à raison de leur teneur et de l'accord des meilleures copies, semblent bien faire
partie du texte de Hcmricourt. Les autres sont suspects, pour des motifs de
Tome III. pp
cccxM MANUSCRITS ET ÉDITIONS
critique inlerne. D'ordinaire, en effet, ils définissent fort mal le contenu des
tranches du Miroir qu'ils précèdent. C'est qu'en réalité, l'auteur n'a pas composé
son œuvre par chapitres distincts, ayant chacun son objet propre. Les divisions
et subdivisions de sa matière, il les annonce au moyen de phrases appropriées,
qu'il insère à même le texte et qui servent de transitions d'un point à l'autre
de l'exposé. Aussi les titres en question sont-ils bien inutiles, et leur caractère
apocryphe explique leur répartition si inégale dans l'ensemble du Miroir :
jusqu'au § 318, on en compte vingt-six en A; par la suite, leur nombre n'est
plus que de dix.
Il règne, au surplus, dans la tradition manuscrite, une grande incertitude à
l'endroit de ces rubriques. Parmi celles qu'a recueillies notre manuscrit A,
C n'en possède que fort peu, et seulement dans les deux derniers tiers de la
chronique : §§ 318, 427, 838, 883. La plupart du temps, e les fait disparaître,
tandis que B en conserve un certain nombre, qui fournissent à Salbray l'intitulé
des chapitres II- XXI de son édition : voir notamment §§ 72, Hi, 133, 144,
<52, 471, 214, 244, 2d6, 346, 374, 427, 605, 838. Mais c'est, avant tout, au
sein du groupe B que fleurit le titre de chapitre. Tous les litres de A se répèlent
fidèlement dans chacune des copies, sauf les cas de défection accidentelle et
sans préjudice des créations introduites par certains scribes. Dans l'ensemble
de ces titres, une partie sont l'apanage de la collectivité S : §§ 22, 29, 34, 48,
98, 179, 229, 299, 59d, 769. D'autres, en même temps qu'ils figurent là,
apparaissent aussi en Q, dont on verra plus loin [MssEd.^ § 59) les attaches
avec 8 : §§ 38, 42, 190, 220, 308, 712, 996; ou bien encore ils se rencontrent
simultanément dans 8!^, le second de ces groupes dérivant du premier
(cf. MssEd., S 58) : §§ 38, 51, 93, 248. Ce réseau de rubriques, enveloppant
les copies rangées par nous à la suite de 4 G, fournit un argument subsidiaire
en faveur de la légitimité du groupement proposé ci-dessus [MssEd., § 47).
49. — Le manuscrit A. — Les imperfections ne manquent point en A.
Outre celles que ce manuscrit possède en commun avec d'autres copies, il en a
un certain nombre à lui. La plupart ne sont cependant pas graves. Elles
portent rarement sur plus d'un mot à la fois. Ce ne sont, d'ordinaire, que des
fautes d'inattention :
Substilulion au Itrme propre d'un terme apparenté par le sens : 284, 1, frcires > sereurs;
576, 10, filhes > fis ;
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxxxi
Confusion entre mois voisins de forme : 455,11, compningnie > compaingiic; 475,8,
mariée > marie; 413, 13, sont > soit;
Défaillances orthographiques : 395, 3, Iluy > Hiy ; 400, 12, loncur > laneur;
Mots omis ; 410,10, qui; 455, 16, mention;
Mol ajouté : 125, IS, de entre Lambier et saingnor;
Répétition oiseuse d'un même mot ; 1, 8, .1. cinquante; 57, 1, une.
Tous ces menus défauts de A sont signalés dans ÏApp. cr. Il serait superflu
d'en poursuivre ici le relevé.
50. — Les manuscrits GM. — Dans le groupe S, les copies les plus
voisines de A sont G d'abord, M ensuite. Ces manuscrits ne présentent pas
les menues défaillances dont il vient d'être question (§ 49) ; mais ils gardent,
d'accord avec 4, la plupart des traits dont est marquée la source commune du
groupe. Il suffit, pour s'édifier là-dessus, de parcourir les variantes alléguées
au $ 47.
Tout en ne s'écartant guère de A, GM se tiennent plus étroitement unis
entre eux qu'avec le manuscrit du XV» siècle. A preuve, des variantes comme
celles-ci :
290, 6, fui > fuist ;
413, 6, Ilonblet > Houwe;
418, 16, d'Aiiencur > G dazencur, M dasscncur.
Citons aussi l'altération suivante :
3G9, 7-8, il se produit en G une confusion, qui fait biffer les mots que nous allant
Iratiscrire entre parenthèse } en lU, ces mots ont disparu : Ces enffans laigsoient les armes
de Ilaecourt de part leur (père et prindrent les armes de Haccourt de part leur) mère.
En dépit de l'habituelle concordance de ces copies, M se singularise,
cependant, par de nouvelles erreurs ou par des essais de correction inspirés
du contexte :
53, 16, AG Paneil > M Bareit ;
59, 11-13, bourdon ;
126, 21, AG nommoit > M appelioil;
134, 3, BA ces meismes ainsnée > G ce mesrae aisnée > il/ ce année;
187, 7, restitution du mot marié devant à Abresiihe;
232, 2, A chovalbay > G Cliobaway > M de Thys;
cccMiii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
364, 19, À (io > G da > M d'un;
395, 18, AGel n'en > M n'en;
438, 9-10, suppression de l'espace blanc et du mot et ;
479, 6, A Viergencs > G Vicrgncs > M Vicragncs ;
486, 8, M De ce mess. Henr. de Cr. fut...
51. — Les relations de WO avec GM. — A la suite de G A/, doivent
s'inscrire, dans noire tableau, les manuscrits WO, ces quatre copies présentant
des altérations identiques :
148, 8, dont cslut > dont cslcu;
174, 7, mies > BA miens > GWO mesme, M miesme;
182, 9, BA aloit > G alloicnt, MWO alloyent;
184, 1*, Lybars > le bar-;;
189, 8, le vilhc > GM le vienix, WO le vieux;
213, 9, ly cnfes > GM luy en fisi, WO luy en fit;
452, 14, des Joins > A de joins > GMWO depuis.
Trois des volumes où se trouvent ces transcriptions, les manuscrits G W^O,
ont, à côté des œuvres de Hemricourt, un contenu d'une grande ressemblance,
à savoir le Traité du jésuite Del Rey, qui peut être regardé comme une suite
du Miroir, puis un recueil d'armoiries des évéques de Liège et une collection
d'épitaphes, avec des figures peintes.
52. — Les manuscrits WOR. — La parenté de WO, reconnaissable déjà
à l'ordonnance matérielle des deux volumes (voir MssËd., § 24), se manifeste
par des lectures propres à ces copies :
5, 6, Wathieu Brunkien de s' de Moumal;
5, 1112, omission des mots l'evesque;
148, s, si qu'est ehevalier dont csleuz furent {cf. variantes alléguées MssEd., % Si);
175,10, Tourincs > Corrines;
177, 16-n, lacune depuis CMics jusqu'à Dynant;
179.18, Soraavelc >Sombrcllc;
189, 1, d'OuraaIe >dobsniael;
18'.), 2, d'Oumale > dobmael;
204.19, Mokines > Mostines;
239, 20, Gerars > Godefroid ;
52G, 10, mecbiet > mercbiel ;
594, 11-12, Montcgrcz > Montegnée.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccimui
La ressemblance matérielle de WO porterait à croire que l'un de ces deux
manuscrits s'appuie directement sur l'autre. L'examen de leurs leçons fait
plutôt penser à des intermédiaires disparus ou à une source commune :
Zi, 16, acontir > FTraconlir, 0^ couurir, 0' acouvrir;
33, 8, Meirs > 0 Mcris, W Nocris;
55, 16, Paniol > W Panair, 0 chourine (?) ;
116, 18, 0 Lowys, W Lowe ;
126,22, Oilh, We\;
138, 6, 0 Wy. de duc de Br., W NVy. le duc de Br. ;
259, 7, port > 0 parle, W néant;
430, 20, 0 dcmoral, W demeurant.
A côté de WO^ mais à une dislance plus grande de la tradition primitive,
vient se ranger R. Cette transcription, en effet, ne nous apporte qu'un texte
abrégé et auquel on a imposé bien des modiûcations de détail. Il lui manque,
par exemple, les dernières lignes du § 5, ainsi que les §§ 4-5 en entier.
L'arbitraire de ses leçons apparaîtra parmi les variantes eolligées ci-dessus,
MssEd., § 47. Wais, malgré ces dégradations, R s'apparente à WO. Cela ressort
déjà clairement des extraits reproduits au § 3:2. Voici, par surcroît, quelques
passages où se rencontrent les trois copies :
3, 8, Chanlremele > WO Chanciubule, R Cliancinoul;
3, 23-2i, omission de ne por leur atargcmenl;
J), 19-21, car fort riche csloit, et quand ses filz esloicnt en eage pour porter arme», sy
prindrent cunscil ;
• 9, 11, dont illi oui > dont sont yssus;
65, 13, Et de tous ecs enfans n'est senicnce demeurée;
125, 12, le vide correspondant au mot morut est comblé par fut;
150, 7-8, WO estant vcfve soy remariât, R estant vesve soy maria.
Observons, pour terminer, que, parmi WOR, c'est W qui s'écarte le moins
I flvim nnnimiin ^ •
— ^ g
du type commun S :
2, 2, cl les clievclaines cuziens prochans >Wcl clievellans prochains et cousins > OR et;
2, s de sens > W de rentes > OR néant;
2, 11, W il y at point 60 entre lesquels en a plusieurs qui n'ont cure > 0 il y at en (?)
pleusicurs qui n'ont cure > /{ il y a plussicurs qui n'ont cure;
2, 22-24, W à grand travaille le complcur et ordiner ceste histoire, puis que le temps qu
cccxMiv MANUSCRITS ET ÉDITIONS
parfaict le science vient en moy, j'ay mi» mon affection d'enquérir > OR 4 grand traTail
ayant rais mon affection d'enquérir;
3, 17-18, W Et ce fust ce que sur la entrée de mes anciens jours que je me mis a
reposer > OR Et ce fust sur la fin de mes jours que je me mis a reposer ;
5, 21, W et csloit de grans sens et de l'honneur haul > OR néant ;
82, 12 c, W = BA ; en 0, la phrase a été ajoutée par une seconde main; R néant.
53. — Les manuscrits KHN. — Dans la foule des manuscrits issus de 5,
les deux copies KH vont ordinairement de compagnie :
4, i, moins > moyen ;
4, 24-2B, interversion de fermement et perpetuielraent;
4, î6, porteroiient > porteront;
6, 1, chi > et;
6, 10, chis > ses;
7, 12-13, je ne scay de quelle coleurs cstoient ;
7, 1*, j'ay veyu en printe de cire le seaul ;
8, 7, deskendut > deschendant ;
8, 10, ly, sy > sy luy ;
8, 10-11, et le pryat tantoest pour au disner, ce que luy otiroyat;
8, 18, sagement > graticusement;
79, 19, pour appourtani;
116,18, Lowys > louue;
148, s, dont plusieurs b. enffans en furent;
171, 12-14, sy que le bon sire de Hempricourt ne paioit (fl parit) pas tousjours au jour
qu'il debvoit; souventefois et de terre et joyauix qu'il avoit engaigiet, avoit perdus; mais la
bonne... ;
175, 14-liS, deux cans de gens plus qu'il n'eust;
301,12-317,11, une tranche du Miroir, s'etendant de la deuxième liyne du % 601 au
% 650, et dont les premiers mots, do dit.,., ont leur place au milieu d'une phrase, se trouve
reportée entre les %% 5^1 et 522, où elle est simplement introduite par la particule Item;
en K, elle devrait venir au feuillet 49 et se lit aux feuillets 43-45 V; en //, elle se rencontre
aux feuillets 129-137, au lieu du feuillet 149 ';
357, 6, omission des mots ses fis et tous si; etc.
Le genre de transcription que l'on découvre dans KH, a son prolongement
en N. Vis-à-vis de ses voisins, N se trouve dans une situation analogue à celle
* Il est à remarquer, outre cela, qu'en H le feuillet 1:28 est déplacé; il devrait se trouver entre les
feuillet! 12S et 136; accident survenu sans doute au moment oii le volume a été relié.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxxxv
de R par rapport à WO. C'est une transcription fortement modernisée,
écourtée par endroits, et traitant avec beaucoup de liberté les détails du
texte de Hemricourt. On aura vile fait de s'en convaincre en revoyant
l'échantillon qui en a été donné plus haut [MssEd.^ § 32) ou en jetant
un coup d'œil sur les variantes rassemblées au § 47. Il serait inutile de
nous étendre sur les particularités d'une copie manifestement aussi dégénérée,
mais, du moins, conviendra- t-il que nous fassions apparaître ses liens
avec KH^ en relevant quelques leçons qui ne se rencontrent que dans ces
trois manuscrits :
2,16, possiblement > facilement;
2, S5, pas > passaiges;
3, 18-19, omission des mois et rembrachaie;
5, 21, addition des mois de personne ai)rès malivolenche;
4, 19, omission de porlcit;
5, 15, omission de estoit;
5, 19, omission de se fis;
6, 8, celle > la dite;
0, 27, inserlion de avoit après assy;
7, 11, Goiielle > K^H Ylle, iVl isle;
7, H, omission de ncquident;
8. 18, chevalier > seigneur;
8. 19, grossement > grandement;
8, 20-21, KH et de sy grand lyesse de cueur menoient l'cstraingne chevailliers et sa fille
qu'il eu fut tout esmervcilliet; N et de grande liesse de cœur lellemenl que le dit chevalier
eslrangcr en fui émerveillé;
8, 27, tant ly maries com les femelles > tant femmes que hommes ;
8, 31, del unlv avant l'autre > KH délie Louche avant l'autre; d'où celle phrase en N '.
par les anciens a été recordé de bouche les ung auz autres;
31, 16, acontir > KH recouuerir, N recouurir ;
122,12-13, tuit chilh... portent > tous ceulx... portoienl;
iSi, 2, BJAER marenavcles > GL marenalielcs > MQ marenables > X marennable > 0
marenabcl > A^ff martuabclcs > N les martabelles;
213, 9, ly enfes > les;
278,9, Moylant > Mohal;
315, 17-22, omission du § 627 (ajouté poslérieuremenl en marge dans K);
ô2ti, 10 a raechiet > KH amiclc'xl, N et amitié;
394,11-12, Montegrez > Montenguz;
413, 6, IIonLlet > KH llombt, N ilombiert.
cccxxxvi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
Ces manuscrits KHN, n'ayant que des relations de parenté collatérale,
sont exposés, faut-il le dire? à certaines divergences. Tantôt, c'est K qui se
sépare de HN :
i67,6,HN\es ay > K le les ay; 4M,io, fllJV des > A^de;
187, 7, HN marié > K néanl; 427, 7-8, HN Anglantine > K Agantline ;
207, 4, HN tournon > K tournay ; 438, 16, UN Ponte > K Ponde.
Tantôt, c'est H qui rompt avec KiS :
163,17, ^iVdeMons > ifdcNoin; 403,11, Wane > XiV Waire > jff Wair;
278, 1, omission de soy mariât la seconde 452, 11 b, KN du > H des;
fois; 476, 7 ^iV d'" > If daranie.
321, 2, KN de songne > H dosogne;
Il arrive aussi, comme il va de soi, que les trois copies fournissent des
variantes différentes pour un même passage :
33, 5, Mcirs > K Merys, H Meys, N Maris;
58, 8, K el vendit sollemcnl, U el vendit seulement, N et le vendit.
54. -— Le manuscrit E. — Il a été dit déjà [MssEd., § 5') que E est un
exemplaire composé de fragments différents. Trois mains y ont travaillé à la
transcription du Miroir :
E\ ff. 12-145, $$ 3-666 = notre édition, pp. 5, io-333, ii;
E\ ff. 146-1 o8, §§ 667-771 = notre édition, pp. 533, i2-376, ta;
E^, écriture de Butkens :
a) f. 11-11 V", S§l--2 = pp. l,i-S,9;
b) ff. 158 v°-171 V», $1 772-104S = pp. 376, 13-486, n;
c) corrections et additions apportées aux feuillets 12-158.
Nous savons par Butkens lui-même qu'il s'est servi de K pour reviser et
compléter l'exemplaire primitif. Il confesse également qu'il Ol « ceste correc-
tion... plus selon le sens que selon les mots ou ortograplie ». Les parties
transcrites de sa main ne sauraient, dès lors, présenter grand intérêt à nos
yeux. Mais nous avons à déterminer la place des deux premiers fragments par
rapport aux autres copies.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxixvu
Le fragment initial appartient visiblement au groupe S. Il a sa part des
défectuosités qui entachent les représentants les plus qualiflés de celui-ci :
9, 1, comme AG, il omet le mot leveis; c'est £3 qui donne Icveit, enregistré dam l'App,
cr., art, a;
Voir en outre, dans le tableau des variantes dressé au ^ 47 : 36,18, 122,18-18, 130,8,
13S,8, 177, is, 187,7.
Il faut en dire autant du second morceau, bien que son peu d'étendue ne
permette pas d'y relever en nombre les indices positifs de sa parenté avee 8 :
Voir au tableau cité : 343, t.
Si E* prend place sous 5, il n'offre d'affinités spéciales avec aucun des
exemplaires du groupe. Au contraire, on y rencontre une foule de leçons qui
trahissent son isolement :
53, 8, Meirs > A Meris > E Merie;
65, 8, soit relevée > soit revcli;
1 18,4-8, c'est grans doinages > sy gr. ;
134, 2, ceste meïsnies année > ceste meisme avecque;
174, 7, por ly mies > BA p. 1. miens > GMWO p. 1. mesme > E pour ly meismes
mectre ;
184,14, BA Lybars > Libaes;
278, 9, A Moulayt > Moulair;
315, 20, Lamber Sawchy.
Notons, d'autre part, que ES ainsi que f^, sont affectés de graves lacunes,
celles-là même que Butkens s'applique à combler dans les marges ou sur des
feuillets ajoutés au registre primitif :
Feuillet 11-11 v*, passage correspondant à notre édition, pp. 1, 1-5, 9;
Id. 26 id. id. 44,7-47,12;
Id. 70 id. id. 151,8-154,8;
Id. 92, en marge, id. id. 200,1-4;
Id. 95 id. id. 202,17-206,18;
Id. 122 id, id. 272,11-273,1*;
Id. 152 v°, marge inl'érieure, et f. 153 = pp. 357, 8-559,8. Cette dernière lacune,
qui paraît embrasser les §§ 730-733, n'est cependant pas aussi étendue que l'a cru Butkens;
TouB m. q<i
cccxixvui MANUSCRITS ET EDITIONS
le § 733 est simplemenl déplacé et se trouve au feuillet 152 V, entre les §$ 728 et 729;
de plus, la seeonde moitié du § 732 forme un alinéa particulier, transcrit également au
feuillet 152 v% entre les §f 727 et 728.
Selon toute vraisemblance, les deux premières sections de E ont été copiées
d'après un même modèle. Elles ont, en somme, même caractère et ce sont des
corrections de même nature qu'y apporte Butkens.
55. — Le manuscrit F. — De l'aveu même du scribe (voir MssEd., § 6),
nous avons, en F, une version renouvelée du Miroir, d'après un exemplaire
jugé trop vieux et devenu malaisé à comprendre. Le remanieur s'est d'abord
appliqué à condenser le texte de Hcmricourt. Il a, de plus, laissé tomber de
larges tranches de la chronique.
A travers ces transformations, s'aperçoivent encore certains traits que F
doit tenir de son modèle et qui nous reportent vers le groupe 5. Tel le
faisceau des titres de chapitres (cf. MssEd., § 48), et une série de lectures
erronées :
Voir JUssEd, § 47 : 122, 12-13, 135, 8, 315, W, 321, 2, 343, 8.
Rappelons que les premières pages, introduites après coup dans le volume,
donnent, du § 1 du Miroir^ un texte conforme à celui de e (cf. MssEd.^ § 4i).
56. — Le manuscrit L. — L participe aux erreurs qui se répercutent à
travers toute la série des manuscrits S :
Voir MssEd., $ 47 : 56, is, 122, 13-13. 153, 2, 259, 7, 286, 8, 321 , 2, 343, 8, 445, 9.
Au regard des autres représentants du groupe, c'est une transcription de
plus en plus libre, avec des leçons fréquemment retouchées, une langue
rajeunie, et un texte abrégé, mais abrégé par le menu, plutôt que par la
suppression de tranches entières du Miroir :
19, 11, dont ilh out > dont en sont;
58, 8, vendit follement;
65, 8, de estre jamais relevée;
134,1-8, Catherine mariée;
135,7-8, dont ly ainsnée > l'aisnée desqueles;
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxxxix
148,4-8, il estoit fort riche chevalier duquel issirent plussieurs enffans;
131,22, de riche estât;
158,17, par caze de brieteit > pour éviter prolixité;
170, H, ftT > fierment et fort;
171,12-14', lelemciitque, quand son mari t ne paioitau jour par ses engageurs limité ce qu'il
avoit eu en prest, les terres et joyaux engagez debvoient cstre perdus, sans sa feme, laquele... ;
175, 14-18, omission de dois tans de gens qu'il n'awist; etc.
Observons, de plus, que L a reçu, entre les §§ 331 et 352 du Miroir, une
interpolation qui en occupe les pages 180-183. Il est question, dans ce passage,
de faits postérieurs à l'époque de liemricourt; on y relève des dates allant
de 1404 à 1579.
57. — Le groupe Ç. — Le groupement de PI sous un signe particulier se
fonde sur des caractéristiques de toute nature :
a) Un texte remanié et fortement raccourci :
6, 10-10 17, les §§ 4-8 abrégés;
44, 7, Ern. 8' de Roc. et de P. L. ;
61,13-19, et criioent tous Dommartin, ce que aportat grande admiration à un cbascua :
mais l'on dict que ce fut pour la cause sequente, comme autresfois at compté mess' Henry
de Fexhe : assavoir quant.,. ;
61, 20-21, omission de por la terre à avoir;
63,13-65,9, Tous ses enifans, combien qu'ils fuist mariez, si mouroyent ils tous sans
laisser hoirs ;
83, 19-84,3, ... son frère, qui eut une fille mariée à un chevalier du lignage de Ghimengnis,
portant d'argent... dcinorant al Brouck delés Âyg;
133,19-134, 8, une fille laquelle fut mariée;
148, 1-150, 26, passage abrégé;
154, 9, la fin du § 234 réduite à sont issus ceux de Streez;
315, 13-16, le § 626 réduit à un simple renvoi à ce qui précède;
315, 17-22, le § 627 abrégé;
385. 12, omission de par ly ;
387, 10-388, 8, fin du § 791 supprimée:
395, 7-18, ie § 808 réduit à deux lignes et le § 809 supprimé;
597, 12-401 , 18, les §§ 84281 3 réduits à deux lignes;
401, 24-27, omission des deux dernières phrases du § 815 ;
411, 1-41 2, 16, fe § 838 abrégé ;
413. 13, sont > furent;
418, 18-420, 3, le § 8S8 limité aux deux premières lignes;
cccxL MANUSCRITS ET ÉDITIONS
434,3, omission de la proposition relative dont ilh out...;
453, 21-4B4, *, omission du dernier tiers du § 9S4;
481,10, omission de la proposition relative.
b) L'abandon de morceaux complets du Miroir :
66, dl-70, 1», fin du § 76 et {§ 77-81 ;
103,8-109,2, /es §§^^«-/J3;
425,18-126,6, /e§ /7/;
159,9-16, ie§a50;
167, 3-211 , 1, le passage s'étendant du § 256 au début du § 355; PI notent à cet endroit :
Icy fault plussieurs feullels perdus ;
292, 6-293, 8, les §§ S78-580 ;
293,12-301,4, le passage s'étendant du § 5*J au début du § 600; les §§ 595-à97,
rappelons-le, manquent déjà à la plupart de nos exemplaires, cf. MssEd., § 33 ;
302,1-6, /es §§60:2-603 , •
317,2-320,1, les ^1629-633;
358,4-360, 16, la fin du § 732 éeourtée et les §§ 733-736 supprimés;
369, J-375, 13, les §§ 757-769 ;
394, 2-395, 6, les §§ 804-807;
403,14-410,16, PI sont dépourvus, comme beaucoup d'autres copies, des §§ 817-826
(cf. MssEd., § 33), mais la lacune s'étend jusque vers le § 836 et les deux manuscrits laissent
un espace blanc, avec celte note en marge : Icy mancque un feuillet;
413,17-415, 11, te §§«4;2-«4S;
438, 7-439, 20, les §§ 913-9 (5 ,
442, 8-14, les §§ 923-924 ;
475, 18-481 , 2, Us §§ 1008-1022.
c) Des leçons erronées :
53, 16, Paniot > / Panit, P Paint;
72,8-6, Le sereur... qui fut > Les sœurs... qui fut;
125, 16, d'Ardenges > d'Argenteau ;
343, 3-8, la fin du § 691 rendue inexactement;
4Î7, 7-8, Englentines > Angelyne.
58. — Les rapports de X, avec L. — Si nous faisons de PT un groupe à
part, celui-ci ne remonte pas en droite ligne à la souche lointaine de nos
grandes familles de manuscrits. Il a de telles accointances avec L qu'il faut
chercher ses origines dans le type o le plus dégénéré.
DES OEUVRES DE J. DE HEMKICOURT.
cccxu
Voici, par exemple, à quoi se réduit, de part et d'autre, le § S7;) du Miroir
(pp. 2i)0, 3-291, o) :
L. PI.
Et Gielchon, le T filz du vieu Thomas de
Hemricour!, pritit à fcme diim'"" Ide d'Abdcz,
fille de mre. Jacq' et de damrae Mangone
devont nomée; desquelz conjoins je, l'escri-
vain el composcur de cette liystoire, suis
yssu, comme est déclare en la gcncalogic de
la dammc de Veirou et du s' de Ilemricourt.
Da"* Marie, fille du vicu Thomas de H...
Et Gllhon, le vu' filz du vieux Thomai de
Hcmricourt, print à femme damoisclle Yde
d'Abée, fille de mPc. Jacqucmiri et de damme
Magien dessus nomt^e; desquels conjoinciz
le compilateur de ce traictie fut procréé.
Damoiselle Maroye, fille du vieux Thomas
de H...
Dans le corps de l'oeuvre, la ressemblance de Z, avec L n'apparaît pas
toujours de prime abord, à cause des moditications nouvelles imposées par ^ au
texte de la chronique; car L respecte encore en une certaine mesure les
passages riches de substance et qui se bornent à une sèche énonciation de faits.
Mais la parenté de ces copies se manifeste dans quelques pages moins mal-
traitées par % et il sulBrait, pour la rendre évidente, de transcrire ici la version
des §§ 1-3 qui se lit dans LPI. A défaut de pouvoir tout citer, détachons-en
quelques lignes :
Edit.
l,n-lS, ... par pointeur
ou par eseripture, qui est iy
plus beauz et profitables
cxperimens qui onkes fuist
troveis; car gens périssent...
2,1-4, ... les morteile faites
comenchont entre eauz, qui
tos estoiicnt d'on sanc, et
les chevetaines cuziens pro-
chans; et grans domages sie-
roit, se li nous de si grant
nobleche, si grande proeche
et rycheche qu'il at eût en
Hasbaing, perissoit...
L.
... par peineture ou eserip-
ture, ce qu'est le plus beau et
proflitable experiment qu'on
cuisse sceu inventer; car les
gens meurent...
... les mortels fais ont com-
mencé entre ceux qui tous
estoient d'un mesme sang, ce
seroit grand dommage si les
noms de si grande noblesse,
prouesses et richesses qu'il y
a eu en Hesbangne, peris-
soit...
PL
... par peineture ou eserip-
ture, ce qui est le plus beau et
proffilable experiment qu'on
cust sceu inventer; car les
gens meurent...
... les mortels faicts ont
eoraencé entre ceulx qui tous
estoyent d'un mesme sang,
ce seroit grand dommaige si
les noms de si grandes no-
blesses, prouesses et richesses
qu'il y at heu en Hesbaigne,
perissoit...
CGCCXLII
MANUSCRITS ET ÉDITIONS
4, 80-5,*, ... alqueile ly
alcuns, qui voloient avoir ces
permanables ensengnes, soy
traiirent.et prisent et encar-
gont celles qui miez leur
plaisoiieiit, et l'entrcprisent
de si estrangne guyse que
chil qui astoient frers ger-
mains prendoiient leur bla-
zons tous contraires...
5, 18-22, Avient que mes-
sircs Outtes inorut et, après
chu, ly dit messires Rause, se
fis, morut ainsy sens hoirs,
si que Libier soy partit del
stude et fut sires de War-
fizéez. Ilh prist Tordes de
chevallerie et acquist grans
hiretaiges et astoit de grans
sans et de haut honcur.
Âdont avoit à Awiir une
chevaliers nommeis Michiet,
qui astoit sires de Hermalles...
... auquel aucuns, lesquelz
voulioient avoir ses perma-
nables ensengnes, se reti-
roient, prennans celles qui
leur plaisoient, aucunnes fois
de si contraire et estrange
guise que les frères germains
prennoient leurs blazons tous
diffcrens...
Advint que messire Ottes
mourut et, après luy, le dit
Raes mourut aussy sans hoirs;
à raison de quoy le dit Libert
se partit des estudes et fut s'
de Warfczéc. II print l'ordre
de chevallerie et acquist grans
héritages. Pour Ihors estoit
à Awir un chevalier nommé
Michiel, lequel estoit s' de
tiermalle...
...auquel aulcuns, lesquelz
Toulloyent avoir ses permana-
bles ensegnes, se retiroyent,
prennans celles qui leur plai-
soyent, aucune fois de si
contraire et si estrange guise
que les frères germains pren-
noyent leurs blazons tous
differens...
Advint que messir Otton
mourut et, après luy, mourut
Raes, son aisné filz, sans
hoirs; à raison de quoy le dit
Libert se partit des estudes
et fut s' de Warfizée. Il print
l'ordre de chevalerie et acquit
grands heritaiges. Pour lors
estoit à Awir un chevalier
nommé Michiel, liquel estoit
s' de Ilermalle...
Si proche qu'il reste de L par places, ^ n'en dérive pas directement. Ils onl
l'un et l'aulre un ancêtre commun, que nous appelons y. Que L ne puisse être
regardé comme la source de Ç, c'est ce que font voir les tares de cette copie
inconnues à PI :
6, 1-7, 19, lacune située entre les pages 7-8;
13,18, omission des mots et qui irespassat;
17, 7-8, omission des deux dernières lignes du § 1S, dont î^ a l'équivalent ;
17, IS, insertion des mots ne sachant les couleurs après de geules.
D'un autre côté, Ç se libère d'un certain nombre d'imperfections qui
persistent assez généralement à travers les transcriptions du groupe 5 ou qu'on
trouve même ailleurs :
36, IB, il lit dame au singulier, alors que L donne encore fautivement le pluriel;
25'J, 7, port > L pour; !^ porte;
DES ŒUVRES DE J DE HEMRICOURT. cccxuii
286, s, L a Johan Fleron; ^ Johan de Fleron ;
449, 4, AR labbet > KH labbeit > NL labbc > GMWO lawe; ^ lawet;
457, lï, il comble une lacune de l'archétype (cf. MssEil., § 59) : parlé [des hoirs masles]
monsieur Breton.
Ces améliorations, l'auteur de ^ les tire-t-il de son propre fonds? Peut-être.
Mais elles ont pu aussi lui être suggérées par des exemplaires appartenant à
d'autres branches de la tradition manuscrite. C'est, du moins, ce qu'on est
amené à conjecturer devant des variantes comme celles-ci :
241 , 18, Bertinheers C 278, 9, Moyiant Ç 452, U, des joins CB^
-hors Ç Molant F de joins A
-heve fieS Moulant BC de joing KHNE
manque Q Moulayt A de jons Q
Moulayc e de jones /
Moulair E depuis GMWO
Mouhaut GQ manque RFL
Mohault MWORL
Mohal KHN
Tout ce travail accompli autour de la chronique de Hemricourt en fait
véritablement une version nouvelle, qui ne rappelle plus que de loin le type
dont L offre déjà lui-même une image si pâle. C'est pourquoi nous faisons de !^
un groupe distinct de S.
59. — Le manuscrit Q. — A le prendre objectivement, le manuscrit du
généalogiste Van don Berch est un des meilleurs exemplaires qui nous soient
restés du Miroir. Il n'a pas les grandes lacunes qui rendent tant de copies
incomplètes (voir MssEd., §§ 33-38). Tout en serrant de près le texte
traditionnel, il s'emploie à rendre l'œuvre intelligible. Les noms propres y sont
transcrits avec un réel souci d'exactitude. Dans les cas de désaccord entre
manuscrits, ses lectures se rangent souvent parmi les plus acceptables.
Malgré ses mérites, cette copie a cependant des attaches avec les représen-
tants du groupe l, dont elle n'a pas pu dépouiller toutes les menues faiblesses :
31, 16, aconlir BA, variante de acoinlicr et compris comme tel par EF, subit une défor-
mation qui ne se limite pas à Q : racontir W, acoucir GM, aeourir Q, courir L, couurir O^R,
recouurir iV, recouuerir KH;
cccxu? MANUSCRITS ET ÉDITIONS
53,16, Paniot > Paneit QAGMWRE;
i\6, 18, Lowys > Lowe QAGMWRE;
122, 12-13, luit ehilh... portent > tient celuy... portant QGMF {cf. MssEd., % 47);
135, 8, insertion de filhe après ainsnée QAGMEF;
151, 22, bin > bon QAGMWOKHE;
158, 17, par cazc de brieteit > par cas de veritëz QGMWO:,
167, 6, les ay > laie Q, laye GM;
177. 15, insertion de assy après canonncs QAGMWOE;
179. 16, Somavele > Sonaabele G, Somabelie QMHN, Soiuabel RL;
187, 4, del EIscluze > del esclicze G, del estlieie WO, deleselicze M, de Leseiiezc Q;
213, 9, ly enfes > luy en fist GMWO, luy en ce Q;
252, 2, Chovalbay > Chobaway GWOKH, Chobaluay Q;
278, 9, Moylanl > Mouhaul QG, Moliault MWORL, Mohal KHN;
321, 2, d'Osongne > de songne QAGMWORKNL;
357, 6, ses fis > son freire QGMWONL ;
382, 9, appiers > app'eille (= appareillé) QGM, appelliez WO;
394, 11-12, Montegrez AGM > Montegres Q ;
401, 2S-26, des Freires Escolirs > des Fr. des Esc. QAGMWO;
422, 8, don > do ,4 > du QGMWOKHNE;
424, 22, Surlette QAGMNiL;
439, 9, de dont > du d't QG, dudit MWO.
Si , dans ce tableau , on recherche les exemplaires avec lesquels Q se
rencontre le plus fréquemment et de la façon la plus significative, on peut
croire qu'il repose sur un modèle proche de GMWO et, plus particulièrement,
deGM.
Dans plus d'un cas, les efforts faits par Q pour se dégager de ce modèle trop
peu satisfaisant sont manifestes :
10, 8, la leçon fautive leur de Bh devient le;
20, 14-17, le litre erroné du § 18, général en P, n'est pas reproduit ; toutefois Q continue
à faire de Gode froid le fils de Thibaut d'Ylezées;
59, 8, la leçon vu de ^ devient un, exigé par le contexte;
65, 8, les mots ne soit relevée, gui ont des vari.tnles douteuses, font place à ne se
relèverai ,
82, 1, le pronom il, représentant Calstre, est remplacé par elle, qui représente plus
naturellement la dicte terre de Calstre;
107, 10, Q évite la lacune en insérant après et le pronom sujet lui;
138, 6, Wy. le duc de Br.;
154, 1-2, de coisle ARKHE > de cesle GMWO > de ceste costie Q;
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxlv
550, 3-4, Q omet les mois rstoit... Brnus de Chômeur afin d'éviter la difficulté qui te
rencontre dans ce passage;
398, 6, Q supprime les mots en vie pour éviter le pléonasme;
482, 1*, la leçon de joins de A, devenue depuis dans GMWO, est restituée sous ta forme
de jons par Q;
453, 8, aux mots en sens correspond dans Q le mol fil, ce qui prouve que Van den Btrch
a lu enfcns.
Parfois même, l'exégèse du scribe le conduit à de véritables méprises :
42, i, ROT le sien > sur le chemin;
75, 5, a Asteneur > a Stenen;
i06, 7, d'Olignien > de Lignien;
184, 14, Lybert > Robert;
403, dl, Wane > vouwé;
479, 6, Viergnes > biergiers.
Mais, à côté de ces tentatives d'émendalion, dont l'idée pouvait germer
sponlanément chez Van den Berch, il en est d'autres qui ont dû nécessiter
l'emploi d'une ou de plusieurs copies étrangères au groupe 5. Cette conjecture
s'impose, tout d'abord, en ce qui concerne la restitution des §§ r)9y-597
et Hl 7-8:26. Klle se vérifie, en outre, dans maint passage, où Q adopte des
leçons que détiennent seuls des manuscrits n'ayant aucune affinité avec son
principal modèle :
88, 12, qu'il morut : cf. App. er., art. c;
165, 11, Feire > ferre C > ferie Q > freire BAG;
332, 1, addition du nom Herman.
Ces passages où Q semble faire appel à d'autres représentants de la tradition
manuscrite, ne sont point rares. Il serait superflu d'en donner l'énumération
complète, puisque les leçons intéressantes de cet exemplaire sont régulièrement
signalées dans notre /ïpp. cr. Leur examen confirme ce que nous avançons ici,
à savoir que Q doit être regarde comme une copie éclectique; c'est, si l'on veut,
le premier essai tendant à l'établissement d'un texte critique de l'œuvre de
Hemricourt.
Tome III. rr
cccxLvi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
CHAPITRE IV
Classement des manuscrits du Traité des guerres
d'A'wans et de "Warouz.
60. — Les copies du Traité et le classement des manuscrits du Miroir. —
Le tableau placé ci-contre représente les groupements auxquels les copies du
Traité nous ont paru se prêter. Il ressemble, dans ses grandes lignes, à celui
qui a été proposé pour les manuscrits du Miroir (voir MssEd., § 31). On ne
s'en étonnera pas. En principe, il faudrait plutôt s'attendre à une coïncidence
complète, puisque le Traité forme comme une suite de la grande chronique
de Hemricourt (cf. t. III, p. 1, s-c) et que, dans les exemplaires dont nous
disposons, il accompagne presque régulièrement celle-ci. Il y a pourtant, dans
la tradition manuscrite du Traité^ certaines particularités qui demandent à être
mises en lumière. En revanche, la partie du classement qui doit mener à des
conclusions déjà admises pour le Miroir, pourra faire l'objet d'un exposé plus
sommaire.
61. — L'archétype x. — Dans l'intitulé du Traité, page \, lo, la grande
masse de nos manuscrits estropie ou renonce à donner le nom du seigneur
de Lexhy :
La forme exacte serait Hombicrt. Or on trouve : C Houwe; A Houbin, wioi»" A^ place
une barre d'abréviation dans la hasle du h et expanctue in; BGMWOKHNEQ Houbin;
RFL Hubin; JXYZ^ un blanc; Z^D Hombert, restitution toute moderne, puisque les autres
copies du groupe e sont muettes.
Une corruption du texte qui, sans doute, remonte également à l'archétype,
s'observe page 22, n-K :
Les trois mots et nionssaiiignor Joliaii viennent s'insérer entre do saiiignor de IFantffe
d'une part, et do saingnop de Seraing d'autre part, rendant le passage inintelligible et
provoquant, dans certains exemplaires, l'abandon des membres de phrase voisins. Les trois
fnots intrus subsistent dans AGMWOKHNEQJXYZ; PI gardent mon->' Johan; Sa. les
fait disparaître; C laisse tomber avec eux et do saingnor de Seraing; F laisse tomber avec
eux do saingnor de ilaneilc cl; enfin le passage est modifié dans RLD.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT.
CGCXLTU
Classement des manuscrits du Traité.
Original.
e?
B
XTS.
c
com< xTii s.
xTi s. XTii s. xTii S. Kn milieu
XYI s XTIl s.
A
1430-1485
C
XTI'XTII S.
XTIl S.
w
1/2 XVII S.
0
1«43
K
1612
H
XTI-XTll S.
XTIl S.
E
XTIl a.
0
162»
«
1622
F
1518-1519
L
1616
I
1987
P
I«U
A — Bibl. Un. Lg. 664.
B — Salbray.
C — B. ». 524.
D - B. R. 5739-40.
E - B. R. 10312-13.
F - B. R 11638.
G — B. R. 14406-11.
ff - B. R. 17J89.
/ — B. R. 21295-99.
/ — B. R. II. 2342.
« — B. R. Goetl). 912.
L — B. R. Goeth. 913.
1/ — B. R. Goeth. 914.
iV - Bibl. Un. Lg. 177.
0 - Bibl. Un. Lg. 672.
P - Bibl. Un. Lg. 1043.
Q — Ville Lg., sans cote.
R - Ville Lg. Capit. 133.
W — Averbode, Die Voecht 10.
X - Bibl. Un. Lg. 1597.
y - Hambourg 238.
Z - B. R. 14404.
ccciLTiii MANUSCRITS ET EDITIONS
Comme dernier Irait commun à l'ensemble des manuscrits, remarquons une
légère altération qui s'est introduite dans le nom propre mentionné à la
page 13, 30-3i :
La forme originale a du être Chanteurines. Presque partout, la lettre u-v est devenue
un b : Ccliaiilrcmelc, BAMJXPl chantcbrincs, G clianicbrnies, EQD clianlebrine, H cliaote-
bririne, K chantrebrine, L chanliebriii, 0 chantebrins, N chanlcbrime, R chantermes (?).
62. — La famille p e» face de C. — Le manuscrit C garde de bonnes
leçons là où la collectivité j3 se trouve en défaut :
6,11, C enlissier > BAGMO culichior > EQ cmUier; JYXWKHNRFLPI mot omis;
ZD enlichier, lecture correcte, mais d'introduction récente, puisqu'elle manque à JYX.
56,30-21, Le passage qui, dans notre édition, se lit : « ... et mal wardaat ses parolles,
maiienicnt après vin. S'avoit demonstreit... > ne demeure intact que dans C '.
C el mal wardanl ses parolles raiesraeroent après vin Savoit dcinostre...
BA et mal wardcit ses parolles maiicment après bin savoit demonstreit...
GJtfet mal garde ses parolles mesmement ajipres bien scavoit demonstre...
W et malgarde ses parolles maintenant après bien scavoit demonslrer...
Oet mal garde ses parolles maintenant après bien seavoir dcmonstrer...
K cl mal gardant ses parolles raesmcnt après avoit demonstreit...
EQHN et mal wardant ses parolles mesmement après avoir demonstre...
R et léger de parolles ayant demonstre...
F et non tenant sa promesse et paroles savoit moustrez...
L et mal gardant ses parolles dcmnnstrat...
JZ et mal gardant s. p. et mesme après avoir monstre...
XY et mesme après avoir monstre...
DPI le passage manque.
63. — Les défectuosités de C. — Le Traité n'a pas subi, en C, les mêmes
transformations que le Miroir (cf. MssEd., § 42). Les lectures fantaisistes et
les bévues y restent cependant nombreuses :
2, 18-16, 1. a. leur laisoit appeller s' d'Awans ;
^, U, insertion après envie des mots qu'il luy portoit;
8, 19, warlant > awaytant;
11, 1, insertion après traiitiet des mots et de nulle paix a faire;
a, 8, tuwat > ruwat ;
16, i, insertion du mot proche avant en ce point;
22, 10, en bon convenant > en bonne contenance ;
25, 2î, et elieaz > de Graez;
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT.
CCGXIiX
28, 8, ne s'avoiiVnt i mcleir > ne s'en avoient;
28, <8, fuitueles > femmelettes;
28, II, fervente solicitation > subornation ;
37, 21-22, les péris qui ly avoiient esteit rcmonstreis > les presehes qui luy avoient esté
faicles ;
48, 22, si adoleis et sy alllis > sy adoweit et sy affoibiy.
Cueillons aussi quelques exemples parmi les noms propres
8, 14, Wane > Waure ;
26, 16, Brunink > Aenult;
29, U, Charneur > Cbamont ;
34, 14, Frumons > Foymens ;
40, 21, ly Romans > les Wynans.
64. — Les particularités de B. — L'isolement de B dans la famille p, s'il
est réel, demeure peu apparent. On ne saurait mettre au compte du manuscrit
les fréquentes omissions de mots qui déparent le texte imprimé. Parmi les
lectures de 5a., peut-être y a-t-il autre chose que des erreurs de déchiiïrement
dans les quelques menues particularités que voici :
22,19, porent > poroient;
29, 28, portent > portont;
30, 14, de Huy > a Huy ;
31,17, mentcnoiient > menoient;
32, 3, le prochain mardit > les p. m. ;
34, 10, et venir > a venir;
33, 8, de Warfezéez > et de Warf. ;
35, 18, de volenteit > de bonne volenteit.
65. — Le groupe e. — L'étroite parenté de JXYZD ressortira à suffisance
de la confrontation d'un nombre limité de variantes :
7, 6-7, cnsy qu'il moy constat par l'aprize des anchiens > JZD comme m'at (ZD c. il
m'at) esté dit par les anciens, XY comme on m'a dic( par les a.;
8, 14, Hombier Wane > H. de W.;
8, 16, entreprezure > JXY enlreprinsc, ZD cntreprins;
8, 19-20, omission du passage compris entre az lices et leur awsntage;
8, 20-21, si qu'il constat par le rccort des anchiens > comme at esté dit des anciens;
8, 22, tant qu'il viskont > toute leur vie;
8, 22-23, omission des mots adont meïsmes;
8, S4, et chis demoroit tout emmy > nonobstant qu'il estoit demourant au millieu;
9, 1, Très grant domage leur portât > craingnant qu'il leur pouroit porter grand
dommaige ;
31, 18-17, ja fuissent ilh appartennns...mrntcnoiient > combien qu'ilz fussent appartenantz
a eulx de sang et de linaigc comme dit est {D c. on peut voir) au traicté des linaiges
(Y c. d. e. dessus);
cccL MANUSCRITS ET ÉDITIONS
39, 13-16, omission de la phrase Et cstoiient... blazons;
44,1819, Sor ces dois... al rescosse > Sur ces deux fut la plus (D plus manque) grande
partie du champ et le crys merveilheux.
Fait particulier à signaler, et qui n'est pas sans exemple dans le Miroir, le
passage correspondant à notre édition, page 3'^, <-4, se lit comme ci-dessous
dans JXÏ; Z reproduit le même texte, mais en y joignant une page nouvelle
sur les Warnant (f. 29 v'-SO), interpolation qui passe aussi en Z) (f. 141 v*) :
30, 1-4, Cculx de Warnans, là oii il avoit deux parties enriemys les ungs aux autres, dont
les aucuns portent de gcule à six lionceaux d'argent, armez, lanipasscz et couronnez d'or, et
les autres de sable au chef de gcule, sur le tout le lyon d'argent couronné, armé, lampassé
d'or, quy sont les armes d'Oultremont.
66. — />c« membres du groupe e. — Kn £>, le Traité, de même que le
Miroir, a été amputé de certaines parties : le § 1 (f. 130), le § 30 (f. 139).
D'habitude les omissions portent cependant sur des fragments de moindre
étendue :
11, 9-11 ; 36, 17-38, 31, la fin du % 58 et le % 39
16, ls-17, 3 ; résumés en trois ligne* ;
23,6-24,18, le § 22 réduit à quelques 39, «9-40,10, la fin du % 41 résumée en
lignes; deux lignes;
26, 7-10. 43, 8-19, la fin du § 46 et le % 47 résumés
26, 11-27, 6, le % 28 fortement réduit; en une ligne;
35,12-19; 47,92-2*.
36, 4-15 ;
Dans la série e, le manuscrit Z prend place à côté de D, mais avant lui, car
il n'inflige au Traité aucune des mutilations que celui-ci subit chez Van
Valckenisse. Par nulle variante digne d'être prise en considération, Z ne se
range avec JXY contre D. On relève, au contraire, de ci de là, des indices de
leurs rapports tout spéciaux; ils viennent corroborer un fait déjà établi,
puisque nous avons observé {!\lssEd., § 27) que ZD dérivent, l'un et l'autre,
de l'exemplaire transcrit par Jean de Briamont en 1566 :
8, 13, mettre en corapt des bons > ZD m. en compte de b. > JY m. en escript en
compte des b. > A^ m. en escrit et en compte des b. ;
8, 18, furent sovent compaingnons > ZD f. s. c. > XY f. bons c. > / f. c;
10, 8, nel laissoit > JXY ne le laissa > ZD ne laissa;
2S, 1, Vosse > ZD Wosse > JX Wasse > Y Wasee;
43, 6, Fongnés > JXY id. > ZD frongnes.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccli
En l'absence de D, il arrive à Z de fournir des lectures s'écartanl de celles
de JXY. Dans le nombre, plus d'une montre que, pour reconstituer le
prototype e, cette transcription doit être consultée à l'égal de J. Quant à XY,
ils s'accordent généralement avec ce dernier, ou bien ils introduisent dans le
texte de nouvelles altérations :
10, 24, en sens et en conselhc > Z en s. et au conseille > JXY en s. et cons.;
tb, 21, qu'elle > JX quil > Z qui > Y que;
18, H, et y priai > JXY id. > Z et il pr.;
37, 29, AZ por avoir une bonne siiynic > JXY pour faire bonne chier;
40, 12, après la mention du Guilhars de Chaiienécz Z ajoute lu description des armes de
ta famille.
67. — La branche 9. — Y a-t-il une source commune à B et à « ? Nous
l'avons cru pour le Miroir [MssEd., § 40) . Son existence est plus dilTlcilc à
établir ici. Si nous alléguons quelques traits à ce propos, c'est sans nous abuser
sur leur valeur :
G, 9, omission de la préposition a 37, 29, omission du mot fours
23, n, soudure du $25 au$ 2i 48, 10, se > et
26, 6, à Doniarticn > de Dom. 49, i, hautece > hauteur
Notons, par surcroit, qu'à la page 30, i7, à défaut du témoignage de C, 9 est
seul à nous conserver la bonne leçon « d'or », contre 5 « d'argent ».
68. — Le groupe 8. — Parmi les variantes accusant, de la manière que
nous avons défmie ci-dessus [MasEd., % il), la cohésion des manuscrits
groupés sous le signe S, nous enregistrons les suivantes :
3, 18, dcsl'cce A 8, 19, lices de fortrcces A
destr'ee G M 1. et f. GMWOKBNEQL
destresse F manque RF
vesture WO l9^ ^^^ omission du mot cheval A
deslrainte KHiyL omission des mots a chev. GAI WOR
destrainct EQ a cheval KHNEQLF
manque R ^i „ .-.in.rwr
' 3i>28, esloit AGMK
3, 28, aile paiis a Liège A estoint HN
au pays a L. GM estoient WOEQF
avec le Pays de L. EQ manque RL
aile paix a L. A^ 26, j, [S]or A
omission des mots lendemain... Pour GMWOKUNEQLR
Liège WOHN ; manque RLF manque F
CCCLU
MANUSCRITS ET EDITIONS
30,17, d'argent aile bendc gerraelle AG
d'arg. a la bande germ. degueiiUes
KHNEL*
d'arg. a une bende germ. WOFRU
d'arg. a une b.-g. de geules M
membre de phrase omis Q
31, 17, mentenoiient AGQN
maintcnoient MWOKHEF
manque RL
31,23, le quaraintaines AG
la quar. MWOKH
les quar. NEQRFL
34,20, Pas deSAinlMarlinAGMWOKHN
Pas S. Martin EQL
manque RF
47, 6, lybot' A
le bot' GM
le botier WO
le bottier Q
47, 6, le boltir KHNE
Libole F
Libotte L
manque R
il, 10, Bilot' A
Belott' M
Belotte G
Bellotte R
Berlotte L
Belloliz WO
Gilotin EQ
dayllot F
omission des mots Bil.
ses fis KHN
48, 9, retourt ou recourt A
recourt GMKHN
recours EQR
retour F
omission des mots issirent fours.
atres wais WO
manque L
69. — Ressemblance de BA. — S'il est vrai que B doit être séparé de A,
à raison d'une certaine affinité avec l'ancêtre du groupe e — mais, en ce qui
concerne le Traité, nous avons fait nos réserves là-dessus, iUssEd., § 67 —
il importe, d'autre part, de remarquer combien il reste proche de A ou, d'une
manière plus générale, du type 8 :
2,14, warnis esloiïeh BAGWO
garnys et stoffeiz MF
garnis et fourniis KHNEQ
garnis L
manque R
% 1M6, ly abbés ly avoit se ce non BA
1. a. lui avoient mys ce nom GM
l'abbé luy avoint mis le nom WO
les abbeit les voweit ce se non KN
les abbeit les voweit de ce nom H
les abbcz n'avoycnt sinon .. EQ
manque RFL
6, 14, pris > prisl BA
16, 29, sornomal BA
surnomat GMWOL
sommonat K
semonnat HN
scmmouat EQ
manque RF
17,17, eazB.l
eux R
ceulx GMWOKHSEQL
manque F
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccuii
18, 41, ly BA 57, w, le > ne BÀ
luy G WWO nelcGWO
y EHNEQR le MKHS'EQRL
manque FL manque F
19, 17, habiet BA 44, 16, le > ly BA
. , -, ^ chapleleys B^îGilffVO
haubert OL u i n
. „ chappelel R
robe F . "^ ,. „„
chapplis £Q
manque R \- va^
^ caplis AiïiT
chapelier^
manque F
70. — Le manuscrit A. — En quelques points, A conserve seul, dans le
groupe S, des leçons satisfaisantes, qui lui assignent une place à part :
2i, 19, porcnl A 44, 19, voir paragraphe précédent
povoieiit Kft
pouvoienl GMWONEQ
pouvans L
peuvans R
manque F
71. — Les manuscrifs GM. — Sur l'union de GM, qu'il siifiQse de renvoyer
aux variantes colligées ci-dessus :
MssEd., %69 : 2,18-16;
M$sEd.,%68 : 3,23, 47, 8.
Par le soin avec lequel ils conservent les termes anciens ou aussi des formes
douteuses Ggurant en A, ces manuscrits se placent immédiatement à la suite
du principal représentant de S :
5, 18, voir MssEd., § 68;
3, 23, voir ibid. ;
8,8, B AGM aou;
43,1, 0^ GM contoient.
72. — Les manuscrits WO. — Dans WO, le texte du Traité s'unit si
intimement à celui du Miroir qu'il n'y a, entre les deux œuvres, nulle sépara-
TOMK III. 55
cccuT MANUSCRITS ET ÉDITIONS
tion matérielle. La similitude de ces exemplaires, qui s'annonce de la sorte
dès le seuil du Traité, persiste par la suite :
2, 18-16, voir MssEd., § 69;
3, 15, voir MssEd., % 68;
24, 16, castelain > chevalier;
26,3-4, cns stins > 0 estins, W eslains;
43, i, conloiient > stoyent;
47.10, voir MiisEd.,%68\
48, 9-10, un bourdon fait disparaître le patsage issirent fourt... atres wai».
73, — La parenté de GM-WO. — Les manuscrits WO, lorsqu'ils s'écartent
du texte régulier de la chronique, se rencontrent assez souvent avec GM pour
qu'on puisse conclure à l'existence de liens spéciaux entre ces copies :
2, 18-16, voir MssEd., % 69;
i\,iO, voir App. cr, art. c;
48.11, voir MssEd., $69;
28, 1, Vosse > Voes;
56,ii,voir MssEd., $62;
37, 29, voir App. cr., art. i;
49, 19, le struk > GM le seuk, W le seuck, 0 le senck.
74. — Les manuscrits KHN. — Nous citerons, parmi les passages où
l'identité première de KHN est reconnaissable :
2, 15 16, voir MssEd., % 69;
H,iO, voir App. cr , art. c;
26, 3-4, omission des mots ens stins et;
37, 9, les out covent > les eut en coveni;
47, 10, voir MssEd., $68.
Comme dans le Miroir (cf. MssEd., § .^3), N, là où il se distingue des deux
autres exemplaires, leur est souvent devenu fort inférieur :
28, 21, fervente solicitation > fermeté sollicitans ;
30, 26, assavoir > KH scavoir > N voir;
31, ÎO, aile dit saingnor > KH al s' > A'^ a scavoir;
49, 16, leur aperiie > K leur apperte > H leur experte > y leuri experte.
DES (EUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccclv
75. — Les manuscrits EQ. — Les rapports étroits de EQ sont une
nouveauté, inconnue au Miroir. Tout en se rapprochant l'un de l'autre,
ces deux exempluires reproduisent une version passablement modifiée du
Traité. Rappelons que, dans le manuscrit E, la copie de cette seconde chronique
est tout à fait indépendante du reste du volume. Il y a lieu, d'autre part, de
remarquer que l'exemplaire de Van den Uerch n'éveille plus, ici, aucune idée
d'éclectisme (comp. MasEd., § 59).
Un des signes les plus tangibles de l'union de EQ est une note additioa-
nc'lle qui a pris place entre les §§ il et 22 du Traité,^ et qui occupe les
feuillets 177-178 de £, les feuilllets Ii8-H9 de Q.
Elle a pour incipit : Par parcntcse, ce que s'ensuit doibt précéder la bataille de Waremme,
que llempricourt at mis en oubli.
A la fin, on lit : Le susdict est extraict hors de sire Jean de Warnant, Hoxsem, Jean
d'Oullroineuse et autres.
Cette note complémentaire trahit, chez son auteur, une main habituée à
euilleter les chroniques liégeoises. Elle serait l'œuvre de Van den berch en
personne, qu'il ne faudrait pas s'en étonner; n'avons-nous pas vu déjà le diligent
généalogiste soucieux de compléter son exemplaire du Miroir aux §§ 593-397
et iS17-82G (cf. MssEd., §§ ,57, 59)? Toutefois, celte conjecture n'est rece-
vable que si E procède de Q; or il n'en est rien, semble- t-il, à en juger
par une omission qui s'observe dans Q, mais non dans E : page 30, I7,
cf. itfss^t/., §68.
A côté des pages adventices, signalons, dans nos deux copies, une série de
variantes particulières :
2, 18-16, voir MssEd., § 69 ;
ô, 3, esloit del forlrece et avowcrie d'Awans > d. f. et av. estoit;
5, IS, voir MssEd. ,%68;
3, 93, voir ibid. ;
11, 10, voir App. cr., art. c;
23, 13, voir App. cr., art. o;
37, 9, les ot covent > leur dit en convent;
43, 6, Fongnes > Q frognus, £■ frongnus;
44,19, voir MssEd., § 69;
il, iO, voir MssEd., $68.
cccLTi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
76. — La parenté de KHN-EQ. — Le couple EQ, malgré ses singularités,
porte les marques d'une parenté spéciale avec KHN :
Edit. K.
6,1*-17, Mais que quionk fuisl pris.ch'cstoit Mais quiconcqucs esloit prins, il luy avoit
sainsmerchis.car aire raeiichon n'y avoil que aultre raerchys que la mort, non obslant
la mort, nonobstant queilkonk proismctcit quelconques parsuytes qui fuist entre eulx
qui fuist entre eaz. Et les dois principaz capi- et les deulx principalz capitaynes. Le sire
taines, ly sires d'Awans et cilh de Warous, d'Âwans et ceuix de Waroux estoient sy prêt
estoiient si près logiez... logiet...
HIS. EQ.
Mais quiconque estoit prins, il {N il Mais quiconcqiie y estoit prins, il n'y avoil
manque) n'y avoit autre merchy que la mort, autre mercy que la morte, nonobstant quel-
nonobstant quelconques porsuiles qui fuist concque parsuittc qui fut entre eulx et les
entre eux et les deux principalz capitaines. deux principaux capitaines. Le sire d'Awans
Le sire d'Awans et ceux de Waroux estoint et cellui de Waroux estoient si près logez...
sy près logiet...
2, 14, voir MssEd., % 69;
29,16, skaketeit > KHEQ schachele, A'^seachelet;
30, n, voir MssEd., $ 68 ;
36, SO, voir MssEd., § 62;
42,30, omission des mots des bannerés;
43,15, sormonteis > hault monleit.
77. — Le manuacrU R. — Dans le Miroir, R s'apparente à WO (voir
Msf>Ed., § S'i). II n'en est pas de même ici ou, du moins, il n'y parait plus.
La copie continue cependant à se classer dans le groupe S; à preuve, les
variantes :
MssEd., § 6* : 19, 11, 25, 8, 30, 17, 47, 10, 48, 9.
Mais R ne se lie, dirait-on, avec aucun des exemplaires de son groupe. En
de multiples endroits, il abrège le texte du Traité, allant jusqu'à en supprimer
des fragments entiers, comme les §§ ;27, 30, 40, ou la fin du § 43. Ailleurs, il
se signale par des lectures inconnues aux autres transcriptions :
9, lT-18, Quand la journée du camp fut venue ;
11,10, voir App. cr., art. c;
25, 1, Vosse > Voi;
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccclvh
f9, 18, skaketeit > saquetd;
36,S0-il, voir MsaEd., % 62;
44, 19, voir MssEd., % 69 ;
45,17, retournent > ournarent.
78. — Le manuscrit F. — Quelques-unes des variantes alignées ci-dessus
témoignent de l'origine de F et nous invitent à l'inscrire sous 8 :
MssEd., $ 68 : 3, IB, 30, 17, 31, 17.
Pour le surplus, le Traité^ dans cet exemplaire, a été soumis au même
remaniement que le Miroir (voir MssEd., § 3.1). Sans parler des lacunes
occasionnées par l'enlèvement de divers feuillets {MssEd., § 6), la copie est
écourtée et le scribe a librement taillé dans le texte de Hcmrieourt, supprimant,
par exemple, la seconde moitié du § 5J4, les §§ :25-2!), une grosse partie du § 34.
Faut-il ajouter qu'en transposant son modèle à sa façon, le remanieur, qui
nous a du reste confessé son embarras, est tombé dans plus d'une méprise?
19, 17, voir MssEd., § 69; 36, 20-31, voir MssEd., % 62;
25, 1, Vosse > basse ; 43, 6, Fongnes > foucques ;
31, 90, dit > bon; 47, 10, voir MssEd., % 6S.
79. — Le manuscrit L. — Comme fi et F, L a le droit de figurer en 8,
si l'on s'en rapporte aux variantes colligées plus haut :
MssEd., % 68 : 8, 19, 25, 3, 30, 17 ; MssEd., %69: 16, 39.
A part ces attaches lointaines avec 8, L nous livre un texte fortement
condensé et altéré par de fréquentes retouches :
2,14, voir MssEd., % 69;
8,10, elle > les parties;
9, 17-18, Quant la journée du cliamp survint;
11,10, voir App. cr., art. c;
15,31, qu'elle ly fisl entreprendre > qu'il entreprinl;
20,10, monssaingnor Thiry> Thiery;
22, 19, voir MssEd., % 70;
23,1.3, voir App. cr., art. a;
30, 36-31, 8, la (in du % 34 manque;
cccLvra MANUSCRITS ET ÉDITIONS
31, 16-17, omitsion des derniers mots du % 3j?;
57, 29, voir App. er., art. i;
44, 19, voir MssEd., % 69;
-47, 10, voir MssEd., % 68.
80. — Le groupe Ç. — Reconnaissable à la simple confrontation des textes,
le groupe Ç, formé de 7P, a pour caractéristiques :
a) La suppression de morceaux entiers du Traité, tels 27, ii-li8, m,
36, 16-40, li;
b) L'abrègement de plusieurs passages, notamment 33, t-54, i», où la
rédaction originale est réduite à quelques lignes;
c) Des variantes spéciales :
9,17, Quant y vint ly journée > Quant la journée vint;
11,10, voir App cr., art. e;
16, 29, sornionat > fit;
23,13, voir App. cr., art. a;
26, 17, comment ilh s'en poroiient maintenir > comment on les pouidroit garder;
44, 19, ly chapeleys > leâ capeles.
En général, la ressemblance de IP est complète. Il n'est cependant pas
impossible de découvrir, entre eux, de légères divergences, qui, d'ordinaire,
sont plutôt à l'avantage de / :
2, 18-16, / l'abbé n'avoit sinon ce qu'il vouloicnt laisser > P l'abbé n'avoit que ce qu'ili
vouloyent I. ;
15, 21, P qu'elle > /qu'il;
47, 8, / Lybotte > P Lybot,
Comparée à la forme normale du Traité, la version recueillie dans ces
manuscrits a subi un traitement qui n'est pas sans analogie avec celui que,
dans les mêmes volumes, nous avons vu appliquer au Miroir (cf. MssEd. .^
§§ 37-58). Pour ce dernier, le remanieur utilisait une copie proche de L. Dans
le Traité, on ne constate aucun rapport de Tespècc entre L et X,. il est d'ailleurs
à remarquer que, dans les manuscrits de co groupe — et c'est plus sensible
encore en P qu'en I, — le Traité n'est point soudé au Miroir. Rien ne
s'oppose donc à ce que le texte qui en est donné là, ait une genèse différente.
Pour éclairer celle-ci, c'est en vain qu'on s'adresse à des représentants de S.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccux
Les leçons où Ç se rencontre soit avec A^ soit avec les autres membres du
groupe, peuvent s'expliquer comme des survivances du texte original ou comme
des coïncidences fortuites :
43,17, AGMHNZ, al asscrableir, CBWOKEQR al assemblée;
4S, 17, rctornont > A rccorircrit, F rt'courircnt, / recourerent, P recoururent {paléogra-
phiquemenl, la confusion est aisée).
Le groupe ^ doit se rattacher, par des intermédiaires inconnus de nous, à la
souche p. L<.n dehors de celle hypothèse, on comprend mai la présence dans
ces copies, à un autre point de vue si dégénérées, de leçons irréprochables ou
très voisines des formes primitives :
2, 14, warnis et stoffez;
2,15-16, voir ci-dessus, présent paragraphe;
3, 93, aile pais de Liège;
22, 19, porent > / peuldrenl, P pouidrent;
25, 8, Sur;
43, 6, Fongnes;
•49, 19, BA le struk > IP le struek > GM le seuk > FF le seuek > 0 le senck > C le
stock > Z, le fust > EQ les fustes > KUNR les fuslz > e le debout.
CHAPITRE V
Flan et caractères de notre édition du Miroir et du Traité.
81. — Le manuscrit A pris comme base, — Des chapitres précédents, il
résulte que nous avons à noire disposition, pour entreprendre une édition
raisonnée des œuvres de Hemricourt, une vingtaine d'exemplaires du Miroir
et du Traité. Mais presque tous sont modernes. Deux seulement, A et B,
conservent à la langue du chroniqueur sa couleur archaïque (cf. MssEd.,
§§ 51-3^). Encore, l'un d'eux, fi, ne nous est-il connu qu'indirectement, par
l'intermédiaire d'une édition entachée de maladresses et de négligences (§ îJ8).
H ne reste ainsi qu'une seule copie ancienne à laquelle nous pouvons nous
adresser avec quelque eondanee, si nous cherchons des formes linguistiques
remontant uniformément et régulièrement à l'époque de Hemricourt. C'est
celle-là, à savoir le manuscrit 4, qui devra servir de base à notre texle.
cccLi MANUSCRITS ET EDITIONS
Étant donné l'état dans lequel nous trouvons la tradition manuscrite, notre
tâche d'éditeur se ramène au travail suivant :
1 . Reproduire le manuscrit A ;
2. Pour ce qui regarde la langue, mettre ses leçons en rapport avec celles
de B-Sa. et, subsidiairement, avec les vestiges de formes anciennes conservés
dans les copies modernes;
3. Pour ce qui touche au fond, contrôler soigneusement le contenu de A,
redresser ses erreurs éventuelles, combler ses lacunes, à l'aide des autres
exemplaires, spécialement de ceux qui ont été mis en vedette par le classement
des manuscrits.
82. — Déchiffrement de A. — Puisque c'est A qui doit nous livrer le texte
de notre édition, il importe de nous expliquer sur la manière dont nous en
comprenons la lecture. Ainsi qu'il a été dit plus haut (§ 1), l'écriture de ce
volume est assez ferme pour que son déchiffrement n'offre pas de sérieuses
difficultés; les seuls caractères malaisés à distinguer l'un de l'autre sont e et o,
6 et V, c et f (notamment dans gratieuse I, 7, 7, 8, 17..., solonc III, 43, 15,
44, 10..., selonl 1, 87, 22.,.).
Nous avons fait observer, en décrivant le manuscrit, que les initiales des
alinéas y sont restées en blanc à partir du folio ^7 v°. Dans notre édition, nous
les rétablissons d'après les autres exemplaires, nous dispensant d'insister
là-dessus lorsque les scribes se trouvent d'accord.
Les abréviations employées en A exigent qu'on s'y arrête un instant. Leur
valeur n'est pas toujours d'une parfaite évidence. Nous commençons par dresser
une liste alphabétique de mots dans lesquels elles prennent des formes variables
ou douteuses :
Ainsneit est le plus souvent écrit en toutes lettres; mais on rencontre aussi àtneis, d'où
nous avons tiré ainsneis I, 210, 1, et àneis, ineil, ànee, àneez, que nous avons rendu par
ann- I, 34,10, 55, i, 68, H... {cf. G. Doutrepont, Etude linguistique, p. 31, g 24).
Angeles est représenté p.ir angles I, 309, 18.
Annichilleit : il y a aninchillei» I, 87, 2, anynehileit 188, 18 (voir App. cr.), âni- 463, 6 ;
on peut hésiter entre <î/»i- et àin- 2, 14 (cf. Dodtrepont, p, T.î, g 136).
Bien : les formes complètes sont bien et hin (cf. Doutrepo.it, p. 53, § 29) ; nous rendons
fin par bien.
Canones : le copiste écrit canones, canônes, et can"", que nous lisons canonnes.
Capitle est abrégé capte.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccclii
Cristofore est abrdgé xpôfore \, 300, i.
Deseurdit : il arrive que le premier terme de ce composé soit abrégé de»'d.; les graphies
com|)lètes invitent à lire deseurd., malgré les formes isolées desoir 1, 7, 13, 69, 17, etc.
Deseurnomcit : même observation en ce qui regarde des'nom-.
DU, dicte : le masculin est régulièrement (/t(, dit; au féminin, on trouve dite, ditte, dicte',
l'abréviation très fréquente dcê est lue dicte.
Engliese se présente parfois sous la graphie eglie (cf. Dodtrepont, p. 55).
Esquevin : parfois écrit em/n.
Est : rarement écrit i, par exemple I, 502, 2.
Freire ; les graphies complètes sont freire ou, plus rarement, /rere, /rer; de /rë, nous
tirons freire.
Génération : on trouve gn'ation, generalôn.
Hemericourt : il y a des graphies sans e au milieu du mot, par exemple hemrico't 1, 1, s,
176, 4, 29; la forme la plus fréquente est toutefois hemicourt, dont nous faisons hemericovrt;
le signe ahrévial'if joint ici h m et surmontant \'i correspond h celui qui représente d'habitude
-tr-, par exemple gou'nement, kal'ine, Cre; à la rigueur, on pourrait cependant lui attribuer
la valeur d'un simple r, comp. enl'e (= eslre) III, 43, 93; mais notre lecture hemericourt
est confirmée par une forme comme hèm'icourt (= hemmericourt) 1, i75, 26; clic s'accorde,
au surplus, avec la signature autographe du chroniqueur, qui Ggure sur plusieurs pièces
d'archives (voir ci-dessus, |), xv, note 1).
Hiretage : souvent liilage, liylages.
Jakeme : le scribe écrit Jake, Jaque, Jakê (= Jakeme), Jakeme (= Jakemme).
Johan : Joh est uniformément résolu en Johan ; nous n'ajoutons s final que lorsque
celui-ci figure dans la graphie.
Johunne : il y a Johanne, Joliàne, Johè {= Johaiine, sauf indication contraire), Johiiie et
Johenne.
Mmntes : à côté de meisme, meismes, meismez, se trouve meism avec allongement du
dernier jambage de m; nous en tirons meUmes.
Messire ; mes»' est résolu en messire ou messires, suivant que le mot est régime ou sujet,
le régime singulier n'ayant généralement pas d's dans noire manuscrit (cf. Doutrepont,
p. 74); les graphies complètes, sans suivre rigoureusement cette règle, tendent cependant à
l'appuyer.
Monssaingnor : les abréviations sont monss' ou, parfois, mons', que nous lisons unifor-
mément monssaingnor; s unique apparaît seulement dans quelques cas où le mot est écrit en
toutes lettres.
Mult : les formes complètes sont mut, muU; c'est cette dernière que nous tirons de mît.
Nomeit, nomeis : si le mol est écrit nom avec allongement du dernier jambage de m, nous
lisons nomeit à l'accusatif, nomeis au nominatif; le mot ne reçoit deux m que pour autant
que la graphie le réclame positivement, par exemple nômeis, somômeit.
Phelippe : c'est ainsi que nous lisons phle, bien que le manuscrit donne philepot I, 208, i,
et philepars 484, t.
TouB m. tt
cccLxu MANUSCRITS ET ÉDITIONS
Pluseurs : les variantes sont nombreuses, plvseurs, plusseitrs, plvse's, plu$', plm's,
pluss', ptuss's, pluyss's; nous employons \'s médialc simple ou double conformément aux
indications contenues dans ces diverses graphies.
Poul est représenté par pôl.
Premiers : parfois promis.
Promierement : telle est la forme que nous tirons de promiemenl; on rencontre aussi
promirement.
Promire peut être abrégé prom'.
Que, qui : l'abrévialion propre à ces mots est un trait arrondi au-dessus de q; d'ordinaire,
le trait est plus largement ouvert pour que; ce signe prête cependant h confusion.
Saingnor : l'abréviation habituelle est saing'' ou saingn ; à la finale, les graphies complètes
«ont en faveur de -or, plutôt que de -our.
Wilhelme : nous lisons ainsi WiŒme, Wilhetne, Williime; c'est également la graphie
de Sa. et de G.
Ysabeal : parfois écrit Ysab.
La forme qu'il convient de donner à certains phonèmes spéciaux, repré-
sentés par des abréviations, demande à être précisée :
Suffixe -iert, -ter : nous adoptons l'élément vocalique diphtongue le, car, à l'entrave, la
diphtongue est prédominante dans les graphies complètes (cf. Doijtbbpont, p. 35, § 30); on
peut aussi remarquer que le signe abréviatif, dans des noms comme lambt, engelbt, doit
bien représenter -ter-, puisque, pour -er-, le copiste pouvait écrire plus simplement lamb't.
En ce qui touche à la consonne finale, si le ( manque dans le manuscrit, nous nous dispensons
de le restituer, car on trouve souvent des noms en -ter pour -iert, par exemple engtebier.
Groupe -er-, -ter-, eu syllabe proionique : comme dans le suffixe dont il vient d'être
question, nous usons de -ier- plutôt que de -er-, par exemple biertrans ; les formes complètes
nous y autorisent et le signe abréviatif n'est pas celui d'un simple -er-.
Suffixe féminin -eur (=» -ure) : le scribe écrit couramment one'' pour oneur, sere'' pour
sereur, predecesse''s pour prédécesseurs; il faut donc interpréter de même pointe'' en
pointeur I, I, 17, avente'' en aventeur 171, 23, déconfite'' en deconfileur III, -46,23, etc.
(cf. DouTREPONT, p. 53); mais, à côté de eur, le niaïuiscrit nous offre son équivalent français
-ure, par exemple eicriptuve I, 1, 17, sépulture, 440, 7.
Un signe de valeur fort variable, en A, est lespèce de boucle qui termine
foule de mots, surtout dans la seconde partie du volume. Lorsque ce signe a
une signification positive, il constitue une abréviation par suspension. Voici
comment il paraît devoir être compris :
-ains, par exemple promerains I, t2, 16;
-e (atone), id. Alixandre l, ^11, 6;
•eur,
id.
-ier,
id.
-iet,
id.
-in,
id.
-M,
id.
-«,
id.
DES CEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccliio
-eis, par exemple endebteia I, \T2, 7, navereii III, 21, i;
-eit, id, remoslreil I, 172, H, prosmeteit III, 6, 15, universileit i6, 6,
volenlett 16, 7, excepteit 31, 9, planleit 42, 37 ;
•entent, id. entirtment, I, 483, s;
-e» (atone), id, (/omaijie» 1,365,4, Gwe/re* 363, 6, Ton^ree 365, 14, maw^ree III, 4,6,
faites C 19, /ou/e« 9, 8, petites 9, s, peires 14, 2, quastures 19, 10,
seroges 2O, 11, linages 21, 18, pendantes i!6, IS, sates-fuer 27, 27,
ITou/renje» aS, 23, dymenges 34, 23, Meadrenyes 34, î6, adver-
saires 3C, 12, messages 37, ♦, coDerfwres 39, 18, aventures 44, 6,
rechiveires 49, 7 ;
eangeur I, ô66, 6;
quartier I, 86, 20, Andrier 360, 7, volentier 430, 1»;
lonzengiei I, 446, 6 ;
WiVieÂîm I, 355, 11, i>^nneftin III, 18, 22;
Henris I, 363, 6, ve«(ts 436, 3 ;
petit I, 364, 3.
La boucle en question est surtout employée après les consonnes gf, Ar, r, /;
mais il arrive qu'on ne puisse guère voir en elle qu'un simple ornement
calligraphique. Citons quelques exemples, dans lesquels nous l'avons considérée
comme étant sans valeur :
Après ^ : Hcsbaing I, 310, 4, Seraing III, 6, 6, Jehaing 10, 18, Nayvaing 50, 7,
Nayvang 30, 8 ;
Après k : fallait-il, dans le Traité, encombrer le texte de terniinuisons parasitaires -es
s'ajoutant aux nombreux onk et acoe/c? Ainsi quionk III, 6, 14, queilkonk 6, 16,
avoek 9, 20, onk 13, 26, etc, ;
Après r : jour entir III, 38, 11, leur 42, 16;
Après ( : assailhantXW, 6, \i,joindanl iO, 14, mort 19, 9, savent 23, 13.
83. — Traitement du texte de A. — Dans notre transcription du texte
de A, nous nous réji;lons sur l'usage moderne pour ce qui regarde la distinction
de I et ;'. u et u, c et f, l'emploi des majuscules et la ponctuation. Les accents
sont utilisés de la manière suivante :
L'accent aigu se place : i. sur e tonique situé à la fin du mot ou suivi
d'un s mobile (ou de son équivalent 2), par exemple vérité 1,2. a*. Noyhé 3GU,4,
Burluré 421, 7, Maréa !2S9, t, <temorés1\i\. 2, mariez 15, 5, portez i5, 9; —
2. sur e tonique dans la terminaison féminine -ce, pure ou accompagnée
d'éléments adventices, par exemple journée, mariée, journéez, overéez,
cccLiiv MANUSCRITS ET ÉDITIONS
léez I, 291, 2, porléiez 368, s; — 3. sur le même e de -e'e en composition, par
exemple ordinéement, determinéemenl, aviséement; — 4. sur le du mot
Hardtiémont, lequel forme diplilongiie avec u et ne peut, à raison de sa fixité,
être confondu avec un e muet parasitaire.
L'accent grave se place : I . dans les polysyllabes, sur c tonique suivi d'une 8
persistante, par exemple après, décès, espès^ excès, Agnès; — 2. sur e tonique
de perdèrent I, 289, 7, III, 46, 20, doublet de perdirent I, 82, u; — 3. sur la
préposition à et les adverbes là, où, conformément aux habitudes ortho-
graphiques modernes ^
L'accent n'aurait aucune raison d'être dans les mots terminés par la
diphtongue -eil, -eis {nomeil, rerile'S, corporeis), ou encore dans les noms
terminés en -et {Prêt III, 40, «3, Hoiiblet 1, 415, e, Gilet 415, s, Viset 467, 12,
eskuchelllh AV. i)i mais, lorsqu'il s'agit de formes verbales, comme celte
terminaison -et peut être tour à tour tonique ou atone, il y a lieu de distinguer
la première de la seconde par l'accent aigu : nomét I, 170, 7, aiiet 4, 12.
L'e qui, si fréquemment, fait partie du groupe te, ne reçoit aucun signe
diacritique, même en syllabe accentuée, pour la raison qu'on ne sait pas bien
quelle était sa prononciation; il semble, en eiïet, que, dans la langue du
chroniqueur, l'ancienne diphtongue ie, quelle que fût son origine, était réduite
à j (cf. DouTREPONT, pp. 33-54) : cotnpangniet I, 2, 50, lachiel III, 39, is,
trailiies encomenchies I, 1,4, publiies 3, is, soiies III, 13, 7, soiiez, 39, i,
armoiiez 39, is. Dans poiiés I, 6S, 6, 401, u, doublet de poeis 172, 9, nous
introduisons cependant l'accent, car ii médial représente simplement l'épenthèse
de yod à l'hiatus; comparez poions I, 1, is, poioil 79, i3, poiieis III, 33, le.
Dans un groupe de deux voyelles appartenant à des syllabes différentes et
qui pourraient être prises pour une diplographie représentant un phonème
unique, nous marquons la seconde du tréma; le plus souvent, ces groupes ont
pour premier élément un e atone, lequel, simble-t-il, subsistait encore à
l'époque de Hemricourt, tout au moins dans la langue littéraire (cf. Doctrepont,
p. 41) : veut, veït, metsmes, eût, oût, ne'is III, 40, 4. Lorsque, dans les groupes
i En empruntant ce dernier trait à l'orlhograplie moderne, nous avons surtout songé à aider le
lecteur peu familiarisé avec Tancienoe langue. Une prudente réserve aurait peut-être été de mise, à
cause de a. En effet, dans bien des cas, on peut se demander si cet a représente vraiment la préposition
simple ou s'il n'est pas plutôt l'équivalent dialcctul de l'article contracte al, az, mod. au, atix. Voir
là-dessus JUstEd., fin du § 85.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccclxt
de l'espèce, la deuxième voyelle est i, écrit y, nous n'avons pus osé imposer
le tréma à ce dernier (re?/«, goyr^ eakeyt), dans la crainte de heurter les
habitudes du lecteur moderne et parce que, pour rester logique, il aurait
fallu en faire usage dans des mois comme pays I, 8ïJ, n, où y est bien connu
pour représenter une syllabe distincte; néanmoins, il y a là un danger de
confusion, car. dans l'orthographe de A, y après voyelle sert tout aussi bien
à noter le second élément d'une diphtongue : Heyde, leylement, proymes,
goyies.
En ce qui touche à la séparation des mots, il y a peu de chose à observer.
Nous réunissons les deux éléments de puisque, mais nous gardons par tant que.
De la graphie condist, nous faisons c'on dist. La graphie 7rtsoice est décomposée
en deux mots, puisqu'on trouve d'autre part ja fuist. Les graphies jadis
et jadil sont conservées, lorsque le mot signilie « autrefois », par exemple
I, .^04, 14, ou, ce qui est fréquent, lorsqu'il a le sens de « feu, défunt », par
exemple filhe jadil m*" Johan L ^S, ii; mais nous écrivons ya dis I, 28, is, 40, s,
ja Utile 38, 2, là où l'expression peut s'interpréter par « déjà nommé ». Peut-
être n'élail-il pas bien opportun de se conformer à l'usage moderne en réunissant
les éléments du pronom relatif composé : azqueis I, i , 20, auzqueilez 2, 28,
alqueil 4, 26; en effet, lorsque l'article contracte a la forme atle, délie, il faut
s'accommoder de aile queile !289, 6, aile queil 303, 9, etc. Le nom composé
avant parlirsl, 360, is, pouvait indifféremment s'écrire en un ou deux mots;
de même, morleile f ailes I, 2, 1, morleil faite 156, ts... Nous admettons tout
à la fois SainlroH et Saint Tron, gardant en cela les graphies du manuscrit.
Enfin, nous considérons comme non encore agglutinés les éléments de
l'expression al jour d'uy et nous imprimons iendemain III, 58, s, et loi ce
pendant 26, 22, selon les indications de la syntaxe (comp. 26, u-is).
Lorsque des formes contractes comme a/, rfe/, nel {ne -\- pronom le) sont
suivies d'un mot commençant par une voyelle, nous n'avons pas jugé à propos,
contrairement à ce qui se fait d'habitude dans l'édition des anciens textes, d'en
dissocier les éléments pour écrire à l\ de l\ ne /', et ce, à raison de l'existence
des doublets orthographiques aile, délie, même au masculin (cf. Doutrbpont,
p. 76) : al encontre III, 57, 28, del honeur 39, i, nel avoil 57, 28, délie
ainsneit I, 59, t.
A mainte reprise, le manuscrit présente des couples de mots qu'il faudrait
séparer, mais qu'unit un redoublement de la consonne médiate du groupe.
cccLxvi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
Nous les maintenons en cet état, s'ils se trouvent simultanément dans AB :
affaire I, 2, 20, i/fitt 311, e, issont 322, e, assy 4ir>, 1. Sinon, nous nous
rallions de préférence à l'usage courant : y sont I, 1^0, I6, ISii, 7, 443, 2.
De même, nous réduisons quilly (qui peut être amphibologique, qu'il ly) à
qui ly 326, 6, quil le à gut /e 175, 13, nen nest à n'en est 123, 12, nen nat
à n'en at 256, ss.
84. — Les modifications apportées au texte de A. — Dans les notes par
lesquelles se termine le paragraphe précédent, il est question, non plus
simplement de la toilette habituelle qu'on fait subir à un texte pour le présenter
au public, mais de véritables retouches imposées aux leçons de A. C'est un
point sur lequel je tiens à m'expliquer immédiatement. Le texte du Miroir et
du Traité qui figure dans la présente édition, a été préparé et imprimé il y a
plus de vingt ans. La doctrine alors reçue en matière d'éditions critiques était
fort différente des idées qui ont cours aujourd'hui. On croyait, grâce à une
classification rigoureuse des manuscrits, pouvoir remonter, en quelque sorte
mathématiquement, de groupe en groupe, jusqu'aux leçons de l'archétype; et on
regardait comme un devoir de l'éditeur délablir, à l'aide des éléments de la
tradition manuscrite, un texte factice, qui était censé représenter l'original.
Sans doute, le classement des manuscrits du Miroir et du Traité m'avait
démontré que cette méthode n'était pas applicable aux œuvres de Hemricourt
et qu'il fallait, en l'occurrence, m'appuyer, avant tout, sur le manuscrit A
(cf. MssEd.^ § 81). Néanmoins, imbu des idées régnantes, tout en reproduisant
le texte de A, j'étais possédé d'un désir immodéré de le mettre en harmonie
avec la moyenne des meilleures copies, de le régulariser, d'en éliminer les
singularités non confirmées par d'autres exemplaires. Lorsque je revois, à
présent, les problèmes de détail qui se sont alors posés à moi, je ne les envisage
plus du même œil. Il est certain que j'ai retouché mon manuscrit de base au
delà du nécessaire. Beaucoup de ses anomalies pouvaient être conservées, quitte
à les expliquer en note. Il suffisait de corriger les irrégularités dans lesquelles
on reconnaît dûment une faute accidentelle de transcription. Je me hâte
d'ajouter que le mal n'est pas bien grave. En effet, toutes les leçons de A
écartées de noire texte ont été soigneusement recueillies dans \'App. cr.
Mes audaces tirent d'autant moins à conséquence que nous avons ici une
édition destinée à des historiens, beaucoup plus qu'à des philologues, et que les
DES œUVRES DE J. DE HEMRICOURT.
CCCLXTn
menues corrections dont il s'agit n'intéressent que la forme linguistique — rien
que i'ortiiogr.iphe, le plus souvent — sans jamais affecter le fond de l'œuvre.
Il n'en reste pas moins que cette explication s'imposait, au moment où je vais
faire connaître de quelle façon et dans quelle mesure ont été utilisés nos
différents exemplaires. Les paragraphes qui viennent ci-après sont, non pas
une justiOcation, per [as el nefas, du travail tel que je l'ai conçu et exécuté,
mais un exposé objectif des moyens auxquels j'ai eu recours pour établir le
texte de la nouvelle édition.
85. — Utilisation de B-Sa. — Noire classement des manuscrits rattache
B et A k des groupes différents. Toutefois, nous savons déjà que, dans le Traité^
ces deux exemplaires offrent des traits frappants de similitude [MssE'L^ ^ >à'i).
Ils sont moins proches l'un de l'autre dans le Miroir. Cependant, même ici, il
y a, entre eux, des points de ressemblance caractéristiques, parmi d'inGmes
détails de la transcription :
a) Anomalies orthographiques :
I, 5, 19, soy > soit;
68, 6, qu'elle > quelle;
148, i, c'est > ces;
141,16, possessions > possions;
187, 9, marieir > marieil;
194, n, parleir > parleit;
25>7, 12, out > ou ;
259, 19, pooiot;
b) Mots ou expressions de forme défectueuse
I, 2.'S6, 11, estoie
> ettoit;
30o, 9, c'est
> A ces, B ce;
306, 1, veioiir
> yeiour;
314, 16, c'est
> ces;
319, 8, id.
id.;
359, 13, n'est
> nés;
111, 6, H, prit
> prist.
I, 38, 11, quarte
126, 23, elle
127, 10, qu'elle
127, 12, elle
134, S, année
U7, 12, les
150, 9, astallement
174, 7, mies
176, 16, sor
178, 16, ferons
182, 9, alout
> quatre ;
> ilh ;
> quil;
>ilh;
> ainsnéc;
> le;
> astablement;
> miens;
> soy;
> furons;
> aloit;
186, 15,
de Haley
> del H.;
194, 10,
et d'hoiieiste > et bon. ;
198, 20,
kouchont
> koucboit;
209, 19,
le freire
> les frcires;
263, 12,
et y al
> el lyal;
285, 20,
affoieis
> affebcis;
306, l.
luy
> luz;
449, 6,
ilh ne
> ilh le ne;
471. 8,
elle
> ilh;
482, 16,
cryoil
> cryont.
cccLxviii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
Ces rencontres de B avec A rendent d'autant plus dignes d'attention les
divergences des deux exemplaires. INous ne parlons pas ici des variantes portant
soit sur le fond, soit sur le choix et l'ordre des mots : celles-là doivent être
examinées avec le secours des autres manuscrits. Nous n'insistons pas non plus
sur les mille petites lacunes de Sa. : toutes sont notées dans notre /4pp. cr.,
mais on sait déjà que la plupart ne semblent pas remonter à B (cf. MssEd.,
§ 28, p. cccu). Nous avons en vue, pour l'instant, la diversité des graphies, des
notations phonétiques, des indices grammaticaux. Parmi ces détails de la forme,
il en est qui, visiblement, sont mieux conservés en B qu'en A et qui, de ce chef,
s'imposent à nous, par exemple :
I, 4, 1, A raiesme < Bmeisme; 7, 13, A mint < B nint;
4, 8, malerie < maleire; 'J, 27, assavoor < assavoir;
6, 17, dcstresscc < deslrcsse; il, 19, dicraimement < dieraitieinent.
D'autres de ces variantes, beaucoup plus nombreuses, sont indifférentes en
soi; mais, théoriquement, il convient d'en signaler l'existcDce : A et B sont, en
effet, à peu près à égale distance de l'original et rien ne nous dit où se
maintiennent le plus Odèlemeiit les leçons de celui-ci. Toutefois, s'il y a lieu
de mettre en lumière les nuances de forme propres à Sa., vouloir les citer
toutes dans ÏApp. cr. serait encombrant et sans utilité. Tout d abord, on ne
peut s'attarder à relever régulièrement les mots défigurés par une faute
d'impression ou ceux dans lesquels une abréviation semble avoir été mal
résolue. Il faut en outre négliger, sauf en certains cas spéciaux, les consonnes
simples ou doubles, les signes alphabétiques que les scribes tenaient pour
équivalents, ainsi : an = en; al =^ a = au = aul devant consonne (cf. Dou-
TRBPONT, pp. 63-64) ; c = ch; c = se; g = gu; i = y; a = li ; ign = ngn
= gn = ng; o = om ; s = z; z flnal = x.
Ces réserves faites, YÀpp. cr. enregistre, dans les premières pages du
Miroir, la plupart des leçons divergentes propres à B-Sa. Mais, à ia vérité, on
s'aperçoit vite que ce sont toujours les mêmes qui reparaissent. Aussi, après
avoir donné quelques échantillons de chacune, serait-il superflu de s'en occuper
davantage. C'est pourquoi, à partir de la page 20, i {Miroir., § 17), nous
limitons le relevé de ces variantes aux noms propres et aux formes qui
pourraient avoir une valeur phonétique particulière, négligeant, de la sorte,
l'e muet Gnal, ïh servant à la notation de / mouillé, Ts grammatical, etc. Mail,
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccclxix
même en nous faisant une loi de relever les variantes phonétiques, il en est
encore un certain nombre que leur fréquence empêche d'inventorier au
complet, à savoir : 1. les graphies avec ou sans t épenlhétique après e, comme
quel, continueileinent, ahbeisse (cf. Doutrepont. pp. il-i4), el généralement
aussi après a, entre autres dans le sufflxe -âge (cf. Ibid., p. :29) ; 2. les articles
le, la, ly, employés indifféremment aussi bien en B qu'en A ; 5. les imparfaits
asloit el esloit.
Pour certains mots, les deux exemplaires opposent l'une à l'autre des
formes fixes, ainsi A. seculeir c(mtre Sa. séculier (voir I, 25, 12). De même,
£ oppose d'ordinaire à enfes de A laccusatif enfans (I, 115,4, 149. lî, 213, 9).
Comme pronom personnel régime, B emploie de préférence me, se, tandis
que A use communément des formes toniques moy, soy (I, 6, 21, 63, 5, 87, is,
i72, 8, etc.).
Un point sur lequel il y a désaccord constant entre A et 5a., est l'emploi
de ij et de y. Le digramnie 1/, que nous lisons lï, est d'usage courant en A,
encore que y, avec lequel il ne faudrait pas le confondre, n'y soit point
inconnu. Au contraire, y seul se rencontre chez Salbray; mais il est bien
possible que ce dernier ait mal déchiffré son manuscrit.
L'inexpérience paléo^raphiqnc de Salbray ou son défaut d'attention seraient-
ils également pour qnelque chose dans une curieuse discordance qui s'observe
parmi les formes données à l'article contracte? S*our faire saisir la singularité
dont il s'agit, nous devons entrer dans quelques détails :
La combinaison de l'article avec les prépositions a, de, en, amène en A des formes très
variables, dont les plus usuelles sont les suivantes : masc. sing. al (al tournoy I, 4, 19,
al temps 5, 10, al dit 50, 10, alqueil 4, 26, alqueile 4, 30), aile * (aile voweil I, 279, 16,
aile dit III, 51, 20, aile queile I, !289, 6, aile queil 303, g) ; fdm. sing. atte (aile wcrre I, 4, 19),
al (al sereur I, 5, 2*, al déclaration "25, 11, al filhe 51, 18, al Barbe 79, 28), a la (à la dite
I, 7, 17); masc. et fém. plur. az (az dis I, 70, 7, az(|ueis 1, 20, 14, 8, 69, 14, az armes 17, 16,
az sereurs 50, 10), auz (auz ancbiens I, 2, 24, auz atrcs 12, 13, auzqueis 3, 1, auz coronikes
2,25); — masc. sing. (W(dclSolier I, 3,12, del Preit 504, 20, del evesque 5,11, delqueis 48,8),
délie (dclle Preit I, 304, 19, dclle evesque 71, 4), dou (dou secon I, 55, 1, 111, 13, dou bon
139, 17, dou linagc 454, 8), et surtout do (do temps I, 2, 8, do paiis 3, 4, do Preit 304, 18,
i On trouve exceptionnellement en À aie (aie capitle I, 577, H, Sa. al), au (tu champ III, 9, ST,
Sa. en).
T0M£ III. UU
cccLxx MANUSCRITS ET EDITIONS
doqueil 30, 16. etc., etc. ••); fém. sing. délie (délie grande I, 5, 1*, délie honeur 9, 3, délie
fundation délie cileil 304, 6), del (Hel nalivileil I, 5, 12, del daraine 25, 9, de! citeit 304, 8),
de la (de la dicte I, lli>, 10); masc. et fém. plur. des (des linagcs 1, 3, 32, des chouses 1, IS);
— masc. sing. ou (ou temps I, 304, 14). Dans tous les exemples cités, Sa. concorde aveci4,
sauf en ce qui regarde do; h la contraction la plus fréquente de de -\- le, il oppose commu-
nément la leçon de. Notre manuscrit de base n'est pas sans connaître aussi de, qu'il emploie
à l'égal des formes masc. del, délie, dou, do, d'accord en cela avec 5a. (de roy I, 7, 30, 14, 13,
do bon et de waiihant 24, 9, do bon et de ryche 101, 8, de dit 1, !3, 55, 19, 86, 17, HO, 8,
112, 18, de queil 60, 18, 123, 3). De même, A et Sa. usent de a comme du mnsc. al, aile
(a saingnnr I, 16, 1, 31, 20, a bon 25, 10, 73, 8, a temps presens 28, 12, a dit 90, 11, al bon
et a larghe 208, 11). Ce de et cet a sont-ils k considérer comme des formes de l'article
contracte del, al, en vertu de cette loi bien connue de la phonétique wallonne d'après
laquelle / devant une consonne s'amuït et tombe *î L'opinion est défendable '. Cependant,
ASa. ont aussi a là oij l'on attendrait le pluriel az, auz (a cbink fis I, 43, 8, a trois freires
375,16, a bons 398, 1*); ils ont de là où l'on attendrait le fém. délie, del (parleit de plus
jovene filhe I, 28, 8). Cela ne porte-t-il pas à croire que, dans notre texte, il y a une véritable
confusion entre la préposition contractée avec l'article et la préposition simple? Ce qui
confirme cette façon de voir, c'est : 1" qu'à côlé de o« (= en -\- le), cité tantôt, on trouve
plus souvent en devant le sing. ou le plur. (en dit I, 28, 12, en rapitle 249, 3, 7, en quelle
seal 7, 18, en quels 2, 11, 83, 13, 2G0, 1); 2° que A fait usage de do dans des cas oîi la
préposition simple serait à sa place (do Hollongne I, 111, 17, do roonssaingnor 134, 16,
182, 1, 204, 11, do Bicrleur 210, 7, 530, 8, 448, 10, 451, 4, do Johan 257, 12, do Chokirs
248, 2, do Hozemont 382, 17, et peut-être do Mormany 302, 15); comparez quelques
exemples de al pour a, communs à ASa. (al monssaingnor 1, 148, U, al vengicr 279, 13).
Au total, nous découvrons dans nos deux exemplaires, pour ce qui touche à l'article composé,
une flore singulièrement varice; celte situation existait déjà dans l'archétype d'où dérivent
A et B, puisque ce sont en général les mêmes doublets qui se retrouvent aux mêmes
endroits; il est d'autant plus étrange que do fasse exception et soit d'ordinaire rendu
en Sa. par de *.
* Enregistrons aussi la forme contractée do pour de -{- pronom pers. le (A do recapituleir 1, 142, (k,
do veioir 326, s, Sa. de).
* Cette loi, rien qu'à s'en rapporter aux graphies de nos manuscrits, se vérifie souvent à l'intérieur
des mots. Voir le tableau dressé ci-dessous, au § 01, trait 1.
* C'est l'interprétation à laquelle s'est justement arrêté M. Gustave Coben, en étudiant des pièces
de la région liégeoise copiée* à liuy au milieu du XV> siècle (JUyilèret et moralités du manuicrit 617
de Chantilly, Paris, Champion, 1920, in-4°, p. lxvi). On trouve, par exemple, dans ces textes, amande,
a fitt, de eiel; au pluriel, az, as, des.
* La forme do n'est pas complètement inconnue chez Salhray, mais elle est rare. Je relève : doqueil
I, 69,18, 71, s, do = A dou U6, 7, do dit = A dt à. iH, so, do servir = A de s. 442, 7, do (de
+ proD. le) 79, 6. Notons aussi : du pays = .X do paiis 3, 4, duqueil = A doq. 61, I6.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccclxxi
86, — Rôle des mamiscrils modernes. — Les manuscrits modernes ne
sont guère utilisables dans la recherche des graphies primitives du Miroir et
du Traité:, mais ils peuvent rendre des services, lorsqu'il s'agit de vérifler le
contenu de ces œuvres ou encore lorsqu'on se trouve en présence de variantes
lexicologiques et syntaxiques. Aussi une confrontation de AB avec les copies
mises en relief par le classement des manuscrits s'impose-t-elle à chaque pas.
Seulement, il faut bien le reconnaître, toutes ces transcriptions de date récente
prennent de telles libertés vis-à-vis du texte qu'on ne peut s'en servir qu'avec
une extrême prudence. De plus, la classification des manuscrits, si elle fournit
des indices précieux sur la valeur respective des différents exemplaires, est,
pratiquement, de peu d'utilité pour ce qui touche à l'établissement d'un texte
critique. Dans les cas douteux, c'est, avant tout, la critique interne qui déter-
mine le choix des leçons; en d'autres termes, les émendations apportées à notre
modèle A se fondent sur un examen attentif des variantes, prises en elles-
mêmes, bien plus que sur des calculs tenant compte de la place occupée dans
le classement par les manuscrits qui fournissent ces variantes. Exemples :
I, 6t, 20-îl
192, 4
271, 7
334,5
385, 12
82, ♦
198, n
293,11
343,8
461,10
144, s
200, 6
500, 8
347, 2
462, è
159, 9
203, 9
302, 19
350,4
463, 1
161,14
204, 19
303, H
371,6
in
, 28,18
176,19
230, 12
328, 16
389,9
47,27
183,17
250, 6
532, 1
II est, du reste, à observer que les meilleures leçons ne se répartissent pas
toujours entre les copies selon les lignes de notre classement. Les relouches
subies par le texte aux dilTérents degrés de la tradition manuscrite ont pu les
introduire là où elles n'existaient pas d'abord et les faire disparaître ailleurs
(cf. lUssEd.., § 31). Ainsi, nous savons déjà que CQSa. sont seuls à posséder
deux larges tranches du Miroir, pp. 297, 8-!2î)y, u et 403, 14-408, o (cf. MssEd.,
§§ 33-38); notons ici que les mêmes exemplaires donnent seuls les mots délie
Malaxhe I, 373, 2, comblant un vide qui subsiste matériellement dans J, le
meilleur représentant du groupe e, et dans AMIiKHEL, c'est-à-dire la plupart
des membres du groupe S. C'est également à CQSa. que nous avons demandé
une forme correcte du nom d'Onche I, 373, is.
cccLxxii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
CB ont en commun quelques leçons recommandables, par exemple Paniot
I, 53, 16, a avoir 61, 2i, Nanines 6i, ii, délie Roche 33i, s. De BQ, nous
tirons Herman 332, i.
J, le plus fidèic dépositaire de e, conserve, en certains cas, des particularités
qui ne se retrouvent qu'en A ou en S :
I, 210, ♦, Suteinincn; 46t,lo, femme;
226,23, avoit; 465, is, très belle;
426, 7, un espace blanc entre les 11879 III, 34,27, des.
et 880 ;
Il arrive aussi que /F ou e tout entier s'accordent à maintenir ces traits de
A ou de S :
I, 63, 9, Jouppleu; 4H, dO, ^ don, « dun;
126,81, nommât; 438,16, Ponce;
278, 9, il Moulayt, e Moulayc; 445, 2, Wolrengne;
293,11, Remans; 473, 8, dd;
309,22, Emut; 476, 7, damme;
356,10, -liornen; 479, 6, Viergenes;
350,3-4, cstoit une des filhcs; lil, 25, 20, de.
EnGn, si c'est, avant tout, la valeur d'une variante qui doit décider de son
choix, il y a plus d'un passage où ce critère est malaisément applicable, parce
qu'on manque de raisons pour se prononcer dans un sens ou dans l'autre.
Ainsi :
I, 167, 2
213,11
455, 12
480, 11
111,45,17
175, 28
275, 7
467, 5
485, U
48, 9
196,12
306, 17
468, 14.
87.' — Ulilisatton de C. — Dans les quelques passages où les manuscrits
de la famille p laissent apercevoir une lacune, force nous est de recourir à C
pour compléter notre texte. Les fragments que nous lui empruntons de la sorte
ayant des formes linguistiques rajeunies, qui détonnent parmi celles de AB,
nous les imprimons en italique :
1,2,22 20,14-16 181,1218 203,1 384,4 403,2 416,16
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccclxxdi
Certaines leçons de AB, au sujet desquelles, pour diverses raisons, on
pourrait concevoir des doutes, reçoivent de C une heureuse confirmation :
I, 46,15 207,13 293,11 313,7 lï\,li,Ke,d
190, 5 239, 7 303,27 337, 6
D'une façon plus générale, ce même manuscrit est précieux en ce qu'il aide
à faire un choix entre les leçons divergentes de AB :
1,21, 6
116,18
244, 19
343, 6
421,20
24, 8
128,19
236, 17
330, 10
461,13
28, 7
131,22
258, 1
351,15
480, 7
51, 6-7
153, 2
259, 20
364, 19
III, 6, 9
33, 7
187,10
290, 7
372, 18
9, 6
44, 8
191,19
303, 5
372, 32
10,54
75, 2
193,15
312, 6
373, 2
15,11
78,92
216,16
313, B
302, 5
26, 4
84, 1
229, 8
326, 8
393, 2
31,17
106, 7
233, 11
326, 9
413, 6
39,14
111, s
243, 13
328, 13
421, 6
Sous^ce rapport, il lui arrive de donner d'utiles indications, alors que la
variante porte uniquement sur la forme :
1,63,18 67,4 177,18 181,17 294,8 327,7
Avec le concours des autres exemplaires, C permet aussi de restituer des
leçons satisfaisantes :
182, 9 283,20 459,1
197, 7 303,12 467, 6
198,30 306, 1 III, 10. B
278,13 306, 2 17,1
283, 3 372, 23 17, 8
A raison de l'intérêt tout spécial qui s'attache à cette copie, nous signalons,
dans VA pp. cr.., les passades dont elle est dépourvue, encore que nous
croyions reconnaître là de véritables lacunes de la dite copie. De même, nous
citons, à titre documentaire, une partie des leçons fantaisistes qui lui sont
propres (cf. MssEd.., § 42) :
I, 28, 17 (cf. 3,8) 177, 1 243,18 381,1 409, 4
90, 7 183,30 307, 1 387,3 435,22
133, 1 186, 6 375, 8 402, 9 III, 11, 1
I, 33, 8
134, 4
106, 8
158,13
106, 14
158,18
122, 5
165,11
126,15
176,16
occLxxiv MANUSCRITS ET ÉDITIONS
88. — Utilisation des copies modernes de la famille p. — AB mis
à part, quel usage peut-on faire des nombreuses copies qui se classent sous ^?
Dresser, à chaque pas, un relevé complet de leurs variantes, serait sans utilité.
D'ordinaire, il sufSt, pour s'édiQer sur la tradition manuscrite, de consulter les
exemplaires les mieux, conservés de chaque groupe.
En ce qui regarde e, nous citons donc / et, à son défaut, Y (par exemple
I, 99,15, 16Î5, m), ou encore l'un et l'autre à la fois. Pour le Traité, nous
y ajoutons Z, qui, comme on l'a vu [MssEd., § 66), peut servir utilement
à reconstituer le type commun e.
Dans le groupe 8, c'est G qui doit d'abord retenir l'attention; cette copie
permet un contrôle régulier de 4, qu'elle aide parfois à mieux comprendre
(par exemple I, 3z3, 13). Au manuscrit iH, il suffit de faire appel en présence
d'une anomalie, réelle ou apparente, de AG (I, 38:2, 9, 386, 1, III, 33, 4).
Le groupe X, n'a que de rares occasions d'intervenir dans le Miroir,
vu ses larges lacunes et le peu d'intérêt de son texte. On invoque ça et là
son témoignage, à titre conGrmatif (par exemple I, 445, 9). Dans le Traité,
il s'impose davantage et, par suite, nous le citons plus souvent (III, 2, le,
20,10,43,6).
Nous fondant de la sorte sur les meilleurs représentants des divers groupes
dont se compose la famille j3, y ajoutant C, d'une part, et, de l'autre, Q, dont
nous parlerons tantôt, voici les variantes auxquelles nous nous arrêtons de
préférence, pour les consigner dans VApp. cr. : {. celles qui projettent quelque
lumière sur les discordances de AB ou de ABC\ — 2. celles qui touchent à des
expressions d'intelligence peu aisée : I, 39, 15, 42, 4, 42, is, i61, 4, 19a, 1,
288, lîa; — 3. celles qui éclairent certains termes spéciaux : I, 235, 1, 269, a,
303, 13, 383, 14; — 4. celles, enfin, qui ont trait aux noms propres. Ces der-
nières figurent en grand nombre dans notre A pp. cr.-, vu la nature de l'œuvre
publiée, il nous a paru convenable de leur faire large place :
I, 38. 8
137, lî
210, 8
S68, 10
292, 18
81, IB
179,10
224, 1
272, 20
525, 4
100, 9
180, 2
224, 2
277, 15
384, 10
106, 3
184,1*
234, 11
280, 4
390, 6
418,12
187, 4
261, 1
287, 17
471, 6
126, 10
187, 9
267, 15
290, IS
484, 4
130, S
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURI. cccuxr
En ce qui concerne l'onomastique, observons ici, si c'est bien nécessaire, que
ce qui s'appellerait aujourd'hui la particule, c'est-à-dire la préposition de
précédant les toponymes ou autres vocables devenus noms de famille, ne
présente aucune espèce de fixité dans sa forme. Lorsque le substantif semble
réclamer l'article, cette préposition de doit-elle devenir do, del, délie? La
tradition manuscrite est extrêmement confuse sur ce point, et on ne s'en éton-
nera pas, si on veut bien se reporter à ce qui a été dit plus haut, touchant
l'article contracte {)tssEd., § 8y). Pour nous, éditeur, d'une façon générale,
lorsque AB ont la même leçon, nous nous en tenons là. même si des leçons
différentes alternent dans le texte. S'ils sont en désaccord, nous enregistrons les
variantes des principales copies et nous faisons un choix; mais rappelons, à ce
propos, que nous aurions pu nous contenter de reproduire purement et simple-
ment les leçons du manuscrit de base (cf. MasEd., § 84).
ABGJCQ, tels sont donc les exemplaires à l'aide desquels nous justifions
d'ordinaire l'établissement de notre texte. Mais, des difficultés plus sérieuses se
présenlent-elles, nous recourons à l'ensemble des manuscrits. Ces difficultés
sont de trois sortes :
1. Mots rares ou
de
forme anormale :
1, 4, 28
3i{i, 10
8, 8
23.13
37, 291
31,16
441, 7
16,29
23,17
38, 8
no, 11
III
, 6,11
19,17
29,16
44,26
i. Noms propres
i particulièrement douteux :
I. i3, 3
189, 2
307, 7
479, 6
43, 6
14, 8
203, 2 6
320, 8
481,18
47. 8
175,10
204, 19
461,16
III,
, 1,10
47.10
189, 1
306, 17
462, 11
34,20
3. Passages d'in
terprdli
Uion délicate
ou dans lesquels
les meilleures
copies offrent de
profondes divergences
I, 2, 1
123,12
471, 8
8.1»
28, «
2,80
231,14
476, 7
9,17
35, 8
2, 3î
339, 2
476, 13
10, 8
39, 1
3, 6e
375, 2
478,12 6
11,10
39,29
5, iS
436, 15
481,13
15,21
43, 1
5, 8
415,10
482, 16
18,11
43, 18
8,31
451,18
483, S
20, S
43,17
9. 1
453, 8
III, 2,1*
22,19
47, 23
12, IS
453, 19
3,18
22, 93
48, 9
79,1»
461,10
3,231
cccLxxYi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
89. — Utilisation de Q. — La transcription du Miroir conservée en Q
revêt un caractère tout spécial, qui l'impose à notre constante attention [MssEd.,
§39). Si elle n'est pas exempte de défaillances, elle renferme des leçons souvent
dignes d'intérêt, excellentes parfois (par exemple i, 88, ii). Dans les passages
que ce manuscrit est seul à posséder avec Sa. et C (I, 297, 9-299, i2 et
■4U3, 14-408, 9), quelques mots que nous lui empruntons pour compléter le
texte de Sa., sont imprimés en italiqu;^ de même que les fragments tirés de C
(cf. ci-dessus, § 87). La version du Traité appartenant au même volume
est proche de celle de E, avons-nous dit (§ 7.^); il n'y a lieu de l'invoquer dans
\'App. cr. que lorsqu'on fait appel à l'ensemble du groupe 5.
90. — Mode de coupure du texte. — Nous n'aurons pas à nous étendre
longuement sur la manière dont nous divisons le texte du Miroir et du Traité.
En règle générale, les manuscrits sont d'accord pour partager le Traité en une
cinquantaine de paragraphes. Nous conservons ceux-ci, tels que nous les livre
le manuscrit de base, mais en les numérotant. C'est également au manus-
crit A que nous empruntons le mode de coupure appliqué au Miroir, sauf,
encore une fois, à numéroter les paragraphes, pour la commodité des citations.
Ici, les divisions dont il est fait usage varient considérablement d'un exemplaire
à l'autre. Certains, comme Sa., rassemblent des tranches entières de la chro-
nique en des chapitres de plus ou moins d'étendue. O'autres sectionnent
l'œuvre à l'inOiii. Mais, quelles que soient les divisions adoptées, elles coïncident
partiellement avec les paragraphes de A. Dans le premier cas, il y a coïncidence
au début et à la fin de chaque chapitre. Dans le second, les coupures propres
à notre manuscrit de base subsistent parmi les nouvelles. Lorsque les scribes
ont voulu, de propos délibéré, retrancher quelque partie de la chronique, on
constate aussi que les passages sacrifiés correspondent souvent à un ou plusieurs
de nos paragraphes. Le mode de division conservé en A apparaît ainsi comme
le plus authentique, puisqu'on en retrouve partout la trace. Il doit avoir été
choisi par l'écrivain lui-même, pour faciliter la composition du Miroir. Ainsi
que le dit Hemricourt, cet ouvrage est resté près d'un demi-siècle sur le métier
et, dans la pensée de l'auteur, il devait encore s'accroître de nouveaux rensei-
gnements par la suite {Miroir, § 1). Le système des alinéas de peu d'étendue,
largement séparés les uns des autres, était le seul qui permit à l'œuvre de
s'élaborer de cette façon. Le généalogiste en a fait un emploi comparable à celui
du moderne travail sur fiches.
DES OEUVRES DE J. DE IIEMRICOURT. ccclxxvii
91. — L'orthographe . — On trouvera, dans le présent paragraphe, une liste
alphabétique des principales équivalences orlhognphiques qui caractérisent
notre texte du Miroir et du Traité. Ce lableau doit servir à un quadruple
effet : a) révéler les variations de l'orthographe singulièrement trouble qui nous
est imposée par les meilleurs manuscrits; b) faire voir que celte orthographe
se rattache à la tradition liégeoise; c) montrer qu'elle ne s'écarte pas très
sensiblement de l'usage connu et pratiqué par Hcmricourt lui-même; d) signaler
quelle a été, sur ce terrain, noire attitude vis-à-vis de certaines anomalies de A.
a) Le système orthographique de notre manuscrit de base et de son contem-
porain B est, peut-on dire, « ondoyant et divers ». D'un passage à l'autre,
parfois dans l'espace d'une seule ligne, un même mot se présente sous les
formes les plus variables. Ce désordre est de nature à surprendre le lecteur qui
n'aurait pas l'habitude des anciens textes liégeois. A chaque pas, devant les
libertés que prennent les scribes, on est aaiené à se demander si on se trouve
en présence d'une faute de transcription ou d'une fantaisie admise par l'usage.
C'est une situation contre laquelle il serait faux, scientifiquement, de s'insurger.
Les contemporains de notre chroniqueur n'ont eu aucune idée d'une réglemen-
tation de la langue écrite. L'anarchie dont ils s'accommodent résulte d'une double
cause : l'afflux, parmi les formes du parler local, d'élénienls empruntés aux
dialectes voisins, le picard et, surtout, le français du centre; en outre, des tradi-
tions orthographiques depuis longtemps déjà hésilantes et mal accordées avec
l'évolution de la langue ^ Parmi ces graphies disparates, certaines sont indiffé-
rentes au point de vue phonétique; M. (î. Doutrepont, se fondant sur le
manuscrit 4, en a dressé un relevé sommaire en léte de son Elude linr/uislique,
pp. IS-ïJO. D'autres pourraient être autant d'images de prononciations diffé-
rentes; M. Doutrepont les a dénombrées et classées dans son mémoire, pour
en extraire un aperçu du dialecte liégeois au XIV" siècle. INous n'avons pas
à refaire ici ce travail de philologie historique *. En tant qu'éditeur, les
graphies seules nous intéressent. A nos yeux, le Uiroir et le Traité sont des
doeumints écrits, bien plus que des monuments linguistiques. Mais, précisé-
< Voir Le Poème Moral, Traité de vie chrétienne écrit dans la région wallonne vers tan 1S00, édition
complète par Aiphonsk Batot, Bruxcllcs-Uègc, 19:29, pp. lxii-c, en particulier p. xciv.
* On trouvera une étude linguistique sur des textes iiltéraires de la région liégeoise, cnricliie de
nombreux rapproeliemcnis avec la langue du Miroir, dans l'ouvrage suivant : Gistave Cohen, Mysièrts
et moralités du manuscrit 617 de Chantilly, Paris, Champion, 1920, in-4«.
Tome III. w
cccuxTiii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
ment, il peut être utile, pour en faciliter la consultation, de livrer au lecteur
non initié la clef de leur orthographe.
b) La plupart des traits relevés dans le tableau qui va suivre n'appar-
tiennent point en propre à notre texte. Ils se rattachent à des façons de trans-
crire la langue vulgaire que M. Wilmotte a observées dans les chartes du
XIII* siècle. Le cas échéant, nous renvoyons donc aux Éludes de dialectologie
wallonne de ce dernier *.
c) Si c'est sous le fouillis des graphies familières aux scribes de AB que nous
apparaissent les plus anciennes versions conservées du Miroir et du Traité,
il y a lieu de se demander en quelle mesure lexemplaire primitif participait
à leur désarroi orthographique. Mous représenter exactement l'état dans lequel
les deux œuvres sont sorties de la plume de l'écrivain n'est pas en notre
pouvoir. Mais, pour nous renseigner sur l'orthographe pratiquée soit par Hem-
ricourt lui-même, soit dans son entourage, nous avons les actes écbevinaux
portant sa signature. Il s'en faut que chacun de ces actes ait une diversité
de formes comparable à celle de nos manuscrits. La majeure partie des traits
de notre tableau se rencontre cependant tantôt dans l'un, tantôt dans l'autre.
Aussi, à côté des échantillons de graphies discordantes tirés de notre texte, nous
en produirons d'autres, extraits de ces documents, à titre de témoins. Les
chartes en question seront citées sous le sigle CH., avec le numéro que nous
leur assignons dans la liste suivante ^ :
i. Acte du !24 marg 1351. Transcrit par Jacques à la demande de son cousin Thoma*
de Hemricourt . Cartulaiie du Val-Benoit, publié par J. Cdtelieh, Bruxelles, 1906,
pp. 457-460, n' 349.
2. Acte du 15 décembre 1353. C. de Borhan, Les Échevins de Liège, t. I, 1892,
pp. 464-467.
3. Acte du 4 janvier 1361. Cartulaire de Saint- Lambert, publié par S. Bobmans et
E. ScHOOLMEESTERS, Bruxelics, t. IV, 1900, pp. 339-340, n« 774.
* Les Étudei de dialtetologie wallonne de M. Wilmotte sont divisées en trois parties, disposées
symétriquement et ayant les mêmes subdivisions : /. Le dialecte liègeoii au XIII' tiède, dans la
Romania, t. XVII, 1888, pp. 8!i3-890; //. La région au tud de Liège, t. XVIIl, pp. 209-232;
///. La région namuroite, t. XIX, pp. 73-98.
* Mon collaborateur, M. Ponccict, a donné ci-dessus, p. xv, n. 1, une liste d'actes écbevinaux signés
par Jacques de Hemricourt, comme clerc ou greffier. Celle que je dresse ici ne comprend que les
pièces dont les graphies sont alléguées dans le tableau qui va suivre.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccuxa
i. Acte du 4 décembre i365. Inédit. Collection Ci4pi(aine, h la Bibliulhèque populaire
centrale de JJége.
5. Aotc du 21 mars 1364. Carttilaire de Saint- Lambert, l IV, pp. 398-401, n* 838.
6. Aelc du 14 avril 13G5. Cartulaire du Val-Benoit, pp. 5ir>.52l, u» 587.
7. Acte du 4 janvier 13C8. Inédit. Collection Capitaine. La pièce parait écrite tout entière
de la main de Ilemricourl.
8. Acte du 12 juillet 1370. Cartulaire de Saint Lambert, t IV, p. 478, n» 828.
9. Acte du 30 mai 1374. Ihid., t IV, pp. 513-314, a» 838. Les éditeurs ont négligé de
signaler que la pièce porte la signature de Ilcmrirourt.
10. Acte du 29 avril 1377. Publié par G. ^EN.•«E^f, dans la Chronique de la Sociéti
verviétoise d'archéologie et d'histoire, 1903-1906, pp. 7I-7S.
11. Copie, exécutée le 6 août 1377, d'un acte des échevins en date du 20 juin 1377.
Inédite. Archives de l'État, à Liège, fonds des llospiecs.
13. Acte du 13 septembre 1380. Inédit. Collection Capitaine.
d) iNous avons dit plus haut {MssEd., § 81) ce qu'il faut penser des émen-
dalions apportées au texte de .4. Il n'y a pas lieu de revenir sur la question.
Nous nous bornerons à signaler, dans notre tableau, les cas où nous avons cru
devoir régulariser les graphies de notre modèle.
1. A = AL = AU = AUL = 0 devant consonne : atres I, 12, 7, altre 164, 2, autres 3, ♦,
Fakomont 336, 10, Falcomont 62, 7, alconnes 2, 26, uulcuiis 2, 25, ussi (il , 7, ausy 64, 2,
osti 400, 18, borne III, 8, 28. — Cf. Doutrepont, p. fi", § 98; Wiluottb, § ôG. — CH. ;
liadewien 2, Biddewin 2, 7, Baudewins C, asi 1, ausi 1, 8, az 1, 5, alz 2, auz 2, ateit 8,
alteis 3, auteit 2, atruy 6, autruy 6, Biernamont 2, Biernalmont ^, jornaz iO,jomauz 10
lojjalz 6. — On a rétabli Rigaut I, 359, IB, en place de Riga.
2. A = E en syllabe protonique : astoit I, 23, t, estoil 22, 3, ffasbaing 1, il, Hesbainge
1, 23, racordeil 123, 1*, recordeir 167, S, askarse 412, 6. — Cf. DonTBEPONT, pp. 30, 38, 42,
fS 22-25, 33, 41 ; Wilmotte, § 22. — CH. : astoit 6, astoient 3, 6.
3. AE = AI (cp. art. 82) : faer \, 30S, 23, fair 263, 3, Chaeles III, 31, 13, Chailes 30, IS. —
Cf. DODTREPOKT, p. 18; WlLMOTTB, § 3.
4. AI, AY = E(cp. art. 22) : abbaisse I, 283, 1*, abbesse 399, 11, Gayves 180,», GevesiSO, >.
— Cf. DOOTREPONT, p. 18.
6. AIN = EN = GIN = ON, représentant i, 1 latins -f- nasale : sains l, 15, B, sens III, 15, 1,
plaine I, 63, 3, paine 1, 9, poine 3, 10, moins 16, 9, nintmains 142, 6, ninlmons Ci, 12,
amainrit 6, 28, poindoit 4, 29. — Cf. Dootrepont, p. 39, § 36; Wilmottb, § 7 — Cil. :
plain 2, plains 6, plaine 10, plainement 9, vo«/i« 1, poine 1, 6, moins S, amainrir G,
sains 1, 2, sens 2, amenresissent 2. — Dans les quelques passages où sai'ws = sens (sine)
se présente sous la forme française sans, nous lui avons rendu son i , ainsi I, 25, 14, et passim.
cccLXK MANUSCRITS ET ÉDITIONS
6. AL = A = AU = AUL = 0 devant consonne : voir art. 1 .
7. AN = AIN (cp. art. 52 et 53) : prochans I, 2, 2, prochain 10, 12. — Cf. DoDinEPO.iT,
p. 25, § H . — En cas d'hésilalion des manuscrits, nous adoptons de préférence la forme
usuelle : nonains I, 530, 19, castelain 397,1, promerains 446, 10, germuint III, 2, 1.
8. AN, AM = EN, EM (cp. art. 3G) : sans I, 5, 31, ardamment III, 37, 17. — Cf. Doutrepont,
p. 18; WiLMOTTE, § 7. — CH. ; ancors I, encors 2.
9. AO = A : espause I, 267, *, espasse 45, l. Ratisses li, 22, Russes 15, 2, daule 7, 19,
rauseis III, 3, IT. — Cf. Douthepont, p. 24, § 8; VVilmotte, § 3. — Cil. : grausce 2, grasce 3, 5,
daute 1, 6, 10, caus 2, espausce 2, cazes 1, clazes 12.
10. AU = AUL = A = AL = 0 devant consonne : voir art. 1.
11. B médial s'écrit simple ou double : obit I, 37, 2, obbit 25, 6, habit III, 39, 30,
abbit I, 388, 1.
12. BL = PL (cp. art. 19, 41) : exembles I, 399, i, exemples 401, 10. synoble 2o6, 7,
synople 354, 2. — Cf. Doutrepont, p. 58, § 81.
13. c = CB : caseon III, 6, 17, chascon 15, 8, coze I, 78, 8, choze 10, 11, fortrece III, 1 5, 7,
fortreche 12, 20, puissance I, 28, 7, poissanche 2, 13. — Cf. Dodtrepo:<t, pp. 19, C7, 69-70;
WiLMOTTE, § 26. — CH. : caseon 1, 3, 5, 10, chascon 2, 9, capitle 8, chapitle 2, co2M 1,
chozez 6, cangier 2, cerbenage 1, cherbenage i, G, ceaus 2, cheaus 4, 7, c/ieaz 1, 10, ce 1,
che 1, % justice 3, S,justiche 10.
14. C = QU (cp. art. 90) : c'on I, 379, 8, 441, 8, 446, 12, cotidiens 226, 13. — Cf. Doo-
TREPONT, p. 19. — CH. : c'on 1, 4, 6, 10, qu'on 2, 6, coy 2.
15. C final est caduc (cp. art. 17) : Macterc I, 17, 8, Macler 177, 4, lonctemps 289, 8,
lontemps 135, 18. — Cf. Doctrepont, p. 69, § 121.
16. CH = c : voir art, 13.
17. CH = G = GH = néant, à la finale (cp. art. 14) : Lemborch 1, 160, 1, Lemborg 62, 6,
Lembor 217, 18, Renneberch 34, 6, Rennebergh 34, 7. — Cf. Doutrepont, p. 72, § 133.
18. CHE = s forte finale : poissanche I, 449, 11, poissons 240, 10, forche III, 13, J7,
fors 184, 2. — CH. : marche 1, 5.
19. D = T (cp. art. 12, 4i) : foid I, 2, 29, perde 173, 28, warandie 401, 7. — Cf. Dou-
trepont, pp. 59, 60, §§88, 91.
20. BJ = J : adjosteir I, 4, 8, radjoiirnat 78, 18, adjournée III, 47, 27, adjoing I, 3, i. —
Cf. Doutrepont, p. 60, § 90; Wilïotte, § 28.
21. E = A en syllabe protonique : ehescon I, 127, 2, chascuns 127, 5, entechies 300, 8,
entachiez 127, K. — Cf. Doutrepont, p. 50, § 23; Wilmotte, § 23.
22. E = AI, AY (cp. art. 4) : veriet I, 6, 1, vairiet 68, 12, vers 305, 15, vayre 505, 18,
dierenne 26, 12, dierainnement 42, 10. — Cf. Doutrepont, p. 27, § 14; VViliiottb, II, { 7.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccclmxi
23. B = I, T, devant voyelle : deable F, 198, 2», dyable 198, 25, Panneo 90, 18, Pannio
91 , 4, beauz 1 , 16, biauz G4, 1.
24. E " 0 en syllnbe protoniqtic, spécialement devant nasale : remans I, 7, 4, romans
196, 14, facheneis 462, 9, raixenables III, 37, 1, «e/on( 87, 22. — Cf. DouTBEPO.tT, p. 52,
§§ 62-63; WiLMOTTE, § 23. — Cil. : parcltenkrs 1, nisenable C, 10, Itonerables 4, cliierbe-
nage 6, selonc 2, 6, solonc 1, 2. — L'o a été rétabli dans dyvortion I, 213, 8.
26. K = U en syllabe proloniqiic (cp. art. 104) : repeteis III, 10, 21, reputeis I, 416, 10,
eondesion 239, 12, feslaine lil, 40, 2. — Cf. Douthepont, p. 55, § 69; Wilmottb, § 23. —
Cil. : Balduwin 1, 2, G, Bauduin 4, masewirs 3, maiuwir» 3.
26. E atone en hiatus est eaduc : genalogie I, 17, 1, 57, 3 . .., généalogie 380, 7, 384, il
..., vit III, 37, 84, veït 401, 6, desagie 136, 19, deseagie 137, 8. — Cf. DouinipoNT,
p. 41, § 39.
27. E muet final s'emploie à volonté. Adventice : avoire I, 1, is, une etcut 5, IB,
tereure 11,13, ilhe 77, s, liesse 127, 12, leure 156, l, bonne 319,4, promeraine 452,5,
fiste III, 3, 10. Omis : port I, 10, 11, filh 15, 3, wers 32, 14, promerain 36, 14, gratieuz 65, 1,
rfit 71, 14, governé 72, 2, ton.s wierJMs 127, 6, afloivis 26, 3, on crois 155, 4, co«<è.? 187, 13,
roy 379, 14, i« près III, 44, 21, cu««n germaine 16, 19. — Cf. Douthepont, p. 20. —
Cil. : adventice, leure 1, 2, 5, 6, loure 3, Tileure 1, 6, heure 2, raporte 1, cinfe 5, 6, 10,
dize 2, chinque 5, 10, a//e (raasc.) 2, 3, tïAe 2, decesse 2, u«e 2, lisie 6; omis, mi/A 2, 6,
milhe 2, mae//t 5, maelhe 5, manier 2, escripl 2, distrair 2, messirs 3, iVicot 5, Gertrud 5,
de/ (fém.) 6. — Les grapbics de /l ont été reformées là seulement où il y avait un danger
de confusion : un I, 443, 9, mort 256, 4; Peronne 283, 1, Ptrone 522, 10, /S//iez 372, 8,
meire 451, 10, Johenne 152, s; cf. aussi nonnaines 177, 18, admis par les meilleurs
manuscrits.
38. E muet entre consonnes s'emploie à volonté. Conservé ou postiche : metlerons 1, 28, lo,
overéez III, 59, 13, acoinetés 16, 16, ordenne I, 9, 23, ordes 5, 20, diakcne 30, 1, Modavelts
181, 12, Moudaules 413, 9. Omis : Rochfort 1, 27, 11, Rochtfort 289, 2, forlrece III, 3, 8,
forterece 2, 14. — Cf. Dootbbpoht, pp. 18, 57. — CU. : overiers 1, ovrirs 2, prenderat 3,
clausterale 1, ilveroit 5, humelement 2, spécialement 6, specialmenl 1, 2, hirtages 8. —
Nous indiquons les divergences des manuscrits, lorsqu'il s'agit de noms propres seulement :
1, 182, t!, 188, 4, 215, SI, etc.
29. E proslhétique s'emploie à volonté : eskuchet III, 40, 4, skouchct I, 174, 21, estrif
III, 10, 14, stri/, 10, 13, especiaz I, 285, 14, specialment 283, 14. — Cf. Doutbepoht, p. 61,
§ 95; WiLMOTTE, § 34. — CH. ; specialment 1, 2, stoffe 2, estable 2.
30. ba(l) = EILH dans solcal III, 34, 24, solea 9, 3, soleaz 9, 8, toteilh 10, lo. —
Cf. DOUTREPONT, p. 36, § 31.
31. El, EY = I, Y : meidis III, 10, 18, midis 10, 10, deyme 377, 11, dyme 377, IJ. —
Cf. DoDTBEPOnr, p. 33, § 27; Wiliotte, { 10.
cccLxxxii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
32. KIR = EIT (cp, art. 34) : A Bertremeir, B -meit 1, 301, 17, et passira. — Cf. Dootrb-
PONT, p. 32, $ 26; Wilmotte, § 39.
33. Eis, EiT, ÉE == EIL, EILE : natiireis I, 294, *, charmis III, 48, IS, hosteit I, 8, î,
hosteil 19, 9, naturée 22, 6, naturelle 18, 7, naturéez 231, s, osteile 305, 27, esteil 26, 2S. —
Cf. DouTREPONT, p. 23, I 6. — en. : perpétuels 2, natureit 10, hosteit 6, temporée 3,
personéemenl 1 , 4, 10, perso/ielment 7, perpetuéetnenl 2.
34. BIT = EiR (cp. art. 35) : alleit 1, 11, 4. — Cf. Doctrepont, p. 2:^, § 6. — CH. : ateit 8,
alleis 5, auteit 2. — Cette graphie est réformée, lorsqu'elle s'applique à des infinitif» :
I, 158,18, 187, 9, 194,17.
35. EN = AIN = oiN = ON : voir art. 5.
36. EN = AN (cp. art, 8) : Braibenchons I, 62, 5, commenileit III, 42, 6. — Cf. Doutre-
POWT, p. 18; Wilmotte, § 7. — CEI. -.jenvier 7, 8, commenileit 6.
37. EU = UE = CE = 0 = ou = 01, OY = u en syllabe tonique libre : geules 1, 13, 8,
gueles 13, 4, goytes 10, 10, Wabuege 63, 14, Maboge 164, 1, oevre 3, 10, ovre 2, 83,
avoekes 141, iZ,'jivoukes 350, 6, Odeur 333, 7, Odour 332, 1, Odoir 332, 6, seure 7, 17,
êoure 12, 18, saingnor 5, 12, saingnour 38, 14, labur 3, 17, <r«u>e 486, 19, Botce 6, 3,
HouweQ, 17, ffutcez 6, 2. — Cf. Doutrspont, pp. 4S, 49, §§ 50, 57; Wilbottb, § 16. —
Cil. : leurs \, 2, lour 2, 3, deseur 6, desotr 6, acuec 1, avuekes 6, awoeks 2, noe/" 2, 5,
miierenl 5, 9, 10, moibles 2, 3, soilement 6, labour 2, Brouke 6, /?ru/i:e 6.
38. EUR = UBK : auentcur 1, 175, 7, aventure 161, 4, nateur 364, 3, pointeur 1, 17. —
Cf. DocTREPONT, p. 53, § 65. — CH. : tenure 2.
39. EUS, Euz, EU = EUR : prieus I, 300, 9, prieuz 270, 18, prieu 408, 7, precheuz 350, lo,
precAeur« 412, 23. — Cf. Dodthepont, p. 65, § 106; Wilmotte, § 39. — CH. : prieus 2,
prieuz 11, prêcheurs 2. — Nous avons rétabli S. Vileur I, 186, 7, cf. 16, 7.
40. F médiat s'écrit simple ou double : afection 111, 4, 18, affection I, 2, 24, tufissanment
III, 5, 13, suffissant I, 283, 19. — Cf. Doutrepoiit, p. 19.
41. G = CH (cp. art. 12) : Begemoxhe I, 323, 8, Bechemoxhe 431, 1, Rogeforl III, 29^ 28,
Rochefort I, 289, 2, Roche Chaches 234, s, Roges Chaches 302. 11, ulagiet III, 40, 4. —
Cf. DoDTHEPoriT, p. 58, § 83; Wilmotte, § 28.
42. G peut représenter le g dur devant toute voyelle ; begine I, 139, 31, geules 476, 18,
tigeure 477, 4. — Cf. Doutrepont, p. 19; Wilmotte, § 28.
43. G peut représenter la chuintante sonore devant o, o : Orgo I, 153, 8, Orjo 153, 8,
goyr 82, 2, assegat 160, 19, encargal 13, 8. — Cf. Douthipont, p. 19; Wilmotte, ) 28, — •
CH. : obligance 1, 6, obligat 6, jugassent 3, Ligois 6.
44. G = CH = GH = néant, à la finale : voir art. 17.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccLxxxin
45. CH = G : Ghierlake I, 21, 8, Gyerlake 21, 8, Enghelbiert 27, i6, Engelbiert 28, 4,
larglies 289, B, saglies III, 27, 21, Brughes I, 79, 8. — Cf. Dootkepont, p. 1 9 ; Wilmotti, § 28.
— CH. : Ghiericin 8, enghxen 6.
46. GH — CH =< G = néant, à la finale : voir art. 17.
47. c(u) =- w à l'iniiialc (cp. art. 117) : guerre I, 129, M, «rerrr» 23,19, gangnoyeni
III, 45, 13, wangnal I, 79, 9, gardeis III, 44, 4, Kurdes 39, 22. — Cf. Doothepont, p. 59, § 85;
WlLMOTTB, § 30.
48. H s'écrit à volonté : oneur I, 2, 8, honeur 2, 18, d'oir en hoir 84, 9, hoileir III, H, Ï6,
ture I, 8, s. — Cf. Doutbepont, p. 73, §§ 135-136. — CH. : hotleit, osteit 6.
49. H=xH = x = ss= z : warnihon III, 15, 7, wamizom 35, 5, ONArax I, 306, î,
abaxat 455, 11, /ai/ie 450, 14, /iitiAc 470, 10, fuisse 421, C, marixhaz 80, 9, niaristal 76, 18.
— Cf. Doutrepout, pp. 62, 70, §§ 97, 127; Wilbotie, § 27.
50. I, Y = E, u, en syllabe protonique : ligitimes I, 45, 3, légitime 47, 18, Alixandre 57, 6,
disconfis 173, 8, dysicendus 369, 1, rastellitie 377, 14, caslelerie 377, 11, /ïzeer III, 21,6. —
Cf. DotiTHEPONT, pp. 41, 55, §§ 40, 70; Wilmotte, § 24. — CH. : seriment 1, 2, cymitere 2,
ratifions 1, ralefyer 1, jft<an( 2, jesana 2.
51. I = lE (cp. art. 56) : contint (présent) I, 29, 6, continent 126, 18, contient 145, 6,
chins 30, 14, Warnfrs 18, 1, ITarwier* 17, 18, vinir 414, 3, tinier 32, 8, promir 38, 18,
premier 41, s, wowirouent III, 17, 18. — Cf. Dodtrepont, p. 33, § 29; Wilmotte, § 8. —
CH. : bins 5, 6, biens 2, rins 3, rinen( 1 , penultime 9, .sjc/e 2, denirs 2, 5, ma$uwir$ 3,
tre/fonsirs 5, 9, Escolirs 5, Tîenir 5, chevalirs 5, Wa/n> 8.
52. I, Y cpenthctiqucs apparaissent après toutes les voyelles. Après a ; grainl, 414, î8,
Johain 278, 13, procedains 451, 15, quaraiulaines III, 13, 3, eaiye I, 3, 11. Après s :
weire III, 14, 11, abbeisse I, 7, 18, Heysbegnons 30, 16, Maehenieirs 233, S. Aprèi o :
a/coirts I, 16, 9, alcons 16, 12, Mointegnies 23, 14, c/ioi*e 1, 13. Après o : rechuys I, 82, î,
/mi< 23, 3.— Cf. DouTHEPONT, pp. 18, 21-24, 29, 56, 39, 47-48, 53, 54; Wilmotte, {§ 1, 16, 17.
— CH. : Après A : ovraige 1 , ovrage i , hiretaige 2, hiretage 2, malaide 2, paii 2, Nicolay 3.
A|.rès E : veriteit 1, oertfet 4, nativileit 1, 8, amei't 1, nomeis 1, abbeise 1, dequeil 2,
laquele 2, a66ei7 2, oô/j^s 2, peiVfi 10, père 2, »ie»re 10, were 2. Après o : boins 6, rfot» 3, 5,
tantoisl 4, soitement 3. Après o : ^ui7 8, /uist 2, 3, 6, fuissent 6, rechuis 7. — Après a :
ayvient a été refait en avienl I, 218, 3, Awain en ^waiw* 402, 4; en règle générale, lei
variantes ne sont pas notées, sauf pour quelques formes spéciales, comme procedaim
I, 451, 15. Après ■ : le relevé des variantes de 0 est également limité à quelques cas spéciaux :
lyqués I, 207, 1, Maehenieirs 233, 2; l'i adventice est supprimé dans ses 147, 3, des 197, IJ.
Après 0 : les leçons propres à B sont signalées, par exemple I, 187, 14, 281, 4, III, 2, 8,
de Roymynnes, nous faisons Romynnet I, 326, 4.
cccLXxxiT MANUSCRITS ET ÉDITIONS
53. I, second élément d'une di[)hlonguc, peut être omis (cp. art. 7). Après a : traire
1, 176, 2, trare 174, 11, chuytis 4t3, 1», chatiefiH, S, Irailiies 1,4, Iratyel 33,s, tairay 305, 9,
taray Hb, 18. Après o : mémoire I, 1,15, memore 12, li, ystoire 2, 21, ys/ore 39, 17,
acointat 481, 17, acontat 414, 16, d'or en o»r 339, 9, Bolcau 351, 6, crcjïot 5!9, 18, seior
111, 3, 24. Après u : puissans I, 287, 3, pussanle 268, 19, conclusil 8, 13, cuzine III, 18, 6.
— Cf. DouTHEPONT, pp. 26, 50, 54, §§ 14, 58, 67; Wilmotte, §§ 5, 13. — CH. : mastres 2,
maistres 2, wiasntez 7, memore 2, 6, 10, notore 10. — L't est rétabli dans les noms propres :
Bonbais I, 209, 8, Servais 213, 11, HÎnsi que dans quelques autres mots : estoit I, 379, 9,
480, 17, hoir» 426, 1, 441, 18, etc.. Saint 456, 15, porpoint IH, 19, 25.
64. I simple ou double peut s'inlercaltr entre voyelles faisant hiatus (ep. art. 116) :
pooil I, 172, 2, poioit 182, 13, loiiez 176, 27, perpetuielment 4, 2S, portéiez 368, 8. Graphies
inverses : voage I, 171, 9, voiiage 70, is, paoil 171, 13. — Cf. Dootrepont, p. 57, § 76;
Wilmotte, § 29. — CH. : loyarenl 1, layons 1, seiante 2, seyante 2, poioient 2, poioir 2,
feyablement 2.
55. lE = E en syllabe protonique ou en syllabe tonique fermée : priestre I, 6, 20,
prestre 8, 23, dierainement 21, 16, deraincment 18, 8, Bierlouz 29, 7, Berlouz 30, 12. —
Cf. DouTREPOfîT, pp. 35, 42, §§ 30, 42; Wilmotte, §11. — CH. : Biernumont 2, 5,
Bernalmont 5, Bierlran 2, Biernttr S, vieront 10, sieroit 0, 10, Robiermont 5, Lambiert 7,
o^erJ 7.
56. lE = I (ip. art. 51) : Giete I, 51, 4, seniessaz 69, 7, plaisier 87, 18, »»>« 174, 7,
utriest 3, 14, cbemiens 9, 8, ricnf (pnrfiiil) 198,20. — Cf. Doutrepont, pp. 33, 44, 45,
§§ 27, 44, 48; Wilmotte, §§ 10, 14. — CH. : englieze 1, 3, eglieze 5, eglize'i, lelhe 1, lllie 2,
Osielhe 1, eskeviens 2, egkevins 1, Godef'rien 2, jardien 2, a/t'en 3, /«cre 2, /ire 2, /lete 1,
««/lez 6, assieze 2, c/hos 9, paisiebte G.
57. lE = IIE = lEU = lu = IWE : liez 1, 477, B, liiez III, 8, 17, lieu I, 61, 8, lia 174, 19,
iiu)e 399, 9, Diiez 157, 6, Dieuz 339, 9. — Cf. Doutbepo.^t, pp. 44, 46, §§ 47, 31 ; Wilmotte,
§§ 18, 38. — CH. : liu 3, 6, 8, mies 2.
58. 1ER = lET = lES, lEZ = lEL = lEF = lEU : cericr contreverier I, 6, i, congier
III, 19, 1, coislier 34, i, Andrier I, 92, 14, Andries 560, 20, bailhier 595, 16, mecliiet 526, 10,
Michier 484, QrJîichiez 204, 6, ilichiel 204, 7, /laôiet III, 19, 17. — Cf. WiLyOTTK, § 39.
— CH. : Andrier 2, Michiez 8.
59. II = I : partie III, 3, 10, partiies I, 26, 2, estaient III, 2, 13, esloiienl 2, 14,
traire I, 176, 2, tranre IH, 13, 12. — Cf. Doutrepont, p. 18; Wilmotte, J§ 10, 27. —
CH. : doiiens 3, 8, avoiient 3, paoiient 3, prejudiciier 3, ottroiier 3, partiiez 3, s'ensiiet 5,
s'ensiet 1, 2, maiïeur 8. — Le cas échéant, les notations t et tï sont transposées à l'intérieur
d'un même mot, où elles alternent, par exemple vairiiet I, 198, 4. Afin d'éviter toute
confusion, le double t est simplifié dans pais I, 82, 13.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccclxxxt
60. IIE = I : dites I, 48, 19, piie» 88, 8, Coliien HO, !♦, paiies 194, 19, liiet 304, lo,
sufflier 283, IK. — CH. : liiet 5, tiiez 5, 7, diiez 5.
61. lu = lE = IIK = lEU = IWE : voir art. 57.
62. K = C : kapitaines III, 6, 11, capitaines 6, 16, queilkonk 6, 18, queileonque 16, S,
unA; 32, 9, une I, 5, 12, deskaus 402, 8. — Cf. Doutbepont, p. 19.
63. K sert à noter la palalfllc devant e, t : vakeir I, 3, 18, PaketteSë, 1«, eskiweir ii6, M,
koukiez 402, 20. — Cf. Doutbepont, p. 1 9. — CH . : eskeviens 2, ciçuecina 3, 8, ki k'il soit i,
eskiweir 5, Jakemins i, Jaquemien 3.
64. L médial s'écrit simple ou double : astalie I, 55, 3, astalleis 127, 2, Momale 14, 1,
Momalle 3, 6. — Cf. Doutrepont, p. 18. — CH. : dete 1, 2, 5, dette i, 2, parottes 2, 6.
65. L mouillé est noté par lh, ilh, ll, l : parelhes I, 27, 8, milhe 2, lo, conseilh 29, 16,
/î//ie 97, 8, /j//e 30, ll, fallir 88, 17, defalir III, 4, 1. — Cf. Doutrbpont, p. 18; Wilmotte,
§ 37. — Cil. : conseilliez 1, apparelhiet 2, filhe 1, 5, metheure 6, vailhant 2, eonselhe 1,
conseilh iO, defattoit 2, defalans 2. — La graphie normale <A est substituée à / dam
^<Ae I, 32, 3.
66. L ou LH final s'écrit h volonté devant nn mot commençant par une consonne : genti
damme I, 18, 2, genly voweit 147, 13, gentil damme 452, 21, genlith femme 23, ♦. —
Cf. DouTRgpONT, p. 64, § 100; Wilmotte, §§ 36, 37.
67. M nicdial s'écrit simple ou double : nomeit I, 9, IT, nommeit 9, 18, famé III,
10, 26, fumme I, 127, 3. — Cf. Dootrepont, p, 18; Wilmotte, § 43. — CH. : nomeit 6,
nommeis 6.
68. N = M dans la notation d'une voyelle nasale : non 1, 11, 12, nom 14, 22, Sonbreffe 23, 1,
Sombreffe 23, 3, cliun III, 9, 18, champ 9, 2B, granmenl I, 26, 9. — Cf. Dootrepomt, p. 66,
§ 109. — CH. : diligenment 1 , diligemment 2, manbors 4, mambors 4, non 4.
69. N nicdial s'écrit simple ou double : une III, 27, 26, unne 27, i, qtiaraintaines 23,11,
quaraintainnes 24, 3, anemis 12, 11, annemis 12, 26. — Cf. Dootrkpoiht, p. 18; Wilmotti,
§ 45. — CH. : ordene 1, urdenne 1, mones 2, monnes 2, alconnement 6.
70. N mouillé est représenté par GN, NGN, INGN, ING, NC, NN, N : Antogn» I, 207, 3,
conpangnons 14, 11, conpaingnuns 14, 6, eompaingie 9, 8, compangon 41, 11, sangour 49, 3,
Lingy 19, S, Lingny 23, 1, assennont 9, 2S, linnuge 476, 13, linage 476, !♦. — Cf. Uootrb-
PONT, p. 18; Wilmotte, § 40. — CH. ; compagnons i, signe 0, singne 1, ensengnement 2, 3, 12,
besongnes 2, 6, tesmoingnage 6, 10, tesmongnage 3, Hesbaing 2, assengne 2, assenneir 2. —
D'une façon générale, les graphies de /l sont maintenues; on utilise toutefois celles de B,
lorsqu'il pourrait exister uu doute sur la valeur de ng : par exemple Crescengnéez 1, 220, 11,
224, ♦, 258, 1.
ToHi m. um>
cccLxxxn MANUSCRITS ET ÉDITIONS
71. N ou M devant consonne est caduc fcp. art. 72) : engereis I, 45, 9, engenreis III, 2, 9,
econtre 3, 20, encontre I, 87, 2*, revoyast III, 4, 2*, renvoiiet 5, 9, /7u Jordan I, 46, 17,
^wn Jordan 131, 19, /ubea/ 179, 9, ra/jan 198, i, ranpan 551, 12. — Cf. Doutrbpont,
p. 66, § 112; WiLHOTTK, § 41 . — Nous rétablissons n dans nintmains I, 414, 1, III, 44, 21,
Monjoie I, 80, 17, MonUngni» 42-i, 12, Montengnéez 42b, 1*, 5ain< 434,13, noveUemenl 444,2,
commenchement 120, 1.
72. N peut s'introduire devant consonne (cp. art. 71) : enstrangne I, 8, 2», eslrangne
175,8, pensament 175,28, pesons 175, 28, monsireis 194,2, mosfreis 3, 13, visenteir III,
4, 19, cnglitse 7, 28, «en say 1, 1 34, 12. — Cf. Dodtrepont, p. 66, § H 5 ; Wilmotte, § 41 . —
CH. : englieze 1, 3, 5, englize 2, eglize 2. — Le « est éliminé, lorsqu'il peut être considéré
comme une contaminalion provenant d'une syllabe voisine secondement : I, 2i4, 6, 269, 7,
lozengiet 446, 6.
73. N précédé de R est caduc dans le mot relourerons I, 122, 11, 179, 8, 183, 8, etc.,
retournerons 1 56, 4, etc.
74. 0 = A = AL = AOL devant consonne : voir art. 1 .
75. 0 = E = A en syllabe protonique (cp. art. 24) : premiers III, 28. 2, premier 27, 24,
sormonat 16, 29, nsteile I, 305,27, psleil 26, 26, domage 50, 13, damaiges 2, 18, corongne 174, 6.
— Cf. Dodtrepont, p. 42, § 41 ; Wilbotte, § 23. — CH : promiers 2. — On a rétabli e dans
metterons l, 28. lO, desnir 167, 9, deskendus 191, 13, Zwevenghien 134, i. On a rétabli o
dans coronikes I, 2, 28.
76. 0 = ou = U en syllabe tonique fermée : Hemericort I, 17, 10, -court 17, 9,
(ontust 8, 10, totist 6,2, Adoulph 147,8, /l (/u//)^e 1 50, 6, 6oA:e 1 5, 14, /ijurme 8, 9, «/<re 1,1*,
mult 8, 8. — Cf. DouTREPONT, p. 50, § .^9; Wilbotte, § 17. — CH. : ti>» 3, 10, tous 10,
todis 2, tous jours 2, desoz 1, court I, 5, boche 1, t/oze 5, douze 2, fourme 1, 2, 6, furme 2,
u<(re2, 5, 9, flarfut 1.
77. 0 = CD = u en syllabe protonique : espozat I, 57, 19, espouzat 98, 12, bouteir III,
8, 26, fc«/on« 7, 16, skoucliet 1, 174, 21, eskuchel III, 40, 4, bourleit I, 550, 9, burlcilHG, 19,
recoleir 486, 4. — Cf. Dodtrepont, pp. 51, 52, §§ 59-60. — CH. : co«<«ines 1, 2, ovrage 1,
boursière 1, bursiere 1, acous<umées 2, Thumas 1.
78. 0 = EU = CE = ou = 01 = u en syllabe tonique libre : voir art. 37.
79. 0 = ou = CE = UE devant l mouillé : foilliet I, 288, 21, foulhes 304, 1, oi7/ie 217, 20,
oelh 198, 29, doelhe 88, 12, duelh 6, 17. — Cf. Dodtreport, p. 47, $ 53.
80. 0 = u devant nasale (cp. art. 109) : alron I, 1, 19, aukuns 2, 28, cascons 58, 9,
cascuns 1 , 14. — Cf. Dodtrepont, p. 54, § 66; Wilmotte, §§ -20, 21. — CH, : on 1, 2, 3,
onc 1, une 5, ca»eone 1, chascon 2, 9, coscMwe 3, chascuns G, commons 6, 10.
81. OE — EU = UE = 0 = ou = 01 = u en syllabe tonique libre : voir art. 37.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccclxxxtii
82. OE = 01 (cp. arl. 3) : savoer F, 15, 18, avoer III, 4, 8, Boeleave I, 285, 10. —
Cf. DoDTRiPONT, p. 59, § 55; Wilhotti, § 13. — Cil. : boens '2, alcoen % chatcoen 3.
83. OE = 0 = ou = UE devant l inouillé : voir art. 79.
84. ou = EU = UE = OE = 0 = 01 = 0 en syllabe tonique libre : voir arl. 57.
85. ou = 0 = OE = CE devant l mouille : voir art. 79.
86. ou = 0 = u en syllabe Ionique ferraëe : voir art. 76.
87. OU = 0 provenant de au latin : chouses I, 1, 18, choze 10, 11, repout 3, 18.^
Cf. UuuTRBPONT, p. 55, § 71 ; VViLHOTTB, II, III, § IG. — CU. : ehoute 2, 6, cozes 1, ehoze 3,
clous 'i, dispouse 2, Poul 3, 5, 6, 11.
88. p mëdial s'éerit simple ou double : apiers III, 7, 9, appiersQ, 13. — Cf. Dodtripont,
p. 19. — Cil. : après 1, 5, 8, apprès 2, appayer 2, à payer '2, chapelle 4, chappelle i.
89. PT = BT = T : dopteis I, S7, 14, reilobieis 399, 13, doteis 161, 18, baptiuer 46, 17,
balesme 46, 16. — Cf. Doutbepont, p. 58, §§ 79, 81.
90. QU = c (cp. art. 14) : quidiez III, 10, 26, ocquison 63, 17, requoy 173, 18. —
Cf. DouTRBPONT, p. 19. — CH. : ocquison 1, 2, 6, 10.
91. R roëdial s'écrit simple ou double : eorageuz 1, 160, 16, eorrageux 27, 10, toeres 80, 10,
werre III, 16, 8, sires I, 303, 22, sirre» 248, 10, apparat (fui.) 25, 13, morois (cond.)
I, 170, 11, moroy (id.) III, 19, 18, demoroit (id.) 38, 6, demoroiient I, 4, 25. — Cf. Doctrc-
PONT, p. 18; WiLMOTTE, § 39. — CH. : deraine 2, derraine 2, parroUet 6, veront 4, 7,
demoronl 7.
92. R est caduc après consonne (cp. art. 94) : chantes I, 227, 17, chant 337, 8,
chantres 250, 8, perde III, 12, 27, apprende 452, 20, prope 45, 5, radrerhoit III, 4, 25 (pour
radrecheroit), entroient 17, 27 (pour eH/rero«V«l). — Cf. Dodtrepont, p. 65, § 105; Wilhotti,
§ 39. — Cil. : prieste 2, priestes 2, liveral 6. — Le r a été rétabli dans esire III, 38, 17.
93. R est caduc devant consonne : Maqriette 1, 1 51 , 6, Margriete 462, 7, seroges III, ii, >1,
serorge 16, 6, Cowaremme I, 33, 21, Corwaremme 55, 20, Gerat 46, 12, Gerart 46, 14. —
Cf. DouTRtpoNT, p. (i5, § 105. — CH. : seroge 7, seroges 12. — Nous avons rétabli le r dans
jorwagie I, 260, 1, puis dans des noms propres : Gerardins I, 270, 14, liierlran 329, 8,
Biersés 350, 11, flarséez 457, 23.
94. R peut s'introduire après un groupe de consonnes (cp. arl. 92) : viadrement 1. 174, U,
Hotundre 187, ii, jamhres 173, 18. — Cf. Doutrepont, p. 65, § 104; Wilkottb, § 39. —
Le r adventice a élé éliminé dans Sombreffe I, 25, 3.
95. S forte est notée par s, ss, se, c, ce, z : Fosfit I, 85, 8, aseis III, 4, 23, astés 5, 4,
etpasse 2, 4, grasce I, 198, 21, visce 3, 14, service 13, 11, plaice 176, 14, neceessaire I, 13,
necessiteit lii, 15, Sezilhe 14,8, groze 111, 12, 10. — Cf. Dodtrepont, p. 19; Wilhotti,} 26. —
CH. : abbeise I , desus 2, ausi 6, aussi 6, assavoir 1 , 2, 5, decesse i, justice 4, grasce 3, 5, 9, 10,
eccLMïyiu MANUSCRITS ET ÉDITIONS
esvaze 6. — Les graphies de AB n'ont été écartées que pour éviter des confusions, par
exemple ses I, 475, 13, au lieu de ces. Les variantes de B sont enregistrées, lorsqu'il pourrait
être question de types morpliologiqucs différents, par exemple cesses I, 162, 9, iH, 6,
579, 19, etc.
96. s douce est rendue par z, s, ss : coze I, 78, is, ehoise i, 13, espozat III, 4, 93,
êufflsans I, 127, 21, suffissant 283, 19, divissent 12, 8, rosses 505, 27. — Cf. Dodtrepont,
p. 19; WiLMOTTE, § 35. — Cil. : 4rdenoize 1, englieze 1, 3, demantlizes 1, mizes 0, cozes 1,
ehouze 2, 6, chouse 2, 6, 9, présent 2, p/ujteurs 6, ptussieurs 6, suffissamenl 3.
07. s est caduque devant consonne : proymes 1, H, 22, proismes III, 2, 18, (repa» I, 1 1,18,
trespas 379, 14, arainot 176, 3. — Cf. Doutbepont, p. 6i, § 95; Wilbotte, § 34. —
CH. : meimes 2, meismes 5, proimes 2. — On a rétabli < dans Dasborghe I, 126, l»,
Noefcasleal 1 45, 9.
98. S s'écrit k volonté à la finale. Parasite: créatures humuines I, 1, H, uns 47, 17,
sereurs 269, 12, Houwechons 46, 8, (/o lynages 29, 18, grande amours 36, 8, /y amsnpes 46. a.
Omise : chouses trespasée I, 1, 18, nommée 46, 2, des atre 50, 6, dois jemme 55, 10, grant
hinfais 80, 6, des fdhe 270, 8. — Cf. Dodtrbpont, p. 19; Wilmottb, § 34. — CH. : leurs
sentence 1, ancors 1,2, on maires 3, lier 1, lay 2, /ats 2, /our 2, /bur» 2. — On n'insiste
sur s final que là oîi il convient de spécifier si l'on a affaire à un singulier ou à un pluriel,
par exemple flours I, 28, 18.
99. T = D (cp. art. 19) : wartanl III, 8, 19, ucardeit 174, 1.
100. ï médial s'écrit simple ou double : Pétille I, 15, 4, Peltile 26, 7, filhete 55, 8,
filhelte 65, 3. — Cf. Doutrepont, p. 18. — CH. -.dites 2, ditte 2, touttes 2, ollriont 1.
101. T est caduc à la finale : semblan III, 10, 29, semblant 11, 3, mary \, 10, 3,
marit 162, 1, Pon 54, 16, groin 127, 16, ven III, 5, 20, Sen Loren I, 29, 12. — Cf. DoDina-
poNr, pp. 59, 61, S§ 89, 92, 94; Wilmotte, § 33. — CH. : Braiban 2, Lambier 2, 6, »,
Lambiert 5, 6, 9, Co/«r 2, Gerar 8, Libier 8. — Le ( a été rétabli dans Halet I, 106, S,
sept 210, 12, et 377, 18, port 259, 7, c'est 118, 4, 308, 9, 314, 14, 319, 3, n'est 359, 13,
sont 178, 18, 323, 1, at 341, 8, out 227, 12, 412, 18.
102. T peut s'introduire à la finale (cp. art. 101) : Radoul I, 90, 3, venredit 162, 18,
jolit m, 59, 16. — Cf. DocTBEPONT, p. 61, § 92; Wilmotte, § 33. — Le t final parasite a été
rejeté des types morphologiques : pri« III, 6, 14, qui I, 177, 12, III, ti3, 21, chis I, 454, 18,
puis aussi du nom propre Corwaremme I, 26, 12.
103. TiON = CTION == XTioN = xiON : estration I, 97, 4, affection 2, 24, elextion 14, 11,
correxion 396,13. — Cf. Dodtrepokt, p. 70, § 125. — CH. : correction 2, corrextion 3,
distrainction 7.
104. B = E en syllabe protonique (cp. art. 2o) : Brtiton I, 375, 17, Breton 109, 8, nu
sont 481, 10. — Cf. Doutrepont, p. 38, § 34; Wilmotte, § 25. — CH. : chu affaire 2. —
L'e a été rétabli dans ferons 1, 178, 19.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. ccclxxxix
105. u = EU = UE = OE => 0 =• ou = 01 Cil syllabe tonique libre : voir art. 37.
106. u = 0 = ou en syllabe tonique fermée : voir art. 76.
107. u = 0 = OU en syllabe protonique : voir art. 77. — Ruxut a été refait en Roxut
I, 377, 1, Rumerthoven en Romerslioven 234, l (ep. 312, 6, 416, 8).
108. u = L = UL = néant, entre voyelle et consonne (cp. art. i) : Oury I, 209, 11,
Utry 47-2, is, Moulnier 6, s, souh 78, 18, lodoiiera 78, 15. — Cf. Dodtrbpont, p. 64, | 98 ;
WiCMOTTR, § 36. — Cil. : mieuls 4.
109. U = 0 devant nasale (cp. art. 80) : summes I, iS7, 4, fundation 304, 6, fondation
304, 2. — Cf. DoDTHEPONT, p. 52, § 62; Wilmottb, § 20. — CH. : sunt 2, 6, iumme 2,
Humbiert 5.
110. UE = EU = CE = 0 = ou = 01 = u en syllabe tonique libre : voir art. 37.
11. UE == 0 = ou = OB devant L mouillé : voir art. 79.
112. V = w : veriat 1, 160, ii,joveaz 171, H.joweaz 171, 10, lenuve III, 15, 5. — Voir
article suivant.
113. w = v : joweneê I, 3.^, l, wailhant 33, l, merwelhe» 46, 7, Noewilhe 48, T,
Wauz 48, 8, powres 37, U, Lowainy 62, 8, Anwiers 77, 2, weys 87, 10, awrilhe 135, 13. —
Cf. DouTHEPONT, p 19; Wilmottb, II, III, § 30. — CH. : Ewangeliste 1, awoeks 2,
eskiweir 3. — En général, il faut subir la confusion de v et de te, si fréquente chez nos
scribes. Cependant, lorsqu'il s'agit de noms propres, s'il y a quelque hésitation entre A et B,
nous adoptons de préférence le signe voulu par l'us.'ige et par les meilleurs manuscrits :
Waufflarê I, 13, 16, Vilhe 21, 13, Biernaw 209, 8, Bearewar 210, 8. Pour le surplus, nous
nous contentons de tr.tn$poser, k l'occasion, v et w à l'intérieur d'un même mot, par exemple
avoweis I, 50, 9, et passim.
114. W = u : Owry I, 209, *, Oury 209, 11.
115. w — uw : eêcwir I, 32; 4, escuwir 220, 12, tweis 292, 13, tuteeis 142, H, perdwet
41, 4, Edwar 161, 9, menwes 349, 13.
116. w peut s'intercaler entre voyelles faisant hiatus (cp. art. 54) : awoutl I, 198, 6,
aouat 441, 1, liwon ôOl, 25, lion 453, 1, paveour 36, 2, Tuwing 66, 8, nuwe III, 7, 28. —
Cf. DooTHEPONT, p. 57, §76; Wilmottb, § 31. — CH. : Baldeicin 1,2,6, Boileauwei,
revenuwes 2, ruwe 2, 6, 6, ruwalle 9, Lowy 2, «otce 5, Tuwin 7, Tuwing 1 1 , corduwenirs 7.
117. w = g(u) à l'initiale (cp. art. 47) ; wage» I, 78, 13, weriat 29, 23, warniê 3, 23. —
Cf. DoDTBBPONT, p. 59, § 85; Wilmotte, § 30. — CH. : warde 10, wardeit 9, enwagier 2,
werùon 2.
118. x = H = XH«=ss = z: voir art. 49.
119. X -= KS ou SK : Gierlax I, 39, 3, Gyerlake 21, K, juxes 42, x. — CH. :juxet 6, 10.
CCMC MANUSCRITS ET ÉDITIONS
120. xH=H = ï = ss = z: voir art. 49,
121. xiON = TION = CTION = XTlON : voir arl. 103.
122. Y = I : dyscorl I, 9, 2S, vyskeit H, 12, proymes il, M, soyUment 40, 5. —
Cf. DoCTBEPONT, p. 18. — CH. : Braiban 2, Brayban 2.
123. Y = II : pays l, 82, 11, paiis 3, 4, oyt 283, 13, revoyait III, 4, J*.
124. z = 8 forte : voir art. 95.
125. Z = S douce : voir art, 96.
126. z = s finale, soit grammaticale, soit fantaisiste (cf. art, 98). Grammaticale :
parvenuez I, 2, 28, auzqueilez â, 28, meïsmez 9, IS, dez ôl, 2, sirez 49, 8, gralieuz 127, 8.
Fanlaisisle : chinqz I, 12, 17, aile ainsnéez 283, 17, léez 291, 2, eagez 52-2, 1, Montegrez 394,11.
— Cf. DocTBBPONT, p. 19; WiLBOTTE, § 35. — Cil. : enfichiez \, annexiez I, parliez I,
arbitrai i , linchouz 2, linchous 2, en piez liez 5, joindantez 8, joindantes 8, arbitrez 6,
ar6t(res 6.
CHAPITRE VI
Notre texte du Miroir et du Traité. — Additions, corrections,
notes critiques,
92, — Nous alignons ici toutes les observations de détail qu'appelle notre
texte du Miroir et du Traité, qu'il s'agisse de corrections à y apporter ou de
notes critiques destinées à en expliquer certaines particularités.
I, 1, 24. Au lieu de « moutepliement > , lire « montepliement ». II y a un n,
plutôt qu'un t/, en A. De plus, n est attesté par le signe abréviatif dans le
verbe montepUat III, 8, 3.
I, % 10. Au lieu de forger un participe « consumeis », on pouvait garder
« consumis » de A. Les mêmes variantes reparaissent I, -il , 4. Godefroy,
Dictionnaire de l'ancienne langue française, IX, lb7 et 171, ne connaît
cependant que le verbe comowmer, consumer (non -ir).
I, 2, 24. La forme « enquere >- est une lecture de Sa. M y a, en A, une
graphie abrégée « enqere », qui doit se lire « enquiere ». Comp. acquière
I, 81, 12, écrit en toutes lettres.
I, 3, 8. A propos de ^ Chanlrcmele », ou noiera que c'est la forme Chante-
mierle qui se rencontre uniformément dans la Suite du Miroir. I, 28, i7, 29, i, a.
49, 1», 109, 3, 8. 13, 16, 110, 18, 13, etc.
DES CEUVRES DE i DE HEMRICOURT. ceaa
I, 3, 10. Du coup qu'on se met à corriger A, « eût » devrait céder la place
à « eût » de B. confirmé par Ueyu de C. (À'ite correction a élé faite 192, 4.
Le participe passé de avoir est en général eût 2, 4, eii 40i, 0. eyut !278, ts, etc.
La form(! oût 13, 9, oyut 134, <3, appnrtienl proprement au verbe oi'ir. Mais il
arrive k A de confondre les deux participes en question : voir 84, 1.
1,3,20. Au lieu de « concluteit », lire « conclutc ». il ne suffit pas^de
l'accord de AU pour faire admettre pareille forme, qui devrait se rattacher à un
verbe inconnu mnclutcr. Sans doute, la leçon primitive conclule, féminin de
conclus 1, 9, 486, 24 (coinp. Schkler, Glossaire de Froissart, dans ledition
Kcrvyn de Lellenhove, t. XIX, Bruxelles, 1874, p. 9j), a eu sa dernière
syllabe contaminée par celle du mot précédent, este.H,
I, 3, Api), cr.., art. c. Au lieu de « LMP », lire « LMRP ».
I, 5,12. Le surnom « paisible » aurait pu prendre une majuscule.
I, 5. 16. Le mot '> ainsneis » doit plutôt se lire « anneis », en A âneis;
cf. ci -dessus, § 82.
L <>, 1. Les graphies de ^4, « verier conlreverier », pouvaient être conservées.
Voir le tableau du § 91, art. 58.
I, 6, 21, îs. Lire en un seul mot « jadicle », qui a ici le sens de " feue,,.
Cf. Ms.^Ed., $ 83.
I, 8, jo. Au lieu de « perchuytii, lire « parchuyt ». La première syllabe
est représentée en A par un /» à queue tranchée. Comp. parchiwans 79, 1,
aparcheuist 171, h.
I, 8, 20. La graphie de A « enstrangne » doit être conservée. Cf. tableau du
S 91, art. 7:2.
I, 8, 31. Au lieu de ^< de l'unk à l'autre », lire :< del unk avant l'autre ->.
Voir la même expression 4H, 19-20,
1, 9, App. cr., art. a. Au lieu de « EHK », lire « E^HK ».
I, 11, 5. Lire « par devant » en deux mots, comme lil, 9, 11.
I, 11, J2. Il faut une virgule après « Rasson ».
I, 14, 21. Lire « à 'i'inlemont, là ilh trespassat ». L'adverbe là, avec valeur
de relatif, c'e:it-à-dire correspondant au mod. où, est fréquent dans notre
chronique : I, (J4, 3, 174, 2, 200, i9, 304, 5, etc.
I, 17, 1 -3. Celte espèce de titre figure dans les manuscrits p. En C, le début
de l'alinéa est remanié, mais le contenu équivaut à celui des trois lignes en
question.
«ccxca MANUSCRITS ET ÉDITIONS
I, 19, 11. Plutôt que « ilh », on attendrait « elle ». Nous avons considéré
ilh ont comme une tournure impersonnelle; cf. la leçon de /.
I, 20, u. Lire ^ Puisque » en un seul mot.
I, 21, n. Au lieu d'aller chercher la forme ■•-■■ Johenne » dans les manuscrits
secondaires, il suffisait de résoudre en « Johanne » la graphie abrégée de A.
Cf. MssEd, § 8i.
I, 24. 1. La graphie de A « pressent pouvait être conservée. Voir tableau
du § 91, art. 96.
I, 30, 15. Noter dans XApp. cr. que les mots « et tenoit » manquent chez Sa.
I, 31 , 16. Comme il arrive dans les textes originaires de la région wallonne
et, en général, de l'Est, nos manuscrits confondent facilement les prépositions
par el por (cf. W. Fôrster, Erec, Halle, 1890, note du v, 2001, et Lyuner
Ysopet, Heilbronn, 1882, note du v. 274; M. Wilmotte, dans la Romania,
t. XVIII, 1889, p. 212; Leo Wibse, Die Spruclie der iJialoge des Papsles
Gregor, Halle, 1900, § 466, pp. 19, lOi, 119, 164, 194 ; etc.). Placé entre
les deux leçons, nous avons opté pour celle qui se rapproche le plus de l'usage
moderne; de là >< por » dans le présent passage; cf. aussi I, 79, », 243, is,
lU, 7, 7. Nous aurions pu nous en tenir aux formes données par A el garder
ici (c par ».
I, 31, 18. Supprimer le renvoi « e « après « astoit ».
I, 33, s. Au lieu de « ysont , lire « y sont » en deux mots. M. G. Doutrb-
PONT, Étude linguisdque, p. 79, voit dans la graphie yssont une 7\' personne
pluriel du parfait; ce serait là un doublet de issirenl 17, i8, isserent III, 52, 3s.
Cette interprétation semble corroborée par des leçons telle» que G issonl
I, 120, 16, ABG issonl 206, 2, 7, A isont !i09, 20. C'est en nous fondant sur
elle que nous avons rédigé l'art, a de Y /1pp. cr., p. 50. Mais, à la vérité, ysont
et ses variantes ne sont pas autre chose que le présent sont précédé de
l'adverbe y, », A preuve, des formules plus complètes, telles que 1/ soulencors
192, 16, y sont a présent 372, 7, 389, 9, etc. La même expression se retrouve
d'ailleurs au parfait : 1 furent 272, 19, y fure it 206, 9. Quant aux leçons
yssont, issont, elles s'expliquent par une particularité orthographique de nos
manuscrits, déjà signalée à la fin du § 83, à savoir le redoublement de la
consonne médiale dans un groupe de deux mots; aussi bien, renconlre-t-on
également iffut 311, 16. Ces graphies, nous les avons maintenues, lorsqu'elles
sont communes à AB; sinon, il nous a paru préférable de nous rapprocher de
l'usage courant.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccicui
I, 3i, ». (t Awelhonriuc », imprimé » «rive », aurait concordé davantage
avec Pexheurive III, 30, i4, Axcelhonriwe I, 339, 7, Beariwe Ï18, 7,
Parfonriwe 264, 8; voir liibleau du § 91, art H2. Comp., d'autre part,
Axotlhonriu 34, 9, Ihariu 221, 11, Parfhmiu "254, u.
I, 34, 7. La variante « des Temples , fournie par A, est à préférer. On a
des T. 243, ii, 244, c, az T. 243, 13.
I, 36, is. Même remarque.
I, 37, i. A « yssonl », B oppose « y sont ». Voir, ci-dessus, la note I, 33, s,
I, 59, 13. L'expression « de sa terre » revient sous la forme de leur terre
211, i6 On pourrait hésiter sur le sens qu'elle prend dans ces deux passages.
Le terme terre a certainement une valeur restrictive, puisqu'il s'oppose aux
mots en ce paiis, en nulle paiis. Faut- il comprendre : parmi les personnages
originaires de la terre, de la région, d'où provient cette famille? il semble
préférable de rapprocher les expressions en cause de celles-ci : selonc sa (erre
i20, i, solonc ses possession 289, e, et d'interpréter : eu égard à ses possessions
domaniales.
I, 50, 1. Au lieu de « ysont », lire » y sont » et supprimer l'art, a de
\'App. er. Cf. ci-dessus, note I, 33, 5.
I, 51, 4. Au lieu de « onze », il faudrait « sept ». Voir MssEd., § 39,
p. cccivni.
1^ 53, i. La forme « tratiier » de A était aussi admissible que « iratiiez »
de B. Voir le tableau du J 91, art. 58.
I, 54, 17. Au lieu de « ysont », lire « y sont ». Cf. ci-dessus, note I, 33, 5.
I, 57, 20. Entre « flihe » et « Giles », suppléer les mots « [Wilhelme de
Fouz, qui soy mariât aile filhe] ». Cf. M^sEd., § 39, p. cccxvn.
I, 59, 17. Il faut une virgule entre « Johan » et « Wilhelraes ».
I, 61, 15. Plutôt que « coysté », lire « coyste ». Au sens généalogique de
"lignée, branche, côlé„, le texte que nous publions emploie concurremment
les termes ci-après : le simple coisie, s. f.. imprimé à tort coislé 230, 15,
440, 7, etc. (cf. GoDBFROY, IX, 210^ cosle i , et voir des exemples chez Froissart,
édit. Kervyn, II, 48H, XVI, 99) ; — un dérivé féminin coistie, coystie, 192, 6,
285, 17, 14 J. 0, etc. (comp. Del coslie sa mère, relevé par Scheler, Glossaire
philologique de la Geste de Liège de Jean d Outremeuse, dans les 3îém. de
l'Acad. roy. de Belgique, in-i% t. XLIV, 4882, p. 85); — un dérivé
masculin coistie, III, 34, 4, qui n'est autre que coisliel (voir, en effet, le tableau
Tome 111. xx
cccxaT MANUSCRITS ET ÉDITIONS
du § 91, art. S8) ; — enfin, le dérivé masculin cosleil I, 226, i, costeis III, 14, s,
équivalent du mod, côtd Mais, contrairement à ce qu'a pensé W. G. Doutrb-
PONT, h'tude linguistique, p. 22. il ne semble pas qu'on puisse assimiler à ce
dernier terme les formes plus fréquentes coisle, coysle.
I, 64, 8. Le renvoi « c » doit prendre place, non après « Jardiens », mais
après la prép. « de », qui précède ce nom.
1,65,6. Au lieu de « perchivoir », lire « parchivoir ». Cf. ci-dessus,
note I, 8, 10.
I, 70. i. I.a forme « qui » est un équivalent dialectal de la conjonction que.
Cf. tableau du § 91, art. 50.
I, 71, 6, 8. 10. Il y avait peut-être lieu de corriger « de Champ » en
« d'Ochamp »; comp. 7:2, e, 130, i2, 140, •*. A tout le moins, fallait-il noter,
dans l'App. cr.. qu'à la ligne 8 A lit do ch.
I, 73, 9. ku lieu de « coislé », lire « coiste ». Cf. ci-dessus, note I, 61, ib.
I, 73, «. La forme de la négation, « nu », qui revient 481, lo, s'explique par
sa position de protonique. Cf. tableau du § 91, art. 104.
I, 78, 24. La forme « diligeroit » se rattache au verbe desUgier, dont on a
le participe passé dans deligietUl, 5. 20, "mis en liberté,, (cf. tableau du § 91,
art. 50 et 97). Dans le présent passage, le dit verbe prend, par extension, le
sens de "remettre,,, comp. le mod. délivrer; et la phrase ilh en fineroit et les
dilig. paraît devoir être ainsi comprise : le roi s'en procurerait (des draps et
des laines) et les lui remettrait.
I, 7t^, 8. Au lieu de « por », garder « par » de ABG. Cf. ci-dessus,
note I, 31, 16.
1,79,23. Au lieu de « moutepliat », lire « montepliat ». Cf. ci-dessus,
note I, 1, 24.
I, 83, 5. Au lieu de « perchurent », lire « parchurent ». Cf. ci-dessus,
note I, 8, 10.
I, 86, 20. Au lieu du renvoi « e » après « des armes », lire « d».
I, 87, u. Au lieu d'introduire « que », on pouvait maintenir e< qui », donné
par les meilleurs manuscrits, (lette forme dialectale de la conjonction que est
déjà signalée ci-dessus, note I, 70, i.
I, 87, il. A la place de '< sahiueit », on pouvait imprimer « saluveit »,
puisqu'il est entendu que v -= iv et que w s'insère à l'hiatus. Cf. tableau du
§91, art. 11-2 et 116.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT, cccxcv
I, 91, s. Il ne faut pas de tiret après le numéro du paragraphe.
I, 93, 15. Au lieu de « Fraileuzc », lire « Fraircuze ». Voir MssEd., § 41,
p. cccxix.
I, 94', ^pp. cr., art. a. Au lieu de ^ fîQSÇ », lire « BQZX, ».
I, 101, 8. Au lieu du second « do », rétablir « de » de il. Il y a d'autres cas
d'alternances de l'espèce, par exemple I, 24, 9. Pour le surplus, voir MssEd.,
ûa du § 85.
I, 109. 1. Entre « fil » et « monss. Thomas », suppléer « [monssaingnor
Henri, fil] ». Cf. MssEd. ^ § 59, p. cccxvui.
L 11^, Il « Boubays » ou « Bonbays »? la graphie du manuscrit est
indécise. Voir, par contre, 209,4, mais aussi t. II, 1G7, note 1. La forme
flamande de ce nom est lioesbeke ou Uoelubeke. Concernant l'existence, parmi
les formes romanes, d'un doublet avec la consonne nasale, comp. monlepliemènt
(ci-dessus, noie I, 1, 2*) el cf. tableau du § 91, art. 71-72.
I, 133, 10. Au lieu de « que », reprendre la leçon de A, « de » .La prép. de
reste en usage, dans notre texte, après un comparatif; voir 226, 5.
I, 136, 17. A propos de « vairicrl », voir tableau du § 91, art. 58.
I, 139, 32. La graphie « joindainl » de A pouvait être acceptée. Cf. tableau
du S 91, art. 52.
I, 141, 10. Au lieu de « saingnors », lire « saignors ».
I, 143, 1». Au lieu d'une virgule, il faut un point à la fin de la ligne.
I, 143, /ipp- cr., art. e. Au lieu de « $ », il faut « Ç ».
I, 145, 17 Supprimer le renvoi devant (f Walecourt », ainsi que l'art, f
de V/4pp. cr.
I, 147, 3. Au lieu de « leur », reprendre « les » de AGIl. La forme /c», en
fonction de datif masc. plur., se rencontre 306, 7, à côté de leur 4, i8.
I, 148, 2. Le renvoi « 6 » doit accompagner, non pas « Louz », mais la
prép « de », qui précède Dans \ App. cr., art. h, supprimer « L ».
I, 148. 3. Le passage qui a pour centre « estut » a été diversement interprété
par les scribes, et M. G. Doutrepont, t-itude linguistique, p. 71, lit lui-même
« dont cscut furent plus. », se demandant s'il faut rattacher escuf à un latin
exuti. l*our notre part, nous considérons « estut » comme le parfait du vcrb:'
impersonnel estoroir, "convenir,,. Jean d'Outremeuse use encore, à mainte
reprise, du présent de ce verbe (voir le Myreur des histors, t. IV, éd Bormans,
au gloss.; la Gesie de Liéye, gloss. cité de Schbler, p. 144). Dans la proposition
cccxcvi MANUSCRITS ET EDITIONS
« si que chevaliers dont eslut », chevaliers semble bien être le régime indirect
de estut, la préposition à n'étant pas requise, dans l'ancienne langue, lorsque le
complément est un nom de personne (cp. I, 306, 4-5), en particulier après un
verbe impersonnel. La phrase en question devrait donc se comprendre : fort
riche, ainsi qu'il convenait alors à un chevalier. La richesse des anciens
chevaliers hesbignons est un des thèmes favoris de notre chroniqueur : cp., par
exemple, I, 2, 9.
I, 151. 6. Au lieu de « qui », adopter « que », forme bien authentique du
pron. relatif sujet, cf. I, "i, 23, III, ^2, îi, etc.
I, 154, 2. Au lieu de k coisté », lire « coiste ». Cf. ci-dessus, note I, 61, is.
I, 154, 1-2. Concernant la descendance de Gilles de Strée, pour laquelle le
contrôle des documents d'archives fait défaut (cf. t. II, p. 375), enregistrons,
à titre documentaire, les versions des différents manuscrits : le mot marenaveles
de BJAERK^ devient cti GL rnaretia bêles, en MQ marenables, en X maren-
nable, en 0 marenabel, en K^H marluabeles, en N les marlabelles ; il est
inexistant en C; I) modifie le passage; PI le réduisent à sont issus ceux de
Stréez; F supprime les §§ 2-26-235.
I, 155, 24. Au lieu de « Lowengnez », lire « Lowengnéz ».
I, 156, 2. Plutôt que « de Tykier », la bonne leçon serait « le tykier ».
Voir MssEd., § i\ , pp. cccxix-xx.
I, 158, 13. Au lieu de « pout », AB ont « puet ». Cette forme reparait
III. 32, 22, comme 0' pers. du parfait de pooir. Ici, il convenait d'éviter une
confusion avec le présent puet, qui se trouve dans la même ligne.
I, 160, App. cr., art. a. Il faut « dans Q5 {sauf OW) ».
I, 162, 13 II manque un renvoi « d » après « mil CCC et LUI ».
I, 16S, 1. Sa. lit « singlere ». En A, même graphie, mais surmontée d'un
léger trait horizontal, sans doute une abréviation, qui inviterait à lire « sin-
gulere ».
I, 172, 20. Au lieu de « acquere », lire « acquière ». Cf. ci-dessus,
note I, 2, 2*.
I, 175, 3. Au lieu de « cosié », lire « costc ». Cf. ci dessus, note I, 61. 15.
I, 175, 13. Au lieu de « qu'i », lire « qui ». Voir ci-dessous, note I, 198, 2ï.
I, 175, App. cr., art. h. Au lieu de « 8 », lire « oB ».
I, 180, 7. Il n'y a pas lieu de rejeter la forme « semechiet » ûe A, qui
revient 58î>, 15. Cf. tableau du § 91, art, 71.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccicvii
I, 188, 8. A propos df « Boubais ». voir ci-dessus, note I, 112, ii.
I, 192, i. Touchant « eût », voir ci-dessus, noie I, 3, lo.
I, 192, 4. Au lieu de « coislë », lire « coiste ». Cf. ci-dessus, note I, 61, k.
I, 195, i3. Fallait-il regarder « casteal » comme un nom propre et lui donner
la majuscule? Comp. III, 17, 9, 31, n, et voir ci -dessous, note I, 658, is.
I, 198, î2. Notre lecture « qu'i l'avoit » vient de ce que la leçon qtiil des
manuscrits a été comprii^e comme l'équivalent de qu'il V. [Nous penchons
maintenant vers une autre interprétation : qui, écrit en un mot, serait la
variante déjà rencontrée de la conjonction que (voir ci-dessus, notes I, 87, u,
175, 13), le sujet de la proposition subordonnée restant sous-entendu.
I, 200, 24-15. Kntre « monssaingnor » et «d'Aaz», doit sans doute être
inséré le nom « [Rigaut] ». Cf. MssEd., § 41, p. cccxx.
I, 208, is. Au lieu de « do », on peut garder « de », donné par ABG Voir
MssEd., fin du § 85.
I, 209, 3. Au sujet de « Bonbays », voir ci-dessus, note I, 112, 11.
I, 211, s. La graphie de A, « Iwcis », ne devait pas être corrigée en
« tuweis >^, puisque w peut représenter u\o. Cf. tableau du § 91. art. 115.
I, 211, 16. Concernant « de leur terre », voir ci-dessus, note I, 39, i3.
I, 213, 13. Le nom « d'Oborne >> a été traité différemment par les copistes;
les manuscrits ont tantôt dohorne, tantôt de borne. Plus haut, 82, i4et 165, 2,
notre texte, reproduisant les leçons de A, porte de Borne. Comp. ci-dessous,
note I, 443, 12, et voir t. II, p. 313.
I, 214', /1pp. cr., art. a. A la ligne 3, au lieu de « favetur », lire « hahelur».
I, 215, 13. Au lieu de « do », rétablir « de ». Cf. MssEd., fin du § 85.
I, 219, 11. Supprimer la virgule après « Fexlie » et donner une majuscule
à K voweit ». Fexhe-Ie-Voué est l'ancien nom de Fexhe-le-Haul-Cloeher.
I, "lui, 7. Au lieu de « petit», nous aurions pu garder « pilit » de A, de même
que nous conservons ligitimes 45, 3. Cf. tableau du § 91, art, 50.
I, 226, 19 20. INous avons eu tort, nous fiant à Sa.QC, de substituer la termi-
naison -ires à celle de AG « botenures », confirmée par bouionnurs de J. Le
sens n'est pas douteux; il s'agit de ces garnitures de boulons que l'ancienne
langue appelait boloneures (Godefroy, I, 713; Tobler-Lommatzsch, Allfranzô-
sischcs Wôrlerbuch, Berlin, I, 1925, col. 1096). Rien ne nous autorise
à croire que bouloniere > -ire ait jamais été employé dans la même acception;
ce dérivé doit même être de date postérieure à celle de notre texte, car le plus
eccxcviii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
ancien exemple que cite Godefroy, VIII, 546 (suivi par le Dictionnaire général
de Hatzfeld, Dakmestktbr et Thomas), est précisément la forme qui se lit dans
l'édition Salbray. — Uemarquer que la virgule doit êlre supprimée après
la leçon rectifiée « botenures »,
I, 226, 26. Au lieu de « quere », lire « quiere ». Cf. ci-dessus, note I, 2, 24.
I, 231, u. Le pronom relatif « que » est-il sujet ou régime de murdrit?
Salbray y a vu un sujet et son interprétation a généralement été admise. Les
renseignements historiques font défaut pour en contrôler le bien- fondé.
I, 240, 18. Lire en un seul mol « quil » ou « qui ». La leçon de AB, quilles,
s'explique par le redoublement de la consonne médialc dans un groupe de
mots étroitement unis. Cf. MssEd., fin du ^ 83.
I, 243, 13. Au lieu de « par », on peut admettre « por ». Cf. ci-dessus,
note li 31, 16.
1, 250, 15. Au lieu de « coysié », lire « coysle ». Cf. ci-dessus, note I, 61, i».
I, 253, 7. Supprimer la virgule après « Fexhe » et donner une majuscule
à « voweit ». Cf. ci-dessus, note I, 219, ii.
I, 258, t. Au lieu de « at », le parfait <.<. ot » s'accorderait mieux avec la
réalité historique. Voir HhsEd., § 39, p. cccxvui
I, 264, -t. Remettre « de » en place de « do ». Cf. MssEd.^ fin du § 85.
I, 266, (5. Au lieu de « Houwet », la leçon exacte serait « Ameile ».
Cf. MssEd., § 39, p. cccxvn.
I, 209, 2. Dans le mol « apparies », les lettres -ar- sont représentées en A
par un trait tranchant la haste des Jeux p. Malgré l'accord de BG et la variante
appareiilfS de Q, cette leçon semble devoir être rcjctée, pour faire place &
« appiers ». Il est impossible d'attribuer à la première un sens convenable;
paléograpliiquement, la confusion s'explique sans ditlicullé, et on en a un autre
exemple 3«2, 9; enfin, appiers, "adroit, habile,,, est un terme fréquent sous
la plume du chroniqueur, cp. 364, i, 433, 6, 434, 3, III, 6, i3, 7, o, 16, is,
25, 7, 45, 26, 47, 6, 48, a, 49, 9, 2?.
I, 270, 12. « Chypey » devrait sans doute céder la place à « Crypey ».
Cf. MssEd., § 41, p. cccxx.
I, 278, Ipp. or, art. a. Supprimer les mois « B omei la sec. f. ».
I, 288, 11. Au lieu de « Mares », lire « Mares ». Comp. 289, i, 358, u,
468, 3, etc.
I, 291, 11. Au lieu de « Burlure », lire ce Burluré ». Comp. 421, 7, lo, it.
DES CEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cccxcix
I, 296, H. Supprimer la virgule après « Johan ».
I, 298, suite de la note l de la page précédente, ligne 5. Au lieu des mots
« du groupe y », lire « des groupes eôîj ». Cf. MssEU., § 33, p. cccxm, noie 1.
I, 501, 8. La lecture « Haveaz » semble préférable à « llaneaz »; comp., en
efTet, Haweaz 467, s.
I, 3^6, 2. Lire » enamat » en un seul mot.
I, 337, 6-7. Au lieu de tirer une forme « Beythe » de ÀB lieyrhe, peut-être
eùt-il mieux valu adopter la leçon de C « Bethou ». Comp. Béton III, '^9, 26.
I, 338, ». Au lieu de « Gobiert », lire « Robierl ». Cf. MssEd., ^ 39,
p. CCCXVIII.
I, 338, 10. Au lieu de « Ord«'nge », garder « Ardenge » de AGQ. C'est celle
seconde forme qui figure H7, o, 1:23, i7, 143, lo, etc.
I, 341, 11. Entre « Godefroit » et « de Joupplou », suppléer « [délie Capelle,
qui morit sains hoir, et de noveal à monssaingnor Robierl] ». Cf. MssËd.,
5 59, p. cccxvii.
I, 347, 8. Au lieu de « Olhe », la leçon exacte serait « sereur ». Cf. MssEd.,
§ 39, p. cccxvu.
I, 349, 13. Au lieu de « menuwes », on pouvait se contenter de « menwes »,
la leçon de A, puisque w == ?<mj; cf. tableau du § 91, art US.
I, 358, s. Au lieu de « frank homme», lire « Frank Homme ". Comp.
428, s, 7, etc.
I, 358, 13. Il est souvent malaisé de décider si le mot « casleal », suivi d'un
nom de lieu, a une valeur onomastique et. conséquemment, s'il doit prendre la
majuscule. Dans le cas présent, observons que nous avons écrit Casteal de
SeLem 109, 4, 288, 12.
I, 364, 12. Faut-il « casleal » ou « Casteal »? Pas d'autre exemple pour ce
qui regarde celle famille. Voir la noie précédente.
I, 36i. 3 Nous serions assez lente de lire « qui », au lieu de « qu'i », et d'y
voir, encore une fois, une variante de la conjonction que. Cf. ci dessus, notes I,
175, 13, 198, 22. L'omission du pronom sujet de la troisième personne est
cependant plus difficile à admettre dans le cas présent.
I, 563, 15. Au lieu de « faxhes », la leçon correcte serait « foixhes ». Voir
MssEd., § 41, p. cccxx.
I, 309, 7. Au lieu de « que », lire « qui ». Cette forme du pronom relatif
régime est voulue par AB. Elle se rencontre 445, 21, III, 33, 4, etc.
c» MANUSCRITS ET ÉDITIONS
I, 371, 7. Au lieu de « Ystasses, frans bons », lire « Ystasses Frans Hons ».
Voir ci-dessus, noie I, 558, 3.
I, 373, 11. Supprimer la virgule après « Casteal ». Comp. 90, o, 111, is.
I, 389, 1 II faut une virgule entre « Badewien » et « Butoir ».
I, 397, 8. Au lieu de « frank homme », lire « Frank Homme ». Cf. ci-dessus,
note I, 358, s.
I, 399, 4. Le trait arrondi placé au-dessus de q, dans la graphie enqrent de
A, semble représenter ui, plutôt que mc (cf. MssEd., § St). Nous lirons donc
« enquirent », au lieu de « enquerent ».
I, 401, 12. Le groupe de mots « les sormont » oiïrc un cas de redoublement
de la consonne médiale; cf. MssEd., fln du § 83. Le pronom pers. «les»
a donc la valeur du singulier le.
I, 402, u. La graphie de A est bien « Lantins ». Comp. Lautines I, 22, lo.
I, 407, 9. Au lieu de « Faniot », la vraie leçon serait « Poneie ». Voir
MssEd., § 58, p. cccxvi, note I.
I, 416, s. Le renvoi « a » doit venir après le mot « sires ». Dans l'art, a de
Y, 4 pp. cr., supprimer « de ».
I, 416, 13-16. Pouvait-on admettre dans le texte «< vivant >^ de C, l'épithète
« à présent vivant » se rapportant ainsi à un personnage décédé en 139i? Cela
ne parait pas douteux, Le Miroir a été terminé en 1398, mais il était sur le
métier depuis 1553 (cf. p. 1). A la page 474, 7, la même épithète est appliquée
à un autre personnage qui a pu également mourir avant 1398. puisque son nom
ne se rencontre dans les chartes que de 1568 à 1386 (cf. t. II, p. 348).
I, 430, 21-24. Le § 892 serait mieux â sa place après le § 896. Voir MssEd.,
§ 59, p. cccxvn.
I, 432, 12. Supprimer la virgule après « Ystasse ».
1, 433, 6. Au lieu de « que », on peut accepter dans le texte « qui », variante
de la conjonction que. Cf. ci-dessus, note I, 198, 22.
I, 435, 16. Au lieu de « coisté », lire « coiste ». Cf. ci-dessus, note I, 61, is.
I, 440, 7. Au lieu de « coysté », lire « coyste ». Cf ci-dessus, note I, 61, is.
I, 442, 6. Supprimer la virgule entre « Latnbier » et «c Badous ».
I, 445, 12. Au lieu de « de Borne », ou attendrait « d'Oborne ». Cf. MssEd.,
§ 59, p. cccxviii, et voir ci-dessus, note I, 213, 15
I, 444, 7. La variante adoptée, « menuez gens », trouve un appui dans
la comparaison avec 448, is.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdi
I, 444, 9. Au lieu de « eoysté », lire « coysle ». Cf. ci-dessus, note I, 61, is.
I, 445, 18. Au lieu de « eoysté » el « coislé », lire « coysle » et « coisle ».
Cf. ci-dessus, note I, 61, lu.
I, 4S0, u. A propos de « menuez », voir ci-dessus, note I, 444, 7.
I, 4.^0, iri. Au lieu de « eoysté », lire « coyste ». Cf. ci dessus, noie I, 61, is.
I, 452, 9. On peut se demander si « Pyslres », qui, comme nom commun,
signifie " boulanger,,, a déjà ici la valeur d'un surnom et si, conséquemment,
le mot doit prendre la majuscule. A la ligne 12. où il est question de la petite-
fllle du même personnage, le dérive Pyestrin est manifestement devenu un
déterminant onomastique.
I, 455, 12. La forme « feran », propre aux manuscrits p, est une variante de
C fer on, "forgeron,,, qui se retrouve à la ligne suivante, dans le composé
Feronsiréez. Son authenticité pourra paraître suspecte.
I, 457. 3. Le mot « castcal » sans majuscule, à raison de 263, 3. Cf. ci-dessus,
note 1, 358, is.
I, 457, 13. Entre « parleit » et « de monssaingnor », insérer les mots « [des
hoirs masles] ». Cf. MssEd., § 59, p. cccxvui.
I, 467, H. Au lieu de « casteal », faut-Il lire « Casleal »? Cf. ci-dessus,
note I, 358, is.
I, 467, 17. La forme « mastre » de A aurait pu figurer dans le texte.
Cf. tableau du $ 91, art. 53.
1, 468, 1. A propos du nom « des Mares », voir 288, n, 289, i, 358, i4, 467, 17.
I, 468, 15. Touchant « casteal », voir ci-dessus, note I, 467, i*.
I, 475, 17. Au lieu de « germeaz », lire « Germeaz ».
I, 479, 7-8. Au lieu de « VVatier, le senissal de Preit », la leçon exacte sérail
« Wery de Preit ». Cf. MssEd., § 39, p. cccxvn.
I, 479, 21. Au lieu de « demoret », lire « demorét », d'après la règle énoncée
MtsEd., § 83.
I, 480, 7. La forme « out » est empruntée à fi et appuyée par C oet ;
la leçon de A est evl.
I, 481, 10. Sur « nu », voir ei-dessus, note 1, 75, i.
I, 486, App. cr., art. h. Au lieu de « AGOW», lire « AGMOW ».
III, 3, 15. Au lieu de « onkes », lire « onk »; cf. HJssEd.^ § 82.
m, 3, 23. Au lieu de « pais », lire <f Pais ».
m, 4, 3. Même remarque que ci-dessus, III, 3, 15.
ToMB m. yy
wn MANUSCRITS ET ÉDITIONS
III, 4, 24. Au lieu de « requere », lire « requière ». Cf. ci-dessus, note I, 2, u.
III, 6, u. L'existence du ( ûnal postiche dans les graphies de nos mnnuscrits
(cf. tableau du § 91, art. 101) autorise la conservation de « prist » pour «pris »,
conformément à ce qui s'est déjà fait I, 213, 6.
III, 7, 7. Au lieu de « par », garder « por » de AB. Cf. ci-dessus,
note I, 31, 16.
III, 8, 8. L'expression « en son aou » signifle ici "à son aide, à son profit,,.
Le subst. aou a l'air d'être un masculin. On ne connaît, en général, que les
formes féminines otue, aïe (Godefroy, I, 202, Toblbr-Lommatzsch, I, 22^).
Il n'est cependant pas impossible, vu les habitudes orthographiques de nos
scribes, que la leçon aou de BAGM s'identifie tout à fait avec ayowe de C :
voir tableau du § 91, art. 27, 54, 113. La forme aou se rencontre au sens de
"profit,, dans deux des chartes portant la signature do Jacques de Hemricourt,
citées ci-dessus, § 91 : « s'en deshyretat... en nom et en aou de Gerar délie
Halle » (n* 8), « en aou do dit mariage » (n* 12). Mais les documents de
l'époque, de même que le Myreur des hlslors de Jean d'Outremeuse, t. III
et Y, emploient les formes féminines dans la même acception. Sur la question
d'un type ayou < adjutum, voir l'art, aydhê de Jean Haust, dans le UuUelin
du Dictionnaire général de la langue wallonne, t. V, 1910, p. 35 (article
reparu avec des modifications dans l'ouvrage du même auteur, Eiymologies
wallonnes et françaises, Liège, 1925, p. 19).
III, 13, 50-51. Au lieu de « Chantebrines », la leçon originale a dû être
« Chanteurines ». Voir MssEd., § 61.
III, 15, 2t. Au lieu d'introduire « elle » dans le texte, ne serait-il pas permis
de conserver «il», que fournissent les meilleurs manuscrits, et qu'il faudrait
considérer comme représentant tant do sien? Ou bien quit ly peut s'expliquer
par un redoublement de la consonne médiate dans un groupe de mots étroite-
ment unis (cf. MssEd., fin du § 85) et qui serait une variante de la conjonc-
tion que (cf. ci-dessus, note I, 198, î2), le sujet de fist étant sous-entendu.
III, 16, 21. Au lieu de « reputeis », il convient d'admettre « repeteis » de 4.
Cf. tableau du §91, art. 25.
III, 17, 13. Au lieu de « coisté », lire « coiste ». Cf. ci-dessus, note I, 61, is.
III, 19, 16. Pour justifier la leçon adoptée, « et d'cnchafement de corage »,
comp. de chaleur I, 399, u.
III, 20, 6-7. Dans la proposition « se sieroit vengiez », on s'attendrait
DES ŒUVRES DE J DE HEiMRICOURT. cmu
à trouver la négation L'ellipse de nf, sur laquelle les manuscrits sont d'accord,
doit s'expliquer par une anacoluthe, qui donne à la phrase une singulière énergie.
III, 23, 13. La forme « reskoiient » a quelque chose d'anormal. C'est l'indi-
catif imparfait, troisième pers. plur., de rescorre < rc-excutere (Godefroy,
VII, 88). On attendrait plutôt reskooiieut (comp. pooiienl I, 3, i) ou, avec
l'épenthèse d'yod à l'hiatus, reskotioiienl (voy. la variante OW reschoynyent
et comp. poiioiient III, 15, 9, ainsi que les formes faibles hoyans, hoyou en
liégeois moderne, d'après (i. Doutrepont, Tableau et théorie de la conjugaison
dans le ivallon liégeois, dans le liullelin de la Société liégeoise de lillérature
wallonne, IL' sér., t. XIX, 189-2, pp 97, lO'i, ;2U9). Faut-il supposer, en p, une
altération de la forme originale, dont témoigneraient liAGMKN, ou peut-on
admettre une contraction des deux o de reskooiienl? Il n'y a pas lieu, en
tout cas, se fondant sur l'usage dialectal d'aujourd'hui, d'articuler res-ko-ii-ent :
la terminaison actuelle -i des troisièmes pers. plur. de l'imparfait est due à une
action analogique de date plus récente (cf. G. Doutkbpont, Tableau, p. 183, et
Etude linguistique, p. 78).
III, 26, 25. La phrase elliptique « iih trowonl par droit d'armes » deviendra
plus claire, si on la complète ainsi : ilh trowont [qufi faire] par droit d'armes,
ils trouvèrent, en vertu du droit d'armes, ce qu'ils avaient à faire.
IIL 28, 4. Au lieu de « coisté », lire « coisle ». Cf. ci-dessus, note I, 6!, 13.
III, i28, 23. Au lieu de « Wontrenges », lire « Woutrenges ». Kn dehors de À,
les manuscrits portent Wotr-.
m, 34, 5. Au lieu de « coisté », lire « coiste ». Cf. ci-dessus, note I, 61, i».
III, 34, 12. Au lieu de « Johan, li viez voweit », lire « Johan li Viez,
voweit ». Comp. I, 3, 6-7, et cf. t. II, p 288.
III, 34, 14. Nous avons vainement cherché la source du vers décasyllabique
« Ors est Frumons en la folie entreis », que Hemricourl fait chanter à Jean le
Vieux, avoué de Liers (-j- 1353, cf. t. II, p. 288). l^st-il emprunté à l'épopée,
notamment à la Geste des Lorrains, dans laquelle figurent plusieurs person-
nages du nom de Fromont (voir Ernest Laisglois, Table des noms propres
compris dans les chansons de geste imprimées, Paris, 190 i)? Une chanson
plaisante, écrite à Arras au XIIP siècle et publiée par Karl Bartsch, La langue
et la littérature françaises, Paris, 1887, col. Si2, contient ce passage :
Diex a fait mander Robert de le Piere,
car dou vicl Fromont seul il la manière.
cDiv MANUSCRITS ET EDITIONS
G. Paris, La littérature française au moyen âge, § 21, a vu là une allusion
à un héros des Lorrains, celui que les trouvères appellent le vieux Fromont
(cf. La mort de Garin le Loherain, publ. par Edélestand du Wéril, Paris,
1846, p. Lvm).
III, 43, 1. A la variante « contenoicnt », il faut préférer « contoient », forme
du vb. cointier, "parer, équiper,,, avec chute du second élément de la
diphtongue oi (cf. tableau du §9i, art. 53).
III. 4S, 22. Au lieu de « Harduemonl », lire« Harduémont».Cf. MssEd., § 83.
III, 46, tz. Au lieu de « desconfiteur y>, on peut reprendre « deconQteur »
de A. Cf. tableau du § 91, art. 97.
DEUXIÈME SECTION
Le Patron de la Temporalité.
CHAPITRE PREMIER
Description des manuscrits.
93. — Le Patron de la temporalité, ainsi que l'observait déjà Villen-
fagne *, nous a principalement été conservé dans les recueils manuscrits connus
sous le nom générique de Pawilliarts. Autour du Pawilhart proprement dit ^,
qui est une collection de jugements rendus par les échevins de Liège, destinée
à faire jurisprudence, ces recueils rassemblent des actes publics liégeois de
diverses époques, en quantité et dans un ordre variables ^. St. Bormans a dressé
* DE VitiKNFÀSNB d'Ingihoul, Ettaù Critiques sur dijfirenlt points de tllitloire civile et littéraire de
la ci-devant Principauté de Liège, Licge, J.-A. Latour, 1808, in-l"i, t. I, pp. 211 et suiv., spécialement
pp. 239-41.
* Publié par Raikeh et Polain, dans les Coutumes du Pays de Liège, Bruxelles, t. I, 1870,
pp. 73-1 S2.
* Les recueils dont il s'agit ont été dépouillés par Stamslas Bormans, Inventaire clironologiiiue des
paweilhars conservés dans les dépota publics et les bibliolhèques privées de la province de Liège, dans
Commission royale pour la publication des anciennes lois et ordonnances de la Belgique, Procit-vcrbaux
des séances, t. VI, 1872, pp. 65-189.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdv
une première liste de ceux qui y joignent le texte, intégral ou partiel, du
Patron *. Il en a dénombré trente-cinq. Bien que trois d'entre eux n'aient pu
être retrouvés ou utilisés par nous *, nous en avons, à notre tour, consulté
quarantc-qiiairc. l/énumération qui en est donnée ci-après, suit l'ordre alpha-
bétique des sigles affectés à chacun d'eux. Les pavvilharts des Archives de
l'Etat, à Liège, ayant été longtemps cotés au moyen de lettres de l'alphabet,
nous avons dû, pour éviter toute confusion, représenter par les mêmes lettres
les volumes de ce fonds dont nous faisons usage ^. De ce chef, le choix de nos
sigles n'était plus entièrement libre et il devenait impossible soit de ranger les
exemplaires du Patron d'après leur âge ou leur importance, soit de les grouper
par dépôts.
Pour n'avoir pas à nous répéter sans cesse, en détaillant le contenu de nos
manuscrits, nous plaçons ici la table du traité de Hemricourt, telle qu'elle se
dégage de notre édition. De la sorte, il nous sufQra de désigner par les numéros
des chapitres et des paragraphes les fragments dont il y aura lieu de signaler la
présence ou l'absence dans les volumes passés en revue.
I, §§ 1-15, Prologue.
II, §§ 14-18, Les trois membres de la cité.
III, §§ lO-Si, Les prérogatives de l'Empereur.
IV, §§ 25-30, La vacance du siège épiscopal et le rôle du mambour.
V, §§ 31-37, Le Tribunal de la Paix.
VI, §g 38-47, Le Tribunal de l'Anneau du palais.
VII, §§ 48-34, Les prérogatives de l'Évéque.
VIII, §§ 55-74, Le mayeur de Liège.
< BoRHANf, Inventaire, p. 183.
» A savoir, le pawilhart n" i2 du comte d'Oultremont, à Warfuséc (cf. MssEd., §§ 19-21), le n» 140
de la collcolion de Thcux et le n° 15 de la collection de Ferdinand lidnaux. Il est à notre connaissance
que le fonds de livres réuni à Bommershoven par feu Léon Naveau de Marteau renferme deux copies
du Patron, qui nous sont cgaicment restées inaccessibles. N'ont-elles rien de commun arec le* deux
derniers pawilliarts que nous venons de citer 1
' Il n'y a qu'une seule exception. Le sigic D étant réserve au manuscrit de Berlin, le pawilhart B
ou n* 2 des Archives, auquel nous recourons subsidiairement pour le chapitre XVI du Patron, est
désigne par le sigle X dans notre App. cr.
fioTi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
IX, §§ 7S-i08, Les échevins.
X,§§i09-12i, L'avoué.
XI, §§ 4 22-1 52, L'essai des mesures.
XII, §§ 153-160, Les droits communs au clerc du mayeur el à celui des
échevins.
XIII, §§ 161-163, Les droits propres au clerc du mayeur.
XIV, §§ 164-169, Les droits propres au clerc des échevins.
XV, §§ 170-174, Les chambellans des échevins.
XVI, §§ 175-176, Les limites de la franchise de Liège.
XVII, § 177, L'étendue territoriale de la juridiction des échevins.
XVIII, §§ 178-187, Les exemptions de tonlieu.
XIX, §§ 188-196. Le poids du pain.
XX, La haute justice de l'Évêque.
1, §§ 197-199, Les sièges du tribunal épiscopal.
2, ^§ 200-222, Les assesseurs de l'Évêque.
3, §§ 225-231, Les cas réservés à l'Évêque.
94. — A — Archives de l'Étal, à Liège, pawilhart A'ou n' 1 .
(Deux feuillets non chiffrés, entre la Table initiale du recueil et le feuillet 1).
[Chi] après s'ensiet ii juste roglp de pois de paen, qui ne puet fallir, comment
ne a quelle pris bleis soie vende, soit espelte, soit wesse [= Patron,
chap. XIX, §§188-196].
Papier; 289 feuillets; CSeS X O^SOÛ; première moitié du XV' siècle. Le morceau qui
nous intéresse a été transcrit après coup, vers la (in du même siècle.
95. — fi — Berlin, Staatsbibliothek, Ms. gall. Quart. 104 *.
(Feuillets 118-182). [Le Patron de la temporalité].
Papier; 313 feuillets; 0°'i70 X O^âOS. Écriture soignée et régulière; aucune décoration
en couleur ; la première ligne de chaque alinéa eu grosse gothique. Le volume doit remonter
au milieu du XV* siècle; le document le plus récent qui fait partie du fonds primitif est.
* Voir, sur ce manuscrit, les notices de Michel Huisman, dans le Bulletin de la Commistion royale
d'histoire, t. LXVlll, 1891), pp. 37 1-76, et de G. Des SIarez, dans le Hulletin de la Committion royale
pour la publication dei anciennei lois et ordonnances, t. IX, 1912, pp. 349-62.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cotii
aux feuillets 114-117, un record des ëchevins de Liège datant du 29 septembre 1430^;
de plus, on verra ci-dcssons {MssKd., § 155) que le texte du Patron procède d'un exemplaire
retouché et interpolé par Jean de Tcmploux, vers 1434. Notre traité commence au sommet
du feuillet 1 1 8, après une page laissée en blanc. Le scribe ne lui a donné aucune intitulation ;
mais des mains du XVII* siècle ont successivement inscrit, dans la marge supérieure, les
deux litres suivants : Le patron de la temporalité; Traité mess' Jacques de ffempricouri,
chevalier, jadis clercque secrétaire des eschevins de Liège, tiomé le dit traité Le patron
de la temporalité. Au XVI' siècle, diverses additions ont pris place en tête du recueil :
feuillets i-'i, une Table des traicliés en cest volumme contenuz *; feuillet 3, des notes
historiques; feuillets 5 v°-4 v°, une liste intitulée Sequntur nomina librorum meorum
in anno D. M. quingentesimo XXXVt'... Il résulte du mot meorvm, fij;urant là, que le
manuscrit appartenait alors à un particulier '. A la fin du XVIII* siècle, il était devenu la
propriété du baron de Villcnfagne. Nous savons, par les déclarations de cet érudit, qu'il
possédait deux exemplaires du Patron, l'un ayant « appartenu à l'illustre Baron de Crassier,
et l'autre à un savant Echcvin de Liège, du nom de Fléron » *. Le pawilhart provenant de
la bibliothèque du baron de Crassier, vendue en 1755, est noire manuscrit E. Dans le présent
manuscrit B, feuillets 127, 149 v" et 169 V, Villcnfagne a noté, en raarge du Patron, les
différences qu'il observait entre cette copie et son autre exemplaire. Sur le second feuillet de
garde, une note récente rappelle qu'après s'être trouvé entre les mains de Villenfagne, le
volume a appartenu au professeur Birnbaum, d'Utrecht, et qu'enfin il a été acquis par la
Bibliothèque de Berlin, chez le libraire Biihr, de Francfort s. M., en avril 1879.
96. — C — Archives de l'État, à Liège, pawilhart C ou n» H.
(Feuillets < 88-2 14). [Le Patron de la temporalité, moins les chapitres XI,
§§ i22-i52, XIX, §§ 188-196, et XX, § 197].
(Feuillet 3H-3H v°). [CJoppie faicte par nous, les escheviens de Liège.
Articles extrais hors de Patron de la temporalité en la manier ensuyant.
* Cf. BoRHANS, Inventaire cité, p. 13K.
* Le copiste du XV« siècle avait déjà dressé, aux ff. B-59 v", c'est-à-dire en tète du recueil primitif,
une table analytique dei matières traitées dans les diverses pièces du recueil.
> M. Des AUrez, notice citée, p. 362, lisant nottrorum, a cru que le volume avait ippartena à un
collège.
* Di ViLLiNFAONB, Essoii cTtliquet, 1808, t. I, pp. 239-40; voir aussi, du même auteur. Mélangée
pour (crvtr à l'histoire civile, politique et littéraire du ci-devant Payt de Liéije, Liège, Duvivier, 1810,
pp. 157-58, n. a. Les échevins du nom de Fléron ont été nombreux à Liège et ou ne voit pas bien
lequel est désigné pur Villeufagiie comme ancien possesseur du ms. D. C. de Borhin, Le$ Échevint,
cite, au t. I, p. 326, Thierry de Fléron, en charge de 1419 à 1433; au t. II, p. 137, Gérard, 1S6N
1619; p. 234, Servais, 1387-1023; p. 26», Gérard, 162S-1630; p. 274, Théodore, 1637; p. 312,
Mathiai, 1676-1691; p. 32b, François-Antoine, 1691-1712.
CDviii MANUSCRITS ET EDITIONS
Chi après s'cnsiwenl chîl de l'Empire d'AIlcmangne qui sont, a Liège, quitte de
tonny... [== Patron, chapitre XYIII, §§178-186].
Papier; 3SS fenillels; O^'Ili X 0"210. Dans son fonds primitif, le recueil doit dater du
milieu du XV' siècle; observons, du moins, qu'il contient le record donné par les ëchevins
en 1430, feuillets 110 v»-117 v* (voir ci-dessus, § 95). Diverses mains ont travaillé à
l'eiécution du volume et des additions y ont encore été apportées au XVI' siècle. La partie
contenant le Patron formait, à l'origine, un registre indépendant. Il y a, de cela, plus d'un
indice : a) le feuillet 187, qui est le premier d'un cahier, est entièrement blanc et on relève,
au recto, des traces de colle, comme si une couverture y avait adhéré; de même, le verso
du feuillet 214, qui est le dernier d'un cahier, montre des souillures et a servi à des
exercices de plume ; 6) le papier des feuillets voisins du Patron a pour filigrane la balance;
dans le Patron même, se rencontrent deux autres marques, l'une difficilement reconnais-
sablc (par exemple, feuillet 196), puis l'ccu aux trois fleurs de lis; c) la copie du Patron n'a
pas les initiales et rehauts rouges qui se voient ailleurs. On distingue, dans cette même copie
du Patron, deux écritures différentes, l'une cl l'autre peu soignées. La main du second scribe
apparaît au feuillet 201 v°; elle présente celle particularité de terminer chaque alinéa par le
signe ' . ■ ou par l'abréviation etc., voire même par les deux à la fois. Les premières pages
du traité de Hemricourt portent de nombreuses retouches d'une main étrangère. Sur une des
gardes de tête, le volume a reçu, au XVII» siècle, celle inscription : Registre appartenant
aux seigneurs eschevins de Liège.
97. — D — Archives de l'État, à Liège, pawilharl D ou n" 4,
(Feuillets 1-51 v°). Traité mesirc Jacqlks de Hempricourt, chevalier, jadis
clerc secrétaire des eschevins de Liège, nommé le dit traité le Patron de la
temporalité.
Papier; 228 feuillets; 0<»274 X O'-SOS; seconde moitié du XV' siècle. En tète du recueil,
sur des feuillets non numérotés, a été dressée, au XVI' siècle, une Tauble de présent registre.
La note suivante se lit au sommet du feuillet 1 : Ce$ti livre appartint a CorLeal de Pousseur^.
Sur un des feuillets de garde, on a écrit (XVI-XVII' siècle) : Registre appartenant aux
$" eschevins de Liège.
98. — E — Archives de l'État, à Liège, pawilhart n' 18.
(Feuillets 112 v'-SSi v). Le Patron de la temporalité, [moins les chapitres
XII-XV, §§ 133-174].
' Ce personnage a étééchevin de Liège de 1483 à 1512. Voir C. di Borman, Let Échtvint, t. II,
pp. 68-(i6.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdix
Papier; 489 ^feuillets, numdrotcs en chiffres romains, plus de nombreux nuircs;
XVI* BJècle. Sar le premier des douze feuillets formant la garde initiale, figure, en grands
caractères, le titre suivant : Pawitlurt ou Anciennes toix liégeoises coUigée* et ruerijifes de
propre main d'homme et discreil Johannes de Temphvx, dit Crule, clerc de honnorubles et
taiges teigneurt les Escherins de Liège, l'an de N. S. 1434, La copie du Patron a été faite
en 1553, ainsi qu'il résulte d'une déclaration du scribe, cspliquaiit, au feuillet 191-191 V,
pourquoi il se dispense de reproduire les chapitres XII-XV : < Noia que icy entre deux, ou
registre hors duquel le présent ay escript, estoicnt contenus, dénombrez et déclarez les
droitures apparirnnantes, tant conjunctement que divi^urmciit, aux clercs des esclievins de
Liège, assavoir cclluy du mayeur et cclluy des esehcvins, cl comment soy dévoient conduire
et régler en leurs oUiocs... Item, estoienl encour déclarez eculx des cliambellains... Toutles
Icsquelcs choescs j'ay icy passé ouitre, et ce, pour aulrctant que la pluspart de teles droitures
et usaiges, louttcsfois point le tout, est au présent, en l'an xv^'luj, levées et uzees au
contraire, et aussy que mon raaistre, pour lequel ce dit registre [ay] escripl, n'ai grande-
ment affaire de scavoir telcs droitures et uzaiges de clercs et cliambcllains, veu que sa
negoliation n'y est et que clerc ne secrétaire n'est. » Avant d'entrer au dépôt des Archives
de Liège, le volume faisait partie de la collection du Ferdinand ficnaux, n* 14. Ainsi qu'on
l'apprend par des notes inscrites sur le premier plat intérieur de la reliure, Ilénaux l'avait
acheté à la vente de la bibliothèque de Charles-Nicolas Simonon, le 31 mai 1847, n* 19
du Catalogue. Simonon, à son tour, s'en était rendu acquéreur à la vente des livres de
Hilarion de Villenfagnc d'Engihoul, le 8 avril 182C, n* 328. Cette provenance permet de
reconnaître, dans le présent volume, l'exemplaire que Villenfajîne citait comme ayant
appartenu au baron de Crassier et dont il a confronté le texte avec celui de notre manuscrit B :
voir lUssEd., § 95.
99. — F — Archives de l'Étal, à Liège, pawilharl F ou n" 6.
(Feuillets 340-541). La taiible du Patron de la temporalité.
(Feuillets 313-567). C'est le Patron de la temporalité, [ehapitres I-VI,
§§ 1-45]. De8, dist et respont [= notre édition, p. 79, 24].
Papier; 401 feuillets; 0°'a84 X 0-208; première moitié du XVl" siècle. On reconnaît
jusqu'à trois mains différeates dans la copie du Patron. La table de celui ci est d'une écri-
ture postérieure.
100. - G — Bibliothèque de l'Université de Liégo, n" 166 *.
(Feuillets !28'l-52()j. C'est le traitie messire Jacque de Hemricourt, appelle
Patron délie temporalité, [moins les chapitres XVI-XIX, §§ 175-196].
(Feuillet 171-171 v°). Cy après s'ensuytnt les lieux de l'Empire d'Alle-
* [GnÀNDJB«N], Catalogu», p. 38tS, d* !S24.
ToHi m. »
eoi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
mangne qui sont quictes des lonlieux a Liège [= Patron, chapitre XVIII,
§§ 178-18-].
(Feuillet 198). Ce sont les bones dedens lesquelcs l'on puet vogier[= Pa/ron,
chap. XVII. § 177].
Papier; 327 feuillets; O^ôCO X O^SÔO; première moilié du XVI' siècle.
101. — H — Archives de l'État, à Liège, pawilhart II ou n* 8.
(Feuillets 206-241 v°). Le Patron de la temporalité, [moins les chapitres
XVIXIX,§§17S-196].
(Feuillet 297-297 v°). Tourny [= Patron, ehapiire XVIII. §§ 178 187].
(Feuillets 298 v'-SOn). Chi après s'ensuyt la juste reigle des poix du pain...
[= Patron, chapitre XIX, §g 188-196].
Papier; 399 feuillets, plus une Table sur quatorze feuillets non chiffrés, en tête ;
0"502 X 0'°J98; seconde raoitid du XVI' siècle. Au sommet du premier feuillet de la Table,
il y a les signatures : M, De Soumaigne ; A Philippe de S' Esprit, Borgetnaistre de Liège.
Les mêmes noms se retrouvent au sommet du feuillet i.
102. — / — Archives de l'État, à Liège, pawilhart I ou n" 9.
(Feuillets 6-7 v"). Les noms d'iccux quy sont francs du tourny a Liège,
ainsi que les eschevins de Liège wardent[=Pa<ron,chapilre XVIII, §§178-187].
Papier; 732 feuilleis; 0'"3i2 x O^SOS; XVII' siècle. Bobmass, Inventaire deêpaweilhars,
p. 183, signale, par erreur, la présence d'autres fragments du Patron aux feuillets i 19, 121 ,
188 V, 497 V, 203.
103. — J — Bibliothèque de l'Université de Liège, n" 657 ^
(Feuillets lOS-168 v»). C'est le Patron de la temporalité.
(Feuillets 257-267 v). [Patron, chapitre IX, §§ 7d-108].
(Feuillets 267 v'-'aTO). [Palron, chapitre X, §§ 109-121].
(Feuilleis 270 v''-275 v»). [Patron, chapitres XIII-XV, §§ 16t-174].
(Feuillet 274-274 v). [Palron, chapitre XVI, §§ 173-176].
(Feuillets 274 v»-27G). [Palron, chapitres XVII-XVIII, §§177-187].
Papier; 276 feuillets; 0-280 X 0°'I8S; seconde moitié du XVI' siècle; sur la garde de tête,
est inscrite, en grands caractères, dans un cartouche, la date : Anno Domini 1582. Jusqu'au
[GRiMDJCAN], Catalogue, n* 533.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdh
fcoillct 2S6, le contenu de ce pawilhart est semblable à celui de D, Les extraits du Patron
occupant les feuillets 257-276 ont été transcrits postëricurcmcnt, par deux mains du
XVII' siècle; ils appartiennent à la môme famille que le texte complet de l'oeuvre, figurant
aux feuillets 105-168 v; mois la copie est extrêmement fautive; aussi n'en tiendrons-nous
aucun compte. Dans la marge supérieure du feuillet 1, on a écrit après coup : « Hacc compi-
lavit Joannes de Temploux, pridcm scubinorum Lcodicnsium aetuarius vcl sccrctarius ».
Au commencement du volume, à la partie supérieure du feuillet de garde, il y a un cx-libris
effacé, puis le nom P. Mibuise, d'une écriture moderne.
104. — A' — Archives de l'Étal, à Liège, pawilhart K ou n" iO.
(Feuillets 1î)7 v°-24<). [Le Patron de la temporalité, moins les chapitres XI,
§§ l22-ta-2, XIX, §§ 188-496, et XX, § 1{»7].
(Feuillet 311-3H y"). Copie faite par nous, les eschevins de Liège. Articles
extraicls hon de Patron de la temporalité en la manière ensuyant. Chy après
s'ensiwent chil do l'Empire d'Allemagne qui sont, a Liège, quitte de tourny
[= Patron, chapitre XVUI, §§ 178-186].
Papier; 359 feuillets; O^SGS X O^asS; XVII* siècle. Ce volume n'est pas autre chose
qu'une copie calligrapliiéc de C ; il reproduit ce dernier avec toutes ses additions d'époques
diverses, hormis les passages illisibles.
105. — L — Archives de l'État, à Liège, pawilhart L ou n* H.
(Feuillets .'iS v-JI-i), Les noms d'iceulx quy sont francs du lourny a Liège,
ainsy que les eschevins de Liège wardent [= Patron, chapitre XVIIl,
§g 178-187].
Papier; 690 feuillets; O^ôiS X O^iSO; XVII' siècle. A la page portant le titre du recueil,
il y a ce détail : Rescriptus anno Domini 1626.
106. — M — Archives de l'État, à Liège, pawilhart IVI ou n» 12.
(Feuillets 6i v"-150 v). C'est le traité messire Jacque de Hempricourt,
appelle Patron délie temporalité, [moins les chapitres XVI-XIX, ,^ 17ri-196|.
(Feuillets 656 v°-6.37). i\oms des villes franche du tourny de Liège, comme
les eschpvins wardent [= Patron, chapitre XVIII, §§ 178-187].
Papier; 744 feuillets; 0'°320 X O^SOO; XVII' siècle. Il y a trois écritures différentes :
jusqu'au feuillet 95, ligne 1 ; du feuillet 9S, ligne 2, au feuillet 627; i^ partir du feuillet 628.
La troisième main pourrait être un peu plus jeune que les précédentes; le premier document
copié par elle porte la date de 1649.
CDxii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
107. — N — Archives de l'État, à Liège, pawilhart IN ou n" 13.
(Feuillets 19() v*-198 v"). Cy après s'ensuyt la juste rcigle des poix du
pain... [= Patron, chapitre XIX, §§ 188-190].
(Feuillets IZl v»-25-2 v°). Tourny [= Patron, chapitre XVIII, §§ 178-187].
(Feuillets 23a-'iS3). Le Patron de la temporalité, [moins les chapitres XVI-
XIX, §g 175-196].
Papier; 49 -f- 424 feuillets; O^SOS X 0"200; commencement du XVII* siècle.
108. — P — Bibliothèque de l'Université de Liège, n»' 1.520-1321 *.
(Feuillets 1-56 v°). Patron del lemporaliteit.
Papier; deux volumes, comprenant ensemble 408 feuillets, avec numérotation continue;
O^iSS X 0"220; fin du XV' siècle. Outre la copie complète du Patron, par laquelle s'ouvre
le recueil, il y a encore, plus loin, des extraits du même traité, que nous désignons sous le
sigic Q. Ainsi qu'il résulte d'un fragment de catalogue collé au revers de la couverture, dans
le premier volume, ce manuscrit a figuré à la vente Neufforge, à Bruxelles. La Bibliothèque
de rtJnivcrsité de Liège l'a acquis à la vente Vierset-Godin, à Liège, en 1901 .
109. — Q — Bibliothèque de l'Université do Liège, n"' 1520-1321.
(Feuillets 187-193 v"). [Le Patron de la temporalité, chapitres XI-XIV,
§§ 122-169].
(Feuillet 522-322 v"). [Mode d'élection du mambour= Patron, chapitre IV,
§§ 26-28 %l
Voir ci-dessus, notre manuscrit P.
110.— R— Bibliothèque de l'Univcrsitc de Liège, n" 1962.
(Feuillets 37-57 v°). Le Patron de la teraporalitez, [moins les chapitres ï,
§§ 1-15, etXI-XIX, §§ 12.-196].
Papier; le volume, tronqué delà fin, ne comprend plus que 129 feuillets; O^SSd X 0"2I0;
commencement du XVII' siècle; au dos de la demi-reliure, il y a la date 1631. Ce pawilhart
est l'ancien n° 136 de la collection de Theux. Vendu à Gand, avec celle-ci, en 1903 *, il est
seulement entré dans la Bibliothèque liégeoise le 30 octobre tO'iS.
< Voir Joseph Brassinne, Annexes au Catalogue dei manuteriti de la Bibliothèque de l'Univeriité d*
Liège, dans Société des Bibliophiles liégeois, Bulletin, t. VII, 1905, pp. 4i-Sô.
* Catalogue de la bibliothèque de feu M. le chevalier Xavier de Theux de Montjardin vendue à Gand,
chez Camille Vyt, novembre 1903, n» 861.
DES CEUVKES DE J. DE HEMRICOURT. cdxiu
1 1 1 . — S — Bibllolhèquc royale de Belgique, n* 10457-62 K
(Feuillet 163, col. a-c). Chi commenchc uns noble libre apartinanl al citeit
et a paiis de Liège; et n'ai gairc qu'ilh fui compilcis pcr uns bons qui ne soy
vuell mie nommeir; et est chy libre appcllcis Patron délie temporalileit, dont
les capltoals sont teils.
(Feuillets 166-190). [Le Patron de la temporalité].
Papier; 233 feuillets; Ù^^Ti X O^SIO; deux colonnes par page; XV' «iècle. Ce volume
renferme, aux feuillets 4 et suivants, la chronique autographe de Jean de Stavelot ^, achevée
en iiiS, ainsi qu'il résulte de la déclaration consignée au feuillet lllii : a El fut chi libre
escripl et parfais jusqu'à chi par uns des confrères de Saint Lorent... et acomplis l'an del
nativiteit Nostre Saingnor milhe cccc et xlv, le xi jour de mois de septembre. » Postérieu-
rement à cette déclaration, la chronique a encore été poursuivie jusqu'au feuillet 162; puis,
aux feuillets idi v°-l 6V v", sont venues s'y ajouter des notes en lutin, d'une main étrangère.
Parmi celles-ci, on rcIcTC, au feuillet i64, col. b, la mention : « In codem anno, nonnus
Johannes de Stavelo, monachus huius mnnastcrii Sancti Laureneii, qui lias cronicas propria
manu scripsit... ». Primitivement, le Patron, qui commence au fcudlct t (>.'>, par une table
des chapitres, faisait partie d'un registre indépendant de la chronique, dont il occupait les
feuillets numérotés/ à xxvj. Dans le môme registre, à partir du feuillet xxrj (aujourd'hui
feuillet 190), se succédaient divers autres textes, notamment le Doctrinal Sauvage et le
Miserere du Reclus de Molliens. Le premier morceau est introduit en ces termes (feuillet 190,
col. 6) : « Por tant que Doctrinal Savage est une traitiel de bonne doctrine, ou ous puet
aprcndrc grans biens, se l'ay je, Johans, mis en escript entres mes dis. » 4 la Gn (feuillet 194,
col. 6), on lit en outre :
A tant finera chy
Che que j'ay ordiné
Sor l'an milh quatre cens
Et querant quatre compté.
Priies pour le scrivcns...
Le Miserere se termine, à son tour, par ces mots (feuillet 210, col. 6) : « Escris sor
l'an H. cccc. et xinu, en mois d'awoist, l'enderaain del Sains Sixte, pape et martyr. » De
ces diverses notes, il appert que le Patron a été transcrit en ii4i, par Jean de Stavelot, le
moine copiste de l'abbaye de Saint- Laurent à Liège, dont l'écriture est d'ailleurs bien
connue. Le modèle auquel celui-ci en a emprunté le texte, ne portait aucun nom d'auteur et
lui-même ignorait que ce traité fût l'œuvre de Hemricourt, ainsi qu'on le voit par sa propre
* Van d(n GasYN-Bicai, Catalogue, t. IX, p. 295, art. 6SI3.
* Celte Chronique de Jean de Stavelot, on le sait, a été publiée par Boromit, en 1861, in i* (Com-
mission royale d'histoire).
cDxiv MANUSCRITS ET EDITIONS
dëclaralion, en tétc de la table, au sommet du feuillet i65. Remarquons que c'est du vivant
de Jean de Stavclot que le second registre a élé réuni h la chronique, encore inachevée, et
que le recueil d'où il a extrait le Patron était un pawilhart postérieur à iiôO. En effet, en
dressant la table de l'ouvrage, il n'a pas vu à quel point précis s'arrêtait celui-ci. il considère
comme en faisant encore partie quatre documents qui sont de ceux qu'un rencontre d'habi-
tude dans les pawilhart*, et, s'il ne les recopit^ point à la fin du Patron, c'est qu'il les
avait déjà insérés dans sa chronique. De là, les mentions ainsi conçues, par lesquelles se
termine la table, au feuillet 165, col. c : « Après, le noveale régiment, enssi qu'ilh est escript
chi devant, sor xlviij. — La copie del novelle loy faite dieraiuement a Warouz, l'an
M. CGC. et LTUJ : qu[e]rci-le en quatremme coronike, chi devant, sour Ixxxix. — Le paix
des XVI, qui est appcllee le paix de Tongre : querei-lc en chi libre, chi devant, sour vj. —
Le noveal rccort : quereis chi devant, sour Ixiij. » La première pièce mentionnée là est le
Nouveau Régiment de la cité, de Jean de Ilcinsberg, 16 juillet iiii, transcrit dans la chro-
nique, aux feuillets primitivement numérotés xlvij verso à Ij (édit. Bobcnet, pp. 197-212;
cf. Inventaire de HonuA.'Si'', p, 1Ô2). La seconde pièce, la Loi nouvelle ou Modération de la
paix de Warour, qui date, en réalité, du 12 octobre 1355 (cf. Inventaire de Bobmans. p. 108),
ne se rencontre plus aujourd'hui dans la chronique, parce que le manuscrit de celle-ci nous
est parvenu amputé des feuillets originairement chiffrés Ixxxiiij à ci-;. En revanche, on y
trouve bien, aux feuillets v verso à viij verso, la Modération, addition et correction de la
paix de Tongres ou des Seize, du 28 octobre 1403 (édil. Borgnbt, pp. 19-34; cf. Inventaire
de BoRHANs, p. 125); de même, aux feuillets Izij verso et Ixiij, le record des échevins de
Liège en date du 29 septembre 1430 (édit. Borgnet, pp. 259-71 ; cf. Inventaire de Borhans,
p. 135). Le volume a été conservé à l'abbaye de Saint-Laurent jusqu'à la fin du XVIll* siècle.
Transporté à Paris, au temps de la Révoiutiou, il a reçu, sur les feuillets 1 et 235 v", l'estam-
pille rouge, R. F., de la Bibliothèque nationale. Il a été restitué à la Belgique en 1815 et
déposé alors à la Bibliothèque royale.
112. — T — Collection Léon Lahaye. à Liège.
(Feuillets 109-110 v"). Les limites, grandeurs, bornes et conOns de la fran-
chieze de Liège [= Patron, chapitre XVI, § 176].
(Feuillets -iiiU-iî^l v"). Autres ordonnances, franchizes, previleiges, libériez
a ceux qui sont de l'Empire d'Allemaigne [= Patron, chapitre XVIII,
§gnîM87],
(Feuillets iST-iQô). Patron de la temporalité, appelé le traicté Jacqubs de
Hempricourt, [moins les chapitres XVI-XIX, §§ 17S-196].
Papier; 516 feuillets; O^SIS X O^aOO; XVII* siècle. La date du volume doit se trouver au
feuillet 15 v», où figure un dessin représentant le Perron liégeois, entouré des armoiries des
six quartiers de la ville et de l'inscription Anno Domini 1610. Le copiste utilise un recueil
un peu plus ancien, dû pour une bonne partie à Henri d'Oupie, qui fut greffier des échevins
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxv
ie Liège de 1872 à 1600 <, On relève, en effet, les notes suivantes : feuillet 75, « Sommiire
recuiilë... par moy, Henry d'Oupyc, en l'an 1572, es moys de fcbvricr cl mars »; feuillet 112,
« Cy après ensuivent aucuns articles de Pawiliur, par nioy, Henry d'Oupie, le plus apparans
en considération » ; feuillet '2^Z, « La question subescrite at este par Henry d'Oupie rcmont-
Iree et proposée a M. Franchoy d'Heur, liccnlié ens drois et esclievin de Liège, et resolvee
en la mode en fin cscriptc »; feuillet 340 v", «Ex alio registro venant du dit Oupie»;
feuillet 348 v*, « Article par Oupye » . Signalons également la rubrique que voici, au
feuillet 347 v° : « Aucunes recollections prises hors d'ung registre a|)jiartenant a Maistre
Jacques Gringnet, licentié ens drois ». Ce volume n fait partie de la collection de Tlicuz,
n* 157 ''; il porte, en outre, sur le premier plat intérieur de la reliure, l'ex-libris de Hermann
Suchier et celui de M. Léon Lahaye.
113. — U— Bibliothèque de l'Université de Liège, n* 1957.
(Feuillets 385-407 v"). C'est le Patron de la temporaliteit, [chapitres I-VI,
§§ l-4fb]. Des. On ly demanderai avant s'il at ses hommes et il dirat oyl
[= notre édition, p. 80, is].
Papier; 493 feuillets; 0"287 x O^iOS; XVI* siècle. La date précise du volume se lit au
bas du feuillet 409, où il y a cette inscription, à l'encre rouge : « Anno 1538, 4 septerabris,
per me Symonem Erasmi ». Aux feuilkts 410-41 1, une inaiii différente, sembic-t-il, a copié
un « Cathalogus omnium Antistitum Lcodinorum »; cette liste s'arrête h a Cornélius de
Sevenberghe, 15i'J »; puis viennent des additions, dont la première est k Geurgius ab
Austria, 1544 ». Le recueil a fait partie de la collection de Theux, n* 204, et a été vendu à
Gand, eu 1H03, n* 852 du Catalogue; il est entré à la Bibliothèque universitaire de Liège le
28 octobre 1922 ».
114. — V — Ville de Liège, Bibliothèque populaire centrale, fonds
Capitaine, n* 39 *.
(Feuillets 49-5-2). L'advoeit de Liège [= Patron, chapitre X, §§ 109-121].
(Feuillets 170-171 v"). Les règles des poix de pain [= Patron, chapitre XIX,
§§ 188-1%].
(Feuillets 171 v'-nS). La manière pour faire l'assay de touttes mesures et de
tout ce que descende du dict assay [= Patron, chapitre XI, §§ 122-152].
(Feuillets 195 v'-SOS v'). Le Patron de la temporalité, [chapitres I-VII,
§g 1-54].
* C. Di BoRUAN, Les Echevins, t. Il, p. (SU.
Voir notre pawilhart A, ci-dessus, § 110.
' Voir ei-dessus, § 1 10, notre pawilhart R.
* Voir MitEd., § 18, notre manuscrit R du Miroir et du Traité.
CBivi MANUSCRITS ET EDITIONS
(Feuillets 208 v°-209 v"). La haulteur de l'evesque de Liège et la loy de sa
court [== Patron, chapitre XX, §g 2^>o-23i].
(Feuillets 209 v*-2H). I^a loy et l'usaiges de l'hostcl mons' de Liège et des
XII lieux etc. [= Patron, chapitre XX, g§ 197 ^j^-^^H'i'].
(Feuillets 211-*214). Constitution du mayeur de Liège et ce qu'affiert a son
office [= Patron, chapitre YIII, §§ So-74].
(Feuillets 216-12:22 v°). L'eschevinaige de Liège [= Patron, chapitre IX,
§§ 76-108].
Papier; 428 feuillets; O^WS X O^aSO; XV1« siècle (1571), car on lit au feuillet 399 :
« Hoc opus scriptum et eoraplclura est pcr me, Salomonem Henrici, capcllanum ecclesic
Sancti Lambcrti... Anno millcsimo quitigentesimo septuagesinio primo. » Au feuillet 195 v%
sous le titre Le Patron de la temporalité, le copiste a ajouté cette note : « El scribilur in
libro olTiciali leodiensi Detier : mess'' Jaicque de llemricourt. » Sur le premier feuillet de
garde, figurent des annotations successives, qui nous apprennent quelles ont été les destinées
du volume : « Venerabilis vir dominus Soloraon Henrici, canonicus Toiigrcnsis, hune
librum, magno laborc a se collectum et scriptum, dono dedil Joaimi..., 5 Id. Jul. anno
Domini 1590... » (après Joanni, un nom biffé a été restitué en marge : Willem ou Wilhem;
k la suite de la date, la note comprenait encore sept lignes, qui ont été biffées); — « Emplus
a me anno Domini 1689, die 2=> octobris... »; — « Hoc opus sibi comparavit Thomas
Deodatus De Mariotte, medicinae doctor, anno 1775 »; — « Ulysse Capitaine, 1864 ».
115. — W— Bibliothèque de l'Université de Liège, n"^ 687-688 ».
(T. I, feuillets 316-321). La constitution du mayeur de Liège et ce qui afflert
a son office singulièrement. Tiré du Patron de la temporalité, voiez Tom. second,
pag. 255 versa [= Patron, chapitre VIII, §§ 53-74].
(T. I, feuillets 523-529 v*). Les droictures de l'advoué de Liège. Tiré du
Patron de la temporalité; voiez Tom. second, pag. ... (sic) [= Patron,
chapitre X,§g 109-114].
(T. n, feuillets 124v°-liC). Lettre de tourny [= Patron, chapitre XVIII,
§§ 178-187J.
(T. II, feuillets 129 vMSS v°). Chy après s'ensuit la juste rcigle du poix du
pain... [= Patron, chapitre XIX, g§ 188-196].
(T. II, feuillets 203-274 v"). Le Patron de la temporalité, [moins les portions
transcrites sous ce titre au 1. 1 et les chapitres XVI-XIX, §^ 175-196].
i [GkàhdjiànJ, Catalogue, n* 530.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxtu
Papier; deux Tolumes, de 547 et 490 feuillets; O"»!?» X 0'"l4îi; XVIII* siècle. Le recueil
est dû à Gisb. de Germeau, advocatus et Tongroruin consul, A° 4704, ainsi qu'on le voit
par rinscription accompagnant les armes de ce personnage, sur le feuillet non numéroté qui
suit le titre, dans le tome I. Sur le premier |>Iat intérieur de la couverture, dans le même
volume, il y a aussi une étiquette imprimée : Gisbtrl de Germeau, Licentié en Droit et
Avocat.
1 16. — F — Bibliothèque de l'Université de Liège, n* 1324 K
(Feuillets 3!20-3t)-i). [Le Patron de la temporalité, chapitres I-VII, §§ 1-54,
etX, §gl09-12i].
(Feuillets 370-372). Tourni [^Patron, chapitre XVIII, §§ 178-187].
(Feuillets 385-386 v). [Extrait du Patron, chapitre XX, §§ 2i4-234].
(Feuillets 390 v"-391 v'). [Extrait du Patron, chapitre XX, §^ 201-223].
(Feuillets 424-426). La juste règle du poix du pain [= Patron, cha-
pitre XIX, §^ 188-196].
Papier; xxxin-505 feuillets; 0-i90 X 0"205; XVH' siècle. La Bibliothèque de l'Dni-
vcrsitc a acquis ce volume à la vente Vierset-Godin, à Liège, en 1901 (n° 168 du Catalogue).
117. — Z— Bibliothèque de l'Université de Liège, n" 1325*.
(Feuillets lOà v'-llS v"). [Le Patron de la temporalité, chapitre IX,
§§ 75-108, et chapitre VIII, §§ 55-74].
(Feuillets 177 v''-l79). Le juste règle des pois du pain [= Patron, cha-
pitre XIX, §g 188-196].
(Feuillets 199 v°-206 v»). [Le Patron, chapitres I-IV, §§ 1-30].
(Feuillets 223 v°-229). [Le Patron, chapitres XV, §§ 170-174, XX, §§ 197-
222, 224-234, IV, §§ 20-28 Vj]-
Papier; 294 feuillets; 0'"5I5 X 0"iOO; XVII' siècle. La Bibliothèque de l'Université a
acquis le volume à la vente Viersot-Godin, à Liège, en 1901 (n* 162 du Catalogue).
118. — Aa — Bibliothèque de l'Université de Liège, n» 1938.
(Feuillets 193-500 v°). Le Patron de la temporalité, [moins les chapi-
tres XII-XV, ^§ 153-174].
Papier; 603 feuillets; 0">290 X 0<°20.3; XVI' siècle. Au feuillet 193, à côté du titre du
Patron, une main plus récente a écrit en marge : « Par Jehan de Templouz, clerque et
< Voir J. Brissinnb, Annexti au Catalogui dt$ manutcritt, pp. 68-7S.
* Voir Ibid., pp. «6-61.
Tome III. aaa
CDXviii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
secrétaire des s" esciievins, faict du temps s' Jean de Bavière, elictc evcsque de Liège » ;
puis une autre main a encore ajoute : < son nom est par luy mesme déclaré fol. 20i,
ligne 5 ». Au sommet de la garde initiale, on relève l'observation suivante : k Nota que ce
présent livre at esté escript l'an 1563, comme appert au feullet 222 ». Il y a, en effet, au
feuillet 273 (anciennement numéroté 222), une déclaration du scribe, expliquant pourquoi
il omet les chapitres XII-XV du Patron; elle est en tout point semblable à celle dont nous
avons signale la présence dans notre pawilharl E (AlssEd., g 98); la seule variante a trait à
la date; alors que E porte « au présent, en l'an xv*^ luj », le copiste de Aa écrit « au présent,
en l'an quinsecens soissantetrois ». Les deux manuscrits sont-ils dûs au même scribe, ou
bien l'un a-t-il été copié sur l'autre? Us ont, en tout cas, le même aspect et leur âge ne doit
pas d fférer sensiblement. Au sommet de la garde initiale, on relève encore cette inscription :
« Reddatur Domino Graphiario Laurcntii ». Le volume a fait partie, sous le n° 203, de la
collection de Tbeux, vendue à Gand en 1903 (n° 833 du Catalogue). 11 est entré à la Biblio-
thèque de l'Université de Liège le 30 octobre li)22 l.
119. — Bb — Bibliothèque de l'Université de Liège, n" 250 *.
(Feuillets 57 v'*-l:2l). [Le Patron de la temporalité].
Papier; 303 feuillets; 0'°282 X O^^IO; XVII' siècle. En tête du Patron, on a inscrit ce
titre, qui en remplace un plus ancien, biffé, et qui ne se rencontre pas ailleurs : Adverlù-
sement touchant la correction des delicls. Le recueil a appartenu à la bibliothèque du baron
de Crassier *.
120. — Ce — Bibliothèque de l'Université de Liège, n» 593 *.
(Feuillets 516-321 v°). Constitution du mayeur de Liège et ce qu'alBert
a son office [= Patron, chapitre VIII, §§ 53-74].
Papier; 456 feuillets; O^iSO X t""l48; XVIII* siècle. Le volume est un recueil de textes
juridiques formé par l'avocat Gilbert Gerineau, deTongr<'S, de qui provient également notre
manuscrit W A la fin de l'extrait du traité de Hemricourt, feuillet 321 v°, le compilateur a
ajouté : « Voiez le Patron de la temporalité, fol... [sic), qui finit icy. »
< Voir ci-dessus, §§ 110 et 113, nos pawilbarls R et V.
* [Gbindjean], Catalogue, n" t5'25.
* Est-ce à ce volume que s'appliquerait la note suivante de Villenfagme, dans se* Estais
critiques, t. I, p. 240? « Le Baron de Crassier possédoit peut-être le plus précieux de tous les
Favillart; il a été vendu en 175S, lors de la vente des livres de ce savant, SOS florins de notre
monnoye : la veuve de celai qui en fit l'acquisition, le revendit, en 1775, 60 louis. Je ne sais
ce qu'il est devenu. •
* [GrandjeanJ, Catalogue, n* 627.
DES OEUVRES DE J DE HEMRICOURT. cuira
121. — Dd — Bibliothèque de l'Université de Liège, n* 419 *.
(Feuillets 17U-177). Le Patron de la temporalité, [chapitres MV, §§ 1-30].
Papier; 233 feuilleU; 0"315 X 0^208 ; XVII' siècle,
122. — Ee — Bibliothèque de l'Université de Liège, n» 444 *.
(Feuillets 5J3-2ë v"). [Le Patron de la temporalité, chapitre I, §§ 1-8].
Papier; 258 feuillets ; O^aSi x CîOO; XVI' siècle.
123. —Ff — Bibliothèque de l'Université de Liège, n° 48i ».
(Pages 87-141). Le Patron de la temporalité, [moins les chapitres I, §§ 1-13,
XI-XIX, §§ 122-196].
Papier; 1068 pages; O^SIS X O^SO» ; XVII* siècle. D'après Bohmans, Inventaire des
paweilhars, p. G7, n. 2, ce volume a autrefois appartenu à Duiiceel.
124. — Gg — Bibliothèque de l'Université de Liège, n" 483 *.
(Feuillets 239-249 V). Patron de la temporalité, [chapitres MV, §§ 1-30].
Papier; 362 feuillets; O-^îJTO X Û»i73; XVI' siècle.
125. — Hh — Bibliothèque de l'Université de Liège, n* 347 ».
(Feuillets 222-231). Le Patron de la tamporalité, [chapitres MV, §§ 1-30].
Papier; 352 feuillets; O-^MS X O^ÎOO; XVI' siècle.
126. ~ li — Bibliothèque de l'Université de Liège, n» 552 «.
(Feuillets 99 v°-165). Patron de la temporalité de Liège, [moins le cha-
pitre XX, §§ 197-234].
Papier; 356 feuillets; O-^S 12 X O^SO»; XVII' siècle
' [Giàndjiàn], Cura/opue, n' BSi.
• Ibid., n' 848.
» Ihid., n» 847.
« Ibid., n* 846.
» Ibid., n' 840.
• Ihid., n* 848.
CDxx MANUSCRITS ET ÉDITIONS
127. — Jj — Bibliothèque de l'Université de Liège, n* 628 K
(Pages 474-385). Le Patron de la temporalité, [moins les chapitres XVI-XIX,
§§ 175-196].
Papier; 882 pages; O-'ZZS X 0»220 ; XVlf siècle.
128. — Kk — Bibliothèque de l'Université de Liège, n" 618 ».
(Feuillets 65-G6 v°). [Table d'une partie du Patron de la temporalité].
Papier; 102 feuillels; O^-îûS X O^^OO; XVI' siècle. Tout le volume est forme par une
table de pawilhart.
129. — Ll — Bibliothèque de l'Université de Liège, n* 649 \
(Feuillets '23)-283). Le Patron de la temporalité, [moins les chapitres XVI-
XIX, §§ 175-196].
Papier; 480 feuillets; O-Sl? X O-'igS; XVII' siècle.
130. — Mm — Pawilhart appartenant à la Ville de Liège, aujourd'hui
déposé aux Archives de l'Élal, à Liège.
(Feuillets 17-26 v°). Patron de la temporalité, [chapitres I-IV, §§ 1-30].
Papier; 177 feuillets; CSia X O^aOO; XVII' siècle. Ce pawilhart a élé déposé, pendant
un certain temps, à la Bibliothèque de l'IJuiversilc, où il avait reçu la cote 773 *. Au sommet
du second feuillet de garde, il y a la note : « Partennant aux srs commissaires de Liège ».
Le volume porte en outre le timbre de l'Administration communale de Liège.
131. — iVn — Bibliothèque de l'Université de Liège, n» 964 ^
(Pages 81-131). Le Patron de la temporalité, [moins les chapitres I, §§ 1-13,
et XI-XIX, §§ 12i-196]
Papier; 785 pages; 0"»340 X O^iaO; XVII» siècle.
< [Grindjean], Catalogue, n* B3S.
» Ibid., n* 853.
» Ibid., n' 834.
* Ibid., n" L29.
» Ibid., n' 828.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxii
132. —Pp — Bibliothèque de l'Université de Liège, n* 989 *.
(Feuillets 591-593 v'). C'est le Patron de la temporalité, [chapitre I, §§ 1-13,
plus un fragment du § 14].
Papier; 393 feuillets; 0"3.^0 X O-^iSS; XVII» siècle. L'extrait du Patron a été transcrit
seulement au XIX' siècle, sur les dernières pages du recueil.
133. — Qq — Bibliotlièque de l'Université de Liège, n' 1369.
(Feuillets 202 v°-204), L'advoeil de Liège f= Patron, chapitre X,
§g 109-1-21].
(Feuillets 256 v*-258). Constitution du mayeur de Liège et ce qui afQert
a son office [= Patron, chapitre VIII, §§ 55-74].
Papier; 47G feuillets; caSO X O-'IOO; XVII' siècle, La Bibliothèque de l'UniTersilé a
acquis ce volume de Mgr Schoolmeestcrs, le :20 mars 1907.
134. — Rr— Bibliothèque de l'Université de Liège, n" 1961.
(Feuillet 115-145 v°) Gomment les trois membres, assavoir le capitre, les
barons, chevaliers et escuiers, et la citeit et toiittcs les franckes villes, eslisent
mambour en la cileil de Liège [= Patron^ chapitre IV. §§ !S!6-2S Vt]-
Papier; 507 feuillet.s ; O^SIG X 0'"197 ; XVI' et XVII» siècles. L'extrait du Patron appar-
tient à la portion la plus ancienne du recueil. Celui-ci a fait partie de la collection de Theux,
Tendue à Gand en 1903 (n' 859 du Catalogue).
135. —Ss — Bibliothèque royale de Belgique, n* 11684 *.
(Pages 288-.Hi). Le Patron de la temporalité, [chapitres I-LV, §§ 1-50].
Papier; 410 feuillets; 0"277 X 0«'t79; XVII' siècle.
136. — T( — Bibliothèque royale de Belgique, n* 18671 ^
(Feuillets 163-173). Le Patron de la temporalité, [chapitres I-IV, §§ 1-30].
Papier; 376 feuillets; 0-360 X 0"225; XVI-XVII' siècle.
* [Grandjban], Catalogue, a' B27.
* Van den GunrN-BicBA, Catalogue, t. IX, pp. 284-86, art. 6503.
» /Md., t. IX, p. 283, art. 0800.
CDxui MANUSCRITS ET ÉDITIONS
137. — Uu — Bibliothèque royale de Belgique, n" 19601 ^
(Feuillets 115-1:23 v"). Le l'atron de la temporalité, [chapitres I-IV,
§S 1-30].
Papier; 249 feuillets; O^SIO X 0"'I97; XVIII* siècle. Ainsi qu'on le voit par une note
inscrite sur le premier plat intérieur de la reliure, le volume a fait partie de la collection de
Victor Godet, anocnt à Liège, place St. Paul, n' 590.
138. — Vv — Archives de l'État à Liège, cahiers sans cote, provenant
d'un volume dépecé.
(Feuillets 136-145 v"). [Le Patron de la temporalité, chapitres I-IY, §§ 1-30].
Papier; in-folio; la foliotation commence à 136; XVI XVII' siècle.
CHAPITRE II
Les précédentes éditions.
139. — Histoire de l'ancien Pays de Liège., par M.-L. Polain, Liège,
J. Ledoux. 1844-1847, 2 vol. in-8». En appendice, tome IL pp. 389-447,
figure Li Patron délie temporaliteit., précédé des remarques suivantes,
pp. 387-388 : « Ce traité, demeuré inédit jusqu'à ce jour, présente, sur diffé-
rentes institutions du moyen-âge, des détails inGniment curieux, que nous
n'avons pas eu occasion de faire entrer tous dans notre récit; c'est ce qui nous
a engagé à le publier presque en entier à la suite de ce volume. Monsieur de
Villenfagne, dans ses Essais critiques sur différents points de l'histoire
civile et littéraire de la ci-devant principauté de Liège, i" volume,
pages 20b-241 , a déjà attiré l'attention des savants sur le Patron de la Tempo-
ralité ^... Le texte que nous mettons au jour a été collationné sur vingt-sept
manuscrits, offrant un grand nombre de variantes et d'interpolations. Nous
citerons, entre autres, les copies du Patron de la Temporalité qui font partie
des Pawillaerls du Grand Greffe des échevins de Liège, et celle qu'a transcrite
< Vin dsn Ghetn-Bicha, Catalogue, t. IX, pp. 3i7-i9, art. 6601.
* L'auteur aurait pu ajouter qu'outre la notice de Villenfigne, il y a une analyse du Patron chez
L.-A.-N. Warnkônis, Deitrâge zur Geic'iicMe und Quellenkunde des Lûllieher Gewonheitsreehtt,
Freiburg, Wagner, 1838, in-8', pp. 17-22.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxxih
le moine chroniqueur Jean de Slavelot. « Les parties du Iraitc comprises dans
celle première publication correspondent à nos chapitres I-X, §§ l-l2i, et
XX, 3, §§ "i24-234, A la page 4ii, Polain justiflc l'omission des chapitres
intermédiaires, en observant qu'ils offrent moins d'intérêt, par rapport à
l'ancien droit public liégeois, ('etle édition partielle n'est pas sans mérite. Le
texte, préparé avec soin, est intelligemment présenté. )Iais l'éditeur l'établit
sur des bases arbitraires, inconnues du lecteur. En outre, il n'y a ni notes, ni
variantes.
140. — Coutumes du Pays de Liége^ par J.-J. RAïKBMet M.-L. Poiain,
tome I, Bruxelles, Fr. Gobbaerts, 1870, in-4'' (Recueil des anciennes coutumes
de la Relgique). Dans ce volume, a pris place, pp. îi59-328, une édition
complète, à peu de chose près, du Patron dd temporalileil. Elle est précédée,
pp. *2o7-^58. d'une brève notice sur l'ouvrade et suivie, pp. 5;29-35(), d'anno-
tations, qui en forment comme une paraphrase. Touchant l'établissement du
texte, une maigre note de la page 2.^9 nous apprend qu'on a pris pour base
principale le manuscrit C; il n'y a guère de détails sur les emprunts faits à
d'aulns exemplaires; de ci de là. sont cependant signalées des variantes de S
ou de D. Les chapitres faisant défaut à C (IX et XVII suivant la numérotation
des éditeurs, XI et XIX dans notre édition à nous) sont rétablis en due
place, bien que Raikem et Polain les regardent comme des interpolations
(pp. 307, n. % et 331 -^S'i). Toutefois, au milieu du premier de ces chapitres,
les éditeurs éliminent, sans s'expliquer là-dessus, le texte des §| 133-146. Le
motif de celte suppression doit être que le dit texte figure, comme morceau
isolé, dans plusieurs pawilharls, ainsi que dans la chronique de Jean de
Stavelot *; mais il a sûrement fait partie du chapitre en question, car c'est à
lui que se réfère l'auteur du § 1.^0, lorsqu'il parle des « grandes mesures dont
chi devant est fait mention, assavoir le mesure de wesdre, des ongnons, délie
terre de follon. etc. » (p. iH, •au. de notre édition; comp. § 134). Au total,
malgré le soin apporté à la présentation du traité et à son commentaire, celte
édition de 187U est, comme la précédente, une édition empirique.
* Ce texte, le plus souvent intitulé Estai des mesures, se rencontre dans la chronique de Jean de
Stavelot, aux années i423-li'2i (éd. Boronit, pp. "iH-SHi). Parmi les pawilliarts qui l'ont reproduit,
citons C, f. 85-83 v°, P, (I. 180-187, /, ff. 212 V-2U. Cf. notre App. er., p. 121, art. k, et voir
BoBHAMS, Inventaire des paweilhars, p. 187, art. 39.
cDïxiT MANUSCRITS ET ÉDITIONS
CHAPITRE m
Classement des manuscrits.
141. — Le contenu du Patron selon la tradition manuscrite. — Avant
de procéder à une classification des manuscrits fondée sur leurs liens de
parenté, groupons-les d'abord d'après leur contenu. Nous obtiendrons le tableau
suivant :
C0PIB8 COMPLÈTES.
B, D, J, P, S, Bb.
COPIES INCOMPLÈTES.
Sans les chap. XI. §§ 122-1.^2, XIX. §g 188-196, XX, § 19T : C, K.
XII-XV, §§153-174 :£;, 4a.
XVI XIX, §§ 175-196 : G, H, M, N, T, W, Jj, Ll.
Sans le chap. XX, §§ 197-234 : 11.
Sans les chap. I, §§ 1-13, XI-XIX, §§ 122-196 : R, Ff, Nn.
VIII-IX, §g 55-108, XI-XX, §§ 122-234 : Y.
VI-XX, §§ -45 Ve 234 : F, U.
V-XX, §§ 31-234 : Z. Z)rf, Gg, Hh, Mm, Ss, Tt, Uu, Vv.
I-VIII, §§ 1-74, XI-XII. §§ 122-160, XIX-XX, §§ 188-234 :
/ (ff. 257-276).
I-X, §§ 1-121 , XV-XX, §§ 1 70-234 : Q.
VIII-XX, §§ 55-234 : F (ff 195 v°-208 v°).
Chap.
FRAGMENTS DETACHES
I,
§§ 1-13 : Pp
•
I,
§§ 1-8 : Ee.
IV,
§§ 26-28 V,
■ Q.
z,
Rr.
VIII,
§§ 55-74 : F
,z.
Ce,
Qq-
IX,
§§ 75-108 :
v,z.
X,
gg 109-121 :
V,
Qg-
XI,
§§122-152:
V.
XV,
§§ 170-174:
z.
XVI,
§176: T.
XVII,
§ 177 : G.
DES ŒUVRES DE J. DE IIEMRICOURT. cbixt
Chap. XVIII, ^ 178-187 : C, G, H, I. K, L, M, iV, T, Y, W.
» XIX, §§ 188-196 .A.H.N, V, W. Y, Z.
r, XX, §§ 197-222 : V. Z.
,, §§ -201-223 : Y.
» §§ 224-234 : F, Z.
» §§ 225-234 : V.
Il apparaît, à l'inspection de ce tableau, qu'aucun des chapitres figurant dans
les copies regardées par nous comme complètes ne doit être tenu pour étranger
au Patron^ tel qu'on le connaissait dès la première moitié du XV' siècle. Nulle
tranche de l'œuvre ne fait assez régulièrement défaut à un groupe important
de manuscrits pour qu'on doive en suspecter l'aulhenticilé ou, du moins, pour
qu'on doive douter de sa présence dans les premiers exemplaires du traité qui
ont été mis en circulation. Une de nos plus anciennes copies, le manuscrit C,
se trouve dépourvue, il est vrai, des chapitres XI, §§ 122-152 [Essai des
mesures), et XIX, §§ 188-196 (liègles du poids du pain) ; et, dès lors, il y a
lieu de se demander, à la suite de Raikem et Polain (cf. illssEd, § 140), si
ces pièces, d'allure officielle, faisaient originairement partie de l'ouvrage.
Mais remarquons que le même manuscrit omet également le § 197. servant
d'introduction au chapitre XX, et sans lequel les §§ 19M-199, en particulier,
demeurent inintelligibles. Si ce passage manque à C, il a dû tomber en même
temps que le chapitre qui précède (les §^ 188-196) et l'omission est imputable
à un scribe; par ricochet, on expliquera de même l'absence des §§ 122-152.
La plupart des compilateurs de pawilharts ont, en effet, traité le Patron fort
librement, n'en retenant que les portions qui présentaient quelque intérêt à
leurs yeux. Mais ce qui se retrouve, à travers les copies diversement tronquées,
comme aussi parmi les extraits isolés, c'est cet ensemble de vingt chapitres
qui appartiennent en commun à DDJPSBb et qui ont pris place dans notre
édition.
142. — Le plan primitif de l'œuvre. — Possédons-nous le Palron tel
que Hemricourt avait projeté de l'écrire, ou même dans l'état on il l'a laissé?
On ne saurait l'affirmer. A première vue, l'ordonnance de ce traité d'institutions
liégeoises ne ressort pas clairement. Non que l'auteur ail négligé d'exposer son
plan. Mais il l'a fait alors que le travail était déjà passablement avancé. C'est
TouB m. bbb
cDxxw MANUSCMTS ET ÉDITIONS
dans le§ iS, au moment d'entamer le chapitre VII, qu'il révèle ses intentions.
Voici comment il s'exprime à ce sujet :
Puisque declareit vous avons les droitures délie Paix de Liège [ehap. V] et del Aueal de
palais [cliap. VI], nous escrircns, clii après, ... les altrcs droitures appartenantes à moiisaiu-
gnoiir de Liège tant seulement, voir les plus nolanbles [ehap Vil], Et, après, nos revenrons
aux droitures cl usaige de raaieur [ehap. Vlll] et des csquevins de Liège [chap. 1,\]. et de
tous leur oflîchiens de Destroit, ch'est à dire de leur maison judicial, et d'alcuiis aultre
[chap. X et Xll-XV], Et puis deskcndcrons à noslrc matcirc principaul, ch'est aile loy et
aux constummes de palis de nosire douciie nourelurc, dunt ilh est chi devant parleil, eu
p.irseverant nosire oevre jusque al fion...
Entre les chapitres X et XII, annoncés de la sorte, la version de l'ouvrage
parvenue jusqu'à nous en intercale un qui traite de VEssai des mesures,
peut-être parce que l'opération nécessitait le concours de divers magistrats.
Rien n'empêche, d'ailleurs, de croire qu'une partie de ce chapitre a été
rédigée par Hemricourt; mais il s'y trouve des listes de poids et mesures qui
ressemblent plutôt à une codification offîcielle.
Plus loin, lorsqu'on arrive à ce que Hemricourt regardait comme sa « mateire
principaul », notre version du Patron ne renferme plus guère qu'une suite de
documents assez disparates, dans lesquels linlervention de l'écrivain doit être
restreinte. Tels sont les chapitres XVI, Limites de la franchise de Liège,
XVII, Èiendue territoriale de la juridiction des échevins^ XVIII, Exemp-
tions de tonlieu, et peut-être aussi XIX, Règles du poids du pam. Simples
matériaux rassemblés par l'auteur, disent Raikem et Polain, en parlant des
chapitres XVI XVIII ^. 11 semble, de fait, que ce ne soit pas autre chose.
Gardons-nous, cependant, de prendre celle qualification trop à la lettre. Pour
les chapitres XVII et XVIII, on connaît, en efTel, les sources de Hemricourt,
à savoir les articles 5 et 2-3 du Pawilhart *; la confrontation des textes montre
que l'anlour du Patron ne s'est point borné à transcrire ces documents, mais
qu'il les a développés cl mis au point. Néanmoins, on ne retrouvera des pages
véritablement composées par lui qu'au chapitre XX et dernier, où il traite, non
sans d'apparentes hésitations, de la haute juslice de l'évêque, faisant connaître
successivement les sièges du tribunal épiscopal, les assesseurs de l'évêque et
les cas réservés à celui-ci.
* RiiKiM et PuLAiN, Coulumei du pays de Liège, t. I, p. 5i6, n. 1.
» Ibid., pp, 76-77,
DES ŒUVRES DE J. DE HEMKICOURT. cdxxvii
En écrivant les chapitres VII-IX, llemricourt a fait plusieurs allusions à ce
qu'il regardait comme devant constituer la partie essentielle du Patron. Ce
qu'il en dit indique qu'il avait déjà arrêté un plan assez précis de cette section
de l'ouvrage, voire même qu'il en avait commencé la rédaction. C'est ainsi que,
dans le § 53, au sujet du droit seigneurial de battre monnaie, il renvoie à ce
qui se trouve « chi desous escript, asseis près de commenchement del tirche
partie de clii trailiet »; en revanche, au début du chapitre XX, § 197, on lit
que l'auteur renonce à traiter cette question. Au ^ Si> (p. 88, «s), il observe,
encore une fois, à propos du poids du pain, qu'il en sera parlé " en la tirche
partiie de chi traitiet ». D'autre part, le § lt2 (p. 105, 2i) se réfère à « la
seconde partie de chc tratiet » et nous apprenons qu'il doit se trouver là un
« capitle des deseagies ». D'après le § 9(3, il sera question également, dans cette
seconde partie, des mesures prises par les échcvins en faveur du « molineal en
Mangnie «; d'après le § 97 (p. 106, e), des mesures relatives à la rivière du
Marché '; enfin, d'après le § 99 (p. 107, s), de certain privilège réservé aux
fieffés de Saint-Lambert, en cas de poursuites pour dettes.
De tous ces développements que llemricourt fait prévoir avec tant d'assu-
rance, c'est à peine si l'on a les Règles du poids du pain (chap. XIX). En lieu
et place du gros de l'œuvre, le Patron connu de nous se borne à transcrire ou
à adapter quelques pièces dont la provenance offleielle est évidente. IN'ous ne
conservons donc pas le traité dans la forme que Hemricourl avait d'abord
voulu lui donner. Il nous on reste la première section, qui s'étend jusqu'au
chapitre XV. La suite ne comprend plus que des morceaux isolés et le
chapitre XX laisse l'impression d'une conclusion hàlive ou, plus exactement,
de quelque chose d'inachevé.
143. — Notre classement des manuscrits et les diverses catégories
d'exemplaires. — Parmi la foule des copies, intégrales ou partielles, qui nous
restent du Patron, toutes sont, naturellement, loin d'avoir une égale impor-
tance. Certaines nous livrent l'œuvre de Hemricourl dans un état de délabre-
ment manifeste, ou bien, faute d'étendue, elles se prêtent mal à une compa-
raison systématique avec les autres exemplaires. Si l'on veut chercher sa voie
à travers la tradition manuscrite, il faut désencombrer provisoirement le terrain
' Cp. !• Pawilhart, art. 97-98, chez Raikih et Polain, 1. 1, p. lOtt.
CDxxrui
MANUSCRITS ET EDITIONS
Classement des manuscrits du Patron.
COPIES PRINCIPALES.
Archétype x?
P
Exemplaire retouché et interpolé
par Jean de Temploux, Ters 1434.
P'
P"
se P F V G M D B JE
1444 milieu XTS. linxTs. 1/2 xvi s- xïis. 1/2xïis. xvii s. 2/2 xt s. milieu xt s. 2j2xfii. xTis,
I
K
ZTII S.
COPIES D IMPORTANCE SECONDAIRE.
Occupent une place indéterminée dans la famille p : 0 (fin xv s), Pp (xix s,).
Appartient au groupe y", type BJ : Bb (xvn s.).
» » y"> tyP6 E : Aa (xvi s.).
Se rattachent au groupe y" : H («vu s), V (1571), Ce (xviii s.).
» » y", tout en ne conservant que la transcription, souvent très dégénérée, des chap. I-IV,
§§ 1-30 : Dd (XVII s.), Gg (xvi s.), Hk (xvi s.), Mm (xvii s.), Ss (xvii s.), Tt (xvi-xvii s.), Uu (xvni s), Vv (xvi-xto s.).
COPIES HYBRIDES.
H («/, XVI s.).
A (cora« XVII s.) == Jj (XVII s.) = Ll (xvii s.).
T (XVII s.) . \
W (xvin s.) ) [ copie perdue.
r (xvn s.) ) z )
R (com' XVII s.) = Ff (xvii s.) = Nn (xvn s.). . . )
Z (xvii s.).
FRAGMENTS NON CLASSÉS.
A (fin XV s.), I (xvn s.), L (xvn s.), Ee (xvi s.), Qq (xvn s.), fir (xvi s.); en outre, la majeure partie des
fragments insérés dans les pawilliarts où se trouve, par surcroît, une copie, plus ou moins étendue;
du Patron.
A — Arch. Lg. paw. 1. L — Arch. Lg. paw. 11 . Y ~ Bibl. Un. Lg. 1324. /; — Bibl. Un. Lg. 628.
B — Berlin. M - Arch. Lg. paw. 12. 7 - Bibl. Un. Lg. 1323. Ll - Bibl. Un. Lg. 649.
G — Arch. Lg. paw. 14. N — Arch. Lg. paw. 13. Aa — Bibl. Un. Lg. 1958. Um — Arch. Lg. paw. Ville,
jD — Arch. l-g. paw. 4. P - Bibl. Un. Lg. 1320. Bb - Bibl. Un. Lg. 250. fin - Bibl. Un. Lg. 964.
E — Arch. Lg. paw. 18. Q - Bibl. Un. Lg. 1320. Ce - Bibl. Un. Lg. 393. Pp - Bibl. Un. Lg. 989.
F - Arch. Lg. paw. 6. fi - Bibl. Un. Lg. 1962. Dd - Bibl. Un. Lg. 419. Qq - Bibl. Un. Lg. 1369,
G — Bibl. Un. Lg. 166. S - B. R. 10457-62. Ee - Bibl. Un. Lg. 444. fir - Bibl. Un. Lg. 1961.
H — Arch. Lg. paw. 8. T - Léon Lahaye à Lg Ff - Bibl. Un. Lg. 482. Si - B. R. 11684.
i - Arch. Lg. paw. 9. U - Bibl. Un. Lg. 1937 Gg - Bibl Un. I,g. 483. Tt - B. R. 18371.
/ — Bibl. Un. Lg. 657. V - Ville Lg. Capit. 39. Hh - Bibl. Un. Lg. 647. Vu - B. R. 19601.
K — Arch. Lg. paw. 10. W — Bibl. Un.Lg.687-88. /« — Bibl. Un. Lg. 552, Vv - Arch.Lg.sans cote.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxxix
de ces transcriptions de moindre valeur, sous peine d'être entraîné par elles en
d'oiseuses recherches de détail. C'est pourquoi, dans le tableau dressé ci-contre,
nous distinguons les copies principales des copies d'importance secondaire.
Notre essai de classement se limite d'abord aux exemplaires de la première
catégorie, ceux qui se recommandent par leur âge, leur étendue ou la qualité
de leur texte. Pour les autres, il suillra, une fois le classement établi, d indi-
quer sommairement à quels groupes ils se rattachent. Outre cela, nous aurons
à nous occuper de ce que nous appelons les copies hybrides; elles offrent cette
particularité que le texte du Patron y est formé de tranches appartenant, tour
à tour, à (les lignées différentes de manuscrits. Enfin, remarquons ici que les
morceaux détachés, qui ont pris place, en si grand nombre, dans nos pawilharts,
échappent d'ordinaire à toute classification, à raison de leur brièveté.
144. — L'nrchélype x. — On ne sait pas bien dans quelles conditions a
pu être publiée l'œuvre de Hemricourt, ni même si c'est lui qui l'a livrée au
public [MssEd., § 142). Observons, du moins, que, parmi les copies datant
du XV' siècle, à savoir BCDPS, aucune n'est antérieure à <43(). Le Patron
s'est-il répandu tardivement et les exemplaires en sont-ils d'abord demeurés
rares? En dehors de D, qui est de la seconde moitié du XV" siècle, les plus
anciennes transcriptions ignorent le nom de l'auteur, mort en 1403. Il est vrai
que Hemricourt, à la différence de ce qu'il a fait pour le Miroir, n'a point
muni le Patron d'un intitulé dans lequel il prenait soin de se nommer; si on
peut sûrement lui attribuer cet ouvrage, c'est grâce à la façon dont il y parle
de lui-même, notamment au § 172, où il déclare avoir été clerc- secrétaire des
échevins de 1332 à 1383 (cf. ci-dessus, p. xiv). Bref, il est possible que toutes
nos copies dérivent d'ua exemplaire unique^ remontant approximativement au
premiers tiers du XV° siècle. Mais, lorsqu'on en cherche la preuve dans des
fautes communes à l'ensemble de ces copies, on ne découvre que des indices
peu nombreux et, souvent, peu caractéristiques :
54, 6, insertion de et entre le verbe souffrir et son régime pluseur adversiteit;
71, 9-11, introduction dans le texte d'un alinéa qui a dû être, à l'origine, une tarte de
glose ou de renvoi marginal ;
9i, 20, la leçon personne au lieu de l'adjectif attendu ; voir App. cr., art. k;
96, 4, un mot de manque après sicrcis;
97, sa, omission de poroit oiis; voir App. cr., art, t.
CDZXX
MANUSCRITS ET ÉDITIONS
145. — La famille a. — L'élroite parenté de SCK se reconnaît aux
signes ci-après.
Leçons altérées :
84, 9, dekachies > S debrachies, CK de brachies ;
55, 1, une universiteh quelle qu'elle soit > u. u. q. qu'ilh [CK il) s. ;
64, 19, confcrraéez > CK fermccz, S fourmeez ;
66, î6, sietes > S sires, CK sirez ;
83, 7, les droitures deile Paix > les dr. de palais ;
84, 6, pour prendre et conegier > mains pr. et c. ;
92, 9, burine ou plus grans mal > bur. a (S aile) pi. gr. m. ;
94, 6, Lubeyke > Luleyke;
95, 1, leurconesquevins > leuresquevins;
98, 19, ilh ne posist > S ilb nel posist, CK il uelle powist [K powisse);
102, 18, waiges > SC usaiges, K usaige;
106, 9, le tourny de seil > le t. de scaul; .
107, 1, costeur > SC casteur, K catteit;
107. 10, diies livreson > de 1.;
109. 11, nécessaire del mettre en escript > nec. de mettre par cscr.;
110,24, ly deverat demandeir > les dcv. dem.;
132, 2, tout Sains Cristofre > tout a S. C. ;
132, 8, Henrion > hcnron;
152,10, revengemcnt qui sieroit > r, q. siéront (Cif seront);
154, 2, qu'ilh awist > qu'ilL n'awisl.
Petites lacunes :
55, 93, Et enssi appert qu'ilh covient tous- 93, 8, aultres;
jours avoir saingnour ; 94, 19, plus;
54, 7, offichiens, qui sont leurs principajg 96, 1, toutes;
membres, car en tous; 109, *, jadit ;
86,28, banis; 145, 9, por ovreir.
89, 31, mestier;
Variantes particulières ;
56, 6, del citeit et del paiis > del c. et p. ;
60, 12, insertion de nostre devant paiis ;
64, 1, de cest poroffre > par c. p.;
88, 8, n'estoit nient de son greil > n'e. n. ». gr. ;
95, ♦, devant noraeis > dev. dis;
96, 7, fait > font;
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cbuii
97, i, rosteis > osleis;
99, 3, sovenanche > S sov. ne connissanchc, C cognisgance ne sovenanche;
102, 9, plakeit > pikeit;
108, 10, por le cas > p. les c. ;
109, 12, retoUir > S lollir, CK tolire;
109,32, mande > demande;
114,16, naiste > naistre;
155, 4, des Surics > les S.;
139, ♦, entrent > S entreront, CAT enteront;
154, 23, sieroient > 5 siéront, CA^ seront.
146. — Le manuscrit S. — Tout en ayant de nombreux points de contact
avec CK, S est une copie d'un caractère très personnel. Parmi les multiples
leçons qui lui sont propres, certaines portent, pour ainsi dire, la marque du
scribe doublé d'un historien à qui on doit cette transcription; sans nul doute,
il faut les attribuer à Jean de Stavelot :
52, 12, ilh appcirt en koroniques > ilh appeirt en la bible et dcdens les koroniques;
69, 7, al tvesque Ailulplic > al ev. Ad del Marche;
75, 3, de temps Johan de Bcawier, esliiit de Liège, maintenant governant : suppression
des deu r derniers mots ;
76, 9-10, par devant l'esluit de Liège, maintenant président > p. d. l'esluit de Liège moa-
saingiiour Juhan de fieawier;
77, 3, par devant le dit esluit > p. d. le dit esluit mons' Johan de Beawier;
ii6, 22, à la fin du § 1S9, addition des mots : ou enssi que plus plainement est conlenut
en noveal régiment;
150, 13-151, 10, développements ajoutés à la liste des fieffés de Saint-Lambert.
La manière du copiste de S s'accuse, tout d'abord, par une foule de menues
additions, qui ont l'air de s'introduire spontanément dans le texte usuel du
Patron :
51, 18, puis le création > depuis le cr.;
52, 6, tous fruis de terre > t. fr, de la terre ;
53, 9, ly plus noble de tout > ly pi. n. de tout les aultres;
52, 14, toutes générations > t. les g.;
52, I6,.fut > fut a Jonc;
52, S8, ont > ont toudis;
53, S, après la duluve > dont après la d. ;
53, 10, contes et aultres prinches > contes, marchis et a. pr.;
53, 10, Et furent > Et f. après;
CDxxxn MANUSCRITS ET ÉDITIONS
53,11, les malisches > les m. des gens;
53, !♦, seront > seront foudis;
53, 18, devant > ehi devant ;
53, 21, Et quant chc vient al guerre > Et quant chc la guerre qu'ilh les fault gucrroiier:
54, 8, avoir recours > av. rec. a eaux;
5i, 11, tous Riais > t. m. et damaigcs;
54. 18, retrait > retr. et revient ;
54, 17-18, foilcis, silhies et grevris > folleis, ocliis, silhics, violeis et grcvcis ou dcstruis;
54.19, inconvenicnches > grandes iuconv.;
54, 21, est > est loudis;
55, ♦, toutes ai wes > t. les a.;
56, 8, plus griefs > pi. gr. mais;
56, 9, avenus et h venir > av. et qui sont à venir;
56, 11, Ly promier > Ly pr. cas;
56. 18, Ly seconde > Ly sec. cas ;
56. 19, Ly thiers > Ly th. cas;
57, 1, Ly quars > Ly qu. cas;
58, 3, Et enssi ilh at > Et ens. par tant qu'ilh at;
59, 3, nos avons > nos en av.;
59, 4, et grandes possessions > et de leur gr. poss. ,
60, 9, warandier > en war. ;
60, 9, les cilains > les eit. de Liège.
Faisant pendant au trait qui précède, il y a aussi, en grand nombre, de
menues omissions :
S I , n, de ; 60, 12, voienlier ;
55, 6, de monde; 61,13, qui;
54, 20, ly; C2, 15, de F>ynenges;
57, 1, partant; 63, U, loy.
57, 1, dicte;
En quelques endroits, les lacunes prennent même une certaine étendue :
77, 18, et chis qui wardc sa parollc le doit tourneir en droit;
89, 3-4, et doit avoir mult beaul salaire et droiture, dont chi après sierat fait exsprès
menoion ;
98, 4-8, ou de saingnour à qucil ilh en appartient de dit csquevinaige ;
107,18-17, Et est assavoir que H mcnestraus, assavoir li botellions, doiient estrc livreis,
aile Saint Martin, cascun d'eaux, d'unne quarte de vin;
108, 80-21, wairdéez, qui seroiienl trop long à mettre en escript;
13â, 8-6, et ly aultres bonnes qui stat deleis le voie, deseure le terre de Saint Gielhe.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxxxui
Outre les omissions, il y a des retouches, librement apportées au modèle :
52. 11, conquises si qu'iili > conqiiesteez cnssi qu'ilh ;
Si, 11, al parclousc > al conclusion;
54, IK, cli'est à tart > cli'cst adonc trop tart;
54. 17, dont tant griefs sont avenus > dont tant de griefs loiirincns cttoicnt avenus;
67, 26, réparation de régiment > rep. et reg. ;
58, 7, virtucuse > virlueusemcnt;
58, 20, la fontaine là nos devons boire et ly riwe de sapicnchc > la font, et nos devons
boire à ly car de ly iisl ly riwe de sap. ;
60, 3, nient > raie;
60, 24, et point n'en suinmes contens > et point ne suinmcs de che cont. ;
61, 7, le grnnt pianlcit > leur gr. pi.;
61, 9, et aux anchicns > ne ancli.;
63. 12, qu'ilh meïsmes > que luy m. ;
64, 8-9, revenroit... deveroit > revcnrait... devcrat;
04. 13, son coronemenl > sa coronalion;
64, 22, Nequident elles ne sont > Sachies quelles ne s. ;
67, 22) Nequident cbis capitaine > Et sachies que ch. cap.
Plusieurs de ces retouches dénotent que le scribe a mal saisi le texte qu'il
avait à transcrire; mais ces erreurs d'interprétation ont pu être provoquées par
l'état défectueux du modèle :
51, 16, savoir devient en S savoir deveis, parce que a avait la leçon altérée de nos, au tieu
de devons 51, is;
52, 27, yssire > ycsire;
53, 1, de droit hirclaige > de dr. lingnic ;
54. 18, les mal fais > les malfaiteurs;
55, 7, avenues > avenues sont;
57, 28, dcclareir > del declareir ;
64, 18-19, Ki, sens dotte, toutes les loys d'AlIcmnngnc procèdent et sont fait > Hi sont t.
. I. d'Ail, procédant ou fait;
98, lB-16, esliere unck clerc par le plus grande siiot d'eaux > esliere unek clerc por le
plus grande scgurteit de plus grant scienclic que eaux.
Enfin, il ne manque pas, en S, d'anomalies qui doivent s'expliquer, sans plus,
par un manque d'attention :
53, 2, sanclifiic > sanetifîiel;
53, 1+, esteit > estoil;
Tous III. ccc
cDxwiv MANUSCRITS ET ÉDITIONS
38, 6, jugement > jugent;
5S, 9, auliquilcil > antiqueit;
55,11, novclileis > novolenteis;
56.11, est > eistre;
61, 7, à leur volenteis > au 1. v.; ,
61,10, sevent > sovenl;
61,18, estoilles > escolles;
61,20, amcnrir > aiuenric;
63, 1, Empiere > empie;
63. 12, fiies > fisees;
77, i, avoient sens cause de werre > avoient fait chouzc werie;
79, 1-2, heure de nonne > heure dénommée;
108, 8, avoweit > vawoii;
113, 3, Boukestellc > boin casteal.
147, — Les matiuscrits CK. — De même que S, C a ses variantes
à lui ou ses défaillances. Le plus souvent, elles se reproduisent automa-
tiquement en K; nous avons observé, en effet, que le pawilliarl K n'est pas
autre chose qu'une transcription du pawilhart C, faite au XVII° siècle
{MssEd., § 101).
Simples variantes :
52, 3, premier > C promerain, K premcrain ;
53, 20, de tels paiis > CK de tous les pays ;
55, 24, riens ne puet > CK r. ny p.;
5i, IS, et ch'cst à tari > CK et chet a t. ;
34, 18, souvent fois > CK aulcune fois ;
55. 15, pesans > CK pensans ;
56, 3, piisvault > Cff pijesest;
64, 21, die de contraire > CK die de contre;
68, 20, et premier de plus > CK et pr. a pi. ;
71, 10, des XII liis > C/fde xii lis;
74, 7, deplainte > Cdc plaind, K deplainde;
77, 8, aidans > CKaydons;
8"2, 12, afforat > CiT afforant ;
83. 16, le vuet consentir > C lez v. c, K les v. c,;
86, 13, sour cauz > C sour seauz, K sur ceaux;
91, 10, desos eage > CK desour eaige;
93, 25, ly charrier > CK ly charioir;
107, 14, ly changeur > C ly cangier, K ly changier.
DES CEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdixxv
Leçons défectueuses :
52, U, usent les tyrans > C< u. ly tenans, C^ u. ly alcuns, K ». ly aulcuns;
52, i8, partirent > CK el partiront;
53, 3, s'en nostre miscire ne pcrist > CK s'en n. niisereet péris;
55, 19, font ilii juges > CK sont ilhsj.;
54, 9, oppresscis ou rctardis > CK oppr. ou rcgardeis;
54, 18, mies leur vcnist > CK mist I. v. ;
55, 4, ravinent toutes aiwes > C revient tout eiwes, K revient tout eawes;
65, 3, cas criinynals > Ccas erimaus, Kcas lenans;
67, 13, necessiteit queilcunquc > CK ncc, que quiconques;
70, 9, CK omelleni doit;
70, 11, CK omelleni la parollc tnonsaingnour doit oiir et mettre en la warde;
72, 6, eioire et saieleir > C/f cloir el sayelez;
76, 2, aultre eorcxion > CK haulteur ne cor.;
86, 14-18, sour leur fiiefs à perdre > CKs. 1. f. a prendre;
8(i, 15, sour eisire pannfis > C sour eau/. |)'ucit(= privcit), A^ sour eaux puet;
'JO, 2, l'unne ain avant l'aulrc > C lun av. l'a., K l'an av. l'a.;
t)2, 20, bains et aresles > C bons ou arestcs, K vous et arrests.
Aux erreurs de C, le calligraphe auleur de K en a nalurcllcinont njoulé
de nouvelles, provenant de ce qu'il déchiffrait avec peine le manuscrit du
XV* siècle. Nous nous contenterons d'en donner quehfues échantillons. Il serait
superllu d'insister sur ces bévues. Ou moment que la (llialion C > /C est
établie, le second de ces exemplaires reste sans valeur pour ce qui regarde
l'établissement d'un texte critique.
52, 18, C troi.x parlycs > K trois pariyes ;
54. 17, C^ dont tant gries sont avenus > C d. t. gr. malz s. av. > AT d. I. gr. nuls
s. av. ;
61, 22, eours de liaulteurs > fi e. de haultcus > K c. àc haulteins;
73, 11, C ce chemcn lenut > K seelienienl t. ;
78, 14-18, omission de loyal songnc qn'ilh ne puct eistrc à ciic promier desongne, se Dieu
ly aiiet et ches sains;
78,20, C N. d'uy > K div.y;
84.18, C restrantion > A^ restrancalion;
92, 8, estour > i^escoux;
102, 9, del pieu > K délie planteit;
104. 12, C de cesseir et de miudreir > K de désintéresser et anieudier;
148. 13, C le cest' (= eestial) de Saiison > £ le rest de S.
cDMivi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
148. — La famille j3. — Dans la tradition manuscrite du Patron,
PFUGM se distinguent des autres exemplaires par un ensemble de carac-
téristiques communes :
51, 3, ac(<it<ton (/u mot Amen a;)rès Saint Esperit;
51, 18-19, interversion des adverbes temporeilement et corporeilment;
5^, S5, maiement > P mesmcment, F meismement, GM micsmeinent, (/miesment;
53, 13, déduction > séduction ;
53. 18, en chi siècle > en siècle;
55, 34, maiement > PF meismement, GM miesmement, U mesmement;
54, 6-7, en parsiwant > P et par cnsiewant, FU et par ensiwant, GM et par ensuyant;
54, 7-8, cas de justiclie > c. en j. ;
54, 12, de princhc h ses sourseans > PGM de pr. ou s. s., FU de pr. ou de s. s.;
55, 1, de lée > PGM d'elle, FU de elle;
55, 6, de faveur ou de bienfais > de f. et de b ;
56. 19, omission de par tant;
61, 32, cours de haultciirs > c. et h.;
66, 6-7, de tous cas criinyiials > FU de t. crim. cas, PGM de t. crim.;
70, 9, omission rfe mcï»me;
74, 9, ons jugasse dcsous le pericr > PFU on jugast de pericre, GM on jugast délie
peirie {M pieric) ;
78, 15, desongnc > Pf/songnc, FG3/soingne.
Le texte du Patron conservé par Ff/ s'arrête au milieu du § 43 (cf. MssEd.^
§§ 99, 113). En l'absence de ces manuscrits, l'accord de PGM persiste jusqu'à
la fin du traité :
85, 12, perpetreis desous le baultcur d'aulcunne des engliezes > perp. de hauteur desous
alcune {GM aucunes) des e. ;
88, 8, omissio» (fe qu'ilh;
91, 11, Et cbes biens > Et tels [G telz, M tels) b.;
98, 20, excrcheir > executcir;
103, 8-6, omission de et n'y puet ons faire nulles oevres de justiche ne riens mettre;
t08, 13, ons fait champs de batailbe > P on fait chy après des batailhes, GM l'on f. cy
après de batailhe ;
109, 2, n'uissent > misent;
H8 8, juslifiier > P jusliciier, GMjustichier;
tl6, 6, les slicr al espelle > P les vi al e,, G les siex aile e., Jlf les six al espeaute;
118, 11, jusiiGiet > P justiciiet, GM justicie;
118, 15, s'elles > P s'ilb, G s'il*, M s'ils;
120, 21, ons les puet > on le p.;
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxxxth
124, 1-4, omisBwn du g 145, bourdon atlribuable au fait que les §§ 144 et 145 se ler-
minent par les mêmes mois; P a réparé celle omission en insérant le ^ 145 après le % 151;
123, 8, apporte h novealc cssny > PAf ap. al asjay, G ap. aile essaye;
125, 10, sens forfair > s. forfait;
130, u, et le foreur de bogie > GMct le fourme de bogies, P en le fourme;
148, 18, omission de le devant tesmongnagc;
149, 9, ly sairignoiir de Hinsbcrg > P I, s. de sembruch, GM 1. ». diserabruglic;
150, 9, unnc demde partie ... une dcmde partie > P une demie peire... une demie pcire,
G ung demy pore ... ung deraee perc, M un deray perc ... un demy pcrc;
155, 8, omission du mot doit, d'où les leçons suivantes : P et chilz forius eisire jugies,
G et cestui foriugie est jugie, M et ccstuy foriugie est jugiet ;
153, 8, omission de forjiigent;
154, 9, omission de acoraplit.
149. — La sous-famille j3'. — Au sein de la famille p, PFU ont des
affinités particulières, dont témoignent quelques variantes :
81, 6, sy noble ouvre > si noble clioise {FU chose) ;
54. 15, ch'cst k tart > c'c. a tort ;
54, 18, greveis l'un l'autre > P greveis ly uns auh auKres, F grevez ly ungs aux aultrcs,
î/ grève ly ungs aulx aulires;
36, i-a, del nation de la dicte citeit ne de paiis > P dclle naeion de paiis, FU de la nation
du {U de) pays;
60, 10, omission de a dans à nostrc honte ;
70. 10, afferHiil al champ à Liège > P af. a capille a L., FU af. a chappitre a L. ;
70. 11, omission de la parollc monsningnour doit oiir et racllre en la warde des homme*
les rayiies et ;
77, 9, à temps de cuy > aqucille (U a quel) de son temps.
150. — Le groupe FV. — La ressemblance de FUne tient pas seulement
à ce que chacun de ces manuscrits interrompt la copie du Patron au cours du
§ 45. Les deux exemplaires sont très voisins l'un de l'autre par leurs leçons :
51, 17, savoir que sningnoric et saingnours > sav. que seigneurs et wangncurs;
52, 4, ilh ly donnât et misl en sa subjection > il donna et eut en sa subj.;
54, 17, silhies > exilliez;
54, il-ii, omission de et che approve ly proverbe qui dist que al païsant demeure l«
guerre;
56. 16, ortant de gens > autrelant gens;
58, 91, omission de summes;
60, 17-18, ne poions ne ne devons > ne devons ne poions ,
CDxxxviii MANUSCRITS ET EDITIONS
64, 4, de ccst poroflre devcroit ons > de celle paroffre doit on ;
64, 4-8, scgurcmeiit corapareur en propre personne > seg, apparoir et eomparoir en pr.
pers. ;
64, 19-20, et corregier, restreindre ou relargier les puelenl les emperrcur > et corrigies,
reslrainles et reslargics les poevcnt ly empereurs;
67, 1, aile encontre des altres dois > allcnt^ontre les aullres deux;
69, 5, omitsion de ne que malaides ou afTolcis qu'ilh soit ;
73, 8-8, omission de la fin du % 37 : lesquels eskient tantoist ... point de rapeal;
74, 7, deplainte > plainte;
76, S, dont on s'abuse > ains abusent;
76, 10, maintenant président > m. résident;
76, 12, steppcil > stipeit;
78, 4-s, Henri, Tybaul, cl tout en teile manière Johan, etc. > Jehan, Lambert et t. en t.
m. Collart, etc.
En général, les variantes de V sont donc semblables à celles de F, au point
qu'on peut se contenter de citer ce dernier dans \'App. cr. Il y a cependant des
cas où U conserve des leçons plus conformes à la tradition manuscrite : G4, 21 r,
77, 23/, 79, î\g. En revanche, la même copie présente quelques altérations
inconnues de F :
S4, 18, souvent fois > souvent;
56, 20-21/, voir App. cr. ;
58, 1-2 a, voir App. cr.;
70, 6-7, omission de la phrase Chis les doit.,. Sains Lynarde;
75, 18, povoil > poroil.
151. — Le manuscrit P. — L'âge aussi bien que l'étendue de cette copie,
qui est complète et qui rcmonle à la fin du XV" siècle, la rendent particuliè-
rement digne d'attention. Dans le détail, elle est pourtant déparée par bien des
inadvertances, des bévues et de petites lacunes:
51, 7-8, omission de soit elirst ;
53, 8, omissio n de plus;
55, 3, s'en nostre miseire ne perist > se n. misère ne perisce;
54, 17, dont tant griefs > d. tout griefz ;
55, 2, a son tort > a son court;
55, 15, irrécupérables > irrccd parables ;
58, 4, ilh at unitcit > ilh y at un. ;
59, 4, et grandes possessions > et grans et poss. :
63, 6, e«t creeis > est creuz ;
DES OEUVRES DE J. DE HEMBICOURT. œxxxix
64, 21, quoy que nuls die > q. q. mesdic;
74,11, les allueiis > les aïeux;
75, 8, illi les dcvoit et poioit > ilh I. dev. porroll;
76, î, aultre corcxion > aullruy correction ;
77, S3, de donc en avant > et dorcsnavanl ;
78, ♦, por cause de briefleit > par c. de veriteil ;
82. 11, aultre plaindeur que ly saingnour > a. j)i. et q. ly s. ;
84, 16, S mancur, CGDB manoir > mayeur;
84, 18, omiision de saveis les restrantion qui s'en ;
86,18, plat paiis > plain p.;
86, 2S 26, omission de et ly eslandars est aux champs adonc chevalche eascun sour «es ;
90, 7, ces, fruraaigcs > ces frommaiges ;
92, 3, dcl Sainte Katherine > dedcns le s' Kateline;
92, 8, font estour > sont e, ;
92, 20, arestcs > arresfcis ;
94, 6, insertion, entre de Luhcike et Niniaze, d'un fragment qui a sa place 94, 1-2 : le»
droitures des novcauz haies de saint michiel jusqucs aie saint martin ;
97, 13, digne de priveir comme parjure > digne de proveir que parjures;
97, 18, proveis > pr. deuicment;
97, 27, scnon en scanip des esquevins rurauz > se en scamraes des csq. ruiaz ;
98. 12, canoynes > causes;
105, 30-23, omission de et nii deniers pour chaseun ... les personnes à paiement.
152. — La sous-famille |3" ou groupe GM. — Très proches l'un de
l'autre, GM ignorent les variantes communes à PFU que nous avons relevées
au § ii9; par contre, ils ont, pour leur part, un lot considérable de leçons
inconnues ailleurs :
52, 8, ilh avoit en cely crecit > il av. d'iceluy créé ;
53, 18, car ilhz sont > c. elles g.;
54. 13, cnssi retrait ly princhc à sa sangnoric > aussi retraire a sa s"*;
55, 15, pesans, énormes > pezans enormemens;
58, 1, ly trois-nomhres > le trin nombre;
58, 3, ilh at uniteit > il eut un.;
59, 4, omission de grandes;
69, 1, nutrcnalraenl > nutrialement ;
70, 2, et ses variés dcl dozaine > et varies d'une dousaine;
72, 6, omission de seiront faites;
74, 11, otnission de Sainte;
76, 10, maintenant président > m. precedens;
"7, S, omission de freire de;
CDXL MANUSCRITS ET ÉDITIONS
78, 4-8, El tout en tcile manière Henri, Tybaul, cl tout en leile manière Johan, ele, > Et
tout en tele manière N., etc. ;
79. 17, si avant que (eils > si av. que N.;
81, 9-10, tousjour cnsirat > tout ainsi dira;
83, 16, se Dieu le vuet consentir > se D. le vaille (Af vuilhe) c.;
84, 7, del citcit > des cite (M cites) ;
86, is, omission de sour eislre;
90, 7, oes, frumaiges > des fromaigcs;
91, 10, trépassent > G trcspasseront, M trcpaseronl;
92, 8, soit par liomraecydes > soit hommecide;
92, 30, bains > bannis;
93, 20, waiges > wangnes ;
94, 20, personne[e] donation > personne devantdite;
94, 21, omission de fait;
97, IS, sour le skalc pour fausetcit notoire > sur l'estache pour faulsar nof. ;
97,27, esquevins rurauz > escheviens rénal;
98. 18, rcprendement > rcprehcntion ;
99, i, ou pau ou nient > ou p. ou moins;
102, 9, plakiet > applicquer;
104. 12, l'exchès > l'excès deseurdit ;
109, 2, paragraffes > chirograplies;
109, i, de clcir mémoire > de clermonl;
118, 6, gctteis > G grclez, Mgroltez;
1 19. 13, tammehie et colleie > G tamhie et coverte, M tancbie et couverte;
119. 14, de micrde > G de iraodite, M île immonditc;
120, 8-7, omission des deux derniers tiers du § tê8, à partir de aile raenuwe
main...;
121, 8, che stat > ce soit;
130, 8-7, de mons. Tjbau de Langdris, de Wilhelme Proiste, de Robeur, de Waldureal, de
Jaquemair de Mes, de mons. Bertrain de Liers, de mons. Balduwin de Saint Scrva > de
m. Tbib. de Ladris, de Bertrand de Lexhy, de mons. Baud. de S' S.
153. — La famille y. — Les manuscrits DBJE forment une famille
indépendante des groupements établis jusqu'à présent. S'ils ignorent les leçons
suspectes que nous avons regardées, tour à tour, comme la marque révélatrice
des familles a et |3 ou de leurs différentes branches, ils ont en propre une foule
de variantes non moins signiGcafives. ^ous allons en donner immédiatement
des spécimens. Toutefois, on limitera ce relevé à quelques paragraphes du
Patron (les §§ i-15 et 176). En dehors des menus détails du texte, les copies
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxu
que nous rassemblons sous le signe y présenlent, en effet, des singularilés plus
apparentes, sinon de plus d'importance, dont il conviendra de dire un mot par
la suite.
Variantes :
51, 16, savoir > Z) et avoir, BJE avoir;
52, 8, fut ly plus noble > f. appcllce I. pi. n.;
52. 11, conquises > acquises {D -se);
52. 12, cncor > enc. au [BJ a) présent;
5"2, 17, furent > fut;
53, 19, par common > par commune;
83, 19, ncquidcnt > DBJ nienlnioins, E neantmoint;
54, 11, omission de al pnrclouse et;
54, 14-lS, omission de chascun i par ly ;
54, a, ai païsant > a la puissance;
55, 11, requcire > D resiere, BJE resire;
55, IS, omission de énormes;
58, 8, uniteit cl pluraiileit > bonté (BJ -eh) et puralitcz (B -eit, E -c, / pluraliteit);
58, 16-17, des queis la dicte citcit acroise et enforche en grandure, en riclicches et en
multiplication > desqueiz estoit la cite grandement enrichie et en mult. ;
58, 20, là > ou que;
432, i, de costeit > le cost.;
132, 6, le terre > DBJ le tier, E le thier;
132,10-133, 1, qui soloienl eistrc bois > selonc le voize (B/Evoie);
133, 6, vers Moiins > vers les moilins;
133, 10, on trcviersc > en treversant;
133,10, et rent ons en la ru walic > et revenant aie r. ;
133, 11-12, en la ruwalle c'on dist Spervier-ruai, et toute la dicte ruwallle, et amont le
riwe > aie ruelle (BJt. al rualie) et amont le ruelle (BJE rualle);
134, 6-7, omissi'o;» (/e si que toutXliovemont;
134, 8, omission de et del spinetc;
134, 9, c'on dist Va-Ii-à-devaiit, laquelle bressine > BE qui, J q, D néant;
134,10, et ensiwant > et ensi (Bfiensy) vat;
135, 8, le fons des terres > les f. des tiers (E thiers);
138, 3, coir > coron;
135, is-6, omission de jusque al bressine, et, del bressine, jusque aux champs, toudis i
main diestre;
138, 9, les thiers > les voies (BJ voie);
135, 11-12, omission de slesanl delcis le porte dcl court les heures Wilhclmc de Cronmuzc;
135, 12, omission de tout fendant l'cawc de Muzc.
ToHB III. ddd
cDiLii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
Comme le monlrenl ces exemples, la famille y ne manque pas de leçons
défectueuses comparables à celles que nous avons découvertes en a et en p.
Mais, dans les manuscrits DBJE, l'œuvre de Hcmricourt a subi des transfor-
mations plus considérables : une série de passages ont été éliminés, et
quelques-uns retouchés, en même temps que le traité recevait diverses inter-
polations :
65, 9-lS. La dernière phrase du § 24 est ainsi modifiée ^ : Et, qui ne (O ajoute le) ferai
dedans quarante jours mettre en waide après ce que li loy sierat overte, que tells paroffres,
plenteou approvance ne siéront de valeurs ne de vertut, le quaraintaine pas$eit.
77, 9-11. Suppression des derniers mots du § 43, à partir de por les griefs violenches.
83, 2-6. Suppression de la dernière phrase du § 47, à partir de Et cnssi en cas.
8^, 16. Suppression, à la fin du % 48, de se Dieu le vuel consentir.
85, 18, Addition, à la fin du $ 50, des mots nonobstant la paix qu'il arat fait.
91, 14 IK. Suppression, à la fin du | 67, de ja soyche que je en ay grande ammyration.
95, 15. Dans le cours du § 76, après les mots nulle servaige, interpolation : et que,
por l'office dele esquivinaige a avoir, vous n'avcis donncit ne promis, par vous ne par altruy,
en secreit ou en appeirt, devant ne en après, a qucilconque personne, quatre deniers ne le
vaillant.
96, 8. A la suite du % 76, interpolation : Nota que, de novcal, on les fait jurcir la Ictres
contenante les ordinances faites entre les esquevins depuis que ils furent creeis, après ce que
li viies esquevins furent osteis; c'este a entendre que ils saiellcront a la dicte Ictres et le
lenront en toutes ses parties, et feront jurcir leurs successeurs; et est la dicte Ictres belle et
grande.
98, lS-13. La note par laquelle se termine le % 18 est absente : Adjosteit, en che, que
canoyncs...
102, 18. Suppression des derniers mots du % 87 : por mellre en leur rechut.
104, 90-31. Passage modifié : et retenir de leur conseilhe i ou ii saigcs constumicr, soient
clers ou lays, por eaux conseilhier > y et tenir de leur conseille une clerc de droit et gnc
phisecien por cas viscnteir et consilhicr.
106, 12-13. Suppression des derniers mots du | 98 : sens nulle salair a prendre.
' En règle générale, lorsque nous reproduisons des variantes communes à un groupe de manuscrits,
nous les donnons sous les graphies propres à l'exemplaire cité en premier lieu, celui que nous regardons
eomme le ciief de file. C'est ainsi que, dans la première partie du présent paragraphe, nous prenons,
pour base, en parlant de y, les leçons de D. Mais, à présent qu'il s'agit de transcrire des morceaux
plus étendus de y, nous empruntons de préférence le texte de li. A s'en tenir à la date de ia copie
B est, en effet, le plus ancien représentant de la famille. De plus, comme nous aurons à relever, dans
le paragraphe suivant, d'autres passages caractéristiques de ia sous-famille y"> c'est-à-dire de BJE, il
convient que tous ces fragments se présentent dans une orthographe uniforme, celle dont se sert le scribe
dn manuscrit de Berlin.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxliii
109. 17. A la suite du % 105, interpolation 1 ; Et vous deveis savoir que, a présent ne
depuis le paix de Tongrc, on n'ai mie uscil de ceati accord, par tant que on tcnoit iesesque-
vins alcuimemcnt suspect en ju^nns les cas crimineils, por ce que plus Icgirmenl les pou-
sisseiil ju};ier a regard de leurs lirclic part. Et, por ce, a cstcit remis a prcmir estât et solonc
les anchicncs droiture, qui sont asscis amcnric du temps de moy, Jobans de Tbiiplouz, qui
ay estcit leur clerc secrétaire. Et vrayeinciit, por cesseir toutes suspicion, ccst anchiene voie
moy semble cstre le mellcur et le plus honorable a Dieu et a monde meisment, car il n'afiîcrt
point que les juges soy amende, meisment por leur sallaire ne por loy affaire pour ou
all'encontre de leur scngneur.
115, 8-8. Suppression de la fin du § HO, à partir de del veslure. El che fut le premier
fois...
115, 53. A la fin du § H2, interpolation : Et, par tant que nuls n'y puet si bin, si parfai-
tement pcnscir ad ce, comme H clerc des dis csquevins, qui a toit boires doit cstre rcsidens,
et par tant ensi que li justice sicroit trop cnconbreis, se il y avoit tant de clers ensemble, il ■
csteit useit, du temps de cent ans et plus, ancbois que Ernul Dourland fuist clerc des esque-
vins 2, que li advoweil de Liège y ont tous jours mis et constilucit, por caus, le clerc de
esqucvins; et aultre clerc ils n'y ont Itcût, de tout le temps devant dit, fours le clerc de
esqueviiis. Et c'cste li cause por quoy li clerc des esqucvins at double livreson en tous cas el
doble droiture contre le clerc du maiieur, et aussy les cambrclains; car il at altretant de
livreson, comme li clerc des esquevins et dele advoweit, de toutes communes droitures de
tout le tirchc part ensemble, comme il a une esqucvins, par tant qu'il at doble oilîce. Et
aussy il at, en le bourse dele advoweit, cbinquc vies escus du pencion, a paiir cascua an,
le jour Sains Rcmy.
127, 9. dedrns franckiesc > drdens le franchise de Liège.
146, ♦. Suppression de la liste II des fieffés de Saint-Lambert ; cf. App. cr,
154. 18. Suppression des derniers ntols du % 233 •• trovcit adonc en le dyochcise de Liège.
L'auteur de la version du Patron conservée par les manuscrits y s'est nommé
dans la note ajoutée au ^ 105 : c'est Jean de Timpioux, qui, de 14i9 à 1432
ou 1433, exerça les fondions de clerc secrélairc des éclievins, au nom de son
cousin Waulhier de Moslicr ^. Ainsi qu'on le voit par le passage en question,
c'est après être sorti de charge qu'il a annoté l'œuvre de Hemricourt. Notre
i Ce passage a été imprimé, d'après D, par Haikem et Polain, édition citée (cf. ci-dessus, $ 140),
p. 30i, noie 3.
* D'après de Bouhàn, Lei Echevin» de Liige, Arnold Borland était, en 1312, chanoine de Saint-
Aubin à Naniur (t. Il, p. SiS). II a signé des actes de 1538 et de 1330 comme clerc du roayeur
(t. I, p. 418).
' Voir DE BoRMÂN, L«* Échevitu de Liige, t. I, pp. 4i5-41ti.
cBXLiv MANUSCRITS ET ÉDITIONS
manuscrit E lui attribue un travail plus considérable; un litre inscrit en
grands caractères, au début du volume, porte : Pawillarl ou Anciennes loix
liégeoises colligées et escriptes de propre main d'homme et discreit Johannes
de Temploux, dit Crule, clerc des honnorables et saiges seiqneurs tes
Eschevins de Liège, l'an de N. S. 1 434. Quelle autorité faut-il accorder à ce
titre? Il occupe le premier des douze feuillets de garde laissés en tête du
pawilhart E et il est difflcile de décider s'il est contemporain du recueil ou s'il
a été tracé après coup. Le volume lui-même est de diverses mains : feuil-
lets 1-33 v", 34-57, 39-57, 37 v*-94., 94 v* et suivants. Dans la copie du
Patron, une déclaration du scribe, feuillet 191 v*, que nous avons transcrite
ci-dessus {MssEd., § 98), est datée de 1553. L'ensemble du volume remonte,
apparemment, au milieu du XVP siècle. Mous n'oserions, dans ces conditions,
affirmer que le titre susdit reproduit celui d'un pawilharl du siècle précédent,
réellement compilé par Jean de Temploux. Mais la date de 1434, qui y figure,
doit être, à peu de chose près, celle oii l'ancien clerc des échevins a interpolé
et retouché le traité de Hemricourt.
154. — Les sous-familles y' et y". — Dans la famille y, D est un isolé.
En face de lui, BJE nous livrent un Patron accru d'interpolations et de
retouches nouvelles, et, chose curieuse, il semble qu'encore une fois, la main
de Jean de Temploux ne soit pas étrangère à celles-ci. Pour expliquer pareille
situation, deux hypothèses sont possibles. Ou bien D est un exemplaire purgé
d'une partie des textes qui n'appartenaient point à l'œuvre de Hemricourt,
— mais comment le démontrer? — ou bien il représente un premier état de y,
que nous pouvons appeler y'. Quant à y", sans compter que les pawilharts BJE
sont des recueils identiques, tant par le contenu que par l'ordonnance des
documents, il a, pour le caractériser, non seulement ses additions plus nom-
breuses, mais une série de mauvaises leçons, que nous allons d'abord passer
en revue :
51 , 13-18, et de cely useir por desiervir > BE cl de celi pour le deservir [J omet assavoir
le bien... permanable et le mal);
51,18, devons > de bonons;
52, 18, tout la terre > tout leur terres;
55, 20, les personnes > BE les promesses, / les proismes;
66, 37, les franck villes > les franchises villes;
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxlt
67, B, omiision des mots Et, en temps de paix, ne doit eislre ly paii&;
75, 10, ons procédas! > et pr. ;
78, 13, dcbilcir > J dehteir, B dobtcir, E doubler;
Si, 12, afforal > B/offcrat, Coffrerai;
94, S, a chascunne charettc nu et a chascun chair le double > a cascun chaire owiil et
a cascun choret quatre;
97, 12, omission des mots digne de priveir comme parjure. Ou s'ilh esloit;
99, 8, et n'en saroient > et ne scevcnt;
102, 21, à la fin du § 88, omission du mol tournois ;
107, 12-13, al Slriminc, al Trcmrnc, al Chandeleur > al Circuncigion, c'on dist le primir
jour de l'an, al Epyplianic, al Purilicalion ;
133, 8, omission de et tout le maison et tcnure de Maignrnic ;
134, 2-3, omission de h main dicstre jusque à corun des iiaiies del Meas;
HO, 9, vende > 6/ vcndera, £ vendront;
140, 19, cely slier brisier > celi br.;
152, 13 14, voloit nient guerrier > vol. mie gherre;
152,19, comprendent > comprenlon.
Voici, mainlenaul, les relouches et les additions propres à y" :
83, 2. Après le § 47, dont la dernière phrase manque à tout y, insertion de la Déclara-
tion des hommes de fief, en date du 5 jnin-ier 1403, louchant la juridiction de l'Anneau du
palais. Celte pièce est transcrite dans plusieurs pawilharls, mais en dehors du Patron
(cf. DoRMANs, Inventaire des pawrilliars, pp. 125-126); elle figure, notamment, dans D,
ff. 132 v'-156 V.
83, 7. Avant le § 48, introduction du titre suivant : [S'Jensiiel le manire de forjuge qui se
rc(|uiert a faire par viertut dele appeal du dit Anneal cl de ses ensiwant, après la plente
deûtement fait par loy,
83, 23. Addition, à la fin du § 49, des mots .• comme il appert par la carte chy après
eseripte.
85, 18. A la fin du % 50, y ajoute les sept mots qui ont été relevés plus haut; puis
y" continue ainsi : Aussy, se leil failulc acorde a bas sengDcur, puet en sa haultcur sleir,
sens accordcir ad soverain scngnetir, en tant que ce seriot es bonnes de paiis.
94, 9. A la suite du % 74, interpolalion : luramcntum villici Leodiensis. Li mayeur,
tantoist qu'il est faite maire, doit jureir en capille que li ne aultre, por le mayrie,
n'at donneit ne promis, ne par li ne par altruy, la ou il le sache, un der.ier ne le
vaillant; item, que, por mciïait que clerc faclic ne faniile de canonne de Lirge, ne
sommorat li csquevins; et qu'il ne meltcral aultre mayeur por ii, s'd ne jure les choses
deseur contenues.
107, 7. A la fin du % 400, addition des mots : si corn a Noiel, a Paske, al Pentecoucte et
al Assumpcion Nostre Dame.
CDXLTi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
107, 18. Vers la fin du § 101, interpolation ; Et est assavoir que H submaiieur, des diies
livresons susdis, por cascuii d'icelle, por plusseurs années usées et maintenues, at eyut et at
de présent une semblan demi stir de vin. El li warde de Destroit, qui se demeurt en le mason
des dis esqucvins, une quarte; et, parmi ce, nonche il as personnes prescriptes le lieu ou on
fait la dicte livreson. Encors deveis savoir que li mensireis, assavoir li botillons...
i\i,il.A la suite du % 108, interpolation: luramentum seibinorum Leodiensium. Li
esquevins de Liège, tanloist qu'il est fait, anchois qu'il fâche résidence awccque les aultres
csquevins etc., doit jureir en capille tnsi qu'il est conlenut el qu'il fait meneion en le paix
de Huy, e'on disl le paix dele Thour Sains Walbcurgis, en le vj clausule.
1 13, 18. A la fin du § 111, addition des mots et boin pleisir.
126, 14. A la fin du % 157, interpolation .-Et, puis le temps de VVatir de Moslier et Johan
de Templooz, elers dcs(eur)dis esquevins 1, por les forcomans que ce font sur painc de sept
soûls bone, xnu et xxj demy semblan gros; et, por le quart eomans touchant al honeur, une
gros parelle; et, se plcnlc en busongne escriprc, trois gros de rajour et dele copie; et aussi
dele cnsuyantdoent estre sallariet comme ce fuistdes cas crimineils.
<37, i, A la suite du % 177, interpolation : Cognutc chocse soit a une cascun que, quant
plenle de forche faicle est par devant la justice de Liège d'alcunne personne por excès et
meffâit pcrpetreit etis meltres et bonnes susdictcs, avant toutes choses est ils mcsticrs, après
la diète plcnte par loy fait, jurée et cscriptc, que elle soit par le bolilions dele justice, e'on
dist varlet du mayeur.
1 39, 10. A la fin du % ISS, addition des mots Si com en.
144, 5. Insertion, après le § 196, des trois documents suivants .• niglement donné aux
boulangers et aux meuniers de Liège par l'élu Henri de Gueldre et le chapitre de Saint-
Lambert, d'accord avec les magisirals de la ville, le 1" août 1257; — Xuuvcau règlement
donné aux meuniers el aux boulangers, le 8 novembre 1401 ; — Confirmation par les éehe-
vins de l'acte précédent, le 25 novembre 1401. Ces trois documents se trouvent dans le
pawilhart D, mais en dehors du Patron, ff. 90-95 v°, ainsi que dans d'autres recueils. Voir
BoRKAns, Inventaire des paweilliars, pp. 82, 123; Brassinne, dans Société des Bibliophiles
liégeois. Bulletin, t. Vil, 1905, pp. 49, 59, 60.
155. — La place de Q dans notre classetncnl. — En exposant, au § 143,
le plan de celle étude sur le classement des manuscrits, nous avons annoncé
que nous liinilerions d'abord nos recherches aux copies principales. Le moment
est mainlcnanl venu de nous occuper de celles que nous avons regardées
comme des copies d'importance secondaire. Parmi elles, Q, qui ne contient
t Waulhier de Moslier, clerc secrétaire des échcvins, est resté en charge de 1399 à 1429 et
de 1433 à 1437; dans riiitcrvalle, il a élu remplacé, ainsi que nous le notions ci-dessus, par son cousin
Jean de Temploux. Cf. de Bohman, Les Echevins de Liège, t. il, pp. 414-416,
DES (EUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxlvii
guère que les §§ 122-^69 du Patron, se rattache à la famille p, dont il repro-
duit les leçons p. il8, 3, e, ii (cf. MsftEd., § 148). Il n'a pas les traits relevés
dis, is, 120, 21 ; mais il s'agit \h d'incorrections telles que le scribe a pu les
redresser spontanément, s'il les rencontrait dans son modèle. Pour le surplus,
Q ignore eomplèlemenl les variantes particulières de P (cf. MssEd., § 151),
aussi bien que celles du groupe GM (cf. § 152).
156. — La place de Pp dans noire classement. — La transcription
toute récente des §§ 1-14 du Patron que nous avons appelée Pp, s'appuie sur
un exemplaire de la famille p, ainsi qu'on le voit par des variantes comme
celles de la page 51,3, 18-19, etc. Il serait inutile de poursuivre le relevé,
ce fragment étant sans valeur.
157. — La place de Bb dans notre classement. — Bb contient les inter-
polations et retouches qui caractérisent y" (cf. MssEd., ^ 15i). C'est un
exemplaire complet. 11 se range donc à la suite de BJ.
158. — La place de Aa dans notre classement. — La description de Aa
{MssEd., § I IJ^) nous a révélé la présence dune note due à un copiste, expli-
quant pourquoi sont omis les §§ 153-174 du Patron. Cette note est pareille à
celle qui se lit en E, hormis une légère différence dans la date. Pour le sur-
plus, Aa possède les traits généraux propres à y" (cf. MssEd., § 134-). iMais,
outre cela, des particularités de détail le montrent tout à fait proche de E, par
exemple :
62, 18, Lynengcs > lincghcn ;
68. 16, insertion, devant le%3t, du titre De la jurisdicliou temporele de nostre prince;
(59, 9, porcnt > peuvent;
73, 9, s'enibale > s'abbatent;
74, 9, dcsoubz le pcrier a doliiain;
77,21, afforal > affoiaiii;
78,18, desongne > besoingnc;
82, 12, afforat > offreral;
84. 17, que seront dcdcns adoncqucs trouvez;
85, 23, fosterics > forcslicrs ;
92, 8, piancliaigc > plansaige;
96, i, vous en fcrcis fois;
102, 9, pieu > ploix.
CDXLvin MANUSCRITS ET ÉDITIONS
159. — La place de li dan% notre classement. — Le manuscrit H con-
serve le texte interpolé que nous avons découvert dans v" [MssEd., § 134).
La copie s'arrête précisément au cours de l'anchienne lettre des moulniers et
boUengiers, qui a pris place après le § 196 du Patron. L'exemplaire est ainsi
dépourvu du chapitre XX, §§ 197-234, de ce dernier.
160. — La place de V dans notre classement. — On trouve disséminés,
dans le pawilhart V, une série de chapitres détachés du Patron, au point que,
tout compte fait, il ne manque à ce recueil que les chapitres XII-XVIII,
§§ lo3-187. L'exemplaire auquel ont été empruntés ces fragments appartenait
à la sous-famille y". Ainsi, aux feuillets 20S-i07, après le § 47 du Patron, se
lit la Déclaration des hommes de fief touchant la juridiction de l'Anneau du
palais (cf. MssEd.^ § 154). Aux feuillets 207 v» et 208, il y a les petites
additions qui ont pris place à la fin des §§ 49 et 50. Après le § 74, au
feuillet 214, vient Le serimenl du mayeur de Liège. Les feuillets 2(6 v*
et 217 v" ont des particularités propres à tout y (cf. MssËd., § 153) : l'interpo-
lation ajoutée au § 76, la lacune qui s'observe à la fin du § 78. Le feuillet 221
porte le passage intercalé par y" dans le § 101. Après le § 105, feuillets
221 v''-222, se présente la déclaration insérée dans y par Jean de Temploux.
Enfin, au feuillet ili v", à la suite du § 108, revient une interpolation de y",
\ejuram.entum scabinorutn.
Parmi les manuscrits y", F semble avoir des affinités particulières avec EAa :
Voir MssEd., % 158, variâmes 62, 15, 68, 16, 69, 9, 73, î, 74, 9, 77, 21, 78, IS, 82, 12, 92, 8.
161. — La place de Ce dans notre classement. — Ce ne contient que le
chapitre VIII, §§ 53-74, du Patron. A la suite de ce fragment, feuillets
321 v°-322, se trouve Le serment du mayeur de Liège, morceau ajouté
au chapitre VIII dans y" (cf. MssEd., § 134).
162. — Les manuscrits Dd, Gg, Hh, Mm, Ss, Tt, Uu, Fv. — Les copies
énumérées dans le titre du présent paragraphe renferment seulement les
chapitres I IV, §§ 1-30. Elles ont les variantes de la famille y {)lssEd.,
§ 153), plus celles de y" {MssEd., § 154). En télé du chapitre lll, § 19, la
plupart portent le titre Régal impérial, rappelant celui qui se lit au même
endroit dans Bb (cf. MssEd., § 1JJ7) : La déclaration d'obteur par l'etesque.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdxux
êon régal. L'exemplaire le mieux conservé de celte série est DU-, dans les
autres, le texte est généralement fort dégénéré. Qu'il suffise de quelques
exemples :
54, 16, et ch'est h lart > DBJDd et c'est (/ et est) trop tard > eitnnt lors trop tard;
58, 1, Vcritcit est que ly trois-norabres est ly plus plaisans de tous aultrcs nombres
> D Ver. e. que 11 trois membres est li pi. pi. de t. a. membres > BJE Ver. e. li trois
membres et li pi. pi. de t. a. membres > Dd Vérité est les troys membres et les plus
plaisans de tous autres membres > Vérité est le 2* des dits trois membres estre le plus
plaisant;
64, 1-3, Et, de cest porolTre, devcroit ons raportcir lettres et instrument autcntike, qui
auz esquevins de Liège scroient prcscntéez > Lors, tel eas advenant, on devera de ce repor-
ter lettres scellées aux cschcvins.
163. — Les copies hybrides. — Nous avons signalé plus haut [MssEd.,
§ iiiô) l'existence, parmi les copies du Patron, d'exemplaires hybrides, c'est-
à-dire composés de iranchcs empruntées à des groupes différents de manuscrits.
Celte particularité, pour rare qu'elle soit dans la tradition manuscrite des
œuvres médiévales, est, ici, absolument certaine. iMais elle demandera à être
établie avec quelques détails. Traitant de ce que nous avons appelé les copies
d'importance secondaire [MssEd. ^ §§ 13o-162), nous avons pu nous conlenler
d'indiquer sommairement leur genèse, puisque, aussi bien, Q mis à part, il
n'y a aucun service à attendre de ces copies, en ce qui regarde l'établissement
d'un texte critique. Les exemplaires hybrides méritent plus d'attention. Leur
texte n'a pas la pureté des transcriptions qui ont fait l'objet de notre premier
classement; dans bien des cas, cependant, les meilleurs d'entre eux sont
des témoins intéressants de l'état du Patron à partir du XYP siècle.
164. — La composition de II. — Jusqu'au § S4, c'est-à-dire jusqu'à la fin
du chapitre YII, // appartient à la famille y. Tout d'abord, il reproduit les
menues variantes de celle-ci :
Voir MssEd., % 153 : 51, 16 (avoir), 52, 8, 52, 11, 52, IS, 52, 17, 53, 19 (neantmoin»),
54, 11, 54, 1+ 16, 54, 92, 5b, 11 (resuire), 55, 16, 58, 8 (pnralitc), 58, 16-n, 58, îO.
En outre, son texte a subi les retouches et les retranchements de y :
Voir MssEd., § 453 : 65, 9-12, 77, 9-11, 83, 2-6, 83, 16, 86, 18.
Tome 111. eee
CDL MANUSCRITS ET ÉDITIONS
En même temps que les caraclérisliques de y, se rencontrent, dans la première
partie de H^ celles de y". Simples variantes :
Voir MssEd., % 4,14 : 51, lî-13, 52, 18, 53, 20 (promesses), C6, î7, 67, 5, 75, 10, 78, 13
(doubler), 82, 12 (offrerat).
Interpolations :
Voir MstEd., % 154 : 83, 3, 83, 7, 83, 23, 85, 18.
Dans la sous-famille y", on aperçoit même des rapports spéciaux de H
avec E :
56, 16-17, omission des mots de gens e:i conseilhc et ont ortant;
58, S, aultres proprieteit > Ê auKres prosperitez, ^aultre prospérité;
72, a-3, sccrcis à eaux > E seer. ayant, H secres aianl ;
75, 8, omissivn de H poioit ;
77, SI, afforat > afTorain ;
78, 14-ls, il chc proiiiier desongne > a sa premier {H -icre) besoingne ;
8^2,12, une seul alTorat > ung ofTierat.
Au cours du § 54, ff a encore les leçons de y :
86,13, bains > bannis;
86, 13, comande > comandeinent;
86, 17, Adjosteit que > Et dcveis savoir que;
86, 27, tous prisons > t. prisonniers.
A partir du chapitre VIII, §§ 55 ss., bien qu'on n'observe aucun changement
dans l'écriture ou dans la disposition du texte, notre copie devient étrangère
à y, pour se rapprocher singulièrement de GM. Elle entre donc dans la famille p,
groupe p" :
Voir MssEd., § 148 : 88, 8, 9J, H (telz), 98, 20, tOo, s-6, 108, 12 (l'on faict cy après de
bat,), 109, 2, 118,3 (justichier), 118,6 (les sicx a l'cspeaultre), 118,11 (justicie), 118,18
(s'il), 120, 21, 124, 1-4, 125, 8 (app. a i'essay), 125, 10, 130, 1* (et le fourment de bogies),
145, 16, 149, 9(1. s. diserobrughe), 150, 9 (un demy père ... un deray père), 155, 8(etcestuy
forjugie est jugez), 153, 8, 15i, 9.
Voir MssEd., g 1S2 : 90, 7, 91, 10 (trespasseront), 92, 8, 92, 20, 93, 20, 94, 20, 94, 21,
97, is (faulsart), 97, 27, 98, 13, 99, 4, 102, 9, 104, 12, 109, 2, 109, 4, 118, 6 (gret(ez), 119, 13
(tanchee et couverte), 1 19, 14 (de immondice), 120, s-7, 121, 8, 130, 8-7.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT, cdu
Comme GM, H est dépourvu des chapitres XVI-XIX. A la suite du § <20,
ces trois manuscrits reproduisent la note suivante : Sachies que la copie des
lellres aux cluragrafihe.t est par devant, sur le compte de qunllreg vingt
douses feuillet {H f. i5i, G f. 510, M f. 1 13 v°). Dans le chapiire XX. 2, il
font précéiliT la seconde liste des fieffés de Saint-Lambert (cf. page 146,4,
■^pp. cr ) du titre Fiejliéi ddln engltese *. Enfin, au milieu de la dite liste,
ils inscrivent cet autre litre : Ce sont les poinclz {GM princes) cy deseur
tiomrnez.
165. — La composition de N. — Pour les chapitres I-VII, §§ <-54
N relève de y", tout comme //, et on peut lui appliquer lu démonstration faite
à propos de ce dernier, dans le paragraphe précédent.
Avec le chapitre VIII, §§ 35 ss., N passe à p", encore une fois comme H.
Il reste même si voisin de celui-ci qu'au cours du chapitre IX, il a en commun
avec lui une lacune s'étendant du commencement du § 83 jusque vers la fin du
§ 85, pages iOO, i-lOl, i. Après le passage ainsi tronqué, le scribe copie le
§ 86, dont la source n'apparaît pas clairement. Puis il fait un retour en arrière,
pour transcrire les §§ 83-H5, d'abord, el continuer, en outre, par les §§ 87 et
suivants. Mais, ici, il s'adresse, de nouveau, à un modèle du groupe y" et il lui
restera fidèle jusqu'à la fin du chapitre XV, § 174 :
Voiries retouches et interpolations dey, MssEd., § 153 : 102, 18, 104, 20-91, 106, H-18,
109,17,115,6-8, 115, 23, 127, 9.
Voir les variantes de y", AIssEd., % 154 : 102, 21, 107, 13-13; en outre, les retouches et
interpolations: 107, 7, 107, is, H», 17, 113,18, 126, U.
En ce qui concerne spécialement les §§ 85-85, on peut alléguer les leçons
suivantes :
100, 8, 1 gros > y" une, N ung;
100, 6, Et h clieaux n'ai ly maire ne aullrc > y" et a ceaux ne a altres n'ai II maires,
iV et a ceulx ne az aultres n'ai le niayeur;
100, 12, nii gros > y" quatre vies gros, N qualtre vicuix gros;
100, 25, leur draps > y" leurs droits, N leurs droit.
* Ce titre Fiefvtz de fengliete, placé, en G, au sommet du feuillet 318, a été presque complètement
enlevé par le couteau du relieur. Mais ou le r«trouve dans la tuble initiale du volume.
cDLii MANUSCRITS ET EDITIONS
De même que H et GM, notre manuscrit N laisse de côte les chapitres
XVI-XIX, §§ 175-196. En reprenant le texte du Patron au chapitre XX,
il revient à p" et se lient particulièrement proche de H :
Voir les leçons de |3, MssEd., § 148 : 145, 18, 149, 9, 150, 9, 153, 8, 153, 8, 154, 9;
144, 14, lieu là > GMHN lieux ou;
145, 19, en aulcun lieu > GMHN en aultrelieu;
146, ♦, App. er., la deuxième liste porte, comme en GMH, d'abord le titre Des ficvez de
l'cngliesc, et plus loin : Ce sont les poinct {GM princes) cy dessus mentioné {cf. MssEd., fin
du % 16i) ;
147, H, Turre > GMHN cuire.
166. — Les manuscrits Jj et Ll. — Jj et Ll sont des exemplaires en
tout point semblables à IS . Non seulement ils ont le même contenu; on
y retrouve les singularités du manuscrit analysé par nous dans le paragraphe
précédent, et la filiation de chacune de leurs parties se vérifie exactement
comme pour iV.
167. — La composition de T. — Le manuscrit T se range, d'un bout
à l'autre, dans la famille p. Là où existent FU, c'est-à-dire jusqu'au § AS 7»»
vers la fin du chapitre VI, il leur est étroitement apparenté et ne s'accorde
jamais avec le groupe GM. Au contraire, une fois que FU font défaut, à partir
du § 45 ^l^. il se rallie aux manuscrits GM, dont il reproduit régulièrement les
particularités jusqu'à la fin du Patron, omettant, au surplus, comme ces
représentants de p", les chapitres XVI-XIX, §g 17S-196.
Voir les leçons de fJ, MssEd., $ 448 •• 51, 8, 51, 18 19, 52, 25 (mcsmcnienl), 53, 18, 53, 18
(ce en surcharge), 53, 2*, 54, 6-7 (cl par ensuivant), 54, 7-8, 54, 12 (ou de), 55, 1 (de elle),
55,6, 50, 19, 61, 22, 03, 6-7 (de tous criniinelz cas), 70, 9, 74, 9 (de periere), 78, 18 (soigne);
— 85, 12 (aucunes), 88, 8, 91, 11 (tclz), 98, 20, 105, 5-6, 108, 12 (l'on fait cy après de
bataille), 109,2, 118, 3 (justicier), 118,6 (les siex aile espeaulte), 118,11 {bourdon en T,
provoqué par le double après !c feromrae), 118, 15 (s'ilz), 120,21, 124, 1-4, 125, 8 (aile
assaye), 125, 10, 130,14 (et le fourme de bogies), 145, 18, 149, 9 (d'ysembrughe), 150,9
(ung dcmy père; manque et Argenteal u. d. p.), 153, 8 (et cestuy forjugict est jugiet),
153,8,154, 9.
Voir les leçons de ^', MssEd., § 149 : 51, 6 (chose), 5i, 18, 54, 18 (grevez ly ung aux
autres), 56, 2-3 (de la nation du pays), 60, 10, 70, 10 (a chapittre), 70, 11.
Voir les leçons de FU, MssEd., § /SO ; 51, 17, 52, 4, 54, 17, 54, 21-22, 58, 21, 60, 17-18,
64, 1, 64, 4-5, 64, 19-20, 67, 1, 69, 8, 74, 7, 76, 8, 76, 10, 76, 12, 78, 4-8.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cblui
Voir les leçons de GM, MssEd.,$ 1S2 : 81, 9-10, 83, 16 (veuille), 84, 7 (de» cile), 86, 1«,
90, 7, 91, 10 (trepnseroiit), 92, 8, 92, 20, 93, 20 (waignes), 91, 20, 91, 21, 97, 15, 97, 27,
98, 13, 99, 4, 102, 9, lOi, 12, 109, 2, 109, 4, 118. 6 (grctlez), 119, 13 (tanchie et couverte),
119, 1* (et dts imiuonditez), 120, 8-7, 121, 8, 130, 8-7.
Bien que la copie recueillie en T suive généralement ses modèles avec une
entière docilité, deux lacunes communes à la plupart des manuscrits j3 lui sont
inconnues :
69, 1-2, bourdon dû à la répétition de l'expression de fait celleii; il s'observe dans PF
ainsi que dans des copies hybrides que nous examinerons plus loin, WYH; U l'ignore, de
même que T;
75, 8-8, omission de la fin du § 37, à partir de lesquels cskient, dans FUWY.
168. — La composition de W. — Si on rassemble les chapitres épars qui
se présentent dans les deux volumes de W comme appartenant au Patron de
la temporalité, on obtient un exemplaire comparable, pour l'éleudue, à GM,
ainsi qu'à IINJjLlT. Le texte qui se reconstitue ainsi est formé de deux
tranches distinctes, comme en T {MssEd., § 167), l'une spécialement appa-
rentée à FU, l'autre à GM. Mais, tandis que T reproduit passivement ses
modèles, W, tout en ayant un ensemble de variantes qui ne laisse aucun doute
sur sa filiation, W, disons-nous, abandonne une partie des leçons défectueuses
du texte recopié, soit pour les altérer davantage, soit pour y substituer des
lectures plus correctes.
Signalons d'abord les variantes qui permettent de rattacher W aux divers
groupes de la famille p :
Voir tes leçons de p, MssEd., % 148 : 51, S, 51 , 18-19, 52, 25 (mesincracul), 5i, 6-7 (et par
ensuivant), 54, 7-8, 54, 12 (ou de), 65, 1 (de elle), 55, 6, 61, 22, 70. 9, 74, 9 (on jugast de
pcrier), 78, 18 (songne); — 85, 12 (perpétré en liaultcur dcsoubz aucunnes), 88, s, 91, Il
(telz), 98, 20, 120, 21, 124, 1-t, 125, 8 (a l'essaye), 145, 15, 149, 9 (Dysenltrugbe), 150, 9
(un demy pcrc... un demy père), 153, 8 (et cestuy foriiigé et iugf^), 153, 8.
Voir les leçons de P', MssEd., § 149 •• 51, 6, 54, 15, 54, 18 (grevez les uns aux autres),
56, 3-8 (de la nation du pays), 60, 10, 70, 10 (au chapitre), 70, 11, 77, 2 (auquel de
son temps).
Voir les leçons de FU, MssEd., % 150 : 51, 17, 82, ♦, 54, 17, 54, 21-29, 58, 21, 60, 17-18,
C4, 1, 04, 4-8, 64, 19-20, 69, 8, 73, 5-8, 76, 8, 76, 10, 76, 12, 78, 4-5.
Voir les leçons de GM, MssEd., § 1S2 : 81, 9-10, 92, 5, 92, 20, 95, 20, 91, 20, 102, 9
(et applicqué), 104, 12, 109, 2, 109, 4, 119, 13 (tammcsie et couverte), 120, 3-7, 131, S.
CDUv MANUSCRITS ET ÉDITIONS
Les altérations propres à W n'ont pas grand intérêt pour nous. Relevons-en
simplement qm-lqucs-uncs, choisies parmi celles qui aggravent des défectuosités
existant déjà dans les exemplaires de la famille p :
56, 19, Ly tliiers est par tant que quant ïy... > jJT Ly tiers est que quant I. > ^
Le tierce est quand I. ;
84, 19, vuide > M wydee, G vuyee, T vuydee > W vacque;
97, is, sour le skale pour fauseteil > GMHT sur rcslactie pour faulsar > W sur l'esta-
faille pour fauscté ;
97, 27, esquevinz rurauz > GMHT eschevieng rénal > W eschevins reaulx:
99, ♦, ou pau ou nient > GUHT ou p. ou moins > W bonemenl;
103, 8-6, Aux mots omis par pUT, et n'y puelons faire nulles oevres de justiche ne riens
mettre, W ajoute encore en warde.
Dans certains cas, disions-nous tantôt, W remplace la variante de ses
modèles par une leçon plus conforme à la bonne tradition manuscrite :
Voir les variantes de p, MssEd., % 148 t 53, 13, 53, 18, 108, IS, 109, î, 118, 8, 118, 11,
125, 10, 150, 14 (la fourure de bourges).
Voiries variantes de FU, MssEd., % 4bO : 56, 16. 67, 1, 74, 7.
Voir les variantes de GM, MssEd., % 152 : 85, 16, 84, 7, 90, 7, 91, 10, 94, îl, 98, 13,
118, 6,119, !♦.
Le scribe à qui on doit le texte qui a pris place en W, a-t-il pu tirer de son
propre fonds toutes les corrections apportées à l'exemplaire du type T dont il
prenait copie? 11 y a plutôt lieu de croire qu'il s'est aidé d'un autre manuscrit.
Dans quelques passages, en efTet, il combine les leçons de deux familles
différentes :
118, 6. La bonne leçon, selon SDBJE, est : les stier al espelte; PQ en font ly vi a. e'. et
GMHT les siex a. e. ; W Ut les siex stiers a. e.
124, 1-4. W possède, en due place, le % 145, qu'un bourdon a fait sauter en PGM HT.
130, 8-6. GMHT suppriment les quatre noms d'éclievins compris entre Tybau de Langdris
et Bertrain de Liers; W restitue ces noms, mais conserve l'altération de GMHT Bertrain de
Liers > Bertrand de Lexhy.
Pour conclure, ly repose donc, dans les §§ l-4a 721 sur un exemplaire sem-
blable à FU et, dans les §§ 4o ^j et suivants, sur un exemplaire ressemblant
à GM. Â la différence de T, qui a la même composition, il redresse en partie
les variantes de son modèle, recourant, pour cela, à une autre copie. Au point de
vue critique, un tel manuscrit est évidemment de peu de valeur.
DES ŒUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdlt
169. — Le manuscrit Y. — Y renferme des extraits ^pars du Patron.
Deux d'entre eux sont à traiter comme des fragments détachés : feuillets 370-
372, ciiapilre XVIII, §§ 17S-187; feuillets 421-426, chapitre XIX, g,^ 188-196.
Les autres, qui se trouvent aux feuillets 320-.362, .583-386 v% 390 v°-39i v*,
sont empruntés à une même copie et, réunis, forment un exemplaire dépourvu
des chapitres VIII-IX, §§ 55-108, XI-XIX. §g 122-196, ainsi que d'une frac-
tion du chapitre XX, les §§ 197-200.
Le texte des chapitres XVIII et XIX dérive de y et se rattache, en particu-
lier, à la transcription de ces morceaux qui figure isolément dans HNW.
A preuve, les variantes ci-après :
138, 3, cheaux en sont quitte qui sont > et cculx qui sont;
138, 3-+, le point d'Ameiroourt > le faubourg de la porte du pont d'Amercourt;
139, 6, de Ccrrcy, d'Ewcngnëcz > de geerc, de chcratte ;
HO, 15, lliiei'choDs > tiers;
140, 21, le denrdc > ledonrëcde pain;
141, 2, de ix" mars > de xxx mars;
141, 19-20, bourdon enlrainant la disparilion de del valleur d'uiick muy de gpelte, de loul
le denier, et puis prendereis ;
t42, 8, avons > viendrons a;
143, 10, omission de teile;
142, 11, quantca > combien;
142, 17, de souI le denier > desoubz la dcnsrée;
143, 11, quantca que > combien que;
144, 8, encontre > contre.
La portion principale de Y offre tant d'analogies avec W qu'il y a lieu
d'admettre l'existence d'un modèle commun, 3, aujourd'hui disparu, d'où pro-
céderaient ces deux copies. C'est le dit modèle qui aurait reproduit un exem-
plaire du type T, tout en le corrigeant à l'aide d'un autre manuscrit, suivant la
conjecture émise au paragraphe précédent. Nous ne renouvellerons pas ici
la démonstration qui nous a découvert les origines de IF. Il sulUra de signaler
quelques passages accusant l'étroite parenté de WY :
Voir MisEd., % lôH, allératioiis propres à W : 56, 19, 84, 19 (vague);
53, 19, si que > F W^ sinon;
54, 20 11, omission de ta phrase contenant le proverbe;
56, 18, qu'iib ont les fors > comme li fors;
67, 7-8, plairoit à saingnour ou à son ..il eapitle > leur plairai assavoir (T^asscavoir)ou
• s. d. chapitre ;
CDLvi MANUSCRITS ET ÉDITIONS
6S, 1, espeléez > espeltes;
79, 42, le cas porquoy > quel cas pourquoy;
79, 2i-3S, ils les mette jus, s'en est sens culpe > i. ). met j. sains et sans coulpe ;
82, 1, coppes > coups;
83, 21, omission rfe marisraul, chasielains;
86, 8-4, omission, par suite d'un bourdon, de vnckent car vos deveis savoir que tous eske-
vinaiges;
86, 13-18, omission, par suite d'un bourdon, du passage et al comandc ... de plat paiis;
147, 8-9, Dytrc, Glenne et Wcirtc, et tout clie qu'il!» tient entre Treit et Rulemonde. Se
le rclevont > dyve gleucn (W geencn) weerl {W veert) et treict sy le rclevarent;
154, 18; oisteir de raisnes de forche > oster de rap ou de force.
170. — Le fnanuscrit R. — Tout en laissant de côté les chapitres I,
§g 1-13, et XI-XIX. §§ 122-196, R procède de l'exemplaire z qui a servi de
modèle aux manuscrits //^F, étudiés dans les deux paragraphes précédents.
Comme pour K, nous nous contenterons de relever une partie des variantes
qui montrent R en rapport constant avec fF :
Voir MssEd., § i68, altérations propres à W : 84, 19 (vuide > W vacque, Y vague,
R adoncque), 97, IS, 97, J7 (eschcvins royaulx), 99, 4, lOS, s-6;
77, 21,afforal > Ti^affirmemcnt, YR affermeinent;
78, 14-lS, eislre à che promier desongne > pTc. a che pr. songne > WYR estre songne
{R soingne);
82, 12, afforat > fFF/{ affermant;
90, 2, l'unne ain avant l'autre > WR l'unne année après l'aultre;
90, 7, voilliers > WR vollaiges ;
92, a, del afforat > WR dclle force ;
92, 20, de faire et défaire bains et arcstcs > WR de faire bannir {R bannis) et arrester;
93, 15-16, se alcuiis nieffaisoit le teisle por mesparleir en justichc ou por loy de forche
fausëe > WR se aulcun mesfaisoit par racsp. en just. ou par loy de force faite;
9i, 6, de Nymaze > W^ de mens, R de mons;
97, 22, ne luy excuscir par songne loyaiil > TF/Î ne l'excuse faire par personne loyaulx ;
97, 27, en scamp > WR en charapaigiie (fi -es) ;
102, 9, del pieu > WR de ploucquet;
1 OU, li, omission de de biic ;
107, 12, al Strirame, al Trerame > WR a l'eslrenne (W esliennc) aux trois roys ;
147, 8-9, cf. MssEd., $ 169 (R dyue gdcnen weert).
171. — Les manuscrits Ffet Nn. — Les manuscrits Ffei Nn sont des
exemplaires pareils à R, tant pour le contenu, que pour les diverses singula-
rités du texte.
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdlvh
172. — La composition de Z. — Avec Z, nous retrouvons le Patron
fractionné en plusieurs fngments. disséminés parmi les pièces d'un pawiliiart.
Il y a lieu de rechercher séparément la provenance de chacun de ces morceaux.
Le chapitre IX, §§ 75-iOS. transcrit aux feuillets IOj v»-H;ï v% et le
chapitre VIII, §§ 5;)-7i, transcrit aux feuillets 113 v'-HS v, se rattachent au
groupe GM^ dans la famille p :
Voir MssEd., % 1S2, variantes île GM : 90, 7, 91, 10, 92, b. M, SO, 93, îo (gagnes),
97, 18, 98, 18, 99, ♦, 102, 9, 104, 12, 109, 2, 109, 4.
Lç chapitre XIX, §g 188-196, aux feuillets 177 v°-179, se range sous y et
s'accorde particulièrement avec les copies isolées de ce chapitre qui se ren-
contrent dans HJSiyY :
Voir MssEd., § 169 : 140, 15 (licrccs), Ul, 2, 141, 19-20, 142, .3, 142,10, 142, 17,
143,11.144,8.
Ce que Z conserve, sous le titre Le patron de ta temporalité, aux feuillets
199 v'-5!06 v°, ce sont les chapitres I IV, §§ 1-50. Dans le texte qu'il en donne,
ces chapitres relèvent de y" et ont, notamment, des variantes en commun
avec H :
Voir MssEd., % 1S4, leçons de y" : 51, lî-is, 82, 18, 53, 20 (les proraesscs);
HH, 11, omission, en UNZ, de dcfoiicrc ;
GC, 27, lu citeit et les franek vilhes > BJE la c. et les franchises villes > H la cite des
franchicses villes > Z la cite des franches villes.
Les feuillets 223 V-224 v» contiennent le chapitre XV, ^ 170-174, en une
version dépendant de y :
130, 8, voir App. cr., art. b ;
131, 4, maison judiciaul > y m. juslicial > Z ra. justiciale;
131,1», des creracns > de ces crcmcns.
Faisant suite au morceau précédent, feuillets 22i v''-228, viennent des
extraits du chapitre XX, §§ 197-234. Ceux-ci se rattachent, de nouveau, à p" :
144, 19, fief en son paiis > fiefz de s. p. ;
145, 19, en aulciin lieu > enaiillrel.;
147, 1, le Sains Plovoir > le duc de S' PInvoir ;
147, t, n'en ay nient bien mcinore > n'en aie point bonne mémoire;
147, 11, Turre > curre;
TOMB 111. fff
cDLviii MANUSCRITS ET ÉDITIONS
153, 7, bancloke > blanche cloche;
153, 12, dure;
154, 4, ons > Ion;
154, 9, le XV* ain de son cage acomplit > xv ans de son cage.
Le dernier fragment, limité aux §§ 26-28 7î, feuillets 228 v'-229, est trop
bref pour être attribué avec certitude à l'un de nos groupes de manuscrits.
CHAPITRE IV
Plan de notre édition du Patron.
173. — Choix de S comme manuscril de base. — Le choix du manuscrit
qui devra servir de base à notre édition, ne laisse pas d'élrc embarrassant. En
ce qui concerne le Miroir et le Traité, nous avions un exemplaire nettement
supérieur aux autres, tant par l'âge que par l'élat de conservation du texte
{MssEd., § 81). Pour le Patron, la situation est différente. Il nous reste plu-
sieurs copies du XV^ siècle. SCPDB. Toutes ont leurs faiblesses. La question
est de découvrir celle dont l'emploi entraînera le moins d'inconvénients.
D'abord, la famille y, avec ses retouches, ses interpolations et ses retranche-
ments, parait peu qualiGée pour nous fournir un texte de base. Dans la famille
j3. P seul a une étendue et un âge qui lui permettent d'entrer en ligne de
compte. Il serait cependant difficile de le préférer aux représentants de la
famille «. Les erreurs accumulées de p, de p' et du propre scribe de P {MssEd.,
§t^ 148, 149, 151) font de celle dernière copie une version moins sûre que celle
qui se conserve en 5 ou en C. Ajoutons que P remonte seulement à la fin
du XV* siècle et que sa langue, comparée à celle de SC, porte des traces de
rajeunissement, si légères soient-elles. Voici, par exemple, le début du Patron
d'après les trois copies en cause ;
S C P
Aile loienge de Peire et de Aile loyenge de Père et de AlleloiengeduPere,duFil»
Filh et de Saint Esperit, qui Fil et de Saint Esperit, que et du Saint Esperit, Amen,
sont trois personnes et une sont troix personnes et unne qui sont trois personnes et
seule deiteit.permauablcment seule dciteit, parmanahle- une sentie deite, parmana-
regnans en Triniteit, sens fin ment regnans en Triniteit, blementregnansen Triniteit,
et sens commenchement; a sains fin et sains comoicnche- sent fin et sens coramcnche-
congiet délie très bien awi- ment; a congict délie très bin ment; al congiet délie très
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT.
CDUX
reuzeVirgne Marie; aile hon-
neur anssy de moy, nient
digne de sy noble ouvre a
commencliit'r; el aile eiiscn-
gnemcnt et instruction de
tout personnes qui oront clii
traitiiet, soit chcst oevrc cn-
trepriese, ordinee, exécutée
et acomplie. Amen.
Nous, qui summcs l<atho-
liqucs, aux queis ly 1res excel-
lente miséricorde de Dieu,
dont ladilte Trinileit est con-
fermcc, at fait si noble griisce
et tant karitaubic qu'llh nos
at donncit sens de nature et
parfait cnicndcmcnt dcl co-
gnoistre bien et mnle, assavoir
le bien por retenir et cely
uscir pordesiervir et acquérir
la parfaite gloire permaiiable,
et le mal por cely eskiweir,
affîn que les (enebres des
poincs infcrnals ne nos puis-
sent comprendre, de nos, par
cely sens natureil et enten-
dement et par l'instruction
del Sainte Escripture, qui est
restauration et supplcmens
de nos defaultes, savoir de-
veis que saingnorie et s«in-
gnours ont tous jours cstcit
et seront sens eorru|)lion
espirituelmcnt et, depuis le
création de monde jusques al
fien, tcmporeilcnicnt et cor-
poreilment; car, clie qui est
instablit de Nostre Saingnuur
le très poisant, covicnt a sa
volenleit parsevreir.
awireuze Vierge Marie; aile
honcurc ainsi de moy, nient
digne de si noble ocvre cn-
cominenebier; et aile ensen-
gncm^nt et instrucion de
tout personnes qui oeronl ce
traytyct, soit ccst ocvre em-
prise et ourdinee, exécutée
et acom|ilic. Amen.
Nous, qui summcs katho-
liques.aus queis lylres excel-
lent (C* -ente) miséricorde de
Dieu, dont lu dit Trinileit est
confernice, at faite sy iioblez
grausce et tant karitaubic
qu'il 00$ at donneit sains de
nature et parfuitcntcndemcnt
de cognoistre bien et mal,
assavoir le bien pour retenir
el de eeli useir pour dcbcrvir
et acquericre (C -ier) la par-
faite gloire pnrmanabic, et le
mal pour cely eskiweir, aflfln
que les tcncbrcs des poincs
infcrnals ne nos puissent
comprendre , de nos (6*
deuôs), par celi sains natu-
relle el entendement et par
l'instrueiondclc Sainte Escrip-
ture, qui est restauraeion et
supplcmens de nosdefTuultcs,
savoir que sangnoryc cl sain-
gnur ont tous jours esteit et
siéront sains corupcion et
(C* bi/fe ce wot) esperilucil-
ment et, puis le rccreacion de
monde juxes aile fin, tempo-
reillenienl et eorporcemenl;
car, ce que est cstaublit de
Nostre Singnor le 1res poi-
sant, covicnt a sa rolcnlcit
parsevereir.
bien awireuie Vicrgine Ma-
rie; al honoir ausy de moy,
nit digne de si noble choise
encommenchier; el aile en-
seignement et instruction de
toutes personnes qui orront ce
traitiiet, [/'* soit cest] oeuvre
entreprise, ordcniie (P* -ee),
exeeulce el acomplie. Amen.
Nous, qui sommes kato-
likes, a«quelz ly très exelenle
miséricorde de Dieu, dont la
dite Trinileit e?t conformée,
at fait sy noble grâce el tant
karitabic qu'elle nous at don-
neit sens de nature et |)arfHit
entendement de congnoisire
bien et mal, assavoir le bien
pour retenir et de cely user
pour dcscrvir et acquérir la
parfaittc gloire parmanable,
et le mal pour cely eskiwer,
adin que les tcnebres des
paincs infernales ne nous
puissent comjirendre, devons,
par celi sens naturel cl enten-
dement cl l'instruction délie
Sainte Escripture, qui est
restauraeion et supplcmens
de nos d< IThuUcs, savoir que
scignorie et wangncurs ont
tout jour esteit [P*el siéront]
sans corupcion espiriluele-
mcnt et, puis le creacion du
monde jusques ala fin, cor-
porclmcnt et tcmporclmcnt;
car, ce qui est estably de
Nostre Seigneur le très pois-
sant, covint a sa volenle par-
sevreir.
CDLx MANUSCRITS ET ÉDITIONS
Si l'archaïsme de la langue est une des conditions à exiger du modèle que
nous nous proposons de suivre, noire choix se circonscrit entre C et S. Mais C
est incomplet des chapitres XI et XIX. Nous adresser à lui, comme l'ont fait
les premiers éditeurs.. Kaikem et Polain (cf. MssEd., § 140), c'est nous mettre
dans l'obligation de rétablir, d'après d'autres copies, les chapitres manquants;
nous risquons, par là, d'introduire dans notre texte des graphies étrangères au
manuscrit pris comme guide, [{appelons, d'ailleurs, que C a été exécuté par
deux mains différentes, l'une et l'autre peu soigneuses. De plus, ses premières
pages sont couvertes de corrections, auxquelles on ne voit pas trop la place
qu'il faudrait faire dans une reproduction fidèle de ce manuscrit. Tout bien
considéré, nous nous décidons pour S, qui a l'avantage d'un scribe unique, Jean
de Slavelot, et d'une date précise, 1444. Certes, les irrégularités ne manquent
pas, dans cet exemplaire du fameux copiste liégeois, on l'a observé ci-dessus
[MssEd.^ § 146). Mais, outre qu'elles n'affectent que les menus détails du
texte, elles sont faciles à dépister et on est armé pour y porter remède, ainsi
que nous l'exposerons lanlôl {MssEd., § 17("»).
174. — Déchiffrement de S. — Il y a peu de chose à dire des abrévia-
tions de S. Nous avons tiré aitneis de la graphie ôneis 52, 18, 2î, bien qu'on
trouve an&neit .')2, 27 (cf. MxsEd., § 82). La graphie f'res aurait pu èlre lue
f reires, aussi bien que frères 52, 2* (cf. ibid.). Notre forme manire 53, u,
correspond à man'e. Du p à queue tranchée, nous tirons per- dans permana-
blemenl 51, i, et permanable 51, 13, mais par- dans parsevreir 51, 20, parce
qu'on a parseverons 85, 13, écrit en toutes lettres. Le seul point sur lequel on
pourrait hésiter, dans la lecture de iS, est la terminaison -on avec allongement
du dernier jambage de >i; nous y avons vu une représentation de la finale
usuelle -ajii : remanant 60, u, 25, t)7, i7, suffissant 6i, 5, lieutenant 68, n;
la même abréviation nous a cependant donné appartenantes 83, 10, la forme
étant telle en PGBD (en C, la terminaison est cachée par la reliure).
175. — Traitement du texte de S. — Voir MssEd., § 85.
176. — Les modifications apportées au texte de S. — Notre édition
reproduit exactement le texte du Patron conservé en 5. Les leçons du manus-
crit de base ne sont modifiées que dans deux cas :
1. Lorsqu'elles constituent des particularités étrangères à l'ensemble delà
DES OEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. cdlxi
tradition manuscrite, telle qu'elle peut être déduite de la comparaison des trois
familles de manuscrits;
2. Lorsque, les copistes se montrant hésitants, la leçon recueillie en S parait
insoutenable pour des raisons internes, tirées de l'examen des éléments en jeu
ou de la confrontation de plusieurs passages similaires.
Ainsi que nous le disions plus haut [MssEd., § 146), S est une copie d'un
caractère très personnel. Jean de Stavelot y a introduit une foule de variantes
qui lui appartiennent en propre. S'astreindre à conserver ces variantes dans une
édition critique serait faire preuve d'une timidité excessive. Lorsqu'il y a
divergence entre S et CPy, c'est la lecture commune à ces derniers qui repré-
sente l'archétype, et c'est celle-là qui s'impose. Sans doute, l'accord de CPy
contre les fantaisies de .S n'est pas toujours parfait. Lorsqu'on a le témoignage
des représentants les plus qualifiés de chaque famille, il est cependant aisé, en
règle générale, de discerner ce qui appartient à la tradition manuscrite de ce
qui forme l'apport individuel du scribe de S.
Le problème est plus délicat, quand il s'agit de passages obscurs ou qui
se trouvaient déjà défigurés dans l'archétype, si bien que des diver-
gences nombreuses s'accusent parmi les manuscrits. L'essentiel, alors, est de
découvrir les variantes qui fournissent un sens satisfaisant ou encore celles
qui peuvent trouver un appui dans la comparaison avec d'autres endroits de
l'ouvrage.
L'apparat critique enregistre soigneusement les leçons de S que nous avons
cru devoir amender. Nous notons en oulre les variantes des meilleurs repré-
sentants de chaque groupe de manuscrits, sans tenir compte des variantes pure-
ment graphiques. Pour certains termes rares ou d'interprétation douteuse,
ainsi que pour les noms propres peu fréquents, nous avons cependant cru
opportun d'élargir notre documentation et de recueillir les formes données aussi
bien par les exemplaires hybrides que par les copies principales.
177. — Mode de coupure du texte. — Les éditeurs Raikem et Polain ont
divisé le Patron en dix-neuf chapitres. Pour notre part, nous en avons compté
vingt, ainsi qu'on peut le voir par la table dressée ci-dessus {UssEd., § 93).
Ces chapitres se distinguent parfaitement l'un de l'autre dans le corps de
l'ouvrage. Il n'y a d'hésitation possible, à leur sujet, qu'au commencement et
à la un. Du chapitre I de nos prédécesseurs, nous faisons nos chapitres I et II;
CDLXii MANUSCRITS ET EDITIONS
de leur chapitre II sont tirés nos chapitres III et IV. Les dernières pages du
traité fournissent la malien; de notre chapitre XX, subdivisé en trois points;
Raikem et Polain en font leur chapitre XVIII. corresipondant à nos points 1 et 2,
et leur chapitre XIX. correspondant à notre point 3.
Les litres de chapitres n'existent pas, à proprement parler, dans la tradition
manuscrite, sauf lorsqu'on arrive à certaines copies de basse époque. Mais Hem-
ricourl use de phrases qui en tiennent lieu : Chy après s'ensiiel ... (§§ 55,
109, 1-22, 153, Itil, 164, 170, 17o, 178, 188); ou bien il emploie des transi-
tions annonçant le passage d'un sujet à l'autre (§§ 18, 25, 31, 38, 48, 7o, 197).
Dans les deux cas, nous avons imprimé en caractères gras le membre de phrase
déûnissant l'objet propre du nouveau chapitre.
La formation des alinéas varie sensiblement d'un exemplaire à l'autre, sur-
tout au début, où les scribes copient d'atïilée de larges tranches de l'œuvre. Par
souci de clarté, nous nous sommes appliqué à découper le texte en autant de
paragraphes que le permettait la logique. Et, ces paragraphes, nous les avons
numérotés, comme dans le Miroir et le Traité (cf. MssEd., § 90).
Le sectionncinent en paragraphes de peu d'étendue, qui devient la règle i partir du
ehap. VU, est moins bien conservé par S que par C et tes autres manuscrits. Voici, au
surplus, comparativement à notre édition, la distribution du texte dans l'ensemble de C et
de S:
Chap. I. C rassemble Icsgg ï-iô; S en fait trois tranches : 2-7, 8, 9-13.
Chap. II. es rassemblent les§§ 17-18.
Chap. III. es rassemblent les §^ 19-25.
Chap. IV. C rassemble les §§ 26-27, S les §§ 26-28.
Chap. V. 5 fait trois alinéas du % 37.
Chap. VI. C rassemble les gg 38-42, 4i-43, 46-47 ; S rassemble les gS 38-43 Vî, fait deux
alinéas de la seconde moitié du g 43, détache la portion terminale du g 44, fait trois alinéas
du g 45 et rassemble 46-47.
Chap. Vil. S détache la fin du g 50 pour la joindre à 5t-53.
Chap. VllI. S rassemble les §g 66-57, 58-59, 60-62, 68-72.
Chap. IX. S rassemble le» §g 79-80, 81-83, 83-86, 87-89, 90-92, 93-94, 93-96, 98-100,
101-104, 106-107.
Chap. X. S rassemble les g§ 111-113, 114-116,117-19.
Chap. XI (manquant en C). S rassemble les gg 124-125, 126-127, 128-130, 131-133,
133-140,141-146, 147-152.
Chap. XII. Cfail deux alinéas du g 154; S rassemble les gg 154-160.
Chap. XIII. Cfait trois alinéas du g 162; S rassemble les gg 162-163.
Chap. XIV. 5 rassemble les gg 165-167, 168-169.
DES CEUVRES DE J. DE HEMRICOURT. culiiii
Chap. XV. C fail trois alindas du § 17J ; S rassemble ]ea%% 171-172, 173-174.
Chap. XVI-XVII. Kirn k observer.
Chap. XVIII. C rassemble les §§ 183-181 et fait quatre alinéas du § 186; S rassemble les
SS 179-1K4, 185187.
Chap. XIX (manquant en C). S rassemble les |§ 189 190, «91-192, 193-195.
Chap. XX. 1. C omet le § 197, fail un alinda séparé de la première ligne du § 198 et en
joint la suite au % 199; 5 coupe en deux le § 197 et en joint la seconde partie aux
SS 198-199.
Chap. XX. 2. S rassemble les §§ 200 el suivants; cf. p. 146, note e de VApp. er.
Chap. XX. 3. C rassemble les §§ 231-32, S les §§ 223-225, 2-iG-228, 230-232.
LE TRAITE
DES
GUERRES D'AWÂNS ET DE WÂROUX
CHI APRÈS S'ENSIIET, GROSSEMENT ET SOVERAINEMENT, LY TRAITIIEZ DES f-,178
S WERRES NOMMÉEZ D'AWANS ET DE WAROUS, COMMENCHIEZ ENTRE LES (*'•'*')
LINAGES DESEURDIS, QUI ESTOIIENT CUZIENS PROCHAINS, CAR MESSIRES COR-
BEAZ, SIRES D'AWANS «, ET MESSIRES WILIIELMES LY JOVENES, SIRES DE
WAROUS, QUI LES DIT WERRES COMMENCHONT, ESTOIIENT EN DROITE TIRCE
ET DEMY ', SY QU IL VOUS PUET CHI DEVANT APPAROIR, EN TRAITIIET DES
10 LYNAGES, CAR MESSIRES IIOMBIER ' DE LEXIIY, TAIION 1)0 DIT SALNGNOR
D'AWANS, ET LY JOVENES MESSIRES BRETONS, SIRES DE WAROUS, GRANSIRES
« Sa. omet sir. d'Aw. — * ^8 Iloubln, A* Houb, DZ* Hombert, JYZ* un blanc, C Houwe.
* I En droite lircc et dcniy •. Le croquis que voici fixera, mieux que toute autre explication, la
valeur de ces termes :
BRETON, sire de Waroux
et avoué d'Awans.
Ilumbert do Lexhy, Breton, sire de Waroux,
t 1220. 1231.
Ilumbert Corbeau d'Awans, Guillaume de Waroux,
12-24-124!). le vieux.
Guillaume, sire d'Awans. Guillaume de Waroux,
1280 -1208. le jeune, f 1310-
Humbert Corbeau d'Awans,
tué en 1298.
Tome II.
« LE TRAITÉ
DO DIT MONSS\INGNOR WILHELME, FORENT FREIRES GERMAINS <- ET ENFANS
DO VIEZ MONSSAINGNOR BRETON. SAINGNOR DE WAROUS. SE COMENCIIONT
LES WERRES DESEURDICTES L'AN DE GRASCE MIL DOIS CENS ET NONANTE i,
ET DURONT JUXES AL AN MIL TROIS GENS ET XXXV, CU'EST PAR L'ESPASSE
DE QUARANTE CIIINK ANS CONTINUEIS, EXCEPTEIT QU'IL Y OUT PLUSEURS s
QUARANTAINES ET PLUSEURS ATRES TRYWES ET RESPIS, LESQUEIS PENDANS,
LES PERSONES DES DIS LINAGES DEMOROIENT TOUS » EN PAIS.
(Sa. 3Î8) 1. Veriteis est que mcssires Hombier Coirbeaz " d'Awans, fis à mons-
saingnor Wilhelme d'Awans, engenreis en la filhe do saingnor de Mon-
feran *, fut à son temps, et assy furent sy prédécesseurs et sy hoirs, nomeis lo
saingnoi* d'Awans, ja fuist choze que !y hauteur d'Awans ne fuist onkes
leurs, anchois estoit d'anttquiteit et appartint ^ encor à présent al abeit de
Proismes en l'Eif. Mais iih estoient avoweis d'Awans et estoit leur ly
forterece; et estoiient ly plus poissans d'amis et ly micz warnis et stofiFeis '
de proismes prochains, qui fuissent en tôt Hasbaing, sy que ly abbés n'y is
avoit i<e ce non qu'il ly voloient laissier ^ Et, par tant, on les nommât
1 176 V tousjours saingnors d'Awans, juxes à tant ' que ly evesque Adulphe délie
" J -mâs. — » Ainsi BifiGJYZ*, A^Z* tout, C manque. — ' B Corb-. — <« Selon AB, CG -tient. —
« BA'îOWwarnis estoffeis, CMF^ w. et st., QEHKNf^urn. et fournis. — f AB]y abbés ly avoit se ce non
qu..., I l'abb. n'avoil sinon ce qu.. , JYZ I. a. y avoil tant seulement ce qu..., QE I. a. n'avoyenl sinon ce
que les wouéz appeliez par abus s" d'Awans leurs vouloienl laisser, C I. a. leur laisoil appeller s' d'Awans.
— B Sa. omet a tant.
' Le chroniqueur Jean-Ic-Prclre (Chapeatille, II, 332), fait dater les guerres du Mcde vacante qui
précéda l'avènement de l'évéque Hugues de Châlon. Hocsem, après avoir raconté ce même avènement,
s'exprime en ces termes : « his temporibus inter domum de Awans et progeniem do Warous cruenta
nimis guerra nascitar intestina » {ibidem, 5311. Il ne faut pas s'étonner de ces divergences : les
guerres entre seigneurs étaient, en ces temps, chose si fréquente et si naturelle que nul analisle ne se
préoccupait d'en tenir note. Ce n'est qu'après avoir reconnu la gravité exceptionnelle de celles qui nous
occupent, qu'ils songèrent à en rechercher les origines. Or, il faut admettre que, même écrivant après
les chroniqueurs précédents, Flemrieourt a dû s'enquérir plus diligemment qu'eux des moindres faits
de cette querelle, si futile à son origine. Il y a donc lieu d'accepter la date de 1390 qu'il nous donne.
^ Il a été identifié ci-dessus au paragraphe 819.
" Par diplôme du 10 juillet 85i l'empereur Lothaire I" donne au monastère de Saint-Sauveur de
Prûm le village d'Awans situé en llesbaye in pago ilasbannio juris iiostri villam Hauuans voca-
bulo cum omnibus ad eam légitime ordine pertinentibus vel aspicientibus, terris scilicet cullis
et incultis vineis, silvis, pratis, pascuis, aquis aquarum decursibus, molendinis, exitibus et rcgressibus,
necnon et mancipiis utriusquc sexus ibidem pertinentibus.... » (Beter, Urkundenbiieh zur Getchichte
der Mittelrheinischen Territorien, I, 92, 95).
DES GUERKES DAWANS ET DE WAROUX. 3
Marche, por la favoure qu'il avoit à cheaz de Warous, l'enforchat à mons-
Haingnor Johati, avoweit de Liers, qui avoit à fetnme la Gliie do " sain<i[nor
de Cleircmont *, qui «Irois hyretirs estoit del fortrece et avowerie d'Awans *;
car ly damme de " Cleiremoiit, sa femme, estoit filhe ainsnëe do saingnor
5 d'Awans, assavoir de monssaingnor Goirbeaz devant nomeit, al temps
doqueile commenchont les werres deseurdictes; et en avoit tant faite Goir-
beaz de Cleiremont, hoir maries do dit sain<;nor de Cleremont et d'Awans,
al dit moussai iignor .lolian, son seroge, que ly drois en estoit siiens '. Mais
ly dis eves(jues assemblât à Dynant pUiseurs de ceaz de Warous, en temps
10 que les werres estoient plus estroites, et flste, en absence de partie, corir on
jugement sor le dit moossaingnor Johan, par '^ hayme et envie; dont les
terres de Cleremont et d'Awans ly furent forjagiez, et prist ly evesques le
dit monssaingnor Johan et le mist en sa prison, pour ly constraindre qu'il
ly reporlast sus les terres desourdicles, qu'il, ly dis evcsques avoit à tort
13 et à forche saysiez. Mais onkes n'en voul rins fair par destrainte " nulle
qu'il ly fcsist; anchois vouwat, en la prison, que jamais n'aroit barbe ne
cheveaz rauseis ^ ne tondus, ne ongles retailhioz ne de mains ne de " piez,
tant qu'il sittroit en sa prison, en laqueile ilh fut gran pieclie de temps;
mais, après ce, fut iih fours mis de prison, car ly evesques n'avoit caze de
iti ly à tenir por tolir son hyretage. Et, luy dt'ligiel, ilh plaidial al econtre
de monssaingnor de Liège tout le surplus de son vivant, par l'espasse de
XX ans et plus, sy que de cas de forche, en la justiche do jar-lin. en [lalais'
à Liège, l'eiidcmain que messires " de Liège avoit sis aile pais à Liège ',
ensy (ju'ii est ■' aconslumeit de seior encors i» présent ^. Et le veys par- f. 177
95 siwir monssaingnor t'evesque Englebiert del Marche, après l'obit délie
" Sa. ovh'l (I. — * Sa. omet d'Aw. — " A do — ^ AOjy |>:ii', n por, CQ pour. — « D'après
BCQEHKNL, JYZ coiislraiole, J deslcce, G M deslr'ce, F destiesse. — t B raseis. — » A do. — » Sa.
moDss. — ' A aile paiU a \, , Gii au pays a L., CK aile paix a L , !^ aile pais de L., BQE arec 1; pays
de L. — i Ail (piil lest, tf second I exponctué dans A.
* Voyez page iOi, note 3.
1 L'acte par lequel Humbert Corbeau Je Clerinont vendit l'avouerie d'Awans i Jean de Liers, son
beau-frère, n'est pas connu; mais le contexte prouve que cet acte fut antérieur à 1354.
» Le tribunal de la Paix, présidé par l'évëque, siégeait toujours un samedi. Le lendemain de cette
séance, donc toujours un dimanche, l'évëque, siégeant avec ses vassaux dans le jardin du palais,
cntendnit les atpcls dits « de l'anneau du palais ».
l LE TRAITE
evesques Adulphe, continuelment, sains defalir journéez nulle, par l'cspasse
de quatre ans ou environ. Et requeroit qu'il fuisl radrechiez selonc le Pais
de Fexhe, car onkes n'avoit poût avoer loie tant que ly evesques Adulphe
viskat, qui trespassat " l'an '' mil trois cens et quarante quatre, al Saint
(Sa. 320) Hubier. Lyqueile devieit, li ''jadis messires Johan parsiwit le dit evesque s
Englebiert délie Marche et porchachat tant, après les werres de Votename
et de Tourinnes S que ly evesques, aile request délie citeit et des bonnes
vilhes, le tournât en droit ^ à monssaingnor Fastreit de Bovengnistir,
chevalier. Mais, pou après, trespassat messires Johan, ly voweis ^, et sy
hoirs ne s'en traveilbont nint granment. Et assy morit messires Fastreis *. lo
sy que ly dis evesques et ses successeurs ont tousjours mainteDut la
possessions des terres de Gleiremont et d'Awans, en deshyrelant les hoirs,
juxes à présent.
2 "*. Ors, en revenant à nostre principaul nialeire, ly devant nomeis
messires Coirbeaz d'Awans, qui estoit riches et poissans. sy que dit est, et 15
voloit esire ntaisires de ses voisieiis, avoit desos ly, en la dit vilhe d'Awans,
une sierve, ensy qu'il contint ' en coronykes de Saint Lambier, qui estoit
riches '' de moyble et d'yretage, qu'il ly avoit lassiet assembleir pour l'afec-
tion qu'il avoit à ley, plus que az atres. Laquelle aloit visenteir uns variés,
nommeis Hannecheaz, cuziens à monssaingnor Wiihelme, saingnor de 30
"Warous, por ly avoer en mariage. Mais doneir le voloit ly sires d'Awans à
on sien familiare, sy que ly dis Hannecheaz s'avanchiest, et le prist et
emminat, et aseis toist après l'espozat. S'en fut ly sires d'Awans durement
f. 177 V malcontens, et envoiiat requere ' le saingnor de Warous qu'il ly revoyast
sa sierve, ou ilh s'en radrechoit \ Lyqueis respondit que ly femme disoit 2S
" A -passani. — ''Sa. omet l'an. — « A lii. — •* CBz ouvrent ici un nouvel alinéa; A se contente
d'une grande initiale. — « Ainsi JB, C contient. — f A ricb. est répété. — » fi requière. — * D'après
AB, g radressoil, ailleurs -eroit.
* La bataille de Voltem fut livrée le 18 juillet 1346, celle de Tourinne le 21 juillet 1347.
* « Ly evesques.... le tourna en droit » c'est-à-dire que l'évéque confia l'examen de l'affaire
à Fastré de Bovengnisticr, chevalier.
* Nous avons vu, en effet, qu'il mourut le 6 octobre 1383.
* Fastré rie Bovfgnislicr, avons-nous dit [tome I, page 192), vivait encore en 1589, mais n'est plus
cité depuis.
DES GUEKRIiS D'AWANS ET DE WAROUX. 5
qu'elle n'esloit nint sierve. Envoiiet, et renvoiiet, el Iraitiiet fut assés entre
les parliez; mais, (irialmcnt, nus acors ne s'en pout fair, sy que ly sires
d'Awans defiat le saingnur (fe Warous", qui estoit ses cuziens et voisiens los
prochains. Se niiiit planleit de ses amis ensemble sor une journéez. assavoir :
s le Persan, saingnor de Haneffe, monssaingnor Tiiiry Tabareal, saingnor de
Seraing, son freire, andois bannorés ^; monssaingnor Wiliielme, le castelain
de Hozemont et se" freires ^; item, les quatre freires de Flemale, nomeis
monssaingnor Coiars délie Heys, monssaingnor Wilhelmes le Hier, mons-
saingnor Johan de Kamey et Henry le Dameheal '; item, monssaingnor
»o Ernus de Skendremale, Olivier de Jouprelle, son freire *, et leur atre *
freires; les enlans de Fontaines^, monssaingnor Ystasse Frans Hons de
Hollengnoul ^, Lowar de Fouz, et gran nombre de ses proismes ; et reinon-
strat à eaz son faite et injure, et coment ilh avoit sufissanmenl sommcit le
saingnor de Warous et nulle bonne response ne Irovoil en ly. Ilh accordont
is de somonre leurs amis sor une journéez et reprendre par forche la dicte (^a-330)
sierve, et de ley fair ce que à sierve appartenoit, et, se défendue estoit, que
on portaste teile domage aile saingnor de Warous que ly fais fuist bin ven-
giez. Ly journée vint, et chevacliont enforchiement sor le dit Hannecheaz.
Mais ilh el sa femme s'estoiient trais en la forterece de Warous, et, par tant
30 qu'il ne poreiit avoir la dicte femme, ilh alont abatre le molien al ven et le
bresin do saingnor de Warous et wasteir ses bins az chans.
3. Avint, après ce, que ly sires de Warouz renionstrat cesty faite à ses
prochains amis, et fut conseilhiez de traire vers monssaingnor Johan de <• ns
« AB se, CGs ses — <> CDGt leurs aatres.
' EusUchc l'ersaiit de Hanncffe et Thierry Tabareau, son frère, sire de Srraing, tous deux banne-
rets, voyez toiDc I, page lt2U.
' Voyez tome I, paragraphe i29.
• Voyez tome I, paragraphe 479.
* • Monscignor Emus de Skendremale et Olivier de Jouprellc, son frère*. Voyei tome I,
paragraphe 8G7.
' Je n'oserais préciser ceux que Hemricburt entend désigner par « les enfants de Fontaine ».
Il s'agit, bien sur, ou des Tils de Barnage, le vieux (paragraphe 444 du volume précédent) oa de ceui
de Barnage, le jeune (paragraphe 445 du raéioc volumci.
' Eustache le Franc-Homme de Hognoul, chevalier, décapité en iSltS (tome I, paragraphe 807).
tt LE TRAITE
Chalon, mambors délie evesqueit de Liège ^ de part monssaingnor Houwe
de Chalon, son freire, evesque de Liège, qui estoit absens do palis. Sy le fîst,
ut en requist radruchement. Lyqueis mambors prist le saingnor de Warous
et lous ses aydans avoek ly et s'en alat à Hozemont, por abatre la fortrece,
qui plus floyve estoit " que cely d'Awans ne fuist. i\Jais ly sires d'Awans, 5
ly castelains de Hozemont et si freires, chilh de HunelTe et de Seraing, et
leurs aydans, furent sy fors sor le journée que ly mambors et ly sires de
Warous, et leurs partiez, de ce informeis, retournont, quant ilh vinrent à
Velleroiis, sains rins à '' faire.
4. Et, par tant que ly werre estoit tote overte entre les partiiez d'Awans lo
et de Warouz, les kapitaines s'alont enforcliier, enlichier " et traire sor
leurs forlreces en warnizons; là, sovent fois, avenoiient pluseurs sker-
muches et beaz et appiers fais d'armes, en assailhant, chechaiit et fuyant.
Mais que quionk fuist pris '*, ch'estoit sains merchis, car atre raenchon n'y
avoit que la mort, nonobstant queilkonk. proismeteit qui fuist entre eaz. Et is
les dois principaz capitaines, ly sires d'Awans et cilh de Warous, estoiient
si près logiez ly uns del aire qu'il estoieiit cascon jour al fier des glayves.
Kn cely commenchement des werres deseurdictes, furent, par pluseurs des
linages deseurdis, encommenchiez et faites pluseurs tours ot atres fortreces
en ce paiis, por leurs corps à wardeir. 20
6. Quant !y evesques Hughe de Chalon fut revenus al paiis, ses ' freires
deseurdis ly remonstrat le despit que ly casielains de Hozemont et sy
proismes ly avoiienl faite on son olUce, sy que ly evesques somonit tôt sa
f. t78 V puissance et cheaz de sa citeit et chevachat vers Hozemont. Mais ly caste-
lains '' n'out nint conselhe de ses amis qu'il wardaste sa fortrece, car elle 2S
n'estoit nint forte asseis pour teil siège à soffrir; se fist tôt sa fortrece
viiidier, sy que ly evesques le trovat vuyde et l'abatit. Et, en retournant, ly
sires de Warouz abatit assy le molien al ven do saingnor d'Awans.
« Sa. omet esloil. — * a n'existe pas dans fie, mais se trouve dans AGC. — ' C enlissier, Z)Z erilicher,
fl/l«il/Oculichier, OEcuilIier, FHKLNRWJYi; manque. — <• AB prisl. — ' A répète ses. — f A -lans.
1 Les chartes de Saint-Lambert nous montrent Jean de Chalon, seigneur d'Arlay, présent au pays
de Liège en 4298 et 1500 (Carttdaire, II, »S4, S86, S92).
{Sa. 331)
DRS GURRRKS D'A VV ANS ET DE WAROIJX. 7
6. De cesh* domaf!;e furent chilli délie partie d'Awans corochiez onitre
mpsure. Et, par tant, ly sires d'Awans, et ly castelains «Je Hozemont et si
freiros, flscnt on gran mandement de leurs proismes, et mandont assy tut le
linage de Ruiant et des Moyierepas, ultre Mouze, qui estoiient fors et pois-
5 sans, tant qu'il orent bin vi*= hyames " armeis de wardecors d'armes sdont
Tuzage de oely temps; entre lesqueis ilh avoit u" et xv chevaliers, ensy qu'il
moy constat par'' l'aprize des anchiens. Et chevachont devant le casteal à
Scliens^ appartenant à Badewien de " Casteal, cuzien germain demoreis al
saiiignor de Warous, qui avoit trois Bs, les plus apiers et les plus hardis
10 qui fuissent en toute leur linages, assavoir Wilhelme, le bailhier de Saint
Lambier, Badewien et Johan de Pondrelouz '. Là fut ilh assailbit vassal-
ment et hardiement, skermuchiet et defendut, trait et lanchiet, dont
pluseurs, dedens et dehors la fortrece, furent navereis. Mais ly fortre<-e
ne pout eslre wangnie. Et, qunnt chilh d'ontre IVIouze, assavoir chilh de
18 Kulant et ly IMoylerepas, veyrent qu'il ne pouiient rins faire al assailhir, ilh
butont le feu, dont ilh misent chcaz d'Awans en gran dangir envers le sain-
gnor; et n'ozont al feu aresteir, anchois soy partirent, et ly straingnirs en
ralont par delà Mouze. Chis feuz portât gran domage aile fortrece, qui onk
puis ne fut refaite.
ïc 7, Avint, asseis test après, que ly evesques kalengat, por ce feu, tes les i. 179
fiiez do saingnor d'Awans, et, par tant qu'il ne vout nint ** obeyr, ly evesques
somonit son poioir et assegat le casteal d'Awans *. Mais, le siège pendant,
ly amis do saingnor d'Awans et ly saingnor de Saint Lambier traitiont et
fisent une pais aile evesques do dit excès, par teile manière que ilh et
j» XII chevaliers de son lynage venroiient à Liège, en l'engliese Saint Martin
en Mont, et là soy* dcvestiroiient ilh en pure leurs stroites cottes; se pren-
droient ' cascun d'eaz, en la dicte engliese, une selle de cheval sor sa tieste
nuwe, sains chupiron, et les porleroient en palais à Liège par devant
" Sa. hommes. — » CG par, AB por. — " CBD de, A do, GJYZ Aa. — ^ A rainl. — • fl se. —
t Sa. prendoient.
* Voyex tome I, paragraphe 093.
^ La chronique de Jcan-le- Prêtre (Cbapsaville, 11, 333) place le siège do chiteau d'Awans
en 1307, aa temps pascal, ce qui correspondrait à 1208 (n. st.).
8 LE TRAITE
i'evesques ^, et ly offeroiient ea genos", par caze d'amende. Et ensy fut ilh
faite.
8. Nîntmains, ly werres demorat tosjours entres les dit partiiez et mon-
(5<i. 352) tepliant en orgoul et en félonie ultre meziire; car ly sires d'Awans avoit
gran despit et indignation de la dicte amende, et ly sires de Warous et ses s
partiiez avoiient semblainent despit de leur domaiges. Et, par tant, ilh
chevachoient cascon jour ly uns sor l'atres et soy portoiient gran domages.
Et atraiot cascun d'eaz tos les amis qu'il pooit acquière en son aou^. Mais,
juxes adont, s'estoiient passeis d'entreir en chis werres " gran nombre de
chevaliers et d'escuwirs. par tant qu'elle "* estoil de sy morteile haymmes et lo
qu'il estoiient assy proismes al une parte que ail' atre ^ Adont avoit dois
bons bastars en dit linage d'Awans, qui ne doient nint estre oblieis de
mettre en compt dos bons : ch'estoit Honblés de Bernalmont, fis monssain-
gnor Hombier VVane ^, et Aynechons, ly bastars de Hollengnoul. Chis dois
r. 179 V furent surent compaingnons d'armes, et estoiient ly plus hardis et de plus 15
grant corage et entreprezure qui fuissent en leur linage, et qui orcnt plus
de bonnes fortunnes à leur temps et plus d'oneur en tos liiez, là ilh furent
truveis, et en tos fais de ceste werre, tant az champs com az eskermuches,
az lices des ' fortreces, là ilh gisoiient en warnizons, et en wartant leurs
annemis ^ et eaz parsiwant sor leur awantage. Et, briement, si qu'il constat ^
par le recort des anchiens, ilh estoiient doteis plus que nus atres, et parse-
veronl, tant qu'il viskont, sains domage de leurs corps. Chis Aynchons adont
meïsmes werioit à cheaz de Hamale, qui estoiient poissans d'avoir et d'amis;
et chis demoroit tout emmy leur puissance, en la vilhe de Riwechons, et
n'avoit que une platte maison ; mais ilh avoit ens une borne, bonne et ^
se n'ozoiient chilh de Hamale bouteir le feu, par tant que la dicte
" Sa. geoas. — » BAGM .wv, C ajowe, QEHKNOWU aide, FRX manque. — « Ainsi AB, C cis
werre, G ces guerres, s ses guerres; werres eu un iing., cfr. ci-dessus, ligne 3, et ci-4esious, ligne 40.
— <* C elle, JDZ elles, AGB II, Y ils. — • .4 al une . . allatre avec le premier 1 exponcfué et le troisième
l.iffé. Sa. al une ... a l'aire. — f tlB des, A de, GMOWEQHKNL et. — « Sa. avenues;
* l.a même chronique dit ad Sanetnm Lamberlum iu6 corona.
' Voyez (ome I, page 419.
DES GUERRES DAWANS ET DE WAROUX. 9
vHhe estoit des" fiiez de Braibant ^. Très grant domage leur portât; et,
denoméement, une foys que les quarantaines entre eaz getéez devoiient
expireir à soina levant, illi et alcons de ses amis soy levont devant le jour,
aile beateit, qui estoit belle et cleire, et alont brisier sor unk d(; cheaz de
* Hamnie et le tuwont, et ocisenl '' toutes ses beistes, grandes et petites, et
rctrahfrent à Rywcchons. Dont plainte fut faite par devant monssaingnor
de Liège sy que de quarantaines brisiez ; mais ilh alligat que ly beateis estoit
ly soleaz qui luisoit et qu'il l'avoil faite de bonne hoire. Et estoit si doteis
que nus n'uzoit testmongnier contre ly. En la fiun, l'apelat de murdre uns
iO variés de linage de Warous, nomeis Falos, et ilh loiiat le chan encontre ly *
par devant nionssaingnor de Liège. Chis Falos estoit durement grans et
fors, bealcop plus que ly dis Aynechons. Et ly dis Aynechons estoit dure-
ment ameis de son linage; sy que messires Ernus d'Awans, canonnes de ». 180
Saint Lambier, freires al saingnor d'Awans et parfons " clers durement ^,
13 qui dcmoroil en la maison deleis le beal porta *, aile devant délie plache où
ly chans de batailhe devoit estre, mandat le dit Aynechons (|u'il s'armast
en sa maison, car ilh voloit estre à son armeir. Quant y vint * ly journée (Sa. 333)
do chan, ilh ont sy gran nombre de chevaliers et d'escuwirs à Liège que à
poynes ' puoit on passeir parmy les chachiez; car tuit chilh d'Awans furent
90 avoek le dit Aynechon et tuit chilh de Warous et de Hamale avoek le dit
Falo. Ly dis Aynechons soy vint armeir en l'osteit do dit moDssaingnor
Ernut d'Awans, aile queile ilh astoit cuzicns ; et, quant ilh fut armeis, ilh ly
commandât que point ne soy partist, par queilkonk apeal ne conselh qu'il
avtrist, juxes à tant qu'il ly diroit. Et ly dis Falos, qui estoit grans et fors,
is vint aseis tompre en champ à teil nombre de gens que vos aveis oyt,
et portât ly sires de Hamale son cscut. Mais ly plus grans partie de cheaz
d'Awans estoiient ja, de fait aviseil, enlreis au champ et avoiient porprises
« AGC des, BJZ de. — » Ainsi AC, Sa. -sodi. — « Ainsi AC, Sa. penons. — * Selon AG,
CEQHKNF qu. ce v , fl qu. ilh v., MOWi qu. v. — « Sa. peyne.
I Russon était, en effet, une terre brabançonne enclavée dans le pays de Liège.
* « Il loijat le chan encontre ly », il le proroi|ua en champ clos.
' Le chanoine Arnold d'Awans a été identilié tome I, 40i, note 4.
* Le beau portail de la cathédrale faisait face à la « Place Tcrte * (Gobkrt, Les rues de Liège,
II, 171).
To)iE IL 2
10 LE TRAITÉ
le plus gran partie des cordes. Quant temps fut, oiis apelat le dit Aynechon
iy promire fois, seconde et tirche, par grant distance entre l'on apeal et
l'atre; mais point ne venoit. Sy amis, qui estoiient en champ et qui n'es-
toiient nint infourmeis do fait, ilh envoiiont sovent " fois tjuiere le dit
Aynechon; mais point nel * laissoit partir Iy dis messires Ernus d'Awans. 5
Et, par tant, famme corit eu champ qu'il ne venroit nint, car ilh s'en estoit
fuys; sy que Iy dis Falos requist al maiieur qu'il awist loy et qu'il fuisl tor-
ncit en droit, car ilh estoit mydis; et chilh de Warous et de Hamale le
requeroiient por Iy aygrement. Et al encontre, chilh d'Awans alligoient
f. 180 V qu'il n'estoit nint midis, et ce pooit on cleirement aile soleilh veioir, et que lu
on ne fesist nul tort à leur cuzien, car ilh voloiient tos demoreir en hostage
por Iy qu'il venroit. Sor ce, Iy esquevins alont à ' conselh, et avoit entre
eaz gran strif, por les partiiez qu'il faisoiient, Iy uns d'une part, Iy atres
d'atre part, por leur lynageà aydier. Lequeil estrif pendant, tôt joindant del
hoire de meidis, messires Ernus d'Awans vat envoiier en champ son dit m
cuzien, en Iy commandant ** qu'il fesist ses trois tours por si bon loysir
qu'il fuist hoir de midis anchois qu'il ferist cop de baston. Et messires Ernus
de Jehaing, freires aile bon castelain de VVaremme, Iy portât son escut,
A laqueile départie, Iy dis messires Ernus d'Awans, canonnes, alat toi
publement commandeir à une anchienne meskyne, qui de longtemps l'avoit 20
servit, qu'elle alast mètre tantost une chodire d'eawe sor le feu, car ses
cuziens ne targeroit nint granment qu'il aroit desconfît son aneniis; sy
revenroitsy traveilhiez et sy ensangleteis qu'il Iy sieroit gran besoing qu'il
fuist aisiez. Ly dis Aynechons, qui avoit grande esperanche en sens et en '
conselhe do dit monssaingnor Emut, soy partit à tote sa rote. Et, quant ilh 25
vint aile entrée do chan et famé corit que c'estoit Aynechons, que quidiez
queil jup et queil cry chilh d'Awans et ly commons pueples fesissent! Uns
grans paiis, s'ilh fuist az champs, s'en fuist tos ' enhisdeis, et assy Qsent,
(Sa. 334) par semblan, ly dis Falos et toutes ses partiiez. Ilh entrât ens, et adont soy
départirent ly esquevins de leur conselh et alont seiior ' en leur sièges, les 30
alcons liiez et les alcons dolans. Et ly dis Aynechons, aiians en mémoire
le conselh do dit canonne, fist ce que commandeit ly estoit et ne vont
« A soût. — ' C Del, EQHKNOWFLRJY ne le, ABGMDZ ae. — ' J omet a. — " Sa. -dit. —
' AGC ont deux fois en, BJY n'ont que le premier. — ' Sa. omet los — s B seioir.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. H
onk oiir nul Iraiitiet". Ly dis champions soy assailhirent" et combatirent
de grant force et de gran sens, ja fuist cliozeque, al semblant des persones.
ly champs fuist mal partis, car Aynechons estoit déliiez et ly aires esloil '• «8»
durement grans et fors. Ilh soy kebatirent longement et quassont perillieu-
9 zement. Mais, en la fien, fut Falos abalus, et ly dis Aynechons le tuwat
desoz ly. Mais ultre mezure estoit ilh traveilhiez et sy coviers de sanc, tant
do sien com de son annemis, que nus nel powist en cesle estât recognoistre.
Adoiit ilh revint al hosteit do dit monssaingnor Ernut et trovat le baing
tôt près; se fut netiioz, laveis et reposeis et bin garis. Et, après ce, ilh fut
10 assois plus resdes et plus anyeus et plus melies ° qu'il n'awist esteit en
devant.
9. A cely temps, sourdit werre et gran hayme entre les enfans de
Plemale, d'une part, et le voweit de Sclachiens et cheaz de linage de Scia-
chiens et de Bierlouz, d'atre part, dont messires Anthones de Gemeppe
iB Iraitiiat de pais sovent fois, et n'estoit encors armeis des wcrres deseur-
dictes Avint d'aventure que Pevereal d'Othéez, qui estoit cuziens germains
aile saingnor d'Awans et demoranf* en son hosteit, tuwat en la Savenire à
Liège, droit sor Mouzc;, aile devant del hospitaz, Gerar de Bierlouz, cuziens
aile voweit de Sclachiens; et ce fut ly caze por quoy chilh de Bierlouz et de
20 Sclachiens entronl * en la werre avoek cheaz de Warous. Pou de temps
après, ly sires d'Awans envoiiat spécialement et sovent fois aile dit mons-
saingnor Anlhones, qui ses cuziens astoit prochain, car c'esloit filz mons-
saingnor Anthones Maiihés, qui fut ainsneis fis monssaingnor Basticn de
Hollengnoul, sy qu'en promerain traitiiet des linage soy contint*; et ly
9) prioit qu'il vosist estre de son acort, tant que, finalement, ilh respondit ^,
s'il voloit Pevereal hosteir de son hosteit, qui avoit son cuzien tuweit, ilh
<• C ajoute et de nulle paix Ji faire. — * Sa. assailhent. — " Cellt série de quali/icaUft a embarrafsé
le» copistes : Sa. plus redes el plus aayeus et plus mêliez, JZ plus rade et plus euvieulx et meilleur, Y plus
rade et plus envieux, GitfOIV plus raddes et plus mrillieur, QE plus rade et meilliear, A'iV plus nisles et
meilltenr, H plus ruse et meilbeur, L plus fort et hardi entreprtïtineur, R plus fort et robuste, Ç mieux aimé
et plus hravo, C plus amiable plus parfaict paciQcque et plus hardi et meilbeur, FD manqtie. — <* Sa. dom-.
— « Sa, eolrent. — ' Ct resp. que.
< Voyez tome I, paragraphe 932.
11 LE TRAITÉ
le serveroit volenlirs, et atrement nint. Laquelle choze refuzat ly sires
d'Awans, par tant que ly dis Pevereaz, qui estoit ses familiares, ly esloit
L 181 V trop prochains. Adonl ly dis messires Anihones, qui sovent fois avoit Irai-
tiiet délie pais entre cheaz de Fiemale et de Sclachiens, soy (ournat avoek
cheaz de Warous, et tant enhortat Boyieawe et Tailhefier de Gemeppe et s
cheaz de Sclachiens, qu'il soy trahirent délie partiiez do saingnor de
Warous.
(Sa. 335) 10. Ors deveis savoir qu'en cely temps,, ly dis messires Anthones faisoil
son casteal à Gemeppe; et estoit ly comble drechiez à terre, qui devoit
estre mis sor le groze tour, sy que, quant ly sires d'Awans parchuyt que lo
messires Anihones estoit devenus ses " anemis, ilh fist on mandement de ses
amis, por abatre cely comble et ce de la dit fortrece qu'il poroit, qui estoit
encors toutes novelles, car elle n'estoit nint parfaite. Lyqueile mandemens
fut nonchiez à monssaingnor Anthones, qui, tut bâtant, envoiiat somonre
ses proismes et amis, assavoir monssaingnor Gerars de Bierioz, avoweil de is
Sclachiens, peires de monssaingnor Gontir Conrar, et le saingnor de Warous
ly jovenes, monssaingnor Hustin de Seraing et Wilhelme, son freire, qui
estoiient oncles aile dit monssaingnor Anthones; et mandat cheaz de Scia-
chiens et tous les bon hommes de Gemeppe et do ban de Seraing, tant
à piet com à cheval, por son corps et sa fortreche à wardeir. Ly sires 20
d'Awans et planteit de ses amis vinrent aile jour que '' mis estoit, assavoir
l'an mil dois cens nonante owit, et soy partirent d'Awans por aleir à
Gemeppe. Quant ilh vinrent par decha Lonchiens, ilh, ly sires d'Awans, el
des plus sages traiirent à part ensemble et soy consilhont par queil chemien
ilh poroiient entreir en Gemeppe, car les entréez estoiient fortes et perve- 25
iheuze " de tos costeis; et, se leurs annernis, qui estoiient iiianchevis '',,
avoiient volenteit des pas à wardeir, ilh poroient perde davantage sains
r. 182 wangnier. Adont dissent ly enfans de Fiemale qu'il les monroiienl bien
sains perilh, s'ilh voloiient, car ilhchevacheroient droit à Fiemale et là ilh
sieroiitnt aile plainne chaimpaingne, Chis conseaz durai longement, sy que 30
chilh délie warnizon de Gemeppe, que ' leur annemis ralendoiient aile
" B son. — * CBAY que, GJZ qui. — " C pervillense. — * C manchewys, Sa. machevis. —
e BAGY<\ne,CJZ(\\i\.
DES GUERRES l)'AWA^S ET DE WAROUX. 13
adjournéo, avoiient gran mervelhe qu'il targoiient tant; s'envoiîont " war-
domaneir sor les champs et, quant ly wardeinaneurs revinrent, et ilh rapor-
toiit que leurs aiint^mis stesoiient et conselhoiienl sor les champs, ly dis
messires Anthones et ly atres sages qui là estoiient présent, alont dire qu'il
s yroiient sor les champs, aile dcseur délie vilhe et aile devant de leurs pas.
et, solont l'estat et le contenance qu'il vieroiicnt en leurs annemis, ilh
aroiient conselhe de fair avant. Et que vos soiies infourmeis : ly sires de
Warous n'estoit nint deleis eaz, anchois avoiient entre eaz ordineît que ly
sires de Warous venroit après le saingnor d'Awans, coystiant * de long sor
10 son avantage, sy que, s'ilh avenoit alconne choze az champs, qu'il les sor-
couroit ", car, en leur vilhes, ilh n'avoiient nul dopte. Et, quant chilh de
Gemeppe parchurerit que ly atre ne faisoiient nulle semblant de traiire
avant, ilh reprisent corage en eaz, sy que chilh qui quidoiient que leurs
annemis n'awissenl nul voleiiteit de combatre, et chevachont vers eaz bin
ts ordinéement. Adont, quant chilh d'Awans les veyrent venir, ilh soy misent (Sa.ss6i
en conroy et trahirent avant. Et ly sires de Warous, à toute sa rotte, qui de
tos costeis veioit la contenance des partiiez, s'avanchit assy, por sorcorir à
cheaz de Gemeppe. Et, quant les balailhes furent apprepiez, ilh soy corirent
sus aviséement et de grant ordinanche, et soy kebatirent asseis longement.
io Mais la plus grande partiiez de cheaz do ban de Serang et de Gemeppe, qui
estoient à piet, fuyrent leur voie, quant ilh veïrent le fait dureir sy longe-
ment et assy par tant que ly sires d'Awans estoit là plus poissans que ly i. 183 t
atres. [Nintmains, en la (in, fut abatus et trais à terre à lot son diestrier ** ly
sires d'Awans, et ses pengnocheaz abatus, qui fist cheaz de sa partiiez lour-
ds neir à descontiture. Et sufflat à cheaz de Warous d'avoir la victore de ceste
journéez, sains ' chachier leur annemis, car ilh ne les chaichont onk. Là
fut mors ly vaiihans sires d'Awans, forche '' chevaliers et entreprendans.
Et furent mors, deleis ly, trois des freires de Flemale, assavoir messires
Colar délie Heys, messires Wilhelme ly Hyer et Henrys ly Dammeheaz;
30 item. Olivirs, freires al bon Walleran de Jouprelle, Houwechon de Chante-
brines, escuwirs, Gilhes de Fouz en Braybant et uns escuwirs nomeis ly
Troie de Fouz, qui furent assy mors, délie partie de cheaz d'Awans, et nint
" Sa. envoyenl. — * B cojstoiaDt. — • Ainsi AC, Sa. socouroit. — * 5 deslr. — * A udi. —
' AB forche, GM forte, ailleurs fort.
14 LE TRAITE
plus. Et, de cheaz de Warous, i furent mors Johan ly Variés, peires à mons-
saingnor Libier le Polen, et Pangnons de " RiwaI, ses freires, qui fut peires
de Henrar d'Aleur; lyqueis Johan ly Variés et Pangnons esloiient frères à
monssaingnor Wilhelme, le viez saingnor de Warous, peires à monssain-
gnor Wilhelme le jovene, adont vivant. Et y fut assy mors, de cely costeis »
de Warous, ly fis saingnor Gilhe le Proidomme de Saint Servais et alcons
atres.
11. Chest batailhe fut nomée, et encors est, ly pongnyche à Lonchiens;
dont les niorteil faites do paiis furent teilement reflaméez et renforchiez
que los ly paiis cheyt en grain * tribulation; car, por " le mort do dit sain- lo
gnor d'Awans, rentronl en la weire gran nombre de chevaliers et escuwirs
qui onk ne s'en astoiient entremis ■*, assavoir chilh de Warfezéez, car ly
sires de Warfezéez n'estoit encors marieis aile filhe do saingnor de Warous;
f. 183 et messires Emus de Skendremale et Waleran de Jouprelle demoront capi-
taines, por le morte Olivier de Jouprelle; et assy chilh de Geneffe et de is
Lymont, messires Wilhelme, ly bons castelains de Waremme, tuit chilh qui
estoiient des onze filhe de Monferan, dont li grans comptes chi devant faite
mention, entrent en la werre, et chilh de Liers et de Rocourt, et gran
nombre d'atres linages, qui en devant s'en estoiient deporteis. Et fut mes-
sires Wilhelmes, fis aile dit saingnor d'Awans do secon mariage, capitaines 20
(Sa. 357) de son costeit, qui estoit encors asseis jovenes d'eage *. Et ly bon castelains
de Waremme ^, qui estoit grans et fors, et hardis ultre mezure, et jovenes
bacheleir en la fleure de sa jovente, et qui encors n'avoit pris l'ordenne de
chevalerie et ne fist en grans temps après, chis fut capitaines por cheaz de
Geneffe et de Monferan, qui estoit tos uns membre. Chis bons castelains ^^
avoit dois freires, assavoir monssaingnor Ernus de Jehaing et Libier
Butoir ^, qui estoiient de grant volenteit; et, denoméement, je ay oût recor-
deir que ly dis messires Ernus estoit ly plus hardis et ly plus corageuz '
" CBé de, J do, G du. — * B gran. — ' CG pour, Bs par. — <* Sa. etremis. — ' BY -gieuz.
* Ce Guillaume d'Awans, dit de Biersez, a été rencontré au tome I, paragraphe 834.
* Guillaume, châtelain de Waremme, a été identifié à la page 384, note 1 du volume précédent.
' Voyez tome I, paragraphe 785.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. 18
que un powisl Iroveir en tôt sou linage, car iih estoit sens paour, ja fuist ilh
de petit corps. Eu ce temps, demoront tos ciiis iinages en pais, pur les
quaruintaines geltéez par le sainguor; car, de chascon noveai mort, on
commaiidoil quatre quarantaiunes, lesqueilies quaraintaiues furent tosjours
S bin tenuve, queilconque haymes qu'il awist entre les partiiez.
12. Quant les dierainnes " quaraintaiues furent expiréez, cascons soy
retrahyt sorsa forlrece, là ilh devoit eslre en warniliou ''; et fisent leurs pro- '• m*
visions, et acqueroiient " chascons d'eaz amis et serviteur partout où avoer
le poiioient, fuist par linage, par amisteit, par alliniteitde mariage, ou par**
10 atre manier, por eaz enforcbier. D'atre part, messires Wiihelme Cossen,
chevalier beaz et fors et hardis *, dont ly erifaus de Flemale mors à Lou-
chions estoiient oncles, car c'estoit Qs de leurs sereurs, demorat capitaines
por la coystie de Flemale, par tant que iy enfans Dameheaz de Flemale
estoiient jovenes d'eage encors, et messires Wilhelmes ly Hier estoit mors
is sains hoir marie, et assy Wilhelmes, dis ly Campions, &s de monssaingnor
Colar del Ileys de Flemale, n'avoit nint lo corage d'entreprende ' on teil
faix. Ors deveis savoir que ly femme Damheat de Flemale estuit tant coro-
chic et duioit sy très ardaniment son marit, dont quatre très beaz enfans ly
estoiient demoreis, assavoir Wiihelme, Johan, Badewin et Henry ^, qu'elle
20 parsiwit tant le dit monssaingnor Wiihelme Cossen de proiiers, en plours ''
et en larmes, et ly donat tant do sien qu'elle ' ly Gst entreprendre la ven-
gbance de son marit. Et, por ly miez encharneir, iih, ly dis messires
Wiihelme, mis jus les armes de son peire et prist et encargat les armes de
sa meire : d'argent à on satoir de geules, à v annelés d'or. Adont fut ly choze
25 teiloment enchafée que nus n'ozoit issir fours de sa forlrece se ce n'estoit
en grant péril h.
13. Ly dis messires Wilhelmes Cossens demoroit en Vengnis, deleis
Liego, al dcsoz des vingnes, en liu nomeit Bealvengnis, en une platle
" A dieriîmes. — * B -izoïi. — "Sa acquir-. — <* A por. — ' B -prendre. — f B pleurs. — » Ainsi
" A dieriîmes. — * B -izoïi. — "Sa acquir-. — <*
EQHKNMOWDP, G quel, CnABJI quil, Z qui, Y que.
* Voyez tome I, paragraphe 68.
* Voyez tome I, paragraphe 473.
16 LE TRAITE
maison, maïs ilh avoit bonne eawe altour et bon pon leviche. S'avoit p!an-
(Sa. 838) (eit d'amis à Liège, car ly Cornus de Saint Lynar, qui ly estoiient remuweis
de germains, demoroiient asseis près de ly? et ly enfans le viez Thomas de
f. i8i Hemericourt demoroiient à Liège, qui ly estoiient en ce point; et, ultre
Mouze, estoiient iy enfans le voweit de Chaiienéez et Frongnut, son freire, 5
qui estoiient si seroge. Et, generalment, tote ly universiteit deile citeit
estoit tote favorable à cheaz d'Awans et demorat en ceste volenteit tant que
ly werre durât, ja fuist choze que poin ne s'en armast la dicte universiteit.
14. Chis messires Wilhelmes Cossens estoit infourmeis qu'il avoit
à Frangnéez, al desoir d'Averoit, trois freires, do linage de Sclachiens, dont lo
ly uns avoit nom Warnirs, qui s'estoit vanteis qu'il avoit tuweit, aile
pongnyche à Loncliiens, le Dameheal de Flemale. Chis trois freires tenoiient
en on beliefroit à Frangnéez, et estoiient hardis et appiers. Se tournât à
gran desplaisanche aile dit monssaingnor Wilhelme, mais ilh ne les connis-
soit. Se vint à Thomas de Hemericorl, son cuzien *, ainsneit fil do viez 15
Thomas deseurdictes, qui de pluseurs gens astoit acoinetés, par tant qu'ilh
estoit vinir; et l'enformat de son faite, en ly priant qu'il ly vosistses oncles
aydier vengier, sy que chis qui de sanc et de linage en estoit tenus, car
damoyseile Clamenche, sa meire, estoit cuzin germaine az trois freires de
Flemale mors à Lonchiens. Chis Thomas estoit uns poissans bons de corps 20
et de gros membres, et estoit reputeis " por on durement sages hommes et
de '' grant conselhe. Ilh avoit vu freires, mais nus d'eaz n'estoit en eage
d'armeir à cely jour, ja soice que, après ce, ly trois d'eaz servissent bin leur
lynage. Ilh respondit que c'estoit uns marchans et qu'il pooit très mai lais-
sier sa chevanche por entreir en ces vrerre, mais de son conselhe sieroit ly 25
f. 184t dis messires Wilhelme conforteis loiialment. Cheste response ne sufliat
nint aile dit monssaingnor Wilhelme; anchois s'en corochat et ly reprovat
que sy grans courps et telle force qu'il avoit, estoit en ly mal emploiie,
quant sy amis n'en pooiient estre adrechiez ne servis; et le sormonat " tant,
" y4 repeleis. — * Sa. omet de. — ' Afisoraomat, GlfO H^i surnomal, AT sommonat, C/KZ sermonai,
QEON semmonat.
* Voyez tome I, page 287, paragraphe 562.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. 17
onsy que je l'ay parfaitement oui " recordeir le dit Thomas, qui fut mes
oncles, qu'il l'atraiiet de son acort. Et encors recovrat iih plus avant aile dit
Thomas; car iih ly fist mettre jus ses armes de Hemericourt, qui estoient
de geules à une bendo d'argent, hrisiie d'on skouchet d'ari^ent à on saloir
8 de geules de part sa meire, qui estoit de la dicte coisté de Flemale, et ly
nst prendre et porteir en plain eskut les armes de Hozemont : d'argent à on
satoir de geules, à une ruture de sable. Et ly caze por quoy ly dis Thomas
soy inclinai plus à cangier ses armes, ensy que je ly * ay oùt ° recordeir, ce
fut par tant que chilh de Hemericourt, qui estoiient issus de"* Caslenl et
to qui' portuiient les armes de ces colcurs, ne soy meloiient nint, et onk ne
soy melont, des werres deseurdicles, quanteal qu'il fuissent des linages '
do paiis; si qu'il ly sembloil que on ne ly dewist nint tourn(;ir à blâme, s'ilh {Sa. «O)
prendoit le blazon délie droil coisté dont iih apparlenoit à clieaz qui mors
estoiient de son costeit, puisqu'il estoil conforleis d'entreprendre leur
is wengaiiche.
15. Quant ly dis Thomas fut entreis, iih dist al dit monssaingnor
Wilhelme qu'il cognissoit dois freires à Liège, cuziens à cheaz ' do dit
linage de Flemale, qui estoiient fors et rades, hardis et de grande volenteit,
qui estoient bon neyveurs et bons abalestriers, quanteal qu'il ne fuissent r. 18S
90 nint ryches; parmy lesquels iih poroiient, à leur grant honeur et profit,
achiveir leur fait à Frangnéoz, sor les trois freires deseurdis. Si consilhat
qu'il fuissent privéemont mandeis, si qu'il furent. Ly uns estoit nomeis
Hannoroic, el ly aire Thiry d'Ongnéez. Je les veys asseis; n)ais mult
anchiens estoiient iih de mon temps. Parleit fut à eaz, et tant traitiiet qu'il
95 aroiient de nuyt apparelhiet on ponton à Mouze, à Vivier, aile coron de
Soverainpont *, en queil iih sieroiient, 'warnis de leurs abalestre'; et ly dis
messires Wilhelme el Thomas, à lot une dozeinne de leurs amis, y eniroicnt
tos armeis; cl iih les iiaviroiieiit seguremcnt amon IVlouze juxes à Fran-
gnéez. Faite fut. Et, quant iih furent al rivages à Frangéez, iih issirent hors
30 et laissont de leurs variés por le ponton à wardeir, et s'en alont à bellefroit.
« AB^MX, C oyu. — t> Sa. Iiiy. — » AB eui, C oyu. — < CBD de, A do, GlYZ du, — • Sa. oni«rqai.
— t Selon AGJYZ, B de lioage, C du lio-. — > AB eaz, R eux, aillturs ceulx. — >^ A -ran-. —
* A abalastre, ailleurs -lesire.
TOHE II 3
18 LE TRAITÉ
en queil estoiient ly trois freires deseurdis. Sy en tailhont et copont les
angleis posleaz et, aile cheiior, ly uns d'eaz escapat et ly atres dois furent
mors. Et, de dont on avant, Henroie et Thirys d'Ongéez servirent loiîal-
ment à piet leur dit linage, et gisoiient en warnison^ et en. furent durement
plaiiez et navereis. Et ja fuist ly tirs freires adonf escapeis, sy ne passât s
nint trois samaynes après qu'il fut tuweis tôt emmy la cuzine l'abbeit de
Saint Gilbe, là ilh quidoit sorjourneir bien secrètement.
16. Avint. (antoist après ce, q::e niessires Thirys Tabareaz, sires de
Serainge, devoit avoir une journéf;z à Saintron, sor laqueil ilh priât mons-
f. 185 V saingnor Henry, saingnor de Harmalle, qui avoit à femme sa cuzin, Blhe de lo
son freire, le Persan de Hanefife, et y " priât assy pluseurs aires; lyqueis
sires de Hermalles ne s'estoit encors entremis * des werres deseurdictes, ne
cheaz de Vilhe assy. Or, avoit, à cely jour, grant hayme entre le dit sain-
gnor de Hermale et le dit castelain " de Waremme, por atre caze; et ilh bin
savoit ceste journéez, si que, por gre\ eir le dit saingnor de Hermale, nint m
en la compaingnîe do saingnor de Seraing, mais s'ilh le trovoit départit
fours de sa conipaingnie aile revenir délie journée, ilh prist monssaingnor
Emus de Jehaing et Butoir, ses dois freires, et mandat, de ses atres amis, ce
qu'il en vuut avoir, por fair on emboxhenient sor le chemien, là retrair soy
(Sa. 540) devoit ly sires de Hermalle; sor lequeile wait furent mes!>ires Ameile de 20
Bovenguislirs, n essires Fastreit, ses freires S Ernus de Darion, ly trois
enfans de Mouhin ^ Nannekin de Hodege, Mylos, ly freires Rasse de
Waremme, ly Poindecheaz, Mavehiens de Fiiez deleis Huy, chilh de Ber-
tinhers ^ et pluseurs atres.
17. Quant ly journéez de Saintron fut departiie, et ly sires de Serainge 35
et ly sires de Hermale revenoiient, et ce vint que ly sires de Serainge vont
tourneir fours do chemien por aleir en sa vilhe de Herke deleis Chamont *,
« QEHKNTiJYy, ABVs, GMOW}ay,C tj; cfr. page SO.t. — >> Sa. enlemis. — ' A -lan.
* Sur les chevaliers Ameil et Fastré de Bovegnistier, Toyei tome I, paragraphe 307.
* Les trois frères de Mouhin sont mentionnés au tome I, paragraphe 786.
' Bertinhers a été identifié au tome f, page 554, note A.
* Herck, près de Colmont, aujourd'hui Riddcrherck, grosse ferme sous la commune d'Overrcpen.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. 49
al desoz de Tongres, ly sires de Hermale prist congier a ly, (;t cascons des
atres ralat son druit chemicn. En revenant, ly siri;s de Hcrmalle, qui n'avoit
que sa mainie " tant soiiement, cheyt liisporveiiwenient sor le wait do cas-
(elain de VVaremme, qui brisât sor ly. Sy l'orent tantoist à volenteit, car ilh
» (.'stoiiciit fors ci porveûs; et ce, n'estoit nint ly sires de Hernnalles, car ses f. 186
familiares, azqueis on ne deniandoit rins, le laissont sor les '' chans. Là fut
ilh plaiiez et tellement navreis qu'il gisoit là, si que mors, et n'avoit en ly
nul semblant de vie. Ilh fut dois ou trois fois tourneis et retouriiels, aiïïen
que on fuist bin certains de sa mort, car ilh savoiient hin qu il aroiienl
10 meilleur marchiet de sa mort que de ses quassures; mais tos le jugont por
mort et sains espcril. Adont monlont ilh à cheval ' et le laissont sor les
champs. Et, quant ilh furent monteis, messires '^ Ernus de Jeliaing \qui plus
morleilment liaiiot le saingnor de Hermalles que nus atres, et qui soy dotoit
que ly sires de Hcrmales ne fuist nint mors, retournât et revint sor ly, et
lis deskcndit et le trovat en telle point qu'il l'avoit laissiet. Nintmains, ensy
que par despit, et d'enchafement ' de corage, ilh traiit s'espée, et ly levât le
pan de son habier-^, et li boutât ens, amont le ventre, en disant : ce Sires de
Hermalles, sires de Hermales', tu t'estoiiez vanteis que je moroy de ta
main; mais tes orgoul est abatus et ta parolle fasée, car tu es mors délie
20 mienne! » Ilh remontât et s'en ralat après les atres, et leurs comptât ce que
fait et dit avoit, dont ly pluseurs d'eaz furent dolans, car messires Ërnus
estoit de grandes parolles et chauz en tous sen '* fuis, et de petite atem-
prance '. Ors deveis savoir que, de cesly dierain fait, ne fut point granment
quassiez ly sires de Hermalles; car, de cas de fortunne, ly spée glichat
3S entre le ventre et le porpoint-', si que ly char en fut petitement endomagie;
mais ce dechuyt monssaingnor Ernut qu'il retrahit fours son espéez tote
ensangletéez '*, et c'estoit do sanc de ses atres plaiiez, car ly corps de ly
estoil, et dedens et dehors, tos cargiez de sanc. 1 186*
« Sa. manie. — >> Sa \e. — 'A omet cheval, OMOWR nmeltent a chev. — ■* Sa. minss — • B et
d'eiich., GUJZ el ench , A en dench., C en escli. — ' Jinsi GMQEUKN, COU; haubert, AB habiet, WJZ
babit. — » Sa. s. de H. une seule fois — * Ainsi AB, CGI ses. — « A atêp'rance. — i d porp<)t.
Sa. porpoinl. — * Sa. -glaïueez
* Frère du ch&lelain de Waremme, voyez tome I, paragraphe 7SIS.
10 LE TRAITE
18. Et, quant ly castelains el sa rotte furent enlongiiez, ly variés do "
{Sa. 541) saingnor de Hermailes retrahirent vers ly et le trovont encors gisant en
pamison. Se * prisent froide eawe et ly lavont le visaige et ses atres mem-
bres, et, en ce faisant, ilh revint à ly, Adont, porkachont ly variés on char
et le misent sus, et l'emminont à Herke, deleis le saingnor de Seraing, qui s
en fut tant doians et corochiez qu'il jurât que jamais ne beveroit de vien, se
sieroit vengiez ^.
19. Chis sires de Hermailes fut bin garis, sains affolure, et puys mandat
toz cheaz de " son linage, et y priât monssaingnor Johan, saingnor de
Haneffe, monssaingnor " Thiry, saingnor de Seraing, Houwe d'Ochamp ', •<>
freires et seroges al dit saingnor de Hermailes ^, qui encors juxes adont
n'avoiient nint granment chevachiet; et y fut ly sires de Warfezéez, de cuy
a Sa. ly. _ » A se, C sy, BGMOWNç ei, EQHK il. — « Sa. omet de. — ^ Sa. et m'. — « X do
cbamp, GJZX, du ch., YD de ch., CB des ch.
* Les chroniqueurs liégeois ne s'accordent ni sur la date, ni sur le lieu de ce guet-apens. D'après
la Chronique de Saint- Trond (édit. db Borman, II, 24b), il se serait accompli à Vcert, entre Kerkom
et Âelst, le Ho août 1312. Mathias de Lewis (page 89), au contraire, le met aux environs de Niel,
le 25 août lôll, sous l'cpiscopat de Thibaut de Bar et la mambournie d'Âlard, sire de Pesches,
lequel, usant d'une indulgence coupable, laissa le crime sans châtiment. Si l'on ouvre Jean d'Outre-
meuse, on constate deux épisodes au lieu d'un. Le 28 août 1310, dit-il, ceux d'Awans et de Waroux,
qui avaient été longtemps en trêve, violèrent leurs engagements. Henri de Hermalle fut attaqué
brutalement à Sliulcn, près de Saint-Trond, par niessirc Guillaume, châtelain de Waremme, qui le
tua, ainsi que son neveu et blessa plusieurs de ses gens. Le combat ne cessa qu'à l'intervention des
villageois (VI, p. 138). — Puis, oubliant au juste ce qu'il a dit quelques pages plus haut, il écrit,- sous
l'année 1312 : • en cel année, niesire Wilhclmme, castelain de Waremme, à Saint-Tron chevalchat
por alcunne besogne, si trovat là en la vilhc, niessire Henri de Heurmalhc, qui fut en noble estât qui
avoit aveque luy et si le compagnoit une homme qui avoit parlcit d'on débat que ii castelain avoit ai
dit sire Henri, d'on homme qu'il tuât à Miel, si com j'ay dit si quand li chastelain le veit, se le
navrât et le quidat avoir tueitj et puis soy partit de Saint-Tron, si revint vers Liège. Mains Ii chevalier
cuy li castelain navrât fut garis de sa plaie... » (p. 174j. Dans ces récits divers, il n'y a accord presque
parfait que sur un seul point, la date approximative de la fête de Saint-Barlhélcmy (24 août), et, chose
digne de remarque, c'est encore à celle même date, longtemps après, il est vrai, que devaient expirer
les quarantaines dont il sera question au paragraphe 39. La certitude du fait paraît donc indéniable et
rien n'autorise à contester la version donnée par Hemricourt.
• Jean, seigneur de Haneffe, Thierry, seigneur de Seraing, et Hugues d'Ochamps étaient frère»
(voyez le tome I). Leur sœur Julianc était la femme de Henri de Hermalle.
DES GUERRES D'A VV ANS ET DE WAROUX. 21
linage ly sires de Hermalles esloit, et assy incssircs Walicr de Momalc, fis
al saingnor de Warfezéez, qui esluit cnmpains à ly, le dit s^ingnor de Her-
malles; cl rcmonstral son fait : comment, en serviche et en .safconduyt do
saingnor deSoraing, ilh avoil esleil navereis; et requist leur ayde, por avoir
s vengement; et ilh dénieront tos del(;is ly. Et ilh estoil de gran sens et de
gran porkache, et de grain richeche; sy kcmelat leilement les fizéez '■ partot
qu'il rctraiit à ly et ostat do serviche cheaz d'Awans, por le castelain à
greveir, tous cheaz de Haneffe et de Warfezéez, qui estoiicnt les plus fortes
capitaines de tos les ahierdans d'Awans; et réclamât cheaz de Vilhc et de f. i87
10 Chantcmierle, ses cuzieiis, cheaz dcl Ghier * el cheaz de Bierlouz, qui
estoiicnt anneniis à cheaz d'Awans; et acquist grant partiie et gran service,
à Huy, de cheaz de Revins, de Monroiiaz et de Pexheurive. Sy en levai on
gran mandement, por assogier iy caslelain de Waremme en casical de
Waremme. Chis sires de Hermalles fut bannorés, el avoit à compangnon
is monssaingnor Waltier de Moniale cl munssaiiignor Lambier de Hardué-
mont. ilh portât de sable à fleur de lys d'arp:ent, et crioit Domartiii, car
ilh estoit estrais del uuk des trois freires de Warfezéez, ensy que " Iroveir
poreis en promerain Iraitiiet des linages ^; et les plus proismes qu'il avoit,
ch'esloiient chilh de Chantemierle, qui esluiient sy cuzins germains, llb cl
i" toutes ses partiiez acordont une journée por chevachier à Waremme bin
stoiTeis et corir sus al caslelain.
20. Chis conseaz ne fut ninl longement celeis, anchois fut nonchiez ai
dit caslelain, alqueiie ilh ne desplaisoil nint tant ly werre do saingnor de
Hermalle qu'il faisoit ly serviche qu'il perdoit de cheaz de Haneiïe el de
4S Warfezéez*. Ilh mandat ses amis, en ce paiis et dehors, a$:savoir en Brai-
bant et en la conleit de Louz. IMais ly sires de Hermalles avanchit sa
journée, et vinrent ilh et sy aydans enforchiemenl à Waremme. Quant ly
" Sa. omet que.
' CeUe jolie figure fait éTideinnient allusion au travail des dentellières.
' Ceux de la maison du Cerf à Huy (Voyez le tome I, page ùid).
" Voyez tome I, paragraphes Ul el suivants.
' Le châtelain de Waremme fut moins contrarié de la guerre qui lui était déclarée par le sire de
Hermalle, que de la défection de ceux de llaueffe et de Warfusée.
33 LE TRAITÉ
{Sa. 342) castelains entendit qu'il venoiient, et ses mandemens n'astoit encors venus,
ilh soy conselhat à cheaz de ses amis qui esloiient deleis ly, qui ly conse-
Ihonl de wardeir sa fortrece juxes à tant qu'il aroit ses amis ensemble qu'ilh
ratendoit, et que, de ce, ilh n'aroit ja reprendetnent. Mais iili dist que ja nel
f. 187 V troveroiient en sa fortrece enfermeit; car ilh yroit sor les foseis délie vilhe *, 5
qu'il et sy amis warderoiient et defenderuiient bin sen domage; et laiiroient
le fortreche warnie, por caz recoilhir, s'ilh en avoiient besonge. Et messires
BoUir d'Az fut de son acort, sy que ly aires nel oizont debatre.
21. Ilh s'armont, et soy partirent et alont sor les fouseis, en atendant
leurs annemis, en bon convenant; sy (raiirent lanchant ut skcrinuchant io
asseis les uns az atres. Quant ly sires de liermalies et ses partiiez par-
chuyrent qu'ilh y poruiient pou conquesteir, ilh partirent leur gens et
envoiionl parliie aile desoir délie vilhe, qui entront ons par les cortis et
revinrent al derier do castelain, qui faisoit visage sor les foseis à ses anne-
mis. Quant ly hahay montât, ilh et ly siens retournont visage az atrcs, qui 15
par derier les assalhoenl, et soy conibatirent bin et fort. Et, cependant, chilh
qui estoiient az chans entront assy en la vilhe, sy qu'ilh covint le dit caste-
lain et les siens partir à gran dangier et retraire vers le fortrece. Ors estoit
ly ruwe délie retrait sy estroit que pluseurs y furent forcloz, qui ne porent "
à temps venir az lyches. Là furent mors, délie partie le castelain, messires to
Bolir d'Az, qui estoit seroges '' aile saingnor de Hermalles, car ilh et ly sires
de Hermalles avoiient les dois sereurs do saingnor de HanefTe et do saingnor
de Seraing " ; et y furent mors ly castelains de Montengnis ^, messires
" C pollont, ç pouidrent, B poroienl, OMOWQEHKNJZ pouvoient — * Sa. sorofçe — « Ainsi Sa.,
8e do s' (te Hanetre et rnoossaiogoor Johan et do s' de Seraing, ^ du gr de HanefTe mous' Joban et du s' de
Seraing, C le s' de Haneffe.
* Warcmme était donc, dès cette époque, munie de fossés. En résulte-il qu'elle avait dès lors rang
de ville? Nous ne le pensons pas. Waremme figure encore parmi les villages de la Hcshaye dans la
Paix de Flônc de 1530 (cfr. de Bormin, Echcvim, I, 133). Le mot vilhe dans les documents du moyen
âge n'a d'autre sens que village : les villet, au sens moderne du mot, se disaient bonnes villes. Voyez à
ce sujet la dissertation de M. de Rtckel, dans le Bulletin des Sociétés d'art et d'histoire, l. V, p. 47).
* Jean de Montenaken, cbcTalicr, époux d'Isabelle de IScufchâteau et maréchal du pays de Liège
en 1300.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. 23
Syinon de Lymont, dis de Herbais ', dont chilh de Herbais sont estrais;
et y morit ly bastars de Wezemale ', mais ce ne fut nint iy bon bastars, i. iss
qui fut ly plus prcuz des Braibechons; el y iiiorirent Houwar de MoDS,
Jehan de Lonbos, et alcons atres; et y fut afToleis d'une main Butoirs,
9 freires al dit castelain ^.
22. Après cheste desconliture furent gettéez gran nombre de quarain-
taines, sy que on targat longe pieche de temps anchois que nus soy movysl,
sy que on ne warioit nint cotidiennemeiit; anchois avint sovent fuis, ces
werres pendant, que on sourjournoit i an ou plus, tant por les quaraio-
io taines com por les tri\ve<> que ly saingnor marchissant y porkachoiient. Et.
ces triwes, quaraintaines ou respis pendans, chilh des linages deseurdis
chevachoiient sovent fois ensemble, en services des saingnors, decha Mouze
et delà, et soy compaingnoiient et servoiienl el reskoiient " loiialment ly
uns l'atros, tant en werres et chevachiez des slrangnes saingnors com az (Sa, m)
15 tournois assy. Et, mcïsmes en ce paiis, quant triwes, respis ou xh" estoiient
entre eaz, ilh soy hantoiient et compaingnoient sovent fois az jostes.
az hoverii'Z '', et à toutes feistes, siins mavaizu retraite. Dont je ay «ût, et
ont pluseurs persones, grande admiration, par tant que, quant ilh rcstoiient
al werre, qu'il soy tuwuiient sains merchit. Sy moy semble que ly loyalteis,
10 qui dont habitoit en ces proidommes, soit à présent bin morte; car chilh
qui " n'ont entre eaz werre ne conlens, ne puelunt, par leur envie et orguelh,
« BGM reskoyt'nt, UN resxhoient, OW resclioyoyenl, C rechevoient, QE n'cepvoicnt. L lecrroienl,
l; rcsjouissoyeiil, HFHt manque. — <> Le mot Loveries se lit dans CBAEGHKMNOQWJZ; ailleurs, >l
manque. — 'A (|uil.
' Voyrz le tome I, paragraphe 787.
* La Chronique de Saiiit-Trond (cdit. db Bornin, II, 347), qui parait très bien informée, ne parle
pas du • bâtard de Wcsemale •, mais elle signale comme tel Jean de I.obosch, frère naturel du sire de
Wcscmale cl son porte enseigne, qui périt dans ce combat. Les sires de \Vesemale et de Liedekcricc
trouvèrent un refuge dans l'église de Waremme, dont la porte fut défendue par messirc Guillaume de
Bcrio et d'autres chevaliers. Ils purent ainsi regagner le l!rabant sains et saufs. Hocskm (p. .5S7) dit
aussi qu'un bitard de Wesemalc, nommé Henri, fut tué, de même que Jean de Lobos et quelques
autres.
" La Chronique de Saint- Trond {loe. cit.) place le combat de Waremme au 6 des ides, c'e«t-à-dirc aa
8 juin 1313.
Si LE TRAITE
hanteir ensemble sains corois et sains maltaien. Encors fasoiient illi plus
f. 188 V gratit gentilhece, chilh bons saingnors, anchiennement; car, en temps qu'il
n'avoit entre eaz quaraintainnes ne nulle respit, et illi estoiient proiiez en
serviche d'alcons saingnors fours de nostre paiis, ilh s'atriwoiiont tant qu'ilh
sieroiient fi)urs do paiis, por tant qu'il ne voloiient nint, por ieure werre, 5
renonchicr aile iioneur do monde ne al service de leur saingnor. Et ce avint
sovent fois, tôt la werre pendant entre le duc Johan de Braibant, dierain de
ce nom, et le saingnor de Falcomont et de iVlonjoie adont vivant *. Et,
tantoisl eaz revenus aile paiis, ilh estoiient annemis com en devant.
iMais veriteit est qu'il y avoit gran nombre de chevaliers et escuwirs" qui 10
estoiient cuzins prochains, quanteal qu'il fuissent nnnemis ; car ly uns
freines esloil conire l'aire, et ly oncles contre le cuzieii, sy qu'il vos puel
apparoir de nionssaingnor Libier de Vileir, qui portoit les armes d'Awans *,
qui fut al encontre de ses frères germains avoek cheaz de Warous, por
l'amour et conselhe de sa femme, qui esloit sereur az enfans d'Obornc. i&
23. Quant ly bon castelain de Waremnie fut tellement desconfis que
deviseit est, ilh en out gran vergongne, car ilh avoit esteit mult fortuneis
d'armes. Se priât aile plus covierternent* qu'il pout les enfans de Mouhiens.
ses cuzins, et de ses atres amis, après les quarantaines expiréez, et cheva-
chat à Bierlouz, qui estoit bin et fortement lichie et fossie; et y avoit des io
vailhans gens, tant en la vilhe com en la forlrece, qui vinrent az liches, et
f. 189 los ly sorseans do liu avoek eaz *". Là fut bin et vassallement skermuchiet,
trait, lanchiet, assailhit et defendul. Finalement, ly vilhe fut wangie et les
liches copéez; et retrahirent chilh de warnizons, tant del vilhe com dejle
forlrece, arier, toi combatan, juxes az liches délie fortrece. Mais, anchois ^3
qu'il y powissent venir, ilh perdirent planteit de leur sorseans, avoek
lesquels furent mors, de Ieure partie, ly dois enfans de Rivvecheaz, en la
conteit de Namur ^, qui estoient "* beaz et bons escuwirs do linages de
« BJYet d'esc. — * Sa. coveri-. — « Sa. omet em. — <• AGMK esloil.
1 Les sanglants dcniclés entre Jean llf, duc de BrnbanI, et Renaud, sire de Fauqucmont et de
Monijoie, ne prirent fin que par la mort de ce dernier en 133^ (Ernst, Histoire du Limboury, V, 308).
' Voyez le tome I, paragraphes 927, 928.
' Voyez le tome I, paragraphe 71.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. p
VVarfezéez " ; et y furent mors Vosse '' et Fagée de Berlouz, et alcons atres
d'oneur et de nom.
24. Sor " ce, ly castolains et sy aydans soy retrahirent sens domage; et (Sa. 844)
novelles qiiarainlaines furent getéez, car, de noveal mor, novelles xl";
B et sorjournont alconne espasse de temps sains chevachier. Mais, ces
XL" expirëez, ly sires de Hermalles priât deleis ly les enians del Cliier de
Huy, apiers et rades chevaliers, qui portoilent les armes de Tliynes, et le
vowereal d'Amaing *, gransaingnor aile saingnor de Warous et de Haute-
penne maintenant vivant, et ciicaz de Vynalmont, dont ly dis voweroaz
10 portoit les armes, et alcons de ses cusins à Vilhe, et les enfans de Chante-
mierle : monssaingnor Rasse, monssaingnor Yslasse et Joban. Se chevachont
à Fiiez deleis Huy et assegont Mavehien de Fiiez et Jakemien le Cheve-
tainne, son freire ^, en leur tour à Fiez. Sy le prisent par force, et tuwonf
le dit Mavehion, et abatirent le tour. Mais le dit Jakemien ilh ne poreat
<» troveir, car illi estot tos coviers de pieres, et ly givaz délie cheminée i'avoit
warandit.
25 '. Quant illi furent partis, ly amis deskargont les pires et trovont le f. isot
dit Jakemien en vie, mais ilh avoit les dois jambes brisiez. Se fut cheriez à
Liège et garis; et viskat puis longtemps, car je le veys pluseurs fois, démo-
jo rant en Chinstrée, à Liège; m^iis alTolcis estoit et clochoil des-^ dois costeis.
26. Après ce, fist messires Ernus de Jchaing, freires al bon casielain de
Waremme, une chevachie. Se prist de ses amis et cheaz de Hozemont et
d'Awans, ot chevachont à Fiiez deleis Kcmexhe ^, aile maison le Blavereal
<• Sa. Warfuz-. — * A^B Vosse, G Voes, DZ Wosse, / Wasse, Y Wasee, CA' Cosse. — « A ...or,
Sa. sor, eÇ sur, 8 pour, C manque. — <* Sa. tuwant. — « fle n'ont pas d'alinéa à celte place. —
t AYZde
* Sur Arnold, voue d'Aniay, voyez le tome I, page 49, note 2.
* Le iiutu (le Mauvoisiii de Pizc ne s'est pas rencontre daus les documents contemporains. Son
existence, néanmoins, ne saurait être révoquée en doute. Quant à Jacques le Chcvctain, son frère, il
(îgurc en 1354 parmi ceux du parti dWwaus qui scellent la Commission de la Paix.
' Fize-le-Marsal, cauton du lluIIognc-aux-Pierres.
Tome H. , 4 .
26 LE TRAITÉ
de Fiiez, qui estoit de cheaz de Warous, et wangnont la maison. Et ilh
fuyt en sa borne et, par tant que ly dis messires Emus n'ozat bouteir le feu,
ilh fist remplir et stopeir de terre les enlréez et les sospiraz, sy qu'il fut ens
stins " et mors.
27. Ches choses, et plus asseis que je n'en aiie recordeit, avinrenl entre 5
le mort do saingnor d'Awans et le batailhe à '' Domarlien, dont chi après
sierat faite mention. Et gran nombre de gens d'oneur en furent mors;
mais, par tant que je n'en ay nulle certaine information, sor laqueile je
m'osaise afiieir, je n'en ay rins mis en ce compte : se m'en.tengniez por
excuseil. 10
28. Mais veriteis est que, après le mort do Blavereal, que chilh de
Warous et Bierlouz tuwont monsi-aingnor Brunik ' de Wotrenges, chevalier,
qui estoit do linage de HanefTe et portoit d'or à fleurs de lis de geules *, sy
quf ly sires de Haneffe et de Seraing n'avoiient onk, toutes les werres pen-
(Sa. 545) dantes, en nulle des parliiez des dis iinages, perdut nul si proisme que ly ts
dit monssaingnor Brunink; sy que les quaraintaines en furent en eaz getéez,
f. ISO dont ilh furent en grant balanche de savoir comment ilh s'en '' poroiient
maintenir et wardeir leur honeur; car, al commenchement des werres, ilh
avoiient esteit avoek cheaz d'Awans par linage, et s'estoient retourneis
avock cheaz de Warous por le despit fait à leur seroges, le saingnor de 20
Hermalles, par le castelain de Waremme, sor lesaf conduyt monssaingnor
Thiry Thabaroal, jadit leur oncle; et, tôt ce pendant, ilh n'avoiient nulle
prochain proisme perdut, et maintenant chilh de leur partie ^voiienttuweit
leur cuzien de leur linage et de leur blazon; sy n'en savoiient que fair.
Mais, finalement, ilh trowont par droit d'armes; et assy chilh d'Awans et ly s»
castelain de Waremme envoiiont tant de bons amis trailiier à ches sain-
gnors qu'il entreprisent la venganche de monssaingnor Brunink et soy
retraiirent deleis cheaz d'Awans. Et tantoist fut fais ly mariage de monssain-
» Ainsi AG, C ens eslin, e esleincr, Sa. ensilns. — * AGC a, Bs de. — « B Bruaink. — ' AC teo,
BG soy, jyz se.
« Messire Hobert dit Brunikes, sire de Wolrenge, ciievalier, a été identifié au tome I, page 223,
note 3.
DES GUEIiRES D'AWANS ET DE WAROUX. i7
^nor B:idewien, fîl ilo dit caslelain, ai lilhe de monssaingnor Juhan, sain-
gnor de Haneffe ^, dont ly sires de Rochefort avoit l'atre; sy qu'il furent
teilement raloiiez, par cesle novelle werre et par la novelle atHnileit de
cesly mariage, qu'ilh demoront d'iinne aliierdance tote la werre durant. Et
5 furent chis dois freires, ly sires de Haneffe et ly sires de Siiraing, les plus
fortes et plus richos et plus poissant capitaine deile coyslie d'Awans.
29. Ors dcveîs savoir qu'il avoit adoiit pluseurs linage en l'evosqueit de
Liège, et de gran nomUre de chevaliers et escuwirs, q li de ces weres
n'astoiient oncors entremis ne anneis; et clievachoiient en leurs songnes et
10 en leurs solas, en rivier et en gihiere, paisiblement, fours trywos, et sains
perilh et sains cncombrier ", ja fuist chuze que les werres awiissent ja
dureil par l'espasse de xxxiii ans ou environ, assavoir del an mil dois cens
et nonantc juxes al an mil trois cens et xxni, et qu'il awissent, en la dicte t- <00v
werre, pluseurs de leurs prochains cuziens. Mais ilhc s'excusoiient de ce
<B que'' ly werre ne commenchal nint de leur coystie. Nequidenl, quant uns
leures prochains cuziens en estoit mors et les quarainlaines csloiient
gettéez, par lesqueiles " ilh estoiient loiiez, ilh y entroiient de noveal ; dont,
en la fin, anchois les pais faites, ly plus grant parîiie de cheaz qui à ce jour,
assavoir l'an mil trois cens et xxiii, ne s'en estoiient meleis, furent ens
20 bouteis, ly uns devant, ly atres après.
30. Ors poroiient chi endroit alcons, saghes délie loy de ce paiîs,
avoir grande admiration <le ce que, à cascon '' mor, on gutoit novelles qua-
rainlaines, coni la dicte loy soit teile que, ly werre ovierte jugie après le
premier ' mor, ly sires do paiis, de dont en avant, n'y aiiet point de hauteur (Sa. 34«)
95 ne de poissance, se nul ou plus en moroiient délie werre, mais que les par-
tiiez soy warJassent d'ardoir ly une sor l'atre^. A ce voelh je respondre,
pour satesfaer à teile admiration, par la manière que ly anchiens l'ont
« A emcombrier. — >> A qui. — 'Ce pronom a la fOrmt matcutim dant BY. — * A casoa. —
* Sa. premier.
' Voyez le tomn I, paragraphe I9i.
* £a effet, il aiipartenail à l'crcquo de Liège seul, d'exercer le droit d'arsin.
i8 LE TRAITE
alconne fois recordeit, assavoir : que ly sires d'Awans, qui commenchat la
dicte werre et qui en fut ly premiers " mors, ilh boutât en sa werre, à caze
de sa morte, tos cheaz qui cstoiient armeis délais ly sor cely journéez el
qui, de ses* quatre coislé principaz, estoiient à ly appartenans; el sembla-
ment furent en la dicte werre, com faitueles, ly sires de Warous et mes- 6
sires Anthones de Gemeppe, chilh de Sclachiens et tos cheaz qui, avoek
eaz, furent armeis sor la dicte journée, appartenans de sanc az linages de
Warous et de Sclachiens; et nus atres ne s'avoiient à meleir de la dicte
werre, s'ilh n'y voloiient entreir de fait et de volenteit. Mais, de dont en
avant, quant alcons des aydans deseurdis estoit mors, ly capitaines de cely lo
f. 191 coystie porkachoit tant az proismes des atres trois coysliez de cely noveal
mort, ou del une des dictes coistiez, s'ilh ne les pooit tos avoir de son acort,
qu'il les faisoit impetreir quaraintaines por eaz bouteir en sa werre, par
tant qu'il ne s'en avoiient onk entremis do temps devant. Encors faisoiient
ilh plus, por amis à acquière "; car, alconne fois, ly propres faitueles ** 15
impetroiicnt eaz meïsmes les quaraintaines, por leurs proismes de leurs
aires coystiez atraire en ieure werre, quant ly proismes do mort ne
dengnoiient quaraintaines impetreir; et, nintmains, si avcnoit sovent que
pluseurs de leurs proismes de cestes novelles coysliez ' s'en ostoiient, allien
qu'il demorassent en pais. Et tant (isont les dois capitaines d'Awans et de âo
Warous, par leurs subtiliteis et fervente solicitation-^ d'eaz enforchier, qu'il
atraiirent x principalez linages avoek eaz, assavoir que ' chilh de Warfezéez,
délie coystie monssaingnor Brunink de Wontrenges, c'est à entendre chilh
de Haneffe et de Noefcasteal, chilh de Hozemont, de GenefiFe, de Kocourt et
de Liers, qui sont uns membres et uns linages, car chilh de Liers portent 23
les armes el criient le cry de Rocourt; et assy chilh de Heniericourt, délie
coystie et délie branche de Stiers et de Bowengnistier, qui portent d'argent
à une bende de geules et crient Hemricourt : tos chis linages furent des
ahierdans d'Awans et pluseurs atres, qui point ne sont nomeis en la Pais
des xn, par caze de brieleit, par " tant qu'il sont dependans des linages 50
deseurdis. Et, d'atre costeit, chilh de Warfezéez, issus de droit saingnorage '
<• Sa. premier. — » CQEY ses, AGMKB cesle, OWNJZ ces. — ' A acquière, Sa. acquerire, CGJYZ
acquérir. — ■* AG failules. — « CBGJYZ ces trois derniers mois sans les con$onnes finales. — t fer.
sol. au singulier partout, sauf dans B. — » CR omettent que. — * CAG par, Sa. por, JYZ pour. —
* BG -riajje.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. 29
de Warfezéez, chilh de Bicriouz, de Villeir délais Jouprelle, chill» de Scia-
chiens et chilh de Vilhe, furent des ahierdans de Warous, et pluseurs atres
linages dependans des chink linages deseurdis, qui, par la raison devant <• <0i *
escripte, ne sont point notneis en la dicte pais, qui est " apelée ly Pais des
s Doze, à caze dos doze principaz linages deseurdis.
31. Et airicn que vous aiies connissanche délie plus grande partie des (■'nt. 347)
linages do paiis qui, al comnienchement dos werres ne longtennps après, ne
s'estoiicnt point entremis des morteile faites deseurdictes, je vous en feray
relation; assavoir, sont : chilh de Hamale, quanteai que ly plus grant pirtie
io en fuist do linages de HaneiTe; chilh do linagede '' Preit, qui portent lozen-
giet d'argent et d'azuré sens comble; chilh de " Preit à on comble de
geules, dont ilh issirent iy skenissaz ** de' Preit; chilh de Colonster, ly
Hcnroie et pluseurs atres, et assy chilh de Noevis, assavoir ly Chabos,
ly Polarde et chilh de '' Charneur, qui issirent tos de " Preit aile comble;
\ti item, chilh de Joupilhe, qui portent de x pieche d'or et de geules à on
ourle skakelcit" d'argent et de sable; item, chilh de Ghaiienéez, portant de
geules à trois rotures d'argent, et crient Souwengnëez; liera, chilh de
Hemcricoiirt, issus do droit saingnorage, qui portent de geules à on bende
d'argent; item, chilh de liacourt, qui portent le satoir, ly alcons de geules
so aile satoir d'argent, à quatre mierlettez d'argent, et ly alcons de sable al
satoir d'argent, à quatre mierlettez d'argent; item, chilh de Biersés, dont ly
alcons portent burleit d'argent et d'azuré, ly alcons burleit si que dit est à
trois lyon de geules, ly alcons burleit à on lyon, ly alcons burleit à une
bendc de geules, et ly alcons burleit à on chief de geules; item, chilh do
3S linage de Tongres, qui portent ' vairiiet d'argent et d'azurc à une faixhe
d'or, dont chilh d'Odoir, chilh de Leutes, chilh de Betou, deleis Tongres, et t. 193
ly plus grant partie de cheaz de Hamalle sont issus, et pluseurs atres ; item,
chilh de Wellerous, portans le lupars, chilh de Hogefort-' et de Gleiremonl.
portant l'aygle; chilh de Thines, chilh de Houbines, chilh d'Oxhen, chilh
" A omet est. — » CBGYD de, A do, JZ du. — « CBGD de, A del, JYZ du. — * Sa. shenlss-. —
« CBGD de, ^ délie, JYZ du. — / CIIG de, A del. — » CBG de, A del, JYZ du — * Ainsi AGMBC,
0 soliuketé, IV snliicketé, JYZ eschiquelée ; itautret manuscrils donnent des variantes du mol eêet-
chellé : QEIIlî sctiachelé, ^V scachelel, L skaquelé. — Sa. porlout, C |)orloie!U. — > Ainsi seulement A,
ailleurs Rocberort
30 LE TRAITE
de Hodires et de Combien, portans de vi pieches d'or et de sable; chilh do
Warnans, là ilh avoit dois partiiez aniiemis les uns az aires, doot ly alcons
portent de geules à vi liwecheaz d'ari^enl, et ly alcons de sable à on chief
de geules, à on lywon d'argent; chilh del Wege, qui portent <le geules à on
chief d'argent; item, chilh do " Rivage de Viseit, portans d'azuré à une 5
bende d'argent; chilh de Halois, portans trois rozes; chilh de Fleron, por-
tans burleit d'argent et de synoble à on liwon de geules; chilh de INayvaing,
portans d'azuré à une crois d'argent et cryans Nayvang; chilh de Lixten-
borg et d'Emale, portans de sable à une faxhe d'or et crians Lixtenborg ;
chilh de Vileir sor Lèche, portans ly alcons de sable à une faixhe d'or et ly io
alcons d'azuré à une faixhe d'or, et crians Vileir, et rins n'apartinent à
cheaz de Lixtenborg'', ja soice qu'il portent blazons semblans; item, chilh
de Marchins de&oir Barche en Condros, portans d'argent à on bar de goiles "
et crians Marchins, dont chil d'Antynes et de Pexheurive, de "* Huy, sont
(Sa. 348) issus; item, chilh de Uealfor, dont chilh de Palais, de Gounes, de Chailes, 15
de Ramelo el de Sponlins sont issus, dont ]y alcons portent d'argent à
une bende germelle de geules, ly alcons d'or aile bende gertnelle ', et ly
atres d'yerniine aile bende germelle, et tos crient Beafort; item, chilh de
Harduémont, portans d'argent à fleurs de lys de geules; et chilh de Fexhe,
assavoir monssaingnor Lambier et ses trois enfans, niessires Henris, mes- a)
I. I9i V sires Ogirs et Piètres délie Brouk, portans de geules à tortelés d'argent et
crians Doniartien; item, chilh de Daveles, qui estoiient issus délie sereur
le saingnor de Warfezéez, qui portoiient Hemericourt : de geules aile
bende d'argent; item, chilh de Wonk, portans ly alcons d'argent à on chief
de geules et ly alcons d'yerminc à on chief de geules, et crient Domartin; is
ne chilh de Langdris, qui adont portoiient les armes de Courtrece. assavoir '
quarteleitd'or et de geules, et, après ce, prisent ilh les armes do saingnor
de Castealvilen, ensi qu'en traitiet des linages, chi devant, vos porat appa-
roir, en capitle parlant des hoirs do promier mariage le saingnor de
Warfezéez qui out les xx enfans S et assy vos puet apparoir chi devant, 50
» Ce du, CB de. — '> A -borgb. — " B geules, — <* Sa. a. — » 8 d'argent aile b. g , B d'or i une
h. g., % d'or, CQ manque. — ' Sa. omet ass.
' Voyez le tome I, paragraphe 38.
DES GUEKRES D'AWANS ET DE WAROUX. 3i
en traliet des BlIies le vioz monssaingnor Breton de Warous, que ly
viez monssaingnor Wilhelmes de Langdris eut la filhe ainsnée do dit
monssaingnor Breton ^.
32. Tos ly linages deseurdis, c'est à entendre ly plus grans nombres des
a persones dns dis linages, ne s'estoiient nint boutois en mortoil faites deseur-
dicles adont que ly ca.'tclains de Waremme quassat le saingnor de Her-
malles. iVais, après ce fait, y eiitront ly plus gran partie d'eaz. Et en y oui
pluseurs qui onk ne se melont, devant ne après; car chilh de Hocheforl.
do linage deWulecourt, ne s'en " armont nint, exceptoit cheaz qui estoiient
10 délie coislie de Cleiremont, ne chilh de Hubines, chilh de Joupilhe, chilh
de Casieal de Hemericourt, chilh dOxhen, chilh de Halois, chilh de Fleron,
chilh de INayvaing, chilh de Lixlcnborg, chilh de Vileir sor Lèche, chilh de
Bealfort, rhilh de Palais, chilh de Gounes, de Spontins, chilhe de Chaeles,
chilh de Ramelo, chilh de Fexhe az torlelés ne chilh de Daveles ne s'en
18 armont onk, ja fuissent ilh appartenans de sanc et de linages. sy que chi
devant, en promerain traitiet, soy contint, à pluseurs des partiiez qui la
dicte werre menlenoiient *.
33. Ors, en revenant à nostre principal mateire, quant messires Johans, <• i83
sires de Haneffe, messires Thirys, ly bons sires de Seraing, et Houwe
ïo d'Ochans ', andois freires aile dit ■* saingnor de HanefTe, et assy (^hilh de
leurs coyslie. furent retourneis avoek cheaz d'Awans, pour le mort mons-
saingnor Brunink ' de VVotrenges, ilh chevachont les unes parliies sor les
atres, après les-'' quarainlaines expirécz; et soy portoiient gran domagc, et
le prendoit cascon sor son avantage, car les warnizons estoiient tout près
as ly une délie atre.
34. Avint finalment que certaines quaraintainnes entre elles gettéez (Sa. S49)
dévoilent expireir l'an mil ni'^ et xxv, le vigile délie feiste sains Bertremeir ',
• Sa. omet en. — ' Ainsi AO, B menolenl, C enlrelenoyent. — ' A do chatiii, GJYduch., CBDZ àt
ch. — " Sa.EQffK n'ont pas dil. — • A Biumink. — / AG le, MOWHK la. — » Sa. -meil, e( de même
plus loin.
' Voyez le tome I, paragraphe 1013.
3Î LE TRAITE
qui estoit en semecUs " \ sy que les capitaines des partiez d'Awans mandont
esiroitement à tous leurs aydans qu'il fuissent à Geneffe le mardit, do matin,
après le Sains Bertremeir, assavoir le* prochain mardit après le'' semedis
devant nomeit. Et, par especialz, ly bons castclains de Waremme mandoit
singuleremcnf' et 1res aJTectuesement les siens proismcs et les cuzins de 5
cheaz qui avoiîont esteit mors à Waremme en son service, et assy, en Brai-
bant, tos cheaz qui estoiient issns de Monferan, de la coistie de Geneffe, par
tant que ly sires de Hermalles, ly sires de Dlomale, et cliilh de Vilhe et de
Bierlouz ly avoiient mandeit et laissiet savoir par unk hyraut que, le mer
kedit après, ilh abatroiient sa porte de Geneffe, qui n'estoit nint do gran lo
forche, si qu'il appert encors à présent; lyqueis mandemens avoit osleit fais
par meure conseille et grant avis et subtiiiteit, adlen que chilti de Warous
sawissent le jour do mandement cheaz d'Awans, anchois qu'il fesissent leur
f. 195 V mandement al encontre. Et quant ly saingnor de Hermalles, de Momalp, de
Bierlouz, chilh de Vilhe, de Warous et tote leur capitaines veyrcnt et par- m
chuyrent de ciertain que chilh d'Awans avoiient faite leur mandement
aile mardit après le Saint Bertremeir, c'estoit aile jour qu'il devoiient venir
à Geneffe, sy qu'il avoiient faite entendant, ilh fisent leur mandement à tos
leurs proismes, aydans et ahierdans, aile dimengne devant, à soleal levant,
c'estoit aile propre jour délie Saint Bertremeir, l'endemain des triwes 20
expiréez, alïien qu'il awissent fait leur emprise anchois le jour do mande-
ment de cheaz d'Awans. Mais ilh ne puet estre fais si celéement qu'il ni'
fuist nonchiet le semedis bin matien al dit castelain, si que, cely semedis,
de jour et de nuyt, ilh envoiiat contremandeir la journéez de son mande-
ment et reproiier ° à cely dymengne, le propre jour délie Saint Bertremeir. î5
IVlais ly jour estoit sy cours que chilh de Braibant ne furent nint à temps
contremandeis, excepteit le saingnor de Dypenbeyke ^, qui, d'aventeur, fut
troveis à Dypenbeyke et de noveal reproiies avoek les atres.
« s samedy, el de même plus bas. — * Sa. les. — " Sa. omet le. — * Sa. siogiilier-. — ' B reprier.
t Hemricourt fait erreur. En 1325 la lettre dominicale étant F, le 24 août fétc de Saint Barthé-
lémy, tombait un samedi. Le mardi suivant fut le 27.
* Louis, sire de Diepcnbcek. Voyez le tome I, page 416, note 2.
DES GUERRES IVAWANS ET DE WAROUX. 33
35. Ors rieveis savoir quo, (anloisl qu'il fut nonchiot al dit castelain que
on iy ahalroit sa dicte porte, ilh mandat monssairi<{nor Gerar Surlet, son
seroge *, qui onk ne s'astoit volut armeîp des morleil faites des*'urdicles,
par proiier ne par exhortation qui " faite Iy awist Iy caslwlains deseurdi.s. Et
s quant ilh fut venus, Iy castelains Iy rcmonstrat son faixs, et le dcspil
et oullraj^e qui matidcit Iy astoil, d'abatre sa maison; et «voit deleis Iy sa
femme et ses dois beaz fis, Badi-wien et Wilhelme, et les monstrat aile dît
monssaingiior Gerart, qui leurs oncles estoit, en disant ces semblans par- (S(i.8!toi
leirs : « Messires Gerart, chevaliers, seroges, je pris voslre s^reur, qui chi f. it4
10 est, en mariage por estre conforleis, en la citeit de Liège et dehors, de vos
et de vos amis. El en ay cost dois beaz enfans, qui sont cliascon jour en
perilh de leurs corps et de leur avoir, por moy et leurs proismes aydier
vengier. Et veieis que leur hyretagu on at manechiet '' à abatre, lequeilo vos
estcis tenus de défendre, et petitement l'aveis faite juxes à ors, ensy que
J» sovent fois vos at esleit reproveit de part moy; car, par droit d'armes,
ne poiieis falir aile lynagc de llozemont, dont vos portcis le biazon et qui
plus at perdut à clieste werre que nus atres; car Iy castelains de llozemont
fut une des promerains capitaines avoek le viez saingnor d'Awans, et
furent Iy trois bons freires de Flemale mors à Lonchins en son service. Se
10 deveries avoir en vos gran reprendemont, de ce que vos en osleis si mal
ac(|uiteis, qui esteis asseis riches ut poissans d'avoir et de prochains amis,
de faer on gran service à vostre linage. El saveis que vos n'aveis nulle
blâme de moy ne de mes enfans; mais, d'ors en avant, aront iih blâme de
vos. s'ilh sont teilement renoiiez et relinqiiisà leur besongne. Et vos jures,
ïo en loyalleit de chevalerie, que, s'ilh sont à ce " besongne renoiiez de vos, vos
siereis renoiies de moy et d'eaz; car, se je savoy que, à nulle jour mais, vos
dewissent fair service, ilh n'en tenroiient ja plain piet de mou hyretagc. »
Ghest parolles et asseis plus trenchaut dest Iy dis castelains aile dit nions-
saingnor Gerart, et Iy bonn;' damine, sa femme, et sy enfans. Dont ilh fut
30 si entrepris qu'il ne savoit que rcspoudre, alrement qu'il avoit atrefois res-
pondut cl respondoit encors : qu'ilh estoit assy proismss à chuaz de Vilhe
" AGM qui, B ([uy, CJVZ que. — <• B meiiacbiet. — ' Sa. omet ce.
' Gérard Surlet, chevalier. Voyez le tome I, page 313, note 3.
Tome II. 5
34 LE TRAITE
qu'ilh esfoit à chcaz de Hozemonl, el qu'il metroit ses proismes en gran
f. 184 V dangier, s'ilh entroit en la diclo werre. A ce, respondit ly caslelains qu'il
n'avoit coislé" ne branche en linage de ilozemontqui ne fuist en la werre
awoek clieaz d'Awans, excepleit le coislier des* Suriés tant soilement; ef,
puisque ly Suriés portoiienl les armes de Hozeniont, ilh avoiienl mize ' par 5
honeur à servir leur'' blazon que le contraire; et, se ce ne voloiient faere,
se mesissent jus leur blazon et presissenl les armes de Vilhe, et servissent
ceiy linage, car ilh en estoit tos conforteis. Finalement, ilh fut si cours
tenus que nulle excusance ne ly valit; anchois s'enclinat aile proiier do
caslelain, délie damme et de leurs enfans, et leur promist à aydier el * venir ic
à leure journée, si qu'il fî.st. Dont ilh avint, pou aprè'«, quant me'sires
Johan, ly viez voweit de Liers, trovat le dit monssaingnor Gerarl à Genefle,
armoit avock ly castelain, qu'il, tos armeis, commenchat à chanleir tôt
haut, en sa présence : « Ors est Frumons en la folie enlreis! » S'en fisent ly
saingnors là presens très grant risée et en orent gran solas. i»
{Sa. 3M) 36. Quant ly castclains fut infourmeis, si que dit est, do mandement
cheaz de Warous, qui soy '' voloiient anchois de ly trois jours avanchier, et
que li jours estoit si cours qu'il ne pooit partot contremandeir ne
reproiier de noveal, ilh envoiiat nonchier ces novelles à Seraing, à Lymont,
à Haneiïe el az aires warnizons d'Awans, do ' Pas de * Saint Mnrtin, de 20
Roveroil, de Fontaines, de Slirs, de Bovengnistir, de Ferme, de Fouz, de
Wyhongne, de Hocourt, de Liers, de Flemale, de Worik, de Harsta, d'Oup-
pey, el à toutes les atres warnizons de Hesbaing, alfien que, le dymenges
deseurdit, le jour délie Saint Berlremeir, anchois soleal levant, ilh fuissent
f. 195 tos ensemble à Geneffe. Mm$ cheaz de Wezemale, de Coyt«'reb, de Haie- t->
bf'jke, de Wynes, de Meadrenges, de Berghines, de Glymes, le saingnor
délie Heyde en Braibant, monssaingnor Ernut de ' Vivirs, ne cely de
Gochoncourt, qui mandeis estoiient aile mardit ensiwant, ne porent estre
contre niandeis. Alqueile dymengne vinrent lot Its warnizons deseurdit, el
soy assemblonl en la dicte vilhe de Gentffe à soleal levant, excepleit les 30
" B coistie. — *" Sa. de. — « mize, c'est-à-dire miez^ « mieux». — "* Sa. le. — ' Sa. a. — f S se.
— 0 Gt du, CB de. — * BEQU n'ont pas de, qui se trouve dans AGMOWHKN, Ci.—* CBGYZ
de, aJ des
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. 58
saingnors de HanefTe et de Seraing, et cheaz de Stirs et de Bovengnistir,
qui n'estoiient encors trais aval.
37. F.t. d'atro part, esloiient assemblez ° sor la cliaaipaiii$;ne, entre Saint
Goir et Oomarlin. en la terre de Warfczéez, et mis en belle onlinance les
s warnizons de Hermalies, de* Warfezéez, là illi avoit asseis bonne fortrece,
qui ' maintenant est toute fonduez et clieûwe en ruyne, ly warnizons de
Gemeppe, de Vilhe, dt* Bierlouz, de Vileir deleis Jouprelle, et toutes les
atres warnizons des ahierdans de Warous. Et assy, délie bonne vilhe de Huy,
soy "* parlironl bin xxx armures de fier, avoek les enfans délie Cliier, qui
<o estoiienl dois bons chevaliers et hardis, en service de cheaz de Warous; car
ly plu!i grant parliic des plus sullisans borgois de Huy enlront en la dicte
werre, por l'amour do saingnor de Hermalies et des enfans délie Chier.
38. Item, ja soice que, chi devant, soit fait mention que pluseurs des
linap;es deseurdis ne s'estoiient nint entremis des morteil faites deseur-
«e dictes anchois la dicte balalhc à Waremme ne par pluseurs annéez après,
ninlmains ly pluseurs d'eaz y eutrorit après co, ly alcous par proismeteit, ly
àlcons par amisleit et adinileit, ly atres par mariage, et ly idcons ' follement
et de volenteit ', qui, par honeur, s'en fuissent bin passeis. Promirs y f. iwi»
entrai, avoek cheaz de Warous, ly viez sires de Lan^dris, par la caze de
to madamme sa femme, qui estoit sereur aile viez saingnor de Warfezéez, et
por l'amour de ses chitik fis, monssaingnor Johan, monssaingnor Gerar,
morissaingnor Thibaul, chevaliers, monssaingiior Rasse, caiionne de Saint
Lambier, et messire Libier, cmontie de Suint Denys. Assy y entrât mes-
sires Henrys, dis ly Beaz, chevalier, esquevins de Liège, avoek cheiiz de (Sa 35i)
M Warous; dorït je moy ' suy fort mervelhies, car, de peire ne de meire, ilh
n'astoil ninl de Warous, et ly blazon d'Oppliews qu'il porloit, assavoir
d'yermine à une faixhe d'azuré, de part sa meire, qui fut Glhe saingnor
Henry Cossen, n estoit point des ahiordans de Warous; anchois moy semble
qu'illi dewist avoir servit le linage d'Awans, car Gillies le Beaz, ses peires,
30 estoit bin prochains " al linage d'iihe et en porloit les armes, doqueiie linage
» as.s. au masculin dans tous les manuscrits, sauf A If asscinbleez. — <" Sa. el de. — " Sa. que. —
<• Sa. sy. — « Sa. bourdon depuis par atiiisteit, — ' Sa. de bonue voL — » /? nie. — * A (trocbaos.
36 LE TRAITE
d'IIhe estoit estrais ly viez sires d'AwHns qui avoit esteit mors à Lonchiens,
assavoir délie Ollie saingnor I^ogir al Chapeal, qui csloit chief do dil linage.
Ilein, entroiit en l'ayde cheaz de Warous ly Bareis, estrais des Allemans de
Velierous, porlans d'argent al " lupar de geules; mais ce fut après le
bataillie de Domartin, dont chi après sierat faite mention, à laquelle fut s
mors Baroteaz de Bealfruipont ^, car en devant ilh ne s'en estoiient nint
armeis. Chis Bareis avoiicnt, longtemps devant, eût '' grant discort à leurs
cuzins de Velieruus, assavoir à monssaingnor Warnier le Chien et à ses
freires * et enfans; por lequeile débat ly vicz messircs Bareis, qui esloit cliief
do dit linage, soy partit de Vellerous, et pluseurs de ses cuziens, et alat «o
demoreir à Aleure; se fut, de dont en avant, nonieis messires Bareis
d'Aleure; et leurs adversaires misent, por ' despit, jus ces armes et prisent
les armes de Folongne, assavoir d'azuré à on chief d'argent, à on lyon de
1. 196 geules, mais ilh retinrent le cry de Vellerous, par tant que ly hauteur
appartenoit à eaz. Item, enlront en la dicte werre, avoekes cheaz de Warous, is
chdh de Harduéniunt, droit aile mandement délie batailhe à Uomartin, et
vos recordi'ray conient. Veriteis est que '* m«'ssires Lambier de llardué-
mont ^, peires à monssaingnor Watier de Hautepenne et à monssaingnor
Ernul de Vilk-real, chevaliers, fut compains et chevaliers aile saingnor
de Hernialles; s'estoit mult volage de manière et mal atempreis, et mal «o
wardant ' ses parolles, maiiement après vin ''. S'avoit " demonstreit plu-
seurs semblans qu'il ayderoit le saingnor de Hermalles, dont messires
Johan, sires de Harduémont, ses freires, et messires Johan d'Oreilhe, sires
de Vellerous, ses cusiens, qui estoit très sages chevaliers et de grande
éloquence en romans et en tiexhe, l'avoiient sovent repris et chastoiiet et *s
tousjours detriiet juxes adont, par force '' de bonnes parolles et de bons
" GJYZ au, BC a. — ' Sa. omet eut. — ' JB por, G pour, JYZ pour leur faire, C par. — "* A qui.
— » A liG wardeil, CJZ -ant. — ' C vio, ABG bin, e manque. — » CBA savoil, G scavoll, JYZ avoir. —
^ A furie.
* Fastrc Barolcal de Beaufraipont était fils de Guillaume de Bcaufraipont, qui releva Beaurraipont
le â3 juin Iï9< (Curtulaire de Saint-Lambert, II, S!i5/ par succession de son père, Fastré Baré
d'Alleur, chevalier, lequel est mentionné en 1245 et 1285 (Vbbkooren, n" 88, 299).
* Voyez le tome I, paragraphe 711.
* Voyez le tome I, paragraphe 155.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. 57
exemples raisenabics "; car illi s'estoiient los hin wardcis sains avoir le mal
greit (le nulU; des pariiioz. Mais, Bnaiemont, on jour que chis dois freires
de Harduéinont dynoiient ensemble deleis monssaingnor Johan d'Orelhe,
en son casleal à Vellerous ^, vint uns messages * aile dit monssaingnor Lam-
s biert, de |)art * le saingnor de Hermalles, qui al dit monssainj^^nor Lambier
présentai une lelre, là meïsraes overte, contenante qu'il venist, tantoist ces
letres vtûwes, parleir à ly, à Hermalles; lyqueis soy vout tantost leveir
de tavelé ** pur chevachier, mais ly dois chevaliers deseurdis ly pryareni [Sa. sss)
tant et à ce l'eiiortont qu'il les out covent qu'il n'y venroil, si qu'il cargont
<o al mesage une corloize excusance, sor laquoile ilb soy partit.
39. Quant ly dis sires de Hermalles fut informels que ly sires de Har-
duéinont et ly sires de Vellerous avoiient son fait de.stoiirneil, ilh en fut r. t96T
corochiez et s'avisât d'on aire tour, com chis qui estoit de gran sens et
sublilileit et bin connissoit la manière do dit monssaingnor Lambier.
18 Sy atendit tant que ly dis messires Lambier fut revenus à Haulepenne et,
on jour après dyneir, ilh envoiiat plus suiïissant mesage et letres plus
estroites al dit monssaingnor Lambier, en ly |)riant, al plus ardamrnent et
cordialinent qu'il pooil, que tantost, sains (argier, ilh venist sains armes
et sains harnas parleir à ly, à Hermalles, allin qu'il ne s'aparchewist ninl
80 qu'il le ' vowist mètre en oevre de nulle fait d'armes. Lyqueis messires
Lambier, niiit remirans le cliastiemcnt de son freire ne de ses amis, ne les
péris qui ly avoiient esteit remonstreis -', soy partit tantost et en alat
à Hermalles; et ch'estoit bin pau anchois la journée de Domartin. Tantost
que ly sires de Hermalles le vit" venant devant sa porte, ilh commenchat à
9S ryre, et le (iestiat et Bst bien venant, com chis qui de sa venue estoit liiez
ullre mezure; car ilh savoit bin, puisqu'il astoit de ly saisis, qu'il le lour-
neroit asseis legirement de son acorl. Sy le reprist asseis sagement et cor-
toizeinent de ce qu'il ly avoit escondil sa venue, car ilh nel avoit, sy qu'il
disoit, mandeit fours " que por avoir une bonne saynie ' et Bestier en solas
• Selon A, BC raisonalilps. — ''A messag suivi du signe de suspension. Sa et manuscrits modernes
-ger ou -gier; mais cfr. la suite du texte. — " Sa. de présent. — * Sa. lable — • CJYZ le, AB ne,
G ne le — f Sa. lacune depuis ne les péris. — > Ainsi AB, GJYZ veit, C veyt. — * Sa.JYZ omettent
foars. — ' AZ saynie, ^V sayne, GA/0 IV saisiiine, HK sagmic, C sapmainne, B EQ compa\gnie; ^Kpour
faire bonne chier, L alEn so}° fesloier; cfr. page 3S.8.
Voyez le tome I, page 325, note 3.
38 LE TRAITE
trois ou quatre jours ensemble. Et ly desl que, por le mîez fiestier" et faire
à plaisier, ilh manderoil à Huy ses cuzieos, les onfans ciel Chier, qui ly
tenroiient et feroiient bonne compaini^iiie, et assy monssaingnor liasse et
monssaingnor Yslasse de Chantemierle, cuzins à ly, le sain^^nor de Her-
malles. El ilh, li dis messircs '' Lambier, s'excusât ensy que faire le savoit, 5
et, finalement, respondit qu'il demoroil volentir. Sor ce, furent mandeis ly
dois freires del Chier et ly dois freires de Chantemierle, qui vinrent tantosl.
El l'endeniain, pour bonne compaingnie, il soy fisenl saynier" ensemble,
f. 197 Et ly sires de Hermalles les festiat et ponleGat de bon vin et de bories
viandes solempnemenl et costablement, ensy que bin fuire le savoit, par 10
l'espasse de trois jour enlir, sains départir. Et, por encharneir le dit mons-
saingnor Lambier, ilh, ly sires de Hermalles, et ly atres un chevalier»
parloiient todis, al dyneir et al sopeir, de ceste noble journée qu'd aten-
doiicnl à avoir al encontre de cheaz qui voroiient défendre le porte do
castelain à"* Geneffe. El que vos yroie je mon compte prolongant? Ilh fisent la
tant qu'il atrahirent le dit monssaingnor Lambier de leur acorl, et leur
creanlHt de estre ' avoek eaz armeis sor la dicte journée. Se vout, à qnar
[Sa. 5^4) jour, prendre congier, por aleirà Hautepenneet ordineir de ses besongnes
ensy que ly fais le requeroit, sy que, quant ly sires de Hermalles passeroit
IMouze, qu'il soy trahist avoek ly sor les champs. Adonl fut ly sires de Her- jo
malles en grant angoisse, car ilh soy dotoit que, taiitost que ly dis messires
Lambier sieroit retrais en son hosteit, que ses freires et si amis ne fuissent
si al desoir de ly qu'il ne pouwist venir sor la dicte journée. Se priât al dit
monssaingnor Lambier qu'il demorast tôt fer deleis ly juxes à la dicte
journée, là ilh n'avoit que v jours, et mandaist ses armes et son diesirier; 25
car, s'illi en raloil, ilh ne ly poroit tenir covent, por l'empêchement, conselh
et castiement de son frcire el de ses amis; si que, finalment, après pluseurs
parolles dites entre eaz, ly dis messires Lambier mandai ses armes et son
dyestrier à Hern)alles et tôt ce que mestier ly estoit; et onkes ne veut
raleir. por mandement, conseille, nianache ne atre choze, que ses freires 30
et amis li fesissenl.
" B testier. — '' Sa. omet mea, — « Ainsi AGQli, C sejnier, A' s'aymer, .fflfO fV faymer, iVfajnner,
yyZgraiil chère. — * Sa. de. — 'A eslc.
DES GUERRES D'AVVAr^S ET OE WAROUX. S»
40. Et que" vos soiiez inrormeis do noble estai, parement el aourne-
meiit, que gens d'armes, citevaliers et escuwiers avoiienl à cely temps f. I97»
et orent encors xx ans après, car, en ma jovente, je en veys useir ; je vos en
recorderay pure veriloit, afTm que vos aiiez admiration do cangement del
5 hofx-ur do monde; car, adont, estoiient assi honorablement armeis ly gar-
dions qui '' sont à prest-nt ly chevaliers, et armeis estoiient adont assy
richi-menl chevaliers el escuwirs qui" sont à présent ly contes et ly dus.
Se vous diray cornent.
41. A c«'ly temps des werres, el encors par l'espas'e do x ans après les
10 pais faites, tos chevaliers et escuwiers d'oncur soy kebatoiienl sor dieslriers'
ou sor coursirs de leile bonteil qu'il soy powissent sus assegureir. Et
estoiient sor hautes selles de tournoy, sains satoir, tos coviers de; covertiires
Qverfcz d'oevre de brosdure de leurs blnzons armoiiez. Et estoiient armeis
do plattes el de bon harnas de mcnut fier, de chachez ' de menul fier, el,
15 lachiet-^sor les plalles, bons ryches wardecors d'armes, armoiiez de leurs
blazons. Et avoil cascons on heame sor son hachinet. à on timbre hin jolil.
El pluseurs saingnors, chevaliers el aires, y avoil, qui, al desoz de leurs
Ouvertures avoiienl leurs dieslriers armeis de covertures de menuez mailhes
de fier, por la dolanche de leurs chevaz. El adont faisoiient plus granl <&>. 3SS)
so parement, en une plache, cent armures" de fier en teil habit que dois cens
à présent, et seinhioil que plus en y awisl. Je meïsmes ay veut, de mon
temps, que, quant on faisoit on champ de balailhe à Liège, que les wardes
del champ esloiieiil monteis sor diestriers à hautes selles, armeis de war-
decors d'armes assy joliement que ce * sembloiient angeles enpeiineis; si
as que c'esloit ly plus gran plaisanche, ly plus riches habis et ly plus grans
solas que on |)owi>t avoir, de nobles gens d'armes à veioir en teil estai. Car t. iso
nus n'ozoil eslre coars. par tant que on conissoit les bons el les mavais à
leurs blnzins Et duroil plus longemenl une batailhe adoiit que maintenant
trois; car ly saingnors estoiient sormoiiteis ' el dotoiienl honte, sy que ly
30 estours esloit bin férus el ly fais longemenl sorlenus anchois que nus soy
» D'aiirès C8 (sauf LM), BLMt El aOn que. — » CA.GZ qui. tt quy, /Kque, D comtnp. — « CAGZ
qui, BJ quv, K que, 0 comme. — <• f (lest-. — • Ainsi AO, B chnchies, C chaeses. — t Sa hiel. —
» A iiinures. — >" A le. — ' Ainsi AB, GMOtPEQHKNLR surm-, F formoule, C forl monlex,
tX, manque.
40 LE TRAITE
parlist. Mais, à présent, cascons est arrneis d'unne cotte de fier appelée
panchire, sor petis chevaz; et ont vestut on joupon de feslaine aile deseur,
sy que nus n'est conus encontre son compangnon. Et, en liu de wardecors
d'armes, illi portent on eskucliet de leur blazon, alagiel à leur barbire. Neïs
ly prinches n'ont atres habit, excepteit que leurs desoirtrains" warnimens ;>
est overeis d'alconne envozure, sains aire connissance, si qu'il ne semblent
nint saingnors ne gens d'armes, mais garchons. El ensy est ** perie tôt
honeur et tout genlilliece, car à poynes seit on, al jour d'uy, queis armes
ne queilz blazons iy nobles et gens de linage doiient porteir, ne queis
timbres sor leur heame. lo
42. Encors vos fay savoir que, anchois la batailhe à Domartien, entront
en cesle morteile fait, avoek cheaz de Warous, ly Gailliars deChaiieiiéez *,
chilh de ' Prêt aile comble et de Noevis, assavoir ly skenissaz de ■• Preit *,
ly Henroie de ' Prêt ^, chilh de Colonster *, ly Chabos ^, chilh de Julemont
et de-' Charneur, estrais délie damme de Wythemme, qui fut sereur à i3
monssaingiior Breton le viez *, chilh de* Riwage de Viseit, et ly Coirlawe,
et ly Moilhés d'Aleure. Et \ à Huy, y entront chilh de Revins, chilh de
Pexheuriwe, chil de Vynalmont ', ly Houbins, chilh de Fanchons, de
Monroial, et ly Wavereaz.
43. Item, semblament -' entront adont en la dicte werre, avoek cheaz ^o
f. 198 V d'Avvans, ly Sorlés de Liège, ly eufans d'Oire ly Romans * '', ly enfans de
« A -iraiis — » Sa. omet esi — " HBG de, A del, JYZ du. — * A io. — ' A del. — t a do, G du.
— s CDCY de, A do, JZ du. — ^ Sa.H n'ont pat el. — * A Wyn-, B Vin-. — ' Sa. finalemeDl. —
' BG -ain.
» Voyez torac I, page 282, noie 6.
' Voyez tome I, paragraphe 1016.
» Voyez lomc I, page 571.
• Voyez tome I, page 235.
' Voyez tome I, page 488.
* La dame de Witlicm ne fut pas la sœur mais la petite-fîllc de Breton le Vieux de Waroux. Voyez
tome I, paragraphes 1029 et 1030.
' Voyez tome 1, paragraphe 683.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. U
Parfoririu *, ly Chayveaz de Vivengnis, et ly Diavelos «le Harsta, dont
messires Jolian Ituzemuse de liarsta, chevalier, estoit capitaine *, par tant
qu'il issil d'unk des bastars d'Awans; et y entronl chilli de Mommeste- (««• 558)
ghen " de iMeiiens, porlans le chiveron de Bnllezéez, assavoir Willielmes
s Prost ^ et ses p^rliiez Mais ly dis Wilhelmes caiigat ses armes après le pais
faites et prist les armes de Hamalle. Encors soy misent avoek cheaz
d'Awans Johan de '' Preit et si * dois freires, Laml)uche de Weys et Ernus
de * Prêt, enfatis monssain<;nor Thiry de ' Preit, <|ui portoiienl les armes
de '' Preit sains combles. Jolian de Ur<iybant, Icurcuzins, qui fut esquevins
10 de Liège, Boynans de Preit, Henry del Solier; ilem, ly dois enfans
monssaini^nor » Johan d'Orelhe, assavoir messires * Wilhelme, sires de
Romynes, el Reynechon, ly enfans de Vileir * az Tours, en Condro»,
messires Godefrois délie Capelle et pluseurs atres.
44. Ors retournerons à nostre principal mateire. Quant temps fut
15 d'anneir, le jour del Saint Bertremeir, ancbois que les warnizons, dont chi
devant est faite mention, fuissent venuez à GenefTe, ly bons chastelains de
Wareinme, que-', le jour devant, estoit venus en sa porte à Geneffe, soy
fist armeir de forte et de mut poissant harnas, car ilh estoit desmezu-
réement fors et ly plus poissans chevaliers de corps, de meml)res et de
au grandeclie de stature, qui fuist en ce paiis. Et, quant ilh fut armeis, on ly
aminat on gran fort dyestrier, qui estoit ly miedres chevaz d'armes qui
fuist en nul paiis, et l'apeloit on Moroal de Daveles; se l'avoit ly dis
castehins enpronteit aile saingnor de Daveles, qui des werres ne soy vout
onk enlremelre. Et bin ly estoit besongne qu'ilh awist on fort cheval, car
sti on trovoit pau de chovnz qui, en cest estât, le powissent servir une journée. f< iM
Ilh montât asseis à malaize, coin chis qui estoit gratis et poissans de corps,
et pensaiiiment armeis. Se ly fut durement blameit ly grans faixs d'armes
"> AG -Ipghe. — » A del. — ' Sa. l\. — " J del. — • y/ délie. — t A del. — » Sa. omet moass. —
^ Sa. moDS. — '■ Ainsi B, A Vileis. — J AG.WB que, ailleurs qui.
' Il s'agit sans doute des enfants d'Amcil de Parfoiitrieu namioés au tome I, paragraphe 490.
* Voyez tome I, paragraphe 830.
' Guillaume Prucst, plus tard ccherin de Licge de 1549 à (370. (Voyez tome I, paragraphe 333.)
ToUE 11. 6
42 LE TRAITÉ
qu'il portoit; mais ilh respondit ces semblans parleirs, ensy que j'ais ° oui
recordeir Thomas de Hemericourl, qui fut à son armeir : « Or taziez,, tazies.
(!t ne vos emmaiiez de rins! Car je vos jure Dieu el saint Gorge que, s'ilh
at covenut t'az dois à nioy aydier moriteir, puisque je suy sor Moreal.
qu'il y Tarât eaz quatre ou plus anchois que je soiie demonteis. Laissiez en a
Dieu et saint Goir covenir, en cuy warde je suy commendeis. »
45. Adont furent, par l'acort des commons amis, ordineis eaz dois por
eslre à son frain et son corps wardeir cely journée, assavoir Robier de
Truweiignetz, escuwirs, et Thomas de Hemericourt, borj^ois de Liège, qui
estoiienl grans et fors, et de grant sens, conselhe et atemprance. Mais, lo
quant chilli d'Awans furent tos ensemble, aile partir de Geneiïe por traire
en la lerre de Warfezéez * et chevachier al encontre de ' cheaz de Warous,
voir anchois la venue des saingnors de Haneffe, de Seraing, de monssain-
gnor Ameile et monssaingnor Fastreit de Bovengnislirs et leurs frères, et de
(Sa. 357) leurs pilons, cliilh d'Awans n'avoiient nint tos ensemble n'^ armures de I5
fier à cheval, par tant que leur mandemens estoit brisiez. Mais, anchois
qu'il parvenissent à Horrion, leur vinrent al devant ly saingnors chi
devant nouieis, à gran planteil de pilons de leurs vilhes et do rivage
d'Yrne. et avoiient bin le nombre de lxx armures "^ de fier à cheval. Se
soy conjoiirent ly uns l'atre, et alont ordineir leurs batailhes, quant ilh 20
sorent par leurs «ardemaneurs le covenant de leurs annemis, el trahirent
par grande ordinanche vers Domaitin, sor une pice de terre qui, par
f. 100 \ l'acort des parliiez, avoit sor le champs esteit chuizie por combalre cely
journée. Et, d'aire part, asseis près estoiit-nt les capitaines et toutes les
parliiez cheaz de Waruus, en noble conroy et de grant parement; et te
av()ii«'nt bien in'^ et l armures de fier, vailhans chevaliers et escuwirs, et
warnis de bon conselh ', et, avoek eaz, pianteit de pitons do rivage de
Mouze el de leurs sorseans.
46. Quant cest partiiez furent mises en conroy, rengiez et mises en
ordiiiance, et les banires des ' bannerés et ly ' pengnecheaz furent al vent 30
" l) ay. — * Sa. Warfuséez. — <^ Sa.EQL n'ont pas de. — "* A amures. — 'A coD^lb. — f Sa. de.
— » Sa.EQL 7i'ont pas ly.
DES GUERRES DAWANS ET DE WAROUX. 48
desploiiez, et chis diestrirs henissoiienl et soy contenoiicnt " en leurs
paremens, dont ilh en y ** avoit l)in xi", los coviers ensy qui; deviseît est,
d'andois les partiiez, si qu'il m'at estait conteit par pluseurs chevaliers
et escuwirs qui furent sor la journée, et cascons tenoit son heame sor
s l'archon de sa selle por geleir en sa tieste : adont vinrent, en ^rant haste,
entre dois bataiihes, (îerars Fon,e;nés " et Godiiis de Fetines, citains de
Liège *, hommos de fiiez à monssaingnor de Liège, por geleir quaraintaines
entre les partiiez, et monstroiient leur commission. Mois les partiiez
getont leurs lieame en leurs tiesles et fisent on grant bruyt, et ferirenl
!0 chevaz des esporons de grant volenteit, les uns contre les aires, sy que à
grant payne soy partirent li dois hommes de fief qu'il ne fuissent encioz
entre dois batailhes, ensy que ly jadis Gerars Fongnés m'at compteit
sovent fois.
47. A ceste assemblée, furent mis ly pitons al derier des batailhes, car,
<8 à cely temps, quant ly saingnors estoiient tellement soru)oiiteis ' et ilh
esloiient conforteis de conbatre à cheval, ilh ronpoiient une batailhe de
pitons, queil qu'elle fuist, et les foloiient tos. Là endroit, al assembleir ',
furent fort presseis ly basse monteis, car ilh en y out pluseurs jus cukiez 1.200
et reverseis |)ar le force des grans clievaz.
20 48. Quant ceste assemblée fut passée et ly heames jus geteis, et les {Sa.:iW)
partiiez soy connissoiienl à leurs blazons, cascons chusissoit cl assailhoit
cely là ilh avoit plus grant haynie. F^t, par tant que ly binfais dos bons ne
doit nint estre oblieis, vos deveis savoir que, sor ceste journée, furent
arincis, avoek clieaz d'Awans, ly sires de Cleiremonl ''* et ly vioz W'ilhekar
9S d'Awans ^, qui estoiient avoiles; et, avoek cheaz de Waruus, fut aruieis
" AGMB contoiient, CfQflA'iV conienoient, F maiotenoit, OW sioyeot, JYZ miroient. — * .Sa. y en.
— ' Sflun AJ)X, Sa. SoiiKiies, CflKNLRDZ frongnes, GMOIV de frongnes, t(? fnogous. - <« ABU
form-, FJYZ fort mont-, C formentez, fl soriii-, GHOW surm-, EQUKN hault niout- ; cfr. page 39,
ligne i9. — • Selon AGMHNK, CBEQKOWR -blee. — / Sa. Cliermonl.
' Gérard Fougiict apparaît, en effet, comme fcudataire de Tévéque de Liège, en 1333 (Ponck-
t«T, 373). Goffin de Felinne est cité en 1317, 13i4 (Ibidem, 188, 290).
* Libert Butor, sirc de Clermont, chevalier, a été identifié au tome I, page 378, note 4.
> Cl' Guillaume Willcar d'Awans était le père de celui qui a été identifié au tome 1, page 354,
note i.
U LE TRAITÉ
messires Alixandre de Saint Servais *, qui de dois mains et d'on piicl
esloit afoleis; se leur doit ons tourneir à grant et haute hunfur qu'il en
(eil point aloiienl servir leur linages. Et ne fut nul d'eaz quassiez à celle
fois, si bin et si près furent ilh servis et gardeis cely jour.
49. Ors vos doit recordeir, par les aventures chî devant escrîptes, s
qu'il avoit »nvf raine et singlere " hayme entre le sain^nor de Hernialles
et ly bon cnslelain de Waremme et ses freires, et bin y avoit caze; sy que,
tantost &piès I aseniblée, ly uns queroit l'aire, et tant qu'il soy trovont, et
soy corirent sus, en faisans grans reprovirs et grans niane(h*'S ly uns
al atre. Ly * sires de Hermalles estoit petis; mais corageuz esl^'it oultre to
mesure, et ricliemtnl et noblement nionteis, et esloit en la ganle de ses
dois cuzims gei mains, moiissaingnor Hasse et monssaingnor Ystasse de
Chanlemierle, freires chevaliers. Là soy combatirenl mervelluuzement ilh
et ly caslciuins et cheaz qui estoiient deleis eaz, et luniil forment
navereis. >iais ly diestrier do saingnor de liermalles fut ochis; se cheyt. ts
£t, quant m*'s>ires Ernus de Jehainge, freires al dit castt'Iain, le " veyt
cheioir, ilh sailhit jus de son cheval et montât sor ly, anchois que releveir
i. 200 V soy powist, el le traveilhoit durement. Sor ces dois fut grans' ly cha-
peleys ', «t ly crys mervelheuz, tant al assaut com al re>cos>e. Mais ly
bons sires de H* rmalles y fut mors, tant par le dit monssaingiior Lrnus, lo
com par la près, et defoleis des chevaz. INinImains ^ ly batailh*' recomen-
chat entre e;<z plus dure qu'en devant; sy que, anchois que ly <iis inessires
Ernus soy powist releveir, ilh et ses freires Butoir furent mors par «heaz
de Chantemicrif, qui de ceste assaut soy partirent sains plus gianl pierde.
50. Adont que ly bons castelains parrbuyt le domage de ses dois ia
freires, ilh fut ensy que tos forseneis et alat waiier ' les bâtai hes avoek
cheaz de sa rote, et crieir s'ensenge" et raluiier ses amis. Et tournont vers
« B siirgulerft — * Sa. sy. — « Partout le, sauf Ah ly. — * Sa. omet graog. — 'A* chapeleys,
/<*fiC (hapli leys, C chaplis. — f .^ Dintmais. — » Partout vnjer, sauf X vii-jer, OW^aver, Y roir. —
* Ainsi ADZ, BG lens., CJY son ens.
* Sur Alexandre de Saint-Scrvais, chevalier, qui fut ëehevin de Liège de 13^1 i 1550, voyei
DE BoRMiN, Échevint, I, 169, et tome I, page 469, note 7.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. 4»
cheaz de Langdris; se fut ly sires de Langdris * vierseis à terre et mor3 à
celle enpainte". El messires Libicr de Vileir l'Evesque *, qui, por l'enorle-
ment de sa femme, sereur à Ernus d'Oborne, esluit arnieis avoek cheaz de
Warous cely journée, al encontre de ses fieires gtrmaiiis et de son blazon
s et linage, car ilh portoit les armes d'Awans à on cor de geules, fut assy (Sa. 5ti9
trais à terre, en présence de ses dois freires, Gerars de Streiles et Ystasse,
qui, davenleur, estoiienl tomeis en la roltc do dit castelain ; iyqueis
Ystasse deskendit vl vout tuweir le dit monssaiiignor Libiir, son freire, et
mor l'awist, en faisans vilains reprovirs de ce qu il avoit renoiiet son
10 linage, se ne fuist Gerars, ly atres freires, (|ui le sorcorit '' et qui, par le
congiet do castelain, le mist à waran.
61. Chest balailhe fut en pluseurs liiez, par tropeaz. Se durât plus;
car, si ly alcons ' perdoiient en on liu, leurs partiiez g^ngnoyeiit en l'aire.
Mais muit aiTloivil '' à cheaz de Warous ly mors do saingnor de Hermalles f. ioi
tt> et do ' saingnor de Langdris. El assy ly atres sangiiors délie partie
d'Awans avoiient mort pluseurs de cheaz de VN'arous; si que, quant chilli
d'Awans furent raloiiez, ilh getont on gran cry et relornont ' sus à cheaz
de Warous, là ilh fes veïrenl le ' plus espès. Adont soy partirent chilh de
Vilhe et de Berlouz, en une rotte, al dffours des batailhes, si que chilh
so d'Awans quidonl de certain qu'ilh les dewisscnt rassallhir; mais non
fisent, anchois s'en alont sereis et rcn<;;iez, sains fair semblant de fuyr,
droit à llarduemonl; et, entre HanelTe et Seraiiig, ilh moiilont les tiers
et chevachonl vers leurs maisons, sains gian dumage. Et ly remanans '* de
cheaz de Warous demorans sor les ' champs attendit cely assaut vassal-
ss meut; el fut chis dierains assauz bin feius; et y furent faites pluseurs
proeches -' d'ambedois les partiiez; et ly bons, ly apiers, ly preuz el ly
hardis y furent bin cognus, et assy furent ly atres, tant del une com del
• Sa. emprainte. — » Sa. «ocorit, G surcouroii, C surtient, JZ seconrat. — ' A \j alcons, YZ les
aulcuDi, J d'aucuns, CBG h pronom seul. — <* Sa. afTojulii. — • .Sa. le. — ' CGMO retournoni,
Sa. IV retornent, EQBKNJYZ retournereni, AFC recorin-nl. — » Sa.EQKNFi n'ont pa» le, HLR manque.
— * i< romanaog. — * Sa. le. — > Sa. proches.
' Voyez au tome I, paragraphe 1013.
* Libert dit Liboret, chevalier de Villers l'Évéque (Toycz tome I, page 443, note i).
i6 LE TRAITÉ
aire partie; car cascons asioit armeis de wardecorps d'arme, si ne pooit
ly bins ne ly maz estre celeis. Et faite en awisse alconne remonslrance en
ce capille, se ° ne fdist l'empêchement des envieuz, qui tosjonrs ont leurs
lenwes enveniméez ; car, se je atribiioie plus grande honeur à cheax
d'Awans que al atre partie, on diroit que c'estoit par faveure et por s
linage ^ par tant que mes prédécesseurs ont osleit tosjonrs armais avoek
eaz; et, se je attribuoie plus granle honeur à cheaz de VVarous, on diroit
que je le faisoie por lozenge et par flature; si qu'il moy fait taire en
partie de ce que ly anchiens m'ont apris et recordeit. Ninl mains", je moy''
raporte al lesmongnage de mon Créateur, que je n'y traïs partie nulle, et lo
que je n'ay mis en ' escript, ne voelh mètre, choze que je ne '' l'ay apris à
mes devantrains ou Iroveit escripte, ou que faite ne soit de mon temps, ja
soice que je n'awisse que dois ans d'eage quant ly pais des ' linages
deseurdis fut faite et acordée.
f. Mt V 52. Quant chis dierains assauz fut fais, de cheaz d'Awans al encontre is
de-cheaz de Warous, et cheaz de Vilhe et de Bierlouz furent partis, si que
(Sa. 360) dit est, fut ly mêlée aspre et dure. Et, par tant qu'il covint * tosjours
l'une des partiiez estre descontite, quant ly batailhe dure jux<>s à outrance,
forlunae encombrât cheaz de Warous, car ilh furent outreis et desconfis,
et perdèrent le journée, et Ires grant domage y rechurent cely jour, et îo
assy ûst tos ly paiis de Liège, car tote honeur et chevalerie en fut folée
et ly paiis afloivis.
53. A ceste desconGteur ' furent mors, tant en combatant com eu
chachant, pluseurs vailhans chevaliers et escuwirs del partie de Warous,
juxes aile somme de lxv armures de fier, et alcons pitons; dont je vos 2S
nomeray une partie des plus notables, assavoir : li bons et ly riches sires
de Hermalles; messires Johan, ly viez sires de Langlris; messires Johan
ly Polens de Warous, qui avoit la filhe do saingnor d'Awans mor à
Lonchiens; messires Lambier de Harduémont; messires Johan del Chier;
» s sy. — * C par f. el pour I., A por f. el par 1., Sa GJZ par . , . par I., Y par f. et \. — ' A niint-
maiiiS. — " B me. — « Sa. omet en. — ' Sa. omet ne. — » CBJy des, AZ de, C du. — * A -vint.
Sa. -vil, CG -ïienl. — « A decôf-.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. 47
messires Hcliens de Latines, chevaliers; Johan, dis ly Rosseaz de Warfe-
zéfz, el Gcrars, si'S freines, enfans do sainj,çiior de Warfezéez qui out les
XX enfans, iyqueis Johan fut peires do bon monssaingnor Rasse de
G« meppe. Itctu, y furent mors Giihes Bêcherons, esquevins de Liet2;e * ;
5 Wilhelmes, Lybotes " et Baduwiens, frcires, enfans Badewien de* (^asteal
de Seliens, et estoiient reputeis ly plus a|)iers et ly plus hanlis de loat
leur linnge; Johans, fis saingnor Gillie le Proydomme; Baroteaz de Bfal-
froipont; Johan de Bennes, ninnans à Aleure; Henrars d'Aleure et Bastiens,
ses freires, (jui estoiient hardis ultre mezure; Boyieawe de Gemeppe,
10 Bilotes ", ses fis, et Counars, fn-ires al dit Boyieawe; ly trois enfans
danime Beline de Gemeppe; ly dois enfans saingnor Giihe de Revins,
borgoys de Huy; ly uns des enfans de Monroiial, de Huy; et pluseurs
atres.
54. Et, délie partie cheaz d'Awans, y furent mors eaz quatre tant
15 soilement, assavoir : ly dois freires do ca-tt-lain de Waremme, messires
Ernus et Butoirs, et Heynenians et Rennewars de "* Verbois, freires; sy t. i&i
que, lantost le fait départit, ly casteliiins, qui avoit eût la victore, dest
qu'il avoit plus perdul foz seulz que loz ly atres; mais ly victore délie
journée ly Gst son duelh oblieir.
îo 55. Hem, deveis savoir que, après ceste pesante journée, furent, à coze
des noveaz mors, commandéez et gelléez, entre ces parliiez, pluseurs
quarantaines, qui long tienne pendirent entre les linages. Se soy renii».ent
ly chevaliers al parsiere les ' tournois el l'oneur do monde tant (|u'elles
duront. Et, quant expiréez funnt les quaraintaines ^ messires Waitier de
2S Moniale et messires Gonlirs Conrars de Bierlouz, avoweis ' de Sclachiens,
prisent alcons de cheaz de leur Jinnges et fisenl et bastirent on wait,
anchois l'adjournée \ secrètement, à iMuuhiens, sor les enfans de Mouhiens, {Sa. x\)
" At lyhoi', GM le bot', CtFç libelle, Su. hboiea, EHKN le boitir, QOW le bottier. — » CS de,
J do, CJDZ (\a-'A Itllot', C liylotx, M Belolt', G Belolie, Sa. Itiloleal, e Libot', EQ C.iloiln. —
"* Clie. de, A do, C du. — • AB al parsielc les, C aile parsuytle des, GM au parsuyre les, EQHNLR
a parsuivre les, ï a parsuivre. — f B quarant-. — 'A awoveis. — * Ainsi A, CBGJZ la journée.
* Sur Gilles Bêcherons, échevin de Liège, de 1316 à sa mort, voyez os Borman, I, p. 167.
48 LE TRAITE
qui dormoiienl en leur lour et Rasses de Waremme avoek eaz. Et prisent
chis sainj^nors en leur rolle vi de leurs meilleurs et plus apiers conipain-
gnons, qui alonl brisier par derier on paillioul d'unne des boveriez, al
plus près del tour, et soy repousent ens, par tant qu'il estoiient bin
informeis" que ly dis freines de Alouhiens avoiient uzaige d'eaz * leveir do 5
matin et venir en leur basse court, por leurs ' mayniiez et variés' mètre
à oevre, si qu'il lisent; car, bin matin, ilii soy levont, et avalont le pont
et vinrent en le basse court; et tanloist ly vi, qui gisoiient en la wait,
issirent fours et leur tolircnt le retourt ' do pont al derier, et cryont leur
cry, et les assailliircnt; et ly atres wais brisât ens devant; se' furent ly lo
trois bons freires sorpris, et ly dis Rasses de Waremme avoek eaz, et
pitieuzemcnt mors. Dont ly bons castelains de Waremme, qui estoit leurs
cuziens germains, fut près atretant affoleis et atargiez de leur mort com
f. 262 V ilh avoil esteit de ses dois freires; car ilh n'avoit gens en tôt ' son linage
dont ilh Tuist sy près ne si loiialment servis, ne qui tant fuissent doteis de ts
leurs annemis com estoiient ly trois freires dpseurnomeis, ne qu'il awist
si appareilliez. Si les dolit et keplaindit ultre mezure; car nus procbaîas
cliarneis cuziens ne ly estoit demorois, fours que ses dois enfans, messires
Badcw'iens et Wilhelmes, qui estoiient encors jovenes et n'avoiient nint
porteit encors gran faix d'armes à cely jour; tesqueis dois enfans ilh io
perdit aile batailhe à* Nyerbonne, deleis Huy, dedcns trois ans après ce
fait, sy que, de dont en avant, ilh fut si adoleis et sy afldis qu'il cheyt en
maie santeit, et onkes puys ne s'armât.
56. Après ches chozes teilement avenuez, demoront toutes les partiieiE
asseis clossement sor leurs fortreces et en leurs warnizons, et ne lisent 2!»
onk puys nul gênerai mindement en assemblée de leurs amis, por revenir
à journée déterminée les uns contre les atres. Mais tamaintes belles
skermuces y avoit; car les warnisons soy requeroiient sovent et cheva-
ciioiienl juves az liches des fortreces, traiioient, lanchoiient ', fuoiient et-'
chachoiient ly uns l'atro. Et, spécialement, ly quatre enfans monssaingnor 30
• Sa. formels. — * ff de eai. — « Sa. les. — * Sa. Varcs — «A relourl ou recourt, BJYZÇ retour,
C relhour, GUHKN recourt, EQR recours. — < BJYZ el. — » Sa. omet lot. — * Sa. de. —
* AGMOWRL et Unch-. — i Sa. omet el.
DES GUERRES D'AWANS ET DE WAROUX. 49
Ystasse, le Frank Homme de Holengnoul, tenoiient à Fouz en warnizon,
deleis Gilhon de Fouz, leur freire ^, qui avoit i pau de fortrece ; et estoil
tôt sa court endosse de cez mureaz d'arsilhe dont ly Hasbengaons uzent ^,
délie hautece " de vi pies; et al defours, vers les champs, sor le liège,
s avoit, ailour de cez mureaz, on fosseitde quatre piiez de large ou environ,
ensy que je ay oiit recordeir Goirbeal de Holengnoul, qui fut esquevins
de Liège et longtemps rechiveires * délie evesqueit de Liège, et qui fut, en
bonnes viertus ", ly soverains de son linage et, en ses jovenes jours, hardis f. 203
et apiers ultre mezure. Ghis quatre freires estoiient tant apiers, legiers et ^^'^' '^*'
10 de bonne volenteit, qu'il, armeis de panchirs tant soilement, cascons une
glaive en son poing, aloiient tôt à piiel, sovent fois, veioir leurs cheruwes
az champs, et aloiient enbatre sor le tyege, tosjours sor leur warde, visant
de tos costeis que nus de leurs annemis ne les sorpresist. Et avint
pluseurs fois, ensy que je ay ** oût recordeir, que, sor la Qanche de leur
15 apertie ', ilh attendoiient que leurs annemis délie warnizon de Warous,
bin monteis, les apprepoiient à moins d'on journal près; et, quant ilh
parchivoiient qu'il leur estoiient trop fors, ilh soy metoiient al corir, nint
vers le porte, mais vers le mur, et, tantost qu'il apprepoiient vers le
fosseit, ilh metoiient le struk de leurs glayves à terre et sailhoient tôt
20 delivrement '' ultre le fosseit et le mureal, dedens le jardien, que nus atres
d'eaz ne poiioit faire. Et le fisent sovent fois, tant que leurs annemis
en furent si fais qu'il soy relaiiont d'caz à chechier. Et, de ceste viertut,
ont ly enfans do dit Goirbeal, tant do promerain com do dierain mariage,
très bin resenibleit leur bon peire; car ilh ont estait, chis qui mors sont,
25 et encors sont ly vivans à présent, ly plus fors, ly plus rades et ly plus
apiers, cascons selont la quantiteit de sa persone, que on pouwist troveir
en ce paiis.
« Ainsi AGC, BJYZ bailleur. — ' Sa. rechivcur. — ' B vertus. ~ * B Jay. — • Sa. apierte,
EQK aperlé, CCMOWL parlie. — ' C ileliueremeni, Sa. GJYZ délibérément.
1 Ces (|u;itre fîls sont : le Franchomme de Manshoven, Gilles de Fooz, Humbert Corbeau cl Jean de
Hognoul. (Voyez paragraphe 897.)
* Ces murs d'argile, dont dans mon enfance j'ai encore vu de nombreux spécimens, ont été généra-
lement démolis et nivelés depuis une trentaine d'années.
Tome IH. 7
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ
I (§ |.|5).
1. Aile loienge de Peire et " de Filh et de Saint Fsperit, qui sont trois f. 166, coi. a.
personnes et une seule deïtcit pcrmanablement regnans en Trinileil, sens On et
5 sens eommenchement; à congict delle très bien awireuze Virgne *" Marie; aile
honneur anssy de moy, nient digne de sy noble ouvre encommenehier "; et
aile ensengnement et inslruelion de tout personnes qui oront chi traitiiet, soit
chest oevre entrepriese ', ordinée, exécutée et acomplie. Amen.
2. Nous, qui summcs katholiqiies, aux quels ly 1res exeellenle miserieorde
10 de Dieu, dont la ditte Trinileit est confermée, at fait si noble grasce et tant (Coa/ , l, 260.)
karitauble qu'ilh " nos at donneit sens de nature et parfait entendement de '
cognoistre bien et maie, assavoir le bien por retenir et de " cely useir por
desiervir et acquérir la parfaite gloire permanable, et le mal por cely eskiweir
afSn que les ténèbres des poiiies infernals ne nos puissent comprendre,
15 devons \ par cely sens natureil et entendement et par l'inslruclion del Sainte
Escripture, qui est restauration et supplemens de nos defaultes, savoir ' que
saingnorie et saingnours ont lousjours esleil et seront sens corruption espiri-
tuelment et, puis ^ le création de monde jusques al fien, temporeilement et
corporeilment; car, che qui est inslablit '' de Nostre Saingnour le très poisant,
20 covient à sa volenleit parsevreir.
« PB n'ont pas cet et. — * B yirgene, 0 viergene, P viergine, CFGM vierge. — « SGM n. o. a
commenchier. — '' C emprise, GM eraprinse. — « PFDB elle. — t S del. — s S omet de. —
* Ainsi PFMD, SC de nos, G de nous, BJE de bonons, HN debuons. — ' S savoir devais. —
i S depuis. — * S seul inst-, ailleurs est-; cfr. § 5.
52 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
3. Et verileit est, solonc les anchienes hystoirs, qu'ilh meïsmes, qui est
sires soverain de chiel et de tout che qu'ilh at creeit, fist et fourmat à " sa
semblance Adam, nostre proraicr '' peirc, de si vilhe malcire comme de lymon
del terre, affin qu'ilh ne s'enorgulhaist. Nequidcnt, ilh ly donnai et mist en sa
f. 166, col. b. subjection tout le monde terrien et de quant qu'ilh avoit en cely creeit, assavoir s
biestes, oyseaulz, peisons et tous fruis de " terre, exceptcil i tant seulement,
de quels vous esteis bien infourmeis. Et enssi appcirt que, tantoist après la
création de monde, eut saingnour en terre; mains chest saingnorie fut ly plus
noble de tout ■*, car elle procédai et fut donnée liberailment de nostre
Princepe *, qui en esloit drois hireliers, et nient par extortion enssi que, puis lo
cely temps, sont pluseurs saingnories à forche conquises, si ^ qu'ilh appeirt
en * koroniques des anchiennes hystoirs, et encor en usent les tyrans en
pluseurs lieu.
4. Et quant ly deluve fut sour terre, dont toutes " générations furent
deslruites, excepleit Noyel et ses enfans, ly monde fut ' de noveal inhabiteis is
et par Noyel et ses enfans repupeleis; dont ilh avient que les trois flis Noyel,
assavoir Sem, Cham et Japhet, qui furent saingneurs et soverains de leurs
lingnies ■', partirent tout la terre en trois partiies : s'en oet ly anneis, assavoir
Sem, le motie por sa parchon, qu'ilh appellal Azie; ly second fil Noyel, qui fut
appelleis Cham, dont les raaies générations yssirent, oit unck quartier de monde 20
pour sa parchon, qu'ilh appcllat Affrike; et Japhet, qui fut ly plus jovene, oit
l'autre quartier, qu'ilh appellal Europe, en laquelle Rome est sciluée et tout les
parties par decha. Et, puis " chi temps, ont ' les anneis heures '" maries esteil
{Coût , I, 261.) previligies d'avoir avantaige en succession de droit lingue contre leurs frères
et sorreurs, par universe monde, et maiement en baroniies et en tous biens 95
f. 106, col. c. feodauls. Et, par tant que ch'est plus grande saingnorie d'eistre extrais del
ansneit heur que des aullres, voult Nostre Sire Jesu Crist yssire " del lingnie
Sem, de queile ° ysserent les palriaclcs '' et les enfans d'Ysraël, qui, de droit
" S at. — ' c promerain. — « S de la. — "* S tout les aultres. — ' CP princepe, F principe,
SD prinche, GB prince. — ' ^S conquesteez enssi. — ' S app. en la bible et dedens les. —
'' S toutes les. — * S fut adonc. — J CM lingnes. — '' SF depuis. — ' S ont toudis. — <" P hoir,
CFDB hoirs, G hoires. — " S yestre, PGB yssire, FD yssir, C issire. — » C de queil, p duqueil,
S délie queile, DB dele quelle. — p Ainsi SFti, C palriackes. Pu -arkes, G -arches.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 53
hiretaigc ", oirent la terre de promission, et enssi la "lorieiise Virgne '' Marie ",
sanclifiie '' anchois la création de monde, par cuy nos poions clameir paradis à
nostrc propre hiretaigc, s'en nostre miseire ne perist.
5. Ors vos puet apparoir que, des cnfans Noyel, qui furent refourmeur et
3 reparcur 'de noveal siècle après ^ la duluve, sont extraites tout les générations'
de monde '', bonnes et maies. Et, par tant que ly peuple monteplial, sy convient
ilh les saingnories astrechier et amerrir, enssi que nos veions que les possession
d'on riche homme, qui at planteit d'enfans, amerissent, quant elles sont
devidéez * en pluseurs partiies. Si furent, de donc en avant, fais roys, dus,
10 contes ■', et aultres prinches, barons et saingnours, en desquendant. Et furent *
loys instaubliics ' por le régiment de peuple, por tant que les malisches "" esloient
si fors à siècle multipliies que ly plus fors tolloit à iloible sa possession.
6. Et, par chest déduction, poiiés perchivoir que saingneur et sangnoriies
ont lousjours esteil " et seront ", spirituelmenl et corporeilment^, en la manire
15 devant ' ordinée, car iihz sont de droit necessileil. Et veions, par experienche,
que nuls paiis ne soie puet, en tranquilliteit, governeir, ne en fait de guère,
sens aulcun sangnour ou soverain, nient plus que ly corps sens chief. Et, ja
soiche qu'ilh aiet, en chi siècle, pluseurs paiis et citeis qui soie govcrnent sens
saingnour hireliers, si que '' par common, nequident se font ilh juges et
20 soverain, par ' lesquels les personnes de tels paiis et citeis sont tenus en drois
et les malfaiteurs corregies. Et, quant che vient al guerre ', ilh prendenl aulcun f. 166, col. d.
vailhant homme à capitaine, al queil " ilh obéissent comme à leur saingnour.
Et enssi appert qu'ilh covienl tousjours avoir saingnour " et, par conséquent,
saingnorie, sens laquelle riens ne puet eistre parfaitement governeit, maiement
" s de dr. liiignie. — '' Cfr. § /. — " Sf ajoutent qui fut. — " S sanctiliiet, F -iie, PB -ie,
DG -iee, C -ieir. — « Ces deux substantifs sont dans S^; ailleurs, on a des participes passés :
C refourraeit et repareit, DB refourmeis et reparis, / -eis et -eis, EHN -ez et -ez. — f S dont
après. — » S gn'ations. — * S omet de m. — ' C deviseez. — J S ajoute marchis. — * S ajoute après.
— ' SCF inst-, ailleurs est- ; cfr. §*.— '" S ajoute des gens. — " S estoit. — » S ajoute toudis.
— J" SGil temporeilraent, ailleurs corp-, sauf P douteux. — « S chi devant. — '' Cy si comme. —
• S por. — ' S q. che la gu. qu'illi les fault guerroiier. — » S a cuy, PC al queil et formes équi-
valentes dans les autres manuscrits. — « Et enssi app. . . : cepasssage, manquant à SC, est restitué
d'après Py. """* sons des graphies familières à S; P et ainsi appert qu'il covint lousjours avoir
seigneur, D et ensi appert qu'il covient toudis avoir seingneur, etc.
U LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
quant bonne justice et bons juges ne régnent en prosperiteit. Dont appert, par
raison très évidente, que, natureilment, doicnt les saingnours rengneir sour
leur peuples; et doient, iih et " leur juges et ofTichiens ^ eistre vardans et
(Coût., I, 262.) exécuteurs dcl loy donnée à leur sorseans et subgés; et à eaux doient les subgés
obeiicr rcverainment et avoir recours " en leur oppressions. Et, ja soiche que 5
aulcun princhc singuleir aient ^ aulcun fois à souffrir pluseur adversiteit " en-^
parsiwant leurs offlchiens, qui sont leurs principals membres, car en tous " cas
de justiche ilh représentent leur saingnour, et soient cheaux meïsmes saingnours
et * offlchiens forluneuzement dekachies *, oppresseis ou retardis \ soit par
conspiration de peuple comraon ou par leur marchissans, nonobstant se covient, lo
al parclouse * et en la ficn, quant tous mais ' sont advenus, que paix soit fait
entres les parties, soit de princlie à ses sourseans ou à cheaux de ses marchis-
sans là ilh at guerriel. Et enssi retrait "' ly prinche à sa sangnorie et ses "
subgés revinent à sa subjection; ou ly prinche et ses marchissans sont, chascun
à ° par ly, contens de leur termes et de leur droit; et ch'est à tart ^, car raies lo
leur venist ' demandeir, prendre et '' donneir raison anchois la guerre, dont
tant griefs ' sont ' avenus, que après che que ilh sont " folleis ", silhies " et
greveis " l'un l'autre ; car les mal fais " demeurent souvent fois " sens puny-
tions et les damaiges sens restitutions, si que che sont inconvenienches ""
f. 167, col. a. montepliies, car chis qui plus y at mis plus y at perdus, saulf tant que ly '''' 20
common peuple en est "" ly plus blechies, et che approve ly proverbe qui dist
que al païsant '''' demeure la guerre. Et, par chest raison, ne puet une univer-
<■ C en. — * C offichens, Py officiers ; dans la suite du texte, SC ont généralement la forme
offichien, les autres manuscrits officier. — "S ajoute a eaux. — 'S aiet. — ' Tous nos manuscrits
insèrent et entre souffrir et son régime pi. adv. — ' Cp et. — » ofiichiens qui sont. . en tous :
ce passage fait défaut à SC; nous le restituons d'après Py : P officiers qui s. leurs principauz
membres c. en t., D officiers qui s. 1. principals m. c. en t., etc. — * C omet s. et. — * Le k de
ce mol a dû être pris pour br dans a : SC debrachies, cfr. D de bachies ; P dekachies, F dechaciez,
GME dechassies, BJ dechachies, HN dechassez. — } Ainsi PG, DB retardeis, F retardez, S recardis,
C regardeis. — * S conclusion. — ' S ajoute et damaiges. — »■ S ajoute et revient. — " S les,
DB li. — ° S omet a. — p S adonc trop tart, C a tart, CM au tard, PF a tort, y trop tard. —
« Ainsi Cp, S vasist, y vausist. — •■ S ou. — • CGM tant gr., P tout gr., Fy tant de gr., S tant
de gr. tourmens. — ' S estoient. — '•' S estoient. — "S ajoute ochis. — ""S ajoute violeis. —
" S ajoute ou destruis. — y S les malfaiteurs, CF ly mal fais et de même ailleurs. — » S d. adonc
pluseurs fois, C d. aulcune f., Py d. souvent f. — <"• S grandes inconv. — '^ S omet ly. —
'0 S ajoute toudis. — <''* Ainsi Cp, S a plaissant, y a la puissance. Ce proverbe manque au recueil
de }. MoRAWSKi, Proverbes français antérieurs au XV» siècle, Paris, Champion, 192S.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 85
siteit, quelle qu'elle " soit, faire plus grande follie que de lée enforchier à son
tort, de folleir et suppediteir son saingneur natureil et ses justiches, soit par
envie ou par convoiliese de vivre sens règle et sens soverain, car, en la fien,
revinent toutes '' aiwes en leur chenaulz. Et enssi ly sires doit avoir teils ses
5 ofTichiens et jugeurs spirituels et teinporeils qu'ilh fâchent loyaul justiche et
jugement °, sens corruption de faveur ou de bienfais.
7. Et ju, ly faisiers de cest oevre, qui, par évidentes experienches avenues '
à mon temps, pus ' cleremcnt proveir cheist dierain conclusion, ay en moy
meïsme considereit que ly paiis dont je suy d'antiquileit ' extrais et nouris est
10 do teile nature que je ay deviseit dierainnement; car ilh ne puel longtemps
demoreir en paix sens defoiiere ' et requeire, de fait et de forclie, novelileis " (Covi., l, 263.;
estraingnes, al encontre de son natureil saingnour et de ses justiches, en '
prejudiche de droit, de loy et de ses propres franchieses et liberteis anchienes,
approvées tant par lettres imperiauls et regiauls comme par usaige; dont si
15 pesans, énormes et irrécupérables damaiges sont à dit paiis avenus pluseurs
fois en homicides, arsiens, rapines et aultres diverses accidens, que ly paiis
s'en truve, en la fien, dechuis, silhies et en maul point. Et tout che avient par-'
le malvais et indiscreit regyment del citeil de Liège, qui est et eistre doit ly
chief de paiis de ma noureture, dont je ay parleil; laquelle citeit est cause de
20 tous les mais avenus en paiis à mon temps, et par quatres poins tant soillement,
qui seroient legiers à remédier, se ly common peuple n'estoit si fort obstineis f- 167, col. b.
et avoileis.
8. Veriteit est que tout fontaine de scienche et de sens natureil est à présent
en la dicte citeit. Mains, par envie, qui tout biens avilhist et retarde, ons n'en
2s vuelt de riens useir quant al régiment de la dicte citeit touchant le bien
" S ilh, C il, Py ^lls- — ' S ajoute les. — « S jugent. — << S ajoute sont. — « C pus, P puis,
F puisse, DB puy, G plus, S pour plus. — ' S antiqueit. — » S desoiiere, C desoyre, P defoiier,
Y deffoicr, GMDBJE defoyr, FUTW deffier, HNZ mot supprimé. Le verbe original que l'on aperçoit
à travers ces vai-iantes, parait inexplicable, si ce n'est peut-être comme uji doublet de défier
(< DIS + ♦fîdark), avec le radical influencé par te substantif foi (< fide). Le sens serait alors
« manquer à sa foi, provoquer ». Ce verbe appartient à la i'" conjugaison, mais la terminaison
-ier de l'infinitif est dialectalemtnt réduite à -ir ; les graphies en -yr ou en -yre (avec e parasitaire)
reflètent, mieux que les autres, cette réduction de la diphtongue : cfr. G. Doutrepont, Ëtude
linguistique sur J. de Hemricourt, § ifl. — * S novolenteis. — * S eU — J S por.
56 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
common, si que " dist ly livre '' de Polityke; car ly nombre de cheaux qui
sont povres de sens et d'avoir, dont ly quarte " part n'est point dcl nation
de la dicte citeit ne de paiis, que piis vault, est si grans que les saiges et
les riches, qui sont borgois citains, ne puelenl all'enconlre d'yaux eistre
creyus; ains ont en desdengne et en despil tout le bien qu'ilh porpoiscnt aile s
avanchissement del honeur, profit et estât del cileit et del '' paiis goneralment.
Et, por che, sont avenus les inconvenienchcs trcspasséez, et avinenl de jour
en jour les pareilhes, qui puelent plus griefs ' engenreir. Kt vos diray les
cas singuleirs qui sont nourissement des mauls avenus et '' à venir, s'ilh ne
sont remediies. lo
9. Ly premier ' est por tant que ly conseaul del citeit est " trop large; car
ilh y at bien ii*^ personnes de conseilhe, dont les xx à élection achiveroient
mies les besongnes touchantes al citeit et à paiis que les ii^, car multitude
engenre confusion.
10. Ly seconde ' est par tant que les petis mesliers, qui n'ont point de i»
puissanche en la citeit, ne aux champs en temps de guerre *, ont ortant de
gens en conseilhe, et ont ortant d'avaintaigos à faire une siiet, quant la citeit
est ensemble, qu'ilh -' ont les fors et les honoraubles mestiers.
11. Ly thiers " est par tant que, quant ly universiteit de la dicte cileit est
ensemble por alcun cas notable ou les mestiers sont ensemble por fair leur 20
{Cotu., 1, 264.) ofBchiens ', les garchons servans et les apprendiches ont ortant de vois, en la
. 167, col. c. gjjgj faisant^ comme ilh ont les maislres et les chiefs d'hosteit.
« SG qui; cfr. §§ U et 43. — ''S libre. — « SCPGM quatre. — <> P del, FGM du, DB de,
se néant. — ' S ajoute mais. — ' S ajoute qui sont. — » S ajoute cas. — '' S eistre. —
' S ajoute cas. — i CB que, PGD qui; cfr. § 14. — '^ S ajoute cas. — ' por alcun cas notable... :
les premiers mois de ce passage sont tirés de P et corroborés par FWYGMD; dans a, une confusion
s'est produite et on lit : por fair leur off. ou les mest. sont ens. ; UTBJEHN ont simplement pour
faire leurs ofBciers.
' En cas de gucirc, cliaquc corps de incticr dirait fournir un contingent en rapport avec sa
population.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. »7
12. Ly quars " est par tant * que les maistres et les mcstiers de la dicte "
cileil prcndcnl alTorains borgois et les sorti ncnt pour biensfais, contre le tenurc
dcl Lettre de Saint Jaqueme ', et soy lassent la plus grande partie des
offlchiens corrompre por argent Car, à jour d'huy, est teile ly usaige, en la
5 dicte cileit, que quiquioncques "* viielt enlrcprendre et sourtenir un malvais
clain ou faire aullruy grevanche de son corps, ilh trove bien, à Liège, des
soidiers par * argent por che à faire, et sens correction. Mains, se remeides
covenablis esloit mies à cbes inconvenienches, enssi que droiture ensen-
gneroil, qui mult Jegiercment soy devroit faire, se raison y avoit son liowe, je
10 suy cliertain que la citcil cl tout ly common paiis scroient en bien refourmeis
et qu'ilh parseveroient en paix, en plantcit et en tranquilliteit, de donc en
avant; et seroit enssi beaul et oussi bon sourjourneir à Liège qu'en cileit qui
soit en monde.
13. Et, ja soiche que ly common peuple de la dicte citeit, à laqueil je ay
18 très ardant affection, com ly enfes à la mamelle de sa meire al cause de sa
nourelure, aiiet à présent en despit les trois plus poissans et reverens membres
de la dicte citeit, assavoir son saingnour, toutes personnes ccclesiastes et la
justiche spirilueil et temporeil, nequident, por tant que che doit eistre la plus
noble et la mies previlegie citeit qui soit en l'obedienche de Sains Siège de
20 Romme, je vuelhe aux ignorans borgois citains, — qui sèment pieres pre-
chieuzes entres poreheaux, quant ilhs font les borgois affornins et acquis, f. 167, col. d.
vcnans de strangne? paiis, anssi frans ou i)lus qu'ilhs ne soient eaux iiicïsmes, —
declareir ' partie des nobles previleges dont la dicte cileil est aournée, et les
excellens membres qui le " sourtencnt en honeur, en " poissanche et en
2rj fertiliteit, afBen que chest instruction puist porteir avanehissement aile répa-
ration de ' régiment covenable et nécessaires de common peuple deseurdit.
Et, devantrainement, ju vuelhe donncir baplemme a che traitiet et luy appelleir
Patron delle temporaliteit.
" S ajoute cas. — * S omet par t. — « S omet dicte. — ■* C quiconcques. — • SFGBD pour,
CP par. — / S del decl. — ' ^D le, B se, S les, G lez. — * S et en. - * S et.
i La lettre de Saint-Jucques, du l" juillet 1343, accordait le droit de bourgeoisie aux habitants de
la banlieue de Liège admis dans un corps de métier.
ToHK m. 8
88 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
Il (§ U-18).
14. Verileil est que ly trois-nombres est ly plus plaisans de tous aultres
nombres ° et ly * plus acceplaubles à Jesu Crist, al cause de sa Triniteil. Et
{Coût., 1, 265.) enssi ilh " at aultres proprieleit que ■* n'aient les aultres nombres, car ilh at
uniteit et pluraliteit, qui point n'ont les aultres nombres ensiwans, si qu'ilh s
doit avoir, par raison, plus grande dignité. Et che soy raportc aile cité de
Liège, qui est, par trois especialz membres très noble et très virtueuse %
aournée, vestie et parée, auctorisie, amée, honorée, dobtée et prisie. Et, se de
ches trois membres estoit loialment uzeit, sens offense de common peuple,
saingnour, saingnorie. jugeur, justiche et oflichiens aroient leur liewe, et ly lo
common peuple seroit à son profit govcrneis et maintenus.
15. Ly promier membre dont la dicte ^ citeit est tant presie, enluminée et
auclorizie, que je vos ay deviseit, che sont les nobles cngliezes collegiauls,
conventuals et parochials, et le vénérable clergie, qui sont en la dicte citeit;
ens queils cngliezes soy repoisent pluseurs corps sains, martyres et confesses, lo
f. 168, col. a. par les priieres des quels la dicte citeit acroise et enforche " en grandure, en
richeches et en multiplication de peuple. Ors plaisist à Dieu que ly régiment
de lay peuple à ches viertus soy eoncordaist, et portaist telle reverenche al
vénérable clergie, aournée de toutes faculteis de scienche, que raison ensen-
gneroit! Car ly clergie est la fontaine là * nos devons boire et ly riwc ' de 20
sapiencbe. C'est nostre paistre et nos summes ses -^ berbisotes ", et y devons
avoir recourt en santeit et en maladies, com à nostre meire ; car nos disons
« Veriteit est que. . . : le passage se lit ainsi dans CFT; le sens n'est pas douteux : ly trois-nombres
se dirait aujourd'hui le nombre trois. Cette construction, attestée par tous les manuscrits, a cependant
troublé la plupart des copistes : PY v. e. q. les trois nombres est ly pi. . t. a. nombres, 1/ v. e. q.
les III nombres et ly pi.. . t. a. nombres, W v. e. q. les trois membres est le pi. . t. a. nombres,
S V. e. q. les trois nombres sont les pi. . tous les a. n , 0 v. e. q. li trois membres est li pi.
t. a. membres, BJEHN v. e. li trois membres et li pi. t. a. membres. Le sous-grmipe GM
stibstitue à trois l'adjectif trin : conjecture avisée, mais manquant d'autorité au point de vue de la
tradition manuscrite. Ly trois-nombres serait-il une déformation imputable à l'archétype? Rien ne
permet de trancher la question. — '> S le.'. — ' S ens. par tant qu'ilh. — ^ SG qui; cfr. || 8 et 4S.
— 'S virtueusement. — f SG omettent dicte. — » S acroise en forclie et, C a cresse et en forchez,
P acroist et enforche, y modifié. — * S et, G la, p ou, y ou que. — ' S boire a ly car de ly iist ly r.
— i SB les. — * Ainsi SCD, ailleuri -settes.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 59
eistre ses enfans, quant nous nos appelions enfans de Sainte Englieze, c'est à
dire vraies calholikes. Encors avons, de la dicte clcrgie, aullres sorcours, ear
nos avons " leur bonnes prédications et vivons, por la plus grande partie, de
leur blcis et grandes ** possessions revenantes " en la dicte citeil, dont ly
s conimon peuple est craissement sourtenus, et dont les almoines karilaubles
sont espanducs aux povrcs souffraiteur, sens nombres, en pluseurs liies.
16. Ly secon de ches nobles membres, ch'est ly poissanche del espirilua-
liteit de nostre saingnour l'cvesque, qui n'at en monde son '' parelhe, al cause
del Paix de Liège et del droiture que ons dist del Aiseal de palais, par
10 lesquelles droitures ly sires puet, de pluseurs cas crimynals, fair venir
droiturier par devant ly tous les nobles et non nobles de sa dyoccit, exeepteit
les corps des prinches, les cicrs et les citains de Liège, les borgois sorseans
del Roche en Ardenne et les borgois e'on dist del Capelle " en Brabant ^ Et,
» s n. en av. — * s et de leur gr. — " S venantes. — ' SBD son, C se, PG si, F sa; son se
rencontre dans le Miroir comme adjectif possessif féminin, I, p. 198, l. 19; cfr. également ci-dessous,
§§ 37 et 44. — ' Ainsi SCPB, FGD Chap-.
* II est aussi question de la bourgeoisie de la Capellu dans la paix d'Amiens, du 30 avril 1334
(Cartulaire de Saint- Lambert, III, p. 456;. Il s'agit vraisemblablement de Cbapellc-lcz-IIcrIaimont.
Les renseignements les plus nombreux que l'on possède jusqu'ici sur le passé de Cbapelle-lcz-
Ilerlaimont se trouvent chez le chanoine V. BARSiEn, Histoire de l'abbaye de Floreffc de l'ordre de
Prémontré, 2* éd.,Namur, V. Delvaux, 1892, 2 vol. in-8°. L'exemption dont aurait joui ce village ne
tiendrait- elle pas à sa situation aux confins des diocèses de Liège et de Cambrai ? Chapelle faisait partie
de la seigneurie de Trazegnics. Le village de Trazcgnics se trouvait dans le diocèse de Liège. Mais le
village voisin. Chapelle, appartenait au diocèse de Cambrai; c'est ainsi que la cure en fut donnée à
l'abbé de Floreffe par l'évéque du Cambrai, en 1140 (Barbier, I, p. 49, il, n° IS). Floreffe avait des
possessions près de là, car, vers 113S, la famille seigneuriale de Trazegnics lui avait fait donation
d'une curtis et de terres à llerlaimont (aujonrd'liui dépendance de la commune de Chapelle-lez-
Hcrlaimoiit> et l'abbé Gerland y avait, peu après, établi des religieuses norbertines. D'autre part, dans
la cliaitc communale octroyée aux habitants de Chapelle par Othon de Trazegnies, en 1222, on voit
que celui-ci abandonnait à l'abbé de FlorclTv une grande partie de ses droits seigneuriaux, notamment
la nomination du maïeur, des éehevins et forestiers. (AiPii. Wauters, De l'origine et des premiers
développements des libertés communales, Preuves, Bruxelles, 1869, pp. 8ti-89.! Pendant tout l'ancirn
régime, les abbés de l'Ioreffc ont revendiqué le droit de nommer les magistrats de Chapelle iBarbiir,
I, pp. 178, 252, 260). Le fait que le village de Chapelle relevait partiellement d'un seigneur ecclé-
siastique aurait-ii suffi à soustraire les habitants îi la justice épiscopale de Liège? Ou bien est-ee
surtout la situation géographique qui explique l'exception?
60 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
suppoiseit que cheaz qui seroient trais en causes par devant ly demorassent
{Coui., I, 266.) desous les prinches marcissans, mains que che fuist en sa dyoceis, si n'en
' ^° ■ ■ seroient ilh nient " por che exens. Et ches droitures ont d'antiquiteit esteit
données et, après che, conferméez par les emperreur et roys romans al englieze
de Liège, et pasieblement uséez, et par continuel usaiges approvces * jusques 3
à présent. Et ne fut onques prinche qui soy posist de che servaige affrankier
ne qui mettre remeide ou contreslcir y posist, ja soiche que, tant par plait de
Sainte Englieze * comme par leur poissanche, ilh s'en aient aulcunne fois
volut osteir et leur sourseans warandier '. Mains nos meïsmes, les citains ■*,
avoigles et ignorans de cognoistre si haulte franchieze, faisons % — à nostre to
honte, damaigc et permanable vilupeire, — che que les prinches ne puelent
faire ne ly remanant de paiis '' meïsmes, qui enssi volenlier * veiroient la
destruction del Paix et del Aneal de palais ^ comme les aultres feroient, por
tant qu'ilhs n'en sont point exens si que '' nos summes, ains en sont enssi bien
lachies comme les estraingncs ; car nos prendons afforains borgois sens 15
nombres et les volons affrankier del correction de la dicte Paix et del Aneal
de palaix teillement comme nos propres personnes, que faire ne poions ne
ne ' devons, car, al cognoistre veriteit, nuls n'en est exens, s'ilh n'est borgois
cytains, ch'eist à enlemlre qu'ilh soit neis en la dicte citeit ou frankieze de
Liège, car tous altres borgois sont borgois acquis ^. Kt n'at mie longetemps, 20
car che at esteit de mon eaige, que, dedens le banlicu, al defours del frankie,
ons ne trovaist mie x borgois qui awissent recours ne adreche en nuls cas aux
maistres •' délie citeit. Mains, orendroil. ilh ne nos soufllet mie à tenir en droit
nos borgois deventrains et afforains, et point n'en summes " contens, ains y
volons tenir tout le remanant de paiis; et enssi sont les aultres bonnes vilhcs 25
f. 168, col. c. prendantes exemple à nostre indiscrétion, qui leur deveriens, comme chief et
" PF nient, C nent, S mie, G supprimé. — ' S approuës. — " S en war. — * S ajoute de Liège.
— « Forme de SGMy, altérée en faisans dans CP, faisant dans F. — / SC de nostre p. — » S omet
ce mot, ici transcrit d'après C. — ^ Ainsi CPFG, SBD si comme. — ' CD ne ne, S nen ne,
PFGB ne; cfr. §§ S6, 54, etc. — i Ainsi DBCG, P mest's, SFmestiers. - * S p. ne summes de che.
' < Par plait de Sainte Engllese •, c'vst-à-dire : par un procès en Cour romaine.
• Hemricourt fait surtout allusion aux tentatives que fit, ii diverses reprises, le duc de Brabant, pour
s'affranchir de la paix de Licgc et de l'Anneau du Palais. (Voyez t. Il, pp. 90- 121).
' A retenir celte distinction que Hemricourt fait ici entre le bourgeois citain et le bourgeois
acquis. La première expression était réservée aux seuls bourgeois nés dans la cité.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 61
sovcrains, donneir exemple de bien et de raison. Encor est la dicte Paix
defraudée, et semblanment le justiche dcl Aneal de palaix, par nos meïsines,
en ehft que pluseurs vont aux juRcmcns et font siiete. qui nul files ne linent
de monsangnour de Liège, el, s'illi les tinent, che sont fiiefs de barelcurs *,
5 assavoir de si petit pris qu'ilh ne s'en deveroient nient aidicre. Et cnssi vuelent (C<"'' . I. iOI
les maistres cl les offlchiens del cileit, sovent fois, avoir les siietes el les
jugeracns à " leur volcnteis, tant par leur forches comme par le '' grant planleit
d'hommes qu'ilh amènent avecque eaux, gens simples et de petit estât, qui ne
portent honcur ne revercnchc aux chevaliers, eskewiers, et aux " aneliiens et
10 riches borgois del citeit, qui sevenl '' les loys el les usaiges del Paix el dcl
Aneal de palais et qui, par raison, en doiient jugier.
17. Le thiers * de ches nobles membres est chis pour lequeil chcsl mateire
est compriese et qui '' est fondemens * de ehest ovre. Ch'est la Loy ', par
laqueil ly paiis doit eistre governeis et droituries, el dont les esquevins de
is Liège sont chief, wardans et jugeur sovcrains, sens nulle rapeal. Et chis
membre doit bien, tant comme al lemporaliteit, eistre appelleis noble et de
grande saingnorie; car ilh excède tous les aullres chiefs d'Allemangne, tant en
nombre comme en poissanche. (Ih'est ly une des estoilles '' par laqueil ' la
ditle citeit est plus enlumynée et auctorisiie. Ch'est iy fontaine là chascun
20 prent sens et régiment sens ly amcnrir-'. Ch'est ly candclle là chascun prent
lumire de doctrine, car par le dilte chief sont doctrinées ''' plus de m'" cours
de haulleurs ^, sens les cours jurées cl les aullres basses cours, dont ilh n'est
" s AU. — '' s leur. • " S esk. ne. — "i S sovent. — « S ajoute cas. - ' S omet qui. —
» S ly fondemens. — '■ S escolles. ~ * A la leçon de SC s'oppose ici celle de Py : C'est la lune
(ILS la lumierej entre les estoilles pour (GMEHN par; laqueil. — > S araenrie. — * S endoctrinées.
t Pour être assesseur à la Paix ou à l'Anneau, il fallait tenir un plein fief de l'évéclié et il ne
suffisait pas de se prévaloir d'un fief minuscule que notre chroniqueur qualifie de fief de fraudeur.
» La I.oy, c'est la juridiction civile, par opposition au Droit, qui désignait la juridiction ecclé-
siastique ou tribunal de rOIGcial.
> il y a dans ce chiffre une exagération évidente. Un tableau du ressort des échevins de Liège fut
dresse par leurs soins vers la lin du XV* siècle et a été publié en annexe dans l'ouvrage du baron
DR noHMAN sur Ics Échevins, l. Il, p. b49. Ce tableau comprend un peu plus de cinq cent» cours de
justice, hautes et basses. Même en tenant compte des pertes subies à la suite des guerres avec la maison
de Bourgogne, nous sommes bien loin des chitfres fantastiques donnés par lleoiricourt ou par l'un de
ses premiers copistes.
62 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
f. 168, col. d. point de nombre. Et sachies qu'ilh at près ortant de cours prendant chief à
Liège sourseans al defours de paiis partenant aile evesqueit ", assavoir desous
les prinches '' marchissans, comme ilh at à desous de dit evesqueit \ Et at la
Loy de Liège une auctoriteit singuleir, qui n'est point usée, sy comme je croy,
en nulle aultre paiis: car, par tout la dyoceis de Liège, enssi bien en terres et »
paiis des prinches et saingnours marchissans comme en propre paiis del
evesqueit, ons ne puet homme forjugier de son honneur, se che n'est al Loy de
Liège, assavoir en la Paix à Liège, al Aneal de palais à Liège, et par les
esquevins de Liège ou à leur rechairgement. Et, par che, puet ons clerement
considereir que mult grande affection ont eût d'antiquiteit les emperreur et lo
roys ** romans à chest noble citeit de Liège, quant ilh ont submis al evesque
et à sa temporaliteit, maiiement al Loy de Liège, si gran nombre de vilhes et
jusliches de " prinches et paiis marchissans, si que ' del ducheit de Brabant,
{Cmt., 1, 268) del ducheit de Lucemborch, del conteit de Henau, de Looz *, de Namure, de
Sainnes », de Lynenges '' et des aultres paiis environ. «s
18. Kt, puisque des cmperrcurs et roys' romans vient et proceide la
poissanche de dit chief, al gloire et loienge de toute l'Empire, qui visiblement
en est enlumynée et enforchie, cli'est bien raison que, à commenchement de
eheste oevre, soit recognut la droiture et saingnorie de très noble et
très excellens prlnche, noslre 1res chier et redobleis saingiiour, l'emperreur 20
des Romans, par le grasce de Dieu tousjour en acressant.
III (§ 19-24).
19. Premier, est assavoir que tous ly paiis dcl evesqueit de Liège est et
depent del Empiere, de laqueil iib muel principalment en fiies et en bomaige;
• Ainsi Sp, Cy evesque. — * S pHs. — = Ainsi ^EHS, SCDbJ evesque. — <> S et les roys. —
« SGDU des. — ' S si comme. — e S sanies ou saines, C saines, PFU samrs, TY salme, D salmes,
W saline, B salines. — ^ S omet de Lyn., que nous empruntons à C; P de linengnes, DBJ de
linegen, ENH de lineghen, F de lignes, GM de louaing. — * S et des roys.
* Les villes du comté de Looz qui furent, au Xll< et au XIII* siècles, dotées de francliisi-s par leurs
comtes, ainsi Brusthcm, Hasselt, Curangc, Bilscn, etc. reconnaissaient les Ëchevins de Liège comme
leur chef de sens. Il serait intéressant de rccliercher dans les autres comtés cnoncés ici, surtout ceux
deSayn et de Linange, quelles ont été les justices allant en rencharge à Liège.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ, 63
et est enlirement scilueis en bonnes et en mcites de la dicte Empiere ", si que,
par raison *, tous ly paiis doit reverenment obeiir al emperreur, comme à son f- 169, col. a.
sangnour primitive. Et che appert par les raisons aconstumées chi desous
escriples.
s 20. Verileit est que, quant ly cvesque est trespasseis de chest morteil
siècle et une noveal cvesque est creeis, chis noveal evesque ne puel en son
paiis, dedens frankicze ne débours, partout où ly Loy de Liège est usée, mettre
maieur ne aultres ofFicbicns qui somonne de loy; ne jugier ne puelent les
esqucvins à sa somonce % jusqu'à tant qu'ilh arat sa rigalle en la manière chi
1» desous eseript. Et ne puet li dis evesque conslraindre ses hommes feodalles à
releveir de ly ne remettre loy '' en paiis, jusqucs à tant qu'ilh aurat sa ditte
rigalle, c'est à entendre jusque à tant qu'ilh ' meïsmes arat ses fiies ' imperiauls,
assavoir son paiis avecques ses apparlenancbcs et tout sa lemporalileit, releveit
del emperreur ou de roy d'Allemangne, s'ilh n'y avoit emperreur, et sa rigalle,
15 assavoir les lettres de sa relevation saelées de sael roial ou impérial, monstréez
par devant les esqucvins de Liège, ou priese sa rigalle sour protestation à
Frankvorl, en cas où ly emperreur ou roy d'Allemangne ne seroit par deeha le
rivière de Mule " '; excepteit que ly emperreur ou roy d'Allemangne puet bien,
s'ilh ly plaist, licensier al evesque, par ses lettres oviertes, de " useir de sa (Coût., i, 169.)
20 temporaliteit, jusqu'à tant qu'ilh arat de ly releveit.
21. Et vcriteit est que, quant ilh n'at emperreur ou roy en Alleraangne, ou
que ly emperreur ou roy ' est par delà le Mule ■', que, adonc, en cely cas, puet
ly evesque alleir à Frankcvort, par devant le maieur et les esqucvins de lieu,
dcmandeir licens et congier, por l'absenche de roy ou del emperreur ", de useir
25 de sa temporaliteit jusqu'à tant que ly roy ou l'emperreur ' seroit par decha le
Mule et releveit auroit de luy, ou qu'ilh aroit en Allemangne roy ou emper- f. i69, col. ft.
« S empie. — * S por chest raison. — <> SP somonte, F -once, CDB -onse, C -onsse. —
« S omet loy. - • S que luy. — ' S fisees, C fiiez, B fiief, PFG fiefz, D fiefs. - » C de mille,
PF de mile, G de meule, D dele muene, B délie mune. — '• S del. — * S ajoute d'Allemangne. —
'■ Ainsi CSG, PF mile, D muene, B mune, et fluctuations analogues par la suite. — * S abs. del
emp. ou de r d'Allemangne. — ' S l'emp. ou ly roy.
* Mule, le Mein.
64 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
reiir ", se nul n'y avoit à cely temps *. Et, de * cest poroffre ", deveroit ons
raportcir lettres et instrument autcntike, qui aux esquevins de Liège seroient
presentéez. Et, se necessiteil arguoit à che l'evesque, par guerres, par maladies
ou par aultres cas raisonables et nécessaires, qu'ilh n'y posist segurement ''
compareur " en propre personne, ilh y poroit envoier suflissant procureur, qui 5
la dicte paroffre feroient à Franckevorl en nom de ly et raporleroient lettres sy
suffissantes que ons y posist adjosteir foid et creanche. Et, tantoist que ly
emperreur ou roy d'AJlemangne revcnroit '' al paiis par decha le Mule,
deveroit ' ly evesque alleir reieveir en la manière devant escripte.
22. Et semblanment, quant ly emperreur ou roy des Romans mourt et ly lo
cognissanche en parvient aux esquevins de Liège, ilh doicnt, de donc en avant,
cesseir de jugier al somonce '' de leur maieur, jusques à tant que ly evesque
aurat releveit de noveal roy d'Allemangne, à son coronement ' à Ays ou à
Franckevorl, enssi que dit est, en cas où ly roy ly auroit escondit.
23. Enssi appert que nos, en chesti cas, recognissons l'emperreur ou roy -^ i5
des Romans à nostrc sangnour sovcrain et primitive, quant aile tcmporalileit,
et * ly demostrons, tant en la noveile création de ly ' comme de noslre
evesque, vraie obedienche. Et, sens dotte "", toutes les loys d'Allemangne
procèdent et sont fait " ou conferméez " des emperreur ''; et eorrcgier, rcstraindre
ou rclargier les puelent les emperreur. de leur royaul ou inperiaul majesteit, 20
quoy que nuls die * de contraire % mains que fait soit ' et publiiet deiiltement.
JNequident, elles ' ne sont nient " en tous les paiis d'Allemangne usée d'un
manière, por tant que les saingnours natureils de teils paiis les ont, par
f. 169, col. c. frankieses qu'ilh ont donneit à leur sorseans ou par status, corrumpus.
" S emp. ou roy. —'>SC par. — « Ainsi SDB, CPFG paroffre ; ce mot se retrouve maintes fois par la
suite, indifféremment avec par- ou por-. — <* S p. bonnement ou seg. — • C compareir, ailleurs -toit.
— f S revenrait. — > S deverat. — ^ S somont, CP soraonte, FD soramonce, B somonse, G somonsse.
— * S a sa coronation. — .^ S ou le rcy. — * S temp. nos. — ' S dem. et enssi en sa nov. cr. — "■ S et
sont, C et sans dotte, PFG et sans doubte, 0 et sens doubte, B et sens dobte. — " S procédant
ou fait. — » S ou fourmeez, C ou ferraeez, P ou confermees, GM ou confirmées, Fy et conf. —
f S ajoute ou roys d'Allemangne. — « S nuls en die, P mesdie. — •• Ainsi SPU, FGU du contraire,
C decontre, y encontre. — » S que che soit fait. — ' S deutt. Sachies quelles. — » SDB mie.
* Le cas se présenta nolamment pour l'évéque Adolphe de la Marck qui avait combattu l'élection
de l'empereur Louis de Bavière et qui obtint par ruse sa régale des échcvins de Francfort. (Voyez
DE BoRMAN, Eckevins, t. I, p. H5.)
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 68
24. Et deveis savoir que, en temps de siège vaucke, les esquevins de Liège
puclcnt bien conseilhier le loy à clieaux qui le " requirent et reciiargier toutes
cours à eaux prendant chief,excepleit cas crimynals; et puelent faire tous aultres {Coût., i, î70.)
explois qui point ne sont nécessaires de mettre en warde; et enssi puelent ilh
5 rechivoir toutes poroffrcs de cas touchans à justiche, soit d'aprovanches de
testamens, de covens de mariages, de lansaiges, de plaintes de tous cas
crimynals. Et de '' besongnes semblantes soy " puelent bien faire par devant
les esquevins ou les dois d'eaux, le siège vackant, sour proleslation de che à
renoveleir dedens xl jour après che que loy '' serait overte. Et soiies cherlains
10 que % se tcilh poroffre, plainte et '' approvanche ne sont renovelléez et mieze
en warde dedens xl jour après che que loy " serait overt, qu'elles ne seront de
nulles valeur et vertut.
IV (§ 23-30).
25. Et, puisque nos avons parJeit del création d'un noveal evesque, ch'cst
15 bien raison que nos déclarons en queil estât ly paiis doit demoreir
en temps de siège vacke ".
26. Vos deveis savoir que, quant ly siège est' vacke, soit par l'obit del
evesque ou par le translation, ly capitle del grande englieze de Liège remant
tresfonsiers et hiretiers en lieu de saingneur, et wardens et soverains de tout
20 les forlerechcs afferantes al paiis. Et n'en doit ly mambour, qui fais seroit,
eistre de riens saisis, por les péris qui en puelent advenir, serablans à chcaux
qui jadis en avinrent, al temps del evesque Johans de Flandre *. Mains, por
• S les. — ^ S des, CPy de. — « S se, Cp soy. — «i S q. la loy, P q. le loy. — • S omet que.
— / SGDB ou. — » S q. la loy, B q. li loy. — ^ S temps que ly siège de Liège vacke. — * SG31
omettent est.
< L'cvéque Jean de Flandre mourut en 1291, proboblement le 14 octobre; Guy de Hainaul et
Walter Dcrthout se disputèrent sa succession jusqu'au moment où Hugues de Châlons fut légitimement
nomme au siège épiscopal, le 12 décembre 12U!); il fut sacré le 2 Janvier suivant; il y eut donc un
interrègne de plus de quatre ans, aussi dangereux au point de vue des relations extérieures que quant
à la situation intérieure. (Poncelet, Guy de Hainaut, élu de Liège [Bi'lleti.> de la Comiiission
ROYALE d'Histoire, B" sér., t. VIII, p. KOI], — Lcodium, 1906, p. 47.)
TouE m. 9
66 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
tant que ly paiis " ne puet, sens très grandes inconvenienchcs, demoreir longc-
ment sens soverain, ons at d'anliquiteit aconslummeit que ly * palis soy met
f. 169, col. d. ensemble au mandement de vénérable capitle "; et enliesent, ly dit capitlc "*
principalment, les ' barons, chevaliers et cskuwiers secondement, et la cileil et
tout ^ les franckes vilhes tirchement, alcun vailhant homme à mambor; et là s
les dois de ches trois membres s'acordent, ly thiers ne doit ne ne " puet '' par
raison débattre. Lyqueis mambor tellement eslies puet traier en palais à Liège,
s'ilh ly plaist, en lieu de saingnour; et puet leveir tout les renies et droitures
afTerantes à saingnour; et, parmy chu \ wardeir et delTendre le paiis loialment,
et'' mettre tous offichiens por executeir tous cas de haulteure. Et quarantaines lo
puet ons prendre à luy; mains nul maieur ne puet ilh mettre, qui somonne de
loy, al cause de che que ly siège est vacke. Et en cely mambornie puet ilh
demoreir jusqu'à tant que ly noveal evesque serait '' creeis, si que ' dit est, et
rechut "' personeilement ou par procureur en dit capitle, et que ses procureur
ou chils qu'ilh auroit " conslitueit ° de part ly, par ses lettres ovierl, aroient is
requis le dit mambor qu'ilh cessaist de ^ mamborneir et les lassaisl, en nom de
{Coût., I, 271 ) noveal saingnour, entreir en ' possessions del evesqueit et des biens à che
aparlenans. Et se, pendant le terme de sa dicte mambornie, eskeoient aulcuns
eskevinaige afferans *■ au ' saingnour ou aultres ' ofBches perpetueis, fuist
dedens frankieze ou débours, ly dis mambor le poroit " donnoir segurement; et 20
deveroit eislre teil offlehiens rechuis et admis, si avant que ons en puet " faire
sens somonse "' de maieur; et, quant ly noveal sires auroit mis noveal maieur,
f. 170, col. a. ons devroit faire le sourplus des sollempniteis à che afferantcs, sens contredit.
27. Et soiies certains que, nient tant seulement en cas de la dicte élection
de mambor, mains en tous aultres cas, soient grans ou pelis, par lesquels ly 23
paiis est mandeis generalment, ilh n'y doit avoir que trois sietes '', assavoir des
trois membres devant escript; car la cileit et les franck vilhes ne sont que unck
« s ajoute de Liège. — *> S ly dit. — "S ajoute de Liège. — ' S enl. cheaux de dit cap. —
« S et les. — ' C la c. atout. — 0 BDG ne ne, S nen ne, CPF ne; cfr. § /6. — * S ajoute che.
— * S ajoute illi doit. — > S ajoute puet. — * Ce verbe est également au futur dans y; Cp le
mettent au conditionnel. — ' S si comme. — " S omet et rech., que nous transcrivons de C. —
" S auroient. ~ • Ainsi Py, S commis, C aconstumeit. — r S del. — ^ S el, C en le, ailleurs en;
cfr. lliSet i7. — " Ainsi CG, P afferains, SFy afForains. — • SF aux. — ' S ou aux aultres. —
«* S porait, BD pora. — ' S poroit. — '^ S sens le som. — * S sires, C sirez.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 67
membre! aile encontre des altrcs dois devant nommeis. El lousjour doit eislre fait
che que par les dois de chcs trois membres est ordineit et acordeit, mains que
chc ne soit notoirement contre l'eslal del Englieze, ou contre les franckieze et
previleges approveis et useis des franckes viihes, ou aussi contre le loy de paiis.
5 28. Et, en temps de paix, ne doit eistre ly paiis mis ensemble, se che n'est au
mandement de monsaingnour de Liège ou de son djl capille.s'ilh en esloilrebelle,
et en lieu covenable, dcdens la dicte citeit ou aultre part, là mies plairoit " à
saingnour '' ou à son dit capitlc. Mains, à présent, en eist auitrement et tant
indiscrètement ovreit et uscit % par nostre ■* forche et " malvais régiment ''^ que
10 che n'est mais ' que une droit dérision, desplaisanl à Dieu et à tout homme " de
raison. Et chc vuelhc ly ' Tou Puissans retraire et ramineir-' al anchien usaige,
por vivre en paix et en tranquillilcit, si '' qu'ilh ont fait nos prédécesseurs.
29. Encor deveis savoir que, por neccssiteit queilcunque ' qui "" avengne
à paiis, soit en temps de guerre ou de paix, encontre nostre saingnour " ou
«5 aullruy, ons ne puet faire mambor en paiis tant qu'ilh y arat evesque, se che
n'est par son greit °. Mains, se ly paiis at débat ou guerre overte à son f. 170, col. b.
saingnour, les bonnes viihes, avecque le remanant de paiis, puelent bien, de
greit et conseilh '' de capitie, s'ilh remant avecque eaux, ou sens le dicte capitle,
s'ilh est avecque le saingnour, faire et eslire unck capitaine et ' unck condu-
20 seur, appelleis à che les barons, chevaliers et eskuwiers de paiis, et par leur
accorde et conseilh, qui en tous estas de guerre les '" governeroit et conduroit',
et al queil ilh aroient recours, comme à leur soverain, en cely cas. Nequidenl ',
chis capitaine ou mambor, se mambor le voloient appelleir, ne poroit eistre
tant prcviligies de capitle ne de remanant de tout le paiis, tant qu'ilh y awist
25 evesque, qu'ilh posist mètre nul olBchiens ne donneir nul ofliches al loy
appartenantes; car riens ne poroit faire encontre le saingnour, en cely cas ne
• CFGM plairat. — ' SGM a monsaingnour. — ' S place useit après auitrement et le remplace
ici par fait. — <* S par le. — « S ajoute le. — f S ajoute del dicte citeit. — » S oiMt mais. —
'' S personnes, G hommez et PFGBD -me. — ' S Dieu ly. — ^ S remédier, CP ramineir et formes
Équivalentes dans les autres manuscrits. — * S enssi. — ' S por queilc. nec. — i" SF qu'ilb,
PGDB qui, G que. — " S ajoute l'evesque. — » S congiet. — » S et de cens. — « S ou. —
•■ SCB le. — • Ainsi CPGM, S governeront et condurent, y -ront et -ront, F -ra et -ra. — ' Aitisi
Cp, y nientmoins, S et sachies que.
68 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
{Cout., I, Î72.) en nul aultre touchant le loy, se che n'estoit violéement " et '' de forche,
laquelle violenche le loy ne puet consentir.
30. Item % quant monsaingnour de iJege soy vuelt absentir de paiis '', ou
meïsmes quant ilh est à rcsidcnche, ilh puet faire et constitueir unck lieutenant,
pour ly et en nom de ly, d'unne personne ydonne de si grande offische à s
porleir; et à cdy puet ilh, s'ilh ly plaist, donneir si virtueux et si cspecial
commission qu'ilh porait mètre mariseal, senescal, prevoist, baiihier, castelain,
maieur, eskeviens, et tous altres offlchiens seculeirs à ly appartenans, jusque à
son contremant ^. Mais bien sachies que, se la dicte commission ne faisoit
expresse mention de ' donneir les esquevinaiges de Liège, donneir ne les poroit lo
ly lieutenant par sa commission gênerai, car de teile nature et saingnorie est
ly offische del eskevinagc ^ de Liège qu'ilh ne puet cstre donneis par altruy que
par monsaingnour de Liège proprement ou par le mambor, en temps de siège
f. 170, col. c. vacke, si que '' deviseit est, se che n'est par commission expressément et deler-
mynéemcnt faisante * mention de celi cas et de grant seal l'evesque saelée. «s
V (§ 31-57).
31. Or vos avons declareit la manière del élection de saingnour et de
mambour en leur novelles créations. Chi après, vos infourmerons des notaubles
droitures appartenantes à saingnour tant seulement et à sa haulteur al cause
de sa temporaliteit et, promicr, de plus noble et •' plus excellent membre, 20
ch'cst del Paix de Liège; à laquelle ons ne puet appclleir que de trois
cas : assavoir de murdre, de roube et de deshirtanchc *; en laquelle murdrc
sont compriese et enclouses arsins fais sens guerre et sens deffianche, biestes
" Ainsi CGM, Fy violentement, P vilainement, S par violenche. — ' S ou. — " S omet ce mot.
— <> S Ae son p. — ' Ainsi Ff, GM contrecomand, P conmant, C conmon, S commandement. —
' S del. — » S des eskevinages, C de e., P délie e., DB dele e., F del e., G modifié. — * S si
comme. — ' Ainsi G, S faite, C faisantee, ailleurs faisant. — J S et de.
1 Dans les documents latins et notamment dans le Positio pro justificatione Judicii Piicii, publié
lomc H, page 93, ces trois cas se disent : de vi, tpolio et exheredationi'. Heniricouri se borne à expliquer
le premier cas. Par spolium on entendait le brigandage ou vol à main armée. C'est le crime dont s'était
rendu coupable le vaillant chevalier Eustache Franchorame de Ilognoul envers la dame de Warfusce
et pour lequel il eut la tcle tranchée. (Hocsem, éd. Kurlh, p. 1B8.) Vexheredatio consistait dans le
fait d'expulser quelqu'un de son immeuble dans le but de s'en emparer.
LE PATRON DE LA TEMPORALITE. 69
espeléez " nuircnalment de fait cclleit, arbes portant fruit stepeis ou vingncs
stepéez de fait cclleit, et cas * semblans, triwes et qucrantainnes brisies, et paix
brisies; mains, de simple homicide, ons ne " puct appelieir.
32. Vos deveis savoir que nuls bons seculeirs, de queilcunque eage qu'îih (Coût., i, 273.)
5 soit ne que malaides ou " alToleis qu'iih soit, ne puet appelieir altruy al Paix.
par " mambor, s'ilb ne fait l'apcal par '' luy meïsme. Et che fut jugiet por '
mesire Gerart del Marche *, qui fut oncle al evesque Adulphe ", qui avoit
bien iiii^'^ ains d'cage; se voloit faire mambour, por le ' saingnour de Steyne-'
faire " appelieir; mains ne son cage ne le faveur de saingnour ne ly porent '
10 aydier; anchois fisl " l'apeal luy meïsme. Mains gens bencficiies, capitles ",
abbeis ", covens, femmes et enfans deseagies, et tous religieux puelent bien
appelieir, parmy unck mambor pris, en la Paix à Liège, et altre part nient.
33. Monsaingnour de Liège, et nuls aullre de ly, puet^ seoir aile Paix à f no, col. d.
Liège, en l'englieze Nostre Damme '', deleis le grande englieze de Liège, et
15 nient aultre part, et par le semedy, et nient ' par aullre jour, en la manière
qu'iih at aeonstummeit. Et puet la journée del Paix raseoir ' à samaines, et
nient à aultres journées; et, s'ilh ne vint à jour qu'iih arat la dicte Paix rasiise,
ilh ne ' puct, de donc en avant, seoir, se la dicte Paix n'est anchois rassise à
certain Icirme par ly ou par i de ses prelas délie grande englieze de Liège,
20 al queil la commission monsaingnour s'adrecheroit; et chis le doit rasseoir " par
le tesmongnage des hommes de fiicfs, et covient que ly maire et dois des
esquevins de Liège à moins y soient presens, en cuy warde clie soit mis par le
ditte maieur, appelleis à che les dois maistres délie citeit *.
" CPGDB spet-. — * S et tels cas. — " S n'y. — <* S m. ne. — ' S pour. — ' S por. — ' Ainsi
SGB, CPFD par. — * S ajoute del Marche. — ' S por ly le. — i SF sceyne. — * S por faire. —
I CDD povent, ER peuvent, P poloit, FUTGil povoient, / povoent, WYHN peurent. — "• S ajoute
ilh. — "S capellains, P cappelains, C capitle et variantes du même mot dans -{FGM. — " S albies,
C lableis. — » Sp ne puet. — ' S ajoute aux fons. — '' CP non. — » S ras, avant. — ' S n'y.
— » S ajoute avant.
• Voyez tome I, page 147, note 2.
* Voici donc, en résumé, quels élaicnt, d'après Hcmricourt, ceux en présence ou à rintervcntion
desquels on fixait jour pour une séance du Tribunal de la Paix : 1* des hommes de fief en nombre
indéterminéj 2° le maïcur de Liège ; 3» deux cchevins au moins; 4* les deux maîtres de la cité.
70 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
34. Nuls ne doit offlchier de cas cryminals en la Paix " à Liège, four que
ly maieur de Liège, lyqueis doit eistre arnieis et ses variés del dozaine avccque
ly S en auclorizant le haulteur de saingnour. Chis doit prendre cheaux qui
sont assaissier *. Chis doit faire les siiet, quant les hommes sont à conseilh.
Chis doit les champions * faire jureir leur promcrain '" serimens en la dicte s
Paix et prendre leur obliganches. Chis les doit, s'ilh ont alcunne double '', faire
conduire à Sains Lynarde ^. Chis doit les forjugemens mettre en la warde des
hommes. Et, semblanment, doit ilh offlchier l'endemain, quant monsaingnour
serait en jusliche en jardin de son palais. El doit chis meïsme maieur excculcir
tout le sourplus del jusliche afferant al champ * à Liège ■•. Et chis qui warde lo
la parolle monsaingnour doit oiir et mettre en la warde ' des hommes les raynes
f. 171, col. a. et ' respons des parties; luy plaindre '', se aulcuns mesparolle, et mettre les
enquereur de tous cas dont alcuns sera mis en la bonne veriteit del Paix.
(Coût., 1,274.) Ilem ', doit faire les rajours de cheaux qui debiteis siéront ^, et les hommes
somonr, quant ilh revenront de conseilh, et tout che mettre en leur w ardes. 15
35. Item ■', nuls ne doit jugier en la Paix à '' Liège ne par devant le corps'
de saingnour, ne par " ly eistre commis à faire enqueste nulle, s'ilh n'est
homme de fize " à monsaingnour et à son englieze, et s'ilh n'at son Gze rcleveit.
Ne les oiflchiens de saingnour ne puelent faire enquest, en platte paiis, de nuls
<" S al P — * P assaisir, F a saisiier, DBG a saisir, C a soffrir. — ' S promiers, GM premier,
ailleurs le dérivé -rain. — <* Ainsi partout, sauf la variante graphique CGB dobte. — 'S aux
champs, C al champe, GM aile campt, D au champ, BJEUN a champs, P a capitle, F a chappitre.
— f C a laissé tomber le passage la parolle. . . en la warde. — ' PF laissent tomber la parolle...
les raynes et. — * S le plaindant. — * S Et. — ' S omet Item. — * S de. — ■ S cours. —
«• S por. — » C fiief.
* Les douze varlets du maïeur, gens à gages, ne doivent pas être confondus avec lei Dix hommei
de la cité, qni ne furent institues qu'en 1433. {Jean de Stavtlot, p. 516.)
* Celui qui était cité au Tribunal de la Paix avait toujours le droit de provoquer son plaignant au
duel judiciaire. Mais, malheur à lui s'il ne sortait pas vainqueur : il subissait la ]>eine capitale. Le
plaignant, au contraire, clait-il vaincu, on lui coupait le poing. {Positio, t. Il, p. 93.)
* Prison pour dettes.
* Al champ a Lifge. L'endroit où se tenaient les combats judiciaires, c'était la • Place Verte »,
maintenant Place du Maréchal Foch.
" Voyez page 78, ligne 13, et note 2.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 71
cas de haulleiir dont esquevins n'ont à jugîcr, se che n'est par les hommes
doscurdis; et, avccquc che, pour faire plus " deûtement, y appellent ilh * sovent
fois le justiche de lieu où ly cxchès est avenus, ou le plus prochaine ^
36. Monsaingnour, ne chis qui sa parolle ly warde, ne doit " nulle
s enquesles ne jugement tourneir en droit ^, des cas en queis ilh aient pierde ■*
ou wangnc, à nulle offlchicn qu'ilh aiet ne à homme qui soit de son conseilh,
ne qui soit presumptueuz à nulles des parties, mains à ' alcun proidhons sens
suspicion, se ce ne proceide de consent '' des parties.
37*. Nota » del droiture del Aneal de palais et de rhe que ons puet faire par devant
10 monsaingnour, quant ilh siiet en justiche, rcndemain del Paix; et des xii liis là ly
cvesque at maison et capelie \
37. Item ', quant alcuns serat mis en la vcrileit del Paix et dois hommes
sens suspilion y siéront commis por enquérir la veriteit de ^ fait à frais des
partiies, ly plaindeur deverait proveir devantrainement et ly respondans porat
15 après contreproveir. Si deveront les enquereur prendre unck clerc ydonne,
" S omet pour et plus. — ' S deut. ilh app. — " S dolent. — ■' C ilh a tant perdre, P il allant
perde, F il attende perde, D il attaint a pierdre, B il attaint a pierde, GM ilz aient perde. —
• S omet a. — ' S susp. et ne proc. sens le cons. — ' y omet ce mat. ~ '^ Cet alinéa figure dans
tous les manuscrits. On serait tenté d'y voir une sorte de titre de chapitre; mais l'authenliciié en
est suspecte, pour plusieurs raisons : i" aucun litre de l'espèce ne commence par le mot Nota;
S" ce litre ne serait pas à sa place; le jj S7 est encore consacré à la Paix; lorsque l'écrivain passe
à l'Anneau, il annonce le changement de sujet par une transition appropriée, en tête du § S8 ;
S" il n'est question des douze endroits où l'évêque a maison et chapelle que vers la fin de l'ouvrage,
S§ 497-198. — ' S omet Item. — > SPFG de, DB du, C des.
* S'agit-il d'un méfait commis en plat pays, il est convenable que les enquêteurs de l'évêque
appellent à leur aide la justice locale sous la juridiction de laquelle le crime a été commis, ou la plus
rapprochée.
1 L'expression tourneir en droit a été rencontrée ci-dessus, pages 4 et 10. Ici, comme à la page 4,
elle signifie : désigner l'homme de fief ou le membre du tribunal qui sera chargé de faire rapport sur
l'affaire et de donner ses conclusions. Hemricourt dit qu'on ne doit désigner comme juge rapporteur
aucun officier du prince ni aucun homme qui aurait intérêt dans le procès ou qui serait présumé
favorable à l'une des parties en cause.
72 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
tcile qu'ilh leur plairai, mains qu'illi ne soit nient suspec en la cauze, qui à
f. 171, col. b. eaux deverait faire serimcnt d'eistre, en cely inquisition, vraie, loial et secreis
à eaux, et wardeir le droit des partiics. Et, nequident, s'ilh plaist aux parliies,
chascun d'elles y porat mettre unck clerc à ses despens dcleis le clerc des
{Coût., 1, 27S.) enquereurs, por savoir s'ilh procède et escript justement. Et, quant les »
enquesles seiront faites, les enquereur deveront cloirc et saieleir, chascun par
ly, et raporteir les deveront en la Paix à Liège, en mains de cely qui warderat
la paroile monsaingnour, lyqueis les deverat tourneir en jugement à alcua
proidhomme sens suspicion. Et chis les " deverat ouvrier par devant planteit *"
des hommes monsaingnour, en la dicte englieze Noslre Damme, et nient aultre lo
part. Et, quant lietes et publiies siéront, ilh deverait promierement dire son
oppinion, s'ilh en est saige et bien conseilhles, et les aultres hommes après %
en siw^ant. Et, che que la plus saine partie acorderat, ilh le deverait fours
porleir par jugement ^ Et s'ilh avient que ly dis commissair prcndc sour sa
fealteit qu'ilh n'en est point saige, ons n'en deverat plus avant faire siiele, à lo
cel fois; ains ly sierat la dicte enqueste relivrée douze et saielée des ii hommes
à che presens; et nellc porail aultre fois overir '' por luy conseilhier, se che
n'est en la dilte Paix, si comme de promier. Et, par un fois, porait ilh prendre
son respit, et non plus, mains qu'ilh prende, à casehun fois, sor son " fealteit
qu'ilh n'en est nient saige *. Et, s'ilh avient que, par ' chcs enquesles, par îo
mesparleir, par fouradjour ou par aullre default, alcuns soitjugies alens et
forjugies, chis forjugement est de telle vierlut que " ly forjugies est, quant aile
" CGDB les, SF le, P li. — * S gran pi. — = Cy n'ont pas après. — " S roverir. — ' S seul
son, ailleurs sa; cfr. §§ 16, U, et comparer sour sa f. ci-dessus, ligne ii. — f S por. — ' S comme.
* Les enquêtes, closes et scellées sont apportées au siège du tribunal, l'église de Notre-Dame-auz-
Fonts; elles sont remises à l'évcque ou à sun suppléant, qui désigne le juge rapporteur. Celui-ci les
ouvre et les lit à l'assemblée; puis, le premier, il énonce son opinion, s'il est en état d'en formuler
une; tour à tour, les autres hommes formulent la leur, et ce que la • plus saine partie • de l'assemblée
décide, forme la sentence qu'on est tenu de prononcer.
* Mais s'il arrive que le juge rapporteur déclare sur son honneur qu'il n'y voit pas clair, on suspend
l'affaire, i/enquéte lui est rendue close et scellée par deux membres de l'assemblée et ne peut plus
être ouverte, si ce n'est devant une nouvelle assemblée comme ci-dessus. (Entrelcmps, il peut prendre
conseil.) Celle remise peut se renouveler jusqu'il quatre fois, mais, chaque fois, le rapporteur déclarera
sur son honneur qu'il « n'en est nient saige » . Hemrieourt ne dit pas ce qui se passait ensuite, mais on
peut croire qu'après quatre remises, le tribunal se prononçait sans plus attendre.
LE PATRON DE LA TEMPORALITE. 75
spiritualitcil, escomengnies ", anathematizics, jtigies sa femme veve cl ses *
enfans orplicniens "; et, queil part qu'illi s'embale ^ de donc en avant, en la f. 171, coi. c.
dyocheis de Liège, ons y doit cesseir délie ofliche divine par trois jours conli-
nueis; et, quant al temporal! leil, illi est bons sens loy, privois de son honeur
5 et de tous biens, lesquels eskient tantoist aile Loy de paiis, s'illi n'en at, anchois
le forjugemenl % fait testament ou disposeit en aullrc manière, par vendaigc,
lansaige ou aullrcment; et est, aveucke clic ', en le cache de saingnour, sour
sa vie; et n'ai chis forjugement point de rapeal ^
VI (§ 38-47).
10 38, Ors retournerons aux droitures del Aneal de palais. Ilh est
assavoir que, de nulle cas queilcunque, ons ne puet appcUeir al Anneal de
palais, fours " des cas chi après declareis, assavoir :
39. S'ilh estoit alcuns qui lenist fiifs de monsaingnour de Liège et, encontre
sa feaulteit et " seriraent, ilh le relevast d'aullre saingnour, ou en fesist allouz
15 ou masure ^ sens le greit de saingnour, por le fiicf denatureir et le saingnour
deshircteir, ons le poroit appelleir al Anneal de palais, pour cely forche et
deshirtanche à radrcchier. Mains qui tient i fiicf, ilh le puet bien rendre en {Coul,ï,î16.)
arier-fiief à tenir de ly, car, en che, ne fait ly fiveit nuls tors à son saingnour
soverain; ou ilh le puet acccnscir hiretablcmcnt à aultruy por son juste pris,
20 sens vendaigc absolut.
40. Sceundement, s'ilh avoit alcuns juge, en la dyoch-îis de Liège, qui
forjugassent queilcunque personne, se che n'estoit fait par les hommes mon-
" s escôgnies, C excomengnies. — >' S sens. — " Ainsi GMB, S orplieniers, FD -nins, P douteux,
C oephenes. — '' S semblaue, C sembbat, FGM sembat, D senbalet, BJ senbatenl, EHN sabbatent,
P sen val. — • S omet le forjug. — / S omet che. — " CP fours, SFGD fours que; cfr. §§ 43 et 50.
— '> S omet et, C lit ou.
< Hcmricourt explique clairement les terribles cfTels du jugement « sur l'honneur •. Celait, outre
l'excommunication, la mort civile et la confiscation. Toute sa vie, V t atteint • reste en « la chasse • du
prince-cvcque. Kt ce jugement est sans appel.
* « Ou en fesist allouz ou masure », c'est-à-dire si le fcudatairc de l'évcquc, sans le conscnlennent
de celui-ci, transformait son fief en alleu ou en bien censal.
TOHE III. iO
74 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
saingnour de Liège en la Paix ou à palais à Liège, ou par les csquevins de Liège
coin chief ou à leur rechargement, ons les poroil appellcir al Aneal de palais,
enssi que " ons fist les csquevins de Namure et alcuns aultres, de mon temps *.
41. Tirchement, qui voroit le Loy de Liège denalureir et traire à aullre loy
f. 171, col. d. et nature ou à aultrc chief qu'ilh n'awisl esteit anchiencment, ons le poroit s
corregier par l'apcal del Aneal de palais, enssi que ons fist. de mon temps,
monsaingnour Renart le Vies, saingnour d'Argenteal *, aile deplainte mesirs
Balduwin de Flemale ^, par tant qu'ilh voloit que, des allouz de Housse *", ons
jugasse desous le perier * à Dolhen ".
42. Quartement ■*, qui ' les hommes monsaingnour, ou les csquevins de lo
Liège ', ou les alluens entre Sainte Marie et Saint Lambert, qui sont les trois
chiefs de nostre paiis, voroit, por cauze de jugement par eaux rendus, travelhier
ou faire corregier par juge ou saingnour eslraingne, ou ehes jugemens aullre
part retrailier fours de noslre paiis, ons le poroit appellcir, si que ° dit est ^.
" S enssi comme. — '' C hous. — ' C des. le p. de d., D desouz le périr a dolhain, BJ desubs
le périt a dolhain, EHN desoubz le perier a (N de) d. (E dolhainj, l'F de periere de (F a) d.,
G délie peirie a dolhem, M délie pierie de dolhain. - << S quintement. — ' S^H que. — ' S omet
de L. — » S si com.
' Trois tribunaux du diocèse de Liège ont seuls le droit de prononcer le « forjugeracnt > ou la mort
civile, à savoir la « Paix de Liège », !'« Anneau du Palais • et les Échcvins de Liège. Les èchcvins
de Nnmur, s'ètant permis de prononcer une sentence de l'espèce, furent appelés à l'Anneau du Palais
et d'autres encore du lemps de notre chroniqueur. Les èchcvins de Namur avaient, en effet, » forjugié •
un certain Thirion de Novillc. Appelés à l'Anneau du Palais, ils reconnurent leur erreur et donnèrent
satisfaction de leur méfait à rèvcque Arnoul de Horncs. Ln consécjucnce, celui-ci leur délivra des
lettres d'absolution le 26 septembre 1383. (Borgnbt et Bormâns, Carlulaire de la commune de Namur,
t. II, p. 131.)
• Renard le Vieux, sire d'Argenleau, est mort vers 1SB7. (Voyez t. I, p. 84, note 1.)
3 Baudouin de Flénialle, chevalier, mourut le 6 décembre 1365.
* Le poirier de Dalhem était l'arbre sous lequel se réunissaient les hommes allodiaux de la terre
de Dalhem.
" Ilemricourl ne cite que ces quatre cas qui donnaient ouverture à l'appel à l'Anneau du Palais :
ce sont probablement les seules espèces qu'il a vu juger de son temps. Il est possible que d'autres
espèces aient été assujetties à la même juridiction. Quoiqu'il en soit, on remarquera que les cas
d'appel à la Paix procédaient tous d'actes de violence ou d'abus de la force brutale ; ceux dont nous
nous occupons ici revêtent, au contraire, un caractère d'astuce, de mauvaise fois ou de incpris de la
souveraineté.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 7S
43. Et, ja soiche que ons aiicl del appeal del Aneal de palais durement
abuscit del " temps l'evesque '' Arnus de Home et de temps Johan de Beawier,
csluil de Liège, maintenant governant % che n'at esleit fours '' par faveur ' de
saingnour. Car ly cas por lequeil les esquevins de Liège furent deposeis, à
5 vivant del evesquc ' Arnus " *, n'esloit nient por appelleir aile Aneal de palais;
mains, solonc le famé qui laburoit encontre eaux, ly sires, de sa haulteur, qui
avoit l'acorde del citeit et de paiis, devoil faire lenquest par ses hommes^ et,
solonc leur démérites, ilh les devoit et poioil corregicr par l'ensengnemenl de ses
hommes, tant par privation et restitution comme de pcnanclie de corps; et, se
10 les esquevins fuissent inobediens de cely jugement acomplir '', ons procédas!
sour leur honneurs. Et qui awist chi chemien tenut, enssi que je le dis à dil
evesque com hommes de son conscilh, les dis esquevins, troveis coupables,
awissent esteit plus fort travelhies et les plaindeurs mies reslitueis à leurs profil (Coût., 1,277.)
qu'ilh n'aient esteit; car asseis pou ' ons troveroit à jour d'huy des dis plaindcur f- 172, col a.
15 qui grandement en fuissent amendeis. Et enssi les dis esquevins cstoient
borgois citains, ja fuist choize que ons les awist decachics, et estoit ly fait
avenus de temps qu'ilh estoient borgois citains et sorscans, si que nuls appeals
ne soie povoit •' faire al Aneal de palais, par tant que ons ne puet le " borgois
citains appelleir al Aneal de palais ne aile Paix à ' Liège de nuls "' eryme "
20 qu'ilh aiet ° fait '' en temps de sa borgesie '. Et enssi, de noveal, furent cheaz
de Chiney ' appelleis al Aneal ', por tant qu'ilh avoient rescosse en leur vilhe,
four des ' mains de " bailhier de Condroise ou de ses sergans ", on prison " qui
crioit « franck vilhe », et le remisent en leur ferme; lyqueis appeal fut asseis
" G de. — 'S ajoule monsaingnour. — ' S supprime maint, gov. ~ '' S fours que; cfr. §§ 38 et 50.
— « S par le fav. — ' S de monsïingnour l'ev. — » S ajonte de Home. — * S acomplit,
C a acompliier. — ' S ajoute de gens. — j S devoit. — * CPD le, SFG les, B li. — ' S de.
- •» S ajoute cas de. — " Ainsi S^D, CB t'me. — » SPF aient. — p S forfait. — i SF leurs
borgesiez, CPGMDB sa borg. — '• P Chinay, FG Cyney, D Ciney, B Cynee, C thineal. — • S ajoute
de palais. — ' SFGDB des, CP de. — " CG le. — " S sorgans. — " S en pr., P en prisoin,
C on prisin, FGily ung prisonnier.
• En 1386. Voyez Du Bokman, Lei Echevins de la souveraine justice de Liège, t. I, pp. 151 tl sulv.
Les poursuites judiciaires ne s'exercèrent pas seulement contre les écticvins en fonction en 13t:i6, mais
aussi contre les héritiers de plusieurs éclicvins défunts, notamment raessirc Rasse de Haccourt et
messire Jean de Xlicndremacl, clicvalicrs, Corbeau de llognoul, llcrman de Cologne, Colar de Tbuin,
messirc Adolphe de Charncux, Jean Waldoreal et Henri de Hemplinne dit van den Bosscbc.
76 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
scniestement jugies, car ly cas nelle requeroit nient, anchois n'y avoil ly sires
auitre corexion que de faire vogier les faitiilcs ou " d'eaux saisir, s'ilh les leniste
à defours de leurs franckies Mains Icis jugemcns sont fais par '' hayme ou par
faveur, et de cheaux qui petitement soie cognisscnt al loy del liostcit monsain-
gnour, dont on s'abuse " le plus de temps seneislremcnt, por tant que les anneis 3
saiges chevaliers, eskuwicrs, borgois et conslummiers, qui en csloicnt useis '',
sont tous fourmors; et, s'ilh y at aulcun qui diet alcun bien, ilh est teilement
ravalleis de parollcs qu'ilh n'est oyus ne creyus, anchois en acquiert grans
malgreis. Et, semblanraent, ons jugat par devant l'esluit de Liège, maintenant
président ', al deplainte Cossen '' d'Amaingne S que " le forche que cheaux de lo
Huy ly avoient faite à Amechins. cstoit cas criminals por appelleir al Anncal
de palais, por tant qu'ilh avoient partie " de sa maison abatue et steppeit
f. 472, col. b. aulcuns stos ' de sa vingnc à Amechins. Mains, salve l'honeur et rcvcrenche de
cheaux qui y furent, car, ja fuisl ly excès vilains et oultrageux, se n'estoit che
nient uns fais qui soie dewist radrechier par l'Aneal de palais; mains c'estoit 15
bien cas de vogement por le dit Cossen ■' et appeal del Paix por la haulteur de
saingnour, que les faituels avoient violeit, car che estoit cas de forche et de *
deshirtanchc de saingnour et del englieze, où ly sires les powist avoir en sa
{Coût., I, 278 ) cache al defour de leur frankieze ou excommengnicr les faituels de ses previ-
leges, et, se cheaux de Huy les sortenissent ou avouassent le fait, gelteir en m
cntrcdit. Mains chcs de Huy avoient abatut tant de maisons, en devant, sens
correction, al desplaisanche de saingnour et del citeit, que, por avoir plus
appareilhiejustiche, ilhs furent deslrains par ' l'Aneal de palais. Et, en veriteit,
je voroy que loy " posist souffrir que, de tous cas pareilhes, fuisle tousjours enssi
useit, affien que les bonnes vilhes soy wardassent des " griefs et énormes entre- 25
« S et. — ' s por, G pour. — "= y dont on sab., S ou ons en abuse, C on non abuise, GM Ion
abuyse, P ou eauz abuser, FVTWYR ains abusent; peut-être faudrait-il lire dont ons abuse,
cfr. ci-dessus, p. 75, l. i-S. — '' S bien usées. — «S esl. de L. monsaingnour Johan de Beawier. —
' P cosem dont une relouche postérieure a fait tosein, S tossen, CUDBJ tossain, F toussain,
GMEY toussaint, HW toussainct, N toussanct, R touschant; comparez ci-dessous, ligne 16; nous
rétablissons ce nom sous sa 'orme authentique, qui se rencontre, notamment, dans le Miroir, § 547.
— a S qui; cfr. §§ 8 et 14. — i^ S une partie, G en partie. — ' C stoclses, P stoc, etc. — J S tossen,
CPUBJ tossain, FD toussain, GMEHNY toussaint, WR toussainct; voyez ci-desstis, ligne 10. —
* S omet de. — ' S por. — "• S la loy. — » S de.
* Sur les Cossen d'Amay, voyez tome II, page 20b.
LE PATRON DE LA TEMPARALITÉ. 77
prusures, dont illi ont uscil " puis * l'obit del evesque '' Engeibert del Marche, à
temps de cuy "* illi nelle osassent penseir. Mains ly appeal fait sor le freire de
saingnour de Steyne et sour ses aidans, par devant le dit csluit ' et ses hommes,
al Aneai de palais, fut de loy, par tant qu'ilh avoient, sens eause de werre ',
3 enibleil et roubeit la forlereche de Sleyno, qui muet en fiies délie evesque de
Liège comme eonle de Louz; et est * sa maison overte, et le voloit ly dis freire
releveir d'aultre saingnour et chongicr le loy et nature de cely Oies, en
dcshirtant le saingnour et son eapille. Et enssi fut ly appeal fait, le promicr
fois, sour chcaz de Sainlron à bonne cause, por les griefs violenchcs que fait
10 avoient aile encontre del haulleur et jurisdiction temporeil de monsaingnour f 172, col. c.
de Liège.
44. Et deveis savoir que nulle personne queileunque ne soie puet plaindre
al Aneal de palais, de son fait singuleir, fours que ly evesque ou ly esluit de
Liège tant seulement. Et, de tout plaintes faites al Aneal de palais, ons vient
i5 à loy, eascun failuel luy scplemme; et vos diray l'usaige. Se ly sires soy vueit
plaindre, ilh doit prendre " lay mambor par devant ses hommes, et chis qui
warde sa parollc le doit mettre en warde. Puis doit ly sires deelareir ou faire
declareir sa plainle, et chis qui warde sa parolle le doit tournoir en droit '. Et,
s'ilh est raporleit, par jugement, que che soit cas d'apeal, ly sires doit prendre
so sor son ■' fcaulteit, ou son mambor doit soliempnement jureir en l'arme de
saingnour, que telle forche ly at esteit fait. Et, cely afforat '' ' mis en warde,
de donc en avant, soit cely mcïsmcs jour ou i aullrc, ly sires porait faire
sonneir sa bancloucke et, à planlcit d'hommes, alleir aile defoulraine ' porte
de son palais, après basses vespres, et faire, par unck de ses boultelhons,
35 huekier et appelleir le faiteul, soit unck ou pluseurs, par nom et par sournoni,
par ccst "• manière : « Ons fait assavoir, de part monsaingnour de Liège et ses
" s mult uscit. — >> SG depuis. — " S ajoute monsaingnour. — <* C de queis. — ' S ajoute
raons"' Johan de Bcawicr. — ' S avoient fait chouze werre. — » est ■partout, sauf S estoit. —
* S ilh prent. - ' S omet et chis qui. . . en droit. — J S seul son, ailleurs sa; cfr. §§ f6 et 7. —
» Ainsi CVGUDBJ, FUT afferat, EHN afforain, YWR afferraement, S serait ; cfr. §§ 47 et 71. —
' Ainsi SCV, FTWY deforaine, PGM foraine, y première. — "" S leil.
' Ici, ausji liicn (ju'aux paragraphes 47 et 7 i ci-après, afforat a, sans le moindre doute, la signiG-
cation de serment judiciaire.
78 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
{Coût., 1,279.) hommes de fiies, que N. est appelleit de forche, de roube et de deshirtanche.
Et, s'ilh est chi, se vengno avant, et por faire l'ensengnement des hommes, et
en lesmongnaige des hommes monsaingnour. » Et, des aultres, ilh puct dire,
por cause de briefteil : < El tout en leile manière Henri, Tybaul; et tout en
telle manière Johan " », etc. Et, quant ilhs sunt tous crieis, chis qui warde le s
parolie monsaingnour le doit mettre en warde; car ilh n'est nient busongne, à
f. 172, col. d. che premier apcaul, al seconde ne à tirche, de mettre cascunne personne en
warde, por tant que ches trois appcauls ne louchent nient '' aile honeur. Et %
l'endemain, ons doit faire le pareilhe, et le thiier jour tout en.ssi. Et, à quars
jours, ly boulteilhons doit crier : «IN., si tu es chi, se vins avant, et tout lo
maintenant, si hault que sor ton honneur, et por faire l'ensengnement des
hommes. » A chesli quars appeal, covient venir le faituel. por leveir sa loy *;
ou ilh covient qu'ilh soy faiche debiteir *, chest assavoir que alcuns jure en
sains, pour luy, qu'ilh al si loyal songne qu'ilh ne '' puel eislre à che ' promier
desongne '' : •• se Dieu ly aiiet, et ches sains, et tous les aultres ». Et s'ensi est i5
qu'ilh ne vengne et ne soit debileis, ons le tournerai en droit à une des
hommes, qui en prenderat son respil. s'ilh ly plaist. Mains, quant che soit, se
covient ilh qu'ilh soit jugies altains de son honneur. Et, quant ilh serai
debiteis, et cascunpar soy, chis qui warderat le parolie monsaingnour deverat
dire, à cascunne fois, en parlant à débiteur " : « Je rajourne N. d'huy en 20
XV jours, si hault que sour son honneur, à son "* seconde desongne '. Et tu •' en
soies message ^ en tesmongnage ' des hommes monsaingnour. » El semblan-
ment en doit ons uscir aile seconde quinzanne et al tirche. Mains, à chest
tirche quinzainnc, doit ons rajourncir le faituel par chest manière : « Je
rajourne N. d'huy en xv jour à son dierain desongne "*, en propre personne, si 25
hault que sour son honneur, et en tesmongnage des honimes monsaingnour. »
" s ajoute encore Lambert à cette série de noms d'hommes, qui n'est restée complète que dans SCP.
— » SDB point. — " S omet Et. — " SCF ny. — « S eislre au ches. — / Ainsi SCBJ, D desoing,
EHN besoingne, p songne; à ce mot, S ajoute toucliant. — ' SB debiteir. — * S omet son. —
' Ainsi SCPBJ, D desoing, GM desoigne, FEHN besoingne. — J S ce. — * S messag'. —
' S tesmoins, PF tesmoing. — "' D'après CDBJE, GM desoigne, UN desseing, PF besoingne,
S dosëne.
* Por leveir ta loy, pour prendre connaissance de son assignation.
* Qu'il toy faiche debiteir, c'est-à-dlr* qu'il se fasse excuser à raison d'un empêchement légitime.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 79
Et, cascun jour des sept appeals, doit ons sonneir le bancloke al heure de
nonne " et al heure que ons fait les appeals, après basses vespres. El doit ons,
aile derainne desongne, avoir lorlyehcs " et chandelles, et cascun defallant
tourneir en droit à i homme, qui doit dire qu'ilh s'en conseilherait. i- "3, col. a.
s 45. hem, s'ilh avient que ly faituel vengne et soy veulhe mettre à loy *, (Coût., i, 280.)
ilh demanderat à IN., qui warderat le parolle monsuingnour, qu'ilh ly vuelhe
donneir conseilh et parlier. Ilh covient qu'ilh ly donne. Et, quant ottriiet ly
sierat, ly parlier dirat cnssi à eely qui le parolle monsaingnour warderat :
« N., ilh est chi, Johan, qui ra'at pris à parlier. Vos plaist ilh que sa parolle
10 ly die? » Ilh rcsponderat : « Oïlh, sy avant que loy porte. » Et ilh dirat avant :
« N., ilh est chi, Johan, qui entent qu'ilh est appelleis al Aneal de palais. Se
saroit volenlier le cas ' porquoy, et à cuy dcplainte, et que vos ly demandeis
si que wardens del parolle monsaingnour. » El, se chis qui warde le parolle
monsaingnour vuct, ilh ly dirat. Et, s'ilh s'en vuet conseilhier, ilh trairai les
15 hommes à conseilhe. Et, ly revenus, ilh dirat qu'ilh ly demande, pour le
saingnour, et si que wardens de sa parolle, le forche, roube et deshirtanche,
voir tousjour à plus près del plainte, si avant que teils "*, si que mambour de
monsaingnour de Liège, qu'ilh nommerai par nom, s'en ^ est deplains; et que
les hommes savent 'et wardcnt qu'ilh l'amende aile ensengnement des hommes.
20 Adonc responderat ly avantparlier : « K., vos plaist oiir avant Johan, qui chi
est? » Ilh dirat : « Oïlh ». — « N., veschi Johan, qui dist enssi, et je le dis »
pour ly, que le forche, roube cl deshirtanche, et tous les villains cas dont vous
l'aveis eneulpeit, si que wardans le parolle monsaingnour, al dcplainte de teilh,
comme mambour monsaingnour, etc., ilh dist et respont '' enssi qu'ilh les
25 mette * jus ^; s'en est sens culpe; et oncke nelle fist; et osteir s'en vuet, aile
ensengnement des hommes. » Chest response serait tourney en droit, et f. 173. col. b.
raporteit serai qu'ilh ouffre loy. Sour ce, ly wardans del parolle monsaingnour
" s heure dénommée. — * S torcyches. — » S les cas, Py '* cas, C le case. — ' S ceils. —
' S sens. — ' CB salvent, DG sauvent, F saulvent. — » Ainsi CUWYDB, SP je ly d., f T je luy dy.
— " Ici s'arrête le mamiscril F, dont nous avons, jusqu'à présent, cité les leçons. — * PGDB met.
' Si l'inculpé se présente et se soumet au jugement.
* Qu'il dénie les méfaits dont on l'accuse.
80 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
deverat ly faituel faire obligicr, sor son honneur, de " revenir al quinsainne à
toutes ses aiiowes * ^, por faire sa loy aile ensengnemcnt des hommes monsain-
gnour. Et, s'ilh ne s'acorde, ilh deverat revenir al quinzainne, et vi hommes
aveucque ly. Et soy porveral d'un parlicr sufflssant, por son honneur à wardeir.
Se venrat par devant monsaingnour et ses hommes, qu'ilh deverat troveir à s
palais à Liège, car nuls explois del appeal del Aneal de palais ons ne puet
faire ° aullre part qu'en palais. Quant ilh et ses parlier et ses aidans venront
en '' presenche de saingnour % ilh deverat dcmandeir conseilhe et parlier \ et "
ly wardens dclle parolle monsaingnour ly deverat otlriier. Et, quant ilh
l'averat noramcit, ses parlier dirat al wardent del parolle monsaingnour : lo
(C'oMt., I, 281 ) « N., ilh est chis, Johan, qui mat pris à parlier. Vous plaisl ilh que je ly die
sa parolle? y> Ilh responderat : « Oïlh, si avant que loy porte. » Ilh dirat avant :
a N., ilh est chi, Johan ", qui dist enssi, et je le ' dy por ly, qu'ilh doit, à jour
d'huy, faire une loy de ly et de ses aidans ^, qui louche à roube, forche et
deshirtanche, al deplainte de teil; si s'en poroulTre ^ de '' faire aile ensengne- is
ment des hommes. » Ons demanderait au faituel se ch'est sa parolle ; ilh
responderal : « Oïlh ». Ons ly demanderai avant s'ilh at ses hommes; ilh
dirait : « Oïlh ». Che fait, ly avanlparlier demanderai al wardent s'ilh ly
plaisl qu'ilh aiouwe le failuel passeir sa loy; ilh responderat : « Oïlh, sy avant
que loy porte. » Adonc prendcral ly parlier le diestre main de failuel el ly ferai 20
f. 173, col. c. mettre les 11 dois sour les sains, et dirai enssi à failuel : « Dit ' après moy et
prendeis "" bien warde à mes parolles : De teil encoupcment, dont N., si que
tardent délie parolle monsaingnour l'evesque de Liège et por ly, vos at
« S del. — ^ S aidans, C ayowes, D ayuwes, \] ayouwes, B ayawes, P aowez, G aioux. —
« S ons nen p. riens f . — "* CWG en, S elle, hB en le; cfr. §§ 2ff e< 47. — « S monsaingnour.
— ' kinsi CPUGD, SB iiarleir; cfr. ci-dessus, p. 79, l. 7. — ' CPG n'ont pas et. — * S je. —
< SPB ly; cfr. ci-dessus, p. 19, l. Si. — i Ainsi SDB, CPG paroffre. — * CPGM de, S del, D de le,
BHE de li, N de luy, R den. — ' CPWYR dites, GMT dis, y disseis. — "■ Ainsi DBJ, EHS prennez,
GMTWYR prens, SCP penseis; celte dernière leçon, penseis, malgré l'autorité des manuscrits qui
l'ont conservée, semble être une altération de prendeis, provoquée par le croisement de deux
expressions synonymes, prendre garde et penser à.
* La seconde fois, l'accuse devait venir avec ses témoins à décharge; les conjuratcurs devaient élre
six. Il devait apporter aussi, le cas échéant, les titres écrits établissant son bon droit.
* Se justifie par lui-même et par ses conjuratcurs.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 81
enculpeit, si que de forche. de roube et" dcshirlanche *, et d'aultre vilains cas,
s'ilh y sont, al deplainte de '' teil, comme mambour etc., sens coulpe en asteis et
fait nelle aveis. 8i Dieu vos aiiet, et ches sains, et tous les aultres. •> ht. affln
que la loy ne soit nient si pervelheux % ly parlier partirat ^es parolles par
5 cesl '' manière : « De teil eneoupement », et ly faituel dirai après luy : « De
teil eneoupement »; puis dirai ly parlier : « dont N. », et nommerai enssi le
sornoni de cely qui warderal le parolle monsaingnour, « vous at encoupeit »,
el ly faituel nommerai après luy le wardanl del parolle monsaingnour; puis
dirai ly parlier : '< si que wardanl del parolle monsaingnour •>, el lousjour
10 ensiral ' le faituel la parolle de son avanlparlii-r ; « al deplainte de leile,
mambour etc.. si que del forche. del roube et del deshiretanehe, el des aultres
villains cas, s'ilh y sont, •• dirai ly parlier. et ilh. le f.iiiuel. le dirai après luy;
(' sens coulpe en esleis, » dirai ly parlier, et ilh ' responderat : « sens culpc
en suy. » — « v*^e vos aiel Dieu, el ches sains, el tous les aultres • ; el ly faituel
15 responderat : « Se m aiiet Dieu, el ches sains, et tous les aultres. »
46. Item *, quant ly faituel arat sa loy passée, ses " parlier ferai avant traire
ses aiiowes ', dois et'^ dois, assavoir à trois couppes *, et prenderal congiel de
faire avant la loy. Puis prenderal les ' dieslre main des dois qui deveronl
promicr jureir, et les ferai mettre leur dois sour les sains, el les somonral de "
20 dire après ly. Puis dirai enssi : « Cbe que Johan, de leil lieu, al jureil », el ilh
diront tout en«si; après, dirat ly parlier : « voir at jureil et droit al jureit », el f. 173, col. d.
ilh diront semblanment; puis dirat ly parlier : « Se Dieu vos aiel, et ches sains,
el tous les aullres », et ilh responderonl : « Se Dieu m'aiel ", et ches sains, et
" s de, CP et, GDB et de. — 'S omet de. — " G perwylheuz, D pervilleuze, ailleurs variantes
de périlleuse. — <* S ses par. de telle. — « Ainsi SP, G toiisj. sierat, GMTWYR tout ainsi dira,
y modifié. — I G omet ilh, P écrit silli, les autres manuscrits modifiés. — « S omet Item. —
* S se, CPDB ses. — * S aidans, G aiiwes, P aowes, DB ayuwes, G aioux, cfr. p. 80, l. S.
— J GP et, SG en, DB a. — * G copes, GDB copies, P culpes. — ' SG le. — ■» S del. —
" GM nous ait.
* il n'écliappei'a à personne que toujours il est question ici des trois cas d'appel à la Paix de Liège
el nullement îi V Anneau. C'est que la procédure devant ces deux tribunaux était si bien la même, que
Hemricourt ne s'est pas rendu compte de sa distraction.
TOHE IL H
82 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
{Coût., I, 282.) tous les auUres " ». I^t, quant les vi aiiowes * aront. par trois coppes ". passeit
leur loy. ly parlier deverat requfir ■* le wardanl de! parolle monsaingnour
qu'ilh " vuelhe lourneir en droit se Johan at bien fait sa loy. enssi que tenus
estoit. Kt. s'iili en est purgies par les hommes, ilh doit cstre ' quitte, che dient
les aulcuns, et les aulcuns non. Et vos diray la queslison que je en ay oiut s
despiteir ^, longetemps at, entres les anchiens; mais oncques je nelle veihi ''
delermyneir, car oncques ly cas n'avient et ne clieït en jugement ne en jusliclie,
de ' mémoire de nulle homme vivant. Mains ilh est possible et poroit Icgierement
advenir, se alcuns des appelleis estoit conforteis de ■' faire ses loys.
47. Ly questison est teile que les aulcuns maintenent que ly faituel n'at à lo
faire, por che cas, que vu loys, car ilh n'y puet avoir aullre plaindeur que ly
saingnour et une seul afforat "; et, puisqu'ilh n'y at que une plaindeur et une
seriment, et ly siere, en ' son fait singuleir. ne puet yestre siere et partie, ly
faituel soy "" puet passeir parmy vu loys, assavoir par vu serimens, en la
manière devant escript. Et à chest oppynion je moy acorde. Et alcuns aultres is
maintenent que, non obstant les raisons deseurdiltes. qu'ilh affiert à cas
xiiii loys, assavoir vu por le prejudich del excès et vu por le halteur de sain-
gnour. Et, de " chest question °. je relenquie la solution aux saiges qui, de ehe,
avront à cognoslre. Mains je vos fay assavoir que, se ly excès, por lequeile
monsaingnour de Liège ferai le ditte appeal, at esteit damageu ou prejudiciaul 2u
f. 174, col. a. à alcun des hommes ou sorseans monsaingnour, enssi qui ^ fut ly fait de '
" L'authenticité de celte dernière phrase, depuis et ilh responderont..., est sujette à caution :
le passage, en eflel, ne figure que dans SGMTWYR; de plus, il s'écarte du contexte immédiat par
la répétition textuelle de la formule d'abord prononcée par le « parlier », car, sous ce rapport,
le procédé de rédaction est plus expéditif dam les lignes qui précédent que dans le | 4S.
Cependant, le contenu de la phrase en question paraît nécessaire au développement normal de
la pensée de l'écrivain. Sans doute, le libellé que noies en avons, est-il dû au désir de combler
une lacune de l'archétype. Si on admet son authenticité, il faudra croire qu'un même bourdon,
occasionné par cette double finale et tous les aultres, s'est produit indépendamment dans des copies
appartenant aux diverses branches de la tradition manuscrite, puisqu'on retrouve la lacune dans C,
dans P et dans tout y. — ' S aidans; cfr. p. 81, l. 17. — " Ainsi SG, DB copies, C couples,
P colpes; cfr. p. 81, L 17. — ^ P requeire, CGDB requérir. — • S ajoute le. — ' S est. —
» SDB destlit-, ailleurs -put-. — * CGD vey ; ailleurs, autres variantes. — * S del. —i S del. —
* Ainsi SGMTD, P afferat, C afforant, BJ offerat, EHN offrerat, WYR affermant; cfr. §§ 44 et 71.
— ' S et. — "■ 0 soi, GB se, C s'en, P manque. —"S omet de. — ° C queslison. — p qui partout,
sauf C que. — « S omet de.
LE PATRON DE LA TEMPORALITE. 83
Steyne, por lequcil ly sires " de Steyne perdoil '' sa forteroche, que monsain-
gnour de Liège n'en doit fair nulle aeorde sens satisfaire al partie ^ Kt enssi,
en cas où ly partie soy voirai plaindre de son fait singuleir louchant as cas
crimynals, fair le puel en " presenche de monstiingnour et de ses hommes, là
5 ilh les Iroverait en son paiis ou en jusliche en palais, lendemain que monsain-
gnour arat esteit al Paix^ et ons y deveral commettre dois hoaimes.
YII (§ 48-54),
48. Puisque declareit vous avons les droitures délie Paix ■* de liiege et del
Aneal de palais, nous escrirons. chi après, si que ' promis vos avons, les altres
10 droitures appartenantes à monsaingnour de Liège tant seule- {Coui., i, 283.)
meni, voir les plus notaublcs. Et, après, nos revenrons aux droitures et usaige
de maicur et des esquevins de Liège, et de tous leur ofllchicns de Destroit,
ch'cst à flire de leur maison judicial, et d'alcuns aullre '. Et puis deskenderons
à nostre mateire principaul, ch'est aile loy et aux constummes de paiis de
is nostre douche noureture, dont ilh est chi devant parleit, en parseverant " nostre
œvre jusque al fien, se Dieu le vuet consentir \
49. Monsaingnour de Liège doit avoir, de sa droiture ' et anchiene
saingnorie, trois bains l'année, s'ilh les requiert ■', assavoir : à Paske, pour
vendre les vins de sa provision; item, al Sains Johans Baptiste, pour vendre les
20 bleis de sa provision, soit en pain ou en gren; et entre INoyel et quaremme,
por vendre les chaires de sa provision. Et chest droiture ly at esteit confermée
par Philippe de bonne mémoire, seconde roy des Komans, et par altres plu-
seurs " roys et emperreur d'AlIemangne *.
* S ilh ly sires. — * Ainsi Sp, C perdit, y rendit. — " S el; cfr. §§ S6 et 45 .— '' a les dr. de
palais. — « S si comme. — f S dalc. daultre. — » S pari, et parseverons enssi. — * S se Dieu
plaist Amen, C se Dieux lez vuet consentir, PG s. D. le v. c, y néant. — ' S droit. — > S omet
s'ilh 1. r. — * Ainsi CPG, B et d'ault. pi., D et aut. pi., S et pi. altres.
1 II ne suffit pas. en effet, de punir le crime de lèse-majesté; il faut, en outre, que le préjudice «ubi
par un tiers suit réparé.
* Le diplôme de Philippe second, roi des Romains, du 5 juin 1208, a été confirmé par un autre de
l'empereur Henri VII, du !) avril 1250; par l'empereur Albert, le 9 décembre 1298; enfin, par les
empereur! Sigismond et Maximilien, en iilb et 1509.
84 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
50. Rem ". appartient à monsaingnour singuleiremont, par le vigeur del
f. 174, col. b. Paix de Fexhe, ly feu et ly cache de tous hommeschidcs. tant que de premier
mort. Et tous ardeurs, robeurs, murdreiirs, et qui '' ravissent " femmes, sont
enssi en la cache de saingnour. Et tous laurons ■* proveis. banis fours de son
paiis et albains, sont en sa cache. Mains monsaingnour n'at le feu four sour * s
les hommescydes; et les aultres sont en su cache, pour-^ prendre et corregier"
solonc leur démérites, saveis ", en che, les frankies del citeit et ' des bonnes
vilhes ■'. Et ly manier del exécution de feu est teile que. tantoist que ly
cognissanche en parvient al offlcien de saingnour, ilh puel, se ly fais est notoire,
confesseis ou bien proveis. saisier le maison del hommeeyde, soit i ou io
pluyseur ", qu'ilh arat fours frankies, et tout che qui serat ens trovcis aile
heure que ly oflichien en est ' saisis : ch'est à entendre que, anchois que ly
offlchiens de saingnour aiet mis warde en la maison del hommeeyde. les
amis de faytiiel puelent, sens meffaire, oisteir des biens moibles tout che
qu'ilh en poironl osteir et mettre à warant. Mains, tantoist que ly offichiens ig
de saingnour sierat saisis de maneur " pour faire le haulteur, ilh porat ardre
le maison et tous les biens qui ens seront adonc troveis ", sens meffaire,
saveis ° les restranlion '' qui s'ensiwent : ch'est assavoir que. se ly maison de
dit hommeeyde estoit si chairgie de ircffons que ly picche de terre vuide ' nel
valsist. adonc nel poroit *■ ardre ly sires, qu'ilh ne ' faiche bonne le renie ' que ^o
(Cou/., 1, 284.) ly iresfonsier auroit sour cely hirelaige; et enssi ne puet ly ofBchien de
saingnour ardre maison de " borgois sorseans en frankes vilhes. qui de che sont
previligies ". Encor deveis savoir, puisque nos parlons de chest mateire. que ly
f. 174, col. c. sire ne ses offlchiens ne puelent vendre le maison ""del hommeeyde pordeskergier
et aultre part emeneir '. Mains les amis de faituele le puelent bien raqueir ", s'ilh ^s
" S Apres. — * Ainsi a^, y ceaz qui. — " Ainsi GM, C ravisent. P ravrissent, S roubent,
Y robent. — "* CPGDB larons. — « Pl)B fors sour, SG four que sour. C fours que ; cfr. §§ 38 et 43.
— ' Py pour, a mains. — » S ajoute les puet. — * S seneis, C salveez, PG sauve, DB sauf;
cfr. ci-dessniis, ligne 18. — * S omet del c. et. - -î S ajoute et par espeeial délie citeit de Liège. —
* S ypluseur. — ' S iist. — •" CGDB manoir. P mayeur. — » Ainsi CP, DBJ qui dedens ser. ad.
trov., E que ser. dedens ad. tr., SH.Y qui ser. ad. dedens trov., GM qui ad. ser. ens trov. —
• C salveis, G sauve, UB sauf, P manque: cfr. p. 84, l 7, et p. 90, l. H. — f S reslanration,
C resirancion, DB restraineions, G rasiranction, P manque. — « Ainsi C, y vuyde, P vuede,
G vuyee, M wydee, S nient. — '■ Ainsi SDBJ, CPGMEHS porai. — • S ilh nen. — ' S bonnes les
rentes. — » S des, CPDB de, G du. — » S ajoute et par espeeial el citeit. — -o S les maisons.
— " P emineir, CD êmineir, B emraineir, G enmener. — v S requeir, C raquere, P raquiere,
G racquerre, D raquerir, B requérir.
LE PATRON DE LA TEMPORALITE. 85
leur plaist, en nom de ly El, s'elle marchist si près d'aultres maisons que perilhs
y aiet, ly ofllchien le doit faire ahautre el porleir aux chan.ps et ardre " à sa
volenteit. Et enssi ne doit nient eislre la dite jiistielie si haustée que ly sire
et ses oITicliicns ne soient, anchois, de faite plainement infourineis, par bonne
5 enqneste sour clie fait en la manière devant ordineit; car, se ciiis inculpeis
astoit '' innocens. et damaige ly ' advenist, ons ly deveroit rendre et resloreir.
Et sachies que nulle enqneste ne vault, se ly partie n'y est adjournée et
assegnrée, se venir y vuelt por respondre al plainte et mettre ses alliganches;
mains riens n'y porat contreproveir, car, de nul cas criminaix, on ne puet
10 contreproveir * aile loy de Liège, se che n'est de lieu et de temps *. fours tant
seulement des busongnes touchantes al l'aix, dont chi devant est fait mention.
Encors sachies que, se ly hommecydc est perpelreis desous le haulteur
d'aulcunne des engliezes. des chevaliers ou eskewiers de paiis. ja soiche
dedens les bonnes del evesqucit de Liège, si ne ^ puelcnt monsaingnour ne
13 ses offlchiens rendre aile hommecyde ' la terre de cely saingnoraige ' où ly
fait serai " avenus; ains eovient qu'ilh s'acorde à cely desolrain ' saingnou-
raige ■', queilcunque paix qu ilh aiet fait à saingnour soverain, anchois qu ilh
puist en cely jusliche reparier.
51. Item, affierl à monsaingnour de Liège ou à cely qui puissans en est
20 de part ly, et à nulle aullre, tant qu'ilh y aiet evesqiie, si que " deviseil est, de
melre seniseaul, mariscaui, chaslclains ', prevosl et balhiers, por oiïichier par
tout son paiis; lesquels puelenl subsliliieir aultres oflichicns pour eaux et f. 174, col. d.
donneir les maries "*, esquevinaigcs " et foslerit-s ° en vilhes appartenant à
monsaingnour de Liège, gisant desous leur offlches, voir solonc le fourme de
25 leur commission et de leur lettres.
« S et la ardre. — * S ajoute de fait. — " S len. — * Un bourdon a fait sauter cet neuf derniers
mots dans S et dans y. — ' S nen. — f S hôracyde. — » S saingnorie. - * .S seroit. — ' Ainsi CP,
GM desoubtrain, SVVVdeseurtrain, y néant. — ^ S saingnour. — * S si comme. — ' S chauelains,
Y supprime le mol. — "'H marries, PD mairies, C mariiers. — "S omet esqu. — » Ainsi SGM,
P fosterier, C fosstiers, DB forestries, J forestriers, HIS foresties E\V\R forestiers.
* Se che n'est de lieu et de temps, c'est-à-dire qu'on ne peut faire de preuve négative, «i ce n'est celle
de ra/i6i. C'est une suite de l'abus qu'on avait fait des épreuves judiciaires. Voyez Mutation de la
paix de Waroux, du 12 octobre Iô86, art. 6G; Paix de Saint-Jaeques, de 1487, § 4, art. 39.
86 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
52. Item, afïlert à monsaingnoiir ou à son lieutenant de che puissant, et à
nulle aullre, se che n'estoil le siège vackant, si que " deviseit est. de mettre le
(CoKt, 1,285.) maieur * et les esquevins de Liège, voir quant ly eskevinaige vackent ''; car
vos deveis savoir que tous eskevinaiges al loy de iJege sont perpétuels al vie
de chcaux qui les possident, s'ilh ne les meiïont par les cas chi desous escrips. s
53. Item, ilh afBert à monsaingnour et à nulle aultre en son paiis, se che
n'est par son congiet, de fair monoie d'oir et d'argent sorlonc le fourme,
manière et déclaration chi desous escript, asseis près de commenchement •* del
lirche partie de chi trailiet.
54. liera % toutes fois que monsaingnour de Liège at affaire contre alcun lo
sien marchissant por deffendre Ihirtaige de son englieze et de paiis, ilh puet
sommonre tous ses hommes de lîiefs, dedens franckieze et dehors, et tous ses
bains de plat paiis, et at comande sour eaux, de ^ venir avecke ly por chesti
cas. Et escondire ne ly puelent ne ne * doient les fiveis, sour leur '* fiiefs à
perdre, et eheaux de plat paiis, sour eistre panneis ' aile avenant. Plains ly sire i5
doit ses hommes de fiiefs, et nient les aultres, livreir tous frais de bouckes
sufSssanment. Adjosleit que les borgois citains des bonnes vilhes qui sont ses
hommes de fiiefs. ilh ne puet à che constraindre, se son propre corps n'est sor
le chcvalchie. Mains les aultres doient siier ses ofTichiens por le cas devant
nommeis. Et, s'ilh avient qu'ilh perdent chevals ou ' harnois "en chevaichant 20
f. 175, col. a. four de paiis sour aultruy terre, ly sire les doit rendre à ses fiveis chevaliers et
eskewiers, appelleis gens d'armes, et nient aux aultres; et, se che leur avenoit
dedens le paiis, en cely deffendant, ly sire n'en sieroit riens tenus. Et, .là
encontre, tous prisons ' sont à saingnour, et n'est riens tenus de ses hommes à
rachateir. Et. quant tous ly paiis est fours à oest banis "" et ly estandars est aux 25
champs, adonc chevalehe caseun " sour ses perilhs. Mains toudis doit ly sires
livreir ses gens d'armes et hommes de fiiefs *, et doit avoir tous prisons °.
« S si comme. — » S les maires. — " S vackeroit. — ^ S omet de comra. — • S Et. — / S del.
— » OB ne ne, S nen ne, CPG ne; cfr. §§ U et %6. — h s omet leur. — < AtVwt SPDB, C sour
eauz priveit. — ^ S et. - * CPGB -nas, D -naix. — ' SDBJE prisoniers. - •» GilTy banis,
WYR banneresse, SC néant; P lacune d'une douzaine de mots, qui amène la lecture a ost péris
mais. "S omet caseun. — ■> S tous les prisoniers, y t. prisoniers.
* Doit fournir le nécessaire à ses gens d'armes et à ses hommes de fief.
LE PATRON DE LA TEMPORALITE. 87
Yin (§ 35-74).
55. Chi après s'ensiid le manière délie constitution de maieur
de Liège et che qui affiert à son offiche siuguleirement.
56. Monsaingnour de Liège puet. toutes les fois qu'ilh ly plairai, mettre
s I maieur en sa citeit de Liège et cely présentoir aux esquevins de Liège par
ses lettres overtes ou de sa propre bouche, et nient aultremenl. Kt les esquevins
deseurdis le deveront rechivoir et admettre, mains qu'ilh soit ydonne el qu'ilh (Cmit., 1,286.)
aiet I eaige de xv ains acomplis. Ll, Iny " rechuit. ilh le deveront mettre en
fcalteit ^; et jureir deverat que, de donc en avant, ilh sierat vraie et feauble à
10 monsaingnour de Liège, az esquevins. à voweit et à tous cheaux sour lesquels
ilh deverat ollicliier, et maieincnt aux horgois de Liège, et quilh snmonrat de ''
loy, por cascun qui l'en requerat. à son loial poioir Kt, che fait, anchois qu'ilh
s'entremette " del dicte offlsche, les esquevins le dolent prcsenlcir à ■* capitle
del grande englieze et dire enssi : « Chier saingnour, nos ' reveren peire et
is chier sire, ly evesque de Liège, ai commis teilh homme en l'olDsche del mairie; f. 17S, col. b.
si l'avons rechuit benigncment et, anchois que plus en soit fait, nos le
présentons à vos, por faire telle seriment qu'ilh at esteit useil anchienement et
que ly livre ' de vos chaitre contient. » Lt ilh le dolent à seriment admettre,
après lequeile ilh puet sommonre et faire tous explois de justiche.
20 57. Item, ly dis maire ' puet subslitueir i maieur pour luy. et cely rosteir,
et des noveals mettre ". tout fois quilh ly plairat; lyqueis maier ' sustitueis
n'at à faire aullre part fcalteit fours ^ en * presenche des esquevins. assavoir
de dois ou plus. Et, tout fois que ly soverain maire ' reprenderal l'odische, ilh
deverat faire noveal fcalteit en " presenche des esquevins tant seulement, si
in que " deviseit est.
« S le. — * CPGTWHN de, Sy le, U la retouché en de, fi néant. — ' SB -mettre, CG -met,
PD -mette; cfr. H 6Set i16. — * CPB a, G/) au, S en. - « C nous, GMHSy nostre, P supprimé.
— I SB libre. — b S ly maieur, y li dis maieur, CPG 1. dis maire. — ^ S d. n. remettre, y de
nouveal ung autie ou celi remettre. - ' CPG maire, DB maieur. — J Ain.<:i CPDB, SG ajoutent
qu'; cfr. § 50. — * S en la; cfr. §§ 36, 45 et 47. — » SDB maieur. "S el; cfr. §§ i6, i5 et 47.
— " S si comme.
* Ils devront lui faire prêter serment.
88 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
58. Item, afflert " à maieur de Liège, et à nulle aulire, de wardeir le quartal
dont on mesure le scile. Et. se nuls aultrc le herbegoit une nuile, sens son
congiet, et proveit fuist suffissanment, ou troveit * ariier luy par le maieur et
II esquevins % et sor che plainte faite, atains seroit de son honneur, mains que
ly maire '' presist sor sa fealteit que che n'estoit nient de ' son greit ; et n'y 3
varoil nulle contrepiovanche ne escondit, se che n'estoit de 11 des esquevins de
Liège, qui recordassenl que ly dis maire en avoil donneit le ^ congiet ou qu'ilh
ly awissent oyul cognoistre.
59. Item, afflert al dit maieur, et à nuls aultre oQichien, de " donneir
congiet, sens somonce " ne ensengnement ' des esquevins, aux bresseur de 10
Liège, de bresseir de blanck hraxhe dedens le franckie et de bresseir chervoise
four loy ; et, aux bolengiers, de vendre pain four loy. Mains, sens le ^ congiet
f. 175, col. c. de dit maieur, ne puelent les bresseur bresseir plus haull que dois bichier
aile mesure liegois por une denier, — le vies gros tournois conteit por
viu deniers, — s'ilh n'avient donc enssi que ly muy de braxhe vailhe plus 15
de v vies gros tournois et une noir tournois; mains, se plus vault, les bresseur
puelent renhauchier leur chervoises aile avenant de che que ly braxhe " sieroit
plus chier vendus, par ' l'enscngnement et congiet del jusiiche de Liège. Kt,
(Coût., 1, 287.) semblanment, les bolengiers ne puelent vendre, solonc loy, nulle plus grain
pain que un por i denier, monoie deseurdit, sens le congier de dit maieur, îq
s'ilh n'avient donc enssi que ly muy de wassent vailhe x sols monoie
deseurdicte, assavoir xv vies gros tournois ou plus; et, se plus vault, ilh
puelent faire plus grains pains et eaux renhauchier al argent, par le
conseilhe de la dicte jusiiche, et donneir son juste pois solonc sa quantileit,
enssi qu'ilh serait deviseit en la tirche parliie de chi traitiet. El deveis 25
savoir que chest loy, avecque pluseurs aultres, est confermée de Philippe,
second roy des Homans, de roy Henri *" vu» et de roy Albert, et at esteit usée
et jugie jusques à présent ".
« S ilh aff. — » CPGD ou tr., S ou fuist tr., BJE ou tr. fuist. — « S 11 des esqu. — "* S maieur,
DB manque; c/r. § Jf7. — « SC omettent de. — f S omet le. — » S del. — * Ainsi GDB,
C somonte, SP soraonre. - ' C jugement. — J S omet le. — * S baxiie. — ' S por, — « S ajoute ly.
— " S jusq. au temps pr.
LE PATRON DE LA TEMPORALITE, 89
60. Item ", afBcrt '' al dite maieur d'avoir i clerc, appelleit clerc del jusliche,
et de cely osteir, quant ilh ly plaist °; lyqiicis clerc doit faire fealteil à
monsaingnoiir de Liego, à maioiir, aux esquevins et au voweit: et doit avoir
mult beaul salaire et droiture, dont chi après sieral fait exsprès mcncion ''.
5 61. Item, alïlert al dit maieur singuleirement de mettre xii variés por la
citeit à wardeir et ' luy siervir, porta n s '^ armes et espées availe la citeit, de
nuile et de jour, — maiement, sens leur espéez ne doicnt iilis nient alieir. —
et de mettre les botteilhons, tant qu'ilh ly plaist et que busongnc en est;
lesquels variés et bottellions ont chertaines droitures, dont je ne fay nulle
10 mension, car ehc n'est point nécessaire à nostre mateire; mains sens leur verge f. 175 cold.
ilh ne puelent faire nulle areste.
63. Item, appartient à dit maieur singuleirement de " melre le maieur et
les esquevins de Votemme dedens franckie.
63. Item \ affiert à dit maieur singuleirement de melre tous les e\\ ardens '
15 de tous les mcstiers de -^ Liège sour lesqucis ilh at rewair '', t;t des venas de
marchiet enssi. Et, le manieie comment ons en at et en doit ons ' uscir, je le
vos ensengneray. Les bolcngicrs, les mangons et les aultres gros mcstiers, ilhs
envoient par eseript, chascunne ain, à dit maieur, vni ou x personne sullis-
santes de leur mestirs, assavoir d»; cascun mcstiers aultretant. Et ly maire "*
ai) en prenl un à sa volentoil, dedens elie nomhre, et les rent aux " gouverneur
de cely mestier " et leur chairge qu'ilh ly ammoiient, pour eaux melre en
feaulteit; lesquels le font enssi. Et, che fait, ilhs demorent elle'' dit offlehe i ain
continueil; et, dedens ccl ain. ilhs dolent faire dois rapoirs ' ou unck. de
moins ''. Et, al chicf dellc ain qu'ilh ont raporteit, ilhs soy partent et ont, pour
« S Et. — ' S ajoute encor. — " S et cely porait ilh ost. q. ilh ly plairat, y et puct celi oster
quant il li plaist. — ' et doit avoir .. : S supprime toute cette phrase, que nous transcrivons
d'après C. — 'S ajoute pour. — ' S parlans. — « S del. — >> S Knssi. - ' Aimi SG, BD ewardans,
PC enw. ; voyez la suite du % 6S. — i S omet de. — * r rewar, C rewart, G rewars, DB regart.
— ' Ainsi CI', S et eus en <loit, GDB modifiés. — "S maieur. — " S a. C auz, l'G aux, 0 aus,
B as. — » se omettent mestier. — v CPG en, DB ou. — i Ainsi SC, PUB du mains, G au mans.
* Rapports des contraventions avec mention des amendes perçues.
ToMB m. 12
90 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
leur sallair, de vu ammendcs, une; et " ons remette en fcaulleit les noveals. et
{Coût., 1, 288.) enssi l'unno ain avant '' l'autre. Et les petis mcsiiers, assavoir les pexheurs,
les chandellons, et les altres pelis mesliers aians onwardans. envoient un ou
VI personnes de leur mcstiers, par cscripl, à dit maieur; entres lesquels ly
maire ' en prent dois, por eislre enwardans. El, tant comme des cnwardans des 3
venauz, qui n'ont nuls certains mesliers, si que "* des revendeur qui achalent
oes, frumaigos. polhes, cappons, voilliers, pessons, aporleis de defours le citeit,et
aullres semblans dcnrcis % anchois hoire de prime, y puct ly dis maire ' commet-
tre ^ II wardes '' ou m, à sa volenteit. Kl en ' tout les amendes raporteis ■' par les
f. 176, col. a. enwardans devant nommeis, montant à vu sols de bonne monoye, al * monsain- lo
gnour de Liège ' les n tirelic pari et ly voweit l'autre lirclie part"*, saveis " les
droitures des enwardains. Mains, ja soyehe que ly maiere ne mette ° nient
les enwardans des drappiers, nequident^ illi al certain porcion ' ens ' amendes
raeffailes al cause del saingnorie monsaingnour ; el, à clie, n'ai ly advoweit point
de parehon. Et enssi at ly dis maires ', sens compte à rendre, tout amendes, is
proGs et cmoilemenl, qui sont à desous de ' vu sols de bonne monoie.
64. Item ", est assavoir que les oirfevres doicnt, cascun ain, raporleir aile
justiche de Liège le ponchon del ensengne. Et ly maier le puct rendre el eomme-
tre à wardcir à unek proidhomme de " mestier, soit eely qui l'at wardeil ou
aullre; lyqueis doit faire, de che, feaulteit, sourlonc la lenure del vies lettres '" de *j
leur dit meslier, saeléez del evesque Âdulphe del Marche, de bonne mémoire.
65. Item, afflert à dit maieur tant seulement de melre les vi maieur des
VI vinables % qui livcnt les proQs des status *, iMains, se les status sont
" S ajoute adonc. — * P l'une en avant, G l'ung en av., D l'un en av., B l'un en quant, WR l'une
année après, C l'un avant. Cette tournure, qui a fait hésiter le.t copistes, peut être rapprochée de
l'expression l'unk avant l'autre, t. I, p. 8. l. 31, et p. iH, l. 19. - " SCDB maieur. — <* Sy si
comme. — ' C denrée, PGBD -ees. — t SG maieur. — e CG mettre. — >> S varies, PDBC wardes,
G ewardens. — ' S otnet en. - > S raporteir, P -eis, C -ee, GDB -ees. — * S b. m. et en at. —
' S omet de L. — "■ SD omettent part. — " G sauve, CPDtt sauf; cfr. §§ 50 et 35. — • S mètre,
C mete, P melte, BG met, D mettent; cfr. % 56 et 116. — p S nientmoins. — « Ainsi CP,
Y certaine p., GM certain parehon, S le tirche parehon. — '' CP ens, DB es, G aux, S dedens les.
— ' S maieur. — < S des. — « S Et. — " PDB du, G du dit. — «" S des vies lettres, G del
vielh lettrez, P délie vieze lettre, DB de le vielle lettre, G de la viele lettre. — " Ainsi SP, C vinals,
D vinalez, B vinauls, G vinave.
' Qui lèvent les taxes imposées par les statuts.
LÉ PATRON DE LA TEiMPORALITÉ. yl
accenseis par " argent ^ cho doit eislrc par le conseilhe des un renthiers del
citeit et de voweit. ou de son lieutenant, avecque le maieur deseurdit.
66. liem, afflert aile offlsche de dit maieur de mettre m des vi jugeur del
four '' ', cascun ain, dedcns le jour del Assumption Rostre Damme, en mois
s d'awoust; et ortant d'cnwardans " aile assize des vins comme les maistres del
citeit y doiont mètre, et enssi des \\ ardes.
67. Item, afflert aile offlschc de dit maieur de donneir, en nom de sain-
gnour "*, les oflîelies porpeluécz de mosuraiges de seil, quant elle eskient; et de
prendre, en aiouwe * de saingnour, tous biens ' moibles et hiretaubles de '
10 baslars et ** baslardes manans ' dedens franckie, qui trépassent d»sos eagc ou f. 176, col. 6.
sens hoir légitime, sens femmes légitime, et sens testament. Et ehcs biens puet
ly sires vendre sens proclamation, liirlaubleuient, sens le congiet de capitle, ou
ses -' maires, mains qu'iUi aiet commission de nionsaiiignour de Liège por che
faire; et enssi en ay je veyut useir sovent fois, de mon temps, ja soyche que {Coût., 1,289.;
13 je en ay grande ammyrution.
68. Item, afflert à dit maieur de preisteir terre à toutes coures de haulteur
qui vuelcnt''" ovrcir dedens frankie ', parmy son vin raisonablementprendant,
— car aux basses cours n'est ilh point de necessiteit d'enpronteir terres pour
ovreir; — et de ' donneir enssi congier, en absenclie des esquevins, de faire
20 tous adjours dont ilh serait requis, et sens nul bienfais à demandeir.
<■ SCP par, G pour, DB z, — <> B foure, CPG fore, D foire. — " Ainsi CP, DB de ewardains,
SW des wardans, G de wardens. — * S monsaingnour. — « C ayouwe, P oiwe, G aoux, S aide,
Wy ayde. — ' SP t. les b. — » S des. — * CDB ajoutent de. — ' S omet manans. — ' SPW ses,
GilllT son, C sains; y supprime ou s. maires. — * S vielent. — ' S omet de.
* Mais si la recette de ces taxes a été adjugée par entreprise.
* Sur la foire à Liéj;c, sa police et son trafic, voyez de Cuestret, Eludes historiques et archéolo-
giques sur l'ancictt pays de Liège, pp. Ib et suiv.
» Il arrivait frcquemnient que le persoimel des cours cchevinales subalternes se rendait en corps
à Liège pour y demander la rciichargc ou pour tout autre motif j et alors, ces cours se plaisaient à
opérer dans la ville; mais pour cela, on devait au préalable leur « prcstcir terre -, c'esl-à-dirc leur
permettre d'instrumenter sur un territoire qui n'était pas le leur. Celte autorisation n'était pas néces-
saire pour les cours foncières ou cours de tenants. Un exemple d'une justice étrangère siégeant à
Liège nous est fourni dans une charte de I31(i, par la cour des éclievins de Lanaye. (Boimans et
ScHOOLUEESTSRS, Cartulaire de Saint-Lambert, U III, p. 167.)
92 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
69. Item, appartient à dit maieur singuleirement, dedens la dit cileit, ly
congics à donncir de tenir 1rs grans jeu d(! " dées '' dcl Sainte Katherine jusques
aile Chandeleur; d'acenseir " et avoir "^ le pianchaige ^ dei foire, des neis qui
montent et deskendent la dicte ^ foire durant ; le prisse et correction de tous
albains ", soit par hommecydes " dont plainte n at esteit fait ou par aultres cas 5
queilcunques.
70. Item, aflîert à dis maieur de leveir le parciion que monsaingnour avoir
doit en l'argent des status; item, l'amende de tous afforains qui font eslour,
burine, ou ' plus grans mai. dedens franckic. dont plainte n'at csleit fait aile
justichc, et de tous aultres exchcsses affcrains al haulteur de saingnour. dont «o
ons n'arat droiturict par devant les esquevins. Et puct faire, en tous cas
aiTerains à son offische, soit par quictanche ou aultrement, tout che que ly
siere proprement poroit faire.
f. 176, col. c. 71. Item, appartient aile ofTiche de dit maieur de getteir del afforat ^ toutes
personnes qui soy plaindent d'alcunne exchès. et qui prendent congi<'t de leur i:>
voiage; et de " meire en le warde des esquevins tout raines faites en justiehc,
dont ly esquevins at ' à jugier, et sour che somoiire, quant besongne est, les
esquevins de leur conseilh.
72. Item, afflert à dit maieur et à ses sergans "". appelleis botleilhons ou
meneslreis ". et nient aux aultres, de faire et défaire ° bains et aresles, sens 2'
l'ensengnemenl des esquevins et sens eaux à appelleir; et en doient eistre
creyus. ou chil d'eaux qui fait Tarât ^i mains, se plail en muet ' après l'arest
fait, che doit eistre determineil par les esquevins et par loy.
« S des. — * CDB deis, G deye, P altéré. — « S et d'ac. — ' CPGDB et avoir, S d'avoir. —
' Ainsi BJ, D plankaige, P plancage, E planfaige, C plelaige, GMHT plotaige, W ploitaige,
N poiaige, S plaiche. — f S dice. — ' y bannis. — * CPDB s. par h., S s. des h., G s. h. —
' PGDB ou, C a, S aile. - i Ainn CPGilTy, S afTora, WB force, HN vn blanc; cfr. §§ 44 et 47.
— * S del. — ' S les csqu. ont et, de même, le pluriel dans GB, CPD ly esqu. at. — "■ S sorgans.
— " SG ministres, C menneslr', P ménestrels, DB menestraus ; cfr. § 101. — » Ainsi CGMT,
S de faire et del défaire, D de faire et de faire faire, PHWBJE de faire. — f S cheaux d'eaux
q. f. l'aront, CP chil.. arat, GDB également le singulier. — i Ainsi Py, C enrmuet, S senmuet,
GM sesmeu.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 95
73. Item, at ly maire de " Liège une prérogative et singuleir aactoriteit
devant tous les maires '' dont je oiie " oncke mais parieir: car ilh at csleit {Coût., l, KO.)
aconslummeit ancliieneinent, de sy longtemps qu'ilh n'apert ** point de mémoire
de contraire, et pasit'l)l<'ment uscit jusque à présent, par les maieur de Liège,
s que tous laurons, murdreur. ardeur, robeur et aullres " mairaiteur. qui sont
enculpeis de teils ou semblans exchès, ly dis maire k's puet, sens l'enscngne-
ment ' des esquevins, soient borgois ou afforains, prendre; et, se les maistres
del citeit en sont saisies, ilh covient qu'ilh ly relivrenl dedens trois jours; el,
quant ly dis maire les at en sa prison, iiii les mette à gehinne et à mort, à sa
10 bonne conscienche, sorlonc che qu'ilh ly semble qu'ilh l'aient deservit par leur
démérites, sens requier. de ehe, jugement ne parieir à nuls des esquevins, s'ilh
ne ly plaist. IMains ilh avient pau sovent que ly maire ", quant ilh at telle
besongne à execuleir, n'apelle * deleis luy. por avoir plus maour ' conseilhe et
por sa paix à wardeir. dois ou trois proidhommes, ou plus, de ses voisiens ou
15 d'aultres. por veioir s'ilh en fait-' à point ou non. Mains, se aleuns meiïaisoit f 176, col. d.
le teiste por mesparleir en justiehe ou por loy de forche fausée, ou fuisl
desconfis en champ, ilh deveroit cistre jugies par les esquevins, anchois que
nulle execucion en fuist faite.
74. Item ". at csteit aconstummeit anchienement que ly maire de Liège at,
-2\i por ses waiges ', sens compte à rendre, tout les droitures des wardes, qui
doblenl contre les esquevins '; tout les droitures de son seaul; tous les bains,
dont chascun mont i gros tournois; ses draps d'ivier el d'esteit, aveque les
esquevins, lesquels ilh eompt à '" monsaingnour; ses wans, de " tous accors pris
corloisement, sens excedeir; xiiii fauses ° de foure des preis l'evesque gisans
îb en Droihe^; dois quarlails de selle, que ly charrier * doit paiier aile Sains
"Sa. — ' Ainsi GD, P mayres, B maisires, S maieurs, C mairriies. — " Ainsi SC, G oys,
D ouysse, B oysse, P oisay. — "* Ainsi CG, P nat part, Sy n'est. — « S onut et aultres, C n'a
que et. — ' CG sans ans. — » S maieur. — '' Ainsi CP; SGy insèrent qu'ilh avant ce verbe. —
* GD raeur, CB meure, P mayeur. — .* S en at fait. — * S Et. — ' y gaiges, G.tfHiVrW wangncs;
cfr. l 88. — '» S au. — » S et. — » B faux, CG fas, PD fais. — f CGD droixhe, P droxhe,
B droyclie. — « PDB cheriers, C cliarioir, GM cearier, UN seairier.
< Chaque fuis que les ôchcvins mellenl un fait ou un acte eu • garde de loi >, il revient au maïcur
i.n salaire double de celui qui est attribue aux échcvins.
U LE PATRON DE L\ TEMPORALITÉ.
Martin; les Hroilures des noveauls harrens, del Sains Mychiel jusque al Sains
Martin, assavoir, à " chascunne charelte. un et, à ** chaseun chair, le double;
toutes le., livresons de vin, de wans et de chandelles, et tout aullres droitures
appartenant aile justiche, qui doient doubleir contre les esquevins; item, les
cappons aux abbies; les " droitures de cheaux de "curemberch. de Franc- s
voirt, de Lubeyke "*, de Nymaze, et d'aultres pluseurs bonnes vilhes, qui sont
à Liège quitte de touny. Et encor at ly dis maire pluseurs aultres menues
droitures des petites amendes desous vu sols bone ' et d'aultres chouses, dont
je ne fay chi ens nulle mention, por cause de briefeteit.
IX (§ 75-108). 10
(CoMi, 1, 291.) 75. Je vos ay asseis cleirement et ordinéement fait assavoir les droitures
de maieur de Liège et tout che que à son offische appartient Or voray -', chi
après, declareir tout che que al offische d'eskevinaige de Liège appar-
f. 177, col. a. tint; et. devantrainemenl '. de leur réception, et quelle fealteit ilh ont"
aconstummeit de ' faire. i3
76. Quant alcuns eskevinage de Liège, vackant, est donneis doûtement à
aulcunne personne ydone, qui aicl eage de xv ains passeis et acomplis ^, chis
à cuy ilh est donneis soie puet faire rechivoir quant ilh ly plaiste, soit par le
présentation de ses lettres, qui doient cislre saclée de plus ^ gran seal monsain-
gnour de Liège, et de nulle aulire, ou par le personnée " donation ' de "" mon- 20
saingnour, fait " en ° presenche de maieur et de dois des ^ esquevins à moins, et
* Cp omettent cet a. — * p, mais non pltts C, omet ce second a. — ' S ei les. — * SC luleyke.
— «Y bone inonoie. — ' S vos voray, G vous v. — » Ainsi CG, P devantrain, S tou promier,
DB premièrement. — '' S ilh ont oynt. — • S del, P délie. — J SC omettent plus. — * Tous nos
manuscrits lisent personne, sauf S présent. La terminaison -ée, introduite dans les iiiitions
POLAIN (p. iZS) et Raikem-Polain, parait une conjecture heureuse; cfr., comine exemple de -ée = -eile,
1. 1, p. 52, l. 6 naturée, p. 18, 1.7 natureile. — ' Ce mot, supprimé dans f, est altéré en devantdite dam
GMHNTWR. - <" S que. - » CPWRDB faite, GMHN néant. - » .S elle. - f CGB n'ont pas des.
* Quinze ans était à Liège la majorité légale. En fait, jamais un échevinat de Liège n'a été accordé
qu'à des hommes heaucoup plus âgés.
LE PATRON DE LA TEMPARALITÉ. 98
mize en leur " warde et. après che, sufflssnnment recordeis * à leur conesque-
vins ". lit les dis esquevins le doirnl admelln; ni dit ■* oflische et reciiivoir à
leur coeskcviii \ piirniy leur droitures aconstummées. Kt n'ont point d'usai^e
les esquevins devant nomeis-'^de mettre leur noveal eompangnons en " fealteit
5 dedens le maison del justiclie; ains les nionneiit sour aulcun uulteit, en le
grande; englieze, et maieuienl '' eu la eapelle JNoslre i)amme ' c'on dist desous
les clokes, et là font les noveals esquevins fealteit et serimenl. A laquelle
feaheit à faire -' ne dimeurt personne nulle, aultre que les esquevins tant
seulement et leur secretair; cl le tinent en ires grant secreit. Lyqueis seriment
10 de la dite fealteit soloit elslre anehienement tels " que clii après s'ensiiet; e'cst
assavoir que ly anneis en l'ofllsche, de cheaux qui là sont presens, doit somonre
le noveal eskevin de ' dire après ly ches semblans parleirs : « Vous jureis par
les sains qui chi sont et par tous eheaux qui sont en Paradis, et sour tous les
saereuiens qui furent oncques consacreis sour chist aulteit, que vos esleis
'.5 legillimes. de loiaul mariage engenreis, et frans sens nulle servaige *" *; et que,
d'hors en avant, vos siereis vraies, ioiauz et feables, à monsaingnour de Liège,
à nos, à voweit ", aux cilains de Liège et à tous cheas qui auront à plaidier par f. m, col. b.
devant vos; et wardereis leur raison ° solonc voslre sens et bonne avisse; et
direis loy, aile somonce '' de maicur, de tous cas dont vos siereis saige ou (Co«/., I, 89J.)
20 rechairgies de part vous '' eompangnons, en tous lis ' dedens le franckie de
Liège, là vos siereis fours perilh de vostre corps; et wardereis tous nous '
<• s le. — '> CPG -ee, B -eit, D -er. - " Ainsi PGDB, SC esquevins. - <« S omet dit. —
« CPGD conesqu., B esqu. — ' SC dev. dis. — ' S elle. — * Ainsi SCD. B mairaeraent, P manment,
G mismement. — ' S ajoute de lienche. - ■> S omet a faire. — * PGDB tels ou variantes du même
mot, S enssi C néant. — ' S del, G et. — ""y insère ici le mankre de phrase suivant, que nous
transcrivons d'après b : et que, pour l'offlsce del esquevinaige à avoir, vous n'aveis donneit ne
promis, par vous ne par aultruy, en secret ou en appert, devant ne apries, à quelconcque personnes,
quattre deniers ne le vaillant. — » S a nos a advoweit, G a nous advoet, G a nos avoweit, PB a
nous avoweit, D a nous a voweit. — » S ajoute et droit. — J' Ainsi GB, SCP -onte, D -onstoe;
cfr. ^97.-1 Ainsi SCB, PG voz, D vostres. — •• G liies, PGU lieux, B lieu. — • Ainsi SCB,
PI) nos, G noz.
t La naissance légitime est une condition sur laquelle on n'a jamais transigé pour l'admission k
l'éclievinat de Liège. Quant aux traces du servage, elles ont bientôt fini par disparaître, contrairement
i ce qui se passait dans d'autres pays, le llaioaut, par exemple, où des restes de servitude ont persisté
jusqu'à la fin de l'ancien régime (voyez VEnniiiST, Le tervage dans te comté de Hainaul); la vénalité
n'était certainement pas exclue de certaines nominations.
96 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
secreis, sens reveleir, et aidereis wardeir toutes " nous " droitures affcrant
aile oflSsche de nostre " esquevinage; et, se debas de parolles ou de plus
gran mais, qui point ne soit crimynal, naisle '' entre vos et vos conesque-
vins ", al cause de vostre offlche, vous en siereis [contens ^] soit del
amendeir " ou de prendre amende raisonable à nostre ordinanclie, sens 3
reveleir le débat ne faire plainte aullre part, et n'en quereis aullres juge '';
et jamais ne souffercis ' noveal eskevien à rechivoir, s'ilh ne fait •' le pareilh
seriment. »
77. Item *, quant chi seriment serait fait, les eskevins le doient pre-
scnteir à capitle del grande englieze devant escript ', anchois quilh faiche lo
jugement; et là doit ilh faire le seriment aconstumraeit, escri|)t en livre
des "■ chairtres; et puis, de donc en avant, ilh puel alleir seioir en justiche,
deleis ses conesquevins, et faire tout che qui appartient aile dite oirische.
Et, al cause de sa réception, ilh doit. i)romierement, de droiture anehiene ",
à cascun de ses coneskevins, ii stiers de bon vin ; aux " saingnours qui is
sont de leur conseilh, atretant; et. à leur clers, à leurs changeur sermenteis ^
et à leur chambrelains, à cascun d'eaux, i stier; et, à maieur, un stiers.
Encor doit ilh, à cascun des dois chamberhins. le drap d'unne kotte; et
doit, à tout le colieige devant nommeit, unck paist suflissant de vin et de
viandes. Et, quant ilh trespasse '', ilh doit aux esquevins, en common, une 30
ayme de vin.
■• se oineltent toutes. — * Ainsi SCB, D nos, G noz, P nostre. — ' C nous, D no. — <* SP nai$tre,
C raaistre, DB naist, G naisque; cfr. § H5. — 'S entre vos et nos les esquevins, C e. vous et vous
esq., P e. vous et vous conesqu., G e. vous et nous conesch., D e. vous et vous comme esqu.,
B e. nous et vous comme esqu. — ' Nos copies ont seulement ici le verbe : S siereis, CPJ sereis,
GM seres, HSTW serez; d'oii, par confusion de l'initiale, D feres, BE fereis. Du point de vue de
la tradition manuscrite, le futur de être s'impose; mais, alors, il semble bien qu'il manque à ce
verbe un prédicat : nous conjecturons contens d'après p. Si, l. 15, et p. 60, l. S4. Le manuscrit E a
résolu la difficulté en modifiant le mot soit qui suit, et que tous les autres exemplaires présentent
sous cette forme; il a lu : vous en fereis foid. Corrigeant le même mot, l'édit. Polain porte : vous en
fereis soing {p. 4S6) et, accentuant la coirection, l'édit. Raikem Polain dit : vous en aureis soin. Mais
soit parait devoir être conservé; il est en corrélation avec ou et fait partie d'une formule disjonctive
fréquente dans notre texte. — > L'infinitif se trouve dans SHy, ailleurs amende. — * S ajoute
que nous. — * D soufferes, CB soffreis, P soffres, G seuffreres. — J SC font. — * S omet Item.
— ' Ainsi PGDB, C devant dicte, S de Liège. — "■ S en libre aux. — " S des droitures anchienes.
— » S et aux. — » S sermeteis. — « S trespasserat.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 97
78. Item, deveis savoir que ly eskevinaige de Liège et, generalment, tous f. 177, col. c.
aullrcs t'skevinages et tenancherie " de cours jurées *, qui sont al loy de ÏJege,
sont de telle nature et franckies, de droit imperiauls, qu'ilh sont perpétuels
aile vie de clieaux qui les tinent. Et ne puelent jamais eistre rosteis ", s'ilh n'y
s renunclienl de leur greit et le reportent sus, sens desirainlion, en main de
saingnour ou de son maieur, nient en aiouwe '' d'aultruy, mains en aiouwe *
de saingnour propre, et en '' presenciic de dois esquevins al moins, qui soient
sens suspition; ou s'ilh neile mciïont par les cas chi desous escrips. Ch'est
assavoir : s'ilh cstoit aulcun des esquevins qui acousaist ou " revelaist les
to secreis de ses coneskevins, ou procedaist, de fait aviseit, contre son seriment
et fealteit, et plainte en fuist fait par ses compangnons ou ly unck d'eaux, et
ly fais " bien proveis, ilh sieroit digne de priveir ', comme parjure. Ou s'ilh
estoit Icirs proveis, murdreur, ou ardeur de maison nulrenalment. dont ly fais
fuist proveis deûlement, enssi que loy ensengne, ou forjugies de son honneur, {Omt., I, 293.)
is ou mis publemcnt sour le skale -' pour fauseteit notoire, ou ilh fuist jugies
messeals, ou acceptaist benefische de Sainte Ënglieze, ou entraist en religion,
ilh auroit melTait son eskevinage, ou s'ilh cstoit inobediens de faire son oflische,
enssi que chi après s'ensiiet : assavoir, se ly maire avoil gran besongne d'avoir
planteit des esquevins, por chiertaines cas notables, et ilh mandaist telle
20 inobediens qu'ilh venist en justiche, delcis ses compangnons, la premier fois,
seconde, tirche et quarte, por son offlsche à desiervir, et venir n'y dengnast ne
luy excuseir par " songne loyaul, de donc en avant luy poroit ons ' fourad-
journeir "" par lettres saelées des " dois maistres des esquevins, se ch'est sour ' f. 177, col. d.
alcun eskevin de Liège, ou par l'adjour de clerc des esquevins, se ch'est en
23 franckes vilhes, ou par l'adjour de forestier, se ch'est en platte paiis, mains que
ly quart adjour soit fait par dois des ^ esquevins de lieu et al osteit dcl
inobedient, s'ilh at osleit en paiis, senon en scamp ' des esquevins rurauz "" ou
al peron, se c'est en franckes vilhes. Sachies que, luy fouradjourneis, ly maire
<■ Ainsi PGMUST, C tenanchieriiez, S tenerancherie, BJE tenantries, WR tennanterye, D tenan-
cières. — ' S court jurée. — " SC osteis, ailleurs rost-. — " S ayde, cfr. p. 98, l. 4. — ' S aide,
cfr. p. 98, l. 4. — t S el. — > CP et. - * S ajoute fuist. - ' J/H.Vft d. d'estre privé. -
' CD leskale, P lesquale, D leskielle, GMHNT lestache, WR lestafaille. — * S por. — ' Les mots
poroit ons, nécessaires au développement de la phrase, doivent avoir été restitués par S, car ils
font défaut à tous nos autres manuscrits. — >" DR -neit. — " CGR de. — » y ^^ ce sont. —
p S omet des. — « CPD scammes, GB scampne. — •• S seul rurauz, P ruiaz, GMHi\T rénal,
W reaulx, fi royaulx, C et en eaux, y supprimé.
Tome m. 13
98 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
puet, sour clieli négligent, demyneir *. por cause de inobedienche l'ofBsche de
son eskevinage. assavoir par un quinzaines dcdens franckie et par trois plais
generauls fours franckie; et, les demynemens passeis, ilh porait prendre saizine
en aiouwe del evesque ou de saingnour à queil ilh en appartient de dit esque-
viiiaigc ". >Iains, se chis inobediens venoit à satisfaction anchois le saizine s
priese \ et soy excusaist sufTissanment, et mettre soy volsist à raison, aile
ensengnement et correxion " de ses coesquevins '', ons ne poroil avant sour ly
procedeir à privation. Et soiies certains que. par " excommunication ne por '
aultre cxchès qucilcunque, ons ne puet eskevin ne tenant de court jurée '
osteir de son offlsclie, sorlonc le loy de Liège impérial, se ce n\ st par '' les lo
exchès devant nommeis ou ' l'unno d'eaux, et à rechargement de chief.
Adjosteit, en che, que canoynes, preislres et clers, puelent bien eistre tenans
de cours jurées et de basses cours, sen-i reprendement ■'.
79. Item, afflert aux esquevins de Liège singulcirement. sens congiet ne
dangier de saingneur ne d'aultrc, d'esliere unck clerc, par le plus grande siiet «s
d'eaux ", qui soit leur notaire secrétaire en tous cas touchans leur dit offlsche.
Et chis clerc est perpetueis, s'ilh nel ' meffait par les exchès devant escript, ou
f. 178, col a. qu'ilh fuist de porveyuwe fausseteit repris, ou qu'ilh fuist si negligen ou sy
( «'•. ; •) jjjgi fondeis qu'ilh ne "" posist, aile paix et honneur de ses maistres. sa dicte
offlsche suffissanment " exercheir. Kt, en veriteit, ilh est bien meslier que ly 20
clerc des esquevins et de maieur soient secreis, loyauls et feables; car cent
tant giist plus ° en eaux ly honneur et ly estas de leur maistres et de toutes
personnes contenus en leur papircs qu'ilh ne fâche en leur maistres meïsmes,
por tant que, de toutes oevres fait par devant eaux, soit de vestures, de
" ou de saingnour. . . esquevinaige : S omet ce viembre de phrase, ici reproduit d'après C. —
' S les saizines prieses. — "et mettre soy v... : S remplace cette proposition par et presist le
correxion. — ^ S coesq., ailleurs cônes-. — ' B por, ailleurs par. — / S por, ailleurs par. —
' S ten. de tous jours. — '^ S et autres manuscrits par. — ' C'y ajoutent par. — •' y "'<* P'^ '*"*
dernière phrase, qui a l'air dune addition faite après coup. — * S unck clerc por le plus grande
segurteit de plus grant scienche que eaux; c/r. p. 99, II. 7-S. — ' SD ne, C nelle, PGB ne le. —
"• S nel, C nelle. — " S bonnement. — " BJE car cent tant giest plus, 0 car c tans gi»l pi.,
P car c fois gist pi., GM car certain g. pi., L car tant giest pi., S car très grandement giist.
* Demyneir, exercer la procédure en éviction.
LÉ PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 99
jugemens d'obliganches, de sentcnclies, de vogemens, de poroffres, de plaintes
et d'cnquestes " crimynals. et de tout aultrcs cas queilcunques, ly maire et les
csquevins n'ont nient mémoire ne parfaite sovenanche **; et n'en " saroient ou
pau ou nient recordeir, pour l'impediment qu'ilh ont de gran nombre que ons
5 en fait par devant eaux, s'ilh ne soie raportoient à che que leur clers en
aroient mize par escript.
80. Item, aflierl aux esquevins de Liège et nient à '' auitre d'eslire. par le
plus grande siiet d'eaux, leur ' dois cbamberlains. qui, semblanment, sont
perpétuels.
10 81. Item, afflert aux esquevins deseurdis '' singulcirement de commettre
les voirsjureis de cbeirbenage, les voirsjureis de cordeal et les voirsjureis
des aywes; lesquels sont enssi perpétuels, s'ilh ne melTont leur oilisches par
les exchès deseurdis, ou qu'ilh allassent, de fait aviscit et pueblement, de
cas notables, contre leur fealteit et le seriment qu'ilh font en leur novelle
is réception.
82. Item ', deveis savoir que ly clerc des esquevins et chascun des
cbamberlains doit, por ses droitures, en sa novelle réception, à chascun de ses
maistrcs i stier de bon vin et, à chcaux qui sont de leur conseilh à devens '' de
Deslroit, ch'est à entendre cheaux qui rechevent * les commones livresons \ à f. 178, col. b.
îo cascun d'eaux, demy stier ^ excepleit le maieur, auqucil ilh ne dolent riens,
se faire ne le vuelenl ' de grasce, par tant qu'ilh ne font à luy point de fealteit
et ne ly dolent nulle sierviche. Et chascun des voirjureis doit, por" se récep-
tion, demy stier de vin à chascun des esquevins et, à niaieur, le doble et, aux
aultres prenduns les commones livresons, à chascun d'eaux, une quarte .Mains
23 le clerc " de maieur, assavoir le clerc del justiche, ne doit point de réception, et
enssi ne fait ly maire, par tant qu'ilh ne sont nient perpétuels.
' se dequestes. — 'S ajoute ne connissanche, C lit cogniss. ne sov., Py ont seulement sov. —
• Sy ne. — "» S au. — • SCD leur, PGB néant. — f SPG deseurd., C de Liège et nient a auitre,
Y néant. — » S Et. — '' y dedens. — ♦ CP rechivent. ~ ■> Ces trois derniers mots sans s final
dans S; ailleurs se trouve la marque du pluriel, sauf C le. — * S ajoute de vin. — ' S doit
riens. . . vuelt. — ■» S par. — " S lei clers.
100 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
83. Item, afïiert aux esquevins, et nient à maicur, del rechairgier tout
cours, haulles et basses, prendant chief à eaux, et de conscilhier tous orbites et
aullres personnes singuleirs de tous cas dont ons vient prendre à eaux sens et
conseilh. Et ont, por chascun rechargement, nu vies gros tous ensemble, et
(CoMi., 1, 295.) leur chamberlains i gros; et, por chascun conseilh % ii vies gros, et leur s
chamberlains i gros. Et à cheaux n'at ly maire ne aultre point de parchon ;
ains '' est mis on sauf che que aux esquevins en appartint, par l'ordinanche
des dois maistres des esquevins, en ayouwe de leur draps, avecques les droi-
tures des lettres qu'ilh saielent en common.
84. Item % tout fois que les esquevins de Liège rechargent les voirjureis, lo
soit de chairbcnage, soit cheaux de cordeal ou cheaz d'eawe, ilh ont, à chascun
partie, un gros; sauf tant que, s'ilh y at pluseurs personnes plaindantes
encontre une et che soit por une meïsmcs eaze, elles ne doienl que nn gros
ensemble. S'en alBert à maieur. dez nu gros, demy gros; et le .sorplus doient
les n maistres des esquevins départir entre leur coneskevins. Mains, de toutes is
les droitures que les voirjureis raportenl des visitations fait fours franckies,
f. 178, col. c. n'affiert riens al maieur. Et "* semblanment, quant arbites soy vinent conselhier
aux esquevins, ilh doient vui gros et. de che, n'afliert riens à maieur, se ly
compremis n'at " esteit pris par devant ly ; et ortant doient ilh à pronunchier
leur sentenche et, adonc '', at ly maire *, de nn gros, demy gros, et plus n'en 20
doit ilh avoir.
85. Item, ont tousjour aconstummeit les esquevins de faire, entre eaux,
chascun an, n maistres ^; et cheaux doient eistre eslis dedens les residens.
Lesquels rechivent '', ou le ' font rechivoir par leur cler et leur chamberlains,
tous les profls et emolumens de Destroit, dont leur draps doient eistre is
" S omet conseilh. — ''S mains. — " S Et. — <' S ne. — ' S nen at. — f S omet adonc. —
' S maieur. — * S retinent, C rechivent et variantes du même verbe dans Us autres manuscrits;
cfr. p. 99, l. 49. — • le n'est pas dans SB.
i Concernant les maitres-échevins, qu'il ne faut pas confondre avec les maîtres de la cité ou bourg-
mestres, voyez DR BoRMAN, Les Ec/ievins, t. I, p. i'i. La note 1, p. 61, t. I, de KuitTB, La cité de Liège
au moyen âge constitue un lapsu$ calatni.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. iOI
paies : assavoir les conseauls S rccargemens, et droitures de leur saels, des
approvanciies " de tous iansaiges, de testament, de eovenanches de mariages,
de lettres de jugemens. et daullres oevres quelcunque là ilh covicnt pondre *
VIII de leur sacis ou plus ^. lit. s'iih y faut'- argent, oullre leur rechoil. ilh. les
5 dis maislres, le doient presteir; et, aile yssue de leur année, quant ilh font leur
comptes, ons doit eslire u aultres, qui, en apparelhiet, leur doient rendre che
que leur faulrat, par bon compte.
86. Item, afïicrt aux dois maislres deseur nommeis de wardeir les samaines,
ch'est à entendre de prendre wardc, contre '' leur * chamberlains, à tous les
10 conseals et rechargemens, et che faire escrirc journée por journée. Kt, à chicf dcl
samaine, ilh doient compteir à leur chamberlains de tout rechuites et rendaijçes
de chely samaine, et faire une rcst et, sour che, faire une cedulle, laqueile doit
demoreir aricr les maislres; et '' enssi, de samaine à " samaines, jusqu'à tant
qu'ilh font à leur conesquevins leur comptes generalz \ Et, por che labure, ilh {Coût., l, 896.)
15 doient avoir, chaseun samaine, i vies gros entre eaux dois. Mains les esquevins f. 178, col. d.
ont, à présent, changiet chest usaigc, et wardent les rosidens eaux meïsmes les
samaines, ly uns d'eaux après l'autre, por wangnier le ' gros deseurdis; et, à
chief del samaine, chis qui l'at wardeit délivre oultre la cedulle aux maislres
deseur nommeis ■'.
• S provanclies. — «■ SCPGMTWR prendre, y appendre, H lacune; cfr. p. iOi, l. 7. —
« S fait. — " S décentre. — " S les. — ' S omet et. — > PDB en. — * S leur grans comptes.
— ' SP les. — J S deseurdis.
< Conseauls, con.seils, consultations.
« A partir du second quart du XIV' siècle, les lettres scabinales des échevinj de Liège ne «e
présentent plus que sous trois formes : 1" les actes de minime iaiportancc ou les simples copies sont
uniquement scellés par les maitres-éclicvins, dont les noms sont indiqués dans l'acte; 2» les actes plus
importants portent neuf sceaui, celui du muïeur ou du sous-niaïeur qui se nomme dans l'acte et ceux
de huit éclicvins dont les noms n'y sont pas exprimés et qui ne sont rcconnaissables qu'à la lecture
de ces sceaux ; 5* certains actes d'une gravité exceptionnelle sont revêtus des sceaux du maïcur et de
tous les éclicvins en fonction. Au coninicncement du XVII« siècle, les cchevins de l.iége, afin de
simplifier les formalités et d'accélérer l'expédition de certains documents, se firent graver un sceau
collectif destiné surtout aux correspondances, aux allestations et à certains actes juridiques. (Pokcelit,
Sieaux det ville», communes, ttc. de la province de Liège, p. 88.)
102 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
87. Item, ly clerc secrclaire des esquevins rechuit tout les droitures des
lettres qui sont par eaux saëlées en la manière devant contenues : por "
chascun, i florin petit de Florenche, ou paiement qui le vailhe; et, aulcunne
fois, y at de celles dont ** ons rechoit plus d'argent. Mains, quant ly lettre, queil
qu'ilh '■ soit, est apparelhie por faire saëleir et mettre en '' mains des chamber- 5
lains aux quels ilh appartient del faire, par le droit de leur olTische, ilh, les dis
chamberlains, n'y doient pendre ^ seaul de nulle des saingnour, jusqu'à tant
qu'ilh l'aront signeit de chiere de secreis signet de Tune •'' des ii maistres et
plakiet * à devens "* del lettre, à dosons del pieu ', après le derain iingne de
costeit d'amon ^ Et enssi nulle lettre, qui soit fait par le clerc de maieur, ne lo
doit eislre admisse à seaul, jusqu'à tant que ly elerc des esquevins l'aurat, al
dos, signeit de son secreit signet, en lesmonnaige qu'elle est fait deûtemcnt et
bien paiie. Et enssi doient teilcs lettres t-istre registrccz •' en la dicte " cedulle
des maistres, anchois que les dis maistres soient tenus de signeir, affin qu'ilh les
examinent et qu'ilh ne soit nient negligiet à paiement, por mettre en leur rechut, is
88. Item, doient les ii maistres des esquevins avoir, por leur anchiens
waiges ', en recompensation de che qu'ilh prestent et en rémunération de leur
sierviche et travailhe, chascun "" mois, mi gros vies, oultre che que deviseit est;
ly " clerc des esquevins, por ° son salaire, ii gros; et chascun des chamberlains, so
I gros tournois.
f. 179, col. o. 89. Item, doient les ii maistres deseur nommeis. por che meïsmes, avoir,
sens compte à rendre, tout les droitur des copies à saëleir, dont chascun doit
» s par. — f S doit. — « GMHiVr elle. — " S es, G ens. — « Atnyt SP, GMUTWR appendre,
C'y prendre; cfr. p. 101, l. 3. — < S de i, C de une. — > P piakies, D plackiet, HC pikeit,
BJEy applaqueit, GMHT applicquer, W applicqué. — ^ BG et copies modernes dedens. — ' Ainsi
SCGMHT, P plou, DBJ ploil, E ploix, N plicque, WR ploncquet. — } S enregistreez. — * Py n'ont
pas dicte. — ' Ainsi PGy, SC usaiges, MET wangnes, W gaigne; cfr. p. 9S, l. SO. — '^ S ont
chascun. — " S et ly. — « S at por.
* Les nombreuses lettres scabinales délivrées anlêrieurenient au milieu du XV* siècle ont été, en
effet, soumises à ces formalités; le petit sceau secret apposé, à gauche, sous le pli du parchemin,
représente une aigle éployée et mesure 15 millimètres. (Pomcklet, Sceattx des villes, communes, éche-
vinages et juridictions civiles de la provinee de Liège, p. 88.)
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 103
VI gros vies à eaux dois; item, tout droitures de saicleir lettres ovierles, soient
lettres d'apeals des esquevins ou IcHrcs missores, dont illi doient avoir, de
chascune ". ii gros tournois, assavoir chascun d'eaux i gros; item, tout lettres
clousos, dont chascun d'eaux '' doit avoir une qu.irle de vin por son sailliair,
s et nient plus, ja soichc qu'ilh en soit, à présent, plus largement et ° plus indis-
crètement useit.
90. Item ^ afliert aux dois maistres des esquevins de ' départir entre les (Coût., 1,^91.)
esquevins residens les droitures que les voirjureis aportent et paient, et que on
prent aux parties, quant ons reehairge les voirjureis deseurdis ou arbites, qui à
10 eaux soie conseillient. Kt. se ch'est d'aulcun cas où ly maire '^doit partir, ilh ly
doient donncir demy gros por sa parelion et le sourplus entre eaux départir.
Mains, de tous cas mis en warde par le maicur, afliert à luy " de rechivoir les
droitur et départir " entre luy et les esquevins à clie présent enwallement,
salve tant seulement qu'ilh en doit avoir double portion.
j5 91. Item, afliert aux esquevins, et nient à maieur, de saieleir tout lettres
de ' rechargemens fais aux cours prendant à eaux chief, et de tous aultres cas
qui par le maieur n'ont esteit mis en leur warde.
92. Item, afliert aux esquevins, et nient à maieur, d'eistre wardens et
mambour soverains de tous enTans et personnes deseagies et de leur biens, qui
20 en leur mains parvenront : voir de cheaux qui siéront sens mambour espe-
ciaul-', dont ilh sierat plus oveirtement paricit en la seconde partie de che
tratiet, en cnpitle des deseagies. Et ches biens en leur mains parvenus, ilh les
mettent arrier leur changeur ''' sermcnteit, qui doit avoir telle livreson de vin f. 179, col. *.
et de wans comme unck des chamberlains deseurdis.
25 93. Item, afliert aux esquevins, et nient à maieur, de constumme anchie-
nement usée, de commandeir as cours par devant eaux rapellées '. par leur
lettres overtes, saëlées de leur ii maistres, après les trois monicion envoies
« S omet ces deux mots. — * S délies. — " S omet et. — <* S Encor. — » S de). — t S cas a
quoy ly maieur. — > S lun. — " S et del départir. — ' S de salair de tout les lettres des. —
■^ S m. et speciaul. * S ilh les remetteront arrier a leur ch. — ' S rapelleir.
104 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
promierement del auttoriteit monsaingnour l'ofïichial , qu'elle vengnent al
xv° jour " après le vision des lettres; et, se che ne font, on leur " commande
par aultres lettres, sour leur honneur; et ches dieraines et chinqueimes lettres
ne puct nulle aultre prcscnteir four ' ly uns des ii chambcrlains, par tant que,
sens rescription, ons adjoste foid à leur relation; et procederoit ons ** sour s
l'honeur de cheaux qui en sieroient ncgiigens et " inobediens. sens aultres
sollempniteit à faire. Encors afflert aux esquevins. et nient à maieur, de com-
mandeir, par leur lettres de leur dois maisires saëlées, à tous cheaux qui
enpeceroient les jugemens par ''eaux rendus, qu'ilh cessassent " dedens xv jour,
et cetera. Et, se ce refusoient à faire, ons leur " commanderoit secondement, lo
sour leur honneur, par lettres oviertes presentéez par l'un des chamberlains
deseurdis, de ccsseir et de mydereir ' l'exchès dedens xv jours; et, se dcfallans
en estoient, ilh sieroient attains de leur honneur. Et cnssi, quant aulcun court
{Coût., 1, 298 ) est rechairgie et elle ne vueit nient four porteir ou execuleir son jugement, ons
ly commande, par lettres saëlées des n maistres, de cely jugement four porteir-' is
et acomplir dedens trois jour ou de venir, à vu* jour ensiwant. par devant les
esquevins, faire sour che excusanche; et, s'ilh en sont defTallans, ons les mande,
sour leur honneur, de " venir dedens xv jour.
94. Item ', est assavoir que, s'ilh plaist aux esquevins de Liège à avoir et
retenir de leur conseiihe i ou ii saiges conslumier, soient clers ou lays, por 20
f. 179, col. c. eaux conseilhier '", faire le puelenl", de droit anchiene usaige. Et ne leur
puelenl ly maire " ne ly voweit escondire qu'ilh n'aient les livresons telles,
chascun d'eaux, comme i des esquevins doit avoir, et enssi les réceptions des
noveals esquevins tant seulement.
96. Item, affiert aux esquevins de Liège en gênerai, comme leur boin in
hiretaige, le maison où ilh jugent, assavoir celle de piere, commenchant à piet
« S al XV j. — ' s les. — '^ SG ajoutent que; cfr. p. 84, l. 5. — * Ainsi Wy, S procéderont ons,
C procedoit on, P procederoient, GMHT procéderons. — « S ou. — ' S por. — » S cessent,
C -asenl, GDB -assent, P -aissent. — '' S les. — * P et demidereir, C et de miudreir, G de
emidrer, ilHT de emindrer, y et l'emander. — ; S f. a porteir. — * S del. — ' S Et. — •» et
retenir de leur c . , y modijie ainsi ce passage : et tenir de leur conseil ung clercq de droit et
ung phisisiien pour yaux viseteir et consillier. — » Partout f. 1. p., sauf S ilh le puelent faire.
— » S maieur.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 105
des grcis del grande cngliezc de Liège et allant en arrier vers le parvis,
excepteit le eellier, et salveit " le droiture del englicze, el ** parmy vu mars de
cens, qu'ilh en rendent au prevoist de la ditte cnglieze; et che qu'ilh en
relowent defours, tourne en leur singuleir profis. Et devcis savoir que toute la
5 dicte maison giesl en bonnes del encloistc % et n'y puet ons faire nulles oevres
de jusliche ne riens mettre en warde. iMains ly maison de planches, al devant,
sour le Marchict, giest sour le werixhas; et che appartient à saingnour, et ie
doit ■' tenir ' à ses frais, ch'est à entendre des emolemens del justice où ly voweit
part '. Et maintient ly prevost et dient les saingnours de capille que, se neces-
10 siteit leur estoit, al cauze de leur fabrike, de '■' ravoir, pour l'amendement de
leur cnglieze, la dilti^ maison, qu'ilh le poroienl reprendre et faire leur volenleit.
96. Item, ont les esquevins de Liège, de droit hiretaige, i denier de bonne
monoie de cens sour le molineal en Mangnie ^ à paiier motie ' à Noyel et
l'autre ^ à Sains Johans, pour tant qu'ilh wardent les droitures de biie '' de dit
15 molien et à queil amende doient eistre eheaz qui l'enpechcnt, si ' qu'ilh
apparat "' elle seconde partie de chi traitiet.
97. Item ", ont les esquevins deseur nommeis, de droit hiretaige, le jour de
grant queremme^ à tous pexheurs et pexheresscs vendant pessons cely jour, à
heure de prime ou environ °, ii deniers de bonne monoie pour ehascun petit f 179. ">'• <*•
20 staul sour le pavement, et un deniers pour ehascun gran staul sour le riewe ''.
Et est chest droiture appellée le planchage'; laqueil lievent leur chamberlains
et maiement, avecque eaux, les bottcilhons, por constraindre les personnes à
paiement; et sachies que, se nuls en astoit rebelle, les boteilhons le '' poroient
panneir. Laquelle droiture est départie entre le maieur, les esquevins residens, {Coui., i, »99.)
25 leur clers et chamberlains; s'en at ly maire double porcion ' d'un esquevin, et
" Ainsi SCP, G sauve, y manque; cfr. p. 90, l. H. — >> S ajoute che est. - ■-• Ainsi C, P délie
encloustre, D del enclosire, B dele clouste, G de leclouse, S del englieze Sains Lambers. —
— 0 S ajoute ons. — « SGMllTy détenir. — ' S 1. v. at part. — > S del. — * CDB raanghenie,
PC raangenie. — ' S le motie. — J S ajoute molie. — * Ainsi SB, GMHT by, D vies, C lieu,
/' lieuz. — ' SG enssi. — "' Ainsi CP, S appeirt, GDB appert; cfr. p. i07, l. 3. — « S El. —
» S ou la env. — »> CE le riwe, GUHT le rieu, BJN le ruwe, D le rien, WR les rues, P manque;
cfr. p. 106, l. 4. — 1 Ainsi SCD, BJE plankaige, GMUTWR plantaige, P manque. — " S les. —
' S parciion.
Tous m, u
106 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ
chascun des clers et chamberlains demée porcion " d'un esquevin, pris four,
devantrainnement, por chascun des boleilhons à che presens, un denier bone.
Et, al cauze de ciies biensfais, sont les esquevins de Liège lenus de '' recordeir
les droilur de riwc " de Marchiet, aile somonce '' de leur maieur, tout fois
qu'ilh en sont requis par ' les pexhcur et necessiteil le demande, sens aultrcs y
biensfais à demandeir; lesquelles droitur sont contenues en la seconde partie de
che traitiet.
98. Item ^, ont ly maire * et les esquevins, de droit hiretalge, sour le
tourny de seil * appartenant à monsain^nour de Liège, al cauze des neeys' qui
arivent en la Gouffe à Point, quinze •' * quarlaiiz de seil, à paiier al Sains lo
Martin, assavoir chascun des esquevins i quartail. et ly maire * le double. Kl,
parmy che, ilh doient, tout fois qu'ilh plaist à saingnour. recordeir les droitures
de touny, sens nulle salair à prendre.
99. Item, doient avoir les esquevins, de droitur anehiene ', aile costoir "
de Sains Lambert, ii chandelles de chire, chascun d'eaux, le jour del Chan- 15
delleur; item, aux " maieur des fiveis, otrelant, et ly maire ° le double, et
chascun des clers et chamberlains demée portion d'un esquevin : et ch'e^t al
cauze de che que les esquevins wardent que les hommes feodals à ^ monsain-
gnour de Liège, qui ont releveit, soie puelent osteir de raines ' de forche et de
" s parchon. — * S del. — ' Ainsi SB, C délie riwe, P de rive, G de rieu, D de rieuwet;
cfr. p. 10S, l. 20. — ^ C somonte; cfr. p. 95, I. i9. — ' S por. — t S Et. — ' S maieur. —
* Ainsi PDB, G sel, SC seaul; cfr. l. iO. — * C neys, P neis, D neils, B nefs, G neiffz.
— ' Ainsi SC; P xv, mais ce chiffre a été retouché; GMHTWy saize. — * S maieur. —
» S anchienement uscit. — "• S aile costrie, C al cosloir. P acosteit, G aile coste', MUT au costre,
D a cost, IV al coist, B a couste; cfr. p. 107, l. 1. — " SB a, D as, CP auz, G aux. — " S maieur.
— p SGDB a, P de, G néant.
' Un quartaut à chacun des échcviris et deux au maire, cela faisait seize quartauls; mais quand la
mairie était conférée à un éclicvin, ce qui était souvent le cas Ji la fin du XIV' siècle, l'usage était, sans
doute, que le cuniulard devait se contenter de deux parts.
» Osteir de raines, se justifier par serment. Hcmricourt nous apprend ici que les iiommes de
fîef de l'évéquo de Liège, qui avaient relevé leurs fiefs, étaient admis à se justifier par serment
de toutes les poursuites intentées contre eux devant la haute justice de Liège, du chef de violences
ou de dettes.
LE PATRON DE LA TEMPORALITE. i()7
debtes par " tout l'evesqucit de Liège; et '' les hommes feodals de costeur " * soie f 180, col. a.
puelent à Liège tant seulement'' osteir de dcbtc pour ' leur hommaige, si qu'ilh
appurat chi après, en le seconde partie de clii traitict, plus cleiremenl-'.
100. Item, doient les bolengier de I iege en gênerai aux devant nommeis
5 esqucvins de Liège, de droiture anctiiene, un vaslelct " de pasle levée * à
chascun d'eaux, et à maieur le double, et à leur cicrs et chnmbcrlains demée
porcioii; et che doient ilh nu fois l'année, aux quatres jamas.
101. Item, doient avoir ly maire ', ly voweit, les esquevins, hur clers et
chaniberlains, et cbcaiix qui sont de leur conseillie, assavoir ly changeur del
10 jusliehe et les conslummier retenus de leur conseilh \ diies * livreson de vin
l'année, assavoir à Paske, al Pentecosle, al Assumplion Noslre Damme en mois
d'awoist, al Toussains, al bains Martin, à Noyel, al Strimme ', al Tremme "*, al {.Cotit., 1, 300.)
Chandeleur et à gran quaremme : assavoir, à " chascunnc de ches fiestes,
I stier de boin vin, et ly maire le double; mains ly changeur °, les clers et les
15 chamberlains n'ont que demée pourcion. Et '' est assavoir que li menestraas ',
assavoir li bolelhons, doiicnt eslrc livreis, aile Saint iMartin, cascun d'eaux,
d'uniie quarte de vin.
102. Item '', doient avoir tout les personnes deseurdites, excepteit les
botelhons, nu livresons de wans chascun ain, assavoir à Paske, al Pentecoste,
20 al Toussains et à Noyel : à chascun de ches jamas^ ii pares, et ly maire ' le
double; et ortrelant en ont les clers, changeur ' et chamberlains, comme leur
" S et par. — '' S supprime cet et. — " SC casteur, P costeur, D costour, GMHTW costre,
B coste. — i* S a L. por seulement. — » SP pour, B por, CDG par. — ' S omet plus cleirera. —
— » C wastelet, GMIIT wasteles. P wasteau, y wastiaul, W gasteaux. — * CPG levée, S lanea,
D be!c. BJES bcaus. — ' SG maieur. — J CPG ret. de 1. cens., S de 1. cons. ret., y du cons. ret.
— * Pli diios, G diex, D x, SC de. — ' Ainsi SCGMHT, PD estrine, BJEN circuncision c'on dist
le prirair jour rie l'an. — "■ Ainsi SD, C treime, PG.tf treyrae, BiÊiV epyphanie ; W aux trois roys.
— " SPG a, Cl) de, li por le. — " C cangier. — p Cette fin du § 101 fait défaut à S; nous en
empruntons le texte à C- — t B raenstreis; cfr. p. 9S, l. iO. — •' S Et. — • S maieur. — ' C cangier.
• Les hommes (codais de costeur sont les sept ficffcs de Saint-Lambert dont il a été question ci-dessus
et au sujet desquels on peut consulter le baron dk Cdestrit, Etudes historiques et archéologiques sur
Vaneieu pays de Liège, pp. 117 et suiv.
<08 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
maislres. Et toutes ches livresons de vin et de wans sont prieses en common
des profis et emmollemens del justiche, si que ly inaire ", por monsaingnour
de Liège, qui y " at les ii pars, en paiet les ii tirches, et ly voweit, qui y " at
le lirche part, paiet le sourplus.
103. Item "*. est assavoir que ly sires, por les ii pars, et ly a voweit ', por le 5
tirche part, doient aux csquevins et à clieaux qui sont de leur feaulteit et
f. 180, col. *. conseilh, d'anchiene droitures, 1 past, chascun ain, le jour des Cendres, qui est
le promerain ^ jour de quaremme.
104. Item, doit ly sires, ou ly maire ' pour ly, aux esquevins, à leur cicrs
et chamberlains, d'anchiene droitures nient usée, por '' le ' cas chi après 10
escript, leur frais, tout fois qu'ilh chcchemanent-^ les werixhas *, tout * fois que
ons fait champs de batailhe ^ par devant eaux, quant ' ons fait lassay des
mesures et del monnoie monsaingnour.
105. Item "", doit ly maire " viii liegois, assavoir i gros tournois, à chascun
des esquevins, et à leur clers et chamberlains le molie, tout fois qu'ilh font is
enqueiste de cas " crimynalz, quant '' ilh vont veioir alcun fraitien. et quant ly
maire * les vuelt myneir al defour del maison del justiche, por jelleir aulcun
commant ', ou pour faire aulcun crit à pciron. ou faire exécution de cas crimy-
nals touchans al haulteur de saingnour. Et pluseurs aultres droitures doit ly dis
(Coût., 1, 301.) maier aux esquevins, qui sont droilur anchienement wairdécz, qui seroiient 20
trop long à mettre en escript ', lesquelles je trespasse por cauze de biiefeleit.
Car vos deveis savoir que les esquevins de Liège ne doient nulle sierviche à
leur saingnour, al cauze des droitur de leur esquevinage, se faire nel vuelent
« s raaieur. — '' S omet y. — « SC otnettent y. — " S Et. — « Ainsi P, CG advoweit, S Tawoit,
DB voweis. — f C proraerains, P premierain, S promier, GDB premier. — » S raaieur - ^ SB por,
GD pour, CP par. — ' SC les. — > Aimi SC, G ceceraanent, D cliierquem., B chirquem., P chestem.
— * S et tout. — ' S et quant. — "> S Et. — " S maieur. - » S omet de cas. — p S et quant
— 1 S maieur. — '' Ainsi C, S aulcunne commande, P alcun comman, GDB aucun comand. —
■ wairdéez qui . : S omet ce passage, ici restilié d'après C.
* Dcliinitation des terrains communaux.
* Combat judiciaire.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 109
de leur greit. Mains, de tout les droilur contenues " en ches dois dierainnes
paragraffcs, n'uissont '' de riens les esquevins de Liège; et riens ne " prendent,
ne ■' prissent leur predicesseur, puis ' le création de très reveren peire en Dieu
et saingnour de clcir mémoire, monsaingnour Adiilphe dcl Marche ', jadil '
s evesque de Liège, passeis sont lxm '' ains *; car, adonc, compoisat ly ' evcsque
à ses esquevins, par tant qu'ilh soy senloil durement chairgies de clies droitur,
et leur donnai le lirelie part des profis et emollemens del jusliche, l'autre lirche
demorant-' al evesque et l'autre " al avoweit ', par teile eondicion que tout
ches droilur dieraines dévoient eesseir et les esquevins dévoient, en cas devant
10 touchies, siervir le saingnour sens nulles biensfais à demandeir. iMains soies
certains qu'ilh est bien nécessaire del " mettre en " escript, par tant que, se
monsaingnour de Liège leur voiloit retollir ° le tirche part des profis et ''
emollemens de la dicte justiche et rcnunchier à chest accorde, ja de longtemps '
useit, adonc revenroient les esquevins à leur droilur comme de premier; et
15 s'elle *■ n'asloient, à chely temps, troveis ' par escript, jamais ne poroient
parvenir al conissanehe de nous ' successeurs; des quelles droitures ly evesque
paieroit " les dois pars, et li voweil le lirche.
106. Item, doient avoir les esquevins, qui sont presens à ratcndre les
vougies; cl quant ilh forjugenl aleun personne; quant ilh vont pesseir le pain;
30 quant les enwardens ° font leur rappourt; quant '" ilh vont visenteir le blanc
braxhe et les celliers, les oines, les poys et les mesures "^ nient ensengnies, avaul
Liège; et quant ly maire les mande ^, par obedienche, por avoir collation sour
« Ainsi GD, C contenuez, B contenue, S continuweis, P manque. — * C nuisent, PG misent,
DB ne usent. — ' SD nen. — " CPDB ne, S et nen, G ne ne; cfr. p. 86, l. U. — ' S depuis. —
— ' CD marke. — » PG jadil, Dli jadis, SC néant. >> S c, y cent. — ' S ajoute dit. —
^ Ainsi CPG, S just. et la tirche demeurt, y just. l'autre tierche si demorat. — * S ajoute tirche.
— ' P aile avoweit, G a ladvoeit, VB aie advowet, SC a voweit. — "• P del, G délie, DB de les,
SC de. — " SC par. — » Ainsi DBG, P retolier, S tollir, C tolire. — p S et des. — « S de c ains.
— ' Ainsi CP, DB se elles, S silh, G se ilz. — • Ainsi SP, CD -eez, G -ees, P -e. — ' C de nous,
PG de noz, S de nos et de nous, y de mes. — « Ainsi DB, S paierat, C paiierot, P poroit,
G paioit. — " S wardens, CP cnw., GDB ew. — «■ S et quant. — " S omet et les mes. —
'J SC demande.
* Adolphe de la Marck étant monté sur le trône épiscopal en 1313, il résulte de ce passage que
Hemricourt rédigeait ce paragraphe du Patron de la Ttmporaliteit en 137S,
no LE PATRON DÉ LA TEMPORALITÉ.
alcun cas cryminals touchant le justiche, soit por faire enqueste ou ches
{Coût., 1, 302.) enquestes overir, ou par " aullres cas somblans : chascun des esquevins là
présent doit avoir viii deniers liegois. ly '' voweit autretaiit et iy maire " le
double, et chascun des clers et chamberlains le motye; et les variés de! justiche
qui y sont presens, doient chascun avoir ii liegois. s
107. Item '', est assavoir que tout wardes commones montent i gros
tournois, et nient plus; et at ly maire " double droitur contre uns csqucvin.
Mains, quant ons fait oevres d'alcun allous gisant dedens frankie, ly partie qui
rechoit le vcsture doit ini gros, et nient plus, supposeit qu'ilh y ' awist pluseurs
masures, mains qu'elle parvengnent * d'un seul personne; car, se ly biretaige lo
f. 480, col. d. ysoit de pluseurs mains et parchenier. ons paieroit, por chascun parchcnier,
nu gros, supposeit qu'ilh n'y awist que i masure.
108. Item ", por tant que je ay chi devant declareit les droitur des
esquevins et alcuns vont murmurant qu'ilh ont oyut dire les anehiens que les
esquevins de Liège ont rapeal devant l'empereur, ja soit que je le tengne a is
fauble et à chouze nient usée, je en vuelhe, chi endroit, racompteir che que
aulcuns anehiens en sortenoient à leurs temps, qui est chouze miese consonante
à trouffe ' qu'elle-' ne soit à veriteit; mains, loutvoies. y prenderont les lysans
solas et récréation Ons dist que. quant les esquevins de Liège ont rendut alcun
jugement dont ly une des parties soie sent grevée ou deshirtée, elle les en puet * io
rappelleir, dedens xl jour ensiwant, par devant l'emptreur ou le roy des
Romans, quant ilh sierat en justiche par decha le iMule '. Kt, quant ly roy ou
emperrcur sierat à dit lieu, et ly appellain apportcrat le mandement lempercur
por "" son rapeal à parsiere, ly maire " ly ° deverat demandeir, tantoist la dit
exécution faite, bonne fin et segurleit des droitures, frais et despens de luy. ^^
des xiiu esquevins. de leurs clers et chamberlains; et chil l'nt à faire tantoist
ou dedens xv jours, à plus tart. Lesquelles droitur sont teils que chascun de
maieur et des esquevins '' de Liège doit avoir, pour son corps, une cheval soir '
" DB pour. — ' S et ly. — 0 S maieur. — "f S Kt. — • S maieur. — f S omet y. — » S vengnent.
— * S Et. - < Dtf truffe, G trufes, C treffe, P tuiffe. - J S ilh. - * S les puaient, G en puet. —
— ' Ainsi SPC, C muele, D muene, B mune. — '' SC par, PGDB pour. — " S maieur. —
« P ly, D li, GMH luy, SC les, B le. - » S d. xini esq. - * P sor.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. iU
et I habit tout roige ou, pour chascun, xx sols de tous vies gros; et doient
eislre assegurcis de leur frais par l'cspause de xl jours chascun des esquevins,
l't ly maieur " à trois chcvals '. El, des habis, la partie appellant ne '' doit
jamais riens ravoir, soit qu'elle ^ aiet droit ou tort; mains, s'ellc ' at droit, elle *"
5 rarat les chevals et serat quitte des frais. Kt, se ly appellant refuse à donncir
chcst scgurteit, ilh néglige son droit; et chest nef^ligcnche doient les esquevins f. 181, col. a.
rescrire al emperreur. Lt, en cas où ilh ' persévérât en son rapeal, et les
esquevins moveronl " et venront à lieu où mandeis siéront par decha le Muel ', {Q)ut., I, 303.)
et point ne Iroveront del emperreur ■', luy ralendus par trois jours continuels,
10 et priese license al justiche del vilhe de leur parouffre, ilh s'en puelent revenir,
et " est ly apeal de nulle vertut. Kt, s'ilh truvent l'empereur, ilh doient eistre
rcchairgies par les prinches del Empire, et non ' par aullres. i>lains telle
auctoriteit ont les esquevins de Liège que, tant qu'ilh sont en la court del
emperreur, ilh pueleni, aveck les nobles, comme feaubics del Empire, alleir à
13 tous jugemens qui ne touchent les corps des prinehes on la principaliteit de
leurs terres; et che ne puelent faire nuls aultres esquevins sourseans en le dit
Empire "'.
X (§ 109-121).
109. (Ihy après s'ensiwent les droitures del advo-weit de Liège ".
20 110. Ly advoweit de Liège, ky qui le soit, doit tenir son advowerie en
francke allous des esquevins de liège: et maintencnt les dis esquevins qu'elle °
doit relief, assavoir, de ^ chascun noveal hirctier, dois draps sufBssans por le
maieur, les esquevins et le lieutenant de voweit eistre * vestis ensemble; et at
esteit useit de mon temps. Wains, veritaublement, che moy "" semble très '
is grande mervclhe, et ne say eonsidereir comment che puet eistre, car nuls frans
allous ne doit relief ' sorlonc la loy de Liège; et, se chest allouz, ilh covient,
« Ainsi se, l> ly mayeur, G le maire, y chascun d'iaux. — ' CPGDB a tr. ch., S doit eistre a
tr. ch. — " CPG ne, Sy nen. - ' SP ilh. - • SP ilh. - / SP ilh. — » Ainsi SCG, P cas la Uh,
DB cas quil. — '' S se mov., y soi raov. — ' CPG mule, D muene, B mune. — i SPGMT del
emp., C délie erap., llWy l'emp. — * S ajoute adonc. — ' SG non, G noin, P nient, y non mie.
— "• G en la d. emp., C en dit emp., P du d. emp., DB ou dit pays. — " Ce paragraphe manque à P.
— ' Ainsi CDB, SG qu'ilh, P qui. — p SCD de, PGB a. — « S por eistre. — ' CPD moy,
SGB me. — • Py n'ont pas très. — « S nulle relief.
U2 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
solonc la dit loy, que tous les enfans, freires et soreur, y partent enwallement,
se testament n'aperl de contraire. Et enssi poroit la dit advowerie eistre dévidée
en pluseurs parties, qui sieroit trop " grande inconvcnienche . et tourneroit à
f. 481. col. b. très grief et irrécupérable damaige aux esquevins et aux citains de Liège, se uns
si noble joweal et si anchiene saingnorie, comme est ly advowerie * de Liège, s
qui, d'anliquiteit, at esteil es " mains des nobles et puissans prinehes et barons,
et qui se grosscment '' est asicrvic envers les esquevins et les eitains de Liège,
comme ilh apparat " chi après, estoit ''départie en pluseurs membres. Mains,
de moy meïsme. je n'y say troveir aultre alliganche. solucion ne raison évident,
four tant que ly esquevins poroient dire que les dois draps ne sont nient por * lo
cauze " de relief, mains por ' droitur, en lieu d'un-' livreson de vin. Et poroient
dire, semblanment, que ly advowerie est de teil sengnorie et à cbe preveligie
qu'elle doit demoreir en une membre, sens division, et succedeir al ansneit, se
testament n'appert à contraire. Ou, par aventure, che fuist fief, une " temps
(Cowt., 1, 304.) passeit, del engliezo de Liège; se puet advenir que ly advoweit fist à ' sain- 15
gnours et à son englieze auleun ou pluseurs agréables sierviches, dont ly
homaige ly fut quitteit, et la dit advowerie ly demorat en francke allouz. Ou
les esquevins l'ont attraiet "" por leur singuleir profit, et de leur auctoriteit : et
chest dierain oppinion est plus legicr à croier que les aultres, qui sont aile loy
discordantes; car vos trovereis pau de advoweries qui ne soient données par 20
les saingnour tresfonsiers de lieu, et que tout les droitur qui en " dépendent
ne soient priese es ° renies, amendes ou enmollemens des '' saingnours
tresfonsier, si comme ilb est ly advowerie de Liège, et qu'elles ne mu vent de
tresfonsier en fiief ou d'aultre saingnour liauten. Et, en verileit, ilh n'avoit oncke
esteit useit. anchois le trespas de monsaingnour Lowy, saingnour de Dypen- 2."»
beike ', qui morit advoweit de Liège S de prendre relief de la dite advowerie,
f. 181, col. c. fours que telle livreson de vin que les esquevins de Liège '' paient '. Mains,
« Ainsi SCJN, PGMHTWDBE très — " S advoweis. — « SD es, CG ens, Pen, B as; cfr. l. Si.
— i* CG et qui se gr., S et gr., P et qui sonpneussement, y qui si griefraent. — ' SG appert. —
' CP estoit, SG s'ilh estoit, DB se elle e. — > GP par. — ^ S le cauze. — ' CPG par, —
1 PDB de. — * C une, PG ung, Sy en. — ' CPB a, GD au, S aux. — "■ C aitraite, PGDB attrait,
— » S sen. — » CP en, DB ens, G aux ; cfr. L 6. — " SP des, CG de, DB du. — « Ainsi B,
S dypebeike, CD dyepenbeke, P dippenbeke, G dypenbeck. — '' Cy n'ont pas de Liège. —
• S ajoute a leur réception.
* Louii, sire de Diepenbeek, chevalier, mourut vers 43S4. (Voyez t. I, p. 418.)
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. iiS
adonc, je, qui astoie secrétaire des esquevins, vey " que grans debas fut del
manibornie Henry, filh deseagies de jadil *" monsaingnour Lowy; car ly siere
de Steyiie, son seroige *, et ly sires de Houkestelle ' *, el enssi rnesire Johans
de Biernalmonl ^ et auicuns aultres le rec!amoient^ et cascun par ly; si qu'iih
5 n'avoient cure qu'illi paiassent. mains qu'iih entrassent en la veslure del mani-
bornie Va che fut le promier fois qu'illi fut onekes useit de relief deseurdit;
lyqueis usaige est contre droit et raison, car ly advowerie ne doit, por le novelle
entrée, que une simple livreson, telle que uns esquevins paiet por sa réception.
111. Item, ly advoweit puet, s'ilh ly plaist, constitueir, en justice ou par
10 ses lellrt's, une lieutcHant por ly et i clerc faisant fealteit à luy, qui siéront ',
en jusiiche, deleis le maieur el les esquevins, et penseront '' à tous acors là ly
advoweit doit partir, por sa raison à wardeir. Mains illi n'ont à eistre deleis les
esquevins, quant ilh conseilhent, rechargent, ou quant ilh sont à collation de
boire ou de solaissier en soverain Uestroit, qui est leur hiretaige; et enssi n'y
15 at à eistre ly maire " sens leur greit ".
112. Item ', at ly advoweit, en tout livresons de vin, de wans, de
wasteauls, et en tout droitur en argent qui sont priese en common del justiche,
atrelanl comme i esquevin. supposeit qu'iih y soit presens ou non. Et son clerc
at parelhe droiture comme ly clerc des esquevins ou de niaieur, tant qu'en
20 livreson et en aultres droitures prieses en common del justiche; mains ilh ne
soie doit de riens ensongnier ne enlremetre des papires ne •' des escriptures de (Coût., I, 305.)
Destroit, ne de salaire qui à che appartengne, four " tant seullement de ' penseir f. 18I, cul. d.
aux droitur de son dite maistrc, allin que nuls toirs ne ly avengne.
" S mains qu.int je ast. s. d. esq. je vey, CG mains adont je qui astoy s. d. e. veiie, P mais je
adont qui. ., y mais adonc je vy. — * S de devant dit. — " i) bouxtelle, b boxteaul, G broucke-
slelle, C boubestelle, P busquetelle, S boin casteal. — '' C le claraoent, P leur clamoiient. —
» S sieroit, B sierat, CPGD seront. — t S penseroit, B penserat, ailleurt -ront. — ' S maieur. —
"SI. congiet ou greit. — ' S Ei. — ^ CP et. — * S ajoute que. — ' S del.
' .4rnold, sire de Steyii, chevalier, avait épousé Elisabeth de Diepenbeek, avec laquelle il vivait
encore en 1372. [Lacoublet, Urkundenhuch, I. III, n* 718.)
* Le sire de Boxtel, > monseigneur Willame, seigneur de Boucstclle, chevalier •, vivait en 1315,
1318; Henri van Boucstelle, en 15S1. (db Raadt, Sctaux annorièt, t. I, p. 515.)
* Mcssirc Jean de Bei nalniont était cousin sous-germain de Henri de Diepenbeek.
ToMË lU. it>
iU LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
113. Ilem °, est assavoir que, se ly maire * falloit de loy * à aulcun partie
d'alcun cas dont ly jugement afTcrisl aux esqucvins de Liège, et ilh ly dit
maire % de che suflîssaiiment requis, ne s'en '' vosist recroire, ly advoweit ou
ses lieutenant poroit requière ' et demandeir ' aux esquevins de Liège qu'ilh
ne seïssent jamais en jusliche deleis le maieur", ne fesissent loy à sa somonce, 5
ne al somonce d'aultre maicur que '* ly sires y envoroit, jusqu'à tant qu'ilh
auroit fait loy aile deplendant; et les esquevins y doienl sollempnement obeiir.
114. Ilem'. doit avoir ly advoweit. al cause de son advowerie. le thier
denier de toutes amendes de tous exchès et de tous aullres cas dont plainte
sieral fait à maieur et aux esquevins de I iege, et dont les esquevins de Liège «o
ont à jugier : voir, se argent ou aullres bencfais en sont pris, juske al somme
de VII soûls de liegois ou plus, four miezes les droitures anchienes appartenant
aux esquevins et à leur offiehiens, dont chi devant e>l fait mention^ des queis
ly advoweit doit paier la tirche part.
115. liera ■', s'ilh avient que ons faiche. à Liège, status ou loy muwée i5
dont argent naisle ". ly voweil ' en doit avoir, de moins, le v' part, s'ilh ne
s'acorde à che que moins en aiet; et altrement ons ne ly puet ne doit "" ons faire.
116. Item ". quant li justiehe vat visenteir, en " ceiiers des borgois, les
malvais vins, ly advoweit ou son lieutenant y piiet alleir. s'ilh ly plaisl. Et, s'ilh
y at vynier qui cloie son celier et nel vuelhe overir, et ly maire, sour che 20
requis, n'y mette ^ remeide, ly advoweit ou son lieutenant le puet brisier, sens
f. 182, col. a. nieffaire. Et doit avoir ly advoweis tous les toneals de ' \ins qui siéront ""
defonseis et jugies malvais; et enssi doit ilh paiier le tirche 'des droitur contre
le saingnour. Et deveis savoir que ly jusliche ne doit nient entreprendre chest
Visitation, se les saingnours de capitle del grande englieze et les maistres del ss
« S Et. — * S maieur. — ' S maieur. — " S ne soy. — * Ainsi CPG, SDB requérir. —
— ' Py commandeir. - » S maire. — ^ S qui. - * S Et. — > S Et. — * SC naistre, PDli naist,
GMT aahke, HWY naisse; cfr. p. 96, l. 3. — ' SDB advoweit. - >» S ons nel puet et nel doit.
— " S Et. — • S vis. les — p Ainsi CPDB, S mètre, G met; cfr. p. 87, l. 13, et p. 90, l. 12. —
« SG des. — ■" S sieroient. — 'S ajoute part.
< Si le maire était en défaut de remplir son ofiSce.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. iiH
ci(eit n'y sont appclleis. por estre ° ou envoier avecque * sufAssanmcnl; mains,,
se venir n'y vuelenl, par tant ne ' lairoil nient ly justiciie à faire la dicte
Visitation.
117. Item, s'ilh y at aiilcuns vins malaides, jugies de mettre en assay por
'•i doubtanche qii'ilh ne pourissent, ly maire en doit eistre saisis et meire en lieu
covenabie aux frais del partie Kt, s'ilh revincnt à eaux ou tournent sour
aygreu!-, ly partie les doit ravoir, parmy les coslainges et le '' lierbegaiges
puiant raisonablement; et, s'ilh purissent, ly advoweit en doit avoir les (Coût, i, 306.)
thoneauls.
in 118. Item, sour les amendes et toirfais " qui eskicnt des vins, apparent '
lettres anchienes, qui déclarent quelles droitures ly advoweit y doit avoir Et
enssi, on toutes amendes qui eskeiront por le meffait de cheas qui briseront
l'assize des vins, doit ly advoweit avoir le Ihier denier.
119. Item, à eachier et descombreir les werixhas et à faire cerkema-
15 naiges " S doit alleir ly advoweit ou ses lieutenant avecque la justice. Et, se
amende y eskict ou aulcun vaires, soit arbres, ahans, maison ", ou chouses
semblantes soient trovées sour le verixhas, ly advoweis en doit avoir le tirche
des proffis ' contre-' le saingnour. Et, se ly maire", sour che requis, n'y volloit
alleir, ly advoweit avecque les esquevins poiroit, en chi cas, faire tout che qui
20 aile oiTische de dit muieur appartenroit; et enssi, se li maire n'abattoit tantoist
che que troveit sieroit sour le werixhas, ly advoweit le poroit faire. f- *82, col. b.
120. Item ', se ly evesque de Liège voloit encombreir le advoweit de ses
droitures et ne l'en laissaist plainnement goiier enssi qu'ilh est deviseit "" et
" Sy p. y estre. — * P supprime avecque; D ajoute eulx et B eas. — ' S ny. — * S les,
PG néant. — ' Ainsi SB, Cl> torfais, DG torsfais, WY forfais. — ' CGDB appereni; cfr. p. 116, l. It;
S ajoute et sont faites. — « DB cliierquemanaige, C chacheraan., G chacemen., P charlemagnaige.
— * S ou maison. - * Ainsi CGDB, P le tirche part d. pr., S la tirche de tous les pr. —
.* S de contre. — * S maieur. — ' S Et. — "• S chi devant deviseit.
* Cerkematiaigei, délimilatioii juridique d'une commune, de biens communaux ou de propriétés
particulières.
116 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
que les esquevins de Liège ly " salvent et '' wardeni ". ilh doit sufflssanment
requier et sommeir ■* l'evesfiue ou son lieutenant afïien qu'ilh en soit radreehies.
Kt, se che ne ly puet val'oir, ilh ou ses lieutenant puet les esquevins de Liège
somonre. sour leur fealleit. que, de dons en avant, ne sient en justiche deleis
le maieur ne ne ' jugent por ly, jusqu'à tant que plainne raison ly sierat fait b
de ses droitures; et les esquevins ne II puelent ne doienl escondirc. Et. parmy
che que deviseit est des droitures de dit advoweit '. ilh doit aidier, lenseir,
warandier ', presteir forche et sorlenir ^ à ses frais et despens, en tous liis à
son poioir, les esquevins de l-iege, se roys. evesque ou aullre sires les volloit
presseir ou formyneir ': et semblanment doit ilh aidier, deffcndre et wardeir 10
les citains de Liège, se ons les voloit formyneir ou defailir •' de justiehe Kt
sachies que, sour ches droitures, apparent " lettres saëlées; et, maieiiient, le
plus ijrande partie de ches ' droilur est contenue es "* lettres " chyrographes ",
saëlées de conte Arnuls de Louz, advoweit de Liège, et des xuu esquevins de
Liège qui adonc vivoient ^. '*
121. Et, affin que vos sachies lesquels sont citains de Liège, qui de dit
advoweit doieiit eislrc deffendus. et qui doient goiier des previleiges que les
emperreur et roys romans ont donneil anchienement aile citeit de Liège, et que
les esquevins de l.iege wardent cleirement. welhies savoir que tous cheaux ^
{Coût., 1, 307.) qui sont neeis en la franekieze de Liège sont borgois citains; et nuls aultres ne 20
doient eistre appelleis citains. Et, solonc les anchienes franckies et liberteis,
f. 182, col. c. nuls ne doit eistre borgois, silh nelle acquiert, excepteit les citains et leur
heures'; car les heures des citains sont bor:;ois *" sens acquière ', de droit
nation, en queilcunque lieu qu'ilh soient neeis; mains point ne doient eistre
« CP ly, DB li, SG le. — » PDB répèUnt ici ly. — « CPDB salve. . . warde. — ■* CBN et sommeir,
i) et semnier. pJÊ et semonre, S néant. — «Snen ne, Cl'DB ne, Cet ne; cfr.'p. 86, l. 1i,elp. 109, l. 3.
. — ' se \oweit. — « C -dire, GUU -dir, P manque. — * Ainsi CG, DB soustenir, S fortenr,
P manque. — ' S omet ou form , que nous revêlons de la graphie uliluée ci-dessous. — ^ S fallir.
— * CGI) apperent, PB apper- ou appar-; cfr. p. US, L 10. — ' PG part, des, y modifié. .—
•» SDB es, CP en, G ens; cfr. p. IIS, L 2S. — ' S insère ici le mot a, G et. - » S chyragraphes,
PG chirographe, C cyrographeez, y chirograpliees. — p CP luit chil. — « C lioir, DB hoirs,
G lioires, P manque. — "■ S des borgois sont citains. — ' S acquérir.
t Charlp du G décembre 1317, publiée dans db Bobman, Les Eclievins de la louveraine juitice
de Liège, t. I, p. ibO.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 417
apprlleis " cititins. quant ilh sont ncels four del franckie. Et, par tant, doit
avoir très Rraiil dilTercncht' entre ciliiins et horgois Mains, h présent, ons n'y
met nulle ditTerenche, car ilh at à Li(>ge plus d'esiraingnes '' que de citains. fc)t
enssi les eitains ne sont nient infournieis de leur nobles previleges, si que les
3 borgois acquis sont enssi frains. ou plus, comme les citains. Et ne say eonsi-
dereir que, en nulle cas. soit, par le universiteit. recognut le franekieze des "
citains ^ fours * en meseaz '^ car ilh n'ai encor esteit enbrisiet. jusque à ors. que
nulles malaides aict ' esteit mis en Cornelhon, s'ilh n'estoit citains parfais ',
neeis à Liège.
10 XI (§ 122-15-i).
122". Chi après s'ensiiet le manire cornent ons doit faire l'assay
de toutes mesures, et de tout che qui depent ' de dit assay.
1 23. Promier, doit ly chairicr de IJege, al cauzc de son offlsche, tenir
l'assay de trois ans à •' aullres, environ le '' lîesle >aint Giele. Et plus avant ne
15 doit targier, se che n'est de greit des esquevins et des maistres del cileil; car,
quant ly slier. quartalz et toneal là ons moinne ^ vin, sont trop useis, ilh
portent aux rechivans très grans damaiges; et, par tant, s'ilh est besongne de
faire anchois, faire le doit ly cheiricr en cest manière : assavoir qu'ilh ' doit,
à maieur et aux esquevins de liège, asseneir i lieu honiestc. por faire le dit
20 assay, et leur doit livreir i fevre et i covellier sulTissans, pour ovreir, en leur
presenche, che que à dit assay appartenrat, lesquels deveront faire feaulteit de
feablement ovreir toute che que à leurs mains pervenrat.
124. Item "", doient les maistres et rcnthier del citeit envoler les vies stier f. igî col.rf.
et les noveals; lesquels vies stier demoronl " à maieur et, des noveals, paient (Go«<-, i, 308.)
' S omet appelleis.. — » S estraingniers. — ' SG des, CP de, y modifié. — * S ajoute a Liège.
— 'S ajoute que. — f S aient. — » S et parf;iis. — * Aux variantes des manuscrits habituellement
cités, viennent s'ajouter, pour les §§ ii2-i69, celles de Q. En revanche, G nous fait défaut pour
les §§ iSi-iSS. - * S qui foy depent. — ^ S au. — * l'GQ le, DB la, S del. - ' S ass. que ly
cherier. — "* S Et. — » Ainsi PQB, G demeurent, D deraouront, S Jeraorenl.
' Fours en meseaz, sauf en ce qui ponccrne le» lépretix.
* Au moyen desquels on mesure le vin,
H 8 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
les dis " renthier les * boys. S'en doit eistre vm, assavoir vi por mesureir
espelle et nuyt grain % et ii plus jîrans por mesureir oirge et avaine. Lesquels
stier les csquevins dolent justiflier de pure rogon ■*, bien commournelt, qui
doit eistre mis sour une grande sappelhire " de drap ou de toilhe. en une clelre
chambre, por gésir plus nettement et por veioir plus cleirement. Et dolent tous s
les stiers, maiement les stier ^ al esjielte, eslre ' geiteis '' et affermeis ' d'un
main, et les aultres dois enssi, à bichicr aile stroitc goile K, c'on dist le noveal
bichier, affln qu'ilh soient mis ' parsuwans et parelhes. Et, quant ly uns sierat
apointies anchois qu'ilh soit fereis, on le deverat resaiier après che que fercit
sierat; car ilh avient pau sovent qu'ilh n'y aiet alcun couze à diere après le lo
feromme '. Ht, quant justiOiel sierat par ii fois, après le feromme '". ly uns des
maistres des esquevins le devrat livreir au fevre, pour ensengnier en sa
presenche. Et. par chest manière, doit ons useir de toutes allres mesures à
grains qui onckes n'aront " esteit al assay. Mains, à celles qui auront esleit al
assay aultre fois ° et qui auront l'ensengne, n'at ilh point de perilh, s'elles ne is
sont nient d'un main parsiiet ''; ains les puet ensaier '' lyqueis des esquevins qui
devant y vient. Et ne puet nuls des vui stier del citeit ne des u quart^iils estre '"
jugies boins,après che que justifiies sierat, se che n'est par iiii esquevins ou plus,
aile somonce ' de maieur; mains, des aultres mesures, puet on bien useir par
183, col. o. le maieur et ii esquevins; nequident, ilh est bien mestier, aux aymes et aux 20
demées aymes à justifiier aile aywe, qu'ilh y aiet quatres esquevins ou plus.
125. Item ', deveis savoir que les dis " quartails doient eistre jusliGies al
bleis; mains ch'est à vies bichier aile large geule, qui est appelleis ly bichier
Sains Hubier.
0 Py n'onl pas dis. — ' QDB le. — " S et nient g., P et nynt g., Q et mye g., GM et nus grains,
ff et tous grains, y et menus grains; cfr. nuyt grain § 1S6. Celte expression « nu grain » désigne
le l'romenl et le seigle, par opposition à l'épeautre, qui est un « grain vêtu », en ce sens que la balle
y reste adhérente. — '' AiriH SPGilTQB, DW regon, H regiion. — •> U Fapilire, GMHT sappellier,
Q sapelhie, D sarpeliere, P sopellier, W saulpiere. — ' Ainsi SDBJE, PQ ly vi, GMHT les siex,
W les siex stiers, iV lacune. — 0 S est. — ^ P geiteis, QI)B jetteis, GUT gréiez, it grottez. —
' Y esprouves. — i Pour l'intelligence de ce passa'je, voir § iS9. — * P mize, Q miez, B niiex,
GD mieux. — ' S feromme, P feromes, G ferrome, Q ferons, DBJEW ferement, A^ fermement
— "■ SPGQWy feromme. — " S aroit — ' P n'a pas aultre fois; GQ placent ces nwts avant
al assay; y lacune. — f S parsuet, P -siiet, B -siiete, GQD -sietes. — « PCQDB ass-. — *■ S est.
— • S somonte. — ' S Et. — " S omet dis.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 119
126. Et " est assavoir que tout mesures de boys, quelles qu'elles *" soient,
doient eistre justifiies aile bleis et dolent avoir ponchea de fier, de demée
quiirte en amont "; et ly demée quarte enssi, exccpteil celles qui siervent à
likcur, comme de vin, de mize '', de cervoize, de vinaigre, cl de semblantez
s chouzes; car chest doient eistre justiliies al aywe et à noveal bichier al stroite
geuie.
127. Item ', quant ons fait l'assay al aywe, ons le doit faire en bien cleire
lieu desous coverlure. si que ly ploive n'enpeiche i'assay. à ' cheioir dedens
les thoncals ou dedens les mesures. I.t doit ons avoir lou^jours ii cowcs ' ou (Coût., 1, 309.)
10 covellars " grans. emplis de cleire aiwe; et emplir les ' doient les variés de
cherier, por stolTcir i'assay •' piainliveusement ". tt, à deseure de ehes cowcs '
ou covellars, doit avoir des toiles "* gessantes sour les boires ", parmy lesqueiles
ly aywe doit yestre tammehie ° et colleie '", por wardeir des bouxhes « et de
raierde ' qui poroit ens chaioir. El doit, entre dois coewes ', avoir i bachinet
is plate, por recoulhir ' l'aiwe qui poroit cheoir four de patron, à porleir et verseir
en la mesure que sieroit " aile essay. Et, quant ons vueit jusliliier aulcunne
mesure al aiwe, qui soit de demi slier et de cely en aval jusque aile demée
chopine. ons doit cely mesure mettre en dit bachinet, si que che qui espeir-
derat, » porleir le patron, soit recoulliut en dit bachinet et remis en la mesure
20 qui doit eistre justifiie. Encor est assavoir que, en faisant I'assay al aywe. ly
I des esquevins, et maiement ly plus jovene, por apprendre rofflsehe. doit avoir f. i83, col. *.
I plate bachinet en sa main, por paremplir le patron, quant ilh est " pouhies ";
et 1 des annels esquevins ou ly covellier sermcnteil doit tenir et porteir le
patron à plus droit qu'ilh puet, por faire plus justement.
' GB Item. — * S queilcuncques, P queille qu'ilh, GQ queles qu'elles, DB quelles que elles.
— ° S en avant. — <> P mies, GQD miez, B mieze. —' S El. - ' SB a, Q al, P aile, GD au
— » S covres, P cowes, GQ coves, 0 kuwes, B kouwes. — h y kuvelettez. — * PDB !o, Q néant.
— J S omet I'assay. — ><■ DB plentiveuzcment, P planturosem., G plantureusem., Q | lanlueusein.
— ' S cowres; e(r. l. 9. — " S telles, ailleurs toilles. — " Ainsi B, S voires, P baires, GD boirs,
Q hors. » G tamhie, DW tammisie, BJS tammise, E transmeses, Q lancehics, HT tanchie,
// tanchee, P toucllies. — p Ainsi SQDU, P tolleir, GMHTW coverte. — " Ain-H SHQW.
GMT bousses, P vaixiies, DB mousses. — •■ G imodite, MT immondite, H iramondice. -
' S coevres; cfr. l. //. — ' S recliivoir, P recueillier, Q recoilhier, B recollier, GD recoillir;
cfr. l. 19. — ^ S sierat, ailleun; -roit. — " S omet est. — "S pouThies, Q pouhies, GJ/rpouhiet,
UW puisse, P pallies, DB respandut.
m) LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
128. Et. por tant que nos avons parleit des mesures, ilh est bien droit que
vos sacliics que les esquevins de Liège ne wardent aultres mesures par loy. tant
que des beveraiges aile menuwe main, que le dcmée chopine.le ehopine. le pinte,
le quarte et " le bicliier; et, al doseur de bichicr ne ** à dcsous del demde cbopine,
ilh ne vvardenl " nulle mesure singuleir. El. ja soiehe que les engliezes usent s
d'unne mesure appellée sloil ■*, vuelhies savoir que chc n'est point une mesure
de loy; el n'en poroil on useir, entres les lays, à vendre ne à * achateir.
129. Item, quant ons fait l'assay des pois el des ^ olnes, qui n'est point si
neeessaires comme clieaz des mesures, ja soiehe que necessaremcnl ons doit
justidier tout clioises al assay affcranles. ly cherier ' doil avoir i oirfevre lo
sermenteis, qui doil aidier rcmodrer '' les pois, soit de rcgrandier, soit del '
amenrir. iXequident, tous les pois qui, aultre fois, ont esleit aile assay, s'ilh sont
troveis legier, ilh sont aequis à saingnour, assavoir à cheirier; mains, s'ilh ne
furent onckes al assay. ons les doit remodereir-', tant qu'ilh soient apoinlies " ^
Et toutes olnes qui sont ensengnics d'aulcun vies essay, el elles ' sont courtes 15
Irovées, sont semblanmenl acquieses à saingnour; et celles qui onekes ne furent
ensengnies, s'elles sont courtes, ly partie les renporle et, s'elles sont trop longes,
ons les racourchis.
130. Item, nulle ayme ne thonealz de demée ayme ne puet yestre acquieze
{Coût., I, 310.) à saingnour. se che n'est pour cauze d'enfusture "", que les bois sont enfusleis "; 20
f. 183, col. c. car ons les puet lengiremenl remidereir " pour '' le ' fons rehauchicr ou rava-
leir ', ou en pluseurs aultres maniers.
" PDB et, SQ néant, G manque. — * S et. — "^ SPQ warde, DB garde, G manque. — * P stoul
relouché en stoups, Q sloul, D stoup, BJEN slouppe, GMHTW manque. — ' DB aie, PQ néant,
G manque. — t S omet des. — » Ainsi PQD, B ctiearir, G cearier, S thorier. — * S remédier,
P remodreir, DB remoderer, GQ remidr-; cfr. remodereir l. 14, mydereir/). iOi, l. iS, remidereir
l. Si. — * Ain.n SQ, PG délie, DB dele. — J Ainsi SDB, GQ remidrer, P remediicr; cfr. L 11. —
* Ainsi SQG, /• ponciies, OB rapointiez. — ' S ilh. — "■ Ainsi SQDB, H IV enfisture, GMTafusteur,
P effustar. — " Ain.n PGMHTQDB, S effusteis, W enfisté. — » B remidreir, D remiedrer, Q remindreir,
P remidiier, GMH remédier; cfr. l. 11. — f DB par. — « PDB les. — ' S omet ou ravaleir.
* Le cherier ou receveur de révêqiie confisque loiis les poids qui, quoique poinçonné», sont Ironvc»
trop légers. Quant à ceux qui n'ont jamais ctc soumis au contrôle, on les corrige jusqu'à ce qu'ils
soient exacts.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. iii
131. Item, nulle mesure qui soit justifiie al aywe, ne doit ne ne " puet
passcir al cssay., selle n'est plus grande de patron environ dcl spexix'iche de
dois gros tournois. Kl, par especial. mesure de micze ou de cliervoise doient
cistre asscis plus grande, par tant qu'elles samment asseis plus al traire '' que
5 les aullres liqueurs^ et che stat en la discrétion des jugeur ".
132. llem, tout Icssay durant, ly charier doit à maieur ', à ' voweil. aux
esquevins presens al essay et à clieaux qui sont de leur conseilhe, et enssi aux
bololhons. tous les jour, uns dyneir d'un '' boin potaige et d'akun choizo dcleis,
aile avenant de temps, et d'un saiwe " et d'un rosle, de * fruités et de fromage,
10 et che de vin qu'ilh puelent boire raisonablement *. El plus avant illi n'en
puclcnt dcmandcir, se ly chcirier ne leur vuelt faire de grasce, excepleil que
ly maire ', voweit •' et esquevins, doient leur mesures, tant que por leur hosteil,
sens fraude, avoir saielées, sens nulles droitures à paier. Et les bolteihons
doient avoir, de cascunne ayme, i denier bone tous ensembles et, des demées
i5 emmes, al avenant; et, chascun d'eaux, i quarte et i pinte saielée sens riens à
paicr. Et. parmy che, ilh doient, chascun jour, nunchier l'essay et crieir par
tout la citcit, de ruwe en ruwe, sens nulle salaire à prendre.
133 ". Item ', deveis savoir que li quartail reis. dont ons mesure le seil, (Manque
doit tenir xxvii bichier reis, une pinte, une chopine et rivière, item, ly demey ^"'•' '» ^*"-)
20 quartail '", xm bichier, une quarte, une chopine et déniée rivière. Item, le
quarte de quartail, vi bichier, une quarte et une pinte. Item, le demy quarte, f. 183, col. d.
" DB ne ne, S nen ne, Q ne, PG manque; cfr. p. 146, l. S. — ^ S Iraue. — ' Q ajoute ici là
remarque suivante : voire de miez , raaiz ly quarte aile houppe doit tenir une quarte et una
chopine, teille mesure dont ons mesure les mesures au vin. —''Sa moy. — • S et a. —
f S dyneir de. — c // saywe, PGMTWQB sea*e, D seauwe. — '' S drs, DB du. — ' S maieur.
— J S advoweit. — * Le texte des §§ 13S-146 a pris place, comme morceau isolé, sous le titre
d'Es.'^ai des mesures, dans plusieurs de nos pawilltarls, ainsi que dans la Chronique de Jean de
Stavelot (éd. Bouonet, pp. SiS-244). Nous citeroru; les variantes des exemplaires du X\' siècle
sous tes sigles suivants : C» = paw. C, fol. 8S-83'-'; P'" = /ww. P, fol. 186-187 ; S" = original
de la Chronique de Jean de Stavelot, manuscrit S, fol. 54. — ' S Et. — " SDB ajoutent
doit tenir.
* Sur ce menu, voir Atpn. Pavot, dans le Bulletin du Dictionnaire wallon, t. XIV (lOâS),
pp. 51 5i.
TOMF. lU. i^
Ofi LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
trois bichier, une pinte et une chopine. Item, ly xvi* part de quarlail doit tenir
I bichier, une quart, une chopine et demée. Item, le polegnoul ° à seil doit tenir
I quarte, une pinte, demée chopine et le mothie del demée chopine.
134. Item. le mesure del wesdre ', cuyle " et saiic "*, doit tenir xxx bichier
et I quart. Item, ly mesures des ° fruités et des^ ongnons, xxxix " bichier et s
I quart. Item, ly mesure del terre de'' follons, cuytes'et saiie-', xxxiiii bichier.
Item, ly mesure del escorchc, lxiiii bichier et une quarte; et ly stier. xii bichier.
Item, ly stier al chauzc tient xu bichier. Item, ly slier al braixhe, xxiiii bichier.
Item, le slier al waranche, xxuii bichier. Item, le stier à hubellon, xii bichier
et une copine''. lo
135. Et deveis savoir que toutes les mesures devant escriptes doienleislre
saiies et justifiies à quareit bichier, c'on dist le bichier Saint Hubeir, que les
esquevins de Liège ont en leur warde.
136. Item, ly slier al espelte et à nuyt ' grain, dont les viii *" font le raoy ",
doit tenir xii bichier reis et une copine et rivière. Item, le demy stier, vi bichier. 15
Item, le quarte, m bichier. Item, le demy quart, 1 bichier et i quart.
137. Item, le slier al avaine doil tenir xvi bichier et une quarte reis, sens
rivière. Item, le demy slier, viii bichier et une pinte. Item, le quart, iiii bichier,
une chopine. Item, le demy quart, n bichier et demée chopine.
138. Ilem, le stier al semenche d'oile " de navette'' et d'aullres semenches 20
doit tenir xn bichiers reis.
" S" polengnoul, P polengnous, G polegnol, P" polingnoulz, Q polongnoulz, C" poulgnoul,
DB manque. - '' Ainsi SGMTWyS'", C" weisdre, HQ vesilre, P"" wesde, P wedde. — ° Ainsi
SGMHTWf, G™ cuyt «"P"' cuiip, Q cuit, P quitte. — " Ainsi SOCS^'P"; GMHTJ saye, DBEN sayee,
PW saine. — « SGC'^S"" des, PO de, DB du, P" del. — ' QUBC'»S'"P"' des, P de, SG néant. —
9 S xxx. — '' SS" des - ' GWB cuyte, DS'^P'' cuite, C»' cuyt, Q cuit, P tute. — > Ainsi
SDBS'"C'"P"', G saye, Q saiiee, W saiue; P rejette la phrase à la fin du paragraphe et, au lieu de
cuyte et s., lit tute essaise. — * Ainsi SC"', ailleurs chopine. — ' y nud, Q menu, C'"S"'P'"
lacune; P lit al myt grant, G au menus grans; cfr .p. 118, l. S. — "• S ajoute stier. — " Ainsi
SC'^, Pûfi.S^P"" muy, G rauyd, Q amy. — » Ainsi SPQ, DBC" oille, S'^P'" oie, G oies. — p P de
navet, O'P^ néant.
LE PATRON DE LA TEMPORALITE. l23
139. Et est " assavoir que toutes ches mesures '' doient cistre justifiies al
noveal bichier al stroil geule, qui giiest en la warde des esqucvins deseurdis.
140. l'incor deveis savoir que tout les mesures, generalment, dont chi
devant est f;iit mention, doient eistre provéez et apointies " de rogon purain,
5 beal et nette ^ en la manière qu'ilh est rechiteit par dcseur '. f. 184, col. o.
141. Item, ly ayme liegois de spes vin, e'on dist moste, doit tenir
LU bichier; item, le demy ayme, xxvi bichier. Item, ly ayme liegois de clcire
vin doit tenir xLvni bichier, et ly demée ayme xxiiu bichier. Item, ly ayme
collengnis '' de spes vin doit tenir lx bichier; ly ' ayme de cleire vin doit tenir
10 bvi bichier, et ly demée ayme xxvni bichier.
142. item, ly mesure de larme de mies ", x bichier une quart.
143. Et est assavoir que ches mesures servantes à liqueurs doient eistre
aponties et juslifiies aile eawe et à noveaul bichier, dont chi devant est fait mention.
144. Item, ly poys do foure doit pesseir lxvi livres et demi coilenj^nis *.
15 Item, ly stier de sendre •' doit pes.seir xxu '' livres. Item, ly livraux al laine doit
pesseir x livres et demi collengnis '. Item, ly pois al woide " doit pesseir
nu livrais et demi jusque aile Sains Remy et, del Sains Hemy en avant,
iiii livraux jusque al novelle. Item, ly livre " del sendre ° tint v mars collen-
gnis ^; et criant tint ly livre de tous « fileis de lin, d'ayche '' et de layne. Item,
20 ly demée livre, u mars et demi. Item, ly quatron, i ' mars et i fierton. El les
altres pois, en desquendant, tondis moins, aile avenant.
• S Ch'est. — b p que ches m., GMHTWQ que ces m., S que toutes m., y que toutez ces m.,
C'nt,'m/)m toulos Ics m. dfiseurdit. — "Sa ponchies. - <* P" de bleis de rogon bin conimouraee,
S" par 1)1. <le reg. bien comm., C" par bl. de r. bien comoueneez. — « PQDB par d., G cy doseur,
S clii dcvnnt. — / S collenginrs, CQ -engnis, P" -egnise, S" -ongnise, C colgnies, P -engr,us,
DIS -ingnoire. — » S et ly. —• * S (crit larme mies, ptiia bifle larme. — ' S colienginez,
bli lovengnis; cfr. l. 9. — J Ainsi PG , MIITQ de cendre, S de soidre, yW deseurdis,
C'nsmpm mc.nqiie. — * S xxiiii, C^-S"'/"" manque. — > S collengineze; cfr. l. !>. — '" P voide,
GilHTW WDiIe, Q weddc, y wcyde, C"'S"'P'' manque. — "S libre. — • Ainsi SPQGS'^, MHTy cendre,
P" saindre, C" sainde; IV la Ib. deseurdicte. — i' S colienginez; cfr. l. 9. — « S tous les.
— <■ S" daiche, PQDC'^P'^ dache, BJN daice, GM dace, UW desse, ET dasse. — ' S u.
124 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
145 ". Item. ly grosse livre de craxhe * et de chire doit pesseir iiii mars
et I firton collengnis ". Item, ly demée livre, ii mars et une onche. Item, ly
qualron, i mars et i quinzien. Et les aultres pois, en dcsqucndant. tondis moins,
al avenant.
146. Et deveis savoir que, en tous cas de pesaige, ly marc '' fait ' demée s
livre collengnis ^; ly ' ficrton est toiidi appelleis fiertoii; ly demy fierlon fait une
onche: ly " demée onche est appellée une quinzien. qui fait x esterlins, et ly
demy quinzien est appelleit i sctin et poise v esterlins. Et enssi poieis savoir
que ly mars collengnize dont ons use à Liège, poise viii"^'' eslerlins, assavoir
f. 184, col. b. vni oiiches: et li livre pois xvi onches. lo
(Cou/., 1, 310.) 147. Item % est assavoir que chascun des vies sticr à bleis doit, de
droiture, aile assay, demy gros vies; ly •' demy slier. nu tournois; et chascunne
mesure en avallant. queil qu elle '' soit, n tournois. Et celles qui n'ont point
d'assay, doient le double.
148. Item, ly demy quartail ensengnies doit demy gros; le ' quarte de 15
quartail, quatre tournois; et chascunne mesure en avallant, n tournois. Et les
novelles qui n'ont point d'assay, doienl le double.
149. Item, ly ayme qui oneke ne fut al assay, doit n gros; ly " demée
ayme, i gros; et chascunne aultre mesure, assavoir le.bichier. le quarte, le
pinte, le chopine " et le demée chopine. chascunne doit un tournois. Et les 20
mesures aultres fois ensengnies ne doieot que demée droiture.
150. Item, les grandes mesures dont chi devant est fait mention, assavoir
(Coût., I, 311.) le mesure de wesdre °, des ongnons. délie '' terre de follon, etc. ', chascunne
doit I gros, s'clle '' n'at point d'cssay; et, s'elle ' est ' ensengnie, demy gros.
" Un bourdon a fait sauter ce § i45 dans PGMHT; toutefois P en donne la copie après le § 151.
— » Ainsi S""?", S craphe, €"• crasse, PQDB craisse. — " S coUengines; cfr. p. ISS, l. 9,
— * S mare, B mark, /"" marck, PQDC"' mars, G mar. S" lacune. — ' S faite, CP" est. —
' S coUengines; cfr. p. 1S3, l. S., - » S et ly. — * S et ly, B item le. — * S El. — J S et ly.
— >" SP ilh. — ' S et le. — "■ S et ly. — " S omet le chopine. — " GMHT vesdre, Q wesme. -r.
* S de. — « PDB n'ont pas etc. — <• S ilh. — ' P ilh. — ' S elle al esteit.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. itti
151. Ttom, doit chasciin pessant nient cnsengnict, queil qii'ilh soit, à
desous de quatron, assavoir desous xxv livres, dois tournois vies; ly qiiatron,
iiii tournois; le demy cent, vni tournois; et li cent pessant, i gros, ciie sont
XVI tournois: et. de sourplus, al avenant Et, se ches pessant ont lessay devan-
5 train, ilh ne doient que le moliie. Et, semblanmcnt. ly olne aullre fois, de
derain essay, ensengiiie doit demi gros; et ly novelie, unck gros.
152. Et deveis savoir que toutes les mesures et les " olnes aultre fois
cnsengnies, quant ons les apporte à noveale essay '' et elles sont mais trovées,
ly sires en puel faire sa \olenteil; mains, s'elle ° n'ont point d'essay, ly partie
10 les puet remporleir sens forfair **. Kl tous pessans qui troveis sont legier, quant
ilh ont essay. sont acquis à saingnour; et cheaux qui n'ont point d'assay, f. 184, col. e.
doient eislre remidereis " ou rendus al partie '.
XII (§ 155-160).
153 ». Chy après s'ensiwent les droitur que les clers des esque-
is vins et de maieur de Liège doient avoir al cauze de leur
offisches. tant à paichon corn celles que ch;iscun d'eaux doit avoir par '' ly
singuleirement.
154. Promier, doient les dois clers deseur nommeis ensemble registreir,
à common profit, toutes loys levée por dehtes; clieaux qui soie osteront. par
20 homaige ou par cicrgie, de ' raynes de debtes; cheaux qui soie obligeront
de •' revenir à quinzaine, por steir en droit de " cas dont ilh siéront aresteis;
item, les commans getteis por mesparleir ou por foradjour ', et tout plaintes
de mais oevres. Kl tous ches cas doient, par eaux, eislre registreis en |)apier
" SG omettent les. — >> PGMHTW ap. al essay. — ' P ilh. - " p forfait, y meffaire. —
• Y remidrez, // reraraJrez, /' eraiudreiz, Q eraeudeis, W enimindrez, GMT emidres. — ' A et
§ 152, Q en ajoute encore un autre, ainsi conçu : Ly demi cent pesant de cire doit peseir
cvi livres et i quatron coleg'. Item, ly quatroD doit peseir lui livres et i firton; ly demi quartron
doit peseir xxvi livres et domôe onciie. lit poise le livre un mars et ung firton. — » E laisse
de côté les §§ 1S3-i74. - * CPQ par, S por, G |iour, DB manque. — ' S clergerie des. —
■i S délie. — '^ S des, D du. — ' S foradjourneir.
iU LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
nommcit ly papier " aux loys. El doienl avoir ensemble, por ehascun enbry-
veur *, demy gros tournois,
155. Item, doient ' à parchon, semblanment. regislreir tout parouiïres de
plais de debtes. de fouradjour^de covens, de foreommains ' del cileil et d'asscgu-
ranehes.Et tout ehe doit cistre escripl en papier nomineit ly papier des paroffres. 5
Et est assavoir que, por-' chascliunne parouffre de plait de debte. ont les elers,
(Coût., 1, 312.) por leur salaire, ni noir tournois et. por cascunne des aullres, i gros tournois.
156. Item, doient semblanment registreir tous demyneraens et fourjuge-
mens de waiges ' en 1 papier nommeit ly papier '' aux demynemens. El doienl
avoir, de promcrain demynement, demi gros et, de ehascun des aultres, el de * lo
fourjugemens enssi, m noir tournois.
157. Item, doienl ■' semblanment regislreir tous fourjugemens el saizine des
hiretaiges gisans dedens le frankie de IJege ". Et, de che. appert unck papier,
nommeit le papier des ' sazines. Et ont, por "" chascunne sazine, 1 gros vies.
158. Item, doient semblanment regislreir tous vogemens de pais elTraite" i5
f. 184, col. d. et escrier en papier c'on dist des pais elTrailes \ el avoir ^, por ehascun plainte,
demy gros; et les plaintes eryminals sont à parchon, el paiel chuscun "^ ni gros.
159. Item, doient semblanment regislreir tous vogemens de forehe en
I papier à che ordineit el fair les rolles à che alTeranles, quant on ' vuell, des
vogemens, avant procedeir. El doient avoir, pour ehascun vogemeut, i gros; âo
por chaseun loy levée, i gros; et por scrire le loianche del partie ou faire auiire
labure aux vogemens appartenans, i gros '.
" S omet ly papier. — ' C enbrieveur, GD embriveur, Q embrivure, Penbriure, Bembrisures.
— " S dient. — << S fouradjourneir. — ' En dehors de S, -mans, sauf P fourbannas. — ' S par.
— e Ainsi CPG. Q wages, D wagierc, BJN wagerie, S wardes. — ^ S omet ly papier. — ' S des,
DB du. — ^ S ajoute avoir. — * S liegie. — ' PGQ des, C de, S aux, D aus, C as. — "■ S par.
— " S paisfait, GilHTW paix faites, CP paiseff", Q paisett', DBJ paeff'raite, N pasfraites. —
— 0 S paissait, C paiffaittez, GilHTW paix faitez, Q paix t'aitt', P paideffrail', D paix effraitez,
BJ paifFraites, N manque — p S et doient avoir. — « Ainsi CPQ, S paiet on de chasc,
DBG paie on pour ch. — 'S onc. — ' S ajoute ou enssi que plus plainement est conienut en
noveal régiment.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. iH
160. Tous lesquels papires devant rechilels gisent en une eommon
arinaire, dont ehascun des clors al une eleif. El en sont tous " proffls entre
eaux dois ^ à enwellc parchon. Et enssi y al i papier aux commones amendes
et ly papier aus atlains '' qui sont de ceste nature.
5 XIII (§ 161-163).
161. Chi après s'ensiwent les droitur que ly clerc de maieur
doit avoir separéement, al cauze de son offische.
162. Promier, doit ilh avoir tout " lettres des allouz gisans dedens franc-
kieze *; item, toutes approvanclies de testament, de lansaige cl de '' coven-
10 nanches de mariage; item, tout embriveur de ' lettres de mambornics. \ii doil
avoir, por son salaire, de ebascun simple approvanehe, ni gros; de ' cbascunne {Com., I, 313.)
lettre d'allouz et de caschuniie lettre de mambornie, ortant. Et, silh avenoit
qu'il!» incorporaist le testament ou les covenanehes de mariage avuec l'appro-
vanche, ch'est à entendre que ons apporlaist le testament ou les covenanehes
15 de mariage en une ccduUc ou que les tesmoins le recordassenl par vive '
voise, si qu'ilh covenist le clerc de dit maieur tout che grossier ensemble, ilh
auroit avant, por son salaire, al avenant de son labure.
163. Item, ly doit ly maire donneir, cbascunne ain, le drap d'unne roebe,
laquelle ilh compte à monsangnour de Liège avecque ses draps. f. igo. col. a.
80 XIV (§ 164-169).
164. Chi après s'ensiwent les droitur singuleirs de clerc des
esquevins, auxquelles ly clerc de maieur n'ai point de parchon.
" S tous les. — '' Les mois et ly p. a. at., manquant à S, sont empruntés à C, appuyé par PQG;
DB lisent et les papiers as cilains. — " S tout les. — <* S des. — « CPG de, SQDB et. — ' iJ et de.
— 'S pour une.
* C'est à-dire : partages entre les deux clercs.
* En efTct, les échcvins de Liège ont, seuls, juridiction sur les alleux sis dans la franchise de Liège.
Cet usage doit remonter à une époque très reculée.
128 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
165. Premier, doit avoir ly clerc des esquevins en sa ferme le papier des
obliganches, en " queil soie conlinent tout obligancbes, tout compromis, sen-
tenches. jngeiiiens., quitlanches, donation, ensengnemens. approvanehes d'eaige,
et tous aultres cas dont chi divant n est fait expresse mention *. Et doit avoir,
de chascun obliganche qu'ilh escripl, unck gros vies; et. de chascunne sentenche 5
arbitrale % doit illi avoir, à chascunne des parties, ii gros; de ** chascunne
compromis, à chascunne des parties, i gros; et. de chascunne aultre cas en dit
papier registreit, i gros; et ortaiit de chascun enmydrement ' ou de congier-'
d'alcun voiage; et, de chnscun jugement ou «agiere ", doit ilh eistre remu-
nercis sorlonc le quantiteit de son labure ". lo
166. Item, doit ', à dos de tous testamens. covcnanches de mariage, lans-
saiges. et d'aultres lettres dont ons fait approvanehes, ngisireir le proeve-' sor
laquelle ly clerc de maieur doit faire les lettres. Et doit ly dis clerc des
esquevins avoir, por chest enbriveure, i gros,
167. Item, doit iih avoir le sallaire del lecture de tout lettres qui sont is
liutes '' devant les esquevins; et, por chascunne lettre, doit ilh avoir i gros, et
ortant de chascunne enquest dont les esquevins de Liège jugent.
168. Item ', doit fair ly clerc des esquevins tout lettres de vestures, de
jugemcns. de rechargeinens, de parchons. lettres et monicions de rapealz
d'esquevins "*, proclamation, enquestes, tout coppies, lettres missibles. et toutes 20
(Coût., 1,314.) aultres lettres, generaimenl, dont ilh n'est fait expresse mention par deseur ".
Et est assavoir que chascunne monition de r.ipcal doit i gros; se doienl les trois
f. 185, col. t. promeraines eistre snëlées del ofBcial ; et ly quarte doit 11 gros; et ly v». sour
l'honeur, ortant; et ches dois dieraines doient eistre saêlées des dois maistres
des esquevins. 25
" s omet en. — * S fait mention expressément. — « Ainsi Gy, S arbitr», C arbitt', P arbitres,
Q arbitraire. — <* S et de. — « Ainsi SC, PGemidr., yemindr., 06 imoindement. — /Schongier.
— » Ainsi SD, GB wagier, Q waigier, P vagier, C wangier. — '^ PGQDB labeur, C sallaire,
S sallaire ou labure. — • S ajoute ilh, GDB il. — J PB la prove, QD laproeve, C lapproeve,
G lapprouve. — * D lieutez, CB liietes, P liettes, Q lietes, G leutes. — ' S Et. — « CPQ d'esq.,
SGDB des esq. — " S chi par deseur.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 129
169. Item, doit chascunne proclamation m gros, et chascunne lettre
missiLle ii gros. Et les aultres lettres n'ont point de taxation, aultrcment que
la déserte sorion le labure ou sorion le valeur de clain. Encor doit avoir ly
clerc des esquevins, à ses maistres, le drap et le fourure d'unne robe, chascunne
5 ain. Et doit avoir en sa warde le papier des forjugies de leur honneur, et tout
enquestes après lesquelles ses maistres doienl jugier; et de riens n'en doient
eistre ly maire ne ses cicrs en saisine.
XV (§ 170-174).
170. Chy après s'ensiwent les droitures que les chamberlains
10 des esquevins de Liège doient avoir al cauze de leur offische.
171. Promier, doient les dis chamberlains avoir en commone et à " droit
parchon, de caschon recargcment, soit des cours prendant chief aux esquevins
de Licgc, soit des voiresjureis ou d'arbites, i gros tournois; item, de chascun
conseilhe que les esquevins de Liège donnent, dont ilh rechoivent argent, unck
15 gros tournois; item, de chascun lettre qu'ilh saielent, ii gros.
172. Item, ai ésteit aconstummeit de noveal, puis l'ain mccc et lx, que
je estoie clerc secrétaire aux esquevins de Liège — et l'avoie esteit viii ains
devant, et le fuy xxiii ains après eonlinuelment ^ — que chascun noveal
eskevin donne * aux chamberlains deseurdis, assavoir à chascun d'eaux, le
20 drap d'onnc cotte; et le clament, à présent, por droitures. Mains, anchois le
daute " deseurdicte, de si longetemps que mémoire nulle n'apparoit de contraire,
le noveal eskevin ne devoit ne ne '' donnoit que une de ses cottes, telle qu'ilh
le porloit. Se l'a voit cely des ii chamberlains à cuy elle eompeloit; et ses
compains ' avoit l'autre après, quant elle cskeioit. Et quant chis chamberlains f. 185, col. c.
25 l'avoit porteit trois ou quatre fois, por le reverenche de son saingnour, qui
donneit ly avoit, ilh en faisoit, de donc en avant, ses profls. Et, de mon temps,
» S en. — * s donnoit, D donnent, B donoent. — « S dauce. — '' DB ne ne, S nen ne,
CG et ne, P manque; cfr. p. iH, l. 1. — ^ Ainsi PU, C compans, B compas, SG compangnon.
* Passage important pour la biographie de Hemricourt.
Tome III. • 17
130 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
(Coût., 1, 315.) je vey Henry délie Waige " et Henry de Sains Cornet, chambcrlains ensemble *,
après les guerres de Volename, vestire les vies draps de pluseurs esquevins,
VIII ou X. qui furent recliius entre Tain xlviii et lx '', assavoir de monsain-
gnour ' IVycolle de Fraipont, de monsaingnour Jake Chabot, de monsaingnour
Tybau de Langdris '', de Wilhelme Proiste ', de Robeur ', de Waldureal ', de s
Jaquemair de Mes \ de monsaingnour Bcrlrain de Licrs \ de monsaingnour
Balduwin de Sains Serve-' et de pluseurs aullres '. Mains, quant Henry del
Waige '' fut trespasseis et Gerar del Marehe eut son oflBsche, adonc refusât ly
dit Gerar à vestire ches draps et les vendoit, anchois qu'ilh les portaist. Si
commenchont, ilh ' et Henry de Mostier, ses compains "', à atraire d'avoir le lo
drap d unne nove cotte; et, d unne eolte, ilh " vinrent à che que chascun oet
la siene; et enssi en usent illi de présent °.
173. item^^ dolent ilh ^ avoir, chascun ain, por leur livrée, le drap d'unne
cotte et le foreur "■ de bogie '.
174. Item, doient ilh. et nulle aultre, porteir les lettres sour honneur, ja is
soiche que leur maistres leur ' aient, aulcunne fois, fait grasce qu'ilh y com-
metoient aulcun por eaux : que faire ne doient, car, se dcsobeissanche y avoit,
" Ainsi SG, CB weigc, D wegge, P weg'. — » S r. en l'ain xlviii et jusque a lx, DB r. en
l'an XLVii et Lviii. — " S mes', et de même dam toute la liste qui suit. — <* SP langdr', D langdris,
B landris, G ladris, C landries. — ' CP proist, DB proest, G manque. — ' Ainsi Cy, SP robier,
G manque. — > P waldur, SC waldur', BJ -oreal, D -oreaul, G manque. — '' y de jaquemart
démines. — ' GMHTW de Lexhy. - ■> CPB -vais, GD -vaix. — * Ainsi SG, D wegge, P veg',
C weuge, B wergie. — ' S ajoute adonc. — "■ Ainsi CP, SG compangnon, DB modifié. — " S omet
d'unne coite ilh. — » CPDB de pr., G du pr., S encor a pr. — p S Et. — « S ajoute encor. —
•• CWf forure, PGMT fourme, H fourment. — • BJN bougie, GMHT bogies, D bouge, W tourges,
C vogie, P tnanque. — ' S omet ce pronom leur.
< Le chambellan Henri dalle Wcige mourut en 1356. Henri de Saint- Cornet vivait encore en 1371,
{Abbaye du ValSaint-Lamberl, charte n" 668.)
' L'énumération que Jacques de Hcmricourl fait ici de mémoire ne pèche que légèrement par l'exac-
titude. Voici la nomenclature des éclievins qui furent reçus entre 1348 et 1360: Nicolas de FraiponI,
chrvalicr; Jacques Chabot, chevalier (13i8-<562); Guillaume Proest (1349 1570); Jacques de Metz
(1549-1561); Jean de Pré (13Sl-l354)i Herbert de Pré (1351-1383); Jean le Robcres (1351-1372);
Jacques de Moyiant (1351-1361); Jean Waldoreal (1553-1571); Raes de Haccourt, chevalier (1354-
1386] ; Thibaud de Langdris, chevalier (1554-1559) ; Lambuchc Gailhart ( 1354-1359); Baudouin de
Saint-Servais, chevalier (1357-1367); Henri de Fexhe, chevalier (1557-1363). Seul, le chevalier Ber-
trand de Liers figure à tort dans le texte ; il est parfaitement établi qu'il ne devint échevin qu'en 1374.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. ^%{
ilh covenroit jugier sour l'honeur " al raport de cely qui point ne sieroit en
leur seiiment. Et, parmy che, ilh doient et sont tenus de siervir cotidienment
les esquevins en tous cas; et de porveioir, aux frais de leur dis maislres, leur
maison judiciaul de fowalhe et de chandelles; et * d'alleir à vin aux espises;
s wardeir " leur chambre secrée; lassier ** hour et ens les parties qui ont à
plaidier; et faire tous aultres serviche aconslummeis à faire par leurs predi-
cesseur. Kt doit ly anneis en l'oflische des dois chamberlains leveir et rechivoir, f. 188, col. d.
de jour en jour, les droitures des esquevins de Liège, tant que des recharge-
mens et conseals, et rendre compte, de samaync à ' samayne, à cheli des
10 esquevins qui est à che deputeis. Et, le compte faite et escript jour por jour,
ly dis chamberlains che rechevanl doit donneir i gros à wardant del samaine;
et le sourplus, se cruychon y at oultre les commoins frais, ilh doit ^ di-livreir
aux dois maistres des esquevins, qui, de ches rechuytes et de che que leur
secrétaire recbuit des lettres que les dis esquevins saielcnt, doient, chascun
is ain, rendre compte à leur coesquevins '. Et, des cremens " oultre le rendaige,
ons at aconstummeit de paier leur roebes et celles de leur clers et chamberlains.
XVI (§ 175-176).
175 '. Chi après s'ensiict ly déclaration del frankie de Liège, {Cout., i, 3i6.)
assavoir les meiles ■' del quautileil, si avant que li esquevins de Liège le ''" salve
20 et ' warde ""*.
" CG sour honneur. — '' SDB suppriment et. — « S de wardeir. — * S et lassier. — ' SP a,
CGDB en. — ' S ilh le doit. — " CPGDB cônes-. — * Ainsi SDB, Ctremens, P remans, GM cms,
Tcruiclz, HW cruys. — * Le sous-groupe GMHIS omet les §§ 475-196. — i Ainsi BJ, S raeices, G* moyces,
PDEC* raetes. — * SCP le, y néant. — ' S répète le devant warde. — "'La terminaison de ces deux
derniers verbes est partout -ve -de, sauf E -vent -dent; c/r. §§ 189 et 190 - " Le document formant le
présent chapitre ('§ 175-176) figure, comme morceau détaché, dans le patvilhart du milieu du XV' siècle
coliB ou w S aux Archives de l'État à Liège, f. 147-t47v°; nous signalerons, «oiw le sigle X, les
variantes de celte copie, dont voici d'abord iintilulation : Chi après s'ensiiet le déclaration des raeytez,
quan'i'eit de bonnez et que loncques le frankiez délie citeit de Liège s'extent, que 11 esquevins salve
et warde. Outre cette transcription isolée de la Déclaration, le contenu du l 176 a été inséré dans un
record des échevins de Liège, en date du 39 septembre 1430. On trouve ce record dans les Registres aux
OEuvres des échevins, vol. 6, f. 200-200 V, aux Archives de l'État à Liège, puis aussi dans la Chronique
de Jean de Slavelot (édit. Borgnet, pp. 239-261) et dans la plupart des pawilharts dont nous faisons
usage pour établir le texte du Patron. Nous relèverons, sous le sigle 0, tes variantes du Registre aux
OEuvres et nous y joindrons, à titre subsidiaire, celles de quelques autres copies du record, prises
dans les principaux recueils utilisés par nous, lesquelles seront désignées sous les siglet suivants :
S' ('= S, f. 6SV-66), €•■ (= C, f 110 V- 111), P' (= P, f. SeS-SeSV), C- (^ G, f. 266-267),
D^ (= D, f. 226 v<>-i27 V>J, B<- (== B, f. IliV-IIS).
i32 LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
176. Promier, dure et s'extenl ly frankize de Liège, de costeit d'amont,
jusque à clas " de point d'Avroit * ; et tout Sains Cristofie '' *, al main diestre,
assavoir de costeit vers ^ains Lorent ^, et anssi ly ruwe Frère Mychiel * sont
de la ditte frankize; — et tout droit amont, juske à gros rennal planteit al
entrée del eourt séante al encontre de ponceal de Sains Giele ' et ' ly iiultres 5
bonnes qui stat deleis le voie, descure le terre '' de Saint Gielhe, fours des
werixhas; — et, de là, tout amont le voie, à defour ' del enclouse-' del chai-
neit" ® de Sains Giele, jusque al maison qui fut Henrion " le Dammehea! '; —
et puis ons rente ' en la voie qui tent de Sains Giele à Sains INycliolay en
Glain ^ ^, al diestre main, al devant des cours novellement edifiies, qui soloient lo
a XB'' a cla, D au claz, CPEJOS^C^P^ a clau, fl"- au clau, G" au claux, E au clou. — i" SC tout
a S. Cr. — " Un bourdon a fait sauter, dans S, le passage et ly aullres bonnes... terre de
S. Giehle; nous transcrivons ce fragitunt d'après G. — * y le lier, XOS'^CrP'G'D'B'' les terres. —
• 0S'^OP''G'^D'D< defeur(e). — ' Ainsi SS'^O; 0 encloese, CDUJX enclouz, E enclo, P^ encloistre,
D'Ii'' encioestre, G' encloeste, P manque. — ' C chaiienoit, BJ chenaux, B'' chayencu, E cliaisgneuï,
DX cliayetieur, OC''D'' chaeneur, P'' cheieneur. G'' cliai.sneur, S"" cliarneur, /' manque; comparez
ci-dessous p. 155, l. 9, chaînés, et l. 10, chaigneis. — i* SC lienron. - ' Ainsi SCC'G'', BJOS'P' rent,
PDEXD'-B'- rentre; cfr. ci-dessous, p. 153, II. S et 10. — J CPDXOS'-G'^D'- glen.
1 La limite de la Franchise de l.iége se trouvait, en amont, au clou du pont d'Avroy. Ce
dernier se dressait sur une branche aujourd'hui comblée de la Meuse, entre la rue du Pont
d'Avroy et la rue Saint-Gilles. (Gobert, Les rues de Liège, t. 111, p. 23i. — Liège à travers les âges,
t. I, p. 78, col. 1.)
* Saint-Christophe, quartier de la ville, vers l'Ouest. (Gosert, Les rues de Liège, t. I, pp. 373 et suiv.
— Liège à travers let âges, t. II, p. 503, col. I .)
» Saint-Laurent, ancienne abbaye, (ftues, t. II, pp. 105 et suiv. — Liège à travers les dget,UUl,
p. SIS, col. 2.)
' La rue Frère Miehel, encore existante, aboutit à la rue Sur-la-Punlalne. De ce cùlû coulait
nncicnncmcnt un petit ruisseau qui faisait la démarcation entre la justice échevinale de Liège et
celle d'Avroy. {Rues. t. I, p. 60; t. III, p. 620. — Liège à travers les dges, t. III, p. 9S, col, I.)
^ Tout vestige, tout souvenir de ce ponccau ont disparu. Saint-Gilles était une ancienne abbaye
dont l'église subsiste et est convertie en église paroissiale.
> On ne se figure pas bien une chênaie clôturée. .Mais ici, c'était probablement un bos]uet de chênes
servant à l'agrément et à l'embellissement de l'abbaye plutôt qu'à une exploitation profitable. Rien
d'impossible alors, à ce que ce petit parc ait clé enclos, de haies sans doute.
' Il s'agit, sans nul doute, de Henri le Damoiseau de Ficmallc, qui florissait en 15^9, marié à
Isabelle de Lavoir (t. I, § K20j. Le grand-père, un oncle et un fils de cet Henri se nommaient aussi
Henri le Damoiseau (t. II, p. 306).
* Voyez GoBERT, Hues, t. Il, p. 880.
LE PATRON DE LA TEMPORALITE. <33
eistre bois ^; — et revenant juske aux ii grans arbes qui stont " sour le tiege,
al entrée del vilhe de Sains Nycholay; et tout la vilhc de Sains Micholay est f. 186, col. «.
del jusliche d'Avroit, excepteit le maison c'on dist Sottin, le court et l'assize ''
de cely maison qui fut Gerar al Songne *, séante al entrée del vilhe, et le
s maison qui fut Lainbier Gran Gielon ^, à tout l'assize; — et puis ons ' rentre "
en la ruwalle c'on dist Woleal-corly % tout avail, en revenant vers Molins ' *
tout sourlon le Gotteaul ° de Maigarnic ^; et tout le vies ticge '' dont ons vint,
deskendant à Malgarnie, et tout le maison et tenure de Malgarnie, cl le maison
et tenure del Pantrie ' '\ excepteit le preil tant seulement, sont de la dicte
10 frankie; — et, del Pannctrie, on trevierse le royaul chemyen et rent ons ' en
la ruwalle c'on dist Spervicr-rual '' ^; — et toute la dicte ruwalle; — et '
amont le riwe "' ** jusque à molien de Cornelhon ', lyqueis molien giiesl four
« PKOS^G' stont, ailleurs sont; c(r. p. /.«, l. 6, et p. 13S, l. 9. — >> JEOCrP'G'^D'B'- le
court et assiese, S'' et le court et l'assiese. — "Le sujet ons manque à SCPX ; cjr. p. 1S3, l. 9,
et p. 133, l. 10. — <* CB' rente, BJOS'-P^G'- rent; cfr. p. 13S, l. 9. — ' Ce composé écrit en
un mot seulement dans S'G''. — f Ce nom a s final partout, sauf SPE. — o G gotheal, X goteal,
C'P'D'- gotteal, S" gouteal, G'' gottea, BJEO gottal, OB'- gottaul, P goutaul. — ^ S les t. tieges.
— ' GDBOP'G'D< pannetrie. — i Ainsi SCS''P<-G'; XC' rentron, Ofl'B*' rentre on, P rention,
Y modifié; cfr. p. 132, l. 9. — '^ Ainsi SXOS''P'G'D', P spervir ruwaul, C'' spierniier r.,
C spewiruwalle, B' spevir r., y manque. — ' OS'OP^G'D'B'' en. — "• Ainsi SCXOS'C<^G^, PP^B'^TMme,
/)'■ rue, Y ruelle.
' Ce bois était un des derniers vestiges de l'antique forél de Glain, qui fut défrichée en 120i.
(Reinier de Saint -Jacquei, cdit. Alexandre, p. 72. — Voyez Uodert, Liège à traveri les âges, t. Ilf,
p. 148, col. \.)
* Ce personnage est mentionné, dans un acte de 1570, comme décédé (Abbaye de Saint-Laurent,
Cour des tenants, t. II!, fol. 2S0 v°;.
» Lambert Grand-Gilon vivait en 1316, 1321 (Poncelbt, Livre des fiefs, pp. 177, 247.)
* Molins est une dépendance de la commune d'Ans, qui se nommait jadis Ans et Molins.
<s Maigarnic était le nom d'une propriété près de Sainte- Marguerite, et qui fut relevée en 131 S,
par Henri de Saint-Servais, curé d'Otreppe. (Ponceiet, Livre des fiefs, pp. 168, 271, 282; Gobirt,
Les rues de Liège, t. II, p. 316.)
* La Pannetrie se trouvait i Liège entre le Haut-Pré et la rue Bassc-Chausséc. (Gobert, Hues,
t. III, p. 78.)
' Spervier-rual, voie qui se trouvait au haut du faubourg Sainte-Marguerite, à droite en montant.
(GoBEHT, Bues, t. I, p. 469, — Liège à travers tes âges, t. Il, p. 610, col. I .)
* Le riwe : la Légia.
" Cet ancien moulin, érigé sur le territoire d'Ans, était activé par les eaux de la Légia.
134 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
frankize : — et, de là, ons vat à main diestre, jusque al maison séante el Meaz " *,
qui jadit fut Radulp * le lilavier '; — et tout amont la ruwalle del Meas, à
main diestre, jusque à coron des haiics del .Meas; — et, de cely coron, reve-
nant ultrc, à main " senestre, tout parmy le passeaul qui tent à Aileur ^, jusque
(Co»/<., 1, 317.) à preit c'on dist de Mabierfonlaine '' *; — et puis tout amont le Ihier de 3
Cryscengneres ' ^, jusque à busson et, de là. à deseure de Xhovemont ^. si que
tout Xiiovemont demeure de la dicte 'frankize; — et en vat ons jusque à
fosseit el, del fosscit, jusque al spinete et, del spinete, tout le voie jusque al
bressine c'on dist Va-li-à-devant ' ", laquelle bressine n'est point del frankize;
— et cnsiwant la dicle voie, tousjours à main diestre, jusque al crois des Noves lo
f. d86, col. t. Bressines ^; et en est à main " senestre le xhure et ly jardin qui fut Wilhelme
" C elle meaz, / al meaz, DB aie meaz, X elle meauz, P aile meauz, E aile meaii, D'^B^ en le
meax, OS'^P' en le meaux, C en le meaul, C en mcaux. — * C radulph, PfXOCrP' radut,
S*" raudut, G'' radu, D'B' manque. — " S ultre main, C ultre le m.; cfr. p. 135, l. i. —
"* PC*- mabier f., DJ maubierf., BE mambierf., S'P^G'^D^ malbier (S-" -eirt) f., 0 malbiertf.,
B' mawier f. — « C -engnires , P -egnier, DBJ -ingnier, 0 -engniez, ES'G'D^ -engnee,
OB'" -engneez, P'' crisgnees, X c'sgneez. — > S omet dicle. — » S va li adevant, C vali ade vant,
P valia de?., C*" valya dev., G*" valiadev., 00''B'' valyader., S' valyauldev., ^validev , P' valuidev.,
Y manqtie. — ''S ajoute encore par mégarde al main.
' Mea est encore mentionné comme lieu-dit à Hollinvaux (Ans), en 1613. (Poncelit, Inventaire
analytique det chartes de Saint- Pierre, p. 399.)
* Radulphe le Blavier, échevin de Liège de 1331 à 1337. (di Borman, Ethevint de Liège, i.i,
p. 178.)
* Commune au nord-ouest de Liège.
* MablerfonUine, dépendance de la commune d'Ans, encore connue sous le nom de Mabiet. On
trouve, en 1431, tenure de Chokis gisante à Ans deleis Habierfontaine. {Saint-Paul, p. 418.)
* Ce lieu-dit est mentionné dans un 1res grand nombre d'actes du XIV« siècle et du XV' sous les
formes Cressenires, Crcssenières, etc. {Voyeï Poncelrt, Inventaire analytique des chartri de Sainte-
Croix, t. I, p. 218. — Alibayedu Val Saint-Lambert, chartes 463, 808, 830, 653, 667, etc.)
* Xhovemont. Voyez Gobert, Ruet, t. IV, p. 260.
' Va-li-à-devant. Autre exemple à Chènèc en 11 88 : « terres . . . entre Bealfroipont et Valiadcvant • .
(PoMCRLET, Inventaire analytique des chartes de Saint-Pierre, p. 242). Ce nom, qui est un composé par
phrase, avec le verbe à l'impératif, peut être comparé à Floutsiploux. Voyez Ed«. Renard, Toponymie
d'Esneux, dans le Bulletin de la Sociât^ de littérati're wallonr, t. LXI (1927). pp. 196
et 214. Le même auteur, Toponymie de Dolembreux, même Bulletin, p. 27, cite aussi Caque-à l'ouh,
composé du même type que les précédents. Comparez encore Bouttelicou, ancien nom de la rue Bois-
l'Évéquc.
* Neuves bressines. Voyez Gobirt, Bues, t. Il, p. 858.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 135
des " Nueves Bressines *; mains le grande maison le ja dit Wllhelme n'en est
nient; — et, de jardin le dit Wilhcime, ons revient oultre, à main seneslre,
tout le fons des terres '', jusque à deseurtrain coir " del vilhe de Vollemme ^,
droit aile ruwailc c'on dist des '^ Surlés *; — et tout le ruwalle, à main dcistre,
s jusque al bressine; et, del bressine, jusque aux champs, loudis à main
diestre; — et puis deskent ons ^ tout sourlonc les haies de Voltemmc, en
passant deleis le Boxteiale-' *, tout le tiegc, jusque à grain abcal ' desour Ber-
nalmont ^, à main seneslre, à deseure " del Preaul ' ^-^ — et, de celle abeaul,
revenant as chaînés ^ qui stont " sour les Ihicrs ', à descur des vingnes ^ ; — et,
10 de ehes chaigneis ", lingnant tout oultre à dcsous, jusque aux liochcs " de
Cronmuze ^, stesanl deleis le porte del court les heures ° Wilhelme de Cron-
muze °; — et, de là, tout fendant l'eawe de Muze, jusques aux haies délie preit
de Sains Denis, lyqueis entirement est de la dit frankize; — et, de dit preit,
jusque aile clawier ^ de point d'Ameircourt ' ^''.
« SXP' de. C'*" délie. — » y tiers. — « y coron. — * SC les. — * X deskendre, CP diskendre,
y deskent, 0S'C''P^G'D^1i<' en deskendant. — / C buxheteal, EO bouxheteal, G'' bouxhetea,
X buxeteal, S*' boxeteal, P buxteaus, D bouxteal, BJ boxtheaul, ZK bosqueteal, B'' boskeleaul,
C'' bousleal, P<- bouseal. — » Ainsi SDXB'\ CPliJE abeaul, S''P''G'' abeaux, 0 abbfal, D' albeai,
C'' arbea. — '' S defoure. — ' P'' del preal, ailleurs délie prealle. — ^ X chaynez, C cliaienez,
P champs, D chainiaulx, BJ cheneauls, E clienauls, S''/}"" cl)aieneals, OC''D'' chayeneaux, G' chaisnealz,
P»' chayeneaul; voir ci-dessous, l. iO, et comparer p. iSS, l. 7, chaineit. — '^ CP stont, S et
autres manuscrits sont; cfr. p. 1S3, l. 1. — ' Ainsi SCP, XOC''P^G''D'B'' terres, y Toies, S'' manque.
— "■ C cliaienez, X chayeneez, P chans, D chainiaux, BJE clieneas, B'' ehayneals, OC''D'' chayeneaux,
G'' chaisneaux, P^ chaienalz, S'' manque; cfr. ci-desssus, l. 9. — " S z\ lieche, C aile liche, B" al
lyches. — » Ainsi SB'', S''C'' lieurs, G'' hoires, X haiiez, ailleurs hoirs, y manque. — p Ainsi SOi'G'Br,
PB'' clawir, G"" clawiir, D clauwire, BJE clauwre, P"" clauwier, C tawiere, X manque. — « Ainsi
SCS'-P'', PB'' amiercourt, DEXOG''D' amercourt, BJ araecourt.
* Ce personnage n'a pas élé rencontré ailleurs.
* Vottem, commune voisine de Liège, au Nord.
' GoBERT, Ruei, t. III, p. 8-i6.
' Le Bouxlitay, où l'on voit une ancienne chapelle et un château, qui ont fait l'objet d'une notice
de M. le chanoine L. Dubois, dans le Bulletin de la Société d'art et d'histoire du diocèse de Liège,
t. XI, pp. < à 43.
1 Le hameau de Bernalmont se développe actuellement sur les territoires des communes de Liège,
Herstal cl Vottem.
" La Préaile, hameau de la commune de Herstal.
' GoBERT, Bues, t. IV, p. 129.
s Coronmeusc. Voyez Gobkrt, Bues, t. I, p. 348. — Liège à travers les âges, t. II, p. 481, col. 1.
° Guillaume de Coronmeusc vivait en 1323 (Ibid,).
•' Pont d'Amercoeur. Voyez Gobert, Rues, t. I, p. 38. — Liège à travers les âges, t. Il, p. 32, col. 2.
156 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
XVU (§ 177).
177. Les csqiievins de Liège salvent et wardcntque, des forches, rappines
et robes montant " un deniers de fort monoie - le vies gros turnois por
VIII deniers — qui avinent et fait sont dedens les termes et bonnes
chi après déclarées, on puet bien vogier par devant eaux, de s
qiieilcunque terre ou paiis ly plaindcur ou faytuelez soient '' : assavoir., jusque
aile Geirc ', entre fes viliics de Ireil " et de Sains Piere; — et. de là, fendant ' le
rivière de Mouze et le terre de Uolhen et de Leniborch. jusques aux Ghus ' *,
sor le chemien d'Ays; — et en rallant droit parmy la terre de Lemborgh et de
Franchymont, jusque à point à Eawailhe "; — et, de là, en remontant parmy lo
f. 186, col. c. la terre de ban de ^primont et passant la rivier de Oiirte, jusque à point à
{Caut., 1,318.) Mamoir '' et puis al riwe de Blon * *, en ban d'Uffey '; — et passant tout oultre
le ban d'Uffey, jusque à riwe à Ockier, car, oultre le riwe, ne puet on vogier;
— et retournant à main diestre vers Oxhen. à deseure, par delà le vilhe; et al
?pinete, deseure Trewaingne ''; et puis à Hamelot '. et à Strée, et à Sains is
Nycholay, elle Sairte ". deseure Huy; — et puis en dcskendant vers le i>luef
IMostier et traversant Wouse al encontre " de Petis Malaides, par decha Huy;
— et, de là °, montant parmy le thier de Nerbonne '' et retournant, en '
amont, à point à '' Wanse; — et, de là ", en parsiwant tout amont le rivier de
Mehangne, jusques à Braives '; — et. de Braives ", en retournant à Fraieneal 20
à Tourines, et puis aux Tumbles " à " Oumalc '', et à Hollongnc sor Geire ";
— et, passant Geire, jusque à Berloos *; — et retournant à Tilhct '"', à
" s montent. — ^ La suite de ce % 177 ligure, comme morceau détaché, dans le pawilhart G,
f. 198. — ' C gdere, PDBG gaire. — " S omet de Treit. — « S fendanc. — ' Ainsi SG, C az glieus,
P a ghus, Y a glus. — » P ewaullie, G eawelhe. — '' Ainsi SDG, P hamoire, B bamour, C hamort.
— « S al rivière de bl., C aile riwe de bl., G a rieu de bl., P al riue puis lacune, y aie ruelle de
fons de bl. - > DG ouffey, P manque. — * CPDDG terw-. — ' Ainsi SD, G ramelo, C ramolot,
B remelot, P raraels. — "■ S saire, C sarte, ailleurs sart. — " S al entrée. — «S de delà. —
p CDBG nyerbonne. — « S omet en. — ''S de. — • S de delà. — ' C browes, P brodois. —
" C browes, P broibes. — " PDB tombes. — «" S de. — ^ Ainsi SCG, P omale, D umale, B vinale.
— " Ainsi SPB, CG geere, D gheerre. — = CG berlooz, P berlous, y bleis. — "" Ainsi SC,
P lielhelet, G tigelet ; cfr. note suivante.
* Jusques aux Ghus : jusqu'à la Gcule. Cette rivière prend sa source à Eynaticn et se jette dans la
Meuse au-dessous de Maestricht.
* Le Néblon se jette dans l'Ourthe au-dessous de Hamoir.
LE PATRON DE LA TEMPORALITE. <37
Mohin ", puis à Rokelengne " le tiexhe; — et deseure Pepengne % et tout le
grant champangno jusques aux Tombles ** à Brustcmme, et à Houberlengne %
et à Dypenbeike; — et revenant à Blize '' les Dainmes * et, de là, jusque al
Geire, à Treit.
s XVIII (§ i 78-1 87).
178 ^ Chi après s'ensiwent cheaux del Empire d'Allemangne
qui sont, à Liège, quitte de touny " de toutes denrées, par '
l'ancliiene frankieze dclle Empire.
179. Premier, cheaux d'Ays, cheaz de ('ollongne, cheaz de Dure, cheas de
10 Nymaise, cheaz de Neurenbergh, cheaz de Frànckefori^ et de Lubeyke '.
180. Item, sont quitte de touny cheaux del dyocheise de Liège chi après
nommeis : assavoir, cheaux de Saintron en sont quitte; cheaux de ban de
Sprimont ^ en sont quitte, par tant qu'ilh doienl wardeir le porte de Choke '' * f i86, col. d.
" se molin, P moiliien, G mouliin. Une confusion qui s'est produite dans y, y ramène à deux
reprises les deux derniers noms cités ; D en retournant au tillet a molins et puis a rokelengne
le tiexhe et au desour de pepenges en retournant au tillelet et au molin et aus tombes de br.,
B .. a tiellet a mouhin... a tiellet et a raollin..., / ... a tielet a moulyn... as tiellet et a
mollin. , E ... 3l tilliet a mouhin . a tilliet et a mollin. — >> P rokeleng', BG rokeienge,
0 rokelengne, C rokeelingne. — " Ainsi SC, P pepeng', BG -enge, D -enges. — '' CPDB tombes. —
« S heubertengne, D herbilaingne, P hoberlengne, BJE hubertangne, G houbertinge, Choubiertongne.
— ' C blieze, P blixhe. — » Les §§ 478 à 187 sont plus ou moins fidèlement reproduits, sous forme
de chapitre séparé, dans nombre de pawUharls. Bien que les variantes de ces transcriptions offrent
assez peu d'intérêt, nous en citerons une partie, A l'aide des sigles suivants : I (païuilhart ainsi
coté aux Archives de l'État à Liège, f. €), L (id., f. 5S V), C (^ C, f. SU), G' (= G, f. 171),
Hi r= H, f. 297). M' (= M, f. 636 v»), JV' r== N, f. 231 v"). — " Ainsi SPB, CC tonny,
DILWN'H' lourny, G' tonlieux. — ' S por. — -' CPDBC^ -vort. — * l/« de socque, IL de socke,
G' en sock.
* Munstcrbilscn, où se trouvait une abbaye de dames nobles.
* Un acte de Ib'JI rappelle l'cxcmplion de tonlicu dont jouissaient les habitants d'Aix. Macstrtcht,
Nimèguc, etc. {Bulletin de l'Institut archéologique liégeois, t. VII, p. 59.)
' Sprimont appartenait au duché de Limbourg; on faisait garder l'une des portes de la ville par
des étrangers qui, éventuellement, auraient pu se trouver dans les rangs ennemis,
* Sur la porte de Choke, voyez t. I, p. 487, note 2.
Tome III. 18
13S LE PATRON DE LA TEMPORALITE.
al defours, par delà, en temps de gerre, quant les sorscans délie cileit
sont en l'hous "; cheaux en sont quitte, qui sont '' del vowerie de Fleron,
appartenans à iVostre Oamrac d'Ays, et, parmy che. ilh doicnt wardeir le point
d'Ameircourt ".
181. Item, cheaux de ban de Seraingne sour Mouze sont quitte de touny '', 5
par tant qu'ilh doient wardeir les forbos al defours delle porte de pont d'Avroit",
sens enlrcir dedens la citcit, en temps que les sorseans de la dicte citeit sont en
l'hous •'. El, por che ineïsmes, tous les borgois citains de Liège sont quittes des
droitures de pontenage, quant ilh passent .Mouze à Seraingne.
182. Item, sont quitte de touny cheaux d'Yvo ", par tant qu'ilh doient io
(Coui.,1, 319.) wardeir la citeit et '' l'cnclostre Saint Lambert sour le rivaige de Mouze, droit
al devant del hospitaule * al (Chaîne. S'en ont ■' aulcunnes droitures aconstum-
meis '' aile englieze del Vaux Saint Lambert *.
183. Item, en sont quitte choaz d'Angleiir ', de Fetine et del Boverie, par
tant qu'ilh doient, en temps de guerre, gardeir le postiche de Brigebo ", deleis lo
Beairepart *, et le rivaige as Viviers à corron de Sovrainpont.
184. Cheaux " de ban de Juppilhe et de Grymengnée ° en sont quitte;
et '' ilh doient ' envoler leur crois à tout le confanon, et caschun chief
d'hosteit '' une personne, le dierain des fiestes del Pentechosle, et, por ' chascun
" M^IL hoest, CC^ ouz, BH'N' ooz, DG' ost, P oyst. — » CPC chil en s. q. qui s., S et en sont
quitte cheaux, yW'JV' et cilz qui sont. — " Ainsi SP, DH'N' araercourt, L amercour, CO ameicort,
B ameii'ourl, M'7 amereœur. — ' S de Ser. sont qu. de t. qui gisent sour Mouze. — ' Ainsi CPC,
S les f. al deseure de pont d'Avr., ILM^ les forbots dehors la porte d'avr., yH'.V le fourbes dele
port du pont d'amercourt. — ' CC ouz, DILH'N'G* ost, B oost, P oist. — o SB dyvo, CDH'X' divo,
PC de vo, M< Divoz IL de divoz. — ^ S en. — 'S.V'.tf« dev. l'Iiosp. -J S ajoute ilh. — * C-raeez,
C -mees, PD -raee, B meit. — ' C anglour. — " CC bricliebo, P brichelio, G' brigebal. —
" SyH'ISKV' Item ch., IL Et ceux; CPC n'ont que le démonstratif. — " Ainsi SCOB, ailleurs
griuengnee. — p S et parmy che, M' et pour ce, IL et pour cela. — « Ainsi PDBH'H', C ilh en
doiient. — »■ S ajoute y doit eistre ou envoler. — • S par.
' Voyez Abbaye du Val Saint-Lambert, charte n° 1681.
* Brigebo. Voyez Gobert, Rues, t. I, pp. 195, 4 94,
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 139
chief d'hosteit ", i denier de bons cens, al englize Saint Lambert, por leur
chevaige. Et, par '' chesl meïsmes manière, cheaux de Vervier *. El doient
les personnes venant avecque la dicte crois, ou " leur plus grande partie,
commenchier à danseir, tanloist qu'ilh entrent '' en la frankize ', sens cesseir
s jusque à tant qu'ilb auront paiet leur offrande.
185. Item ', en sont quitte cheaux de Ccrrey *, d'Ewengnéez ', et de
leur bans, et clicaux de llersla ", do Vyvcngnies ', de ^ Milhmorl ", de f 187, col. a.
Harens, d'Ans, d'Awans et de Lonchins l't, parmy chu, ilh doient wardeir
la citeit en lieuz que les esquevins de Liège salvent et wardent et qu'ilh
10 ont aconstummeit.
186. Nota ' que cheaux de Liège ne doient, à Ays ne à Collongne, point
de touny "". Et cheaz de Dure doient, pour leur droitur, à maieur de Liège,
dois bichelés de sappien et une paire de blans wans; item, cheaux de Francke-
fort ", I paire de grans wans de falkenicr, de bian kuer de chierf ", et i livre de
15 poevre ''; item, cheaux de Noirembergh '', i grande longe espée à dois mains, à
une large corroyé de blan kuer de chierf ' ; item, cheaz de Luybeke ', une paire
de blans wans de chierf ' et i espée.
« s ajoute doit ons. — ' CC'L par, S por, PM'l pour. — « S en. — <* S entreront, G enteront. —
« S ajoute de Liège. — ' S Et. — » S cerrey deurëgneez, C chery de nregneez, C chery de mégnee,
P cherey de mengnces. G' sery et deurengnee, M'IL elierre d'eveignee, D gherre de chère du greis,
BJ geire de chereit du greies, E geire de chereit de greis, H'N* geere de cherratte de greies. —
''^ Ainsi SPG', CO harsta, DB harstal, WN'M'IL herstal. —* SB -gnies, ailleurs -%nis, sauf IL -gnisse.
— J S omet de. — *■ CEC'G^ mirmort, D miermorte, P mirmoite, BJ mirmode, //W mirmoide,
IL mirmoet. — ' Ainsi CPC'M'IL, S Et deveis savoir, yH'IS' Assavoir. — "> CQ ne doiient p. de
t. a A. ne a C. — » SH'N'IL -fort, ailleurs -vort; S insère ici doient. — « SB chief. —
f PDjS'IL poivre, B povre, CC^ pevrie. — i S ajoute doient. — ■' S chief. — « S ajoute doient. —
' S chief.
* F.cs Croix de Verviers ont fait l'objet de nombreux articles dont les derniers et les meilleurs sont
coux du P. Hahn, dans les Publications de la Société verviétoisc d'archéologie et d'histoire, année 18!17-
1898, pp. :2I0 262; et J PiQUAf, dans le Bulletin de la Société scientifique et littéraire du Limbourg,
t. XXI (11)03), pp. ITO-lTl. Voir aussi la Causerie sur l'origine des Croix de Vervitrs, faite le
16 janvier 1911, à la Société verviétoise précitée, par M. En. Fairon.
' Ccrexhe, maintenant Ccrcxhe-Hcuseux, commune de la province de Liège.
UO LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
187. Item ", en sont quittes tous priesires clianones, par le raison de leur
previleiges, et enssi tous chevaliers et tous hommes de flief aile evesque de
Liège, tant que des fiicf délie evesqueit. mains qu'il!» ne soient marchons
noloir; car, de denrées qu'ilh achatent por leur porvision, sens fraude, ne
doient ilh point de touny; et ch'est par tant qu'ilh siervenl, sovenl fols, le s
saingnour en armes, quant ly conimon peuple giest à repoise et fait son lahure.
{Cout.,i,m.) XIX (^ 188-496).
188 ^ Chi après s'ensiiet ly juste règle de pois ' de pain, qui ne
puet fallir, comment ne à quelle pris bleis soy vende, soit espeltc. soit wessen.
189. Promier, deveis savoir que ly esquevins de Liège salve et warde '' lo
que ons ne puet, al loy de Liège, faire, sens le greit de saingnour, pain venaz
aile argent, soit noir ou blan, de plus gran pris que quatre por i denier — le
vies gros compteit pour viii deniers - ch'est dois pains por i vies tournois.
f. 187, col. 6. 190. En après, est assavoir que ly esquevins salve et wardc ' que, en
I moy de spelte, doit avoir i,\ thierchons ' de pain cuyt; et poise chascun is
m mars, si qu'en unck muy de spelte, at ix" mars collengnis " de pain cuyt.
Qui vuell donc '' savoir quantea ' denrée de pain doit peseir, ilh doit savoir,
tout promier, le pris dcl bleis: et puis doit prendre le \ih« part del mesure de
muy, qui monte i stier de spelte, et cely stier brisier en denier, solonc le valeur
de muy, et de chcs denier faire denrée de pain : assavoir, se chis slier monte 20
viu sols, ilh doit faire xlvhi denrée de pnin. le denrée ' comptée à dois deniers,
common paiement, et, de plus, plus et, de moins, moins, aile avenant. Et, che
" S Et. — * G omet les §§ 188-197. En revanche, te texte des §§ 188-196 a été copié isolément
dans nos pawUharls H, f. S98-S00, et S, f. 196 tfi-198 v" (copies citées ci-après sous les sigles Uffir);
il a également été transcrit sur dettx jeuilkts de garde, en tête du pawilhart A des Archives de
l'État à Liège. — " P paiies, S paiis de Liège. — " Aitisi SPAy, Hp^p saulvent et wardent;
cfr. §§ 175 et 190. — <■ -^HpNp suivent et wardent, PA warde; cfr. § 189. — ' SPA -chons,
D tierchos, BJE thirecos, ffî'iV!' tierces. — » Ainsi A, S coilengins, P colongnis, y collingnois,
Hp^P collongnois. — '' S doit. — ' Ainsi SA, Py quant, HpNp combien. — ' S omet de pain le
denrée; à ce dernier mot denrée, yH^Nf ajoutent, encore une fois, le déterminant de pain.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. lil
tellement considereit, ilh doit prendre le vin« part de pois de pain, qui monte
xxii mars et demy, assavoir le vm» part de iî"" mars "; et puis doit ches
XXII mars et demy dcpartiier enwallement à ches denrées de pain que ly slier
de spelte '' monte en argent; et, che que chascunne denrée at de pois, quant les
s xxii mars et demy sont enwallement départis, doit ons mettre en la balanchc
contre le pain. Et, en cas où " ly monnoie sicroit si floible '' que denrée de pain
vaiiroit iiii deniers, ou plus ou moins, s'en devroit ons useir par chest meïsmes
manière. Soit dont que i muy de spelte valhe un livres, commoin paiement :
ons doit prendre le viii» part " del mesure de muy, qui monte i slier, qui waull,
10 à che pris, x sols, liqueis x sols ^ montent lx denréez à n dennier * le danrée;
et doit ons prendre le viii» part * de pois de i muy de spelte, qui monte
xxn mars et demy; ons les doit départir à ches lx denréez de pain en telle
manière : les xxn mars et demy montent nu'"' et x firtons, car ly mars fait
nii firtons, et ly firtons ii onches : or en mclleis sour chascun denrée i firton et f- i^?, col. c
. . , . . . , . . (Co!/<., 1, 321.)
15 demi, che sont m onches; enssi aureis tout a point voslre compte de nii"" et
X firtons descur nommeis. Enssi appert que, quant ly muy de spelle vault
iHi livres, que denrée de pain de u deniers doit pesscir trois onches.
191. Item ', poreis^, par aultre manier " enssi juste et enssi brief, savoir
le règle de dit pois. Ch'esl assavoir que vous prendereis, del valleur d'unck
20 muy de spelte, de soûl le denier '; et puis '" prendereis le xii« part de pois que
ly pain cuyl d'unck muy de spelle doit pcsseir, laquelle xii» monte xv mars; et,
ches deniers, vos les convertereis en denréez de pain, et dcparlireis à ches
denréez les xv mars deseur escripl, par chest manière. Supposons donc que ly
muy de spelle vailhe mi livres, si " que deviselt est; si prenderons de soûl " le
2a denier, eh'est vi sols vni deniers, qui montent xl denréez de pain; et, là
encontre, nos prenderons le xii» part de pois de pain cuyt de i muy de spelle,
qui monte xv mars, lesquels nos distribuerons et '' départirons enwallement à
" Ainsi SPA, fHi'S»' de trente mars. — ' Ainsi PA, S de pain, ^H»N>''jxéant. — ' Ainsi A,
S en clie cas ou, P en ces ou, y ou cas que, lif au cas que, iV? manque. — '' Ainsi SBE,
PA flove, DU'' foible. — « S les vin part. — 'S omet liqueis x s. — » S donnier. —'_'^ S le vni p.
— ' S Et. — ' Ainsi SA, BJ poeis, D polvez, EHelSi' povez, P poroit ons. — * S por aultres
un raaniers. — ' A del soûl le denier, P desouz suivi d'un blanc; c[r. ci-dessous l. S4. — "' yUfNf
omettent prendereis del valleur. . . et puis, -- •> P ensy. — " Ainsi SA, P de seul, D desouz,
EHfNv desoubz, BJ desubs. — » Ainsi SA, P destribuons et, y néant, HfN» petite lacune.
442 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
ches XL denrées de pain par chesl manière : les xv mars montent lx " firtons,
desquels ons donrat à chascunne denrée firlon et demy, ch'esl »i onches; enssî
avons '' noslre compte com de promicr.
192. Item "^ par chest meïsmes manière, puet ons savoir quanlea ■* denrée
de pain de wessen, que ons soioit jadit appelleir bollens ' et malhaus ■', doit s
pesseir, ja soiche que ons n'en use plus à présente Vcriteit est que, en unck
muy de wessen. at ni poizc ' de pain, dont chascunne poizc monte xxn pains, se
que les trois poizcs montent lxvi pains: et doit chascun de ches pains pesseir
f. 187, col. d. vni mars et demi Enssi appert qu'ilh doit avoir, de pain cuyl, en i muy de
wessen, v*^lxi marc pessant Qui vueit donc savoir quanlea '' denrée de teile * lo
pain doit pesseir, illi doit savoir quantea-' ly muy de wessen vault; et puis doit
prendre le vm" pnrtiie de dit muy et ecl vui' brissicr '' en argent et. de cel
argent, faire denrée de pain: et puis doit ' prendre le vni* partiie de pois de
pain cuyt d'unck muy de wessen, qui monte lxx mars et demy (Irton, et, à
ches denrées, departiier enwallement le dis pois, en la manière comme "" ilh est I5
ordineit del espelte ", chi devant.
193. Kt enssi puet ons prendre de soûl le denier " de che que ly muy de
wessen vault et, de ches deniers, faire denrées de pain, et puis prendre le
xn" part de pois d'unck muy de wessen, qui monte xlvi mars et ni firtons, et
departiier à ches denréez enwallement. M
194. Et, afïln que vos soiics plus aybles de conoistre les pois donf ons
soie ' doit, en che cas, aidier, vuelhies savoir que li livre collengnis ', dont les
marchans ' usent, doit pesseir ii mars, le marc un Qrtons, le firton u onches, ly
" SA LX, PyHfN» XI-. - ^ Ainsi SP, A arons, y arons a, HpSp viendrons a. — ' S Et. —
•' Ainsi A, S quante a, />/) quant", Hi' quantes, BJENp quant; cfr. § 190. — ' S vollens, P volons,
Y boulons, HfNP boulions, A bonles. — ' S mailhar, A mailbau, P mailhaus, fl mallaus,
BJE moillans, H^y» moilans. — t PA poise, y pois, llPXr poix. — ^ Ainsi SA, Pytir quantes,
iVp quant; cfr. ci-dessus, l. 4. — • •(IlfSf n'ont pas teile. — ^ Ainsi SA, P quant, yWpiVp combien.
— * S prendre le viii» p. de cel viii« et br. — ' S ajoute ons. — "■ P que. — " S escript. —
» Ainsi SA, P de seul le dicte, D desouz le denrée, HJ desubs le denrée, EUfNr desoubs la
denrée; cfr. § 191. — p S doit. — « S soie, A soy, ailleurs se. — •" S collengins, A colengniese,
P colongnis, y collingnoise, HfNf collongnoise. — • Ainsi yH'Xf, S mierchier, PA merchier.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 443
onche n quinziens. le quinzien ii setins, le setin v esterlins. Enssi " appert que
ly marc poise vm"" esterlins, iy firton xl, ly onche xx, ly quinzien x, et le
selin V esterlins ''.
195. Or y at " del aullre pain four loy, noire et blan, dont ons use {Coût., l, m.)
5 commoiiement : ch'est ly noir, appclleis pain de dois quons ': et ly blan est
appclleis mychc livriche, par tant que les bolengier le livrent sour laillies as
clers et aux borgois. Chis pain est lousjour d'unck pois, car, quoy que bicis
vailhe, ly pois ne soi" change point; anchois poise ly gran pain de dois
quons '' vni mars et demy, et ly mycho livriche i marc. Mains ons ne poise nient f. 188, col. a.
10 le myche par ly seul, s'ilh n'en y at dois qui fâchent le myche; car. d'un seul
mychol *, n'est ons nient al amende. Et, quantea '' que teis pains soient four
loy, nequident ilh sont tant profitables aux clers et aux borgois prendans pain
sor talhes, et ont esteit de si grande antiquitcit useit, que dure ' et damageuse
chouze sieroit del osteir. Et enssi les bollengier en rendent à saingnour xu sols
is de vies gros l'année.
196. Item ■', deveis savoir que, délie Sains Remy jusque al Sains Andrier *,
ons doit partier les " bleis, quant ons voirai pesseir; ch'est à entendre que ons
doit prendre le valleur de che que ly melhcure vies bleis vaurat et le valleur
que ly melheure novelle, adonc novellement coihue, vairat, et mettre l'une
20 sour l'autre, et cely summe partire enwallement, et puis pesseir à che pris en
chest manière : supposeit que ly vielhe bleis vailhe un livres et ly novelle m
et X soûls, ou à contraire; che siéront, les dois muys, vu livres x soûls, qui
revenronl à ni livres xv soûls por le muy. Et, à che pris, ons devrai pesseir
25 entre le Sains Kemy et le Sains Andrier; et, del Sains Andrier en avant, ons
pesserat à pris del melheure novelle ', et pierderat le vielhe bleis son nom.
« yff»iV*' n'ont pas cette dernière phrase du ^ 19i. — ' P n'a pas ici le mot esterlins. —
" S ajoute ilh. — '' PA coins, D coings, H»Nf congnes. — ' D soi, BJE soy, PHfN» se, A sen
S néant. — ' PA coins, D cuing, BJ cunge, Wi'iV'' cungnes; au lieu de anchois poise ly gr. p...
S lit car ly gr. p. de d. q. poise. — » Aitisi yAUflS'', S unne seul myche, P un seul miche. —
'' P quant eauz, yH^N" combien. — * S que dire ons ne le saroit. — J S Or. — * S les les, PA le.
— ' S ajoute bleis.
* C'est-k-dirc du 1" octobre au 50 novembre.
iU LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
Encor deveis savoir que, se ly maire vuell, ilh passerai à dois denier près del
meiliieure, et nient plainnomcnt à che que ly meilheure vaurat, si qu'ilh
conquesleral, encontre " les bolengier, le contrepoise d'unne denrée de pain;
car, tant est bicis à plus petis pris, tant doit eislrc denrée de pain de plus
fors pois *. 5
XX. \ (§ 197-199)
197. Je awisse, chi après ", declareit comment monsaingnour de Liège doit
f. 188, col. *. faire blanche monoie à Liège, wardée "^ par sos esqucvins de l<iege. Mains, par
tant que leur wairde est trop eslroile ', si que ly sires n'y avroit point de
conqucstc, ilh at passeit xl ains qu'ilh ne-^Qst blancke monnoie en sa citeit. io
{CoHt., 1,323.) Sy m'en deportcray, car mon traitiies en ^ sieroil eslongics "; et oussi ons ' le
truve on cscripl en pluseurs lieu. Sy retourneray ^ à declareir le loy et les
usaiges del hosteit monsaingnour de Liège. Mains, par tant que
pau de gens ont cognissanclic des xii lieu là '' monsaingnour de
Liège at maisons et cappelles por ses plais à ' radjourneir, i»
lesquels ilh ne puet allre part tenir, ja soiche que gens qui soie truvent devant
ly, queil part que che soit, en son palis, soie pussent bien araynier, mains
qu'ilh y aiet des hommes et que che soit four englieze et four closien "' "; et
puet bien monsaingnour ovreir d'entrées et ° d'issu wes de ses (lief, en son
paiis S queil part que troveit soit; mains, en fait de plais, nuls adjour ne io
radjour ne soy puet faire fours qu'en l'unne'' des xu cappelles desous '' escript.
« yHffi'' contre, P.eauz — * PA pois, ailleurs pris. — « S omet après. — ■* y a wardeir. —
' S troipe slroite, PG trop str., DB trop eslr. — ' S ny. — » Sf en, PG néant. — * P alongiel,
Y alongies, G alongy. — * S et par tant oussi que ons. — ' Ainsi PG, S moy retourneray,
Y retournerons. — * SP la, 6' ou, DB la ou. — ' PGy suppriment cet a. — <" P clousien,
G clossin, Y enclostre. — " Mains, par tant que. . . ; toxis les manuscrits fournissent, de cette
phrase, un texte auquel manque la proposition principale; saris doute, l'auteur, égaré dans la série
de ses incidentes, aura-t-il perdu de vue l'idée qu'il voulait exprimer et qui, pour le surplus, ressort
à suffisance du contexte : « je vais commencer par indiquer les douze endroits en question ». —
" S omet et. — v S faire qu'en l'unne, P f. fours dedens l'une, G f. fours que es l'une, DB 1.
fours que ens lieu. — « Ainsi PG, S desus, y deseur.
< Cela veut dire qu'en matière de reliefs ou <t'investitures de fiefs, l'évéque peut y procéder eu
quelque lieu qu'il soit (pourvu qu'il y ait des feudalaires présents en nombre suffisant). Voyez
PoNCELET, Le Herc des fiefs de l'éylise de Liège, p. xxv.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 148
198. F^y promier et iy principaul des xii maisons ", ch'est ly palais à Liège.
Item, Huy, Dynant et Tongre, en laquelle moiisaingnour soloit avoir maison
sour l'aitre del englieze, qui est clieyuwe ** en ruwinc; Fosse, Coving. Tuwing,
Halois, VIouhault, Seraing sour Mousc, Franehymonl et Ayne l'abbie. Or ay je
y oiut faire question porquoy Trcit, Saintron et Bulhon ne sont en compte des
XII cappelles; et ilh m'at esleit, par les ancliiens, respondut que ch'est par tant
que les haulteur de ches vilhes ne sont nient al loy de Liège; et enssi Treit et
Sainttron sont à parchon, et descovenable chouzc scroit que monsaingnour de
Liège enprontaist terre por ovreir ° en son propre paiis.
10 199. Et deveis savoir que, quant alcuns est adjourncis là monsaingnour at f. 188, col. c.
maison et cappelle, et, sour cely jour, monsaingnour ^ n'est en nulle des xii liies
deseurdis, ly partie soie doit paroiïrir al Aneal de palais, en ' presenche de dois
fiifvels, et demandeir à portier là ' monsaingnour est. Et, s'ilh respont qu'ilh ne "
sceit où ilh est, ou ilh respont " qu'ilh est en une lieu qui n'est nient des
15 XII capelles deseurdicles, ilh en doit demandeir, de sa rcsponse, le ' tesmongnage
des hommes, en cuy wardc ly portier deseurdit doit-' mettre le paroffre. Et, aile
quinsaine'''ensiwant,ehis qui s'est paroiïcr doit ralleir par devant monsaingnour,
sens aultre radjour, et ly parsiere ' comme en devant. Et, en cas où ly portier
responderoit que monsaingnour estoit en auleun lieu là ilh auroit maison et
20 cappelle, chis poroffrains devroit alleir après le corps de saingnour, pour wardeir
sa journée.
XX. 2 (§ 200-222).
200. Et, à semblant "*, doit avoir monsaingnour de Liège xii peires, qui,
anchyenement, asloient appelleis les xii peires de Saint Lambert; et solloient
jugier des fiiefs de " baronnies, et nuls aullres. Mains tout ° est anynchilcit par (to«t., 1,384-5)
faulte d'usaige '', dont ch'est blasme ' et damaige à saingnour "", à ' son englieze
et à toute le paiis '; car grande honneur et domination estoit, à uns evesque
de Liège, d'avoir puissanche de mandeir en son sierviche teils prinches et
» s ajoute et capelle. — 'S cheywe, CDB cheuwe, P cheuve, G cheute. — ' SC n'ont pas por ovreir.
— " S se mons. - « CPG en, S elle, DB en le; cfr. §§ 26, 45, 47. — ' DE \a on. - i S nel, P nelh. —
* C responde. — ' PG n'ont pas le. — ' S omet doit. — * Ainsi G, SCPDB xv». — ' Ainsi SC,
P le parsire, G luy parsier, 0 li pouroffrir, BJE li paroffrir. — " Ainsi C, P aile s., G au s.
Sy semblanment. — " S et. — « S ajoute che. — f S por le default des saiges, C par faulte dus saiges,
P par fait de saig', G par f. dusaige, DB pour f. dusaige. — « S gran blasme. —''Sa monsaingnour
de Liège. — ' SDB et a. — ' S ajoute del evesqueit de Liège.
TouE m. 19
146 LE PAÏBO.X DE LA TEMPORALITÉ.
barons qui sont " fliefveis del englieze; desquels ly livre des *" Chartres
de Saint Lambert fait mention. Si nomiuer.iy partie "; mains je ne say, de
certain, lesqueis d'eaux linent fiief de poires; assavoir '' :
1. 188, col. d. 201 '. Ly duc de ' Brabant^ si que dus de Lemborgb ", al cauze de Gief
" S qui estoient et sont. — <> S ly libre aux. — ' Ainsi CP, S si en nomm. une p., C se nom. en p.,
D si en nomm. je p., BJE si en nomm. je le p. — '' S remplace assavoir par l'addition suivante:
mains qui le vuelt savoir, si vois à libre aux Chartres Saint Lâlart (sic), là les Iroverat ilh. —
' L'énuméralion des principaux fti/Jés de Saint- Lambert, qui s'ouvre ici, comporte, dans C et dans le
groupe p (PGMHSH), une double liste La liste l se compose de treize mentions; mais, si l'on prend
garde que le duc de Brabant y figure deux fois, cela nous ramène à di>uze grands feudataires, chiffre
évidemment en corrélation avec celui des douze pairs, dont il est parlé au § SOO. Voici les noms
enregistrés dans cette première liste, avec les numéros des paragraphes de notre édition :
soi. Brabant. i09. Namur. SU. Aulne. tSO. Uesbaye.
SOI. Brabant-Limbourg. S10. Looz. Sn. Morialmé.
SOS. Ilainaut. S07. Lorraine. SIS. Hochefort.
SOS. Flandre. 316. Beaumont. S19. Agimont.
La liste II contient les treize noms de la liste précédente, dans un ordre différent, et mêlés à neuf autre*
noms :
SOI. Brabanl-Limbourg. SOT. Lorraine. SIS. lleinsberg. S19. Agimont.
SOS. Brabant. SOS. Ilainaut. SU. Fauquemont. SiO. Uesbaye.
SOS. Flandre. S09. Namur. Si5. Heimberg. SU. Aulne.
soi. Gueldre. SIO. Looz. S16. Beaumont. SiS. Uiepenbeck.
505. Juliers. SU Linangc. S17. .Vorialmé.
506. Luxembourg. SIS. Relhel SIS. Rocheforl.
Les notices communes aux deux listes sont substantiellement les mêmes de part et d'autre, plus
complètes, toutefois, dans la seconde, et avec quelques variantes de rédaction. Le groupe y (DBJEj
ne possède que la liste l. Quant à S, il se limite à la liste II, dont il modifie quelque peu l'ordre
et relouche certaines notices, sans compter qu'il allonge le relevé d'une série d'additions de son cru :
SOT. Lorraine. SOS. Luxembourg. SIS. lleinsberg SI9. Agimont.
sol. Brabanl-Limbourg. SOS. Hainaut. SIS. lleinsberg. SSO. Uesbaye.
SOS. Brabanl. SOS. Namur. SI6. Beaumont. SSI Aulne.
SOS. Flandre. SIO. Looz. SU. Fauquemont. SSS. Diepenbeek.
soi. Gueldre. SU. Linange. S17. Uorialmé. Suite d'additions.
SOS. Juliers. SIS. Rethel. SIS Rocheforl.
La question d'authenticité, qui se pose à propos des deux versions en présence, ne nous paraît pas suscep-
tible d'être résolue. La première liste ne peut guère être considi'rée comme un extrait de la seconde, plus
détaillée et plus précise en certains points. Mais cette lùte II est-elle de notre auteur? Celui-ci aurait-il
repris et développé celte porliun de son travail, sur le registre même contenant la version primitive?
Ou bien faut-il attribuer la version nouvelle à un remanieur? En l'absence d'indices capables de nous
éclairer là-dessus, nous insérons, dans cette édition, la version la plus étendue, suivant le texte que
S possède en commun avec Cp, et en rétablUsant les notices dans l'ordre suivi par ces dernières copies.
Pour le surplus, nous relèverons les variantes de la liste I, qui seront distinguées des autres par l'adjonc-
tion, à nos sigles habituels, du chiffre I placé en exposant, sauf pour les manuscrits du groupe v, ceux-ci
ne renfermant que la première version. — ' Cp n'ont pas Ly duc de. — » G si que duc de Lerabour,
C si q. dus de Brabant, C'G^P^ comme dus de Lemborglï, S néant; P a une lacune embrassant la
seconde moitié du dernier alinéa de la liste I et un alinéa et demi de la liste II.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. U7
de Roede " *, le Sains Plovoir *, Aspre et ° Hoiieu '*, et le vowerie del court
de Jupilhe, deleis Liège '.
202. Item, si que dus de Brabant, dont ly homaige est enssi contenus
en livre des Chartres *, mains je n'en ay nient bien mcmore ".
5 203. Item, ly conte de ' Flandre, al cauze de ^ Geramont ", Marlines et
Bornehcm "*. Et " est homaige liège ", si que ses fiief ne puelcnt, par '' fault
d'heur ', retourneir al englieze.
204. Item, le duc de '' Gcldre ', por le fiicf de Ruiemont ', Dytre, Glennc
et Weirte " *, et tout che qu'ilh tient entre Treit et Ruiemondc. Se le relevont
10 ly conle Ottcs et ly conte Gerart, ses filh.
205. Item, ly conle de " Juiey % por le fiief de Turro % Guysendorp "
Ghersldorp -, Volonorp "", et des *'' trois molins de Berchem '.
" Ainsi SB, ailleurs rode. — » Ainsi SC, G le duc de s. pi., C'P'G' de s. pi., D de s. ploviere,
B de s. plovire. " C'P'G'DB daspre et de. — "* Ainsi GCCDB, G tioiient, P' hayen; S, après avoir
écrit hoiien, bifje le mot et le fait suivre de bornehem. — « et le vowerie... : ce dernier détail est
inconnu à la liste 1. —i dont ly homaige ... : la liste I porte a caze de fiief conleaut. — » S en libre
aux ch. Saint Lambert. — '^ SB omettent cette dernière proposition, G mains je ne ay n. b. m.,
P mais je ny ay n. bonne m., G mais je nen ay point bon m., C'P^G'D deqaeil je n'ay nient a présent
bien meraore. — • CPG n'ont pas ces premiers mots. — i La liste l insère ici fiief de ; l'ordre des trois
noms qui suivent yestti.GB. — * Ainsi SC, P geiamont, P^ giimon, GC'G' granraont, DB manque. —
I Ainsi SCGG^, PP' marliens, C^ mariiez, D malines, B malmens. — <" S ajoute on hoiien; cfr. ^SOi. —
" La liste l n'a pas cette .scande partie du § 20S, — " S li. de liège, P h. lièges, CG h. lige. — f S por,
G pour. — iCG dhoir, P doir. — '' CPG n'ont pas ces premiers mots. — • CPG guelre. — ' P rulemonde,
CG ruremmonde. — " CP wierte, G weert. — " CPG n'ont pas ceipremiers mots. - •" Ainsi SP, C j wey,
G jullers. — ^ Ainsi CH, GMT curre, S turie, P turee, WYR torre. —y S guysendor, Gl/flr gusedorf,
P ônesendorpe, WY gusendorp, R guesendrop, C guysterd.-op. — * Ainsi SG, CilHT gherstdrop,
PWYR manque. - «« Ainsi GMHTWYR, P volonoir, C vlonop, S blonef — '" S de.
' Concernant ce fief et ceux qui suivent, voyez Pokcklet, Le livre des fiffi de l'église de Liège sout
Adolphe de la Marck, Introduction, pp. xxxvi et suiv.
* L'infcodation de ces localités se fil, en li04, par le comte Otlon de Gueldre. Dytre désigne
Dietercn, dépendance de Sustcrcn; GIcnne est Gclecn, dans le duché de Liinbourg; Weirte serait
Wehr, village de la régence d'Aix-la-Chapelle, non loin de Sillaid.
s La charte du i'i octobre 1^43 qui consacre cette inféoilation s'exprime ainsi : • bona niea apud
Turre, G.'sindorp et tria niolendiiia apud licrchcm sita >. (Cartulaire de Saint-Lambert, I. \, p. 4S8.)
Dans une charte non dulée, niais paraissant de la même époque que la précédente (Ibid., p. b^T), le
fief est désigné : « Tcrram de Turre et Rente et tria molendina apud Berghen •. Turre est devenu
Thorr, village de la régence de Cologne, à un quart de mille de Bergheim, de même que Kenten.
448 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
206. Item, ly duc de " Luchemborgh, por les deymes de Thohongne et de
Wirriche *.
207. Item, ly due de Lhoraine, aile cause délie terre de Florine *.
208. Item, ly conte de " Henaii, por tout la conteit de Ilenau ' par declia
l'Eska ', en vilhes. chasteals, abbies, avoweries ', tounis ", monnoie. foresl et ^
aullres " appendiches.
209. Item, ly conte de Namure, por le conteit do ■' Brugeron *, gissant
entre Chayniont et Lovengnoul '; dont ilb fut jadit gran debas, al cauze de
chest homaige, entre l'evesque Abier de Liège * et le conte Godefroid de
Lovangne, qui clamoit le diltc hommaigc; s'en fut pronunchict par amyable lo
composition, l'an m nu'^'' et xviii, et " ly bommaigc adjngict à dit evesque;
et le relevai " ly conte de Namure, par le greit de conte de Lovaingne, de dit
evesque ". Encor '' doit ly conte do Namure tenir en fiief le casteal de Sanson,
et le relevont Phelippe, conte ' de Namure, et Henris, marchis de Namure, ses
fis, del evesque Johan adonc vivant. "
f. U9, col. a. 210. Item, ly conte de Looz, al cauze de toute sa conteit \ qui, à présent,
est annexée à paiis '.
' CPG n'ont pas ces premier* mois. — '' CPG n'ont pas les quatre premiers mots deee\ i07, qui,
pour le reste, est identique dans les listes I et II. Seul, S en o/fre une rédaction remaniée : Promier,
le roy Renier, duc de Lhoraine et de Baire, est fiiefveis à raonsaingnour de Liège, por le terre
de FI. — " CPG n'ont pas ces premiers mots. — * Liste l à cause de fiief de toute la c. de h. —
« Liste I si avant qu'elle giest decba l'Efka; DB s'arrêtent là. — ' S voweries. — » tounis est
déformé en covins dans CPGC'P', G' coïHins. — * Liste I n'a pas aultres. — * CPG n'ont pas ces
premiers mots. — i Liste I par le raison délie conteit c'on dist de. — * P brigeron, y bougeron.
' Au passage entre Ch. et L., correspond dans la liste 1 (texte de C) : en romans [paiis de]
Braibant, contenut en coronique de Sains Lambert; se commence à Chaœont et s'extent juxes à
Lovengnoules. — "• S et fut. — " CGG' et relevât. — ' La liste I porte (texte de C) : dont jadis,
à case del homaige, ilh fut grans debas, l'an m nu'"' et xviii, entre l'evesque Albiert de Liège
et le conte Godefroid de Lovaingne; s'en fut adont paix faite et le relevât li conte de Namur délie
evesque par le greit de conte de Lovaingne deseuredit — f La liste I termine ainsi le § 309
(texte de C) : Et tint ausi li dit conte le ccstcal de Sanson, lequeil relevont jadis le conte Plielippes
de Namur et Henry, marchis de Namur, ses fils. — i S el l'ont releveit pluseurs contes de Namure
comme Phelippe ly conte. — •' Liste I al c. délie conteit de Louz. — ' SUP'G' qui a pr. est an. a p.,
D qui rst au pr. an. au p., Bqui est a pr. an. a p. de Liège, PG an. a pr. a paiis, C an. a pr. paiis.
* Il s'agit des dîmes de Toliogne et de \Vëri«, province de Luxenibourg.
Cet débats eurent lieu sous Otbert, évéque de Liège de 1091 k 1110.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 449
211. Item, ly conle de " Lynenge ^ al cauze de fiief de Berchera " ^ dont
les esquevins prendent chief à Liège.
212. Item, ly conte de '' Rethés ', al cauze de cent livrées de terre de liège
hommage qu'ilh assennat en son paiis, dont ly livre ' de '' Chartres fait
s mention *.
213. Item, ly saingnour de ' Hinsbergh \ lige homaige por un cours,
assavoir Bikete ", Glenne, llottehem ' et Walewier "* ^.
214. liera ", Faleoramont ', por le fiief contenut en livre des chartre '' *.
215. Item *, ly saingnour ' de Hinsberg ', por xxx livres de vies esterlins
10 qu'ilh assenât * en la dyocese " de Trive.
216. Ly sires de Bealmont, en ilenau, por Chymay et la voverie " de
Coving.
217. Item ", ly sire de Moreilmelt, al cauze del vilhe et ' terre de
Morealmeit et de Hans; mains ly fortereche de Morealmeit n'en muet nient ".
»s 218. Item, ly sires de Rochefort, al cause delle fortereche et terre -de
Rochefort.
" CPG n'ont pas ces premiers mots. — * S lyneng', G ly veng", P lyuaig', GMTWY liuengne,
HN luy raesrae; cfr. Ii7. — " CGMHNT bierchem, P bierchon. — * CPG n'ont pas ces premiers
mots, — ' Ainsi C, S reches, G reces, P un blanc. — ' S assènent. — o S libre. — '' CP de,
G des, S aux. — ' CPG n'ont pas ces premiers mots. — J CG heynsbergh, P hyenberghe. —
* C likete, P libetteit, GMHT villerce, WY vileres, R viUicrs. — ' Ainsi SC, P hoteilhon,
GMHTWYR hotte. — "• C walewir, G walwier, P walewres. — » CPG n'ont pas Item. —
• CP facomont, G faucoraont. — p S en libre aux ch. Saint Lambert. — « S Item encor, CPG néant.
— <■ CPG sire. - • C de heynsbergh, P de sembruch, GMHNTWYR disembrughe. — ' S est.
asseneis. — " Ainsi CP, SG dyoce. — " OP'G' en H. comme sire de Ghimay et cestelain,
y en H. comme sires de Fumaing, de Ch. et chastellain. — *" CPGC'B n'ont pas Item. — * Liste I
n'a pas vilhe et. — y Liste I mains ly cesteal de Mor. est tenus de conte de Namur. — » Ainsi CPG,
C^P'DB a cause de sa fort, et terre, G' a c. de sa t. et f., S al c. de Rochefort et la terre.
< Bechleiin, village sur le Rhin, au grand-duché de Hcsse-Oarmitadt.
i Voyez Cartulaire de Saint-Lambert, t. I, p. 338.
> Même volume, p. 236.
* Même cartulaire, t. Il, p. 276.
180 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
219. Item ", ly sires d'Agymont, aile cauze del " fortereche et terre
d'Agymont.
220. Item % ly voweit " de Hesbaing. à • cause délie forireche d'Aigre-
monl ', et ddle vowerie de Hesbaing, et des homaiges à clie afferant *; por
lequcil Oief ilh est obiigiiet de porleir le slandar ''. S
221. Ilem. ly abbeit d'Ayne, por pluseurs fiief qu'ilh tient '; de ^ queil *
ilh n'est point de double que che ne soit ly uns des xii peires '.
222. Ittm ", ly saingnour de Dypebeike " est, si que ° j'ay oyut dire
anehienement. flief d'unne deméc partie ^; et Argenteai. une demée partie ';
ja soiche que les saingnours d'Xrgenleal l'aient releveit sovent fois d'aullre ' {»
saingnorage, et chcaux de Dypenbeike l'aient releveit des dus ' de Brabant '.
[Additions de Jean de Stavelot :]
Item, ly duc de Cleyve. enssi qu'ilh appert en livre à charire Saint Lambert. —
Item, ly conte de Blois, enssi qu'ilh appert en livre az charirc Saint Lambert. — Item,
f. 189, col. b. ly conte del Roche en Ardenne, comme peire et homme aile englieze. — Item, ly conte is
de Meurs, por le terre de Borne, — Item, ly conte de Wadommont, por le terre de
Pesse. — Item, ly conte de Chyny, enssi qu'ilh appert en livre à chartre. — Item, ly
saingnour de Horne, de tout son tennement de Horne. — Item, ly saignour d'Erkcl.
de son terre, enssi qu'ilh appert en livre aux Chartres Sains Lambert. — Item, ly sires
" CPGP'B n'ont pas Item. — » Liste I de sa. — • CGB n'ont pas Item, P lit et. — <« SC le
vowerie, P délie voweriie. — > SP omettent le passage à cause... vowerie de Hesbaing; mais,
à la (in du l iiO, P reprend : Item, ly voweit de Hesbay, à cause délie fortereche daigens.
— ' CG dagiraont, P daigens, CD daigremont, B dagremont, G^ dolgimont. — ' Le passage à
partir de à cause ... a pour correspondant, dans CG'f : i cause de son advoweriie et de ses
homaigez (et) délie fortereclie d'A.; P' à cause de son av. et de ses hora., est ausy contenus en
livres des ciiarires, mais je n'y ay nient bonne mémoire. — * Cette relative est ainsi libellée dans
CG'DB: à queil li droiture ((X droit) de slandar (y ajoute Saint Lambiert) apartint; P-f néant. —
* Liste I à cause des fiiefs qu'il tient de mons'. — ^ Cette suite du § iti est inconnue à la liste I.
— * S de quoy. — ' S ajoute de Saint Lambert. — •» CPG n'ont pas Item. — " C dyepenbeeck,
P dipenbecke, C dypenbeik. — » S si comme. — p P d'une demie peire, GMHTWY d'ung demy
père. — « P une demie peire, G ung demee père, MHWY un demy pcre. — ' S aultruy. —
• C de duck, P du duc. — ' G r. de plusseurs seigneurs.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. 481
de Hirche, por sa terre. — Ilem, ly sires de Virve, por sa terre. — Item, ly sires de
Hermalle, por sa terre — Item, ly duc de Bulhon, qui, ft présent, est al cnglieze, qui
at quatres peires qui sont hommes de fiiefs à monsaingnour de Liège, por tant qu'ilh
est duc de Bulhon : premier, ly abbcit de Saint Hubert en Ardenne; ilem, ly sires de
5 Myrewair; item, ly sire de Oryo et ly sires de Jachc.
Chy s'ensiwent les bancreches del cnglieze : Florine, Morealmeit, Hirche, Rochefort,
Agymont, Virve et Hermalle.
Chi après s'ensiwent les peires del evcsqueit de Licge : premier l'abbeit de Stavelel,
l'abbeit d'Ayne, le duc de Lucemboiirgh, Brabant, f^emborh, ly conte de Henau, ly
10 conte de Namure, ly conte délie Roche en Ardenne, Argenteal et Dypebeyke.
XX. 3 (§ 223-234).
223. Chy nos tairons des fiifveis " en quels doient cislre pris les xii peires f. 189, col. e.
deseurdis ^ dont ilh n'est riens useit ''; et relrairons "* à nostrc principaule (Co«'-. i. 326.)
maieire, ch'esl à declareir le haulteur de l'evesque de Liège et le
15 loy de sa court, enssy qu'ilh al esteit useit au temps des saiges et des bons
constummicrs ' trespasseis.
224. Monsaingnour ' de Liège doit avoir, al cauze de sa haulteur, si "
qu'ilh est chi devant contenut, en folhet de ce traitiiet ^ le feu et le
cache des cas dont chi deseure est fait mention *.
50 225. Item, le droitur de ' donncir querantaines, en la manière qu'ilh en-'
at esteit useit. Et, quant alcuns at cyut les un qucrantaines qui sont de loy et
ilh puet avoir le V anchois que sa partie adverse l'aiel debatut, chest v* aurat
son cours, et tant que demandeir " en vorat, jusques à tant qu'elles soient
" s ajoute monsaingnour et l'englieze de Liège. — » S ajoute de paiis de Liège. — ' S ajoute
de quoy cli'est grande damaige. — <» S et nos retr. — « S aconsturamiers. — ' CP mesire;
S ajoute l'evesque. — » S enssi. — '> Ainsi CPGB, sauf le blanc entre en et f.; D il est ch. d.
c. ou VII» foillet de ce tr., S ilh soy contient chi devant. — ' S del. — ■> Sy suppriment en. —
* S damendeir.
' Voyez ci-dessus p. 84, § 80.
152 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ
debatues par l'adverse partiie. Mains, s'ilh les vuell debatre, ilh doit venir al
canohellerie monsaingnour de Liège, anchois que ly quarte " querantaine * soit
expirée; et doit, à secrétaire monsaingnour, mettre et faire ensengnier son
débat, pour elies querantaines astancbier '
226. Pour nul cxchès qucilcunque, ne doient cistre impelrées querain- s
laines, s'ilh n'ai '' oyut estour ou burynne, ou plus gran mal, entre les parliies.
Car, pour maneches, haymes, vilains parleir, defllancbes ne cas semblans, ne
puet ons querantaines impclreir, s'ilh n'y al cop ferut; car ly coup fait le
guerre, et nient les parolles Et les querantaines sont ' impelrées por le
dobtanche de rcvengcment, qui sieroit commenchement dclle guerre. Et, par lo
tant, quant les quatres querantaines sont exspirées, ly guerre est ' ovierte aux
f. 189, col. d. partiies. Et, s'enssi estoit que ly failuel desist en justiche, par devant monsain-
gnour et ses hommes, et en * presenche del partie, qu'ilh ne voloit nient
guerrier ne mettre ses amis en dungier, anchois voloit ilh ' l'excès sufQssanment
amendeir, aile cnsengnemcnt de monsaingnour et de ses hommes, se ne poroit is
ons, par loy, constrandrc le partie blcchie qu'ilh s'acordaist ne sa guerre osteir,
s'ilh nelle faisoit de son greit.
227. Etdeveis savoir que querantaines, commandées por cas ^ d'homme-
cide, ne comprendenl nient les hommescydes de cely fait; car nulle homme-
cydes n'est compris en querantaines, anchois demeurt en la cache de 20
saingnour et délie partiie. Mains tous ses proismes y sont compris; auxquels
ly cusiens de mors ne soy puclenl radrechier, tant que les un querantaines
Coût., 1, 3S7.) durreronl ; mains, entre u querantaines, soy poroicnl ilh bien radrechier, sens
perilh de " loy.
228. Et. ja soiche que bastars n'aient point ' de proismeteit en succession k
de *" moibies ne d'hirelaigos, solonc le loy de Liège, nientmoins, ilh sont loiies
des triwcs et " querantaines, enssi bien que les légitimes.
• SCP quatre, G un, y quatreme. — ' S xv«, C quinsaine. — « Atnsi GDB, J astanchir, E estanchier,
P escauchier, SC astargier. — '' SGB n'y at. — « S qu. doient eistre. — ' SC siéront. — > S ajoute
adonc. — '' S en la. — 'S ilh voloit. — i GD pour cause, C par cas, B par case, P par cause. —
* CG délie. — ' S omet point. — « S des. — " S et des.
LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ. <83
229. Chcs qucranlaines puet monsaingnonr " de Liège, aile requcsl délie
partie ^ faire commandcir par tout sa dyoceis, cnssi bien sour clieaux qui point
ne sont ses sorseans eomme sour elieaux de son palis. El quikyoncques " les
brisse, ilh est altains de son honneur, se plainte en est faite par devant
» monsaingnour et ses hommes, et le fais bien provcis; et "* doit chis forjus '
eistre jugies par les hommes monsaingnour, en la maison del justiehe, en palais,
à son dclle bancloke ', par le semblante manière que les esquevins de Lit-ge
forjugent en leur xhampnes "; et siérait * fais ly crys à peron, à Liège, par le
botolhon en presenche des hommes monsaingnour, jusques al nombre de
10 xuii fiiefveis, en la warde desquels ly maire de Liège doit mettre ccly fourju- f. 190, col. c.
gement *.
230. En fais de ^ Iriwes, de qucranlaines et de reschosse " d'hirlaige, dure '
proismeleit jusques en vn' degreis ". Mains ons doil che proveir eleirement, de
greit en greit, par nom el par sornom; car ly tesmongnaige de dire : « je eroy
45 ou je say bien que chis et cliis sont " en v% vi' ou ° vn* degrclt de prnismeteil »
ne suilirolt nient, s'ilh ne disoil : « je say bien, ou je ay oyut dire les ansneis et
mes devantrains, que tels fut peire de tcilh homme; et, de ly, issit leil; et enssi,
en avallant son compte, jusques à cely por ^ cuy illi feroit son lesmongnaigc.
231. Et, s'ilh avenoitque chis qui auroll Iriwes ou queranlalnes brissiees,
20 fui>t plus proisme à plaindeur, de chcst meïsmc costeit ' dont ly debas seroit
• CPDB mestir. — * S des parties. — ' B quiquionke, C quequioncque, P que quiconke,
G quiconcques, 0 quiquonque. — <• S on. — ' Ainsi SCP, NWY foriiige, J foriuges, fi forjugez,
GMH foriugie, ET -giet, D -giez, B -gies. Forjus est, semble-l-il, une forme inédite. Sa présence
dans a et dans le plus ancien exemplaire de la famille p fait que nous n'osons le rejeter pour
forjugies, « mis hors la loi », terme mieux connu et rencontré ci-dessus, entre autres p. 73, l. ii,
et p. i29, l. S, où il est employé substantivement, comme, d'ailleurs, dans maint texte ancien.
Forjus résulterait-il d'une abréviation mal comprise, appliquée à forjugies.' Ou bien est-il permis de
l'assimiler à un mot tel que forjur, « parjure », dont Godefroy cite un exemple de 1391, origi-
naire du Hainaut? — f Ainsi SD, CP blanclocke, GMHSTWYR blance clocque, BJE cloeque. —
» CPGMT xhamraes, HNWYR schararae, DJ scampnes, BE scapnes. — * CGDB serai. P seroit.
— * Ainsi se, PNy foriuge, GT foriugie, ilHWYR ftiriugiet; voyez le même mot dans la mime
expression, p, 70, l. 7. — J S des. — * Ainsi SB, ailleurs rescosse. — ' Ce mot ne se prétente
tous une forme correcte que dans GWY dure el MHNT durre; ailleurs il est altéré (hormis peut-
être la variante de C) : C doire, S de heures, P dun, BJR dune, DE dunne ,• cfr. dure p. 1?i, l. 1.
— "S en VI d. — "S soit. — " S vi ou. — »* S par. — « P cesl m. costeit, BJ cesti m. costeit,
D cesti m. costet, GMUTWYRE cestui m. coste, C ceste ra. coiste, S chest m. couze.
Tome fU. 20
1»4 LE PATRON DE LA TEMPORALITÉ.
commenchies, qu'ilh ne fuist à principaul raituel, ilh n'aroit nient queran-
taines ne " Iriwes brisies, s'enssi donc n'csloil qu'illi awist '' por le principal
débat esteit armcis on siervilcle son corps le dit fayliiel principaul, enssi qn'ilh
avitnl bien que ons " aymc niics unck longent " proisme que une pins prochain.
232. Kt, de tous cas cryminals queilcunqucs. ons soy doit plaindre dedens s
XL jours après le fait advenul, en cas où ly plus proismes sicroit à paiis; et. s'ilh
cstoit absens, dedens xl jours après sa revenue; ou, s'ilh estoit desseagies et ilh
n'awist mambor qui sa plainte fesist, ilh soy poroit plaindre dedens le queran-
taine après che qu'ilh auroit le xv'ain de son eage acomplit% à tous ses boins poins.
233. Item, s'ilh advenoit que chis à cuy ons dcvroit commandeir les lo
qucrantaines. soy absenlaist ou ne fuist point Iroveis, on les poroit comraan-
i. 490, col. *. deir à son Glh. s'ilh avoit ' parfaite eage, ou à sa femme cspousée, por tant que ly
femme et maris ' sont une corps par loiien de mariage, mains qu'ilh fuissent *
{Coût, 1,358.) demorans ' ensemble-'; et, silh n'avoit femme ne heure '' marie à caige, ons
feroil le commain ' à son plus proisme troveit adonc en le dyocheise de Liège. >3
234. Item, nuls ne puet commandeir qucrantaines, ne faire nuls explois
de justiche, ne porteir nulle jugement en la Paix ne en la court monsain-
gnour ", ne ly oisteir " de ° raisnes de forche ne de debte '', s'ilh n'est homme de
fiief à ly et s'ilh n'at son fiief releveit : voire, des anchicns fiief dcl evesqueit,
qui ne doient nulle relief, car les hommes de fiief delle conleit de Mouhaut, dcl îo
conteil de Looz ne de Cleirmont, n'ont nient che previleige '':, mains bien poroit
advenir que, par '" antiquiteil el trespassement de temps, ches chouzes sicroient '
obliies et soie voroit chascun afranckier, queis que ses fiief fuist.
« S ou. — » se ilh n'awist. — « yll on, GMTWYR l'on, C une, P ungs. — "« Ainsi SC, B longain.
GD longtain, P lontain. — • Ainsi SC, P le xl« ou de son eaige, GMHPiTWYR iv ans de son
eaige, y les xv ans de son e. acomplis. — ' S ilh lavoit. — v AïTisi CP, S la f. et ly m., C la f.
et le m., DBJ li femmes et hommes maries. — '' Ainsi P, GDB qiiils fuissent, C que il fuist,
S quelle fuiste. — ' S deraorant. — J S ajoute avecke ly. — *^ CP hoir, G lioire, D hoirs, B hors.
— ' PC -an, CB -ant D -and. — •» S la c. de mons. de Liège, y la c. de mens. — » PGMHT rostcir.
— • S des. — p S double. — « S ches previleiges, B ces privilèges. — "■ S por, G pour. —
• Ainsi ^BJE, S siéront, C seront, D sont.
ADDITIONS ET CORRECTIONS
relatives au commentaire historique et aux tableaux généalogiques '.
TOME I
Page 9, note 2, dernière ligne, au lieu de : canton même, Usez : même canton.
» 13, note 4. Voyez ci-dessus, p. lxxvii : La légende de Basse de Dammartin.
» 15, note 3. Jeanne dite de Herck élail la nièce, et non la sœur de Rasse IV de
Warfusée à la Petite Bouche.
» 20, note 2. Le S novembre 1358, Arnold de Molembais, chevalier, sire de
Linsmeau, releva le château de Braives {Cour féodale de Liège, reg. 40,
fol. 17).
» , ,22, note 1. Clarembaud d'Atrive vendit, le 9 novembre 1362, le château et
T^^ la seigneurie de Wodémont à Jacques de Fraiponl (De Ryckel, Fiefs de
Dalhem, p. 354).
» 27, note 2. Le sceau de Thierri de HanefTe, seigneur de Seraing-le-Châ(eau,
est décrit, d'après un document de 1377, par Demay, Sceaux de la
Flandre, n" 1604.
» 50, note 7, au lieu de : 14 janvier 1440, lisez : 14 janvier 1414.
» 41, note 7, 3« ligne, au lieu de : p. 559, lisez : p. 529.
» 44, note 3. Le deuxième registre du la cour des tenants de la cathédrale
Saint-Lambert renferme, fol. 08, les « œuvres de Thibaut de Landris
et de Wéri de Lavoir, des convenances de mariage damoisclle Yde, fille
dudit Wéri ».
» 44, note 8. Jean délie Grange, chevalier, était, en 1351, avoué de Hodeige;
en 1366, Jean de Langdris lui avait succédé en cette qualité
(B. C. R. U., 3* série, XIV, pp. 123, 129).
' Nous n'trons pas repris ici les additions et corrections insérées â la fin des tomes I et 11.
ISe ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 46, ligne 4. Hugues de Bassine était bailli de Condroz, en 1285 {Val-Saint-
Lambert, charte n* 380).
>» 55, note 3. Sept fawes est une mauvaise traduction de Sefawe, Sechfawe
(hêtre sec).
» 54, note 5 (le texte |)orte 3), au lieu de : Hamoir, lisez : Hamois.
» 56, note 5. Isabelle de Geer vivait encore en 1383 (Val-Saint- Lambert, charte
n» 739).
» 57, note 1, au lieu de : Habielhe délie Tour, lisez : Mabielhe délie Tour.
L'erreur de lecture provient de Korth, Archiv Harff, I, p. 236.
» 64, ligne 9. Jean de Ronc était maire héréditaire de Marche en Famenne,
en 1373 (Vannércs, Histoire monétaire du Luxembourg, p. 210).
» 66, note 3. Tilman de Rosmeer dit aussi de Rosmel, receveur général de
Liège, tirait son nom de Rosmeer, commune de la province de Lim-
bourg. Le château de Rosmel à Dattice fut le berceau d'une famille
tout à fait distincte, dont plusieurs membres furent châtelains de Fran-
chimont.
» 68, note 4, au lieu de : 1335-1556, lisez : 1333-1336.
» 71, note 1. Thibaud de La Vaux était en 1303, maire de Wellin et non de
Vielsalm (Charte imprimée dans Halkin et RoLiiND, Chartes de Stavelot-
Malmedy, 11, p. 118).
» 71, note 6. Rasse de La Vaux était seigneur de Bes, aujourd'hui Beth, dépen-
dance de la commune d'Opont, canton de Paliseul.
n 84, note 2, au lieu de : fils de Henri sire de Gronsveld, lisez : fille.
» 95, note 3, ... « aux six enfants de Wauthier d'Athin... ». Hemricourt ne
mentionne pas les enfants de Wauthier d'Albin, mais les neuf ou dix
enfants de Guillaume d'Athin, dont il en nomme quatre.
» 95, 4* ligne de la note 1, au lieu de : 28 mars 1377, lisez : 1277.
» 97, 3* ligne de la note 2, ajoutez -. douze ans seulement après le mariage de
sa mère.
» 103, note 3. Catherine de la Boverie était fille de Bertrand de la Boverie et de
Catherine de la Marche, sa seconde femme, et non de sa première
femme Isabeau de Melun.
» 115, note 1. Le 15 décembre 1348, Louis Marteau de Milmorl releva un cens
â Liège par transport d'Agnès de Jupillc « ante » de sa femme (Cour
féodale de Liège, reg. 40, fol. 513 v°).
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 157
Page 121, note 5, au lieu de : Harzée, lisez : Harzé.
» 122, note 1. Wauthier de Beaufort, sire de Barse (non chevalier) mourut
en 1292. L'erreur est rectifiée au tableau Barse, II, p. 142.
» 154. ligne 24. Des chevaliers de Marchin sont cités au XIII» siècle, notamment
Jean de Marchin, en 1234-1253 {Cartulaire de Saint -Lambert, I,
pp. 320, 326, 3S1. — A. H. E. B., XXIII, p. 334).
En janvier 1301, est cité «monsignor Wilhames de Marchins, chevalier »
{Abbaye d'Aine, cartulaire, fol. 230 v").
» 157, suite de la noie de la page précédente. Voyez 1. 1, p. 490 et ci-après, une
addition se rapportant au même objet,
» 163, ligne 20, ajoutez en note : voyez l'acte d'achat de la terre de Fauquemont,
l'an 1363 (Ernst, Duché de Limbourg, VI, p. 69).
» 178, note 3. En janvier 1285, est cité Jean Pagnoteas de Fize {A. //. E. B.,
XXIII, p. 433). Concernant les l'agnon de Fize, en 1275, voyez Val des
Ecoliers, à Liège, cartulaire, fol. 93.
» 180, note 1. M. le baron de Borman donne la seigneurie d'Ossogne comme une
dépendance de Thuillies (Ilainaut); c'est en réalité une dépendance de
Havelange (Namur). Voyez Poncelet, Fiefs d'Adolphe de laMarck, p. 662.
» 180, note 2, au lieu de ; p. 431, lisez : Â^l.
n 187, note 5. Saint- Fontaine est une dépendance de Pailhe, canton de Huy.
» 196, note 4, au lieu de : Marguerite, Ileluis et Mathias, lisez : Marguerite,
Heluis et Mahaut ou Malhilde (de Walhain).
» 199, note 1 , à la fin, lisez : Cartulaire de Heylissem, n" 148 et non 158.
» 210, § 334, ligne 22. Rennechon de Bombaye, avoué de Mortier, releva
le 13 janvier 1591, par l'obit d'Arnoul Marteal de Bombaye, son père
(Cour féodale, reg. 42, fol. 24 v°).
» 217, note 2, après : la garnison d'Argenteau, ajoutez : Fisen, II, p. 113.
» 220, note 1, ajoutez : Poncelet, Chartes de Saint-Pierre, p. 128.
» 233, note 2. Rase de Berlo fut marié à la demoiselle de Brus et non à Marie
de Leuth.
» 234, ligne 12. Everard, fils de Radou de Sclessin, mourut le 30 mars 1335;
Gilles, son autre fils, décéda le 2 janvier 1336; Ave d'Ile, femme
de Radou de Sclessin, mourut le 6 janvier 1352. Cette famille portait
de vair de sept tires au sautoir brochant sur le tout (Naveau et Poullet,
Epitaphes, II, p. 69, n" 1432),
158 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 237, noie i. Les derniers mots de cette note ne sont pas très clairs. Jean de
Lardier dit délie Liwon, époux de Ide Balar de Jupille, était fils et non
petit-fils de Jean de Lardier, écbevin de Liège en 1285-1307.
» 240, ligne A. Au sujet de l'épitaphe de Lambert de Hozémont, voyez l'Intro-
duction, p. XLVIII.
» 244, ligne 5. On célébrait, au mois de décembre, en l'église de Visé, l'obit de
Marie de Erckenteil (Argenteau), alias de Templis (fol. 78 v°).
» 249, ligne 15. Le 50 juillet 1555, comparaissent Yde del Quartier et Libert
son flis. D'actes des 14 juin 134<», 13 septembre 1349, 8 avril 1350,
il ressort que feu Gérard de Quartier avait eu trois enfants : Libert,
Isabelle, mariée à Gilles de Wihogne, Jeanne, mariée à Colarde Grâce.
Libert eut pour fille Ide. Un acte du 9 mai lô64 mentionne Johan, fils
de Gilon de Horion et d"" Isabelle de Quartier, sa mère; l'acte de 1350
concerne la cour et assise qui siet elle voie de Saint-Laurent, que on
dyst de Quarlir {Saint- Pierre, reg. 53, fol. 89, 94 V). Il y avait, en 1477,
en Souverain Pont h Liège, une maison dite de Quartier [Hôpital Tir-
bourse, cour des tenants, 1455-1502, fol. 230 y).
» 250, ligne 13. Henri, fils de Pirar le Dyavelot, payait, en 13G2, une rente
hypolbéquée à Waudre [Pauvres en lie, stock IV, fol. 52).
» 257, note 2. Le 10 décembre 1279, est cité Eustache de Fontaine, chevalier,
homme de fief du comte de Looz [Val Saint-Lambert, charte n° 368).
» 260, ligne 20 et tome II, page 205, dernière génération. Henri de la Heid,
fils de Guillaume le Champion, vivait en 1325, 1332 [Saint- Pierre,
reg. 144, fol. 82 v").
» 267, note 3. Ajoutez la date ; 18 novembre 1357.
» 269, 6* ligne de la note 1, au lieu de : Apolphe, lisez : Adolphe.
» 274, note 5. D'après la chronique abrégée de Jean d'Oulremeuse, Guillaume
de Flémalle fut aussi bourgmestre de Liège en 1387 (Balau et Fairon,
Chroniques liégeoises. II, p. 222).
» 277, ligne 18. .Maroie de Lavoir, fille de Jean, était mariée en 1358, à Renecbon
délie Tour de Wandre (Archives de Harff).
» 281, note 4, au lieu de : à Vivegnis, lisez : au faubourg Vivegnis.
» 289, ligne 3. Thomas de Hemricourt, fils de feu GolTin, était, en 1351, chanoine
de la collégiale Saint-Georges à Wassemberg (Schuffels, Das Sankt
Georg Stift, p. 49).
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 159
Page ^90, ligne 8. Gilles de Hemricourt, fils du chroniqueur, obtint le 19 mai 1365,
une prébende en expectative en l'église de Saint-Denis à Liège; il était
clerc, et cousin de Nicolas Trophardi, écuyer de la reine de France,
laquelle adressa la demande au pape Urbain IV (Fierens, Supplique$,
n» 1373).
» 292, note de la page précédente. Ailid de Falcon était, le 18 janvier 13."57,
veuve d'Arnoul de Cheltegnées. Evrard de Falcon, son frère, usait
en 1356 d'un sceau portant un écu à un léopard couronné passant,
la poitrine chargée d'un meuble indéterminé {Chapitre de Saint-Jean,
original).
» 299, note 3, au lieu de : Poncelet, Sainle-Croix (sous presse), lisez : t. I,
p. 562.
» 299, note 5. Après le mot : Vivegnis, ajoutez : de Crassier, Epilaphes de
l'abbaye de Vivegnis, n' S6.
» 299, note 6, 4» ligne, au lieu de ; Ode de Waudre, lisez : Ode De Wandre.
» 302, note 3. Mormany est Moresnet. Des actes où apparaît cette localité,
il résulte qu'elle était située près de Gemenich et d'Aix-la-Chapelle.
Arnold de Moresnet (Moyrmensneyt est cité en 1347 (de Raadt,
IV, p. 492). Dans les comptes de la collégiale Saint-Pierre, de l'année
1373, on mentionne sous la rubrique Hombourg : relicla Gerardi délie
VVede pro terris acquisilis a consan{>uineo suo de iMorniesneit; item, pro
terris acquisilis a Caris de Mormesneil. Dans ces passages, il s'agit
indubitablement de Moresnet. Sous la même rubrique figure : « relicta
Moirepais » {Collégiale Saint-Pierre, reg. 1S6). Dans le livre des feuda-
taircs de Jean 111, duc de Brabant, le nom est écrit Mormensey;
Winand, fils de la fille de Catherine Skeppeleren de Moresnet y tenait
en fief, du duc, 100 bonniers de terre, 2 bonniers de bois, 20 bonniers
de pré, 3 marcs de cens, 36 chapons, 4 pains dits waslelle (Galesloot,
Le Livre des feudataires de Jean III, duc de Brabant, p. 293).
La forme Mormany usitée par Hemricourt s'explique par la tendance du
chroniqueur à romaniser les noms <> désinence ihioise ou germanique.
» 306, note 2. Le nécrologe de Notre-Dame à Maesiricht inscrit, à la date du
9 mai : Agnctis uxoris Henrici mililis filii Sibe (Franql'inet, p. 141).
» 308, notel. Le testament deGosuin de Gossoncourl.en date du 2o février 1346,
a été publié par Wauters, Canton de Tirlemont, p. 170).
160 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 321, note 2. Jean de Haccourt, t 1412, fut prévôt de Saint-Paul en 1395;
il était prévôt de Tongres en 1403.
» 323, 7° ligne de la note 1, au lieu de : Yde Prentz, lisez .- Yde Gerarts Prents.
» 337, dernière ligne de la note 4. Au lieu de ; consanguinus suis, lisez :
consanguineis suis.
» 339, note 4. Alice de Warfusée était abbesse de la Paix-Uieu le 10 sep-
tembre 1292 et le 3 avril 1293 {Charlrier). Elle mourut le
20 février 1302 (Navbau et Poullet, Epitaphes de Van den Berch,
t. Il, p. 204). Elle pourrait être une fille (non mentionnée par
Hemricourt) d'Arnoui de Warfusée, chevalier. Voyez II, p. 396.
» 343, 2* ligne des notes, au lieu de : 1299, lisez : 1297.
» 343, 3' ligne de la note 1, au lien de : kaltendas, lisez : kallendas
» 344. La filiation de Gérard Prinlc de Gothem f 1350 et de son Dis est prouvée
par un acte du 10 décembre 1538 publié dans Simenon, L'organisation
économique de l'abbaye de Saint-Trond, p. 232.
» 344, 1" ligne de la note 2, au lieu de : inigmatique, lisez : énigmatique.
» 347, ligne 1. Robert de Forcelhoules, chevalier, usait, en 1253, d*un scel
équestre où le bouclier portait un fascé de cinq pièces (Lr Fobt,
2« partie. H, p. 401).
» 348, note 4. Gérard de Palais était chanoine de Saint-Martin en 1288, 1300,
1314. Sa sœur Isabelle de Palais épousa Philippe de Mulant, conjoints
1314 {Saint-Marlin, chartes 127, 143. — Cartulaire de Saint- Lambert,
m, p. 148).
» 349, ligne 10. Gilotin de Biersel, chevalier, est cité sous le prénom de Gilles,
vers 1263 {A.E. M. Ordre de Malle, reg. 769, ad /in.).
» 349, note a, au lieu de : Voyez ci-dessus, p. 334, lisez : p. 331.
» 352, ligne 14. Maroie (de Lavoir), veuve d'Amel le Damoiseau de Veiroux, avec
Amel, son fils et mambour, releva, le 18 juillet 1395, la moitié du poids
de la graisse, par suite du décès de VVarnier (de Lavoir), fils de son
frère (Cour féodale de Liège, reg. 43, fol. 75).
» 354, note 1. Sart en la terre de Dalhem est, sans doute, Saint-Jean-Sart sous
Aubel. Il y avait aussi, sous Warsage, une ferme du nom de Sart, appar-
tenant à l'abbaye du Val-Dieu.
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 161
Page 360, ligne 1. Rasse de Mons, écuyer, fils de Jean Boileau de Mons, cheva-
lier, est cité, le 5 mai 1374, comme gendre de feu Jean Goflin de
Moulioie et de Mahaut, remariée à Walter le Veve, échevin de
Huy. L'acte mentionne aussi Guillaume de Grâce {Collégiale de Huy,
original).
» 361, note 1. Jean de l'Ours, citain de Liège, fit son testament le 19 mai 1316;
il y nomme ses enfants : Piron, Agnès, Maron et Isabeau ; ses sœurs
Agnès et Jeanne; son cousin Jean de l'Ours le jeune {Documents
recueillis par Le Fort, 2' partie, V, p. 408). Ledit Pierre ou Piron de
l'Ours était, en 1320, convers ou novice au couvent des Dominicains de
Liège {Ibid.).
» 365, 1" ligne de la note 2, au lieu de : 1274-1273, lisez : 1274-127S.
» 366, note 5, au lieu de : ce texte confirme, lisez : ce texte infirme.
» 370, note 1, au lieu de : veuve de Henri Huweneal, lisez : veuve de Servais
liuweneal.
» 377, note 3, au lieu de .- 8 avril 1235, lisez : 8 avril 1285.
» 391, note 3, au lieu de : Wilheame li Brans, Badris, lisez : Wilheame, Librans,
Badris (de Roloux).
» 393, note 1. Henri de Ramelot, chevalier, était avoué de Huy dès 1338 {Carlu-
laire de Saint- Lambert, HI, p. 533).
» 404, note 5. Le 8 juillet 1285, est mentionné « Symon de Nuevile fil jadis
mon signor Walier de Nuevile, chevalier ». Son sceau représente un écu
à une aigle éployée. Légende : « S. Simonis de Nova villa » (Brouweiis,
Chartes et règlements, I, p. 209).
» 423, ligne 2, au lieu de : ilh prist contraire blazon de son freire et de son
gransaingnor, il faudrait : de son peire. H est question plus haut,
page 421, ligne 1, des armes du père, tandis qu'il n'y a rien sur celles
du frère aîné.
» 429, ligne 6. Johan Vachot de Rennes, était, en 1379, châtelain de Logne
(Halkin et Roland, Chartes de Stavelol-Malmedy, H, p. 366).
» 430, ligne 7. Il s'agit de Bucy lez-Pierrepont, au sud de Montcornet.
» 433, ligne 8. André de Thynes, écuyer, vivait eu 1376 {Cour féodale de Liège,
rcg. 41, fol. 86 v°).
Tome UI. 21
162 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 43G, ligne S. Thierry de Hody et Jean de Tiliange dit le Poilhut, son frère,
tous deux chevaliers, sont cités en mars 1253, comme liis de sire André
(de Ilody) {Val Saint- Lambert, charte n" 233). Il est rappelé dans divers
actes féodaux qu'antérieurement à 1338, la vieille maison de pierre,
chapelle et dépendances dites la maison-l'évéque à Tihange appartinrent
à Jean le Poilhut de Tihange, chevalier, puis à Walter son fils (Cour
féodale de Liège, reg. 59, fol. 107 V; reg. 83, fol. 89 v°).
» 437, 1" ligne des notes, au lieu de : Idaille, lisez : Idulle (de Votlem).
» 441, S*" ligne de la note 1, lisez : le jour des ides.
» 443, note 2. Quoique Jean de Villers soit qualifié par Hemricourt : Jean de
Dois Villeir, il n'était pas seigneur de Villers-l'Évêque (terre domaniale) ;
il y avait une tour et des biens.
» 452, ligne 9. Gilles de Pistrino ou du Pétrin mourut avant février 1236,
laissant de sa femme Ide de Grâce, un fils Nicolas et trois filles : Ide,
Berlhe et Osilie, ces deux dernières destinées à la carrière religieuse.
Ces personnages vivaient encore en mai 1253 (l'ai Saint- Lambert,
charte n* 138. — Le Fort, 2" partie, V, documents, p. 400). Comme
le prouve un acte du 10 août 1277, seigneur Gilles du Pétrin habitait,
en son vivant, une maison en lie, rue du Laveur {Abbaye de Saint-
Jacques, chartrier). Hemricourt a omis, comme n'intéressant pas le
lignage des Warfusée, le passage relatif au mariage et aux descendants
mâles de Roger aux Rouges Chausses, savoir Louis Naveau et Lambert
Panceron, qui se trouvait dans la source primordiale.
» 452, note 3. Gilbert de Heers, fils de Godefroid, sire de Leeuw. D'après le
tableau esquissé par M. de Borman, Gilbert, sire de Heers, était fils
d'un autre Gilbert et petit-fils de Godefroid.
» 453, ligne 13. Simon Dabeton était chapelain de Saint-Pierre en 1342-1363
(PoNCËLET, Chartes de Saint-Pierre, pp. 41, 31, (51, 66, 70).
» 436, ligne 12. Le 11 mars 1431, fut passé le conirat de mariage entre Gilet dit
le Vilain de Hombroux et Gertrude, fille de Jean Clouse, échevin de
Tongres, et de Catherine sa femme. Le futur comparait avec Godefroid
le Vilain de Hombroux, son frère, et Wautier de Lantin, son beau-
frère (seroige). Gilet et Godefroid étaient fils de feu Jean le Vilain de
Hombroux ; ils avaient comme co-héritiers Henri de Waroux et Thierri
Pannée de Hareng {Echevins de Liège, Convenances et testaments,
1434-1437, fol. 70).
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 163
Page 438, noie 2. En 1336, Fastré Baré (del Gange), sire de Voroux, se déshérita, au
profit de Guillaume, comte de Hainaut, de biens aliodiaux sis à Forêt
lez-la Roclielte {Trésorerie des chartes des comtes de Hainaut, à Mans,
n" 555).
» 460, note 3, au lieu de : voyez paragraphe 53, lisez : voyez paragraphe 55.
» 460, dernière ligne de la note 6, au lieu de : Seigneurs féodales, lisez :
Seigneuries féodales.
» 477, note 1. Voyez à ce sujet, l'introduction, p. lv.
» 478, note 2. D'après M. de Borman, Marie de Preit, fille du chevalier Jean de
Preit, sénéchal de Liège, avait épousé Guillaume d'Awionpuits. Le pré-
nom de la femme de Guillaume d'Awionpuits était bien Marie, veuve
dès 1350, mais Marie de Preit était mariée, en 1345, 1356, à Gérard de
Fragnée (voyez t. Il, p. 337).
» 481, ligne 4. Wéri de Grâce fit son héritier de Jean, son fils naturel. Ce dernier
est mentionne dans un acte du 11 mars 1381, comme fils de Wéri, sans
allusion à l'irrégularité de sa naissance {Collégiale Saint- Martin, reg. 87,
fol. 37 v°). Ce Jean de Grâce épousa la fille de Jean Nykar de Huy.
Leur fille s'appelait Yde; elle fut mariée non à Jamoton d'Eycke, mais
à Jamoton ou Jacques de Yve; un acte du IG décembre 1399 mentionne
Wéri de Grâce, demeurant en Souverain-Pont, Jean, son fils, Ide, fille
de Jean, mariée à Jacques d'Yve, et Maroie d'Yve, neiche ou nechien,
c'est-à-dire ici pelite-fille de Jean {Abbaye de Robermont, stock II,
fol. 25 v°). Jacquemin d'Yve est cité comme témoin dans une charte du
12 mars 1345 (Poncelet, Chartes de Sainte-Croix, I, p. 168).
» 481, ligne 10. Arnoul de Grâce était encore célibataire quand écrivait Hemri-
court, mais le 8 décembre 1402, il était marié à demoiselle Clémence.
» 481, ligne 12. Un acte du {3 mars 1363 mentionne « l'assise qui fut Fastreit
de Verdbois en la ville de Termoin » {B. U. L. Ms. van den Berch,
nMSl, p. 44).
» 482, note 3, au lieu de : aujourd'hui commune du duché de Limbourg, lisez :
aujourd'hui commune du Limbourg hollandais.
a 490, ligne 10, au lieu de : Godefroid et Gilles de Duras, lisez : Godefroid et
Gilles de Dave. Il subsiste un doute quant au nom de la fille de Guil-
laume de Hemricourt. U est difficile, en effet, de ne pas tenir compte de
l'épitaphe suivante copiée par le héraut d'armes van den Berch : « Chi
gisl Maroie filhe a dame Ysabeal ki fut filhe sangnour Wilhelrae de
164 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
HemricourI, ki Irespassat l'an de grasce MCCC el IIII, le jour saint
Vsabeal » (Naveau el Poullet, Epitaphes, II, p. 166, n» 1708). D'autre
part, la charte du 12 mars 1300 utilisée par M. de Borman, et que nous
avons reproduite au tome II, p. 3i, n'est connue que par une copie
moderne, défectueuse et présentant des lacunes. On ne peut se baser
sur ce texte pour en tirer des arguments irréfutables.
Page 490. Supprimez l'erratum relatif à la page 190, noie 1.
TOME II.
Page m. La mention des mesures de répression prises, l'année précédente, contre la
secte des flagellants, permet de fixer à l'année 1350, au lieu de 1349,
la date du mémoire où le fait est relaté (Paul Frëdericq, De seclen der
geeselaars en der danser in de nederlanden tijdens de 14' «utc (Mémoires
de l'Académie royale de Belgique, t. LUI (in-4'').
» 136, avant-dernière ligne, au lieu de .- el. lisez : rel[eva].
» 141, 5» génération. La seconde femme de Ilumberl Corbeau, mort en 1298,
était Lorelle de Saint-Servais (T. II, p. 477, el Naveau et Poullet,
Epilaphes, II, p. 146, n" I6o4).
» 142, 5' génération. Walter de Beaufort, avoué de lluy, était, en 1319, bailli
de Moba (Barbier, Carlulaire de Floreffe, II, p. 2o0).
» 143. Une cbarte du 23 mai 1384 mentionne Guillaume de Baulcrsem, cbeva.
lier, sa fille Isabeau de Baulersem, mariée à Jean de Cbamont, demeu-
rant h Lanlremange, fils de demoiselle Maroie de Cbamont. Jean de
Cbamont eut trois filles : N. de Cbamont, mariée à Louis, fils de Simon
de Hartange, N. mariée à Rennccbon de Betiincourt et Maroie ci-dessus
mentionnée {Abbaye de Robermonl, original).
» 145, 2" génération. Agnès le Blavier, femme de Bertbold Baré, chevalier,
sire de Voroux, mourut le 7 septembre 1330 et fut inhumée à Liers
(Naveau et Poullet, Epitaphes, p. 215, n» 1920). D'une cbarte du
20 février 1583, relatant un procès intenté par l'abbaye du Val Benoit
aux exécuteurs testamentaires de Fastré Baré, chanoine de Saint-Paul,
il ressort que ce dernier fut seigneur de Beaufraiponl après la mort de
son frère Ilubin Baré {Abbaye du Val Benoit, original).
» 147, dernière génération. Jean del Molin, chevalier en 1343, et Sophie de
Beaufort eurent trois enfants : Waulier, Jean et .Marguerite, religieuse
à Foresl {Chartreux de Liège, carlulaire, acte du 8 novembre 1343).
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 165
Page 1S3, 5' génération. Gilet dit aussi Giloteal, fils du chevalier Humbert de Ber-
nalmont, vivait en 1340; celui de ses frères qu'Hemricourt nomme
Corbeau, s'appelait en réalité Guillaume dit Corbeau ; il est cité le
23 février 1345 {Saint- Pierre, reg. 33, fol. 51 v").
» 158 et 159. Mathias de Lewis, chanoine de Sainte-Croix, 1347, doyen de celte
église de 1383 à 1389, fournit quelques données complémentaires
touchant la descendance d'Anselme de Blehen, chevalier, 1305, et celle
de Godefroid de Blehen, écuyer, puis chevalier, son co-héritier, mort
avant 1335 {Chapitre de Sainte-Croix, gros cartulaire, fol. 161).
» 160, 3' génération. Gérard (Boileau) de Mons, écuyer, mourut le 23 juin 1294,
et fut inhumé à Flémalle-Grande (Naveau et Poullet, Epitaphes, If,
p. 194, n» 1788).
» 161, 5" génération. Jean Boileau d'Ile épousa Jeanne le Berwier, fille d'André
et de Françoise de Bierset.
» 162. Un acte du 8 décembre 1402 mentionne Jacquemin le Berwier, vinier,
Colar, Piron et Gilles, ses trois frères {Cours des tenants, carton).
» 165, 2» génération. Henri II, chevalier de Boisée, fils de Renier, eut un fils
Albert, moine à l'abbaye de Villers, mort avant 1244 {Val Saint- Lambert,
charte n" 179).
» 165, 5" génération. Eustache de Boisée, fils de feu Henri de Boisée, est,
le 22 novembre 1379, qualifié Euslasse li Franshons {Hôpital Tirbourse,
cour des tenants, 1341-1400, fol. 144 v"). Clémence, que certains
documents disent sœur, et d'autres, fille de Henri de Boisée, épousa
Colar de Lantin et en eut trois enfants : Maroie, Aghisse et Gérard,
mentionnés en 1350 et 1352 {Ibid., 1341-1400, fol. 27 v°, 37).
» 166, 5" génération. L'obit de sire Jean Boeze (sans doute van den Bosch)
de Milieu, chanoine et prévôt d'Amay, était célébré le 25 mars en la
collégiale de Visé {B. U. L., Nécrologe de l'église de Visé, p. 15).
» 169, Z' génération. Waleran de la Boverie mourut le 17 novembre 1333.
Marguerite d'Awans, sa femme, décéda le 30 mars 1380. Les premiers
de la Boverie portaient un semé de billeltes à un lambel à trois pendants
en chef (Naveau et Poullet, Epitaphes, II, pp. 63, 69, 70).
» 171, 2" génération. HemricourI, § 410, ne donne comme fils à Gérard des
Canges que maître Jean des Canges, chanoine puis doyen de Saint-
Lambert (1281-1306). Dans le tableau, M. de Borman ajoute Gilles
délie Gange, échevin de Liège de 1293 à 1307.
166 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 171, 5* génération. Le i septembre 1386, Engleberl de Jupille, écuyer, vendit
le château de Colonster à Jean Bouchar de la Boverie (Registre déposé
par M. deGroutarsaux/l.Ë. L , fol. 16 V). Cette cession resta sans suites.
» 175, 3* génération. Gilles Chabot, chanoine de Saint-Lambert, mourut en
1415 et non en 1315.
» 176, 5' génération. Le héraut d'armes van den Berch reproduit l'épilaphe de
Henri de Chanlemerle, mort le 2 février 1301 (Naveau et Poullet,
Epitaphes, M, p. 208, n" 1828), C'était, sans doute, un fils, mort jeune,
de Lambert de Cbantemerle et de N. de Slins. Eustache de Chante-
merle, chevalier, mourut le 15 juillet 1317 (Ibid., p. 209, n' 1830).
» 176, 5° génération. La tombe de Jean de Faulx, mort en 1384, qui se trouvait
dans l'église de Grandpré, portait deux blasons : 1" trois faux (Faulx) ;
2° semé de fleurs de lis au franc quartier au lion (branche des Chante-
merle (/Md., p. 247, n" 1607).
» 178, 5' génération. Aux enfants du chevalier Arnold de Charneux, mort
en 1311, ajoutez ; Arnold de Charneux, chanoine de Sainl-Barthélemi,
mort le 2 janvier 1316 {Ibid., 1, p. 148).
» 180, 5' génération. Marguerite Henroie de Preit dite Surlet du nom de sa
mère, veuve de Pierre de Chinville, chevalier, mourut le 9 février 1340;
sa tombe était ornée des blasons de Preit et Surlet {Ibid., l, p. 203,
n" 702).
» 182. Un Jacques de Clermont, fils de sire Jacques de Clermont, chevalier,
mourut le 20 octobre 1277 et fut inhumé à Flône (Naveau et Poullet,
Epitaphes, H, p. 175, n" 1730).
» 184. D'après des actes du 20 mai et du 20 juillet 1400, Guillaume del Coir,
mercier, était marié à Maroie, fille de feu Guillaume d'Awans et
de Maroie X {Béguinage de Saint- Christophe, chartrier).
» 186. Arnoul de Corswarem vivait dès 1138 {A. IL E. B., XXIII, p. 299);
Waller de Corswarem, en 1177 (Wolters, Notice sur Duras, p. 93).
Il résulte des chartes de la Paix-Dieu et du Val Notre-Dame que Robert
de Corswarem, chevalier (1213 à 1220) et Marguerite de JenefTe sa
femme, f 27 janvier 1263, eurent huit enfants : Guillaume qui perpétua
la lignée, Arnoul, chevalier, puis frère mineur 1239, Baudouin,
t avant 1238, Robert et Libert, frères mineurs, Mahaut et Alide,
religieuses au Val Benoit et Marguerite, béguine.
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 167
Page 187, i" ou 2" génération. Guillaume de Corlessem, chevalier, figure, le
nO novembre 1214, parmi les hommes de fief de Louis, comte de
Looz {Abbaye du Val Noire-Dame, carlulaire 1210-1515, p. 176).
» 189. Le 16 juillet 1292, mourut et fut inhumé à Crisnée, Libert « filius domini
Henrici militis dicti de Leosso (?) », nom que van den Herch n'a su
déchiffrer et qui pourrait être Crissengnée. La tombe était ornée d'un
écu à un sautoir cantonné de quatre coquilles (Navëau et Poullet,
Epitaphes, II, p. 231, n» 1887).
» 189, 6° génération. Maroie de Ilannut dite délie Porte mourut, d'après son
épitaphe copiée par van den Berch, le 5 juillet 1368 {Ibid., II, p. 231,
n« 1886).
» 195. Godenoul d'Elderen, chevalier, vivait en 1247 (Carlulaire de Saint-Servais
à Maeslricht); il mourut le 16 août (et non le 16 septembre) 1303, et fut
inhumé à Genoels-Elderen (Naveau et Poullet, Epitaphes, II, p. 243,
n" 1917). Guillaume d'Odeur, chevalier, est cité le 30 mars 1284
(Paquay, Carlulaire de Notre-Dame de Tongres, p. 230) ; Gosuin d'Elderen,
chevalier, 1332, épousa dame Marcote {Saint- Pierre, à Liège, reg. 144,
fol. 80 V).
» 197, 1" génération. Après : Renard, sire de Fauquemont et de Monijoie,
au lieu de : 1383, lisez : 1305.
» 199, l"^" génération. M. Arnold Poullet suppose que Gudila, au lien d'être la
mère de Humbert de Ferme, pourrait être sa femme.
» 199, 3° génération, au lieu de : Hazecha, t 31 mars, lisez : 22 mars.
» 199, 7" génération. Robert de Ferme, chevalier, fils de Robert, le maréchal
d'armée, mourut le 15 juin 1327 (Naveau et Poullet, Epitaphes, II,
p. 160, n»1690).
» 199, 8* génération. Ide de Mons, fille de feu Hellin de Mons, femme de Jean
de Ferme, fils du chevalier Robert, mourut le 8 octobre 1360 et fut
inhumée à Celle lez-Waremme {Ibid., II, p. 163, n» 1697).
» 201. Une charte du 15 octobre 1272 mentionne, parmi les hommes allodiaux,
Barnage de Fontaine, Henri de Fexhe, Daniel de Hamal, Guillaume
Coupeiz, Wéri Quailhier de Fexhe, chevaliers; sire Gilles GrifTars,
Thierri de Saint-Servais, Gilles Paingnons d'Ile, Henri Barreiz, Radelet
d'Ile, Jean li Sors, Henri Draweas, citains de Liège {Abbaye de Saint-
Jacques, chartrier). Une autre charte, du 21 octobre 1273, cite Jean de
le Vaz, fils de feu le chevalier Jacques de Velin, Hanin, avoué de
168 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Jusenseraing, Henri de Fexhe, Jean de Fontaine, Thierri de Fexhe,
chevaliers, Libert de Meling, fils du chevalier Guillaume, Renard de
Fexhe, Jean de Rocoiir, Simon de Anis, écuyers {Ibid.). Un acte du
3 juin 1334 mentionne madame d'Aaz, Temme jadit monseigneur
Bothier {Saint-Pierre, reg. 53, fol. 83 V). Ni Hemricourt ni les autres
documents ne donnent au chevalier Henri de Fexhe le surnom de
Bothier, que portèrent plusieurs de ses descendants. Le 21 janvier 1376,
Rigaud de Fexhe, alors chanoine de Saint-Paul, releva un cortil séant
elle ruwe Frère Michel, qui jadis fut Aelis de Fexhe se anle (Hôpital
Tirbourte, cour des tenants, 1341-1400, fol. 128). Jean Botier de
Fexhe, chevalier, seigneur d'Humin, Aaz, Hermée, vers 1400, épousa
â*"" Catherine de Rosmel (voyez t. F, p. 300, note 3). Son fils Henri Botier
de Fexhe, écuyer en 1426, puis chevalier, était seigneur de Skeuvre
en 1469 {Echevins de Liège, reg. 4, fol. 89. — Saint- Pierre, stuits.reg. 12,
fol. 101). Le 24 septembre 1299, Juelte de Fexhe ( le-Haut-Clocher),
béguine, demeurant en Bastrée à Liège, fit son testament; elle y
mentionne ses sœurs : Odierne, Marie et Isabelle, cette dernière mariée
à Thonard ; Libert de Fexhe, son frère; Libert et Jean, fils de Savari,
son frère défunt ; deux béguines qu'on appelle les Frumondes {Al^aye
de Saint-Jacques, chartrier).
Page 202, 2» génération. Lambert de Fexhe, cité en 1348, échangea, en 1348, sa
prébende de Saint-Servais à Maestricht contre la chapellcnie de Sainte-
Geneviève, en l'église de Saint-Pierre à Liège (Berlière, Suppliques
d'Innocent VI, p. 70, n" 187).
Un acte du 17 novembre 1333 mentionne Hawis dite Hachule de Fexhe le
Fraireuse; Colart fils Kathon qui fut fille naturelle de Colart jadis fils
monseigneur Wéri de Fexhe, chevalier {Saint-Pierre, reg. 33, fol. 36).
» 204. Le 13 avril 1378, est cité Rcnwart de Fexhe, seigneur de Rocour.
(Béguinage de Saint- Christophe, chartrier).
» 205, Z* génération. Une fille du chevalier Guillaume de la Heid de Flémalle,
nommée Catherine de Flémalle, mourut demoiselle et fut inhumée en
l'église de Flémalle-Grande (Naveau et Poullet, Epiiaphes, ]], p. 194,
n» 1789).
2» génération. Le chevalier Thierri le Brun de Flémalle eut trois fils :
Radou, Thierri le Brun et Louis. Thierri le jeune, inhumé à Flémalle-
Haute, eut notamment deux filles, Catherine, citée en 1318, mariée
à Jean, et Maroie, citée en 1321 (Saint-Pierre, reg. 53, fol. 3 v».
— Naveau et Poullet, Epitaphes, H, p. 193, n" 1787).
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 169
Page 2H, 2" génération. Nicolas Flockelet l'aîné, marié à Catherine de Streel,
mourut sans hoirs, mais il eut un frère cadet, nommé aussi Nicolas, dont
le fils, également appelé Nicolas, épousa Marie delle Soxhe {Cour
féodale de Liège, reg. 41, fol. 56 V).
» 212, 1" génération. On voyait, à l'abbaye du Val Saint-Lambert, la tombe
d'Egela, femme de Wéri de Fontaine, mère de quatre hommes qui
se distinguèrent dans la chevalerie. Guillaume, leur cousin, fut inhumé
dans la même tombe, ainsi qu'une demoiselle, fille, sans doute, d'Egela.
Cette tombe portait deux écus : l'un à trois chevrons, l'autre plain, à un
lambel en chef (Na veau et Poullet, Epitaphes, H, p. 101, n" 1529). Ces
trois chevrons seraient-ils les armes primitives des Rulant-Hozémont?
» 212, 2' génération. Un chevalier Guillaume de Fontaine, mort le 9 septem-
brel266,fut inhumé auxFrères-MineursdcLiége: écu à un sautoir chargé
de cinq coquilles {Ibid., I, p. 317). Cette sépulture est probablement
celle du second fils de Wéri de Fontaine, plutôt que celle de Guillaume
le Royde de Fontaine qui flgure k la page 213, troisième génération.
» 212, 3» génération. Renier Rarnage de Fontaine, le jeune, écuyer, mourut le
18 novembre 1297 (Ibid., II, p. 146, n" 1655).
» 212, 6' génération. La femme de Jean Surict flgure au tableau, d'après le § 99,
comme fille de Jean, sire de Hozémonl. Elle était plutôt fille de Gérard
de Hozémont, frère de Jean (Voyez 1. 1, pp. 89, note 1 et 248, note 1).
Ledit Gérard avait acquis, le 28 octobre 1309, les droits et les biens
que l'église Saint-Pierre possédait à Chokier (Poncelet, Charles de
Sainl-Pierre, p. 23).
» 214, i'^ génération. D'après van den Rerch, Aléyde, veuve de Bastien Lawel de
Fooz, mourut le 26 janvier 1264. Dame Catherine de ..., mère de
Rastien Lawet de Fooz, mourut en 1310 et fut inhumée à Awans
(Navèau et Poullet, Epilaphes, II, p. 147, n» 1637).
» 214, 2» génération. Le 13 octobre 1329, Rastien dit Lawar de Fooz et Tonet,
son fils, apportent le testament d'Antoine dit Thonar de Fooz, laissant
ses biens à Bastien Lawar son frère {Saint-Pierre, reg. 33, fol. 36, 46 v");
d'après van den Berch, Thonar serait mort le 2 septembre 1330; il faut
lire 1329; il était écuyer en 1326; Isabelle de Fexhe, sa femme, était
morte le.^ février 1313, n. st. (Naveau et Poullet, Epitaphes, II, p. ISO,
n" 1665). Bastien Lawel ou Lawar de Fooz mourut en 1334 et non 1354.
Sur leurs sépultures, ces personnages portent pour armes : d'hermines
à un chevron.
ToMB III. 22
170 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 214, 5' génération. D"' Heluis (de Many?), «femme Thonar de Fous qui jà fut»
est citée le 24 mai 1368 (Saint- Pierre, reg. 53, fol. 55); ces conjoints
eurent un fils Guillaume, vivant en 1371, non mentionné par Hemri-
courl (Ibid., n" 53, fol. 35 V). On rencontre aussi, le 25 avril 1566,
Watier, fils Thonar de Kooz {Ibid., fol. 46 v«).
Il ressort d'un acte du 19 août 1527 qu'Ide de Fooz, béguine de Saint-
Christoplie, avait légué des biens à Isabelle (de Navroulle?), sa nièce;
l'acte mentionne aussi d"" Gelé, sœur d'Ide et d"° Ailid, son antaiu
(Saint- Pierre, reg. 55, fol. 58).
» 215, 4' génération. Dom Baudouin (de Forvie), moine de Gembloux, figure,
avec son frère Jacques, dans un acte du 9 mai 1579 (Carlulaire de Ton-
gerloo,M. .5290).
» 216. Le nécrologe de la collégiale de Visé rappelle les obits de Conrard de
Visé, chevalier (novembre), de Renier (de Visé), maréchal, cheva-
lier (8 mars), d'Agnès, fille d'Arnold de Visé, écuyer (septembre),
d'Alexis de Visé et de Jeanne de Fléron, sa femme (février), de Renier
dit Hustin, écuyer (14 mars), de Jacques junior, dit Hustin de Visé,
écuyer, et d'Ide, sa femme, de Bastien Godin de Visé (novembre), de
Jean dit Caufllert de Visé (mai) (B. U. L., ms. n» 1150). Les de Viseal
que l'on rencontre au XIV' siècle ne doivent pas être confondus avec les
de Visé. Ils tiraient leur nom d'une localité proche de Braives (Hôpital
Tirbourse, gros stock, fol. 94; oeuvres et veituret, 1341, pp. 500, 403).
» 217, 5* génération. Colin de Fraipont, chevalier, et Isabelle de Saint-Servais
eurent un fils Colin, cité en 1382 (Val de» Ecoliers d$ Liège, cartulaire,
fol. 170). Alix de Fraipont, chanoinesse d'Andcnne le 7 mai 1328 (Piot,
Chartes de l\'amur, n" 489), était probablement la fille (très jeune afors)
de Gérard de Fraipont el d'Alix Malhon; cette demoiselle de Fraipont
épousa, plus tard, Thierri de Berghes, chevalier 1571, châtelain de
Limbourg, 1391, 1404. Voyez Cetssens, Fis^ (Jostenne, 1912).
» 225, 5% 4» et 5« générations. Dans son testament, en date du 15 février 1284,
Lutgarde de Gothem, béguine, mentionne Nanekin de Gothem, cheva-
lier, son feu père ; ses frères Robert de Gothem et Nanekin de Heers ;
ses sœurs Marguerite, religieuse à Hcrkenrode, Ide de Rocour, Isabelle
de Curinnes et feue Basilie de Fancourt; ses neveux et nièces Jean,
Catherine, Hawy et Agnès, enfants de Nanekin de Ileers; dame Basilie
de Fexhe et les trois autres filles de sa sœur Ide de Rocour, ces trois
dernières, béguines; Nicolas, Renier, Jean, Guillaume et Isabelle, enfants
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 171
de Basilie de Faiicourl; Savari de Jamines el Guillaume de Beertslieers,
chevaliers; Henri, chanoine de Looz, fils de son oncle; dame Ide,
nonne de Robermont [Hôpital Tirbourse, grand stock, fol. 420).
Page 227. Clous dit de Grâce, tenant de l'abbé de Saint-Gilles à Tilleur, et
Thiri de Grâce, prieur de i'abbaye de Neufmoustier, sont cités en 1522
(Le Fort, 2* partie, V, p. .410, documents). Wéri de Grâce, changeur,
est cité en 1376 {Val des Ecoliers de Liège, carlulaire, fol. 208).
» 228, 3» et 4» générations. Voyez Naveau et Poullet, II, p. 136, n» 1635 et
note 2. L'épitaphe en question pourrait être celle de Sébastien de
Grâce, qui après avoir eu une expectative de prébende à Saint-Pierre,
en 1361, serait devenu chevalier et se serait marié; il serait mort le
12 décembre 1394 (MCCCXIIIFl d'après van den Berch) et sa femme,
le 3 juillet 1388. L'épitaphe, tout en le qualifiant chevalier, lui donne
le titre de venerabilis. Il faut donc supprimer le Sébastien de Grâce
mort en 1315, indiqué à la deuxième génération.
» 228. Toutes les références des deux avant-dernières générations se rapportent
à la note 4.
» 230. Tietbaldusde Hacues figure, dès l'an 1067, parmi les viri nobiles (Abbaye
de Saint- Jacques, chartrier).
« 230, 3^ génération. Godefroid, fils du chevalier Rigaud de Haccourl, mourut
le 13 octobre 1281 (Naveau et Poullet, Epitaphes, \\, p. 26, n° 1292).
Renier de Haccourt, fils, sans doute, du chevalier Renier du même
nom, mourut le 10 février 1266, inhumé à Vivegnis (Ibid., Il, p. 23,
n» 1290).
» 231. Un acte de l'an 1357 mentionne Jean Chaudron, sire de Neuville, cheva-
lier, Guillaume de Baronville, doyen du concile de Graides, Watier
Pincar, sire de Baronville, et Ide sa femme, fille de feu Pierrelot
de Conisoul (Le Fort, 2" partie, III, p. 182, documents).
» 232, 4^ génération. Jean d'Iergnée, écuyer. mourut le 29 juin 1391. Sa mère
Ailid, dame d'Iergnée, décéda en 1357. Englebert de Haccourl, sire de
Hermalle, mourut en 1415; Marie de Wavre, sa femme, en 1419,
et Jean de Haccourt, leur fils, que nous mentionnons, sans prénom,
comme mort jeune, le 13 décembre 1405, tous ces personnages inhumés
à Hermalle sous Huy (Navkau et Poullet, Epitaphes, II, pp. 208,
n" 1829; 209, n" 1831). Marie de Haccourt fut religieuse à Vivegnis el
non au Val Benoît.
172 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 233, 3' génération. Jean de Sari lez-Hody avail pour armes, en 1.391, un fascé,
au franc quartier à une croix (Le Fort, 2« partie, f, p. 400).
5) 235. Le i" février 1378, Iduie de Limont, Jean de Hozcmont et Gertrude de
Groulle sont désignés comme exécuteurs testamentaires de feu frère
Nicole de Haliembaye, prêtre, recteur de l'église de Baronvilie; dans le
même acte Baudouin Paniot intervient comme maire substitué à Jean
Haweal le vieux, de la cour des dames d'Andenneà Limont (Val des
Ecoliers de Liège, cartulaire, fol. 202).
» 236, 5" génération. Guillaume dit Grote de Russon ayant épousé Mabilia dite
Advocati (fille de l'avoué de Russon qu'on appelait aussi Yoigts), igno-
rant qu'ils étaient parents au quatrième degré, et ces conjoints ayant eu
plusieurs enfants, le pape Benoit XII leur accorde dispense de consan-
guinité par lettres du 17 janvier 1377, « ne ex eorum separatione
scandala oriantur » (Fierens, Lettres de Benoit XII, p. 160, n* 362).
» 237, 6' génération. Thierri Tabareau de Hanefle, seigneur de Seraing-le-
Château, mourut le 16 .... 1313 (Naveau et Poullet, Epitaphes, II,
p. 217, n»18S4).
» 238. Armes : d'azur aux fleurs de lis d'argent (et non d'or).
» 238, 2' génération. Hugues de Haneffe, sire d'Ocbamps, épousa N. de Netlinne,
et non de Thynes.
j) 239. Armes : d'azur aux fleurs de lis d'argent.
» 241, 4* génération. Waller de Beaufort, sire de Barse et avoué de Huy, mourut
en 1292 {Chronique archéologique du pays de Liège, 3» année, p. 90).
» 241, G' génération. Lambert de Ilautepenne, seigneur de Darion, 1.394,
Hollogne sur Geer, etc., mourut le 21 avril 1406. Il eut un fils. Gode-
froid, qui épousa Catherine de Kersbeeck et mourut le 11 juin 1447;
Catherine, leur fille aînée, épousa, le 14 octobre 1451, Jean de Seraing,
seigneur de Tinlot, qui releva IIoMogne le 16 décembre 1451 (Navead
et Poullet, Epitaphes, p. 329, n» 2126).
» 243. En 1328, est mentionnée Catherine de Heers, chanoinesse d'Andenne
(PiOT, Chartes de Namur, n° 489).
» 244, 5« génération. Un Godefroid de Ilemricourt, chevalier, eut une fille
Isabelle, mariée à Thomas de Broing. De ces conjoints, naquit Maroie
de Broing, morte en août 1306, et inhumée à Saint-Victor à Huy
(Naveau et Poullet, Epitaphes, II, p. 415, n" 2340).
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 173
Page 244, noie 3. Jean des Loges, chevalier, fut témoin, en octobre 1245, avec
d'autres chevaliers hennuyers, à une charte de l'abbaye de Bonne-
Espérance (Carlulaire de Donne- Espérance, XIII, p. 265, au séminaire
de ce nom). Dans un acte du M décembre 1508, il est rappelé que
messire Johan Pille, chanoine d'Amay, en sa qualité de « recteur de
l'autel Notre-Dame en l'église des Loges, situé en l'église de Saint
Nicolay en Ilainaut », a demandé réassignation de 28 verges grandes
de terre sises à Haneffe {Echevins de Liège, jugements et sentences,
reg. 323, fol. 21); un autre acte, du 13 avril 1529, mentionne, dans les
mêmes conditions, messire Jacques de Brau, chanoine et prévôt d'Amay,
recteur de l'autel Notre-Dame des Loiges en Hainaut {Ibid., reg. n» 341,
fol. m v"). Il y avait un lieu-dit et une propriété dite des Loges, à
Anderlucs.
Le 2 septembre 1357, messire Arnoul de Hemricourt était vesti ou curé de
Middelheers et exécuteur testamentaire de feu sire Bertrand de Hemri-
court, chanoine d'Amay ; le testament fut approuvé par sire Eustache de
Kemexhe et par Bertrand, fils d'Arnoul, fils dudit feu messire Bertrand
(Saint-Pierre, reg. 55, fol. 111).
» 246, 5« génération, au lieu de : Clémence de Hemricourt, née vers 1384,
t7 faut lire : épousa, vers 1584, § 182, Thierri de Rochefort.
» 247, 5' génération. Aelis de Bovenistier, fille de feu Amel, releva, Ie6 juin 1357,
une maison à Bovenistier, avec Jean et Basse du Château de Brusthem,
frères, comme ses mambours {Cour féodale de Liège, reg. 40, fol. 116).
» 250, 5' génération. D'après van den Berch, Ruscela mourut la veille de la
Conversion de Saint-Paul, 1204, vieux style (Naveau et Poullet,
Epitaphes, H, p. 175, n" 1729).
» 250, 6° génération. Selon le même héraldiste, Henri de Hermalle, chevalier,
décéda le 1" septembre 1277 (et non 1275).
» 250, 6« génération. Agnès, épouse de Henri, sire de Hermalle, mourut le
29 janvier 1291, n. st., {Ibid., H, p. 208, nM826).
» 230, 7" génération. Ide de Birbaix, veuve de Louis de Hermalle, chevalier,
mourut en 1306 et fut inhumée à Flône {Ibid., H, p. 176, n° 1736).
Thomas de Hermalle, écuyer, décéda le 5 décembre 1290 {Ibid., H,
p. 208, n° 1827).
» 250, 8» génération, au lieu de : Jeanne de Hanefle, lisez : Juliane de Haneffe.
Elle mourut en 1308, et fut inhumée à Hermalle {Ibid., H, p. 209,
n» 1832).
174 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 250, 9° génération. Ailid de Hermalle, mariée à Arnold de Lummen, mourut en
13S7, et non en 1356, inhumée ii Flermalle (Ibid., H, p. 209, n» 1832).
^) 251. Le 22 juin 1245, la possession d'un moulin sis à Ilerstal, possédé jadis
par Winand, ciicvalicr de Clieratle et par Aléyde sa femme, fut adjugée à
l'abbaye de Vivegnis, qui devait payer à Juellc de Herstal, veuve de Jean
l'Ane, sept muids d'épeautre annuellement (Poncelet, Vivegnis, p. 25).
Le 2 mai 1260, Sibille de Cheralte laissa au Val des Ecoliers et à
la léproserie de Cornillon des revenus pour les anniversaires de Francon
et Guillaume, chevaliers, ses défunts maris, de son père, de sa mère et
du chevalier Bastin, son frère {Val des Ecoliers, cartulaire, fol. 162).
D'après un autre acte, du 10 janvier 1271, le second mari de Sibille
était Guillaume Alhet [Ibid., fol. 16* V). D'autre part, le 26 mars 1266,
Thierri Panet, fils de feu Nicolas de Cheralte, chevalier, vendit à
l'abbaye du Val Saint-Lambert la moitié du moulin dit Udonmolin,
tenu en (ief du seigneur de Herslal (Val Saint- Lambert, charte n» 290).
On trouve mentionné, par deux fois, Gérard de Herstal : en 1273,
comme fils du chevalier Roger (Paut;re* en Ile, cartulaire, fol. 260 v°) et
en 1278, comme frère de Humbert {Val des Ecoliers, cartulaire,
fol. 93 v"). Il n'est pas cité par Hemricourt.
» 253, 3" génération (A). Eusiache de Hoguoul, frère de Renard et fils d'Ar-
noul I, vivait en 1313, 1314, et devint, plus tard, chevalier. On
l'appelle, en 1313, Stassin, frère à Renard de Ilolinoule. Il épousa
Agnès et mourut avant 1322; il eut trois fils et trois filles : Arnoul,
Thonar ou Thonet, Lawet, Maheau, Ailid et Jeanne. Lawet mourut aussi
avant 1322 et eut trois enfants : Jean, Jeanne et Agnès, mineurs en 1322;
iMaheau épousa Stassekin de Verlaine; Ailid épousa Renechon, fils de
Janot de Fooz {Saint- Pierre, reg. 53, fol. 10, 26. — Le Fort, 2^ partie,
V, p. 376). Hemricourt ne connaissait pas la filiation de ce rameau.
Arnoul II de Hognoul, cité en 1320, 1.329, comme fils de Jean Renar de
Hognoul (t. Il, p. 45) et le 30 janvier 1348, comme fils de Renar, était
marié, en 1348, 1351, à d"» Florence délie Fontaine, sœur de Jean
délie Fontaine de Saint-Servais {Chapitre de Saint-Lambert, cour des
tenants, II, fol. 19 v, 21. — Saint-Pierre, reg. 53, fol. 32).
» 257. Hanard de Fize, chevalier en 1267, avait pour armes trois étriers
posés 2 — 1 (Le Fort, 2» partie, I, p. 400).
» 257, 2' ligne de la note 1, au lieu de ; ministerialis, lisez .- de familia, et sup-
primez : ou nobilis.
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 173
Page 258, 4" génération. Un acte (la 8 mai 130G mentionne Louis, Winotte et
llogelet, fils de feu Rogeiet de Hoilogne et de dame Maron {Cartulaire
de Saint-Lambert, IV, p. 429).
» 259, 3' génération. Adam délie Hiest, marié à N. de Horion, vivait encore en
1340 (Devillers, Cartulaire des comtes de Ilainaut, I, p. 207).
» 2G0. Le premier abbé de Neufmoustier fut Alexandre de Horion, qui gouverna
le monastère de 1208 jusqu'à sa mort en 1236. Cette institution n'avait
été jusqu'alors qu'un prieuré. L'obiluaire de Neufmoustier rappelle, à la
date du 23 octobre, la « commemoratio Reneri militis de Horion,
fratris domini Alexandri, primi abbalis hujus ecclesie, et usoris ejus
Oderne ».
Jean Moreau de Horion, chevalier, mourut le 7 juillet 1327. Son fils
Renier mourut le 13 mai 13.33. Jeanne de Horion, mariée à Raes Boseau
de Crenwick, décéda le 26 mai 13ti8 (Naveau et Poullet, Epitaphes, I(,
pp. 214, 215, n»' 1847, 1849, 1850).
» 262, 7° génération. Gilles de Rouveroy, chevalier, seigneur d'Engis, mort sans
hoirs, avait épousé Calherine Hochet de Jupille {Saint- Pierre, reg. .13,
fol. 61).
» 263, noie 1, au lieu de : Wéri dit le Veal de Hallet, bailli du duc de Brabant,
i7 faudrait plutôt lire : Loveal (Voyez Wauters et Tarlier, Canton de
Jodoigne, II, p. 206. — Verkooren, Chartes de Brabant, I, p. 114).
En 1330, est mentionnée Maria relicta Roberti filii Loveal {Saint- Pierre,
reg. 144, fol. 73 v").
» 264, 5" génération. Otlelet, lils de seigneur Evrard d'Ile, épousa 1» Agnès,
morte avant 1516, et 2°, vers 1520, Catherine, qui était la fille de
Watrekin le Cheul {Saint- Pierre, reg. 53, fol. 3 V, 40. — Pauvres en
lie, reg. 15, fol. 174 v«).
» 264, 6" génération. Alexandre d'Ile, 1316, 13î3, mort avant 1342, épousa
Maghin de Dînant. Ils eurent au moins quatre enfants : Everard, men-
tionné en 1342, 1331 ; Gérard, cité en 1343, 1348; Isabelle, morte avant
1344, et Marguerite, mariée h Johannin de Thienes avec qui elle vivait
en 1344. Les mêmes actes mentionnent, en 1344, Gérard (de Seraing)
et Radelet (de ^aint-Servais), lils de Clarembaud d'Ile; Otte d'Ile, cité
en 1344, oncle des enfants d'Alexandre; dame Ave, sœur d'Olte d'Ile,
citée en 1346 {Saint- Pierre, reg. 53, fol. 63 y", 64).
Maître Baudouin d'Ile, chanoine de Saint-Paul, mourut le 20 septem-
bre 1329 {Collégiale Saint-Paul, obituaire).
176 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 268, 2' génération. Guillaume de Julémonl était, en mai 1277, costre de
l'église abbatiale de Saint-Jacques, à Liège (Abbaye de Saint- Jacques,
cbartrier).
» 269, o» génération. Gérard Pélillon de Vottem, chevalier, mourut le 8 jan-
vier 1279 et fut inhumé à Vottem (Naveau et Poullet, Epitaphet, II,
p. 201, nM806).
» 273, 6* génération. Le 12 janvier 1366, Agnès de Froidebize, veuve de Gode-
froid du Jardin de Huccorgne, était remariée à Hubin, fils du chevalier
Clarin de Fumai; un acte du 11 mars 1368, annexé au précédent,
mentionne Jean, fils légitime de la dite Agnès de Froidebize [Abbaye de
Neufmoustier, charirier).
» 275. Il y a, typographiquement, une confusion dans les références. La première
note 4 (ligne 5), après : testa le 3 mai 1325, doit avoir pour référence :
Pauvres en Ile, cartulaire, fol. 14; la seconde note 4 (ligne 8), est
exacte.
Jean, avoué de Laminne, est mentionné en 1332 [Saint-Pierre, reg. 144,
fol. 38).
» 277, note 3. Le bailli de Moha, en 1286, s'appelait, en réalité, Gilles Crocke-
vial ; il comparaît encore, avec le titre de chevalier, dans une charte du
V février 1272, où figurent aussi Agnès dite Hubine, veuve de Libert
de Wanze, chevalier, et Odierne, sa fille (Abbaye de Neufmoustier,
charirier).
» 279. D'un record de 1341, il appert que Béatrix de Lardicr et ses sœurs, fliles
de Gérard de Lardier, payaient un cens à la cour de Nivelle-sur-Meuse.
En vertu du testament de feu messire Baudouin de Lardier, certain
Baudouin de Lardier le jeune, boulanger, releva, le 13 décembre 1436,
des biens sis à Nivelle, au nom de Renar, son fils, recteur de l'autel
Saint-Georges et Saint-Léonard en l'église paroissiale de Saint-Étienne
[Echevins de Liège, Jugements et sentences, reg. 319, fol. 188, ren-
charge du 7 décembre 1501). Il s'agit, peut-être, d'une branche bâtarde
de la famille de Lardier.
» 279 ou 280. Juette, épouse de sire Jacques de Lardier, citain de Liège, mourut
le 14 mars 1273 et fut inhumée au Val Benoit (Navkau et Poullet,
Epitaphes, II, p. 107, n" 1550).
Jean de Lardier, frère de Henri de Lardier, abbé de Flône, mourut
le 17 août 1345 [Ibid., Il, p. 170, n" 1755).
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 177
Page 281, 3* génération. Tliibaud de Lavaux-Sainte-Anne était, en 1303, maire de
Wellin et non de Vielsaim.
» 281, 6" génération. Rasse de Lavaux était seigneur de Bes, aujourd'hui Belh,
dépendance de la commune d'Opont, canton de Paliseul.
» 282, 3» génération. Aux enfants de Henri de Lavoir et de Maron de Flémalle,
ajoutez : Henri de Lavoir, chanoine de Saint-Barlhéierai, mort le
5 août 1337 (Naveau et Poullet, Epitaphes, I, p. 149).
1) 283, 1" génération. Un acte du 15 février 1318 fait connaître le mariage
de Warnier de Lavoir avec Maroie, sœur de Jakemolte Colon [Saint-
Pierre, reg. 53, fol. IGv).
» 283, 2" génération. Warnier de Lavoir eut une troisième fille, mariée à Jean de
Davipont, 1331 [Cathédrale Saint- Lambert, cour des tenants, H, fol. 21).
» 284. Une charte du 2 février 1378 permet de relier deux branches des de
Lavoir; à ce moment, vivaient Piron de Lavoir, manant « fours
chasteal », et Gilles de Lavoir, son frère. Piron avait un fils nommé
Guillaume; Gilles en avait deux : Gilles et Jean, repris au tableau,
2° génération (Le Fort, 'i" partie, V, p. 392, documents). Un acte du
\\ avril 1580 confirme les données du l"' tableau de la page 284.
Gérard de Houlain, marié à Jeanne, fille de Gilles de Lavoir, était fils
de Colar de Houtain [Béguinage Saint-Christophe, chartrier).
» 286, 4» génération. Amel de Lexiiy, chevalier en 1252 [Cartulaire de Saint-
Lambert, H, p. 32), était mort en 1261. Il eut au moins trois fils :
Amel de Lexliy, 1252, chevalier 1261, 1274, 1276; Walter, 1261, 1274,
dit de Bilrevelt, etRigaud encore mineur en 1261 [A. H. E. B., XXVH,
n» 1711, Cartulaire de Heylissem). De sa femme Isabeau, Walter de
Biirevell eut au moins trois enfants : Amel de Lexhy, cchevin deSaint-
Trond en 1342; N. mariée à Lambert de Harduemont, chevalier, et
Elisabeth de Lexhy, religieuse d'Orienten, qui testa le 20 août 1342
(WoLTEKS, Notice sur Rummen, p. 299). Le 10 décembre 1357, est
mentionné Gilles de Lexhy, chanoine de Saint-Pierre, et Giloteaz, son
fils naturel [Eglise Saint-Servais à Liège, chartrier).
» 287. Dès 1299, on trouve mentionné messire Gilbert de Lieriwe (Chartes de
Robermont transcrites par Le Foht, 2' partie, XIX, p. 43). Renier de
Lieriwe avait, le 25 mai 1373, une fille, Béatrix, nonne à Robermont
[Ibid., p. 73).
Tome III. 23
478 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 288. Le 26 mars 1281, mourut Helwy, veuve de Jean, chevalier de Liers; le
4 septembre 1296, Clarisse, veuve de Wéri de Liers, chevalier, toutes
deux inhumées à Saint-Chrislophe (Naveau et Poullet, Epitaphes, I,
p. 253). En 1295, vivait sire Guillaume de Liers, chanoine et chantre
de Saint-Denis {Ecoliers, cartulaire, fol. 123). Le 5 mai 1520. compa-
raissent devant la cour allodiale de Liège, d"" Mabille de Herck el
Catherine de Bierset, demeurant à Saint-Christophe, exécuteurs testa-
mentaires d'Oude de Milmorl, fille de feu Wéri de Liers, chevalier;
parmi les allouens, se trouve Thomas fils le comte de Looz le mercier
{Hôpital Tirbourse, grand stock, fol. 431 v").
» 289. Le 17 avril 1403, vivait Renchon d'Ëmal, fils de feu Jean d'Enchastre
{Béguinage de Saint-Clirislophe, charlrier).
» 290, 1'' génération. Elisabeth, femme du chevalier Robert de Limont, mourut
le 17 octobre 1237 el fut inhumée au Val Benoit (Naveau et Poullet,
Epitaphes, II, p. 107, n» 1331).
» 290, 2" génération. Rigaud de Limont, chevalier, mourut le jour de Sainle-
Gertrude 1289, d'après van den Berch, 1281, d'après Lefort {Ibid., II,
p. 264, n" 1976).
» 296, 3' génération. Le testament de Jean de l'Ours, du 19 mai 1516, mentionne
Clarciiibaud de la Sauvenière, chanoine de Beeck, (îuillaume dit Mail-
lard, fils de fuu Colin Maillard de la Sauvenière, Ailid, femme d'Amel de
Hognoul et soeur dudit Guillaume Maillard (Documents analysés par
Le Fort, 2* partie, V, p. 408).
» 296, note 2, au lieu de : B. I. A. L., IX, p. 33, lisez : XI, p. 33.
» 296, 4'' génération. Amel dit Mailhar del Sauvenière est cité en 1386, en même
temps que Gilles Mailhar qui était, sans doute, son frère {Saint-Pierre,
reg. 53, fol. 36, annexe).
» 298. Juette du Marché (de Foro), veuve de Jacques, est mentionnée, dès sep-
tembre 1237; elle remplissait, à litre héréditaire, un ollice dit amerie,
au moulin au bra que l'évêque de Liège possédait près du Marché,
el qui fut, vers le milieu du XHI" siècle, cédé au chapitre cathédral. Le
3 juin 1239, Juette abandonna au prieuré du Val des Ecoliers tous les
profils de l'olDce en question {Val des Ecoliers, cartulaire, fol. 211).
D'après un manuscrit d'Abry, Jean de Marché, échevin de Liège en
1241, portait sur son sceau un écu à un lambel à trois pendants
(Le Fort, V partie, I, p. 402). Le sceau de Gilles de l'Aigle, citain de
Liège, portait un écu à un lambel à trois pendants el à une merlette en
chef et à dextre {Cours des tenants, acte du 16 juillet 1378).
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 179
Page 299, 2« génération. Jean (?) fie la Neuville, chevalier, mourut le 24 juin 1304
(Naveau et PouLLET, Épitaphes, II, p. 378, n° 2239).
» 300, 3" généralioii. Un acte du 29 juillet 1318 mentionne Gilles Malhons dit
li Béclius, Johan, son frère, et Isabelle, sa sœur (Saint- Pierre, reg. 53,
fol. 20); Gilles Mathon dit li Bécliul épousa Ide de Sainl-Servais, Qlle
du grand Baudouin de Saint-Servais [Ibid., fol. 6).
» 300, 4* génération. Gilles Mathon, chevalier, eut une sœur, Isabelle Mathon,
morte avant le 4 juin 1350 {Cathédrale Saint- Lambert, cour des
tenants, II, fol. 18).
» 300, 5^ génération. Aux enfants de Gilles Mathon, chevalier, et d'Ide de Saint-
Servais, il faut ajouter une fille Ida, religieuse à Rohermont, 4 juin 156H
{Chartes de Hobermont transcrites par Le Fout, 2' partie, XIX, p. SO),
la même, sans doute, qui comparait, en 1349, avec Cunar Mathon, son
oncle (H, p. 500, note 3). Il faut donc vraisemblablement, à la 4' géné-
ration ajouter un fils Conrard ou Cunar, vivant en 1349. Jean deSaint-
Jehanstrée, échevin de Liège en 1249, portait les mêmes armoiries que
Mathieu Mathon : écu à trois têtes de lion ou de chat couronnées
(Le Fort, 2° partie, I, p. 402).
» 304. Une charte de juin 1267 mentionne Sibilia filia Johannis dicli de Métis
(B. U. L., Manuscrit tan den Derch, n" 181, p. 130). En 1315 et 1323,
sont cités dame Florence, veuve de Jean de Metz et mère de Gilles
de Metz, d"" Maron Halée, sa sœur, et Baudouin Paniot, mari de
Marguerite, fille de feu Jean de Metz de Saint-Servais {Saint- Pierre,
reg. 53, fol, 6 v°, 28 v°, 34). Un acte du 24 juillet 1523 mentionne sire
Jacques de Metz, curé de Meeffe, Ilanier, son frère, exécuteurs testa-
mentaires de feu Jean de Metz, Piroteal de Metz, frère des dits Jacques
et Hanier {Ibid., fol. 32). Le 11 mai 1341, apparaissent les enfants de
Hanier de Melz et leur marâtre {Ibid., fol. 73). La septième enfant de
Gilles de Metz de Saint-Servais, le hallier, était Ide de Metz, religieuse
à Robermont en 1334; la huitième, d"' Florie dite Saive ou Sève, est
aussi mentionnée, la même année, sans être qualifiée béguine, avec
Agnès li Prêcheresse, sa tante {Charles de Robermont transcrites par
Le Fort, 2» partie, XIX, p. 89; Saint-Pierre, reg. 53, fol. 86); Florie
comparaît encore, le 10 octobre 1342, avec dame Agnès Corrogier,
sa tante {Saint-Pierre, reg. 53, fol. 20). Gilles, Nicolas et Saive,
enfants de Gilles de Metz, comparaissent le 4 avril 1363 {Hôpital Tir-
bourse, œuvres et vestures, années 1341 et suivantes, p. 242).
180 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 304, 4» généralion. La première fille de Jean de Metz de Hors-Château et
d'Ode de Warfusée s'appelait Juette; elle était mariée, le 13 décem-
bre 1595, à Collar délie Tour de Vieux-Waleffe ; ces conjoints eurent
deux filles : Oudelette et Maroie, celte dernière mariée à Radu, fils de
Raskin Waflelair; à la même date, vivait encore une Florence de Metz
{Uôpital Sainl-Chrislophe, charte du 15 déceml)re 1595).
Jacques de Metz, échevin de Liège, de son mariage avec Jeanne de Hervé,
eut au moins deux filslégitimes:Jacqueset Julien, vivant le 16 juin 1580
(Ibid., chartrier).
» 306, 1" généralion. Le nécrologe de Neufmouslier rappelle, à la date du
24 septembre, la « Commemoralio Walleri militis de Mundale et
démentie ». Il s'agit, sans nul doute, de Walter 1 de Modave, marié à
une demoiselle de Vylhe.
» .506, 5* génération. Jean Waldor de Modave était déjà marié, en 1413, avec
Yolande de Daverdisse ; il mourut le 18 janvier 1459. Ces conjoints
avaient, en 1422, deux enfants mineurs : Jean Hustin morl le 22 octo-
bre 1501, et Isabeau; messire Anseal de Sorée, prévôt de Ciney en 1417,
était l'oncle dudit Jean Waldor (Documents transcrits par Le Fort,
2« partie, Vill, pp. 186-189). Le 28 juin 1279, sont mentionnées
(( Agnès begina dicta de Moudule » et Gertrude de Modave, son
« amita », aussi béguine {Abbaye de Neufmouslier, chartrier).
» 307, 3" génération. Les fonctions de prévôt de Bouillon attribuées !t Jean de
Denville furent, en réalité, exercées par son père, aussi nommé Jean
de Denville.
« 308, 4* généralion. Jean de Monlenaken mourut le 29 novembre 1524 et fut
inhumé à Hannêche (Navkau et Poullet, Epilaphes, H, p. 170, n' 1718).
» 509, 2« généralion. D'après van den Berch, les trois frères de Mouhin : Amel,
Arnold (el non Jean), et Rigaud, moururent le 22 (et non le
20) mai 1327 {Ibid., p. 138, n° 1083).
» 511. Une charte de l'an 1225 mentionne Daniel de Mulken et Gilles son fils,
tous deux chevaliers (Poncklkt, Carlulaire de Saint-Lambert, t. YI (sous
presse).
» 512. Après : Warnerus de Nivclla 1204, au lieu de : 20, lisez : 29 (Références).
Quoique paraissant placé, en 1204, à la suite des nobiles, Warnier de
Nivelle était membre de la familia. Au lieu de : Warnerus de Nivella,
nobilis 1209, lisez : Warnerus de Nivella, de Casa Dei 1209.
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 18i
Page 313, 2« génération. Jean d'Oborne, écuyer, mourut le 14 août 1306 et fut
inhumé à Viliers Saint-Siméon {Ibid., H, p. 16i, n" 1702). Oude de
Waroux, sa femme, mourut le 3i janvier 1287 et reçut la sépulture à
Glons {Ibid., U, p. 246, n» 1924).
» 313, 4' génération. Oude d'Oborne mourut le 3 novembre 1377 et non 1374
{Ibid., Il, p. 164, n» 1705).
En 1365, 1367 et 1382, sont mentionnés .lean, Henri, Gilles et Colar,
fils de feu Colin de Viseal, de Braives {Hôpital Tirbourse, reg. 11,
fol. 94; œuvres et vestures, fol. 3()0, 403).
» 314. Une charte de 1188 mentionne noble Winand d'Ochain, son frère Ebroin,
chevalier, et leur oncle Ebroin d'Ochain senior, comme ayant cédé
à l'abbaye de Neufmoustier l'avoucrie et l'alleu d'Eneilles {Abbaye de
Neufmouslier, chartrier).
Gérard, chevalier; sire d'Ochain, était, dès l'an 1265, marié à d"° Agnès
(de Warfusée) {Val Saint-Lambert, chartes n<" 285-283). L'obiluaire de
Neufmouslier rappelle, à la date du 15 avril, la mémoire d'Héluide
de llumin, épouse de sire Ebroin d'Ochain, chevalier. Le 12 novem-
bre 1298, comparaissent Soisier de Borsiet et Evrard d'Ochain, sire de
Pair, chevaliers. Le sceau de ce dernier porte un écu à deux léopards,
surmontés d'un lambel à cinq pendants. Du sceau de Soisier de Borsiet,
il ne reste que la partie inférieure de l'écu, où l'on voit une feuille de
nénuphar {Cathédrale Saint- Lambeit, charte n° 439).
» 314, 3' génération. Il semble que Jean d'Ochain, sire de Jemeppe en P'amenne,
qui vivait encore le 20 septembre 1340 {Abbaye de Neulmoustier, char-
trier), ne laissa pas d'héritier direct (voy. t. Il, p. 64). Le 12 avril 1373,
sont cités : Jean, sire de Jcmeppe on Famenne, chevalier, veuf de dame
Catherine; ses fils Jean et Thomas, sa fille Helwy, mariée à Hubin de
Fanson {Cour féodale de Liège, reg. 41, fol. 50 V). La note insérée
tome II, page 445, ligne 23, s'applique à Jean de Jemeppe en Famenne,
junior; en 1370, il est cité comme écuyer avec son frère Thomas et son
beau-frère Hubin de Fanson {Ibid., reg. 41, fol. 88 V).
» 314, i* génération. Watier de Sohet, écuyer, eut deux fils : Colin et Renechon ;
ce dernier avait, en 1322, trois fils : Watelet, Catherine et Clausse
(Documents transcrits par Le Fort, 2" partie, VI, p. 176). En 1392,
sont mentionnés Guillaume de Sohet, Jean, Henri et Winand, fils de
feu Gérard de Sohet {Ibid., p. 176).
182 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 314, 5« génération. Gilles de Xlios et Jean Bareit, son cousin, vendirent en
1411, à Anseal de Sorée, prévôt de Ciney, les *l^ de la terre de l'etit-
Modave (Le Fokt, 2« partie, VIH, p. 18G). Des actes du 12 novem-
bre 137G mentionnent Walter de Xhos, fils de feu Jean de Xhos; Lore,
sa femme, veuve en |)récédenles noces de Colarde Clievestreux; Pieron
Grongnet, frère de ladite Lore; seigneur Gérard de Xhos, curé d'Aniheil
et Giloteal son frère (Abbaye de Aeufmouslier, cliartrier). — Sire Gérard
de Xhos, chanoine de Flône et curéd'Aniheit, mourut le 7 juillet 1.580;
il portait les armes d'Ochain (Navexu et Polllet, Epitaphes, II, p. 177,
n" 1737).
Jean, fils de feu Gontier d'Ochain, releva, le 2i janvier 1380, le lief de
l'Empire du château de Moha, sis en la campagne de Moha, et d'autres
fiefs, |)ar décès de son père et par transport de demoiselle Ailid, qui y
avait relevé son usufruit par Evrard d'Ochain, son mambour [Cour
féodale de Liège, reg. 42, fol. 2 v").
» 316. Le nécrologe de l'abbaye de Neufmoustier rappelle, à la date du 28 mars,
la « commcmoratio Egidii militis de Umale ».
» 310, note 4. Un acte du 2o juin 1321 mentionne Jonalhas d'Otrange et Renekin
de Riwar de Thys, son gendre; un autre acte, de 1522, cite Gérard
d'Otrange et Jean Pivion d'Otrange, frères, et Gérard fils du premier
d'entre eux; en 154f), comparait Jean, fils de Fastré d'Otrange {Saint-
Pierre, reg. 53, foi. 25, 26 v", 77 V).
» 319, 4» génération. Un acte du 27 avril 1361 mentionne Thomas de Paifve, dit
délie Thour, mambour de Maroie de Paifve, sa sœur, épouse de Jean
Zuicmine, citain de Liège; feue Ailid de Falcon, qui avait épousé Arnoul
deChellegnée,vinier,citain deLiége; Contesse de Paifve, sœur de Thomas
et de Maroie; Evrard de Falcon, frère d'Ailid (Documents transcrits par
Le Fort, 2" partie, V, pp. 391, 401). Ailid de Falcon, veuve d'Arnoul
de Chettcgnéc, vivait en 1356, 1338 (Lauaye, Saint-Jean, I, p. 218. —
Lefort, 2' partie, V, p. .597). Ermentrude-Contesse de Paifve était, le
18 novembre 1590 et le 23 juin 1394, archiprieuse du béguinage de
Saint-Ghristophe (Béguinage de Saint-Christophe, chartrier).
n 319, 5° génération. Lambert de Paifve, fils de feu Thomas et de Catherine
de Metz, vivait le 25 août 1400; sa sœur, Catherine de Paifve, était, en
1404, une des prieuses du béguinage de Saint-Christophe (Ibid., char-
trier). Maroye délie Creyr, fille de Lambekin Burlureal, épousa vers
1410, Guillaume de Vivier, puis Humbert Corbeal d' Al leur (EcAmns de
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 183
Liège, jugements et sentences, reg. 317, fol. 298, acte du 20 avril 1498,
rappelant plusieurs documents touchant les Burlureal, Jean Ryant et les
délie Creyr).
Page 325, 3' génération. Louis Palhet de Kemexhe épousa, avant 1.355, Catherine de
Crisnée, veuve de Jean de Thys et eut un fils Henri dit Henrion
{Saint- Pierre, reg. 55, foi. 61 V).
» 327, 3" génération. Jacques de Parfondry mourut le 6 décembre 1377 et fut
inhumé au prieuré de Saint-Séverin en Condroz (Navéau et Poullëf,
Epitaphes, II, p. 340, n» 2153). Un Amel de Parfondry était, le
14 décembre 1377, mesureur du sel à Liège (Le Fort, 2" partie,
V, p. 374).
» 327, o« génération. Ailid de Parfondry (fille de Jacques), morte le 12 jan-
vier 1407, inhumée à Flémalle-Grande, était, sans doute, fille de
Jacques et de Catherine de Fietenge (Navëau el Poullet, II,
p. 194, n" 1791). Concernant les de Parfondry, chevaliers de Saint-
Jean de Jérusalem, voyez Naveau et Poollet, Epitaphes, II, p. 195,
n«1792.
» 330, 5° génération. Henri de Petersheim, qui avait épousé la veuve de Baudouin
de Jeneffe, se qualifiait, le 18 mars 1338, « sire pour le temps de
Geneffe » {Hôpital Saint-Christophe, reg. H, fol. 141 v").
» 531, avant-dernière ligne de la note 16. Au lieu de : prête, ; lisez : prêtre.
» 332, 3« génération. Jean Pevereal le vieux d'Ile, franc-bourgeois de Liège,
mourut le 13 février 1388; sa femme, Catherine, mourut le
24 mars 1395 (Naveau et Poullet, Epitaphes, I, p. 211, n" 722). S'il
s'agit du Jean Pcreveal de la 3' génération, les actes de 1314 {Livre des
Fiefs, p. 131) et de 1350 (Le Fort, 2" partie, V, p. 412) mentionnant
Jean Pevereal de Hognoul doivent être relatifs à un autre personnage,
peut-être à Jean Pevereal de la seconde génération, qui lua (vers 1304)
Gérard de Berlo. Peut-être aussi Ilemricourt at-il omis une génération.
Catherine (Clouze), femme jadis à Jean Pevereal de Neuvicc, mourut le
27 novembre 1371 (Navëau et Poullet, Epitaphes, I, p. 322, n» 1076);
le blason : trois lions à un lambel en chef, qui figurait sur sa tombe,
n'est pas celui des Clouze.
» 332, note 1, au lieu de : Rode près de Diepenbeek, lisez : Roye près de
Tongres.
184 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 333. Une charle du 6 mars 1275 mentionne Elisabeth, veuve de Libert le
Polain de Waroux (Carlulaire de Saint- Lambert, IF, p. 234) ; ce Libert,
mort avant 1275, n'est pas cité par Hemricourt. Elisabeth, veuve de
Libert le Polain, chevalier de Waroux, mourut le 25 janvier 1293 et fut
inhumée à Alleur (Naveau et Poullet, Epilaphes, IF, p. 256, n" 1947).
Cette Elisabeth était-elle la fille du ferronnier Tbierri d'Abelon? D'autre
part, un Libert le Polain de Waroux, chevalier, mourut le 10 août 1313
et fut enterré au couvent des Frères mineurs à Liège (Ibid., I, p. 318,
n» 1061). Marie, fille de Jean (?) le Polain de Waroux, mourut le
30 avril 1305 et fut enterrée à Allcur (Ibid., II, p. 256, n« 1947).
Il résulte de ces documents que la filiation des le Polain donnée par
Hemricourt n'est pas complète. Un Johannes Pullanus, miles, vivait en
mars 1233 {Chartes de Saint-Paul, p. 77).
» 333, 5' génération. Warnotte, fils de monseigneur Libert le Polain, chevalier,
était, en 1351, maire et échevin à Waroux (Pauvres en lie, stock IV,
fol. 71).
» 534, 6' génération, au lieu de : X , p. 5, note 3, lisez : X , p. SI, note 3.
» 336, 5' génération. Wéri de Preit, chevalier, sénéchal de Liège de 1174
à 1213 environ, eut trois fils chevaliers : Wéri, héritier féodal,
Radulphe et Guillaume; ils sont, de même que les neveux dudit séné-
chal : Radulphe de Comblain, prévôt de Saint-Jean, et Lambert de
Comblain, mentionnés dans l'extrait qui suit, d'un acte de 1205 :
Radulphus Sancti Johannis in Leodio prepositus consentit quod quidquid
de feodo dictae prepositurae tenuerat avunculus ejus Wedericus de
Prato, dapifer episcopi Leodiensis, reportet ad opus abbatiae Roberti-
montis, de consensu Wederici qui in illud successurus erat, Radulphi et
Wilelmi militum, ejus filiorum, etc. Testes sunt Ilenricus Fossensis
prepositus, Sjmon de Wahart, canonici Leodienses, Lamberlus frater
noster de Combien et magister Walterus, canonici Sancti Johannis,
magister Petrus, magister Radulphus de Sancto Paulo. De hominibus
nostris, Philippus de Wonck, Franco de Heneft'e, Walterus li Villains,
Léo de Nivella, Gisleberlus de Emale, Godefridus miles de Lovengnees,
Wedericus de Prato cujus fuit hoc factum, Radulphus, Wedericus e*
Guilelmus filii ejus, et cives nostri I^'ranco Magnus, Eustachius frater
ejus, Balduinus Magnus, Reinerus, Richerus, 1203 (Lefort, 2" partie,
XIX, p. 57).
ADDITIONS ET CORRECTIOINS. 185
Page 357. Le 28 juillet 1325, mourut Miirie, fille de feu le chevalier Everard de
Fiorzé; sa mère était une de Preit (Naveau et Poullet, Epitaphes,
I,p. 80, n°271).
» 338, 1" génération. Jean Hanoseal de Preit dit de Huy ou de Colonster, citain
de Liège, mourut l'an 13... Sa première femme, Catherine d'Ile, fut
inhumée, sous la même sépulture, à Saint-Nicolas outre-Meuse, ainsi
que Maron deile Porte, sa deuxième femme, Maron de Freke (?), sa
troisième, et Adolphine, fille de messire Radou de Colonster, chevalier
{Ibid., 1, p. 203, n" 704).
» 33S, 2" génération. D'après van den Berch, Radou de Preit dit de Huy ou de
Colonster mourut « anno Domini MCCCXXIIII, idus maii ». H faut lire :
MCCCXX", Ilil" idus maii. Radelet de Preit est dit fils de feu Radou, le
7 novembre 1321 {Livre des fiefs, p. 254). Fressende, femme de Radou,
mourut le 13 mai 1335 (Naveau et Poullet, Epitaphes, I, p. 202,
n» 698).
» 339, 1"^ tableau, 2" génération. Ide de Preit mourut en 1308, le 13 des
calendes de novembre, c'est-à-dire le 20 octobre.
» 339, 2'" tableau, 2" ligne, avant : 1019, 1020, ajoutez le signe : §.
» 341, 2" génération. En avril 1255, Waleran, duc de Limbourg, céda à Thierri
de Preit, bourgeois de Liège, à titre de fief héréditaire, moyennant
500 marcs de bons deniers de Liège, le droit de lever six sous de
Cologne sur les marchandises échangées entre le Limbourg et la Cité de
Liège, telles que vins et autres denrées (Verkooren, Charles de Brabant,
I, p. 51. Cf. Galesloot, Fiefs de Brabant, p. 177).
» 341, 3' génération. Thierri [Haseit] de Preit et Catherine d'Ile eurent un
quatrième fils nommé Arnold. Voyez ci-dessus, 111, page4t, ligne?.
» .343. Baudouin Dachou « filius le Sluweal » est cité en 1324 {Saint-Pierre,
reg. 143). Le 23 février 1342, sont mentionnés Henri Dachou, frère de
feu Baudouin Dachou {Dachuel) ; Hanekin, Amel et Baudouin, frères,
enfants dudit Henri ; Maroie, fille dudit Henri Dachou, mariée à
Guillaume, fils de feu Renier Parent de Villers-le-Temple {Saint- Pierre,
reg. 53, fol. 74). Hemricourl, t. \, p. 267, § 499, attribue ces enfants
non à Henri, mais à son frère Baudouin, marié <i Ailid de Parfondry;
il donne au mari de Marie Dachou le nom de Guillaume d'Abée, demeu-
rant à Viliers-le-Temple.
ToHE m. 24
i86 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 544, noie i. D'après Le Fort, l'épilaphe d'Elisabeth, veuve de Humberl
de Bernalmont, chevalier, morte le 15 août 1302, inhumée aux
Écoliers, était ornée de deux écus : le premier à trois roses, le
second parti : au premier de vair de six tires, au second, losange
(Le Fort, 2" partie, V, p. 196). D'après van den Berch (Naveau et
PouLLET, Epitaphes, I, p. 293), le second parti du deuxième blason
était plain, au chef émanché de trois pointes, armes des Bonnant de
Namur (Ibid., I, p. 316).
» 345. Le nécrologe de l'église de Visé rappelle, à la date du 18 mars, i'obit de
Libert de Chaponseraing Print, prévôt de Visé (fol. 13).
» 351, 5* génération. Franke III do.lle Roche, avoué de Fléron, n'était pas cheva-
lier. — Certain Baudouin Facholte de Magnée, se disant, d'ailleurs sans
preuves, descendant de Thierri délie Roche mort au commencement du
XI V« siècle, revendiqua, à ce titre, en 1489, l'avouerie de Fléron
(de IIarenne, Le château de la Rochelle, B. 1. A. L., XXIF, pp. 70
et 103). Vers cette époque, vivait Jean Fachotte dit le Clerc Fachotte de
Magnée, marié à Oudelclte. il eut une fille Catherine mariée à Libert
delle Roche, veuve en 1539, et un fils Baudouin de Magnée, mort avant
1539, laissant trois fils : Jean, Denis et Baudouin (Ëchevins de Liège,
jugements et sentences, reg. 346, fol. 191).
» 355, 3" génération. Sibille de Roloux, sœur de feu Henri de Roloux, est citée
le 18 mars 1338 (Hôpital Saint-Christophe, reg. H, fol. 141 V).
» 338, 4« génération. Henri Botlin, changeur de Liège, usait, le 7 septem-
bre 1373, d'un sceau portant un écu vairé, à un franc quartier à un lion;
Guillaume Bottin scelle, le même jour : écu vairé <i un poisson brochant
posé en pal, la tète en haut [Cours des tenants, parchemins). Un Henri
Bottin, mort le 5 août 1312, fut inhumé en l'église de Saint-Hubert
à Liège, ainsi que ses trois fils : Henri, Jean et Wéri, citains de Liège;
le 12 juillet 1516, mourut Yde, fille du chevalier Arnold d'Odoumont,
femme de Henri Bottin; leur sépulture est ornée de deux écus : l'un de
vair de six lires ; l'autre burelé de vingt pièces, au franc quartier plain
(Navèau et PouLLET, Epitaphes, I, p. 231).
» 359. Deux membres de la famille de Saint-Marlin : Maurice et Jacques, étaient
citains et échevins de Liège dès le 29 novembre 1244. Jacques était
encore échevin le 50 mai 1254 (de Borman, Les Echevins de Liège, H,
pp. 533-535). Maurice mourut avant 1258. A titre de sa femme Ava, il
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 187
avail acquis, par retrait lignager,Ie moulin dit deHozémont,sis à Herstal,
qu'il avail relevé en fiel du seigneur de Herstal. Le i" avril 1258, Ava,
devenue veuve, céda ledit moulin au couvent du Val des Ecoliers à
Liège; plus tard, elle ratifia cette cession devant les hommes de fief de
Herstal dont les noms suivent : Arnoul de Crehcn, Humbert de Bernai-
mont, Jean de Jupille, Gérard de Herméc, Thierri de Preit, tous
chevaliers, Henri Maiïroit,échevin de Herstal et Panote. Arnoul de Preit,
chevalier, et maître Amel de Velroux, officiai du prévôt de Liège, inter-
vinrent aussi à cette cession. Jean de Bourle, dont le nom est parfois
écrit de Hourle, avait épousé la nièce de Maurice de Saint-Martin; à ce
titre, il réclama le moulin comme sien, mais il fut débouté de ses
prétentions, le 6 décembre 1205, par jugement des hommes de fief de
Henri de Louvain, sire de Herstal, à savoir Libert Butoir de Jenelle,
VValter de Spiegelherghe, Gilles d'Attenhoven, chevaliers, Louis de
Wandre, Thierri Panote, Baudechon, son frère, Gérard, clerc de Henri
de Louvain et Lambekin de le Brassine. Henri de Louvain rappela ces
faits le 19 octobre 12G9 et, de l'avis de sa mère Marie, dame de Bauci-
gnies, et de ses conseillers, mua en bien censal le fief que constituait le
moulin en question; celui-ci portail encore, au XVH" siècle, le nom de
moulin de Hozcmont (Val des Ecoliers, cartulaire, fol. 147-151).
Le 28 janvier 1301, fut passé le contrat de mariage de Herbert dit
Herbelot délie Rose, citain de liiége, avec Agnès de Liwon, fille de
Baudouin. Ladite Agnès de Liwon avail deux frères : Jean et Bodechon
(Abbaye de Saint-Jacques, charirier).
Page 360. Lambert de Saint-Servais, citain de Liège, est cité le 19 janvier I2i7
(Val Saint-Lambert, charte n" 194).
» 360, 2° génération. D'après van den Berch, Alexandre de Saint-Servais mourut
le 18 octobre 1206, et Baudouin, le 19 novembre suivant, tous deux
enterrés au Val-Benoît (Naveau et Poullet, Epilaphes, H, p. 106,
n»» 1547 et 1548). Le grand Baudouin de Saint-Servais eut trois fils,
qui vivaient vers 1518 : Baudouin, mort jeune, Alexandre et Henri, le
clerc, et une fille Ide, mariée à Gilles Mathon dit le Béchut; Baudouin,
fils de Henri, le clerc, vivait en 1350 (Saint-Pierre, reg. 53, fol. 6, 21 v°).
Isabelle, fille de seigneur Francar de Saint-Servais, était, le 9 août 1534,
mambour des pauvres de la paroisse Saint-Servais; l'acte mentionne
aussi les filles de feu seigneur Walrekin de Saint-Martin et leur oncle
Gilotin (Ibid., fol. 62) ; ladite Isabelle se retrouve, la même année 1334,
188 ADDITIONS ET CORHECTIONS.
ainsi que dame Lorelle de Saint-Servais, femme de Herbert {Saint-
Pierre, reg. 143, fol. 1 v, 88). Jean de Saint-Marlin, chevalier, fils
d'Alexandre de Saint-Servais et de Catherine de Saint-Martin, usait, le
7 septembre 1375, d'un sceau à une fasce côtoyée de deux bâtons, au
franc quartier à un lion. D'après Hemricourt, § 998, ledit Alexandre
de Saint-Servais eut deux filles : la dame de Fraipont et Isabelle, reli-
gieuse au Val Benoît; en réalité, c'est Isabelle qui épousa successivement
Henier et Colin de Fraipont; un acte du 18 juillet 1382 rappelle que feu
Jean de Saint-Martin, clievalier,avait cédé certains biens à dame Isabeau,
sa sœur, veuve de Colin de Fraipont, chevalier, et que ladite Isabeau
les avait transmis à Colin, son fils (Val des Ecoliers, cartulaire, fol. 170).
Un acte du 10 juin 1294 mentionne Thiri de Saint-Servais, échevin de
Liège, Henri, Baudouin et Lorette, ses frères et sœur; Noger et Bartbé-
lemi de Saint-Servais (Documents transcrits par Le Fort, 2* partie,
V, p. 386). Ledit Thiri de Saint-Servais eut une fille nommée aussi
Lorette; elle figure, le 13 avril 1331, comme exécutrice testamentaire de
d"" Hawis dite Hachulle de Fexhe; au même acte intervient Albert de
Looz, « li chanteres » {Hôpital Tirbourse, grand stock, fol 563 V); c'est
probablement la même Lorette que l'on qualifie, en 1330, Lorette
de Rahier, béguine de Saint-Servais (Ibid., fol 131). Une autre Lorette
de Saint-Servais fut mariée à Humbert Corbeau d'Awans (1268-1298);
sa mère était Catherine délie Rue du Pont, bourgeoise de Liège, morte
le 4 février 1297 et inhumée à Awans (Naveau et Poullet, Epitaphes,
II, p. 24, n" 1284). Le 31 mai 1293, mourut Henri de Saint-Servais,
chapelain de l'autel Saint-Laurent à la cathédrale Saint-Lambert {Ibid.,
l, p. 33, n» 177).
Page 365, 3« génération. Daniel de Seraing, panetier héréditaire, 1283, 1298,
écuyer, 1504, chevalier, 1314, eut, d'après un acte de 1338, un fils
Gérard (Documents transcrits par Le Fort, 2» partie, XVII, pp. 136,
183). Un acte du 15 juillet 1329 mentionne Ernekin le Panetier et
Colar, son frère {Codex diplomalicus) . A moins qu'il n'y ait une erreur
dans le texte (frère au lieu de fils), les dires de Hemricourt ne sont pas
d'accord avec les documents. Gérard de Seraing dit le Panetier,
chevalier depuis 1322, mourut le 24 mars 1333 (Naveau et Poullet,
Epitaphes, II, p. 143, n" 1630). Libert, l'un de ses fils, mourut jeune, le
1" mai 1351 {Ibid., n" 1648). Concernant la filiation des paneliers de
Seraing, voy. aussi Echevins de Liège, jugements et sentences, reg. 330,
fol. 200.
ADDITIONS ET CORRECTIONS, 189
Page 365, 6" génération, au lieu de : Fille X Godefroid de Juppleu, lisez : Marguerite
de Seraing X, §893, i» Godefroid de la Chapelle, chevalier, s. h.;
2" Robert de Juppleu, chevalier, hoirs. Pour le prénom de Marguerite,
voyez 11, page 455, ligne 17.
» 366. Thierri Huslin de Seraing, le vieux, chevalier, mourut le 18 décem-
bre 1246 ; son fils, Thierri Hustin, fut inhumé dans la même tombe que
son père, à Seraing. Guillaume de Seraing, frère du précédent, écuyer,
fut aussi enterré à Seraing, de même que Marie (femme de Guillaume?),
morte le 23 novembre 1297. Juette, béguine, fille de Thierri Huslin de
Seraing, mourut le 19 août 130<) et fut inhumée à Seraing. Tous por-
taient, comme l'indique Hemricourt, qui a vu leurs sépultures, un
sautoir cantonné de quatre lions (Naveau et Poullet, Epilaphes, H,
pp. 365, 366). On célébrait, le 16 mai, à l'abbaye de Neufmoustier,
l'anniversaire de Marie, épouse de Gilles, chevalier de Seraing. S'agil-il
encore de Seraing-sur-Meuse ou de Seraing-le-Château?
» 369. Brosberghe, dont la seigneurie appartenait aux Smale, est actuellement
Brasberg, dépendance de Hombourg.
Winand Smale ligure comme possesseur de biens à Hombourg, eu 13.">0,
1334 {Saint-Pierre, reg. 143, fol. 76 v"; reg. 145, fol. 99 v», 102).
On trouve aussi, en 1373, sous la rubrique Hambourg : pro hereditate
Anselmi fratris domini Theobaldi (Saint- Pierre, reg. 136). Enfin,
Thibaut Smale van lirayberghe, ridder, est cité vers 1425, au sujet de
terres sises en la paroisse de Hombourg [Saint-Pierre, sluits, reg. 12,
fol. 30 V).
» 369, 5' génération. Gilles Smale de Broesberg était marié, en 1501, avec
Jeanne de Cliflort (Echevins de Liège, œuvres, 1500-1501, fol. 291).
» 372, deux dernières générations. Référence de l'année 1445 : Poncelet,
Cartulaire de Saint- Lambert, V, p. 131. Le nécrologe de l'église de Visé
rappelle les obits de Clémence, épouse d'Henrard de Souvré (27 mars),
de Jean de Souvré, chevalier (6 avril), d'Aléyde de Souvré (veuve
de Henri dit Colay (18 avril), de Jean Henrard de Souvré et de
Béalrix, sa femme (19 avril), du grand Libert de Souvré et de
Béatrix, sa première femme (9 mai), du petit Libert de Souvré et de
Sibilie, sa femme (mai), de Libert Renier de Souvré (juin), de Juetle
du Sart, seconde épouse de Libert de Souvré (décembre) (B. U. L.,
mss. n° 1130).
190 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 377. En mai 1255, est cité -lean de Lardier dit aussi Jean Sureaz, avec ses trois
enfants du premier lit, savoir Maghin, niarice à Colai de Hallembay,
Gilles et Piron. Jean de Lardier dit Sureaz était remarié à dame Maron
(Documents transcrits par Le Fort, 2° partie, V, p. 400). Maître Gilles
Surlet était, en août 1280, curé de Seraing-sur-Meuse (Saint- Jacques,
chartrier) ; c'est lui, sans doute, qui fut chanoine de Saint-Jean, puis de
Saint-Lambert.
» 579, 3' génération. Walter Surlet, fils de messire Jean de Lardier, obtint,
le 17 décembre 1330, une expectative de prébende à Saint-Martin
(Fayën, Lettres de Jean XXII, t. Il, p. 471, n" 2932).
» 379, 6" génération. Jean Surlet, chanoine de Saint-Lambert, comparaît le
22 octobre 1429, en qualité de l'un des héritiers d'Arnoul de Saint-
Martin, écuyer, chanoine de Saint-Pierre (Val des Ecoliers, cartulaire,
fol. 170 v).
» 58t), 2" génération. Jean Surlet, fils de Tbibaud de Lardier, est dit, le
10 mai 1357, avoir épousé Jehanne, femme (Usez fille?) de Jehan
Flokeiet (Cour féodale de Liège, rcg. 40, fol. 7).
» 381, 3" génération. L'acte du 25 avril 13G1 (Saint- Lambert, charte n» 777) où
comparaissent Radu Surlet de Saint-Johanstrée, Jean et Louis Surlet,
changeurs, ses frères, est muni d'un joli sceau du premier de ces trois
frères : écu à un sautoir (Surlet), chargé en cœur d'un écusson à un
losange au chef plain (Neuvice); heaume cime d'un vol. Un autre
acte, du 1" mai 1364, mentionne lesdits Jean et Louis Surlet, avec
Gilles, leur frère, qui, d'Isabelle, sa première femme, avait alors
un fils, Giloteal, âgé de quinze ans. En 13G4, Gilles Surlet était
remarié en secondes noces, avec Marie, sœur de Stassinet de Horion;
en 136G, il avait aussi une fille Béatrix (Saint- Pierre, reg. 53, fol. 98,
121, 121 V).
» 381, 4' génération. Le 2 août 1339, comparaissent Gérard [Pauster] de Ton-
gres, mari de Béatrix, fille de Radou Surlet d'Ans, senior; ledit Radou,
Gilles son fils, Uerman d'Odoir, écuyer et Jean del Mers, proches
de Jean, fils mineur dudit Gérard de Tongres et de ladite Béatrix
(Le Fort, 2' partie, V, p, 367).
Après : Louis Surlet de la Sauvenière, changeur 1422, au lieu du chiffre
de renvoi 3, lisez : 5.
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 191
Page 382, 3« et 4» générations. Un acte du 28 décembre 1340 mentionne messire
Rigaud de Thys, Louis et Rigaud, ses fils; à un autre acte, du
25 février 1343 comparaissent le même chevalier et ses trois fils :
Louis, Rigaud et Jean {Sainl- Pierre, reg. 53, foi. Gl). Hemricourl ne
cite comme fils que Louis et Jean).
» 382, 4' génération. Jean de Thys était mort avant 1355; il épousa Catherine,
tille d'EusIache de Crisnée, chevalier, qui était réallié, en 1355, à Louis
Palhet de Kemexhe {Sainl- Pierre, reg. .53, fol. 61 V).
n 383. En 1332, est cité Rigolet, fils Johan, damoiseau de Thys {Saint- Pierre,
reg. 144, fol. 42 v").
» 385. Le 30 décembre 1254, est cité Hugues de Veiroux, convers et mercator
du Val Saint-Lambert (Ka/-5am<-Lani6fr/, charte n" 235). Le 10 mai 1255,
Godefroid de Veiroux, clerc, était pourvu de l'église d'Othée {Sainl-
Jacques, chartrier). En mai 1277, Renier, chevalier, avoué de Veiroux.
reçut en rcndage, de l'abbaye de Saint-Jacques, une terre sise «t rétro
castrum de Vellerouz « {Ibid.). Mabilie de Veiroux, épouse de Lambert
de Voroux, chevalier, mourut en 12.. et fut inhumée à Fexhe-le-Uaut-
Clocher. Hemricourl la dit fille de Warnier, et son épitaphe, fille
d'Amel. Ledit Lambert, chevalier de Voroux, mourut le 20 juin 1282 et
fut aussi enterré à Fexhe-le-Haut- Clocher. Il portait pour armes un lion
armé, au lambel antique à cinq pendants brochant en chef (Na veau et
PouLLET, Epitaphes, H, p. 261, n» 1967).
» 385, note 1. D'après van den Berch, Amel, avoué de Veiroux, chevalier (et
non écuyer), mourut le 13 décembre 1271 (et non 1281) {Ibid., H,
p. 212, n» 1838).
» 386, l""' tableau. En 1296, le 8 des ides de ...., mourut N. veuve de Radou de
Sclessin. Sa tombe portait deux écus : 1° de vair de cinq tires au
sautoir brochant ... ; 2° quinze burelles à la bande sur le tout {Ibid., I,
p. 180, n° 641). Ce Radou était probablement le père de Hadelet
de Sclessin, marié, vers 1310, à Ave d'Ile.
» 386, note 4. Catherine du Château de Fimale mourut, non le 31 décembre 1360,
mais le 5 janvier 1561. En 1352, sont cités messire Herman de
Chastres de Fymale (Vechmael), et Uldric « qui a le filhe de sire
Herman » {Saint- Pierre, reg. 144, fol. 81).
» 588, 2" génération. Selon van den Berch, Jean del Champ de Veiroux mourut
le 14 avril 1358 et non 13.56. Gertrude de Kemexhe, sa femme, décéda
le l" décembre 1351 (Naveau et Poullet, Epitaphes, II, p. 214, n" 1845).
192 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 388, 3* génération. Guillaume Bareil de Velroux releva, le IS août 138à, des
biens à Warnant, du chef de Marie de Viseal, sa défunte épouse {Cour
féodale de Liège, reg. 42, fol. 99).
» 391, 3' génération. Thicrri ou Thirion, bâtard de Haneffe ou de Seraing, fils
naturel de Tbieni de Haneffe, sire de Seraing-le-Chàteau, chevalier,
mourut le 29 décembre 1341; sa femme Clémence (de Xhendremael)
fut inhumée, avec son mari à Haneffe {6. /. A. L., xxxvm, pp. 83, 84).
D'après le baron de Chestret, c'était un bâtard de Thierri Tabareau.
» 392, note 1. Au lieu de : p. 108, note, lisez : I, p. 168, note. Clarembaud de
Vilhe, chanoine de Saint Paul, avait, le 3 janvier 1235, de nombreux
serfs soumis « cognationi nostre de Ysiers» (Charles de Sainl- Paul, p. 61).
» 395, 3' génération. Après : abandonne les armes au gonfanon, ajoutez : selon
la légende.
» 397, régénération. Un acte de 1288 mentionne : domina Aelidis uxor domini
Rassonis domini de Warfeseiez [Saint-Jacques, chartrier); ce ne peut
être que la demoiselle de Vierve, première femme de Rasse IH.
» 397, 3' génération. Il y a là une omission, celle de la fille du second lit de
Walter de Warfusée dit de Momalle, et d'Elisabeth Chabot. Elle s'appe-
lait Jeanne de Warfusée dite de Herck et fut mariée à Eustache de
Haneffe, pour favoriser la paix entre les Âwans et les Waroux.
Le 3 mars 1370, Jean de Pepingen, écuyer, et Fastré de Pepingen,
son frère, seigneur de Virginal, conclurent un arrangement devant la
cour fcoflale de Henripont [Archives du château de la Folie à Ecaussines).
C'étaient deux des fils de Guillaume de Warfusée. seigneur de Pepingen,
et de N. de Berlo.
» 398, 2' génération. Catherine, femme jadit Rasse de Warfusée, mourut le
6 juillet 1366 (Naveac et Poullet, Epitaphes, H, p. 444, n°2310). Il ne
s'agit probablement pas de Catherine Hcllin, deuxième femme de Rasse
de Warfusée, sire de Waroux et avoué d'Amay; l'expression : femme
jadil signilie ordinairement : veuve; or le seigneur de Waroux en
question décéda seulement le 11 novembre 1377 [Collégiale d'Amay,
obituaire, fol. 25 v").
» 398, 3» génération. La commémoraison d'Arnold de Waroux, avoué d'Amay,
ainsi que celle de Catherine et Agnès, ses deux femmes, se faisait
le 23 avril en la collégiale d'Amay. On célébrait, dans la même église,
l'anniversaire d'Ailid dite Précieuse, sœur de l'avoué, et celui des autres
membres de cette famille [Ibid.),
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 193
Page 398, 4" génération. Catherine de Warfusée était, le 26 janvier 1415, prieure
du béguinage de Saint-Ciiristophe {Béguinage de Saint-Chrislophe, cliar-
trier). Elle était, sans doute, fille du second mariage d'Arnoul de War-
fusée, avoué d'Amay.
» 399. Frédéric de Warnant (Guarnanz) et Walter, son frère, figurent, en 1146,
parmi les membres de la familia Musacensis, dans une charte de Hugues,
comte de Dazbourg (.1 bbayedeNeufmoustier, charlrier). Le 12 février 1350,
sont mentionnés Rigaud de (Ladrier de) Warnant, allouen de Wanze,
Baudouin du Château de Warnant, écuyer, messire Amel de Warnant,
prêtre, desservant d'autel {Ibid.). Un acte du 14 juin 1358 mentionne
dame Dde, femme de messire Arnoul de Warnant {Cathédrale Saint-
Lambert, cour des tenants, IF, fol. 60 v).
» 400, 4° génération. Otteiet ou Ottar de Ladrier de Warnant, fils jadit François
de Warnant, vivait en 1378; il avait alors une fille Agnès; des biens leur
étaient échus par succession de Martin jadit de Moxhe de Huy {Collé-
giale de Huy, chartrier),
» 400, 6^ génération. Au lieu de : Isabeau du Marteau, lisez : Isabeau Marteau,
dame de la Neuville en Condroz.
» 402, 2" génération. Après : Abraham de Waroux, chevalier, 1244, 1261,
au lieu de : tableau suivant, lisez : tableau p. 404.
Guillaume de Waroux était, le 6 mars 1275, bailli de la cathédrale
{Carlulaire de Saint-Lambert, II, p. 234). En vertu d'un acte du
14 novembre 1276, Guillaume de Waroux, écuyer, reçoit en accense, de
l'abbaye de Saint-Jacques, des terres sises « circa curtem ipsorum del
Mainnil sitam inter Montferrant et Glennes ». « De premissis enim
omnibus et singulis, predictis religiosis a prefato Wilelmo vel suis
successoribus observandis, ut diclum est, et fideliter exsolvendis, fide-
jussores constituit idem Willelmus erga dictos religiosos Liberlum de
Lantins, Werricum fratrem suum, Balduinum de Aleur, Abraham
fratrem dicti Willelmi, Anlhonium de Seraing, Anthonium Paingnon
et Johannem tiannart, fratrem ejus... preterea, cum Wilelmus ballivus
ecclesie Sancli Lambert! Leodiensis, Johannes de Oborne et Ludovicus
frater dicti Willelmi de VVarruos dicerent, coram dicto tabellione, quod
ipsi pro aliquo lidejubere non poterant.... » {Saint- Jacques, chartrier).
Guillaume, bailli de Saint-Lambert, était donc distinct de son homo-
nyme, qui devint chevalier, et épousa Mathilde de Wassenberg. Un
Guillaume de Waroux, chevalier, mourut le 3 décembre 1310 et fut
Tome III. 23
194 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
inhumé à l'abbaye de Saint-Jacques; il portait les armes de Waroux
brisées d'un lambel (Naveau et Poullët, Epitaphes, I, p. 285, n* 928).
S'agit-il du mari de la dame de Wassenberg? C'est fort douteux;
ce personnage devait porter ses armes pleines; d'autre part, quoiqu'assez
bien plus jeune que sa femme, il serait mort seize ans avant elle.
L'acte de 1276 analysé ci-dessus mentionne aussi maître Jean des
Canges, chanoine et oflicial de Liège, et maître Lambert de Dinant,
tabellion.
Page 403, i" génération. Guillaume de Waroux, écuyer, deuxième fils du second Ht
de Rasse III, sire de Warfusée, mourut le 14 août 1512 et fut inhumé
en l'église de Hollogne-aux-I'ierres (Naveau et Poullet, Epitaphes,
II, p. 36, n* 1327, où il faut supprimer la note 5 erronée).
» 404, 1'' et 2' générations. Abraham de Waroux, chevalier, mourut le 4 décem-
bre 1263 et fut inhumé à Alleur (Ibid., II, p. 2.")6, n" 1950). Guillaume
de Waroux, son fils, décéda le 24 novembre 1326. Dans la même
tombe, fui inhumé Abraham, fils du chevalier Abraham d'Alleur, mort
le 26 juillet 1508 (Ibid., Il, p. 257, n" 1951).
» 405, note 1. Des actes de 1288 ajoutent quelques détails sur la filiation du
chevalier Thomas de Wihogne, mort avant 1283; dans l'un d'eux, ce
Thomas est nommé Thomas du Bois; Marie, sa veuve, était remariée ii
Walter dit le Hongre de Sohel. Ces actes nomment les enfants de
Thomas et de Marie : Stassin, Thomas, Henri ou Hanekin et Aigletine.
Gilles le Foui, cilain de Liège, y est mentionné (Pauvres en lie, stock IV,
fol. 19, 21).
» 406, if génération. Guillaume Wilkar d'Awans, le vieux, mourut le 14 août
1353; Marie de Jeneffe, sa femme, mourut le 24 août 1552 (Naveau et
Poullet, Epitaphes, II, p. 147, n" 1658).
« 409, note 2. Jean de Hemricourt, le drapier, est cité, le 7 août 1369, comme
seroge d'Agnès, veuve de Jean d'Achéez, le boulanger (Le Fort,
2' partie, V, p. 572).
» 410. Gérard, le vieux, de Hermée, chevalier, vivait en 1263; il épousa Alerne
et en eut cinq enfants : Guillaume, Jacques, Gérard, Stassin et une fille
qui eut un fils aussi nommé Gérard {Chartes de Robermont transcrites
par Le Fort, 2* partie, t. XIX, pp. 7, 12, 13, 17). Rigaud de Hermée
comparait en 1327, avec Rassekin et Rigaud, ses fils, ainsi que Gilles de
Hermée, son frère {Saint -Pierre, reg. 53, fol. 28 V). Les comptes de la
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 195
collégiale Saint-Pierre, de l'an 1365 portent : « Rigaldiis de Hermées
gêner Rogeri de Mirmort, pro Egidio de Hermées » et « Âmelius fiiius
Amelii dicti Damozeaus de Veirous, pro terris quas coluit domicella
Margareta relicta Raskini de Hermées {Saint- Pierre, reg. 149,
fol. 13 V, 14).
Page 4i!2. En 1377, on mentionne Heluid de Seraing, fille de feu Jean de Bennes,
écuyer {Saint-Pierre, reg. 158).
» 415, ligne 30. Sur les de Hermée, au XHI" siècle, voyez Chartes d« Robermont
transcrites par Le Fort, 2* partie, XIX, pp. 7, 12, 13, 17.
» 416, ligne 6. Jean du Château de Hermée vivait en 1333 {Saint-Pierre, reg. 144,
fol. 4).
» 425, ligne 28. Court lez-Berzée, c'est Cour-sur-lleure (canton de Thuin).
Berzée est du canton de Walcourt.
» 429. Un Arnold de Corswarem est déjà mentionné, comme bienfaiteur de
l'abbaye de Flône, dans une bulle du pape Innocent II, du 4 décem-
bre 1138 {Analecles pour servir à l'histoire ecclésiastique de la Belgique,
XXIII, p. 298). Walter de Corswarem est cité en 1177 (Wolters, Notice
sur Duras, p. 95).
» 429, ligne 27, au lieu de : par les fils de frère Bovon de Crisnée, lisez : par les
fils du frère de Bovon de Crisnée, convers du Val-Dieu.
» 453. Simon de Fiéron, chanoine de Saint-Paul à Liège, est mentionné en
septembre 1228 {Val Saint-Lambert, charte n° 78).
» 436, ligne 2. Parmi les châtelains de Dalhem, au lieu de : Henri Beruor,
lisez : Henri Bervouts ou Berwouts; il avait pour armes : sept fleurs de
lis posées 2-3-2, à un lambel à trois pendants en chef (Le Fort,
2« partie, I, p. 399.)
» 443, lignes 3 à 3. L'épouse d'Alexandre de Féchier, maréchal du duché de Lim-
bourg, n'appartenait pas à la famille d'Ile, mais à une famille dont le
nom, en partie efl'acé dans l'épitaphe en question, se terminait par
diUie. Il n'y eut donc pas, à notre avis, de Rigaud d'Ile, père de Marie
(Voyez Naveau et Poullet, Epitaphes, H, p. 26, n» 1291).
» 443, ligne 23, voyez ci-dessus l'addition à la page 314 du tome IL
» 445. On célébrait, au mois de juillet, en l'église de Visé, l'obit de sire Pierre
Carot, chevalier (fi. U. L., Obiluairede Visé, fol. 42 v").
\9G ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 417. Piron Hochet, fils de Jean Hochet de Jupille, épousa une fille de Lambuche
Gailhar; Gilles de Rouveroy, chevalier, seigneur d'Engis, avait épousé
Catherine Hochet, fille de Jean, laquelle continua à s'intituler dame
d'Engis après la mort de son mari et lorsqu'elle se fut réalliée à Eusiache
le Franchomme de Hognoul; Jean de Jupille, fils Franchimont, avait
aussi vraisemblablement é|)0usé une fille de Jean Hochet, acte du
31 mars 1349 [Saint- Pierre, reg. 55, fol. 61, 62).
» 448, dernier alinéa, au lieu de : aubergiste de Barbeau, lisez : du Barbeau.
» 449, ligne 15. Maître Jean de Laminne, clerc en 1325, était avocat en 1333
(Saint -Pierre, reg. 144, fol. 45 v").
» 460. Le nécrologe de l'abbaye de Ncufmoustier mentionne, à la date du 27 août,
la « commemoratio Ode de Nivelh que dédit nobis vineam in Moreal-
val ». En l'église Saint-Barlhélemi, l'obii d'Ode, avoueresse de Nivelle,
était fixé au 28 août.
» 469, ligne 31. Raskin de Preit, citain de Liège, mourut le 21 juillet 1323 ; sa
femme Ligarde, le 27 novembre 1304 (Navkau et Poullet, H, p. 202,
n" 700).
» 480, fin de la note 11. Une charte du 23 juin 1285 mentionne frère Lambuche,
prieur du couvent des Dominicains de Liège, Jean de Wihogne et
Guillaume de Neufchàteau, frères mineurs, frère Hubin, dominicain,
maître Waticr de Hannut, notaire (Saint- Jacques, chartrier). Frère
Lambuche doit, sans doute, être identifié avec Lambuche de Solier,
religieux, cité le 21 mai 1281.
» 480, ligne 1 de la note 21, au lieu de : 1379, lisez : 1377
» 482. En février 1273, sœur Basilia, abbesse du Val-Notre-Dame, et son couvent,
font connaître une donation faite à l'aumône de Saint-Christophe et aux
recluses de Liège, par Warnier de Donmarlin (Hôpital Saint- Christophe,
reg. H, fol. 91).
» 483. Un passage extrait d'un ancien nécrologe de l'abbaye de Neufmouslier
fournit un renseignement nouveau sur les premiers de Donmartin : la
femme du premier Liberl s'appelait Sibilie : « Anno 1 163, obiit Liet-
gardus secundus abbas sive prior Novi Monaslerii propc Huyum, cum
presedisset annis 18. Cujus tempore, Fastrardus miles de Dommartin et
ejus uxor, pro redemptione animarum suarum et predccessorum Lam-
berti (lisez : Liberli) patris ac malris Sybillae, dederunt Deo et Sancto
Johauni Baptistae 40 marcas argeuti ad acquireudum moleudiuum de!
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 197
Goff dictum, ex libro ejusdem monasterii in quo fit commemoratio
defunclorum » (Le Fort, 2° partie, XXVI, p. 103). Liéthard ou
Léolhard fut prieur de Neufmoustier, de M46 à 1103. Un nécrologe,
encore existant, de ia même abbaye, rappelle, à la date du 19 sep-
tembre, la « commemoratio Fastredi fratris nostri de Donmartin, qui
dédit nobis xl marcas ad molendinum del Gof emendum ». L'expres-
sion : fratris noslri n'implique évidemment pas l'idée de profession
religieuse. Le moulin délie Goffe était situé à Huy, près de l'hôpital,
sous le château; la possession en fut confirmée à l'abbaye par le pape
Alexandre IM, en 1178 {Abbaye de Neufmoustier, chartrier).
En 1189, Frédéric, chanoine de Saint-Paul, fit une donation à l'abbaye de
Saint-Jacques, en vue de l'acquisition d'une terre sise à Roclenge ayant
appartenu aux chevaliers de Gingelom. Témoins : de cognatis et amicis
ipsius Frederici Fastrardus miles de Dummartin et filius ejus, Philippus
de Sliers et fratres ejus {Saint Jacques, chartrier). Ces indications
prouvent surabondamment que ni l'auteur de la Source primordiale ni
Jacques de Hemricourt ne savaient presque rien des chevaliers de
Donmartin vivant au XII» siècle.
Page 484, ligne 27. Renerus de Geneffia, témoin à une charte de 1178, n'avait
aucun rapport avec les Donmartin ni même avec Jenelle en Hesbaye;
c'était le curé de Canne. Genefle était, en effet, une forme ancienne du
nom de lieu Canne (voyez Schoonbroodt, Inventaire des chartes du
Chapitre de Saint-Martin, à Liège, p. 300). Vers 1 197, Renier de Geneffe
obtint, par simonie, d'Albert de Cuyck, le priorat du monastère de
Neufmoustier; il le tint trois mois, « quibus expietis, linguam suam, ut
dicitur, comedit» {B. C. R. H., 5" série, H, p. 63).
» 487. Ailid de Wanzoul, sœur de Hellin, ccarier de l'évêque de Liège à Wanze,
est mentionnée le 29 septembre 1238 {Abbaye de Neufmoustier,
chartrier).
TOME III
Page XXI. Jacques de Hemricourt possédait d'autres immeubles, notamment ceux lui
échus à titre de sa première femme : Le 3 juin 1367 « relevât Jakemin
de Hemricourt, clerc des Échevins, une masure qui giest en Geroru-
walle, qui moût délie cerrie S. Pierre en Liège, parmi ni sous m deniers
de bone monoie à paier à le S. Pire auwost entrant, et fut par le
succession Johan Dimision jadis le drapir et par le vertut des parchons
198 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
faites entre li et Pireneal Dimision son seroge {Saint-Pierre, reg. S3,
fol. 117 V»).
Vers l'an 1400, « mons"^ Jake de Hemericourt, chevalier », fonda, en
l'église collégiale de Ciney, un autel en l'honneur de saint Jean l'Évan-
gélisle et de saint Jacques le Mineur; le 9 mars 1401, Anselme de
Sorée, prévôt, et Florent de Lonchin, chanoine de l'église de Ciney,
mamhours de l'autel susdit, firent un accord avec Anselme, fils de
Godefrin Godet de Ciney, au sujet d'une rente due audit autel (Archives
de l'Etat, à Namur, cartulaire des hôpitaux de Dinant, n» 2, fol. 40).
Page XXIII. Les comptes de la collégiale Saint-Pierre des années 1428 à 1442
renferment le poste suivant : « Johanni de Hemricourt II s. bone pro
relicta Johannis de Lavalorio » (Saint-Pierre, reg. 207-221).
» xciii, ligne 12, au lieu de : l'évéque Albert, lisez : l'évéque Otbert.
» cxLv. Gérard de Seraing, le dernier panetier héréditaire, eut trois filles : l'une
d'entre elles, Marie, veuve d'Adrien Layeul, épousa en secondes noces,
le 2 avril i^Hl, Guillaume Rolants dit Bartels, fils de feu Barlhélemi
Rolants, vinier, cilain de Liège. Le 24 juin 1582, Guillaume et Marie
résignèrent, en faveur du prince-évêque Ernest de Bavière, tous leurs
droits au fief de la paneterie du pays de Liège (Echevins de Liège, conve-
nances et testaments, 1560-156.'5, fol. 74. — Chambre des comptes de la
principauté de Liège, liasse n° 367).
» cxxxvii. Paginée par erreur lxxxvii.
» CLXxiv. Paginée par erreur cxxxiv.
» 65. Il est plus probable que c'est le fils d'André de Baugnée qui tua son
père. Voyez ci-dessus page cccxcvin, ligne 6.
» 254. Dans son testament, en date du 13 février 1284, Lutgarde de Gothem
désigne ses neveux et nièces par les expressions : frèrefilh, frèrefilhe,
sororfilhe (Hôpital Tirbourse, grand stock, fol. 420).
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES
NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES
Aa, dépendance d'Anderleoht (Brabant).
Ses seigneurs. Voy. Walcourt.
Aa (Elisabeth van der), 40; II, 229.
Aa {Jean van der), seigneur de Grimber-
ghen, 160; II, 293.
Aa (Jeanne van der), II, 224. Voy. Ran-
DERAADT.
Aaron, ministerialis liégeois, III, cxl.
Aaz, dépendance de Hermée (Liège), II,
89, 249.— Château, seigneurie, 63, 423;
II, 76, 77, 136; III, xiii. — Seigneurs.
Voy. Aaz, Fexhe, Ohay.
Aaz (d'), armes, 139; II, 136. — Tableau,
II, 136.
Aaz (Allibert d'), citain de Liège, 309; II,
377.
Aaz (Baudouin d'), 296; II, 165, 253.
Aaz (Béaitrix d'), 208; II, 136, 430; III,
xiii, 168. Le prénom est douteux.
Aaz (Bodeohon d'), 296.
Aaz (Guillaume d'), 296.
Aaz (Jean Botier d'), chevalier, sire d'Aaz
et Hermée, 63, 96, 139, 208, 423, 441;
II, 136,238, 272; III, 22.
Aaz (Marguerite d'), 309; II, 376, 379.
Aaz (Marie d'), 208, 423; II, 136, 272.
Aaz (N. d'), 63, 296, 423; II, 165, 201.
Aaz (Rigaud d'), chevalier, 139, 200, 208;
II, 136, 288, 328; III, cccxx.
Aaz (Rigaud d'), junior, II, 136.
Aaz (Wautier d'), 296.
Abbies. Voy. Abyes.
Abée (Liège), 45; II, 237. — Seigneurie,
149. — Seigneurs, 149; II, 409. Voy.
AbéEj Blehen, Eynatten, Neufcha-
TEAU.
Abée (d'), 291; armes, II, 137, 409. —
Tableaux, II, 137, 409. Voy. Blehen,
BocHEAZ, Parent, Saint-Vitu.
Abée (Ailid d'), 46, 47, 268; II, 137, 343,
470. V;
Abée (Gertrude d'), 46, 48; II, 137.
Abée (Guillaume d'), 54, 116, 155, 267,
268; II, 343, 409; III, 185.
Abée (Ide d'), 155, 290, 291; II, 244, 409;
III, XIII.
Abée (Jacques d'), 155; II, 409.
Abée (maître Jacques d'), sentencior de la
cour, 155, 289, 290; II, 246, 409.
Abée (Jeanne d'), 155; II, 409.
200
TABLE ALPHABÉTIQUE
Abée (Lambert I, sire d'), chevalier, 45,
128; II, 137, 237, 409.
Abée (Lambert II, sire d'), chevalier, 46,
47, 145, 150; II, 137, 194, 409.
Abée (Lambert III, sire d'), 46, 392; II,
137, 355.
Abée (Malquerant d'), 150; II, 409.
Abée (Marie I d'), 46, 48; II, 137, 158.
Abée (Marie II d"), 46; II, 137.
Abée (N. d'), 150, 151, 154, 155, 446; II,
265, 375, 409.
Abée (N. d'), dite de VUlers en Condroz,
54, 116; II, 307.
Abée (Pierre d'), curé de Havelange, 155,
489; II, 409.
Abée (Rasse d'), 46.
Abée (Renard I, sire d'), 150, 154; II, 409.
Abée (Renard II, sire d'), 15, 46, 47, 150;
II, 137, 409.
Abée (Renard Malquerant d'), 150, 272,
382; II, 364, 409.
Abée (WaUter d'), 46, 47; II, 137.
Abeton (N. d'), 455; II, 333; III, ccxxxix,
184.
Abeton (Simon d'), chapelain à Saint-
Pierre, III, 162.
Abeton (Thierri d'), 455; II, 333; III,
ccxxxix, 184.
Abiert, évêque de Liège. Voy. Otbert.
Ableaus (Jeanne), II, 425.
Abresilhe, 443; II, 334, 389.
Absalon, prénom, III, cclii.
Abyes (Les), dépendance d'Opont (Lu-
xembourg). Dîmes, II, 78.
Achéez (Jean d'), III, 194.
AcHOU (d'). Voy. Dachou.
AcossE (Liège), 182; II, 246. Voy. Riwe.
AcossE (Ailid d'), béguine, 468; II, 368.
AcossE (Gilles Û'), 445; II. 329.
AcossE (Jean d'), 445, 468; II, 329, 368.
AcossE (Thierri d'), 224; II, 382.
AdALBERT, III, LXXIX.
Adalia. Voy. Satalich.
Adam, curé de Chênée, II, 29.
Adélaïde, II, 127, 250.
Adélard, II, 124.
Adélard II, abbé de Saint-Trond, III,
CLXVIII.
Adélard, seirviteur de l'abbaye de Saint-
Jacques, II, 125.
Adelbert, chanoine de N.-D. à Aix-la-
Chapelle, II, 2.
Adelinus, II, 124.
Adelinus, échanson de Liège, II, 458;
III, CXL.
Adelo, II, 125.
Adenhoven. Voy. Aldenhoven.
Adilia, 1 12.
Adolphe I", comte de Clèves et de la
Marok, 166.
Adolphe II, comte de Clèves, 153.
Adolphe de la Marck, évêque de Liège,
87, 97, 130, 147, 201, 205, 269, 310,
311, 325, 347, 379, 384, 432, 436, 463;
II, 38, 40, 61, 92, 104, 173, 194, 376,
420; 111, XXXVIII, cii, 3, 4, 64, 69, 90,
109.
Adolphe de Waldeck, évêque de Liège,
44; III, CLVii.
Adorp (Henri d'), II, 129.
Aelbert, échevin du chapitre d'Aix-!a-
Ohapelle à Retinne ou à Fléron, 11, 1.
Aelst (Limbourg), 38, 125, 248, 417; II,
261; 111,20.
Aelst (Jean d"), II, 261.
Aelst (Louis d"), II, 261.
Aerschot (Brabant), 224.
Aerschot (Jean d'), chevalier, 389.
Affameis (li). Voy. Rico.
Afflighem, dépendance de Hekdghem
(Brabant), abbaye, II, 127; III, cxxxiv.
Afrique ou Mehédia. Siège, III, clxxxiii.
Agimont (Namur), seigneurie, château,
158; II, 293; III, 150. — Bannière, 154.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
201
— Seigneurs, III, 146, 150, 151. Voy.
Looz, RocHEFORT. — Chàtelaitis, rece-
veurs. Voy. Heairicourt (Henri de).
Agimont (d'). Voy. Looz-Agimont.
Agnès, 73, 95, 234, 245; II, 2, 3, 56, 250,
280, 468; III, 159, 173, 176.
Agnès, abbesse du Val Notre-Dame, II,
487.
Aigle (maison de 1'), sur le marché à Liè-
ge, II, 298.
Aigle (Gilles de I'), II, 298; III, 178 (ar-
mes).
Aigle (Marguerite de 1'), II, 298.
Aigle (Marie de 1'), II, 298. Voy. Huy.
Aigre. Voy. Vaz.
Aigreawnt, dépenidance d'Awirs (Liège).
Seigneurie, II, 39; III, 150.
Aigremont (Haute-Marne?). Seigneurs.
Voy. Choiseul.
Aigremont (François d'), 248; II, 212.
Aigret. Voy. Aygret.
Aile (del). Voy. Comte.
AiLiD, comtesse de Hainaut, III, clxxii.
Aillolphus, chanoine de N.-D. à Aix-la-
Chapelle, II„ 2.
Aily, II, 385, 419; III, ccxxix.
Airbone (combat d'), 75, 86, 110, 130,
131, 136, 139, 273, 328, 371, 384, 422,
460; II, 200, 206, 238, 267, 322; III,
CLXXV, 48, 136.
Airs (Sur les), rue de Liège, III, xix, xx.
Aiseau (Hainaut). Seigneurs. Voy. Brant.
Aische-en-Refail (Namur). Seigneurs.
Voy. Vaulx. — Voy. Forvie.
Aishove. Voy. Aysiiove.
Aisne (Gérard Sausset d'), III, ccxxviii.
Aisse (Henri d'), 188; II, 369.
AissE (messire Jean d'), II, 86. Voy. Ays.
AiTRE (Stassin de 1'), II, 309. Voy. Atrio,
Aytre, Warnant.
Aix (Christian d'), III, cxv.
Aix (Heynemian d'), dit de Schônau ou de
TOMB III.
Sdhoonvorst, chevalier banneret, 13,
43, 60-62, 70, 73, 84, 99, 139, 140, 205,
208, 215, 298, 333; II, 201, 362, 395.
Voy. Ays.
Aix (les d'), dits de Schoonvorst, III,cclix.
Aix-la-Chapelle (Prusse rhénane), ville,
67, 68, 81, 297, 344; II, 101, 202, 203,
252; III, CLXXXi, 64, 136, 137, 139. —
Echevins. Voy. Lugene, Ponche, Wil-
de. — Eglise Notre-Dame, 64, 75; II, 1,
433; III, 138. — Prévôts. Voy. Hu-
gues.— Etoyens. Voy. Hezelon. — Cha-
noines. Voy. Adelbert, Aillolphus,
Baudouin, Bosch, Godescalc, Guer-
MiNus, Henri, Lambert, Libert, Ma-
caire, Mérode, Polain, Schônau,
Thierri, Werenbert, Werenzo, Wéri,
WiNRic. — Avoués. Voy. Tietbaldus. —
Chapitre de Saint-Albert, 66. — Ses
avoués. Voy. Brouck.
Albéric, comte die Dammartin, III, lxxxv.
Albéron I", évêque de Liège, II, 126,
389; III, xcvii, xcix, cv, cxxv.
Albéron II, évêque de Liège, III, xcii,
xciv, cxxi.
Albert III, comte de Namur, II, 124.
Albert, évêque de Liège (erreur, pour
Otbert), III, Lxxviii, xciii, 198.
Albert de Louvain, évêque de Liège, III,
CXLI, CLIV, CLXXIII, CLXXV.
Albert, comte de Daohsbourg et de Mo-
ha, 126; II, 130, 237.
Albert I", roi des Romains, 164; III, 83,
88.
Albert de Cuyck, évêque de Liège, II, 2,
459, 468; III, xciv, cli, cliv, 197.
Aldenghoor (Limbourg hollandais). Sei-
gneurs. Voy. Goor.
Aldenhoven (cercle de Juliers), 171.
Aldenhoven, dépendance d'Ulbeek (Lim-
bourg), seigneurie, 91. — Seigneurs.
Voy. Lavoir, Surlet.
26
202
TABLE ALPHABÉTIQUE
Alerne, femme, III, 194.
Alexandre III, pape, 11; III, 197.
Alexandre I", évêque de Liège, 146; II,
126; III, xciv, civ, cLXii, clxxxviii.
Alexandre II, évêque de Liège, III,
CXXII, CXLIX.
Alexandre, prévôt et archidiacre de Liè-
ge, II, 128.
Aleyde, II, 61 ; III, CLXix, clxxiv.
Alftere ou Alfteren (d'), tabfleau, armes,
II, 138. Voy. Alsteren.
Alfteren (Catherine d'), II, 138.
Alfteren (Conon d'), chanoine de N.-D.
à Maestricht, II, 138.
Alfteren (Conrard I d'), maréchal héré-
ditaire de Juliers, II, 138.
Alfteren (Conrard II d'), miaréchal héré-
ditaire de Juliers, 327; II, 138, 236.
Alfteren (Guillaume I d'), seigneur de
Hamal et de Montfort, chevalier, 37,
244, 327; II, 138, 361.
Alfteren (Guillaume II d'), seigneur de
Hamal et de Brusthem, chevalier, II,
138.
Alfteren (Jean I d'), maréchal hérédi-
taire de Juliers, 327; II, 138.
Alfteren (Jean II d'), 114, 327; II, 138.
Alfteren (Jean d'), chanoine de Saint-
Lambert à Liège, II, 138.
Alfteren (Thierri d'), seigneur de Mont-
fort-sur-Ourthe, 327; II, 138.
Algésiras (Espagne), 131.
Alhet (Guillaume), III, clxxiv.
Alice (la belle). Voy. Warfusée.
Alise, 165; II, 197,460.
Alissandre (Jean), II, 45.
Alix, comtesse d'Eu, III, cxxix.
Alken (Limbourg), 223; II, 60. — Avoue-
rie, II, 133.
Alken (Louis d), II, 134; III, cxiii.
Allemagne (I'), II, 94, 95, 102, 104, 111
et suiv., 196; III, clxxxiii, cxcvi. Voy.
Empire.
Alleur (Liège), 51, 438, 456, 457, 475;
II, 2, 131, 468, 492; III, cxxiv, CLXXXVi,
ccxxvii, 36, 47, 134, 184, 194. Voy. Ba-
RÉ, Barote, Courtejoie, Germeaz,
Granjoie, Honoreal, Huweneal, Pa-
GNON, Pagnoteal, Polain, Proidhom-
ME, Tatar, Thonar, Varlet, Waroux.
Alleur (Abraham d'), III, 194.
Alleur (Agnès d'), 263, 474; II, 350, 449.
— Arnold d'Alleur, chevMier, est cité
en 1212 (Cornillon, Cartul. I, fol. 12
V).
Alleur (Bastien d'), 457; II, 492; III, 47.
Alleur (Baudouin d'), III, 193.
Alleur (dom Bauldouin d'), prieur de
Saint-Hubert en Ardenne, 408; II, 333.
Alleur (Breton comte d'), II, 401; III,
cxxiv.
Alleur (Breton d'), chevalier, II, 401;
III, cxciv.
Alleur (Cécile d'), II, 464.
Alleur (Gérard d'), chevalier, II, 401,
451.
Alleur (Gilles d'), 474.
Alleur (Guillaume d'), chevalier, II, 464;
III, CLXXVIII, CCLXI.
Alleur (Haweneau d'), III, cccxxiij.
Alleur (Henrar d'), 260, 457, 474; II,
348, 492; III, 14,47.
Alleur (Herman d'), II, 465.
Alleur (Humbert Corbeau d'), III, 182.
Alleur (Ide d'), II, 432.
Alleur (Isabeau d'), II, 401.
Alleur (Lambert d'), II, 90, 465.
Alleur (Libert d'), 217; II, 333, 447, 464.
Alleur (Mabilie d'), II, 401.
Alleur (Marie d'), 474; II. 348.
Alleur (Marote d'), II, 401.
Alleur (N. d'), 260, 474; II, 205, 348,
401, 492.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
203
Alleur (Robert d'), II, 33.
Alleur (Thonar d'), 456; II, 492. Voy.
Thonar.
Alleur (Thonet d'), 456; II, 492.
Alleur (Warnier d'), II, 464, 465.
Alleur (Wéri d'), II, 432.
Alman de Velroux. Voy. Velroux.
Almonsée. Voy. Montzée.
Alne, dépendance de Gozée (Hainaut).
Abbaye, II, 128, 130, 131,479; III, 145,
146. — Abbés, 150, 151. Voy. Lam-
bert. — Religieux. Voy. Fléron, Hac-
COURT, VALIN.
Alost (Thierri, sire, comte, prince d'),
III, cxxi.
Alpaïde de Hougaerde et de Tourinne-la-
Grosse, III, cxxiii.
Alpen (Prusse). Seigneurs. Voy. Heppen-
DORFF.
Alphen, au diocèse de Cologne. Cure, 64.
Alphonse XI, roi de Castille, III, clxxxxi.
Alsdorf. Seigneurs. Voy. Hoemen.
Alsdorf (Nicolas d'), dit van der Hoeven,
maïeur de Brée, II, 254, 303.
Alsteren (Guillaume d'), chevalier, sei-
gneur de Hamal et de Brusthem, II,
138, 318.
Alsteren (Jean I d'), chevalier, seigneur
de Kerkom, II, 138.
Alsteren (Jean II d'), seigneur de Hamal
et de Brusthem, II, 138.
Alsteren (LauTent d'), II, 138.
Alsteren (Marguerite d'), II, 138.
Alsteren (Marie d'), II, 138.
Altena (Brabant septentrion.). Seigneurs.
Voy. Guillaume.
Altéra ripa <Jean de), clerc, II, 417.
Voy. Atrive.
Alvernen (fief d'), à Grimde, 42.
Amaury, archidiacre de Liège, II, 127-129.
Amaury, chantre de Saint-Lambert à Liè-
ge, II, 133.
Amay (Liège), 15, 267. — Avoués, 50;
III, ccxxix, 25 (armes). Voy. Amay,
Warfusée. — Prévôts de la collégiale.
Voy. BoEZE, Brau. — Chanoines, 95.
Voy. BoEZE, Brau, Cossen, Hemri-
couRT, Pille, Quarteal.
Amay (Ailid dite Précieuse, sœur de
l'avoué d'), III, ccxxix, 192.
Amay (Arnold, avoué d'), 49, 111; II, 40,
228,436; III, 25.
Amay (Gertrude d'), fille d'Arnold, 49;
II, 398.
Amay (Jean d'), 283; II, 205, 270, 444.
,Amay (Jean Colay d'), 269; II, 277.
Amay (Jeanne d'), II, 444.
Amay (N. Cossen d'), 283; II, 205.
Amay (N. fille de l'avoué Arnold d'), 49,
111; II, 228, 436.
Amay (N. d'), file de Jean, II, 270.
Amay (Radou d'), chevalier, III, xcv.
Amay (X. d'), 283; II, 205.
Ambresin (Liège), 184.
Amel (Monseigneur), II, 72.
Amelars, II, 73.
Amercœur. Voy. Jupille, Pont d'Amer-
CŒUR.
Amerie, office, III, 178.
Ami, chanoine et officiail de Liège, II, 29,
30.
Amiens, ohef^ieu du département de la
Somme. Paix, II, 90, 108, 119; III, 59.
Amiran (!'). Voy. Bierset, Ocquier, Ra-
MET, SOUXHON.
Ampsin (Liège), II, 480; III, 76. — Ba-
taille, 306; II, 376.
Ampsin (N. d'), II, 461.
Ampsin (Walter d'), 11,461.
Amry, dépend. d'Heure-le-Romain (Liè-
ge). Seigneurs, avoués. Voy. Bombaye,
Fexhe.
Amstel (Catherine d'), dame de Mierlo,
68; 11,223.
204
TABLE ALPHABÉTIQUE
Amstenraedt (Elisabeth d'), 224; II, 382.
Anagni (Italie), II, 441.
Anblegien. Voy. Azincourt.
Andenne (Namur). Chapitre, II, 423; III,
cviii, 172. — Chanoinesses. Voy. Frai-
pont, Gayvres, Heers.
Andenne (Géraild d'), notaire, II, 78.
Anderlues (Hainaut), III, 173.
André, prévôt de Saint-Lambert, archi-
diacre, II, 126,
André, chevalier (de Preit ou de Com-
blain?), 11,2, 468.
Andrimont (Liège). Seigneurie, II, 461.
— Seigneurs. Voy. Sorozée.
Andrimont (Catherine d'), II, 425.
Andrimont (Hellewi d'), II, 410.
Andrimont (Henri d'), écuyer, II, 425,
455 (armes). Voy. Bombaye, Mathon.
Andrimont (Marguerite d'), II, 425.
Andrimont (Niese d'), II, 425.
Andrimont (Thomias d'), II, 461.
Ane (Jean 1'), III, 174.
Anelin, sénéchal, II, 459.
Anelin, prieur de l'abbaye de Saint-Jac-
ques, II, 466.
Angelram, comte, III, ccxviii.
Angleterre (1'), 386; II, 102, 187, 196,
331, 339, 376; III, xxxix, clxi, clxxxi,
ccxxxv. — Rois, 209, 344; II, 113; III,
CLXXXI, cxc, ccvi. Voy. Edouard, Henri,
Isabelle, Jean, Richard. — Guerre, 92,
124, 416. — Draps, 78, 79, 412. — His-
torien. Voy. Newbury. — Dame, 344;
II, 225.
Angleur (Liège), III, 138. — Château,
seigneurie, 170; III, clxxxvii. — Sei-
gneurs. Voy. Bautersem. — Bois, 170;
II, 428, 469, 478.
Anglia (R. de), avocat du duc de Brabant,
II, 115, 116, 118.
Anhaive (la demoiselle d'). Voy. Spiroul.
Anis (Simon d'), écuyer, III, 168.
Anixhe (Jean d'), échevin de Liège, 240
(sceau).
Anneit (Beatrix 1'), de Fexlie, 356; II,
391.
Anneit (Gilles 1"), de Fexhe, 356; II, 391.
Anneit (Jean I'), de Fexhe, 356; II, 204,
391.
Anneit (Jean 1'), de Villers lez-Hody.
Voy. Villers (Jean l'aîné de).
Anneit (Mabilie 1'), de Fexhe, II, 204,
391.
Annequin (Pas-de-Caflais), 106. — Sei-
gneurs. Voy. Bois.
Annevoie. Cela doit être Envoz, dépen-
dance de Couthuin, 460; II, 174.
Annibal, prénom, III, cclii.
Ans (Liège), 317; II, 50, 68, 69, 324; III,
CLXXXVi, 133, 134, 139.
Ans (Lambert d'), III, lxx.
Ans (Pierre d'), écolâtre de Saint-Jean à
Liège, 488.
Anselin, chevalier, III, clxxxiv.
Anselme, abbé de Rolduc. Voy. ci-après
Visé (Renier ide).
Anselme, chroniqueur, III, xxxi, cxlvii,
Ansfrid, comte, III, clxvii.
Anthée (Namur), II, 400, 439.
Antheit (Liège). Curés. Voy. Coir (Jean
de), Xhos,
Anthisnes (Liège), 266, 440; II, 415; III,
cxii. — Avouerie, II, 415. Voy. Anthis-
nes.
Anthisnes (d'), III, 30. Tableau, armes,
notes, 440; II, 410, 415; III, cclxix.
Voy. Bareit, Bidar, Lierneux, Soheit.
Anthisnes (Adam Corbeau d')„ II, 410.
Anthisnes (Amelot d'), 266; II, 410.
Anthisnes (André d'), II, 415.
Anthisnes (Arnould d'), II, 415.
Anthisnes (Bertholet d'), 266; II, 410.
Anthisnes (Bertrand d'), 266; II, 410.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
205
Anthisnes (Corbeau d'), avoué d'Anthis-
nes, II, 410, 415.
Anthisnes (Ernar d'), II, 415.
Anthisnes (Gérard d'), 266, 440; II, 327,
410.
Anthisnes (Hellewi d'), II, 410.
Anthisnes (Henruele d'), II, 415.
Anthisnes (Isabeau d'), abbesse de So-
lières, II, 415.
Anthisnes (Jean d'), 266; II, 410.
Anthisnes (Ju^tte d'), 440; II, 410, 415.
Anthisnes (N. d')„ 266; II, 410.
Anthisnes (Ponchar ou Ponceilet, avoué
d'), 440; II, 410, 415; III, vi.
Anthisnes (Thierry d'), chevalier), III, vi.
Anthisnes (Thomas Corbeau I d'), che-
valier, seigneur à Villers-aux-Tours,
440; II, 410, 493.
Anthisnes (Thomas Corbeau II d'), che-
valier, 440; II, 410.
Anthisnes (Thomas Corbeau III d'),
avoué d'Anthisnes, ahbé de Wauilsort,
II„ 410, 415.
Anthisnes (Thomas Corbeau IV, avoué
d'), dit de Fawe, châtelain de Logne,
podestat de Stavelot, seigneur de la
Heid, II, 410, 415.
Anthisnes (Thomas Corbeau V d'), dit de
Sougné, II, 415.
Antoing (Hainaut). Seigneurs. Voy. Me-
LUN. — Chanoines. Voy. Chapelle.
Anvers, ville, 77; III, vi, viii, cclviii,
ccLXXviii.— Château, 103, 180.— Châ-
telain. Voy. DiEST. — Marcgrave. Voy.
Immerseel. — Chanoines. Voy. Max-
HEREIT.
Apostole (Cdart 1'), II, 244.
Aquitaine (d'), III, cv.
Aragon (royaume d'), 122; II, 152, 241.
— Rois. Voy. Pierre.
Arbalestrier (Libert 1'), de Villers l'Evê-
que, plusieurs, 443; II, 389.
Arbespine (vignoble délie), à Fragnée, II,
340.
Arbespine (Agnès délie), 446; II, 265.
Arbespine (Jean delJe), de Souverain-
Pont, II, 340.
Arbespine (Lambert délie), II, 340.
Arche (Jean d'), en la terre de Poilvadie,
187; II, 158.
Archennes (Brabant). Seigneur, 81.
Arckel (d'), III, cxix, cclxxvii, 150.
Arckel (Elisabeth d'), 165; II, 197.
Arckel (Jeanne d'), 128; II, 237.
Arckel (N. d"), 128; II, 237.
Arckel (Otton d'), 80.
Arckel (Robert d'), chevalier, seigneur et
dit ide Rynswalt, châtelain de Monte-
naeken, seigneur de Grevenbrouck, re-
ceveur général du comté de Looz, 24,
37, 244; II, 361.
Ardancourt (biens d'), à Melen, II, 353.
Voy. Melen.
Ardange, Ardenges. Voy. Ordingen.
Ardenne(I'), 297; 11,252.
Ardenne (la maison d'), III, cxxiii.
Ardenois (Guillaume I 1'), seigneur de
Spontin, 97; II, 294.
Ardenois (Guillaume II 1'), seigneur de
Spontin, 72, 98; II, 294.
Ardenois (Libert I'), de ViUers-l'Evêque,
II, 20, 468.
Ardenois (Libert 1'), de Villers l'Evêque,
chevalier, 404, 443; II, 20, 389.
Ardenois (Thierri 1'), 269; II, 277. Voy.
Lardenois.
Arenberg (d'), III, ccLXiii. Voy. Marck.
Arendael (Isabdlile d'), 214; II, 217, 380.
Arendael (Jean d'), 214; II, 217.
Arendael (Roland d'), sire de Limbricht,
II, 148.
Arendael (Roelman sire d'), chevalier,
214; 11,217.
Argenteau (Liège). Château, terre, 488;
206
TABLE ALPHABÉTIQUE
III, Lxxx, ccccLii, 150, 157. — Sei-
gneurs, 367; III, VIII, CLXXxiv, 150, 151.
Voy. Argenteau. — Châtelain. Voy. Ju-
piLLE (Eustache Drughin de).
Argenteau (d'), tableau, notes, II, 139,
143, 416. Voy. Erckentel.
Argenteau (Aleyde d'), 34; II, 139, 302,
416.
Argenteau (Oatherine I û'), 68; II, 139,
203.
Argenteau (Catherine II d'), 29, 69, 215;
II, 139.
Argenteau (Catherine III d'), 35, 80; II,
139, 362.
Argenteau (Gérard sire d'), 36; II, 139;
III, CLXXXIII.
Argenteau (Guillaume sire d'), 128, 133;
II, 354.
Argenteau (Guillaume d'), sire d'Esneux,
II, 138.
Argenteau (H. seigneur d'), II, 132,
Argenteau (Henri d'), avoué de Ciney,
dianoine de Saint-Denis à Liège, II,
139.
Argenteau (Jean d'), sire d'Awilhonrieu,
34, 35, 153,396; II, 139.
Argenteau (Jean sire d') et d'Esneux, 36,
55, 339; II, 139, 260.
Argenteau (Mahaut d'), 35, 55, 153, 396;
II, 139, 275, 375, 416.
Argenteau (Marie d'), 34, 244; II, 139,
361.
Argenteau (N. d'), 215; II, 139, 416.
Argenteau (Philipote d'), dite de Houffa-
lize, dame de Harzée et de Grametines,
107.
Argenteau (Remaud II sire d'), ahevallier,
avoué de Ciney, 143; II, 139, 416.
Argenteau (Renaud III sire d'), chevalier,
avoué de Ciney, 143, 21 1 ; II, 139, 216.
Argenteau (Renaud IV sire d'), avoué de
Ciney, 29, 33, 68, 76, 192, 244, 277; II,
42, 139, 186; III, 74.
Argenteau (Renaud V sire d'), 34; II,
139.
Argenteau (Renaud VI d'), sire d'Emp-
tinne, chevalier, 69, 215; II, 139.
Argenteau (Renaud VII d'), sire de Houf-
falize, 36; II, 139.
Argenteau (Thierri I d'), en 1153; II,
128, 416.
Argenteau (Thierri II sire d'), et avoué
de Ciney, 129, 143; II, 139, 237.
Argenteau (Thienri III d'), sire d'Emp-
tinne, 29, 68, 69, 215; II, 139, 223.
Argenteau (Wauthier d'), dianoine de
Saint-Géréon à Cologne, II, 139.
Arkel. Voy. Arckel.
Arlay (France). Seigneurs. Voy. Chalon.
Arlon (Luxembourg). Comtes. Voy. Hen-
ri.
Arlues (Jacques d'), II, 426.
Arlues (Nicaise H'), II, 426.
ARNEMUIDEN (d'), III, CXLI.
Arnemuiden (Gilles d'), 459.
Arnoul, abbé d'Heylissem, 193.
Arnoul, évêque de Verdun, III, cxxv,
cxxxv.
Arnoul ou Amulfus, ministerialis, II,
126.
Arnoul III, comte de Looz, II, 125, 126.
Arnoul V, comte de Looz et de Chiny,
124, 258; II. 4, 15, 16, 22, 132, 133;
III, CXLVII.
Arnoul VI, comte de Looz et de Chiny,
97, 118, 157, 162, 170, 326; II, 31, 32,
134, 194, 292, 320, 451; III, cxiii, 116.
Arnoul, persona de Rijsbergen, II, 91,
96, 101, 104, 106.
Arnoul, fils de i'échanson du duc de
Brabant, II, 130.
Arnoul de Hornes, évdque de Liège, 269,
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
207
342, 344, 413, 427; III, xvi, cxliv, 74,
75.
Arrouaise, III, CXXXVI.
ARTHUS, III, CCLII.
Artois, comté, III, cxci. — Héraut d'ar-
mes. Voy. Prévost.
Artois (Marie d'), 292.
ARViLLE(Luxembourg).Curés.Foy.OcHAiN.
AscuLFE, clerc, chanoine de Saint-Lam-
bert, II, 123.
AsKA. Voy. EscH.
AsKARO (Catherine), 435; II, 256.
AsKARO (Jean), 435; II, 256.
AsKARO (Jeanne), 435; II, 256.
AsPE. Voy. Eysden.
AsPEREN (Holilande méridionale). Sei-
gneurs. Voy. Fauquemont.
ASPREMONT (d'), III, VIII.
Aspremont (Jaffroy sire d'), et de Dun,
459.
AssE, dépendance de Julémont (Liège), II,
495.
AssE (les d'), 483.
AssE (Averoitte d'), II, 210, 495.
AssE (Bertheline d'), II, 495.
AssE (Jean d'), chevallier, 483; II, 495.
L'obit Ide dame Jeanne d'Asse se célé-
brait en octobre, en la collégiale de
Visé.
AssE (Simon d'), 483.
AssESSE (Wiautier d'), 102; II, 82, 198,
220, 292.
AssoN (Gérard), II, 422.
AssON (Gérard), chapelain de Sainte-
Croix à Liège, II, 474.
AssoN (Guillauime), II, 474.
AssoN (Jean) de Waroux, 475; II, 474.
AssON (Jean), chanoine de Sainte-Croix à
Liège, II, 474.
AssoN (Jean), prêtre, notaire, II, 474.
Astarot l'usurier, II, 256.
Astarot (Catherine, Frankar, Henri), II,
256.
Astenet, dépendance de Wailhorn. Sei-
gneurs. Voy. Welkenhuysen.
Athin (Agnès d'), dame de Soy, III, ccxi.
Athin (Ailid d'), II, 449.
Athin (Guillaume d'), bourgmestre de Liè-
ge, II, 218, 449.
Athin (Guillaume d'), de Montegnée,
échevin de Liège, 38, 93; II, 290; III,
156.
Athin (Helewy d'), 93; II, 290.
Athin (Me d'), 93.
Athin (Marie d'), 355; II, 255.
Athin (N. d'), 38, 93, 474; II, 228, 240,
290, 348, 397, 436.
Athin (Wauthier d'), seigneur de Jeneffe,
Jehay, châtelain héréditaire de Warem-
me, échevin, maire et bourgmestre de
Liège, membre du tribunal des XII li-
gnages, factieux, 52, 93„ 227, 355; II,
151, 218, 255; III, 156.
Atreppe (Francon d'), frère mineur, II, 6.
Atrio (de). Voy. Warnant.
Atrive, dépendance d'Avin en Hesbaye
(Liège). Seigneurs, III, cxlii. Voy.
Atrive, Fléron, Gueldre.
Atrive (Id'), 169; II, 140 (tableau, armes),
216; II, 416 (notes). Voy. Altéra
Ripa.
Atrive (Clarembaud I d'), chevalier, II,
131, 140.
Atrive (Clarembauid II d'), sire d'Atrive,
chevalier, pair du château de Namur,
maréchal du pays de Liège, seigneur
de Braives, 22; II, 140, 416; III, cxcii.
Atrive (Clarembaud III d'), sire d'Atrive
et de Wodémont, Chevalier, 18, 19, 22;
II, 140, 191, 416; III, Lxv.
Atrive (Cliairembaud IV d'), sire d'Atrive
et de Wodémont, maréchal et sénéchal
du comté de Namur, chevalier, 19, 21,
208
TABLE ALPHABÉTIQUE
22, 211; II, 75, 140, 416, 417; III, lxv,
155.
Atrive (Ckrembaud V d'), 22; II, 140.
Atrive (Conon d'), II, 140.
Atrive (Guillaume I sire d') et de Brai-
ves, chevalier, 22, 60; II, 132, 134, 140,
416; III, cxvii.
Atrive (Guillaume II d), chevallier, 225;
II, 140,416.
Atrive {Jacques d'), archidiacre de Hai-
naut à Liège, II, 132, 140.
Atrive (Marguerite d'), II, 140.
Atrive (N. d'), 60, 169, 238; II, 140, 199,
244, 396, 416.
Atrive (Philippe d'), 238; II, 140, 417.
Atrive (Ridharde d'), 22; II, 140.
Attenhoven (Liège). Avouerie, 101.
Attenhoven (Elisabeth d'), II, 308.
Attenhoven (Gilles d'), châtelain de Dor-
mael, II, 308; III, 187.
Aubenton (Aisne). Seigneurs. Voy. Ru.mi-
GNY.
AuBERT DE Bavière, comte de Hainaut,
II, 303.
AuDENARDE (Flandre orientale), H, 18.
Audenarde (d'), 96.
AuDENARDE (Amoul d'), sire de Lummen,
avoué de Hesbaye, 96; II, 17, 18, 134,
294; III, cix.
Audenarde (Jean sire d') et de Rosoit, H,
17, 18, 26.
Audenarde (Louis d'), sire de Maeike,
avoué de Hesbaye, 96; II, 17, 130, 294.
Voy. Maerke.
AuDiGNiES (Nord). Soigneurs. Voy. Por-
kerie.
AuDREGNiES (Hainaut). Seigneurs. Voy.
Ville.
AuLiCHAMps, dépendance de Hollogne-
aux-Pierres, 341.
AuLicHAMPS (Guillaume d'), 341; II, 365.
AusTiNiEN, serf, III, ccxviii.
Autel (Gabriel d'), II, 146.
Autel (Hugues d'), sire d'Autel, sénéchal
du duché de Luxembourg, 100, 133.
Autel (Marguerite d'), 100, 133; II, 354.
Autre-Eglise (Baudouin d'), officiai de
Liège, 95.
Autrive. Voy. Atrive.
Auvergne (Comtes d'). Voy. Jean I", Ro-
bert.
Auvergne (d'), lxxxv, lxxxvi, xci.
Auvergne (fief d') à Grimde, 42.
AuxHous, dépendance de Clermont lez-
Nandrin (Liège). Dîme, 489.
AuxY (France). Capitaine. Voy. Boncourt.
AuzEMBHES (Oda d'), mauvaise lecture
(pour Skendermale?), II, 440.
AvA, III, CLXViii, 186, 187.
AvALTERRE (bailliage d'), de l'ordre de
Malte, 265, 275; II, 327.
AvENDOREN (Catherine d'), 308.
Avendoren (Francon d'), 308.
AvENNEs lez-Hannut (Liège), II, 490. —
Seigneurs. Voy. Xhendremael.
Avennes (Bastien d'), 11. 490.
Avennes (Gertrude d'), II, 400; III, ccLV.
Avennes (Walter d'), 11, 490; III, cclv.
AvERBODE, dépendance de Testelt (Bra-
bant). Abbaye, 124; III, ccxcvi, ccxcvii.
— Religieux. Voy. Lamberti, Voecht,
WiLLEMS.
Avernas-le-Baudouin (Liège). Ciu-e, 434.
AvERNAS (Godezon) d'), III, xcvii.
Avesnes (Jacques d'), III, ccix.
AvESNEs (Jean d'), III, cix.
Avesnes (Mathilde d'), 130.
Aveugle (Lambert 1'), chroniqueur fictif,
III, xxxiv.
Avignon (France), 235, 413; II, 424.
AviN (d'). Voy. Court.
AVIONPUITS. Voy. AWIONPUITS.
Avroy, dépendance de Liège, 301 ; II, 218,
450; III, cxLix, 132, 133. — Adminis-
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
209
trateurs de la terre. Voy. Lardier. —
Maires. Voy. Lavoir, Sauheid, Slins.
— Echevins. Voy. Lavoir. — Cure.
Voy. Liège (Eglise Sainte- Véronique).
Voy. aussi Pont-d'Avroy.
Awagne, dépendance jde Lisogne (Namur).
Seigneurs. Voy. Polarde.
Awan, dépendance d'Aywaille (Liège). Sei-
gneur de la cour d'Olne. Voy. Celles,
Harzé.
Awans (Liège), 404, 429; II, 32, 406, 451 ;
III, CLXix, CLXXxviii, 4, 5, 27, 139. —
Seigneur, château, avouerie, 6,10, 379,
402; III, 2-4, 6, 7. — Seigneurs. Voy.
Awans, Clermont, Lexhy, Waroux. —
Châtekins. Voy. Lontzen.
Awans (d'), tableaux, notes, armes, cri,
197, 358, 383, 403, 407, 413, 432, 436;
II, 141, 417.
Awans (d'), lignage, parti, 15, 23, 26, 1 12,
123, 136, 141, 142, 159, 192, 201, 223,
238, 241, 247, 261, 298, 312, 325, 342,
352, 376, 381, 385, 397, 398, 400, 402,
404, 406, 415, 426, 429, 433, 450-452,
474; II, 194, 488; III, xxvii, xlv, lix,
LXII, LXX, LXXIII, CLXXVIII, CLXXXV, CCV,
ccxviii, ccxxxvi, ccL, ccLxi, 1-49, 192.
Voy. Loncin, Wilkar.
Awans (Agnès I d'), 449; II, 214.
Awans (Agnès II d'), II, 418.
Awans (Agnès d'), éoolière au Val-Benoît,
406, 407; II, 141,333; III, 46.
Awans {Arnold d'), chanoine de Saint-
Paul, de Saint-Barthelémi, de Tongres,
de Saint-Lambert, doyen et officiai de
Saint-Lambert, prévôt d'Eyck, 404; II,
141; III, 9-11.
Awans (Béatrix d'), II, 279.
Awans (Fastré dit dominus de Silva de),
II, 355, 418.
Awans (Guillaume d'), II, 418; III, 166.
Awans (Guilllaume ou Guillaume-Roger
Tome III.
sire d'), chevalier, 397, 403-406, 415;
II, 16, 17, 141; III, ccxxv, 1, 2.
Awans (Guillaume d'), dit de Bierset, 123,
405, 409,413; II, 141; III, 14.
Awans (Henri d'), 419, 424; II, 310; III,
CCLI.
Awans (Humbert Corbeau I sire d'), 129,
143, 230, 324. 402-404, 406, 410, 415,
420, 421, 424, 428; II, 10, 141, 153,
255, 371, 417, 418; III, lxx, clxxvi,
ccxxix, 1.
Awans (Humbert Corbeau II, sire ou
avoué d'), Chevalier, 95, 142, 279, 404-
406, 409, 423; II, 141, 237, 477; III,
CLXXXviii, 1-9, 11-14, 28, 33, 36, 164.
Awans (Juette d'), II, 418.
Awans (Jean d'), dit le Page, 404, 410;
II, 418.
Awans (Jeanne d'), II, 422.
Awans (Marguerite d'), 424; II, 169, 310,
418; III, CLXV.
Awans (Maroie d'), III, clxvi.
Awans (N. d'), 95, 379, 404; II, 141.
Awans (N. d'), dite de Bierset, 123, 352;
II, 241, 387.
Awans (Nicolas d'), II, 418.
Awans, (P. d'), II, 38.
Awans (Pierre d'), II, 355.
Awans (Pierre d'), chanoine de Fosse,
II, 355.
Awans (Rigauid d'), II, 418.
Awans (Bâtards d'), III, 41.
AwEHOUR (dîme d'), 489.
Awilhonrieu, maintenant Veljaren, près
de Hombourg. — Château, 34. — Sei-
gneurie, 35. Voy. Argenteau, Schônau.
Awilhonrieu {Anselme d'), chevaïier, 34,
35.
Awilhonrieu (Claus d'), 35.
Awilhonrieu (N. d'), 155.
Awilhonrieu (Renier d'), chevalier, 156.
Awilhonrieu (Simon d'), 35.
27
210
TABLE ALPHABÉTIQUE
AwiLHONRiEU (Thi'baud d'), 35.
AwiLHONRiEU (Thibauld d'), châtelain de
Golzinne, II, 455.
AwiLHONRiEU (Winand d'), 34, 35. Voy. ci-
après Smale (Jean II).
AWILHONRIEU (Winand d'), dit de Heyen-
dal, 35.
AwiONPUiTs (d'). II, 471.
AwiONPUiTS (Conrard d'), II, 471.
AwiONPUirs (Gobert d'), II, 471.
AwiONPUiTs (Guillaume d'), II, 471, 478;
III, CLXIII.
AwiONPUiTs (Jean d'), II, 471.
AwiONPUiTS (Marie d'), II, 471.
AwiONPUiTS (Thomas dit Massin d'), II,
471.
AwiRs (Liège). Seigneurie, 5, 6, 10, 486;
II, 3, 39, 276. — Seigneurs. Koy. Awirs,
DoNMARTiN, Harduemont. — Abbayc,
III, LXXXIII.
Awirs (Agnès d'), 6.
AwiRs (Godefroid d'), chevalier, 198, 238;
II, 286.
AwiRs (Hellin d'), 239.
Awirs (Henri d'), chanoine de Saitit-Paul,
238.
Awirs (Hugues d'), 5, 6.
Awirs (Jean d'), chevalier, 238, 239; II,
18, 63.
Awirs (Jean d'), chanoine et doyen de
Saint-Servais à Maestricht, 239.
Awirs (Lambert d'), II, 63.
Awirs (Michel d'), sire de Hermalle,
Awirs, Ohaumont et Engis, chevalier, 5.
Awirs (Rassekin d'), 239.
Awirs (Rigaud d'), 238.
AxHE, maintenant Grand-Axhe (Liège).
Avoués. Voy. Ferme, Poullet.
AxHE (Agnès d'), II, 316, 454, 461.
Axhe (Fastré d'), II ,316, 461.
AxHE (Pouihet d'), II, 74.
AxHELET. Voy. Ayscelet.
Aye (Luxembourg), II, 314.
Ayeneux (Liège), 245.
Ayeneux (Jean d'), dit de Flèron, 418; II,
434.
Ayeneux (Rigaud d'), dit |de Flèron, 418;
II, 170.
Aygret (Jean), dominicain, à Liège, 424;
II, 322.
Ayne (Mairie d"), II, 426.
Ays (Jean d'), II, 80.
Ays (Thierri d"), II, 56. Voy. Aix.
Ayscelet, dépendance de Wanze, II, 32.
Ayshove, fief seigneurial mouvant du
Vieux Bourg de Gand. — Seigneurie,
158. — Seigneurs. Voy. Gavre, Looz,
Rochefort.
Aytre (Gilles Ideil) de Jupille, chevalier,
357; II, 385, 446.
Aywaille (Liège), 315, 422; III, cxxxvi.
— Avoués. Voy. Macaire. — Prieuns.
Voy. Celles.
Aywaille (Catherine d'), II, 168.
Aywières, dépenidance de Couture-Saint-
Germain. Abbaye, II, 237, 487; III,
LXXXIII. — Moniales. Voy. Jeneffe.
Azincourt (Pas-de-Calais). Bataille, 107;
III, CCCXVIII, cccxxi.
AzELiN, ministerialis, III. cxl.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
211
Babache. Voy. Loup.
Bachant-lez-Berlaimont (Nord), II, 244.
Bacheleir. Voy. Boverie.
Bacheleir de Velroux, 351, 361 ; II, 385.
Bacheleir de Visé, II, 49.
Bacheler (Gilon), 319.
Bachem (Agnès de), 81.
Baconwez (Becquevoort) (de), III, cxii.
Baconwez (Gérard de), II, 128.
Baconwez (Mainer et Walter de), II, 124.
Baconwez (Ricza de), III, cvi.
Badet. Voy. LiMONT.
Badout. Voy. Harduemont, Voroux.
Badout, seigneur de Houtain-Saint-Si-
méon, 276, 441, 442; II, 328.
Badout (Lambert), 442.
Bailli (lé).Voy. Slins.
Bailli (AdiMe le) de Chênée, II, 428.
Bailli (Gérard le) ou le châtelain de Her-
mée, II ,416.
Bailli (Gilles le) de Chênée, 284, 395;
II, 185, 428. Voy. Chênée.
Bailli (Henri le) de Chênée, II, 428.
Bailli (Jean le) de Chênée, II, 287, 428.
Bailli (Marguerite le) de Chênée, 11,428.
Bailli (Wéri le) de Chênée, II, 428.Voy.
Chênée.
Bailli (Woutre le) de Chênée, II, 428.
Baillonville (Jean seigneur de), III,
CCVIII.
Baireure (Evrard), 291.
BaISCUZ (MO, m, CCLXXV.
Bakenheim (Agnès de), dite du Croissant,
255; II, 184.
Bakenheim (N. de), dite du Croissant,
255.
Bakenheim (Nicolas (de), dit du Crois-
sant, tavernier puis chevalier, 255, 379 ;
II, 184; III, CLXX.
Bakenheim (Marie de), dite du Croissant,
379; II, 182.
Balance (N. de), 311.
Balance (Piron de), 311.
Balance (de la). Voy. Liera.
Balances (Catherine des), 236; II, 171,
338.
Balances {Colard des), chanoine sous
expectative de Saint-Martin, 236; II,
338.
Balances (Pierre des), 236; II, 55, 171,
338.
Balar, surnom, II, ccxxx.
Balar (Gérard) de Jupille, 237; II, 338,
445.
Balar (Ide) de Jupille, 237; II, 279, 338;
III, 158.
Balatre (Namur). Seigneurs. Voy. Looz.
Balau (chanoine), III, lxviii.
Baldéric II, évêque de Liège, II, 123;
III, XCIII, CII, CLXV.
Banneux, dépendance de Louveigné. Sei-
gneurie, 213. — Seigneurs. Voy. Han-
NUT.
Bans (maître de), II, 488.
Bar, duché, comtes, 17; II, 190; III, lx,
LXi. Voy. Renier.
Bar (Isabelle de), dame de Pierrepont, 80.
Barat (Antoine) de Viemai, chevalier, II,
441. Voy. Haie.
Barbe (Gérard aile), chevalier, 78, 79.
Barbe (Rasse aile). Voy. Dammartin.
Barbeau (Hôtel du), à Liège, 475; III,
cxcvi. Voy. Kemexhe.
Barbençon (Hainaut). Seigneurs. Voy.
Barbençon, Ligne.
Barbençon (de), III, cxii.
Barbençon (Gérard de), sire de Jeumont,
389; II, 319.
212
TABLE ALPHABÉTIQUE
Barbençon (Guillaume de), sire de J«u-
mont, 390; II, 319.
Barbençon (Hugues de), 137.
Barbençon (Jean de), sire de Solre, grand
baiilli de Hainaut, chevailier, 137; II,
267, 443; III, ccxlv.
Barbençon (N. de), dite de Jeumont, 389;
II, 319.
Barbençon (Nicolas de), seigneur de Vil-
lers-Sire-Nicole et de Braine-I'Aîleud,
II, 292.
Barbençon (Nicole seigneur de), III, cix,
cxxiv.
Barbençon (X. de), sire de Donstienne,
II, 169.
Barbesallée (Louis), de Namur, 331;
II, 351.
Barche. Voy. Barse.
Barchon (Liège), II, 342, 437. — Sei-
gneurs. Voy. Fléron, Preit.
Barchon (de). Armes, 256, 354. — Voy.
Preit.
Barchon (Hustin de), chevalier, 255.
Bare (Jacques de le), chevalier, sire de
Bomelette, 220; II, 388.
Bare (Jean délie), bourgmestre de Liège,
II, 388.
Bare (Marie délie), lll, ccxi.
Baré ou Bareit, famiUe, 351; II, 145
(armes, tahleau), 418 (notes); III,
ccxxviii, 36. Voy. Lardier, Streel,
SURLET.
Baré de Saint-Paul, II, 86.
Baré del Sart, II, 493; III, ccxxxviii.
Baré de Velroux, 355; II, 388.
Baré de Voroux, 358.
Baré (Antoine dit Thonar) de Voroux,
chanoine de Saint-Denis, puis de Saint-
Lamb^ert, 464; II, 145.
Baré (Bartholomé) d'Alleur, II, 493.
Baré (Bartholomé) de Hanret, II, 402.
Baré (Béatrix) del Sart, II, 493.
Baré (Berthold) deîle Gange, chanoine de
Fosse et de Sainte-Groix, puis cheva-
lier, sire de Voroux, bourgmestre de
Liège, 463, 464; II, 145, 157; III, ci,
164.
Baré (Fastré I) d'Alleur, chevalier, sei-
gneur de Beaufraipont, 453, 454; II,
134, 212, 402, 493; III, 36.
Baré (Fastrè II) d'Alleur, dit de Beaufrai-
pont, II, 402, 493.
Baré (Fastrè) d'Alleur, dit Baroteal de
Beaufraipont, 453; II, 402; III, 36, 47.
Baré (Fastré I) délie Gange, chevalier,
échevin de Liège, seigneur de Beau-
fraipont et de Voroux, 453, 454, 458,
463; II, 56, 418, 421, 493; III, clxiii.
Baré (Fastrè II) delIe Gange, seigneur
de Beaufraipont, chanoine de Saint-
Paul, Saint-Martin, Saint-Etenis, rece-
veur de la mense èpiscopale, chanoine
de Ghàlons, 463, 464; II, 81, 82 145;
III, CM, CLXIV.
Baré (Fastrè III) délie Gange, chanoine
de Saint-Martin, 464.
Baré (Fastré IV) deUle Gange, sire de Vo-
roux, 464, 465; II, 145.
Baré (Fastré) de Hanret, II, 402, 494
(sceau).
Baré (Fastrè), prieur de Saint-Nicolas-en-
Glain, 300.
Baré (Fastré) de Sart, II, 42, 494.
Baré (Fastrè) de Boisée, curé de Cens en
Ardenne, II, 493.
Baré (Fastré) d'Bmibour, II, 81, 494.
Baré (Fastré) de Parfondvaux, II, 494.
Baré (Fastré) de Wez, II, 494.
Baré (Gérard) délie Gange, chanoine de
Saint-Denis, chanoine sous expectative
de Saint-Lambert, 464; II, 145.
Baré (Guden) de Sart, II, 493.
Baré (Guillaume), curé de Lavoir, II, 494.
Baré (Guilaume) d'Anthisnes, II, 494.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
2!3
Baré (Guîllaume) d'AUeur, dit de Beau-
fraipont, seigneur Ide Beaufraipont, 453,
454; II, 402; III, clxxxvii, 36.
Baré (Guillaume) de Hanret, II, 402, 494.
Baré (Guillaume) de Velroux, 355; II,
388; III, cxcii.
Baré (Henri), II, 493; III, CLXVii.
Baré (Henri) de Hanret, II„ 402.
Baré (Henri) de Pierreuse, 475.
Baré (Hubin I), Chevalier, échevin de
Liège, sire de Beaufraipont et de Vo-
roux, 109, 454, 463-465; II, 55, 56, 145,
176; III, CLXiv.
Baré (Hubin II) de Beaufraipont, 465;
II, 145, 278.
Baré (Isabelle) de Pierreuse, 475; II, 348.
Baré (Jean), III, clxxxii.
Baré (Jean) d'Anthisnes, II, 415, 494.
Baré (Jean) de Wez, II, 407.
Baré <Maguin) de Sart, II, 493.
Baré (Margot) d'Alleur, dite de Beaufrai-
pont, II, 402.
Baré (Marie) d'Alleur, dite de Beaufrai-
pont, II, 402.
Baré (Maron) de Bdlsée, II, 493.
Baré (N.), 453, 464, 465; II, 145, 279,
402.
Baré (Osilie) de Sart, II, 493.
Baré {Wéri) d'Alleur, chanoine de Saint-
Miartin, II, 493.
Barée (Maron), II, 180.
Barmstede (Henri et Otto de), dievaliers,
III, cxxvi.
Barnage. Voy. Fontaine, Surlet.
Baronville (Namur). Seigneurie, 368; II,
231. — Seigneuns. Voy. Haccourt. —
Curés. Voy. Hallembaye.
Baronville (de), III, cxi.
Baronville (Gelle [lisez Jeanne] de),
369; 11,231.
Baronville (Guillaume de), doyen du
concile de Graides, III, 171.
Baronville (Guillaume de), chanoine de
Notre-Dame à Huy, 368; II, 231.
Baronville (Hugues de), 368; II, 192,
231.
Baronville (Jeanne de) (et non GeMe),
369; II, 231.
Baronville (N. de), 368; II, 231.
Baronville (Pinkar de), 368; II, 231.
Baronville (Wauthier Pinkar, sire de),
368; II, 231; III, 171.
Barse, dépendanoe de Vierset-Barse (Liè-
ge), 234, 393, 440. — Seigneurs. Voy.
Barse, Beaufort, Harduemont, Jau-
CHE, Orjo, Strée.
Barse (de), II, 142 (tableau, armes), 418
(notes); III, cxi.
Barse (Aleyde de), II, 142.
Barse (Boson de), II, 125.
Barse (Henri de), 234; II, 264.
Barse (Lambert de), II, 129, 418.
Barse (Marjules de). II, 142, 314.
Barse (Radou de), chevalier, 234; II, 264,
313. C'est un d'Ile.
Barse (W^ter de) en 1129, il, 126.
Barse (Walter, sire de), en 1170, 1203,
etc., avoué de Huy, II, 129-131, 142,
314, 418.
Barse (Walter II, sire de), en 1238, avoué
de Huy, II, 133, 142, 147, 418.
Barsenal, dépendance de Ciney (Namur).
Seigneurs. Voy. Jamblinne.
Barsinne (André de), II, 129.
Bartels. Voy. Rolants.
Barvaux^Condroz (Namur). Seigneurie,
121. — Seigneurs. Voy. Cerf, Haute-
penne.
Barvaux (de), 347.
Bas-Heers. Voy. Bertinhers, Heers, Ju-
HERS.
Basècles, comté, III, cxxiv.
Basilia, abbesse du Val Notre-Dame, III,
196.
214
TABLE ALPHABÉTIQUE
Bas-Oha (Liège), 144.
Bassenge (Limbourg), 301 ; III, cxv.
Basse-Sauvenière, lieu-dit à Liège, II, 90,
352, 481.
Basse- Wavre, dépendance de Wavre (Bra-
bant). Prieuré, II, 128; III, cxxi.
Basse-Wez, lieu-dit à Liège. Combat, 72.
Bassilly (Hainaut). Seigneurs. Voy. En-
GHIEN.
Bassilly (Jean de), II, 417.
Bassine, dépendance de Maffe (Namur),
39.
Bassine (Hugues I de), 46, 324, 391; II,
137, 355.
Bassine (Hugues II de), baiili de Condroz,
39, 40, 46, 270, 324, 391 ; II, 355, 397;
III, CLVI.
Bassine (Marie de), 46, 47, 392; II, 137,
355.
Bassine (N. de), 325, 392; II, 355.
Bastogne (de), II, 146 (tableau, armes).
Bastogne (Gérard de), châtelain de Dur-
buy, sire de Fanson, 83, 328, 484; II,
146, 242.
Bastogne (GiMes de), II, 489.
Bastogne (Henri I de), 484; II, 146, 242.
Bastogne (Henri II de), seigneur fle Vo-
gelsanclc et Zonhoven, châtelain de
Durbuy, II, 146.
Bastogne (Henri de), chanoine de Saint-
Paul, II, 28, 29.
Bastogne (Isabelle de), II, 146.
Bastogne (Jeanne de), II, 146.
Bastogne (Marie de), II, 146, 489.
Bastogne (Thierri de), seigneur de Ve-
renne, écihevin de Liège, II, 146.
Bastrée, lieu-dit à Liège, III, 168.
Basweiler. Bataille, 21, 23, 24, 27,
40, 42, 49-51, 53-56, 58, 59, 64-
66, 69, 71-73, 81, 91, 92, 120, 137,
138, 154, 158, 164, 185, 186, 190, 214,
220, 221, 224, 228, 229, 245, 248, 255,
269, 290, 295, 298, 327, 335, 338, 345,
359, 386, 387, 390, 413, 417, 427, 444,
459, 466, 473, 475; II, 115, 148, 149,
159, 160, 163, 203, 223, 224, 236, 240,
248, 254, 267, 278, 281, 286, 288, 293,
308, 309, 315, 319, 322, 345, 347, 365,
367, 369, 374, 378, 390, 399, 400, 423,
436, 465, 490; III, CLXXV, CLXXXii.
Bataille (Champ de) en la Paix, à Liège,
262.
Batailles. Voy. Azincourt, Basweiler,
CouRTRAi, Donmartin, Frise, Grave,
hougaerde, jupprelle, liers, loncin,
Othée, Pont-a-Tressin, Roosbeek, Sar-
RAZiNs, Steppes, Tourinne, Vache-de-
ClNEY, VOTTEM, StAVOREN, WiLDEREN,
WORRINGEN.
Baucignies (Marie dame de), III, 187.
Baudouin, II, 128.
Baudouin, abbé de Saint-Laurent, II, 484.
Baudouin, archidiacre de Liège, II, 128,
129, 132.
Baudouin, avoué de la cité de Liège, châ-
telain de Beaumont, II, 429; III, cLViii,
Voy. SOLRE.
Baudouin, avoué de Verviers, II, 434.
Baudouin, chanoine de Notre-Dame à Aix-
la-Chapelle, II, 2.
Baudouin, clerc de la paroisse de CeQles,
II, 74.
Baudouin I", comte de Hainaut, III, cxxiv.
Baudouin II, comte de Mons ou de Hai-
naut, II, 124.
Baudouin III, comte de Hainaut, III,
CLXXII.
Baudouin IV, comte de Hainaut, III,
CLXXII.
Baudouin V, comte de Hainaut, 7; III,
CXXII, CXXVII, CLXXI, CCXL.
Baudouin, comte de Valenciennes, III,
CLXXII.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
215
Baudouin, huissier de l'évêque de Liège,
III, CXLVI.
Baudouin, officiai de Liège, II, 14.
Baudour (Hainaut). Seigneurs. Voy. Jau-
CHE.
Baudry, écihevin de Goyer, II, 126.
Baugnée, dépendance de Tavier (Liège),
231. Voy. Brachet.
Baugnée (André de), 231; II, 177; III,
Lxv, 198.
Baugnet, dépendance de Cartil-Wodon
(Namur), 427, 428.
Baugnet (Heyneman de), chevalier, 427;
II, 322.
Bautersem (Bràbaîit). Seigneurie, 160;
II, 143. — Seigneurs, 157. Voy. Bau-
tersem, Fauquemont, Withem.
Bautersem (de), 196; II, 143 (tableau,
armes), 419 (notes).
Bautersem (Gérard de), dit de Bergh, sire
Ide Merxem, de Schooten et de Kin-
kempois, 69, 160; II, 143, 223, 370.
Bautersem (Gérard de), dit de Bergh, sei-
gneur de Kinkempois, II, 143.
Bautersem (Guillaume de), chanoine de
Notre-Dame à Maestricht, de Sainte-
Gertrude à Nivelles, de Saint-Lambert à
Liège, prévôt de Saint-Barthelémi, dou-
ze des lignages, 159, 167; II, 143; III,
XXXIX, XLV.
Bautersem (Guillaume de), chevalier, III,
164.
Bautersem (Henri I, seigneur de), che-
valier, II, 419.
Bautersem (Henri II, seigneur de), 156,
159, 490; II, 36, 143, 245, 393, 419.
Bautersem (Henri III, seigneur de) et
d'Angleur, 159-161; II, 143, 419.
Bautersem (Henri IV, sire de), chevalier,
sire de Berg-op-Zoom, sénéchal de Bra-
bant, 69, 160; II, 65, 143.
Bautersem (Heniri V de), sire de Berg-op-
Zoom, 160; II, 143.
Bautersem (Henri VI de), sire de Berg-
op-Zoom, 160; II, 143.
Bautersem (Isabeau de), III, 164.
Bautersem (Jeanne de), II, 143.
Bautersem (Léonius de), II, 419.
Bautersem (Marguerite de), dame de
Brecht, II, 143.
Bautersem (Marie I de), 159, 161, 164;
II, 143, 197.
Bautersem (Marie II de), II, 143.
Bautersem (N. de), 164.
Bauwignei. Voy. Baugnée, Baugnet.
Bavière (duc et duchesse de). Voy. Isa-
belle de Namur, Robert dit le Roux.
Bavière (maison de), II, 94.
Bav/en (Gérard), II, 122, 123.
Bawengnéez. Voy. Baugnet.
Bawengny (Jean de), 181; II, 159.
Bayart (Namur). Seigneurs. Voy. Dhuy.
Bayot (A.), III, IX.
Bealvengnis, lieu-dit à Liège, III, 15.
Béatrice, veuve de Guillaume, comte de
Planldre, II„ CLXXVii.
Béatrix, 225; II, 142, 416, 447, 467.
BÉATRix DE CusANCE, duchessc de Lor-
raine, III, CCLXXVIII.
Beau (le) ou le Bel, 225 (armes); II, 144
(tableau, armes); III, cxliii, cclxxxvi.
Voy. Ile, Voroux.
Beau (Gilles le), chanoine de Saint- Jean,
225, 491; II, 144.
Beau (Gilles le), chanoine et chantre de
Saint-Martin, 227, 228, 479; II, 144,
339.
Beau (Gilles le) delle Gange, éohevin de
Liège, 225, 230, 369, 413; II, 144, 382;
III, 35.
Beau (Guillaume le), seigneur de Hemri-
court, 227; II, 144.
Beau (Helwy le), 313; II, 144, 378.
216
TABLE ALPHABÉTIQUE
Beau (Henri le), chevalieir, échevin de
Liège, 144, 202, 225, 228, 229, 314,
413; II, 144, 147, 419; III, ci-xxxi,
CCLV, 35.
Beau (IsabeUe le), 227; II, 144.
Beau (Jean I le), chanoine de Saint-Lam-
(bert, prévôt Ide Saint-Jean, chroniqueur,
225-227, 413; II, 46, 47, 144; III, xxiv,
XXXVII, XXXVIII, LXXI, CLXXXI.
Beau (Jean II le), chevalier, sire de Hem-
ricourt, 227-229, 479; II, 89, 144, 339.
Beau (Jean III le), sire de Hemricourt,
227; II, 144, 287, 333,465.
Beau (Marie I le), 225, 230, 412, 413;
II, 144, 153.
Beau (Marie II le), 228; II, 144.
Beau (N. le), 202, 229, 314.
Beaudignies (Nord). Seigneurs. Voy. Bo-
VERIE, ChOISEUL, LiMOGE.
Beaufays (Liège). Couvent, II, 27, 28. —
Prieurs. Voy. Briamont.
Beaufort, dépendance de Ben-Ahin. Sei-
gneurie, 144; II, 147. — Seigneurs,
364. Voy. Beaufort, Celles, Liede-
kerke, Namur.
Beaufort (de), 122, 143, 228, 250, 365
(armes), 392 (id.); II, 147 (tableau, ar-
mes), 418, 419 (notes); III, cclxix, 30
(armes), 31. Voy. Corthys.
Beaufort (Agnès de), 153, 392; II, 142,
349, 375.
Beaufort (Amoul I de), II, 419.
Beaufort (Amoul II, sire de), chevalier,
143; II, 147; III, cxvii.
Beaufort (Arnoul III de), chevalier, II,
132, 147, 419.
Beaufort (Clémence de), reiligieuse à So-
lières, II, 147.
Beaufort (Eustaohe, chevalier de), II,
419.
Beaufort (Gilles de), seigneur de Cor-
thys, châtelain de Durbuy, II, 147, 419.
Beaufort (Gilles ou Gillekin de) ou de
Rianwez, châtelain et prévôt de Dur-
buy, 336; II, 322.
Beaufort (Godefroid I de), dit de Goes-
nes, chevalier, II, 419.
Beaufort (Godefroid II de), dit de Goes-
nes, seigneur de Perwez, II, 419.
Beaufort (Hedwige de), abbesse du Val
Notre-Dame, II, 419.
Beaufort (Henri de), II, 419.
Beaufort (Heno-i sire de) et d'Opprebais,
chevaJier, 129, 143; II, 134, 147,237.
Beaufort (Jacques de), sire de Celles et
de Voroux-lez-Liers, chevalier, 363,364;
II, 172, 240, 427.
Beaufort (Jacques de), sire de Goesnes,
180, 230; II, 164.
Beaufort (Jacques de), sire de Lalobe, II,
419.
Beaufort (Jean, sire de), II, 147.
Beaufort (Jean de), sire de Fallais, che-
valier banneret, 100; 11,323; III, cxvii,
ccxLiii. Voy. Liedekerke.
Beaufort (Jean de), sire de Goesnes, ma-
réchal de l'évêché de Liège, II, 133,
147.
Beaufort (Jean de), sire de Spontin, de
Wavre, etc., chevalier, maïeur de Na-
mur, III, CCLXXXI, CCLXXXII.
Beaufort (Jean de), sire de Celles, 119;
II, 210.
Beaufort (Jeanne de), 397.
Beaufort (Juliane de), 144, 228; II, 144,
147.
Beaufort (Lambert de), II, 419. Voy.
GOESNES.
Beaufort (Mahaut de), II, 147.
Beaufort (Marguerite de), moniale au
Val Notre-Dame, 144; II, 147.
Beaufort (Marie de), 144; II, 147.
Beaufort (N. de), dame de Goesnes, 180;
II, 164.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
217
Beaufort (Niodas de), ske de Fallais,
II, 147.
Beaufort (Rasse de). Voy. Liedekerke.
Beaufort (Rigaud ou Richard I et II de),
sires de Fallais, II, 147.
Beaufort (Sibille de), II, 147, 182, 428.
Beaufort (Sophie de), 144; II, 147; III,
164.
Beaufort (Walter de), sire de Barse,
avoué de Huy, 121, 122, 144, 153, 392,
393; II 142, 241, 418, 419; III, 157,
164, 172.
Beaufort (Walter de), II, 147.
Beaufort (Walter de), sire lie Goesnes,
II, 419.
Beaufort (X. de), 230.
Beaufraipont, dépendance de Chênée.
Seigneurie, 453, 463, 465; III, 36, 134.
— Seigneurs. Voy. Baré, Chabot, Gos-
soncourt.
Beaufraipont (de). Voy. Baré.
Beaufraipont (Jean de), 464; II, 145.
Beaulieu (fief de), 98.
Beaumont (Hainaut). Château, terre, II,
423; III, cxLvi. — Seigneurs, III, cxlvi,
cxLix. Voy. Chatillon, Hainaut. —
Châtelains. Voy. Solre.
Beaumont (Henri de), archidiacre de Liè-
ge, II, 133.
Beaumont-lez-Nandrin (Liège), II, 307,
326.
Beaumont (de), dans l'Eiffel. Voy. Schôn-
BERG.
Beaumont (Amel de), II, 345.
Beaumont (Jean Ide), II, 345.
Beauportail, lieu-dit à Liège, III, 9.
Beaurain (Robert de), III, cxxvii, clxix,
CLXXI, CCXVIII.
Beauraing (Namur). Seigneurs. Voy. Her-
BIGNY.
Beauraing (de). Voy. Herbigny.
Beauraing (Elisabeth de), II, 147.
TOMK III.
Beauraing (Jeanne de), 204; II, 347.
Beauraing (Michel de), 204; II, 347.
Beaurepart (abbaye de), à Liège, II, 469;
III, 138. — Abbés. Voy. Cange. — Moi-
nes. Voy. Haccourt, Hemricourt.
Beaurewart (Guillaume de Fexhe dit de),
210, 330, 408, 448; II, 181, 265, 352,
373. Voy. SoxHE.
Beaurewart (Marguerite de Fexhe dite
de), 115, 408; II, 333.
Beaurieux, dépendance d'Heure4e-Ro-
main. Seigneurie, comté, 222; III,
cxxiv.
Beaurieux (de), 218 (armes); II, 273, 274
(tableaux, armes); III, cxxiv.
Beaurieux (Amel ou Milo de), avoué de
Kemexhe, 218, 354, 486; II, 273.
Beaurieux (Catherine de), 232; II, 171,
232.
Beaurieux (Gilles de Kemexhe ou de),
chanoine, chantre, puis doyen de Saint-
Paul, 222; 11,28,29,273,448.
Beaurieux (Gilles seigneur de), II, 274.
Beaurieux (Gilotin de), II, 274.
Beaurieux (Ide de), 221 ; II„ 274.
Beaurieux (Jean seigneur de), II, 274.
Beaurieux (N. de), 222, 223, 231, 232,
234, 354; II, 273, 274, 382.
Beaurieux (Rigaud I de), chevalier, avoué
de Kemexhe, 144, 198, 199, 218, 221,
231, 232, 234, 238, 276, 301, 311, 314,
317, 354, 395, 476, 482; II, 26, 171,
273, 274, 286, 447, 450.
Beaurieux (Rigaud II de), chevalieir, 221 ;
II, 273, 274.
Beaurieux (Wautier le Blet dit de), 222;
II, 274.
Beausaint (Luxembourg). Seigneurie, 3 17.
— Seigneurs. Voy. Hardreiz, Lion,
Pauster, Roche, Rumigny, Surlet.
Beauvechain (Brabant), 386; II, 267.
Beauvechain (Bovon de), II, 124.
28
218
TABLE ALPHABÉTIQUE
Becberge (maître Josse de), héraut d'ar-
mes de Braibant, III, cclxxxvi.
Bechemoxhe (Gilles de), dit de Neufohâ-
teau, 323, 431; 11,295.
Bechemoxhe (N. de), dite de Neufohâ-
teau, 323, 431 ; II, 295, 304.
Becheron (Gilles), échevin de Liège, III,
47.
Bechteim, sur de Rhin, au grand-duohé de
Hesse-Darmstadt, III, 149.
Bechut (Jean le) de Wonok, 276, 441;
II, 328. Voy. Mathon.
Becke, Beeck. Voy. Gossoncourt.
Becket (Henri), II, 7.
Becket (Thomas), archevêque de Cantor-
bery, 11; II, 484.
Becquevoort. Voy. Baconwez.
Bedbur (seigneurs de). Voy. Reiffer-
SCHEIDT.
Beeck (chanoines de). Voy. Sauvenière.
Beergis (Jean de), abbé d'Heylissem, II,
67, 68.
Beertsheers (Guillaume de), chevalier,
III, 171. Voy. Bertinhers.
Beesde (Godesoalca de), II, 232.
Beethouwen. Voy. Betho.
Bege (le), de NiveUe, II, 461.
Beghe (le), III, ccxxviii.
Beghe (Gilles le) de Walhain, 196; II,
393.
Beghelos (les), 360.
Beghien (Jean), prêtre, 253.
Beghien (X.), 253; II, 183.
Beghines (Gilles des), II, 64.
Bègue (Jean le) de Bierset, 251; II, 213.
Bègue (Jean le) de Velroux, II, 387.
Béguin (sire Jean le), II, 418.
Béguines. Voy. Acosse, Bierset, Chabot,
Cortessem, Festeal, Frumondes, Go-
THEM, HaNEFFE, MaNY, MeTZ, MODA-
VE, Pousset, Romershoven, Rouveroy,
Saint-Servais, Sclessin, Sefawe, Se-
RAiNG, SoLiER, Surlet,Vottem, et aussj
au mot Liège.
Behogne (Gozelon de), comte de Montai-
gu, III, cxxiv.
Beifus (Jean), II, 421.
Beir (le). Voy. Surlet.
Beke, en la terre de Fauquemont, 365.
Beke (Daniel del), II, 463.
Bekut (Jean), III, lxvii.
Bel (le). Voy. Beau (le).
Belin (les) de Jemeppe, 360.
Beline de Jemeppe, III, 47.
Bellaire (Liège). Moulin, II, 13-15, 428,
478.
Bellecoste (Henri de), vinier, III, clx.
BeLLEFROID (A.), III, CCLXXXV.
Bellearmée, 316.
Bellestrée (Wauthier de), II, 368.
Bellevaux, dépendance de Noirefontaine
(Luxembourg). Seigneurs. Voy. Orley.
Belliche, fief de Fauquemont, 345.
Bellinchoven (Wilhelmine de), 100.
Belœil (Hainaut). Seigneurs. Voy. Ni-
cole.
Benchem, II, 128.
Bende (Luxembourg). Voy. Bennes.
Benjamin, II, 214.
Benjamin (Gilles), 281.
Benjamin (Jean), 280, 281; II, 179.
Bennes, semble se napporter à Bende,
canton de Durbuy, 462. Un acte du 19
septembre 1344 mentionne les cens de
Bennes à Pair (Abbaye de Neufmous-
tier, original).
Bennes (Qossekin de), 54; II, 307.
Bennes (Eustache de), 461, 462; II, 174,
412; III, ccxxvii.
Bennes (Jean de), 111, 47, 195.
Bennes (X. de), II, 412.
Benno, archidiacre de Liège, II, 129.
Benoir (Gilet le) de Coronmeuse, III,
ccxxxiii.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
219
Benoit XII, pape, 139, 166, 189; II, 102,
112; III, 172.
Benseraede (Bieskine de), II, 288.
Berch (Henri van den), dhanoine de Spi-
re, héraut d'armes Ue Liège, III, xlvi,
LXXVIII, LXXXIX, XC, CCXCII.
Berchem. Voy. Bergheim.
Berg, comté. Le comte, 62, 163. — Ducs.
Voy. Guillaume.
Bergh (de), II, 148. II s'agit de Bergh-
sur-Meuse, commune du Limibourg hol-
lanldais.
Bergh (Adam de), II, 420.
Bergh (Aldiam de), chevalier, sire de Lim-
briCht, 37, 244; II, 148, 361, 420.
Bergh (Adelheid de), 214; II, 148, 217.
Bergh (Agnès de), II, 148.
Bergh (Catherine de), II, 148.
Bergh (Gôrand de), châtelain de Dalhem,
II, 420. Voy. Bautersem, Yssche.
Bergh (Gosuin de), chevalier, II, 420.
Bergh (Gosuin de), avoué de Fauque-
mont,, II, 420.
Bergh (Guillaume de), seigneur de Lim-
brioht, II, 148, 420.
Bergh (Ide Ide), II, 148.
Bergh (N. de), 23; II, 191.
Bergh (Renard I de), chevalier, châtelain
de Stockheim, 23, 214, 323, 441; II,
148, 191, 420; III, CLXXXii.
Bergh (Renard II de), II, 148.
Bergh (Renard III de), chevalier, sire de
Meersenhoven, dhâtdliain de Limbourg,
67, 214, 472; II, 148,217.
Bergh (Renier de), chevallier teutonique,
II, 420.
Bergh (Thierri de), chevalier, sire de
Meersenhoven, châtelain de Limbourg
et de Dalhem, 214, 473; II, 148, 217;
III, 174.
Bergh-Trips (les comtes de), II, 148.
Berghe (Airnoul de), II, 22.
Berghe (Henri van den), éohevin de Tir-
lemont, 47; II, 137.
Berghe (Jean van den), 67. Voy. Horp-
mael.
Berghe (Walter délie), II, 255.
Bergheim, dans la régence de Cologne,
III, CXLVII.
Berghes (de). Voy. Bergh.
Berghines (les de) en Brabant, 397; III,
34.
Bergiek (Colar le), drapier, 331.
Bergier (Jeanne le), 331; II, 373.
Bergilers (Liège), 22. — Seigneurs.Koy.
MOMALLE.
Berg-op-Zoom (Brabant septentrional),
202, 230; II, 378. — Seigneurie, 160;
II, 65, 143. — Seigneurs, 69. Voy. Bau-
tersem, Fauquemont, Glymes, Qua-
beke.
Berguines (Guilaume de), II, 130.
Berlaimont (Nord), II, 244, 355.
Berlaimont (de), 170; II, 244, 439; III,
viii, cccxxv.
Berlaimont (Agnès de), dame de Flamen-
grie et de la Chapelle en Thiéracihe, 36,
134.
Berlaimont (Erard de), bourgmestre de
Liège, II, 380.
Berlaimont (Gilles sire de), 96; II, 439.
Berlaimont (Jean de), chevalier, II, 335.
Berlaimont (Jean de), seigneur de Floyon,
Hautepenne et Kermpt, maître du sé-
jour du comte de Hainaut, chevalier,
50, 120, 121 ; II, 215, 399; III, ccxxv.
Berlaimont (Marguerite de) de Ployon,
459.
Berlaimont (MathiMe de), III, cxviii.
Berlende, III, civ.
Berleur, dépendance de Grâce-Berleur
(Liège), 451.
Berleur (Baudouin de), 210, 330, 448;
II, 167, 265.
220
TABLE ALPHABÉTIQUE
Berleur (N. de), 210, 330, 448; II, 265,
373.
Berleur (Thonar de), bourgmestre de
Liège), 210, 219, 448; II, 265, 304, 381,
443, 456.
Berleur (Thonar de), le jeune, 448; II,
265.
Berleur (X. de), 448; II, 265.
Berlingen (Limbourg), 468; II, 368.
Berlo, maintenant Berioz (Liège), village,
château, 148; H, 422; III, 24, 35, 137.
— Seigneurs, 147, 205. Voy. Berlo,
Brus, Fresin.
Berlo (de), 29 (armes), 195; II, 149-152
(tableaux, armes), 422; III, li, lxi,
CC3CXVI, ccLXix, 11, 21, 26, 29, 32, 45,
46.
Berlo (Agnès de), 191, 407; II, 150, 306,
333.
Berlo (Agnès de), refligieuse à la Paix-
Dieu, II, 421.
Berlo (Agnès de) de Brus, 93; II, 151,
290.
Berlo (Arnold de), II, 318.
Berlo (Arnold de), comte de Hozémont,
III, cxxiv.
Berlo (Catherine de) de Brus, 181; II,
151.
Berlo (Catherine de), II, 351; III, ccxi.
Berlo (Oémence de), 44, 148, 190; II,
149, 276.
Berlo (Conrar de), chevalier, 385.
Berlo (Conrar de), dit de Froidebise,
191; II, 150.
Berlo (Elisabeth de), dite de Brus, II,
151.
Berlo (Eustache de), chevalier, 183; II,
22, 149, 421.
Berlo (Fagée de), III, 25.
Berlo (Fastré de), chevalier, maréchal de
l'évêché de Liège, 183; II, 4, 5, 7, 133,
149, 421; III, clvii.
Berlo (Fastré de), avoué d'Oleye, maré-
oh'all, II, 149, 421.
Berlo (Fastré de) dit Pinkar de Fresin,
auteur présumé de la branche de Fre-
sin, II, 149, 152. Voy. Fresin.
Berlo (Fastré de), 37, 38, 185, 189; II,
158, 159.
Berlo (Gérard I de) dit de Héron, cheva-
lier, maréchal de l'évêché ide Liège,
351, 362; II, 149,385, 421.
Berlo (Gérard II de), chevalier, avoué
de Sclessin, 147, 170, 357, 362, 478,
490; II, 134, 149, 152, 386, 421; III,
CXI II, 12, 183.
Berlo (Gérard III, sire de), chevalier,
147, 148; II, 149, 194, 421.
Berlo (Gérard lUbis de), II, 332, 421;
III, 11, 12.
Berlo (Gérard IV sire de), chevalier, 44,
125, 148, 189; II, 73, 149.
Berlo (Gérard V de), 148, 190; II, 149;
III, CCCIX-CCCXIII.
Berlo (Gérard de) dit de LanAIenne, che-
valier, II, 150. Voy. Landenne.
Berlo (Godefroid Pinkar de) ou de Fre-
sin, chanoine de Saint-Servais à Maes-
trioht, de Saint-Paul à Liège, cheva-
lier, seigneur de Fresin et de Tongre-
nëlle, 104, 262; II, 152, 198.
Berlo (Gonthier de), chevalier, avoué de
Rosoux, II, 149, 420, 421; III, cxvi.
Berlo (Gonthier-Conrard de), chevallier,
avoué de Sclessin, juge des lignages,
72, 189, 190, 233, 357, 407; II, 150,
158, 333, 386; III, ccxxv, 12, 47.
Berlo (Gonthier-Comrard de), junior, 72,
191; II, 151.
Berlo (Guillaume I de), 189; II, 149, 150,
158, 421.
Berlo (Guillaume II de), 148, 190; II,
149.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
221
Berlo (Guillaume III, sire de), II, 151,
422.
Berlo (Guillaume IV, sire de), chevalier,
sire de Brus, Purnode, Wagnée, avoué
de Sdessin et d'Ougrée, bourgmestre de
Liège, 104. Voy. Brus.
Berlo (Guillaume de), chanoine de Saint-
Lambert, II„ 151.
Berlo (Guillaume de), chanoine de Saint-
Paul, II, 422.
Berlo (Henri de), chanoine de Saint-
Paul, II, 422:
Berlo (Hugues de), clerc, II, 420.
Berlo (Hugues de), prieur du Val des
Ecoliers de Léau, II, 422.
Berlo (Isabeau de), 30, 149, 190; II, 149,
186.
Berlo (Isabelle de), 72, 148; II, 149.
Berlo (Jean, sire de), chevalier, 106, 148,
190; II, 149, 152.
Berlo (Jean de), 106, 190; II, 149, 152.
Berlo (Jean de), sire de Brus-sur-Geer
et de Pîlainevaux, 30, 31; II, 186.
Berlo (Jean de), dit de Landenne, II, 151,
422.
Berlo (Jean de), dit de Lavaux, sire de
Lavaux-Sainte-Anne, prévôt de Re-
vogne, châtelain de Rochefort, 72; II,
151.
Berlo (Jean de), dit de Lavaux, sei-
gneur de Lavaux-Sainte-Anne, Croix,
conseiller et maître d'hôtd de Louis de
Bourbon, 72; II, 151, 380.
Berlo (Jean de), dit de Brus, avoué de
Sdessin, II, 151.
Berlo (Jean de), illégitime, II, 150.
Berlo (Jeanne I de), dame de Tongre-
nellle et de Fresin, 105, 107; II, 152.
Berlo (Jeanne II dame de), 106; II, 149,
151; III, cccxviii.
Berlo (Jeanne III de), II, 151.
Berlo (Liibert de), écuyer, 148; II, 149,
422.
Berlo (Marguerite de), 262; II, 152, 291.
Berlo (Marie de), 148; II, 149, 421.
Berlo (Marie de), dite de Sdessin, dame
Ide Plainevaux, 233, 329; II, 151, 320.
Berlo (Marie de), religieuse au Val No-
tre-Dame, 189; II, 149.
Berlo (N. de), 37, 106, 185, 189, 190,362,
370; II, 149, 397; III, cccix-cccxiii,
192.
Berlo (Rasse I de), avoué de Sdessin,
chevalier, 190, 490; II, 149, 150.
Berlo (Rasse II de), avoué de Sdessin,
chevalier, 30, 233, 329, 357; II, 150,
384, 422; III, 157.
Berlo (Rasse de) de Brus, avoué de Sdes-
sin, 106, 233; II, 149, 151 ; III, cccxviii,
CCCXXII.
Berlo (Renier Pincart de), dievailier, sire
de Fresin et de Tongrenelle, 104; II,
152.
Berlo (Robert de), II, 149, 420, 421.
Berlo (Thierri de), seigneur de Lavaux-
Sainte-Anne, échevin de Liège, 357; II,
150.
Berlo (Vosse de), III, 25.
Berlo-Suys (de), III, vin.
Bermen (Edmond de), chevalier, II, 223.
Bermian, ministerialis liégeois, III, cxl.
BernalmonTj dépendance de Vottem (Liè-
ge), 245, 412; III, 135.
Bernalmont (de), 411; II, 344 (armes);
III, ccLXix. Voy. Flémalle.
Bernalmont (Antoine de), chevalier, 451,
456; II, 402, 492.
Bernalmont (Antoine de), II, 33.
Bernalmont (Catherine de), 414; II, 153,
228, 436.
Bernalmont (GilUes de), 413; II, 153; III,
165.
222
TABLE ALPHABÉTIQUE
Bernalmont (Guillaume Corbeau de),
413; II, 153; 111, 165.
Bernalmont (Helwy de), 413, 415; II,
153, 306.
Bernalmont (Humbert I Wane de), che-
valier, 403 (anmes), 4l0, 411, 415, 418,
424; II, 141, 153, 457; III, ex, ccxxxvii,
CCL, 8, 187.
Bernalmont (Humbeirt II de), chevalier,
412; II, 153, 344, 422; III, 186.
Bernalmont (Humbert III de), chevalier,
225, 230, 412, 413; II, 144, 153; III,
165.
Bernalmont (Humbert IV de), 413; II,
153.
Bernalmont (Humbert V de), 413; II,
153.
Bernalmont (Humblet le bon bâtard de),
419, 424; III, ccl, 8.
Bernalmont (Isabelle de), 413, 415; II,
153, 433.
Bernalmont (Jean de), II, 287, 373.
Bernalmont (Jean de), chevalier, maïeur
et échevin de Liège, 57, 111, 212, 413-
415; II, 153,217; III, clxxxii, ccxxxviii,
16, 113.
Bernalmont (Jean Corbeau de), 413, 414;
II, 153; III, XXI.
Bernalmont (Jeanne de), 413, 415; II,
153.
Bernalmont (Marie de), 414; II, 153, 224.
Bernalmont (N. de), 111, 152, 416, 418;
II, 153, 170, 193.
Bernalmont (deux bâtards de), chanoines
de Saint-Barthélemi, 414.
Bernar, rue à Liège en Ile, 469.
Bernar (de), 116; II, 154 (tableau, ar-
mes), 469 (armes).
Bernar (Gérard de), II, 422.
Bernar (Gilles I de), 469; II, 154.
Bernar (Gilles II de), seigneur de Werm,
230; II, 154.
Bernar (Gilles III de), 230; II, 154, 478.
Bernar (Jean I de), d'Ile, 469; II, 154,
422, 493.
Bernar (Jean II de), d'ille, 229, 392, 394,
469; II, 154, 349.
Bernar (Jean IV de), d'Ile, seigneur de
Werm, 115,228,229,395; II, 154,378.
Bernar (Jean IV de), d'Ile, seigneur de
Werm, 230, 300; II, 154, 233.
Bernar (Jean V de), chanoine de Saint-
I>enis, 230; II, 154.
Bernar (Mathieu de), II, 422.
Bernar (N. de), 230; II, 154.
Bernar (Thomas Masson de), II, 422.
Bernard (Saint), III, clxxii.
Bernard, ministerialis, II, 126.
Bernau (de), 463 (armes); II, 154. Voy.
Thorea, Xherveal.
Bernau (Agnès de), 209; II, 167.
Bernau (Catherine de), II, 425.
Bernau (Coie de), 209; II, 167.
Bernau (Henri de), 319; II, 151, 180.
Bernau (Lise de), 319; II, 180.
Bernau (Marie de), 213; II, 326, 450.
Bernau (Munte de), II, 345.
Bernau (Renard de), bailli de Condroz,
échevin de Liège, prévôt de Bouillon,
463; II, 425.
Bernau (Renard de), II, 425.
Bernau (Renier dit Coyekine de), II, 425.
Bernau (Ulric de), 209; II, 167.
Berperch. Voy. Birbourg.
Berthout (Florent), seigneur de Malines,
144.
Berthout (Henri), chevalier, seigneur de
Duffel et de Gheefl, II, 65.
Berthout (Jean) de Malines, 156.
Berthout (Walter) de Malines, préten-
dant à l'èvêché de Liège, III, 65.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
223
Berthout (Walter) de Malines, II, 133.
Bertinchamp (de),, 197. Woy. Walhain.
Bertinchamp (Heluy de), dame de Wan-
genies, 104.
Bertinhers, Berts-Heers, ou Bas-Heers
(Limbourg), 241 ; II, 32. — Seigneurie,
354; II, 155.
Bertinhers (de), II, 155 (tableau); III,
18.
Bertinhers (ArnouW |de), H, 353.
Bertinhers (Bertrand de), II, 352, 353.
Bertinhers (Guillaume I, II, III, IV de),
II. 155.
Bertinhers (Humbert I de),ohevalier,355;
II, 155, 240.
Bertinhers (Humbert II de), II, 155.
Bertinhers (Ida de), II, 155, 240.
Bertinhers (Jean de), seigneur de Lon-
champ, 275; II, 155, 352.
Bertinhers (Maheau de), 92.
Bertinhers (Marguerite de), II, 353.
Bertinhers (Maroie de), II, 353.
Bertinhers (N. de), II, 155.
Bertinhers (Nicolas de), II, 342.
Bertinhers (Osilie de), 92, 354; II, 155.
Bertinhers (Renarjd de), seigneur de
Lexhy et de Bertinhers, maïeur de Fex-
he, 241, 355; II, 155, 262.
Bertogne (Luxembourg), III, clxxxiii.
Bertrée (Liège). Prieuré, III, xcvii. —
Prieur. Voy. Haccourt.
Bertrée (Renier de), 375, 434; II, 256,
334.
Berts-Heers. Voy. Bertinhers.
Bervouts (Henri), châtelain de Dalhem,
11,436; III, 195.
Berwier (le), II, 162 (tableau, armes).
Berwier (Adilhe le), 437; II, 162.
Berwier (André le), II, 161.
Berwier (Antoine le), 437; II, 162.
Berwier (Antoine le), chanoine de Sainte-
Croix, 437; II, 162.
Berwier (ArntVld le), 436, 437; II, 162.
Berwier (Colar le), III, 165.
Berwier (Eustache le), 437; II, 162.
Berwier (Gérard le), 437; II, 162.
Berwier (Gilles le), III, 165.
Berwier (Henri le), dit de Roloux, 437;
II, 162.
Berwier (Isabeau Je), moniale au Val
Notre-Dame, II, 162.
Berwier (Jacques le), III, 165.
Berwier (Jean le) de Saint-Léonard, dit
de Roloux, 324, 355, 391, 392, 437; II,
162, 355.
Berwier (Jeanne le), 437; II, 161, 162.
Berwier (Mailhefer le), ou de Vottem,
436,, 437; II, 162.
Berwier (N. le), II, 162.
Berwier (Piron le), III, 165.
Berwier (Thierri le) ou de Vottem, 436,
437; II, 162.
Berzée (Namur). Voy. Chadrelier.
Berzée (Bastin de), chevalier, 386.
Berzée (Catherine de), 386; II, 248.
Berzée (Marie de) (et non Bolzée), II,
159, 423.
Beth (Bes), dépendance d'Opont, canton
de Paliseul. Seigneurs. Voy. Lavaux.
Betho, dans la franchise de Tongres, 89.
Seigneurie, 337. — Seigneurs. Koy.HiN-
NisDAEL. — Château, III, cclxxvi, ccxc.
Betho (de), III, 29.
Betho (Cécile Ide), II, 243.
Betho (Gosuin de), 337.
Betho (N. de), II, 313.
Betho (Wauthier de), écoutète de Ton-
gres, II, 68.
Betho (Wauthier de), 337; II, 313.
Bettincourt (Liège), 345.
Bettincourt (Arnold de), 425.
Bettincourt (Rennechon de), III, 164.
Beveren (Flandre occidentale). Seigneurs.
Voy. MlRABELLI.
224
TABLE ALPHABÉTIQUE
Beverloo (Liîtibour^), 69. — Seigneurs.
Voy. Lanais.
Beyne <Godefroid de), II, 444. Voy. Bennes.
BiCHOT (Bertrand dit), de Fexhe lez-Slins,
II, 38.
BicHT. Voy. Obbicht.
BiCHT (Oger ou Roger de), 148, 190; II,
149. Voy. Haren.
BiDAR (Jean le) d'Anthisnes, II, 415.
BiDAR (Savari) d'Omail, II, 463.
BiDELOT (les), 475.
Bielken, 415.
Bielle (Godefroid). Voy. Lichtenborg.
Bienne-le-Happart (Hainaut). Seigneu-
rie, 31.
BiERBAis (Guillaume de), II, 128.
BiERBAis (Ide de), III, 173.
BiERGES (Brabant). Seigneurs. Voy. Grez.
Biernar. Voy. Bernar.
BiERNAWE. Voy. Bernau.
BiERSET (Liège), 460; II, 84, 85, 374, 451.
— Château, seigneurie, II, 406, 422,
477. — Eglise, 433. — Hôpital, II, 85.
BiERSET (Ide), 114, 350 (armes); II, 156
(tableau, armes), 451; III, 29. — Voy.
AWANS, BÈGUE, JOIILIET, MOREA, Pa-
NÉE, SURLET. — Voy. BeRZÉE.
BiERSET (Abresile de), 112; II, 156, 360.
BiERSET (Adilhe de), II, 41, 42.
BiERSET (Agnès de), 489.
BiERSET (Ailid de), 289; II, 246.
BiERSET (Alexandre de), dit le Vilain de
Saint-Servais, 372; II, 200, 367.
BiERSET (Amel de), chevalier, 346, 349;
II, 156.
BiERSET (Baudouin I de), chevalier, 346,
362, 365; II, 156, 286.
BiERSET (Baudouin II l'Amiran de), ban-
neret, 346, 347, 349, 350, 351, 362, 406,
468; II, 156, 258. Voy. Jupprelle.
BiERSET (Baudouin III de), dit de Jup-
prelle, 349; II, 156. Voy. Jupprelle.
BiERSET (Baudouin IV de), 346, 347; II,
156, 173.
BiERSET (Baudouin V de), 293; II, 246.
BiERSET (Baudouin VI de), II, 422.
BiERSET (Catherine de), 112, 114; II, 156,
192, 299, 413, 457; III, 178.
BiERSET (Colar de), II, 322, 422.
BiERSET (Elisabeth de), 112, 372; II, 156.
BiERSET (François de), II, 422.
BiERSET (Gérard Griseaz de), chanoine
et chantre de Saint-Lambert, 346, 491;
II, 156.
BiERSET (Gérard de), dit Chantereau, cha-
noine et doyen de Saint-Paul, 346, 347 ;
II, 156.
BiERSET (Géirard de), chevalier, 202, 229,
314, 350; II, 422; III, cccxxi.
BiERSET (Gérard de), de Hors-Ghâteau,
112; II, 41, 156.
BiERSET (Gérard de), 113; II, 157.
BiERSET (Gilotin de), 349; III, 160.
BiERSET (Guillaume I de), 346, 347; II,
156, 341, 422.
BiERSET (Guilaume II de), 347; II, 156.
BiERSET (Henri de), cheva'lier, 346, 349;
II, 156.
BiERSET (Herman de), II, 2, 468.
BiERSET (Hermule de), frère prêcheur,
II, 28-30.
BiERSET (Ide de), 219; II, 388.
BiERSET (Jean de), 289, 293, 349, 350.
BiERSET (Jeanne de), 90, 202, 313; II, 288,
378, 380, 422.
BiERSET (JonaChas de), chevalier, 346,
349, 404; II, 156.
BiERSET (Jonathas de) junior, 349.
BiERSET (N. de), 229, 293, 314, 346, 347,
350, 362, 365; II, 156, 173, 240, 298.
BiERSET (Ode de), 350.
BiERSET (Renier de), chevalier, sire de
Velroux, 351; II, 326, 385. Voy. Vel-
ROUX.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
225
BiERSF.T (Renier de), échevin de Liège,
II, 412.
BiERSET (Rigaud de), chevalier, 346; II,
156.
BiERSET (Thierri de), dhangeur, II, 422.
BiERSET (Wiarnier (de), citain de Liège,
213.
BiERT (Bierteiliot), de Slins, II, 373.
BiERT (Wauthier), de Slins, 331; II, 373.
BiERTE (Godefroid),lde Visé, 296; II, 234.
BiEST (Ter), terre seigneuriale près de
Saint-Trond, 380.
BiEST (délie), avoués de Horion, II, 476.
BiEST (Adam délie), 380, 381; II, 259,
475; III, 175.
BiEST (Catherine délie), bâtarde, II, 259.
BiEST (Christian I délie), échevin de Vlier-
mael, avoué de Horion, sire de Pas-
Saint-Martin, 381, 382; II, 259.
BiEST (Christian II deille), avoué de Ho-
rion, sire de Pas-Saint-Martin, 116, 295,
394; II, 259, 295, 351, 475.
BiEST (Christian III délie), chanoine de
Saint-Lambert, avoué de Horion, sei-
gneur de Pas-Saint-Martin, II, 259, 475.
BiÉvÈNE (Hainaut). Seigneurs. Voy. En-
GHIEN.
BiKETE, lieu, III, 149.
BiLOTE Boileau, III, 47.
BiLREVELT. Voy. BiNDERVELD.
BiLSEN (Limbourg). Franchise, III, 62. —
Commanderie des Vieux Joncs, 148.
BiNCHE (Hainaut), 107; III, cxcv, cxcix.
— Prévôts. Voy. Hemricourt, Obies.
BiNCHE (Henri de), II, 407.
BiNCHE (Jean de), échevin de Liège, 466.
Voy. Langdris (Jacques de).
BiNCKHEM, maintenant Binckom (Bra-
bant). Seigneurs. Voy. Waenrode.
BiNCKHEM (André de), 431; II, 169, 240.
BiNCKHEM (Olivier de), 42, 431; II, 240,
438.
Tome III.
BiNCKHEM (Wautier de), Chevalier, 82,
328, 400, 401, 431; II, 236, 240, 438;
III, CCXL.
BiNCKHEM (X. de), 400, 431; II, 240.
BiNDERVELD, anciennement Btlrevelt (Lim-
bourg), 199; II, 308, 309. — Seigneurs.
Voy. HamaLj Montenaeken. — Cure,
II, 481.
BiNDERVELD (Agnès de), 75; II, 308, 362.
Voy. Montenaeken.
BiNDERVELD (Guillaumc de), III, lxix.
BiNDERVELD (Libcrt de), II, 419.
BiNDERVELD (N. de), 118, 199; II, 241,
286.
BiNDERVELD (Robert de), II, 419.
BiNDERVELD (Waltcr de), 118, 199; II,
286; III, 177.
BiNKE (cour qui fut), à Temmogne, II, 75.
BiNSFELT (Catherine de), II, 243.
BiouL (Namur). Seigneurie, 101. — Sei-
gneurs. Voy. Jauche, Orbais.
BiouL (D. de), II, 317.
BiouL (Enguerrand de), chevalier, avoué
de Boignée, bailii du comté de Namur,
364; II, 317.
BioUL (Gilles de), chevallier, sire de Hier-
ges, II, 317.
BiouL (N. de), 364; II, 172.
BiouL (Gobert de), II, 133.
Birbaix (Ide de), III, 173.
BiRBOURG (Cunégonde de) ou Berperch,
dame de Stolzenberg, II, 292.
Birgel (Catherine de), II, 333, 465.
Birgel (Englebert Nyt de), maréchal hé-
réditaire de Juliers, 84; II, 363.
Birgel (Frambach de), maréchal hérédi-
taire de Juliers, 84; II, 363.
Birgel (Marguerite de), II, 363.
Birgel (Simon de), 84; II, 363.
BiRON, dépendance de Ciney (Namur).
Seigneurs. Voy. Corswarem.
29
226
TABLE ALPHABÉTIQUE
BiSDOMME (Elisabeth van den), II, 318.
BiXTE. Voy. Obbicht.
Blacos (Mairie de), II, 419.
Blalo ou Bloir, sur le Geer, dépendance
de Tongres, 366, 456; II, 404.
Blalo (Abraham de Waroux dit de), chan-
geur, 366, 456; 11, 298.
Blalo (Herman de), 366, 456; II, 298.
Blalo (Marguerite de), 366; II, 298.
Blalo (NN. de Waroux dites de), 366,
456; II, 298.
Blanckaert, de Louvain, 194, 195.
Blanckaert (Gauthier), maïeur de Lou-
vain, 195.
Blanckaert (Gauthier), échevin supposé
de Louvain, 195.
Blanckaert (Renaud), croisé supposé,
195.
Blanckaert (Simon), édhevin supposé de
Louvain, 195.
Blanckart (de), III, viii.
Blankenheim (Mahaut de), II, 354.
Blanmont, dépendance de Chastre-Ville-
roux (Brabant). Seigneurs. Voy. Jup-
PLEU.
Blanmont (Godefroid de), 390; II, 319.
Blanmont (Jacques de Walhain dit de),
chevalier, 196; II, 393. Voy. Walhain.
Blanschon (Jean), III, cclxxv.
Blavereal (le) de Fize, III, 25, 26.
Blavier (le), II, 157 (tableau, armes).
Blavier (Agnès le), 89, 90; II, 157, 379;
III, CI, 164.
Blavier (Antoine I le), échevin, bourg-
mestre, cerrier de Liège, 56; II, 157,
326.
Blavier (Antoine II le), chevalier, 55,
56, 245, 464, 488; II, 157, 275.
Blavier (Henri I le), échevin et maître
de Liège, 11, 157.
Blavier (Henri II le), chanoine de Saint-
Denis, de Saint-Lambert, II, 157.
Blavier (Henri III le), chanoine de Saint-
Denis, de Saint-Martin, d'Utrecht, II,
157.
Blavier (Jeanne le), II, 157.
Blavier (Mahau le), 245; II, 157, 414.
Blavier (N. le), 57, 464; II, 145.
Blavier (Radou le), échevin de Liège,
90, 471; II, 157, 379; III, 134.
Blegny (Amotte de), II, 372.
Blegny (Gérard de), II, 372.
Blehen (Liège), 176, 185; II, 244. — Sei-
gneurs. Voy. DONGELBERG.
Blehen (de), 176, 195 (armes); II, 158,
159 (tableaux, armes).
Blehen (Agnès I de), ohevaleresse, 37,
38, 189; II, 159.
Blehen (Agnès II de), 185, 186; II, 158,
369.
Blehen (Agnès III de), 46, 47; II, 137.
Blehen (Agnès IV de), II, 159.
Blehen (Agnès V de), II, 365.
Blehen (Anselme de), chevalier, 181, 355;
II, 159, 386, 423; 111, 165.
Blfhen (Baudouin de), dit de Ville, che-
valier, bailli du comté de Namur, 185,
188, 189; II, 158, 159, 423.
Blehen (Baudouin de), dit de Ville, clerc,
costre de Walcourt, etc., 187; II, 158,
423.
Blehen (Clémence de), 189, 190, 357;
II, 149, 150, 158.
Blehen (aémence ide), abbesse de Sal-
zinne, 186; II, 158.
Blehen (Everard de), chevalier, 181; II,
159, 423.
Blehen (Gérard I de), chevalier, 38, 174,
176, 185; II, 158; III, LV, lxi, cclx.
Blehen (Gérard II de), chevalier, 46, 185,
189, 490; II, 137, 158.
Blehen (Gérard III de), dit de ViUe, 187;
II, 158, 423.
Blehen (Gérard IV de), 187; II, 159.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
227
Blehen (Gérard V de), II, 158.
Blehen (Gilles de), prêtre, II, 423.
Blehen (Godefroîd I de), chevalier, 174,
185, 188, 189; II, 158; III, CLXXXiii,
165.
Blehen (Godefroid II de), dit de Ville,
chevalier, grand bailli du comté de Na-
nrnr, 21, 120, 185, 186, 194; II, 158,
191, 215.
Blehen (Godefroid III de), chevalier, sei-
gneur d'Abée, 38, 46, 174, 185, 291;
II, 86, 137, 158.
Blehen (Godefroid IV de), 188; II, 159.
Voy. Blehen (Hugues de).
Blehen (Godefroid V de), dit Id'Abée,
III, CCCXXIU.
Blehen (Gui'tlaume de), II, 423.
Blehen (Hellin de), 181, 189; II, 159,
284, 316.
Blehen (Heiluy de), 56; II, 275.
Blehen (Henri de), 56, 181; II, 159.
Blehen (Hugues de), baptisé Godefroid
à Jérusalem, 46; II, 137.
Blehen (Jean de), sire d'Abée, 46, 256;
II, 137, 151, 246; III, cccxxii.
Blehen (Jean de), plusieurs, 188, 189;
II, 158, 159, 316, 406, 423, 477.
Blehen (Jean de) dit d'Abée, III, cccxxii.
Blehen (Jeanne de), plusieurs, 46, 47,
387; II, 248.
Blehen (Madame de), II, 85.
Blehen (Marie de), plusieurs, 46, 47, 181,
185, 256, 291; II, 137, 158, 159, 246,
284; III, XXII.
Blehen (N. de), 181, 185, 186, 188, 189;
II, 158, 159, 316.
Blehen (N. de), religieuse à Saint-Victor
lez-Huy, 186.
Blehen (Nicolas de), clerc, II, 423.
Blehen (Pienre I de), chevalier, 37, 38,
180, 181, 185, 188, 189; II, 158, 159,
164, 423.
Blehen (Pierre II de), abbé de Horeffe,
186; II, 158.
Blehen (Pierre III de), 278; II, 159, 310,
423.
Blehen (X. de), 169; II, 244.
Bleret (Liège), 38; II, 397. — Seigneu-
rie, avouerie, II, 24, 25, 458; III, cxliii,
CLXxxvn. — Avoués. Voy. Hemricourt.
Bleret (Maron de), II, 73.
Bleret (Renard de), II, 73.
Blés (Arnoul), II, 31.
Blet (Wautier le), 221 ; II, 274.
Blet (Wautier le) dit de Beaurieux, 222 ;
II, 274.
Bletars (Renahon), II, 70.
Blise. Voy. Munsterbilsen.
Bloemendael (Chrétien de), II, 181.
Bloir. Voy. Blalo.
Blois (comtes de), 229; II, 292; III,
ccLxxvii, 150. Voy. Chatillon.
Blois (Catherine de), II, 440.
Blois (Jeanne de), II, 221.
Blon (ile). Voy. Flémalle.
Blondins (Jean), II, 493. Voy. Metz.
Bobo (Gilon fils de Jean), II, 271.
Boc (Arnolld) de Heylissem, 73; II, 315.
Boc (Gérard) de Heylissem, chevallier, 73.
Boc (Marie) de Heylissem, 73.
Bocheaz (Gérard) délie petite Vaz d'Abée,
154, 155; II, 409.
BocHO ou Bochoul de Velroux, 35 1 , 355 ;
II, 385, 386.
BocHO (Warnier) de Velroux, 355, 429,
447, 448; II, 46, 47, 265, 386, 387.
Bodegnée, dépendance de Jehay-Bokle-
■gnée (Liège), II, 84. — Curés. Voy.
Warnant.
BoDERON ou Bouderon (Renier Renadon
le) de Preit, II, 372, 428, 469, 470, 478.
228
TABLE ALPHABÉTIQUE
BoDERON OU BouDERON (Wéri le) de Preit,
II, 372, 428, 469, 470.
BoDRY (Henrar) d'Anthée, II, 400.
BoELHE (Liège). Alleu, 118. — Avouerie,
119. — Seigneurs. Voy. Harduemont.
— Avoués. Voy. Hautepenne.
BoETZELER (Thieiri sire de), II, 223.
BoEXTEL (van), III, cclxxvii.
BoEZE (Jean) de Milllen, chanoine et pré-
vôt d'Am'ay, III, 165.
BOGART. Voy. BONGART.
Bohème, royaume. Rois, 84; II, 108; III,
ccviii. Voy. Charles IV, Jean.
Boignée (Hainaut). Avoués. Voy. Bioul.
Boileau, II, 161 (tableau, armes).
BOILEAU DE Flémalle, II, 431.
Boileau de Grâce. Voy. Grâce.
Boileau de Jemeppe, 360; III, 12, 47.
Boileau de Mons, II, 160 (tableau, ar-
mes).
Boileau (Agnès) de Mons, 358; II, 160.
Boileau (Aily) de Mons, 359; II, 160.
Boileau (André), H, 161.
Boileau (Arnold) de Mons, 359; II, 160.
Boileau (Arnold) de Mons, moine de Flô-
ne, curé de Hermalle, 359; II, 160.
Boileau (Ave), 360.
Boileau (Baudouin), 358.
Boileau (Baudouin) de Mons, chanoine
de Saint-Servais à MaestriCht, 359; II,
160. Doit être identifié avec Baudouin
de Montenaeken. Voy. ce nom.
Boileau (Bilote) de Jemeppe, III, 47.
Boileau (Catherine) de Mons, 358; II,
160.
Boileau (Counar) de Jemeppe, 360; II,
40; III, 47.
Boileau (Engine) de Mons, 243, 359; II,
160, 371, 480.
Boileau (François), II, 161.
Boileau (Gérard), 360.
Boileau (Gérard) de Mons, III, 165.
Boileau (Gadefroid), II, 161.
Boileau (Guillaume) de Mons, 359; II,
160.
Boileau (Guillaume) de Mons, l'aîné, cha-
noine de Saint-Lambert (écoilâtre de
Liège), 359; II, 160,424.
Boileau (Guillaume) de Mons, le jeune,
■ûhanoine de Saint-Lambert, II, 160,
424.
Boileau (Guillaume) de Melen, étudiant
à Avignon, II, 424.
Boileau (Herman), 358, 360; II, 160, 431.
Boileau (Jean I) de Flémalle ou de Mons,
dit aussi de Grâce, chevalier, 351, 357
(armes), 360, 428, 432; II, 160, 255,
385, 431.
Boileau (Jean II) de Flémalle ou de
Mons, 358; II, 160, 431.
Boileau (Jean III) de Mons, Chevalier,
bailli de Hesbaye, bailli de Saint-Lam-
bert, maïeur et échevin de Liège, 258,
299, 358, 406, 428, 432, 468; II, 40,
160, 235, 255, 480; III, 161.
Boileau (Jean IV) de Mons, chevalier, 52,
53, 243, 290, 358, 359, 406, 437; II,
160, 424.
Boileau (Jean V) de Mons, 359, 386; II,
160.
Boileau (Jean) de Grandville, 358; II,
353.
Boileau (Jean) d'Ile, II, 161.
Boileau (Jean) de Jemeppe, 360; II, 40.
Boileau (Jean) de Tilleur, 285, 360; II,
161.
Boileau (Jean), demeurant en Torrent,
358.
Boileau (Jeanne), II, 161.
Boileau (Jeanne) de Mons, 52, 290, 359;
II, 160, 246, 403.
Boileau (Juette) de Mons, 358; II, 160.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
229
BoiLEAU (Marguerite) de Mons, religieuse
à la Ramée, 359; II, 160.
BoiLEAU (Marie) de Mons, abbesse de la
Ramée, 359; II, 160.
BoiLEAU (N.) de Mons, 258, 299, 359; II,
160, 218, 235.
BoiLEAU (Ideux demoiselles) de Mons, re-
ligieuses à Vivegnis et une religieuse à
la Ramée, 359; II, 160.
BoiLEAU (Nicolas) de Tilleur, 285; II, 161,
185.
BoiLEAU (Oude) d'Ile, II, 161, 383.
BoiLEAU (Rasse) de Mons, 359, 360; II,
160, 424; III, 161.
BoiLEAU? (Wiarnier), oonvers du Val St-
Lamibert, II, 431.
BoiLOTTE (X.), 360; III, 47.
BOINANT. Voy. BOING, BONANT, PrEIT.
BoiNG, dépendance de Héron (Liège). Sei-
gneurie, 206.
BoiNG (Baudry de), 206, 241 ; II, 262, 344.
BoiNG (Boynan de), 206; II, 344.
BoiNG (Gilles de), 206; II, 344.
Boirgne (Jean le) de Hailloy, 140.
BoiRs (Liège), 234.
Bois (de), II, 411 (tableau). Voy. Bosch.
Bois (Agnès de), II, 345.
Bois (Ailid de), 271; II, 411.
Bois (Albert de), 271; II, 411.
Bois (Baudouin de), 272; II, 411.
Bois (Béatrix du), 106.
Bois (Clémence de), 271, 272; II, 411.
Bois (Gérard de), 272.
Bois (Hapar de), 271; II, 411.
Bois (Happe-lot de), 271; II, 411.
Bois (Helin, Hellot de), 271, 272; II, 327,
411.
Bois (Ide de), 271, 272; II, 411.
Bois (Jakemar (de), 271, 272; II, 411.
Bois (Jean de), 271, 272; II, 411.
Bois (Jean du), sdre d'Annequin et de Ver-
melles, 106.
Bois (Kinet de), 272.
Bois (Lowet de), 272.
Bois (Servot de), 272.
Bois (Thierri de), II, 345.
Bois (Walter de), de Nivelle, 301 ; II, 345.
Bois (du). Voy. Wihogne.
Bois-LE-Duc (Brabant septentrional), 57,
414; II, 360; III, cCLXXVii.
BoKEHO, sans doute Bouckhout, près de
Waremme, 369.
BoKEHO (Eustache de), II, 7.
BoKEHO (Henri de) ou Bokhoys, 369; II,
300.
Bol (Marguerite) van den Wyngaerden,
II, 151.
Bole (Roland van der), II, 155, 240.
BoLENGiER (Jean le), éohevin d'Oreye, II,
31.
BOLEY. Voy. BOLRÉ.
BoLLAND (Liège). Fief, forteresse, 103,
180. — Seigneurs, 180. Voy. Bolland,
Looz.
Bolland (de), 250; II, cclxviii.
Bolland (Ide) de Gesves, 180; II, 164
(tableau, armes). Voy. aussi Gesves.
Bolland (de) de RoUé, II, 163 (tableau,
armes).
Bolland (Arnoul I de), sire de Bolland
et de Rollé, chevalier, II, 163.
Bolland (Arnoul II de), sire de Bolland
et de Rollé, II, 163, 293.
Bolland (Arnoul III de), II, 163, 293.
Bolland (Baudouin de) ou Boulant, II,
277.
Bolland (Baudouin de) ou Boulant, che-
valier, châtelain, bailli de Moha, II, 6,
7, 277.
Bolland (Bertheline tle), II, xxi.
Bolland (Cunégonde dame de), de Stol-
230
TABLE ALPHABÉTIQUE
zenbourgetde Château-Thierri, II, 163,
293.
BOLLAND (Eteniel de) de Gesves, 180; II,
164. Voy. Gesves.
BoLLAND (Evrard de), sire de Gesves et
de Ryckholt, 98, 180, 230; II, 43, 44,
163, 164, 321, 392.
BOLLAND (Gérard de), II, lxii.
BoLLAND (Gerlache de), sire de Rollé,
chevalier, 21, 39, 138; II, 163, 267.
BoLLAND (Guillaume de), sire de Gesves,
98, 180; II, 79-81, 164, 294.
BoLLAND (Guillaume I, II, III de), sires
de Rollé, II, 163.
BOLLAND (Hawilde de), ohanoinesse de
Sainte-Waudru, II, 163.
BOLLAND (Henri I de), II, 163.
BoLLAND (Henri II de), chevalier, sire de
Rollé, baiilli du comté de Namur, 21,
138; II, 163, 191, 267.
BoLLAND (Henri de), abbé de Stavelot,
II, LXII.
BoLLAND (Jacques de), sire de Stolzen-
bourg, Ohâteau-Thierri et Bolland, 103;
II, 163, 293.
Bolland (Jean de), seigneur de Rollé et
de Dave, II, 201.
Bolland (Marie de), II, 163.
Bolland (Marie de) de Gesves, 98; II,
81, 164.
Bolland (N. de), 39, 138; II, 163, 164,
267, 397, 423.
Bolland (N. de), dame de Ryclcholt, II,
390.
Bolland (Nicolas de) ou Boulant, II, 277.
Bolland (Renaud de), chevalier, III,
clxxxii.
Bolland (Richarde de), II, 163, 293.
Bolland (Yolande de), dame de Gesves,
98; II, 80, 81, 164.
Bolle (Arnold) de Brusthem, 344.
BOLLE (Jean), 344.
Bolle (Jean) de Brusthem, chevallier, 397.
Bolle (Jean) de Ryckel, 321, 344; II,
232.
Bolle (Nicoflas), 344.
Bolle de Vlytingen, dievalier, 200; II,
288.
Bollen (Elisabeth), 344 (armes).
Bologne (Italie). Université, III, cxcvi.
BoLRÉ, dépendance de Sichen, Sussen et
Bolré (Limbourg), II, 85, 87. — Sei-
gneurs. Voy. Guygoven. — Voy. Ouley.
Bolré (Hennan de), II, 85.
Bols d'Arendonck (Thérèse-Françoise),
III, CCLXXXVII.
Bolsée. Voy. Bolzée.
Boluemont. Seigneurs. Voy. Pailhe, Vyl-
he.
Bolzée, dépendance d'Ans (Liège), 451;
III, cLxxxvi. Voy. Baré, Saint-Martin.
Bolzée (de), 450 (armes), 451; II, 165
(tableau, armes); III, 41.
Bolzée (Albert de), moine à Villers, III,
165.
Bolzée (Antoine de), dhevaliar, III, cxcii.
Bolzée (Bonne de), II, 165.
Bolzée (Qémence de), III, 165.
Bolzée (Englebert Ide), chanoine de Saint-
Martin, II, 165, 417.
Bolzée (Eustache dit le Franchomme de),
II, 165.
Bolzée (Eustache de), commissaire de la
cité, II, 165.
Bolzée (Gérard de), chevalier, III, cxcii.
Bolzée (Hefllin de), 296; II, 165.
Bolzée (Hellin de), éohevin de Liège,
296; II, 165; III, 165.
Bolzée (Henri I de), chevalier, II, 165,
424; III, CXCII.
Bolzée (Henri II de), 433; II, 165, 256;
III, 165.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
231
BoLzÉE (Henri III et IV de), II, 165.
BoLzÉE (Jacques Ide), changeur des éche-
vins, bourgmestre de Liège, II, 165.
BoLZÉE (Jean de), II, 165.
BoLzÉE (Jean de), chanoine de Saint-De-
nis, II, 165.
BoLzÉE (iVlarie de), II, 165, 428.
BoLZÉE (Marie de). Erreur pour Berzée,
II, 159, 423.
BOLZÉE (Mathieu de), II, 424.
BoLZÉE (Renier de), II, 424.
BoLZÉE (Renier de), chevalier, II, 165,
424; III, cxcii, 165.
BOLZÉE (Richard de), II, 165.
BoLZÉE (Rigaud de), II, 256.
BOLZÉE (Wauthier de), II, 165.
BoLzÉE (Wéri de), moine de Saint-Jac-
ques, II, 424.
BoLZÉE (X. ae), 450, 451 (armes) ; II, 214.
BoMAL (Luxemfoourg), 181. Voy. Gesves,
Jemeppe.
BoMAL (Hawy de), 335; II, 351.
BoMAL (Henri I de), dhevalier, II, 134.
BoMAL (Heniri II de), chevalier, 335. Voy.
Gesves.
BoMAL (Jeanne de), 181 ; II, 164.
BoMAL (la fille du chevalier de), 394.
BOMBAYE, Boutais, Bubais{de) , 295 (sceau),
457; II, 167 (tableau, armes), 426 (ar-
mes). Voy. SoROzÉE.
Bombaye (Aidile de), 210, 252, 292; II,
167, 323.
Bombaye (Agnès de), II, 425.
Bombaye (Arnoul de), plusieurs, 188, 209,
210, 252, 292, 472; II, 42, 89, 90, 167,
183, 425; III, xxi.
Bombaye (Arnoul Marteau de), 209, 210;
II, 42, 167,425; III, 157.
Bombaye (Béatrix de), II, 424.
Bombaye (Belinghe de), 209, 210; II, 167.
Bombaye (Olémenoe kJe), II, 424.
Bombaye (Ck)ie de), plusieurs, 209, 210;
II, 167, 425.
Bombaye (Colart de), II, 426.
Bombaye (Connard de) dit d'Andrimont,
avoué de Liers, bourgmestre de Liège,
chevalier, 393; II, 349, 425.
Bombaye? (Garnier de), II, 436.
Bombaye (Gérard avoué de), chevalier,
II, 424.
Bombaye (Gérard, fils de dame Lyse de),
II, 425.
Bombaye (Gilles, chevalier de), II, 424.
Bombaye (Guillaume de), plusieurs, 209,
210, 295, 296, 491; II, 167, 425.
Bombaye (Guilllaume Marteal de), dit de
Herstal, avoué de Mortier, II, 426.
Bombaye (Hawide de), II, 424.
Bombaye (Jean de), 210.
Bombaye (Jean de) le jeune, 295, 296; II,
425.
Bombaye (Jean de), seigneur d'Amry en
partie, II, 425.
Bombaye (Jean Forgon de), 294, 295; II,
253, 424, 425.
Bombaye (Jeanne de), plusieurs, 188, 210,
252; II, 167.
Bombaye (Lyse de), II, 425.
Bombaye (Marteau de), 210. Voy. Bom-
baye (Arnoul, Renchon de).
Bombaye <N. de), 209, 211, 215-217, 296,
330, 438; II, 167, 269, 425.
Bombaye (Odilie de). Voy. Visé (Renier
de).
Bombaye (Rafflet de), II, 425.
Bombaye (Renard de), 209, 210, 491; II,
167.
Bombaye (Renaud de), II, 425.
Bombaye (Renchon Ide), avoué de Mortier,
III, 157.
Bombaye (Renchon Marteal de), 210; 11,
425.
232
TABLE ALPHABÉTIQUE
BoMBAYE? (Renecoie de), châtelain de
Dalhem, II, 436. Voy. Bombaye (Coie
de).
Bombaye (Rennedion Malgherappe de),
128.
Bombaye (Thierry de), II, 426.
Bombaye (Thierry de), chevallier, II, 425.
Bombaye (Ulric I de), dievalier, 112,
209, 210, 211, 215, 217, 330, 438, 448,
472, 485; II, 167, 425, Voy. ci-après
Visé (Renier de).
Bombaye (Ulric II de), II, 167.
Bombaye (X. avoué de), 210.
Bombrouck, sous Cortessem. Seigneurs.
Voy. Proest.
BoMELETTE, dépendance de Mont-Saint-
André (Brabant). Seigneurs. Voy. Bare.
BoMERSHOVEN (Catherine de), II, 286.
Elle était fille de Renieir de Bomersho-
ven (Paquay, Cartulaire de Véglise de
Notre-Dame à Tongres, p. 510).
BONANT (Jean), 181; II, 164, 344.
BoNANT (Walter) de Namur, II, 344. Voy.
Preit, Boynan.
BoNANT, de Namur, III, 186.
Bon Chrétien (Walter), II, 38.
BoNcouRT (le s' de), de Hollande, de Mam-
mes et de Mouille, capitaine d'Auxy, III,
CCLXXXIV, CCLXXXVIII, CCXC.
Boneffe (Namur). Dîme, II, 487. — Sei-
gneurs. Voy. BUREAL.
Bonesbeches (Walter de), II, 127.
BONGART (de) ou de Pomerio ou de Jar-
dino, II, 187. — Voy. Cortessem.
BoNGART (Catherine de), 119; II, 210.
BoNGART (Eustache van den) ou de Jar-
din, II, 436.
BoNGART (Gérard van den) ou de Jardin,
70, 78.
BoNGART (N. de), 70, 74; II, 362.
Bonlez (Brabant). Seigneurs. Voy. Bon-
LEZ, Smale, Walhain.
Bonlez (Catherine de), dame de Berniez,
II, 369.
Bonlez (Gilles de), II, 369.
Bonnant. Voy. Bonant.
Bonne-Espérance, dépendance de Velle-
reille-le-Brayeux (Hainaut). Abbaye,
99, 487; II, 287; III, cxxiv, 173.— Cha-
noines. Voy. Elouges.
BoNNEVAL (Guillaume de), doyen de Caen,
III, CLXXVII.
BoNNEViLLE, dépendance de Sclayn (Na-
mur), 186; II, 369. Voy. Smale.
BoNNEViLLE (de), II, 447.
BoNNEViLLE (Anselme de), 155; II, 409.
BONNEVILLE (Henri de), 155; II, 409.
BONNEVILLE (Pierre de), II, 380.
Bonvarlet (Jean), échevin de Liège et
de Huy, 152; II, 367.
Bonvarlet (Marie), 91; II, 379.
Boots (Barbe), II, 224.
Borchgrave (de), III, viii.
BoRDAYL (Gérard de), noble, III, civ.
Bordeaux (France), III, clxxvii.
BORGHAREN. Voy. HaREN.
Borghet (Gilles de Vierves dit), II, 306.
Borgne (Colard le), 435; II, 256.
BoRGNET (A.), III, CCLXXVI.
Borgnevaulx (Roland de), II, 369.
Borland (Amoull) ou Bourland, chanoine
de Saint-Aubin à Namur, derc du
maïeur de Liège, II1,ccccxliii.
BORLÉES (de), III, CCLXVIII.
BoRLÉES (Amoul Ponchard de), II, 488.
BoRLÉES (Christine de), H, 488.
BORLÉEZ (Huar de), 283; II, 205.
Borleit (Bastian de), II, 2, 468.
BoRLEiT (Béatrix de), II, 456.
Borleit (Jean de), II, 456.
Borleit (Jeanne de), II, 342.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
233
BoRLON (Luxembourg). Seigneurs. Voy.
Gesves.
BoRMAN (baron C. de), III, ix-xi, xlix-li,
LIV-LVI.
BoRMAN (Renier), d'Opoeteren, II, 254.
BORMANS (St.), III, XXXII, XXXIII, CCLXXVI.
BoRN (Limbourg hollandais). Seigneurie,
château, 165, 167; III, 150. — Sei-
gneurs. Voy. Fauquemont.
BoRN (de), 77.
BoRN (Cécile de), dame de Spaubeok et
de Visschenveeridt, II, 254.
BORN (Otton de), sire d'Blsloo, 80; II,
362.
BoRN (Siger de) ou Bume, II, 126.
Borne. Erreur pour Oborne, 443; II, 389.
BoRNHEM (Anvers), III, 147.
Borsiet (Soisier de), III, 181.
BORSSELE (Thierry de), III, cxcix.
BORSU, dépendance de Bois-et-Borsu (Liè-
ge). Patronage, 247. — Seigneurs. Foy.
Clermont.
BoRsu (Henri de), 44; II, 276.
Bos (Gérard du), 386; II, 248.
Bosch (van den), dit aussi du Bois et de
Busco, II, 166 (taibleau, armes), 424 (ar-
mes). Voy. BOEZE.
Bosch (Adrienne van iden) de Millen ou
du Bois de Melin, 72.
Bosch (Catherine van den), II, 166, 318.
Bosch (Guillaume I van den) de Millen,
II, 166.
Bosch (Guillaume II van den) de Millen,
chevalier, 66, 202; II, 166.
Bosch (Guillaume III van den), de Mil-
len, II, 166.
Bosch (Jean van den), chanoine de Notre-
Dame à MaestriOht, II, 166.
Bosch (Jeanne van den), II, 166.
Bosch (Lambert I van den) de Millen,
II, 166.
Bosch (Lambert II van den) de Millen,
II, 166, 424.
Bosch (Lambert III van den), de Millen,
114; II, 166, 299. Il comparaît, le 13
mars 1394, avec son frère Guillaume,
sous le nom de Lambert de Canne, fris
jadit Lambert de Boz de Millen (Saint-
Martin, reg. 87).
Bosch (Lambert IV van den), seigneur de
Mopertingen et de Geilllick, échevin de
Lenculen, bourgmestre de Maestricht,
II, 166.
Bosch (Lambert V van den) de Millen,
seigneur de Mopertingen et de Gellick,
II, 166, 221.
Bosch (Lambert VI van den) de Millen,
72.
Bosch (Lambert VII van den) de MMlen,
II, 374.
Bosch (Louis van den), chanoine de No-
tre-Dame à Maestricht, et d'Aix-la-Cha-
peUe, II, 166.
Bosch (N. van den), II, 166, 424.
Boschele, lieu, II, 32.
BoscHusEN (fief de) sous Tongerloo, 69.
BosEAL, Boseau ou Bozeau (Arnoul I) de
Crenwick, 183; II, 188, 244. Voy. Cren-
WICK.
BosEAL (Arnoul II) de Crenwick, auteur
des Bozeau de Mozet, 183, 184; II, 188.
BosEAL (Arnoul III), chevalier, grand
bailli du comté de Namur, sire de Mo-
zet, 184.
BosEAL (Arnoul IV), seigneur de Cren-
wick, 183, 338; II, 188, 260.
BosEAL (Ghobart), 184.
BosEAL (Grygon), 183, 184; II, 188.
BosEAL (Rase) de Crenwick. 338; II, 260;
III, ccxxviii, 175. Voy. Crenwick.
BosEAL (Robert) de Crenwick, 183, 184;
II, 188.
ToMB m.
30
234
TABLE ALPHABÉTIQUE
BosEAL (Thierri) de Crenwick, chevalier,
183; II, 188.
BosscHE (van d«n). Voy. Hemptinne.
BoTAR (Libert) de Russon, 417; II, 261.
BOTAR (Marie), 417; II, 261.
BoTAR (Tilman) de Russon, 417; II, 261.
BoTHARs (Jean) de Wamant, II, 488.
Botheris (Jean), chevalier, III, ccxxviii.
BoTiER ou Bottier. Voy. Aaz, Fexhe,
HouR, Ohay.
BOTTAR. Voy. BOTAR.
BOTTIN (Conrard), 302; II, 358.
BoTTiN (Gillles), 302; II, 358.
BoTTiN (Guillaume), II, 64.
BoTTiN (Henri), plusieurs, III, ccxxxvii,
186.
BoTTiN (Henri) de Saint-Servais, II, 358,
359.
BoTTiN (Henri), changeur, 302; II, 358.
BoTTiN (Jean), II, 358; III, ccxxxvii, 186.
BoTTiN (Lambert), II, 358.
BoTTiN (N.), II, 358.
BoTTiN (Wéri), III, ccxxxvii, 186.
BOTTON (Libert), II, 448.
BoucHAiN (Berthe de), III, cxviii.
BoucHAiN (Godefroild de), III, cxviii.
BoucHAR. Voy. Boverie, Hollogne.
Bouche (à la). Voy. Ligney.
BoucHOUT (Altoert de), chevalier, II, 67,
68.
BoucHOUT (Daniel de), chevalier, II, 67,
68.
BoucHOUT (Jeanne de), III, ccxlv.
BoucKHOUT, près de Waremme. Voy. Bo-
KEHO.
BoucQ (Jacques le), III, cclxxvu.
Bouillon (Luxembourg), ancien duché,
297; II, 112, 252; III, vni, clxhi,
CLxxxiv, 145, 151. — Ducs, III, cxxni.
— Prévôté, 101. — Prévôts. Voy. Ber-
NAU, Carpeal, Chabot, Denville,
Langdris, Maxhereit, Oupeye, Xhen-
dremael. — Châtelains. Voy. Char-
NEUX, Dave, Orjo, Oyembrugge. —
Prieurs. Voy. Denville.
Bouillon (Helyias de), II, 2. Voy. Heure.
Bouillon (Jean de), II, 125.
Bouillon (Walter de), II, 125.
Boulaere (de), III, cxcviii.
BouLAERE (Ailid de), III, cxcviii.
Boulanger (Louis le), II, 437.
Boulenghier (maître Nicolas), III, cciv.
BouLERS (Gilles de), II, 369.
Boulogne (comté, comtes de), 10; III,
Lxxviii, Lxxxv, Lxxxvi, cxci.Koy. Jean I,
Jean II, Renaud, Robert.
Bourbon (messire Jacques de), 64.
Bourgeois, III, ccxv, ccxvi.
BouRGHELLES (Nord). Seigneurs. Voy. Rê-
ves.
Bourgogne (ducs de), 135, 138, 229. —
Chambellans. Voy. Steenhuis. — Maî-
tre d'hôtefl. Voy. Woude.
BouRNELLES, mauvaise lecture pour Vre-
melles, III, cccxxi.
BouRLAND. Voy. Borland.
BouRLE (Jean de) ou de Hourle, III, 187.
BOURSCHEID. Voy. BURSCHEID.
Boussoit-sur-Haine (Hainaut). Seigneurs.
Voy. Sausset.
Boussu-en-Fagne (Namur) (Gérard de),
362. Voy. Coineal.
Boussu-en-Fagne (Huard de), 362.
Boussu-en-Fagne (Nicolas sire de), che-
valier, 362; II, 149.
Bjoussu-LEz-MoNs (Hainaut). Seigneurs.
Voy. Hennin.
BouTTELicou, iieu-dit à Liège, III, 134.
BouviGNES (Namur), 188; II, 369. — Siè-
ge de la ville en 1321, 177, 216, 485;
II, 178, 190, 330; III,cxix. — Baiîlis.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
235
Voy. Heure, Libines. — Maïeurs. Voy.
GOESUYN.
Bouvignes (Constant de), tabellion, II, 29,
30.
BouviNES (Nord). Bataille, III.lxxxv, cxci.
— Ost, III, CLXXXI.
BouxHTAi (le), à Vottem (Liège), III, 135.
Monastère projeté, chapelle, 436, 437.
BouzANTON (Philippe de), III, cclxxxi,
CCLXXXII.
BovEAL, 422 (lannes); II, 168 (tableau,
armes).
BovEAL (Henri), voué de Sur Meuse, II,
426.
BovEAL (Jean), 309, 422; II, 168.
BovEAL (Jean dit Hanet), II, 168.
BovEAL (N.), 309, 422; II, 168, 322.
BovEAL (Ode), 309; II, 377, 378.
BovEAL (Pierre I), éahevin de Liège, 422;
II, 168, 426.
BovEAL (Pierre II), édievin de Liège, 191,
388, 470; II, 40, 168, 359.
BovEAL (Pierre III), II, 168.
BovELiNGEN, dépendance de Marlinne
(Lim'bouirg). Seigneurie, 37.
BovENiSTiER (Liège), 192; II, 86, 87, 247;
III, 34, 173.
BOVENISTIER (de), 195 (armes); III, 28. —
Voy. Hawea, Hemricourt.
BovENisTiER (Aelis de), III, 173.
BovENisTiER (Amel de), chevallier, bailli
de la Cathédrale, 191; II, 247,440; III,
18, 42, 173.
BOVENISTIER (Catherine de), 192; II, 247,
399.
BOVENISTIER (Doyns de), II, 72.
BOVENISTIER (Fastrè de), chevalier, bailli
de la Cathédrale, 191, 192, 201; II, 45,
247; 111,4, 18,42.
BOVENISTIER (Gérard de), chevalier, bailli
de Hesbaye, 191; 11,247.
BOVENISTIER (Gérard Kachemar de), 191;
II, 247.
BOVENISTIER (Jean de), II, 247.
BovENisTER (Robert, Stassar et Stassinet
de), II, 73.
BovERiE (la), lieu-idit à Liège, III, 138.
BovERiE (de la), II, 169 (tableau, armes);
III, 165 (armes).
BovERiE (Adrien de la), II, 169.
BovERiE (Bertrand I de Oa), avoué héré-
ditaire de Liège, 103, 207; II, 169, 326,
426, 432; III, ccxxxvii, 156.
BovERiE (Bertrand II de la), chanoine de
Saint-Lambert et de Saint-Servais, pré-
vôt de Tongres, II, 169.
BovERiE (Bertrand III de la), II, 169.
BOVERIE (Buchar Gruselot de la), II, 169.
BovERiE (Buchdet de la), 424; II, 169.
BovERiE (Catherine de Ha), II, 169.
BovERiE (Catherine de la), dame de Beau-
dignies, 103; II, 169; III, 156.
BovERiE (Colar Belle), 156; II, 409; III,
cccxix.
BovERiE (Colar Greselot ou Gruselot de
la), II, 169.
BovERiE (Englebert de la), chanoine et
doyen de Saint-Martin, II, 169; III, lxx.
BovERiE (Jean Fagot dit aussi Jean Bou-
diar I de la), chevalier, èchevin et
maïeur de Liège, 424; II, 169, 272.
BovERiE (Jean Bouchar II de la), cheva-
lier, baijl'li du chapitre de Saint-Lam-
bert,, maïeur et bourgmestre de Liège,
206, 254, 419, 423, 424; II, 169, 326,
344; III, 166.
BovERiE (Jean de la), écolâtre de Thuin,
III, xxxvin.
BovERiE (Jean Idè la) dit le Vieux, avoué
héréditaire de Liège, baili de Condroz,
II, 169; III, ccxLV.
BovERiE (Jean de la) dit le Ruyte, cheva-
236
TABLE ALPHABÉTIQUE
lier, avoué, boufigmestre, conseiller et
éohevin de Liège, II, 169, 426.
BovERiE (Jeanne de la), 207; II, 169, 426.
BovERiE (Marie I de la), 207, 254, 274;
II, 169, 184, 206.
BOVERIE (Marie II et III de la), II, 169.
BOVERIE (N. de la), 426; II, 169.
BovERiE (Olivier de la), 414; II, 169.
BovERiE (Thierri de la), 424; II, 169.
BovERiE (Thomas Badheleir de la), II, 432.
BovERiE (Waleran de la), 419, 424; II,
169, 310; III, 165.
BovES (Somme). SeigneuTs.Voy. Rumigny.
BovES (Guichard de), chevalier, 138.
BovoNj cihanoine de Saint-Lambert, II,
123.
BoxTEL (Guillaume sire de), chevalier. H,
193; III, 113. Voy. Cuyck.
BoxTEL (Henri de), III, 1 13.
BoYE (Jean de), II, 414.
BoYNAN (Bertrand), frère mineur de Liè-
ge, 206; II, 344.
BoYNAN? (Elisabeth), II, 344.
BOYNAN (N.), 206; II, 344.
Bra (Liège), III, cxxxiv. — Eglise, III,
CXXXIII.
Bra (Anselme de), III, cxxvi.
Brabançon. Voy. Braibechon.
Braeant (le), duché, cour féodale, fiefs,
chevaliers, habitants, guen-es, 62, 161,
167-169, 173, 180, 189, 196, 209, 228,
231, 255, 303, 386, 392, 398, 403, 431,
468; II, 23, 140, 167, 278, 416; III, xlv,
CXIV, CXU, CLX, CLXXV, CLXIX, CLXXXI,
CLXXXIIj CXCV, CCXX, CCXXXV, CCLXIV, 9,
22, 23, 32, 62. — Projet d'y créer un
diocèse, II, 102. — Ducs, 24, 40, 42, 51,
62, 66, 81, 92, lOl, 156, 169, 200, 209,
229, 233, 295, 332, 338, 386, 403, 464;
II, 90-121, 140, 193, 406, 416, 433; III,
LIX, LXVII, LXXXVIII, CLV, CLVI, CLXXVII,
cxci, ccLVii, 60, 146, 147, 150, 151.
Voy. Godefroid, Henri I, Henri III,
Jean I, Jean III, Wenceslas. — Bâ-
tards de Brabant, 42, 231, 235, 483; II,
177, 338; III, cxcix. — Drossards, bail-
lis, 59. Voy. GooR, Loveal. ^ Conseil-
lers. Koy.WALHAiN. — Avocat. Voy. An-
GLiA. — Echansons. Voy. Arnoul, His-
KE. — Maréchaux. Voy. Wesemael. —
Sénéchaux, 24; II, 76. Voy. Bautersem,
DiEPENBEEK, GeLINDEN, IMMERSEEL,
Rotselaer, Walhain. — Valets. Voy.
Smal. — Receveurs. Voy. Loveal,
Tour. — Hérauts d'armes. Voy. Bec-
berge.
Brabant (Catherine de) ou Braibant, 231 ;
II, 177, 371.
Brabant (Elisabeth de), 16.
Brabant (Guillaume bâtard de), III, cxcv.
Brabant (Isabeau de) ou Braibant, II,
480.
Brabant (Jean de), hôte de l'évêque de
Liège à Louvain, II, 480.
Brabant (Jean, bâtard de), III, cxcix.
Brabant (Jean de) ou Braibant, d'Ile,
éohevin de Liège, 231,411; 11,371,479,
480, 481; III, xiv, xxxvi, 41.
Brabant (Jeanne de), 22; II, 240.
Brabant (Willekin, bâtard de), III, cxcix.
Brac (île de) ou Brazza, en Illyrie, 284.
Brachet (André) de Baugnée, 231. Voy.
Braket.
Brachiale (Brac ou Brazza en Illyrie?).
Evêques. Voy. Cornu.
Bradars, II, 463.
Bradin (Ide Warnant), II, 488.
Bradin (Thiri) de Warnant, II, 488.
Bradine (MaiTon), II, 488.
Brahier (André de), 92, 456, 461.
Brahier (Catherine de), 92, 322; II, 232,
290.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
237
Brahier (Jean de), II, 473.
Brahier (Jeanne de), 261; II, 296, 342,
454.
Brahier (Marie de), 322, 461; II, 232,
412; III, III.
Braibechon, II, 170 (tableau, armes).
Braibechon (Francon) de Milmorte, 418;
II, 153, 170.
Braibechon (Henri) de Milmorte, 298,
418; II, 170.
Braibechon (Lise) de Milmorte, II, 170.
Braibechon (Louis) de Milmorte, 44, 123,
418; II, 170.
Braibechon (N.) de Milmorte, 44, 123,
298; II, 235, 241.
Braibechon (Wéri) de Milmorte, 418; II,
170.
Braine-l'Alleud (Brabant). Seigneuirs.
Voy. Barbençon.
Braives (Liège), III, ex, 136, 170, 181.
— Seigneurie, 22; III, 155. — Sei-
gneurs. Voy. Atrive, Gueldre.
Braives (Henri de), II, 417.
Braket (Anidi-é) de Hody, chevallier, 360,
436; II, 385.
Braket (Jacques) de Hody, 436. Voy. Bra-
CHET.
Branche (les) de Limont, 192.
Brandenberg, dépendance de Bastendorf
(Grand-duché de Luxembourg), II, 293.
— Seigneur, 36.
Brandenberg ou Brandenbourg (Agnès
de), II, 163.
Brandenbourg (Ferri de), II, 163, 293.
Brandenbourg (Herman de), II, 293.
Brandenbourg (Jean de), II, 351.
Brandenbourg (Marguerite de), 36; II,
139.
Brandenbourg ou Branldenberg (Thierri
de), II, 293.
Brant (Jean I), chevalier, frère naturel
de la duchesse de Brabant, seigneur
d'Aiseau, 24, 42, 72, 74, 248; II, 315.
Brant (Jean II), seigneur d'Aiseau, 72;
II, 315.
Brant (Jeanne), 42, 72, 74, 77; II, 315,
363.
Brant (Marguerite), 24, 73 (et non Ma-
rie), 487; II, 308, 315.
Brant (Marie), 487.
Brant (N.), religieuse à Mielen, II, 315.
Brant (Thierri), 72, 73; II, 315.
Brasberg, dépendance de Hambourg (Liè-
ge), jadis Brosberghe, III, 189. — Sei-
gneurs. Voy. Smale.
Brasseur (Jean le), 179; II, 392.
Brassine (Lambekin de le), III, 187.
Brecht (Anvers). Seigneurs. Voy. Bau-
tersem.
Brau (Jacques de), chanoine et prévôt
d'Amay, recteur de l'autel Notre-Dame
des Loges en Hainaut, III, 173.
Bréda (Brabant septentrional). Seigneurs.
Voy. Wassenaar.
Brederode (le sire de), 83.
Brederode (,de), 165.
Brederode (Guillaume de), ohevalier, II,
303.
Brederode (Thierri de), seigneur de Gen-
nep, 164.
Brederode (Thierri sire de), Wyngaerden,
Papendrecht, 164; II, 197.
Brée (Limbourg). Maïeurs. Voy. Alsdorf,
Hoeven.
Brème (Allemagne). Archevêque, III, clix.
— Eglise, III, cxxvi.
■Bremonde, II, 147.
Brenne (Jean), chevalier, II ,10. Il s'agit
de Jean Brienne de Lintres, mentionné
dans le Cartulaire de Saint-Lambert, I,
p. 367.
238
TABLE ALPHABÉTIQUE
Brenner (Agnès) de Laustein ou Lôwen-
stein, II, 293.
Bressoux (Liège), II, 9, 477.
BRETEx(Jacx]ues), chroniqueur, III, CLXXVii.
Brétigny (traité de), III, clxxxii.
Breton. Voy. Waroux.
Bretonbur. Voy. Burtonbur.
Breucq, à Fiers (Nord). Seigneurs. Voy.
Marbais.
Breuls, 35.
Breust (Limbourg hollandais), 214; 11,42;
III, ccxxxiv.
Brevules. Voy. Brivioulle.
Brialmont ou Briamont (de), II, 427 (ar-
mes), 436 (id.).
Brialmont (Catherine de), II, 220, 372.
Brialmont (Gilles de), II, 82, 220.
Brialmont (Gilles de), seigneur de Wo-
démont, II, 216.
Brialmont (Guillaume de), prieur de
Beaufays, II, 81, 220.
Brialmont (Isabelle de), II, 81, 220.
Brialmont (Jean de), II, 220.
Brialmont (Jean de), généalogiste, fils
du seigneur de Fraiture, III, lxxxiv,
CCLXXVIII, ccxcix, cccxxiv.
Brialmont (Jeanne de), II, 220.
Brialmont (Juette de), II, 220.
Brialmont (Renechon de), II, 81, 220.
Brialmont (Wérar de), 92; II, 81, 220,
436.
Brias (de), III, VIII.
Bride, localité, III, cxxxi.
Briene (de). Voy. Lintre,
Brifo (Colet) de Fairon, 395.
Brifo (N.) de Fairon, 395; II, 349.
Briffo (Nicolas), châtelain de Logne, II,
349.
Briffouz (les), 360.
Brigebo (postioh de), à Liège, III, 138.
Brikons (les) de Hognou)!, 445; II, 257.
Brilou (Henri de), II, 441,
Brisefier (Hanet) de Pireit, II, 341.
Brivioulle (Gilles de), chevalier, II, 449.
Brivioulle (Godefroid de), 55, 57; II,
275. ; : ■\\
Brivioulle (Janars de), II, 449.
Broeck. Voy. Brouck.
Broich. Voy. Brouck.
Broiefort, sobriquet, III, ccxxviii.
Broing (Maroie de), III, 172.
Broing (Thomas de), III, 172.
Brolle (Grlson), 245.
Bron. Voy. Flémalle.
Bronchart (Godefroid), seigneur de Flé-
maUe, II, 431.
Bronchorst (Giselbert de), II, 384.
Bronchorst (Giselbert de), prévôt d'Em-
merich, archidiacre d'Utrecht, II, 384.
Bronchorst (GuiMaume sire de) et de
Reokheim, 170; II, 384.
Bronsten. Voy. Havelange.
Brosberghe. Voy. Brasberg.
Brouc (le pré al) à Lantin, II, 16.
Brouchoven (Rogier van), III, cclxvii.
Brouck, Broeck, Broich, Hoensbrouck
(Limbourg hollandais). Seigneurie, II,
254. — Seigneurs. Voy. Hoen.
Brouck (de), 77. Voy. Hoen.
Brouck (Catherine (Hoen) van den), II,
254.
Brouck (Céciile (Hoen) van den), abbesse
de Munsterbilsen, 77; II, 254.
Brouck (Daniel (Hoen) van den), sei-
gneur de Spaubeck, II, 254, 303.
Brouck (Gilles de), II, 203.
Brouck (Jean de), II, 203.
Brouck (Lambert dit Frambaoh de), châ-
telain de Sprimont, chevalier, 68, 488;
II, 73, 203.
Brouck (Lise de), dame de Saive et à
Ohameux, 84; II, 363.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
239
Brouck (Marguerite (Hoen) van den),
d^me de Gerdingen, Nieuwstat, II, 254.
Brouck (N. de), 314.
Brouck (Pierre de). Voy. Fexhe.
Brouck (Rasse de), 84; II, 363.
Brouck (Rennekin de), chanoine de Saint-
Servais à Maestrioht, sire d'Bmptinne,
68, 488; II, 76, 203.
Brouck (Simon de) lez-Aix-la-Ohapdle,
chevalier, 84; II, 177, 363.
Brouck (Simon de), voué de Saint- Albert
à Aix, 84, 314; II, 178, 363.
Brouck de Haccourt (Henri de), H, 437.
Brouck de Haccourt (Jeanne de), II, 437.
Brouck de Haccourt (Lambert de), II,
437.
Brouck de Haccourt (Marie de), II, 437.
Brouck de Haccourt (N. de), 369; II,
231.
Brouck de Haccourt (Rasse de), 369.
Broucke (fief de) ou Ten Broke près de
La Huilpe, 386.
Brouckhom (Limbourg). — Eglise, pa-
roisse, 425, 433.
Brouckhom (Herman de), chevalier, 425;
II, 41, 324.
Brouckhom (Isabelle de), 425.
Brouckhom (Jeanne de), 425.
Brouckho.m (Marie de), 425; II, 283.
Brouckhom (N. de), II, 50, 332.
Bruc (Robert de), II, 13.
Bruel (Robert de), II, 7.
Brugart (Henri), II, 74.
Brugelette (Hainaut). Seigneurs. Voy.
Gavre.
Brugeron ou Brunengerunz, comté, III,
Lxxx, 148.
Bruges (Flandre occidentale), 79; III,
CLXxx. — Châtelains. Voy. Gervais. —
Obituaice de Saint-Donatien, II, 460. —
Canonicat de Saint-Donatien, II, 423.
Brugh (Henri) de Wais, 348.
Brukehem. Voy. Brouckhom.
Brumagne (Niamur). Seigneurie, II, 79,
83.
Brunekin. Voy. Otrange, Thys,
Brunengerunz. Voy. Brugeron.
Brunincx (Jeanne), 386.
Brunkien, seigneur de Momalle, 3, note c
(interpolation).
Brunon, chanoine de Saint-Lambert, II,
123.
Brunshorn (Alexandre de), II, 331.
Brunswick (maison de), II, 94.
Brus, dépendance de Glons (Liège). Sei-
gneurs. Voy. Berlo.
Brus (de), 232 (armoiries); III, ccxxx. —
Voy. Berlo.
Brus (Agnès de), II, 151.
Brus (Catherine de), Uame de Berlo, II,
390.
Brus (Elisabeth de), II, 151.
Brus (Gérard, seigneur de), II, 151.
Brus (Guillaume de), 232; II, 151, 171,
384; III, xxxvi.
Brus (Jean de), avoué Ide Sdessin, II, 151.
Brus (Jean de), chevalier, 233; II, 42,
384, 422.
Brus (Marie de), II, 422.
Brus (Marie de), prieure de Mielen, 232.
Brus (N. de), III, 157.
Brust. Voy. Breust.
Brusthem (Limbourg), 344; II, 22, 3!,
130; III, 62, 137. Voy. Bolle. — Ba-
taaie, 104; II, 380. — Seigneurs. Voy.
Alfteren, Alsteren, Diepenbeek.
Brusthe.m (rue de), à Saint-Trond, II, 21.
Brusthem (Catherine, Elisabeth, Her-
man, Jean de), II, 21, 22.
Brusthem (Hermian de) dit du Qiâteau,
chevalier, II, 21.
240
TABLE ALPHABÉTIQUE
Brusthem (Jean et Rasse du C!hâteau de),
III, 173.
Brusthem (Louis de), 466, 467; II, 21, 22,
407.
Brusthem (Henri de), bourgmestre de
Saint-Trond, II, 68.
Brusthem (Lutgarde et Thierri de), II, 21,
22.
Bruxelles (Brabant), 42, 386; II, 76, 248;
III, ccLxxvi.— Ammans.Voy. Leefdael.
— Frères mineurs, 69. — Voy. Clu-
TING.
Bruxelles (Antoine de), II, 129.
Bruxelles (Léon de), II, 129.
Bue (Gossuin), châtelain de Dalhem, II,
436.
BucHAR. Voy. Boverie, Hollogne.
Buchelet. Voy. Boverie.
BucY lez-Pierrepont (Aisne), près de
Montcoirnet. La veuve du seigneur, 430;
II, 295; III, 161.
Buderich (Mahautde), 333; II, 195.
BuFFONVAUx, lieu-dit près de Paimes, II,
73.
Buisson (N. de) de Pitet, 154; II, 409.
BuLioNE (de). Voy. Bouillon.
Burache. Voy. Buresse.
Bure (Namur). Seigneurie, II, 439.
Bureal (Baudouin) de Juppleu, chevalier,
sire de Boneffe, 98; II, 79-81, 164.
Bureal de Boneffe, chevalier, 30, 259,
262; II, 152, 186, 291; III, LXVi.
BuREQUiN (Baudouin) de Hun, II, 369.
Buresse, dépendance de Hamois (et non
Hamoir) (Namur), 54. — La dame, 54;
II, 307.
Burin (Heilman), II, 228.
Burin (Jean), II, 306.
BuRKiN (Jean dit) de Juppleu, 98.
Burlureal, III, 183.
BuRLUREAL (Everard I) ou Burlure, dit
aussi du Faucon, 291, 421; II, 41, 324.
Voy. Baireure.
Burlureal (Everard II), 291, 292; II, 324.
Burlureal (Lambekin), II, 324; III,
clxxxii.
Burlureal (Lambert), 292; II, 287, 324.
Burlureal (Maroie), II, 324.
BuRNE. Voy. BORN.
Burscheid (Grand-duché de Luxembourg).
(Bertrand, seigneur de), II, 250.
Burtonbur dit aussi Bretonbur, en la ter-
re de Warfusée, lieu-dit près d'Oul-
haye, dépendance de Saint-Georges-en-
Hesbaye (Liège), 13, 85; II, 201.— Sei-
gneurs. Voy. Fexhe, Warfusée.
Burtonbur (Arnold de), 61, 84; II, 201,
430.
Burtonbur (Fastré de), chevallier, II, 201.
BusiGNY (Nord). Domaine, forteresse, III,
cxxxvi, cxxxvii.
BusiN. Voy. BuziN.
BussON. Voy. Buisson.
Butgenbach (Liège). Seigneurs. Voy. Fau-
quemont.
BuTKENs (Christophe), III, cclxxx.
Butoir, sobriquet, III, ccxxxviii.
Butoir, Butor. Voy. Clermont, Horion,
Jeneffe, Liers, Limont, Oreye, War-
nant.
Butso, chevalier, III, clxvii.
BuziN, dépendance de Verlée (Namur).
Seigneurs. Voy. Rochefort.
Bydelos, 475.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
24i
Caberos (Baudouin), chevalier, II, 317.
Caboche (Calai et Thierry), III, xlii.
Cache (Arnoul) de NivelJes, II, 115,
Cache (Jean), II, 115.
Cache (Renaud ou Renier), Caghe ou Ka-
ige, chevalier, II, 97, 115.
Cachelot. Voy. Omal.
Caen (France). Doyen de l'église. Voy.
BONNEVAL.
Caestert, jadis Enchastre (Limbourg hol-
landais), 209. — Moulin, dîme, seigneu-
rie, 323; II, 42, 425, 435, 470. — Sei-
gneurs. Voy. LiERs.
Caestert (Guilllaume de), II, 425.
Caestert (Jean de), III, 178.
Caestert (Ulric de), 209; II, 167.
Calais (France), III, ixxi, ccvn.
Calster (Jean de), chevalier, sire de Lin-
den, II, 143.
Calstre. Voy. Caster-sur-l'Erfft.
Calstre (Simon de), chanoine de Saint-
Lambert, 337.
Cambrai (Nord). Siège de la ville, 78. —
Diocèse, III, 59. — Projet de démem-
brement du diocèse, II, 102, 112. —
Evêque, II, 91. Voy. Erluin. — Style,
II, 76. — Chanoines, clxvi, ccix.
Cambrésis (le), III, cxxxvii.
Cambron (Hainaut). Abbaye, 105, 106;
III, CCI, CCLXVIII.
Campine (la), III, ccxx.
Camus (le), sobriquet, III, ccxxviii.
Candavène, comtes de Saint-Fol, III,
CCLVII, CCLVIII.
Cange (del, de la), ou des Canges, 310
(armes), 311 (id.); II, 171 (tableau, ar-
mes). Voy. Baré, Beau, Veilhet. —
Des membres de cette famîlle pren-
TOME III.
nent les noms de Draweas, Gilart, de
JUPILLE.
Cange (Agnès del), moniale au Val Be-
noit, 86; II, 171.
Cange (Catherine I del), 41, 232; II, 171,
276.
Cange (Catherine II del), 86, 312; II, 171,
312, 313.
Cange (Gérard del) ou des Canges, éche-
vin de Liège, 41, 232, 476; II, 171, 232;
III, 165.
Cange (Gertrude del), religieuse au Val
Benoît, II, 427.
Cange (Gillar ou Gilles deH), échevin de
Liège, 86, 87, 216, 250, 310-313, 350;
II, 171, 377, 378; III, un, 165.
Cange (Guillaume del), 311; II, 171.
Cange (Henri del), 86; II, 171.
Cange (Henri del) de Haocourt, abbé de
Beaurepart, 369 ; II, 232. Les del Cange
de Haocourt prennent le nom de Hao-
court. ;
Cange (Hugues del) de Haocourt, chan-
geur, citain, souverain maïeur de Liè-
ge, chevalier, 274, 285, 318, 320, 322,
369, 370, 411; II, 206, 232, 381.
Cange (Hugues del) de Haccourt, moine
de Beaurepart, 320, 369; II, 232.
Cange (Ide del) dite de Haccourt, 320,
322; II, 232, 284.
Cange (Jean del), chanoine, doyen de St-
Lambert, officiai de Liège, 232; II, 24,
171; III, cxciv, 165.
Cange (Jean Noël I del), bourgeois de
Liège, 369; II, 230, 232.
Cange (Jean Noël II del) ou de Haocourt,
II, 232.
Cange (Jean Noël III, del) ou de Hac-
ai
242
TABLE ALPHABÉTIQUE
court, 320, 456, 474; II, 232, 348, 404.
Cange (Lorette del), 86, 312; II, 171, 261.
Gange (Louis del). Voy. Gilar.
Gange (Marie del), 86, 87; II, 171, 379.
Gange (N. del), 310, 311, 313, 476; II,
171, 276.
Gange (Ode del), 86, 313; II, 171.
Gange (Péroné del) ou de Haccourt, pllu-
sieurs, 44, 285, 300, 320, 322, 369, 370,
456; II, 185, 232, 233, 276, 300, 404.
Gange (Rassekin del) de Haccourt, 369,
370; II, 232.
Ganges (François des) ou des Changes, de
Dînant, 271; II, 192.
Ganne (Limbourg hollandais), 114; II,
166, 299. — Curé. Voy. Renier.
Canne (Lambert de), II, 154; III, 233.
Voy. Bosch.
Canne (Marguerite de), II, 166.
Ganone (le). Voy. Frai pont, Navagne.
Gantorbery (Angleterre). Archevêques.
Voy. Becket.
Capelle (La) en Thiéraohe (Aisne). Sei-
gneurs. Voy. Berlaimont.
Capperonne (Isabelle) dite de Tortequen-
ne, II, 426.
Caque-a-l'Ouh, îieu-dit, III, 134.
Caret (Agnès), II, 333.
Cariteit (Gérard deaie), II, 70.
Cariteit (Pirar délie), II, 70.
Carmes (rue des), à Liège, III, 87.
Carot (Pierre) ou Karos, chevalier, II,
445; III, 195.
Carpeal (Amoul) de Hallet, prévôt de
BouiUlon, 464, 466; 11,40.
Carpeal (Gilles) de Hallet, 464.
Carpeal (Walter) de Hallet, 464, 465; II,
145.
Garreto (Perceval de), «rcJiîdîacre de
Liège, II, 37, 38.
Casa Dei, II, 13, 130, 132, 133, 262, 447;
III, XCIX, CXVI, CXXXIII, CLVI.
Gasteal. Voy. Château.
Castelin. Voy. Ghatelet.
Castello (Aubert de), chevalier, autre
nom d'Aubert Turck, 459.
Caster, Gastert. Voy. Caester.
Caster-sur-l'Erfft. Seigneurie, 81, 82,
163 (Calstre).
Gastille (Rois de). Voy. Alphonse.
Castor, prénom, III, cclii.
Castras (Giion), II, 45.
Castre (de). Voy. Hemricourt.
Castro. Voy. Château.
Gateau-Cambrésis (Nord), III, clxvi.
Catelz (Jakemart), III, ccxni.
Catherine, 67; II, 63, 144, 148, 213, 286,
289, 334, 425; III, 183.
Catherine, abbesse du Val-Notre-Dame,
II, 419.
Catsop (Gérard Printe de), 345.
Caudrelier. Voy. Ghadrelier.
Gaufflert (Jean dit) de Visé, III, 170
Cawelier (Piron), II, 165.
Gawesins (Arnold le), II, 37.
CÉCILE, II, 496.
Celles lez-Dinant (Namur). Château,
363. — Seigneurie, 102. — Seigneurs.
Voy. Beau FORT. — Abbés séculiers.
Voy. Hollogne.
Celles lez-Waremme (Liège), II, 75,123;
III, cxii, cLXXxv, ccxvii, 167. — Curé,
II, 71, 74. — Clercs. Voy. Baudouin,
Selve.
Celles (de), 365 (armes), 457; II, 172
(tableau, armes); III, 30 (armes), 31, —
Voy. Loyers.
Celles (Elisabeth de), 363.
Celles (Gérard de), 363; II, 172.
Celles (Gerlache de), prieur d'Aywaille,
II, 242.
Celles (Jacques, seigneur de), 118, 121,
140, 363; II, 172, 241, 335.
Celles (Jacques de), seigneur de Celles,
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
243
102, 364; II, 172, 242, 335. Voy. Beau-
fort.
Celles (Jacques de), seigneur d'Olne à
Awan, II, 242.
Celles (Jean de), 363; II, 172.
Celles (Louis de), seigneur de Harzé, II,
242.
Celles (Marguerite de), II, 351.
Celles (Marie de) dite de Furfaoz, 364;
II, 172.
Celles (N. de), 363; II, 172, 335.
Celles (Rasse sire de) et de Furfooz,
chevalier, 363; II, 172, 369.
Celles (Rasse sire de), 102, 121 ; II, 172,
242, 292.
Cellier (Wamier de), II, 459.
Cens-en-Ardenne, dépenidance d'Erneu-
vflle (Luxembourg), 248; II, 212. —
Curés. Voy. Baré.
Cens (Lambert de), 248 (sceau).
Cens (Lambert de), sire de Grandohamp-
en-Ardenne, 248; II, 212.
Cent-Ans (guerre de), III, clxxxi.
Centfontaine, maintenant Saint-Fontai-
ne, dépendance de Pailhe (Liège), 187.
— Château, 208, 423. — Seigneurs.
Voy. HouR, Ohay, Smale.
Centfontaine (Boniface de), chevalier,
II, 8.
Centfontaine (Olivier de), 330; II, 373.
Centfontaine (W. de), 334.
Cerexhe (Liège), III, 139. — Avouerie,
II, 433.
Cerexhe (Macaire de), II, 431.
Cerf (maison du) à Huy, 348. — à Liège,
58.
Cerf (de) ou de Ohior, de Huy, II, 173
(tableau, armes); III, 21, 25, 35, 38.
Voy. Slins.
Cerf (Agnès de), 347; II, 173.
Cerf (Eve de), 121; II, 173.
Cerf (Gilles de) dit de Fize, 347; II, 173.
Cerf (Hustin de), 219; II, 388.
Cerf (Jean I de) de Huy, chevalier, 346;
II, 173.
Cerf (Jean II de), chevalier, 346; II, 156,
173; 111,46.
Cerf (Jean III Hustin de), chevalier, 347;
II, 173.
Cerf (Jean IV de), seigneur de Barvaux,
121, 328; II, 173, 320.
Cerf (Jean V de), 347; II, 173.
Cerf (Laurent de), éohevin de Liège, II,
427.
Cerf (Nicolas de), II, 345.
Cerf (Urban de), II, 345.
Cerf (Wamier du), III, cclxxxii.
Chabanes (Jeanne de), 18; II, 190.
Chabot, 411, 458 (armes); II, 174, 175
(tableaux, larmes), 412 (tableau); III,
cxLi, ccLxix, 29, 40.
Chabot (Agnès), béguine, 458, 461; II,
54,81, 174.
Chabot (Agnès), religieuse à Hercken-
■rode (puis au Vall Notre-Dame?), 458;
II, 174.
Chabot (Ailid), II, 55.
Chabot (Albert), chanoine de Saint-Lam-
bert, 460; II, 175.
Chabot (Anidrè), èchevin de Liège,maïeur
en féautè, 461; II, 412.
Chabot (Arnold), chanoine de Saint-Lam-
bert, prévôt de Notre-Dame à Huy, 460;
II, 175.
Chabot (Catherine I), 307; II, 174, 377,
427.
Chabot (Catherine II), béguine, 458; II,
56, 174.
Chabot (Catherine III), moniale au Val-
Notre-Dame, II, 55, 174.
Chabot (Catherine IV), 461; II, 412.
Chabot (Catherine V), II, 412.
Chabot (Elisabeth), dame de Colonster,
459; II, 175. Voy. Chabot (Isabelle).
244
TABLE ALPHABÉTIQUE
Chabot (Eustaohe I), échevin de Liège,
90, 296, 461; II, 412; III,ccxxvii.
Chabot (Eustaohe II), grand maïeur de
Liège, II, 412.
Chabot (Gérard) dit d'Ochain, doyen de
Saint-Denis, de Sainte-Gertrude à Ni-
velles, chanoine et doyen )dè Saint-
Lambeo-t à Liège, 32, 86; II, 55, 56, 174,
314.
Chabot (Gilîes I), citain de Liège, II, 174,
427.
Chabot (Gilles II), 307, 458; II, 174; III,
CCLXIX.
Chabot (Gilles III), chanoine de Saint-
Martin, puis chevalier, échevin de Liè-
ge, prévôt de Bouilon, bailli de Thuin,
maïeur de Liège, sire de Semeries, 1 18,
458, 459, 462; II, 81, 83, 85, 175; III,
CLXXXII.
Chabot (Gilles IV), chanoine de Saint-
Lambert, 459, 460; II, 175, 427; III,
166.
Chabot (Hanet), bâtard, II, 55; III,
CCXLVHI.
Chabot (Hubin I), 458, 460; II, 54-57,
81, 174; III, CCXLVHI.
Chabot (Hubin II), sire de Beaufraipont,
granld bailli de Hesbaye, 459, 460; II,
175.
Chabot (Isabelle 1) dite de Neuvice, 26,
28, 32, 141, 487; II, 174, 229, 397, 488;
III, 192. Nommée parfois Isabeau dame
de Momalle.
Chabot (Isabdle II), 461; II, 56, 174,
412; III, ccxxVH.
Chabot (Isabelle III), 458; II, 54, 56, 174.
Chabot (Isabelle IV), 93, 460; II, 175,
204, 430.
Chabot (Jacques I) de Neuvice, receveur
de l'èvêque de Liège, échevin de Liège,
26, 31, 32, 86, 119, 142, 306-308, 310,
412; II, 174, 314, 376, 427; III, un.
Chabot (Jacques II), chevalier, maïeur et
échevin de Liège, 51, 93, 307, 329, 374,
458, 479; II, 54-56, 174, 175, 339; III,
130.
Chabot (Jacques III), chevalier, sire de
Semeries, Colonster, cour de Ratier,
grand maïeur et échevin de Liège, 67,
459; II, 175, 337.
Chabot (Jean), de Jupîlle, III, ccxi.
Chabot (Jean), 461, 462; II, 412.
Chabot (Marguerite I), 462; II, 81, 174,
427.
Chabot (Marguerite II), 458; II, 54, 174.
Chabot (Marguerite III), chanoinesse de
Maubeuge, 460; II, 175.
Chabot (Marie I), 460, 461 ; II, 54, 174.
Chabot (Marie II), 51, 460; II, 175, 403.
Chabot (Marie III), 460; II, 175.
Chabot (Marie IV), 459; II, 175.
Chabot (Marie V), II, 412.
Chabot (Marie VI), 90, 461 ; II, 379, 412.
Chabot (Marie VII), II, 412.
Chabot (N.), 33, 296, 462; II, 174, 186,
220, 412.
Chabot (Servais), 307, 412; II, 427.
Chacie. Voy. Chaussée.
Chadrelier (Godefroid) de Berzée (et
non Bierset), 278; II, 310, 423.
Chadrelier (Libert le) de Berzée, 278.
Chadrelier (Marie) de Berzée, II, 310,
423.
Chaîne (Henrard de), III, ccxxxii.
Chaîne (J. de), 386.
Chainoit (Godefroid de), III, cclv.
Chalon (Jean de), seigneur d'Arlay, mam-
bour de l'èvêque de Liège, III, 6. Voy.
Hugues.
Chalons-sur-Marne (Marne). Chanoines.
Voy. Baré.
Chamon (Jakemar de). II, 495.
Chamont, sous Abée, 150.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
245
Chamont (Hanekin de), 266; II, 327. Voy
Parfondry.
Chamont (Jean de), III, 164.
Chamont (Maroie de), III, 164.
Chamont-sur-Meuse. Voy. Chaumont.
Champ (AdJIe del) Ide Velroux, 219, 220
II, 388.
Champ (Amel del) de Velroux, 219, 220
II, 388.
Champ (Cdar del) de Velroux, 219, 220
II, 388. Voy. ChampSj Velroux.
Champ (Gertrude del) de Vdlroux, 220
II, 388.
Champ (Herman de), II, 63. Voy. Champs.
Champ (Jean del), de Fexihe-le-Haut-Clo-
dher, avoué de Kemexhe, 220, 253; II,
183, 388.
Champ (Jean del) de Velroux, chevalier,
219, 253, 354; II, 46, 47, 273, 388.
Champ (Jean del), 219; II, 388.
Champ (N. del) de Velroux, 219; II, 388.
Champ (Renier del) de Velroux, 219, 220;
II, 388.
Champ de Bur, dépendance de Ramet
(Liège). Domaine, 263. Voy. Ramet.
Champ de Bur (Thonar de), 263; II, 350.
Champagne (la), III, clxxxh. — Comtes.
Voy. Henri, Marie.
Champenois (Lambert H) de Warnant, II,
488.
Champion (Eugon de), sénéchal de Na-
mur, III, cxv, cxxvi.
Champion (lie). Voy. Flémalle.
Champles, dépendance de Bierges (Bra-
bant). Seigneurs. Voy. Wilre.
Champs (Herman, Gérard et Jean des),
II, 388. Voy. Champ.
Champs (Nicolas des), 303; II, 89.
Champs (Odile des), 253.
Changeur (le) ou le Ohangereau.I^oy. La-
voir.
Changeurs, lombards, usuriers, 44. Voy.
Liège.
Chantemerle, près de Hermalle-sous-
Huy (Liège). Manoir, 95, 109. Voy.
Hermalle.
Chantemerle (de), II, 176 (tableau); III,
ccLXix, 21, 25, 166.
Chantemerle (Agnès de), 109, 111, 463,
464; II, 145, 176, 228, 436.
Chantemerle (Eustaohe de), chevalier,
29, 109, 463; II, 176; III, 25, 38, 44,
166.
Chantemerle (Henri de), III, 166.
Chantemerle (Henri de) dit Hè Hallen-
das, 110, 489; II, 176.
Chantemerle (Jean de), 3, 29, 109-111,
246, 489; II, 40, 176, 212; III, 25.
Chantemerle (Jean II de), dit de Fontai-
ne, 49, 111; II, 176, 398.
Chantemerle (Lambert I de), chevalier,
109-111, 467; II, 176, 250, 368; III,
166.
Chantemerle (Lambert II de), 1 1 1 ; II,
176.
Chantemerle (N. de), 28, 109-111; II,
176,397.
Chantemerle (Rasse de), chevalier, bailli
de Moha, bailli du Condroz, 29, 109,
110, 464; II, 39, 40, 176; III, 25, 38,
44.
Chantereau. Voy. Bierset.
Chanteurines (Huwechon de), III, 13.
Chantoigne (moulin de), entre Xhoris et
FiJot, II, 421.
Chantraine, sous Huppaye (Brabant).
Commanderie de l'ordre de Malte, 52,
275, 473; II, 86. — Maîtres. Voy. Par-
fondry, Saint-Trond.
Chantraine, dépendance de Warnant-
Dreye (Liège), 95, 101.
Chantraine (cour de), à Wonck, 441.
246
TABLE ALPHABÉTIQUE
Chantraine (Jean de) lez-Warnant, 95,
101; II, 250.
Chantraine (N. de), lez-Warnant, 101,
102, 108; II, 198, 250.
Chapeau de roses (miaison du), à Liège,
III, XVII.
Chapeau (Roger au). Voy. Ile.
Chapelle (la), en Condroz, dépendance
de Tavier (Liège). Seigneurie, 231.
Chapelle (de la), II, 177 (tableau, armes).
Chapelle (Godefroild I de la), chevalier,
231, 237; II, 177, 338; III, clxxxi, 41.
Chapelle (Godefroid II de la), chevalier,
231, 237, 431; II, 177, 371, 455; III,
cccxvii, 189.
Chapelle (Isabelle de la), chanoinesse de
Munsterbilsen, II, 177.
Chapelle (Jean sire de la) en Condroz,
223, 231; II, 177, 382.
Chapelle (Marie de la), religieuse de
Saint-Victor à Huy, II, 177.
Chapelle (N. de la), 231; II, 177.
Chapelle (Winand de la), chanoine de
Sainte-Croix, d'Antoing, châtelain de
Sprimont, 231; II, 177.
Chapelle (bourgeois de la) en Brabant,
III, 59.
Chapelle lez-Herlaimont (Hainaut), 111,
59.
Chaponseraing (Liège), 60, 394.
Chaponseraing (Libert de) Print, prévôt
de l'église de Visé, III, 186.
Charbon (le fief), relevant de La Roche,
270.
Charbon d'On, 270; II, 192.
Charbon (Guillaume) d'On, 270.
Charlemagne, II, 94; III, cv, cclxxxiv.
— Sceau du chapitre Notre-Dame d'Aix-
la-Chapelle (dit de), II, 1.
Charles (d'Anjou), roi de Naples et de
Sicile, 14, 173, 174; III, clxxvii.
Charles V, roi de France, III, clxxxii.
Charles VI, roi de France, 165.
Charles-Quint, empereur, 160.
Charles IV, roi des Romains et de Bo-
hême, 162; II, 91, 105; III, cxvi.
Charneux (Liège). Seigneurs. Voy. Brouck.
Charneux (de), 41 1, 482; II, 178 (tableau,
armes), 457; III, 29, 40. Voy. Wittem.
Charneux (Adolphe dit Aoust de), che-
valier, échevin, bourgmestre de Liège,
216, 255, 277, 278, 350; II, 178, 282;
III, 75.
Charneux (Afflid de), 278; II, 178, 310.
Charneux (Alexandre de), 485; II, 178.
Charneux (AmouD I de), chevalier, maïeur
et échevin de Liège, 350, 411, 485; II,
178.
Charneux (Arnoul II de), chevalier,
maïeur et échevin de Liège, châtelain
de Franchimont, 84, 216, 313, 314, 350,
381; II, 49, 178, 279, 378; III, xxxv,
CLxx, 166.
Charneux (Arnoul III de), chanoine de
Saint-Barthèlemi, III, 166.
Charneux (Arnoul IV de), chanoine de
Notre-Dame à Maestricht, 278; II, 178.
Charneux (Englebert de), moine à Sta-
velot, 278; II, 178.
Charneux (Gilles I de), chevalier, châte-
lain de Bouillon, maïeur et échevin de
Liège, 216, 471, 485; H, 178, 269; III,
cxix.
Charneux (Gilles II de), chevalier, sei-
gneur de Saive, 314; II, 178, 222.
Charneux {Gilles III de), chanoine sous
expectative de Saint-Servais à Maes-
tricht, 216, 255, 278; II, 178, 184.
Charneux (Guy de), chanoine de Saint-
Paul, chanoine et chantre de Saint-
Lambert, 485; II, 178.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
247
Charneux (Henri de), dianoine de Saint-
Servais à Maestricht, 278; II, 178.
Charneux (Herman I de Wittem dit de),
chevalier, 350, 482, 483; II, 178.
Charneux (Herman II de), 485; II, 178,
371.
Charneux (Mabille de), 485; II, 178.
Charneux (Marguerite de), 485; II, 178.
Charneux (N. de), 84, 314, 381; II, 178,
259, 363.
Charneux (Nicolas de), édievin de Liè-
ge, 485; II, 178.
Charneux (Walter de), chanoine de Saint-
Lambert, prévôt ye Saint-Pierre, prévôt
de Notre-Dame à Maestricht, 216, 350;
II, 76, 78, 88, 89, 178, 427.
Chartreuse lez-Liége, II, 310. Voy. Liè-
ge.
Chassepierre (Luxembourg). Siège du
château, 413.
Chasteal. Voy. Château.
Chasteler (Jean de), 107.
Chasteler (Michel de), chevalier, 107;
III, CCCXVHI.
Chasteler (Sarrazin de), 102; II, 292.
Chastres (Herman de), de Vechmael, III,
191.
Château (du). Voy. Brusthem, Hamal,
Hannut, Hemricourt, Hermée, Jemep-
PE, Jupille, Millen, Ramet, Slins,Vel-
Roux, Warnant.
Château (du), bourgmestre de Liège, III,
ccxcv.
Château (Catherine du) de Vechmael
(Fimale), II, 386; III, 191.
Château (Jean du) de Vechmael, II, 386.
Château (Marie du), II, 165.
Château (Renchon du), 301.
Chateaudun (France), III, cclxxiv.
Château Sylvestre à Liège, II, 453.
Château-Thierry (Aisne). Seigneurie, II,
293. — Seigneurs. Voy. Bolland,
Looz-Agimont.
Chateauvilain (Haute-Marne), 41. —
Seigneur, III, cclx.
Chateauvilain (de), III, 30 (armes).
Chatelet (Baudouin et Walter de), II,
128.
Chatelineau (Hainaut), 117. — Sei-
gneurs. Voy. Gelinden, Harduemont.
Chatelineau (Michel de), chevalier, 122;
11,221,241.
Chatillon (Gautier de), connétable de
France, 480.
Chatillon (Gautier de), seigneur de Fè-
re-en-Taildenois, 165, 166.
Chatillon (Guy de), comte de Blois et
seigneur de Beaumont, 102; II, 292;
III, LXII.
Chatillon (Jeanne de), dame de Fère-en-
Tardenois, 165, 166; II, 197.
Chat-Sauvage maison du) à Liège, II,
454.
Chaudrelier. Voy. Chadrelier.
Chaudron (famille), 108 (armes).
Chaudron (Baudouin dit), chevalier, 108.
Chaudron ou Ohodron (Humbert de),
481.
Chaudron (Jean), chevalier, 108.
Chaudron (Jean de) de Hamal, chevalier,
108; II, 192; III, ccvii.
Chaudron (Jean), sire de Neuville en la
terre de Florennes, 108; II, 198.
Chaudron (Lambert), 108.
Chaudron (N. de), 480; II, 227.
Chaudron (Simon) de Neuville, 108.
Chaumont (Braibant), 220; III, 148. — -
Seigneurie, II, 39, 99. — Seigneurs.
Voy. Chaumont, Gronsvelt, Lummen,
Oupeye.
Chaumont (Marie dame de), 96; II, 294.
Chaumont-sur-Meuse, dépend, de Her-
248
TABLE ALPHABÉTIQUE
malle-sous-Huy (Liège), 266; II, 61,
410. — Seigneurs. Voy. Awirs.
Chaussée (Agnès de la), II, 480.
Chaussée (Anselme de la), II, 371, 480;
III, XLI.
Chaussée (Henri de ija), II, 63.
Chaussée (Marie de la), II, 365, 371, 479.
Chaussée (Thomas de la), II, 480.
Chauve (le). Voy. Florennes.
Chauveau (F.), graveur, III, vu.
Chauvencv (tournoi de), III, clxxvu,
CLXXviii. — Seigneurs, III, clxxxiv.
Chaweaz (les) ou Chayveaz, de Vivegnis,
250; III, 41.
Chenaz (Liban délie), II, 445.
Chêne (Jean du) ou de Quercu, chanoine
de Saint-Lambert, II, 119.
Chênée (Liège), II, 27, 86, 351; III,
CLXxxvii, 134. Voy. Wilherster. —
Egîlise et pauvres, 279; II, 27-29, 179.
— Curés. Voy. Adam. — Avoués. Voy.
Chênée, Hollogne, Sougné.
Chênée (de), 261; II, 179 (tableau, ar-
mes), 427; III, 29. Voy. Bailli, Gail-
LAR, Sougné.
Chênée (Abresille d«), II, 28.
Chênée (Adile de), II, 179, 181, 287.
Chênée (Agnès de), 282, 348; II, 179,
258, 442.
Chênée (Aneohon de), II, 27, 28.
Chênée (André de) dit de Ferrières, derc
liégeois, III, ccxiii.
Chênée (Bastian de), chevalier, II, 428.
Chênée (Benoîte de), II, 28.
Chênée (Catherine de), 282; II, 179, 220.
Chênée (Frognut de) ou de Sougné, 279,
281; II, 179, 205, 219; III, 16.
Chênée (Gilles de), dit le Bailli, 280, 281,
284, 395; II, 179, 185, 428.
Chênée (Gilles de) dit le Moine, 281 ; II,
179.
Chênée (Guillaume de), II, 428.
Chênée (Helwy Ide), II, 179, 287.
Chênée (Henrekeas de Sur-Meuse, dit
de), citain de Liège, II, 264, 428.
Chênée (Henri de), 288; II, 81, 89, 332,
428, 464 (armes), 478. Voy. Bailli.
Chênée (Isabelle de), II, 27, 28.
Chênée (Jean I, avoué de), chevalier, 283;
II, 179, 220; III, 16. Voy. Sougné.
Chênée (Jean de), plusieurs, 280; II, 27,
28, 179,470.
Chênée (Jean de), dit de Hony, 288; II,
246.
Chênée (le frère de Jean Hanar de), 472;
II, 360.
Chênée (Jean Hanar de), chevalier, 221,
470; II, 360, 428.
Chênée (Lambert de), II, 340, 477.
Chênée (Lambuche de), 280; II, 179. Voy.
Gaillard.
Chênée (Marguerite de), 281, 395; II,
179.
Chênée (Marie de), 280, 281; II, 179.
Chênée (Maroie Marcote de), 470; II,
360, 478.
Chênée (N. de), 280, 281; II, 179, 340,
453, 477.
Chênée (Ozile de), 280, 281; II, 179.
Chênée (Renohon de), 280; II, 179.
Chênée (Roger de), II, 27-30, 428, 437,
453; III, XLViii.
Chênée (Udain de), II, 28.
Chênée (Wéri de), chevalier (plusieurs,
dont certains avoués), II, 27, 29, 270,
428, 453; III, LXiv.
Chênée (Wéri de), bailli de Jupîlle, 279,
288; II, 42, 179, 269, 428, 470.
Chênée (Wéri ou Walter de), abbé de
Horennes, 280; II, 179.
Chênée (Wéri dit Wérotte le BaiMi de),
93, 280; II, 179, 204.
Chênée (Wéri II le Bailli de), 281; II,
179, 287.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
249
Cheratte (Liège), II, 446, 470.
Cheratte (Bastin de), chevalier, III, 174.
Cheratte (?) (Francon et Guilaume &e),
III, 174.
Cheratte (Nicolas de), chevalier, III, 174.
Cheratte (Sibille de), III, 174.
Cheratte (Winand de), chevalier, III,
174.
Cherbons. Voy. Charbon.
Cherdeneux (Gillequin ide), 394; II, 349.
Cherdeneux (Tihierri de), 394; II, 349.
Cherrier (famille le), II, 423.
Cherrier (Agnès, Gilles, Jeanne et Ma-
rie le), II, 423.
Cherrier (François le), II, 45.
Cheteneaul (Oury de), seigneur de Ju-
lémont, II, 495.
Chettegnée (Aimoul de), vinier, III, 159,
182.
Cheut (Catherine le), III, 175.
Cheut (Watrekin le), II, 443; III, 175.
Cheval (maison du), au Marché à Liège,
44.
Cheval (Everard de), 44, 370.
Cheval (Maron de), 350.
Cheval (N. de), 44; II, 276.
Cheval (Pierre de), 44.
Chevalbay (Renier de), 232; II, 273, 447.
— Le 1" août 1289, Henri le frère
Ohevabai esi cité parmi les hommes
allodiaux (Robermont, chartrier). Voy.
Visé (Renier de).
Chevaliers, III, xcvi, clxi.
Chevestreux (Colar de), III, 182.
Chevetaine (Jacques le), III, 25.
Chevetogne (Namur). Seigneurie, II, 77.
— Seigneurs. Voy. Fexhe.
Chevrechon, surnom d'Antoine de War-
fusée dit de Momalle. Voy. ce nom.
Chiempier. Voy. Schimper.
Chien (le). Voy. Velroux.
Chieneis (Ciney?), 386.
ToHB m.
Chienstrée, lieu-dit à Liège, 458; II, 56,
284.
Chierbon. Voy. Charbon,
Chierf. Voy. Cerf.
Chièvre d'Or, lieu-dit à Sclessin, II, 86.
Chièvres (Damison de), III, cxviii.
Chimai (Hainaut), III, cxv, 149. — Sei-
gneurs. Voy. Hainaut. — Châtelains.
Voy. Peurière.
Chimai (Akrd de), II, 123.
Chimai (Wéri chevalier de), II, 127.
Chin (Gilles de), III, cxviii, clxxiv.
Chinery (Catherine de), II, 172.
Chiney (Mathilde de), II, 346.
Chinstrée. Voy. Chienstrée.
Chinville, lieu-dit dans la paroisse de
Hervé, 319.
Chinville (de), II, 180 (tableau, armes);
III, CCLXVIII.
Chinville (Catherine de), II, 180, 428.
Chinville (Helke de). II, 180.
Chinville (Jean I de), chevallier, 319; II,
180.
Chinville (Jean II de), 319; II, 180, 428.
Chinville (N. de), 278; II, 282.
Chinville (Olke de), II, 180.
Chinville (Pierre I de), chevalier, II,
180.
Chinville (Pierre II de), chevalier, châ-
telain de Dalhem, 278, 318, 319, 480;
II, 180, 340, 381, 428; III, 166.
Chinville (Pierre III de), II, 428.
Chinville (Sophie de), II, 180.
Chiny (Luxembourg). Comté, 270; II,
192. — Comtes, clxxxiii, 150. Voy. Ar-
NOUL, Jean I, Lorraine, Louis.
Chivre (hôtel délie) en Féronstrée à Liè-
ge, II, 352.
Chivre (délie), II, 181 (tableau, armes).
Chivre (Adèle délie), II, 181, 211.
Chivre (Clarisse deille). H, 181.
32
250
TABLE ALPHABÉTIQUE
Chivre (Clouze délie). Voy. Chivre (Ni-
colas délie).
Chivre (Haskine délie), II, 181.
Chivre (Hellewy délie), II, 181.
Chivre (Isabelle dellle), 11, 181.
Chivre (Jean I délie), receveur général
del'évêdhé, 280; II, 181.
Chivre (Jean II délie), 280; II, 179, 181.
Chivre (Mahaut délie), religieuse au Val-
Notre-Dame, II, 181.
Chivre (Marguerite délie), 261; II, 181,
387.
Chivre (Marie I délie), 116; II, 181, 299.
Chivre (Marie II délie), II, 181, 352.
Chivre (Marie III dellle), II, 181.
Chivre (Nicolas I délie), demeurant en
Féronstrée, éohevin de Jupille, 116,
261, 280; II, 82, 86, 179, 181.
Chivre (Nicolas II Idelle), échevin de Ju-
pille, bourgmestre de Liège, 280; II,
181,211.
Chiwongne (Jean de). Voy. Chywongne.
Chodelistrée, rue de Liège, 319.
Choiseul (Pierre de), chevalier, seigneur
d'Aigrement en partie, Beaudignies,
etc. II, 426.
Choke (en), lieu-dit à Liège, maintenant
nie Puits-en-Sock, 457; II, 446, 472,
473; III, LXiv. — Porte, III, 137.
Choke (Petit Guillaume de), 457.
Chokier (Liège), III, 169. — Seigneurie,
90, 248; II, 380. — Seigneurs. Voy.
Chokier, Hozémont, Lardier, Surlet.
— Eglise, 247.
Chokier (de). Voy. Surlet.
Chokis (tenure de), à Ans, III, 134.
Chrétien, avoué Ide Saint-Trond, 340.
Christian, père de Henri, II, 19.
Christine, II, 486.
Chuar (Walter dit), 417.
Chypey (Gérard de), 270; II, 192.
Chypre (île de). Voyage pénal, 294; III,
LXII.
Chywongne (Jean de), chanoine de Saint-
Jean, 295.
Ciergnon (Namur), 77.
CiGNO (Winand de), èchevin de Lenculen,
11,311.
Ciney (Namur), II, 7-9; III, cciii, 75, 198.
— Guerre de la Vache, 365. — Avoués.
Voy. Argenteau. — Collégiale, III,
198. — Abbé séculier. Voy. Dave. —
Prévôt. Voy. Sorée. — Chanoine. Voy.
Lonchin. — Doyen de concile. Voy.
Jean. — Voy. Chieneis, Chyney.
Ciney (de), III, cxi.
Ciney (Guillaume de), II, 126.
Ciney? {Sinées) (Bbroin de), II, 129.
Ciplet (Liège), 394; II, 380. — Curés.
Voy. COM.MOGNES.
Ciplet (Jean de), II, 122.
Ciplet (Ottar de), 50; II, 398.
Ciplet (Philippe de), II, 74.
Cla (Jean), d'Orp, 468.
Clabeche (la), fief à Orp-le-Petit, 431.
Clabeche (AmouM dellle), chevalier, 431 ;
II, 240.
Clabeche (Henri délie), 431; II, 240.
Clabeche (N. délie), 431; II, 240.
Clabeche (Stasse délie), sire de Trognée,
431; II, 240.
Clabeche (Walter délie), chevalier, 431;
II, 240.
Clabek, dépendance d'Ottenbourg (^a-
bant). Seigneurie, 80.
Clamency (Sophie de) et non Qemency,
II, 165.
Clavier (Liège), 85. — Curés. Voy.
OCHAIN.
Clef (maison de la), à Liège, III, xx.
Clémence, II, 451; III, liv, 180.
Clément III, pape, III, cviii.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES
251
Clément V, pape, 179; II, 102, 112; III,
CLXXVIII.
Clément VI, pape, 64, 84, 388, 419; II,
119.
Clémodeau, dépendance de Villers-Ie-
Temple, II, 442.
Clerc (le). Voy. Clers, Magnée, Roloux,
Saint-Servais.
Clerchon de Pucey, 440; II, 410.
Clerfayt (de), III, cciv.
Clergé, III, xcvi, xcix-civ.
Clermont lez-Nandrin (Liège), 262. —
Château, seigneurie, 146, 201, 379; II,
182; III, cxxxi, 3, 4, 154, 155. — Sei-
gneurs, oomtes, 146; III, cxxii. Voy.
Clermont, Duras, Godefroid, Wal-
couRT. — Baillis. Voy. Ramet. — Châ-
telains, III, clxxxvi.
Clermont (de), 146 (armoiries), 384; II,
182 (tableau, armes), 428; III, 29, 31.
Clermont (Agnès de), abbesse de Mielen,
379; II, 182.
Clermont (Béatrix de) et de Harzé, II,
146.
Clermont (Catherine de), 201, 380; II,
182, 288.
Clermont (Ermengarde de), II, 250.
Clermont (Humbert Corbeau sire de),
d'Awans et d'Esneux, chevalier, 255,
379; II, 182; III, ccvii, 3, 4, 43.
Clermont (Jacques I comte de), II, 182.
Clermont (Jacques II, comte et seigneur
de), 378; II, 147, 182, 428, 429; III,
166.
Clermont (Jacques III, seigneur de) et de
Jeneffe, 122, 378, 382; II, 24, 182,
242, 351, 429; III, 166.
Clermont (Jeanne I de), 363; II, 172.
Clermont (Jeanne II de), 249, 272, 380,
382; II, 182, 208, 249, 259, 364.
Clermont (Jeanne III de), dame de Har-
zé, 121; II, 242.
Clermont (Libert Butoir, sire de), d'A-
wans et d'Esneux, 60, 125, 249, 378,
379, 405; II, 141, 182, 396.
Clermont (Louis de), sire de Harzé et
de Borsu, chevalier, 378; II, 182, 242.
Clermont (Louis de) dit de Harzé, sire
de Harzé, avoué de Franchimont, 121,
364, 483; II, 242.
Clermont (Marie de), 379, 382; II, 182,
351.
Clermont (N. de), 380; II, 182, 242;
III, 3.
Clermont (Simon de), avoué de Huy,
chevalier, 122, 378; II, 142, 182, 241,
266, 429.
Clermont (Wéri de), seigneur de Harzé,
sénéchal du Brabant roman, chambel-
lan de l'empereur Henri V de Luxem-
bourg, 430, 483; II, 242, 268.
Clermont-sur-Berwinne (Liège). Sei-
gneurs. Voy. Welkenhuyzen.
Clermont lez-Walcourt (Namur). Cu-
rés. Voy. Meeffe.
Clers (Huet le), II, 28.
Clervaux (Thierri de), au dudhé de Lu-
xembourg, 136; II, 354.
Clèves (Province rhénane). Bataille, 153.
— Comtes, ducs, III, 150. Voy. Adol-
phe.
Clèves (Elisabeth de), 166.
Clèves (Otton de), comte, 419.
Cleyn Johan (Jean dit), de Visé, II, 435.
Clichet (Guillaume de Dave dit), 177,
178; II, 190.
Cliffort (Jeanne de), III, 189.
Clockier (le), 242 (armes).
Clockier (Aelis le), II, 235, 349, 437.
Clockier (Catherine le), II, 169.
Clockier (Gilles le), éohevin de Huy, II,
399, 400.
Clockier (Guillaume le), chevalier, éche-
252
TABLE ALPHABÉTIQUE
vin de Huy (et non de Liège), 56, 203-
205; II, 347.
Clockier (Henri le) dit Veilhet, 242.
Clockier (Jean I le), chevalier, échevin
de Liège et Ide Huy, bailli de Thuin,
douze des lignages, 56, 66, 203-205,
242, 393; II, 275, 347, 437.
Clockier (Jean II le), bourgeois, édievin
et bourgmestre de Huy, 241, 242; II,
262.
Clockier (Jean III le), II, 374.
Clockier (Louis le), chanoine de Huy,
242.
Clockier (N. !e), 66, 242; II, 202, 205,
347.
Clokettes (les as), III, lxiii.
Clouze (Ailid), II, 464.
Clouze (Catherine), 287, 331, 425; II,
332, 464; III, 183.
Clouze (Gertrude), III, 162.
Clouze (Henkin), II, 373.
Clouze (Jean), édievin de Tongres, III,
162.
Clouze (Thiri), 287; II, 464.
Cluting, lignage, 194, 195.
Cluting (X.) de Bruxelles, 194; II, 263.
Coblence (Prusse rhénane), II, 113.
CocK (Aleyde de), d'Ophem, 77.
CocKEAL (GuiMaume) de Limbourg, II,
351,475.
CocQ (Jean le), bourgmestre de Liège, 24.
CocRENELLE (Gilet de), II, 338.
COCKROUL. Voy. KOCKROUL.
COEKELBERG. Voy. KOEKELBERG.
CoELEM. Voy. Oyembrugge.
CoEN (Ailid), III, CXI.
CoEN (Henri), II, 89, 161. Voy. Cuen.
CoEN (Henri), éohevin de Liège, II, 370.
CoEN (Jean), chanoine de Saint-Lamtoert,
II, 89.
COENEN (Hugues) de Vedhmaél, maïeur
de Tongres, 116; II, 181.
CoiNEAL (Hugues) de Boussu-en-Fagne,
II, 464.
CoiNEAL (Marie), II, 464.
Coing. Voy. Cuen.
CoiR (de), 251 (armes); II, 183, 184 (ta-
bleaux, armes).
CoiR (Agnès I de), 371, 480; II, 183, 340.
CoiR (Agnès II de), 254; II, 71, 184, 329;
III, XVII, XXII.
CoiR (Agnès III de), 255, 256, 290, 291;
II, 184, 246, 283.
CoiR (Agule ou Adioule de), 371 ; II, 183,
200.
CoiR (Antoine de) dit de Fontaine, père
et fils, 252, 253; II, 183. Voy. CoiR
(Thonar de).
CoiR (Antoine de) dit de Samson, 252; II,
183.
CoiR (Catherine I de), 220, 253; II, 183,
388.
CoiR (Oaitherine II de), 254, 255; II, 184.
CoiR (Euzekin de), II, 429.
CoiR (Gérard de), chanoine et dhantre de
Saint-Martin, 371; II, 45, 183, 457.
CoiR (Gilles I ou Gilon de), éohevin de
Liège, II, 183.
CoiR (Gilles II de), II, 183.
CoiR (GiMes III de), 252; II, 183.
CoiR (Gilles IV de) dit de Samson, 252;
II, 183.
CoiR (Gilles V de), chanoine et chantre
de Sainte-Croix, 253; II, 183. Voy.
SOUST.
CoiR (Gilles VI de), 254, 329; II, 184,
301.
CoiR (GiUes VII de), 254, 266; II, 184,
327.
CoiR (Gosuin de), bourgmestre de Liège,
220, 252, 253, 303; 11, 89, 183; III,
XVII, XXI.
CoiR (Gosuin de), fils, 253; II, 183.
CoiR (Guillaume I de), chevalier, fieffé
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
253
de Saint-Lamtoert, bourgmestre de Liè-
ge, 252, 253, 314, 472; II, 70, 71, 183,
184, 300.
CoiR (Guillaume II de), 254; II, 184.
CoiR (Guillaume III de), 254, 269; II,
184, 277; III, 166.
CoiR (Ide de), religieuse à Robermont,
254; II, 184.
CoiR (Jaicques de) dit au Groz-Nez, éche-
vin et maire de Liège, 304, 371, 432,
480; II, 183.
CoiR (Jacques de), 252, 255; II, 183. Voy.
Preit.
CoiR (Jean I de), échevin de Liège, 251,
481; II, 183, 213.
CoiR (Jean II de), abbé de Flône, 252; II,
68, 70, 183.
CoiR (Jean III de) idit de Samson, 252;
II, 183.
CoiR (Jean IV de), moine de Plône et
curé d'Antheit, 253; II, 183.
CoiR (Jean V de), échevin de Liège, 207,
253, 254, 266, 269, 274, 329; II, 81, 89,
169, 184, 206, 301.
CoiR (Jean VI de), mort à Rome, 254;
II, 184.
CoiR (Jean VII de), seigneur de Ramioul,
échevin de Liège, 254, 256; II, 184.
CoiR (Jean VIII de), seigneur de Ramioul,
et d'EmeviMe, 47, 255, 256; II, 137,
184, 470.
CoiR (Jean IX de), seigneur de Riaimioul,
48, 255; II, 184.
CoiR (Jeanne de) de Samson, 210, 252;
II, 167, 183.
CoiR (Marguerite de), 254; II, 184.
CoiR (Marie de), 254, 256, 287, 472; II,
184, 332, 360.
CoiR (Marie de) dite de Fooz, 432; II,
183, 256.
CoiR (Marie de), religieuse au Val-Benoît,
252; II, 183.
CoiR (N. de), 253, 314, 418; II, 183.
CoiR (N. de), religieuse au Val-Notre-
Dame, 253; II, 183.
CoiR (Piron de), II, 183.
CoiR (Thonar de), II, 45, 429.
CoiR (Wèri de), 480; II, 227.
CoiR (Wéri de), chevalier, sire de Ra-
mioul, 48, 252, 255, 256, 287, 290, 472;
II, 45, 70, 183, 184, 429.
CoiRLAWE (les), 475; III, 40.
CoLAY (Henri), III, 189.
CoLAY (Jean), d'Amay, 269; II, 277.
COLEMICHE. Voy. JUPILLE.
COLEN, II, 224.
CoLHEM. Voy. Oyembrugge.
Colin-Maillard, jeu, II, 452. Voy. Mail-
lard.
Colle (Pirard) de Namur, 281.
Collebiaul (Jean et Nico^las) de la Sau-
venière, II, 297.
Colletar (N.), 447; II, 265.
Collet AR (Thonon). Voy. Jemeppe.
Collets (Gilles), notaire, II, 38.
CoLLiN (Jehan), échevin de Louveigné,
III, ccxcvii.
CoLMicHE (Colais), II, 381. Voy. Jupille.
CoLMONT, dépendance d'Overrepen (Lim-
bourg). Châtetllenie, forteresse, II, 187,
229. — Châtelains, 39. Voy. Cortes-
SEM, GUYGOVEN, Op-LeEUW.
CoLMONT (Lambert de), II, 124.
CoLMONT (Rosse de), chevalier, II, 21.
COLMONT (Winric de), II, 125, 126; III,
ex VI.
Cologne <Prusse rhénane), l00;III,cxxxvi,
137, 139. — Diocèse, 169, 236; III,
clxxviii. — Archevêques, 14, 62, 206.
Voy. Fauquemont, Ghennepe, Waleran.
— Sous-doyens.Voy.WEVELiNCHOVEN.' —
Avoués. Voy. Heppendorff. — Univer-
sité, II, 169, 380. — Chanoines. Voy.
Fontaine. — Chanoines de Saint-Geor-
254
TABLE ALPHABÉTIQUE
ges. Voy. Argenteau. — Prévôts de
Saint-Géréon. Voy. Merode. — Oha-
noines de Saint-André. Voy. Suderman.
— Chanoines des Saints-Apôtres. Voy.
Mo MSTEGHEN. — Chanoinesse de Sain-
te-Cécile. Voy. Ramelot. — Recluses,
82. Voy. Hamal.
Cologne (Agnès de), 339, 461 ; II, 260.
Cologne (Gérard de), 115, 333; II, 195,
413.
Cologne (GiMes de), III, cxlix.
Cologne (Henri de), 54, 286; II, 89, 307;
III, CXLIX.
Cologne (Herman de), échevin de Liège,
320, 339, 460, 461; II, 81, 174, 232;
III, 75.
Cologne (Marie de), 333, 461 ; II, 195.
Colon (Colette), 448; II, 265.
Colon (Jacques), III, 177.
Colon (Lambuohe), 448; II, 265.
Colon (Maroie), III, 177.
Colon (Thonar) dit le grand Thonar, 448;
II, 265.
Colonster, dépendance d'Angleur (Liè-
ge), III, 166. — Seigneurs. Voy. Cha-
bot, Colonster, Jupille.
Colonster (de), 235 (armes), 482; III,
29, 40. — Voy. Preit.
Colonster (Adolphine de), III, 185.
Colonster (Agnès de), 237; II, 338.
Colonster (Jean de), chevalier, 235, 236,
311; II, 338; III, xxxvi.
Colonster (Louis de), chanoine de Saint-
Lambert, seigneur de Colonster, 235,
236; II, 338.
Colonster (N. de), 236, 311 ; II, 171, 338.
Colonster (Radou de), chevalier, sei-
gneur de Colonster, connétable de Lom-
bairdie, 235; II, 338; III, xxxvi, cxvi,
CLxxx, 185.
Colonster (Radou de), 236; II, 338, no-
te 2.
Colonster (Simon de), 280; II, 179.
CoLsop (Agnès ou Nésa), veuve d'Otton,
II, 202.
COLVERE (Gérard), maïeur de Louvain,
195.
CoMBLAiN (Liège), 436. — Château, III,
LX. — Dîmes, III, cxxix.
CoMBLAiN (de), 264 (armes), 360, 361 (cri),
436 (cri) ; III, LX, 30 (armes). Voy. An-
dré, CONON, Crescentius, Wéri.
CoMBLAiN (Agnès de), II, \57.Voy. Agnès,
Comblain (Jean de). Voy. Hody.
CoMBLAiN (Lambert de), derc, II, 2, 336,
468; III, 184.
Comblain (Marie de), ou de Preit, II, 2,
336.
Comblain? (Oda de), II, 2, 468.
Comblain (Raidulpftie de), II, 2, 468; III,
184.
Comblain (Radulphe de), chanoine de
Saint-Lambert, prévôt de Saint-PaUl et
de Saint-Jean, archidiacre de Condroz,
II, 2, 336, 468, 469; III, 184.
Comblain (Thierri de), III, lx, lxi.
Comblain (Wamier de), II, 468.
Commenaille, dépendance de Jupprelle
(Liège), 468.
Commenaille (X. de), 468; II, 368.
CoMMOGNES, dépendance de Noville-les-
Bois (Namuir), 465.
CoMMOGNEs (Heineman de), 428 (armes),
466; II, 279.
CoMMOGNES (Heineman de) dit de Namê-
che, 466.
CoMMOGNES (Heineman de),haillli de Was-
seige, 465, 466.
COMMOGNES (Henrar ou Henrion de), châ-
telain de Namur, 466.
COMMOGNES (Hubin de), 465, 466.
COMMOGNES (Jacques de), curé de Ciplet,
466.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
255
CoMMOGNES (Jean de), échevin de Namur,
466.
CoMNÈNE. Voy. Manuel.
COMPAINGNON (le), II, 445.
CoMPiÈGNE (France). Tournoi, III, clxxvi.
CoMPOGNE, dépendance de Bertogne (Lu-
xembourg), 52, 447; II, 265.
CoMPOGNE (Jean Ide), 52, 447; II, 265,
403.
CoMPOSTELLE (Espagne). Pèlerinage, III,
CL.
Comte (Elyas dit le) ou del Aile, II, 170.
CONART, II, 73.
CoNDÉ (Isabelle de), 97; II, 292.
CoNDÉ (Joie de), II, 354.
CONDROZ, III, LVII, CXI, CLXVI, CLXXXIV. —
Baillis, III, IS.Voy. Bassine, Bernau,
BovERiE, Chantemerle, Montzée, Par-
FONDRY, POLAIN, SaINT-SeRVAIS, SU-
MAING, ViLLERS-SUR-LeSSE.
CoNON, comte, II, 124.
CoNON (de Comblain ou de Preit), cheva-
lier, II, 2, 468.
CoNOYUs, fils d'Ermengarde, II, 22.
Conrad II, empereur, III, cxlviii, clxvii.
Conrad III, empereur, III, cxiv.
Conrad, doyen de Saint-Larabert à Liège,
11,2.
Conrad, gardien, ministerialis, II, 126;
III, CXLIX.
Conrad, le jeune, II, 49.
Conrat, II, 493.
Cons (Meurthe-et-Moselle). Prieuré, 180.
— Prieur. Voy. Montzée.
CoNTEiT (deil). Voy. Herbais.
Contraire (Gilles), II, 437.
Contrecœur. Voy. Wedergrate.
Conversan (comte de). Voy. Enghien.
Copis (baron de), III, cclxxvi.
Coraine (Marie de), II, 146.
Corbais (Brabant). Seigneurs. Voy. Wal-
hain.
Corbeal (Baudouin), )de Jupille, II, 476.
CoRBEAL, III, ccxxviii. Voy. Anthisnes,
Awans, Bernalmont, Hermée, Ho-
gnoul, Polain, Streel, Waroux.
CoRÉAL (Bois de), près de Velaines, 278.
CoRÉAL (de). Voy. Hiernut.
CoRiouLLE (Jean de), prévôt de Poilvaohe,
II, 79.
CoRiouLLE (Wéri de), II, 80.
CoRNELiMUNSTER (Prussc rhénane). Abbé,
II, 161.
Cornet. Voy. Fléron.
CORNILLON lez-Liége, III, 133. — Châ-
tellenie, II, 433; III, lxiv. — Châte-
lains. Voy. Jupille, Preit. — Abbaye,
II, 127, 415, 470; III, cxxxii, cxxxvi,
cxLV, cLxxxix. — Abbés. Voy. Gos-
suiN. — Convers. Voy. Fléron. —
Diacre, II, 209. — Léproserie, 402;
II, 3, 9, 13-19, 27, 33, 54, 446; III,
XLVii, Lxx, CLXXVI, 117, 174. — Hos-
pice, II, 456.
CoRNOUAiLLES, comté au S. O. de l'Angle-
terre. Comtes. Voy. Richard.
Cornu (Maison des) près de Saint-Léo-
nard, 182.
Cornu (le), de St-Léonard, 284 (armes);
II, 185 (tableau, armes); III, 16.
Cornu (Adilhe I le), 281, 284; II, 179,
185, 428.
Cornu (Adilhe II le), 284, 286; II, 185.
Cornu (Baudouin le), 281, 284; II, 179,
185.
Cornu (Clémence le), 182, 258, 286; II,
185, 246; III, xlix, lviii.
Cornu (Gérard I le), 284; II, 185.
Cornu (Gérard II le), 284, 285; H, 185.
Cornu (Gade froid le), dominicain, évê-
que de Brachiale, suffragant de Metz,
284; II, 185.
Cornu (Godefroid le), de Saint-Léonard,
25G
TABLE ALPHABÉTIQUE
bourgmestre de Liège, 284, 285; II,
161, 185, 342; III, ccLXi.
Cornu (Guillaume 1 le), 283, 284; II, 185.
Cornu (Guillaume II le), 284, 285, 322;
II, 185, 232. Voy. Hemricourt.
Cornu (Jean), dhevalier hennuyer, III,
CLXXII.
Cornu (Jean I le), 283; II, 185.
Cornu (Jean II le), 285; II, 185.
Cornu (Marguerite le), II, 86.
Cornu (Oude le), de Saint-Léonard, 285;
II, 161, 185.
Cornu (Raskin le), changeur, 285; II, 185.
Cornu (Walter le), de Saint- Léonard, pré-
tendu échevin de Liège, 182, 283, 286,
293; II, 185, 205.
CoRONMEUSE, lieu-dit à Liège, 437; II, 9,
460; III, ccxxxiii, 135.
CoRON.viEUSE (Guilllaume de), III, cdxli,
135.
CoRROGiER (Agnès), III, 179.
CoRSWAREM (Limbourg), 224, 394; II, 5.
CORSWAREM (de), II, 186 (tableau, armes);
III, CCLXXV. Voy. MOMALLE.
CORSWAREM (Agnès Ide), 30; II, 151, 186.
CoRSWAREM (Ailid I de), religieuse au
Val-Benoit, II, 186; III, 166.
CORSWAREM (Ailid II de), 30; II, ISG.Voy.
QUAREM.ME.
CORSWAREM (Arnold de), en 1 138 et 1 175,
III, 166, 195.
CORSWAREM (Arnold I de), chevalier, puis
frère mineur, II, 4, 5, 31, 32, 186; III,
166.
CORSWAREM (Arnold II de), chevalier, II,
186.
CORSWAREM (Arnold III de), sire de Niel,
29, 33, 86; 11,42, 174, 186.
CORSWAREM (Arnold IV de), chevalier,
sire de Niel, 26, 29, 33; II, 42, 186,
397.
CORSWAREM (Arnouî V Ûe), chevalier, sire
de Nid et de Momalle, 29, 69, 70, 215,
233; II, 139, 186; III, ccxxvii, cccix-
CCCXIIII.
CORSWAREM (Amoul VI de), chevalier,
sire de Niel, 30, 149, 190; II, 149, 151,
186; III, XXIV, ccLiii.
CoRswAREM (Amoul VII de), 190.
CORSWAREM (Arnoul VIII de) dit de Nan-
drin, seigneur de Nandrin, 328; II, 320.
CORSWAREM (Baudouin de), II, 186; III,
166.
CORSWAREM (Catherine I de), II, 186.
CORSWAREM (Catherine II de), 33; II, 139,
186.
CORSWAREM (Catherine III de), 30, 215;
II, 186.
CORSWAREM (Gérarld de), 30, 190.
CORSWAREM (Gérard I et II de), dits de
Froidebise, 444; II, 389.
CORSWAREM (Guillaume I de), chevalin,
378; II, 4-6, 186, 245; III, 166.
CORSWAREM (Guillaume II de), chanoine
de Saint-Pierre, II, 186.
CORSWAREM (Guillaume III de), chanoine
de Saint-Lambert, 30; II, 186.
CORSWAREM (Guillaume IV de), sire
d'Emptinne, Mouffrin, Biron, 31.
CORSWAREM (Jean de), ile chasteur, II,
387.
CORSWAREM (Jean de) dit lie Nandrin, sire
de Velroux, chevallier, 233, 329; II,
151, 320; III, CLXXXiii.
CoRswAREAi (Libert de), frère mineur, II,
6,12; III, 166.
CORSWAREM (Libert de) dit de Niel, 11,
31-33, 186.
CORSWAREM (Mahaut de), religieuse au
Val-Benoit, II, 186; 111, 166.
CORSWAREM (Marguerite de), II, 186; III,
166.
CORSWAREM (N. de), 29, 233; II, 186, 245.
CORSWAREM (Raes de), II, 369.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
257
CORSWAREM (Renard de) dit de Momalle
et d'Emptinne, sire d'Emptinne, cheva-
lier, 31, 202, 230; II, 186, 378; III,
CCXXVII.
CoRswAREM (Robert de), chevalier, 377;
II, 11, 186, 266; III, 166.
CoRswAREM (Robert de), frère mineur, II,
6; III, 166.
CORSWAREM (Thierri de), chevalier, sire
de Momalle, bailli du comté de Namur,
20, 30; II, 186; III, ccxxvii.
CORSWAREM (Thierri de), sire de JVlomalle,
Novile, Fréloux, 20, 230; II, 154.
CORSWAREM (Thierri de), âbbé de Saint-
Hubert, 30.
CORSWAREM (Walter de) dit de Nandrin,
chambellan de l'empereur Henri V de
Luxembourg, 33, 328, 430; II, 186, 413,
429.
CORSWAREM (Walter de), chanoine-chan-
tre de Saint-Lambert, archidiacre de
Hainaut, 30; II, 186.
CORSWAREM (Walter de) en 1177, III, 166.
CoRTEMAN (Guillaume), II, 19.
CoRTENBACH (Elisabeth de), II, 302.
CoRTENBERG (charte de), II, 113, 292.
CoRTESSEM (Limbouirg), 41. — Chanoines
de Saint-Pierre. Voy. Printhagen,
Proest. — Chapelains de l'autel du
Saint-Esprit. Voy. Nicolas.
CoRTESSEM (de), II, 187 (tableau, armes);
III, 30 (armes).
CORTESSEM (Gertrude de), béguine, II,
187.
CORTESSEM (Godefroid de), chevalier, châ-
telain de Colmont, sénéchal du comté
de Looz, II, 187.
CORTESSEM (Guillaume de), chevalier, III,
167.
CORTESSEM (Courtreiche) (Guillaume de),
II, 298.
CoRTESSEM (Henri de), chevalier, seigneur
de Terwaerden, II, 187.
CORTESSEM (Lenval de), chevalier, dit de
Bongart, de Pomerio ou de Jardino, II,
21, 187.
CoRTESSEM (Lutgarde de), béguine, II,
187.
CoRTESSEM (Rasse I de), chevalier, II,
187.
CoRTESSE-M (Rasse II de), chevalier, châ-
telain de Colmont, II, 16, 187.
CoRTHYs (Limibourg). Seigneurs. Voy.
Beau, Beaufort, Liedekerke, Revins.
CoRTHYs (Béatrix de), II, 419.
CoRTHYs (Herman de), chevalier, II, 419.
CoRTHYs (Libert de), II, 419.
CoRTiL-WoDON (Namur), 186.
CoRTiLS (Conrard de), 209; II, 167. Voy.
Waltgraff.
CoRTis (Jean de), II, 443.
CoRTOis (Herman), de RoUoux, III,
CCXXXIII.
CoRTOis (Jean), III, ccxxxiii.
Cosen (Limbourg). Seigneurs. Voy. Wyer.
Cosselaer (Jean), sire de Wittem, frère
bâtard de Jean III, duc de Brabant, 483.
COSSEN d'Amay, III, 76.
CossEN (Guillaume), chevallier, 279, 283;
III, ccLX, 15-17.
CossEN (Guillaume) d'Amay, costre de
Saint-Pierre à Liège, 283; II, 205.
CossEN (Hanet), II, 382.
CossEN (Henri), bourgeois de Liège, 223,
225; II, 144,382.
CossEN (Henri), chevalier, III, 35.
CossEN (Henri), clerc, 225; II, 382.
CossEN (Julienne), 225; II, 382, 481.
CossEN (Lambert), 279, 283, 284; II, 205,
382.
CossEN (N.), 225, 279, 283; II, 144, 179,
205, 219.
Tome III.
33
258
TABLE ALPHABÉTIQUE
CossEN (N.), abbesse de la Paix-Dieu,
283; II, 205.
COTALLES (Gilon as), II, 41, 42.
CoucY (France). Forêt, III, cxcviii.
CoucY (de), 170; II, 244, 439; III, cxcv.
CoucY (Enguerrand sire de), III, cxcviii.
CoucY (Ide de), II, 317.
CouNOiE (de Waroux), 451, 456; II, 402.
CouPEiz (Guillaume), III, 167.
Cour (Colette délie) de Vottem, 437, 438.
CouRcoL. Voy. Warnant.
CouRRiÈRES (Sausset de), III, ccxxix.
Cour-sur-Heure (Hainaut). Seigneurie,
II, 423; III, 195.
Court (de la), III, cclxxviii.
Court (Collart deïïe) d'Ambresin, dit d'A-
vin, 184.
Court (Jean délie), II, 75.
Courte Coxhe. Voy. Hozémont.
Courtejoie (Jean de) d'AUeur, II, 228.
Courtejoie (Jean de), seigneur et avoué
de Grâce, II, 228.
Courtejoie (Marie de), II, 228.
Courtenay (Marguerite de), II, 444.
CouRTiLS (Guillaume des), II, 447.
Court-lez-Berzée. Voy. Cour-sur-Heure.
CouRTRAi (Flandre occidentale). Bataille,
490; II, 143, 331.
CouRTRAi (Marie de), III, ccix.
Courtreche, Courtereces, anciennes for-
mes de Cortessem. Voy. ce mot.
Cousin (le). Voy. Preit.
CouTHUiN (de), noble, III, cxi.
CouTHUiN (Hugues de), II, 123.
Couture-Saint-Germain (Brabant), III,
LXXXIII.
CouviN (Namur), 362; H, 124; III, 145.
— Avouerie, III, 149.
Covetiche (Agnès de), 187, 490; H, 159,
423.
Covetiche (Marie de), 373; II, 334.
CowRETiCE. Voy. Covetiche.
Coyterebe. Voy. Quadreppe.
Crainhem (Amoul seigneur de),III,cxciv.
Crainhem (Daniel, chevalier de), III,
cxciv.
Cralingen. Voy. Creilinke.
Cranenbourg (seigneurs de). Voy. Horn.
Cranendonck (seigneurs de).Koy.ScHOON-
VORST.
Cras-Avernas (Liège), III, civ, cxxv.
Crasmadars (Gilles), échevin de Liège,
240.
Crassemoule (Jean), 84.
Crassier (Baron Ide), III, cclxxviii, cdix,
CDXVIII.
Crawelhons (Gérard), II, 87.
Creeft (de). Voy. Grevesse.
Crehen (Araoul de), chevalier, III, 187.
Creilinke (Mahaut de), II, 169; III,
CCXLVI.
Crenwick, dépendance de Rosoux (Liège).
Seigneurie, 338. — Seigneurs. Voy. Bo-
SEAL, Crenwick.
Crenwick (de), 183, 195 (armes); II, 188
(tableau, armes). Voy. Boseal, Horion.
Crenwick (Gertrude de), 338; II, 188.
Crenwick (N. de), 184; II, 188.
Crenwick (Passe de), 183, 338; II, 188,
260.
Crenwick (Rassekin de), seigneur de
Crenwick, II, 188.
Crenwick (Robert de), chevalier, 169,
183; II, 188, 244, 392.
Crenwick (Robert de), 183, 184; II, 161,
188.
Crenwick (Robert de), abbé de Saint-
Trond, 183; II, 188.
Crépon. Voy. Othée.
Crescentius (de Comblain?), moine, II,
2, 468.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
259
Cressant (Jean de), plusieurs, II, 72, 73,
75.
Cressenière, lieu-dit à Liège, III, 134.
Creu. Voy. Croix.
Creyr (délie), III, 183.
Creyr (Maroie délie), III, 182.
Crisnée (Liège), 202, 258, 427; III, ccxxx,
167. — Avoués, 277; II, 328, 464. Voy.
Crisnée. — Eglise, 427.
Crisnée (de), II, 189 (tableau, armes).
Crisnée (Agnès de), 354, 427; II, 189,
406.
Crisnée (Arnoul de), 426, 427; II, 189.
Crisnée (Arnoul de), éohevin de Tongres,
258, 486; II, 213.
Crisnée (Bovon de), convers du Val-Dieu,
II, 429; III, 195.
Crisnée (Catherine de), III, 183, 191.
Crisnée (Eustadie I de), chevalier, 486;
II, 189.
Crisnée (Eustaohe II de), échevin de Ton-
gres, 258, 486; II, 213.
Crisnée (Eustaohe III de), chevalier, éche-
vin de Liège, 224, 426, 486; II, 189;
III, 191.
Crisnée (Eustache IV de), 220, 242, 427;
II, 189, 388.
Crisnée (Guillaume I de), chevalier, 486;
II, 429.
Crisnée (Guillaume II, avoué de), 426,
486; II, 189, 322.
Crisnée (GuîMaume III de), 220, 241,
242, 427; II, 189.
Crisnée (Guillaume IV de), 354, 427; II,
189.
Crisnée (Henri de), chevalier, 197, 239,
375, 486; II, 189,286; III, 167.
Crisnée (Henri le Moine de), chanoine à
Malines, 426, 427; II, 189.
Crisnée (Ide de), 241, 427; II, 189, 262.
Crisnée (Jean de), II, 259.
Crisnée (Jean, avoué de), 277, 427; II,
189, 328.
Crisnée (?) (Libert 'de), III, 167.
Crisnée (N. de), 224; II, 189, 382.
Crisnée (Robert de), demeurant à Horion,
II, 259.
Crisnée (X. de), avoué, 277, 427; II, 189,
328, 464.
Crochon, sobriquet, III, ccxxviii.
Crochon (Jean), II, 422. Voy. Moxhe,
ViERNAY.
Crockeveal ou Crockevial (Gilles), che-
valier, bailli de Moha, II, 277; III, 176.
Groenendael, dépendance de WaltwiWer
(Limbourg). Seigneurie, 332; II, 195.
Crois (de). Voy. Thians.
Croisades, III, lvi-lviii, clxxvi. Voy. Jé-
rusalem, Outre-Mer, Terre-Sainte.
Croisette (maison deiHe), sur le marché,
à Liège, II, 86.
Croisette (aile), lieu-dit entre Viemme
et Faimes, II, 73.
Croisiers (rue des), à Liège, II, 87.
Croissant (maison du) à Liège, 255, 379;
III, CLXXI.
Croissant (du). Voy. Bakenheim, Cres-
sant.
Croix, dépendance de Sovet (Namur). Sei-
gneurie, 72, 460. — Seigneurs. Voy.
Berlo, Croix.
Croix (Guillaume délie) de Lexhy, 269;
II, 277.
Croix (Hubin (de la Malaise dit de), sei-
gneur de Croix, 460; II, 174.
Croix (Jean de), seigneur de Croix, 460;
II, 174.
Croix (Wallter de), seigneur de Croix, 460.
Croix (Wéri de), II, 134.
Crokeneal. Voy. Crockeveal.
Cronenbourg, en l'EifeJ. Seigneurs.V(ry,
Dollendorff.
260
TABLE ALPHABÉTIQUE
Crotteux, dépendance Ide Mons lez-Lié-
ge (Liège). Voy. Waring.
Crotteux (Jean-Warnier de), 319.
Crotteux (Jeanne de), 319; II, 381.
Croweit (Jean de), II, 437.
Croy-Solre (prince de), III, cxxiii.
Croyère (la), à Liège, 291; 11, 41, 287.
Crule. Voy. Temploux.
Crupet (Gérard de), III, cccxx.
Crupet (Helui de), 188; II, 369.
Crupet (Henri de), II, 80.
CUEN (Catherine) ou Coing, 220; II, 388.
CUEN (Henri), de Preit, 220; II, 470.
CuESMES (Sausset de), III, ccxxix.
CuEVA (Antonio de la), III, cclxxvi.
Culenborch (Hubert de), II, 331.
CuMETAiLLE, Cumecellc, Cumetable (Louis
de), 343, 344; II, 225.
CuRANGE (Limbourg), III, 62. — Salle,
40, 55, 69, 98, 120, 257; II, 194, 226.
CuRiNNES (Isabelle de), 111, 170.
CuRT. Voy. Court.
CuRTius (Rabul de), nom erroné. II, 343.
Peut-être un de Preit.
CUSANCE. Voy. BÉATRIX.
CuTTECOVEN (Limbourg). Eglise, II, 60.
CuYCK (Elisabeth et Marie de) de Boxtel,
II, 330.
CuYCK (Henri de), II, 134; III, cxiii.
Cygne (du). Voy. Zwane.
Dabeton. Voy. Abeton.
Dabo. Voy. Dachsbourg.
Dachou (de) ou d'Achou, H, 343 (tableau).
Dachou (Amel de) dit de Parfondry, 152,
267, 447; II, 265, 343; III, 185.
Dachou (Baudouin de), fils le Muweal,
266; II, 327, 343; III, 185.
Dachou (Baudouin de), dit de Parfondry,
changeur, 267; II, 343; III, 185.
Dachou (Catherine de Preit dite de), 323,
420; II, 321, 343.
Dachou (Henri de), III, 185.
Dachou (Isabelle de), 324, 391; II, 343,
355.
Dachou (Jean de), du lignage de Preit,
323, 325, 352, 377, 391, 420; II, 343.
Dachou (Jean de) dit de Parfondry, secré-
taire de la Cité et des XII des ligna,ges,
267, 288; II, 343; III, 185.
Dachou (Jean ou Jean-Amel de) dit de
Parfondry, 267, 444, 447; II, 334, 343.
Dachou (Maghien de), 325; II, 343.
Dachou (Marie I de), 324, 352; II, 343,
385; III, 185.
Dachou (Marie II de), 267; II, 343.
Dachou (N. de) dite de Parfondry, 267;
II, 343.
Dachsbourg, aujourd'hui Dabo dans l'an-
cienne Alsace. Comtes, 111, cxxui,
cccxvH. Voy. Albert, Hugues.
Dachsbourg (Hugues de), II, 237.
Dachsbourg (N. de), dame de Haneffe,
126; II, 237.
DaEMS, III, CCLXXVII.
Dagobert I'', roi des Francs, II, 94.
Dalem (Guillaume de) dit de Fraipont,
haut voué de Mortier, maïeur de Her-
stal, II, 169.
Dalenbrouck (Limbourg hollandais). Voy.
GoDEFROiD, Jean.
Dalhem (Liège), II, 322; III, 74. — Ter-
re, seigneurie, 67, 126, 200, 217, 354,
355, 413; II, 288, 361, 386, 435; III,
136. — Seigneurs. Voy. Hochstaden.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
261
— Châtelains, 220; II, 209. Voy. Bergh,
BeruoRj Bervouts, Bombaye, Bue,
Chinville, Diest, Fraipont, Jean, Mé-
RODE, Modave, Preit (Silkin de), Schô-
nau, Trixhe, Visé, Wavre, Welken-
HUYs, YsscHE. — Echanson.Koy. Yssche.
Maïeur. Voy. Ruffus. — Drossard. Voy.
Bergh.
Damage (Henri), II, 443.
Damage (Isabelle), II, 443.
Dame-Yde (Paulus), II, 414.
Dammartin-en-Goele (Seine et Marne).
Comtes, lignage, 10; III, lxxvii, lxxviii,
LXXXII, LXXXIV-LXXXVI, XC, XCI, CXXIV.
Voy. Albéric, Pierre, Renaud, Trie.
Dammartin (Mahaut de), III, lxxxv.
Dammartin (Rasse de) aile Barbe, préten-
dument frère du comte de Dammartin,
7-9; II, 440; III, vi, xxx, xxxiii, xliii.
LV, LXXVII-LXXIX, LXXXI, LXXXII, LXXXVI,
XCI, ccLiii. Voy. Donmartin.
Damoiseau (le). Voy. Davister, Flémal-
le, Hermée, Lexhy, Preit, Velroux.
Daniel, carme, évêque de Mota, suffra-
gant de Trêves, évêque de Verdun, 284.
Daniel, prêtre, II, 465.
Darion (Liège). Seigneurie, 120. — Sei-
gneurs. Voy. Hautepenne. — Cour ju-
rée de Saint-Denis, II, 316. Voy. Sot-
TEAUL.
Darion (Amoul de), II, 462; III, 18.
Darion (Gilotin de), II, 400.
Darion (Granidjoie de), 451, 456; II, 402,
492.
Darion (Wauthier de), II, 400.
Datin. Voy. Athin.
Daun (Euphémie de), II, 414.
Daussoulx (Namur), II, 343.
Daussoulx (Baudouin de), chevalier, II,
343.
Dave (Namur). Seigneurie, etc., 17, 18,
21; II, 163. — Seigneurs, 15, 134; III,
41. Voy. Dave, Elzée.
Dave (de), 99, 195 (armes); II, 190, 191
(tableau, armes); III, cclxviii, cclxix,
30 (armes), 31.
Dave (Blanche de), 19, 23; II, 191.
Dave (Cunégonde de), 19, 23, 24; II, 191,
308.
Dave (Gilles de), chanoine de Saint-Lam-
bert, abbé séculier de Dinant, 177, 178;
II, 34, 190; III, 163.
Dave (Godefroid de), chanoine de Saint-
Lambert, abbé séculier de Ciney, sei-
gneur de Dave, 177, 178; II, 34, 190;
III, 163.
Dave (Godefroid sire de), chevalier, bafflli
de Thuin, bailli du comté de Namur,
18,20, 487; II, 191; III, cxix.
Dave (Guillaume de) dit Clichet, 177, 178;
II, 190.
Dave (Guy de), seigneur de Ligny, 19, 23,
487; II, 191.
Dave (Henri de) en 1203, II, 130.
Dave (Henri de), chevalier, châtelain de
Bouillon, 177, 178; II, 190.
Dave (Ide de), religieuse au Val-Notre-
Dame, 177; II, 190.
Dave (Isabeau de), 177; II, 190.
Dave (Marie de), 21 ; II, 163, 191.
Dave (Moreau de), nom d'un cheval, III,
41, 42.
Dave (N. de), 138; II, 140, 191, 267.
Dave (Otte Stochar de), II, 115.
Dave (Thibaud I de), 17; II, 190.
Dave (Thibauld II de), sire d'Elzée, 17;
II, 190.
Dave (Wamier I de), chevalier, seigneur
de Dave et de Henripont, mambour du
pays de Liège, 17, 177; II, 190, 395;
III, CCLIX.
Dave (Warnier II, sire de), mambour de
262
TABLE ALPHABÉTIQUE
l'évêque, puis du pays de Liège, 17, 20;
II, 190, 429.
Dave (Warnier III sire de), 21, 104, 120,
138, 186, 194; II, 158, 163, 191, 215,
267.
Dave (Warnier IV de), sire de Ligny, 23;
II, 148, 191.
Daverdisse (Henri de), 98; II, 81, 164.
Daverdisse (Hustien de), 98.
Daverdisse (Jean de), 347; II, 173.
Daverdisse (Simon de), 98.
Daverdisse (Yolande de), II, 306; III,
180.
David, prénom, III, cclii.
Davipont en la terre de Dalhem (Jean
de), 217; III, 177.
Davipont (N. de), 217.
Davipont (Renard de), 85.
Davipont (Ulric de), 217.
Davipont (X. de), II, 167.
Davister (le damoiseau de), son fils et sa
fille, 272; II, 364.
Dazbourg. Voy. Dachsbourg.
Delaite (M"^ Julien), III, lxxviii-lxxxi, xc.
Del Rey (Ernest), jésuite, hist<Mien, III,
CCLXXXII.
Denée (Namur). (Renier seigneur de), 49,
111; II, 398.
Denée (N. de), 49, 111; II, 176.
Denis, II, 377.
Denville, dépendance de Miéoret (Na-
mur), 269.
Denville (de), II, 192 (tableau, armes).
Denville (Anselme de), 269, 271 ; II, 192.
Denville (Everard de), 269, 271; II, 192.
Denville (Gérard I de), 269, 270; II, 192,
471.
Denville (Gérard II de), II, 192.
Denville (Gérardin de), 270; II, 192.
Denville (Guillaume de), 108, 269, 271;
II, 192.
Denville (Hugues de), 269, 271 ; II, 192.
Denville (Jean I de), chevalier, 269, 271 ;
II, 192, 277.
Denville (Jean II de), bailli du Ck)ndroz,
prévôt de Bouillon, 54, 116, 269, 270,
314, 445; II, 78, 192, 329; III, 180.
Denville (Jean III de), 54, 116, 270, 314;
II, 192, 307 (où il est erronément qua-
lifié prévôt de Bouillon), 379.
Denville (Jean IV de), 270; II, 192.
Denville (Jean Drumar de), 271 ; II, 192.
Denville (Julienne de), religieuse au Val-
Notre-Dame, 270; II, 192.
Denville (Marie de), II, 192.
Denville (N. de), religieuse au Val-No-
tre-Dame, 270; II, 192.
Denville (Oude de), 270; II, 192.
Denville (Sophie de), 247; II, 212.
Denville (Thierri de) dit Drumar, 269,
271; II, 83, 192.
Denville (Thierri de), moine de Saint-
Hubert, prieur de Bouillon, 270; II,
192.
Denville (Walter de), chevalier, II, 212.
Denville (Walter de), chanoine de Flône,
II, 212.
Dercy (Aisne). Seigneurs. Voy. Herbigny.
Derunes (Jean), curé de Fexhe-lez-Slins,
II, 38.
Dessener (Adèle de), 297; II, 234.
Dhuy (Namur), II, 423. — Seigneurie, II,
241. — Seigneurs. Voy. Dhuy.
Dhuy (Désirée de), dame de Dhuy et de
Bayart, 386; II, 248.
Dhuy (Jean de), dievalier, 386.
Dhuy (N. de), II, 241.
Dhuy (Philippe de), chevalier, II, 318.
Diable (Jean le), 479; II, 339.
Diane, prénom, III, cclu.
Diavolos (les) de Herstal, 250; III, 41.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
263
DiAVOLOs (Goffair li), meunier de Herstal,
II, 441.
DiAVOLOs (Henri fils de Pirar le), de Wan-
dre, III, 158.
DicK (Abeuse ou Wabeuse del) dite de
Froidcourt, dame de Froidcourt, II, 414.
DicK (Guillaume del) dit de Froidcourt,
11,414. ;
DiCK (Jean del), bâtard de ReiffersCheidt,
châtelain de Salm, seigneur de Froid-
court, maïeur de Lorcé, 245; II, 414.
DiCK (Jean del) dit de Froidcourt, II, 414.
DicK (Jeanne del) dite de Froidcourt, II,
414.
DiEPENBEEK (Limbourg), 224; II, 57, 332;
III, 32, 137. — Seigneurie, II, 193; III,
XVII, 150. — Seigneurs, 312; III, 32,
146, 150, 151. Voy. Diepenbeek, Ga-
VRE, MONDERSDORP.
Diepenbeek (de), 223, 411; II, 193 (ta-
bleau, armes); III, cxix.
Diepenbeek (Aelis de), II, 193.
Diepenbeek (Elisabeth de), 416; II, 193;
III, 113.
Diepenbeek (Gilbert I de), II, 193.
Diepenbeek (Gilbert II de), 416; II, 60,
61 (sceau), 193.
Diepenbeek (Henri sire de) et de Brus-
them, chevalier, avoué de la Cité de
Liège, 416, 417; II, 193; III, xv, 113.
Diepenbeek (Jacques I, sire de), cheva-
lier, 452; II, 30, 134, 193, 285; III, ex.
Diepenbeek (Jacques II sire de), 416; II,
30, 153, 193; III, ex.
Diepenbeek (Justine de), II, 193.
Diepenbeek (Lambert avoué de), II, 126,
430; III, cxxi.
Diepenbeek (Louis I, II, III de), II, 129,
193.
Diepenbeek (Louis IV sire de) et de Brus-
them, chevalier, sénéchal de Looz, sé-
néchal de Brabant, avoué de Liège, pair
de Saint-Lambert, 411, 416; II, 193;
III, 112, 113.
Diepenbeek (N. de), 416, 417; II, 193.
Diepenbeek (Wiric de), II, 193.
Dieppe (France), III, viii.
DiEST (Brabant), ville, 461; III, ccxviii.
— Seigneurie, 229. — Seigneurs, 24,
66. — Eglise, III, exxi.
DiEST (de), 42, 154 (armes); III, cxix.
DiEST (Agnès de), 24; II, 308.
DiEST (Arnold de), II, 134.
DiEST (Jean I de), 81; II, 362.
DiEST (Jean II de), 229. .
DiEST (Marie de), II, 330.
DiEST (Thomas de), chevalier, II, 140.
DiEST (Thomas de), seigneur de Zeelhem,
châtelain de Dalhem, 96; II, 61, 436.
DiEST (Thomas sire de), châtelain d'An-
vers, seigneur de Sichem et de Zeel-
hem, chevalier, 80, 228, 229.
DiEST (Yolande de), 96; II, 294.
DiETEREN, dépendance de Susteren (Lim-
bourg hollandais), III, 147.
Dieu d'amour. Voy. Abée.
DiLSEN (Limbourg), 333; II, 4.
DiMissiON. Voy. Mission.
Dînant (Namur), 54, 63, 154, 237, 256,
271, 294; II, 192, 201, 279, 307, 409;
III, XXV, 3, 4, 145. — Avouerie, 132. —
Avoués. Voy. Walcourt. — Echevins.
Voy. WAUDREeHÉEZ. — Abbé séculier.
Voy. Dave. — CosTRE. Voy. Naveau.
— Precentor. Voy. Rose. — Maître
d'école. Voy. Haghendor.
Dînant (de), II, 413 (tableau, armes).
Dînant (Adèle de), 115; II, 413.
Dînant (Agnès de), 115,282; 11,219,413.
Dînant (Baudouin de), échevin de Liège,
112; II, 413, 429. Voy. Saint-Servais.
Dînant (Catherine de), 114, 286; II, 270,
413.
Dînant (Gérard de), II, 413, 443.
264
TABLE ALPHABÉTIQUE
Dînant (Gertrude de), II, 413.
Dînant (Gobert de), 112, 114, 282; II,
156, 299, 413.
Dînant (Gobert de), chanoine de Saint-
Mateme, II, 413.
Dînant (Helwy de), II, 73.
Dînant (Henri de), tribun, II, 9, 413.
Dînant (Jean de), plusieurs, 114; II, 50,
270, 413.
Dînant (Maghin de), III, 175.
Dînant (Marie de), II, 413, 444.
Dînant (N. de), II, 429.
Dînant (Wamier de), II, 9. Voy. Warnier.
Dion (Marie de), III, cclxxxii.
DixMUDE (Thierri de), III, cxxi.
Dobelstein (Godefroid), II, 475.
Dodon, villicus de Huy, III, clii.
DoLLENDORFF (Pierre de), sire de Cronen-
bourg, 81; II, 362.
Domino (Wautier), changeur à Huy, 296;
II, 425.
DoMiTiON. Voy. Mission.
DoNCEEL, personne, III, ccccxix.
DoNCEEL (Liège), III, cxii, cxxxiii, clxvii.
— Seigneurs. Voy. Donmartin, Ha-
NEFFE.
DoNCHEiRE (Laurent de), II, 90.
Donck (Claes van der), II, 390.
DoNGELBERG (Brabant). Seigneurs. Voy.
Dongelberg, Malaise.
DONGELBERG (de), III, CCCXXIII.
Dongelberg (Gérard, chevalier de), III,
cxciv.
Dongelberg (Gilles de), II, 133.
Dongelberg (Henri de), chevalier, sire de
Longchamps, Blehen, Marilles, 92.
Dongelberg (Jean Ide), chevalier, sei-
gneur de Longchamps, 55; H, 275.
Dongelberg (Louis de), chevalier, sire de
Dongelberg, 387; II, 248.
Dongelberg (Oude de) dite de Long-
champs, 92; II, 380.
Dongelberg (Reniw de), chevalier, II,
131.
Dongelberg (Rodolphe de), II, 125.
Donmartin, dépendance de Saint-Geor-
ges-sur-Meuse. Seigneurie, village, 9,
127; III, Lxxvii, Lxxviii, lxxx, lxxxi,
Lxxxiii, Lxxxvi, 35. — Bataille, 17, 40,
41, 95, 118, 139, 180, 324, 346, 360,
384, 407, 467, 476; II, 150, 156, 173,
238, 266, 343, 368, 389, 397, 417, 492;
III, Lvi, cLxxv, ccv, ccxxxiii, 26, 36, 37,
40, 42-47.
Donmartin (de), 13 (sceau), 22; II, 457,
482-484. — Cri, 10, 61, 123, 128, 131,
147, 194, 197, 218, 358, 403, 426, 436,
440, 448; II, 214, 273, 364, 410; III, vu,
X, XXXIV, XLIX, L-LII, LX, LXXVII, LXXIX,
LXXXII, LXXXIV, LXXXVI-XC, CXXIV, CLIII,
ccLix, ccLXix, 21, 30, 197. Voy. Neuf-
CHATEAU, Warfusée. Voy. Dammartin.
Donmartin (Agnès de), fictive, III, lxxxiii.
Donmartin (Amel de), fils de Libert, 11,
note; II, 482, 483.
Donmartin (Amel de), fils de Wéri, II,
482.
Donmartin (Antoine de), 1 1 ; II, 482, 483.
Donmartin (Eustache de), chevalier, mi-
nisterialis, fils de Libert, 11; II, 401,
482-484; III, Li, CLiii.
Donmartin (Eustache de) dit de Haneffe,
sire de Neufchâteau, de Haneffe et de
Donceel, chevalier, 1 1, 86, 94, 126, 127,
128, 145, 149, 154, 156, 291 ; II, 3, 194,
237, 395, 409; III, cxviii.
Donmartin (Everelme dit aussi Everlin
ou Everard de) ou de Fooz, moine de
Saint-Jacques, abbé de Saint-Laurent,
10, 11; II, 395, 482-485.
Donmartin (Fastré de), chevalier, minis-
teriaJis, 168; II, 129, 130, 401, 482,
483; III, Li, 196, 197.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
265
DoNMARTiN (Hugues de), fictif, III,
Lxxxin.
DoNMARTiN (Jean de), 1 1 ; II, 482, 483.
DoNMARTiN (Libert de), fictif, III, lxxxiii.
Voy. Dammartin.
DONMARTIN (Libert SureaJ de), sire de
Waiifusée, Danmartin, Harduemont,
Pousset, Novil'Ie, Freloux, Hermalle,
Awirs, Hautepenne, Engis, avoué de
Moma'lle, Momelette, 6, 8-11, 86, 126,
197; II, 395, 482, 483; III, ccxx, 196.
DONMARTIN (Libert dit Breton de), cheva-
lier, ministerialis, 11; II, 130, 482-485.
DONMARTIN (Libert de), fils de Fastré, II,
482.
DONMARTIN (Otton I de), dievalier, sire
de Warfusée, 10, 11, 86, 116, 117, 125-
127, 156, 197; 11,395,482-485.
DONMARTIN (Otton II de), sire et dit de
Warfusée, chevalier, 7, 12, 13, 58, 85,
124, 380; II, 7, 11, 12, 395, 396, 485-
487; III, Lxxxix, cxciv, ccliii, cclix.
DONMARTIN (Rasse de) sire et dit de War-
fusée, 3, 1 1-13, 58, 60, 85, 94, 126, 127,
131, 168, 248, 315, 406; II, 131, 281,
395, 396, 482; III, lu, lxxviii, lxxxviii,
cxxxviij CLV, cclix, cccxxv.
DONMARTIN (Renar ou Renier de), 10, 1 1 ;
II, 395, 483, 484.
DONMARTIN (Robert de), III, lxxxi.
DONMARTIN (Sébastien de), II, 401, 482,
483.
DONMARTIN (Wamier de), III, 196.
DONMARTIN (Wéri chevalier de), II,
482 (1).
DoNSTiENNES (Hainaut). Seigneurs. Voy.
Barbençon.
DoRiNNE (Guiillaume, N. et X. de), 154;
II, 409.
DoRMAEL (Brabant), 59; II, 68. — Sei-
gneurs. Voy. ScHOONHOVEN. — Châte-
lains. Voy. Attenhoven, Gossoncourt.
DoRMAEL (Hugues de), II, 123.
DoRMAEL (Walter de), 73.
DoRTMUND (Prusse). Voy. Suderman.
Douai (France), III, clxxx.
Douce (la). Voy. Wihogne.
DoucHET (Baudouin), 273; II, 206.
Douchet (Gérard) dit le Lardier, 273; II,
206, 279.
Douchet (Jean), 238.
Douchet (N.), 238; II, 279.
Doudou (Louis) de Preit, II, 470.
Doufloxhe (moulin de) à Liège, 220.
Dourlers. Voy. Orley.
E>ouzE (Paix des), 398; III, cclxi.
Doyneal (le), II, 457.
Doyns de Bovenistier, II, 72.
Doyon, dépendance de Flostoy (Namur).
Seigneurs. Voy. Jamblinne, Polarde.
Draweal (Gilles) délie Gange, 86, 311;
II, 171, 341,473.
Draweal (Gilles), II, 371, 479.
Draweal (N.), II, 371.
Draweas (Henri), citain Ide Liège, III,
167.
Drogon, abbé de Florennes, II, 128.
Droixhe, lieu-dit à Liège, 477; II, 377;
III, cxLii, 93.
DrughiNj III, ccxxx. Voy. Jupille.
Drulins (Jean), II, 394.
Drumar. Voy. Denville.
Duffel (Anvers). Seigneurs. Voy. Ber-
THOUT.
Duffel (Henri de), chevalier, 227.
(1) Les autres membres de la Pamille sont mis aux noms : Warfusée, Hardue-
mont, HermaWe, selon leurs qualifications propres.
ToMB III. 34
266
TABLE ALPHABÉTIQUE
DuFFEL (Marguerite et non Catherine de),
ainsi qu'il ressort d'un acte du 4 avril
1408 {Cartulaire de Saint-Lambert,
t. VI en préparation), 227; II, 144.
DuFFEL (Marie de), II, 224.
DULES. Voy. TiLLEUR.
DuN (Meuse), III, clxviii. — Seigneurs.
Voy. ASPREMONT.
DuoBUs MoNTiBUs (Elisabeth de), II, 390.
Durand, évêque de Liéige, III, cxlvii,
CXLVIII, CCXVIII.
Duras (Limbourg), II, 93. — Seigneurie,
forteresse, 146, 257; II, 194; III, clxii.
— Seigneurs, 146, 149; III, l, xciii, cv,
cxxi. Voy. Duras, Looz, Neufchateau,
Oyembrugge.
Duras (de), 125, 145, 146 (armes), 147;
II, 194 (tableau, armes), 323; III,
ccLxix, cccxxv. Voy. Neufchateau,
Ordange.
Duras (Arnold de), sire d'Ordange, che-
valier, appelé ordinairement Arnold
d'Ordange, 55, 183, 338; II, 194, 260,
275, 318. Voy. Ordange.
Duras (Catherine de), 43; II, 194.
Duras (Conon comte de), 146.
Duras (Elisabeth de), 147; II, 194.
Duras (Gilbert comte de), sire de Gem-
bloux et Ide Jodoigne, sire de Roche-
fort et de Walcourt, Clermont, Esneux,
145, 146; II, 126; III, xciv.
Duras (Gilles de), 490; III, 163. Lisez
Dave.
Duras (Gilles comte de), 146; II, 129;
III, CLXXII.
Duras (Godefroid de), comte de Cler-
mont, II, 128, 428. Voy. Godefroid.
Duras (Godefroid de), 490; III, 163. Lisez
Dave.
Duras (Guillaume I sire de), dit de Neuf-
château, chevalier, 43; II, 194, 318.
Duras (Guillaume II de). Voy. Ordange.
Duras (Guillaume III sire de), 43; II, 194.
Duras (Ide de), Idame de Gorssum, 43;
II, 194.
Duras (Jean seigneur de), chevalier, 43,
128; II, 194, 276; III, CLXXXii.
Duras (N. de), 146-149, 205; II, 182, 194,
421.
Duras (Pierre comte de), 146.
Durbuy (Luxembourg), 181; III, cxxii. —
Châtelains. Voy. Bastogne, Beaufort,
RiANWEZ. — Prévôts. Voy. Fizenne,
Rianwez.
Duren (Prusse), III, 137, 139.
Duselen en Taxandrie, II, 123.
Dyavelot. Voy. Diavolos.
Dyck (de), 169.
Dyck (Conrard seigneur de), 81; II, 362.
Voy. DicK.
Dyka (Henri de), archidiacre de Liège,
II, 133.
DYTRE. Voy. DiETEREN.
E
Eawaille (Jean ide Roiseux 1'), 392, 395;
II, 349. Voy. RoYSEUX.
Ebalus, doyen de Saint-Paul, II, 485.
Eben-Emal (Limbourg). Seigneurie, II,
489. — Seigneur. Voy. Liers. — Voy.
Emal.
Ebermûnster (Alsace), III, cxxv.
Eberwiniacus. Voy. Evegnée.
Ebroin, II, 209; III, cxii.
Ebroin (de Fléron?), chevalier, II, 433.
Ebroin (de Solier?), 468; II, 402, 422.
ECAUSSINNES (d'), III, CCLXVIII.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
267
EcAUssiNNES (Agnès d'), 107.
EcAUssiNNES (Aleman d'), chevallier, 387;
II, 248.
ECAUSSINNES (Andrieu bâtard d'), 107.
ECAUSSINNES (Clarisse d'), dhanoinesse de
Nivelles, 107.
ECAUSSINNES (Gérard d'), chevalier, sire
de Ruesne, 107; III, cxcix.
ECAUSSINNES (Gertrude d'), ohanoinesse
Ide Maubeuge, 107.
ECAUSSINNES (Isabelle d'), chanoinesse de
Maubeuge, 107.
ECAUSSINNES (Jaque d'), religieuse à Epin-
lieu, 107.
ECAUSSINNES (Jeanne d'), 107.
ECAUSSINNES (Mahaut d'), chanoinesse de
Maubeuge, 107.
ECAUSSINNES (Oste d'), seigneur de Rues-
ne, 107.
ECAUSSINNES (Sibille d'), chanoinesse de
Sainte-Waudru à Mons, 107.
EcHT, situé sur la Roer, d'après Hemri-
court, 24.
EcHTERNACH (Grand-Dudhé de Luxem-
bourg), III, ccLxxiv. — Avoués. Voy.
EscH.
Ecluse (1') (Zélande). Seigneurs. Voy.
Guillaume.
Ecosse, III, clxxxiii. — Guerre, 225.
ECUYERS, III, CCXI-CCXIV.
Edelbampt (Guillaume ou Gérard d'), 94;
II, 204
Edelbampt (Juette d'), 224; II, 382.
Edelbampt (Louis d'), II, 383.
Edelbampt (Louis d'), dit de Thys, 224;
II, 382.
Edelbampt (N. et X. d'), 224; II, 382.
Edouard III, roi d'Angileterre, 78; III,
CLXXXI, CCVII.
Eem (Jeanne van der), II, 303.
Egela, III, 169.
Eger (d'). Voy. Eyghre.
Eghezée (Namur). Seigneurs. Voy. Eghe-
zée, Looz, Walhain.
Eghezée (Guilaume sire d'), 156, 157; II,
393.
Ehein (Liège), 54. Seigneurs. Voy. Ehin.
Ehin (Ided'), 481; II, 227.
Ehin (Jean d'), chevalier, II, 440.
Ehin (Jean d'), écuyer, 481.
Ehin (Jean d'), chanoine de Huy, 481;
II, 227.
Elbert, archidiacre de Liège, II, 128.
Elch, nom flamand d'Othée, III, ccxxxi.
Elderen, III, ccxxxi. Voy. Genoels-El-
deren, S'Heeren Elderen.
Elderen (d'), II, 195 (tableau, armes);
III, 29. Voy. Hamal. — Les membres
de cette famille sont inldifféremment
appelés d'Elderen ou d'Odeur.
Elderen (Elisabeth ou Isabelle d'), II,
195,319.
Elderen (Gilles d'), chanoine de Tongres,
II, 311.
Elderen (Godenoul I d'), chevalier, II,
134, 195; III, cxiii, 167.
Elderen (Godenoul II d'), sire de Ge-
noels Elderen, 331; II, 195.
Elderen (Godenoul III d'), sire de Ge-
noels Elderen, baiîli (du comté de Looz,
332; II, 195.
Elderen (Godenoul IV d'), auteur de la
branche de Croenendal, II, 195, 319.
Elderen (Goswin d'), chevalier, II, 195;
III, 167.
Elderen (Goswin d'), écuyer, II, 195, 442.
Elderen (Guillaume d'), chevalier, dit
aussi d'Odeur, 65, 331-333, 336, 372;
II, 195, 385; III, 167.
Elderen (Guillaume d') ou d'Odeur, dit
Ide Jardin, 333, 418; II, 30, 195.
Elderen (Guillaume d'), II, 195, 346.
Elderen (Herman d'), sire de Genoels
Elderen, 332; II, 195, 226; III, 190.
268
TABLE ALPHABÉTIQUE
Elderen (Isabelle d') ou d'Oldeur, dite de
Jardin, 333, 417; II, 195, 261.
Elderen (Jacques d') ou d'Odeur, dit de
Jardin, 333; II, 195.
Elderen (Jean d') ou d'Odeur, 331-333;
II, 195, 200.
Elderen (Jean d'), II, 195.
Elderen (Jean-Louis d'), évoque de Liè-
ge, 65.
Elderen (Marie d'), 332; II, 195.
Elderen (N. d"), 65, 331, 333; II, 195,
202.
ElÉONORE de VeRMANDOIS, III, CLXXII.
Elewyt (Brabant). Seigneurs. Voy. Wa-
VRE.
Elgold, ministériallis liégeois, III, cxl.
Elisabeth, II, 6, 226, 279, 326, 451, 466;
III, cxxiv, 178, 184, 186.
Elisabeth dame de Warfusée. Voy. War-
FUSÉE.
Ellezelle (Hainaut), II, 18.
Elnoit (Humbert d') ou del Noet, 402,
440.
Elnoit (X. d'), 402.
Elouges (Hainaut), II, 244. Voy. Loges.
Elouges (d'), 170; II, 244.
Elouges (Drion d'), chanoine de Bonne-
Espérance, II, 244.
Elouges (Fagle d'), 170-172, 490; II, 245;
III, ccxxxv. Voy. Hemricourt (M"" de).
Elouges (Francon d'), chevalier, II, 244.
Elsloo (Limbourg hollandais). Seigneurs.
Voy. BORN, SCHÔNAU.
Elsloo (Arnold d'), en 1111, II, 125, 126.
Elsloo (Amoul d'), chevalier, sire d'O-
thée, II, 20.
Elsloo (Amoul d'), chevalier, 1 14.
Elst (Jean van ou van Ider), II, 224.
Elzée, dépendance de Dhuy (Namur). Sei-
gneurs. Voy. Dave.
Elzée (d'), 177, 178 (armes); III, cclix.
Elzée (Agnès d'), 20; II, 191.
Elzée (Henri d'), 347.
Elzée (Jean d'), chanoine et prévôt de
Saint-Aubin à Namur, 177; II, 190.
Elzée (N. d'), 'dame de Longchamps, 92.
Elzée (Thibaud d'), chevalier, sire de
Longchamps et de Dave, 17, 177; II, |
190, 244, 245.
Elzée (Thibaud d'), chevalier, 177; II,
190.
Elzée (Thibaud d'), fils de Henri, 347.
Elzée (Warnier d'), sire de Longchamps,
chevallier banneret, 177, 193; II, 190,
215.
Emal, dépendance d'Eben-Emal (Lim-
bourg). Seigneurs. Voy. Eben, Liers.
— Eglise, 147.
Emal (d'), III, 30 (armes).
Emal (Gislebert d'), III, 184.
Emal (Renchon d'), III, 178.
Embour (Liège), II, 81, 86, 494; III, cxlh.
— Maires. Voy. Preit.
Embour (Clarembaud, Gérard, Martel et
Yolanlde d'). II, 453.
Emeville, dépendance de Flostoy (Na-
mur). Seigneurie, 48, 255, 256. — Sei-
gneurs. Voy. CoiR, Marcins.
Emeville (d'), III, CXI.
Emeville (Ailid d'), II, 470. Voy. Preit
(Ailid de).
Emeville (Godefroid d'), II, 129.
Emeville (Henri d'), 180. Voy. Marcins.
Emeville (Julien d'), II, 129, 130.
Emeville (Mathilde d'), 180; II, 392.
Emmelsdorff (Thierri d'), II, 146.
Emmerich, idans la régence de Dusseldorf.
Prévôts. Voy. Bronchorst.
E.mmon, chanoine de Saint-Lambert, II,
123.
Emmon, comte de Looz, II, 124.
Empire de Constantinople. Voy. Ma-
nuel.
Empire (Saint) et Empire d'Allemagne,
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
269
Empereurs et rois des Romains, II, 96,
100, 101; III, Lxxiv, cLXVi, clxviii,
CLXxv, ccLXiv, 60, 62-64, 137. Voy. Al-
bert, Charlemagne, Charles, Con-
rad, Frédéric, Henri, Lothaire, Louis
le Débonnaire, Louis de Bavière, Ma-
xiMiLiEN, Otton, Philippe, Rodolphe
de Habsbourg, Sigismond. — Ardhi-
chancelier. Voy. Trêves.
Emptinne lez-Ciney (Namur). Seigneurie,
29. — Seigneurs. Voy. Argenteau,
Brouck, Corswarem.
Enchastre. Voy. Castert.
Eneberghe (sire Herman de), II, 4.
Eneilles, dépendance de Grandhan (Lu-
xembourg). Avouerie de l'alleu, III,
181.
Enfflart (Guillaume), II, 441.
Engars (Jean), 478; II, 337.
Enghien (Hainaut). Seigneurie, 108. —
Seigneurs, 108; III, LXVii.Koy. Enghien,
Luxembourg.
Enghien (Catherine d') de Kestergat, 138;
II, 267.
Enghien (Calart d'), seigneur de Kester-
gat, chevallier, 386.
Enghien (Gérara d'), châtelain de Mons,
seigneur d'Havre et de Biévène, puis
seigneur de Seraing-le-Château et de
Warfusée, 27; II, 239; III, xxvii.
Enghien (Gérard d'), chevalier, seigneur
de Wilresies et de Warfusée, 28; II,
239.
Enghien (Isabeau d'), 108.
Enghien (Isabelle d'), 368; II, 248.
Enghien (Louis d'), seigneur d'Enghien,
comte de Conversan, 108.
Enghien (N. d'), 28; II, 239.
Enghien (X. d'), seigneur de Bassilly et
de Haut-Silly, 108.
Engis (Liège). Seigneurie, etc., 10, 415;
II, 39; III, cxxiii. — Seigneurs, 434; II,
256; III, cxxiii. Voy. Awirs, Donmar-
TiN, Hochet, Horion, Rouveroy.
Englebert de LA Marck, prévôt puis évê-
que de Liège, 27, 32, 80, 83, 88, 132,
161, 201, 289, 312, 326, 327, 341, 380,
419, 450; II, 91, 104, 105, 119, 347,
451; III, XXXV, 3, 4, 77.
Enguerrand, ministerialis, II, 126.
Enhet, dépendance de Chevetogne (Na-
mur). Seigneurs. Voy. Montzée.
Enixhe, entre Wonck et Eben, 65, 66.
Voy. Fexhe.
Enjorand, oncle de Jean de Nivelle, II,
460.
Entailleur (Jean 1') de Fexhe-'lez-Slins,
II, 38.
Entailleur (Jean ou Hanet I') de né-
malle, II, 228, 437.
Entailleur (Libotte fils de feu 1') de
Flémalle, II, 228.
Entre-Deux-Ponts, lieu-dit à Liège. Voy.
ROSSEAL.
EnTRE-SaMBRE-ET-MeUSE, III, CXI.
Envoz (Annevoie). Voy. Malaise.
Epinlieu-lez-Mons (Hainaut). Abbaye, III,
Lxxxiii, ce. — Religieuses. Voy. Ecaus-
sinnes.
Eprave (Namur). Seigneurie, 62, 64.
Eracle, évêque de Liège, III, cLXiv.
Erasmi (Simon), III, cdxv,
Erckenteil (Marie d'). Voy. Argenteau.
Ereffe, dépendance de Marchin (Liège).
Seigneurie, 85.
Erkenmar, serf, III, ccxviii.
Erluin, évêque de Cambrai, III, clxvi.
Ermengarde, II, 22, 384.
Ermentrude, 247; II, 10, 212.
Ermesinde, comtesse de Namur, III,
CXXVII.
Ernekin, maire d'Oreye, II, 12.
Ernest de Bavière, évêque de Liègp, III,
198.
270
TABLE ALPHABÉTIQUE
Ernst, savant, III, xlvi.
Erpion (Hainaut). Seigneurie, II, 77.
Erwitte (les députés d'), III, cxxxvi.
ESCH-SUR-LA-SURE (d'), III, CXI.
EscH (Frédelon d'), avoué d'Bchternach
et de MaJmedy, II, 250.
EscH (Giselbert d'), résidant à Hermalle,
II, 250.
EscH (Godefroid d'), croisé, II, 250.
EscH (Henri d'), croisé, II, 250.
EscH (N. d'), II, 250.
ESCHWEILER (d'). Voy. HUCKELHOVEN.
EscLAiBEs (Fastré seigneur d') et de Res-
saix, III, ccxLviii.
EscLAiBES (Gérard d'), chevalier, III, lxvii.
EscLAiBES (Jacques d'), bâtard, III,ccxlviii.
EscLAiBES (Marie d'), III, ccxlviii.
EsLOGES, EsLOUGES. Voy. Elouges, Lo-
ges.
EsNEUx (Liège), III, lvii. — Château, sei-
gneurie, 146, 259, 378, 379. — Sei-
gneurs. Voy. Argenteau, Clermont,
Duras.
EsNEUX (d'), 258, 259; III, lvii.
Esneux (Adèle d'), 74, 75; II, 362.
EsNEUX (Gertrude d'), 75, 328; II, 62, 173,
301, 320.
EsNEUX (GuilHaume d'), 95; II, 250.
EsNEUX (Henri d'), II, 28, 29, 471.
EsNEUx (Thomas d'), chevalier, 75, 328;
II, 301.
Espagne (1'), III, CLXXxiii, ccxxxv.
EsPiERRE (Jean d'), Ide Tournai, tabellion,
II, 38-40.
EspiNOiT (vivier d'), à Gesves, II, 80.
Etalle {Estable), en la comté de Chiny
(Luxembourg), 270.
Etienne, abbé de Saint-Jacques, II, 125,
128.
Etienne, cuisinier, III, cxlvii.
Eu (comtesse d'). Voy. Alix.
Eugène III, pape, III, lviii.
EUGON (de Champion?), sénédial du com-
te de Namur, III, cxxvi. Voy. Champion.
EUPEN (Liège). Manoir, II, 268.
Eure. Voy. Heure.
EusKiRCHEN (Prusse Rh^ane). Seigneu-
rie, 164.
Eustache, avoué de Hesbaye, II, 129;
III, lviii.
Eustache, moine de Saint-Laurent, II,
483.
Eva, II, 128.
Eve (Evrard d"), prévôt de Durbuy, 369;
II, 231.
Eve (Gilles d'), seigneur de Jamblinne,
III, cclxxxv.
Eve (Isabeau Id'), III, cclxxxv.
Eve (Jacquemin d'), seigneur de Vyle-en-
Condroz, 369; II, 231.
Eve (Marie d'), III, cclxxxvi.
Evegnée (Liège), anciennement Eberwi-
niacus, Evemeis, II, 1, 55, 209, 353,
433; III, 139. Voy. Fléron.
EvEGNÉE (Everwin dit le Meunier d'), II,
433.
Evelette (Namur), 155; H, 409.
EvERBERG (Brabant), 21; II, 140.
Everelme, abbé de Saint-Laurent, III,
XXXIX. Voy. DONMARTIN.
Everelme, éohevin ou serviteur de l'ab-
baye de Saint- Laurent, II, 485.
Everelme, ministerialis liégeois, III, cxl.
Everelme (de Jeneffe?), II, 485, 486.
EvERGNicouRT (Aisne). Prieurs. Voy,
Vylhe.
Evrard, ministerialis, II, 124.
Evrard, serviteur de l'abbaye de Saint-
Jacques, II, 125.
EVRELINUS, II, 130.
Extra Castrum (Maûieus de). Voy. Ma-
THON.
Eyck, actuellement Maeseyck. Sénéchaux.
Voy.GooR. — Maïeurs.Voy.VoRscHOVEN.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
271
— Prévôts de la ooUégiale.Koy. Awans.
Eyghre (Bernard d'), II, 310.
Eyghre (Jacques d'), 419; II, 310.
Eyghre (Jean a:'), II, 310.
Eyke (Jamoton de), 481. Erreur pour Jac-
ques d'Yve. Voy. ce nom.
Eylis, II, 444.
Eynatten (Henri d'), III, cclxxx.
Eynatten (Henri d'), seigneur d'Abée et
de Tinlot, III, cclxxxvi.
Eynatten (Henri d'), seigneur de Rei-
mersdale, III, cclxxxvi.
Eynatten (Herman d'), drossard de Stock-
hem, 224; II, 382.
Eynenberg (Guillaume d'), II, 216.
Eysden {Aspe) (Limbourg hollandais), III,
ccxxxi, 147.
Eytorf, dans le pays de Blankenberg,
113,
Faber (Isabelle), II, 383.
Fachotte. Voy. Magnée.
Façon. Voy. Faucon.
Fagle, prénom de femme. Voy. Elouges,
QUAREGNON.
Fagnolles (Namur). Seigneurs, 430.Vo>'.
RUMIGNY.
Fagnolles (de), 130. Voy. Rumigny.
Fagot. Voy. Boverie.
Failhy (Pierre de), doyen de Saint- Jean
à Liège, 377.
Failon, dépendance de Barvaux-Condroz
(Namur). Seigneur. Voy. Rochefort.
Faimes, dépendance de Celles-iez-Warem-
me (Liège), II, 72-74; III, 34. — Châ-
teau, II, 72. — Egllise, autels, hôpital,
pauvres, chapelle, 238; II, 71, 72, 74,
199; III, cxci.
FaÎmes (de). Voy. Ferme.
Faing (de), III, cxv.
Fairon, dépenidance de Comblain-Fairon
(Liège), 395; II, 349.
Fairon (Jacques de), miah-e de la cour
allodiale de Liège, II, 89.
Fakon (de). Voy. Faucon.
Falaen (Namur), II, 439.
Falcon. Voy. Faucon.
Falize (Henri délie), 115.
Falize (Winand délie), 115; II, 413.
Fall, maintenant Fall et Mheer (Lim-
bourg), 204; II, 166,249.
Fallais (Liège). Seigneurs, 364, 365 (ar-
mes). Voy. Beaufort, >57esemael.
Fallais (Ide), III, 30 (armes), 31.
Falloise (Jean deMe), échevin de Liège,
II, 333.
Falmagne (Anselme de), II, 130, 131.
Falot, du lignage de Waroux, III, lxv,
ccv, 9-11. Voy. Termogne.
Falvy (de). Voy. Nesle.
Famelette, dépendance de Huocorgne,
269; 11,277.
Fameleux, sobriquet, III, ccxxviii.
Fameleux (Jean le) de Verlaine, 224; II,
382.
Famelheux (le) de Huldenberg, cheva-
lier, 195.
Famenne (la), III, ccxxiii.
Familia (la), III, xciii, xcix.
Fanchon. Voy. Fanson.
Fancourt (Guillaume, Isabelle, Jean, Ni-
colas et Renier de), III, 170.
Fancourt (N. de), II, 225. Voy. Gothem.
Faniket, Voy. Warnant.
Fanson, dépendance de Xhoris (Liège).
Seigneurs. Voy. Bastogne, Harzé.
272
TABLE ALPHABÉTIQUE
FANSON(de), 436, 457; III, 40.
Fanson (Catherine de), 40; II, 397.
Fanson (Géraild ou Gérard Hellien de),
bourgeois de Huy, 242, 393.
Fanson (Gilles de), II, 398.
Fanson (Giloteal de), bourgeois de Huy,
144.
Fanson (Hubin de), chevalier, échevin de
Huy, châtelain de Moha, 269, 334, 335;
II, 78, 351, 399, 443, 489; III, CLXXXii,
CLXXXIII.
Fanson (Jean de), plutôt que Façon ou
Phason, 95; II, 250.
Fanson (Jeanne de), 242, 393; II, 349.
Fanson (Louis de), 91, 253.
Fanson (N. de), 253; II, 183.
Farciennes (Hainaut). Seigneurie, 120.
Farciennes (Thierri de), chevailier, III,
cix.
Farineal (Stassin), II, 491, 492.
Fastré, II, 124.
Fastrelot, cousin de Jean de Ferme, II,
73, 74.
Fastrelot (Fastré), 427; II, 189.
Fastrelot (Marguerite), 354, 427; II,
189.
Faucon (de), III, 159 (armes).
Faucon (Abraham de), échevin de Liège,
II, 426.
Faucon (Aelis de), 292; III, 159, 182.
Faucon (Everard de), 292; II, 324; III,
159, 182. Voy. Burlureal.
Faucon (Gilet de), II, 426.
Faucon (Guillaume Ide) dit Dimission, III,
XVII.
Faucon (Ide de), II, 324.
Faucon (Jean de). Voy. Fanson.
Faucon (Jeanne de), II, 153; III, xxi.
Faucon (Lorette de), II, 426.
F/incoN (N. de), 414.
Faucon (Piron de), vinier, 414; III, xvii,
xxi.
Faulx (Namur)), ou Faux, 101, 111; II,
176. — Seigneurie, 294. — Seigneurs.
Voy. Faulx, Looz, Proest.
Faulx (de), III, 166 (armes).
Faulx (Gilles de), 102; II, 198, 430.
Faulx (Isabelle de). II, 392.
Faulx (Jean I de), sire de Faulx, Jam-
biinne et Moinil, châtelain de Floren-
nes, II, 198, 430.
Faulx (Jean II de), seigneur de Thynes,
102; II, 198, 430.
Faulx (Jean III de), III, 166. La référence
est : Naveau, Analyse du recueil cCépi-
taphes de Le Fort, p. 247, n" 1607.
Faulx (Marie de), dame de Thynes et de
Faulx, 102; II, 198, 292.
Faulx (N. de), 104, 108; II, 198.
Faulx (Thierri sire de), II, 198.
Faulx (Thierri de), chevalier, sire de Thy-
nes, 101, 102; II, 198, 250, 430.
Fauquemberg (comte de), III, lxvii.
Fauquemont (Limbourg hollandais). Qiâ-
teau, seigneurie, domaine, 76, 81, 82,
161-165,336,345,365; II, 66, 112,345,
402, 454; III, xxviii, 146, 149, 157. —
Seigneurs, 62; II, 418, 420; III, 146.
Voy. Fauquemont, Schônau. — Avoués.
Voy. Bergh. — Châtelains. Voy. Frai-
pont. — Drossard, sénéchal. Voy. Tho-
real.
Fauquemont (de), 162, 196; II, 196, 197
(tableaux, armes).
Fauquemont (Aleyde de), abbesse de
Munsterbilsen, II, 196.
Fauquemont (Béatrix dame de), II, 196.
Fauquemont (Béatrix de), 164; II, 197.
Fauquemont (Elisabeth I de), 147; II,
196.
Fauquemont (Elisabeth II de), 163, 164;
II, 197.
Fauquemont (Engelbert de), archevêque
de Cologne, II, 196.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
273
Fauquemont (Gosuin de), II, 128, 129.
Fauquemont (Hene de), II, 62.
Fauquemont (Jean de), sire de Born et
de Sittard, chevalier, 163, 165, 166;
II, 197.
Fauquemont (Jean sire de), de Montjoie
et de Berg-op-Zoom, 161, 162; II, 65,
197.
Fauquemont (Marguerite de), 164; II,
197.
Fauquemont (Marie de), abbesse de Mau-
beuge, 164; II, 197.
Fauquemont (N. de), II, 196.
Fauquemont (N. de), Chanoinesse de Ri-
dhenstein, 164; II, 197; III, xxviii.
Fauquemont (Philippa dame de), 162,
164; II, 197.
Fauquemont (Philippine de), 167; II, 197.
Fauquemont (Renaud de), sire de Fau-
quemont, Montjoie, Saint-Vith, But-
genbach, 159-161, 164; II, 143, 197,
420; III, XXVIII, 24, 167.
Fauquemont (Renaud de), sire de Born
et de Sittard, 166; II, 197.
Fauquemont (Thierri I sire de) et de
Heinsberg, II, 196.
Fauquemont (Thierri II sire de), II, 196.
Fauquemont (Thierri III sire de) et de
Montjoie, 163, 164; II, 197.
Fauquemont (Thierri IV et non III sire
de) et de Montjoie, sire de Voorne, vi-
comte de Zélande, maréchal d'armée
d'Edouard, roi d'Angleterre, 161; II,
197; III, XXVIII.
Fauquemont (Waleran le Roux sire de),
de Montjoie et de Marville, chevalier,
163, 164; II, 134, 196.
Fauquemont (Waleran de), sire de Born
et de Sittard, 82, 162, 163, 165, 166;
II, 197.
Faux. Voy. Faulx.
Tome lU.
Favereal (le), de Richelle, 254; II, 184.
Voy. Richelle.
Favereal (Colar) de Richelle, 210.
Favereal (Guillaume le) de Richelle, 209,
210, 437; II, 156, 167.
Favereal (Jean le). II, 372.
Fawe (de). Voy. Anthisnes.
FÉcHiER (Alexandre de), maréchal du du-
ché de Limbourg, II, 443; III, 195.
FÉCHIER (Jean-Alexandre de), 285.
FÉCHIER (Marie de), 285; II, 161, 185,
342.
FÉcHiRs (Lambinet de), II, 48.
Fehme (Hubert de), II, 199; III, 167.
Fehme (Libert de), chevalier, II, 199; III,
cxcii. Voy. Faimes, Ferme.
Félipré, ancienne abbaye à Fromelennes
(Ardennes). Abbaye, 299. — Abbesse.
Voy. Heure.
Fenal (Catherine de), 466.
Feneur (Liège), II, 437.
Fer de Cheval (de). Voy. Froidcourt.
Fer.de moulin (maison du), à Liège, II,
298.
Fère-en-Tardenois (Aisne). Seigneurs,
165. Voy. Chatillon. -- Voy. Frère.
Ferme, actuellement Faimes, pilus ancien-
nement Fehme (de), II, 199 (tableau,
armes); III, lxiv. Voy. Faimes, Fastre-
LOT, Femme, Godefroid, Hawy.
Ferme (Baudouin de), 188.
Ferme (Béatrix de), abbesse du Val-No-
tre-Dame, II, 199.
Ferme (Fastré I de), chevalier, maréchal
de l'évêohé de Liège, 238; II, 133, 199,
286.
Ferme (Fastré II de), chevalier, 219, 238;
II, 199.
Ferme (Fastré III, du château de), II, 72-
74, 199.
Ferme (Gilles de), chevalior, avoué d'Ax-
he, II, 199.
35
274
TABLE ALPHABÉTIQUE
Ferme (Uam Gilles de), prieur du Val-
Saint-Lambert, II, 72, 74, 199.
Ferme (Guillaume I de), 238; II, 199.
Ferme (Guillaume II de), 186, 188; II,
72-74, 158, 199.
Ferme (Hanet de), II, 72.
Ferme (Henri de), II, 199.
Ferme (Humbert de), II, 7, 199.
Ferme (Isabelle de). II, 72, 73, 75, 199.
Ferme (Jean I de), 238; II, 199.
Ferme (Jean II de), II, 71-75, 199; III,
167.
Ferme (Jean I Poulhet de), chevallier, 1 12,
238; II, 71, 72, 199.
Ferme (Jean II Poulhet de), 181; II, 72-
74, 199.
Ferme (Jeannette de), II, 74.
Ferme (Libert I de). Voy. Fehme.
Ferme (Libert II de), chevalier, fondateur
de la chapelle de Faimes, II, 130, 199.
Ferme (Libert III de). II, 7, 199.
Ferme (Maldame de), II, 73.
Ferme (Marguerite de), II, 72, 199.
Ferme (Marguerite Poulhet de), 181; II,
159.
Ferme (Marie de), 219, 238; II, 199, 273.
Ferme (Renchon de). II, 72, 74.
Ferme (Renchonet de), II, 74.
Ferme (Robert I ou Robin de), II, 7, 199.
Ferme (Robert II de), maréchal de l'évê-
ché de Liège, chevalier, 238; 11, 199;
III, 167.
Ferme (Robert III de), dievailier. II, 71,
73, 74, 199,461; III, 167.
Ferme (Robert IV de), 188, 210, 252, 461 ;
II, 71, 72, 167.
Fermeté (Impôt de la), 44.
FÉRONSTRÉE (rue), à Liège, 261, 329, 455;
II, 181, 333, 352; 111, xix, xx, cDi.
Ferrand DE Portugal, comte de Flandre
et de Hainaut, III, cviii, clxxvi, cxc,
CXCI.
Ferrières (Liège). Maïeurs héréditaires.
Voy. Froidcourt.
Ferrières (de). Voy. Chênée.
Fertius (Adam de). II, 28.
Feskes (Eustache), 263; II, 449, 475.
Festeau du Jardin, II, 200 (tableau, ar-
mes); III, CXLVI.
Festeau (Isabelle) dite du Jardin, 332,
333, 372; II, 195, 200.
Festeau (Jacques) dit de Jarldin, 332, 333,
371, 374, 433, 480; H, 183, 200.
Festeau (Jacques), chanoine de Looz,
371; II, 200.
Festeau (Jean), hallier, 370; 11, 200; 111,
LXV, CXLVI, CCXIII.
Festeau (Jean), chanoine et chantre de
Looz, 371; II, 200.
Festeau (Marguerite), 372; II, 200; III,
CXLVI.
Festeau (N.), 372, 374; II, 200, 367.
Festeau (N.), béguine, 374; II, 200.
FÉTiNNE, quartier de Liège, 170; 111,
CLXXxvii, 138,
FÉTiNNE (Adam de), II, 287.
FÉTiNNE (Goffin de), III, 43.
FÈVRE (Thomas li), bourgeois de Mons,
111, CCXIII
Fexhe-le-Haut-Clocher (Liège), ancien-
nement Fexhe-le-Vouè, 437, 441 ; II, 84;
III, 191. — Seigneurie, II, 39. — Ejgli-
se, 454. Voy. Anneit, Champ.
Fexhe-lez-Slins (Liège), anciennement
Fexhe-le-Fraireuse, 123, 355, 460, 468;
11, 37, 155, 368. Voy. Bichot, Entail-
LEUR. — Eglise, 11, 37, 430. — Manoir
et hommages, II, 77. — Ciu-és. Voy.
Derunes. — Bénéfice de Notre-Dame,
II, 37.
FEXHE(Paixde),4, 15, 117, 123, 144, 157,
191, 218, 279, 325, 363, 378, 420, 440;
II, 139, 149, 150, 168, 228, 292, 308,
318; 111, Lxxv, xcvi, cxLiv, 84.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES
275
Fexhe [le Haut-Clocher] (Guillaume de),
chanoine de Saint-Pierre et de Notre-
Dame à Namur, 220; II, 388.
Fexhe [le Haut-Clocher] (Guillaume de),
219, 220, 253; II, 388.
Fexhe [le Haut-Clocher] (Isabelle de),
III, 168, 169.
Fexhe [le Haut-Clocher] (Jean, Juette,
Kathon, Libert, Marie, Odierne, Savari
de), III, 168.
Fexhe (Renard de), III, 168.
Fexhe (Renwart de), seigneur de Rocour,
III, 168.
(1) Fexhe (de), II, 201-203 (tableaux, ar-
mes); III, 30, 31. Voy. Beaurewart,
Brouck, Mont Qualhier, Schônau,
SoxHE, Tour.
Fexhe (Aelis de), béguine de Saint-Chris-
tophe, 63; II, 78, 201.
Fexhe (Ailide de), 63, 64; II, 76, 77, 201 ;
III, CCXXIH, 168.
Fexhe (Bertheiline de), dame Id'Aaz, II,
201.
Fexhe (Catherine de), II, 201.
Fexhe (Colar de), III, 168.
Fexhe (Elisabeth de), 93; II, 204.
Fexhe (Guillaume de), 359, 406, 437.
Fexhe (Guillaume de), chanoine de Saint-
Servais à Maestricht, II, 202.
Fexhe (Hawis dite Hachule de), III, 168,
188.
Fexhe (Henri I de), chevalier et dapifer,
61, 62, 70, 85, 488; II, 37, 201, 430;
III, 167, 168.
Fexhe (Henri II de), 62; II, 201, 430.
Fexhe (Henri III de), chevalier, édhevin
de Liège, sire d'Aaz, Hermée, Houtain-
Saint-Siméon, Chevetogne, 61-63, 65,
139, 208, 215, 333, 423, 442; II, 76-78,
136, 201, 430; III, xui, xxv, xlix, lxxi,
ccxxi, ccxxHj ccxxiii, 30, 130, 168.
Fexhe (Henri IV de), écuyer, avoué
d'Amry, 63, 64, 373; II, 76, 77, 201,
380; III, ccxxni.
Fexhe (Henri Botier de), chevalier, sei-
gneur de Hermée et de Skeuvre, II,
201; III, 168.
Fexhe (Isabelle de), 65, 66, 298; II, 202,
235; III, cccxv.
Fexhe (Isabelle de), chanoinesse de Mous-
tier, 63, 65; II, 78, 201; III, ccxxni.
Fexhe (Jean de), 437.
Fexhe (Jean Botier I de), 63, 64; II,
201.
Fexhe (Jean Botier II de), haidroit, sei-
gneur d'Humin, Aaz et Hermée, 64, 66,
300; II, 201, 437; III, 168.
Fexhe (Jean Botier III de), II, 151.
Fexhe (Jeanne de), 406.
Fexhe (Jeanne de) de Ghoor, 63, 68; II,
201, 223.
Fexhe (Lambert I Ide), chevalier, 62, 68,
455; 11,37, 38, 430; 111,30.
Fexhe (Lanibert II de), 63; II, 76-78, 201 ;
III, xxv, XXVUI, CCXXHI.
Fexhe (Lambert III de), fils d'Oger, 65,
66; II, 202, chanoine de Saint-Servais
à Maestricht, chapelain de Saint-Pierre
à Liège, 65, 66; II, 202; III, 168.
Fexhe (Lambert fils le Marissa de), II,
374.
Fexhe (Lutgarde de), II, 38.
Fexhe (Marie de), III, ccliv.
Fexhe (Marie et non Isabelle de), 66; II,
202.
Fexhe (Marie de), religieuse au Val-Be-
noît, 63, 64; II, 76, 77, 201 ; III, CCXXIII
(où elle est dite par erreur Marguerite).
(1) Les personnages qui suivent tirent leur nom de Fexlie-lez-Slins.
276
TABLE ALPHABÉTIQUE
Fexhe (Marie dite Maghin de), II, 166,
201.
Fexhe (N. de), 94, 215, 406, 427, 438,
455; II, 151, 189, 204, 333.
Fexhe (N. de), chanoinesse de Maubeuge,
65; II, 202.
Fexhe (Nese de), II, 202.
Fexhe (Oger de), chevalier, 62, 65, 66,
298, 331, 333; II, 195, 201, 202; III, 30.
Fexhe (Oger de) dit d'Enixhe, 65; II, 202.
Fexhe (Pierre de) dit de Brouck, 63, 68;
II, 139,203; III, 30.
Fexhe (Rasse de), 62; II, 201.
Fexhe (Rasse Maxhereit I de). Voy. Schô-
NAU.
Fexhe (Rasse Maxhereit II de), 63, 64;
II, 76, 77, 201; III, ccxxiii.
Fexhe (Renier de), 472; II, 360.
Fexhe (Rigaud de), chanoine de Saint-
Paul, de Saint-Lamibert, prévôt de Sain-
te-Croix, 63-65, 107, 459; II, 76, 77,
201; III, cil, ccxxin, 168.
Fexhe (Thierri de), sire de Burtombur,
chevalier, 13, 61; II, 201, 430; III, 168.
Fexhe (Wéri de), chevalier, III, 168.
Fexhe (X. de), 438.
Feyt (Marguerite), II, 302.
FiERABRAS, sobriquet, III, ccxxvni.
FiERBOUiLLANT, sobriquet, III, ccxxvni.
FiLOT (Liège), II, 421.
FiMALE. Voy. Vechmael.
FiZE-FoNrAiNE (Liège), 178; II, 84.
Fize-le-Marsal (Liège), 427; III, 25. —
Château, 347; II, 173, 493; III, 25. —
Seigneurie, avouerie, 170; II, 23, 24;
III, cLXXxvii. — Avoués. Voy. Hemri-
COURT.
FiZE (de). Voy. Blavereal, Cerf, Mais-
tre, Pagnon, Pagnoteas.
FiZE (Antoine de), chanoine de Saint-
Lambert, prévôt de Saint-Denis, offi-
ciai de Liège, 448; II, 257.
Fize (Fastrè de), II, 449.
FizE (Gilles de), chapelain de Saint-Lam-
bert, chanoine de Saint-Denis, 448; II,
257.
FiZE (Hanard de), III, 174.
Fize (Jean de), 250; II, 208. Ce Jean de
Fize eut trois enfants : Thierri, Agnès
et Jeanne, vivant en 1323 {Val Saint-
Lambert, charte 460).
Fize (Jean de), II, 322.
Fize (Jean de), chanoine de Saint-Lam-
bert, 448; 11,257.
Fize (Maroie de), II, 437.
Fize (Mauvoisin de), III, 18, 25.
Fize (N. de), 448; II, 257.
Fize (Ozilie de), II, 173.
Fize (Renier de), chevalier, 445, 448; II,
257.
Fizenne (Evrard de), prévôt de Durbuy,
369; 11,231.
Flacchio (Engelbert), roi d'armes de Lu-
xembourg, III, CCLXXVII.
Flagellants, secte, II, 111; III, 164.
Flamand, sobriquet, III, ccxx\'iii. Voy.
Teutonicus.
Flamengrie. Voy. La Flamengrie.
Flandre (la), 79, 134, 398; II, 303, 416;
III, LXIII, CLXXXI-CLXXXIII, CCXXXV,
CCLXIV. — Comtes, 404; II, 426; III,
ccLvii, 146, 147. Voy. Ferrand, Guil-
laume, Guy, Louis, Philippe. — Gen-
tilshommes, III, CXCVIII.
Flandre (Henri de), sire de Ninove, 81,
162, 164; III, xxviii.
Flandre (Isabeau lie), 326; II, 320.
Flandre (Raoul de), 18.
Flandre (Rifflart de), 18, 19; II, 140.
Flandre (Robert de). Voy. Namur.
Flémalle-Grande (Liège), 152, 267, 359;
II, 160, 284, 334, 343; III, 165, 183. —
Seigneurie, château, 259, 260, 262; III,
LVii, lxvi, 34. — Seigneurs, II, 430,
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
277
431. Voy. BoiLEAU, Bronchart, Flé-
MALLE. — Pauvres, 111, ccxxxiv. —
Eglise, 265; II, 235; III, 168. — Dîme,
II, 431. — Curés. Voy. Parfondry. —
Commanderie de Saint-Jean de Jéru-
salem, 260, 275; II, 205, 327. — Voy.
Entailleur, Gohaing, Houppain, Til-
LEOUL.
Flémalle-Haute (Liège), 260, 267, 447;
III, cciii. — Eglise, III, 168.
Flémalle (de), 183, 258, 259 (armes),
273 (id.), 281, 284, 421, 445, 446; II,
205-208 (tableaux, armes), 431; III,
ccLX, 11, 12, 15-17. Voy. Roche.
Flémalle, du lignage de Hamal (de), 382;
II, 207, 208 (tableau, armes), 431, 432
(armes).
Flémalle (les Bron de), 435; II, 208.
Flémalle (les de), de Haillot, II, 265.
Flémalle (Agnès Ide), 250; II, 208.
Flémalle (Agnès de) dite de Bernalmont,
115, 415; II, 153, 208, 299.
Flémalle (Ailid de), 279; II, 205; III,
cclxi.
Flémalle (AlejSandra de), 276, 442; II,
206, 328.
Flémalle (Amel, Amelot et Antoine de),
II, 432.
Flémalle (Arnold de), II, 432.
Flémalle (Baudouin de), chevalier, 221,
241, 248, 249, 262, 274, 275, 382; II,
206,259; III, 15, 74.
Flémalle (Baudouin de), père de Thierri
Bron, 415; II, 433.
Flémalle (Béatrix de), II, 432.
Flémalle (Catherine I Ide), 250; H, 208;
III, 168.
Flémalle (Catherine 11 de), 221, 276; II,
206, 273.
Flémalle (Catherine III de), II, 431, 432.
Flémalle (Daniel de), chevalier, seigneur
en partie de Flémalle, II, 431.
Flémalle (Daniel de), II, 432.
Flémalle (Geila de), 11, 431.
Flémalle (Gérard de), 11, 431.
Flémalle (Gosuin de), bourgmestre de
Liège, 207, 274, 322; II, 206, 232.
Flémalle (Guillaume de) dit aussi de la
Heid, seigneur en partie de Flémalle,
259, 260, 262, 263, 272, 276, 283; II,
205, 279; 111, LViii, 168.
Flémalle (Guillaume de), dit le Hière,
chevalier, 262, 272, 273; II, 205, 283,
457; III, ccxxxiv, 5, 13, 15, 33.
Flémalle (Guillaume de la Heid de), dit
le Champion, chevalier de Saint-Jean
de Jérusalem, 260, 457; II, 41, 205, 324,
492; 111, 15, 158.
Flémalle (Guillaume de), échevin de
Liège, 273; II, 206; III, 15.
Flémalle (Guillaume de), chevalier,
bourgmestre de Liège, 153, 221, 262,
274, 396; II, 206, 259, 273, 324, 375;
III, Lxvi, 158.
Flémalle (Guillaume ou Wilhemotte de),
du lignage de Hamal, II, 207.
Flémalle (Guillemette de), 262; II, 205,
291.
Flémalle (Henri de), fils de Baudouin,
274; 11,206.
Flémalle (Henri I le Damoiseau de), 273,
276, 442; 11, 205, 206, 450; III, CCLx,
5, 13, 15, 16, 132.
Flémalle (Henri 11 le Damoiseau de),
274,276; 11,206; 111, 15.
Flémalle (Henri III le Damoiseau de),
273, 481; II, 206, 238, 279, 283, 450;
111, 132.
Flémalle (Henri IV le Damoiseau de),
273; II, 206, 432.
Flémalle (Henri de la Heid de), 260,
352; II, 205, 324; III, 158.
Flémalle (Henri de), du lignage de Ha-
mal, II, 207.
278
TABLE ALPHABÉTIQUE
Flémalle (Herman de), célérier du Val-
Dieu, II, 432.
Flémalle (Hugues de), chevalier, sei-
gneur de Tinlot, 207, 254, 274, 349; II,
169,206,258.
Flémalle (Ide de), II, 432.
Flémalle (Isabelle de), II, 432.
Fléaulle (Jean de), chanoine de Saint-
Lambert, 274; II, 206.
Flémalle (Jean de), curé de la Madeleine
à Liège, 273; II, 206, 432.
Flémalle (Jean de), échevin de Liège,
273, 274; II, 206, 283; III, 15.
Flémalle (Jean de la Heid de), chevalier,
que Hemricourt appelle erronément
Jean de Ramet, 263, 264, 268, 272, 274;
II, 205, 350, 364, 475; III, 5, 33.
Flémalle (Jean de), fils de Henri III le
Damoiseau, 273; II, 206, 227.
Flémalle (Jean de), du lignage de Ha-
mal, II, 207.
Flémalle (Jean de) dit Domition, drapier,
290.
Flémalle (Jean de), scohier, bourgmes-
tre de Liège, II, 431, 432.
Flémalle (Jean de), père du précédent,
II, 431.
Flémalle (Jeanne de), 238, 273; II, 206,
279.
Flémalle (Jeanne de), dame de Tinlot,
274; II, 206, 367.
Flémalle (Jeanne de), du lignage de Ha-
mal, 250; II, 208.
Flémalle (Juette de), béguine, II, 431.
Flémalle (Lambert de), II, 431.
Flémalle (Lambert de), frère prêcheur à
Liège, II, 431.
Flémalle (Lambert de), du lignage de
Hamal, chevalier, II, 207.
Flémalle (les enfants du chantre de),
435.
Flémalle (Louis I de), du lignage de Ha-
mal, chevalier, maire de Liège, sei-
gneur en partie de Flémalle, II, 207,
431, 432, 433.
Flémalle (Louis II de) du lignage de
Hamal, II, 207.
Flémalle (Louis le Blon de), 250; II,
208, 251, 271.
Flémalle (Louis le Brun de), III, 168.
Flémalle (Mabile de), 382.
Flémalle (Macaire de) dit de la Heid,
chevalier, seigneur de la Heid, Flé-
malle, 116, 155, 182, 207, 216, 240,
249, 258-260, 263, 264, 272, 276, 283,
286, 293, 301, 302, 305, 322, 324, 353,
382, 395, 421, 442, 457, 466, 468; II,
185, 205, 235, 262, 279, 358, 430, 431;
III, LVI, LVII.
Flémalle (Marie de) dite de Warsage,
II, 432.
Flémalle (Marie de), novice d'Oplinter,
II, 432.
Flémalle (Marie I ou Maron de), 277;
II, 206, 282; III, 177.
Flémalle (Marie II de), 241, 275; II, 206,
262.
Flémalle (Marie de), II, 432.
Flémalle (Marie le Bron de), III, 168.
Flémalle (N. de), 53, 1 15, 182, 248, 260,
264, 274, 283, 286, 293, 297, 301, 302,
352, 382, 480; II, 185, 205, 208, 212,
227, 235, 324, 350, 352, 387.
Flémalle (Nicolas de) dit de la Heid,
chevalier, maréchal de l'évôché, sei-
gneur en partie de Flémalle, 260, 272;
II, 205; III, 5, 13, 15, 33.
Flémalle (Nicolas de), échevin de Hail-
lot, II, 265.
Flémalle (Olivier de), 274; II, 206.
Flémalle (Pierre I de), II, 431.
Flémalle (Pierre II de), II, 327, 432.
Flémalle (Radou de), fils de Thierri le
Brun, 382; II, 182, 208; III, 168.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
279
Flémalle (Simon de), II, 44, 45, 432.
Flémalle (Thierri I Ide), du lignage de
Hamal, chevalier, seigneur en partie de
Flémalle, II, 207.
Flémalle (Thierri II de), du lignage de
Hamal, chevalier, II, 207, 431, 433.
Flémalle (Thierri III de), du lignage de
Hamal, chevalier, maire de Liège, II,
207.
Flémalle (Thierri IV de) dit le Brun,
chevalier, 382; II, 208, 432, 433; III,
168.
Flémalle (Thierri V de) dit le Brun, fils
Idu précédent, III, 168.
Flémalle (Thierri VI de), fils de Louis
leBlon, 250; 11,208,271,433.
Flémalle (Thierri VII de) dit Bron, fils
de Baudouin, 115, 413, 415; II, 153,
208, 433.
Flémalle (Thierri VIII de), fils de Thier-
ri V, châtdain de Cornillon, II, 433,
445.
Flémalle (Thonard de), édhevin de Hail-
lot. II, 265.
Flémalle (Walter de) dit Bron, 51, 53,
264; II, 208, 403.
Flémalle (Walter de), fils de Pierre, II,
432.
Flémalle (X. Bron de), II, 432.
Fleppes. Voy. Opvelp, Velpen.
Fléron (Liège), 418; II, 1, 288. — Avoue-
rie, III, 138, 186. — Avoués. Voy. Ro-
che, TiETBALDUS.
Fléron (de), II, 209 (armes), 210, 270,
433; III, X, LXiv, ccxxvi, 30, 31. Voy.
Ayeneux, Cornet, Preit, Roche.
Fléron (Alexandre de), 418; II, 434.
Fléron (Alexandre Idit Sandron de), II,
434.
Fléron (Alexandre de), chanoine de Fos-
ses et de Saint-Jean à Liège, 205, 206;
II, 210.
Fléron (Anselin ou Anselme de), cheva-
lier, II, 209; III, CLVi.
Fléron (Arnoul de), II, 434.
Fléron (Amoul de), chevalier, II, 209.
Fléron (Olarembaud de), II, 433.
Fléron (D. de), II, 209.
Fléron (Ebroin I ou Everwin de), II, 1,
209.
Fléron (Ebroin II de) dit avoué de Flé-
ron, chevalier, II, 131, 209.Voy. Ebroin.
Fléron (Ebroin III de), II, 209.
Fléron (Ernekin de), II, 469.
Fléron (François-Antoine de), échevin de
Liège, III, CDVii.
Fléron (Francon Ide), miles de Evregneis,
puis convers à Cornillon, II, 1, 209;
III, cin.
Fléron (Frédéric de), II, 209.
Fléron (Gérard de), échevin de Liège,
III, CDVII.
Fléron (Gilles dit Socius de), II, 433.
Fléron (Godefrin de), II, 434.
Fléron (Godin de), II, 433.
Fléron (Isaude de), 119; II, 210.
Fléron (Jean Hurial de), II, 209; III,
LXIV.
Fléron (Jean de), écuyer, maire de Soi-
ron, 119, 201, 205, 206, 286; II, 210,
241.
Fléron (Jean de), seigneur de Tavier, II,
227.
Fléron (Jeanne de), III, 170.
Fléron (Marie de), II, 433.
Fléron (Mathias de), échevin de Liège,
III, CDVII.
Fléron (N. de), II, 209, 433.
Fléron (Nieze de), II, 434.
Fléron (Pierre de), II, 433.
Fléron (Renchon de), II, 210.
Fléron (Renecoie de), II, 434.
Fléron (Renier I, II, III de), II, 209.
280
TABLE ALPHABÉTIQUE
Fléron (Renier IV de), 485; II, 209, 270,
337, 434.
Fléron (Renier de), chevalier, maire ide
Soiron, II, 210, 433.
Fléron (messire Renier de), II, 434.
Fléron (Renier dit Renuar de), bailli du
Pont d'Amercœur, 485; II, 209, 433.
Fléron (Renier dit Renuar de), 201; II,
210; III, LXiv.
Fléron (Rigaud de), seigneur de Mont-
Saint-Hadelin, II, 434.
Fléron (Servais de), éohevin de Liège,
III, CDVII.
Fléron (Simon de), chanoine de Saint-
Paul, III, 195.
Fléron (Théodore de), échevin de Liège,
III, CDVII.
Fléron (Thierri I de), moine d'Aine, II,
209.
Fléron (Thierri II de), frère de Qarem-
bauld, II, 433.
Fléron (Thierri III de), chevalier, maire
de Soiron, 201, 205, 485; II, 210, 288,
433.
Fléron (Thierri IV de), maire de Soiron,
bailli d'Amercœur, châtelain de Mir-
wart et Lompreit, échevin de Liège,
119, 206; II, 210; III, cdvii.
Fléron (Walter ou Wautier de), seigneur
de Julémont, 119, 206; II, 210, 495.
Fléron (Wamier de), II, 434.
Fletenge, vooaWe roman de Vlytingen.
Voy. ce mot.
Fleurus (Hainaut). Curés. Voy. Meeffe.
Flockelet, II, 211 (tableau, armes).
Flockelet (Agnès), religieuse à Hercken-
rode, 311; II, 211.
Flockelet (Amel), II, 211.
Flockelet (Qarisse), II, 211.
Flockelet (Gilotiaul), II, 211.
Flockelet (Guy ou le Ghis), 330; II, 21 1.
Flockelet (Jean), II, 211; III, 190.
Flockelet (Jeanne), religieuse à Vive-
gnis, 330; II, 211.
Flockelet (Jeanne), III, 190.
Flockelet (Marguerite), religieuse à Vi-
vegnis, 330; II, 211.
Flockelet (Marie), 330; II, 211, 365.
Flockelet (N.), 341; II, 211.
Flockelet (Nicolas), plusieurs, 273, 330,
353; II, 181, 211, 373, 374; III, ccxjii,
169.
Flockelet (Thibaud), 330; II, 211.
Flockelet (Thierri), II, 211.
Flodorp (Godefroid de), II, 151; III, ccxi.
Flône (Liège). Abbaye, 95, 247; II, 250;
III, xciv, xcv, cl, clv, 166, 173, 195. —
Abbés. Voy. Coir, Lardier. — Prieurs.
Voy. SuRLET. — Chanoines. Voy. Boi-
LEAU, CoiR, Denville, Surlet, Xhos.
Flône (Paix de), 44, 237; II, 279; III, 22.
Florée (Namur), II, 7, 8.
Floreffe (Namiu*), abbaye, 193; III,
cxxvii, CCI, 59. — Abbés. Voy. Blehen,
Gerland.
Florennes (Namur), 108; II, 198. — Sei-
gneurie, III, 148, 151. — Seigneurs.
Voy. Florennes, Lorraine, Rumigny.
— Châtelain. Voy. Faulx. — Echevins.
Voy. Marché. — Abbaye, 246; III, cvi,
cvii, CLXiv, CLXviii, ccxxxiv. — Abbès,
II, 130. Voy. Chênée, Drogon, Nico-
las. — Prébende, II, 455. — Chanoi-
nes. Voy. Saint-Jacques.
Florennes de), III, cxi.
Florennes? (Amoul de), II, 124.
Florennes (Eilbert de), III, cv, cxii.
Florennes (Godefroid [le Chauve] de),
II, 123, 124, 127.
Florennes (Hugues [seigneur de]), II,
130; III, cvii, cxvi. Voy. Rumigny.
Floriffoux (Gossuin de), III, cxv.
Florzé (Everard de), II, 146; III, 185.
Florzé (Marie de), III, 185.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
281
Flostoy (Namur). Seigneurs. Voy. Ro-
che.
Flostoy (Gilles de), II, 133; III, cxlvii.
Flostoy (Louis tde), 112; II, 299, 455.
Floven, 405.
Floven (Béatrix) ou le Flovenesse de
Saint-Servais, 372-375; II, 334, 367.
Floven (Isabeau) ou le Flovenesse, 405.
Floven (Jean) de Saint-Servais, 231, 405;
II, 177.
Floyon (Nord). Seigneurs. Voy. Berlai-
KONT.
FoiR (Wéri le) de Villers, sire de Villers-
lez-jupprelle, 200; II, 288.
Folcuin de Lobbes, chroniqueur, III,
CLXXIV.
FoLOGNE (Limbourg), III, ccxxxi. — Sei-
gneurs. Voy. GossONCouRT. — Avoués.
Voy. Hannut.
FoLOGNE (de), 351 (armes, cri); III, cclix,
CCLXX, 36 (armes).
FoLOGNE (Amel de), chevalier, 351.
FOLOGNE (Christian de), II, 12.
FoLOGNE (Gilles de), chevalier, II, 22.
FoLOGNE (Jean de), II, 12.
FoLOGNE (Jean de), chevalier, 329.
FoLOGNE (Libert de), II, 12.
FOLOGNE (N. de), 351; II, 385.
FOLOGNE (Robert, Vrient I et Vrient II
de), II, 12.
Folx-les-Caves (Fouz en Brabant) (Gilles
de et li Troie de), III, 13.
Fondeur (Catherine le), II, 218.
FoNGNET (Gèra<rid), III, 43.
Fontaine, dépendance de Horion-Hozé-
mont (Liège). Château, garnison, 253;
II, 183; III, 34. — Dîmes, II, 448.
Fontaine (de), II, 212 (tableaux, armes);
III, 5. Voy. Chantemerle, Coir, Fon-
taine-l'Evêque.
Fontaine (Agnès de), 251, 481; II, 183,
213.
Tome IU.
Fontaine (Antoine I de), chevalier, 250,
402; II, 213.
Fontaine (Antoine II dit Tonette de), che-
valier, 250, 251, 257, 481 ; II, 213, 337.
Fontaine (Bamage de). Voy. Fontaine
(Jean et Renier de).
Fontaine (Eustache ou Stassart de), sans
doute Stassar de Herstal, chevalier,
châtelain de Franchimont, 250, 257; II,
134, 213; III, 158.
Fontaine (Fastré de), chevalier, 250, 257;
II, 213.
Fontaine (Gérard de), chanoine de Saint-
Jean, 247; II, 212.
Fontaine (Gérard de), moine de Saint-
Laurent, 247, 351; II, 212.
Fontaine (Gérard dé), probablement le
même que Gérard de Rulant comte de
Hozémont, II, 262.
Fontaine (Gérard de Hozémont dit de),
chantre de Saint-Lambert, prévôt de
Sainte-Croix, abbé séculier de Thuin,
250, 491; II, 213.
Fontaine (Godefroid de), chanoine de
Saint-Lambert, Paris et Cologne, rec-
teur de l'Université de Paris, 246; II,
212; III, cxcvii.
Fontaine (Guilliaume I de), chevalier, fils
de Wéri, 245, 246; II, 212; III, 169.
Fontaine (Guillaume II de), chevalier, dit
le Royde, 250, 251, 257; II, 213; III,
169.
Fontaine (Guillaume III de), 251, 257;
II, 213.
Fontaine (Jean de), chevalier, III, 168.
Fontaine (Jean I Barnage de), chevalier,
246, 247; II, 212.
Fontaine (Jean II Barnage de), 247; II,
212.
Fontaine (Jean Haneveas de), chevalier,
250, 257; II, 213.
36
282
TABLE ALPHABÉTIQUE
Fontaine (Jean Maohar de), chevalier,
250, 257, 258; II, 213, 251.
Fontaine (Juette de), 251; II, 213.
Fontaine (Marguerite de), 110, 246, 489;
II, 176,212.
Fontaine (N. de), 258, 482; II, 213, 218,
337.
Fontaine (Otton de), chevalier, seigneur
de Hozémont, 240, 246, 247; II, 212.
Fontaine (Renier Barnage I de), cheva-
lier, 246; 11,212,493; 111,5, 167.
Fontaine (Renier Barnage II de), cheva-
lier, 110, 246, 247; II, 212; III, cxcvii,
169.
Fontaine (Wauthier de), 423.
Fontaine (Wéri I de), chevalier, 240, 246-
248,402; 11,4,212, 259; III, 169.
Fontaine (Wéri II de), 251 ; II, 213.
Fontaine (Wéri de) de Preit, bourgeois
de Liège, 482; II, 337.
Fontaine (Wéri de), moine de Saint-Lau-
rent, 247; II, 212.
Fontaine (X. de), écolier à Paris, 247;
II, 212.
Fontaine (sur la), lieu-Jdit à Liège, III,
132.
Fontaine (N. de la), 430; II, 255.
Fontaine (Oury de la), 430. Voy. Fon-
taine-Saint-Servais.
Fontaine (les de la) de Waremme, 432.
Fontaine (Lambert délie), II, 477.
Fontaine-l'Evêque (Hainaut). Seigneurs,
III, ccix.Voy. Fontaine-l'Evêque, Hen-
nin-Liétard.
Fontaine-l'Evêque (de), II, 419 (armes);
III, CXI.
Fontaine [l'Evêque] (Baudouin seigneur
de) et de k Marche, 103, 204; II, 347.
Fontaine [l'Evêque] (Baudouin de), sei-
gneur de Sebourg, 18.
Fontaine [l'Evêque] (Francon, Gilbert et
Guy de), II, 128.
Fontaine [l'Evêque] (Marie de), 18; II,
191.
Fontaine-Saint-Servais (Florence délie),
III, 174.
Fontaine-Saint-Servais (Jean ideïle), 342;
III, 174.
Fontaine-Saint-Servais (Maron de la),
342; II, 365.
Fontaine-Saint-Servais (N. de la), 52;
II, 403.
Fontaine-Saint-Servais (Oury de la),
342, 430.
Fooz (Liège), 111; III, cxxii, ccxxvii. —
Garnison, III, 34, 49. — Eglise, 433,
449.
Fooz (de), 451 (armes); II, 214 (tableau,
armes); III, cclxix, 169. Voy. Hognoul.
Fooz (Ailid de), III, 170.
Fooz (Bastien Lawair de), deux, 449; II,
214; III, ccxxix, 169.
Fooz (Bastien Lawet de), chevalier, 430,
445, 449, 450; II, 214, 257, 305; III,
CCXXIX, CCLIX, CCLXVI, 169.
Fooz (Bastien Lawet de), maïeur de la
Roche-en-AiTdenne, 449.
Fooz (Elis fille de Lowair de), ÎI, 214.
Fooz (Eustache de), II, 389.
Fooz (Everelme de). Voy. Donmartin.
Fooz (Gelé de), III, 170.
Fooz (Gilles de). Voy. Hognoul.
Fooz (Guillaume de Hognoul dit de),
433; II, 256, 452, 454, 478; III, cccxvii,
170.
Fooz (Ide de), béguine de Saint-Christo-
phe, III, 170.
Fooz (Isabeau de), III, ccxxxiii.
Fooz (Janot de), III, 174.
Fooz (Jean de), 449, 450; II, 214.
Fooz (Lowar de), II, 214; III, 5, 6.
Fooz (Marguerite de), 433; II, 256.
Fooz (Marie de). II, 44, 45, 183.
Fooz (N. de), 449-451 ; II, 214, 360.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
283
Fooz (Renechon rie), III, 174.
Fooz (Renier de), prétendu dianoine de
Saint-Lambert, III, xxxiii.
Fooz (Thonard de), plusieurs, 430; II, 214,
295; III, 169, 170.
Fooz (Walter de), III, 170.
Fooz (X. de), 450; II, 214.
For (le). Voy. Villers.
FoRCEiLLES (Ebolus de), II, 125.
FoRCEiLLES (Renier de) en 1101, II, 125.
FoRCEiLLES (Renier de), chevalier, 11,420.
FoRCELHOULES (de), 347.
FoRCELHOULEs (Marguerite de), 347; II,
173.
FoRCELHOULES (Robert de), chevalier, III,
160 (armes).
FoREST lez-Bruxelles (Brabant). Reli-
gieuses. Voy. MoLiN.
FoREST (Sausset de), III, ccxxix.
Forêt lez-Prayon (Liège), 361; II, 351;
III, 163. Voy. Roche.
Forêt (Baudouin de), 351, 361; II, 385.
Forêt (Béatrix de), 361.
Forêt (Guda de), moniale au Val-Benoît,
361. La dame de Forêt et sa fille Guda
sont mentionnées en 1280 (Pauvres en
Ile, reig. XI, foL 88).
Forêt (Juette de), moniale au Va'1-Benoit,
361.
FORGON. Voy. BOMBAYE, LlXHE.
FoRGON (Jean), le fèvre de l'Isleal, III, m.
FoRiER (Gilles de), bourgmestre de Huy,
II, 432.
FoRiÈRES (Conon de), II, 3.
FoRO (de). Voy. Los, Marché.
FoRO (Jofridus de), II, 126; III, cxlix.
FoRviE (de), II, 215 (tableau, armes). P'oy.
Gennetines.
FoRViE (Baudouin de), moine de Gem-
bloux, III, 170.
FoRViE (Béatrix de), 193; II, 215.
FoRviE (Henri de), abbé d'Heylissem,
193, 434; II, 215.
FoRviE (Jacques de), III, 170.
FoRviE (Jacques de), abbé d'Heylissem,
434.
FoRviE (Jakemart de), écuyer, 50; II, 398.
FoRViE (Jean de), 188; II, 369.
FoRViE (Jeanne de), 21, 120, 186, 194;
II, 158, 191, 215.
FoRViE (N. de), 193; II, 215.
FoRviE (Otte dit Stochar de), chevalier,
120, 186, 194; 11,215.
FoRViE (Otte Stochar de) dit de Dave, II,
215.
FoRViE (Stochar I et II de), chevaliers,
193; II, 215; III, ccxni.
FoRviE (Stochar III de), 119, 120; II, 215,
241, 399.
FoRviE (X. de), d'Aische-en-Refail, che-
valier, 193; II, 215, 263.
FoRviE (X. de), moine à Gembloux, 193;
11,215.
Fossato, Fosseit, Fossé. Voy. Laminne.
Fossé (Henri de), 374; II, 200.
Fosseroulles (Robert de), chevalier, 249.
Voy. Forcelhoules.
Fosse (Namur), II, 469; III, 145. — Ab-
baye, III, Lxxx. — Prévôté du chapitre,
236. — Prévôts. Voy. Henri, Langdris.
— Chanoines. Voy. Awans, Baré, Flé-
RON, Heure, Momsteghen, Thuin.
FossEUx (Jacques de), 103.
Foui. (Gilles le), citain de Liège, III, 194.
FouRON (Liège), 212; II, 216. — Chanoi-
nes. Voy. Fraipont.
FouRON (Aimoul noble homme de), III,
cxcv.
FouRON (Catherine de), 438.
FouRON (Jean de), 438.
Fous, Fouz. Voy. Folx, Fooz.
Foyment (Rennechon le) de Montegnée,
152, 447; 11,343.
284
TABLE ALPHABÉTIQUE
Fragnée, lieu-dit à Liège, 426, 427; II,
133, 298, 340; III, 16-18.
Fragnée (Gérard de), II, 298, 337; III,
163.
Fragnée (Henri de), chevalier, II, 298.
Fragnée (Herman de), II, 455 (armes).
Voy. Marché.
Fragnée (Herman ide) ou d'Ile, dit de
Liège, hôtelier de Havelange, II, 337.
Fragnée (Ottelet de), II, 298.
Fraieneal, lieu-dit à Tourinnes, III, 136.
Fraikin, 301.
Fraikin (Jean Freyken ou), 301.
Fraikin (Jean ou Haneaz et Lambert),
301; 11,235.
Fraipont (Liège), III, lxvi. — Seigneurie,
château, etc., 211, 213. — Seigneurs,
III, ccxxxviii. Voy. Hannut, Fraipont.
Fraipont (de), 128, 243; II, 216, 217 (ta-
Weaux, armes), 394, 479. Voy. Dalem,
POLAIN.
Fraipont (Alix de), chanoinesse d'Anden-
ne, III, 170.
Fraipont (Corbeau de), III, cclxxi.
Fraipont (Emote de), 211; II, 216.
Fraipont (Gérard de), 211, 212, 214,
472; II, 216, 300, 334; III, 170.
Fraipont (Guillaume de), chanoine de
Fouron, 211; II, 216.
Fraipont (Heluid de), 115, 213; II, 217,
333.
Fraipont (Jacques (de), sire de Wodé-
mont, ohâtdain de Dalhem, chevalier,
65, 211; II, 201, 216, 436; III, 155.
Fraipont (Jean de), chevalier, 212; II,
217.
Fraipont (Jean de), chevalier, sire de
Wittem, 482; II, 178, 301.
Fraipont (Jeanne de), II, 216, 220, 436.
Fraipont (Marguerite de), religieuse de
Soleilmont, II, 217.
Fraipont (Marie de), 212; II, 217.
Fraipont (N. de), 214, 215, 243, 335, 413,
473, 483; II, 148, 153, 178, 216, 217,
371.
Fraipont (Nicolas dit Colin de), écuyer
de MeysenbroecK, échevin de Liège,
èohevin de Maestricht, châtelain de
Fauquemont, che\'alier, 212, 413; II,
153, 216, 217; 111, 130, 170, 188.
Fraipont (Nicolas dit Colin de), junior,
III, 170.
Fraipont (Renchon de), 211; II. 216.
Fraipont (Renier I de), 143, 211, 215; II,
42, 216.
Fraipont (Renier II de), chevalier, 211,
470, 472; II, 216, 217, 360; III, 188.
Fraipont (Renier III dit le Canone de),
211,213; II, 216.
Fraipont (Renier IV de), 212, 335, 336;
11,216,351.
Fraipont (Roland de), chevalier, 212; II,
177, 217.
Fraipont (Tristram sire de), chevalier,
115, 212, 213, 335; II, 217.
Fraisilhe (Jean), vicaire perpétuel de
l'église de Horion, II, 78.
Fraiture (Liège). Seigneurs. Voy. Ourte.
Fraiture, probablement dépendance de
Comblain-au-Pont (Liège). Seigneurs.
Voy. Briamont, Spanith.
Fraiture (Clémence de), 368; II, 230,
437.
France, 13, 78, 107, 124, 386, 416; II,
95,96, 102; III, Lxxvii, lxxviii, lxxxii,
XC, CLXXV, CLXXXIIIj CXCI, CXCVI, CXCVIII,
CCI, ccxxxii, ccxxxv, ccLxxxiv. — Rois,
165, 166; II, 100, 102, 104; III, CLXXiv,
CLXXXI, CLXXXIII, CCXII, CCXLI .7oy. CHAR-
LES V, Charles VI, Isabeau, Louis XI,
Louis-le-Bègue, Philippe I", Philip-
pe VI, Philippe-Auguste. — Connéta-
bles. Voy. Chatillon. — Ecuyer de la
reine. Voy. Trophardi.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
285
France (maison de), II, 94.
Francfort (Prusse), 164; III, 63, 64, 94,
137, 139. — Diète, II, 285.
Franche-Comté, III, cclxxvii.
Franche Dame. Voy. Haneffe.
Francheis (Arnoul de), II, 10.
Franchimont, dépendance de Theux (Liè-
ge), 212; III, CLix, 145. — Pays, II, 77,
298; III, VHi, 136. — Avoués. Voy.
Harzé. — Châtelains. Voy. Charneux,
Fontaine, Grégoire, Maxhereit, Moy-
lant, Polain, Rosmel, Slins.
Franchimont (Jean de Jupille fils ou dit),
II, 447; III, 196. Voy. Jupille.
Franchimont (Jean de), II, 447.
Franchomme. Voy. Hognoul, Palihou.
Franchomme (Eustache le) de Haneffe,
II, 238.
Franckenberg (de). Voy. Mérode.
Francon, abbé de Lobbes, II, 128.
Francon, évèque de Liège, III, clxiv.
Francon, diacre à Cornillon, II, 209.
Francs (Rois des). Voy. Dagobert, Pépin.
Frankar (Bertrand) de Momelette, 48.
Franquegnée (Jean de) ou Franquenies,
431.
Frasnes-lez-Gosselies (Hainaut), II, 127;
III, CXXXIV.
Frassineto (Alide kle), dame de Gorssum,
40, 43; II, 194, 229.
Frassineto (André de) ou Fressigny,
changeur à Saint-Trond, 43; II, 194.
Frayebaerts (Catherine), II, 318.
Frédéric, II, 124.
Frédéric I Barberousse, empereur, 168;
II, 101, 102.
Frédéric, chanoine de Saint-Paul à Liè-
ge, III, 197.
Frédéric (damoiseau), II, 437.
Frédéric de Namur, évêque de Liège, III,
XCIV, CV, CXLIII.
Fréduide, II, 490.
Freeren (Limbourg), 258, 460; II, 49, 85,
213, 463.
Freeren (Daniel de), II, 49, 463. Voy.
Frères.
Freke (Maron de), III, 185.
Freloux (Liège), 245; II, 414. — Sei-
gneurie, 10, 20. — Seigneurs. Voy.
CorswareMj Donmartin. Gilles et Hu-
bert de Freloux figurent comme allouens
en 1288(KaZ des EcoZiers, Cart. fol.200).
Freloux (Jeanne de), II, 228.
Frentz (seigneurs de). Voy. Mérode.
Frère (de) en Finance, II, cclxviii. Mau-
vaise lecture de Salbray. C'est Fère-en-
Tardenois.
Frères ou Freeren (de), II, 218 (tableau,
armes); III, cxcvi. — Voy. Freeren.
Frères (Agnès de), II, 218,
Frères (Baudouin de), 360; II, 218.
Frères (Constant de), II, 218.
Frères (Henri de) ou Freeren, II, 463.
Frères (Henri de), moine de Saint-Jac-
ques, II, 218.
Frères (Jean I de) ou Freeren, II, 21,
218.
Frères (maître Jean II ide), maître d'ath-
létisme, 258; II, 218.
Frères (Jean III de), mercier, èchevin
d'Avroy, II, 218.
Frères (Jean IV de), échevin de Liège,
II, 218, 289.
Frères (Jean V de), II, 218, 287, 373.
Frères (Jeanne de), II, 373. Voy. Lieri-
WE.
Frères (Lambert de), pelletier, 258, 359,
360; II, 160, 218.
Frères (Lambert de), mercier, II, 218.
Frères (Libert de), athlète, II, 218.
Frères (Marie de), 93; II, 218, 290.
Frères (N. de), 360; II, 218.
Frères (Thomas de), chanoine et doyen
de Saint-Martin, II, 218.
28G
TABLE ALPHABÉTIQUE
FfièRES (Thomas de), chanoine de Saint-
Pierre, II, 218.
Frères (Yde de), béguine de Saint-Chris-
tophe, II, 218.
Frères-Mineurs (près des), lieu-dit à
Liège, 370; II, 284.
Frères-Prêcheurs (près des), lieu-dit à
Liège, II, 174.
Fresin (Limbourg), II, 5; III, ccxxxi —
Seigneurs. Voy. Berlo, Gavre. —
Avouerie, 105; II, 152. Voy. Berlo.
Fresin (Fastré [Pinkart] de), II, 152,
421. Se rattachent aux Berlo.
Fresin (Robert de), chevalier, II, 422.
Fressende, II, 338; III, 185.
Fressigny (de). Voy. Frassineto.
Freyken. Voy. Fraikin.
Frise (Raid du comte de Hainaut en),
106, 229, 329, 338; II, 254, 303; III,
CLXXV, CLXXXIII.
Frognut, sobriquet. Voy. Frongnut.
Froidbise (Jean de) de Hartaing, 221; II,
273, 279.
Froidcourt, dépendance de Stoumont
(Liège), II, 495. — Seigneurie, châ-
teau, 245; II, 414, 496. — Seigneurs.
Voy. DiCK, Froidcourt, Grégoire.
Froidcourt (maison de), à Liège, II, 496.
Froidcourt (de), 244, armes; II, 414.
Voy. DicK.
Froidcourt (Bertrand de), maïeur de
Lorcé, II, 414, 496.
Froidcourt (Catherine de), II, 414.
Froidcourt (Gilles de), II, 495, 496.
Froidcourt (Godefroid dit Tailhefer de),
seigneur de Froildcourt, 245; II, 414.
Froidcourt (Goffin de), seigneur de
Froidcourt, maïeur héréditaire de Tar-
gnon et de Ferrières, 244; II, 361, 414.
Froidcourt (Henri Tailhefer de), maïeur
(de Lorcè, 245; II, 414.
Froidcourt (Isabelle de), II, 495, 496.
Froidcourt (Jean Taflhefer de), II, 495.
Froidcourt (Jean de), II, 414.
Froidcourt (Jean de), curé d'Avroy, II,
496.
Froidcourt (Jean de), plusieurs. II, 495,
496. Voy. Fer de cheval.
Froidcourt (Jeanne de), 245; II, 414,
496.
Froidcourt (Mahau de), II, 414.
Froidcourt (Marguerite de), 245; II, 414,
496.
Froidcourt (Maroie de), professe à Vi-
vegnis, II, 414.
Froidcourt (N. de), 245; II, 414.
Froidcourt (Wautier I de), seigneur de
Froidcourt, 57, 245; II, 157, 414.
Froidcourt (Wautier II de), maïeur de
Lorcé, II, 414.
Froidcourt (Wautier III de), seigneur de
Froïdcourt, 245; II, 414.
Froidcourt (Wautier IV de), II, 496.
Froidebise lez-Waremme, 191. Voy. Ber-
lo, Corswarem.
Froidebise (Agnès de), III, 176.
Froidmont, dépendance de Jemeppe-sur-
Sambre. Manoir, 416.
Froissart, chroniqueur, III, ccv.
Fromode, serve, III, cxlv.
Fromon. Voy. Frumon.
Frongnut (N.), 335; II, 351.
Frongnut (X. le), fils de Jean, avoué de
Chênée, II, 219. Voy. Chênée, Frong-
teau, Hemricourt, Sougné.
Frongteau, II, 219 (tableau, armes).
Frongteau de Housse, 282; II, 219.
Frongteau (Colet), 282; II, 219.
Frongteau (Gobert), 115, 282, 286, 489;
II, 219.
Frongteau (Jean), 282, 489; II, 219.
Frongteau (Lambuche), 282; II, 219.
Frongteau (N.), 282, 489; II, 219.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
287
Frongteau (Wéri Frognut ou), chevalier,
115, 282, 335, 489; II, 219, 413.
Fronville (de). Voy. Waha.
Frumon, personnage d'une chanson, III,
CDiii, 34.
Frumondes (les), béguines, III, 168.
FuMAL (Liège), II, 400. — Seigneurs.yoy.
Warnant. — Edievins. Voy. Warnant.
FuMAL (Qarin et Hubin de), III, 176.
FuMAL (Rigaud de), II, 400.
Fumay (Ardennes), III, 149.
FuRFOOz (Namur). Seigneurs. Voy. Cel-
les. — Voués. Voy. Montzke.
FuRFOOz (Henri de), seigneur de Hour,
II, 369.
FuRFOoz (Libert de), II, 369.
FuRFOOz (Rasse de), chevalier, 363, 364;
II, 172.
FuRFOOz (Rasse de), 364; II, 172. Voy.
Celles.
FuYs? près de Chevetogne, II, 77.
Fymale. Voy. Vechmael.
G
Gages (Hainaut). Fief et manoir, 122.
Gages (Gérard /de) ou Gaige, 122.
Gailhar (de Chênée), II, 220 (tableau, ar-
mes); III, 40. Voy. Brialmont.
Gailhar (Catherine), 462; II, 81, 220.
Gailhar (Jean) de Stockis, citain de Liè-
ge, II, 436.
Gailhar (Jean), II, 443.
Gailhar (Julien) de Stockis, maïeur en
féauté, 282, 458; II, 179, 220, 436.
Gailhar (Lambuohe) de Chênée, échevin
de Liège, 282, 458, 462; II, 81, 220,
419, 428; III, 130, 196.
Gailhar (N.) de Chênée, III, 196.
Gailhar (Wéri) de Chênée, 92, 282; II,
216, 220, 436.
Galen (Henri de), maréchal du palais,
sénéchal du comté !de Looz, II, 138.
Galhet (Lambuche) de Chênée, II, 428.
Galiot (Jean), 104.
Gallon (Collart), III, ccxiv.
Gallon (Thierry), III, lxiii.
Galoppe, rivière, 34.
Gand (Flandre orientale), 195, 365; II,
149; III, CLXViii. — Qarisses, 284.
Garchon (Thonar) de Loncin, 408, 409;
II, 333.
Garin. Voy. Hermée.
Gaule (Agnès de), 384; II, 266.
Gavier (Guillaume de), lombard, demeu-
rant à Meeffe, 119.
Gavier (Isaude de), 1 19; II, 210.
Gavre (de), 158, 420; III, cclxv, cclxxxii.
— Seigneurs de Diepenbeek, 106.
Gavre (Antoinette de), 106.
Gavre (Arnoul de), 105.
Gavre (Arnoul de), chanoine de Saint-
Lambert, prévôt Ide Saint-Barthélémi,
trésorier du chapitre de Soignies, cha-
noine de Saint-Martin à Liège, 106.
Gavre (Arnoul de) dit de Hérimez, sei-
gneur de Liedekerke, II, 143.
Gavre (Béatrix de), 106.
Gavre (Catherine de), moniale de Ghis-
lenghien, 106.
Gavre (Clarisse de), chanoinesse de
Sainte-Wau(ku à Mons, 107.
Gavre (Florence de), 106.
Gavre (Gertrude de), dianoinesse de
Sainte- Waudru, 107; III, cccxxi.
Gavre (Godefroid Pinkart de), dit de Hé-
rimez, seigneur de Fresin, Ollignies,
Mussain, 106, 108; II, 152.
Gavre (GuJllaume de) dit de Hérimez,
288
TABLE ALPHABÉTIQUE
siire de Steenkerque, Tongrenelle et
Fresin, chevalieir, 105-108, 148, 190;
II, 152.
Gavre (Guillaume II de) dit de Hérimez,
seigneur de Steenkerque et de Tongre-
nelle, 106.
Gavre (Jacques de), 105.
Gavre (Jean de), 105-107.
Gavre (Jeanne de), 107; III, cxcix.
Gavre (Jeanne de), dame d'Ayshove, Hé-
rimez, Brugelette, 27, 132, 157, 158;
II, 293.
Gavre (Marguerite de), chanoinesse de
Maubeuge, 106.
Gavre (Marie de) dite de Hérimez, 105,
148, 190; II, 149, 152.
Gavre (Pinkart de) dit de Hérimez, 107,
108.
Gavre (Rasse de), 144.
Gavre (Rasse de), seigneur d'Ayshove,
Hérimez, Brugelette, 158.
Gavre (Rasse de), duanoine de Saint-
Lambert, prévôt de Sainte-Croix, cha-
noine et trésorier de Soignies, 106.
Gavre (Sibille de), 107.
Gavre (Sohier de), 106.
Gavre (Sophie de), 105.
Gavre (Yolande de), 106.
Gayette. Voy. Soiron.
Gayvres (la fille), chanoinesse d'Anden-
ne, 420; II, 321. De Gesves?
Geba ou Gepa, nom de femme, II, 1, 209.
Voy. WauterSj Table chronologique des
diplômes, I, p. 439.
Gedinne (Namur). Curés. Voy. Heure.
Geer, rivière, 171; III, 136, 137.
Geer (Amel de), II, 448.
Geer (Isabelle de), dite de Kemexhe, II,
275, 449; III, 156.
Geer (Wenric de), noble, II, 125.
Gehaing. Voy. Jehay.
GelAj femme, II, 418, 432.
Geleen, au duché de Limbourg, III, 147.
Gelinden, Glennes (Limbourg), III, 193.
Gelinden (de), 397; II, 221.
Gelinden (Arnold I de), 389; II, 221.
Gelinden (Arnold II de), II, 221.
Gelinden (Arnold III de), II, 221.
Gelinden (Catherine de), novice à Her-
ckenrode, II, 221.
Gelinden (Gertrude de), II, 221.
Gelinden (Guillaume de), chevalier, éche-
vin de Saint-Trond, II, 221.
Gelinden (Guy I de), seigneur de Gors-
'leeuw et Grand-Spauwen, chanoine de
Saint-Jean, II, 221.
Gelinden (Guy II de), sire de Châteli-
neau, Gorsleeuw et Grand-Spauwen,
40; II, 221, 229.
Gelinden (Jeanne I de), dame de Gors-
op-Leeuw, Q-and-Spauwen, Jonchout et
Hoelbeek, II, 166, 221.
Gelinden (Jeanne II de), II, 221.
Gelinden (N. de), II, 221.
Gelinden (Ridiaîxi de), écolâtre de Looz,
11,221.
Gelinden (Robert I de), chevalier, II, 221.
Gelinden (Robert II de), sénéchal de
l'hôtel du duc de Brabant, 11, 76, 221.
Gelinden (Robert III de), chevalier, sire
de Chàtelineau, Gorsleeuw et Spau-
wen, II, 221; III, CLXXXi, ccxii.
Gelinden (Robert IV de), seigneur de
Ranst, II, 221.
Gellick (Limbourg). Forteresse, 113. —
Seigneurs. Voy. Bosch, Geylke.
Gelmen (Arnold fils de Nese de), II, 376.
Geloes (de), III, VIII.
Gelre, héraut d'armes, 113, 193; III,
CCLXVIII.
Gembloux (Namur). Seigneurie, 146; III,
Lxxx. — Seigneurs. Voy. Duras. —
Avoués. Voy. Orbais. — Moines de l'ab-
baye. 1^03'. Forvie.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
289
Gembloux (Gislebert de), III, xxxii.
Gembloux (Jacques de), avocat à la cour
de Liège, 295.
Gembloux (Joannes de), II, 496.
Gembloux (N. de), 295; II, 253.
Gembloux (Thomias de), frère mineur, II,
442.
Gemenich (de), 84.
Gemenich (Marguerite de), 36; II, 139.
Gemynes (Baudouin de), II, 75, 417.
Gemynes (Jean de), II, 75.
Genapia (Guillaume de), chanoine de No-
tre-Dame à Maestricht, 276; II, 328.
Geneffe. Voy. Jeneffe.
Geneffia (Renier de). Voy. Renier, curé
de Canne.
Genappe (Brabant). Châtelains.l^oy. Neu-
ve-Rue.
Genck (Limbourg). Bénéfice, II, 481.
Gènes (Italie), II, 292.
Geniestre (Aily de), 413; II, 153.
Gennep (Limbourg hollandais). Seigneu-
rie, 164. — Seigneurs, 83. Voy. Bréde-
rode.
Gennep (Yolande de), 164.
Gennetines (Arnold de) dit de Forvie, 48.
Genoels-Elderen (Limbourg), Elderen,
Odeur, 65; II, 195; III, 167. — Sei-
gneurs. Voy. Elderen. — Eglise, II,
195.
Gentinnes (de), 194.
Georges d'Autriche, évêque de Liège,
III, CDXV.
Gepa. Voy. GÉBA.
Geramont, manoir à Tourinne-la-Grosse
(Brabant), II, 267. Voy. Jache, Jeneffe.
GÉRARD, comte de Gueildre, III, 147.
GÉRARD, comte de Looz, II, 129.
GÉRARD, châtelain de Moha, 268; II, 277,
449.
GÉRARD, moine du Val-Saint-Lambert, II,
487.
Tome III
GÉRARDE, III, LXXIX.
GÉRARDI, III, CCLXXIX.
Gerdingen (Limbourg). Seigneurs. Voy.
Brouck, Merwede.
Gergny-en-Thiérasche (Aisne). Seigneurs,
Voy. Vendegies.
Gerland, abbé de Floreffe, III, 59.
Gerlenvilhe. Voy. Grandville.
Germeau, d'AlIeur, 475.
Germeau (Bertrand) ou Germed, de Han-
nut, II, 240.
Germeau (Géraird le), d'Alleur, 438.
Germeau (Gérard le) ou Germeal, de Wa-
roux, 366.
Germeau (Gisbert de), avocat, bourgmes-
tre de Tongres, III, cdxvii, cdxviii.
Germeau (Godefroid), (de Hannut, cheva-
lier, II, 240, 490.
Germeau (Godefroid) de Hannut, II, 240.
Germeau (Jean), de Hannut, 206, 431,
432; II, 240, 344.
Germeau (N.) de Hannut, 431 ; II, 240.
Germeau (Renchon) de Hannut, II, 240.
Germeau (Walter) de Hannut, II, 240,
490.
Germeaz, III, cdi.
Gerny. Voy. Gergny.
Géroboux (Lambert de), II, 342.
GÉROBOUX (Marie de), II, 342.
Géroruwalle, à Liège, III, 197.
Gerpinnes (Hainaut). Vicomtes.Koy. Mar-
bais.
Gerscoven ou Gherstecoven, nom fla-
mand de Crisnée, 258.
Gertrude, II, 62, 221, 251, 384.
Gerulphe, III, civ.
Gervais, châtelain de Bruges, III, cxxi.
Gesves (Namur), II, 80, 321, 459. — Châ-
teau, seigneurie, II, 43, 44, 80, 81. —
Seigneurs. Voy. Bolland, Vylhe.
Gesves (de), 420; II, 164.
Gesves (Daniel I de), 180; II, 164.
37
290
TABLE ALPHABÉTIQUE
Gesves (Daniel II ide), sire de Goesnes,
181, 294, 415; II, 154, 164, 378.
Gesves (Eremburge de), II, 459.
Gesves (Henri de), sire de Ryckolt, de
Goesnes et de Houmart, 180, 181, 230,
294, 415; II, 154, 164; III, ccxliii,
CCXLVIII.
Gesves (Henri de) dit de Bornai, 181, 245;
II, 164, 414.
Gesves (Isabdle de), 181, 230; II, 164,
378.
Gesves (Jacques de), bâtard, III, ccxlviii.
Gesves (Jean de), 181; II, 164.
Gesves (Jeanne de), 181; II, 164.
Gesves (Jeanne de) de Bornai!, dame de
Houmart, 245; 11,414.
Gesves (Marie de) dite de Goesnes, III,
CCXLVIII.
Gesves (Marie de), II, 81. Voy. Bolland.
Gesves (Mette de), dame de Goesnes,
394; II, 349.
Gesves (N. de), 180, 181; II, 164, 321,
322.
Gesves (Robert de), II, 321.
Geul (Seigneur de). Voy. Hoensbrouck.
Geule (la), rivière, III, 136.
Geylke. Voy. Gellick.
Geylke ou Ghelke (Guillaume de), 113.
Gezo. Voy. Hermée.
Gheel (Anvers). Seigneurs. Voy. Ber-
THOUT.
Ghelke (Aleyfde de), 113.
pHERSTECOVEN, III, CCXXXI. Voy. CRISNÉE.
Ghertsdorp, fief, III, 147.
Gheylenkerke (Isabelle de), 314; II, 178,
222.
Gheylenkerke (Jean I de), chevalier, 149;
II, 222.
Gheylenkerke (Jean II de), chevalier,
149, 236, 342, 372; II, 171, 222, 365;
III, CXLVI.
Gheylenkerke (Jean III de), 297; II, 234.
Gheylenkerke (Marguerite de), 149; II,
222.
Gheylenkerke (Marie de), II, 222, 372.
Gheylenkerke (N. de), 149, 236, 372; II,
171, 222.
Ghibrechies, dépendance de Beclers
(Hainaut). Voy. Haudion.
Ghimengnis (de). Voy. Gemenich.
Ghis (le). Voy. Flockelet, Slins.
Ghislenghien (Hainaut). Moniale de l'ab-
baye. Voy. Gavre.
Ghistelles (Flandre occidentale). (Jean
sire de), 166; II, 197.
Ghoer, Ghoire, Ghoor, Ghore. Voy.
GOOR.
Ghudegove (Henri de), chevalier, et Hen-
ri, son fils, 487. Voy. Guygoven.
Ghustingen (Adam de), II, 60, 61.
GiLAR DEL Gange, 455.
GiLAR (Cécile) delle Gange, 217.
GiLAR (Gilles) de JupiHe, chevalier, 217,
236, 311; II, 171, 427.
GiLAR (Gillette) de Jupille, chanoinesse
de Moustier-sur-Sambre, 217; M, 171.
GiLAR (Guillaume), II, 51.
GiLAR (Jean), docteur en droit, chanoine
de Saint-Lambert et de Paris, prévôt
de Saint-Martin, chanoine sous expec-
tative à Cambrai, seigneur de Loys,
310, 311; II, 171, 427.
GiLAR (Louis) delle Cange, 86, 216, 217,
311, 407; II, 171, 269, 333.
GiLAR (Louis) delle Cange [de Jupille],
chanoine de Saint-Paul, 217, 236; II,
171.
GiLAR (N.) deHe Cange, 455.
GiLARTE, nom féminisé, 316,
Gileman (Jean), II, 55.
GiLERMONT (Adéland de), ou Gilleirmont,
II, 129, 130.
GiLKiN, éohevin d'Oreye, II, 31.
Gilles, II, 12.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
291
Gilles, abbé de Stavelot-Malmédy, II, 34.
Gilles, avoué de Thuin, II, 132.
Gilles d'Orval, historien, III, xxxi.
GiLMAN (Gilles), 320, 474; II, 348.
GiLMAN (Jean), 474; II, 55.
GiLMAN (Marie), 320; II, 232.
GiLMANDE, nom féminisé, 316.
GiLTEA (cour) à Faimes, II, 72.
GiNGELOM (Limbourg), II, 4, 32.
GiNGELOM (Arnoul le Vilain de), cheva-
lier, 192; II, 263.
GiNGELOM (chevaliers de), III, 197.
GiNSiNDORP, fief, III, 147.
GiSELBERTUS, II, 1.
GiSLEBERT, Champion, III, lxvi.
GiSLEBERT, comte de Looz, II, 123.
GiSLEBERT DE MoNs, chroniqueur, III,
CXXI, CLIV, CLVI.
GiSTOUX, dépendance de Chaumont-Gis-
toux (Brabant). Seigneurie, 99; II, 39.
— Seigneurs. Voy. Oupeye.
GiVET (Ardennes), 35.
Glabbeek (Brabant). Seigneurs. Voy.
Waenrode.
Gladbach près Duren. Château, II, 293.
Glain (forêt de) lez-Liége, III, 133.
Glain (les Lardeir Ide), II, 278.
Glen (Jean de), imprimeur, III, cclxxxiv.
Glen (Jean-Baptiste de), religieux augus-
tin à Liège, III, cclxxxiv.
Glenne. Voy. Geleen.
Glennes. Voy. Gelinden.
Gliseulle (Cdard de la), II, 169.
Glons (Liège), II, 38, 44, 45, 313; III,
181. — Cure, II, 482. — Curés. Voy.
Renier.
Glons (Maurice de), fils d'Hescelon,
croisé, III, CLxxvi. — Antoine de Glons
est mentionné dans une charte de l'ab-
baye de Saint-Jacques, de l'an 1281.
Glymes (de), III, 34.
Glymes (Antoine de), seigneur de Lime-
lette, III, cclxxxii.
Glymes (Elisabeth de), 99; II, 323.
Glymes (Jean de), seigneur de Berg-op-
Zoom, II, 143.
Gobies (Pierre), II, 432.
Gochelet ou Goculez (Renier et Ren-
chon), 111; II, 176.
Godart (Godefroid dit), II, 389.
GODEFROID, II, 1, 124, 199.
Godefroid, beau-frère de Jean de Ferme,
II, 75.
Godefroid, comte de Clermont, II, 128.
Godefroid, comte de Duras, II, 129.
Godefroid, comte de Montaigu, III,CLXvn.
Godefroid-le-Bossu, duc de Lotharingie,
III, CLXII.
Godefroid I""', duc de Louvain et de Lo-
tharingie, III, XCIV, CXXXIV, CLXXXIX,
148.
Godefroid III, duc de Brabant, II, 128,
130; III, cvii, CXXI, cLXxiii.
Godefroid, éohevin de Huy, II, 129.
Godefroid, huissier de l'évêque, III,
cxxxvii.
Godefroid, sire de Heinsberg et de Da-
lenbrouck, 166.
Godefroid, ministerialis liégeois, III, cxl.
Godenoul, 331.
GoDERAN, ministerialis liégeois, III, cxl.
Godescalc, II, 1, 2.
GoDESCALC, abbé de Notre-Dame et archi-
diacre de Liège, II, 124.
Godescalc, échevin de Goyer, II, 126.
GoDET (Godefrin) de Ciney, III, 198.
Godet (Victor), avocat, III, cdxxii.
GODEZON, III, XCVII.
GoDiscAULT (Catherine), II, 380.
GoEDERTOY, échcvin de Louvain, II, 71.
GOEIT (Juette de), II, 309.
GoESNES (Namuir). Seigneurs, 364, 365
(armes). Voy. Beaufort, Gesves.
292
TABLE ALPHABÉTIQUE
GoESNES (de), III, 30, 31. Voy. Beaufort.
GoESNES (Lambert de), 444; II, 334; III,
LIV.
Goesnes (Lambert sire de), 364; II, 172.
Goesnes (Marie de), 152, 374; II, 367.
GOESUYN (Agnès), II, 369, 380.
Goesuyn (Catherine), II, 380.
GoESUYN (Jean) ou Goeswin, maïeur de
Bouvignes, II, 380.
Goesuyn (Jeanne), II, 380.
Goeswin (Jacqueline), II, 380.
GOETHOVEN, II, 59.
GoETHOVEN (Gérard de), II, 60.
GOETSENHOVEN. Voy. GOSSONCOURT LEZ-
TlRLEMONT.
GoFFE (la), lieu-dit à Liège, III, 106.
GoFFE (moulin délie), à Huy, III, 197.
GoFFiN (Jean) de Mouhoie, III, 161.
GOFFINUS, II, 119.
GoHAiN ou GoHAiNG (Gilet de), 322.
GoHAiN (N. de), de Flémalle, 322, 352;
II, 385, 387.
GoHAiN (Simon de), 373; II, 367.
GoHERLiER (Colar le), II, 87.
GoLART (Walter de), chevalier, sire de
Gossoncourt, 203, 308, 387; H, 248;
III, CCLXIII.
GoLART (Walter de), ohevalieir, sire de
Gossoncourt et de Mulken, 203, 387;
II, 248, 347.
GoLziNNE, dépendance de Bossière (Na-
mur). Châtelains. Voy. Awilhonrieu,
PossoiT.
GoMEZÉE (Namur), III, cvi, ccxxxiv.
GoMMEGNiES (Mélisende de), II, 317.
GoMsÉE (Jean de Waroux dit de), 282;
II, 219.
GoMsÉE (N. de), chanoinesse de Mun-
sterbilsen, 282; II, 219.
GoNRiEUX (Namur), II, 127; III, clxxxix.
GoNTiRs (Hannet), II, 41, 42.
Contran, abbé de Saint-Trond, III, cv, ex.
GooR, château sur le territoire de Neer
(Limbouirg hollandais), II, 223.
GooR (de), 35; II, 223 (tableau, armes).
GooR (Adam de), II, 223.
GooR (Amoul I de), chevalier, 69; II,
223, 390.
GooR (Arnoul II de), sire d'Aldenghoor,
II, 223.
GooR (Daniel I de), chevalier, drossard
de Brabant, 68, 69, 215; II, 223.
GooR (Daniel II de), chevalier, 68; II,
223.
GooR (Daniel III de), de Wolfrath, che-
valier, II, 223.
GooR (Daniel IV de), II, 223.
GooR (Gertrude de), II, 223.
GooR (Guillaume de), II, 223.
GooR (Henri de), 35; II, 223.
GooR (Jean de), 69; II, 223.
GooR (Jeanne de), 68, 69, 215; II, 139,
223.
GooR (Lambert de), sénéchal d'Eyck, 69;
II, 223; III, ccxxxix.
GooR (Lemken de), bâtard, II, 390.
GooR (Marie de), 68, 69; II, 223.
GooR (N. de), 63; II, 201, 223.
GooR (N. de), chanoinesse de Moustier,
69; II, 223.
GooR (René de), prévôt de Saint-Denis à
Liège, 476.
GoRCUM (HoWande méridionale). Siège,
II, 318.
GoREUX (Amel de), 227, 355; II, 144, 255.
GoREUx (Gérard I de), 355; II, 255.
GoREUx (Gérard II ide), bailli de Hesbaye,
séditieux, 227, 355; II, 255.
GoREUX (Gilotea de), 355; II, 255.
GoREUX (Jean de), II, 162.
GoREUX (Jeanne de), II, 255.
GoREUx (Léonard de), II, 255.
Gors-op-Leeuw (Limbourg), 223. Voy.
Leeuw.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
293
GoRssuM (Limbourg). Seigneurie, 40. —
Seigneurs. Voy. Duras, Frassineto,
Gelinden, Guygoven. — Voy. Leeuw.
GoscELMUs, chapelain de Saint-Lambert,
II, 127.
GOSELT, III, LXXIX.
GossoNcouRT (Limbourg), 152; II, 243;
III, ccxxxi. — Seigneurs. Voy. Heers,
POLARDE.
GossoNcouRT (de) au comté de Looz, 152;
II, 224 (tableau, armes); III, cclxviii.
GOSSONCOURT (Catherine bâtarde de), II,
224.
GOSSONCOURT (Gérard de), chevalier, châ-
telain de Looz, 414; II, 224.
GOSSONCOURT (Gérarld de), II, 224.
GOSSONCOURT (Gilbert de) ou Guetsgho-
ven, chanoine de Saint-Servais à Maes-
tricht, II, 224.
GOSSONCOURT (Gilbert de), chanoine et
chantre de Visé, II, 224.
GOSSONCOURT (Gilbert de), 152, 374, 414;
II, 153, 224.
GOSSONCOURT (Helwy de), II, 224.
GOSSONCOURT (Ide de), II, 224.
GOSSONCOURT (Isabelle dite Lise de), 152,
374, 414, 447; II, 224, 367.
GOSSONCOURT (Jean I de), seigneur de
Pologne, chevalier, dhâtelain de Looz,
II, 224.
GOSSONCOURT (Jean II de), sire de Polo-
gne, chevalier, II, 224.
GOSSONCOURT (Jean III de), sire de Polo-
gne, châtelain de Looz et de Dormael,
II, 224.
GOSSONCOURT (Jean IV de), II, 224.
GOSSONCOURT (Jeanne de), II, 224.
GOSSONCOURT (N. de), religieuse, 414; II,
224.
GOSSONCOURT LEZ-TiRLEMONT (Brabant),
II, 493. — Seigneurs, 397. Voy. Go-
LARTj LlCHTENBORCH.
GOSSONCOURT (de), III, cclxiii, 34.
GOSSONCOURT (Catherine de), II, 248.
GOSSONCOURT (Gossuin de Rivo ou del
Becke de), II, 493.
GOSSONCOURT (Gossuin de Rivo ou del
Becke de), chambellan d'Adolphe de la
Marck, seigneur Ide Beaufraipont, 454,
463; 11,376,402,
GOSSONCOURT (Gossuin I de), seigneur de
Gossoncourt et de Liohtenborch, 308;
III, CCVII, CCXLIX, CCLXIII, 159.
GossuiNj abbé de Cornillon, III, clv.
GossuiN, ministerialis liégeois, 111, cxl.
Gossuin, vice-comte de Hainaut, III,
cxxiv.
Gossuin (Agnès), II, 369. Voy. Goesuyn.
GoTERSWicH (Everwin et Richarde de),
113.
GoTHEM (Limbourg), 312, 343, 344, 424;
II, 169, 225 (tableau, armes), 226 (ta-
bleau). Voy. Henri, Printe.
GoTHEM (Abraham de), II, 225.
Gothem (Agnès de), II, 226.
GoTHEM (Agnès de), béguine, 343; II,
225.
GoTHEM (Arnold dit Nanekin I de), che-
valier, 342; II, 16, 225, 376; III, 170.
Gothem (Arnold dit Nanekin II de), dit
de Heere, ohevalier, 343; II, 225; III,
170.
Gothem (Arnold dit Nanekin III de), 343;
II, 225.
Gothem (Basilic de) dite de Pancourt,
II, 225; III, 170, 171.
Gothem (Catherine de), béguine, 343; II,
225.
Gothem (Engelbert de), II, 226.
Gothem (Pastré de), chanoine de Saint-
Martin, 343; 11,225.
Gothem (Guillaume I de), chevalier. II,
225.
294
TABLE ALPHABÉTIQUE
GoTHEM (Guillaume II de) dit Longue-
Epée?, chevalier, 340; II, 225.
GoTHEM (Guillaume III de), chevalier,
332, 343; II, 225.
GoTHEM (Guillaume IV et V de), avoués
d'Oreye, II, 226.
GoTHEM (Guillaume VI de), de Grand-
Jamine, II, 226.
GoTHEM (Hawy de), béguine, 343; II,
225.
GoTHEM (Herman de), 332; II, 226.
GoTHEM (Ide I de), II, 225.
GoTHEM (Ide II de), II, 226, 278, 310.
GoTHEM (Ide III de), II, 226.
GoTHEM (Isabeau de), 208.
GoTHEM (Jacxjues de), sire de Herck et
des fiefs de Waroux, chevalier, éche-
vin de Liège, 25, 45; II, 226, 308; III,
XIX.
GoTHEM (Jean I de), II, 225.
GoTHEM (Jean II de), écuyer, 343; II, 225.
GoTHEM (Jean III de) dit de Fancourt,
II, 225.
GoTHEM (Jean IV de), seigneur de Sassen-
brouck, chevalier, 366; II, 226, 278,
310.
GoTHEM (Jean V de), seigneur de Herten,
II, 60, 226.
GoTHEM (Libert de), chevalier, II, 16, 225.
GoTHEM (Louis de), II, 345.
GoTHEM (Lutgarde de), béguine de Saint-
Christophe, 342; II, 225; III, 170, 198.
GoTHEM (Marguerite I de), religieuse à
Herckenrode, II, 225; III, 170.
GoTHEM (Marguerite II de), II, 226.
GoTHEM (Marie 1 de), 344; II, 225, 345.
GoTHEM (Marie H de), H, 226.
GoTHEM (Marie de), professe de l'église
de Mielen, 319.
GoTHEM (N. de), 340; II, 236.
GoTHEM (N. de), moniale à Mielen, 345;
II, 225.
GoTHEM (Nicolas de), moine de l'abbaye
de Saint-Jacques, 343; II, 225.
GoTHEM (Robert I de), II, 225; III, 170.
GoTHEM (Robert II de), II, 226.
GoTHEM (X. de), moine à Saint-Trond,
343; 11,225.
GOTRAMN, III, CLXVIII.
GouRNAix (Jean de), chevalier, III, ccxi.
GoYER (Limbourg), II, 126. — Avouerie,
183. — Recteur de Saint-Nicolas. Voy.
WoNCK. Trois personnages du nom de
Heneman de Goyer, l'aïeul, le père et
le fils, ce dernier vivant en 1233, sont
cités dans une charte originale du Val-
Notre-Dame, de l'an 1233.
GoYET, dépendance de Mozet (Namur).
Seigneurs. Voy. Smale.
GOYHAINGNE. Voy. GOHAIN.
GozELON, comte et avoué, II, 124.
GozELON, duc, II, 123.
Grâce, maintenant Grâce-Berleur (Liè-
ge), 109, 451; II, 228; III, clxxxvi. —
Avouerie, II, 383. — Seigneurs, avoués.
Voy. CouRTEjoiE, Grâce, Thys, Vivier.
Grâce (de), 351, 480; II, 227, 228 (ta-
bleaux, armes). Voy. Grâce, H accourt,
Malhar.
Grâce (Agnès [Boileau] de), 111, 151,
446; II, 228, 265.
Grâce (Antoine Boileau, avoué de), 38;
II, 228.
Grâce (Arnoul de), 481 ; II, 227; III, liv,
163.
Grâce (Catherine [Boileau] de), II, 228.
Grâce (Godefroid de), II, 436. Un per-
sonnage de ce nom était allouen en
1288 (Val des Ecoliers, cartulaire, î<A.
200).
Grâce (Goffin de), II, 228.
Grâce (Guillaume I de), 480, 481 ; II, 227.
Grâce (Guillaume II de), éohevin de Lié-
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
295
ge, receveur général de l'évêché, 383,
481; II, 83, 227.
Grâce (Guillaume [Boileau] de), Cha-
noine de Saint-Barthélemi sous expec-
tative, puis marié, 111, 349, 409; II,
228, 258.
Grâce (Henri de), chanoine de Saint-Ser-
vais à Maestricht sous expectative, II,
436.
Grâce (Ide de), II, 228, 404; III, 162, 163.
Grâce (Jean I [Boileau] de), chevalier,
109, 111; II, 176, 228, 436.
Grâce (Jean II [Boileau] de), II, 228,
436.
Grâce (Jean III [Boileau] de), chevalier,
seigneur de Grâce, 111, 414; II, 153,
228.
Grâce (Jean IV [Boileau] de), chanoine
de Saint-Barthélemi sous expectative,
II, 436.
Grâce (Jean V de), 481 ; II, 227.
Grâce (Jean de), fils naturel de Wéri,
481; II, 227; III, 163.
Grâce (Jeanne [Boileau] de), II, 228.
Grâce (N. de), 273, 383, 480, 481; II,
206, 227, 228.
Grâce (N. et N. de), nonnes à Mielen,
481; II, 227.
Grâce (Nicolas I de), grand miaïeur de
Liège, II, 227 (airmes).
Grâce (Nicolas II de), chanoine de Thuin
et de Sainte-Croix, prévôt de Walcourt,
chanoine de Metz sous expectative,
480; II, 227.
Grâce (Nicolas III dit Clous de), III, 171.
Grâce (Nicolas IV dit Colar de), III, 158.
Grâce (Nicolas V de), 273, 480; II, 206,
227. Ce Nicolas, citain de Liège, le
11 mars 1381 et demeurant à Saint-
Servais, était alors père de Wilhemot
et de Jehenne de Grâce {Saint-Martin,
reg. 87, fol. 37 v°).
Grâce (Philippe avoué de), chevalier, II,
228, 436.
Grâce (sire Pierre de), II, 228, 437.
Grâce (Sébastien I de), en 1236, II, 436.
Grâce (Sébastien II de), avoué de Grâce,
II, 228, 436.
Grâce (Sébastien III de), chevalier, II,
228, 437.
Grâce (Sébastien IV de), chanoine de
Saint-Martin sous expectative, puis ma-
rié, sire de Grâce, 49, 109, 111, 151,
349, 446; II, 228, 436.
Grâce (Sébastien V [Boileau] de), dia-
noine de Saint-Barthélemi, II, 228, 437.
Grâce (Sébastien VI [Boileau] de), cha-
noine de Saint-Pierre, II, 228; III, 171.
Grâce (Sébastien VII [Boileau] de), cha-
noine de Saint-Martin sous expectative,
puis marié, avoué Ide Grâce, II, 228,
436.
Grâce (Thierri de), prieur de Neufmous-
tier, III, 171.
Grâce (Walter de), chanoine de Notre-
Dame à Huy sous expectative, II, 228.
Grâce (Wéri I de), chevalier, 480; II,
227.
Grâce (Wéri II de), chanoine de Saint-
Pierre puis de Saint-Lambert, 480; II,
227.
Grâce (Wéri III de), changeur, 481; II,
227; III, CLXiii, 171.
Grâce (X. de), moine d'Hastières, 481 ;
II, 227.
Graesen (Brabant). Seigneurs. Voy. Mon-
TENAEKEN.
Graffe. Voy. Werpesteyne.
Graide (Namur). Dîme, II, 78. — Doyen
du concile. Voy. Baronville, Heure.
Grametine ou Gramptine, dépendance de
296
TABLE ALPHABÉTIQUE
Sorée (Namur), 47. — Seigneurs. Voy.
Argenteau.
Grammont, Geramont (Flandre orientale),
m, 147.
Gramptine (Guillaume seigneur de), 47;
II, 137.
Gramptine (Guilliaume de), 47; II, 137,
470.
Grand (Arnold le), chevalier, II, 134.
Grand (Baudouin le) ou Magnus, III, 184.
Grand (Baudouin le), croisé, III, clxxvi.
Grand (Eustaohe le) ou Magnus, citain,
III, 184.
Grand (Francon le) ou Magnus, II, 131;
III, 184. Voy. Magnus.
Grand-Aaz. Voy. Aaz.
Grand-Axhe (Liège). Seigneurs. Voy.
Montenaeken. Voy. Axhe.
Grand-Champ, dépendance d'Emeuville
(Luxembourg), 248. — Seigneurs. Voy.
Cens.
Grandgilon (Lambert), 368; II, 230.
Grand-Hallet (Liège), 41. Voy. Hallet.
Grand-Jamine (Limbourg), 312; II, 226.
Grandjean. Voy. Warnant.
Grandjoie de Darion, 451, 456; II, 402,
492.
Grandjoie (Jean), 456.
Grandjoie (Jean) d'Alleur, II, 492.
Grand-Leez, église, II, 128. Voy. Leez.
Grandpré, dépendance Ide Mozet (Namur).
Abbaye, II, 8, 13, 198, 392, 459; III,
166. — Convers. Voy. Nivelle.
Grandpré (Ardennes). Comtes, III, cxxiii.
— Seigneurs. Voy. Looz d'Agimont.
Grandpré (Adelide de), II, 250.
Grandpré (Philippine de) -Houff alizé, 36;
II, 139.
Grandpré (Thierri de), sire de Houffa-
lize, Rochy et la Flamengrie, chevalier,
36, 134.
Grandsart (Enguerrand de), chanoine de
Saint-Lambert, III, xxxviii.
Grandville (Liège), 182, 358; II, 160,
246. Voy. Boileau.
Grandville (Henri de), 263; II, 350.
Grange (delle). Voy. Schueren.
Grand-Spauwen (Limbourg). Seigneurs.
Voy. Gelinden.
Grand Varlet. Voy. Villers-l'Evêque.
Gran Gielon (Lambert), III, 133.
Graux (Namur). Dîme, II, 134.
Grave (van), III, cclxxvii.
Grave (Brabant septentrional). Siège, 101,
189, 229; II, 316, 378; III, clxxv,
CLXXXIII.
Gravia (Marie de), dame de Neertinter,
II, 66.
Graveroule, lieu-dit près du Val-Benoît,
371.
Grawele (Colard) le boskillon, 272; II,
364.
Graweteal (Agnès), II, 432.
Graweteal (François), 474; II, 348.
Graweteal (Gilles). Voy. Crokeveal.
Grèce (la), 228.
Grégoire IX, pape, 258; III, cviii.
Grégoire XI, pape, 266.
Grégoire (Henri) de Sart, seigneur de
Froidcourt, châtelain de Franchimont,
maïeur de Lorcé, échevin de Liège, 245;
11,414.
Grégoire (Henri) de Sart, le jeune, sei-
gneur de Froidcourt, maïeur de Lorcé,
II, 414.
Grenade, royaume, 131; II, 238; III,
CLXXXI, CCLXII.
Greselot. Voy. Boverie.
Grevece (delle) de Wonck, 441. Voy. Gre-
vesse.
Grevenbroeck, ancienne seigneurie au
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
297
comté de Looz. Seigneurs.Voy. Arckel,
RiNSWALT.
Grevenbrouck (Pentecôte de), 37.
Grevesse (Marie délie) ou de Creeft, II,
161.
Greyve (Aleyde), dame de Werm, 112,
113; II, 299.
Greyve (Henri) de Werm, 112, 113.
Grez-Doiceau (Brabant). Le seigneur,
363.
Grez (Clémence de), 363.
Grez (Florence de), 106.
Grez (Giilbert de), sire de Haulohin et de
Bierges, 59; II, 396.
Grez (Jean de), chevalier, 106.
Grez (Marie de), 59. Voy. Gravia.
Grez(N. de), 363; II, 172.
Grez (Rasse de), sire de Malève, 59; II,
396.
Grez (Warnier de), comte, II, 124.
Grifart (Gilles), II, 14; III, 167.
GriffoNj sobriquet, III, ccxxviii,
Grimberghen (Brabant), 193. — Sei-
gneurs. Voy. Aa, Perwez.
Grimde, dépenidance de Tirlemont (Bra-
bant), 42.
Grimomont (Gilohon de), 265; II, 327.
Gringnet (maître Jacques), III, cdxv.
Grinyart (Henri), chevalier, II, 223.
Griseaz. Voy. Bierset.
Grivegnée (Liège), II, 53; III, 138. —
Chapelain. Voy. Solier.
Groeningen (fief de) près de Vliermael,
333; II, 261.
Groit (Jean) de Russon, 340; II, 236.
Grongnet (Lore et Pieron), III, 182.
Gronsveld, Groulle (Limbourg hollan-
dais), III, ccxxxi.
Gronsveld (Aleyde de), 84; II, 363.
Gronsveld (Catherine de), 34, 35, 160;
II, 139, 143.
Gronsveld (Gertrude de), III, 172.
Tome III.
Gronsveld (Henri sire de), chevalier,
160.
Gronsveld (Henri sire de) et de Heyden,
36; II, 302.
Gronsveld (Henri sire de), Rimburg,
Herstal, Chaumont, châtelain, drossard
et receveur de la ville et du pays de
Limbourg, 24, 84; II, 323; III, cccxxii,
156.
Gronsveld (Metza ou Mathilde de), 24,
36; II, 302; III, ccxlii.
Gros Nez. Voy. Coir.
Gros Pi et (Colin dit), II, 62.
Grote. Voy. Groite.
Groulle. Voy. Gronsveld.
Grueningen. Voy. Groeningen.
Grule (Gislebert de), II, 125.
Grune (Luxembourg). Seigneurie, 184. —
Seigneurs. Voy. Trina.
Grune (de Hemricourt de), 184.
Gruselot. Voy. Boverie.
Gruutere (Marie-Françoise baronne de),
III, CCLXXXVII.
Gruythuysen (Jeanne de), 160; II, 143.
Gudila, II, 199; III, 167.
Gueldre, duché, 24, 80, 100; II, 94-96,
101, 112; III, ccLXiv. — Comtes, ducs,
14, 62, 138, 165; III, xciii, 146, 147.
Voy. Gérard, Guillaume, Otton, Re-
naud, Wassenberg.
Gueldre (de). Voy. Henri de Gueldre.
Gueldre (Henri de), citain de Liège, III,
CXLIX.
Gueldre (Philippine de), II, 196.
Gueldre (Richarde de), dame de Braives,
22; II, 140; III, cxvii.
Gueldre (Yolande de), III, cxviii.
Guerminus, II, 2.
Guerres, 24, 32, 33, 78, 80, 88, 107, 114,
124, 147, 161, 163, 168, 173-175, 191,
195, 225, 244, 365, 386, 416; II, 166,
489, 494 ; Guerres, privées, Awans con-
38
298
TABLE ALPHABÉTIQUE
tre Waroux, III, lix-lxv, ccxci, 1-49,
151-154. — Voy. AwANs, Batailles,
Stadings.
Guillaume, II, 129; III, cxl.
Guillaume, abbé de Neufmoustier, II, 78.
Guillaume (frère) maître de la Paix-
Dieu, II, 12.
Guillaume, duc de Gueldre et de Juliers,
165, 489.
Guillaume, duc de Juliers, 78, 79, 165,
166.
Guillaume de Juliers, duc de Berg, 153.
Guillaume (Cliton), comte de Flandre,
III, cxxi.
Guillaume (de Dampierre), comte (héri-
tier) de Flandre, III,clxxvii.
Guillaume I", comte de Namur, seigneur
de l'Ecluse, 19, 104, 184, 187, 207,
439; m, LXii, CLXXXiii.
Guillaume de Normandie, roi d'Angle-
terre, III, CLXI.
Guillaume Longue-Epée, frère de Jeati-
sans-Terre, III, clxxv.
Guillaume I", comte de Hainaut, etc.,
III, ccxli, 163.
Guillaume II, comte de Hainaut, Hol-
lande, Zélande, 463, 464; II, 90, 420;
III, CCXXXVII.
Guillaume IV de Bavière, comte de Hai-
naut, II, 426.
Guillaume, doyen de Trêves, II, 2.
Guillaume de Ghennepe, archevêque de
Cologne, chanoine de Saint-Lambert,
80.
Guillaume, sire de Homes, II, 134; III,
CXIII.
Guillaume, sire de Homes et d'Altena,
166.
Guillaume fils de dame Heluit, II, 10.
Guillaume fils de Wamier, II, 13.
GuLARDiN (Jean), seigneur de Waroux,
échevin de Liège, II, 333; III, cclxiii,
CCLXXI.
GuLARDiN (Jean) de Waroux, maire de
Herstal, II, 333.
GuMis (Jean de), chevalier, II, 496.
Guodrade, serf, III, ccxviii.
Gusten (avoués de). Voy. Mérode.
GussiGNiES (Norfd). La dame, III, ccvi.
GusTiNGEN, dépendance d'Alken (Lim-
bourg), 332.
GusTiNGHEN (Adam de), 332; II, 60, 61.
GusTiNGHEN (Marie de), 332; II, 195.
GUTSCHOVEN. Voy. GOSSONCOURT.
Guy de Hainaut, élu de Liège, III, 65.
Guy de Dampierre, comte de Flandre,
marquis de Namur, II, 26, 133, 439.
GuYGOVEN (Limbourg), 32; II, 229. — Sei-
gneurs, 29. Voy. GuYGOVEN, Opleeuw,
SURLET.
GUYGOVEN (de), II, 224, 229 (tableau, ar-
mes). Voy. Repen.
GuYGOVEN (Adam de), seigneur de Thyne,
Hozémont et Gorssum, gran'd bailli
et maréchal hérâditaire du comté de
Looz, 103.
GuYGOVEN (Antoinette de), II, 318.
GuYGOVEN (Arnold de), seigneur de Mheer
et de Bolré, 33, 40; II, 229, 313, 397,
399.
GuYGOVEN (Arnold de), II, 229.
GuYGOVEN (Catherine de), 40; II, 229.
GuYGOVEN (Henri I de), châtelain de Col-
mont, chevalier, 26, 28, 32, 1 19; II, 174,
229, 397.
GuYGOVEN (Henri II seigneur de), Win-
tershoven, châtelain de Colmont, che-
valier, 32, 33, 312, 487; II, 229, 313.
GuYGOVEN (Henri III seigneur de), de Ho-
zémont et de Wintershoven, châtelain
de Colmont, châtelain de Stockheim,
échevin de Liège, 36, 39, 40, 313, 487;
II, 89, 229, 397.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
299
GuYGOVEN (Henri IV de), 39; II, 229.
GuYGOVEN (Miahaut de), 32, 118, 119; II,
229, 241.
GuYGOVEN (N. de), 33, 86.
GUYGOVEN (Oude de), 40; II, 221, 229.
GuYGOVEN (Rasse de), seigneur de Hozé-
mont, éohevin de Liège, 39, 40; II, 194,
229.
GUYSENDORP ou GiNSINDORP, III, 147.
Gymenich. Voy. Gemenich.
Gymont (Robert de), abbé de Saint-Lau-
rent, 300.
H... (Johannes de), de Hasselt, notaire,
II, 68.
HaasdaLj dépenidanoe de Schimmert (Lim-
bourg holliandais), 13.
Haasdal (de), 61; III, xlix, cclix.
Haccourt (Liège), 202, 296, 380, 419; II,
165, 202, 383; III, lxxxiii.
Haccourt (de), 298, 299, 367, 369 (ar-
mes), 371 (armes), 372 (armes); II,
200, 230 (tableau, armes); III, 29 (ar-
mes). Voy. Baronville, Brouck, Gan-
ge, Grâce, Royde, Thier, Wonck.
Haccourt (Ailid de), béguine de Saint-
Christophe, 300; II, 233.
Haccourt (Arnoul de), mort en Lombar-
die, 300; II, 233; III, clxxx.
Haccourt (Catherine de), 274, 320, 322;
II, 206, 232.
Haccourt (Catherine de), religieuse au
Val-Benoît, 321; II, 232.
Haccourt (Catherine de), religieuse à
Vivegnis, II, 233.
Haccourt (Daniel de), [sire d'Ossogne],
321, 322, 375; II, 232, 334.
Haccourt (Elisabeth de), II, 230, 435.
Haccourt (Englebert de), sire de Her-
malle et de Haversin, chevalier, 52, 97,
98, 321; II, 82, 83, 232, 294; III, xv,
XVI, 171.
Haccourt (Eustaohe de), chanoine de
Saint-Jean, II, 230.
Haccourt (Godefroid de), II, 230; III,
171.
Haccourt (Godefroid de), moine d'Aulne,
300; II, 233.
Haccourt (Guillaume de), moine de St-
Laurent, 368; II, 230.
Haccourt (Guillaume Ronchin de), che-
vallier, 367, 370; II, 156, 200, 230, 286.
Haccourt (Henri de), abbé de Saint-Lau-
rent, 367; II, 230.
Haccourt (Hugues de). Voy. Cange.
Haccourt (Hugues de), sire de Baron-
ville, 368; 11,230,231.
Haccourt (Ide de). Voy. Cange.
Haccourt (Isabelle de), 202, 321 ; II, 232,
288.
Haccourt (Jean de), III, 171.
Haccourt (Jean de), chanoine de Saint-
Lambert, prévôt de Tongres, prévôt de
Saint-Jean, 31, 321; II, 232; III, 160.
Haccourt (Jean de), abbé du Val-Saint-
Lambert, 300; II, 233.
Haccourt (Jean de) dit de Rêves, sei-
gneur de Tignée, II, 232.
Haccourt (Jean de), allouen, II, 45.
Haccourt (Jean Noël de). Voy. Cange.
Haccourt (Jeanne de), abbesse de Hocht,
II, 232.
Haccourt (Jeanne de), 320, 461; II, 232.
Haccourt (Marguerite de), 321; II, 232.
Haccourt (Marie de), 40, 320; II, 232.
300
TABLE ALPHABÉTIQUE
Haccourt (Marie et non Agnès de), 52,
98, 321; II, 232, 403.
Haccourt (Marie de), religieuse à Vive-
gnis (et non au Val-Benoît comme il
est mis au tableau), 321; II, 232; III,
171.
Haccourt (N. de), 298, 367, 368, 370;
II, 200, 230, 232, 235.
Haccourt (Otton de), chevalier, 368; II,
230.
Haccourt (Perone de). Voy. Cange.
Haccourt (Pierre de), II, 230.
Haccourt (Ra/dou de), 93, 320, 322; II,
232.
Haccourt (Rasse I de), dievalier, 368;
II, 230.
Haccourt (Rasse II de), chevalier, rece-
veur général de l'évêché, sire de Ha-
versin et d'Ossogne, échevin de Liège,
108, 180, 202, 320, 375, 423; II, 82,
232, 272, 392, 447; III, xvi, 75, 130.
Haccourt (Rasse III de), 320, 321; II,
232.
Haccourt (Rasse IV de), seigneur de
Haversin et de Haibes, 322; II, 232.
Haccourt (Rasse de), prieur de Saint-
Nicolas-en-Glain, prieur de Bertrée,
moine et nommé abbé de Saint-Lau-
rent, 300; II, 233. Mort le 1" mars 1399
et non 1390 (Berlière, Le prieuré de
Bertrée, dans Leodium, 1930, p. 46).
Haccourt (Rassekin de), 461.
Haccourt (Renier de), 367, 368; II, 230,
437,468; III, 171.
Haccourt (Rigaud de), chanoine d'In-
court, II, 230.
Haccourt (Rigaud de), avoué de Hac-
court, chevalier, 367, 368; II, 230.
Haccourt (Rigaud de Grâce de), 299; H,
233, 235.
Haccourt (Rigaud de), changeur, 299;
II, 233.
Haccourt (Rigaud de), clerc, 300.
Haccourt (Rigaud de), moine d'Aulne,
300; II, 233.
Haccourt (Rigaud de) dit ly Saine ou ly
Saives, chanoine de Saint-Denis, 367;
II, 230.
Haccourt (Thibaud de), noble, III, 171.
Haccourt (Winand de). II, 230.
Haccourt (X. de), 322.
Hacues. Voy. Haccourt.
Haduide, femme noble, III, cv.
Haelen (Limbourg). Seigneurs. Voy. Mi-
RABELLi. — Voy. Halle.
Haesdael. Voy. Haasdal.
Hage (Jean de Schônau dit). Voy. Schô-
NAU.
Hage (Renaud). Voy. Kage.
Hagen, au diocèse de Ck)logne, chapelle-
nie, 236.
Haghendor (Nicolas), dit Spinet, maître
d'école à Dinant, III, cclxxv.
Haibes lez-Serinchamps. Seigneurs. Voy.
Haccourt.
Haidroits, 50, 133, 137, 332, 338, 459;
II, 437; III, cxcviii, ccx, ccxxviii.
Haie (Guillaume Barat de le), III, ccxxix.
Haigen (Bêla van der), II, 148.
Haillot (Namur), 446; II, 265. — Eche-
vins. Voy. Flémalle.
Hai.me (Hawilde de), II, 212.
Haimeville. Voy. Emeville.
Hainaut, comté, 458, 460; II, 94-96, 101,
175, 320, 426; III, lxiii, lxvii, xciii,
cix, cxiv, cxxvi, cxxix, cxxxvi, cxxxvii,
CLXIIj CLXXVIII, CLXXXm, CXCI, CCI, CCXlll,
CCXXIV, CCXXVIII-CCXXX, CCXXXV, CCXLIII,
CCLI-CCLIV, ccLXiv, 62, 95, 146, 148. —
Comtes, 106, 229, 459; II, 423; III,
LXVIl, XCIV, CXXXVI, CXXXIX, CLIV, CLXII,
CLXXIII,CLXXVI,CLXXXI3CLXXXII,CLXXXVII1,
cxcix, cciv, ccix, ccxii, cCLVii, 146, 148,
151. Voy. AiUD, AuBERT, Baudouin,
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
301
Ferrand, Frise, Guillaume, Jeanne,
Marguerite, Richilde. — Vice-comte.
Voy. GossuiN. — Sénéchaux. Voy. Peu-
RiÈRE, Saint-Aubert. — Baiilis. Voy.
Barbençon, Péronne, Rumont. — Maî-
tres du séjour. Voy. Berlaimont. —
Chevaliers, III, clxiii, clxxiii, clxxiv,
CLXxxi, ccvi. — Hommes féodaux. Voy.
Bergh. — Voy. MoNs.
Hainaut (Elisabeth de), 419.
Hainaut (Godefroid de), III, clxxii.
Hainaut (Guy de). Voy. Guy.
Hainaut (Henri de), III, clxxiii.
Hainaut (Isabelle de), 7; III, ccxxxvii,
CCXLI.
Hainaut (Jean de), sire de Beaumont et
de Chimai, 227; II, 90; III, xxxix,
CLXXXI, ccxii.
Hainaut (Pierre fils de Guillaume l'Oncle
de), III, cxci.
Hainin (de) lez-Boussu, 169, 170; II, 426.
Hainin (Jean de), 207; II, 169, 426.
Hainin (Jean de), chroniqueur, 207.
Hainin (Sibîlle de), ohanoinesse de Sain-
te-Wauldru, à Mons, 107.
Halbeek, dépendance de Herck-la-Ville,
398. — Voy. Hallebeke.
Halée (M'aron), III, 179.
Haleit, II, 493.
Halle, peut-être Haelen, H, 113.
Halle (Albert de la) ou de Halla, II, 476.
Halle (Alexandre de îa), II, 476.
Halle (Alexandre de la), dominicain, II,
476. Voy. Saint-Servais.
Halle (Conrard de la), II, 477.
Halle (Galterus de la), II, 476.
Halle (Henri de la), II, 476.
Halle (Herman de la), II, 476.
Halle (Jean de la), II, 476.
Halle (Lambert de la), II, 476.
Halle (Tyrenea de la), II, 477.
Halle (Udain de la), II, 477.
Hallebeke (de). Voy. Hellebeek.
Halledet, jadis Hallendas, dépendance
de Clermont lez-Nandrin, 54, 1 10.
Halledet (Henri de) ou Hallendas, che-
valier, 110, 112, 116; II, 78, 176, 299.
Hallembaye, dépendance de Haccourt,
II, 383.
Hallembaye (délie Vigne de), II, 235 (ta-
bleau, armes).
Hallembaye (Antoine de), chevalier, 293;
II, 235.
Hallembaye (Colai de), III, 190.
Hallembaye (Lambert délie Vigne de),
299; II, 235.
Hallembaye (N. délie Vigne de), 293,
297, 298, 301; II, 235, 252.
Hallembaye (Nicole de), recteur de l'égli-
se de Baronville, III, 172.
Hallembaye (Rigaud délie Vigne de), 293,
297, 299, 301; II, 205, 235.
Hallembaye (Rigaud ou Richar de), 301.
Hallet, maintenant Gnand-Hallet et Pe-
tit-Hallet (Liège), 233, 466. — Avoués.
Voy. Renier. — Voy. Carpeal, Jamaert,
LOVEAL, Moreau.
Hallet (Anselme de), 186; II, 158, 423.
Hallet (Baudouin de), 186, 355; II, 386.
Hallet (Baudouin id'emmi la ville de),
189.
Hallet (Jeanne de), 394; II, 349.
Hallet (Marie de), III, cxi.
Hallet (Rennschon de), 466.
Hallet (Robert de), 394, 466.
Hallet (Wautier Gilot de), 466.
Halloy, dépendance de Braibant (Na-
mur), III, 145.
Halloy (de), III, 30 (annes), 31. Voy.
Boirgne.
Ham. Voy. Oostham.
Ham (Godefroid de), II, 124.
Ham-sur-Heure (Hainaut), III, 149.
Ham-sur-Sambre (de), III, cxi.
302
TABLE ALPHABÉTIQUE
Ham-sur-Sambre (Jean de), III, cix.
Hamaide (Thierri de la), III, cxci.
Hamal, dépendance de Russon (Lim-
bourg), 223. — Caiâteau, 327. — Sei-
gneurs, III, 9. Voy. Alfteren, Alste-
REN, Hamal, Straile. — Eglise, 327,
340.
Hamal (de), 53, 145 (armes et cri), 382,
400, 417, 450 (armes); II, 236 (tableau,
armes), 321, 324, 432 (armes); III, viii,
XLii, ccLX, ccLxviii, 8-10, 29, 41 (ar-
mes). Voy. Chaudron, Paifve.
Hamal (les du Château de), 145.
Hamal (Anseau de) dit de Trazegnies, III,
CCLXIII.
Hamal (Arnold de), chanoine de Saint-
Lambert, seigneur de Warfusée et de
Binderveld, III, ccxi.
Hamal (Arnold de), seigneur de S'Heeren
Elderen, Hem et Schalkhoven, Binder-
veld, Suerbembde, etc., chevalier ban-
neret, 31 ; III, ccLXiii.
Hamal (Cécile de), 144; II, 147.
Hamal (Daniel I senior dit du Château
de), II, 236.
Hamal (Daniel II de), chevalier, 305; II,
236, 324, 376.
Hamal (Daniel III de), sire de Hamal,
chevalier, 339, 340; II, 20, 134, 236,
376; III, XLii, XLiii, 167.
Hamal (Daniel IV de), 340; II, 236.
Hamal (Daniel V de), II, 450.
Hamal (Daniel de) fils d'Eustaohe, II,
236.
Hamal (Daniel de) Idit de Wihogne, che-
valier, 420, 421; II, 236, 321.
Hamal (Elisabeth de), dame de Vogel-
sanck, puis recluse à Cologne, 82, 327,
328; II, 236, 362; III, ccxl.
Hamal (Eustache I de), chevalier, avoué
d'Helchteren, auteur de ia branche des
Hamal d'Othée, II, 20, 236.
Hamal (Eustache II de), chevalier, dit
aussi du Château de, II, 236.
Hamal (Eustache III de), le même sans
doute que Eustache du Château de Ha-
mal, chevalier, 144, 223, 340; II, 41,
236, 324.
Hamal (Eustache IV de), seigneur d'O-
thée, II, 322.
Hamal (Eustache V de), seigneur d'O-
thée et de Soy, 353.
Hamal (Everard de), II, 221.
Hamal (Gertrude de), II, 236.
Hamal (Guillaume I de) dit le Riche, che-
valier, 376; II, 236.
Hamal (Guillaume II sire de) et de S'Hee-
ren Elderen, 129, 145; II, 20, 21, 236.
Hamal (Guillaume III de), chevalier, sei-
gneur de S'Heeren Elderen, II, 20, 236,
311.
Hamal (Guillaume IV seigneur de), che-
valier, II, 236.
Hamal (Guillaume V de), chevalier, 327;
II, 236.
Hamal (Guillaume VI de), seigneur de
S'Heeren Elderen, 30, 56; II, 186.
Hamal (Heneman de), chevalier, II, 20.
Hamal (Henri de), chevalier, II, 236.
Hamal (Isabelle de). Voy. Hamal (Elisa-
beth de).
Hamal (Jean de), II, 261.
Hamal (Jean de), seigneur de Hern et
de Schalkhoven, II, 236.
Hamal (Jean seigneur de), chevalier, ma-
réchal de l'évêché de Liège, 96, 132,
327, 400, 401; II, 61, 67, 68, 236, 320;
III, CCLIII.
Hamal (Jean de), seigneur d'Irchonweflz
et de Semeries, 459.
Hamal (Jean de), moine à Saint- Jacques,
prieur de Saint-Hubert en Ardenne,
340; II, 236.
Hamal (Jean de), chevalier, 111, ccxi.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
303
Hamal (Jean de), le bâtard d'Elderen ou
d'Odeur, II, 350.
Hamal (Jean de) dit d'Odeur ou d'Elde-
ren, II, 161.
Hamal (Jeanne de), dame d'Othée, 353;
II, 374.
Hamal (Julienne de), II, 236, 321.
Hamal (Louis I de), 340; II, 225, 236.
Hamal (Louis II de), 340; II, 236.
Hamal (Marguerite I de), 340, 341; II,
236, 365.
Hamal (Marguerite II de) ou de Wihogne,
11,321,392.
Hamal (Marie de), 37, 327; II, 138, 236.
Hamal (N. de), 340, 376, 400; II, 236,
266, 321; III, ccxi.
Hamal (Persan de), 133.
Hamal-Trazegnies (de), III, cxli.
Hamereal (Jean), II, 62.
Hamme. Voy. Oostham.
Hamoir (Liège), II, 284; III, 136.
Hamois (Namur), III, 156.
Han (Warniar de), II, 129.
Hanar (Jean). Voy. Chênée.
Haneffe (Liège), II, 237; III, 45, 173,
192. — Seigneurie, château, 126, 127,
131 ; II, 238; III, ccxxii, ccxxxvi, cclxii,
34. ■ — Seigneurs, 59; III, xxxvii, XLiii,
35. Voy. Dachsbourg, Donmartin, Ha-
neffe, Hornes, Rochefort. — Chape-
lains. Voy. Lardier. — Hôpital, maison
de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem,
II, 85, 327.
Haneffe (de), 43, 141 (armes), 158, 197,
310, 384; II, 237-239 (tableaux); III,
Lxx, CCLXII, ccLXix, 21, 26, 28, 29, 172.
Voy. Franchomme, Seraing.
Haneffe (Agnès I de), 139, 208; II, 136,
238.
Haneffe (Agnès II de), 132; II, 238, 354.
Haneffe (Ailid de), béguine, 96, 139; II,
238.
Haneffe (Anselme de), II, 237.
Haneffe (Berthe de) dite la Franke Da-
me, 127, 128, 428; II, 237; III, cxviii.
Haneffe (Catherine de), II, 237.
Haneffe (Daniel de), II, 237.
Haneffe (Eustache de). Voy. Donmartin.
Haneffe (Eustache Persant I de), banne-
ret, 128, 142; II, 7, 237.
Haneffe (Eustache Persant II de), ban-
neret, sire de Haneffe et d'Ochain, 14,
96, 129-131, 139-142, 170, 317; II, 134,
237, 238; III, cxiii, clxxvii, ccxxxviii,
5, 6, 18.
Haneffe (Eustache de), sire de Seraing-
le-Ohâteau, 15, 26, 27, 33, 105, 141,
142; II, 239, 488; III, xxvii, 192.
Haneffe (Eustache de), junior, 26, 27;
II, 239; III, cLXXXii.
Haneffe (Francon de), III, 184.
Haneffe (Geile de), 136; II, 238, 267,
330.
Haneffe (Heluide de), 85, 131, 142; II,
238, 314; III, 31.
Haneffe (Hugues de), sire et dit d'O-
champs, 71, 130, 140, 141, 142; II, 238,
315; III, 20, 31, 172.
Haneffe (Jean [Persant] seigneur de) et
d'Ochain, banneret, 86, 96, 130, 131,
136, 139, 208; II, 238, 314, 315; III,
Lin, ccxi, 20, 27, 31.
Haneffe (Jean de), II, 239.
Haneffe (Jeanne de), abbesse du Val-
Notre-Dame, II, 237.
Haneffe (Jeanne de) dite de Seraing, 27;
II, 239; III, xxvii.
Haneffe (JuHienne de), 96, 139; II, 238,
250 (Jeanne par erreur); III, 18, 20,
173.
Haneffe (Marie alias Jeanne de), 27,
28, 141, 193, 328; II, 239.
Haneffe (N. de), 96, 129, 142, 143, 176,
304
TABLE ALPHABÉTIQUE
193, 405; II, 77, 139, 141, 236, 237,
244; III, 18, 22, 27.
Haneffe (Oust de), fictif, III.xxxiiijXxxvi,
XXXVII.
Haneffe (Thierri seigneur de), banneret,
128, 145; II, 194, 237.
Haneffe (Thierri II Tabareau de), sei-
gneur de Seraing-le-Château et de
Herck, banneret, 129, 131, 141 ; II, 237,
238; III, 5, 6, 18, 26, 172, 192.
Haneffe (Thierri III de), banneret, sire
de Seraing-le-Château et de Ridder-
herck, 71, 96, 129, 130, 139, 141, 142,
193; II, 238, 239, 315; III, xxxviii, 20-
22, 27, 31, 42, 61, 192.
Haneffe (Thierri IV de), sire de Seraing-
le-Château, Warfusée, Walhain, Pres-
les, 11, 27, 45, 158, 328; II, 239, 293;
III, XXVII, LXX, CLXXXII, 155.
Haneffe (Thierri V de), II, 144.
Haneffe (Thierri bâtard de) ou de Se-
raing, III, 192.
Haneffe (Wautier I sire de) et d'Ochain,
chevalier, 131; II, 238; III, clxxxi,
ccxxvi, ccLxn, 42. Voy. Rochefort.
Haneffe (Wautier II de) dit de Seraing,
sire de Presles, 27, 105, 108; II, 152,
239.
Hanepin. Voy. Jupille.
Haneveas. Voy. Fontaine.
Hanken, mari de Helwy de Dinant, II, 73.
Hannèche (Liège), 394; III, 180.
Hannèche (Baudouin ide), abbé de Saint-
Gilles, II, 52, 53.
Hannecheaz, cousin de Guillaume, sei-
gneur de WaiToux, III, 4, 5.
Hannepoie (Jean), II, 255.
Hanneweriis (Marie de Preit dite de),
II, 342. Voy. Preit.
Hannoroie alias Henroie, III, 17, 18.
Hannors. Voy. Saive.
Hannut (Liège), II, 417; III, 275 — Bail-
lis. Voy. Hannut.
Hannut (de), 283, 362; II, 205, 240 (ta-
bleau, armes); III, cccxx. Voy. Ger-
MEAU.
Hannut (Amoul du Château de), II, 240.
Hannut (Bertrand de), 115, 213, 335; II,
217.
Hannut (Emekin du Château de), II, 240.
Hannut (Gérard du Château de), 11, 240.
Hannut (Gilles idelle Thour de), cheva-
lier, 38, 431; II, 240, 397.
Hannut (Gilles délie Tour de), écuyer,
bailli de Hannut, 38; II, 388; III, ccxi.
Hannut (Godefroid de), II, 155.
Hannut (Godefiroid de), chevalier, II,
399.
Hannut (Guillaume de), voué de FoJo-
gne, 427; II, 189.
Hannut (Heyneman, du Château ou châ-
telain de), plusieurs, 346, 362, 365; II,
156, 240.
Hannut (Jean de), chevalier, 431 ; II, 240.
Hannut (Jean délie Tour de), 38, 93; II,
240, 290, 397.
Hannut (Marguerite de), dame de Frai-
pont, Banneux, 213; II, 217, 365.
Hannut (Marie de) dite délie Porte, 427;
II, 189; III, 167.
Hannut (N. de), 362, 363; II, 172, 240,
384.
Hannut (Walter de), avocat, clerc juré de
la cité de Liège, 431 ; II, 240, 295.
Hannut (Walter de), chevalier, II, 240.
Hannut (Walter de), notaire, III, 196.
Hanoye (Pevereal), 425; II, 322.
Hanozet (Jean) de Moxhe, 467; II, 290;
III, CCXLII.
Hanret (Namur), 50; II, 123, 402, 493,
494. Voy. Baré.
Hans. Voy. Ham-sur-Heure.
Hant (Anselme de), II, 128.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
305
Hanz (Everelme de), II, 125.
Happart, sobriquet, III, ccxxviu.
Happefran (Jean), 188.
Harche (de), III, ccLXViii.
Harche (Agnès de), II, 310, 456.
Harche (Guillaume de), chambeiUian des
éohevins de Liège, 296; II, 234.
Harche (Guillaume de), de Wonck, 208,
296; II, 234.
Harche (Jean de), maïeur de Liège en
féauté, 296; II, 234.
Harche (Kineaz de), de Wonck, 208.
Harcourt (Jacques de), seigneur deMont-
gomery, chevalier, II, 335.
Hardelingen, dépendance de Hern-Saint-
Hubert (Limtoourg). Seigneurie, 113. —
Seigneurs. Voy. Ordange.
Hardi (Henri dit), II, 442.
Hardi (Jean le) de Saint-Servais, 227,
479; II, 339.
Hardi (Jean le), chanoine de Saint-Denis,
479; 11,339
Hardi (Jeanne le) dite de Preit, 479; II,
339.
Hardi (Marie le) dite de Preit, 227, 479;
II, 339.
Hardi (Stassinet le) dit de Preit, 479;
II, 339.
Hardreiz (Renard), seigneur de Beau-
saint, 317; III, ccxxxviii.
Harduemont, dépendance d'Engis (Liège),
III, 45. — Seigneurie, château, 9, 117,
121; II, 241. — Seigneurs, 60. Voy.
DONMARTIN, WaRFUSÉE.
Harduemont (de), 12, 201, 206, 249, 309,
336, 457; II, 241 (tableau, armes); III,
ccLXix, 30 (armes), 36.
Harduemont (Adam de), chevalier, sei-
gneur d'Ordange et d'Oupeye, 117, 123,
124, 125; II, 16, 241, 323.
Harduemont (Ailid de), dame de Jeneffe,
lavoueresse de Huy, dame de Barse,
121, 122, 178, 379; II, 142, 182, 241.
Harduemont (Amoul I seigneur de), Hau-
tepenne, Awirs, 11, 59, 94, 117, 126,
197; II, 241,395.
Harduemont (Arnoul II de), chevalier,
maréchal de l'évêché, sire de Hardue-
mont, 117, 124, 178; II, 241, 244, 245,
323, 396, 430.
Harduemont (Amoul III de), chevalier,
117, 118, 178; II, 241; III, lxiv.
Harduemont (Gilles de), chevalier, 117,
122; II, 241.
Harduemont (Godefroiid sire de), de Hol-
logne-sur-Geer et de Kermpt, chevalier
banneret, 117, 118, 178; II, 241; III,
CLXXXII.
Harduemont (Godefroid bâtard de), 118;
II, 241.
Harduemont (Ide de), dame de Châteli-
neau, 122, 178; II, 241.
Harduemont (Jean I de), chevalier, maré-
chal de l'évêché de Liège, 117, 118,
178; II, 241, 438; III, 36, 37. Dès le
21 juin 1303, Jean seigneur de Hardue-
mont était Chevalier, au service du
comte de Hainiaut {Trésorerie de Hai-
naut à Mons, n" 275).
Harduemont (Jean II sire de), de Hollo-
gne-sur-Gear et de Kermpt, dhevalier,
118, 123; II, 241; III, CLXXXii.
Harduemont (Jean bâtard de), 118; II,
241.
Harduemont (Jeanne de), 121; II, 241.
Harduemont (Lambert I de) dit Badout,
chevalier, seigneur de Harduemont,
117, 178; 11,241.
Harduemont (Lambert II de), chevalier,
117; II, 241.
Harduemont (Lambert III de), chevalier,
seigneur de Hautepenne et de Boelhe,
TOMB III.
39
306
TABLE ALPHABÉTIQUE
117, 118, 178, 199, 249, 364; 11, 241,
259,286; IIl, 21,36, 37, 47, 177.
Harduemont (Lambert IV de). Voy. Hau-
TEPENNE.
Harduemont (Marie de), 121; II, 241.
Harduemont (Marie bâtarde de), 118; II,
241.
Harduemo.nt (Walter de), dit de Haute-
penne, seigneur de Hautepenne, cheva-
lier, 32, 33, 50, 1 18, 1 19, 193, 206, 249,
286, 309; II, 64, 229, 241; III, CLXXXii,
36.
Harduin, maire de Huy, II, 129; III, clii.
Harduin (Hubin), bourgeois de Huy, 334.
Harduin (Odieme), 334.
Hardulphe, notaire, III, lxxix.
Haren (de), 149 (armes).
Haren (Jeanne de), 62; II, 201.
Haren (Oger de), avoué de Maestricht,
62; II, 201.
Haren (Oger de), chevalier, seigneur d'Ob-
bidht et de Wolfraidt, 148, 149, 190;
II, 149.
Haren (Jeanne de), 62; II, 201.
Hareng, dépendance Ide Herstail (Liège),
III, 139. Voy. Panée.
Harigère, historien, III, xxxi.
Harleit. Voy. Warnant.
Harne (Clouze de), 287, 288.
Harne (Counar de), maire de Liège en
féauté, II, 54, 56.
Harne (Jeanne de), 287; II, 246.
Harne (Marie de), religieuse au Val-Be-
noît, II, 284.
Harne (N. de), 288; II, 332.
Harnes (de), III, cxcviii.
Harrewyn (Jacques), graveur, III, vi.
Harsée. Voy. Harzée.
Hartenge, dépendance deWaremme (Liè-
ge), 211; II, 355. Voy. Froidbise.
Hartenge (Louis fils de Simon de), III,
164.
Hartelstein, seigneurie, 81.
Hartert (Guillaume de), chevalier, II,
196.
Harto (Jean de), II, 417.
Harwemont. Voy. Herbeumont.
Harzé (Liège), III, cxxiv, 157. — Sei-
gneurs. Voy. Argenteau, Celles, Cler-
mont.
Harzé (de), 457; II, 242 (tableau, armes).
Voy. Clermont.
Harzé (Ermentrude de), III, cxxiii.
Harzé (Jacques de), seigneur de Fanson,
II, 242.
Harzé (Louis de). Voy. Clermont.
Harzé (N. de), 364, 484; II, 172, 242.
Harzé (Roland de), seigneur de la cour
d'Olne à Awan, chanoine de Saint-Paul
à Liège, 483; II, 242.
Harzé (Wèri de). Voy. Clermont.
Harzée (de), 174 (armes).
Harzée (Fressen de), 237; II, 279, 338.
Harzée (Guillaume de), 237; II, 279.
Harzée (Jean de), chanoine de Saint-De-
nis, m, XXXVIII.
Haseit. Voy. Preit.
Hasnon (Nord). Abbaye, III, cxcviii.
Hasselt (Limbourg), II, 68; III, 62. -—
Bourgmestres. Voy. Zonuwe. — Ecou-
tâtes. Voy. ROMERSHOVEN.
Hastières (Namur). Moine de l'abbayé.
Voy. Grâce.
Hatin (Anselme de), II, 127.
Hauchepiet (Amoul), II, 449.
Haudion (Isabelle de) de Ghibrechies,
III, CCLXXXVI.
Haulchin (Hainaut). Seigneurs. Voy.
Grez.
Hautepenne, déperJiance de Gleixhe
(Liège), III, 37. — Seigneurie, château,
10, 42, 50, 118; III, ccx. — Seigneurs.
Voy. Berlaimont, Donmartin, Har-
duemont, Hautepenne, Warfusée.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
307
Hautepenne (de), 457.
Hautepenne (Arnoul I de), chevalier, sei-
gneur de ViMereau, avoué de Boelhe,
118, 120,249,336; 11,241,322; 111,36.
Hautepenne (Arnoul II de), seigneur de
Kermpt, 120; II, 241.
Hautepenne (Arnoul III de), 121 ; II, 241.
Hautepenne (Catherine de), III, 172.
Hautepenne (Godefroild de), III, 172.
Hautepenne (Isabelle de), 119, 201, 206;
II, 210, 241.
Hautepenne (Lambert de), seigneur de
Darion, Harduemont, avoué de Boelhe,
120; II, 241; III, xxiv.
Hautepenne (Lambert de), bâtard, III,
CCXLVIII.
Hautepenne (Marguerite de), 50, 119;
II, 241, 398; III, ccx.
Hautepenne (M'arie de), 119, 120; II,
215, 241, 399; III, ccxlviii.
Hautepenne (N. de), 286 (c'est Isabelle),
364; II, 172 (c'est Jeanne de Hardue-
mont).
Hautepenne (Walter de). Voy. Hardue-
mont.
Hautepenne (Walter de), chevalier, sei-
gneur de Barvaux, Hautepenne, 121;
II, 173, 241; III, CLXXXiii.
Hautepenne (Walter de) de Xhen/dremael,
372, 435; II, 256.
Hautepenne (Walter dit Wautelet de),
121; II, 241.
Hauterive. Voy. Atrive.
Haute-Sauvenière, lieu-dit à Liège, II,
454.
Haut-Silly. Voy. Silly.
Havelange (Namur), 155, 269, 271, 334,
477; II, 277, 337; III, cxlii, CLXViii.Koy.
Tourne. — Sénéchaussée. Voy. Liège
(sénéchaussée de). — Curés. Foy. Abée.
Havelange (Bronsten de), 155, 345; II,
312, 409.
Havelange (Guillaume de), II, 90.
Havelignoul, dépendance de Havelange,
110; II, 176.
Haversin, dépendance de Serinchamps
(Namur). Seigneurs. Voy. Haccourt,
Ossogne.
Haversin (Marie de), II, 136.
Havez. Voy. Iske.
Havre (van), III, cclxxviii.
Havre (Hainaut). Seigneurs, 119. Voy.
Enghien.
Hawea de Bovenistier, 192.
Hawea (Henri) de Bovenistier, 56, 203,
205; II, 275,347.
Hawea (Jean), de Bovenistier, 467; II,
290.
Hawea (Marie), 203, 205; II, 347.
Haweal (Jean), le vieux, III, 172.
Hawide, 168; II, 245, 365, 425, 429, 467,
486; III, CLXXVi.
HaWIEL. Voy. QUIÉVRAIN.
Hawy, antain de Jean de Ferme, II, 73.
Haye (Arnar délie) de Faimes, II, 75.
Haye (Renar délie) de Hermée, 445; II,
257.
Hazeca, II, 199, 482, 483; III, 167.
Hector, prénom, III, cclii.
Heeluu (Jean van), chroniqueur, 14, 34,
67; III, CLXXVii.
Heerlen (Limbourg hollandais), 181.
Heers (Limbourg), 16, 396; II, 11, 12;
III, cxcviii.. — Seigneurs, III, cxvin.
Voy. Heers, Rivière. — Curé. Voy,
Henri. — Voy. Bas-Heers, Bertin-
HERS, JUHEERS, OpHEERS.
Heers (de), 396, 453 (armes); II, 243 (ta-
bleau, armes). Voy. Gothem, Opheers.
Heers [le Château] (Aleyde de). H, 438.
Heers (Agnès de), III, 170.
Heers (Ailid de), II, 243, 331.
Heers (Catherine de), III, 170.
308
TABLE ALPHABÉTIQUE
Heers (Catherine de), chanoinesse d' An-
cienne, III, 172.
Heers (Cécile de), 59; II, 66-68, 243, 396.
Heers (Chonman de), nobilis, II, 4.
Heers (Conon de) en 1 125, II, 126.
Heers (Conon ou Coune de ou sire de),
II, 12, 133, 243, 438.
Heers (Everelme de), vice-avoué, II, 125.
Heers (Gérard I sire de), II, 243.
Heers (Gérard II, sire de), chevalier, châ-
telain de Vieux- Waleffe, 59, 114; II,
66, 243.
Heers (Gi'lbert I sire de), chevalier, 16,
452, 453; II, 243, 285, 402; III, CXCViii,
ccxxxvi, 162.
Heers (Gilbert II de), châtedain de Looz,
chevalier, seigneur de Gossoncourt, 11,
60, 61, 224, 243.
Heers (Gilbert 111 de), chevalier et Gil-
bert son fils, II, 356; III, clxxxi.
Heers (Gilles de), 11, 12.
Heers (Gontier de), chevalier, II, 12, 438.
Heers (Hav,y de), 111, 170.
Heers (Herman de). II, 12, 134.
Heers (Jean 1 de), châtelain de L002, 11,
243.
Heers (Jean II de), III, 170.
Heers (Jean III sire de), mambour de la
principauté de Liège, II, 57, 243.
Heers (Renkin de), II, 438.
Heers (Robert de). II, 12.
Heers (Thierri de). II, 12.
Heers (Vrient de). Chevallier de Horp-
mael, II, 243. Voy. Opheers, Vrient.
Heers (Walter I de). II, 438.
Heers (Walter II de), chevalier, sénéchal
du comté de Looz, II, 12, 21, 22, 243.
Heers (Walter de), prénom erroné, 16,
452.
Heetvelde (Guillaume van den), 106.
Heetvelde (Isabeau van den), 106.
Heeze (Jaoquemin de), 93.
Heid-en-Condroz. Seigneurie, 259, 260;
II, 129. — Seigneurs. Voy. Anthisnes,
Flémalle.
Heid (la), lieu-dit à Flémalle-Haute, 260,
267.
Heid (de la), II, 431. Voy. Flémalle.
Heid (Jean délie), 110; 11, 176, 415.
Heinen (Marguerite van), II, 303.
Heinepin. Voy. Jupille.
Heinsberg (Prusse rhénane), III, 146. —
Seigneurs, III, 149. Voy. Godefroid,
Heinsberg, Looz. — Abbaye, 11, 485.
Heinsberg (Godefroid de), 113.
Heinsberg (Marguerite de), II!, ccxi.
Heinsberg (Thierri sire de), II, 132.
Heinsberg (Thierri sire de) et de Fau-
quemont, II, 196. Voy. Thierri.
Heisque. Voy. Yssche.
Helchteren (Limbourg). Avoués. Voy.
Hamal.
Helins, II, 10.
Hellebeek (de), 192, 193 (armes), 397;
III, 34.
Heli.ebeek (Amoul de), chevalier, 193;
II, 263.
Hellebeek (Godefroid de), chevalier,
193; II, 263.
Hellebeek (Jean de), chevalier, 397, 398.
Hellebeek (X. de), II, 263.
Hellenraedt, Hellerode. Voy. Hillen-
RAAD.
Hellin (Catherine), 49; II, 398; III, 192.
Hellin (Ponchard), 49; II, 398.
Helmeis. Voy. Hermée.
Heluide, 211,312; 11,216,261; III, cxlv.
Hembe, dépendance d'Ouffet (Liège), III,
CXLV.
Hemersveld (Gérard de), chevalier, II,
224.
Hemersveld (Isabelle de), 414; II, 224.
Hemmersbach (seigneurs d'). Voy. MÉ-
RODE.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
309
Hemptinne (Namur). Seigneurie, 104.
Hemptinne (Agnès de), 92; II, 260.
Hemptinne (Alide Ide), 18; II, 191.
Hemptinne (Arnoul de), chevaliar, 92; II,
494.
Hemptinne (Eustache de), chevalier, 104,
426; II, 322.
Hemptinne (Henri de) dit van den Bos-
sche, échevin de Liège, III, 75.
Hemptinne (Libert de), chevalier, 426;
II, 322.
Hemptinne (Marie de), 104.
Hemptinne (N. de), 92, 426, 427; II, 189,
322.
Hemptinne (Robert de), 92.
Hemptinne (Sandrar de), 18, 21.
Hemricourt, actuellement Remicourt(Lié-
ge), 171, 490 (scel échevinal); II, 25,
439, 449; III, xii, clxxxvi, ccxlix. —
Seigneurie, 158, 170, 175, 227, 326; II,
287, 458. — Seigneurs, II, 24. Voy.
Beau, Hemricourt, Looz, Oreye, Po-
LARDE, Walhain. — Maire, II, 439.
Hemricourt (de), 168, 174 (armes), 178
(id.), 192, 195, 196 (cri); II, 244-247
(tableaux, armes), 392 (armes), 447,
458; III, X, xxxix, li, lxxxii, cliii, ccxxx,
CCLVIII, CCLIX, CCLX, CCLXI, CCLXVI,
ccLXix, 17 (armes), 28, 29 (cri, armes),
31. Voy. Laminne.
Hemricourt (ide), de Grune, 184.
Hemricourt (Adam de), moine de Beau-
repart, prieur de Reckheim, 182, 287;
II, 246.
Hemricourt (Adam del Tomboir dit de),
286; II, 246.
Hemricourt (Agnès de), 280, 288; II, 179,
246.
Hemricourt (Ailid de), 183, 287, 293; II,
246.
Hemricourt (Amel de), chevalier, 167,
168, 191; II, 244, 247, 263, 438; III,
LXI.
Hemricourt (Arnoul de), II, 245.
Hemricourt (Arnoul de, et Arnoul maire
de), II, 439; III, 173.
Hemricourt (Arnoul de), curé de Milddel-
heers, III, 173.
Hemricourt (B. de), chevalier, II, 439.
— Ce B. initial pourrait aussi être lu
F., c'est-à-dire Fastré.
Hemricourt (Bertrand de), III, 173.
Hemricourt (Bertrand de), chanoine d'A-
may, III, 173.
Hemricourt (Catherine de), II, 439.
Hemricourt (Clémence I de), 133, 289;
II, 246, 354; III, ccxxxix, 173.
Hemricourt (Clémence II de), 288; II,
246.
Hemricourt (Eustache de), II, 439.
Hemricourt (Fastré de), chevalier, sire
de Hemricourt, avoué de Lantremange,
167, 168, 179; II, 3, 130-132, 245, 392,
438, 439; III, cxxxvii. Qualifié miles
de Hemericurt, en février 1225 (Saint-
Jacques, ohartrier).
Hemricourt (Françoise de), 46, 47, 256,
291; II, 137, 246,
Hemricourt (Gérard de), chanoine de
Saint-Jean à Liège, II, 439, 442.
Hemricourt (Géraird de), II, 392. Voy.
Vylhe.
Hemricourt (Gilles I de), clerc des éohe-
vins, notaire impérial, 155, 183, 290;
II, 56, 246, 409; III, xii, XX, cccxxii.
Hemricourt (Gilles II de), chanoine ex-
pectatif de Saint-Denis, 46, 47, 53, 256,
290, 291, 359; II, 63, 137, 246, 283,
403; III, XVII, XX!, xxii, 159.
Hemricourt (Godefroid de), III, 172.
Hemricourt (Godefroid de), chevalier,
sire de Herck-lez-Tongres, 129, 145,
170, 176; 11,237,244; III, LXii.
310
TABLE ALPHABÉTIQUE
Hemricourt (Goffin I de), notaire, secré-
taire de la cité et des lignages, 183, 267,
287, 288, 291, 358, 468; II, 53, 246;
III, 158.
Hemricourt (Goffin II de), 280, 288; II,
246,251.
Hemricourt (Guillaume I de), en 1211,
168; 11,3,245, 438.
Hemricourt (Guillaume II de), chevalier,
seigneur de Hemricourt, avoué de Lan-
tremange, appelé Frognut par Jacques
de Hemricourt, 169, 179, 181, 183; II,
4, 5, 7, 8, 10, 13, 244, 245, 275; III,
CLXXXVII, CCLVIII.
Hemricourt (Guillaume III de), nommé
Malclerc par le Miroir, chevalier, sire
de Hemricourt, avoué de Fize, Bleret,
Lantremange, 14, 17, 117, 129, 157,
167, 170-179, 195, 196, 291, 490; II,
7,8, 23-26, 34, 36, 134, 244, 245, 393,
439, 458; III, xlv, lv, lvi, lxi, cxiii,
CLXXVII, CLXXXVII, CCXXXV, CCXLVII,
CCLVIII-CCLX, CCCXXXIV, 163.
Hemricourt (Guillaume IV de), frère du
précédent, II, 25, 245.
Hemricourt (Guillaume V de), fils de
Robert, II, 245.
Hemricourt (Guillaume VI de), fils de
Malolerc, II, 24, 25, 245.
Hemricourt (GuiWaume VII de) dit le
Cornu, notaire, 183, 287, 290; II, 246.
Voy. Cornu.
Hemricourt (Guillaume VIII de), II, 283.
Hemricourt (Guillaume de) ou plutôt de
Berlo, 189; II, 150.
Hemricourt (Guillaume de) dit de Herck.
Voy. Herck.
Hemricourt (Hawilde de), 168; II, 3, 245.
Hemricourt (Hawy de), religieuse au
Val-Benoît, II, 245.
Hemricourt (Hélon de), II, 449.
Hemricourt (Heluy de), 155; II, 409,439.
Hemricourt (Henri de), en 1173, II, 439.
Hemricourt (Henri de), chevalier, II,
439. Voy. Henri.
Hemricourt (Henri de), châtelain d' Agi-
mont, 353; II, 374, 439.
Hemricourt (Henri de), échevin de Liè-
ge, seigneur de Willerzies, maître d'hô-
tel de Louis de Bourbon, prévôt de
Binche, II, 439.
Hemricourt (Henri de), seigneur de Wil-
lerzies, Mont-Sainte-Aldegonde, II, 440.
Hemricourt (Hugues de), 183, 287, 290;
II, 246.
Hemricourt (Ide de), II, 439.
Hemricourt (Idelette de), 47, 256.
Hemricourt (Isabeqie I Ide), 117, 170, 178;
II, 241, 244, 245; III, 163.
Hemricourt (Isabelle II de), III, 172.
Hemricourt (Isabelle III ou Isabeau de),
chanoinesse de Sainte- Wauldru à Mons,
II, 440.
Hemricourt (Jacques de), chroniqueur,
secrétaire des lignages, clerc des éche-
vins, dievalier de Saint-Jean de Jéru-
salem, bourgmestre de Liège, conseil-
ler privé, 1, 45, 62, 155, 203, 256, 258,
267, 276, 290, 291, 382, 397, 403, 488;
II, 63, 89, 90, 184, 246, 251, 283, 409;
III, i-xcii, ci, cii, cxiii, CXVU, CXIX, ccv,
CCXLIII, CCCLXXVIII, CCCLXXIX, 129, 197,
198.
Hemricourt (Jean de), fils de Gilles, cha-
noine (?) intrus de Saint-Martin, 256,
291; II, 63, 246; 111, xxii, xxiii, 198.
Hemricourt (Jean de), fils de Goffin.
Voy. Marets.
Hemricourt (Jean de), II, 439.
Hemricourt (Jean de), seigneur de La-
minne, 16, 55; II, 275, 398, 449.
Hemricourt (Jean de), receveur de la
terre d'Agimont, II, 439.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
3H
Hemricourt (Jean de), drapier, 155; II,
409; III, 194.
Hemricourt (Jean-Thomas de), chanoine
de Saint-Denis, 287, 291; II, 246.
Hemricourt (Juette de), 17, 170, 177; II,
190, 244, 245.
Hemricourt (comte Louis de), III, ccxcv.
Hemricourt (Madame de), II, 439.
Hemricourt (Marguerite de), 184; 11,392.
Voy. Marguerite.
Hemricourt (Marie de), fille de Goffin,
288; II, 246.
Hemricourt (Marie de), fille Ide Guillau-
me Malclerc, 157, 159, 164, 167, 490;
II, 36, 143, 245, 393, 458.
Hemricourt (Marie de) fille de Thomas,
chevalier, 182; II, 246; 111, xii.
Hemricourt (Marie de), fille de Thomas,
notaire, 183, 287, 291, 421, 466; II, 49,
246, 324.
Hemricourt (Marie de), fille de Thomas,
vinier, 287, 288; II, 246, 332.
Hemricourt (Marie de), fiffle de Gilles,
47, 256; II, 246.
Hemricourt (Marie de), fille de Henri,
II, 440.
Hemricourt (Maron de), II, 392.
Hemricourt (N. de), 169, 178, 182, 185;
II, 158, 244, 246.
Hemricourt (N. de), demoiselle de Cas-
tre, II, 440.
Hemricourt (Nicolas de), chanoine de
Saint-Lambert, 287; II, 246.
Hemricourt (Ottebon de), 133, 183, 287,
289; II, 246; III, ccxxxix.
Hemricourt (Ottelet ide), 184; II, 392.
Hemricourt (Pierre de), II, 439.
Hemricourt (Robert de), chevalier. II, 5,
13, 245; III, CLXXxvii.
Hemricourt (Robert de), curé de Saint-
Jean-Baptiste, II, 439.
Hemricourt (Robert de), retondeur, II,
439.
Hemricourt-Crenwick (Robert de). Voy.
Crenwick.
Hemricourt (Thomas I sire de), cheva-
lier, 167-169, 179, 182, 183, 185, 191;
II, 188, 244, 245, 263, 438; III, lxi.
Hemricourt (Thomas II de), fils de Fas-
tré. II, 245, 439.
Hemricourt (Thomas III de), chanoine
de Saint-Lambert, archidiacre de Con-
droz, prévôt de Sainte-Croix, lie Saint-
Barthélémi et de Notre-Dame à Huy,
168; II, 439.
Hemricourt (Thomas IV de), chevalier,
demeurant à Lantremange, 169, 181,
183; II, 244, 246; III, ccxxxix.
Hemricourt (Thomas V de), chanoine de
Saint-Martin, 182; II, 246.
Hemricourt (Thomas VI de), notaire, sen-
tencier de l'official, 182, 286, 288-291,
293, 421, 466; II, 36, 185, 246; III,
XIII, 16.
Hemricourt (Thomas VII de), clerc, vi-
nier, maire de la cour allodiale, 183,
287, 288, 291; II, 246; III, cclxi, 16,
17.
Hemricourt (Thomas VIII de), changeur,
287, 291; II, 246; III, cccLXxviii, 42.
Hemricourt (Thomas IX de), chantre de
Saint-Denis, chanoine de Wassenberg,
chanoine et écdlâtre de Saint-Lambert,
288, 289; II, 246; III, Xiv, xv, 158.
Hemricourt (Wilhemin de), II, 439,
Hemricourt (X. bâtard de), 289.
Hemstlagh (Louis de), dit de Lude, II,
57-60.
Henaux (Ferdinand), III, Xiii.
Henis (Henri de), 257.
Henkin, 331; II, 373.
Hennin-Lietard (Baudouin de) dit de
Fontaine-l'Evêque. Voy. Fontaine.
312
TABLE ALPHABÉTIQUE
Hennin (Jean de), seigneur de Boussu,
136; 11,354.
Hennin (N. de), 136; II, 354.
Hennin (Persan de), 136; II, 354.
Hennin (Wauthier de), seigneur de Bous-
su, 136; II, 354.
Hennisdale (Herman de), II, 383.
Henois (vigne el), à Coronmeuse, II, 9.
Henri, II, 127.
Henri, archidiacre de Liège, II, 2, 130,
131.
Henri, chanoine de Notre-Dame, à Aix-
la-Chapelle, II, 2.
Henri, chanoine de Saint-Lambert, doyen
de Munster, II, 2.
Henri, chanoine de Saint-Lambert, pré-
vôt de Fosse, II, 2, 130, 131; III, 184.
Henri, chanoine de Looz, II, 171.
Henri, dhantre de Saint-Lambert, à Liè-
ge, II, 130.
Henri, prévôt de Saint-Lambert et archi-
diacre de Liège, II, 130.
Henri, chevalier, II, 142.
Henri, comte d'Arlon, 302.
Henri II, comte de Champagne, III, ccxl.
Henri l'Aveugle, comte de Namur, III,
C5CXVI.
Henri, comte de Luxembourg, 62, 404,
440.
Henri, comte de Salm, 81 ; II, 362.
Henri, comte de Vranden, 164; II, 197,
444.
Henri, comte palatin, III, clix.
Henri, curé de Heers-le-Château, II, 11.
Henri [de Hemricourt], II, 3.
Henri I", duc de Brabant, 16; II, 131,
393; III, Lx, cxcv.
Henri II, duc de Brabant, III, cxcv.
Henri III, duc de Brabant, II, 486.
Henri II, duc de Limbourg, II, 128.
Henri III, duc de Limbourg, 302; II, 131.
Henri IV, duc de Limbourg, II, 130.
Henri IV, empereur, 5; III, clxii, clxvii.
Henri V, empereur, 429, 430; II, 295.
Henri VI, empereur, III, cliv.
Henri VII, empereur, comte de Luxem-
bourg, 62, 430; II, 295.
Henri de Gueldre, évêque de Liège, 22,
365, 404; II, 11, 12, 16, 17, 133, 134,
486, 487; III, Lxvii, xcvii, cix.
Henri de Leez, évêque de Liège, II, 127,
128; III, Lviii, xcm, cxv, cxxi, cxxxiv,
CXLVII, CLXXXIV, CLXXXIX.
Henri de Verdun, évêque de Liège, 5;
II, -95, 124; III, Lxvi, cl, clxxxviii.
Henri, fils caidet du comte de Hainaut,
III, CLXXIII.
Henri, fils de Christian, II, 19.
Henri, fils du comte de Champagne, III,
CLXXII.
Henri, frère du comte de Namur, II, 124.
Henri, huissier de l'évêque, III, cxxxvii.
Henri le Pédagogue, II, 129.
Henri, maire de Liège, III, xcvii, cm.
Henri, maire du chapitre d'AIx, à Retinne
ou à Flèron, II, 1.
Henri, marquis de Namur, III, 148.
Henri, roi d'Angleterre, III, clxxii.
Henri, secrétaire de l'évêque Jean d'Ep-
pes, III, xcv, xcvi.
Henri-Chapelle (Liège), II, 177.
Henrici (Salomon), chapelain de Saint-
Lambert, chanoine de Tongres, III,
CDXVI.
Henripont (Hainaut), III, 192. — Sei-
gneurie, 26, 142; II, 397. — Seigneurs.
Voy. Dave, Henripont, Warfusée.
Henripont (Godefroid, chevalier, sire de),
II, 487.
Henripont (Guillaume de), chevalier, II,
397.
Henripont (Heluide dame de), 15; II,
395, 487; III, ccxxxv.
Henripont (Jean sire de), II, 487.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
313
Henri PONT (Otton de Warfusée dit de),
chanoine de Saint-Vincent à Soignies,
15; II, 397.
Henroie (Jean), II, 45. Voy. Preit.
Henroteauz, fils de Thirion, II, 48.
Heppendorff (Gumprecht ide), sire d'Al-
pen, avoué de Cologne, 147, 205.
Herans. Voy. HÉRON.
Herbais (de), II, 248 (tableau, armes);
III, 23.
Herbais (Baudouin de), 386, 387; II, 248.
Herbais (Catherine de), 386, 387; II, 248.
Herbais (Ide de), 387; II, 248.
Herbais (Jean I de), chevalier, bourgeois
de Bruxelles, 386; II, 248.
Herbais (Jean II de), chevalier, 386, 387;
II, 248.
Herbais (Jean III de), 386; II, 248.
Herbais (N. de), 385-387; II, 248, 290.
Herbais (Pierre I de), 47, 386, 387; II,
137, 248.
Herbais (Pierre II de), 386; II, 248.
Herbais (Pierre III de), II, 138.
Herbais (Simon I de Limont Ûit de), che-
valier, 385; II, 248, 290; III, 23.
Herbais (Simon II de), dhevalier, 385,
386; II, 248, 290.
Herbais (Simon III de), ohevdier, 386;
II, 248.
Herbais (Simon IV de), 386; II, 248.
Herbais (Simon V de), premier écuyer
tranchant de l'évêque de Liège, II, 248.
Herbais (Simon de) dit del Conteit, II,
248.
Herbais (Walter de Limont dit de), II,
155.
Herbais (Walter de), 387; II, 248.
Herbert, III, 188.
Herbert, prévôt de Saint-Paul, II, 2.
Herbeumont (Luxembourg) jadis Harwe-
mont, 396. — Seigneurs. Voy. Orjo.
Herbigny (Jean I de), seigneur de Beau-
raing et de Dercy, 484; II, 242.
Herbigny (Jean II de), seigneur de Beau-
raing et de Dercy, 101, 103, 484; II,
242, 294.
Herbigny (Jeanne de) dite de Beauraing,
103,484; II, 242, 347.
Herbigny (Michel de) dit de Beauraing,
103, 484; II, 242, 347.
Herck-la-Ville (Limbourg), 332.
Herck-Saint-Lambert (Limbourg), 11,383.
Voy. Murs.
Herck. Voy. Ridderherck, Wustherck.
Herck, Ridderherck (de), II, 249 (tableau).
Voy. Warfusée.
Herck (Agnès I de), 306, 307; II, 376.
Herck (Agnès II de), II, 195.
Herck (Catherine de), 306; II, 376.
Herck (Gérard de), 32, 86, 306-308, 339;
II, 174, 376.
Herck (Guillaume de), chevalier, II, 4,
249.
Herck (Guillaume de) ou de Wonck, che-
valier, châtelain de Looz, II, 249.
Herck (Guillaume de) dit le Prévôt, che-
valier, II, 249. Voy. Prévôt, Prover.
Herck (Guillaume de) fils de Gérard de
Hemricourt, 129, 177; II, 237, 244.
Herck (Isabelle de), 32, 306-308; II, 174,
376.
Herck (Jeanne de). Voy. Warfusée.
Herck (Juliane de), II, 249.
Herck (Louis de), 32; II, 174, 229.
Herck (Mabille de), demeurant à Saint-
Ohristophe, III, 178.
Herck (N. de), religieuse à Herckenrode,
II, 249.
Herck (Nicolas de), chevalier, II, 195.
Herck (Philippe de) ou de Wonck, cheva-
lier, dit aussi le Polain, II, 16, 249.
Herck (Renard fils de Juliane de), II, 249.
Tome III.
40
314
TABLE ALPHABÉTIQUE
Herck (Walter de), chevalier, II, 249.
Herckenrode, dépendance de Curange
(Limbourg). Abbaye, 373; III, xlvi. —
Religieuses. Voy. Chabot, Flockelet,
Gelinden, Herck, Julémont, Liers,
LiMONT, Mathon, Polarde, Wihogne.
Hercule, prénom, III, cclii.
Herderen (Gérard de), 65; II, 201.
Herderen (Herman de), II, 286.
Herderen (Herman de), bourgmestre et
éohevin de Tongres, 261.
Herderen (Herman de), chanoine de Ton-
gres, 261.
Herderen (Josse de), 261; II, 387.
Herderen (Michel de), 65.
Herdier (Colet le), II, 86.
Herdines. Voy. Herderen.
HeRIMANN, III, LXXIX.
HÉRIMEZ, dépendance de Brugeflette (Hai-
naut). Seigneurie, 158. — Seigneurs.
Voy. Gavre, Rochefort.
Herken (Catherine van der), II, 57-59.
Herken (Godefroid de Ter), écuyer, 45.
Herken (Goldefroid van der), chevalier,
II, 57-59.
Herlaimont, dépendance de Chapelle-
lez-Hertlaimont (Hainaut), III, 59.
Hermalle-sous-Argenteau (Liège), H,
132.
Hermalle-sous-Huy (Liège), II, 61. —
Seigneurie, garnison, 10, 75, 97; II, 39,
78, 82, 83, 250; III, 35, 37, 151, 171,
173, 174. — Seigneurs, 272, 321. Voy.
AWIRS, DONMARTIN, HaCCOURT, HeR-
MALLE, LUMMEN, WaVRE, XhENDREMAEL.
— Eglise, II, 440. — Dîme, 1 10. — Cu-
rés. Voy. BoiLEAU. — Voy. Surlet.
Hermalle (de), 12, 28, 216; II, 250 (ta-
bleau, armes); III, 269.
Hermalle (Agnès de), 270; II, 192, 379.
Hermalle (Ailid de), 96, 180; II, 39, 61,
250, 294; III, ccxx, 174.
Hermalle (Aya de), II, 440.
Hermalle (Baudouin de), 54, 91, 270,
314; II, 307, 379.
Hermalle (Fastré de), 95, 1 1 1 ; II, 250.
Hermalle (Frédéric de), II, 440.
Hermalle (Gérard ide), II, 440.
Hermalle (Henri I de), II, 250, 440; III,
CXI.
Hermalle (Henci II sire de), chevalier,
94, 95, 109; II, 176, 250; III, cccxviii,
173.
Hermalle (Henri III sire de), chevalier,
maréchal de l'évêché de Liège, 95, 139,
208, 407, 467; II, 38, 39, 238, 250, 440;
III, ccxxi, 18-20, 22, 25, 26, 31, 32, 35-
38, 44-46, 173.
Hermalle (Hériman de), II, 440.
Hermalle (Lambert de). Voy. Chante-
merle.
Hermalle (Louis sire de), chevalier, 95,
112; II, 250, 440; III, cccxviii.
Hermalle (Louis de), chevalier, III, 173.
Hermalle (N. de), 54, 95, 101, 307, 314,
315, 407; II, 250, 333.
Hermalle (Renard de). H, 250.
Hermalle (Renier de), sire de la Neu-
ville, chevalier, 94, 112; II, 250, 299.
Voy. Neuville.
Hermalle (Robert de), II, 440.
Hermalle (Ruscela dame de), II, 250,
440.
Hermalle (SibiMe de), 95; II, 250.
Hermalle (Thierri de), II, 440.
Hermalle (Thierri, chevalier, fils de
Thierri juge de), II, 440.
Hermalle (Thomas de Warfusée dit de),
11, 59, 94, 109, 112, 116, 126, 197; II,
250, 299, 395, 440, 484; III, cccxviii.
Hermalle (Thomas de), 1 1 1 ; II, 250; III,
173.
Herman, III, cvi.
Herman, chevalier, II, 131.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
815
Herman, maire de Liège, III, clii.
Herman II, abbé de Saint-Trond, III, cv.
HeRMANN, III, CLXVI.
Hermée (Liège), II, 59, 84, 479; III,lxxxi,
cxLix, ccxxxiv. — Seigneurie, 63, 423;
II, 77, 136. Voy. Aaz. — Seigneurs.Voy.
Fexhe, Ohay. Voy. Haye.
Hermée (Amel le Damoiseau de Velroux
dit de), 410; II, 387, 410.
Hermée (André chevalier Ide), II, 415.
Hermée (Beatrix de), II, 416.
Hermée (Ferri ou Frédéric de), II, 415,
416, 431.
Hermée (Bertrand de), II, 416.
Hermée (Gérard de), II, 415; III, 194.
Hermée (Gérard dit Garin de), II, 416.
Hermée (Gérard de), chevalier, II, 416;
III, 187, 194.
Hermée (Gezo de), II, 126.
Hermée (Gilles Ide), officiai du concile de
Tongres, II, 416.
Hermée (Gilon de), II, 416; III, 194, 195.
Hermée (Guillaume de), bailli de l'évêque
de Liège, II, 415; III, 194.
Hermée (Guillaume le Damoiseau de),
410.
Hermée (Henri de), II, 416.
Hermée (Henri dame Béatrix de), II, 416.
Hermée (Jacques de), III, 194.
Hermée (Jean de), II, 416.
Hermée (Jean du Château de), III, 195.
Hermée (Louis de), II, 416.
Hermée (N. de), 410.
Hermée (Nese de), II, 387, 410.
Hermée (Olivier de), III, cxi.
Hermée (Rasse le Bailli ou le Châtelain
de), II, 416.
Her.mée (Rassekin de), II, 387, 410, 415;
III, 194, 195.
Hermée (Rigaud de), 440; II, 387, 410,
415; III, 194, 195.
Hermée (Stassin de), II, 415; III, 194.
Hermée (Thierri de), II, 416.
Hermée (Thomas Corbeau de), II, 410,
415.
Hermée (Warnier le Damoiseau de Vel-
roux dit de), 410.
Hermée (Wéri de), II, 415.
Hern-St-Hubert (Limbourg). Seigneurs.
Voy. Hamal.
Hernehiel (Moulin de), à Ouffet, 440.
Herode (Guillaume), II, 85.
HÉRON (Liège), anciennement Herans,
357; II, 309. — Forteresse, 206. Voy.
Berlo, Modave.
HÉRON (Gérard de), chevMier, II, 149.
HÉRON (Godefroid de), II, 129.
HERPEN(Brabant septentrional). Seigneurs.
Voy. Fauquemont, Ravenstein.
Herstal (Liège), II, 50, 87; III, 139, 174,
187. — Seigneurie, 24, 60, 99, 168; II,
224; III, CLV, 34.— Seigneurs, III, 187.
Voy. Gronsveld, Louvain, Oupeye. —
Maïeurs. Voy. Dalem, Waroux.— Bail-
lis. Voy. RusEMUSE. — Receveurs.Voy.
HoGNOUL. — Eohevins.Koy. Maffroit.
Herstal (Ide), II, 250, 251 (tableaux, ar-
mes). Voy. BoMBAYEj Diavolos, Ruse-
muse, Russelet.
Herstal (Agnès I de), 288; II, 246, 251.
Herstal (Agnès II de), 253.
Herstal (Alard de), chevalier, II, 251.
Herstal (Bastien de), chevalier, II, 251,
441.
Herstal (Bastien de), prétendu docteur
es lois, III, III.
Herstal (Calard de), bourgmestre de Liè-
ge, II, 251.
Herstal (Eustaohe de), fictif, III, ii.
Herstal (Gérard de), II, 441 ; III, 174.
Herstal (Godard de), 250; II, 251.
Herstal (Guillaume de), d'AUeur, 475.
Herstal (Guillaume de),monnayeur, 288;
II, 251.
316
TABLE ALPHABÉTIQUE
Herstal (Henri de), chevalier, 250; II,
251.
Herstal (Hugues de), II, 251.
Herstal (Humbert de), 250; II, 208, 251,
441; III, 174.
Herstal (Humblet de), 250; II, 251.
Herstal (Ide I ou Yude de), 11, 251.
Herstal (Ide II de), II, 327.
Herstal (Jean I Ide), II, 251.
Herstal (Jean II de), II, 213.
Herstal (Jean del Tour de), 250.
Herstal (Jean Stassar de), 236, 284; II,
213, 338.
Herstal (Juette de), III, 174.
Herstal (Marie de), 250; II, 208, 251.
Herstal (N. Stassar de), 284; II, 185.
Herstal (Radou de) dit de Colonster, II,
213.
Herstal (Renard Stassar de), II, 213.
Herstal (Roger de), chevalier, 250; II,
213,251,441, 472; III, 174.
Herstal (Stassar de). Voy. Fontaine.
Herstal (Stasson fils Haleit de), maire
kie Jupille, II, 251.
Herstal (Walter de), dianoine de Saint-
Pierre à Liège et curé d'Opheers, 253.
Herstal (Walter de), l'orfèvre, 252.
Herstal (Yude de), II, 251.
Herstappe (Liège), II, 429.
Herten (Limbourg). Seigneurs. Voy. Go-
them, Herten.
Herten (Godefroid, seigneur de), III, ex.
Herten (Godefroid van der), II, 226.
Heruard (maître), archidiacre de Liège,
II, 132; III, XXXI, CLVi, CLxxv.
Hervé (Liège), ville, 237, 319, 429; II,
338; III, ccxxii.
Hervé (Everwin de), II, 452.
Hervé (Helwi de), II, 287.
Hervé (Jeanne de), 210; II, 304, 443, 452,
456; III, 180.
Hervé (Julien de), 210; II, 304, 456.
Hervé (Winekin de), II, 310.
Hesbaye, pagus, Idistrict, ses chevaliers,
etc., 1-5, 14, 171, 173, 310, 399; II, 54,
112; III, XII, xxvii, Lxxvii, lxxix, lxxxi,
CV, ex, CLXVI, CLXXIV-CLXXVII, CLXXXI-
CLXXXIV, CXCI, CXCVII, CCVI, CCXXXVI,
ccLViii, 2, 6, 49. — Avouerie de l'église
de Liège, dite de Hesbaye, 53, 56, 57,
90, 346, 354, 385, 420, 445; II, 39, 63,
448; III, 2. — Avoués, 123, 218, 235,
241, 291, 341, 453; III, xxiii, lxxxviii,
CLi, 146, 150. Voy. Audenarde, Eusta-
CHE, Limbourg, Looz, Louis, Lummen,
Marck, Renier, Wiger. — Baillis, 55.
Voy. BoiLEAU, Bovenistier, Chabot,
goreux, hognoul, horion, lontzen,
Palhet, Surlet, Warnant.
Hesbegnon. Voy. Thys.
Heughem (la cour de), II, 171 ; III, 147.
Heur-le-Tiexhe (Limbourg), 223, 280; II,
179.
Heure-le-Romain (Liège). Comitatus, sei-
gneurie, avouerie, 294, 295; II, 77, 252;
III, xvi, ccL. — Avoués. Voy. Heure.
Heure (d') le Romain, II, 252, 253 (ta-
bleaux, armes); III, 40.
Heure-lez-Marche (Namur), III, cxii.
Heure (Adam Hustin d'), baiflli de Bou-
vignes, prévôt de Poilvaciie, 115, 295;
II, 253.
Heure (Adam Hustin d'), prêtre, 295; II,
253.
Heure (Agnès d"), 296; II, 234, 252.
Heure (Alexandre d'), avoué d'Heure-le-
Romain, 293; II, 235, 252.
Heure <Alexan!dre d'), junior, 296; II,
252.
Heure (Alexandre d'), chanoine de Saint-
Martin et curé de Saint-Christophe,
295; II, 253.
Heure (Catherine d'), dame de Werm,
115, 116; II, 253, 259, 299.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
317
Heure (Gilles avoué d'), II, 252.
Heure (Gilles d'), chanoine de Sainte-
Croix, curé de Gedinne, doyen du con-
cile de Graide, 294, 295; II, 252.
Heure (Gilles d'), moine de Saint-Lau-
rent, 296; 11,252.
Heure (Guillaume d'), chanoine de Saint-
Jean, avocat, 293, 294; II, 252, 253.
Heure (Guillaume d'), clerc, avocat, che-
valier, chanoine de Saint-Martin, pré-
vôt de Poiilvadhe, bailli de Bouvignes,
48, 293-296; II, 253; 111, xxvii, CCL.
Heure (Guillaume d'), chanoine et doyen
de la collégiale de Saint-Martin, 294.
Heure (Guillaume d'), seigneur de Thyne-
en-Condroz, 295; II, 253.
Heure (Henri d'), chevalier, II, 252.
Heure (Jacques I d'), avoué d'Heur e-le-
Romain, II, 252.
Heure (Jacques II 'd'), comte et avoué
d'Heure-le-Romain, 368; II, 231, 252.
Heure (Jacques III d'), 293, 297; II, 252.
Heure (Jacques IV d'), 296; II, 78, 252.
Heure (Jacques V d'), 293, 295; II, 253.
Heure (Jean d") dit de Bouillon, 293,297;
II, 252.
Heure (Jean !d'), dhanoine de Fosse, 295;
II, 53, 441.
Heure (Jean-Rigaud d'), 296; II, 252.
Heure (Juette d'). II, 418, 441.
Heure (Lambert d'), frère mineur, 293;
II, 252.
Heure (Lise d'), 294, 297; II, 252.
Heure (Marguerite d'), 295; II, 253, 425.
Heure (Marie I d'), 293, 295, 296; II,
253.
Heure (Marie II d'), 115, 295; II, 253,
333.
Heure (N. d'), 48, 295; II, 253.
Heure (N. d'), abbesse de Fêlipré, 294;
II, 252.
Heure (Piron d'), bourgeois de Dinant,
294.
Heure (Rigaud avoué d'), 293, 296; II,
78, 252.
Heurne-Saint-Pierre, dépendance de
Vechmael (Limbourg), anciennement
Heurs deleis Fymale, Horne, 471; II,
59.
Heuselt, II, 32.
HÉVERLÉ (Gosuin, chevalier d'), III, cxciv.
HÉVERLÉ (Jean sire d'), 138; II, 267.
Hex (Limbourg), 405; II, 492.
Hex (Daniel de) dit de Horpmael, 312;
II, 261.
Heyde (le seigneur délie) en Brabant, III,
34.
Heyden (seigneurs ide). Voy. Gronsveld,
MÉRODE,
Hevendale (de). Voy. Awilhonrieu.
Heyenhove (de), III, cclxviii.
HEYENHovENjmauvaiselecturepourVEYEN-
HOVEN.
Heylissem, dépendance de Neerheylissem,
73; II, 315. Voy. Boc. — Bataille, 161.
— Abbaye, II, 142. — Abbés. Voy. Ar-
nold, Beergis, Forvie, Hognoul, Jean.
Heylissem (Renier de), II, 125, 126.
Hezelon, évêque de Toul, II, 123; III,
CXLVIII.
Hezelon, prêtre, II, 125.
Hezelon, doyen de Notre-Dame à Aix-la-
Chapelle, II, 2.
Hezelon, maire de Liège, III, cm.
Hezychius, grammairien, II, 452.
Hier (le). Voy. Flémalle.
HiERE (la), cri, III, ccxxxiv.
Hierges (Ardennes). Seigneurs, III, 151.
Voy. BiouL, HiERGES, Jauche.
HiERGES (Eve de), II, 317.
Hierges (Gilles seigneur de), II, 317.
HiERGES (Henri de), II, 317.
Hiernut (Arnold), 104.
318
TABLE ALPHABÉTIQUE
HiERNUT (Guillaume), 104.
HiERNUT (Guillaume), chevalier, seigneur
de Wagnée et de Houtain-sur-Dyle, 104;
II, 198.
HiERNUT (Jean), chevalier, 11, 438.
HiERNUT (Thierri) dit de Coreal, cheva-
lier, sire de Houtain-sur-Dyle, 104.
HiLLENRAAD, fief du duché de Gueldre,
100. — Voy. OosT.
HiLVARENBEECK (Brabant septentrional).
Seigneurie, II, 331.
HiNNisDAEL (François de), seigneur de
Betho, III, ccxc.
HiNNisDAEL (Guillaume-Bernard de), cha-
noine-chantre de Saint-Lambert, 111,
ccLXxxix, ccxc.
HisERELM, chevalier, III, clxvii.
HiSKE. Voy. YSSCHE.
Hochet, surnom, III, ccxxx.
Hochet (Catherine) de Jupille, dame
d'Engis, II, 447; III, 175, 196.
Hochet (Helwy) de Jupille, 320; II, 232,
447.
Hochet (Jaque) de Jupille, H, 447.
Hochet (Jean), II, 64.
Hochet (Jean) de Jupille, chanoine de
Sainte-Croix, 320; II, 447.
Hochet (Jean) de Jupille, échevin de Liè-
ge, 320; II, 447; III, 196.
Hochet (Lambert), II, 64.
Hochet (N.), III, 196.
Hochet (Pierre) de Jupflle, II, 447; III,
196.
Hochstaden (Thierri de), comte de Dal-
hem, 126; II, 237.
Hocht, dépendance de Lanaeken (Lim-
bourg). Abbesse. Voy. Haccourt.
HocKELBACH, dépcnidance de Henri-Cha-
pelle (Liège), III, Lxxx.
HocsEM (Jean de), historien, 14; III, xxxi,
XXXVII, XXXVIII, xcvi, ccxviii.
Hoctebierges ou Hodebierges, dépendan-
ce de Melin-sur-Gobertange (Brabant),
168.
Hodeige (Liège), II, 406; III, ccxxxiv,
ccxLix. — Avoués. Voy. Langdris,
Schueren. — Curés. Voy. Morea.
Hodeige (Baudouin de Laminne dit de),
II, 406.
Hodeige (Nanekin de), III, 18. On ren-
contre dès l'an 1 195, Liebertus miles de
Holdege {Abbaye de Saint-jacques,
obartrier).
Hodeige (Jean de), chapelain d'Oreye, II,
11.
HoDisTER (Jean de), II, 414.
HoDY (Liège), 436. — Seigneurie, II, 291.
HoDY (de), 360, 436; III, 30. Voy. Braket,
Lexhv.
HoDY (André de), chevalier, 111, 162.
HoDY (Jean de ComWain dit de). II, 468.
— Cité en 1175 {Chartes de Stavelot,
I, p. 505).
HoDY (Thierri de), III, 162.
HoECKE (Avroitte), II, 353.
HOECKE (Renard), II, 353.
HoELBEEK, fief, 40. — Seigneur. Voy.
Gelinden.
HOELEDEN. Voy. HOLEDE.
Hoelsbêrch (Frédéric de), 68.
Hoemen (Arnold de), II, 363.
HOEMEN (Arnold de), sire d'Alsdorf, II,
302.
Hoen DE Brouck, II, 254 (tableau, armes),
441 ; 111, ccLXViii. Voy. Brouck.
Hoen de Plainevaux, II, 254.
Hoen (Herman), chevalier, maïeur de
Maestricht et de Lenculen, 77; 11, 254.
Hoen (Jean), seigneur de Brouck et de
Plainevaux, II, 254; 111, xxiii.
Hoen (Jean) de Vurendale, chevalier, 68;
II, 203.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
319
HOEN (Nicolas I), chevallier, écoutète de
Maestricht et de Lenculen, II, 254.
HoEN (Nicolas II), chevalier, échevin de
Maestricht, seigneur de Brouck (Hoens-
brouck) et de Visscherweerdt, 77; II,
254, 363.
HoEN (Nicolas III), sire de Brouok, H,
254; III, XXIII.
HoENSBROUCK (de), II, 254. Voy. Brouck,
HOEN.
HoENSBROUCK (César-Constantin-François
de), prince-évêque de Liège, III, viii.
HOENSBROUCK (Conraird-U'lric de), seigneur
de Geul, III, cclxxxvi.
HoESSELT (Limbourg), 333. Foy. Heuselt,
Hurle.
HoEssELT (Guilliaume de), 203. Voy. Kel-
LENERS.
Hoeven (van der). Voy. Alsdorf.
HoFFSTADT (Vranck van der), chevalier,
II, 65,
Hognée (Bastien de), chevalier, II, 251.
HOGNOUL (Liège), 242, 443; II, 262, 297;
III, cxLix, ccxxvii. — Eglise, 428; II,
255.
HoGNOUL (fde), 432; II, 255, 256 (tableau,
armes), 452, 454. Voy. Brikons, Fooz,
Mailhet, Many, Pévereal.
HoGNOUL (Agnès de), 432; II, 44, 45, 256;
III, 174.
HOGNOUL (Ailid de), 432; II, 45, 256; III,
174.
HoGNOUL (Amel I de), chevalier, 211, 376,
428, 429; II, 167, 255, 434, 441.
HoGNOUL (Amel de), plusieurs, 355; II,
255, 296, 441; III, lxiv, 178.
HoGNOUL (Amel Milot de), 429; II, 255.
HoGNOUL (Amou'l I de), 428, 430; II, 255;
III, 174.
HOGNOUL (Anioul I! de), II, 45; III, 174.
HoGNOUL (Aynechon le bâtard de), III,
LXV, CCV, CCL, 8-11.
HoGNOUL (Bastien de), chevalier, 376,
402, 445, 448, 449; II, 214, 257, 401,
441, 484; III, CLIII, CCLIX, 11.
HoGNOUL (Baudouin de), 434; II, 256.
HoGNOUL (Catherine de), 432; II, 45, 256.
HoGNOUL (Christine de), 432, 433, 435;
II, 256.
HoGNOUL (Egletine de), 432; II, 44, 45,
256.
HoGNOUL (Elisabeth de), II, 496.
HoGNOUL (Eustache I le Franchomme de),
chevalier, 358, 397, 401, 402, 428, 429,
432, 435; II, 141, 160, 165, 255, 256,
295; III, cxciii, ccxxix.
HoGNOUL (Eustache le Franchomme del,
dit de Palihoul, 433; II, 256, 441.
HoGNOUL (Eustache II de), II, 255; III,
174.
HoGNOUL (Eustache III le Franchomme
de), chevalier, décapité à Moha, 371,
432, 435, 480; 11, 44, 183, 256; III,
ccxiii, 5, 49, 68.
HoGNOUL (Eustache IV le Franchomme
de) dit de Manshoven, époux de N. de
Manshoven, 432, 433; II, 44, 45, 256;
III, LXV, cccxvii, 49.
HoGNOUL (Eustache V le Franchomme
de), époux de la dame d'Engis, 434; II,
256, 447; III, 196.
HoGNOUL (Eustache VI le Franchomme
de), époux de Jeanne Huweneal, 434,
473; II, 256, 300.
HoGNOUL (Fastré de), Holinola, II, 458;
III, CXL.
HoGNOUL (Gilles de) dit aussi de Fooz,
98, 432, 433; II, 44, 45, 256; III, 49.
HoGNOUL (Guillaume de). Voy. Fooz.
HoGNOUL (Humbert I Corbeau de), édie-
vin de Liège, bailli et receveur de Hers-
tal, bailli de Hesbaye, receveur général
de l'évêchè, 3, 1 18, 375, 399, 432-434,
320
TABLE ALPHABÉTIQUE
473; II, 44, 45, 70, 83, 256, 334, 389;
III, XLViii, XLix, 49, 75.
HoGNOUL (Humbert II Corbeau de), cha-
noine de Sainte-Croix puis de Saint-
Lambert, 434; II, 256.
HoGNOUL (Humbert III Corbeau de), cha-
noine de Saint-Martin, 434; II, 256.
HoGNOUL (Humbert IV Corbeau de), II,
256, 324.
HOGNOUL (Ide de), II, 255, 296, 441.
HoGNOUL (Isabeau de), II, 255.
HOGNOUL (Isabelle de), 432; II, 45, 256,
441.
HoGNOUL (Jacques de), clerc, 432; II, 256.
HOGNOUL (Jean de), en 1091, II, 126, 255;
III, CLIII.
HoGNOUL (Jean de), III, 174.
HoGNOUL (Jean Franchomme de) dit l'On-
cle de Villere, 3, 432, 433, 435; II, 45,
256; III, XLIX, 49.
HoGNOUL (Jean Corbeau de), abbé d'Hey-
lissem, 434; II, 256.
HoGNOUL (Jean-Renar de), II, 45; III, 174.
HoGNOUL (Jeanne I de), 432, 433; II, 45,
256.
HooNOUL (Jeanne II de), II, 167; III, 174.
HoGNOUL (Lawet de), III, 174.
HoGNOUL (Mahau de), III, 174.
HoGNOUL (Marguerite de), 433; II, 165,
256.
HoGNOUL (Marguerite Ide) dite de Fooz,
433; II, 256, 406.
HoGNOUL (Marie de), 432; II, 44, 45, 256.
HoGNOUL (Marie de), chanoinesse de
Munsterbilsen, 434; II, 256.
HoGNOUL (N. de), 358, 401, 428, 432; II,
160, 255, 256, 355.
HoGNOUL (Renard de), 430; II, 45, 255;
III, 174.
HoGNOUL (Thonard de), III, 174.
HoGNOUL (Walter I de), 355; II, 255, 441.
HoGNOUL (Walter II de). II, 255.
HoGNOUL (X. de), 428, 432; 11, 255, 256.
HoiELE (Hannet de), II, 48.
HoiGNAiR (Gilet), II, 86.
HOLDEBIERGES. Voy. HULDENBERG.
HoLEDE (Brabant). Seigneurie, 228. —
Seigneurs. Voy. Wiere.
HOLEDE (Jean de) ou Holey, 471 ; 11,360,
HoLEDE (Walter de) ou Holey, 389, 47 1 ;
II, 360, 478.
Holinola (de). Voy. Hognoul.
Hollande, 187; II, 158; III, CLXXxiii. —
Guerre, II, 166, 318. — Comtes. Voy.
Guillaume. — Voy. Boncourt.
Hollefels (Nicolas de), 103.
Hollenfelz (Irmengarde de), 100, 133.
Hollogne-aux-Pierres (Liège). Avouerie,
52. — Eglise, 194. — Voy. Hollogne.
— Voy. Hongre, Polain, Waroux.
Hollogne (de) aux-Pierres, II, 258 (ta-
bleau, armes). Voy. Saint-Martin.
Hollogne (Bauldouin I de), avoué de
Chênée, échevin de Liège, 51, 222, 282,
333-336, 348, 382; II, 258, 385.
Hollogne (Baudouin II de), seigneur ou
avoué de Hollogne-aux-Pierres, 111,
348, 409; II, 228, 258, 442.
Hollogne (Baudouin III de), seigneur de
Hollogne-aux-Pierres, 274, 354; II, 406.
Hollogne (Baudouin IV de), chevalier,
III, ccxi.
Hollogne (Bucbar de). Voy. Hollogne
(Lambert- Budhar de).
Hollogne (Catherine de). Voy. Saint-
Martin.
Hollogne (Gérard, bâtard de), II, 442.
Hollogne (Gérard seigneur de) aux Pier-
res, III, CCCXXIII.
Hollogne (Girard de), chanoine de Saint-
Martin à Liège, II, 442.
Hollogne (Hélène de), 388; II, 168, 359.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
321
HOLLOGNE (Jean I de), avoué de Hollo-
gne-iaux-Pierres, chevalier, 346, 347,
478; II, 156, 258, 371, 442.
HoLLOGNE (Jean II de), chanoine de Saint-
Lambert, prévôt de Saint-Jean, abbé
séculier de Celles, moine de Saint-Jac-
ques, 347, 348; 11,258.
HoLLOGNE (Jean III de), II, 389.
HoLLOGNE (Jean IV de), 358.
HOLLOGNE (Jeanne de), 51, 334; II, 208,
258, 403.
HOLLOGNE (Jeanne de), religieuse au Val-
Benoît, II, 359.
HoLLOGNE (Lambert Buohar de), chanoine
de Saint-Martin à Liège, 273, 348; II,
258, 442.
HoLLOGNE (Louis de), II, 258; III, 175.
HOLLOGNE (Marie de), II, 258; III, 175.
HOLLOGNE (N. Ide), 111, 222, 334, 335,
348, 382, 409; II, 228, 258, 274, 351.
HoLLOGNE (Roger I de), chevalier, 282,
347, 348; II, 179, 258, 442.
HoLLOGNE (Roger II ou Rogelet de), 282,
348; II, 258; III, 175.
HOLLOGNE (Roger III ou Rogelet de), II,
258; III, 175.
HOLLOGNE (Winotte de), II, 258; III, 175.
Hollogne-sur-Geer (Liège), 392; II, 72,
355; III, ccrii, ccxlix, 136. — Seigneu-
rie, château, 117, 123. — Seigneurs.
Voy. Harduemont, Hautepenne, Se-
RAiNG. — Echevins. Voy. Omal.
Hollogne-sur-Geer (Arnotte de), II, 72.
Hollogne-sur-Geer (Jean de), II, 258.
Hollogne-sur-Geer (Marie de), 72, 190,
357; II, 150.
Hollogne-sur-Geer (Renier de), II, 258.
HoLZET (chevalier de), 365.
Holzet (Thomas de), chevalier, 365.
HoLZET (Thomas de), 365; II, 384.
Hombertenges (Gérard de), curé d'Ouf-
fet, fils de Fastré, II, 75.
TOMB III.
Hombourg (Liège), 34, 35; III, 189. —
Maire. Voy. Modave.
Hombroux, dépendance d'AHeur (Liège),
457; II, 131; III, clxxxix. Voy. Preit.
Hombroux (Gérard de), chevalier, II, 491.
Hombroux (Gilles de), 457.
Hombroux (Gilles le Vilain de), III, 162.
Hombroux (Godefroid de), chevalier, 402.
Il vivait encore en 1233 {Saint-Martin,
charte, n° 39).
Hombroux (Godefroid I le Vilain de), 456.
Hombroux (Godefroid II le Vilain de),
456, 473; II, 300, 491.
Hombroux (Godefroid III le Vilain de),
III, 162.
Hombroux (Henri de), 457.
Hombroux (Jean (le Vilain de), III, 162.
Hombroux (Odile de), II, 434.
Hombroux (Wéri de), chevalier, II, 433.
On rencontre dès l'an 1151 Gozelon de
Hombroux et Emma sa femme (B. C.
R. H., 2^ série, xii, p. 20).
Hongnar (Thomas) de Sauheid, II, 81.
Gilles Hongnar de Sauheid (Sarvehi)
et Clarembaud son fils, vivaient en
1404 (Le Fort, 2' partie, V, p. 393 (do-
cuments).
Hongre (le) de Hollogne, II, 413, 443.
Hongre (Walter le) de Sohet, II, 405;
III, 194.
HoNGREA (les), 432, 435.
Hongrea (Jean) de Jehay, II, 365.
HoNGREAUz (Jean), II, 462.
Honoreal (Guillaume) d'AHeur, 473.
HoNs. Voy. Hun.
HoNY (Agnès de), religieuse à Saint-Ger-
lache lez-Fauquemont, 280, 281; II,
246.
HoNY (Catherine de), prieure du couvent
de Saint-Ger*lache, 281.
HoNY (Clémence de), 280, 281 ; II, 246.
HoNY (Helwy de), 280; II, 246.
41
322
TABLE ALPHABÉTIQUE
HONY (Jacques de), 280; II, 246.
HoNY (Jean de Ghênée dit de), 280. 288;
II, 179,246.
HoNY (Jean de), chanoine de Saint-Jean,
280; II, 246.
HoNY (N. de), 280; II, 179.
HoNY (Ozile Ide), 280, 281; II, 246.
HoRDAiN (Norld). Seigneurs.Voy. Lalainc.
HoRDAiNG (Jean de), II, 397.
HoRGES (fief de), 140.
HoRiON-LEZ-HozÉMONT (Liège), 381; II,
63, 259, 442, 451; III, 42-47. — Châ-
teau, seigneurie, avouerie, 249, 330-
338, 382; II, 46, 47, 259; III, ccxxvii.
— Avoués. Voy. Biest, Horion. —
Maïeurs. Voy. Roloux, Watelet. —
Eohevins. Voy. Wihogne. — Dîmes, II,
405, 451. — Curés, II, 47. Voy. Frai-
siLHE. — Pauvres, II, 47.
Horion (de), 35, 195 (armes), 380 (id.);
II, 259 (avoués), 260 (tableaux, armes),
442; III, 275. Voy. Huy (de).
Horion (Abraham de), II, 442.
Horion (Agnès béguine de), II, 442.
Horion (Ailid de), avoueresse de Horion,
II, 259.
Horion (Alexandre de), abbé de Neuf-
moustier, III, 175.
Horion (Arnoul Leeuwe de), bâtard, II,
259.
Horion (Berthelot de), échevin de Huy,
II, 260, 427.
Horion (Bertho de), changeur, 479; II,
339.
Horion (Gérard de), II, 260, 442.
Horion (Gilles de), III, 158.
Horion (Godefroid kie), [chevalier], II,
13, 260, 442.
Horion (Godefroid de), dit Valée, cheva-
lier et son neveu Godefroid, II, 442.
Horion (Guillaume I [Moreau] de), 55,
195, 336, 355; II, 47, 260; III, ccxxvii,
CCLXI.
Horion (Gufllaume II de), chevalier, bail-
li de Hesbaye, échevin de Liège, 35,
36, 118, 183, 329, 338, 339, 461; III,
ccxxviii, ccLXii. C'était un de Cren-
wick.
Horion (Guillaume III de), chevalier, 35,
339; II, 260; III, CLXXXiii.
Horion (Guillaume IV de), II, 260, 318.
Horion (Guillaume de), père de Lambert
de Fe.vhe-le-Haut-Olocher, 219.
Horion (Guillaume neveu de Godefroid
Valée de). II, 442.
Horion (Herman de), chanoine de Saint-
Lambert, III, CCLXXV.
Horion (Herman de), 92, 339; II, 260.
Horion (Jacques de), greffier des éche-
vins de Liège, III, xiv.
Horion (Jean I avoué de), 118, 246, 248,
274, 491; II, 212, 259.
Horion (Jean II, avoué de), seigneur de
Pas-Saint-Martin, 248, 249, 272, 380,
382; II, 182, 208, 259, 364, 405.
Horion (Jean de), III, 158.
Horion (Jean-Gu?llaume de), II, 475.
Horion (Jean Hustin de), 334.
Horion (Jean Moreau de), chevalier, 39,
183, 195, 336, 338, 454; II, 46, 260,
385; m, 175.
Horion (Jean de), chevalier, II, 260.
Horion (Jeanne I [Moreau] de), 183, 337,
338; II, 46, 47, 188, 260; III, 175.
Horion (Jeanne II [Moreau] de), 36, 55,
183, 338, 339; II, 139, 194, 260, 275.
318.
Horion (Jeanne de), fille de l'avoué, 381 ;
II, 259.
Horion (Jeanne de), religieuse du Val-
Notre-Dame, II, 427.
Horion (Lrbert Butoir I, avoué de), 314,
380; II, 178, 259, 311.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
328
Horion (Libert Butoir II, avoué de), che-
valier, avoué de Stockheim, 213, 314,
337; II, 259, 313.
Horion (Libert Butoir III, avoué de), 288,
314, 381; II, 259, 332; III, xx.
Horion (Libert Butoir de), bâtard, sei-
gneur de Niewdorp, II, 259.
Horion (Marguerite de), fille Ide Jean
Moreau, 39; II, 46, 47, 260, 397.
Horion (Miarguerite de), fille de Libert
Butoir, 118, 213, 214, 338, 381, 382;
II, 216, 241,259.
Horion (Marguerite cousine de Gode-
froid de) dit Valée, II, 442.
Horion (Marie de), 337; II, 46, 47, 260,
313; III, 190.
Horion (N. de), 213, 249, 319, 334, 337,
380, 454; II, 206, 216, 259, 260, 351.
381, 405; III, ccxxviii, 175.
Horion (Pierre de), secrétaire des édie-
vins de Liège, 290.
Horion (Pirlot de), échevin, maïeur et
bourgmestre de Huy, 334; II, 260, 351.
Horion (Pirlot de), 140.
Horion (Renechon ou Renier de), 336; II,
47, 260; III, 175.
Horion (Renier de), chevalier, III, 175.
Horion (Rigaud bâtard ide), II, 259.
Horion (Stassinet de), III, 190.
Horion (Walter de), II, 260.
Horion (Yden de), II, 427.
HoRN (Limbourg hollandais), III, viii. —
Seigneurs, 63; III, 150. Voy. Guillau-
me.
HoRN (Henri de), sire de Perwez, Ochain,
et Cranenbourg, 135; II, 354. Voy. Per-
wez.
HoRN (Jeanne de), dame de Haneffe, 229.
HoRN (Ode de), 160.
HoRNE. Voy. Heurne.
HoRPMAEL (Limbourg), anciennement Hor-
pale, 312; II, 32, 261. — Eglise, 312.
— Chevaliers. Voy. Heers.
HoRPMAEL (de), II, 261 (taWeau, armes).
Horpmael (Christine Ide), II, 261.
HORPMAEL (Daniel de Hex dit de), 86,
312; II, 60, 61, 171, 261.
HORPMAEL (Daniel de), 312; II, 60, 261.
Horpmael (Elisabeth van der Motten de)
alias de Jardin, II, 261.
Horpmael (Fastré de), 445; II, 329.
Horpmael (Guillaume de) dit délie Motte,
avoué de Romershoven, 333, 417; II,
195, 261.
Horpmael (Guillaume de), fils d'Oda
veuve Ide Vrient de Heers, II, 243.
Horpmael (Henri de), II, 261.
Horpmael (Isabelle de) dite du Jardin,
dame de l'avouerie de Romershoven,
333; II, 261, 367.
Horpmael (Jean de) dit van den Berghe
ou délie Motte, 312, 417; II, 261, 356.
Horpmael (Louis I de), 312; II, 261.
Horpmael (Louis II de), 312, 353, 417;
II, 261, 374.
Horpmael (Marie de) dite van Iden. Ber-
ghe, 417.
Horpmael (N. de), 312, 417; II, 261.
Horpmael (Philippe de), II, 243.
Horpmael (Walter I de) dit ddlle Motte,
417; 11,261,356.
Horpmael (Walter II van der Motten de)
dit du Jardin, 90, 333; II, 261, 379.
Hors-Chateau, lieu-dit à Liège, 112, 281,
316, 431; II, 156, 284, 475; III, 177,
180.
Hors-Chateau (N. de), II, 371, 475. Voy.
Mathon.
Hosden (Daniel de), châtelain de Moha,
269; II, 277.
Hosden (Daniel Ide), chevalier, III, ccxi.
Hosden (Henri de), chevalier, 27fc,.
324
TABLE ALPHVBÉTIQUE
HosDEN (Marguerite de), II, 374.
HosTADE (comtesse de), III, clxxiii.
HoTTEBiERGE (N. de), 193; II, 215. Voy.
HULDENBERG.
HOTTEHEM. Voy. HOUTHEM.
HouBAiLLE (Hubert dit) de Huy, 478; II,
371. 479.
HoucHENÉE-EN-CoNDROz, dépendance d'El-
lemelle (Liège). Fief, 223, 225, 320. - -
Seigneur. Voy. Braket.
HoucKELBACH (château et ferme de), fief
limbourgeois sur Henri-Chapelle, 67.
HoucKELBACH (Gilles [dou Thier] de),
67; II, 202, 235.
HouFFALizE (Luxembourg). Seigneurs, III,
CLXxxiii. Voy. ArgenteaUj Grandpré.
HouFFALiZE (de), 143 (armes), 180 (cri),
250; II, 164 (cri); III, ccucix. Voy. Ar-
genteau, Grandpré.
Houffalize (Marie de), 134, 135; II, 354.
Hougaerde (Brabant), 203. — Bataille,
III, CLXV, cLxxv. — Dame. Voy. Alpaï-
DE. — Chapitre, HI, cxxiii.
HouMART, dépendance de Tohogne (Lu-
xembourg), 181. — Seigneurs. Voy.
Gesves.
HouppAiN (Walter de) de Flémalle, 360;
II, 218.
Houppertingen (Hombertenges) (Lim-
toourg), III, 137. Voy. Hubertingen.
Hour (Namur). Seigneurie, 423. — Sei-
gneur, II, 447. Voy. Furfooz, Montzée,
Ohay, Smale.
HoUR (Botier de), seigneur de Centfon-
taine, 181, 188; II, 306, 369.
Hour (Guillaume de), II, 449.
HouR (Jean de), II, 449.
Hour (Marie de), 188; II, 369.
Hour (N. de), II, 447.
HOURLE. Voy. BOURLE.
Housse (Liège). Château, alleux, II, 437;
III, LXXIV,
Housse (Louis de), II, 90. Voy. Frong-
teau.
HOUSSINBOUR. Voy. HUSSINBUR.
Houtain-le-Val (Brabant). Seigneurs.
Voy. Hiernut.
Houtain-l'Evêque (Liège), 73, 188; II,
73, 199. Voy. Poulhet, Steppes.
Houtain-Saint-Siméon (Liège). Seigneu-
rie, 442; II, 77. — Seigneurs. Voy. Ba-
DOUT, Fexhe, Jardin, Roche, Seraing.
HouTAiN (Adouiphe de), II, 328.
HouTAiN (Colet de), 280, 281; II, 179;
III, 177.
HouTAiN (Eustadie de), père et fils, II, 3.
HouTAiN (Géraild de), 281, 322; II, 284;
III, 177.
HouTAiN (Gilles-Ogier de), II, 328.
HouTAiN (Henri de), II, 328.
HouTAiN (Jean de), II, 74.
HouTAiN (Josine de), 104.
HouTAiN (ly vowereaz de), 445.
HouTAiN (Marie de), 277, 281, 322; II,
179, 284, 328, 464.
HOUTAIN (N. de), 281.
HouTAiN (Oger de), II, 78.
HouTAiN (Pierre de), II, 3.
HouTAiN (Thienri de), II, 130.
HouTAiN (Wa!lter lie), II, 130.
HouTE (Rase van den), chevalier teutoni-
que, II, 346.
Houthem-Sainte-Catherine, dépendance
de Hougaerde (Brabant), II, 19.
Houthe.m (Limbourg hj'.landais), III, 149.
— Religieuse. Voy. Yernée.
Houthem (Goidenoul de), II, 406.
Houthem (Ywan de), 77; II, 363.
HouTsiPLOUx, lieu-dit, III, 134.
Hovis (béguinage de), à Louvain, II, 19.
Hovius (G., H., Henri, J.M.), III, cclxxxix.
HoxiEN (Jean), de Bleret, 38; II, 397.
HoYOUL (Marie de), II, 192.
HozÉMONT, dépendance de Horion-Hozè-
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
325
mont. Seigneurie, forteresse, 40, 247;
III, 6. — Seigneurs, comtes, châtelains,
207, 239, 276. Voy. Awirs, Fontaine,
GUYGOVEN, HOZÉMONT, ROUVEROY, RU-
LANT. — Curés, pauvres, II, 47. — Dî-
mes, II, 451.
HozÉMONT (moulin de) à Herstal, III, 187.
HozÉMONT (de), 57, 183, 205, 239 (armes),
241 (id.), 242 (id.), 251 (id.), 258, 259
(armes), 260 (id.), 273 (cri), 284, 285,
298 (id.), 299, 352, 353, 380 (armes),
382, 445 (id.); II, 52 (id.), 262 (tableau,
armes); III, xliii, li, lxxxii, cxii, cliii,
ccLXi, ccLxv, ccLxiXj 17, 18 (armes),
25, 26, 28, 33, 34. Voy. Berlo, Polain,
SURLET.
HozÉMONT (Agnès de), 89; II, 379.
HozÉMONT (Bodon Ue), chevalier, 168,
239; II, 2, 129, 130, 262, 442, 468; III,
CXLVI.
HozÉMONT (Francon de), II, 442.
HozÉMONT (Gérard [de Rulant comte] de),
168, 239, 240, 246, 250, 258, 302, 305,
339, 345, 402, 482; II, 130, 131, 156,
205, 212, 213, 262, 279, 286, 376, 442;
III, XLVIII, CXXXVII.
HozÉMONT (Gérard de). Voy. Fontaine.
HozÉMONT (Gérard de), écuyer, 248; II,
212; III, 169.
HozÉMONT (Gilles de), II, 262.
HozÉMONT (Godefroid I dit Godin de),
168, 239; II, 129, 262.
HozÉMONT (Godefroild II de), 239; II, 262,
442.
HozÉMONT (Godefroid III de), II, 260,
262, 442.
HozÉMONT (Guillaume 1, châtelain de),
chevalier, 168, 240, 245, 246, 402; II,
132, 262.
HozÉMONT (Jean I châtelain de), seigneur
de Chokier, maréchal de Liège, 89, 247 ;
II, 212.
HozÉMONT (Jean II, sire de) et de C3io-
kier, 125, 248; II, 212; III, 169.
HozÉMONT (Jean de), III, 172.
HozÉMONT (Juette de), dite aile Courte
Coxhe, 402; II, 141, 321.
HozÉMONT (Lambert de), 240; II, 262;
III, XLViii, 158.
HozÉMONT (N. de), 5, 6, 240, 248, 258,
305, 345; II, 205, 212, 262, 279, 376.
HozÉMONT (le Pokin de), 240; II, 262.
HozÉMONT (Rasse de), II, 262.
HozÉMONT (X. de), 248; II, 212.
HuARD, châtelain de Waleffe, II, 6.
Hubaille. Voy. Houbaille.
Hubert, chanoine de Saint-Lambert, II,
127.
Hubert, doyen de Saint-Lambert, II, 128,
129.
Hubertingen (Conrard de), II, 285. Voy,
Houppertingen.
HuBiN, 457; III, 40. Voy. HuY (Hubin de).
HuBiN (frère), dominicain, III, 196.
HuBiNNE, dépendance de Hamois (Na-
mur), III, XL. — Seigneur. Voy. Bran-
debourg. — Curé, III, XL.
Hubinne (de), III, cxi, 29, 31.
Hubinne (Pierre I de), chevalier, II, 130;
III, XL, XLI, xcvi.
Hubinne (Pierre II de), chevalier, 180.
Hubinne (Ponche de), III, xl.
Huccorgne (Liège), II, 441. — Curé. Voy.
MoHY. — Voy. Jardin.
Huckelbach. Voy. Houckelbach.
Huckelhoven (Jeanne Ide) d'Esohweiler,
84; II, 363.
Hugues, II, 130.
Hugues, archidiacre de Liège, II, 2.
Hugues comte de Dachsbourg, seigneur
deMoha, 11,237; III, 193.
Hugues de Chalon, évêque de Liège,
III, cxiii, 2, 6, 65.
Hugues de Pierkepont, évêque de Liège,
326
TABLE ALPHABÉTIQUE
126, 305, 402; II, 3, 101, 130-132; III,
XCV, CXV, CXXII, CXXXI, CXXXVII, CXLV,
CLV, CLVI, CLXXV.
Hugues, prévôt de Notre-Dame, à Aix-^la-
CJhapelle, II, 2.
HuGUESj prévôt de Saint-Lambert, II, 124.
Hugues, receveur de la mense épiscopale
de Liège, 463.
HULDENBERG (Brabant), II, 263; III, 231.
— Seigneur. Voy. Ordange.
HuLDENBERG (de), 192, 195; II, 263 (ta-
bleau, armes); III, xliii. Voy. Famel-
HEUX.
HuLDENBERG (Alice de), II, 263.
HuLDENBERG (Catherine de), II, 318.
HULDENBERG (Gérard de), II, 129.
HULDENBERG (Henri de), 169.
HULDENBERG (Hcyneman de), chevalier,
168, 169, 191, 192, 194; II, 263; III,
LXI. ! . ::',
HULDENBERG (Jean de), II, 318.
HULDENBERG (N. de), 168, 169, 191, 192,
194; II, 244, 247, 263.
HuLSBERGH (Renier de) dit Schaloun, 417;
II, 261.
Humain (Luxembourg). Seigneur. Voy.
Fexhe.
HUMBERT, III, XCVII.
Humin (Heluide d'), III, 181.
Hun (Baudouin Burequin de), II, 369.
Hun (Libert de), 140; II, 238.
HUNAFIA ou HUNEFFE. Voy. HANEFFE.
HuosTREis, lieu-dit à Oreye, II, 31.
Huppaye (Brabant). Voy. Motte.
HuRco (Renchon), éohevin d'Oreye, II,
31.
HuRiAL. Voy. Fléron.
Hurle (Renier de), II, 7. Voy. Oreye.
HuRTEBisE (de). Voy. Saint-Laurent.
HusARS (Renier), III, ccxliii.
Hussinbur, en Hesbaye. Tour, lieux-dits,
247.
Hussinbur (Amoul de), chevalier, 60, 124,
247, 380; II, 182, 212, 396; III, cxcvii.
Hussinbur (Marie de), 124; II, 323.
Hussinbur (N. de), 60; II, 396.
HuwENEAL (Henri), 52, 370, 408; II, 300,
403; III, 161.
HuwENEAL (Hugues ou Huwar) d'Ile,
bourgmestre de Liège, 332, 434, 456,
473; II, 84, 85, 87, 88, 300, 491.
HUWENEAL (Ide), 473; II, 300.
HuwENEAL (Jean), II, 183.
HuwENEAL (Jean ou Jean Huwar), 473,
480; II, 84-88, 300; III, œxxi, ccxxiii.
HUWENEAL (Jeanne), 473; II, 300.
HUWENEAL (N.), 408, 434, 456; II, 256,
332,333, 491.
HUWENEAL (Péroné), II, 300.
HUWENEAL (Servais), 370; II, 300; III,
161.
Huy (Liège), ville, comté, 9, 63, 95, 102,
110, 117, 128, 242, 270, 338, 379, 481;
II, 78, 86, 91, 93, 112, 122, 241, 334,
447; III, XLii, Lxxvii, lxxviii, cxxx,
CXXXIX, CXLIX, CLI, CLV, CLIX, CLXVII,
CLxviii, CLXXXiv, 21, 35, 38, 40, 76, 136,
145, 163, 197. — Château, 118; II, 38,
432. — Châtelains. Voy. Huy, Ville.
— Paix, III, xdxlvi. — Bataille, 192.
— Révolte, 270. — Mines de pflomb
entre Huy et Amay, 267. — Avouerie,
121, 122, 392, 393. — Avoués, 145.
Voy. Barse, Beaufort, Clermont,
Harduemont, Jauche, Ramelot. —
Maires. Voy. Harduin, Horion, Huy,
OcHAiN. — Echevins. Voy. Bonvarlet,
Clockier, Fanson, Horion, Libuin,
Malaise, Marbais, Parfondry, Polar-
de, Reinzo, Revin, Seherus, Soris,
Warnant. — Bourgmestres. Voy. Clo-
ckier, Forier, Horion, Modave, Mont-
ROYAL, ObERT, VaCHERESSE, WaRFUSÉE,
Wastial. — Bourgeois, habitants. Voy.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
327
Clockier, Domino, Fanson, Harduin,
HOUBAILHE, HUBIN, KACEDO, LaNGHEN,
montroyal, moxhe, nlkar, osert,
Pexheuriwe, Pilho, Pivot, Revins,
Strée, Usurier, Viron, Wavreal, War-
NANT. — Lombards. Voy. Reggal, Usu-
rier. — Eglise de Notre-Dame, 85;
II, 43, 126. — Prévôts 'ûe Notre-Dame.
Voy. Chabot, Hemricourt, Libert. —
Chanoines. Voy. Baronville, Clockier,
Ehin, Grâce, Jauche, Lardenois, Se-
RAiNG. — Eglise Saint-Jean-Baptiste, II,
129. — Frères mineurs, 50, 117, 120,
128; II, 157, 237, 241. — Couvent de
Saint-Victor, 300; III, 172. — Reli-
igieuses.Koy.BLEHEN, Chapelle, OcHAiN,
Warfusée. — Sœurs ou béguines au
béguinage Saint-Miohe] à Huy-Petite.
Voy. MOMSTEGHEN.
HuY (de), III, CXL, CLi. Voy. Lardier,
Preit.
HuY (Arnoul de), ministerialis, II, 127-
129; III, CL.
HuY (Colart de), vinier, II, 298.
HuY (Dodon de), maire de Huy, III, cl.,
CLII.
HuY (Gauthier de) ou châtelain de Huy,
III, CL.
Huy (Gilles de), II, 298.
Huy (Gilles de) dit de l'Aigle, II, 298.
Huy (Hubin de), 457, 463, 466; II, 145,
216,290.
HuY (Isabelle de) dite de Visé, 458; II,
174.
HuY (Jacques de) dit de Horion, II, 442.
Huy (Jean de) dit de l'Aigle, II, 298.
Huy (Juette de), II, 389; III, cl.
Huy (Lambert de), ministerialis, II, 124,
127-131; III, cl, clv, clvi.
Huy (Linore de), II, 199.
Huy (N. de), 457, 458, 463, 466; II, 145,
290.
Huy (Walter de), II, 126.
Huy (Bois dit des tailles de), à Gesves,
II, 80.
Huy-Petite. Béguinage. Voy. Huy.
Ida ou Ide, 259; II, 54-56, 199, 205, 370,
402, 418, 444, 468, 469, 485, 486; III,
CXXIX.
Ida fille de Poncine, 168, 179; II, 245,
392.
Ide, nonne de Robermont, III, 171.
Idoleta, veuve de Ferri de Hermée, II,
416, 431.
Iergnée. Voy. Yernée.
Ile (en), lieu-dit à Liège, 287; II, 84, 283,
332, 479, 485; III, cxlii, 162. Voy. Ber-
NAR, Lavoir, Pagnon, Parent, Pétrin,
Rouges-Chausses, Solier. — Vinave,
303 (armes) ; III, ccLXiv. — Pont, 11,62.
Ile (d'), 225 (armes), 240 (id.), 243, 303
(armes), 369 (id.); II, 479 (id.); III, 35,
36, 195. Voy. Fragnée.
Ile (Alexandre d'), 234; II, 264, 443; III,
175.
Ile (Ave d'), 234; II, 264; III, 157, 175,
191.
Ile (Baudouin d'), chanoine de Saint-
Paul, III, 175.
Ile (Catherine d'), 234; II, 264, 341, 371,
443,472; III, XLI, 185.
Ile (Qarembaud d'), 234, 341; II, 264,
365; III, 175.
Ile (Qarembaud d'), dit de Seraing, II,
365.
Ile (Emar d'), II, 443.
328
TABLE ALPHABÉTIQUE
Ile (Evrard d'), échevin de Liège, 234,
341; H, 264, 443; 111, 175.
Ile (Everard d'), chanoine régulier de
Saint-Gilles, 234; 11,264.
Ile (Everard Ma.\hereit d'), 234, 491 ; II,
264; m, 175.
Ile (Gérard d) dit de Seraing, 234, 341 ;
11,264,365; 111, 175.
Ile (Gilles d'), chanoine de Saint-Pierre,
234; 11, 264.
Ile (Godescalc d'), chanoine de Saint-
Lambert, 11, 124.
Ile (Henri d'), juré de la Cité de Liège,
II, 443.
Ile (Isabelle d'), 234; 11, 264, 443; 111,
175.
Ile (Jean d"), II, 443.
Ile (Lambert dit Lambuohe d'), fils de
Guillaume du Solier, 11, 371, 480.
Ile (Lambuche d'), chanoine de Saint-
Lambert et coste de Saint-Denis, 305;
II, 376.
Ile (Lambuohe d') dit le Beau ou du Sart,
243; 11, 371, 479.
Ile (Marguerite d'), fille lie Roger au
Chapeau, 11, 258, 371.
Ile (Marguerite d), 111, 175.
Ile (Marie d'), fille de Radou, 11, 264,
443; 111, 195.
Ile (N. d'), 59, 60, 234, 305, 403, 477,
478; 11, 141, 337, 347, 371, 376, 396;
III, 36.
Ile (Ode d'), 305; 11, 376. Voy. Pétrin.
Ile (Otte ou Ottelet d'), 234, 350, 491;
II, 264, 443; lll, 175.
Ile (Radou I d') dit à l'ŒJl, 234, 305; II,
264, 376.
Ile (Radou II d'), échevin de Liège, 234,
240; II, 207, 264, 273, 338, 443.
Ile (Radou 111 d'), marié à Barche, 234;
II, 264.
Ile (Radou IV dit Radelet d'), 234; 11,264.
Ile (Radou V dit Radelet d'), 234; II, 264.
Voy. Barse.
Ile (Radou VI dit Radelet d') dit de Saint-
Servais, 234; 11,264; 111, 175.
Ile (Renier d'), H, 443.
Ile (Renier d'), chanoine de Sainte-Croix,
234; 11, 264.
Ile (Rigaud d), inexistant, II, 443; UI,
195.
Ile (Roger au Chapeau d'), échevin de
Liège, 243, 302, 305, 403, 478, 479; II,
141,258, 371,376,479; III, XLii, ccxxv,
36.
Illyrie, contrée de l'Autridie, 284.
Immerseel (Catherine dame d') et de
Wommelghem, 77; 11, 363.
Immerseel (Jean seigneur d'), chevalier,
marcgrave d'Anvers, sénédial de Bra-
bant, 77; 11, 67, 68.
ImMON, 111, CLXVI.
Incourt (Brabant). Chanoines. Voy. Hac-
COURT.
Ingihoul, dépendance d'Ehein (Liège),
253. Voy. Villenfagne.
Innocent 11, pape, 111, 195.
Innocent 111, pape, 111, cxxxii.
Innocent VI, pape. 165, 179.
Irchonwelz (Hainaut). Seigneurs. Voy.
Hamal.
ISAAC, noble, 111, cvi, ccxxxiii.
ISABEAU, reine de France, 111, clxxix.
Isabelle, II, 335, 379, 402, 406.
Isabelle de Namur, duchesse de Bavière,
292; 11,324.
Isabelle, reine d'Angleterre, III, clxxxi.
ISENDOORN DE BlOIS (d'), 111, VIII.
IsKE (Renier de) dit Havez, chevalier, II,
487.
IsLEAL (1'), lieu-dit à Liège, III, m.
Italie (1'), 111, clxxx, cxcvi, ccviii,
ccxxxv.
Itteren (d'), 62.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
829
Ivois (château d'), III, clxviii.
Ivoz, dépendance de Ramet (Liège), II,
51, 53; III, CLXXXVi, 138.
Ivoz (Bastien d'), II, 453.
Ivoz (Jean d'), 263; II, 350.
Ivoz (Libert d'), de la Sauvenière, II, 453.
Ivoz (Ozile d'), 263; II, 350.
IziER (lignage d'), III, 192.
IziER (seigneurie des hoirs d'), à Bra, III,
cxxxiv.
IziER (Anselme d'), II, 134.
IziER (Evrard d'), III, cxxviii, cxxxiii.
IziER (Philippart d'), 484; II, 242,
IziER(X. d'), 484; 11,242.
Jace (Jean de), moine, II, 401.
Jace (Liéjars de), II, 401.
jACE(Thierri de), 11,401.
Jache (Aelid, Marguerite et SibiWe de) et
de Geramont, II, 267.
Jacquette, II, 473.
Jaer, Jaira. Voy. Geer.
Jakemar (Wéri), seigneur de Rocour, 462;
II, 81, 427.
Jalheau (Oharl es-François), chanoine de
Sainte-Croix, III, vu, viii, cclxix, cccv.
Jamaert (Jean) de Hallet, 59; II, 396.
Jamagne, dépendance de Marchin (Liège),
85.
Jamagne (Rigaud de), 394; II, 349.
Jamblinne, dépendance de Villers-sur-
Lesse. Seigneurs. Voy. Eve, Faulx,
Marbais.
Jamblinne (de), II, 198.
Jamblinne (Gilles de), écuyer, II, 430.
Jamblinne (Gilles de), seigneur de Bar-
sinalle. Doyen et Sorée, éohevin de Liè-
ge, juge des lignages, 102, 375.
Jamblinne (Guillaume de), écuyer, 11,430.
Jamine (Granid et Petit) (Limbourg), an-
ciennement Ghelmen, II, 422.^ Curés.
Voy. Paelhiart.
Jamine (de), 425, 426 (armes); II, 322.
Jamine (Herman de), 426.
Jamine (Savari de), III, 171.
Jandrain (Clarisse de), II, 198.
Tome Ili.
Jannée (Marie de), II, 192.
JAPIN (J.), II, 48.
Jardegnée, hameau près de Blehen. Egli-
se, dîme, 174.
Jardegnée (de), 59, 176; II, 396.
Jardegnée (Gilles dit Gillekin de), II,
462.
Jardegnée (le Vilain de), 174-176, 185;
III, LV, LXI.
Jardin (maison du) à Liège, 370; III,
CXLVI.
Jardin (de). Voy. Bongart, Elderen, Fes-
teau, Horpmael, Seraing.
Jardin (Alexandre de) de Seraing, maïeur
de Liège en féauté, sire de Houtain et
d'Once, maïeur de Seraing, 64, 151,
373, 446, 447; II, 265, 334, 367, 478.
Jardin (Amoul de) de Jupille, II, 372.
Jardin (Bèatrix de) de Seraing, 64, 373;
II, 201.
Jardin (Godefroid du) de Huocorgne, III,
176.
Jardin (Isabelle de) de Seraing, 151, 373,
446; II, 265, 367.
Jardin (Jean de), II, 370.
Jardin (Jean de) dit de Seraing, 372; II,
367.
Jardin (Jean du) de Huccorgne, III, 176.
Jardin (Jean de) de Wamant, 422 ; II, 322.
Jardin (Maheau de), II, 372.
Jardin (N. de) de Seraing, 373; II, 367.
42
330
TABLE ALPHABÉTIQUE
Jardin (Renier de), II, 79.
Jardin (X. de), 370; II, 200, 230.
Jassogne (Gérard de), II, 80.
Jauche (de), III, CXI, acii. Voy. Jace, Ja-
CHE.
Jauche (le sire de), 129, 378; III, 151.
Jauche (le seigneur de) et de Hierges,
422.
Jauche? (Arnold de), chanoine de Huy,
II, 142.
Jauche (Baudouin de), II, 127.
Jauche (Ghislain de), II, 127.
Jauche (GiWes seigneur de), de Hierges
et de Bioul, chevalier, 101 ; II, 323; III,
CXCIII.
Jauche (Godescalc de). II, 126.
Jauche? (Henri de), sire de Barse, avoué
de Huy, II, 134, 142, 418.
Jauche (Ide de), dame de BauJdour, III,
ccix.
Jauche (Jean de), seigneur de Mastaing,
Sassegnies, II, 354.
Jauche (N. de), 23, 24, 101, 129; II, 237,
322.
Jauche (Renier de), II, 129.
Jean, abbé d'Heylissem, 193.
Jean, chanoine de Saint-Lambert, II, 123.
Jean, chanoine de Totigres, II, 30.
Jean, châtelain de Looz, chevalier, II,
134.
Jean, châtelain de Dalhem, chevalier, cité
Je 18 mars 1269. Voy. B. I. A. L., xxxii,
p. 297.
Jean, comte de Nassau et de Vianden, 24.
Jean I, comte de Looz et de Chiny, 97;
II, 21, 22, 292.
Jean, archidiacre de Liège, II, 130.
Jean, doyen de Saint-Lambert, II, 133.
Jean, doyen de Saint-Paul, à Liège, II,
485.
Jean, doyen du concile de Ciney, II, 8.
Jean, doyen de Mailmedy, II, 34.
Jean, prévôt de Saint-Lambert, II, 16, 131,
132.
Jean, roi de Bohème, comte de Luxem-
bourg, 75, 84, 140, 161, 317, 449; II,
43. — Son sénéchal. Voy. Clermont.
Jean [de Prato?], sénéchal de Liège, II,
124, 336, 466.
Jean I", comte d'Auvergne et de Boulo-
gne, 10.
Jean II, comte d'Auvergne et de Boulo-
gne, 10.
Jean I, duc de Brabant, 14.
Jean III, duc de Brabant, 160, 161, 231,
483; II, 91, 472, 494; 111, LXiv, ccxLi,
24.
Jean I, comte de Namur, 292.
Jean II, comte de Namur, 144.
Jean IV, comte de Salm, en Alsace, 167;
II, 197.
Jean XXII, pape, 104, 159, 162, 235; II,
102, 112, 118; III, cil, CCXLI.
Jean d'Arkel, évêque de Liège, 37, 71,
132, 137, 326, 327, 413; II, 82, 122,
361.
Jean de Bavière, évêque de Liège, 24,
27, 35, 50, 93, 114, 269, 459, 489; II,
122; III, Lxxiv, cxcvii, ccx, CDXViii,
cdxxxi, 75.
Jean de Flandre, comte de Namur, 144;
II, 493.
Jean de Flandre, évêque de Liège, 170;
III, LXiv, ce, 65.
Jean de Heinsberg, évêque de Liège,
224; II, 318.
Jean d'Enghien, évoque de Liège, 365;
III, XCVII.
Jean d'Eppes, évêque de Liège, III, xcv,
xcvi, 148.
Jean, sire de Dalenbrouck, frère du comte
Thienri de Looz, 166.
Jean, sénéchal de Jean, fils et héritier du
comte de Looz, II, 22.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
331
Jean-Louis d'Elderen, évêque de Liège,
65.
Jean-sans-Terre, roi d'Angleterre, roi des
Romains, 344; III, clxxv.
Jeanne, 38; II, 228, 381.
Jeanne, comtesse de Flandre et de Hai-
naut, III, cviii.
Jeanne, duchesse de Brabant, 72, 137; II,
254, 315.
Jehanster, dépendance de Polleur (Liè-
ge). Seigneurie, II, 278. — Seigneurs.
Voy. Moylant.
Jehay-Bodegnée (Liège), 341 ; III, civ. —
Seigneurie, 137, 341. — Seigneurs. Voy.
Athin, Jehay, Jeneffe.
Jehay (de). Voy. Hongrea, Vairon.
Jehay (Arnoul de), chevalier, 324, 384;
II, 266, 343; III, 10, 14, 18, 19, 25, 26,
44, 47.
Jehay (Gilles seigneur de), chevalier, II,
443.
Jehay (Henri de), noble, III, civ.
Jehay (Julienne de), II, 443.
Jehay (Thomas de), changeur, 202, 230,
491; 11,70, 71, 378.
Jemeppe (Liège), 39, 237, 246; II, 48, 160,
284, 360; III, cxlix, 13. — Château,
446; II, 265; III, 12, 35. — Eglise, 446.
Voy. Belin, Boileau, Colletar, Lar-
deur, JVIailhet, Proidhomme, Roche.
Jemeppe (Agnès de), 446; II, 265.
Jemeppe (Ailid de), 39, 324, 391; II, 355,
397.
Jemeppe (Antoine I de), chevalier, 151,
267, 355, 446, 448, 454, 455; II, 265,
386, 409, 469; III, 11, 28.
Jemeppe (Antoine II de), 151, 446; II,
265.
Jemeppe (Colair dit Coletar de), 446, 447;
II, 265.
Jemeppe (Colay de) dit de Bomal, 39.
Jemeppe (Gérard de), II, 126.
Jemeppe (Jean I de), 151, 446; II, 265.
Voy. Jemeppe, dépendance de Hargi-
mont.
Jemeppe (Jean II du Château de), 151,
267, 373; II, 265, 343, 367.
Jemeppe (Jean III de), 151, 446; II, 265.
Jemeppe (Juette I de), 39; II, 397.
Jemeppe (Juette II de), 33, 39, 40; II, 229,
397.
Jemeppe (Juette III de), 33, 40; II, 229,
397, 399.
Jemeppe (Libert de), 325.
Jemeppe (Marie I dite Maroie de), 373,
446, 447; II, 265, 367.
Jemeppe (Marie II (dite du Château de),
90; II, 379.
Jemeppe (Marie III de), 151 ; II, 265, 306.
Jemeppe (N. de), 46, 151, 267, 355, 446,
447; II, 265, 343, 386.
Jemeppe (Rasse de), chevalier, maréchal
de l'èveohé, 39, 40, 46, 324, 337, 391;
II, 260, 397; III, xxiv, clxxxii, 47.
Jemeppe (Renard [du Château] de), 111,
151, 446; II, 228 265.
Jemeppe (Taillefer de), III, 12.
Jemeppe (Thonard de), 446; II, 265.
Jemeppe (Thonard Lamtoert de), 342; II,
365.
Jemeppe (Thonon de), 151, 446; II, 265,
326.
Jemeppe (Thonon Colletar de), 52, 447;
II, 265.
Jemeppe, dépendance de Hargimont, en
Famenne et non en Condroz (Luxem-
bourg). Château, III, lui. — Seigneurs.
Voy. Ochain.
Jemeppe-en-Famenne (Jean sire de), che-
valier, ses enfants Jean, Thomas et
Helwy, III, 181.
Jemeppe-en-Famenne (Jean de), écuyer,
II, 443.
Jeneffe (Liège), 185, 353; II, 10, 25, 84,
332
TABLE ALPHABÉTIQUE
85, 87, 244, 374; III, 35. — Seigneurie,
clhâteau, 6, 10, 384; III, ccxcviii, 32-34,
38, 41, 42. — Seigneurs. Voy. Athin,
Clermont, Harduemont, PetersheiMj
POLARDE, Waroux. — Eglise, 378.
Jeneffe (de), 325 (armes), 376 (id.), 383
(id.), 385 (cri), 391 (id.), 399 (id.); II,
266 (tableau, armes), 290 (cri), 355 (id.) ;
III, CLIII, CCLXVIII, CCLXIX, 14, 28, 32.
Voy. Jehay, Limont, Mouhin, Oreye,
Tatar.
Jeneffe (Adile de), religieuse au Val-No-
tre-Dame, II, 267.
Jeneffe (Amoul de). Voy. Jehay, Oreye.
Jeneffe (Amoul Ue), chanoine de Saint-
Jean, 377; II, 266.
Jeneffe (Baudouin I sire de), chevalier,
châtelain de Waremme, maréchal de
l'évôohé, 168, 377, 378, 383, 385, 396,
402; II, 4-7, 10, 132, 133, 245, 266,
492; III, CLViii, CLXXXVii.
Jeneffe (Baudouin II sire de), dit ie
vieux, chevalier, châtelain de Warem-
me, 383, 384; II, 266.
Jeneffe (Baudouin III sire de), châtelain
de Waremme, 136; II 238, 267, 330;
III, 27, 33, 48, 183.
Jeneffe (Butor de). Voy. Jeneffe (Libert
III de).
Jeneffe (Catherine de), moniale au V'al-
Benoît, 383; II, 266.
Jeneffe (Corbeau de), II, 374.
Jeneffe (Guillaume I de), dievalier, châ-
telain et avoué de Waremme, sire de
Jehay, 377, 383; II, 266, 309.
Jeneffe (Guillaume II de), chevalier, châ-
telain de Waremme, capitaine des
Awans, maréchal de l'évêché, sénéchal
du comté de Looz, 136, 310, 313, 383,
384, 398; II, 250, 266, 378; III, 10, 14,
18-21, 24-26, 31-34, 38, 41, 44, 45, 47,
48.
Jeneffe (Guillaume III de), 136, 384; II,
267; III, 48.
Jeneffe (Guillaume de) dit de Géramont,
II, 267.
Jeneffe (Jean de), 383; II, 266.
Jeneffe (Jean de), chevalier, noble, 378;
II, 10, 132, 267; III, cxi.
Jeneffe (Kinet Colair de), II, 85.
Jeneffe (Libert I sire de), chevalier ban-
neret, sire de Limont, Jehay, châtelain
de Waremme, 168, 310, 376, 377, 388,
390, 401, 469; II, 236, 266, 290, 357,
401, 443; III, cxxxvii.
Jeneffe (Libert II dit Butor de), cheva-
lier, sire de Jeneffe, 377, 378, 383; II,
10, 16, 17, 266; III, 187.
Jeneffe (Libert III Butoir de), 384; II,
266; III, 14, 18, 24, 44, 47.
Jeneffe (Libert III de), clerc, II, 267.
Jeneffe (Marguerite de), 377; II, 5, 6, 11,
31, 32, 186, 266; III, 166.
Jeneffe (Marie Idame de), 122, 378; II,
182, 266, 429.
Jeneffe (Marie de), 137; II, 267, 443; III,
CCXLV, 194.
Jeneffe (N. de), 377, 390; II, 266, 357,
406.
Jeneffe (Oda de), II, 267. — Oda de Je-
neffe était moniale à l'abbaye d'Ay-
wières (Miraeus, Opéra dipL, IV, p. 547.
Jeneffe (Otton de), doyen de Saint-Paul,
à Liège, II, 468, 469. Voy. Otton.
Jeneffe (Renier de), II, 484. Voy. Renier.
Jeneffe (Rigaud de), chanoine puis doyen
de Saint-Jean, à Liège, 377, 490; II,
34, 266.
Jeneffe (Robert I de), II, 486.
Jeneffe (Robert II de), seigneur de Li-
mont, chevalier banneret. Voy. Limont.
Jeneffe (X. de), 169; II, 244.
Jérusalem (Palestine), 46; II, 420; III,
ccxxvi. — Rois, II, 1 12. — Patriarche.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
333
Koy. Pierre. — Voy. Outre-Mer, Terre-
Sainte.
JÉRUSALEM (maison dite de), à Liège, II,
87.
Jesseren, anciennement Jusserin (Gilles I
de), II, 460.
Jesseren (Gilles II de), II, 460.
Jesseren (Godefroid de), II, 129.
Jesseren (Ide de), moniale puis aibbesse
de Robermont, II, 460.
Jesseren (Jeanne de). II, 460.
Jesseren (Léon de), II, 460.
Jesseren (Reinbald de), (deux), II, 124-
126; III, civ.
Jeumont (Nord). Seigneurs. Voy. Barben-
ÇON.
Jeumont (Marie de), II, 267.
JoDiON (de), III, cxv.
Jodion (Jean de), chevalier, III, ccxxviii.
Jodoigne (Brabant), 220, 338. — Seigneu-
rie, 146. — Seigneur. Voy. Duras. —
Vicomte. Voy. Vorsselaer.
Jodoigne (Elisabeth de), II, 369.
Jodoigne (Jean de) de Lantremange, 55,
57; II, 275.
Jodoigne (Marie de), II, 188.
Joie, II, 139.
JOELET ou Joiielet (Eustache) de Villers,
II, 389.
Joiielet (les) de Villers, 444.
JoiiLiET (Warnier) de Bierset, Changeur,
bourgmestre de Liège, 253.
Jonas, doyen de Saint-Paul, II, 485.
JONCHOUT, ancien Château sous Waltwil-
!der, près de BiJsen, fief, 40, 332. —
Seigneur. Voy. Gelinden.
JONCHOUT (Alide de), 332; II, 195.
JONCHOUT (Béatrix de), 40, 332; II, 229.
JoNCHOUT (Jean de), chevalier, 332; II,
195.
Joncs (Vieux). Voy. Ordres.
JoppÉ (Palestine). Evêque. Voy. Saint-
Martin.
JORiON (Gosuin), II, 306.
Jourdain, fleuve de Palestine, 46, 131;
III, CCXXVI, CCLXII.
Joussenville, sans doute Juslenville, II,
78.
Jousteres (Colar li), III, cxcvi.
Joutes, III, clxxix.
Joveneaul (Wotre), II, 85.
Judith, III, cxlviii.
Juette, II, 27.
Juheers (Arnoul et Ti'lman de), II, 12.
JULÉMONT (Liège).— Seigneurs. Voy. Che-
teneaul, Fléron.
JuLÉMONT (de), 482 (cri); II, 178 (cri),
268 (tableau, armes, cri); III, cclxix,
40. Voy. WiTTEM.
JuLÉMONT (Agnès de), prébendière à
Herckenrode, II, 268.
Julémont (Arnoul de) le jeune, posses-
seur du manoir d'Eupen, chevalier, II,
268.
Julémont (Colin de), chevalier, II, 268.
Julémont (Guillaume avoué de), II, 268.
Julémont (Guillaume chevalier de), II,
268; III, cxciv.
Julémont (Guillaume de), chanoine de
Saint-Lambert, 483; II, 268.
Julémont (Guillaume de), costre de l'ab-
baye de Saint-Jacques, III, 176.
Julémont (Helwige de), prébendière à
Munsterbilsen, II, 268.
Julémont (Jean de), éohevin de Maes-
tricht, II, 268.
Julémont (Jeanne de), 483; II, 242, 268.
Julémont (Judith de), II, 268.
Julémont (Olivier de), II, 268.
Julémont (Simon de), chevalier, 482, 483;
II, 178, 268; III, XL.
Julémont (Simon II le Polain de), cheva-
334
TABLE ALPHABÉTIQUE
lier, châtelain de Franchimont, bailli de
Condroz, 483; II, 268.
JuLÉMONT (Simon III le Polain Ide), cha-
noine à Aix, chevalier, 219, 483, 484;
II, 268, 273.
JuLÉMONT (Thiri de), 483; II, 268.
JULÉMONT (Winand de), chevalier, II, 268.
JULÉMONT (Winand de), maïeur de Liège,
483; 11,268.
Julienne, II, 207.
JuLiERs (Prusse rhénane), 171. — Comté,
duché, 302; II, 94, 101, 112; III, xxxv,
LXi, ccLXiv. — Comtes, ducs, 81, 82,
138, 163, 489; III, 146, 147. Voy. Guil-
LAU.ME, Looz. — Sénéchal, 314. — Ma-
réchaux. Voy. Alftere, Birgel.
JULiERS (de), 180, 250. Voy. Alexandre.
JULiERS (Marguerite de), 166.
Juliers (Mairie de), II, 292.
JuLiERS (Philippine de), 113, 166.
JUMET (Hainaut), III, clxxiii.
JUPiLLE (Liège), 209, 356, 379, 439, 472,
477, 491; II, 13-15, 94, 269, 444, 445,
447; III, LXiv, cxxv, cxxviii, cxxxv, 138.
— Avouerie, III, 147. — Cour de Ju-
pille ou du Pont d'Amercœur, 379, 439;
II, 9, 86, 471. — Aldministrateurs. Voy.
Preit. — Baillis. Voy. Chênée, Fléron,
JupiLLE, Magnée, Preit, Roche. —
Maires. Voy. Herstal, Jupille, Preit.
— Eohevins. Voy. Bombaye, Chivre,
Jupille, Lieriwe, Lowar, Mathon. —
Habitants, etc. Voy. Aytre, Balar, Bom-
baye, Chabot, Corbeal, GiLAR, Hochet,
Jardin, Lowar, Richelle, Saint-Gil-
les, Surlet.
Jupille (de), 261, 439; II, 269 (tableaux,
armes), 394, 445, 446, 447 (armes) ; III,
Lxii, lxiv, lxix, ccxxx, 29, 31.
Jupille (Agnès de), III, 156.
Jupille (Alexandre de), II, 271 ; III, lxiv.
Jupille (Arnoul Eh-ughin de), 216, 217,
438; II, 269, 270, 279, 342; III, lxiv.
Jupille (Cécile de), dame de Colonster,
236; II, 171,222.
Jupille (Colemiche de), 318; II, 381.
Jupille (Coye Drughin de), 217; II, 270.
Jupille (Damion de), 216, 217, 407; II,
171, 269, 333.
Jupille (Elisabeth de), II, 446.
Jupille (Englebert de), 149, 236, 372; II,
171, 222; III, 166.
Jupille (Eustache Drughin de), comman-
dant de la garnison d'Argenteau, bailli
de Jupille, 115, 217, 286; II, 270, 413.
Jupille (Gérard de), II, 444, 445.
Jupille (Gila de), II, 444.
Jupille (Gilette de). Voy. Gilar.
Jupille (GiWes de), II, 171, 445.
Jupille (Gilles de), chevalier, II, 445,
446.
Jupille (Guillaume de), chevalier, 457;
II, 216, 269, 271, 444, 446; III, lxiv.
Jupille (Guillaume Wilhote de), II, 271,
297.
Jupille (Guillaume Wotoul de), châtelain
de Comillon, II, 42, 271, 385, 433.
Jupille (Guychar de), II, 270.
Jupille (Hanet de), II, 445.
Jupille (Hannoit de), II, 445.
Jupille (Henri de), II, 447.
Jupille (Henri de), abbé de Saint-Jacques,
II, 444.
Jupille (Herman de), allouen, II, 445.
Jupille (Herman de), maire de Jupille en
féauté, II, 446.
Jupille (Herman Piruwac de), II, 446.
Jupille (Ide de), 237; II, 270, 338, 444.
Voy. Balar.
Jupille (Jean de), chanoine de Saint-Lam-
bert, II, 269, 444, 445.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
335
JupiLLE (Jean de), dievalier, II, 14, 445;
III, 187.
JupiLLE (Jean Hanepin de), chevalier, II,
445.
JupiLLE (Jean de), plusieurs, II, 270, 279,
444, 445, 449. 5
JupiLLE (Jean de) dit de Franchimont, II,
447; III, 196. :
JupiLLE (Jean Martias de), II, 445. r
JupiLLE (Jeanne de), II, 338. >
JUPILLE (Libin de), II, 271, 444, 445. •
JupiLLE (Louis de), II, 444.
JupiLLE (Louis de), chanoine de Saint-
Paul. Voy. GiLAR.
JUPILLE (Louis l'Œil de), 216, 438, 439;
II, 13-15, 167, 269, 444, 445.
JUPILLE (Louis Drughin de), 217; II, 270,
444.
JupiLLE (Louis ou Lowar fils de Wilhemin
de), II, 446.
JupiLLE (Maghine de), 250; II, 208, 271,
433, 445.
JupiLLE (Marie Drughin de), 217; II, 270,
342.
JupiLLE (Marie Piruwar de), II, 446.
JupiLLE (N. de), 217, 279, 286, 311, 372,
438, 439, 485; II, 162, 178, 179, 269,
271,464.
JupiLLE (Oude de), II, 447.
JupiLLE (Pieirre de), chevalier, II, 444.
JupiLLE (Pierre Ide) dit del Thier, II, 9,
13-15. 269, 445.
JupiLLE? (Pierre de) dit Karos, chevalier,
II, 445. Voy. Carot.
JupiLLE (Pireneal Drughin de), 283; II,
205, 270, 444.
JupiLLE (Piroul I de), II, 271 ; III, lxiv.
JUPILLE (Piroul II de), II, 271.
JupiLLE (Piruwar de), II, 271, 446.
JupiLLE (Pité de), II, 445.
JupiLLE (sire Renaud de), II, 446.
JupiLLE (Reneohon de), II, 445, 447.
JupiLLE (Renier de), chevalier, II, 444.
JupiLLE (Thomas fils Piroul de), II, 271.
JupiLLE (Walter de), chevalier, II, 444,
453.
JUPILLE (Walter Drughin de), II, 270.
JUPILLE (Walter Poneie I de), 216, 311,
407, 438, 485; II, 269, 279, 341; III,
LXIV, CCCXVI.
JUPILLE (Walter Poneie II de), II, 42, 269.
JUPILLE (Walter Idit Wotoul de), châtelain
de Cornillon, bailli du Pont d'Amer-
cœur, maire de Jupiffle, II, 269, 271;
III, LXIV.
JupiLLE (Walter Wotoul dit Woutreman
de), échevin de Jupille, II, 271.
JupiLLE (Wéri de) dit de Saive, chevalier,
II, 9, 269, 444, 445; III. lxix.
Jupille (Wilhemot, Wilhemar, Wilhemin
de), II, 446, 447.
Jupille (Wilhote de), II, 271 ; III, lxiv.
Jupille (les Wotoul de), 457; II, 271.
Jupille-en-Ardenne (Luxembourg), 271;
II, 327; III, LU.
Juplele. Voy. Juprelle.
JuppLEU, dépendance de Noville-sur-Me-
haigne, 19. Voy. Bureal.
JuppLEU (Agnès de) de Sorée, II, 306.
Juppleu (Cunégonde de), 23, 24, 99, 101,
422; II, 322,323.
Juppleu (Everard de), 98.
Juppleu (Gddefroid de), 341 ; II, 365; III,
189. — Il s'agit en réalité de Robert
de Juppleu, chevalier.
Juppleu (Godefroid de), seigneur de Blan-
mont, 99.
Juppleu (Jean dit Burkin de), 98.
Juppleu (Jeanne de), II, 369.
Juppleu (Philippe de), 98.
Juppleu (Robert de), chevalier, 431; III,
cccxvii, 189.
Juppleu (Wa^lter de), chevalier, bailli du
comté de Namur, 19, 23; II, 191, 489.
336
TABLE ALPHABÉTIQUE
JupRELLE (Liège), 200, 468; II, 17-19, 310,
368. — Seigneurie, 200. — Edievins.
Voy. Melen. — Voy. Mall.
JupRELLE (de), II, 272 (tableau, armes).
Voy. BlERSET, Trenchant.
JUPRELLE (Baudouin de), chevalier, 346;
II, 156. Voy. BiERSET.
JupRELLE (Baudouin Lamirant, chevalier
de), II, 422. Voy. Bierset.
JUPRELLE (Gérard de), dianoine de Notre-
Dame à Maesfcrioht, II, 272.
JUPRELLE (Jeanne de), II, 447.
JUPRELLE (Libert !de), II, 272.
JUPRELLE (N. de), 349, 423, 424; II, 169,
272.
JUPRELLE (Oli-vier I d'Othée dit de), 422-
425; II, 272, 322; III, cclxvi.
JUPRELLE (Olivier II de), 321, 423; II,
272; III, 5, 13, 14.
JUPRELLE (Waleran de), 63, 139, 208, 321,
423, 424; I, 232, 272, 447; III, 13, 14.
JusENSERAiNG (Hauin, avoué de), III, 167.
JusLENViLLE (Joussenville), II, 78.
JusLENViLLE (ThwTison de), II, 414.
Justine, II, 193.
K
Kacedo (Arnoul), bourgeois de Huy, III,
ccxi.
Kachar. Voy. Llv.ont, Omal.
Kachemar. Voy. Bovenistier, Stier.
Kage (sire Renaud) et non Rage, cheva-
lier, II, 97. Voy. Cache.
Kakoit. Voy. Warnant.
KaMAR. Voy. SURLET.
Kariteit. Voy. Cariteit.
Karobert (Jakemote), II, 473.
Karos. Voy. Jupille.
Katzenellebogen (Elisabeth de), 164.
Kelleners (Guillaume) de Hoesselt, 203.
Kemenaden (oour dite ter) en la terre de
Fauquemont, II, 66.
Kemexhe (Liège), 242; II, 85, 189, 262,
297, 452, 453, 493. — Avoués. Voy.
Beaurieux, Champ, Kockroul. — Egli-
se, 219. Voy. Beaurieux, Geer, Meers,
Palhet, Vaul.
Kemexhe (de), 218 (armes), 220 (id.); II,
273, 274, 329 (tableaux, armes); III,
CCLXIX.
Kemexhe (Alexandre de), mauvaise ver-
sion, 299.
Kemexhe (Amel I ou Milo avoué de).
Voy. Beaurieux.
Kemexhe (Amel II, avoué de), fieffé de
Saint-Lambert, chevalier, 219, 220, 238;
II, 199, 273.
Kemexhe (Amel de), plusieurs, II, 329,
448, 452.
Kemexhe (Amel de), chanoine de Saint-
Denis, II, 448.
Kemexhe (Amel Milar [de la Tour] de),
299; II, 235, 329, 448.
Kemexhe (Amelot de), II, 85, 448.
Kemexhe (Arnold de), chevalier, II, 448,
452.
Kemexhe (Arnot de) dit Loone ou Loyne,
le drapier, II, 448.
Kemexhe (Arnoul de), chapelain de Saint-
Pierre, II, 448.
Kemexhe (Arnoul de) dit du Barbeau, II,
448.
Kemexhe (Baudouin de), II, 273.
Kemexhe (Béatrix de), II, 448.
Kemexhe (Catherine de), 241; II, 262,
329, 448.
Kemexhe (Colet de), II, 448.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
387
Kemexhe (sire Eustache de), III, 173.
Kemexhe (Fastré de), chevalier, 255, 270,
313, 314, 445; II, 48, 50, 329, 378.
Kemexhe (Gertmde de), 219; II, 273, 388;
III, 191.
Kemexhe (Gilles de), 221; II, 90, 273,
448.
Kemexhe (Gilles de), chanoine et doyen
de Saint-Paul. Voy. Beaurieux.
Kemexhe (Ida de), II, 448.
Kemexhe (Isabeau de) dite du Barbeau.
II, 448.
Kemexhe (Isabelle deUe Tour de), II, 329.
Kemexhe (Jean de), chevalier. Voy. Kock-
ROUL, Meers.
Kemexhe (Jean-Rigaud de), II, 448; III,
ccxxv.
Kemexhe (Libert de), frère prêcheur, II,
442.
Kemexhe (Louis I de), II, 448.
Kemexhe (Louis II de), chevalier, 241,
445; II, 329.
Kemexhe (Louis III de), 255, 314, 445;
II, 184, 329.
Kemexhe (Louis IV de), II, 329, 442.
Kemexhe (Marie I de), 219, 220, 483; II,
268, 273, 301.
Kemexhe (Marie II de), II, 448.
Kemexhe (Milar de). Voy. Kemexhe (Ame!
de).
Kemexhe (N. de), 222, 223, 270, 299, 314,
445; II, 192, 235, 273, 296, 329, 448,
452.
Kemexhe (Pierre de), dhanoine de Saint-
Jean, curé de Seraing, II, 448.
Kemexhe (Pierre de), II, 448.
Kemexhe (Renier de), chevalier, II, 448.
Kemexhe (Renier ou Rennekin de) du
BaiTbeau, 475; II, 348, 448.
Kemexhe (sire Renier del Tur de), II, 329.
Kemexhe (Rigaud de), 219, 220; II, 273;
III, ccxxv.
TOMB III.
Kemexhe (Rigau'd de), chanoine de Saint-
Barfhélemi, II, 448.
Kemexhe (Rigaud de), chanoine de Saint-
Lambert, II, 448.
Kemexhe (Rigaud de), doyen de Saint-
Jean, II, 448.
Kemexhe (Rigaud de), chevalier, II, 448.
Kenten, village de la régence de Colo-
gne, III, 147.
Kenzwilre (de), 218 (armes).
Kenzwilre (Amel de), chevalier, 218.
Kenzwilre (Bernard de), chanoine de
Saint-Lambert, 218.
Kenzwilre (Bernard Ide), chevalier, 218.
Kenzwilre (Rigaud de), chevalier, 218;
II, 286.
Kenzwilre (Winric de), 218.
Kerckhem (Adam de) ou Kerkom, cheva-
lier, 37, 244, 327; II, 67, 68, 323, 361;
III, CLxxxin.
Kerckhem (Godefroid de), II, 323.
Kerckhem (Henri de), chanoine de Saint-
Jean à Liège, curé de Kerkom, II, 68.
Kerckhem (Isaude de), 37, 244, 327; II,
138,361.
Kerkhe.m, dépendance de Maerke-Kerk-
hem (Flandre occidentale), II, 17, 18.
KERKOM-LEZ-SAINT-TROND(Limbourg), 125,
248; III, 20. — Seigneurs. Voy. Alste-
REN. — Curés. Voy. Kerckhem.
Kerkom (de), 125; II, 138, 323. Voy.
Kerckhem,
Kermpt (Limbourg). Seigneurie, 118, 120.
— Seigneurs. Voy. Berlaimont, Har-
DUEMONT, HaUTEPENNE.
Kerpen (Prusse rtiénane). Seigneurs.l'oy.
SOMBREFFE.
Kerpen (Richarde von), 327.
Kersbeeck (Catherine de), III, 172.
Kersbeeck (Franke de), chevalier, 29; II,
186.
43
338
TABLE ALPHABÉTIQUE
Kersbeeck (Marie de), 25, 228, 487; II,
308.
Kersbeeck (Wautier de), 308.
Kessenich (Jeanne de), II, 308.
Kestergat, dépendance de Pepinghen
(Brabant). Seigneurs. Voy. Enghien.
Ketrais (li). Voy. Polarde.
KiNEAL (Walter). Voy. Visé (Renier de).
KiNKEMPOis, dépendance d'Angleur (Liè-
ge), III, CLXXxvii. — Château, seigneu-
rie, 160; II, 370. — Seigneurs. Voy.
Bautersem.
KiNZWEiLER, près d'Aix-la-Chapelle, 219.
Voy. Kenzwilre.
KocKROUL (Gilotia de), II, 325.
KocKROUL (Jean de), avoué de Kemexhe,
chevalier, 218, 219, 221, 316, 317; II,
273, 381.
Koekelberg (Wautier de), II, 76.
KoKEAL. Voy. Cockeal.
Koterel (Stephanus filius), II, 3.
KuNE (Guillaume et Henequin), 210.
KuRTH (Godefroid), III, xxxiii.
Lacheaul (Thonar de), II, 406.
Ladoens (Guillaume) de Montenaeken,
II, 161.
Ladrier, Laderrière. Voy. Warnant.
Ladrier de Marneffe (N. de), II, 158.
La Flamengrie (Nord). Seigneurs. Voy.
Berlaimont, Grandpré, Rochefort.
Laiez (Amoul de), échevin d'Oreye, 11,31.
Lalaing (Simon de), sire de Hordaing et
sénéohal d'Ostrevant, chevalier, 459.
Lalobe (seigneur de). Voy. Beaufort.
Lambert, II, 123, 124, 128; III, ccxxxiv.
Lambert, labbé d'Aine, III, clv.
Lambert, avoué et son fiîs Lambert, II,
126.
Lambert, chanoine de Notre-Dame à Aix-
la-Chapelle, II, 2.
Lambert, chevalier, III, cxciii.
Lambert, comte de Montaigu, II, 125, 126;
III, xciv.
Lambert dit Lambuche (de Preit?), fils
de dame Yve, II, 472.
Lambert (Jean) de Seraing-le-Château,
56; 11,275.
Lambert l'Aveugle, chroniqueur fictif,
III, XXXIV.
Lambert le Petit, chroniqueur, III, xxxii.
Lambert, ministerialis liégeois, II, 124,
126; III, CXL.
Lambert, prévôt de Saint-Pierre à Liège,
II, 130, 131.
Lamberti (frère Robert), moine d'Aver-
bode, III, ccxcvi.
Lamboret (Béatrice), II, 446.
Lamboret (Pierre), II, 446.
Lambuche (seigneur), II, 472.
Lambuche (le sart), à Ampsin, 11, 480.
Laminne (Liège), II, 449. — Comté, III,
cxxii. — Seigneurie, 55. — Seigneurs,
II, 449. Voy. Hemricourt. — Avoués.
Voy. Laminne (Jean de). — Eglise, 55.
Laminne (de), 196 (armes); II, 275 (ta-
bleau, armes). — Voy. Lardier, La-
tinne, Motet, Rondea.
Laminne (Aelis de), II, 449.
Laminne (Alis de), bâtarde, II, 449.
Laminne (Amoul de), frère mineur, II,
449.
Laminne (Baudouin de) de Hemricourt,
II, 406.
Laminne (Baudouin de) dit de Hodeige,
II, 406.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
339
Laminne (Charles de), bâtard, III, ccxlix.
Laminne (Clémence de), 422; II, 275,
322, 449.
Laminne (Clémence de), bâtarde, II, 449.
Laminne (Ernekin de), II, 275, 449.
Laminne (Fastré de), 11, 275.
Laminne (Fastré fils Wilheame Motet de),
92; II, 290, 451.
Laminne (Gérard de), II, 275.
Laminne (Guillaume I de), chevalier, II,
275.
Laminne (Guillaume II fils de Fastré de),
II, 275.
Laminne (Guillaume III de), 55, 56; II,
275.
Laminne (Guillaume IV, V, etc. de), II,
406; III, CCXLIX.
Laminne (Henri le Vaillant de), 56; II,
275, 449.
Laminne (Henri Wiilheame de), III, ccxlix.
Laminne (Ide de), 56; II, 275.
Laminne (Isabelle de), 55; II, 275, 449;
III, ccxlix.
Laminne (Jean, seigneur de), 16, 55, 422;
II, 275, 398, 449.
Laminne (maître Jean de), clerc, fils d'Er-
nekin, 261; II, 449.
Laminne (Jean, avoué de), III, 176.
Laminne (Jean de), fils de Guillaume, II,
275.
Laminne (Jean Wilheame de), éeuyer, III,
ccxlix.
Laminne (Jean de), fils de Rube, II, 449.
Laminne (Jean de), clerc, avocat, III, 196.
Laminne (Jean de Fosseit de), 55.
Laminne (Jean-Thomas de), 56; II, 275.
Laminne (Juette de), 55, 245; II, 157, 275.
Laminne (Juette de), abbesse de la Faix-
Dieu, 56; 11,275.
Laminne (Mahaut I de), 56, 203; II, 275,
347.
Laminne (Miaihaut II de), 55; II, 275.
Laminne (Marie de), 56; II, 275.
Laminne (Maroie de), bâtarde, II, 449.
Laminne (Maron de), béguine de Saint-
Christophe, III, CCXXXIII.
Laminne (N. de), 261; II, 275, 387.
Laminne (Kasse de), citain de Liège, II,
406.
Laminne (Rasse seigneur de) et d'Oleye,
chevalier, maréchal du pays de Liège,
35, 55, 153, 183, 245, 338; II, 139, 194,
260, 275, 324, 416, 421.
Laminne (Robert de), II, 449.
Laminne (Rube de), II, 275, 449.
Laminne (Thomas de), chevalier, plu-
sieurs, 422; II, 7, 275, 449; III, cxciv.
Laminne (Thomas dit Masse [avoué] de),
chevalier, II, 275, 449.
Laminne (Thomas de) dit de Fossato, che-
valier, II, 3, 275.
Laminne (Thomas de), éeuyer, 55, 56; II,
275.
Laminne (Wrlhemote de), bâtard, II, 449.
Lamirant. Voy. Bierset, Ocquier, Ra-
met, Souxhon.
Lamontzée. Voy. Montzée.
Lamormenil, dépendance de Dochamps
(Luxembourg), 302; III, xxxv. Voy. Mo-
RESNET.
Lanais. Voy. Lannays.
Lanaye. Voy. Naye (La).
Lancelot, prénom, III, cclii.
Landen (Brabant) (Landres), 387; III,
ccxxxi. — Avoués. Voy. Renier.
Landenne (de). Voy. Berlo.
Landenne (Agnès de), II, 151.
Landenne (Gérard de), II, 151; III, cxi.
Langdris, ou Langdriesch sous Ulbeek
(Limbourg), 41. — Seigneurie, 45, 91;
III, xxvii. — Seigneurs. Voy. Lardier,
SURLET.
Langdris (de), 41 (armes, cri), 45 (armes),
340
TABLE ALPHABÉTIQUE
232; II, 187, 276 (tableau, armes); III,
ccLXix, 30 (armes), 45.
Langdris (Arnold de Rocour dit de), 45.
Langdris (Béatrix de), 43; II, 194, 276.
Langdris (Gérard de), 41; II, 194, 276;
III, 35.
Langdris (Gilles de), II, 276.
Langdris (Guillaume I de), dhevalier, sé-
néchal du comté de Looz, 476; II, 276,
401; III, 31.
Langdris (Guillaume II de), II, 276.
Langdris (Isabelle de), 44, 123; II, 276.
Langdris (Jacques de Thuin dit de), éco-
lâtre puis doyen de Saint-Jean, cha-
noine de Saint-Lambert, abbé séculier
de Thuin, seigneur de Herck, 45, 488;
II, 226, 276; III, xix. Dans un acte
de 1400, il est question des « remanants
messire Jaoquemin de Binohe dit de
Langdris, chanoine de Saint-Lambert
jadit » (Pauvres en Ile, reg. n" 75).
Langdris (Jean I de), chevallier, 41, 232,
476, 491; II, 276.
Langdris (Jean II de), dievalier, maïeur
de Liège, 15, 232, 476; II, 276, 397;
III, CCLX, 35, 46.
Langdris (Jean III de), chevalier, échevin
de Liège, maréchal de l'évêché, prévôt
de Bouillon, 41, 43; II, 276, 334; III,
35.
Langdris (Jean IV de), dit Sans-Terre,
chevalier, avoué de Hodeige, 44, 148,
190, 370; II, 149, 276; III, 155.
Langdris (Libert I de), chevalier, 476; II,
276.
Langdris (Libert II de), chevalier, II,
276.
Langdris (Libert III de), chanoine de
Saint-Lambert, vice-doyen, prévôt de
Fosses, de Saint-Martin, de Saint-De-
nis, 33, 41, 44, 232, 476, 488; II, 276.
Langdris (Libert IV de), chanoine de St-
Denis, 476, 488; II, 276; III, 35.
Langdris (Marie de), 44; II, 276.
Langdris (N. de), 42; II, 226, 276.
Langdris (Raes de), chanoine de Saint-
Lambert, juge des lignages, 41 ; II, 276;
III, 35.
Langdris (Thibau'd I de), chevalier, éche-
vin de Liège, juge des lignages, 41-43,
369, 370; II, 232, 276; III, 35, 130, 155.
Langdris (Thibaud II de), 44, 91 ; II, 276,
284, 380.
Langhen (Jean ou Hannekin) ou Lang-
huisen, de Huy, 395; II, 154. Baudouin
Langhien ou Lenghien, de Huy, vivait
le 22 août 1362 {Collégiale de Huy,
ohartrier).
Langhen, Langhien (Watelet) ou Lang-
huisen, de Huy, 281, 395; II, 179.
Langius, historien, III, Lxxix.
Lannays (Elisabeth ou Isabelle de), dame
de Rume, Ham, Beverloo et Quaed-
mechelen, 69, 160; II, 143,223.
Lannays (Mathieu de), seigneur de Ham,
69; II, 223.
Lannoy (de), III, viii.
Lantin (Liège), 402; II, 16, 17, 310; III,
XLVn, LXX, CLXXVI, CLXXXV.
Lantin (de), II, 17.
Lantin (Aghisse, Colar, Gérard et Maroie
de), III, 165.
Lantin (frère Lambert de), II, 33.
Lantin (Libert I de), II, 15-17, 491-493;
III, 193.
Lantin (Libert II de), II, 15, 492.
Lantin (Renier de), III, cxv.
Lantin (Walter de), III, 162.
Lantin (Wéri de), III, 193.
Lantremange (Liège), 55; II, 25, 275. —
Alleu, avouerie, seigneurie, 170, 227,
326, 490; II, 34, 35, 458; III, clxxxvii,
164. — Avoués. Voy. Hemricourt.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
341
Lantremange (de). Voy. Hemricourt.
Lanzon, prévôt de Saint-Lambert, II, 124.
Laon (France). Abbaye Saint-Nicolas du
Bois, III, cxcviii.
Lapal (Antoine), secrétaire de la ville d'e
Maestricht, III, cclxxxvi.
Lardeir. Voy. Lardeur.
Lardenois (Adolphe), châtelain de Moha,
269; II, 277,
Lardenois (Gérard), châtelain de Moha,
268, 269; II, 277; III, ccxm.
Lardenois (Jeanne), II, 277.
Lardenois (N.), alias de Moha, 268, 269;
II, 192, 277.
Lardenois (Renard) de Lexhy, 354; II,
155, 388.
Lardenois (Thierri I), châtelain de Moha,
268; II, 277, 327.
Lardenois (Thierri II) dit de Moha, cha-
noine de Huy, 268, 269; II, 277.
Lardenois (Thierri III?), 269; II, 277.
Lardenois. Voy. aussi Ardenois.
Lardenose (Ivette), II, 472.
Lardeur, Lardeir, II, 278 (tableau).
Lardeur (Catherine), II, 278.
Lardeur (Jean) de Jemeppe, II, 278.
Lardeur (Juette), II, 278.
Lardeur (Lambert) de Jemeppe, 465; II,
278.
Lardeur (N.) de Jemeppe, 465; II, 145,
278.
Lardeur (Thonette ou Thonon) de Je-
meppe, 465; II, 278.
Lardier (le) ou Lardir, sur le Marché, à
Liège, II, 450.
Lardier (de), II, 279 (tableau, armes),
466 (armes); III, ccxxvii, 176.
Lardier (le), II, 280 (tableau). Voy. Su-
REAS.
Lardier (Agnès de), II, 446, 450. Voy.
SURLET.
Lardier (Alexandre de), II, 450.
Lardier (Baudouin I de), chanoine de
Saint-Barthélemi, II, 279.
Lardier (Baudouin II de), époux de N.
Douchet, 238; 1,279.
Lardier (Baudouin de), curé de Saint-
Georges, 238; II, 445, 450; III, 176.
Lardier (Baudouin de), bourgmestre de
Liège, 238; 11,279.
Lardier (Baudouin de), boulanger, III,
176.
Lardier (Béatrix de), 237; II, 279, 477;
III, 176. Voy. Surlet.
Lardier (Catherine), moniale au Val-Be-
noît, II, 280.
Lardier (Clément le), II, 450.
Lardier (Denis de), II, 450.
Lardier (Elisabeth), II, 230.
Lardier (F astre Baré Surlet de), chanoi-
ne de Saint-Paul, chevalier, bourgmes-
tre et souverain maïeur de Liège, 44,
91, 303; II, 81, 276, 284, 380.
Lardier (Fastré Baré Surlet de), seigneur
de Cho'kier et de Langdris, bourgmestre
de Liège, 92, 214; II, 217, 380.
Lardier (Géraild de), chanoine de Sainte-
Croix et de Saint-Denis, 237; II, 279.
Lardier (Gérard de), III, 176.
Lardier (Gérard de) dit Douchet, 238,
273; II, 206, 279.
Lardier (Gérard fils de seigneur de), II,
449.
Lardier (Gilles le), II, 280.
Lardier (Gilles de) dit Sureaz, III, 190.
Lardier (Gilles I de), échevin de Liège,
II, 279. Voy. Surlet.
Lardier (Gilles II de), dhanoine de Saint-
Denis, II, 279.
Lardier (Gilles III de), chapelain de Ha-
neffe, chanoine de Saint-Denis, II, 379.
Lardier (Gilles IV de), chanoine de No-
tre-Dame à Namur, II, 450.
Lardier (Gilles V de), II, 446.
342
TABLE ALPHABÉTIQUE
Lardier (Henri de), échevin de Liège,
II, 279.
Lardier (Henri de), chevalier, 220 (et
non Jean), 465, 471; 11,273,279.
Lardier (Henri de), abbé de Plône, lU,
176.
Lardier (Isabeau le) ou li Larderesse, bé-
guine de Saint-Adalbert, II, 280.
Lardier (Jacques I de), II, 279.
Lardier (Jacques II de), échevin de Liè-
ge, II, 279, 449, 457, 477.
Lardier (Jacques III de), 464, 465; I, 145,
279.
Lardier (Jacques IV ide), 221, 471; II,
273, 279, 360.
Lardier (Jacques le), citain de Liège, II,
280; III, 176.
Lardier (Jacques), chanoine de Saint-
Gilles, II, 280.
Lardier (Jean I de), administrateur d'A-
vroy, échevin de Liège, II, 18, 134, 279,
477; III, xcvii, 158.
Lardier (Jean II de), vinier, échevin de
Liège, II, 279, 315, 360, 477; III, ccxvi.
Lardier (Jean III de), chanoine de Saint-
Denis, II, 279.
Lardier (Jean IV de) dit délie Liwon de
Souverain-Pont, vinier, 237; II, 279,
338; III, 158.
Lardier (Jean V de), 237; II, 279, 338.
Lardier (Jean de) dit Sureaz, 111, 190.
Lardier (Jean de), plusieurs, 263; II,
445, 449, 450, 475; III, 176.
Lardier (Lione de), II, 445.
Lardier (Maghin de), dite Sureaz, III,
190.
Lardier (Maguet de), II, 450.
Lardier (Marie), II, 280.
Lardier (Marie) dite de Huy, II, 280.
Lardier (Marie) dite de Laminne, II, 280.
Lardier (N. de), 64, 91, 92, 221, 315, 465;
II, 201, 248, 279, 280, 290, 360, 377,
379, 380.
Lardier (Nogier le), II, 450.
Lardier (Piron de) dit Sureaz, III, 190.
Lardier (Renar de), recteur d'autel en
l'église Saint-Etienne, 111, 176.
Lardier (Thibaud de). Voy. Surlet.
Lardier (Walter del), II, 64.
La Roche (Luxembourg), III, 59. — Cour
féodale, 270. — Comtes, seigneurs, III,
150, 151. Voy. Bar, La Roche. —
Maïeurs. Voy. Lawet.
La Roche (Amoul sire de), sénédial du
Luxembourg, 11, 44.
Latinne (Liège), II, 6, 86. 87, 462. Voy.
ci-après Ville (Clarin de).
Latinne (Catherine de), 55, 421; II, 275.
Latinne (Contesse de), 421.
Latinne (Hanin de), II, 417.
Latinne (Hellin I de), chevalier, II, 6.
Latinne (Hellin de), plusieurs, 22; II,
380, 417; III, 47.
Latinne (Henri de), II, 417.
Latinne (Jean de), II, 275.
Latinne (Jean le Rian de), 55, 421; II,
306, 324.
Latinne (Juette de), II, 417.
Latinne (Marguerite de), II, 417.
Latinne (Marie de), II, 306.
Latinne (N. de), II, 324.
Latinne (Rasse de) dit de Laminne, II,
449.
Latinne (Rassekin de), II, 275.
Latinne (Robert de), 22; II, 76, 140, 417.
Latinne (X. de), 269; II, 76, 277.
Lattre (Jacques de), 386.
Lauduyn (Guillaume), écuyer, II, 68.
Laurenty, greffier, 111, cdxviii.
Laustein. Voy. Lôwenstein.
La vaux-Sainte-Anne (Namur), 71. —
Château, seigneurie, 72. — Seigneurs.
Voy. Berlo, Schônau.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSOiNNES.
343
Lavaux-Sainte-Anne (de), II, 281 (ta-
bleau). Voy. Berlo, Wellin.
Lavaux-Sainte-Anne (Catherine de), 71,
72, 74, 140; II, 238, 315.
Lavaux-Sainte-Anne (Helwy de), 71, 72;
II, 150,281.
Lavaux-Sainte-Anne (Jacques de), 85; II,
281, 395.
Lavaux-Sainte-Anne (Jean I de), 85; II,
281. >'i
Lavaux-Sainte-Anne (Jean II de), cheva-
lier, maire et échevin de Liège, maître
d'hôtel de Jean d'Arlcel, 71, 140; II, 76,
238, 281, 315; III, xvi.
Lavaux-Sainte-Anne (N. de), 71, 74; II,
281, 362.
Lavaux-Sainte-Anne (Rasse de), sire de
Beth, chevalier, 71, 72; II, 281; III,
177.
Lavaux-Sainte-Anne (Thibaud de), maire
de Wellin et non de Vielsalm, 71, 85;
II, 281, 362; III, 156, 177.
Laveur (rue du) ou Lavoir, en Ile, à Liè-
ge, II, 479; III, 162.
Lavoir (Liège). Curé. Voy. Bareit.
Lavoir (rue et brasserie du), à Liège, 243;
II, 284.
Lavoir, lieu-dit entre Flémalle et Jemep-
pe, II, 284.
Lavoir (de ou du), 256 (armes); II, 282-
284 (tableaux, armes), 450 (armes);
III, 177.
Lavoir (Agnès de), plusieurs, 47, 51, 256,
290, 291 ; II, 205, 246, 283, 284, 457.
Lavoir (Amoul de), 278; II, 282, 284, 450.
Lavoir (Catherine de), II, 282.
Lavoir (Elisabeth de), II, 284.
Lavoir (Gérard de), [échevin d'Avroy],
II, 283, 284, 450.
Lavoir (Gilles de), échevin de Liège, II,
283.
Lavoir (Gilles de), bourgmestre de Liège,
II, 282, 284, 412.
Lavoir (Gilles de), plusieurs, 281, 322,
461; II, 232, 283, 284, 450; III, 177.
Lavoir (Guillaume de), 181; II, 159, 282,
284, 450; III, 177.
Lavoir (Hanet de), II, 282.
Lavoir (Henri de), [maïeur de Liège et
d'Avroy], 277; II, 206, 282, 283; III,
177.
Lavoir (Henri de), chanoine de Saint-
Barthélemi, III, 177.
Lavoir (Henri de), chanoine de Saint-Ser-
vais à Maestricht, 278; II, 282.
Lavoir (Ide de), dame d'Aldenhoven, 44,
91; II, 276, 283, 380; III, 155.
Lavoir (Isabeau de), 273; II, 206, 283,
450; III, 132.
Lavoir (Jean de), plusieurs, 215, 256, 278,
290, 322; II, 180, 184, 282-284, 394,
428, 450; III, 158, 177, 198.
Lavoir (Jean de) dit le Changeur ou le
Changereau, II, 284.
Lavoir (Jeanne de), III, 177.
Lavoir (Julien de), II, 284.
Lavoir (Marie de), épouse d'Adolphe de
Charneux, 277, 278; II, 178, 282.
Lavoir (Marie de), épouse d'Amel Damoi-
seau, 352, 410; II, 387; III, 160.
Lavoir (Maroie de), épouse de Renne-
chon délie Tour de Wandre, 215, 277;
II, 282, 394; III, 158.
Lavoir (Monon de), II, 450.
Lavoir (N. de), 217, 277, 278, 281, 322;
II, 179, 282.
Lavoir (Osilie de), II, 283.
Lavoir (Piron de), II, 284, 450; III, 177.
Lavoir (Renard de), 278; 11, 282.
Lavoir (Warnier de) [d'Ile], plusieurs,
48, 256, 263, 273, 277, 290, 352, 410;
II, 205, 282, 284, 432, 450; III, 160,
177.
344
TABLE ALPHABÉTIQUE
Lavoir (Wérard de), chapelain de Saint-
Lambert, II, 282.
Lavoir (Wéri de), moine de Saint-Jaoques,
II, 283.
Lavoir (Wéri de), plusieurs, 51, 91, 461;
II, 282-284, 326, 450; III, 155.
Lawar, Lawet. Voy. Fooz.
Lawet (Bastien), maïeur de Laroche, 449.
Layeul (Adrien), III, 198.
LÉAU (Brabant). Couvent du Val des Eco-
liers. Prieur. Voy. Berlo. — Voy. aussi
Lewis.
L'Echelle (Ardennes). Seigneurs. Voy.
Looz-Agimont, Proest.
Leck (seigneur de la). Voy. Wassenaar.
Leconer (Jamar), II, 87.
Ledeberg (Flandre orientale). Seigneur.
Voy. Wavre.
Leefdael (Brabant), 169. Seigneurs. Voy.
Petersheim.
Leefdael (de), 169.
Leefdael (Henri de), amman de Bruxel-
les, 169.
Leefdael (Louis de), chevalier, 169.
Leernes (Gérard de), II, 128.
Leeuw, au comté de Looz, 223, 452; II,
285. Voy. Gors-Op-Leeuw, Op-Leeuw.
Leeuw (de), 452, 453 (cri); III, cclxix.
Leeuw (Gilbert de), plusieurs, II, 243,
285.
Leeuw (Godefroid de), plusieurs, 16, 452;
II, 134, 193, 285; III, cxiii, 162.
Leeuw (Guillaume de), II, 285.
Leeuw (Ode de), II, 193, 285.
Leeuwe. Voy. Horion.
Leez, maintenant Grand-Leez (Namur).
Seigneur. Voy. Rocour.
Leez (de), III, cxi.
Leez (Berenger de), III, cv.
Leez (Gocelin de), II, 128.
Leez (Henri de). Voy. Henri.
Leez (Jean de), II, 127.
Leez (Philippe de), II, 128.
Le Fort, hérauts d'armes, III, viii,cclxvii,
Leignon (Namur). Seigneurie, II, 77.
Lemborgh (Hanekin de), vinier, 252.
Lemborgh (Jeanne de) dite de Samson,
252; II, 183.
Lembourg (Maripa de), 235.
Lemmoel (Marguerite de), 68.
Lenculen lez-Maestricht. Maïeurs. Voy.
Hoen. — Echevins, 332; II, 311. Voy.
Bosch, Cigno, Sack, Thoreal.
Lens-Saint-Servais (Liège), 11, 86, 87. —
Dîmes, 174.
Lens-sur-Geer (Liège), III, ccxxxiv.
LENs(de), III, ccLXViii.
Lens (Abresilhe de), 187; H, 158.
Lens (Agnès de), II, 423.
Lens (Clarembaud de), 59; II, 396.
Lens (Gérard de), 336; II, 260.
Lens (Gislebert de), II, 125; III, cxi.
Lens (Hadewige de), 59; II, 396.
Lens (Lambert de), changeur, 187, 490;
II, 423.
Lens (Marie de), II, 316.
Lens (N. de), 59; II, 396.
Léopard (maison du), à Liège, 454; III,
XX.
Leosso (de). Voy. Crisnée.
Lesve (Namur), III, clxiv.
Leuth (Limbourg). Seigneurie, II, 390. —
Seigneurs. Voy. Tongres, Wyer.
Leuth (de). Voy. Tongres.
Leuze (Jean de), écuyer, seigneur de Wa-
roux, 50; II, 398.
Leuze (Jean de), parmentier, 271.
Leuze(N. de), 271; II, 192.
LEVACHE, cri, III, CCLXX,
Leval (de). Voy. Prévôt.
Levaz (Val-Dieu), 257.
Levaz (Renaud de), 463.
Levendale, près de Wevelinchoven, au
diocèse de Cologne, 169, 170.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
845
Levendale (Herman de), dhevalier, 169.
Levold de Northof, chroniqueur, III,
XXXVII.
Lewenberg (seigneur de). Voy. Looz.
Lewis (Godefroid de), chevalier, II, 30.
Voy. LÉAU, Leeuw.
Lewis (Mathias de), chanoine de Sainte-
Croix, III, 165.
Lexhy, dépendance de Horion-Hozémont,
198, 356, 360; II, 85, 326, 329, 385,
417, 451, 471. — Seigneurie et Châ-
teau, 6, 10, 336. — Seigneurs. Voy.
Bertinhers, Paniot. — Dîmes, II, 451.
— Voy. CroiXj Lardenois, Proidhomme,
Velroux.
Lexhy (de), 198 (armes), 457; II, 286 (ta-
bleau, armes), 450; III, l, li.
Lexhy (Aldam de), II, 451.
Lexhy (Ameil I de), chevalier, 197-199,
432, 485; II, 286.
Lexhy (Amel II de), dit à l'Œil, chevalier,
198, 199, 207, 209, 217, 242, 330, 354,
380, 424, 438, 450; II, 286; III, lv,
177.
Lexhy (Amel III de), 199; II, 286; III,
177.
Lexhy (Amel IV de), chevalier, 199; II,
286.
Lexhy (Amel V de), échevin de Saint-
Trond, 442; II, 286; III, 177.
Lexhy (André de), chevalier, II, 385.
Lexhy (Anseal ou Anselme de), 360; II,
385,451,471.
Lexhy (Anseal ou Anselme de) dit de Ho-
dy, 436; II, 451. Le 18 juin 1379, com-
paraissent seigneurs Lambert et An-
seas, prêtres, frères, enfants jadit An-
seal Ide Hodier de Lexhy {Collégiale
Saint-Martin, reg. 87, fol. 21 v°).
Lexhy (Antoine le Moine de), chevalier,
402, 435; II, 141, 417, 418.
Lexhy (Baudouin de), II, 326, 451.
Touii m.
Lexhy (Catherine de), 336; II, 260.
Lexhy (Collar Renar de), 92, 354; II, 155.
Lexhy (Elisabeth de), religieuse d'Orien-
ten, III, 177.
Lexhy (Fastré de), II, 401, 484.
Lexhy (Françon de), II, 286.
Lexhy (Gilles de), chanoine de Saint-
Pierre, III, 177.
Lexhy (Giloteaz de), illégitime, III, 177.
Lexhy (Godefroid de), II, 418.
Lexhy (Godefroild dit Godin de), II, 451.
Lexhy (Guillaume Damoiseau de), 261;
II, 387.
Lexhy (Guillaume Monclin de), 336; II,
260.
Lexhy (Guillaume de), céarier d'Engle-
bert de la Marck, évêque de Liège, II,
451.
Lexhy (Hetluid de), II, 451.
Lexhy (Hugues de), chevalier, 5, 9, 10,
197, 199, 239, 375, 486; II, 189, 286,
401, 484.
Lexhy (Humbert de), chevalier, sire d'A-
wans, 221, 360, 376, 401, 402, 406, 420,
428, 435, 436, 439, 442; II, 63, 141,
162, 257, 273, 321, 328, 401, 410, 417,
418; III, ccxi, 1.
Lexhy (Humbert Damoiseau de), 261; II,
387.
Lexhy (Jean Jaquemin de), II, 85.
Lexhy (Jean Locreaz de), chevalier, 360,
402, 436; II, 141, 417, 418.
Lexhy (Libert de), plusieurs, 168, 199;
II, 130, 131, 401, 418, 447, 484.
Lexhy (Marguerite de), II, 471.
Lexhy (N. de), 92, 207, 209, 217, 218, 239,
242, 330, 339, 346, 360, 366, 367, 375,
402, 440, 442; II, 141, 156, 167, 230,
262, 286, 288, 290, 328, 410.
Lexhy (Osilie de), II, 405, 451.
Lexhy (Otton de), chevalier, 197-199, 218,
238, 239, 252, 339, 346, 366, 367, 368,
44
346
TABLE ALPHABÉTIQUE
375; II, 156, 189, 230, 262, 273, 286,
447, 450.
Lexhy (Otton de) dit de Noville, cheva-
lier, 198, 238, 251, 252; II, 286, 450.
Lexhy (Renard de), 360.
Lexhy (Renar l'Ardenois de), 354; 11, 155.
Lexhy (Renier de), chevalier, 199, 486;
II, 429;III,cxvii.
Lexhy (Rigaud de), 168, 199; II, 130, 131,
447; III, 177.
Lexhy (Wautier de), II, 448.
Lexhy (X. de), abbé de Saint-Laurent,
402; II, 141.
LiBAY (Colien Clos de), II, 42.
LiBAY (Henri de), II, 42.
Libermé (N. de), II, 201,
LiBERT, chanoine de Notre-Dame à Aix-
la-Chapelle, II, 2.
Libert, prévôt de Notre-Dame à Huy, III,
CLXXXIV.
LiBiNNES (de), 421.
LiBiNNES (Guillaume de), baflli de Bou-
vignes, et châtelain de Montaigle, 394.
LiBiNNES (Jean de), 421; II, 324; III,
CLXXXI. ^
LiBiNNES (Marguerite de), 394; II, 349.
LiBiNNES (X. de), 421; II, 324.
LiBOis, dépendance d'Evelette (Namur).
Avoués. Voy. Warnant.
LiBOis (Marie de). II, 400.
LiBORET. Voy. Villers-l'Evêque.
LiBRA (de) ou de la Balance, II, 254.
Libra (Catherine de), 212; II, 217.
LiBRA (Cécile de), II, 254.
Liera (Daniel de), II, 254.
Libra (X. de), échevin de Maestridit, 212.
LiBUiN, II, 129, 131; III, cxl.
LiBUiN, échevin de Huy, II, 129.
Lichtenberg (Limbourg hollandais). Sei-
gneurs. Voy. GOSSONCOURT.
Lichtenberg (de) ou Lichtenbordh, III,
30, 31.
Lichtenborch (Elisabeth de), dame de
Meldert, 306-308; 11,376.
Lichtenborch (Godefroid de), chevalier,
307.
Lichtenborch (Henri de), chevalier, éche-
vin liégeois de Maestricht, 306-308; II,
376; III, 159.
Lichtenborch (Henri de), 308.
Lichtenborch (Roger de), II, 166.
Lichtenborch (Zybe de), 306-308; II,
376; III, 159.
Lichtervelde (Jacques de), 134.
Lidolphe, archidiacre de Liège, II, 2.
Liedekerke (Brabant). Seigneurs. Voy.
Gavre.
Liedekerke (de), 228, 392; III, 23.
Liedekerke-Beaufort (de), 121.
Liedekerke (Albert de), III, ccxcv.
Liedekerke (Jean de), sire de Beaufort,
144.
Liedekerke (Rasse sire de), II, 147.
Liedekerke (Rasse de) dit de Beaufort,
sire de Beaufort et de Corthys, 144;
II, 147, 419.
Liedekerke (Sohier de), sire de Beau-
fort, chevalier, 144; II, 147, 419.
Liège, ancienne principauté épiscopale,
146, 303; II, 37, 105 et suiv.; III, Lxxiii,
LXXIV, LXXIX, CVII, CXXIX, CXXXIV, CLXII,
CLXVII, CLXXV, CCI, CCII, ccv, 60. —
Guerres du pays, guerres civiles, 24, 29,
32, 33, 64, 68, 76, 80, 88, 114, 133, 143,
158, 167, 214, 244, 269, 327, 341, 347,
384; II, 173, 287; III, lix-lxv, 1-49.
Voy. aux mots : Awans, Batailles,
Fexhe, Guerres, Huy, Nouvelle.Vingt-
DEUX. — L'évêque, 65, 81, 90, 104,
140, 161, 168, 192, 213, 226, 235, 294,
337, 338, 362, 379, 389, 399, 400, 404;
II, 23, 72, 88, 90, 91, 105 et suiv.; III,
XV, LXXIII, LXXIV, LXXV, CIV, CLXIV, CLXVI,
CLXXvi, ccLXXXii, 54-154, 178. Voy.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
347
Adolphe de la Marck, Adolphe de
Waldeck, Albéron, Albert de Cuyck,
Albert de Louvain, Alexandre, Ar-
NOUL de Hornes, Baldéric, Berthout,
Durand, Englebert de la Marck, Era-
CLE, Ernest de Bavière, Francon,
Frédéric, Henri de Gueldre, Henri
DE LEEZ, Henri de Verdun, Hoens-
brouck, Hugues de Chalon, Hugues
DE PlERREPONT, JeAN D'ARKEL, JeAN DE
Bavière, Jean d'Enghien, Jean d'Ep-
PES, Jean de Flandre, Jean de Heins-
berg, Jean-Louis d'Elderen, Louis de
Bourbon, Méan, Notger, Otbert,
Raoul de Zaeringen, Reginard, Ro-
bert DE Tourotte, Simon de Limbourg,
Théoduin, Thibaud de Bar, Wazon,
WoLBODON. — Prétendants. Voy. Per-
WEZ, RocHEFORT. — Mambours, 132,
133, 170; II, 134. Voy. Chalon, Dave,
Heers, Looz, Pesches, Rochefort. —
Pairs, III, 145, 146, 151. Voy. Diepen-
beek. — Avoués. Voy. Hesbaye. — Ban-
nerets, III, 151. — Etats, III, lxxv. —
Etat-noble, III, vu, viii, xcvi. — Mense
épiscopale, III, cxlix. — Appel à l'Em-
pire, III, 110, 111, — Monnaie, fiefs, III,
cxLiv, cxLV. — Impôts, III, 185. — Scel-
leur. Voy. Montenaeken. — Conseil
privé, III, XVI, LXXV, xcv. — Conseil-
lers. Voy. Berlo, Ordange. — Rece-
veurs. Voy. Baré, Blavier, Chabot,
Chivre, Grâce, Haccourt, Hemricourt,
Hognoul, Hugues, Lexhy, Mierle,
MOYLANT, ROSMEL, ScHÔNAU, — HÔtC
de l'évêque à Louvain. Voy. Brabant.
— Ministeriales, familia, nobiles, mi-
lites, etc., II, 123-134, 312, 441, 447,
458, 466, 467; III,lxxvii,lxxxii,lxxxvii,
XCIII, xcv, XCVII, CXXV-CLXI, CLXXXII,
CLXXXIII, CXCI, CDLI.Voy. DONMARTIN, NI-
VELLE, Preit, Surlet, Thierri, Villers-
l'Evêque, etc. — Chancellerie, III,
cxLVii. — Chambellans, costes, huissiers,
III, CXLV-CXLVII. Voy. CONRARD, GODE-
FROID, GOSSONCOURT, HeNRI, ORDANGE,
Seraing,Valin,Villers. — Sénéchaux,
459, 476-478; II, 337, 442; III, cxxxvi,
cxLi, CLVii. Voy. Jean, Pailhe, Preit,
— Echansons, II, 312, 458; III, cxxxix,
cxLii. Voy. Adelinus, Nivelle. — Bou-
teillers, 326; II, 24, 458; III, cxliii,
Voy. Scailbert, Troncillon. — Tonne-
lier, III, CLix. — Panetiers, 342; III,
cxLiv, CXLV, 198. Voy. Seraing. — Cui-
sinier. Voy. Etienne. — Médecin. Voy.
Thierri. — Chapelain. Voy. Walter.
— Baillis. Voy. Hermée et au nom des
bailliages : Condroz, Hesbaye, etc. —
Secrétaire de l'évêque. Voy. Henri. —
Maréchaux, 201, 432; III, xliii, cli,
CLVII. Voy. Atrive, Beaufort, Berlo,
Ferme, Flémalle, Galen, Hamal,
Harduemont, Hermalle, Hozémont,
Jemeppe, Jeneffe, Laminne, Langdris,
Montenaken, Oupeye, Petersheim, Ri-
xingen, Rochefort, SchSnau, Skeuvre,
SOLIER, TONGRES, ViSÉ, WaRFUSÉE. —
Cellériers, receveurs, etc., III, cxxxix,
120. Voy. Rosmeer, Saint-Denis, Sei-
FRiD, Thomas, Wanzoul. — Maîtres
d'hôtel. Voy. Berlo, Hemricourt, La-
VAUX, Proest. — Huissiers de l'évêque.
Voy. GoDEFROiD, Henri, Moylant. —
Bannière de Saint-Lambert, 255; III,
CLI. — Armure et équipement des che-
valiers, III, 39. — Tribunal de la Paix,
262; II, 90-121; III, lxi, lxvi-lxviii,
Lxxiv, xcvii, cxcvii, CDXLV, 3, 59-62, 68-
74, 154. — Anneau du Palais, 325, 391 ;
III, Lxxiv, cxcvii, 3, 59-62, 71, 73-83,
145. — Ressort judiciaire, III, 91. —
Seigneuries féodales et allodiales, III,
cLXXxiv. — Ohamp-clos, duels judiciai-
348
TABLE ALPHABÉTIQUE
res, II, 121 ; III, lxv-lxviii, 9-11, 39. —
Paix des lignages, commission de la
paix, juges des lignages, 43, 49, 104,
110, 118, 123, 141, 144, 192, 201, 203,
220, 223, 238, 241, 247, 262, 288, 298,
311, 312, 325, 335, 337, 342, 345, 385,
396, 397, 426, 429, 433, 443; II, 150,
194, 239, 334, 356; III, vu, xvi, XLVii,
25, 28, 29. Voy. Athin, Bautersem,
Berlo, Clockier, Ferme, Hemricourt,
Horion, Jamblinne, Langdris, Loncin,
Marteau, Neuville, Roche, Waenro-
DE, Warfusée, Xendremael. — Secré-
taires des XII des lignages. Voy. Da-
CHOu, Hemricourt, Momsteghen. —
Messagers des lignages. Voy. Poilhon.
— Cour féodale, II, 78. — Cour allo-
diale, chiese Dieu, 192, 232, 249, 250,
253; II, 10, 13, 44, 89, 90; III, xv,
clviii, 74, 178. — Maires allodiaux.
Voy. Fairon, Flémalle, Lion, Mail-
lard. — Maires de Liège, III, cdxlv,
87-94. Voy. Athin, Bernalmont, Boi-
leau, Boverie, Cange, Chabot, Char-
neux. Grâce, Henri, Herman, Heze-
LON, Julémont, Langdris, Lardier, La-
vaux, Lavoir, Liers, Lontzen, Marche,
Marteau, Panceron, Polarde, Renier,
SoLiER, Thierri, Udon, Warfusée, Wé-
Ri. — Maires en féauté, sous-maïeurs.
Voy. Gailhar, Harche, Harne, Jardin,
PÉVÉREAL, SaINT-SeRVAIS, SuRLET, VeL-
Roux. — Edievins de Liège, 235, 304,
338, 461; II, 132, 133; III, xvi, xliii,
xlvl, li, lxiv,lxxiii-lxxv, cxcvii,cclxiv,
cdxlvi, 61-65, 75, 83, 91, 94-111, 130.
Voy. Anixhe, Athin, Baré, Bastogne,
Beau, Becheron, Berlo, Bernalmont,
Bernau, Bierset, Binche, Blavier,
Boileau, Bolsée, Bonvarlet, Boveal,
Boverie, Brabant, Canges, Cerf, Cha-
bot, Charneux, Clockier, Clouze?,
CoiR, Cologne, Cornu, Crasmadars,
Crisnée, Falloise, Faucon, Fexhe,
Flémalle, Fléron, Fraipont, Frères,
Gailhar, Gothem, Grâce, Grégoire,
GuYGOVEN, Haccourt, Hemptinne, Ho-
chet, HOGNOUL, Hollogne, Horion,
Ile, Jamblinne, Langdris, Lardier, La-
vaux, Lavoir, Liers, Lontzen, Loup,
Louvrex, Maclet, Marché, Mathon,
Metz, Moine, Moylant, Mulrepas,
Neuvice, Ouffet, Paniot, Payen, Pé-
RONNE, POLAIN, POLARDE, POULSEUR,
Preit, Proest, Proidhomme, Provener,
Recons, Renier, Rico, Robert, Robeur,
Roche, Rose, Rosmel, Rosseaz, Ruel-
le, Saint-Jehanstrée, Saint-Martin,
Saint-Servais, SchOnau, Segrar, Se-
RAiNG, Slins, Solier, Soumagne, Strai-
le, Surlet, Thenis, Thuin, Thys, Va-
CHERESSE, ViLLERS, WaLDOREAL, WaR-
nant, Waroux, Wilkar, Xhendremael,
Zutemine. — Secrétaires des échevins.
Voy. Momsteghen, Oupie, Surlet,
Temploux. — Chambellans des éche-
vins. Voy. Harche, Marche, Moustier,
Saint-Cornet. — Changeur des éche-
vins. Voy. BoLsÉE. — Clerc du mayeur,
Voy. Borland. — Hérauts d'armes.Koy.
Berch, Le Fort. — Cité et franchise
de Liège, 130, 213, 289, 303, 380, 387,
399, 400, 402; II, 14, 16, 49, 101, 104,
270; III, XXIX, Lx, lxiv, lxxv, lxxvii,
CXLII, CLXVIII, CLXXIII, CLXXXl, CLXXXIV,
CCLXXXiv, 55-57, 59, 60, 131-135. —
Armoiries, 304. — Sceau, III, cclxiv.
— Tournois, behours sur le Marché,
II, 86; III, cLXxviii, clxxx. — Avoués
de la Cité, III, cli, clii, cdxliii, 88, 91,
107-117. Voy. Boverie, Diepenbeek,
Preit, Solre. — Bourgmestres, 235,
316. Voy. Athin, Baré, Berlaimont,
Berleur, Blavier, Bolsée, Bombaye,
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
349
BovERiE, Champs, Charneux, Château,
Chivre, Cocq, Coir, Cornu, Flémalle,
Haccourt, Heairicourt, Herstal, Hu-
weneal, Joiiliet, Lardier, Lavoir,
LiERS, MONTEGNÉE, MOYLANT, PeVE-
REAL, Preit, Quartier, Ramier, Ro-
beur, Roche, Saint-Esprit, Saint-Ser-
VAis, Samson, SerainGj Straile, Su-
real, Surlet, Velroux, Warfusée, Wa-
roux. — Secrétaires de la Cité. Voy.
AcHOU, Hannut, Hemricourt. — Jurés.
Voy. Ile. — Commissaires. Voy. Bol-
sÉE, Thenis. — Avocats. Voy. Gem-
BLOux, Godet, Hannut, Heure, Looz,
Marets, Rosoux, Saint-Jacques. —
Procureurs. Voy. Marteal. — Tonlieu,
fermeté, 44, 118. — Banlieu, III, 57.
— Métiers, 64, 213; III, cclxxxii,
cCLxxxix, 56, 57, 89, 90. — Boulan-
gers, III, 88, 89, 107. — Brasseurs, III,
88. — Changeurs, lombards, usuriers,
44; III, cLVii. Voy. Amay, Bierset, Bot-
tin, Cange, Cornu, Horion, Jehay,
Joiiliet, Motet, Pevereal, Puissant,
Ratier, Rico, Rocour, Roloux, Surlet,
Vaulx, Waroux, Warvelle. — Mar-
chands de viu, II, 340. Voy. Belle-
CoisTE, Chabot, Chettegnée, Huy,
Lardier, Lion, Loup, Marche, Metz,
Mission, Proidhoaîme, Rolants, Saint-
Martin, Sansonet, Vinier. — Pêcheurs,
chandeilons, orfèvres, III, 90. — Pê-
cheurs, poissonniers, III, 105. — Mon-
nayeurs. Voy. Herstal. — Office héré-
ditaire au moulin au bra, III, 178. —
Halle Ides drapiers, 305. — Poids de la
graisse, 48, 256; III, 160. — Poids du
fer, 456. — Quartaux du sel, 318. —
Vinaves, 303; III, li, cclxiv. — Maires
des vinaves, III, 90. — Palais, II, 82;
III, CLVii, 7, 145. — Vivier du palais,
III, cxLVi. — Porte du palais, III,
CLx. — Château et porte de Sainte-
Walburge, 260, 311, 402; II, 51; III,
ccxxxii. — Citadelle, III, ccxxxiii. —
Porte Sainte-Marguerite, 373; II, 478.
— Porte Saint-Martin, II, 359, 478. —
Porte du pont d'Avroy, III, 138. —
Porte de Vivegnis, 291. — Tour des
prisons, III, clx. — Pont des Arches,
II, 87; III, cxlvii, cxlviii. — Perron,
III, ccLXXxviii. — Violette, II, 86. —
Halle aux pennes, III, clx. — Foire,
III, 91. — Marché, II, 298; III, xix,
XX. — Rues et lieux-dits. Voy. Aigle,
Airs, Avroy, Barbeau, Basse-Sauve-
NiÈRE, Bastrée, Bealvengnis, Beaupor-
TAiL, Beaurepart, Bernar, Boverie,
Brigebo, Carmes, Chapeau de roses.
Château Sylvestre, Chat Sauvage,
Cheval, Chinstrée, Chodelistrée,
Choke, Cornillon, Coronmeuse, Croi-
sette, Croisiers, Croissant, Croyère,
Droixhe, Entre-Deux-Ponts, Fer de
Moulin, Féronstrée, Fetinne, Fontai-
ne, Frère-Michel, Frères-Précheurs,
Frères-Mineurs, Géroruwalle, Hau-
te-Sauvenière, Henois, Hors-Chateau,
Ile, Ileal, Jardin, Jérusalem, Lardier,
Lavoir, Léopard, Malgarnie, Mange-
NiE, Marché, Meas, Mexhawe, Neuves-
BRESSINNES, NeUVICE, OfFICIAL, OlIFAN,
Outre-Meuse, Pannetrie, Pesseurue,
Petit-Palais, Pierreuse, Pi lchoul.Pix-
hamollin. Pont, Pont des Arches, Pont
d'Amercœur, Pont d'Ile, Porcus Syl-
VESTRis, Prémontrés, Prés-Saint-Denis,
Quartier, Quatre Fils Aymond, Ratier,
Saint-Christophe, Sainte-Croix, Saint-
Georges, Saint-Gilles, Saint-Hubert,
Saint-Jeanstrée, Saint-Laurent, Saint-
Léonard, Saint-Martin, Sainte-Mar-
guerite, Saint-Nicolas, Saint-Servais,
Saint-Thomas, Samson, Sauvenière,
350
TABLE ALPHABÉTIQUE
Souverain-Pont, Spervierrualle, Sur-
LET, Sur-Meuse, Tanneurrue, Ta-
WEs, Torrent, Treist, Verte, Valia-
devant, Vivegnis, Vivier. — Juridiction
spirituelle. Diocèse, projet de démem-
brement, II, 94, 102, 112, 118; III, 59.
— Suffragants de l'évêque. Voy. Saint-
Martin, SvLVius. — Cour spirituelle,
officialité, II, 26, 36, 75, 88; III, 61.
Voy. Ami, Autre-Eglise, Baudouin,
Cange, Fize, Ochain, Rosoux, Tournai.
— Qercs de lof f icialité. Voy. Preit. —
Sentenciers, 182. Voy. Abée, Hemri-
court, Oignées. — Chapitre de la ca-
thédrale Saint-Lambert, 45, 101, 170,
200, 340, 342, 388, 402, 405, 439, 463,
488; II, 2, 16, 17, 26, 50, 93, 102, 120,
121, 125, 129, 130, 132, 133, 305, 417,
453; III, m, xiv, xvi, xxxii, xlvi, cvi,
CVIII, CXXXI, CXXXII, CXXXV, CXLIV, CLVII,
CLXXXVI, CLXXXVII, ce, CCLXXXII, 7,
138, 139, 178. — Prévôts, II, 474,
479. Voy. Alexandre, André, Engle-
BERT DE LA MaRCK, HeNRI, HuGUES,
Jean. — Officiai du prévôt. Voy. Vel-
Roux. — Archidiacres, 11, 126, 127. Voy.
Alexandre, Amaury, André, Atrive,
Baudouin, Beaumont, Benno, Carreto,
COMBLAIN, CORSWAREM, DyKA, ElBERT,
Godescalc, Hemricourt, Henri, Hé-
RUARD, Hugues, Jean, Lidolphe, Moy-
lant, Nassau, Otton, Philippe, Ra-
DULPHE, Renier, Rochefort, Suder-
MAN, Thierri, Thomas, Walter, Ysem-
BRUc. — Abbés de Notre-Dame. Voy.
Godescalc. — Doyens, II, 25. Voy.
AwANs, Cange, Conrad, Hubert, Jean,
LoNCiN, Lowaige, Thierri, Walter. —
Chantres. Voy. Amaury, Bierset, Char-
neux, Corswarem, Fontaine, Henri,
Hinnisdael, Loncin, Luca, Mall, Mon-
tenaeken. — Ecolâtres. Voy. Boileau,
Hemricourt, Ochain, Surlet. — Oes-
tres, II, 86; III, 106, 107. Voy. Théo-
DUiN. — Prébendes, 80, 206, 235, 236.
— Chanoines, II, 131. Voy. Alfteren,
Ami, Asculphe, Awans, Baré, Bauter-
sem, Beaurieux, Berlo, Biest, Bla-
viER, Boileau, Bouillon, Boverie, Bo-
voN, Brunon, Calstre, Cange, Chabot,
Charneux, Coen, Colonster, Com-
BLAIN, DaVE, EmMON, FeXHE, FlZE, FlÉ-
malle. Fontaine, Fooz, Gavre, Genef-
FE, Ghennepe, Gilar, Grâce, Grand-
SART, Guillaume, Haccourt, Hemri-
court, Henri, Herbert, Hognoul,Hol.
logne. Horion, Hubert, Ile, Jean, Ju-
lémont, Jupille, Kenzwilre, Langdris,
Loncin, Looz, Luca, Montenaeken,
MoYLANT, Ochain, Onulphe, Payen,
Petersheim, Pont, Preit, Roche, Ro-
chefort, Rosoux, Saint-Laurent, Schô-
nau, Sebres, Siger, Solier, Straile,
SuDERMAN, Surlet, Thierri, Thomas,
Thuin, Vianden, Waenrode, Wahart,
Wazon, Wihogne, Willembringes,Wil-
LERZiES, YzEMBRUc. — Chanoines de
Saint-Mateme, 404. Voy. Dînant, Op-
HERS, Preit, Thibaud. — Chanoines de
la Petite-Table. Voy. Malhair. — Cha-
pelains de Saint-Lambert, III, xxxviii.
Voy. Fize, Goscelmus, Henrici, Lavoir,
Saint-Servais, Waroux. — Fieffés de
Saint-Lambert, 228, 311, 313.Koy. Coir,
Kemexhe. — Baillis du chapitre, II,
169. Voy. Boileau, Bovenistier, Lon-
cin, Slins, Waroux, Wilkar. — Secré-
taires du chapitre. Voy. Saint-Laurent
— Cdlégiales, 388; III, clvii. — Col
légiale et chapitre de Saint-Barthélemi
II, 123, 124, 451, 458;III,cvii,CLXXXViii
196. — Prévôts, 206. Voy. Bautersem
Gavre, Hemricourt, Moylant, Saint
Laurent. -- Chantres. Voy. Robin. —
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
âôl
Chanoines. Voy. Awans, Beaurieux,
Bernalmont, Charneux, Grâce, Lar-
DiER, Lavoir, Lieriwe, Momsteghen,
SuRLET, Xhendremael. — Chapelle
Sainte-Anne, II, 446. — Collégiale et
chapitre de Sainte-Croix, 234, 309, 351 ;
II, 23, 24, 87; III.clxxxvii, cclxvii. —
Prévôts. Voy. Fexhe, Fontaine, Gavre,
Hemricourt, Solier, Surlet, Thomas.
— Doyens. Voy. Othée, Wihogne. —
Chantres. Voy. Coir. Soust. — Pré-
bendes, 236. — Chanoines. Voy. Asson,
Baré, Chapelle, Coir, Grâce, Heure,
Hochet, Hognoul, Ile, Jalheau, Lar-
DiER, Lewis, Lieriwe, Modave, Nivelle,
Quarteal, Roche, Ruffi. — Chape-
lains. Voy. AssoN, Othée. — Collégiale
et chapitre de Saint-Denis, 275; II, 16,
24-26, 32; II, 316, 422, 433, 493; III,
CLXxxvii. — Prévôts. Voy. Fize, Ghoor,
Langdris, Looz, Nicolas. — Doyens.
Voy. Chabot. — Chantres. Voy. Hem-
ricourt, Liers, Rose, Straile. — Cos-
tres. Voy. Ile, Langdris. — Chanoines.
Voy. Argenteau, Baré, Bernar, Bla-
vier, Bolsée, Fize, Haccourt, Hardi,
Harzée, Hemricourt, Kemexhe, Lar-
DiER, Liers, Moylant, Roche, Rose,
Rosoux, Saint-Denis, Surlet, Tongres,
Waroux, Wihogne. — Collégiale et
chapitre de Saint-Jean-Evangéliste, 183,
357, 486; II, 126, 351 ; III, cvii. — Pré-
vôts. Voy. Beau, Comblain, Haccourt,
Hollogne, Ochain, Radulphe. —
Doyens. Voy. Failhy, Jeneffe, Kemex-
he, Langdris. — Ecolâtres. Voy, Ans,
Langdris, Wellen. — Prébendes, II,
423, 424, 455. — Chanoines. Voy. Beau,
Chywqngne, Fléron, Fontaine, Gelin-
den, Haccourt, Hemricourt, Heure,
HoNY, Jeneffe, Kemexhe, Kerckhem,
LiNTRES, Maestricht, Meers, Mierle,
Ophers,Ordange, Palais, Proest, Sur-
let, Walter, Warfusée, Wonck. —
Chapellenie, 408. — Pistre, 452; III,
XL. — Collégiale et chapitre de Saint-
Martin, 85, 214, 315, 348; II, 42; III,
LXXIX-LXXXI, CXLIX, CCXXXIV, 7. — Pfé-
vôté, Lxxxi. Voy. Gilar, Langdris, Pe-
tersheim. — Doyens. Voy. Boverie,
Frères, Heure, Lieriwe, — Chantres.
Voy. Beau, Coir. — Ecolâtres. Voy.
Rose. — Prébendes, 434; II, 416. —
Chanoines. Voy. Balances, Baré, Bla-
vier, Bolsée, Chabot, Coir, Gavre,
Gothem, Grâce, Hemricourt, Heure,
Hognoul, Hollogne, Momaidy, Palais,
Saint-Martin, Saint-Servais, Sauve-
nière, Surlet, Vottem, Waroux. —
Receveur. Voy. Warnant. — Collégiale
et chapitre de Saint-Paul, 253, 309 ; II
29,72, 125; III, Lxxxii, cxcvii.— Prévôts
Voy. Comblain, Haccourt, Herbert
Radulphe. — Doyens. Voy. Beaurieux
Bierset, Ebalus, Jean, Jeneffe, JonaS;
Otton, Preit, Richer. — Chantres
Voy. Beaurieux. — Cêlerier. Voy. Ot
ton. — Prébendes, 75. — Chanoines
Voy. AwANs, AwiRs, Baré, Bastogne
Beaurieux, Berlo, Charneux, Fexhe
Fléron, Frédéric, Gilar, Harzé, IlE;
Lardier, Momsteghen, Moylant, Na'
VEAU, Nivelle, Ouffet, Pierre, Raoul
Sauvenière, Sechfawe, Solier, Sur
LET, Ville. — Recteur d'autel. Voy
Sart. — Collégiale et chapitre de Saint-
Pierre, 304, 443; II, 433; III, Lxvi
cxcvir, cciii, 169, 197. — Prévôts. Voy,
Charneux, Lambert, Wihogne. — Cos-
tres. Voy. Cossen. — Doyens. Voy. Res-
tées, Villers, Wihogne. — Chanoines
Voy. CoRswAREM, Fexhe, Frères, Gra
CE, Herstal, Ile, Montenaeken, Po
lain, Richezo, Saint-Martin, Wiho-
35-2
TABLE ALPHABÉTIQUE
GNE. — Chapelains. Voy. Dabeton,
Fexhe, Kemexhe, Maçon. — Abbaye de
Saint-Jacques, 248, 306, 319; II, 72, 74,
130; III, XXXII, XXXVIII, cxiv, clxxvi,
CLxxxv, 191, 193, 194, 197. — Abbés,
301 ; II, 133. Voy. Etienne, Jupille. —
Prieurs. Voy. Anelin. — Religieux.
Voy. Bolsée, Donmartin, Frères, Go-
THEM, HaMAL, HOLLOGNE, JuLÉMONT,
Lavoir, Renier, Surlet, Waroux. —
Abbaye de Saint-Laurent, 11, 29, 70,
247; II, 51, 129, 483, 484; III, xxxii,
XCIX, CIV, CXXI, cxxv, cxxxv, CXXXVII,
CDxiii. — Abbés, II, 133; III, lxxvii.
Voy. Baudouin, Donmartin, Gy-mont,
Haccourt, Jean, Lexhy, Marille, Ni-
velle, Otton, Preit, Velroux, Wéri.
— Moines. Voy. Eustache, Fontaine,
Heure, Maillard, Royde, Rupert,
Surlet, Warfusée, Waroux. — Fami-
lier. Voy. Everelme. — Abbaye de
Saint-Gilles en Publémont, III, 18. —
Abbés, II, 130; III, 171. Voy. Hanne-
CHE, Ochain, Wartaino. — Chanoines.
Voy. Ile, Lardier, Marets, Surlet. —
Abbaye de Comillon. Voy. Cornillon.
— Monastère du Val des Ecoliers dit
aussi de l'Ile Notre-Dame, 250; II, 179,
207, 216, 251, 269, 286, 339, 371, 417,
429, 469, 470, 472, 477, 486; III, xli,
CCLXVii, 174, 178, 186, 187. — Reli-
gieux. Voy. CÉARiER, Maillard, Pous-
SET. — Voy. Liaiont. — Prieuré de Saint-
Nicolas en Glain, 247; III, cxcii. —
Prieurs. Voy. Haccourt, Wéri. — Cou-
vent des Carmes, 206, 207; II, 51, 161 ;
III, cccxxiii. Voy. Saint-Martin. —
Couvent des Chartreux, 437; II, 310,
431, 432, 456; III, xxi, xxii. — Couvent
des Croisiers, II, 28, 51. — Couvent des
Dominicains ou frères prédieurs, 32,
91, 112, 221, 227, 350, 482; II, 27, 28,
51, 334, 337, 351, 476; III, xxxv, XLVi,
XLViii, ccLXVii, 337, 351, 476.— Prieurs,
II, 29. Voy. SoLiER. — Religieux, l^oy.
Aygret, Bierset, Cornu, Flémalle,
HuBiN, Kemexhe, Loup, Martin, Neu-
vicE, Otton, Ours, Saint-Servais, Se-
RAiNG. — Couvent des Guillemins, II,
51; III, XX. — Couvent des Augustins.
Religieux. Voy. Glen. — Couvent des
Frères Mineurs, 13, 124, 139, 201, 232,
251, 252, 253, 305, 309, 333, 385, 391,
401, 458; II, 27, 28, 51, 89, 213, 238,
377, 395; III, xxi, 169, 184. — Gar-
diens. Voy. Oleye. — Religieux. Voy.
Atreppe, Boynan, Corswarem, Gem-
bloux. Heure, Laminne, Massart,
Meers,Moust!er,Neufchateau, Oleye,
Surlet, Warfusée, Waroux, Wihogne.
— Saocites, II, 28, 51. — Organisa-
tion paroissiale. Archiprêtres de Liège.
Voy. Ombray, Preit. — Les soixante
prêtres, II, 29. — Eglise de Notre-Da-
me-aux-Fonts, II, 97, 116; III, lxxii. —
Curé, II, 96. — Eglise Saint-Adalbert,
III, xcvii. — Eglise Saint-André, II,
181 ; III, cxLVi. — Eglise Sainte-Cathe-
rine, II, 51, 56, 446. — Curés, II, 85,
8G. Voy. POLARDE. — Eglise Saint-
Christophe, II, 251, 258; III, 176, 178.
— Curés. Voy. Heure. — Eglise Saint-
Etienne, 335; II, 445. — Eglise Saint-
Georges. Curé. Voy. Lardier. — Eglise
Saint-Hubert, 281; III, 186. — Eglise
Saint-Jean-Baptiste, 254, 309; II, 50,
53. — Curés. Voy. Hemricourt, Proid-
HOMME. — Chapelles, chapelains, II,
50, 51, 378. — Eglise Sainte-Marie-
Madekine au Treiste, II, 336, 466, 469;
III, cxxxvi, cxLii. — Curés. Voy. Flé-
malle. — Eglise Saint-Michel, II, 452,
470. — Eglise Saint-Nicolas-aux-Mou-
ches, 319. — Eglise Saint-Nicolas Ou-
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
353
tre-Meuse, 279; II, 467, 470, 472; III,
cxxxvij 185. — Curés. Voy. Waroux.
— Eglise Saint-Pholien, II, 457. ■ —
Eglise Saint-Servais, 51, 210, 318, 4G9;
II, 301, 447, 464. — Pauvres, III, 187.
— Eglise Sainte-Véronique (paroisse
d'Avroy), III, xx. — Curés. Voy. Froid-
court. — Chapelle des Clercs, 221,
313; III, xVj XXI. — Maison des Baireis,
II, 27, 28. — Hôpital à la Chaîne,
III, 138. — Hôpiîail Saint-Jean-Bap-
tiste, II, 50, 51. — Hôpital Saint-ju-
lien, II, 51. — Hôpital de Guillaume
Gilar ou Saint-Guillaume, 311; II, 51.
— Hôpital Mostarde, 427. — Léprose-
rie. Voy. CoRNiLLON. — Aumône de
Saint-Christophe, III, 196. — Com-
muns pauvres de la cité, II, 21, 22, 27,
29, 51, 476; III, XL. — Béguinage de
Saint-Christophe, II, 27, 28, 51, 451. —
Béguines. Voy. Fexhe, Fooz, Frères,
GoTHEMj Haccourt, Laminne, Paifve,
Sechfawe, Soxhe, Warfusée, Waroux.
— Béguinage de Saint-Adalbert, II, 51.
— Béguines. Voy. Lardier, Pondre-
Loux. — Béguines près des Domini-
cains. Voy. Chabot. — Béguines de
Saint-Servais. Voy. Ramier. — Bégui-
nes de la maison sire Radu, II, 443. —
Béguines dont la résidence n'est pas
indiquée. Voy. au mot Béguines. — Re-
cluses, III, 196.
Liège (de). Voy. Fragnée.
Liège (Warnier de), ministeria'lis, II, 128.
Lieghe (de). Voy. Haren.
Lieke (Steven van), chevalier, 233.
LiERiWE, maintenant Liery, dépendance de
Retinne (Liège), II, 287.
LiERiWE (de), II, 287 (tableau, armes).
LiERiWE (Béatrix Ide), religieuse à Rober-
mont, III, 177.
LiERiWE (Catherine de), II, 287.
Tome III
LiERiWE (Catherine de), religieuse à Mar-
che-les-Dames, II, 287.
LiERiWE (Clarien de), II, 287.
LiERiWE (Everard de), 11, 287, 333, 428.
LiERiWE (Franke de), chanoine de Saint-
Barthélemi, II, 287.
LiERiWE (messire Gilbert de), III, 177.
LiERUVE (Helwy de), 227; 11, 144, 287,
333.
LiERiWE (Jean de), II, 432.
LiERiWE (Jean de), doyen de Saint-Martin,
II, 287.
LiERiWE (Jeanne de) dite de Frères, II,
287, 373.
LiERiWE (Marie de), II, 287.
LiERiWE (N. de), 292; II, 287, 324.
LiERiWE (Renier I de), brasseur du Pont
d'Amercœur, II, 287.
LiERiWE (Renier II de), échevin de Ju-
pille, 292; II, 287; III, 177.
LiERiWE (Renier III de), II, 179, 287.
LiERiWE (Renier IV de), chanoine de No-
tre-Dame à Maestricht, II, 287.
LiERiWE (Renier V dit Renchon de), II,
287, 428.
LiERiWE (Wéri de), chanoine de Sainte-
Croix, II, 287.
LiERNEUx (Pirard de) dit d'Anthisnes, II,
410.
LiERs (Liège), 208; III, 34, 50, 164. —
Seigneurs ou avoués. Voy. Bombaye,
Magis, Sorozée. — Bataille, III, xl.
LiERS (de), 380, 424, 432; II, 288 (tableau,
armes), 289 (tableau) ; III, lxx, ccxi, 14,
28 (armes).
LiERs (Ailid de), 201, 202, 380; II, 288,
347.
LiERS (Bertrand I de), le vieux, chevalier,
123, 199, 200, 207, 209; II, 286, 288.
LiERS (Bertrand II de), chevalier, 200,
207; II, 288.
45
354
TABLE ALPHABÉTIQUE
LiERS (Bertrand III de), chevalier, 200,
208; II, 288.
LiERS (Bertrand IV de), écuyer, seigneur
d'Emal, 201, 325; II, 288, 289, 320;
III, XLIX.
LiERS (Bertrand V de), chevalier, seigneur
d'Emal, bourgmestre de Liège, 201,
380; II, 288; 111, LXX.
LiERS (Bertrand VI de), chevalier, sire
d'Emal et de Castert, maïeur et échevin
de Liège, 3, 118, 147, 205, 332; 11, 82,
83, 289; 111, 130.
LiERs (Bertrand VII de), sire d'Emal et
de Castert, 147, 205; 11, 289.
LiERS (Catherine de), 201, 205, 485; II,
210, 288.
LiERs (Eustache de), 201 ; II, 288.
LiERS (Gérard de), chevalier de l'ordre
teutonique à Maastricht, 147, 205; II,
289.
LiERs (Guillaume de), chanoine et chan-
tre de Saint-Denis, 111, 178.
LiERS (Jacques de), 202, 263; 11, 288, 350.
LiERS (Jean de), en 1240, 246.
LiERS (Jean de), chevalier, mort avant
1281, 111, 178.
LiERs (Jean de), en 1304, II, 296.
LiERs (Jean I avoué de), le vieux, cheva-
lier, 3, 201, 380, 450, 485; II, 182, 288,
433; 111, XLix, 3, 34.
LiERS (Jean II de), époux de Bierset, 201,
202, 229, 263, 380; II, 288, 422.
LiERS (Jean III de), vivant 1397, 201; II,
288.
LiERS (Jean IV, sire et avoué de), 202,
321, 322; 11, 232, 288.
LiERS (Jeanne de), 202; II, 288, 425.
LiERS (Libert Butoir de), 201, 380, 462;
II, 288, 412.
LiERs (N. de), 123, 206, 450; 11, 241, 288,
344, 412, 423, 462; II, 174.
LiERS (N. N. de), refligieuses à Hercken-
rode, 148, 205, 380; II, 289.
LiERS (Philippe de;, II, 448.
LiERS (Rigaud de), 201, 380; II, 288.
LiERS (Wéri de) dit de Rocour, chevalier,
200, 208; H, 288; 111, 178.
LiEsiÈRE (seigneur de la). Voy. Mahey.
LiEssiNGEN (Schmeck van), 11, 390.
LiETBERT, avoué, III, CLXIV.
LiETGARDE, II, 250, 440; 111, 196.
LiÉTHARDj prieur de Neufmoustier, III,
196, 197.
LiEVENDALE. Voy. LeVENDALE.
Ligne (de), 111, cclxv.
Ligne (Fastré de), 111, cxci.
Ligne (Jean de), baron de Barbençon, III,
CCLXIII.
Ligne (Thierri de), 111, cxci.
Ligney (Liège). Voy. Sotteal.
Ligney (Elbert Sarrazin de), II, 125.
Ligney (Lambert à la Bouche, Rodolphe
et Uda de), II, 125.
Ligny (Namur). Seigneurs. Voy. Dave,
Ligny, Vianden.
Ligny (Lutgande dame de), 19.
LiLÉES (Jean de), 11, 217.
Lille (Nord), 292; III, clxxx.
LiMBOUR (Colin de), II, 40.
Limbourg (Liège). Voy. Cockeal, Paris.
LiMBOURG, ancien duché, 61, 67, 217, 231.;
III, XLVi, LVii, LXi, 136, 137, 185. —
Ducs, III, 146, 151. Voy. Henri, Wale-
RAN. — Maréchaux. Voy. Féchier. —
Sénéchaux. Voy. Lontzen. — Châte-
lains, drossards. Voy. Bergh, Grons-
veld, Mulrepas, Preit. — Lieutenant
des fiefs. Voy. Villers-aux-Tours. —
Receveurs. Voy. Gronsveld, Othée. —
Varlet du duc. Voy. Smale.
Limbourg (de), 13, 61 (armes, cri), 62
(armes), 96, III, xlix, cclix, cclxix.
Voy. Lemborgh, Lymboroh, Simon.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
855
LiMBOURG (Ermengande de), 61.
LiMBOURG (Frédéric de), avoué de Hes-
baye, 96; II, 131.
LiMBOURG (Hanekin de), 252.
LiMBOURG (Mathilde de), dame de Lum-
men, Maerke, avouée de Hesbaye, 96;
II, 18, 294.
LiMBRiCHT (Limbourg hollandais). Sei-
gneurie, II, 303. — Seigneurs. Voy.
Arendahl, Bergh, Merwede.
LiMBURG (Herman sire de), 113.
LiMELETTE (Brabant). Seigneur. Voy. Gly-
MES.
LiMET (Gérard de) en Condroz, 341; II,
365.
Limoge (Gilles de), sire de Beau'dignies,
459.
Limons (Nord) (Jean Chevalier de), II,
244.
LiMONT (Liège), II, 248, 290, 451. — Sei-
gneurie, etc., 6, 10, 158; III, 34, 172.
— Seigneurs. Voy. Jeneffe.
LiMONT (de), 184, 385 (armes); II, 290
(taMeau, armes), 451 (armes); III, 14.
Voy. Branche.
LiMONT (Agnès de), 92; II, 290, 451.
LiMONT (Badekin de), II, 451.
LiMONT (Baudouin dit Badet de), cheva-
lier, 385; 11,248, 290.
LiMONT (Butor de), 387. Etait le 6 mars
1354, maire de la cour de Saint-Martin
à Limont {Val des Ecoliers, cartulaire,
fol. 204).
LiMONT (Catherine Ide), moniale à la Paix-
Dieu, II, 290.
LiMONT (Eustache de), céarier du couvent
des Ecoliers à Liège, II, 451.
LiMONT (Guillaume de), 184.
LiMONT (Idule de), III, 172.
LiMONT (Jean de), 92; II, 86, 290.
LiMONT (Jean de), demeurant au comté de
Namur, 184.
LiMONT (Kachar de), 47, 192.
LiMONT (Marguerite de), religieuse à Her-
ckenrode, II, 12.
LiMONT (N. de), 47, 93, 387; II, 290.
LiMONT (Renier de), II, 451.
LiMONT (Rigaud de), 345, 385; II, 290,
376; III, 178.
Limont (Robert de Jeneffe dit de), cheva-
lier banneret, seigneur de Limont, 89,
377, 385, 402; H, 5, 10, 13, 16, 266,
290; III, 178.
Limont (Robert de), 92, 467; II, 290.
Limont (Simon I de). Voy. Herbais.
Limont (Simon II de), 92; II, 290.
Limont (Walter de), 92; II, 290.
Limont (Wéri de), chevMier, 87, 89, 92,
467; II, 248, 290, 379, 451.
LiNANGE (comté de), III, 62, 146, 149.
LiNDE (de), originaire de Martenslinde,
II, 424.
LiNDE (Arnold de), II, 166.
LiNDE (Jean de), II, 166, 424.
LiNDE (Lambert de), II, 166.
LiNDEN (seigneur de). Voy. Calster.
LiNEHI. Voy. LiGNEY.
LiNSEM (maître Pierre de), II, 90.
Linsmeau (Brabant). Château, 20. — Sei-
gneurs. Voy. Molembais, Racourt.
Linsmeau (Gérard de), chevalier (nom er-
roné), 73.
Linter ou LiNTRE (seigncur de), 138, 224.
Voy. Neerlinter.
LiNTRES (Albert de), chanoine de Saint-
Jean, 488.
LiNTRES (Jean de) dit Briene, chevalier,
378.
Lion (hôtel du) en Souverain-Pont, 237.
Voy. Lard 1ER.
Lion (Agnès du), III, 187.
Lion (Baudouin idu), vinier, maire allo-
dial, 130, 316, 409; II, 279, 381, 469;
III, ccxxxviii, 187.
356
TABLE ALPHABÉTIQUE
Lion (Bodechon du), 316; II, 279; III, 187.
Lion (Gilon du), 316; II, 279.
Lion (Isabelle du), dame de Beausaint,
316, 317, 409; II, 69, 70, 141, 279, 381,
445.
Lion (Jean du), II, 279; III, 187.
Lion (Goffin du), II, 62.
Lion (N. du), II, 279.
LisBETTEN (Pierre van), graveur anver-
sois, III, VI.
Lisen, dépendance d'Ouffet, 182; II, 246.
Lisen (Albert de), II, 129.
Lisen (Clarembaud de), II, 129.
Lisen (Henri de), 223.
Lisogne (Namur). Seigneurs. Voy. Po-
LARDE.
Lisseweghe (Gauthier de), III, cxxi.
LiTHUANiE, Etat du nord de l'Europe, 144.
Liverlo (de), III, cclxxxiii.
LiXHE (Liège), II, 312. — Eglise, II, 125.
LiXHE (Catherine de), 45.
LiXHE (Catherine de), abbesse de Rober-
mont, II, 425.
LiXHE (Jean Forgon de), II, 425.
LiXHE (Pirot de), 301.
LixHE (Rigaud de), II, 425.
LiXHE (Welin de), II, 425.
LiZE, dépendance !de Marchin (Liège). Sei-
gneurie, 85.
LoBBES (Hainaut), abbaye, III, clxiii,
CLXiv, cLXXxv. — Abbés. Voy, Folcuin,
Francon, Wéri.
LoBBES (Collard de), II, 407.
LoBOscH (Jean de), III, 23.
LocREAZ. Voy. Lexhy.
Loen, dépendance de Lixhe (Liège), II,
165.
Loen de Kemexhe (de), III, cclxxxii,
CCLXXXIII.
Loge (Everard dd), II, 371.
Loge (la), fief seigneurial à Bâchant
(Nord), II, 244.
Loges (les), îieu-dit à Anderlues, III, 173.
Loges (les) en Hainaut (Elouges?), 170;
II, 244. — Recteurs d'autel. Voy. Brau,
Pille.
Loges (des), II, 244.
Loges (Jean des), chevalier, III, 173.
Locne, dépendance de Vieuville (Liège).
Château, III, cxxiv, cxxvi, cxxviii. —
Châtelains. Voy. Anthisnes, Briffo,
Vachot, Visé.
LOMBAR (Jean), II, 63.
Lombardie, partie nord de l'Italie, 235,
300; II, 233; III, CLXxx. — Connétable.
Voy. COLONSTER.
LoMBEEK (Brabant). Seigneurs.Voy.WiLRE.
LoMPREZ (Luxembourg). Seigneurs. Voy.
Fléron.
LoNCHiN (Florent de), chanoine de la col-
légiale de Ciney, III, 198.
LONCHINS. Voy. LONTZEN.
LoNCiN (Liège), 6, 53; III, xx, CLXXXVi,
139. Voy. Garchon. — Bataille, 129,
142, 260, 262, 279, 379, 404, 405, 409,
410, 423, 442, 452, 455, 457, 474; II,
141, 205, 272, 348, 402; III, clxxv.
ccxxxiv, CCLX, 12-16, 36, 46.
LoNciN (de), 450. Voy. Thoreal.
Loncin (Bartholomé de), III, cxcii.
LoNCiN (Catherine de), II, 374.
Loncin (Conrard de), III, cxcii.
LoNCiN (Eustadie de), II, 374.
Loncin (Gillemet de), bâtard, II, 374.
Loncin (Gilles-Gilon de), 354; II, 406.
Loncin (Guillaume de), II, 181, 374, 406.
Loncin (Henri de), chanoine, chantre,
doyen de Saint-Lambert, juge des li-
gnages, 450; II, 214, 270, 282, 475.
Loncin (Ide de), II, 494.
Loncin (Isabelle de), II, 374.
Loncin (Jean de) d'Awans, II, 374.
Loncin (Jean de), plusieurs, II, 282, 374,
406.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
357
LoNCiN (Jean le Damoiseau de), bailli de
Saint-Lambert, 450; II, 214.
LoNciN (Jean le vieux, maire de), 450;
II, 214.
LoNCiN (Jeanne de), II, 374.
LoNciN (Marie de), II, 406.
LONCiN (N. de), 52, 263, 285; II, 185,
350.
LONCiN (Thonar I de), 53, 409, 462; II,
403.
LoNCiN (Thonar II de), II, 181.
LoNCiN (X. de), 450; II, 214.
LoNDON, Londres (Angleterre), III, clxxix,
ccxxxi.
LoNEUX (de). Voy. Neufchateau.
LoNFAYs (Jean) de Sprimont, II, 432.
Long (le). Voy. Termogne.
LoNGCHAMPs (Namur), II, 155. — Sei-
gneurs. Voy. DONGELBERG, ElZÉE,
LONGCHAMPS (Amekinde),III, ccliv, cclv.
LONGCHAMPS (Catherine de), II, 399.
LoNGCHAMPs (Warnier de), chevalier, 17;
II, 190.
LoNGDOZ, lieu-dit à Liège, 477; II, 53,
343.
LONGDOZ (Michel de), II, 53.
Longue-Epée. Voy. Gothem, Polain.
LoNGUEVAL (Albert de), II, 292,
LoNNY (Jeanne de), 18.
LoNTZEN (Liège). Avoués. Voy. Welken-
huys.
Lontzen (de), II, 291 (tableau, armes).
Lontzen ou Lonchins (Coune de) dit
Snabbe, sénéchal Idu duché de Lim-
bourg, II, 291.
Lontzen ou Lonchins (Coune de), cheva-
lier, maire et échevin de Liège, bailli
de Hesbaye, 89, 262; II, 54, 56, 152,
205, 291.
Lontzen (Goblet de), cihevalier, cihâtelain
d'Awans, II, 291.
Lontzen (Henri sire de), chevalier, châte-
lain de Sprimont, II, 291.
Lontzen (Thomas de), chanoine de Mol-
hain, II, 291.
Lontzen (Yolande de), II, 291.
LoNYs (Martin) de Wellen, 45. Voy. Wel-
len.
Loonbeek (Brabant). Seigneurs. Voy.
Wilre.
Loone (de). Voy. Kemexhe.
Looz, comté, comtes, 15, 25, 42, 43, 49,
65, 132, 149, 165, 171, 206, 223, 247,
258, 312, 325, 326, 327, 332, 337, 354,
366, 367, 370, 389, 399, 425; II, 31, 32,
59, 91, 93, 94, 101, 104, 112, 285, 300,
320, 346, 356, 401; III, viii, lvi, lvii,
XCIV, CXIV, CXVI, CXXI, CLXXVI, CLXXXI,
CLxxxiv, ccxxxv, 62, 77, 146, 148, 154,
155, 158. — Comtes. Voy. Arnoul,
Emmon, Gérard, Gislebert, Jean,
Louis, Otton, Thierri de Heinsberg.
— Châtelains. Voy. Gossoncourt,
Heers, Herck, Jean. — Sénéchaux,
baillis, drossards, 247. Voy. Cortessem,
Diepenbeek, Elderen, Galen, Guygo-
VEN, Heers, Jean, Jeneffe, Langdris,
Oplewe, Oreye, Petersheim, Prévost,
Veldeke. — Receveurs. Voy. Arkel.
Looz (Limbourg), 177, 433; II, 16; III,
Lxv. — Maïeur. Voy. Ryckel. — Eco-
lâtre de la collégiale. Voy. Gelinden.
— Chanoines. Voy. Festeau, Henri. —
Chapelains. Voy. Otrange.
Looz (de), 103; III, cclxiv.
Looz-Agimont (de), III, cxix.
Looz-CORSWAREM (de), 149.
Looz (Abraham de), II, 224.
Looz (Albert de) « li chanteres », III, 188.
Looz (Aleyde de), II, 196.
Looz (Arnoul de) en 1015, II, 123.
Looz (Arnoul de) en 1125, II, 126.
Looz (Arnoul de), père et fils, II, 451.
358
TABLE ALPHABÉTIQUE
Looz (Arnoul de), d'Agimont, chevalier,
seigneur de Thyne, 102, 157, 203, 364;
II, 198, 292.
Looz (Catherine de), d'Agimont, dame de
Grandpré, II, 293.
Looz (Catherine de), d'Agimont, chanoi-
nesse de Maubeuge, II, 292.
Looz (Gérard de), II, 4.
Looz (Godefroid de), III, clxxvi.
Looz (Godefroid de) d'Agimont, sire de
Lédielle puis de Walhain, II, 293.
Looz (Godgaff de), II, 352.
Looz (Guillaume de), 326 (indication erro-
née).
Looz (Guillaume de), sire de Neufchâteau
en Ardenne, chevalier, II, 194.
Looz (Henri de), prévôt de Saint-Servais
à Maestricht, comte de Duras, III, en,
CLXXIII.
Looz (Isabelle de), dame d'Agimont, 132,
158, 160; II, 293, 354.
Looz (Isabelle de) d'Agimont, chanoinesse
de Maubeuge, II, 292.
Looz (Isabelle de), II, 224.
Looz (Jacques de), chanoine de Saint-
Lambert et prévôt de Saint-Denis, II,
292.
Looz (Jacques I de) d'Agimont, chevalier,
sire de Château-Thierry, de Warc et de
Balâtre, gouverneur de Rethel, II, 292.
Looz (Jacques II de) d'Agimont, sire de
Château-Thierry, II, 293.
Looz (Jean de), avocat de la cour de Liè-
ge, II, 352.
Looz (Jean de), seigneur de Juliers,Heins-
berg et Lewenberg, 166.
Looz (Jean II de) sire d'Agimont, 97; II,
292.
Looz (Jean III de), sire d'Agimont, Wal-
hain, Hemricourt, Eghezée, 157; II,
292, 393, 458.
Looz (Jean IV de), sire d'Agimont. Wal-
hain, Hemricourt, le Rœulx, chevalier,
27, 132, 157, 158, 227, 294, 419, 490;
II, 293, 458; III, cxliii, clxxxii.
Looz (Jean de) d'Agimont, seigneur de
Warc, II, 293.
Looz (Jean de) d'Agimont, seigneur de
Noyers, III, clxxxii.
Looz (Jean de) d'Agimont, seigneur de
Signy-le-Petit, Thyne, Faulx, cheva-
lier, 102; II, 292; III, lxii.
Looz (Jeanne de) Heinsberg, 166.
Looz (Jeanne de), dame de Quabeck, 161,
326; 11, 320; III, ccxxxvi.
Looz (Jeanne de) d'Agimont, II, 293, 331.
Looz (Jeanne de) dite d'Agimont, 294.
Looz (Louis de) d'Agimont, sire de Warc
et de Neufchâteau, mambour du pays
de Liège, avoué de Hesbaye, 96, 97,
102, 121, 157, 158, 463; II, 63, 292,
294.
Looz (Louis de) d'Agimont, chevalier, 102;
II, 292.
Looz (Marguerite de), II, 194.
Looz (Marguerite de) d'Agimont, dame
de Thyne et de Faulx, 102, 203, 364;
II, 172, 292, 347.
Looz (Marie de) d'Agimont, chanoinesse
de Maubeuge, II, 292.
Looz (Marie de) d'Agimont, dame de-
Neufchâteau et de Lummen, avouée de
Hesbaye, 97; 11, 63, 292; III, cm.
Looz (Marie de) d'Agimont, dame de Wal-
hain, 27, 158; 11, 239, 293, 458.
Looz (Marie de) d'Agimont, dame de
Château-Thierry, BoUand, Rovelcheit,
Stolzenberg, II, 163, 293.
Looz (Thierri de), II, 125.
Looz (Thomas fils le comte de), le mer-
cier, 111, 178.
LoRCÉ (Liège). Maires héréditaires, 245;
II, 414. Voy. DicK, Froidcourt, Gré-
goire.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
359
LORCÉ (Marie de), II, 414.
Lorraine, duché, 130; III, 146, 148. Voy.
BÉATRix, Renier, Thibaud.
Lorraine (Marguerite de), comtesse de
Chiny et dame de Florennes, 108.
Los (Henri de) dit de Fore, notaire, II, 60.
LoTHAiRE I", empereur, III, 2.
LoTHAiRE II, empereur, II, 1.
LOTHAiRE DE HocHSTADE, évêquc de Liè-
ge, III, CLIV.
Lotharingie, III, cxiii. — Ducs.Voy. Bra-
bant, Godefroid, Henri. — Rois. Voy.
ZUENTIBOLD.
LouGE (Jacquemart des), homme de fief
de la Porquerie, II, 244.
Louis-LE-BÈGUE, roi de France, III, cxii.
Louis-le-Débonnaire, empereur, II, 94.
Louis DE Bavière, empereur, II, 102, 113;
III, 64.
Louis XI, roi de France, 393.
Louis de Nevers ou de Crécy, comte de
Flandre, 18, 326; II, 320.
Louis DE Mâle, comte de Flandre, 18,
162.
Louis I, comte de Looz, II, 128, 129; III,
CXII, CXXXVII, CLVI, CLXXIII, 167.
Louis II, comte de Looz, II, 130-132, 456.
Louis, comte de Looz et de Chiny, II, 194.
Louis de Bourbon, évêque de Liège, II,
439.
Louis de Chiny, avoué de Hesbaye, II, 3,
129, 130; déjà mentionné comme tel en
1 172 {Abbaye de Bonne-Espérance, car-
tulaire XV, fol. 174).
Louis, comte de Chiny, II, 40.
Louis, receveur du tonlieu à Liège, III,
CLI.
LouKE (Rigaud de), Luke, Luyck, de Ton-
gres, 257, 337; II, 213.
Loup, Low (du). Voy. Surlet.
Loup, Low (Babache du), 32, 86, 306; II,
376.
Loup, Low (Everard du), vinier, échevin
de Liège, frère prêcheur, 32, 86, 306,
339.
Loup, Low (N. du), 306, 339; II, 376.
LoupiN (Jean). Voy. Strée.
Loupoigne (Brabant). Seigneurs. Voy.
Schonhoven.
LouvAiN (Brabant). Comté, II, 94, 101,
104; III, cxLviii. Voy. Godefroid. —
Ville, 80, 93, 169, 195, 255; II, 70, 71,
480; III, CLXXX. — Maires. Voy. Blan-
CKAERT, COLVERE, LUMING, MONTENAE-
KEN. — Echevins. Voy. Blanckaert,
Goedertoy, Mynninc. — Béguinage,
II, 19.
Louvain (de), 62 (armes); III, cv.
LouvAiN (Guillaume de), sire de Perwez,
II, 317.
Louvain (Henri de), seigneur de Herstal,
II, 445; III, 187.
Louvain (Robert de), chevalier, 214, 337,
338, 381; II, 259, 313; III, cccxviii.
LouvEiGNÉ (Liège), III, lxvi. — Echevins.
Voy. CoLLiN. — Voy. Lovinhées.
Louveigné (Colar de), 155; II, 409.
LouvEiGNÉ (Henri de), II, 473.
Louveigné (N. de), 156, 423; II, 272, 322,
409. Voy. LovEGNÉE, Lovinhée.
LouviGNis (Isabelle aux), 181, 415; II,
164.
LouviGNis (Jean aux), échevin de Namur,
181,415.
LouviGNis (Marguerite aux), 295; II, 253.
LOUVIGNIS (N. aux), 186; II, 158.
LouviGNis (Thierri aux), de Namur, 186.
LouvREX (de), échevin de Liège, III,
CCXCIII.
LovEAL (Marie), veuve de Robert, III,
175.
LovEAL (Wéri) et non Le Veal, de Hallet,
bailli du duc de Brabant, II, 263. Un
chevalier Wéri Loveal figure, dès 1244,
360
TABLE ALPHABÉTIQUE
parmi les chevaliers de la villa de Hal-
ïet (Cartulaire de Saint-Lambert, I,
p. 469).
LOVEGNÉE (Maroie de), II, 432.
LovENjoUL (Brabant), III, 148. — Prévôté.
Voy. Visé.
LovERVAL (Hainaut). Seigneurs, III, cxi.
Voy. Marck, Orley.
LovERVAL (Jean de), II, 124.
Loves (Hanet) de Termogne, II, 72.
LoviNFOSSE (château de), II, 154.
LoviNHÉES (Godefroid de), II, 2, 468; III,
184.
Low (del). Voy. Loup (du).
LowAiGE ou Lude (Limbourg), III, ccxxxi.
— Moulin, III, ccxxxi.
LowAiGE (de), III, 30 (armes). Koy. Otran-
GE.
LOWAIGE (Fastré de), chevalier, II, 16.
LowAiGE (Francon de), doyen de Saint-
Lambert, II, 24, 26.
LowAiGE (Gérard de), chevalier, 85; II, 16.
LowAiGE (Hawide de), religieuse au Val-
Notre-Dame, II, 487.
LowAiGE (Henri de), 85; III, 130.
LowAiGE (Henri de), chambellan des éohe-
vins de Liège, III, 130.
LowAiGE (Jonatas de). Voy. Otrange.
LowAiGE (Louis de), 85, 1 12, 372; II, 156,
200.
Lov/aige (N. de), 412; II, 153.
LowAiGE (Walter de), chevalier, II, 18,
21, 133.
LowAR. Voy. Fooz.
LowAR (Jean), échevin de Jupîlle, II, 446.
LOwenstein (de). Voy. Brenner.
LowET, Lowette. Voy. Fooz, Pilchoul.
LoY, Loye (Gérard délie), II, 80, 495.
Loyers (Namur). Château, 364.
Loyers (Agnès de), II, 314.
Loyers (Collar de), 11, 314.
Loyers (Henri de), II, 317.
Loyers (Jacques de Celles dit de), cheva-
lier, 363, 364; II, 172.
Loyers (Marie de), 364; II, 172.
Loyers (Ode de), 364; II, 317.
LoYs (seigneur de). Voy. Gilar.
Lubeck, ville libre, III, 94, 137, 139.
Luca (Ange Pétri de), 485.
LucA (Barthélemi de), candidat à une pré-
bende et à la chantrerie de Saint-Lam-
bert, 485.
LilCKEN, 257.
Lude (de). Voy. Hemstlagh, Lowaige.
Luge (dame), II, 454.
Lugene (Gérard de) ou Luchem, échevin
d'Aix-la-Chapelle, 257.
Lumerdingen (Jean de), II, 60, 61.
LuMiNG (Louis délie), maire de Louvain,
II, 309.
LuMMEN (Limbourg). Seigneurs. Voy. Au-
denarde, limbourg, looz, lummen,
Marck.
LuMMEN (de), II, 294.
LuMMEN (Aleyde ou Alix de), 96, 98; II,
61, 294, 323.
LuMMEN (Arnold sire de), Chaumont, Her-
malle, avoué de Hesbaye, 96, 180; II,
38-40, 61, 250, 294; III, ccxx, ccxxi,
174.
LuMMEN (Elisabeth de), 96; II, 61, 294.
LuMMEN (Félicité de), 96, 101, 484; II, 61,
242, 294.
LuMMEN (Julienne de), dame de Hermalle,
Wavre, Spontin, 96, 97; II, 61, 78, 83,
294.
LuMMEN (Louis de), sire de Lummen et
de Chaumont, avoué de Hesbaye, 96;
II, 294.
LuMMEN (Marie kie), 96, 98, 180; II, 61,
164, 294.
LuMMEN (Yolande de), dame de Lummen,
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
861
avouée de Hesbaye, 96, 97; II, 292,
294.
LUTTEAL, près de Rêves. Seigneur. Voy.
Marbais.
Luxembourg, comté, duché, 14, 134, 459,
489; III, CLXXXiii, cccxxiii, 62, 146, 148,
151. Voy. Henri, Jean, Wenceslas. —
Sénéchaux. Voy. Autel, Gelinden, La-
roche, Many. — Rois d'armes. Voy.
Flacchio.
Luxembourg (Pierre de), seigneur d'En-
ghien, 108.
LUYCKE (Rigaud de). Voy. Louke.
LvMAY (Lambert de), II, 370.
Lymborgh (A. de), III, xvi.
Lynden (Jeanne de), II, 420.
Lyneton, II, 37.
Lyon (du). Voy. Lion.
Lyonsar (Gossuin de), 210.
M
Mabierfontaine, Mabiet, lieu-dit à Ans,
III, 134.
Mabile ou Mabilie, II, 204, 285, 451,
475.
Mabretanges. Voy. Mopertingen.
Macaire, avoué d'Aywaille, II, 416, 431.
Macaire, Chanoine de Notre-Dame, à Aix-
la-Chapelle, II, 2.
Machar. Voy. Fontaine.
Macharii (Jean), d'AIken, II, 60.
Machault (Ardennes), 289.
Macheniers (les), 233.
Maclet (Jean), échevin de Liège, III,
CCLVI.
Macoir (N.) de Rooour, 202; II, 288.
Macoir (Robert) de Rocour, 48.
Macoir (Wéri), [maire] de Rocour, 48,
202, 208, 263; II, 288, 350, Voy. No-
ville.
Maçon (Etienne le), chapelain en la col-
légiale Saint-Pierre, III, xxxviii.
Macorgne (Lambert), II, 73.
Maerke-Kerckhem (Flandre occidentale).
Seigneurs. Voy. Audenarde, Limbourg.
Maerke (Louis de), II, 26.
Maeseyck (Limbourg). Prévôts de la col-
légiale. Voy. AwANs, Surlet. Voy. Eyck.
Maestricht (Limbourg hollandais), 42,
84, 114, 171, 252, 332, 459; II, 166,
Tome IH.
175, 183, 217, 390; III, 136, 137, 145,
147. — Ancien siège du diocèse, II, 94.
— Avoués, 149. Koy.HAREN.— Maïeurs,
écoutètes. Voy. Hoen, Mérode, Tho-
REAL. — Ecfhevins, II, 311. Voy. Frai-
pont, Hoen, Julémont, Liera, Lich-
tenborch, Vernenholt, Zwane. —
Bourgmestres. Voy. Bosch. Zwane. —
Secrétaires. Voy. Lapal. — Receveurs
du duc de Brabant. Voy. Zwane. —
Bourgeois. Voy. Fraipont, Maio, Pe-
tersheim, Steenvoorde, Tongres, Zak.
— Prébendes, II, 424, 444. — Eglise et
chapitre de Notre-Dame, 301. — Prévôts.
Voy. Charneux, Petersheim. — Oia-
noines. Voy. Alftere, Bautersem,
Bosch, Charneux, Juprelle, Momste-
ghen, Liériwe, Otrange. — Eglise et
chapitre de Saint-Servais, 84, 174, 233,
308; II, 450. — Prévôts. Voy. Looz,
Schônau. — Doyens. Voy. Awirs, Mil-
LEN, Schônau. — Ecolâtres. Voy. Pe-
tersheim. — Chanoines, 66; II, 423.
Voy. Berio, Boverie, Brouck, Char-
NEUx, Fexhe, Gossoncourt, Grâce, La-
voir, Momsteghen, Montenaeken, Pe-
tersheim, Schônau, Sechfawe, Swal-
men. — Frères de l'ordre teuton ique.
Voy. Liers.
46
3Ô2
TABLE ALPHABÉTIQUE
Maestricht (de). Voy. Trajecto, Zute-
MINE.
Maestricht (Frédéric de), III, cxlviii.
Maffe (de), III, CXI.
Maffe (Antoine de), II, 129.
Maffe (Baudouin de), II, 129.
Maffe (Steppon de), III, cxv.
Maffroit (Henri), échevin de Herstal,
III, 187.
Machin ou Machine, 289, 290; II, 246,
421, 475, 479.
Maeswyck. Voy. Meeswyck.
Magis (Thierri) de Villers-Saint-Siméon,
chevalier, sire de Liers et de Rocour,
200; II, 288; III, LXI.
Magnée (Baudouin, Baudouin Fachotte,
Catherine, Denis, Jean, Jean Fachotte
dit le Clerc et Jean de), III, clxxxvi.
Magnée (Franke de), bailli de Jupille,
418; II, 170.
Magnée (N. de), 418; II, 170.
Magnée (Renaud de), 418.
Magnée (Walter de), chevalier, 418.
Macnus. Voy. Grand (le).
Mahau, Maheau, II, 64, 312, 493.
Mahey (Pierre), seigneur de la Liesière,
gentilhomme d'Orléans, III, ccLXXvtu,
cccxxiv.
Mailberg (Alise de), II, 146.
Mailhar. Voy. Maillard, Marché.
Mailhefer. Voy. Berwier.
Mailhet (Antoine), de Hognoul, cheva-
lier, 445, 446, 448; II, 257, 265, 366;
III, ccxxx, 11-13.
Mailhet (Catherine), II, 399, 400.
Mailhewair (N. fille du vieux) de Saint-
Servais, 370; II, 200.
Mailhewar (Simon) le scohier, II, 297.
Maillard (les) de Montegnée, 435.
Maillard (les) de la Sauvenière, 350; II,
296, 297, 451, 454; III, m, X. Voy.
Mallars.
Maillard (Agnès), religieuse au Val-No-
tre-Dame, II, 454.
Maillard (Ailid). II, 296, 441; III, 178.
Maillard (Amel), II, 297; III, 178.
Maillard (Arnequin), personnage imagi-
naire, II, 452; III, XXVI.
Maillard (maître Bastien) de la Sauve-
nière, avocat, parfois appelé Bastien
de la Sauvenière, II, 29, 296, 297, 452-
454; III, m, xxvi.
Maillard (Colin I) de la Sauvenière, II,
296, 441, 452-454; III, ii, 178. Voy.
Colin Maillard.
Maillard (Colin II), II, 296, 452.
Maillard (Collechon), II, 454.
Maillard (Gérard), II, 454.
Maillard (Gilchon), bâtard, II, 454.
Maillard (sire Gilles I) de la Sauvenière,
maire allodial, II, 296, 452-454.
Maillard (Gilles II) de la Sauvenière,
fils de Jean, II, 453.
Maillard (Gilles III), fils de Guillaume,
58, 433; II, 296, 297, 316, 451-454,
461, 478; III, cccxvii, 178.
Maillard (Goffin), moine de Saint-Lau-
rent, ou des Ecoliers, II, 296, 452.
Maillard (Confier I) de la Sauvenière,
dit d'Omal, II, 296, 342, 454, 478.
Maillard (Gontier II dit Gontelet), II,
454, 478.
Maillard (Girda), II, 296, 452, 454.
Maillard (Guillaume I) de la Sauvenière,
II, 296; III, 178.
Maillard (Guillaume II), II, 296, 297,
454.
Maillard (Jean) de la Sauvenière, II, 296,
297, 452, 454.
Maillard (Marguerite), religieuse au Val-
Benoît, II, 296.
Maillard (Marie), II, 296, 454, 478.
Maillard (N.), 433; II, 256, 296, 452,
454, 478.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
368
Maillard (Renard), II, 296.
Maillard (Renier) de la Sauvenière, II,
296, 452, 454.
Maillard? (Sophie), II, 478.
Maillars (Nicolas dit) le scohier, II, 297.
Maillart. Voy. Meldert.
Maillart (Jean), II, 297.
Maille a Maille. Voy. Waroux.
Mainard, échevin de Goyer, II, 126.
Mainerus, II, 123, 124; III, CXL.
Mainnil (les de), III, 193.
Maio (Gosuin de), de Maestricht, II, 222.
Mairea (Agnès le) de NavrouUe, II, 442.
Mairea (Jean le) de Navroulle, II, 329,
442.
Mairea (Jeanne le) de Navroulle, II, 329,
442.
Maistre (Jean li) de Fize, 178.
Malades (les petits) par-deçà Huy, III,
136.
Malaise (la) lez-Viemme, II, 39.
Malaise (la) aujourd'hui Malaxhe, ferme
sous la commune de Xhendremael, 362.
Malaise (de la), II, 149. Voy. Croix.
Malaise (la dame de la), 407; II, 333.
Malaise (Amoul délie), échevin de Huy,
bailli de Moha, 375; II, 334.
Malaise (Jean de la), 362.
Malaise (Jean de la), seigneur de Dongle-
bert, II, 369.
Malaise (Lambert délie) d'Envoz, 460;
II, 174.
Malaise (N. de la), 362; II, 149.
Malassireit de la Montzée, chevalier,
424.
Malassireit (Wautier) de Horion, II, 63.
Malberg (Lise de), II, 146.
Malclerc, sobriquet, III, cxcv, ccxxx.
Malclerc (Guillaume).Voy. Hemricourt.
Malcoir. Voy. Macoir.
Malcourtois (Marie) de Wasseige, II,
142.
Maleplomme (Dannekin), II, 405.
Malèves (Brabant). Seigneurs. Voy. Grez.
Malgarnie (manoir et lieu-dit de) à Sain-
te-Marguerite, II, 477; III, cdxlv, 133.
Malgherappe. Voy. Bombaye.
Malhair (Jean), chanoine de la Petite-
Table, II, 452.
Malhar (Collin et Jean) de Grâce, II, 452.
Malhefier (les), 200.
Malherbe (Thomas), II, 372.
Malines (Anvers), 156; II, 270; III, 147.
— Seigneurs. Voy. Berthout. — Cha-
noines. Voy. Crisnée.
Mall (Limbourg), 319, 333. — Jacques
de Mall, chevalier, est cité le 30 mars
1291, ainsi que Marguerite, sa femme
(Couvent des Ecoliers, cartulaire, fol.
251).
Mall (Godenoul de), II, 298.
Mall (Jean de) de Juprelle, 330, 331; II,
373.
Mall (Marie de), 331 ; II, 373.
Mall (Olivier de), chanoine et chantre
de Saint-Lambert, 203.
Mall (Rennechon de), 330; II, 373.
Mallars (Jean), échevin de Bierset, II,
451.
Mallars (Servais), II, 452.
Mallechar (Collineal), II, 447.
Mallieue (la), lieu-dit à Saint-Georges-
sur-Meuse, III, xcv.
Malmedy (Liège). Abbaye, église, 357,
490; II, 34-36; III, LXii, CLXXXVii. -
Abbés. Voy. Stavelot. — Doyens. Voy.
Jean. — Costres. Voy, Waimes. —
Avoués. Voy. Esch. — Voy. Momaidy.
Malmesier (Gérard) de Momelette, II,
461.
Malmesier (Maroie) de Momelette. II,
316, 461.
Malonne (Namur). Abtoaye, 196.
364
TABLE ALPHABÉTIQUE
Malo Ponte, Malpont. Voy. Quader-
BRUGGE.
Malquérant. Voy. Abée.
Malvoisin. Voy. Fize, Saint-Vitu.
Maa^elis dépendance de Vaals (Limbourg
hollandais), 302.
Mammes (de). Voy. Boncourt.
Manfroid. Voy. Wihogne.
Mangenie, lieu-dit à Liège, II, 450; III,
105.
Mannekin, veuve de Wéri, III, ccix.
Mangnemangne (Gilles), II, 64.
Mangon (Misions li), III, xvii.
Manshoven (Eustache de). Voy. Hognoul.
Manshoven (Jean de), 433; II, 256.
Manshoven (N. de), 433; II, 256.
Manuel Comnène, empereur de Constan-
tinople, III, CLXxii.
Many, dépendance de Hody (Liège), 428.
Many (de), II, 295 (tableau, armes), 455
III, CCLXIX.
Many (Eustache I de), chevalier, 428, 431
II, 240, 255, 295.
Many (Eustache II ou Stassin de), 429
II, 295.
Many (Eustache III de), sire de Poulseur,
429; II, 295; III, cccxvii.
Many (Eustache IV de) de Poulseur, dhe-
valier, 429; II, 295.
Many (Gilles de), écuyer, chambellan de
4'empereur Henri V de Luxembourg,
429, 430, 449; II, 214, 295; III, ccxiii.
Many? (Helui de), III, 170.
Many (Jean de), fils de Macaire, II, 295.
Many (Jean de), chevalier, 430; II, 295.
Many (Jean de), écuyer, 408.
Many (Macaire de), chevalier, II, 295.
Many (N. de), 408, 429-431, 449; II, 214,
240, 295, 333.
Many (N. N. de), béguines, 431; II, 295.
Marbais (Brabant). Seigneurs. Voy. Mar-
BAIS.
Marbais (de), III, cxii.
Marbais (Eustache de), 25.
Marbais (Gérard de), 38.
Marbais (Gérard de), seigneur du Broeucq,
II, 133.
Marbais (Hubin de), 313.
Marbais (Isabelle de), 48.
Marbais (Jean sire de) et de Lutteal, 19,
25; II, 191, 308.
Marbais (Jean de), chevalier, 120.
Marbais (Jean de), III, cclxxxv.
Marbais (Jean de), vicomte de Gerpin-
nes, III, cclxxxv.
Marbais (Jean de), seigneur de Jamblin-
ne, III, cclxxxv.
Marbais (Jean de), échevin de Huy, 48,
313; II, 137, 171.
Marbais (Maheau de), religieuse au Val-
Notre-Dame, 48.
Marbais (Maroie de), 48.
Marbais (Walter de), II, 128.
Marbaize (Jean de), II, 456.
Marbaize (Thomas de), hôtelier, II, 456.
Marche (Luxembourg). Maïeurs. Voy.
RONE.
Marche (la), dépendance de Forchies-la-
Marche (Hainaut). Seigneurs. Voy. Fon-
taine.
Marche-les-Dames (Namur). Religieuses.
Voy. LiERiWE.
Marche (Catherine de la), chanoinesse de
Mons, II, 169, 426; III, 156.
Marche (Gérard délie), chambellan et
maire de Liège, II, 81 ; III, 130. Il était
vinier et son nom était aussi écrit délie
Marke {Cours des tenants, carton, 18
février 1384).
Marche (Guillaume de la), II, 426.
Marche (Olivier de la), chroniqueur, II,
426.
Marché, dépendance de Theux (Liège),
II, 298.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
365
Marché (le), à Liège, 44, 237, 252; II, 86,
298, 304, 450; III, xix, xx, 105, 106.
Marché (de ou du), II, 298 (tableau), 455;
III, ccLXiv. Voy. FoRO.
Marché (Barbe de), II, 298.
Marché (Catherine de), II, 298.
Marché (Herman de) ou de Fragnée, che-
valier, 366; II, 298; III, CLXX.
Marché (Herman de) ou de Fragnée dit
Walhos, échevin de Fragnée, II, 298.
Voy. Fragnée.
Marché? (Jacques du), III, 178.
Marché (Jean de) [échevin de Liège], II,
298; III, 178.
Marché (Juette de), II, 298; III, 178.
Marché (N. de), II, 298.
Marché (Pierre du), échevin de Floren-
nes, 462; II, 174, 412, 427.
Marché (Renier de), citain de Liège, 346,
366; II, 156, 298.
Marché (Renier de) dit Mailhar, 366,
456; II, 298, 404.
Marché (Stassar de), II, 412.
Marchiennes (Nord). Capitaine. Voy. War-
NANT.
Marchin (Liège). Seigneurie, 85.
Marchin (de) sur Bartfhe, 154 (armes),
440, 462; II, 409; III, vu, 30 (armes,
cri), 157. Voy. Marcins. L'obituaire de
l'abbaye de Neufmoustier rappelle la
mémoire d'Elbert et 'i'Hildegarde de
Marchm, époux, qui donnèrent à cette
église l'alleu de Rappa.
Marchin (Guillaume de), chevalier, III,
157.
Marchin (Jean de), chevalier, III, xcv,
157.
Marchin (Jean-Gaspard-Ferdinand comte
de), III, VI, ccxcix-ccci.
Marchis (Jean), d'Oha, 462.
Marchuel (Jean), II, 270.
Marcins (Henri de), seigneur d'Emeville,
47; II, 470. Voy. Emeville.
Marcins (N. de), II, 470.
Marck (Adolphe I" comte de Clèves et
de la), 166. Voy, Adolphe.
Marck (Elisabeth de la), plusieurs, 83,
147, 484; II, 146, 242, 414.
Marck (Engjebert I'^ comte de la), 147;
II, 196.
Marck (Englebert de la), seigneur de Lo-
verval, banneret, 27, 82, 83, 327, 328,
400; 11,236; III, ccxl.
Marck (Englebert de la), sire de Lover-
val, Walhain, châtelain de Vilvorde, 27,
28, 328, 482; II, 239.
Marck (Eng'lebert de la), demeurant à
Saint-Trond, chevalier, maïeur de Mon-
tenaeken, 337, 338; II, 259.
Marck (Everard de la), 133; II, 354. Voy.
Everard.
Marck (Everard de la), avoué de Hesbaye,
sire d'Arenberg, de Neufchâteau et de
Lummen, 97; II, 292; III, cm.
Marck (Gérard de la), chevalier, 89, 147,
149, 205; II, 194; III, 69.
Marck (Guillaume de la), II, 228.
Marck (IsabeUe de la), 205; II, 289.
Marck (Jean de la), 328.
Marck (Jeanne de la), 80.
Marck (Marguerite de la), comtesse d'A-
renberg, III, CCLXIII.
Marck (N. de la), 205, 328.
Marck (Thierri comte de la), 153.
Marcote, III, 167.
Mareis (Jean de), fils de Gerbier, II, 9,
10.
Marenaueles (de Strée), 154.
Marès (des), III, CDi.
Maret-sous-Orp (Brabant), 386, 468; III,
cxxii.
Maret (Agnès de) ou des Marets, 288;
II, 246.
366
TABLE ALPHABÉTIQUE
Maret (Jean de) ou des Marets, avocat,
288, 358, 467, 468; 11, 368.
Maret (Marie de), 358; II, 160.
Maret (N. de), 358, 468.
Marets (Jean de Hemricourt dit des),
chanoine de Saint-Gilles, doyen du
concile de Rochefort, 288, 289; 11, 246.
Margot, Marguerite, 42, 184, 238, 387;
II, 3, 283, 298, 353, 374, 392.
Marguerite, comtesse de Flandre et de
Hainaut, II, 133.
Marguerite, comtesse de Hainaut, 419;
II, 477.
Marhiet (Ide de), 338.
Marie, Maroie, 129, 188, 191, 292, 387,
440; II, 50, 199, 218, 247, 324, 334,
338, 359, 369, 415, 418, 425.
Marie d'Artois, 292.
Marie, sœur du comte de Champagne,
III, CCXL.
Marilles (Brabant), 92. — Seigneurs.Koy.
EkJNGELBERG.
Marilles (Colar de), 92.
Marilles (Etienne de), abbé de Saint-
Laurent, 300.
Marilles (Jean de), chevalier, 91, 92;
II, 380.
Marilles (N. de), 92.
Mariotte (Thomas-Dieudonné de), III,
CDXVI.
Marissa (le) de Fexhe, II, 374.
Markette (cour) à Faimes, II, 72.
Marlinne (Limbourg), église, 37. — Voy.
QUAEDMECHELEN.
Marlagne (la), III, CLXXxiv.
Marneffe (Liège), 352; II, 387. — Curé.
Voy. Warnant.
Marneffe (Albert de), chevalier, II, 261,
421.
Marneffe (Anselme de). II, 421.
Marneffe (Baudouin de), 186, 188; II,
158, 421.
Marneffe (Pressens de), II, 421.
Marneffe (Godefroid de), 188.
Marneffe (Jeanne de), 153; II, 375.
Marneffe (Marguerite de), II, 169.
Marneffe (Marie de), H, 261.
Marneffe (Thellin de), II, 421.
Marnix (Jacques de), baron de Pottes,
seigneur de Toulouse, Mont-Sainte-
Alidegonde, II, 440.
Marsille, II, 12, 28.
Marsinne, dépendance de Couthuin (Liè-
ge). Manoir, forteresse, II, 489. Voy.
Warnant.
Marteal, nom, II, 453. Voy. Bombaye,
Richelle.
Marteal (Amekin), II, 296, 454; III,xxvi.
Marteal (Catherine), II, 452, 454.
Marteal (Goffin) de la Sauvenière, pro-
cureur, II, 296.
Marteal (Jean) de la Sauvenière, II, 296,
452-454.
Marteau (de), III, ccxcvii.
Marteau de Milmort, 229; II, 299 (ta-
bleau, armes); III, cclxix.
Marteau de Mila'.ort (Agnès), ou de la
Neuville, 113, 408; II, 299, 333.
Marteau de Milmort (Aleyde) dite de
Mopertingen, 114; II, 166, 299.
Marteau de Milmort (Catherine), dite
de la Neuville, 110, 112, 116; II, 17é,
299.
Marteau de Milmort (Henri), sire de la
Neuville, chevalier, 112, 115, 415; II,
153, 208, 299.
Marteau de Milmort (Isabeau) dame de
la Neuville, 115; II, 299, 400; 111, 193.
Marteau de Milmort (Jean), chevalier,
sire de la Neuville, 53, 112, 114, 215,
350; II, 42, 45, 156, 299, 413.
Marteau de Milmort (Jean II), 115; II,
299.
Marteau de Milmort (Louis), sire de la
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
867
Neuville, chevalier, 110, 112-114, 215,
282, 286, 408; II, 299; III, clxxxiii,
156.
Marteau de Milmort (N.), 53; II, 299.
Marteau de Milaiort (Thierri), sire et
dit de Mopertingen, grand-maïeur de
Liège, 114, 116, 295; II, 181, 253, 259,
299.
Martel. Voy. Embour.
Martenslinde (Limbourg), II, 424. Voy.
Linde.
Marti as. Voy. Jupille.
Martin (saint), évêque de Tours, III, lxxxi.
Martin IV, pape, II, 30.
Martin (frère), dominicain, II, 442.
Maruele. Voy. Melveren.
Marule, II, 195.
Marville (seigneurs de). Voy. Fauque-
mont.
Masalon, II, 410.
Masbourg (Humaine de), 423; II, 272.
Massart (Hubert), observantin, III, vi,
ceci, CCCIII.
Masschereel. Voy. Maxhereit.
Massiche (Béatrix le), II, 273.
Massiers (lignage des), III, ccxxx.
Mastaing (Nord). Seigneurs. Voy. Jau-
che.
Matelar (Gérard de), dievalier, 67; II,
202, 235.
Mathilde, 84, 156, 157; II, 249, 393.
Mathon, II, 300 (tableau, armes), 455;
III, ccxxxi.
Mathon (le vieux) de Hors-Ohâteau, 316;
II, 300.
Mathon (Agnès), 369, 370; II, 300.
Mathon (Ailid I), 214, 472; II, 216, 300,
334; III, 170.
Mathon (Ailid II), 369; II, 300.
Mathon (Baudouin), 472; II, 300.
Mathon (Colin), II, 300.
Mathon (Conrar), II, 300; III, 179.
Mathon (Cunar), échevin de Jupille, 11,
300.
Mathon (Gilles) [dit le Béchut], cheva-
lier, échevin de Liège, 214, 254, 332,
470, 472; II, 300, 360; III, 179, 187.
Mathon (Henri) dit d'Andrimont, II, 455.
Mathon (Ide), abbesse de Vivegnis, 316.
Mathon (Ide), nonne de Robermont, II,
300; III, 179.
Mathon (Isabelle I), II, 300.
Mathon (Isabelle II), 253, 254, 316, 472;
II, 184, 300; III, 179.
Mathon (Jakemar), II, 300.
Mathon (Jean I), 44, 369, 370; II, 232,
276, 300; III, 179.
Mathon (Jean II), 370; II, 300; III,
CCXLV.
Mathon (Juette), 473; II, 300.
Mathon (Mathieu le Prévôt dit) de Hors-
Château, 316; II, 300.
Mathon (N.), religieuse à Herckenrode,
370; II, 300.
Mathon (N. N.), dites les Prévôtés ou les
Mateneresse, 316, 370; II, 300, 377,
479.
Mathon (Nicolas), II, 300.
Mathon (Péronne), II, 300.
Mathonet (Louis), II, 300.
Matrulhar (stuve), à Liège, 280.
Maubeuge (Nord), chapitre noble, III, ce.
— Abbesses. Koy. Fauquemont. — Cha-
noinesses. Voy. Chabot, Ecaussines,
Fexhe, Gavre, Looz,
Maulion (le bascot de), III, cctr.
Mauny (de). II, 295.
Mauny (Corageux de), III, cevi.
Mauny (Isabelle de), II, 443; III, ccxlv.
Mauny (Jean de), III, ccvi.
Maurage (de). Voy. Sausset.
Mauvoisin, sobriquet, III, cexxviii. Voy.
Saint-Vitu.
Maxheir (Thierri) de Velroux, II, 385.
368
TABLE ALPHABÉTIQUE
Maxhereit. Voy. Ile, Schônau.
Maxhereit (Catherine) de Rode, 77; II,
254, 363.
Maxhereit (Godefroid) de Rode, 76; II,
363.
Maxhereit (Jean), sire de Rode ou Wi-
nantsrode, chevalier, châtelain de Fran-
chimont, prévôt de Bouillon, 42, 73,
74, 76, 77, 99; II, 315, 323, 363.
Maxhereit (Jeanne) ide Rode, 77; II, 363.
Maxhereit (Lamtvert) de Rode, chanoine
d'Anvers, 77; II, 363.
Maxhereit (Marie) de Rode, 77, 153; II,
363, 375.
Maxhereit (Watier), II, 437.
Maxhereit (Winand), sire de Rode, che-
valier, prévôt de Maestridht, 77; II,
363.
Maximilien I, empereur, III, 83.
Maynold, serf, III, ccxxxiv.
Meadrange. Voy. Meldert.
MÉAN (de), III, ccxc.
MÉAN (comte de), prince-évêque de Liège,
III, ccxciii.
MÉAN (Hugues de), II, 129.
Meas (hayes del), lieu-dit, III, cdxlv, 134.
Mechtilde, II, 30.
Meeffe (Liège), 72, 427, 428. — Eglise,
II, 129. — Curés. Voy. Metz. — Lom-
barld. Voy. Gavier. — Abbé séculier.
Voy. Saint-Laurent.
Meeffe (Colin de), III, cxcvi.
Meeffe (Guillaume de), curé de 01er-
mont-lez-Walcourt, 345; II, 306.
Meeffe (Henri de), curé de Fleurus, 345;
II, 306.
Meeffe (Marguerite de), 345; II, 306.
Meeffe (Walter de) dit de la Porte, II,
134.
Meensele (Jean de), chevalier. II, 67, 68.
Meerbeek (Brabant). Seigneurie, 81,
Meerhout (Anvers). Seigneur. Voy. We-
SEMAEL.
Meers (de), II, 301 (tableau).
Meers (Agnès de), II, 301.
Meers (Antoine de), 329; II, 301.
Meers (Béatrix [Rigo] de), dame de Wi-
them, 483; II, 62, 301.
Meers (François de), frère mineur, 329;
II, 301.
Meers (Gertrukle de), 220; II, 49, 62, 301.
Meers (Gilles de), chevalier, 76, 219, 220,
313, 465; II, 273, 301, 324.
Meers (Gilles de), 464; II, 145.
Meers (Gilles de) dit de Kemexhe, 220,
221; II, 273.
Meers (GWles de), chanoine de Saint-Jean,
329; II, 301.
Meers (Gosuin de), chanoine de Saint-
Jean, 329; II, 301.
Meers (Guillaume de), 208, 329, 409;
II, 301.
Meers (Jean de), fils de Gilles Rigo, 76,
325; II, 62, 301, 320; III, 190.
Meers (Jean de), fils du précèdent, 329;
II, 301.
Meers (Jean de) dit de Kemexhe, cheva-
lier, 220, 221, 276, 483; II, 206, 273,
301, 324, 432.
Meers (Marguerite de), 254, 329; II, 184,
301.
Meers (Marie de), fille de Gilles Rigo,
313; II, 50, 301, 378.
Meers (Marie de), 254, 329; II, 145, 184,
301.
Meers (N. de) dite de Kemexhe, 409, 465;
II, 279, 333.
Meers (N. N. de), religieuses, 329; II,
301.
MEERSENHOVEN(Limbourg hollandais). Sei-
gneur. Voy. Bergh.
Meeswyck (Limbourg). Seigneurie, 233.
—Seigneurs. Voy. Tongres.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
369
Megret (seigneur Herman), II, 477.
Mehagne, dépendance de Chênée (Liège),
II, 28.
Mehaigne, rivière, 467; III, 136.
Mehedia. Voy. Afrique.
Mein, rivière d'Allemagne, III, 63, 64,
110.
Meixhe (Lieze Ide), II, 495.
Melchior, prénom, III, cclii.
AIeldert-lez-Tirlemont (Brabant), an-
ciennement MeadrangEj Miedrenges,
etc., 397; II, 19, 20, 71; III, ccxxxi. —
Eglise, II, 19. Voy. Lichtenborch.
Meldert (de), III, 34.
Meldert (Christine de), 308.
Meldert (Ermentrude, veuve du seigneur
de), II, 19.
Meldert (Henri de), II, 19. — Messire
Henry de Mieldraige est cité en 1364
(A. E. M. Ordre de Malte, reg. 769).
Meldert (Iwen de), chevalier, 308, 397,
398; II, 19, 376.
Meldert (Jean Hannard de), II, 19.
Meldert (Juette de), 23; II, 322, 347.
Meldert (Libert de), chevalier, 204; II,
347.
Meldert (Libert Ide), écuyer, II, 347.
Meldert (Marguerite de), 398.
Melen (Liège), 298; II, 288, 353. Voy.
BOILEAU, MeLIEN.
Melen (de), 298; II, 86.
Melen (Catherine de), II, 288, 437.
Melen (Catherine de), religieuse au Val-
Benoit, II, 28, 437.
Melen (Fassin Rondeal de), chevalier, II,
288, 437.
Melen (Jean de), [chevalier], plusieurs,
200, 208, 298; II, 28, 29, 235, 288, 437.
Melen (Jean de) dit d'Ardancourt, 299,
359, 360; II, 160, 235, 424.
Melen (Marguerite de) dite d'Ardancourt,
299; 11,233,235.
TOMB 111.
Melen (Marie [Rigo] de), plusieurs, 66,
67, 310; II, 28, 49, 202, 235, 288, 437.
Melen (N. de), 66, 280, 298, 335; II, 179,
202, 235, 351, 372.
Melen (Olivier I de), chevalier, 298; II,
170, 235.
Melen (Olivier II de), éouyer, 66, 298,
335; II, 202, 235; III, cccxv.
Melen (Olivier III de), 66, 205; II, 202,
235, 347, 437.
Melen (Philippe de), chanoine, 208.
Melen (Philpot de), échevin de Villers-
Saint-Siméon et Juprelle, 280.
Melen (Rigaud de), 298, 299, 324, 359;
II, 235, 343, 385.
Melien (cens et chapons à), II, 77. Voy.
MiLLEN.
Meling (Guillaume (de), chevalier, III,
168.
Meling (Libert de), III, 168.
Melun (Hugues de), sire d'Antoing, 207.
Melun (Isabeau de), dame de Viane, 103,
207; II, 169, 426; III, ccxxxvii, 156.
Melveren, dépendance de Saint-Trond
(Limbourg), dit aussi Merwele, 442.
Membruggen (Pierre de), II, 49.
Mengold, ministerialis, II, 126.
Merbes-Sainte-Marie (Hainaut). Seigneu-
rie, 31. Voy. Sconevelde.
Merlemont (Namur). Seigneur. Voy.
Xhendremael.
Merode (de), 72; III, ccxc.
Merode (de) de Rimburg, II, 302 (tableau,
armes).
Merode (Carsil de), II, 302.
Merode (Catherine de), II, 302.
Merode (Chrétien de) dit de Rimburg,
sire de Heyden, 36; II, 302; III, ccxlii.
Merode (Elisabeth de) de Franckenberg,
II, 146.
Merode (Gérard de) dit de Rimburg, che-
valier, sire de Merode, II, 302.
47
370
TABLE ALPHABÉTIQUE
Merode (Guillaume de), II, 224.
Merode (Guillaume de), maïeur de Maes-
tricht, II, 254.
Merode (Henri de), chanoine d'Aix-la-
Chapelle, abbé de Stave»lot-Malmedy,
II, 302.
Merode (Jean II Scheiffart de), chevalier,
80.
Merode (Jean Scheiffart de), sire de Hem-
mersbach, 80.
Merode (Jean de) de Petersheim, cfhe-
valier, III, ccxi.
Merode (Jeanne de), dame de Rimburg,
34, 36; II, 302.
Merode (Marguerite de), 80.
Merode (Marie de), dame de Heyden,
II, 302.
Merode (N. de), II, 302.
Merode (Renard de) de Houffalize, sire
de Frentz, 72.
Merode (Ridiard de), baron de Merode,
sire de Frentz, II, 146, 331.
Merode (Richmodis I et II de), II, 302.
Merode (Werner II Scheiffart de), sire
de Merode en partie et de Hemmers-
bach, avoué de Gusten, II, 302.
Merode (Wemer de), prévôt de Saint-
Géréon à Cologne, II, 302.
Merode (Werner III de), sire de Rim-
burg, châtelain de Dalhem, 34, 36; II,
139, 302, 416, 436.
Merode (Werner IV de), sire de Hey<den,
II, 302.
MeRSCH. Voy. MiLLEN.
Merssenhoven, dépendance de Guygoven
(Limbourg). Seigneurie, 214. — Sei-
gneurs. Voy. Surlet.
Merwede (Hollande). Seigneurie, II, 303.
Merwede (de le), 11, 303 (tableau, armes).
Merwede (Arnold de le), seigneur de
Stein, Limbricht, II, 148, 303.
Merwede (Daniel I de le), II, 303.
Merwede (Daniel II sire de le) et de
Wieldrecht, banneret, conseiller d'Au-
bert de Bavière, comte de Hainaut, II,
303.
Merwede (Daniel III sire de le), cheva-
lier, dykgrave, conseiller d'Aubert de
Bavière, II, 303.
Merwede (Daniel IV sire de le), Stein,
Foelwyck, H, 303.
Merwede (Florent de le), II, 303.
Merwede (Gertrude de le), chanoinesse
de Mons, II, 303.
Merwede (Guillaume de le), chevalier,
ambachtsheer de Muylkerke, 11, 303.
Merwede (Herman de le), II, 303.
Merwede (Jeanne de le), dame de Stein,
Gerdingen, Nieuwstat, II, 254, 303.
Merwede (Marguerite de Je), dame de le
Merwede, Stein, Poelwydc, II, 303.
Merwede (Mathilde de le), II, 303.
Merwele (X. de), 402. Voy. Melveren.
Merxem (Anvers). Seigneurs. Voy. Bau-
TERSEiM, WeSEA'iAEL.
Mesch. Voy. Mexhawe.
Metternich (de), 302.
Metz (Moselle), 163, 419; III, clxviii,
ccLxxiv. — Suffragant. Voy. Cornu. —
Chanoines. Voy. Grâce.
Metz (ide), 411; II, 304 (tableau, armes).
Voy. Surlet.
Metz (Catherine I de), 322, 323; II, 304,
345.
Metz (Catherine II de), 58, 292; 11, 304,
324; 111, 182.
Metz (Colar de). Voy. Metz (Nicolas de).
Metz (Florence, veuve de Jean de), II,
304.
Metz (Florie dite Saive de), béguine, III,
179.
Metz (François de), 322; II, 304.
Metz (Gérard oe), 322; II, 304.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
371
Metz (Gilles I de), hallier, 318, 322, 470;
II, 304, 381; III, 179.
Metz (Gilles II de), 322, 323, 342, 431;
II, 145, 304.
Metz (Gilles III de), mangon, II, 456.
Metz (Hanier de), III, 179.
Metz (Henri de), mangon, II, 456.
Metz (Jacques de), curé de Meeffe, III,
179.
Metz (Jacques de), échevin de Liège,
210; II, 304, 456; III, 130, 180.
Metz (Jacques de), III, 180.
Metz (Jakemote de), II, 304, 456.
Metz (Jean I dit Hanekin de), mangon,
II, 304, 450, 456; III, 179.
Metz (Jean II de), de Hors-Château, 16,
57, 292, 322, 323, 332, 470, 471; II,
304, 398; III, cxxxviii, 179, 180.
Metz (Jean de) de Saint-Servais, III, 179.
Metz (Jean de) fils de Henri, II, 456.
Metz (Juette de), III, 180.
Metz (Julien de), II, 456; III, 180.
Metz (Julien de Hervé dit de), II, 304.
Metz (Miarguerite de), II, 304, 326.
Metz (Marie de), 57, 470; II, 304, 360.
Metz (N. de), 323, 342, 431 ; II, 304, 365.
Metz (N. de), religieuse, 323; II, 304.
Metz (Nicolas I dit Colon de), II, 304.
Metz (Nicolas II de), [vinier], 285, 322;
II, 185, 304; III, 179.
Metz (Nicolas dit Colar de) [dit Blon-
din], II, 304, 456.
Metz (Nicolas dit Colar de), bâtard, II,
304.
Metz (Piroteal de), III, 179.
Metz (Saive de), béguine, 323; II, 304.
Metz (Sibille de), III, 179.
Metz (Wéri ou Werote de), 285; II, 304.
Meunier (le). Voy. Evegnée, Othée.
Meurs (comte de), III, 150.
Meurthe-et-Moselle, département, III,
CCLXXIV.
Meuse, fleuve, 88; II, 39, 431; III, xcv,
cxLvii, 132, 135, 136, 138. Voy. Sur
Meuse.
Mexhawe ou Mesdi, près de Maestricht,
301. Voy. Vax.
Mexhawe (Eustache de), 301 ; II, 235.
Meysenbroeck, manoir dans la seigneurie
de Saint-Pierre-lez-Maestricht, 212.1^0);.
Frai pont.
Mheer, dépendance de FaW et Mheer
(Limbourg). Seigneurs. Voy. Guygoven.
MiANOYE, dépendance d'Anthée (Namur).
Seigneurie, II, 198.
MlBAISE (P.), III, CDXI.
MiDDELAAR (Limbourg hollandais). Baillis.
Voy. Schenck.
MiDDELHEERs, dépendance de Heers(Lim-
bourg). Curés. Voy. Hemricourt.
Mielen-sur-Aelst, III, 20. — Abbaye,
147. — Abbesses. Voy. Clermont. —
Prieures. Voy. Brus, Printhagen, Thys.
— Religieuses. Voy. Brant, Gothem,
Grâce.
Mierlant (Humbert de), 441; II, 328.
Mierlant (Walter de), 441 ; II, 328.
Mierlant (X. de), II, 328.
Mierle (Gosuin de), receveur de l'évêché,
chanoine de Saint-Jean, II, 40.
MiERLO (Brabant septentrional). Sei-
gneurs. Voy. Amstel.
Milendonc (de), 35.
Millen (Limbourg), 65; II, 21, 37, 85,
87, 270, 305, 31 1. — Eglise, dîmes, 66,
112, 113, 211, 332, 456; III, LXiv. Voy.
Bosch, Momsteghen, Polain, Proest.
— Desservants. Voy. Millen.
Millen (de), II, 305 (tableau); III, 41
(armes).
Millen (Agnès ou Nesa de), dame à Mil-
len, II, 305.
Millen (douze de), II, 85.
Millen (Eustache de), II, 305.
372
TABLE ALPHABÉTIQUE
MiLLEN (Guillaume de), chevalier, II, 305.
MiLLEN (Guillaume de), II, 305.
MiLLEN (Guillaume Mersch de), II, 305.
MiLLEN (Herman de), II, 305.
MiLLEN (Jean de Chesteal de), II, 456.
MiLLEN (Jeanne de), II, 305.
MiLLEN (Juette de), II, 305, 347.
MiLLEN (Lambert de), chevalier, II, 305.
MiLLEN (Lambert de), prêtre, II, 305.
MiLLEN (Lambert de), II, 305.
MiLLEN (N. de), 450; II, 214, 305.
MiLLEN (maître Robert de), II, 305.
MiLLEN (Robin de), 450; II, 305.
MiLLEN (Robin de), desservant de la cure
de Millen, II, 305.
MiLLEN (Robin de), doyen de Saint-Ser-
vais à Maestricht, 75; II, 305.
MiLLEN (Thierri Moerken de), II, 305.
MiLLEN (Walter de), II, 305, 456.
MiLMORT (Liège), II, 89; III, 139. Voy.
Braibechon, Marteau.
MiLMORT (Agnès de), II, 81.
MiLMORT (Maroie de), II, 81.
MiLMORT (Masset de), 462; II, 81, 412.
MiLMORT (Oude de), III, 178.
MiLMORT (Radou de), 418.
MiLMORT (Roger de), III, 195.
MiLMORT (Stassinet de), 296.
MiLOT. Voy. Velroux.
Mines de plomb et d'argent, 267.
Ministeriales, familia, III, xcix, cxxv et
suivantes. Voy. Liège.
Mirabelli (Simon de), seigneur de Beve-
ren, Halen, Perwez, 326; II, 320.
MiRBACH (de), 302.
MiRWART (Luxembourg). Le seigneur, 201 ;
III, 151. — Châtelain. Voy. Fléron,
Waha.
MiRWART (Henri de), II, 134.
MiRWART (Marie de), II, 419.
MiRWART (Thierri de), chevalier, II, 419.
Mission, prénom, nom, III, xvii.
Mission (Catherine de), dite aussi Dimis-
sion, Domition, 252, 253; II, 89, 183;
III, XXI.
Mission (Françoise de), 290; II, 246; III,
XIV, XVII, XXII.
Mission (Guillaume de), vinier, 252, 290.
Mission (Henri de), III, xxii. Voy. Fau-
con.
Mission (Jean de), 290.
Mission (Jean de Flémalle dit de), dra-
pier, 290; III, 197.
Mission (Pierre de), 290; III, xvii, 198.
Modave (de), 181; II, 306 (tableau, ar-
mes), 392; III, x.
Modave (Agnès de), béguine, III, 180.
Modave (AHid de), II, 306.
Modave (Anseal de), 394; II, 306.
Modave (Arnold de), II, 18, 306.
Modave (Catherine de), 345, 394; II, 306,
349.
Modave (Colart de), II, 306.
Modave (Conrard-Waldor de), II, 306.
Modave (Gérard seigneur de), II, 306.
Modave (Gilles de), 345; II, 18, 306.
Modave (Gertrude de), béguine, III, 180.
Modave (Godefroid seigneur de), 151,
446; II, 265, 306.
Modave (Guillaume de), II, 18, 306.
Modave (Guillaume de), chanoine de
Sainte-Croix, II, 306.
Modave (Henri de), II, 18, 306.
Modave (Isabeau de), III, 180.
Modave (Jean I de) [dit le Moine], 345;
II, 18, 306, 376.
Modave (Jean II de), II, 306.
Modave (Jean III de), 345; II, 306.
Modave (Jean de), frère du chevalier Re-
nier de Visé, châtelain de Dalhem,
maire de Hombourg, II, 33, 42, 216,
306, 435, 436. Voy. ci-après Visé (Re-
nier de).
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
373
MODAVE <Jean Hustin seigneur de), II,
380; III, 180.
MoDAVE (Jean Waidor seigneur de), II,
306; III, 180.
MoDAVE (Louis de), 345; II, 306.
MoDAVE (Mahaut de), II, 306.
MoDAVE (Marguerite de), II, 306.
MoDAVE (Pierre de), 345; II, 306.
MoDAVE (Rausin de), II, 18, 306.
MoDAVE (Thomas de), II, 18, 306.
MoDAVE (Walter I de), chevalier, 179; II,
18, 306, 392; III, 180.
MoDAVE (Walter II [châtelain de], II, 18,
306.
MoDAVE (Walter III dit Wautier Waidor
de), seigneur de Reppe, chevalier, II,
151, 306.
MoDAVE (Walter IV de) dit de Héron, II,
306.
MoDAVE (Walter V, seigneur de), cheva-
lier, 413, 415; II, 153, 306.
MoDAVE (Walter VI de), bourgmestre de
Huy, II, 306.
MoELKEN (Servais van), II, 311.
MoER (Jean) de Visé, éohevin de Visé,
II, 435.
MOERKERKE (Flandre occidentale). Sei-
gneur. Voy. Praat.
MOERKEN (Thierri) de Millen, II, 305.
MoESTORF, seigneurie, 36.
MoGES, domaine sous le territoire de Ro-
theux Rimière (Liège), 53, 54.
MoGEs(de), II, 307 (tableau, armes). Voy.
Sechfawe.
MoGES (Guillaume de) dit de Sechfawe,
53, 116; II, 307.
MoGES (Ide de), 54; II, 307.
MoGES (Jean de), 54; II, 307.
MoGES (Libert de) dit de Secfhfawe, 12,
16, 53, 90, 116; II, 299, 307, 326, 398.
MoGES (Louis de) dit de Sechfawe, 53,
54, 116, 268; II, 307, 343.
MoGES (N. de), 54; II, 307.
MoGES (Rasse de) dit de Sechfawe, 53,
90, 91, 116; II, 299, 307, 326.
MoGES (Rassekin de), 54; II, 307.
MoGES (Walter de), 16, 54, 265, 266;
II, 307, 398.
MOHA (Liège), 21, 113, 253, 432; II, 183,
256. — Domaine, château, 51, 126, 128
(armes), 269; II, 237, 277, 403; III,
XLV, CXXIII, CLIX, CLXXXIV, 145, 154,
155, 182, 193. — Comtes, 403. Voy. Al-
bert, Hugues. — Châtellenie, 269; II,
277. — Châtelains, II, 86. Voy. Bol-
LAND, Fanson, Gérard, Hosden, Lar-
DENOis. — Baillis. Voy. Beaufort,
BOLLAND, ChaNTEMERLE, CrOCKEVIAL,
Graweteal, Malaise, Warnant.
MoHA (de). Voy. Lardenois.
MoHA (Amelot de), 268; II, 327.
Moha (Arnotte frère de Libelhon le ser-
jant de), II, 74.
Moha (Bauidouin de), 268; II, 327.
Moha (Fréry de), 268; II, 327.
Moha (Givar de), II, 413.
Moha (Julienne de), 268; II, 327.
Moha (Ottelet de), bâtard, II, 489.
Moha (Warnechon de), 268; II, 327.
MoHY (Remacle), curé de Huccorgne, III,
ccxci.
MoiLHET (les) [d'Alleur], III, 40.
iMoiNE (le). Voy. Chênée, Crisnée, Mo-
DAVE, ROSMEL.
Moine (Henri le), échevin de Liège, 316,
426.
Moine (Ide le) ou Mostarde, 427.
MoiNERESSE (Maron li), 316.
MoiNiL, dépendance de Maizeret (Namur).
Seigneurie, 184,
MOKINES. Voy. MULKEN.
MoLEMBAix (Hainaut). Seigneurs, III,
CLXXXIV. — Cure, 193.
MoLEMBAix (Agnès de), 20, 134; M, 354.
374
TABLE ALPHABÉTIQUE
MoLEMBAix (Arnoul de), seigneur de Lins-
meau, 20, 31, 134; III, 155.
MoLEMBAix (Jean de), sire de Linsmeau,
Chevalier, 20; II, 191.
MOLEMBAIX (Marie de), 20, 30; II, 186.
MoLHAiN, dépendance de Vireux-Molhain
(Ardennes). Chanoines. Voy. Lontzen,
POUILLON.
MoLiN (Jean del), chevalier, 144; II, 147.
MoLiN (Jean del), 144; III, 164.
MoLiN (Marguerite del), religieuse à Fo-
irest, 144; III, 164.
MoLiN (Wautier del), 144; III, 164.
MoLLiNs, dépendance d'Ans (Liège), II,
78; III, 133.
MoLLiNVAUX, lieu-dit, III, 134.
MoMALLE (Liège), 171; II, 12. — Sei-
gneurie, avouerie, 10, 29, 215; II, 486,
487. — Seigneurs et avoués, 70. Voy.
Brunkien, Corswarem, Donmartin,
Warfusée. — Patronat de l'église, dî-
mes, 168; II, 3, 5, 457, 487.
MoMALLE (de), III, ccLxix. Voy. Corswa-
rem, QuARTEAL, Warfusée.
MoMALLE (Agnès de), II, 374.
MoMALLE (Arnold de), II, 429.
MoMALLE (Godefroid de), II, 429.
MoMALLE (Jean de), maître de Bans, con-
vers du Val-Notre-Dame, II, 488.
MoMALLE (Lambert de), chevalier, II, 482.
MoMALLE (Mahau dame de). Mahau est ici
une mauvaise lecture pour Isabeau
(Chabot).
MoMALLE (Piron dit Pironet de), II, 491.
Mo.MALLE (Renard de), sire de Bergilers,
II, 380.
MoMALLE (Thierri de), seigneur de Rid-
derherck, II, 226.
MoMALLE (Thomas de), II, 429.
MoMALLE (Walter de), clerc de Liège, II,
429.
MoMALLE (Walter de), bâtard de Walter
de Warfusée, avoué de Momalle, II,
397.
MOMAiDY (Louis fils), 119. — Louis de
Monmayde, était, en 1376, chanoine de
Saint-Martin (Collégiale Saint-Martin,
charte n" 270).
MoMBEEK, seigneurie près de Hasselt,
332.
MoMBEEK (Guillaume, Jean, Mathias et
Mathilde de), 332.
MoMELETTE,dépendance de Momalle (Liè-
ge). Village, seigneurie, avouerie, 7,
10, 12, 152, 447; II, 11, 12, 265, 486,
487. Voy. Donmartin, Warfusée.
MoMELETTE (de). Voy. Frankar, Malme-
sier, Warfusée.
MoMELETTE (Frsndcar de), 353; II, 374.
MoMELETTE (N. de), 353.
MOMELETTE (Pakcaz de), 356; II, 391.
MOMELETTE (Thierri de), II, 132.
MoMELETTE (X. de), 353.
MoMSTEGHEN (de), 450; II, 305; III, cclx,
41.
MoMSTEGHEN (Adoulc de) de Millen, II,
456.
MOMSTEGHEN (Agnès de), chanoinesse de
Munsterbilsen, 276; II, 328.
MoMSTEGHEN (Agnès de), béguine au bé-
guinage de Saint-Michel à Huy-Petite,
11, 328, 464.
MOMSTEGHEN (Alexandre de), chanoine de
Fosses, 276; II, 328.
MOMSTEGHEN (Catherine de) dite de Pas
de Wonck, écolière au Val-Benoît, 277,
427; II, 189, 328, 464.
MoMSTEGHEN (Gérard de) dit de Pas de
Wonck, chanoine de Saint-Barthélémi,
II, 328, 464.
MoMSTEGHEN (d"* GJle de) de Milen, II,
456.
MOMSTEGHEN (Guillaume de) de Millen,
203, 276, 450; II, 305, 328.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES
375
MoMSTEGHEN (Guillaume de), candidat à
une prébende de Saint-Paul, chanoine
des Saints-Apôtres à Cologne, II, 464.
MoMSTEGHEN (Guillaume de), chanoine
de Notre-Dame à Maestricht, puis cha-
noine de Saint-Servais, 276; II, 328.
MoMSTEGHEN (Humbert de) dit de Pas de
Wonck, secrétaire des lignages, chro-
niqueur, secrétaire des éohevins de
Liège, 203, 276, 281, 322, 427; II, 63,
179, 284, 328, 464.
MoMSTEGHEN (Jean de), chanoine de Nas-
sogne, 276; II, 328, 464.
MOMSTEGHEN (Jeanne de) dite de Pas de
Wonck, II, 328.
MOMSTEGHEN (Lambert de) de Milien, H,
305.
MoMSTEGHEN (Marguerite de) dite de Pas
de Wonck, II, 328.
MoMSTEGHEN (Wauthier de) dit de Pas
de Wonck, II, 328, 464.
Monceau, près de Dave, 18.
MôNCH (Johan den) van den Velde, II,
363.
Monclin. Voy. Lexhy.
Monde (Jeanne de), 361.
Mondersdorf (Baudouin I de), cheva-
lier, seigneur de Montjarldin, châtelain
de Waremme et de Sprimont, 66, 137,
220, 255, 489; II, 85,267, 444.
Mondersdorp (Baudouin II de), cheva-
lier, seigneur de Montjiardin, de Die-
penbeek et Wenauen, 138; II, 267.
Mondersdorp (Gerlache de), sire de
Montjardin, châtelain de Waremme,
chevalier, 21, 137, 489; II, 267, 444;
III, ccxLV (où on a imprimé par erreur
Gérard).
Mondersdorp (Gerlache de), fils, II, 444.
Mondersdorp (Isabelle de) de Montjar-
din, 21, 138; II, 163, 191,267.
Mondersdorp (Lysa de), II, 267.
Mondersdorp (Wynric de), chevalier, II,
267.
Monestan (Isabeau de), 187; II, 158, 423.
MoNMAYDE (de). Voy. Momaidy.
Monnayeur (le). Voy. Herstal.
MONS (Hainaut), II, 420; III, lxiii, lxvii,
LXVin, CLXXII, cxcvi, ccxiii, ccxiv. —
Tournois, II, 140, 152, 318, 436; III,
CLXxviii-CLXXX. — Pairs du château,
III, ccix. — (Dhâteilains. Voy. Enghien.
— Otages, II, 154, 287. — Chapitre de
Sainte-Waudru, III, cviii, ce, cciv. —
Chanoinesses. Voy. Bolland, Ecaus-
siNNES, Gavre, Hainin, Hemricourt,
Marche, Merwede, Quaregnon. —
Voy. aussi Gislebert.
MoNs lez-Crotteux (Liège), II, 332. Voy.
Boileau, Roufar.
MoNS (Hellin de), III, 167.
MONS (Hugues de), II, 13; III, 23.
MoNS (Ide de), III, 167.
MoNs (Radou de), chevalier, 351, 357; II,
385.
MoNs (Radou de), 357; II, 385.
MoNS (Warnier de), II, 181.
MoNS lez-Gramptines (Goffin de), 48,
295; II, 253.
MoNs lez-Gramptines (Jean de), 48, 295;
II, 137.
MoNs lez-Gramptines (N. de), 48.
Mont (Antoine, Giloteal et Litoert del),
d'Othée, II, 21.
Mont (Basilic de) de Fexhe, chanoinesse
de Moustier-sur-Sambre, II, 434.
Mont (Jean de) de Fexhe, II, 434.
Mont (Marie de) de Fexhe, II, 373, 434.
Mont (le grand Libert de) de Fexhe, II,
448.
Mont (Renwar de) de Fexhe, II, 434.
MoNTAiGLE, dépendance de Falaen (Na-
mur). Châtelain. Voy. Libines.
MoNTAiGU (comtes de), III, cv. Voy. Be-
376
TABLE ALPHABÉTIQUE
HOGNE, GODEFROID, LaMBERT, ROCHE-
FORT, WaICOURT.
Montcornet-en-Thiérasche (Aisne), 430.
— Seigneur, clxxxiii. Voy. Bucy. —
Voy. Sausset.
Monte (Olivier de), II, 19, 20.
MoNTEGNÉE (Liège), 93, 451 ; III, CLXXXVi,
ccLxx. Voy. Athin, Foymen, Maillard.
MoNTEGNÉE (Antoine de Petit-), II, 222.
MoNTEGNÉE (Guillaume de), échevin de
Tilleur, 191.
MoNTEGNÉE (N. de), 191.
MONTEGNÉE (Renewar de) dit du Pont-
d'Avroy, bourgmestre de Liège, 267;
II, 431, 432.
MONTEGNÉE (Thierri Renewar de), 219;
II, 388.
Montenaeken (Limbourg), dit aussi Mon-
tengnis, 214, 337, 338; II, 32, 48, 130,
245, 259; III, ccxxxi. — Paix, 345,
347, 363. — Châtellenie, 23, 24. —
Qiâtelains. Voy. Arckel, Binderveld,
Montenaeken, Othée. — Maïeurs.
Voy. CoRTHYs, Marck. — Voy. La-
DOENS.
Montenaeken (de), II, 308 (tableau, ar-
mes), 480.
Montenaeken (Amulf, châtelain de), II,
309.
Montenaeken (Baudouin Boileau dit de),
chanoine de Saint-Servais à Maestricht
et de Nassogne, chanoine et chantre de
Saint-Lambert, seigneur d'Oleye et
Grand-Axhe, 337, 359; II, 160, 480,
481.
Montenaeken (Baudouin de), chanoine
de Saint-Pierre, II, 481.
Montenaeken (Baudouin de), scelleur de
Liège, II, 481.
Montenaeken (Catherine de), II, 308,
309.
Montenaeken (Catherine de), bâtarde,
337; II, 313.
Montenaeken (Cunégonde de), 25; II,
226, 308.
Montenaeken (Giselbert de), II, 481.
Montenaeken (Godefroid de), sire de
Grasen, 24, 25, 487; II, 308.
Montenaeken (Guillaume L châtelain de),
396; II, 308,309.
Montenaeken (Guillaume II, châtelain
de), seigneur de Binderveld et de Gra-
sen, II, 308.
Montenaeken (Guillaume III, châtelain
de), seigneur de Binderveld et de Gra-
sen, chevallier, 19, 24, 399; II, 65, 191,
308, 481; III, LXV.
Montenaeken (Guillaume IV de), II, 308.
Montenaeken (Henri de), II, 308, 309.
Montenaeken (Jean I, châtelain de), die-
valier, maréchal de l'évêché, 398; II,
308,309; 111,22.
Montenaeken (Jean II de), chevalier, II,
308.
Montenaeken (Jean 111, châtelain de),
chevalier, II, 308, 309; III, 180.
Montenaeken (Jean IV, châtelain de),
sire de Binderveld, maïeur de Louvain,
chevalier, 24, 73; II, 308, 315.
Montenaeken (Jean de). II, 49.
Montenaeken (Jean fils de Robekin, che-
valier de), II, 309.
Montenaeken (N. de). H, 73.
Montenaeken (N. de), religieuse d'Orien-
ten, 25; II, 308.
Montenaeken (Radulphe de), chanoine
de Saint-Lambert, II, 419.
Montenaeken (Renier de), chevalier, II,
309.
Montenaeken (Robekin, chevalier de),
II, 309.
Montengni deleis Herans (Huwenias fils
monsaingneur Baduin de), II, 309. —
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
377
Alontigni lez-Herans est cité en 1324
{Val des Ecoliers, cartulaire). — Mon-
tegni ou Montigni figure le 5 mai 1374,
parmi les lieux relevant de la cour de
Wanze-Moha {Collégiale de Huy, char-
trier), et en 1351 comme localité voi-
sine de Waret-l'Evêque {Abbaye de
Neufmoustier, chartrier).
MoNTFERRANT, ancien Château disparu
sur la limite entre Heers et Opheers,
396; III, Lxxxiii, 193.
MONTFERRANT (de), 399; III, XLIII, LXIX,
32. Voy. Oreye.
MONTFERRANT (Abraham de), II, 224.
MoNTFERRANT (Adam de), sire id'Oreye,
chevalier, 388; II, 319.
MONTFERRANT (Arnold de), 388; II, 319.
MONTFERRANT (Ohristine de), II, 308, 309.
MONTFERRANT (Ermentrude de), 377; II,
266.
MONTFERRANT (Guilaume I de), chevalier,
388, 396; II, 319.
MONTFERRANT (Guillaume II de), sire
d'Oreye et de Rummen, Chevalier, 325,
389; II, 30, 319.
MONTFERRANT (Henri de), 358.
MONTFERRANT (Isabelle de), 358.
MONTFERRANT (Iwan de) [chevalier], 377,
388, 396-398, 404, 428, 473; II, 300.
MONTFERRANT (N. N. de), 396-398, 404,
428; II, 141, 221, 255, 256, 492; III,
2,14.
MONTFERRANT (Ulric de), chevalier, 396;
II, 319.
MONTFERRANT (X. Idc), II, 319.
MoNTFORT-suR-OuRTHE, lez Poulseur (Liè-
ge). Seigneurs. Voy. Alfteren.
MoNTFORT (Limbourg hoWandais). Dros-
sard, 165; III, lxxxiii.
MoNTFORT (Ode de), II, 224.
Montgommery (Calvados). Seigneur. Voy.
Harcourt.
Tome 111.
MoNTiGNY (Bastien de), II, 490.
MoNTiGNY (Jean de), III, cix.
Montjoie-en-l'Eiffel (Prusse). Seigneu-
rie, forteresse, 82, 83, 160, 161, 163,
164; II, 310; III, lxxxiii. — Seigneurs,
III, XVIII. Voy. Fauque.mont, Schônau,
SCHONVORST.
MoNTjoiE (Berthe de), II, 196.
MoNTjoiE (Gobert de), III, clx.
MoNTjoiE (Waleran de), II, 196; III, cxiii.
Mont lez - Sombreffe, dépendance de
Sombreffc (Namur). Dîmes, 487.
Montpellier (France). Université, III,
cxcvi.
MoNTROYAL (de), de Huy, III, 21, 40, 47.
Concernant Clément l'Artisien et les
de Montroyal, voy. Abbaye de Neuf-
moustier, charte du 14 mai 1328.
MoNTROYAL (Gilchon de), bourgmestre de
Huy, II, 79.
Mont-Saint-André (Brabant), II, 454.
Mont-Saint-Hadelin, dépendance d'Olne
(Liège). Seigneur. Voy. Fléron.
Mont-Sainte-Aldegonde (Hainaut). Sei-
gneurs. Voy. Hemricourt, Marnix.
MoNTUREUX (de), 35.
MoNTzÉE (Blanche de la), 206, 424; II,
169, 344.
MoNTZÉE (Henri de la), seigneur d'Enhet,
bailli du Condroz, 364; II, 172, 369.
MONTZÉE (Henri de la), prieur de Cons,
de Pry, puis abbé de Saint-Hubert, 179,
180.
MoNTZÉE (Jean Rausse de la), haut voué
Ide Furfooz et seigneur de Hour, II,
369.
MoNTZÉE (Jean de la) [de Saint-Servais],
213, 470; II, 86.
MoNTZÉE (Li'bert de la), 364; II, 477.
MoNTZÉE (Malassireit de la), 206, 424;
II, 344.
MONTZÉE (N. de la), 213, 470; II, 360.
48
378
TABLE ALPHABÉTIQUE
MoNTZEN (Liège). Ohàteau de Trevers-
dorp, 67.
MoPERTiNGEN (LiiTi'bourg), 113. — Sei-
gneurie, 113. — Seigneurs. Vo)'. Bosch.
— Dîme, 1 14. — Voy. Marteau.
MOPERTINGEN (de), 65, 113 (armes); II,
424.
MOPERTINGEN (Adam de), chevalier, 113,
114.
MOPERTINGEN (Adam de), seigneur de Si-
chen, 114.
MOPERTINGEN (Aleyde de), 1 14.
MOPERTINGEN (Jacques de), 114.
MOPERTINGEN (N. de), 113; II, 299.
MOPERTINGEN (Thierri de). 113.
MoRADE (Catherine délie), II, 399.
MoRADE (Marie de le), II, 325.
MoREA (Colar) de Bierset, curé de Ho-
deige, 354; 11, 388.
MoREAL OU Moreau. Voy. Horion.
MoREAL (Marie fille de Jean) de Jodoi-
gne, 338.
MoREAL (Antoine), II, 491, 492.
MoREAS (Colar) de Velroux, 179, 351, 353-
355; II, 385, 388, 392.
MoREAU (Libert) de Hallet, 106; II, 149.
MoREAU DE Dave, nom d'un cheval, III,
41. 42.
MORIAL DE RiXENSART, II, 76.
MoRESNET (Liège), jadis Mormany, Mor-
mesnet, Moyrmensneyt, etc., 302; III,
XXXV, 159. Voy. Skeppeleren.
MoRESNET (Arnold de), 302; III, 159.
MoRESNET (Caris de), III, 159.
MORESNET (Disier de), 302.
MoRiALMÉ (Namur). Seigneurie, château,
seigneurs, III, 146, 149, 151.
MORIALMÉ (de), III, CXI, CCLVII.
MoRiALMÉ (Godescalc de), II, 130; 111, ex.
MoRiALMÉ (Jacques de), III, ccxi.
MoRiALMÉ (Walter de), II, 130.
MoRiNVAL (Morealval), lieu-dit lez-Liège,
III, 196.
Mormany, Mormesnet, Morsmanil. Voy.
MORESNET.
MoRTAiN (France). Comté, III, lxxviii.
Mortier (Liège). Avoués. Voy. Bombaye,
Dalem, Xherveal.
Mortier (de), 243.
Mortier (Nicolas dievalier de). II, 496.
Mostarde (Gérard), 426.
Mostarde (Ide le Moine ou), 426; II, 189.
Mostarde (Jean), fondateur d'un h&pital,
426, 427.
Mostier (Jean de), II, 181.
MoTA (Evoque de). Voy. Daniel.
Motet (Fastré) de Laminne, II, 63, 290,
451.
Motet (Guillaume) de Laminne, II, 63,
451.
Motet (Jacques), changeur, 358.
Motet (N.), 358.
Motte (fief de la) à Dilsen, 333.
Motte (Gilbert délie), II, 383.
Motte (Godefroid délie) de Huppaye,
III, LXX.
Motte (Isabelle délie). II, 383.
Motte (Jean délie), II, 78.
Motte (Jean dit Tristan de la), III,ccxxix.
Motte (Rigaud délie), II, 383.
Motte (de la) ou van der Motten. Voy.
HORPMAEL.
Motten (Radou van der), II, 261.
MouFFRiN, dépendance i-de Natoye (Na-
mur). Seigneurie, forteresse, 31, 140.
— Seigneurs. Voy. Corswarem, Ore-
deal.
MouFFRiN (Agnès de), 140.
MouFFRiN (Jean de), 141 ; II, 238.
MouHiN, dépendance de Waremme, 363,
384; III, 47, 48, 137.
MoUHiN (de), II, 309 (tableau, armes);
m, 24, 47, 48.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
37!*
MouHiN (Aelis de), 385; 11, 309.
MOUHIN (Amel de), plusieurs, 38, 46, 363,
383, 384; II, 266, 309, 397; 111, 18, 180.
MouHiN (Arnold de), III, 180.
MouHiN (Baudouin Ue), II, 309.
MouHiN (Gérard de), chevalier, !I, 309.
MouHiN (Gérard de), II, 309.
MouHiN (Hubert de), II, 161.
MoUHiN (Jean de), 363, 384; II, 309, 335;
III, 18, 180.
MouHiN (Marie de), 363; 11, 335.
MouHiN (Marie de), écolière à la Paix-
Dieu, II, 309.
MouHiN (Renard de), 363.
MouHiN (Rigaud de), plusieurs, 278, 363,
384, 385; II, 282, 309; III, 18.
MouHiN (Walter de), 385; II, 309.
MouHiN (X. de), 217; II, 270.
MOUHOIE. Voy. GOFFIN.
MouLAND (Liège), 278. — Seigneurs. Ko}».
Navagne.
MouLAND (Godefroid de) ou Moylant,
485; II, 178.
MouLAND (Isabelle de) ou Moylant, 348;
II, 258, 442.
MouLAND, MuLANT (Philippe de), III, 160.
MouLHES (les) [d'Alleur], 475.
Moulin (Sausset du), III, ccxxix.
MouLLE (de). Voy. Boncourt.
Moustier-sur-Sambre (Namur). Abbaye,
206, 434. — Chanoinesses. Voy. Fexhe,
GiLAR, GooR, Mont, Warfusée.
Moustier (Henri de), chambellan des
échevins de Liège, III, 130.
Moustier (Jacques de), frère mineur,
II, 6.
Moustier (Jean de), III, lxvii.
Moustier (Walter de), clerc des échevins
de Liège, III, cdxlvi.
Mouton (Colet de), 283.
Mouton (N. de), 283; II, 205.
Moxhe (Liège), II, 73. Voy. Hanozet.
MoxHE (Denise Crochon de), II, 446.
Mo.xhe (Gilles chevalier de), III, ccxliii.
MoxHE (Gontier de), III, ccxuii.
Moxhe (Jean Crochon de), II, 440. Voy.
■ Crochon.
MoxHE (Martin de), de Huy, III, 193.
MoxHONRUE (Falot, Gilles et Walter de),
II, 388.
Moylant, château et terre au duché de
Clèves, 278, 419.
Moylant (propriété dite de), en Vingnis,
II, 456.
Moylant (de), II, 310 (tableau, armes).
Voy. Eyghre.
Moylant (Adam de), chanoine de Saint-
Denis, II, 456.
Moylant (Adam de), seigneur de Jehan-
ster, Rocour, II, 278, 310.
Moylant (Catherine de), II, 310.
Moylant (Godefroid de) ou Mouland,
485; II, 178.
Moylant (Helmic ou Helmien de), cha-
noine de Saint-Paul, chanoine de Saint-
Lambert, prévôt de Saint- Barthélemi,
célerier de Liège, II, 310, 456; III,
XIX.
Moylant (Helmic ou Helmien de), II,
310, 456.
Moylant (Helwy de), II, 278, 310, 423.
Moylant (Henri de), II, 310.
Moylant (Isabelle de), ou Mouland, 348;
II, 258, 442.
Moylant (Jacques de), seigneur de Moy-
lant, archidiacre de Liège, 419; II, 310;
III, CCLI.
Moylant (Jacques de), éohevin de Liège,
II, 310; III, 130.
Moylant (Marguerite ou Mette de), bâ-
tarde, 419; 11,310.
Moylant (N. de), II, 278.
Moylant (Thierri I de), huissier de l'évê-
que, échevin de Liège, II, 310.
380
TABLE ALPHABÉTIQUE
MoYLANT (Thierri II de), seigneur de Je-
hanster, II, 310.
MoYLANT (Thierri 111 de), chevalier, sei-
gneur de Jehanster, échevin de Liège,
châtelain de Franchimont, bourgmestre
de Liège, 278; II, 178, 310.
MovLANT (Thierri IV de), seigneur de
Jehanster, Rocour, II, 220, 278, 310,
456.
MOYLENARCK. Voy. MULLENARCK.
MOYNE, MOYNERESSE (li), III. CCXXXI.
MOYRSMENSNEYT. Voy. MORESNET.
MozET (Namur). Seigneurs. Voy. Boseal.
MucHU (Jacques dit) de Verlaine, II, 33.
MULANT. Voy. MOULAND, MOYLANT.
MuLKEN OU Mokines, dépendance de Ton-
gres (Limbourg), 89, 381; II, 311; III,
CCXXXI. — Seigneurie, 203. — Sei-
gneurs. Voy. GOLART, Proest.
MuLKEN (la dame de) ou Mokines, 405,
406, 438; II, 141. Voy. aussi Proest
(AUid).
MuLKEN (la cour de), à Vechmael, 405.
MuLKEN (de), 65; II, 31 1 (tableau, armes),
456.
MuLKEN (Catherine de), II, 236, 311.
MuLKEN (Daniel de), chevalier, III, 180.
MuLKEN (Gilles de), chevalier (deux), 89,
381; II, 30, 311; III, 180.
MuLKEN (Godefroid de), chevalier, 381;
II, 311.
MuLKEN (GuiWaume de), II, 430.
MuLKEN (Isabelle de), II, 311.
MuLKEN (N. N. de), 381 ; II, 259, 311.
MUllenaRCk, diâteau sous la commune
de Pier, régence d'Aix-la-Chapelle,
302.
Mûllenarck (de), 302 (armes) ; III, xxxv.
MULLENARCK (Louis de), III, XLI.
Mullenarck (Ode de), II, 236.
MULREPAS, III, LXI, 7, 159.
MULREPAS (Albert dit Kincken), II, 268.
MuLREPAS (Barthélemi), chevalier, éche-
vin de Liège, 129; II, 50; III, lxii.
MULREPAS (Guillaume), II, 268.
MuLREPAs (Henri), chevalier, drossard ou
sénécihal du dudié de Limbourg, II,
268.
MULREPAS (Henri) [dit Tonnenrover],
II, 268.
MULREPAS (Jean), II, 268.
MULREPAS (Wilhelmine), dame de Rim-
burg, II, 302.
MuNCKHOF (domaine de), à Hex, 405.
MUNEMUNTE, localité, III, CXXXI.
Munster (Prusse), III, vu. — Evêques.
Voy. Wevelinchoven. — Doyens. Voy.
Henri.
Munsterbilsen (Limbourg), 111, 137. —
Abbaye, II, 481. — Abbesses, 40. Voy.
Brouck, Fauquemont, Petersheim,
SuRLET, Waldeck. — Chanoincsses.
Voy. Chapelle, Gomsée, Hognoul,
JULÉMONT, MOMSTEGHEN, PRINTE.
MuREAL (Elotte de), II, 472.
Murs (Jean de), père et fils, de Herck
Saint-Lambert, II. 376.
MusiN. Voy. AlouHiN.
MussAiN, dépendance de Saintes (Brà-
bant). Seigneurs. Voy. Gavre.
MuwEAL (Baudouin Dachou fils le), III,
185.
Muylkerke (Brabant septentrional). Am-
bachtsheer. Voy. Merwede.
My (Gilkin de), 54, 91; II, 307.
Mynninc, échevin de Louvain, II, 71.
Myrlar (Meohtilde de), 169.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
381
N
Namèche (Henri de), éohevin de Namur,
466. Voy. CoMMOGNES.
Namur, comté, 60, 105, 184, 303, 347;
III, CIX, CXII, CXIV, CXV, CLIV, ccxxxv,
62, 149. — Comtes, 92, 104, 117,
123, 144, 191, 294, 295, 347, 365,
389; II, 61, 79, 80, 173, 278, 324, 392,
416, 423; III, xv, cv, cxxi, cxxxiv,
CLxxxv, ccxL, 146, 148, 149, 151. Voy.
Albert, Ermesinde, Guillaume, Guy,
Henri, Jean. — Marédiaux, III, cxlvi,
CLVii. Voy. Atrive. — Sénéchaux, III,
cxLii, CLVII. Voy. Atrive, Champion. —
Huissiers, III, cxlvi. — Pairs.V^oy. Atri-
ve.— Châtelains.Koy.CoMMOGNES, Sma-
le. — Baillis. Voy. Bioul, Blehen, Bol-
LAND, Boseal, Corswarem, Dave, Jup-
pleu. — Valets. Voy. Smale. — Ville,
104, 181, 296; II, 83; III, clxxxiv,
CCXL. — Maïeurs. Voy. Beaufort. —
Bahevins, III, 74. Voy. Commognes,
Louvignies, Namèche, Spiroul. —
Bourgeois, habitants. Voy. Barbesalée,
Bonnant, Colle, Louvignies, Pont,
Smale, Spiroul, Surice. — La riche
dame, 412; II, 153, 344, 422. — Cha-
noines de Saint-Aubin. Voy. Borland,
Elzée. — Chanoines de Notre-Dame,
II, 423. Voy. Fexhe, Lardier, Surlet.
Namur (Adelon de), III, cv. Voy. Frédé-
ric.
Namur (Guillaume de), II, 125.
Namur (Isabelle de), dudiesse de Bavière,
292; II, 324.
Namur (Jean de), 207.
Namur (Jean bâtard de), chevalier, II,
370.
Namur (Jean de) dit de Soiron, II, 370.
Namur (Louis de), 54, 186, 335; III, lxvii.
Namur (Robert de), dievalier banneret,
sire de Renaix et de Beaufort-sur-Meu-
se, 92, 185, 207, 228, 269, 338, 359,
390, 466; III, ccxxxvii.
Nandrin (Liège), 265; II, 327, 413, 429.
— Seigneurie, château, 112; II, 413;
III, CLXXXVi. — Moulin banal, 33. —
Seigneurs. Voy. Corswarem.
Nandrin (de). Voy. Corswarem, Vaux.
Nandrin (Henri de), II, 385.
Nandrin (Jean de), seigneur de Velroux
et de Plainevaux, II, 254, 365; III, xxiii.
Nandrin (Marie de), II, 254; III, xxiii.
Naninne (Namur), 18.
Naninne (de), 184.
Naninne (Fastré de), chevalier, 64.
Naples (Italie), IIÎ, cclxxvii. Rois. Voy.
Charles.
Nassau (comte de). Voy. Jean.
Nassau (Gérard de), archidiacre de Liè-
ge, II, 134; III, xcvii.
Nassogne (Luxembourg). Chapitre de
Saint-Monon. Prévôt. Voy. Straile. —
Chanoines. Voy. Momsteghen, Monte-
naeken.
Natove (Namur). Seigneurie, 29.
Navagne (de), 155 (armes); II, 409; 111,
30 (armes), 31.
Navagne (Godefrord de), cheYalier, 213.
Navagne (Grys de), seigneur de Mouland,
213; II, 216.
Navagne (Jean dit Ryssack de), II, 259.
Navagne (N.de), 213; II, 216, 460 (erreur
pour Nivelle).
Navagne (Renier le Canone de), cheva-
lier, 213, 214, 381, 382; II, 82, 216,
217, 259, 326.
Navagne (Renier Ryssack de), II, 82; III,
CCXLIV.
382
TABLE ALPHABÉTIQUE
Navagne (Ryssack de), chevalier, 338.
Naveau (Hanosset), costre de Dinant et
chanoine de Saint-Pau] à Liège, III, xl.
Naveau (Louis), II, 18, 376; III, xl, xli,
162.
Naveau (Marie et Rose), III, xl.
Navroulle, dépendance de Villers-l'Evê-
que. Voy. Mairea.
Navroulle? (Isabelle de), III, 170.
Navroulle (Jean de), II, 440.
Naye (La) (Limbourg), II, 50; III, xci.
Naye (Catherine del), 320; II, 232.
Naye (Pierre de la), 301.
Naye (Thomassin de la), 301.
NÉBLON, rivière, III, 136.
Nederheim (Limbourg), 234.
Nederheim (Guillaume de), II, 20. Voy.
Scherpenberg.
Nedersteghen, près de Millen, II, 456.
Neerlinter (Brabant). Seigneurs, 42.
Voy. Gravia, Rivière.
Neervelp (Brabant), 178. Voy. Opvelp.
Neerwinden (Liège), 73. Voy. Wynes.
Nesle (Marie de), de Falvy, dame de
Warc et de Saint-Germomont, II, 292.
Nethen (Brabant), III, cvii.
Nettinne (de), 270.
Nettinne (Gilles [seigneur] de), 270,
315.
Nettinne (Jean de), 140.
Nettinne (N. de), 140; II, 201, 238 (et
non de Thyne); III, 172.
Nettinne (Pierre Hustin [seigneur] de),
chevalier, 140, 270, 489.
Neudorp. Voy. Wihogne.
Neuerbourg (seigneur de), 81.
Neufchateau (Luxembourg). Seigneurs.
Voy. Looz, Marck.
Neufchateau lez Visé (Liège). Seigneu-
rie, 126. Seigneurs. Voy. Donmartin.
Neufchateau (lez-Visé) (de), 12, 28, 284.
285; III, cclxi. Voy. Donmartin, Du-
ras.
Neufchateau (Aylis de), II, 455.
Neufchateau (Gilles de), 341; II, 365,
455,
Neufchateau (Gillette de), 234.
Neufchateau (Guillaume de), II, 309.
Neufchateau (Guillaume de), frère mi-
neur, III, 196.
Neufchateau (Isabelle de), 398; II, 308,
309; III, 22.
Neufchateau (Jean sire de), et de Duras,
128, 145, 147; II, 194, 237.
Neufchateau (Lambert de), chevaflier,
sire d'Abée, 154.
Neufchateau (N. de), 341; II, 365, 455.
Neufchateau (Renard seigneur de), che-
valier, 128, 145, 418; II, 194, 237.
Neufchateau (Renard de) dit de Loneux,
119; II, 210. Voy. Bechemoxhe.
Neufchateau (Renier seigneur de), 128.
NeUFFORGE, III, CDXIII.
Neufmoustier (Liège). Abbaye, III, 136.
175, 181, 189, 196, 197. — Abbés.
Voy. Guillaume, Horion, Ochain. —
Prieurs. Voy. Grâce, Liéthard.
Neufville. Voy. Wihogne.
Neuvecourt (Jean délie), II, 222, 372.
Neuverue, château à Nivelles, 245.
Neuverue (Gérard de la), chevalier, 245.
Neuverue (Jean de la), cihâtelain de Ge-
nappe, 245.
Neuverue (N. de la), 245; II, 414.
Neuves-Bressinnes, lieu-dit, III, 134.
Neuves-Bressinnes (Guillaume des), III,
135.
Neuveville. Voy. Neuville.
Neuvice, rue et vinave de Liège, 288, 304
(armes); II, 298, 445, 446, 449.
Neuvice (de), II, 457; III, cxlviii, 29, 40,
190. Voy. Chabot, Pevereal, Polarde,
Rat, Ratier, Segrar.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
388
Neuvice (Agnès de), II, 457.
Neuvice (Alide de), II, 149, 421, 457.
Neuvice (Antoine de), II, 457.
Neuvice (Francote de), II, 56.
Neuvice (Gérard de), 307; II, 174, 427.
Neuvice (Gilles de), éohevin de Liège,
350, 411, 482, 484, 485; II, 178, 457.
Neuvice (Hanon de), II, 457.
Neuvice (Henri de) le vieux, 411, 412;
II, 457. Voy. Segrar.
Neuvice (Henri dit Henrotte de), édhevin
de Liège, 411, 412; II, 457.
Neuvice (Herbert de), II, 284, 457.
Neuvice (Ide de), II, 279, 457.
Neuvice (Isabeau de), II, 457.
Neuvice (Jean de), éohevin de Liège, II,
457; III, ccxxxvii.
Neuvice (Jean de), frère prêcheur. II,
442.
Neuvice (Jeanne de), 11, 457.
Neuvice (N. N. de), 86, 41 1, 412; II, 153,
455.
Neuvice (Pierre de). II, 3, 457.
Neuvice (Raldou de) [chevalier], II, 457;
III, CLXX, CXCIV.
Neuvice (Senrais de). II, 457.
Neuvice (Walter de), édhevin de Liège,
II, 457. Voy. Segrar.
Neuvice (Warnier ou Warnotte de), il,
284, 457.
Neuville (la), en Condroz (Liège), 111;
II, 176. — Seigneurie, 115; II, 299,
440. Voy. Marteau, Royer.
Neuville (de la) en Condroz, 272. Voy.
Marteau.
Neuville (Gilles de la) en Condroz, 53,
112, 116; II, 299, 307.
Neuville (Henri de la), en Condroz, 112;
II, 299, 455.
Neuville (Henri de la) en Condroz, com-
mis des lignages, 116; II, 299, 364. —
Sous la forme tronquée Hubertus de
Lononouelle miles d'une diarte de
mars 1233, il faut sans doute voir un
de la Neuville (Chartes de Saint-Paul,
p. 77).
Neuville (Isabelle de la), 115; II, 299.
Neuville (Jean de la) en Condroz, che-
valier, 112; II, 134, 299; III, 179.
Neuville (Louis de la) en Condroz, II.
455.
Neuville (N. de la) en Condroz, 53; II,
307.
Neuville (Renier de Hermalle sire et dit
Ide lia) en Condroz, 94, 112; H, 250,
299.
Neuville (Simon de la) en Condroz, che-
valier, 404; II, 141; III, 161.
Neuville (Walter de la) en Condroz, che-
valier, 404; III, 161.
Neuville (Walter seigneur de la), cheva-
lier, convers du Val Notre-Dame, II,
440.
Neuville-le-Chaudron (Namur), 108.
Voy. Chaudron.
Neuville (Cour de la) à Faimes, li, 73.
Neuville (les enfants de la) de Faimes,
II, 72.
Neve (Mathilde) de Steyn, 345.
Newbury (Guillaume de), historien an-
glais, III, CLXXV.
Neyghem (Flandre orientale), 81.
Nicolas, abbè de Florennes, 280.
Nicolas, chapelain de l'autel du Saint-
Esprit à Cortessem, II, 60.
Nicolas, ministeriaUis Ide Stavelot, III,
CXXVI.
Nicolas II, pape, III, en.
Nicolas, prévôt de Saint-Denis, II, 127.
Nicole (dames), II, 287, 387.
Niel-Saint-Trond (Limbourg), II, 4, 5,
32; III, 20. — Seigneurs. Voy. Cors-
warem.
NiEL (de). Voy. Corswarem.
884
TABLE ALPHABÉTIQUE
NiERBONNE (bataille de). Voy. Airbone.
NiEUWERKERKEN (Limbourg), 43.
NiEUWsTAD, dépendance de Gerdingen
(Limbourg). Seigneurs. Voy. Hoen,
Merwede.
NiEUWDORp, autrement dit Waterscheid,
sous la paroisse de Genck (Limbourg).
Seigneurie, 381; II, 259. — Seigneur.
Voy. Horion.
NiKAR (Jakemien) de Huy, 481; II, 227.
NiKAR (N.), 481 ; II, 227.
NiMÊGUE (Hollande), III, 94, 137.
NiNOVE (Flandre orientale). Seigneurs.
Voy. Flandre.
Nivelle-sur-Meuse ou en la Vallée, dé-
pendance de Lixhe (Liège), 301 ; II, 50,
461; III, cxLiii, 176. Voy. Vallée. —
Tour et maison, 323. — Avoués, II,
458. Voy. Nivelle, Printe.
Nivelle (Ide), 86 (armes); II, 312 (ta-
bleau, armes), 459; III, x, cxxxix, cxl,
cxLii, cxLiii, cccxxv. Voy. Printe.
Nivelle (Arnoul de Visé dit de), II, 461.
Nivelle (Collebar de), 301 ; II, 235.
Nivelle (Elisabeth de), II, 312, 461.
Nivelle (Emot de), II, 461.
Nivelle (Eustache de), dievalier, II, 312.
461.
Nivelle (Everard de), II, 312.
Nivelle (Françoise de), 345 (Hemricourt
dit erronément : la fille du seigneur de
Navagne), II, 312, 345.
Nivelle (Gérard de), II, 312, 461.
Nivelle (Godefrin de), II, 461.
Nivelle (Godefroid de), chanoine de
Saint-Paul, II, 460.
Nivelle (Guillaume de), II, 312.
Nivelle (Hanet de), II, 312.
Nivelle (Hawis ds), II, 312, 460.
Nivelle (Herman de), II, 312.
Nivelle (Heluy de), abbesse de Rober-
mont, II, 461.
Nivelle (Jean de), abbé de Saint-Lau-
rent, 351; II, 460.
Nivelle (maître Jean de), II, 460.
Nivelle (Jean de) fils de la sœur d'En-
jorand, II, 460.
Nivelle (Jeanne de), II, 312, 461.
Nivelle (Léon ou Leonius, avoué de),
(trois), II, 13, 312, 459, 460; III, 184.
Nivelle (Louis de), II, 461.
Nivelle (Maguette de), II, 461.
Nivelle (Marguerite de), II, 312, 460.
Nivelle (N. de), 11,461.
Nivelle (Nicole de), II, 312.
Nivelle (Ode avoueresse de), II, 460;
III, 196.
Nivelle (Osilie de), II, 312, 461.
Nivelle (Otbert de), II, 124, 312.
Nivelle (Otton de), chanoine de Sainte-
Croix, II, 459.
Nivelle (Otton de), chevalier, II, 312,
458 (armes), 460.
Nivelle (Sibile de) (deux), II, 312, 459,
460. Voy. Sibile.
Nivelle (Thomas de), 301; II, 461.
Nivelle (Walter de), II, 461.
Nivelle (frère Walter de), convers de
l'abbaye de Grandpré, II, 459.
Nivelle (Wamier de) (cinq), 168; II,
124-126, 128, 131, 312, 459, 466, 467;
III, cxLiii, 180. Voy. Warnier.
Nivelle (Watelet de), maïeur de la Vaî-
lée, 301; II, 235, 461.
Nivelles (Brabant), 167. Voy. Cache,
Neuverue, Vilain. — Doyen de Sainte-
Gertrude. Voy. Chabot. — Chanoines.
Voy. Bautersem, Coir, Sauvenière. —
Chanoinesses, III, ce. Voy. Ecaussin-
nes, Ramelot, Wevelinchoven.
Nivelles (maître Jean de), III, clv.
NOBILES, III, XCVI, CIV-CXXV.
Nodrange, dépendance de Marilles (Bra-
bant). Avoué. Voy. Renier.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
385
Noe (frère Charles), III, cclxxx.
NoET. Voy. Elnoit.
NoKERE (Flandre orientale). Seigneurs.
Voy. ROCHEFORT.
NoiDRÉ, dépendance de Sprimont (Liège),
III, LXXX.
NoiERS (N. de), Idame de Wastefale, II,
293.
NoiREFONTAiNE (Luxembourg), 363.
NoiREFONTAiNE (de), 363.
NoiREFONTAiNE (Jeanne de), 141; II, 238.
Norbert, chevalier, III, clxvii.
NoRciN (Marie de), II, 276.
NORDRÉES. Voy. NOIDRÉ.
NoRTHOF (Lévold de), III, xxxvii.
Notger, évêque de Liège, III, lxxix,
CXXXIX, CXLII, CLXIV, CLXVI, CLXVII,
CLXXXVIII.
Nouvelle (la Loi), III, ccxxiii.
Noville-les-Bois (Namur). Voy. Com-
mognes.
Noville-lez-Fexhe (Liège), II, 63; III,
XX. — Seigneurie, 10. ■ — Seigneurs.
Voy. Corswarem, Donmartin.
Noville (Agnès de), II, 199.
NoviLLE (Catherine de), 251; II, 213.
Noville (Eustache de), II, 2, 468.
NoviLLE (Ide de), II, 2, 468.
Noville (Lithold de), chevalier, II, 451.
NoviLLE (Louis de), II, 451.
Noville (Marie de), II, 2, 468.
Noville (N. de), 238; II, 286.
Noville (Otton de). Voy. Lexhy.
Noville (Sibille de), II, 2, 468.
Noville (Thirion de), III, 74.
Noville-sur-Mehaigne (Brabant), 184;
II, 188.
Noville [sur Mehaigne] (Macoir de),
184.
Noyers (France). Seigneur. Voy. Looz-
Agimont.
NoYT (el). Voy. Elnoit.
Nudorp. Voy. Nieuwdorp.
Nuewens (Antoine), III, ccLXXXiii.
Numaise (Gérard de), II, 237.
Nuremberg (Bavière), III, 94, 137, 139.
Nydeggen (von). Voy. Schenck.
Nykar (Jean), de Huy, III, 163.
o
Obbicht près de Stockheim (Limbourg),
anciennement Bicht, 148, 149. — Sei-
gneurs. Voy. Haren.
Obert (Aleyde), de Huy, 342; II, 365.
Obert (Colart), 331.
Obert (Guy), 331.
Obert (Jean), bourgmestre de Huy, 40,
331, 342, 374; II, 211.
Obert (Marie), 374; II, 334.
Obies (Gèrand d'), prévôt de Binche, III,
cxcv.
Oborne, dépendance de Qlons, 424; II,
313.
TOHB ill.
Oborne (d'), 454 (armes); II, 313 (ta-
bleau, armes); III, 24. Voy. Polain.
Oborne (Arnoul d'), 3 (et non de Borne),
32, 33, 59, 312, 454, 455; II, 42, 171,
313; III, XLix, 45.
Oborne (Catherine d'), II, 313.
Oborne (Guillaume I d'), 59; II, 313,
396.
Oborne (Guillaume II d'), 59, 454, 455;
11,313.
Oborne (Guillaume le Polain d'), chanoi-
ne de Tongres, II, 313.
Oborne (Jean I d'), 59, 234, 443 (et non
49
386
TABLE ALPHABÉTIQUE
de Borne), 454; II, 313, 402; III, 180, bert, 32, 86, 308; II, 55, 56, 64, 174,
193. 314.
Oborne (Jean II d'), chevalier, 59, 213, Ochain (Gilbert d'), maire de Huy, II,
337, 381, 454; II, 260, 313.
Oborne (Jeanne d'), 337, 338, 381; II,
259, 313.
Oborne (Marie 1 d'), 443; II, 313, 389.
Oborne (Marie 11 d"), 337; II, 313.
Oborne (N. d"), 213, 234, 312, 454; II,
264, 313; III, 45.
Oborne (Oude Id'), 32, 33; II, 229, 313;
III, 181.
Ochain, dépendance de Clavier, III, 136.
— Seigneurie, 85, 131, 135; III, cclxii.
— Seigneurs, 32. Voy. Haneffe, Hor-
NE, Ochain, Rochefort.
Ochain (d"), 131 (armes); II, 241, 314
(tableau, armes); III, cclxii, 29, 31,
182. Voy. Chabot.
Ochain (Agnès d') (et non Catherine), 86,
310, 489; II, 171, 314; III, lui.
Ochain (Ailid dame d"), 86, 131; II, 64,
238, 314; III, lu, ccxi.
Ochain (Clémence d'), ou de Xhos, reli-
gieuse à Saint-Victor lez-Huy, II, 64,
314; 111, LUI.
Ochain (Ebroin d'), II, 142, 314; III, ccii,
181.
Ochain (Eustache d"), 11, 314.
Ochain (Evrard Id'), Chevalier, sire de
Pair, 111, 181, 182.
Ochain (Gérard I seigneur d'), chevalier,
31, 85, 248, 308, 310; 11, 314, 395, 461 ;
III, LU, LUI, 181.
Ochain (Gérard II d'), 86; II, 64, 314;
III, LUI.
Ochain (Gérard III d'), curé de Clavier,
doyen du concile dOuffet, 11, 314.
Ochain (Gérard Chabot dit d'), doyen de
Saint-I>enis, de Sainte-Gertrude à Ni-
velles, chanoine et doyen de Saint-Lam-
314.
Ochain (Gobert d'), II, 461.
Ochain (Godefroid d'), abbé de Saint-
Gilles, II, 314.
Ochain (Gontier d'), III, 182.
Ochain (Henri d') ou Oxhen, 11, 367.
Ochain (Jean d'), chevalier, seigneur de
Jemeppe lez-Hargimont, 85, 131, 142;
II, 44, 238, 314; 111, iSl.Voy. Jemlppe.
Ochain (Jean d"), 11, 461 ; 111, lui, 182.
Ochain (maître Jean d') ou Oxhen, cha-
noine de Saint-Lambert, prévôt de
Saint-Jean, officiai et écolâtre de Liè-
ge, II, 314.
Ochain (N. d'), 150; II, 314, 409; III,
Lin.
Ochain (Rennewis d'), 31, 86, 308; II,
174, 314; m, LUI.
Ochain (Simon d'), Chanoine, prévôt, puis
abbé de Neufmoustier, 11, 314, 461.
Ochain (Walter, seigneur d'), chevalier,
85, 86; II, 33, 64, 314, 461; 111, lu,
Lin, cxiii.
Ochain (Walter d'), sire de Pair, 11, 314,
461.
Ochain (Walter d'), curé d'ArvJlle, doyen
rural du concile de Rochefort, abbé de
Saint-Gilles), II, 64, 314; 111, lui.
Ochain (Winand d'), II, 129, 314; III,
CXI, 181.
OcHAMPs (Luxembourg). Seigneur. Voy.
Haneffe.
OcHAMPs (d'), 11, 315 (tableau). Voy. Ha-
neffe.
OcHAMPS (Agnès d'), 140; II, 238.
OcHAMPs (Catherine d'), 42, 72, 74; II,
315.
OcHAMPs (Jacqueline d'), religieuse au
Val Notre-Dame, 141; II, 238.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
887
OcHAMPs (Jean d'), 71, 72, 74, 140; II,
238, 315.
OcHAMPs (Lucie d'), religieuse à l'abbaye
de Saint-Remi, 141; II, 238.
OcHAMPs (N. d'), 71, 140; II, 238, 315.
OcQUiER (Liège), III, clxvii, 136.
OcQUiER (d'), 241 (armes). Voy. le sceau
de Jean d'Ocquier bourgeois de Huy,
10 décembre 1403 (Béguinage de Saint-
Christophe, chartrier).
OcQUiER (l'Amiran d'), 350; II, 385.
OcQUiER (Gilles d'), 350, 361; II, 385.
OcQUiER (Henri d'), II, 70.
OcQUiER (Iwotte d'), 270.
OcQUiER (N. d'), 270. — Phiiippeaz d'Oki-
res, citain de Liège, est cité en 1288
(Saint-Jacques, chartrier).
OcQUiER (Warnier d'), II, 493.
Oda, Ode, Oude, II, 85, 87, 88, 243, 280.
Oda [de Preit ou de Comblain], II, 2,
336, 467, 468.
Odelm, chevalier, III, clxvii.
Odeur. Voy. Elderen, Genoels Elderen,
S'heeren Elderen.
Odeur-en-Hesbaye (Liège), 438; II, 195,
373. — Seigneurs. Voy. Po larde, Vil-
lers.
Odeur (d'). Voy. Elderen, Polarde.
Odeur (Litoert d'), fils de Libert Pdarde,
444; II, 334.
Odeur (Rauskin d'), de Theux, II, 298.
Odeur (Rawesotte d'), éohevin de Theux,
II, 298.
Odierne, II, 450; III, 175.
Odilie, II, 209, 444.
Odoumont. Voy. Oudoumont.
Oeil (1'). Voy. Ile, Jupille, Lexhy.
Oeren (d'). Voy. Alexandre.
Oest. Voy. OosT.
Official (Tour de 1'), à Liège, III, clix,
CLX.
0Fus(Ansial de), II, 349.
Ogné-lez-Sprimont (Macaire d'), II, 431.
Oha (Liège). Dîme, III, CLXxxiv.
Oha (d'), 462. Voy. Marchis.
Oha (Jacques d'), 462.
Oha (Jean d') [de Rocour], 51, 53, 409,
462; II, 403.
Oha (Jeanne d'), 53, 462; II, 403.
Oha (N. d'), de Rocour, 409.
Ohay (fief d'), à Restées, 108.
Ohay (Hugues d'), III, clxxxi.
Ohay (Jean Botier d'), seigneur de Hourt
et de Centfontaines, 181, 423, 424; II,
136, 272.
Ohay (Olivier I d'), seigneur de Centfon-
taines, 63, 139, 188, 208, 423; II, 136,
272.
Ohay (Olivier II d'), seigneur d'Aaz et
Hermée, chevalier, 181, 423, 424; II,
136, 272, 306.
Ohay (Olivier III d'), 394; II, 351.
Ohay (Waleran de Juprelle dit d'), 321,
423; II, 136, 232, 272.
Oignées (Bertoul d'), sentencier de la
cour de Liège, III, clx.
OiGNiES, dépendance d'Aiseau (Hainaut).
Chanoine du prieuré. Voy. Walter.
OiGNiES (Namur). Voy. Ongnies.
OiGNY (Jean d'), II, 374.
Oing. Voy. On.
OiRE (Piron d'), bourgeois de Dinant, 294.
Voy. Heure.
OkYR. Voy. OCQUIER.
Oldenbourg (pays d'), 258.
Oleye (Liège), 345. — Seigneurs, avoués.
Voy. Berlo, Laminne, Montenaeken.
— Voy. Pont, Printe.
Oleye (d'), III, cliii.
Oleye (Baudouin d'), chevalier, II, 6.
Oleye (Jean d'), convers de la Paix-Dieu,
II, 33.
Oleye (Robert d'), chevalier, II, 6; III.
cxciv. — Un Robert, chevalier d'Oleye,
388
TABLE ALPHABÉTIQUE
est cité dès 1198 (Halkin et Roland,
Chartes de Stavelot, 1, p. 254).
Oleye (Robert d'), gardien des frères mi-
neurs de Liège, 11, 6, 11, 442. Vivait
encore le 9 août 1280 (Val des Ecoliers,
cartulaire, fol. 246). Une charte du 31
mars 1248 mentionne aussi Wéri, che-
valier d'Oleye {Pauvres en Ile, cartu-
laire, fol. 29).
Olifan (maison de 1'), à Liège, III, xix,
XX.
Olivier, prénom, III, cclii.
Olivier [chevalier], II, 382; III, CXLI.
Ollignies (Hainaut). Seigneurs. Voy. Ga-
VRE.
Olne (Liège), III, Lxvi.
Olne (seigneurie d') à Awan, dépendance
d'Aywaille. Voy. Celles.
Olne (Radulphe d'). II, 127.
Oltapie (de). Voy. Oteppe.
Omal (Liège), II, 462; III, 136. — Sei-
gneurs. Voy. Omal.
Omal (d'), II, 316 (tableau, armes). Voy.
Maillard.
Omal (Agnès d'), 181, 189; II, 159, 316,
461.
Omal (Béatrix d'), II, 316.
Omal (Eustache d'), II, 462.
Omal (Fastré d'), H, 463.
Omal (Gilles chevalier d'), III, 182.
Omal (Gontier I d), écuyer, II, 316, 461.
Omal (Gontier II d') dit le bon Gontier,
seigneur à Omal, 189; II, 316.
Omal (Gontier III dit Gontelet d'), II,
297, 316, 461.
Omal (Gontier IV dit Gontelet d'), II,
297, 316, 462.
Omal (Gontier V d'), II, 316.
Omal (Guillaume I d), seigneur à Omal,
chevalier, II, 316, 461.
Omal (Guillaume II dit Guillaume-Gon-
thier d'), II, 316; III, ccxxv.
Omal (Guillaume III d'), II, 316.
Omal (Helwy d'), II, 316.
Omal (Isabeau I et II d'), II, 316.
Omal (Jean d'), 11, 316.
Omal (Jean Damoiseau d'), II, 463.
Omal (Jean-Savari d"), 189; II, 316; 111,
CCXXV.
Omal (Jeanne d'), II, 463.
Omal (Kachart d"), II, 463.
Omal (Libert dit Cachelot d'), II, 463.
Omal (Marguerite d'), II, 462.
Omal (Mechtilde I et II d'), II, 316.
Omal (N. d"), 189; II, 316, 454, 463.
Omal (Ottard d'), échevin de Hollogne-
sur-Geer, II, 316, 462.
Omal (Renard d'), II, 316, 462.
Omal (Robert I d'), seigneur à Omal, II,
316, 461.
Omal (Robert II d'), seigneur à Omal,
II, 316.
Omal (Savari [Bidar] d"), 189; II, 316,
461, 463.
Omal (Sibille d'), II, 463.
Omal (Thierri I d'), en 1272, II, 462.
Omal (Thierri II d), avant 1339, II, 461.
Omal (Thierri III d'), en 1340, II. 297,
316, 462.
Omal (Thierri IV d'), II, 316, 462.
Ombray (Radoulphe d'), archiprêtre de
Liège, II, 90.
Ombret (Liège), II, 39; III, xcv.
On (Luxembourg), ou Oing. Voy. Char-
bon.
Once-sur-Geer, dépendance de Houtain-
Saint-Siméon (Liège). Seigneurie, II,
77, 475. — Seigneurs. Voy. Fléron,
Jardin, Roche, Seraing.
Oncle (1'). Voy. Hognoul.
Ongneez (Thiri d"), III, 17, 18.
Ongnies (Guillaume d'), 154; II, 409.
Ongnies (Jean sire d'), 154; II, 409.
Ongnies (N. d"), 154; II, 409.
DES NOMS DE LIEUX Eï DE PERSONNES.
389
Ongnies (Robert sire id'), 154; II, 409.
Onke (d'), 200.
Onulphe, chanoine de Saint-Lambert, II,
423.
OoN (Hugues d'), II, 8.
OosT, Oest, Oye, Oys, château sous Eys-
den (Limbourg hollandais), 100; II,
372
OosT (Félicité d'), dame de Ryckel, 100.
OosT (Isa'beau d') de Hillenraad, II, 223.
OosT (Jean d'), seigneur de Hillenraad,
100.
OosT (Thierri I fl'), H, 42.
OosT (Thierri II d'), seigneur de Hillen-
raad, 100; II, 323.
OosT (Thierri III d"), 100.
OosTHAM (Limbourg), jadis Ham, 69. —
Seigneurs. Voy. Lannays.
Opagne, dépendance de Wéris (Luxem-
bourg), 317.
Opheers (Limbourg), 396. — Curés. Voy.
Herstal. — Voy. Heers.
Opheers (Lamfcert d'), chanoine de Saint-
Materne puis de Saint-Jean, à Liège,
343; II, 225.
Opheers (Wrindt de), chevalier, II, 438.
Voy. Heers.
Ophem (Aleyde de Cock d'), 77.
Opitter (Limbourg), 69.
Op-LEEUw,idépendance de Gors-op-Leeuw,
45. — Seigneurie, 223. Voy. Guygo-
VEN.
Op-Leeuw (d'), 223 (armes), 226 (id.),
227 (id.); III, 35 (id.).
Op-Leeuw (Abraham d'), II, 229.
Op-Leeuw (Guillauime d'), châtelain de
Colmont et sire de Guygoven, II, 187.
Op-Leeuw (Jean d'), sire de Guygoven,
châtelain de Colmont, chevalier, séné-
chal du comté de Looz, II, 134, 187,
229; III, cxni.
Op-Leeuw (N. d'), II, 229.
Op-Leeuw (Walter d'), 331.
Oplinter (Brabant). Novices. Voy. Flé-
malle.
Opoeteren (Limbourg), II, 254.
Opprebais (Brabant). Seigneurie, II, 147.
— Seigneurs. Voy. Beaufort.
Opprebais (Arnoul d'), chevalier, 38, 180;
II, 392.
Opprebais (Henri d'), II, 392.
Opprebais (Jean d'), 38.
Opsinnich, dépendance de Hombourg
(Liège), II, 254.
Opvelp (Brabant), jadis Fleppes, Velpen,
178. Voy. Velpen.
Orbais (d'), II, 317 (tableau, armes). Voy.
BlOUL.
Orbais (Baudouin d'), II, 317.
Orbais (Bernard d'), sous-avoué de Gem-
bloux, II, 317.
Orbais (Enguerrand sire d'), II, 317.
Orbais (Gérard d'), II, 125.
Orbais (Gobert d'), chevalier, sire de
Bioul, II, 317. Voy. Bioul.
Orbais (Godefroid d'), chevalier, sire de
Sombreffe (deux), II, 317.
Orbais (Herman d'), II, 317.
Orbais (Jacques d'), sire de Sombreffe,
II, 317.
Orbais (Marie d'), II, 317.
Orbais (Sohier ou Siger I d'), II, 317.
Orbais (Sohier ou Siger II d'), croisé, II,
317.
Orchimont (Namur), 140.
Orchimont (Jacques d'), II, 131.
Ordange (Limbourg), II, 22; III, ccxxxi
— Seigneurs. Voy. Duras, Hardue-
MONT, Ordange.
Ordange (d'). 125; II, 318 (tableau, ar-
mes), 323.
Ordange (Adam, seigneur d') et d'Ou-
peye. Voy. Harduemont. — Un cheva-
lier Adam d'Ordange est cité en 1364
390
TABLE ALPHABÉTIQUE
(A. E. M., Ordre de Malte, reg. 769).
Ordange (Adam d'), abbé de Saint-Trond,
125; II, 323.
Ordange (Adam d'), éooutète de Saint-
Trond, II, 323.
Ordange (Adam d'), maïeur de l'abbé de
Saint-Trond, II, 323.
Ordange (Amotd I et II, sires d'), cheva-
liers, II, 318. Voy. Duras.
Ordange (Arnoul III sire d') et de Hul-
denberg, chevalier, II, 318.
Ordange (Catherine d'), II, 318.
Ordange (Godefroid sire d'), chevallier,
125; II, 323.
Ordange (Guillaume d'), altibé de Saint-
Trond, II, 318.
Ordange (Guillaume de Duras dit d'),
seigneur d'Ordange, II, 194, 318.
Ordange (Guillaume d'), dhevalier, sei-
gneur de Wenm et Hardelingen, con-
seiller et premier chambellan du prince
Jean de Heinsberg, 116; II, 154, 318.
Ordange (Guillaume d'), chevalier, II,
318.
Ordange (Henri d'), chanoine de Saint-
Jean à Liège, 125, 248; II, 323.
Ordange (Jacqueline d'), II, 318.
Ordange (Jean d'), II, 318.
Ordange (Lambert d'), chevalier sire
d'Oupeye, 124; II, 323. Voy. Oupeye.
Ordange (Marie I de Duras dite d'), II,
260, 318.
Ordange (Marie II de Duras dite d'). II,
318.
Ordange (N. d"), II, 194, 318, 323.
Ordange (Rasse de Duras dit d'), dheva-
lier, II, 166, 318; III, cxix.
Ordres militaires. Templiers, III, clxx.
Voy. Warnant, Temple. — Saint-Jean
de Jérusalem, 52, 275; II, 327, 431;
III, XVII, XL, CLXX. — Maîtres et che-
valiers. Voy. Hemricourt (Jacques de).
Parfondry, Saint-Trond, Waroux. —
Ordre teutonique (vieux Joncs), 148;
II, 346; III, CLXX. — Frères. Voy.
Bergh, Houte, Liers, Printhagen,
Waroux. Voy. Rhodes, Siersdorf, Tem-
ple.
Oredeal (Pierre) ou OrendeaU, seigneur
de Mouffrin, 140; II, 238.
Oreye (Liège) dit aussi Orelh, 171.— Sei-
gneurie, avouerie, 389; II, 133. — Sei-
gneurs et avoués. Voy. Gothem, Mont-
ferrant. — Edievinage, 389; II, 31.
— Maire. Voy. Ernekin. — Chape-
lains. Voy. Hodeige.
Oreye (d'), II, 319 (tableau, armes). Voy.
Montferrant, Rummen.
Oreye (Adam sire d'). chevalier, 389; II,
30, 31, 319.
Oreye (Agnès d), dame de Velroux, 121,
328; II, 62, 173, 320.
Oreye (Aleyde d'), religieuse à Parc, 389;
11,30, 31,319.
Oreye (Arnold I [de Jeneffe], sire et dit
d"), chevalier, 377, 385, 388; II, 5, 10,
266, 319.
Oreye (Arnold II sire d'), chevalier, 389;
II, 30, 31, 319.
Oreye (Arnold III sire d'), chevalier, 389;
II, 319.
Oreye (Arnold IV d'), sire et dit de Rum-
men, Quabeck, Hemricourt, etc., pré-
tendant au comté de Looz, chevalier,
113, 132, 326; II, 293, 320, 458; III,
XXXVI, CXLIII.
Oreye (Arnold d'), bâtard, 327.
Oreye (Baudouin d'), 389; II, 319.
Oreye (Butoir d"), 389; II, 319.
Oreve (Elisabeth d'), 388; II, 319.
Oreye (Gérard d), 389; II, 319.
Oreye (Guillaume I. sire d), chevalier,
389; II, 319.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
391
Oreye (Guillaume II d'), chevalier, 389;
II, 319.
Oreye (Guillaume III d'), II, 319.
Oreye (Guillaume IV d'), époux d'Isa-
belle d'Blderen, II, 195, 319.
Oreye (Guillaume V seigneur d') et de
Rosée, II, 319.
Oreye (Guillaume VI, seigneur d'), en
1454, II, 319.
Oreye (Guillaume VII d'), sire de Rum-
men, dhevalier, sénédhal du comté de
Looz, 162, 325, 326; II, 320; III, ccliii,
41.
Oreye (Jean I d'), chevalier, 389; II, 10,
319.
Oreye (Jean II d'), chevalier, sire de
Rummen et de Velroux, 76, 201, 254,
325, 331, 389, 390; II, 31, 319, 320,
385; III, cxcviii, 36, 37, 41.
Oreye (Jean III d'), écuyer en 1315, 389;
II, 319.
Oreye (Jean IV d'), en 1386, II, 319.
Oreye (Jeanne d'), bâtarde, 326.
Oreye (iVlarguerite d"), 329; II, 301, 320.
Oreye (iWarie d') dite de Rummen, 327;
II, 236, 320.
Oreye (N. N. d'), 76, 201, 254, 325, 329,
390; II, 288, 289, 319, 320, 373.
Oreye (Nicolas d'), bâtard, 327.
Oreye (Renier I d'), ou Hoesselt, cheva-
lier en 1240, II, 319.
Oreye (Renier II d'), écuyer, 75, 76, 325,
328; II, 62, 173, 301, 320; III, 41.
Orgeo (Luxembourg). Voy. Orjo.
Orient (1'), III, ccxxxv.
Orienten, abbaye à Rummen (Brabant),
388. — Religieuses. Voy. Lexhy, JVIon-
tenaeken.
Orjo (sire d'), III, 151.
Orjo (Guillaume sire d') et de Herbeu-
mont, 153, 396; II, 375.
Orjo (Jean sire d') et de Barse, cheva-
lier, 35, 55, 153, 396; II, 139, 275, 375,
416. .:
Orjo (Jean d'), chevalier, châtelain de
Bouillon, 35, 77, 153, 396; 11, 363, 375.
Orjo (Jean d'), notaire, III, ccxciv.
Orjo (Jean d'), bourgeois de Dinant, 256.
Orjo (Marie d'), 256; II, 184.
Orléans (France). Université, III, cxcvi.
Voy. Mahey.
Orléans (Louis d'), frère de Charles VI,
seigneur de Valois, 165.
Orley (Everard d'), Dourlers, II, 146.
Orley (Jean d), seigneur de Bellevaux,
oo-seigneur de Vaiss, II, 146.
Orp-le-Grand (Brabant), 468.
Orvieto (apud Urbem veterem) (Italie),
II, 30
Ose, II, 217.
OsiLE, 391; II, 355.
OssoGNE, dépendance de Havelange (Na-
mur). Seigneurie, 180; II, 392; 111,
157. — Seigneurs. Voy. Haccourt,
OssoGNE, Vylhe.
OssoGNE (Anselme de Vylhe dit d'), sei-
gneur d'Ossogne, 180; II, 392.
OssoGNE (Daniel seigneur d') et de Ha-
versin, 321.
OssoGNE (iVlarguerite d'), 180; II, 392.
OssoGNE (JVlarie d'), dame d'Ossogne et
de Haversin, 321, 423; II, 232, 272.
OsTiE (Italie). Evêque, II, 100.
OsTREVANT, comté. Sénéchal. Voy. La-
LAING.
Otbert, II, 126; III, clxiv.
Otbert, évêque de Liège, 5; II, 124, 125;
III, Lxxviii, xciii (à ces deux pages,
une erreur typographique a transformé
Otbert en Albert), xciv, cxxxi, clxv,
148 (orthographié Abier), 198.
Oteppe (Liège). Curé. Voy. Saint-Ser-
VAIS.
Oteppe (d"), noble. III, cxi.
392
TABLE ALPHABÉTIQUE
Oteppe (Lambert d'), II, 123.
Othée (Liège), II, 20, 401 ; III, ccxxxi. —
Seigneurie, II, 373. — Seigneurs. Voy.
Elsloo, Hamal, Straile. — Curé.
Voy. Velroux. — Bataille, 46, 114,
133, 135, 138, 229, 275, 459; II, 352;
III, CLXXV, CCXXXIII.
Othée (d'), II, 321, 322 (tableaux, armes),
440 (armes); III, cclxix. Voy. Juprel-
le. Mont, Pevereal, Rondeaz.
Othée (Amoul d') dit de Xhendremael,
chevalier, 309, 422, 424; II, 21, 168,
322; III, 5, 14.
Othée (Baudouin d), II, 322.
Othée (Catherine d') dite de Xhendre-
mael, 422; II, 322.
Othée (Denis d'), doyen de Sainte-Croix,
II, 322.
Othée (Ebroin d'), II, 463.
Othée (Françoise d') dite de Xhendre-
mael, 422; II, 322.
Othée (Gérand d'), chevalier, II, 463.
Othée (Guillaume d') dit le Meunier, che-
valier, 420, 421; II, 321, 324.
Othée (Guillaume d') dit de Xhendre-
mael. Voy. Xhendremael.
Othée (Hanoie Crépon d'), 425; II, 322,
332.
Othée (Henri d"), II, 322.
Othée (Jean d'), chapelain de Sainte-
Croix, II, 322.
Othée (Jean d'), [receveur du duché de
Limbourg, demeurant à Dalhem], II,
322, 447.
Othée (Jean d') dit de Xhendremael, che-
valier, châtelain de Montenaeken, éche-
vin de Liège, 23, 99. 399-401, 422; II,
83, 322. Voy. Xhendremael.
Othée (Libert d'), II, 322.
Othée (Libert Crépon d'), chevalier, 63,
139, 287, 323, 402, 420, 421, 424, 425,
426, 428, 466, 486; II, 7, 141, 321, 322.
Othée (Libert d'), chapelain de Sainte-
Croix, II, 322.
Othée (Marie d'), plusieurs, 11, 322, 447.
Othée (N. N. d'), 426; II, 322, 324.
Othée (Ode d'), II, 440.
Othée (Renier d'), II, 322.
Otrange (Limbourg), anciennement Wo-
trenges, II, 12, 487. — Seigneurie, 223,
224. — Seigneurs. Voy. Thys.
Otrange (d'), chevalier, 94; 11, 395; III,
ccLXvni. Voy. Pivion.
Otrange (Antoine d'), II, 319.
Otrange (Catherine d'), 223; II, 382.
Otrange (Eustache d'), 331; II, 373.
Otrange (Eustache d'), chapelain à Looz,
331.
Otrange (Fastré d'), 94; II, 395; III, 182.
Otrange (Gérard d"), III, 182.
Otrange (Jean d'), chanoine sous expec-
tative de Notre-Dame à Maestricht,
331.
Otrange (Jean d'), IH, 182.
Otrange (Jonatas d') dit de Lowaige ou
de Tongres, 331, 349; II, 373.
Otrange (Louis d'), 94, 445; II, 329, 395.
Otrange (Renier d"), chevalier, II, 319.
Otrange (Robert dit Brunekin ou Bru-
ninck [sire] d'), chevalier, 223, 390;
11,319; 111,26,28,32.
Otreppe, dépendance de Bierwart (Na-
mur). Erreur pour Oteppe?
Otreppe (d'), 257.
Otreppe (Humblet d'), II, 63.
Otreppe (Jean d'), 356; II, 63, 391.
Otreppe (Watier d'), 155.
Otton II, empereur, III, clxvi.
Otton III, empereur, III, cLXvn.
Otton IV, empereur, III, clxxv.
Otton IV de Brunswick, empereur. II,
101.
Otton, abbé de Saint-Laurent, II, 3, 485,
486.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
393
Otton, archidiacre de Liège, II, 2.
Otton de Clèves (comte), 419.
Otton, comte de Gueldre, II, 486; III,
147.
Otton, comte de Looz, II, 124.
Otton [de Jeneffe], célerier puis doyen
de Saint-Paul, 404, 485, 486.
Otton, frère prêciheur, II, 29, 30.
OuDEN (Jean de), chevalier, II, 67, 68.
Oudoumont (d') en Hesbaye, 435.
OuDOUMONT (Arnould d'), chevalier, III,
ccxxxvii, 186.
Oudoumont (Ide d'), III, ccxxxvii, 186.
OuFFET (Liège), 440; III, cxlv, cxlix,
136. — Maire. Woy. Waroux. — Curé.
Voy. HoMBERTENGES. — Doyens du
concile rural. Voy. Ochain.
OUFFET (d'), III, CXL.
OuFFET (Albert d'), II, 124, 126, 428.
OuFFET (Godefroid d'), chanoine de Saint-
Pierre à Liège, III, XL.
OuFFET (Jeanne d'), 435.
OuFFET (Juette d'), 471; II, 157, 360.
OuFFET (Louis d), chevalier, édhevin de
Liège, 149, 372, 435, 471, 483; II, 200;
III, XL, CXLVI.
OUFFET (Marie d'), 149, 372; II, 222; III,
CXLVI.
OUFFET (N. d'), 483; II, 268.
OuFFET (Thierri d'), 263; II, 350, 449;
III, XL.
OuFFET (Walter d'), III, xl.
Ougnée lez-Sclessin (Liège). Avouerie,
233. Voy. Ongneez.
Ougrée (Liège), III, xxii. — Bois, 357. —
Avouerie, 233. — Avoués. Voy. Berlo.
— Eglise et pauvres, II, 51. Voy. Gra-
wele.
Ouley, peut-être erreur du texte pour
Borlé, II, 77.
OuLHAYE, dépendance de Saint-Georges
en Hesbaye, II, 201.
TOMB III.
OULPiCHE, forme romanisèe d'Ulpich,
aujourd'hui Uelpenich, commune de la
province rhénane, régence de Cologne,
70.
OuLPixHE (d'). Voy. Schônau.
OuLTREMEiR (Ernar) de Latinne, II, 86.
OuLTREMONT (d'). Voy. Warnant.
OuLTREMONT (comte Charles d'), III, vu.
OuPEYE (Liège), II, 416. — Château, 124;
III, 34. — Seigneurs, II, 416.1^03;. Har-
DUEMONT, OUPEYE, POLAIN.
OUPEYE (d), 77, 411.
OuPEYE (Adam sire d'), de Herstal, etc.,
chevalier, 23, 24, 99; II, 323; III,
CLXXXIII.
OuPEYE (Ailid d"), 100; II, 323.
OupEYE (Ailid d'), dame d'Oupeye, Her-
stal, Russon, 24; II, 323.
OuPEYE (Amél d') (deux), 155; II, 409.
OuPEYE (Félicité d'), 100, 132, 133; II,
323, 354.
OupEYE (Gérard d'), III, caci.
OuPEYE (Jean d'), seigneur de Chaumont
et Gistoux, 99; II, 323; III, clxxxiii.
OuPEYE (Julienne d'), 100.
OuPEYE (Lambert I d'Ordange, chevalier,
sire et dit d"), 124; II, 323.
OuPEYE (Lambert II sire d'), chevalier,
124; II, 323, 465.
OuPEYE (Lambert III sire d'), chevalier,
60, 124; II, 323, 396.
OuPEYE (Lambert IV sire d'), Herstal,
Chaumont, Chevalier, prévôt de Bouil-
lon, maréchal de l'èvêché, 51, 60, 73,
76, 91, 98, 99, 101, 125, 132, 229, 326,
413, 427, 444, 459, 475; II, 278, 294,
323; III, cLXXXi, clxxxii.
OuPEYE (Marie d'), 73, 76, 99; II, 315,
323, 363.
OuPEYE (N. d'), 43.
OupiE (Henri d'), greffier des échevins
de Liège, III, cdxiv, cdxv.
50
394
TABLE ALPHABÉTIQUE
Ours (Agnès, Isabeau, Jeanne et Maron
de 1'), III, 161.
Ours (Jean de 1'), 361; 111, 161, 178.
Ours (Pierre de 1'), 361, 491 ; II, 493.
Ours (Pierre de 1') ou de Urso, chanoine
et chantre de Visé, II, 92. — En 1336,
est mentionné Pierre del Urs, vesti
de Visé {Pauvres en lie, cartulaire,
fol. 208).
Ours (Pierre de 1), religieux au couvent
des Dominicains à Liège, III, 161.
OURTE (d'), III, CCLXVIII.
Ourte (Guillaume d'), seigneur de Frai-
ture et de Tinlot, 273.
Ourte (Henri d'), seigneur de Tinlot,
chevalier, 273; II, 206.
Ourte (Jeanne d'), II, 432.
Ourte (N. d'), bâtarde, 273; II, 206.
OuRTHE, rivière, III, 136.
OURY, II, 394.
Outre-Mer, voyages, expéditions, 144,
204, 234, 240, 258, 259, 280, 294, 329,
401; H, 179, 262, 264, 301, 420; III,
ccvi. Voy. Sarrazins. — Croisés. Voy
Glons, Orbais, Rhodes, Saint-Aubert
Waremme.
Outre-Meuse, quartier de Liège, 303
11,207; III, cXLi.
Outremeuse (Jean d), chroniqueur, 14
144, 145; II, 452, 453, 454, 470 (ar
mes); III, i-iii, xviii, xxvi, xxxu-xxxviu
XL, XLII-XLIV, XLV, XLVII, LXXXIII, LXXXIV
cvi, ccxcm.
Overlaer (château d'), III, cxcii.
Overwinden (Liège), Wynes desour Lan-
dres en Brabant, 387; II, 248. Voy
Wynes.
Overyssche (Brabant), 386.
OxHAiN (Henri d').Vo>'.OcHAiN, Oye, Oys
— Voy. OosT.
Oyembrugge (Guillaume baron d'), gou-
verneur de Bouillon, III,ccxcv.
Oyembrugge (Henri d') dit de Coelem
seigneur de Duras, 43; II, 194.
Oyon (Hustin et N. d'), 481 ; II, 227. Voy.
OON.
Padoue (Italie). Université, III, cxcvi.
Paeliart (Guillaume), curé de Jaminne,
II, 68.
Page (le). Voy. Awans.
Pagnon d'Alleur, II, 492.
Pagnon (Antoine) de Riwal, 11, 492; III,
193.
Pagnon (Amoul) ou Pagnotea d'Alleur,
178; 11,492.
Pagnon (Gilles), d'Ile, III, 167.
Pagnon (Jean) ou Pagnotea de Fize,
écuyer, puis chevalier, 178; III,ccxlvii,
157. — Concernant les Pagnon de Fize
en 1275, voy. Val des Ecoliers, cartu-
laire, fol. 93.
Pagnon de Riwal, 451, 452, 456; II, 402,
492; III, 14.
Pagnotea, Paignotea, Pangnotea, III,
157. Voy. Pagnon.
Paifve (Liège), 421; II, 324.
Paifve (de), II, 321, 324 (tableau, armes).
Voy. Waroux (Rasse de).
Paifve (Agnès de), II, 324.
Paifve (Amoul dit Emekin de), II, 41,
324, 463.
Paifve (Catherine de), 58; II, 324.
Paifve (Catherine de), prieuse du bégui-
nage de Saint-Christophe, III, 182.
Paifve (Contesse de), II, 324.
Paifve (Daniel de), II, 41, 324, 463.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
395
Paifve (Ermentru-Contesse de), béguine
de Saint-ChTistophe, 292, 421 ; II, 324;
III, 182.
Paifve (Eustache de), chevalier, II, 324.
— Il est cité dès 1237. (Cartulaire de
Saint-Lambert, I, 392).
Paifve (Gilles de), II, 405.
Paifve (Godenoul de), II, 405. Voy. Wa-
Roux (Rasse de).
Paifve (Guillaume de), 11, 324.
Paifve (Henri de), plusieurs, dont l'un.
Chevalier, est désigné par Hemricourt,
comme un chevalier de Hamal demeu-
rant à Paffve, 277, 421 ; II, 20, 41, 324,
463.
Paifve (Henri de) dit Godenoul, II, 463.
Paifve (Lambert de), plusieurs, 58, 291,
292, 421, 466; II, 41, 45, 49, 246, 324;
III, 182.
Paifve (Marie de), plusieurs, 58, 292,
466; II, 41, 324, 407; III, 182.
Paifve (N. de), 421; II, 324.
Paifve (Oudelette de), 58; II, 324.
Paifve (Thomas de), plusieurs, 58, 291,
292; II, 304, 324; III, 182.
Paifve (X. de), 277; II, 328.
Pailhe (de), III, cxLi.
Pailhe (Herman de), sénéchal de Liège,
II, 337.
Pailhe (Jean de) dit de Preit, sénéchal
de Liège, 478; 11,337.
Pailhe (Ottard I de), seigneur de Somal,
et de Boiluemont, sénéchal de Liège,
478; II, 337.
Pailhe (Ottard I! de), sénéchal de Liège,
II, 337.
Pair, dépendance de Clavier (Liège). Sei-
gneurs. Voy. Ochain.
Pais (Jean de) ou le Pais, II, 372.
Pais (Libert de) ou le Pais, II, 372.
Paix, traités. Voy. Brétigny, Douze, Fex-
he, Flône, Huy, Liège (lignages), Mon-
TENAEKEN, TONGRES, VlNGT, VlNGT-
Deux, Waroux,
Paix (le chevalier de), III, ccxcv.
Paix-Dieu, dépendance de Jehay (Liège).
Abbaye, 363, 378; II, 4, 5, 10-12, 31,
32, 186. — Abbesses. Voy. Cossen,
Laminne, Velroux, Warfusée, War-
NANT. — Religieuses. Voy. Berlo, Li-
MONT, MouHiN, Warfusée, Warnanï.
— Convers. Voy. Guillau.me, Oleye.
Pakette, 88.
Palais (Aleyde de), 348; II, 258.
Palais (Catherine de), III, clx.
Palais (Catherine de), religieuse au Val-
Benoît, III, CLX.
Palais (Gérard de), chanoine de Saint-
Martin à Liège, III, clx, 160.
Palais (Henri de), III, clx.
Palais (Isabelle de), III, 160.
Palais (Olivier de), III, clx.
Palais (Wèri de), 348; II, 258; III, clx.
Palais (Wèri de), chanoine de Saint-Mar-
tin et curé de Sohet, 348; II, 258; III,
CLX.
Palais (Wéri de), chanoine de Saint-Jean,
à Liège, III, clx.
Palant. Voy. Pallant.
Palars (Godefroid), II, 129.
Palestine. Voy. Terre-Sainte.
Palestrina (Italie). Evêque, II, 101.
Palhet de Kemexhe, II, 325 (tableau).
Palhet (Agnès) de Kemexhe, II, 325,
475.
Palhet (Arnoul) de Kemexhe, II, 325.
Palhet (Colar), II, 325.
Palhet (Gilles) de Kemexhe, 11, 325,
475.
Palhet (Henri I et II) de Kemexhe, U,
325; III, 183.
Palhet (Gor-finet), II, 325.
Palhet (Jeanne) de Kemexhe, II, 325.
396
TABLE ALPHABÉTIQUE
Palhet (Louis I) de Kemexhe, bailli de
Hesbaye, II, 325.
Palhet (Louis II) de Kemexhe, II, 325;
III, 183, 191.
Palhet (N.) de Kemexhe, II, 325.
Palihoul (Franchomme de), 433; II, 256,
441.
Palihoul (Ide de), II, 441.
Pallant (Agnès I de), 37, 244; II, 148.
361.
Pallant (Agnès II de), 81; II, 362.
Pallant (Daniel de), chevalier, sire de
Trips, 37, 244; 11,361.
Pallant (Marguerite de), 80.
Pallant (Marguerite) de Trips, II, 420.
Pamel (Brabant). Seigneur. Voy. Wavre.
Pamel (Marguerite de), 158.
Panceron (Lambert), maire de Liège, II,
376; III, XL, XLi, 162.
Panée, 350.
Panée (Adile) de Bierset, 354; II, 388,
406.
Panée (Guillaume) de Bierset, 354; II,
388.
Panée (Jean), II, 388.
Panée (Thierri), chevalier, 351; II, 385.
Panée (Thierri) [d'Awans], 354; II, 406.
Panée (Thierri) de Bierset, 354; II, 388.
Panée (Thierri) de Hareng, III. 162.
Panet (Thierri) III, 174.
Panetier (le). Voy. Seraing.
Paniot de Velroux, 351 ; II, 326, 385.
Paniot, 436; II, 326 (tableau, armes).
Paniot (Amel fils), II, 326, 385.
Paniot (Anne), 206; II, 169, 326.
Paniot (Baudouin I) de Saint-Servais,
édievin de Liège, 90, 91, 151, 360; II,
304, 326, 385; III, 179.
Paniot (Baudouin II) de Saint-Servais,
seigneur de Lexhy, 53, 90, 1 16; II, 307,
326, 379; III, 172.
Paniot (Henri), II, 326.
Paniot (Jean), 213; II, 326, 450.
Paniot (Jeanne), 213; II, 216, 326; III,
CCXLIV.
Paniot (Marguerite), 151 ; 11, 265, 326.
Paniot (Marie), 91.
Paniot (Marie ou Maron) dite de Ro-
mont, 56; II, 157,326.
Paniot (N.) de Saint-Servais, 53, 90, 1 16;
II, 299, 307, 326.
Paniot (Thiri) de Voroux, 360.
Paniot (Thirion), II, 326. — Vers 1294,
est cité Thierri Paniot (biens à Moha).
(Val Notre-Dame, reg. 113, fol. 20 v").
Paniot (X.), II, 326.
Paniot, en ce qui concerne les de Jupille,
est une erreur, pour Poneie.
Pannée. Voy. Panée.
Pannetrie (maison de la), hors la porte
Sainte-Marguerite à Liège, 373; II,
478; III, 133.
Panotte (Baudechon), III, 187.
Panotte (Thierri), III, 187.
Papeles (les), 200.
Papendrecht (Hollande). Seigneurs. Voy.
Brederode.
Papes, Saint-siège, 351 ; 111, clxxvii. Voy.
Alexandre III, Benoit XII, Clé-
ment III, Clément V, Clément VI,
Eugène III, Grégoire IX, Grégoire XI,
Innocent II, III, VI. Jean XXII, Mar-
tin IV, Nicolas II, Urbain V, Ur-
bain VI.
Parc-les-Dames, dépendance de Rotse-
laer (Brabant), abbaye, II, 30, 31. —
Religieuses. Voy. Oreye.
Parck (Jean dou), III, lxiii.
Parent (Guillaume) dit aussi d'Abée, de-
meurant à Villers-le-Temple, III, 185.
Parent (Henri le) d'Ile, 468, 469; II,
493.
Parent (N. le), 469.
Parent (Renier), III, 185.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
397
Paret (Jacques, Jean, Marie), II, 473.
Parfondry, dépendance de Clermont-lez-
Nandrin (Liège), 221, 264, 265.
Parfondry (de), 264 (armes); II, 327
(tableau, armes); III, 183. Voy. Da-
CHOU.
Parfondry (Agnès de) dite de Chamont,
266; II, 327.
Parfondry (Agnès de), 265, 266; II, 327.
Parfondry (Ailid de), plusieurs, 264, 266;
II, 327, 343, 432; III, 183, 185.
Parfondry (Albert Ide), 265 266; II, 327.
Parfondry (Amel I de), bailli de Con-
droz, 264, 266, 268; II, 327, 399; III,
41.
Parfondry (Amel II de), 264; II, 327.
Parfondry (Amel III de), chevallier de
Saint-Jean de Jérusalem, 265; II, 327,
432.
Parfondry (Amel IV de), chevalier de
Saint- Jean de Jérusalem, 265; II, 327.
Parfondry (Amel V de), mesureur de sel
à Liège, III, 183.
Parfondry (Clémence de), 266; II, 327.
Parfondry (Denisette de), 265; II, 327.
Parfondry (Hanekin de), dit de Cha-
mont, 266; II, 327.
Parfondry (Hannekinet de), II, 53.
Parfondry (Hugues de), 264, 266; II,
327.
Parfondry (Hugues de), dit aussi de Cha-
mont, 266; II, 327.
Parfondry (Idelette de), 265; II, 327.
Parfondry (Isabeau 1 de), 264, 266, 440;
II, 327, 410.
Parfondry (Isabeau II de), 266; II, 327.
Parfondry (Jacques de), èchevin de Huy,
II, 432.
Parfondry (Jacques de), plusieurs, 264-
266; II, 327; III, 183.
Parfondry (Jean I de), chevalier, 264,
268, 272, 360, 436; II, 327, 350, 385,
440; III, LU.
Parfondry (Jean II de), 264; II, 327.
Parfondry (Jean III de), 152, 219, 444;
II, 334.
Parfondry (Jean IV de), chevalier de
Saint-Jean de Jérusalem, maître de
Ohantraine et bailli d'Avalterre, 265;
II, 327.
Parfondry (Jean V de), religieux de
Saint-Jean de Jérusalem, curé de Plé-
malle, 265; II, 327.
Parfondry (Jeanne de), 265, 266, 268;
II, 327.
Parfondry (Julienne de), plusieurs, 265,
268; II, 277, 327.
Parfondry (Maroie de), 265; II, 327.
Parfondry (N. N. de), 152, 254, 271; II,
184, 327, 411; III, lu.
Parfondry (Nicole ide), 266; II, 327.
Parfondry (Thierri de), 266, 267; II, 327.
Parfondry (Walter de), 265, 266; II, 327.
Parfondry (Watelet de), II, 432.
Parfondvaux, dépendance de Saive (Liè-
ge). Voy. Baré.
Paris (France), III,cclxxiv. Université,
182; III, cxcvi. — Recteurs. Voy. Fon-
taine. — Ecoliers. Voy. Fontaine. —
Chanoines. Voy. Gilar, Fontaine. —
Carmes, 419.
Paris (Jean) de Limbourg, 210.
Parvis (Herman de), II, 474.
Pas de V/onck (de), 450; II, 328 (tableau,
armes); III, XLViii, ccL. Voy. Momste-
GHEN, famille dont plusieurs membres
prennent le nom de Pas.
Pas de Wonck (Béatrix de), 208; II, 136,
328.
Pas de Wonck (Catherine de), 276; II,
328.
Pas de Wonck (Guillaume de), 442; II,
328.
398
TABLE ALPHABETIQUE
Pas de Wonck (Guillemette de), 276, 277 ;
II, 328.
Pas de Wonck (Humben ou Humbretoie
de), 276, 441, 442, 450; II, 206, 328;
III, XLV.
Pas de Wonck (Jean I de), chevalier, 440,
442; II, 328; III, cclxvi.
Pas de Wonck (Jean II de) dit le Bechut,
441; 11,328.
Pas de Wonck (Jean III de), écuyer, 442;
II, 328.
Pas de Wonck (Jean IV Humbretoie de),
276; II, 328.
Pas de Wonck (Jean V de). M, 328.
Pas de Wonck (Nicolas de), 441 ; II, 328.
Pas de Wonck (Saveneal de). M, 328.
Pas de Wonck (Savin de), chevalier, 402,
440-442; II, 328; III, lxi.
Pas de Wonck (Stas de), II, 328.
Pas de Wonck (Walter de), 440-442; II,
328; III, XLViiij LXI, cclxvi.
Pas-Saint-Martin, dépendance de Ho-
rion-Hozémont. Seigneurie, forteresse,
118, 246, 249, 382; III, 34. — Sei-
gneurs. Voy. Biest, Horion.
Paske (Marie), II, 368.
Pasteur (cardinal), 419.
Patras (les) de la Sauvenière, II, 453;
III, XXVI.
Patras (Agnès), II, 87.
Pauster (Gérard), ou Poistre, de Ton-
gres, 275, 317; U, 69, 70, 381 ; III, 190.
Pauster (Jean), III, 190.
Pauster (Mente), dame de Beausaint,
275, 317; II, 352, 381.
Payen (Agnès) de Warzée, 273; II, 206.
Payen (Colin) de Warzée, 110; II, 176.
Payen (Goseal) de Warzée, échevin de
Liège, 273; II, 297.
Payen (Gosuin) de Warzée, II, 297.
Payen (N.) de Warzée, II, 296, 297.
Payen (Nicole) de Warzée, chanoine de
Saint-Lambert, II, 297.
Payenporte (Catherine dame de), 124;
II, 323, 465; III, cccxxi.
Payl (Renard), II, 425.
Peaussier (Rémi 3e), II, 280.
Pédagogue (Henri le), II, 129.
Pede ou plutôt Peve. Voy. Waroux (Ras-
se de).
Pelage (Agnès), 361.
Pelage (Lamben ou Lambuche), 361,
491; 11,209, 270.
Penilh, II, 329 (tableau, armes).
Penilh (Fastré), chevalier, 376, 444; Il
329, 401, 484; III, cccxxv.
Penilh (Humbert), 445; II, 329.
Pépin [le Bref], roi des Francs, II, 94.
Pepingen, ancien village du comté de
Looz, 37; III, 137. - Seigneur. Voy.
Warfusée.
Pepingen (de). Voy. Warfusée.
Pepingen (Giselbert de), II, 22.
Perceval, prénom, III, cclii.
Perck (Brabant). Seigneurs. Voy. Wa-
VRE.
Perone (Thomas), échevin de Liège, II,
161.
Péronne-sur-la-Selle (Cateau-Cambre-
sis), III, clxvi.
Péronne (Baudouin de), bailli de Hai-
naut, III, ccLXViii.
Persan, Persant. Voy. Haneffe, Hen-
nin, ROCHEFORT, WaRNANT.
Perwez-lez-Andenne (Namur). Seigneur.
Voy. Beaufort.
Perwez (Brabant). Seigneurs. 69. Voy.
HORN, MiRABELLI.
Perwez (de), 35.
Perwez (Godefroid de), seigneur de
Grimberghen, II, 133.
Perwez (Thierri de), évêque intrus de
Liège, 275; II, 352; III, xxii.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
399
Pesches (Namur). Seigneurie, III, 150.
Pesches (Alard sire de), mambour et ma-
réchal de l'évêdhé, 158, 325; III, 20.
Pesches (W aller dhevallier de), II, 127.
Pesseurrue, à Liège, 303; II, 87.
Petersheim (de), 392; II, 330, 331 (ta-
bleaux, armes).
Petersheim (Béatrix de), II, 331.
Petersheim (Béatrix de), chanoitiesse de
Thorn, II, 330.
Petersheim (Elisabeth de), II, 331.
Petersheim (Gérard de), II, 331.
Petersheim (Guillaume sire de), nobles
(plusieurs), II, 4, 330, 331 ; III, cxcv.
Petersheim (Guillaume de), chanoine de
Saint-Lambert, prévôt de Saint-Martin,
II, 330.
Petersheim (Henri I sire de), maréchal
de l'évêché, II, 134, 330; III, cxiit.
Petersheim (Henri II de), chevalier, en
1302, II, 331.
Petersheim (Henri III de), écolâtre de
Saint-Servais, chanoine de Saint-Lam-
bert, prévôt de Notre-Dame à Maes-
tricht, II, 330.
Petersheim (Henri IV de), chevalier, sei-
gneur de Jeneffe, drossard du comté
de Looz, 114, 136, 137; II, 238, 267,
330; III, 183.
Petersheim (Jean I [sire] de), chevalier,
bourgeois de Maestridht, en 1317, II,
331.
Petersheim (Jean II de), seigneur de
Weert, dhevalier, II, 330.
Petersheim (Jean III de), chevalier, sé-
néchal du comté de Looz, 137; II, 330.
Petersheim (Jean IV de), chevalier, séné-
cihal du comté de Looz, II, 330.
Petersheim (Jean V sire de), en 1354-
1380, 42, 113; II, 243, 293, 331.
Petersheim (Jean VI de), seigneur de
Weerde, II, 331.
Petersheim (Jean VII de), sire de Peters-
heim en 1411, II, 331; III, cxix.
Petersheim (Jean VIII de), chanoine de
Saint-Servais à Maestricht, II, 331.
Petersheim (Marguerite de), abbesse de
Thorn, II, 330.
Petersheim (Marguerite de), abbesse de
Munsterbilsen, 399.
Petersheim (Mathilde de), abbesse de
Munsterbilsen, II, 330.
Petersheim (Ode de), 42; II, 331.
Petersheim (Roger I de), sire de Spal-
beek, II, 331.
Petersheim (Roger II de), sire de Leef-
dael, II, 331.
Petersheim (Thierri de), en 1207, II, 331.
Petersheim (Thierri de), vers 1415, II,
202.
Petersheim (Walter de), chanoine de
Saint-Lambert, II, 330.
Petillon. Voy. Vottem.
Petit-Aaz, dépendance de Hermée (Liè-
ge), seigneurie, II, 77. Voy. Aaz.
Petite-Etoile (maison de la), à Liège,
318.
Petit-Hallet (chevaliers de), III, cxcv.
Voy. Hallet.
Petit-Jean. Voy. Warnant.
Petit-Leez, dépendance de Grand-Leez
(Namur). Seigneurs. Voy. Leez, Ro-
COUR.
Petit-Montegnée (Antoine de), II, 222.
Voy. Montegnée.
Petit-Montegnée (X. de), II, 332.
Petit-Palais (fief dit le), à Liège, III,
CLIX.
Pétri (Thierri) de Wustherck, II, 60.
PÉTRIN (Berthe, Gilles, Me, Nicolas et
Osilie du), III, 162.
PÉTRIN (Ode idu), 452; II, 376, 402; III,
XLIII.
Peurière (Walter chevallier de la), séné-
400
TABLE ALPHABÉTIQUE
dial du comte de Mons, et châtelain
de Chimai, 11, 127.
Pevereal, II, 332 (tableau, armes).
Pevereal (Ailid), 287, 288, 381 ; 11, 259,
332; III, XX.
Pevereal (André dit Hustin), 287, 474;
II, 332, 348.
Pevereal (Hanoie Crepon d'Othée ou),
425; 11,322,332.
Pevereal (Jean 1) d'Othée, 425; H, 332,
421; III, 11, 12.
Pevereal (Jean II) de Hognoul, sous-
maïeur et bourgmestre de Liège, 235,
287, 288, 425; II, 246, 332, 464; III,
183.
Pevereal (Jean III), changeur, sous-
maïeur de Liège, 256, 287, 381, 425;
II, 332, 464.
Pevereal (Jean IV), 256, 287, 474; 11,
184, 332.
Pevereal (N. N.), 288, 425; II, 332, 464.
Peves. Voy. Paifve.
Pexheurive (les de) de Huy, 440; III, 21,
30, 40.
Philippe, ardiidiacre de Liège, II, 127,
129.
Philippe I"", roi de France, III, Lxxxvm,
XCI, CLXXII.
Philippe-Auguste, roi de France, 7; III,
LXXVII, LXXVIII, LXXXV, XCI, CXXIX.
Philippe VI, roi de France, 78, 161; II,
107 et suiv.
Philippe Hurepiel, 111, lxxxv.
Philippe Second, roi des Romains, III,
83, 88.
Philippe d'Alsace, comte de Flandre, 111,
CLXII
Philippe, marquis et comte de Namur,
II, 131 ; 111, cviii, cxxi, ccii, 148.
Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne, III,
CCXLV.
Phillips (sire Thomas), III, cclxxxvi,
ccxcv.
PiCA (Pierre), tabellion, II, 14.
Picar. Voy. Pikar.
Picard, sobriquet, III, ccxxviii.
Picarde, non féminisé, 316.
PiCQUiGNY (Marguerite de), 207.
Piémont (sénéchal du), 235.
Piérone, II, 335.
PiÉROUL, III, ccxxx. Voy. Jupille.
Pierre, roi d'Aragon, prétendant au
royaume de Sicile, 14; III, CLXXVii.
Pierre, patriarche de Jérusalem, 419.
Pierre (maître), dhanoine de Saint-Paul,
III, 184.
PiERREPONT (France). Seigneurs. Voy.-
Bar.
PiERREPONT (Ide de), 18; II, 190.
Pierreuse, rue de Liège; II, 77. Voy. Ba-
REIT.
PiET DE Bueff (Alar dit), 11, 53.
PiFFET (Baudouin), II, 21.
Pigault, de Calais, III, lxxi.
Pikar (Jean), II, 90, 214, 283.
Pikar (Laurent), 318; II, 214.
Pikar (Marguerite), 318; II, 381.
Pikar (X.), 450 (armes); II, 214.
Pilchoul (moulin de) à Longdoz, 11, 343.
Pilchoul (Guillaume de), 261, 273; II,
387, 473.
Pilchoul (Helon de), 11, 473.
Pilchoul (Louis de). H, 473.
Pilchoul (Louis dit Lowette de), II, 473
PiLCHOUL(N. de),261;Il, 387.
Pilho(N.), 271; II, 192.
PiLHO (Pirar) de Huy, 271.
PiLiNUs, chevalier, II, 127.
Pille (Jean), dianoine d'Amay, recteur
de l'autel Notre-Dame en l'église des
Loges, en Hainaut, III, 173.
PiNKAR. Voy. Baronville, Berlo, Fresin,
Gavre.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
401
PiPHES (Gilles), II, 325.
PiRANGE (Jean de), II, 477.
PiRCHON, II, 87.
PiRiK (Jean), d'Heur-le-Tiexhe, 280; II,
179.
PiRUWAR, III, CCXXX. Voy. JUPILLE.
PiSTRE (le), III, XL, CDI. Voy. PÉTRIN.
PiSTRiN (du), III, CDI. Voy. Pétrin.
PiTET, dépendance de Fallais (Liège).
Voy. Buisson.
PiTET (Jean de), II, 481.
Pittingen (Marguerite ide), II, 302.
Pivion (Jean) d'Otrange, III, 182.
Pivot (Alexandre et non Jean) de Huy,
433, 435; II, 256.
Pivoteal (Jean), 435; II, 256.
Pivoteal (Marie), 433, 435; II, 256.
PiXHAMOLLiN, lieu-dit lez-Liége, 281.
Plainevaux (Liège). Seigneurie, tour,
233, 329. — Seigneurs. Voy. Berlo,
Hoen, Nandrin.
POELWYCK (Zélande). Seigneurs. Voy.
Merwede.
PoiLHON (Louis), 207; II, 169.
PoiLHON (Louis), messager des XII des
lignages, 207. Voy. Polhon.
PoiLHUT (le). Voy. Tihange.
Poilvache, dépendance de Houx (Namur).
Seigneurie, terre, 187; II, 43, 79-81,
158. — Prévôté, 29. — Prévôts. Voy.
CoRiouLLEj Heure.
Poindant (Gilles le), II, 305.
PoiNDANT (Goldeifrin le) de Waroux, II,
491.
Poindant (Marie le), II, 305.
Poindecheaz (les), III, 18.
POIRSACK (X.), II, 305.
Poix (Catherine de), 106.
PoLAiN, 407 (armes); II, 233 (tableau, ar-
mes); III, ccxxxi. Voy. Hozémont, Ju-
LÉMONT, ObORNE, POLLAIN, PULLANUS.
Waroux, Wonck.
TOMB III.
PoLAiN (les) de Retinne, 217; II, 333.
PoLAiN (Agnès, mère du) de Waroux, II,
464.
PoLAiN (Aoust le), 217; II, 333.
PoLAiN (Baudouin le) de HoUogne, éche-
vin de Liège, II, 407; 111, cccxxiii.
PoLAiN (Guillaume le) d'AUeur dit Lon-
gue-Epée, chevalier, 407; II, 150, 333.
Polain (Guillaume le) ou le Pollereal, II,
333.
PoLAiN (Guillaume le) de Grâce, II, 465.
Polain (Henri le), demeurant à Poulseur,
408, 430; II, 295, 333, 465.
Polain (Jean I le Varlet ou le) de Wa-
roux, chevalier, 451, 452, 455; II, 333,
402, 492; III, 14, 184.
Polain (Jean II le) de Waroux ou d'Al-
leur, chevalier, 95, 216, 217, 349, 405-
407, 455; II, 141, 171, 250, 258, 269,
333, 464; III, 46.
Polain (Jean III le), d'AUeur, 407, 408;
II, 333.
Polain (Jean IV le) d'AUeur, sire de Wa-
roux, chevalier, 53, 113, 115, 210, 408,
430; il, 287, 299, 333, 465.
Polain (Jean V le) ou le Pollereal d'Al-
leur, seigneur de Waroux, échevin de
Liège, 115, 210, 213, 295, 408; II, 217,
253, 333; III, ccLXXi.
Polain (Jean VI le) ou le Pollereal, II,
333.
Polain (Jean VII le), II, 333.
Polain (Jean VIII le), seigneur à Wa-
roux, échevin de Liège, seigneur d'Ou-
peye, II, 333.
Polain (Jean IX le), de Xheneumont, II,
169, 333.
Polain (Jean le) fils du vieux Rouffar de
Mons, 409.
Polain (Jean le) de Grâce, II, 465.
Polain (Jean le) de HoUogne, échevin de
51
402
TABLE ALPHABÉTIQUE
Liège, 349, 409; II, 258, 432; III,
CCLXIII, CCCXXIII.
PoLAiN (Jeanne le) d"A'lleur dite de Frai-
pont, II, 211.
PoLAiN (L.), historien, III, ix.
PoLAiN (Libert I le) de Waroux, cheva-
lier, 356, 407, 455; II, 33, 333, 464;
m, ccxxxix, 14, 184.
PoLAiN (Libert II le), 407; II, 333.
PoLAiN (Libert III le) dit d'AUeur. Voy.
Alleur.
PoLAiN (Libert IV le), demeurant à Mil-
len, 408, 409; 111,333.
PoLAiN (Marie le) d'AUeur, ou de Wa-
roux, 349, 407, 408; II, 258, 333; III,
184.
PoLAiN (N. le), 408, 409; II, 333.
PoLAiN (Peronne le), II, 287, 333, 465.
PoLAiN {Thirionet le) de Grâce, II, 465.
PoLAiN (Warnier le) de Waroux ou d'Al-
leur, chanoine de Saint-Pierre à Liège,
455; 11,333.
PoLAiN (Warnier le) de Waroux, curé de
Villance, 408.
PoLAiN (Wamotte le), maire et échevin
à Waroux, III, 184.
POLANEN (Hollande). Seigneurs. Voy.
Wassenaar.
PoLARDE (de Neuvice), 318 (armes), 411;
II, 334 (tableau, armes), 465 (armes);
m, cxLiiij 29.
PoLARDE (Abresilhe), II, 465.
PoLARDE (Alexandre), 315; II, 334.
PoLARDE (Arnold), chevalier, 473; II, 300,
334.
PoLARDE (Gilles I) de Neuvice, citain de
Liège, 124,315,318,411,412; 11,334;
III, LVI.
PoLARDE (Gilles H), seigneur d'Odeur et
de Hemricourt, 152, 228, 267, 443; II,
334, 389; III, LIV.
POLARDE (Gilles III), 51, 444; II, 334.
PoLARDE (Gilles IV), curé de Sainte-Ca-
therine, H, 89.
PoLARDE (Goifin), II, 89, 466.
PoLARDE (Henri I) de Neuvice, échevin
de Liège, 304, 411; II, 334.
Po LARDE (Henri II) dit li Ketrais, 315;
II, 334.
PoLARDE (Heiwi III), échevin de Huy,
374; II, 334.
PoLARDE (Henri IV), chevalier, édhevin
de Liège, châtelain et avoué de Warem-
me, seigneur de Jeneffe, Gossoncourt,
Chantraine, Doyon, Lisogne et Awa-
gne, 375; II, 163, 334.
PoLARDE (Henri V) de Saint-Johanstrée,
370.
PoLARDE (Henri VI), 153; II, 375.
PoLARDE (Isabelle), 444; 11, 334; III, liv.
PoLARDE (Jean I), maire et échevin de
Liège, chevalier, 43, 51, 124, 151, 323,
373-375, 41 1, 434, 446; II, 45, 48, 334,
367.
POLARDE (Jean II) dit d'Odeur, 51, 444;
II, 334.
PoLARDE (Jean 111) dit Jean Surlet, 315;
II, 334.
PoLARDE (Jeanne), 43; II, 276, 334.
PoLARDE (Libert) dit d'Odeur, chevalier,
échevin de Liège, 444; II, 89, 334. Voy.
Odeur.
Po LARDE (Marguerite), 152, 444; II, 334.
POLARDE (Marie I), 374, 375, 434, 473;
II, 256, 334.
PoLARDE (Marie II) d'Odeur, 51, 444;
II, 334, 403.
POLARDE (N. N.), 151, 315, 318, 373, 375,
446; II, 334, 367, 377, 381.
PoLARDE (N.) de Saint-Jeanstrèe, nonne
à Herckenrode, puis se marie, 52, 370;
11, 300, 403.
PoLARDE (Oude), 473; II, 85, 87, 88, 161.
PoLARDE (Rausin), 315; II, 334, 379.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
403
PoLHON (Jean), III, XL.
POLHON (Louis), II, 421. Voy. Poilhon.
PoLLAGE (Maron), II, 452.
PoLLAiN (Adrien le), III, ccxciv.
POLLEREAL, diminutif ide Polain, porté par
ceux-ci dans leur jeunesse, III, cccxxxi.
Voy. POLAIN.
fOLLUX, historien, II, 452.
PoMERio (de). Voy. Bongart.
PoMERio (Lynval de), ohevalier.Foy. Cor-
TESSEM.
Ponce ou Poncia, II, 417, 442.
PoNCELET (Edouaird), III, ix, ccxxxiii,
note 3.
PoNCHE (Guillaume), échevin d'' Aix-la-
Chapelle, II, 425.
PoNCHONs (Jean) de Retinne, 210.
PONCiNE, 179; II, 245, 392.
PoNDRELC'Jx (Jean de), 467, 468; II, 368;
III, 7.
PoNDRELOUx (N. N. de), béguines de
Saint-Adalbert, 468; II, 368.
PoNEiE, sobriquet, III, ccxxx. Voy. Ju-
PILLE.
Pont (rue du) à Liège, 309, 427; II, 457.
Voy. Rb'E DU Pont.
Pont (du) ou de Ponte, ministeria'les, III,
cxxxix, cxL, cxLVii, cxLViii. Voy. Pont
DES Arches.
Pont (Ampilhe du), III, cxlix.
Pont (Gilles du), de Namur, II, 275.
Pont (Godescalc au), chanoine de Saint-
Lambert, II, 124.
Pont (Henri du), III, cxlviii.
Pont (Jean du), 158; III, cxl, cxlviii.
Pont (Lambert du), ministerialis, II, 124;
III, cxlix.
Pont (Lietwin du), II, 123; III, cxlvii,
CXLVIII.
Pont (Philippa du), II, 275.
Pont (Stassin de), d'Oleye, II, 74.
Pont (Thierri du), II, 124, 125; III,
CXLVIII.
Pont (sire Wéri de), II, 469; III, cxlix.
Werricus de Ponte, civis leodiensis, est
mentionné en 1270 {Val des Ecoliers,
cartulaire).
Pont dAmercœur, II, 287; III, cclxxxiv,
138. Voy. Jupille.
Pont d'Avroy, à Liège, II, 283; III, 132,
138.
Pont d'Avroy (du). Voy. Montegnée. —
Piron, fils d'Engine du Pont d'Avroy,
est cité le 16 septembre 1339 {Cours
des tenants, carton).
Pont a Tressin (chevauchée de), III,
CLXXXI.
Pont des Arches (Agnès du), nonne à
Vivegnis, III, cxlix.
Pont des Arches (Elias, Gilon, Gode-
froid, Henrote, Jean, et Maron du),
III, CXLIX.
Pont d'Ile, à Liège, 331 ; II, 62, 373; III,
XXXVI.
PoNTiLLAS (Namur). Eglise, cure, 92; II,
494.
PoNTiLLAs (Amoul de), 426; II, 322.
PoNTiLLAS (Godefrin de), II, 494.
PoNTiLLAS (Jean-Daneal de), II, 494.
PoRcus sylvestriSj enseigne d'une mai-
son à Liège, II, 453.
PORQUERiE (La) (Nord), II, 244, 335.
Porquerie (de la), tableau, II, 335.
PoRQUERiE (Brouohe ou Broke de la),
Chevalier, II, 335.
Porquerie (Gérard I de la), chevalier, II,
335.
Porquerie (Gérard II de la), 363; II, 172.
335.
Porquerie (Gérard III de la) sire de la
Porquerie et d'Audignies, chevalier,
II, 335.
Porquerie (Isa:belle de la), II, 335.
TABLE ALPHABÉTIQUE
PoRQUERiE (Jacques de la), II, 335.
Porte (délie). Voy. Hannut, Meeffe.
Porte (Colart de le), échevin de Mons,
III, CCXIII, cxxiv.
Porte (Maron délie), III, 185.
Porto (Italie). L'évêque, légat, II, 101,
111.
Possoit (Libert de) ou Pussoir, châtelain
de Golzinnes, II, 455.
Potiers (Lambert le), II, 21.
Pottes (Hainaut), baronnie. Seigneur.
Voy. Marnix.
Pottier (Marie le), II, 365.
Pottiers (de), 72.
Poucet lez-Hannut (Liège), 181, 241;
II, 159.
Poucet (Henri de), III, cxi.
PouiLLON (Gobert de), chanoine de Mol-
haing, III, clx.
PouiLLON (Louis de), III, clx.
Poulhemanne (Hanekin), 297; II, 252.
Poulhet, Poullet (famille), de Faimes,
59; II, 199. Voy. Ferme.
Poulhet ou PouHet d'Axhe, II, 74.
Poulhet ou Poullet (Gérard), 59; II, 396.
Poulhet ou Poullet (Jean I), de Houtain-
l'Evêque, 437; II, 162.
Poulhet ou Poullet (Jean II), de Houtain-
l'Evêque, 437; II, 162.
Poulseur (Liège). Château, II, 295. —
Seigneurs. Voy. Many. — Voy. Po-
LAIN, Possoit.
Poulseur (Corbeau de), échevin de Liè-
ge, III, CDVIII.
Poulseur (Gérard de), II, 211.
Poulseur (Jakemar de), 479; II, 339.
Poulseur (Jeanne de), II, 406.
Poulseur (Macaire de), 237, 429; II, 295,
338.
Poulseur (Marguerite de), II, 406.
Poulseur (Radelet ou Radou de), 429;
II, 295, 406.
Poulseur (Walter de), prêtre, II, 455.
Pousset (Liège), II, 47. — Seigneurs.
Voy. Donmartin.
Pousset (Ailid de), II, 418.
Pousset (Ave de), béguine, 417, 418.
Pousset (Clerchon de), 440.
Pousset (Gela de), II, 418.
Pousset (GuiHaume de), II, 417.
Pousset (Herman de), 440; II, 417.
Pousset (Humbert de), II, 417.
Pousset (Jakemin de), 461.
Pousset (maître Jean de), II, 75.
Pousset (Lutgarde de), II, 418.
Pousset (Marie de) en 1292, II, 418.
Pousset (Marie de) en 1439, 461, II,
412.
Pousset (Otton de), II, 418.
Pousset (Robert de), II, 418.
Pousset (Robert de), religieux au Val des
Ecoliers, II, 418.
Pousset (Thomas de), chevalier, 402,
440; 11,410,417.
Pousset (Walter de), II, 418.
Praat (Louis de), seigneur de Moerkerke,
II, 303.
Prayon, dépendance de Forêt (Liège),
361; II, 86, 87.
Prayon (Franke de), II, 428.
Préalle (la), lieu-dit, III, 135.
Prêcheresse (Agnès li), III, 179.
Précieuse, sobriquet, III, ccxxix.
Prée (Pierre de le), III, lxiii.
Preit (chaussée et vinave de), à Liège,
221, 303, 304; II, 344, 473; III, cxlii.
— Sénèchalerie. Voy. Liège.
Preit (de), 222 (armes), 235 (id.), 304
(id.), 423, 446 (id.), 476; II, 336-344
(tableaux, armes), 427 (armes), 480,
486; III, xxv, xxvi, xmi, lxxxii, cxxxvi,
CXXXIX-CXLII, clii, ccxxvi, cclxiv, 29
(armes), 40, 41. Voy. André, Boderon,
Brisefier, Colonster, Cuen, Dachou,
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
405
Hardi, Lambert, Lardenose, Pailhe,
Velroux, Warnant, Wéri.
Preit (Adam de), II, 341, 472.
Preit (Ailid de) dite de Rahier et aussi
d'Emeville, 47, 48; II, 137, 470.
Preit (Anelin de), sénéchal, fondateur
de l'église Sainte-Marie-Maddleine à
Liège, peut-être le même qu'Anelin,
prieur de l'abbaye de Saint-Jaoques, II,
336, 459, 466, 469; III, cxxxv!, cxlm.
Preit (Arnol'd I de), cihevalier, nommé
aussi Arnold chevalier de Fléron et Ar-
nold de Transitu ou 'âe Treiste, II, 336.
469, 470; III, XLiii, 187.
Preit (Arnold II de), chevalier, maire et
administrateur de Jupille pour l'évêque
de Verdun, II, 341, 444, 472.
Preit (Arnold III de), fils du Chevalier
Thierri, III, 41, 185.
Preit (Arnold de) dit de Wez, seigneur
de Barchon, 222, 335; II, 258, 274,
342; III, CCLV.
Preit (Arnold de) dit de Wez et de Bar-
chon, seigneur de Saive pour un tiers,
II, 342, 454.
Preit (Arnoul, Ernas, Ernoton, Yernou
Ide), plusieurs, 460; II, 336, 469, 470.
Preit (Béatrix de), II, 336.
Preit (Catherine de), 487; II, 337.
Preit (Catherine de) dite de Wez, 222;
II, 342.
Preit (Elisabeth de), II, 269, 341.
Preit (Enjoran de), chanoine de Saint-
Lambert apocryphe, II, 469.
Preit (Eustache de) dit de Rahier ou de
Saint-Servais, 47, 48, 255; II, 137, 470.
Preit (Eustache ou Stassin de), plusieurs,
227, 478; II, 230, 339, 341, 471, 472.
Preit (Evrard de), II, 469.
Preit (Gilles de Fléron ou de), chevalier,
II, 469 (armes).
Preit (Gilles de), chanoine de Tirlemont,
II, 341, 473.
Preit (Gilles de), plusieurs, 227, 478;
II, 337, 339, 472, 473.
Preit (Gilles Gilleman de), II, 469.
Preit (Guillaume de), chevalier, III, 184.
Preit (Guillaume de) dit de Wez, sei-
gneur du fief de Barchon, 217, 222; II,
42, 270, 341, 342.
Preit (Guillemette de) dite de Wez, 222,
319; II, 342, 381.
Preit (Hanet de). H, 469. Voy. Brise-
fier.
Preit? (Hellin de), II, 336.
Preit (Helwi de), 311; II, 341.
Preit (Henri ide), clerc de l'officialité,
11,469.
Preit (Henri dit Henroie le Cousin de),
319, 480; II, 340, 381; III, 29, 40.
Preit (Henriette de), dame de Somal,
179; II, 337, 392.
Preit (Herbert de), bourgmestre et éche-
vin de Liège, 237, 429; II, 338; III,
130.
Preit (Ide de) (deux), II, 174, 339; III,
185.
Preit (Isabelle de), plusieurs, 446, 460,
478; II, 174, 265, 337, 469.
Preit (Jakemar de) dit de Coir, 480; II,
340.
Preit (Jean de), sénéchal de Liège, II,
124, 336, 466.
Preit (Jean de), sénéchal de Liège, sei-
gneur de Somal, 234, 478; II, 337, 471,
480; III, cXLii, 29, 40, 163.
Preit (Jean de), échevin de Liège, 222;
II, 341, 344, 473, 480; III, 41, 130. Voy.
Preit (Hanet de .
Preit (Jean de) dit de Wez, II, 342.
Preit (Jean de), fils de Jean Henroie.
480; II, 340.
406
TABLE ALPHABÉTIQUE
PREIT (Jean de), chanoine de Saint-Ma-
teme, II, 469.
Preit (Jean de), fils d'Eustache, II, 341.
Preit (Jean de) dit de Tilff, 478-480; II,
337,339 (armes).
Preit (Jean de), en 1236, 1262; II, 469,
470.
Preit (Jean Boynan de Namur dit de),
201, 206, 412; II, 288, 344; III, 41.
Voy. BONANT, Boynan.
Preit (Jean de) dit Haseit, diâtelain et
toailli du duc de Limbourg à Comillon,
II, 341, 472.
Preit (Jean Hanoseal de), dit de Huy ou
de Colonster, 234, 482; II, 264, 337,
338; III, 185.
Preit (Jean Henroie dit le Cousin de),
251, 478; 11,337, 340.
Preit (Jean Henroie de), 371, 480; II,
45, 183, 340; III, 40.
Preit (Lambert I de), ministerialis, séné-
chal de Liège, II, 124, 125, 336, 466,
467; III, cxLi.
Preit (Lambert II de), ministerialis, II,
127, 336, 386.
Preit (Lambuche I de), bailli de Jupille,
11,341, 473; III, 41.
Preit (Lambuche II de) dit de Wez, 285,
286, 292; II, 185, 342.
Preit (Louis de) dit Doudou, II, 470.
Preit (Marguerite de). II, 230, 341.
Preit (Marguerite [Henroie] de) dite
Surlet, 318, 480; II, 180, 340, 428.
Preit (Marie de) ou de Comblain, II, 2,
336. Voy. Marie.
Preit (Marie de)-|- 1253, II, 469.
Preit (Marie de), fi'Ue d'Arnold, 347; II,
156 (B. C. R. H. 5, XI, 336), 341, 422,
472.
Preit (Marie de) dite de Rahier, 47, 48,
255, 256; II, 137, 184, 470; III, CCXLVi.
Preit (Marie dite Maron de), 11, 341,
473.
Preit (Marie de), fille de Jean le séné-
chal, 478 (où on la dit erronément ma-
riée à Guillaume d'Awionpuits) ; II,
337; III, 163.
Preit (Marie de) dite de Wez et aussi de
Hanneweriis, II, 342. Voy. Wez.
Preit (Marie de) dite de Wez, 222, 286,
292; II, 342,407.
Preit (Mathilde de) de Barchon, II, 155,
342.
Preit (N. N. de), 227, 237, 251, 273, 429,
460, 479-482, 485; II, 174, 178, 205,
206, 209, 213, 227, 240, 295, 337-340,
371; III, 185.
Preit (Nicolas ou Close de). II, 473.
Preit? (Oda de) ou de Comblain, II, 2,
467, 468. Voy. Oda.
Preit (Odile de Hombroux ou de), II,
434.
Preit (Otton de), doyen de Saint-Paul,
puis abbé de Saint-Laurent, apocryphe,
II, 468, 486.
Preit (Radou de) dit de Treiste ou de
Transitu, sénéchal de Liège, peut-être
le même que Radulpihus miles de Flé-
ron, II, 336, 459, 468, 469; III, cxxxvii,
184. Voy. CuRTius.
Preit (Radou de), dit de Colonster ou
de Huy, chevalier, 237, 429; II, 338;
III, 185.
Preit (Radou dit Radelet de) dit de Co-
lonster, 237; II, 338; III, 185.
Preit (Rassecotte de), II, 469.
Preit (Rassekin de), II, 443, 469, 470,
472; III, 196.
Preit (Robert de), II, 468, apocryphe.
Preit (Roger de), chanoine de Tirlemont,
archiprêtre de Liège, II, 421, 473.
Preit (Silkin de) dit de Fléron et de Bar-
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
407
chon, châtelain de Dalhem, II, 342;
III, CCLV.
Preit (Tassin de), II, 473.
Preit (Thierri I de), avoué ide la cité de
Liège, II, 127, 129, 130, 336, 467, 486.
Preit (Thierri II de), chevalier, co-admi-
nistrateur de Jupille, II, 341, 444, 471
(sceau), 472; III, 41, 185, 187.
Preit (Thierri III dit Thireteas Haseit
de), chevalier, II, 341, 371, 443, 472,
473; III, XLi, 185.
Preit (Thierri IV dit Thirion Haseit de),
311; II, 469, 473.
Preit (Thierri de), plusieurs, II, 469, 472,
480.
Preit (Tilman de), chevalier, II, 472.
Preit (Walter de), chevallier, sénéchal
de Liège, 476-479; II, 337, 338, 371,
470; III, LV, LVI, CLXXXV, CCCXVII, CDI.
Preit (Wazelin de), II, 336, 466.
Preit (Wéri I de), avoué de la cité, séné-
chal de Liège, ministerialis, II, 126-
129, 336, 466, 467; III, cxv, cxxxvi.
Preit (Wéri II de), sénéchal de Liège,
ministerialis, 476; II, 2, 129-131, 336,
459, 467-469, 486; III, cxxxvi, CXLVI,
184.
Preit (Wéri III de), chevalier, homme
de l'évêque de Verdun, II, 336, 341,
401, 472; III, 184.
Preit (Wéri IV de) [de Hombroux], 476,
482; II, 178, 336, 337, 401, 433, 470;
III, CCCXVII, CDI.
Preit (Wéri V de), 476, 478; II, 337.
Preit (Wéri VI Ide), chevalier en 1280,
478, 480, 481; II, 213, 337, 339.
Preit (Wéri VII dit Wérot de), co-admi-
nistrateur de Jupille, II, 341, 444, 472,
486.
Preit (Wéri VIII de), chevalier en 1304,
II, 470.
Preit (Wéri IX de), vers 1330, II, 473.
Prémontrés (rue des), à Liège, III, cxlii.
Preneste (Italie). L'évêque légat, II, 101,
111.
Prents (Yde Gerarts), III, 160.
Prepositus. Voy. Prevot.
Prés-Saint-Denis, à Liège, III, 135.
Presles (Hainaut). Seigneurs. Voy. Ha-
NEFFE.
Presles (de), III, cxi.
Presles (Jeanne de), 141 ; II, 238, 239.
Presseux (de), III, ccxcvii.
Prévôt (Guillaume de Herck dit le), che-
valier, II, 21, 134, 249. Voy. Proest,
Prover.
Prévôt (Guillaume dit le), sénéchal du
comté de Looz, II, 249.
Prévôt (Henri) de Levai, héraut d'armes
d'Artois, III, cclxxxiii.
Prévôt (N. le), II, 300. Voy. Mathon.
Prévôtés (les). Voy. Mathon.
Printe, 344 (armes), 345; II, 345 (ta-
bleau, armes). Voy. Prents.
Printe de Gothem, 343, 344.
Printe de Warancelles, 344; II, 225,
345.
Printe (Agnès), II, 345.
Printe (Antoine), 323; II, 345.
Printe (Arnold), 345; II, 345.
Printe (Digne), II, 345.
Printe (Florence dite Florie Soyne), cha-
noinesse de Munsterbilsen, II, 345.
Printe (Gérand) de Catsop, 345.
Printe (Gérard) de Gothem, 344; III, 160.
Printe (Gérard I), auteur de la branche
de Fauquemont, 344, 345; II, 345.
Printe (Gérard II) de Niveflle, avoué de
Nivelle, 323, 344; II, 304, 345.
Printe (Gérard III), avoué de Nivelle,
II, 345.
Printe (Gérard) d'Oleye, 345.
Printe (Ide) de Nivelle, 323; II, 345.
Printe (Henri) in Belliche, 345.
408
TABLE ALPHABÉTIQUE
Printe (Jc3n), chanoine de Tiriemont,
II, 345.
Printe (Jeanne) de Nivelle, II, 345.
Printe (Libert). Voy. Chaponseraing.
Printe (Louis I), chevalier, avoué de Ni-
velle, 323, 345; II, 312, 345, 460.
Printe (Louis II), 345; II, 345.
Printe (Louis III), avoué de Nivelle, 323;
II, 345.
Printe (Louis IV), doyen de Visé, II, 345.
Printe (Louis V), chanoine et prévôt (?)
de Visé, II, 345.
Printe (Marie), II, 345.
Printe (Pierre), 345.
Printhagen, Pnntehcùe, III, ccxxxi.
Printhagen (de), II, 346 (tableau).
Printhagen (Elisabeth de), prieure de
Mielen, II, 346.
Printhagen (Gérard de), frère de l'ordre
teutonique, II, 346.
Printhagen (Gertrude de), religieuse au
couvent Sainte-Agnès à Tongres, II,
346.
Printhagen (maître Godefroid de). II,
346.
Printhagen (Guillaume I de), chevalier,
II, 346.
Printhagen (Guillaume II de), chevalier,
II, 60, 61, 346.
Printhagen (Jean de), II, 346.
Printhagen (Marie de), II, 346.
Printhagen (Martin de), 204; II, 346.
Printhagen (N. de), 204; II, 346.
Printhagen (Pierre de), chanoine de Cor-
tessem, II, 346.
Printhagen (Rasse I-VI de), l'un cheva-
lier, échevin de Saint-Trond, II, 33,
346.
Printhagen (Rasse de), chanoine de Cor-
tessem, II, 346.
Prisonette. Voy. Surlet.
Proest, II, 305, 347 (tableau, armes).Voy.
Prévôt, Prover.
Proest (Ailid), dame de Mulken, dite
parfois la dame de Mulken, 203, 204,
387; II, 248, 311,347, 456.
Proest (Guillaume 1), II, 305, 347.
Proest (Guillaume II) de Malien, maître
d'hôtel d'Englebert de la Marck, éche-
vin de Liège, 65, 202, 242, 387; II, 248,
288, 347; III, CCLX, 41, 130.
Proest (Guillaume III) de Millen, sei-
gneur de Thynes et de Faulx, cheva-
lier, échevin de Liège, 102, 202-204,
364, 484; II, 67, 68, 172, 292, 347.
Proest (Guillaume IV) de Millen, sei-
gneur de Thynes, Faulx et l'Echdlle,
chevalier, 103, 204, 484; II, 242, 347;
III, LXIII.
Proest (Guillaume V), fils de Henri, 203.
Proest (Henri), 203.
Proest (Isabelle I), de Millen, 56, 203,
204,242; II, 347.
Proest (Isabelle II) de Millen, 103.
Proest (Jean), chanoine de Saint-Pierre
à Cortessem et de Saint-Jean à Liège,
203; II, 347.
Proest (Jean), II, 448.
Proest (Jeanne) de Millen, 103, 204, 484;
II, 242, 347.
Proest (Marguerite I) de MiWen, 103,
204; II, 347.
Proest (Marguerite II) de Millen, 103.
Proest (Marie I) de Millen, 103, 204;
II, 347.
Proest (Marie II) de Millen, 103.
Proest (Rigaud) de Millen, seigneur de
Vrolingen et de Bombrouck, 203, 204 ;
II, 346, 347.
Proidho.mme (Alexandre I le) [de Lexhy],
474; II, 348, 474.
Proidhomme (Alexandre II le), vinier,
475; 11,348.474.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
409
Proidhomme (Alexandre IIl le), 475; H,
348.
Proidhomme (Alexandre IV le), 475; II,
348; III, cxcviii.
Proidhomme (Biernamous le), II, 474.
Proidhomme (CoUar le) de Jemeppe,
éohevin de Seraing, 93, 474; II, 290,
348.
Proidhomme (Gérard le) de Jemeppe,
474; II, 181,348.
Proidhomme (Gilles le), curé de Saint-
Jean-Baptiste, 475; II, 348.
Proidhomme (Gilles le), échevin de Liè-
ge, 468, 469, 474; 11,348.
Proidhomme (GiWes le) de Saint-Servais,
III, 14.
Proidhomme (Gilles le), plusieurs, II, 33,
474; III, 47.
Proidhomme (Guillaume le), II, 474.
Proidhomme (Hugues ou Huweneal le),
d'Alleur, 474; II, 348.
Proidhomme (Jean I le) de Waroux, 474 ;
II, 348.
Proidhomme (Jean II le) de Jemeppe,
474; II, 348; III, cccxxiii.
Proidhomme (Jean III le) de Jemeppe.
287, 342, 474; II, 89,348, 365.
Proidhomme (Jean IV le), plusieurs, II,
474; III, 47.
Proidhomme (Jean V le) de Racour, 470.
Proidhomme (Marguerite le), 470; II, 360,
477.
Proidhomme (N. N. le), 52, 287, 302,
469, 470, 474; II, 332, 348, 358, 360,
402, 403.
Proidhomme (X. le), 469; II, 348; III, 14.
Proost. Voy. Prévôt, Proest.
Proveners (Lambert), échevin de Liège,
III, CCLXXV.
Prover (Guillaume) dit de Herck, II, 249
Provincheel (Siger), II, 19, 20.
PrUm (Prusse rhénane). Abbaye, II, 451 ;
III, 2. — Abbé, 379. — Avoués de l'ab-
baye, 143.
Prusse (Expédition en), II, 335, 489.
Pry (Namur). Prieur. Voy. Montzée.
PucHE (Agnès de), II, 456.
Puche (Guillaume de), échevin d'Oreye,
11,31.
Puche (Ide et Lambert de), II, 456.
PucHEY. Voy. Poucet, Pousset.
Puchoul lez-Pousset. Seigneurie, 10.
Puissant (Catherine le), 286; II, 219.
Puissant (Ckjlair Je), changeur, 119, 286;
II, 185.
Puissant (Godefroid le), 119, 286; II,
241.
Puissant (Jean le), 286, 292; II, 270, 342,
407.
Puits. Voy. Puche.
PuiTS-EN-SocK, rue de Liège, 457. Voy.
Chocke.
PuLiNCK (Louis) d'Aelst lez-Brusthem,
417; II, 261.
PuLLANUs (Jean), III, 184.
PuRNODE (Namur). Seigneur. Voy. Beri-O.
PussoiR. Voy. PossoiT, Poulseur.
Quabeek, dépendance de Vertryck (Bra-
dant). Seigneurs. Voy. Looz, Rummen,
Wesemael.
Quabeek (Arnold de) et de Berg-op-Zoom,
161.
TomrIH.
Quaderbrugge (Walter de), dit aussi de
Malpont, chevalier, 20, 255; II, 65, 70,
71, 184, 329.
QuADEKiNT (Gisbert), chevalier, II, 6.
Quadreppe (de), 397; III, 34.
52
410
TABLE ALPHABÉTIQUE
QUADREPPE (Gilles de), chevalier, 398.
QuADREPPE (Henri de), chevalleir, 417.
QuADREPPE (Marie de), 417; II, 193.
QuADREPPE (Simon de), chevalier, 398.
QuAEDMECHELEN (Limbourg), 38, 69; II,
226. — Seigneurs. Voy. Lannays.
QuAKEBEKE (Godefroid de), chevalier, II,
309.
QuALHiER (Ck)lard), II, 430.
QuALHiER (Ulric), chevalier de Fexhe
lez-Slins, 11, 37, 430.
QUALHIER (Wéri) de Fexhe, chevalier, III,
167.
QUAREBBE. Voy. QUADREPPE.
QuAREGNON (Fagle de), chanoinesse de
Sainte- Waudru à Mons, II, 245.
QuAREis (Gilon), clerc, II, 48.
QuAREMME (Ailid), et non de Ck)rswarem,
243; II, 371.
QuARTAL (Gérard fils de Jean), II, 271.
QUARTEAL (Gérard), chevalier, 479.
QuARTEAL (Nicole), dit aussi de MomaWe,
chanoine d'Amay et de Sainte-Croix à
Liège, 479.
QuARTEAL (N.), 479; II, 339.
Quartier (maison dite de) en Souverain-
Pont, à Liège, III, 158. Ainsi appelée
probablement parce qu'elle était occu-
pée par les de Quartier.
Quartier (propriété dite de), à Saint-
Laurent lez-Liége, III. 158.
Quartier (Gérard de), III, 158.
Quartier (Ide de), 335; II, 258, 342; III,
158.
Quartier (Isabelle de), 222; II, 274, 405;
III, 158.
Quartier (Jeanne de), III, 158.
Quartier (Libert de), bourgmestre de
Liège, 222, 335; II, 258, 274.
Quartier (Libert de), plusieurs, 93, 249;
II, 392, 442; III, 158.
Quartier (N. de), 222, 249; II, 274.
Quatre fils Aymond (maison des) à Liè-
ge, II, 86.
Quercu (de). Voy. Chêne (de).
QuiÉVRAiN (Hainaut). Seigneurie, 459.
QuiÉVRAiN (Jean Hawiel de), III, ccxxiv,
CCXLIII.
QuiNQUART (Godefroid), 69; II, 223.
R... (Aleyde de), II, 476.
Rabosée, dépendance de Saive (Liège),
II, 446.
Rabosée (Gilles de), chevalier, II, 251.
394.
Racour (Jean de). Voy. Rocour, Proid-
homme.
Racour (Marguerite de), II, 474.
Racour (Radulphe de), II, 127.
Racour (X. de), 470; II, 360.
Raculf, ministerialis liégeois, III, cxl.
Radulphe, archidiacre de Liège, II, 2,
132.
Radulphe, prévôt de Saint-Paul et de
Saint-Jean à Liège, II, 130.
Raesbach, fief du comté de Looz, 43.
Rage, nom erroné pour Kage, II, 97.
Rahier (de). Voy. Preit.
Rahier (Agnès de), II, 53.
Rahier (Ailid de), 89, 453; II, 380, 402,
470.
Rahier (Henri de), bourgmestre de Liège,
89, 453; II, 402.
Rahier (Lorette de), béguine de Saint-
Servais, III, 188.
Rainse. Voy. Renaix.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
m
Ramée (La), dépendance de Jauchelette
(Brabant). Abbesse. Voy. Boileau. —
Religieuse. Voy. Boileau.
Ramée (de la), nom erroné, 53.
Ramelot (Liège), III, 136.
Ramelot (cours), II, 85.
Ramelot (de), 144; III, 30, 31.
Ramelot (Agnès de), 229, 392, 394; II,
154, 349.
Ramelot (Ailid de), 395; II, 349.
Ramelot (Ailid de), chanoinesse de Ni-
velles, 393; II, 349.
Ramelot (Arnoul de), seigneur de Vier-
set, avoué de Huy, 242, 392, 393, 395 ;
11,349; III, Lxx.
Ramelot (Daniel de), II, 129.
Ramelot (Elys de), 395; II, 349.
Ramelot (Félicité de), 393; II, 349.
Ramelot (Gérard de), 122, 153, 391, 392,
395; II, 142, 349, 355, 375.
Ramelot (Henri I de), avoué de Huy,
chevalier, 392, 393, 395; II, 349, 419;
III, 161.
Ramelot (Henri II de), 394; II, 349.
Ramelot (Henri III de), avoué de Huy,
242, 393; II, 349.
Ramelot (Ide de), chanoinesse de Sainte-
Cécile à Cologne, 393; II, 349.
Ramelot (Jean I de), sire de Ramelot,
392, 394, 395; II, 306, 349.
Ramelot (Jean II de), sire de Ramelot,
394; II, 349, 351.
Ramelot (Jean III de), 394; II, 349.
Ramelot (Jeanne de), 393; II, 349.
Ramelot (Marguerite de), 394; II, 349.
Ramelot (N. de), 392.
Ramelot (N. de), nonne à Solières, 394;
II, 349.
Ramelot (Pierre I de), 394; II, 349.
Ramelot (Pierre II de), 394; II, 349.
Ramelot (Sibille de), 393; II, 349.
Ramet (Liège), 52, 474; II, 51, 53, 403.
— Château, seigneurie, 52, 263.
Ramet (de), II, 350 (tableau). Voy.
Champ-de-Bur, Ivoz.
Ramet (Adam de), 11, 475.
Ramet (Agnès l de), 52, 263; II, 350, 403.
Ramet (Agnès II de), 53; II, 350.
Ramet (Ameil de), chevalier. H, 475.
Ramet (Amel de), II, 350, 475.
Ramet (Everard de), II, 475.
Ramet (Gilles de), II, 475.
Ramet (Henri de) ou de Champ-de-Bure,
263; II, 350.
Ramet (Jean de), nom donné erronément
par Hemricourt à Jean del Heid de Fié-
malle. Voy. Flémalle.
Ramet (Jean I de), 263; II, 350.
Ramet (Jean II de), 263; II, 350.
Ramet (Jean III de), 53, 263, 264; II,
208, 350.
Ramet (les enfants du Château de), 457.
Ramet (Louis de), II, 475.
Ramet (N. de), 264; II, 350.
Ramet (Pierre I de), chevalier, II, 350,
475.
Ramet (Pierre II dit du château de), 263;
II, 350, 475.
Ramet (Pierre III dit Piron de), 53, 263;
II, 350, 449.
Ramet (Renier dit l'Amiran de), bailli de
Clermont, 85, 361; II, 385.
Ramet (Thierri de), 53, 263, 264; II, 350,
475.
Ramet (Wéri de), II, 475.
Ramioul, dépendance de Ramet (Liège).
15; II, 51, 53. — Seigneurie, château,
255, 256; III, ccxcv. — Seigneurs, 264.
Voy. CoiR.
Ramioul (Amel, chevalier, Anselme et
Henri de), II, 475.
Randaxhe, II, 394.
412
TABLE ALPHABÉTIQUE
Randeraadt (Béatrix de), dite van der
Aa, II, 194.
Randeraadt (Gérard de) dit van der Aa,
chevalier, II, 224.
Randeraadt (Jean de) dit van der Aa,
dievalier, II, 224.
Ransier. Voy. Ransy.
Ranst (Anvers). Seigneurs. Voy. Gelin-
DEN.
Ransy, dépendance de Vaux-sous-Chèvre-
mont (Liège), II, 86.
Ransy (Henri de), II, 86.
Raoul (maître), chanoine de Saint-Paul,
III, 184.
Raoul de Zaeringen, évêque de Liège,
168; II, 129, 130; III, xcvin, cxxv,
CXLVI, CLII, CLXXXV.
Rasse, parent de Coune de Heers-le-
Château, II, 12.
Rat (Henri le) de Neuvice, 374, 479; II,
339.
Rat (Marie le), 374.
Ratier (Cour de), à Liège. Voy. Chabot.
Ratier (Jean de), Changeur, 374, 479;
II, 339.
Ratier (Marie de) de Neuvice, 458, 479 ;
II, 175, 339.
Ravenstein (Marie dame de) et de Her-
pen, 165; II, 197.
Raynardus, miles, II, 124.
Reckhelw (Limbourg). Seigneurs. Voy.
Bronchorst, Sombreffe. — Prieur.
Voy. Hemricourt.
Recons (Gérard le), maire de Liège, 111.
CLII.
Redu (Luxembourg). Cure, 294.
Reepen (Anne de) dite de Guygoven, II,
380.
Reepen (Bastien de), 11, 460.
Reepen (Jean de), chevalier, II, 460.
Reepen (Jeanne de), II, 369. Voy. Reys.
Rees (Jean de), II, 456.
Refail, district, II, 371.
Reggal (Denis), lombard à Huy, II, 399,
490.
Réginard, évêque de Liège, III, cxxxix,
cxlvii.
Reifferscheidt (Jean sire de), II, 163,
293. Voy. DiCK.
Reifferscheidt (Renard sire de), de Bed-
bur, etc., II, 163. 293.
Reims (France), III, cxli, clxxiii.
Reinzo, échevin de Huy, II, 129.
Remersdael (Liège). Seigneurs. Voy. Ey-
natten, Welkenhuysen.
Remicourt (Liège). Château, xii. — Egli-
se, 183. Voy. Hemricourt.
Remouchamps (Liège), 341 ; II, 365.
Renaix (Flandre orientale). Seigneur.
Voy. Namur.
Renar, beau-frère de Jacques de Diepen-
beek, II, 193.
Renar, avoué de Verviers, II, 434.
Renard. Voy. Lexhy.
Renarstein. Seigneurie. Voy. Weismes.
Renart (Gérard) de Seraing-le-Château,
356; II, 391.
Renaud, comte de Gueldre, 61 ; II, 196.
Renaud, comte de Dammartin et de Bou-
logne, III, Lxi, lxxxv, clxxiii.
Rendelborne (Gertrude de), II, 346.
Renesse (de), III, cclxxxiii.
Renier, ardiidiacre de Liège, II, 128.
Renier, avoué de Landen, de Nodrange
et de Hallet, 11, 125.
Renier, avoué de l'église de Liège, II,
124; III, XCiv.
Renier, curé de Glons, II, 37, 38.
Renier, maire de Liège, II, 484; III, CLii.
Renier, moine de Saint-Jacques, chroni-
queur, 169; II, 209; III, xxxii, ccxx.
Renier, prêtre, II, 125.
Renier (le roi), duc de Lotrraine et de
Bar, III, 148.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
413
Renier, échevin du chapitre d'Aix à Re-
tinne ou à Fléron, II, 1.
Renier [de Geneffia], curé de Canne,
III, 197.
Renneberg (Guda de), II, 331.
Renneberg (Marguerite de), II, 330. Voy.
RiMBURG.
Rennes, dépendance de Hamoir (Liège),
430. Voy. Vachot.
Rennes (de), II, 455.
Rennes (Henri et Stassar de), 429, 430;
II, 295, 455.
Rennes (Jean Vadiot de), dhâtelain de
Logne, III, 161.
Rennewar. Voy. Montegnée.
Renot (Henri) de Wandre, II, 476.
Reppe, dépendance de Couthuin (Liège).
Seigneurs. Voy. Modave.
Reppe, dépendance d'Ohey (Namur), II,
306.
Reppe (de), III, cxi.
RÉsiMONT, dépendance d'Evelette (Na-
mwv). Seigneurie, 334; II, 351. — Sei-
gneurs. Voy. Roche.
Ressaix (Hainaut). Seigneur. Voy. Es-
CLAIBES.
Restées (fief d'Ohay à), 108.
Restées (Jean de), doyen de Saint-Pierre
à Liège, II, 24.
Rethel (Ardennes). Comté, III, 146, 149.
— Gouverneur. Voy. Looz.
Retinne (Liège), II, 1, 433. Voy. Polain,
PONCHONS.
Retinne (N. de), II, 464.
Reul (de), 35.
Reuland lez-Saint- Vith. Le seigneur, 130.
Voy. HOZÉMONT.
Reuland (de), III, 7.
Reuland (Aleyde de), 129, 130; II, 237.
Reuland (Conon sire de), 129.
Reuland (Oude de), II, 431 ; III, xlii.
Reuland (Gérard de), III, xliii, cccxxiv.
Reuland (Louis de), III, xl.
Reumont (Gilles de), chevalier, seigneur
Ide Sept-Fontaines, 106.
Reumont (Jean sire de), 106.
Revel (de). Voy. Rêves.
Rêves (de), 169, 170; III, cxix, cclvii.
Voy. Haccourt.
RÊVES (Alard sire de) et de Bourghelles,
101.
RÊVES (Alix de), 101, 103, 321, 484; II,
232, 242.
RÊVES (Godefroid de), II, 494.
Revin, Revins (de), III, 21, 40.
Revin (Gilles de), èchevin de Huy, 110;
et ses enfants, III, 47.
Revin (Henri de), II, 421.
Revin (Jacques de), chevalier, seigneur
de Corthys en partie, 144; II, 147, 419.
Revin (Jacques dit Jamotton de). II, 421.
Revin (Marguerite de), 110; II, 176.
Revogne, dépendance de Honnay (Na-
mur). Prévôté, 63. — Prévôt. Voy.
Berlo.
Rey (dd). Voy. Rye (de).
Reydt (château de), 214.
Reys (Arnold) de Reepen, II, 221.
Reys (Gilles I) de Reepen, 332.
Reys (Gilles II) de Reepen, maïeur de
Tongres, II, 151.
Reys (Guillaume), 417.
Reys (Ide), 417; II, 261.
Rhode-Sainte-Agathe (Brabant). Sei-
gneurie, 80, 82.
Rhodes, île de l'Archipel. Hôpital, 83,
265.
RiAN (le). Voy. Latinne, Ryant.
Rianwez (Gillekin de) ou de Beaufort,
châtelain et prévôt de Durbuy, 134,
336; II, 322.
Rianwez (Gilles de), II, 322.
Rianwez (Henri de), châtelain de Durbuy,
336; II, 322.
414
TABLE ALPHABÉTIQUE
RiANWEZ (N. de), 134, 336; II, 322, 354.
Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre,
III, CLXXIV, ccxii.
Richard, comte de Comouailles, 344.
Richarde, II, 163.
Riche-Homme (Colin le), II, 53.
RiCHELLE (Arnold de), 104. Voy. Fave-
REAL.
RiCHELLE (Amoul Marteal de), 210.
RiCHELLE (Gilles de), 210.
RiCHELLE (Guillaume de), 210. Voy. Fa-
VEREAL.
RiCHELLE (Jean de), 210, 438.
RiCHELLE (N. de), 104, 210.
RiCHELLE (Renchon de), 210.
RiCHELLE (Ulric de), 210.
RicHENSTEiN, près de Montjoie. Chanoi-
nesse. Voy. Fauquemont.
RiCHER, doyen de Saint-Paul à Liège, II,
485.
Richezo, chanoine de Saint-Pierre à Liè-
ge, II, 130.
Richilde, comtesse de Hainaut, III,cxxvi,
CXXIX, CLXII.
Ridderherck, dépendance d'Overrepen.
Seigneurie, 487; II, 224; III, 18, 20. —
Seigneurs. Voy. Gothem, Haneffe,
Hemricourt, Langdris, Momalle.
RiETWYCK (Charles de), III, cclxxx,
CCLXXXVI.
RiFFLART, sobriquet, III, ccxxviii. Voy.
Flandre.
Rico (Gilles), dit li Affameis, cihangeur,
homme allodial, échevin de Liège, 76,
220, 310, 313, 325; II, 30\.Voy. Meers.
Rico (Jean), II, 448.
Rimburg, château près d'Aix-la-Oiapelle,
anciennement Renneberg, 34. Sei-
gneurs.Voy. Gronsvelt, Mérode, Mul-
REPAS, Renneberg.
Rinensteyn (Jean de), chevalier, II, 78.
Rinswalt, III, ccLXviii. Voy. Arckel.
Rinswalt (Robert de), chevalier, 111,
CLXXXII.
Rinswalt (X. de). M, 361.
RissACK. Voy. Navagne.
Rittersbach (Guillaume de), II, 291.
Rivage (du). Voy. Visé.
Rivière ou Rivieren (de), 42.
Rivière (Daniel de), 59.
Rivière (Marguerite delle),dame de Neer-
linter, 59; II, 396.
Rivière (Marguerite deUe), 21; II, 191.
Rivière (Rasse de), sire de Heers, 37.
Rivière (Rasse de), seigneur de Neerlinter,
chevalier, châtelain de Vieux-Waleffe,
20, 21, 59; II, 66-68, 243, 396.
Rivo (de). Voy. Gossoncourt.
RiWAL. Voy. Pagnon.
Riwar (Renekin de) de Thys, III, 182.
RiWE (Jean de) d'Acosse, 394; II, 349.
RiXENSART (Brabant). Seigneur, III,
CLXXXIV.
Rixensart (Arnold seigneur de), cheva-
lier, II, 67, 68.
Rixensart (Baudouin de), chevalier, II,
335.
Rixingen (de), 65, 257; II, 213.
Rixingen (Agnès et Aleyide de), 257.
Rixingen (Arnold de), chevalier, maréchal
de l'évêché, 257; III, ccii.
Rixingen (Eustache de), II, 374.
Roanne, dépendance de La Gleize (Liè-
ge). Eglise, 245.
RoBEiR. Voy. Robeur.
RoBERMONT, dépendance de Bressoux, 11,
85. — Abbaye, II, 51, 53, 85, 312, 324,
432, 459, 460, 468, 486; III, XLVi,
cxxxvi, 184. — Abbesses. Voy. Jesse-
REN, LixHE, Nivelle, Saint-Servais,
SuRLET. — Religieuses. Voy. CoiR, Ide,
Jesseren, Lieriwe, Mathon, Roche,
SiBILLE, SURLET.
Robert, II, 486; III, xcvii.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
415
Robert, abbé du Val Saint-Lambert, 95.
Robert, abbé de Waulsort, II, 128.
Robert, comte d'Auvergne et de Boulo-
gne, III, LXXXV.
Robert dit le Roux, comte palatin du
Rhin et duc de Bavière, 292.
Robert, maire ide Liège, III, clii.
Robert, échevin de Goyer, II, 126.
Robert de Thourotte, évêque de Liège,
12; II, 133, 193; III, xcvi.
Robeur (Gilles le), 289.
Robeur (Jean le), échevin et bourgmestre
de Liège, 235, 289; III, 130.
Robeur (N. le), 289; 11,246.
Robeur (Piron le), bourgmestre de Liège,
93, 303; II, 290.
Robier (Catherine), II, 474.
Robin, chantre de Saint-Barthéiemi, II,
9, 10.
Robinet, II, 73.
Robinet (Giluar fils de Gérard), II, 48.
RocAMADOUR (pèlerinage de), III, lxii.
Roche (La). Voy. La Roche.
Roche (Cour délie), à Forêt (Liège), II,
351.
Roche (délie), II, 351 (tableau, armes).
Roche (Agnès? délie), 335; II, 351.
Roche (Agnès deUle), religieuse au Val-
Benoît, II, 351.
Roche (Alard délie), II, 353.
Roche (Anne de la), II, 342.
Roche (Baudouin délie), dievalier, avoué
de Flèron, II, 351.
Roche (Baudouin délie) dit de Flémalle,
bourgmestre de Liège, bailli de Jupille,
275, 317; II, 352, 381.
Roche (Baudouin ddlle), II, 352.
Roche (Baudouin délie) de Tignée, II,
476.
Roche (Catherine délie), 394; II, 351.
Roche (Franke I délie), avoué de Fléron,
275, 379, 382; II, 182,351.
Roche (Franke II délie), II, 351.
RocHB (Franke III délie), avoué de Flé-
ron, 212, 334; II, 351; III, 186.
Roche (Franke IV delle), avoué de Flé-
ron, échevin de Liège, II, 351.
Roche (Franke V del'le), échevin intrus
de Liège, 275; II, 352.
Roche (Franke VI delle) de Jemeppe, II,
351.
Roche (Grégoire delle), de Tignée, II,
476.
Roche (Guillaume delle), d'Andencourt,
II, 353.
Roche (Guillaume delle), chanoine de
Saint-Lambert, 275; II, 352.
Roche (Henri delle), 275; II, 151, 351,
352.
Roche (Isabelle I delle), 394; II, 349,
351; III, cccxix.
Roche (Isabelle II delle), II, 352.
Roche (Jacques I delle), 274, 382; II,
351, 352.
Roche (Jacques II delle), 275; II, 352.
Roche (Jacques III delle) d'Evegnée, II,
353.
Roche (Jacques IV dit Jacquemin delle),
II, 353.
Roche (Jacques V delle), II, 353.
Roche (Jean I delle), avoué de Fléron,
334, 382; II, 258, 351, 475.
Roche (Jean II delle), chanoine de Sainte-
Croix, II, 351.
Roche (Jean III delle), avoué de Fléron,
chevalier, échevin de Liège, sire de
Résimont, douze des lignages, 334,
394; II, 351.
Roche (Jean IV delle) dit de Fléron, cha-
noine de Tongres, 275 ; II, 352.
Roche (Jean V delle), seigneur de Beau-
saint, échevin de Liège, 275; II, 352.
Roche (Jean VI delle), seigneur de Beau-
saint, II, 181, 352.
41C
TABLE ALPHABÉTIQUE
Roche (Jean délie), bâtard, II, 351, 352.
Roche (Jeanne délie), 394; II, 351, 475.
Roche (Jeanne délie), dite de Fléron,
religieuse au Val-Benoît, 11, 352.
Roche (Libert délie), III, 186.
Roche (Lucie délie), II, 155, 275; III,
352.
Roche (Marguerite ou Mette deWe), éco-
liôre à Robermont, II, 353.
Roche (Marie 1 délie), 334, 335; II, 351.
Roche (Marie II délie), religieuse au Val-
Benoît, II, 351.
Roche (Marie III délie), II, 352.
Roche (Maroiette délie), bâtarde, II, 351.
Roche (Mente délie), II, 352.
Roche (N. délie), religieuse au Val-Be-
noît, 275; II, 352. Sans doute la même
que Jeanne ci-dessus.
Roche (N. N. délie), 212, 275, 334, 335,
383; II, 216, 338, 351, 352.
Roche (N. délie), religieuse à Solières,
11,351.
Roche (N. délie), religieuse à Robermont,
275; II, 352.
Roche (Pirlot délie), sire de Flostoy et
de Résimont, 334; II, 351.
Roche (Pirlot fils Franke délie) dit de
Forêt, II, 351.
Roche (Pirlot délie), bâtard, II, 351.
Roche (Rigaud délie) dit d'Evegnée, II,
353.
Roche (Thierri délie) dit de Fléron, sei-
neur de Houtain et Once-sur-Geer, II,
351, 475; III, 186.
Roche (Thierri délie), écuyer, II, 351.
Roche (Thierri délie), chanoine de Saint-
Denis, II, 351.
Roche (Thierri délie), bâtard, II, 351.
Roche (Walter délie), religieux au Vaî-
Benoît, II, 351.
Rochefort (Namur). Seigneurie, 85, 132,
146, 378; II, 182, 354; III, cxxxi, 146,
149, 151. — Seigneurs, 131. Voy. Du-
ras, Rochefort, Walcourt. — Châ-
telain. Voy. Berlo. — Doyen du con-
cile rural. Voy. Marets, Ochain.
Rochefort (de), 132 (armes), 146, 158,
289; II, 354 (tableau, armes); III,
ccLXii (armes), 29 (armes), 31.
Rochefort (Agnès de), 133; II, 354.
Rochefort (Aleyde [et non Marguerite]
de), 135; II, 354.
Rochefort (Catherine de), dame d'Ays-
hove, 134; II, 354; III, ccxlii.
Rochefort (Eustache Persant de), cha-
noine de Saint-Lambert, élu évèque de
Liège, 132, 135; II, 354, 444, 455, 476.
Rochefort (Gérard de), 132, 135, 140;
II, 354, 476.
Rochefort (Gilles de), comte de Mon-
taigu, II, 132.
Rochefort (Gilles de), chanoine de Saint-
Lambert, archidiacre d'Ardenne, 132,
135; II, 354.
Rochefort (Henri de), 115, 132, 135; II,
354.
Rochefort (Isabelle de), dame de Heri-
mez et de Brugelette, II, 354.
Rochefort (Jean I sire de), mambour de
la principauté de Liège, 132, 158, 100;
II, 293, 354.
Rochefort (Jean II sire de) et d'Agimont,
100, 132, 133; II, 323, 354; III, cxciii.
Rochefort (Jean III sire de) et d'Agi-
mont, 100, 133; II, 354; III, cxcvii.
Rochefort {Jeanne I de), 132, 136; II,
354.
Rochefort (Jeanne II de), dame de la
Flamengrie, 135; II, 354.
Rochefort (Lambert de). 132, 135; II,
354.
Rochefort (Marguerite de), 133; II, 354.
Voy. Rochefort (Aleyde de).
Rochefort (N. de), II, 354.
DES iNOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
417
RocHEFORT (Rasse de), chevalier, sire de
Hérimez, 20, 132, 134; II, 354.
RocHEFORT (Sausset de), III, ccxxix.
RocHEFORT (Thierri de), comte de Mon-
taigu, II, 131, 132.
ROCHEFORT (Thierri I sire de), banneret,
132, 379; II, 238, 354; III, 27.
RocHEFORT (Thierri II de), sire de Busin
et de Failon, 132, 134, 336; II, 322,
354; III, LXX.
RocHEFORT (Thierri III de), sire d'Ays-
hove et de Nokere, 132-134, 140, 289;
II, 246, 354; III, ccxxxix, 173.
ROCHEFORT (Thierri IV de), chanoine de
Saint-Lambert, archidiacre de Hesbaye,
135; II, 354.
RocHEFORT (Wéri dit Wautier de) appelé
aussi de Haneffe, sire de Haneffe et
d'Ochain, maréchal et mambour de la
principauté de Liège, 131, 132, 134,
135; II, 122, 354; III, xvni, CLXxxn,
CCLXH.
RocHEFORT lez-Saint-Michel (GiUcs,
chevalier, avoué de), III, cclhi.
RocHELÉE (de), 356; II, 391.
RocHELÉE (Jeanne de), III, ccxi.
RocHETTE (château de la), dépendance
de Chaudfontaine (Liège), 213.
RocHY (seigneurs de). Voy. Grandpré.
RocLENGE-Looz OU Roclenge-lc-Tiexhe
(Limbourg), III, 137.
Roclenge-sur-Geer (Limbourg), III, 197.
RocouR (Liège), 208, 462; III, 34. —
Seigneurs. Voy. Fexhe, Jakemar, Ma-
GIS, MOYLANT, ROCOUR.
Rocour (de), 139 (cri), 424, 432; III, 14,
28 (armes). Voy. Macoir, Oha.
RocouR' (Arnoul de) dit de Langdris, 45.
Rocour (Arnoul de), sire de Rocour et de
Petit-Leez, 44, 45, 123, 418; II, 170,
276; III, cccxxni.
Rocour (Barthélemi de), III, clv.
TOMB III,
Rocour (Baudet de), 263; II, 350. Un
Baudouin de Rocour, écuyer, vivait le
6 novembre 12o6 (V ai-Notre-Dame,
reg. 1382, fol. 52 v").
Rocour (Gilles de), changeur, 208.
Rocour (Henri de), chevalier, 44, 123,
405, 410; II, 141, 241, 276.
Rocour (Hubert de). II, 40.
Rocour (Ide de), III, 170.
Rocour (Jean de), 263; II, 350, 489; III,
168.
Rocour (Jean de), chevalier, 402.
Rocour (Jean de), chevalier, seigneur de
Leez et de Linsmeau, II, 489.
Rocour (Libert de), III, ccxxxui.
Rocour (N. N. de), 263, 462; II, 225, 350.
Rocour (Robert de), 263; II, 350.
Rocour (Wéri de) en 1210, année où il
est cité avec sa femme Ide (B. C. R. H.,
2' série, xn, p. 20); en 1230, 402.
Rocour (Wéri de) en 1264, II, 442. Voy.
LiERs (Wén de).
Rocour (Wéri de), en 1374, 208; II, 288.
Rode. Voy. Roye.
Rode en la terre de Fauquemont, aujour-
d'hui Wynantsrade (Limbourg hollan-
dais), 73. — Seigneurs. Voy. Maxhe-
REiT, Schônau.
Rode (de). Voy. Maxhereit.
Rode (Arnulphe de), II, 125.
Rode (Jean) d'Opsinnich, II, 254.
Rode(N. de), 215; II, 139.
Rode (Winand de), 74, 76, 215; II, 363,
436.
Rode (le). Voy. Royde.
Rodemach (Gilles de), 113.
Rodolphe, III, ccxxxiv.
Rodolphe de Habsbourg, empereur, 344.
RoDULPHE, prieur de Saint-Trond, III,
CLXVUI.
RoDULPHUS, échevin du chapitre d'Aix à
Retinne ou à Fléron, II, 1.
53
418
TABLE ALPHABÉTIQUE
ROESNE. Voy. RUESNE.
KOEST. Voy. KOoOUX.
RuiULX (it) ^tiainaut). Pairie, 122. — Sei-
gneurs, yoy. Looz.
RŒui.A ^nubiacHe au), il, 130.
Rthuui joints ait nigaua au>, III, cix.
Kœulx ^iniern ûu>, ill, cix.
KoGtK, lorcstier ae la cauiedjale à Fra-
gnee, ii, \ào.
RootK, iiis ûe Lambert, II, 123.
KOGEK (fiene), arcneveque de Rouen,
pape sous le nom ûe Clément Vi, il,
iiy.
RoGhKEE, dépendance de Jehay-Bodegnée,
249.
RoGERÉE (Colin de), II, 33.
ROGEREE (IN. de), 249; U, 259.
RoGiNES, seigneurie, 111, cxcv.
RoGiNES (in. chevalier de), 111, cxcv.
ROHEGNEE. Voy. ROSEGNIES.
ROISEUX. koy. KOYSEUX.
RoissiA, anciennement Rywencheaz, dé-
pendance de Leuze lez-Dhuy (Namur),
60.
RoissiA (de), III, 24.
RoissiA (Jean de), 191.
RoissiA (N. de), 191.
RoissiA (Thierri de), 60; II, 396.
Roland, prénom, 111, cclii.
Roland (chanson de), 111, clxx.
RoLANTS (Barthélemi), vinier, III, 198.
ROLANTS (Guillaume) dit Bartels, 111, 198.
RoLDUc (Limbourg hollandais). Guerre,
II, 494; III, 147. — Abbé. Voy. An-
selme.
RoLLÉ, dépendance de Longohamps lez-
Bastogne (Luxembourg). Seigneurs.
Voy. Bolland.
RoLLiER (Isabelle de) ou de Rosier, 375.
RoLOUX (Liège), III, xxui. — Chapelle,
391.
.RoLOUX (de), 257, 390; II, 355 (tableau,
1 armes). Voy. Berwier.
RoLOUx (Adile de), II, 355.
RoLOUx (Agnès de), 444; II, 334.
RoLOUX (Arnold de), II, 355.
RoLOUx (Arnold de), chevalier, II, 355.
RoLOUX (Baudry de), 391; II, 355; 111,
161.
RoLOUX (Ernard de), 390; II, 355.
RoLOUx (Ernard de) dit de Tayenier, 391 ;
II, 355.
RoLOUX (sire Gérard de), II, 355.
RoLOUX (Guillaume de) dit le Clerc, 391 ;
II, 355; III, 161.
ROLOUX (Henri I de), chevalier, 390-392,
401, 435, 469; II, 349, 355.
RoLOUX (Henri II dit Henriet de), 46, 122,
324, 391, 392, 437; II, 343, 355; III,
186.
RoLOUX (Henri III de), 353; II, 211, 355.
RoLOUX (Isabeau de), 391; II, 355.
RoLOUX (Lambert de) ou de Voroux, che-
valier, 391 ; II, 355. l^oy. VoROUX.
RoLOux (Libert dit Libelhon ou Libran
de), 391,392; 11,355; III, 161.
RoLOOX (N. de), 324, 391, 392, 437; II.
162, 355, 357.
RoLOUX (Ozile de), 46, 391; II, 137, 355.
RoLOUx (Robert CWivier de), changeur,
262; II, 387; III, ccxxv.
RoLOUX (Sibille de), 39 1 ; 11, 355 ; III, 186.
RoLOUX (Walter de), maïeur de Horion,
II, 355.
RoLOUX (Walter de), II, 466.
Rome (Italie), 254; II, 184; III, lxxi,
cvi. — Cour de Rome. Voy. Saint-Siè-
ge.
Romershoven (Limbourg), dit aussi Ru-
mesode, 111, ccxxxi, cclxviii. — Avoués.
Voy. HoRPMAEL, Seraing.
Romershoven (de), II, 356 (tableau, ar»
mes).
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
419
RoMERSHOVEN (Eustache ou Stassin de),
chevalier, II, 134, 356.
RoMERSHOVEN(Eustaohede), II, 166.
RoMERSHOVEN (Fastré de), II, 356.
RoMERSHOVtN (Gisbûrt de), maïeur de
Vliermael, écoutète de Hasselt, II, 356.
ROMERSHOVEN (Godeffoid de), II, 356.
RoMERSHOVEN (Guillaume I de), cheva-
lier, II, 356.
ROMERSHOVEN (Guillaume II de), cîheva-
lier, II, 16, 356.
RoMERSHOVLN (GuiUaume III de), II, 356.
ROMERSHOVEN (GuiUauitie IV de), dit
Spiet, chevalier, II, 356.
ROMERSHOVEN (Guillaume V de) dit Spiet,
chevalier, 224, 312, 416, 417; II, 193,
356.
RoMERSHOVEN (Henri de), II, 356.
ROMERSHOVEN (Juctte de), 223, 416, 417;
II, 356.
ROMERSHOVEN (N. de), 224, 417; II, 356.
ROMERSHOVEN (X. de), 312, 417; II, 261.
RoMERSHOVEN (Yda de) ou Rumesode, bé-
guine, II, 356.
RoMONT (ide). Voy. Paniot.
RoMONT (Gérard de) en Condroz, 48.
RoNCHiENs. Voy. Haccourt.
RoNDEA (Fastré) de Laminne, II, 63.
RoNDEAL. Voy. Melen.
RoNDEAZ d'Othée, 425; II, 322.
RONE (Amoul de), II, 124.
RoNE (Jean de), maïeur de Marche en
Famenne, 64; III, 156.
RoNE (N. de), 64; II, 201.
RoosBEEK (bataille de), 229; III, clxxv.
RosA, II, 443.
RosAY (Anne de), 85; II, 314.
Rose (Guillaume délie), chanoine et chan-
tre de Saint-Denis, 388; II, 359, 478.
Rose (Herbert délie), II, 359; III, 187.
Voy. Saint-Martin.
Rosée (Namur). Seigneurs. Voy. Oreye.
RosÉE(N. de), 389; 11,319.
RosEGNiES, dépendance de Buzet (Hai-
naut), anciennement Rohegnée. Sei-
gneur. Voy. Walhain. C/r. Brouwers,
Cens et rentes du comté de Namur au
Xlli" siècle, t. II, 2" partie, p. 28.
Rosier (de). Voy. Rollier.
Rosière (nouvel établissement de Citeaux
à), II, 2.
Rosmeer (Limbourg), III, 156.
RosMEL, dépendance de Battice (Liège),
111, 233 (armes), 437; 111, 156.
RosMEL (Berteline de), II, 437.
KosMEL (Catherine de), 66, 300; 11, 437;
III, 168.
RosMEL (Gilles le Moine de), II, 437.
RosMEL (Guillaume de), chanoine, 300.
RosMEL (Jean de), châtelain de Franchi-
mont, 66, 300; 11, 437.
RosMEL (N. de), 300; II, 233.
RosMEL (Sandre de), 66, 300; 11, 202,
235, 437.
RosMEL (Sandre Moine de), châtelain de
Franchimont, 66, 300.
RosMEL (Rosimeer) (Tilman de), receveur
général de l'évêché, échevin de Liège,
66, 84; II, 437; 111, 156.
RosoiT (seigneurs de). Voy. Audenarde.
Rosoux (Liège), 11, 5, 32. — Avoués. Voy.
Berlo.
Rosoux (de), 390; 11, 357 (tableau).
Rosoux (Albéron de), II, 357.
Rosoux (Baudouin de), chanoine de Saint-
Denis, 11, 357.
Rosoux (Baudouin de), chanoine et offi-
ciai de Liège, II, 18, 23, 357, 442.
Rosoux (Herman de), chevalier, 11, 357.
Rosoux (Jean sire de), chevalier, 390; 11,
357.
Rosoux (Jean de). II, 357.
Rosoux (Jean de) ou de Roest, II, 316.
420
TABLE ALPHABÉTIQUE
Rosoux (Libert sire de), 377, 390; II, 5,
266, 357.
Rosoux (Libert de) ou de Roest, II, 316,
357.
Rosoux (Libert de), avocat, 337.
Rosoux (Marguerite de), II, 316.
Rosoux (N. de), 46, 390; II, 355, 357.
Rosoux (Rasse de), 46.
Rosoux (Robert de), 11, 357.
Rosoux (Robert bu Robekin sire de), che-
valier, 390; 11, 357,
Rosoux (Thiern de), notaire, II, 32, 33.
RossEAL (Jean) d'Entre-deux-Ponts, II,
370.
RossEAUs Gc&ii)i écbevin de Liège, II,
464.
RossEAZ (Jean li). Voy. Warfusée.
RossEAZ (Lambert), échevin de Liège,
11,81.
RoTHARD, échevin de Goyer, II, 126.
RoTSELAER (Brabant). Le seigneur, 24,
42.
RoTSELAER (Arnold de), sénéchal hérédi-
taire de Brabant, 193; II, 215.
ROTSELAER (Catherine de), 93; II, 290.
ROTSELAER (Gérard de), sire de Vorsse-
laer, 141; II, 239.
ROTSELAER (Gérard de), sénédial de Bra-
bant, 141.
ROTSELAER (Jean sire de), 228.
Rouen (Seine-Inférieure). Archevêques.
Voy. Roger.
RouFAR (le vieux) de Mons, 348, 349, 407,
408; 11, 258, 333.
RouFAR (Baudouin) de Mons, 409.
RouFAR (Marie) de Mons, 348; II, 258.
RouFAR (N.) de Mons, 409.
Rouges-Chausses (Louis aux) d'Ile, ou
Surlet, 234, 302, 305; II, 264, 371, 376;
III, xxxv.
Rouges-Chausses (Roger aux) dit Surlet,
452; II, 376, 402; III, XL, xliii, 162.
RouvEROY OU Rouvroy, dépendance de
Horion-Hozémont (Liège). Forteresse,
seigneurie, 241; III, 34.
RouvEROY (Barons de), 72.
RouvEROY (Amel de), charpentier, II, 471.
RouvEROY (Catherine de), 241; II, 262.
ROUVEROY (Gilles de), sire d'Engis, 241;
II, 262; 111, 175, 196.
ROUVEROY (Guillaume I de), chevalier,
châtelain de Hozémont, 240, 241; II,
262; III. 5-7.
RouvEROY (Guillaume II de), chevalier,
241,427; II, 189, 262, 329.
RouvEROY (Guillaume 111 et IV de), 242;
II, 262.
ROUVEROY (Ide de), 241, 242; II, 262.
RouvEROY (Jean 1 le Velhet ou le Vieux
de), chevalier, 241-243; 11, 45, 262.
RouvEROY (Jean II de), chevalier, 241,
275, 355; II, 206, 262.
RouvEROY (Jean III de), 356; II, 391.
RouvEROY (Marguerite de), 241 ; II, 262.
RouvEROY (Marie de), 241, 355; II, 155,
262.
ROUVEROY (N. N. de), 241, 243; II, 262,
371.
RouvEROY (N. N. de), béguines, 240; II,
262.
RouvEROY (Pentecôte de), 243; II, 2§2,
361.
ROUVEROY (Renart de), II, 85. /'
Roux (le). Voy. Fauquemont, Robert.
RovELCHEiT (seigneurs de). Voy. Looz.
Roy (Lambert le), 360.
RoYDE (le). Voy. Fontaine.
RoYDE (le) de Haccourt, II, 234.
RoYDE (Agnès le) de Haccourt, 296; II,
234.
RoYDE (Alexandre le) de Haccourt, moine
de Saint-Laurent, 296; II, 234.
RoYDE (Baudouin le) de Haccourt, 296;
II, 234.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
421
RoYDE (aémence le) de Haccourt, 296;
II, 234.
RoYDE (Gérard le) de Haccourt, 296; II,
234.
RoYDE {Jean le) de Haccourt, 296; II,
234, 252.
RoYDE (N. le) de Haccourt, II, 234.
RoYE, près de Mulken, dans la banlieue
de Tongres. Seigneurie, 203, 291, 381;
II, 332 (et non Rode près de Diepen-
beek); III, xxi, xxiii, 183.
ROYER (Ge-rtrude), 48.
RoYER (Pierre), 48.
RoYER (Thomas), lombard, seigneur de
Neuville !ez-Huy, 48.
RoYETEAZ (les) de Tilleur, 360.
RoYSEUX {Roysur l'Eawaille), dépendance
de Vierset (Liège), 271.
RoYSEUX (Jean de), 110, 392, 395; II, 176,
349.
ROYSEUX (N. de), 271; II, 192.
RuBERBAN (bois de) près de Kerkhem,
II, 17.
Rue du Pont (Bertholet de la), 323; II,
343; III, ccxxxvii.
Rue du Pont (Catherine de la), III, 188.
Ruelle (Alexandre de la), échevin de
Liège, III, civ.
Ruelle (Colin et Flandrine délie), II,
474.
Ruelle (Huweneau délie) de Souverain-
Pont, 348; II, 258, 493.
Ruesne (Nord). Seigneur. Voy. Ecaus-
SINES.
Ruffi (Jean), chanoine de Sainte-Croix,
434.
Ruffus (Renier), maïeur de Dalhem, II,
435.
Rufus, II, 123.
Rulant. Voy. Reuland.
RuLiNGEN (Catherine de), II, 226.
RuLiNGEN (Lambert de), dievalier, 252.
Rulingen (N. de), 252; II, 183.
RuMES (Hainaut). Seigneurs. Voy. Lan-
NAYS.
RuMES (Géraild de), 69.
RUMESODE. Voy. ROMERSHOVEN.
RuMiGNY (de), 130, 141. Voy. Florennes.
Rumigny (Hugues I de), sire de Fagnolles,
130.
Rumigny (Hugues II de), sire de Fagnol-
les, 130.
Rumigny (Hugues de), seigneur de Flo-
rennes, Boves et Aubenton, 130.
Rumigny (Isabelle de), 130.
Rumigny (Marie de) -Fagnolles, dame de
Beausaint, 130, 316, 317, 409; II, 238,
381 ; III, ccxxxviii.
Rumigny (Nicdas seigneur de), 130.
Rumigny (Nicolas seigneur de) et de Flo-
rennes, 130.
Rumigny (Yolande de), II, 171.
RuMMEN (Brabant), 388; II, 194, 320; III,
ccLiii. — Château-fort, seigneurie, 1 17,
326, 327. — Seigneurs, l32.Voy. Mont-
FERRANT, Oreye. — Dîme, 389.
RuMMEN (Arnold de). Voy. Oreye.
Rummen (Arnold d'Oreye, bâtard de), 327;
II, 293.
Rummen (Jeanne d'Oreye, bâtarde de),
326; II, 293.
Rummen (Nicolas d'Oreye, bâtard de),
327; II, 293.
Rumont (Gilles de), chevalier, bailli de
Hainaut, 459.
RuPERT (dom), religieux de l'abbaye de
Saint-Laurent à Liège, chroniqueur,
III, xxxii.
RuREMONDE (Limbourg hollandais), III,
147. — Avoués héréditaires. Voy. Vlo-
DORP. — Drossard, 165.
422
TABLE ALPHABÉTIQUE
RuscELA dame de Hermalle, II, 250, 440,
484; III, 173.
RusEMUSE (Humbert), échevin de Herstal,
II, 441, 465.
RusEMusE (Jean) de Herstal, chevalier,
bailli de Herstal, 410; III, 41.
RussELET (Guillaume) de Herstal, II, 441,
465.
RussoN (Limbourg), II, 38, 85; 111, cxlv,
ccxxxi, 8. Voy. BoTAR, Groit. — Cour
féodale, 427. — Seigneurie, 24; II,
224; III, 9. — Seigneur. Voy. Oupeye.
— Le voué, 340. Voy. Russon, Voigts,
VOWEIT.
Russon (Daniel [avoué] de), plusieurs,
II, 20, 236, 438.
Russon (Fastré de), II, 438.
Russon (Florekin de), chevalier, II, 438.
Russon (Florent de), II, 438.
Russon (Guillaume de), [ohevaflier], II,
20, 438.
Russon (Jean de), II, 438.
Russon (Louis avoué de), II, 236.
Russon (Mabilie Voigts ou le Voué de),
III, 172.
Russon (Maidame de), II, 438.
Russon (Thomas de), II, 236, 438. — En
1146 est mentionné Wallelmus de Ri-
■weceuns (Abbaye de Saint-Jacques,
chartrier).
RusTicus (Amulphus), II, 3.
Rutten. Voy. Russon.
RuYTE (le). Voy. Boverie.
Ryant (Jean), III, 183.
Ryckel (Limbourg), II, 22.
Ryckel (de), 397 (armes); III, ccxcvi.
Voy. BoLLE.
Ryckel (Eustache de), maïeur de Looz,
177.
Ryckel (Jean de), II, 373.
Ryckel (Marie de), II, 169.
Ryckel (Renier de), chevalier, II, 21.
Ryckholt (Limbourg hollandais). Sei-
gneure. Voy. Bolland, Gesves, Oost,
Wyer.
Ryckhoven (Limbourg), commanderie de
l'ordre teutonique, 148.
Rye (de) ou del Rey, III, cclxxxix, ccxci,
CCXCVI, CCXCVII, cccxxxiv.
Rynswalt. Voy. Arckel, Rinswalt.
Rysbergen (Brabant septentrional). Curé
(persona). Voy. Arnoul.
Ryssack. Voy. Navacne.
Rywencheaz. Voy. Roissia.
8
Sabina (Italie). L'évêque, légat, II, 101,
111.
3ablon (le), lieu-dit à Bruxelles, III,
CCLXXVI.
Sack (Jean), échevin de Lenculen, 463.
Voy. Zak.
Sadechule (Emar), II, 86.
Saige. Voy. Fagle.
Saine. Vov. Haccourt. — Vers 1280, on
mentionne, en Chock, « domus Theode-
rici le Saine » (Cathédrale Saint-Lam-
bert, Petit stock, fol. 63).
Saint-Albert (Renier de), 84; II, 363.
Saint-Ange (G. de), cardinal, II, 424.
Saint-Aubekt (Nord). Seigneurie, forte-
resse, III, cxxxvi, cxxxvii.
Saint-Aubert (Gérard de), sénéchal de
Hainaut, III, cxviii, cxxvii, CLXXI.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
423
Saint-Aubert (Gilles de), sénéchal de
Hainaut, croisé, III, cxvm, cxxix,
caocxvi.
Saint-Christophe, lieu-dit à Liège, III,
132, 178.
Saint-Cornet (Henri de), chambellan des
échevins de Liège, III, 130.
Saint-Denis (Alexandre de), dispensator
de l'évêque de Liège, III, cxlix.
Saint-Esprit (Philippe de), bourgmestre
de Liège, III, cdx.
Saint-Fontaine, dépendance de Pailhe
(Liège), 187; III, 157. Voy. Centfon-
taines.
Saint-Georges, lieu-dit à Liège, II, 422,
496.
Saint-Georges-en-Hesbaye (Liège), 15;
III, ccxx, 35. — Paroisse, III, lxxxii.
— Baudouin de Saint-Georges est cité
en février 1225 {Saint-Jacques, char-
trier); Borghinon chevalier ide Saint-
Georges, en août 1250 {Val Saint-Lam-
bert, charte n° 211).
Saint-Gerlache lez-Fauquemont. Prieu-
re, religieuse. Voy. Hony.
Saint-Germain (Godescalc de), II, 123.
Saint-Germomont (seigneur de). Voy.
Nesle.
Saint-Géry (de). Voy. Walhain.
Saint-Ghislain (Hainaut), 136. — Ab-
baye, III, cxxiv.
Saint-Gilles lez-Liége, III, 132. — Ab-
baye. Voy. Liège.
Saint-Gilles (Gilles de), demeurant à
Jupille, II, 81, 412.
Saint-Hubert, lieu-dit à Liège, 348, 475;
III, XVII.
Saint-Hubert en Ardenne (Luxembourg),
Abbaye, III, lxi, clxxxv. — Abbés, III,
151. Voy. Corswarem, Montzée, Vyl-
HE. — Prieurs. Voy. Alleur, Gothem,
Hamal. — Religieux. Voy. Denville,
Vylhe.
Saint-Jacques (Guillaume de), avocat,
chanoine de Plorennes, 264.
Saint-Jacques (Marie de), 263; II, 350.
Saint-Jean (Arnoul de) de Warnant, che-
^ valier, II, 400, 490.
Saint-Jean (N. de) de Warnant, II, 400.
Saint-Jean-Geest (Brabant), 41.
Saint-Jean Sart, dépendance d'Aubel
(Liège), III, 160.
Saint-Jeanstrée, à Liège, 304, 305; II,
414; III, 190.
Saint-Jeanstrée (Jean de), échevin de
Liège, III, 179.
Saint-Lambert Chasteal, lieu-dit au Val
Saint-Lambert, II, 475.
Saint-Laurent, lieu-dit à Liège, II, 87;
III, 132.
Saint-Laurent (de), 301; II, 358 (ta-
bleau, armes).
Saint-Laurent (Baudouin de) dit de Hur-
tebise, 302; II, 358.
Saint-Laurent (Gilles de), II, 358.
Saint-Laurent (Guillaume de), 301; II,
358.
Saint-Laurent (Henri de), 302; II, 358.
Saint-Laurent (Jean de), 301, 302; II,
358.
Saint-Laurent (maître Jean de), secré-
taire du chapitre cathôdral, II, 358.
Saint-Laurent (Léonard de), 301; II,
358.
Saint-Laurent (N. de), 302, 322; II, 358.
Saint-Laurent (Robert de), 301, 302; II,
205, 358.
Saint-Laurent (Robert de), chanoine de
Saint-Lambert, prévôt de Saint-Barthè-
lemi, abbé séculier de Meeffe, 300,
322; II, 304, 358.
Saint-Laukent (Rupert de), III, xxxii.
424
TABLE ALPHABÉTIQUE
Saint-Laurent (X. de), 301 ; II, 205, 358.
Saint-Léonard, lieu-dit à Liège, 291; II,
9. Voy. Berwier, Cornu. — Prison,
III, 70.
Saint-Martin (église et mal), à Liège,
315, 387; III, ccxxvii.
Saint-Martin (de), 182, 251, 283, 304
(cri), 372; II, 359 (tableau, armes);
III, Ll.
Saint-Martin? (Alard de), II, 359.
Saint-Martin (Alexandre de Saint-Ser-
vais dit de), chanoine de Saint-Martin,
471; 11,89,360.
Saint-Martin (Arnoul de), écuyer, cha-
noine de Saint-Pierre, 471; II, 360;
III, cil, 190.
Saint-Martin (Catherine de), 472; II,
360.
Saint-Martin (Catherine de) dite délie
Rose ou de Hollogne, 388, 469, 470;
II, 359, 360, 478; III, 188.
Saint-Martin (Evrard de), II, 359.
Saint-Martin (Gilotin de), III, 187.
Saint-Martin (Helwi de), II, 310.
Saint-Martin (Hubin de), II, 359.
Saint-Martin (Jacques de), échevin de
Liège, III, 186.
Saint-Martin (Jacques de) dit délie Rose
ou de Hollogne, chanoine de Saint-
Denis, écolâtre de Saint-Martin, cha-
noine et precentor de Dinant, 388; II,
359.
Saint-Martin (Jean de) dit délie Rose ou
de Hollogne, échevin de Liège, 304,
387, 470; II, 168, 359; III, ccxxvii.
Saint-Martin (Jean de Saint-Servais dit
de), chevalier, 256, 470-472; II, 89,
157, 360, 478; III, ccxxvii, 188.
Saint-Martin (Jean de), franciscain, car-
me, évêque de Joppé, suffragant de,'
Liège, 419; II, 477; III, cxcvii. \
Saint-Martin (Jeanne de), abbesse de
Vivegnis, 472; II, 360.
Saint-Martin (Louis de), 256, 287, 471;
II, 89, 184, 332, 360.
Saint-Martin (Marie de), 117; II, 241.
Saint-Martin (Mathieu de) de Bolzèe,
II, 359.
Saint-Martin (Maurice de), échevin de
Liège, III, 186, 187.
Saint-Martin (Renkin de), 234; II, 14,
359.
Saint-Martin (Watrekin de), III, 187.
Saint-Martin (X. délie Rose dit de), II,
478.
Saint-Martin lez-Bermeraing (Nord).
Seigneurie, 459. — Seigneurs. Voy.
Chabot, Turck.
Saint-Médard (Walter de) et ses fils,
chevaliers, II, 127.
Saint-Nicolas (Henri de), 474; II, 348.
Saint-Nicolas-en-Glain, prieuré. Voy.
Liège.
Saint-Nicolas-en-Glain (Robert de), 474;
II, 406; III, 132, 133.
Saint-Nicolas outre-Meuse, lieu-dit à
Liège, III, cXLi.
Saint-Paul, lieu-dit à Liège, II, 84.
Saint - Pierre lez - Maestricht (Lim-
bourg), 203, 212, 307, 308; III, 136.
Voy. Meysenbrouck.
Saint-Plovoir. Voy. Simpelvelt.
Saint-Pol (le comte de), 71. Voy. Can-
DAVÈNE.
Saint-Remy, dépendance de Rodhefort
(Namur). Religieuse de l'abbaye. Voy.
OCHAMPS.
Saint-Servais (de), 303-305, 309, 448,
469; II, 265, 360 (tableau, armes), 413;
III, ccLXiv. Voy. Bierset, Bottin, Flo-
ven. Halle, Hardi, Ile, Mailhewair,
Montzée, Paniot, Proidhomme, Saint-
Martin, Thier.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
425
Saint-Servais (Aelis de), 57, 58; II, 360.
Saint-Servais (Agnès de), II, 477.
Saint-Servais (Alexandre I de la Halle
dit de), échevin de Liège, 237, 469; II,
18, 360, 476, 477; III, 187.
Saint-Servais (Alexandre II de), cheva-
lier, échevin de Liège, bailli de Con-
droz, 209, 212, 350, 388, 469, 470; II,
40, 49, 359, 360, 477, 478; III, 44, 187,
188.
Saint-Servais (Alexandre III et IV de),
57, 58; II, 360.
Saint-Servais (Barthélemi de), III, 188.
Saint-Servais (Baudouin I dalle Halle
dit de), échevin de Liège, II, 360, 476;
III, 187.
Saint-Servais (Baudouin II de) dit le
Grand, 112, 309, 469, 470; II, 348,
360, 477, 478; III, 179, 187, 188.
Saint-Servais (Baudouin llbis de), III,
187.
Saint-Servais (le petit Baudouin III de),
112; II, 413. Voy. Dînant.
Saint-Servais (Baudouin IV de), maïeur
en féauté, II, 360.
Saint-Servais (Baudouin V de), cheva-
lier, édhevin de Liège, 57, 221, 433,
470; II, 279, 360, 478; III, 130.
Saint-Servais (Baudouin VI de), maire
de Seraing, bourgmestre de Liège, 57,
303, 470; II, 89,304,360,478.
Saint-Servais (Baudouin VII de), 57,
415; II, 360.
Saint-Servais (Baudouin VIII de), 373,
472; II, 360; III, 187. Ce Baudouin,
fils d'Henri, avait épousé Marie; il était
déjà mort le 10 décembre 1357. {Egli-
se paroissiale de Saint-Servais, cthar-
trier).
Saint-Servais (Catherine de), II, 477.
* Voy. Saint-Martin.
Tome III.
Saint-Servais (Catherine de), religieuse
au Val-Benoît, 57; II, 360.
Saint-Servais (Francar de), échevin de
Liège, II, 279,360,477; III, 187.
Saint-Servais (Gérard de), 472; II, 360.
Saint-Servais (Gertrude ou Isabelle de),
«refligieuse au Val-Benoît, 470; H, 360;
III, 188.
Saint-Servais (Gude de), 361.
Saint-Servais (Henri I de), échevin de
Liège, 11,360,477; III, 188.
Saint-Servais (Henri II de), 112, 350,
470, 472; II, 49, 156, 360, 477; III, 187.
Saint-Servais (Henri de), chapelain de
la cathédrale Saint-Lambert, III, 188.
Saint-Servais (Henri de), curé d'Oteppe,
II, 476; III, 133.
Saint-Servais (Herbert de), II, 477.
Saint-Servais (Ide de), 470, 472; II, 300,
360, 423,477; III, 179, 187.
Saint-Servais (Ide de), abbesse de Ro-
toermont, II, 477.
Saint-Servais (Isabelle de), plusieurs,
212, 274, 470, 471; II, 206, 216, 217,
360; III, 170, 187, 188. Voy. Saint-
Martin et Saint-Servais (Gertrude
de).
Saint-Servais (Jacques de), frère prê-
cheur à Liège, II, 477.
Saint-Servais (Jean de), 57, 433; II, 256,
360, 478. Voy. Saint-Martin.
Saint-Servais (Juette de), II, 279, 360.
Saint-Servais (Lambert de), III, 187.
Saint-Servais (Lorette de), deux, 237;
II, 360, 417, 477; III, 164, 188.
Saint-Servais (Marie de), 221, 471; II,
273, 279, 471, 478.
Saint-Servais (N. N. de), 209, 249, 405,
470, 472; II, 141, 167, 259, 360, 477.
Saint-Servais (Noger de), qualifié éche-
vin de Liège par Hemricourt, 249, 274:
II, 206, 259; III, 188.
u
426
TABLE ALPHABÉTIQUE
Saint-Servais (Ode de), béguine, II, 477.
Saint-Servais (Sophie de), 230; II, 154,
478.
Saint-Servais (Thierri de), échevin de
Liège, II, 476; III, 167, 188.
Saint-Servais (Thomas? de), II, 478.
Saint-Servais (Udon de), II, 477.
Saint-Servais (Wéri de), II, 476.
Saint-Severin-en-Condroz (Liège), 264;
II, 327. — Prieuré, III, xcii, 183.
Saint-Severin (Jeanne de), 108.
Saint-Siège, 310; III, 57. — Ck)ur papale,
II, 105 et suiv. — Collège des cardi-
naux, II, 121. — Cardinaux, légats.
Voy. Palestrina, Pasteur, Porto, Sa-
BiNA, Saint-Ange. — Voy. Papes, Ro-
me.
Saint-Thomas (devant), lieu-dit à Liège.
320.
Saint-Trond (Limbourg), 38, 43, 182,
192, 223, 337, 347, 412; II. 21. 91, 104.
119, 173, 246, 276, 318, 346, 397; III,
xciv, CLXViii, cccxxv, 18, 20, 77, 137,
145. Voy. Schuerhoven, Straeten. —
Maïeurs, écoutète. Voy. Ordange, War-
FUSÉE. — Echevins, 257, 325. Voy. Ge-
LiNDEN, Lexhy, Printhagen. — Bourg-
mestre. Voy. Brusthem. — Changeur.
Voy. Frassineto. — Abbaye, 74, 117.
388, 389; II, 308, 309, 385; III, cxxi,
CXXXVI, CLXIII, CLXVIII, CLXXXV. — Ab-
bés, 38, 41, 246; II, 309. Voy. Adélard,
Crenwick, Contran, Herman, Ordan-
ge, ScHôNAU, W. — Prieurs. Voy. Ro-
DULPHE. — Moines. Voy. Gothem.
Saint-Trond (Henri de). II. 134; III,
CCXVI.
Saint-Trond (Henri de), maître de Chan-
traine de l'ordre de Saint-Jean de Jéru-
salem, 265.
Saint-Victor lez-Huy. Voy. Huy.
Saint-Vith (Liège). Seigneurie, 164. —
Seigneurs. Voy. Fauquemont.
Saint-Vitu (Jean Mauvoisin d'Abée ou
de), 150, 446; II, 265, 409.
Saint-Vitu (N. d'Abée dite de), 448; 11,
265.
Saint-Vitu (Renard de), 150; II, 409.
Sainte-Marguerite, lieu-dit à Liège, II,
477; m, 133. Voy. Malgarnie.
Sainte-Marie-Geest (Henri de), cheva-
lier, III, LXX.
Sainte-Walburge (porte de). Voy. Liè-
ge.
Saive-en-Hesbaye, dépendance de Celles
(Liège), II, 73, 74, 159. — Seigneur,
II, 151. Voy. Seyve.
Saive (Arnold Hannors de), II, 73.
Saive (Humbert de), chevalier, II, 461.
Voy. Chartes de Saint-Paul, p. 46.
Saive (Jean de), 227; II, 144.
Saive (Louis de), III, cxvi.
Saive (Maron de), 115.
Saive (Oude de), 366; 11,298.
Saive lez-Bellaire (Liège), II. 251, 437.
— Seigneurie, château, II, 444, 447. —
Seigneurs. Voy. Brouck, Charneux,
Preit, Wandre.
Saive (de). Voy. Ju pille, Seyve.
Saive ou Sayve, prénom, II, 37, 81.
Salbray (le sieur de), III, v, vii-ix,
CCXCIX-CCCIII, cccv, cccviii.
Salice (de). Voy. Saule.
Saligos (Henri), II, 207.
Salm, ancien comté et château (Luxem-
bourg), III, ccLXiv. — Comte, 391; II,
355. — Châtelain. Voy. Dick.
Salm (comte Herman de), II, 126.
Salm en Alsace. Comte. Voy. Jean.
Salm en Alsace (Adèle de), 167.
Salm (Margues-ite de), II, 367.
Salomon, prénom, III, CCLil.
Sauinne, dépendance de Namur. Abbaye,
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
427
17, 157; II, 190. — Abbesses, 465. Voy.
Blehen.
Samale. Voy. Zamale.
Sambre, rivière, III, clxii.
Samson, dépendance de Thon (Namur).
Château, II, 131, 133; III, 148.
Samson (maison de), à Liège, 252. Voy.
CoiR, Lemborgh.
Samson (Colin de), bourgmestre de Liège,
453.
Sanche, prénom, III, ccxxviii.
Sandron le tanneur, III, CCCXXII.
Sandron (Alexandre), II 154.
Sansonet (Colart), vinier, II, 298.
Sans-Terre. Voy. Langdris.
Sar (Isabelle délie) en la terre de Dal-
hem, 355; II, 255, 386. Il s'agit soit de
Saint-Jean-Sart, soit du Sart à la limite
de Warsage et d'Aubel. Voy. Sart.
Sar (Jean avoué de), 281; II, 179.
Sar (N. del), II, 388.
Sar (Warnier del) en la terre de Dalhem,
354, 355; II, 388.
Sarrazin. Voy. Chasteler, Ligney.
Sarrazins (combats contre les), 131, 204,
206. Voy. Outre-Mer.
Sars-la-Bruyère (Hainaut), III, cciv.
Sars (Heldrud de), III, cciv.
Sars (Jakemard de), III, cciv,
Sart, dépendance de Hody (Liège), 300.
Sart lez-Hody (de), II, 233 (armes).
Sart lez-Hody (Ailid de), 230, 300; II,
154, 233.
Sart lez-Hodv (Guillaume de), 300; II,
233.
Sart lez-Hody (Jean de), 230, 300; II,
233; III, 172.
Sart en la terre de DaHhem, III, 160.
Voy. Sar.
Sart (le), ferme sous Warsage, III, 160.
Sart (Juette du), III, 189.
Sart lez-Spa (Liège). Patronat de l'égli-
se, dîmes, 62, 64; II, 210.
Sart (du ou del). Voy. Baré, Ile, Solier.
Sart (Eustache de), recteur d'autel à
l'église Saint-Paul, II, 481.
Sart (Gontelet de), de Mont-Saint-André,
II, 454.
Sart (Jeanne de), II, 228.
Sarte (la) lez-Huy, III, 136.
Sassegnies (Norid). Seigneur. Voy. Jau-
che.
Sassenbrouck, ferme sous la commune
de Brouckhom près de Looz, 366. —
Seigneurie, 433; II, 226.
Sassenbrouck (de), 366, 367 (cri).
Sassenbrouck (Guillaume de), chevalier,
366, 367; II, 156, 286.
Sassenbrouck (Renier de), 366.
Satalieh, dans l'Asie-Mineure. Bataille,
206; II, 344.
Sauheid, dépendance d'Embour (Liège),
III, cxlii. Voy. Sawehi, Sawehy.
Saule (de le), II, 361 (tableau, armes).
Saule (Catherine de le), 37, 244; II, 361.
Saule (N. de le), 244; II, 361, 414.
Saule (Pentecôte de le), 37, 244; II, 361.
Saule <Walter ou Waterkin de le) ou de
Salice, chevalier en 1254, II, 361.
Saule (Walter II de le) dit du Temple,
chevalier, 243; II, 262, 361.
Saule (Walter III de le), chevalier, sire du
Temple, 34, 244; II, 139, 361.
Sausset, sobriquet, III, ccxxviii, ccxxix.
Sausset de Courrières, de Cuesmes, de
Forest, du Moulin, de Rochefort, III,
ccxxix.
Sausset (Gérard) d'Aisne, III, ccxxviii.
Sausset (Jean dit) de Maurage, 111,
ccxxix.
Sausset (Jean), demeurant à Montcomet,
III, CCXXIX.
428
TABLE ALPHABÉTIQUE
Sausset (Jean), sire de Boussoit-sur-Hai-
ne, III, ccxxviii.
Sauvenière, lieu-dit à Liège, II, 297, 446,
453; III, CXLV, 11. Voy. Collebiaul,
Maillard, Fatras.
Sauvenière (Clarembaud de la), chanoine
de Beeck, III, 178.
Sauvenière (Godefroiid de la), dianoine
de Nivelles, II, 297.
Sauvenière (Guillaume de la), II, 297.
Sauvenière (Guillaume de la), chanoine
de Saint-Paul et de Saint-Martin en
expectative, II, 297.
Sauvenière (Julien de la), II, 297.
Sauvenière (Sylvestre de la), II, 453.
Savenire (à riwal aile), lieu-dit près de
Faimes, II, 73.
Savoie, duché, 187; III, CLXXXiii.
Savoie (Catherine de), 187.
Sawegnêes, II, 86.
Sawehi (Lambert de), maïeur d'Avroy,
315; II, 334.
Sawehy (Albert de), 285. Voy. Hongnar,
Sauheid.
Sawehy (N. de), 285; II, 185.
Saxe (de), II, 94.
Saxe, duché, III, cxcvi.
Sayn, comté, III, 62.
Scadebroec (Gérard de), II, 76.
ScAiLBERT (Jean), bouteiller de l'évêque
de Liège, III, cxliii.
Scandinavie, III, ccxxxv.
Scarpenberg (Aigletine de), 427; II, 189.
Schaefdries (N. de), 482; II, 178; III,
LXl.
Schaefdries (Simon), III, txi, i-x».
Schalkhoven (Limbourg). Seigneurs. Voy.
Hamal.
Schalkhoven (Jean de), 37.
ScHALOUN. Voy. Hulsbergh.
Scharpenbergh, actuellement Scherpen-
berg, dépendance de Nederheim (Lim-
bourg), manoir relevant de la cour féo-
dale de Russon, 427. Voy. Scarpen-
berg.
Scheiffart. Voy. Merode.
ScHELFFE, fief du comté de Looz, 43.
ScHENCK (Arnold) von Nydeggen, bailli
de Middelaar, 100.
ScHERwiRs, en la terre de Fauquemont,
II, 402.
ScHERWiRS (X. de), 454; II, 402.
ScHiMPER, Simper, Chiempier, II, 31 » (ar-
mes).
ScHiMPER (Amould et Gisbert de), II,
311.
ScHiNNE (Godefroid sire de), 168.
ScHiNNEN (Thierry de), II, 390.
ScHLEiDEN (Frédéric de), 11, 292.
ScHMECK van Liessingen, 11, 390.
ScHOENHOVEN (Daniel de), 42.
ScHOENWiNCKEL, dépendance de Herdc-
Saint-Lambert (Limbourg), II, 383.
ScHONBERG (régence de Trêves), 143; H,
237.
ScHôNBERG (N. sire de), 11, 139.
ScHÔNAU (de) OU Majfhereit, 43, 77 (ar-
mes); II, 281, 362 (tableau, armes),
363 (tableau); III, ccLXix. Voy. Aix,
Maxhereit.
ScHôNAU (Aleide? de Fexhe ou de), II,
362.
ScHÔNAU (Aleide de) dite de Schoonvorst.
81; II, 362.
ScHÔNAU (Amel de) dit Maxhereit, abbé
deSaint-Trond, 70, 74; 11,362.
ScHÔNAU (Conrard de) dit de Schoonvorst,
sire d'Elsloo, Awilhonrieu, Zetrud, 35,
80, 103,339; II, 139,347,362.
ScHôNAU (Elisabeth de) dite de Schoon-
vorst, 81 ; II, 362.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
429
ScHôNAU (Elisabeth ide) dame de Wynants-
rade, 74, 76; 11,363.
ScHôNAU (Englebert de) dit de Sdhoon-
vorst, chanoine de Saint-Lambert, pré-
vôt de Saint-Servais à Maestridht, 81;
II, 362.
ScHôNAU (Gérard de), II, 362.
ScHÔNAU (Gérard de), doyen de Saint-
Servais à Maestricht, chanoine de
Saint-Lam'bert à Liège, 70, 74; II, 362.
ScHôNAU (Godard de), chevalier, II, 390.
ScHôNAU (Heyneman de). Voy. Aix.
ScHôNAU (Jean 1 de) dit Maxhereit, che-
valier, 70, 83; II, 362.
ScHôNAU (Jean II de) dit Maxhereit, che-
valier, 71, 74; II, 281, 362.
ScHôNAU (Jean III de) dit Hage, chanoine
Ide Notre-Dame à Aix-la-Chapelle, 70,
74, 75; II, 362.
ScHôNAU (Jean IV de) dit de Sdioon-
vorst, burggrave de Montjoie, cheva-
lier, d'abord chanoine de Saint-Lam-
bert et prévôt de Saint-Servais à Maes-
tricht, 70,80, 83, 135; II, 362.
ScHôNAU (Jean V de), chanoine de Saint-
Servais et de Notre-Dame à Maestricht,
receveur de l'évêché de Liège, 76; II,
363.
ScHôNAU (Mathilde de) dite de Sohoon-
vorst, 81; II, 362.
ScHôNAU (N. de) dite de Schoonvorst, 35,
339; 11,260.
ScHôNAU (Philippine de) dite de Schoon-
vorst, 81; II, 362.
ScHONAU (Rasse I de Fexhe ou de) dit
Maxhereit, 61, 70, 73; II, 201, 362.
ScHôNAU (Rasse II de) idit d'Oulpixhe,
chevalier, 70, 74, 83, 85; II, 362.
ScHÔNAU (Rasse III de) dit Maxhereit,
chevalier, 70, 74-76; II, 308, 362.
ScHôNAU (Renard ou Renaud I de) dit
Maxhereit, sire de Schoonvorst, Fau-
quemont, Montjoie, chevalier, maréchal
Ide l'évêché, échevin de Liège, d'abord
chanoine de Saint-Servais à Maestricht,
70, 74, 77-83, 135, 162, 328, 489; II,
91, 96, 236, 346, 362; 111, cxciii, CCXL.
ScHôNAU (Renard ou Renaud II de), sire
de Schoonvorst et de Sichem, châtelain
de Dalhem, 80; II, 362, 436.
ScHONECK (Hartard de), 164; II, 197.
ScHôNRODE (Jean de), II, 302.
ScHOONHOVEN (de), III, cccxvii, cccxxvi.
ScHOONHOVEN (Dorothéc de), dame de
Loupoigne, II, 224.
ScHOONHOVEN (Elisabeth de), dame de
Schoonhoven et de Thys, 224; II, 382.
ScHOONHOVEN (Guillaume de), 40; II,
229.
SCHOONHOVEN (Henri de), 224; II, 382.
ScHOONHOVEN (Jean de), seigneur de
Dormael, II, 224.
Schoonvorst, seigneurie voisine d'Aix-la-
Chapelle, 77. Seigneurs. Voy. Schônau.
Schoonvorst (de), III, cclix, cccxvii,
cccxxvi. Voy. Aix.
Schoonvorst (Jean de), burggrave de
Montjoie, sire de Cranendonck, 135,
214; II, 354.
Schooten (Anvers). Seigneurs. Voy. Bau-
TERSEM, WeSEMAEL.
Schoynauwe. Voy. Schônau.
Schrieck (Anve»^). Seigneurs. Voy. Ste-
gen.
Schueren (domaine de) lez-Tongres, 257.
ScHUEREN (Jean de) ou de la Grange, che-
valier, sire Ide Schueren, avoué de Ho-
deige, 44, 370; III, 155.
Schueren (Godescalca de) ou de la Gran-
ge, 44, 370; II, 276.
Schuerhoven (rue de) à Saint-Trond, II,
346.
Sclayn (Namur), 38. — Prévôt de l'église
Notre-Dame, 293.
430
TABLE ALPHABÉTIQUE
ScLESsiN (Liège). Avoués, 233; II, 421;
III, 11. Voy. Berlo, Sclessin. — Egli-
se, II, 150. — Lieux-dits. Voy. Chiè-
VRE d'or.
Sclessin (de), 358; III, M, 12, 16, 17,
28, 29. Voy. Berlo.
Sclessin (Alimpiade de), béguine, II, 386.
Sclessin (Béatrix de), béguine, II, 386.
Sclessin (Everard de), III, 157.
Sclessin (Geyle de), 357; II, 149, 386,
421.
Sclessin (Gilles de), 357; II, 386; IIl'.'
157.
Sclessin (H. de), chevalier, II, 386.
Sclessin (Herman de), dhevalier, 351,
357; II, 385,386.
Sclessin (Radelet de), 234; II, 264; III,
191.
Sclessin (Radou de), IV, 157, 191.
Sclessin (Warnier, du lignage de), III,
16, 17.
Scoetteit (Marie), II, 397.
Scoire (Gilles de), II, 419.
Sconevelde (Jeanne de), dame de Mer-
bes-Sainte-Marie, 31.
ScoRCEGRAVE (Guiillaume), II, 20.
ScovART (André), chevalier, II, 40.
ScovES (de). Voy. Skeuvre.
ScuLÉE (Catherine le), II, 443.
Sebourg (Nord). Seigneur. Voy. Fontai-
ne.
Sebres (Jean de), dianoine de Saint-Lam-
bert, 434.
Sechfawe, Sefawe ou Septfawes, domai-
ne dépendant de la Neuville-en-Con-
droz, 53; III, 156.
Sechfawe (de), 272; II, 364 (tableau, ar-
mes); III, CCLXIX. Voy. MOGES.
Sechfawe (Ailid del), béguine à Saint-
Christophe, 272, 382; H, 364.
Sechfawe (Jean del), 150; II, 409.
Sechfawe (Jean del), chanoine de Saint-
Servais à Maestrioht et de Saint-Paul à
Liège, 116,272; 11,364.
Sechfawe (Libert de), II, 307.
Sechfawe (Louis I de), 116, 274; II, 40,
350, 364.
Sechfawe (Louis 11 de), 116. 150, 272,
382; II, 182, 208, 364.
Sechfawe (N. N. de), 150, 272, 382; II,
364, 409.
Segrar (Henri), échevin de Liège, 411;
II, 457. Peut-être Henri de Neuvice le
vieux.
Segrar (Walter), 41 1 ; H, 457. Sans doute
fils du précèdent.
Segraz (dame), 411, 412; 11,457; III, lv.
Seherus, échevin de Huy, II, 129.
Seifrid, ceWerier de Liège, III, cxxxvii.
Seilles (Liège). 270, 466.
Seilles (Danekin de), 270.
Seilles (Daniel de), chevalier, 270.
Selve (Hubert de), clerc, II, 486.
Semale. Voy. Smale.
Semeries (Nord), 458. — Seigneurs. Voy.
Chabot, Hamal, Turck.
Semekif^s (Jeanne, Marguerite, Marie, da-
me de), III, ccx.
Semousies (Marie de), III, ccxlviii.
Sens (Yonne), III, cclxxiv.
Senzeilles (Alard de), seigneur de Sou-
moy, 110, 116; II, 83, 176, 299. Voy.
SOUMOY.
Senzeilles (Gilles de), II, 226.
Senzeilles (Gilles de), chevalier, II, 416.
Senzeilles (Henri de), plusieurs, 31; II,
130.
Senzeilles (Jacques de), II, 226.
Sepa. Voy. Gepa.
Septfawes. Voy. Sechfawe.
Sept-Fontaines (seigneur de). Voy. Reu-
mont.
Seraing-le-Chateau (Liège), 356, 435;
III, ccxxxvi, 34, 45. Voy. Lambert, Re-
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
431
NART. — Seigneurs, III, ccLXi, 35. Voy.
Enghien, Haneffe.
Serai ng-le-Chateau (de), III, 26. Voy.
Enghien, Haneffe, Seraing, Warfu-
SÉE.
Seraing-le-Chateau (Thierri bâtard de),
356; II, 391.
Seraing-sur-Meuse (Liège), 89, 341; II,
48; III, cxLii, cxLiv, cxlv, 12, 13, 138,
145, 189. — Maires. Koy. Jardin, Saint-
Servais, Waroux. — Echevins. Voy.
Proidhomme. — Eglise, 445. — Curés.
Voy. Kemexhe, Surlet.
Seraing [sur Meuse] (de), 445 (armes,
cri); II, 365-367 (tableaux, armes); III,
CXL, cxLiv, cxLVi, ccxcvii, 188. Voy.
Ile, Jardin.
Seraing (Alexandre de), seigneur de Hou-
tain et Once, chevalier, bourgmestre de
Liège, 152. 374, 414, 447; II, 347, 367.
Seraing (Antoine de), III, 193.
Seraing (Arnoul, le Panetier de), II, 365;
III, CXLIV.
Seraing (Arnoul de), frère prêcheur, II,
442.
Seraing (Baudouin de), II, 365.
Seraing (Béatrix de), 373; II, 367.
Seraing (Catherine de), II, 374.
Seraing (Olarembaud de), III, ccliv.
Seraing (Colar I de), panetier héréditaire,
341; 11,236,365.
Seraing (Colar II de), panetier hérédi-
taire, 234, 341, 342, 431, 474; II, 45,
365; III, cxLiv, 188.
Seraing (Colar III de), panetier hérédi-
taire, 342; II, 365.
Seraing (Daniel de), panetier héréditaire,
chevalier, 341; II, 365, 421; III,
ccLXVii, 188.
Seraing (Ernekin I de), panetier hérédi-
taire, 341, 342; II, 365.
Seraing (Ernekin II de), le Panetier, che-
valier, 341, 342; II, 45, 365; III, 188.
Seraing (Gérard I de) dit le Panetier,
chevalier, 341; II, 365; III, 188.
Seraing (Gérard II de) dit le Panetier,
234, 323, 342, 431; II, 365; 111, cxuv.
Seraing (Gérard 111 de), d'Ile, 231, 234,
431; II, 211, 264, 295, 455; 111, 175.
Seraing (Gérard de), le dernier panetier
héréditaire, III, cxlv, 198.
Seraing (Gilbert de), seigneur de Tinlot,
chevalier, 152, 274, 374, 414, 447; II,
206, 367.
Seraing (Gilles de), panetier héréditaire,
éohevin de Liège, 213, 342; II, 217,
365.
Seraing (Gilles chevalier de), III, 189.
Seraing (Guillaume de), 445; II, 366;
III, 12, 189.
Seraing (Hélan de), 341; II, 365.
Seraing (Heluid de), III, 195.
Seraing (Henri de), chevalier, III, ccxi.
Seraing (Hustin de). Voy. Seraing (Thier-
ri Hustin de).
Seraing (Jean I de), chevalier, seigneur
de Houtain et d'Once, 50, 133, 152,
374, 414, 447; II, 224, 367, 398.
Seraing (Jean II de), chambellan hérédi-
taire de l'évêque de Liège, échevin de
Liège, avoué de Komershoven, 152,
333, 374, 414, 447; II, 261, 367.
Seraing (Jean de), seigneur de Tinlot et
HoUogne-sur-Geer, 111, 172.
Seraing (Jeanne 1 de), 152, 374, 414,
447; II, 367.
Seraing (Jeanne II de), II, 169.
Seraing (Juette de), 341; II, 365.
Seraing (Juette de), béguine, III, 189.
Seraing (Libert de), III, 188.
Seraing (Marguerite I de), 231; II, 177,
455; III, 189.
Seraing (Marguerite II de), 275; II, 352.
432
TABLE ALPHABÉTIQUE
Seraing (Marie I dite Maron de), 341;
II, 365.
Seraing (Marie II de), 341 ; II, 365.
Seraing (Marie III dite Maroie de), 152,
374, 414, 447; II, 367.
Seraing (Marie IV de), 353; II, 374.
Seraing (Marie de), III, ccxi, 198.
Seraing (N. N. de), 341, 342, 431, 445,
474; II, 222, 257, 348, 365-367.
Seraing (Ottekin de), 341 ; II, 365.
Seraing (Pierre de), chanoine de Notre-
Dame à Huy, 341; II, 365.
Seraing (Thierri de), plusieurs, II, 132,
365.
Seraing (Thierri Hustin I de), chevalier,
445, 454; II, 134, 265, 366; III, 189.
Seraing (Thierri Hustin II de), chevalier,
264, 445, 454; II, 366, 402; III, 12,
189.
Seraing (Walter de), homme libre. II,
129, 365.
Serinchamps (Namur). Seigneurie, II, 77.
— Dîme, II, 39. Voy. Verenne.
Seyne, lieu, II, 49.
Seyve (Roger de), chevalier, II, 356.
Sgroots (Michel), II, 318.
S'Heeren-Elderen (Limbourg), II, 195.
— Seigneurs. Voy. Hamal. — Eglise,
145. Voy. Elderen.
SiBE (dame) de Maestridit. Voy. Lichten-
BORCH.
SiBiLLE, II, 254, 488; III, 196.
SiBiLLE [de Nivelle?], célérière de Ro-
bermont, II, 459.
SiCHEM LEZ-DiEST (Brabant), III, cccxxv,
cxxxxvi. — Seigneurie, château, 82,
135, 163, 229. — Seigneurs. Koy. Diest,
Schônau. — Vitrail de l'église, 82.
SicHEN (Limbourg). Seigneurs. Voy. Mo-
pertingen.
Sicile (Rois de). Voy. Charles, Pierre.
SiDRACj prénom, III, cclii.
SiERSDORF (maison teutonique de), 218.
Siger, chanoine de Saint-Lambert, II, 2;
111, CXLI.
Sigibodo-Strabo, minister, III, cxxxiii.
SiGisMONDj empereur, 111, 83.
Signy-le-Petit (Ardennes). Seigneurs.
Voy. Looz.
SiLENRiEUX (Namur). L'avoué, 108.
Siles (Godefroid) de Treit, 306, 307. Er-
reur du Miroir.
SiLLY (Hainaut). Seigneurs. Voy. Traze-
GNiES. Voy. Bas-Silly, Haut-Silly.
SiLLY (Gilles de), chevalier, III, cci.
SiLVA (de). Voy. Awans.
Simon de Limbourg, évéque de Liège, III,
XCIV, CLIV.
SiMPELVELT, Saint-Plovoir (Limbourg hol-
landais), III, CDLVII, 147.
SiMPER. Voy. SCHIMPER.
SiNÉES (de). Voy. Ciney.
SiNNicH, dépendance de Teuven (Liège).
Abbaye. Ses moniales. Voy. Smale.
SiPPERNAU, château sous Eelen. Sei-
gneurs, 114.
SiPPERNAU (Adam de), 114.
SiTiERs. Voy. Stiers.
SiTTARD (Limbourg hollandais), 165; III,
147. — Seigneurs. Voy. Fauquemont.
Skakeborch (Jean de), II, 420.
Skamochons (Jean), tabellion. II, 29, 3().
Skans?, lieu, II, 49.
Skenar (Gérard et Thierri), II, 4.
Skeppeleren (Catherine) de Moresnet,
III, 159.
Skeuvre, dépendance de Natoye (Namur).
Seigneur. Voy. Fexhe.
Skeuvre, jadis Scoves (Godefroid de),
maréchal de l'évêché de Liège, 168;
II, 132; 111, cxxxvii, clvii.
Skeuvre (Jean de), II, 306.
Slins (Liège), 468; II, 368, 373. — Châ-
teau, 111, 7. Voy. Biert.
DES ^OMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
433
Slins (du Château de), 358; III, lu, 166.
Slins (Agnès de), II, 368.
Slins (Ailid de), II, 368.
Slins (Baudouin de) ou du Château de
Slins, plusieurs, 109, 288, 467, 468; 11.
250, 368, 402; III, liv, 7, 47.
Slins (Catherine de), II, 287, 373.
Slins (Clémence de), II, 368.
Slins (Eustache de), II, 368.
Slins (Gérard de), demeurant au Cerf,
58; II, 360.
Slins (Guillaume de), bailli de Saint-
Lambert, châtelain de Franchimont,
467, 468; II, 368; III, liv, 7.
Slins (GuJllaume de) ou du Château de
Slins, deux, 288, 468; II, 368; III, liv,
47.
Slins (Guy ou Ghis de), échevin de Liè-
ge, 331 ; II, 287, 360, 373.
Slins (Hascala de), II, 368.
Slins (Henri de), II, 82.
Slins (Herman de). II, 368.
Slins (Libotte du Château de), II, 368;
III, 47.
Slins (N. de), 109, 288, 467; II, 176,
250, 368.
Slins (Nicolas de), [chevalier], II, 368.
Slins (Wautier ou Watelet de) dit de!
Chierf, 58; II, 360.
Slins (Wautier de) dit le Ghis, maïeur
d'Avroy, II, 373.
Slins (Wautier de), demeurant sur Meuse
aux Saniers, II, 368.
Sluse (Limbourg), 319.
Smale, II, 369 (tableau, armes); III, X,
189.
Smale (Agnès), deux. II, 369.
Smale (Anselme), III, 189.
Smale (Baudouin I dit Tinlefer), châte-
lain de Namur, demeurant à Bouvignes,
187, 188; II, 369.
Smale (Baudouin II), seigneur de Bros-
berghe, II, 369.
Smale (Baudouin III) dit Tinlefer, bour-
geois de Namur, II, 369.
Smale (Baudouin iV) de Brosberghe, sei-
gneur de Bonlez, 11, 369.
Smale (Catherine), dame de Goyet, II,
369.
Smale (Catherine) de Brosberghe, II, 369.
Smale (Gilles), II, 369; 111, 189.
Smale (Hanekin), valet du comte de Na-
mur, 11, 369.
Smale (Jean I) ou Semale, valet du duc
de Brabant-Limbourg, H, 369.
Smale (Jean 11), châtelain de Namur, II,
369. Le 12 février 1335, Winand d'A-
wilhonrieu, écuyer et Jean dit Smale
font savoir que l'héritage que Jean
Smale, père dudit Jean, a transporté
à sa fille Mathilde, moniale à Sinnich,
restera à ladite Mathilde ou plutôt au-
dit monastère; à la charte est appen-
du un sceau portant un écu à la croix
engrèlée (Abbaye de Sinnich, char-
trier).
Smale (Jean III) de Brosberghe, sire de
Centfontaine et de Hour en Famenne,
chevalier, 187, 188, 424; II, 272, 369.
Smale (Jean IV) de Brosberghe, II, 369.
Smale (Jean V), II, 369.
Smale (Jean VI), seigneur de Brosber-
ghe, Hour, Vodecée, Centfontaine, 188;
II, 369.
Smale (Jeanne), plusieurs, dont une, da-
me de Bonlez, II, 369.
Smale (Marguerite), 188; II, 369.
Smale (Marie), plusieurs, II, 369.
Smale (Mathilde), moniale à Sinnich.
Voy. ci-dessus Smale (Jean II).
Smale (Pierre dit Pirlot) de Bonneville,
II, 369.
ToMs m
5S
434
TABLE ALPHABÉTIQUE
Smale (Thibaud I) de Bonneville, cheva-
lier, sire de Brosberghe, 186; II, 158,
369; III, 189.
Smale (Thibaud II) de Brosberghe, II,
369.
Smale (Winand), III, 189.
SmiSSAERT, m, CCLXXVIU.
SnABBE. Voy. LONTZEN.
Snyers (Jacques-Joseph), graveur à An-
vers, III, VIII.
Socius. Voy. Fléron,
Sohaing. Voy. Sohet.
Soheit (Liège). Curés. Voy. Palais.
Sohet (Ada de), II, 64, 314.
Sohet (Agnès de) dite d'Anthisnes, II,
228.
Sohet (Catherine, Clarisse, Colin, Gé-
rard, Guillaume, Henri de), III, 181.
Sohet (Jean de), II, 64, 314; III, lui, 181.
Sohet (Mathilde de), 273.
Sohet (Renechon de), III, 181.
Sohet (Walter de), II, 64, 314; III, 181.
Voy. Hongre.
Sohet (Warnier de), 273.
Sohet (Winand de), III, 181.
SoiGNiES (Hainaut). Chanoine trésorier de
l'église Saint-Vincent. Voy. Gavre. —
Chanoine. Voy. Warfusée.
SoiRON (Liège). Maires. Voy. Fléron.
SoiRON (de), II, 370 (tableau).
SoiRON (Baudouin de), dievalier, II, 370.
SoiRON (Catherine de), II, 370.
SoiRON (Gobert de), chevalier, II, 370.
SoiRON (Jean de), II, 370, 449.
SoiRON (Jean de Namur dit de), II, 370.
SoiRON (Julienne de), II, 370.
SoiRON (Mabille de), II, 370.
SoiRON (Martine de) dite Gayette, II, 370.
SoiRON (Oudelette de), II, 370.
SoiRON (Simon de), II, 444.
SoiRON (Thomas I et II de), II, 370.
SoissoNs (France). Université, III, cxcvi.
SoLoy, dépendance de NoviUe-sur-Mehai-
gne. Château, 19.
Soleilmont, dépendance de Gilly. Reli-
gieuse de l'abbaye. Voy. Fraipont.
SoLiER (du), lie, II, 371 (tableau, armes),
471, 480. Des membres de la même fa-
mille s'appellent de Brabant, d'Ile, du
Sart.
SoLiER (Agnès du), béguine, II, 480.
SoLiER (Aleyde du), II, 481.
SoLiER (Biatrix du), II, 480.
SoLiER (Ebroin du), échevin de Liège,
II, 402, 480, 493. Voy. Ebroin.
SoLiER (Etienne du), chanoine de Saint-
Lambert, II, 481.
SoLiER (Eustache du), chapelain d'un
autel à Grivegnée, II, 371.
SoLiER (Eve du), II, 481.
SoLiER (Gérard du), II, 371.
SoLiER (Guillaume dit Guillaume-Lam-
buche du), II, 371, 479.
SoLiER (Henri I du), 478; II, 371.
SoLiER (Henri II du) ou du Sart, 243; II,
371, 479; III, 41.
SoLiER (Henri III du), 3, 243; II, 371,
479, 480; III, XLix.
SoLiER (Idedu), II, 371.
SoLiER (Jean du), II, 371.
SoLiER (Lambert ou Lambuche I du), d'Ile,
maire de Liège, maréchal d'armée, 59,
60, 347, 478; II, 337, 371, 479; III,
XLI, XLII, CCXVI.
SoLiER (Lambuche II, III et IV du), II,
371.
SoLiER (frère Lambuche du), religieux,
prieur des Dominicains de Liège, II,
480; III, 196.
SoLiER (Lambuche du), chanoine de Saint-
Paul, II, 480.
SoLiER (Marguerite du), II, 371.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
435
SoLiER (N. du), 347; II, 371.
SoLiER (Roger du), chanoine de Saint-
Lambert, prévôt id'e Sainte-Croix, II,
371.
SoLiER (Roger du), religieux du Val Saint-
Lambert, II, 371, 479.
SoLiÈRES, dépendance de Ben-Ahin. Ab-
baye, 144. — Religieuses. Voy. Beau-
fort, Ramelot, Roche.
SoLLO (Henri), II, 494.
Solo (Denis), II, 365.
Solre (Baudouin de), châtelain de Beau-
mont, avoué de la cité de Liège, 486;
II, 133, 429; III, cxlvii, clviii.
Solre (Ghiâlain de), châtelain de Beau-
mont, II, 130; III, cxci. Ordinairement
nommé par son seul prénom.
Solre (Guy de) -le-Château, châtelain de
Beaumont, III,ccxLVin.
Solre-le-Chateau (Nord). Seigneurs.
Voy. Barbençon.
SoMAiNG (Ohaillart de), III, lxiii.
Somal, dépendance de Maffe (Namur).
Seigneurie, 179; II, 392. Seigneurs.
Voy. Pailhe, Preit, Vylhe.
Sombreffe (Namur). Seigneurs, 19; II,
190. Voy. Orbais.
Sombreffe (Daniel de), II, 317.
Sombreffe (Gisila de), II, 317.
Sombreffe (Godefroid de), II, 317.
Sombreffe (Godefroid de), chevalier,
120.
Sombreffe (Guillaume de), sire de Ker-
pen et de Reckheim, 459; II, 175.
Sombreffe (Jacques de), II, 317.
Sombreffe (Jacques de), clerc, 23.
Sombreffe (Jean sire de), 19, 23, 487;
II, 191.
Sombreffe (Jean de), II, 138.
Sombreffe (Marguerite de), 416; II, 193.
Sombreffe (Marie de), 107, 120; II, 215.
Sombreffe (Mathilde de), II, 317.
Somme-Leuze (Namur), 58.
SoNGNE (Gérard aile), III, 133.
SoRÉE (Namur). Eglise, 375.— Seigneurs.
Voy. Jamblinne. — Voy. Juppleu.
SoRÉE (Anselme de), prévôt de Ciney,
III, 180, 182, 198.
SoREL (le seigneur de), III, lxvii.
SoRiNNE (Jean de), 266; II, 327.
SoRiNNE (Pirlot de), 266; II, 327.
SoRiNNE (Raskin de), 265; II, 327,
SoRiNNE (Watelet de), 266; II, 327.
SoRiNNE (Wautier de), 108.
SoRis (Godefroid le), 245.
SoRis (Henri le), échevin de Huy, 245;
II, 414.
SoRis (Jean le), 144, 245; II, 147.
SoRis (N. le), II, 399.
SoROZÉE (Conrard de), 209; II, 167, 425.
SoROZÉE (Gilles de) dit de Bombaye ou
d'Andrimont, seigneur d'Andrimont,
avoué de Liers, 202, 322; II, 288, 425.
Sors (Jean li), III, 167.
SoTEAL, Sotial, Sotteal, etc. (Guillaume),
II, 462.
Sotteal (Wauthier) de Lignet, II, 316.
SoTTEAUL (Wauthier) de Darion, II, 462.
SoTTiN (maison), III, 133.
SouABE (maison de), II, 94.
Sougné-Remouchaa'iPs (Liège), III, lvii.
— Cure, II, 455.
SouGNÉ (de), 258 (armes), 279 (id.), 315,
422 (armes); II, 179 (cri), 431 (armes);
III, Lvi, LVII, ccLXix. Voy. Anthisnes,
Chênée.
SouGNÉ (Guillaume de) de Chênée, H,
428.
SouGNÉ (Jean de), avoué de Chênée, 279,
281, 348; II, 179, 205, 219.
SouGNÉ (Jean de) de Chênée, II, 428.
SouGNÉ (Macaire de), brigand, III, lvii,
LVIII.
Soulme (Namur), III, clxiv.
436
TABLE ALPHABÉTIQUE
SouMAGNE (Marguerite de), II, 310.
SouMACNE (Thomas de), II, 414.
SOUMAIGNE (M. de), III, CDX.
SouMOY (Namur). Seigneurs. Voy. Sen-
ZEILLES.
SouMOY (Henri de Hallendas ou de), éche-
vin de Liège, bailli de Condroz, 1 10.
SousT (Gilles de) dit de Coir, chantre de
Sainte-Croix, 253.-
Souverain Avroy. Voy. Lavoir.
Souverain-Pont, rue de Liège, 88, 237,
304 (armes); II, 279, 340; III, cxLViii,
17, 138, 158, 163.
Souverain-Pont (de), III, cxlviii.
Souverain-Pont (Huweneau d-elle Ruelle
de), 348; 11,258.
Souvré, dépendance de Visé ^Liége), 67.
SouvRÉ (de), II, 372 (tableau); III,
ccLxviii. Voy. Visé.
Souvré (Aleyde de), III, 189.
Souvré (Henri de), de Visé, II, 372; III,
189.
Souvré (Jean I de), propriétaire du châ-
teau d'Oost, II. 372.
Souvré (Jean II de), chevalier, 67; II,
202, 220, 222, 235, 372; III, 189.
Souvré (Jean III de), seigneur de Veren-
ne, II, 372.
Souvré (Jean-Henrard de), III, 189.
Souvré (Juette de), II, 372.
Souvré (Libert de Visé ou de), II, 372;
III, 189.
Souvré (Libert Renier de), 67; II, 372;
III, 189. Voy. Visé.
Souvré (Marie de), plusieurs, II, 222,
372.
Souvré (N. de), II, 372.
Souvré (Renier ou Renchon Libert de),
67; II, 372.
Souxhon (Colin, Jean et Renier Amiran
de), II, 385.
SoxHE, lieu-dit à Fexhe ler-Slins (Liège),
II, 373.
SoxHE (délie), 258; II, 218 (tableau).
Soxhe (Adilhe délie), béguine de Saint-
Christophe, II, 373.
SoxHE (Agnès délie) dite de Fexhe, 330;
II, 373.
SoxHE (Ailid délie), béguine de Saint-
Christophe, II, 373.
SoxHE (Guillaume dolle), 330; II, 373,
496.
SoxHE (Guy délie) de Fexhe, 323, 330;
II, 320, 373.
SoxHE (Helette délie), béguine de Saint-
Christophe, II, 373.
SoxHE (Henri délie) de Fexhe, 330; II,
373.
SoxHE (Isabelle délie), béguine de Saint-
Christophe, II, 373.
SoxHE (Jean délie) de Fexhe, 330; II,
373.
SoxHE (Marie délie) de Fexhe, 330; II,
211, 365, 373; III, 169.
Soxhe (N. N. délie), 330, 331 ; II, 373.
SoxHE (Piron délie) de Fexhe, 330; II,
373.
SoxHE (Renchon délie) de Fexhe, 328;
II, 373.
SoxHE (Warnier I délie) tie Fexhe, 330;
II, 373, 496.
SoxHE (Warnier II délie) de Fexhe, 93.
330; II, 204, 373.
SoY LEZ-DuRBUY (Luxembourg). ScigHcurs.
Voy. Athin, Hamal.
SoY (Robert de), chevalier, 49; II, 398.
Spalbeek (Limbourg). Seigneurs. Voy.
Petersheim.
Spangen (Elisabeth de), II, 440.
Spanheim (de), 164.
Spanheim (Jean et Renaud de), 164.
Spanheim (Simon comte de), 163, 164;
II, 197.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
437
Spanheim (Simon comte de) et de Vian-
den, 164.
Spanheim (Waleran comte de), 164.
Spanith (Clémence), II, 468.
Spanith (Gilles), seigneur de Fraiture,
II, 468.
Spanith (Jean) ou Spaniz, chevalier, sei-
gneur de Fraiture, II, 2, 468; III, lxi.
Spase, dépendance de Gesves (Namur),
II, 13.
Spaubeek (Limbourg hollanidais), II, 254.
Seigneurs. Voy. Borne, Brouck.
Spauwen. Voy. Grand Spauwen.
Spervierrualle, à Liège, III, 133.
Spiegelberghe (Walter de), III, 187.
Spiet. Voy. Romershoven.
Spinet. Voy. Haghendor.
Spinette (al), lieu-dit près de Terwagne,
III, 136.
Spire (Allemagne). Chanoines de la Sain-
te-Trinité. Voy. Berch.
Spiroul (Henri), échevin de Namur, 413,
415; II, 153, 429.
Spiroul (Isabelle de) dite la demoiselle
d'An'haive, 415.
Spiroul (Jean de), II, 90.
Splinters (Hanskine), II, 181.
Spontin (Namur). Seigneurs. Voy. Arde-
NOis, Beaufort, Lummen, Spontin.
Spontin (de), 365 (armes); III, cclxviii,
30 (armes), 31.
Spontin (GuiUaume de), 72, 107.
Spontin (Guillaume sire de), chevalier,
II, 78, 79, 82, 83.
Spontin (Julienne de), 72; II, 315.
Spontin (Robert de), 120; II, 215.
Spontin (Robert de), chevalier, sire de
Wavre, 107; III, cccviii.
Sprimont (Liège), 231; II, 432; III, 136, '
137. Châtelains. Voy. Brouck, Cha-
pelle, LONTZEN, MONDERSDORP, VlL-
LERS LEZ-HODY.
Sprolant (Thierri de), 366.
Spy (Namur). Dîme, 157.
Staden (Engletine de), 449.
Stadings (Expédition contre les), 258.
Stalle (Jeanne de), II, 331.
Stapsoul, dépendance de Stave (Namur),
III, CLXVIII.
Stassar. Voy. Herstal.
Stavelot, principauté abbatiale, 336. —
Podestats. Voy. Anthisnes. — Abbaye,
II, 421; III, LVii, LViii, lxvi, lxxx,
CXXVI, CXXVIII, CXXIX, CXXXIII, CXXXIV,
CLXiii, CLXXXV. — Abbés, III, lx, 151.
Voy. BollanDj Gilles, Mérode, Wi-
BALD. — Moines. Voy. Charneux.
Stavelot (Jean de), chroniqueur, III,
XLV, CDXIH, CDXIV, CDXXIII, CDXXXI,
CD lxi.
Stavoren (Frise). Bataille, II, 303; III,
CLXXV.
Steenhuis (Airnold de), chambellan du
duc de Bourgogne, 134; II, 354; III,
CCXLII.
Steenhuis (Gérard de), seigneur de Swe-
veghem, 134; II, 354.
Steenkerque (Hainaut). Seigneurs. Voy.
Gavre. — Eglise, 105.
Steenvoorde (Gui'Ilaume de), bourgeois
de Maestricht, II, 330.
Stegen (Philippe-Norbert van der), ba-
ron de Putte, seigneur de Schrieck, III,
CCLXXXVII.
Stein (Limbourg hollandais). Forteresse,
III, 77, 83. — Seigneurs, II, 303; III,
83. Voy. Stein.
Stein (de), 416; II, 193 (cri); III, ccLXix,
77.
Stein (Arnold sire de), plusieurs, 165,
416; II, 133, 134, 193, 196; III, cxiii,
113.
Stein (Hollande). Seigneurs. Voy. Mer-
WEDE.
138
TABLE ALPHABÉTIQUE
Stein (de), ou Steyn. Voy. Merwede,
Neve.
Steppes, maintenant Stepstoerg près de
Houtain-l'Evêque (Liège). Bataille, 167,
169, 200, 403; II, 209, 244, 438; III,
in, XXXI, LIX, eu, CLV, CLXXm, clxxv,
CLXXVI, CXCI.
Stercken (Henri), II, 226.
Stier, dépendance de Donceel (Liège),
192. — Garnison, III, 34.
Stier (de), III, 28.
Stier (Baudouin, châtelain de), 56; II,
275.
Stier (Emilius de), II, 3.
Stier (Jeanne de), 56; II, 275.
Stier (Kachemar de), 192, 195 (armes).
Stier (Philippe de), III, 197.
Stier (Thomas de), 56; II, 275.
Stier (Walter, châtelain de), 241 ; II, 262.
Stochehem. Voy. Stokehem.
Stockar. Voy. Dave, Forvie.
Stockheim (Limbourg). Châtelains. Voy.
Bergh, Guygoven, Horion. — Dros-
sards. Voy. Eynatten.
Stockheim, dépendance de Wylré (Lim-
bourg hollandais). 280.
Stockheim (Franke de), 280; II, 179, 246.
Stockis (de). Voy. Gailhar, Stokis.
Stokeheiz (Agnès et Jean de), II, 473.
Stokehem (Arnold de), chevalier, II, 473.
Stokehem (Renard de), [chevalier], II,
341, 472, 473.
Stokis (Jakemotte de), II, 45.
Stokis (Mathieu de), II, 425.
Stolzenbourg ou Stolzenberg. Seigneurs.
Voy. BiRBOURG, BOLLAND, LOOZ.
Stoumont (Jean Lambert de), II, 414.
Straile. Voy. Strkel.
Straten (Guillaume de), hôtelier à Saint-
Trond, 338, 381; II, 259.
Straten (Woultre de), II, 259.
Straten (X. de), 338.
Strée (Liège), III, 136.
Strée (de), II, 375 (tableau); III, cxi.
Voy. Marenaueles.
Strée (Amoul de), II, 125, 129.
Strée (GiHes de), chevalier, sire de Bar-
che, 35, 122, 152, 153, 392, 396; II,
142,349,375,419.
Strée (Gilles de), oppidain de Huy, 153,
154; II, 375.
Strée (Jean dit Loupin de), 85, 152, 154;
II. 375, 409.
Strée (Lambert de), écuyer, 153, 489;
II, 375.
Strée (Marguerite de), 153, 396; II, 206,
375.
Strée (N. de), 153, 396; II, 375.
Strée (Renard de), oppidain de Huy, 153,
154; II, 375.
Strée (Wéri de), II, 129.
Streel, dépendance de Fexhe-le-Haut-
Clocher (Liège). L'avoué, 444.
Streel ou Straile (de), II, 374 (tableau);
III, CCLXXXIX. Voy. VlLLERS.
Streel (Ailid de), 444; II, 389.
Streel (Amel de), chanoine de Saint-
Lambert, 353; II, 374.
Streel (Amel Baré de), sire d'Othée,
bailli de Hesbaye, chevalier, 353; II,
374.
Streel (Arnold de), seigneur d'Othée, II,
374.
Streel (Baré de), 352, 353; II, 63, 374,
387.
Streel (Catherine de), plusieurs, 353,
355; II, 374; III, 169.
Streel (Eustadie I ou Stasse de), II, 374,
note I ; III, 45.
Streel (Eustache II de), seigneur d'O-
thée, chevalier, 353; II, 374.
Streel (Eustaohe III de), seigneur d'O-
thée et de Hamal, II, 374.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
439
Streel (Eustache IV de), seigneur d'O-
thée, II, 374.
Streel (Fastré Baré de), 353; II, 374.
Streel (Gérard de), 444; II, 389; III, 45.
Streel (Gosuin de), 353; II, 374.
Streel (Guillaume de), II, 451.
Streel (Henri de), 444; II, 389.
Streel (Herman I et II de), 444; II, 389.
Streel (Humbert Corbeau de), 353; II,
374.
Streel (Ide de), II, 374.
Streel (Isabelle de), deux, 353; II, 374,
439.
Streel (Jean de), II, 63.
Streel (Jean de), bourgmestre et éche-
vin de Liège, 353; II, 374.
Streel (Lambert de), II, 6.
Streel (Libert de), II, 45, 388, 406.
Streel (Louis avoué de), 382; II, 208.
Streel (Marguerite de), II, 346.
Streel (Marie I de), II, 406.
Streel (Marie II de), 353, 417; II, 261,
374.
Streel (Marie III de), II, 374.
Streel (N. de), 353; II, 374.
Streel (Wautier avoué de), 382.
Streel (X. de), prêtre, 353; II, 374.
Streinnius (Richard), III, cclxxxii.
Strépy (Baudouin de), chevalier, III,
CLXXIV.
Streversdorf, château à Montzen, 67.
Stuve Matrulhar, 280.
SuDERMAN (Henri) de Dortmund, clerc de
Cologne, chanoine de Worms, Chanoine
de Liège et archidiacre de Famenne,
chanoine et écolâtre de Saint-André à
Cologne, 236; II, 92, 93, 104, 114, 119;
III, LXVI, CCVIII.
SuERBEMBDE, dépendance de Glabbeek
(Brabant). Seigneurs. Voy. Hamal.
SuLZBACH (Luitgarde de), II, 237.
SUMAING. Voy. SOUMOY.
Supplicia, II, 3.
SURAL (Nassong), 358; II, 160.
SUREAL. Voy. DONMARTIN, WaRFUSÉE.
SuREAL (Jean), II, 280.
SuREAL (Renier) ou Surellus, maître de
la cité de Liège, II, 376, 484.
SUREAL (X.), II, 280.
SuREAS (Gilles), ou Surial, le lardier, II,
377, 450. Voy. Lardier.
SuRiAS (Jean), II. 377,
SuRiCE (Isabelle de), 50, 152, 374, 447;
II, 367, 398.
SuRiCE (Pierre de), bourgeois de Namur,
50, 152, 374, 447; II, 398.
SURLET, 183, 216, 229, 304, 348, 352, 370,
372, 381, 382, 390, 391, 453, 455; II,
376-381 (tableaux, armes); III, xliv,
ccxxvii, ccxxxi, 34, 40. Voy. Herck,
Lardier, Polarde, Preit, Rouges-
Chausses, Sureal, Sureas, Surias.
SuRLET (ruelle des), à Liège, III, 135.
SuRLET (Abresilhe), 318; II, 381.
SuRLET (Adam) dit de Chokier et de Ho-
zémont. chevalier, 89, 90, 332, 355;
II, 157, 379.
SuRLET (Adam) dit de Chokier, sire de
Chokier, 90; 11,379.
SuRLET (Agnès), béguine, fille de Louis,
305, 345; II, 376.
SuRLET (Agnès) dite del Low, fille de
Louis, religieuse au Val-Notre-Dame,
339; II, 376.
SuRLET (Agnès), fille de Radou, 218, 316,
317; II, 273, 381.
SuRLET (Agnès), fille de Piron, II, 381.
SuRLET (Agnès), dite de Lardier, fille de
Jean, 87, 89, 91; II, 379, 446.
SuRLET (Agnès), fille de Jean, II, 380.
SuRLET (Ailid) de Lardier, II, 380.
SuRLET (Bamage), 309; II, 377.
SuRLET (Baudouin), chanoine puis prieur
de Flône, 317; II, 68-70,381.
440
TABLE ALPHABÉTIQUE
SuRLET (Béatrix) dite de Lardier, II, 379,
446.
SuRLET (Béatrix), fille de Gérard, 313,
314; II, 49, 50, 178, 378.
SuRLET (Béatrix), fille de Gilles, III, 190.
SuRLET (Béatrix), fille de Radou, 275,
317; II, 381; III, 190.
SuRLET (Catherine), fille de Louis, 86,
305, 345, 385; II, 171, 290, 376.
SuRLET (Catherine), fille de Louis, II,
378.
SuRLET (Catherine), fille de Jean791;'il,
379.
SuRLET (Catherine), fille de Fastré Baré,
II, 380.
SuRLET (Catherine), fille de Radou, 318,
322; II, 304, 381.
SuRLET (Colin) dit Kamar, chanoine de
Saint-Barthélemi, 309; II, 377.
SuRLET (Elisabeth) de Chokier, abbesse
du Val Benoît, 90; II, 379.
SuRLET (Elisabeth), dame de Guygoven et
Wintershoven, II, 346.
SURLET (Evrard) dit del Low, 339; II, 376.
SuRLET (Fastré Baré), chanoine de Saint-
Lambert, puis bourgmestre de Liège,
seigneur de Merssen'hoven et de Cho-
kier, 90; II, 380. Voy. Lardier.
SuRLET (Fastré Baré), seigneur de Cho-
kier, bourgmestre de Liège, II, 380,
note 5.
SuRLET (Geele), II, 381.
SuRLET (Gérard), fils de Louis, 305, 306,
309; II, 376.
SuRLET (Gérard), moine de Saint-Jacques,
309; II, 377.
SuRLET (Gérard), chevalier, fils de Louis,
229, 310, 313, 384, 470; II, 48-54. 301,
378; III, ccxxxv, 33, 34.
SuRLET (Gérard), fils de Gilles, 202, 229,
230,313; 11,378.
SuRLET (Gertrude), 445; II, 48. 50, 52,
329, 378.
SuRLET (Gilles) dit le Beir, échevin de
Liège, 305, 309, 315, 316, 323, 339,
348, 411; II, 207, 376, 377, 379, 381.
SuRLET (Gilles), curé de Seraing-sur-
Meuse, chanoine de Saint-Jean, puis de
Saint-Lambert, 309; II, 377; 111, 190.
SuRLET (Gil'les), chanoine de Saint-Denis,
puis chanoine et écolâtre de Saint-Lam-
bert, 310, 311, 313; II, 49, 51, 53, 378.
SuRLET (Gilles), chevalier, fils de Gérard,
31, 202, 229, 313, 314, 395; II, 49-52,
144, 378; III, ccxxxv, cccxxi.
SuRLET (Gilles), chevalier, fils de Gilles,
181, 228, 230, 300; II, 164, 378; III,
CLXXXIl, CLXXXIII, CCLV, CCLVl.
SuRLET (Gilles), dianoine régulier de
Saint-Giiles, II, 378, 381.
SuRLET (Gilles), fils de Jean, 315; II, 379.
SuRLET (Gilles), de Tongres, 316; II, 381.
SuRLET (Gilles) junior fils de Padou, 316,
318; II, 381; III, 190.
SuRLET (Gilles), changeur, fils de Gilles,
318; II, 381; III, 190.
SuRLET (Gilles) sire de Beausaint, fils de
Radou, 317; II, 69, 70, 381.
SuRLET (Gilles), fris du chevalier Radou,
318; II, 381. Voy. Lardier.
SuRLET (Guillaume), dianoine de Saint-
Paul, 309; II, 377.
SuRLET (Guillaume), bourgmestre de Liè-
ge, seigreur de Langdris, bailli de Hes-
baye, 11, 380.
SuRLET (Guillaume), citain de Liège, 319;
II, 342, 381.
SuRLET (Henri), échevin de Vliermael,
II, 380.
SuRLET (Ice), 315; II, 334, 379.
SuRLET (Isabelle), religieuse au Val Be-
noît, abbesse de Robermont, 310; II,
378.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
441
SURLET (Isabelle) de Lardier, dite Priso-
nette, 87, 89, 93, 406; II, 204, 379; III,
CCXXIX.
SuRLET (Isabelle), 72; II, 151, 380.
SURLET (Jacques), plusieurs, 318; II, 89,
379, 381.
SuRLET (Jean), édievin de Liège, cheva-
lier, fils de Gilles, 87, 237, 309, 315-
II, 279, 280, 377, 379.
SuRLET (Jean) dit de Laiidier, chevalier,
échevin et bourgmestre de Liège, fils
de Jean, 86-89, 248, 310, 31 1, 350, 406;
II, 46, 47, 51-53, 171, 379; III, CLXX,
190.
SuRLET (Jean), chevalier, bailli de Hes-
baye, seigneur de Ohokier, 87-89, 248;
II, 212, 379; III, 169.
SuRLET (Jean), seigneur et dit de Cho-
'kier, devient chanoine de Notre-Dame
à Namur, fils d'Adam, 90, 462; II, 379,
412.
SURLET (Jean) de Hermalle, fils de Bau-
douin de Hermalle, 91; II, 379.
SuRLET (Jean), seigneur de Chokier, cha-
noine de Saint-Martin, puis chanoine
de Saint-Lambert, prévôt de Alaeseyck,
90; II, 379; III, 190.
SuRLET (Jean) fils de Thibaud, II, 380;
IH, 190.
SuRLET (Jean), seigneur de Langdris et
d'Aldenhoven, chevalier, bourgmestre
de Liège, 92; II, 122, 380.
SuRLET (Jean) de Lardier, seigneur d'Al-
denhoven, bourgmestre de Liège, fils
de Jean, II, 380.
Sl'rlet (Jean) de Lardier, chanoine de
Saint-Lambert, prévôt de Notre-Dame
à Tongres, II, 380.
SuRLET (Jean), changeur, fils de Gilles,
318, 319; II, .381; III, 190.
SuRLET (Jean), fils de Radou, II, 381.
TOMB III
SuRLET (Jean), religieux à Saint-Laurent.
318; II, 381.
SuRLET (Jean), fils de Jacques, II, 381.
SuRLET (Jean) dit de Metz, 221.
SuRLET (Jean-Gilles), II, 378.
SuRLET (Jeanne), fille de Louis, II, 51,
378.
SuRLET (Jeanne) dite de Bierset, fille
de Gilles, 31, 202, 230, 313; II, 186,
378.
SuRLET (Jeanne), fille de Radou, 320:
11,232,381.
SuRLET (Julienne), 229, 300, 395; II, 154,
164, 378.
SuRLET (Louis) dit le vieux, bourgeois de
Liège, ministerialis, fils id« Louis aux
Rouges-Chausses, 240, 302, 304-306,
309, 339, 345, 385, 452; II, 262, 306,
376; III, XL.
SuRLET (Louis), mort en Angleterre, 305.
306, 339; II, 376.
SuRLET (Louis) dit del Low, 339; II, 376,
SuRLET (Louis), échevin de Liège, mari
d'Ode Boveal, 309, 310, 313, 315, 422;
II, 50, 168, 171, 377, 378.
SuRLET (Louis), fils de Gérard, 313; II,
378.
SuRLET (Louis), changeur, fils de Gilles,
318, 319; II, 381; III, 190.
SuRLET (Louis) de la Sauvenière, dhan-
geur, 319; 11,381, 443,481.
SuRLET (Louis), demeurant à Xhendre-
mael, 318, 319; II, 381.
SuRLET (Marguerite), fille de Louis le'
vieux, 305, 345; II, 306, 376.
SuRLET (Marguerite), dite la bonne dame
de Velroux, fille de Gilles ly Beir, 183,
291, 298, 309, 316, 323-325, 339, 348,
352, 382, 390, 391, 424, 455, 461; II,
343, 377, 385.
SuRi.ET (Marguerite), religieuse au Val-
Benoît, 310; II, 378.
56
442
TABLE ALPHABÉTIQUE
SURLET (Marguerite), fille de Radou, 319;
II, 340.
SuRLET (Marie), dite de Hozémont, fille
de Louis, 305, 339, 340; II, 236, 376.
SuRLET (Marie), fille de Gi'lles, 313; II,
378.
SuRLET (Marie), fille de Jean, 90; II, 307,
326, 379.
SuRLET (Marie), épouse de Walter de
Horpmael, 90, 333; II, 261, 379.
SuRLET (Marie), abbesse de Munsterbil-
sen, II, 380.
SuRLET (Marie), fille de Radou, 318; II,
381.
SURLET (N. N.), 92, 219, 310, 313, 314,
316, 317, 319, 384; II, 180, 266, 378,
381.
SuRLET (N.) dite délie Low, béguine de
Saint-Adalbert, 339; II, 376.
SuRLET (Nicolas), frère mineur, 305; II,
376.
SuRLET (Ode), fille de Louis aux Rouges-
Chausses, 305; II, 376.
SuRLET (Ode), fiHe de Louis, 342; II, 225,
376.
SuRLET (Ode), professe à Robermont, II,
51, 53, 378.
SuRLET (Pierre ou Pieron), II, 378.
SuRLET (Pierre dit Piron) du Château de
Jupille, 11,381.
SuRLET (Radelet), II, 48.
SuRLET (Radou), fils de Gilles et de Mar-
guerite d'Aaz, 218, 219, 309, 316, 318,
322, 370; II, 300, 377, 381.
SuRi.Er (Radou) de Saint-Johanstrée, che-
valier, 318; II, 68, 69, 381; III, 190.
SuRLET (Raidou), de Tongres ou d'Ans,
mari d'Isabelle du Lion, 275, 317, 332,
409; II, 69, 141, 279, 381; III, 190.
SuRLET (Radou) dit de Ohokier, maïeur
en féauté, secrétaire des échevins de
Liège, 90; II, 379.
SuRLET (Roland), chanoine de Saint-Lam-
bert, prévôt de Sainte-Croix, II, 380.
SuRLET (Thibaud) dit de Lardier, cheva-
lier, bourgmestre de Liège, 87, 89, 453;
II, 379, 380, 402, 445, 450; III, 190.
SuRLET (Walter), chanoine de Saint-Maf-
tin, puis de Saint-E>enis, 87; II, 370;
III, 190.
SuRLET (X.), chanoine à Saint-Gilles lez-
Liége, 319; 11,381.
SuRLET (X.), religieux à Flône, 318;
II, 381.
SuRLETTE, nom féminisé, 316.
Sur-Meuse, lieu-dit à Liège. Avoué. Voy.
BOVEAL.
Sur-Meuse-aux-Saniers, lieu-dit à Liège,
II, 368, 435.
Sur Meuse (Henrekeas de) dit de Chê-
nèe. H, 264. Voy. Chênée.
SusÉMONT, lieu-dit entre Hemricourt et
Laminne, II, 449.
SusÉMONT (Hélon de), II, 449.
SwAEF (Catherine), 386.
SwALMEN (Limbourg hollandais), château,
100.
SwALMEN (Robert de), chanoine de Saint-
Servais à Maestricht, 100.
SwEVEGHEM (Flandre occidentale). Sei-
gneur. Voy. Steenhuis.
Syghene (de). Voy. Tongres.
Sylvestre (château), II, 453.
Sylvius (Grégoire), évoque suffragant de
Liège, III, ccxciii.
Syrie (Turquie d'Asie), II, 139; III,
CLXXVI.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
443
Tabareau. Voy. Haneffe.
Tabars (Jean), II, 493.
Taillefer, sobriquet, III, ccxxviii. Voy.
Froidcourt.
Taillefer (Jean), de Jemeppe, 360; III,
12.
Tancrémont, dépendance de Theux, II,
77.
Tanneurrue, à Liège, 303.
Tapenne (la), lieu^d'it à Hussinbur, 247.
Targnon, dépendance de Lorcé (Liège).
Maire héréditaire. Voy. Froidcourt.
TataRj sobriquet, II, 492.
Tatar (Gérard) de Jeneffe, chevalier,
377, 383; II, 266, 429, 492.
Tatar (Guillaume) d'Alleur, II, 33, 492.
Tatar (Libert et Renier) de Hex, II, 492.
Tavier (Liège). Seigneurs. Voy. Fléron.
Tavier (André de), 271; II, 411.
Tavier (N. de), II, 411.
Taviers-sur-Mehaigne (Namur). Seigneu-
rie, 54; 11,307.
Tawes (les), lieu-dit près de Liège. Croyè-
re, etc., 291; 11,41, 324.
Tayenier (de). Voy. Roloux.
Tector (Libert), III, cccxxii.
Temple (le), à Visé, 243. Seigneur. Voy.
Saule. — Voy. Ordres.
Temples (la dame des), 244. Voy. Argen-
teau.
Temploux (Jean de) dit Crule, clerc des
éohevins de Liège, III, cdvii, cdix, cdxi,
CDXVII, CDXLIII, CDXLIV, CDXLVI, CDXLVIII.
Ten Broke (fief de), près de La Hulpe
(Brabant), 386.
Termogne, dépendance de Celles lez-Wa-
remme (Liège), II, 71-74; III, 163.
Termogne (Etienne le Long de), II, 125.
Termogne (Falot de), II, 72.
Termogne (Fastré de), II, 316.
Termogne (Gilles de), abbé du Val Saint-
Lambert. II, 316.
Terre-Sainte (voyages en), 144; II, 148,
420; III, cLXXvi, cLXXviii, ccxxvi. Voy.
Jérusalem, Outre-Mer, Palestine.
Terwaerden, à Diepenbeek (Limbourg).
Seigneur. Voy. Cortessem.
Terwagne (Liège), III, 136. — Avouerie,
III, LXI.
Teutonicus (Walterus), III, cx.
Teuven (Liège), 84; II, 201.
Teuven (Mathelon de), 84.
Texheur (Hennekin le), bovier de Chê-
née, II, 86.
Thenis (Pierre), commissaire de la Cité,
III, ccxxx.
Thenis (Thomas), échevin de Liège, III,
ccxxx.
Théoduin, coste de Saint-Lambert, II,
124.
Théoduin, évoque die Liège, III, xciii,
CLXIV.
Theux (Liège), 212, 213, 413; II, cxlv,
cxLix. — Echevins. Voy. Odeur. —
Eglise, dîme, 62, 64, 459; II, 210.
Theux (chevalier de) de Montjardin, III,
CCXCIII, CDXIII.
Theux (Jacques de), 349, 409; II, 258.
Theux (N. de), 409.
Theux (Oude de), 349; II, 258.
Theux (Ulric de), II, 126.
Thians (Jean de) dit Waufflart de Crois,
III, LXVII.
Thibaud, cihanoine de Saint-Mateme, II,
52, 53.
Thibaud de Bar, évêque de Liège, 158;
II, 37, 38; III, xcviii, 20.
UA
TABLE ALPHABÉTIQUE
Thibaud, duc de Lorraine, 130; III,
CCXXXVIII.
Thibaud, ministerialis liégeois, III, cxl.
Thieffri, ministerialis liégeois, III, cxl.
Thiel (Arnulphe de), II, 127.
Thienes (Johannin de), III, 175.
Thier (du). Voy. Houckelbach, Jupille.
Thier (Brie de), 467; II, 290; III, ccxLii.
Thier (Eustache de) de Haccourt, 301;
II, 235.
Thier (Marie de), II, 407.
Thier (N. de), 466.
Thier (Rausin de) de Saint-Servais, 458,
466, 467; II, 64, 290.
Thiernesse (bois de) près d'Anglew (Liè-
ge), 170; III, CLXXXVii.
Thierri, archidiacre de Liège, II, 2.
Thierri, chanoine de Notre-Dame à Aix-
la-Oiapelle, II, 2.
Thierri, comte de la Marck, 153.
Thierri, maire de Liège, II, 130.
Thierri, ministerialis, II, 466.
Thierri (maître), chanoine de Saint-Lam-
bert et médecin de l'évêque Jean d'Ep-
pes, III, xcv, xcvi.
Thierri de Heinsberg, comte de Looz,
113, 163, 166, 326, 399.
Thiméon (Simon de), II, 127.
Thines (Albert de), II, 127; III, cxxxiv.
Thomas, chanoine de Saint-Lambert, pré-
vôt de Sainte-Croix, II, 2.
Thomas, ardiidiacjre de Liège), II, 131.
Thomas Becket. Voy. Becket.
Thomas le Brasseur, II, 12.
Tho.mas, célérier de l'évêque, III, cli.
Thomson. Voy. Juslenville.
Thonar [d'Alleur], 407; II, 333. Voy. Al-
leur.
Thonar (Jean fils de), maire d'Alleur, II,
492.
Thorea (Amot), II, 353.
Thorea (Gilles) de Bemau ou d'UItre
l'Aiwe à Bemau, II, 425.
Thorea (N.) de Bernau, II, 220.
Thorea (N.) ou Thoreal de Loncin et non
Lontzen, 264; II, 350.
Thorea (Pirotte) ou Thoreal de Loncin et
non Lontzen, 264; II, 350.
Thorea (Renard) de Bemau, sénéchal de
Fauquemont, maïeur brabançon de
Maestricht, échevin de Lenculen, 463;
II, 82, 220.
Thorn (Limbourg hollandais). Abbesses,
233. Voy. Petersheim. — Oianoines-
ses. Voy. Petersheim.
Thorr, village de la régence de Cologne,
III, 147.
Thou en Lorraine, 162.
Thour (délie). Voy. Tour.
Thourier (Jean le), II, 447.
Thuin (Hainaut), 64; II, 128; III, CLXii-
CLXiv, 145. — Avoués. Voy. Gilles. —
Baillis. Voy. Chabot, Clockier, Dave.
— Abbés séculiers. Voy. Fontaine,
Langdris. — Ecolâtre. Voy. Boverie.
— Chanoine. Voy. Grâce.
Thuin (de), 45 (armes); III, cxi.
Thuin (Colar de), éciievin de Liège, II,
81; III, 75.
Thuin (Pierre de), chanoine de Saint-
Lambert, 45.
Thuin (Quentin de), chanoine de Fosses,
45; III, XIX.
Thuin (Roger de), II, 127.
Thuin (Wiger de), II, 124.
Thy. Voy. Thiel.
Thynes (Namur), 101, 102; II, 198, 250.
— Seigneurs. Voy. Faulx, Guygoven,
Heure, Looz, Proest. — Eglise, III,
LXII.
Thynes (de), 140; III, 25 (armes), 29.Voy.
Faulx, Looz.
Thynes (André de), 435; 11, 256; III, 161.
DES NOMS DE LIEUX ET DE . PERSONNES.
445
Thynes (Catherine dame de), 295; II,
253, 430.
Thynes (Gilles de), 102; II, 198.
Thynes (Marguerite de), 366; II, 298.
Thynes (N. de), II, 447.
Thynes (Pierre de) en 1227, II, 132.
Thynes (Pierre de), chevalier, 295, 435;
III, XCV, CCL.
Thynes (Walter de), II, 127.
Thys (Liège), en flamand Tille, 223, 388;
II, 32, 87. — Seigneurie, 223, 224; II,
383. — Seigneurs. Voy. Thys. — Egli-
se, 223.
Thys (de), 223 (armes); II, 382, 383 (ta-
bleaux, armes). Voy. Edelbampt, Ri-
WAR.
Thys (Clarisse de), mère d'Olivier, II,
382.
Thys (Conon dit Hesbegnon de), 223; II,
382.
Thys (François de), 223; II, 382.
Thys (Jean de), plusieurs, 223, 224; II,
189, 382, 383; III, 183, 191.
Thys (Juette de), dame d'Otrange, II, 383.
Thys (Louis I de), sire de Thys et d'O-
trange, 223-225, 416, 417; II, 382; III,
191.
Thys (Louis II de), sire de Thys, 224;
II, 382.
Thys (Louis ÏII de), 224; II, 382.
Thys (Louis IV de), avoué de Grâce, II,
228, 383.
Thys (Louis V de), II, 383.
Thys (Marie de), 224; II, 382.
Thys (N. N. de), 223, 225, 226, 231; II,
144, 177, 382, 383.
Thys (Olivier de), III, cxi.
Thys (Ozile de), prieure à Mielen, II, 383.
Thys (Renier de), chevalier, 223, 226;
II, 382.
Thys (Rigaud I de), chevalier, sire de
Thys, 223-225; II, 382; III, 191.
Thys (Rigaud II de), sire d'Otrange, 224;
II, 382, 383; 111, 191.
Thys (Rigaud III de), II, 383.
Thys (Kigaud IV de), échevin de Liège,
224; II, 161, 383.
Thys (Rigolet fils Jean damoiseau de),
III, 191.
Thys (Robert dit Brunekln de), 224; II,
382.
TiERNAL (Lambert), II, 87.
Tietbaldus, avoué du chapitre d'Aix,
peut-être avoué de Fléron, il, 1, 2, 433.
TiETBERT, III, LXXIX.
TiGNÉE (Liège), II, 476. — Seigneurie,
55. — Seigneur. Voy. Haccourt.
TiGNÉE (Gilles de), II, 476.
TiHANGE (Liège), III, 162.
TiHANGE (de), II, 481 (armes). Voy. Hody.
TiHANGE (Ailid de), 225; II, 382.
TiHANGE (Catherine de), 225; II, 382.
TiHANGE (Gérard de), 225; II, 382, 481.
TiHANGE (Jean de) dit le Poilhut, cheva-
lier, III, 162. Jean de Tihange, cheva-
lier, est cité le 9 août 1280 {Val des
Ecoliers, cartulaire, fol. 246).
TiHANGE (Maroie de), 225; II, 382.
TiHANGE (N. de), II, 314.
TiHANGE (Walter de), II, 314, 481 (sceau) ;
III, 162.
TiLFF (Liège). Echevin. Voy. Velroux.
TiLFF (de). Voy. Preit, Velroux.
TiLFF (N. de), 427; II, 189.
TiLFF (Vincent de), II, 453.
TiLHET (à), lieu-dit. III, 136.
TiLHiCE, lieu-dit près de Milmort (Liège),
122; II, 89.
TiLHicE (Arnoul de), 123; II, 241.
TiLHiCE (Arnoul de), chevalier, 123; II,
241.
TiLHicE (Bertrand de), 123, 405, 410; II.
141, 241.
446
TABLE ALPHABÉTIQUE
TiLHiCE (Goidefroîd de), chevalier, 117,
122, 123, 200; 11,241, 288.
TiLL (Wiger de), II, 130.
TiLLESSE (Alard de), 268; II, 327.
TiLLESSE (Jean de), 268.
TiLLESSE (X. de), 268; II, 327.
Tilleul (Henri et Marie de), de Flémalle,
II, 442.
Tilleur (Liège), 315; II, 48, 334; III,
171.
Tilleur (Gilon dit Dules de), II, 48.
Tilleur (Guillaume de), 191.
TiLLY (Brabant), II, 38.
Tilly (de). Voy. Warfusée.
TiNLOT, dépendance de Soheit (Liège).
Seigneurs. Voy. Eynatten, Flémalle,
OuRTE, Seraing.
TiNLOT (de), III, CXI.
TiRLEMONT (Brabant), 29, 188, 228; II, 19,
70. — Echevins.Voy. Berghe. — Chan-
delle Notre-Dame, II, 75. — Notre-
Dame idu Lac, 308. — Chanoines de
Tile. Voy. Preit, Printe. — Frères mi-
neurs, 14.
ToHOGNE (Luxembourg), III, 148.
Tombeal, lieu-dit à Grivegnée, II, 53.
Tombeur (manoir del), II, 46.
Tomboir (Adam del) dit de Hemricourt,
182,286; 11,246.
Tomboir (Wilhmar del), 182.
ToNENBURG (Evcrard de), II, 197.
ToNGERLOO (Anvers). Abbaye, 284.
ToNGERLOO (Limbourg). Voy. Boschusen.
ToNGRENELLE, dépendance de Tongrinne
(Namur). Seigneurs. Voy. Berlo, Ga-
VRE.
TONGRES (Limbourg), ville et franchise,
62, 195, 203, 337, 340, 347; II, 133,
173, 236; III, cxlix, 19, 145. — Ancien
siège du diocèse, II, 94. — Chaussée,
167; II, 17. — Paix, 30, 275; III, cdxiv,
CDXLiii. — Ecoutète. Voy. Beethou-
WEN. — Maïeurs, 275. Voy. Coenen,
Reys. — Echevins. Voy. Clouze, Cris-
NÉE, Herderen, Lowaige, Otrange. —
Bourgmestres. Voy. Germeau, Herde-
ren. — Habitants. Voy. Blaloz, Lou-
ke, Pauster, Surlet, Villers. — Egli-
se Notre-Dame, 1 13, 258, 317, 337; III,
cxcvii. — Prévôts. Voy. Boverie, Hac-
couRT, Surlet. — Chanoines. Koy.
BoiLEAU, RoYETEAZ. — Echevins. Voy.
MONTEGNÉE. Vofy. AWANS, ElDEREN,
Henrici, Herderen, Jean, Oborne,
Roche, Villers. — Officiai du doyen-
né. Voy. Hermée. — Chanoines régu-
liers de Saint-Augustin, 257. — Reli-
gieuse au couvent de Sainte-Agnès.
Voy. Printhagen. — Hospice, 257.
Tongres et Tongres-Leuth (de), 65 (ar-
mes), 113, 233 (armes), 331, 365 (ar-
mes); II, 384 (tableau, armes), 424;
III, cxL, ccLXix, 29. Voy. Otrange.
Tongres (Baudouin de), II, 127, 128.
Tongres (Cunégonde de), II, 384.
Tongres (Guillaume I de), chevalier, II,
4, 7, 384.
Tongres (Guillaume II de), II, 384.
Tongres (Guillaume III de), dit de
Leuth, chevalier, sire de Leuth, maré-
chal du pays de Liège, bourgeois de
Maestricht, 65, 365; II, 240, 384.
Tongres (Guillaume IV de), chanoine de
Saint-Denis, II, 384.
Tongres (Jacques I de), chevalier, 365;
II, 384.
Tongres (Jacques II de), dit de Leuth,
chevalier, seigneur de Meeswyck, Leuth,
191,233,299, 365; 11,384.
Tongres (Jacques de) dit de Leuth et de
Syghene, bourgeois de Maestricht, II,
384.
Tongres (Libert de), II, 127.
Tongres (Marie de) dite de Leuth, 233;
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
447
II, 150 {Voy. erratum), 384, 422; III,
157.
ToNGRES (N. N. de) dites de Leuth, 233,
365, 420; II, 321, 384.
ToNGRES (N. de) dite de Leuth, dame de
Wagnée, 299; II, 235.
ToNGRES (Ogier de), sire de Leuth, II,
384.
TONNENROVER. Voy. MULREPAS.
ToRMALEs (de). Voy. Dormael.
Torrent (en), lieu-dit à Liège, 358.
ToRRiER (le). Voy. Yerteit.
Tortequenne (de). Voy. Capperonne.
TouL (Meurthe-et-Moselle), 284. — Evo-
ques. Voy. HÉZELON.
Toulouse (seigneurs de). Voy. Marnix.
Tour (de la), III, cxl. Voy. Herstal, Ke-
MEXHE, UpIGNY, WaRNANT.
Tour (Colar délie), 442; III, 180.
Tour (Gilles délie), bailli de Hannut, 38;
II, 228, 388; III, ccxi.
Tour (Godefroid de le), rentier de Bra-
bant, II, 76.
Tour (Guillaume délie), III, cxl, cxlix.
Tour (Jean de la), dievalier, II, 406; III,
ccxi.
Tour (Mabille délie), III, 156.
Tour (Maroie et Oudelette ddle) de
Vieux-Waleffe, III, 180.
Tour (Rennechon délie) de Wandre, III,
158.
Tour de Fexhe (de la), II, 204 (tableau).
Tour de Fexhe (Elisabeth délie), 93; II.
204.
Tour de Fexhe (Guillaume délie), 87, 89,
93, 460; II, 204, 379.
Tour de Fexhe (Jean délie), 93, 280, 460;
II, 175, 204, 430.
Tour de Fexhe (Marie délie), 93, 280;
II, 179, 204.
Tour de Fexhe (N. délie), 280, 330; II,
179, 204, 373.
Tour des Quatre-Frères, II, 488.
TouRiNNE (Oldo de), II, 123.
Tourinne-la-Chaussée (Liège), 175; III,
LVin, lxxx, 136. — Bataille, 80, 255,
262, 380, 450; II, 259; III, CLXXV,
CCLX, 4.
Tourinne-la-Grosse (Brabant), III, cxi,
cxxni. — Eglise, II, 267. Voy. Géra-
mont.
Tourinne-Saint-Lambert (Brabant), 349.
Tournai (Hainaut), 78, 103; III, clxxx.
Voy. EspiERRE. — Prébende de la ca-
thédrale, II, 429.
Tournai (Gilles de), officiai de Liège,
II, 9.
Tourne (Gilles délie) de Havedange, ohe-
valier, 155.
Tourne (N. délie) de Havelange, 155; II,
409.
Tours (France). Evêques. Voy. Martin.
Trajectum. Voy. Maestricht, Treit.
Trajecto (Hawide de), II, 2, 468.
Trajecto (Renitus de). II, 30.
Tramasure (de), III, ccxxxi.
Transitu (de) ou de Treiste. Voy. Preit,
Treiste.
Trazegnies (Hainaut). Seigneurie, 111, 59.
— L'héritière, III, cclxiii.
Trazegnies (de), 108; III, 59. Voy. Ha-
MAL.
Trazegnies (Anne de) de Silly, 31.
Trazegnies (Gilles de), III, cxcviii, cci.
Trazegnies (N. de), 417; II, 193.
Trazegnies (Oston de), II, 130; III, 59.
Trazegnies {Oston de), sire de Silly, II,
293.
Trazegnies (Otton de), sire de Wedergraet
ou Contrecœur, 81; II, 362.
Treiste, lieu-dit à Liège, près de Beau-
repart, 461; II, 469; III, cxlii.
Treit (Arnoul de), II, 63.
Treit (Cdai fils de Havn de), II, 10.
Treit (Henri de). Voy. Lichtenborch,
ZUTEMINE.
448
TABLE ALPHABÉTIQUE
Trembeleur (Guillaume), II, 278, 394,
Trembleur (Guillaume de), II, 278.
Trenchant (Guillaume le), II, 461.
Trenchant (Guillaume fils de Colette le),
de Juprelle, II, 312.
Trente (concile de), III, ccxxxii.
Trêves (Pr. rhénane). Archevêché, 143;
III, 149. — L'archevêque, vicaire ou
archichancelier dei'Empire, II, 91, 105,
118. — Suft'ragant. Voy. Daniel. —
Doyen. Voy. Guillaume.
Trie (Jean, Mathieu, Renaud de), comtes
de Dan'.martin, III, lxxxv.
Trina (Hubin de), II, 201, 367.
Trina (Jean de), 11, 439.
Trina (Jean de), seigneur de Grune, 353;
II, 374.
Trina (N. de), II, 151.
Trina (Thierri de), II, 439.
Trips, II, 148. — Seigneurs. Voy. Pal-
LANT.
Trips de Berg (de), III, viii.
Trisogne, dépendance de Pessoux (Na-
mur), III, cxLix.
Trisogne (Walter de), II, 126.
Tristan, prénom, III, cclii.
Trixhe (Scheifart de), chevalier, châte-
lain de Dalhem, II, 436.
Trognée (Liège), II, 228. — Seigneur.
Voy. Cl-ABECHE.
Trognée (Robert de) [chevalier], 431.
Trognée (Walter de), II, 124; III, civ, cv,
ex, cxxv.
Troie (li). Voy. Folx.
Troncillon (Louis de), bouteiller de
Louis de Bourbon, III, cxliii.
Trophardi (Nicolas), écuyer de la reine
de France, III, 159.
Troyes (France), III, cclxxiv.
Trueneis. Voy. Trognée.
Truwant (Guillaume), II, 76.
TuRBESSEL (Asie), II, 250.
TuRCK (Aubart) dit de Castello, chevalier,
sire de Saint-Martin, 459.
TuRCK (N.),dame de Semeries et de Saint-
Martin, 459; II, 175.
Turquie (la), 206.
TuRRE. Voy. Thorr, Tour.
TwEEBERCEN (Tula de), II, 217.
u
Udon, maire de Liège, III, clii.
Udonmolin, à He>rstal, III, 174.
Uffenbach (Zacharie-Conrard d'), III,
CCXCVIII.
Ulbeek (Limbourg), II, 126, 380.
Ulpich, aujourdhui Uelpenich (Prusse
rhénane), 70. Voy. Oulpixhe.
Ultre l'Aiwe. Voy. Bernau.
Unglebert (de). Voy. Dongelberg.
Unibert, III, lxxix.
Upigny (Namur), 184; II, 244.
Upigny (d') ou Uppengneez, II, 392.
Upigny (André d"), 184; 11, 392.
Upigny (Gérard d'), II, 392.
Upigny (Jeanne d'), 184; II, 392.
Upigny (Libert d'), 184; II, 392.
Upigny (Maron d"), 184; II, 392.
Upigny (Renier sire de la Tour d'), II,
392.
Upigny (Rennechon d'), 184; II, 392.
Urbain V, pape, 165; II, 76.
Urbain VI, pape, II, 84.
Urbem Veterem (Apud). Voy. Orviète.
Urs (defl) et de Urso. Voy. Ours.
Usurier (Ponchar 1') de Huy, 59; II, 396,
479.
Utrecht (Pays-Bas), II, 303. Evoques.
Voy. Vianden, Wevelinchoven. — Ar-
chidiacre. Voy. Bronchorst. — Pré-
bende, 159. — Chanoines. Voy. Bla-
VIER.
DES iNOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
44î)
Vaas (Juette de), II, 447.
Vache (Guerre dite de la) de Ciney, III,
XLV.
Vacheresse (Clément), échevin de Liège,
bourgmestre de Huy, 261 ; II, 296, 342,
454.
Vacheresse (Marie), 261 ; II, 387.
Vachot. Voy. Rennes.
Vachot (Warnier) de Velroux, 325; II,
343.
Vaillant. Voy. Laminne.
Vairon (les), de Jehay, 432, 435.
Vairon (Arnold) de Jehay, 341; II, 40,
365. Voy. Veron.
Vairon (DanieH fils) de Jehay, 315; II,
334.
Vaiss. Co-seigneur. Voy. Orley.
Val (Anselme de le), II, 213.
Val-Benoit, dépendance de Liège. Ab-
baye, 168, 371, 404, 443; II, 28, 252,
288, 445, 486; III, xv, xvi, 164, 176,
178, 187. — Abbesse. Voy. Surlet. —
Religieuses. Voy. Gange, Coir, Gors-
WAREM, FeXHE, FlÉRON, HaCCOURT,
Harne, Hemricourt, Hollogne, Je-
NEFFE, LaRDIER, MaILLARD, MeLEN, Pa-
lais, Roche, Saint-Servais, Surlet,
Wihogne. — Ecolières ou prébendières.
Voy. AWANS, MOMSTEGHEN, VlYTINGEN.
Valckenisse (André et Philippe van),
secrétaires de la ville d'Anvers, III,
CCLXXVIII.
Val des Ecoliers. Voy. Liège.
Val-Dieu, dépendance de Chameux (Liè-
ge). Abbaye, 240, 257; II, 207, 230,
432; III, XLViii. — Gélerier. Voy. Flé-
malle. — Convers. Voy, Grisnée.
Valée. Voy. Horion.
Valenciennes (Nord), II, 294; III, lxvhi,
TOMB III.
ccLxxvii. — Gomte, III, clxxii. Voy.
Baudouin. — Gordeliers, 96.
Valiadevant, lieu-dit, III, 134.
Valin (Baudouin), chambellan de l'évê-
que de Liège, convers à l'abbaye d'Ai-
ne, 111, CXLV.
VaLINUS, III, CXLV.
Valle (Monseigneur Jean), II, 74.
Vallée (la), ou Nivelle-sur-Meuse et ses
dépendances, II, 460. Voy. Nivelle.
Val Notre-Dame, dépendance d'Antheit
(Liège). Abbaye, 7, 384; 11, 6, 11, 12,
55, 245, 416, 457, 486, 487; III, XLVI,
Lxxxix, CLV, 196. — Abbesses. Voy.
Agnès, Basilia, Beaufort, Gatherine,
Ferme, Haneffe, Wanze, Warfusée,
Warnant. — Religieuses. Voy. Beau-
fort, Berlo, Berwier, Ghabot, Ghi-
vre, Goir, Dave, Denville, Horion,
Jeneffe, Lowaige, Maillard, Marbais,
OcHAMPs, Surlet, Villers lez-Han-
NUT, Warfusée, Warnant, Waroux. —
Prébendières. Voy. Berlo, Ghabot. —
Gonvers. Voy. Momalle, Neuville.
Val Saint-Lambert (Liège). Abbaye, 53,
54, 109, 146, 233, 259, 263, 264; II, 3,
131, 205, 417, 430, 431, 435, 475, 485;
III, LXXXIX, XCVII, CLXXXVI, 138, 169,
174. Voy. Rosières. — Abbés, 255. Voy.
Haccourt, Robert, Termogne. —
Prieurs. Voy. Ferme. — Religieux.Voy.
SoLiER, Warfusée. — Gonvers. Voy.
Boileau, Velroux.
Valois, pays de l'ancienne France. Sei-
gneur. Voy. Orléans.
Valois (Marie fille de Philippe de), III.
CCXLI.
Valz (Lanceflot del), chevalier, 197.
Varlet (le). Voy. Polain.
57
4S0
TABLE ALPHABÉTIQUE
Vasse (Jacques-Antoine-Abraham), III,
VIII, IX, cccv, cccvi.
Vaudemont (le comte de), III, 150.
Vaul (Jean de le) de Kemexhe, 11, 325.
Vaul (Lamoert de le) de Kemexhe, 242;
II, 2t>2.
Vaulx [Renard] (Adam de la), II, 496.
Vaulx (Jacques de), seigneur d'Aische-
en-Reiail, il, 369.
Vaulx (Jean de), changeur à Liège, 385;
II, 309.
Vaus (Ottard de), II, 74.
Vaux-sous-Chevremont (Liège), II, 86.
Vaux (Baudouin de), 111, lxiv.
Vaux geanne de) de Nandrin, 268; II,
327.
Vaux (Lambert de), II, 86.
Vaux (Lioert de), 11, 432.
Vaux (Maron de). II, 432.
Vaux (Kigaud del) de Nandrin, 268; II,
327.
Vaux (Sapoule del) de Nandrin, 268; II,
327.
Vaux (Wenri de), II, 31.
Vauz (Renard délie), 209; II, 167.
Vavrealz. Voy. Wavrealz.
Vaz (Agnès de), 475; II, 348, 474.
Vaz (Aeli de) dite de Mexhawe, II, 381.
Vaz (Colletar de), 475.
Vaz (Gérard Bocheaz délie petite) d'Abée,
154; 11, 409.
Vaz (Guiillaume de), 475; II, 348,
Vaz (Jakemar délie), du lignage de Alar-
chin, 154; II, 409.
Vaz (Jean de) dit de Mexhawe, II, 381.
Vaz (Jean de le), III, 167.
Vaz (N. de), 475; 11,348.
Vaz (Renard de le), 11, 220.
Vaz d'Aigre, près de Bonneville, 155.
Veal (le). Voy. Loveal.
Vechmael (Limbourg), anciennement Fy-
male, 195, 405, 471. Voy. Coenen.
Vechmael (Catherine du Château de), II,
386; 111, 191.
Vechmael (Henri Pirchonet de), II, 383.
Vechmael (Herman de Chastres de), III,
191.
Vechmael (Jean de), 405, 406, 438; II,
141.
Vechmael (Jean du Château de), II, 386.
Vechmael (Mennius de), II, 3.
Veert, entre Kerkom et Aelst, 111, 20.
Vehir (N. de), II, 8.
Vehir (Warnier de), II, 7, 8, 13.
Veilhet (Henri le) [délie Gange], 240,
• 241; II, 262. Voy. Clockier, Rouve-
ROY.
Veilhet (Magon et Maron), II, 262.
Velaine (Namur), 278. — Seigneur. Voy.
Walhain.
Velde (Johan den Mônch van den), II,
363.
Veldeke (Heneman de), sénéchal de
Looz, II, 4.
Velin (Jacques de), chevalier, III, 167.
Veljaren. Voy. Awilhonrieu.
Vellence, localité, II, 495.
Vellereille-le-Brayeux (Hainaut), III,
cxxiv.
Vellereux, dépendance de Mabompré
(Luxembourg), 35.
Velpen (Godefroid de), ou Flepe, 378.
Velpen (Ide de), 378; II, 182.
Velroux (Liège), 220, 324, 325; II, 85,
385, 387, 388; III, ccxxvii, 36. — Châ-
teau, II, 254; III, 37, 191. — Seigneurs,
III, ccLix. Voy. Baré, Bierset, Cors-
WAREM, Nandrin, Oreye, Surlet. —
Sépulture, II, 385, 386.
Velroux (de), 351 (armes, cri), 372, 454,
480; II, 161,385-388 (tableaux, armes);
III, ccLix, ccLXix, ccLxx, 29 (aimes),
36 (armes, cri). Voy. Bocho, Champ,
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
451
Hermée, Moréas, Paniot, Vachot,
Warnant.
Velroux (Agnès de), 186, 355; II, 386.
Velroux (Ailid de) dite de Lexhy, 275;
II, 352.
Velroux (Alman chevalier de), II, 385
(armes).
Velroux (les Almans de), 454 (armes),
480; III, 36 (armes). Voy. Velroux (Wi-
ger de).
Velroux (Amel, écuyer, voué de), II, 385.
Velroux (Amel de), 481 ; II, 227; III, 191.
Velroux (maître Amel de), II, 385.
Velroux (Amel de), bourgmestre de Liè-
ge, II, 454.
Velroux (Amel avoué de), III, 191.
Velroux (Amel le Damoiseau de), plu-
sieurs, 351, 352, 410, 418; II, 85, 283,
385, 387; III, 160, 195.
Velroux (Amel de) dit le Damoiseau de
Hermée, 410; II, 387, 410.
Velroux (maître Amel ide), officiai du
prévôt de Liège, III, 187.
Velroux (Amel Milot de), 299, 324, 352,
405, 410; II, 141, 385, 387.
Velroux (Amel le Damoiseau de) dit de
Preit, ou de Tilff, éohevin de Tilff,
261; II, 387, 473.
Velroux (André de), chevalier, 351, 360,
361, 417, 436; II, 326, 385.
Velroux (Annechon de), II, 385.
Velroux (Anselme de), II, 385.
Velroux (Baoheleir de), 351, 361 ; II, 385.
Velroux (Baré de), 355; II, 388.
Velroux (messire Baré de) dit d'Alleur,
III, CCXXVII.
Velroux (Clarin de), 351; II, 385.
Velroux (Ck>lemans de), II, 385.
Velroux (Fastré de), II, 385.
Velroux (Frédéric de), chanoine fictif de
Saint-Lambert, III, xxxiii.
Velroux (Gertruide de), II, 490.
Velroux (Godefroid de), curé d'Othée,
III, 191.
Velroux (Goffin Wamier de), 186, 355,
447, 448; II, 162, 386.
Velroux (Guillaume de), 351; II, 385.
Velroux (Guillaume du Château de), II,
385.
Velroux (Guillaume de), maïeur de Liè-
ge en féauté, 261; H, 387.
Velroux (Guillaume Damoiseau de), 260,
352, 418; U, 170, 205, 387.
Velroux (Hachule de), II, 385.
Velroux (Hanon de), II, 385.
Velroux (Herman de), abbé de Saint-
Laurent, 351 ; II, 385. Un sire Herman
de Velroux (cheva'lier) est cité dans une
charte de l'an 1221 environ (Saint-
Martin, charte n° 13).
Velroux (Hugues dit Gaillhos de), ohe-
valieir, II, 385.
Velroux (Hugues de), convers du Val
Saint-Lambert, III, 191.
Velroux (Isabelle de), II, 297, 446.
Velroux (Jean de), 351, 361; II, 385.
Velroux (Jean le Bègue de), II, 387.
Velroux (Jean de Preit de), chevalier,
II, 470 (armes).
Velroux (Jean del Champ de), III, 191.
Velroux (Juette de), II, 385.
Velroux (Lambert de), chevalier, III, 191.
Velroux (Lambotte de), II, 385.
Velroux (Louis de), 261; II, 387.
Velroux (Louis de), maire de Liège en
féauté, 261; II, 181, 387.
Velroux (Lowar fils Wilho de), II, 387.
Velroux (Mabille de), 336; II, 46, 47,
260; III, 191.
Velroux (N. N. de), 51, 299, 324, 325,
331, 333, 334, 336, 339, 348, 351-356,
362; II, 195, 235, 258, 320. 333, 343,
385, 387, 391, 421.
452
TABLE ALPHABÉTIQUE
Velroux (N. de), abbesse de la Paix-
Dieu, 339; II, 385.
Velroux (Ode de), 261, 262; II, 387.
Velroux (Ottar de) de Warnant, II, 490.
Velroux (Paniot de), 351; 11, 326, 385.
Voy. Paniot.
Velroux (Renieir I de Bierset dit de),
chevalier, seigneur de Velroux, 346,
348, 350, 351, 357, 360, 362, 406, 432,
436, 468; II, 149, 156, 160, 326, 385.
Velroux (Renier II seigneur ou avoué
de), chevalier, 324, 325, 331, 333. 339,
348, 352; II, 377, 385; III, 191.
Velroux (Renkin de), chanoine fictif de
Saint-Lambert, III, xxxiii.
Velroux (Sare de), 424; II, 322.
Velroux (Synagon de), II, 385.
Velroux (Thierri Maxheir de), II, 385.
Velroux (Warnier le Chien de), cheva-
lier, 351-353, 355, 356, 448; II, 326,
385, 391, 446; III, 36.
Velroux (Warnier de), chevalier, 324,
351, 352; 11, 343, 385; 111, 191.
Velroux (Warnier Bocho de). Voy. Bo-
CHO.
Velroux (Warnier Vachot de). Voy. Va-
CHOT.
Velroux (Warnier de) de Warnant, II,
400, 490.
Velroux (Wautier de), II, 387.
Velroux (Wiger li Alemans de), cheva-
lier, 454 (armes).
Velroux (X. de), 261 ; II, 387.
Venauen. Voy. Wenauen.
Vendegies (Jean de), sire de Gerny, II,
169.
Vengnis. Voy. Vingnis.
Venise (Italie), III, lvii, clxxvi.
Verbois (Heyneman et Rennewar de),
III, 47.
Verboy (Jean de), 481; II, 227.
Verdbois (Fastré de), II, 71; III, 163.
Verdun (Meuse), III, clxviii, clxxxiii. —
Eglise et évèque, 216, 439; II, 91, 167,
269, 341, 394, 444, 445, 471; III,
cxxviii, cxxxv. — Evêques. Voy. Ar-
NOUL, Daniel.
VeRDUSSEN, III, CCLXXVIII-CCLXXX.
Verenne, dépendance de Serinchamps
(Namur). Tour forte, II, 222. — Sei-
gneurs. Voy. Bastogne, Souvré.
Verghertruden (maître Johan), tailleur
d'images, 111, xx.
Verlaine (Liège). Tour, II, 466. Voy. Fa-
meleux, Muchu. — Eglise, II, 238.
Verlaine (Arnold de), II, 466.
Verlaine (Colart de), II, 333.
Verlaine (Gilet de), II, 466. En 1288, est
mentionné un Libotte de Verlennes
{Abbaye de Saint-Jacques, chartrier).
Verlaine (Marie de), II, 165.
Verlaine (Stassekin de), III, 174,
Verlée (Jean de), 268.
Verli (Achard de), chevalier, III, cxxvii.
Vermandois (Eléonore de), III, clxxii.
Vermelles (Pas-de-Calais), 106. — Sei-
gneurs. Voy. Bois.
Vernei (Antoine Barat de), chevalier, II,
441.
Vernenholt (Everard de), échevin de
Maestricht, 212; II, 217.
Veron (Arnoul), II, 248.
Versene, nom flamand de Fresin.
Vertaing (Gautier Fierabras de), III,
œxxix.
Vertbois (de). Voy. Verbois, Verdbois.
Verte (place), à Liège, III, 9, 70.
Verviers (Liège). Avoués. Voy. Bau-
douin, Renar. — Croix, danses, III.
139.
Vervoz (Gérardin de), 392; II, 355.
Vervoz (Isabeau de), II, 414.
Vervoz (Radou sire de), chevalier, II,
157.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
453
Vervoz (Radu de), II, 64.
Vervoz (Walter I de), 486; II, 429.
Vervoz (Wauthier II de), 347; II, 173.
Vesdre, rivière, II, 86.
Veulen, nom flamand de Pologne, III,
ccxxxi.
Veve (Wautier le), II, 79.
Veyenhoven. Voy. Wenauen.
ViANDEN (Grand-Duché de Luxembourg).
Comtes, 438, 439. Voy. Henri, Jean,
Spanhei.w.
ViANDEN (de), 439; II, 444; III, cxix.
ViANDEN (Adélaïde de), 164.
ViANDEN (Engine de), 438, 439; II, 269,
444, 445; III, lxii, lxix.
ViANDEN (Godefroid de), 19.
ViANDEN (Jean de), chanoine de Saint-
Lambert, 19, 439; III, lxii.
ViANDEN (Louis de), 19, 439; III, lxii,
lxix.
ViANDEN (Lutgarde de), dame de Ligny,
18, 19; II, 190.
ViANDEN (Marie de), 164.
ViANE (Flandre orientale). Seigneurs.yoy.
BOVERIE, Melun.
ViELE. Voy. Vylhe.
ViELSALM (Luxembourg), erreur pour
Wellin. Maires. Voy. Lavaux-Sainte-
Anne.
Viemme (Liège) anciennement Vierme,
II, 73.
Viemme (Libert de), chevalier, II, 73.
ViEN, dépendance d'Anthisnes (Liège).
Voy. ViLEN.
ViERGNES (Henri des), notaire, 479; II,
339.
ViERNAY. Voy. Vernei.
ViERNAY (Grochon de), chevalier, 445,
449; II, 257; III, xxv.
ViERNAY (Guillaume de), 353; II, 374.
ViERNAY (Jean de), II, 449.
ViERNAY (le maître d'hôtel de), 449; II,
257.
ViERNAY (Wérar de), 360; II, 218.
ViERVEs (Namur), III, 151.
ViERVES (de), 15; III, cccxxi.
ViERVEs (Ailid de), III, 192.
ViERVES (Gilles de) dit Borghet, II, 306.
ViERVES (Mîlon de), chevalier, II, 127;
III, CLXXXIX.
ViERVES (N. de), II, 395, 397.
Vieux- Waleffe (Liège), 57; II, 304; III,
180. — Châtellenie, 45. — Châtelains.
Voy. Heers, Rivière. — Voy. Tour.
Vieux-Waleffe (Colar de), II, 75, 417,
Vieux-Waleffe (Lambert de), II, 75.
Vigne (délie). Voy. Hallembaye.
Vilain, sobriquet, III, ccxxviii.
Vilain (le). Voy. Bierset, Gingelom,
Hombroux, Waroux, Wonck.
Vilain (Godefroid le), II, 154.
Vilain (X. le) de Nivelles, II, 1 19.
ViLEN (Vien?), II, 61, 301.
ViLENCEN (Engon de), II, 123.
Villance (Luxembourg), III, clxviii. —
Cure, 408. — Curés. Voy. Polain.
Ville-en-Hesbaye (Liège), 188; III, 35.
Ville (de), 309 (armes), 469 (id.), 472;
III, CLiv, 18, 21, 25, 29. 32, 33, 45, 46.
Voy. Blehen. — Voy. aussi Vylhe.
Ville (Baudouin de Blehen dit de), clerc,
costre de Walcourt, etc., 187; II, 158,
423.
Ville (Cath&rine de), 187; II, 158.
Ville (Clarembaud de), chanoine de
Saint-Paul, III, 192.
Ville (Clarin de), II, 149, 421. En 1214,
l'abbaye du Val-Notre-Dame et Gode-
froid de Ville, chevalier, firent un com-
promis touchant le moulin et les terres
de Latinne {Val Notre-Dame, cartulaire
1210-1515, p. 201).
Ville (Gérard de), 187; II, 158.
454
TABLE ALPHABÉTIQUE
Ville (Gérard dit Persidès de), seigneur
d'Audregnies, III, ccxxix.
Ville (Guillaume de), prévôt de Wal-
court, 187; II, 158.
Ville (Hellin de), châtelain de Huy, III,
CLI, CLIV.
Ville (Marie de), 187; II, 158.
Ville (N. de), 95, 309, 469; II, 250, 360.
Ville (Ode de), II, 440.
Ville (Perceval de), 187, 309, 469; II,
158, 360.
Villenfagne (Baron de) d'Ingihoul, III,
VII, LIX, LXXVIII, XC, CCCV, CDIV, CDVII,
CDIX.
Villereau, dépendance de Trognée (Liè-
ge). Seigneurs. Voy. Hautepenne.
ViLLERs (Brabant). Abbaye, 405; III, cl.
— Religieux. Voy. Bolsée.
ViLLERs (Agolende de), II, 127; III,
cxxxiv.
Villers (Amoul de), II, 127; III, cxxxiv.
ViLLERS (Fastré avoué de), II, 389.
Villers (Gérard de), III, xx.
Villers (Ide de), 118; II, 241.
Villers (Jean de), chevalier, II, 289.
Villers (Robinet de) ou de Villari, 64.
Villers (Thierri de), II, 127.
Villers (Wiger de), chevalier, II, 496.
Villers-aux-Tours (Liège), 259. Voy. An-
NEiT. — Seigneurie. 440. — Seigneurs.
Voy. Anthisnes, Villers.
Villers-aux-Tours (de), 259; III, lvii,
41.
Villers-aux-Tours (Guillaume de) [sei-
gneur de Villers-aux-Tours] , échevin
de Liège, 383; II, 227.
Villers-aux-Tours (Henri de), 237; II,
338.
Villers-aux-Tours (Jean de), 237; II,
338.
Villers-aux-Tours (Jean dit l'Aîné de),
237, 383; II, 338, 351.
Villers-aux-Tours (Jean de), diâtelain
de Sprimont, lieutenant des fiefs du
duché de Limbourg, 383, 481; II, 227,
338.
Villers-aux-Tours (N. N. de), 237; II,
338.
Villers-Cotterets (Aisne). Ordonnance,
III, CCXXXII.
Villers-le-Bouillet (de), II, 389.
Villers le Bouillet? (Baudouin de),
chevalier, II, 389.
Villers le Peuplier ou lez-Hannut (Liè-
ge), 191; II, 150.
Villers lez-Hannut (Béatrix de), 263;
II, 350.
Villers lez-Hannut (Conradin de), 191.
Villers lez-Hannut (Jean de), 191.
Villers lez-Hannut (N. de), religieuse
au Val Notre-Dame, 191.
Villers-le-Temple (Liège), en Condroz,
267; II, 343. Voy. Abée. — Maison de
l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, II,
327. Voy. Parent.
Villers-l'Evêoue (Liège), 275, 404; II,
297, 381, 454; III, cxlv, cxlix, clxii,
ccxxvii.— Tour et biens, 443; III, clxii.
— Avouerie, II, 389. — Eglise, 443.
Villers-l'Evêque (de), 443 (armes); II,
389 (tableau, armes). Voy. Arbales-
TRIER, ARDENOIS, HOGNOUL, JOIELET.
Villers-l'Evêque (Agnès I de), II, 389.
Villers-l'Evêque (Agnès II de), 93; II,
290.
Villers-l'Evêque (Amoul de), 443, 444;
II, 389.
Villers-l'Evêque (Bastien de), dhevalier,
ministerialis, 402; II, 129, 132, 257;
III, CLIII.
Villers-l'Evêque (Qarisse de), 444; II,
389.
Villers-l'Evêque (Elisabeth de), II, 496.
Villers-l'Evêque (Eustache Frongnet
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
455
de), chevalier, 376, 443; II, 389, 401.
Voy. Fooz (Eustaohe de).
Villers-l'Evêque {Eustache dit Grand
Varlet de), chevalier, 443; II, 20, 389.
Villers-l'Evêque (Eustaohe de), 443;
II, 389.
Villers-l'Evêque (Fastré Ferri de), II,
389.
Villers-l'Evêque (Ferri de), 435.
Villers-l'Evêque (Gérard de), dit de
Strailes, 443, 444; II, 389.
Villers-l'Evêque (Gilles de), II, 454.
Villers-l'Evêque (Guillaume de), II,
474.
Villers-l'Evêque (Guillaume l'AdDales-
trier de), II, 389.
Villers-l'Evêque (Herman de), II, 63.
Villers-l'Evêque (Isabelle de), II, 389.
Villers-l'Evêque (Jean de), sire d'O-
deur, 443, 444; II, 389; III, 162.
Villers-l'Evêque (Jean de), plusieurs,
II, 247, 440, 496.
Villers-l'Evêque (Jeanne de), II, 389.
Villers-l'Evêque (Libert Liboret de),
chevalier, seigneur d'Odeur, 443, 454;
II, 313, 389; 111,24,45.
Villers-l'Evêque (Libert de), chanoine
de Notre-Dame à Tongres, II, 496.
Jean, Libert, Thomas, Henri, Margue-
rite, ses neveux et nièce; Nicolas,
Anselme, Sébastien, ses cousins, II,
496.
Villers-l'Evêque (Libert dit Libechon
de), II, 389.
Villers-l'Evêque (Mabille ou Mabille-
Pentecôte de), 444; II, 389.
Villers-l'Evêque (Marguerite de), II,
496.
Villers-l'Evêque (Marie de), dame d'O-
deur, fille de Jean, 443; II, 334, 389.
Villers-l'Evêque (Marie de), plusieurs,
435, 443, 444; II, 256, 389.
Villers-l'Evêque (Oston de), doyen de
Saint-Pierre, 443; II, 389.
Villers-l'Evêque (Oude de), 444; II,
389.
Villers-l'Evêque (Oudelin de), chambel-
lan de l'évêque de Liège, II, 389; III,
CXXXII, CXL, CXLV.
Villers-l'Evêque (Philippe de), cheva-
lier, II, 389.
Villers-l'Evêque (Renard de), II, 389.
Villers-l'Evêque (Renier de), 402.
Villers-l'Evêque (Walter de), de Ton-
gres, 93; II, 290.
Villers-l'Evêque (Wautier de), xhohier,
II, 454.
ViLiERs-S'MNT-SiMÉON OU lez-TuTirellc
(Liège), 200. 443; II, 251. 441; III. 35,
CLXXxi. — Seigneurie. 200. — Sei-
gneurs. VOV. FOIR, JUPRELLE, MaGIS.
— Echevins. Vov. Melen. — Eelise,
32, 312. Ce villaee tient son nom de
Siméon de Villers mentionné en 1202
(B. I. A. L., IX, p. 348). Villers-Saint-
Siméon est une corruption de Villers-
sire-Siméon.
ViLLERs lez-Tuprelle (de>, 200 (armes),
244 (id.); II, 288; III, 29. Voy. Foir.
Villers-lez-.Iuprelle ou Saint-Siméon
(Jean Collay de), II. 414.
Villers-lez-Juprelle (N. de), 200; II,
288.
Villers-lez-Juprelle ou Saint-Simèon
(Nicolas de), 245; II, 414.
Villers-sire-Nicole (Nord). Seigneur.
Voy. Barbençon.
Villers-sur-Lesse (Namur). Seigneur.
Voy. Villers-sur-Lesse.
Villers-sur-Lesse (de), 30 (armes, cri),
31.
Villers-sur-Lesse (Jean sire de), 363;
II, 172.
456
TABLE ALPHABÉTIQUE
Villers-sur-Lesse (Jean de), bailli du
Condroz, 363.
ViLVORDE (Brabant). Châtelain. Voyez
Marck.
ViNALMONT (Liège), II, 86, 87.
ViNALMONT (de), III, 25, 40.
ViNALMONT (Catherine de), 110, 111; II,
176.
ViNALMONT (Gérard de), 243; II, 371.
Hugues de Vinalmont et Gérard son
fils appartenaient en 1146 à la familia
de Hugues comte de Daohsbourg et de
Moha {Abbaye de Neufmoustier, diar-
trier).
Vinalmont (Ide de), II, 88.
Vinalmont (Jeanne de), 473; II, 84-88,
300; III, ccxxi.
Vinalmont (N. de), 243; II, 371.
Vinalmont (Pierre ou Pirlot de), plu-
sieurs, 473; II, 84-88; III, ccxiii.
Vincent, II, 14.
Vingnis, lieu-dit à Liège. Voy. Vivegnis.
Vingt (Paix des), 310; II, 334.
Vingt-deux (Paix des), III, lxxv.
Vin 1ER (Altorech le) et ses deux filles,
480; II, 340.
Virginal (Brabant). Seigneur. Voy. War-
FusÉE (F astre de).
ViRNEBURG, dans la régence de Cologne,
166.
ViRNEBURG (Catherine de), 166; II, 197.
ViRON (les) de Huy, 269.
ViRON (Gérard) de Huy, II, 277.
ViRON (Gilles), II, 380.
ViRON (N.), II, 333.
ViRONT. Voy. Warnant.
ViscouRT, dépendance de Clermont lez-
Walcourt (Namur), II, 128.
Visé (Liège), 4, 201, 296, 427; II, 84,
289, 435; III, lxxx, cclxv. Voy. Bierte.
— Le Temple, 243. Voy. Temple. —
Eglise collégiale, 243; III, 158, 165,
189, 195. — Prévôts, doyen. Voy. Cha-
ponseraing, Printe. — Chantrerie, II,
92. — Chantres. Voy. Gossoncourt,
Ours. — Chanoines.Voy. Gossoncourt,
Ours, Printe. — Curés. Voy. Ours.
Visé (de), II, 216 (tableau, armes), 394;
III, XLiii, CCLXV, 30, 40. Voy. Huy, Mo-
dave, Souvré.
Visé (Agnès, Alexis, Arnold de), III, 170.
Visé (Arnoul de) dit de Nivelle, II, 461.
Visé (Bacheleir de), II, 49.
Visé (Bastien de), chevalier, II, 435.
Visé (Bastien Godin de), III, 170.
Visé (Conrand de) dit aussi du Rivage de
Visé, chevalier, 457, 467; II, 216, 271.
402, 434, 435; III, 170.
Visé (Conrard de), junior, II, 435.
Visé (Guillaume de), chevalier, II, 435.
Visé (Henri de), II, 230, 435.
Visé (Henri de) de Souvré, II, 372.
Visé (Jacques dit Hustin de), III, 170.
Visé (Jean dit CaufHert de), III, 170.
Visé (Jean dit Cleyn Johan de), II, 435.
Visé (Lambotte de), II, 372.
Visé (Libert ou Libotte de), II, 42, 372,
435, 470.
Visé (N. N. de), 457; II, 139, 216, 271.
Visé (Renier de), écuyer supposé, 376;
II, 401, 434, 435.
Visé (Renier de), chevalier, maréchal de
l'évôchè, difltelain de Logne et de
Dalhem, 143, 211, 215, 376, 428, 429,
457; 11, 33, 167, 216, 255, 306, 434-
436, 441 ; III, LXiv, CCLX, 170. Le 28 dé-
cembre 1283, Anselme, abbé de Roi-
duc, autorise le couvent de Sinnich à
vendre viagèrement à Renier de Visé,
chevalier, Odile sa femme, Walter dit
Kineal et Jean de Modave, frères, ses
biens de Bombaye et de Mons (hameau
de Bombaye). Les acquéreurs de^To^t
payer une pension viagère à Renier
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
457
dit Chevalbay, citain de Liège et à Re-
nier son fils {Abbaye de Sinnich, char-
trier). On savait que la femme du che-
valier de Visé était la fille d'Ulric ds
Bombaye mais on ignorait son prénom:
Odile. D'autre part, on ne connaissait
pas l'existence de Walter Kineal, fière
dudit Renier; il était célibataire en
1283. Son autre frère, Jean de Modave,
plusieurs fois cité, était, le 22 septem-
bre 1328, maire de la cour édhevinale
de Homibourg (Abbaye de Sinnich,
chartrier).
Visé (Renier dit Hustin de), III, 170.
Visé (Renier dit Renchon de), II, 42, 372,
435, 470.
Visé (Walter Kineal de). Voy. ci-dessus
Visé (Renier de).
ViSEAL, lieu-dit à Braives, III, 170. Voy.
Hôpital Tirbourse, grand stock, fol. 56.
ViSEAL (de), III, 170.
ViSEAL (Colar, Co>lin, Gilles, Henri et
Jean de) de Braives, III, 181.
ViSEAL (Jean de), II, 313.
ViSEAL (Marie de), III, 192.
VisQUE (Lambert li) de Jeneffe, II, 85.
VisscHERWEERDT (Limbourg hollandais).
Seigneurs. Voy. Born, Hoen.
ViVANG (N. de), 270; II, 192.
ViVARio. Voy. Vivier, Wyer.
ViVEGNis (Liège). Voy. Chaweaz. — Ab-
baye, 139, 208, 299, 373; II, 136, 233;
III, 139, 171, 174. — Abbesses. Voy.
Mathon, Saint-Martin, Wandre. —
Religieuses. Voy. Boileau, Flockelet,
Froidcourt, Haccourt, Pont-des-Ar-
CHES.
ViVEGNis ou Vingnis, lieu-dit à Liège,
281 ; II, 84-86; III, xx, 15, 158. — Por-
te, 291.
ViVEGNis (Gilhebon de), 316, 317; II, 381.
ViVEGNis (Jean de), II, 87.
Tome lil.
Vivier (au), lieu-dit à Liège, III, xl, 17,
138.
Vivier (du). Voy. WyER.
Vivier (Agnès du), dame de Grâce, II,
228.
Vivier (Boniface du) ou de Vivario, II,
390.
Vivier (Guillaume de), III, 182.
Vivier (Humbert du), avoué de Grâce,
II, 228.
Vivier (Rigaud du), avoué de Grâce, II,
228.
Vlierbeek, dépend. d'Overyssche (Bra-
bant). Prieuré, II, 128.
Vliermael (Limbourg), 333. — Maire.
Voy. Romershoven. — Echevins. Voy.
BlEST, SURLET.
Vliermael (Lambert de), II, 463.
Vliet (Gérard van der), chevalier. II,
303.
Vlodorp (Gérard de), chevalier, voué hé-
réditaire de Rurenionde, II, 390.
Vlodorp (Godefroid de), 181; II, 390.
Vlodorp (Guillaume de), 181; II, 390.
Vlytingen, dit aussi Fletenges (Bolle de),
200; II, 288.
Vlytingen (Catherine de), 266; II, 327;
III, 183.
Vlytingen (Libert de), 266.
Vlytingen (Libert de), chanoine, 266.
Vlytingen (Marguerite de), prébendière
au Val Benoît, 266.
Vlytingen (Pentecôte de), 277; II, 328.
Vodecée (Namur), 186. — Seigneur. Voy.
Smale. — Voy. Wadrecheez.
Voecht (Gilles die), religieux d'Averbo-
de, III, ccxcvi.
Vogelsanck, dépendance de Zolider (Lim-
bourg). Seigneurs. Voy. Bastogne, Ha-
MAL.
Voigts (Daniel fils de Louis) de Russon,
II, 236. Voy. RussON.
58
458
TABLE ALPHABÉTIQUE
VOLLETE, alleu, m, CXXXIII.
VoLONORP, fief, III, 147.
VooRNE (Hollande méridionale). Château,
162. — Seigneurs. Voy. Fauquemont.
VooRNE (Albert de), 161, 162; III, ccxlii.
VooRNE (Gérard de), châtelain de Zélan-
de, 162.
VOORNE (Guillaume de), 162; III, ccxlii.
VooRNE (Jeanne de), 161 ; II, 197.
VOORNE (îa dame de), 166; II, 197.
VooRNE (Mathilde de), 161; II, 197.
VoREMEi (Herman de), II, 3.
VoRMEZEELE (Isaac de), III, cxxi.
VoROUX-GoREUX (Liège), 52, 111, 324,
360; II, 471.
VOROUX LEZ-LiERs (Liège). Seigneurie, 51,
109, 458. — Seigneurs. Voy. BaRÉ,
Beaufort, Warfusée, Waroux.
VoROUX (de), II, 391 (tableau).
VoROUX (Agnès de), 458.
VoROUX (Amd de), 486; II, 286.
VoROUX (Amel dit Milar de), plusieurs,
324, 356, 390, 401, 428, 435; II, 255,
355, 391.
VoROUX (Antoine dit le Beau de) ou de
Waroux, II, 391.
VoROUX (Badou de), chevalier, 197, 239,
375, 486; II, 189, 286.
VoROUx (Bareit de), écuyer, 358.
VoROUX (Catherine de), II, 56, 145.
VoROUX (Hugues de), 47.
VoROUX (Jean Lambars de), 356; II, 391.
VoRoux (Lambar de), 356; II, 391.
VoROUX (Lambert de), chevalier, 356, 390,
391; II, 355, 391.
VoROux (Louis de), 47.
VoROUX (N. N. de), 356; II, 391.
VoROUx (Pierre Piruar de), II, 391.
VoROUx (Wéri de) dit de Waroux, II, 391.
Vorschoven (Edmond de), maïeur d'Eyck,
114.
Vorsselaer (Anvers). Seigneurs. Voy.
Rotselaer.
Vorsselaer (Gérard de), chevalier, vi-
comte de Jodoigne, II, 143.
VOTTEM (Liège), 210, 291, 414, 436, 437;
II, 49; III, 89, 135, 176. — Bataille,
80, 158, 161, 312, 473; II, 197, 293,
300, 334, 490; III, CLXXV, 4, 130. —
Eglise, III, XLViii.
VoTTEM (de), 439; III, lxix, cclxx. Voy.
Berwier, Cour.
VoTTEM (Engine de), 437, 439; II, 162.
Le stock I de l'hftpital Saint-Julien
mentionne, fol. 36, des legs faits par
Guillaume de Vottem, chanoine de
Saint-Martin, à ses sœurs Isabeau, Ide,
Engine et Jeanne.
VoTTEM (Gérard Petelhon de), chevalier,
402, 406, 436 (armes), 437-441 ; II, 141,
269, 417; III, clxxxvi, 176.
VoTTEM (Guillaume de), cJianoine de
Saint-Martin, 436; II, 162.
Vottem (Ide de), 437; II, 162; III, 162.
VoTTEM (Jeanne de), 359, 436, 437; II,
160, 162, 424.
VoTTEM (d"« Josse de), 437; II, 162.
VoTTEM (Marie dite Sayve de), II, 37.
Vottem (N. de), 438.
VoTTEM (N. N. de), béguines, 439.
VoWEiT (Louis li). éohevin de Russon, II,
236.
VowEREAUZ (Libert le), II, 49.
Vowereauz (ly) de Houtain, 445.
Vrient. Voy. Heers.
Vrient (Amicus dit), écuyer, II, 68, 69.
Vroenhof, fief, 40.
Vrolingen, dépendance de Wellen (Lim-
bourg). Seigneurie, 204; II, 347. — Sei-
gneurs. Voy. Printhagen.
VURE, près de Nivelles (Brabant), II, 414.
Vurendale (de). Voy. Hoen.
Vyenouwen. Voy. Wenauen.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
459
Vylhe en Condroz (Liège). Seigneurs.
Voy. Eve, Ossogne, Vvlhe. — Eglise,
dîme, 168; II, 392.
Vylhe (de), 179 (armes), 195 (id.); H,
392 (tableau, armes).
Vylhe (Anselme de) dit d'Ossogne, sei-
gneur d'Ossogne, 180; II, 392.
Vylhe (Gérard de) dit aussi de Hemri-
court, sire de Vylhe en Condroz, che-
valier, 168, 169, 179, 181, 183; II, 244,
245, 392, 439; III, ccLvni.
Vylhe (Gérand seigneur de), 179, 355; II,
306, 392.
Vylhe (Guillaume de), seigneur de So-
mal et de Boluemont, 179; II, 337,
392.
Vylhe (Hellin de) et ses frênes, II, 131.
Vylhe (Henri, seigneur de), chevalier,
179; II, 392.
Vylhe (Henri de), prieur d'Evergnicourt,
abbé de Saint-Hubert, 179, 180; II,
392.
Vylhe (Isabdlle de), dame de Somal, 179,
355; II, 388, 392.
Vylhe (Jean de), 179.
Vylhe (Jean de) ou de Viele, procureur,
II, 447.
Vylhe (Julienne de), dame de Gesves,
180; II, 80, 164, 321, 392.
Vylhe (N. N. de), 179; II, 306, 392.
Vylhe (Ottelet de), seigneur d'Ossogne,
179, 180; II, 321, 392.
'W
W. abbé de Saint-Trond, II, 22.
Wachtendonck (Arnold sire de), 81; II,
362.
Wachtendonck (Herman de), III, ccxci,
ccxcu.
Wadrechéez (Hubert de), II, 122, 123.
Wadrechéez (Marie de), 393; II, 349.
Wadrechéez (Servais de), II, 122, 123.
Voy. Waudrechéez.
Waelhem (Anvers), II, 393.
Waenrode (Brabant). Fief, 42.
Waenrode (Albert de), chanoine de Saint-
Lambert, juge des lignages, 42.
Waenrode (Catherine de), 42.
Waenrode (Elisabeth de), 42.
Waenrode (Gérarid sire de) et de Binck-
hem, 42.
Waenrode (Gérard de), seigneur de
Binckhem et de Glabbeek, 42.
Waenrode (Jean sire de) et de Binckhem,
chevalier, 42; II, 276.
Waenrode (Jean sire de), chevalier, 42,
43, 72; II, 315.
Waffelair (Radu fils de Rasikin), III,
180.
Wagnée, dépendance de FI orée (Namur),
II, 13, 459. — Seigneurs, II, 44. Voy.
Berlo, Hiernut, Tongres. — Voy.
Wasnées.
Wagnée (Hankar de), demeurant à Have-
lignoul, 110; II, 176.
Waha (Bovon de), châtelain de Mirwart,
III, CLI.
Waha (Gilles de), 42.
Waha (Humbert de) dit de Fronville, che-
valier, II, 415.
Waha (Simon de), chanoine de Saint-
Lambert, III, 184.
Wahlwilder, Walewier (Limbourg hol-
landais), III, 149.
Waimes (Badechon de), III, lxh.
Waimes (Jean de), 66, 335; II, 235, 351
Waimes (Jean de), sire de Renarstein,
II, 146.
Waimes (Jean de), costre de Malmedy.
II, 35.
460
TABLE ALPHABÉTIQUE
Waimes (N. de), 335; II, 351.
Waimes (Renard de), seigneur de Renar-
stein, 334, 335; II, 351; III, lxi, lxii.
Waimes (Winekin de), 282, 335; II, 351.
Wais (Henri Brugh de), 348; II, 258.
Wal (de), III, VIII.
Wal (Anne de), III, cclxxxv.
Walcourt (Namur), 248, 319. — Sei-
gneurie et château, 108, 146; II, 354.
— Seigneurs. Voy. Duras, Walcourt.
— Eglise, 319. — Prévôts. Voy. Grâce,
Ville. — Costres. Voy. Ville.
Walcourt (de), 132 (cri), 146 (id.); III,
CCLXIX, 31.
Walcourt (Folcuin de), II, 123.
Walcourt (Jacques de), 146.
Walcourt (Jean de), sire d'Aa, II, 293.
Walcourt (Odelin de), II, 124.
Walcourt (Thierri de), plusieurs [sires
de Rochefort, avoués de Dinant], 146;
II, 182, 354.
Walcourt (Thierri de), dit de Farci en-
nes, III, cix.
Walcourt (Wéri de) en 1096, II, 124.
Walcourt (Wéri de), chevalier, 108.
Walcourt (Wéri de), comte de Clermont
et de Montaigu, 146; II, 182.
Waldeck (Ermgarde de), abbesse de
Munsterbilsen, 399. Voy. Adolphe.
Waldoreal (Jean), échevin de Liège, II,
75, 130.
Waldoreal (Tilman), échevin de Liège,
III, ccxxiv.
Waleffe (Liège), II, 66. — Châtelain.
Voy. HuARD. — Patronat de l'église,
II, 420.
Waleffe (Jean de), de Villers lez-Han-
nut, 191; II, 150.
Waleffe (Walter de) de Latinne, II, 462.
Waleran, archevêque de Cologne, 79.
Waleran, duc, II, 2.
Waleran III, fils du duc de Limbourg, II,
132.
Waleran IV, duc de Lin^bourg, 61; III,
CLXii, 185.
Walhain (Brabant), 11, 393. — Seigneu-
rie, 158, 490. — Seigneurs, 156, 157,
196. Voy. Haneffe, Looz, Marck, Wal-
hain.
Walhain (de), II, 490; III, lu.
Walhain (Amoul 1 de), II, 393.
Walhain (Amoul II ou Amulphe de),
conseiller de Henri I duc de Brabant,
II, 393.
Walhain (Amoul III sire de), chevallier
banneret, 156; II, 393.
Walhain (Amoul IV ou Emekin sire de),
chevalier, 156, 196; II, 393.
Walhain (Arnoul V, seigneur de) et
d'Eghezée, banneret, 156-158, 170; II,
244, 393.
Walhain (Gilles le Beghe kJe) dh de
Saint-Géry, 196; 11,393.
Walhain (Godefroid de), chevalier, 156,
159, 490; II, 36, 143, 245, 393, 458.
Walhain (Guillaume de), II, 393.
Walhain (Guillaume de) dit de Bertin-
champs, 157, 197; II, 393.
Walhain (Heluide de), 196; II, 393; III,
157.
Walhain (Jacques sire de), chevalier,
156, 157; II, 393.
Walhain (Jacques de) dit de Blanmont,
chevalier, 196; II, 393.
Walhain (Jean de), chevalier, II, 393.
Walhain (Mahaut I de), 196; II, 393;
III, 157.
Walhain (Mahaut II ou Mathilde de),
héritière de Walhain, de Hemricourt et
d'Eghezée, 157, 490; II, 36, 292, 393.
458.
Walhain (Marguerite de), 196; II, 393;
III, 157.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
461
Walhain (Odran ou Odry de), sire de
Rohegnées ou Rosegnies, chevalier,
196; II, 393.
Walhain (Otton de), sénéchal de Bra-
bant, chevalier, 157, 196; II, 393.
Walhain (Otton de), sire de Velaine-sur-
Sambre, II, 393.
Walhain (René de), II, 393.
Walhain (X. de), sire de Bonlez, 156, 196;
II, 393.
Walhain (X. de), sire de Bonlez, 156,
196; II, 393.
Walhorn (Herman de), 336; II, 322.
Walhos. Voy. Marché.
Walram. Voy. Waleran,
Walter, II, 7; III, CXL, clxvii.
Walter, archidiacre de Liège, II, 2.
Walter, chanoine de Saint-Jean à Liège,
II, 184.
Walter, chanoine d'Oignies, chapelain
de l'évêque de Liège, III, xcv, xcvi,
Walter, doyen de Liège et archidiacre,
II, 130.
Walter, édhevin ou membre de la fami-
lia du chapitre d'Aix à Retinne ou à
Flèron, II, 1.
Waltgraff (Gérard) de Cortils, II, 437,
475.
Walzin, dépendance de Dréhance (Na-
mur). Seigneurie, 221.
Walzin (de), 221 (armes).
Walzin (Marie de), 221; II, 273.
Walzin (Walter de), 221.
Wamont (Liège), 73.
Wandre (Liège), II, 445, 476.
Wandre (de), II, 394 (tableau, armes).
Voy. DiAVOLOS.
Wandre (Alexandre I de), chevalier, hom-
me de l'église de Verdun, II, 394.
Wandre (Alexanidre II dit délie Tour de),
211,215; II, 216,394.
Wandre (Alexandre III) ou Sandrekin dit
délie Tour de), 16, 57; II, 394, 398.
Wandre (Alexandre IV délie Tour de),
57; II, 394.
Wandre (Arnoul délie Tour de), 11, 394.
Wandre (Aubert de), chevalier, II, 394.
Wandre (Catherine de), abbesse de Vive-
gnis, II, 394.
Wandre (Gilles de), II, 394.
Wandre (Gilles délie Tour de), II, 394.
Wandre (sire Godefroid de). Il, 377.
Wandre (Guillaume délie Tour de), II,
394.
Wandre (Jean de), II, 394.
Wandre (Jean delIe Tour de), II, 251,
394.
Wandre (Justa de), II, 394.
Wandre (Louis de), III, 187.
Wandre (Mabille délie Tour de), II, 394.
Wandre (N. de), II, 394.
Wandre (Ode de), 299; III, 159.
Wandre (Rassekin délie Tour de), sei-
gneur de Saive en partie. II, 394.
Wandre (Renechon délie Tour de), 215,
277; 11,282, 393.
Wandre (Ruezele de), II, 394.
Wandre (Wilhote de), II, 271, 394; III,
LXIV.
Wane (Humbert). Voy. Bernalmont.
Wanender (Jean de), II, 298.
Wangenies (Hainaut), et non Wagnèe.
Seigneur. Voy. Bertinchamps.
Wanghe (Liège), 41.
Wanze (Liège), 21; III. cli, 136, 193,
197. — Echevins. Voy. Warnant.
Wanze (Ailid de), abbesse du Val-Notre-
Dame, II, 487.
Wanze (Libert de), chevalier, et Odierne,
sa fille, III, 176.
Wanzoul (Ailid de), III, cli, 197.
Wanzoul (Hellin de), céarier de l'évoque
à Wanze, III, cli, 197.
462
TABLE ALPHABÉTIQUE
War (Pirlot de), 58; II, 324.
War (Thomas de), 58.
Warcq-lez-Mézières (Ardennes). Sei-
gneurs. Voy. Looz.
Waremme (Liège), 211; II, 23, 346; III,
LXiv, cxLix. — Lombards, II, 32. —
Châtellenie, château, 137, 211, 377;
III, XLVI, CXII, CLVIII, ccxcviii, 21, 22.
- Châtelains. Voy. Athin, Jeneffe,
MONDERSDORP, POLARDE. — AvOUeriC,
137. — Avoués. Voy. Jeneffe, Polar-
DE. — Eglise, chapelle, dîme, 377, 432 ;
III, 23. — Bataille, 208, 398, 399, 432;
II, 136, 308; III, clxxv, 23, 32, 35. —
Voy. Fontaine, Voremei.
Waremme (de), III, cxl.
Waremme (Amoul de), notaire, II, 78.
Waremme (Francon de), chevalier, croisé,
III, CLXXVI.
Waremme (Michel de), II, 75.
Waremme (Milot de), III, 18.
Waremme (Rasse de), 385; III, 18, 48.
Waremme (Robert de), II, 127, 128.
Waremme (Walterde), II, 127. L'obituaire
de l'abbaye de Neufmoustier rappelle
la mémoire de Baudouin fi'ls de Bau-
douin, chevalier de Waremme.
Warencelles (de). Voy. Printe.
Warfusée, dépendance de Saint-Georges
(Liège), 8, 13, 85, 247; III, lxxvii, 35,
42. — Seigneurie, 9-11, 26, 27, 127,
142; III, XXVII, ccxxxvi. — Seigneurs,
432; III, Lxxxii, Lxxxvi, 68. Voy. Don-
MARTIN, ENGHIEN, HaNEFFE, WaRFUSÉE.
Chapelle castrale, 6, 8.
Warfusée (de), 29, 70, 71, 131, 196, 197
(armes), 305; III, ix, x, li, lui, lxxxix,
XCI, CXII, CLIII, CCLXVI, CCLXIX, 14, 21,
25, 28, 29, 162. Voy. Donmartin.
Warfusée (Agnès de), 85; II, 314; III,
481.
Warfusée (Agnès de) de Momalle, II,
486.
Warfusée (Ailid ou Alix de) dite la
Belle, 6-8; II, 440; III, vi, xxx, xxxiii,
XLI, XLIII, LXXVII, LXXXIII, CXCIX.
Warfusée (Ailid de), dite aussi de Mo-
melette, abbesse du Val Notre-Dame,
7, 12, 85; II, 11, 12, 395, 486, 487; III,
LXXXIX, 160.
Warfusée (Ailid de), abbesse de la Paix-
Dieu, 339; III, 160.
Warfusée (Ailid de) dite de MomaMe,
26, 29; II, 397.
Warfusée (Antoine de) ou de Momaile,
surnommé Chevrechon, avoué de Mo-
malle, seigneur de Momelette, cheva-
lier, puis moine du Val Saint-Lambert,
12; II, 6, 7, 11, 12, 133, 486, 487; III,
LXXXIX, CXVI.
Warfusée (Amoul de), chevalier, 58-60,
85, 124, 380; II, 7, 8, 380, 395, 396,
416, 479, 486; III, 160.
Warfusée (Amoul de) -Waroux, avoué
d'Amay, 49, 50; II, 398; III, 192, 193.
Warfusée (Catherine de), religieuse à la
Paix-Dieu, 16; II, 398.
Warfusée (Catherine de), prieure du bé
guinage de Saint-Christophe, III, 19'.
Warfusée (Catherine de) -Waroux, 50;
II, 398.
Warfusée (Elisabeth dame de), II, 487.
Warfusée (Fastré de) dit de Pepingen,
seigneur de Virginal, 38; II, 397; III,
192.
Warfusée (Gérard de), 15, 40; II, 397;
III, 47.
Warfusée (Gérard de) dit de TJlly, moine
à Saint-Laurent, 39; II, 397.
Warfusée (Gertrude de) -Waroux, 50;
II, 398.
Warfusée (Guillaume I de), seigneur et
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
463
dit de Pepingen, chevalier, 12, 15, 37,
38, 185, 431; III, 192.
Warfusée (Guillaume II de) dit de Pe-
pingen, 38; II, 397.
Warfusée (Guillaume III de). Voy. Wa-
ROUX.
Warfusée (Heluiid de), 17, 177; II, 190,
395.
Warfusée (Hugues de), 9, 10.
Warfusée (Isabelle de), fille de Rasse III
du premier mariage, 15, 41, 476; II,
276, 397.
Warfusée (Isabelle de) -Waroux, fille de
Rasse III du second mariage, 57; II.
394, 398.
Warfusée (Jean de) dit le Rousseau, 15,
39, 313; II, 397; III, 47.
Warfusée (Jean de), dit de Pepingen,
38; II, 397; III, 192.
Warfusée (Jeanne de) dite de Momalle
ou de Herck, 15, 26, 27, 32, 141 ; II,
239, 488. Omise par erreur dans le ta-
bleau de la page 397 (t. II); III, xxvii,
155, 192.
Warfusée (Jeanne de), dianoinesse de
Moustier-sur-Sambre, 38; II, 397.
Warfusée (Juette de), religieuse au Val
Notre-Dame, II, 398.
Warfusée (Lambert de), chevalier en
1196,11,482.
Warfusée (Lambert de), chanoine de
Saint-Jean, II, 485.
Warfusée (Lambert de) dit de Pepingen,
maïeur de Saint-Trond, 38; II, 397.
Warfusée (Libert, clerc puis sire de) dit
Sureal, 5, 486.
Warfusée (Mahau ou Mathilde de), reli-
gieuse au Val Notre-Dame, 15, 45; II,
397.
Warfusée (Mahaut de) -Waroux, 55; II,
275, 307, 398.
Warfusée (Marie de), épouse de Renard
sire d'Abée, 15, 46, 150; II, 137, 397,
409.
Warfusée (Marie de), religieuse au Val
Notre-Dame, 16; II, 398.
Warfusée (Marie de) dite de Pepingen,
II, 357, 397.
Warfusée (Marie de) -Waroux, 49, 50;
II, 398.
Warfusée (N. N. de), 11, 85, 94, 152,
156, 232, 248, 374; II, 281,, 393 395,
396; III, LU, 35.
Warfusée (N. de), dame de Burtonbur,
13, 60; II, 201, 395.
Warfusée (N. de), chanoinesse de Mous-
tier-sur-Sambre, 38; H, 397.
Warfusée (N. de) -Momalle, 33.
Warfusée (N. de) -Pepingen, 38, 431 ; II,
240, 397.
Warfusée (N. de) -Waroux, 49, 50; II,
398.
Warfusée (N. de) -Waroux, religieuse au
Val Notre-Dame, 50; II, 398.
Warfusée (N. de) -Waroux, religieuse à
Saint-Victor lez-Huy, 16; II, 398.
Warfusée (Ode ou Oude de), 16, 57, 292,
323; II, 304, 398; III, 180.
Warfusée (Otton sire de), vers 1100,
chevalier, 5. Voy. Donmartin.
Warfusée (Otton de), dit de Henripont,
cfhanoine de Saint-Vincent à Soignies,
15, 40; II, 397.
Warfusée (Rasse de), chevalier, vers
1130, 5.
Warfusée (Rasse I sire de). Voy. Don-
martin.
Warfusée (Rasse II sire de), époux d'Hé-
luide dame de Henripont, 13, 58; II,
395, 487; III, cc3«xv.
Warfusée (Rasse III sire de), de Henri-
pont et de Waroux, dit aux vingt en-
fants, 11, 12, 15, 16, 49, 53, 54, 58, 109,
464
TABLE ALPHABÉTIQUE
116, 143, 158, 177, 185, 215, 232, 256,
263-265, 291, 292, 308, 323, 334, 335,
337, 431, 447, 452, 471, 476; II, 299,
307, 395, 397, 398, 402, 488; III, Liv,
LVI, CCLXVI.
Warfusée (Rasse IV sire de) et de Hen-
ripont dit à la Petite Bouche, chevalier,
12, 15, 16, 25, 27, 28, 37; II, 40, 397;
III, XXVII, CCLXVI, 155.
Warfusée (Rasse V de), seigneur de Wa-
roux et avoué d'Amay, chevalier, 12,
16, 49, 111, 447; II, 398; 111, 192.
Warfusée (Rasse VI de), sire de Waroux
et de Hautepenne, bourgmestre de
Huy, chevalier, maïeur de Liège, juge
des lignages, 49, 50, 119, 374; II, 122.
241, 398; 111, ccx, 25.
Warfusée (Rasse VII de), dit de Pepin-
gen, 38; II, 357, 397.
Warfusée (Rasse VIII de), dit de Se-
raing, chevalier, 59; II, 396.
Warfusée (Robert I de) dit de Tilly, 15,
38; 11, 397.
Warfusée (Robert II de) dit de Tilly, 39,
138; II, 163, 267, 397.
Warfusée (Walter I de) dit [seigneur]
de Momaile, dit le bon Waufflar, che-
valier, puis frère mineur, 13, 14, 85,
129, 170, 173; II, 33, 395, 488; III,
CXIII, CLXXVII, CLXXVIII.
Warfusée (Walter II de), seigneur de Mo-
maile, chevalier, maréchal de l'évê-
ché, 3, 12, 15, 26-28, 32, 33, 39, 86, 96,
105, 109, 111, 119, 141, 142, 143, 215,
308, 313, 385, 455; II, 61, 134, 174,
176, 229, 397, 488; lil, xlix, 21, 32,
47, 192.
Warfusée (Walter de) dit de Momaile,
fils naturel du précédent, II, 397.
Waring (Jean et Jeanne) de Crotteux,
II, 481.
Warisoulx (Jean de), II, 369.
Warnant (Liège), III, clxxxi, 192. —
Eglise ou chapelle Saint-Georges, II,
399.
Warnant (de) et de Ladrier de Warnant,
II, 399, 400 (tableaux, armes), 488 (ar-
mes), 490 (sceaux); 111, x, 30 (armes).
Voy. Bradin, Champenois, Jardin,
Saint-Jean, Velroux.
Warnant (Adolphe de), seigneur du châ-
teau de Warnant, échevin de Huy, II,
399, 400, 489.
Warnant (Adrien de), II, 488.
Warnant (Agnès de Ladrier de), II, 400;
III, 193.
Warnant (Alard de), bourgeois de Huy,
II, 399.
Warnant (Amel I de), bailli de Moha,
bailli de Hesbaye, chevalier, 264; II,
399, 489.
Warnant (Amel II dit aussi Amelot de),
chevalier, 192; II, 247, 399, 489; III,
ÛLX-XX!.
Warnant (Amel III de), 40; II, 229, 397,
399.
Warnant (Amel IV ou Amelot de), II,
399.
Warnant (Amel V de) de Velroux, II,
387.
Warnant (Amel VI de), II, 488.
Warnant (Amel de), prêtre, III, 193.
Warnant (Arnoul I de), chevalier, II,
399.
Warnant (Amoul II de), échevin de Huy.
chevalier, échevin de Liège, 40, 120;
II, 215, 241, 399, 489; III, CLXXXii, 193.
Ce personnage avait pour armes six
lions, posés 3-2-1. Son quasi-homony-
me, qui suit, portait : coupé de... et
de... au lion couronné brochant (Na-
VEAU ET PouLLET, EpUaphcs, t. Il,
pp. 409-410, n" 2327, 2329. — DE
Raadt, Sceaux armoriés, IV, p. 202).
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
465
Warnant (Arnoul I de Ladrier de) dit
aussi Ernekin, échevin de Huy, baiWi
de Moha, II, 399, 400, 491.
Warnant (Arnoul II de Ladrier de), sei-
gneur du château de Warnant, 115; II,
299, 400.
Warnant (Baudouin de), dhevalier, 11,
488.
Warnant (Baudouin de Atrio, chevalier
de), II, 400; III, cclv. Peut-être le
même que le précédent.
Warnant (Baudouin de la Tour de), II,
488.
Warnant (Baudouin du Château de), III,
193.
Warnant (Butor de), II, 399, 489.
Warnant (Catherine du Château de). II,
399.
Warnant (Catherine de), religieuse au
Val-Notre-Dame, II, 399, 490.
Warnant (Catherine de), épouse de Go-
defroid de Hannut, II, 399.
Warnant (Colart de), II, 488.
Warnant (Désirée de), 264; II, 327, 399.
Warnant (Eustache Persant de), (deux),
II, 353.
Warnant (François de). Voy. Warnant
(Jean-François).
Warnant (Frédéric de), III, 193.
Warnant (Gérard de), curé de Bodegnée,
receveur du chapitre de Saint-Martin,
II, 490.
Warnant (Gertrude de), II, 399.
Warnant (Gilles de), II, 488.
Warnant (Gilles de Ladrier ou de La-
derrière de), II, 400, 490.
Warnant (Gontier de) ou de Wrenans,
II, 488.
Warnant (Hanekinet de), II, 399.
Warnant (Hannekin de Ladrier de), II,
400.
Warnant (Helwy de), II, 399.
TOMK III.
Warnant (Henri de), propriétaire de la
maison derrière le moustier de Fumai,
II, 400.
Warnant (Hubert ou Hubin I de Ladrier
de), échevin de Wanze, II, 400, 490.
Warnant (Hubin II ou Hubinet fde La-
drier] de), II, 400.
Warnant (Hubin III [de Ladrier] de),
baiWi de Moha, seigneur du château
de Warnant, II, 400, 491.
Warnant (Hugues [de Ladrier] de), curé
de Mameffe, II, 400.
Warnant (Hugues dit Huechon ou Hu-
war [de Ladrier] de), II, 400.
Warnant (Huhont Viront de), chevalier,
II, 488.
Warnant (Jean de), dhevalier, 11, 488.
Warnant (Jean de), chroniqueur, III,
XXXVII, XXXVIII.
Warnant (Jean de) dit de Preit, cheva-
lier, II, 387, 488.
Warnant (Jean chevalier de) dit Courcol,
II, 488.
Warnant (Jean de), écuyer, II, 489.
Warnant (Jean [de Ladrier] de), voué
de Libois, II, 400.
Warnant (Jean Bothars ou Bochars de),
II, 488.
Warnant (Jean Faniket de), chevalier,
seigneur du château de Warnant, II,
399, 489.
Warnant (Jean-François ou Johan Fran-
ke [de Ladrier] de), II, 400, 490; III.
193.
Warnant (Jean-Henri dit Grandjean de),
II, 399.
Warnant (Jean dit Petit Jean de), II, 399.
Warnant (Jean Persant de), échevin de
Liège, II, 353.
Warnant (Jeanne de), chevaleresse, II.
215, 399.
59
466
TABLE ALPHABÉTIQUE
Warnant (Jeanne de Ladrier de), dame
et dite de Fumai, II, 400.
Warnant (seigneur Kakoit de), H, 488.
Warnant (Lambellon de), bourgeois de
Huy, II, 488.
Warnant (Libert Butor de), II, 399.
Warnant (Marie de), 11, 399, 490.
Warnant (Marie [de Ladrier] de), II,
400.
Warnant (Marie de), deux, abbesses de
la Paix-Dieu, 11, 399.
Warnant (Marie de), abbesse du Val No-
tre-Dame, 11, 490.
Warnant (Michel de), 11, 488.
Warnant (N. de) ou de Ladrier de War-
nant, II, 215, 399, 400.
Warnant (Otton I de), chevalier, II, 399.
Warnant (Otton 11 de), citain de Liège,
II, 488.
Warnant (Otton III dit Ottelet ou Otte-
kin de), bailli de Moha, oppidain de
Huy, chevalier, 11, 399, 488, 489.
Warnant (Otton IV dit Ottar de), fils de
Butor, 11, 399.
Warnant (Otton V seigneur du château
de), II, 399, 489.
Warnant (Otton VI dit Ottar de) dit d
Oultremont, demeurant à Marsinne, 49,
50; II, 398. Pourrait être identifié
avec l'un de ceux qui suivent.
Warnant (Otton 1 dit Ottar de Laderrière
de), H, 400.
Warnant (Otton 11 dit Ottar ou Ottelet
de Ladrier de). II, 400, 490.
Warnant (Otton III dit Ottelet [de La-
drier] de), échevin de Fumai, 11, 400.
Warnant (Otton IV dit Ottar de Ladrier
de), fils de Hubert, II, 400.
Warnant (Otton V dit Ottelet de Ladrier
de), fils de Jean-François, II, 400, 490;
III, 193.
Warnant (Rigaud 1 de Lademère de).
bailli de Moha, châtelain et seigneur
de Fumai, échevin de Wanze, 11, 400,
490; 111, 193.
Warnant (Rigaud II [de Ladrier] dei,
seigneur de Fumai, II, 400.
Warnant (Rigaud 111 de Ladrier de) dit
de Fumai, II, 400.
Warnant (Thomas de), templier, II, 488.
Warnant (Walter de), 111, 193.
Warnant (Walter de) dit Harleit, II. 400.
Warnier, II, 124, 127.
Warnier, citain de Liège, fils de Marie
de Dinant, 11, 444.
Warnier, ministerialis, II, 124; III, cxl.
Voy. Nivelle.
Waroux, dépendance d'AUeur (Liège),
456; II, 17, 404. — Seigneurie, diâ-
teau, 6, 10, 45; II, 16, 401 ; 111, cclxiii,
5, 6. - Seigneurs. Voy. Gothem, Gu-
lÂrdin, Leuze, Polain. — Paix de Wa-
roux, 327. — Echevins. Voy. Polain.
Waroux (de), lignage, parti, 15, 26, 49,
95. 104, 118, 141, 144, 151, 233, 247,
345, 375, 376, 385, 397, 407, 408, 443,
446, 450, 451, 452, 455, 469, 472, 474,
475; II, 333, 334, 401-404 (tableaux,
armes). 435, 488; III, xxvii, xliii, xlv,
LI, LIX, lxii, lxxiii, ccv, ccxxxvi, cclx,
cclxiii, cclxvi, cclxix, 192, 194. Voy.
Alleur, Asson, Awans, Blalo, Falot,
Germeal, Gulardin, Lantin, Poin-
DANT, Polain, Proidhomme, Voroux.
Waroux (Abraham 1 de), chevalier, 451,
455; II, 16, 17, 402, 404. 493; III, 193,
194.
Waroux (Abraham 11 de), fils de Breton
le jeune, 452; H, 402; III, 193.
Waroux (Abraham 111 de), chanoine de
Saint-Martin, 456; II, 404.
Waroux (Abraham IV de), mari d'Ide de
Grâce. 11, 228, 404.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
467
Waroux (Abraham V de), mari de Péroné
de Haocourt, 369, 456; II, 232, 404.
Waroux (Abraham VI de), allouen, 456;
II, 404.
Waroux (Abraham VII de), fils de Jean
de Wanender, II, 298.
Waroux (Agnès de), 52, 93; II, 290, 403.
Waroux (Breton le vieux de), chevalier,
seigneur de Waroux, avoué d'Awans,
sire de Jeneffe, 143, 197, 239, 251, 310,
375, 376, 401, 420, 428, 439, 443-445,
451, 454, 457, 475, 476, 482, 486; II,
141, 257, 286, 329, 336, 337, 389, 401,
402, 434, 435, 484; 111, ccx, ccxiv,
ceux, 1, 2, 31, 40.
Waroux (Breton [Libert] le jeune de
Waroux), sire de Waroux, chevalier,
109, 288, 356, 376, 451, 455-457, 467,
469, 479; II, 15, 16, 216, 333, 348, 401,
402, 404, 434, 435, 484, 491-493; III,
ccxiv, 1.
Waroux (Catherine de), II, 216, 402, 435.
Waroux (Counoye de), 451, 456; II, 402.
Waroux (Englebert de), 52; II, 403.
Waroux (Englebert de), bourgmestre de
Liège, II, 333.
Waroux (Euirars ou Euirewin de), cha-
pelain de Saint-Lambert, II, 474.
Waroux (Everneas de), 475; II, 474.
Waroux (Everneas de), chapelain de St-
Lambert, II, 474.
Waroux (Gobert de), changeur, 475; II,
69, 70, 474; III, cccxxii.
Waroux (Gobert de) dit Maille à Maille,
II, 474.
Waroux (Godefroid le Vilain de), deux,
II, 491.
Waroux (Guillaume I seigneur de) dit le
vieux, chevalier, fils de Breton le jeu-
ne, 59, 407, 451 (armes), 452-454; II,
134,376,402; III, cxviii, 1, 14.
Waroux (Guillaume II, seigneur de) dit
Tome III.
le jeune, chevalier, maire d'Ouffet,
fils du précédent, 15, 49, 452; II, 30,
33, 243, 402; III, cxviii, cxcvm,
ccxxxvi, 1, 2, 4-8, 12-14, 28, 193.
Waroux (Guillaume III de), bailli de la
cathédra'le, 111, 193.
Waroux (Guillaume IV de), deuxième
fils de Rasse de Warfusée et de Juette
de Waroux, 12, 16, 39, 49, 51, 263;
II, 398, 403; III, 194.
Waroux (Guillaume V de), mari de Jean-
ne de HoUogne, 51, 53, 264, 334; II,
208, 258, 335, 403, 442.
Waroux (Guillaume VI de), demeurant à
Ramet, 51, 52, 263, 474; II, 350, 403.
Waroux (Guillaume VII de), chevalier,
seigneur de Voroux, fils de Rasse, 51,
52, 98,321; 11,232, 403.
Waroux (Guillaume VIII de), fils du pré-
cédent, 52; II, 403.
Waroux (Guillaume IX de), maire du ban
de Seraing, 52, 474; II, 348, 403.
Waroux (Guillaume X de), chevalier ou
religieux de Saint-Jean de Jérusalem,
52; II, 403.
Waroux (Guillaume de), plusieurs, 265;
II, 90, 287, 381, 464; III, 194. En 1288,
vivait dom Guillaume de Waroux, moi-
ne de Saint-Jacques, et Lambreke son
frère {Abbaye de Saint-Jacques, char-
trier).
Waroux (Henri de), changeur, II, 494;
III, 162.
Waroux (Henri de), échevin de Liège,
II, 494.
Waroux (Humbert le Polain dit Corbeau
de), chanoine de Saint-Denis, curé ûe
Villance, 408; II, 333, 405.
Waroux (Humbert le Polain dit Corbeau
de), junior, II, 333.
Waroux (Ide de), II, 494.
59.
468
TABLE ALPHABÉTIQUE
Waroux (Jacques de), 51, 444, 460; II,
334, 403.
Waroux (Jacques Perceval de), II, 287,
333.
Waroux (Jean de), plusieurs, 52, 261,
447; II, 64, 387, 403, 474, 494.
Waroux (Jean de) dit de Gomsée, 282;
11,219.
Waroux (Jean-Englebert de), II, 333.
Waroux (Jean Gulardin de), maire de
Herstal, II, 333. Voy. Gulardin.
Waroux (Juette héritière de), 49; II, 307,
395, 397, 398; III, 14.
Waroux (Juette de), en 1324, II, 474.
Waroux (Juette de), femme de Thierri de
Parfondry, 265.
Waroux (Lambert de), II, 474.
Waroux (Lambert de), dit Maille à Maille,
475; II, 325, 474.
Waroux (Libert de), II, 494.
Waroux (Louis de), II, 33.
Waroux (Louis de), chevalier de l'ordre
teutonique, 452; II, 402; III, 193.
Waroux (Marie de), religieuse au Val
Notre-Dame, 51; II, 403.
Waroux (Marie de), deux, II, 333, 494.
Waroux (Monar de), 282, 475; II, 180,
219.
Waroux (N. N. de), 51-53, 264, 366, 447,
452, 453, 456, 457, 462, 467, 469, 475,
476, 482; II, 154, 208, 265, 276, 298,
337, 348, 366, 368, 401-404, 422, 434,
493; III, cccxxi, 31.
Waroux (N. N. le Vilain de), béguines
de Saint-Christophe, II, 491.
Waroux (Ottar ou Ottelet de), 51, 52,
290, 359; 11, 160, 403.
Waroux (Oude de), 454; II, 313, 402;
III, XL, 181.
Waroux (Perceval de), 227; II, 144.
Waroux (Rasse I de), sire de Voroux,
échevifl et bourgmestre de Liège, 51,
98, 321, 460, 462, 464; II, 83, 175, 232,
284, 403.
Waroux (Rasse II de), chevalier, sire de
Voroux, II, 151.
Waroux (Rasse de), 52; II, 403.
Waroux (Rasse de), chevalier, 11, 226.
Waroux (Rasse ou Rassekin de) dit de
Peves ou de Paifve [et non de Pede
comme il est écrit dans de Raadt, IV,
p. 202], II, 403. Ce Rassekin était, en
1376, marié à Guillemette de Paifve,
veuve de Godenul de Paifve.
Waroux (Rasse de), moine de Saint-Lau-
rent, 52; II, 403.
Waroux (Rassekin de), curé de Saint-Ni-
colas à Liège, 456; II, 404.
Waroux (Robert de), II, 401.
Waroux (Roger de), frère mineur, 452;
II, 402.
Waroux (Simon de), II, 494.
Waroux (le Vilain de), 451, 456; II, 402,
491.
Waroux (Wéri de Voroux dit de), II, 391.
Waroux (Wéri de) dit Maille à Maille,
diangeur, 475; 11,325,474.
Warsage (Liège). Seigneurs, III, ci.?:xxiv.
Warsage (de), 200; II, 288, 432. Voy.
Flémalle.
Warsage (Marie de), II, 432.
Wartaing (Aufly de), 261; II, 387.
Wartaing (Warnier de), 261.
Wartaing (Warnier de), abbé de Saint-
Gilles, 261.
Warvelle (Frédéric de), lombard à Liè-
ge, II, 367.
Warzée (de). Voy. Payen.
Warzée (Thomas de), 155; II, 409.
Wasnées (Herman de), II, 459.
Waspaden (Gilles, Gosuin et Hanet), II,
280.
Wasseige (Liège), II, 142. — Seigneurie,
II, 416. — Bailli. Voy. Commognes.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
469
Wassenaar (Béatrix de) de Polanen 160-
II, 143.
Wassenaar (Jean de) de Polanen, sire de
la Leck, 160.
Wassenaar (Jean de), sire de Pdanen, la
Leck, Bréda, 167.
Wassenberg (Prusse rhénane), 16. —
Eglise Saint-Georges, III, cxxxi. —
Chanoines. Voy. Hemricourt.
Wassenberg (Gérard de), 16.
Wassenberg (Gérard de), comte de Guel-
dre, Ili, cxxxi, cxxxiii.
Wassenberg (JVlathilde de), 16, 452, 453;
II, 243, 402; III, cxcviii, ccxxxvi, 193,
194.
Wastefale (dame de). Voy. Noiers.
Wastial (Pirar le), bourgmestre de Huy,
II, 432.
Wastine (la), dépendance de Malèves
(Brabant), 38.
Watelet, maïeur de Horion, II, 46.
Waterscheide, dépendance de Genck
<Limbourg), 381. Voy. Nieuwdorp.
Wathier (Henri), sculpteur, III, xx.
Waucomont (Jean de), II, 463.
Waudrechéez (Jean de), échevin fle Bi-
nant, 221. Voy. Wadrechéez.
Waudrechies (Héluy de), II, 306.
Waufflar. Voy. Warfusée.
Waulsort (Namur). Abbaye, III, cv, cxii.
— Abbés. Voy. Anthisnes, Robert.
Wavereaz (les), III, 40. Voy. Wavreal.
Wavereis (Humbert), 410.
Wavre (Brabant). Seigneurs. Voy. Beau-
fort, Lummen, Spontin.
Wavre (Guillaume sire de), de Hermalle
etd'Ehein, 97; II, 78,82,294.
Wavre (Imaine de), 386; II, 248.
Wavre (Jean de), chevalier, seigneur de
Pamel, Perck, Ledeberg, Elewyt, 386.
Wavre (Jean sire de), chevalier, 97, 321 ;
II, 78, 294.
Wavre (Marguerite de), 72, 97; II, 294.
Wavre (Marie de), dame de Hermalle,
98, 321; II, 79, 82, 83, 232, 294; III,
XV, XVI, 171.
Wavre (Renier de), chevalier, châtelain
de Dalhem, II, 209, 435.
Wavre (Siger de), II, 128.
Wavreal (Alexandre) de Huy, 395; II,
349.
Wavreal (Marguerite), II, 375.
Wazelin, ministerialis, II, 124.
Wazon, chanoine puis évêque de Liège,
II, 123, 124, 458; III, cvii, cxxxix, clxv,
CLXVII.
Wede (Gérard délie), III, 159.
Wedergraet ou Contrecœur, près d'Ap-
pelteren (Flandre orientale). Seigneur.
Voy. Trazegnies.
Wedergraet (Jeanne de), II, 148.
Weerde ou Weert. Seigneur. Voy. Pe-
tersheim.
Weerst (Jean de), II, 254.
WÈGE (le). Voy. Lowaige.
Wehr, village de la régence d'Aix-la-
OhapeUe, III, 147.
Weirte. Voy. Wehr.
Weismes. Voy. Waimes.
Welkenhuis (Henri de), seigneur de
Clermont, II, 148.
Welkenhuis (Thierri de), avoué de Lont-
zen, châtelain de Dalhem, II, 425.
Wellen (Limbourg), 45; II, 59.
Wellen (Arnold-Gérard de), 291 ; III, xxi.
Wellen (Martin Lonys de), chanoine éoo-
lâtre de Saint-Jean, III, xviii, xix.
Wellin (Luxembourg). Maire. Voy. La-
vaux.
Wellin (Thibaud de) dit de Lavaux-Sain-
te-Anne, II, 281.
Wellin (X. de), 71; II, 281.
Wenauen ou Venauen, château sous Rôs-
470
TABLE ALPHABÉTIQUE
rath (Prusse rhénane), 138, 489. —
Seigneur. Voy. Mondersdorp.
Wenauen (Marguerite de), 137, 138, 489;
II, 267.
Wenceslas, duc de Brabant et de Luxem-
bourg, 21, 64, 82, 138, 163; III, clxxxii,
cxcv, C3CCIX, cccxxv, cccxxvi. — Em-
pereur, 153.
Wepenaiglhes ou Wepenailhes (vigne
et moulin de), II, 77.
Werchin (Jacques de), III, ccxiv.
Werchin (la dame de), II, 230.
Were (Rutger de), 307.
Werenbert, chanoine de Notre-Dame à
Aix-la-Oiapelle, II, 2.
Werenzo, dhanoine de Notre-Dame à Aix-
la-Chapelle, II, 2.
WÉRi, abbé de Lobbes, III, xcix.
Wéri, chanoine de Notre-Dame à Aix-la-
OhapeUe, II, 2.
WÉRI, chevalier, fils d'Adélaïde, 11, 127.
WÉRI, maire de Liège, III, cxxxvii, clii.
WÉRI, prévôt de Saint-Nicolas en Glain,
prétendant à l'abbatiat de Saint-Lau-
rent, 351.
WÉRI (de Preit ou de Comblain). II, 2,
468.
WÉRis (Luxembourg), III, 148.
Werm lez-Tongres (Limbourg). Seigneu-
rie, 113, 115, 116,229; II, 154. — Sei-
gneurs. Voy. Bernar, Greyve, Ordan-
OE. — Voy. Voremei.
Werm (Godenoul de), dhevalier, II, 134.
Werpesteyne (Jean dit Graffe et Rene-
chon de), 438.
Werve (Philippe van de), III, cclxxvii.
Wesemael (Brabant). Seigneurs, 189,
396; III, 23.
Wesemael (de), III, 34. Voy. Lobosch.
Wesemael (Amoul de), 326, 397; II, 320;
III, ccxxxvii.
Wesemael (Amoul de), sire de Wyer et
de Cosen, chevalier, 397, 398.
Wesemael (Amoul de) dit de Wyer ou
de Vivier, 228; III, 34.
Wesemael (Catherine de) ou van den
Wyer, 228, 229.
Wesemael (Franck bâtard de), chevalier
banneret, 14, 173; III, clxxvii, clxxviii.
Wesemael (Guillaume sire de), maréchal
de Brabant, 397, 398.
Wesemael (Henri de), sire de Wyer et de
Meerhout, chevalier, 228, 398; II, 144.
Wesemael (Henri bâtard de), 398; III, 23.
Wesemael (Jean de), seigneur de Fallais,
maréchal de Brabant, III, ccxlv.
Wesemael (Marie de), dame de Merxem,
Sctiooten, Wilre et Wuestwezel, 69,
160; II. 143.
Wesemael (Mathilde de) dite de Quabe-
ke, 161, 162; III, ccxlii.
Wetenchile, Wetencholes. Voy. Wa-
rencelles.
Wettheym. Voy. Witthem.
Wevelinchoven, au diocèse de Cologne,
169, 170. — Seigneur, 23.
Wevelinchoven (Florent de), évoque de
Munster, d'Utrecht, sous-doyen de Co-
logne, 23.
Wevelinchoven (Juette de), chanoinesse
de Nivelles, 19, 23, 487; II, 191.
Wez, lieu-dit à Grivegnée, II, 469, 472.
Voy. Preit.
Wez (Gérard de), 438.
Wez (Marie de), II, 370.
Wez, sous Frandiimont, dépendance de
Theux (Liège), 212.
WiBALD, abbé de Stavelot, III, cxxvi,
cxxxvi, cxxxvii.
Wicheronpreit (Goblet de), II, 271.
Wicheronpreit (Jean de), II, 425, 469.
WiCMANN, III, CXL.
WiDEUX (Catherine de), 353; II, 374.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
471
WiDOYE (Limbourg), 195.
WiELDRECHT (Hdlande méridionale). Sei-
gneur. Voy. Merwede.
WiERDE (la dame de), 114; II, 413.
WiERDE (Marie de), 282; II, 219.
WiERE (AmoM de), chevalier, seigneur
de Hollede, II, 478.
WiERE (Gérard de), II, 478.
WiGER I, avoué de l'église de Liège, II,
123.
WiGER II, avoué de l'église de Liège, II,
126.
WiGER, homme libre, III, ex.
WiGMANNUs. Voy. Wychmannus.
WiHOGNE (Liège), en flamand Neudorp,
retraduit en Neufville, 460; II, 463. —
Château, 336; II, 168, 322; III, ccxxxi,
34.
WiHOGNE (de), II, 321, 405 (tableau). Voy.
Hamal.
WiHOGNE (Aigletine de) dite la Etouce, II,
405; III, 194.
WiHOGNE (Ave de), II, 405.
WiHOGNE (Barthélemi de), II, 405.
WiHOGNE (Catherine de), II, 405.
WiHOGNE (Eustache de), II, 463.
WiHOGNE (Gérard de), 222, 249; II, 259,
274, 405.
WiHOGNE (Gérard de), chanoine de Saint-
Pierre, II, 405.
WiHOGNE (Gilles de), plusieurs, 222, 249;
II, 274, 405, 494; III, cccxxiii, 158.
WiHOGNE (Gilles de), doyen de Sainte-
Croix, II, 405.
WiHOGNE (Gilles de), échevin de Horion,
II, 48.
WiHOGNE (Godefroid de), chevalier, 323,
420; II, 321, 343, 463.
WiHOGNE (Godenoul de), II, 463.
WiHOGNE {Guillaume de), plusieurs, 222,
249; II, 259, 274, 405, 451, 463, 494;
III, CCXXXVII,
WiHOGNE (Hanekin de), II, 405.
WiHOGNE (Heluy de), religieuse au Val-
Benoît, II, 463.
WiHOGNE (Henri de), II, 463; III, 194.
WiHOGNE (Henri de), chanoine de Saint-
Denis, 420; II, 321.
WiHOGNE (Henri de), chanoine de Saint-
Lambert, II, 463.
WiHOGNE (Henri Godenoul de), II, 45,
463.
WiHOGNE (Ide de), II, 405.
WiHOGNE (Isabelle de), II, 463.
WiHOGNE (Jean de), 222, 249; II, 259,
274, 405.
WiHOGNE (Jean de), frère mineur, 420;
II, 321; III, 196.
WiHOGNE (Jean de), chanoine de Saint-
Lambert, prévôt de Saint-Pierre, II,
405.
WiHOGNE (Jean de), chanoine de Saint-
Pierre, II, 405.
WiHOGNE (Jean de), chanoine et doyen de
Saint-Pierre, II, 405.
WiHOGNE (Jean de), prêtre, II, 405.
WiHOGNE (Jean dit Manfroid de), II, 405.
WiHOGNE (Jean Perceval dit Perceval de),
120, 336, 424; II, 321, 322, 385.
WiHOGNE (Julienne de) dite de Neufville
(Neudorp), religieuse d'Herckenrode,
II, 405.
WiHOGNE (Kathon de), II, 405.
WiHOGNE (Libert de), pilusieurs, 222, 249,
424; II, 236, 259, 322, 405, 494.
WiHOGNE (Marguerite de), 336; II, 322.
WiHOGNE (Marie de), II, 322.
WiHOGNE (Maron de), II, 405.
WiHOGNE (Massote de), II, 405.
WiHOGNE (Michel de), II, 405.
WiHOGNE (N. N. de), 120, 336; II, 241,
322.
WiHOGNE (Perceval de). Voy. Wihogne
(Jean Perceval de).
472
TABLE ALPHABÉTIQUE
WiHOGNE (Stassin de), II, 405; 111, 194.
WiHOGNE (Thomas de) [dit du Bois] , che-
valier, 11, 405; 111, 194.
WiHOGNE (Willekin le bâtard de), II, 322.
Wilde (Arnold), échevin d'Aix-la-Cha-
pelle, 67.
Wilde (Marie) de Streversdorp, 67, 459;
11, 175.
Wilde (Renard), échevin d'Aix-la-Cha-
pelle, 66, 67; 11,202,235.
Wilde (Renard) de Streversdorp, 67.
Wildenberg (Catherine dame de), 80;
II, 362.
Wildenberg (Philippe sire de), 80.
Wilderen (Limbourg). Bataille, H, 452;
III, XXVI.
WiLGENRU, rivière, 34. Voy. Awilhonrieu.
WiLHEAME (Henri) de Laminne, 111,
CCXLIX.
WiLHEAME (Jean) de Laminne, III.ccxlix.
Wilhemar, II, 62.
WiLHERSTER, lieu-dit près de Chênée, 11,
28.
Wilkar d'Awans, II, 406 (tableau, armes).
Wilkar d'Awans (Agnès), plusieurs, 274,
349, 354, 429; II, 206, 258, 295, 406.
Wilkar d'Awans (Amoul), 354, 427; II,
189, 406.
Wilkar d'Awans (Guillaume I) dit le
vieux, 410, 429; 11, 406; 111, 43, 194.
Wilkar d'Awans (Guillaume II), 348,
354, 409, 427; II, 388, 406.
Wilkar d'Awans (Guillaume 111), bailli
de Saint-Lambert, échevin de Liège,
354, 433; II, 256, 406.
Wilkar d'Awans (Jacques), II, 406.
Wilkar d'Awans (Mabille), II, 406.
Wilkar d'Awans (Marie), plusieurs, 354;
II, 406.
Wilkar d'Awans (N.), 409.
Willaren. Voy. Awilhonrieu.
WiLLEMBRENGES (Jean de), chanoine de
Saint-Lambert, 448; II, 257, 493.
WiLLEMs (Pierre), secrétaire de l'abbaye
d'Averbode, III, ccxcvi.
WiLLERZiES (Namur), III, xxxvui. — Sei-
gneurs. Voy. Enghien, Hemricourt.
WiLLERziES (Godefroid de), chanoine de
Saint-Lambert, Ml, xxxviii.
Willine, dépendance de Berloz (Liège),
11,5.
WiLLONRY. Voy. Awilhonrieu.
Wilre (Seigneur de). Voy. Wesemael.
Wilre (sire Alexandre de). II, 4.
Wilre (Amoul de), sire de Loonbeek et
de Champles, 308.
WiNAND, bourgeois, 11. 131.
WiNANDTSRODE. Seigneur. Voy. Maxhe-
reit. — Voy. Rode.
WiNDE (Walter de), 47; II, 137.
Wineghem (de), III, cclxviii.
WiNRic, dianoine de Notre-Dame à Aix-
la-Chapelle, II, 2.
Wintershoven (Limbourg), 36, 39. —
Seigneurs. Voy. Guygoven, Surlet.
Winti (Rasse de), chevalier, III, cix.
WisLEZ, dépendance de Theux (Liège),
212, 413.
WiTTEM, écrit aussi Wifhem (Limbourg
hollandais), 482. — Seigneurie, 483. —
Seigneurs, 417, 482; II, 337; III, 40.
l'oy. CossELAER, Fraipont, Meers,
ScHAEFDRiES, WiTTEM. Des membres
de cette famille prennent les noms de
Julèmont et de Chameux.
WiTTEM (de), 483; 111, cxix.
WiTTEM (Amoul I sire de), chevalier,
350, 482, 483; II, 178, 268.
WiTTEM (Amoul II, sire de), chevalier,
482, 483; II, 178.
WiTTEM (Barbe de), II, 318.
WiTTEM (Catherine de), 11, 138, 318.
WiTTEM (Frédéric de). II, 412.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
473
WiTTEM (Gérard 1 de), chevalier, 482;
II, 178.
WiTTEM (Gérard II [et III?], sires de),
II, 178, 301.
WiTTEM (Gilles de), 482; II, 178.
WiTTEM (Herman de) dit de Charneux,
482, 483; II, 178. Voy. Charneux.
WiTTEM (Jacques de). II, 224.
WiTTEM (Jean de), seigneur de Bauter-
sem, II, 318.
WiTTEM (Marguerite de), 350, 482, 484,
485; II, 178, 457.
WiTTEM (N. de), 483; II, 178.
WoDÉMONT, dépendance de Neufohâteau
lez-Visé (Liège). Seigneurie, 22, 211;
II, 216; III, 155. — Seigneurs. Voy.
Atrive, Brialmont, Fraipont.
WoDÉMONT (de), II, 472.
WoDÉMONT (Catherine de), II, 471.
WODÉMONT? (Elisabeth de), II, 341.
WODÉMONT (Ewruin de), II, 129.
WODÉMONT (Geele de), II, 471.
WODÉMONT (Gilon de), II, 251.
WODÉMONT (Guillaume de), chevalier, II,
472.
WODÉMONT (N. de), II, 140.
WODÉMONT (Tilman de), II, 251.
WODÉMONT (Willekin ou Winekin de),
[ohevalierj, 11,251,472.
WoDON, dépendance de Cortil-Wodon
(Namur), 186.
WOERINGEN. Voy. WORRINGEN.
WOLBERT, II, 124.
WoLBODON, évêque de Liège, III, cxlv.
WoLFRAiDT (Limbourg hollanidais). Sei-
gneurs. Voy. Haren.
WOLFRATH (de). Voy. Ghoor.
WoMMELGHEM (AnvBTs). Scigncurs. Voy.
IMMERSEEL.
WoNCK (Limbourg), 66, 296, 441 ; II, 234,
249. — Garnison, III, 34. — Eglise,
440. _ Voy. BÉCHUT, Harche, Pas.
WoNCK (de), 441. Voy. Grevece, Pas.
WoNCK (Amel de), II, 230, 341.
WoNCK (Amel le Polain de), 367; II, 230.
WoNCK (Amel de Haccourt dit de), che-
valier, 367, 368; II, 230.
WoNCK (bâtards de), 441.
WoNCK (Gérard de), II, 230.
WONCK (Guillaume de Hcrck ou de), che-
valier, châtelain de Looz, II, 249.
WoNCK (Henri le Polain de), 367; II, 230.
WoNCK (Jacques de), chanoine de Saint-
Jean, III, cm.
WoNCK (Jean de), recteur de Saint-Nico-
las, à Goyer, III, cm.
WoNCK (N. N. de), 441.
WoNCK (Philippe dievalier de), H, 249;
III, 184.
WoNCK (Philippe de Herck ou de), dit
aussi le Polain, II, 249.
WoNCK (Renchon le Polain de), II, 230.
WoNCK (Walter le Vilain de), chevalier,
441; II, 328; III, LXi, 184.
WoNCK (X. de), 402.
WoRMs, ville d'Allemagne. Evêque, 111,
cxxxvii. — Expectative de prébende,
236. — Chanoines. Voy. Suderman.
WoRRiNGEN (Prusse rhénane). Bataille,
14, 34, 61, 156, 307, 482, 490; II, 268,
308, 393; III, CLXXV, ceux.
WoTEALCORTY, licu-dit, III, 133.
WoTOUL. Voy. Jupil'le.
WOTRENGES. Voy. OtRANGE.
WouDE (Jean van), maître d'hôtel du duc
de Bourgogne, 28; II, 239.
WOUTREMAN. Voy. JUPILLE.
WoY (Maroie de), II, 461.
WuESTWEZEL (Anvers). Seigneur. Voy.
Wesemael.
WusTHERCK (Thierri Pétri de), notaire,
II, 60.
Wychmannus, II, 123. 124.
474
TABLE ALPHABÉTIQUE
WvER (de Wesemael de), 228. Voy. We-
SEMAEL.
Wyer (fief de) sous Heerlen (Llmbourg
hollandais), dit aussi de Vivario ou de
Vivier, 181; II, 390.
Wyer (de) ou de Vivario, H, 390 (tableau,
armes).
Wyer (Catherine van den) ou de Vivario,
69; II, 223, 390.
Wyer (Elisabeth van den), dame de
Leuth, 181; II, 390.
Wyer (Gilles de) ou de Vivario, cheva-
lier, 181; II, 390.
Wyer (Jeanne van den), dame de Ryok-
holt, 181; II, 390.
Wyer (N. van den) ou de Vivario, II, 390.
Wyer (Paul I van den), chevalier, II, 390.
Wyer (Paul II van den). sire de Leuth,
181; II, 164, 390.
Wyerde. Voy. Wierde.
Wynantsrade. Voy. Rode, Schônau, Wi-
nantsrode.
Wynes (de) en Brabant. 397; III, 34.Voy.
Overwinden.
Wyngaerden (seigneur de). Voy. Brede-
rode.
Wyngaerden (Agnès van den). II, 166.
Wyngaerden (Marguerite Bol van den),
II, 151.
Xanten (Prusse rhénane). Chapitre, 64.
Xhendremael (Liège), 220, 318, 319, 362,
460; II, 49. Voy. Hautepenne.
Xhendremael (de), 373. Voy. Auzembhes,
Othée.
Xhendremael (Amel de), 356, 435; II,
391.
Xhendremael (Amoul de). Voy. Othée.
Xhendremael (Buevon de), 305; II, 376,
431; III, XLui.
Xhendremael (Démence de), III, 192.
Xhendremael (Gérand de), 485; II, 178.
Xhendremael (Guillaume de), 422; II,
275, 322, 449.
Xhendremael (Guillaume de), chevalier,
seigneur d'Avenne et de Merlemont,
châtelain de Montenaeken, juge des li-
gnages, prévôt de Bouillon, 23, 24, 101 ;
II, 322, 347.
Xhendremael (Isabelle de), 356; II, 391.
Xhendremael (Jean de), 356, 435; II,
391; m, Lxx, 75. Voy. Othée.
Xhendremael (Libert de), chanoine de
Saint- Barthdemi, 422; H, 168, 322.
Xhendremael (Marie de), 356; II, 391.
Xhendremael (N. N. de), 356; II, 391.
Xhendremael (Renier de), II, 376.
Xhendremael (Walter de), II, 372.
Xhendremael (X. de), II, 391.
Xheneumont (de), II, 431 (armes). Voy.
POLAIN.
Xheneumont (Gela de), II, 431, 432.
Xheneumont (Gode froid de), II, 333.
Xheneumont (Guillaume de), II, 475.
Xheneumont (Marie de), II, 333.
Xheneumont (Mette de), II, 475.
Xherveal (Baudouin), chevalier, 434.
Xherveal (Jean) de Bemau, 209; II, 167,
425, 456.
Xherveal (N.), 434; II, 256.
Xherveal (Ulric) de Bemau, avoué de
Mortier, II, 425.
Xherveal de Bemau, chevalier. II, 425.
Xhodeweauz (Jean), II, 85.
Xhoket (Libert) de Freloux. 245; II, 414.
Xhoris (Liège), II, 421.
Xhoris (Maroie de), 469; II, 154.
DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES.
475
Xhos (les de) en Comdroz, 86; III, un. Xhos (Gilles de), II, 64, 314; III, lui,
Voy. OcHAiN. 182.
Xhos (Gérard de), chanoine de Plône et Xhos (Jean et Walter de), III, 182.
curé d'Antheit, III, 182. Xhovémont, lieu-dit lez-Liége, 111, 134.
Yernawe, dépendance de Saint-Georges
(Liège), III, CLxxxv. — Sous-avoué, III,
ccxvii. — Bchevins, III, lxxxix.
Yerne, rivière, 191; III, xn, 42.
Yernée-Fraineux (Liège). Dîme, 98. —
Seigneurs. Voy. Yernée.
Yernée (Agnès d'), H, 306.
Yernée (Ailis d'), 320; II, 232; III, 171.
Yernée (André d'), écuyer, seigneur
d'Yernée, 40, 320; II, 229, 232.
Yernée (Helwy d'), religieuse à Houthem,
320; II, 232.
Yernée (Jean I d'), 40, 320; II, 232; III,
171.
y.ERNÉE (Jean II d'), 320; II, 232.
Yernée (Jeanne d'), 320; II, 232.
Yernée (Marguerite d'), 320; II, 232.
Yernée (Rasse d'), 320; II, 232, 306.
Yerteit (les), II, 452.
Yerteit (Guillaume), II, 452.
Yerteit (Jean), orfèvre. II, 452.
Yerteit (Simon) dit le Torrier, II, 452.
Ymmerseel (d'). Voy. Immerseel.
Yscha (Everard, Lambert et Olivier, che-
valiers de), III, cxciv.
YSEMBRUC (d'), III, CDLII.
YsEMBRUc (E. de), ardhidiacre de Liège,
II, 18.
Yssche (Arnold d') ou de Heisque, châ-
telain de Dalhem, II, 435, 436.
Yssche (Gérard de) ou de Bergh, châte-
lain de Dalhem, II, 435. Voy. Iske.
Yve (dame), II, 472.
YvE (Jacques ou Jamoton de) et non de
Eycke, III, 163.
Yve (Louis d'), 245; II, 496.
Yve (Marie d'), 394; II, 349; III, 163.
Zak (Jean) de Maestricht, èchevin de Len-
culen, 463; II, 82,220.
Zamale (Arnoul de) ou de Samale, II,
451.
Zamale (Gérard, Ide, Ide-Michel, Jean,
Wéri de), II, 451.
Zeelhem (Limbourg). Seigneur. Voy.
Diest. — Chartreux, 69.
ZÉLANDE (comte de), 11, 489. Vicomte.
Voy. Fauquemont. — Châtelain. Voy.
VOORNE.
Zelke (Catherine de), II, 489.
Tome III.
Zetrud (Brabant). Seigneur. Voy. Schô-
NAU.
ZoLDER (Limbourg), 333.
Zonhoven (Limbourg). Seigneur. Voy.
Bastogne.
ZoNUWE (Jean de), bourgmestre de Has-
selt, fils d'Eustache, 93.
ZuENTiBOLD, roi de Lotharingie, III,
ccxviii.
ZuTEMiNE, II, 407 (tableau, armes).
ZuTEMiNE (Adilhe), II, 407.
ZuTEMiNE (Henri I de Treit ou de Maes-
60
476
TABLE ALPHABÉTIQUE
tricht dit), échevin de Liège, 466; II,
40, 407.
ZuTEMiNE (Henri II), 252, 286, 292; II,
342, 407.
ZuTEMiNE (Jean I), 292, 466; II, 324,
407; III, 182.
ZUTEMINE (Jean II), 210, 252, 292; II,
167, 407.
ZUTEMINE (Marie), 292; 11, 407.
ZUTEMINE (N.), 11, 407.
ZUTEMINE (Rausin), 292; II, 407.
ZUTPHEN (Gueidre). Eglise, 284.
ZwANE, non flamand d'enseigne, 332.
ZwANE (Arnold van den), échevin, bourg-
mestre, receveur du duc, à Maestricht,
323. 332, 338; II, 195.
ZwANE (Herman van den) de Maestricht,
332, 338; II, 188.
Zybe (dame) de Maestricht, 307. Voy.
LiCHTENBORG.
DERNIÈRES CORRECTIONS
Page X, ligne 23, au lieu de : l'on en possédai, lixez : l'on n'en possédât.
» XVI, ileruière ligne, ajoutez : dépendant, Hemricoiirt avait un cicrc-secrétaire
particulier, pour l'aider dans certains de ses travaux (Pauvres en lie, cens
et rentes, année 1401, n» 75).
» xxiii, ajoutez ; Lorsque Hemricourt voulait, dans les assemblées publiques ou
autres, s'en référer aux anciennes coutumes, on le plaisantait et on
le traitait en vieux rétrograde : « S'il y at aulcun qui diet aicun bien,
ilh est teiilement ravalleis de parolies qu'il n'est oyus ne creyus, anchois
en acquiert grans raalgreis » [Patron de la Temporalité, § 43, t. III, p. 76).
» XXXV, ligne 11, au lieu de : et de Lamormenil, lisez : et de Moresnet. Dans le
registre 4 de la Cour féodale de Brabaut, on trouve folio 500, pour
Moresnet, la forme : Mormensi bi Monshem.
» Lxxvni et xcni, une erreur typographique a transformé Otbert en Albert.
» Lxxxi. En 1400 encore, Donmartin était considéré comme paroisse; le desser-
vant de l'église était alors Gérard de Pierreuse {Hôpital Saint- Christophe,
reg. II, fol. 93).
» cxLvii. Le texte critique d'Anselme publié par Koepke (M. G. H. SS., t. VII,
p. 210) porte, au sujet de la construction du pont des Arches, ce qui
suit : ponlem super Mosam magna sumptu extruxit. C'est le texte inter-
polé publié par Chapeaville;;qui relate : pontem magnum super Mosam
suis sumptibus extruxit. On ne peut donc faire état du texte donné par
Chapeaville pour supposer l'existence d'un pont antérieur. Voy. d'autres
passages relatifs au magnus pons ou au pons maximus, dans Roi'Ssead,
La Meuse, Annales de la Société archéologique de Namur, l. 59, p. 85,
note 5.
« ccLiv. Dans le testament de Lulgarde de Gothem, du 13 février 1284, on
trouve pour désigner les neveux et les nièces les expressions : frerefilh,
frerefilhe, sororlilh, sororlilhe [Hôpital Tirbourse, grand stock, fol. 420).
» 365. Momaidv est Montmédy plutôt que Malmedy.
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
TOME PREMIBR.
Paies.
Le Miroir des Nobles de Hesbaye I
Additions et corrections 437
TOME II.
Codex diplomaticus I
Tableaux généalogiques des principales familles traitées dans le Miroir des
Nobles de Hesbaye 135
Notes complémentaires 41JS
TOME III.
Introduction, par Edouard Poncelet i
I. — Hemricourt, sa vie, sa position sociale, sa menlalité xa
II. — Les amvres de Jacques de Hemricourt xxx
i' Le Miroir des Nobles de Hesbaye xxi
2» Le Traité des guerres d'Awans et de Waroux i,«
5» Le Patron de la Temporalité de Liège lxxii
III. — La légende de Basse de Dammartin lxxtu
lY. — Coup d'œil sur tes classes sociales au pays de Liège. Partidpalion au
gouvernement et aux affaires xat
1° Ecclésiastiques c
2* Nobiles en
3" Ministeriales cxxv
480 TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
PifM
4» Milites clu
3» Écuyers ccxii
«• Bourgeois ccxv
T Villaiiis ccxvii
«• Serfs •....• cciTii
V. — Les fortunes au XIV' siècle ccxu
VL — État civil des personnes ccxxv
i" Noms et prénoms ccxxv
2* Naissances. — Procédés mnémoniques ccxxxii
3° Mariages. — Unions précoces et mariages tardifs. — Rema-
riages. — Divorces ccxxxv
40 Complexion. — Mortalité ccxlvi
5° Bâtardise ccxlvi,
6"" Terminologie des parentés ccun
VIL — Armoiries. — Cris d'armes. — Collège héraldique cclvh
Manuscrits ET éditions dfs oeuvrfs db Jacques de H(hricourt,
PAR Alphonse Bayot.
Première section. — U Miroir des Nobles de Hesbaye et le Traité des guerres
d'Awans et de Waroux.
Chapitre L — Description des manuscrits cclxxiii
» 11. — Les précédentes éditions ccxca
» IIL Classement des manuscrits ,du Miroir des Nobles de
Hesbaye cccvi
» IV. — Classement des manuscrits du Traité des guerres d'Avcans
et de Waroux cccxlvi
» V. — Plan et caractères de notre édition du Miroir et du Traité. ccclix
» VL — Notre texte du Miroir el du Traité. — Additions, correc-
tions, notes critiques cccxc
TABLE GENERALE DES MATIERES. 481
Deuxième section. — Le Patron de la Temporalité.
Chapitre l. — Description des manuscrits cdiv
» II. — Les précédentes éditions cdxxii
» IlL — Classement des manuscrits CDXxnr
» IV. — Plan de notre édition du Patron cdlyiii
Le traité des guerres d'Awans et de Wahoux 1
Le Patron de la Temporalité 51
Additions et corrections relatives au commentaire historique et aux
tableaux généalogiques • iSS
Table alphabétique des noms de lieux et de personnes 199
Dernières corrections *77
Table générale des matières *79
PLEASE DO NOT REMC
CARDS OR SLIPS FROM THIS
UNIVERSITY OF TORONTO
DH Hemricourt, Jacques
I^^ Œuvres de Jacqu
H46 Hemricourt
t.3