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Full text of "OEuvres de Jacques de Hemricourt, publiées par C. de Borman avec la collaboration de A. Bayot"

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-397 


ACADÉNIE  ROYALE 

DES  SCIENCES,   DES  LETTRES  ET  DES  BEAUX-ARTS  DE  BELGIQUE 


COMMISSION  ROYALE  D'HISTOIRE 


Dom  UusMKu  Berlière,  Président. 
MM.  Henri  Pirbnne,  Secrétaire. 

Edouard  Poncelet,     Membre. 

Joseph  Cuveuer,  id. 

V"  Charles  Terlinden,     id. 

ALFRED    De    RlDDEK,  id. 

Guillaume  Des  Marez,   Membre  suppléant. 
Herman  Vander  Li.nden,  id. 

Léon  Van  der  Essen,  .  id. 


ŒUVRES 


DM 


JACQUES  DE  HEMRICOURT 


TOME    TROISIÈME 

LE  TRAITÉ  DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX 
LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ  —  INTRODUCTION  —  TABLES 


ŒUVEES 


DE 


JACQUES  DE  HEMRICOURT 


PUBLIÉES  PAR 


le  baron  C.  de  BORMAN,  Alphonse  BAYOT  et  Edouard  PONCELET 


TOME    TROISIÈME 

Le  Traité  des  Guerres  d'Awans  et  de  Waroux 

Le  Patron  de  la  Temporalité 

Manuscrits  et  Éditions  des  Œuvres  de  J.  de  Hemricourt 

par  A.  BAYOT 


Introduction  historique.  Notes  complémentaires  et  Tables  générales 

par  ÉD.  PONCELET 


BRUXELLES 

Maurice    LAMERTIN,    Libraire-Éditeur 

S8-6)!î,    rue    Oouclcnberg. 

1931 


AiARCEL    HAYEZ,    IlIPRIMByR    DK    l'ACADBMIB    R.iT»LK    de     BgiaïQtlR 

Rue  de  Loavain,  11-2,  Bruselles. 


INTRODUCTION 


Deux  modestes  bourgeois  de  Liège,  deux  notaires,  instrumentaient  il 
y  a  cinq  siècles  et  demi.  Leur  plume  docile  et  infatigable,  tout  en  leur 
procurant  le  vivre  et  Taisance,  charma  leurs  loisirs,  embellit  leur  exis- 
tence et  finit  par  leur  assurer  un  renom  impérissable.  Contemporains 
autant  qu'on  peut  Pétre,  puisque  Jacques  de  Hemricourt,  né  cinq  ans 
avant  Jean  d'Outrenieuse,  lui  survécut  encore  trois  ans,  ces  deux  hommes 
qu'une  communauté  de  profession  et  de  goûts  semblait  devoir  unir, 
s'ignorent  au  contraire  dans  leur  écrits  *  au  point  que  jamais  le  nom  de 
Tun  n'est  tombé  de  la  plume  de  l'autre.  Mais  aussi,  quelle  différence  de 
caractère  :  autant  Hemricourt  est  sérieux,  honnête,  sincère  et  véridique, 
autant  Jean  d'Outremeuse,  poète  à  ses  heures,  se  montre  léger,  super- 
ficiel, crédule  et  vantard.  Son  imagination,  toujours  en  travail,  lui  tient 
souvent  lieu  de  sources. 

Nous  avons,  d'ailleurs,  la  certitude  que  jamais  ils  ne  se  sont  commu- 
niqué leurs  travaux. 

La  Commission  royale  d'Histoire  a  consacré  à  publier  Jean  d'Outre- 
meuse sept  volumes  de  sa  collection  in-quarto.  En  mettant  ainsi  cette 
œuvre  prolixe  à  la  disposition  des  historiens  a-t-elle  contribué  à  étendre 


i  Ils  avaient  inévitablement  l'occasion  de  se  rencontrer  à  raison  des  fonctions  de  clercs  et 
de  notaires  qu'ils  exerçaient  parallèlement.  Il  existe  un  acte  du  29  avril  1377,  signé  par 
Jacques  de  Hemricourt,  et  oîi  comparait  maître  Jean  d'Outremeuse,  notaire  en  la  Cour  de 
Liège.  (Échevins  de  Liège,  parchemins.  Publié  par  G.  Himmen,  Chronique  de  la  Société 
verviétoise  d'archéologie  et  d'histoire,  1905-1909,  p.  71.) 

Tome  III.  a 


,1  irSÏRODUCTION. 

grandement  la  gloire  du  chroniqueur  liégeois?  Il  est  permis  d'en  douter. 
Loué,  peut-être  sans  mesure,  dans  une  magistrale  introduction  de 
200  pages,  par  M.  Stanislas  Bormans,  Jean  d'Outremeuse  s'est  vu, 
en  4910,  l'objet  d'une  critique  impitoyable  par  M.  Kurth,  qui  le  ravale 
au  rang  d'un  vulgaire  bouffon.  Entre  ces  deux  opinions  extrêmes,  il  y  a 
sans  doute  place  pour  une  appréciation  plus  modérée;  la  chronique  de 
Jean  d'Outremeuse  est  un  monument  linguistique  de  valeur;  elle  consti- 
tue un  exemple  de  la  façon  dont  un  annaliste  vulgarisateur  concevait 
l'histoire  au  XIV"  siècle.  Quel  que  fût  son  esprit  d'invention,  il  lui  échap- 
pait, malgré  lui,  des  réflexions  originales  et  véridiques  caractérisant  l'état 
social,  la  vie  du  monde  liégeois  à  son  époque.  N'eùt-il  que  le  seul  mérite 
de  nous  avoir  conservé  le  texte  de  quatre-vingt  dix  documents,  dont  plu- 
sieurs sans  lui  n'existeraient  plus  *,  qu'il  conviendrait  encore  de  ménager 
à  ce  travailleur  une  dose  d'estime  et  de  reconnaissance. 

Il  faut  surtout  savoir  gré  au  conteur  populaire  de  nous  avoir  transmis, 
en  l'intercalant  dans  sa  chronique,  une  version  relativement  exacte  de  la 
source  primordiale  du  Miroir  des  Nobles,  dont,  sans  lui,  on  aurait  ignoré 
l'existence.  Indépendamment  de  ce  document,  nous  n'avons  pu  trouver, 
dans  la  chronique  de  Jean  d'Outremeuse,  qui  pourtant  connaissait  beau- 
coup de  familles  liégeoises,  aucun  renseignement  utile  pour  les  filiations, 
si  ce  n'est  le  nom  du  père  et  celui  des  oncles  de  Colin  Maillard;  mais, 
comme  s'il  se  reprochait  cet  accès  de  véracité,  il  entoure  l'origine  de  cette 
même  famille  de  fables  burlesques.  De  plus,  sous  le  prétexte  que  les 
enfants  d'un  prétendu  Eustache  de  Herstal  auraient  été  cousins  germains 


i  II  ne  faut,  toutefois,  pas  exagérer  son  mérite  en  ce  qui  concerne  la  reproduction 
d'anciennes  chartes;  plusieurs  d'entre  elles  sont  apocryphes,  d'autres  sont  interpolées  ou 
tronquées,  quelques-unes  portent  une  fausse  date.  Il  est  à  remarquer,  d'ailleurs,  qu'en 
général,  ce  chroniqueur  ne  tient  pas  compte  des  données  fournies  par  les  chartes  qu'il 
transcrit;  ces  chartes  furent,  pour  la  plupart,  enregistrées,  d'après  les  textes  de  Jean 
d'Outremeuse,  dans  le  Pawilhar  de  Dînant  détruit  dans  l'incendie  allumé  par  les  Allemands, 
en  1914. 


INTRODUCTION.  m 

des  enfants  Maillard,  il  attribue  aux  quatre  premiers  dVntre  eux  les 
mêmes  prénoms  que  portaient  les  Maillard  et,  pour  compléter  le  parallèle, 
gratifie  Tainé,  un  soi-disant  Bastin  de  Herstal,  du  titre  de  docteur  es  lois, 
afin  qu'il  pût  rivaliser  avec  son  cousin^  maître  Bastin  Maillard,  avocat  ^ 

Le  crédit  à  a(^corder  à  Jean  d'Outremeuse  comme  historien  est  à  peu 
nul;  entre  la  vérité  et  l'erreur,  il  hésitera  rarement  à  donner  la  préfé- 
rence à  la  seconde;  à  peine  peut-on  ajouter  foi  à  ce  qu'il  raconte  de  son 
propre  père  et  de  sa  propre  mère  ^.  Trompés  par  les  apparences,  certains 
érudits  émettent  l'avis  que  les  dires  de  Jean  d'Outremeuse  sont  corroborés 
parfois  par  une  tradition  constante  et  par  des  manifestations  séculaires. 
En  réalité,  c'est  le  récit  même  du  chroniqueur  qui  a  donné  Penvol  à 
certaines  croyances  populaires;  Tune  des  plus  caractéristiques  a  pour 
objet  le  rôle  prépondérant  joué  à  la  bataille  de  Steppes  (13  octobre  4213) 
par  les  bouchers  liégeois.  Cette  histoire,  lue  dans  Jean  d'Outremeuse, 
devint  un  article  de  foi,  et,  jusqu'aux  derniers  jours  de  l'ancien  régime, 
la  corporation  des  mangons  jouit,  à  ce  titre,  de  prérogatives  spéciales. 
Cotte  légèreté,  cet  esprit  d'invention  fabuleuse  sont  d'autant  plus  bizarres 
qu'ils  se  rencontrent  chez  un  notaire,  audiencier  de  la  Cour  de  Liège  ^, 
dont  la  profession  présume  un  esprit  pratique  et  positif,  et  que,  dans 
l'exercice  de  ses  fonctions,  il  paraissait  jouir  d'un  certain  crédit  *. 

En  réimprimant  les  œuvres  de  Jacques  de  Hemricourt,  les  éditeurs  ne 


■*  Tome  V,  page  20. 

*  Tome  IV,  page  434. 

"  Archives  de  l'église  Saint- Michel,  à  la  cure  de  Sainte-Croix,  relevé  des  biens  daté 
de  1454. 

*  Le  6  mars  1354,  Jean  Forgon,  lefèvre  de  ITsleai,  voulant  corroborer  un  acte  donné  par 
lui,  ne  trouva,  pour  le  sceller,  personne  de  mieux  qualifié  que  Johan  d'IJtremuse.  (Cours  de 
tenants,  original,  sceaux  disparus.)  Voyez  aussi  le  texte  d'une  convention  conclue,  le 
5  juin  1549,  entre  le  chapitre  de  Saint-Lambert,  d'une  part,  et  Maron  de  Brahier,  d'autre 
part;  cette  dame  est  représentée  par  son  fondé  de  pouvoir  Johan  de  Oiitremouse.  {Cathédrale 
Saint-Lamiert,  Cour  des  tenants,  II,  fol.  1  y.) 


IV 


IINTRODUCTIOJN. 


se  flatlent  pas  d'avoir  dit  le  dernier  mot  sur  toutes  les  questions  que  sou- 
lève un  travail  de  cette  sorte,  mais,  du  moins,  ont-ils  la  confiance  que 
Tauteur  du  Miroir  des  Nobles  de  Hesbaye,  du  Traité  des  guerres 
d'Awans  et  de  Waroux  et  du  Patron  de  la  Temporalité  ne  sortira  de 
l'épreuve  ni  amoindri  ni  déprécié. 

Si,  comme  on  le  verra,  Hemricourt  n'a  pu  toujours  obtenir  des  rensei- 
gnements exacts  en  ce  qui  concerne  le  XI*  siècle,  le  XII*  et  les  premières 
années  du  XIII°,  les  milliers  de  documents  qui  ont  permis  d'identifier  près 
de  trois  mille  personnages  cités  dans  son  œuvre  n'y  ont  fait  apercevoir, 
pour  la  période  s'étendant  de  1250  à  44-00,  que  de  bien  rares  erreurs, 
distractions  ou  méprises  qui  échappent  à  l'homme  le  plus  averti,  mais  qui 
ne  mettent  en  doute  ni  la  bonne  foi  du  chroniqueur,  ni  la  somme  énorme 
de  son  travail. 

Sauf,  peut-être,  en  ce  qui  concerne  le  Patron  de  la  Temporalité, 
Jacques  de  Hemricourt  écrivit  pour  son  plaisir  et  pour  le  déduit  de  la 
postérité.  Ses  écrits,  très  peu  répandus  de  son  vivant,  ne  lui  procurèrent 
pas  la  satisfaction  légitime  qu'éprouve  tout  auteur  à  voir  ses  œuvres  lues 
et  appréciées.  11  travailla  au  Miroir  des  Nobles  pendant  quarante-cinq  ans, 
avant  de  le  montrer  à  qui  que  ce  fût.  Un  an,  deux  ans  se  passaient  parfois 
sans  qu'il  y  touchât,  absorbé  qu'il  était  par  ses  charges  et  ses  devoirs 
professionnels.  Dans  l'enlre-temps,  il  mettait  au  point  le  Traité  des  guerres 
d'Awans  et  de  Waroux,  et  recueillait  au  Palais,  en  son  étude,  et  au  pré- 
toire, notes  et  informations  pour  la  rédaction  du  Patron. 

Aussi  faut-il  admirer  le  désintéressement  de  cet  auteur,  qui,  non  seule- 
ment ne  retire  d'un  travail  persistant  et  opiniâtre  aucun  profit  matériel 
(c'est  encore  le  sort  commun  aujourd'hui  de  ceux  qui  se  livrent  à  des 
études  historiques  ou  scientifiques),  mais  n'eut  pas  même  la  noble  jouis- 
sance de  voir  ses  peines  récompensées  par  l'estime  et  la  reconnaissance 
de  ses  contemporains. 

D'ailleurs,  pour  rendre  la  diffusion  du  Miroir  possible  de  son  vivant, 


INTRODUCTION.  t 

il  aurait  dû,  au  détriment  de  la  vérité  et  de  Timpartialité,  supprimer 
certains  passa$<es  blessants  pour  les  uns,  ajouter  quelques  mots  flatteurs 
pour  les  autres,  ce  qui  répugnait  à  sa  droiture  et  aurait  enlevé  à  son  livre 
le  caractère  de  sincérité  qu'il  voulait  lui  conserver.  Il  y  a,  dans  le  Miroir, 
une  foule  de  renseignements  et  de  particularités  dont  la  divulgation  immé- 
diate n'aurait  pas  été  sans  scandale  :  prodigalités  ruineuses,  mariages 
inconvenants  ou  mal  assortis,  conduite  peu  recommandable  de  person- 
nages contemporains. 

Dès  qu'elles  furent  connues,  c'est-à-dire  une  trentaine  d'années  après 
la  mort  de  l'auteur,  les  œuvres  de  Jacques  de  Hemricourt  obtinrent  un  vif 
succès.  Le  Miroir  et  le  Traité  joignaient  à  leur  mérite,  si  goûlé  encore 
au  XV*  siècle,  de  rappeler  les  fastes  de  la  chevalerie,  celui  de  mettre  en 
scène  des  familles  auxquelles  de  nombreux  liégeois  et  même  beaucoup 
d'étrangers  pouvaient  se  rattacher.  Aussi,  plusieurs  anciens  généalo- 
gistes prirent-ils  le  Miroir  comme  base  de  leurs  travaux  personnels.  La 
troisième  œuvre,  dans  un  autre  ordre  d'idées,  fut  acceptée  par  les  gens 
de  loi  et  par  les  fonctionnaires  civils,  comme  un  code  coutumier  de  droit 
public,  de  jurisprudence,  de  procédure  et  d'institutions  nationales. 

Pour  nous,  l'intérêt  de  la  publication  entreprise  par  la  Commission 
royale  d'Histoire  réside,  non  seulement  dans  l'histoire  des  filiations  et  des 
seigneuries,  mais  aussi  dans  la  riche  moisson  que  l'on  y  peut  faire  pour 
l'étude  de  la  vie  au  moyen  âge  :  hiérarchie  nobiliaire,  conditions  sociales, 
castes,  fortunes,  mentalité.  Nous  étudierons  quelques-uns  de  ces  points 
dans  cette  Introduction. 

Les  éditions  existantes  de  l'œuvre  de  Hemricourt  n'étaient  pas  en 
rapport  avec  les  exigences  de  la  science  moderne. 

En  1673,  le  sieur  de  Salbray,  français  d'origine,  précepteur  du  comte 
de  Marchin,  livra  pour  la  première  fois  à  l'impression  le  Miroir  des 


n  lINTRODUCTlOiN. 

Nobles  et  le  Traité  des  guerres  *,  en  mettant  en  regard  de  la  rédaction 
ancienne,  une  traduction  française  de  l'observanlin  Hubert  Massarl.  Le 
double  texte  de  cette  publication  sera  apprécié  plus  loin,  dans  Tétude 
consacrée  par  M.  Bayot  aux  manuscrits  et  éditions  du  Miroir.  Observons 
simplement  ici  que  la  table  alphabétique  qui  y  a  été  ajoutée  est  incom- 
plète et  inexacte.  Le  volume  est  luxueusement  enrichi  de  cinq  planches 
hors  texte,  d'en-lêtes,  de  culs-de-lampe,  d'une  lettrine  et  de  blasons,  le  tout 
gravé  au  burin.  La  première  planche  constitue  un  frontispice  allégorique; 
on  y  voit  la  Principauté  de  Liège  tenant  un  miroir  dans  lequel  se  reflète 
la  Noblesse  resplendissante  de  courage  et  de  sagesse;  Hemricourt  lui-même 
est  représenté  à  senestre,  arrachant  au  temps  ses  secrets  ^.  La  seconde 
consacre  la  glorification  de  Jean-Gaspar-Ferdinand,  comte  de  Marchin. 
Les  trois  autres  planches  sont  documentaires  :  elles  ont  la  prétention  de 
reproduire  la  pierre  tombale  de  Jacques  de  Hemricourt,  celle  de  Thierri, 
chevalier  d'Ànthisnes,  et  celle  de  Ponchar  ou  Poncelet  voué  d'Anthisnes, 
mais  Partiste  a  traité  ces  monuments  avec  un  sans-gène  remarquable  '; 
les  trois  dernières  planches  sont  signées  du  graveur  anversois  Pierre  van 
Lisbetten.  Au  verso  de  la  planche  portant  la  dalle  funéraire  de  Jacques 
de  Hemricourt,  se  trouve  un  cartouche  contenant  la  6guration  conven- 
tionnelle des  couleurs  et  des  métaux  usités  en  blason.  Les  en-tétes  repré- 
sentent respectivement  l'effigie  du  comte  de  Marchin  dans  un  médaillon, 
accompagnée  de  son  blason  et  de  sa  devise  ;  la  cérémonie  du  mariage  de 
Rasse  à  la  Barbe  avec  la  belle  Alice  de  Warfusée;  la  célébration   du 


i  Bruxelles,  E.  Henry  Frics.  In-folio,  375  pages,  plus  les  préliminaires  et  la  table. 
Le  Tolume  contient  in  fine  le  texte  de  six  actes  de  1334  à  1372,  concernant  la  paix  et  le 
tribunal  des  lignages. 

^  Des  emblèmes  analogues  ont  été  adoptés  dans  de  nombreuses  publications  anciennes, 
notamment  dans  certains  volumes  des  ActaSanctorum.  Jacques  Harrewyn  a  abordé  la  même 
allégorie  dans  la  jolie  gravure  qui  lient  lieu  de  marque  typographique  i  l'édition  des  Opéra 
iliplomatica  de  Miraeus,  imprimée  à  Louvain  en  17i3. 

"  Navbau,  Recueil  d'épitaphes  de  Jean-Gilles  et  de  Jacques- Henri  Le  Fort,  annexe. 


INTRODUCTION.  vii 

mariage  d'un  chevalier  de  Marchin;  une  bataille;  une  joule;  la  Vicloire 
entourée  de  ses  attributs  militaires;  la  Vérité  historique;  la  Paix  des 
lignages.  Ces  en-têtes,  ainsi  que  les  culs-de  lampe,  sont  signés  :  F.  Chau- 
veau  invenit  et  fecit.  Il  n'y  eut  qu'une  édition  du  livre  de  Salbray,  mais, 
pour  donner  aux  amateurs  l'illusion  qu'ils  achetaient  un  ouvrage  récent, 
un  libraire  changea  le  titre  d'un  certain  nombre  d'exemplaires,  auxquels 
il  attribua  le  millésime  171 S  *. 

En  1 791 ,  Charles-François  Jalheau,  baptisé  à  Liège  le  1 4  février  1 730, 
admis  chanoine  de  l'église  collégiale  de  Sainte-Croix  le  29  février  1776, 
décédé  le  1"  février  179S,  à  Munster  où  il  avait  émigré,  donna,  sous  les 
auspices  de  l'État  noble  du  pays  de  Liège,  avec  l'appui  du  comte  Charles 
d'Oultremont  ',  une  nouvelle  édition  des  œuvres  narratives  de  Jacques  de 
Hemricourt  ^.  En  ce  qui  concerne  le  Miroir^  Jalheau  abandonna  complè- 
tement le  texte  original  dont  il  estimait  le  langage  barbare  et  le  plan 
confus,  et  classa  les  renseignements  sous  forme  de  dictionnaire  généa- 
logique. Dans  une  préface  qui  est  l'œuvre  du  baron  de  Villenfagne 
d'Ingihoul,  cet  érudit  explique  comme  suit  le  plan  de  la  nouvelle  édition  : 
«  l'éditeur  en  a  distingué  toutes  les  branches  (de  la  famille  de  Donmartin) 
et  en  a  fait  autant  de  généalogies;  par  cette  méthode,  qui  rend  cette 
partie  beaucoup  plus  claire  que  dans  le  Miroir  des  Nobles  de  Hemricourt, 
on  voit  d'un  coup  d'œil  la  souche  commune  de  toutes  les  branches  de 
cette  famille  illustre  ». 

En  réalité,  le  Miroir,  ainsi  défiguré,  ne   présente  plus  qu'un  mince 


*  «  11  n'est  pas  inutile  de  remarquer  que  quelques  exemplaires  de  ce  livre  portent  la  date 
de  171  S,  ce  qui  pourrait  faire  soupçonner  une  nouvelle  édition,  mais  je  puis  assurer  qu'il 
n'y  a  que  le  litre  qui  soit  renouvelé  :  supercherie  très  commune  et  souvent  employée 
aujourd'hui  par  les  libraires  et  même  par  les  auteurs.  »  (db  Villenfxgmb,  Mélanges  de 
lillérature  et  d'histoire,  p.  231.) 

*  Voyez  Bulletin  de  la  Société  des  bibliophiles  liégeois,  il,  p.  170. 

'  Liège,  J.-F.  Bassompierre.  In-folio,  34*2  pages,  plus  les  préliminaires,  les  corrections  et 
les  planches  de  blasons. 


Tiii  INTRODUCTION. 

intérêt;  Jalheau,  qui  déclare  avoir  consacré  à  celle  publication  un  travail 
constant  et  assidu  de  douze  années,  aurait  pu  employer  son  temps  plus 
utilement.  Parmi  les  notes  extrêmement  nombreuses  qui  grossissent  son 
livre,  beaucoup  sont  tirées  des  manuscrits  généalogiques  des  hérauts 
d'armes  Le  Fort;  d'autres  proviennent  d'un  épilaphier  composé  par 
Jallieau  lui-même.  Pour  le  Traité  des  guerres,  Jalheau  reprend  le  système 
de  Salbray  et  met,  en  regard  du  texte  original,  une  traduction  française 
copiée  en  grande  partie  sur  celle  de  la  précédente  édition.  L'œuvre  de 
Jalheau  n'a  jamais  été  fort  appréciée,  les  érudits  ayant,  avec  raison, 
préféré  l'édition  de  1673  au  travestissement  de  1791.  Moins  riche  que 
celle  de  Salbray,  l'édition  de  Jalheau  est  ornée  d'un  frontispice  gravé, 
portant  au  centre  un  dessin  imitant  le  sceau  de  l'État  noble  du  pays  de  Liège  : 
perron  surmonté  d'un  heaume  et  chargé  d'un  écu  aux  armes  du  prince* 
évêque  de  Hoensbrouck,  accosté  de  quatre  écussons  figurant  les  armes  de 
Bouillon,  Looz,  Franchimont  et  Horn  ;  légende  :  Sigitlum  ordinis  eques- 
trium.  Dans  le  pourtour,  les  blasons  personnels  des  membres  de  l'ordre 
équestre  :  Geloes,  Lannoy  (deux  fois),  Trips  de  Bergh,  Aspremont,  Wal 
(deux  fois),  Argenteau,  Borchgrave,  Hamal,  Berlaymont  (deux  fois), 
Blanckart,  Isendoorn  de  Blois,  Berlo-Suys,  Brias.  Cette  planche  est  signée  : 
Jac.-Jos.  Snyers  sculp.  Anv,  1789.  Le  texte  est  agrémenté  d'en-têtes, 
culs-de-lampe,  lettrines,  en  gravure  sur  bois,  le  tout  assez  banal.  Les 
planches  de  blasons  gravées  au  burin  sont  reportées  à  la  fin  du  volume; 
la  première  de  ces  planches  fait  aussi  connaître  le  système  traditionnel 
usité,  dans  le  dessin  et  dans  la  gravure  des  armoiries,  pour  l'indication 
des  émaux,  couleurs  et  fourrures. 

En  4852,  Jacques- Antoine-Abraham  Vasse,  né  à  Dieppe  en  1800, 
ancien  receveur  des  douanes,  prétendit  aussi  donner,  sur  un  nouveau 
plan,  les  œuvres  narratives  de  Jacques  de  Hemricourt.  Son  livre  devait 
comprendre:  1°  le  précis  de  l'ouvrage,  c'est-à-dire  une  traduction  abrégée 
du  Mémoire,  en  français  moderne;  2"  le  texte  original  du  Miroir  et  du 


INTRODUCTION.  ii 

Traité  des  guerres  ;  3°  les  tableaux  généalogiques;  4"  les  armoiries.  Vasse 
ne  put  exécuter  tout  son  progrannme  ;  son  livre  *  ne  comprend  que  le 
précis  de  l'ouvrage  (486  pages),  précédé  d'une  courte  introduction 
(viif  pages)  et  d'un  tableau  indicatif  des  branches  de  la  famille  de 
Warfusée  avec  renvoi  aux  chapitres  du  précis  où  il  en  est  question;  le 
volume  est  complété  par  une  table  alphabétique  et  par  la  reproduction 
des  trois  pierres  tombales  gravées  dans  l'édition  de  Salbray.  Vasse  dut, 
sans  doute  pour  des  raisons  d'économie,  omettre  le  texte  original,  les 
tableaux  et  les  blasons. 

Le  Patron  delà  Temporalité  est  resté  inédit  jusqu'en  1847;  il  fut 
imprimé,  cette  année,  par  Polain,  à  la  fin  du  second  volume  de  son  Histoire 
de  Liège;  il  a  été  publié  de  nouveau  en  1870,  avec  un  commentaire,  par 
Raikem  et  Polain,  dans  le  tome  I  des  Coutumes  du  pays  de  Liège. 

Enfin,  en  1907,  la  Commission  royale  d'Histoire  confia  à  MM.  Camille 
de  fiorman  et  Alphonse  Bayot  le  soin  de  publier  une  édition  critique  des 
œuvres  de  Jacques  de  Hemricourt.  L'impression  fut  interrompue  par  la 
guerre.  Le  4  mars  1919,  M.  Edouard  Poncelet  fut  adjoini  au  baron  de 
Borman  *.  A  M.  Bayot  est  dû  le  dépouillement  des  manuscrits  du  Miroir, 
du  Traité  et  du  Patron,  l'établissement  du  texte  critique  de  chacune  de 
ces  œuvres,  ainsi  que  l'étude  sur  les  manuscrits  et  les  éditions  qui  forme 
la  préface  nécessaire  de  cette  partie  du  travail.  M.  de  Borman  est  l'auteur 
des  notes  généalogiques  et  historiques  accompagnant  le  Miroir  et  le 
Traité;  de  plus,  il  a  établi  une  partie  des  tableaux  généalogiques  ^. 
M.  Poncelet  a  dressé  les  tableaux  généalogiques  depuis  celui  de  la  famille  de 
Fexhe,a  rédigé  les  notes  complémentaires  et  formé  le  codex  diplomaticus ; 
il  est  l'auteur  de  la  présente  Introduction  ainsi  que  de  la  table  onomastique. 


*  L«  Miroir  des  .Yobles  de  la  Heshaie,  suivi  de  l'histoire  de  la  guerre  de»  Awiins  el  <les 
Waroitx,  par  Jacques  de  Hemriemtrl.  Bruxelles,  M.  Hayez,  1852,  in-folio. 
'  Le  baron  de  Rorma»  est  dëcddé  le  8  (l(5oembre  1922. 
s  Pages  135  à  :2()0  du  tome  11. 

Tome  UL  b 


IJNTRODUCriOlN. 


« 


La  mise  en  tableaux  des  chapitres  du  Miroir  présentait  des  diflfieultés 
insoupçonnées  lorsque  cette  publication  fut  décidée.  Prenant  pour  base  les 
indications  fournies  par  Henf)ricourl,  M.  de  Borman  croyait  pouvoir  aisé- 
ment, dans  les  croquis  généalogiques,  les  corriger  et  les  compléter  éven- 
tuellemenl  à  l'aide  de  références  diplomatiques.  Ce  système  est  possible 
quand  Hemricourt  ne  pèche  que  par  omission  ou  ne  commet  que  de  légères 
erreurs;  mais  une  toile  combinaison  devient  graphiquement  irréalisable 
lorsque,  pour  la  période  antérieure  à  i250,  le  texte  du  Miroir  est  en 
complète  discordance  avec  les  données  des  documents  originaux.  Ainsi 
en  est-il  quant  aux  Donmartin,  Warfusée,  Hemricourt,  etc.  Pour  les  plus 
anciennes  générations  de  ces  lignages,  il  faudrait  souvent  substituer  aux 
respectables  traditions  du  chroniqueur,  des  renseignements  complètement 
différents  fournis  par  les  diplômes.  A  titre  exemplatif,  nous  avons,  pour 
quelques  familles,  dressé  deux  crayons  généalogiques,  Pun  d'après  Hem- 
ricourt, l'autre  d'après  les  chartes;  certains  de  nos  tableaux,  comme  ceux 
des  Fléron,  des  Maillard,  des  iModave,  des  Nivelle,  des  Smale,  des  Warnant, 
sont  formés  presque  exclusivement  à  l'aide  d'actes  authentiques. 

Quant  aux  indications  parfois  concordantes,  parfois  plus  complètes, 
parfois  contradictoires,  de  la  Source  primordiale,  M.  de  Borman  n'a 
jamais  songé  à  en  faire  étal  pour  la  confection  des  tableaux;  il  estimait, 
avec  raison,  que  cette  précieuse  source  d'information  devait  faire  l'objet 
d'une  étude  spéciale  et  ne  pouvait  être  sérieusement  utilisée  avant  que 
l'on  en  possédât  une  édition  critique.  Pourtant,  nous  avons  été  amené  à  y 
recourir  en  certains  cas. 


• 
*     • 


Quelques  mois  avant  sa  mort,  alors  qu'il  s'était  joyeusement  dépouillé 
en  faveur  de  la  Bibliothèque  de  Louvain,  des  livres  qui  avaient  fait  le 
charme  de  sa  vie,  le  baron  de  Borman  m'appela  à  Schalkhoven,  pour  me 


iNTRODUCTION.  w 

confier  la  continuation  du  présent  ouvrage.  Privé  de  la  vue,  il  me 
demanda  de  lui  relire  les  quelques  pages  d'Introduction  que  sa  main  déjà 
incertaine  avait  esquissées  et  qu'il  désirait  me  voir  utiliser;  on  les 
retrouvera  dans  les  lignes  initiales  de  cet  avant-propos,  dans  les  deux 
premières  pages  de  la  biographie  de  Hemricourl  et  dans  les  trois  pre- 
mières du  §  relatif  à  la  Source  primordiale  ;  au  sujet  de  cette  dernière,  il 
s'était  promis  de  combattre  avec  ardeur  les  opinions  émises  par  certains 
de  ses  devanciers. 

Je  tiens  à  adresser  ici  un  souvenir  affectueux  à  la  mémoire  du  savant, 
de  l'aimable  collègue  qui  entreprit  la  présente  publication  :  le  baron 
Camille  de  Borman  mérite  la  reconnaissance  de  tous  ceux  qu'intéressent 
les  sciences  historiques. 


xn 


IINTRODUCTION. 


1 


Hemricourt,  sa  vie,  sa  position  sociale, 
sa  mentalité. 

Helmericourt,  qui  a  engendré  Hemmericourt  ou  Hemricourl,  devenu 
enfin  Renaioourt  dans  les  temps  modernes,  est  un  petit  village  situé  sur 
l'Yerne,  affluent  du  Geer,  au  cœur  de  la  fertile  et  plantureuse  Hesbaye. 
Là,  s'élevait,  au  XII"  siècle,  un  de  ces  donjons  redotités,  résidences  des 
familles  chevaleresques  d^alors. 

Tout  vestige  de  ce  château  a  disparu  depuis  longtemps  ^ 

Vers  la  fin  du  XIII'  siècle,  alors  que  la  branche  ainée  allait  tomber  en 
quenouille,  une  demoiselle  de  Hemricourt,  infidèle  aux  traditions  ances- 
trales,  s'enfuit  un  jour  avec  un  jeune  rustaud  des  environs.  Leur  union, 
consacrée  ensuite  aux  pieds  de  l'autel,  fut  féconde  et  honorable,  et  c'est 
toute  une  famille  de  lettrés  qui  va  sortir  de  leur  progéniture.  Cette  der- 
nière prit  aussi  le  nom  de  Hemricourt  et  donna  naissance  à  notre 
chroniqueur. 

Aucun  annaliste  contemporain  ne  fait  la  moindre  mention  de  Jacques 
de  Hemricourt;  les  seuls  détails  que  nous  possédions  à  son  sujet,  nous 
devons  les  glaner  dans  ses  propres  écrits  et  dans  les  documents  officiels 
contemporains.  H  naquit  en  4333  ^.  Son  père,  Gilles  de  Hemricourt, 


<  La  forteresse  de  Hemricourt  existait  encore  en  ti87.  {Cartulaire  de  Saint- Lambert, 
II,  |).  427.)  Elle  coiilinue  d'être  nicnlioiinée  ilaiit  les  reliers  de  la  soigneurie,  aux  XV', 
XVI'  et  XVIl'  siècles,  alors  qu'elle  élail  déjà  en  ruines.  (Borhaws,  Seigneurie$  fiodaUt, 
p.   207.) 

'  Deux  passages  nous  donnent  ce  chiffre  :  «  je  le  commenchay  l'an  M  CCC  ei  LUI,  que  je 
astoye  en  l'caif'e  de  xx  ans  »  (l.  I,  p.  5,  I,  M);  pui<  :  «  ja  soice  quo  je  n'awisse  que  dois  ans 
d'cage  quand  ly  pais  des  linages  deseurdis  fut  faite  et  accordée  »  (t.  Il,  p.  46,  I.  15).  Or  la 
paix  des  lignages  fut  conclue  le  16  mai  4355, 


INTRODUCTIOIN 


xm 


marié  vers  1 330,  à  Ide  d*Abée,  exerçait  alors,  à  Liège,  les  fooctions  de 
notaire  impérial  et  de  clerc  des  Échevins,  que  lui-même  devait  occuper 
plus  lard.  C'est  dans  la  cité  qu'il  vit  le  jour  et  qu'il  accomplit  ses  études. 
Fils  unique,  destiné  à  la  cléricalure,  comme  la  plupart  des  membres  de  sa 
famille,  il  reçut  de  bonne  heure  la  tonsure  et  Thabit  clérical.  Dès  1351, 
en  tout  cas,  c'est-à-dire  à  Page  de  18  ans,  il  était  employé  chez  son 
cousin,  Thomas  de  Hemricourt,  notaire  de  la  Cour  de  Liège  ^  qui  lui 
confiait  la  transcription  des  actes  que  ses  autres  occupations  l'empochaient 
d'écrire  lui-même.  Il  était  assez  familiarisé  avec  le  flamand  pour  pouvoir 
copier  sans  hésitation  et  sans  erreurs  les  documents  rédigés  en  celte 
langue  ^. 

il  faut  bien  mentionner,  ne  fût-ce  que  pour  le  démentir,  le  soi-disant 
stage  du  jeune  Jacques  au  château  de  Grand-Aaz,  où  sous  la  direction  du 
chevalier  Henri  de  Fexhe  et  de  la  dame  d'Âaz,  sa  femme,  il  aurait  fait 
l'apprentissage  des  armes  et  des  bonnes  manières.  Cet  épisode  est  dû  à  la 
fertile  imagination  de  Ferdinand  Hénaux  ^  En  fait  de  stage,  Hemricourt 
fil  le  sien  dans  l'étude  des  notaires  et  non  chez  les  chevaliers.  D'ailleurs, 
le  brave  Henri  de  Fexhe  el  sa  femme  avaient  beaucoup  de  peine  déjà  à 
enseigner  les  bonnes  façons  et  la  vertu  à  leurs  huit  enfants,  cinq  garçoi's 
et  trois  filles,  dont  certains,  parmi  les  fils  du  moins,  ne  laissaient  pas  que 
de  leur  occasionner  des  déboires.  Ce  ne  fut  que  plus  lard,  vers  1357,  que 
Jacques  devint  l'ami,  le  conseiller  et  parfois  le  commensal  du  chevalier 
Henri  de  Fexhe. 

L'ambition  des  jeunes  clercs  de  ce  temps  était  généralement  de  se 
procurer  l'une  ou  l'autre  prébende  dans  quelque  chapitre  que  ce  fût.  Ces 
prébendes,  qui  jouaient  à  peu  près  le  rôle  de  nos  bourses  d'études,  leur 


i  Cdvelibr,  Notes  pour  servir  à  la  biographie  et  à  l'étude  critique  de  l'œuvre  de  Jacques 
de  Hemricourt.  (B.  C.  R.  H.,  LXXl,  p.  263.) 
*  Cathédrale  de  Saint-Lambert,  charte  n»  729. 
'  CuvBLiBB,  ouvrage  cité.  (B.  C.  B.  H.,  LXXl,  p.  260.) 


iit  INTRODICTION. 

permettaient  de  s^'nstruirc  à  peu  de  frais,  tout  en  leur  laissant  un  temps 
moral  suffisant  pour  mûrir  leur  vocation  avant  de  s^engager  dans  les 
ordres  majeurs  '.  Thomas  de  Hemricouri,  que  nous  venons  de  citer,  était, 
dès  1351,  chanoine  de  Wassenberg  ^;  il  passa  ensuite  par  le  chapitre  de 
Saint-Denis,  à  Liège,  avant  d'entrer  à  celui  de  Saint-Lambert,  où  il  rem- 
plit, plus  tard,  les  fonctions  d  ecolàtre. 

Rien  ne  devrait  nous  surprendre  si  Ton  découvrait  un  jour  notre 
Jacques  en  possession  d'une  prébende  de  l'espèce;  toutefois,  il  doit 
s'être  marié  fort  jeune  avec  Françoise  de  Mission,  puisque  dès  1375 
(donc  lorsqu'il  n'avait  pas  42  ans),  son  fils  Gilles  prend  déjà  le  titre 
d'écuyer. 

Très  peu  de  temps  avant  son  mariage,  et  ici  nous  avons  une  date 
certaine,  en  1352,  il  était  attaché,  à  titre  de  coadjuteur  ou  de  suppléant, 
au  secrétariat  des  Échevins  de  Liège  '.  Le  fait  de  le  voir,  le  13  novem- 
bre 1353,  chargé  de  la  copie  matérielle  d'un  vidimus  délivré  par  le 
chapitre  de  Saint-Lambert  *,  ne  permet  pas  de  considérer  Jacques 
de  Hemricourt,  comme  ayant  été  attaché  d'une  façon  permanente  au 
secrétariat  de  la  cathédrale;  une  telle  transcription  rentrait  régulièrement 
dans  les  attributions  notariales. 

Après  avoir,  pendant  quatre  ans  environ,  rempli  les  fonctions  de  secré- 
taire adjoint  des  Échevins  ^,  Hemricourt  devint,  en  1356,  titulaire  juré 
et  effectif  du  greffe  échevinal.  Son  prédécesseur,  Jacques  de  Horion,  signe 
encore  un  acte,  le  14  décembre  1355,  et  dès  le  25  janvier  1356,  c'est 


^  Voyez  ci-après  le  chapitre  :  Classes  sociales. 

^  Il  s'agit  bien,  en  effet,  de  Thomas  de  Hemricourt  <  filius  quondam  Goflini  »,  (Schoppbls, 
Dos  Sankt  Georg  Slift,  p.  49.) 

^  Voyez  t.  Il,  p.  lis,  note,  et  l'allirmation  de  Hemricourt  lui-même  déclaraul  qu'en  4560, 
il  était  clerc-seerélaire  des  échevins  de  Liège  depuis  huit  ans. 

*  Carlulaire  de  Saint-Lambert,  IV,  p.  35,  note  1. 

"  Il  signa,  le  15  décembre  lôo3,  comme  clerc  échevinal,  la  copie  du  testament  de  Jean  de 
Braibant,  échevin  de  Liège,  (de  Borman,  Les  Échevins  de  Liige,  I,  p.  467.) 


INTRODUCTION. 


XT 


Hemricourt  qui  le  remplace.  Il  occupa  ces  fonctions  jusqu^en  4383  *, 
c'est-à-dire  jusqu'à  l'âge  de  50  ansj  elles  ne  l'absorbaient,  d'ailleurs,  pas 
au  point  de  i'empécher  d'exercer  sa  charge  notariale.  Le  30  septem- 
bre 1359,  en  sa  qualité  de  notaire  impérial,  il  fait  connaître  une  sentence 
rendue  par  huit  arbitres  nommés  par  l'évéque  de  Liège,  touchant  les 
peines  à  infliger  aux  officiers  et  aux  sujets  du  comte  de  Namur,  pour  les 
méfaits  par  eux  commis  dans  les  terres  faisant  l'objet  de  débals  entre 
lesdils  princes  ^. 

Le  3  novembre  1364,  Jacques,  qualifié  simplement  citain  de  Liège, 
ainsi  que  son  cousin  Thomas  de  Hemricourt,  chanoine  et  chantre  de 
Saint-Denis,  scellent  un  acte  en  qualité  d'hommes  de  fief  de  Henri  sire 
de  Diepenbeek  '. 

Le  14  avril  1365,  il  authentique,  comme  tabellion  impérial  et  notaire 
de  la  Cour  de  Liège,  par  l'apposition  de  son  monogramme,  une  décision 
arbitrale  prononcée  en  faveur  de  l'abbaye  du  Val-Benoit  *.  Le  18  décem- 
bre 1367,  il  siège  parmi  les  assesseurs  de  la  Cour  allodiale  de  Liège  ^, 

1  Voici  une  liste  d'actes  éclievinaux  signés  par  Jacques  de  Hemricnurt,  comme  clerc  ou 
greffier  :  ISddcembre  i353  (de  Borhaii,  Échevins,  \,  p.  467);  26  janvier  1356(76»^.,  I, 
p.  410);  18  décembre  1357  (Cathédrale  Saint-Lumherl,  charte  n'  7"29);  17  novembre  1358 
{Sainl-Mitrtin,  charlc  n"  246);  i  janvier  1361  (Cathédrale  Saint-Lambert,  charte  n»  774); 
4  décembre  1565  (Collection  Capitaine,  acte  échevinal  conceinant  la  chapelle  des  Clercs); 
21  mars  1364  (Cathédrale  Saint- Lambert,  charte  n°  828);  20  mars  1367  (Cuvilieb,  Val- 
Benoît,  p.  415)  ;  4  janvier  136^  (Collection  Capitaine,  original  paraissant  écrit  tout  entier  de 
la  main  de  lleniricourt)  ;  12  juillet  1370  (Cathédrale  Saint  -  Lambert ,  charte  n"  828); 
janvier  1577  (Dominicains  de  Liège,  chartrier);  29  avril  1377  (voyez  ci-dessus  p.  1,  note  1); 
IS  septembre  1380  (Collection  Capitaine,  acte  concernant  l'exécution  du  contrat  de  mariage 
entre  Marie  de  Wavre  et  Engleberl  de  Haccourt.) 

*  l'iOT,  Chartes  de  Namur,  p.  251.  L'acte  original  est  signé  par  Jacques  de  Hemricourt  et 
muni  de  son  monogramme. 

'  Abbaye  de  Saint-Jacques,  chartrier.  L'acte  est  encore  muni  du  sceau  de  Thomas  et  de 
celui  de  Jacques.  Ce  dernier  porte  un  écu  à  un  sautoir  brisé  en  chef  d'une  étoile  à  six  rais. 
Légende  :  5.  Jacobi  de  Hemericurt. 

*  CuvELiEH,  Val-Benoit,  p.  521. 

"  Archives  de  Harff,  parchemins. 


XVI  INTRODUCTION. 

et  fréquente,  dès  lors,  assez  assidûment  les  séances  de  ce  tribunal. 
Le  30  août  1370,  il  occupe,  à  une  réunion  des  Échevins  de  Liège,  les 
fonctions  de  maire  en  féauté,  en  Tabsence  de  Jean  de  La  Vaux,  chevalier, 
maire  el  échevin  '.  On  le  voit  encore,  le  22  juillet  1374,  signer  un  acte 
en  sa  qualité  de  notaire  ^. 

L'emploi  de  secrétaire  du  tribunal  des  lignages  étant  devenu  vacant 
en  1372,  les  membres  de  cette  Juridiction  trouvèrent  tout  naturel  d*y 
appeler  Jacques  de  Hemricourt,  considéré  comme  Phomme  le  plus  com- 
pélent  du  pays  dans  les  affaires  de  lignages  et  dans  les  traditions  judiciaires 
relatives  aux  familles  chevaleresques;  il  accepta  aussi,  vers  la  même 
époque,  Toffice  de  lieutenant  de  l'abbesse  du  Val-Benoit  dans  la  seigneurie 
d'Heure-le-Romain  '.  En  excellents  termes  avec  le  chapitre  de  Saint- 
Lambert,  il  fut,  en  4378,  nommé  Tun  des  tenants  ou  assesseurs  de  la 
Cour  jurée  dite  délie  Chambre,  c'est-à-dire  de  la  Cour  foncière  de  la 
Cathédrale  ;  c'est  à  ce  litre  qu'il  append  son  sceau  à  une  charte  du 
10  mai  1384  *;  il  conserva  ces  fonctions  jusqu'en  1386  '.  De  son  côté, 
le  prince-évéque  de  Liège  Arnoul  de  Horn,  appréciant  les  services  qu'il 
pouvait  attendre  de  Jacques  de  Hemricourt,  le  mit,  en  1380,  au  nombre 
de  ses  conseillers  privés  ^. 

On  comprend  qu'ainsi  surchargé  d'emplois,  Jacques  se  soit  vu  obligé 
parfois  de  délaisser,  pendant  un  an,  ses  travaux  historiques  et  généa- 
logiques. 

*  Echevins  de  Liège,  acles  sur  parchemin. 

*  CuvELiER,  Val-Benoit,  p.  599. 
5  In.,  iind.,  p.  579. 

*  CarUdaire  de  Saint- Lambert,  IV,  p.  623. 
K  Ibid.,  IV,  p.  638. 

^  tJii  acte  d'Arnoul  de  Horn,  du  15  septembre  1380,  concernant  les  convenances  de 
mariage  d'Englel)crt  de  Haccourt  avec  Marie  de  Wavre,  eut  comme  témoins  :  des  éclievins  de 
Liège,  Jacques  de  Hemricourt,  leur  clerc,  el  plusieurs  autres.  L'acte  épiscopal  est  signé  : 
f  A.  de  Lymborgh  ad  relationcra  Johannis  de  liernaraont,  prescntibus  domino  R.  de  llacuria 
miliie  et  Jalcemino  de  Hemericourt.  »  (Collection  Capitaine,  original  sur  parchemin.) 


INTRODUCTION.  xfii 

En  1383,  il  se  démit  de  ses  fonctions  de  secrétaire  des  Echevins;  libéré 
de  ces  occupations  par  trop  absorbantes,  il  consacra,  dès  lors,  à  la  mise 
au  point  de  ses  œuvres,  les  loisirs  que  lui  laissaient  les  postes  qu'il  avait 
conservés.  Sur  ces  entrefaites,  sa  première  femme  Françoise  de  Mission  * 
était  morte  le  5  octobre  4382;  quoique  approchant  de  la  cinquantaine, 
Hemricourl  ne  se  résigna  pas  au  veuvage;  très  peu  de  temps  après,  il 
épousa  Agnès  de  Goir,  veuve  de  Jean  de  Lavoir,  à  laquelle  il  survécut. 

A  la  Saint-Jacques  1389,  il  fut  appelé  par  les  suffrages  de  ses  conci- 
toyens aux  fonctions  de  bourgmestre  de  Liège  quMI  remplit,  selon  Pusage, 
pendant  un  an. 

Jacques  de  Hemricourt  entra,  en  1397,  dans  l'ordre  de  Saint-Jean  de 
Jérusalem,  témoins  deux  documents  datés  du  28  février  et  du  9  décembre 
de  cette  année  ^.  C'était,  il  faut  bien  le  dire,  en  même  temps  qu'un  acte 
de  piété,  la  manifestation  d'une  ambition  secrète.  Cet  homme  qui,  durant 
toute  sa  carrière,  avait  fait  tant  de  cas  de  la  chevalerie,  désirait,  dans  ses 
vieux  jours,  pouvoir  se  qualifier  messire  et  chevalier  de  Saint-Jean  '  ; 
il  fnt  heureux  d'obtenir  ce  titre,  même  sans  recevoir  le  bénéfice  ou  la 
prébende  attachée  normalement  à  cette  qualité.  Depuis  ce  moment,  plus 
aucun  acte  relatif  à  notre  chroniqueur  ne  le  mentionne  sans  ajoutera  son 
nom  son  nouveau  titre  :  un  relief  fait  à  la  cour  féodale  de  Diepenbeek  *  le 
nomme  :  heer  Jacomyn  van  Hemerkoert,  ridder  des  ordens  van  sint  Johans 

t  On  trouve  ce  nom  orthographié  de  diverses  manières  (voyez  t.  I,  p.  209).  Par  un  acte 
du  27  août  1591,  Jacques  de  Hemricourt  et  Guillaume  de  Faucon  dit  Dimission  transportent 
h  Gosuin  de  Coir  cl  à  Gilles  de  Hemricourt,  fils  de  Jacques,  héritiers  de  Piron  de  Faucon 
précité,  la  maison  du  Chapeau  de  Roses,  sise  à  Saint-Hubert  à  Liège.  Mission  est  un 
diminutif  de  Domitien  ;  on  rencontre,  le  30  septembre  1347,  à  Huy,  Misions  li  mangons 
(Abbaye  de  Neufmoustier,  chartrier.  )  La  première  femme  de  Jacques  était  fille  de  Piron 
Domition  ou  dit  Mission,  drapier,  citain  de  Liège,  dont  on  trouve  la  génération  dans  un  acte 
du  17  mars  1340.  [Cathédrale  Saint- Lambert,  Cour  délie  Chambre,  reg.  I,  fol.  14.) 

*  Archives  de  la  Salle  de  Curange,  feuillelsrana. 

*  Précédemment,  on  le  qualifiait  :  homme  honorable  et  sage.  [Collection  Capitaine, 
14  février  1383.) 

*  Archives  de  l'État,  à  Hasselt,  reg.  C,  fol.  27. 

Tome  ili.  c 


xvm  INIRODUCTIOIN. 

le  Jherusalem.  Une  charte  du  22  novembre  1398  :  inonsaingneur  Jakeme 
de  Hemricourl,  chevalier  de  saint  Jehan  de  Jérusalen)  en  Roydes  *.  Un  de 
ses  anais,  Martin  de  Wellen,  le  qualifie  chevalier,  sans  plus  *.  Enfin,  une 
charte  du  6  avril  li03  le  désigne  :  messire  Jake  de  Hemricourt,  chevalier 
del  ordenne  del  hospital  saint  Johan  de  Jérusalem  ';  les  honneurs  de  la 
chevalerie  continuèrent  à  lui  être  décernés  après  sa  mort;  les  acies  où  il 
est  question  du  défunt  ne  manquent  pas  de  lui  attribuer,  comme  aux  vrais 
chevaliers,  la  qualification  de  messire  ou  celle  de  monseigneur.  C'était  le 
pendant  du  titre  de  comte  palatin  dont  s'aiTublait  Jean  d'Outremeuse. 
Ayant  mené  à  bonne  fin  les  œuvres  dont  il  avait  entrepris  la  rédaction, 
Hemricourt  déposa  la  plume  en  4398;  il  le  déclare  lui-même.  Toutefois, 
il  ajouta,  semble-l-il,  quelques  annotations  au  Miroir  des  Nobles,  en  1 399  *. 
Gomme  nous  le  verrons,  il  ne  put  exécuter  complètement,  en  ce  qui 
concerne  le  Patron  de  la  Temporalité,  le  plan  qu'il  s'était  d'abord  tracé. 


Jacques  de  Hemricourt,  et  il  s'en  fait  une  gloire,  avait  beaucoup 
d'amis;  tous  les  bons  chevaliers  m'aimaient,  rapporte-t-il  dans  le  Miroir, 
et  cela  parait  exact  :  il  faut  qu'il  en  ait  été  ainsi  pour  que  les  seigneurs  se 
soient  prêtés  si  gracieusement  à  fournir  au  chroniqueur  les  innombrables 
renseignements  nécessaires  à  la  rédaction  de  son  mémoire.  Pour  quel- 
ques-uns, à  cette  complaisance  se  joignait  l'ambition  de  figurer  en  bonne 
place  dans  le  livre  en  préparation.  Cependant,  exception  faite  pour  les 
filiations  antérieures  à  4250  et  pour  quelques  anecdotes  racontées  de 


i   Val-Notre-Dame,  cartulairc  4,  p.  41. 

^  Abbaye  de  Saint-Jacques,  chartrier. 

*  Collégiale  Saint-Jean,  Testaments,  liber  I,  fol.  20. 

^  Il  dit  (t.  I,  p.  155)  que  la  seconde  fille  de  Wautier  de  Rochefort  épousa  le  seigneur  de 
Montjoic  au  mois  d'avril  1599.  Certaines  ajoutes  concernant  des  faits  survenus  avant  4405 
pourraient  aussi  avoir  élé  faites  par  Hcniriccurt  (Voyez  Doutrepost,  Étude  linguistique  sur 
Jacques  de  Hemricourt.  Mémoires  de  l'Académie  royale  de  Belgique,  in-8*,  XLVI,  p.  9.) 


INTRODUCTION.  m 

père  en  fils,  au  foyer  des  châteaux,  les  informations  fournies  à  Jacques 
par  les  chevaliers  étaient  véridiques  et  précises. 

Hemricourt  avait  aussi  de  bons  amis  parmi  les  gens  d'église;  dès  1369, 
Helmieu  de  Moyiant,  chanoine  de  Saint-Lambert  et  prévôt  de  Saint- 
Barthélemi  le  choisissait  comme  son  fondé  de  pouvoir  ';  on  a  fait 
rem-irquer  ailleurs  ^  qu'il  fui  Texécuteur  testamentaire  du  chanoine 
Jacques  de  Thuin,  dit  de  Langdris,  oncle  présumé  du  chevalier  Jacques 
de  Gothem  ;  parmi  les  amis  de  notre  chroniqueur,  une  mention  spéciale 
revient  à  Martin  Lonys  de  Wellen  (Webiis),  chanoine-écolâtre  du 
chapitre  de  Saint-Jean.  Dans  son  testament  du  9  février  1403,  ce  clerc, 
ancien  notaire  du  chapitre  de  Saint-Lambert,  s'exprime  en  ces  termes  : 
«  Item  lego  dominis  meis  et  specialissimis  amicis  meis  dominis  Jacobo  de 
Hemerecour  et  Jacobo  de  Goethem,  militibus,  et  Quintino  de  Thudinio, 
cuilibet  eorum  unum  ciphum  de  meis  ciphis  argenleis  in  memoriam  mei, 
iicel  non  indigeant  ^  » . 

*    * 

Jacques  de  Hemricourt  habitait,  en  1382,  dans  la  rue  Féronstrée,  la 
maison  voisine  de  celle  enseignée  du  Léopard  (Lupar),  à  gauche  en  quit- 
tant le  Marché.  A  cette  époque,  les  habitations,  à  partir  de  la  cinquième,  se 
suivaient  dans  Tordre  que  voici  :  TOlifan,  le  Léopard,  la  maison  de  Hem- 
ricourt. Toutes  ces  demeures  avaient  issue  sur  les  Airs  et  furent  brûlées 
en  1468  ^;  deux  textes  anciens  établissent  les  données  qui  précèdent; 
c'est  d'abord  un  relief  fait  le  19  février  1382,  de  la  maison  du  Lupar  en 
Féronsirée  «  entre  la  maison  Jacquemin  de  Hemricourt,  d'une  part,  et  la 
maison  de  l'Olifan  d'autre  »  ^;   puis,  un  acte  de  1406,  mentionnant  la 

1  Chambre  de»  Finances,  copie  sur  papier  d*un  acte  du  24  septembre  4369. 
'  Tome  I,  page  45. 

^  Collégiale  Saint-Jean,  Testaments,  liber  I,  fol.  20.  Martin  de  Wellen  mourut  le 
i6  février  1403. 

*  GoBiRT,  Les  rues  de  Liège,  I,  pp.  497  et  suiv. 
'  Cour  féodale  de  Liège,  reg.  42,  fol.  88. 


xz 


INTRODUCTION 


«  maison  condist  de  Lupar  en  Féronslrée,  joindant  al  maison  do  POlifan 
vers  le  Marchiet  et  az  hoirs  messire  Jakeme  jadis  de  Hemricourt, 
d'avaul  »  *. 

La  maison  d'habitation  de  Jacques  de  Hemricourt  en  Féronstrée  est 
maintenant   remplacée  par   Pinimeuble  portant  le   n°  43,  occupé  par 

M.  Charles  Bours  *. 

* 
*    ♦ 

Sans  élre  brillante,  la  fortune  de  Jacques  de  Hemricourt,  jointe  à  ses 
émoluments  de  notaire  et  de  greffier,  suffisait  amplement  aux  besoins 
d'un  homme  de  sa  qualité.  Unique  héritier  de  Gilles  de  Hemricourt,  son 
père,  ses  deux  mariages  successifs  augmentèrent  notablement  ses  i  evenus. 

Ce  n'est,  toutefois,  que  vers  la  fin  de  sa  carrière  qu'on  trouve  la  men- 
tion de  ses  immeubles.  En  1387,  indépendamment  de  son  habitation  en 
Féronstrée,  il  était  propriétaire  d'héritages  près  de  Loncin  '  et  d'une 
métairie  faubourg  Vivegnis  *.  Le  12  octobre  1390,  il  releva  une  cour, 
maison,  jardin  et  dépendances,  sis  devant  l'église  d'Avroy  (maintenant 
Sainte- Véronique),  assez  près  de  l'entrée  de  la  cour  des  Guillemins  ^.  Il 
possédait  aussi  des  terres  à  Noville  ^. 

Ailid  Pevereal,  veuve  de  Libert  Butoir,  avoué  de  Horion,  en  relevant, 


'  Archives  de  la  paroitsede  Saint-Nicolas  Outre-Meuse,  reg.  52,  p.  66. 

*  Le  2  septembre  4539,  un  créancier  réclama  à  Henri  Wathier,  entretailleur  d'images, 
cinq  muids  d'épcautre  de  rente  sur  la  maison,  scaillic,  etc.,  dudit  Henri,  située  en  Féronstrée, 
joignant  d'amont  à  la  maison  du  Léopard,  d'aval  à  la  maison  délie  Clef,  allante  hors  par 
derrière  sur  la  rue  des  Airs.  Cette  maison,  qui  était  l'ancienne  propriété  de  Jacques  de  Hem- 
ricourt, avait  été,  le  27  juillet  1498,  donnée  en  rendage  par  Gérard  de  Villers,  citain  de  Liège, 
et  consorts,  à  maître  Johan  Verghertrudcn,  aussi  tailleur  d'images,  père  de  la  femme  de  ttenri 
Waltiier.  (Échevins  de  iie^ie,  jugements  et  sentences,  reg.  346,  fol.  t95.) 

'  Abbaye  de  Robermont,  stock  2,  fol.  9  v*. 

*  Pauvres  en  Ile,  reg.  16,  fol.  52  v*. 

"  Cour  féodale  de  Liège,  reg.  43,  fol.  9  v*. 

^  Cour  féodale  de  l'avouerie  de  Hesbaye,  relief  fait  par  Jean  de  Hemricourt,  le  2  mars  1439, 
par  succession  de  son  grand-père. 


INTRODUCTION. 


zxi 


le  49  octobre  1391,  la  seigneurie  de  Roye  lez-Tongres,  spécifia  qu'elle  la 
laissait,  après  elle,  à  Jacques  de  Hemricouri,  son  cousin  ^ 

Il  avait  des  biens  et  des  revenus  censaux  assez  importants  pour  justifier 
la  constitution  d'une  cour  propre  de  tenants,  dont  on  conserve  des  actes 
du  18  mai  1365,  du  U  février  1383  et  du  6  avril  1403  2. 

Au  moment  de  sa  mort,  sa  situation  de  fortune  lui  permettait,  tout  en 
laissant  à  Gilles,  son  unique  enfant,  un  bel  héritage,  de  faire  des  largesses 
à  diverses  maisons  pieuses,  notamment  à  la  Chartreuse  de  Liège,  aux 
frères  mineurs  et  à  la  chapelle  des  Clercs  "*. 


* 
*     * 


Jacques  de  Hemricourt  mourut  le  17  ou  18  décembre  1403  ^,  âgé  de 
70  ans,  et  fut  inhumé  en  la  chapelle  des  Clercs,  dont  un  de  ses  ancêtres 
avait  été  le  co-fondateur  et  à  laquelle  Jacques  lui-même  était  très  attaché. 

Il  voulut,  ambition  posthume  bien  naturelle  chez  lui,  que  sa  tombe  fût 
belle  et  riche,  et  rappelât  dignement,  par  l'image  et  par  l'inscription,  le 
souvenir  du  défunt  chevalier.  Voici  son  épitaphe  :    -  Chi  gisl  messires 


1  Cour  féodale  de  Liège,  reg.  43,  fol.  46.  Cette  terre  fut  achetée,  en  1416,  pai-  Arnoul- 
Gérard  de  Wellen. 

^  Collection  Capitaine,  original  sur  parchemin.  —  Abbaye  de  Sainl-Jacques,  charte  du 
6  avril  1403.  —  Le  Fort,  2'  partie,  V,  pp.  366-377. 

*  Le  23  novembre  1398,  Catherine  (de  Mission),  veuve  de  Gosuin  de  Coir,  avec  l'assenti- 
ment de  ses  cousins,  monseigneur  Jacques  de  Hemricourt  et  Ariioul  de  Bombaye,  donna  aux 
frères  mineurs  de  Liège  le  quart  d'une  maison  sise  sur  Meuse  aux  Saniers.  (  Val- Notre- Dame 
cartulaire  4,  p.  41 .) 

*  La  Collection  Capitaine  contient  plusieurs  actes  relatifs  aux  libéralités  de  Jacques  de 
Hemricourt  envers  la  chapelle  des  Clercs,  notamment  une  charte  du  15  décembre  1392,  où 
interviennent,  d'une  part,  Jacques  de  Hemricourt,  citain  de  Liège,  et,  d'autre,  les  exécuteurs 
testamentaires  de  Piron  de  Faucon,  vinier,  savoir  Jean  Corbeau  de  Bernalroont,  marié  à 
Jeanne  fille  de  Piron  Faucon,  Gilles  de  Hemricourt,  fils  du  chroniqueur,  Gosuin  de  Coir,  etc. 
Le  même  fonds  comprenait,  en  1890,  un  acte  de  1404,  rappelant  les  legs  faits  par  Jacques  de 
Hemricourt  à  la  chapelle  des  Clercs.  Ce  document  est  momentanément  introuvable. 

"  Navbao  et  PouLLGT,  Recueil  d'épiluphes  de  Henri  van  den  Berch,  1,  p.  247. 


iiu  INTRODUCTION. 

Jakes  de  Hemericourt  chevalier  del  ordone  sains  Johans  de  Jherusalem 
kl  en  ses  veveis  et  anchiens  jour  entrât  en  la  ditte  religion  sor  son 
propre  patrimoine  sains  prendre  les  bins  fais  de  celi  el  trespassat  l'an  de 
grasce  MCCCC  et  trois  le  xvii  jours  en  mois  de  décembre...  »  Le  reste 
de  l'inscription  concerne  sa  première  femme,  Françoise  de  Mission,  son 
fils  Gilles,  sa  seconde  femme,  Agnès  de  Coir,  el  Marie  de  Blelien,  Iroisième 
femme  dudit  Gilles  ^ 

Jacques  de  Hemricourt  ayant  été,  de  son  vivant,  un  grand  bienfaiteur 
de  la  Chartreuse  de  Liège,  ce  couvent  ne  manqua  pas  de  Tinscrire  à  son 
nécrologe,  comme  il  Pavait  déjà  fait  pour  Françoise  de  .Mission.  Seule- 
ment, par  suite  d'un  lapsus,  les  bons  religieux  le  nomment  chevalier  de 
Tordre  du  Temple  :  «  Obiit  dominus  Jacobus  de  Hemricourt,  miles  de 
ordine  Templariorum,  magnus  domus  noslre  promotor  el  fautor;  pro 
anima  habuimus  xxxvi  coronas  aureas  »  2. 


Gilles  de  Hemricourt,  fils  de  Jacques,  eut  un  (ils  et  trois  filles.  Le  (ils, 
nommé  Jean,  unique  petit-fils  du  chroniqueur  '\  ne  suivit  pas  l'exemple 
de  ses  ancêtres.  Réfraclaire  à  tout  travail,  il  dilapida  le  patrimoine  consti- 
tué par  son  aïeul.  Il  comparait  dans  un  acte  du  10  juin  li05,  concernant 
une  maison  sise  à  Ougrée,  et  cite,  parmi  ses  tenants,  Henri  de  Mission, 
son  cousin  *.  Il  faut  peut-être  Tidentifier  avec  le  Jean  de  Hemricourt,  qui 
ayant,  ainsi  que  d'autres  jeunes  désœuvrés,  adhéré  à  Thierri  de  Perwez, 
fut  nommé,  par  ce  dernier,  chanoine  de  Saint-Martin,  et  vint  à  la  rési- 
dence, le  13  juillet  1407  ■';  les  prébendiers  intrus  conservèrent  leur  très 

i  Navbac,  Analyse  du  recueil  d'épitaphe»  de  Jean-Gilles  et  de  Jacques-Henri  Le  Fort, 
annexe  in  fine. 

'  Chartreuse  de  ii'rfje,  Anniversaires,  p.  H. 

'  Voyez  tome  II,  page  246. 

*  Collection  Capitaine,  original. 

»  B.  C.  fi.  H.,  4'  série,  XV,  p.  60. 


IINTRODUCTIOiN.  xxni 

contestable   qualité  jusqu'à  la  bataille  d'Othée;  le  retour  de  Jean  de 
Bavière  amena  leur  dispersion. 

Le  petit-fils  de  Jacques  réapparaît  dans  les  actes  liégeois  en  ii{& 
environ,  pour  aliéner  la  seigneurie  de  Roye,  et  le  5  octobre  14.20,  pour 
vendre  le  fief  qu'il  tenait  de  l'avoué  de  Hesbaye  ';  le  20  mars  4423,  il 
assiste,  comme  témoin  du  côté  de  la  future,  au  contrat  de  mariage  de 
Jean  Hoen,  fils  de  Cloes  Hoen,  chevalier,  seigneur  de  Brouck,  avec  Marie, 
fille  de  Jean  de  Nandrin,  seigneur  de  Veiroux  et  de  Plainevaux  ^;  le 
2  mars  1439,  il  fait  relief  de  terres  à  Roloux  '. 

*     * 

Jacques  de  Hemricourt  était  un  conservateur.  Toute  modification  à  la 
situation  politique  et  sociale  des  âges  précédents  le  désole;  le  préambule 
du  Patron  de  la  Temporalité  constitue  une  apologie  de  l'autorité  du 
prince-souverain  et  un  réquisitoire  contre  le  régime  démocratique.  D'après 
lui,  l'une  des  causes  des  malheurs  qui  affligeaient  le  pays  et  la  cité  était 
l'égalité  du  suffrage  accordé,  sans  distinction  d'âge  et  de  condition  sociale, 
aux  manouvriers  comme  aux  patrons  et  aux  «  chiefs  d'osteit  • . 

Le  chroniqueur  laisse  percer  son  hostilité  pour  les  innovations  dans 
chacune  de  ses  trois  œuvres.  La  principale  d'entre  elles  est  toute  entière 
une  glorification  de  la  caste  chevaleresque,  dont  il  partageait  tous  les 
préjugés.  Il  ne  s'occupe  guère  du  clergé  que  pour  faire  valoir  le  faste  et 
le  grand  air  de  certains  clercs  ou  prélats  *.  D'autre  part,  il  prodigue  tant 
de  sympathie  aux  nobles  guerroyeurs  qu'il  ne  lui  en  reste  plus  guère 
pour  l'élément  populaire;  le  rude  labeur,  l'endurance  admirable  des  agri- 


4  Tome  I,  page  291,  note  '2. 
î  Lb  Fort,  2*  partie,  VIII,  p.  310. 
'  Voyez  ci-dessus,  page  xx,  noie  6. 
*  Tome  I,  page  450,  ^  940. 


XXIV 


INTRODUCTIOIN. 


culteurs  et  des  gens  de  métier  ne  le  touchent  pas;  il  aime  mieux  un  che- 
valier mort  qu'un  roturier  vivant.  Le  plus  grand  éloge  qu'il  puisse  faire 
de  lui-même,  c'est  qu'il  jouissait  de  l'affection  de  tous  les  bons  chevaliers. 

Quelles  sont  les  qualités  qui  font  l'objet  de  son  admiration?  La  beauté 
et  la  force  physique,  la  richesse  des  habillements,  le  grand  train  de  mai- 
son, l'hospitalité  large  K  Puis  viennent  les  qualités  chevaleresques  propre- 
ment dites  :  la  vaillance  et  l'esprit  d'aventures  :  «  chevalier  hardi, 
entreprenant  outre  mesure  et  sans  peur  ».  Il  vante  beaucoup  Guillaume 
Malclerc,  qui  dilapidait  en  folles  équipées  l'argent  que  sa  femme  amassait 
par  des  prodiges  d'ordre  et  d'économie  '. 

Hemricourt  fait  rarement  allusion  aux  qualités  morales  et  intellectuelles 
des  chevaliers;  il  semblerait  qu'à  son  avis, elles  devaient,  à  tout  le  moins, 
passer  après  celles  qui  constituaient  le  critérium  d'un  grand  seigneur. 
Par  vertus  ou  bonnes  vertus,  il  entendait  l'audace,  le  courage  et  la 
largesse  ^;  il  appréciait  la  fidélité,  la  douceur,  la  courtoisie,  la  générosité, 
la  sagesse,  à  condition  qu'elles  fussent  jointes  à  la  bravoure;  il  sait 
aussi,  en  de  rares  occasions,  faire  sentir  qu'il  estimait  la  pondération,  la 
sobriété  et  la  discrétion  :  «  messires  Lambert  de  Harduemont  «  estoit 
mult  volage  de  manière  et  mal  atempreis  et  mal  wardant  ses  paroiies 
maiement  après  vin  »  *. 

Il  exaile  l'amour  filial.  D'après  lui,  la  malédiction  atteignait  les  fils 


'  Rasse  de  Jemeppe  t  8oy  goreroat  largement  et  de  grant  stoffe  en  servant  ses  seigneurs 
et  en  parsiwant  tous  fais  d'arracs,  et  estoit  douz,  cortois  et  tous  jours  en  liesse  >  (I,  p.  39). 
Ârnoul  de  Corswarem,  chevalier,  mourut  jeune,  le  7  octobre  13!)7;  d'après  Hemricourt,  ce 
fut  grand  dommage  pour  tout  son  lignage,  car  :  i°  il  tenait  grand  état  de  chiens  et  d'oiseaux; 
2'  il  servait  volontiers  ses  amis;  3*  il  était  richement  monté;  4°  il  était  aimable  et  courtois; 
5°  t  il  tenoit  le  meilheur  et  plus  costable  hostcit  des  hcsbignons  >  (I,  p.  50).  —  Voyez  aussi, 
I,  p.  226,  le  passage  relatif  au  train  fastueux  de  mcssire  Jean  de  Bel,  chanoine  de  Saint- 
Lambert. 

'  Tome  I,  page  t7t. 

5  Tome  I,  page  457,  §245. 

*  Tome  III,  page  36 


INTRODUCTION.  ht 

insoumis.  Si,  après  une  vie  aventureuse,  Lambert  de  Fexhe  fui  décollé 
à  Dinant,  c'est  pour  avoir  causé  du  dépit  à  son  père  \  chose  d'autant  plus 
grave  en  l'occurenee,  que  ce  père,  le  chevalier  Henri  de  Fexhe,  était  un 
des  bienfaiteurs  de  Jacques,  qui  le  décore  du  litre  de  :  droit  Alexandre  de 
courage. 

Les  violences  exercées  contre  les  droits  de  l'Église  pouvaient  aussi, 
d'après  lui,  recevoir  un  châlimenl  lerrcï-tre.  L'ne  branche  des  de  Preil  se 
ruina  et  déchut  :  «  ce  fui  une  punition  de  la  faute  commise  par  leur 
grand'père,  qui  avaii  refusé  de  payer,  sur  ses  terres,  les  dîmes  ecclé- 
siastiques »  2. 

Hemricourt  ne  péchait  pas  par  excès  de  sensibilité;  il  aimait  le  bruit 
de  la  bataille  ',  et  n'exprime,  en  général,  qu'un  vague  regret  pour  ceux 
qui  perdaient  la  vie  dans  des  actions  guerrières  ^. 

Lorsque  les  descendants  d'un  lignage  chevaleresque,  incapables  de 
soutenir  leur  rang,  s'adonnaient  à  l'agriculture,  Jacques  de  HemricourI, 
à  raison  de  cette  déchéance,  se  croyait  dégagé  de  toute  obligation  histo- 
rique à  leur  égard.  A  propos  du  chevalier  Crochon  de  Viernay  ^,  il 
rappelle,  d'une  façon  sommaire,  qu'en  sont  issus  un  écuyer  «  et  plusseurs 
gens  laburans  ».  Voici  quelques-unes  des  expressions  par  lesquelles  il 
désigne  ces  braves  agricoles  :  enfants  qui  sont  sofraiteu  de  leur  chevanche, 
s'en  esl  petil  conte  "; ...  dont  il  eut  planleit  de  menuez  gens; ...  enfants  ... 
dont  on  ne  fait  nulle  conte,  ...  n'est  il  hoir  demoreis  que  rins  vailhe,  etc.  » 
Il  s'indigne  surtout  contre  les  membres  des  lignages,  dont  la  conduite 
compromettait  le  lustre  ancestral,  qui  «  se  sont  ravaleis  par  faute  de 
régiment  ».  Il  ne  veut  pas  s'abaisser  à  parler  de  tels  gens  et  croit  devoir 

*  Tome  I,  page  63,  §75. 

î  Tome  I,  page  478,  §  1016. 

'  Sans  y  prendre  part  évidemment. 

*  Voyez  Bâlàu,  Sources  de  l'histoire  du  pays  de  Liège,  p.  554. 
s  Tome  I,  page  449,  g  945. 

6  Tome  I,  page  519,  §  632. 

Tome  IIL  d 


IXTI 


INTRODUCTION. 


punir,  par  son  silence,  ceux  dont  les  mésalliances,  le  dérèglement  et  le 
désordre  avaient  avili  la  descendance,  ne  les  trouvant  pas  dignes  de  voir 
leurs  noms  figurer  à  côté  de  ceux  des  nobles,  des  chevaliers,  des  vaillants 
écuyers,  des  patriciens  et  des  bons  bourgeois. 

Il  s'exprimait,  d'ailleurs,  avec  une  grande  liberté  sur  ses  contempo- 
rains; cela  explique,  ainsi  que  nous  l'avons  remarqué  ci-dessus,  qu'il  n'ait 
pendant  longtemps  communiqué  son  œuvre  à  personne. 

Il  faut,  ici  encore,  faire  ressortir  le  contraste  entre  les  deux  chroni- 
queurs du  XIV"  siècle.  A  de  rares  exceptions  près,  il  suffit  qu'un  person- 
nage soit  glorifié  par  Jean  d'Outremeuse,  pour  que  Hemricourt  n'en  fasse  pas 
mention;  les  deux  écrivains  ne  s'étanl  pas  communiqué  leurs  œuvres,  cet 
ostracisme,  de  la  part  du  second,  ne  peut  s'expliquer  que  par  une  diffé- 
rence de  caractère  et  de  mentalité.  Hemricourt  éprouvait  à  l'égard  des 
familles  de  la  petite  bourgeoisie  et  du  monde  travailleur,  une  indifférence 
qu'était  loin  de  partager  Jean  d'Outremeuse  ^ 

Hemricourt  répugnait  à  ce  procédé,  employé  par  son  confrère,  de  faire 
intervenir  systématiquement,  sous  des  dehors  merveilleux,  dans  les  évé- 
nements et  dans  les  guerres  des  siècles  précédents,  des  ancêtres  fabuleux 
ou  des  personnages  auxquels  il  donnait  le  nom  de  ses  amis  et  de  ses  voisins; 
d'Outremeuse  met  en  scène,  dans  ces  conditions,  aux  XI",  XII%  XIII»  et 
XIV'  siècles,  des  de  Preit,  des  Patras;  il  raconte  les  exploits  accomplis 
à  la  bataille  de  Wilderen,  le  7  août  1129,  par  un  Arnequin  Maillard, 
imaginé  par  lui  de  toutes  pièces,  parce  que  son  propre  beau-père  était 
Arnequin  .Marteal,  fils  de  maître  Basiien  Maillard;  jamais  Hemricourt 
n'emploiera  de  tels  subterfuges. 

Jacques  fait  grand  cas  des  avantages  physiques  de  la  femme,  mais, 

*  Quoique  vivant  dans  un  milieu  social  comprenant  surtout  la  bourgeoisie  moyenne,  Jean 
d'Outremeuse  n'était  nullement  liostile  k  l'aristocratie;  sa  verve  caustique  s'exerce  rarement 
aux  dépens  de  la  caste  chevaleresque,  dont  il  prétend,  d'ailleurs,  être  issu  lui-même;  néan- 
moins, il  met  volontiers  en  scène,  d'une  façon  lionorable  ou  même  glorieuse,  des  gens  de 
métier,  des  plébéiens,  ce  qui  n'arrive  jamais  à  Jacques  de  Hemricourt 


INTRODUCTION. 


XX  vn 


chez  elle,  il  apprécie  surtout  la  bonté  et  la  sagesse.  Très  large  en  ce  qui 
concerne  les  écarts  de  conduite  des  chevaliers  et  des  patriciens,  nulle- 
ment scandalisé  de  ce  qu'ils  eussent  de  nombreux  bâtards  ',  sachant  même, 
à  l'occasion,  vanter  les  vertus  de  la  concubine  de  Guillaume  d'Heure  ^,  il 
stigmatise  sans  pitié  et  traite  de  «  malprovées  »,  les  dames  ou  les  demoi- 
selles de  bonne  maison  qui  ne  respectaient  pas  leur  condition,  «  qui  se 
gouvernoient  petitement  »  '. 

Le  culte  de  Hemricourl  pour  les  vieilles  familles  chevaleresques  lui 
faisait  désirer  de  voir  perpétuer  les  bons  lignages  :  «  Ils  sont  assez  jeunes 
pour  avoir  plusieurs  enfants  »  *. 

C'était  chose  affligeante,  à  cette  époque,  lorsqu'une  ancienne  seigneurie 
séculairement  possédée  par  la  famille  chevaleresque  du  nom,  était  aliénée 
pour  des  raisons  pécuniaires,  et  lorsqu'elle  passait,  par  extinction  ou  à 
défaut  de  mâle,  entre  des  mains  étrangères.  Ainsi,  en  fut-il  pour  la  terre 
de  Langdris,  «  dont  c'est  piteis  et  damages  »  ^.  Le  même  sort  advint  à  la 
terre  de  Warfusée  qu'à  défaut  d'enfant,  Rasse  IV  donna,  en  1334,  à  sa 
nièce  Jeanne  de  Herck,  pour  faciliter  son  mariage  avec  Eustache  de 
Haneffe,  et  favoriser  ainsi  la  réconciliation  des  Awans  et  des  Waroux. 

Thierri  de  Haneffe,  sire  de  Seraing-le-Châleau  et  de  Warfusée,  mort 
vers  1382,  n'eut  que  deux  filles;  l'aînée  de  celles-ci,  Jeanne  de  Seraing, 
épousa  Gérard  d'Enghien,  châtelain  de  Mons,  qui  devint  par  là  sire  de 
Warfusée  et  de  Seraing-le-Château.  Hemricourl  revient  à  diverses  reprises 
sur  la  pitié  de  telles  aliénations  ",  surtout  lorsqu'elle?  concernaient  les  plus 
belles  terres  de  la  Hesbaye  et  que  cessait  la  concordance  immémoriale 
entre  le  nom  de  la  terre,  le  nom  et  les  armes  du  seigneur.  Les  chevaliers 

1  Tome  I,  page  289,  §  572. 

»  Tome  I,  page  "294,  §  584. 

»  Tome  I,  pages  2(iî),  295,  §§  506,  386. 

*  Tome  I,  page  373,  §  768. 

s  Tome  I,  pages  43,  570,  §§  41,  759. 

6  Tome  I,  pages  25,  28,  §§  24,  25. 


ixym  INTRODUCTION. 

mourant  sans  enfant  ou  restés  en  célibat  prenaient  des  mesures  pour 
obvier,  autant  que  possible,  au  dommage  qu'aurait,  d'après  Pesprit  du 
temps,  causé  à  Tordre  social  Taliénalion  de  la  terre  (lalrimoniale;  ils 
léguaient  celle-ci  à  un  neveu  ou  à  un  proche  parent,  à  la  condition 
d'adopter  le  nom,  les  armes,  souvent  même  le  prénom  du  dernier  héritier 
direct.  Ce  point  sera  traité  au  paragraphe  relatif  aux  noms  et  aux  armes. 

Quels  que  fussent  les  griefs  d'un  père  conire  ses  enfants,  il  se  résignait 
malaisément  à  les  priver  de  la  terre  et  des  biens  (|ui  devaieni  leur  per- 
mettre de  maintenir  leur  rang  et  de  faire  bonne  figure  dans  le  monde.  Le 
cas  échéant,  un  conseil  de  famille  ou  des  arbitres  procédaient  à  un  arran- 
gement convenable.  Malgré  tous  les  tracas  causés  à  son  père,  par  Lambert 
de  Fexhe,  et  les  dissentiments  qui  s'en  étaient  suivis,  les  parents  et  amis 
chargés  du  partage  ne  crurent  pas  pouvoir,  en  1366,  priver  ce  fîls  de  la 
seigneurie  principale  et  des  autres  avantages  matériels  revenant  normale- 
ment au  fils  aîné  ^ 

On  vit  pourtant  quelques  seigneurs  ravir  à  leurs  fils  la  seigneurie 
familiale,  ne  les  jugeant  pas  aptes  à  en  conserver  la  propriété  ou  à  en 
maintenir  le  lustre.  Pour  une  famille  noble,  se  voir  déposséder  de  la  terre 
patrimoniale  était  une  véritable  catastrophe;  l'exemple  de  la  demoiselle 
de  Fauquemont  suffirait  à  le  démontrer;  cette  demoiselle,  née  vers  1320, 
fille  de  Renaud  sire  de  Fauquemont  mort  en  1332  et  sœur  de  Thierri  IV, 
tué  en  1346,  fut  tellement  aff'ectée  de  la  perte  de  la  terre  de  Fauque- 
mont, aliénée,  en  1354,  par  son  beau-frère  Henri  de  Flandre,  sire  de 
Ninove,  «  qu'elle  en  assotit  et  en  perdit  son  sains  » .  Dans  sa  démence, 
elle  se  proclamait  dame  de  Fauquemont;  attirée  comme  par  un  aimant, 
elle  rentra  au  château  ancestral  et  ne  prétendit  plus  en  sortir;  le  nouveau 
possesseur,  trouvant  trop  cruel  de  lui  enlever  ses  illusions,  l'y  hébergea 
jusqu'à  sa  mort,  vers  1370  ^. 

1  Codex  diplomatieus,  II,  page  76. 
î  Tome  I,  page  164,  §  "253. 


INTRODUCTION. 


XXIX 


Jacques  de  Hemricourt  chérissait  son  pays  et  sa  ville  natale;  il  le 
déclare  en  termes  énius  :  j'aime  Liège  comme  un  nourrisson  aime  sa 
mère.  Il  pensait  sincèrement  que  les  intérêts  de  la  nation  étaient  incom- 
patibles avec  les  progrès  de  la  démocratie,  que  la  force  vive  de  la  prin- 
cipauté résidait  uniquement  dans  une  chevalerie  nombreuse  et  brillante. 
A  l'en  croire,  la  disparition  progressive  de  l'esprit  chevaleresque  était  une 
calamité  pour  la  société  en  général  et  pour  le  pays  de  Liège  en  particu- 
lier. Si  cette  manière  de  voir  peut  paraître  étrange  sous  la  plume  d'un 
bourgeois  pondéré,  redevable  de  sa  situation  à  un  labeur  opiniâtre  et 
personnellement  réfraclaire  à  la  carrière  des  armes,  il  faut  tenir  compte 
du  milieu  dans  lequel  Hemricourt  passa  toute  sa  vie,  des  préjugés  dont  il 
fut  nourri  et  du  moment  où  il  composait  ses  mémoires. 


MX  IINTKODUCTIOIN. 


II 

Les  œuvres  de  Jacques  de  Hemricourt. 

Hemricourt  rédigea  trois  œuvres  historiques.  Les  deux  premières  narra- 
tives; la  troisième  ayant  le  caractère  d'un  traité  d'institutions  politiques 
et  judiciaires. 

Voici  Tindication  de  ces  œuvres  et  des  sources  utilisées  par  l'auteur 
pour  la  confection  de  chacune  d'elles. 

4°  Le  Miroir  des  Nobles  de  Hesbaye. 

Dans  le  Miroir  des  Nobles,  Hemricourt  donne  la  descendance  d'un 
soi-disant  Rasse  de  Dammartin,  chevalier  français,  réfugié  en  Hesbaye 
pour  des  raisons  politiques,  et  de  son  épouse  Alix  de  Warfusée  K  L'ouvrage 
s'étend  de  1102  à  1398,  année  à  laquelle  Hemricourt  déposa  la  plume; 
quelques  ajoutes  y  furent  faites  postérieurement,  soit  par  Hemricourt,  soit 
par  quelque  amateur. 

En  donnant  à  son  œuvre  principale  le  titre  si  impropre  et  si  faux  de 
Miroir  des  Nobles  de  Hesbaye,  Hemricourt  n'a  fait  que  sacrifier  à  une 
mode  d'un  goût  douteux;  de  plus  grands  esprits  lui  en  avaient  donné 
l'exemple  '. 


1  L'histoire  légendaire  de  Rasse  de  Dammartin  fait,  ci-après,  l'objet  d'un  chapitre  spécial 
de  la  présente  introduction. 

^  Au  nombre  des  grands  esprits  nous  ne  comprenons  évidemment  pas  l'auteur  du  Myreur 
des  hittors. 


IINTRODUCTIOIN.  ixxi 


* 


Les  sources  du  Miroir  des  Nobles  de  Hesbaye  sont  de  trois  sortes  :  les 
écrits,  les  monuments  épigraphiques,  les  renseignements  oraux. 

Parmi  celles  de  la  première  catégorie,  il  faut  mettre  hors  pair  la  Source 
primordiale. 

Avez-vous  jamais  réfléchi  à  cette  conception  originale,  hardie,  invrai- 
semblable même  et  quelque  peu  extravagante  de  grouper  en  une  seule 
famille  toute  la  gent  chevaleresque  d'une  contrée,  pour  la  faire  sortir  d'un 
seul  couple,  comme  d'Adam  et  d'Eve  est  sortie  l'humanité  ? 

A  coup  sûr,  une  idée  aussi  bizarre  n'a  pu  naître  d'une  pièce  dans  le 
cerveau  positif,  déjà  si  mûr  et  si  pondéré,  du  jeune  homme  de  vingt  ans 
qu'était  Hemricourt.  Cette  idée,  il  a  dû  la  prendre  ailleurs,  ou  bien  elle 
n'a  pu  lui  apparaître  qu'à  la  suite  d'études  longues  et  patientes,  impos- 
sibles de  son  temps. 

Mais  à  mesure  que  l'on  interroge  les  sources,  la  lumière  se  fait  plus 
abondante;  la  genèse  du  Miroir  des  Nobles  cesse  d'être  un  mystère;  elle 
apparaît  aujourd'hui  dans  toute  sa  vérité  et  sa  simplicité. 

Hemricourt  lui-même  a  cru  devoir  nous  initier  à  ses  sources.  Il  le  fait 
d'une  manière  sommaire,  discrète,  énigmatique.  A  nous  de  les  étudier  de 
plus  près.  «  Et  moy  suy,  dit-il,  en  tout  premier  lieu,  en  aulcun  pas 
radrechies  aux  coronikes  délie  grande  engliese  de  Liège  *  ».  En  langage 
moderne,  nous  dirions  :  «  Plusieurs  fois,  j'ai  eu  recours  aux  chroniques 
de  Saint-Lambert  ».  Il  entendait  par  ces  mots  la  série  des  mémoires  que 
l'on  a  appelés  plus  tard  :  Gesla  pontificmn  Leodiensium,  c'est-à-dire  les 
écrits  des  annalistes  qui  ont  successivement  étudié  l'histoire  des  évoques 
et  du  pays  de  Liège  :  Harigère,  Anselme,  le  Triumphus  in  Steppes  de 
l'archidiacre  Hervard,  Gilles  d'Orval,  Hocsem,  et  de  plus  Gislebert  de 

1  Tome  I,  page  2,  ligne  29. 


xxxii  INTRODUCTION. 

Gembloux^  Lamberl  le  Petit,  Renier  de  Saint-Jacques  el  Ruperl  de 
Saint-Laurent.  Faut-il  comprendre  par  les  mois  de  Hemricourt  que  les 
chroniques  de  Liège  furent  le  point  de  départ,  la  base  de  son  œuvre 
principale?  Non.  Prenez  une  à  une  toutes  ces  chroniques  antérieures 
à  1350,  pressez-les,  extrayez-en  touto  la  quintessence  généalogique 
possible,  vous  n'arriverez  pas  à  fournir  au  Miroir  fut-ce  la  matière  d'une 
demi-page.  Aussi  ces  chroniques  n'ont-elles  servi,  pour  ainsi  dire,  que 
d'ossature  historique  au  mémoire  généalogique.  Hemricourt  les  a  pris 
pour  guides  «  en  aulcun  pas  ». 

Parmi  les  trésors  littéraires  accumulés  dans  la  librairie  deS^int-Lambert 
ou  dans  celle  de  quelque  monastère  ami  des  lettres,  tel  que  celui  de  Saint- 
Jacques  ou  celui  de  Saint-Laurent,  il  y  avait,  au  XIV"  siècle,  un  écrit 
généalogique  d'une  haute  valeur.  OEuvre  peut-être  anonyme,  elle  con- 
densait les  souvenirs  de  plusieurs  générations  d'hommes  el  s'arrêtait 
vers  4350,  car,  disons  le  dès  à  présent,  Jean  d'Outremeuse  fait  erreur  en 
affirmant  que  les  données  de  la  Source  s'arrêtent  à  1339  ;  nous  établirons 
facilement  qu'on  y  trouve  des  indications  postérieures  à  cette  date. 

C'est  à  cet  écrit  que,  faute  de  mieux,  nous  appliquons  le  nom  àe  Source 
primordiale. 

La  Source  primordiale,  hélas,  n'existe  plus  ni  en  original,  ni,  à  propre- 
ment parler,  en  copie.  Elle  ne  nous  est  parvenue  que  par  le  canal  de 
Jean  d'Outremeuse.  Mais  dans  quel  état,  grand  Dieu  !  Mutilée,  peut-être 
et  certainement  déflorée,  additionnée  et  truquée,  elle  occu[ie  dans  le 
tome  IV  du  Myrenr  des  histors  les  pages  408  à  436. 

Tous  ceux  qui  ont  vu  ce  morceau  ont  été  frappés  de  la  ressemblance 
qu'il  présente  avec  l'œuvre  de  Jacques  de  Hemricourt  et  se  sont  demandé 
lequel  avait  copié  l'autre.  M.  Bormans,  le  sagace  éditeur  de  Jean 
d'Outremeuse,  s'exprime  en  ces  termes  :  «  A  première  vue,  tout  cela 
semble  tiré  du  Miroir  des  Nobles  de  Hesbaye  de  Jacques  de  Hemricourt, 
contemporain  de  notre  chroniqueur.  L'œuvre  de  ce  dernier  est  beaucoup 


IINTRODUCTION.  ixxiu 

plus  développée,  sans  doute,  mais,  quant  au  fond,  c'est  à  peu  près  la  ménoe 
chose.  Et  cependant,  comment  admettre  que  d'Outremeuse  n'aurait  pas  cité 
cette  source  importante,  d'autant  plus  qu'à  la  fin  de  son  tableau  généalogique, 
il  mentionne  plusieurs  auteurs  dont  les  écrits  ont  servi  de  base  à  son  travail? 
(]e  fut  d'abord  Renkin  de  Veiroux,  chevalier,  qui  écrivit  entre  les  années 
4134  et  1186,  puis  son  fils  Frédéric,  qui  continua  jusqu'en  1228;  ensuite 
Renier  de  Fooz,  chanoine  de  Liège,  qui  alla  jusqu'en  1264;  après  lui 
Enguerrand  de  GenefTe,  également  chanoine  de  Saint-Lambert,  qui  poussa 
le  récit  jusqu'en  1309,  et  enfin  Oust  de  Haneflfe  qui  le  reprit  à  cette  date 
pour  le  mener  jusqu'en  1339.  Il  est  probable  que  le  Miroir  des  Nobles  de 
la  Hesbaye  ne  fut,  comme  le  hors  d'œuvre  de  d'Outremeuse,  qu'une  com- 
pilation d'écrits  antérieurs  —  Hemricourt  n'aurait  pu,  en  effet,  par  la  seule 
tradition,  recueillir  tant  de  renseignements  précis  —  et  que  notre  chro- 
niqueur n'eut  pas  connaissance  du  grand  travail  de  son  contemporain  »  ^ 

En  traçant  ces  lignes  judicieuses  et  réfléchies,  M.  Bormans  a,  sans  doute, 
entendu  répudier  implicitement  le  jugement  qu'il  rendit  un  peu  hâtivement 
au  cours  de  son  commentaire  ^. 

Dans  une  dissertation  de  plus  de  cent  pages,  écrite  avec  la  verve 
entraînante  dont  il  avait  le  secret,  M.  Kurth  en  vint  à  examiner  le 
morceau  qui  nous  occupe,  et  après  en  avoir  transcrit  le  passage  final,  il 
s'écrie  :  «Encore  une  fois,  tout  cela  est  invention  pure.  Renkin  de  Veiroux, 
Renier  de  Foux,  Enguerrand  de  Geneffe  et  Oust  de  Haneffe  sont  des 
personnages  fictifs  tout  autant  que  les  chroniques  qui  leur  sont  attribuées. 
Personne  ne  les  a  jamais  connus,  ils  ne  sont  cités  nulle  part;  de  leurs 


4  s.  Bormans,  Chronique  et  geste  de  Jean  des  Preis,  dit  d'Outremeuse.  Inlroduction, 
p.  cxiv. 

^  Voici  la  note  qu'on  lit  au  bas  de  la  page  408  (t.  IV)  :  c  Jean  d'Outremeuse  introduit  ici 
dans  sa  chronique  une  bonne  partie  de  la  géncnlogie  des  familles  issues  de  Raes  de  Damuiar- 
tin  et  d'Alix  de  Warfusée,  d'après  Jacques  de  Hemricourt,  auteur  du  Miroir  des  nobles  de 
la  Hesbaie.  C'est  une  sèche  nomenclature  de  noms  propres  qui  ne  présentera  guère  d'intérêt 
que  pour  les  généalogistes  ». 

'loME  IlL  e 


XXXIV 


INTRODUCTION. 


œuvres,  il  n'existe  pas  la  moindre  trace.  Lambert  TAveugie  fait  partie  du 
même  monde  fictif.  Nous  avons,  pour  contrôler  ici  Jean  d'Outremeuse,  un 
témoin  bien  précieux,  c'est  son  contemporain  Jacques  d'Hemricourl,  aussi 
scrupuleux  et  aussi  véridique  que  Jean  d'Outremeuse  l'est  peu.  Or, 
Hemricourt  qui  était  par  sa  position  mieux  à  même  que  personne  d'être 
bien  renseigné  sur  le  lignage  de  Danimartin-Warfusée  et  qui,  de  plus, 
a  consulté  toutes  les  sources,  ne  dit  pas  un  mot  de  celles-ci  et  montre 
suffisamment  par  son  silence  qu'elles  n'existent  pas  »  ^ 

Nous  sommes  convaincu,  comme  M.  Kurlh,  que  nous  nous  trouvons  ici 
en  présence  d'une  de  ces  audacieuses  inventions  dont  le  romancier  liégeois 
est  coutumier.  Toutefois,  de  ce  que  d'Outremeuse  ait  faussement  attribué 
à  la  Source  primordiale  une  quintuple  paternité,  il  ne  s'ensuil  pas  que 
cette  source  soit  fictive  et  qu'il  ail  lui-même  imaginé  cet  écrit;  d'autre  part, 
Jean  d'Outremeuse,  en  énumérant  les  soi-disant  auteurs  de  la  Source,  ne 
parle  pas  de  leurs  œuvres,  mais  bien  de  cinq  personnages  qui,  succes- 
sivement et  pour  des  périodes  données,  auraient  collaboré  à  une  et 
même  œuvre,  celle  qu'il  vient  de  transcrire  et  qui  s'arrête  prétendument 
en  1339.  Il  n'y  en  a  point  d'autre. 

Si  la  Source  primordiale  est  une  invention  du  romancier  liégeois,  d'où 
vient  la  grande  ressemblance  qu'elle  présente  avec  le  livre  de  Jacques 
de  Hemricourt?  Chaque  fois  que  d'Outremeuse  se  livre  à  ses  écarts  d'ima- 
gination, il  tombe  dans  la  bouffonnerie,  pour  nous  servir  de  l'expression 
de  M.  Kurth.  Ici,  rien  de  semblable  ;  la  Source  primordiale,  malgré  son 
maquillage  évident,  reste  à  la  hauteur  d'un  document  où  lu  somme  de 
vérité  l'emporte  de  beaucoup  sur  l'erreur. 

Non,  ce  n'est  pas  d'Outremeuse  qui  a  fabriqué  ce  morceau  mystérieux  et 
cela  pour  la  meilleure  des  raisons,  c'est  qu'il  en  était  absolument  incapable. 

Hemricourt  ne  dit  pas  un  mot  des  écrivains  successifs  qui  ont  rédigé 

'  GoD.  Kdhtb,  Étude  crititfue  iur  Jean  d'Outremeuse  dans  les  Mémoires  in-S"  de  l'Aca- 
dcuiie  royale  de  Belgique,  i'  série,  t.  Vil,  p.  H. 


IN'faODDCTION. 


XlXV 


la  Source  primordiale  ;  il  ne  cite  pas  même  explicitement  cet  important 
document;  maiâ  divers  passages  du  Miroir  font  discrètement  allusion  à 
ce  travail;  on  y  lit,  au  §  605  :  «  Je  le  vous  certefie  fermement  par 
anchiennes  escriptures  que  je  ay  eut  et  visenteit  très  especialment  qu'il 
out  jadit  à  Liège  on  vailhant  homme  nomeit  saingnor  Lowy  à  Roges 
Chaclies  qui  estoit  delle  dukeit  de  Juley,  do  linage  de  Moyienake  et  de 
Mormany  ».  Quelles  sont  ces  anciennes  écritures,  dont  on  n'a  plus  la 
moindre  connaissance  aujourd'hui?  Cela  ne  peut  être  que  l'antique 
mémoire  généalogique  introduit  dans  sa  chronique  par  Jean  d'Outremeuse; 
c'est  le  seul  traité  où,  à  propos  de  Louis  aux  Rouges  Chausses,  il  soit  fait 
allusion  aux  lignages  de  Mûllenarck  et  de  Larmormenil  ^  Une  telle  ren- 
contre n'est  certainement  pas  TefTet  d'une  simple  coïncidence. 

On  peut  donc  affirmer  que  Hemricourt  cite  sa  source,  mais  d'une  façon 
vague  et  sans  en  indiquer  l'auteur  ou  les  auteurs.  Cet  anonyme  ne  sera 
sans  doute  jamais  découvert. 

Étant  donné  que  le  mémoire  généalogique  que  nous  dénommons  Source 
primordiale  s'arrête  à  l'année  1350  environ,  il  y  a  tout  lieu  de  croire  que 
l'auteur  de  cet  ouvrage,  ou  du  moins  celui  qui  y  mit  la  dernière  main, 
mourut  vers  cet  époque. 

Faut-il  y  voir  l'œuvre  d'un  auteur  unique  plutôt  que  l'apport  de  per- 
sonnages successifs?  Tout  d'abord,  une  remarque  s'impose  :  Jean  d'Outre- 
meuse travestit  la  vérité  en  affirmant  que  le  dernier  rédacteur  de  la 
Source  déposa  la  plume  et  mourut  en  1339;  le  contexte  lui-même  se 
charge  de  démentir  cette  assertion.  Il  y  est  très  souvent  question  de  per- 
sonnages ayant  vécu  et  de  faits  survenus  postérieurement  à  cette  année. 
En  voici  quelques  exemples  :  elle  mentionne  ^  l'évéque  Englebert  de  la 
Marck,  qui  n'obtint  le  siège  épiscopal  qu'en  1345;  Arnoul  de  Charneux, 
éclievin  de  Liège,  fonctions  qu'il  n'occupa  qu'à  partir  de  1345;  messire 

i  Chronique  de  Jean  d'Outremeuse,  IV,  p.  427. 
S  Ihid.,  page  413. 


Hxvi  INTRODUCTION. 

Arnoul  de  Rummen  —  il  ne  devint  chevalier  que  vers  1350  — ;  Jean 
de  Brabant,  échevin  de  Liège,  y  est-il  dit  ',  fil  faire  presque  luuies  les 
maisons  sur  le  Pont  d'Ile,  et  gît  en  j'encloitre  des  frères  prêcheurs  en  une 
chapelle  «  que  sy  foymens  fissent  faire  et  fondent  » .  Ce  passage  est  posté- 
rieur à  l'an  1353,  date  du  décès  de  Jean  de  Brabant.  Il  est  donc  certain 
que  les  dernières  additions  faites  au  mémoire  généalogique  ne  sont  pas 
antérieures  à  4353;  on  pourrait  objecter  qu'il  s'agit  là  d'interpolations  de 
Jean  d'Outremeuse  lui-même,  mais  cela  ne  parait  pas  possible  :  il  n'entrait 
pas  dans  les  habitudes  de  Jean  des  Prés  de  dire  si  simplement  la  vérité. 

D'autre  part,  certains  passages  du  mémoire  portent  à  croire  qu'il  fut 
rédigé  par  des  mains  différentes,  ou,  du  moins,  qu'on  y  a  travaillé  à  des 
moments  assez  éloignés  l'un  de  l'autre;  on  y  trouve,  presque  à  chaque  page, 
l'expression  :  «  dont  sont  li  heures  »,  ce  qui  signifie  que  le  dernier  nommé 
de  la  filiation  a  des  enfants  et  probablement  des  enfants  encore  jeunes.  Or, 
si  l'on  passe  en  revue  les  gens  de  lignage  cités  nominalement  comme  ayant 
postérité,  on  constate  que  les  mots  :  «  dont  sont  li  heures  »  sont  employés, 
pour  certains,  à  une  époque  plus  ancienne  que  pour  d'autres  :  on  s'en  sert 
pour  Guillaume  de  Brus,  qui  florissait  en  1285-1293  ;  pour  Jean  et  Radou 
de  Colonster,  alors  que  leurs  hoirs  étaient,  dès  1324,  chevaliers  ou 
chanoines  de  Saint-Lambert;  d'autres  fois,  ce  terme  est  usité  pour  des  chefs 
de  famille  mariés  vers  1320-1330,  notamment  lorsqu'il  est  question  du 
père  et  des  oncles  de  Jacques  de  Hemricourt.  On  pourrait  supposer  que 
celte  expression  :  «  dont  sont  li  heures  »  signifie,  d'une  façon  générale, 
que  l'auteur  interrompt  intentionnellement  la  filiation,  quels  que  fussent 
l'âge  ou  la  situation  des  descendants,  mais  un  tel  procédé  serait  en  oppo- 
sition avec  le  souci  d'exactitude  marqué  dans  tout  le  morceau. 

Finissons-en  avec  les  fables  de  Jean  d'Outremeuse  relatives  à  la  Source; 
d'après  lui,  la  dernière  partie  du  mémoire  serait  l'œuvre  d'Oust  de  'lanefTe, 
fils  du  seigneur  de  HanefTe;  or,  le  document  même  donne  la  généalogie 

1  Chronique  de  Jean  d'Outremeuse,  IV,  p.  iSi. 


INTRODUCTION.  ixxvii 

des  seigneurs  de  HanefTe  jusque  vers  4350  \  et  ne  fait,  évidemment, 
aucune  mention  du  prétendu  Oust,  puisqu'il  n'a  jamais  existé. 

Enfin,  brouillé  complètement  avec  la  logique  ei  avec  la  chronologie, 
oubliant  qu'il  a  fait  mourir  le  rédacteur  en  4339,  le  brave  d'Oulremeuse 
se  mentionne  lui-même  dans  la  Source,  avec  tous  ses  titres  :  clerc  liégeois, 
notaire  public,  apostolique,  impérial,  comie  palatin,  etc.,  or,  il  était  né 
le  2  janvier  4338.  Mais  ici,  il  s'agit  évidemment  d'une  interpolation. 

Nonobslant  ce  qui  précède,  il  n'est  pas  impossible  que  la  Source  ne  fut 
l'œuvre  d'un  seul  auteur  :  un  érudit,  un  chercheur  qui  cesse  d'écrire  en 
4353  a  pu,  selon  toute  vraisemblance,  recueillir  des  témoignages  véri- 
diques  sur  les  filiations  depuis  4i2SO.  Or,  comme  nous  aurons  l'occasion  de 
le  dire  et  de  le  répéter,  c'est  à  partir  du  milieu  du  XIII^  siècle  seulement, 
que  le  livre  de  Hemricourt  et,  par  conséquent,  celui  de  son  informateur 
primordial  renferme,  en  général,  des  indications  exactes.  Si  le  mémoire 
avait  eu,  à  partir  du  XII"  siècle,  comme  l'affirme  Jean  d'Outremeuse,  ou 
même  à  partir  du  XIII",  des  rédacteurs  successifs,  les  indications  sur  \es 
périodes  anciennes  seraient  aussi  exactes  et  aussi  intéressantes  que  les 
dernières,  ce  (|ui  est  loin  d'être  le  cas.  Les  renseignements  sur  les  périodes 
antérieures  à  4250  constituent  des  traditions,  parfois  très  sûres,  mais 
parfois  aussi  inacceptables,  recueillies  au  XIV^  siècle.  A  tout  le  moins, 
pourrait-on  croire  que  la  Source  est  le  résultat  de  la  collaboration  de 
quelques  érudits  à  peu  près  contemporains. 

Le  XIV*  siècle  fut  marqué,  à  Liège,  par  une  pléiade  d'historiens  et  d'éru- 
dits  annalistes  :  Hocsem  (4278-4348),  Levold  de  Norlhof  (4  278-1360), 
Jean  le  Bel  (4  300-4370),  Jean  de  Warnant,  mort  vers  4  345,  puis 
Jacques  de  Hemricourt  et  Jean  d'Outremeuse.  Mais,  à  côté  de  ces  noms 
familiers,  il  faut  mettre  ceux  d'autres  chroniqueurs  qui,  pour  des  motifs 
ignorés,  ne  se  sont  jamais  fait  connaître  comme  tels,  ou,  du  moins,  dont 
l'activité  comme  historiens   n'a   pas  laissé  de  trace  dans  la  littérature 

<  Jean  d' Outremeute,  IV,  pp.  410-411. 


xxxTiii  INTRODUCTION. 

liégeoise.  Il  ne  faut  pas  s'en  étonner,  si  l'on  songe  qu'il  ne  nous  est  resté 
que  des  bribes  de  la  chronique  de  Jean  de  Warnant,  et  que  ni  le  quatrième 
livre  du  Myreur  des  histors,  ni  le  manuscrit  de  la  chronique  de  Jean 
le  Bel  n'ont  jamais  été  retrouvés  *. 

Parmi  ces  écrivains,  il  faut  faire  rentrer  Godefroid  de  Willerzies, 
chanoine  de  Saint-Lambert  de  1329  à  4344  environ.  Ami  de  Jean  le  Bel, 
en  compagnie  de  qui  il  accomplit,  au  nom  du  chapitre,  diverses  missions; 
ami  de  Hocsem,  avec  lequel  il  avait  fondé,  par  moitié,  la  chapelle  de 
Saint-Jean  Évangéliste  en  la  cathédrale  de  Liège,  maire  de  la  Cour  jurée 
de  Saint-Lambert,  dite  délie  Chambre  -,  mêlé  activement  à  tous  les  évé- 
nements politiques  qui  survinrent  dans  le  pays  durant  le  règne  d'Adolphe 
de  la  Marck,  il  fut  l'auteur  d'un  livre  que  son  possesseur  légua,  en  1353, 
à  l'abbaye  de  Saint-Jacques  '.  C'est  lui,  pensons-nous,  le  savant  anonyme 
à  qui  Hocsem  soumit  la  revision  de  son  œuvre  *. 

Les  exécuteurs  testameiitaires  de  Godefroid  de  Willerzies  furent  Thierri 
de  Haneffe,  chevalier,  Enguerrand  de  Grandsart,  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  Jean  de  Harzée,  chanoine  de  Saint-Denis,  et  Jean  de  la  Boverie, 
écolâtre  de  Thuin.  Or,  singulière  coïncidence,  le  premier  de  ces  person- 
nages, par  son  patronyme,  le  second,  par  son  prénom  caractéristique, 
rappellent  deux  des  soi-disant  co-auteurs  auxquels  Jean  d'Outremeuse 
attribue  la  Source  primordiale. 

Toutefois,  la  paternité  du  fameux  mémoire  généalogique  ne  semble  pas 
devoir  être  attribuée  à  Godefroid  de  Willerzies  :  il  n'était  ni  hesbignon, 
ni  même  liégeoisj  le  village  dont  il  porte  le  nom  se  trouve  dans  la  pro- 


1  Voyez  PoLAW,  Lesvrayes  chroniques  de  Jean  le  Bel.  Mons,  1850,  p.  t3. 

*  Cathédrale  Saint- Lambert,  Cour  délie  Chambre,  I,  foi.  4  v"  (15  scplenibre  1333). 

'  Par  son  testament,  en  date  du  !2I  avril  iZbZ,  Èlienne  le  Maçon,  chapelain  de  l'autel  de 
Saint-Maurice  en  la  collégiale  de  Sainl-Pierre,  lègue  à  l'abbaye  de  Saint-Jacques  ses  gestes 
des  évêques  de  Liège  et  le  livre  de  Godefroid  de  Willerzies  [Pauvres  en  Ile,  eartulaire,  fol.  273). 
Le  copiste  a  fautivement  écrit  Vilerlie  au  lieu  de  Vilersie. 

*  Balau,  Les  Sources  de  l'histoire  de  Liège,  p.  508. 


INTRODUCTION.  «xix 

vince  de  Namur,  au  canton  de  Gedinne;  le  nom  de  sa  famille  ne  parait 
pas  une  seule  fois  dans  la  Source.  Or,  en  admettant  que  ce  travail  eût  été 
composé  par  goût,  pour  rappeler  le  souvenir  de  la  chevalerie  liégeoise,  il 
y  a  tout  lieu  de  croire  que  l'auleur,  quel  qu'il  fût,  pouvait,  comme 
c'était  le  cas  pour  Jacques  de  Hemricouri,  se  rattacher,  d'une  façon  ou  de 
l'aulre,  aux  lignages  hesbignons,  et  il  lui  eût  été  bien  difficile  de  ne  pas 
mentionner,  ne  fût-ce  qu'une  fois,  le  nom  de  sa  famille  dans  son  mémoire. 

On  sérail  plutôt  tenté  d'en  faire  honneur  à  l'un  ou  à  quelques-uns  de 
ceux  dont  les  ancêtres  jouèrent  un  rôle  prépondérant  dans  la  société 
chevaleresque  du  XIII*  siècle  et  du  commoncemenl  du  XIV«.  La  recherche 
et  la  glorification  des  aïeux  étaient  déjà,  au  milieu  du  XIV"  siècle,  l'objet 
des  soucis  de  nombreux  gentilshommes  :  Guillaume  de  Bautersem,  cha- 
noine de  Saint-Lambert,  fit,  vers  1340,  écrire  !es  fastes  des  de  Hemri- 
couri, ses  ancêtres  *. 

L'auteur  de  la  Source  était  un  écrivain  érudit  et  averti.  Lorsque,  trop 
rarement,  il  rapporte  un  fait  historique,  son  récit  est  exact  et  précis  ^. 

Quoi  qu'il  en  soit  de  son  auteur  ou  de  ses  auteurs,  la  Source  primor- 
diale, base  du  Miroir,  ne  saurait  être  niée.  On  peut  s'en  convaincre  en  se 
livrant  à  une  étude  comparative  des  deux  œuvres,  en  examinant  en  quoi 
elles  se  ressemblent  et  en  quoi  elles  diffèrent  du  tout  au  tout.  Comment 
pourrait-on  en  contester  l'existence  si  on  la  montre  induisant  Hemricourt 
en  erreur  pour  l'avoir  suivie  de  trop  près  ^.  Mieux  que  cela,  comment  la 
niera-t-on  si,  par  moments,  on  prend  Hemricourt  en  faute  parce  que, 
maladroitement,  il  a  cru  pouvoir  en  corriger  les  données. 

Dans  la  Source  primordiale,  telle  que  nous  la  connaissons  aujourd'hui, 

1  Voyez  ci-après,  page  xlv.  Ce  mémoire  n'a  jamais  ëlé  retrouvé. 

*  Voyez  notamment  comment  il  s'exprime  relativement  à  l'expédition  de  Jean  de  Hainaut 
dit  de  Bcaumont  en  Angleterre.  {Jeun  d'Outremeuie,  IV,  p.  422.) 

'  Certains  membres  de  phrases  du  Miroir  sont  la  transcription  piTsquc  littérale  de  la 
Source.  Comparez  notamment  ce  qu'ils  disent  respectivement  de  dom  Everelm,  abbé  de  Saint- 
Laurent.  (Jean  d'Oulrememe,  IV,  p.  410;  Hemricourt,  1,  p.  10.) 


IL  INTRODUCTION. 

on  constate  trois  espèces  d'erreurs  :  erreurs  dans  le  chef  de  l'auicur  ou 
des  auteurs  de  ce  travail;  erreurs,  volontaires  ou  non,  du  fait  de  Jean 
d'Outremeuse;  fautes,  enfin,  imputables  à  l'ignorance  ou  à  l'inairie  des 
nombreux  copistes  de  ce  dernier  et  qui  ont  échappé  à  la  sagacité  de  son 
éditeur.  Comme  appartenant  à  celte  dernière  catégorie,  citons  le  passage 
que  voici  :  «  Or  aveis  tous  cheauz  qui  sont  desquendus  de  mesire  Loys 
Surles,  anneis  fis  à  mesire  Loys  de  Ruelanl.  Si  vous  diray  de  mesire 
Rogier,  son  frère,  après  qu'il  se  mariât  mal,  ilh  oit  à  femme  le  filhe  le 
prestre  de  Saint-Johain  à  Liège,  s'en  issèrent  ii  fils  et  m  filhes;  assavoir 
Loys,  Laneal,  Lambechons,  Pinorons,  damme  Oude  de  Waroux  etii  altrez; 
ly  quels  Louis  Naveaus  se  mariât  à  Hubines,  à  damme  Ponche,  serour  à 
mesire  Franke  de  Hubines,  mesire  Pire  de  Hubine,  chevaliers,  et  al  veslit 
de  Hubines  :  s'en  issèrent  m  fis,  mains  li  ii  morurent  sens  heures  à 
puilhiche  entre  Leirs  et  Vileir,  et  li  allre  oit  nom  Hanoses,  qui  fut  costre 
de  Dynant  et  canoine  de  Saint-Poul,  et  si  oit  in  filhes  :  dammes  Maroie, 
Rouse  et  i  altre  qui  morut  sens  heures;  damme  Maroie  oit  Johain  Polhon 
et  Rouse  oit  Thiri  de  Uflfei,  dont  oit  m  fis  et  i  filhe,  assavoir  :  mesire  Lowis 
d'Uffey,  qui  fut  esquevins  de  Liège,  et  Walthiers  et  Godefrois  canoine 
à  Liège  de  Saint-Poul;  et  li  filhe  fut  femme  mesire  Symon  de  Julemont, 
chevaliers  »  ^ 

Avec  la  moindre  attention,  il  y  avait  moyen  de  fournir  un  texte  exempt 
au  moins  de  contradictions.  Pourquoi  séparer  par  des  virgules  Loys, 
Laneal  et  Lambechons,  Pinorons,  puisqu'il  n'est  question  que  de  deux 
fils?  Et  qui  ne  reconnaît  en  Loys  Laneal  (lisez  Naveal)  le  Lowis  Naveaus 
de  la  ligne  suivante?  Pourquoi  aussi  ne  pas  corriger  en  le  pistre  le  soi- 
disant  prêtre  de  Saint-Jean,  puisque,  d'après  le  texte  de  HemricourI,  il 
s'agit  d'un  boulanger  '  ! 

1  Jean  d'Oulremeuse,  IV,  p.  450. 

'  En  latin  pt8<or,  pétrisseur.  Voyez  I,  p.  4S2.  I.e  mol  pistrin  avait  souvent,  au  XFII' siècle, 
le  sens,  non  de  pétrin,  mais  de  boulangerie  :  «c  l,i  povre  ont  lettres  de  pistrin  séant  h  Viviers,  li 
où  cilh  dellc  iiospital  Saint-Johan  ont  aulretant  de  nos  t.  {Pauvres  en  Ile,  reg.  15, fol.  195  v°.) 


INTRODUCTION.  xu 

Que  d'exemples  de  semblables  inadverlances  seraient  à  relever  s'ils  ne 
nous  écartaient  trop  de  l'objet  de  noire  élude.  Revenons  donc  à  celle-ci. 

Le  passage  qui  vient  d'ôtre  transcrit  est  omis  par  Hemricourt  comme 
sortant  du  cadre  qu'il  s'était  tracé  de  ne  donner  que  les  descendants  du 
couple  primitif,  mais  il  prouve  l'exactitude  merveilleuse  de  la  Source 
primordiale  lorsqu'il  s'agit  du  milieu  du  XIII"  siècle;  Pierre  de  Hubines 
est  mentionné  dans  des  chartes  authentiques  comme  chevalier  en  1231  * 
et  comme  noblo  en  1249  ^;  Louis  Naveau  figure  dans  de  très  nombreux 
actes  originaux  de  1254-  à  1276,  soit  comme  citain  de  Liège,  soit  comme 
arbitre,  soit  comme  homme  ailodial  '.  Lambert  Panceron  (que  les  copistes 
de  Jean  d'Outremeuse  travestissent  en  Pinoron)  était  tenant  d'Anselme  de 
la  Chaussée,  citain  de  Liège  le  l"  mars  1252  *,  et  maire  de  Liège 
en  1253-1259  •'. 

On  pourrait  citer,  s'il  le  fallait,  de  nombreux  autres  exemples  de  cette 
exactitude  :  Tireteas  de  Preit,  d'après  la  Source,  épousa  demoiselle 
Catherine  d'Ile;  le  cartulaire  du  Val-des-Écoliers,  conservé  aux  Archives 
de  l'État,  à  Liège,  renferme  (in  fine)  un  acte  authentique  prouvant 
qu'effectivement  la  femme  dudit  Tireteas  s'appelait  Catherine. 

Malgré  le  désordre  qui  règne  dans  le  texte  connu  de  la  Source  primor- 
diale lorsqu'elle  traite  de  la  descendance  de  la  belle  Alice  et  de  Louis  de 
Mullenarck  ",  il  en  ressort  que  Lambuche  de  Solier  d'Ile  était  le  cousin 


^  Chartes  de  Saint-Paul,  p.  40. 

«  Ihid.,  p.  53. 

'  Cartulaire  de  Saint- Lambert,  1!,  pp.  75,  127.  — CuvsLien,  Vul-Henoit,  pp.  148,  155, 
161,  J7îi,  177,  179,  18(;,  5>10.  —  Abhatje  de  Robermont,  chartes  des  9  juin  1260,  '22  juin  1272. 
—  Pauvres  en  Ile,  cartulaire,  fol.  '261,  acte  daté  crronérnent  1206,  au  lieu  de  l!276. 

*  Abbaye  de  Robermont,  cliartrier. 

"  DE  DoRMAN,  Échevins  de  Liège,  p.  585. 

*  A  raison  d'interpolations  et  d'interversions  de  paragraphes,  il  règne  dans  certaines 
parties  de  la  Source  une  confusion  (elle  qu'il  est  presque  impossible  d'en  résoudre  les 
données;  le  contexte  autorise  le  lecteur  à  croire  qu'une  filiation  descendante  se  poursuit, 
tandis  que,  à  un  moment  que  rien  n'indique,  il  faut  remonter  i  cinq  ou  six  générations  en 

Tome  III  / 


XUI 


INTRODUCTION 


germain  d'Onde  de  Ruelanl,  mariée  en  secondes  noces  à  Daniel  de  Hamal. 
Or,  les  sceanx  et  les  monuments  funémires  nous  apprennent,  d'une  part, 
que  ce  Lambuche,  ainsi  que  ses  descendants,  portaient  pour  armes  l'escar- 
boucle,  et,  d'aulre  part,  que  Daniel  de  Hamal,  chevalier  on  1281,  portait 
également  l'escarboucle  brochant  sur  les  cinq  fusées  des  Hamal  *.  C'est 
une  corroboration  par  rhéraldi(|ue  de  la  filiation  donnée  par  la  Source 
primordiale.  Si  le  texte  que  nous  possédons  de  celle-ci  n'avait  pas  été 
défiguré  en  passant  par  les  griffes  de  Jean  d'Outreuieuse  et  par  les  mains 
inhabiles  de  sescopi>tos,  ce  mémoire  aurait,  pour  la  période  qu'il  con^prend, 
une  valeur  égale  si  pas  supérieure  à  celle  du  Miroir  des  Nobles. 

Hemricourt  a  utilisé  un  texte  de  la  Source  plus  pur  que  celui  inséré 
dans  le  Myreur  des  histors,  toutefois,  il  n'a  pas  eu  non  plus  une  copie 
exempte  d'erreurs,  et  en  voulant  la  suivre  de  trop  près,  il  a  lui-même 
commis  certaines  bévues .  Quatre  erreurs  manifestes  existant  dans  la 
Source  primordiale  ont  été  reproduites  inconsciemment  par  l'auteur  du 
Miroir  et  sont  autant  de  témoins  irrécusables  du  fait  que  ladite  Source  est 
le  fondement  du  Miroir.  Ces  erreurs  ont  été  exposées  par  M.  de  Borman 
dans  ses  commentaires  ^. 

La  Source  doit  aussi  être  reconnue  responsable  de  certaines  omissions 
que  l'on  constate  dans  le  mémoire  de  Jacques  de  Hemricourt  '\ 

Si  Hemricourt  donne  parfois  moins  que  la  Source,  c'est  qu'il  veut  s'en 
tenir  exclusivement,  comme  il  l'annonce,  à  la  prétendue  descendance  de 


arrière.  Ce  désordre  se  remarque  notamnirnl  dans  le  chapitre  relatant  la  descendance  d'Oudc 
de  Ruclant  (Jean  d'Outreiedse,  IV,  p.  45-2)  ;  à  s'en  fier  au  texte,  sire  Roger  au  Chapeau  serait 
un  fils  de  Thierri  Caboche,  tandis  qu'il  en  est  vraisemblablement  le  grand-oncle.  Des 
membres  de  cette  famille  Caboche  se  rencontrent  assez  fréquemment  dans  les  actes  du 
XIV"  siècle  relatifs  h  lluy.  Colin  ou  Colai  Caboche  est  cité  eu  1356  el  1354;  il  usait  d'un  sceau 
orne  d'une  tête  (une  caboche).  {Abbaye  de  .Veufmouslier,  chariricr.) 

^  DE  Raadt,  Sceaux  armoriés,  II,  p.  25. 

'  Tome  I,  pp.  3(6,  note  2;  341,  note  t  ;  561,  note  \  ;  568,  note  3. 

'  Tomel,  p.  377,  note  1. 


INTKODLCTION.  xuii 

Rasse  de  Dammartin  et  d'Alix  de  Warfiisée.  Ce  parti-pris  nous  a  fâcheuse- 
ment privés  d'indications  précieuses;  c'est  uniquement  pour  respecter  le 
plan  qu'il  s'était  assigné  qu'il  omet  les  descendants  mâios  de  Roger  aux 
Rouges  (Ihausses  dont  il  a  été  question  ci-dessus;  il  ne  mentionne  que  sa 
fille  Ode  du  Pétrir»,  parce  qu'elle  se  marie  à  un  de  Waroux  •.  C'est  pour 
le  même  motif,  ainsi  qu'il  le  déclare  lui-même  ^,  qu'il  passe  sous  silence 
les  descendants  de  Buevon  de  Xhendremael  et  ceux  de  Daniel  de  Hamal, 
repris  dans  la  Source  '.  Dans  les  rares  circonstances  où  HemricourI  sort 
des  limites  do  son  programme,  par  exemple  en  ce  qui  concerne  les 
Huldenberg  et  les  Montforranf,  il  le  fait  sommairement  et  en  s'en  excusant. 

En  quelques  autres  passages  encore,  la  Source  paraît  être  plus  complète 
que  Jacques  de  HemricourI;  c'est  lorsque  Jean  d'Outremeuse,  donnant  libre 
cours  à  sa  fantaisie,  intercale  fallacieusement  dans  ce  précieux  document 
des  élucubrations  de  son  crû  sur  les  de  Preit,  leurs  fonctions  *,  leurs  dignités. 
Hemricourt  n'a  aucun  mérite  à  les  avoir  passées  sous  silence;  ces  person- 
nages fictifs  et  ces  faits  erronés  n'existaient  pas  dans  le  texte  primitif. 

En  s'écarlant  de  la  Source,  HemricourI  a  commis  certaines  erreurs. 
Nous  en  citerons  quelques  exemples;  ainsi  que  l'a  prouvé  le  baron  de 
Chestrel  ^,  la  filiation  des  anciens  seigneurs  de  Haneflfe  est  mieux  établie 
dans  la  Source  que  dans  le  Miroir.  Hemricourt  a  erronément  changé  en 
celui  de  comte  de  Hozémont  le  titre  de  châtelain  attribué  par  la  Source 
à  Gérard  de  Ruiant  (H  76-1 21 3).  Comme  nous  l'exposons  ^,  la  version 
de  la  Source  primordiale  en  ce  qui  concerne  le  lignage  de  Visé  doit  être 


<   «  S'en  furent  plusieurs  enfans  avoek  la  dicte  dame  Oede,  qui  n'ont  nint  chy  leur  lieu 
partant  qu'il  n'cstoient  nint  de  iinage  de  paiis  >  (t.  I,  p.  500,  §  952). 
«  Tome  I,  p.  DOS,  §  fiOo. 

*  Jean  d'Outremeuse,  IV,  p.  i33. 

*  Par  trois  fois,  il  attribue  faussement  à  l'un  des  membres  de  cette  famille,  Arnoul  de 
Preit,  les  titres  de  maire  et  échevin  de  Liège  et  de  maréchal  de  l'évêché. 

»  La  terre  franche  de  Haneffe.  (B.  l.  A.  L.,  XXXVIII,  p.  18.) 
^  Tome  II,  page  435. 


xuv  IINTRODUCTIOIN. 

préférée  à  celle  de  Hemricourt.  Pour  les  premières  générations  des  Surlel, 
la  Source  primordiale  est  plus  croyable  ijue  le  Miroir  ^ 

Par  les  remarques  qui  précédeni,  nous  croyons  avoir  prouvé  surabon- 
damment que  la  Source  primordiale  exista  et  qu'elle  conslitue  la  base  du 
Miroir  des  Nobles  de  Hcsbayc.  L'idée  première  de  Jacques  de  Hemricourt 
fut,  semble-t-il,  de  continuer  *  l'œuvre  de  son  prédécesseur,  ou  de  ses 
prédécesseurs.  Mais,  au  cours  de  son  travail,  il  s'aperçut  que  son  modèle 
renfermait  des  lacunes,  et,  à  son  point  de  vue,  dos  hors  d'œuvres,  et  il 
remania  considérablement  la  rédaction  primitive,  parfois  très  judicieuse- 
ment, mais,  en  certains  cas,  malencontreusement,  comme  il  vient  d'être 
exposé.  Le  fait  qu'il  a  utilisé  cette  source  ne  doit  nullement  amoindrir 
son  propre  travail.  Matériellement  parlant,  on  jugera  de  l'étendue 
respective  de  ces  œuvres  quand  on  saura  que  le  mémoire  intercalé  dans 
la  chronique  de  Jean  d'Outremeuse  comprend  exactement  30  pages,  alors 
que  le  Miroir  des  Nobles,  s'il  était  publié  dans  les  mêmes  conditions,  en 
comporterait  210;  elles  se  trouvent  donc  dans  la  proportion  de  1  à  7. 

Il  est  vrai  que  Hemricourt,  voulant  donner  à  son  ouvrage  une  allure 
plusattrayante,  moins  sèche,  agrémente  son  récit  d'anecdotes,  de  souvenirs, 
de  remarques  parfois  piquantes,  mais  même  en  faisant  abstraction  de  ces 
enjolivemements,  la  matière  traitée  est  beaucoup  plus  étendue  et  plus 
complète. 

Hemricourt,  en  ne  citant  pas  explicitement  sa  source  principale,  en 
Punissant  à  son  propre  texte  dans  un  ensemble  si  homogène  qu'on  ne 
s'aperçoit  pas  de  l'emprunt,  a-l-il  voulu  s'attribuer  le  mérite  de  ses 
devanciers?  C'est  douteux  ^.  D'ailleurs,  ce  procédé,  qui  serait  considéré 

*  Jean  d'Outremeuse,  IV,  p.  428. 

'  Il  prit  la  plume  au  moment,  précisément,  où  finissent  les  renseignements  fournis  par  la 
Source. 

'  Peut-être  Hrmricourt,  considérant  la  Source  comme  un  simple  canevas,  a-t-il  craint  de 
diminuer  l'importance  de  ïion  propre  travail  en  le  donnant  comme  le  développement  et  la 
continuation  d'une  œuvre  antérieure. 


INTRODUCTION.  xlt 

maintenant  comme  un  grave  manquement  à  la  probité  scientifique,  était 
jugé  tout  naturel  au  XIV"  siècle  et  au  XV°  K  Mais,  puisque  les  deux 
chroniqueurs  contemporains  ont  été  si  souvent  comparés,  on  peut  se 
demander  quel  est  ici  le  moins  correct,  de  Jean,  qui  forge  au  document 
une  série  d'auteurs  fictifs,  ou  de  Jacques,  qui  absorbe,  sans  rien  dire, 

l'œuvre  de  son  devancier. 

* 
*    * 

Passons  aux  autres  sources  du  Miroir.  Nous  avons  déjà  mentionné  les 
chroniques  liégeoises  utilisées  par  Hemricourt  pour  servir  de  charpente 
à  ses  récits;  parfois,  il  les  cite  explicitement,  notamment  lorsqu'il  relate 
la  donation  de  la  terre  de  Moha  à  l'église  de  Liège  ',  la  guerre  dite  de  la 
Vache  de  Ciney  ^  et  les  origines  de  la  guerre  des  Awans  et  des  Waroux  *. 
Il  consulta  aussi  les  chroniques  du  duché  de  Brabant  ^. 

Certains  mémoires  conservés  dans  la  librairie  des  églises  et  dans  les 
bibliothèques  privées  lui  fournirent  des  renseignements  particulièrement 
intéressants  sur  l'un  ou  l'autre  lignage.  Le  Miroir  ne  cite  qu'un  ouvrage 
de  ce  genre,  c'est  une  dissertation  sur  les  premiers  de  Hemricourt  et 
surtout  sur  les  prouesses  de  Guillaume  Malclerc,  composée  vers  134-0, 
à  la  demande  de  Guillaume  de  Bautersem,  chanoine  de  Saint-Lambert, 
petit-fils  dudit  Malclerc  ",  en  vue  de  faire  connaître  le  lustre  de  cette 
maison.  Nous  verrons  dans  un  chapitre  ultérieur  quel  crédit  on  peut 
accorder  à  ce  travail,  dont  on  ne  peut,  semble-t-il,  penser  à  identifier  le 
rédacteur  avec  l'un  de  ceux  de  la  Source  primordiale. 


t  Presque  tous  les  chroniqueurs  procédaient  de  in  sorte.  Jean  de  Stavclot  utilisa,  pour  sa 
clironique,  celle  de  Humberl  de  Pas,  sans  faire  la  moindre  mention  de  celui-ci. 
»  Tome  1,  page  126,  §  172. 
î  Tome  I,  page  365,  g  747. 

*  Tome  III,  p.  4.  Voyez  IIocseh,  édit.  Cliapeaville,  II,  p.  331  ;  édition  Kurtli,  p.  97. 
»  Tome  I,  page  62,  §  73. 
«  Tome  I,  page  167,8  236. 


XLVI 


INTRODUCTION. 


Indépendamment  des  chroniques  et  des  autres  sources  narratives,  Hem- 
ricourt  a  consulté  des  archives,  notamment  le  fonds  conservé  à  la  cathédrale 
Saint-Lambert,  et  qui  comprenait,  non  seulement  les  titres  de  propriété 
et  les  privilèges  du  puissant  chapitre  liégeois,  mais  aussi  le  trésor  des 
chartes  de  l'cvêché  et  du  pays  de  Liège.  L'auteur  déclare  formellement  • 
avoir  compulsé  le  Liber  chartarum  ecclesie  Leodiensis,  au  sujet  des  tran- 
sactions dont  fit  robjel  la  châlellenie  de  VVaremme.  Il  parcourut  aussi, 
autant  que  la  jalouse  méfiance  de  ses  contemporains  le  lui  permit  ^,  les 
archives  de  quelques  autres  églises,  notamment  les  chartes  de  Tabbaye 
du  V'al-Notre-Dame,  mais,  somme  toute,  il  ne  lira  pas  grand  profit  de 
Texamen  des  fonds  ecclésiastiques. 

Ses  fonctions  de  clerc  et  de  greffier  lui  donnèrent  un  accès  facile  aux 
archives  des  divers  tribunaux  et  à  celles  de  plusieurs  autres  administra- 
tions, où  il  put  recueillir  de  précieux  renseignements;  il  examina  surtout 
les  anciens  titres  du  tribunal  des  échevins  de  Liège  et  ceux  de  la  cité  de 
Liège;  durant  le  cours  de  sa  magistrature,  il  eut  l'occasion  de  voir  les 
chartes  des  hospices  communaux,  où  il  trouva  l'acte  de  l'amende  honorable 
exigée,  en  1223,  des  gens  de  lignage  qui  avaient  détruit  la  ferme  de 


•  Tome  1,  page  377,  §  773. 

^  Au  moyen  âge,  les  archives  des  administrations  et  celles  des  établissements  ecclésiastiques 
étaient  secrètes.  Il  en  était  encore  de  même  au  XVII'  siècle  et  au  XVIII*.  Le  liéraut  d'armes 
Van  den  Uercli,  chanoine  de  Spire,  considérait  comme  une  grande  faveur  d'avoir  été  autorisé, 
en  juillet  1633,  à  consulter  les  chartes  des  Dominicains.  (Le  Fort,  2'  partie,  XVII,  p.  121.) 
11  fut  aussi  adn]is  à  examiner  les  chartes  et  les  cartulaircs  d'Ilerckenrode,  de  Kobermont 
et  du  Val-Notre-Dame.  Lorsqu'en  février  1641,  le  père  Fisen  demanda  communication  de 
quelques  documents  historiques  conservés  dans  les  archives  de  la  cathédrale  Saint- Lambert, 
le  chapitre  voulut  les  examiner  de  près  avant  qu'ils  ne  fussent  prêtés  à  l'historien.  (Conclus, 
capitulaires,  reg.  148,  fol.  180).  Le  savant  Ernst,  qui  préprail,  vers  1780,  son  histoire  du 
duché  de  Limbourg,  se  vit  refuser  impitoyablement  l'accès  du  chartrier  de  Robcrmont.  (db 
ViLLENFAGNB,  Mélangts  de  littérature  et  d'hittoire,  p.  237.) 


INTRODUCTION.  xtia 

Lanlii),  possession  de  la  léproserie  de  Cornillon  ^  Sa  qualité  de  clerc  du 
tribunal  des  lignages  mit  à  sa  disposition  les  archives  de  celte  juridiction 
chevaleresque  ^,  source  de  tout  premier  ordre,  acluellemenl  perdue,  où 
l'auteur  du  Miroir  put  puiser  à  pleines  mains. 

Hemricourt  ne  donne  le  texte  d'aucune  charte  ni  in  extenso,  ni  par 
extrait,  mais,  en  général,  il  utilise  avec  sagacité  les  documents  qu'il  a 
visités.  Son  contemporain,  .lean  d'Outremeuse,  faisait  le  contraire;  il 
transcrivait  plus  ou  moins  correctement  des  chartes,  mais  il  n'en  tenait 
pas  compte  dans  son  récit. 

Hemricourt  a  consulté  aussi  les  archives  notariales,  «  aulcunes 
anchiennes  escriptures,  rolles  et  cedules  »  qui  se  trouvaient  dans  sa 
famille  et  provenaient  de  son  père  et  de  ses  oncles.  Avec  raison,  Hemri- 
court y  ajoutait  pleine  foi,  attendu  que  ses  ancêtres  «  ont  toujours  par 
caze  de  leurs  offices,  hanteit,  compaigniel  et  servit  les  seigneurs,  auz 
quels  ilh  pooient  avoir  apris  partie  de  ce  qui  toche  a  ceste  matière  ». 
A  propos  de  ces  anciennes  écritures,  nous  avions  pensé,  un  moment,  que 
Hemricourt  avait  pu  rencontrer  parmi  elles  la  Source  primordiale.  Mais, 
à  moins  qu'il  n'en  eût  existé  plusieurs  copies,  cela  ne  parait  pas  possible  : 
si  ce  document  s'était  trouvé  entre  les  mains  des  de  Hemricourt,  Jean 
d'Outremeuse  n'aurait  ceriaiuement  pas  pu  en  prendre  connaissance. 


* 
«     * 


Les  monuments  funéraires,  si  nombreux  dans  les  églises  à  l'époque  où 
vivait  Hemricourt,  auraient  pu  être  pour  lui  une  source  de  renseignements 
de  premier  ordre.  Nous  voulons  parler,  non  seulement  des  pierres  sépul- 
crales à  inscriptions,  mais  aussi  des  écus  suspendus,  peints  en  couleurs 
vives  et  des  effigies  placées  à  proximité  des  sépultures.  Le  testament  de 


i  Tome  I,  page  402,  §816. 
«  Tome  I,  page  397,  g  812. 


XLym  INTRODUCTION. 

Roger  de  Chénée,  en  date  du  28  septembre  4281,  mentionne  ces  deux 
sortes  de  mémoriaux  :  «  après,  je  lais  a  frères  prêcheurs  de  Liège 
L  marcs  de  ligois  et  s'enlies  ma  sépulture  en  leur  maison,  car  je  vueili 
gésir  avec  mon  sangneur  me  père,  et  s'ordone  que  on  acheté  une  piere 
por  mettre  sor  lui  et  sor  mi  où  eus  soient  intailhies  son  ymagene  et  le 
mine,  et  se  vuelh  ke  on  fâche  ens  en  mur  deleis  nostre  sépulture  poin- 
tures et  ymagenes  al  devise  de  prieur  »  *, 

Jacques  de  Hemricourt  déclare  à  plusieurs  reprises  qu'il  a  examiné  les 
monuments  funéraires  dans  les  églises  et  étudié  les  blasons  y  représentés. 
Décrivant  les  armes  des  de  Pas  de  Wonck,  il  rappelle  que  leurs  écus 
pendaient  encore  de  son  temps  en  Péglise  de  Voltem,  et  que,  sur  la  tombe 
de  Watier,  il  est  écrit  qu'il  trépassa  en  août  1263  -.  Il  est  à  regretter  que 
son  attention  n'ait  pas  été  plus  souvent  attirée  sur  ces  précieux  monu- 
ments, et  qu'i'  n'en  ait  pas  noté  les  dates  et  les  particularités;  il  aurait 
pu,  ainsi,  donner  une  valeur  encore  beaucoup  plus  grande  à  son  travail. 
Pour  quelques  épitaphes  qu'il  prétend  avoir  utilisées,  il  verse  dans  des 
erreurs  regrettables.  En  ce  qui  concerne  celle  de  Corbeau  de  Hognoul, 
il  lit  mal  la  date  et  attribue  au  père  la  pierre  tombale  du  fils.  Quant  à 
l'inscription  funéraire  de  Lambert  de  llozémont,  mort  en  1231  et  enterré 
au  Val-Dieu,  il  ne  la  rapporte  pas  correctement  '.  De  son  temps,  on  n'atta- 
chait pas  d'importance  à  l'exactitude  littérale  ni  même  à  l'exactitude 
minutieuse  du  fond  des  textes  épigrapliiques. 

i  Codex  diplomatkus.  II,  page  !28. 

*  Voyez  tome  I,  page  441,  note  1. 

^  Cette  épitaphe  était,  d'après  le  Miroir,  rédigée  eoninie  suit  :  <  Clii  gist  Lambier  fils  le 
conte  Gcrars  de  tlozcmont,  qui  trespassat  l'an  mil  dois  cens  et  trente  unk  >.  Hemricourt 
u'uflirme  pas  l'avoir  vue  lui-même;  celui  qui  la  lui  a  communiquée  l'a  travestie  volontaire- 
ment ou  non  en  la  traduisant.  On  pourrait,  scmble-t-il,  la  rétablir  comme  suit  :  c  Hic  jacet 
Lambertus  filius  condam  Gerardi  de  Hoseiimont,  qui  obiit  anno  Domini  niillesimo  ducentc- 
simo  tricesimo  primo  » .  Cbez  un  lecteur  peu  averti  ou  trop  fantaisiste,  condam  sera  devenu 
conte.  Aucun  document  contemporain  n'attribue  à  Gérard  de  Hozémont  ni  à  ses  parents  le 
titre  de  comte.  Voyei  t.  I,  p.  240, 1.  4  et  note  3. 


INTRODUCTION.  xui 

D^ailleurs,  les  occupations  professionnelles  de  Hemricourt  ne  lui  lais- 
saient pas  des  loisirs  suffisants  pour  entreprendre  des  excursions  archéolo- 
giques. Sans  négliger  complètement  les  sceaux,  Pauleur  du  Miroir  o'a 
pas  attribué  à  ces  précieux  monuments  toute  Timportance  qu'ils  méritent. 


Beaucoup  de  renseignements  furent  transmis  oralement  à  Hemricourt 
par  des  chevaliers  âgés  connaissant  la  filiation  des  lignages  hesbignons  et 
aimant  à  raconter  des  histoires  du  temps  passé  ^  Parmi  ceux  qui  furent 
ses  principaux  informateurs,  figurent  Walter,  seigneur  de  Momalle,  mort 
en  4366,  Jean  le  vieux,  voué  de  Liers,  mort  en  1353,  Bertrand,' frère 
du  précédent,  mort  en  134.6  ^,  Arnoul  d'Oborne,  cité  en  1313-1348, 
Henri  de  Solier,  cité  en  1368-1382,  Humbert  Corbeau  de  Hognoul, 
cité  en  1315-1382,  Jean  Franchomme  de  Hognoul,  dit  l'Oncle  de  Villers, 
frère  du  précédent,  mort  très  âgé,  le  1  février  1394;  il  recueillit  aussi 
des  données  précieuses  de  la  bouche  de  sa  propre  grand'mère,  Clémence 
le  Cornu,  morte  à  l'âge  de  106  ans,  et  de  celle  de  nombreux  seigneurs 
dont  il  se  vante  d'avoir  été  l'ami.  Il  interrogeait  souvent  les  iniéreesés 
eux-mêmes;  ainsi,  il  s'enquierl,  vers  1360,  auprès  du  chevalier  Henri 
de  Fexhe,  des  motifs  qui  avaient  engagé  son  aïeul  paternel  à  abandonner 
«  le  noble  cri  et  blason  de  Limbourg  » ,  pour  prendre  le  blason  de  moindre 
extraction  du  côté  de  sa  mère  (Hasdael)  avec  le  cri  de  Donmartin. 

Ces  personnes  furent  pour  Hemricourt  des  collaborateurs  complaisants 
et  consciencieux. 

Suggestionné  par  l'admirable  véracité  et  par  l'information  précise  de 
Hemricourt  en  ce  qui  concerne  le  XIV"  siècle,  le  baron  de  Borman  était 

1  Tome  I,  page  3. 

^  Si  Hemricourt  ne  fait  pas  erreur,  il  recueillait  donc  les  renseignements  des  vieux 
chevaliers,  dès  l'âge  de  1^  ans. 

ToMK  III.  g 


L  INTRODUCTION. 

arrivé  à  étendre  sa  confiance  en  IVxactitude  du  Miroh\  à  tout  l'ouvrage, 
quelle  que  fût  Tépoque  à  laquelle  les  faits  se  rapportaient.  Il  faut,  au 
contraire,  fixer  un  terme  à  partir  duquel  noire  chroniqueur  doit  être  cru; 
c'est  le  milieu  du  Xlil' siècle.  La  chose  est  compréhensible.  Indépendam- 
ment de  la  Source  primordiale,  au  sujet  de  laquelle  nous  nous  sommes 
expliqués  plus  haut,  le  principal  moyen  d'information  de  Hemricourt  était 
la  tradition  orale;  or,  celle-ci,  lorsqu'elle  se  rapporte  à  des  faits  remon- 
tant à  plus  d'un  siècle  et  demi,  n'a  plus  assez  de  précision  pour  qu'on  en 
puisse  admettre  la  véracité  sans  contrôle.  Chacun  peut,  encore  aujour- 
d'hui, en  faire  l'expérience  en  ce  qui  concerne  sa  propre  filiation.  Le 
nombre  de  générations  dont  on  peut  avoir  la  connaissance  par  transmission 
orale  dépend,  d'ailleurs,  des  conditions  dans  lesquelles  ces  générations  se 
sont  succédées  :  mariages  hâtifs  ou  tardifs,  décès  prématurés  ou  longévité 
patriarcale.  Normalement,  tout  homme  parvenant  à  l'âge  de  70  ans 
peut  rendre  compte  de  cinq  générations  :  il  a  connu  ses  parents  et 
ses  grands-parents,  il  voit  ses  enfants  et  petils-enfants.  Mais  il  y 
a  des  exceptions;  tandis  qu'un  homme  a  à  peine  entendu  parler  de 
son  aïeul  décédé  de  longues  années  avant  sa  propre  naissance,  un 
autre,  né  vers  l'époque  où  mourait  une  trisaïeule,  aura  connu  ses 
bisaïeux  et  pourra,  à  l'âge  de  70  ans,  parler  en  connaissance  de  cause 
de  sept  générations. 

Les  renseignements  donnés  par  Hemricourt  sur  des  faits  avenus  anté- 
rieurement à  l'an  1250  ne  doivent  être  acceptés  qu'avec  la  plus  extrême 
réserve  :  l'origine  des  Donmartin,  les  théories  sur  les  armes  primitives  de 

^  Diverses  annotations  de  M.  de  Borman  prouvent,  cependant,  qu'il  n'acceptait  pas  toujours 
sans  restrictions  les  dires  de  Eleoiricourt  quant  aux  personnages  du  XII*  siècle  et  même  à 
ceux  du  XIII*.  Voyez  notamment  tome  I,  page  146,  ce  qu'il  dit  de  la  généalogie  des  anciens 
comtes  de  Duras;  plus  loin,  tome  I,  page  199,  il  excuse  Hemricourt  des  erreurs  relatives 
aux  premières  générations  des  de  Lexhy  (rareté  et  sobriété  déconcertante  des  documents). 
En  réalité,  on  ne  peur  admettre,  ipso  fado,  les  renseignements  sur  le  XII*  siècle.  Voyez  aussi 
tome  I,  page  168,  note. 


INTRODUCTION.  u 

Liège,  sur  les  vinaves  et  leurs  armes,  tout  cela  est  imaginaire.  L'auteur 
semble  n'avoir  eu  aucune  idée  de  la  condition  juridique  des  personnes  aux 
XI"  et  XIP  siècles. 

En  ce  qui  touche  certaines  familles,  telles  que  celles  des  Warfusée- 
Donmarlin,  des  Hemricourt,  des  Berlo,  des  Lexhy,  des  Hozémont,  les 
personnages  du  XI"  siècle  et  même  ceux  du  XII",  mentionnés  par  le 
Miroir,  ne  figurent  ordinairement  dans  aucune  charte;  d'autre  part^  ceux 
qui  sont  mentionnés  dans  les  documents  authentiques,  tels  qu'Eustache  et 
Faslré  de  Donmarlin  (1160-H92),  sont  inconnus  de  Hemricourt.  31.  de 
Borman  explique  cette  omission  par  le  défaut  de  descendance;  en  réalité, 
il  faut  y  voir  l'absence  d'information.  Les  dissertations  que  nous' avons 
insérées  aux  notes  complémentaires  *,  concernant  la  filiation  des  Donmartin, 
des  Waroux  et  de  quelques  autres  lignages,  nous  dispensent  d'insister  sur 
ce  point.  On  pourra  aussi  se  rendre  compte  parfois  des  inexactitudes 
que  présentent  les  renseignements  antérieurs  au  milieu  du  XIII"  siècle 
en  comparant  le  texte  de  Hemricourt  avec  les  tableaux  généalogiques. 

L'auteur  ne  tire  pas  toujours  de  l'examen  des  chartes  et  des  monuments 
épigraphiques  des  conclusions  vraies.  Certaines  affirmations  ne  sont  expli- 
cables que  par  une  incroyable  distraction;  ainsi  en  est-il  quand  Hemricourt 
déclare  avoir  vu  une  charte  du  XIII'  siècle  munie  de  quatorze  sceaux 
d'échevins  de  Liège,  tous  aux  armes  des  de  Saint-Martin,  alors  qu'il  ne 
pouvait  y  avoir,  à  ce  moment,  que  trois  échevins  portant  les  dites  armes  2. 

Môme  en  ce  qui  concerne  le  milieu  du  XIV"  siècle,  l'information  du 
chroniqueur  n'est  pas  toujours  complète.  Tout  d'abord,  il  connaît  peu  les 
familles  étrangères  alliées  à  des  hesbignons,  et  même  les  lignages  liégeois 
fixés  à  l'étranger.  Comme  on  l'a  vu,  ses  occupations  ne  lui  laissaient  guère 
le  temps  de  voyager  et  de  poursuivre  ses  recherches  dans  les  pays  voisins. 
Le  hasard  seul  des  rencontres  lui  permettait  de  se  documenter  sur  les 

1  Tome  II,  pages  430,  433,  434,  438,  482,  491. 
»  Tome  I,  page  304,  §  605. 


tn  INTRODUCTION. 

brabançons,  les  hennuyers  ou  les  flamands  ayant  dans  les  veines  du  sang 
de  Donmarlin;  malgré  la  grande  notoriété  des  de  Walhain,  il  ne  sait  rien 
de  cette  famille  ^  Il  omet  les  enfants  morts  jeunes  et  parfois  les  adultes 
n'ayant  pas  fait  souche  -;  il  fait  peu  de  cas  des  célibataires  :  «  de  ...  el 
de...  nu  faisons  nulle  grande  mention  partant  qu'il  ne  feurent  point  marieis, 
ne  d'eaz  n'est  demoreis  nus  hoirs  »  '. 

Dès  les  premières  pages  du  Miroir,  l'auteur  s'excuse  des  lacunes  qui 
se  rencontreront  forcément  dans  son  œuvre  :  «  il  arrivera  souvent,  écrit-il, 
que  d'un  personnage  qui  a  eu  huit  ou  dix  enfants,  je  ne  pourrai  parler  que 
de  trois  ou  quatre,  n'ayant  point  été  informé  des  autres  »  *.  La  seconde 
fille  de  Jean  de  Parfoiidry  est  mariée  à  Jupille  en  Ardenne,  «  s'en  sont 
pluseurs  eufans  des  quels  je  n'ay  nulle  connissance  »  ^.  Il  demande 
pardon  de  ces  omissions  à  ceux  qui,  appartenant  aux  lignages  hesbigiions, 
ne  sont  pas  mentionnés  par  lui  :  «  il  n'y  a  là,  affirme-t-il,  aucun  parti-pris, 
ni  envie  de  ma  part,  mais  dans  un  pareil  travail,  il  n'est  pas  possible  d'être 
absolument  complet  «  •*. 

Chose  curieuse!  En  ce  qui  concerne  quelques  rares  familles,  les 
du  Château  de  Slins,  notamment,  il  y  a,  dans  le  Traité  des  guerres 
cfAivans  et  de  Waroux,  certains  renseignements  généalogiques  omis  dans 
le  Miroir  '^. 

Voici  un  exemple  d'une  filiation  au  sujet  de  laquelle  la  documentation 
de  Hemricourt  est  incomplète.  «  La  quatrième  fille  de  Kasse  de  Warfusée, 
mariée  au  chevalier  Gérard,  sire  d'Ochain,  eut  deux  fils  et  deux  filles; 
l'aîné,  messire  Walter,  sire  d'Ochain,  eut  une  fille  Ailid,  mariée  à  Jean,  sire 


*  Tome  I,  page  196,  §  319. 

*  Tome  I,  page  389,  note  1 . 
5  Tome  1,  page  75,  §  85. 

*  Tome  I,  page  4.  g  1 . 

»  Tome  I,  p.  271,  §513. 

*  Tome  I,  page  3,  §  1. 

">  Voyez  tome  II,  page  368. 


INTRODUCTION. 


un 


de  Haneffe;  le  second  s'appelait  Jean  d'Ochain;  je  ne  connais  pas  d'une 
façon  certaine  sa  descendance,  mais  je  crois  que  ceux  de  Xhos  en 
Condroz  en  sont  issus  ;  des  deux  filles,  l'une  épousa  Jacques  Chabot, 
éclievin  de  Liège,  l'autre,  Gilar  délie  Cange  ».  Voilà  ce  que  dit  Hem- 
ricourt.  En  réalité,  le  chevalier  Gérard,  sire  d'Ochain,  eut  six  enfants, 
trois  garçons  et  trois  filles  :  Walfer,  Jean,  Gérard,  Rennewis,  mariée 
à  Jacques  Chabot,  Agnès,  mariée  à  Gilles  délie  Cange,  et  la  troisième, 
mariée  à  Jean  de  Sohet.  Hemricourt  ne  connaît  pas  la  descendance  de 
Jean  d'Ochain,  parce  que  ce  dernier  s'est  confiné  dans  son  château 
de  Jemeppe  en  Famenne,  étranger  à  toute  préoccupation  politique  ou 
mondaine;  le  chroniqueur  ignore,  notamment,  que  Jean  d'Ochain  eut  un 
fils,  mort  jeune,  le  16  avril  1323,  enterré  dans  le  sous-sol  de  l'église 
d'Aye.  Ce  n'est  pas  de  Jean  d'Ochain  que  descendent  les  de  Xhos,  mais 
de  son  frère  Gérard,  qui  eut  trois  enfants  :  Walter,  curé  d'Arville,  doyen 
du  concile  de  Rochefort,  béni  abbé  de  Saint-Gilles,  en  février  1353, 
Giles  de  Xhos,  cité  en  1335-1348,  et  Clémence,  religieuse,  à  Saint- 
Victor  lez-IIuy,  en  13-48.  Hemricourt  ignore  aussi  l'existence  et  la 
descendance  de  .lean  de  Sohet,  celui-ci  menant,  en  Condroz,  la  vie  d'un 
propriétaire  campagnard,  sans  faste  et  sans  ambition,  ne  recherchant  ni 
les  coups  d'estocade,  ni  les  lauriers  des  tournois,  ni  une  mention  élogieuse 
dans  le  Miroir  des  Nobles. 

Ce  sont  là  des  omissions  involontaires.  D'autres  sont  intentionnelles  : 
dés  qu'un  rameau  ne  comprend  plus  que  des  villains,  des  gens  de  peu, 
sans  aucune  personnalité  marquante,  le  chroniqueur  abandonne  ceux-ci 
à  leur  malheureux  sort  et  les  laisse  dans  l'oubli;  il  garde  parfois  aussi  le 
silence  sur  ceux  dont  la  conduite  ne  répond  pas  à  son  idéal.  Ce  serait  donc 
une  erreur  de  croire  qu'il  n'existe  comme  familles  issues  des  Warfusée  que 
celles  mentionnée  par  Hemricourt. 

L'un  des  grands  défauts  du  Miroir,  c'est  l'absence  de  dates;  sept  ou  huit 
générations  successives  seront  mentionnées  sans  que  l'on  sache,  même 


UT  INTRODUCTION. 

approximativement,  où  l'on  en  est  au  point  de  vue  du  temps  *  ;  le  baron 
de  Borman  a  eu  Fimmense  mérite  de  combler  cette  lacune. 

Hemricourt  nomme  toujours  les  garçons  avant  les  Olles,  sans  indiquer 
jamais  Tordre  dans  lequel  les  filles  doivent,  comme  date  de  naissance, 
précéder  Pun  ou  Pautre  des  fils;  autrement  dit,  le  plus  jeune  des  garçons 
précède,  dans  la  nomenclature,  la  plus  âgée  des  filles. 

Quant  au  prénom  des  filles,  Hemricourt  l'ignore  très  souvent  ;  cette 
lacune  provient  du  mode  de  renseignement  oral  fourni  au  chroniqueur, 
et  s'applique  même  à  des  gens  dans  l'intimité  desquels  il  vivait.  Gilles 
Polarde  disait  à  Jacques:  «  J'ai  marié  ma  fille  à  Lambert  de  Goesnes  », 
en  omettant  d'ajouter  que  la  demoiselle  s'appelait  Isabelle.  Il  en  est  encore 
fréquemment  ainsi  de  nos  jours.  Quand  Hemricourt  mentionne  comme  non 
mariés  des  gens  vivant  à  la  fin  du  XIV*  siècle,  il  n'en  faut  évidemment 
point  conclure  que  ces  personnages  sont  restés  célibataires,  mais  uni- 
quement qu'ils  n'étaient  pas  encore  mariés  quand  Hemricourt  écrivait 
son  Miroir.  Il  en  est  ainsi  pour  Arnoul  de  Grâce  -,  qui  épousa 
demoiselle  Clémence  peu  de  temps  après  que  Hemricourt  eut  déposé 
la  plume. 

Les  mots  :  sont  issus  désignent  parfois  une  descendance  assez  lointaine  : 
«  de  W ilhelme  le  bailhier  et  de  Badewien  son  freire  sont  (issus)  ly  enfans 
do  Casteal  de  Seliens  Wilhelmes  et  Badewiens  maintenant  vivans  ^  *. 
En  réalité,  les  derniers  florissaient  un  siècle  après  les  ascendants  leur 
assignés  par  l'auteur. 


1  Lorsqu'il  essaye,  toujours  sans  indication  de  millésime,  d'épiloguer  sur  l'Age  de  certains 
personnages,  il  ne  réussit  guère  :  Basse  III  de  Warfusëc,  qui  avait  eu  dix  enfants  d'un 
premier  lit,  se  remaria  et  eut  encore  dix  enfants.  Si  l'on  en  croyait  les  calculs  de  Jacques, 
Rasse  aurait  eu  près  de  70  ans  lorsqu'il  contracta  une  seconde  union  qui  devait  être  aussi 
féconde  (t.  I,  p.  16,  note  3). 

»  Tome  I,  page  481,  §  1024. 

»  Tome  I,  page  468,  §  995. 


INTRODUCnON.  l? 


Hemricourt  relève  d'un  certain  nombre  d'anecdotes  la  monotonie  et 
l'aridité  des  filiations  du  Miroir.  Il  ne  faut  pas  y  ajouter  une  foi  absolue. 
Nous  faisons  justice,  dans  un  chapitre  spécial,  de  la  légende  primordiale 
ayant  pour  héros  un  soi-disant  Rasse  de  Dammartin  enGoelle;  beaucoup 
d'autres  histoires  piquantes,  lestes,  savoureuses,  constituent  des  peintures 
intéressantes  des  mœurs  et  des  croyances  de  l'époque.  Hemricourt  en  tenait 
le  récit  de  ses  contemporains,  descendants  de  ceux  qui  y  avaient  joué  un 
rôle.  Il  en  est  ainsi  pour  l'aventure  d'Amel  de  Lexhy  surnommé  à  l'Oeil, 
éborgné  par  un  beau  diable,  ou  plutôt  par  une  belle  diablesse  amoureuse. 

Certaines  de  ces  anecdotes  sont  typiques,  notamment  celle  touchant 
l'autoritaire  dame  Segraz,  l'habile  marchande  du  XIII"  siècle,  la  vieille 
liardeuse,  dont  les  chevaliers  enrichis  par  son  héritage  ou  par  leur  alliance 
avec  une  de  ses  descendantes  «  se  rigoloient  »  encore,  en  menant  joyeuse 
vie,  cent  et  cinquante  ans  après  sa  mort  ^ 

L'histoire  de  la  guerre  privée  de  Gérard  de  Blehen  contre  le  Vilain 
de  Jardegnée  caractérise  l'esprit  chevaleresque  du  temps  :  le  Vilain, 
ayant  en  sa  puissance  la  vie  de  son  ennemi  Guillaume  Malclerc,  s'humilie 
devant  son  prisonnier,  reconnaissant  sa  valeur  et  respectant  un  héros  dont 
la  perte  aurait  été  irréparable  ^. 

Il  a  déjà  été  question  plusieurs  fois  des  dîmes  soi-disant  refusées  aux 
églises  par  Wauiier  de  Preit,  sénéchal  de  Liège,  vers  1250-1260. 
M.  de  Borman,  rencontrant  l'opinion  émise  par  moi  à  ce  sujet  ^,  écrit  : 
«  Hemricourt,  d'ailleurs,  en  rapportant  cet  intéressant  détail,  n'a  sans 
doute  fait  qu'enregistrer  une  tradition  qui  avait  cours  de  son  temps  et 
dont  on  aurait  tort  de  lui   laisser  l'entière  responsabilité  »  *.  Il  en  est 


*  Tome  I,  page  412,  §  858. 

*  Tome  I,  page  176,  §  264. 

5  B.S.  AH.  L.,\\,  page  321. 

*  Tome  I,  p.  477,  note  1 . 


Lfi  INTRODIJCTIOIN. 

bien  ainsi.  Celte  exemption  de  dime  constituait  probablement  un 
privilège  attaché  aux  terres  d'un  fondateur  d'église  :  Wautier  de  Preit, 
en  mettant  à  la  disposition  des  décimaleurs  la  onzième  partie  de  ses  biens, 
n'aurait  nullement  enlevé  à  ceux-ci  le  droit  de  se  plaindre,  même  si,  de 
guerre  lasse,  ils  avaient  pris  possession  de  la  part  cédée;  il  n'a  jamais  été 
admis  qu'on  pouvait  s'affranchir  du  payement  des  dîmes  en  abandonnant 
une  partie  des  fonds  qui  y  étaient  astreints. 

Parfois,  Hemricourt,  suggestionné  par  des  histoires  souvent  racontées, 
finit  par  croire  qu'il  en  a  élé  lui-même  le  témoin;  ainsi  déclare-l-il 
avoir  connu  les  vingt  enfants  de  Rasse  III  de  Warfusée,  alors  que  deux 
d'entre  eux  étaient  morts  à  la  bataille  de  Donmartin,  en  1325,  donc 
huit  ans  avant  la  naissance  du  chroniqueur  ^  Hemricourt  admet,  sur  le 
rapport  d'un  de  ses  contemporains  que  Gilles  Polarde  de  Neuvice,  mort 
en  1329,  eut  vingt-deux  enfants,  nés  d'une  seule  femme,  séant  avec 
lui  à  sa  table.  De  ces  soi-disant  vingt- deux  rejetons,  les  documents 
n'en  mentionnent  que  quatre  et  il  est  certain  qu'il  n'y  en  eut  guère 
davantage  parvenus  à  l'âge  nubile  :  l'informateur,  on  peut  l'affirmer, 
comprenait,  dans  le  nombre,  petits- enfants  et  arrière  petits-enfants, 
Ce  sont,  comme  l'écrit  iM.  de  Borman,  des  détails  qu'il  ne  faut  pas 
prendre  au  pied  de  la  lettre.  Le  chroniqueur  rapporte,  en  tout  ou  en 
partie  et  en  citant  sa  source,  les  prouesses  attribuées  à  Guillaume 
Malclerc  de  Hemricourt  par  un  biographe  anonyme.  Là  encore,  il  faut 
faire  la  part  d'une  tradition  contestable. 

Parmi  les  anecdotes  rapportées  par  le  Miroir,  il  en  est  une  sur  laquelle 
nous  croyons  devoir  revenir  une  fois  encore  ^  :  «  Macaire,  sire  de  la  Heid 
en  Condroz,  chef  des  armes  de  Sougné,  vaillant  chevalier,  fut  compagnon 
d'armes  du  comte  de  Looz,  qu'il  accompagna,  notamment,  pendant  un  de 
ses  voyages  oulre-mer  ;  celui-ci  lui  donna  ses  armes,  que  le  sire  de  la  Heid 

1  Tome  I,  page  16,  note  3. 

*  Voyez  t  I,  p.  258,  noie  '2;  t  11,  p.  43U;  Poncelbt,  Maréchaux  d'armée,  p.  33. 


INTRODUCTIOIN.  i^ni 

posa  dans  son  blason,  en  parti  avec  celles  de  Sougné.  Macaire  avait  des 
frères,  demeurant  à  Villers-aux-Tonrs  et  à  Esneux,  dont  les  lignages  de 
ces  deux  noms  sont  issus.  Lors  d'une  expédition  en  Terre-Saintft  ',  il 
confia  à  ses  frères  la  garde  de  ses  enfants  et  le  soin  de  ses  intérêts.  Pour 
se  procurer  l'argent  nécessaire  à  cette  croisade,  il  engagea  la  Heid,  que 
messires  de  Viilers  et  d'Esneux  devaient  racheter  au  moyen  du  revenu 
de  ses  autres  biens.  Lorsqu'il  revint,  le  temps  fixé  pour  dégager  sa  terre 
était  passé;  la  négligence  de  ses  frères  l'irrita  profondément  :  privé  de 
son  domaine,  il  fit  construire  à  Flémalle,  sur  une  terre  faisant  partie 
de  la  dot  de  sa  femme,  une  tour  environnée  de  fossés,  qu'il  nomma 
la  Heid,  tour  qui  existe  encore  aujourd'hui.  »  Tel  est  le  récit  de 
Hemricourl. 

On  pourrait  s'étonner  de  ce  que  ce  seigneur,  ayant  sa  terre  au  duché  de 
Limbourg,  se  fût  mis  au  service  du  comte  de  Looz  et  eût  ensuite  fixé  sa 
résidence  au  pays  de  Liège,  mais  l'histoire  n'a  rien  d'invraisemblable. 
D'après  l'époque  à  laquelle  florissaient  ceux  que  Hemricourl  lui  donne 
comme  enfants,  Macaire  aurait  vécu  et  se  serait  marié  dans  les  premières 
années  du  XHI"  siècle.  Pour  des  motifs  que  nous  avons  développés  précé- 
demment, nous  n'ajoutons  pas  foi  à  l'histoire,  mais  il  doit  s'y  trouver  un 
fond  de  vérité,  entremêlé  d'erreurs  et  d'anachronismes  :  le  milieu  du 
XII'  siècle  fut  l'âge  d'or  du  brigandage  chevaleresque;  parmi  les  hobe- 
reaux qui  infestaient  alors  les  campagnes,  il  y  en  avait  un  de  grande 
allure;  il  s'appelait  Macaire  de  Sougné  2;  en  114-7,  il  dévasta  avec  sa 
troupe  les  possessions  de  l'abbaye  de  Stavelot,  dans  le  Condroz  ^,  au  point 
que  celle-ci  dut  demander  protection  au  Saint-Siège;  il  n'était,  d'ailleurs, 

^  Dans  la  pensée  du  chroniqueur,  il  ne  s'agit  pas  d'une  des  grandes  croisades,  mais 
d'expéditions  parliouliêres,  telles  qu'il  s'en  faisait  périodiquement  au  début  du  XIII'  siècle 
et  pour  lesquelles  un  service  de  transport  était  organisé  entre  Venise  et  la  Palestine, 

*  Il  s'agit  de  Sougné  lez-Reraoucliamps.  Comme  on  l'a  vu,  Macaire  de  la  Heid,  le  héros  de 
l'histoire  rapportée  par  Hemricourt,  était  chef  des  armes  de  Sougné. 

'  Halein  et  Roland,  Chartes  de  Stavelot- Malmedy,  I,  p.  592. 

ToHE  m.  h 


Lvin  INTRODUCTION. 

pas  le  seul  dont  le  monastère  eût  à  se  plaindre;  par  lettres  de  jan- 
vier mS,  le  pape  Eugène  III  ordonna  à  Henri  II,  évoque  de  Liège, 
de  contraindre  Eustache,  avoué  de  Hesbaye,  à  restituer  Tourinnes  à 
Pabbaye  de  Stavelot,  cl  de  réprimer  les  rapines  de  Macaire  de  Sougné  ^ 
Ce  Macaire  est  peut-être  le  personnage  dont  le  souvenir,  obscurci  par 
le  temps  et  embelli  par  Tamour  filial,  a  donné  Tenvol  à  Thistoire 
racontée  à  Hemricouri  par  son  aïeule  *.  Pour  réparer  ses  torts  ou 
simplement  pour  donner  cours  à  son  esprit  d'aventure,  il  serait,  vers 
H50,  parti  en  Orient;  mais  si  l'informatrice  centenaire  de  Hemricourt 
faisait  allusion  au  Macaire  de  1147,  plusieurs  détails  de  sa  relation 
doivent  être  rectifiés  :  au  lieu  d'être  le  père  de  Guillaume  de  la  Heid, 
mort  vers  4261,  Macaire,  le  pillard,  né  vers  1100,  aurait  pu  être  son 
bisaïeul,  et  il  faudrait  supprimer  tout  ce  qui  est  relatif  aux  armoiries, 
celles-ci  n'étant  pas  encore  nées  à  ce  moment. 

Ces  récils  plus  ou  moins  merveilleux  se  rapportant  à  une  période 
reculée  devaient  servir,  dans  l'esprit  de  Jacques,  à  la  récréation  du 
lecteur. 


*     « 


Somme  toute,  en  tenant  compte  de  l'époque  à  laquelle  Hemricourt 
écrivait  et  de  la  nature  de  son  œuvre,  étant  donné  que  l'amitié,  la  flatte- 
rie, l'intérêt,  la  vanité  personnelle  sollicitaient  l'auteur,  le  poussaient  à 
exaller  une  famille,  à  en  ravaler  une  autre,  l'œuvre  de  Jacques  de 
Hemricouri  doit  provoquer  une  vive  admiration.  Bonne  foi  indubitable, 
information  merveilleuse  en  ce  qui  concerne  le  XIV"  siècle.  L'exactitude 
des  filiations  est  telle  que  les  enfants  parvenus  à  l'âge  adulte  sont  énumérés 


^  Halkin  et  Roland,  Chartes  de  Stavelot-Malmedy,  I,  p.  401. 

*  Clémence  le  Cornu,  née  vers  1260,  niorle  à  l'âge  de  106  ans,  élait,  d'après  Hemricourt, 
la  pelite-fillc  du  Macaire  de  la  Heid  florissant  prctendument  vers  l'an  1200. 


INTRODUCÏIOJN.  ux 

par  lui  dans  le  même  ordre  qu'on  les  trouve  dans  les  chartes,  c'est-à-dire 
par  rang  d'â^e  et  de  sexe. 

Dans  un  seul  cas,  on  peut  se  demander  si  Hemricourt  n'a  pas  sciem- 
ment fait  un  accroc  à  la  vériié.  Le  Triumphiis  Sancti  Lamberti  in 
Steppes  oblcntus  rapporte  qu'en  4213,  sur  cinq  cents  chevaliers  hesbi- 
gnons,  une  quinzaine  seulement  marchèrent  aux  côtés  de  i'évéque,  contre 
le  duc  de  Brabant.  Hemricourt  incorpore  sans  hésitation  les  cinq  cents 
chevaliers,  bien  armés  et  équipés,  dans  les  rangs  de  l'armée  liégeoise  ^ 
Peut-être  faut-il  mettre  cette  contre-vérité  sur  le  compte  d'une  erreur 
de  traduction,  erreur  d'autant  plus  explicable  que  le  fait  rapporté 
froissait  l'auteur  dans  son  admiration  et  son  culte  pour  les  chevaliers  de 
la  Hesbaye;  de  leur  pari,  un  acte  de  félonie  ou  de  désertion  paraissait 
invraisemblable  au  digne  chroniqueur. 

2"  Le  Trmté  des  guerres  d'Awans  et  de  Waroux. 

Le  traité  des  guerres  d'Awans  et  de  Waroux  est  une  suite  du  Miroir 
des  Nobles;  c'est  la  mise  en  action,  historique,  de  l'esprit  chevaleresque, 
attribut  dislinctif  des  hommes  d'armes  dont  le  premier  ouvrage  donne 
la  filiation  et  esquisse  la  mentalité.  Le  même  esprit  règne  dans  les  deux 
ouvrages,  les  mêmes  personnages  y  figurent.  On  y  trouve  le  récit  détaillé 
d'une  guerre  privée,  fameuse  par  sa  durée  et  sa  gravité.  Commencée 
en  1298,  elle  ne  fut  terminée  qu'en  1335  ^. 

La  guerre  privée  était,  au  moyen  âge,  réglementée  par  un  code  spécial; 


i  Tome  I,  p.  403,  §816. 

'  Le  baron  de  Villenpagne  d'Ingihodl  a  dcril  trois  ouvrages  sur  la  guerre  d'Awans- Waroux. 
i^c  premier  est  intitulé  :  Esiiai  historique  sur  les  guerres  d'Awans  et  de  Wuroux  (Mélanges 
de  littérature  et  d'histoire.  lAége,  1788,  p.  S39);  l'auteur  y  donne  un  résumé  exact  de 
l'origine  et  des  développements  de  la  célèbre  querelle.  Il  revint  plus  tard,  d'une  façon  plus 
générale,  sur  la  même  question  et  publia  une  notice  de  40  pages,  plus  6  pages  de  notes, 
intitulée  :  De  l'influence  des  guerres  entre  les  chevaliers  des  familles  d'Awans  et  de  Waroux 


LZ 


INTRODUCTION. 


dans  toutes  ses  manifestations,  on  devait  observer  les  règles  de  l'honneur, 
les  coutumes  chevaleresques,  et  n'employer  que  des  moyens  estimés 
«  de  bonne  guerre  ».  L'un  des  belligérants  élail,  parfois,  une  abbaye, 
une  ville,  une  commune.  Chacun  des  partis  avait  à  sa  léte  un  capitaine 
(kief  ou  kievelaine).  Dans  les  guerres  de  familles,  c'était  le  chef  du  lignage 
qui  était  capitaine,  même  si  celui-ci  n'avait  pas  atteint  sa  majorité; 
aucune  décision  importante  touchant  la  direction  de  la  guerre  et  la 
conclusion  de  la  [)aix  ne  pouvait  être  prise  sans  le  consentement  de 
ce  chef  ^  Parfois,  les  motifs  les  plus  futiles  amenaient  des  luttes 
meurtrières  entre  deux  familles  et  leurs  adhérents  respectifs.  L'intérêt 
et  la  femme  en  étaient  d'ordinaire  les  causes  initiales;  un  homicide 
s'en  suivait;  c'était  alors  une  longue  série  de  meurtres,  d'attaques  à  main 
armée,  de  sièges  de  châteaux  ou  fortins,  de  prises  de  corps,  d'incendies 
et  de  pillages. 

Nous  mentionnerons  quelques-unes  des  guerres  privées  que  font 
connaître  les  chartes  ou  les  chroniques  liégeoises  :  en  1184,  guerre  des 
Donmartin  contre  la  cité  de  Liège;  en  1212,  une  guerre  singulière  se 
déchaîna  entre  l'abbé  de  Stavelot-Malmedy  et  le  comte  de  Bar  et  de  la 
Roche,  d'une  part,  et  Thierri  de  Comblain  et  ses  partisans,  d'autre  part. 
Henri  I"",  duc  de  Luthier,  s'interposa  entre  les  belligérants  :  il  fut  décidé 
qu'en  cas  de  rupture  de  la  paix  par  ledit  Thierri  ou  par  ses  héritiers,  le 
duc  assiégerait  le  château  de  Comblain  et  ne  se  retirerait  que  quand 
celui-ci  aurait  été  restitué  au  comte  de  la  Roche;  de  plus,  le  duc  devait 
être  aux  côtés  du  comte  tant  que  durerait  la  guerre  de  ceux  de  Comblain; 


$ur  les  troubles  qui  ont  agité  la  principauté  de  Liège  sous  les  règnes  de  Hugues  de  Chalons, 
de  Thibaud  de  Bar  et  d'Adolphe  de  la  Murck  (Mélanges  Instorit/ues  et  littéraires,  p.  !)• 
Enfin,  il  rédigea  une  :  Préface  pour  une  nouvelle  édition  de  mon  Essai  historique,  etc., 
publiée  par  de  Tbeux,  dans  :  Nouveaux  mélanges  historiques  et  littéraires  du  baron  db 
ViLLBNFAGNK,  p.  219  (Publication  in-8<>  n"  t8  des  bibliophiles  liégeois,  1878).  C'est  une 
courte  dissertation  sur  les  guerres  privées. 
1  Brouwbas,  Une  paix  de  famille  dans  le  Nainurois  (Mélanges  de  Bormau,  pp.  147-15i). 


INTRODUCTION.  ta 

Renaud  de  Dammartin,  comte  de  Boulogne,  s'entremit  activement  pour  la 
conclusion  du  traité  ^ 

Vers  la  même  époque,  Thomas  et  Amel,  chevaliers  de  Hemricourt, 
guerroyèrent  contre  Heyneman  de  Huldenberg;  ce  dernier  perdit  la  vie 
au  cours  des  combats;  pour  amener  la  paix,  les  deux  de  Hemricourt 
épousèrent,  chacun,  une  des  filles  de  Huldenberg  -.  L'authenticité  de 
cette  histoire,  rapportée  par  HemricourI,  n'est  pas  prouvée. 

Une  charte  de  1219  mentionne  une  guerre  privée  qui  avait  existé, 
peu  auparavant,  entre  un  chevalier  liégeois,  Jean  Spaniz,  et  le  comte 
de  Bar  '. 

Vers  1220,  Thierri  Magis  ayant  tué  son  neveu,  fils  de  Wéri  le  For 
de  Villers,  ce  meurtre  provoqua  une  guerre  de  lignage  *;  vers  1250,  le 
chevalier  Walter  le  Vilain  tua  Savin  de  Pas  de  Wonck;  pour  terminer 
la  guerre  déchaînée  à  ce  sujet,  Walter,  fils  de  Savin,  épousa  la  fille  du 
meurtrier  de  son  père  ^. 

Vers  1275,  guerre  du  bon  sire  de  Hemricourt  contre  le  lignage  de 
Berlo  '^•f  vers  1280,  guerre  de  mortel  fait  entre  Gérard  de  Blehen  et  le 
Vilain  de  Jardegnée  ^;  vers  1288,  guerre  des  Mulrepas  contre  les 
Schaeffdriesch,  familles  des  duchés  de  Limbourg  et  de  Juliers  **.  En  1313, 
Simon  Schaeflfdriesch,  les  enfants  de  feu  Renard  de  Waimes  et  leurs 
partisans  terminèrent  la  guerre  privée  qui  avait  éclaté  entre  eux,  d'une 

^  Halrin  et  Roland,  Chartes  de  Slaveloi-Malmedy,  II,  pp.  10-H.  Quelques  années  plus 
tard,  le  même  Thierri  de  Comblain  était  en  eonflit  avec  l'abbaye  de  Saint-Hubert,  concernant 
les  droits  d'avouerie  à  Terwagne;  le  tribunal  de  la  Paix  détermina  ces  droits  le  28  mars  1216. 
(KiiHTH,  Charles  de  Saint- Hubert,  I,  p.  226.) 

2  Tomel,  pages  168,  169. 

*  Val-Saint- Lambert,  charte  n"  58. 

*  Tome  I,  page  200,  §327. 
"  Tomel,  page  441,  §919. 
6  Tomel,  page  195,  §316. 
">  Tomel,  page  174,  §264. 

^  DE  BoHHAN,  Les  Èchevtns  de  Liège,  l,  p.  1 78. 


Lxu  INTRODUCTION. 

part,  Henri  de  Bolland,  abbé,  et  les  moines  de  Stavelot-Maimedy,  les 
frères  et  amis  de  l'abbé,  d'autre  part;  il  y  eut  des  morts  dans  chaque 
camp,  notamment  Gérard  de  Bolland,  frère  de  l'abbé,  Olivier  dou 
Chaenoir,  père  de  Simon  Schaeffdriesch,  et  plusieurs  religieux;  des 
arbitres  assez  puissants  pour  imposer  leur  décision,  même  par  la  force, 
stipulèrent  les  clauses  de  la  paix  :  les  enfants  de  Renard  de  Waimes 
devront  établir  et  doter  un  autel  à  Malmedy,  fonder  des  messes  pour  les 
âmes  des  moines  tués,  venir  avec  leurs  amis  et  cousins,  au  nombre  de 
trente,  à  l'église  de  Malmedy,  nu-pieds  et  en  chemise  et  y  déposer  une 
chandelle  sur  l'autel;  Badechon,  l'un  des  enfants  de  Renard,  doit,  avec 
un  honnête  garçon  de  son  lignage,  aller  en  pèlerinage  à  l'île  de  Chypre, 
et  Simon  Schaeffdriesch,  à  Rocamadour  *.  Vers  la  même  époque,  un 
Muirepas  (Barihélemi,  probablement),  eut  encore  une  guerre  privée,  pour 
avoir  enlevé  la  femme  ou  la  veuve  de  Godefroid  de  Hemricouri,  seigneur 
de  Herck  ^. 

Après  la  paix  des  lignages  qui  termina,  en  1335,  la  guerre  d'Awans 
et  de  Waroux,  les  guerres  privées  devinrent  moins  fréquentes;  vers  1343, 
Guillaume  1"',  comte  de  Namur,  lua  Louis  de  Vianden  ^;  ce  fait  donna  lieu 
à  une  guerre  de  vengeance,  qui  eut  pour  chef  le  frère  du  défunt  :  Jean 
de  Vianden,  chanoine  de  Saint-Lambert;  celui-ci  eut  recours,  notamment, 
au  lignage  de  Jupille,  issu  d'Engine  de  Vianden  *. 

En  1379,  Guy  de  Châliilon,  comte  de  Blois,  tua  Jean  de  Looz 
d'Agimont,  seigneur  de  Signy-le-Petit  ;  la  guerre  privée  qui  s'ensuivit 
dura  dix  ans;  elle  fut  apaisée  par  sentence  arbitrale  du  4  février  1389, 
stipulant,  comme  réparation  murale,  la  fondation,  par  le  comte  de  Blois, 
d'un  autel  en  l'église  de  Thynes,  et  comme  dédommagement  matériel, 


<  Halkin  et  Roland,  Churles  de  Slaveht- Malmedy,  II,  p.  156. 

»  Tome  1,  page  i-29,%  175. 

^  PiOT,  Chartes  des  comtes  de  Namur,  p.  196. 

*  Tome  I,  pp.  19  et  439,  §S  ^6  et  915. 


INTRODUCTION  vaa 

le  payement  d'une  somme  de  1,000  francs  d'or  pour  le  rachat  de  quatre 
voyages  d'outre-mer  qui  auraient  dû  être  effectués  par  deux  chevaliers  et 
deux  écuyers;  il  n'est  pas  question  ici  d'amende  honorable,  le  grand 
seigneur  qu'était  Guy  de  Châtillon  se  sera  refusé  à  toute  démarche  jugée 
humiliante.  Guillaume  Proest  junior,  neveu  du  défunt,  capitaine  du  lignage 
de  Looz-Agimonl,  n'atteignit  sa  majorité  qu'en  décembre  1390  '. 

Au  XIV'  siècle,  les  guerres  privées  sévissaient  en  Hainaut  au  moins 
autant  qu'au  pays  de  Liège  ^j  les  bourgeois  de  Mons  s'en  payaient  le  luxe 
tout  comme  les  chevaliers'.  Nous  avons  vu  ci-dessus  que  les  abbayes,  de 
leur  côté,  s'y  adonnaient  sans  scrupule.  Des  guerres  privées  éclatèrent 
encore  en  Hainaut  au  commencement  du  XV'  siècle;  le  19  mai  14-27, 
Pierre  de  le  Prée,  ayant  un  procès  à  soutenir  au  Conseil  souverain  de 
Hainaut,  demanda  de  pouvoir  procéder  par  procureur  «  veii  qu'il  avoit  long 
à  venir  et  si  estoit  en  gherre  pour  ses  amis  ».  Ce  motif  ne  fut  pas  admis  *. 

Toute  infraction  violente  aux  règles  déterminant  l'exercice  légal  du 
droit  de  vengeance  était  considérée  comme  «  vilain  fait  »,  acte  déloyal 
et  crime  de  droit  commun,  parce  que  le  meurtre  ou  l'attentat  qui  en 
constituaient  la  manifestation  avaient  été,  soit  par  la  nature  des  armes 
employées,  soit  à  raison  de  circonstances  de  temps  et  de  lieu,  commis 
en  violation  du  code  de  la  chevalerie  et  des  coutumes  reconnues  par 
les  gens  de  lignage. 


i  BnoDWERS,  Une  paix  de  famille  dans  le  Namurois  au  XI V'  siècle  (^Mélanges  de  Borman, 
pp.  147-154). 

*  Cattibr,  Évolution  du  droit  pénal  germanique  en  Hainaut  jusqu'au  XV'  siècle. 
(Mémoires  et  publications  de  la  Société  des  Sciences,  des  Arts  et  des  Lettres  du  Hainaut, 
y  série,  t.  VII.) 

*  Les  comptes  de  la  recette  générale  de  Hainaut  en  mentionnent  un  certain  nombre. 
En  i.'îil,  la  ville  de  Mons  paya  des  indemnités  à  Jean  dou  Parck  pour  avoir  fait  deux  voyages 
en  Flandre  à  l'occasion  «  de  le  wcrre  Ttiierry  Gallon  »  {A.  C.  A.  M.,  XI,  p.  363.)  Les  comptes 
de  la  ville  de  Mons  du  premier  semestre  137:2  font  mention  de  la  guerre  des  As  Clokettei 
contre  Gliaillart  de  Somaing. 

*  Conseil  souverain  de  Hainaut,  plaids,  reg.  lY,  fol.  34,  ad  fin. 


LXit  INTHODUCTION 

On  rencontre,  au  XIII*  siècle  et  au  XIV",  dans  les  chartes  et  dans  les 
chroniques,  un  certain  nombre  d'exemples  de  vengeances  de  lignages; 
les  coupables  étaient,  éventuellement,  poursuivis  comme  brigands  et  jugés 
par  les  tribunaux  ordinaires.  Vers  4i287,  seize  personnes  des  lignages  de 
Fléron  et  de  Jupille  *  commirent  un  «  fretin  »  en  Chok,  à  Liège  :  violant 
le  domicile  de  Wéri,  avoué  de  Chênée  ^,  ils  y  tuèrent  Wérote,  cousin 
dudil  avoué.  Les  conjurés  furent  cités  en  justice,  devant  les  échevins  de 
Liège;  le  duc  Jean  de  Brabant,  intéressé  dans  celte  affaire,  intercéda  pour 
les  coupables,  qui  profitèrent  d'un  non-lieu;  par  un  acte  du  28  août  1288, 
le  duc  se  porta  garant  qu'à  raison  ou  à  Toccasion  de  ces  faits,  Pèvèque 
Jean  de  Flandre  ne  subirait  ni  dommage  ni  molestation  -^.  L'intervention 
du  duc  Jean  était,  sans  doute,  connexe  aux  prétentions  qu'il  élevait  sur 
Tavouerie  du  domaine  de  Jupille  et  sur  le  château  de  Cornillon,  et  peut- 
être  au  rôle  politique  qu'il  rêvait  de  jouer  dans  les  affaires  du  pays  de 
Liège. 

En  4288,  Renier  de  Visé,  maréchal  de  Tévêché  de  Liège,  fut  tué  par 
le  chevalier  Amel  de  Hognoul;  celui-ci  se  réfugia  avec  ses  complices,  dans 
Téglise  de  Milieu,  où  ils  furent  assiégés  et  brûlés  K 

Le  10  novembre  4310,  le  chevalier  Arnoul  de  Harduemonl  occit,  en 
la  franchise  de  Waremme,  à  l'aide  d'armes  déloyales  et  pendant  une 
trêve,  un  homme  du  lignage  de  Ferme;  les  proches  de  la  victime  pour- 
suivirent de  Harduemonl,  qui  était  bourgeois  de  Liège,  jusque  dans  la  Cilé 
et  portèrent  plainte  aux  tribunal  des  Échevins  ^,  le  cas  étant  estimé  vilain. 


^  Renier  dit  Renuart  de  Flérun,  Jean  Ilurial,  son  frère,  Wiliiole  de  Wandre,  Alexandre  de 
Jupille,  Pieroul,  Williotc  et  Wotoul  de  Jupille,  frères,  fils  de  feu  Guillaume  de  Jupille, 
chevalier,  Wautelet  Poneie  de  Jupille,  Ernote  Drughin,  son  frère,  Baudouin  de  Vaux  et  six 
autres. 

'  Wéri  avait  épousé,  on  épousa  peu  aprè$,Ia  sœur  de  Wautelet  Poneie  etd'Arnoul  Drughin. 

'  Carlulaire  de  Sainl-Lamhert,  II,  p.  440. 

*  Tome  I,  p.  'JH,§356. 

'^  Coutumes  du  pays  de  Liège,  I,  pp.  18,  131. 


INTRODUCTION.  lxv 

Vers  1330,  Eustache  le  Franchomme  de  Hognoul  vengea  la  mort  de 
son  cousin  Jacques  Festeal,  en  tuant  le  meurtrier  en  pleine  ville  de  Looz; 
il  s'éloigna  ensuite  sans  être  inquiété  ',  la  peine  du  talion  recevant,  dans 
ces  circonstances,  son  application  ^. 

Les  meurtres  provoqués  par  des  dissensions  de  familles  furent  nom- 
breux au  XIV"  siècle;  eu  1334,  Clarembaud  III  d'Atrive  est  assassiné; 
son  fils,  Clarembaud  IV,  est  aussi  assassiné  en  1367,  à  l'instigation  de 
son  gendre,  furieux,  semble-t-il,  de  ce  que  son  beau-père  avait  dilapidé 
le  patrimoine  de  ses  enfants.  Vers  la  même  époque,  Guillaume  de  Monle- 
naeken  est  lâchement  assassiné  en  son  hôtel  à  Liège,  avec  la  complicité 
de  son  propre  fils  ^.  On  ne  sait  quel  châtiment  reçurent  les  auteurs  de  ces 
crimes. 

En  1350,  André  de  Baugnée  ayant  été  tué  par  son  père,  celui-ci  fut 
condamné  à  la  peine  capitale  et  «  publement  justicié  »  *. 

* 

Au  §  8  du  Traité,  Hemricourt  raconte  le  duel  judiciaire  qui  eut  lieu 
à  Liège,  en  1298,  entre  Âyncchon,  bâtard  de  Hognoul,  et  Falot,  varlet 
du  lignage  de  Waroux;  il  apparaît  de  ce  récit,  que  le  combat  se  faisait 
à  pied,  au  bâton,  et  que  le  vainqueur  tuait  son  adversaire. 

L'usage  des  combats  judiciaires  sur  appel  en  champ  clos  s'introduisit 
au  pays  de  Liège  à  une  époque  reculée  ^;  il  se  pratiquait  même  lorsque 
les  parties  en   cause  étaient  des  institutions  ecclésiastiques;  celles-ci 


i  Tome  I,  page  433,  §  898. 

*  Lorsqu'un  iiomme  tuait  un  Iiomicide,  il  n'était  pas  eonsidcré  comme  homicide  lui-même, 
sauf  si  le  premier  meurtre  avait  fait  l'objet  d'une  paix.  (Cattieb,  Le  premier  regitlre  aux 
plaids  de  la  cour  féodale  de  Hainaut,  p.  242,  n"  777,  778.) 

»  Tome  I,  pages  19,  24,  g§  16,  22. 

*  Tomel,  page  231,  §407. 

^  L'usage  en  existait,  chez  les  Saliens,  dès  le  VI'  siècle. 

Tome  III.  » 


LXTi  INTRODUCTION. 

étaient,  en  pareil  cas,  représentées  par  des  champions  laïcs;  en  4095,  un 
combat  singulier  (judiciarius  campus)  mil  fin  aux  longues  et  sanglantes 
contestations  qui  s'étaient  élevées  entre  les  habitants  de  Fraipont,  sujets 
de  Tabbaye  de  Stavelol,  et  ceux  d'Olne,  sujets  de  Saint-Adalbert  d'Aix-la- 
Chapelle;  Gislebert,  champion  de  l'abbé  de  Stavelot,  fut  vainqueur;  il 
reçut,  en  récompense,  un  quartier  de  terre  et  un  courtil  sis  sous  la  juri- 
diction de  Louveigné  ^ 

  Liège,  il  fut  surtout  question  du  duel  judiciaire  pour  autant  qu'il 
constituait  un  accessoire  du  tribunal  de  la  Paix  institué,  en  1080,  par 
l'évêque  Henri  I".  Les  mémoires  rédigés,  en  1350,  au  sujet  de  cette 
juridiction,  par  Henri  Suderman  2, renferment  des  détails  intéressants.  Il  en 
ressort  qu'à  ce  moment,  celui  qui  était  cité  à  la  Paix  pouvait  exiger  le 
duel,  ce  qui  n'était  pas  permis  au  demandeur;  que  les  champions  n'avaient 
pour  armes  que  des  bâtons  et  ne  se  tuaient  pas,  mais  s'efforçaient  respec- 
tivement d'obliger  leur  adversaire  à  se  déclarer  vaincu;  que  si  l'appelant 
perdait,  on  lui  coupait  le  poing,  si  l'appelé,  qui  avait  réclamé  le  combat, 
était  réduit  à  merci,  on  lui  coupait  la  tête.  Au  XiV"  siècle,  les  duels 
n'étaient  pas  fréquents;  l'un  d'eux,  qui  eut  lieu  en  février  1333,  servit 
de  point  de  repère  pour  la  daiificalion  des  comptes  du  chapitre  de  Saint- 
Pierre  :  ....  crastino  duelli,  die  duelli^  feria  2'''  posl  duellum  ^. 

Hemricourt  rapporte  les  conditions  dans  lesquelles  Guillaume  de  Fié- 
malle  étant  en  discussion  avec  le  chevalier  Bureal,  touchant  la  possession 
de  la  terre  de  Flémalle,  appela  son  adversaire  en  champ  clos  en  la  Paix, 
à  Liège,  ensuite  de  quoi,  leurs  amis  traitèrent  d'une  bonne  paix  *.  La 
mention  d'un  combat  judiciaire  existe  aussi  dans  le  Paweilhars  ■'.  Nous 


<  Halkin  et  Roland,  Chartes  de  Stavelot-JUalmedy,  I,  p.  264. 

*  Tome  II,  pages  93  et  suivantes. 

»  Chapitre  de  Saint-Pierre,  rcg.  144,  fol.  23  v»  et  suiv. 

*  Tome  I,  page  262,  g  *86. 

>  Coutumes  du  pays  de  Liège,  I,  p.  124,  art.  1C9. 


INTRODUCTION.  um 

avons  publié,  parmi  les  actes  du  Codex  diplomaticus,  le  règlemenl  des 
duels  judiciaires  à  Liège,  en  1374  '. 

Un  raanuscril  de  la  chronique  de  Louis  van  Vellliem  renfernoie,  entre 
autres  illustrations,  une  curieuse  représentation  d'un  duel  judiciaire  qui 
eut  lieu,  à  Liège,  sous  le  règne  de  Henri  de  Gueidre;  dans  une  étroite 
enceinte  entourée  de  cordes,  on  voit  les  deux  champions,  à  pied,  vêtus  de 
maillols  rouges  et  armés  de  courts  bâtons;  les  deux  parties  intéressées 
assistent  au  combat,  afin  d'encourager  leurs  défenseurs  :  d'un  côté,  le 
duc  de  Brabant  et  ses  gens;  de  l'autre,  l'évêque  de  Liège  avec  ses 
conseillers  ^.  Ce  manuscrit  date  du  XV"  siècle. 

Dans  le  comté  de  Hainaut,  où  le  tribunal  de  la  Paix  n'exerçait  pas  son 
activité,  les  duels  judiciaires  se  pratiquaient  dès  le  XII"  siècle  ';  ce  mode 
de  preuve  y  fit,  au  XIV*  siècle,  l'objet  d'une  réglementation  très  précise. 
Sauf  les  nobles  et  les  chevaliers,  les  champions  se  combattaient  à  pied; 
ils  faisaient  usage  de  vraies  armes  et  luttaient  éventuellement  jusqu'à  la 
mort  d'un  des  adversaires;  les  actes  judiciaires  rappellent  le  souvenir  de 
quelques  combats  judiciaires  particulièrement  fameux,  dont  la  ville  de 
Mous  fut  le  théâtre  :  celui  de  Jean  du  Moustier  contre  Jean  de  Thians 
dit  Waufïlart  de  Crois,  en  1339;  celui  de  Jean  Bekut  contre  le  chevalier 
Gérard  d'Esclaibes,  en  134-8;  celui  du  sire  d'Enghien  contre  Louis 
de  Namur,  en  1330,  et  surtout  celui  du  comte  de  Fauquemberg  contre 
le  seigneur  de  Sorel,  le  29  juin  1372  *. 

Le  dernier  combat  singulier  organisé  à  Mons  eut  lieu  le  3  décem- 
bre 1398;  les  péripéties  en  furent  tellement  grotesques  que  le  comte 
de  Hainaut,  présent,  et  les  magistrats,  décrétèrent  qu'il  n'y  en  aurait  plus 


*  Tome  II,  page  121. 

*  Arcliivcs  générales  du  Royaume,  à  Bruxelles. 

'  Chronique  de  Gisleberl,  édit.  Vanderkindere,  pp.  193,  '226,  etc. 

*  Catiier,  Le  premier  livre  des  plaids,  pp.  Id,  SO,  CC,  88,  140.  —  (A.  C.  A.  .V.,  XI, 
p.  4M.) 


Lxvni  INTRODUCTIOM. 

dans  la  capitale  du  comté  '.  On  en  vit  encore  un  à  Valenciennes,  le 
20  mai  1455  ^ 

C'est  surtout  au  Traité  des  guerres  que  s'applique  l'appréciation  donnée 
d'une  façon  générale  sur  les  œuvres  narratives  de  Hemricourt,  par 
iM.  Balau  :  c'est  un  tableau  merveilleux,  une  image  vivante  des  mœurs  de 
la  chevalerie  et  de  la  société  du  XIV*  siècle  ^;  si  l'auteur  manque  de  vue 
d'ensemble  sur  l'histoire  et  sur  les  partis  politiques,  s'il  s'abstient  de  toute 
discussion  relative  à  la  stratégie  et  à  la  tactique  militaire  du  temps,  son 
récit  abonde  en  détails  précieux  sur  quantité  de  sujets  :  combats  singuliers, 
armures,  vêtements,  châteaux,  repas,  réceptions,  etc. 

Ce  qui  domine  tous  les  événements  relatés  dans  le  Traité  des  guerres, 
c'est  la  solidarité  de  lignage.  La  fidélité  au  lignage,  dans  tous  les  cas  où 
l'honneur  et  le  prestige  de  celui-ci  sont  en  jeu,  était  une  des  premières 
règles  de  la  chevalerie  :  ceux  qui  y  manquaient  étaient  mis  au  ban. 

La  chevalerie  était  personnelle;  toutefois,  les  descendants,  même  déchus, 
des  chevaliers,  ceux  que  Jacques  de  Hemricourt  appelle  «  gens  laborans  », 
gardaient  de  leur  origine  un  souvenir  ineffaçable,  qui  se  manifestait,  le 
cas  échéant,  par  la  conservation  des  armoiries  familiales  et  par  l'enlr'aide 
lignager,  spécialement  le  secours  en  arn)es.  Le  temps  et  la  différence 
de  conditions  sociales  ne  faisaient  pas  oublier  la  fraternité  du  sang  *. 

Un  des  plus  intéressants  hors-d'œuvres  de  Jacques  de  Hemricourt 
concerne  le  déclin  de  l'esprit  de  lignage  :  en  1313,  écrit-il,  les  parents 
se  connaissaient  l'un  l'autre,  parce  que  chacun  avait  besoin  de  ses  proches 

1  DE  Bebiclt  DR  DotiNOît,  Uti  tournot  à  Mons.  (A.  C.  A.  M.,  XIX,  p.  389.) 

*  Greffe  de  Mons,  embrefs,  1449-1469,  Col.  20  v'.  —  Bbassart  e(  ou  Chastel  pi  l*  Howar- 
DERI8,  Relation  du  champ  clos  de  Nancy  du  11  septembre  i3S6,  pp.  24-27. 

^  Balao,  Sources  de  l'histoire  de  Liège,  p.  555. 

*  L'esprit  étnit  le  même  en  Brabant.  Voyez  Willems,  Chronique  de  Jean  van  tJeeluu. 
Inirodurtiun,  p.  Lx. 


INTRODUCTION.  lxix 

pour  se  défendre;  les  riches  sentaient,  plus  encore  que  les  pauvres,  la 
nécessité  du  secours  des  leurs,  car  il  leur  importait  de  garnir  leurs  forte- 
resses de  défenseurs;  aussi,  ils  attiraient  et  caressaient  leurs  cousins 
d'humble  condition  et  ne  rougissaient  nullement  de  leur  rappeler  leur 
proximité.  C'était  beau  et  cela  plaisait  aux  gens  de  bien  :  on  s'enir'aidait 
et  on  entreprenait  de  grandes  actions;  mais  depuis  l'an  1335,  que  fut 
conclue  la  paix  des  lignages,  ces  traditions  sont  oubliées,  tout  amour, 
consanguinité  et  assistance,  refroidis,  car,  chevaliers  et  écuyers  des 
lignages  n'ont  plus  besoin  de  secours,  puisqu'ils  ne  peuvent  guerroyer, 
liés  qu'ils  sont  par  la  paix  des  XII;  ils  n'ont  cure  de  connaître  leurs 
cousins  et  ne  fréquentent  pas  leurs  parents  pauvres.  D'un  autre  côté,  par 
ignorance,  des  mariages  sont  conclus  entre  des  cousins  au  troisième  ou 
quatrième  degré.  Mais  quand  il  advient  qu'un  homme  d'armes  court  un 
danger  dans  son  honneur,  est  fait  prisonnier  ou  guerroie  contre  un  étran- 
ger, alors,  il  s'enquiert  de  ses  proches,  réclame  leurs  services,  les  impor- 
tune et  s'en  veut  aider,  tandis  qu'auparavant  il  ne  se  souciait  pas  d'eux  : 
Guillaume  de  Bilrevelt,  menacé  dans  sa  vie,  se  tourna  d'abord  vers  ses 
parents  de  haut  parage,  mais  il  en  fut  petitement  aidé;  il  se  souvint  alors 
du  lignage  de  Monlferranl  et  fut  sauvé  par  deux  écuyers  bien  pauvres 
à  son  regard  ^ 

Un  autre  exemple  de  cette  persistance  de  l'idée  de  lignage  est  donné 
par  Hemricourt,  à  propos  du  meurtre  de  l.ouis  de  Vianden;  le  frère  du 
défunt  appela  à  son  aide  les  de  Jupille  et  les  de  Vottem,  qui  étaient  de  son 
lignage  comme  descendants  d'Engine  de  Vianden,  mariée  plus  d'un  siècle 
auparavant  avec  Wéri  de  Jupille  ^. 

L'usage  voulait  qu'un  homme  répondit  à  l'appel  de  son  lignage,  tant 
qu'il  en  conservait  le  blason  et  qu'il  ne  l'avait  pas  formellement  renié 
pour  suivre  la  fortune  d'un  autre  chevalier. 

*  Tome  I,  page  398. 

*  Tomel,  pages  19,  439. 


Lxx  INTRODUCTION. 

Ou  devait  à  son  lignage,  non  seulement  Taide  de  son  bras,  mais  le 
conseil  et  le  secours  en  argent;  lorsqu'un  homicide  avait  été  commis, 
Tapaisement  en  était  éventuellement  conclu  à  Tintervention  de  quelques 
délégués  des  familles  en  cause;  ainsi  en  fut-il,  le  23  décembre  1371, 
pour  la  pacification  du  meurtre  commis  sur  la  personne  d'Arnold  de 
Ramelol,  avoué  de  Huy  el  seigneur  de  Vierset  :  Thierri  de  Rochefort, 
seigneur  de  Busin,  et  Thierri,  seigneur  de  Seraing-le-Château,  compa- 
rurent «  pour  nosire  lignage  de  Haneffe  »,  Engleberl  de  la  Boverie,  et 
Jean  de  Xhendremael,  «  pour  nostre  lignage  d'Awans  »,  Bertrand  de 
Liers,  seigneur  d'Emal  et  d'Eben,  et  Lambert  d'Ans,  «  pour  nostre 
lignage  de  Lyers  »  *.  Il  s'agissait  d'appliquer  l'article  4  de  la  Paix  des 
Douze. 

D'autre  part,  Godefroid  délie  Motte  de  Huppaye,  ayant,  à  raison  du 
meurtre  du  chevalier  Henri  de  Sainte-iMarie-Geest,  encouru  une  amende 
excédant  ses  ressources,  ses  cousins  de  droit  lignage  s'associèrent,  le 
22  septembre  1366,  pour  lui  venir  en  aide  pécuniairement  :  les  cheva- 
liers du  lignage  donnèrent  chacun  une  pièce  de  monnaie  dite  mouton,  les 
écuyers  un  florin,  el  les  autres  un  demi-mouton  ^. 

La  solidarité  de  lignage  obligeait  parfois  les  chevaliers  à  des  cérémo- 
nies expiatoires  peu  flatteuses  pour  leur  amour-propre,  ainsi  qu'on  le  vil, 
en  1223,  lorsque  Humbert  Corbeau,  sire  d'Awans,  et  les  siens,  durent 
faire  amende  honorable  pour  avoir  réduit  en  cendres  la  métairie  de  la 
léproserie  de  Cornillon,  à  Lantin  ^. 

En  Hainaut,  on  voit  surtout  intervenir  la  question  du  lignage  dans  le 
fourjur,  c'est-à-dire  l'acte  judiciaire  par  lequel  les  parents  d'un  meurtrier 
fugitif  se  dissociaient  du  criminel,  déclaraient  par  serment  rompre  toute 
relation  avec  lui,  le  rejetaient  hors  de  la  famille  el  échappaient  ainsi 


i  Documents  transcrits  par  Le  Fort,  2'  partie,  VIII,  p.  i85. 

'  A.  HciRT,  La  solidarité  du  lignage.  Namurcum,  1026,  p.  12. 

*  Analectes  pour  servir  à  l'histoire  ecclésiastique  de  la  Belgique,  XXII,  p.  152. 


INTRODUCTION.  lui 

aux  conséquences  de  la  guerre  privée  et  aux  poursuites  de  la  justice  *. 

Indépendamment  de  toute  question  de  lignage,  les  grands  seigneurs 
avaient,  à  l'instar  des  patriciens  de  Rome,  une  clientèle,  extension  de 
l'entourage  familial  et  domestique;  le  patronné  était  «  aux  draps  »  d'un 
seigneur.  Jacques  de  Hemricourt  fut  aux  draps  du  chevalier  Henri  de 
Fexhe.  Les  clients  rehaussaient  la  somptuosité  de  la  maison  de  leur 
patron,  faisaient  à  celui-ci  une  escorte  d'honneur  lorsqu'il  quittait  son 
hôtel  pour  aller  à  une  cérémonie  publique.  Les  bénéfices  des  clients 
consistaient,  indépendamment  de  la  protection  du  patron,  dans  le  don 
annuel  de  deux  robes.  Jean  le  Bel,  lorsqu'il  se  rendait  à  la  cathédrale,  les 
jours  ordinaires,  avait  une  escorte  de  seize  à  vingt  personnes,  tant  de  ses 
proches  que  des  gens  de  sa  maison  et  de  ceux  qui  étaient  à  ses  draps; 
aux  fêtes  solennelles,  cinquante  personnes  lui  faisaient  cortège;  il  donnait, 
chaque  année,  cinq  paires  de  robes  de  vair,  savoir  à  trois  chanoines  et 
à  deux  chevaliers,  et  de  plus,  quarante-huit  paires  de  robes  d'écuyers. 
Peu  nombreux,  d'ailleurs,  étaient  les  particuliers  pouvant  étaler  un  tel 
faste. 

Parmi  la  clientèle,  figuraient  éventuellement  les  jeunes  écuyers  admis 
dans  le  château  ou  l'hôlel  d'un  grand  seigneur,  pour  y  apprendre  les 
règles  du  savoir  vivre  aristocratique  et  y  recevoir  l'éducation  chevale- 
resque; les  jeunes  gens  ainsi  formés  sous  la  direction  de  Jean  le  Bel, 
sont  désignés  par  Hemricourt  comme  «  ly  escuwirs  d'oneur  qu'il  avoil 
escoleit  »  2. 

*     ♦ 

Un  des  résultats  des  guerres  de  lignages  fut  de  décimer  la  population 
chevaleresque  du  pays  de  Liège. 

Vers  1785,  M.  Pigault,  de  Calais,  puisa  dans  l'histoire  des  guerres 

i  Cattieb,  Le  premier  registre  aux  plaids,  pp.  50,  450,  etc. 
*  Tome  1,  page  226. 


Lxxu  IMRODUCTION. 

d'Awans  el  de  Waroux,  le  sujet  d'un  drame  en  trois  actes;  il  espérait  le 
faire  représenter  sur  le  théâtre  de  Liège,  lors  de  son  séjour  en  cette  ville; 
mais,  des  motifs  d'ordre  politique  engagèrent  le  Conseil  privé  à  interdire 
ce  spectacle  *. 

La  source  pour  ainsi  dire  unique  du  Traité  des  guerres  fut  la  tradition 
orale;  à  l'exception  de  quelques  rares  documents  que  sa  situation  lui 
permit  de  consulter,  Heraricourt  en  apprit  tous  les  détails  des  chevaliers 
qui  avaient  participé  aux  événements  et  des  personnes  qui  en  avaient  été 
témoins,  car  longtemps  encore  après  la  paix  des  lignages,  on  continua,  à 
la  veillée,  de  rappeler  les  péripéties  de  la  célèbre  querelle. 

Le  Traité  fait  l'efifet  d'une  œuvre  inachevée.  Peut-être  Hemricourl 
n'a-t-il  pas  eu  le  loisir  de  lui  donner  la  conclusion  que  le  texte  semble 
réclamer, 

3°  Le  Patron  de  la  Temporalité  du  pays  de  Liège. 

Pas  plus  que  le  Miroir,  le  Patron  de  la  Temporalité  ne  fut  composé 
d'un  seul  jet.  Hemricourt  y  travailla  durant  une  notable  partie  de  sa 
carrière;  il  nous  apprend,  au  §  lOS,  que  ce  morceau,  relatif  à  l'organi- 
sation de  l'échevinage  de  Liège,  fut  écrit  en  1375;  mais  l'auteur  ne  mit 
la  dernière  main  au  Traité  que  vers  1398  ^.  Hemricourt  avait,  dans 
l'exercice  de  ses  fonctions,  constaté  une  lacune  dans  l'arsenal  législatif  de 
la  nation  :  celle  d'un  traité  faisant  connaître  les  bases  et  les  rouages  des 
institutions  politiques,  administratives  et  judiciaires  de  la  principauté. 
Il  s'était  promis  de  la  combler.  D'autre  part,  afïligé  des  troubles  qui 
bouleversaient  le  pays  et  la  cité,  persuadé  que  les  désastres  qui  accablaient 


*  DE  ViLLENFAONE,  Mélanges  de  littérature  el  d'histoire,  p.  239, 

*  Il  relate  divers  événements  survenus  sous  l'épiscopat  de  Jean  de  Bavière  (<589-i418). 


IJNTRODUCTIOIN.  lxxhi 

ses  concitoyens  avaient  pour  origine  l'opposition  systématique  d'un  groupe 
turbulent,  il  ne  pouvait  manquer  l'occasion  de  réagir  contre  le  caractère, 
trop  démocratique  à  son  gré,  de  certaines  instilulions  municipales. 

Le  Patron  de  la  Temporalité  devait,  suivant  le  plan  de  l'auteur,  être 
divisé  en  trois  parties.  La  première  aurait  compris  un  avant-propos, 
des  théories  sur  la  souveraineté  et  sur  la  nécessité,  pour  les  nations, 
d'être  étroitement  soumises  à  un  pouvoir  central,  la  spécification  des 
prérogatives  du  prince-évêque  de  Liège  comme  souverain  temporel,  le 
fonctionnement  des  institutions  politiques,  administratives  et  judiciaires 
du  pays. 

La  seconde  partie,  qui  aurait  été  la  plus  importante,  devait  constituer 
un  code  des  lois  et  des  coutumes  de  la  principauté  de  Liège  '. 

Dans  la  troisième,  l'auteur  aurait  développé  certains  points  traités  dans 
les  chapitres  précédents.  Tout  ce  que  Hemricourt  nous  en  apprend,  c'est 
qu'il  comptait,  d'abord,  insérer,  au  début  de  cette  partie,  un  article 
indiquant  la  manière  dont  l'évéque  devait  et  pouvait  battre  monnaie, 
mais  que,  plus  lard,  il  changea  d'avis  et  se  décida  à  supprimer  ce  passage, 
étant  donné  que  ce  point  ne  présentait  plus  d'intérêt  ni  pour  le  prince  ni 
pour  le  public  et  qu'on  n'avait  plus  fait  blanche  monnaie  à  Liège  depuis 
plus  de  quarante  ans;  d'ailleurs,  ajoute-t-il,  «  on  le  truve  escript  en 
pluseurs  leu  »  ^.  Gomme  cet  acte  relatif  à  la  manière  de  battre  monnaie 
constitue  l'article  i  du  Paweiihars  ',  il  y  a  tout  lieu  de  croire  que  ce 
recueil,  rédigé  par  d'anciens  clercs  secrétaires  des  échevins  de  Liège  *, 
aurait  été  fortement  mis  à  contribution  par  Hemricourt  pour  la  formation 
des  deux  dernières  parties  de  son  œuvre,  notre  chroniqueur  n'ayant  pas 
une  connaissance  suffisante  du  droit  civil  ni  du  droit  public  pour  composer 


^  Tome  III,  page  83,  §  48. 
>  Tome  III,  page  86,  §  53  du  Patron. 
^  Coutume»  du  pays  de  Liège,  I,  p.  75. 
*  Id.,  1,  p.  17,  note  i. 
Tome  UL 


LZXIV 


INTRODUCTION. 


une  œuvre  personnelle  de  jurisprudence  *.  D'ailleurs,  Hemricourl 
abandonna  la  deuxième  et  la  troisième  partie  de  son  programme  et  les 
remplaça  par  la  transcription  de  quelques  documents  officiels. 

Voici  l'analyse  du  Patron  tel  qu'il  nous  est  parvenu  :  après  un 
préambule  biblique,  Hemricourt  fait  l'éloge  du  clergé  et  vante  les  mérites 
uniques  au  monde  du  Tribunal  de  la  Paix  et  de  TÂnneau  du  Palais  ^. 
Il  explique  le  lien  qui  rattache  le  pays  de  Liège  à  l'Empire  et  relate  les 
usages  admis  en  cas  de  vacance  du  siège  épiscopal.  Il  expose  ensuite  la 
constitution  du  pays  de  Liège  et  fait  connaître  d'une  manière  étendue  les 
rouages  et  la  procédure  des  institutions  suivantes  :  Tribunal  de  la  Paix; 
Anneau  du  Palais;  diversion  sur  les  prérogatives  de  l'évéque  comme 
souverain  temporel;  Maire  de  Liège;  Échevins  de  Liège;  avoué  de  la  Cilé; 
hors-d'œuvre  sur  l'essai  des  mesures;  droits  du  clerc  du  maïeur;  droits 


*  Dans  certaines  questions  de  droit,  il  avoue  lui-même  son  iacompctence  :  t  et  de  chest 
question  je  relenquie  la  solution  aux  saiges  qui,  de  che,  auront  à  cognostre  >  (t.  Il(,  p.  83,  %  47). 

*  M.  Kurtb,  dans  son  article  sur  l'origine  des  querelles  entre  Jean  de  Bavière  et  les 
Liégeois,  écrit  :  <  le  tribunal  de  l'Anneau  du  Palais  était  (sous  Jean  de  Bavière)  une  innova- 
tion dans  le  droit  publie  liégeois;  nul  n'en  avait  entendu  parler  avant  la  fin  du  XIV*  siècle  > 
{Bulletin  de  l'Académie  royale  de  Belgique,  Classe  des  Lettres,  (908,  p.  504),  C'est  une 
erreur  :  quelque  idée  que  l'on  se  forme  de  son  absolutisme  ou  de  son  ambition,  peut-on 
imaginer  que  Jean  de  Bavière  eût  poussé  l'outrecuidance  jusqu'à  vouloir  soumettre  à  sa 
juridiction  les  sujets  brabançons,  namurois,  hcnnuycrs,  luxembourgeois,  de  son  vaste  diocèse? 
Et  supposé  qu'il  l'eût  tente,  quelle  vraisemblance  y  a-t-il  que  les  souverains  étrangers  eussent 
toléré  semblable  empiétement,  dont  on  ne  trouve  d'ailleurs  nulle  trace  dans  l'histoire.  Sur  ce 
point  donc,  comme  sur  tant  d'autres,  l'autorité  de  Hemricourl  reste  intacte.  L'existence  du 
tribunal  de  l'Anneau  est  intimement  liée  à  celle  de  la  Paix  de  Liège.  Les  séances  de  l'Anneau 
se  tenaient  le  lendemain  des  séances  de  la  Paix  et  les  mêmes  assesseurs  siégeaient  dans  les 
deux  tribunaux.  Cet  état  de  choses,  nous  le  constatons  dès  la  fin  du  XIII*  siècle.  Sans  doute, 
l'appellation  Anneau  du  Palais,  dont  le  peuple  se  servait  pour  désigner  l'un  de  ces  tribunaux 
est  relativement  récente.  Pourtant,  il  en  est  fait  usage  dès  1359  :  «  annulumque  manu 
propria  dicti  palatii  pulsando  ad  palatium  >.  (J.  Paquàv,  Cartulaire  de  Notre-Dame  à  Tongres, 
n*  202,  dans  le  Bulletin  de  la  Société  scientifique  et  littéraire  du  Limbourg,  t.  XXV,  p.  188), 
expression  qui  confirme,  en  outre,  ce  que  Hemricourt  nous  apprend  lui-même,  que  l'appel  à 
l'Anneau  du  Palais  devait  se  faire  par  l'intéressé  en  personne. 


INTRODUCTION. 


LXXV 


du  clerc  des  échevins;  droits  des  chambellans;  déclaration  de  la  franchise 
de  Liège;  limites  endéans  lesquelles  les  échevins  de  Liège  peuvent 
vogier  de  forche  et  de  toiles;  villes  et  personnes  exemptes  du  lonlieu; 
règles  du  poids  et  de  la  vente  du  pain;  lieux  où  l'évèque  peut  tenir  ses 
plaids  féodaux  et  citer  les  parties,  avec  annexes  relatives  aux  douze  pairs 
de  Liège,  aux  grands  vassaux,  aux  bannerets  et  au  droit  de  quarantaine. 

On  trouvera  un  commentaire  de  ce  traité  dans  les  Coulumes  du  pays 
de  Liège  *. 

Intimement  persuadé  que  les  intérêts  du  pays  étaient  incompatibles 
avec  les  conquêtes  démocratiques  et  l'évolution  des  institutions,  Jacques 
de  Hemricourt  n'a  pu,  dans  le  Palron,  s'affranchir  de  l'esprit  de  parti  ; 
ses  critiques  touchant  le  régime  communal  de  la  Cité  ne  portent  toutefois 
que  sur  des  points  de  détail  ^.  Cet  ouvrage  est  encore  tendancieux  en  ce 
qu'il  passe  sous  silence  les  restrictions  apportées  à  l'autorité  souveraine 
du  prince  par  des  actes  offîciels  tels  que  la  Paix  de  Fexhe,  qui  avait 
rendu  obligatoire  l'intervention  des  trois  États  dans  l'émission  des  actes 
législatifs,  et  les  Paix  des  XXII  consacrant  les  garanties  constitutionnelles 
des  Liégeois  contre  les  abus  éventuels  de  l'évèque  et  de  ses  agents. 

Jacques  de  Hemricourt,  quoiqu'il  fît  partie  du  Conseil  privé  du  prince, 
ne  donne  aucun  détail  sur  cet  organisme,  qui  existait  depuis  l'aube  du 
XIV»  siècle;  il  le  cite  incidemment  à  propos  du  tribunal  de  la  Paix  : 
l'office  de  rapporteur  dans  les  affaires  touchant  les  intérêts  propres  du 
prince  ne  peut  être  confié  ni  à  un  officier  de  celui-ci  ni  à  «  homme  qui 
soit  de  son  conseilhe  » . 

Nonobstant  ses  lacunes  et  ses  tendances,  le  Palron  est  le  monument 
le  plus  précieux  (|ui  nous  ait  été  conservé  pour  l'histoire  du  droit  public 
et  de  la  constitution  liégeoise. 

Le  Patron  de  la  Temporalité  avait-il  force  de  loi  ?  La  question  se  posa 

4  Coutumes  du  pays  de  Liège,  1,  pp.  529-330, 
*  KuBTH,  Cité  de  Liège,  II,  p.  192. 


uxvi  INTRODUCTION. 

fréquemmeul  aux  différents  prétoires  de  PElat  liégeois  ;  il  y  fut  presque 
toujours  répondu  affirmativement  *,  bien  qu'aucun  acte  de  l'autorité  n'eût 
donné  à  Tœuvre  de  Hemricourt  ni  sanction  ni  homologation.  Les  anciens 
jurisconsultes  liégeois  discutèrent  cette  question  dans  leurs  traités  ei  leurs 
commentaires  ^.  Le  caractère  officiel  ou  quasi-officiel  du  Patron  ressort, 
d'ailleurs,  du  fait  qu'il  fut  transcrit,  au  même  titre  que  les  paix  et  les  statuts 
constitutionneisjdans  un  grand  nombre  de  Paweilhars  servant  de  pandecles 
aux  magistrats  et  aux  hommes  de  loi. 


* 


Hemricourt  a  tiré  tous  les  éléments  du  Pah-oti  de  son  expérience 
personnelle  et  des  paix,  statuts,  records  et  autres  documents  que  ses 
diverses  fonctions  le  mirent  à  même  d'étudier.  Quelques  chapitres  sont 
extraits  du  Paweilhars,  notamment  les  n»'  XVII  et  XVIII  '.  La  déclaration 
de  la  Franchise  est  la  reproduction  d'un  acte  échevinal  de  la  première 
moitié  du  XIV'  siècle.  Certains  passages  ont  été  ajoutés  au  Patron  après 
la  mort  de  Hemricourt  ^ 


1  Dans  un  record  du  7  décembre  1528,  relatif  aux  droits  du  raaïeur  et  du  sous-maïcur  de 
Liège,  les  éclicvins  de  la  souveraine  justice  déclarent  s'en  référer  t  au  traitiet  appeleit  le 
Patron  de  la  Temporalité  ». 

^  A  la  première  page  d'une  des  copies  du  Patron,  se  trouvait  la  note  suivante  :  c  Hic  liber 
seu  tractatus  an  habeat  vim  et  auctoritatcm  Icgis,  id  est  an  sit  autenticus,  ex  iis  intelligi 
potest  quae  docte  scribit  Caro.  Molend.  in  materia  feudaii  col.  1*  et  2'^*.  >  (Lb  Fobt,  2*  partie, 
XX,  fol.  1.) 

3  Le  chapitre  XVII  reproduit,  mais  d'une  façon  beaucoup  plus  explicite  et  plus  complète 
le  §  5  du  Paweilhars.  Les  %%  178-179  du  chapitre  XVIil  constituent  le  g  2  du  Paweilhars  ; 
les  §g  180-185  du  même  chapitre  XVIII  sont  le  g  3  du  Paweilhars. 

*  Voyez  ci-après  l'étude  de  M.  Bayot  relative  aux  textes  du  Patron. 


INTRODUCTION.  lmvii 

m 

La  légende  de  Rasse  de  Dammartin. 

Jacques  de  Hemricourt,  dans  son  Miroir  des  Nobles  de  Hesbaye^  et 
suivant  en  cela  les  dires  d'une  chronique  plus  ancienne,  raconte  que  les 
lignages  chevaleresques  dont  il  fait  Phistoire  sont  issus  de  Rasse  de 
Dammartin  en  Goèle  et  d'Alice  de  Warfusée  :  ce  Rasse,  frère  puîné  du 
comte  de  Dammartin,  est  banni  du  royaume  de  France  par  Philippe- 
Auguste  (H  80-1 223)  ;  il  arrive  à  Huy,  gorgé  de  richesses  et  accompagné 
d'un  nombreux  personnel,  rencontre  la  belle  Alice  de  Warfusée,  se  marie 
et  fait  édifier,  près  de  Warfusée,  une  tour  qu'en  souvenir  de  son  origine 
il  appelle  Donmartin.  De  ce  couple  descendent  tous  ceux  dont  Hemricourt 
donne  la  filiation. 

Celle  anecdote  rentre  dans  la  catégorie  des  faits  antérieurs  à  1250  au 
sujet  desquels  Hemricourt  n'avait  pas  de  renseignements  fidèles  et 
auxquels  on  ne  peut  accorder  nulle  créance,  comme  nous  Pavons  exposé 
dans  un  autre  chapitre. 

Mais,  comme  l'aventure  de  Rasse  de  Dammartin  a  provoqué  des 
discussions  sérieuses,  il  est  utile  d'en  démontrer  le  caractère  légendaire. 
Que  les  faits  rapportés  par  le  Miroir  ne  se  soient  pas  passés  sous 
Philippe-Auguste,  la  chose  est  évidente.  Bien  avant  celle  époque,  la  race 
des  Donmartin  est  répandue  en  Hesbaye  *;  dès  1164,  ses  membres 
figurent,  dans  les  chartes,  comme  membres  de  la  familia  Sancti 
Lamberii;  Pun  d'eux  est  abbé  de  Saint-Laurent.  En  1184,  ce  lignage 
était  assez  puissant  pour  guerroyer  contre  la  cité  de  Liège  ^.  D'ailleurs, 

•*  Voyez  lorae  II,  page  483. 

*  PoNCBLBT,  L'exlinciion  de  la  familia  militaire  dans  la  principauté  de  Liège.  (Mélanges 
Henri  Pirenne,  p.  359.) 


Lxxvui  INTRODUCTION. 

la  généalogie  des  comtes  de  Dammartiii  en  Goèle  pour  cette  période  est 
connue,  et  il  ne  s'y  trouve  pas  de  place  pour  le  prétendu  Rasse  à  la  Barbe. 

Devant  Timpossibilité  absolue  de  maintenir  Tépisode  à  Tépoque  assignée 
par  Hemricourt,  le  héraut  d'armes  van  den  Berch,  en  1636  ',  le  baron 
de  Villenfagne,  en  1793  *,  puis  M.  Delaite,  en  1909  ',  ont  cru  pouvoir 
le  reporter  au  commencement  du  XII'  siècle,  vers  1105-1107.  Cette 
substitution  de  date  constitue  une  licence  inadmissible;  jamais  il  n'a  été 
loisible,  pour  rendre  vraisemblable  un  fait  d'allure  historique,  de  reculer 
de  quatre-vingts  ans  la  date  fournie  par  le  narrateur  *. 

Nous  désirons  cependant  établir  que,  même  en  admettant  l'époque  dxée 
arbitrairement  par  certains  auteurs,  le  récit  de  Hemricourt  n'est  qu'un 
conte  imaginé.  Nous  ferons  valoir  les  arguments  suivants  :  1»  Donmartin- 


1  «  Celte  même  année  1105,  l'évéque  Albert  vit  accroître  la  noblesse  de  son  pays  par 
l'accession  de  la  maison  de  Dainmartia  en  la  manière  suivante  :  Raes  de  Dammarlin,  frère 
du  comte  de  Boulogne,  qui  avait  eu  quelque  difficulté  dont  on  ne  scait  le  sujet  avec  Philippe  I, 
roy  de  France  (que  Hemricourt  confond  mal  à  propos  avec  Philippe-Auguste)  et  qui  n'osait 

s'exposer  au  ressentiment  du  prince,  sortit  de  France  et  vint  se  réfugiera  Hui etc.  » 

(Chronique  de  Liège,  composée  par  van  den  Bercb  et  copiée  par  Lb  Fort,  2*  partie, 
XXVf,  p.  85.) 

'  Éclaircissement*  sur  Raes  de  Dammarlin,  etc.,  dans  Nouveaux  mélanges  historiques  et 
littéraires.  (Publication  in-S",  n*  18,  de  la  Société  des  Bibliophiles  liégeois,  p.  225.) 

^  Jdlibn  Delaitb,  Un  problème  de  critique  historique.  Rasse  de  Dammarlin.  (Annales  du 
Congrès  archéologique  de  Liège,  1909.)  —  Méhb  iDTBUR,  Les  comtes  de  Dammarlin  en  Goële 
et  leurs  ancêtres.  (Bulletin  de  l'Institut  archéologique  liégeois,  XL,  p.  tSI.) 

*  La  légende,  telle  qu'elle  est  rapportée  par  Hemricourt,  est  la  combinaison  fantaisiste 
d'éléments  réels;  son  auteur  fait  évidemment  allusion  à  la  rébellion  de  Renaud  de 
Dammarlin  contre  Philippe-Auguste,  en  12il.  Voyez  les  Chroniques  de  Saint-Berlin,  dans 
M  G.  H.  SS ,  XXIV,  p.  828,  I.  25.  Voici  ce  qu'en  dit  M.  Léop  Delisle  :  t  L'un  des  plus 
puissants  vassaux  de  Philippe-Auguste  fut  Renaud  de  Dammarlin,  qui  posséda  en  même 
temps  les  comtés  de  Dammarlin,  de  Boulogne  et  de  Mortain.  Il  expia  par  la  perle  de  ses  biens 
et  de  sa  liberté  la  faute  qu'il  avait  commise  en  s'alliant,  en  1211,  avec  le  roi  d'Angleterre  et 
l'empereur  d'Allemagne.  >  {Les  comtes  de  Dammarlin  au  XIII'  siècle  dans  les  Mémoires  de 
la  Société  des  antiquaires  de  France,  XXXI,  p.  191);  &  la  même  époque,  vivait  Rasse  de 
Donmartin,  sire  de  Warfuséc;  mais  c'était  un  pur  hcsbignon,  qui  joua  un  rôle  dans  l'histoire 
du  pays  de  Liège,  au  moment  même  où  le  comte  Renaud  se  révoltait  contre  Philippe-Auguste. 


INTRODUCTION.  lxiix 

Warfusée  existait  bien  avanl  1105  ;  2°  le  Rasse  à  la  Rarbe  de  1105-1107 
est  absolument  inconnu,  aussi  bien  dans  l'histoire  des  Dammartin  en 
Goèle  que  dans  celle  de  la  Hesbaye  et  du  pays  de  Liège;  son  existence 
est  invraisemblable  ;  ô°  les  détails  héraldiques  et  autres  qui  entourent  le 
récit  sont  controuvés  ;  4."  les  écrivains  et  les  chartes  des  XII«  et  Xlll"  siècles 
considèrent  les  Donmarlin  comme  une  famille  hesbignonne  et  ne  font 
aucune  allusion  à  leur  origine  française.  D'autres  preuves  seront  tirées  de 
la  multiplication  de  la  famille  dès  le  XII"  siècle,  de  la  condition  juridique 
de  ses  membres  et  de  plusieurs  autres  particularités. 

Donmartin  en  Hesbaye  existait  dès  le  X"  siècle  et,  par  conséquent,  ne 
tient  pas  son  nom  du  prétendu  gentilhomme  de  la  Goèle;  cela  résulte 
d'une  charte  rédigée  sur  l'ordre  de  l'évoque  Nolger  (972-1008)  par  son 
notaire  Hardulphe.  En  vertu  de  cet  acte,  un  certain  Adalbert,  en  suite  des 
instructions  que  lui  avait  donné  feu  son  père  Hérimann,  cède  à  l'église  de 
Saint-Martin,  pour  l'usage  commun  des  frères  établis  en  Publémont, 
c'est-à-dire  pour  les  chanoines  pratiquant  alors  la  vie  commune,  tout  ce 
qu'il  possédait  «  in  villa  Dommartin  nominata  »,  à  savoir  Unibert  avec 
son  praedium,  et  sa  femme  Goselt  avec  ses  enfants,  Tietbert  et  sa  femme 
Gérarde.  Rien  dans  le  texte  de  cette  charte,  ni  dans  les  redevances  serviles 
qu'elle  concède  à  l'église  de  Saint-Martin,  ne  permet  d'en  suspecter  la 
véracité;  au  contraire,  tout,  dans  sa  rédaction  et  dans  ses  détails,  doit 
la  faire  accepter  comme  parfaitement  sincère.  M.  Delaite  en  conteste 
cependant  l'authenticité  et  présente,  à  cette  (in,  des  arguments  de  diverses 
natures  :  paléographiques  et  philologiques.  En  ce  qui  concerne  la 
paléographie,  il  ne  peut  en  être  question  ici,  puisqu'on  ne  possède  plus 
le  diplôme  qu'en  copies  relativement  récentes,  grâce  aux  patientes  et 
utiles  transcriptions  de  chartes  anciennes  des  chanoines  Charles  Langius  ' 
et  Henri  van  den  Rerch,  et  à  l'insertion  du  document  dans  un  cartulaire 

i  Collectio  diplomatum.  (Bibliothèque  de  l'Dniversilé  de  Li(?ge,  ms.  n'  1971,  fol.  10  v*.) 
aiigius  mourut  le  !29  juillet  1575. 


Lxxx  INTRODUCTION. 

de  Saint-Martin  composé  au  XVIII*  siècle,  le  seul  de  celle  église  qui  ait 
échappé  au  cataclysme  de  1 789  ^ 

Si  Ton  examine  le  document  au  point  de  vue  diplomatique,  la  termi- 
nologie, la  dénomination  des  comparants  et  des  témoins,  la  souscription 
du  notaire,  le  formulaire  concis  et  exempt  de  tout  hors-d'œuvre,  et 
jusqu'aux  noms  caractéristiques  des  serfs  et  des  serves  ^,  tout  prouve  que 
nous  nous  trouvons  devant  un  acte  authentique;  il  réunit  un  ensemble  de 
données  diplomatiques  dont  la  combinaison  n'était  pas  à  la  portée  d'un 
faussaire  quelle  que  fût  son  habileté. 

La  charte  porte  «  in  villa  Dommartin  nominata  » .  D'après  M.  Delaite, 
les  règles  de  la  philologie  exigeraient  :  in  villa  Dompnus  Marlinus  ou 
Domnus  Marlinus.  Il  suffit  d'examiner  les  autres  diplômes  de  cette  époque 
et  même  ceux  des  temps  antérieurs  pour  constater  que  les  rédacteurs  ne 
se  croyaient  nullement  astreints  à  donner  toujours  une  forme  latine  aux 
noms  de  lieux.  Rien  que  parmi  les  chartes  du  chapitre  de  Saint-Lambert, 
on  trouve,  en  l'an  907,  abbaliam  Fosses  nominatam;  en  915,  Stabolaus, 
Nordrees,  Hukelebac;  en  987,  Brunengerunz,  Gemblues  ;  en  1070, 
Viosaz,  Turnines,  Argentel,  etc.  '.  Les  scribes  du  X"  et  du  XI*  siècle 
employaient,  dans  les  diplômes,  la  forme  vulgaire  (romane  ou  germanique) 
des  noms  de  lieux  aussi  souvent  que  leur  traduction  latine  *.  Il  en  était 
de  même  pour  des  mots  techniques  relatifs  à  la  pêche,  à  la  brasserie,  à 
des  instruments  ou  à  des  mesures  agraires  ^. 


^  Ârcliivcs  de  la  cure  primaire  de  Sainl-Martin-en-Mont. 

^  Comparez  notamment  un  diplôme  de  9I5-92S,  dans  Halkin  et  Round,  Chartes  de 
Stavelot-Malmedy,  I,  p.  t30. 

*  BoRiiANS  et  ScaooLiiEBSTERs,  Cartulairt  de  Saint- Lambert,  I,  pp.  i\,  14,  23,  55.  Sur  le 
sceau  collectif  des  Donmnrlin,  dont  la  légende  est  rédigée  en  latin,  on  a,  pour  le  nom  du 
lignage,  adopté  la  forme  romane. 

*  On  peut  constater  le  même  usage  dans  les  chartes  des  IX*  et  X*  siècles  de  l'abbaye  de 
Stavelot.  (Halkin  et  Roland,  out;.  cité,  p.  88.) 

s  Voyez  notamment  Val-Suinl-Lamherl,  charte  n*  36  de  l'an  1218. 


INTRODUCTION.  lxxxi 

L'argument  invoqué  par  M.  Delailo,  que  Donmartin  ne  figurerait  pas 
dans  une  charte  confirmant,  en  1181,  les  biens  de  l'église  Saint-Martin, 
n'est  pas  pertinent,  car  la  charte  en  question  ne  concerne  que  les  biens 
affectés  spécialement  à  la  prévôté  de  l'église  collégiale  ^  Il  n'existe  pas  de 
charte  ni  de  bulle  confirmant  les  possessions  du  chapitre  en  général. 

Il  est  donc  prouvé  par  ce  diplôme  que  le  hameau  de  Donmartin  lez- 
Warfusée  existait  cent  ans  avant  la  date  la  plus  ancienne  à  laquelle  on 
puisse  fixer  l'arrivée  en  Hesbaye  du  soi-disant  Basse  à  la  Barbe,  et  que, 
par  conséquent,  celui-ci  n'a  pas  créé  un  village  ou  construit  une  tour 
qu'il  aurait  baptisée  du  nom  de  son  ancienne  résidence  en  Goèle.  Enfin, 
le  dernier  défenseur  de  la  légende  lire  argument  du  fait  qu'avant  le 
XII"  siècle,  il  n'aurait  jamais  existé,  d'après  ses  recherches,  d'église  ou  de 
chapelle  à  Donmarlin  en  Hesbaye.  Le  nom  de  cette  localité  doit  avoir  pour 
origine  un  oratoire  dédié  à  l'évêque  de  Tours,  mais  on  ne  peut  s'autoriser, 
pour  en  contester  l'antiquité,  du  fait  que  celle-ci  n'est  pas  établie  par  des 
documents  antérieurs  au  XII*  siècle.  Parmi  les  chapelles  de  la  province 
de  Liège,  combien  y  en  a-t-il  dont  les  chartes  du  X"  siècle  attestent 
l'existence?  La  chapelle  primitive  de  Donmarlin,  sans  doute  un  édicule 
sans  dotation  et  sans  desservant,  peut  avoir  été  construite  à  une  époque 
reculée  ^  sans  être  mentionnée  dans  les  diplômes  parvenus  jusqu'à  nous, 
et  même  sans  qu'aucun  motif  ne  se  soit  présenté  d'y  faire  allusion  dans  les 
chartes.  Chose  extraordinaire,  les  documents  authentiques  qui  mentionnent 
cette  chapelle  en  1331  la  qualifient  église  ^ 


1  Chapitre  de  Sainl-Murlin,  cliarte  n"  8.  Ce  document  ne  fait  non  plus  aucune  mention 
de  divers  autres  biens  alors  possédés  par  l'église  Saint-Martin,  notamment  de  ceux  de  Hermëe 
qu'elle  avait  déjà  en  HOt.  Voyez  B.  C.  R.  H.,  3*  série,  il,  p.  285. 

*  Saint  Martin,  évêque  de  Tours,  est  mort  en  397. 

'  Le  registre  aux  payes  de  la  collégiale  Saint-Pierre  pour  l'année  1331  (n*  144)  donne 

(fol.  3j  l'indication  suivante  :  «  Isti  sunt  mansionnrii  qui  debent  viginti  sexiaria  spelte  de 

Donmartin  :  Robiers  de  Donmartin...,  li  glise  de  Donmartin,  cte.  >  Donmarlin,  simple 

hameau  de  Saint-Georges,  est  encore  qualifié  territoire  au  XV*  siècle    Un  acte  de  1436 

Tome  III.  k 


Lxixii  INTRODUCTION. 

En  revanche,  que  d'arguments  à  faire  valoir  pour  affirmer,  si  c'était 
nécessaire,  la  nature  légendaire  de  Tliisloire  de  Rasse  à  la  Barbe!  Et  tout 
d'abord,  a-l-on  la  moindre  raison  de  croire  à  l'exislence  même  du  héros 
de  la  légende?  Quelque  document  en  fait-il  mention  P  Ici,  il  ne  s'agit  plus 
d'un  humble  oratoire,  mais  d'un  personnage  appartenant  à  une  puissante 
maison  comtale  dont  on  connaît  la  filiation  et  ayant  joué  en  France  un 
rôle  important.  Non.  Ni  en  Belgique  ni  en  France,  les  recherches  les  plus 
minutieuses  n'ont  dévoilé  une  seule  fois  le  nom  de  Rasse  de  Dammartin 
vivant  dans  la  première  moitié  du  XII"  siècle.  Y  a-t-il  au  moins  un  indice, 
quelque  faible  qu'il  soit,  permettant  d'admettre  la  vraisemblance  de  cette 
existence?  Pas  davantage.  On  veut  faire  de  ce  Rasse  un  fils  inconnu  d'un 
comte  de  Dammartin,  et  notamment  du  comte  Pierre  qui  mourut  en  1107. 
Ne  serait  il  pas  dès  lors  infiniment  probable  que  le  nom  de  Pierre  se  serait 
perpétué  dans  la  descendance  de  Basse?  Mais  on  ne  l'y  trouve  pas  une 
fois.  Mieux  encore,  le  nom  de  Rasse  était- il  usité  en  France  au  XII*  siècle? 

Comme  on  l'a  vu,  la  race  des  Donmartin-Warfusée  compte,  dès  le  milieu 
du  XII"  siècle,  au  pays  de  Liège,  des  représentants  nombreux  et  influents. 
Le  soi-disant  importé  de  la  Goèlc  n'aurait  pas  pu,  en  si  peu  d'années, 
produire  un  lignage  aussi  complet.  De  plus,  les  de  Preit,  les  de  Hemricourt, 
les  de  Hozémont,  les  deDonmartin  se  confondent,  au  sein  de  la  familia  de 
l'église  de  Liège,  dans  un  harmonieux  ensemble.  Tout  prouve  que  ces 
personnages  ont,  de  temps  immémorial,  une  semblable  origine  nationale  : 
les  écrivains  du  XII"  siècle  et  ceux  du  XIII"  n'émettent  pas  le  moindre 
doute  à  ce  sujet.  Si,  comme  on  le  prétend,  les  Donmartin  du  XII*  siècle 
avaient  appartenu  à  la  famille  comtale  de  Dammartin,  ils  auraient  fait  partie 
de  la  classe  des  nobiles  et  non  de  celle  des  ministeriales  ^ 

mentionne  une  terre  sise  €  en  terreur  de  Domarlin  •  (Pauvres  en  lie,  carlulairo,  fol  297  v°). 
D'autre  pai-t,  les  plus  anciens  seigneurs  de  Warfuséc  ne  portent  jamais  le  litre  de  seigneurs  de 
Donmartin.  La  dimc  de  Donmarïin,  comme  eclle  du  territoire  paroissial  de  Saint-Georges  en 
Hesbaye,  appartenait  au  chapitre  de  Saint-Paul  (Échevins  de  Liège,  reg.  ii,  fol.  292  \°). 
1  Voyez  ci-après  le  cli.'ipilre  relatif  aux  (^undilioiis  sociales 


INTRODUCTION.  lxxxiii 

Le  procédé  qui  consiste  à  imposer  à  une  localité  un  nom  voulu,  à  la 
baptiser  d'une  façon  préméditée  et  dans  une  intention  déterminée  est 
contraire  aux  lois  qui  présidaient,  au  XII"  siècle  et  même  longtemps  après, 
à  la  formation  des  noms  de  lieux  \ 

Il  nous  reste  à  examiner  comment  Hemricourt  en  est  venu  à  imaginer 
cette  fameuse  légende.  En  réalité,  il  ne  Ta  pas  complètement  inventée. 
Une  histoire  du  même  genre  existait  dans  la  Source  primordiale  ;  il  est 
presque  certain,  toutefois,  que  Hemricourt  a  donné  à  la  version  primitive 
une  allure  historique  et  superficiellement  vraisemblable  que  celle-ci 
n'avait  pas. 

Jean  d'OutremcMise  qui,  de  même  que  Hemricourt,  a  eu  à  sa  disposi- 
tion la  Source  primordiale,  raconte  l'histoire  différemment;  ici,  c'est  un 
chevalier  hollandais,  qui,  ayant  encouru  la  disgrâce  du  comte  son  suze- 
rain, quitte  son  pays  pour  venir  s'établir  à  Haccourt  ;  il  épouse  Agnès  de 
Donmartin-Warfusée,  fait  construire  une  tour  à  Donmartin  et  engendre 
une  fille,  Alice  la  Belle,  et  deux  fils  :  Libert  et  Hugues,  dont  descendent 
les  lignages  hesbignons.  Les  deux  thèmes  sont  presque  identiques  :  seuls 
les  noms  diffèrent. 

C'est  évidemment  la  similitude  des  noms  de  Dammartin  et  de  Donmartin 
qui  a  suggestionné  Hemricourt  et  qui  l'a  porté  à  s'écarter,  dés  le  début,  de 
la  légende  rapportée  par  la  Source  primordiale.  Nous  ne  nous  attarderons 


'1  Par  exception,  certains  établissements  ecclésiustiques,  en  transportant  leur  résidence 
dans  une  autre  localité,  ont  conservé  le  nom  de  leur  premier  séjour.  Le  monastère  fondé 
vers  1202  à  Awirs  (Liège)  et  transféré,  vers  1:215,  au  village  de  Coulure-Saint-Germain,  prit 
le  nom  d'Aywièrcs  en  souvenir  de  sa  première  fondation  {Chroniques  de  l'ahhaye  de 
Saint-Trond,  édit.  de  BoniiAN,  II,  p.  179).  Il  en  fut  de  même  pour  l'abbaye  de  femmes 
dont  le  siège  fut  transféré,  au  XVII*  siècle,  d'Ëpinlieii  à  Mons.  11  n'est  nullement  établi 
que  Montferrant,  situé  en  pays  thiois.  mais  près  de  la  frontière  linguistique,  soit  un  nom 
importé  de  France.  Il  ne  manque  pns  de  lieux  situés  en  plein  pays  germanique,  dont  le  nom 
a  une  allure  romane  :  Montjoie  dans  l'Eiffel,  Montfort  dans  le  Limbourg  hollandais,  ete  — 
Concernant  les  noms  transportés,  voyez  Aoc.  Vincent,  Les  noms  de  lieux  de  la  Belgique, 
Bruxelles,  1927,  p.  7. 


LXXXIV 


INTRODUCTION. 


pas,  d'ailleurs,  à  rechercher  ici  quelle  peut  avoir  élé  la  version  originale. 
A-t-elle  conservé  dans  Jean  d'Oulremeuse  sa  pureté  native  ou  bien 
a-l-elle  été  truquée  par  son  suspect  intermédiaire?  Peu  importe.  Remar- 
quons toutefois  que  Hemricourt,  par  souci  de  vraisemblance  ou  recherche 
d'exactitude,  s'écarte  fréquemment  de  la  Source;  Jean  d'Outremeuse,  au 
contraire,  ne  se  donne  guère  la  peine  de  la  modifier  sciemment  que 
lorsqu'il  s'agit  de  vanter  certains  de  ses  prétendus  ascendants. 

En  procédant  à  ses  recherches,  Hemricourt  a  élé  frappé  d'un  fait  qui 
ne  pouvait  échapper  à  sa  perspicacité;  c'est  le  cri  de  guerre  Donmartin! 
dont  se  servaient  de  son  temps  un  grand  nombre  de  familles  seigneuriales 
de  la  Hesbaye.  Évidemment,  Donmartin  était  la  race  primitive,  l'estoc 
commun  dont  toutes  ces  familles  tiraient  leur  origine.  De  là  à  attribuer  à 
celte  famille  une  extraction  princière  ^  puis  à  rattacher  nos  Donmarliu 
hesbignons  aux  comtes  de  Dammartin  français  ^,  il  n'y  avait  qu'un  pas. 
Et  ce  pas  élail  facile  à  franchir  :  Hemricourt  crut  découvrir  que  le 
gonfanon,  qui  figure  sur  un  sceau  ancien  des  Donmarlin-Warfusée, 
constituait  les    armes   des   Dammartin    en  Goèle  ^   Pour  le  coup,   la 


i  II  n'aurait  pas  coiDmis  cette  erreur  s'il  avait  eu  la  notion  de  la  condition  juridique  des 
personnes  au  XII'  siècle. 

^  Un  grand  nombre  do  familles  belges  actuelles,  indubitablement  aulocbtones,  prétendent,' 
on  ne  sait  pourquoi,  tirer  leur  origine  de  l'.^nglcterre,  de  l'Irlande,  de  l'Espagne,  de  la 
Hongiie,  ou  d'un  quelconque  pays  étranger. 

^  Le  blason  de  la  maison  comtale  de  Dammartin  en  Goèle  était  fascé  d'argent  et  d'azur  de 
six  pièces  à  la  bordure  de  gueules;  d'anciens  héraldistes,  pour  tâcher  de  concilier  la  légende 
avec  un  fait  contradictoire  indéniable,  ont  imaginé  que  ces  armes  avaient  été  remplacées  par 
le  gonfanon  ensuite  d'une  concession  pontificale;  un  miinuscrit  de  Hemricourt,  annoté  et 
armorié  en  15G5,  par  Jean  de  Brialmont,  reproduit  les  armes  véritables  des  Dammartin, 
ainsi  que  l'écu  au  gonfanon.  En  regard  de  celui-ci,  on  lit  :  •  Les  armes  et  Ij  mbre  de  Domartin 
en  Goycl  qui  ont  esté  données  du  pape  aux  comtes  de  Dampmarlin  pour  ce  qu'ils  estoient  les 
dcfTcnscurs  de  l'église  Romaine.  »  (Le  Fobt,  2'  partie,  XIV,  p  157.)  Inutile  d'ajouter  que 
c'est  une  nouvelle  légende  qui  se  greffe  sur  la  première.  Voyez  Douet  d'Arcq,  Inventaire  des 
sceaux,  I,  p.  435  —  Léop.  Delisle,  Les  comtes  de  Dammartin  au  XIU'  siècle.  (Mémoires  des 
antiquaires  de  France,  XXXI,  p.  224.) 


INTRODUCTION. 


LZUV 


conscience  de  l'honnête  chroniqueur  était  à  l'aise.  Pour  lui,  plus  de 
doute  :  le  gonfanon  mettait  le  sceau  de  l'authenticité  à  sa  conjecture.  Ce 
gonfanon  a  longtemps  honte  les  érudits  comme  un  témoin  irrécusahle  de 
la  légende;  aujourd'hui,  il  constitue  une  preuve  certaine  de  sa  fausseté, 
car  on  sait  (|ue  le  gonfanon  est  le  meuble  caractéristique,  non  pas  des 
Dammartin,  mais  des  d'Auvergne. 

Voici  comment  l'erreur  s'est  accréditée.  Le  comté  de  Dammartin  eut, 
durant  les  dix  dernières  années  du  Xn°  siècle  et  la  première  moitié 
du  XII1«,  les  mêmes  seigneurs  que  celui  de  Boulogne:  Renaud,  comte  de 
Dammartin  (dès  1187)  et  de  Boulogne  (depuis  1191);  fait  prisonnier  à 
Bouvines  en  1214-,  il  fut  dépouillé  de  ses  domaines  pour  avoir  pris  les 
armes  contre  son  roi;  Philippe  Hurepiel,  gendre  de  Renaud  et  fils  de 
Philippe- Auguste,  seigneur  de  1223  à  1234,  enfin  Mahaut  de  Dammar- 
tin, veuve  du  précédent,  de  1234  à  1259.  Les  blasons  de  ces  personnages 
ne  rappellent  ni  de  près  ni  de  loin  la  bannière. 

A  la  mort  de  Mahaut,  le  comté  de  Dammartin  échut  à  iMathieu  de 
Trie  *  (1259-1272),  qui  eut  pour  successeurs  son  fils  Jean  de  Trie 
(1272-1298),  puis  le  fils  de  celui-ci,  Renaud  de  Trie,  cité  en  1304;  le 
gonfanon  ne  figure  ni  dans  les  armes  de  la  maison  de  Trie  ni  dans  celles 
des  princes  qui  occupèrent  ensuite  le  comté  de  Dammartin. 

Quant  au  comté  de  Boulogne,  complètement  séparé  depuis  1259  de 
celui  de  Dammartin,  il  fut  attribué  à  Robert  comte  d'Auvergne  qui,  lui, 
avait  pour  armes  le  gonfanon.  Jamais,  donc,  à  aucune  époque,  il  n'y 
eut  la  moindre  corrélation  entre  cet  emblème  et  le  comté  de  Dammartin 
en  Goèle. 

L'erreur  provient  de  ce  que  Hemricourl  ayant  connu  le  sceau  de  Robert 
d'Auvergne  (lequel  porte  un  gonfanon),  appendu  notamment  à  une  charte 


^  Cousin  germain  de  la  comtesse  Maliaut;  il  était,  par  sa  mère,  pctit-flls  d'Âlbëric,  comte 
de  Dammartin,  mort  à  Lillebonne,  le  20  septembre  1 200. 


Lxixn 


INTRODUCTION. 


de  1282  ',  a  cru  que  ce  comle  de  Boulogne  était,  comme  ses 
prédécesseurs,  en  même  temps  comte  de  Daramartin.  On  comprend 
cependant  la  confusion  qui  s'est  établie  de  ce  chef  dans  l'esprit  prévenu 
de  Hemricourt  ou  dans  celui  de  son  modèle,  confusion  qui,  sans  rien 
enlever  à  la  bonne  foi  des  auteurs,  dénote  une  ignorance  absolue  de 
Thistoire  des  comtes  de  Dammartin. 

Mais,  une  fois  entré  dans  la  voie  des  hypothèses,  le  chroniqueur  ne 
pouvait  plus  reculer  :  la  logique  lui  commandait  d'aller  jusqu'au  bout.  Et 
puisque  Ton  mentionne  Texistence  d'un  château  à  Donmartin  ^,  c'est 
évidemment  son  Rasse  de  Dammartin  qui  a  dû  le  bâtir. 

C'est  la  ressemblance  des  noms  de  lieu  qui  a  i-réé  la  légende;  ce  n'est 
pas  la  légende  dont  Hemricourt  s'est  fait  l'écho  qui  a  pu  pousser  les 
Oonmartin-Warfusée  à  prendre  pour  emblème  le  gonfanon,  car  elle  n'a 
pu  naître  qu'après  1259  ';  or  le  sceau  au  gonfanon  des  Donmartin- 
Warfusée  est  bien  antérieur  à  cette  date;  d'après  le  style,  il  remonte  aux 
premières  années  du  XIII'  siècle  :  il  fut  appendu,  notamment,  à  des  actes 
de  1242,  1246,  1247  et  1248  *.  Quant  au  prénom  de  Rasse,  attribué 
au  héros  de  la  légende,  il  n'est  pas  imaginé  ;  c'est  celui  que  portait  le 
seigneur  de  Warfusée  de  1183  à  1216,  et  qui  fut  donné,  ensuite,  à 
toute  une  série  de  ses  successeurs,  notamment  à  celui  qui  occupait  la 
seigneurie  en  1327-1363,  au  moment  où  Hemricourt  rédigeait  le  Miroir. 

Reste  à  voir  si  les  Donmartin- Warfusée  ont  réellement,ainsi  que  l'aflfirme 
Hemricourt,  abandonné  le  gonfanon  pour  les  fleurs  de  lis.  Comme  nous 
l'expliquons  ailleurs,  les  changements  de  ce  genre  étaient  si  fréquents  que, 

*  DE  Reiffbnbehc,  Monumentt  pour  servir  à  l'histoire  des  provinces  de  Namur,  etc., 
I,  pi,  16,  n«  133. 

^  11  n'est  nullement  établi  qu'il  y  eut  jamais  un  château  k  Donmartin;  aucun  acte  n'en  fait 
mention  et  il  n'en  reste  pas  le  moindre  vestige. 
^  Lorsque  le  comté  de  Boulogne  échut  aux  d'Auvergne. 

*  Voyez  ci-après,  p.  lxuix,  note  1.  Nous  avons  publié  ce  sceau  dans  la  Chronique  archéo- 
logique du  pays  de  Liège,  1908,  p.  18. 


IINTRODUCTION  lxixvu 

lorsqu'il  s'agit  d'une  autre  famille,  on  ne  pense  pas  à  s'en  étonner.  iMais, 
dans  le  cas  qui  nous  occupe,  il  n'y  eut  pas  de  changement  d'armoiries. 

Un  sceau  de  lignage  est  chose  insolite  ;  à  part  celui  des  Donmarlin, 
on  n'en  connaît  pas  un  seul  dan?  nos  régions  :  instrument  destiné  à  un 
groupement  de  caste  plutôt  qu'à  un  consortium  familial  *,  il  répondait  à 
une  situation,  à  des  événements  extraordinaires  et  exceptionnels, 
analogues,  en  tant  qu'ils  concernaient  les  chevaliers,  aux  phénomènes  qui 
amenèrent  l'affranchissement  des  communes  et  l'usage  d'un  sceau  com- 
munal. Dans  un  cas  aussi  bien  que  dans  l'autre,  un  tel  sceau  suppose 
une  collectivité  ayant  des  prérogatives  à  garantir,  des  engagements  à 
contracter.  Il  doit  servir  à  donner  un  caractère  légal,  solennel,  à  des 
conventions  d'ordre  économique,  politique  et  militaire.  On  peut  lui  com- 
parer celui  que  le  corps  équestre  se  fil  graver  au  XVIII"  siècle  2. 

Au  combat,  quel  était  le  signe  de  ralliement  du  groupement  chevale- 
resque? C'était  la  bannière,  le  vexUlum  habituel  de  l'époque.  Sous  peine 
de  provoquer  la  jalousie  d'une  grande  partie  des  conjurés,  il  n'était  pas 
possible  d'y  placer  les  armoiries  d'un  personnage  plutôt  que  celles  d'un 
autre  :  le  champ  de  la  bannière  resta  plain.  Lorsque  les  milites  voulurent 
avoir  un  sceau,  ils  agirent  de  même  et  y  placèrent  la  bannière  commune 
non  armoriée. 

Sur  le  sceau  des  Donmartin,  le  gonfanon  est  figuré  à  même  le  champ, 

<  Le  groupement  constitué,  vers  la  fin  du  XII*  siècle,  sous  le  titre  de  illi  de  Donmarlin, 
n'avait  pas  le  caractère  d'une  association  de  parents,  mais  celui  d'une  ligue  de  niasse,  formée 
par  les  chevaliers,  minisleriales  militaires  de  l'église  de  Liège,  en  vue  d'obtenir  leur 
émancipation.  La  dénomination  ilU  de  Donmartin  ne  froissait  pas  les  susceptibilités,  car 
presque  tous  les  chevaliers  se  rattachaient  à  ce  lignage;  le  titre  de  milites  confederati  aurait 
été  plus  exact,  mais  aurait  constitué  une  manifestation  trop  flagrante  de  la  conjuration. 
Comme  on  le  sait,  illi  de  Donmartin  était  devenu,  même  chez  les  chroniqueurs,  la  déno- 
mination officielle  de  la  chevalerie  hesbignonne.  (Voyez  L'extinction  de  la  familia  militaire 
dans  la  principauté  de  Liège.  (Mélanges  Henri  Pirenne,  p.  366.) 

'  PoNCBLBT,  Sceaux  des  villes,  communes,  ickevinages  et  juridictions  civiles  de  la  province 
de  Liège,  p  87. 


Lxxxviii  INTRODUCTION. 

sans  écu.  Nous  n'admettons  pas  l'opinion  trop  exclusive  de  certains 
héraldistes  affirmant  qu'il  n'y  avait  pas  d'armoiries  sans  cadre  scutiforme  : 
le  champ  du  sceau,  le  caparaçon  du  cheval  pouvaient  en  tenir  lieu  *.  Mais 
c'est  là  une  exception.  Dans  le  cas  présent,  le  gonfanon  figurant  sur  le 
sceau  collectif  des  chevaliers  ne  représente  pas  des  armoiries,  mais 
l'enseigne  belliqueuse  d'un  groupe. 

La  forme  de  ce  gonfanon  évoque  forcément  l'idée  de  la  bannière 
commune  de  la  principauté  épiscopale,  d'autant  plus  qu'en  4212,  cet 
étendard  fut  exceptionnellement  confié  à  Rasse  de  Warfusée,  chef  de  la 
maison  de  Donmartin  ^.  Toutefois,  il  est  difficile  d'admettre  qu'il  y  ait  une 
corrélation  entre  les  deux  emblèmes;  c'est  fortuitement,  par  intérim,  que 
Rasse  remplit  l'office  de  porte-drapeau;  le  vrai  titulaire  de  cette  charge, 
c'était  l'avoué  de  Hesbaye.  L'attitude  des  chevaliers  hesbignons,  à  l'époque 
même  où  le  sceau  fut  confectionné^  dénote  leur  insouciance,  pour  ne  pas 
dire  leur  hostilité,  à  l'égard  de  l'église  de  Liège  et  du  palladium  national. 
Le  gonfanon  des  Donmartin  était  un  insigne  d'insurrection  plutôt  qu'une 
affirmation  de  loyalisme. 

On  ne  possède  ni  l'original  ni  la  copie  ni  même  la  moindre  mention 
d'une  charte  à  laquelle  les  Donmartin  ont  apposé  collectivement  leur 
sceau;  ces  actes,  comme  tous  ceux  constatant  une  conquête  de  l'esprit 
nouveau  et  le  renversement  d'une  institution  séculaire,  ont  été  soigneu- 
sement détruits  ou  gardés  secrets.  On  feignait  de  les  ignorer  ^  :  «  sub 

*  Les  liëraldistes  les  plus  avertis,  oubliant  le  fameux  principe,  qualifient  armoriés  les 
caparaçons,  les  chanfreins,  les  sceaux,  les  bannières  portant  des  figures  héraldiques  sans  écu. 
Voyez  PoNCELET,  Sceuux  et  armoiries  des  villes,  îles  communes,  etc.,  du  Hainaut,  p.  3. 

*  Voyez  L'extinction  de  la  familin  militaire  dans  la  principauté  de  Liège.  (Mélanges  Henri 
Pirenne,  p.  361.) 

'  !  Illi  de  Donmartin  »  firent,  vers  121:2,  des  conventions  politiques  et  militaires  avec  le 
duc  de  Brabant  [Renier  de  Saint-Jacques,  M.  G.  H.  SS.,  XVI,  p  r)68  ;  ëdil  Alexandre, 
p.  i05).  Ces  conventions  auront  été  munies  du  sceau  des  Donmartin.  Malheureusement,  il  ne 
reste,  parmi  les  chartes  originales  des  ducs  de  Brabant,  aucun  document  relatif  à  leurs  diffé- 
rends a  vecles  Liégeois  en  1212-1214. 


IINTRODUCTION.  lxïxii 

dissimulatione  praelerimus  »,  comme  s'exprime,  au  sujet  des  franchises, 
un  document  de  l'an  12H.  L'usage  normal  de  ce  sceau  fut,  d'ailleurs, 
de  courte  durée,  la  situation  qui  en  avait  été  le  prétexte  ayant  cessé. 

Nous  concluons  de  ce  qui  précède  que  le  gonfanon  du  sceau  du 
XI1I°  siècle  ne  constitue  pas  un  blason  et  qu'il  n'a  jamais  figuré  dans  les 
armes  des  Donmarlin.  Indépendamment  de  ce  sceau,  dont  l'authenticité  ne 
peut  être  contestée,  quelle  autre  preuve  a-t-on  que  les  armes  de  l'antique 
lignage  hesbignon  auraient  été  primitivement  un  étendard  ?  L'affirmation 
de  Hemricourt,  mais  elle  a  justement  pour  unique  fondement  le  sceau  en 
question  et  l'usage  personnel  qui  en  a  été  fait,  quarante  ans  après  sa 
confection,  par  certains  membres  de  la  famille  de  Warfusée.  En  ayant 
retrouvé  la  matrice,  ils  s'en  servent  parfois  à  défaut  de  sceau  propre  '. 

•1  Aucun  des  de  Warfusée  n'en  faisait  un  usage  régulier.  En  juin  i2!26,  Otio,  miles  de 
Warfcsiez,  approuve  la  donation  faite  au  uionastèro  de  Vauccllts  de  biens  sis  sous  sa 
seigneurie  (sub  meo  doniinio)  et  en  fait  donner  l'investiture  h  ce  couvent  devant  le  maire  et 
les  écbevins  d'Yernawe.  Otton,  n'ayant  pas  de  sceau,  appcnd  à  l'acte  celui  du  cliapitre  de 
Saint-Lambert  (Val-Notre-Dame,  original);  en  1242,  le  sceau  des  Donmartin  est  appendu  à 
la  charte  par  laquelle  Alis  de  Warfusée,  sœur  d'Otlon,  fait  donation  de  la  terre  de  Morae- 
lette  au  monastère  du  Val-Noire-Darae  dont  elle  était  abbfsse  (Miroir,  I,  p.  7,  §  5);  en  1246, 
une  ebarte  donnée  par  Antoine,  chevalier  de  Warfusée,  est  corroborée  par  le  sceau  de  F., 
curé  de  Momalle  {Val-Notre-Dame,  cartulaire  1210-1515,  fol.  154).  L'année  suivante,  le 
même  chevalier  se  sert  du  sceau  au  gonfanon;  l'héraldistc  Henri  van  den  Berch  a  vu, 
parmi  les  archives  du  Val-Notre-Dame,  In  charte  d'Antoine,  à  laquelle  le  fameux  sceau 
avait  été  appendu.  II  en  donne  la  description  suivante  :  «  Val- Notre- Dame.  Anlhonius, 
miles  de  Warfesées  1247  :  un  sccl  duquel  le  diamètre  est  tel  (il  en  indique  la  dimension 
exacte),  un  confanon  à  trois  pendans  frangez  et  trois  annellels  comme  aile  Vaulx  S.  Lambert. 
Circonférence:  Sigiilum  illorum  de  Donmartin.  »  (Le  Fobt,  2°  partie,  II,  p.  11).  Les  chartes 
du  Val-Notrc-Dame  de  li242  et  1247,  munies  du  sceau  des  Donmartin  et  vues  respectivement 
par  Hemricourt  et  par  Van  den  Berch,  n'existent  plus,  ni  en  original  ni  en  copie;  c'est  pro- 
bablement l'étrangeté  même  du  sceau  qui  aura  causé  la  perte  des  documents.  Enfin,  dans 
une  charte  du  Val-Saint-Lambert  de  l'an  1248,  Otton  de  Warfusée  déclare  que  n'ayant  pas 
de  sceau  propre,  il  se  sert  du  sceau  des  Donmarlin;  cette  charte  nous  est  parvenue,  munie 
de  son  sceau  (Yal-Sainl-Latnbert,  charte  n"  202.  —  Chronique  archéologique  du  pays  de 
Liège,  3«  année,  1908,  p.  19). 

Tome  III.  / 


xc  INTRODUCTION. 

Celte  utilisation  démontre  l'erreur  que  commet  Hemricourt  en  affirmant 
que  les  de  Warfusée  auraient  répudié  le  gonfanon  par  dépit  contre  leurs 
parents  de  France  :  les  Dammartin  en  Goèle;  mais  elle  ne  prouve  rien 
concernant  les  armoiries  propres  du  lignage  hesbignon  ;  ses  membres 
pouvaient  parfaitement,  dès  l'origine  du  blason,  avoir  pris  pour  armoiries 
sur  leur  bouclier,  sur  leur  armure  et  sur  le  harnachement,  les  fleurs 
de  lis  qui  furent  conservées  par  leurs  descendants,  et  cependant  user 
évenluellemenl,  à  défaut  de  sceau  propre,  du  sceau  devenu  sans  usage 
de  Tancien  clan  chevaleresque.  Le  changement  de  blason  provoqué  par 
la  soi-disant  animosité  des  Warfusée  contre  leurs  parents  de  France 
reçoit  donc  un  triple  démenti.  D'abord,  à  l'époque  où,  contrairement  au 
dire  de  Hemricourt,  on  croit  pouvoir  placer  les  faits,  il  n'y  avait  pas 
d'armoiries.  Ensuite,  quand  il  y  eut  des  armoiries,  celles  des  Dammartin 
en  Goèle  ne  portaient  aucunement  le  gonfanon;  enfin,  l'adoption  acci- 
dentelle d'un  sceau  au  gonfanon  par  les  de  Warfusée,  au  XIII"  siècle, 
prouve  que  ceux-ci  ne  répugnaient  pas  à  user  de  cet  emblème,  mais, 
qu'au  contraire,  ils  le  choisissaient,  préférablemenl  à  d'autres,  quand 
ils  devaient  corroborer  l'authenticité  d'un  document. 

Que  l'on  place  la  légende  en  1213,  comme  le  fait  Hemricourt,  ou 
en  1107,  comme  le  proposent  van  den  Berch,  de  Villenfagne  et 
M.  Delaite,  la  présence  du  gonfanon  sur  un  sceau  collectif  des  chevaliers 
hesbignons  ne  peut  servir  à  établir  la  moindre  corrélation  entre  les 
comtes  de  Dammartin  en  Goèle  et  la  famille  de  Donmariin-Warfusée. 
Somme  toute,  pour  rendre  vraisemblable  la  parenté  entre  les  deux  maisons 
paronymes,  il  faut  détruire  de  fond  en  comble  l'échafaudage  de  Jacques 
de  Hemricourt  et  lui  substituer  arbitrairement  un  canevas  nouveau;  faire 
remonter  par  hypothèse  aux  années  1107-1113,  sous  le  règne  de 
Philippe  ]*',  l'histoire  que   le  chroniqueur  affirme  formellement  s'être 

<  Tome  I,  page  13,  §  13. 


INTRODUCTIOIN.  xa 

passée  vers  1213,  sous  Philippe-Augusle;  introduire  arbitrairemenl  dans 
la  famille  do  Dammartin,  au  con)mencemenl  du  XII"  siècle,  un  Rasse  dont 
aucun  document  ne  fait  mention  et  dont  le  prénom  même  n'existe  pas 
dans  cette  région;  arguer  de  faux  la  charte  parfaitement  authentique 
de  972-1008;  admettre  que  le  soi-disant  Rasse  de  Dammartin  vivant 
en  1107  avait  des  armoiries,  alors  que  celles-ci  ne  furent  en  usage  qu'à 
partir  de  la  seconde  moitié  du  XII'  siècle;  imaginer  que  ces  armoiries 
étaient  le  gonfanon,  alors  que  les  armes  des  Dammartin^  quand  ils  en 
eurent,  étaient  toute  différentes  et  que  le  gonfanon  constituait  les  armes 
d'Auvergne;  confesser  enfin,  que  les  Warfusée,  après  avoir  soi-disant 
répudié  le  gonfanon,  ont  continué  à  user  complaisamment  d'un  sceau 
portant  cet  emblème. 

Il  ne  reste,  comme  on  le  voit,  qu'à  déclarer  complètement  fausse 
l'histoire  de  l'origine  française  des  Donmarlin  en  ïlesbaye.  Nous  dirons, 
d'autre  part,  assez  de  bien  de  Jacques  de  Hemricourt  pour  oser  recon- 
naître qu'il  ne  faut  faire  crédit  à  son  œuvre  qu'à  partir  du  milieu  du 
XIII»  siècle. 


icn  INTRODUCTION. 


IV 

Coup  d'œil  sur  les  classes  sociales  au  pays  de  Liège. 
Participation  au  gouvernement  et  aux  affaires. 

Hemricourl,  en  donnant  à  son  œnvre  principale  le  lilre  erroné  de  Miroir 
des  Nobles  de  Hesbaye,  savait  fort  bien  que  ceux  dont  il  établissait  la 
filiation  n'étaient  pas  des  nobles  dans  le  sens  technique  du  mot.  Cela  nous 
amène  à  décrire  rapidement  les  milieux  sociaux  dans  lesquels  se  mouvaient 
les  personnages  reflétés  par  le  Miroir,  les  hommes  d'armes  participant 
aux  guerres  d'Awans  et  Waroux,  les  gens  vivant  sous  le  régime  dépeint 
dans  le  Patron  de  ta  Temporalité. 

Au  pays  de  F^iége,  la  hiérarchie  sociale,  à  partir  du  milieu  du  XI*  siècle, 
s'établissait  comme  suit  :  ecclésiastiques,  nobilcs  *,  tninisteriales,  milites, 
hommes  d'armes  non  chevaliers,  bourgeois  patriciens  parmi  lesquels  se 
recrutaient  les  échevins  et  les  magistrats,  ruraux  libres,  petits  bourgeois, 
plèbe,  serfs. 

Les  souscriptions  des  chartes  forment  la  source  la  plus  abondante  et  la 
plus  sûre  pour  la  distinction  des  classes;  les  chroniques  contemporaines 
renferment  aussi,  à  ce  sujet,  des  renseignements  utiles,  mais  qu'un  souci 
de  littérature  rend  souvent  imprécis. 

Dès  le  XI°  siècle,  le  prince  ne  prenait  aucune  décision  importante  tou- 


^  Certains  actes  anicrieurs  au  XIII'  siècle  distinguent  uniquement  les  laïques  entre  nobles 
et  non-nobles;  en  H4I,  levêque  Albéron  II  rappelle  un  transport  de  biens  fait  à  l'église  de 
Saint-Symphurien-au-Bois  c  in  prcsentia  nobilium  et  ignobilium  ».  (B.  C.  H.  H.,  5*  série, 
IV,  p.  177.) 


INTKODUCTIOIN. 


xcm 


chanl  le  gouvernemenl  el  les  intérêts  du  pays,  sans  avoir,  dans  un  synode 
général  ou  dans  une  autre  assemblée  publique,  pris  l'avis  et  obtenu 
l'assenliment  de  ce  que  l'on  a  appelé,  au  XIII»  siècle,  le  sens  du  pays  et, 
plus  tard,  les  États,  tn  4013,  levêque  Balderic  ne  veut  pas  déclarer  la 
guerre  au  duc  de  Brabant  '  sans  avoir  obtenu  Fadhésion  des  notables 
du  pays  :  le  clergé,  les  comités,  la  patricia  turba,  les  hommes  tenus 
et  obligés  par  les  militaria  sacramenta,  la  mililaris  manus  ^.  Lorsque 
Tliéoduin  jette  les  bases  de  Pinféodation  du  comté  de  Hainaut,  il  ne  fait 
rien  sinon  «  habilo  Leodiensis  ecclusie  suorunique  (idelium  nobilium 
et  ministeralium  concilio  »  '.  Au  commencement  du  XII»  siècle,  cette 
inlervenlion  des  corps  d'Étal  est  déjà  considérée  comme  obligatoire; 
voici  comment,  en  1412,  l'évêque  Albert  désigne  l'organisme  qui 
constitue  l'ébauche  de  la  représentation  nationale  :  «  in  generali  conventu 
archidiaconorum  et  omnium  per  quorum  ora  et  manus  quaecumque 
rata  esse  cupimus  in  stalum  perpetuum  transflgenda  sunt  »  *. 

Seules  les  classes  aristocratiques  formant  une  unité  juridique  furent 
d'abord  représentées  dans  les  conseils  de  l'Etat;  elles  comprenaient 
trois  éléments  :  4"  le  clergé;  2°  les  grands  vassaux  princiers  et  les 
nobiles  ;  3°  les  minisleriales  ou  la  familia.  Les  mêmes  assesseurs 
étaient  consultés  par  l'évoque  pour  la  décision  des  affaires  judiciaires 
importantes  ^.    La  bourgeoisie  ne  fut,   originairement,  admise   à   ces 


*  La  bataille  de  Hougaerde  eut  lieu  le  dO  octobre  tOI3. 

*  Vila  Balderici,  dans  M.  G.  H.  SS.,  IV,  p.  727. 

*  Chronique  de  Gisteberl,  édit.  Va.ndebkindebe,  p.  H. 

*  MinAKUs  et  Foppens,  Opi'ra  diplomulica,  III,  p.  28, 

*  Dans  la  relation  d'un  placitum  chrislianilatù,  tenu  en  H55,  l'ëvêque  de  Liège,  Henri, 
s'exprime  roninie  fuit  :  «  poslea  quaesivi  ab  archidiaconis,  ab  abbatibus  et  liberis  hominibus 
el  bis  qui  de  familia  crant,  utrum  debercm  baunum  meum  mittere  super  istam  decimam... 
quibus  omnibus  hoc  judicanlibus...  in  banno  posui  omnes  iilos  malefactores  ».  A  ce  juge- 
ment intervinrent  dix  archidiacres,  chanoines,  abbés  et  autres  ccclcsiasliques,  les  comtes  de 
Gucldre  et  de  Duras,  ({ualre  /»6eri  homines,  trois  membres  de  la  lainiliu  et  d'autres  per- 
sonnes dont  ni  le  nom  ni  la  condition  ne  sont  indiqués,  (li.  I.  A.  L.,  IX,  p.  340.) 


icnr  INTRODUCTION. 

conseils  que  d'une  façon  officieuse  et  aléatoire;  son  intervention  dans  le 
gouvernement  du  pays  se  manifeste  dès  le  règne  d'Olbert  (1092-4119)  '; 
au  XII»  siècle,  elle  constitue,  dans  certaines  circonstances,  un  qua- 
trième corps  d'Ëiat.  Lors  d'une  réunion  solennelle  tenue  à  Liège, 
en  lliO,  et  au  cours  de  laquelle  Àlbéron  H  confirma  les  possessions  et 
les  privilèges  de  l'abbaye  de  Flône,  les  quatre  ordres  étaient  représentés  : 
clergé,  nobiles,  familiares ,  cives  leodienses  ^  ;  la  bourgeoisie  après 
avoir,  vers  1180,  conquis  le  droit  d'administrer  la  commune,  réclama 
bientôt  une  place  fixe  dans  le  gouvernement  de  l'État  ^,  mais  elle  dut 


<  KuRTH,  La  au  (le  Liège,  I,  p.  80.  En  1 1  i9,  après  la  mort  d'Olberl,  le  siège  épiscopal  de 
Lié^e  fut  vivement  disputé  par  Frédéric  de  Naraur  el  Alexandre  de  Juliers  :  •  Alexandri 
partes  jiivabat,  nuni  suis  omnibus,  Lovnfiicnsis  Godcfridus  tune  temporis  dux,  Durarhiensis 
comes  Gyslebertus,  Leodicnsis  inilitiae  signifer  Reyiierus,  de  Monte  Acuto  cornes  Lambcrtus  el 
paene  tota  familia  aerclesiae  cum  suis  viribus.  Frederici  parles  luebatur...c»i;itas  tota  exceptis 
aliquibus  >  {Chroniques  de  l'abhaye  de  Saint  Trond,  édition  dk  Bobban,  I,  p.  193,  préférable 
quant  au  texte  et  aux  commentaires  à  celle  donnée  par  Koepkb  dans  les  M.  G.  H.  SS.,  XII, 
p.  215).  Le  même  chroniqueur  revient  encore,  quelques  lignes  plus  loin,  sur  cette  compé- 
tition. Dans  tout  le  firabant  el  toute  la  Hesbaye,  il  n'él»il  princeps  ou  seigneur  qui  ne  fût 
partisan  d'Alexandre;  seul,  le  eomtc  de  l.ooz  observait  la  neutralité,  les  habitants  de  Saint- 
Trond  favorisaient  également  ce  prétendant,  avec  la  légèreté  que  met  le  peuple  dans  leg 
i^ffaires  de  ce  genre  »  [Ibid.,  I,  pp.  194,  279).  —  «  Post  dcccssum  domni  episcopi,  eum  abbates, 
archidiaconi,  pars  principum,  cives,  familia  discussissenl  diu  concilia...  »  [Canonici  Leodien$is 
chrunicon  rhytmicum  dans  M.  G.  H.  SS  ,  XII,  pp  .il  5  et  suiv.  -  Édition  Alexardbb,  p  169.) 
L'cvéque  Alexandre  est  intronisé  «  ...  cum  maxime  militum  et  totius  faetionis  ejusdem 
coroitatu  ».  (Magnette,  Saint  Frédéric,  dans  B.  S  A.  H.  L.,  IX,  pp.  225,  255.) 

^  A.  H.  E.  B.,  XXill,  p.  503.  M.  Balau,  Sources  de  l'histoire  du  pays  de  Liège,  p.  510, 
note  I,  interprète  mal  les  passages  de  Renier  de  Saint-Jacques  de  1195  et  1203,  touchant  la 
condition  des  personnes;  il  identifie  crronémcnt  les  milites  avec  la  haute  noblesse  et  les 
familiares  avec  les  tenanciers  de  Saint-Lambert. 

'  En  1194-1195,  lors  de  la  compétition  de  Simon  de  Limbourg  et  d'Albert  de  Cuyck,  les 
bourgeois  de  Liège,  de  même  que  les  chevaliers  de  la  familia,  réservaient  toutes  leurs 
sympathies  à  Simon  :  «  milites  vero  ecclesiae  Sancti  Lambcrti,  familiares  et  cives  Leodienses 
domno  Symoni  firmitcr  assistunt,  nec  ab  eo  minis  vcl  prccibus  se  recedere  dicunt  •  (Renier 
de  Saint-Jacques  di<ns  M.  G.  B.  SS.,  XVI,  p.  651.  —  Édit.  Alexandbb,  p.  5.)  Les  derniers 
mots  concernent  notamment  les  moyens  de  persuasion  plus  ou  moins  violents  du  comte  de 
Ilainaut.  {Chronique  de  Gisleberl,  ëdil.  V^ANbERKiNOEBE,  pp.  500-503.) 


INTRODUCTION.  xcr 

encore  lutter  plus  d'un  siècle  avant  de  faire  prévaloir  ses  revendications*. 

Dès  le  commencement  du  règne  d'Hugues  de  Pierreponl,  alors  que  la 
caste  des  minisleriales  existait  encore,  les  milites  jouent  comme  tels,  un 
rôle  dans  l'État  liégeois;  en  1203,  d'accord  avec  le  clergé  et  les  bourgeois, 
ils  votent  un  impôt  en  vue  d'améliorer  la  foitification  de  la  cité  de  Liège  ^; 
peu  après,  ils  pretment  délibérément  une  attitude  indifTérenle,  pour  ne 
pas  dire  hostile,  à  l'égard  du  prince. 

Lors  de  l'extinclion  de  la  familia,  celle-ci  fut,  politiquement,  remplacée 
par  le  groupe  des  milites  ^. 

Vers  1230,  la  condition  sociale  des  assesseurs,  ou  du  moins  leur 
situation  à  l'égard  du  prince  n'est  plus  notée  aussi  soigneusement  qu'aux 
époques  antérieures.  Le  mol  consiliarius  semble  avoir  été  envisagé  :  le 
1"  janvier  1234,  Jean  d'Eppe?,  évêque  de  Liège,  déclare  que  le  chevalier 
Radou  d'Amay  (Raulfus  miles  Amaniensis)  et  autres  ont  reconnu  les  droits 
de  l'abbaye  de  Flône  sur  les  eaux  et  la  pêche  de  la  Meuse  depuis  Ombrel 
jusqu'à  la  Mallieue;  les  témoins  de  cet  acte,  indépendamment  de  quelques 
chanoines  d'Amay,  sont  qualifiés  «  consiiiarii  domini  episcopi  »  ;  ce  sont 
Walter,  chanoine  d'Oignies,  chapelain  de  l'évêque,  maître  Thierri  son 
médecin  (physicus),  maître  Henri  son  secrétaire  (scriplor),  Pierre  de 
Thyne  et  Jean  de  Marchin,  chevaliers  *. 

C'était  l'embryon  du  conseil  privé,  par  le  ministère  duquel  le  prince 

^  En  120i,  r  «  universalis  ccclesia  leodien-is  »  se  composait  encore  de  l'évoque,  du 
chu|ntrc  catlicdrnl,  des  nobles  et  des  mmisteriaUs,  à  l'exclusion  de  la  bourgeoisie. 

'  «  Assfn--u  clericorum  et  civiuin  et  inililuiu  exteriorutn,  (ributum...  cxigitur...  ad  opus 
murorum  firmissiniorum.  »  [Renier  de  Saint-Jacques,  dans  M.  G.  H.  SS.,  XVI.  —  Édit. 
Albxandhk,  p.  70.) 

'  Après  la  mort  de  Hugues  de  Pierrepont,  en  122'),  le  grand  prévôt  Jean  d'Eppes  est  élu 
évêque  de  Liège  «  ab  uiiivcrso  clero,  a  ducibus  et  comitibus  et  nobilibus,  a  militibus  et 
plrbcis  ».  (Renier  de  Saint-Jacques  dans  M.  G.  //.  S5  ,  XVI.  —  Édit.  Alexandbe,  p.  146.) 
Dans  une  charte  de  1236,  la  caste  des  milites  remplace,  au  point  de  vue  politique,  les 
minisleriales.  [Cartulaire  de  Suint- Lambert,  I,  p.  369.) 

*  A.U.  E.  B.,  XXm,  p.  549. 


xcTi  INTKODIICTIOIN 

devait,  un  peu  plus  tard,  exercer  le  pouvoir  *,  mais  Tusage  du  root 
consitiarius  ne  se  généralisa  pas  alors  ^;  à  partir  de  ce  moment  jusqu'à 
celui  où  le  conseil  privé  fui  régulièrement  organisé,  la  plupart  des  chartes 
émanant  du  prince  en  sa  qualité  de  souverain  sont  données  en  son  nom 
comme  ayant  ipso  facto  force  de  loi  sans  l'intervention  d'assesseurs  ou 
la  coopération  d'aucun  témoin. 

Le  nombre  des  nobiles  diminuait  par  extinction.  Leur  existence  comme 
groupe  politique  se  prolongea  pourtant  jusqu'en  1295  ;  après  cette 
date,  tout  en  constituant  comme  précédemment  le  degré  supérieur  de 
l'échelle  aristocratique,  ils  se  fusionnent,  au  point  de  vue  politique, 
avec  les  chevaliers,  pour  ne  plus  former  qu'un  corps  d'État  :  l'ordre 
équestre. 

Un  des  articles  de  la  paix  de  Fexhe,  du  18  juin  1316,  rendit  obliga- 
toire l'intervention  du  sens  du  Pays  dans  la  confection  et  la  modération 
des  lois,  et  l'on  considéra  dès  lors  comme  constituant  la  représentation 
nationale  les  trois  groupements  ou  corps  d'Etat  qui  avaient  signé  la 
Paix  avec  l'évéque  :  1°  le  clergé;  2"  les  chevaliers';  3°  la  cité,  les 
bonnes  villes  et  «  tout  le  comon  pays  ».  L'historien  Hocsem,  qui 
écrivait  en  1343,  désigne  cette  représentation  nationale  sous  le  nom 
de  Patria  *. 

La  classification  des  personnages  était  à  peu  près  la  même  lorsqu'ils 
souscrivaient  des  chartes  comme  témoins,  mais,  dans  ce  cas,  aux  repré- 
sentants des  unités  juridiques  appelées  à  participer  au  gouvernement, 

'  On  peut  se  demander  si,  durant  une  courte  période  de  transition,  on  n'a  pas  eu  une 
tendance  à  confondre  le  conseil  privé  avec  le  Sens  du  Pays. 

^  Dans  une  clinrle  de  Jean  d'Bppes,  de  juin  1235,  Thierri  le  médecin,  chanoine  de  Saint* 
Lambert,  Walter  d'Oignics,  Henri  le  Scripteur,  Jean  de  Marcliin,  ne  sont  plus  qualifiés 
ronsiliarii;  le  dernier  figure  parmi  les  milites  et  hommes  de  l'évéque.  {A.  H.  E.  B.,  XXIIl, 
p.  i^53.)  En  février  1^46,  Robert  de  Torotte  mentionne  a  dilectus  in  Christo  filius  et  fidelis 
noster  Pctrus  de  Hubines  miles  » .  (Kohtb,  Charte»  de  Saint-Hubert,  I,  p.  307  ) 

'  On  n'appela  ce  groupement  :  État  noble,  que  plus  tard,  au  XV»  siècle. 

*  Ordinatum  per  patriam  extilit . . .  {Hocsem,  édit.  Kuuth,  p.  312,  1.  11.) 


INTRODUCTION.  xcvn 

on  ajoutait  parfois  des  gens  de  condition  modeste,  même  des  serfs  *; 
au  XP  siècle,  on  désigne  ces  hommes  de  rang  inférieur  soit  par  leur 
prénom,  soit  par  l'expression  collective  :  alii  quamplures,  ou  même, 
comme  c'est  le  cas  pour  un  acte  de  1044  :  plures  utriusque  sexus  ^. 

Les  assesseurs  de  l'évéque  jugeant  en  sa  qualité  de  suzerain  féodal  ou 
de  président  du  tribunal  de  la  Paix  étaient  ordinairement  très  nombreux  : 
le  10  novembre  1276,  Jean  d'Ënghien  ayant  chargé  des  hommes  des 
diverses  conditions  de  trancher  une  contestation  touchant  un  legs  fait  à 
l'abbaye  du  Val-Saint-Lamberl,  6o  personnes  prirent  part  au  jugement  : 
9  ecclésiastiques,  19  chevaliers,  H  échevins  de  Liège,  7  bourgeois  et 
19  écuyers  '.  L'acte  où  la  hiérarchie  sociale  de  la  seconde  moitié  du 
XIiI°  siècle  est  la  mieux  déterminée  date  du  26  février  1268;  l'évéque 
Henri  de  Gueidre,  approuvant  la  donation  de  la  dîme  de  Graux  à  l'abbaye 
d'Àlne,  divise  par  classes  les  hommes  féodaux  «  quorum  judicio  premissa 
acta  sunt  »  :  i"  Gérard  de  Nassau,  archidiacre  de  Liège,  cousin  de 
l'évoque;  2°  4  nobiles;  3°  4  milites;  4"  les  non  milites  :  a)  7  armigeri; 
b)  Jean  de  Lardier,  citain  et  échevin  de  Liège  ;  plusieurs  autres,  clercs, 
moines  et  laïcs,  assistèrent  à  l'acte  comme  témoins  ^. 


1  Le  nombre,  la  condition  et  la  nationalité  des  témoins  variaient  selon  la  nature  de  l'acte 
auquel  ils  assistaient  et  le  lieu  où  il  était  passé;  parfois,  ce  sont  presque  tous  seigneurs 
étrangers  au  pays  :  en  1t24,  Albéron,  évéquc  de  Liège,  confirma  la  fondation  du  prieuré  de 
Bcrtiée;  indépendamment  des  ecclésiastiques  et  des  comtes,  tous  les  témoins  de  cet  acte, 
qu'ils  fussent  /t6ert  homines  ou  de  familia  Sancti  Lamberti,  étaient  des  propriétaires  ou  des 
fonctionnaires  des  environs  du  prieuré;  ces  membres  de  la  familia  étaient  de  ceux  qu'on  ne 
rencontre  jamais  ailleurs  aux  côtés  de  l'évéque  :  Humbert  et  son  frère  Godezon,  Godezon 
d'Avernas,  Robert  et  beaucoup  d'autres.  (Miraeus,  III,  p.  525.)  Voyez  aussi  une  charte 
d'Albéron  de  1 140.  (Miraeus,  IV,  p.  368.) 

*  Les  privilèges  de  l'église  de  Saint-Adalbert  à  Liège  furent  reconnus,  en  tlOt,  en 
pré.-tnce  :  1°  des  archidiacres  et  d'autres  membres  du  clergé;  2°  des  nobles  ou  liberi, 
3*  de  la  familia;  4°  des  citains  de  Liège,  dont  le  premier  est  le  maire  Henri.  (Lahave,  Saint- 
Jean,  I,  p.  4). 

'  Abbaye  du  Val -Saint-Lambert,  charte  n°  352. 

♦  Codex,  t.  II,  p.  134. 

Tome  III.  m 


xcvm  INïRODlK.TlOiN. 

L'usage  de  distinguer  les  laïcs  entre  chevaliers,  écuyers  et  bourgeois 
persista  ;  on  en  trouve  encore  un  exemple  dans  un  acte  féodal  de 
l'an  1304,  émanant  de  Thibaud  de  Bar  *. 

Dans  chaque  classe,  les  assesseurs  sont  énumérés  selon  leur  importance 
personnelle  :  grade  dans  la  hiérarchie  ecclésiastique,  illuslratiou  de  la 
noblesse,  ancienneté  dans  la  chevalerie;  quand  il  s'agit  de  minisleriales, 
le  classement  n'est  pas  fixe. 

Au  pays  de  Liège,  les  témoins  des  chartes  sont  donc  mentionnés 
dans  un  ordre  correspondant  à  leur  état  juridique,  mais,  cet  ordre 
protocolaire  peut,  exceptionnellement,  selon  la  nature  des  actes  et  la 
qualité  des  rédacteurs,  subir  des  modifications;  dans  certaines  chartes, 
la  disposition  des  classes  est  intervertie  ^;  dans  d'autres,  l'un  des 
groupes  n'est  pas  représenté;  dans  quelques-unes,  les  personnages, 
quelle  que  soit  leur  condition,  ne  sont  divisés  qu'en  deux  catégories  : 
les  ecclésiastiques  et  les  laïcs  ^  ou  les  nobles  et  les  non-nobles  ^;  dans 
d'autres  encore,  les  grands  vassaux  princiers,  sous  le  titre  de  principes, 
comités  ou  illustres  viri,  forment,  après  le  clergé,  un  premier  grou- 
pement précédant  celui  des  nobles  ^;  dans  d'autres,  enfin,  bien  que 
les  personnages  soient  groupés  seriatim,  aucune  qualification  n'est 
donnée   à  chacune  des  séries,  aucun  signe  n'indique  où  l'une  finit  et 


i  Documents  recueillis  par  Lb  Fort,  2'  partie,  XVII,  p.  136. 

*  Certains  scribes  placent  la  familia  épiscopale  avant  les  nobiles,  estimant  qu'elle  participe 
de  l'état  ecclésiastique.  Voyez  Académie  royale  de  Belgique.  Bulletin  de  la  Classe  des  lettres, 
5*  série,  t.  X,  p.  86  (Rapport  de  M.  Des  Marez  sur  l'ouvrage  de  M.  Gansbof,  intitulé  : 
Étude  sur  les  minisleriales  en  Flandre  et  en  Lotharingie). 

^  A.H.E.  B.,  XXllI,  p.  282  (1091).  —  B.  C.  R.  U.,  LXlX,p.  87  (H64-H67).  Les  chartes 
émanant  de  dignitaires  purement  ecclésiastiques  ne  font  en  général  pas  d'autre  distinction 
que  celle  des  clercs  et  des  laScs. 

*  Charte  de  1183,  de  Raoul,  évéque  de  Liège  <  in  presentia  uobilium  et  innobilium  » 
(B.  C.  R.  H.,  5'  série,  IV,  p.  15). 

^  B.  I.  AL.,  IX,  p.  332.  —  MiHAEDS,  111,  p.  325  (1124). 


INTRODUCTION.  xcix 

où  Tautre  commence  ^  Certains  scribes  n'ayant  pas  une  connaissance 
exacte  de  la  condition  respective  des  personnages  mentionnent  prudemment 
les  laïcs,  en  bloc,  sous  le  titre  de  proceres  ^;  d'autres  ajoutent,  aux 
catégories  ordinaires,  des  séries  de  personnes  amenées  sur  les  lieux  par 
les  circonstances  :  échevins  locaux,  tenanciers,  etc.  Les  témoins  d'une 
charte  donnée  à  Liège,  en  1425,  par  Albéron  I",  en  faveur  de  l'abbaye 
de  Saint-Laurent,  sont  classés  comme  suit  :  7  clercs;  2  ministeriales; 
7  alii  laïci;  1 1  personnes  de  la  familia  Sancti  Laurentii  '. 

Il  serait  intéressant  de  rechercher  quelles  furent,  aux  difTérenles 
époques,  les  tendances  de  chacune  de  ces  classes,  quels  sentiments  elles 
professaient  l'une  à  l'égard  de  l'autre  et  quelle  était  l'attitude  de  chacune 
d'elles  à  l'égard  du  chef  de  l'État. 

En  général,  les  chroniqueurs  liégeois  gardent  le  silence  sur  ces  divers 
points.  Moins  tenu  à  la  discrétion,  à  raison  de  l'éloignement,  et  plus 
indépendant  que  les  autres  annalistes  contemporains  *,  un  moine  de 
l'abbaye  de  Lobbes,  qui  écrivait  à  la  tin  du  XII"  siècle,  établit  un  parallèle 
entre  l'ancien  lustre  de  la  Cour  des  princes-évé(|ues  et  le  rôle  effacé  de 
son  Conseil  vers  1190  *.  Celte  dernière  époque  marque  un  tournant  de 
l'histoire  du  moyen  âge  :  les  idées  progressent,  une  transformation 
radicale  se  produit  dans  la  situation  et  l'ordonnance  des  classes  sociales. 


^  A.  H.  E.  B.,  XXIII,  p.  323  (1137).  —  Halkin  et  Roland,  Chartes  de  Stavelot-Malmedy, 
I,  p.  488(1166).  —  Curtulaire  de  Saint-Lambert,  I,  p.  117  (H 90).  Voyez  aussi /6irf.,  I, 
p.  210,  charte  de  1224  où  les  nobiles  et  les  homines  de  Casa  Dei  sont  nommés  sans 
séparation  des  groupes. 

^  Documents  recueillis  par  Le  Fort,  "2'  partie,  XVIII,  p.  7  (charte  de  118G  émanant  du 
chapitre  de  Saint-Martin). 

»  B.S.  À.  H.L.,\lU,p.U6. 

*  L'indifférence,  ou,  du  moins,  le  silence  des  chroniqueurs  au  sujet  des  événements  poli- 
tiques, économiques  et  sociaux  se  remarque  encore  au  XVI»  siècle  (B.  C.  R.  H.,  LXXXVIII, 
p.  30,  rapport  de  M.  Fairon  concernant  la  publication  des  chroniques  liégeoises). 

"  Sous  le  gouvernement  de  l'abbé  Werric,  11 81 -1204. 


c  INTRODUCTION. 

Voici  en  quels  termes  le  religieux  bénédictin  dépeint  la  situation  : 
«  Les  hommes  nouveaux  rompent  avec  les  traditions  anciennes  ; 
autrefois,  l'évêque  de  Liège,  armé  du  double  glaive  spirituel  et  temporel, 
siégeait  solennellement  dans  la  cbaire  de  Liège,  comme  un  grand  roi, 
comme  un  pontife;  maintenant,  les  séances  de  Cour  sont  rares  et  sans 
éclat.  Les  archidiacres  et  les  dignitaires  ecclésiastiques  constituaient  pour 
le  prince  des  conseillers  d'élite,  des  ministres  éclairés;  à  présent,  quelques- 
uns  d'entre  eux  seulement  font  une  courte  résidence  au  siège  de  leurs 
fonctions.  Jadis,  les  nobiles  et  la  familia  rehaussaient  Téclat  des  assemblées, 
leur  présence  corroborait  les  décisions  princières;  de  nos  jours,  ces  classes 
sociales  tendent  à  se  désintéresser  des  affaires  publiques.  »  Le  chroniqueur 
du  X1I°  siècle  regrette  amèrement  la  méconnaissance  de  la  situation 
ancienne  *  ;  il  ne  se  rendait  pas  compte  de  ce  que  le  rôle  des  ministe- 
riales  était  fini;  quelques  années  plus  tard,  ils  avaient  disparu  comme 
ordre  distinct. 

1°  Ecclésiastiques. 

Le  caractère  sacré  dont  ils  étaient  revêtus  conférait  aux  membres  du 
clergé  une  place  à  part  dans  la  hiérarchie  sociale;  ils  avaient  la  préséance 
sur  les  laïcs,  quel  que  fût  leur  rang,  sauf  TEmpereur,  le  Roi  ou  le 
Souverain,  que  Ton  considérait  comme  occupant  le  trône  par  droit  divin. 
Sur  les  milliers  de  chartes  que  l'on  possède  relativement  au  pays  de 

*  «  NuDC  autem  dies  mali  dies  bonos  maie  perdideruut;  in  ccclesia  leodiensi,  decedentibus 
auctoritatis  magnae  viris  qui  iisquc  ad  actatcm  noslram  florucrunt,  novi  bomines  surreze- 
runt  qui  ignorant  Joseph.  Episcopus  Leodiensis  duplici  gladio  potcns,  quasi  rex  magnus  quasi 
sacerdos  magnus,  in  cathedra  leodiensi  sedcre  solebat;  iraplebant  et  ornabanl  atque  robora- 
bant  curiam  frequentem  mililum  familia,  magna,  fortis  et  sapiens,  magni  principes  et  pru- 
dentes, clerus  magnus  et  honestus;  ...  nunc  autem  curia  rara  familiam  freqiiontem  fecit 
evanescere;  principes  curiam  non  fréquentant,  in  clero  consilii  parum;  archidiaconi  rari 
mansionem  raram  faciunt  in  ecclesia  ohm  celcbritcr  ab  his  omnibus  frequentata  ...  Propter 
haec  et  alia  quae  stilus  stringit,  partibus  mullis  languidus  jacct  episcopatus.  »  (Vos,  Lobbes, 
I,  p.  380,  de  fundation  et  lapsu.) 


INTRODUCTION.  a 

Liège,  on  en  compte  à  peine  une  dizaine  où  le  scribe  a  cru  pouvoir 
nommer  les  nobles  ou  même  de  puissants  chevaliers  avant  les 
archidiacres,  les  dignitaires  ou  les  chanoines  de  la  cathédrale  et  des 
collégiales,  les  abbés  et  les  religieux  ^  Jusque  vers  la  fin  du  XII*  siècle, 
Tévéque  choisit  dans  cette  classe  la  grande  majorité  de  ses  conseillers. 

La  carrière  ecclésiastique  se  présentait,  au  moyen  âge,  tout  autrement 
qu'à  présent.  Actuellement,  un  jeune  homme  ayant  la  vocation  religieuse 
l'embrasse  avec  l'intention  d'y  persévérer  et  de  recevoir  le  sacerdoce 
dans  les  institutions  qui  le  comportent.  Il  en  était  autrement  jadis,  surtout 
en  ce  qui  concerne  les  chapitres  de  chanoines  séculiers,  et,  pour  les 
dames,  les  chapitres  nobles  et  les  abbayes  cisterciennes;  beaucoup  de 
jeunes  gens,  de  jeunes  filles  et  même  d'enfants  y  entraient  pour  jouir  de 
la  prébende  attachée  au  canonicat  ou  au  bénéfice,  s'y  instruire  aux  leçons 
des  maîtres  qui  y  tenaient  l'école  et  y  faire  un  stage.  Arrivés  à 
l'adolescence,  une  partie  de  ces  prébendiers,  persistant  dans  leur 
vocation,  recevaient  éventuellement  les  ordres  majeurs,  prononçaient 
leurs  vœux,  devenaient  profès,  embrassaient  irrévocablement  l'état 
ecclésiastique;  les  autres  renonçaient  à  leurs  prébendes,  rentraient 
dans  la  vie  séculière,  se  mariaient  et  ne  se  difTérenciaient  plus  des 
antres  seigneurs  ou  demoiselles  que  par  la  teinture  d'instruction  qu'ils 
avaient  reçue  aux  écoles  capitulaires  ou  monastiques.  Ce  point  sera 
encore  traité  ci-après,  au  sujet  de  l'éducation  et  de  l'instruction  des  gens 
de  lignage. 

Hemricourl  fait  rarement  allusion  au  noviciat  qui  inaugura  la  carrière 
d'un  certain  nombre  de  chevaliers  et  de  plusieurs  dames  ^;  c'était  chose 
tellement  naturelle,  à  son  époque,  qu'il  ne  pensait  pas  à  la  relever.  Voici 


<  Voyez  BgttuÈKB,  Documents  inédits,  I,  p.  16.  — Val  Saint-Lambert ,  ctiarle»  n"»  580, 409. 

*  Par  exemple,  Berthold  Baré,  sire  de  Voroux,  ciievalier;  Hemricourt  néglige  de  faire 
remarquer  qu'eu  1326,  quelques  années  avant  son  mariage  avec  Agnès  le  Biavier,  ce  person- 
nage était  ctianoine  de  Saint-Feuillen  à  Fosses  et  de  Sainte-Croix  à  Liège. 


en  INTRODUCTION. 

comment  il  s'exprime  au  sujet  de  Rigaud  de  Fexhe  (1378-1443)  : 
«  Rigaz  est  canones  de  saint  Lambiert,  beaz  ders,  asseis  sages  et 
gratieux  et  degrant  patrimoine,  mais  illi  n'a  nint  voienteit  de  marier  '  ». 

L'état  ecclésiastique  était,  en  théorie,  incompatible  avec  la  carrière  mili- 
taire, mais  cette  règle  était  sujette  à  de  nombreuses  exceptions  :  Fhistoire 
du  pays  de  Liège  depuis  le  X"  siècle  fournit  de  nombreux  exemples 
d'évêques  et  de  prélats  guerroyeurs  ^;  nous  avons  rapporté  ailleurs 
qu'en  1325,  le  pape  Jean  XXII  excusait  les  instincts  belliqueux  du 
prince-évêque  Adolphe  de  la  Marck,  el  même  admirait  ses  prouesses, 
parce  qu'il  s'agissait  de  défendre  les  biens  et  les  privilèges  de  son  église. 
Les  chanoines  ayant  le  goût  de  la  guerre  pouvaient,  à  l'occasion,  invoquer 
de  semblables  motifs  et  nul  n'y  trouvait  à  redire  :  à  la  bataille  de  Steppes, 
où  Louis  comte  de  Looz  fit  des  prodiges  de  valeur,  il  n'eut  pas  de 
lieutenant  plus  courageux  que  son  propre  frère  Henri,  prévôt  de  Saint- 
Servais  à  Maestricht  ';  ce  jeune  homme  abandonna,  peu  après,  l'étal 
ecclésiastique  et  devint  comte  de  Duras.  Hemricourt,  mentionnant  Fastré 
Baré,  chanoine  de  Saint-Paul  et  de  Saint-Martin  (1344-1366),  le 
qualifie  sans  autre  observation  «  bon  homme  d'armes  »  *.  Arnoul  de 
Saint-Martin,  chanoine  de  Saint-Pierre  (1390-1426),  manquait  rarement 
dans  les  documents  authentiques,  de  rappeler  sa  profession  et  son  titre 
d'écuyer  ^. 

Aucune  incompatibilité  n'existait  entre  l'état  ecclésiastique  et  l'exercice 

*  Miroir,  I,  p.  64,  §  75. 

»  Le  Vita  Balderici  écrit  par  un  moine  de  Saint-Jacques  vers  1053  [M.  G.  H.  SS.,  IV, 
pp.  725  et  suiv.)  rapporte  que  Baldéric  (4008-1018)  s'occupait  des  affaires  ecclésiastiques  et 
ne  faisait  pas  comme  beaucoup  d'autres  cvêques  qui  passent  leur  tem))s  h  guerroyer. 
Parfois,  on  essayait  de  réagir  :  le  49  janvier  4279,  le  pape  Nicolas  111  mande  à  l'évéque  de 
Liège  de  remplir  son  devoir  i^  l'égard  des  clercs  qui,  déposant  l'habit  ecclésiastique,  s'adonnent 
à  la  profession  des  armes.  (Chapitre  de  Saint-Lambert,  Libri  IV  chartarum,  fol.  72,  n"  69.) 

5  Triumphus  in  Steppes.  M.  G.  H.  SS.,  XXV,  —  Édit.  Cbapeaville,  II,  p.  625. 

*  MtVotr,  I,  p.  463,  §981. 

*  PoNCBi-BT,  Charte*  de  Saint-Pierre  à  Lifge,  p.  lxxxiv. 


INTRODUCTION.  cm 

des  professions  libérales  comme  celles  d'avocat  el  de  médecin;  c'est  parmi 
les  chanoines  de  la  cathédrale  el  des  collégiales  que  l'on  rencontrait  les 
jurisconsultes  célèbres  et  les  médecins  renommés  *. 

Certains  parents  n'usaient  pas,  au  sujet  de  la  vocation  de  leurs  enfants, 
de  la  prudence  nécessaire  :  Éverard  de  la  Marck,  sire  d'Ârenberg,  quoique 
ayant  reçu  le  sous-diaconat,  épousa,  vers  1350,  Marie  de  Looz  d'Âgimont. 
C'était  contraire  aux  canons;  aussi  Éverard  éprouva-l-il  les  plus  grandes 
difficultés  pour  obtenir  la  validation  de  son  mariage  ;  il  fit  valoir,  auprès 
du  Pape,  qu'il  n'avait  accepté  le  premier  des  ordres  majeurs  que  par  la 
contrainte  morale  exercée  sur  lui  par  ses  maîtres,  ses  précepteurs  et 
surtout  son  oncle  l'évéque  de  Liège.  La  validation  ne  fut  accordée  que 
le  25  mai  1362  2. 

Si  certains  renonçaient  aux  prébendes  ecclésiastiques  et  à  la  vie 
capitulaire  pour  prendre  l'état  séculier,  il  n'était  pas  rare,  aux  XII"  el 
XIII"  siècles  surtout,  de  voir  un  chevalier,  soit  célibataire,  soit  veuf,  soit 
marié,  quitter  la  cuirasse  pour  le  froc  :  en  1158,  Francon,  chevalier 
d'Évegnée,  abandonne  la  militia  secularis,  se  rend  convers  à  Cornillon, 
donne  à  cette  église  sa  part  de  la  succession  paternelle,  «  deinde  sicul 
mos  est  mililibus,  deposito  gladio,  seipsum  ad  altare  reddidit  »  '.  La 
fréquence  de  telles  «  conversions  «  avait  créé  un  cérémonial  symbolique 
spécial. 

D'anciens  hommes  d'armes  obtenaient  parfois  aussi  leur  admission  dans 
des  chapitres  séculiers  :  .lacques  de  Wonck,  veuf  el  père  de  famille,  fut 
pourvu,  en  1361,  d'une  prébende  à  Saint-Jean;  son  fils  Jean  obtint, 
en  1371,  le  rectorat  de  l'autel  Saint-Nicolas  à  Goyer  *. 

Au  XIII°  siècle,  il  y  eut,  non  seulement  chez  les  chevaliers  mais  aussi 

<  En  1278,  Gérard,  le  phisccicn  appartenait  à  l'ordre  des  frères  prêcheur».  (Pauvres  en  Ile, 
cartulaire,  fol.  30.) 

2  Miroir,  I,  p.  97,  note  2. 
^  B.  l.  A.  /,.,  IX,  p.  341. 
*  Lahaye,  Chartes  de  Saint-Jean,  i,  p.  XLIII. 


ciT  INTRODUCTION. 

chez  les  grands  bourgeois,  un  exode  vers  la  vie  monacale  :  Alexandre  de 
la  Ruelle  et  Éverard  du  Loup,  échevins  de  Liège,  l'un  de  1233  à  1262, 
l'aulre  de  1241  à  1266,  devinrent  des  piliers  du  couvent  des  frères 
prêcheurs  en  Ile  '. 

2°    NOBILES. 

L'origine  de  la  noblesse  est  complexe.  S'il  fallait  se  fier  uniquement  à 
la  terminologie  des  anciens  diplômes  des  X",  XI",  XII"  et  XIII"  siècles, 
noble  serait  synonyme  de  libre;  dans  les  chartes  où  les  témoins  sont 
classés  selon  leur  condition  sociale,  on  use  indifféremment,  pour  qualifier 
les  mêmes  personnages,  des  mots  nobiles,  liberi,  ingenui,  f ranci  2.  Sauf 
lorsqu'il  s'était  volontairement  lié  à  un  suzerain  par  le  contrat  vassalitique, 
le  noble  ne  reconnaissait  d'autre  supériorité  que  celle  de  son  souverain; 
il  était  exempt  de  la  juridiction  ordinaire  ^  et  de  celle  des  avoués.  En  1 1 24, 
Waller  de  Trognée,  liber  homo,  donna  à  Pabbaye  de  Saint-Laurent  son 
domaine  de  Cras-Àvernas  ;  il  exigea  que  ce  bien  n'eût  d'autre  avoué  que 
Tévéque  de  Liège  «  qui  specialis  provisor  et  pastor  erat  ipsius  Walteri 
tanquam  liberi  hominis,  sicutetceterorum  hominum  principatus  proprii  >  *. 

Toutefois,  la  liberté  n'était  pas  la  seule  caractéristique  de  la  noblesse  ^. 
Les  serfs  émancipés  au  X*  siècle  et  leurs  descendants,  tout  en  étant  dès 


*  DB  BoHHAN,  Lts  Échevins  de  Liège,  I,  pp.  72-7i. 

*  Cette  synonymie  ressort  aussi  de  certains  textes  :  t  i  105,  Geriilfus  ex  ingenuis  ortus 
parentibus  cum  uxore  mea  Berlende  simiiiter  nobtle.  s  (Halkin  et  Roland,  Chartes  de 
Stavelol-Malmedy,  I,  p.  278.)  Gérard  de  Bordayl,  qualifié  «  nobilis  vir  >  dans  une  cliarte  du 
18  avril  1227,  est  dit  liber  homo  dans  un  acte  daté  du  lendemain.  I  Porcelet,  Charte» 
d'Oigrties,  1,  pp.  46-47.) 

^  LvNA,  Les  «  liberi  >  et  les  «  nobiles  >  dans  Leodium,  1926,  p.  86. 

^  B.  I.  A.  £.,  XII,  p.  21. 

^  En  1131,  Alexandre  1",  évéque  de  Liège,  donne  à  l'abbaye  de  Saint-Laurent  un  roansc  à 
Jehay  qu'avait  tenu  précédemment,  de  l'évéque,  Raimbaud  de  Jesseren,  vir  nobilis,  et  que 
celui-ci  avait  donné  en  arrièrc-fief  à  Henri  de  Jehay,  liber  homo,  c  qui  ambo  in  manus 
cpiscopi  quilnverunt  ».  {Cartulaire  de  l'abbaye  de  Saint- Laurent,  iib.  I,  fol.  10.) 


INTRODUCTION.  ct 

lors  assimilés  aux  ingenui,  ne  furent  pas  ipso  facto  considérés  comme 
nobites. 

D'après  de  nombreux  textes  liégeois  remontant  au  X*  siècle,  les  nobles 
avaient  une  naissance  illustre,  une  origine  princière;  la  croyance  populaire 
leur  attribuait  souvent  une  généalogie  légendaire;  des  chartes  liégeoises 
de  4015,  1088  et  1140  mentionnent  les  nobiles  sous  la  rubrique  : 
illustres  viri  ';  le  chroniqueur  de  l'abbaye  de  Saint-Trond,  après  avoir 
écrit  que  l'abbé  Contran  (1034-1055)  était  «  natus  de  Hasba n ia /îô^rorum 
prosapia  »,  ajoute,  identifiant  ainsi  des  expressions  en  apparence  diffé- 
rentes :  «  Claris  eum  natalibus  superius  diximus  » ,  et  quelques  lignes 
plus  bas  :  «  in  tam  specioso  nobilique  juvene  »  ^.  La  même  chronique 
mentionne  Hern)an  II,  l'un  des  successeurs  de  Contran  (en  1092)  : 
«  tamquam  generose  natus  tie  libertate  et  familia  Lovaniensium  »  ^. 

Les  contemporains  de  saint  Frédéric  de  Namur,  évéque  de  Liège  de 
1119  à  1121,  reconnaissent  en  lui  un  rejeton  d'une  antique  et  illustre 
maison,  un  descendant  de  rois  et  de  ducs,  notamment  de  Charlemagne  K 
Un  chroniqueur  voulant,  vers  1140,  prouver  la  noblesse  d'Ëilbert  de 
Florennes,  fondateur  du  monastère  de  Waulsorl,  lui  donne  des  aieux 
issus  d'une  célèbre  famille  d'Aquitaine  qui  prétendait  avoir  des  alliances 

^  Miroir,  II,  p.  123.  —  Recueil  de  cliartesde  Van  den  Berch,  à  la  bibliotlièque  l'Université 
de  Liège,  ms.  n°  188,  p.  35  —  Halrin  el  Roland,  Chartes  de  Stavetot,  I,  p.  364.  Dans  une 
ebartc  de  H24,  émanant  d'Albcron  I»',  évéque  de  Liège,  et  où  intervient  Waltcrus  de 
Trudisjneis,  liher  homo,  on  dislingue,  dans  la  classifioalion  des  témoins,  les  nobiles  atque 
illustres  viri  des  tiberi  homines;  la  première  série  comprend  nniqucmenl  les  comtes  de 
Namur,  de  Duras  et  de  Moiiiaigu  ;  la  seconde,  les  autres  nol)iIes  y  compris  Adclon  de  Namur. 
(B.  ï.  A.  L.,  XII,  p.  121.)  En  1141,  on  semble  vouloir  établir  une  distinction  entre  les  deux 
termes  :  nobilis  mulicr  lladuidis  vidua,  et  :  per  manum  Bercngerii  de  Lez  /t6eri  hominis 
legaliter  tradidit.  (Miraeds,  Opéra  diplomalica,  IV,  p.  372.)  Voyez  aussi  la  note  5  de  la  page 
précédente. 

*  Chroniques  de  l'abbaye  de  Saint-Trond,  édit.  de  Borman,  i,  pp.  10  et  il. 
'  Ibid.,  I,  p.  63. 

*  M.  G.  H.  SS.,  XII,  pp.  415  et  suiv.  Canonici  Leodiensis  ehronicon  rhytmicum, 
1"  partie  écrite  vers  1 1 17-1129.  —  Maonette,  Saint  Frédéric.  B.  S.  A.  U.  L.,  IX,  p.  ^26. 

Tome  lll.  n 


CTi  INTRODUCTION. 

royales  et  tirer  son   extraction    des  premiers   patriciens   de    Rome  '. 

En  \lii,  Ricza  de  Becquevoort,  dame  noble,  est  dite  :  illuntris 
femina  de  Beckenwe  -.  Jean  d'Oulremeuse,  rappelant  les  conditions 
requises  d^ancienneté  pour  être  admis  au  chapitre  de  Saint- Lambert, 
s'exprime  comme  suit  :  «  Nuls  ne  pooit  esire  s'il  n'astoil  nobles  de  tos 
costeis  et  s'ilh  n'avoit  une  costé  de  duc  ou  de  roy  et  ly  altres  de  comtes 
et  de  barons...  mains  quant  ilh  asloit  frans  gentis,  si  valoit  encors  »  '. 

D'autre  part,  il  y  avait  corrélation  entre  le  rang  de  la  personne  et  la 
nature  de  la  propriété.  Abstraction  faite  de  la  classe  urbaine  et  commer- 
çante, le  moyen  âge  envisage  la  condition  de  l'homme  par  le  rapport  qui 
existe  entre  lui  et  la  terre.  Le  noble  vivait  de  son  bien  propre,  de  ses 
francs  alleux  ^;  c'était  une  des  manifestations  de  la  liberté. 

Il  est  rare  qu'une  chronique  du  XI'  siècle  ou  du  XII*  fasse  allusion  à  la 
noblesse  d'un  personnage  sans,  en  même  temps,  vanter  sa  richesse  immo- 
bilière ^.  Ses  biens  particuliers  étaient  libres  comme  sa  personne".  La  terre 
donne  la  puissance  et  la  considération,  mais  quand  on  spécifie,  dans  un 
acte  de  cession,  la  noblesse  du  vendeur  ou  du  donateur,  ce  n'est  pas  pour 
satisfaire  un  vain  sentiment  d'amour-propre;  c'est  à  cause  de  l'importance 
que  la  chose  présentait  au  point  de  vue  de  la  condition  des  propriétés 

<  Balad,  Sources  de  l'histoire  du  pays  de  Liège,  pp.  421-4"i5. 

'  PiOT,  Charles  de  l'abbaye  de  Saint-Trond ,  I,  p   05. 

^  Ly  Mireur  des  Istores,  IV,  p.  104.  L'nflirmation  de  Jean  d'Outremcuge  quont  aux  con- 
ditions d'admissibilité  au  cliapitre  de  Liège  est  évidemment  erronée. 

^  1064.  Isaac  secundum  seculuin  twbilissimus  donne  h  l'abbaye  de  Florennes  un  alleu 
venant  de  ses  parents,  h  savoir  la  moitié  de  l'alieu  de  Gomezée  ;  son  frère  Hcrnian 
abandonne  Ji  l'abbaye  l'autre  moitié  du  même  alleu,  en  1067.  (BERLiÈap.,  Documents  inédits, 
p.  17.) 

*  Chroniques  de  l'abbaye  de  Saint-Trond,  édit.  de  Rorman,  I,  pp.  52, 109;  II,  pp.  55,  68. 
—  Anselme,  dans  M.  G.  H.  SS.,  VM;  édit.  Chapeatille,  I,  p.  204.  ■—  Chroniquede  Gislebert, 
édit.  Vandbrkinderb,  p.  235. 

^  1127.  <  liberum  mansum  id  est  sine  ullo  servitii  génère  ».  (Halkin  et  Roland,  Chartes 
de  Stavelot,  I,  p.  296.)  Il  n'est,  évidemment,  pas  question  ici  des  biens  que  le  nobilis 
pouvait  tenir  en  iief. 


INTRODUCTIOIS,  cva 

aliénées  :  un  bien  cédé  par  un  homme  libre  gardait,  en  passant  à  un 
nouveau  propriétaire,  le  caractère  de  liberté  dont  il  jouissait  précédem- 
ment. L'évêque  Wazon,  transmettant  en  104-4,  la  possession  de  divers 
biens  au  chapitre  de  SainJ-Barthélemi,  déclare  qu'ils  proviennent  en  partie 
du  domaine  de  l'église  de  Liège  et  en  partie,  d'hommes  libres  «  a  liberis 
hominibus  ecclesie  Dei  tradita  »  *.  Hugues  seigneur  de  Plorennes,  donnant, 
en  1099,  divers  alleux  à  l'abbaye  fondée  dans  sa  seigneurie,  non  seule- 
ment indique  sa  propre  condition  de  nobilis,  mais  ajoute  que  les  immeubles 
ont  été  achetés  à  des  hommes  libres^,  faisant  ainsi  la  distinction  entre  de 
tels  alleux  et  d'autres  qui  auraient  été  cédés  en  bénéfice. 

Très  souvent  aussi,  les  nobles  habitaient  une  maison  fortifiée;  la 
propriété  d'un  château  était  l'une  des  conséquences,  mais  non  le  critérium, 
de  la  noblesse. 

Eu  réalité,  les  divers  éléments  fournis  par  les  documents  anciens 
comme  constitutifs  de  la  nobilitus  ne  sont  pas  contradictoires  :  liberté, 
extraction  illustre,  nature  des  possessions  propres, habitation  d'un  château; 
toutes  ces  contingences  ont  entre  elles  une  connexiié  incontestable. 

Des  rites  symboliques  spéciaux  accompagnaient  la  passation  des 
contrats  où  intervenaient  des  nobles  :  Godefroid,  duc  de  Lotharingie  et 
comte  de  Louvain,  renonce,  le  26  février  14  73,  à  son  droit  de  prendre 
quarante  sous  par  an  sur  le  grenier  du  chapitre  de  Saint-Jean  à  Neihen 
«  projecto  a  me  pilo  pallii  mei  juxta  morem  nobilium  »  ^. 

Il  était  excessivement  rare  qu'un  hopime  abandonnât  les  prérogatives 
honorifiques  et  juridiques  de  la  nobilitas  pour  accepter  des  fonctions  de 
ministerialis  et  prendre  rang  ainsi  dans  une  classe  inférieure;  à  Liège,  le 
prince  s'attachait  les  nobiles  par  le  lien  vassalitique,  car  les  obligations 


••  MinAEUs,  Opéra  diplomatica,  U,  p.  810. 

*  Hrrlièrb,  Documents  inédit»,  I,  p.  29.  Voyez  aussi  db  Marnkffb,  Cartulaire  d'Afflighem, 
p.  261. 

'  Lahaye,  Charles  de  Saint-Jean,  I,  p.  18. 


cviii  INTRODUCTION. 

féodales  élaient  considérées  comme  ne  dérogeant  pas,  comme  ne  diminuant 
pas  la  qualité  des  liberi. 

Dès  le  XII"  siècle,  certaines  institiilions  religieuses  élaient  réservées 
exclusivement  à  la  classe  aristocratique,  notamment  le  chapitre  de  Saint- 
Lambert  à  Liège.  Les  conditions  de  l'admission  dans  ces  établissemenis 
se  modifièrent  en  même  temps  qu'évoluaient  les  castes  sociales  :  le  pape 
Clément  III,  confirmant,  le  44-  avril  H89,  les  privilèges  et  les  possessions 
de  l'église  cathédrale,  déclare  qu'on  ne  peut  y  recevoir  que  des  personnes 
de  la  noblesse  et  de  la  familia  ecclésiastique  *;  quarante  ans  plus  tard,  le 
29  mars  1230,  Grégoire  IX  rappelle  les  prérogatives  de  la  même  église, 
notamment  celle  en  vertu  de  laquelle  nul  ne  peut  y  être  admis  comme 
chanoine  s'il  n'est  de  condition  libre  ^,  expression  qui  peut  prêter  à 
équivoque  :  en  réalité,  on  y  recevait,  dès  lors,  les  nobles  et  les  membres 
des  lignages  chevaleresques  ou  des  familles  patriciennes. 

Au  commencement  du  XIII"  siècle,  certaines  abbayes  de  femmes  furent 
sécularisées  et  réservées  aux  filles  des  hommes  d'armes.  La  terminologie 
des  diplômes  réglementant  ces  institutions  soulève  des  problèmes  inté- 
'ressants.  En  1242,  Philippe,  marquis  de  Namur,  décide  que,  pour  être 
reçues  au  chapitre  d'Àndenne,  les  dames  devront  être  nobles  :  «  ni  sit 
nobilis  nobilibus  orta  parentibus  »  '.  Le  \*^  février  4214,  Ferrand  de 
Portugal,  comte  de  Flandre  et  de  Hainaut,  et  la  comtesse  Jeanne,  sa 
femme,  décrètent  qu'on  ne  pourra  admettre  aux  prébendes  de  Sainte- 
Waudru  à  Mons  que  des  filles  de  chevaliers  :  «  nisi  ipsa  persona  militis 
filia  fueril  de  thoro  legitimo  »  ^.  Cette  distinction  provient  de  ce  qu'en 


^  «  El  de  canonicis  non  nisi  libcre  conditionis  ibidem  instilucndis,  vcl  de  lihcra  ejusdem 
ccclesic  familia,  sicut  bactenus  justis  inodis  observaluni  est,  nuctoritate  apo.stolica  confir- 
raamus  ».  (Cartiilaire  de  Saint- Lambert,  I,  p.  I  ii.) 

^  «  Nisi  sit  libère,  conditionis  »   {Ibid  ,  I,  p.  265.) 

'  MissoN,  Le  chapitre  noble  de  Sainte-Begge  à  Andenne,  p.  293.  —  Laràve,  Cartulaire  de 
la  commune  d'Àndenne,  I,  p.  5. 

*  Dbvillers,  Chartes  de  Sainte- Waudru  à  Mons,  I,  p.  100. 


INTRODUCTION.  ax 

Hainaul,  les  personnes  nobles  au  sens  juridique  du  mot  étaient  très  peu 
nombreuses,  alors  qu^elles  pullulaient  dans  le  comté  de  Namur;  à  ce 
moment,  beaucoup  de  milites  du  Hainaul  occupaient,  d'ailleurs,  une 
situation  équivalant  au  moins  à  celle  des  nobiles  de  Namur. 

Lorsque  Tusage  de  la  langue  romane  se  fut  généralisé  pour  la  rédaction 
des  actes  publics,  on  imagina  un  nouveau  terme  pour  définir  le  noble, 
ou  plutôt,  on  en  ressuscita  un  ancien,  à  savoir  le  mot  gentil  homme  ', 
réminiscence  du  nom  donné,  chez  les  Romains,  aux  nobles  de  race  nés 
de  parents  libres. 

Alors  que  certains  personnages  sont  simplement  liberi  ou  nobileg, 
d'autres  le  sont  au  superlatif;  d'autres  encore  font  état  non  seulement  de 
leur  propre  noblesse,  mais  de  celle  de  leurs  parents  :  nobilissimus,  vir 
magnae  nobilitatis,  nobilis  ex  nobilibus,  etc.  ^.  Presque  toujours,  ces. 
mentions  sont  destinées  à  vanter  la  condition  de  biens  donnés  ou  cédés 

Les  nobles  assistaient  le  prince  par  le  conseil  et  par  les  armes;  dès  le 
XI°  siècle,  ils  formaient  un  corps  d'état  intervenant  dans  toutes  les  affaires 
relatives  à  la  politique,  aux  domaines,  au  régime  féodal  du  pays.  Ils 
constituaient,  avec  les  chevaliers,  dont  il  sera  question  plus  loin,  l'élément 
militaire  de  la  nation. 


<  Cliarte  de  Henri  de  Gueidre,  du  17  septembre  1248,  souscrite  par  quatre  ecclésiastiques, 
cinq  t  gentil  hommes  »ctcinq  clievaliers.  (Poncelbt,  Maréchaux  d'armée,  B.  I.A.L.,  XXXII, 
p.  'im.)  —  1259.  Messires  Nicholcs  chevalier,  sires  de  Bailhoul  gentis  hom.  (Poiscelet, 
Cliartes  d'Oignies,  I,  p.  179.) —  1280.  Jean  de  Ilam-sur-Sambre,  gentis  homes  et  hono- 
rables. (Ibid.,  l,  p.  224.)  —  En  février  1278,  des  seigneurs  hennuyers  :  Jean  d'Avesnes,  Gilles 
dit  Ri<j;i)ud  du  Rœuix,  Thierri  du  Rœulx,  Nicole  de  Barbençon,  Thierri  de  Farciennes,  Rasse 
de  VVinli,  etc.,  chevaliers,  et  Arnoul  d'Audenarde,  déclarent  avoir  été  appelés  en  téraoignaije 
c  comme  franc  homme  et  gentil  »;  deux  d'entre  eux  furent  aussi  cités  <  cum  aloier  »,  à 
savoir  Gilles  du  Rœulx  et   Jean   de   Montigny.   {Abbaye  de   lionne- Espérance,   charlrier.) 

»  Halkin  et  Roland,  Chartes  de  Slavelol,  I,  p.  134  (année  926).   -   Ibid.,  1.  p.  221  (1045). 

—  Bbrlière,  Documents  inédits,  p.  17  (10C4).  —  IIalrin  et  Roland,  I,  p.  271  (H03).  — 
Ms.  van  dcn  Bercb,  à  l'Université  de  Liège,  n°  188,  p.  71.  —  B.  1.  À.  L.,  IX,  p.  340  (1133). 

—  Abbaye  de  Saint-Jacques,  charlrier  (1164-1168).  —   Renier  de  Suint-Jacques,  édit. 
Alexandre,  p.  135  (1219). 


ex  INTRODUCTION. 

On  pouvait  évidemment  être  noble  sans  avoir  pris  l'ordre  de  cheva- 
lerie :  Jacques,  seigneur  de  Diepenbeek  (1285-1321  )  était  dans  ce  cas  •. 
Toutefois,  presque  tous  les  nobles  arrivés  à  Page  adulle  se  faisaient 
adouber  ;  cette  cérémonie  n'était  pas  nécessaire  pour  qu'un  nobie  pût  avoir 
un  sceau  ;  on  possède  un  beau  et  grand  sceau  armoriai  dont  usait  Jacques, 
seigneur  de  Diepenbeek,  en  1245,  longtemps  avant  son  entrée  dans  la 
chevalerie  -  ;  certains  nobles  avaient  des  sceaux  équestres,  d'autres  se 
servaient  de  sceaux  héraldiques;  on  connaît  celui  de  Godefroid,  seigneur 
de  Herlen,  noble  et  chevalier  (écu  à  deux  fasees  frellées),  appendu  à  une 
charte  du  7  juin  1235  ^ 

Les  plus  anciens  nobles  ne  sont  désignés  que  par  un  prénom  ;  dés  le 
XI"  siècle,  certains  d'entre  eux  portent  une  désignation  toponymique  ou 
un  sobriquet  *. 

Parmi  les  grands  domaines  dont  la  réunion  forma  la  principauté 
épiscopale  de  Liège,  quelques-uns  ne  renfermaient  presque  pas  de 
nobiles,  notamment  le  comté  de  Hesbaye  ^;  d'ailleurs,  si  l'on  passe  en 
revue  les  seigneurs  que  les  documents  liégeois  classent  parmi  les  nobiles, 
on  n'y  trouve  aucun  personnage  des  environs  de  la  métropole.  Parmi  les 
grands  propriétaires  de  la  rive  gauche  de  lu  Meuse,  on  rencontre  avec  la 
qualité  de  nobilis,  en  1096  et  avec  celle  de  liber  homo,  eu  1124,  Waller 
de  Trognée,  frère  de   Godescalc  de  Morialmé,  issu  de  la  maison   de 


^  Heinricourt  enregistre  le  fait  sans  commentaire  :  l'ainée  des  filles  du  Humbert  Wanc  de 
Bernalmont  i  fut  mariée  à  ou  geutilhc  homme  nouicit  Jakeniic:!,  sniiignor  de  Dypenbeke, 
escuwier  ».  (Miroir,  I,  p.  416.)  Quand  un  noble  était  en  même  temps  chevalier,  le  document 
l'indiquait  ordinairement.  Voyez  Val  Sainl-Lamherl,  charte  n'  128,  du  S  octobre  1236,  où 
Ton  cite  d'abord  les  chevaliers  nobles  puis  les  chevaliers  uou-nobles. 

*  Val-Saint- Lambert,  charte  n"  186. 

5  Val-Saint-Lamberl,  chartes  u"  125,  124. 

*  1136.  Waltcrus  cognomento  Teutonicus,  vir  ingenuus.  {B.  U.  L.,  ms.  n°  188,  p.  61.) 

»  Nous  avons  vu  ci-dessus  que  Contran,  abbé  de  Saint-Trond  (1054-1055),  appartenait  à 
une  ffimille  noble  de  Hesbaye.  En  1070,  un  homme  libre  nommé  Wiger  était  propriétaire 
d'unprediMm  i  Braives  (B.  /.  A.  L.,  XIV,  p.  255) 


INTRODUCTION.  cxi 

Jauche  ';  une  charte  de  1124  mentionne  aussi,  au  nombre  des  liberi 
homines,  Gérard  de  Landenne,  Gislebert  de  Lens  et  Henri  de  Poucet  *; 
une  autre,  de  1176,  donne  la  même  qualité  à  Olivier  de  Hermée  et  à 
Gérard  d'Oupeye  '.  Parmi  les  tiberi  hommes  portant  un  nom  vraiment 
hesbignon,  on  trouve  Olivier  de  Thys  en  1155  *  et  Jean  de  Jeneffe  en 
1224  et  1236  ^;  ce  dernier,  devenu  noble  par  sa  mère,  une  de  Jaucbe 
probablement,  avait  sa  résidence  et  la  plus  grande  partie  de  ses  biens  à 
Tourinne  en  Brabanl.  Parmi  les  autres  membres  du  lignage  de  JenefTe, 
aucun  n'était  nobilis. 

Aux  XI",  XII*  et  XIII»  siècles,  on  rencontre  surtout  des  nobles  liégeois 
dans  le  Condroz  el  dans  le  (|uartier  d'Entre-Sambre-et-Meuse.  Ce  sont  les 
de  Ciney,  de  Baronville,  d'Oteppe,  de  Tinlot,  de  Reppes,  de  Maffe, 
de  Strée,  de  Couthuin,  de  Hubinne,  d'Emeville,  de  Barse,  de  Florennes, 
de  Thuin,  de  Loverval,  de  Morialmé,  de  Foutaine-l'Évêque,  de  Ham-sur- 
Sambre,  de  Leez,  de  Presles. 

Henri  de  Hermalle,  issu  de  la  famille  d'Ësch  sur  la  Sure,  est  qualifié 
liber  homo  en  1182  ^;  Winand  d'Ochain  a  la  même  qualité  en  1170, 
1176,  1182  '^,  mais,  après  lui,  les  descendants  de  ce  lignage  n'en  sont 
plus  revêtus. 

Faut-il  expliquer  la  présence  de  nombreux  nobiles  en  Condroz  et 
l'absence  de  cette  classe  sociale  en   Hesbaye  par  la  métamorphose  des 


<  Chanoine  Roland,  Lei  seigneurs  de  Morialmé  avant  le  XV'  siècle.  (A.  S.  A.  N., 
XXXV,  p.  21.)  Voyez  chevalier  A.  Poullbt,  Les  seigneurs  de  Trognie,  dans  Leodium, 
1927,  p.  57, 

'  MiHAEUs,  Opéra  diplomatica,  III,  p.  3)25. 

s  B.l.  A.  L.,  IX,  p.  344, 

*  /6ïd.,  IX,  p  341. 

»  Carlulaire  de  Saint- Lambert,  I,  pp.  210,  368. 

«  A.  H.  E.  B.,  XXIll,  p.  334. 

'  Abbaye  d'Aine,  carlulaire,  fol.  :211  v».  —  fi.  /.  A,  L.,  IX,  p.  344.  —  ^1.  H.  E.  B., 
XXIll,  p.  5r)4. 


cxii  INTRODUCTION. 

predia  domaniaux?  Les  uns  ont  passé  aux  héritiers  des  rois  carolingiens  *, 
d'autres  ont  été  donnés  par  le  souverain  à  des  uobUes,  et  d'autres  encore 
ont  été  mis  par  lui  à  la  disposition  de  membres  de  la  familia  ou  de  ceux 
qui  y  entraient  par  le  fait  de  cette  cession.  On  a  des  exemples  de 
ces  diverses  alternatives  dans  les  destinées  respectives  des  domaines 
d'Anthisnes  en  Condroz  et  d'Heure  en  Famenne  2,  de  Waremme  ',  de 
Celles  lez-Waremme  *,  de  Donceel  et  de  beaucoup  d'autres  ^. 

On  voit  assez  souvent  intervenir,  dans  les  chartes  liégeoises,  des 
nobles  des  provinces  voisines  :  les  de  Jauche,  les  de  Marbais,  les  de 
Barbençon,  les  de  Becquevoort,  et  surtout  ceux  de  la  région  namuroise, 
qui  étaient  en  relations  étroites  avec  le  prince  et  avec  les  seigneurs 
liégeois. 


La  distinction  bien  nette  faite  par  les  documents  authentiques  entre 
les  nobiles  et  les  ministériales  permet  de  contrôler  certaines  affirmations 
de  Hemricourt  ;  du  fait  que  les  Warfusée  et  les  Hozémont  sont  systéma- 
tiquement classés  dans  le  groupe  de  la  familia,  on  peut  conclure  que  les 
dires  du  Miroir  touchant  l'extraction  illustre  de  ces  familles  et  le  titre  de 
comte  attribué  aux  Hozémont  sont  erronés. 

Les  ministériales  qui,  jusqu'en  1220  environ,  avaient  constitué  la 
classe  immédiatement  inférieure  à  celle  des  nobiles,  furent  remplacés, 
après  la  chute  de  la  familia,  par  les  milites  ;  la  dernière  charte  liégeoise 


^   DE  Ryckel,  Histoire  de  la  bonne  ville  de  Waremme.  (fi.  S.  A.  H.  L.,  V,  pp.  6-13.) 

^  En  879,  Louis  le  Bègue  donne  à  un  de  ses  fidèles  nommé  Ebroin  la  villa  d'Anthisnes  en 
Condroz  et  celle  d'Heure  en  Famenne;  en  9i6,  ces  deux  localités  ont  passe  liéréditairenienl 
à  noble  homme  Eilbert  de  Floreones,  qui  les  cède  h  l'abbaye  de  Waulsorl.  (de  Lihminghb, 
Chronicque  du  pays  et  conté  de  Namur  par  Paul  de  Groenendael,  II,  p.  619.) 

'  Cartulaire  de  Saint- Lamherl,  I,  p.  38. 

^  DB  Rau,  Molani  historia  Lovaniensium,  p.  833. 

5  e.  C.  fi.  H.,  LXXVI,  p.  548.  —  B.  /.  A.  L.,  XXXVIII,  p.  89. 


INTRODUCTION.  cxui 

marquant  systématiquement  la  différence  de  caste  entre  le  groupement 
des  nobles  et  celui  des  chevaliers  est  du  2  novembre  129^  et  émane 
d'Arnold  comte  de  Looz,  le  siège  épiscopal  vacant.  Les  témoins  ou  garants 
y  sont  classés  comme  suit  :  1°  les  nobles  hommes  Waleran  de  Montjoie, 
Guillaume  seigneur  de  Horn,  Henri  seigneur  de  Petersheim,  Arnoui 
seigneur  de  Stein,  Henri  de  Cuyck  et  Godefroid  de  Leeuw;  2°  les  chevaliers 
lossaliis  Jean  d'Op-Leeuw,  Louis  d'Alken,  Godenoul  d'Elderen;  3°  les 
chevaliers  liégeois  Guillaume  de  Hemricourt,  Gérard  de  Berlo,  Walter  de 
Momalle  et  Ëustache  Persant  de  Hanefîe  ;  i"  la  cité  et  les  bonnes  villes  *. 
A  partir  de  ce  moment,  les  nobles  et  les  chevaliers  ne  forment  plus  qu'un 
groupe  au  point  de  vue  politique  '^.  Dès  lors  aussi,  la  terminologie  devient 
moins  précise  :  quelques  chartes,  citant  individuellement  des  seigneurs, 
les  qualifient  parfois  de  nobiles,  même  si  leurs  aïeux  et  eux-mêmes 
ont  régulièrement  figuré  précédemment  dans  la  série  des  ministeriales 
ou  dans  celle  des  milites  :  Walter  de  Momalle,  encore  compris  parmi  les 
milites,  en  1295,  est  qualifié  nobilis  en  1298  ^,  mais  une  telle  erreur  est 
extrêmement  rare. 

Comme  on  le  verra  plus  loin,  la  Source  primordiale  et  Jacques  de 
Hemricourt  lui-même,  quoiqu'ils  ignorassent  les  caractères  juridiques 
distinctifs  de  la  nobilitas  et  de  la  chevalerie,  connaissaient  encore  parfai- 
tement ceux  à  qui  appartenait  la  qualité  de  gentilhomme. 

La  différence  faite  à  Liège  entre  les  nobles  et  les  ministeriales,  puis 
entre  les  nobles  et  les  milites,  existait  aussi  marquée  et  avec  la  même 
terminologie  dans  les  autres  provinces  de  la  Lotharingie.  Il  suffit,  pour 
s'en  convaincre,  d'examiner  les  chartes  du  XI"  au  XIV*  siècle,  relatives 

*  CarlxUaire  de  Saint-Lambert,  II,  p.  531. 

^  Acte  émanant  de  Hugues  de  Chalons,  du  18  novembre  1296.  {A.  H.  E.  B.,  XXIII, 
p.  451.) 

^  Acte  notarié  de  1298,  <  presentibus  nobilibus  virig  domino  Wallero  de  Warfeseis  domino 
de  Mumalia,  domino  Waltero  domino  de  Oghen,  niilitibus,  etc.  »  (Codex,  II,  p.  33.)  — 
1300,  noble  homme  Henri,  chevalier,  seigneur  de  Bauterscm.  {Ibid.,  II,  p.  36.) 

Tome  IU.  o 


CUV  INTRODUCTION. 

au  Brabant,  au  Hainaut  *,  à  Namur,  au  comté  de  Looz.  Mais  la  confusion 
entre  les  nobiles  et  les  chevaliers  se  lit  plus  tôt  dans  certains  pays  que 
dans  d'autres;  en  Brabant,  elle  commença  à  se  produire  vers  le  milieu 
du  XIII"  siècle  '«. 

En  ce  qui  concerne  le  comté  de  Looz,  la  classification  était  aussi 
rigoureuse  qu'au  pays  de  Liège  ^;  toutefois,  les  nobles  étaient  plus 
nombreux  parmi  les  seigneurs  de  l'entourage  immédiat  du  comte  de 
Looz  que  parmi  ceux  de  la  Cour  des  princes-évéques;  dans  le  même 
comté,  la  noblesse  n'était  pas,  comme  à  Liège,  Tapanage  exclusif  de 
seigneurs  particulièrement  puissants  et  fortunés. 

Certains  cas  sembleraient  contredire  notre  opinion  quant  à  la  stricte 
différenciation  des  nobiles,  d'une  part,  des  ministeriales  puis  des  milites,  de 
l'autre.  C'est  d'abord  lorsque,  dans  les  souscriptions  des  témoins,  les  noms 
des  ministeriales  ou  des  milites  suivent  ceux  des  personnages  qualifiés 
liberi  ou  nobiles  sans  qu'une  désignation  spéciale  prévienne  qu'il  s'agit 
d'hommes  d'autre  condition,  il  en  est  ainsi  dans  un  diplôme  de  l'an  1141 
par  lequel  l'empereur  Conrad  III  confirme  à  l'abbaye  de  Saint-Jacques  la 

1  En  1181,  Gislcberl  fait  la  distinction  entre  un  vit  nobilis  et  les  militei  ilrenui  comitis 
tlanoniensis  fidèles  et  rommilitones.  (Edit.  VANDEaKinDERs,  p.  15i2.) 

•  Ganshof,  Elude  sur  les  ministeriales  en  Flandre  et  en  Lotharingie,  pp.  90,  93,  etc. 
Il  se  pourrait,  cependant,  que  ces  ministeriales  brabançons  fussent  devenus  nobiles  à  raison 
de  la  cundiiion  noble  de  leur  mère.  Peut-être  aussi,  vu  la  considération  dont  jouissaient  les 
ministeriales  des  cours  princières,  certains  clercs  ont-ils  pu  croire  (avec  quelque  raison 
d'ailleurs)  qu'il  se  trouvait  des  nobiles  dans  les  rangs  de  la  familia,  et  leur  terminologie  se 
sera-t-elle  ressentie  de  cette  croj'ance.  Voyez  ci-après  Ministeriales.  Lorsque,  dans  des 
actes  du  comté  de  Hainaut  de  1540-1550,  il  est  question  de  prérogatives  réservées  aux 
nobles,  on  comprend  certainement,  sous  cette  dénomination,  les  chevaliers.  Cependant  la 
charte  générale  du  comté  de  Hainaut  de  1619,  bien  qu'attribuant  aux  uns  et  aux  autres  les 
mêmes  privilèges,  fait  encore  la  distinction  entre  les  nobles  d'ancienne  maison  et  les 
chevaliers.  {Coutumes,  11,  pp.  125-128.) 

'  Une  thèse  différente  est  soutenue  par  M.  Lvna,  De  oorsprong  van  den  adel  in  het 
graaf'scap  van  Loon.  (Bulletin  de  la  Société  scientifique  et  littéraire  du  Limbourg,  XXXVII, 
pp.  21-28.)  11  y  a  été  répondu  par  Ganshop,  Les  ministeriales  en  Flandre  et  en  Lotharingie, 
p.  164,  note  5. 


INTRODUCTION.  cir 

possession  de  la  moitié  de  la  terre  de  Bassenge  ';  dans  une  charte  donnée 
en  1447,  à  Ghimai,  par  Henri,  évéque  de  Liège  ^;  dans  d^autres,  de 
Hugues  de  Pierrepont,  datées  4203  ^  et  4220  *. 

Ce  procédé  a  pu  faire  croire  qu'au  comté  de  Namur,  on  confondait, 
au  XH'  siècle,  les  nobiles  et  les  ministeriates  ^.  En  effet,  dans  une  charte 
namuroise  de  4445,  deux  ministeriales  :  Eugon  de  Champion,  sénéchal 
du  comte,  et  Gossuin  de  FlorifToux,  sont  cités  après  les  nobiles  sans  qu'il 
soit  spécifié  qu'ils  appartiennent  à  une  autre  classe;  parfois,  les  rédacteurs 
des  chartes  s'imaginaient  que  leurs  contemporains  connaissaient  assez  la 
condition  des  personnes  pour  qu'il  ne  fût  pas  nécessaire  de  la  préciser 
autrement  que  par  le  rang  leur  attribué;  dans  la  charte  de  1145,  un  point 
et  virgule  mis  avant  le  nom  d'Eugon  aurait  supprimé  toute  équivoque  ^;  il 
en  est  de  même  pour  les  chartes  liégeoises  de  1444,  4  447,  etc., 
mentionnées  ci-dessus.  Le  lignage  de  Jodion  dont  on  a  fait  étal  pour 
prouver  la  noblesse  de  certains  membres  de  la  familia  namuroise 
comprenait  des  ministeriales  et  non  des  nobiles  ;  ses  alliances  avec  les 
nobles  de  Faing  ne  changeaient  en  rien  son  statut  personnel;  on  pouvait 
parfaitement  avoir  des  cousins  nobles  sans  l'être  soi-même.  Lorsque  iM.  le 
chanoine  Roland  ^  intitule  une  de  ses  savantes  études  :  La  maison  noble 
de  Jodion,  il  n'entend  pas  prendre  là  le  mot  tioble  dans  son  sens  juridique, 
mais  donner  à  ce  lignage  la  qualification  que  l'usage  courant  actuel 
attribue  aux  chevaliers  du  XII'  siècle  et  du  Xlll^  **. 

Cependant,  des  nobiles  acceptèrent,  exceptionnellement,  des  fonctions 

1  Abbaye  de  Saint-Jacques,  chartrier.  Le  dernier  des  nobiles  est  Steppoii  de  Maffe;  il  est 
suivi  de  Wéri  de  Preit,  Christian  d'Aix,  Renier  de  Lantin,  etc.,  qui  sont  des  ministeriales. 

*  Cartulaire  de  Saint-Lambert,  I,  p.  69. 
^  B.  C.  R.  H.,  4*  série,  VII,  p.  393. 

*  Cartulaire  de  Saint-Lambert,  I,  p.  187. 

'■^  FiLix  Rousseau,  Henri  l'Aveugle,  comte  de  Namur,  p.  62. 

*  Ganshof,  ouv.  cité,  p.  192,  note  1. 
^  B.S.A.  A».,  XXVII,  p.  246. 

*  Voyez  aussi  le  |  Milites. 


cxTi  INTKODUCTIOIN. 

de  ministeriales  *.  Pour  le  comté  de  Looz,  on  pourra  trouver  un  certain 
nombre  de  chartes  des  premières  années  du  XIII«  siècle,  où  les  vassaux 
ou  conseillers  du  comte  sont  énumérés  sans  que  leur  condition  soit  expli- 
citement désignée  ^  mais  cela  n'implique  aucune  confusion  :  dans  les 
listes  de  témoins,  les  nobles  précèdent  les  laïcs  des  autres  classes  ^. 

Dans  d'autres  chartes,  la  qualification  de  nobiles  étant  mise  en  tête 
d'une  liste  de  témoins,  et  celle  de  milites  clôturant  la  même  liste,  le 
lecteur  doit  se  charger  de  faire  lui-même  le  départ  des  groupes;  dans  une 
charte  liégeoise  de  novembre  1248  ainsi  rédigée,  les  deux  premiers 
témoins  sont  nobiles,  et  les  trois  derniers,  milites  *;  deux  de  ceux-ci, 
Antoine  de  Momalle  et  Gontier  de  Berlo,  sont  désignés  dans  des  chartes 
antérieures  comme  appartenant  à  la  Casa  Dei,  c'est-à-dire  à  la  familia. 

Quand  le  scribe,  surtout  si  c'était  le  chancelier  d'un  dynaste  étranger, 
n'était  pas  parfaitement  au  courant  de  la  condition  respective  des  témoins 
ou  des  comparants,  il  pouvait  commettre  une  erreur  ^;  c'est  d'ailleurs 
excessivement  rare;  en  cas  de  doute,  le  rédacteur  préférait  souvent 
énumérer  les  personnages  sans  spécifier  leur  rang  dans  la  hiérarchie 
sociale.  On  ne  peut  tirer  aucune  conclusion  du  fait  que  le  chevalier  Radou 
de  Colonster  est  traité  de  nobilis  vir  dans  un  acte  du  pape  Jean  XXII  du 
29  janvier  1325  ",  ni  de  ce  que  Louis  de  Saive  est,  le  2  septembre  135i, 
qualifié  noble  dans  un  diplôme  de  Charles  roi  des  Romains  ';  au  surplus, 
la  terminologie  est  toujours  moins  probante  lorsqu'elle  s'applique  indivi- 

^  Voyez  le  chapitre  suivant. 

*  Lyna,  De  oorsprong  van  tien  udel  in  het  graftcap  van  Loon  (Bulletin  de  la  Société 
scientifique  cl  lillérairc  du  Limbourg,  XXXVIl,  pp.  21-28.) 

^  Voici  une  exception  :  Wenric  de  Colmont  figure  parmi  les  minisieriale$  en  tlti 
(t.  Il,  p.  125)  et  parmi  les  liberi  en  1129  (t.  II,  p.  126). 

*  Cartulaire  de  Sainl-Lambert,  I,  p.  540. 

^  Dans  une  charte  de  Hugues,  seigneur  de  Florennes,  de  l'an  12U3,  les  témoins  nobles 
sont  places  sous  la  rubrique  :  tie  mililibus  (Bbrliébb,  Documents  inéditi,  1,  p.  30);  cette 
erreur  doit,  sans  doute,  être  imputée  au  scribe  qui  a  copié  le  diplôme  au  XVIII'  siècle. 

*  Miroir,  I,  p.  525,  note  2. 

^  Documents  recueillis  par  Lb  Fort,  2*  partie,  XII,  p.  173. 


IINTRODUCTION.  «m 

duellcment  à  un  personnage,  au  lieu  de  concerner  loul  un  groupement. 

Lorsqu'au  commencemenl  du  XIII"  siècle,  la  classe  des  mililes  eul 
remplacé  celle  des  minisleriales,  quelques  nohiles  ayant  pris  l'ordre  de 
chevalerie  furent  parfois  dits  simplement  milites^;  mais  la  réciproque 
n'est  pas  vraie  :  jamais,  à  ce  moment,  les  simples  chevaliers  ne  sont,  à 
bon  escient,  qualifiés  nobiles. 

Enfin,  il  y  avait,  au  Xlli»  siècle,  quelques  rares  familles  dont  la 
condition  sociale  n'était  pas  parfaitement  établie  :  les  de  Beauforl  étaient 
dans  ce  cas.  Alors  qu'une  charte  de  1233  cite  clairement  «  Arnoldus  vir 
nobilis  dominus  de  Biafort  »  2,  une  autre  charte,  du  5  octobre  1236,  classe 
d'une  façon  non  moins  précise  les  chevaliers  Arnold  de  Beaufort  et  Renier 
de  Lexhy,  après  les  nobles,  dans  la  série  des  simples  chevaliers  ^.  D'autre 
part,  le  chevalier  Jean  de  Beaufort,  sire  de  Fallais,  est  qualifié  noble  en 
1373  et  1374  *,  et  gentilhomme  par  Jacques  de  Heraricourt,  alors  que 
depuis  plus  de  cent  ans,  aucun  de  ses  ascendants  n'avait  pris  ce  titre. 
Peut-être  le  nom  de  la  mère,  s'il  était  connu,  expliquerait-il  cette  anomalie. 

L'auteur  de  la  Source  primordiale  et  Jacques  de  Hemricourt  savaient 
évidemment  que,  contrairement  à  la  chevalerie,  la  noblesse  se  transmettait 
héréditairement,  par  le  seul  fait  de  la  naissance  ^,  mais  ils  n'expliquent 
pas  ce  qui  différenciait  les  deux  institutions  au  point  de  vue  de  la 
condition  juridique  et  des  prérogatives;  ils  ne  précisent  pas  non  plus 
comment  on  héritait  de  la  noblesse  et  comment  on  la  perdait  ^;  il  résulte 

*  Val-Saint-Lamberl,  charte  n*  127. 
''  B.  C.R.  fl.,  5*  série,  IV,  p.  21. 

5  Cartulaire  de  Saint-Lambert,  I,  p.  369. 

*  B.  I.  A.  L,  XIX,  p.  430. 

"  Gdilribrhoîs,  Essai  sur  l'origine  de  (a  noblesse  en  France  au  moyen  âge,  p.  t. 

^  Assez  souvent  les  actes  mentionnant  les  enfants  d'un  nobilis  ne  qualifient  pas  ceux-ci 
nobilei.  (Chartes  d'Oignies,  I,  pp.  46  et  47.  —  Cartulaire  de  Saint-Lambert,  II,  p.  511.) 
D'autre  part,  Ricliarde  de  Gueldrc,  dame  d'Atrive  et  de  Braives,  bâtarde  de  Henri  de 
Gueldre,  veuve  de  Guillaume  d'Atrive,  est  dite  :  noble  personne,  dans  uue  charte  de  1279. 
[Val-Notre-Dame,  cartulaire  lîitO-1515,  fol.  40.) 


cxvm  IINTUODUCTIOIN 

des  allusions  quMIs  font  incidemment  à  ce  sujet  que  la  gentillesse  se  trans- 
mettait aussi  bien  par  les  femmes  que  par  les  hommes.  Voici  quelques 
exemples  tirés  de  la  Source  primordiale  et  qui  prouvent,  au  surplus,  que 
jusqu'à  la  fin  du  XIV"  siècle,  les  hommes  avertis  continuaient  à  faire  la 
distinction  entre  les  familles  nobles  et  les  lignages  chevaleresques:  Ëustache 
de  HanefTe,  qui  vivait  en  12H-1229,  était  seigneur  de  Donceel  *  «  de 
part  sa  femme  qui  fu  genti  damme  de  lignage  de  gaste,  laquelle  on  nomat 
Franke  Damme  de  HanefTe  partant  qu'elle  fut  franque  genlive  »  *. 

Guillaume  le  jeune  de  Waroux  eut  pour  femme  la  dame  de  Heers  «  qui 
fu  genti  damme  »  ';  «  monsignour  Wilheame  fis  à  mesire  Wilheame  li 
viez  (de  Waroux)  oit  a  femme  le  damme  de  Heers  femme  al  signour  de 
Heers,  qui  astoit  veve,  qui  fut  noble  damme  de  tote  nation  »  *  ;  «  si  reprisl 
à  femme  le  filhe  monsigneur  Wilheame  de  Warous  qui  astoit  gentis 
damme  de  part  sa  mère  la  dame  de  Heers  »  ->. 

Pour  le  Hainaul,  Texempte  des  de  Saiiit-Auberl  est  typique.  Cette 
famille  était  titulaire  de  l'office  de  grand  sénéchal  de  Hainaut  :  Gilles  de 
Saint-Aubert,  sénéchal  en  1173,  était  un  vaillant  et  riche  chevalier,  non 
noble,  «  miles  probitate  et  nomine  praeclarus  »  '^;  parti  pour  la  Terre 
Sainte,  il  meurt  en  mer  en  1175.  Il  avait  épousé,  en  premières  noces, 
une  demoiselle  noble  Berlhe  de  fiouchain,  fille  de  Godefroid  et  d'Yolande 
de  Gueldre,  et  en  deuxièmes  noces,  Mathilde  de  Berlaimont,  fille  de 
Gilles  de  Chin  et  de  Damison  de  Ghièvres.  Du  premier  lit,  naquit  un  fils 
Gérard  de  Saint-Aubert;  à  raison  de  la  noblesse  de  sa  mère,  Gislebert  le 
qualifie  vir  nobilis,  comitis  Hanoniensis  homo  et  consobrinus  ^  ;  cela  ne 

^  DoncccI  était,  en  réalité,  une  possession  de  l'abbaye  de  Saint-Jacques. 
'  Chroniques  de  Jean  d'Otitremeuse,  IV,  p.  410. 

*  Ihid.,  IV,  p.  4-27.  C'était  Mathilde  de  Wasscnberg. 

*  Ibid.,  IV,  p.  431. 
s  /6«rf.,  IV.  p.  41  â. 

*  Chronique  de  Gislebert,  édit.  VANDBRUSDiiRB,  pp.  114-116,  210. 
7  Jbid.,  pp.  209-210. 


INTRODUCTION.  cxix 

l'empêcha  pas  de  conserver,  à  la  mort  de  son  père,  les  fonctions  de 
sénéchal,  et  d'accepter  les  reslrictions  à  l'indépendance  inséparables  de 
la  condition  de  ministerialis . 

Hemricourt,  en  ce  qui  concerne  la  qualification  de  noble,  suit  éven- 
tuellement les  indications  de  la  Source;  il  donne  à  bon  droit  le 
titre  de  gentil  et  attribue  un  «  grant  et  noble  sanc  »  à  des  membres 
des  familles  de  Diepenbeek,  de  Diest,  de  Rêves,  de  Viandon,  de  Looz- 
Agimont,  etc.,  '.  D'autre  part,  un  acte  du  22  juillet  4387  confère 
encore  à  juste  titre  la  qualité  de  noble  et  vaillant  seigneur  à  Godefroid 
seigneur  de  Dave  ^. 

Ces  exemples  et  d'autres  ^  prouvent  que,  même  à  la  fin  du  XIV*  siècle, 
le  souvenir  de  l'ancienne  nobilitas  n'était  pas  perdu;  les  nobles  d'ancienne 
race  ne  voulaient  pas  être  confondus  avec  les  simples  chevaliers.  Les 
mots  noble  et  gentilhomme  sont  usités  à  bon  escient,  exception  faite 
pour  le  titre  du  Miroir,  où  Hemricourt  a  sacrifié  la  vérité  au  désir  de 
donner  à  son  œuvre  un  titre  flatteur  et  sonore;  il  est  vrai  qu'en  4398, 
lorsque  Hemricourt  mettait  la  dernière  main  à  son  Miroir,  la  distinction 
entre  la  noblesse  et  la  chevalerie,  encore  bien  précise  lorsque  l'auteur 
prenait  la  plume,  commençait  à  s'effacer. 

De  ce  qui  précède,  il  résulte  :  4"  qu'au  pays  de  Liège,  il  y  eut  toujours 
entre  les  nobiles  et  les  ministérielles ,  une  distinction  absolue  et  une 
différence  de  condition  juridique  ;  2°  qu'après  l'extinction  de  la  ministé- 

<  Miroir,  I,  pp.  2-29,  321,  365,  446,  419,  438.  458, 

*  Grand  bailliage  de  Namvr,  reg.  39,  fol.  3. 

s  Gilles  (le  Cliarneux,  châtelain  de  Bouillon,  meurt  au  siège  de  Bouvignes,  en  1521. 
Son  corps  est  rapporté  à  Liège  t  parlant  qu'illi  esloil  de  noble  sanc  ».  (Jean  d'Oulrenieuse, 
VI,  p.  257.)  Fils  et  pelit-fils  de  bourgeois,  Gilles  de  Charncux  fut  le  premier  chevalier  de  son 
lignage  paternel,  mais  sa  grand'mère  paternelle  était  une  de  WiUem,  sans  doute  noble. 
L'auteur  de  la  Chronique  île  Jean  de  Bavière  rapportant  une  bataille  livrée  en  1417,  écrit  : 
«  Ccciderunt  enim  in  bello  pro  parte  Bavarorum  domicellus  de  Arckel,  Johannes  de 
Petersem,  armigeri  iiobiles,  dominus  Kaso  de  Ordinghcn,  miles.  »  (Balàu,  Chroniques 
liégeoises,  1,  p.  209.) 


CM  INTRODUCTION. 

rialité  (vers  1220),  la  différence  faite  précédemment  entre  les  nobiles  el 
les  minisleriales  continua  d'exister  entre  les  nobiles  et  les  milites,  mais 
qu'elle  ne  consista  plus  que  dans  le  souvenir  de  la  différence  d'origine  et 
dans  le  degré  plus  ou  moins  élevé  de  Téchelle  aristocratique;  3°  que  la 
confusion  entre  noblesse  et  chevalerie  naquit  vers  Tan  1400,  donc  à  un 
moment  où  la  ministérialité  avait  cessé  d'exister  depuis  près  de  deux 
siècles,  à  un  moment  aussi  où  on  avait,  en  général,  perdu  toute  notion  de 
l'origine  et  de  la  condition  respective  de  l'ancienne  noblesse  ei  de  la  vraie 
chevalerie,  où  ces  deux  organismes  étaient  devenus  égaux  quant  au  statut 
légal,  au  rang  social,  à  la  nature  de  la  propriété,  au  rôle  joué  dans  la 
politique,  dans  le  système  féodal  et  dans  la  vie  seigneuriale. 

A  ce  moment,  combien  y  avait-il  encore,  à  Liège,  de  représentants 
de  l'ancienne  nobilitas  9  Presque  toutes  les  fan)illes  nobles  avaient 
disparu  par  extinction.  A  proprement  parler,  il  n'y  a  donc  pas  eu 
fusion  entre  la  noblesse  et  la  chevalerie;  la  fusion  implique  un  mélange 
d'éléments  coexistants.  Il  serait  plus  exact  de  dire  qu'à  la  (in  du 
XIV'  siècle,  les  lignages  chevaleresques,  après  avoir  reçu  successivement 
toutes  les  prérogatives  et  adopté  les  manières  des  anciens  gentilshommes, 
se  substituèrent  entièrement  à  ceux-ci  et  constituèrent  dès  lors  la  classe 
noble.  Cette  classe  s'accrut  de  nouveaux  venus  lorsque  l'usage  de  concéder 
la  noblesse  par  diplôme  se  généralisa  dans  nos  provinces. 


* 


Les  qualités  de  prince,  duc,  marquis,  comte,  vicomte  et  baron  ne  consti- 
tuaient pas,  au  moyen  âge,  des  échelons  de  la  hiérarchie  nobiliaire; 
princeps  et  baro  étaient  des  termes  généraux  ;  les  titres  de  duc,  marquis 
et  comte  composaient  des  degrés  de  la  hiérarchie  administrative  ou 
gouvernementale.  Au  XII*  siècle  et  au  XIII",  le  mot  princeps  avait  géné- 
ralement le  sens  vague  de  grand  vassal  noble,  de  principal  conseiller  d'un 


INTRODUCTION  cxxi 

dynastc  souverain  ^  ;  l'une  des  castes  représentées  à  un  synode  général 
célébré  en  Péglise  Saint-Laurent  à  Liège,  en  4124-,  est  celle  dite  des 
nobiles  el  principes  ^.  Diins  une  charte  donnée  en  1127,  par  Guillaume 
comte  de  Flandre,  on  mentionne  en  un  seul  groupe  les  «<  barones  et 
principes  Flandric  ».  Ces  qualifications  s'appliquent  indistinctement  à 
Gervais  châtelain  de  Bruges,  Thierri  de  Dixinude,  Isaac  de  Vormezeele, 
Gauthier  de  Lisseweghe,  etc.,  '.  Dans  une  charte  de  1142,  en  vertu  de 
laquelle  Albéron  II  termine  les  différends  existant  entre  l'église  de  Diest 
et  l'abbaye  de  Sainl-Trond,  Févéque  de  Liège  déclare  avoir  agi  de  l'avis 
des  archidiacres,  des  abbés  et  des  barons,  mais  dans  l'énuméralion  des 
témoins,  les  barons  prennent  le  nom  de  principes;  ce  groupe  comprend 
les  comtes  de  Namur,  de  Duras  et  de  Looz,  el  cin(j  nobles,  entre  autres 
Lambert  de  Diepenbeek  *.  En  1168,  Godefroid,  duc  de  Lotharingie,  fait 
savoir  que  l'acte  de  donation  d'un  alleu  aux  religieux  de  Basse-Wavre  a 
été  passé  «  coram  meis  principibus  »  ^.  Le  18  avril  1209,  Philippe, 
marquis  de  Namur,  qualifie  les  nobles  liégeois  «  principes  ac  barones  » 
de  l'évéque  ^. 

Comme  on  le  voit,  d'après  ce  qui  précède,  le  mot  baro  avait  au  moyen 
âge,  de  même  que  princeps,  le  sens  imprécis  de  vassal  noble,  grand 
feudataire  ".  La  chancellerie  de   l'évéque  de  Liège  Henri   de  Leez  en 

*  B.  /.  A.  L.,  tX,  p.  332. 

*  Seuls  quelques  écrivains  très  avertis  et  d'une  prudence  toute  officielle,  lels  que 
Gislebcrt  de  Mons,  attribuent  à  chaque  mot  un  sens  précis. 

'  DB  Marneffe,  Carlulaire  de  l'abbaye  d'Afflighem,  p.  76. 

*  l'iOT,  Cartulaire  de  l'abbaye  de  Saiut-Trond,  I,  j).  65 

'  DE  Marnefpe,  Cartulaire  de  l'abbaye  d'Afflighem,  p.  d92.  Dans  la  seconde  moitié  du 
Xll*  siècle,  un  même  jjersonnagc  est  qualifié  indifféremment  :  Tlieodcricus  d'Alost,  dominus 
de  AIosl,  cornes  de  Âlost,  princeps  de  Alost. 

6  Codex  diplomaticus,  II,  p.  131. 

7  DE  Marneffe,  Cartulaire  d'Afflighem,  p.  36  (Il  H),  p.  84  (11.Î5).  —  de  Reiffbnberg, 
Monuments,  VIII,  p.  403.  —  Cartulaire  de  Saint- fMtnbert,  I,  p.  56.  —  Waotehs,  Table  des 
diplômes,  III,  p.  381.  —  Poi-ain,  Chroniques  de  Jehan  le  fiel,  Mons,  Iloyois,  1850,  sans 
pagination. 

ToHi  m.  p 


cixn 


INTRODUCTION. 


faisait  un  fréquent  usage  *  ;  d'autres  évoques  continuèrent  à  l'employer 
avec  la  même  signification,  notamment  Alexandre  de  Oeren  *  et  Hugues 
de  Pierrepont  '.  Le  mot  baro  est  usité  dans  la  littérature  plus  encore  que 
dans  les  diplômes;  parfois  il  prend  le  sens  de  seigneur  local  :  «  barons  de 
terre  »  *.  On  lui  donne  aussi  la  signification  d'époux  -K  La  qualilication  de 
marchio  fut  prise  par  Baudouin  V  comie  de  Hainaut  lorsqu'en  1188,  il  eut 
acquis  les  comtés  de  Namur,  La  Koche  et  Durbuy  qui  formaient  une 
marche  de  l'Empire  '^.  Alors  que  le  mot  comitaius  s'appliquait  depuis 
longtemps  à  des  Étals  formés  par  de  puissants  dynastes,  il  continuait  de 
désigner  des  circonscriptions  secondaires;  un  grand  nombre  de  comitatus 
furent  absorbés  par  des  principautés  en  formation  '.  Souvent,  le  mot 
comitatus  signifie  ressort  judiciaire  '*,  ensemble  de  droits  comfaux  ", 
exercice  de  la  haute  justice  ou  de  la  justice  à  tous  les  degrés,  si  peu 
étendu  que  fût  le  territoire  y  soumis  ;  il  est  stipulé,  dans  une  charte  de 
l'an  1018,  relative  au  petit  village  de  Maret-sous-Orp,  que  «  tota  villula 
et  totus  comitatus  sint  omnino  in  districtu  abbatis  »  '*'. 

'1  Année  H 53  i  liabito  super  lioc  lam  archidyaconoruni  et  abbatuni  quam  baroiiuiu 
nostrorum...  consilio  >.  (de  Mahnbfff.,  Cartulaire  d'Afflighem,  p.  151).)  Année  H55  «  apiid 
Tuin,  in  celebri  curia  ad  prcsentiarn  riostram  venientes,  coram  clcricis  et  baronibus  et 
minislerialibns  noslris  ».  {Miroir,  II,  p.  ^iS.) 

«  B.  C.  R.  H.,  LXIX,  p.  87  (MU-i  167). 

»  Cartulaire  de  Saint-Lambert,  I,  pp.  150  (1205),  1*7  (1204),  157  (1209). 

*  Chapitre  de  Saint-Martin,  charte  n*  180. 

"  Voyez  ci-après  ;  État  civil. 

^  Chronique  de  Gislebert,  ëdit.  VAMtERKiNDEiiE,  pp.  252  et  250. 

'  Ibid.,  p.  252,  note  5.  —  Vanderrindere,  Histoire  de  la  formation  territoriale  des 
principautés  belges  au  moyen  dge,  II,  pp  150,  152,  147,  151,  l?)7,  221. 

^  [In  diplôme  de  1159  mentionne  «  praedium  quod  dicitur  Pode  in  coniitaln  Lamminis  >. 
{B.S.A.H.  L.,II,  p.  200.) 

9  IIanqdet,  chronique  de  Saint-Hubert,  p.  286.  —  Abbaye  de  Saint-Ghislain,  charte 
originale  de  1040,  concernant  Basècles. 

'•'  B.  S  A.  H.  L  ,  II,  p  225.  —  Voyez  aussi  Halkin  et  Roland,  Charles  de  Stavelot- 
Malmedy,  1,  p.  288.  —  Abbaye  de  Saint-Jacques,  chartricr,  acte  <Ic  1101  —  Cartulaire  de 
Saint-Lambert,  I,  p.  63  (1117).  —  de  MARNerrE,  Cartulaire  d'Afflighem,  p.  287  (1190). 


liNTRODLCnON.  cran 

Au  XI"  siècle,  on  donriail  souvent  à  de  grands  seigneurs  le  nonni  d'une 
terre  comprise  dans  leur  domaine;  celle  lerre  empruntait  alors  un 
apparent  titre  de  duché  ^  ou  de  comté,  non  à  sa  propre  nature,  mais  aux 
fonctions  ou  au  titre  que  son  propriétaire  possédait  ailleurs.  Ce  cas  se  pré- 
sentait surtout  lorsque  la  terre  était  le  siège  d'un  important  château  fort'^. 
C'est  ainsi  que  l'on  attribue  à  une  dame  Alpaïde,  fondatrice  du  chapitre 
de  Hougaerdc,  au  X®  siècle,  le  titre  de  comtesse  de  Hougaerde  et  de 
Tourinne-la-Grosse  ';  Moha  usurpa,  au  XI®  siècle,  le  titre  de  comté  parce 
que  celte  terre  était  possédée  par  le  comte  de  Dachsbourg  en  Alsace. 
Pour  une  raison  analogue,  le  comte  Gozelon  portait,  en  1033,  le  titre  de 
comte  d'Engis*.  Quand  il  s'agissait  d'une  façon  imprécise  de  la  seigneurie 
ou  d'un  seigneur  d'Engis,  la  qualification  comtale  disparaissait  ^.  Le  titre 
était  personnel,  mais,  par  l'usage,  il  resta  parfois  attaché  à  la  terre  qu'un 
haut  personnage  avait  possédée  '^ 

C'est,  sans  doute,  aussi  de  celle  façon  que  les  seigneurs  de  Clermont- 
sur-Meuse  prirent,  au  XI«  siècle  et  au  XII",  le  titre  de  comtes  de 
Clermont  ~  qu'ils  continuèrent  à  porter  jusqu'au  milieu  du  XIII"  siècle. 

'I  L'usage  s'introduisit  d'appeler  les  ducs  de  la  maison  d'Ardenne  ducs  de  Bouillon. 
{Chronique  de  Gislebert,  édit.  Vanderkinuere,  p.  25,  note  4.) 

'  Erraentrude  de  la  maison  des  comtes  de  Grandpré  en  Champagne  était,  en  1064,  dite 
de  Harzé,  parce  que,  mariée  à  Gozelon  de  Behogne,  comte  de  Montaigu,  la  terre  et  le  château 
de  Harzé  étaient  compris  dans  son  douaire.  (Roland,  Les  seigneurs  de  Rocheforl,  A .  S.A.N., 
XX,  pp.  85-88.) 

'  Tarlier  et  Wauters,  Canton  île  Jodoigne,  II,  [).  181. 

*  Halkin  et  RoLAWD,  Charles  de  Stavelot-Malmedy,  I,  p.  210.  Voyez  Ibid.,  p.  21S, 

^  Année  1050  <  et  nulli  dominorum  circumquaque  allodium  habciitium  eultores  ejusdem 
ville  aliquam  justiciam  debcant  excepto  domino  de  Ingeis...  ;  utatur  pascuis  predieti  castri 
scilieet  Ingeis  ».  [Vul-Saint-Lambert,  charte  n°  '1.) 

*  Cette  manière  de  dénommer  les  hauts  personnages  n'a  pas  disparu.  Le  prince  de  Croy- 
Solre,  propriétaire  du  château  du  P.œulx  et  y  résidant,  est  souvent  désigné  sous  le  titre  de 
prince  du  Rœulx,  bien  que  le  Rœuix  n'ait  pas  été  constitué  en  principauté. 

7  A.  H.  E.  B.,  XVI,  p.  8;  XXIIl,  pp.  3l»)-3i3.  —  B.  C.  R.  H.,  5'  série.  II,  p.  54.  — 
Abbaye  d'Aine,  cartulaire,  fol.  48  v">,  51  v°,  —  Abbaye  du  V al- Suinl- Lambert,  chartes 
n"  3,  5-8. 


cxxiv  FNTRODUCTION. 

Le  titre  de  comte  fut  aussi  attribué  momentanément  à  des  personnages 
revendiquant  dans  des  seigneuries  locales  des  droits  de  haute  juridiction 
ou  d'avouerie;  ainsi  en  fut-il  pour  Alleur  *  et  pour  Heure-le-Romain  ^. 
Le  titre  de  comté  donné,  à  partir  du  milieu  du  XV*  siècle,  à  un  minuscule 
territoire  tel  que  celui  de  Beaurieux  ',  est  sans  doute  une  réminiscence  des 
soi-disant  comtes  de  Dammarlin  dont  la  légende  venait  d'être  propagée  par 
le  Miroir  deft  nobles  de  Hesbaye  ;  en  effet,  les  de  Beaurieux  étaient  issus 
du  lignage  de  Donmarlin,  dont  ils  avaient  retenu  le  cri.  Il  se  pourrait 
aussi  (|uo  ce  fût  un  sobriquet  donné  au  seigneur  local  à  raison  de  Texiguité 
exceptionnelle  de  sa  seigneurie.  Quoiqu'il  en  soil,  cette  qualification  donna 
à  la  terre  de  Beaurieux  une  plus-value  considérable;  le  titre  y  attaché  en 
fit  le  prix  ;  il  servit,  à  partir  du  milieu  du  XVI*  siècle,  à  diverses  familles, 
pour  s'élever  progressivement  dans  la  hiérarchie  nobiliaire  diplômée.  En 
suite,  aussi,  de  ce  qu'il  avait  lu  dans  le  Miroir,  Arnoul  de  Berlo  reprit, 
vers  1489,  le  litre  de  comte  de  Hozémont  *  abandonné,  selon  la  légende, 
par  les  seigneurt^  de  cette  localité,  au  commencement  du  XIII*  siècle. 

Comme  son  nom  l'indique,  le  vicomte  était  celui  qui  exerçait  la  justice 
dans  un  district,  au  nom  du  comte  :  en  1040,  l'abbaye  de  Saint-Ghislain 
reçoit  de  l'empereur  Henri  III  le  cumitalus  de  Basècles  «  consilio  et 
consensu  Balduini  cjusdem  terre  comitis  suique  militis  Gossuini  vice 
comilis  »  ^.  En  vertu  d'une  charte  du  5  juin  1138,  les  habitants  du 
nouveau  viHage  de  Logne  ne  devaient  aucune  prestation  «  alicui  advocato 
aut  vice  comiti  seu  misso  regio  »  **.  En  avril  1 243,  Nicolas,  seigneur  de 
Barbençon,  et  Elisabeth,  sa  femme,  donnèrent  à  l'abbaye  de  Bonne-Espé- 
rance la  vice-comté  qu'ils  tenaient  du  seigneur  du  Rœulx  à  Vellereille-le- 

*  Vers  it95  «  Brctonus  cornes  de  Alor  ..  (A.  H.  E.  B.,  XXII,  p.  tSO.) 

*  Voyez  tome  II,  page  25i. 

'  PoNCELET,  Le  comté  de  Beaurieux.  {B.  /.  .4.  L.,  XXIV,  p.  59.'$.) 

*  DE  KvcKBL,  Le*  communes  de  la  province  de  Liège,  p.  nOi. 
^  Abbaye  de  Saint-Ghislain,  ciiarlrier. 

**  Halkin  et  Roland,  Chartes  de  Stavelol-Malmedy,  i,  p.  340. 


INTRODUCTION.  cxxv 

Brayeux  *.  Dans  plusieurs  seigneuries  hennuyères,  surtout  au  canton  du 
Rœulx,  le  maire  continua  jusqu'à  la  fin  de  Pancien  régime,  de  porter  le 
titre  de  vice-comte. 

3»    MiNrSTERIALES. 

Le  mot  ministerialis, dans  son  sens  large, signifiait:  personne  remplissant 
un  office  ou  pratiquant  un  métier.  Il  était  usité  pour  les  plus  hauts 
fonctionnaires  de  l'Empire,  occupant  un  rang  presque  égal  à  celui  des 
princes,  aussi  bien  que  pour  une  pauvre  servante  *.  Il  ne  s'agira  ici  que 
des  personnages  exerçant  héréditairement  des  offices  auliques,  domaniaux 
ou  militaires^  et  dotés  de  ce  chef  d'un  statut  juridique  spécial,  et  non  des 
agents,  artisans  ou  ouvriers  remplissant  des  offices  ou  accomplissant  des 
travaux  personnels  et  temporaires. 

Minisieriales  et  Familia  étaient  généralement  considérés  comme  syno- 
nymes *;  pourtant,  le  second  de  ces  termes  avait  une  signification  plus 
étendue  que  le  premier.  Ainsi  que  le  rapporte  un  texte  antérieur  à  1235 
relatif  à  l'abbaye  d'Ebersmùnster  (Alsace),  la  familia  était  triple  :  ministe- 
rialis,  censualis^  et  servilis  ^  ;  c'est  ordinairement  de  cette  dernière  qu'il 

1   Abbaye  de  Bonne-Espérance,  ctiartrier. 

'  Wautehs,  Table  des  diplômes,  XI,  p.  257. 

'  Voyez  Gk^inor,  Étude  sur  les  minisieriales  en  Flandre  et  en  Lotharingie.  Bruxelles,  t9S6. 

*  On  emploie  aussi  exceptiounclleraent,  dans  le  même  sens,  l'expression  :  laïci  ecflesiasliei, 
notamment  en  109S  [Charles  de  Sainte-Croix,  I,  p.  8),  et  familiares  (Vebkoorbn,  Charteê  de 
Brabant,  I,  p.  6,  charte  de  Raoul  de  Zneringen  de  l'an  11 08.) 

"  On  trouve  un  exemple  de  cette  familia  censualis  dans  une  charte  d'Albcroii,  ëvéque  de 
Liège,  de  l'an  M  24,  concernant  le  domaine  de  Cras-Avern»s,  cédé  à  l'abbaye  de  Saint- 
Laurent  par  Walter  de  Trognée,  liber  komo  :  «  liomines  vero  qui  de  terra  ccnsuali  ejusdem 
praedii  sunt  hencfîciati  fundos  suos  ab  abbate  tenebunt  sicul  eo  die  tenebant  quo  ipsum 
praedium  Sancto  Laurcntio  est  traditiim  ».  (B.  /.  .4.  />.,  XII,  p.  21.)  La  familia  censitaire 
fait  l'objet  d'une  charte  rcglemenlaire  d'Arnoul,  évéque  de  Verdun,  de  l'an  H75,  relative  au 
domaine  de  Ju])illc.  (Ordonnances  de  la  principauté  de  Liège,  I,  p.  28.)  C'est  au  sein  de  cette 
familii  censualis  que  l'évéque  de  Verdun  choisissait  les  ministeriales  chargés  de  l'admi- 
nistration du  domaine  de  Jupille. 

*  DucANGE,  Glossaire,  III,  p.  200.  —  Giiilhibrioz,  ouvrage  cité,  p.  365. 


cxxvi  INTRODUCTION. 

s'agit  lorsque  les  mots  ministeriales  et  familia  sont  opposés  l'un  à  l'autre  *. 

Les  princes  el  les  seigneurs  ne  semblent  pas  s'être  préoccupés  de  la 
condition  originaire  des  personnages  qu'ils  choisissaient  comme  ministe- 
riales '^;  ils  entendaient  avoir  sur  ce  point  leurs  coudées  franches  et 
prenaient  éventuellement  leurs  officiers  parmi  les  nobles  aussi  bien  que 
parmi  les  serfs  '. 

Quand  Richilde  institua,  vers  1070,  en  Hainaut,  les  minisleria  ou 
offices  héréditaires  de  dapiferi,  pinceniae,  panelarii,  camerarii,  coqui, 
osliarii,  etc.,  elle  les  confia,  quelle  que  fût  leur  condition  originaire,  à 
des  hennuyers  et  à  des  flamands  fidèles  qu'elle  dota  d'honnêtes  bénéfices  *. 
Anselme  de  Bra  qui,  en  1103,  tenait  un  bénéfice  héréditaire  de  l'abbaye 
de  Stavelot  comme  ministerialis  chargé  de  la  garde  du  château  de  Logne, 
était  libe7-  ex  liberis  ^. 

Le  5  juin  1138,  Wîbald  donna  la  tour  du  rhàteau  de  Logne  à  garder, 
à  Nicolas,  en  qualité  de  ministerialis,  moyennant  un  bénéfice  annuel  de 
100  sous;  il  fut  convenu  que  le  fils  de  Nicolas,  qui  devait  lui  succéder 
dans  le  bénéfice  et  dans  l'office,  «  de  propria  familia  ecclesie  esset  nec 
allerius  conditionis  vir  aut  mulier  ad  custodiendam  domum  illam  jure 
aliquo  hereditatis  accederet  »  ^. 

<  Ddcange,  IV,  p.  418.  —  Halkin  et  Rolakd,  Chartes  de  Stavelot- lUalmed;/,  I,  pp.  348, 
583,  456.  La  charte  de  1124  de  la  noie  5  de  la  page  cxxv  nientiunne  «  familia  quoque  istius 
praedii  id  est  servi  et  ariciliae...  censum  solvent  capitis  sui  >.  Dans  une  charte  de  Henri 
l'Aveugle,  comte  de  Namiir,  de  l'an  H 60,  les  témoins  de  familia  et  les  minigleriatts  ont  été 
classés  séparément;  parmi  les  premiers  figure  Eugon,  sénéchal  du  comte.  (Analectes  pour 
tervir,  etc.,  XVIl,  p.  16.) 

'  Bulletin  de  l'Académie  royale  de  Belgique,  Classe  des  lettres,  3'  série,  t.  X,  p.  70. 
(Rapport  de  M.  Des  Marez.) 

3  «  Nos  Hcnricus  et  Otto  milites,  fratres,  dicti  de  Barmstcde,  rcnuntiantes  nobililali  et 
libertati  nosirae,  spontanea  voluntate  facti  sumus  ministeriales  ecclesiae  Bremensis  •, 
XII'  siècle.  (DocANGE,  IV,  p.  418.) 

*  Chronique  de  Gislehert,  édil.  Vanderkinderb,  p.  H. 

"  IIalkin  et  Roland,  Chartes  de  Stavelot-Malmedy,  I,  p.  '271. 

«  Ibid.,  I,  p.  338. 


lîNTROUUCTION.  cmvii 

Quelle  que  fûl  sou  origine,  le  minislerialis,  en  eulrant  dans  la  familia 
d'un  prince  ou  d'un  grand  seigneur,  acceptait  une  nouvelle  condition 
juridique  ',  dans  laquelle,  tout  en  étant  exempt  des  prestations  caracté- 
ristiques du  servage,  notamment  du  cens  capital,  il  se  soumettait  à  un 
statut  limitatif  de  la  pleine  liberté  ^. 

Les  restrictions  apportées  à  l'indépendance  des  minisleriales  comme 
tels  étaient  peu  importantes  et  librement  consenties  ';  on  pourrait  les 
comparer  à  celles  qui  sont  légitimement  mises  actuellement  à  la 
liberté  des  fonctionnaires  publics;  c'est  pourquoi,  de  nombreux  actes 
qualifient  le  groupement  des  minisleriales  :  liberiores  ecclesiae  *,  familia 

1  Quelques  textes  isolés  paraissnnt  admettre  qu'en  entrant  dans  la  familia,  on  conservait 
sa  condition  originelle  ne  peuvent  prévaloir  contre  des  milliers  d'autres  textes,  au  sujet 
desquels  aucun  doute  ne  peut  exister.  Parmi  ces  cliartes  ambiguës,  on  cite  celle  de  l'an  1 137 
en  vertu  de  laquelle  Ermcsinde,  comtesse  de  Namur,  fait  une  donation  à  l'abbaye  de  Floreffe 
o  liominuin  famille  iiostre  coiisilio  tam  liberorum  quum  minislerialium  *  (Babbieii,  Floreffe, 
II,  p.  6.)  Il  faut  ici  donner  au  mot  familia  la  signification  d'entourage,  familiers.  Voyez 
ci-dessus,  page  cxii,  le  paragraphe  relalif  à  la  distinction  entre  les  nobiles  et  les  ministeriales, 

*  Gérard  de  Saint-Aubert,  sénéchal  de  llainaut  en  H75,  nobilis  par  sa  mère,  accepte  les 
restrictions  à  la  liberté  inséparables  de  son  ministerium.  Voyez  paragraphe  précédent, 
page  cxvni. 

^  En  1171,  écrit  Gislebcrt,  «  comes  iste  Balduinus,  acceptis  hominum  suorum  tam 
nobilium  quani  servilis  conditionis  iidelitatibus  >.  (Édit.  Vanderkindere,  p.  107.)  On  ne  voit 
pas,  d'après  le  contexte,  si  l'expression  servilis  conditionis  concerne  réellement  des  vassaux 
(le  condition  »<ervile  (il  y  en  avait  mémo  parmi  les  chevaliers)  ou  si  elle  s'applique  d'une  façon 
générale  aux  non-nobles  qui  étaient  au  service  du  comte.  Le  même  auteur  prouve,  en  maints 
endroits,  l'élévation  dans  la  hiérarchie  sociale  de  certains  minitteriale$ .  L'expression  ■  un- 
frcie  Ritter  »  que  Vanderkindere  traduit  :  chevaliers  serfs  (p.  !2tO,  note  4)  doit  plutôt  être 
interprétée  :  non-nobles.  Il  faut  prendre  le  mol  »ervus  opposé  à  liber  dans  l'acception  que 
ces  mots  avaient  à  ce  raomcnt-là,  et  non  dans  le  sens  qu'on  leur  attribue  aujourd'hui.  Gérard 
de  Saint-'Aubert,  mentionné  ci-dessus,  réclama,  en  1188,  comme  étant  ses  serfs,  plusieurs 
personnages  ayant  le  rang  de  chevaliers,  notamment  Robert  de  Bcaurain  et  Achard  de  Verli; 
la  question  de  ministérialité  n'avait  rien  à  voir  dans  celle  revendication;  il  est  assez 
remarquable  que  la  condition  scrvilc  imputée  aux  chevaliers  ne  les  empêchait  pas  de 
pouvoir  se  mesurer  en  combat  singulier  avec  leur  propre  maitre.  {Chronique  de  Gitleberl, 
édit.  Vanderkindere,  pp.  Ï209-215.] 

*  Chroniques  de  Saint-Trond,  édit.  de  Borman,  I,  p.  "ilS  (1120). 


cxxTui  INTRODUCTION. 

libéra  ^  Uberior  familia  ',  l'opposanl  d'une  façon  absolue  aux  matwipta, 
à  la  familia  serviie  où,  contrairement  à  ce  qui  avait  lieu  pour  les 
minisleriales,  la  condition  se  transmettait  exclusivement  par  la  mère. 
Souvent,  les  ministeriales  avaient  eux-mêmes  des  serfs. 

Selon  l'expression  d'un  ancien  document  déjà  mentionné  ci-dessus,  la 
«  familia  ministeriaiis  quae  etiam  militaris  recta  dicitur  »  était  «  adeo 
nobilis  et  bellicosa  ut  nimirum  liberae  conditioni  comparetur  »  ^.  La 
liberté,  comme  la  noblesse,  a  toujours  comporté  divers  degrés  :  on  ne 
peut  qualifier  non-libre  un  agent  qui  s'astreint  volontairement  à  observer 
le  règlement  de  sa  charge.  Étant  donné  l'évolution  qu*a  subie  la  société, 
il  est  souvent  dangereux  de  vouloir  traduire  selon  no»;  idées  actuelles 
la  terminologie  du  moyen  âge,  quant  à  la  condition  respective  des 
personnes. 

La  diminution  de  la  capacité  juridique  des  ministeriales  visait  la 
personne  et  les  biens.  Quant  à  la  personne,  il  s'agit  surtout  de  la  liberté 
des  mariages.  Pour  les  ministeriales,  comme  pour  les  deux  autres  sections 
de  la  familia  *,  la  formule  était  :  «  nullus  uxorem  ducat  de  aliéna  familia 
nisi  per  licentiam  doraini  »  ''.  Le  ministeriaiis  ou,  s'il  est  déjà  marié  quand 
il  entre  en  fonctions,  son  héritier,  ne  peut  prendre  femme  qu'au  sein  de  la 
familia  de  son  maître.  Quoique  atteignant  la  liberté  personnelle,  cette 
clause  a  surtout  un  caractère  réel  ;  elle  a  en  vue  l'intégrité  du  domaine,  la 

<  Cartulaire  de  Saint- Lambert,  I,  p.  112  (t  18!)). 

*  Halkin  et  RoLàND.  Chartes  de  Stavelot-Malmedy,  I,  p.  502  (i  1 75). 

*  DucAMCE,  Glossarium,  III,  [>.  200. 

*  Pour  la  familia  censualis,  voyez  la  charte  de  tl73  relative  aux  censitaires  de  l'évéque 
de  Verdun  à  Jupille.  (Ordonnances  de  la  principauté  de  Liège,  I,  p.  28.) 

^  Cette  clause  existe  dans  de  nombreux  textes  authentiques.  L'abbaye  de  Slavelot  faisant, 
en  1124,  un  nouveau  contrat  de  ministérialité  et  de  bénéfice  avec  Évcrard  d'Izier,  pour  la 
garde  du  château  de  Logne,  stipule  que  le  fils  du  dit  Évcrard  qui  lui  succédera  dans  son 
mini$lerium  devra  épouser  une  femme  de  la  familia  ecclesie,  ou  une  femme  noble  qui  se 
serait  préalablement  donnée  à  la  dite  église.  (IIalki.n  et  Roland,  Charles  de  Starelot-Malmedy, 
1,  p.  289.) 


liNTROOUCTIOiN. 


CXXIX 


stabilité  des  fonctions  et  constitue  une  garantie  de  bonne  et  fidèle  gestion  '. 
Cet  assujettissement  quant  au  mariage  n'était  d'ailleurs  pas  spécial  h  la 
familia  ;  il  pouvait  être  prescrit,  par  les  suzerains,  pour  les  grands  vassaux 
féodaux,  même  s'ils  appartenaient  à  la  plus  haute  noblesse  :  lorsque,  le 
9  juin  1U71,  un  statut  fut  établi,  réglant  les  relations  de  dépendance  du 
Hainaul  h  l'égard  de  l'évéché  de  Liège,  il  fut  stipulé  que  si  l'héritier  de 
Richilde  était  une  fille,  celle-ci  pourrait,  comme  sa  mère,  obtenir  le  comté 
en  bénéfice,  pour  autant  qu'elle  consentit  à  se  marier  au  gré  de  l'évéque, 
«  si  consilio  episcopi  volueril  uxorari  »  '^.  Cet  abandon  d'un  droit  qui 
parait  essentiel  de  la  liberté  n'était  pas  considéré  alors  comme  l'une  des 
caractéristiques  de  la  condition  servile.  De  nos  jours  encore,  la  liberté 
du  mariage  n'est  pas  illimitée,  notamment  pour  les  officiers  et  les 
gendarmes. 

Le  ministerialis  ne  pouvait  quitter  son  office  sans  l'autorisation  de 
son  maître;  il  ne  pouvait  même,  sans  licence,  s'absenter  momentanément. 
Gilles  de  Saint- Aubert,  grand  sénéchal  de  Hainaut,  avait,  en  H 73, 
promis  de  prendre  la  croix;  pour  accomplir  son  vœu  et  partir  en  Terre 
Sainte,  il  dut  obtenir  le  congé  du  comte  et  de  toute  la  cour.  Cette  licence 
lui  fut  accordée,  le  25  décembre  H74,  dans  un  parlement  solennel  tenu 
à  Mons,  et  où  le  comte  était  entouré  de  350  milites  probi  ^. 

Ces    défenses    n'étaient -elles    sanctionnées    que    par    des   mesures 


1  En  ce  qui  concerne  les  serfs  et  les  censitaire»;  admettre  la  liberté  absolue  du  mariage 
eût  exposé  le  domaine  au  dépeuplement  et  eonipromis  la  marche  régulière  de  l'exploitation 
agricole  (Vebriest,  Servage,  p.  37). 

^  Ernst,  Histoire  du  duché  de  Limbourg,  VI,  p.  i09.  Lorsque,  le  11  octobre  1146, 
l'abbaye  de  Slavelol  concéda  les  dîmes  <ie  Comblain  à  Raoul  de  Comblain  et  à  sa  femme  Ide, 
il  fut  convenu  qu'après  leur  mort  •  nullus  eandem  possessionem  uptinebit  nisi  uxorem  de 
ministerialibus  ecclesie  habucrit  »  (Halkin  et  Roland,  Chartes  de  Slavetot-Malmedy, 
I,  p.  381).  En  vertu  d'un  arrangement  fait,  vers  1219,  avec  Philippe- Auguste,  roi  de 
France,  Alix,  comtesse  d'Eu,  déclare  :  «  dominus  rex  me  non  effortiabit  de  me  maritando  » 
(MiRTiNE  et  DnRAND,  Amplissima  CoUectio,  I,  col.  1142). 

'  Chronique  de  Gislebert,  édit.  Vanderkindere,  pp.  114,  116. 

Tome  IIL  q 


cxxx  INTHOOUCTION. 

administratives  telles  que  la  révocation?  Il  faut,  sur  ce  point,  faire  une 
distinction  entre  le  chef  du  lignage,  à  qui  l'ottice  et  les  avantages  y 
attachés  revenaient  de  droit,  et  les  puinés  qui,  tout  en  faisant  partie  de 
la  familia,  n'y  étaient  titulaires  effectifs  d'aucune  charge  déterminée;  en 
fait,  une  grande  latitude  était  laissée  à  ces  derniers  quant  au  choix  d'une 
profession.  Pour  Tainé,  la  perle  du  minislerium  aurait  constitué  une  telle 
déchéance  quMI  n'était  pas  tenté  de  s'y  exposer,  d'autant  plus  que 
l'abandon  illicite  d'un  office  fermait  au  déserteur  l'accès  de  diverses 
carrières.  Il  ne  lui  était  pas  loisible,  notamment,  d'embrasser  l'état 
ecclésiastique  ou  d'endosser  le  froc  monacal;  le  cas  se  présenta,  en  1181, 
pour  le  cellérier  de  Huy  ^  Les  abbés  ou  supérieurs  de  monastères  ne 
pouvaient  l'admettre  dans  leur  communauté.  Peut-être  aussi  les  minis- 
teriales  défaillants  tomhaient-ils  corps  et  biens  dans  la  main  du  maître, 
comme  c'était  le  cas  pour  les  tenanciers  qui  enfreignaient  le  statut  de  la 
familia  censualis  -. 

Mais,  répétons-le,  ces  règles,  librement  acceptées  par  les  intéressés, 
n'étaient  pas  considérées  comme  caractéristiques  de  la  condition  servile. 
Il  n'y  a  pas  longtemps  que  la  liberté  corporelle  ne  constitue  plus  le  gage 
de  l'accomplissement  d'une  convention  civile  '\ 

Quelques  actes  mentionnent  des  cessions  de  bénéficia  avec  leurs 
ministeriales.  Il  n'en  faut  pas  conclure  que  le  maître  avait  le  droit  de 
vendre  la  personne  de  son  fonctionnaire;  c'était  encore  une  clause  réelle 
garantissant,  comme  celle  du  mariage,  la  marche  régulière  de  l'exploitation 
domaniale  et  le  respect  des  engagements  contractés.  Cette  mesure,  prise 
dans  l'intérêt  commun,  favorisait  surtout  le  ministerialis  lui-même,  qu'on 
ne  pouvait  pas  frustrer  sans  motif  de  son  bénéfice  et  des  autres  avantages 

<  B.S.  A.  H.  L.,  I,  pp.  165,  188. 

*  Voyez  page  cxvxviii,  note  7. 

'  La  contrainte  par  corps,  abolie  par  la  loi  du  27  Juillet  t87{,  a  été  maintenue  dans 
certains  cas  exceptionnels  :  exécution  des  condamna  lions  aux  restitutions,  aux  dommages- 
intérêts  et  aux  frais. 


INTRODUCTION.  cxxii 

attachés  à  sa  charge.  Jamais,  on  n'aliène  un  minislerialis  sans  son  béné- 
fieium.  En  1148,  Gérard  de  Wassenberg,  comte  de  Gueidre,  donne  à 
Téglise  Saint-Georges  de  Wassenberg  fondée  par  lui  «  quicquid  allodii 
habuerain  in  Munemunte,  cum  omnibus  reditibus,  exceptis  meis  minisle- 
rialibus  cum  suis  beneficiis...  et  in  Bride...  v  solidos  et  ministerialem 
unum  cum  benelicio  suo  »  ^  Dans  le  premier  cas,  le  comte  n'entend  ni 
dépotniler  les  minisleriales  de  leurs  bénéfices  ni  se  priver  lui-même  du 
service  de  ses  hommes;  dans  le  second  cas,  le  ministerialis  conserve 
encore  son  bénéfice,  mais  passe  au  service  du  monastère.  La  charte  est 
ratifiée  par  Otbert^  évéque  de  Liège.  On  disposait  parfois,  dans  les  mêmes 
conditions,  d'un  fieffé,  dont  la  condition  libre  n'est  pas  mise  en  doute. 
On  a  vu  des  conventions  semblables  de  nos  jours,  notamment  lors 
du  rachat  par  l'État  belge,  des  chemins  de  fer  appartenant  à  des  compa- 
gnies concessionnaires;  c'était,  comme  dans  le  cas  des  minisleriales, 
un  avantage  pour  l'acquéreur,  une  garantie  de  stabilité  pour  les  agents, 
un  acte  de  justice  et  de  reconnaissance.  En  principe,  il  n'était  pas 
loisible  au  maître  d'une  familia  de  mettre  celle-ci,  par  aliénation  d'un 
domaine,  dans  une  situation  moins  favorable  qu'elle  n'était  précédemment. 
L'évêque  Hugues  de  Pierreponl  ayant  inféodé  à  un  noble  les  castella  et  les 
territoires  de  Rocheforl  et  de  Clermonl,  qui  avaient  été  cédés  à  l'église  de 
Liège  ^,  ce  changement  affligea  profondément  les  familiares  de  ces 
domaines.  Évidemment,  leur  condition  juridique  n'était  pas  modifiée,  ni 
même  leur  condition  sociale,  mais  il  ne  leur  était  pas  indifférent  d'être 
soumis  au  régime  débonnaire  de  la  familia  épiscopale  de  Liège  ou  de 
passer  au  service  d'un  noble  guerroyeur  et  exigeant;  aussi  ces  minisleriales 
se  plaignirent-ils  au  chapitre  de  Saint-Lambert  du  préjudice  qui  en  était 


1  Lacomblet,  Urkundenbuch,  I,  p.  189.  —  Miraeus  et  Foppens,  Opéra  diplomatica, 
IV,  p.  193. 

*  Voyez,  à  ce  sujet,  Roland,  Les  seigneurs  et  comtes  de  Rochefort  (Annales  de  la  Société 
archéologique  de  Naniur,  XX,  pp.  358  et  suiv.). 


cxxxii  INTRODUCTION. 

résullé  pour  eux  '.  Ce  point  fut,  avec  H'autres  griefs  soulevés  contre 
Tévéque,  soumis  par  le  chapitre  cathédral  au  pape  Innocent  III,  qui,  le 
20  décembre  1211,  nomma  trois  dignitaires  ecclésiastiques  pour  examiner 
les  plaintes  et  porter  un  jugement  à  leur  sujet.  La  sentence  n*est  pas 
connue  ^,  mais  la  prise  en  considération  du  grief  établit  qu*à  tout  le 
moins,  l'opinion  des  membres  de  la  familia  ne  pouvait  être  négligée  lors 
de  la  cession  du  bien  auquel  ils  devaient  leurs  soins. 

A  un  autre  point  de  vue,  le  changement  de  maître  est  le  sort  réservé, 
de  tout  temps,  même  de  nos  jours,  aux  habiianls  des  pays  conquis  ou 
cédés;  cette  transmission  forcée  n'est  pas  considérée  comme  attentatoire  à 
la  liberté  juridique  des  individus. 

Si  les  restrictions  apportées  à  Pindépendance  personnelle  des  ministe- 
riales  avaient  mis  ceux-ci  dans  une  situation  d'infériorité  pénible  et 
humiliante,  ils  auraient  éventuellement  demandé  et  obtenu  leur  affran- 
chissement; jamais,  le  cas  ne  s'est  présenté  dans  nos  régions. 

Les  minisleriales  subissaient  une  diminution  de  liberté,  non  seulement 
quant  à  leur  personne,  mais  aussi  quant  à  leurs  biens  ;  on  n'a  pu  encore 
déterminer  d'une  façon  certaine  si  cette  sujétion  découlait  de  la  condition 
personnelle  des  membres  de  la  familia,  ou  si  elle  résultait  de  la  nature 
originelle  du  bien. 

Les  minisleriales  ne  peuvent  aliéner,  sans  l'autorisation  de  leur  maître, 
ni  leurs  bénéfices  ni  leurs  alleux.  Pour  les  bénéfices,  la  chose  est  normale, 
puisque  c'est  le  gage  précaire  leur  octroyé  pour  prix  de  leur  service  '. 
En  ce  qui  concerne  les  alleux,  la  chose  est  plus  complexe  *.  H  semble  que 


^  «  familiani  ccclesic  que  liberUle  speciali  gaudebat  in  graveni  scrvitutem  redegit,  confe- 
rendo  eam,  cum  eisdeui  castellis,  nobilibus  supradictis  >  (Cartulaire  de  Saint-Lambert, 
I,  p.  166). 

^  Le  régime  de  la  familia  cessa  peu  après  au  pays  de  Liège. 

>  Voyez  ci-après  l'exemple  d'Oudelin  de  Villcrs,  ccdanl,  en  1124,  son  bénéfice  au 
monastère  de  Cornillon. 

*  Ganshof,  ouvrage  cité,  p.  290. 


IJNTKODUCTIOIN. 


czxxui 


roccupation  de  certains  alleux  était  précisément  l'une  des  formes  du 
bénéfice.  Les  biens,  les  predia  concédés  aux  ministeriales  leur  étaient 
rarement  donnés  en  fiof  :  prélevés  sur  l'alleu  du  maître,  ils  étaient  mis  à  la 
disposition  des  serviteurs  à  litre  précaire  «  jure  ministerialitatis  »  ;  c'était 
un  «  jus  in  rem  alienam  » .  L'immeuble,  quoique  possédé  et  exploité 
héréditairement  par  un  minisleriafis,  conservait  sa  condition  primitive, 
c'est-à-dire  restait  alleu  et,  le  cas  échéant,  rentrait,  sans  jamais  avoir 
perdu  sa  qualité,  dans  le  patrimoine  d'un  prince,  ou  était  donné  à  une 
église.  Avec  le  temps,  par  prescription,  usucapion  et  tolérance  du 
concédant,  les  titulaires  de  ces  alleux  s'en  seraient  considérés  comme  les 
propriétaires  réels.  Cette  miinière  de  voir  expliquerait  comment,  un 
organisme  s'étant  fondé  à  Liège,  dans  la  première  moitié  du  Xlil°  siècle, 
pour  présider  à  l'aliénation  des  alleux,  il  fut  composé  notamment  des 
membres  de  la  Casa  Dei,  nom  donné  alors  à  la  familia. 

Toutefois,  ce  système  se  heurte  à  diverses  difficultés;  il  est  rarement 
stipulé  explicitement  que  Yallodium  détenu  par  un  mintsteriatis  constitue 
précisément  son  benefieium  *.  Lorsqu'une  contestation  s'élève  au  sujet 
d'un  bénéfice,  on  prévoit  l'application  de  la  tex  ministeriorum  et  du  jus 
beneficiorum  sans,  éventuellement,  faire  allusion  à  .sa  nature  allodiale. 

D'ailleurs,  certains  actes  du  XII*  siècle  établissent  parfaitement  la  dis- 
tinction, d'une  part,  entre  les  bénéfices  restant  virtuellement  dans  la  main 
du  maître  et  que  celui-ci  pouvait  céder  avec  les  ministeriales  qui  en  avaient 
la  jouissance,  et,  d'autre  part,  les  alleux  propres  desdits  ministeriales  2. 


'I  11  en  était  ainsi,  en  i05i,  pour  X'aUodium  de  Donceel,  détenu  par  un  miles  de  l'Empereur. 

'  La  cliarte  de  Gérard  de  Wassenbcrg  de  1118  déjà  mentionnée,  après  avoir  stipulé  la 
cession  de  ministeriales  avec  leurs  bénéfiees,  ajoute  :  «  quidam  vero  mei  ministeriales,  omni 
affectu  meum  adjuvantes  dcsiderium  et  animabus  suis  in  future  providentcs  remedium,  ipsi 
ecclesie  parlera  sue  contulcrunt  substantie  :  Sigibodo  vidclicct  qui  Strabo  agnominabatur 
allodium  in  Vollete...  contulil  •  (IjACOIIblet,  Urkundenbuclt,  I,  p.  189.  — Mibabus  et  Foppbns, 
Opéra  diplomutiea,  IV,  p.  195).  En  1 1^4,  l'abbaye  de  Stavelot  confirme,  à  titre  de  bénéfice 
ministériel,  à  Evrard  d'Izier,  l'église  de  Bra,  à  condition,  notamment,  que  le  dit  Evrard 


cxxxiv  INTRODOCTIOIN. 

Le  sens  du  mot  beneficium  n'est  pas  toujours  très  explicite;  il  signifie 
parfois  feodum  *. 

En  H 46,  Henri,  évêque  de  Liège,  mel  l'abbaye  d'Afïlighem  en 
possession  d'un  alleu  sis  à  Frasnes-lez-Gosselies,  acquis  par  ce  noonastère, 
d'Alberl  de  Thisnes  et  d'Agolende  sa  femme,  avec  le  consentement 
d'Arnoul  de  Villers,  père  d'Agolende,  de  qui  l'alleu  provient  :  «  quia 
vero  Albertus  de  familia  beati  Laulberti  erat,  et  ideo  hoc  idem  allodium 
ad  eandem  ecclesiam  periinebat...  >  ^.  Dans  cet  acte,  il  est  déclaré  que 
l'alleu  échu  à  Albert  de  Thisnes  de  par  son  beau-père  appartient  à 
l'église  de  Liège,  à  raison  de  la  condition  de  ministerialis  du  nouveau 
possesseur  et  sans  qu'il  soit  fait  allusion  au  fait  que  cet  alleu  aurait  fait 
précédemment  l'objet  d'un  bénéfice.  Mais,  dans  les  questions  de  ce  genre, 
«  il  faut  résister  aux  suggestions  d'un  vocabulaire  flottant  et  imprécis  »  '. 
On  pouvait  fort  bien  croire,  en  1146,  que  l'intervention  de  l'évéque  était 
justifiée  par  la  condition  de  la  personne,  alors  qu'elle  avait  peut-être  pour 
véritable  motif  la  nature  originelle  du  bien.  De  notables  restrictions  étaient 
également  apportées  k  la  libre  disposition  des  fiefs  et  des  censives. 

En  cas  de  non-observation  du  statut  général  ou  spécial  prévu  pour  les 
membres  de  la  familia,  ceux-ci  encouraient  éventuellement  la  confiscation 

relèvera  en  fief  de  l'abbc  tout  l'alltu  et  la  familia  qu'il  possédait  à  Bra  (Halkin  et  Roland, 
Charles  de  Stavelot-Malmedy,  I,  p.  289);  ce  domaine  de  Bra  continua  de  relever  en  fief  de 
Stavelot  jusqu'à  la  fin  du  XVIII*  siècle,  sous  le  nom  de  seigneurie  des  hoirs  d'Izier. 
En  1H5,  «  quidam  miles  de  familia  eomilis  Namurcensis  >  fait  cession  de  «  quicquid 
ttloldii  possidebal  ab  anlecessoribus  suis  »  (df  Mabneffb,  Cartulaire  d'Afflighevi,  p.  il3). 

^  En  H 38,  Godcfroid,  duc  de  Lotharingie,  accorde  »  l'abbaye  li'Afiligiiem  la  faculté 
d'acheter  et  d'acquérir  <  que  possent  ex  aliodio  meo  qiiod  homines  mei  a  me  in  t>encficio 
tencbant  >  (de  Marnefpe.  Cartulaire  d'Afflighem,  p.  9â). 

*  DE  Mahnbpfb,  Carfiiluire  d'Afflighem,  I,  p.  118.  —  Voyez  Ganshof,  ouvr€ige  cité,  p.  391 . 

'  KuRTD,  Les  origines  de  la  commune  de  Liige.  {B.  I.  A.  L.,  XXXV,  p.  259.)  Même  au 
milieu  du  XV*  siècle,  le  mot  se»/" n'avait  pas  encore  une  signification  unique  ;  en  1455,  dans 
un  acte  déterminant  une  servitude  immobilière,  il  est  stipulé  que  <  les  eaux  venant  du  ciel 
et  du  toit  devront  avoir  leur  keiutte  sour  le  courcellc  dudit  Melchior,  lequel  est  et  doit  estre 
ser/  d'icelles  eaux  rechevoir  »  (Greffe  de  Mons,  criées,  1453-1462,  fol.  17). 


INÏKOOUCTIOIN. 


CXXZT 


des  biens  leur  concédés  et  la  perte  des  émoluments  attachés  à  leur  office  '. 
Il  en  était  de  même,  en  principe  du  moins,  lorsqu'un  ministerialis  aban- 
donnait ses  fonctions  ^  ou  était  convaincu  d'infidélité,  de  négligence  ou 
de  malversation,  mais,  ù  partir  de  la  fin  du  XII"  siècle,  les  bénéficiaires 
avaient,  par  longue  possession,  acquis  sur  leurs  précaires  un  droit  si 
puissant  que  le  maître  n'avait  plus,  pour  punir  éventuellement  ses  minisle- 
riales,  que  des  sanctions  illusoires,  ou  des  mesures  dont  l'efficacité  dépen- 
dait de  la  puissance  du  niallre  comparativement  à  celle  du  ministerialis. 
Dans  la  hiérarchie  sociale,  les  ministeriales  des  princes  souverains 
venaient  immédiatement  après  les  nobiles  '.  Tandis  que  le  noble  était  son 
homme,  son  homme  franc,  indépendant,  vivant  de  son  bien  propre,  ayant 
une  situation  par  lui-même,  le  ministerialis  était  l'homme  de  son  maître, 
vivait  en  grande  partie  du  tninisterium  qu'il  exerçait  chez  autrui  et 
s'assujettissait  ainsi  aux  devoirs  exigés  de  tout  employé  par  son  patron. 
Indépendamment  de  toute  question  d'origine,  cela  établissait  entre  les 
ministeriales  et  les  nobiles  une  distinction  marquée  au  point  de  vue  de 
la  condition  sociale  et  du  statut  juridique.  Le  rang  des  ministeriales 
variait,  d'ailleurs,  selon  l'importance  du  seigneur  au  service  duquel  ils 
étaient  et  aussi  selon  la  nature  de  leur  office.  Les  principaux  ministeriales 
des  chefs  d'état  occupaient  un  rang  élevé  dans  la  société.  Â  Liège,  cette 
classe  servait  de  pépinière  aux  hautes  dignités  ecclésiastiques  :  durant 
tout  le  XII*  siècle,  les  abbés  du  réputé  monastère  de  Saint-Laurent  furent 
choisis  dans  cette  catégorie  de  personnes.  On  y  recrutait  aussi,  en  grand 
nombre,  les  chanoines  du  puissant  chapitre  de  Saint-Lambert. 


-1  Voyez,  en  ce  qui  concerne  la  confiscation  éventuelle  des  biens  de  la  familia  censualis 
de  l'cvêque  de  Verdun,  à  Jupille,  la  cliarle  de  il 75,  invoquée  ci-dessus,  page  cxxv  (Ordon- 
nances de  la  principauté  de  Liège,  l,  p.  28). 

*  Voyez  ci-dessus,  page  cxxix. 

*  On  ne  peut  s'arrêter  à  l'un  ou  l'autre  passage  isolé  ou  imprécis  paraissant,  contrairement 
à  des  milliers  d'autres  textes,  établir  la  confusion,  dans  la  familia,  de  vtinisteriales  et  de 
nobiles.  Voyez  ci-dessus,  page  cxii,  cxtiii. 


cxxxvi  INTRODUCTION. 

Le  lignage  de  Preil,  qui  fouriiissail  à  Tévêque  ses  sénéchaux,  était, 
dès  la  fin  du  XI'  siècle,  riche  et  puissant  ;  Pimportance  de  ses  propriétés 
le  mettait  en  situation  d'y  construire  et  doter  des  églises  paroissiales  : 
l'acte  de  14  4^5  environ  en  vertu  duquel  Wéri  de  Preit  et  les  siens  donnent 
aux  Prémonirés  de  Gornillon  Téglise  de  Saint-Nicolas  outre  Meuse  prouve 
que  ce  sanctuaire  appartenait  aux  donatenis  depuis  plusieurs  générations  '; 
vers  HiO,  Auelin  de  Preit  fonde  Péglise  paroissiale  de  la  .Madeleine  au 
Treisl  ^.  Cinquante  ans  plus  tard,  le  sénéchal  Wéri  dote  généreusement 
le  monastère  de  Robermoni '.  On  voit,  en  H  47,  un  ministeriulis  de 
l'abbaye  de  Stavelol  emprisonnant  dans  son  château  les  députés  d'Erwilte, 
que  Wibald  délivre  après  un  siège  *.  En  1179,  il  se  trouvait,  parmi  les 
habitants  de  Cologne,  de  riches  personnages  appartenant  à  la  familia  de 
l'abbaye  de  Saint-Trond  **, 

Plusieurs  passages  de  la  chronique  de  Gislebert  prouvent  que  les 
ministeriales  du  comté  de  Hainaut  occu|)aient  une  situation  honorable  : 
un  noble,  dans  un  duel  judiciaire,  peut  prendre  comme  second  un 
ministerialis ;  celui-ci  est  admis,  le  cas  échéant,  à  participer  à  un  jugement 
avec  des  nobles  ^.  Gilles  de  Saint-Aubert,  sénéchal  du  comte  Baudouin, 
avait,  dans  sa  terre  de  Saint-AubiTt,  une  forteresse,  l'avouerie,  des  biens 
fonds  et  de  nombreux  vassaux  "  et  est  caput  senescalcie  sue  omnia  que 
habet  in  villa  Sancti  Autberti  »  ^.  Indépendamment  de  ce  domaine,  il 
avait  fait  construire  à  Busigny  une  forteresse  qui  lui  appartenait  en 
propre  et  qu'il  reprit  en  fief  du  comte  de  Hainaut  en  1173  *;  il  avait 
encore  d'autres  propriétés  importantes  dans  le  Hainaut,  l'Arrouaise  et  le 

1  B.  1.  A.  L.,  IX,  |).  339. 

«  Miroir,  tl,  p.  466. 

'  CuvBMER,  Val-Benoit,  p.  5. 

*  Halkin  cl  Roland,  Chartes  de  Slavelol,  I,  p.  398.  Ce  phàtcau  ciait-il  un  jiroprium  du 
ministerialis  ou  une  dépendance  de  Slavelot  confiée  aux  soins  d'un  châlelain? 

*  Chroniques  tie  l'ahbuye  de  Saint-Trond,  édil.  de  Borbi*!»,  Il,  p.  80. 
6  Chronique  de  Gislebert,  édit.  Vàndbrkindere,  p.  254. 

'  Ibid.,  p.  336. 

8  /Wrf.,  pp.  114-415. 


INTRODUCTION 


LXIXTU 


Cambrésis  ^  On  ne  Irouvail  rien  d'étranfre  à  co  qu'un  riche  ministerialis 
épousât  une  daine  de  la  haute  noblesse. 

Le  crédit  dont  jouissaient  les  ministeriules  des  princes  ressort  aussi  du 
rôle  important  qu'ils  romplissaient  dans  le  gouvernement  du  pays^;  non 
seulement  ils  formaient  un  corps  consultatif  et  judiciaire  pour  tout  ce  qui 
concernait  les  affaires  de  leur  classe  et  les  difficultés  surgissant  au  sujet 
des  bénélices  ',  mais  on  demandait  leur  avis  dans  les  affaires  imporiantes 
louchant  les  intérêts  de  la  nation  ;  ils  assistaient,  comme  cor()s  d'état,  aux 
synodes  tenus  périodiquement  î^ous  la  présidence  de  l'évêque,  et  partici- 
paient activement  aux  élections  épiscopales  *.  Dès  le  XI*  siècle,  et  jusqu'au 
commencement  du  XIII*,  ils  constituaient  le  tiers  état. 

Les  minwfemfes  conservèrent  jusqu'à  leur  extinction  cette  part  d'inter- 
vention et  d'influence  dans  l'administration  du  pays;  en  i'2ii,  Hugues 
de  Pierrepont  confirma  une  charte  par  laquelle  Louis,  comte  de  Looz, 
déclarait  renoncer  à  toute  exaction  sur  la  ferme  que  l'abbaye  de  Saint- 
Laurent  possédait  à  Heers  ;  l'évêque  avait  alors  à  ses  côtés,  comme 
membres  de  sa  familia,  le  sénéchal  Raoul  de  Preil,  le  maréchal  Godefroid 
de  Skeuvre  •*,  le  villicus  Wéri,  Fasiré  de  Hemricourt,  Gérard  de  Hozé- 
mont,  Liberl  de  .leneffe,  Rasse  de  Warfusée,  Seifrid,  cellérier,  Godefroid 
et  Henri,  huissiers,  et  beaucoup  d'autres  ". 

'  DoviviER,  Actes  et  documents  anciens,  II.  pp.  72,  74,  156,  elc.  Sainl-Aubert  élait  un 
praedium  de  miniilerialis  et  Busigiiy  un  domaine  de  noble;  nonobstant  la  différence  de 
leur  origine,  eegdeux  terres  devinrent  des  fiefs  de  Hainaut. 

*  Cette  intervention  des  principaux  minixteriales  dans  les  .iffairesde  l'État  était  générale  : 
à  Worms,  en  1023-I02?{,  l'évêque  édicta  un  règlement  judiciaire  «  cura  consiiio  cleri  cl 
niiiituni  et  totius  familiae  »  {M.  G.  H.  Constitutioncs,  I,  p.  640.  —  SS.,  VIII,  p.  S.lS). 

'  Vers  H40,  un  arrangement  est  conclu  entre  l'abbé  Wibald  et  Renier  de  la  Roche,  au 
sujet  des  bénéfices  obtenus  par  oc  dernier  «  approbatione  ministerialium  nostroruni  » 
(Halkin  et  Roland,  Charles  de  Slavelol,  1,  p.  361). 

*  Canonici  Leodiensis  clironieon  rhjjtmicum  (H17-H29).  M.  G.  H.  SS.,  XII,  pp.  415  et 
suiv.  —  Édit.  Alkxandhe,  pp    168-169.  —  Voyez  ci-dessus,  p.  xcu. 

^  La  condition  juridique  du  maréchal  est  définie  plus  loin. 

*  PoNCELET,  Les  maréchaux  d'armée,  p.  157. 

ToMB  m.  r 


cxxxTui  INTRODUCTION. 

Les  minisleriales  devaient  jurer  solennellemenl  et  corporellement  de 
toujours  servir  leur  mailre,  de  lui  être  fidèles,  de  veiller  à  son  honneur  et 
à  ses  intérêts;  c'est  ce  qu'on  est  convenu  d'appeler  la  foi  sans  hommage  '; 
les  obligations  des  membres  de  la  familia  étaient  plus  étroites  que  celles  du 
vassal  ;  étant  ipso  fado  l'homme  de  son  niaitre,  le  ministerialis  n'était  pas 
tenu  à  la  cérémonie  de  l'hommage  imposée  au  fieffé.  A  raison  de  certaines 
fonctions,  notamment  de  celles  de  châtelains,  les  mitiisleriates  devaient, 
non  seulement  prêter  serment,  mais,  de  plus,  fournir  des  garants  -. 

A  cause  de  leur  condition,  les  minisleriales  avaient  droit  à  la  protection 
spéciale  de  leur  maitre;  ils  étaient  soustraits  à  la  juridiction  de  l'avoué 
et,  d'une  façoti  générale,  à  toute  juridiction  autre  que  celle  de  leur  patron 
et  de  leurs  pairs  ^.  On  usait,  à  leur  égard,  d'un  droit  spécial,  le  jus 
ministeriale  ou  la  (ex  miuisferiorum  *;  ils  étaient  exempts  de  certains 
services  militaires  -';  ils  ne  pouvaient  être  privés  de  leur  bénéfice  que  pour 
une  faute  grave  bien  établie  ^;  ordinairement,  il  n'était  procédé  à  cette 
confiscation  qu'en  vertu  d'un  jugement  régulier  ". 

Les  minisleriales  jouissaient  d'une  rémunération  consistant  soit  en 
l'usage  d'un  bénéfice,  soit  en  gages  ou  en  émoluments;  certains  cumulaient 
ces  divers  profits.  Beaucoup  de  petits  minisleriales,  indépendamment  de 
leur  entretien,  n'avaient  d'autre  rétribution  que  le  casuel  afTérant  à   leur 

*  Ganshof,  ouvrage  cité,  p.  288.  —  Ddcangb,  Gloiiaire,  IV,  p.  418. 

*  <  Accepta  ab  ipso  prr  sacranieiitiim  et  obsides  sulTicicnti  sccuritate  >,  i138,  garde  du 
château  de  l.ognc  (IIalkin  et  Roland,  Chartes  île  Slavelol,  I,  p.  338). 

^  Chroniques  de  l'abbaye  de  Saint-Trond,  édit.  de  Borman,  I,  pp.  Un,  147,  148.  — 
Halkin  et  Roland,  Charles  de  Stavelot,  1,  pp.  409,  504.  —  Gansbof,  ouvrage  nié,  p.  53. 

*  Halkin  et  Roland,  Chartes  de  Stavelot,  I,  pp  324,  348.  —  K(irtb,  Chartes  de  Saint- 
Hubert,  I,  p.  17.  —  Hanquet,  Chronique  de  Saint-Hubert,  p.  240. 

*  Halkin  et  Roland,  Chartes  de  Stavelot,  I,  p.  348. 
8  DucANGE,  Glossaire,  IV,  p.  497. 

^  D'aprè.s  une  charte  de  1175  relative  à  la  familia  censualis  de  l'évéque  de  Verdun  à 
Jupille,  la  personne  et  les  pos-^cssions  de  celui  qui  avait  viole  le  statut  de  cette  familia 
tombaient  sans  jugement  dans  la  main  du  maitre  {Ordonnances  de  la  principauté  de  Liège, 
1.  p.  28), 


INTRODUCTION.  cxim 

office,  à  l'exclusion  de  tout  bénéfice  immobilier.  La  nalure  dos  profils 
attachés  à  l'office  de  plusieurs  ministeriales  du  comte  de  Hainaut  esl 
spécifiée  dans  un  document  de  l'an  1212  *. 

Il  faut  se  garder  surtout  de  vouloir  soumettre  ces  questions,  de  même 
que  plusieurs  de  celles  qui  sont  traitées  précédemment,  à  des  lois 
uniformes  et  inflexibles;  la  caractéristique  du  moyen  âge,  c'est  la  diversité. 

La  familiu  ministerialis  fut  organisée  à  Liège,  soit  par  Notger,  soit 
par  un  de  ses  successeurs  immédiats.  Vers  1030,  les  fonctions  auliques 
et  domaniales  avaient  acquis  le  caractère  de  l'hérédité  et  de  la  perma- 
nence; en  4035,  l'évoque  Réginard  mentionne  positivement  comme 
formant  l'une  des  catégories  de  sa  cour,  les  de  domo  mea  ministeriales  *  ; 
l'évéque  Wazon  cite,  dans  les  mêmes  conditions,  en  104i  et  104.6,  les 
membres  de  la  familiu  ecclesie  ^.  C'est  aussi  vers  Fan  1030  que  commence 
la  lignée  des  échansons  ainsi  que  celle  des  de  Ponte. 

Il  résulte  de  ce  qui  précède,  que  les  ministeriales  jouissaient  d'une 
situation  privilégiée.  Les  aînés  des  mêmes  familles  opulentes  et  distin- 
guées, telles  que  les  de  Preil  et  les  de  Nivelle  sur  Meuse,  se  succédèrent 
dans  les  mêmes  offices,  comme  membres  de  la  familia  ecclesie  Leodiensis, 
pendant  toute  la  durée  du  régime  ministériel,  c'est-à-dire  depuis  le 
XI'  siècle  jusque  dans  le  courant  du  XIII".  Cela  prouve  que  princes  et 
fonctionnaires  avaient  un  égal  avantage  au  maintien  de  la  situation 
primitivement  établie.  Les  familles  attachaient  un  grand  prix  au  ministe- 
rmm  dont  elles  étaient  investies;  le  cellérier  de  l'évéque  à  Huy,  en  117  7, 
n'ayant  pas  d'héritier  mâle,  aurait  vivement  désiré  qu'au  lieu  d'embrasser 
la  vie  religieuse,  sa  fille  se  fût  mariée,  pour  voir  perpétuer  dans  la  branche 
féminine  l'office  héréditaire  tant  envié  *. 


1   Chronique  de  GisUbert,  édit.  Vanderkiniierb,  p.  335. 

*  Roland,  Charles  namnroi»e^  inéilites,  p.  (il  —  A,  S.  A.  N.,  XXVII,  p.  238. 

'  Recueil  de  cliartesdii  chanoine  Van  don  Bercli.  Le  Fobt,  S"  partie,  XVHI,  pp.  24--i5. 

*  B.S.A.H.  L.,  I,  pp.  165,  188.  Voyez  ci-après. 


CIL  IINTRODUCTIOIN. 

Les  premiers  ministerialen  liégeois  ne  sont  désignés  (jue  par  leur 
prénom  ;  en  1035,  ce  sont  :  Aaron,  Wîirnier,  Thibaud,  Lambcri,  Everelme, 
Thieffri  '.  Une  charte  de  4044  ne  donne  encore,  sauf  deux  exceptions, 
que  d*'s  prénoms  :  Tliibaud,  Fastré  de  Hojfnoul,  Adelin  l'échanson, 
iMainer,  Wictnann,  Jean  du  Poni,  Gossuin,  Racuif,  Elgold,  Goderan, 
Azelin,  Bermian  *;  en  1046,  rien  que  des  prénoms  :  Mainer,  Walter, 
Fastré,  Adelin,  Lambert,  Wolberi,  Godefroid  '. 

Quelques  années  plus  lard,  l'emploi  de  patronymes  pour  désigner  les 
minisleriales  commence  à  se  généraliser;  ils  «e  rapportent  soit  à  l'objet 
de  leurs  fonctions,  soit  à  la  localité  où  ils  exercent  leur  minisierinm  au 
nom  du  prince,  soit  à  l'endroit  où  est  situé  leur  bénéfice.  Oans  la 
première  catégorie  figurent  les  de  Pralo,  les  de  Poule,  les  de  Turre  *; 
dans  la  seconde,  les  de  Huy,  d'Ouffet,  de  Tongres,  de  Waremme  ;  dans 
la  troisième,  Fastré  de  Hognoul  cité  ci-dessus,  Oudelin  de  Villers  le 
chambellan,  les  de  Nivelle,  les  de  Seraing. 


Jusqu'à  l'an  1460,  on  ne  trouve,  à  Liège,  parmi  les  persoimages 
méthodiquement  rangés  dans  la  classe  des  minisleriales  ou  comme  formant 
la  familia  ecclesie,  que  ceux  attachés  au  service  de  la  Cour  princière,  ceux 
préposés  aux  édifices,  ceux  ayant  des  fonctions  domaniales  ou  fiscales  et 
les  châtelains. 

Parmi  \ps  familiares  d\i  service  aulique,  les  principaux  étaient  le  séné- 
chal, l'échanson,  le  panetier,  le  chambellan;  les  fonctions  de  certains  de  ces 
minisleriales  avaient  un  caractère  local;  le  chambellan  de  Liège  ne  devait 

1  Roland.  Chartes  namuroi$es  inédites,  p.  64.  —  A.  S.  A.  A'.,  XXVII,  p.  2."^8. 

'  MiRAEUs  et  FoppBN",  Optra  diplomatica.  II,  p.  810. 

î  Id.,  Iliid.,  III,  p.  503. 

*  il7G.  Wilelmus  âe  Tune  (Abbaye  d'Aine,  carliilaire,  fol.  2J9I).  Probablemrnl  le  même 
que  Guillaume  qui  figure  sans  patronyme,  avec  son  frère  Libuin,  dans  des  chartes  de  H7-2, 
H74,  1178. 


irSTRODUCTION.  cili 

ses  sorvices  au  prince  que  lorsque  celui-ci  se  trouvait  au  palais;  il  n'était 
nullement  obligé  de  le  suivre  dans  ses  déplacements  ou  dans  ses  expédi- 
tions militaires;  dans  ce  cas,  d'autres  organismes  intervenaient. 

Lorsque  l'évêque  Albert  de  Louvain  se  réfugia  à  Reims  en  1192,  il 
était,  dit  la  chronique,  entouré  d'une  familia  peu  nombreuse,  mais  fidèle  *; 
lors  de  sa  dernière  sortie,  il  n'avail  pour  compagnons,  indépendamment 
de  ses  meurtriers,  que  son  chevalier,  Olivier,  et  Siger,  chanoine  de 
Saint-Lambert  ^.  Il  est  probable  que  le  personnel  domestique  de  l'évêque 
en  exil  comprenait,  non  des  membres  de  la  familia  ecclesie  leodiemis,  mais 
des  serviteurs  privés,  originaires  du  Brabant.  Le  mot  familia  ne  sérail 
donc  pas  employé  là  dans  son  sens  technique. 

Sénéchaux.  —  L'office  de  sénéchal  de  l'évêque  de  Liège  appartint  à  la 
famille  d»  Preit  depuis  le  XI^  siècle  ^  jusqu'en  4340;  à  celte  époque,  il 
échut,  par  alliance,  aux  de  Pailhe.  En  1385,  il  passa,  par  acquisition, 
aux  Chabot,  puis,  par  alliance,  aux  d'Armuyden  et  aux  de  Hamal-Traze- 
gnies;  à  partir  du  XIV*  siècle,  la  sénéchalerie  devint  un  fief  de  l'évêque 
de  Liège. 

Le  nom  de  Preit  vient  de  la  surintendance  que  le  sénéchal  devait 
exercer  sur  les  vastes  pâturages  d'Outre-Meuse  où  s'engraissait  le  bétail 
destiné  à  alimenter  la  table  du  prince;  on  écrivait  de Prato  ou  de Pratis, 
selon  que  l'on  envisageait  l'ensemble  de  la  pâture  ou  les  divers  prés  qui 
la  composaient. 

Quelle  était  l'origine  des  grandes  propriétés  que  les  de  Preit  possé- 
daient à  Liège,  propriétés  dont  l'importance  les  engagea,  dès  l'an  1100 
environ,  à  y  ériger  l'église  paroissiale  de  Saint-Nicolas,  la  première  église 


1  Gilles  d'Ouval.  M.  G.  H.  SS.,  XXV;  édit.  Cbapeaville,  II,  p.  167. 
*  Id.,  Ibid.,  ëdit.  Cbapgaville,  II,  p.  174. 

'  La  première  mention,  dans  les  chartes,  du  sénéchal  de  Liéfçe  (Lambert  de  Preit)  se  troure 
en  1U83,  mais  l'otlice  existait  très  probablement  depuis  le  commencement  du  XI*  siècle. 


cxLn  INTRODUCTION. 

paroissiale  d'Outre-Meuse?  C'était  probablement  l'objet  du  boneficium 
primitif  concédé  aux  sénéchaux  par  Tévéque,  peut-être  par  Notger. 
Quoiqu'il  en  soit,  ces  terrains  furent,  dès  une  époque  ancienne,  considérés 
comme  le  bien  propre  des  de  Preit,  qui  y  établirent  leurs  résidences  *  et 
en  aliénèrent  des  parcelles.  Une  charte  du  23  octobre  1323  mentionne 
les  prés  que  Jean,  le  sénéchal,  possédait  en  Droixhe  «  de  rien  encombrés, 
qui  sont  ses  bons  alleux  »  ^. 

Les  de  Preit  possédaient  aussi  un  domaine  considérable  en  l'Ile,  à 
Liège,  en  lieu  dit  au  Treist  ';  Anelin  de  Preit  y  fit  construire,  vers  142G, 
l'église  paroissiale  de  Sainte-Marie-Aladeleine  ^;  ils  avaient  encore  des 
propriétés  à  Havelange  en  Condroz,  à  Seraing,  à  Sauhcid,  à  Embour,  etc.; 
la  plupart  de  ces  biens,  de  même  que  ceux  de  Liège  et  des  environs, 
présentaient  cette  particularité  qu'ils  étaient  exempts  de  dîmes";  peut-être 
cela  tenait-il  à  leur  nature  bénéflciale. 

Au  sénéchal  incombait  aussi  la  charge  de  fournir  de  poisson  le  garde- 
manger  du  prince;  de  ce  chef,  il  avait  la  garde  des  pêcheries  et  des  eaux 
et  percevait  de  belles  droitures  ^. 

Échansons.  —  Des  personnages  caractérisés  par  le  prénom  de  Warnier 
occupèrent,  depuis  l'année  1034,  au  sein  de  la  familia,  les  fonctions 
d'échansons  des  évéques  de  Liège;  à  partir  de  Tan  ii26,  ils  prirent  le 
nom  de  Nivelle,  parce  que,  à  titre  de  bénéfice  probablement,  ils  avaient 
une  importante   propriété   à   Nivelle-sur-Meuse,  domaine   de   la   mense 

'i  Jean   de   Preit,  éeuycr,  avait  encore,  en    1352,   sa   maison   en  la  chaussée  des  Pré^. 
[Pauvres  en  lie,  carlulairc,  fol.  149  v".) 

*  Pauvres  en  Ile,  cardiiaire,  fol.  2it. 

*  Acluellemenl  la  rue  des  Prémonirés  et  les  environs. 

*  Labaye,  Le$  paroisses  de  Liège  (B.  I.  A.  L.,  XLVI,  p.  4 1-42). 

*  Voyez  ci-dessus,  p.  lv.  —  Poncblet,  Le»  sénéchaux  de  l'évéque  de  Liège  (B.  S.  A.  H.  L., 
XI,  pp.  520-323). 

<*  Les  droitures  appartenant  au  sire  d'Atrivc  en   sa   qualité  de  sénéchal  du  comté  de 
Namur  sont  énumérées  dans  Bouhans,  Les  fiefs  du  comté  de  IVamur,  I,  p.  27. 


IINTRODUCTIOIN.  «lui 

épiscopale.  Dès  H  89,  les  de  Nivelle  se  déclarèrent  les  avoués  de  ce 
domaine.  On  pourrait  supposer  que  le  predium  de  Nivelle  fournissait  à 
la  table  du  prince  le  vin  du  pays  qui  lui  était  nécessaire;  mais,  il  n'y  en 
a  aucune  preuve;  à  Liège,  les  vins  étrangers  étaient,  d'ailleurs,  dès  cette 
époque,  préférés  aux  vins  du  cru. 

Frédéric  de  Namur,  nommé  évêque  de  Liège  en  1119,  mourut  empoi- 
sonné en  H21.  Avec  la  complicité  d'un  de  ses  échansons  (nescio  quo 
pincernarum  ejus  corruplo),  ses  ennemis  avaient  versé  du  poison  dans 
une  coupe  de  vin  qui  lui  fut  présentée  *  ;  il  ne  s'agit  pas  du  grand  échanson, 
c'est-à-dire  de  Warnier  de  Nivelle;  le  chroniqueur  fait,  sans  nul  doute, 
allusion  à  quelque  auxiliaire  à  l'échansonnerie. 

Des  erreurs  de  ponctuation  ou  d'irilerprètation  nous  ont  amené  à  croire 
que  Warnier  de  Nivelle,  échanson  de  Liège,  avait  été  placé  deux  fois, 
en  1204  et  en  1209,  parmi  les  nobiles  viri^.  Il  n'en  est  rien;  l'acte 
de  1204  est  amphibologique  ';  partout  ailleurs,  les  de  Nivelle  sont  classés 
dans  la  familia. 

A  partir  de  1209,  il  n'est  plus  question  de  l'échanson  dans  les  textes 
diplomatiques.  En  1357,1a  bouteillerie  héréditaire,  annexée  à  la  seigneurie 
féodale  de  Hemricourt  et  à  l'avouerie  de  Bleret,  fui  vendue  par  Jean  IV  de 
Looz,  sire  d'Agimorit  el  de  Walhain,  à  Arnold  d'Oreye,  sire  de  Rummen  ^; 
elle  passa  ensuite  aux  Pollard,  aux  Le  Bel,  et  à  d'autres  familles. 

Les  titulaires  de  l'avouerie  de  Bleret  reprirent  la  qualification  de 
grands  échansons  héréditaires  du  pays  de  Liège  depuis  Tan  1600  environ 
jusqu'à  la  chute  du  régime  féodal  ^. 

<  Magnetti;,  Saint  Frédirir,  évêque  île  Liéqe  {B.  S.  A.  H.  t.,  IX,  p.  248). 
î  Tome  II,  page  312. 

*  Voyez  ci-dessus,  page  cxiv. 

*  Voyez  tome  II,  page  458,  note  2. 

'^  DB  BoRHAN,  Les  Échevtns  de  Liège,  II,  p.  373.  Le  6  juillet  1474,  Louis  de  Troncillon  et 
Jean  Scailbei-t  étaient,  par  suite  de  confiscation  ou  h  titre  personnel,  bouteillers  de  l'évéque 
Louis  de  Bourbon  (Cour  féodale  de  Liège,  reg.  49,  fol.  24,  78). 


MUT  llNTRODlICTiOIN. 

Paneliers,  —  Le  panetier  fut  l'un  fies  premiers  minisleriales  des 
évêques  de  Liège.  Il  est  probable  que  cet  office  appartint,  dès  le  XII»  siècle, 
sinon  au  XI",  à  la  famille  de  Seraiug-sur-Meuse,  mais  c'est  en  1209  seu- 
lement que  la  qualification  de  pauelier  est  donnée  explicitement  à  un 
membre  de  ce  lignage,  nommé  Arnoul  ou  Arnulphe  '.  Les  fonctions 
restèrent  dans  la  même  fatnille  pondant  une  quinzaine  de  générations. 
De  même  que  les  autres  offices  de  minisleriales,  la  paneterie  béréditaire 
devint,  au  XIV*  siècle,  un  fief  relevant  des  évéques  de  Liège.  En  438G, 
Gérard  de  Seraing  fut,  on  ne  sait  pour  quel  motif,  dépouillé  par  Arnould 
de  Horn,  de  l'office  que  lui  et  ses  prédécesseurs  tenaient  «  de  temps  immé- 
morial »  en  tief  de  l'évêque  et  de  la  meiise  épiscopale  *;  considérant  celte 
confiscation  comme  injuste  et  arbitraire,  Gérard  s'en  plaignit  au  cbapilre 
de  Saint-Lambert;  celui-ci  estima  qu'il  y  avait  lieu  d'appliquer,  en  ce  cas, 
en  faveur  du  panetier,  les  stipulations  de  la  paix  de  Pexhe  et  arrêta,  dans 
tout  le  pays,  le  cours  de  la  justice  jusqu'à  ce  que  l'évêque  eût  obéi  aux 
réquisitions  du  cbapilre  et  rendu  justice  au  plaignant  ^.  En  suite  de  celte 
opposition,  Gérard  de  Seraing  conserva  la  paneterie  et  la  transmit  à  ses 
héritiers. 

En  leur  ({ualité  de  panetiers,  les  de  Seraing  avaient,  en  l'bôlel  épiscopal, 
de  belles  droitures,  encore  mentionnées  au  XVI"  siècle  ^,  et  analogues, 
sans  doute,  à  celles  que  possédait  le  chambellan. 

Avaient-ils  aussi  obtenu,  pour  prix  de  leur  service,  un  bénéfice  immo- 
bilier et  ce  bénéfice  était-il  éventuellement  situé  à  Seraing-sur-Meuse? 
La  chose  est  à  peu  près  certaine  ;  le  fait  que  les  paneliers  tiraient  leur 
patronyme  d'un  domaine  de  la  mense  épiscopale  étaye  fortement  cette 

*  Toiue  II,  page  ôe."}. 

*  Le  27  avril  11579,  Gérar.l  ilc  Snraing.  fils  aînc  de  feu  Nicole  le  Panetier,  est  déji 
iiientionné  sans  désignation  de  son  office  (Béguinage  de  Saint-Chrigtophe,  charte  annexée  à 
une  autre  du  23  juillet  1370). 

*  Cartulaire  de  Saint- Lambert,  IV,  p.  645. 

^  Cour  féodale  de  Liège,  reg.  42,  fol.  174;  rcg.  43,  fol.  87.  Ces  droitures  ne  sont  pas 
spécifiées. 


INTRODUCTION. 


CXLT 


conjecture.  Les  paneliers  possédaient  à  Seraing  une  propriété  avec  une 
tour  et  de  nombreuses  dépendances  ';  ils  percevaient  aussi  des  renies 
en  argent,  en  lin,  en  chapons  et  en  poulets,  sur  la  bourse  de  Pévéque,  à 
Ouffet  et  sur  des  biens  sis  à  Theux,  à  Hembe  et  à  Russon  '. 

Le  dernier  titulaire  connu  de  la  paneterie  héréditaire  fut  Gérard  de 
Seraing,  qui  en  fit  relief  le  19  décenabre  1520  et  mourut  le  27  juin  1549. 

Chambellans.  —  Contrairement  à  ce  que  l'on  constate  pour  le  sénéchal 
et  réchanson,  le  chambellan  ou  camérier  n'est  jamais  nominativement 
rangé,  avec  son  titre,  parmi  les  ministeriales  témoins  des  chartes 
épiscopales,  au  XI'  siècle  et  au  XII",  Le  camérier  de  l'évêque  Wolbodon 
(1018-1021)  veillait  notamment  au  mobilier  de  son  maître  ^. 

En  1124,  le  chambellan  de  Pévéque  de  Liège  était  Oudelin  de  Villers. 
Son  bénéfice  (beneficium  quod  episcopali  dono  tenebat)  consistait  en  une 
terre  située  à  Villers-l'Evêque  *,  prélevée  sur  le  domaine  que  la  mense 
épiscopale  avait  en  cette  localité,  et  d'où  il  tenait  son  nom;  marié  à  Heluid, 
il  n'eut  sans  doute  pas  d'enfant,  car  il  remit  son  bénéfice  en  la  main  de 
l'évêque,  en  faveur  de  l'église  de  Cornillon;  celle-ci  reçut  ledit  bien,  de 
l'évêque,  en  libre  alleu,  du  gré  des  fidèles  de  l'évêque  tant  clercs  que 
laïques  ;  Oudelin  el  sa  femme  ajoutèrent  à  celte  donation  deux  bonniers 
et  demi  de  leur  propre  alleu,  avec  une  serve  nommée  Fromode  ^. 

Le  chambellan  d'Hugues  de  Pierrepont  (1200-1229)  se  nommait 
Baudouin  Valin;  vers  1230,  il  se  rendit  cou  vers  à  l'abbaye  d'Aine  ^. 

*  Échevins  de  Liège,  jugements  et  sentences,  reg.  n»  342,  fol.  236. 

*  Cour  féodale  de  Liège,  reg.  41,  fol.  92. 
^  Ganshop,  ouvrage  cité,  p.  240. 

*  Bulletin  de  l'Inslitut  archéologique  liégeois,  IX,  p.  335. 
8  Ibid.,  IX,  p.  332. 

8  Abbaye  d'Aine,  cartulairc,  fol.  227.  Un  nommé  Valin,  prêtre,  est  témoin,  en  1211,  à 
une  charte  donnée  par  Hugues  de  Pierrepont  [Val-Saint-Lamberl,  charte  n"  42).  Une  charte 
de  juillet  1252  mentionne  une  maison  sise  en  la  Sauvcnière,  ayant  appartenu  jadis  à  Valinus 
(6.  C.  fi.  ff.,  5»  série,  IV,  p.  154). 

TOMB   III.  S 


cxLVi  INTRODUCTION. 

Parmi  les  témoins  d'une  charte  donnée  par  Raoul  de  Zaeringen 
(H67-H91),  figure,  après  le  sénéchal  Wéri  et  Bodon  de  Hozémont, 
«  Balduinus  osliarius  »  '  ;  en  1214,  Godefroid  et  Henri,  huissiers  de 
Hugues  de  Pierrepont,  étaient  compris  dans  la  familia  de  Tévéque  '. 

Les  fonctions  d'huissier  furent  longtemps  distinctes  de  celles  de  cham- 
bellan, mais,  lors(|ue  Toffice  fut  devenu  un  fief,  on  en  qualifia  indiffé- 
remment le  titulaire  :  chambellan,  huissier  ou  porte  verge  héréditaire  du 
palais  de  Liège. 

  partir  du  XIII"  siècle,  les  Festeau,  halliers  ou  marchands  de  drap, 
possesseurs  féodaux  de  la  maison  du  Jardin  sise  rue  des  Mineurs,  «  delez 
le  vivier  du  palais  »,  joignant  à  Péglise  Saint-André,  étaient  chambellans 
et  huissiers  héréditaires  du  prince  lorsque  celui-ci  résidait  au  palais  de 
Liège;  Toffice  était  annexé  à  la  maison  du  Jardin.  Les  émoluments  y 
attachés  sont  les  suivants  :  chaque  jour  que  Pèvèque  est  au  palais  et  que 
le  chambellan  y  remplit  sa  charge,  ce  dernier  reçoit  un  plein  pot  de  vin, 
trois  pains,  un  plat  de  viande,  Pavoine  pour  son  cheval  et  des  chandelles 
de  cire  ;  sa  maison  du  Jardin  est  franche  et  privilégiée  ;  on  ne  peut  y 
faire  ni  saisie  ni  arrêt;  elle  ne  doit  ni  taille  ni  crenée  ni  ost  ni  chevauchie  '. 
On  retrouve  là  les  émoluments  caractéristiques  des  ministeriales  et  les 
privilèges  accordés  aux  immeubles  constituant  leurs  bénéfices. 

La  maison  et  l'office  furent  relevés  en  fief,  le  27  avril  1345,  par  Louis 
d'Ouffet,  chevalier*,  mari  de  Marguerite  Festeau,  puis,  en  1379,  par  Jean 
de  Gheylenkerke  le  jeune,  chevalier,  époux  de  Marie  d'Oulïet  ^;  ils  échurent 
ensuite  à  un  rameau  des  de  Seraing  '^,  issu  d'une  fille  de  Jean  Festeau. 


^  Abbaye  de  Saint-Jacques,  charlricr. 

*  PoNCELBT,  Les  maréchaux  d'armée,  p.  157. 

^  GoBERT,  Les  rues  de  Liège,  II,  p.  481  ;  comparez  les  émoluments  attribués  aux  maréchaux 
et  huissiers  du  comté  de  Namur  (Bohmâns,  Le*  fiefs  du  comté  de  Namur,  I,  p.  28). 

*  Cour  féodale  de  Liège,  reg.  40,  fol.  t  v». 

"  B.  U.  L.,  tns.  n'  987,  rédigé  par  van  den  Rereh,  d'après  Langiui. 
6  Cour  féodale  de  Liège,  reg.  49,  fol.  8,  27  v». 


INTRODUCTION.  cxtvii 

On  trouve  peu  de  mentions  d'autres  ministeria  de  l'hôtel  épiscopal  : 
Conrardus,  cuslos,  est  cité  en  1129  et  1140  comme  appartenant  à  la 
familia  Sancli  Lamberti  ^  Il  ne  semble  pas  que  les  personnes  attachées 
à  la  chancellerie  del'évéque  appartinssent  à  la  familia.  Très  souvent,  dans 
les  chartes  des  XI°  et  Xll»  siècles,  la  désignation  des  ministeriales  par 
leur  seul  prénom  ne  permet  pas  d'identifier  le  ministerium  dont  ils  étaient 
Investis. 

Dans  une  charte  de  Henri,  évêque  de  Liège,  de  l'an  1159,  où  les 
témoins  laïques  ne  forment  qu'un  groupe  composé  de  nobles  et  de  minis- 
teriales, le  dernier  de  ceux-ci  est  :  Stephanus  coquus  ^. 

Ministeriales  ayant  dans  leurs  attributions  les  ouvrages  publics,  les 
domaines,  la  justice.  —  Certains  ministeriales  du  service  administratif 
avaient  pour  mission  de  veiller  aux  édifices  et  ouvrages  publics.  Les 
plus  connus  dans  cet  ordre  d'idées  sont  les  de  Ponte,  à  qui  l'évêque 
confia  l'entretien  du  pont  reliant  les  deux  rives  de  la  Meuse;  les  mômes 
personnages  étaient,  sans  nul  doute,  chargés  d'y  percevoir  le  péage,  d'y 
conditionner  la  bâtisse  des  maisons  et  de  conserver  à  l'ouvrage  son 
caractère  stratégique. 

On  croit  généralement  que  c'est  l'évêque  Réginard  (1025-1037)  qui 
construisit  à  Liège  le  premier  pont  sur  la  Meuse,  auquel  une  ancienne 
tradition  a  donné  le  nom  de  Pont  des  Arches;  toutefois,  la  mention  sous 
l'épiscopat  de  Durand  (1021-1025)  d'un  Lielwinus  de  Ponte  pourrait 
donner  à  croire  que  l'on  a  attribué  à  un  passage  du  véridique  Anselme 
une  signification  trop  absolue  ou  plutôt  qu'on  l'a  traduit  abusivement  : 
«  Pontem  magnum  super  Mosam  suis  sumptibus  extruxit  »  '.  Ce  pons 
magnus  a,  peut-être,  remplacé  un  ouvrage  moins  important.  Lielwinus  de 

*  B.  C.  R.  H.,  4"  sér.,  I,  p.  d08.  —  B.  I.  A.  L.,  IX,  p.  354. 

^  Abbaye  d'Alnt,  cartulaire,  foi.  82. 

»  Anselme,  dans  M.  G.  H.  SS.,  VII,  p  210,  —  Édit.  CnAPBAviLLB,  I,  p.  268, 


cxLTin  INTRODUCTION. 

Ponte  *  figure  parmi  les  témoins  liégeois  d'une  charte  de  Hézelon, 
évéque  de  Toul,  à  laquelle  le  rédacteur  du  cartulaire  de  Saint-Barthéiemi^ 
a  attribué  la  date  :  103i,  indiction  14,  sous  Pépiscopat  de  Durand  et  le 
règne  de  Tempereur  Conrad.  Ces  indicalions  chronologiques  sont  contra- 
dictoires. Si  Tannée  1031  coïncide  avec  Tindiction  14,  elle  ne  peut  être 
admise  ni  pour  l'épiscopat  de  Hézelon,  qui  mourut  le  4  avril  1026,  ni 
pour  celui  de  Durand,  qui  occupa  le  siège  de  Liège  de  1021  à  1025  '. 
Quoiqu^en  pense  Kurth  *,  il  n^est  pas  possible  de  considérer  cette  mention 
d'un  de  Ponte  comme  concernant  Souverain- Pont  •'. 

En  1044,  Johannes  de  Ponte  se  trouve  parmi  les  membres  de  la 
familia  de  l'église  de  Liège  **.  La  lignée  des  de  Ponte  continue, 
jusqu'en  1143,  à  figurer  dans  la  familia  de  l'èvéque  ".  Le  dernier  d'entre 
eux  qualifié  minisferialis  se  nommait  Thierri  de  Ponte;  on  le  rencontre 
dès  l'an  1096;  en  1124,  il  était  marié  à  Judith,  à  qui  son  oncle  Frédéric 
de  Maestricbt,  chanoine  de  Saint-Jean  à  Liège,  donna  un  alleu  compre- 
nant 30  bonniers  de  terre  et  9  courtils;  les  conjoints  avaient  alors  un 
fils  Henri  **. 

L'office  des  de  Ponte  disparut  soit  par  extinction  de  la  famille  à  laquelle 
il  appartenait,  soit  par  suite  d'un  changement  apporté  dans  l'adminis- 
tratioD  du  pont.  Mais  le  nom  du  Pont  subsista  parmi  les  citoyens  de 


i  Dans  KoRTB,  Cité  de  Liège,  I,  p.  164,  une  faute  d'impression  en  a  fait  :  L'échevin  de 
Pont. 

*  Aux  Archives  du  Séminaire  de  Liège. 

'  Sans  l'indication  de  l'épiscopat  de  Durand,  on  aurait  pu  lire  :  anno  MXXVI,  indic- 
lione  VIIII. 

*  KoRTH,  Cité  de  Liège,  I,  p.  163,  note  3. 

^  La  famille  des  de  Ponte  était  évidemment  étrangère  aux  de  Souverain-Pont,  dont  on 
trouve  de  srepréscntants  à  Liège  à  partir  de  1177;  à  plus  forte  raison  n'avail-elle  aucune 
relation  avec  les  de  Neuvice.  Voyez  Gobert,  Les  rues  de  Liège,  III,  p.  52i. 

6  B.  U.  L.  Ms.  Langius,  n">  1971,  fol.  79. 

'  Kurth,  Cité  de  Liège,  I,  p.  ICi.  —  Ganshof,  ouvrage  eitè,  p.  146. 

^  Labate,  Chartes  de  Suint-Jean,  I,  p.  6. 


INTRODUCTION.  cxux 

Liège.  On  rencontre,  en  1273,  Wéri  del  PonI,  allouen  *.  Le  22  août  1278, 
Bodechon,  fils  de  feu  seigneur  Godefroid  de!  Pont  des  Arches,  citain  de 
Liège,  fit  son  testament;  il  y  mentionne  sa  femme  Catherine,  son  oncle 
Henrar,  sa  tante  Marule,  ses  frères  Jean,  Elias,  Gilon  et  Henrotle,  ses  sœurs 
Agnès,  nonne  à  Vivegnis  et  Maron;  Ampilhe  (?)  frère  de  Lambechon  del 
Pont,  Henri  de Gueldre  (bourgeois);  Gilon  fils  de  Henri  de  Cologne,  etc.  ^. 

Parmi  les  autres  minisieriales  chargés  d'ouvrages  publics,  les  chartes 
font  connaître,  en  1176,  Willelmus  de  Turre  '.  Jofridus  de  Foro, 
membre  de  la  familia  ecclesie  en  1116  *,  avait  sans  doute,  pour  office, 
la  surintendance  du  marché  de  Liège. 

Tant  que  les  minisieriales  ne  sont  mentionnés  que  par  leurs  prénoms, 
il  n'est  pas  possible  de  spécifier  les  localités  dont  ils  ont  respectivement 
l'administration.  Plus  tard,  leur  nom  révèle  celui  du  domaine  de  la  mense 
épiscopale  dont  le  prince  leur  a  confié  le  gouvernement  :  Liège,  Huy, 
Waremme,  Villers-l'Évéque,  Tongres,  Ouffe»,  Hognoul,  Theux,  Jemeppe, 
Trisogne,  Hermée,  etc.,  tous  centres  de  recettes  domaniales. 

En  1167,  Alexandre  II,  évêque  de  Liège,  confirme  un  échange  fait 
entre  ses  prédécesseurs  et  le  chapitre  de  Saint-3Iarlin,  en  vertu  duquel  il 
déclare  être  dû  au  chapitre  de  Saint-Martin  six  livres  de  Liège  en  la  cour 
d'Avroy;  l'acte  est  passé  en  présence  de  plusieurs  membres  de  la  familia 
et  se  termine  par  ces  mots  :  a  Actum  Leodii  per  manum  Alexandri  de 
Sanclo  Dyonisio  dispensatoris  nostri  »  ^ 

Parmi  les  minisieriales,  les  plus  souvent  cités  sont  ceux  qui  exerçaient 
leur  office  à  Huy,  ville  de  prédilection  des  évéques  de  Liège,  où  ils  se 
croyaient  mieux  chez  eux  que  dans  tout  autre  lieu  de  la  principauté. 

Deux  passages  de  la   chronique  de  Saint-Hubert  jettent  une  lueur 

1  Pauvres  en  lie,  cartulaire,  fol.  260  v">. 

»  Ibid.,  fol.  30. 

^  Abbaye  d'Aine,  cartulaire,  fol.  291. 

♦  Cartulaire  de  Saint-Lambert^  1,  p.  83. 

"  Le  Fort,  2*  partie,  XVIII,  p.  7  (documents). 


(X  INTRODUCTION. 

sur  la  nature  des  fonctions  remplies  par  les  ministeriale.s  dans  les 
centres  domaniaux  :  Lambert  de  Huy,  qu'une  charte  de  l'an  1096  range 
parmi  les  membres  de  la  familia  ^,  était  «  publici  juris  provisor  et 
judex  »  ^  Quant  à  Dodon  de  Huy,  qui  est,  en  1092,  le  dernier  nommé 
des  témoins  d'une  charte  d'Henri  de  Verdun,  évéque  de  Liège,  par 
laquelle  il  fonde  l'abbaye  de  Flône,  il  était  «  dispensalor  episcopalis 
mensae  »  '.  En  4116-1127,  est  cité  un  Gauthier  de  Huy  ou  châtelain  de 
Huy  *.  En  1177,  Juette  de  Huy,  dont  le  père  faisait  partie  de  la  familia 
de  Liège  comme  administrateur  ou  cellérier  de  la  mense  épiscopale  à  Huy^, 
devint  veuve,  sans  avoir  eu  d'enfants.  Son  père  voulait  l'amener  à  se 
remarier  pour  perpétuer  le  lignage  de  la  familia;  elle  refusa,  se  mit  au 
service  des  lépreux  en  1181  et  adopta  la  vie  de  recluse  en  1191,  après 
la  mort  de  son  père.  Dans  l'entretemps,  le  père  de  Juette  avait  aussi  voulu 
embrasser  l'élat  religieux  ;  mais,  à  raison  de  sa  condition  de  ministerialis, 
il  ne  pouvait  exécuter  son  projet  sans  l'autorisation  de  l'évéque;  il  l'obtint; 
l'ancien  cellérier  fut  admis  à  Neufmoustier  (vers  1182-1187),  fit  le 
voyage  de  Gompostelle,  entra  ensuite  à  l'abbaye  de  Villers  et  mourut 
en  1191  ''.  Les  de  Huy  se  rencontrent  parmi  les  minisleriales  de  Liège 
jusqu'en  1213  ^ 


*  Cartulaire  de  Saint- Lambert,  I,  p.  47. 

^  Hanqdet,  Chronique  de  l'abbaye  de  Saint-Hubert,  p.  122.  —  Kuith,  Chartes  de  Saint- 
Hubert,  I,  p.  62. 
>  Id.,  ibid.  En  1406,  il  était  vilticus  de  Huy,  non  ministerialis.  Voyez  page  clii. 

*  Gansbof,  ouvrage  cité,  p.  145. 

^  Il  était  riche;  sa  valeur,  sa  prudence  et  sa  fidélité  l'avaient  rendu  à  tel  point  cher  à 
l'évêque  que  rien  ne  se  faisait  dans  la  région  de  Huy  sans  son  avis  et  son  ordre  {B,  S.  A.H.L., 
I,  p.  165).  Il  s'agit,  sans  nul  doute,  de  Lambert  ou  d'Arnoul  de  Huy,  frères,  qui  figurent 
presque  toujours  ensemble,  dans  des  chartes  de  1124-1165;  après  cette  dernière  date,  on  ne 
trouve  plus  Lambert,  mais  Arnoul  est  encore  cité  parmi  les  membres  de  la  familia  en  1170. 
{Abbaye  d'Aine,  cartulaire,  fol.  211  \'.) 

6  B.S.A.  H.  L.,  I,  pp.  165, 188. 

7  Voyez  ci-après,  page  cLv. 


INTRODUCTION.  eu 

Somme  toute,  si  le  patronyme  indiquait  généralement  la  localité  où  le 
ministerialis  exerçait  son  emploi,  il  ne  faisait  pas  connaître  la  nature  de 
cet  emploi  :  un  ministerialis  nommé  de  Huy  pouvait  être  juge,  châtelain 
ou  receveur  de  l'évêque  à  Huy;  l'agent  ministériel  de  l'évéque  cumulait 
parfois  les  fonctions  judiciaires,  administratives  et  fiscales;  il  arrivait  que 
la  qualité  du  fonctionnaire  fût  spécifiée,  mais  alors,  le  lieu  de  sa  résidence 
était  omis;  ainsi  en  est-il  pour  le  cellérier  Thomas  cité  en  1189  *,  et 
pour  le  receveur  du  tonlieu  Louis,  cité  en  1209  2. 

Jusqu'au  début  du  XIII'  siècle,  les  gens  préposés  à  la  garde  des 
forteresses  étaient  des  mitnsleriales  ;  c'était  le  cas,  en  1103,  pour  Bovon 
de  Waha,  châtelain  de  Mirwart  ',  et  en  1195,  pour  Hellin  de  Ville  en 
Hesbaye  «  probus  miles  »,  châtelain  de  Huy  "*. 

Nous  expliquerons  plus  loin  comment  le  maréchal  fut  artificiellement 
classé,  au  XHI'  siècle,  dans  le  groupement  des  miiiisteriales.  A  Liège, 
les  avoués,  comme  tels,  n'étaient  pas  compris  dans  la  familia;  celui  de 
Hesbaye  était  nobilis  ^;  à  son  office  fut  attachée,  jusqu'à  la  fin  de  l'ancien 
régime,  la  prérogative  de  porter,  à  la  guerre,  le  gonfanon  de  la  princi- 
pauté ^  ;  annexé  à  la  terre  d'Aigremont,  cet  office  devint,  au  XIV^  siècle, 
un  fief  de  l'évêque  de  Liège. 

*  Cartulaire  de  Sainl-Lambert,  I,  p.  H6. 

*  Val-Saint-Lambert,  charte  n'  35.  II  ne  semble  pas  que  Hellin,  céarier  de  l'évêque  de 
Liège  à  Wanze  en  1238,  et  qui  avait  pour  sœur  Ailid  de  Wanzoul,  eût  encore  la  condition  de 
ministerialis  {Val-lYotre- Dame,  cartulaire  1210-1503,  p.  100),  ni  qu'il  puisse  être  confondu 
avec  le  Hellin  de  Ville,  de  1195. 

'  Hanquet,  Chronique  de  Saint-Hubert,  pp.  239,  240.  —  Ganshof,  ouvrage  cité,  p.  139. 
Le  château  de  Mirwart  avait  été  rebâti  par  l'évêque  de  Liège,  en  1082  (Chronique  de 
Gislebert,  p.  10). 

*  Chronique  de  Gislebert,  p.  302.  —  Cartulaire  de  Saint- Lambert,  I,  p.  157. 

"  Dans  le  diplôme  impérial  de  1208,  confirmant  la  cliarte  d'Albert  de  Cuyck,  se  trouve 
l'expression  :  t  liber  advocalus  ecclesie  scilicet  advocatus  Hasbanie  » . 

*  M.  Kurtb,  trompé  par  un  lapsus  de  Hocsem  (édition  Kubtb,  p.  361,  ligne  4),  a  écrit 
{Notger,  I,  p,  206,  note  4),  qu'à  partir  de  1347,  le  droit  de  porter  le  gonfanon  fut 
transmis  au  maréchal  d'armée.  11  n'en  est  évidemment  rien. 


cm  INTRODUCTIOIN. 

De  H  40  à  H87  environ,  les  fonctions  d'avoué  de  la  cité  de  Liège 
furent  remplies  successivement  par  deux  membres  du  lignage  de  Preit; 
ces  personnages  appartenaient  à  la  familia  en  leur  qualité  de  sénéchaux 
ou  fils  de  sénéchaux;  mais  c'était  là  une  simple  coïncidence.  L'avoué  de  la 
cité,  comme  tel,  n'appartenait  pas  à  la  familia.  A  partir  de  la  seconde 
moitié  du  XIII"  siècle,  l'avouerie  de  la  cité  fut  considérée  comme  étant 
de  nature  allodiale. 

Contrairement  à  ce  qui  se  remarque  ailleurs  pour  des  agents  portant 
le  même  titre,  les  villici  ou  maires  de  Liège  n'appartenaient  pas  à  la 
familia  :  Henri,  en  HOi  *;  Hezelon,  en  Hll;  Udon,  en  1112;  Herman, 
en  1151;  Henri,  vers  1160;  Renier,  en  1176;  Robert,  en  1189; 
Henri,  en  1209;  Gérard  li  Recons,  en  1212  ^,  sont  classés  soit  parmi 
les  cive»,  soit  à  part,  avec  les  échevins. 

Dodon,  villicus  de  Huy  en  1106  ^,  ne  figure  pas  non  plus,  dans  le 
groupe  des  mitiister taies,  tandis  que,  dans  une  charte  de  Raoul  de  Zaeringen, 
de  l'an  1 1 70,  Harduinus  villicus  de  Hoyo  est  classé  entre  les  membres 
de  la  familia  et  les  scabini  *.  En  réalité,  ces  divers  personnages  n'avaient, 
pas  plus  que  les  échevins  de  Liège,  les  caractères  décisifs  des  minisle- 
riales  :  la  stabilité  et  rhérédité. 

En  1214,  on  comprit  exceptionnellement  dans  la  familia  le  maire  de 
Liège,  Wéri  ^,  pour  tâcher  de  reconstituer  d'une  manière  factice  la  mini- 
stérialité  à  son  déclin. 

Ministerialegf  hommes  d'armes.  —  Quel  que  fût  précédemment  le 
statut  juridique   des  hommes  d'armes  ^,  c'est  depuis  1160  seulement 

*  LiHiYB,  Charles  de  Saint-Jean,  I,  p.  4. 

*  DE  BoRiiAN,  Les  Échevins  de  ta  souveraine  justice  de  Liège,  I,  pp.  383,  ô8i. 
'  Bulletin  de  la  Commission  royale  d'Histoire,  4*  série,  I,  p.  103.  Voyez  p.  cl. 

*  Abbaye  d'Aine,  cartuiaire,  fol.  211  v*. 

'  PoNCELET,  Maréchaux  d'armée,  p.  157. 
6  Voyez  ci-après,  le  §  Milites. 


INTRODUCTION.  cun 

qu'on  commença,  dans  les  actes  publics,  à  en  faire  figurer  un  certain 
nombre  dans  la  classe  sociale  el  politique  des  ministeriates;  il  s'agissait, 
sans  nul  doute,  de  milites  dont  les  aieux  avaient  obtenu  des  bénéfices  : 
les  Donmartin  ',  les  Warfusée,  les  Oleye,  les  Hemricourt,  les  JeneiTe,  les 

Hozémont  ^. 

* 

La  décadence  de  la  ministérialiié  commença,  à  Liège,  dès  la  seconde 
moitié  du  XII"  siècle,  en  vertu  d'une  évolution  qui  se  produisit  dans 
la  situation  respective  des  évéques  et  de  leurs  serviteurs  héréditaires. 

Certains  officiers  de  cour  avaient  disparu  par  extinction  de  la  lignée  à 
laquelle  ils  appartenaient;  la  force  de  la  tradition  maintenait  dans  le  sein 
de  la  familia  les  autres  fonctionnaires  auliques,  mais  leur  mentalité  s'était 
modifiée  :  riches,  puissants, ambitieux,  ils  avaient  pris  place  soit  dans  l'ordre 
de  chevalerie,  soit  dans  les  rangs  de  la  haute  bourgeoisie.  Ils  ne  considé- 
raient plus  comme  un  honneur  ni  comme  un  avantage  d'être  au  service  du 
prince  et  s'affranchissaient  par  étapes  de  toute  prestation  qui  ne  fût  pas 
honorifique  ou  d'apparat.  Les  évéques,  de  leur  côté,  préféraient  souvent 
attacher  à  leur  personne  des  titulaires  de  leur  choix,  vraiment  dévoués  à 
leur  maître,  aptes  à  remplir  leur  office,  et  parmi  lesquels  ils  ne  risquaient 


^  Eustache  de  Donmarlin  figure  parmi  les  membres  de  la  familia  sancH  Lamberli  dans 
une  charte  de  H6i  (A-  E.  M.,  Abbaye  de  Saint-Denis,  cartuiaire,  fol.  35)  et  dans  des  chartes 
de  1164-H67  (B.  C.  R.  H.,  LXIX,  p.  i87.  —  Documents  recueillis  par  Lb  Fort,  2'  partie, 
XVllI,  p.  7). 

'  Carlulaire  de  Saint-Lambert,  I,  pp.  i04,  187,  etc.  11  ne  faut  pas  forcément  considérer 
comme  ayant  des  fonctions  militaires  des  personnages  qui,  comme  Jean  de  llognoul  en  1091 
(il.  H.  E.  B.,  XXIII,  p.  282),  portaient  le  nom  d'une  terre  hesbignonne;  ce  nom  était  soif 
celui  du  lieu  où  ces  hommes  exerçaient  leur  office,  soit  celui  de  la  localité  où  ils  possédaient 
un  bénéfice,  fiaslien  de  Villcrs  et  Baslien  de  Hognoul,  qui  figurent  respectivement  en  1170  et 
en  1208  parmi  les  membres  de  la  familia,  sont  mentionnés  comme  milites,  le  premier 
en  1224,  le  second  en  1234  et  1234  (Abbaye  d'Aine,  cartuiaire,  fol.  212,  224  W— Miroir,  11, 
p.  257,  où,  à  la  note  1 ,  au  lieu  de  :  ministeriales  en  1 1 70,  il  faut  lire  :  de  familia  en  1 1 70). 
Tome  III.  t 


cuT  INTRODUCTION. 

pas  de  rencontrer,  sous  prétexte  d^hérédité,  des  vieillards  grincheux,  des 
jouvenceaux  insolents  et  prétentieux,  ou  même  des  ennemis  politiques  *. 
Les  ministeriales  investis  de  fonctions  civiles  ou  judiciaires  :  les 
receveurs,  les  cellériers  et  aussi  les  châtelains,  faisaient  place,  peu  à  peu, 
à  des  agents  non  héréditaires,  choisis,  dans  chaque  cas,  au  gré  du  prince. 
Cette  transformation  était  déjà  assez  avancée  au  début  du  XIII*  siècle. 
Quant  aux  hommes  d'armes  qui  constituaient  alors  le  groupe  le  plus 
nombreux  de  la  familia,  nous  avons  rapporté  ailleurs  les  circonstances 
dans  lesquelles  ils  perdirent  leur  qualité  de  ministeriales  ^.  La  situation 
vassalitique  de  certains  de  ces  milites  les  mettait  dans  Tobligation  de 
choisir  entre  deux  maîtres  auxquels  ils  avaient  juré  fidélité  :  Hellin  de 
Ville,  miles  probus,  était  en  même  temps  vassal  du  comte  de  Hainaut  à 
raison  de  Namur,  et  membre  de  la  familia  ministérielle  de  Téglise  de 
Liège;  lors  de  la  compétition  entre  Albert  de  Cuyck  et  Simon  de  Lim- 
bourg,  Hellin  opta  pour  ce  dernier,  qui  lui  confia,  en  1195,  la  garde  du 
château  de  Huy  assiégé  par  les  partisans  d'Albert.  Giselbert  de  Mons,  qui 
rapporte  ce  détail,  estime  qu'Hellin  aurait  dû  plutôt  se  joindre  à  son 
suzerain  Baudouin  VI,  d'autant  plus  que,  selon  le  chroniqueur  hennuyer, 
le  comte  soutenait  la  bonne  cause,  mais  Hellin  avait  reçu  dons  et 
promesses  pour  défendre  la  forteresse,  et  il  pouvait  se  prévaloir  du  fait 
qu'il  était  de  la  familia  de  Liège  ^.  Un  cas  semblable  se  présenta  quelques 


1  II  semble  que  les  miniêteriales,  surtout  lorsque  leur  groupe  comprit  les  milites,  prenaient 
de  préférence  le  parti  de  celui  des  prétendants  au  siège  épiscopal  dont  la  nomination  était  la 
moins  canonique  :  en  1192,  la  généralité  des  membres  de  la  familia  se  rallia  à  Ix>thaire  de 
Hochstade  à  qui  l'empereur  Henri  VI  avait  conféré  l'évéché  de  Liège  malgré  l'élection  d'Albert 
de  Louvain  ;  Fastré  de  Donmartin  et  Bodon  de  Hozémont  se  trouvaient  parmi  les  adhérents  de 
Lothaire(-466at/e  du  Val-Sainl-Lambert,  charte  n*8.  —  Miraeds,  Opéra  diplumalica,  I,  p.  720). 

*  L'exlinetion  de  la  familia  militaire  dans  ta  principauté  de  Liège  (Mélanges  Heori 
Pirenne,  p.  359). 

^  Chronique  de  Gisle.bert,  édit.  Vanderkindere,  p.  303.  Hellin  de  Ville  et  ses  frères 
figurent  encore,  en  avril  i209,  parmi  les  membres  de  la  familia  de  l'église  de  Liège  (t.  II, 
p.  151)  ;  il  s'agit  là  soit  du  châtelain  de  1195,  soit  de  ses  fils. 


INTRODUCTION.  clt 

années  plus  tard  :  dans  les  premiers  jours  de  mai  4242,  alors  que  le 
pays  de  Liège  était  envahi  par  les  troupes  du  duc  de  Brabant,  Hugues  de 
Pierrepont,  alors  résidant  à  Huy,  fut  rappelé  hâtivement,  pour  venir  au 
secours  de  la  cité;  il  part,  escorté  de  quelques  cavaliers  ^;  dans  son 
indignation,  il  veut  courir  sus  à  l'envahisseur,  même  sans  espoir,  mais 
ses  chevaliers  l'abandonnent;  l'un  d'eux,  Barthélemi  de  Rocour,  prêche 
la  prudence  et  engage  Pévéque  à  s'éloigner,  afin  qu'il  ne  risquât  point  de 
tomber  entre  les  mains  des  ennemis  ^;  or,  ce  Barthélemi  de  Rocour  figure, 
en  4202,  parmi  les  hommes  du  duc  de  Brabant  à  raison  de  la  terre  de 
Herstal  ^.  La  fidélité  de  tels  hommes  d'armes  était  aléatoire.  D'ailleurs^  à 
ce  moment,  la  désaffection  de  la  familia  militaire  à  l'égard  du  prince 
était  presque  générale.  Gossuin,  abbé  de  Cornillon,  donnant,  en  4  493,  une 
charte  relative  aux  biens  de  son  monastère,  avait  à  ses  côtés  au  moins  huit 
milites  *,  c'est-à-dire  plus  que  n'en  avait  jamais  alors,  dans  les  mêmes 
conditions,  un  prince-évéque. 

Le  plus  en  vue  des  chevaliers  hesbignons,  Rasse  de  VVarfusée  ^, 
montre  à  l'égard  du  prince  Hugues  de  Pierrepont,  une  tiédeur  voisine  de 
la  trahison. 

Lambert  de  Huy  est  le  seul  chevalier  de  la  familia  liégeoise  ^  nomi- 
nativement désigné  comme  ayant  participé  à  la  bataille  de   Steppes; 


1  «  Modica  lurba  vallatus  equitum  »  (Triumphus...  in  Steppes,  M.  G.  H.  SS.,  XXV, 
p.  175.  —  Édil.  Cbapeaville,  II,  p.  609). 

1  <  Bartiiolomeus  quidam  miles  de  Rocourt  »  (Ibid.). 

»  B.  I.A.  L.,  IX,  p.  348. 

*  Ibid.,  p.  347. 

5  11  était  réputé  aussi  bon  homme  d'armes  que  prudent  conseiller  :  en  1215,  il  fui,  arec 
Lambert  abbé  d'Alnc  et  maître  Jean  de  Nivelles,  choisi  comme  arbitre  dans  une  contestation 
entre  l'abbaye  de  Flône  et  celle  du  Val-Notre-Dame  { Fa/-7Vo<re- Dame,  carlulaire,  1210-1505, 
p.  69). 

B  On  connaît  le  nom  d'un  autre  chevalier  ayant  pris  part  à  la  bataille  de  Steppes  dans  les 
rangs  liégeois  :  Anselin  de  Fléron,  qui  y  fut  tué  {Renier  de  Saint- Jacques.  M.  G.  H.  SS,, 
XVI,  p.  670).  Il  est  douteux  que  cet  homme  d'armes  appartînt  à  la  familia  de  Liège. 


cLTi  INTRODUCTION. 

Hervard  le  montre  sauvant  la  vie  du  duc  de  Hrabant  poursuivi  par  un 
liégeois  et  tuant  de  sa  propre  main  un  compatriote  prêt  à  venger  sur  sou 
auteur  les  maux  causés  à  la  principauté  '  ;  comme  on  le  voit,  le  prince 
avait  dans  son  armée  de  singuliers  défenseurs. 

La  défection  de  l'élément  militaire  constitue  un  phénomène  qui  se 
produit  encore  de  nos  jours,  dans  certains  pays,  lorsque  les  partis  sont 
fort  divisés  ou  qu'il  surgit  des  compétitions  dynastiques  ou  gouverne- 
mentales. 

Dans  des  chartes  faisant  connaître  nominalement  des  témoins  liégeois 
groupés  selon  leur  condition,  l'expression  ministerialis  ne  se  trouve  plus 
après  H56  *;  Gislebert  l'emploie  encore,  vers  1194  ';  elle  est  encore 
usitée,  d'une  façon  générale,  dans  une  charte  d'Hugues  de  Pierrepont  de 
l'an  1203  *.  A  partir  de  ce  moment,  le  mol  ministerialis  disparait  radi- 
calement du  formulaire  diplomatique  liégeois  ^;  l'expression  familia 
continue  d'être  usitée  dans  son  acception  technique  jusqu'en  121i, 
remplacée  parfois,  depuis  4180,  par  milites  ou  milites  de  Casa  Sanctt 
Lamberli  ^. 

A  partir  de  1214.,  le  terme  :  homines  de  Casa  Dei  prévaut,  et  désigne 
jusqu'en  1234  et  même,  par  sursaut,  jusqu'en  1245,  les  derniers  repré- 
sentants liégeois  de  la  ministérialité  expirante  ^. 

Depuis  l'an  1245,  toute  mention  de  ministérialité,  quelle  que  fût 
l'expression  par  laquelle  on   la  désignât,  disparait  du  texte  des  chartes 

<  M.  G.  H.  55.,  XXV,  p.  184.  —  Édit.  CRàPEAviLLE,  II,  p.  626.  Ce  Lambert  de  lluy  est 
désigné  dans  les  actes  authentiques  conime  faisant  partie  de  la  fumilia. 

»  Tome  II,  page  128. 

'  Édit.  Vanderkindbhb,  p.  300. 

*  Carlulaire  de  Saint-Lamhert,  I,  p.  130. 

^  Louis,  comte  de  Looz,  mentionne  encore  ses  tninisteriales  en  1218  (6.  /.  A.  L.,  X, 
p.  471). 

6  Abbaye  d'Aine,  carlulaire,  fol.  14.  —  Codex,  t.  II,  p.  131.  —  B.  I.  A.  L.,  IX,  p.  351. 

^  Casa  Dei  est  employé  pour  familia  notamment  en  1214,  1324, 1227,  1234,  1245  {Car- 
lulaire de  Saint-Lambert,  I,  pp.  174,  210,  236,  524,  477). 


IINTRODUCTION.  clyii 

liégeoises  *.  Les  mots  Casa  Dei  prennent  la  signification  exclusive  de 
Cour  allodiale,  signification  qui  leur  était  attribuée  depuis  un  certain 
temps  déjà  concurremment  avec  celle  de  familia. 

Dès  4221,  les  milites  avaient  remplacé  les  minisleriales  comme  grou- 
pement politique  et  social. 

La  ministérialité  ne  disparut  pas  sans  que  l'on  eût  fait  quelques  efforts 
pour  la  sauver.  On  essaya  d'abord  de  la  combiner  avec  le  système  féodal, 
ou,  du  moins,  d'obtenir  que  les  fonctionnaires  nommés  en  dehors  de 
l'ancienne  familia,  à  litre  féodal  ou  même  à  titre  précaire  et  personnel,  y 
fussent  incorporés,  soit  par  alliance  matrimoniale  avec  une  femme  de  la 
familia,  soit  par  le  fait  même  de  leur  no:)iination.  Il  semblait  encore,  au 
commencement  du  XIII'  siècle,  que  l'on  ne  pouvait  exercer  certains  offices 
sans  que  l'on  fût  assimilé  ipso  facto  aux  ministeriales  :  lorsque,  vers 
l'an  1213,  l'évêque  nomma  un  maréchal  d'armée,  il  parut  normal  à 
l'entourage  du  prince,  quoique  l'office  ne  fût  ni  permanent  ni  héréditaire, 
d'en  classer  le  titulaire  dans  la  familia  ^;  on  agit  de  même  pour  le  maire 

1  Le  mot  familia  persista  dans  le  sens  ordinaire  de  personnel  domestique.  Un  chroni- 
queur, relatant  l'expulsion  des  lombards  de  Liège  en  1301,  par  Adolphe  de  Waldeck,  écrit  : 
c  episcopus  armatus  ornamcnto  pontifical!. ..  cum  fumilia  sua  de  palatio  exiens,  doraos  iom- 
bardorum  fregit  et  eos  a  civitate  cxpulit  (Balau,  Chroniques  liégeoises,  I,  p.  55.  —  Chapea- 
viLLB,  II,  p.  539).  Il  ne  faut  pas  confondre  les  ministeriales  de  l'église  de  Liège  avec  les 
minisleriales  ou  hommes  de  métier  du  chapitre  de  Saint-Lambert  (  Val-Suint-Lambert,  charte 
n"  83,  de  l'an  1229)  dont  les  attributions  et  les  revenus  sont  spécifiés  dans  un  acte  du 
XIV  siècle  (6.  C.  R.  H.,  5«  série,  VI,  p.  447  et  suiv.),  ni  avec  ceux  des  églises  collégiales 
{Saint-Martin,  charte  n»  51,  de  l'an  1250  et  annexe  n">  2,  de  l'an  1 186). 

*  De  même  que  son  prédécesseur  Godefroid  de  Skeuvre,  Faslré  de  Berlo,  maréchal  de 
l'évéché  de  Liège,  est,  avec  Gilles  de  Flostoy  et  Baudouin,  châtelain  de  Beaumont,  parqué, le 
14  mars  1234,  au  nombre  des  homines  de  Casa  Dei,  dans  une  charte  émanant  d'Arnoul, 
comte  de  Looz  {Cartiilaire  de  Saint-Lambert,  I,  p.  524).  Cet  enrôlement  arbitraire  et  arti- 
ficiel dans  la  familia,  d'un  oflicier  de  création  récente  et  d'un  caractère  purement  individuel, 
a  fait  croire  erronémcnt  à  M.  Kurth  {Notger,  I,  p.  207,  noie)  que  les  fonctions  du  maréchal 
étaient,  à  Liège,  d'une  condition  semblable  à  celles  du  sénéchal  et  de  l'échanson.  La  compa- 
raison des  droitures  appartenant  au  sénéchal  avec  celles  compélant  au  maréchal  prouve  que, 
au  comté  de  Namur  comme  ù  Liège,  la  nature  originaire  de  ces  deux  fonctions  était  absolu- 
ment différente. 


cLWi  INTRODUCTIOIN 

de  Liège  ^  Partant  du  principe  que  seuls  étaient  tiberi  ceux  qui  ne 
tenaient  leur  rang  ou  leur  position  de  personne,  Pévéque  de  Liège  en 
vint,  pendant  une  courte  période  d'évolution  et  nonobstant  la  différence 
absolue  des  situations,  à  confondre  les  fonctionnaires  ou  officiers  tempo- 
raires avec  ceux  qui  devaient  des  prestations  domestiques  ou  domaniales 
à  raison  de  leur  origine  ministérielle. 

L'exemple  le  plus  curieux  d'une  tentative  faite  pour  reconstituer  la 
familia  se  trouve  dans  une  charte  du  2  mars  1230,  en  vertu  de  laquelle 
Baudouin,  chevalier  de  Jeneffe,  ayant  reçu  en  fief  de  l'évêque  de  Liège  la 
chàteilenie  de  Waremme,  promet  que  son  héritier,  c'est-à-dire  son  fils 
aine,  qui  sera  châtelain  après  lui,  devra  choisir  sa  femme  dans  la  familia 
de  Saint-Lambert  ^. 

On  classa  aussi,  en  1234  et  1245,  parmi  les  hommes  de  la  familia  ou 
Casa  Dei,  Baudouin,  châtelain  de  Beaumont,  avoué  de  la  cité  de  Liège, 
alors  que,  comme  nous  l'avons  déjà  fait  remarquer,  cet  agent  ne  figurait 
pas  précédemment  au  nombre  des  minisleriales,  mais  ici,  par  suite  de  la 
métamorphose  de  la  Casa  Dei  =  familia  en  Cise  Dieu  =  Cour  allodiale, 
les  fonctions  d'avoué  de  la  cité  furent  dès  lors  considérées  comme  étant 
de  nature  allodiale. 

La  période  de  transition  entre  le  régime  de  la  familia  et  la  générali- 
sation du  système  féodal  s'étend  de  1210  à  1245  environ. 

Il  ne  faudrait  pas  croire  que  la  ministèrialité  disparut  sans  laisser  aucun 
vestige  dans  l'organisation  sociale  ;  les  fonctions  de  sénéchal,  panetier, 
bouleiller,  etc.,  remplies  par  les  anciens  minisleriales  se  transformèrent, 
entre  les  mains  de  leurs  successeurs,  en  devoirs  exceptionnels  d'apparat  ; 


•  Voyez  ci-dessus,  page  clii. 

*  c  Accipiet  feminam  de  Casa  Dei  et  beati  Lamberti  >,  phrase  qu'on  a  traduite  abusive- 
ment :  ne  se  mariera  pas  en  dehors  d'une  famille  allodiale  (Cartulaire  de  Saint-Lambert,  I, 
p.  359),  ou  :  sans  le  consentement  de  la  Cour  allodiale  (de  Ryckel,  Histoire  de  Waremme, 
A.  S.  A.  H.  L.,  V,  p.  18). 


INTRODUCTION  eux 

tout  ce  qui  subsista  de  l'ancienne  ministérialité  devint  féodal  :  offices  et 
biens.  Dans  certaines  régions,  cette  transformation  fut  sanctionnée  par 
des  actes  publics  :  en  vertu  d'une  transaction  passée,  en  i219,  entre 
Henri,  comte  palatin,  et  l'archevêque  de  Brème,  les  ministeriales  dudit 
palatin  reçurent  in  jure  feudali  les  biens,  c'est-à-dire  les  bénéfices  que 
jusque  alors  ils  avaient  tenus  jure  ministerialilatis  *.  Si,  à  Liège,  l'abo- 
lition du  régime  de  la  familia  et  son  adaptation  au  régime  féodal  ne 
furent  pas  ratifiés  par  un  acte  légal,  elles  furent  admises,  en  fait,  par 
l'évéque  et  par  ses  minisires. 

Les  charges,  permanentes  ou  accidentelles,  imposées  aux  (enanciers 
des  anciens  predia  ministerialia  ne  furent  pas  toutes  abolies;  cerlaines 
continuèrent  d'affecter  les  mêmes  biens  mués  en  fiefs  :  en  1317,  le 
tonnelier  de  l'évéque  devait,  à  litre  de  redevance  féodale,  livrer,  dans  la 
cave  ou  pincernaria  épiscopale,  les  tonneaux  et  les  récipients  nécessaires, 
charger  les  vins  sur  des  charrettes  et  les  en  décharger,  veiller  pendant  la 
guerre  à  la  conservation  et  au  transport  des  vins.  En  reconnaissance  de 
cet  office,  il  percevait  annuellement  un  cens  de  cinq  sous,  ayant  nature 
de  fief,  sur  un  étal  ou  ouvroir  construit  devant  la  halle  de  Huy;  lorsqu'il 
était  convoqué  pour  remplir  son  service,  il  recevait,  chaque  jour,  trois 
deniers  de  petits  tournois,  un  pot  de  vin,  quatre  pains  et  un  gâteau  de 
fécule  2;  tels  étaient,  certainement,  la  mission,  le  bénéfice  et  les  émolu- 
ments du  titulaire  quand  il  était  ministerialis. 

Parfois,  la  survivance  des  anciens  services  ne  se  retrouve  plus  que 
dans  le  nom  même  du  fief  :  Fief  délie  cambre  du  château  de  Franchimont, 
en  1376  ',  fief  del  Empire  du  château  de  Moha,  en  1580  *,  fief  dit  le  Petit 
Palais,  sis,  à  Liège,  entre  la  tour  et  la  cour  de  l'Official,  et  où  l'évéque 


1  ToBLNBRUs,  ffisloria  Palatina,  codex  diplom.,  p.  61.  —  Ddcange,  IV,  p.  419. 

*  PoNCBLET,  Livre  des  fiefs  d'Adolphe  de  la  Marck,  pp.  liv,  99. 
'  Cour  féodale  de  Liège,  reg.  41,  fol.  84  v°. 

*  Ibid.,  reg.  42,  fol.  2  V. 


cLx  INTRODUCTION 

continua  d'avoir  une  servitude  de  passage  '.  L'usage  de  relever,  à  la 
Cour  féodale  de  Liège,  les  offices  héréditaires  et  les  immeubles  grevés  de 
services  de  Cour  et  autres  tomba  en  désuétude  dès  le  XVI'  siècle. 

Les  fonctions  auliques  effectives,  de  même  que  les  offices  domaniaux 
et  les  chàtellenies,  acquirent  un  caractère  purement  individuel  et  tempo- 
raire :  les  maîtres  d'hôtel  de  la  Cour,  les  camériers,  les  pages,  les  valets 
de  chambre,  le  veneur,  le  fauconnier,  le  menuisier,  le  boucher,  le  cuisinier, 
le  chapelier,  le  chandelonnier,  le  brodeur,  tinrent  leur  nomination  de  la 
désignation  arbitraire  du  prince,  aux  conditions  prévues,  chaque  fois,  par 
leur  acte  de  commission. 

En  Brabant,  plusieurs  ministeriales  entrèrent  dans  la  noblesse  dès 
l'an  1235  environ  ^.  Rien  de  semblable  ne  se  produisit  au  pays  de  Liège  j 
au  milieu  du  XIII"  siècle,  la  ministériaiitè  y  était  déjà  presque  oubliée. 
La  question  de  la  fusion  entre  les  nobles  et  les  personnes  d'autres 
conditions  est  traitée  ci-dessus  (^).  Elle  sera  encore  examinée  au  para- 
graphe relatif  aux  chevaliers. 

^  Cette  maison,  de  nature  féodale,  appartenait,  avant  1359,  i  Olivier  du  Palais.  A  sa  mort, 
elle  échut,  en  partie,  à  Catherine,  fille  de  Wéri  du  Palais,  mariée  h  Gobert  de  Monijoic,  qui 
en  céda  sa  part,  le  5  avril  1339,  à  Henri  de  Belle  Cousle,  vinier  {Cour  féodale,  reg.  ÀO, 
fol.  7  v°).  Le  18  avril  138:2,  sire  Wéri  du  Palais,  chanoine  de  Saint-Jean,  fils  de  feu  Wéri 
du  Palais  et  d'Isabeau,  Bertoul  d'Oingnées,  sentcncier  de  la  Cour  de  Liège,  mari  d'Isabeau, 
fille  des  dits  Wéri  et  Isabeau,  Jean,  fils  de  Henri  de  Belle  Coste,  cilain  de  Liège,  et  d'Alii  du 
Palais,  aussi  fille  des  dits  Wéri  et  Isabeau,  enfin  Catherine  du  Palais,  nonne  au  Val-Benoit, 
également  fille  des  dits  Wéri  et  Isabeau,  relevèrent  *  la  maison  qui  jadit  fu  Lotz  père  sire 
Ghobart  de  Pouillon  jadit  canonne  de  Molliaing...  >,  séant  à  Liège  entre  la  cour  de  l'official 
et  la  tour  des  prisons,  des  rentes  de  diverses  natures  et  une  t  huge  sour  la  grande  halle  aux 
pennes,  lesquelles  choses  appartiennent  à  la  warde  de  la  porte  dou  pallais  de  Liège  quant 
nouvel  seigneur  y  vient  premier  »  (Cour  féodale  de  Liège,  reg.  42,  fol.  99).  Voyei  aussi 
PoNCELET,  Carlulaire  de  Saint- Lambert,  V,  p.  116).  Un  Wéri  du  Palais  vivait  dès  le 
19  mai  1277  et  avait  un  fils,  Henri  du  Palais  {Saint-Martin,  charte  n'  101).  —  Gérard  del 
Palais  était,  en  1288,  chanoine  de  Saint-Martin  {Saint-Martin,  charte  n°  127);  en  1357, 
Wéri  de  Palais  était  chanoine  de  la  même  église  {Saint-Martin,  charte  n*  242). 

*  Ganshof,  ouvrage  cité,  pp.  87,  93,  etc. 

3  Pages  cxu  et  suivantes. 


INTRODUCTION.  cwi 

Répétons- le  :  les  personnages  du  XII»  siècle  dont  Hemricourl  établit  la 
descendance  dans  son  œuvre  principale  n'étaient  pas  des  nobles  au  sens 
juridique  du  mot,  mais  des  mimsteriales  et  des  membres  des  familles 
chevaleresques  issues  àesminisleriales^;  d'ailleurs,  il  ne  faut  pas  chercher, 
dans  les  œuvres  de  Hemricourt,  la  moindre  allusion  au  régime  de  Tanlique 
familia  ;  quand  il  commença  à  écrire,  celte  institution  avait  complètement 
disparu  à  Liège  depuis  plus  d'un  siècle;  ni  la  tradition  ni  aucun  statut 
n'en  avaient  perpétué  le  souvenir  ;  quant  à  la  classification  pourtant  bien 
nette  observée  dans  les  chartes  des  Xh  et  XII®  siècles,  elle  ne  rappelait 
plus  rien  aux  gens  du  XIV*,  pour  autant  que  leur  attention  eût  été  attirée 
sur  ce  côté  rétrospectif  de  la  vie  sociale  et  qu'ils  y  eussent  attaché  quelque 
importance. 

4»  Milites. 

Un  des  principaux  soucis  des  princes  et  des  grands  seigneurs  fut,  non 
seulement  de  recruter  des  gens  pour  le  service  aulique  et  les  fonctions 
domaniales,  mais  surtout  de  se  créer  une  gendarmerie  nombreuse  et 
stable.  Les  soldats  mercenaires  présentaient  peu  de  garanties  au  point  de 
vue  de  la  fidélité  et  de  la  discipline  ;  l'appel  à  des  volontaires  nationaux 
ou  étrangers  n'avait  chance  de  réussir  qu'en  vue  d'une  guerre  de  conquête, 
promettant  un  riche  butin  et  des  concessions  domaniales  dans  le  territoire 
envahi  ^. 

La  cavalerie  formait,  depuis  le  VIII"  siècle,  la  force  principale  des 
armées,  mais  certains  ont  sous-évalué  l'importance  des  gens  de  pied  dans 
les  guerres  du   moyen   âge;    dans  presque  toutes    les   campagnes   des 


^  Cela  ne  veut  pas  dire  que  tous  les  descendants  de  ces  personnages  fussent  considères 
comme  appartenant  à  la  familia. 

*  C'est  ainsi  que  procéda  Guillaume  de  Normandie  lors  de  la  conquête  de  l'Angleterre, 
en  1066. 

Tome  IIL  u 


cLxn  INTRODUCTION. 

XI«  et  XII"  siècles,  on  constate  l'intervention  des  pedties  *;  pour  ceux-ci, 
toutefois,  la  guerre  était  généralement,  non  une  carrière,  mais  une 
sujétion  dûment  réglementée;  l'évêque  de  Liège  Alexandre  de  Juliers  et 
le  duc  de  Limbourg  Waleran  ayant  investi  le  château  de  Duras,  en 
juillet  1129,  le  siège  dut  être  levé,  beaucoup  parmi  les  assaillants  étant 
partis  faire  la  moisson  ^. 

Dès  le  IX'  siècle,  les  évéques  de  Liège  avaient  des  milites;  certains 
d'entre  eux  étaient  commis  à  la  garde  du  château  de  Thuin  et  protégeaient, 
dans  la  région  de  la  Sambre,  les  confins  de  la  principauté  contre  les 
invasions  des  barbares  et  les  ambitions  des  dynasles  voisins  '. 

On  trouve  peu  de  chartes  anciennes  précisant  le  sens  du  mot  miles;  au 
pays  de  Liège,  cette  qualification  fut  d'abord  attribuée  aux  hommes  tenus 
ou  adonnés  au  service  militaire  à  cheval,  puis  aux  chevaliers. 

Dans  certains  textes  du  XI'  siècle,  miles  semble  signifier  vassal  *;  lors 
des  conventions  conclues,  le  9  juin  1071,  pour  régler  la  situation  du 
comté  de  Hainaut  à  Pègard  de  rèvêché  de  Liège,  l'empereur  Henri  IV 
déclare  :  dux  Godefridus  miles  efTectus  est  domini  episcopi, ...  comitissa 
(militissa)  ducis  eflTecla  ^  Comme  nous  l'avons  vu  ci-dessus  (p.  clvi), 
on  remplaça  parfois,  à  Liège,  la  qualification  de  ministerialis  par  celle 
de  miles. 


<  Voyez  notamment  le  Tritimphtis  de  Bouillon  (M.  G.  H.  SS.,  XX.  —  Édil.  Chapea ville, 
II,  p.  398),  où  le  pedestris  exercilus  est  oppose  à  In  mililaris  cohors.  En  juillet  1181,  Philippe, 
comte  de  Flandre,  est  à  la  tétc  d'une  armée  comprenant  1,000  milites  et  200,000  tant  équités 
que  f édiles;  lu  comte  de  Hainaut  amène  un  contingent  de  400  mililes  et  de  60,000  hommes 
tant  équités  qnepediles  {Chronique  de  Gislebert,  p.  134). 

*  t  Propltr  inslantcm  messem  in  augusto  ».  Chroniques  de  l'abbaye  de  Saint-Trond,  édil. 
DE  BoRHAN,  I,  p.  218.  —  Voyez  Prod,  De  la  nature  du  service  militaire  dû  par  tes  roturiers 
aux  XI'  et  XII'  siècles  (Revue  historique,  t.  XLIV). 

*  Vos,  Lobbes,  son  abbaye,  son  chapitre,  I,  pp.  360,  37G.  —  Waitz,  31.  G.  H.  SS.,  XIV, 
pp.  544  et  suiv.  —  Warichez,  Les  premiers  siècles  de  l'abbaye  de  Lobbes,  pp.  44,  46,  72. 

*  Guilbieruo;:,  Essai  sur  l'origine  de  la  noblesse  en  France  au  moyen  dge,  j).  344, 

"  Dans  le  texte  de  Langius,  la  seule  source  connue  de  cet  acte,  le  mot  militissa  manque. 


INTRODUCTION.  clxui 

Il  est  certain,  toutefois,  que  le  service  en  armes  était  le  principal  devoir 
des  milites  '.  Les  chroniques  des  XI*  et  XII*  siècles  sont  probantes  à  ce 
sujet,  notamment  celles  des  abbayes  de  Lobbes'  et  de  Sainl-Trond  ^,  ainsi 
que  le  Triumphus  de  Bouillon*.  Dès  1158,  le  symbole  caractéristique  du 
miles  était  le  gladius  ^. 

Le  miles,  au  lieu  de  servir  en  campagne,  pouvait  se  voir  imposer  une 
garnison;  l'acte  de  1071  rappelé  ci-dessus  montre  les  milites  du  Hainaut 
coopérant  à  la  garde  des  châteaux  et  des  tours  fortifiées;  en  1161,  la 
qualification  de  fidelis  miles  est  appliquée  à  un  homme  doté  par  Tabbaye 
de  Stavelot  d'un  bénéfice,  à  charge  d'habiter  toujours  dans  le  château  de 
Logne  ^.  Le  mot  miles  signifie  d'ordinaire  soldat-cavalier;  les  écrits 
narratifs  lui  attribuent  parfois  le  sens  qu'il  a  dans  le  latin  classique, 
c'est-à-dire  :  guerrier,  combattant  '. 

La  rareté  du  numéraire  rendait  difficile  l'allocation  d'une  solde  aux 
gens  de  guerre;  les  seigneurs,  dès  le  VII"  siècle,  s'attachaient  les  milites 
par  des  concessions  de  bénéfices  immobiliers,  en  mettant  à  leur  disposition 
un  predium  éclissé  du  domaine,  ou  prélevé  sur  les  biens  ecclésiastiques. 

Un  chroniqueur  écrivant  vers  1170  rappelle  qu'en  889,  un  partage 
du  fief  de  Thuin  ayant  été  fait  entre  l'abbaye  de  Lobbes  et  l'évêque  de 

*  Les  périplirases  soi-disant  cmptiatiques  par  lesquelles,  à  la  fin  du  XI'  siècle,  on  rempla- 
çait le  mot  miles,  prouvent,  h  n'eu  pas  douter,  qu'on  attachait  à  ce  terme  le  sens  d'homme 
d'armes  :  «  armis  miiitaribus  dcditus,  mililiae  arniis  accinctus,  militari  balteo  accinclus  »,  etc. 
(GuiLBiEBiioz,  ouvrage  cité,  p.  147). 

*  Voyez  page  précédente,  noie  3. 

î  Chroniques  de  l'abbaye  de  Saint-Trond,  édit.  de  Borman,  I,  pji.  18,  54,  67,  7»)-78,  etc.; 
Il,  pp.  14,  etc. 

*  M.  G.  H.  SS.,  t.  XX.  —  Édit.  CirAPïAviLLB,  II,  p.  584. 
"  Voyez  ci-dessus,  page  cm. 

*  Halrin  et  Roland,  Charles  de  Stavelot,  I,  p.  483. 

^  Certains  textes  du  Xll"  siècle  semblent  vouloir  faire  une  distinction  entre  les  milites  et 
les  soudards  à  cheval  :  «  alia  vice  (vers  i\iO)  in  eadera  villa  solidarios  suos  per  quatuor  dies 
et  noeies  fecit  hospitari,  cum  niultitudine  equorum  et  parcfridorura  »  (Chroniques  de  l'abbaye 
de  Saint-Trond,  édit.  de  Borman,  I,  p.  269). 


oïiv  INTRODUCTION. 

Liège,  celui-ci  retint  à  son  profil  une  parlie  des  anciennes  possessions 
abbatiales  et  en  mil  une  autre  à  la  disposition  de  ses  milites  '. 

Un  autre  chroniqueur,  moine  comme  le  précédent,  qui  tenait  la  plume 
vers  la  fin  du  XII'  siècle,  rapporle  que  l'évéque  Erarle  (959-971) 
attribua  à  ses  milites  des  possessions  de  l'abbaye  de  Lobbes  ^;  le  même 
auteur,  revenant  sur  la  situation  des  hommes  d'armes  chargés  de  la  garde 
du  château  de  Thuin,  les  qualifie  «  milites  feodali  qui  de  jure  feodi 
cogebantur  fréquentes  inhabiiare  casteilum;  domos  enim  amplas  et  turres 
validas  liabebant  in  castello  »  '.  Après  Francon,  les  évoques  de  Liège 
assumèrent  les  charges  militaires  remplies  précédemment  par  Tabbaye 
elle-même  *. 

A  raison  de  son  service,  Otberl,  miles  de  l'évéque  de  Liège  Théoduin, 
tenait  en  bénéfice,  au  milieu  du  XI»  siècle,  la  villa  de  Soulmes:  il  parvint, 
le  16  février  1057,  à  obtenir  l'échange  de  son  predinm  bénéficiai  contre 
la  villa  de  Lesves  appartenant  à  l'abbaye  de  Florennes  :  de  l'avis  des 
archidiacres  et  des  chevaliers  indominicali,  Théoduin,  par  l'entremise  de 
l'avoué  Lietberl,  livra  à  l'abbé  le  bénéfice  de  Soulmes  avec  la  familia, 
l'église,  les  bois,  les  eaux,  les  terres,  etc.  «  liberum  ut  antea  semper 
fuerat  ab  omni  omnino  tam  advocati  quam  comitis  districtione  »;  l'abbé 
remit  à  l'évéque  «  in  opus  beneficii  »  tout  ce  qu'il  possédait  à  Lesves,  en 
terre  censale,  cultures,  saris,  forêts,  familia  et  dépendances.  Indépen- 
damment des  autres  garanties,  on  obtint  pour  cet  échange  la  sanction 

i  «  Vel  sibi  retinuit  vel  militibus  suis  dcpiittivit  >  (Vos,  Lobbes,  I,  p.  3C6).  Dès  avant 
Frnncon,  les  abbés  veillaient  soigneusement  à  la  garde  du  château  de  Thuin  «...  diligcntrr 
niunilum  et  nobiliter  confiseaUini  >  [Ibid.,  I,  p.  58:2) 

*  t  Plures  (partes)  militibus  sais  eonfiscnvit...  confiscatorum  autcm  eorum  qui  de  liujus- 
cemodi  rébus  suiit  ab  eis  (Eracle  et  Noigcr)  confiscali  maxima  pars  spécial  ad  honorem  castelli 
Tudinicnsis,  de  qiiibus  sunt  muiti  et  magnlGni  viri  q:ii  ca.<itciIo  Tudinicnii  descrvire  tcnentur. 
Hoc  casteilum  cum  suis  confiscatis  hominibus  sibi  rctiniierunt  cpicopi  Lcodicnsesad  tucndaro 
abbatiam  »  (Ibid.,  I,  p.  38iJ.  Ce  terme  :  confiscali  pour  bénéficiait,  est  remarquable. 

^  Vos,  Lobbes,  I,  p.  585. 

*  «  Ipsi  episcopi  per  se  et  per  i>uo8  feodatos  ■  (Vos,  Lobbes,  I,  p.  384). 


INTRODUCTION.  clxv 

royale,  afin  que  ni  les  évéques  de  Liège,  ni  les  chevaliers  qui  auront  ce 
bénéfice  après  Olbert  ^,  ne  puissent  infirmer  le  contrat  ou  en  enfreindre 
les  dispositions  ^.  Certaines  clauses  de  cet  ac(e  prouvent  qu'à  ce  moment 
le  bénéfice  du  miles  était  personnel  et  que  l'évéque  pouvait  le  conférer  à 
un  homme  de  son  choix,  qu'il  fût  ou  non  l'héritier  du  précédent  fonction- 
naire; d'autres  stipulations  montrent  que  le  miles  avait  dans  son  benefi- 
ciiim  un  pouvoir  très  étendu  '. 

Le  système  du  bénéfice  usité  en  vue  de  rémunérer  les  hommes 
d'armes  n'était,  d'ailleurs,  pas  exclusif.  En  1013,  lors  de  la  campagne  de 
Hougaerde  qui  fut  probablement  l'une  des  premières  guerres  nationales 
des  seigneurs  liégeois,  l'évéque  JJaldéric,  pour  s'attacher  les  combattants, 
leur  attribua  un  appointcment  :  «  ne  aberrarent  a  communi  utilitate, 
parlim  sludiis  parlim  consilio,  militari  donat  stipendia  »  *.  L'évéque 
Wazon  (1042-4048)  payait  une  solde  aux  gens  qu'il  avait  recrutés  en 
vue  de  détruire  les  repaires  des  brigands  qui  infestaient  la  principauté; 
il  veillait  à  la  discipline  dans  son  armée  et  indemnisait  les  gens  des 
campagnes  des  fournitures  réquisitionnées  ^. 

Mais  l'usage  de  la  solde  n'existait  que  pour  rémunérer  des  troupes  levées 
dans  des  circonstances  extraordinaires;  c'était  le  cas  sous  Wazon,  parce 

i  «  Seu  qnispiam  mililum  post  Otberlum  habiturus  beneficium  ». 

'  Berliére,  Documents  inédits,  I,  p.  16. 

^  La  condition  des  bénéficia  concédés  aux  milites  liégeois  au  XI'  siècle  mérite  de  faire 
l'objet  d'une  étude  approfondie. 

*  Vita  Balderici,  écrite  en  1053,  dans  M.  G.  H.  SS.,  IV,  p.  727.  A  raison  d'une  malen- 
contreuse prétention  au  style  classique,  il  est  difficile  de  traduire  en  termes  techniques  les 
passages  où  l'auteur  de  ce  Vita  rapporte  les  conditions  dans  lesquelles  l'évéque  s'assura, 
en  1013,  le  concours  des  soldats. 

"  «  Sed  neque  hoc  silendum  puto  quod  intcr  obsidcndum  saepe  millcnis,  saepe  pluribus, 
raro  paucioribus,  antiquo  Romanorum  more,  cottidianos  suraptus  pracbcbat  armatis,  gregario 
milili  intérim  conccdens  usum  maclandarum  passim  pecudura,  absque  iis  quae  agrario  operi 
essent  necessariae,  ipsumque  dampnum  ipse  singulis  possessorum  ex  integro  supplebat, 
nullum  injusticiae  locum  esse  paciens  eliam  in  tanla  rerum  difficultale  »  (Anselmi  (resta 
epitc.  leod.,  dans  M.  G.  H.  SS.,  VII,  p.  223). 


cLxvi  INTRODUCTION. 

que  plusieurs  milites  de  l'évêché  avaient  abandonné  le  service  de 
leur  souverain  pour  embrasser  le  parti  de  son  adversaire,  le  duc  de 
Brabant  '. 

Parnni  les  Iiauls  personnages  autres  que  l'évêque,  ayant,  avant  Noiger, 
des  milites  au  pays  de  Liège,  figurait  l'Empereur.  Dès  la  première  moitié 
du  X'  siècle,  des  Hasbanienses  avaient  été  dotés  par  l'Empereur  de  la 
villa  de  Péronne,  sur  la  Selle  2,  qu'ils  tenaient  more  bénéficiait;  celle 
localité,  revendiquée  en  959  par  l'église  de  Cambrai,  fut  restituée  en 
996  et  1001  à  l'évêque  Erluin,  en  échange  des  biens  qu'un  de  ses 
prédécesseurs  avait  acquis  dans  le  Condroz  et  dans  la  llesbaye  ^ 

Dès  cette  époque,  l'église  de  Liège  envoyait,  en  cas  de  guerre,  un 
contingent  de  soldais  à  l'armée  impériale;  en  981,  ce  contigenl  était 
de  60  hommes  vêtus  de  la  cuirasse  *. 

Les  dangers  que  faisaient  courir  au  pays  l'ambition  des  seigneurs  voisins 
et  les  brigandages  obligèrent  Notger  à  organiser  soigneusement  sa  milice; 
il  décida  qu'en  principe  les  biens  de  l'église  devaient  être  répartis  par  tiers 
entre  la  mense  épiscopale,  les  églises  et  les  hommes  d'armes  ■'.  Dans  un 
des  rares  actes  émanant  de  Noiger  qui  soit  parvenu  jusqu'à  nous,  on  voit 


1  <  Primi  enim  bellorum  successus  et  admodum  prospère  provenientcs  multos  niilitum 
nostroruni  in  sibi  advcrsam  partem  rapueranl,  frustra  arbitrales  fore  si  se  novi  flagicii 
coinplices  esse  contingcret  par  vim  bcnelicii  immo  tocius  cpiscopatus  pro  libito  potituros  » 
[Anselmi  Gesta  episc.  leod  ,  dans  M.  G.  H.  SS.,  VII,  p.  222).  Concernant  les  milites  stipen- 
diarii,  voyez  VVaitz,  Deutsche  Verfassungsgeschichte,  VIII,  p.  164.  —  Chronique  de 
Gislebert,  cdit.  Vanderkindbhe,  pp.  101,  103. 

^  Un  des  villages  dont  la  réunion  constitua  le  bourg  de  Cateau-Canibresis. 

«  B.C.  R.H.,  4- série,  I,  p.  85. 

*  «  Indiculus  ioricalorum  Ottoni  II  in  Italiam  mittcndorum  :...  Lcodicensis  episcopus  LX 
niittat  cum  Hermanno  aut  Irainone  loricatos  »  (M.  G.  H.,  Constilutiones  imperatorum,  I, 
p.  635). 

^  0  Pracdia  ccciesiae  in  très  aequas  portiones  divisit,  quarum  unam  suis  et  succcssorum 
usibus,  alteram  Deo  servientibus  per  aecciesias  et  monasteria,  tertiam  tiis  qui  miliciani  exer- 
cèrent concessit  b  (Anselme,  dans  M.  G.  H.  SS.,  VII,  p.  206.  —  Kdrtii,  Notger  de  Liège,  I, 
p   195). 


INTRODUCTION.  clxvii 

que  ce  prince  était,  le  28  octobre  i002,  accompagné  de  cinq  milites  : 
Waller,  Hiserelm,  Norbert,  Otlelm  et  Bulso  *. 

Les  successeurs  de  Noiger,  et  notamment  Wazon,  continuèrent  à 
distribuer  des  bénéfices  à  des  milites  et  des  biens  aux  églises. 

Les  recrutements  systématiques  de  milites  par  les  princes-évêques 
n'empêchèrent  pas  les  empereurs  d'en  conserver  à  leur  service  dans 
la  région  liégeoise;  lorsque  le  comte  Ansfrid  et  le  roi  Ollon  eurent 
donné,  en  985,  le  comté  de  Huy  à  l'église  de  Liège,  il  fut  stipulé, 
dans  le  diplôme  impérial,  que  l'évêque  Notger  et  ses  successeurs 
auraient  la  faculté  de  céder  à  leurs  fidèles  soldats  et  amis  et  à  ceux 
de  l'Empereur  des  portions  du  territoire  annexé  ^.  En  1034,  l'empereur 
Conrad  II  confisqua  Vallodium  de  Donceel  sur  un  de  ses  milites  qui 
avait  encouru  sa  disgrâce,  et  en  disposa  en  faveur  d'un  autre  de  ses 
fonctionnaires  '. 

L'ensemble  des  chevaliers  d'un  prince  ou  d'un  seigneur  constituait  leur 
militia  *.  On  donnait  aussi  ce  nom  à  la  milice  communale  ^;  la  plus 
ancienne  charte  de  franchise  connue,  celle  de  Huy,  datant  de  l'an  1066, 
renferme,  au  sujet  du  service  militaire,  la  stipulation  suivante  :  «  quod 
Hoyenses  armatam  militiam  nullatenus  sequantur  nisi  Leodienses  a 
prefixo  die  belli  usque  in  oclavam  eos  praecesserint  »  ^. 


■•  d'Acbery,  Spicilegium,  IV,  p.  537. 

'  t  Cuicunique  fidelium  suoruin  et  nostrorum  niilitum  vel  amicorum  »  (Carlulaire  de 
Saint-Lambert,  I,  p.  22). 

'  B.  C.  R.  H.,  LXXVI,  pp.  548  et  suiv.  L'acte  de  1034  n'est  pas  authentique  dans  sa  forme. 

*  En  HbO,  Godefroid,  comte  de  Montaigu  «  sua  et  doraini  cpiscopi  militia,  villam  nosiram 
Okeriis  devastavit  t  (Halkin  et  Roland,  Charles  de  Stavelot,  I,  p.  435). 

»  Dans  une  charte  de  l'empereur  Henri  IV,  de  l'an  IIOl,  la  chancellerie  comprend  les 
nobles  sous  la  rubrique  :  de  Leodiemi  militia  (Abbaye  de  Suint-Jacques,  cliarlrier).  Cela 
provient  de  ce  que  le  rédacteur  n'avait  pas  une  connaissance  exacte  de  la  condition  sociale 
des  seigneurs  liégeois,  et,  en  même  temps,  c'est  une  preuve  de  l'importance  que  l'on  attachait 
à  la  militia. 

«  Édit.  CHAPtAVILLB,  II,  p.  4. 


cLXTiii  INTRODUCTIOIN. 

Une  charle  du  22  décembre  4049  en  vertu  de  laquelle  Ava,  «  mulier 
ingénue  condilionis  »,  veuve  de  Gotramn,  donne  à  l'abbaye  de  Florennes 
la  moitié  de  Stapesoul,  etc.,  fut  corroborée  par  le  témoignage  de  sept 
ingenui  accompagnés,  presque  tous,  de  leur  miles  *.  Dans  ce  cas,  miles 
parait  bien  signifier  :  écuyer  servant. 

Nonobstant  le  caractère  honorable  reconnu  dès  lors  à  la  profession  des 
armes  ^,  la  mililia  des  X'  et  XI*  siècles  ne  jouissait  pas  du  prestige  qu'elle 
acquit  dans  la  suite;  à  Liège,  comme  à  Gand,  celui  qui  en  faisait  profes- 
sion élait  simplement  «  militaris  cingulo  laboris  innexus  »  '. 

L'auteur  contemporain  de  la  chronique  de  Saint-Trond  rapporte  que 
sous  l'abbatiat  d'Adélard  11  (405S-i082),  les  milites  qui,  à  raison  d'incur- 
sions hostiles,  avaient  dû  se  réfugier  à  Saint-Trond,  éprouvaient  dans  cette 
localité,  quoi  qu'elle  ne  fût  pas  fortifiée,  une  sécurité  telle  que,  s'ils  avaient 
fait  une  longue  expédition  contre  leurs  ennemis  et  que,  comme  c'est 
l'habitude,  ils  s'étaient  vus  obligés  de  revenir  en  fuyards,  ils  avaient  cette 
chance  que  la  poursuite  cessait  dès  que  ceux  qui  leur  couraient  sus 
voyaient  le  sommet  de  la  tour  du  monastère  *. 

En  H07,  Rodulphe,  prieur  de  Sainl-Trond,  dut  se  rendre  ài  Metz; 
pour  échapper  aux  embûches  de  ses  antagonistes,  il  se  joignit  à  un  corps 
d'armée  d'environ  2,000  chevaliers  allant  retrouver  l'Empereur  à  Verdun 
par  Liège,  Huy,  Havelange,  Villance,  le  château  d'Ivois  et  Dun-sur-Meuse. 
Le  récit  que  le  bon  prieur  nous  a  laissé  de  ce  voyage  de  dix  jours  renfermé 


*  «  llarum  traditionum  testes  ingenui  Arnulplius  junior,  miles  ejus  Godefriîlus  nepos 
Hoionis,  Evernrdus,  Odeiinus  de  Walcort,  miles  cjiis  Gerardiis  Douions,  Ergerus,  miles  ejus 
Teodricus,  Fredricus  filius  Ave,  Radiilplius  de  Jamoniis,  frnter  ejus  Odeiinus,  Thcodcricus 
de  Roslier  Cdeijussor,  Werfridus  de  Silfoniis  fideijussor  »  (Bbrliêre,  Document»  inédits,  I, 
p.  14). 

*  •  Multos  habrbant  sccum  milites  in  rébus  heilicis  strenuos  (Triumphus  in  Bullione, 
M.  G.  H.  SS.,  XX.  —  Édit.  Chapbaville.  II,  p.  584), 

'  Fa  YEN,  Liber  traditinnum  Sancti  Pétri  lilandiniensis,  p.  90  (12  avril  982). 

*  Chroniques  de  l'abbaye  de  Saint-Trond,  édit.  de  Bobban,  t.  II,  p.  18. 


IINTRODUCTIOl^.  clxix 

des  renseignements  particulièrement  suggestifs  concernant  les  faits  et 
gestes  lies  chevaliers  en  campagne  *.  Lorsque  au  lieu  d'être  en  pays  ami 
ou  sur  territoire  neutre,  les  chevaliers  se  trouvaient  en  pays  ennemi,  ils  se 
livraient  systématiquement  à  la  dévastation  et  au  pillage. 

A  l'origine,  les  princes  et  les  grands  seigneurs  s'inquiétaient  peu  de  la 
condition  juridique  des  personnages  qu'ils  choisissaient  pour  être  leurs 
chevaliers;  le  recrutement  s'en  faisait,  abstraction  faite  de  toute  question 
de  naissance  ^.  Ce  qui  a  été  dit  précédemment  des  ministcriales  en  général 
s'applique  particulièrement  aux  milites;  il  ne  faut  pas  voir  une  preuve  de 
leur  non-liberté  dans  le  fait  qu'aux  XI",  XII°  et  XIII*  siècles,  ils  étaient 
parfois  cédés  en  même  temps  qu'un  immeuble  ^;  c'était  une  garantie  du 
régime  domanial  et  un  avantage  pour  le  miles  chargé  de  rendre  à  un 
nouveau  seigneur  les  mêmes  services  qu'il  rendait  au  premier.  Quoique 
sa  fortune  fût  attachée  à  la  possession  d'un  bien  déterminé,  le  miles 
pouvait,  en  abandonnant  son  bénéfice,  refuser  de  servir  un  nouveau  maître 
et  chercher  une  autre  position  à  son  gré. 

Toute  différente  était  la  situation  du  serf  juridiquement  attaché  à  la 
glèbe.  On  ne  peut  donc  faire  aucune  généralisation  quant  au  rang  social 
ou  à  la  mentalité  des  anciens  chevaliers;  il  y  en  avait  de  toutes  les  classes  : 
des  puissants  et  des  humbles,  des  bons  et  des  mauvais. 

Au  XI«  siècle,  les  chroniqueurs  se  font  surtout  l'écho  des  plaintes  que 
provoquaient  les  exactions  militaires  ;  ils  montrent  évidemment  une  sévé- 
rité plus  grande  à  l'égard  des  étrangers  que  pour  leurs  compatriotes  :  les 
milites  du  Brabant  en  4013  sont  qualifiés,  par  Anselme,  brigands  plus 
aples  à  la  rapine  qu'adonnés  à  la  militia  *. 

i  Chroniques  de  l'abbaye  de  Saint-Trond,  cdit.  de  Bohman,  I,  p.  100. 

2  Le  vaillant  chevalier  Kobert  de  Beaurain  étail  l'éclainé  comme  serf,  en  H88.  Voyez 
Chronique  de  Gislebert,  p.  210. 

s  €  Iii  eadcm  villa  manciilcs  très  milites  eoncedo  cum  benefîciis  suis  »  (GuiLniERHOX, 
Essai  sur  l'origine  de  la  noblesse  e?ï  France,  p.  332). 

4  itf.  0.  H.  SS.,  VII.  —  Edit.  Cbapeaville,  I,  p.  2-27. 

Tome  111.  v 


CLM  INTRODUCTION. 

Au  XH"  siècle,  la  chevalerie  qui,  jusque  là,  n'avait  été  qu'une  profes- 
sion, devint,  en  même  temps  qu'un  corps  d'élite,  un  ordre  soumis  à  des 
règles  sévères  relatives  à  l'honneur,  à  la  courtoisie,  h  la  parfaite  loyauté. 
Cette  innovation  dans  le  régime  de  l'institution  fut  éminemment  favorisée 
par  les  croisades  *  ;  la  Chanson  de  Roland,  écrite  vers  4150,  prouve  qu'il 
y  avait  dès  lors  une  chevalerie  aventureuse  et  romanesque. 

Les  conditions  d'admission  dans  la  chevalerie  devinrent  plus  rigou- 
reuses :  au  pays  de  Liège,  sans  exiger  que  les  aspirants  à  cet  ordre 
fussent  fils  de  chevaliers,  on  en  limita  l'accès,  en  principe,  à  ceux  qui 
étaient  issus  «  a  militari  génère  ».  Toutefois,  cette  règle  subissait  de 
nombreuses  exceptions  ^. 

Jean  Surlet,  échevin  de  Liège  de  1285  à  1312,  et  Arnoul  de  Char- 
neux,  échevin  de  1308  à  1311,  furent,  d'après  Hemricourt,  les  premiers 
fils  de  bourgeois  qui,  à  Liège,  entrèrent  dans  la  chevalerie  ';  il  ne  faut 
pas  prendre  cette  affirmation  à  la  lettre  :  Radou  de  Neuvice,  chevalier 
en  1254  *,  Herman  du  Marché,  chevalier  en  1261  ^,  étaient  des  fils  de 
bourgeois.  Leur  cas  constituait,  d'ailleurs,  une  exception,  ce  qui  explique 
l'affirmalion  de  Hemricourt;  à  partir  du  premier  tiers  du  XIV"  siècle, 
l'admission  des  fils  de  bourgeois  dans  la  chevalerie  devint  beaucoup  plus 
fréquente.  Et  cependant,  les  origines  de  certains  postulants  ne  semblaient 
guère  les  avoir  prédisposés  au  noble  métier  des  armes  :  Hemricourt 
mentionne  Golar  Bakenhem  qui,  vers  1320,  prit  l'ordre  de  chevalerie 


^  On  leur  doit  aussi  la  création  des  ordres  militaires  et  religieux  de  Saint-Jean  de  Jérusalem 
(vers  1099),  du  Temple  (i  1 18)  et  tcutoniquc  (1128). 

^  Les  règles  à  ce  sujet  variaient  selon  les  pays.  Voyez  GciLBiEnaoz,  ouv.  cité,  pp.  378, 
462,  etc. 

»  Miroir,  l,  p.  87,  §  98.  L'acte  de  1250,  invoqué  par  M.  Kurlli  [Cité  de  Liège,  I,  p.  1C9) 
pour  contfster  le  dire  de  Hemricourt,  est  d'une  autlientirité  douteuse,  et  n'est  nullement 
explicite  quant  à  la  condition  originelle  des  chevaliers  dont  il  y  est  question. 

*  CovBLiER,  Chartes  du  Val-Benoit,  p.  1 36. 

»  Miroir,  II,  p.  298. 


INTRODUCTION. 


CLXXI 


après  avoir  longtemps  exercé  le  métier  de  marchand  de  vin  en  sa  maison 
du  Croissant  *. 

Abstraction  faite  de  leur  caractère  romanesque,  les  chevaliers  sont,  dès 
le  milieu  du  XII*  siècle,  considérés  comme  jouant  un  rôle  social  élevé, 
puisqu'ils  assument  la  défense  du  territoire  et  la  protection  de  la  popula- 
tion civile.  Insensiblement,  les  règles  adoptées  par  la  chevalerie  furent 
considérées  comme  constituant,  pour  un  soldat,  l'idéal  de  la  perfection  : 
servir  Dieu  et  défendre  la  religion  (ce  qui  com|)renait  évidemment  la 
participation  aux  croisades);  protéger  les  veuves  et  les  orphelins;  éviter 
les  guerres  injustes;  refuser  les  soldes  iniques;  accepter  un  combat 
singulier  pour  la  défense  d'un  accusé  innocent;  ne  fréquenter  les  tournois 
qu'à  titre  d'exercice;  respecter  le  souverain  et  lui  obéir;  ne  pas  livrer 
à  autrui  les  biens  domaniaux  ^,  ce  qui  signifie  sans  doute  :  ne  pas  aliéner 
les  biens  que  l'on  a  reçus  en  bénéfice. 

Tel  était,  en  1188,  le  lustre  de  la  chevalerie  que  celte  qualité  suppri- 
mait la  distance  existant  entre  un  noble  et  son  serf  et  qu'elle  permettait 
au  second  de  se  mesurer,  en  duel  judiciaire,  d'égal  à  égal,  avec  le 
premier;  la  condition  servile  du  chevalier  Robert  de  Beaurain,  renommé 
pour  sa  vaillance,  ne  l'avait  pas  empêché  de  devenir  l'un  des  compagnons 
d'armes  et  des  conseillers  de  son  souverain,  le  comte  Baudouin  V  de 
Hainaut  ^ 

Dans  certains  pays,  les  chevaliers  jouissaient  de  privilèges  et  d'honneurs 
qui  étaient  refusés  aux  autres  personnages;  il  était  admis  généralement  que 
celui  qui  n'était  pas  chevalier  ne  pouvait  commander  un  corps  d'armée  ^. 

C'est  aussi  au  XII*  siècle  que  le  cérémonial  symbolique  usité  pour 


1  Miroir,  I,  p.  379,  §  775. 

2  FrsKN,  Historia  Leodiensis,  Liège,  1642,  p.  .^>16. 

8  Ganshof,  ouvrage  cité,  pp.  203-207.  Gérard  de  Saint-Auberl  réclamait  Robert  de  Beaurain 
comme  serf  et  non  comme  ministerialis. 
*  Ddgange,  Glossaire,  IV,  p.  401. 


cLxxii  INTRODUCTION. 

l'armement  d'un  chevalier  acquit  un  caractère  particulièrement  solennel  *. 
La  chevalerie  fut  dès  lors  l'objet  d'un  engouement  invraisemblable;  ce 
fut  l'apogée  de  l'institution  :  la  noblesse  avait,  par  son  essence  même,  un 
grand  prestige,  mais  son  lustre  n'était  complet  que  lorsqu'on  y  joignait  la 
qualité  de  chevalier  ;  les  rois  eux-mêmes,  les  princes,  les  comtes  et  les 
nobles  tenaient  à  ajouter  à  leur  titre  celui  de  chevalier  ^;  dans  les  familles 
souveraines,  l'admission  d'un  fils  dans  la  chevalerie  constituait  un  événe- 
ment d'une  importance  primordiale',que  les  historiens  contemporains  rela- 
taient à  l'égal  des  faits  d'une  haute  portée  politique.  Saint  Bernard  écrit, 
en  H47,  à  l'empereur  Manuel  Comnène  :  «  audeo  miitere  ad  thronum 
gloriae  veslrae  praesenlium  latorem  juvenem  magiiac  nobilitatis  (Henri 
fils  du  comte  de  Champagne),  ut  cum  sacramcnlis  mililaribus  applicetis  et 
accingalis  ei  ensem  contra  inimicos  crucis  Christi  »  *.  Le  30  mars  1168, 
Baudouin  comte  de  Hainaut  et  la  comtesse  Âilid  étant  à  Valenciennes, 
«  Balduinum  filium  suum  in  militem  cum  honore  et  gaudio  ordinaverunt  »  ; 
cet  événement  comblait  leurs  vœux,  car,  depuis  longtemps,  il  n'était  plus 
arrivé  qu'un  comte  de  Hainaut  eût  vu  son  fils  chevalier  ou  sa  fille  mariée^. 
Dès  cette  époque  aussi,  il  y  avait  de  beaux  et  brillants  tournois  ". 
Éblouis  par  des  récits  merveilleux  ~,  de  nobles  jouvenceaux  destinés  à 

1  La  cliarte  de  l'an  1087  donnée  par  Baudouin  comte  de  Valenciennes  <  fîlius  Balduini 
junioris  qui  Philippum  regem  Francorurn  regalis  iiisignivit  mililiae  armis  >  (Duvivier, 
Documenté  anciens,  nouvelle  série,  p.  i7),  parail  apocryphe  ou  interpolée. 

'  dit  oniqiie  de  Gislebert,  édit.  Vaiiderki!(dire,  p.  449:  Henricus  junior  rex  anglorum, 
miles  probus.  —  Abbaye  de  Bonne-E»pérance,  cavluhirc  XV,  p.  174,  année  1172  :  Gilles 
comte  de  Duras  «  miles  «.  —  Abbaye  du  Val  Saint- Lambert,  charte  n*  127. 

'  Gislehert  rapporte,  au  sujet  de  Godefroid  de  Hainaut,  mort  en  1 163,  fils  du  comte  Bau- 
douin IV  et  d'Éléonorc  de  Vermandois  :  •  et  cum  Godefridus  annorum  cssct  circiler  16,  et 
instaret  tempus  milicie  cjus,  Montibus  u»quc  ad  mortcm  ogrotavit...  •  (Édit.  V*NDERKi>ii)ERE, 
p.  67). 

*  GuiLHiERMoz,  ouvrage  cité,  p.  446. 

"  Chronique  de  Gislebert,  édit.  VANDBKKiîiDEnB,  p.  95. 

6  Ibid.,  pp.  95,  97,  ICI,  107,  108,  140,  etc. 

7  Voyez  notamment,  dans  Gislebert,  édit.  Vanderkindibe,  p.  223,  les  hauts  faits  du  cheva- 
lier hennuyer  Jean  Cornu. 


INTRODUCTION.  clxmi 

l'état  clérical  en  leur  qualité  de  cadets  sans  apanage,  quittaient  furlivement 
leur  pays,  leur  famille,  leur  stage  ecclésiastique  et  couraient  se  faire 
armer  chevaliers  par  quelque  prince  ami,  service  qui  ne  pouvait  se  refuser  : 
le  28  octobre  4187,  Albert,  clerc,  archidiacre  de  Liège,  fils  puîné  de 
Godefroid  III  duc  de  Brabant,  abandonna  son  office  et  sa  dignité  et  se 
rendit  près  du  comte  de  Hainaut  pour  que  celui-ci  l'armât  chevalier,  ce 
qui  se  fit  solennellement  à  Valenciennes  *.  Peu  de  lemps  après,  en  4  494, 
Henri  fils  cadet  du  comte  de  Hainaut,  va,  malgré  l'opposition  de  son  père, 
se  faire  armer  chevalier  par  Renaud  comte  de  Dammarlin  et  de  Boulogne  2. 
C'était  une  attraction  invincible  et  qui  persista  longtemps  :  Henri,  prévôt 
de  Maestricht,  frère  de  Louis  comte  de  Looz,  après  s'être  fait  remarquer 
à  divers  combats,  notamment  à  Steppes,  abandonna  la  carrière  ecclésias- 
tique en  4214  :  «  fit  miles  et  comitissam  de  Hostade  accipit  uxorem  »  ^ 

  ce  moment,  on  ne  mentionne  plus  un  chevalier  dans  les  chartes  sans 
faire  précéder  son  nom  de  la  qualification  dominus,  traduite  plus  tard  par 
monseigneur  ou  messire.  L'adoubement,  c'est-à-dire  l'armement  d'un 
nouveau  chevalier,  était  un  événement  coûteux  dont  les  frais  étaient 
supportés  en  partie  par  les  sujets  ou  les  vassaux  *.  C'était  un  des  trois 
cas  d'aide  extraordinaire;  le  second  était  le  mariage  de  la  fille  du 
seigneur;  le  troisième,  l'emprisonnement  du  seigneur. 

S'il  faut  en  croire  une  charte  insérée  dans  sa  chronique  par  Jean 
d'Outremeuse,  certains  candidats  chevaliers  avaient  la  prétention  de  se 
faire  payer  des  indemnités,  «  ad  subsidium  sue  nove  milicie  »,  par  la  Cité 
de  Liège;  en  vertu  d'une  charte  de  novembre  4250,  le  maire,  les  éche- 

<  Chroniiiue  de  Gisleberl,  p.  199.  Albert  de  Louvain  reprit,  dans  la  suite,  ses  dignités 
ecclésiastiques;  il  fut  élu  évéque  de  Liège,  le  8  septembre  ti9l  et  fut  assassiné  à  Reims  le 
24  novembre  H92. 

*  Ibid.,  p.29i>. 

3  Renier  de  Saint-Jucques,  dans  M.  G.  H.  SS.,  XVI;  cdit.  Alexandre,  p.  117. 

*  a  Si  advocalus...  filium  suum  mililem  facial  vel  filiani  suam  malrinionio  copulet,  codem 
anno  assisa  advocato  duplicatur  »  (Ctiarte  de  Jumel,  de  1201,  B.  C.  R.  H.,  I.XIX,  p.  90), 


cxxxiv  INTRODUCTION. 

vins,  les  maîtres  et  jurés  promirent  qu'aucune  aide  de  ce  genre  ne  serait 
plus  accordée  à  l'avenir  *. 

Au  Xll*  siècle,  la  nature  et  l'importance  du  service  militaire  à  accom- 
plir étaient,  ainsi  que  l'équipement,  déterminés,  dans  certains  pays,  par 
le  rang  et  la  richesse  des  chevaliers  ^. 

En  1 187,  les  chevaliers  hennuyers  amenés  au  secours  du  roi  de  France 
dans  sa  guerre  contre  Richard,  roi  d'Angleterre,  avaient,  sauf  le  brave 
chevalier  Baudouin  de  Slrépy,  leurs  chevaux  caparaçonnés  de  fer  '. 
En  1235  encore,  le  miles  armatus  était,  dans  quelques  régions,  armé  de 
la  cuirasse  et  de  bollines  de  fer,  par  opposition  au  miles  ne  portant  que 
le  haubergeon,  le  pourpoint  et  le  bouclier  *. 


* 
*     * 


Selon  l'auteur  du  Miroir,  la  chevalerie  hesbignonne  était,  au  moyen 
âge,  une  des  plus  réputées  du  monde. 

Dans  les  affirmations  de  ce  genre,  il  faut  évidemment  faire  la  part  de 
l'esprit  de  clocher  :  les  chroniqueurs  et  les  trouvères  ont  toujours  eu  une 
tendance  marquée  à  attribuer  aux  seigneurs  de  leur  pays  la  primauté 
pour  ne  pas  dire  le  monopole  en  fait  de  bravoure,  de  force  et  d'adresse  ^. 
Cependant,  l'examen  des  documents  authentiques  et  des  annales  rédigées 
notamment  par  des  étrangers  prouve  que  les  dires  de  Hemricourt  né 
constituaient  pas  une  simple  vantardise.  Dès  le  X'  siècle,  Folcuin  de 
Lobbes,  mentionnant  la  chevalerie  liégeoise,  l'appelle  :   «  laudata  illa  et 


^  Jean  D'OoinEiiEUSE,  V,  p.  291.  Cette  charte  ne  présente  rien  d'invraisemblable;  toutefois, 
il  faut  se  mcfîcr  He  ce  qui  a  passe  par  les  mains  du  brave  chroniqueur. 

*  GiiiLHiERMOz,  ouvrage  cilé,  pp.  225,  226. 

'  Chronique  de  Gisleberl,  cdil.  Vandkrrindsrb,  p.  97. 

*  DucANGE,  Glossaire,  IV,  p.  403. 

!*  Chronique  de  Gisiebert,  édit.  Vanderkindere,  p.  59.  «  Egidius  de  Cin,  dum  vixit  omnium 
militura  in  hoc  secuio  viventium  probissimus  in  arrais  dictus  est  ». 


INTRODUCTION.  rxxiv 

cunctis  saeculis  praedicata  Lothariensis  militia  »  *.  Au  XH"  siècle,  le  renom 
de  la  gendarmerie  liégeoise  avait  franchi  les  mers;  l'historien  anglais 
Guillaume  de  Newbury,  contemporain  des  événements  qu'il  relate,  explique 
pourquoi,  en  1191,  l'empereur  d'Allemagne  combattait  l'accession  d'Albert 
de  Louvain  au  trône  de  Liège  :  c'est  que  cette  nomination  créait  un 
lien  étroit  entre  Liège  et  le  Brabant,  et  que  les  forces  réunies  des  deux 
pays  étaient  capables  de  tenir  le  pouvoir  impérial  en  échec,  «  Leodiensis 
enim  episcopus  numerosam  habere  militiam  et  magnarum  esse  virium 
noscitur  »  ^. 

Lors  de  la  rupture  des  trêves  entre  l'évêché  de  Liège  et  le  duc  de 
Brabant,  le  1"'  juillet  1212,  Hugues  de  Pierrepont  avait  réuni  près  de 
2,500  chevaliers  «  de  Francia  et  de  propriis  militibus  et  amicis  el  cognatis 
suis  » .  Le  duc  ne  risqua  pas  la  lutte  à  ce  moment  ^. 

Commentant  l'abstention  de  la  chevalerie  liégeoise  à  la  bataille  de 
Steppes,  le  chanoine  Hervard,  auteur  contemporain,  déclare  que  les 
lignages  de  la  Hesbaye  comprenaient,  en  1213,  plus  de  SOO  chevaliers  *. 
Au  mois  d'avril  de  l'année  suivante,  Guillaume  Longue  Epée,  frère  de 
Jean,  roi  d'Angleterre,  s'étonnant  de  ce  que  l'autorité  d'un  «  petit  prêlre  », 
l'évêque  de  Liège,  put  tenir  en  échec  celle  du  roi  Otton,  reçoit  du  comte 

1  KoRTH,  Notger  de  Liège,  I,  p.  198. 

2  Retneri  Annales,  M.  G.  H.  SS.,  XVI;  édit.  Alexandre,  p.  95.  Voici  l'indication  des 
principaux  combats  on  faits  d'arme  cités  dans  le  présent  ouvrage  :  bataille  de  Hougaerde, 
10  octobre  1015;  bataille  de  Steppes,  13  octobre  1213;  bataille  de  Wôrringen,  5  juin  1288; 
combat  de  Loncin,  1"  juin  1298;  siège  de  Warrmme,  7  juin  1315;  bataille  de  Donmartin, 
5>5  août  1.^23;  bataille  d'Airbonne  près  de  Huy,  27  mai  1328;  bataille  de  Stavoren,  26  sep- 
tembre 1345;  bataille  de  Vottcni,  18  juillet  1346;  bataille  de  Tourinne,  21  juillet  1347; 
bataille  de  BSsweiler,  22  août  1371  ;  bataille  de  Roosbeek,  27  novembre  1382;  premier  siège 
de  Grave,  septembre  1386;  second  siège  de  Grave,  juin  1588;  raid  du  comte  de  Hainaut 
en  Frise,  mai-septembre  1396;  bataille  d'Othée,  25  septembre  1408. 

'  M.  G.  H.  SS.,  XXVUI,  p.  242. 

*  «  lllo  quidem  in  temporc,  jam  in  quingentos  et  co  araplius  milites  diffusa  crat  Hasba- 
niorum  progenies  »  {Triumplius  in  Steppes,  dans  M.  G.  H.  SS.,  XXV,  p.  183.  —  Édil. 
Cbapeaville,  h,  p.  625). 


CLxxn  INTRODUCTION. 

Ferrand  la  réponse  suivante  :  "  C'est  que  les  prélats  de  votre  pays  n'ont 
pas  la  force  de  celui-ci  ;  il  pourrait  promptement  réunir  mille  chevaliers 
de  sa  terre,  prêts  au  combat  ;  de  plus,  nous-même  et  beaucoup  de  nobles 
que  je  vois  ici,  sommes  ses  feudataires  »  ^ 

Après  que  Humbert  Corbeau,  sire  d'Awans,  et  ses  complices  eurent 
incendié,  en  1223,  la  ferme  de  Lantin  appartenant  aux  malades  de 
Cornillon,  cent  chevaliers  de  leur  lignage  parlicipèrenl,  avec  les  coupables, 
à  l'acte  d'amende  honorable  exigé  par  la  justice  épiscopale  *. 

Il  est  hors  de  doute  que  la  gendarmerie  liégeoise  envoya  aux  croisades 
d'imporlants  contingents  '\  Les  documents,  ainsi  que  le  Miroir,  citent  les 
noms  de  quelques  croisés  de  nos  régions. 

Au  commencement  du  XIII"  siècle,  on  voit  encore  des  chevaliers  liégeois 
aliéner  leurs  biens  pour  participer  aux  expéditions  en  Terre-Sainte  *, 
soit  aux  grandes  croisades,  soit  aux  mueles  intermédiaires  pour  lesquelles 
un  service  spécial  de  transport  était  organisé  entre  Venise  et  la  Syrie. 

Les  chroniques  ne  citent  aucun  Liégeois  parmi  ceux  qui  participèrent, 
en  1238,  au  grand  tournoi  de  Compiègne;  le  comte  de  Looz  y  assistait 
de  môme  que  Godefroid  de  Looz  **. 

1  M.  G.  H.  SS.,  XXV,  p.  187.  —  Édil  Chape»vii-le,  II,  p.  630.  De  ces  raille  chevaliers, 
il  n'y  en  avait  qu'une  trentaine  à  la  bataille  de  Steppes,  dont  une  quinzaine  de  He:<bignons. 
Ihid.,  XXV,  —  Édit.  Ciiapeaviixb,  II,  pp.  622,  625) 

*  PoNCELKT,  Maréchaux  d'armée,  p.  12.  —  Miroir,  I,  p.  402,  §  816. 

*  Tics  nombreuses  sont  les  chartes  par  le-quelles  des  croisés  font  des  largesses  aux  dgiises 
au  moment  de  leur  départ  pour  la  Terre  Sainte;  les  cessions  d'immeubles  avaient  surtout 
pour  but  de  procurer  aux  chevaliers  de  l'argent  pour  payer  Ifs  frais  de  leur  voyage.  En  1 146, 
Maurice,  fils  d'Ilcscelon  de  Glons  <  signo  crucis  armatus  llierosolimnm  profccturus  >,  ccJe 
à  l'abbaye  de  Saint-Jacques  un  fief  qu'il  tenait  de  ladite  église  {/ibbaye  de  Saint-Jacques, 
cliartrier). 

*  Année  1203.  Baudouin  le  Grand,  crwcc  signalus,  est  dispense  de  son  vœu  d'aller  en 
Terre  Sainte  combaUrc  les  infidèles  {B.  S.  A.  H.  L.,  II,  p.  232);  année  1217,  Franco,  mites 
de  Woromia,  cruce  signalus,  est  cité,  avec  llawidc  sa  femme  (Val  Saiiil-Lamberl,  charte 
n"  55),  etc.  etc. 

^  DE  Behai'lt  de  Dornon,  La  noblesse  henituyère  au  tournoi  de  Compiégnc  de  1238 
A.  C.  A.  M.,  XXII,  pp.  109,  1 10).  Ce  que  l'on  raconte  de  ee  tournoi  paraît  très  fantaisiste. 


INTRODUCTION.  clkvu 

Durant  la  période  romantique  de  la  chevalerie,  il  y  avait,  en  Hesbaye, 
un  certain  nombre  de  seigneurs  dont  la  renommée  comme  coureurs  de 
tournois  et  de  faits  d'armes  éiait  devenue  quasi-universelle.  Guillaume 
Malclerc  de  Hemricourl  est  l'un  des  mieux  connus  *.  En  1283,  Charles 
d'Anjou  et  Pierre  d'Aragon  convinrent  de  terminer  leur  différend  touchant 
la  royauté  de  Sicile  par  un  combat  de  cent  chevaliers  contre  cent  ^. 
Charles  désigna,  au  nombre  de  ses  champions,  choisis  parmi  les  meilleurs 
guerroyeurs  du  continent,  trois  chevaliers  hesbignons  :  Guillaume  de 
Hemricourt,  Eustache  Persant  de  Haneffe  et  Walter  de  Warfusée  dit  le 
Bon  Wafflar  de  Momalle  ^.  Cet  épisode  est  évidemment  l'un  de  ceux  sur 
lesquels  Jacques  de  Hemricourl  s'est  basé  pour  affirmer  la  primauté  de  la 
chevalerie  hesbignonne. 

En  1283,  le  chroniqueur  Jacques  Bretex  signale  les  chevaliers  hesbi- 
gnons parmi  les  plus  vaillants  jouteurs  du  fameux  tournoi  de  Chauvency, 
mais  il  ne  les  nomme  pas  individuellement  *. 

Nombre  de  Liégeois  participèrent  à  la  bataille  de  Wôrringen 
(o  juin  1288);  d'après  Hemricourt,  le  duc  de  Brabant  y  prit  comme 
garde-corps  les  trois  champions  du  roi  de  Sicile  et  Francon,  bâtard  de 
Wesemael;  toutefois,    le  contemporain   Jean   van    Heeluu  ne   nomme 

*  Miroir,  I,  p,  471. 

*  Ibid.,  I,  p.  14.  —  HocsEM,  édit.  Korih,  p.  71.  —  Art  de  vérifier  les  dates,  XVIII,  p.  243. 
—   Daniel,  Histoire  de  France,  III,  p.  397. 

'  Parmi  les  documents  authentiques  relatifs  au  projet  de  ce  duel  plural,  l'un  des  plus 
intéressants  est  une  lettre  adressée  par  Guillaume  de  Boniicval,  doyen  de  Cacn,  à  Béatrice, 
veuve  de  Guillaume  comte  de  Flandre,  et  dans  laquelle  il  lui  raconte,  entre  autres,  que  le  roi 
d'Aragon  a  proposé  au  roi  de  Sicile  de  le  combattre  à  un  jour  désigné  (1"  juin  1283),  dans 
les  plaines  de  Bordeaux,  avec  cent  chevaliers  de  part  et  d'autre,  les  deux  rois  susdits  faisant, 
de  chaque  côté,  le  centième  chevalier,  et  stipulant  que  celui  des  deux  princes  qui  rempor- 
terait la  victoire  obtiendrait  le  royaume  de  Sicile;  de  Bonneval  mande  à  Béatrice  que  le  roi 
de  Sicile  a  consenti  à  cette  proposition,  mais  que  le  Pape  et  la  Cour  de  Rome,  trouvant  cet 
arrangement  trop  dangereux,  en  ont  défendu  l'exécution  (de  Saint-Genois,  Chartes  de 
Flandre,  à  Gand,  n"  346). 

*  Le  tournoi  de  Chauvency,  édit.  Hbcq,  I,  p.  95. 

Tome  III.  te 


cLxivni  INTRODUCTION. 

comme  ayant  occupé  ce  poste  de  confiance  que  Waller  de  Warfusée  et 
le  bâtard  de  Wesemael  *. 

Les  chevaliers  liégeois  assistèrent,  au  nombre  d^une  douzaine  au  moins, 
au  grand  tournoi  donné  à  Mons  en  1310^;  si  leur  contingent  n'y  fut  pas 
plus  nombreux,  c'est  à  raison  de  la  situation  politique  et  de  la  tension 
des  rapports  entre  le  Hainaut  et  la  principauté. 

H  y  eut  moins  de  tournois  à  Liège  que  dans  les  régions  voisines.  Ces 
combats,  aussi  bien  que  les  joutes  et  les  passes  d'armes,  où  de  braves 
chevaliers  perdaient  la  vie  '  el  où  la  galanterie  passait  parfois  les  bornes 
de  la  décence,  n'étaient  pas  vus  de  bon  œil  par  l'autorité  religieuse  qui 
ne  les  tolérait  exceptionnellement  que  comme  exercice  préparatoire  à 
la  guerre  *.  Cette  opposition  était,  d'ailleurs,  platonique  et  inefficace; 
toutefois,  à  raison  du  caractère  ecclésiastique  du  prince,  on  observait  peut- 
être  mieux  les  prescriptions  pontificales  à  Liège  que  dans  les  autres  Etats. 
Hemricourt  ne  cite  qu'un  tournoi  donné  à  Liège,  auquel  participa  le 
chevalier  Guillaume  d'Alleur  ^;  il  eut  lieu  vers  1335,  sans  doute  pour 
célébrer  la  paix  scellée  entre  les  Âwans  et  les  Waroux.  Le  Hainaut,  au 
contraire,  fut  le  théâtre  de  brillantes  et  fréquentes  fêtes  chevaleresques. 

A  l'origine,  les  tournois  n'étaient  accessibles  qu'aux  chevaliers;  il 
semble  qu'il  en  fut  encore  ainsi  au  tournoi  de  Chauvency,  en  1285. 
L'usage  s'introduisit,  au  XIII'  siècle,  d'y  admettre  les  écuyers  et  «  tous 
ceux  qui  chevauchent  en  armes  pour  acquérir  honneur,  bonne  renommée 
et  amour  des  dames  ».  Un  certain  nombre  d'écuyers  étaient,  dès  lors,  d'un 
rang  social  qui  les  autorisait  à  se  mesurer  avec  les  chevaliers  :  parmi  les 


^  Miroir,  I,  p.  14. 

*  DB  Behaolt  de  Dorno»,  Le  lournoi  de  Monade  1510.  A.  C.  A.  M.-,  XXXVIII,  p.  159. 

*  Ddvivier,  La  querelle  des  d'Avesnes  el  des  Dampierre,  t.  I,  p.  205,  note  1. 

4  Le  14  septembre  1313,  Cléioent  V  interdit,  notaniment  dans  le  diocèse  de  Cologne,  les 
tournois  el  les  joutes  comnic  portant  empêchement  au  passade  vers  la  Terre- Sainte 
(A.  H.  E.  B.,  2«  section,  6'  fascicule,  p.  C4.  —  Wadters,  Table  des  diplômes,  VllI,  p.  794). 

»  Miroir,  I,  p.  407,  §  825. 


INTRODUCTION.  clhk 

hommes  d'armes  qui  participèrent  au  grand  tournoi  de  Mons,  en  1310, 
plusieurs  n'étaient  pas  chevaliers  *. 

A  la  différence  des  tournois,  combats  en  troupes  où  les  hommes  étaient 
pelotonnés  par  marches  ou  par  nations,  les  joutes  étaient  des  combats 
singuliers,  soit  à  pied  soit  à  cheval. 

Il  y  avait,  au  XIV"  siècle,  des  joutes  réservées  aux  seuls  chevaliers, 
des  mixtes*  et  d'autres  auxquelles  ne  prenaient  part  que  les  écuyers  et  les 
hommes  d'armes  delà  bourgeoisie;  les  secondes  étaient  assez  fréquentes'. 
Parmi  les  arbitres  es  choses  chevaleresques,  certains  étaient  d'avis  que 
l'on  devait  tournoyer  ou  jouter  contre  tous  venants,  quelle  que  fût  leur 
condition,  pourvu  qu'ils  fussent  armés  et  équipés  selon  les  règles  admises; 
les  hérauts  d'armes  professaient  celte  opinion  :  lorsqu'ils  proclamaient 
l'annonce  d'un  tournoi,  ils  y  invitaient  les  écuyers  au  même  titre  que  les 
chevaliers  *.  Aux  joutes  qui  se  donnèrent  à  Paris,  en  août  1389,  à  l'occa- 
sion de  l'entrée  en  cette  ville  de  la  reine  Isabeau,  le  premier  jour  fut 
réservé  aux  chevaliers,  le  second,  aux  écuyers;  le  troisième  jour,  eurent 
lieu  les  joutes  mixtes  de  chevaliers  et  d'écuyers.  En  1390,  des  joutes 
internationales  sont  organisées  à  Londres  :  dimanche  et  lundi,  joutes  de 
chevaliers  ;  mardi,  joutes  d'écuyers,  où  les  écuyers  anglais  voulaient  se 
mesurer  avec  leurs  pairs,  compatriotes  ou  étrangers  ^. 

Quant  aux  «  festes  de  joustes  »  organisées  exclusivement  par  les 
bourgeois  et  pour  les  bourgeois  et  qu'à  raison  du  caractère  d'hommes 
d'armes  des  participants,  on  appelait  parfois  aussi  joutes  d'écuyers,  elles 
se  multiplièrent  quand  la  vie  communale  fut  à  son  apogée,  moment  qui 

i  A.  C.  A.  M.,  XXXVIII,  p.  210. 

*  De  même  qu'aux  joutes,  les  chevaliers  participaient  volontiers,  au  XIV'  siècle,  à  des 
concours  de  tir  à  l'arc  en  même  temps  que  les  bourgeois  (Fi7/e  </e  Mons,  comptes  1374, 
second  semestre). 

3  Chroniques  de  Froissart,  IX,  pp.  326  et  suiv.;  XIV,  pp.  118,  124,  127,  129, 131,  132. 

*  Parties  inédites  de  l'œuvre  de  Sicile,  héraut  d'armes,  p.  186  (Publication  n'  ii  des 
Bibliophiles  Belges,  k  Mons). 

"  Chroniques  de  Froissart,  XIV,  pp.  22,  253. 


CLXK  INTRODUCTION. 

coïncide  avec  le  déclin  de  la  chevalerie  héroïque;  elles  élaient  inter- 
nationales. Les  Tournaisiens  organisèrent  une  fête  de  ce  genre,  en  4331, 
qui  dura  deux  jours,  les  3  et  i  juin;  il  y  vint  des  compagnons  bourgeois 
de  quatorze  bonnes  villes  du  continent  *.  En  1369  et  les  années  suivantes, 
il  y  eut  des  joutes  de  bourgeois  à  Mons,  à  Bruges,  à  Douai,  à  Lille,  à 
Louvain,  à  Ypres;  un  héraut  venait  en  proclamer  Pannonce,  confirmée 
par  lettres  ouvertes.  A  Mons,  ces  divertissements  bourgeois,  subaidiés  par 
Tadministration  communale,  se  donnaient  souvent  le  lendemain  du  jour 
où  avaient  eu  lieu  les  joutes  de  chevaliers  organisées  sous  les  auspices  du 
comte  de  Hainaut;  les  jeunes  gens  de  la  riche  bourgeoisie  marchande  et 
du  monde  échevinal  s'y  rendaient  en  grand  nombre  *.  Dès  le  XII"  siècle, 
de  pacifiques  carrousels  alternaient  avec  les  dangereux  combats  de  la 
lice  ^  Les  exercices  d'armes  furent  encore  en  vogue  durant  le  XV'  siècle 
et  même  au  XVI*.  Certaines  maisons  situées  sur  le  Marché  à  Liège 
étaient  grevées,  de  temps  immémorial,  d'ime  servitude  consistant  en 
Tusage  de  fenêtres  à  front  de  la  place,  pour  assister  aux  behours  et  faits 
d'armes  *. 


Les  Liégeois  continuèrent  à  se  trouver,  au  XIV"  siècle,  parmi  les  plus 
aventureux  des  hommes  d'armes.  En  1324,  Radou  de  Colonster,  chevalier, 
se  rendit  en  Lombardie,  à  la  tête  d'une  troupe  de  guerriers  au  service  de 
l'Eglise;  en  récompense  de  ses  bons  offices,  il  fut,  en  132o,  nommé 
connétable  de  Lombardie,  fonctions  qu'il  exerça  pendant  vingt-six  ans  ^ 
D'autres  seigneurs  liégeois  participèrent  à  des  expéditions  militaires  dans  le 
nord  de  l'Italie,  notamment  Arnoul  de  Haccourt,  qui  y  mourut  vers  1360  *'. 

i  Kbrvvh  de  Lbttbnbove,  Récit  d'un  bourgeois  de  Valeneientui,  p.  50  (LoDvnin  1877). 

*  Ville  de  Mons,  comptes  des  années,  1569-1374. 

*  Chronique  de  Gi»leliert,  édit.  Vanderkindbrb,  p.  157. 

*  Échevins  de  Liège,  reg.  37,  fol.  i  v".        Jugements  et  sentences,  reg.  346,  fol.  268. 
»  Miroir,  I,  p.  235,  §  416. 

6  Ibid.,  I,  p.  300,  §  598. 


IINTRODUCTION.  clhxi 

Parmi  les  hommes  d'armes  qui,  en  1327,  accompagnèrent  Jean 
de  Beaumont  dans  sa  romanesque  expédition  en  Angleterre,  au  secours 
de  la  reine  Isabelle,  expédition  pour  laquelle  on  avait  recruté  les  meilleurs 
et  les  plus  hardis  compagnons  du  Hainaul,  de  la  Flandre,  du  Brabant  et 
de  la  Hesbaye,  on  remarquait  Jean  le  Bel,  chanoine  de  Saint-Lambert, 
Gilbert  de  Heers  et  Lambert  d'Oupeye,  chevaliers,  Henri  le  Bel,  Godefroid 
de  la  Chapelle,  Hugues  d'Ohay,  Jean  de  Libines;  ces  quatre  derniers 
furent  armés  chevaliers  à  Harwich,  le  28  mai  1327  *. 

Gauthier  de  Haiieffe  se  trouvait,  en  1343-1344,  parmi  les  chevaliers 
qui  allèrent  assister  Alphonse  XI  de  Gastille  dans  sa  lutte  contre  le  sultan 
de  Grenade  *. 

Durant  toute  la  guerre  de  Cent  ans,  il  y  eut  des  chevaliers  de  nos 
régions  dans  les  rangs  des  belligérants;  au  début,  ils  jouèrent  un  rôle 
important  dans  l'armée  du  roi  de  France  ;  cependant,  Robert  de  Gelinden, 
noble  du  comté  de  Looz,  se  mit  au  service  du  comte  de  Hainaut;  en  1340, 
n'étant  encore  qu'écuyer,  il  prend  part  à  la  chevauchée  de  Ponl-à- 
Tressin;  peu  après,  il  est  créé  chevalier  et  se  fait  remarquer  à  plusieurs 
faits  d'armes;  en  1345,  il  sauve  la  vie  à  Jean  de  Beaumont  qu'il  servait, 
quoique  chevalier,  en  qualité  d'écuyer  '.  Amel  de  Warnant,  chevalier, 
capitaine  de  Marchiennes  (Nord),  est  fait  prisonnier  en  1340,  lors  du 
siège  de  cette  ville  par  le  comte  de  Hainaul  allié  des  Anglais  *;  le  même 
de  Warnant,  chevalier-bachelier,  figure  encore,  en  1340,  dans  les  rôles 
de  l'ost  de  Bouvines,  avec  vingt-cinq  écuyers  «  venus  de  Warnant  entre 
Aix  et  le  Liège  »  ^  Plus  tard,  de  nombreux  liégeois  se  mirent  au  service 
de  l'Angleterre;  on  en  cite  plusieurs  dans  l'ost  d'Edouard  IH  guerroyant 

*  PouAiN,  Chroniques  de  Jean  le  Bel.  —  Miroir,  I,  p.  225.  —  de  Borman,  Les  Eehevins 
de  Liège,  I,  p.  172. 

'  Chronique  de  Hocsem,  édit.  Kiihth,  p.  3H,  noie  5. 

î  Chroniques  de Froissart, édit.  KBnvYN,III,pp.285,!287-28l>,i9i-'^9*;  tV,  pp.3i5-327,505. 

*  Ibid.,  III,  pp.  282,  284;  XVII,  p.  402. 
»  Ibid.,  XXIll,  p.  277. 


cLxxM  INTRODUCTION. 

en  Champagne  en  1359  :  «  De  Hesbegnons  y  furent  messires  GodcfTrois 
sires  de  Harduemont  et  nnessires  Jehans  ses  fils,  roessires  Gantiers 
de  Haultepenne  ses  cousins,  messires  Jehans  de  Duras,  messires  Thieris 
de  Sieraing,  messires  Gautiers  de  Sieraing,  ses  frères,  messires  Rasses 
de  Jumeppe,  messires  Gilles  Sorles,  messires  Jehans  de  Bernamont, 
messires  Renars  de  Berghes  et  pluisseurs  autres  »  *. 

Après  le  traité  de  Brétigny,  Charles  V  ne  cessa,  pendant  plusieurs 
années,  de  prodiguer  les  pensions  pour  obtenir  l'hommage  des  chevaliers 
liégeois  et  brabançons;  il  s'attache,  en  1360,  Lambert  d'Oupeye,  au 
moyen  d'une  pension  de  120  écus,  Jean  de  Looz,  seigneur  d'Agimont,  au 
prix  d'une  rente  de  800  florins,  Jean  d'Agimont,  seigneur  de  Noyers,  par 
serment  sur  missel;  en  1371,  Hubin  de  Fanson,  en  1372,  Robert 
de  Rynswalt,  chevalier,  neveu  de  l'évoque  de  Liège,  pour  100  francs  d'or 
de  rente,  etc.  ^. 

Parmi  les  chevaliers  qui,  en  juillet  et  août  1364,  se  mirent  au  service 
du  comte  de  Hainaut  pour  repousser  une  attaque  éventuelle  des  Flamands, 
on  rencontre  Jean  de  Looz,  sire  d'Agimont  et  de  Walhain,  à  107  glaives, 
Lambert,  seigneur  d'Oupeye,  à  3  glaives,  Gilles  Chabot,  à  50  glaives, 
Rasse  de  Jemeppe,  à  32  glaives,  Eustache  de  Seraing,  à  14-  glaives  '. 

Les  Liégeois  étaient  nombreux  à  la  bataille  de  Bâsweiler  (22  août  1371) 
dans  l'armée  du  duc  Wenceslas;  parmi  les  chefs  de  roltes,  on  remarquait 
un  de  Looz-Agimont,  Lambert  sire  d'Oupeye,  maréchal  de  l'évêché  de 
Liège,  Gauthier  de  Rochefort,  sire  de  HanefTe,  Thierri,  sire  de  Seraing  et 
de  VVarfusée,  Arnoul  de  Warnant,  chacun  d'eux  ayant  sous  ses  ordres  de 
nombreux  compatriotes  *.  Au  nombre  des  combattants  se  trouvait  notam- 

'  Chroniques  de  Froiuart.  VI,  p.  209,  Une  autre  version  (p.  213)  ajoute  :  messires 
Renauls  de  Boullant. 

«  Ibid.,  VII,  p.  543. 

'  Devillers,  Cartulaire  des  comtes  de  Hainaut,  V,  pp.  583  et  guiv. 

*  DE  Raadt,  La  bataille  de  Bâsweiler  (Annales  de  la  Société  d'archéologie  de  Bruxelles, 
t.  XI,  XII,  XVII  et  XVHI). 


INTRODUCTIOIN.  clxxiiu 

ment  Gilles  Surlel  qui,  plus  tard,  se  fil  encore  remarquer  au  siège  de 
Grave  (1388),  au  raid  de  Frise  (1396)  et  à  la  bataille  d'Oihée  (14-08)  '. 
Hubin  de  Fanson,  écuyer,  qui,  eu  1371,  avait  pris  du  service  dans 
l'armée  du  roi  de  France,  assista  et  mourut,  en  1390,  au  siège  d'Afrique, 
lors  de  l'expédition  malheureuse  qu'y  firent  les  Français  sous  le  comman- 
dement de  Louis  II  duc  de  Bourbon  ^.  Un  lot  important  de  Liégeois 
accompagna  le  comte  de  Hainaut  lors  de  son  expédition  en  Frise,  en  1396; 
parmi  les  principaux,  on  remarquait  Godefroid  de  Blehen,  Guillaume 
de  Horion,  Jean  de  Corswarem,  Walter  de  Hautepenne,  Adam  et  Jean 
d'Oupeye,  Adam  de  Kerckem  et  Gilles  Surlet^ 

Indépendamment  des  guerres  et  des  expéditions  dont  les  chroniqueurs 
ont  pris  soin  de  noter  les  participants,  il  y  en  a  plusieurs  où  la  présence 
des  Liégeois  n'est  signalée  que  d'une  façon  générale  et  sommaire.  Dans  un 
compte  des  années  1358-1359,  on  trouve  que  l'armée  de  messire  Gérard 
d'Argenieau,  messire  Louis  Marteau  de  Milmort  et  leurs  compagnons,  se 
rendant  à  Verdun,  à  la  requête  du  duc  de  Luxembourg,  causa  des  dom- 
mages aux  habitants  de  Bertogne,  enlevant  57  muids  et  1  tierce  d'avoine 
valant  34  florins  *. 

Un  armoriai,  formé  vers  1363,  des  chevaliers  et  gentilshommes  de 
France,  Ecosse,  Savoie,  Allemagne,  Espagne,  Flandre,  Hainaut,  Luxem- 
bourg, Hollande,  donne,  sous  la  rubrique  un  peu  fantaisiste  de  :  Hasebi- 
gnons  à  tanière,  la  nomenclature,  avec  leurs  armes  et  leur  cri,  de 
105  seigneurs,  parmi  lesquels,  indépendamment  des  Hesbignons  et  des 
Liégeois,  on  a  mis,  par  exemple,  le  comte  de  Namur  Guillaume  1^'^  et  ses 
deux  frères,  le  comte  de  Chiny,  les  seigneurs  de  Montcornet,  Houlïalize, 

<  Miroir,  I,  p.  229,  noie  4. 

*  Chroniques  de  Froissart,  XIV,  p.  250.  Dans  ce  passage,  le  nom  est  travesti  en  Foucault 
de  Liège  (écuyer). 

'  DE  Bbhault  de  DonNON,  Du  «  kuunre  »  en  Frite  en  1396  (Annales  du  Cercle  archéo- 
logique de  Mons,  XLI,  pp.  166-170). 

*  Collégiale  Sainte-Croix,  comptes,  reg.  n»  207,  fol.  162  v». 


CLiixiv  INTRODUCTION. 

Argenleau,  Rixensart,  Warsage,  Molembais,  Chauvency  et  quelques  autres 
D^ayant  avec  le  pays  de  Liège  que  des  rapports  assez  éloignés  K 

Il  y  avait,  au  XIV*  siècle,  environ  quatre-vingt-cinq  seigneuries  à  haute 
justice  relevant  en  fief  de  l'église  de  Liège  et  une  trentaine  de  seigneuries 
allodiales.  On  dressa,  vers  1380,  à  l'effet  de  percevoir  sur  eux  une  taxe 
noble  et  de  faciliter  éventuellennent  leur  appel  sous  les  armes,  une  liste 
des  chevaliers  feudataires  du  pays  de  Liège;  on  y  trouve  20  chevaliers 
pour  la  cité  de  Liège,  25  pour  la  Hesbaye,  18  pour  le  Condroz,  i  pour 
Huy,  4  pour  Moha,  6  pour  Bouillon,  35  pour  le  comté  de  Looz,  plus 
13  chevaliers  tenant  des  fiefs  au  delà  de  Namur  et  qu'on  a  groupés  sous  le 
nom  de  la  Marlagne  ^,  soit  en  tout  125  chevaliers  ^,  mais  cette  liste  n'est 
pas  complète;  on  n'y  a  pas  compris  ceux  qui,  malgré  leur  affinité  avec  les 
lignages  hesbignons,  n'étaient  pas  considérés  comme  nationaux  ou  feuda- 
taires liégeois. 

On  dressa  encore  une  liste  de  ce  genre  en  1536;  elle  comprenait 
80  gentilshommes  et  possesseurs  de  nobles  tènements  devant  fournir 
ensemble,  pour  le  service  militaire,  294  chevaux  *.  La  plupart  de  ces 
vassaux  n'étaient  pas  chevaliers. 


La  qualité  de  chevalier  donnait,  avec  le  prestige,  une  puissance  qui 
tenait  souvent  en  échec  l'autorité  des  lois.  En  1159,  Henri  de  Leez, 
évêque  de  Liège,  fait  savoir  que  Liberl,  jadis  prévôt  de  l'église  de  Notre- 
Dame,  à  Huy  (en  1106),  avait  donné  en  fief  à  certain  chevalier  nommé 
Anselin,  le  tiers  de  la  dîme  d'Oha;  une  telle  concession  était  contraire  aux 
canons,  cependant  le  contrat  ne  fut  pas  rompu  par  jugement,  car,  ainsi 

*  B.  I.  A.  L.,  V,  p.  2*7. 
»  Ibid.,  VIIl,  p.  169. 

^  II  y  avait  parmi  eux  quelques  feudataires  non  armés  chevaliers. 

*  Po.NCELET,  Les  feudataires  rlc  l'éviché  de  Liège  en  1556.  (Bulletin  de  la  Société  des 
bibliophiles  liégeois,  V,  p.  9S). 


INTRODUCTION 


CLXXXV 


que  le  porte  la  charte,  de  tels  délits,  lorsqu'ils  sont  commis  par  des  puis- 
sants, ne  sont  pas  facilement  réprimés*;  la  dime  ne  put  être  rachetée  par 
le  chapitre  que  vers  11 30  ^. 

Si  certains  chevaliers  abusaient  de  leur  force  pour  spolier  les  gens  des 
campagnes,  ils  se  faisaient  moins  scrupule  encore  d'usurper  les  biens 
ecclésiastiques. 

Hemricourt  n'aborde  pas  la  question  des  rapports  entre  les  chevaliers 
et  les  églises;  pourtant,  il  mentionne  sans  commentaire  la  réparation 
exigée  des  chevaliers  d'Awans  pour  l'incendie  de  la  ferme  de  Lanlin  ^  en 
1223  et  donne  son  avis  sur  l'envahissement  des  dîmes  eoclésiasiiques  par 
Walter  de  Preit,  sénéchal  de  Liège.  Très  souvent,  le  problème  pourrait  se 
résumer  en  deux  mots  :  exactions  pendant  la  vie,  largesses  à  l'heure  de  la 
mort.  Les  empiétements  des  chevaliers  et  des  avoués  sur  les  droits  et  les 
biens  des  abbayes  étaient  considérés,  aux  XI',  XII*  et  XIII"  siècles, 
comme  rentrant  dans  l'ordre  habituel  des  choses  *,  comme  une  cruelle 
nécessité  de  la  carrière  des  armes.  Les  plaintes  à  ce  sujet  constituaient  des 
formules  de  style  ^;  les  chartes  et  les  chroniques  des  établissements 
ecclésiastiques  ou  monastiques,  notamment  celles  des  abbayes  de  Stavelot, 
de  Lobbes,  de  Saint-Trond  et  de  Saint-Hubert,  sont  pleines  du  récit  des 
actes  de  violence  commis,  à  leur  détriment,  par  la  genl  chevaleresque. 

Nonobstant  l'excommunication  suspendue  sur  la  télé  des  ravisseurs  de 


^  «  Quod  enim  a  multis  et  maxime  potcntioribus  delinquitur  non  facile  legibus  coercetur  >. 

*  Bulletin  de  la  Commission  royale  d'histoire,  ^'  sév.,  I,  p.  117. 
'  Miroir,  I,  p.  Hi'l. 

*  Les  ahbayes  savaient,  à  roccasioii,  se  faire  rendre  justice;  un  jugement  impérial  fut 
obtenu,  eu  1101,  contre  le  comte  de  Namur  qui,  gous  prétexte  de  droits  d'avouerie,  violait 
les  lois  et  les  coutumes  des  villdges  de  Celles  et  d'Yernawe,  possessions  de  l'abbaye  de 
Saint-Jacques  :  ad  uiruraque  locum  cum  turba  non  minore  quam  triginta  militum  absqoe 
plebecula  placitare  vcniebat,  etc.  {Abbaye  de  Saint-Jucqves,  chartrier).  L'évéque  Raoul  de 
Zacbringen  publia,  vers  1170,  un  décret  contre  les  usurpateurs  et  les  incendiaires  de  biens 
d'église  (Ordonnances  de  lu  principauté  de  Liège,  l"  sér.,  p.  21). 

"  Cartulaire  de  Saint-Lambert,  ï,  p.  163. 

Toue  III.  X 


GLXZXTI 


INTRODUCTION 


biens  sacrés,  certaines  églises  se  voyaient  réduites  à  se  dessaisir  de 
propriétés  dont  la  tyrannie  d'un  seigneur  voisin  ne  leur  permellail  pas 
de  tirer  profit.  En  1181,  le  chapitre  de  Sainl-Paul  dut  céder  à  l'évèque 
de  Liège  son  domaine  de  Nandrin,  trop  exposé  aux  entreprises  des  châte- 
lains de  Clermont  *.  A  partir  du  XII"  siècle,  les  chapitres  et  les  abbayes 
craignaient  surtout  de  voir  les  chevaliers  s'arroger  sur  leurs  possessions 
des  droits  de  jusiice  et  des  prestations  illicites.  Pour  éviter  ces  abus,  les 
églises  s'efforçaient  d'empêcher  les  hobereaux  d'acquérir  des  terres  et 
surtout  de  construire  un  château  dans  les  localités  où  elles  avaient  leurs 
possessions;  en  1239,  le  chevalier  Gérard  Pétillon  s'interdit,  en  vertu 
d'une  convention  faite  avec  l'abbaye  du  Val-Saint-Lamberl,  le  droit  de 
posséder  ou  d'acquérir  des  immeubles  à  Ans,  Boisée,  Alleur,  Hombroux, 
Loncin,  Grâce  et  Montegnée  ^.  Les  actes  de  ce  genre  sont  fréquents 
durant  tout  le  XIII»  siècle  et  la  première  moitié  du  XIV"  ';  le  Val-Saint- 
Lambert,  aliénant  certains  biens  à  Ivoz,  stipule,  en  1322,  qu'on  ne  pourra 
les  vendre  ni  à  chevalier  ni  à  écuyer  *.  Quelques  années  plus  tard,  la 
même  abbaye,  donnant  en  accense  une  terre  également  sise  à  Ivoz, 
met  pour  condition  qu'il  ne  pourra  y  être  établi  ni  brasserie  ni  maison 
forte  '. 

Quand  les  possessions  d'un  chevalier  étaient  proches  de  celles  d'un 
établissement  religieux,  celui-ci  avait  souvent  avantage,  pour  se  garer  des 
bourrasques  de  la  vie  féodale,  à  s'en  remettre  à  la  bonne  foi  de  son  puis- 
sant voisin.  Les  terres  du  chapitre  de  Saint-Lambert  à  Ilemricourt  ayant 
été,  dès  le  XII"  siècle,  données  à  trescens  aux  chevaliers  de  ce  nom,  on 
avait  peine,  en  1252,  à  distinguer  le  bien  propre  du  seigneur  de  celui  de 
l'église;  en  attendant  l'éclaircissement  de  ce  point,  le  chapitre  arrenta 

<  Bulletin  de  la  Société  d'art  et  d'histoire  du  diocèse  de  Liège,  V,  p.  H. 

*  Val-Saint-Lamberl,  ctiarte  161.  —  Voyez  NVacters,  Table  des  diplômes,  III,  p.  ait. 

*  Ibid.,  ctiartes  362,  39i,  403. 

*  Ibid.,  ctiarte  458. 
<>  Ibid.,  cliarte  480. 


fNTRODUCTION.  cumth 

globalement  les  dits  biens,  le  I"  juillet  1252,  pour  un  terme  de  vingt  et 
un  ans,  à  Robert  et  à  Guillaume  de  Hemricourt  ^  Guillaume  Malclerc,  la 
fleur  des  chevaliers  hesbignons,  ne  cessa  de  chercher  noise  aux  églises  et 
aux  abbayes  :  en  4270,  au  chapitre  de  Saint-Lambert,  touchant  les  droi«s 
d'usage  des  habitants  de  Félinne  dans  les  bois  deThiernesseet  d'Angleur^; 
la  même  année,  au  chapitre  de  Sainte-Croix,  au  sujet  de  possessions  et  de 
droits  seigneuriaux  à  Fize-le-Marsal,  localité  dont  il  était  l'avoué  ';  vers 
la  même  époque,  en  s'emparant,  comme  seigneur  d'Angleur,  et  d'accord 
avec  Baré  d'Alleur,  seigneur  de  Beaufraipont,  du  pontenage  de  Chênée, 
propriété  du  chapitre  caihédral  "*;  en  1278,  il  est  en  discu.«sion  avec  le 
chapitre  de  Saint-Denis,  au  sujet  de  l'avouerie  de  Bleret^;  peu  de  temps 
après,  il  est  en  conflit  avec  l'abbaye  de  Malmedy,  pour  l'avouerie  de 
Lantremange  ".  Il  ne  s'agit  là,  évidemment,  que  des  démêlés  connus  par 
des  chartes;  combien  Malclerc  dut-il  en  provoquer,  au  sujet  desquels  on 
n'a  pas  dressé  d'acte  authentique  !  D'après  Jean  d'Outremeuse,  Guillaume 
Malclerc  était  le  plus  pieux  chevalier  de  son  temps  ^.  Et  de  fait,  les 
seigneurs  se  livraient  à  ces  violences  sans  rien  perdre  de  leur  vénération 
pour  la  religion  et  ses  ministres;  arrivés  au  déclin  de  la  vie,  peu  désireux 
de  quitter  ce  monde  la  conscience  chargée  de  «  torfais  »,  ils  restituaient 
aux  lieux  pieux  les  dommages  qu'ils  leur  avaient  causés.  Ces  restitutions 
étaient  parfois  considérables  :  rien  que  pour  payer  ses  dettes  et  réparer 
ses  injustices  à  l'égard  des  églises,  Baudouin   de  Jeneffe,  châtelain  de 


^  Cartulaire  de  Suinl-Lambert,  II,  p.  22. 

'  Ibid.,  Il,  pp.  198,  199.  Le  bois  de  Thiernesse  était  situé  près  de  Kinkcmpois. 

'  Il  contestait  notamment  au  chapitre  le  droit  de  faire  conduire  sous  sa  bannière  les  gens 
de  Fize  à  l'armée  de  l'évêque  (Codex  diptotn.,  II,  p.  '23).  Le  28  janvier  1272,  il  abandonna  à 
Saint-Denis  ses  droits  d'avoueric  à  Fize  {Cartulaire  de  Saint-Lambert,  II,  p.  215). 

*  Cathédrale  de  Saint-Lambert,  petit  stock,  fol.  55. 

^  Codex  diplom.,  Il,  p.  24. 

6    7(i.,II,  p.  34. 

''  Jean  d'Oulremeuse,  Y,  p.  431 . 


cLiixTiii  INTRODlJ(TIO>. 

Waremme,  assigna,  en  1248,  cent  et  cinquante  bonniers  de  terre  à  ses 
exécuteurs  testamentaires  *. 

On  a  vu,  dans  un  autre  chapitre,  que  certains  chevaliers,  s'astreignant 
à  une  mortification  plus  complète,  expiaient,  à  Tombre  d*un  cloitre,  les 
écarts  d'une  carrière  orageuse. 

*     * 

En  l'an  1002,  cinq  milites  sont  témoins  à  une  charte  de  Tévéque 
Noiger;  l'usage  d'invoquer,  pour  la  corrobation  des  diplômes,  le  témoignage 
des  chevaliers,  ne  se  généralisa  pas  au  XI"  ni  au  XII'  siècle.  On  appelait 
de  préférence,  en  ce  cas,  les  personnages  formant  des  corps  politiques  : 
clergé,  noblesse,  ministeriaUs.  Il  ne  suffisait  pas,  en  effet,  de  servir  à 
cheval  moyennant  concession  d'un  bénéfice,  pour  faire  partie  de  la 
familia  :  les  milites  de  Noiger,  les  500  chevaliers  qu'en  vertu  de  l'acte 
d'inféodation  de  1071,  l'évêque  devait,  le  cas  échéant,  amener  au 
secours  du  comte  de  Hainaiit,  n'avaient  pas  le  caractère  de  permanence 
et  d'hérédité  ni  la  condition  juridique  caractéristiques  de  la  ministé- 
rialité. 

Il  n'y  avait,  d'ailleurs,  dans  cet  ostracisme,  aucun  parti-pris,  aucune 
intention  de  diminuer  le  crédit  des  chevaliers,  de  les  écarter  systématique- 
ment de  la  vie  politique.  Les  chartes  authentiques,  aussi  bien  que  les 
chroniques,  protestent  contre  une  telle  interprétation  :  Henri  de  Verdun 
faisant,  en  1078,  des  donations  à  l'église  de  Saini-Barthélemi,  déclare 
avoir  eu,  en  ce  cas,  coiniiie  adjutores  et  concilialores,  des  comtes,  des 
nobles,  «  et  alios  milites  meos  » ,  des  clercs  et  des  minisleriales  *.  Lorsque 
Alexandre  de  Juliers  fut,  en  1119,  intronisé  comme  évéque  de  Liège,  il 


*  Abbaye  d'Àlne,  cartulaire,  fol.  249  v». 

*  Codex,  II,  p.  124.  Dans  cette  cliarte,  tes  nobles  et  les  clicvaliers  formant  ensemble 
l'ëlcmenl  militaire,  occupent  une  place  à  part,  et  sont  absolument  distingués  des  ministe- 
riales. 


INTRODUCTION.  CLxuax 

était  accompagné  de  Godefroid  le  Barbu,  duc  de  Louvain,  de  plusieurs 
nobles  et  d'un  grand  nombre  de  chevaliers  «  cum  maximo  militum  et 
lotius  factionis  ejusdem  comitatu  »  K  De  nombreux  milites,  tant  nobles 
que  non  nobles,  assistèrent,  en  il 47,  à  la  donation  du  village  de  Gonrieux 
faite  par  Milon  de  Vierve,  mililaris  homo,  à  l'église  de  Mont  Cornillon; 
mais,  à  la  confirmation  de  cet  acte  par  l'évêque  Henri  de  Leez,  n'assistèrent 
comme  témoins  que  des  clercs,  des  nobles  et  des  ministeriales  2. 

C'est  vers  H  60  seulement  que  des  gens  d'armes  ou  milites  sont  positi- 
vement catalogués  dans  la  classe  des  ministeriales  ^;  lors  de  l'extinction 
de  la  familia  ministerialis,  ils  remplacent  celle-ci  comme  groupement 
politique;  ils  sont  dès  lors,  à  l'égard  des  nobiles,  dans  la  situation 
où,  précédemment,  les  ministeriales  l'étaient  à  l'égard  des  liberi  ou 
ingenui;  après  l'an  1400,  ils  constituent  l'élément  principal  de  Tordre 
équestre. 

A  partir  du  moment  où,  au  XII"  siècle,  la  question  de  naissance  joua 
un  rôle  important  dans  le  recrutement  de  la  chevalerie,  celle-ci  se  rappro- 
cha peu  à  peu  de  la  noblesse.  Au  pays  de  Liège,  la  chevalerie  ne  conférait 
pas  la  noblesse,  quel  que  fût  le  nombre  des  générations  successives  ayant 
pris  l'ordre.  Au  XIII*  siècle,  il  y  eut,  entre  la  noblesse  et  la  chevalerie 
une  assimilation  au  point  de  vue  de  la  condition  sociale  et  du  genre  de 
vie,  mais  non  fusion  ni  identification  ;  c'étaient  deux  degrés  absolument 
distincts  de  l'échelle  aristocratique;  il  n'y  eut  confusion  entre  les  deux 
classes  qu'à  la  fin  du  XIV*  siècle,  lorsque  la  notion  de  l'antique  nobilitoê 
se  fut  obscurcie  et  que  la  chevalerie  ne  fut  plus  qu'un  simulacre. 

Certains  auteurs  ont  voulu,  spécialement  en  ce  qui  concerne  le 
XII'  siècle,  faire  une  distinction  entre  les  chevaliers  bénéficiaires  ou 


•1  Magnette,  Saint  Frédéric,  évéque  de  Liège  (Bulletin  de  la  Société  d'an  et  d'histoire  du 
diocèse  de  Liège,  IX,  p.  2i5). 
2  Codex,  II,  p.  137. 
'  Voyez  ci-dessus  p.  ctii. 


cxc  IINTRODUCTION. 

chasés,  et  les  milites  libres,  armés  solennellement  avant  ou  après  une 
bataille.  Lorsque  la  chevalerie  fut  devenue  un  ordre  d'honneur,  on  y 
admit  en  réalité  des  gens  de  conditions  très  difTérenles  :  certains,  les  grands 
et  les  nobles,  voulurent  y  entrer  par  respect  pour  l'idée  chevaleresque,  sans 
aucune  arrière-pensée  d'intérêt  ou  de  lucre;  d'autres,  les  bénéficiaires, 
étaient  étroitement  attachés  au  service  d'un  prince,  d'autres  encore,  les 
professionnels  indépendants,  mettaient  leur  bras  au  service  de  qui  leur 
offrait  le  plus  d'avantages,  quel  que  fût  l'objectif  visé;  mais  les  règles  de 
la  chevalerie  étaient,  en  principe,  communes  à  tous  :  rois,  nobles,  vassaux 
bénéficiaires  ou  aventuriers  soudoyés. 

Cependant,  l'institution  prit,  au  Xil*  siècle,  une  allure  cosmopolite  qui 
provoqua  un  fléchissement  notable  du  sentiment  national.  Lorsque  leur 
situation  de  fortune  ne  permettait  pas  aux  chevaliers  d'exercer  leur  profes- 
sion sans  en  tirer  profit,  ils  se  trouvaient  dans  le  cas  d'hésiter  entre  leur 
devoir  patriotique  et  leur  intérêt.  Les  marchandages  entre  les  chevaliers  et 
les  princes  étrangers  recrutant  des  auxiliaires  ravalèrent  le  côté  élevé  des 
principes  chevaleresques  ',  la  mission  noble  et  désintéressée  assignée  à 
l'Ordre.  Pour  éviter  cette  situation,  il  aurait  fallu,  dès  l'origine,  établir  une 
incompatibilité  entre  la  chevalerie  et  le  mercenariat. 

Ce  serait  une  erreur  de  croire  que  tous  les  chevaliers  partant  pour  des 
expéditions  lointaines  n'avaient  en  vue  que  d'acquérir  l'honneur  et  de 
faire  triompher  le  bon  droit;  dès  le  XI"  siècle,  l'appât  de  fortes  récom- 
penses et  d'un  riche  butin  ne  laissaient  pas  insensibles  certains  d'entre  eux. 
Renier  de  Saint-Jacques,  faisant  connaître  l'une  des  causes  de  la  défection 
des  chevaliers  liégeois  lors  des  guerres  que  soutint  la  principauté  au 
commencement  du  XIII»  siècle,  s'exprime  ainsi  :  «  Ferrand,  comte  de 
Flandre,  s'allia  au  roi  d'Angleterre,  qui  envoya  une  très  forte  somme  pour 

4  A  la  fin  du  XII°  siècle,  le  recrutement  des  chevaliers  par  les  princes  et  les  grands 
seigneurs  se  faisait  notarameut  aux  tournois  et  aux  joutes  :  i  auxiliares  cquitum  copias 
sibi  querit  in  eisdem  ludis  equestribus  »  (M.  G.  H.  SS.,  XXV,  p.  150). 


INTRODUCTION.  «ci 

servir  de  donatif  à  des  chevaliers  recrutés  de  tous  côtés,  notamment  au 
pays  de  Liège;  au  moment  de  la  lutte  contre  le  duc  de  Brabant,  et  spécia- 
lement lors  de  la  bataille  de  Steppes,  plus  de  150  chevaliers  liégeois  se 
tenaient  aux  ordres  du  comie  Ferrand,  attendant  la  prime  promise,  et  cela 
nuisit  beaucoup  à  notre  pays  au  moment  de  la  guerre  »  *.  Ces  engage- 
ments de  chevaliers  au  service  de  princes  étrangers  prirent  parfois  un 
caractère  de  désertion  ou  de  trahison  ^. 

Etant  donné  l'attrait  que  présentait  pour  les  hommes  d'armes  l'or  du  roi 
d'Angleterre,  quelques  chevaliers  liégeois  prirent  part,  le  27  juillet  1214-, 
à  la  bataille  de  Bouvines,  contre  les  Français:  cependant,  alors  que  l'on 
rencontre  de  nombreux  seigneurs  hennuyers  '  dans  la  liste  des  principaux 
prisonniers  faits  à  ce  combat  mémorable,  on  n'y  trouve  le  nom  d'aucun 
chevalier  liégeois.  En  général,  les  chevaliers  stipendiés  ne  s'attiraient  pas 
plus  l'affection  des  gens  du  pays  où  ils  servaient  que  l'estime  de  leurs 
propres  concitoyens  *. 

Ce  sont  là  les  petits  côtés  d'une  institution  élevée,  dont  beaucoup 
observaient  les  règles  sans  souci  de  leur  intérêt  propre  et  en  risquant 
joyeusement  leur  vie. 

Indépendamment  des  documents  diplomatiques  et  des  sceaux,  quelques 
monuments  épigraphiques  permettent  de  constater  que,  même  s'appliquant 
à  des  hommes  d'un  rang  moyen,  à  des  seigneurs  hesbignons,  par  exemple, 
la  qualité  de  miles  impliquait  le  prestige  et  la  considération.  La  très 
curieuse  inscription  de  la  chapelle  de  Faimes  rappelle  le  souvenir  de  la 

i  Renier  de  Saint-Jacques  (M.  G.  H.  SS.,  XVI,  p.  666.  —  Édit.  Alexandre,  p.  100). 

*  Voyez  L'extinction  de  la  familia  militaire  au  pays  de  Liège  (Mélanges  Henri  Pirenne, 
p.  395). 

'  Notamment  Thierri  et  Fastré  de  Ligne,  Thierri  de  la  Haroaide,  Gliislain  de  Beanmont, 
Pierre,  fils  de  Guillaume  l'Oncle,  etc.  (Du  Chesnb,    ffistoriae  Francorum  Scriptores,  V, 
p.  268.  —  Recueil  des  historiens  de  France,  XVII,  p.  lût). 

*  En  1214,  les  (hevaliers  de  l'Artois  et  du  Boulonnais  combattent  sous  les  drapeaux  du 
roi  d'Angleterre,  haïs  du  peuple  anglais  en  leur  double  qualité  d'étrangers  et  de  soldats 
mercenaires  (Wautbrs,  Table  des  diplômes,  III,  p.  xviO. 


cxcn  INTRODUCTION. 

fondation  de  cel  oraloire,  consiruil  vers  l'an  1203,  par  le  chevalier 
Liberl  de  Ferme  :  «  Liberlus  miles,  non  ultimus  inier  heriies...  »  *  De  la 
même  époque  à  peu  près,  date  la  pierre  tombale  du  chevalier  Antoine 
de  Boisée  ^,  l'un  des  bienfaiteurs  du  prieuré  de  Saint-Nicolas  en-Glain. 
On  y  voit  l'image  d'un  chevalier  armé  de  toutes  pièces  :  casque,  colle  de 
mailles,  gantelets,  surcot,  lance  et  glaive  '. 

La  vaillance  chevaleresque  prit,  au  XIII*  siècle,  un  caractère  assez 
frivole;  certains,  parmi  les  hommes  d'armes,  exposaient  leur  vie  plus 
volontiers  pour  des  futilités  que  pour  des  causes  nobles  et  patriotiques; 
cependant  leur  prestige  restait  très  grand;  leur  profession,  considérée 
comme  honorable  entre  toutes,  exigeait  le  courage,  le  mépris  de  la  mort, 
enfin  des  vertus  dépassant  les  conceptions  du  viilain.  Faire  une  promesse 
sur  son  honneur  de  chevalier  équivalait  au  serment  le  plus  solennel.  Le 
4  janvier  1301,  n.  st.,  Glaramhaud  sire  d'Airive  promet  «  sour  no  saire- 
menl  et  sour  l'ordene  de  chevalerie  »  de  maintenir  l'abbaye  d'Aine  en 
possession  de  terres  sises  à  Avenues  ''. 

A  ce  moment,  les  chevaliers  liégeois  étaient  presque  tous  dotés  d'un 
château  ou  d'une  tour  fortifiée,  où  ils  pouvaient  se  reposer  des  fatigues  d'une 
campagne  ou  braver  les  attaques  d'un  ennemi  personnel.  Les  maisons  fortes 
des  chevaliers  et  écuyers  du  pays  devaient  toujours  être  ouvertes  à  l'évêquc 
ou  à  ses  gens  ^  et  aider,  le  cas  échéant,  à  la  défense  de  la  principauté. 

*  Bulletin  de  l'Institut  archéologique  liégeois,  XIV,  p.  174. 

*  i)'aj)rè8  la  chronique  de  Saint-Laurent,  Atitoiac  de  Boisée,  ainsi  que  son  frère  Gérard, 
tous  deux  chevaliers,  furent  enterrés  en  l'église  de  Saint-Nicolas  en  Glaio  (Mahtènb  et 
DoKAriD,  Ampliasinia  Colleelio,  IV,  p.  108), 

'  Chronique  archéologique  du  puys  de  Liège,  1910,  pp.  93,  109.  Antoine  de  Boisée  n'a  été 
rencontré  jusqu'à  présent  dans  aucun  acte  authentique.  Une  charte  de  1196  mentionne 
Renier  de  Boisée  et  Henri  son  frère,  Conrard  de  Loncin  et  Bartholomé,  son  fils  [  Val-Saint- 
Lambert,  charte  n"  12). 

*  Abbaye  d'Aine,  cartulaire,  fol.  iSO  y". 

*  Celte  stipulation  est  prévue,  notamment,  eoiicernant  la  maison  forte  d'OvcrIaer  (Cour 
féodale  de  Liège,  reg.  47,  fol.  173  v".  48,  fol.  19). 


INTRODUCTION.  cxcui 


Nul  chevalier,  si  entreprenant  fùt-il,  ne  pouvait  être  banneret,  et  nui 
n'avait  d'ailleurs  la  prétention  de  le  devenir,  si  sa  situation  de  fortune  et 
surtout  Timportance  de  sa  terre  ne  lui  permettaient  de  conduire  à  la 
guerre  un  certain  nombre  de  lances  ^  Le  banneret  avait  pour  marque 
dislinctive  une  bannière  carrée,  telle  qu'on  la  voyait  sur  la  pierre  tombale 
d'Eustache  Franchomme  de  Hognoul,  mort  le  25  octobre  1269  ^  La 
qualité  de  banneret  fut  d'abord  personnelle,  puisqu'elle  dépendait  de  la 
richesse;  Renard  de  Schônau,  sire  de  Schoonvorsl,  longtemps  modeste 
écuyer,  prit  l'ordre  de  chevalerie  et  leva  bannière  le  même  jour,  à  la 
bataille  de  Vottem,  le  49  juillet  13/^6  '. 

Comme  on  voyait  les  propriétaires  successifs  de  certaines  seigneuries 
importantes  lever  bannière,  on  en  vint  à  penser  que  la  qualité  de  banneret 
était  héréditairement  attachée  à  une  terre.  Jean  seigneur  de  Rochefort  et 
d'Agimont,  en  1374,  était  banneret  de  double  bannière  *.  D'autre  part, 
Gilles  seigneur  de  Jauche,  Hierges  et  Bioul  était,  selon  Hemricourt,  «  bin 
noble  chevalier,  bien  ydone  d'avoir  esteit  banneres,  car  bin  en  est  estrais, 
se  fortunne  nelle  awisse  enconbreit  »  ^. 


Pendant  longtemps,  les  chevaliers,  comme  d'ailleurs  la  plupart  des  gens 
des  autres  conditions,  n'eurent  que  des  prénoms  :  Lambertus  miles;  au 
XII"  siècle,  et  au  XIII°,  beaucoup  d'entre  eux  avaient  reçu  comme 
surnom  celui  d'une  terre;  d'autres  continuaient,  même  au  milieu  du 

1  tiENBY  IIàllah,  L'Europe  au  moyen  dge  (traduction  de  Borghcrs),  Bruxelles,  1840,  V, 
p.  158.  — GuiLHiEKiioz,  ouvrage  cili,  p.  170.  —  Polain,  Le  drapeau  liégeois  (Bulletin  de 
l'Institut  archéologique  liégeois,  XXXV,  p.  178). 

*  Le  Fobt,  Épilaphes  de  la  province  de  Liège. 

*  Miroir,  I.  p.  80,  §  90, 

*  lbid.,l.  p.  100,  §123. 

»  lbid.„l,p.  100,  §124. 

Tome  III.  y 


ciciv  INTRODUCTION. 

XIII^  siècle,  à  n'êtfe  connus  que  par  leur  prénom  •  auquel  on  ajoutait 
parfois  un  sobriquet  -.  Quel  rapport  y  avait-il,  éventuellement,  entre  le 
nom  d'une  terre  et  la  situation  ou  la  condition  du  chevalier;  ce  nom  était-il 
celui  de  la  localité  où  le  chevalier  avait  son  bénéfice  ou  sa  résidence,  celui 
du  territoire  ou  du  confin  militaire  que  Thomme  d'armes  était  appelé  à 
protéger?  D'une  manière  générale,  la  première  alternative  est  la  vraie. 
Au  commencement  du  XIII®  siècle,  la  mode  s'introduisit  d'intercaler  la 
qualification  de  miles  entre  le  prénom  et  le  gentilice  :  1218,  Guillaume 
chevalier  de  Julémont^;  1224,  Gérard  chevalier  de  Donglebert  *  ;  1254, 
Radulphe  chevalier  de  Neuvice  ^;  Robert  chevalier  d'Oleye,  Oito  miles 
de  Warfusée,  Breton  miles  de  Alor,  Thomas  raiies  de  Lamines,  etc.,  et 
l'on  a  cru  pouvoir  tirer  de  cet  usage  des  conclusions  relatives  à  l'établisse- 
ment de  diverses  catégories  dans  la  chevalerie  ". 

Les  exemples  connus  ne  justifient  pas  la  distinction  proposée;  le  mot 
miles  était,  en  ce  qui  concerne  le  même  individu,  placé  indifféremment 
après  le  nom  du  personnage  ou  avant  le  nom  de  lieu.  La  fantaisie  jouait 
un  grand  rôle  dans  de  telles  expressions  :  le  mot  mites  ainsi  intercalé 
n'était  évidemment  pas  normalement  synonyme  de  seigneur.  A  uiie  charte 
de  juin  1219  où  figure  Gosuinus  dominus  de  Héverlé,  assistent  comme 
témoins  :  Oliverus  miles  de  Yscha,  Lambertus  miles  ejusdeni  ville, 
Everardus  miles  ejusdem  ville  ';  dans  des  chartes  de  l'an  1231,  on 
trouve  un  personnage  qualifié  vir  nobilis  Arnulphus  dominus  de  Crainheim 
et  un  autre  nommé  Daniel  mile$  de  Crainheim  *;  dans  un  titre  de  1244, 

1  Sieppo,  miles,  1i-27  (db  Mabneffb,  Carlulaire  d'Affli'gliem,  p.  456). 
^  Pierre  Karot,  miles,  1  â50  (Cuvelieb,  Chartes  du  Val-Uenoil,  p.  128).  —  Johannes  diclus 
Primogenitus,  miles  {Corniilon,  cartuiairc  I,  fol.  50  v*). 
3  B.  C.  R.  H.,  5'  série.  IV,  p.  129. 

*  Val-Saint- Lambert,  charte  62. 

"  CovELiBH,  Chartes  du  Val-Benoit,  p.  136 

*  DE  ViLLENFAGNE,  Essaï  critique  sur  différents  points  de  l'histoire  civile  et  littéraire  de 
la  ci-devant  principauté  de  Liège,  II,  p.  287. 

^  DB  Marneffb,  Cartulaire  d'Afflighem,  p.  390. 
8  Ibid.,  i6W.,  pp.  483,487. 


INTRODUCTION.  œct 

concernant  Pelit-Hallet,  figurent  nominalement  cinq  «  milites  ejusdem 
ville  »  *.  Toulefois,  celte  façon  de  s'exprimer  impliquait  souvent  un 
acheminement  vers  la  possession  des  droits  seigneuriaux  ou  une  préten- 
tion plus  ou  moins  justifiée  à  vouloir  les  exercer  :  très  souvent,  au 
XIII"  siècle,  le  îniles  d'un  village  s'y  érige  en  seigneur  ou  en  avoué.  Il 
ressort  d'une  charte  du  27  janvier  1230,  émanant  de  Henri  de  Louvain, 
fils  de  Henri  duc  de  Lotharingie,  que  Th.  niUes  de  Rogines  tenait  la 
terre  de  Rogines  en  fief  du  Brabant^.  Cependant,  comme  on  l'a  vu  précé- 
demment, le  mot  dominus  dans  le  sens  de  seigneur  haut  justicier 
existait  déjà  depuis  longtemps;  seulement,  il  était  employé  ou  omis  dans 
les  actes  selon  les  connaissances  ou  la  fantaisie  du  scribe.  On  usait,  pour 
les  nobles,  du  même  système  que  pour  les  chevaliers  :  en  1216, 
vivait  Arnoul  noble  homme  de  Fouron;  en  1222,  Guillaume  noble  de 
Petersheim  '. 

Dans  la  formation  de  la  jeunesse  noble  ou  chevaleresque,  la  préférence 
était  donnée  aux  exercices  corporels  :  Téquitation,  la  chasse,  l'athlétisme, 
Papprentissage  des  armes.  Cette  éducation  était  presque  toujours  familiale 
et  constituait  la  préparation  pratique  à  l'étal  militaire.  Par  faveur,  certains 
jouvenceaux  étaient  admis  à  faire  leur  stage  dans  la  famille  d'un  seigneur 
plus  puissant  ^. 

Il  y  avait,  dès  le  XIII°  siècle,  des  maîtres  d'armes  et  des  professeurs 
d'athlétisme;  au  moyen  âge,  Tescrime  était  une  science  plus  répandue 

<  Carlulaire  de  Saint- Lambert,  I,  p.  469. 

'  DE  Marneffb,  Cartuluire  d'Affligheni,  p.  .474 . 

2  BuUelin  de  la  Commission  royale  d'Histoire,  5"  série,  IV,  pp.  128  et  tSO. 

*  Le  jeune  Guillaume,  fils  bâtard  de  Wenceslas,  duc  de  Brabant,  jusqu'alors  élevé  à 
Binche  sous  la  direction  du  prévôt  Gérard  d'Obies,  partit  de  cette  ville,  le  6  août  1374,  pour 
devenir  l'hôte  de  Madame  de  Coucy  (Mémoires  de  la  Société  des  sciences,  arts  et  lettref 
du  Hainaut,  4*  série,  VII,  p.  298). 


ctcTi  li^TRODUCTION. 

qu'aujourd'hui;  elle  jouissait  d'une  faveur  qui  persista  au  moins  jusqu'au 
milieu  du  XVII"  siècle  \ 

Hemricourl  et  les  autres  écrivains  du  XIV'  siècle  ne  font  que  de  très 
rares  allusions  aux  études  et  au  niveau  intellectuel  des  hommes  d'armes  : 
chez  beaucoup  de  jeunes  seigneurs,  la  culture  physique  acquérait  uue 
importance  telle  qu'elle  absorbait  presque  toute  leur  activité  au  détriment 
des  choses  de  l'esprit. 

Il  ne  faudrait  pas  croire,  cependant,  que  le  monde  féodal,  au  XIII'  et 
au  XIV*  siècles,  fût  comj)Osé  d'illettrés  :  le  sobriquet  de  iMalcIerc  donné  à 
quelques  chevaliers  semble  plutôt  prouver  que  les  ignorants  formaient  la 
minorité. 

Un  certain  nombre  parmi  les  jeunes  gentilshommes  recevaient  une 
instruction  assez  soignée,  d'abord  de  leurs  précepteurs  ou  pédagogues, 
puis,  dans  les  écoles  capilulaires  ou  abbatiales,  où  plusieurs  d'entre  eux 
(les  cadets  surtout)  obtenaient  des  prébendes;  enfm,  (juelques-uns  allaient 
suivre  les  cours  des  universités.  Les  études  supérieures  étaient,  dès  le 
Xlli*  siècle,  rendues  obligatoires  par  les  statuts  de  la  cathédrale  et  par 
ceux  des  collégiales;  dans  certains  chapitres,  les  chanoines  admis  avant 
l'âge  de  quarante  ans  devaient,  l'année  de  résidence  accomplie,  passer  au 
moins  deux  ans  à  étudier  dans  une  université  fameuse  de  France,  d'Italie, 
d'Allemagne  ou  de  Saxe;  parmi  ces  sludia  gencratia,  on  mentionne,  pour 
la  France,  Paris,  Orléans,  Soissons  et  Montpellier;  pour  l'Italie,  Bologne 
et  Padoue.  Les  chanoines  pouvaient  ainsi,  par  leurs  connaissances  respec- 
tives, se  rendre  utiles  à  leur  chapitre,  au  lieu  de  lui  être  à  charge.  Ces 
prescriptions  furent  notamment  rappelées  dans  les  statuts  du  chapitre  de 


<  Vers  1500,  est  mentionné  Colin  de  Meeffe,  le  chainpion  [Pauvres  en  Ile,  reg.  6,  fol.  t8). 
Quelques  années  plus  lard,  divers  membres  de  la  famille  de  Frères  étaient  aililètes,  c'est- 
à-dire  professeurs  de  lutte,  de  boxe  et  d'escrime  (vo)cz  t.  Il,  p.  218,  note  2).  En  1405  est 
cité,  dans  un  acte  du  greffe  érbevinal  de  Mons,  Colar  il  jousteres,  fils  de  feu  Colar  li  joustereg 
adonl  demeurant  à  Paris  (Embrefs,  1398-1406,  fol.  256). 


INTRODUCTION.  cicv» 

Tongres,  le  12  mars  1336  K  Ceux  qui,  après  ce  stage,  abandonnaienl 
l'état  ecclésiastique  pour  embrasser  la  carrière  des  armes,  apportaient, 
dans  leur  nouveau  milieu,  le  fruit  de  leurs  études  et  en  faisaient  profiter 
leur  famille  et  leur  entourage. 

Parmi  les  membres  de  l'aristocratie  liégeoise  ou  du  patriciat,  ainsi 
formés,  quelques-uns  se  firent,  au  point  de  vue  de  la  science  ou  de 
l'éloquence,  une  renommée  mondiale,  entre  autres  Godefroid  de  Fontaine 
(f  29  octobre  1306)  et  Jean  de  Saint-Martin  (f  24  décembre  1374); 
alors  que  Godefroid  de  Fontaine  était  recteur  de  l'université  de  Paris,  un 
de  ses  neveux,  fils  du  chevalier  Renier  Barnage,  suivait  les  cours  de 
cette  université;  un  jour  qu'il  était  revenu  en  Hesbaye  pour  voir  ses 
parents,  il  fut  malheureusement  tué  par  Arnoul  de  Hussimbur  ^.  Les 
jeunes  bacheliers  qui  ne  se  rendaient  pas  aux  universités  faisaient  leur 
apprentissage  judiciaire  et  administratif  aux  séances  des  cours  féodales  et 
allodiales,  du  tribunal  de  la  Paix  ou  de  l'Anneau  du  Palais;  les  mieux 
doués  arrivaient  à  une  connaissance  suffisante  du  droit,  des  coutumes 
et  des  errements  judiciaires;  ils  pouvaient  alors  prétendre  aux  fonctions 
d'échevin  de  Liège  et  faire  l'office  de  juge  rapporteur  dans  les  causes 
importantes.  Certains,  se  distinguant  par  leurs  talents  oratoires  et  leur  art 
de  l'intrigue,  se  lançaient  dans  ce  qu'on  nomme  aujourd'hui  la  mêlée  des 
partis  :  Jean  III,  sire  de  Rocheforl,  homme  de  grand  sens  et  éloquence, 
devint,  dès  sa  jeunesse,  sous  Jean  de  Bavière,  un  des  chefs  de  l'opposition, 

1  Paquay,  Chartes  du  chapitre  de  Tongres,  p.  344.  Les  statuts  capitulaires  en  ce  qui 
concerne  les  études  étaient  loin  d'être  uniformes;  ceux  rédigés,  le  30  juin  1434,  pour  la 
collégiale  Saint-Pierre,  sti))ulent  que  le  chanoine  écolier  ayant  fait  sa  première  résidence 
auia  les  écoles  pendant  trois  ans  pour  terminer  son  instruction  en  quelque  «(udium  privi- 
légie ou  particulier,  ou  ailleurs,  selon  que  le  requièrent  la  capacité  ou  la  qualité  de  chaque 
écolier.  Seront  exemptés  de  ces  études  ceux  qui  seraient  déjà  docteurs  en  théologie, 
licenciés  en  droit,  etc.  (Halkin,  Les  statuts  de  la  collégiale  Saint-Pierre,  B.  I.  A.  L.,  XXIV, 
p.  501).  Voyez  aussi  Scuoolmebstbrs,  Les  statuts  de  l'ancienne  collégiale  Saint-Paul  (Ana- 
Icctes  pour  servir  à  l'histoire  ecclésiastique  de  la  Belgique,  XXXV,  p.  488). 

»  Miroir,  I,  p.  247,  §  443. 


cxcm  INTRODUCTION. 

comme  plusieurs  membres  de  sa  famille  Pavaient  été  sous  les  princes 
précédents;  il  fut  décapité  comme  hédroil  en  1408  *. 

Hemricourl  rapporte  incidemment  les  mérites  intellectuels  de  certains 
de  ses  personnages  :  messire  Jean  d'Oreye,  sire  de  Rummen  et  de  Veiroux, 
chevalier  en  1310,  mort  le  24  septembre  1332,  homme  de  grande 
éloquence,  connaissait  le  flamand  aussi  bien  que  le  français  ^.  Alexandre 
le  Proidhomme  était  «  sage  et  subtil  et  bon  coustumiers  del  loy  »  ^. 

Les  jouvenceaux  admis  chez  des  grands  seigneurs  pour  y  recevoir  leur 
formation  chevaleresque  avaient  souvent  l'occasion  d'y  parfaire  leurs 
éludes;  on  s'efTorçait  de  leur  faire  connaître  les  deux  langues  usitées  dans 
la  principauté  :  le  jeune  Guillaume  de  Waroux  fut,  vers  1270,  envoyé  au 
château  de  Heers,  pour  y  apprendre,  auprès  du  seigneur  du  lieu, 
((  honeur  et  tiexhe  »  ;  cet  apprentissage  finissait  parfois  d'une  manière 
romanesque  :  Guillaume  de  Waroux  épousa  sa  respectacle  patronne,  la 
noble  Malhilde  de  Wassenberg  devenue  veuve  de  Gilbert  de  Heers  '. 

Au  sujet  des  langues,  il  est  intéressant  de  constater  que,  de  leur  côté, 
les  jeunes  gentilshommes  flamands  et  hollandais  allaient  en  France  ou 
venaient  dans  nos  régions,  pour  y  apprendre  le  français;  vers  12o5, 
Enguerrand,  sire  de  Coucy,  flt  pendre,  sans  autre  forme  de  procès,  trois 
nobles  enfants,  natifs  de  Flandre  *,  demeurant  en  l'abbaye  de  Saint-Nicolas 
du  Rois  près  de  Laon  pour  étudier  la  langue  française.  Leur  crime  était 
d'avoir  tiré  quelques  lapins  dans  la  forêt  de  Coucy  ^.  En  1394,  les 
religieux  de  l'abbaye  d'Hasnon,  exposant  leur  dénument,  firent  ressortir 
Ténormité  des  frais  de  gîte  et  d'hospitalité  que  supportait  leur  monastère, 
les  dépenses  que  leur  occasionnaient  les  réceptions  qu'ils  faisaient  aux 

<  Miroir,  I,  p.  133,  note  2. 
«  /6id.,  I,  p.  475,  §1011. 
s  fbid.,  I,  p.  4S2,  $  953. 

*  Ils  npparlenaicnt  probablement  à  la  maison  de  Boulaere  ou  à  celle  de  Harncs  :  ils 
étaient  du  lignage  de  Gilles  de  Trazcgnics,  fils  de  Gilles  et  d'Ailid  de  Boulaere. 
»  A.  C.  A.  M.,  XVII,  p.  489. 


INTRODUCTIOiN.  cxcix 

princes  el  aux  seigneurs  à  pied  el  à  cheval,  aux  veneurs,  fauconniers, 
loulriers,  louvetiers  et  serviteurs;  le  mémoire  ajoute  :  «  item,  en  le  dicte 
église  ont  par  plusieurs  fois  et  annéez  esté  gouvernés  pluseur  escuyer  de 
Hollande  pour  aprendre  romanch,  à  grarit  frais  el  chargez;  et  pour  ceste 
présente  année  et  paravanl  a  esté  gouverné  uns  noblez  cscuyers  appelé 
Thieri  de  Borsse  *  dont  il  et  li  escuyers  qui  le  servoil  avoyent,  cascun 
jour,  tel  vivre  comme  i  des  religieux,  el  lot  el  demi  de  vin  par  jour  »  ^. 

Mais,  en  général,  le  souci  d'une  inslruction  supérieure  n'existait  pas 
chez  les  chevaliers  au  XIII"  et  au  XIV"  siècles.  La  plupart  en  savaient 
assez  quand  ils  étaient  capables  de  déchiffrer  un  roman  de  chevalerie  % 
de  rédiger  tant  bien  que  mal  une  lettre  d'affaire  ou  de  tourner  un  billet 
galant. 

Hemricourt,  en  narrant  Phistoire  de  la  belle  Alice  de  Warfusée, 
énumère  ce  qu'une  jeune  fille  de  grand  étal  devait  apprendre  de  ses 
maîtresses  :  travailler  l'or  et  la  soie,  lire  ses  heures  et  les  romans  de 
batailles,  jouer  aux  échecs  et  aux  tables  *;  quelques  rares  jouvencelles 
chantaient  en  s'accompagnant  de  leur  luth  ou  peignaient  des  enluminures. 
En  assez  grand  nombre  aussi,  les  demoiselles  passaient  leurs  jeunes 
années  à  l'ombre  d'un  cloître  en  qualité  d'écolières;  les  filles  de  chevaliers 
entraient  surtout  dans  les  chapitres  nobles  qu'elles  quittaient,  pour  la 
plupart,  au  moment  de  se  marier  et  où  quelques-unes  terminaient  leur 
carrière.  Gérard  d'Ecaussines,  chevalier,  mort  vers  1426,  ayant  eu  huit 
filles  de  son  mariage  avec  Jeanne  de  Gavre,  six  au  moins  d'entre  elles 


i  Borsseie. 

'  Conseil  de  Bainaut,  procès  anciens.  L'admission  de  ces  gentilshommes  à  une  prébende 
conventuelle  résultait,  sans  nul  doute,  dun  ordre  du  comte  de  Hainaut,  sinon,  ils  auraient 
pu  être  invités  à  acquitter  les  frais  de  leur  pension. 

'  Alors  que  l'on  élevait  à  Binchc  Jean  et  Willekin,  bâtards  du  duc  de  Brabant  Wcnccslas, 
on  acheta,  en  1374,  pour  apprendre  à  lire  à  Jean,  un  roman  de  Caton  [Chambre  des  comptes 
à  Bruxelles,  comptes  des  domaines  de  Binchc,  reg.  8767). 

*  Miroir,  I,  p.  7. 


ce  INTRODUCTION. 

furent,  dès  leur  jeunesse,  admises  dans  des  monastères  :  trois  au  chapitre 
de  Maubeuge,  une  à  ]\lons^  une  à  Nivelles  et  une  à  Epinlieu  '. 


* 


Bien  avant  qu'on  n'eût  défini  d'une  manière  précise  les  devoirs  des 
chevaliers,  on  estima  qu'à  la  profession  des  armes  devaient  être  attachés 
certains  avantages  honorifiques  et  matériels.  Les  prérogatives  honorifiques 
consistaient,  dès  la  fin  du  XII'  siècle,  en  qualifications,  titre  de  dominus  ou 
monseigneur  et  dans  l'usage  d'armures,  d'emblèmes  et  d'accessoires  héral- 
diques; de  plus,  les  chevaliers  étaient  en  droit  d'obtenir,  après  leur  mort, 
des  funérailles  particulièrement  solennelles  et  l'inhumation  de  leur  corps 
dans  les  églises.  Les  avantages  matériels  concernaient  la  juridiction,  la 
procédure,  le  service  militaire,  les  impôts,  prestations  et  corvées.  Le 
13  septembre  1289  et  le  9  août  1290,  Jean  de  Flandre,  évêque  de  Liège, 
et  le  chapitre  de  Saint-Lambert  soumirent  à  des  arbitres  le  point  suivant, 
contesté  entre  eux  :  la  jusidiction  temporelle  sur  les  chevaliers,  fils  de 
chevaliers  et  autres  du  lignage  des  chevaliers,  habitant  dans  les  seigneuries 
de  la  cathédrale  appartient-elle  au  chapitre,  de  même  qu'il  l'exerce  sur 
les  autres  hommes  demeurant  dans  ses  seigneuries,  ou  bien  relève- t-elle 
de  l'évêque  2.  La  maladie  et  la  mort  de  l'évéque  Jean  de  Flandre  firent 
sans  doute  oublier  celle  affaire,  car  on  n'en  trouve  pas  la  suite.  Toutefois, 
les  chartes  de  1289  et  1290  prouvent  qu'on  reconnaissait  aux  personnes 
chevaleresques  des  règles  spéciales  au  point  de  vue  de  la  juridiction  et 
que  les  descendants  des  chevaliers  formaient  une  caste  aristocratique  et 
privilégiée. 

*  Miroir,  I,  p.  407. 

*  Cathédrale  Saint- Lambert,  Liber  supernumcrarius,  fol.  263,  n*  t27.  — Cartulaire  de 
Saint- Lambert,  II,  p.  400.  On  pourrait  se  drmander  si  l'on  fiiisait  une  distinction,  à  ce  point 
de  vue,  entre  les  seigneuries  du  chapitre  rathédral,  celles  des  autres  institutions  religieuses 
et  celles  appartenant  à  des  laïques. 


INTRODUCTIOIN.  cci 

Les  chevaliers,  non  seulement  ne  relevaient  pas  des  tribunaux  ordi- 
naires, mais  jouissaient  de  certains  privilèges  quant  à  l'application  des 
lois  et  à  la  procédure;  il  en  est  fait  mention  dans  une  charte  du  comté  de 
Hainaut  de  Pan  1200,  qui  supprime  notamment,  pour  les  chevaliers,  la 
peine  du  talion  *;  dans  la  même  province,  les  délais  de  justice  qui  étaient 
de  trois  quinzaines  pour  les  manants  duraient  trois  quarantaines  pour  les 
nobles  et  les  chevaliers  ^.  On  ne  pouvait,  en  1350,  y  poursuivre  un  noble 
ou  un  homme  d'armes,  d'obligations  quelconques,  s'il  n'en  conslait  par 
son  scellé,  par  actes  d'hommes  féodaux  du  pays  ou  par  «  ayuwe  de 
francque  ville  »  '.  A  Liège,  chevalier  ou  gentilhomme  ne  pouvait  être 
appréhendé  pour  dettes  par  justice;  ses  chevaux  et  ses  meubles  n'étaient 
pas  susceptibles  d'arrêt;  la  profession  des  armes  y  conférait  certains 
avantages  dans  les  duels  judiciaires^.  11  en  était  de  même  dans  beaucoup 
d'autres  provinces. 

Il  n'est  pas  établi  que  l'entrée  dans  la  chevalerie  eût,  au  pays  de  Liège, 
des  conséquences  juridiques  quant  à  la  majorité  légale  ou  à  la  capacité 
civile^;  aucune  corrélation  n'existait,  dans  celte  province,  entre  l'étal  de 
chevalier  et  l'usage  d'un  sceau.  Jusqu'au  milieu  du  XIJI"  siècle,  la  posses- 
sion d'un  sceau  propre  fut  une  exception,  même  pour  les  chevaliers;  au 

■•  Coutumes  du  Hainaut,  I,  p.  7. 

'  Cattier,  Premier  registre  aux  plaidg,  n"  SB*"",  334. 

'  Ibid.,  ibid.,  n°  1(16. 

*  Coutumes  du  pays  de  Liège,  I,  jtp.  21,  132,  197. 

'  Dans  plusieurs  (iocuiiicnts  du  Xli*  siècle,  il  est  spdcific  que  des  actes  de  transport  ont 
été  passes  après  que  le  cédant  avait  été  ciéé  chevalier  :  une  charte  de  l'abbaye  de  Canibron 
de  l'an  1155  meatioiiiic  une  convention  conclue  par  Gilles  de  Silly  <  post  aliquos  anuos 
quam  miles  factns  essel  »  (db  Ssitr,  Carlulaire  de  l'abbuye  de  Cumbron,  p.  92),  mais  on 
emploie  une  expression  analogue,  dans  une  charte  de  i  IC3,  pour  rappeler  que,  vers  1155, 
Gillion  de  Trazeynics  avait  injustement  repris  à  l'abbaye  de  Florcffe  une  dîme  donnée  par 
son  père;  «  ipse  veto,  miles  tcrrcquc  sue  posscssor  faetus,  décimas,  pravorum  usus  con- 
silio,  calumpniavil  »  (Barbieh,  L'abbuye  de  Floreffe,  II,  p.  96).  Cela  paraît  être  une  circon- 
stance de  temps.  En  ce  qui  concerne  les  effets  pratiques  de  l'admission  dans  la  chevalerie, 
en  France,  voyez  Guiluierhoz,  ouvrage  cité,  pp.  227,  251,  395,  396,  401. 

ToHi  m.  z 


cca 


INTRODUCTION. 


XII*  siècle  et  au  commencement  du  XIII",  pas  un  chevalier  sur  cent 
n'usait  d'un  sceau  authentique;  toutefois,  il  y  avait  éventuellement  conncxilé 
entre  la  condition  de  la  personne  et  le  type  du  sceau;  jusque  vers  l'an  1300, 
les  sceaux  des  chevaliers  étaient  presque  tous  équestres,  du  type  de  guerre, 
et  représentaient  le  titulaire  dans  le  brillant  arroi  de  sa  profession  '. 
L'usage  de  sceaux  équestres  était  réservé  exclusivement  aux  chevaliers  *, 
mais  ils  n'usaient  pas  tous  de  cette  faculté,  certains  employant  de  préfé- 
rence des  sceaux  armoriaux  '.  Ainsi  en  est-il  pour  Ebroin,  chevalier 
d'Ochain  *  et  pour  Arnoul  de  Rixingen,  maréchal  de  l'évêché  de  Liège  ^. 

Les  hommes  d'armes,  à  raison  des  exigences  de  leur  profession,  étaient 
quittes  de  Vost  et  de  la  chevauchic  réclamés  de  tous  les  habitants  du  pays. 

Dès  les  premières  années  du  XIII'  siècle,  les  chevaliers,  de  même  que 
les  nobles,  eurent  l'avantage  de  pouvoir  faire  entrer  leurs  enfants  dans 
les  chapitres  exclusivement  réservés  aux  descendants  des  hommes  d'armes. 

Au  pays  de  Liège,  les  chevaliers  et  les  hommes  de  fief  étaient  exempts 
du  tonlieu,  comme  de  la  plupart  des  tailles  imposées  aux  villains,  parce 
qu'ils  servaient  le  seigneur  en  armes,  alors  que  le  commun  peuple  «  giest 
a  repoise  et  fait  son  labure  »  ^. 

Ainsi  que  le  rappelle  une  charte  donnée,  en  1212,  par  Philippe  le 
Noble,  comte  de  Namur,  touchant  le  droit  de  meilleur  catel,  les  chevaliers 


1  Dès  le  XII*  siècle,  les  sceaux  équestres  des  nobles  et  des  chevaliers  avaient  souvent  un 
contre-sceau  liéraldique. 

*  On  cite  trois  exemples  de  sceaux  de  1220,  195B,  1259,  où  sont  représentées  des  damrs 
vêtues  du  costume  chevaleresque,  enfourchant  un  cheval  &  la  mode  virile  et  armées  soit  de 
la  lance,  soit  de  l'cpéc;  toutes  trois  sont  coiffées  d'un  heaume  clos  (Roman,  Manuel  de 
ngillographie  française,  p.  88). 

*  Voyez  A.  IIcabt,  IVotes  sur  les  sceaux  de»  comles  particuliers  de  Namur  (Annales  de 
la  Société  archéologique  de  Namur,  XXXVII,  p.  245). 

*  Val  Saint-Lambert,  charte  n'  217. 

"  Porcelet,  Les  maréchaux  d'armée,  p.  ai,  pi.  l.   Voyez  aussi  de  nombreux  exemples 
dans  DE  Raadt,  Sceaux  armoriés. 
6  Patron  de  ta  Temporalité,  III,  §  187. 


INTRODUCTION.  ccm 

ne  devaient  supporter  aucune  charge  servile  considérée  comme  incompa- 
tible avec  l'état  militaire;  celte  règle  s'appliquait  spécialement  à  la  bana- 
lité *,  aux  corvées  et  aux  services  corporels  dus  aux  seigneurs  locaux. 
D'abord  exclusivement  personnels,  les  privilèges  on  matière  de  prestations 
et  d'impositions  furent  insensiblement  étendus  à  tout  le  lignage,  c'est- 
à-dire  à  tous  les  descendants  d'un  chevalier  ^. 

Un  record  des  échevins  de  Flémalle-Haute,  du  26  octobre  1403, 
rappelle  l'obligation  imposée  aux  manants  et  surcéans  de  celte  localité  de 
«  faner,  coraourner  » ,  mettre  en  tas  et  transporter  le  foin  du  pré  de  la 
collégiale  Saint-Pierre;  toutefois,  les  gens  de  lignage  ne  sont  pas 
tenus  de  faire  le  «  servaige  »  dudit  pré  ^  A  propos  d'une  corvée  ou 
«  servaige  »  du  même  genre,  dû  par  les  habitants  de  Hollogne-sur-Geer, 
un  record  du  13  novembre  14^23  déclare  que  les  effets  du  lignage  durent 
jusqu'à  la  cinquième  génération  :  «  tous  masuwiers  ou  masuieresse  et 
manans,  habitans  et  sorséans  délie  dicte  halteur  de  Hollongne  et  de  ses 
appartenanches  doyent  à  seigneur  ou  seignoraige  de  Hollongne  ledit 
uxhaige,  excepteit  et  réserveit  priesires,  clers,  chevaliers  et  cnfans  de 
chevaliers  *  et  cheaux  ou  chelles  qui  se  poroient  proveir  eisire  yssus  de 
chevailerie  portans  arme  de  part  leur  peire  près  en  chinquemme  greil,  et 
que  tous  cheauz  desdis  manans  qui  se  poroyent  proveir  eistre  yssus  de 
chevalerie  portans  armes  de  part  leur  peire  comme  dit  est  devant  devoyenl 
estre  frans  el  lige  dudit  uxhaige  »  ;  un  autre  record,  du  18  mars  1426, 
confirme  le  droit  du  seigneur  à  cette  corvée  «  excepteit  preslres,  clercs, 

i  Cartulairc  des  Prcmonirés,  nu  Sdminaire  de  Liège,  fol.  76  \°,  charte  du  S  février  1341, 
concernant  le  moulin  banal  de  Lowaige. 

*  Maubice  Houtabt,  Une  enqvéle  sur  les  gens  de  lignage  du  comté  de  lYumur  en  1589 
(Mélanges  de  Borraan,  p.  40o).  Voyez  aussi  les  documents  transcrits  par  Le  Fort,  2'  partie, 
VIII,  p.  2'?6,  acte  de  I58()  pour  la  mairie  de  Ciney. 

^  Po^CELt-T,  Charles  de  Saint- Pierre,  p.  156. 

*  Il  est  à  remarquer  qu'au  pays  de  Liège,  contrairement  à  ce  qui  avait  lieu  dans  direrscs 
provinces,  on  n'employait  pas,  dans  ce  cas,  le  mot  :  nobles. 


cciT  INTRODUCTION. 

chevaliers  et  escuiers  et  lous  cheaus  qui  soiil  de  iinaige  de  part  leur  peire 
de  droit  lingne,  armes  portant,  de  cris  et  de  nom  »  '. 

Ces  avantages  et  prérogatives  attribués  aux  hommes  d'armes  à  répo(|ue 
féodale  continuèrent  d'être  réclamés  jusqu'à  la  fin  de  l'ancien  régime  par 
les  nobles  de  race,  par  les  nobles  à  diftiôme  et,  dans  certaines  régions,  par 
tous  les  descendants  d^une  maison  chevaleresque,  même  s'ils  avaient  com- 
plètement abandonné  la  carrière  des  armes;  on  comprenait  ces  derniers 
sous  le  nom  de  gens  de  lignage.  Dans  certaines  contrées,  les  avantages 
indiqués  ci-dessus  étaient  étendus  à  ceux  qui  avaient  dans  les  veines  du 
sang  chevaleresque  par  leur  mère  ou, d'une  façon  générale,  parles  femmes  *. 

En  Hainaul,  comme  dans  les  autres  provinces,  malgré  la  déchéance 
complète  du  rang  social,  les  descendants  des  lignages  nobles^  conservaient 
certaines  prérogatives  honorifiques  :  aux  services  funèbres  célébrés  en 
Péglise  de  Sainto-Waudru,  à  Mons,  les  chanoinesses  chantaient  pour  les 
gens  de  lignage,  même  lorsqu'ils  étaient  tombés  dans  l'état  le  plus  humble; 
en  novembre  1469,  Jakemard  de  Sars,  potier  d'étain,  et  en  avril  1475, 
Heidrud  de  Sars,  servante  de  M""  Nicolas  Boulenghier,  tous  deux  isssus 
par  leur  père  de  la  famille  seigneuriale  et  chevaleresque  de  Sars-la- 
Bruyère,  eurent,  à  raison  de  leur  lignage,  des  obsèques  solennelles,  avec 
accompagnement  du  chant  des  Dames  nobles  ^. 

4  PoDLLET,  Gens  de  lignage  au  pays  de  Liège,  Leodium,  IV  année,  p.  3. 

*  Paul  Ropj,  Les  hommct  de  loy  et  de  lignage  du  comté  de  Namur  (Annales  de  Ih  Société 
archéologique  de  Namur,  XX,  pp.  27/>  îi  509).  —  IIootart,  Une  enquête  sur  les  gens  de 
lignage  du  comlé  de  Namur  en  1589-1590  (Mélanges  de  Bornoan,  p.  40j.  —  Annnies  de  la 
Société  archéologique  de  Naniur,  XXI,  pp.  39(»  et  suiv.).  —  J.  Le  Febvk  de  Vivv,  Les 
hommes  de  lignage  du  quartier  de  Ciney  (Annales  de  la  Société  archéologique  de  Namur, 
XXXV,  p.  8:2). 

^  Le  mut  nohle  pris  ici  dans  son  acception  commune  et  comprenant,  par  conséquent,  les 
familles  chevaleresques. 

^  A.  E.  M.  Chapitre  de  Sainte-Waudru,  draps  de  morts,  1468-1478.  Le  cas  de  Jakemard 
de  Sars  est  d'autant  pIu.->  intéressant  qu'après  une  longue  déchi'ance,  ba  postérité  se  releva 
et  rendit  à  cette  branche  son  ancien  lustre  :  l'aïeule  maternelle  du  feld-maréchal  comte 
(te  Clerfa}!,  mort  à  Vienne,  le  t8  juillet  1798,  descendait  de  ce  Jakemard  de  Sars. 


INTRODUCTION.  ccr 


Au  pays  de  Liège,  les  ferveurs  chevaleresques  du  moyen  âge  se  refroi- 
dissenl  vers  la  fin  de  la  guerre  d'Awans  et  de  VVaroux  *.  Au  combat  de 
Donmarlin  (1323),  l'un  des  épisodes  de  celte  guerre,  soixante-cinq  che- 
valiers et  hommes  d'armes  avaient  péri  dans  les  rangs  des  Waroux;  cela 
ouvrit  les  yeux  aux  survivants  sur  l'inanité  de  telles  luttes;  les  excès 
même  de  l'humeur  batailleuse  et  de  l'esprit  d'aventure  avaient  ruiné  la 
chevalerie;  les  gens  de  lignage  durent  convenir  qu'ils  pouvaient  donner  à 
leur  activité  une  direction  plus  profitable. 

A  la  décadence  morale  de  la  chevalerie  correspondit  son  abaissement 
matériel;  les  splendides  armures,  les  riches  harnachements,  les  cuirasses 
de  fer,  les  heaumes  ailiers  furent  remplacés  par  le  mesquin  jupon  de 
fulaine  qui  permettait  à  peine  de  distinguer  le  prince  ou  le  chevalier  du 
valet  ^  Ces  changements  plongent  Jacques  de  Hemricourt  dans  la  désola- 
tion :  «  en  ce  paiis  plus  qu'en  nulle  autre,  toute  honneur  de  chevalrie  et 
de  gens  d'armes  est  annichillée  et  déclinée  »  ^.  D'ailleurs,  la  mentalité 
chevaleresque  du  chroniqueur  lui-même  était  parfois  bizarre  :  dans  sa 
relation  du  duel  judiciaire  qui  cul  lieu  en  1298,  entre  Aynechon,  bâtard 
de  Hognoul,  et  le  damoiseau  Falioz,  il  enregistre  comme  de  bonne  guerre 
le  procédé  d'Aynechon,  qui,  pour  avoir  plus  facilement  raison  de  son 
adversaire,  retarde  jusqu'à  la  dernière  seconde  sa  propre  entrée  dans  la 
lice,  laissant  de  parti  pris  son  partenaire  accablé  sous  le  poids  de  son 
armure,  se  morfondre  en  plein  soleil,  s'énerver  dans  le  doute  et  dans 
Tattente*.  De  nos  jours,  un  duelliste  qui  agirait  de  la  sorte  serait  disqualifié. 

Froissart  semble  n'avoir  remarqué  le  déclin  de  la  chevalerie  que  dans 
la  seconde  moitié  du  XIV'  siècle  :  «  pour  le  présent,  les  armes  sont  moult 


■•  PoNCBLET,  Maréchaux  d'armée,  pp.  15-16. 

*  OEuvres  de  Jacques  de  Hemricourt,  II,  pp.  39-40,  §  40-41. 
»  /6jrf.,  I,  p.  2,§1. 

♦  Ihid.,  II,  p.  9,  §  8. 


ccfî  INTRODUCTION. 

refroidies»  ',el  cependant,  ses  récits  mêmes  prouvent  que,  depuis  l'an  1330 
environ,  époque  indiquée  par  Hemricourl,  la  chevalerie  hennuyère  et 
étrangère  subissait  la  même  évolution  (|ue  celle  de  llesbaye.  Les  hommes 
d'armes  devenaient  de  plus  en  plus  des  professionnels  :  «  l'espérance 
d'avoir  monnoie  »  constituait  leur  grande  préoccupation.  Les  Anglais  ont 
eu,  de  tout  temps,  la  réputation  de  payer  largement  le  service  de  Pépée; 
aussi,  dès  que  des  messagers  ou  la  renommée  annonçaient  au  monde 
militaire  que  le  roi  d'Angleterre  préparait  une  campagne,  les  chevaliers 
se  présentaient  en  foule,  comptant  bien  revenir  de  la  guerre,  non  seule- 
ment avec  de  l'honneur,  mais  les  poches  fournies  de  «  quantité  d'estre- 
lins  »  -.  Il  ne  s'agissait  évidemment  pas  pour  eux  de  thésauriser  :  la 
décadence  de  la  chevalerie  n'eut  pas  pour  résultat  d'inspirer  aux  hommes 
d'armes  l'esprit  d'économie.  Quelques  sages  employaient  les  bénéfices 
d'une  campagne  fructueuse  à  restaurer  leur  manoir  ou  à  améliorer  leur 
situation  domestique;  mais  la  plupart  n'admettaient  pas  ces  procédés 
bourgeois  :  les  profits  éventuels  du  métier  leur  permettaient  de  briller 
dans  des  joutes  ou  de  préparer  quelque  nouvelle  équipée.  A  Liège,  aussi 
bien  que  dans  les  pays  voisins,  et  surtout  en  Hainaut,  où  la  vie  chevale- 
resque avait  une  égale  intensité,  les  hommes  d'armes  dilapidaient  gaiment 
leur  patrimoine  :  les  chevaux  de  bataille,  les  harnas  de  guerre  et  de 
tournois  absorbaient,  souvent  même  dépassaient,  leurs  ressources;  ils 
empruntaient  «  a  meskief  »  et  le  petit  domaine  passait  entre  les  mains 
des  usuriers  '. 

Le  résultat  des  expéditions   militaires  ne   répondait  pas  toujours   à 
l'attente  des  coureurs  d'aventures;  les  cas  ne  sont  pas  rares  où  les  cheva- 

*  Chroniques  de  Froissart,  XVI,  p.  107. 

'  ViNCBiNT,  Annales  du  Hainaut,  III,  pp.  137-138.  Voyez  Hussi  Chroniques  de  Froissart 
VI,  pp.  209-413. 

'  Voyez  pour  le  Hainaut  l'exemple  de  Jean  de  Mauny,  fils  de  Corageux  de  Mauny  et  de  la 
dame  de  Gussignies,  ledit  Jean  mort  outre-mer  vers  1400  [Conseil  de  Hainaut,  procès  Jeanne 
de  Bricourt  contre  Jean  d'Oisy,  1421). 


INTRODUCTION.  cm 

liers  qui  comptaient  rapporter  de  leur  voyage  richesses,  chevaux  et 
brillante  armure  rentraient  piteusement  dans  leurs  foyers,  après  avoir 
enduré  »  grande  mésaise  de  famine  •>  et  avoir  vendu,  pour  subsister, 
leur  monture  et  leur  équipement.  C'est  ce  qui  arriva  aux  chevaliers 
hesbignons  et  autres  qui,  attirés  par  des  promesses  et  se  fiant  aux  précé- 
dent*, s'étaient  mis  au  service  d'Edouard  III,  lors  de  ses  vastes  armements 
à  Calais  (d356-1359).  On  leur  répondit,  cette  fois,  que  le  roi  avait  oublié 
sa  bourse  en  Angleterre;  ils  revinrent  au  pays  sans  armes,  ruinés  et 
dépenaillés  *. 

Certains  chevaliers  tenaient  à  avoir  un  grand  train  de  maison,  un 
château,  des  serviteurs,  des  pages,  des  chevaux  pour  les  divers  usages, 
des  veneurs,  des  chiens,  des  oiseaux  de  chasse;  le  chevalier  Gossuin, 
seigneur  de  Gossoncourt,  mentionne  encore  un  tel  équipage  dans  ses 
dispositions  testamentaires  du  25  février  1546  2;  l'hospitalité  large  et 
luxueuse  était  une  des  lois  de  la  chevalerie.  Il  ne  s'agit  pas  du  confort  de 
l'habitation;  c'était  chose  inconnue  au  moyen  âge. 

La  passion  du  jeu  sévissait  parmi  les  gens  d'armes  :  Jean  Chaudron 
de  Hamal  (1380)  perdit  toute  sa  terre  aux  dés  ^  D'une  façon  générale, 
les  chevaliers  étaient  prodigues  et  mauvais  ménagers;  chose  bizarre,  ainsi 
que  le  fait  remarquer  Hemricourl,  les  actes  de  folle  prodigalité  étaient 
parfois  le  fait  d'hommes  par  ailleurs  intelligents  et  de  bon  conseil.  Très 
souvent,  au  XII1«  siècle  et  au  XIV",  les  personnages  choisis  comme  les 
plus  capables  par  leur  bon  sens  et  leur  prestige,  pour  arranger  les  affaires 
des  autres,  soignaient  très  mal  les  leurs  propres;  Hemricourt  cite  l'exemple 
de  Humbcrt  Corbeau,  sire  de  Clermont,  d'Âwans  et  d'Esneux,  en  1330, 
très  sage  pour  conseiller  les  autres,  mais  qui  «  soy  governat  sy  petitement 
et  tant  indiscrètement  qu'il  moril  povres  »  *. 

1  Chroniques  de  Froissart,  VI,  p.  2H. 
'  WiOTKRs,  Canton  de  Tirlemont,  I,  p.  170. 
s  Miroir,  l,  p.  108,  §131. 
*  Ibid.  I,  p.  379,  §  775. 


ccvni  INTRODUCTION. 

Nonobstant  sa  métamorphose,  la  chevalerie  conservait  son  prestige 
apparent  :  Henri  Suderman  de  Dorlmundt,  prélat  érudit  et  éminent, 
archidiacre  de  Famentie  en  l'église  de  Liège,  mort  le  22  juillet  1377, 
semblait  allacher  plus  d'importance  à  la  qualité  de  chevalier  qu'il  avait 
reçue  dans  sa  jeunesse,  qu'à  tous  ses  titres  universitaires  et  scientifiques, 
et  à  ses  dignités  ecclésiastiques;  il  voulut  que  son  épiiaphe  rappelât  le 
souvenir  de  son  admission  dans  Tordre  :  »  miles  armalae  mililiae  factus 
in  Itaiiam  per  dominum  regem  Bohemiac  »  K  Bienlôl,  le  service  militaire 
féodal  lui-même  fui  considéré  comme  une  corvée;  au  XV"  siècle,  les 
seigneurs  s'en  déchargeaient  évenluellcment,  moyennant  finance,  sur  l'un 
ou  l'autre  de  leurs  proches:  appelé,  en  1476,  à  desservir  son  fief  par  les 
armes,  Jean,  seigneur  de  Baillonville,  envoya  à  sa  place  son  frère  bâtard; 
il  lui  donna  25  florins  du  Rhin  pour  un  cheval,  selle  et  harnas,  et 
30  semblables  florins  pour  avoir  tenu  garnison  sans  solde  pendant 
six  mois  *. 

Cependant,  suggestionnés  par  les  souvenirs  du  passé,  des  auteurs  de  la 
seconde  moitié  du  XV*  siècle  louent  encore  la  chevalerie  de  leur  temps 
comme  si  elle  n'avait  pas  changé  de  nature  depuis  le  XIII*  siècle  ^. 


Hemricourt  ne  fournit  que  peu  de  renseignements  sur  la  situation 
de  la  femme  au  moyen  âge;  il  se  borne  à  la  considérer  du  point  de  vue 
de  la  fortune,  du  physique  et  du  caractère.  Il  vantera  l'économie  et 
l'abnégation  de  la  bonne  dame  de  Hemricourt  et  blâmera  la  sottise  des 
jeunes  filles  se  mariant  à  leur  tête;  d'après  lui,  la  mission  de  la  femme  se 
limitait  au  foyer  domestique;  jamais  il  ne  fait  allusion  au  rôle  qu'elle 

*  Navbid  et  PouLLBT,  Épitaphes,  n"  183,  p.  56. 
'  Echevins  de  Liège,  reg.  36,  fol.  183  v«. 

2  Voyez  notamment  db  Rai,  Analeela  Leodiensin,  dans  Documents  relatifs  aux  troubles 
du  pays  de  Liège,  pp.  804  et  suiv. 


INTRODUCTION.  cm 

pouvait  jouer  dans  les  sphères  intellectuelles  ni  dans  la  vie  publique;  ce 
rôl(!  était,  d'ailleurs,  extrêmement  restreint. 

Les  femmes  étaient  exclues  des  fonctions  et  des  charges  officielles  : 
bailliages,  châiellenies,  échevinages,  mandats  communaux;  il  n'est  fait 
exception  à  celte  règle  que  lorsqu'il  s'agit  d'offices  ou  de  litres  hérédi- 
taires, et  aussi  lorsque,  l'emploi  ayant  un  caractère  financier,  une  veuve 
continue  jusqu'au  terme  prévu  la  gestion  entreprise  par  son  défunt  mari, 
donc  dans  des  circonstances  exceptionnelles.  Les  femmes  furent  longtemps 
considérées  comme  inhabiles  à  servir  de  témoins  aux  actes  publics;  sans 
être  tenues  systématiquement  à  l'écart  de  l'organisation  féodale  et  de  la 
juridiction  foncière,  elles  n'intervenaient  que  très  rarement  comme  asses- 
seurs au  jugement  des  causes  et  à  la  passation  des  actes  relatifs  aux  fiefs, 
aux  alleux  et  aux  masures.  Il  n'a  pas  été  rencontré  un  seul  exemple  d'une 
telle  intervention  dans  les  registres  de  la  cour  féodale  de  Liège  ni  dans  les 
actes  de  la  cour  allodiale.  En  voici  trois,  se  rapportant  à  d'autres  sièges  : 
Ide  de  Jauche,  dame  de  Baudour,  siège,  en  H84,  parmi  les  pairs  du 
château  de  Mons,  à  une  séance  de  la  cour  où  l'on  se  prononce  sur  les 
obligations  de  Jacques  d'Avesnes  à  l'égard  du  comte  de  Hainaut  ';  le 
7  septembre  1252,  la  veuve  de  Wéri  Mannekin  figure  parmi  les  hommes 
de  fief  du  seigneur  de  Fontaine-l'Evêque  ^  ;  Marie  de  Courtrai  est,  en  d  35d , 
au  nombre  des  féodaux  du  chapitre  de  Cambrai  '. 

La  capacité  juridique  des  femmes  était  aussi  très  limitée  :  un  adage 
liégeois  disait  que  la  femme  n'a  rien  à  elle  que  le  ciel  et  son  fuseau.  C'est 
exagéré,  mais  significatif  *.  De  cette  infériorité  au  point  de  vue  des  droits 
civils,  provient  la  rareté  des  sceaux  de  femmes;  l'usage  d'un  sceau  préju- 

i  chronique  de  Gisleberl,  édition  VArroERKiNDERE,  pp.  33,  note  1;  169,  I.  27. 

'  A.  E.  M.,  Ahhai/e  de  Bonne-Espérance,  charte  originale. 

»  Dehay,  Sceaux  de  la  Flandre,  I,  p.  250. 

*  Coutumes  de  Liège,  l,  p.  149.  —  Cattibr,  Le  premier  registre  aux  plaids  de  la  cour 
féodale  de  Hainaut,  p.  24,  n»  ."52.  —  An  XIV  siècle,  dans  une  loi  d'escondit,  sur  sept 
co-jureurs,  il  pouvait  y  avoir  deux  femmes  (Coutumes  de  Liège,  I,  p.  31). 

Tome  III.  aa 


cet 


INTRODUCTION. 


geait  une  capacité  juridique,  un  statut  personnel  que  la  loi,  d'une  façon 
générale,  ne  reconnaissait  pas  au  sexe  faible. 

Des  exceptions  existaient  évidemment,  selon  les  constitutions  et  les  lois 
des  différents  pays,  en  faveur  des  souveraines,  des  dames  nobles,  des 
veuves,  des  riches  demoiselles  ',  des  abbesses  et  des  supérieures  d'institu- 
tions ecclésiastiques. 

Quant  à  l'immixtion  des  femmes  dans  les  affaires  politiques,  il  n'en  est 
pour  ainsi  dire  pas  question;  leur  culture  intellectuelle  n'était,  en  général, 
pas  suffisante  pour  leur  permettre  d'exercer  quelque  influence  sous  ce 
rapport.  Cependant,  vers  1407,  Marguerite  de  Hautepenne,  veuve  du 
chevalier  Racs  de  Waroux,  se  lança  dans  la  faction  des  hédrois,  c'est-à- 
dire  dans  le  parti  opposé  à  Jean  de  Bavière  et  à  son  mode  de  gouverne- 
ment, et  encourut  ainsi  la  confiscation  de  son  château  de  ilautepetme '. 

Le  culte  de  la  femme  constituait  une  des  règles  de  la  chevalerie;  elle 
exerçait  de  ce  fait  une  certaine  influence  d'ordre  sentimental,  influence  qui 
se  manifestait  notamment  dans  les  tournois  et  dans  les  joutes;  la  plupart 
de  ceux  qui  participaient  à  ces  exercices  avaient  surtout  pour  but  de  se 
faire  remarquer  des  belles  dames  qui  y  prodiguaient  leurs  manèges  provo- 
cants et  leurs  malicieuses  agaceries;  il  était  notoire  qu'une  dame  enseignait 
mieux  son  devoir  à  un  chevalier,  en  quinze  jours,  qu'un  savant  clerc  en 
soixante  ans  ^. 

La  femme  jouissait  des  prérogatives  honorifiques  de  son  mari.  De  là, 
l'usage  du  titre  de  chevaleresse  conféré,  surtout  depuis  le  XIV"  siècle, 
aux  femmes  et  aux  veuves  des  chevaliers. 

Breton  le  vieux  de  Waroux,  dit  Hemricourl,  eut  six  ûls,  tous  cheva- 

^  Un  acte  de  septembre  i'278  est  muni  du  sceau  de  Marie,  dame  de  Semerie,  et  de  eeux 
de  Jeanne  et  Marguerite  de  Semerie,  ses  deux  filles  (A.  E.  M.  Abbaye  de  Bonne- Espérance, 
cliartrier).  Voyez  aussi  Clironiquc  archéologique  du  pays  de  Liège,  5*  année,  p.  46; 
4*  année,  p.  6). 

*  Tome  I,  page  50,  note  5. 

'  Voyez  Le  tournoi  de  Cliauvenry,  édition  des  liibliopliiles  belges,  I,  p.  33  et  passim. 


INTRODUCTION.  ccxi 

liers,  el  deux  filles  chevaleresses  *.  Humbert  de  Lexhy,  mort  vers  1220, 
eul  six  fils  chevaliers  el  quatre  filles  chevaleresses  ^,  c'est-à-dire  mariées  à 
des  chevaliers.  Dans  les  documents  authentiques,  on  ne  trouve  le  litre  de 
chevaleresse  attribué  aux  femmes  et  surtout  aux  veuves  des  chevaliers 
qu'à  partir  du  XI V«  siècle;  en  1333,  est  citée  Ailid  d'Ochain,  veuve  de 
Jean,  seigneur  de  Haneffe,  chevaleresse  ';  ce  titre  est  aussi  donné,  en  1370, 
à  M™"  de  Liers  *;  en  1432,  à  Marie  délie  Bare,  veuve  du  chevalier  Jean 
délie  Thour  et  remariée  à  Arnoul  Racedo,  bourgeois  de  Huy  ^;  en  1436, 
à  Catherine  de  Berlo,  alors  qu'elle  était  remariée,  en  troisièmes  noces,  à 
Godefroid  de  Flodorp,  écuyer  ^;  en  1458,  à  Agnès  d'Alhin,  dame  de  Soy, 
veuve  du  chevalier  Jean  de  Hamal  ^;  en  1471,  1478,  1480,  à  Marie  de 
Hallet,  épouse  de  Baudouin  de  Hollogne,  chevalier^;  en  1476,  à  Jeanne 
de  Kochelée,  veuve  du  chevalier  Daniel  de  Hosden,  remariée  à  Gilles 
délie  Thour,  écuyer,  bailli  de  Hannut  ^,  el  à  Ailid  Coen,  veuve  de  Jean 
Chabot  de  Jupille  *"  ;  en  1479,  à  Alice,  épouse  de  messire  Jean  de 
Merode  de  Petersheim  **  et  aux  trois  sœurs  d'Arnold  de  Hamal,  chanoine 
de  Saint-Lambert,  seigneur  de  Warfusée  et  de  Bilrevelt  *2;  en  1480,  à 
Marguerite  de  Heinsberg,  veuve  de  Jacques  de  Morialmé  *^;  en  1527,  à 
Berlheline  de  Bolland,  veuve  du  chevalier  Jean  de  Gournaix  **;  en  1530, 
à  Marie  de  Seraing,  veuve  du  chevalier  Henri  de  Seraing  *^. 

1  Miroir,  1,  p.  376. 

»  Ibid.,  l,  p.  402. 

'  Cartulaire  de  Saint- Lamherl,  III,  p.  469. 

*  Ordre  de  Malte,  n°  769,  procès  (Archives  de  l'État  à  Mons). 
"  DE  BoRMAN,  ic»  Échevins  de  Liège,  I,  p.  332. 

*  Échevins  de  Liège,  reg.  8,  fol,  83. 

7  Ibtd.,  reg  2'f,  fol.  71. 

8  Ibid.,  reg.  3i,  fol.  2J);  reg  33,  fol.  73  V;  reg.  59,  fol   25;  reg.  43,  fol.  167. 
»  Ibid.,  reg.  56,  fol.  58  V;  reg.  37,  fol.  17;  reg.  45,  fol.  389. 

iO  Chapitre  de  Snint- Martin,  charte  n°  587. 

H  BoBHANs,  Seigneurieê  féodales,  p.  218. 

ii  Échevins  de  Liège,  convenances  et  testamenls,  1479-1481,  fol.  H7. 

13  Chapitre  de  Saint- .)] arlin ,  charte  n»  607. 

14  BoRHANS,  Seigneuries  féodales,  p.  251. 
18  lBiD,,Ibid.,  p.  346. 


coM  INTRODUCTION. 

5*  EcuYEns. 

Au  Xlh  siècle,  les  chevaliers  en  campagne  étaient,  pour  la  plupart, 
accompagnés  d'un  écuyer  servant  :  au  combat,  le  nombre  des  écuyers 
é(ait  soit  égal,  soit  légèrement  inférieur  à  celui  des  chevaliers  S  la  situa- 
tion de  fortune  de  certains  de  ceux-ci  ne  leur  permettant  pas  de  supporter 
les  frais  d'entretien  d'un  auxiliaire.  Les  écuyers  accompagnaient  leur 
maître,  ordinairement  à  cheval,  et  parfois  à  pied.  L'armée  que  le  comte 
de  Hainaut  amena,  en  H87,  au  roi  de  France,  lors  de  sa  guerre  contre 
Richard  Cœur  de  Lion,  comprenait  4  40  chevaliers  d'élite  et  80  écuyers 
servants  cuirassés  ^. 

A  partir  de  la  seconde  moitié  du  XIII«  siècle,  on  qualifia  écuyers,  non 
seulement  les  serviteurs  des  chevaliers,  mais  les  jeunes  gens  faisant  leur 
stage  avant  d'être  armés  chevaliers  et  aussi  les  hommes,  jeunes  ou  vieux, 
qui,  sans  prendre  l'ordre  de  chevalerie,  faisaient  profession  des  armes, 
qu'ils  fussent  ou  non  attachés  à  la  personne  d'un  gentilhomme  ou  d'un 
riche  chevalier  ^. 

La  condition  sociale  des  écuyers  était  donc  très  variable;  parmi  eux, 
certains  étaient  issus  d'un  lignage  chevaleresque,  tandis  que  les  autres,  de 
sang  roturier  ou  d'origine  bourgeoise  *,  étaient  les  premiers  de  leur  race 
à  professer  les  armes.  Comme  nous  l'avons  fait  remarquer  au  sujet  dès 
bannerels,  la  hiérarchie  aristocratique  pour  les  hommes  d'armes  était  en 
rapport  avec  leur  situation  de  fortune.  Au  point  de  vue  de  la  valeur 


*  Chronique  de  Gislebert,  édit.  Vandrrrinderb,  pp.  ill,  131,  138  159,  etc. 
s  /ôtrf.,  pp.  XXXIII.  197. 

^  Les  fonctions  d'écuyer  auprès  des  grands  seigneurs  étaient  parfois  remplies  par  des 
chevaliers.  En  134S,  Robert  de  Gelinden,  chevalier,  était  écuyer  de  Jean  de  Beaumont 
(Chroniques  de  Froissart,  édit.  Kbrvïn,  IV,  p.  325).  D'autre  part,  au  XIV'  siècle,  les  jeunes 
écuyers  nobles  avaient,  eux  aussi,  des  écuyers  servants. 

*  Miroir,  I,  p.  180.  Ces  écuyers  d'extraction  urbaine  appartenaient  à  des  familles 
écbevinalcs,  magistrales  ou  commerçantes. 


INTRODUCTION.  ccxni 

mililaire  et  de  la  renommée,  certains  écuyers  occupaient,  dans  ta  société 
féodale,  un  rang  égal  à  celui  des  chevaliers;  ils  déployaient  dans  les 
guerres,  les  joutes  et  les  tournois,  une  ardeur  digne  des  plus  brillants 
gentilshommes;  le  courage  de  certains  d'entre  eux  était  devenu  proverbial. 
Hemricourl  en  cite  de  multiples  exemples  :  Pirlot  de  Vinalmonl,  Golard 
Flokelet  le  hallier,  dont  les  parents  avaient  gagné  une  fortune  dans  le 
commerce  du  drap,  les  très  gracieux  fils  du  chevalier  Eustache  le  Franc- 
homme  de  Hognoul,  Gérard  Lardenois,  châtelain  de  Moha  de  1314  à 
1331,  Gilles  de  Many  (1306-1334),  Stockar  de  Forvie  (vers  4340), 
Jean  Festeal  de  Jardin,  etc.  '. 

La  situation  des  écuyers  citadins  est  particulièrement  intéressante;  le 
métier  des  armes  fut,  au  XIV'  siècle,  dans  les  rangs  de  la  population 
urbaine,  Tobjet  d'un  véritable  engouement  ;  en  temps  de  guerre,  les 
bourgeois  s'armaient  de  cuirasses,  de  boucliers,  de  glaives,  de  casques, 
de  gantelets,  de  jambières  et  de  brassières.  Ils  participaient  aux  joutes  et 
aux  passes  d'armes  comme  les  chevaliers;  il  semble  que  ces  clercs,  ces 
marchands,  ces  bourgeois  désœuvrés,  pressentant  l'écroulement  de  l'édifice 
féodal  et  chevaleresque,  ne  voulaient  pas  le  laisser  disparaître  sans  y  avoir 
joué  un  rôle.  Il  en  était  ainsi  non  seulement  au  pays  de  Liège,  mais  aussi 
dans  les  autres  provinces,  notamment  en  Hainaut.  Les  testaments  et 
d'autres  actes  du  XIV'  siècle  sont  convaincants  à  cet  égard;  on  voit  les 
bourgeois  disposer  par  testament  de  leur  armure  propre,  dont  parfois  ils 
énumèrent  les  pièces^.  Le  1"  novembre  1337,  Colart  de  le  Porte,  bour- 
geois et  ancien  échevin  de  Mons,  se  fait  livrer  un  équipement  complet  de 
joutes  :  «  un  harnas  à  jouster,  savoir  i  hiaume,  le  benière,  uns  bras  de 
fier,  uns  avans  bras,  une  longemain  de  fier,  unes  lamieres,  ii  paires  de 

1  Miroir,  \,  pp.  193,  269,  330,  372,  429,  432,  473,  §§  313,  506,  657,  764,  890,  897, 1007, 
'  Testament  de  Thomas  li  Fèvre,  bourgeois  de  Mous,  25  janvier  1335  (Greffe  échevinal 

de  Mons);  testament  de  Jakemart  Catelz,  drapier,  bourgeois  de  Mons,  11  février  1379  n.  st. 

{Ibid.);  testament  d'André  de  Chênée  dit  de  Fcrrières,  clerc  liégeois,  7  novembre  1386 

(^Chapitre  de  Saint-Jean  à  Liège,  reg.  2562,  foi.  76). 


ccMY  INTRODUCTION. 

rondelles,  ii  paires  d'aries,  ii  roches,  un  wantelet  et  i  escut,  une  selle  et 
tout  le  harnas  qui  a  chou  appartient  »  *.  Le  2  octohre  i374,  la  ville  de 
Mons  congratule  Coiart  de  le  Porte,  Sohier  Couvet  et  Colarl  Gallon, 
revenant  d'une  expédition  militaire,  avec  Jacques  de  Werchin  '. 

Contrairement  à  la  pratique  suivie  strictement  en  ce  qui  concernait  les 
chevaliers,  les  scribes  négligeaient  souvent  d'exprimer  dans  les  actes  le 
titre  d'écuyer  ou  armiger  que  pouvaient  revendiquer  les  hommes  d'armes. 
Quoi(jue  cette  qualité  leur  conférai  la  préséance  sur  les  autres  bourgeois  ', 
des  privilèges  en  matière  judiciaire  et  certaines  exemptions,  les  écuyers 
ne  constituaient  pas  un  ordre;  leur  condition  n'avait  pas  assez  de  fixité 
pour  être  toujours  nettement  caractérisée. 

Cependant,  au  XIV"  siècle,  la  qualité  d'homme  d'armes  de  certains 
bourgeois  de  Mons  était  tellement  connue  que,  lorsqu'il  est  question  de 
joules,  les  documents  contemporains  portent  indiiïéremment  :  joutes 
d'écuyers  ou  joutes  de  bourgeois.  Les  hommes  de  celte  condilion  avaient 
même,  alors,  des  guerres  privées,  à  l'inslar  des  chevaliers. 

Au  XVI«  siècle,  l'évolulion  sociale  avait  fait  table  rase  de  l'ancienne 
chevalerie  et  de  tout  ce  qui  s'y  rattachait  :  le  litre  d'écuyer  devenait  le 
premier  slade  de  la  nouvelle  hiérarchie  nobiliaire. 

Les  descendants  des  lignages  chevaleresques  abandonnaient  facilement 
le  métier  des  armes;  c'était  une  question  de  goût  ou  de  fortune  :  dans  les 
familles  nombreuses,  les  cadets  n'avaient  souvent  pas  le  moyen  de  soutenir 
e  rang  d'un  chevalier;  ils  acceptaient  avec  sérénité  les  circonstances  qui 
les  faisaient  retomber  au  rang  de  paysan  :  Breton  le  vieux  de  Waroux 
fut,  de  son  temps,  un  chevalier  des  plus  en  vue;  son  fils,  Breton  le  jeune, 
joua  encore  un  rôle  important  dans  le  monde  féodal,  mais,  parmi  les 
huit  fils  de  ce  dernier,  plusieurs  furent  de  modestes  agriculteurs. 


1  Greffe  échevinal  de  Mons,  chirograplies. 

*  Ville  de  Mons,  comptes,  second  semestre  de  1 374. 

î  DE  BoRiiA?(,  Len  Echevitts  de  Liige,  I,  p.  293. 


INTRODUCTION.  ccxt 


6*  Bourgeois. 

Quel  que  fût  le  prestige  dont  jouissait  la  chevalerie,  il  arriva  un  moment 
où,  à  Liège,  la  puissance  des  grands  bourgeois  enrichis  par  le  commerce 
et  les  spéculaiions  financières  contrebalança  celle  des  hommes  d'armes. 
Cetle  époque  s'étend  de  1220  à  1330  environ  *;  la  haute  bourgeoisie,  les 
grands  comme  on  les  appelait,  constituent  alors  une  caste  distincte;  on 
accole  au  nom  de  ces  opulents  palriciens  le  lilre  de  sire  ou  de  seigneur, 
faisant  le  pendant  du  monseigneur  ou  messire  précédant  le  nom  des 
chevaliers.  Quoique  cet  usage  eût  disparu  lorsque  écrivait  Jacques  de 
Hemricourt,  le  chroniqueur  entendit  encore  les  échos  de  cette  période 
particulièrement  intéressante  au  point  de  vue  de  la  vie  sociale.  Les  riches 
bourgeois,  rapporte-t-il,  et  même  leurs  fils  aînés,  se  nommaient  seigneurs; 
ils  s'habillaient  alors  de  vair  et  de  gris  comme  les  anciens  bannerels;  ils 
servaient  le  seigneur  en  armes  et  portaient  des  armoiries  ^.  Les  actes 
authentiques  confirment  sur  ce  point  les  dires  du  chroniqueur;  la  somp- 
tuosité des  grands  bourgeois  est  prouvée  aussi  par  les  documents 
graphiques  et  les  monuments.  Les  pierres  tombales  du  XllI"  siècle  les 
représentent  revêtus  du  riche  costume  d'apparat  qu'ils  étalaient  de  leur 
vivant;  leur  luxe  s'étendait  à  l'habitation  et  au  mobilier;  ils  se  servaient 
de  hanaps  et  de  vaisselle  en  métaux  précieux  gravés  à  leurs  armes  ^. 
C'est  à  ce  moment  qu'hésitant  entre  le  prestige  de  la  profession  des  armes 
et  la  splendeur  des  grands  bourgeois,  certains  scribes  se  demandaient 


<  D'après  Korth,  La  Cité  de  Liège,  I,  p.  87,  le  silence  des  chroniqueurs  relativement  à 
l'émancipation  de  la  bourgeoisie  et  des  communes  prouve  que  ces  changements  se  sont 
opérés  d'une  façon  pacifique  el  non  à  la  suite  d'un  soulèvement  révolutionnaire.  On  pourrait 
aussi  arguer  l'incompréhension  de  certains  auteurs  dans  les  questions  sociales,  leur  indiffé- 
rence en  matière  d'administration,  et  surtout  y  voir  une  sage  réserve. 

»  Miroir,  I,  pp.  303-305. 

2  Ibid.,  II,  p.   S2  (testament  de  Gérard  Surlet,  1338). 


ccivi  IINTRODUCTIOJN. 

quel  était  le  rang  de  préséance  respectif  des  écuyers  et  des  patriciens;  la 
règle  n'était  pas  d'une  fixité  absolue  S  mais  elle  voulait  ordinairement, 
ainsi  que  le  prouve  une  charte  du  26  février  1268  -,  que  de  modestes 
écuyers  tels  que  Henri  de  Sainl-Trond  et  Jean  délie  Porte,  figurassent, 
dans  une  nomenclature  systématique  de  témoins,  avant  Jean  de  Lardier, 
échevin  de  Liège,  quoique  celui-ci  remportât  de  loin  sur  les  premiers  par 
sa  richesse  et  par  son  crédit. 

  Timitaiion  des  chevaliers,  certains  de  ces  patriciens  compromettaient 
par  leurs  prodigalités  les  fortunes  les  mieux  assises.  C'est  ce  qui  arriva  à 
sire  Lambuche  de  Solier,  bourgeois  fastueux  et,  d'ailleurs,  de  bon  conseil, 
qui  remplit,  en  1248-1249,  les  fonctions  de  maréchal  d'armée  de  l'évéque 
de  Liège;  il  s'endetta  au  point  que  l'on  dut,  en  1255,  lui  nommer  des 
curateurs  '. 

Des  mariages  avaient  lieu  normalement,  dès  le  commencement  du 
XIII*  siècle,  entre  les  grandes  familles  bourgeoises  et  les  lignages  cheva- 
leresques; le  prestige  de  cette  caste  de  marchands  était  resté  si  vivace, 
au  temps  de  Hemricourt,  que  celui-ci  enregistre  ces  alliances  sans 
commentaire,  les  considérant  comme  parfaitement  assorties. 

A  partir  de  l'an  1300,  les  fils  de  certains  patriciens  entrent  normale- 
ment dans  la  chevalerie  et  bientôt  rien  ne  distingue  plus  leur  lignée  de 
celle  des  anciens  chevaliers.  D'autres,  sans  ambitionner  le  litre  de 
chevalier,  se  considèrent  comme  hommes  d'armes,  ainsi  que  nous  l'avons 
rapporté  en  nous  occupant  des  écuyers;  jusque  dans  le  courant  du 
XV'  siècle,  les  bourgeois  aisés  :  changeurs,  drapiers,  pelletiers,  fèvres  et 
autres,  possèdent  des  «  armures  appartenant  à  leur  corps  »  *. 


*  Val-Saint-Lambert,  chartes  380,  409. 
'  Miroir,  11,  p.  134. 

*  PoNCBLET,  Maréchaux  d'armée,  p.  34. 

*  Miroir,  I,  p.  319,  noie  i. 


INTRODUCTION.  ccxvii 


7°    ViLLAINS. 

Pour  les  habitanls  des  campagnes,  de  même  que  pour  ceux  des  villes, 
la  hiérarchie  sociale  subalterne  était,  aux  siècles  passés,  telle,  à  peu  près, 
qu'elle  est  à  présent. 

Les  cultivateurs  de  condition  libre  '  :  masuiers  (attachés  à  la  glèbe) 
et  manouvriers,  constituaient,  dans  les  seigneuries  du  pays  de  Liège,  la 
quasi-totalité  de  la  population.  L'expression  traditionnelle  :  adscripti 
gtebae  impliquait  un  engagement  bilatéral  :  le  colon  ne  pouvait  aban- 
donner sa  tenure,  le  seigneur  ne  pouvait  Peu  priver,  chacune  des  parties 
ayant  un  intérêt  égal  au  maintien  de  la  situation. 

Il  faut  observer  que  le  mot  villain,  s'appliquant  aux  habitants  des 
campagnes,  vient  de  villa  et  n'évoque  aucune  idée  péjorative.  C'est 
abusivement  que  ce  mot  s'écrit  maintenant  :  vilain. 

Les  ruraux  libres,  même  lorsqu'ils  n'étaient  pas  dotés  d'une  charte-loi 
écrite,  étaient  protégés  contre  l'arbitraire  par  des  «  loci  leges  et  consue- 
tudines  ^  »,  et,  autant  que  la  chose  était  possible,  contre  la  violence,  par 
le  recours  à  la  justice  épiscopale  et  au  dicastére  impérial. 

8**  Serfs. 

La  dernière  condition  sociale,  que  nous  devons  nous  borner  à  mentionner 
ici,  était  le  servage,  classe  qui,  par  manumission,  par  assainteurement  ou 
par  prescription,  avait  presque  complètement  disparu,  au  pays  de  Liège, 
dès  le  XII«  siècle. 

Le   trésor   des   chartes  de  Saint-Lambert  renferme  un  ancien  acte 


*  Ici,  nous  entendons  par  tibre  :  non  soumis  au  servage. 

*  Ctiarte  impériale  de  l'an  1101,  concernant  les  abus  du  sous-avoué  à  Celles  et  à  Yeroawe 
(Abbaye  de  SaùU-Jactjues,  chartrier). 

Tous  IIL  bb 


ccxm  INTRODUCTION. 

d'affranchissement  par  la  cérémonie  du  denier  :  l'an  900,  le  comte 
Angeiram  voulut  émanciper  Irois  de  ses  serfs  :  Guodrade,  Erkenmar  et 
Austinin;  il  les  remit  au  roi  Zuentibold,  afin  que  celui-ci  les  dégageât 
des  liens  du  servage;  par  acte  donné  à  Diest,  le  9  janvier  900,  le  roi,  en 
vertu  de  la  loi  salique,  reçut  un  denier  de  la  main  de  Tévéque  et  libéra 
ainsi  les  trois  mancipia  de  la  condition  servile  :  ils  seront  perpétuellement 
libres  et  ingénus,  comme  s'ils  étaient  nés  et  procréés  de  parents  ingénus  '. 
On  se  fait  généralement  une  fausse  idée  de  la  condition  des  serfs  au 
moyen  âge,  condition  que  certains  assimilent  à  un  dur  esclavage;  de 
nombreux  documents  prouvent  que  leur  situation  ne  différait  pas  nota- 
blement de  celle  des  censitaires.  D'autre  part,  l'exemple  de  l'évêque 
Durand  (1021-1025)  et  celui,  cité  plus  haut,  du  chevalier  Robert 
de  Beaurain,  montrent  que  leur  qualité  de  serfs  n'empêchait  pas  les 
hommes  de  s'élever  aux  plus  hauts  degrés  de  l'échelle  sociale.  L'histoire, 
rapportée  par  Hocsem  et  développée  par  Hemricourt,  des  origines  de  la 
guerre  des  Awanset  des  Waroux,  souligne  la  faible  différence  qui  existait, 
en  4298,  entre  les  serfs  et  les  autres  ruraux,  et  prouve  que  les  uns  et 
les  autres  pouvaient  parvenir  à  une  situation  de  fortune  enviable. 

i  Cartulaire  de  Saint- Lambert,  I,  p.  10. 


llNTRODUCTlOr^.  ccm 


Les  fortunes  au  XIV°  siècle. 

Au  moyen  âge,  la  fortune,  sauf  celle  des  marchands,  était  immobilière; 
elle  se  composait  de  maisons,  de  terres  et  de  rentes  foncières  ou  hypoilié- 
caires.  Autant  il  est  facile  d'établir  l'importance  des  fortunes  en  terres  ou 
en  revenus  en  nature,  autant  il  est  malaisé  de  les  évaluer  en  monnaie 
actuelle.  Les  variations  continuelles  entre  la  valeur  des  denrées  el  celle 
de  l'argent,  la  série  de  déductions  plus  ou  moins  problématiques  auxquelles 
on  doit  se  livrer  pour  trouver  le  rapport  entre  les  espèces  anciennes  el  les 
unités  présentes  ne  permettent  aucun  calcul  indiscutable. 

Pour  l'évaluation  en  argent  des  cens  et  rentes  stipulés  en  nature,  les 
pouvoirs  publics  établirent,  dès  une  époque  reculée,  des  effractions,  c'est- 
à-dire  des  mercuriales  mensuelles;  on  en  trouve  dans  les  registres  de 
comptes  dès  le  commencement  du  XIV"  siècle,  mais  l'usage  en  est  beau- 
coup plus  ancien.  Ces  prix  courants  étaient  relatifs  à  l'épeautre,  au  blé, 
au  seigle,  à  l'avoine,  à  l'orge,  à  la  mouture,  aux  pois,  fèves,  vesces, 
chapons,  poulets,  vin,  etc.  Quand,  aux  diverses  époques,  on  croyait  devoir 
donner,  dans  des  actes  ou  contrats^  une  équivalence  des  denrées  el  de 
l'argent,  on  adoptait  le  prix  moyen  des  années  précédentes. 

Le  prix  des  denrées  de  première  nécessité  était,  au  Xll»  siècle,  au 
XIIl»  et  même  encore,  durant  certaines  périodes,  dans  les  siècles  suivants, 
sujet  à  des  fluctuations  d'une  rapidité  et  d'une  importance  telles  qu'on  ne 
s'en  fait  plus  une  idée  aujourd'hui,  même  en  temps  de  guerre  ou  d'après 
guerre;  les  importations  de  céréales  étaient  presque  nulles  et,  à  tout  le 
moins,  aléatoires,  les  stocks  inconnus  ;  la  population  ne  pouvait  compter, 


ccxi  INTRODUCTION. 

pour  son  ravilaillement,  que  sur  la  dernière  récolle  indigène;  lorsque 
celle-ci  manquait,  c^était  la  disette,  la  famine.  En  juin  et  juillet  1197,  le 
seigle,  dont  le  prix  moyen  était  de  2  ou  2  '/^  sous  le  muid,  se  vendit  à 
Liège  40  sous;  les  pauvres  mouraient  de  faim  dans  les  rues;  en  4209, 
grâce  à  l'abondance  des  récoltes,  le  même  seigle  coûtait  1  sous  le  muid, 
soit  quarante  fois  moins  qu'en  1197. 

Renier  de  Saint-Jacques,  qui  fournit  des  renseignements  précieux  sur 
le  prix  des  denrées  à  son  époque,  r;ipporte  encore  qu'en  1220  le  seigle 
fut  rare;  il  coûta  11  sous  le  muid,  mais,  ceile  fois,  on  parvint  à  suppléer 
par  des  importations  à  la  carence  de  la  récolte  locale  :  la  famitie  aurait 
sévi  si  du  seigle  en  abondance  n'avait  été  amené  par  cbars  et  aulres 
véhicules  «  do  inferiori  terra  »  ',  sans  doute  de  la  Gampine  et  du  Brabant. 

Comme  on  le  voit,  les  revenus  des  propriétaires  fonciers  variaient,  non 
seulement  par  la  quantité  des  produits,  mais  par  la  valeur  marchande  de 
ceux-ci. 

D'après  Hemricourt,  Libert  (Sureal)  de  Donmartin,  qui  vivait  vers 
4150,  acquit  1,200  bonniers  de  terre  ',  soit  1,045  hectares,  ce  qui 
équivaut  à  la  moitié  de  la  superficie  de  la  commune  isctuelle  de  Saint- 
Georges  en  Hesbaye.  Ce  renseignement,  de  même  que  les  autres  relatifs 
à  des  faits  antérieurs  à  1250,  ne  peut  être  accepté  comme  certain,  mais 
on  voit  par  là  l'idée  que  Hemricourt  se  faisait  de  la  richesse  d'un 
seigneur. 

Les  contrats  de  mariage,  testaments  et  actes  de  partage  antérieurs  au 
XV"  siècle,  où  l'on  spécifie  en  délai!  l'avoir  des  comparants  présentent  un 
vif  intérêt  pour  l'histoire  de  la  vie  économique  au  moyen  âge;  parmi  les 
pièces  du  Codex  diplomaiicus  publié  en  tête  du  tome  II,  se  trouve  le  texte 
de  trois  actes  de  cette  nature,  savoir  le  contrat  de  mariage  d'Ârnoul 
de  Lummen  et  d'Âelis  de  Hermalle,  en  date  du  12  octobre  1318;  le 

1  Renier  de  Sainl-Jacque»,  M.  G.  H.  SS.,  XVI}  édit.  Albxandbb,  pp.  54,  82,  89,  etc. 
»  Miroir,  I,  p.  6, 


INTRODUCTION.  ccxxi 

partage  des  enfants  du  chevalier  Henri  deFexhe,  en  date  du  23  juin  1366, 
et  le  contrat  de  mariage  de  Jean  Huweneal  et  de  Jeanne  de  Vinalmont, 
en  date  du  27  décembre  1386. 

Le  contrat  de  1318  donne  les  indications  suivantes  :  Henri  de  Hermalie, 
père  de  la  fiancée,  donne  à  sa  fille  200  livrées  par  an,  c'est-à-dire  200  livres 
tournois  de  renie  hypothéquées  sur  des  terres;  Arnoul  de  Lummen,  l'un 
des  plus  riches  seigneurs  du  pays,  assigne  à  sa  femme  un  douaire  de 
800  livres  tournois  de  rente  foncière.  La  livre  valait  alors  2  muids 
d'épeautre  ou  2  muids  d'avoine  ou  1  muid  de  mouture;  un  bonnier  de 
terre  valait  3  muids  d'é()eaulre  ou  1  Va  ''ve  de  rente  *;  un  bonnier  de 
pré  valait  4  livres  et  7  sous  de  renie;  un  bonnier  de  bois  valait  ^/j  de 
livre  de  rente.  Les  comparaisons  que  l'on  peut  établir  entre  ces  données 
et  les  fortunes  actuelles  sont  plus  ou  moins  empiriques. 

Le  poids  spécifique  de  l'épeaulre  étant  de  46  kilogs  à  l'hectolitre,  le 
muid  liégeois  équivalant  à  238  litres  51  centilitres,  le  prix  actuel  de 
l'épeaulre  étant  de  157  francs  les  100  kilogs  ^,  la  fiancée,  avec  sa  rente 
de  200  livres  tournois  ou  400  muids  d'épeautre  aurait  actuellement  un 
revenu  de  68,000  francs;  l'apport  du  fiancé  (800  livres  ou  1,600  muids 
d'épeautre)  vaudrait  275,000  francs  annuellement.  Le  jeune  couple 
pourrait  donc  réaliser  une  somme  de  343,000  francs  de  rente.  Le 
résultat  serait  légèrement  dilTérent  si,  au  lieu  de  prendre  pour  base 
l'épeaulre  (céréale  fort  négligée  de  nos  jours),  on  prenait  l'avoine,  le 
froment  ou  la  farine. 

Un  revenu  de  1,000  livres  correspondait,  en  1318,  à  la  propriété 
de  666  bonniers  ou  579  hectares  de  terre  arable;  l'hectare  évalué  à 
8,009  francs,  une  telle  propriété  vaudrait  maintenant  4,632,000  francs. 

Transformés  en  achat  de  vin  les  1,000  livres  auraient  pu  procurer 

1  En  1287,  un  bonnier  de  terre  valait,  en  capital,  un  peu  plus  de  sept  marcs  de  Liège 
(Paqday,  Charles  du  chapitre  de  Tongres,  p.  236). 
*  Mercuriale  du  marché  de  Naniur,  du  25  juin  1928. 


ccxxii  INTRODUCTION. 

666  aimes  ou  7i,928  litres  du  coteau  de  Liège,  car  la  vigne  du  cru  de 
Saint-Laurent  se  vendait  30  sous  tournois  Taime  ^ 

Les  revenus  annuels  du  domaine  utile  ^  et  des  droits  seigneuriaux  de 
la  terre  de  Haneffe  s'élevaient,  en  4327,  à  457  livres  tournois  ou 
914  muids  d'épeautre;  en  employant  les  calculs  indiqués  ci-dessus,  cela 
produirait  maintenant  460,000  francs  ';  le  muid  d'épeaulre  valait  '/j  livre 
tournois. 

Quelques  années  plus  lard,  la  valeur  comparative  de  l'argent  et  des 
céréales  n'avait  guère  varié;  d'après  un  acte  du  4  4  mai  4339,  4  marc 
liégeois  de  cens  valait  alors  3  muids  d'épeautre  de  rente  *. 

Par  suite  d'exigences  plus  grandes  quant  à  l'imporl  et  à  la  sûreté  des 
hypothèques,  un  bonnier  de  terre  est  évalué,  le  23  juin  4330,  seulement 
à  2  muids  moitié  épeautre,  moitié  avoine  de  rente,  et  un  bonnier  de  pré 
à  4  '/j  muids  des  mômes  grains.  Les  immeubles  sont  situés  près  de  Hervé  ^. 

Le  chevalier  Henri  de  Fexhe,  seigneur  d'Aaz,  était  très  riche.  L'acte 
du  partage  fait  entre  ses  enfants,  le  23  juin  4366  ",  donne  des  indications 
analogues  à  celles  qui  précèdent;  c'est  encore  le  muid  d^épeautre  qui  est 
pris  pour  base  des  propriétés  et  des  revenus.  Un  bonnier  de  terre  vaut 
4  muids  d'épeautre  de  rente;  4  muid  de  monture  ou  de  seigle  vaut 
2  muids  d'épeautre;  4  marc  d'argent  vaut  30  seliers  (3  muids  et  6  setiers) 
d'épeaulre;  8  chapons  valent  4  muid  d'épeautre;  une  journée  d'ouvrier 
agricole  vaut  4  setier  d'épeaulre.  Henri  de  Fexhe  jouissait  en  son  vivant 

i  Collégiale  Saint-Pierre,  rcg.  144,  fol.  93  (année  1332). 

^  Terres,  prés,  rentes,  revenus  fonciers  et  seigneuriaux,  indépendamment  de  la  valeur  du 
château  et  des  droits  de  haute  justice. 

*  B.  I.  A.  L.,  XXXVIII,  p.  6.  En  se  basant  uniquement  sur  la  valeur  comparative  des 
monnaies,  M.  le  baron  de  Chcsirct  évaluait,  en  1908,  ce  revenu  à  3S,000  francs  environ. 

*  Codex  diplomaticus,  II,  p.  54.  En  1355,  75  muids  et  12  setiers  d'épeaulre  de  rente 
furent  vendus  au  prix  de  1098  florins  et  demi  et  i/^,  soit  15  florins  de  capital  par  muid  de 
rente  {Cartulaire  de  Saint- Lambert,  III,  p.  469).  Un  muid  valait  donc  3/^  de  florin  (à  5  •/•)• 

»  B.  C.  B.  H.,  5-  sér.,  IV,  p.  288. 

*  Codex  diplomaticus.  II,  p.  76. 


INTRODUCTION.  ccxxm 

d'un  revenu  évalué  convenlionnellemenl  à  1,785  muids  d'épeaulre.  Cette 
fortune  esl  répartie  comme  suit  entre  les  sept  enfants  du  défunt  :  à  Lambert, 
l'aîné,  500  muids;  à  Henri,  400;  à  Rigaud,  300;  à  Maxhereil,  347  ;  à 
Ailid,  160;  à  Marguerite,  religieuse,  38;  à  Isabeau,  chanoinesse,  40.  Ces 
1 ,785  muids  d'épeaulre  de  rente  correspondaient  à  un  domaine  immobilier 
de  446  bonniers,  soit  388  hectares  de  terre  labourable.  Au  prix  actuel 
de  Pépeaulre,  Henri  de  Fexhe  aurait  maintenant  un  revenu  évalué  à 
307,500  francs,  qui  capitalisés  à  6  "/o  donnent  une  fortune  de 
5,125,000  francs.  Comme  on  le  voit,  cela  met  le  prix  de  l'hectare 
à  10,000  francs. 

Eu  1373  et  1374,  le  muid  de  froment,  de  même  que  le  muid  de  seigle, 
valait,  en  Famenne,  2  muids  d'épeautre  ou  2  muids  d'avoine  *. 

Les  données  du  contrat  de  mariage  du  27  décembre  1386^  corres- 
pondent, à  peu  de  chose  près,  avec  celles  des  documents  analysés 
ci-dessus,  sauf  en  ce  qui  concerne  la  valeur  comparative  du  marc  et  de 
l'éprautre.  Il  y  a  une  baisse  sensible  de  la  valeur  de  l'argent  :  1  marc 
de  cens  qui  valait  3  muids  d'épeautre  de  rente  en  1339  et  davantage 
encore  en  1366,  ne  vaut  plus  en  1386,  qu'un  muid  de  la  même  céréale'; 
une  aime  de  vin  vaut  3  ^/g  muids  d'épeautre;  3  faix  de  foin  valent  2  muids 
d'épeautre;  1  muid  d'avoine  vaut  1  muid  d'épeautre;  1  chapon  vaut 
1  setier  d'épeautre*;  aux  termes  de  ce  contrat  de  1386,  la  fortune  patri- 
moniale de  Jean  Huweneal  était  évaluée  à  317  muits  d'épeautre  de  rente  ^ 
dont  II  devait  jouir,  moitié  après  son  mariage  et  totalement  au  décès  de 
son  père. 

1  KuHTB,  Chartes  de  l'abbaye  de  Saint-Hubert,  I,  pp.  595,  600. 

*  Codex  diplotnalieus.  H,  p.  84. 

'  D'après  la  corrcciion  de  la  Loi  Nouvelle,  du  8  octobre  lô86,  un  rauid  d'épeautre  de 
rente  équivaut  h  '20  sous  boné  de  rente  {Ordonnance  de  la  principauté  de  Liège,  I,  p.  356). 
D'après  celte  indication,  le  marc  aurait  donc  valu  alors  20  sous  boné. 

*  Cette  dernière  évaluation  correspond  avec  celle  de  1566,  puisque  le  muid  contient 
huit  setiers. 

''  Valeur  de  ce  revenu  en  juin  1928  :  54,600  francs. 


ccxxit  INTRODUCTION. 

Nous  ajouterons  aux  notes  qui  précèdent  Pindicalion  de  quelques  prix 
en  1332.  Un  poulet  coûte  un  sou,  un  chapon  21  deniers  (2  sous  5  deniers), 
un  agneau  7  sous,  une  pinte  de  beurre  15  deniers,  une  pinte  de  vin 
8  deniers,  une  journée  de  plaqueur  i  sous,  une  journée  de  charpentier 
3  sous,  3,000  ardoises  (verdes  scailles)  28  sous,  400  ardoises  (rouges 
scailles)  6  sous,  un  cabillau  8  sous  *,  une  anguille  2  Vî  so"s  ;  pour 
creuser  la  fosse  d'un  mort  52  sous  '. 

La  fortune  de  Tilman  Waldoréal,  échevin  de  Liège,  mort  en  li93  ', 
s'élevait  à  environ  1,800  muids  d'épeautre  de  rente*. 

Parmi  les  propriétaires  fonciers  du  comté  de  Hainaul  en  13G5,  le  plus 
riche  était  le  chevalier  Jean  Hawiel  de  Quiévrain  qui  possédai),  tant  en 
propriété  qu'en  usufruit  2,6C0  livrées  de  terre  ^ 


1  Plus  clier  qu'un  agneau. 

»  Chapitre  de  Saint-Pierre  à  Liège,  reg.  444,  fol.  33,  41  V,  45,  46  V,  59,  63  V,  89, 
93  V»,  94,  106. 

*  B.  I.  A.  L.,  IX,  p.  495. 

♦  Valeur  en  juin  1928  :  3(10,000  francs  de  rente;  5,120,000  francs  de  capital. 
<^  A.  E.M.  Etati  de  Hainaut,  reg.  2080,  fol,  19  V. 


INTRODUCTION.  coxxv 


VI 

État  civil  des  personnes. 

1"  Noms  et  prénoms. 

L'histoire  de  révolution  des  désignations  anthroponymiques  n'a  évidem- 
ment pas  sa  place  ici.  Il  y  a  lieu,  toutefois,  de  faire  ressortir  quelques 
particularités  suggérées  par  la  lecture  des  œuvres  de  Hemricourt. 

Les  prénoms  usités  à  Liège  aux  XIII"  et  XIV"  siècles  sont  relativement 
peu  nombreux,  soixante-dix  environ. 

Il  était  d'usage  à  Liège  d'attribuer  un  seul  prénom  aux  nouveau-nés  ; 
parfois,  à  l'âge  de  l'adolescence,  un  second  prénom  venait  s'ajouter  au 
premier.  Guillaume,  sire  d'Awans  (1234-i268)  fut,  peu  de  temps  après 
son  mariage,  appelé  Guillaume-Roger  *  :  on  joignait  à  son  prénom  celui 
de  son  beau-père  Roger  au  chapeau  d'Ile.  Ce  second  prénom  ne  lui  fut 
pas  maintenu.  Au  X1V°  siècle,  les  doubles  prénoms  étaient  toujours  rares; 
leur  usage  avait  pour  but  de  distinguer  plusieurs  personnages  de  la  même 
famille  portant  un  même  vocable.  On  ignore  pourquoi  Gontier  de  Berlo 
(4328-1337)  fut  qualifié  Gontier-Conrad,  mais,  dans  tous  les  autres  cas, 
le  second  prénom  était  celui  du  père  et  se  mettait  éventuellement,  en 
latin,  au  génitif:  Jean-Rigaud  de  Kemexhe  (1366-4389)2,  c'est-à-dire 
Jean  de  Kemexhe,  fils  de  Rigaud,  pour  le  distinguer  des  Jean  de  Kemexhe 
des  autres  branches;  de  même  pour  Guillaume-Gontier  et  Jean-Savari 
d'Omal  ^  et,  sans  doute,  pour  Robert-Olivier  de  Rolloux  *. 

1  F«/-Sainf-Z;a»i6er<,  chartes  115,  U 8,  436. 

2  Miroir,  M,  p.  448. 

5  /6«rf.,  I,  p.  189,  g  299. 
*  Ibid.,  I,  p.  262,  §  485. 

Tome  IIL  ce 


ccxxTi  INTRODUCTION. 

La  forme  diminutive  que  subissaient  les  prénoms  des  enfanls  disparais- 
sait à  l'approche  de  l'âge  mûr  :  Fastré  =  Fastrelol,  Gilles  =  Giloleal,  etc. 

Hemricourl  cite  deux  chevaliers  qui  se  rendirent  en  Palestine  et  se 
soumirent  à  un  nouveau  baptême  dans  le  Jourdain  ;  il  sera  question 
ailleurs  *  du  premier  d'entre  eux^  Gautier  de  HanefTe.  Quant  au  second, 
Hugues  d'Abée,  au  cours  d'un  voyage  fait  à  Jérusalem  après  1383,  il  se 
fil  ondoyer  dans  le  fleuve  sacré,  prit  dès  lors  le  nom  de  son  pèro,  Gode- 
froid,  et  reçut  en  même  temps  l'ordre  de  chevalerie  ^. 

Des  désignations  tirées  de  la  toponymie  et  des  surnoms  furent,  dès 
les  premières  années  du  XI"  siècle,  ajoutées  aux  prénoms,  en  vue  de 
supprimer  les  homonymies  résultant  de  l'appauvrissement  du  vocabulaire 
anthroponymique^.  Ces  qualificatifs  devinrent  parfois  des  noms  de  famille, 
mais  il  fallut  des  siècles  pour  que  ces  agnomina  ou  cognomina  eussent  une 
fixité  absolue  et  devinssent  l'objet  d'une  reconnaissance  légale.  Dans  la 
première  moitié  du  XIII'  siècle,  beaucoup  de  chevaliers  sont  encore 
désignés  par  le  seul  prénom  ''. 

Les  désignations  toponymiques  proviennent  soit  de  la  possession  d'une 
terre  à  l'époque  féodale,  soit  de  l'origine,  soit  du  lieu  où  certains  fonction- 
naires, ministeriales  et  même  ministres  du  culte,  exerçaient  leur  office. 
Très  longtemps  ces  désignations,  quelle  qu'en  fût  la  raison,  eurent  un 
caractère  purement  individuel  ;  le  Miroir  des  Nobles  est  caractéristique  à 
cet  égard;  alors  que  les  descendants  successifs  de  certaines  familles, 
comme  les  de  Berlo,  les  de  Fléron,  les  de  Preit,  portent  un  gentilice 
quasi-invariable,  les  fils,  dans  des  cas  beaucoup  plus  nombreux,  portent  aux 


1  Au  s  Armoiries. 

•  Miroir,  I,  p.  46,  g  43. 

'  Paul  Aebischer,  L'anthroponymie  wallonne  d'aprè»  quelques  anciens  cartulairei  (Bulle- 
tin du  dictionnaire  wallon,  13'  année,  p.  73).  On  trouvera  dans  cette  étude  la  bibliograptiie 
du  sujet,  c'est-à-dire  l'indication  des  travaux  d'Albin  Body,  Jules  Feller,  Ernest  Muret, 
Auguste  Longnon,  Giry  et  Aebischer. 

*  Val-Saint-Lambert,  charte  n'  92. 


INTRODUCTION.  ccxxvii 

XII*,  XIII"  et  XIV*  siècles,  un  patronyme  difTérent  de  celui  de  leur  père. 
Un  chevalier  ayant  six  fils^  chacun  de  ceux-ci  aura  son  nom  distinct. 
Mieux  encore,  le  même  personnage  s'appellera,  selon  les  conditions  de 
temps  et  de  lieux,  tantôt  de  Viliers-l'Evéque,  tantôt  de  Fooz  ou  de  Hognoul. 

  présent,  le  nom  de  famille  est  une  firme  sociale  que  Ton  a  intérêt  à 
garder  immuable  ^  Au  moyen  âge,  il  n'en  était  pas  ainsi;  c'étaient  les 
circonstances  qui  commandaient  :  successions,  acquisitions  de  domaines, 
querelles  de  famille,  etc.  Messire  Bareit  de  Veiroux  quitte  Veiroux  par 
suite  de  discorde  avec  des  cousins  du  même  lignage;  il  va  s'établir  à  Âlieur 
et  s'appelle  dès  lors  Bareit  d'Alleur  *.  Jean  délie  Rose,  échevin  de  Liège 
de  4282  à  1312,  et  Jean  de  Saint-Servais,  chevalier  en  1373-1398, 
prennent  ou  reçoivent  le  nom  de  Saint-Martin,  parce  qu'ils  ont  une 
maison  à  Liège,  près  de  la  collégiale  de  Saint-Martin.  Les  Hls  d'Arnold 
deCorswarem  (1356-1368)  s'appellent  respectivement  Thierri  de  Momalle 
et  Renard  d'i^mptinne,  à  raison  des  seigneuries  qu'ils  obtiennent.  Ces  chan- 
gements se  font  automatiquement,  parfois  sans  la  moindre  arrière-pensée. 

Très  souvent,  un  des  fils,  au  moins,  adopte  le  nom  de  sa  mère  :  Stassar 
de  Bonnes  épouse  Isabelle  Chabot;  leur  fils  se  nomme  Stassin  Chabot^  et 
perpétue  ce  nom  dans  cette  branche  féminine  *.  Un  rameau  des  Surlet 
prend,  par  suite  d'alliances,  le  nom  de  Lardier,  etc. 

Les  substitutions  de  noms  patronymiques  avaient  parfois  pour  origine 
un  pacte  formel  ou  constituaient  la  condition  d'un  legs  :  Guillaume  de 
Horion,  au  moment  de  partir  en  expédition  hors  du  pays,  fît  son  testament, 
le  17  mars  1337.  A  défaut  d'héritier  légal  —  il  était  célibataire  —  il 
légua  son  domaine  principal,  le  château  de  Horion  avec  ses  dépendances, 
à  celle  de  ses  sœurs  qui  aurait  un  fils  légitime  portant  le  prénom  de 

1  En  de  rares  circonstances  et  pour  des  motifs  plausibles,  on  obtient  légalement  l'autori- 
sation de  changer  ou  de  modifier  son  nom. 

2  Tome  III,  page  36. 

»  11  fut  ëchevin  de  Liège  en  1373-1374. 
*  Tomel,  page461,§977. 


ccixvm  INTRODUCTION. 

Guillaume.  Seule  sa  Iroisième  sœur,  mariée  à  Raes  Boseau  de  Crenwick, 
remplit  celle  condition;  le  jeune  Guillaume  de  Crenwick  devenu,  par  le 
fait  de  son  baptême,  héritier  du  château  de  Horion,  non  seulement  porta 
le  prénom  de  Guillaume  \  mais  il  prit  le  patronyme  de  son  oncle.  Ce 
second  Guillaume  de  Horion,  après  une  carrière  chevaleresque  des  plus 
mouvementées,  fut  décapité,  le  30  juin  1407,  par  les  hédrois;  il  était 
presque  septuagénaire.  Ses  descendants  continuèrent  à  s'appeler  de  Horion, 
avec  maintien  du  prénom  de  Guillaume  pour  Painé.  D'autres  exemples  de 
cas  analogues  seront  cités  au  paragraphe  Armoiries.  Ces  dispositions 
provenaient  du  désir  de  voir  maintenir  le  fief  dans  la  famille  du  nom;  on 
voulait  qu'il  y  eût  corrélation  entre  la  terre,  d'une  part,  le  nom  et  les 
armes  du  seigneur,  d'autre  part. 

Les  sobriquets  personnels  ajoutés  aux  prénoms  prirent,  en  certains  cas, 
l'allure  d'un  véritable  patronyme.  Ces  sobriquets  avaient  pour  origine  la 
nationalité,  les  avantages,  défauts  ou  particularités  physiques  et  morales 
des  individus  ou  un  rapprochement  fait  entre  eux  et  des  héros  de  romans  : 
Baré,  le  Beghe,  Broiefort,  Butoir,  Camus,  Corbeau,  Crochon,  Fameleux, 
Fierahras,  Fierbouillant,  Flamand,  Griffon,  Happarl,  iMauvoisin,  Picard, 
Rifflard,  Taillefer,  Vilain,  etc.  ^.  En  celte  matière,  l'esprit  caustique  de 
nos  aïeux  se  donnait  libre  carrière;  certains  surnoms  étaient  même  d'un 
réalisme  outré.  L'un  de  ces  sobriquets,  usité  surtout  en  Hainaut  :  Sausset, 
a  donné  lieu  à  discussion.  Prenant  cette  dénomination  pour  un  prénom, 
on  a  voulu  en  faire  Sanset,  Samson,  Sanche  ^.  Les  dépôts  d'archives 
renferment  des  centaines  d'actes  et  plusieurs  sceaux  relatifs  soil  à  un  che- 
valier de  renom  :  Jean  Sausset,  sire  de  Boussoit  sur  Haine  (1287-1292), 
soit  à  d'autres  personnages  affublés  du  même  surnom  :  Gérard  Sausset 

1  Tome  !,  page  338,  noie  5.  —  Voyez  de  Raadt,  II,  p.  108. 

'  Un  mémo  personnage  est  appelé  indifTcreranient,  dans  des  actes  de  1220-1227,  Johanncs 
miles  eognomento  Dotlicris  on  Joliannes  miles  de  Jodion  (Roland,  Charles  namuroises 
inédiles,  pp.  81-83). 

*  Notamment  noire  aimable  cl  ëradit  confrère,  M.  le  comte  du  Cfaastel  de  la  Howardcrie. 


INTRODUCTION.  ccxxix 

d'Aisne  (1340)  \  Jean  Saussel  demeurant  à  Montcornel  (1356)  ^, 
Jean  dit  Sausset  de  Maurage  (1358)  ^,  Saussel  du  Moulin  (1388), 
de  Courrières  (1388),  de  Cuesmes  (4396),  de  Rochefort  (1399),  de 
Forest  (i475)  *.  On  trouve  ce  surnom  attribué  à  une  femme  :  le  tenure 
qui  fut  le  Saussetle  ^  Dans  ces  nombreux  actes  originaux,  le  mol  est  écrit, 
sans  le  moindre  doute,  Sausset.  Sur  la  légende  du  sceau  du  chevalier, 
ru  de  Sausset  a  la  forme  V^  Ce  sobriquet  a  pour  origine  une  particularité 
physique  :  la  couleur  du  visage  ou  des  taches  caractéristiques. 

Le  surnom  étail  parfois  une  variante  d'un  nom  adopté  précéiiemment 
par  le  lignage.  En  parlant  des  enfants  du  chevalier  Rastien  Lawet  de  Fooz, 
Hemricourt  écrit  :  «  s'en  fut  un  fis  nomeis  ly  viez  Lawars,  mais  Bastien 
esloit  ses  drois  noms  »  ^. 

Vers  la  fin  du  XIV"  siècle,  l'usage  s'introduisit,  dans  certaines  régions, 
surtout  en  Hainaut,  d'appeler  les  jeunes  gens  non  de  leur  prénom  réel, 
mais  d'un  autre  ayant  une  allure  romanesque  :  Gérard  dit  Persidès  de  Ville, 
seigneur  d'Audregnies,  chevalier,  Jean  dit  Tristan  de  la  Moite,  chevalier  '. 
L'exemple  d'Isabelle  Surlet  est  particulièrement  curieux  :  née  alors  que 
son  père  était  incarcéré,  on  l'appela  Prisonette  et  ce  nom  lui  resta.  Ailid 
dite  Précieuse  était,  vers  la  (in  du  XIV*  siècle,  sœur  de  l'avoué  d'Amay*. 

Dans  chacun  de  ces  cas,  du  moment  qu'un  personnage  avait  un  sobriquet, 
on  supprimait  ordinairement  le  prénom  réel  ;  on  disait  Corbeau  d'Av^ans 
(Humbert),  Barat  de  le  Haie  (Guillaume),  Franchomme  de  Hognoul 
(Eustache),  Fierabras  de  Vertaing  (Gautier).  Parfois,  les  noms  de  baptême 

1  Charles  du  duché  de  Brahant,  a"  644. 

2  Gre/fe  échevinal  de  Mons,  chirographes. 

'  Conseil  de  Hainaut,  Plaids,  I,  fol,  49.  —  Seigneurie  de  Cambron-Casteau,  actes. 
*  Greffe  échevinal  de  Mons,  criées,  I,  foi.  84,  96.  —  Embrefs,  1396.  —   Conseil  de 
Hainaut,  records  d'exploits,  fol.  94    —  Plaid»,  reg.  IX,  fol.  27  v°. 
"  Abbaye  de  lionne-Espérance,  chirographes  (Vcllereille-le-Brayeux). 
6  Tome  I,  page  449,  g  946. 

^  Cour  féodale  de  Hainaut,  cartulaire  de  1410,  fol.  104  v°,  109  V. 
8  Collégiale  d'Amay,  obiluaire,  fol.  23. 


ccxK  INTRODUCTION. 

omis  dans  les  actes  ou  dans  les  chroniques  sont  révélés  par  les  sceaux  *. 
Par  deux  fois,  Jacques  de  Hemricourl  tente  d'expliquer  des  sobriquets  : 
Antoine  de  Hognoul,  dit-il,  fut  surnommé  Mailhet,  parce  qu'il  brisa  ses 
armes  d'un  orle  de  maillets^;  les  de  Brus  sur  Geer  furent  appelés  le 
lignage  des  massiers  à  raison  de  leurs  armes  à  trois  masses  d'argent  ^ 
Dans  le  premier  cas,  c'est  probablement  le  sobriquet  qui  a  donné 
naissance  aux  particularités  du  blason. 

Certains  surnoms  que  le  Miroir  donne  à  des  hommes  d'armes  et  par 
lesquels  on  les  désignait,  sans  doute,  sous  le  manteau,  ne  sont  jamais 
ajoutés,  dans  les  chartes,  au  prénom  et  au  nom  des  intéressés;  ainsi  en 
est-il  pour  les  qualifications  de  Frognul  et  de  Malclerc  attribuées  à  deux 
vaillants  chevaliers  du  lignage  de  Hemricourt;  ces  appellations  sonnaient 
sans  doute  désagréablement  aux  oreilles  des  intéressés.  Les  omissions  de 
ce  genre  sont  exceptionnelles. 

Dans  les  familles  à  rameaux  multiples,  comme  celle  des  de  Jupille,  on 
parvint  à  éviter  la  confusion  entre  cousins  portant  le  même  prénom,  par 
un  double  artifice  :  d'abord  par  l'ajoute  d'un  sobriquet  caractéristique  : 
les  Drughin,  les  Poneie,  les  Hochet,  les  Balar;  puis,  par  le  suffixe  du 
prénom,  une  branche  adoptant  les  diminutifs  en  oui  :  Wotoul,  Pieroul,  et 
une  autre,  les  diminutifs  en  ar  :  Piruwar,  Willemar. 

Jusqu'au  milieu  du  XVI°  siècle,  on  omet  rarement  la  particule  dans  les 
patronymes  ayant  une  origine  toponymique.  A  ce  moment,  dans  certaines 
familles,  on  n'attache  plus  la  moindre  importance  à  l'usage  ou  à  la  suppres- 
sion de  la  préposition  :  Pierre  de  Thenis,  commissaire  de  la  cité  de  Liège 
vers  lo30,  a  un  fils  Thomas,  échevin  de  Liège  de  1549  à  1591,  dans 
le  nom  duquel  la  particule  disparait  :  il  s'appelle  Massin  Thenis  *.  tn 
Hainaut,  les  membres  d'une  même  famille  se  nomment  indifféremment 

4  OB  Raadt,  Sceaux  armorié»,  I,  p.  50. 

*  Tome  I,  page  445,  g  932. 
»  Tome  I,  page  Î33,  §  412. 

*  DB  BoRMAN,  Les  Échevint  de  Liège,  II,  p.  150. 


INTRODUCTION.  ccxxii 

de  Traniasure  ou  Tramasure.  Certains  noms  de  famille  se  mettaient 
éventuellement  au  féminin  :  Surlet  =  Surlette  ;  Mathon  =  Matbenesse, 
li  Moyne  =  li  Moyneresse  *;  d'autres  subissaient  la  forme  diminutive 
lorsqu'ils  s'appliquaient  à  des  jouvenceaux;  les  enfants  des  chevaliers 
le  Polain  étaient  ordinairement  appelés  le  Pollereau. 

Comme  beaucoup  de  scribes  wallons,  Hemricourt  donne  une  forme 
romane  aux  noms  des  localités  Ibioises,  qu'elles  servissent  de  désignations 
lopographiques  ou  de  noms  de  familles  :  Mulkcu  devient  Mokines, 
Meldert  =  Meadrangc,  Romersboven  =  Rumesode,  Huldenberg  = 
Hollebierge,  Landen  =  Landres  en  Brabant  ^,  Gronsvell  =  Groulle, 
Printhagen  =  Printehaie,  Montenaeken  =  Montigny-le-Tiexhe,  Elderen 
=  Odeur,  etc.  Beaucoup  de  ces  traductions  sont  complètement  oubliées 
de  nos  jours,  mais  d'autres  sont  encore  employées  concurremment  avec  la 
forme  flamande  :  Gossoncourt  =  Gulsehoven,  Fresin  =-  Versene,  Pologne 
=  Veulen,  Kusson  =  Rutten,  Ordange  =  Ordingen.  Parfois,  l'une  des 
formes  s'est  perdue;  on  ne  sait  plus  guère  actuellement  que,  au  XIII*  et 
au  XIV^  siècles,  Lowaige  se  disait  Lude  en  thiois,  Crisnée  ==  Gberste- 
coven,  Otbée  =  Elcb,  Wihogne  =  Neudorp,  et  que  Eysden  se  disait 
Aspe  ou  Aspre  en  roman. 

Ces  considérations,  surtout  celles  qui  concernent  l'instabililé  des  noms 
de  famille,  prouvent  qu'indépendammient  des  difficullés  résultant  de  la 
rareté  et  de  l'imprécision  des  textes,  l'établissement  des  filiations  aux  Xll", 
XIII"  et  XIV"  siècles  soulève  d'autres  problèmes  relatifs  notamment  à 
l'identification  des  personnes  d'un  même  lignage. 

D'autre  part,  qu'on  ne  s'étonne  pas  de  rencontrer,  dans  les  commen- 
taires, de  légères  variantes  dans  l'orthographe  des  noms  de  famille.  Il  est 
presque  impossible,  en  une  telle  matière,  de  faire  abstraction  de  la  forme 
adoptée  dans  les  sources  originales. 

^  Tome  I,  page  316,  uote  1. 

'  Tome  ),  page  387.  Par  suite  du  même  phénomène  linguistique,  London  est  derenu 
Londres  en  français, 


ccxxxii  INTRODUCTION. 


2°  Naissances.  —  Procédés  mnémoniques. 

Les  indications  fournies  par  Hemricourl  au  sujet  de  Page  des  personnes 
qu'il  cite  sont  rares  et  imprécises. 

Au  moyen  âge,  Tinscription  oflicielle  des  naissances,  des  mariages  et 
des  décès  était  inconnue  '  et  bien  rares  étaient  les  familles  où  l'on  prenait 
soin  d'en  tenir  note.  Aussi,  les  hommes  étaient-ils  assez  mal  renseignés 
sur  leur  élat-civil  et  celui  de  leurs  proches.  Lorsque  l'on  procédait  à  des 
enquêtes  au  cours  desquelles  les  parties  et  les  témoins  étaient  interrogés 
sur  leur  âge,  ils  répondaient  par  à  peu  près.  Un  même  personnage  inter- 
vient-il à  des  enquêtes  ouvertes  à  quelques  années  d'intervalle,  les 
déclarations  touchant  le  nombre  de  ses  années  oe  sont  pas  toujours 
absolument  concordantes. 

Les  intéressés  parvenaient  à  une  précision  relative  en  prenant  comme 
point  de  repère  quelque  événement  marquant  ayant  précédé,  accompagné 
ou  suivi  leur  naissance.  Le  9  juin  1333,  un  témoin,  Henrard  de  Chaîne, 
interrogé  sur  son  âge,  répondit  qu'il  avait  7  ans  lorsque  le  château  de 
Sainte-Walburge  fut  pris  par  les  Liégeois  «  et  aliter  de  sua  etate  deponere 
nescit  »  ^.  Le  fait  d'armes  en  question  s'étant  passé  en  1269,  le  témoin 
avait,  sans  le  savoir,  7  i  ans. 

Lorsqu'une  affaire  judiciaire  ou  un  projet  de  mariage  exigeaient,  au 
sujet  de  l'âge  d'une  personne,  des  indications  précises  que  celle-ci  ne 
pouvait  fournir,  on  se  livrait  à  de  minutieuses  enquêtes  où  l'on  faisait 
comparaître  la  sage-femme,  la  nourrice,  les  parrains  et  les  proches  ayant 
assisté  à  la  naissance  ou  au  baptême.  Là  encore,  les  faits  historiques 

1  La  tenue  des  registres  aux  baptêmes  fui  présente  au  elergé  par  le  coneile  de  Trente; 
il  est  rare  qu'on  en  trouve  d'antérieurs  à  1560.  En  France,  l'ordonnance  de  Villers- 
Cotterets,  de  1539,  avait  imposé  aux  curés  d'inscrire  sur  des  ^egi^t^es  spéciaux  les  nais- 
sances et  les  décès. 

*  PoNCELBT,  Lts  maréchaux  d'urmée  de  l'évéehé  de  Liige,  p.  55,  note  1. 


INTRODLCTION.  ccxxxui 

servaient  de  jalons.  Le  21  novembre  134.0,  Jean  Cortois,  fils  d'Herman 
Cortois  de  Rolloux,  veut  élablir  qu'il  a  Fàge  légal  lui  permettant  d'aliéner 
un  immeuble  «  et  chu  fait,  parlant  que  lidis  Johan  vout  proveir  qu'ilh 
estoit  à  son  âge  parfait  de  quinze  ans,  damoiselle  Maron  dite  de  Laminez, 
béghine  de  Sainl-Christophe,  dit  et  tesmoigna  que  elle  fut  aile  naschence 
de  dit  Johan,  et  dame  Ysabeau  de  Fouz,  qui  le  nurist,  lesmoignarent  et 
recordarent  par  leurs  sermens  sour  che  fais  que  lidis  Johans  fut  neis  le 
jour  saint  Linart  après  le  batailhe  qui  fut  à  Domartin  en  Hesbaing  »  ^ 
Jean  Corlois  était  donc  né  le  6  novembre  1325.  Le  22  août  14-26,  pour 
prouver  que  Gilet  le  Benoir  de  Coronmeuse  avait  atteint  sa  majorité 
(15  ans)  lors  de  certain  relief  fait  par  lui,  Libert  de  Rocour,  un  de  ses 
cousins,  et  une  de  ses  cousines  vinrent  affirmer  sous  serment  que  ledit 
Gilet  était  né  au  mois  de  mai  après  la  bataille  d'Olhée  (donc  en  mai  1 4.U9)  ^. 
Ce  procédé  mnémonique  n'est  pas  complètement  abandonné  ^. 

C'est  pour  lâcher  de  fixer  la  mémoire  des  assistants  que  l'on  jetait  de 
l'argent  ou  des  dragées  au  peuple  lors  des  baptêmes  et  de  certaines  autres 
cérémonies,  tradition  folklorique  conservée  jusqu'à  nos  jours.  On  supposait 
que  cette  distribution,  toujours  assez  mouvementée,  perpétuerait  chez 
ceux  qui  y  avaient  participé,  surtout  chez  les  enfants,  le  souvenir  de  l'acte 
qui  en  avait  été  l'occasion,  et  qu'ils  pourraient  en  témoigner  longtemps 
après,  en  connaissance  de  cause. 

Indépendamment  des  cérémonies  symboliques  accompagnant  certains 
actes  féodaux  ou  juridiques,  des  moyens  mnémotechniques  étaient 
également  usités  quand  il  s'agissait  d'affermir  des  conventions  :  dona- 
tions, rendages,  baux.  On  les  variait  à  l'infini;  l'affranchissement  d'un 
serf  n'est  pas  l'un  des  moins  originaux  :  en  1064,  le  noble  Isaac  donne 

i  Le  Fort,  2»  partie,  V,  p.  378  (documents). 

'  Val-Satnt-Lambert,  charte  1056. 

*  Pour  rappeler  son  âge  à...  un  homme  qui  n'en  fait  pas  mystère,  sa  mère  et  ses  proclies 
lui  répétaient,  Jans  son  enfimce,  que  lors  de  sa  naissance,  on  tirait  le  cauon  à  la  citadelle  de 
liiége,  à  l'occasion  de  la  mort  du  premier  roi  des  fielges. 

ToMK  m.  dd 


GCHxiT  INTRODUCTION. 

Falleu  de  Gomezée  à  Tabbaye  de  Florennes;  afin  que  le  souvenir  de  la 
cession  fût  conservé,  le  donateur  «  unum  quoque  servum  ad  presens 
Iradidit,  nomine  Mayuoldum,  ul  facte  tradilionis  tam  in  allodio  quam  in 
familia  postmodum  foret  in  lestimonium  »  ^  L'affranchi  devait,  en  efTel, 
se  rappeler,  toute  sa  vie,  dans  quelles  circonstances  il  avait  obtenu  son 
émancipation. 

En  1101,  Lambert  et  son  fils  Rodolphe,  en  reprenant  héréditairement, 
du  chapitre  de  Sainl-iMartin  à  Liège,  une  terre  sise  à  Hcrmée,  distribuent, 
en  souvenir,  une  aime  de  vin  aux  chanoines  '-.  Le  vin  du  rendage  ou  du 
stuit  devint  plus  tard  d'un  usage  courant,  sans  que  les  contractants  se 
soient  toujours  doutés  de  Porigine  et  de  l'utilité  de  cette  coutume. 

Le  chevalier  Guillaume  Le  Hière  de  Piémalle,  tué  à  la  bataille  de 
Loncin  le  l*'  juin  1298,  fonda  une  aumône  en  faveur  des  pauvres  de 
Flémalle;  dans  une  convention  faite  à  ce  sujet,  le  1"  mars  1377,  il  est 
encore  stipulé  que  les  indigents,  en  recevant  leur  part  dans  la  distribu- 
tion, doivent  prier  pour  leur  bienfaiteur  et  crier  :  La  Hiere  ^. 

Voici  quelques  exemples  de  distributions  de  monnaie.  Le  25  mars  1386, 
les  habitants  de  Hodeige  déclarent  qu'ils  sont  tenus  de  faire  moudre  leur 
blé  au  moulin  banal  de  Lens-sur-Geer;  une  certaine  quantité  de  monnaie 
est  jetée  à  la  foule,  pour  garder  mémoire  de  cette  reconnaissance  *.  Le 
4  février  14-31  et  le  23  avril  1441  pour  rendre  plus  solennels  des  actes 
établissant  les  droits  de  juridiclion  du  chapitre  de  Saint-Martin,  à  Rreust- 
lez-Eysden,  on  jette  une  poignée  d'argent  au  peuple  ^. 

Aux  XII",  \IU'  et  XIV«  siècles,  la  natalité  était  forte.  Ilemricourt  cite 
des  familles  de  quinze,  dix-neuf,  vingt  enfants;  celles  de  huit  enfants 
étaient  fréquentes. 

<  UnsMEB  Bebliére,  Documents  inéditi,  I,  p.  M. 

*  Bulletin  de  la  Commission  royale  d'Hitloire,  3'  sér.,  Il,  p,  285. 
5  Le  Fort,  2«  partie,  XVH,  p.  138  (documents). 

*  Bulletin  de  lu  Commiseion  royale  d'Histoire,  3*  gér.,  XIV,  p.  132. 
^  Chapitre  de  Saint-Martin  à  Liège,  chartes  iS3  et  467. 


IINTRODL'CTION. 


CGZXXT 


Au  pays  de  Liège,  la  majorité  légale,  pour  les  garçons  aussi  bien  que 
pour  les  niles,  était  atteinte  à  quinze  ans  accomplis  ^  La  volonté  pater- 
nelle pouvait-elle  prolonger  l'incapacité  légale  de  leurs  enfants?  Evidem- 
ment non.  Toutefois,  les  pères  de  famille  exprimaient  souvent  leur 
intention  de  voir  leurs  enfants  soumis,  après  leur  majorité,  à  la  tutelle  de 
quelques  amis  :  par  son  testament,  en  date  du  10  mai  1338,  Gérard  Surlet, 
chevalier,  déclare  qu'il  «  vuelt  que  Giloteauz  mes  fils  use  par  le  conseaul 
de  mes  exécuteurs  juskes  à  tant  qu'il  sera  parvenu  à  l'âge  de  vingt-cinq  ans 
ou  qu'ilh  seirat  mariés  »  ^. 

3°  Mariages.  —  Unions  précoces  et  mariages  tardifs. 
Remariages.  —  Divorces. 

Les  hommes  d'armes  épousaient  généralement  des  compatriotes  ; 
cependant,  la  fréquentation  des  tournois  et  les  compagnonnages  d'armes 
amenaient  parfois  des  mariages  entre  des  Liégeois  et  des  personnes  des 
pays  voisins  :  Looz,  Hainaut,  Hollande^  Brabant,  Namur,  Flandre, 
France;  très  rarement,  les  lignages  liégeois  s'unissaien  à  des  familles 
anglaises  ou  allemandes;  jamais  à  des  espagnoles,  italiennes,  orientales 
ou  Scandinaves.  Hemricourt  rapporte,  pour  le  XIII°  siècle,  le  mariage  de 
Guillaume  de  Hemricourt  avec  Fagle  d'Eslouges  et  celui  de  Rasse  sire  de 
Warfusée  avec  Heluide  dame  de  Henripont.  De  telles  unions  avaient 
parfois  pour  résultat  de  mettre  entre  les  mains  des  chevaliers  hesbignons 
des  terres  situées  dans  d'autres  provinces  ou  de  transporter  à  des  étran- 
gers des  seigneuries  liégeoises,  comme  ce  fut  le  cas  pour  les  importants 

1  Coutume»  du  pays  de  Liège,  l,  pp.  69,  143,  193,  -202.  —  Convenances  et  testaments, 
1454-1457,  fol.  134. 
«  Codex,  II,  p.  52. 


ccxixTi  INTRODUCTION. 

domaines  de  Seraing-le-Château,  Warfusée  et  HanelTe;  ces  terres  ne 
tardaient  d'ailleurs  pas,  soit  par  de  i:ouveaux  mariages,  soit  par  acquisi- 
tion, de  rentrer  eu  la  possession  de  ramilles  du  pays. 

Les  questions  d'intérêts  intervenaient  souvent  dans  la  conclusion  des 
unions  matrimoniales.  Quand  il  s'agit  du  XIII»  siècle  ou  du  XIV",  les 
mariages  de  raison  n'avaient  pas  pour  objet  unique  des  avantages 
pécuniaires.  A  I  époque  des  guerres  privées,  la  question  de  secours  en 
armes  jouait  un  grand  rôle.  Hemricourl  ne  trouvait  rien  d'étrange  à 
entendre  un  chevalier  dire  à  un  autre  :  «  J'ai  épousé  votre  sœur  pour 
tirer  secours  de  vous  et  de  vos  amis  »  ^  Le  moyen  âge  n'avait  d'ailleurs 
pas,  sur  certaines  questions,  les  scrupules  qu'affiche  la  société  actuelle; 
aujourd'hui,  ce  serait  un  scandale  de  voir  un  jeune  homme  épouser  la  lille 
du  meurtrier  de  son  père.  Jadis,  c'était  la  (in  toute  naturelle  d'une  guerre 
privée,  le  moyen  classique  de  ramener  la  paix  entre  deux  familles  armées 
l'une  contre  l'autre  ^.  C'est  une  union  de  ce  genre  qui  termina  la  guerre 
des  Awans  et  des  Waroux. 

Les  mariages  d'inclination  étaient  de  deux  sortes  :  ceux  qui,  en  même 
temps  conformes  à  la  raison,  donnaient  satisfaction  à  tous,  et  ceux  que  le 
public  considérait  comme  une  folie  ou  une  mésalliance.  Parmi  ceux  de  la 
première  catégorie,  Hemricourt  en  cite  quelques-uns  dont,  d'après  lui,  les 
charmes  de  la  future  et  la  vaillance  du  fiancé  firent  tous  les  frais.  Le 
chroniqueur  manifeste,  presque  à  chaque  page,  son  approbation  pour  les 
mariages  assortis  au  point  de  vue  de  l'âge,  de  la  naissance,  de  la  fortune, 
de  l'espoir  de  beaux,  bons  et  riches  rejetons.  Il  rapporte  trois  mariages  où 
la  conjointe  faisait  un  mariage  d'inclination  tandis  que  le  futur  se  soumet- 
tait aux  rigueurs  de  la  raison  :  vers  1284,  la  noble  matrone  iMathilde 
de  Wassenberg,  veuve  de  Gilbert  sire  de  Heers,  donne  sa  main  à  son  joli 
écuyer  Guillaume  de  Waroux  '.  Vers  1328,  Jeanne  de  Looz,  dame  de 

1  Tome  III,  page  33,  §  55. 
î  Tomel,  p.  Ul,  §919. 
^  Tome  I,  page  453. 


INTRODUCTION.  ccxxxvn 

Quabeke,  fille  du  comte  de  Looz  et  veuve  d'Arnoul  de  Wesemael, 
s'éprend  aussi  de  son  jeune  écuyer  et  l'épouse  *.  Plus  lard,  Isabelle 
de  Melun,  veuve  de  Robert  de  Namur  *,  convole,  vers  1394,  avec 
un  séduisant  damoiseau  liégeois,  attaché  à  son  service  :  Bertrand  de  la 
Boverie  ^. 

Les  alliances  de  ce  genre  faisaient  scandale,  non  seulement  à  raison  de 
la  disproportion  d'âge,  mais  surtout  à  cause  de  la  différence  de  condition 
sociale  des  époux.  De  plus,  ces  mariages  lésaient  les  intérêts  de  person- 
nages de  la  haute  noblesse,  qui  voyaient  s'écrouler  leurs  espérances 
d'héritiers  présomptifs;  ils  provoquaient,  chez  les  proches  de  la  mariée, 
des  accès  de  fureur  qu'ils  ne  se  donnaient  pas  la  peine  de  dissimuler. 

Contrairement  à  ce  que  l'on  pourrait  croire,  le  mariage  d'un  chevalier 
avec  la  fille  d'un  bourgeois  patricien,  celui  d'un  riche  marchand  avec  la 
fille  d'un  chevalier  n'étaient  pas,  au  XIII«  siècle,  considérés  comme 
mésalliances  ;  il  y  avait,  au  point  de  vue  de  la  caste  et  des  liens  de 
famille,  moins  de  distance  entre  les  chevaliers  et  les  grands  bourgeois 
qu'entre  les  nobles  de  race  et  les  simples  chevaliers  *.  Vers  4250,  le 
chevalier  HumberlWane  de  Bernalmont  épouse  la  fille  de  Jean  de  iXeuvice. 
On  ne  s'étonna  pas  de  ce  que  la  fille  du  bourgeois  Jean  d'Âchou,  devenue 
veuve  de  Bertholet  de  la  Rue  du  Pont,  fût  prise  en  mariage  par  le  chevalier 
Guillaume  de  Wihogne  ^,  ni  de  ce  que  Henri  Roltin,  cilain  de  Liège,  mort 
le  5  août  1312,  épousât  Ide  d'Odoumont,  fille  du  chevalier  Arnoul 
d'Odoumont  '^. 

i  Tome  I,  page  326. 

2  Robert  de  Nannir  avait  épousé,  en  1354,  Isabelle,  fille  de  feu  Guillaume,  comte  de 
Hainaut,  puis,  vers  1362,  Isabelle  de  Mclun. 

2  Miroir,  1,  p.  207. 

*  Concernant  les  unions  matrimoniales  entre  chevaliers  et  bourgeois,  voyez  Korth,  La 
dlé  de  Liège,  I,  p.  169. 

»  Tome  I,  page  323,  %  640. 

'■  Cette  dame  mourut  le  12  juillet  1516;  ces  conjoints  eurent  trois  fil»  bourgeois  de  Liège, 
Henri,  Jean  et  Wéri  Bottin  (Naveau  et  Poullef,  Épilaphes,  I,  p.  251). 


ccMxviu  INTRODUCTION. 

Sans  que  la  chose  fit  scandale,  des  mariages  furent  même  contractés 
entre  bourgeois  et  dames  de  la  haute  noblesse.  Vers  1270,  la  très  noble 
dame  Marie  de  Rumigny-Fagnolles,  dame  de  Beausaint,  cousine  de 
Thibaud,  duc  de  Lorraine,  se  maria  avec  un  riche  marchand  de  vins  de 
Liège,  Baudouin  du  Lion  *,  et  cependant,  les  viniers,  à  celte  époque,  non 
seulement  faisaient  le  commerce  de  vins  en  gros,  mais  le  débitaient  au 
détail.  Ce  mariage,  bien  assorti  quant  à  l'âge  des  conjoints,  ne  provoque 
aucun  commentaire  de  la  part  de  Hemricourt;  la  fortune  et,  sans  doute, 
la  bonne  grâce  du  seigneur  bourgeois,  compensaient  en  partie  la  disparité 
de  caste.  Devenue  veuve,  Marie  de  Fagnolles  convola  avec  le  chevalier 
Eustache  Persant  de  Haneffe,  mort  vers  ou  après  1304;  elle  était  encore 
remariée,  en  1321,  1324,  avec  Renard  Hardreiz,  écuyer,  et  il  n'est  pas 
impossible  qu'entre  de  Haneffe  et  Hardreiz  elle  n'eût  encore  eu  un  autre 
époux  :  Baré  del  Sart  ^. 

D'autre  part,  Hemricourt,  que  l'on  peut  considérer  comme  l'arbitre  des 
convenances  mondaines,  le  conservateur  des  traditions  de  famille,  donne 
quelques  exemples  de  mariages  contractés  contrairement  aux  conseils  de 
la  raison  et  que  la  différence  complète  de  condition  sociale  des  époux 
faisait  considérer  comme  de  déshonorantes  mésalliances.  La  fille  aiuée  de 
Jean  de  Metz  se  marie  «  sottement  »,  vers  1350,  avec  un  serviteur  de 
son  père  '.  Jean  de  Bernalmont,  chevalier  en  1365,  grand  maieur  de 
Liège  en  1378-1387,  devenu  veuf  de  la  dame  de  Fraipont,  épouse  une 
femme  de  petit  état  «  povre  ameresse  pour  amours  »  *,  pour  légitimer  les 
enfants  qu'il  avait  eus  d'elle.  Hemricourt  fait,  à  ce  sujet,  les  remarques  les 
plus  saugrenues,  s'indignant  de  ce  que  le  chevalier  montrât  à  sa  seconde 


1  Tome  I,  pages  130,  316,  317,  409. 

'  PoKCELET,   Le.    Livre    de»  fiefs    de   Viglise    de    Liège  sou»    Adolphe  de   la   Marck, 
pp.  122,254. 
■^  Tome  I,  page  97. 
*  Tome  I,  page  414,  g  845. 


INTRODUCTION. 


ccxxux 


femme  la  même  affection  qu'il  avait  eue  pour  la  première  :  «  s'en  est 
durement  ravaleis  »  ;  mais  la  richesse  de  ce  chevalier  et  la  chétivité  des 
deux  fils  nés  de  son  premier  mariage  «  ferai  tôt  forcompler  » .  D'après 
Hemricourt,  il  aurait  donc  dû,  à  tout  le  moins,  ne  lui  témoigner  aucun 
égard;  devenue  veuve  du  chevalier  de  Bernalmont,  cette  dame  contracta 
un  nouveau  mariage  des  plus  honorables  ^ 

Vers  1360,  Lambert  de  Goor,  sénéchal  d'Eyck,  se  marie  avec  «  sa 
songnante  »  pour  légitimer  ses  enfants  '^.  Thierri  de  Rochefort,  seigneur 
d'Ayshove  et  de  Nokere,  convole,  vers  4384,  avec  Clémence  de  Hemri- 
court, fille  du  bourgeois  Ottebon.  Quoique  la  mariée  fût  la  cousine 
germaine  du  chroniqueur,  celui-ci  fait  entendre  que  c'était  pour  Thierri 
une  mésalliance  blâmable,  en  ajoutant,  comme  circonstance  atténuante, 
qu'il  s'agissait  d'une  «  1res  belle  et  gratieuze  fillette  »  ^.  D'ailleurs,  lorsque 
Hemricourt  relate  un  mariage  ;j«r  amour,  il  donne  à  cette  expression  le 
sens  de  coup  de  této  déraisonnable;  il  était  pourtant  issu  lui-même, 
comme  nous  l'avons  vu,  et  il  tenait  son  nom  d'un  mariage  dispropor- 
tionné :  son  bisaïeul,  régisseur  du  chevalier  Thomas  de  Hemricourt, 
avait  enlevé  et  épousé  clandestinement  la  fille  de  son  maître. 

Le  chroniqueur  blâme  vertement  la  conduite  de  messire  Libert  le  Polain 
de  Waroux  *  qui,  après  avoir  dépensé  son  patrimoine,  «  se  ravale  »  au 
point  de  prendre  pour  femme  (en  secondes  noces)  la  fille  d'un  riche 
ferronnier  de  Liège  nommé  Thiri  Dabelon;  c'était,  aux  yeux  de  Jacques, 
un  moyen  trop  peu  voilé  de  redorer  son  blason. 

Les  enlèvements,  soit  de  jeunes  filles,  soit  de  dames  mariées,  consti- 
tuaient un  des  épisodes  romanesques,  nous  allions  dire  un  des  divertisse- 
ments traditionnels,  de  la  vie  de  château.  Hemricourt  en  cite  quelques 


1  Tome  I,  page  418,  noie  1. 
^  Tome  I,  page  69. 
>  Tome  I,  page  {33. 
*  Tome  I   page  4S5. 


ccït  INTRODUCTION. 

exemples,  notamment  celui  de  son  bisaïeul,  celui  de  sa  cousine  germaine 
et  celui  de  Waulhier  de  Binckem  ;  ce  gentil  écuyer  enleva  et  épousa,  vers 
4365,  Isabelle  de  Hamal,  veuve  d'Englebert  de  la  Marck  ;  celle-ci  se 
remaria  une  troisième  fois,  vers  1370,  avec  le  fameux  Renard  deSchônau 
dont  c'était  la  troisième  femme,  et  termina  son  orageuse  carrière  comme 
recluse  à  Cologne  *. 

*    * 

On  pratiqua  sur  une  large  échelle,  au  moyen  âge,  le  système  de  fonder 
ou  d'essayer  de  fonder  la  puissance  des  nations  sur  les  alliances  matri- 
moniales. 

Des  combinaisons  d'intérêts  amenaient  parfois  des  mariages  ou  des 
promesses  de  mariage  entre  enfants.  On  unissait  tout  jeunes  les  enfants 
des  familles  souveraines  pour  obvier  aux  guerres  et  aux  dissensions,  pour 
ramener  ou  garantir  la  paix  enire  deux  nations  belligérantes.  Kn  H  86,  à 
Baudouin,  fils  du  comte  de  Hainaut,  âgé  de  13  ans,  on  donna  pour  femme 
Marie,  sœur  du  comte  de  Champagne,  âgée  de  12  ans  ^  En  1187, 
Henri  II,  comte  de  Champagne,  vient  à  Namur,  jure  de  prendre  pour 
femme  la  fille  du  comte  de  Namur,  alors  âgée  d'un  an,  et  l'emmène  dans 
son  pays  '. 

L'Eglise,  qui  accordait  assez  largement  les  dispenses  de  consanguinité 
et  d'affinité,  était  sévère  en  ce  qui  concernait  l'âge  minimum  exigé  poUr 
contracter  mariage  :  14  ans  pour  les  garçons  et  12  ans  pour  les  filles; 
mais,  sur  ce  point  comme  sur  beaucoup  d'autres,  on  parvenait  à  éluder  la 
rigueur  des  canons. 


i  Tome  I,  page  82.  —  db  Chestret,  Histoire  de  la  maison  de  la  Marck,  p.  23. 

*  Le  contemporain  Gislcbert  ajoute  ;  ce  mari  n'eut  d'amour  que  pour  sa  femme,  chose 
bien  rare  chez  un  homme  (Édit.  Vandbrkindbre,  p.  192). 

3  Chronique  de  Gislebert  [éàii.  Vanderrikdere,  p.  198).  Il  avait  précédemment  promis 
d'épouser  la  fille  du  comte  de  Hainaut. 


INTRODUCTION. 


ccxu 


Voici  un  exemple  qui  montrera  jusqu'à  quel  point  la  raison  d'Etat 
réglait  les  mariages  au  XIV«  siècle,  dans  les  familles  souveraines  :  le 
28  octobre  1329,  Jean  III,  duc  de  Brabant,  et  Guillaume  I,  comte  de 
Hainaut,  convinrent  de  marier  leurs  enfants  :  Jean,  fils  aîné  du  duc,  et 
Isabelle  de  Ilainaut,  âgés  chacun  d'une  dizaine  d'années  ^  Trois  ans  plus 
tard,  les  nécessités  politiques  du  moment  exigeant  une  union  intime  avec 
la  maison  royale  de  France,  le  duc  de  Brabant,  ne  tenant  aucun  compte 
du  contrat  de  1329,  fîança,  le  8  juillet  1332,  son  héritier  à  Marie,  (ille 
de  Philippe  de  Valois  ^;  celui-ci  pria  instamment  le  pape  Jean  XXIi  de 
supprimer  les  empêchements  résultant  de  la  parenté  et  du  défaut  d'âge; 
le  Saint-Père  accorda,  le  31  juillet  1332,  les  dispenses  de  consanguinité 
et  d'affinité,  mais  refusa  celles  d'âge,  la  puissance  apostolique  ne  s'éten- 
dant  pas  jusque  là  ^.  Pour  ce  moiif  et  surtout  pour  d'autres  purement 
politiques  ^,  le  mariage  ne  fut  pas  célébré  et  l'on  en  revint,  sans 
scrupules  et  sans  vergogne,  dès  avant  février  1333  ^,  toujours  par  raison 
d'Etat,  au  pacte  conclu  entre  les  souverains  de  Brabant  et  de  Hainaut, 
pour  le  mariage  de  leurs  enfants;  un  nouveau  contrat  fut  passé  à  ce  sujet 
le  30  août  1334,  avec  promesse  de  marier  les  jouvenceaux  dès  qu'ils 
auraient  atteint  l'âge  requis.  Il  fut  convenu  que  Henri  de  Brabant, 
second  fils  du  duc,  remplacerait  son  frère  si  celui-ci  venait  à  mourir 
avant  la  consommation  du  mariage  ^.  D'ailleurs,  le  projet  resta  sans 
suites. 

Pour  être  moins  fréquents  que  dans  les  familles  souveraines,  les 
mariages  précoces  se  rencontrent  aussi,  et  pour  des  motifs  analogues,  chez 
les  nobles  et  dans  la  gent  chevaleresque. 

i  A.  E.  M.  Triiorerie  des  chartes  des  comtes  de  ffainaul,  n*  464. 

*  VERKOOREif,  Charles  de  Brabant,  I,  p.  245. 

»  Faven,  Lellre»  de  Jean  XXII,  II,  p.  886,  n«  32S9. 

*  PiBSNNi,  Histoire  de  Belgique,  II,  pp.  18,  19. 

"  A.  E.  M.  Trésorerie  des  charte»  des  comtes  de  Hainaut,  10  février  1333,  n*  479. 

*  /6»d.,  n"517,  518,  520. 

Toux  III.  ee 


ccxui  INTRODUCTIOIS. 

En  4315,  Malhllde  de  Weseraael-Qnabeke,  âgée  de  3  ans,  esl  fiancée 
à  Guillaume  de  Voorne,  âgé  de  5  ans;  ces  fiançailles  impliqtuienl  la 
cohabilâiion  et  la  coéducalion  des  futurs  conjoints;  le  jeune  Guillaume 
étant  morl  à  l'âge  de  H  ans,  son  frère  Alberl  prit  sa  place.  Le  mariage 
fut  consommé  alors  que  le  jeune  homme  avait  à  peine  14  ans  et  la 
fillette  13*. 

Mathilde  de  Gronsveld  fut  mariée  à  Chrétien  de  Mérode  quand  plie  avait 
moins  de  12  ans^.  Catherine  de  Rochefort  épousa,  à  14  ans,  un  écuyer 
flamand  :  Arnoul  de  Steenhuse  ^ 

• 

D'autre  part,  des  motifs  de  convenances  donnaient  lieu  à  des  unions 
où  Pun  des  conjoints  au  moins  avait  déjà  un  pied  dans  la  tombe;  la  véné- 
rable demoiselle  Brie  de  Thier  se  maria,  en  troisièmes  noces,  avec  le 
chevalier  Jean  Hanozet  de  Moxhe,  alors  âgé  de  plus  de  80  ans;  «  et 
n'en  est  nul  hoir  »  ajoute,  sans  rire,  Jacques  de  Hemricourt  *. 


Si  la  loi  salique  et  les  anciennes  constitutions  impériales  considéraient 
avec  défaveur  les  secondes  noces  et  surtout  la  femme  qui  se  remariait  ^, 
cette  manière  de  voir  avait  complètement  disparu  au  XllI"  siècle;  on  peut 
dire  que  cette  époque  avait  l'horreur  du  célibat  et  du  veuva^re.  C'est 
surtout  lors  des  remariages  que  la  raison  l'emportait  sur  l'inclination;  les 
veufs  et  les  veuves  jouissaient  de  l'usufruit  de  la  forlune  du  conjoint 
décédé;  plus  ou  se  remariait,  plus  ou  augmentait  ses  revenus.  Il  eu  était 

*  Miroir,  I,  p,  162,  note. 

*  tbid.,  1,  p.  36. 
»  Ibld.,  I,  p.  134. 

*  IbiU.,  I,  p.  467. 

'  Coutumes  de  Liège,  l,  p.  53. 


INTRODUCTION.  ccxliu 

ainsi  à  Liège  comme  dans  les  provinces  voisines;  le  plus  riche  seigneur 
foncier  du  Hainaut,  en  1365,  était  un  simple  cadet  de  Quiévrain,  le 
chevalier  Jean  Hawiel,  possesseur  de  4-00  livrées  de  terre  en  propriété, 
et,  par  ses  mariages,  de  2,200  livrées  à  vie  *. 

Lorsqu'un  veuf  se  remariait  avec  une  veuve,  les  conjoints  faisaient 
souvent  en  sorte  d'unir  leurs  enfants  des  précédents  lits  :  «  le  père  et  la 
fille  ont  la  mère  et  le  fils  »  *,  ou,  comme  ce  fut  le  cas  pour  Hemricourt 
lui-même,  le  père  ei  le  fils  épousent  la  mère  et  la  fille.  Parfois  aussi,  le 
fils  épousait  la  sœur  de  la  seconde  femme  de  son  père.  Gilles,  chevalier 
de  Moxhe,  qui  vivait  en  1241,  eut  un  fils  Gontier  de  Moxhe  et  deux 
filles;  Tune  de  celles-ci  épousa  Renier  Husars,  et  Tautre,  le  fils  d'un 
premier  mariage  dudil  Renier  '.  Les  doubles  unions  de  ce  genre  étaient 
normales  au  XIV"  siècle  *;  c'était  un  moyen  de  maintenir  la  bonne  entente 
et  Tentièreté  du  patrimoine  dans  la  famille. 

Malgré  l'extrême  fréquence  des  remariages,  fréquence  qui  aurait  dû 
enlever  aux  conjoints  toute  illusion  relativement  à  la  fidélité  éternelle  du 
survivant,  certains  hommes  n'envisageaient  pas  d'un  cœur  léger  l'idée 
que  leur  femme  aurait  pu  contracter  de  nouvelles  épousailles  après  leur 
décès;  cette  appréhension  était  pro\oquée,  moins  par  un  sentiment  de 
jalousie  posthume  que  par  l'amour  et  la  sollicitude  paternels;  dans 
quelques  testaments,  les  hommes  insèrent  une  clause  portant  qu'en  cas 
de  remariage,  leur  femme  perdra  une  partie  importante  des  avantages 
matériels  stipulés  par  les  dispositions  dernières  de  leur  mari  ^ 


<  A.  E.  M.,  États  de  Hainaut,  reg.  2080,  fol.  19  v». 
«  Tome  I,  pages  212,  373,  g§  359,  765. 

*  Chartes  de  la  collégiale  Saint-Paul,  p.  iS. 

*  Torae  I,  page  203,  note  3. 

*  Voyez  notamment  \e.  testament  de  Jean  de  Beaufort,  sire  de  Fallais,  en  date  du 
9  octobre  1573  (B.  /.  A.  L.,  XIX,  p.  431)  et  celui  de  Henri  de  Gesves,  seigneur  de  Goesnes, 
du  18  décembre  1430  (Convenances  et  testaments,  1434-1437,  fol.  169  v*). 


ccxwr 


INTRODUCTION. 


Le  mariage  légitimement  contracté  et  consommé  est  indissoluble  pour 
quelque  cause  que  ce  soit.  Telle  est  la  loi  de  TEglise,  qui  régissait  seule, 
au  moyen  âge,  plusieurs  points  relatifs  à  Télat-civil.  Si  le  mariage,  à  raison 
d'un  empêchement  dirimant,  tel  que  la  consanguinité,  Tadinité,  un 
mariage  antérieur  ou  la  réception  des  ordres  sacrés,  n'a  pu  être  légiti- 
mement contracté,  il  est  considéré  comme  nul  et  les  conjoints  doivent 
être  séparés.  Il  peut  en  être  de  même  si,  pour  cause  d'impuissance  ou 
autrement,  le  mariage  n'a  pas  été  consommé. 

Toutefois,  au  XI V'  siècle,  certains  appelaient  indifféremment  divorce 
ou  séparation  la  rupture  du  lien  conjugal  provoquée  par  un  des  motifs 
indiqués  ci-dessus  et  la  séparation  quant  à  la  couche  et  à  la  cohabitation, 
admise,  dans  un  certain  nombre  de  cas,  simple  éloignemeot  qui,  en  droit, 
ne  brisait  pas  le  mariage. 

Etant  donné  le  grand  nombre  d'unions  contractées  entre  cousins 
ignorant  leur  parenté,  beaucoup  de  mariages  auraient  dû  être  annulés, 
mais,  comme  nous  l'avons  vu,  TEglise  était  très  large  pour  accorder  les 
dispenses  de  consanguinité  et  d'aflinilé.  Quelle  que  fût  la  décision  prise 
quant  à  la  validité  de  tels  mariages,  les  enfants  nés  dans  ces  conditions 
étaient  réputés  légitimes  ^  Hemricourt  cite  quelques  cas  d'annulations  de 
mariages  :  Jeanne  Paniot  épouse,  en  4373,  Renier  Ryssack  de  Navagne; 
après  plusieurs  années  et  nonobstant  la  naissance  d'un  fils,  celle  union  est 
annulée  par  l'autorité  ecclésiastique  pour  cause  de  parenté  *.  On  pourrait 
se  demander  si,  parfois,  certains  conjoints  n'ont  pas  profité  de  la  loi  quant 
à  la  consanguinité  pour  provoquer  ou  laisser  prononcer  une  séparation 
qu'ils  souhaitaient.  Les  mariages  ainsi  rompus  étant  considérés  comme 

*  Couliimeê  du  pays  de  Liège,  I,  p.  480. 

*  Tome  I,  page  213,  §  360. 


INTRODUCTION. 


CCU/r 


nuls,  les  conjoints  pouvaient  évidemment  en  contracter  un  nouveau  *. 

Le  mariage  conclu,  vers  1343,  enire  la  jeune  iMarie  de  Jeneiïe 
et  Jean  de  Barbençon,  sire  de  Soire,  fut  rompu  avant  d*avoir  été 
consommé  ^.  Marie  épousa  alors  Gérard  de  Mondersdorp;  quant  à  Jean 
de  Barbençon,  qui  eut  une  carrière  fort  aventureuse,  il  prit  pour  femme 
Isabelle  de  Mauny  dont  il  n'eut  pas  d'enfants,  et  mourut  vers  1353  '. 

Nous  connaissons,  pour  le  XIV»  siècle,  divers  exemples  de  séparations 
de  corps;  elles  avaient  notamment  pour  motifs  l'injure  grave  *,  le  danger 
de  la  cohabitation  lorsque  Tun  des  époux  était  atteint  de  la  lèpre  ^  ou  de 
démence,  la  réception  des  ordres  majeurs  ^.  Parfois,  Ilemricourl  ne  fait 
aucun  commentaire  sur  de  telles  séparations  :  «  Johans  iMatons  est  en- 
longiez  de  sa  femme  »  ".  Le  droit,  pour  les  époux,  de  ne  plus  vivre  en 
commun  résultait  d'un  jugement  des  tribunaux  ecclésiastiques  ^. 

Le  relâchement  du  lion  conjugal  s'accenlua,  dans  la  classe  élevée,  au 
XV"  siècle,  à  l'époque  la  plus  brillante  de  la  domination  bourguignonne  ; 
le  luxe  de  la  cour  et  l'exemple  donné  par  Philippe  le  Bon  ^  amenèrent 
une  extrême  licence;  les  genlilsliommes  et  les  chevaliers  ne  se  firent  plus 
scrupule  de  répudier  leur  femme  légitime  et  de  former  des  liaisons 
publiques  avec  des  personnes  de  condition  inférieure.  Parmi  les  sépara- 
tions d'époux  qui  firent  grand  bruit  en  leur  temps,  on  peut  citer  celle  de 
Jean  de  Wesemael,  seigneur  de  Fallais  et  maréchal  de  Brabant  (1417- 
1464)  d'avec  Jeanne  de  Bouchout,  et  celle  de  Jean  de  la  Boverie,  seigneur 

*  Tome  I,  pages  188,  27t,  note  <,  §g  299,  341. 

*  Tome  I,  page  137,  §  192. 

'  Devillebs,  Carlulttire  des  cotnles  de  ffainaut,  I,  p.  771. 

*  Coutumes  du  pays  de  Liège,  I,  p.  115. 

*  Cattier,  Premier  registre  aux  plaids  de  (a  cour  féodale  du  comté  de  Hainaut,  p.  318, 
n'  987. 

^  Coutumes  du  pays  de  Liège,  1,  p.  115. 

T  Tome  I,  p.  370. 

«  Éiéché  de  Tournai,  reg.  ii*  1 708. 

"*  PiBKNNc,  Uislairtde  Belgique,  II,  p.  243, 


ccxLTi  INTRODUCTION. 

de  Viane,  avoué  héréditaire  de  la  Cité  de  Liège  (1423-1460),  d'avec 
Mahau  de  Creilinke.  Ces  dissentiments  conjugaux  se  produisaient  surtout 
quand  Tunion  des  époux  était  restée  stérile. 

4°  CoMPLEXfON.  —  Mortalité. 

Heraricourt  ne  présente  aucune  observation  d'ordre  général  sur  la 
constitution  physique  des  personnages  qu'il  met  en  scène,  mais  il  semble 
ressortir  de  ses  généalogies  et  de  ses  récits  que  la  race  des  chevaliers 
hesbignons  était  saine  et  vigoureuse  ;  parmi  ceux  atteints  de  lares  physio- 
logiques ou  de  maladies  congénitales,  il  signale  quelques  coxaigiques  ', 
sourds,  muets,  déments  ou  fantasques;  il  ne  fait  aucune  allusion  à 
Pépilepsie  ni  aux  aiïections  actuellement  dénommées  tuberculose  ou 
phtisie,  ce  qui  ne  veut  évidemment  pas  dire  que  ces  maladies  ne 
régnaient  pas.  Le  chroniqueur  attire  surtout  Pattention  sur  les  défauts 
physiques  provenant  d'accidents  ou  sur  les  infirmités  sans  rapport  avec  la 
robustesse  de  la  complexion,  tels  que  la  goutte,  Tobésilé,  les  stigmates  de 
la  variole,  la  claudication  accidentelle,  la  perle  d'un  membre  ou  d'un  œil. 

Dans  les  classes  supérieures,  la  mortalité  infantile  était  peu  élevée.  Au 
XIV»  siècle,  la  chevalerie  liégeoise  fut  décimée  par  les  guerres  civiles  et 
les  guerres  privées. 

L'identification  des  soldats  morts  à  la  guerre  laissait  énormément  à 
désirer;  souvent,  le  décès  d'un  homme  d'armes  tombé  au  combat  n'était 
connu  ou  plutôt  présumé  que  par  l'absence  prolongée  ou  le  manque  de 
nouvelles  à  la  fin  de  la  campagne.  Lorsque,  pour  permettre  aux  héritiers 
d'entrer  en  possession  des  biens  et  de  relever  les  fiefs,  la  mort  d'un  homme 
disparu  devait  être  établie  légalement,  il  fallait  un  jugement  déclarant  la 
succession  ouverte;  ce  jugement  était  prononcé  après  une  minutieuse 
enquête. 

i  Marie  de  Preit,  très  belle  de  visage,  boitait  des  deux  calés  (t.  I,  p.  47). 


INTRODUCTION.  ccmm 


5"  Bâtardise. 

La  bâtardise  entraînait,  au  point  de  vue  des  droits  civils  et  politiques, 
une  notable  deiniimtio  capitis  *.  Au  pays  de  Liège,  la  naissance  illégitime 
empêchait  Taccession  aux  fonctions  judiciaires,  à  la  magistrature  commu- 
nale, aux  prébendes  canoniales  et  même  aux  modestes  charges  adminis- 
tratives d'un  corps  de  métier.  Lorsqu'un  enfant  naturel  non  marié  décédait 
sans  testament,  le  seigneur  en  était  considéré  comme  le  plus  proche  et  en 
héritait  2. 

L'irrégularité  de  la  naissance  occasionnait  aussi  une  deminutio  existi- 
malionis,  influant  notamment  sur  la  qualité  des  unions  matrimoniales  : 
le  brave  chevalier  Guillaume  Malclerc  de  Hemricourt  ayant  une  sœur 
bâtarde  la  maria  ù  son  bon  écuyer  Jean  Pagnoteal  de  Fize  et  créa 
celui-ci  chevalier  '. 

Au  moyen  âge,  la  déconsidération  atteignait  évidemment  moins  les 
bâtards  des  nobles  et  des  grands  que  ceux  des  classes  inférieures.  Les 
premiers  étaient  comme  entourés  de  l'auréole  du  romanesque;  parmi  les 
contemporains,  beaucoup  estimaient  que  l'origine  anormale  n'avait  guère 
amoindri  la  générosité  du  sang  paternel.  Les  avantages  physiques  des 
damoiseaux  nés  d'une  conjonction  extra-légale  ou  de  relations  passagères 
ont  donné  lieu  à  l'expression  :  beau  comme  un  bâtard;  elles  attiraient  à 
celui-ci  les  sympathies  de  son  entourage.  Très  souvent,  ses  qualités  intel- 
lectuelles lui  valaient  la  faveur  du  prince  et  l'estime  de  ses  compagnons;  il 
comprenait,  semble-t-il,  qu'il  devait  racheter  par  ses  mérites  personnels 
le  caractère  fâcheux  de  sa  situation. 

Lorsque  leur  naissance  avait  précédé  celle  des  enfants  issus  d'un 

1  Coutumes  de  Liège,  I,  p.  148. 

*  Aciuelleiiient,  dans  les  mêmes  conditions,  c'est  l'État  qui  bërite  des  bâtards, 

»  A/imr,  I,  p.  178,  §271. 


octtTin  INTRODUr^TlO.N. 

mariage  légitime,  les  bâtards  des  chevaliers  devenaient  les  protectears, 
les  guides,  les  bons  génies  de  leurs  jeunes  frères  et  sœurs  *;  il  n'était  pas 
rare  de  voir  une  grande  dame,  devenue  veuve,  avoir  recours,  pour 
Téducation  de  ses  enfants,  aux  bâtards  du  son  mari  défunt.  La  régie  était, 
d'ailleurs,  que  les  bâtards  du  mari  habitassent  la  demeure  familiale  :  par 
son  testament,  en  date  du  14  mai  1339,  Hubin  Chabot  laisse  à  Hanet 
son  fils  naturel,  une  rente  dont  il  ne  pourra  toucher  les  arrérages  «  tant 
que  ma  femme  le  nourrira  »  '. 

Lorsqu'au  contraire,  un  seigneur  mourait  laissant  un  bâtard  en  bas  âge, 
qu'il  avait  eu  en  son  veuvage,  c'était  Tune  des  sœurs  ou  Pune  des  filles 
légitimes  du  défunt  qui  prenait  soin  de  l'enfant  :  Faslré,  seigneur 
d'Ësclaibes  et  de  Ressaix,  veuf  de  Marie  de  Semousies  et  père  de  six 
enfants  légitimes,  mourut  vers  1425;  sa  fille  ainée,  Marie  d'Ësclaibes, 
mariée  depuis  quinze  ans  à  Guy  de  SoIre-le-Ghâteau,  châtelain  héréditaire 
de  Beaumont,  se  chargea  de  l'éducation  de  l'enfant  naturel  (le  petit 
Jacques  d'Ësclaibes)  que  son  père  avait  eu  six  mois  avant  sa  mort  '. 
Henri  de  Gesves,  seigneur  de  Goesnes,  rédigeant  son  testament,  le 
18  décembre  14-30,  stipule  que  Jaquemin,  son  bâtard,  sera  «  gouverné  » 
jusqu'à  l'âge  de  18  ans  par  Marie  de  Goesnes,  la  propre  sœur  du 
testateur  *. 

En  disant  que  la  rudesse  des  mœurs  permettait  alors  d'admettre  les 
bâtards  dans  l'intimité  de  la  famille,  le  baron  de  Cheslret  '  ne  nous 

^  Les  chevaliers  e(  les  demoiselles  restaient  souvent,  toute  leur  vie  durant,  en  relation 
amicale  avec  leurs  frères  naturels.  Voyez  des  actes  féodaux  du  18  août  1377,  où  Marie 
de  Uautcpenue  est  représeolée  par  Lambert  de  Hautepenne,  son  frère  naturel  {Cour  féodale, 
reg.  41,  fol.  101  V,  102). 

'  Codex  diplomalicus,  II,  p.  NS. 

*  Conseil  souverain  de  Hainaul,  procès  anciens. 

*  Échevins  de  Liège,  Convenances  et  testaments,  1434-1437,  fol.  151. 

'  B.  I.  A.  L.,  XllI,  p.  3.  Les  rapports  entre  les  membres  d'une  grande  famille  et  les 
bâtards  d'un  de  ses  membres  étaient  moins  amicaux  lorsqu'il  s'agissait  d'cnfanti  naturel* 
nés  durant  le  mariage  ou  après  répudiation  de  l'épouse  légitime. 


INTRODUCTION.  oam. 

paraît  pas  donner  la  note  exacte.  Celle  concession  avait  pour  origine  le 
respect  du  sang,  et  comme  corollaire  la  volonté  d'inculquer  à  ces  enfants 
des  goûts  délicats  et  des  manières  distinguées,  de  les  élever  dans  le 
culte  de  Tesprit  chevaleresque,  comme  l'exigeait  la  qualité  de  leur 
père. 

La  preuve  qu*il  en  était  ainsi,  c'est  que  certains  privilèges  appartenant 
à  la  race  chevaleresque,  tels  que  Texemption  des  corvées,  s'étendaient  aux 
bâtards  de  lignage  :  «  et  s'ilh  avoit  en  ladite  vilhe  de  Hollongne  *,  bastart 
ou  bastarde  qui  fuissent  clercs  ou  de  linage  et  proveit  fuist,  ilh  doit  et 
deverat  estre  quille  envers  le  dit  seigneur  de  celly  ussaige,  semblablement 
que  ilh  fuissent  drois  hoirs  »  ^. 

Les  hommes  des  classes  élevées  ne  songeaient  pas  à  se  soustraire  aux 
devoirs  d'une  paternité  que  la  lettre  stricte  de  la  loi  ne  les  obligeait  pas 
toujours  à  reconnaître.  Quand  un  noble  ou  un  homme  de  lignage,  père  de 
bâtards,  restait  célibataire,  il  considérait  parfois  ses  enfants  naturels 
comme  ses  véritables  héritiers  et  successeurs  :  Jehan  Wilheame,  écuyer, 
demeurant  à  Laminne,  lègue,  par  testament  du  2  janvier  1427,  Pentiè- 
reté  de  ses  biens  à  Isabelle  et  Charlet,  ses  deux  enfants  naturels,  avec 
réversibilité  de  la  part  de  l'un  sur  la  tète  du  survivant,  en  cas  de  décès. 
Il  est  stipulé  que  si  ces  deux  jeunes  gens  meurent  sans  descendance 
légitime,  leurs  biens  retourneront  aux  deux  frères  de  leur  père  :  Henri 
Wilheame  de  Laminne,  demeurant  à  Ilemricourt  et  Wilheame  ou 
Guillaume  de  Laminne,  demeurant  à  Hodeige  ^. 

Les  hommes  de  la  caste  chevaleresque,  en  rédigeant  l'acte  de  leurs 
dernières  volontés,  n'oubliaient  jamais  de  prendre  des  dispositions  en 
faveur  de  leurs  frères,  de  leurs  sœurs  et  de  leurs  enfants  naturels  "•.  A  ce 

1  IIollogne-sur-Geer,  commune  de  la  province  de  Lidge. 

*  Arnold  Poullet,  Gens  de  lignage  au  pays  de  Liège  (Leodium,  14'  année,  p.  S). 
'  Éehevins  de  Liège,  Convenances  et  testaments,  1434-1457,  fol.  1S3. 

*  Voyez  notamment  le  testament  du  chevalier  Gossuin  de  Goisoncourt,  en  date  du 
ih  février  1346  (Waoters,  Canton  de  Tirltinoni,  I,  p.  170). 

TOHi:  lU.  ff 


cet  INTRODUCTION. 

sujet,  comme  à  beaucoup  d'autres,  il  y  avait  un  code  de  coutumes 
sociales,  ou  plutôt  des  traditions  que  nul  ne  s'est  avisé  de  transcrire  et 
que  seuls  les  actes  de  la  pratique  nous  font  connaître  en  partie. 

HemricourI,  avec  la  rigidité  de  ses  principes,  son  respect  intransigeant 
pour  la  loi  et  pour  le  caractère  sacré  du  lien  conjugal,  prit  pour  règle  de 
ne  pas  s'occuper,  dans  son  Miroir,  de  la  descendance  illégitime  des  gens 
de  lignage.  Mais,  par  la  force  des  choses,  il  est  amené  à  en  faire  mention. 
Parfois,  il  signale  les  bâtards  en  bloc,  non  sans  une  pointe  de  malice  : 
«  mais  de  ces  gens  del  Pas  *,  est  tant  de  basiars  et  bastardes  que  c'este 
mervelhes  »  '.  Parfois  aussi,  les  éloges  qu'il  prodigue  à  certains  d'entre 
eux  prouvent  qu'ils  jouissaient  d'un  crédit  incontesté  :  plusieurs,  en  eCTel, 
devinrent  célèbres  par  leurs  faits  d'armes,  rendirent  d'éminents  services  à 
la  famille  de  leur  père  et  firent  grand  honneur  au  nom  qu'ils  portaient, 
car  les  bâtards  portaient  le  nom  de  leur  père. 

Ainsi  en  fut-il  pour  les  enfants  naturels  de  Guillaume  d'Heure,  avocat 
de  la  cour  de  Liège  et  prébondier  de  Saint-Jean  ;  l'aîné  d'entre  eux  fut 
chevalier  et  épousa  la  fille  du  chevalier  Pierre  de  Thynej  les  autres 
conclurent  des  unions  très  honorables  et  furent  la  souche  de  lignages  fort 
estimés.  En  parlant  de  Humbert  Wane  de  Bernalmont,  l'auteur  du  Miroir 
s'exprime  ainsi  :  «  Encors  est  assavoir  et  point  ne  doit-on  oblieir  que 
ly  dis  messircs  Hombier  Wane  ont  plusseurs  basiars  et  bastardes,  mais  ilh. 
out  unk  qui  est  à  recordeir  devant  tos  les  atres  :  che  fut  Hombles  iy  bons 
bastars  de  Bernalmont  »  '.  Le  chroniqueur  y  revient  longuement  dans  le 
Traité  des  guerres  d'Awans  et  de  Waroux  :  «  Adont  avoil  dois  bons 
basiars  en  dit  linage  d'Awans,  qui  ne  dolent  nint  estre  oblieis  de  mettre  en 
compt  des  bons  :  ch'estoit  Ilonbles  de  Bernalmont,  fis  monssaingnor 
Hombier  Wane,  et  Aynechons  ly  basiars  de  Hoilengnoul.  Ghis  dois  furent 


1  Les  (le  Pas  de  Wonck. 
»  Miroir,  I,  p.  442,  §  924. 
î  Ibid.,  1,  p.  419,  §868, 


INTRODUCTION.  ccli 

sovent  compaingnons  d^armes,  et  estoiient  ly  plus  hardis  el  de  plus  grant 
corage  et  entreprezure  qui  fuissent  en  leur  linage  et  qui  orent  plus  de 
bonnes  fortunnes  à  leur  temps  et  plus  d'oneur  en  toz  liiez  là  ilh  furent 
troveis  »  *. 

Henri  d*Awans,  fils  du  bon  bâtard  de  Bernalmont,  se  maria  à  la  fille 
du  riche  Jacques  de  Moylant,  archidiacre  de  Liège  de  1315  à  1340.  De 
ce  mariage  naquit  une  jeune  fille,  qui  fut  en  son  temps  la  plus  belle  femme 
de  la  Cité  «  et  qui  avoit  plus  de  requerans  par  mariage  ^  ».  Peliie-fille  de 
bâtard  et  fille  de  bâtarde,  cela  ne  l'empêchait  pas  d'être  le  parti  le  plus 
recherché  de  Liège. 

Une  sympathie  d'une  nature  particulière  allait  aux  bâtards  de  cheva- 
liers, en  Hainaut  aussi  bien  qu'au  pays  de  Liège;  les  chroniqueurs 
hennuyers  ne  manquent  pas  de  relever  le  rôle  brillant  qu'ils  jouaient  dans 
les  expéditions  militaires  et  dans  les  tournois;  au  XIV'  siècle,  leur  état- 
civil  était  désigné  par  un  mot  qui  en  atténuait  la  dureté  :  le  bascot...  de 
Maulion  ^;  les  deux  bâtards  de  Ligne,  qui  florissaient  dans  la  seconde 
moitié  du  XIV'  siècle,  s'acquirent  une  grande  renommée  comme  hommes 
d'armes,  comme  explorateurs  des  pays  lointains  et  comme  conseillers  de 
leurs  princes. 

Dans  quelques  actes  du  XIV'  siècle,  le  scribe  a  omis,  sans  doute  pour 
éviter  tout  froissement,  de  spécifier  la  condition  illégitime  des  compa- 
rants, mais  le  fait  est  rare  et,  dans  leurs  propres  signatures,  les  enfants 
naturels  indiquaient  leur  état  en  faisant  précéder  leur  patronyme  d'un  b 
barré.  Ils  portaient  les  armes  paternelles  brisées  ordinairement  d'une 
barre  ou  d'un  bâton. 

Les  bâtards  de  chevaliers  continuèrent  de  conserver  leur  allure  roma- 

i  Tome  m,  page  8. 
*  Tome  1,  page  419,  §888. 

'  Fboissabt,  XI,  p.  44.  —  Voyez  aussi  Brissart  et  du  Chabtel  de  la  Howarderii,  Rela- 
tion du  champ  dos  de  Nancy  du  fi  seittembre  1586.  Tournai,  1898,  p.  10. 


COUI 


INTRODUCTION. 


nesque  au  XV*  siècle,  au  XVI*  et  au  comraencemenl  du  XVII»,  époques  où 
on  leur  donne  des  prénoms  tirés  de  la  fiible  :  Salomon,  David,  Absalon, 
Melchior;  de  la  Mythologie  :  Hercule,  Diane;  des  poèmes  de  Tanliquité 
grecque  et  latine  :  Hector,  Annibal,  Castor;  des  romans  de  chevalerie  : 
Roland,  Olivier,  Arthus,  Lancelot,  Tristan,  Perceval,  Sidrac. 

Dès  une  date  reculée,  Tusage  s'introduisit,  tant  à  la  cour  pontificale  que 
chez  les  souverains  laïcs,  d'accorder  soit  des  dispenses  de  la  légitimité, 
soit  des  légitimations,  en  vue  de  permettre  aux  enfants  naturels  d'être 
admis  à  des  bénéfices  et  à  certaines  charges,  enfin  de  les  mettre  à  même 
de  jouir  de  la  totalité  des  droits  civils  et  |)olitiqucs.  En  principe,  le  pape 
ne  pouvait  légitimer  que  pour  afTaires  d'ordre  spirituel  et  les  princes  que 
pour  afTaires  temporelles. 

6<*  Terminologie  des  parentés. 

L'établissement  des  filiations,  qui  présente,  pour  les  XII»,  XHI»  et 
XIV*  siècles,  de  grandes  dilTicullés,  est  parfois  rendu  plus  malaisé  encore 
par  suite  du  manque  de  précision  et  de  fixité  dans  la  terminologie  des 
parentés. 

Les  mots  frère,  oncle,  tante,  cousin,  neveu,  etc.  sont  loin  d'avoir 
toujours,  dans  les  actes  anciens,  un  sens  invariable.  Il  est  rare,  par 
exemple,  que  les  documents  fassent  une  distinction  verbale  entre  frères 
germains,  frères  consanguins  et  frères  utérins;  la  fraternité  existant  entre 
le  Gis  légitime  et  le  fils  naturel  n'est  non  plus  pas  toujours  précisée. 

Les  actes  donnent  à  paraslre  le  sens  de  mari  de  la  mère  par  rapport  aux 
enfants  qui  ne  sont  pas  nés  de  lui  ^  Filhastre,  qui  signifie  ordinairement 
heau-fils,  gendre,  belle-fille,  est  pris  aussi  dans  le  sens  de  fils  ou  fille  de 


I  Coutumes  de  Liège,  l,  p.  04.  Le»  actes  latins  portent  :   vitricui  (AlAayt  d$  Saint- 
/aeques,  rharte  'le  11  i6). 


INTRODUCTION.  ccuit 

Pépoase,  d*un  précédent  mariage  ^  Dans  les  actes  authentiques,  mari  se 
dit  souvent  baron,  aussi  bien  quand  il  s'agit  de  nobles  que  par  rapport  à 
des  gens  du  peuple  ^;  cette  expression  n'est  jamais  usitée  par  Ileraricourt, 
pas  plus  que  celle  de  sigiwr  qui,  chez  certains  auteurs  du  XIII*  siècle,  esl 
aussi  employée  pour  désigner  Tépoux  '. 

Les  grands-parents,  surtout  ceux  du  côté  paternel,  se  disaient,  aux 
XIII«,  XIV"  et  XV"  siècles,  layon  et  taye  :  «  Et  li  fis  fut  nommeis 
messires  Emus  de  Corswaremme,  com  ses  peires  et  son  taiion  »  *.  La 
terminologie  était  la  même  en  Hainaut,  où,  de  plus,  bisaïeul  était  traduit 
par  ave  :  •  Jou  ai  servi  au  roi  Phelipe  son  ave,  et  au  roi  Jehan  son  layon 
et  au  roi  Charles  son  père  »  ^.  Hemricourl  donne  exceptionnellement  au 
mot  layon  le  sens  d'ancélre,  en  parlant  d'Olton  de  Warfusée  (1226-1263), 
dont  Rasse  aile  Barbe  de  Dammartin  «  fut  talions  »  ^. 

Au  pays  de  Liège,  on  se  servait,  concurremment  avec  les  mots  layon  et 
taye,  des  expressions  grand  sire,  grand  seigneur,  grande  dame  ''.  Une 
seule  fois,  à  noire  connaissance,  grand  sire  esl  employé  en  cette 
province,  dans  le  sens  de  beau-père,  c'est-à-dire  père  du  conjoint.  Le 
4  décembre  1336,  Jean  de  Hamal  relève  des  biens  sis  à  Rummen,  par 
transport  de  Guillaume  d'Oreye,  chevalier,  «  se  granl  sire  »,  c'est-à-dire 
son  beau-père  ^.  En  Hainaut,  au  XIV"  siècle,  le  mot  grand  sire  signifiait 

^  Coutumes  de  Liège,  I,  p.  9i. 

»  Abbaye  de  Bonne- Espérance,  cartulaire  XIII,  fol,  267  v»  :  ddccmbre  1245,  Gilles, 
chevalier,  avoué  de  Rocticfort  Icz-Saint-Michcl,  approuve  l'aumône  faite  par  dame  Julienne, 
sa  femme,  de  biens  dont  elle  était  dotée  de  par  t  monscgnor  Gossuin,  son  promcrain 
baron  ». 

'  Le  tournoi  de  Chauvency,  édil.  Hecq,  p.  44,  vers  1293, 

*  Miroir,  \,  p.  29,  g  25,  D'autres  exemples  aux  §§  487,  704,  709. 
»  Chroniques  de  Froissart,  X,  p.  199;  XiX,  pp.  S2,  445,  449. 

"  Miroir,  I,  p.  7,  §  o. 

''  DB  BoHMAN,  Éclitvins  de  Liège,  1,  p.  329,  —  Coutumes  de  Liège,  I,  pp.  93,  «18, 120, 
180.  —  Val-Saint- Lambert,  charte»  680,  691,  708.  —  Miroir,  I,  passim. 

*  PonccLBT,  Le  livre  des  fiefs  d'Adolphe  de  la  Marek,  p,  433. 


ccuf  INTRODUCTION 

normalement  beau-pére  ^  Granssour  est  un  terme  collectif  signifîant  le 
degré  grand-paternel. 

On  trouve  de  rares  exemples  du  mot  spécial  signifiant  petit-fils;  c'est  aylos 
(nominalif),  aytot  (cas  régime).  Ce  sens  est  établi  d'une  façon  indubitable 
par  une  charte  du  6  novembre  4370,  dont  on  possède  la  minute  et 
l'expédition  en  forme;  l'un  des  textes  cite  Ernekin  de  Lonchans  et  Ernaut 
son  grant  sengneur  ^,  l'autre,  intervertissant  les  termes,  nomme  ledit 
Ernekin  de  Lonchans,  aylot  du  même  Ernaut  ^;  le  mot  se  trouve,  avec  la 
même  signification,  sous  les  formes  aliot,  alloux,  dans  le  Paweilhars  de 
Stavelot,  datant  du  milieu  du  XV»  siècle  *.  Frédéric  Godefroy  mentionne 
avec  le  sens  de  petit-fils  les  termes  :  avelet,  avelete. 

Les  mots  avuncutus  et  oncle  servaient  aussi  bien  pour  désigner  le  frère 
du  père  que  le  frère  de  la  mère.  Patruus  est  parfois  employé.  Le  mot 
utile,  anlain  (cas  régime),  qui  signifie  tante,  est  employé  parfois  dans  le  sens 
de  grand'mère;  en  1417,  comparait  Clarembaud  de  Seraing,  et  demoiselle 
Marie  de  Fexhe  sa  grande  dame;  deux  lignes  plus  bas,  on  lit  :  «  et  confessât 
ledit  Clerebal  que  ladite  demoiselle  Marie  son  ante...  »  ^. 

Beau-frère,  mari  de  la  sœur,  se  disait  soroge  (sororius);  en  Hainaut,  on 
employait  aussi  ce  mot  au  féminin,  dans  le  sens  de  belle-sœur  ^. 

Les  mots  tiiès,  nevoir,  nieche,  nechain,   nechienne  ^,  qui  signifient 

^  Greffe  de  Mons,  chirographes,  8  juillet,  i"  novembre,  27  novembre  1591,  7  mars  139Î, 
27  novembre  UI5, 15  mars  1416. —  Registre  aux  embrefs,  {398-1406,  fol.  li,  121  v*,  178. 

*  Cour  féodale  de  Liège,  reg.  41,  fol.  45  v*. 

'  Abbaye  du  Val-Saint- Lambert,  charte  662. 

*  c  Vint  la  Glhe  de  seditc  filhc,  dont  elle  est  allot,  clie  resewant  et  debatant  dedens 
l'année  du  trespas  de  sa  grand  dame  ...,  ladit  allot  tenus  astoit  de  rendre  l'argent  si  avant 
que  les  bins  meublez  de  sa  grandam  eut  aront  ...  jasoiche  que  les  alloux  astoient  vivant 
quant  leur  granssour  trespassat  i  I^Cour  de  Slavelot,  reg.  1,  fol.  28  v*). 

"  Échcvins  de  Liège,  reg.  n*  2,  fol.  80. 

*  Le  tournoi  de  Chauvency,  édit.  Hbcq,  p  4V  «  sa  serourge  suer  son  signor  •  [Chroniquei 
de  Froissart,  XVII,  p.  515). 

^  Coutume*  de  Liège,  I,  p.  140. 


INTRODUCTION.  cclt 

ordinairement  neveu^  nièce,  sont  pris  assez  souvent  dans  le  sens  de 
petit-fils,  petite-fille  ^  et  parfois  aussi  se  rapportent  à  des  parents,  cousins, 
proches,  de  la  généralion  descendante  *. 

Cousin,  cousine,  signifient  généralement  cousin  germain,  cousine 
germaine  '  el  parfois  cousin  à  un  autre  degré;  ces  mots  sont  pris  souvent 
aussi  dans  le  sens  de  neveu,  nièce;  le  19  janvier  1259,  Gertrude  d'Avenne, 
épouse  de  Baudouin  de  l'Âiire  de  Warnant,  chevalier,  mentionne  Walter, 
son  cousin  (consanguineus)  défunt,  fils  de  feu  son  frère  Waller,  chevalier 
d'Avenne  *,  Le  3  mai  1323,  Arnekin  de  Longchamps,  dans  son  testament, 
désigne  IndiiTéremment  une  demoiselle  Clémence  par  les  mots  :  nièce  ou 
cousine  ^  En  1377,  on  rencontre  l'expression  :  «  oncle  et  plus  proisme 
de  Jehan  son  cousin  »  *.  Le  11  mars  1394,  sont  mentionnés  Godcfroid 
de  Chainoil  et  Guillaume  «  se  cussin,  fils  de  se  sereur  •  ^.  Dans  un  acte 
de  1416,  Chiikin  de  Barchon  est  dit  cusin  de  feu  Arnould  de  Wez,  et  ce 
dernier,  qualifié  oncle  dudil  Chiikin  ^.  Ilemricourt  lui-même  donne  parfois 
au  mot  cusin  le  sens  de  neveu  et  à  cusine,  celui  de  nièce  ^.  Le  même  mol 
cusin  est  employé  avec  la  signification  de  petit-fils  :  un  legs  est  fait,  en 
1372,  par  Henri  le  Beau,  chevalier,  échevin  de  Liège,  à  Gilles  Surlet  son 

1  Abbaye  de  Robermont,  stock  2,  fol.  25  v»  (acte  de  1399).  —  de  Borman,  Les  Échevins  de 
Liège,  II,  p.  105. 

•  Coutumes  de  Liège,  I,  p.  87.  —  Voyez  Chronique  de  Saint-Hubert,  éd.  Hanqdet, 
p.  176. 

»  Miroir,  I,  p.  174.  Les  lexles  spéciCent  parfois  :  cousin  germain  {Miroir,  I,  p.  398.  — 
Chroniques  de  Froitsart,  XIV,  p.  207  (année  1389);  cuzien  longens,  c'est-à-dire  cousin 
éloigné  {Miroir,  I,  p.  285,  §  553),  Au  XII'  siècle,  l'exact  Gislebcrt  emploie  consobrinus 
pour  cousin  germain  et  consanguineus  pour  cousin  issu  de  germain  {Chronique  de  Gislebert, 
édit.  Vandbrkinoere,  p.  419). 

♦  Abbaye  d'Aine,  cartulaire,  fol.  252. 
"  Pauvres  en  lie,  carlulaire,  fol.  14. 

*  Cour  féodale  de  Liège,  rcg.  41,  fol.  100. 
'  Ban  de  Hervé,  reg.  4130,  fol.  45  v*. 

*  Échevins  de  Liège,  reg.  2,  fol.  71. 
9  Miroir,  I,  pp.  26,  200. 


«a«i  INTRODUCTION. 

«  cusin  ■  ';or  ledit  Gilles  était,  sans  le  moindre  doute,  son  petit-flIs.  Dans 
le  testament  de  Jean  Maclet,  échevia  de  Liège,  approuvé  le  2  mars  1553, 
les  petits  enfants  du  testateur  sont  constamment  qualifiés  par  lui,  soit 
cousins,  soit  neveux  et  nièces  ^.  L'état  de  célibat,  pour  les  jeunes  gens 
aussi  bien  que  pour  les  jeunes  filles,  se  disait  assez  souvent  :  démise- 
loge  ^  Le  mot  a7ni,  même  s'il  n'est  pas  accompagné  du  qualificatif  : 
charnel,  renferme,  jusqu'au  XV"  siècle,  une  idée  de  consanguinité  ou  de 
parenté. 

i  Cartulaire  de  Saint- Lambert,  IV,  p.  487. 

»  DB  BoRvtN,  Les  Échevins  de  Liège,  II,  p.  103. 

*  Greffe  ichevinal  d'Ath,  hommes  de  fief  de  Hainaul,  aeles  des  6  mai  tUU  et  1:2  avril  1576* 


IINTRODUCTIOIN.  ccltu 


VII 

Armoiries.  —  Cris  d'armes.  —  Collège  héraldique. 

Les  armoiries  héréditaires  datent  de  la  seconde  moitié  du  XII°  siècle. 
Les  comtes  de  Flandre  et  de  Hainaut  n'eurent  de  sceaux  armoriés,  c'est- 
à-dire  ornés  de  figures  héraldiques  qu'à  partir  de  1160  environ,  et  les 
ducs  de  Brabant,  qu'après  1185. 

Les  sceaux  dont  se  servaient,  encore  vers  1 1 70,  les  grands  vassaux  tels 
que  les  de  Morialmé,  les  de  Rêves,  portent  non  des  armoiries,  mais 
l'effigie  d'un  guerrier  dont  le  bouclier  n'est  pas  blasonné.  Quelques 
années  plus  tard,  les  armoiries  ornent,  sur  les  sceaux  de  certains  gentils- 
hommes, l'écu  et  le  contre-sceau. 

En  Tan  1200,  l'héraldique  avait  ses  règles  bien  établies;  les  armoiries 
étaient  héréditaires. 

Parmi  les  hommes  d'armes,  plusieurs  adoptèrent  comme  blason  les 
emblèmes  ou  plutôt  les  objets  et  les  dessins  qu'ils  faisaient  peindre  de 
préférence  sur  leurs  armures  à  l'époque  antéhéraldique  :  le  trescheur, 
l'escarboucle,  la  croix,  le  dextrochère,  le  lion,  l'aigle,  le  léopard.  L'écusson 
en  abîme  semble  n'être  qu'une  copie  de  Vumbo  des  anciens  boucliers.  Les 
semés  de  billettes,  de  croisettes,  de  fleurs  de  lis,  de  trèfles  constituaient 
aussi,  avant  la  création  des  armoiries,  des  ornementations  de  la  housse  ou 
de  l'armure. 

L'un  des  plus  curieux  exemples  de  formation  d'armoiries  est  celui  de  la 
famille  des  Candavène,  comtes  de  Saint-Pol;  dès  la  première  moitié  du 
XII"  siècle,  les  gentilshommes  de  cette  maison  faisaient  flgurer,  dans  le 
ToHE  III.  gg 


ccLTm  INTRODUCTION. 

champ  de  leur  sceau  ou  sur  la  housse  de  leur  cheval,  une  ou  plusieurs 
gerbes,  allusion  à  leur  patronyme  :  camp  d'avène  ou  champ  d'avoine. 
A  parlir  du  moment  où  les  règles  de  l'héraldique  furent  admises,  ces 
gerbes  figurèrent  dans  l'écu  et  constituèrent  le  blason  héréditaire  des 
Candavène  *. 

Des  molifâ  de  convenances  et  d'intérêts,  des  arrangements  et  des  discus- 
sions de  famille  poussaient  parfois  les  hommes  d'armes  à  abandonner  le 
blason  de  leur  père,  soit  pour  adopter  celui  du  lignage  maternel,  soii  pour 
prendre  celui  d'une  personne  à  laquelle  ne  les  rattachaient  pas  les  liens 
du  sang. 

S'il  est  une  famille  dont  les  armoiries  paraissent  devoir  remonier  à 
l'origine  du  blason,  c'est  bien  celle  des  Hemricourl.  L'auteur  du  Miroir 
ne  met  pas  en  doute  que  ce  lignage  a  toujours  porté  l'écu  à  une  bande. 
La  sigillographie  nous  apprend  qu'il  n'en  est  rien  :  messire  Guillaume 
de  Hemricourt,  avoué  de  Lantremange,  le  propre  père  du  fameux 
Guillaume  Malclerc,  usait,  en  octobre  1239,  d'un  scel  équestre  dont  le 
bouclier  est  à  une  croix;  le  contre-scel  est  orné  d'un  écu  aussi  à  une 
croix  ^.  Son  fils  et  les  descendants  de  celui-ci  portèrent  de  gueules  à  une 
bande  d'argent  ^.  Voilà  un  des  lignages  les  plus  importants  et  les  plus 
connus  de  la  Hesbaye,  chez  qui,  dans  la  première  moitié  du  XIIl"  siècle, 
la  règle  de  l'hérédité  subit,  pour  une  cause  qui  n'a  pu  être  déterminée, 
mais  qui  n'en  est  pas  moins  réelle,  une  exception  remarquable. 

Hemricourt,  qui  cite  beaucoup  d'exemples  de  changements  d'armoiries, 
a  ignoré  que  celte  particularité  avait  existé  dans  sa  propre  maison.  Si 
quelques-uns  des  cas  rapportés  par  le  Miroir  reposent  sur  une  tradition 
contestable,  ils  servent  cependant  à  faire  connaître  les  usages  du  temps. 

1  BouLY  DE  Lesdain,  Notes  »ur  quelques  changement»  d'armoiries  aux  XII*  et  XIII'  êièeles, 
p.  34. 

•  Abbaye  de  la  Paix-Dieu,  charlrier. 

'  Gérard  de  Vyle  en  Condroz,  que  M.  de  fiorman  dit  étranger  au  sang  de  Hemricourt, 
poi'la,  ainsi  que  ses  descendunts,  de  gueules  i  une  bande  d'argent,  avec  une  brisure. 


INTRODUCTION.  cclix 

Dès  les  premières  pages  du  Miroir,  l'auteur  raconte  que  Rasse  sire  de 
Warfusée  abandonna  le  gonfanon,  soi-disant  armes  primitives  de  sa 
famille,  pour  prendre  de  gueules  aux  fleurs  de  lis  d'argent,  comme  son 
aïeul  le  premier  Olton  de  Warfusée  avait  porté  ^ 

Bastien  Lawel  de  Fooz,  chevalier,  mort  en  1280,  quatrième  fils  de 
Bastien  de  Hognoul,  lequel  était  le  cinquième  fils  de  Breton  le  vieux  de 
Waroux,  «  soy  desguysat  merveilheusement  de  son  blazon,  car  ilh  ne 
portât  ensengne  nulle  que  ses  prédécesseurs  awissenl  porteil,  anchois, 
prist  de  sable  à  on  chiveron  d'argent,  et  cryat  Domartien  »  ^. 

Les  changements  d'armoiries  par  antipathie  pour  les  membres  de  son 
propre  lignage  ou  par  sympathie  envers  un  autre  sont  innombrables  aa 
pays  de  Liège,  terre  classique  des  guerres  privées  et  des  vendettas  de 
familles.  Warnier,  sire  de  Dave,  pour  faire  honneur  à  Guillaume  seigneur 
de  Hemricourt,  son  oncle,  mort  sans  héritier  mâle  survivant,  met  bas  les 
armes  d'EIzée  et  prend  celles  de  Hemricourt  '. 

Les  enfants  d'Aix  dits  de  Schoonvorst  abandonnent  les  armes  de 
L  mbourg  après  la  bataille  de  Wôrringen  et  adoptent  les  trois  tourteaux 
d'argent  (Haesdael)  qui  ne  constituaient,  sur  leur  ancien  blason,  qu'une 
brisure,  du  côté  maternel.  Cette  manière  d'agir,  consistant  à  délaisser  les 
nobles  armes  patrimoniales  pour  prendre  «  blazon  de  plus  petite  coysté  », 
suscita  l'étonnement  et  le  blâme  *. 

Une  branche  cadette  des  de  Velroux,  après  s'être  brouillée  avec  le  chef 
du  lignage,  abandonne  les  armoiries  familiales  et  prend  les  armes  de 
Pologne,  retenant  toutefois  le  cri  de  Velroux,  parce  que  la  seigneurie  lui 
appartenait  ^. 

Jean  de  Langdris  s'attire,  par  des  services  militaires,  la  reconnaissance 

*  Miroir,  I,  p.  43.  Cela  est  évidemment  légendaire.  Voyez  ci-dessus  p.  lxxtii. 
2  Ibid.,  I,  p.  449,  §  946. 

»  Ibid.,  I,  pp.  17  et  178. 

*  /6jrf.,  I,  p.  61. 

<*  Tome  III,  page  36. 


ccLt  IINTRODUCTIOIV. 

du  seigneur  de  Chàteauvilain;  celui-ci  lui  doDne  ses  armes  «  et  grands 
bienfaits  avec  »  *. 

Guillaume  Malclerc,  vers  1280^  entre  dans  une  guerre  de  lignage,  à  la 
condition  qu'un  des  intéressés,  Gérard  de  Blehen,  prît  les  armes  de 
Hemricourt  '. 

Les  changements  d'armoiries  avaient  aussi  pour  but  de  se'dissocier  d'un 
lignage  déchu  :  Guillaume  Proest  de  Millen  portait  le  chevron,  mais,  après 
la  bataille  de  Tourinne,  «  considérans  que  chil  de  Mommesteghen  estoiient 
amainris  de  leurs  chevauches  et  qu'il  en  astoit  plusseurs  menuez  gens,  mist 
jus  ces  armes  eteucargat  les  armes  de  Hamale  »  ^. 

Il  était  admis,  au  XIV"  siècle,  que  chacun  pouvait  prendre,  selon 
l'expression  de  Hemricourt,  «  le  blason  de  sa  melheur  coystie  »,  c'est- 
à-dire  les  armes  qui  flattaient  le  plus  l'amour-propre  et  servaient  le  mieux 
les  intérêts  *.  En  général,  le  premier,  aussi  bien  que  le  second  de  ces 
facteurs,  exigeaient  la  persistance  des  armoiries  du  lignage. 

C'est  par  préférence  pour  les  armes  maternelles  ou,  du  moins,  pour  celles 
d'un  ascendant  maternel  que  se  produisaient  la  plupart  des  changements 
de  blason;  il  s'en  trouve  de  nombreux  exemples  dans  le  Miroir  :  une 
branche  des  de  Flémalle  prend  les  armes  de  Hamal,  du  côté  maternel  ^ 
Renier  de  Visé  abandonne  les  armes  de  son  lignage  pour  prendre  celles 
de  sa  mère  (Waroux)  en  y  ajoutant  un  semé  de  billettes  d'argent  ^. 
Guillaume  Gossen,  importuné  par  les  larmes,  les  prières  et  les  présents  de 
la  demoiselle  de  Preit,  ardente  à  venger  la  mort  de  son  mari  Henri  le 
Damoiseau  de  Flémalle,  tué  à  Loncin,  oncle  dudil  Guillaume  Gossen,  se 


^  Tome  I,  page  41 ,  note  S. 

»  Tome  I,  page  175. 

»  Tome  I,  page  450,  §  947. 

*  BoDLT  DE  Lbsdiin,  L'héraldiqut  dam  ffemricourt  (Revue  du  Nord,  1915,  p.  324). 

»  Voyez  aussi  tome  I,  page  46!),  g§  996,  997. 

'  Tome  i,  page  457. 


INTRODUCTION.  cclxi 

décide  à  s'associer  à  ces  projets  de  vengeance,  et,  pour  montrer  son  achar- 
nement, il  abandonne  les  armes  de  son  père  et  prend  celles  de  sa  mère 
Ailid  de  Flémalle  K 

Thomas  de  Flemricourt,  marchand  de  vin,  sollicité  à  entrer  dans  la 
guerre  des  Awans  et  des  Waroux,  déclare  d'abord,  qu'il  ne  peut  quitter  son 
commerce  pour  guerroyer;  à  force  d'exhortations,  on  parvient  à  vaincre 
ces  scrupules  égoïstes;  Thomas  délaisse  alors  les  armes  de  Hemricouri,  qui 
étaient  de  gueules  à  la  bande  d'argent  brisée  d'un  écu  d'argent  au  sautoir 
de  gueules,  pour  prendre  les  pleines  armes  de  Hozémont  ^.  Messire  Guil- 
laume d'Alleur,  après  la  paix  des  Douze,  commença  à  porter  «  estant  à  un 
tournoy  à  Liège  »  les  armes  d'Awans  et  de  Waroux,  homologuant  ainsi, 
en  écartelant  les  armes  des  deux  familles,  le  traité  de  paix  conclu  entre 
les  lignages  ennemis;  mais,  ses  enfants  portèrent  Waroux  seul,  comme 
l'avaient  fait  leurs  autres  prédécesseurs  ^ 

Pour  plaire  au  vieux  seigneur  de  Seraing  qui  lui  avait  donné  ses  draps 
et  dont  il  était  le  cousin  éloigné,  Godefroid  le  Gornut  (bourgmestre  de 
Liège  en  1350  et  1357),  abandonna  le  blason  de  Hozémont  que  lui,  ses 
frères  et  ses  ancêtres  avaient  porté  tout  le  temps  qu'ils  avaient  pratiqué 
les  armes,  et  prit,  de  par  sa  mère,  les  fleurs  de  lis  de  Neufchâteau  ;  il  opéra 
ce  changement  à  un  moment  où,  atteint  par  la  goutte  et  les  infirmités,  il 
avait  dû  renoncer  à  la  carrière  militaire.  Dans  de  telles  conditions,  la 
répudiation  des  armoiries  familiales  était  insolite,  et  Godefroid  en  fut 
vivement  repris  par  ses  parents  et  par  ses  amis  «  qui  en  furent  mult 
dolans  »  *. 

Parfois,  les  changements  d'armoiries  se  faisaient  en  vertu  de  disposi- 
tions testamentaires  et  de  pactes  de  famille.  Afin  de  réaliser  intégralement 
les  obligations  imposées,  en  1337,  par  Guillaume  de  Horion,  à  celui  qui 


<  Tome  III,  page  45. 

'  Tome  III,  page  16. 

»  Tome  I,  page  407,  §  823.  Voyez  aussi  t.  Il,  p.  465,  notes  tl  et  16, 

*  Tome  i,  page  285,  §  553. 


ccLxii  INTRODUCTION. 

hériterait  de  son  domaine,  Guillaume  de  Grenwick,  son  neveu,  prit  le  nom 
de  Horion.  Comme  cette  famille,  de  même  que  celle  de  Crenwick,  avait 
pour  armes  un  écu  à  une  bande,  la  différence  ne  portant  que  sur  les 
émaux,  on  ne  saurait  affirmer  qu'il  prit  aussi  les  armes  de  son  oncle; 
toulefoi?,  c'est  très  probable;  son  sceau  portait  un  écu  à  une  bande  brisée 
d'une  étoile  à  cinq  rais  *. 

L'exemple  le  plus  typique,  au  pays  de  Liège,  d'un  changement  d'état 
civil  et  d'emblèmes  héraldiques  comme  condition  d'un  legs  est  celui  de 
Wéri  de  Rochefort,  à  qui  son  oncle  maternel  Gautier  de  HanefTe,  mort  en 
Grenade  Tan  1344^,  laissa  ses  terres  de  HanefTe  et  d'Ochain,  à  la  condi- 
tion que,  par  un  nouveau  baptême  dans  le  Jourdain,  il  reçût  le  prénom  de 
Gauthier,  et  que,  pour  conserver  la  mémoire  de  son  oncle,  il  portât  désor- 
mais les  armes  de  la  famille  de  Haneffe  '.  Wéri-Gauthier  de  Rochefort 
suivit  les  ordres  de  son  bienfaiteur;  il  semble  môme  que,  non  seulement 
il  adopta  le  prénom  et  les  armes  de  son  oncle,  mais  qu'il  renonça  à  son 
propre  patronyme;  il  se  servait  d'un  sceau  aux  armes  de  Haneffe,  portant 
la  légende  :  «  S.  dni  Walteri  de  Haneffe  militis  »  '.  Toutefois,  il  a  peut- 
être  d'abord  utilisé  tel  quel  l'ancien  sceau-matrice  de  son  oncle,  et  dans 
ce  cas,  le  fait  de  l'abandon  momentané  du  nom  de  famille  ne  serait 
pas  prouvé.  Quoi  qu'il  en  soit,  dès  l'année  13o7,  tout  en  continuant  à  se 
servir  du  même  sceau,  il  avait,  dans  les  actes,  recouvré  son  nom  familial  : 
Wautier  de  Rochefort,  seigneur  de  Haneffe  et  d'Ochain  *;  en  1374,  il 
avait  aussi  repris,  comme  armoiries,  l'aigle  de  Rochefort  qu'il  écartelait  des 
fleurs  de  lis  de  Haneffe  ^  En  définitive,  il  ne  maintint  comme  changement 
que  celui  de  son  prénom. 

•  Codex  diplomaticus,  l.  II,  p.  46.  —  Voyez  |  Noms  et  prénoms.  —  D'après  db  Boriian, 
Les  Échevins  de  Liège,  I,  p.  229,  Guillaume  de  Crenwicis- Horion  conserva  les  armes 
paternelles. 

'  Tome  I,  page  131. 

'  Verkooren,  Chartes  de  Brabant,  III,  p.  223. 

*  Id.,  tbid.,   p.  223. 

B  iD.,  i6jd.,  VI.pp.  236,  421. 


INTRODUCTION.  ccluii 

Gossuin  de  Gossoncourt,  mort  sans  descendant  en  I3i6,  institua  pour 
son  héritier  son  cousin  Waller  de  Golart,  qui  deviendra  seigneur  de 
Gossoncourt,  à  condition  d'adopter  les  armes  et  le  cri  d'armes  du 
testateur  ^ 

Des  dispositions  analogues  furent  prises  par  Jean  le  Polain,  échevin  de 
Liège  de  1422  à  1436  :  ne  voulant  pas  laisser  sa  terre  de  Waroux  à  ses 
fils,  qui  étaient  de  «  petite  gouverne  »,  il  la  légtia  à  son  cousin  Jean 
Gulardin,  en  même  temps  que  ses  armoiries  «  mes  droites  armes  de 
Waroux  telles  que  je  les  porte  »  ^. 

Arnoul  de  llamal,  seigneur  d'Odeur,  épousa,  en  1414,  l'héritière  de 
Trazegnies;  le  second  de  leurs  fils,  Anseau  de  Ilamal,  à  qui  furent 
attribués  les  domaines  maternels,  prit  le  nom  et  les  armes  de  sa  mère,  et 
ses  descendants  perpétuèrent  la  lignée  des  Trazegnies. 

On  connaît,  pour  le  XVI"  siècle,  le  cas  de  Jean  de  Ligne,  baron  de 
Barbençon,  marié,  le  18  octobre  1547,  à  Marguerite  de  la  Slarik,  comtesse 
héritière  d'Arenberg  ;  il  fut  stipulé  dans  leur  contrat  aniénuplial  que  leurs 
descendants  relèveraient  le  nom  et  les  armes  d'Arenberg  ^. 

Le  jurisconsulte  Sohet,  rappelant  cet  usage  en  1772,  le  définit  comme 
suit  :  Un  testateur  peut,  selon  le  sentiment  de  plusieurs,  instituer  un 
étranger  héritier  à  condition  de  porter  son  nom  et  ses  armes  *. 

Gomme  on  le  voit,  les  changements  d'armoiries  coïncident  parfois  avec 
la  dévolution  d'un  nouveau  domaine.  Il  ne  faudrait  pas  en  conclure  que 
les  armoiries  fussent  attachées  à  la  terre  ^;  elles  avaient  un  caractère 
personnel.  Le  nouveau  propriétaire  adoptait  les  armoiries  de  son  prédé- 
cesseur, qui  était  souvent  un    oncle   maternel   ou  un  cousin,   et   non 

<  Waoters,  Canton  de  Tirlemont,  I,  pp.  130,  170. 
'  DE  BoHHAN,  Les  Échpvtns  de  Liège,  !,  p.  530. 

'  Porcelet,  Sigillographie  de  Ligne,  p.  7  (Annales  prince  de  Ligne,  t.  IV). 
*  InstiiulB  du  droit,  livre  I,  litre  LXXVI,  p.  19. 

"  DE  Barthélehy,  Essai  sur  l'origine  des  armoiries  féodales,  Poitiers,  1872,  in  8°.  — 
BoDLv  PB  Lesoain,  .Xotes  sur  quelques  changements  d'armoiries  aux  XU*  et  XIll*  tièctes. 


cctxiT  INTRODUCTION. 

celles  de  la  seigneurie  qui  lui  échéait.  Les  seigneuries  n'avaient  pas 
d'armoiries  *. 

Comme  les  seigneurs,  au  Xlli^  siècle  et  même  au  XIV»,  ne  portaient 
souvent  pas  d'aulre  nom  que  celui  de  leur  terre,  on  comprend  que  certains 
érudits  aient  regardé  comme  étant  les  armoiries  de  la  terre  celles  de  la 
famille  seigneuriale  du  nom.  C'est  en  procédant  de  cette  façon  que  plusieurs 
héraldistes  liégeois,  hennuyers,  brabançons  et  flamands  s'essayèrent, 
depuis  le  XVI"  siècle  et  peut-être  même  déjà  au  XV»,  k  dresser  Tarmorial 
des  seigneuries  de  leur  province  *. 

Il  était  souhaitable,  selon  la  mentalité  féodale,  que  la  possession 
d'une  terre  eût  comme  corollaire  le  port  des  armes  pleines  de  l'ancienne 
famille  seigneuriale;  en  ce  sens,  il  y  a  parfois  corrélation  entre  les 
armoiries  et  la  terre,  mais  cela  n'a  pour  base  qu'un  préjugé  chevale- 
resque et  parfois  le  vœu  exprimé  par  un  seigneur  à  son  héritier;  les 
changements  d'armoiries  par  entrée  en  possession  d'une  seigneurie 
restèrent  la  grande  exception  et  n'eurent  jamais  lieu,  au  pays  de 
Liège,  quand  il  s'agissait  de  l'acquisition  de  celte  terre,  à  prix  d'argent, 
par  un  étranger. 

Au  lieu  que  ce  soit  la  famille  qui  ait  adopté  les  armoiries  de  la  terre, 
c'est  la  province,  la  ville  ou  l'échevinage  qui  empruntèrent  souvent  les 
armoiries  de  la  famille  seigneuriale  ou  même  celles  de  la  famille  chevale- 
resque du  nom.  Ainsi  se  constituèrent  les  armoiries  des  domaines  souve- 
rains :  Brabant,  Flandre,  Haioaut,  Gueldre,  Juliers,  Looz,  Salm,  etc.;  ces 


i  Les  armoiries  attribuées  par  Hemricourt  (I,  p.  303)  aux  vinaves  ou  quartiers  de  la  cité  de 
Liège  sont,  en  réalité,  celles  des  familles  patriciennes  qui  portaient  le  nom  de  ces  vinaves: 
les  d'Ile,  les  du  Marché,  les  de  Saint-Servais,  etc.  Les  soi-disant  armoiries  du  rinave 
de  Preit  (d'argent  à  une  aigle  bicéphale  de  sable  becquée  et  pattée  de  gueules),  rappellent  les 
armes  de  l'Empire  :  il  en  est  de  même  pour  le  contre-sceau  de  la  cité  de  Liège,  le  sceau 
commun  des  Echevins,  les  sceaux  des  corporations  des  tanneurs  et  des  drapiers. 

*  PoNCELET,  Sceaux  des  villes,  communes,  échevinages  cl  juridictions  civiles  de  la  province 
de  Liège,  p.  19, 


INTRODUCTION. 


CCLXV 


armoiries  ont  une  origine  personnelle  '.  Au  pays  de  Liège,  ou  connaît 
l'exemple  de  la  ville  de  Visé  qui,  depuis  le  XVI"  siècle  au  moins,  a  pour 
armes  celles  que  porlaienl,  au  XIII",  les  chevaliers  de  Visé. 

On  ne  peut  pas  conclure,  de  ce  qui  précède,  que  la  règle  de  Phérédité 
des  armoiries  fut  lente  à  s'implanter;  au  contraire,  l'hérédité  était  la  règle. 
Dans  les  familles  où  il  n'y  eut  pas  de  motif  spécial  d'en  changer,  les 
armoiries  furent  immuables  depuis  leur  origine  jusqu'à  nos  jours  ou 
jusqu'à  l'extinction  de  la  famille  qui  les  portail.  Les  de  Ligne  portent 
encore  actuellement  les  armoiries  qu'ils  ont  adoptées  au  XII*  siècle. 
Cependant,  les  considérations  exposées  ci-dessus  prouvent  que  l'identité 
ou  la  différence  d'armoiries  ne  peuvent  a  priori  fournir  des  indications 
certaines  quant  à  la  souche  dont  sont  issus  les  personnages. 

La  communauté  de  blason  avait  comme  corollaire  une  communauté 
d'intérêts  et  l'obligation  de  l'entr'aide,  surtout  en  cas  de  guerre.  Si  l'on 
changeait  de  blason,  on  n'était  plus  tenu  de  combattre  pour  l'ancien 
lignage,  ou,  si  l'on  aime  mieux,  lorsqu'on  changeait  de  parti,  il  était 
convenable  de  changer  aussi  de  blason  ^. 

Somme  toute,  les  idées  au  sujet  du  port  des  armoiries  étaient,  au  moyen 
âge,  diamétralement  opposées  à  celles  d'aujourd'hui;  actuellement,  un 
noble  se  formaliserait  de  ce  qu'une  autre  famille  usât  de  ses  armes; 
anciennement,  cette  adoption,  loin  d'être  considérée  comme  une  usurpa- 
tion, constituait  un  des  témoignages  les  plus  solennels  de  l'amitié  et  du 
dévouement;  la  puissance  d'un  seigneur  pouvait  se  mesurer  au  nombre 
de  personnes,  parents  ou  étrangers,  qui  portaient  ses  armes. 

L'usage  d'armoiries  ne  faisait  l'objet  d'aucune  disposition  législative; 


i  Les  divers  changements  d'armoiries  des  de  Gavre  sont  en  corrélation  avec  i'Iiistoire 
génëalogique  de  celle  famille  (Bodlv  dk  Lesdain,  iVotes  sur  quelques  changementê  d'armoiries 
aux  XII'  et  XI II'  siècles,  pp.  l,  34,  etc.). 

'  Par  droit  d'armes  ne  poiieis  falir  aile  lynuge  de  Hozémont  dont  vos  portcis  le  blazon 
(III,  p.  53,  S  35). 

Tous  LU.  hh 


CCLXTI 


INTRODUCTION. 


chacun  pouvait  en  porter  :  bourgeois  et  agriculteurs  ne  se  faisaient  pas 
faute  d'en  décorer  leur  sceau. 

Les  brisures  ne  constituaient  pas,  à  proprement  parler,  des  change- 
ments d'armoiries  :  par  de  légères  ajoutes  ou  par  d'autres  modifications, 
elles  différenciaient  le  blason  des  cadets  et  des  bâtards  des  armes  pleines 
du  chef  de  lignage.  Au  XIII"  siècle,  dit  Hemricourl  *,  les  frères  changeaient 
les  couleurs  de  leurs  armes  parce  que  chacun  voulait  porter  blason  entier 
et  que  la  différence  d'émaux  n'était  pas  considérée  comme  une  tare.  Le 
Miroir  donne  de  nombreux  exemples  de  brisures  :  le  chevalier  Walter 
de  Pas  de  Wonck  portait,  comme  son  père,  d'argent  au  chef  de  gueules; 
son  frère  cadet,  Jean,  aussi  chevalier,  prit  d'hermines  au  chef  de  gueules  ^j 
le  second  fils  de  Bastien  Lawet  de  Fooz  brisa  les  armes  paternelles  par 
interversion  d'émaux  ;  il  porta  d'argent  à  un  chevron  de  sable  ^  Parmi 
les  enfants  du  troisième  fils  du  même  Lawet,  l'un  porta  vairé  d'argent  et 
d'azur  à  un  chevron  de  gueules  *  ;  le  meuble  principal,  le  chevron,  est 
maintenu. 

Olivier  de  Jupprelle  «  prist  contraire  blazon  de  son  peire  et  de  son 
gransaingnor,  car  ilh  prist  une  escul  de  génies  a  une  bende  vairie  d'argent 
et  d'azuré  »  ^;  le  père  portait  vairé  d'argent  et  d'azur  à  la  bande  de 
gueules. 

Rasse  de  Warfusée  (4  332-1374),  fils  aîné  du  second  lit  de  Basse  III, 
seigneur  de  Warfusée,  portait  les  armes  paternelles  brisées,  de  par  sa 
mère,  d'un  quartier  de  Waroux,  savoir  de  gueules  à  un  lion  d'or  ^.  Chez 
les  de  Hemricourt,  chaque  branche  adoptait  une  brisure  différente. 

Les  brisures,  au  XIII«  siècle  et  au  XIV%  n'étaient  pas  héréditaires  '  et 

i  Tome  I,  page  94,  §  »t2. 
»  Tome  I,  page  440,  %  919. 
»  Tome  I,  page  450,  §  947. 
*  Tome  I,  page  450,  §  948. 
»  Tome  I,  page  423,  §  869. 

6  Tome  I,  page  49,  S  52;  II,  p.  398. 

7  DB  Bo.VMAN,  Les  Échevint  de  Liège,  I,  p.  â3i. 


INTRODUCTION.  cclxvu 

n'avaient,  parfois,  aucune  fixité,  même  chez  un  personnage  déterminé; 
certains  moditiaienl  leur  brisure  autant  de  fois  qu'ils  changeaient  de  sceau, 
transformant,  sans  scrupule,  la  rose  brisure  du  premier  blason  en  étoile, 
en  merlelte,  en  trèfle  ou  en  oiseau.  Ces  modifications  dépendaient  du 
caprice  des  intéressés. 

*     ♦ 

Les  sources  les  plus  sûres  pour  la  connaissance  des  armoiries  des 
anciens  chevaliers  sont  les  sceaux,  les  pierres  tombales  et  les  recueils 
dressés  par  d'anciens  hérauts  d'armes. 

Les  sceaux  nous  sont  restés  en  grande  quantité;  nous  en  avons,  à 
diverses  reprises,  fait  valoir  l'intérêt  et  l'utilité. 

Les  pierres  tombales  du  moyen  âge  sont  devenues  rares,  la  restauration 
des  églises  et  le  renouvellement  de  leur  pavement  au  XVII"  siècle  et  au 
XVIII'  ayant  donné  l'occasion  aux  architectes  et  à  certains  ecclésiastiques 
malavisés  de  supprimer  ces  précieux  souvenirs  du  passé.  Au  XVI II"  siècle. 
Le  Fort  regrettait  ces  actes  de  vandalisme  :  «  Daniel  de  Seraing,  mort  le 
!•'  aotjt  1318,  gist  dans  l'église  des  Dominiqiiains  à  Liège,  où  se  voioit 
autrefois  sa  sépulture,  mais  ces  bons  pères,  par  ignorance  ou  par  avarice 
et  entière  oubly  de  leurs  anciens  bienfaiteurs,  ont  fait  briser  toutes  les 
anciennes  sépultures  qui  se  trouvoient  dans  leur  église  et  encloîlre,  ou 
pour  servir  de  fondement  à  leur  nouvelle  église  ou  pour  en  vendre  le 
marbre.  Les  Ecoliers  ont  imité  ce  bel  exemple,  qui  est  suivi  de  beaucoup 
d'autres  encore  »  *.  Nous  avons  rapporté  ailleurs  comment,  en  1760,  le 
chapitre  de  la  collégiale  Sainte-Croix,  désirant  placer  dans  son  église  un 
pavement  uniforme,  vendit  les  monuments  funéraires  qui  s'y  trouvaient, 
au  prix  de  5  sous  le  pied  carré  '. 

Certains  ont  voulu  voir  dans  cette  destruction  une  arrière-pensée  de  ne 

<  Lb  Fort,  l'*  partie,  XXI,  fol,  196. 

»  Inventaire  analytique  de»  chartes  de  la  collégiale  Sainte-Croix,  l,  p.  XV. 


caxvui  INTRODUCTION. 

plus  exonérer  les  fondations  ou  obits  dont  les  pierres  tombales  constataient 
parfois  l'existence  et  dont  les  revenus  étaient  perdus  ou  considérablement 
réduits  ^  Mais  telle  ne  fut  pas,  au  pays  de  Liège  du  moins,  la  raison  d'être 
de  ce  manque  d'égards  :  le  seul  motif  en  fut  le  mépris  pour  les  œuvres  des 
périodes  romane  et  ogivale,  l'engouement  pour  l'architecture  classique  et 
un  déplorable  souci  de  nivellement  et  d'uniformité.  Heureusement,  beau- 
coup d'épiiaphes  avaient  été  recueillies,  avant  leur  disparition,  par  d'intel- 
ligents héraldistes. 

Les  anciens  armoriaux  ont,  sur  les  sceaux  et  les  pierres  tombales, 
Pavanlage  de  faire  connaître  les  émaux  des  blasons  et  souvent  aussi  les 
cimiers.  L'un  des  plus  intéressants  de  ces  recueils  est  celui  du  héraut 
Gelre.  Le  chevalier  de  Theux  a  publié,  sous  le  titre  de  :  La  chevalerie 
hesbignonne  au  XIV*  siècle,  l'extrait  d'un  armoriai  descriptif  composé 
vers  1363  2. 

Hemricourl  décrit  les  armoiries  des  principales  familles  mentionnées 
dans  son  Miroir;  à  ce  point  de  vue,  il  commet  très  peu  d'erreurs.  L'auteur 
n'avait  pas  joint  des  dessins  à  son  texte  original;  ceux-ci  ont  été  ajoutés 
par  des  copistes  postérieurs  qui,  pour  les  blasons  non  décrits  par  Hemri- 
court,  ne  possédaient  pas  les  documents  ni  les  connaissances  héraldiques 
indispensables  à  un  tel  travail  '. 

Le  baron  de  Borman  eût  désiré  rétablir  avec  exactitude,  pour  chaque 


i  L'épitaphe  du  chevalier  Baudouin  de  Péroone,  bailli  de  Hainaut  de  1263  à  t26S,  conte- 
nait le  passage  suivant  :  «  Et  vous  convens  de  Cainbron   |   Pries  pour  s'ame  tout  par  nom   | 
Car  il  court  solz  de  Paresis    |   Par  en  vous  Idit  pour  ses  obitz    |   A  convertir  à  la  pitance...  » 
(Bulletin  de  la  Société  des  Sciences,  Arts  et  Lettres  du  tlainaut,  4'  sér.,  t.  X,  p.  58). 

'  Bulletin  de  l'instilut  archéologique  liégeois,  V,  p.  245. 

'  Dans  l'édition  de  Salbray,  certains  ccus  sont  restés  vides  :  Soiivré  (p.  48),  Lens  (p.  131), 
Villers  (p.  182),  Ourle  (p.  t88),  Borlée  (p.  195),  Chinville  (p.  217).  D'autres  sont  intervertis  : 
Edelbampt  et  Wotrenge  (p,  63),  Écaussincs  et  Sponlin  (p.  7i),  Heyenliove  (qui  est  apocryphe) 
et  Jencffe,  Dave  et  Boulant  (p.  96),  Beau  et  Hamal  ip.  100).  Aux  familles  suivantes  sont  attri- 
buées de  fausses  armoiries  :  Surice  (p.  33),  Hoen  (p.  33),  Wineghem  (p.  93),  Frère  en  France 
(p    1 16),  Romcrshove  (p.  156).  Rinswal  (p.  169),  Harche  (p.  204),  Gossoncourt  (p.  25-2),  etc. 


INTRODUCTION.  cclxu 

famille,  les  armoiries  dont,  après  d'autres  héraldistes,  les  éditions  de 
Salbray  et  de  Jalheau  ont  donné  des  reproductions  parfois  erronées.  Notre 
regretté  collègue  ne  tarda  pas  à  comprendre  la  complexité  du  problème; 
les  considérations  qui  précèdent  en  indiquent  les  motifs.  En  plaçant  un 
blason  en  regard  d'un  tableau,  on  semble  affirmer  que  tous  les  membres 
de  la  famille  repris  à  cette  page  portaient  les  armes  mises  en  vedette.  Or, 
il  n'en  est  rien  :  dans  la  famille  Chabot  ',  par  exemple,  Pun  des  membres 
Gilles  (3*  génération)  porta,  ainsi  que  ses  descendants  2,  des  armoiries 
différentes  de  celles  de  ses  ancêtres. 

Les  accessoires  du  blason,  notamment  les  cimiers  '  et  les  tenants, 
remontent  à  une  époque  assez  reculée;  on  en  trouve  des  exemples  dès  le 
XIII"  siècle,  mais  le  heaume  cime  ne  devint  Paccompagnement  pour  ainsi 
dire  inséparable  du  blason  des  hommes  d'armes  que  vers  1350  et  les 
tenants  que  vers  1400. 

Les  hommes  d'armes  avaient  un  cri  servant  à  les  rallier  dans  les  combats 
et  à  les  animer  dans  les  tournois;  ce  cri  était  généralement  le  nom  de  leur 
souche  originaire;  beaucoup  de  familles  liégeoises  criaient  Donmartin, 
notamment  les  d'Ânlhisnes,  Bernalmont,  Chantemerle,  Duras,  Fooz, 
Haneffe,  Harduemont,  Hermalle,  Kemexhe,  Many,  Marteau,  Momalle, 
Olhée,  Schônau,  Sechfawe,  Warfusée;  d'autres  criaient  leur  propre 
nom  :  Beaufort,  Berlo,  Dave,  Hemricourt,  HozémonI,  Jeneffe,  Julémont, 
Langdris,  Velroux,  Waroux;  d'aulres  enfin  avaient  pour  cri  soit  le  nom 
d'une  des  familles  qui  précèdent  immédiatement,  soit  celui  de  quelque 
antique  lignage  :  Houffalize,  Sougné,  Walcourl,  Tongres,  Leeuw,  Lim- 
bourg,  Stein,  etc.  *.  La  corrélation  était  plus  grande  entre  le  lignage  et  le 
cri  qu'entre  le  lignage  et  les  armes;  une  des  branches  des  de  Velroux 

*  Tome  II,  page  174. 

*  Tome  II,  page  175. 

*  Le  tournoi  de  Chauvency,  ëdit.  Hbcq,  II,  p.  82. 

*  Miroir,  I.  —  De  Tbeux,  La  chevalerie  he$bignonne  au  XIV'  siècle  (Bulletin  de  l'Institut 
archéologique  liégeois,  V,  p.  245). 


ccLxx  INTRODUCTION. 

abandonne  les  armes  de  celte  famille  et  prend  celles  de  Pologne,  mais  elle 
retient  le  cri  de  Velroux  *. 

Hemricourt  ne  parait  pas  soupçonner  que  le  cri  de  guerre  puisse  être 
autre  chose  qu'un  nom  de  famille;  il  ne  fait  pas  la  moindre  allusion  à  des 
cris  conçus  en  phrases  plus  ou  moins  longues,  en  formules  exprimant 
l'invocation  à  Dieu  ou  à  Notre-Dame,  l'exhorlalion  au  courage,  le  défi, 
le  mépris  du  danger  :  Mort  qui  le  passe!  Place  à  la  bannière!  Passavant 
le  meillor!  Garde  toy  de  Bailleul!  etc.  ^.  Certains  auteurs  ne  tardèrent, 
d'ailleurs,  pas  à  confondre  le  cri  d'armes  et  la  devise. 

Tant  que  le  cri  ne  constitua  un  signal  que  dans  les  combats  loyaux  et 
dans  les  tournois,  il  conserva  un  caractère  de  noblesse  et  de  grandeur, 
mais  dès  le  commencement  du  XIV"  siècle,  ce  sysièrae  de  ralliement  et 
d'excitation  fut  emprunté  par  le  peuple  qui  en  usa  et  en  abusa  dans  les 
rixes  et  les  mêlées.  L'autorité  se  vit  obligée  de  l'interdire  ailleurs  qu'à 
la  guerre;  les  statuts  communaux  des  laïques  du  6  avril  1328  stipulent, 
article  14  :  «  Item  quicunques  en  bataille  ou  en  besten  ou  en  hustin  ou 
en  mellée  crierat  ne  bûcherai  :  Levache  !  Montegnée  !  Volemme  !  ne 
linage,  ne  mestier  nul,  cent  soûls  de  turnois  paierai  d'amende  »  ^. 
Les  statuts  criminels  de  la  cité  du  15  octobre  1345  renouvellent  cette 
défense  en  d'autres  termes  et  avec  une  allusion  à  la  lutte  des  classes  : 
«  Item  quiquionques  en  balailhe,  en  hustin  ou  en  mêlée  crierat  ou 
hucerat  nul  linaige,  c  soulz  de  tournois  payerat  d'amende  sour  estre 
bannis  x  ans  corn  dit  est  et  a  teile  amende  serat  ons,  de  linaige  qui 
crierat  :  auz  vilains!  ou  un  bons  de  mestier  qui  crierat  :  az  damoiseals! 
publement  »  *. 


*  Tome  m,  p.  36. 

'  Voyez  notamment  les  dissertations,  sur  le  cri  d'armes,  de  Dccangb,  Glossarium  mediae 
et  infimae  latinitatis,  t.  VII,  pp.  46-56, 
^  Ordonnances  de  la  principauté  de  Liège,  I,  p.  188. 

*  Ibid.,  I,  p.  269. 


INTRODUCTION.  ccuai 


Au  moyen  âge,  les  litiges  relatifs  aux  affaires  héraldiques  n'étaient  pas 
abandonnés  au  Jugement  des  tribunaux  ordinaires;  ces  (juestions  étaient 
soumises  à  une  commission  héraldique,  c'est-à-dire  à  un  collège  de  cheva- 
liers et  d'écuyers  experts  en  armes.  Jean  le  Pollain,  père  de  plusieurs 
enfants,  légua  ses  armoiries  à  son  cousin  Jean  GularJin;  le  leslamcnt  ayant 
été  présenté,  en  4-436,  à  l'approbation  des  écheviiis  de  Liège,  un  des 
proches  du  défunt.  Corbeau  de  Fraipont,  formula  une  protestation  et 
déclara  que  la  question  des  armoiries  ne  devait  pas  être  agitée  devant  la 
cour  échevinale,  mais  être  renvoyée  «  devant  chevaliers  et  escuyers  qui 
de  teiis  cas  ont  à  juger  »  K  Plus  tard,  les  afTaires  de  ce  genre  furent  ordi- 
nairement soumises  à  des  conseils  de  famille. 

Edouard  PONCELET. 
'*  D8  BoHHAN,  Les  Échevins  de  Liège,  I,  p.  330. 


MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

DES 

ŒUVRES  DE  JACQUES  DE  HEMRICOURT 


Afin  de  faciliter  les  renvois  d'un  point  à  l'autre  de  cette  étude,  notre  exposé  sera  divisé  en 
paragraphes  numérotés. 

Nous  faisons  usage  des  abréviations  suivantes  : 
MisEd.    désignant  la  présente  étude; 

i4pp.  cr,        —       l'apparat  critique  qui  accompagne  notre  texte  des  œuvres  de  Hemricourt; 
Sa.  —       l'édition  du  Miroir  et  du  Traité  publiée  par  Salbray  (voir  plus  loin,  §  88). 

Les  chiffres  placés  en  exposants  à  côté  des  sigles  représentant  les  manuscrits,  comme  A',  E*, 
servent  à  distinguer  les  diliérentes  mains  que  révèle  l'écriture  de  ces  manuscrit;  ou  les  leçons 
successives  qui  s'y  rencontrent  en  un  point  donné. 

Le  signe  >  est  employé  pour  opposer  entre  elles  les  variantes  d'un  même  passage.  La  leçon 
qui  précède  le  dit  signe,  est  celle  qu'on  tient  proche  de  l'original;  celle  qui  suit,  en  donne  la 
forme  évoluée. 


PREMIÈRE   SECTION 

Le  Miroir  des  Nobles  de  Hesbaye 
et  le  Traité  des  guerres  d'A-wans  et  de  Waroux. 


CHAPITRE  PREMIER 
Description  des  manuscrits. 

1.  —  A  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n"  664  *. 

{.  (Second  feuillet  de  garde).  Ballade  par  manier  de  confession  '. 

2.  (Verso  du  cinquième  feuillet  de  garde  et  feuillets  <-173  v").  Ch'esl  ly 
noveaz  traitiies  encomenchies  par  manière  de  coronykes  par  moy,  Jaqub  de 

'  Voir,  sur  ce  manuscrit,  [M.  Gràndjian],  Bibliothètfue  de  VUniveriité  de  Liège,  Calalogui  des 
manuscrits,  Liège,  1875,  in  8*,  pp.  372-373,  n*  763;  Giorses  Doutrbpont,  Étude  linguistique  sur 
Jacques  de  Hemricourt  et  son  époque,  pp.  4-8,  dans  les  Mémoires  publias  par  l*AcaoAmib  aoTAli 
DE  Belgique,  coll.  in-8<>,  t.  XLVL  i89i. 

*  Publiée  par  G.  Dodtripont,  op.  cit.,  pp.  5-6.  Il  y  a  une  autre  copie  de  cette  Ballade  dans  le 
manuscrit  H020-33  de  la  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  fol.  33-34. 

ToMB  m.  U 


ccLxxiv  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

HBMRiconRT,  ...  lequeile  trailiiet  je  voelh  eslre  appeleit  le  Miroir  des  nobles  de 
Hasbaing. 

3.  (Feuillets  176-203).  Chi  après  s'ensiiet,  grossement  et  soverainement,  ly 
traitiiez  des  werres  nomméez  d'Awans  et  de  Warous. 

4.  (Feuillet  :2U3  v"  et  dernier  feuillet  de  garde).  [Notes  d'un  propriétaire 
terrienj. 

Papier;  203  feuillets,  plus  cinq  anciens  feuillets  de  garde  en  tête  et  un  à  la  fin  ; 
O^iSO  X  O^aOS;  XV'  siècle.  Le  texte  de  Heraricourt  est  divisé  en  de  nombreux  alinéas;  au 
début  de  chacun,  il  devait  y  avoir  une  initiale  rouge  ou  rehaussée  de  vermillon,  mais  ce 
modeste  travail  d'enluminure  n'a  été  exécuté  que  jusqu'au  feuillet  27;  par  la  suite,  la  place 
des  initiales  est  restée  blanche.  Une  partie  des  pages  sont  munies  de  titres  courants.  Pour  le 
surplus,  aucune  ornementation.  L'écriture,  sans  avoir  la  fermeté  de  la  lettre  de  forme, 
n'est  pas  non  plus  une  cursivc  négligée.  Le  volume  parait  avoir  été  souvent  consulté; 
il  a  subi  une  forte  usure  et  les  marges  de  plusieurs  feuillets  ont  dû  être  restaurées. 
La  reliure,  en  veau  brun  estampé,  a  été  refaite  vers  1891;  elle  datait  du  XVl*  sièdc;  l'état 
des  feuilles  de  garde  prouve  qu'auparavant  le  volume  était  resté  assez  longtemps  dépourvu 
de  couverture. 

L'importance  de  cet  exemplaire  demande  qu'on  essaie  de  déterminer  sa  date  avec  quelque 
précision.  A  cet  effet,  il  faut  éliminer  la  Ballade  du  début  et  les  notes  de  la  fin,  morceaux 
adventices  dont  la  transcription  peut  se  placer  dans  la  seconde  moitié  du  XV'  siècle.  Le 
manuscrit  primitif,  à  en  juger  par  les  filigranes  du  papier,  doit  remonter  sensiblement  plus 
haut.  Voici,  en  efiTet,  parmi  les  diverses  marques  du  papier  employé,  celles  dont  l'usage  se 
constate  exclusivement  au  XV*  siècle  : 

a)  Le  dauphin  (dans  la  plus  grosse  partie  du  volume,  à  partir  du  feuillet  19):  variante 
très  proche  du  n"  5835  de  Briquet^,  signalé  à  Troyes  en  14^9,  à  Sens  et  à  Châteaudun 
en  1433; 

b)  Le  cerf  entier  (feuillets  186  et  suivants)  :  n°  3309  du  même  répertoire,  type  observé  i 
Paris  en  1 42  7  et  à  Laon  en  1 4 1 5-1 427  ; 

c)  L'ancre  avec  une  croisetle  (feuillets  198  et  suivants)  :  ressemblant  au  n*  Z7ô,  qui  se 
rencontre  dans  la  région  de  Meurthe-et-Moselle  de  1428  à  1452; 

d)  La  balance  (deux  feuillets  de  garde  et  feuillet  197)  :  variante  voisine  du  n°  2430, 
constaté  à  Metz,  1439-1475,  et,  suus  une  forme  un  peu  différente,  à  Echternach,  1455-1465. 

Tenant  compte  de  ces  divers  indices,  il  semble  qu'on  ne  s<i  hasarde  point  trop  en  datant 
le  volume  des  enviions  de  1430-1433.  Pareille  date  est,  d'ailleurs,  pleinement  confirmée  par 
les  caractères  de  l'écriture,  qui  sont  ceux  du  premier  tiers  du  XV'  siècle. 

Lorsqu'il  n'était  pas   encore  muni  de  sa  reliure,  le  volume  a  reçu,  sur  les   feuillets 


<  C.-H.  BaignET,  Les  fiUgranet,  Dictionnaire  hiilorique  de»  marque»  du  papier,  Geoive,  i907, 
4  Tol.  in-4*. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cclxxv 

extdrieurs,  de  multiples  inscriptions,  dont  le  décliiiïrement  permet  de  retracer  en  partie  son 
histoire.  Les  voici  à  peu  près  par  ordre  d'ancienneté  : 
t.  La  Ballade  déjà  citée. 

2.  Des  notes  d'un  propriétaire  énumérant  des  terres  données  en  ténement  autour  de 
Hannut. 

3.  Au  verso  du  dernier  feuillet  de  garde,  divers  exercices  de  plume.  Parmi  ces  annotations, 
souvent  dénuées  de  sens,  on  relève  cependant  les  suivantes  : 

a)  Je  Johan  Blamchon  ; 

b)  Mons'  Baiscuz  demourant  à  Liège  4565  ; 

c)  Corswarem  (en  forme  de  signature). 

4.  Au  reclo  <lu  premier  feuillet  de  garde,  autres  exercices  de  plume,  parmi  lesquels  se 
remarquent  les  mots  JUessire  Gille,  qui  reviennent  plusieurs  fois  au  feuillet  203  v°. 

5.  Le  même  recto  du  premier  feuillet  de  garde  porte,  en  outre,  de  véritables  notes 
d'appartenance.  Nous  les  signalerons  dans  l'ordre  où  elles  se  présentent  : 

a)  Vers  le  haut,  au  milieu  de  la  page,  une  signature  entièrement  effacée; 

6)  A  droite  de  cette  première  signature,  une  autre  :  Horion,  biffée  par  la  suite; 

e)  Au  milieu  de  la  page,  un  ex-libris  également  raturé  :  Spéculum  nohilium  Hasbanie, 
patrie  Leodiensit,  spectans  de  presenti  Lambertit  Provimer,  .scabino  Leodiensi,  aniio  1536  de 
mense  May,  ex  donatioiie  domini  Hermanni  de  Horrion,  canonici  insignis  eccksie  Leodiensit. 
Deux  chanoines  du  i:om  de  Ilirman  de  Horion,  l'oncle  et  le  neveu,  ont  appartenu  au  chapitre 
de  Saint-Lambert.  Le  premier,  rtçu  en  1502,  mourut  en  1546  i;  c'est  lui  qui  fit  cadeau  de 
notre  volume  à  Lambert  Proveners,  échevin  de  Liège  de  1532  à  1538  ^,  car  son  neveu  ne 
devint  chanoine  qu'en  1539  ^; 

d)  Plus  bas,  en  grands  caractères  :  Hune  librum  justa  commutalionem  possidet  Nicolaus 
Haghendor,  neve  Spinet,  ludimugisler  Dyonantensis,  1560.  M.  G.  Doutrepont  relate  que, 
lorsqu'on  a  voulu  renouveler  la  reliure  du  manuscrit,  il  y  a  une  quarantaine  d'années,  on  y 
a  trouvé  nombre  de  feuilles  volantes,  collées  les  unes  aux  autres  de  façon  à  former  couverture. 
Ces  feuilles  portaient  des  travaux  scolaires,  dont  un  daté  de  1530.  Sans  doute  avaient-elles 
été  placées  là  par  le  maître  d'école  dinuntais,  Nicolas  liaghcador,  dont  on  romanisait  le  nom 
germanique  sous  la  ÎOTmn  Spinel,  lequel,  par  suite  d'un  échange,  était  devenu,  en  1560, 
propriétaire  de  notre  manuscrit; 

e)  Les  savants  qui  se  sont  occupés  du  volume,  ont  fait  état  d'une  date,  4459,  inscrite  en 
chiffres  arabes  à  la  même  page  que  les  ex-libris  précédents.  On  ne  saurait  lui  attribuer 
aucune  autorité.  Elle  est  de  la  main  —  du  XVII*  siècle,  apparemment  -  qui  a  transcrit 
cette  phrase  latine  comme  exercice  de  plume  :  Exivit  edictum  a  Cesare  Augusto  ut  deicri- 
berelur  universus  orbis. 

*  Voyez  J.  DB  Thrvx  di  Montjardin,  Le  chapHre  de  Saint-Lambert  à  Liège,  Bruxellei,  1873, 
t.  III,  p.  3. 

*  Voyez  C.  de  Borhan,  Les  échevina  de  Liège,  t.  II,  Liège,  1899,  pp.  Ill-ii2. 

*  DI  Tbiux,  op.  cit.,  t.  III,  p.  84. 


caxxvi  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

Après  le  XVI'  siècle,  les  destinées  du  manuscrit  deviennent  tout  à  fait  obscures.  Il  reparait 
seulement  en  1859,  découvert  par  Borgnct  et  St.  Bormans  au  château  de  Betho,  près  de 
Tongres,  dont  le  propriétaire,  le  baron  de  Copis,  venait  de  mourir  *.  Peu  de  temps  après, 
en  1863,  le  volume  était  mis  aux  enchères,  chez  Ogis,  à  Liège,  avec  le  fonds  dont  il  faisait 
partie  *.  C'est  ainsi  qu'il  a  été  acquis  par  la  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège. 

2.  —  B  —  Manuscrit  édité  par  Salbray,  aujourd'hui  perdu. 
Voir  plus  loin,  §  28. 

3.  —  C  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n»  824  '. 

i.  (Feuillets  l-18i).  [Le  Miroir  des  nobles  de  la  Hesbaye]. 
2.  (Feuillets  i81  v°-210  v").  Chi  après  s'ensuyl,  grossement  et  soveraine- 
ment,  le  traitiiet  des  werres  nomées  d'Awans  et  de  VVaroux. 

Papier;  SIO  feuillets,  plus  cinq  de  garde  à  la  lin;  b^ZdO  X  û'°210;  commencement  du 
XVII'  siècle.  Blasons  esquissés  à  la  plume  dans  le  texte  même.  Copie  d'une  exécution  peu 
soignée;  corrections  et  additions  d'une  seconde  main.  Sur  le  dernier  feuillet  de  garde,  il  y  a 
quelques  exercices  de  plume,  notamment,  au  reeto  :  Amour  me  prend,  fortune  me  meine;  au 
verso  :  page  de  monsieur  don  Antonio  de  la  Cueva  sur  la  sablon  a  bruxelle.  Dcmi-rcliure 
en  maroquin  rouge;  au  dos,  le  titre  doré  :  Hemrieourt,  Miroir  des  nobles  de  la  Hesbaie. 
XVI  siècle;  plus  bas,  le  monogramme  couronné  de  Léopold  I".  Avant  de  recevoir  cette 
couverture,  le  volume  n'était  pas  relié,  ainsi  que  l'atteste  l'étal  des  feuilles  de  garde. 

La  présence  de  ce  manuscrit  à  la  Bibliothèque  de  Bourgogne  n'est  constatée  qu'à  partir  du 
XIX*  siècle.  Sous  la  mention  suivante  :  Histoire  de  la  noblesse  du  pays  de  Liège  depuii 
l'an  If 00  jusqu'en  139S,  écrite  en  cette  dernière  année  (moderne),  il  figure  dans  une  liste 
dressée  en  1827  :  <  Manuscrits  déposés  dans  le  premier  cabinet  et  qui  ont  été  restitués  par 
la  France  [en  1815]  *  ».  Si  le  volume  a  réellement  été  en  France  à  l'époque  révolutionnaire,  il 
n'a  point  conservé  la  trace  habituelle  de  ec  voyage, à  savoir  l'estampille  rouge  de  la  Bibliothèque 
nationale.  Peut-être,  regardé  comme  un  grimoire  de  peu  de  valeur,  faisait-il  partie  d'un  lot  de 
volumes  non  détaillé  dont  parle  Lammeus  dans  son  inventaire  des  manuscrits  récupérés  par  la 
Belgique  en  1815  °.  Il  ne  provenait  pas,  en  tout  cas,  de  l'ancienne  Bibliothèque  de  Bruxelles, 
mais  peut-être  bien  de  celle  d'une  communauté  religieuse  dépouillée  par  les  Français. 

<  Bulletin  de  la  Commitiion  royale  d'hitloire,  3*  sér.,  t.  XII,  1859,  10  janvier  et  i  avril,  pp.  114 
et  30i-306. 

*  Vente  du  comte  de  Hinnisdael,  n*  073  du  Catalogue. 

*  Voir  Van  den  Gbeyn-Gacba,  Catalogue  det  manutcrili  de  la  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  t.  IX, 
190!),  pp.  289-390.  art.  6808. 

*  Cette  liste  est  déposée  dans  le  dossier  n"  31K89-00,  à  la  Bibliothèque  royale  de  Belgique. 

*  Même  dossier. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccuxyn 

4.  —  D  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n*  S739-40  *. 

i.  (Feuillets  3-127  v").  C'est  le  nouveau  traitté  encommencé  par  manière 
de  cronicque  par  moy,  Jacques  db  Hamericourt,...  lequel  je  veux  avoir  appelle 
le  Miroir  des  nobles  de  Hesbaigne. 

2.  (Feuillets  150-149).  [Traité  des  guerres  d'Awans  et  de  VVaroux]. 

3.  (Feuillets  149-I5i  v").  Commission  donnée  par  les  parties  de  douze 
linages  commis  et  députez  pour  faire  la  paix  des  guerres  susditles  *. 

4.  (Feuillets  l")3-lo7  v°).  Table  des  armories  contenuez  en  ce  présent  traitté 
de  la  noblesse  d'Hesbain. 

5.  (Feuillets  160-161  v").  Généalogie  de  la  maison  de  Bloys.  Des.  Cette 
généalogie  est  tirrée  d'un  livre  escrit  en  l'an  13o8  par  Jacques  Le  Boucq, 
demeurant  à  Valencicnes,  et  lequel  appartient  maintenant  à  IVlons.  Philippe 
Van  de  Werve,  escuier,  etc. 

6.  (Feuillet  162).  [Généalogie  Van  Grave,  d'une  main  postérieure]. 

7.  (Feuillet  165).  [Généalogie  Daems,  idem]. 

8.  (Feuillets  16K-172).  Eenige  extracten  uyt  sekeren  gescreven  boeck  in 
groot  folio  inhoudende  diversche  fragmenten  van  genealogien  berustende  onder 
hr.  Ëngelbert  Flacchio,  roy  d'armes  van  Syne  Ma*  in  synen  hertochdomme  vaa 
Lutsenborch. 

9.  (Feuillets  172  v«-l73).  Généalogie  de  Van  Boextel. 

10.  (Feuillets  173-1 73).  Extract  uyt  denoudt  pampier  toebehoorende  joncker 
Rogier  van  Brouchoven  tôt  s'Hertogen  Bosche. 

11.  (Feuillets  176-178).  Généalogie  de  la  maison  d'Arkel. 

12.  (Feuillets  180-186.)  Noms  et  armories  de  la  noblesse  de  la  Franche 
Comté  de  Bourgogne. 

13.  (Feuillets  187-193  v").  [Suite  de  généalogies]. 

14.  (Feuillets  193  v"-208).  [Autre  suite  de  généalogies,  en  des  écritures 
postérieures]. 

15.  (Feuillets  209-210  v").  Taefel  van  de  waepenen  begrepen  in  de  Historié 
di  Reynodi  Napoli  door... 

16.  (Feuillets  211-214).  Tafel  van  aile  de  wapenen  begrepeo  in  de  Neder- 
lantschen  Héraut. 

<  Van  dbn  GogYN-BACBi,  Catalogue,  t.  IX,  pp.  287-388,  art.  6S0t(. 
*  Édition  Salbray,  pp.  363-36S,  cf.  MnEd.,  §  38. 


ccLxxviii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

Papier;  3t4  feuillets;  0'°510  x  O'SOi.  Des  armoiries  en  couleurs  sont  insérées  dans 
le  Miroir  cl  dans  le  Traité,  Le  texte  de  ces  deux  œuvres  est  amputé  de  certaines  parties; 
mais  la  première  se  trouve  surtout  fort  modifiée,  la  plupart  des  généalogies  étant  mises  en 
tableaux.  Reliure  parchemin;  au  dos,  titre  h  l'encre,  en  partie  effacé. 

Sauf  quelques  fragments  adventices  et  de  peu  d'importance,  ce  volume  est  tout  entier 
de  la  même  main,  qui  l'a  exécute  au  milieu  du  XVII*  siècle.  Certaines  des  pièces  qu'il 
renferme,  ne  sont  du  reste  pas  antérieures  à  celte  époque: ainsi,  feuillet  192,  la  «  Généalogie .. 
de  Madame  Bealrix  de  Cusance,  duchesse  de  Lorraine,  copiée  de  l'originale  imprimée 
a"  1655  ».  D'autre  part,  le  copiste  a  écrit  après  coup,  en  tête  du  Miroir  :  t  Ce  Livre  a  depuis 
esté  imprimé  »,  note  qui  vise  l'édition  de  Salbray,  parue  en  1673.  Mais,  pour  ce  qui  rep;arde 
les  œuvres  de  Heraricourt,  ce  manugcril  du  XVIl*  siècle  en  reproduit  un  autre  du  XVI%  dont 
il  conserve  les  indices  de  date  et  de  provenance.  De  là,  cette  note  du  feuillet  149  :  c  Fin  de 
Guerres.  A"  1566,  8  Januarii  »;  de  là  encore,  cette  déclaration  du  feuillet  l.?i  v°:  c  Copié 
hors  du  livre  du  scgneur  Piere  Mahey,  segncur  de  la  Liesierc,  gentilhomme  d'OrcIcans  en 
France  et  grand  blazonner  de  son  temps,  et  at  este  copié  par  Jehan  de  liriamont,  filz  au 
segneur  de  Fraitur,  l'an  1566,  7  Januarii.  Sa  devise  cstoit  :  llii  mors  gravis  incubât  qui, 
notus  nimis  omnibus,  ignotus  raorilur  sibi  ». 

L'exemplaire  de  Pierre  Mahey,  dont  il  est  question  dans  cette  souscription  et  d'après 
lequel  Jean  de  Briamonl  avait  exécuté,  au  début  de  l'année  15G6,  la  copie  qui  servit  de 
modèle  à  notre  scribe,  n'est  pas  tout  à  fait  inconnu.  11  figure,  sous  le  n*  3411,  dans  le 
catalogue  de  la  bibliothèque  de  Crassier,  vendue  à  Liège  le  1"!  mai  1755  *.  Au  texte  du  Miroir 
et  du  Traité  était  jointe,  suivant  un  usage  parfois  suivi,  la  Commission  de  la  paix  reprise 
aux  feuillets  149-154  de  notre  manuscrit  5739-40*.  En  outre,  il  renfermait  des  armoiries  en 
couleurs,  et  l'on  y  lisait  la  note  suivante  :  <  Ms.  copié  hors  l'original  reposant  dans  les 
archives  de  la  cathédrale  par  Pierre  Mahey,  Sr.  de  la  Lisière,  natif  d'Orléans,  l'an  1565...  > 

Le  nom  du  copiste  du  manuscrit  B.  R.  9739-40  nous  est  révélé  par  la  signature 
placée  au  sommet  de  la  page  initiale,  feuillet  5  :  ^.  Van  Valckenisse.  Il  s'agit  là  d'André 
Van  Valckenisse,  qui  devint  secrétaire  de  la  ville  d'Anvers  en  1664,  succédant  à  son 
père,  Philippe  (f  1665).  Ce  Philippe,  étant  encore  en  fonctions,  a  signé  lui-même,  d'une 
main  rendue  tremblante  par  l'âge,  la  collation  du  morceau  qui  se  termine  au  feuillet  17S. 
Quant  à  son  fils,  on  a  conservé  quelques  manuscrits  de  sa  main,  outre  le  recueil  qui  nous 
occupe  '. 

*  Calalogut  librortim  bibliothecac  Guillelmi  S.  R.  l.  L.  lîaronù  de  Crattier,  Leodii,  Kints,  17B4, 
in-8°,  p.  4ôB.  D'après  [Villsnfagnb],  Recherches  sur  l'histoire  de  Liège,  Liège,  1817,  t.  il,  p.  4SB, 
le  volume  fut  acheté  par  un  nommé  Vaney. 

*  En  effet,  c'est  après  la  copie  de  cette  pièce  que  D  reproduit  la  note  de  provenance, 
ï  Sont  certainement  de  lui,  à  la  Bibliothèque  royale  de  Belgique  : 

a)  Le  n*  10508,  Bescryvinge  van...  Antwcrpen,  attribué  à  Philippe  par  Verdussen,  ancien  proprié- 
taire du  volume  (Van  den  Gheyn,  Catalogue,  t.  VIII,  p.  2,  art.  5269  ;  cf.  le  Catalogue  de  la  venté  des 
manuscrits  Sniissaert,  Van  Havre,  de  L»  Court,  etc.,  à  .\msterdani,  chez  Frederik  Muller,  avril  1906> 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cctxxix 

Gérard,  à  la  fin  du  XVIII'  siècle,  fait  mention  de  ce  recueil  dans  son  Catalogue  raisonné 
des  manuscrit»  concernant  l'histoire  de  Belgique  qui  se  trouvent  à  la  Bibliothèque  de 
Bruxelles  ^.  Mais  cet  auteur  se  trompe,  lorsqu'il  dit,  au  tome  lil  de  son  Catalogue  général, 
que  le  même  volume  avait  été  aequis  à  lu  vente  Verdussen  '  ;  cette  provenance  est  celle  de 
notre  manuscrit  Ë;  quant  h  D,  on  ignore  comment  il  est  entré  à  la  Bibliothèque  de 
Bourgogne. 

5.  —  jE  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n*  10312-13  '. 

1.  (Feuillets  1-10).  [Ebauche  inachevée  d'une  table  des  noms  contenus  dans 
le  Miroir]. 

2.  (Feuillets  H-171  v»).  C'est  le  nouveau  traités  encomenchés  par  manière 
de  cronique  par  moy,  Jacques  de  Hempricourt,  . . .  lequel  traiteit  je  vuclch  cstre 
appelles  le  Miroir  des  nobles  de  Hesbaing. 

3.  (Feuillets  172-186).  ('i  après  s'ensuit,  grossement  et  sommerement,  le 
traicté  de  guerres  nommées  d'Âwans  et  de  Waroux. 

Papier;  186  feuillets,  plus  dix  blancs  à  la  fin;  O^aS.?  X  0"'19S.  Reliure  parchemin  ;  au  dos, 
le  titre  à  l'encre  :  Hemricourt,  Chronique  MS  13S5-1398.  Sur  les  deux  plats  intérieurs  de  la 
couverture,  il  y  a  l'ex-libris  de  Verdussen  Le  volume  a  été  acquis,  en  1776,  à  la  vente  des 
livres  du  collectionneur  anversois,  par  l'Académie  des  Sciences  et  Belles-Lettres  de  Bruxelles, 
pour  être  déposé  à  lu  Bibliothèque  de  Bourgogne  *.  Sous  le  gouvernement  révolutionnaire, 
il  fut  transporté  à  Paris  et  transféré,  le  IX  avril  179G,  à  la  Bibliothèque  nationale  ",  qui 
apposa  son  timbre  rouge,  aux  faisceaux,  sur  les  feuillets  11  et  186. 

p.  9K,  n'  637)  ;  l'attribution  est  erronée,  car  l'ouvrage  s'étend  jusque  dans  le  dernier  quart 
du  XVII'  siècle  ; 

h)  Le  n°  li60  du  fonds  Goethals,  Généalogie  de  la  famille  Van  Valckenine,  également  attribué 
à  Philippe  (Alex.  Pincuakt,  Catalogue  de  la  bibliothèque  de  M.  F.-  V.  Goethah,  Manuieritt,  Bruxelles, 
1878),  bien  que  la  mort  de  ce  personnage  lui-même  s'y  trouve  mentionnée; 

c)  Le  n«  1201  du  même  fonds,  Généalogie  de  la  famille  Gerardi,  avecla  même  attribution  fautive 
dans  le  Catalogue. 

Le  dépôt  bruxellois  conserve  aussi,  sous  le  n'  IL  1688,  un  Album  amicorutn  qui  a  appartenu  à  la 
famille  Van  Vaickenisse. 

'  Manuscrit  14996  de  la  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  pp.  42S-iâ7,  art.  1808. 

*  Manuscrit  li99S  de  la  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  p.  550,  art.  IZ'H. 
»  Van  dkk  Giietn-B^icha,  Catalogue,  t.  fX,  pp.  288-"289,  art.  6806. 

*  Cf.  ci-dessus,  §  4.  Le  dossier  21883-88  de  la  Bibliothèque  royale  de  Belgique  contient  une  Kotiee 
des  livret  mss.  achetés  à  la  vente  de  feu  M'  Verdussen,  échevin  d' /envers,  membre  de  l'Académie 
Imp"  et  8",  le  45  juillet  1776  et  jours  suivants.  Notre  volume  formait  le  n«  81  du  catalogue.  Sur  la 
collection  Verdussen,  voir  Bibtiotheca  Hullhemiana,  Gand,  1837,  t.  VI,  pp.  x-xi, 

s  Voir  le  catalogue  des  mauuscriis  belges  dressé  à  cette  occasion  par  Poirier,  B.  N.  nouv.  aeq. 
fr.  KiâO,  art.  419. 


ccLxxi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

Le  volume  est,  en  réalité,  formé  de  diverses  parties,  qu'il  convient  de  distinguer  nettement  : 

a)  Feuillets  l'i-US  v°,  Miroir,  g§  3-666,  XVI'  siècle; 

b)  Feuillets  146-158,  Miroir,%%  6f)7-771,  XVI' siècle;  le  copiste  de  ce  fragment  s'est 
nommé  au  bas  du  feuillet  148  V  :  «  Frere  Charles  Noë  m'atescript  »; 

c)  Feuillets  158  V-lTl,  31iroir,  $%  772-1045,  écriture  de  Butkcng; 

d)  Feuillet  1  l-H  v%  Miroir,  %%  1-2,  copie  de  Butkens,  qui  y  joint,  feuillet  1 1  v°,  une  noie 
explicative  :  «  J'ay  extraict  ce  que  dessus  et  ay  corrigé  cet  exemplaire  d'un  livre  cseript  de 
la  main  de  mons'  Charles  de  Riedwyek  l'an  1612,  qui  l'avoit  extraict  d'une  copie  tirée  par 
mons'  Henry  de  Eynatten  le  jeusne  l'an  1580.  El  l'avoit  ledit  de  Riednyck  ci  et  là  amendé, 
corrigé  et  adjuslé  avec  les  plus  vieux  et  plus  corrects  exemplaires  avec  lesquels  il  avoit 
conféré  son  escript.  Et  je  fis  cestc  correction  l'an  1647,  plus  selon  le  sens  que  selon  les  mots 
ou  ortographe.  Cbristopbre  Bdteens,  Prieur  à  S'  Sauveur  1.  >  Cet  exemplaire  d'Henri 
de  Riedwyek  utilise  par  Butkens,  nous  l'avons  conservé,  c'est  notre  manuscrit  K; 

e)  Dans  le  Miroir,  corrections  et  additions  dues  à  Butkens  et  consignées  soit  dans  les 
interlignes,  soit  sur  des  feuillets  intercalés  dans  le  volume; 

f)  Feuillets  1-10, Table; 

g)  Feuillets  172-186,  Traité,  XVII*  siècle;  cette  portion  du  livre  est  tout  à  fait  indépen- 
dante de  ce  qui  précède,  tant  par  l'écriture  que  par  le  papier  employé. 

Au  revers  du  feuillet  10,  Verdussen  a  placé  la  note  que  voici  :  c  Ms.  hoc  olim  latuit  apud 
Christophorum  Butkens,  qui  liuic  exemplari  propria  manu  prœfationem,  notas,  correctiones 
et  supplementum  addidit.  Vide  Sanderi  Bibl.  mss.,  tom.  2,  fol.  158  —  Val.  And.,  tom.  I, 
fol.  516.  »  Ces  lignes  ont  trompé  Paquot  sur  le  contenu  du  manuscrit,  lui  faisant  croire  que 
Butkens  avait  eu  le  dessein  de  publier  une  édition  de  l'oeuvre  de  Hemricourt,  avec  une 
préface,  des  notes  et  un  supplément*.  De  là,  l'erreur  a  passé  chez  [Villenfagne],  Recherches 
sur  l'histoire  de  Liège,  t.  II,  p.  454-437,  et  en  général  chez  ceux  qui  ont  eu  à  s'occuper 
de  Hemricourt;  c'est  ainsi  qu'elle  se  retrouve  dans  le  si  savant  ouvrage  de  Sylvain  Balau, 
Les  sources  de  l'histoire  de  Liège  au  moyen  âge,  p.  553  '. 

6.  —  F  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n»  H 638  *. 

1.  (Feuillets  1-130  v°).  Chronieque  d[e]  Jacques  de  Hamkricourt...  commencé 
de  l'an.,.  13S3  et  parachevé  en  l'an  1398,  aultrement  dict  le  Miroir  des  nobles 
de  Hesbaigne. 

2.  (Feuillets  130  v»-155).  Le  traictiez  des  guerres  nomméez  d'Awans  et  de 
Warous. 

*  Sur  Butkens,  il  suffira  de  citer  la  notice  de  la  Biographie  nationale,  t.  III,  1872,  coll.  210-214. 

*  Paquot,  Mémoire/  pour  tervir  à  l'hitloire  HtHraire  des  dix-sept  provinces  des  Pays-Bas,  t.  VI, 
Louvain,  1765,  pp.  5S-57. 

'  Mémoires  publiés  par  l'Académie  royale  de  Belgique,  coll.  in-4*,  t.  LXI,  1905. 

*  Van  DE^  Gbitn-Bachi,  Catalogue,  t,  IX,  p.  289,  art.  6507. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cclxxxi 

Papier;  155  feuillets,  plus  un  de  garde  en  télé  et  trois  blancs  à  la  fin;  O^S?»  X  O^îO*. 
Reliure  parchemin. 

L'intilulation  du  Miroir  et  les  |§  1-2  faisaient  primitivement  défaut.  Au  XVI-XVII'  siècle, 
on  a  transcrit  un  tilrc  et  le  §  1  sur  deux  feuillets  ajoutes  au  volume.  Quant  au  reste  de  la 
copie, le  caractère  et  l'origine  en  sont  fixes  par  une  déclaration  du  scribe  placée  au  fcuilIctlSS: 
•  Mémoire  que  mes'  Jehan,  s"  de  Spontin,  chevaliers,  en  son  vivant  maieur  de  Naraur,  a  fait 
renouvellcr  ce  présent  livre  et  traicliez  des  linages  du  pais  de  Liège,  tant  comme  ausy  des 
mortel  faiilz  et  guerre  qui  furent  entre  Irsdis  linage,  lequel  romant  et  traictiez  estoit 
tant  viclz  et  anchien  que  on  n'y  veoit  goule.  Et  morut  ledit  rocs' Jch.in  de  Spontin  l'on 
XV"  et  XVllI,  le  V'  jour  de  febvricr.  Sy  prie,  moy,  le  clerc  qui  ayt  fait  et  rcnovellé  cedil 
livre,  h  touz  eculx  ou  celle  qui  le  liront,  qu'i  piien  pour  son  ame  dudits'*.  >  L'opération  par 
laquelle  le  scribe  a  tâché  de  rajeunir  le  texte  de  llcmricourt,  visait  aussi  k  en  diminuer 
l'étendue,  .soit  en  écourlant  certains  paragraphes  (par  exemple  Miroir  §  3  —  feuillet  3, 
gg  6-7  =  feuillet  4  v°),  soit  en  en  supprimant  d'autres  (par  exemple  Miroir  ^$  22G-255 
=  feuillet  .'51,  §  238  =  feuillet  51  V,  §g  332-541  =  feuillet  70  V,  §§  794-1045  =  feuil- 
let 130  V).  Aussi  le  Miroir  se  termine-t-il  par  ces  lignes,  feuillet  130  v'  :  «  Et  pour  cause 
de  briefléz,  nous  laisserons  pluiscur  linages  et  gestes  dariere,  et  commencerons  aux  mortelz 
guerres  et  fais  des  linages  l'ung  contre  l'autre,  comme  cy  après  s'enssuit.  »  Enfin,  la  dernière 
page  du  Traité,  lui-même  fort  abrégé,  contient  cet  cxplicit,  feuillet  155  v  :  «  A  taraps,  je 
prens  fin,  priant,  s'yl  y  a  quelque  chose  mal  couchiez,  qu'i  me  soil  pardonné,  car  le  livre  où 
je  l'ay  extraitz  estoit  anchien,  viclz  et  mavaiz  langaigc.  > 

Outre  les  omissions  faites  de  propos  délibéré  par  le  copiste,  on  rencontre,  dans  le  volume, 
nombre  de  lacunes  résultant  de  la  disparition  accidentelle  de  certains  feuillets  : 

Entre  les  fî.  18-  19,  manque  le  passage  correspondant  à  notre  édif,  I    52,  ^-  37,  2. 


» 

42-  43, 

» 

» 

51-  52, 

» 

» 

59-  60, 

» 

» 

88-  89, 

» 

» 

96-  97, 

» 

» 

120-121, 

» 

» 

128-129, 

» 

» 

136-137, 

» 

» 

144-145, 

» 

» 

152-153, 

» 

» 

130,  7-134,  ♦. 

» 

155,  9-157,  8. 

» 

176,  1-178,53. 

» 

258.  7-260,  8. 

» 

279,  1-282,13. 

» 

556,U-3G2,  6. 

» 

380,18-385,  4. 

» 

III    13,17-  16,  M. 

» 

32,18-  34,91. 

» 

44,16-  45,16. 

Le  personnage  pour  qui  le  livre  a  été  confectionné,  est  Jean  de  Bcaufort,  sire  de  Spontin, 
de  Wavre,  etc.,  grand  niaïcur  de  la  ville  de  Namur  1.  Il  mourut  le  5  février  1519,  n.  st., 
au  moment  où  le  volume  était  à  façon.  De  là  vient  que  le  scribe  termine  sa  copie  du  Traité 
en  disant,  feuillet  155  v°  :  «  Ce  présent  livre  appartient  à  damme  Phclippe  de  Bouzanton, 

<  Voyez  F.-V.  Gostuals,  Miroir  dei  nolabiltlés  nobiliaire»,  Bruxelles,  1862,  t.  Il,  pp.  194-207. 

Tome  ÏII.  jj 


ccLxxxii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

vcfre  de  feu  mes'  Jan  de  Spontin,  chevaliers,  en  son  vivant  roaieur  de  Namur.  »  Philipolte 
de  Bouzanton  a  vécu  jusqu'en  1538.  Céda-t-clle,  de  son  vivant,  le  manuscrit  &  quelque 
familier?  On  lit  au  feuillet  156  V  :  «  Ce  livre  at  esté  donné  à  noble  escuc\r  Warnier  du  Cerf 
par  messir  Athoinne  de  Glimes,  chevalier,  s'  de  Limcillet.  Lisez,  vous  ne  vous  en  repen- 
tirez. »  Antoine  dn  Glyraes,  seigneur  de  Liraclette,  perdit  sa  première  femme,  Marie  de  Dion, 
en  1556,  se  remaria  deux  fois  et  vivait  encore  en  1609  ^. 

Les  destinées  du  volume  sont  inconnues  pendant  la  période  qui  suit.  C'est  dans  les 
premiers  mois  de  l'année  1833  que  la  Bibliothèque  royale  l'a  acheté  au  libraire  Vcrbeyst, 
de  Bruxelles,  dans  un  lot  de  livres  provenant  de  la  mortuaire  du  prince  de  Gavres. 

7.  —  G  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n*  14406-H  *. 

i.  (Feuillets  3-59  v").  [Imprimé.  RiCHARDus  Streinnius,  Steminata  genlium 
et  familiarum  romanarum.  Parisiis,  exe.  H.  Stephanus,  1339]. 

1.  (Feuillets  60:208  v").  Nouveau  Iraicté  encoumenehé  par  mannier  de 
cronique  par  moy,  Jacque  de  Hemricourt,...  lequel  traicté  est  le  Miroir  des 
nobles  en  Hesbaigne. 

3.  (Feuillets  209-22o).  Ci  apprès  s'ensuycl,  grossemenl  et  souverainement,  le 
iraictié  des  guerres  nommées  d'Awans  et  de  Warous. 

4.  (Feuillet  22G  v").  [Fragment  généalogique  sur  la  famille  Loen  de 
Kemexhe]. 

5.  (Feuillets  226  v'-23S  v").  [Blasons,  peints  pour  la  plupart]. 

6.  (Feuillets  236-298  v*).  JDel  Rky.  Touchant  le  pays  de  Liège  ^J. 

7.  (Feuillets  298  v°-5Ul).  Suyvent  iey  les  [armoiries  peintes  des]  evescques 
de  Tongre,  depuys  S'  Materne,  disciple  de  S'  Piere,  et  de  Liège,  etc. 

8.  (Feuillets  301  v°-30'i).  Les  trente  deux  bons  niesliers  de  Liège.  [Armoi- 
ries en  couleurs]. 

9.  (Feuillet  302  v).  [Note  sur  le  contenu  du  volume]. 
40.  (Feuillet  303-303  v").  L'exellence  du  capiltre  de  Liège  *. 
\{.  (Feuillet  304-304  v°).  [Armoiries  peintes,  avec  noms]. 
12.  (Feuillets  305-310  v°).  [Epitaphes,  avec  figures  peintes]. 

<  Note  de  M.  de  Borman.  Ce  que  Tahlisk  et  Wautbrs  disent  d'Autoiue  dans  leur  Canton  de  W*vre, 
p.  iS2  (Géographie  el  histoire  des  communes  belges,  Bruxelles,  1864,  in-8*),  n'est  qu'en  partie  ezsct. 

>  Vak  den  Gbetn-Bacua,  Catalogue,  t.  IX,  p.  290,  art.  6S09. 

s  Cet  ouvrage  du  jésuite  Del  Rt-y  figure  aussi  dans  les  manuscrits  0,  fol.  129-168,  et  IF,  fol.  122-178. 
Il  a  ëlé  édité  pour  la  Société  des  bibliophiles  liégeois,  sous  ce  titre  :  Traicté  des  maiaout  nobUi  du  pays 
de  Liège  par  Ernest  de  Rve,  publié  par  Stanislas  Bukmans  et  Elolne  Poswick,  Liège,  (870,  in-8>. 

'  Voyez,  sur  cette  liste  des  chanoines  de  Saint  Lambert  en  1151,  Ernst,  Histoire  du  Limbourg, 
Liège,  1839,  t.  III,  p.  79,  ainsi  que  la  dissertation  de  Lavalleye  à  la  fin  du  même  volume. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cclxxhii 

Papier;  310  feuillets,  y  compris  l'imprimé  placé  en  têlejO^SaO  X  O^âiO;  XVI-XVII*  siècle. 
La  copie  des  œuvres  de  Ilcmricourt,  sans  avoir  rien  de  luxueux,  est  soignée.  Il  y  a,  dans  le 
texte,  des  blasons  coloriés.  Les  feuillels  120-127  ont  été  ajoutés  au  volume  pour  combler  une 
lacune  résultant  de  l'omission  des  §§  332-337  du  Miroir.  Reliure  ancienne,  Tort  délabrée, 
en  veau  brun  estampe. 

Sur  le  premier  plat  intérieur  de  la  couvcriurc,  on  a  peint  et  écrit  une  généalogie  avec 
ce  titre,  qui  vise  le  possesseur  du  manuscrit  :  Anliqua  hcc  gens  est  Loen,  genus  unde 
luunt,  1655.  Du  XVIII*  siècle  parait  être  une  note  manuscrite,  au  sommet  du  feuillet  4  : 
Appartenant  à  Madame  la  douariere  de  Ltverlo.  Au  bas  du  feuillet  1  v",  on  lit  :  Achetti 
pour  42-0-0, 1807.  Enfin,  à  l'intérieur  de  la  reliure,  il  y  a  l'ex-libris  suivant  :  Ex:  bibliotlieca 
Renessiana,  n"  327.  Le  volume  a  dû  entrer  à  la  Bibliothèque  royale  vers  1834,  on  ignore 
de  quelle  façon. 

S.  —  H  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n'  i7289  *. 

1.  (Feuillels  1-0).  Les  seigneuries  trouvées  en  ce  présent  livre,  tant  au  païs 
de  Liège  corne  dehors. 

2.  (Feuillets  8-22.0  v").  C'est  le  nouveau  traictict  cncommencheit  par 
mannicre  de  chronique  par  moy.  Jacques  de  Hempricourt,...  lequel  Iraictiet  je 
veulx  estre  appelle  le  Sliroir  des  nobles  de  Hesbaing. 

3.  (Feuillets  225  v''-253  v").  Ci  après  s'ensuit,  grossement  et  souveraine- 
ment, le  traictiet  des  guerres  nommée  d'Awans  et  de  Waroux. 

4.  (Feuillet  254-23  i  v°).  Hempricourt,  traiclantdes  maisons  nobles  du  pays 
de  Liège  issues  de  celle  de  Warfuzée  de  Dammarlin,  dict  ce  que  s'ensuit  *. 

Papier;  234  feuillets;  O^SOS  X  O^i^OO;  XVI^-XVn*  siècle.  Le  te.\te  est  entrecoupe 
d'esquisses  d'écussons  restées  vides.  Copie  d'exécution  fort  soignée.  Le  feuillet  954  a  élé  collé 
i  la  fin  du  volume,  dont  il  ne  fait  pas  proprement  partie.  Reliure  parchemin;  au  dos,  titre 
à  l'encre  :  Hemericourt.  De  la  noblesse  de  Nasbaigne  et  Liège.  CCLXl. 

Sur  le  premier  plat  intérieur  de  la  couverture,  se  voient  les  notes  suivantes  :  Ex  libris 
H.  Prévost  de  le  Val,  Armoruin  régis  Comitatus  Artesiœ  ';  —  Ex  libris  Anl.  Nuewens 
Bruxellensis,  1811  *.  On  y  trouve,  en  outre,  l'ex-libris  gravé  de  C.  Van  Hulthem,  accom- 
pagné de  la  date  manuscrite  18U  ".  Le  volume  est  entré  à  la  Dibliothèque  royale  en  1837, 
avec  la  collection  formée  par  le  célèbre  bibliophile  gantois. 

t  ViN  D(N  Ubevn-Bichâ,  Catalogue,  t.  IX,  p.  2U1,  art.  6S10. 
■  Abrégé  des  §§  5  et  suiv.  du  Miroir. 

»  Henri  Prévost  de  le  Val  était  héraut  d'armes  en  1662  (note  de  M.  de  Boriuau). 
*  Sur  la  collection  Nucwciis,  vendue  à  Bruxelles  ca  1811,  voyez  Bibliotheca  HultUemiana,  t.  VI, 
Liminaires,  pp.  xxix-xxx. 

^  Voyez  BMiothecu  llullhemianu,  t.  VI,  pp.  225-220,  h*  777. 


ccLMxiv  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

9.  _  /  _  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n*  21295-99  \ 

i.  (Feuillet  i-^  v').  Aulcunes  choses  mémorables  digne  de  mémoire. 

2.  (Feuillet  2-2  v").  Copie  du  privilège  donné  par  l'empereur  Charlemaigne 
aux  bourgeois  de  Liège. 

3.  (Feuillets  2  v°-SO  v°).  C'est  cy  le  noble  Iraieter  encommenché  par 
manière  de  cronicque  par  moy,  Jacquk  db  Hemricourt,...  lequel  Iraicté  je 
veuill  estre  appelle  le  Miroir  des  nobles  des  Haisbaignc. 

4.  (Feuillets  51-61  v"),  Cy  après  s'ensuyt  la  traictéz  des  guerres  nommé 
d'Awans  et  de  Warous. 

5.  (Feuillets  63-7i  v°).  S'ensuyt  un  petit  recueil  en  fachon  de  blasons 
d'armes  pour  cognoislre  et  apprender  à  blasonner  armes,  recuillé  par  le  s'  db 
BoNcouRT.  de  Hollande,  de  Mammes  et  de  Moulle,capitain  d'Auxi,avec  aulcunes 
questions  d'armes  comme  pouldrez  veoir  '. 

a.  (Feuillets  75-81).  S'ensuyt  un  petit  traicté  des  chevaliers,  de  leur  origine, 
ordinances  et  coustumes. 

7.  (Feuillets  82-83).  Cry  proclamé  a  lieu  de  Pont  d'Amercourt  en  nostre 
lieu  accoustumeit,  ce  24°  jurs  de  décembre  quinse  cens  et  cincquante  ung,  et 
par  nostre  mayeur  mis  en  warde. 

8.  (Feuillets  84-85).  [Notes  sur  l'histoire  de  France,  1559-1563]. 

9.  (Feuillets  89-92).  [Copie  de  documents  du  XVI"  siècle]. 

10.  (Feuillet  93).  [Table  moderne  du  volume]. 

Papier;  93  feuillets;  O^SOO  X  O^^OO.  Mauvaise  copie.  Demi-reliure,  veau  brun;  au  dos, 
titre  doré  :  Manuser.  des  nobles  de  Liège. 

A  la  fin  du  Traité,  feuillet  61  v»,  on  lit  :  Fin  ce  16' jours  d'aoust  4587,  De  Glbn.  Deux 
frères  de  ce  nom  vivaient  à  Liëge,  à  l'époque  où  notre  recueil  a  été  fait;  il  faut  sans  doute 
l'attribuer  à  l'un  d'eux  :  J.-B.  de  Glen  (vers  15o'2-l6ll),  religieux  Augustin,  théologien, 
moraliste,  érudit,  et  auteur  de  plusieurs  ouvrages;  ou  Jean  (-{-  après  1631),  imprimeur, 
graveur  et  un   peu  auteur,  lui  aussi  '.    Sur  la  couverture,  à  l'intérieur,  il  y  a  le  nom 

<  Vin  den  Gbevn-Bicha,  Catalogue,  t.  IX,  pp.  291-292,  art.  GiSIl. 

*  Le  même  traité  figure  dans  notre  manuscrit  P,  fol.  103-121,  et,  fragmentaircment,  dans  notre 
manuscrit  L,  p.  92S-S26.  J'en  connais  encore  dcus  autres  copies  :  Bibliothèque  royale  de  Belgique, 
fonds  Goethals,  n°'  5S5  et  596  (cf.  Catalogue,  pp.  122-125). 

i  Voyez  [ViLigNFAGNs],  Recherche»  tur  l'histoire  de  Liège,  t.  Il,  p.  471;  le  même.  Mélange»  de 
littérature  et  d'hiiloire,  Liège,  1798,  pp.  117  et  suiv.;  Becdelièvhe,  Biographie  liégeoise,  18Ô6-1857, 
t.  I,  pp.  381-403;  Biographie  nationale,  t.  VII,  1880-1883,  col.  805  809. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cclxxxt 

A.  Bellefroid,  d'une  écrilure  du  XIX"  siècle,  auprès  duquel  a  été  inscrit  le  mot  échange. 
La  Bibliothèque  royale  a  acheté  le  volume  à  une  vente,  chei  Heussner,  à  Bruxelles,  le 
24  mai  1855. 

10.  —  /  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n*  II.  2512  *. 

i.  (Feuillets  i-127  v).  Cronicque  de  Jacques  de  Hambricourt,...  autrement 
dit  le  IVliroir  des  nobles  de  Hesbaingne.  Des.  Fin  des  linaiges  des  nobles 
Hesbangnons  *. 

2.  (Feuillet  127  v').  Maximes. 

3.  (Feuillets  \lS-iS\).  S'ensuit  le  souverain  traicté  des  guerres  nommées 
d'Awans  et  deWarous. 

4.  (Feuillets  132-135).  Commission  donnée  par  les  parties  des  douze 
linaiges  aux  premiers  commis  et  députez  pour  faire  la  paix  des  guerres  dessus 
dictes  ^ 

Papier;  io5  feuillets;  0"29S  X  O^iOO;  XVI'  siècle.  La  copie  est  faite  avec  diligence.  Il  y  a 
quelques  rubriques.  Les  grandes  armoiries,  la  plupart  orntïcs  de  leurs  cimiers,  qui  accom- 
pagnent le  Miroir  et  le  Traité,  ont  été  peintes  après  coup  dans  les  marges.  Reliure,  veau 
fauve;  au  dos,  le  litre  doré  :  Chronde  Jacq  d'Hemri. 

Le  volume  a  été  mutile  d'un  certain  nombre  de  feuillets,  d'où  résultent  les  lacunes 
suivantes  : 

Entre  les  feuillets  28-29,  passage  correspondant  à  notre  édition  I  97, 10-i07,  6. 
»  45-46  »  »  163,11-169,3. 

»  70-71  »  »  255,  11-26«,1. 

»  94-95  »  »  362,    7-366,8. 

Feuillet  1 ,  &  l'angle  supérieur  de  droite,  se  lit  la  signature  Jan  de  Marbais,  s'  deJanblinne. 
Deux  personnages  ont  porté  ce  nom  au  XVI*  et  au  XVII'  siècle  :  l"  Jean  de  Marbais, 
vicomte  de  Gcrpinnes,  qui  épousa  Isabcau  d'Eve,  fille  de  Gilles,  seigneur  de  Jamblinne;  ils 
devaient  vivre  vers  1570;  2°  Jean  de  Marbais,  petit-fils  du  précédent,  qui  épousa  Anne 
de  Wal,  laquelle,  devenue  veuve,  vivait  encore  en  1677  *.  Les  caractères  de  l'écriture  portent 
à  croire  que  la  signature  apposée  à  notre  manuscrit  serait  celle  du  pclit-fils,  plutôt  que  celle 
de  l'aïeul. 

La  Bibliothèque  royale  a  acquis  le  volume  à  Cheltenham,  le  23  juin  1900;  i!  porte  encore 

*  Van  dbn  Ghbyn-Bacba,  Catalogue,  t.  IX,  pp.  292-20^,  art.  6513. 

»  Cf.  manuscrit  Y,  fol.  2-98. 

>  Édition  SALBtiv,  pp.  303-365,  cf.  MttEd.,  §  28. 

'  Note  dt  .M.  de  Bornitn. 


ccLxxxTi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

In  marque  du  fonds  dont  il  provient  :  Phi'lHpps  MS.  8534,  et  une  note  an  crayon,  placée 
au  revers  du  premier  feuillet  de  garde,  rappelle  que  sir  Thomas  Phillipps  l'avait  acheté  au 
libraire  Pickering  en  4837. 

11.  —  K  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  fonds  Goelhals.  n"  91Ï  *. 

1.  (Feuillets  1-72  v»).  S'ensuyt  le  Mirouer  des  nobles  de  Hesbaingne,  encom- 
menchies  par  manière  de  cronicque  par  moy,  Jàcqde  de  Hempricourt...  Et  par 
moy,  Henrt  D*EyNATTEit  le  jeusnc,  ce  présent  livre  enthierement  cscript  a°  15'80, 
en  raay,  de  mot  à  mot,  sans  entendre  le  tiers  de  ce  que  j'escripvois  en  ce  temps. 
Copié  par  moy,  Charles  de  Rietwyck,  a"  1612. 

2.  (Feuillets  72  v'-83  v*).  Ci  après  s'ensuyt,  grossement  et  souverainement, 
le  traictiet  des  guerres  nommée  d'Awans  et  de  VVaroux. 

3.  (Feuillets  83  v°-87  v").  Selecla  vetusti  chronici  Leodicnsis  manuscripti 
ad  U.  I^amberti  (?),  pertineniis  ad  Conrardum  (Jlricum  de  Hoensbroock,  domi- 
num  de  Guel,  1615  *. 

4.  (Feuillets  88-91).  Cy  parle  de  l'ordre  et  Testât  de  chevallerie  et  comment 
on  le  doibt  entendre,  tiré  hors  ung  livre  intitulé  l'Instruction  d'ung  jeune  prince 
pour  ce  bien  gouverner  envers  Dieu  et  le  monde,  par  feu  mre.  Josse  de  Bbc- 
bbrge,  héraut  de  Brabant. 

Papier;  91  feuillets,  plus  trois  de  garde  en  lêle  ;  0"3t4  X  O^Sia.  Reliure  parchemin. 

Ainsi  que  nous  l'apprend  l'intitulation  du  Miroir,  cette  copie  est  due  à  Charles  de  Riet- 
wyck,  qui  l'a  exécutée  en  ICI 2,  d'après  un  exemplaire  de  la  main  d'ilenry  d'Eynatten 
remontant  à  l'année  1  j8U  °.  Entre  cctlc  iutilulaliun  et  le  texte  du  Miroir,  on  a  ajouté  par  la 
suite  :  «  Fada  collatione  cura  original!  copia  supradicta  ».  D'autre  part,  à  la  (in  du  Traité^ 
feuillet  85  v*,  se  lit  cette  autre  déclaration  :  t  Gccollationnccrt  nadcrhant  tegens  scckcrcn 
ouden  gescreven  Loeck  toebehoirende  Anthoeu  Lapai,  secretaris  der  staet  van  Maettricht, 


1  Alexandre  PiNcniBT,  Catalogue  de  ta  bibliothèque  de  31,  F.-  V.  GoethaU,  Manuteritt,  Bruxellet, 
1878,  in-8»,  pp.  229-iôO, 

*  Conrard  Ulric  de  Hocnsbroeck,  seigneur  de  Geul,  etc.,  se  maria  en  novembre  16i3  avec  Isabelle 
de  Haudion  de  Gibrecbies  et  mourut  le  SS  avril  IG53.  Voyez  Slanghen,  Hel  markgraafsthap  Hoent- 
hroech,  p.  178  (note  de  M.  de  Borman). 

^  Deux  Henri  d'Eynatten  vivant  en  IbSO  nous  sont  connus  :  l'un,  seigneur  d'Abée  et  de  Tinlot, 
épousa  Marie  d'Eve  par  contrat  du  18  septembre  1587  et  mourut  après  1611  ;  l'autre,  seigneur  de 
Reimersdal,  servit  de  1580  à  1688  comme'cuirassier  dans  les  bandes  d'ordonnance  du  prince  d'Aren- 
berg  (note  de  M.  de  Borman.) 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEiMRICOURT.  ccwxxyii 

waer  onder  stondt  desc  navolgcndc  woirdim  :  Egcript  sub  l'an  de  grâce  Nostre  Saingneur 
Jlicsu  Crist  mil  IIIFXLIII,  des  mois  de  septembre  le  ii*  jour.  Priiez  pour  le  scripvcnt.  »  Ces 
deux  notes  sont  d'une  écriture  postérieure  à  celle  du  manuscrit,  mais  semblent  bien  être  de 
la  même  main.  La  collation  faite  sur  un  exemplaire  datant  de  14i3  mérite  l'attention  :  elle 
a  permis  do  combler  des  lacunes,  de  redresser  des  lectures  défectueuses,  ou  encore  de 
substituer  à  des  variantes  modernisées  des  leçons  d'un  caractère  plus  archaïque,  par 
exemple  : 


ATI 

K^ 

Feuillet  1  :  jamais 

onkes 

pour  ce  qu'il 
point 
pas 
Feuill.  i  ¥•  :  ceulx 

par  tant  qu'il 

nient 

nient 

chil 

plus  (le  bien  faire 
le 

plus  de  bien  a  faire 
H 

Cet  exemplaire,  rendu  intéressant  par  l'effort  qui  y  a  été  fait  pour  émender  le  texte,  porte, 
en  outre,  dans  les  marges,  quelques  annotations  historiques  et  l'un  ou  l'autre  écufson. 
Ainsi  qu'on  l'a  vu,  MssEd.  %  5,  c'est  lui  qui  a  été  utilisé  p.ir  Butkcns,  en  1617,  pour  compléter 
le  ms.  E.  Sur  le  revers  du  troisième  feuillet  de  garde,  il  a  reçu  cet  ex-Iibris  du  XVIII'  siècle  ; 
«  Hic  perlinet  8[d]  D.  P.  N.  Van  der  Stegen,  Baron  de  Puttc,  topa[r]cha  de  Schrick, 
Groottooyk  *  ».  Le  volume  est  entré  à  la  Bibliothèque  royale  avec  la  collection  Goelhals, 
en  1878, 

12.  —  L  —  Bibitollièque  royale  de  Belgique,  fonds  Goethals,  n*  913  *, 

i.  {i"  feuillet  non  numérolé).  [Fragment  d'un]  Recueil  ou  traité  des 
armoiries  et  blasons. 

2.  (2°  et  n«  feuillets  non  numérotés).  Table  du  présent  volume. 

5.  (Pages  l-ii9).  Le  nouveau  traité  encomencé  et  continué  par  manière  et 
forme  de  croniquc  par  Jacquk  de  Hbmpricourt,...  lequel  traité  a  esté  par  luy 
intitulé  le  Miroir  des  nobles  de  Hesbangne. 

4.  (Pages  420-494).  Cy  apprès  s'ensuit  le  traitie  des  guerres  d'Awans  et  de 
Warou. 

5.  (Pages  495-520).  S'ensuit  la  Paix  des  douzes  linages  ^. 

*  Philippe-Norbert  Van  der  Stegen,  baron  de  Fuite,  seigneur  de  Schricck,  etc.,  naquit  ■  Bruxelles 
e  6  mai  ^26.  Il  épousa,  en  i7S3,  Marie-Françoise,  baronne  do  Gruutcre  (■\  1771,  Louvain);  en  1773> 

Thérèse- Françoise  Bols  d'Arensdonck  (note  de  M.  de  Rormin). 

*  PlNCBART,  Catalogue,  p.  3ô0. 

*  Édition  SAiBiir,  pp.  366-573. 


ccwxxm  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

6.  (Pages  520-823).  S'ensuit  flnalement  la  manière  des  forjugéz  et  crys  qui 
soy  font  au  Peron  de  Liège,  en  vertu  de  la  Paix  des  douzes,  quand  quelqu'un 
est  passé  forjugé. 

7.  (Pages  525-5:26).  [Début  du]  Traicté  des  armoiries  et  blassons  pour 
cognoislre  et  appendre  à  blasonner,  rccueilé  par  le  s'  db  Boncourt,  de  Hollande, 
de  Mammes  et  de  Moulle,  capitaine  d'Auxy  ^ 

Papier;  266  Teuillets,  plus  un  blanc  en  tétc  et  deux  à  la  fin;  O'ili  X  O'IOO.  A  la  fin, 
page  523,  il  y  a  la  note  :  Optima  rei  finis,  1616.  Le  volume  primitif  s'arrêtait  là  et  ne 
comprenait  que  les  morceaux  2  à  6.  Les  fragments  de  traités  d'héraldique  transcrits  en  tétc 
et  en  queue  sont  adventices  et  d'une  autre  main.  Dans  les  marges,  il  y  a  des  annotations 
postérieures;  entre  les  pages  56-57,  on  a  même  intercalé  un  feuillet  pour  les  recevoir. 
Demi-reliurc,  veau  racine;  au  dos,  le  litre  doré  :  Miroir  des  nobles  de  Hesbaye. 

13.  —  M —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  fonds  Goelhals,  n"  914  *. 

i.  (Pages  l-^Hi).  Miroir  des  nobles  en  Hesbaigne,  du  S''  Jacques  de  Hbmri- 
couRT,...  cncommencé  par  manière  de  cronicque... 

2.  (Pages  5S2-405).  Cy  apprès  s'ensuit,  grossement  et  souverainement,  le 
traitie  des  guerres  nommées  d'Awans  et  de  Waroux. 

Papier;  203  feuillets,  plus  trois  de  garde  en  tête  et  trente-neuf  blancs  à  la  fin;  0°'287 
X  O"!??;  XVII' siècle.  Copie  soignée.  Blasons  peints  dans  le  texte.  Reliure,  veau  racine, 
avec  titre  doré  au  dos  :  Miroir  des  nobles.  Aucun  indice  sur  la  provenance  du  volume. 

14.  —  N  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n"  177  ^ 

1.  (Pages  1-553).  S'ensuy  le  JVliroir  des  nobles  de  Hesbaigne,  encommencé 
par  manière  de  coronicque  par  Jacque  de  Hemricourt.  . . 

2.  (Pages  533-592) .  Cy  après  s'ensuy,  grossement  et  souverainement,  le 
traitté  de  guère  nomées  d'Awans  et  de  Waroux. 

Papier;  196  feuillels,  plus  trois  blancs  en  tète  cl  huit  à  la  fin;  0""285  X  0-18S;  XVII"  siècle. 
Exemplaire  transcrit  avec  soin.  En  marge,  des  notes  d'une  main  étrangère;  de  même, 
quelques  corrections  introduites  dans  le  texte.  Aucun  indice  de  provenance.  Reliure, 
veau  brun. 

'  Cf.  ci-dessus,  §  0,  manuicrit  /,  feuiileti  63-74  v*. 

*  PiMCBART,  Catalogue,  p.  330. 

<  [GkANDJiAit],  Catalogue,  p.  374,  n*  76)i. 


DES  (EUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cclxxxix 

15.  _  0  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n"  67i2  ». 

i.  (Feuillet  1).  [Armoiries  gravées  des  métiers  de  Liège]. 

2.  (Feuillets  2-111).  C'est  le  nouveau  traicté  encommencé  par  manier  de 
cronicque  par  moy,  Jacque  de  Hbmricour,...  lequel  traicté  je  veux  estre  appeliez 
le  Miroir  des  nobles  de  Hesbaigne. 

3.  (Feuillets  lH-12o).  Cy  après  s'ensuive,  grossement  et  souverainement, 
le  traicté  del  guerre  nommée  d'Awans  et  de  Warous. 

4.  (Feuillets  129-168).  Del  Rey.  Touchant  le  pays  de  Liège  ^. 

5.  (Feuillets  168  v°-169  y).  [Armoiries  peintes  des  princes-évéques  de 
Liège,  avec  les  noms  des  possesseurs]. 

6.  (Feuillets  171-181  v).  Rccollection  d'aucuns  epitaphes  [avec  écussons 
et  figures  en  couleurs]. 

Papier;  181  feuillets,  plus  quarante-cinq  blancs  à  la  fin;  0"3tO  X  0"203.  Le  volume  est 
tout  entier  du  mi^ine  papier,  mais  il  a  été  transerit  par  trois  mains  différentes  : 

a)  Feuillets  2-37  v''=  notre  édition  I  4,1-102,1,  fin  du  XVI»  ou  début  du  XVlI»  siècle; 

b)  Feuillets  38-49  v°  =  I  102,1-136, 1,  même  époque; 

c)  Feuillets  50-181  v°.  Le  nom  du  copiste  et  la  date  de  cette  partie  du  volume  nous  sont 
fournis  par  une  note  de  la  même  main  inscrite  sur  le  premier  plat  intérieur  de  la 
couverture  :  Ex  Hhris  Henrxci  Bovii,  M[edicinae]  D[oc<ori»],  exscriptus  ex  aulhographo 
Anno  1643  ». 

Les  deux  premières  sections  renferment  des  armoiries,  mais  peintes  après  coup  dans  les 
marges  ;  au  contraire,  dans  la  troisième,  elles  illustrent  directement  le  texte.  Reliure, 
parchemin;  au  dos,  titres  à  l'encre  :  J  de  Hemericourl.  Le  miroir  des  nobles  de  Hesbaigne. — 
Del  Rey.  Touchant  k  pays  de  Liège.  —  Epilhafes.  —  Armoiries  des  trente  deux  métiers  de 
Liège. 

L'intérieur  de  la  reliure  porte  la  note  que  voici  :  Ex  dono  Domini  de  Slreel,  1692, 
GoiL.  Bbr.  ab  tlmnisDABL,  canlor  Leodiensis.  Ce  Guillaume-Bernard  de  Ilinnisdael,  généalogiste 
en  renom,  fut  chanoine  de  Saint-Lambert  de  1662  à  1609,  année  où  il  résigna  sa  prébende 


<  [Grandiean],  Catalogue,  p.  575,  n°  764. 

*  Voyez  manuscrits  G,  f.  236-298  v»,  et  W,  t.  122-178. 

'  Henri  Hovius  n'est  point  cité  parmi  les  médecins  liégeois  dont  Ulysse  Capitaine  a  esquissé  la 
biographie.  Il  était  sans  doute  apparenté,  peut-être  même  s'idenlific-t-il  avec  l'imprimeur  liégeois, 
H.  Ilorius,  petit-fils  d'un  autre  imprimeur  du  même  nom  et  fils  de  G.  Hovius.  On  peut  suivre  cette 
famille  dans  l'ouvrage  de  X.  dk  Theux,  Bibliographie  liégeoise,  Bruxelles,  1867,  2  vol.  in-8°.  Le  second 
H,  Hovius  se  trouve  associe  avec  sa  mère  en  1648  (t.  I,  p.  77)  ;  puis  sans  doute  avec  son  frère, 
J.-M.  Hovius,  en  1648-1649  (t.  I,  pp.  77-78).  Note  de  M.  de  Borman. 

ToHE  111.  kk 


ccxc  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

à  son  neveu,  François  de  Hinnisdael,  seigneur  de  Betho  <.  Par  la  suite,  le  volume  dont  il  est 
ici  question,  passa  au  château  de  Betho,  avec  d'autres  manuscrits,  parmi  lesquels  un  recueil 
généalogique  formé  par  Guillaume-Bernard  '.  La  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège  l'i 
acquis,  en  même  temps  que  le  manuscrit  A,  à  la  vente  faite  chez  Ogis  en  1863  *. 

16.  —  P  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n"  1043  *. 

i.  (Trois  feuillets  non  numérotés  et  feuillets  1-95  v').  Le  nouveau  traicté 
encommencé  et  continué  par  manier  et  forme  de  cronicque  par  Jacque  de  Hemp- 
RicouRT,...  lequel  traictié  le  présent  aucteur  a  voulu  eslre  appelle  et  intitulé  le 
Miroir  des  nobles  de  l'Hasbangne. 

!2.  (Feuillet  97).  [Ébauche  d'un]  Recuille  des  blassons  et  armes  des  nobles 
de  l'Asbaigne. 

3.  (Feuillets  103-121).  Recuil  en  façon  de  blassons  d'armes  pour  cognoistre 
et  apprendre  à  blasonner  armes,  recuillié  par  le  S'  de  Boncourt,  de  Hollande, 
de  Mammes  et  de  Moulle,  capitain  d'Auxi,  avec  aulcunes  questions  d'armes 
comme  pouldrez  voir  ^. 

4.  (Feuillets  123-133  v").  S'ensuit  un  petit  traictié  des  chevaliers.  De  leur 
origine,  ordonnances  et  coustumes. 

5.  (Feuillets  134-140).  [Copie  de  divers  documents  et  notes,  ayant  trait 
principalement  à  l'histoire  de  Liège]. 

6.  (Feuillets  141-159).  Cy  après  s'ensuit  le  traictié  des  guerres  nommez 
d'Awans  et  de  Warous. 

7.  (Feuillets  lo9  v°-170  v*).  S'ensuit  la  Paix  des  douzes  lignaiges  '. 

8.  (Feuillets  170  v°-180  v°).  [Divers  documents  relatifs  à  la  Paix  des  douze 
lignages]. 

9.  (Feuillets  195-193  v").  [Note  sur  Mean  et  Merodé]. 


1  Voyez  [Villrnfagne],  Rtcherehet  sur  l'hUloire  de  Liège,  t.  Il,  pp.  466-467  j  d*  Thkux,  Le  Chapitre 
de  Saint-Lambert,  t.  III,  p.  319. 

*  Voyez  BoRGNET  et  St.  Borhans,  Bulletin  de  la  Commission  royale  d'histoire,  2*  Ȏr.,  t.  XII,  1859, 
pp.  H4  et  306-507. 

'  N»  978  du  Catalogue;  cf.  ci-dessus,  §  i. 

*  [Gramdjkàn],  Catalogue,  p.  374,  n*  766. 

"  Voyez  les  manuscrits  /,  feuillets  63-74  v*,  et  L,  pages  S2K-K36. 

*  Edition  Salbrat,  pp.  366-572.  Cf.  manuscrit  L,  pp.  498-S20. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccxci 

Papier;  193  feuillets,  plus  sept  non  numérotés  au  début  et  quinze  blancs  à  la  fin  du 
volume;  0"'280  X  O^ISS.  Des  armoiries  peintes  dans  les  marges  accompagnent  le  Miroir  et  le 
Traité.  Demi-reliure,  veau  fauve;  au  dos,  le  titre  doré  :  Hemricourt.  Miroir  des  nobles  de 
Heshaye.  XVII  mec. 

Ce  manuscrit  remonte,  pour  la  partie  la  plus  ancienne,  à  l'année  i619.  On  lit,  en  effet, 
à  la  fin  du  Traité,  feuillet  159  :  >  Finitum  prcscns  volumen  bac  3*  Aprilis,  que  erat  ultimum 
Pascbœ  festum,  a°  1619.  »  Le  même  millésime  accompagne,  au  début  du  livre,  l'intitulation 
d'une  Table  du  présent  volume,  laquelle  n'a  pas  été  exécutée;  il  se  retrouve  encore  au 
troisième  feuillet  de  tête,  où  un  écusson  renfermant  le  monogramme  du  scribe  ^  est 
entouré  de  ces  mots  :  «  Domine,  nedespicias,  propter  norainis  tui  gloriam,  opcram  manuum 
mearum.  Ânno  Domini  1619.  »  Le  copiste  qui  a  ainsi  placé  son  chiffre  au  début  du  volume, 
a  transcrit  la  plus  grosse  partie  de  celui-ci,  jusqu'au  feuillet  170  v°.  Delà  au  feuillet  180  v", 
apparaît  une  seconde  main,  du  XVII'  siècle,  qui  a,  en  outre,  inséré  des  notes  dans  la  partie 
précédente.  Enfin,  le  feuillet  193-193  v*  est  d'une  écriture  du  siècle  suivant. 

17.  —  Q  —  Ville  de  Liège,  Bibliothèque  populaire  centrale,  sans  cote. 

i.  (Verso  du  feuillet  de  garde).  Épitaphe  de  l'aucleur  du  présent  traicté  [et 
notes  sur  les  écussons  ornant  sa  tombe,  le  tout  d'une  main  étrangère]. 

2.  (Feuillets  1-109).  iNoveau  traicté  encommencé  par  manière  de  cronicque 
par  Jacques  de  Hemricourt,  . . .  lequel  traicté  est  le  Miroir  des  nobles  de 
Hes  baigne. 

3.  (Feuillets  410-^29  v").  Ci  après  s'ensuit,  grossement  et  somairement,  le 
traicté  de  guerres  nommées  d'Awans  et  de  Waroux. 

4.  (Feuillet  129  v").  [Note  sur  les  guerres  privées  au  moyen  âge]. 

5.  (Feuillet  130).  Le  suivant  est  extraict  hors  du  Cabinet  historial  messire 
Remacle  Mohy,  curé  de  Hucorne  *. 

6.  (Feuillets  130  v°-144  v").  S'ensuit  le  commencement,  la  fin  et  conclusion 

<  Ce  monogramme  m'est  inconnu.  II  est  formé  d'un  grand  H  sur  lequel  s'appuient  un  D  et, 
semble  t-il,  deux  V.  Villinfaonb,  dans  ses  Recherches  sur  l'histoire  de  Liège,  t.  Il,  pp.  iSS-iiiC, 
rappelle  qu'un  exemplaire  de  Hemricourt  faisant  partie  de  la  Hibliolheca  crasseriana,  n'  3442,  et  vendu 
k  M.  D'Heur,  échevin  de  Liège,  avait  été  transcrit  par  Hcrman  de  VVachtendonck.  On  pourrait  être 
tenté  de  voir  dans  notre  monogramme  les  initiales  du  nom  de  ce  personnage  :  HDW.  Le  volume  qui 
nous  occupe,  ne  peut  cependant  s'identifier  avec  le  manuscrit  Crassier,  car,  d'après  le  Catalogue 
de  la  vente  (voyez  plus  haut,  §  4),  celui-ci  renfermait  «  un  extrait  du  Traité  du  S'  de  Rye  >, 
Or,  parmi  les  manuscrits  de  l'œuvre  de  Hemricourt  aujourd'hui  connus,  ce  dernier  ne  figure  que 
dans  GOW. 

*  Ouvrage  publié  à  Liège  en  1610;  cf.  X.  db  TnEUX,  Bibliographie  liégeoise,  t.  I,  p.  23. 


ccïcii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

de  la  Paix  des  douses  linages  du  Pays  de  Liège,  extraict  hors  de  Jean  d'Oultre- 
meuse  et  d'un  vieul  livre  en  parchemin  qui  est  chez  Hcrman  VVachtendonck, 
proche  des  Grises  Sœures  lez  S*  Jacque,  à  Liège, 

7.  (Feuillets  145-146  v°).  [Autres  notes  d'histoire  liégeoise  ajoutées  posté- 
rieurement par  la  même  main]. 

8.  (Feuillets  149-1 71  v°).  Table  alphabelicque  et  générale  de  tous  les  pays, 
noms  des  maisons,  seigneuries  et  autres  choeses  remarcables  au  présent  iMiroir 
de  la  noblesse  de  Hasbaigiie,  dilatée  en  faveur  de  ceux  qui  en  désireront  lirer 
quelque  descente  ou  généalogie,  par  H.  V.  D.  B. 

9.  (Feuillets  172-175).  Table  particulier  de  tous  les  noms  tant  des  pays, 
maisons  et  seigneuries  qu'autres,  contenus  au  présent  Miroir  de  la  noblesse  de 
l'Hesbaigne. 

10.  (Feuillets  176-180  v°).  Table  générale  des  nobles  maisons,  seigneuries 
et  familles  adhérantes  à  la  sanglante  et  mémorable  guerre  des  s"  d'Awans  et 
de  Waroux,  avec  un  pelit  recuille  des  pays,  lieux,  et  autres  noms  desquels  est 
faicte  mention  en  icelle. 

Papier;  180  feuillets,  plus  un  de  garde  en  tête;  O'-Sia  X  O^^OO.  Transcription  fort 
diligemment  exécutée.  Quelques  lettrines  dessinées  à  la  plume  et  rehaussées  de  couleurs. 
Armoiries  peintes  à  même  le  texte.  Les  noms  propres  sont  habituellement  soulignés  en 
rouge.  Dans  les  marges,  il  y  a  des  additions  et  annotations  diverses,  de  l'écriture  du  copiste, 
puis  aussi  d'une  main  étrangère.  Demi-reliure,  veau  fauve;  au  dos,  litre  doré  :  Hemricourt 
Miroir  de»  nobles. 

Le  nom  de  l'auteur  et  la  date  de  ce  manuscrit  se  trouvent  dans  une  déclaration  inscrite 
à  la  fin  du  3firoir,  feuillet  109  :  «  J'aye  commencé  à  descripre  et  copier  ce  traiclé  le 
vingtcchincquieme  de  may  sauze  cent  vingte  neuff  et  achevé  le  septième  de  juing  suivant. 
Henbick  Van  den  Berch,  maistrc  du  présent  livre.  »  Ailleurs,  le  scribe  précise  ainsi  le  carac- 
tère de  sa  copie,  feuillet  429  v°  :  «  Ci  finissent  les  guerres  d'Awans  et  de  Waroux.  Sarhiez 
que  tout  ce  qu'est  mis  par  parenthèse  n'est  du  texte  d'Hempricourl,  ains  serve  seulement 
pourdenoter  le  temps  et  autres  choses  nécessaires  à  l'esclarcisscmenldu  faict»;  feuillet  iHy": 
«  J'aye  continué  depuis  le  septième  juing  sauze  cent  et  vingte  neuffs  à  descrir  la  guerre 
d'Awans  et  de  Waroux  avec  ce  qui  suit,  et  l'aie  achevé  au  trausieme  dito.  Et  convient 
remarquer  que  tout  ce  qu'est  mis  par  parentese  n'est  du  texte  de  Hempricourt,  mais  serve 
pour  dénoter  le  temps  et  autres  choeses  nécessaires,  escriptes  par  moy,  le  dict  Henrick 
Van  den  Berch.  H.  V.  D.  B.,  1629.  »  Henri  Van  den  Berch  <,  chanoine  de  l'église  collégiale 

«  Voyez  [Villenfàgne],  Bcchcrches,  t.  H,  pp.  463-468;  Becdelièvrk,  Biographie  liégeoi$e,  t.  Il» 
pp.  172-178;  tiecaeil  d'EpHaphcs  de  Henri  Van  den  Berch,  cA\\.é  par  Léon  Naveiu  de  .Martiau  et 
Arnold  Poullit,  t.  I,  1925,  t.  Il,  1928,  Soc.  dis  Bibliophiles  Liissois. 


DES  OKUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccxaii 

de  la  Sainte-Trinité  à  Spire,  liérnut  d'armes  de  la  principauté  de  Liège  et  du  comte  de  Looz 
de  1640  à  1CG6,  est  connu  comme  généalogiste  liégeois.  Il  parcourut  la  principauté  pour 
étudier  le  passé  des  familles  nobles  et  réussit  à  se  former  une  riche  collection  de  documents. 
Ses  manuscrits  furent  mis  en  vente  à  sa  mort.  Par  la  suite,  Villenfagne  dit  qu'ils  passèrent 
dans  la  bihiiothcquc  de  l'échcvin  de  I-iégc,  de  Louvrex,  bibliothèque  qui  fut  acquise  par  le 
prince- cvéque,  comte  de  Méan,  en  1792  ^.  Quand  notre  volume  s'cst-il  détaché  du  reste  de 
la  collection?  On  ne  sait  rien  de  ses  pérégrinations,  si  ce  n'est  qu'il  était,  en  dernier  lieu,  la 
propriété  du  chevalier  de  Thcux,  et  que,  vendu  avec  la  bibliothèque  de  celui-ci  à  Gand,  en 
1905,  il  fut  acquis  pour  100  francs  par  la  Ville  de  Liège  3. 

18.  —  R  —  Ville  de  Liège,  Bibliothèque  populaire  centrale,  fonds  Capi- 
taine, n"  133  ^ 

Ce  volume  réunit  sous  une  couverture  unique  deux  manuscrits  indé- 
pendants l'un  de  l'autre.  Le  premier,  qui  ne  nous  intéresse  pas  ici,  renferme 
une  chronique  liégeoise  de  Grégoire  Sylvius,  évêque  suffragant  de  Liège  *, 
depuis  Jules  César  jusqu'en  1565,  avec  une  continuation  d'une  autre  main 
jusqu'en  1639.  Le  second,  le  seul  dont  nous  ayons  à  nous  occuper, 
comprend  : 

1.  (Deux  feuillets  non  numérotés).  [Table]. 

2.  (Pages  i-412).  C'est  le  nouveau  traité  encommencé  par  manière  de 
cronique  par  moy,  Jacque  de  Hemricour,,..  lequel  traité  je  veux  estre  appelle  le 
Miroir  des  nobles  de  Hesbaingne. 

3.  (Pages  413-470).  Cy  apprès  s'ensuyt,  grosscment  et  souverainement,  le 
traité  des  guerres  nommées  d'Awans  et  de  Warou. 

4.  (Pages  470-471).  [Passage  du  Miroir,  correspondant  à  notre  édition  I, 
6, 1-7, 19.  11  est  destiné  à  combler  une  lacune  de  la  page  8  et  a  été  transcrit 
par  une  main  postérieure]. 

*  Notre  manuscrit  est  mentionné  dans  le  Catalogue  imprimé  de  cette  bibliothèque;  voyez  les  extraits 
cités  par  Becdelièvre,  loc.  cit. 

*  Voyei  Catalogue  de  la  bibliothèque  de  feu  M.  le  chevalier  Xavier  de  Theiix  de  Monijardiii,  vendue  i 
Gand,  chez  Camille  Vyt,  en  novembre  1U03,  p.  88,  n"  869. 

3  H.  Helbiq  et  M.  Grandjean,  Catalogue  de»  collection*  léguées  à  la  Ville  de  Liège  par  Ulyste 
Capitaine,  Liège,  1872,  t.  III,  p.  30. 

*  Voyez,  sur  Grégoire  Sylvius,  Ernst,  Tableau  historique  et  thronologique  dei  tuffragans  ou 
eo-éviques  de  Liège,  Liège,  180(>,  pp.  169-177. 


ccxciv  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

Papier;  256  feuillets,  plus  deux  occupés  par  la  table  et  trois  blancs  en  tétc  du  volume  ; 
0°'290  X  O^âOO.  A  la  fin  du  Traité,OQ  relève  la  date  1622  et  la  devise  :  Modice  conlentus; 
un  nom  placé  en  dessous  de  cette  devise  a  été  effacé.  Des  armoiries  coloriées  occupent  les 
marges.  Reliure  ancienne,  en  mauvais  état,  veau  estampé. 

La  provenance  et  les  destinées  de  ce  manuscrit  sont  enveloppées  d'obscurité.  On  n'ignore 
pas  que  la  belle  collection  liégeoise  formée  par  Ulysse  Capitaine,  dont  il  fait  partie,  léguée  à 
la  Ville  de  Liège  en  1871,  a  été  déposée  d'abord  à  la  Bibliothèque  de  l'Université,  puis  à  la 
Bibliothèque  populaire  centrale. 

19.  —  T  —  Château  de  Warfusée,  au  comte  d'Oultremont. 

Ce  manuscrit  n'a  pu  être  utilisé  dans  la  préparation  de  notre  édition  *. 
11  ne  m'est  connu  que  par  la  notice  d'EuGBNB  Poswick,  dans  le  Bulletin  de  la 
Société  des  bibliophiles  liégeois,  t.  I,  <882,  pp.  9J-94-. 

i.  (Feuillets  1-142).  [Miroir  des  nobles  de  Hesbaye]. 

2.  (Feuillets  147-173).  La  guère  d'Awans  et  de  Waroux. 

Papier;  in-folio  de  150  feuillets  numérotés  et  35  non  numérotés.  Miroir  et  Traité  sont 
accompagnés  d'armoiries.  A  la  fin  du  premier  ouvrage,  on  lit  :  <  Coppiés  par  Johannes 
Dorgioz,  nottars  apostollicqucs,  an  1555,  à  Huy.  *  Plus  tard,  a  été  inscrite,  en  tète  du  Miroir, 
l'intitulation  qui  lui  faisait  défaut  et  qui  se  trouve  au  verso  du  second  feuillet  non  numéroté; 
elle  se  termine  par  cette  déclaration  :  «  Moy,  Adrian  le  Pollain,  aieant  trouvé  le  dessus  en 
autre  vieu  registre,  et  considérant  que  l'autheur  du  traityé  subséquent  estoit  incogneu, 
n'ay  volu  faillir,  pour  le  mérite  de  ses  bons  et  extrêmes  debvoires,  de  mettre  icy  en  cestuy 
libvre  le  dessus.  Adrien  Pollaik.  > 

20.  —  T*"  —  Château  de  Warfusée,  au  comte  d'Oultremont. 

Manuscrit  non  utilisé.  Voir  Poswick,  loe.  cit.^  p.  168. 
Le  volume  contient  le  Miroir,  dont  le  premier  feuillet  est  mutilé,  et  le 
Traité,  auquel  manquent  les  dernières  pages. 

Papier;  109  feuillets,  in-folio;  XV'  siècle;  initiales  rouges.  Il  n'y  a  pas  d'armoiries. 

21.  —  T^  —  Château  de  Warfusée,  au  comte  d'Oultremont. 

Manuscrit  non  utilisé.  Voir  Poswick,  loc.  cit.,  pp.  168-169. 
Ce  volume  renferme  le  Miroir  et,  sur  les  trois  derniers  feuillets,  la  description 
des  armoiries  portées  par  des  familles  figurant  dans  l'ouvrage  de  Hemricourt. 

1  Les  sollicitations  répétées  que  je  me  suis  permis  d'adresser  au  propriétaire,  à  l'effet  d'obtenir 
communication  de  ce  volume  et  des  deux  suivants,  sont  régulièrement  demeurées  sans  réponse. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccxct 

Papier;  128  feuillets,  in-folio;  XVII"  siècle.  La  provenance  de  la  copie  est  révélée  par 
l'intitulation  donnée  au  volume  :  c  Livre  des  lignaiges  du  pays  et  de  l'evesché  de  Liège, 
extraict  par  coppie  hors  du  semblable  livre  partennant  à  raessirc  Wilheame,  baron  de  Doyem- 
bruglie,  gouverneur  de  Bouillon,  etc.,  et  apprové  par  la  noblesse  de  la  dite  evesché.  > 

22.  —  U  —  Château  de  Ramioul,  à  madame  Georges  Braconnier. 

Manuscrit  non  utilisé  ^  Je  n'ai  sur  lui  d'autres  renseignements  que  ceux 
qui  m'ont  été  communiqués  par  feu  Eugène  Poswicic. 

Voici  l'intitulation  du  début  :  «  Nouveau  traicté  encommencé  par  manière 
de  cronicque  par  Jacques  de  Hbmricouht,  manant  en  la  cité  de  Liège,  frère 
chevalier  de  l'ordre  de  l'hospital  S'  Jehan  de  Hierusalem,  l'an  1353  et  achevé 
1398,  lequel  traicté  est  le  Miroir  des  nobles  de  Hesbaing.  » 

Il  y  a  m  feuillets,  dont  154  pour  le  Miroir,  70  pour  le  Traité.  Le  volume  est  illustré 
d'armoiries  en  couleurs.  Selon  une  note  du  feuillet  1S3,  il  aurait  été  copié  vers  1663,  d'après 
un  exemplaire  appartenant  «  au  seigneur  de  Hemricourt  moderne  > .  Avant  de  passer  à 
M.  Braconnier,  il  appartenait  à  son  oncle,  le  comte  Louis  de  Hemricourt,  propriétaire  du 
chiteau  de  Ramioul. 


23.  —  f  —  Résidence  inconnue. 

Le  8  mars  1923,  en  la  salle  J.  De  Winter,  à  Bruxelles,  un  manuscrit  dont 
on  ignorait  l'existence  a  figuré  dans  une  vente  annoncée  sous  le  titre  :  Biblio- 
thèque des  Comtes  de  Hemricourt  de  l'Ancien  Pays  de  Liège,  Première 
partie,  n»  43  du  Catalogue.  Il  a  été  racheté  par  un  des  membres  de  la  famille 
de  Hemricourt. 

U  contient  le  Miroir  (pp.  1-311)  et  le  Traité  (pp.  312-347),  le  premier 
avec  l'intitulation  usuelle. 

Papier;  347  pages,  in-folio;  XVil*  siècle.  Nombreux  blasons  en  couleurs.  Demi-reliure, 
maroquin  bleu.  Au  verso  du  titre,  il  y  a  l'inscription  suivante  :  «  Ce  manuscris  m'a  été 
donné  de  M"  le  Chevalier  de  Pais,  provcnans  du  bourgcmaistrc  du  Château,  son  grand'pere 
du  costé  de  sa  fcme.  Albert  de  Libdbkerke,  anno  17S2.  »  Comme  notre  manuscrit  J,  celui-ci 
a  fait  partie  de  la  collection  Phillipps  à  Cheltenham. 


*  Malgré  les  démarches  de  M.  de  Borman,  l'autorisation  de  consulter  ee  v«lume  nous  a  été  obstiné- 
ment refusée. 


ccxcTi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

24,  —  IV  —  Bibliothèque  de  l'abbaye  d'Averbode,  collection  Die  Voecht, 
n*  10. 

{.  (Feuillets  l-lOSv").  C'est  le  nouveau  traicté  encommencé  par  manier  de 
cronicque  par  moy,  Jacques  de  Hemricourt,...  lequel  traicté  je  veux  estre 
appelle  le  l\liroir  des  nobles  de  Ilaisbaigne. 

2.  (Feuillets  104-120).  Cy  après  s'ensuive,  grossement  et  souverainement, 
le  traicté  del  guerre  nommé  d'Awans  et  de  Warous. 

3.  (Feuillets  122-175).  Del  Rey.  Touchant  le  pays  de  Liège  K 

4.  (Feuillets  176-176  v").  [Armoiries  peintes  des  princes-évêques  de  Liège, 
sans  les  noms  des  possesseurs  *j. 

5.  (Feuillets  178-191).  Recollection  d'aucuns  epitaphes,  [avec  armoiries  et 
6gures  en  couleurs  ^]. 

6.  (Feuillets  194-196).  Genealogia  nobilium  de  Ryckel,  [avec  armoiries 
peintes]. 

Papier;  196  feuillets,  plus  cinq  blancs  en  tète  et  douze  à  la  fin;  O^StS  X  O'^OS.  Il  y  a, 
dans  ce  volume,  plusieurs  sortes  d'écritures  : 
a)  Feuillets  1-29  =  notre  édition  I,  1,  i-88,  is. 

»         100-105  =  I,  47»,  Î6-486,  «,  et  III,  1,4-4,  ii. 
»         178-191,  Epitaphes. 
»         1 94-1 9G,  Genealogia  de  Ryckel. 
6)  Feuillets  29-99  V  =  I,  88,  is-475,  m. 

»         105-120  =  111, 4, 51-49,  î7. 
c)  Feuillets  122-175,  Del  Rey. 

La  première  main  est  celle  de  Die  Voecht  (1579-16bS),  religieux  d'Averbode  qui  recueillit 
une  collection  de  documents  historiques  et  généalogiques  encore  conservée  sous  son  nom  à 
la  célèbre  abbaye  norbcrtinc  *.  Sous  b),  nous  avons  affaire  à  des  transcriptions  de  Pierre' 
Willems  (f  1663),  secrétaire  de  l'abbaye  pendant  trente-six  ans,  dont  Die  Voecht  utilisa 
souvent  les  services  et  dont  la  signature  se  rencontre  au  bas  de  nombreuses  copies  d'actes. 
Enfin,  la  troisième  écriture  s'identifie  avec  celle  du  Frère  Robert  Lamberti,  qu'on  trouve 
occupé  à  des  travaux  de  copie  vers  1645;  c'est  à  celte  même  époque  qu'il  a  inséré 
dans  notre  volume  le  traité  de   Del   Rey,  puisque,  au  feuillet  175,  il  en   date  l'explicit 


<  Voir  manuscrits  G,  feuilleU  256-298  v*,  et  0,  feuillets  129-168. 
«  Cf.  manuscrit  0,  feuillets  168  v«-169  v. 
'  Voir  manuscrit  0,  feuillets  171-181  v». 

*  Sur  Gilles  Die  Voecht,  voyez  Placidb-Fern.  LirEViiE,  L'abbaye  uorberline  d'Averbode  pendant 
l'époque  moderne,  Louvaio,  1924,  t.  I,  pp.  176-177,  et  bibliographie  citée  par  cet  auteur. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccxcvii 

de  4645  Jan.  19.  Reliure,  parchemin;  au  dos,  le  litre  à  l'encre  :  J.  de  Hemricourl  Miroir 
de»  nobles  de  fleshaigne.  —  Del  Reye  touchant  te  pays  de  Liège.  —  Epitapbia  Leod. 

Ce  volume,  entièrement  exécuté  à  Averbode  dans  la  |)remière  moitié  du  XVII'  siècle, 
s'apparente  de  très  près  à  notre  manuscrit  0,  Non  seulement,  il  y  n  identité  de  papier;  le 
contenu  est  le  même  de  part  et  d'autre,  hormis  les  morceaux  1  de  0  et  6  de  W.  L'examen 
des  figures  peintes  dénonce  également  la  relation  qui  existe  entre  les  deux  recueils  Rien  de 
sigiiifîcalif,  sous  ce  rapport,  comme  la  disposition  donnée  aux  armoiries  illustrant  le  Miroir  : 
jusqu'au  feuillet  38  V,  les  moines  d'Avcrbodc  les  dessinent  dans  les  marges,  au  fur  et  à 
mesure  qu'avance  la  copie,  car,  au  besoin,  on  voit  la  justification  s'infléchir  pour  faire  place 
aux  écussons;  au  contraire,  à  partir  du  feuillet  39  v°,  ils  les  insèrent  en  plein  texte;  or  ce 
changement  correspond  à  celui  qui  s'observe  en  0,  à  l'apparition  de  la  troisième  main  i. 

25.  —  A  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n»  1297. 

i.  (Deux  feuillets  non  numérotés  et  feuillets  i-204  v").  Cronicquc  de 
Jacque  de  Hamericourt,...  autrement  dict  le  Miroir  des  nobles  de  Hesbaingne. 
Des.  Fin  des  linaiges  des  nobles  et  vertueux  Hesbaignons  *. 

2.  (Feuillets  205- 25S).  S'ensuivent  les  souverain  traicté  des  guerres  nommée 
d'Awans  et  de  Wuaroux. 

5.  (Feuillets  236-241).  Commission  donnée  par  les  parties  des  douzes 
linages  aux  premier  commis  et  député  pour  faire  la  paix  des  gueres  dessusdites. 

4.  (Feuillets  24:2-248  v°).  [Copie  de  documents  d'archives  relatifs  aux 
Pannctier]. 

5.  (Feuillets  249-25.3).  Généalogie  du  Presseux. 

6.  (Feuillets  255-262).  Généalogie  de  la  maison  de  Marteau. 

Papier;  262  feuillets  numérotés,  plus  de  nombreux  feuillets  blancs  non  chiffrés; 
0"520  X  O^SOO;  XVII'  siècle.  Copie  soignée,  mais  sans  autre  ornement  que  <les  blasons  en 
couleurs  dans  les  marges.  Au  feuillet  -20i  v%  après  l'explicit  du  Miroir,  on  relève  cette  note  : 
■  Collationné  après  une  aullre  cronicque  et  escrit  de  ma  main,  l'ayant  trouvé  a  icelluy 
concorder,  par  moy,  Jehan  Cgllin,  eschevin  de  la  courte  du  ban  de  Louvcgné.  •  Sur  le 
premier  plat  intérieur  de  la  reliure,  il  y  a  ime  couronne  comiale,  au-dessus  de  laquelle  se 
déploie  une  banderole  portant  les  mots  :  Ad  duriora  verlo;  plus  bas,  un  grand  mono- 
gramme; puis  une  autre  banderole  avec  l'inscription  :  meliore  falo  fideque  Tacil.;  enfin,  la 
date  4676.  Reliure,  veau  brun  estampé.  Le  volume  a  été  acquis  par  la  Hibliothèquc  liégeoise 
le  14  juin  1893. 

»  Voyez  Mit  Ed.,  §  1 5. 

*  Cf.  manuscrit  Y,  feuillets  2-98. 

Tome  III.  U 


ccxcvni  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

26.  —  F  —  Stadtbibliolliek  Hamburg.  Cod.  MS.  hist.  N*  "258  '. 

i.  (Feuillet  !)•  [Titre  général]. 

2.  (Feuillets  2-98).  Chronicque  de  Jacques  de  Hamericourl,...  aultrement 
dict  le  Miroir  des  nobles  de  Hesbaingne.  Des.  Fin  des  linaiges  des  nobles 
Hesbaignons  *. 

3.  (Feuillets  99-Ii5).  S'ensuict  le  souverain  traicté  des  guerres  nommez 
d'Awans  et  de  Waroux. 

Papier;  115  feuillets,  plus  quatre  blancs  en  tête,  mais  ceux-ci,  de  même  que  le  feuillet  1, 
ont  été  introduits  postérieurement;  O^Ô'iS  X  O^SiS;  XVII'  siècle.  Copie  fort  régulière. 
Armoiries  en  couleurs,  dans  le  texte  même.  A  l'intérieur  de  la  couverture,  il  y  a  lEx  libris 
Bibliotheeae  D.  Zaeh[ariae]  Conr[ardt]  ab  Uffenhach.  M,  F.  *.  C'est  avec  la  collection 
rassemblée  par  Uffcnbach  que  le  volume  a  passé  à  la  Bibliothèque  de  la  Ville  de  Hambourg, 
dont  le  cachet  figure  aux  feuillets  1  et  115.  Reliure,  parchemin;  au  dos,  ce  titre  à  l'encre  : 
Chronique  de  lacques  de  Emericourt  avec  armoiries  enluminées  H92. 

27.  —  Z  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n"  14404  *. 

{.  (Feuillet  8).  [Aquarelle  représentant  un  chevalier,  avec  une  vue  des 
châteaux  de  Geneffe  et  de  Waremme]. 

2.  (Feuillet  9).  [Croquis  au  crayon  du  même  chevalier]. 

3.  (Feuillets  10-46).  Cy  après  s'ensuit  le  souverain  traité  des  guerres 
noummés  d'Awans  et  de  Warous. 

4.  (Feuillet  46  v°).  [Notices  d'armoiries,  par  une  main  récente]. 

Papier;  53  feuillets,  dont  les  sept  premiers  et  les  sept  derniers  sont  des  feuillets  de  garde 
ajoutés  au  moment  de  la  reliure;  O^SOG  X  O^SOS.  Armoiries  coloriées  et  dessins  k  la  plume 
soit  dans  les  marges,  soit  à  l'intérieur  de  la  justification.  Demi-reliure,  veau  brun. 

Ce  manuscrit  n'est  qu'un  fragment  détaché  d'un  volume  plus  étendu.  Une  ancienne 
pagination  commence  au  feuillet  8  par  le  chiffre  401  et  se  poursuit  jusqu'à  478,  au  feuil- 
let 46  v".  La  partie  qui  précédait,  contenait  évidemment  le  Miroir.  A  la  fin  du  Traité,  une 
ligne  en  couleur  porte  :  Anno  1566,  8  Januarii.  Observons  que  la  même  date  se  trouve 
reproduite  à  la  même  place  dans  D,  avec  lequel  Z  présente  une  incontestable  parenté;  les 

1  Voyez,  sur  ce  manuscrit,  une  notice  de  F.-L.  Hoffman,  dans  le  BuUelin  du  bibliophile  belge, 
t.  VIII,  1881,  pp.  309-312. 
«  Cf.  manuscrits  J,  feuillets  1-127  v»,  X,  feuillets  1-201  v». 

•  Voir  Bibtiotheca  Uffenbachiana  univertaHi,  édit.  de  Francfort,  1730,  t.  III,  p.  i09. 

*  Van  dm  Gbevn-Bacbà,  Catalogue,  t.  IX,  p.  302,  art.  6827. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cciax 

particularités  du  texte,  ainsi  qu'on  le  verra  par  la  suite,  et  celles  de  l'illustralioii  rapprochent 
singulièrement  ces  deux  exemplaires.  Que  conclure  de  16?  Une  double  hypothèse  est 
possible  :  ou  bien  Z  est  un  fragment  du  manuscrit  dont  procède  Z);  en  ce  cas,  il  a  pour 
auteur  Jean  de  Brinmonl  et  il  remonte  à  l'année  1566  1;  ou  bien  Z  et  Z)  dérivent,  l'un  et 
l'autre,  de  l'exemplaire  de  Jean  de  Brianiont,  dont  ils  reproduisent  la  date  &  l'explicit  du 
Traité.  Sans  doute,  est-ce  cette  dernière  conjecture  qu'il  faut  tenir  pour  vraie;  l'écriture  de  Z 
paraît  être,  en  effet,  de  la  fin  du  XVI»  siècle,  plutôt  que  de  1866. 

Sur  le  premier  plat  intérieur  de  la  reliure,  se  voit  une  minuscule  gravure,  qui  n'est  autre 
que  l'ex-libris  parlant  de  l'anglais  Smil,  dernier  propriétaire  du  volume.  Au  revers  du 
feuillet  9,  il  y  a  la  note  :  t  Présenté  à  la  Bibliothèque  des  ducs  de  Bourgogne  par  J.  F.  Smit, 
ancien  oflicier  de  cavallerie  au  service  de  la  Grande  Bretagne,  et  transmis  par  le  colonel 
Hamillon  Smith,  son  frcrc.  Plymouth,  le  25  juillet  1834.  » 


CHAPITRE  II 

Les  précédentes  éditions. 

28.  —  Miroir  des  nobles  de  Hasbaye,  composé  en  forme  de  chronicque, 
par  Jacques  de  Hhmricourt,  chevalier  de  S.  Jean  de  Jérusalem,  L'an 
M.  CCC.  LUI.  Où  il  traite  des  Généalogies  de  l' Ancienne  Noblesse  de  Liège 
et  des  environs,  depuis  l'an  i  i02.  jusques  en  l'an  1398.  Arec  l'Histoire 
des  Guerres  Civiles  dudit  Pays,  qui  ont  duré  l'espace  de  quarante  cinq  ans, 
et  le  Traitté  de  Paix,  qui  fut  conclue  ensuite  desdites  guerres.  Mis  du 
vieux,  en  nouveau  Langage,  Enrichy  d'un  grand  nombre  des  Figures 
en  Taille-douce,  et  dédié  à  Monseigneur  le  Comte  de  Marchin,  par  le 
Sr.  DE  Salbray.  a  Bruxelles,  Chez  Ë.  Henry  Fricx.  Derrière  l'Hôtel  de  Ville, 
à  l'Enseigne  de  l'Imprimerie,  M.  DC.  LXXUI.  —  Vol.  in-f,  [10]-37S-[H]  pp., 
plus  5  ff.  gravés. 

Le  volume  se  divise  de  la  sorte  : 

i.  (Feuille  *-feuilIe  ***).  A  son  excellence  monseigneur  Jean  Gaspar  Ferdi- 
nand, comte  de  Marchin... 

2.  (Feuille  ***  verso).  Préface. 

3.  (Pages  1-325).  Hemricourt,  ou  Miroir  des  nobles  de  Hasbaye. 

4.  (Pages  327-562).  Abrégé  des  guerres  d'Awans  et  de  Waroux. 

'  Voir,  en  effet,  Mt$Ed.,  §  i. 


CGC  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

5.  (Pages  363-575).  Commission  donnée  par  les  deux  partis  des  familles 
nommées  cy-dessus,  aux  douze  premiers,  qui  feirent  la  paix  \ 

6.  (Feuilles  Bbb-Eee).  Table  des  noms  contenus  dans  cet  œuvre. 

L'épître  dédicatoire  nous  fait  connaître  l'origine  du  travail  entrepris  par 
Salbray.  ("elui-ci  était  précepteur  du  fils  du  comte  de  ;>Jarchin.  Par  une  inter- 
prétation hardie  du  texte  de  Hemricourt,  son  maître  et  lui  avaient  cru  aper- 
cevoir dans  le  Miroir  (§  979)  un  passage  traitant  d'une  antique  famille  de 
Marchin. 

Le  Miroir  et  le  Traité  sont  imprimés  sur  deux  colonnes,  la  traduction 
faisant  face  au  texte  ancien.  De  la  Commission  et  des  documents  qui  suivent, 
l'éditeur  ne  donne  qu'une  version  moderne.  Bien  qu'il  s'exprime  peu  clairement 
là-dessus,  il  y  a  cependant  lieu  de  croire  que  ces  pièces  figuraient  dans  le 
manuscrit  utilisé  par  lui.  Il  écrit,  en  effet,  dans  sa  Préface  :  «  J'ay  ajouté  à  cette 
traduction  [des  œuvres  de  Hemricourt]  celle  du  Traitté  de  la  paix  qui  fust  faitte 
en  suitte  des  guerres  civiles  que  ce  même  Autheur  a  décrites  à  la  fin  de  son 
livre,  dont  il  y  a  beaucoup  de  méchantes  copies  répandues  dans  tout  le  Pays 
de  Liège,  et  d'autres  circonvoisins,  ou  l'on  a  changé  le  vieux  langage,  et  en 
quelques  endroits  la  matière,  mais  ayant  eu  son  manuscrit  original,  et  une 
copie  dattée  de  1136.  trente  trois  ans  ap[r]és  sa  mort,  laquelle  s'est  ren- 
contrée conforme  audit  original,  on  ne  doit  pas  douter  de  la  fidélité  de  cette 
traduction.  » 

La  dite  traduction  fut  faite,  ainsi  que  Salbray  nous  l'apprend  lui-même, 
«  avec  le  secours  du  Sieur  i^lassart.  Ecclésiastique  Liégeois,  qui  possède  le 
vieux  langage,  et  a  une  conéssance  particulière  des  noms,  des  armes,  et  des 
généalogies  de  toutes  les  Nobles  et  Illustres  familles  de  son  Pays  *,  et  qui  m'a 

<  La  portion  du  rolume  qui  s'ouvre  sous  ce  titre,  comprend,  en  réalité,  les  documents  suivants  : 
a)  Page  365  :  Commission. . .  (en  date  du  25  septembre  155i); 

6)  Page  56S  :  Confirmation  de  l'Evesque  Adolphe  de  la  Marck,  du  Comte  de  Looz,  du  Chapitre,  de 
la  Ville  de  Liège  et  des  autres  bonnes  villes  du  Pals  (8  mars  1336  n.  st.); 

c)  Page  366  :  Acte  de  la  Paix  des  douze  de  l'Eveschéde  Liège  (mai  1335); 

d)  Page  373  :  ConBrmation  de  laditte  Paix  par  l'Empereur  Charles  quatrième  de  ce  nom  (I354'i; 

e)  Page  373  :  [Note  sur  la  confirmation  de  la  même  Paix  par  Sigismond,  roi  des  Romains,  le 
28  décembre  1470]; 

f)  Page  573  :  Acte  de  la  reformation  des  douze  Juges  des  familles,  faite  à  Saint  Denis. 

*  Sur  Massart,  qui  était  religieux  observantin,  voyez  [Villenfignb],  Reeherehet,  t.  II,  pp.  468-470. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  coa 

expliqué  ce  que  je  ne  pouvois  entendre  pour  le  rendre  conforme  au  nostre  avec 
le  sens  de  l'Autheur,  ce  que  j'ay  taché  de  faire  le  plus  exactement  qu'il  m'a 
esté  possible  ». 

Salbray  ne  donne  pas  d'autres  détails  sur  la  façon  dont  fut  préparé  son  livre. 
Il  est  notamment  à  regretter  qu'il  soit  resté  si  sobre  de  renseignements  touchant 
les  manuscrits  dont  il  s'est  servi.  Du  peu  qu'il  nous  dit  à  ce  propos,  il  faut 
conclure  qu'il  en  a  eu  deux  entre  les  mains  :  l'un  daté,  sauf  erreur,  de  H36; 
l'autre,  d'aspect  au  moins  aussi  ancien,  puisqu'il  l'a  pris  —  à  tort,  s'entend  — 
pour  l'original.  Ce  qui  est  digne  de  remarque,  c'est  que,  d'après  lui,  ces 
exemplaires  étaient  semblables  l'un  à  l'autre,  tout  au  moins  dans  l'ensemble, 
car  il  est  visible  que  la  déclaration  de  Salbray  ne  se  fonde  pas  sur  une  collation 
bien  sérieuse  des  deux  volumes. 

Cela  étant,  lequel  de  ces  manuscrits  se  trouve  reproduit  dans  l'édition? 
Celui-là,  sans  doute,  où  l'éditeur  croyait  reconnaître  la  copie  primitive  de 
Hcmricourt.  C'était,  à  coup  sur,  une  transcription  d'âge  reculé  :  la  langue  du 
chroniqueur  y  avait  gardé  sa  physionomie  originale.  Le  texte  fourni  par 
Salbray  n'a  d'analogue,  sous  ce  rapport,  que  celui  de  A.  En  dehors  de  cette 
copie,  l'éditeur  a-t-il  emprunté  quelque  chose  à  l'exemplaire  qu'il  date  de 
■1436?  Il  serait  dangereux  de  rien  atïirmer  à  ce  sujet.  On  verra  plus  loin 
{MssEd.,  $  34)  que  le  texte  qu'il  nous  donne  des  §§  393-597  et  817-826  du 
Miroir,  présente  des  formes  linguistiques  manifestement  plus  jeunes  que  le  reste 
de  son  édition,  si  bien  qu'on  ne  peut  le  considérer  comme  faisant  corps  avec 
l'ensemble.  Ce  texte  a  pu  être  tiré  du  second  manuscrit  dont  disposait  Salbray; 
mais,  en  ce  cas,  les  infiltrations  toutes  modernes  qu'on  y  observe,  dénoteraient 
que  l'éditeur  date  inexactement  le  manuscrit  en  le  reportant  à  l'année  1436. 
Au  surplus,  il  n'est  pas  impossible  que,  dans  les  passages  en  question,  on  ait 
affaire  à  des  pages  complémentaires  du  manuscrit  soi-disant  original. 

On  a  beaucoup  médit  de  l'édition  parue  sous  les  auspices  du  comte  de 
Marchin  *.  Il  est  certain  qu'elle  abonde  en  fautes  d'impression,  erreurs  de 
lectures,  maladresses  d'interprétation.  Qu'on  no  perde  pas  de  vue,  toutefois, 
les  difficnllés  inhérentes  à  la  tâche  assumée  par  Salbray.  Celui-ci  se  trouvait 
aux  prises  avec  des  manuscrits  d'un  caractère  archaïque,  certainement  hérissés 

i  Voyez  notamment  Âuc.  Doutrepont,  Uemricourl  et  Salbray,  dans  les  Mélanges  Godefeoid  Kurti, 
Liège,  1908,  t.  II,  pp.  173-181. 


cccn 


MANUSCRITS  ET  EDITIONS 


d'abréviations,  ne  séparant  que  très  imparfaitement  les  mots  l'un  de  l'autre. 
Il  avait  devant  lui  des  vocables  aux  formes  étranges,  une  phraséologie  aux 
tournures  périmées.  Tout  compte  fait,  pour  un  amateur  du  XVII"  siècle,  sans 
préparation  spéciale,  son  travail  n'est  pas  absolument  dénué  de  mérite.  Plus 
souvent  qu'on  ne  serait  tenté  de  le  croire  à  première  vue,  le  manuscrit  se 
trouve  exactement  reproduit;  la  comparaison  avec  les  autres  copies  est  décisive 
à  cet  égard. 

Ce  qui  laisse  peut-être  le  plus  à  désirer,  dans  celte  édition,  c'est  le  soin 
apporté  à  l'impression  typographique.  Les  épreuves  ont  été  si  mal  corrigées 
que,  dès  le  premier  abord,  une  foule  de  mots  apparaissent  manifestement 
fautifs,  sans  compter  ceux-là,  très  nombreux  aussi,  qui  ont  été  omis  par  défaut 
d'attention.  Les  lacunes  sont  relevées  dans  les  notes  accompagnant  notre  texte. 
Quant  aux  fautes  d'impression,  il  suffira  d'en  signaler  quelques  spécimens 
parmi  les  premières  pages  : 


Page  2  : 

sieroit 

>  sceroit. 

Page    8  ; 

;  toutesfois 

>  toutsfois. 

astoyent 

>  astoyens. 

pooyent 

>  poyent. 

Page  3  : 

voloye 

>  voloje. 

Page    9  : 

;  en 

>  eu. 

Page  4  : 

estrangne  >  estranguc. 

martirizies 

>  martirizces 

Page  5  : 

nomme 

>  uomme. 

Hermallos 

>  Hermolles. 

d'asurez 

>  d'asuriez. 

Page  10  : 

Hanneffe 

>  Hanucffe. 

Page  C  : 

:  avoekes 

>  avoezes. 

Page  «2  : 

banereccs 

>  banereea. 

Page  7  : 

dyneir 

>  dynier. 

Page  ^ 3  : 

nonain 

>  nouain. 

Outre  les  défectuosités  attribuables  à  la  négligence  du  travail  typographique, 
il  est  cependant  visible  que  Salbray  n'a  pas  toujours  réussi  à  déchiffrer  conve- 
nablement son  manuscrit:  cela  s'observe  en  particulier  dans  les  mots  suscep.- 
tibles  d'abréviations.  Voici  l'un  ou  l'autre  exemple  : 

malivolenche  >  malviolcnche  (=  notre  édit.  I,  3,21). 
nôtre  singnor  (I,  .5, 12). 
heriteages  (I,  6, 8). 

reverenment  >  revercment  (1,  8,  8-9). 
retinve  >  retinuc  (I,  14, 17). 

joventc  >  jovene  (I,  119, 13). 

fil  >  s'il  (I,  127,  52). 

estut  >  escul  (I,  148,  s). 

Ravelsteyne    >  Ruclsteyne  (I,  165,  6). 
d'aventeur      >  d'alentour  (l,  171,23). 
Page  133  :  seriment        >  saigement  (I,  174,  8). 


Page 

3 

Page 

3 

Page 

7 

Page 

12 

Page 

83 

Page 

88 

Page 

104 

Page 

116 

Page 

120 

DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRIGOURT.  cccni 

Ainsi  que  nous  serons  anienés  à  le  dire  par  la  suite  (§84),  l'édition  de  i675, 
malgré  ses  défauts,  est  néanmoins  précieuse  pour  l'établissement  du  texte  de 
Hemricourt.  Dans  notre  apparat  critique,  nous  la  désignons  par  le  sigle  Sa.; 
mais,  là  où,  selon  toute  probabilité,  elle  reproduit  fidèlement  le  manuscrit,  nous 
n'hésitons  pas  à  ranger  ses  leçons  sous  le  sigle  B,  désignant  la  copie  principale 
sur  laquelle  elle  s'appuie.  Hâtons-nous  d'ajouter,  au  surplus,  qu'il  y  a  néces- 
sairement quelque  chose  do  subjectif  dans  la  distinction  faite  entre  B,  affecté 
aux  formes  procédant  à  coup  sûr  du  manuscrit,  et  5a.,  caractérisant  les  lectures 
douteuses  ou  imparfaitement  reproduites  par  l'éditeur.  En  règle  générale,  nous 
avons,  sous  ce  rapport,  préféré  user  d'une  méfiance  excessive  vis-à-vis  du  texte 
imprimé  :  le  sigle  Sa.  introduit  nos  variantes  plus  souvent  que  le  sigle  B  ^. 

La  traduction  qui  accompagne  le  texte  ancien,  est  due,  a-l-on  dit,  à  la  colla- 
boration de  Salbray  et  de  Massart.  Elle  laisse  fort  à  désirer  sous  tout  rapport 
et  les  inexactitudes  y  foisonnent  ^.  Indirectement,  elle  présente,  toutefois,  une 
certaine  valeur  documentaire.  Par  elle,  en  effet,  on  peut  mieux  se  représenter 
l'état  de  B.  Nous  tâcheroiis,  ci-dessous  (§  3?i),  de  montrer  que  la  version 
moderne  des  §§  593-S97  et  817-826  du  Miroir  est  indépendante  du  texte  plus 
ancien  mis  en  regard.  Il  n'en  va  pas  de  même  dans  l'ensemble  de  l'ouvrage,  où, 
sans  aucun  doute,  la  traduction  est  faite  d'après  le  manuscrit  publié.  Or,  si,  en 
bien  des  cas,  le  caractère  trop  lâche  de  cette  traduction  ne  permet  aucun 
contrôle  utile  louchant  les  variantes,  les  erreurs  ou  les  omissions  qu'on  relève 
dans  le  vieux  texte,  il  en  est  d'autres,  beaucoup  plus  nombreux,  où  la  version 
moderne  se  montre  indemne  des  défectuosités  de  ce  dernier.  La  liste  complète 
de  ces  passages  serait  trop  longue  pour  figurer  ici;  nous  citerons,  du  moins, 
quelques  exemples,  nous  bornant  à  renvoyer  à  notre  propre  édition;  les  particu- 
larités de  Sa.  y  sont  consignées  dans  l'apparat  critique  et  les  indications  placées 


*  Aussi  bien,  dans  cette  méfiance  dont  je  me  targue,  il  faut  avouer  qu'il  y  a  eu  des  revirementa. 
II  est  telle  variante  qui  se  trouve  attribuée  tantôt  à  Sa.,  tantôt  à  B.  C'est  le  cas  de  l'adjectif  aintncit, 
lorsqu'il  se  présente  sous  une  forme  différente  de  celle  de  i4  ;  le  mot  étant  souvent  abrégé,  aintneit 
m'apparaissait  d'abord  comme  une  lecture  douteuse  de  5a.  (I,  68,  ii;  8S,  io;  222,19);  plus  tard,  la 
fixité  de  cette  graphie  m'a  porté  à  l'attribuer  à  B  (1,562,(5;  372,  g;  383,  t).  On  pourra  regretter 
ces  hésitations;  elles  sont  la  rançon  d'un  système  en  partie  arbitraire.  Du  moins,  sont-elles  demeurées 
sans  influence  sur  l'établissement  du  texte  critique. 

*  Aug.  Ooutrepont,  loc.  cit.,  a  fort  bien  mis  en  lumière  les  graves  imperfections  qu'elle  présente 
dans  le  Traité.  Set  observations  peuvent  être  étendues  à  l'ensemble  du  volume. 


ccciv  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

en  marge  fournissent  le  moyen  de  retrouver,  dans  le  volume  de  Salbray,  Ie8 
passages  visés  : 

I,  29,  4                    68,10                   117,    9  133,  9                17,10,11 

30,    5                      69,   s                      120,    3,12  134,   9-10             19,12,18 

41,19                     71,18                     123,   4-18  etc.                  20,10 

58,   B                    86,20                    124,15-16  IH,     1,  7                25,13 

59,18                      88,18                      155,11  3,   8                  29,28 

60,    3                      91,16                      128,   7  8,20                  30,14,26 

61,11                      94,13                      129,18  10,12                  31,    9 

63,   6,8                  95,10                      131,13,16  11,   1                  35,17 

65,11                  100,10                    132,  6  16,22                  etc. 

A  côté  de  ces  cas  où  la  traduction  permet  de  constater  les  défaillances 
de  5a.,  il  arrive  que  les  deux  textes  ont  en  commun  certaines  particularités 
étrangères  à  la  tradition  manuscrite  : 

a)  Leçons  altérées  ou  fautives  : 

I,   42,  6                   139,17                    223,  7  392,18              H,  45,24 

99,18                     140,12                      275,11  443,12 

106, 7  d                  143,17                    283,   3  457,  5 

b)  Erreurs  commises  à  la  lecture  de  B  : 


1,106,  7c                271.  7 

461, 

il6 

II, 

7,8 

131,12                  455,13 

47,5,10 

c)  Lacunes  : 

1,    30,18                   133,18                   287,  8 

352,  4 

II,    32,   se 

d)  Variantes  graphiques  ou  phonétiques  : 

I,    80,  9,12                216,   6                     430,18 

449,   4 

451,  9 

84,   4                     381,   3                     445,   9 

450, 18 

II,    28,21 

e)  Leçons  meilleures  que  dans  la  généralité  des  manuscrits  : 

I,  332, 1  334,  5  II,  22, 22-23  30,  n 

Ces  éléments,  communs  aux  deux  versions,  prouvent  que  l'une  procède  de 
l'autre.  S'il  en  est  ainsi,  les  défectuosités  de  Sa.  qui  ne  trouvent  point  leur 
confirmation  dans  la  mise  en  langage  moderne,  doivent  être  imputées  à  l'impri- 
meur ou  à  l'éditeur,  plutôt  qu'au  manuscrit  B. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEiMRICOURT.  cccv 

29.  —  Miroir  des  nobles  de  Heshaye,  par  Jacques  de  Hbmricourt, 
Nouvelle  édition  augmentée;  Dédiée  à  Messeiyneurs  de  l'Etat-Noble  du 
Pays  de  Liège  et  Comté  de  Looz,  etc.  etc.  Où  en  conservant  le  texte  de 
l'Auteur,  l'Editeur  a  dissipé  l'obscurité  qui  regnoit  dans  la  généalogie  de 
l'Illustre  Famille  de  Dammarlin,  et  où.  il  a  classé  pur  ordre  alphabétique 
celles  des  autres  Familles,  dont  Hemricourt  fait  mention  dans  son  Livre; 
il  y  a  joint  l^  Abrégé  des  Guerres  d'Awans  et  de  ff^aroux  du  même  Auteur; 
fa  Commission  donnée  par  les  deux  partis  des  Familles,  les  Paix  et 
Statuts,  etc.  etc.  etc.  par  Mr.  Charles- François  Jalhbau,  prothonotaire  Apos- 
tolique et  Chanoine  de  l'Eglise  Collégiale  de  Sainte-Croix,  en  Liège.  A  Liège, 
de  l'Imprimerie  J.  F.  Bassompierre.  M.  DCC.  XCi.  —  Vol.  in-f,  iv-344  pp., 
plus,  à  la  fin,  lU  ff.  d'armoiries. 

Le  Miroir  occupe  les  pages  1-264;  le  Traité,  les  pages  2G3-308;  la 
Commission,  les  pages  309-324;  la  lable  des  noms,  les  pages  323-342. 

Une  Préface  signée  Par  M''  de  F[illinfagne]  fait  connaître  l'économie  de 
cette  édition  '.  Jalheau  n'a  eu  recours  à  aucun  manuscrit.  Pour  le  Miroir,  il  se 
contente  de  la  traduction  de  Salbray,  sauf  à  risquer  certaines  corrections.  En 
revanche,  il  donne  au  travail  de  Hemricourt  une  disposition  toute  nouvelle,  et 
il  y  joint  des  notes,  tirées,  pour  la  plupart,  des  manuscrits  généalogiques  de 
Lefort;  pareil  remaniement  devait,  dans  la  pensée  de  son  auteur,  rendre  plus 
aisée  la  consultation  de  l'œuvre;  de  là,  l'ordre  alphabétique  qu'il  s'efforce 
d'observer.  Du  Traité,  Jalheau  réimprime  purement  et  simplement  le  double 
texte  de  son  prédécesseur.  De  même,  la  Commission  se  retrouve  chez  lui  telle 
qu'elle  se  lit  dans  le  volume  de  1673. 

30.  —  Le  Miroir  des  nobles  de  la  Hesbaye,  suivi  de  l'histoire  de  la 
guerre  des  Awans  et  des  fVaroux,  par  Jacques  db  Hemricourt.  Nouvelle 
édition  comprenant  :  1°  Le  précis  de  l'ouvrage;  S°  Le  texte  de  l'auteur; 
3°  Les  tableaux  généalogiques;  4°  Les  armoiries;  avec  l'indication  des 
différences  existant  entre  le  texte  imprimé  et  celui  des  manuscrits  de  la 
Bibliothèque  de  Hourgogne,  par  A.  Vasse.  Bruxelles,  M.  Hayez,  1852.  —  In-f. 


<  C'est  abusivement  que  Jalheau  a  mis  ici  le  nom  de  Villenfagne.  Celui-ci  s'en  est  plaint  dans  ses 
Rtcherehet,  t.  Il,  pp.  iS5-ib8,  tout  en  critiquant  vivement  la  nouvelle  édition. 

Tome  IIL  mm 


cccvi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

Ce  travail  est  resté  inachevé.  Kn  dehors  de  l'Inlroduction  (pp.  i-viii),  il  n'a 
guère  paru  qu'un  précis  du  Miroir.  L'exemplaire  que  j'ai  eu  en  nmin,  celui 
du  fonds  Gocthals,  à  la  Section  des  Manuscrits  de  la  Bibliothèque  royale  de 
Belgique,  donne  186  pages  à  ce  précis.  Il  y  joint  un  Tableau  indiquant  les 
branches  de  la  famille  de  fVarfusée,  sur  deux  feuillets  non  numérotés,  et 
une  Table  des  noms  des  familles  issues  de  la  maison  de  ff'arfusée,  sur 
onze  feuillets  également  non  chiffrés. 

Dans  la  seconde  partie  de  l'ouNrage,  Vassese  proposait  de  publier  à  nouveau 
le  texte  de  Salbray,  dont,  fort  justement,  il  faisait  grand  cas,  à  raison  de  son 
caractère  ancien,  le  ms.  A  étant  encore  inconnu  à  cette  époque. 

Les  notes  qui  accompagnent  la  partie  publiée,  contiennent  des  variantes 
empruntées  à  C.  Nous  aurons  l'occasion,  par  la  suite  (§  41),  de  mettre  en 
relief  l'importance  de  ce  manuscrit.  Le  choix  qu'en  avait  fait  Vasse,  dénote  sa 
perspicacité  et  qu'il  devinait  la  véritable  valeur  de  la  copie  en  question. 

Voici,  d'ailleurs,  comment  il  s'exprime  à  son  sujet,  p.  vu  : 

«  Le  ms.  n"  5124  de  la  Bibliothèque  de  Bourgogne,  le  seul  qu'il  faille 
consulter,  celui  qui  a  servi  à  constater  les  différences  indiquées  dans  la  nouvelle 
édition,  n'est  point  le  véritable  manuscrit  de  l'auteur;  il  n'en  est  même  pas  une 
copie  exacte,  mais  une  copie  intelligente  et  précieuse,  faite  évidemment  sur  ce 
manuscrit,  à  une  époque  qui  n'est  certes  pas  éloignée  de  nous  de  plus  de 
150  ans,  à  en  juger  par  les  expressions  et  le  style.  » 


CHAPITRE  m 

Classement  des  manuscrits  du  Miroir  des  Nobles  de  Hesbaye. 

31.  —  Nature  du  classement.  —  Nous  avons  énuméré  ci-dessus  vingt- 
cinq  manuscrits  du  Miroir,  sans  parler  de  ceux  qu'a  utilisés  Salbray.  Vingt 
d'entre  eux  ont  pu  être  consultés  par  nous.  A  n'en  pas  douter,  il  en  reste 
d'autres,  qui  ont  échappé  à  nos  recherches;  ils  reposent  dans  des  fonds  non 
encore  inventoriés,  ou  bien  ils  se  cachent  jalousement  chez  des  collectionneurs 
et  dans  les  châteaux  du  pays  de  Liège.  Mais,  même  si  on  s'en  tient  aux 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT. 


cccvu 


Classement  des  manuscrits  du  Miroik. 


Original. 
I 


3/ 
U21-14S0 


H 

XT  S. 


c 

com<  xTii  s. 


J 

XVI  s. 


A' 

XVII  s. 


XTIis.      milieu 
XVII  s. 


A 

1430-1435 


G  M 

XVI-XVil  s.  XVII  s. 


w  0  n 

1/2  XVII  s.       tin  XVI  s.-lti3         1622 


K 

1612 


XTI  S.-1647 


F 

1518-1519 


L 

1616 


H  A 

XVI-XVII    s.  XVII  s. 


■Q 

le» 


p 

16:9 


I 

1587 


A  -  Bibl.  Un.  Lg.  664. 
B  —  Salbray. 
C  —  B.  K.  524. 
D  -  B.  R.  S739-40. 
£  -  B.  K.  10312-13. 
F  -  B.  K   11638. 
G  -  B    R.  1*406-11. 


H  -  B.  R.  17289. 

/  -  B.  R.  21295-99. 

/  -  B.  R.  II.  2842. 
«  —  B.  R.  Goeth.  912. 
L  —  B.  R.  Goeih.  913. 
M  —  B.  R.  Goelh.  914. 
N  -  Bibl.  Un.  Lg.  177. 


0       Bibl.  Un.  Lg.  672. 
P  -  BibL  Un.  Lg.  1043. 
fi  —  Ville  Lg.,  sans  cote. 
R  —  Ville  Lg.  Capit.  133. 
W  —  Averbode,  Die  Voecht  10. 
A  -  Bibl.  Un.  Lg.  1297. 
Y  -  Hambourg  238. 


cccrai  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

manuscrits  connus,  leur  nombre,  ainsi  que  les  allusions  à  des  exemplaires 
antérieurs  qu'on  relève  dans  plus  dun,  donnent  à  penser  que  les  transcriptions 
du  miroir  ont  dû  circuler  en  foule  autrefois.  Jusqu'à  l'apparition  de  l'édition 
de  Salbray,  en  1673,  on  n'a  pas  cessé  de  recopier  la  chronique  de  Hemricourt. 
Malbeureusement,  la  vogue  dont  elle  jouissait,  a  incité  les  scribes  à  en  faciliter 
l'intelligence  aux  lecteurs  en  rajeunissant  progressivement  le  texte.  C'est  au 
point  que,  si  notre  travail  d'éditeur  se  limitait  à  la  recherche  des  formes 
linguistiques  propres  à  Hemricourt,  la  tradition  manuscrite  du  Miroir  devrait 
être  regardée  comme  singulièrement  pauvre,  en  dépit  du  nombre  des  exem- 
plaires conservés.  Parmi  ceux-ci,  il  n'en  est  que  deux,  en  effet,  /l  et  B,  qui 
gardent  à  la  langue  de  la  chronique  sa  couleur  ancienne.  Les  autres,  qui 
datent  du  XVI°  ou  du  XVIP  siècle,  sont  des  copies  modernisées.  Au  cours 
de  ce  travail  d'adaptation,  les  scribes  ont  naturellement  eu  le  souci  de  faire 
disparaître  les  leçons  défectueuses  qu  ils  apercevaient  dans  leurs  modèles  ;  ils 
ont  pu,  à  cette  fin,  se  fier  à  leurs  propres  conjectures,  s'éclairer  du  contexte, 
ou  encore  s'en  rapporter  à  d'autres  exemplaires.  Aussi  la  détermination 
minutieuse  et  précise  des  rapports  qui  unissent  nos  manuscrits  entre  eux, 
est-elle,  la  plupart  du  temps,  devenue  fort  malaisée.  Pour  établir  une  véritable 
filiation  de  ces  copies,  il  faudrait  pouvoir  restituer  la  tradition  manuscrite  dans 
son  intégrité,  c'est-à-dire  replacer,  entre  les  exemplaires  qui  nous  restent,  une 
fonle  d'intermédiaires  à  jamais  disparus.  A  défaut  d'une  filiation  rigoureuse, 
on  peut,  du  moins,  reconnaître,  parmi  les  manuscrits  dont  nous  disposons, 
quelques  groupes  bien  caractérisés;  et,  même,  certaines  alTinités  permettent  de 
pousser  le  classement  un  peu  au-delà,  en  distinguant,  dans  l'ensemble,  de 
grandes  familles  Sous  le  couvert  des  réserves  qui  précèdent,  nous  croyons 
pouvoir  proposer  le  tableau  ci-contre,  dont  nous  allons  nous  efforcer  de  justifier 
l'ordonnance.  Le  classement  qu'il  résume,  s'il  n'est  pas  poussé  aussi  à  fond  que 
le  voudrait  une  critique  idéale,  répond  amplement  à  nos  besoins  d'éditeur.  Ce 
qui  importe  pour  nous,  en  effet,  ce  n'est  pas  autre  chose  que  de  savoir  le  crédit 
qu'il  faut  accorder  à  chacune  de  nos  copies,  et,  ayant  découvert  celle  qui  mérite 
de  servir  de  base  à  une  nouvelle  édition,  de  voir  dans  quelle  mesure  les  autres 
peuvent  servir  à  la  contrôler  et  à  l'amender. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT. 


CCGIX 


32.  —  Spécimens  dea  différentes  transcriptions.  —  Avant  d'aborder  les 
problèmes  relatifs  au  classement  des  manuscrits,  il  ne  sera  pas  inutile  d'illustrer 
d'un  exemple  celte  vérité,  affirmée  à  l'instant,  que,  en  dehors  de  ^  et  de  //, 
nous  n'avons  plus,  du  Miroir,  que  des  transcriptions  modernisées.  Nous 
choisissons,  à  cet  effet,  le  §  26,  dont  nous  donnerons  une  reproduclioii  littérale 
d'après  chacun  de  nos  exemplaires,  tn  affrontant  ces  textes,  les  traits  généraux 
propres  à  ciiaque  copie  apparaîtront  mieux  que  si  nous  essayions  de  les  définir 
en  quelques  phrases.  Nous  plaçons  en  première  ligne  les  fragments  tirés  des 
deux  exemplaires  du  XV'  siècle,  car  il  convient,  avant  tout,  de  mettre  en 
évidence  leur  parallélisme.  Viennent  ensuite  les  échantillons  fournis  par  deux 
manuscrits  isolés,  C  et  Q.  Dans  la  présentation  des  autres  extraits,  il  est  tenu 
compte  des  groupements  indiqués  à  notre  tableau. 


/4,  feuillet  9  v\ 

Ilcm,  deveis  savoir  que  ly  dis  monss. 
Ernus  de  Corwaremmc,  ainsneig  fis  do  pro- 
merain  saingn'  de  Momale,  s»y  mariât  ullc 
fille  do  monss.  Gérant,  saingn'  de  Berlouz, 
chevaliers;  mais  ilh  morit  asscis  jovenes, 
dont  ce  fut  grnnt  domnge  pour  tôt  son  linage, 
car  ilh  tcnoit  grant  estât  'e  cliins  et  d'oyscaz, 
ilh  scrvoit  volenticrs  ses  amis  et  cstoit  riche- 
ment montcis,  et  estoit  amiables  et  corlois, 
et  tcnoit  le  mclheur  et  plus  costable  hostcit 
des  Heysbegnons.  Do  queil  sont  demoreis 
des  beaz  enfans,  qui  sont  jovenes  d'cage,  et 
des  qucis  leurs  linnges  porat  estre  dureraefit 
amendcis. 

C,  feuillet  13  y. 

Mesire  Aernult  de  Corswaromme,  aisno 
fîlz  de  devant  nomme  seigneur  monsieur 
Aernult  de  Corswarcmmc,  premier  seigneur 
de  Moumalc,  soy  mariât  a  la  fille  de  mesire 
Gérard,  seigneur  de  Bcrlooz,  chevalier;  mais 
il  morut  jeusnc,  dont  ce  fut  grand  domagc 
pour  tout  son  lignage,  car  il  tenoit  grand 
estât  de  chiens  et  iroysenux,  il  scrvoit  volun- 


B-Sa..,  page  24. 

Item,  deveis  savoir  que  ly  dis  monss. 
Ernus  de  Corwareme,  ainsneis  fis  de  pro- 
nicrain  saingnor  de  Momale,  soy  mariât  aile 
filhc  de  monss.  Gerar,  saingnor  de  Berlouz, 
chevaliers;  mais  ilh  morit  assez  jovenes,  dont 
ce  fut  grans  domagc  pour  tôt  son  linage,  car 
ilh  tenoit  grant  estât  de  rhins  et  d'oyseaz, 
ilh  scrvoit  volenticrs  ses  amis  et  estoit  riche- 
ment monteis,  et  estoit  amyables  et  cortois, 
le  meilleur  et  plus  costable  hosleit  des 
llcsbegnons.  Dequeil  sont  demoreis  des 
beaz  enfans,  quy  sont  jovenes  d'eagc  et 
desquels  leurs  linage  porat  estre  durement 
amcndeis. 

Ç,  feuillet  9  v°. 

Item,  devez  scavoir  que  led't  mons' 
Arnould  de  Corswareme,  fil  aisné  du  premier 
s'  de  Mommaele,  se  mariât  a  la  fille  de  mons' 
Gérard,  g''dc  Uicrloo,  chevalier;  mais  il  mourut 
assez  jeusne,  dont  ce  fut  grand  dommaige 
pour  tout  son  lignaige,  car  il  tenoit  grand 
estai  des  chiens  et  des  oyseaux,  il  servoit 
volcn  ticr  ses  amis  et  estoit  amiable  et  courtois, 


GGCX 


MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 


lier  ses  amis  et  estoit  richement  montez,  il 
estoit  amiable  et  corloy,  et  tenoit  le  meilleur 
et  eostcgable  hostel  des  Hcsbingnons. 

Duquel  dit  mesire  Aernult  de  Corswa- 
remme,  aisnë  fîlz  de  monsieur  Aernult  de 
Corswaremme,  premier  seigneur  de  Momale, 
et  de  la  fille  mesire  Gerardt,  seigneur  de 
Berlooz,  chevalier,  sont  yssus  deux  beaux 
enffans  encour  jeunes,  dosquelz  leur  linage 
porat  estre  encour  servi  et  honoré. 

G,  feuillet  70-70  v°. 

Item,  deveis  scavoir  que  led's  mons'  Ernus 
de  Corwaremmc,  aisné  fils  du  première 
seigneur  de  Momale,  soy  mariât  a  la  fille  de 
mons'  Gcrard,  seigneur  de  Berlouz,  chevaliers; 
mais  il  mourut  assé  jeunes,  dont  ce  fut  grand 
domaiges  pour  tout  son  linaige,  car  il  tenoit 
grand  estât  de  chiens  et  d'ouseau,  il  servoit 
volontiers  ses  amis  el  estoit  richement  mon- 
teis,  et  estoit  amiables  et  courtois,  et  tenoit 
le  meillieur  et  plus  costable  hostc  des 
Hesbengnons.  Duquelle  sont  demouréz  des 
beaux  enffans,  qui  sont  jeunes  d'aage,  et 
desquelz  leurs  linaiges  pouldrat  cstre  dure- 
ment amendés. 


et  tenoit  le  meillieur  et  le  plus  costable  hostel 
des  Hesbignons.  Duquel  sont  demeurez  deux 
beaux  enffans,  qui  sont  jeusnes  d'eage,  et 
desquels  leur  lignaige  pourat  estre  durement 
amendé. 


M,  page  23. 

Item,  debvez  seavoir  queledit  mons'  Ernu 
de  Corwareme,  aisné  fils  du  premier  seig'  de 
Momalle,  soy  mariât  a  la  fille  de  mons'  Gérard, 
seig'  de  Bierlouz,  chevalier;  mais  il  mourut 
assez  jeune,  dont  ce  fut  grand  domaige  pour 
tout  son  linaige,  car  il  tenoit  grand  estât  de 
chien  et  d'ouzeau,  il  servoit  volontiers  ses 
amys  et  estoit  richement  monté,  et  estoit 
amiables  et  courtois,  et  tenoit  le  meilleur  et 
plus  costable  hostel  des  Hesbengnons.  Duquel 
sont  demouréz  des  beaux  enffans,  qui  sont 
jeunes  d'aage  et  desquels  leur  linaige  poul- 
droit  estre  durement  amendés. 


W,  feuillet  1 1  v». 

Item,  debvés  scavoir  que 
le  dit  monsieur  Arnould  de 
Corswaremme,  aisné  filz  du 
primier  seigneur  de  Mou- 
malle,  soy  mariât  a  la  fille 
de  monsieur  Gérard,  s'  de 
Berlo,  chevalier;  mais  il  mo- 
rut  assez  jeusne,  dont  fut 
grand  dommage  a  son  lignage, 
car  il  tenoit  grand  estât  de 
chiens  et  oyscaux  et  servoit 
volontiers  ses  amis,  et  estoit 
richement  monté,  et  estant 


0,  feuillet  i5  v*. 

Item,  debveis  scavoir  que 
ledit  monsieur  Arnould  de 
Corswareme,  aisné  filz  du 
première  seigneur  de  Mou- 
malle,  soy  mariât  a  la  fille 
de  mon  sieur  Gérard,  s'  de 
Berloz,  chevalier;  mais  il 
mourut  assez  jeusne,  dont 
fut  grand  dommaigc  a  son 
lignaige,  car  il  tennoit  grand 
estât  de  chiens  et  oyseaux  et 
servoit  volonlier  ses  amys, 
estant  amiable  et  courtoys, 


/?,  page  33. 

Item,  deveis  scavoir  que 
led'  monsieur  Arnuld  de 
Corswaremme,  aisné  filz  du 
premier  s'  de  Moumale,  soy 
mariât  a  la  fille  de  monsieur 
Gérard,  s'  de  Berloz,  cheva- 
lier; mais  il  mourut  assez 
jeusne,dont  fut  grand  domage 
a  son  linage,  car  il  tennoit 
grand  estât  de  chiens  et 
ouseaux  et  servoit  volontier 
ses  amys,  estant  amiable  et 
courtoys,  et  tcnnant  le  meiU 


DES  OEUVRES  DE  J    DE  HEMRICOURT, 


CCCXI 


ainialilc  et  courtoys,et  tenant 
le  meilleur  et  plus  costnble 
liostcl  de  Heibcignons.  Du 
quel  sont  beaux  eiiffaiis,  pur 
lequels  leur  lignaige  poura 
estre  amenez. 

K,  feuillet  7. 

Item,  debveis  scavoir  que 
ledit  raons'  Ernouldt  de  Cor- 
warcsme,  aisneit  filz  du  pre- 
mier singiieur  de  Monialle, 
soy  mariât  ala  fille  de  mons'' 
Gerardt,  s'  de  Bierlouz,  che- 
valliers; mais  il  morut  asseit 
joesne,  dont  ce  fut  piliet  et 
domaiges  pour  tout  son  lin- 
gnaige,  car  il  tenoit  grand 
estât  de  chiens  et  d'oiseaulx, 
il  servoil  voluntier  ses  amys 
et  estoit  richement  montait, 
et  estoit  admiables  et  cour- 
toy,  et  tenoit  le  meilleur  et 
plus  coustablcs  hoslel  des 
Hesbignons.  Duquel  sont  de- 
morcit  de  beau  enfaus,  qui 
sont  Joesne  d'aaiges  et  des- 
quels leurs  linaigcs  poldrat 
estre  grandement  amendeit 

E,  feuillet  21  v». 

Item,  devez  scavoir  que 
ledit  mons'  Ernou  de  (lowa- 
rcsme,  aisiieis  filz  du  premier 
seigneur  de  Momallc,  soy 
mariât  aile  fille  de  muns'' 
Gerar,  s'  de  Bii-rloz,  cheva- 
lier; mais  il  morut  assés 
joenes,  dont  ce  fut  grand 
dhumaigc  pour  tout  son  li- 


ct  tcnnant  le  meilleur  et  plus 
costable  hostel  des  ffesbi- 
gnons.  Duquel  sont  beaux 
enffans,  par  lequels  leur 
lignaige  poura  estre  amendez. 


H,  feuillets  "21  y'-'i^. 

Item,  dehveis  scavoir  que 
ledit  monsieur  Ernould  de 
Corwaresme,  aisneit  filz  du 
premier  seigneur  de  Moraaile, 
soy  mariât  a  la  fille  de  mon- 
sieur Gérard,  seigneur  de 
Bierlouz,  chevalliers;  mais  il 
morul  asseit  joesne,  dont  ce 
fut  pitict  et  domaiges  pour 
tout  son  linaiges,  car  il  tenoit 
estatz  de  chiens  et  d'oseaux, 
il  servoit  volontiers  ses  amis 
et  estoit  richement  monteit, 
et  estoit  admiable  et  courtoy, 
et  tenoit  le  roeulleur  et  plus 
coustablcs  hostel  des  Hesbi- 
gnons. Duquel  sontdemoreit 
des  beau  enffans,  qui  sont 
joesne  d'aaiges,  et  desquelz 
leur  linaiges  poldrat  estre 
grandement  amendeit. 

F,  feuillet  1 1  v. 

Item,  que  mons'  Ernoult 
de  Covarenime,  aisnéz  filz 
prcmraicrs  s' de  Mommalc,  se 
mariât  aie  fille  mons'  Gerad, 
s'  de  Bcrioit,  chevalier;  mais 
il  morut  sans  hoirs  et  estoit 
assez  joisne,  dont  ce  fut  doni- 
maige  pour  tout  le  linage, 
eur  il  tenoit  grnnt  estât  et  sy 


leur  et  plus  costable  hostel 
des  Hesbignons.  Duquel  sont 
beaux  enffans,  par  lesqiieli 
leur  linage  pourra  estre  fort 
amendé. 


yV,  page  23. 

Vous  devez  scavoir  que  le 
susnoméz  monsieur  Ernould 
de  Corswarem,  ainsné  fils  du 
s'  de  Moumael,  espousat  la 
fille  de  mons'  Gérard,  s'  de 
Bcrioz,  chevalier,  et  mourut 
fort  jeusne.  Il  esloit  fort 
amiable  et  courtoy,  fort  riche, 
et  rendoit  service  a  ses  amis. 
Il  laisat  des  beau  enfants 
embas  aage,  capable  de  re- 
lever grandement  le  linaige. 


L,  page  29. 

Item,  deveis  scavoir  que 
led'  mons'  Arnuld  de  Cors- 
wareme,  aisné  filz  du  pro- 
niicr  s'  de  Moumale,  soy 
maria  a  la  fille  mons'  Gérard, 
s'  de  Bcrioz,  chevalier;  mais 
il  mourut  assez  jeune,  dont 
ce  fut  grand  dommage  pour 
son    lignage,    car    il    tenoit 


CCGXII 


MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 


naige,  car  il  tcnoit  grant 
estât  de  chiens,  d'oeseaulx,  il 
servoit  voluntiers  ses  amys  et 
estoit  richement  monteis,  et 
esloit  amiable  et  courtois,  et 
tenoit  le  meilleur  et  le  plus 
costable  hosteilz  de  Ilesban- 
gnons.  Duquel  sont  demorés 
des  beaux  enffans,  qui  sont 
joennes  d'eages,  et  desqueilz 
leurs  linaiges  poirat  estrc 
grandement  amendeis. 

y,  feuillet  i  \ . 

Item,  debvez  scavoir  que  led'  Emus  de 
Cowaresme,  aisné  filz  du  s'  de  Momallc,  se 
maria  a  la  fille  de  raons'  Gérard,  s' de  Berioz, 
chevalier,  mais  mourut  jeune,  ce  quy  fut 
grand  dommaige  pour  tout  son  linaige,  car 
il  tenoit  grand  estât  de  chevaulz  et  d'oiseaux 
et  servoit  voluntiers  ses  amys,  et  estoit 
richement  monté;  il  estoit  aussy  amiable  et 
courtois,  et  tenoit  le  meillieur  et  le  plus 
costable  hostel  de  tous  les  Hesbaignons. 
Duquel  sont  dcmourëz  des  hoires,  quy 
pouront  encor  avancer  leur  linaige. 

F,  feuillet  9  v». 

Item,  devez  scavoir  que  lediet  Ernus  de 
Corswarcm,  aisné  fils  de  Momalle,se  remariât 
a  monsieur  Gérard,  seig'  de  Berlooz,  cheva- 
lier, mais  mourut  jcusne,  ce  que  fut  grande 
dommaige  pour  son  lignaigc,  car  il  tenoit 
grand  estât  des  chcvaulx  et  d'oyscaux,  il 
servoiel  volontiers  ses  amais  et  csloil  aussy 
amiable  et  courtois,  et  tenoit  le  meillieur  et 
coustable  hostel  de  tous  les  Hesbaignons. 
Duquel  sont  demeurez  des  hoires,  qui  pour- 
ront encores  leurs  linaige  ragrandire. 


servoit  volcnlier  ses  parcns 
et  amys  en  touz  leur  affaire, 
et  estoit  la  millcurc  maison 
de  tous  le  Hasbaing.  Du  quel 
est  demouré  des  beau  enf- 
fans, joisnes  d'eage,  lesquelz 
polront  aughumenter  leur 
linages. 


grand  estât  de  cbicns  et  d'ou- 
seaux;  servant  volontiers  ses 
amys,  il  estoit  amiable  et 
courtois,  tenant  le  meilleur 
et  plus  costable  hostel  des 
Hesbingnons.  Duquel  sont 
demeurez  des  beaux  enffans, 
desquelz  leur  lignage  pourra 
estre  fort  amendé. 


D,  feuillet  18  v». 

Item,  devez  scavoir  que  le  dict  Arnut  de 
Coswarem,  aisné  Glz  du  s'  de  Moumale,  se 
mariât  a  la  fille  de  mons'  Gcrart,  s'  de 
Berioz,  chevalier,  mais  mourut  jeusne,  ce 
que  fut  grand  domage  pour  tout  son  lignage, 
car  il  tenoit  grand  estât  de  chevaux  et 
d'oyseaux  et  servoit  volontiers  ses  amys,  et 
esloit  richement  monté,  et  tenoit  le  plus 
costable  hostel  de  tout  les  Hesbaignons.  De 
luy  sont  demeuré  des  hoirs. 


A,  feuillet  U  v». 

Ilem,  devez  scavoir  que  ledit  Ernus  de 
Corswarcm,  aisné  filz  du  s'  de  Momalle,  se 
mariât  a  {X*  la  fille)  monsieur  Gérard,  s'  de 
Berlooz,  chevalier,  mais  mourut  jeune,  ce 
quy  fut  grand  dommage  pour  son  linage,  car 
il  tenoit  grand  estât  de  chcvaulx  et  d'oiseaux 
et  servoit  volontiers  ses  amis,  et  estoit  riche- 
ment monté;  il  esloit  aussy  amiable  et  cour- 
tois, cl  tenoit  le  meilleurs  et  le  plus  costable 
hostel  de  tous  les  Hesbaignons.  Duquel  sont 
demuréz  des  hoirs,  quy  pouront  encor  leurs 
linages  ragrandire. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxiii 

P,  feuillet  y  V.  I,  feuillet  5  v». 

Item,  faut  scavoir  que  led't  mons'  Ernould  Item,  fauit  savoir  que  icd't  monss'  Eriiout 

de  Corswarcmme,  filz  du  premier  mariage  de  Corswaremme,  fliz  du  promire  mariage 

du  s'  de  Mommal,  soy  mariât  a  la  fiilc  de  du  s'  de  Momaei,  soy   mariât  a  la  fille  de 

mons'  Gérard,  s'  de  Berioz,  chevalier;  mais  monss'  Gci  ard,  s'  de  lîcrio,  chevalier;  mais 

il  mourut  assez  jeusne,  ce  que  fut  grand  il   mourit  assez  jeusne,  ce  que  fut   grand 

dommaige,   car   il    tenoit    grand   rstnt    des  doumaigc,  car  il  tenoit  grand  estât  des  chiens 

chiens,  ouseaux,  et  estoit  amiable  et  courtois,  ouchcvaux  et  estoit  amiable  et  courtoit,  et 

et  tenoit  le  racillicur  et  le  plus  coustabic  tenoit  le  mcillieur  et  le  plus  coustabic  o$(éz 

oesté  del  Hesbaigne.  del  Hesbaigne. 

33.  —  Les  grandes  lacunes  des  §§  S95-S97  et  817-826.  —  Si  les 
lacunes  fournissent  souvent  de  précieux  repères,  lorsqu'il  s'agit  de  procéder  à 
un  classement  de  manuscrits,  nous  ne  pouvons  cependant  tirer  aucune  indica- 
tion utile  des  vides  considérables  qui  entachent  la  plupart  de  nos  copies  aux 
%%  595-597  et  817-8-26  (pp.  297,  9-299,  n  et  403,  i4-408,  s).  Le  texte  de  ces 
passages  se  lit  seulement  dans  Sa..,  version  ancienne  et  traduction,  et  dans  CQ. 
Il  fait  donc  défaut  aux  manuscrits  des  groupes  eS!;.  Mais  la  rencontre  de  ces 
sigles  est  ici  toute  fortuite  ^  Au  fait,  les  lacunes  en  question  ont  dû  exister 
également  dans  les  copies  d'où  dérivent  Sa.CQ.  Sans  doute,  l'authenticité  des 
passages  qui  sont  venus  les  combler,  n'est  pas  en  cause.  JNcanmoins.  là  où 
ceux-ci  se  rencontrent  aujourd'hui,  ils  présentent  certains  traits  qui  interdisent 
de  les  regarder  comme  faisant  corps  avec  le  contexte. 

34.  —  Le  texte  des  §§  S9S-S97  et  817-826  dans  Sa.  —  Dans  Sa.,  la 
langue  de  ces  fragments  offre  des  signes  de  rajeunissement  étrangers  à  l'ensemble 
de  l'exemplaire. 

Les  particularités  phonétiques  ou  graphiques  du  temps  de  Hemricourt, 
normalement  conservées  par  Sa.  aussi  bien  que  par  //,  disparaissent  dans 
nombre  de  mots  : 

-ère  au  lieu  de  -eire  :  merc  405,6;  perc  407^3  (c/*.  G.  Doutrepont,  Elude  linguistique 
tur  J.  de  Hemricourt,  pp.  21-22); 

'  J'avais  cru  d'abord  pouvoir  attacher  une  signification  différente  à  cette  rencontre  de  e8^  et  y 
voir  un  indice  de  l'unité  de  provenance  de  ces  groupes.  De  là  vient  que,  dans  la  note  I  de  la  pige  297, 
ils  ont  été  désignés  collectivement  par  le  sigle  -{f.  Mais  cette  opinion  n'a  pas  résisté  à  un  examen  plus 
attentif  des  faits. 

TouE  III.  nn 


cccxiv  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

-é  au  lieu  de  -cit  :  maiié  299, 8,  403, 2,  <07,  s;  noniraé  40i,  6  et  10,  ftO\  8  et  18;  avoué 
407,  IB  (DoDTR.,  p.  22); 

laquelle  407,  9  au  lieu  de  laquelle  (Doctii.,  ;•  23); 

trouverez  298,  18  au  lieu  de  (rovercis  (I)ooïr.,  pp.  3ff,  49); 

-é  au  lieu  de  -iet  :  traité  298, 12  (Doutr.,  p.  26); 

chascun  299,  2  au  lieu  de  chascon,  cascon  (Uodtr.,  p.  S 4); 

autre  404, 6  et  10,  405,  9  et  10,  407, 13,  au  lieu  de  atre,  altrc,  aultre  (Dootr.,  pp.  63-64); 

vieux  405,  2,  40fi,  13,  407, 12,  au  lieu  de  vici,  vies  (Doom,,  pp.  63-64); 

épousa  405,  6,  406,  10,  407,  6  et  14',  408,  i,  au  lieu  de  cspozat,  cspouzat  (Dodtb., 
pp.  S2,  60,  6 S)  ; 

grand  404, 7  pour  grant; 

-a  pour  -at  :  a  299,  7  ;  remaria  405, 7  (Uodth.,  pp.  60-61). 

La  morphologie  donne  lieu  aux  observations  stiivanfes  : 

L'article  masc.  sing.  e.sl  uniquement  le,  au  lieu  de  li,  forme  ta  plus  fréquente  ailleurs  : 
298,  8, 10, 12,  404,  7,  9,  40o,  1,  406, 1,  *,  7, 14,  408,  3  (Dootb,,  p.  76); 

du  au  lieu  de  do,  dou,  de!  :  405,  8, 12, 14,  406,  i,  8, 13, 14,  IB,  4(i7,  7, 10,  408,  3  ;  cf.  aussi 
du  dit  405, 1  au  lieu  de  do  dit  ou  de  dit  (Doutb.,  p.  76); 

au  au  lieu  de  al,  aile  :  404,  4,  405,  2, 10,  406,  3  (Ibid); 

de  la  pour  dclle  :  297,  9,  405, 13,  406,  2,  407, 10  (Ibid.); 

a  la  pour  aile  :  298,  2,  299,  8,  6,  8, 10  (Ibid.); 

deux  404, 2  au  lieu  de  dois  ; 

celuy  299,  4,  icelluy  407,  B,  au  lieu  de  ceiy  ou  chis  (I)odtr.,  p.  77); 

vous  403, 13,  406,  8,  plutôt  que  vos; 

eut  404, 10  au  lieu  de  oui  (Doutr.,  ;).  79); 

au  capitle  298, 8,  405, 4,  406,  9, 13,  alors  que  le  chroniqueur  dit  toujours  en  capitle. 

Enfin,  certaines  variantes,  comparées  à  celles  de  QC,  s'accordent  moins  que 
celles-ci  avec  le  style  de  l'auteur  : 

404,  H  ;  405, 11 1;  405, 15  t;  406,  3;  407, 4  g;  407, 7;. 

35  —  Le  texte  des  $$  S9S  397  et  817-826  dans  la  Iraduclion  de  Sa.  — 
On  a  vu  {.ilssEd.,  §  '2S)  que  la  traduction  publiée  par  Salbray  a  été  faite 
d'après  le  vieux  manuscrit  dont  le  texte  se  trouve  placé  en  regard.  Chose 
étrange,  il  y  a  lieu  de  se  di'mander  s'il  en  va  de  même  dans  les  passages  qui 
nous  occupent.  Ca  version  moderne  parait  plutôt,  ici,  indépendante  de  la 
version  ancienne,  tout  au  moins  dans  une  certaine  mesure,  et,  de  plus,  elle  n'a 
aucun  rapport  de  parenté  directe  avec  CQ. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxv 

D'abord,  elle  ne  présente  pas  la  lacune  propre  au  texte  ancien  de  .S'a., 
p,  298,  5-8 ;  toutefois,  le  manque  de  quelques  mots  dans  celui-ci  pourrait  être 
dû  à  un  accident  survenu  au  cours  de  l'impression.  D'autre  part,  elle  s'écarte 
de  CQ  par  l'absence  des  leçons  suivantes  : 

298,  3-4,  s'en  issit  Olivier  de  Melcii  qui  print  a  femme  darooisclle  Isaheau; 
299,9,  Amelc  Milar, 

Dans  le  second  passage,  la  traduction  a  une  leçon  qui  lui  est  propre, 
p.  iOi,  6  : 

fils  contre  Sa.C  frcire,  mot  omis  en  Q. 

Pour  le  surplus,  elle  se  rapproche  ou  s'éloigne,  tour  à  tour,  du  manuscrit 
Sa.,  de  C  et  de  Q.  La  voici  d'accord  avec  Sa.  : 

Mêmes  leçons  :  404,  H  m;  406,  3  c,  id;  407,  2-3,  i  (j,  6-7,  9  q,  13  <j,  17-18;  408, 1  o,  6,  ♦  d, 
«,  7  flr,  8  /j,  9  «■; 
Mêmes  lacunes  au  regard  de  CQ  :  404,  8g;  403, 11  m  ;  406, 11-12; 

et  voici,  en  revanche,  des  vides  ou  des  altérations  de  Sa.  qu'elle  ignore  : 
404,  S  e;  40,*i,  6  h  ;  406,  lo  •  ;  407,  8-6, 6  i,  7  fe,  8  /,  8  o,  9  r. 

Avec  C,  elle  a  les  relations  suivantes  : 

Accord  :  405, 2  a,  s  b,  s  rf,  13  q,  IS  u; 

Ditcordimee  :  405,  3  c,  s  e,  9  j,  10  /c,  15  <;  406, 10  A  ;  407,  *  e,  8  m,  H  (,  18  x. 

Avec  Q  : 

Accord  :  403,  iid;  404,  3  6,  4  c,  rf;  407, 14  z; 
Discordance  :  404,  9  j;  407, 13  m,  w. 

36.  —  Le  texte  des  %  S9S-S97  et  817-826  dans  C.  —  Dans  f;,  le 
|)remier  de  nos  fragments  ne  figure  pas  en  due  place;  il  a  été  reporté  entre 
les  5§  o9y  et  6110  (cf.  p.  :2!i7,  App.  cr.)^  déplacement  qui  s'explique,  si  le 
morceau  est  adventice.  Quant  au  second  fragment,  il  est  amputé  de  la  fin,  car 
il  lui  manque  les  derniers  mots  du  §  824  et  la  totalité  des  §§  823-826. 


cccxvi  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

37.  —  Le  texte  des  §§  S9S-S97  et  817-826  dans  Q.  —  Tels  qu'ils  se 
lisent  dans  Q,  les  deux  morceaux  n'offrent,  à  première  vue,  rien  d'anormal. 
Mais  on  apprendra  plus  loin  {^  Mi')  que  Q  est  un  exemplaire  éclectique.  A  sa 
base,  il  y  a  une  transcription  du  groupe  S,  dont  les  nombreux  représentants 
ont  tous  les  grandes  lacunes.  î'.n  même  temps,  Q  a  été  amélioré  à  l'aide  d'une 
ou  de  plusieurs  copies  de  souche  inconnue  S'il  est  complet  aux  endroits  dont 
nous  parlons,  c'est,  apparemment,  à  ce  travail  de  revision  qu'on  le  doit. 

38.  —  Les  grandes  lacunes  dans  l'archély/je.  —  Partout  où  existent  les 
§§  595-597  et  8l7-8!26,  ils  se  présentent  donc  dans  des  conditions  suspectes, 
et  il  serait  téméraire  d'afliirmer  qu'ils  appartenaient  primitivement  aux  exem- 
plaires qui  leur  ont  donné  asile.  En  conséquence,  on  ne  peut  fonder  un  premier 
classement  des  manuscrits  sur  la  présence  ou  l'absence  de  ces  morceaux.  L'essai 
de  classiQcation  que  nous  allons  tenter,  doit  se  poursuivre  en  dehors  d'eux  et 
sans  eux.  Tout  au  plus,  s'il  est  vrai  que  nos  manuscrits  procèdent  uniformé- 
ment de  transcriptions  dépourvues  des  dits  paragraphes,  peut-on  en  conclure 
qu'entre  l'original  et  eux,  il  y  a  une  source  commune,  affectée  déjà  de  ces 
graves  défectuosités.  Défectuosités,  disons- nous,  car,  si  la  première  lacune  peut 
s'expliquer  par  l'hypothèse  énoncée  p.  297,  note  1,  à  savoir  comme  une  omis- 
sion commise  par  le  chroniqueur  et  réparée  plus  tard  moyennant  l'adjonction 
d'une  feuille  volante  à  son  registre,  elle  peut,  tout  aussi  bien,  être  l'effet  d'une 
mutilation,  et,  dans  le  second  passage,  il  s'agit,  à  n'en  pas  douter,  d'un  vide 
résultant  d'un  accident,  c'est-à-dire  de  la  perte  d'un  ou  de  deux  feuillets, 
puisque  le  texte  est  ici  tronqué  au  beau  milieu  d'une  phrase.  En  admettant 
donc  que  les  deux  morceaux  fissent  défaut  aux  modèles  de  CQSa.,  où  les 
scribes  et  le  premier  éditeur  ont-ils  pu  se  les  procurer  pour  les  insérer  dans 
ces  exemplaires?  Nous  manquons  de  toute  information  là-dessus,  Mais  évidem- 
ment, ils  ont  dû  les  emprunter  à  des  manuscrits  d'une  autre  souche  ^  Nous 
allons  voir  bientôt  (§§  59-40)  que  la  masse  des  exemplaires  dont  nous  disposons, 

i  Rcnarquons,  dans  les  différentes  versions  qui  nous  sont  parvenues  du  second  morceau,  la  forme 
du  nom  porte  par  le  personnage  cité  page  407,  9,  «  VValliy  P...  de  Juppillie  •  :  Sa  .  lit  t  l'aniot  », 
C  •  Panol  -,  Q  '  Ponncc  >.  Cette  dernière  leçon  est  la  bonne,  le  personnage  s'appelant  «  Poneie  •  dans 
les  documents  contemporains.  L'introduction  fautive  du  mot  <  Paniot  •  résulte  d'une  confusion  avec 
les  Paniot  figurant  i  d'autres  endroits  du  Miroir  (cf.  t.  Il,  p.  520).  La  lecture  de  Q  est-elle  une 
correction  personnelle  du  généalogiste  Van  den  Berch  ? 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxvii 

dérive  d'un  archétype  x.  qui  ne  remonte  pas  au  delà  de  1421-1450.  Des  copies 
du  Miroir  ont  dû  circuler  avant  cette  époque.  L'état  dans  lequel  nous  trouvons 
l'archétype  lui-même,  prouve  que  la  chronique  y  a  déjà  subi  des  dommages 
sensibles,  qui  ne  peuvent  provenir  que  de  la  multiplication  des  copies.  iMalheu- 
reusenient,  il  ne  nous  est  resté  aucun  spécimen  de  ces  transcriptions  plus 
complètes,  qui,  ne  devant  rien  à  x,  seraient  pour  nous  de  précieux  témoins, 
permettant  de  contrôler  la  tradition  manuscrite  issue  de  cet  archétype. 

39.  —  Les  leçons  défectueuses  de  l'archétype  x.  —  Dans  notre  tableau, 
la  masse  entière  de  nos  copies  est  rattachée  à  un  même  archétype  x.  La  question 
des  grandes  lacunes  mise  à  part,  l'existence  d'une  telle  transcription,  différente 
de  l'original  et  source  commune  de  toutes  celles  qui  nous  sont  parvenues, 
semble  attestée  d'abord  par  quelques  leçons  défectueuses,  qui  se  retrouvent 
dans  chacun  de  nos  exemplaires  : 

45,  5,  Stocnhovcii  >  Seoenvorsl; 
02,16,  d'Ytre  >  de  dylrc; 
i!26,  IS,  contes  de  Dasborf;he  >  contes  da.sborghe. 

Ces  imperfections,  communes  à  la  généralité  des  manuscrits,  ont  été 
reconnues  assez  tôt  pour  être  éliminées  de  notre  édition.  Il  en  est,  au  contraire, 
un  certain  nombre  qui  ne  se  sont  révélées  que  par  la  suile,  spécialement  au 
cours  de  la  confection  des  tableaux  généalogiques  occupant  le  tome  tl.  Ce  sont 
des  erreurs  matérielles,  comme  les  suivantes  : 

200,  IB,  Houwet  :  «/  faut  Anirilc,  cf.  31iroir  %  490; 

547,  8,  fillie  :  it  faut  sereur,  cf.  Miroir  %  1015  ; 

479,  7-8,  Walier  le  senissal  de  Preit  :  «7  faul  Wery  de  Preit,  cf.  Miroir  |  10f7; 

de  petites  lacunes  : 

57,  20-58, 1,  marieis  allé  fillic  [Wilhelme  de  Fouz,  qui  soy  mariât  allé  fillic]  Giles  Malhar  : 
cf.  Miroir  $  899  ; 

341,  il,  filhe  mariée  a  nionss.  Godefroil  [dclle  Capclle,  qui  morit  sains  hoir,  et  de  noveal 
a  monss.  RoLiertJ.de  Joupplou  :  cf.  Miroir  %  S93i 

OU  une  interversion  dans  l'ordre  des  paragraphes  : 

430, 32-2+,  le  §  892  serait  à  sa  place  seulement  après  le  §  896;  le  chroniqueur  devait 
d'abord  en  finir  avec  la  descendance  d'Ystasse  do  Many,  second  fils  il'Ystasse  le  viez  Frank 
Homme  de  Holengnoul. 


cccxvm  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

D'autrrs  leçons  défectueuses,  relevées  ou  non  dans  notre  édition,  peuvent 
encore  être  attribuées  à  l'archétype,  bien  qu'elles  ne  se  rencontrent  pas 
absolument  dans  tous  les  exemplaires.  Là  où  elles  ont  disparu,  il  s'agit,  en 
effet,  ou  de  Sa.,  ou  de  copies  de  basse  époque,  traitant  avec  une  grande  liberté 
le  texte  traditionnel  de  la  chronique,  si  bien  que  tout  porte  à  croire  qu'on  se 
trouve  en  présence  de  corrections  inspirées  du  contexte  : 

51,  ♦,  onze  :  le  vrai  chiffre  est  sept,  cf.  Miroir  g  644,  p.  325,  7,  et  §  799,  p.  591,  io\ 
mol  supprimé  dans  KH;  J^  uiize,  7*  sept,  correction  incorporée  au  texte  de  X; 

109, 1,  Lowy,  fil  [monssaingnor  Henri,  fil]  monssaingnor  Thomas;  J^  fîlz  de  (J^  ajoute 
filz)  mens.  Th.,  X  filz  de  Henry  filz  nions.  Tournas; 

118, 1,  Johan  >  Ernus;  correction  faite  dans  JYX; 

203,  2,  Mokines  >  Molicns  et  variante!,  cf.  App.  cr.;  correction  faite  dans  Sa.  ; 

258,  2,  at  :  •/  faudrait  et  ;  H  lit  et,  F  ot,  RLPl  eut; 

538,  5,  Robierl  >  Gobiert,  cf.  %  360,  p.  214,  r,  correction  faite  dans  KBNEF; 

443. 12,  d'Oborne  >  de  Borne,  cf.  t.  Il,  p.  45,  s;  correction  faite  dans  Sa. 

457,18,  parleit  [des  hoirs  inasiesj  de  monss.  Breton;  lacune  comblée  dans  PI, 
cf.  MssEd.  %  58; 

476. 13,  fut  >  qui  fut;  le  relatif  supprimé  dans  RELe, 

40.  —  Les  interpolations  de  Varchitype  x.  —  Outre  les  déficits  supposés 
[iMssEd..,  §  3?!),  outre  une  première  couche  d'erreurs  de  détail  (§  59),  l'arché- 
type X  renfermait  déjà  des  interpolations  dues  à  des  mains  étrangères  ^  Elles 
sont  imprimées  en  petit  caractère  dans  notre  édition.  Grâce  aux  détails 
historiques  qui  s'y  trouvent  consignés,  il  est  permis  de  déterminer  approxima- 
tivement l'époque  â  laquelle  elles  remontent. 

a)  Pages  1U5,  8-i08,  2.  Ce  morceau  se  place  entre  iiia,  date  de  la  bataillË 
d'Azincourt,  où  mourut  Michel  de  Chasteler  (cf.  p.  i07,  note  3),  et  i425,  date 
du  troisième  mariage  de  Robert  de  Spontin  (p.  107,  note  5).  Il  n'a  guère  pu 
être  écrit  avant  i4^0,  puisque  Jeanne  de  Berlo  et  Rasse  de  Brus,  mariés 
en  1414,  y  sont  mentionnés  comme  ayant  «  grant  nombre  d'enfans  » 
(p.  106,  note  2). 


i  L'intitulation  placée  par  Hcmricoart  en  tête  de  sa  chronique  porte  que  celle-ci  fut  achevée 
en  1398.  Il  a  cependant  pu  continuer  d'y  ajouter  des  détails  pendant  les  quelques  années  qu'il 
a  encore  vécu  (voir,  par  exemple,  p.  ZH,  note  0).  Nous  ne  considérons  comme  ititcrpolalioas  que  le* 
passages  postérieurs  à  1403,  date  de  la  mort  de  l'écrivain. 


DES  OEUVRES  DE  J    DE  HEMRICOURT.  cccirt 

6)  Page  593,  7-10,  Ces  ligues  pourraient  difficilement  avoir  été  écrites 
beaucoup  avant  1416  (voir  p  593,  note  5). 

c)  Page  394,  5-8.  L'addition  doit  dater  de  1  i2i  au  plus  tôt,  car  Isabelle  délie 
Roche,  citée  comme  mariée  et  mère  de  deux  jeunes  enfants,  était  encore 
célibataire  le  4  mars  1419  (p.  394,  note  1). 

Au  total,  l'archétype,  tel  que  le  révèle  la  concordance  de  nos  manuscrits, 
n'était  donc  pas  antérieur  à  t4^i.  il  précédait  d'une  dizaine  d'années,  tout  au 
plus,  l'aînée  de  nos  copies,  si,  comme  nous  l'avons  cru  (§1),  A  se  place 
vers  U30-1435. 

41.  —  La  famille,  p  en  face  de  C.  —  Vis-à-vis  de  C,  les  autres  exemplaires 
forment  une  famille  p,  reconnaissable  à  des  altérations  communes  Voici,  en 
effet,  quelques  passages  où  C  est  seul  à  garder  de  bonnes  leçons,  qui  ont  été 
introduites  dans  notre  texte  du  Miroir  : 

"2,  ii,  C  conserve  seul  les  quatre  mots  pninc  et  solicitudc.  Je  ..  La  lacune  de  ^,  rendant  le 
pasiage  peu  intelligible,  l'a  fait  écourter  davantage  encore  dans  les  copies  de  basse  époque  : 
BAW  iravaiUic  ly  compilcirs;  GMKHE  travail.  Lccorap...;  FJYX  travail  que  depuis  le 
lenips;  Q  travaille.  Et  que  puis  le  temps;  LP  travail  et  labeur  et  rae  s^uis  enquis;  A'^ travaille 
j'ay  partout  pris  plaisir  d'enquérir;  0  travail  ay  mis  mon  aiTeclion  d'ouq.;  R  travail  ayant 
mys  mon  affection  d'cnq.;  Dl  omettent  les  |§  1-2. 

5,  6,  C  n'a  pas  l'interpolation  Brunkien;  voir  les  variantes  dans  l'App.  cr.,  art.  c. 

20,  H-n,  Le  début  du  %  48  est  remplacé,  dans  p,  par  une  sorte  de  titre  fort  peu  exact; 
voir  App.  cr.,  art.  c, 

23, 10-11,  C  Godefroid  >  ^  Warnier. 

181,lî-18,  C  yssirent  tous  cculx  de  Modalve.  Dans  les  autres  manuscrits,  laetine,  dont 
certains  écrites  ont  voulu  effacer  la  trace;  voir  App.  cr.,  art.  b. 

203. 1,  C  Aelidt,  ^  lacune. 
384,  i,  C  le  fait,  ^  lacune. 
416,16,  C  vivant,  ^  lacune. 

Il  est  encore  d'autres  leçons  de  C,  s'opposant  à  des  faiblesses  de  p,  que,  sans 
doute,  nous  aurions  utilement  fait  Ggurer  dans  noire  édition  : 

93,  lli,  C  de  Fexhe  le  Fraireuse;  BAGMKHNE  de  Fexhc  le  Fraiteuze,  QL  de  Fexlie  le 
Fraiteuz,  0  de  Fexhe  le  Fraiteure,  J  de  Fexhc  de  Fruture,  X  de  Fraiture,  RFPl  de  Fexhe, 
D  passage  abrégé. 

156.2,  C  Coliar  délie  Boverie  le  tycticr  [c'est-à-dire  le  fabricant  de  tikes,  «  latex»); 
BJXAKNQ  C.  d.  B.  de  Tykier,  UE  C   d.  B.  de  Tikiere,  G  C.  d.  B.  de  Tylier,  M.  C.  d.  B. 


cccxx  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

de  Tilhier,  L  C.  d.  B.  de  Tiler,  0  C.  d.  B.  de  Thylleur,  R  C.  d.  B.  de  Tileur,  DFPI  passage 
abrégé  ou  supprimé. 

iiOO,  24-25,  C  monsieur  Rigauld  d'Ans.  Tous  les  autres  manuscrits,  à  l'exception  de  FPl, 
qui  suppriment  le  passage,  lisent  correctement  le  déterminant  d'Aaz,  altéré  par  C,  mais 
omettent  le  nom  Rigaut,  qui  est  bien  celui  du  personnage,  cf.  Miroir  §|  19S,  342,  343. 

270. 12,  C  Gerar  de  Cripey  (=  moil.  Crupet);  fl£l  G.  de  Chipcy,  AGMO  G.  de  Cliypcy, 
Q  G.  de  Chipei,  KNE^  G.  de  Cipey,  HF  G.  de  Cypey,  J  G.  de  Chypeys,  X  G.  de  Chupeys, 
R  G.  de  Chcpeie,  DPI  passage  supprimé,  L  corrige  G.  de  Crepcy. 

365, 18,  C  d'or  a  trois  foixhe  de  sable.  Le  mol  foiihe,  équivalent  dialectal  de  forces  {sorte 
de  ciseaux,  figurant  dans  les  armoiries  de  la  famille  de  Bannut,  cf.  t.  Il,  p.  240)  a  été  mal 
compris  de  p,  d'où  les  leçons  suivantes  :  BAGMORKHNL  faxlies,  E  fasee;,  F  faiche,  QPI 
fâches,  /  passage  disparu.  .Mais  celle  erreur  matérielle  est  réparée  dans  X  fourche,  dans  D 
forches  de  drapperie,  el  dans  la  traduction  de  Sa,  forées. 

42.  —  Les  particularités  de  C  et  l'intermédiaire  a.  —  Si  C  conserve 
une  série  de  variantes  préférables  à  celles  des  autres  manuscrits,  il  apparaît 
cependant,  dans  l'ensemble,  comme  une  copie  assez  défigurée  de  la  chronique. 
Nous  avons  fait  observer  déjà  {MssEd.,  §  3)  que  c'est  une  transcription 
exécutée  avec  fort  peu  de  soin.  Far  l'extrait  qui  en  est  donné  au  §  32,  on  peut 
juger  de  sa  tenue  orthographique  et  grammaticale.  Toutefois,  ce  n'est  pas  là  que 
s'accuse,  de  la  façon  la  plus  sensible,  le  délabrement  du  texte  de  Hemricourt. 
Les  modifications  introduites  dans  C  touchent  surtout  à  la  rédaction  et  au  fond 
même  de  l'œuvre.  Klles  seraient  encore  assez  peu  graves,  si  elles  se  bornaient  à 
substituer  des  termes  nouveaux  à  ceux  du  chroniqueur  : 

88,  20,  aoroil  >  onoroii; 

121.13,  sereur  >  frère; 

à  interpréter  erronément  quelque  expression  vieillie  : 
42, 4,  sor  le  sien  >  par  le  sien  voloir  ; 

à  laisser  tomber  des  membres  de  phrases  : 

22,  4-s,  et  ses  peires  avoit  assi  esteil  murdris  en  son  hostcit  a  Liège; 
47,14-15,  délie  damoyselle  de  Warfezéez; 

à  sacrifier  les  transitions  chères  à  Hemricourt  : 
U,  18;  55, 1-1,  etc. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT. 


CCCXXI 


Mais  les  erreurs  se  multiplient,  et  de 
reproduction  des  noms  propres  : 

17, 14,  Warnirs    >  Watliier,  cf.  App.  cr., 

art.  g  ; 
18,   T,  d'Atrivc      >  en  Daulphiné  ; 
54,   i,  Denwilhc   >  Douvillc; 
90,7-8,  ca nonnes  de  N.  D,  de  Kamur  > 
chanoenc  de  l'oglicsc  eollcgialc  de 
Sainct  Piere  sur  le  Chesteau; 
100,   7,  d'Atey        >  daultcl; 
100,   9,  d'Oiie  >  dore; 

104,   2,  Waiiiiéez    >  Wavrc; 
lOo,   8,  Slenkerke  >  Sclioenbcke; 


la  façon  la  plus  grossière,  dans  la 


106,  », 
106,  8, 
106,  7, 
110,  8, 
115,  1, 
118,  7, 
118,10, 
119,1-2, 
12-2,  8, 
124,  6, 
130, 10, 


Vremellcs 

d'Ancquin 

d'Olignien 

Lowy 

Drugliin 

Krnut 

Bilrcvclt 

Gaviers 

Rolouz 

Paiienporlc 

Fangnoles 


>  Bournelles; 

>  dangien; 

>  dobignon  ; 

>  Johan ; 

>  denghien; 

>  Johan  ; 

>  Wilrenbcccke  ; 

>  Jardin  ; 

>  Riwau  ; 

>  Pirepont  ; 

>  Rangneles;e(c. 


La  plupart  de  ces  fausses  lectures  ont  dû  s'introduire  subrepticement  en  C. 
A  côté  des  défaillances  accidentelles,  il  y  a  les  changements  apportés  de 
propos  délibéré  au  texte  du  Miroir,  Signalons  d'abord  des  retouches  de  détail, 
par  lesquelles  on  croyait  l'améliorer  : 

123, 1"$,  qui  est  encors  niult  jovcnea  >  qui  cstolt  encoire  de  mon  temps  jeune; 

37, 10,  sccons  est  changé  en  troixeme  et  38,14  lirs  en  quallieine,  a/iii  de  mettre  ces  nombres 
d'accord  avec  la  tinte  donnée  p.  15,6.  En  réalité,  dam  les  passages  en  cause,  l'auteur  compte 
d'une  façon  différente  :  ly  sccons  (is...  après...  Walticr  est  celui  qui  suit  immédiatement 
Wallier,  et  le  lirs  est  celui  qui  vient  ensuite; 

39, 13,  les  mots  de  sa  terre,  d'une  signification  peu  claire,  sont  supprimés; 

107,  2-4,  le  nom  de  Gerlrude  de  Ouvre  est  omis,  parce  que  les  détails  donnés  sur  son  mari, 
mort  à  Azincourt  en  141  S,  sont  visiblement  postérieurs  à  la  date  de  la  chronique;  par  suite 
de  cette  suppression,  a  été  introduite  la  variante  103,  8  :  xii  a  xiii; 

514,  IG  17,  te  début  du  %  622  est  ainsi  remanié  :  Itéra,  ennaprès,  de  la  fille  monsieur 
Gérard  de  Biersés  et  de  dit  monsieur  Gielet  Surlel  fut  ung  fiiz,  nommé  Lowy... 
(cf.  Miroir,  g  619). 

En  outre,  la  rédaction  donnée  par  Hemricourl  à  son  œuvre  a  souvent  été 
amplifiée,  de  façon  à  préciser  le  sens  des  termes  employés  ou  à  faciliter 
l'intelligence  de  l'ensemble.  Sous  ce  rapport,  on  a,  notamment,  multiplié  les 
rappels  généalogiques  : 

6,  8,  misent  ensemble  très  grans  hyrctaiges  >  mirent  ens.  grands  biens  et  heritaiges; 
16,  8,  qui  out  ces  xx  enfuns  de  dois  femmes  >  qui  cet  des  devant  dictes  deux  femmes, 
assavoir  de  la  fille  de  Vierve  et  de  celle  de  Waroux,  vingt  cnffans  ; 

Tome  111.  oo 


cccxxii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

21, 4S-16,  le  début  du  %  49  devient  :  Âieant  parlé  de  monsieur  Godefroid  de  Davcles,  filz 
a  monsieur  Watliicr,  de  son  premier  marifigc,  nous  parlerons  et  dirons  que  icelui  dit  monsier 
Wathier  oet  de  sa  dame  de  Franehe,  en  son  seconde  mariage,  unne  fille,  de  laquele  est  yssu 
le  seigneur  de  Clcrcnbaulz; 

24,  9,  le  début  du  %  22  devient  :  De  l'autre  fille  du  dit  mesire  VVathicr  et  seure  aux  devant 
dis  monsieur  Godefroid  et  dame  Blanche,  laquele  fut  maryce  au  bon...  ; 

26,  6,  filhe  >  madaraoiselle  Aleydes,  fille  a...  ; 

26, 33,  a  sa  dicte  cusine  >  a  la  dite  dam'*  Âleydis  ; 

36, 11,  Crestians  >  Johan  Chrestant;  etc. 

Dans  la  distribution  de  la  matière  du  Miroir,  il  y  a  également  quelques 
dérogations  à  l'ordre  traditionnel,  par  exemple  : 

Le  I  402  est  substitué  aux  dernières  lignes  du  §  406; 
Les  $%  286  et  287  sont  intervertis. 

N'oublions  pas  non  plus  une  série  de  passages  qui  font  défaut  à  notre 
manuscrit  : 

Le  8  33;  Le  §315; 

La  seconde  moitié  du  §  il  ;  Le%  323  ; 

La  seconde  moitié  du  g  69;  Une  portion  du  §  433; 

Le  dernier  tiers  du  §  74;  La  seconde  moitié  du  |  495; 

La  fin  du  §106;  Le  §498; 

Le  §125;  Le  §580; 

La  dernière  phrase  du  §  224;  Un  fragment  du  §  874; 

Une  portion  du  §  252;  Un  fragment  du  §  913. 

Mais  si  C  est  ainsi  affligé  d'un  certain  nombre  de  lacunes,  il  possède  à  lui 
seul  une  suite  de  petites  interpolations,  dont  nous  donnerons  le  relevé  : 

46,  24,  après  les  mots  Gilhe  de  Hcracricourt,  C  ajoute  :  dont  en  est  yssu  Johan  d'Abée,  qui 
at  a  femme  damuisclle  ....  fille  Raese  de  Crusse,  dont  en  est  deux  filz,  assavoir  Johan  et 
Godefroid,  et  des  filles.  Le  dit  Godefroid  est  raaryc  a  la  fille  Sandron  le  tanneur  et  le 
dit  Johan  a  la  fille  Libert  Tcctor.  Ces  lignes  semblent  nous  reixtrler  jusqu'au  milieu 
du  XV  siècle; 

52, 1,  /e  §  55  continue  ainsi  :  et  oet  deux  jeunes  enfans,  assavoir  Gobert  et  ung  muweau, 
qui  trespassarent  sains  boires; 

99, 10,  à  la  fin  du  420,  on  lit  :  une  fille  seulement,  qui  at  esté  maryée  a  monsieur  Henry, 
seigneur  de  Groulc,  Ryncxberghe,  Ilerstal  et  de  Chamont; 

204,  IS,  à  la  fin  du  §  355  :  et  la  susdicte  Maroie,  sa  seurc,  fut  la  après  mariiée  a  s'  do 
Douglebert; 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxxni 

249, 1,  après  le  mot  Cicircmont,  il  y  a  :  et  en  yssil  mesire  Giele  de  Wihongne; 

2.'i'f,  10,  après  les  mois  Boveric  chevalier,  il  y  a  :  qui  morit  l'an...  et  est  ensepvely  en 
ung  circuiile  fait  en  la  chapelle  c'on  dist  délie  Doverie,  a  droite  coste  et  derier  le  grand 
aultcl  de  l'egliese  des  Frères  des  Carmes  en  Ysie,  a  Liège  ; 

380,  20,  après  les  mots  at  des  hoirs,  il  y  a  :  qui  fut  ung  bon  escuyr  qui  longtemps 
parsuivit  les  armes; 

409. 12,  après  les  mois  Wilhekars  d'Âwans,  on  lit  :  dont  Gerar,  le  seigneur  de  Hollongne, 
est  yssu  ; 

409. 13,  à  la  fin  du  %  832  :  s'en  sont  yssus  Baduyn  le  Pollain,  escheviu  de  Liège,  et 
Jehan  le  Pollen  de  Hollongne.  Le  premier  de  cet  deux  personnages  est  resté  en  charge 
de  1440  à  I4S6,  voyez  db  Bobman,  Les  échevins  de  Liège,  1. 1,  p.  346.  L'interpolation  n'est 
donc  pas  antérieure  au  milieu  du  XV'  siècle; 

468, 11,  entre  les  %$  994  et  993,  on  trouve  au-delà  d'une  page  (/.  172  v'-173)  iur 
Conrart  de  Visé  et  ses  armoiries; 

470,  4,  à  la  fin  du  %  997  :  Et  ossy  yssit  de  celle  coistie  Haweneau  d'AlIeur,  dont  Jehan  le 
Proidhomme  de  Jemeppe  est  extraict. 

Toutes  ces  parlicularités,  qui  mettent  C  si  loin  des  autres  représentants  de 
la  tradition  manuscrite,  et,  spécialement,  les  additions  que  son  texte  parait 
avoir  reçues  au  cours  du  XV«  siècle,  donnent  à  croire  que  cette  copie  ne 
procède  pas  directement  de  l'archétype.  Fnlre  x  et  C,  l'œuvre  de  Hemricourt  a 
dû  passer  par  des  états  difTérents.  Faute  de  les  connaître,  nous  les  représentons 
par  le  signe  unique  a. 

43.  —  L'isolement  de  B.  —  Malgré  l'impossibilité  où  l'on  est  souvent  de 
connaître  de  façon  positive  les  leçons  du  manuscrit  utilisé  par  l'éditeur  du 
XVII'  siècle,  il  est  cependant  des  lectures  de  Sa.  qui  semblent  bien  isoler  b  au 
milieu  de  la  famille  j3.  J'en  recueille  quelques-unes,  qui  ne  sont  point  contre» 
dites  par  la  traduction  (cf.  MssEd.,  §  28)  : 

H,  16,  le  conte  de  Luxemborg  >  le  conte  luxemborgez; 

42,  6,  d'argent  >  d'or; 

44,  7,  Emus  de  Recourt,  sires  de  Recourt  et  de  Petit  Leez  >  Emus  saiognor  de  Roc. 
de  Pet.  Leez; 

G3,  8,  soit  relevée  >  soy  relevé; 

93,  3,  s'en  >  dont; 

149, 1,  do  dit  saingnor  >  de  dit  m'  Johan  ; 
152,21,  s'en  >  dont; 
239,  20,  Gerars  >  Gerars  de  Ruiant  ; 


cccxxiv  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

275. 11,  et  Wilhclmcs  >  et  l'aire; 

279, 16,  Et  dois  des  sereurs  fiirenl  inariéez  >  El  des  dois  sercurs  iiiaiiei»; 
3i8, 10,  ly  dis  Gilhcs  Gs  do  jadit  Gilhon  >  ly  dis  G.  Surlcs; 

371. 12,  dois  des  aires  >  les  dois  aires; 
383, 1,  est  issus  >  issit; 

417, 1,  mariât  >  remariât; 
430,  20,  dcmorat  >  dcmorans. 

44.  —  Le  groupe  e.  —  Le  groupe  e  est  un  des  plus  nettement  caractérisés. 
Il  se  compose  de  trois  copies,  JYX^  conservant  à  la  chronique  sa  forme 
habituelle,  et  d'une  autre,  D,  non  seulement  écourtée,  mais  où  la  plupart  des 
généalogies  ont  été  mises  en  tableaux.  Grâce  aux  détails  consignés  en  D 
(cf.  M&sEd.,  §  4),  on  garde  le  souvenir  d'autres  exemplaires  du  même  groupe, 
une  transcription  exécutée  en  15'6G  par  Jean  de  liriamont,  et  celle  de  Pierre 
Mahey,  remontant  à  l'année  précédente  et  s'appuyant  sur  une  copie  conservée 
dans  les  archives  de  la  cathédrale  Saint-Lambert,  Notre  manuscrit  Z,  s'il  avait 
conservé  le  texte  du  Jiiroir,  serait  à  ranger  ici  (cf.  MssEd.,  §  27).  Les 
premières  pages  de  la  chronique  qui  ont  pris  place  tardivement  dans  F,  se 
rattachent  également  à  ce  groupe. 

Les  traits  accusant  l'étroite  parenté  de  Ji'X  se  rencontrent  en  foule.  Même 
transformé  comme  il  l'est,  D  en  garde  encore  une  large  part.  Il  nous  suffira 
d'en  citer  un  certain  nombre,  parmi  ceux  qui  se  vériGent  dans  les  quatre 
exemplaires  à  la  fois. 

Omissions  : 

83,  8,  la  phrase  et  ly  cncoulpoiienl  qu'il  csloit  rourdis; 
86, 12-16,  le  passage  compris  entre  les  mots  engenrce  et  Corwarcmiiie  ; 
87, 18-88,  23,  la  fin  du  g  9S   réduite  à  ces  quelques  lignes  :  .Mais,  depuis,  la  fortune 
se  changea   et   fut   decliassé    de    la   ville;    sy    est    ce   que,    après    la    paix    faicle    entre 
Engicbcrt  et  son  pays,  il  retourna  en  la  ville,  mais  jamais  ne  fut  en  honneur  ne  aussy 
ses  enffans  ; 

118,  4-6,  la  fin  du  $  455,  depuis  qui  petitement; 

158,  6,  le  nom  VVynchelauz  ; 

158, 18-159,  5,  le  §  248,  avec  remaniement  du  début  du  %  249; 

171, 17-1 7i2,  27,  le%262; 

285,  24-25, /e  §  555; 

290,  3-291,  9,  le  %  575  fortement  abrégé; 

294, 1,  les  mots  et  veslis  de  Gedines. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxiv 

Interpolations  : 

10, 17,  d  la  fin  du  $  8,  addition  en  JYX  de  détails  sur  le  fère  et  le  frère  de  Hasu  de 
Donmarlin;  le  morceau  est  dévelojypê  en  D; 

92,  4-8,  le  %  105  est  allongé  en  JYX;  D  aun  contenu  équivalent,  mais  remanié; 

120. 13,  la  mention  de  Jean  de  Floyon,  à  la  fin  du  %  138,  amène  quelques  lignes  sur  les 
Berlaymont  et  leurs  armoiries;  D  s'étend  longuement  là-dessus; 

147,  u,  après  les  mots  Sain  Trou,  noie  sur  le  château  et  la  famille  de  Duras. 

Modifications  apportées  au  texte  de  la  chronique  : 

46, 15,  blcchicl  del  oûwe  >  blessé  de  la  maladie  de  l'owe  {D  de  Iiouwe); 
46, 19,  ly  tirs  fis,  appelais  Johans,  et  est  sires  d'Abdcz  >  le  m'  (O  le  qualriesrae)  filz  fut 
Jehan,  seigneur  d'Abées; 

58,  *,  qui  le  sien  forfist  >  qui  gasta  son  bien; 
86,  20,  a  on  quartier  des  armes  de  Ny  velles  >  au  canton  de  Nivelles  ; 
H9, 13,  et  at  joventc  asseis  >  et  est  jeune  assés; 

44i,  11,  le  début  du  §  930  devient  :  Piirquoy  retournerons  au  quatlricsmc  filz  de  mons' 
Breton,  nommé  mess"  Fastrc  Penilhe; 

451. 14,  le  %  950  est  inséré  dans  le  %  951,  cf.  App.  cr.; 

470,  s,  te  $  099,  dont  la  seconde  moitié  est  abrégée,  prend  place  entre  997  et  998. 

Leçons  erronées  : 

332,  8,  Zuwanc  >  JD  Rnwano,  Y  Rualle,  X  Rualbc; 

398,  20,  pour  le  ioiien  del  pais  des  xii  >  JYX  par  le  moyen  (X  les  moyens)  des  douze  du 
pays,  D  par  le  xii  du  pals. 

45.  —  Les  membres  du  groupe  e.  —  Dans  le  groupe  e,  c'est  J  qui  conserve 
le  plus  fidèlement  le  type  général  [3.  Pour  les  leçons,  D  se  range  souvent  à  ses 
côtés,  mais  on  sait  que,  dans  ce  manuscrit,  la  matière  du  Miroir  est  sensible- 
ment réduite  et  disposée  d'une  façon  toute  nouvelle;  en  revanche,  D  allonge 
certaines  interpolations  de  e  (cf.  MssEd.,  §  44)  et,  de  plus,  il  en  a  qui  lui 
appartiennent  en  propre,  telle  une  digression  sur  les  amoiries  des  Pannetiers, 
intercalée  entre  les  $$  GÎIO  et  <)91  du  31iroir  {D  f.  99-99  v).  Quant  à  YX, 
s'ils  reproduisent  la  chronique  sous  sa  forme  habituelle,  ils  dérivent  d'un 
modèle  qui  en  traite  le  texte  avec  une  liberté  inconnue  à  /  : 

70,  8,  JW  Lambert  >  J^YX  Henri; 

82,  4-8,  J  Et  eut  Zixucn  près  de  Disl  avec  toutes  ses  appendices,  mais  il  eut  encor  grand 
travail  et  couslange  avant  qu'il  peult  avoir  la  greation  du  duc  Wincelin  de  BrabanI,  duquel 


cccxxvi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

la  dicte  terre  mouvoit  en  fieff  >  YX  Et  eut  Sichera  {X  Sixhen)  proche  {X  presl)  de  Dicst 
avecq  tout  ces  {X  ses)  appendices,  mais  il  ne  (X  n'en)  peut  encore  jouir  ny  en  avoir 
l'aggrcalion  {X  la  greation)  du  ducq  Wancclin  (X  VVincclin)  de  Brabant,  duquel  la  dicte  terre 
mouvoit  en  fieff; 

403,  S,  une  lacune  de  la  plupart  des  manuscrits  est  comblée  de  façon  à  donner  :  y  je  le 
faict,  X  je  l'ay  fait, 

46.  —  La  branche  9.  —  Malgré  la  distance  qui  sépare  B  du  groupe  e, 
certains  éléments  leur  sont  communs,  à  tel  point  que,  dans  la  famille  j3,  il  faut 
les  regarder  comme  formant  la  branche  spéciale  9.  De  ce  0  procèdent  B.  d'une 
part,  et,  de  l'autre,  l'exemplaire  qui,  subissant  les  transformations  indiquées 
plus  haut  (§  44),  a  été  la  source  des  copies  groupées  en  e. 

L'étape  commune  9  semble  attestée,  en  premier  lieu,  par  la  substitution 
systématique  du  nom  «  Schoenvorst  »  à  «  Schoenhoven  ».  Le  changement 
devait  déjà  se  rencontrer  en  un  point  de  l'archétype  x,  selon  qu'en  témoigne 
l'unanimité  des  manuscrits  (p.  43,  5).  Mais,  d'ordinaire,  ceux-ci  s'arrélcnl  là, 
tandis  que  BJYXD  généralisent  la  nouvelle  leçon.  Voici,  en  effet,  les  passages 
où  se  rencontre  la  lecture  «  Schoenvorst  »  : 

13,3,  Be  +  /f^î;  83,18,  Be; 

iZ,s,B&  +  A*MF;  84,7,  Be; 

60,  21,  Be  ;  99, 18,  B,  e  manque  ; 

70,  9  et  !♦,  Bt  ;  1 39, 17  B,  e  manque  ; 

73, 10,  BJYX,  D  manque;  140, 12,  liJYX,  D  manque. 

Il  y  a  aussi,  pour  appuyer  l'hypothèse  9,  quelques  variantes  erronées  : 

239, 11,  Warous  >  Vorous  ; 

477, 1,  introduction  du  mot  une,  alors  qu'à  en  juger  par  le  verbe  qui  suit,  il  faut 
le  pluriel; 

481. 18,  Hombier  >  Libiert; 

et  quelques  petites  lacunes  : 

175. 19,  ilh  soy  partit;  452,  K,  saingnor; 
243, 1,  dois;  487,11,  vos. 
43.5,  3,  de  ; 

Si,  abandonnant  le  texte  du  Miroir,  on  prend  garde  au  contenu  des  volumes 
renfermant  les  copies  que  nous  croyons  devoir  rapprocher,  leur  parenté  se 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxxvii 

trouve  confirmée  par  radjonction  aux  chroniques  de  Hemricourt  de  la  Commis- 
sion de  la  Paix.  Ce  document  figure  dans  JXD,  où  il  est  intitulé  comme  suit  : 

Commission  donnée  par  les  parties  des  douze  linaigcs  aux  premiers  (D  a.  p.  manque) 
commis  et  députez  pour  faire  la  paix  des  guerres  dessus  dictes. 

Dans  B,  il  devait  se  rencontrer  en  tète  de  quelques  actes  que  Salbray  imprime 
seulement  en  une  version  moderne  (cf.  MssEd.,  §  28),  mais  sous  un  titre  où 
se  reconnaît  celui  que  nous  venons  de  reproduire  : 

Commission  donnée  par  les  deux  partis  des  familles  nommées  cy-dessus,  aux  douze 
premiers,  qui  feirent  la  paix. 

47.  —  Le  groupe  5.  —  Parmi  les  transcriptions  du  Miroir^  celles  que 
nous  rangeons  sous  l'étiquette  5  représentent  l'espèce  la  plus  répandue.  Il  s'en 
faut  que  toutes  nous  livrent  l'œuvre  de  Hemricourt  dans  le  même  état.  Du 
premier  au  dernier  spécimen  de  la  série,  il  y  a  une  longue  suite  de  dégradations. 
L'ensemble  de  ces  copies  paraît  cependant  dériver  d'un  exemplaire  dont  A  doit 
reproduire  assez  fidèlement  l'image;  du  moins,  y  cherche-t-on  en  vain  les  traits 
particuliers  qui  permettraient  de  les  rapprocher  d'autres  manuscrits.  L'unité 
du  groupe  ne  s'accuse,  toutefois,  que  faiblement,  si  on  en  cherche  la  preuve 
dans  un  faisceau  d'erreurs  ou  d'altérations  commun  à  toutes  les  copies.  Les 
seules  anomalies  qu'on  pourrait  invoquer  à  ce  propos,  sont  les  suivantes  : 

71,  i,  le  nom  d'Erkcl  se  présente  dépourvu  de  son  1  final,  ce  qui  aboutil  à  le  diminuer 
d'une  .syllabe;  L  réagit  en  restituant  une  forme  plus  que  complète  ; 

^Cderke  M WO  d'Evcke  HIV  d'Ekk 

KEF  d'ErU  R  d'Erck  Z.  d'Erkele; 

73,1,  au  lieu  de  al  fil,  tous  les  manuscrits  8  ont  le  féminin,  leçon  correspondant  à  celle 
de  A  aile  fîlhc; 

125,16,  le  nom  d'Ardenges  manque  dans  AGM;  en  Fabsence  de  ce  déterminant, 
WORKHEFL  suppriment  le  mot  saingnor;  seul,  N  comble  la  lacune  en  écrivant 
s'  dordcnges. 

A  la  vérité,les  défectuosités  persistant  à  travers  toute  la  masse  des  manuscrits  5 
sont  rares,  parce  que  beaucoup  d'entre  eux  ont  subi  des  retouches  de  tout  genre. 
Pour  établir  la  réalité  de  leurs  rapports,  il  faut  recourir  à  des  moyens  plus 
délicats.  Prenons  les  leçons  fautives  des  deux  meilleures  copies  du  groupe; 


CCCXXYIII 


MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 


comparons  les  autres  exemplaires;  aucun  n'est  tout  à  fait  indemne  de  ces 
faiblesses;  mais,  dans  chaque  cas  particulier,  il  arrive  que  certains  copistes 
aggravent  la  faute,  tandis  que  d'autres  s'emploient  à  la  faire  disparaître.  Los 
corrections  introduites  de  la  sorte  sont  sporadiqucs  et  intermittentes.  Ce  qu'en 
leur  absence  on  retrouve  partout,  ce  sont  les  lectures  défaillantes  attestées  par 
les  chefs  de  Ole.  Pareille  situation  ne  s'explique  que  si  tout  le  groupe  a  une 
origine  commune.  Mais,  pour  arriver  à  s'en  convaincre,  il  faut  avoir  examiné 
avec  attention  un  nombre  sufiisant  d'exemples  : 


36, 18,       des  dammes  AGMEL 
de  la  dame  RKHF 
la  darae  WON 

192,  i2-18,  tint  chilb...  portant  d'arg.  A 
tint  icclluy...   portant  d'arg. 

WOR 
tient  ccluy...    portant  d'arg. 

GMF 
tient  cilz...  portant  d'arg.  E 
tiennent  les  dits...  d'arg.  L 
tous  ceulx...  portoient  d'arg. 

Kim 

4  30,8,        mariai  AGMRK HE 
remariât  WOL 
espousa  en  2'"  nopces  N 
manque  F 

455,  8,        addition  du  mot  filhc AGMEF 

451,  2î,      bon  AGMW0E3 
bon  et  KH 

passage  remanié  RNL 
manque  F 

453,10,       mAG 
fils  ML 

fille  WORKHNE 
lacune  F 

455,9,        tourne  A  GMWORL 
thour  KHNE 
lacune  F 


463, 17,  de  Mont  >  do  nom  A 

du  nom  GWO 
de  Nom  RL 
de  Noin  H 
diman  E 
du  mon  M 
de  Mons  KN 
des  nions  F 

477,15,  addition  du  mot  assy AGMWOE 
manque  F 

187,  7,   omission  du  mot  raarieis  AGKE 

207,4,   tournoy  .4 GM/Î 
lournon  HN 
tourney  E 
tournay  WOKL 
tnanque  F 

2b9,  7,   pori[c]  >  por  A 

pour  GMRKIIL 
porte  NE 
parte  0 

mol  supprimé  W 
manque  F 

Ï65,8,   des  AGM 
de  WO 
est  KUNEL 
fui  F 
phrase  supprimée  R 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  IIEMRICOURT. 


CCCXXIX 


28C,  8,    de  Johan  Fleroii  AGMWO 
de  Jean  Feron  N 
a  Johan  Fleron  KHRL 
Johan  (!c  Fleron  EF 

ù\5,i0,  le  AGMRKF 
(le  WOL 

mot  omis  E 
$  627  omis  UN 

521 ,  2,    de  songnc  AGMWORKNL 
de  soigne  F 
dosognc  // 
dossongne  E 

327.7,  ci  AGMN 
a  WOKU 
au  REFL 

338,1,   ilh^GMA: 

clic  WORHNEFL 

343.8,  Myhs  AGMWORKHNE 
Milles  F 

Myle  L 

393,18,  et  ncncslAG  WO 
et  nest  Kll 
ncn  MRNEL 
manque  F 


400,  8,   des  lynagcs  AGMRKHNEL 
de  lynagc  WO 
manque  F 

40l,2»-26;de8  Frtires  des  EgcolirsXGMlVO 
des  Fr.  Esc.  KllNEL 
dos  Esc.  il 
manque  F 

42-2,  3        do  A 

du  GMWOKHNE 

remanié  L 
abrégé  R 
manque  F 

4iii,9d,   une  AGMKBL 
un  WORE 
ung  N 
manque  F 

453, 18,     messires  sires  Wilh.  A 
sire  Guiil.  GMWO 
mess.  Wil.  KHNEL 
abrégé  R 
manque  F 

486,  8,       fut  AGMWO 
eut  KHNL 
fut  marié  et  eut  E 
remanié  R 
manque  F 


48.  —  Les  titres  de  chapitres  et  le  groupe  8.  —  Dans  tous  les  exemplaires 
du  Miroir,  on  rencontre,  en  tête  de  cerlaines  séries  de  paragraphes,  des  litres 
qui  ont  la  prétention  d'en  annoncer  le  contenu.  Leur  nombre  est  variable; 
rares  sous  la  plume  de  quelques  scribes,  ils  se  multiplient  à  lextrémc  chez 
d'autres.  Obligés  de  nous  limiter,  nous  ne  tenons  compte,  dans  les  notes 
accompagnant  notre  édition,  quej  de  ceux  qui  figurent  en  A,  notre  manuscrit 
de  base.  Quels  qu'ils  soient,  on  ne  saurait,  d'ailleurs,  en  admettre  l'authenticité, 
sinon  pour  trois  d'entre  eux,  accompagnant  les  §§  15,  ôï:2  et  476;  ceux  là, 
à  raison  de  leur  teneur  et  de  l'accord  des  meilleures  copies,  semblent  bien  faire 
partie  du  texte  de  Hcmricourt.  Les  autres  sont  suspects,  pour  des  motifs  de 
Tome  III.  pp 


cccxM  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

critique  inlerne.  D'ordinaire,  en  effet,  ils  définissent  fort  mal  le  contenu  des 
tranches  du  Miroir  qu'ils  précèdent.  C'est  qu'en  réalité,  l'auteur  n'a  pas  composé 
son  œuvre  par  chapitres  distincts,  ayant  chacun  son  objet  propre.  Les  divisions 
et  subdivisions  de  sa  matière,  il  les  annonce  au  moyen  de  phrases  appropriées, 
qu'il  insère  à  même  le  texte  et  qui  servent  de  transitions  d'un  point  à  l'autre 
de  l'exposé.  Aussi  les  titres  en  question  sont-ils  bien  inutiles,  et  leur  caractère 
apocryphe  explique  leur  répartition  si  inégale  dans  l'ensemble  du  Miroir  : 
jusqu'au  §  318,  on  en  compte  vingt-six  en  A;  par  la  suite,  leur  nombre  n'est 
plus  que  de  dix. 

Il  règne,  au  surplus,  dans  la  tradition  manuscrite,  une  grande  incertitude  à 
l'endroit  de  ces  rubriques.  Parmi  celles  qu'a  recueillies  notre  manuscrit  A, 
C  n'en  possède  que  fort  peu,  et  seulement  dans  les  deux  derniers  tiers  de  la 
chronique  :  §§  318,  427,  838,  883.  La  plupart  du  temps,  e  les  fait  disparaître, 
tandis  que  B  en  conserve  un  certain  nombre,  qui  fournissent  à  Salbray  l'intitulé 
des  chapitres  II- XXI  de  son  édition  :  voir  notamment  §§  72,  Hi,  133,  144, 
<52,  471,  214,  244,  2d6,  346,  374,  427,  605,  838.  Mais  c'est,  avant  tout,  au 
sein  du  groupe  B  que  fleurit  le  titre  de  chapitre.  Tous  les  litres  de  A  se  répèlent 
fidèlement  dans  chacune  des  copies,  sauf  les  cas  de  défection  accidentelle  et 
sans  préjudice  des  créations  introduites  par  certains  scribes.  Dans  l'ensemble 
de  ces  titres,  une  partie  sont  l'apanage  de  la  collectivité  S  :  §§  22,  29,  34,  48, 
98,  179,  229,  299,  59d,  769.  D'autres,  en  même  temps  qu'ils  figurent  là, 
apparaissent  aussi  en  Q,  dont  on  verra  plus  loin  [MssEd.^  §  59)  les  attaches 
avec  8  :  §§  38,  42,  190,  220,  308,  712,  996;  ou  bien  encore  ils  se  rencontrent 
simultanément  dans  8!^,  le  second  de  ces  groupes  dérivant  du  premier 
(cf.  MssEd.,  S  58)  :  §§  38,  51,  93,  248.  Ce  réseau  de  rubriques,  enveloppant 
les  copies  rangées  par  nous  à  la  suite  de  4 G,  fournit  un  argument  subsidiaire 
en  faveur  de  la  légitimité  du  groupement  proposé  ci-dessus  [MssEd.,  §  47). 

49.  —  Le  manuscrit  A.  —  Les  imperfections  ne  manquent  point  en  A. 
Outre  celles  que  ce  manuscrit  possède  en  commun  avec  d'autres  copies,  il  en  a 
un  certain  nombre  à  lui.  La  plupart  ne  sont  cependant  pas  graves.  Elles 
portent  rarement  sur  plus  d'un  mot  à  la  fois.  Ce  ne  sont,  d'ordinaire,  que  des 
fautes  d'inattention  : 

Substilulion  au  Itrme  propre  d'un  terme  apparenté  par  le  sens  :  284, 1,  frcires  >  sereurs; 
576, 10,  filhes  >  fis  ; 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxxxi 

Confusion  entre  mois  voisins  de  forme  :  455,11,  compningnie  >  compaingiic;  475,8, 
mariée  >  marie;  413, 13,  sont  >  soit; 

Défaillances  orthographiques  :  395,  3,  Iluy  >  Hiy  ;  400, 12,  loncur  >  laneur; 

Mots  omis  ;  410,10,  qui;  455, 16,  mention; 

Mol  ajouté  :  125,  IS,  de  entre  Lambier  et  saingnor; 

Répétition  oiseuse  d'un  même  mot  ;  1,  8,  .1.  cinquante;  57, 1,  une. 

Tous  ces  menus  défauts  de  A  sont  signalés  dans  ÏApp.  cr.  Il  serait  superflu 
d'en  poursuivre  ici  le  relevé. 

50.  —  Les  manuscrits  GM.  —  Dans  le  groupe  S,  les  copies  les  plus 
voisines  de  A  sont  G  d'abord,  M  ensuite.  Ces  manuscrits  ne  présentent  pas 
les  menues  défaillances  dont  il  vient  d'être  question  (§  49)  ;  mais  ils  gardent, 
d'accord  avec  4,  la  plupart  des  traits  dont  est  marquée  la  source  commune  du 
groupe.  Il  suffit,  pour  s'édifier  là-dessus,  de  parcourir  les  variantes  alléguées 
au  $  47. 

Tout  en  ne  s'écartant  guère  de  A,  GM  se  tiennent  plus  étroitement  unis 
entre  eux  qu'avec  le  manuscrit  du  XV»  siècle.  A  preuve,  des  variantes  comme 
celles-ci  : 

290,  6,  fui  >  fuist  ; 

413,   6,  Ilonblet  >  Houwe; 

418, 16,  d'Aiiencur  >  G  dazencur,  M  dasscncur. 

Citons  aussi  l'altération  suivante  : 

3G9,  7-8,  il  se  produit  en  G  une  confusion,  qui  fait  biffer  les  mots  que  nous  allant 
Iratiscrire  entre  parenthèse }  en  lU,  ces  mots  ont  disparu  :  Ces  enffans  laigsoient  les  armes 
de  Ilaecourt  de  part  leur  (père  et  prindrent  les  armes  de  Haccourt  de  part  leur)  mère. 

En  dépit  de  l'habituelle  concordance  de  ces  copies,  M  se  singularise, 
cependant,  par  de  nouvelles  erreurs  ou  par  des  essais  de  correction  inspirés 
du  contexte  : 

53, 16,  AG  Paneil  >  M  Bareit  ; 

59, 11-13,  bourdon  ; 
126, 21,  AG  nommoit  >  M  appelioil; 

134,   3,  BA  ces  meismes  ainsnée  >  G  ce  mesrae  aisnée  >  il/  ce  année; 
187,   7,  restitution  du  mot  marié  devant  à  Abresiihe; 
232,   2,  A  chovalbay  >  G  Cliobaway  >  M  de  Thys; 


cccMiii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

364, 19,  À  (io  >  G  da  >  M  d'un; 

395, 18,  AGel  n'en  >  M  n'en; 

438,   9-10,  suppression  de  l'espace  blanc  et  du  mot  et  ; 

479,  6,  A  Viergencs  >  G  Vicrgncs  >  M  Vicragncs  ; 

486,  8,  M  De  ce  mess.  Henr.  de  Cr.  fut... 

51.  —  Les  relations  de  WO  avec  GM.  —  A  la  suite  de  G  A/,  doivent 
s'inscrire,  dans  noire  tableau,  les  manuscrits  WO,  ces  quatre  copies  présentant 
des  altérations  identiques  : 

148,    8,  dont  cslut  >  dont  cslcu; 

174,   7,  mies  >  BA  miens  >  GWO  mesme,  M  miesme; 

182,   9,  BA  aloit  >  G  alloicnt,  MWO  alloyent; 

184, 1*,  Lybars  >  le  bar-;; 

189,   8,  le  vilhc  >  GM  le  vienix,  WO  le  vieux; 

213,  9,  ly  cnfes  >  GM  luy  en  fisi,  WO  luy  en  fit; 

452, 14,  des  Joins  >  A  de  joins  >  GMWO  depuis. 

Trois  des  volumes  où  se  trouvent  ces  transcriptions,  les  manuscrits  G  W^O, 
ont,  à  côté  des  œuvres  de  Hemricourt,  un  contenu  d'une  grande  ressemblance, 
à  savoir  le  Traité  du  jésuite  Del  Rey,  qui  peut  être  regardé  comme  une  suite 
du  Miroir,  puis  un  recueil  d'armoiries  des  évéques  de  Liège  et  une  collection 
d'épitaphes,  avec  des  figures  peintes. 

52.  —  Les  manuscrits  WOR.  —  La  parenté  de  WO,  reconnaissable  déjà 
à  l'ordonnance  matérielle  des  deux  volumes  (voir  MssËd.,  §  24),  se  manifeste 
par  des  lectures  propres  à  ces  copies  : 

5,   6,       Wathieu  Brunkien  de  s' de  Moumal; 

5, 1112,  omission  des  mots  l'evesque; 
148,   s,       si  qu'est  ehevalier  dont  csleuz  furent  {cf.  variantes  alléguées  MssEd.,  %  Si); 
175,10,       Tourincs  >  Corrines; 
177, 16-n,  lacune  depuis  CMics  jusqu'à  Dynant; 

179.18,  Soraavelc    >Sombrcllc; 
189,   1,      d'OuraaIe    >dobsniael; 
18'.),    2,       d'Oumale    >  dobmael; 

204.19,  Mokines     >  Mostines; 
239,  20,      Gerars        >  Godefroid  ; 
52G,  10,       mecbiet      >  mercbiel  ; 
594, 11-12,  Montcgrcz  >  Montegnée. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccimui 

La  ressemblance  matérielle  de  WO  porterait  à  croire  que  l'un  de  ces  deux 
manuscrits  s'appuie  directement  sur  l'autre.  L'examen  de  leurs  leçons  fait 
plutôt  penser  à  des  intermédiaires  disparus  ou  à  une  source  commune  : 

Zi,  16,  acontir  >  FTraconlir,  0^  couurir,  0'  acouvrir; 

33,   8,  Meirs  >  0  Mcris,  W  Nocris; 

55, 16,  Paniol  >  W  Panair,  0  chourine  (?)  ; 
116, 18,  0  Lowys,  W  Lowe  ; 
126,22,  Oilh,  We\; 

138,   6,  0  Wy.  de  duc  de  Br.,  W  NVy.  le  duc  de  Br.  ; 
259,   7,  port  >  0  parle,  W  néant; 
430,  20,  0  dcmoral,  W  demeurant. 

A  côté  de  WO^  mais  à  une  dislance  plus  grande  de  la  tradition  primitive, 
vient  se  ranger  R.  Cette  transcription,  en  effet,  ne  nous  apporte  qu'un  texte 
abrégé  et  auquel  on  a  imposé  bien  des  modiûcations  de  détail.  Il  lui  manque, 
par  exemple,  les  dernières  lignes  du  §  5,  ainsi  que  les  §§  4-5  en  entier. 
L'arbitraire  de  ses  leçons  apparaîtra  parmi  les  variantes  eolligées  ci-dessus, 
MssEd.,  §  47.  Wais,  malgré  ces  dégradations,  R  s'apparente  à  WO.  Cela  ressort 
déjà  clairement  des  extraits  reproduits  au  §  3:2.  Voici,  par  surcroît,  quelques 
passages  où  se  rencontrent  les  trois  copies  : 

3,   8,  Chanlremele  >  WO  Chanciubule,  R  Cliancinoul; 
3, 23-2i,  omission  de  ne  por  leur  atargcmenl; 

J),  19-21,  car  fort  riche  csloit,  et  quand  ses  filz  esloicnt  en  eage  pour  porter  arme»,  sy 
prindrent  cunscil  ; 

•  9, 11,  dont  illi  oui  >  dont  sont  yssus; 
65, 13,  Et  de  tous  ecs  enfans  n'est  senicnce  demeurée; 
125, 12,  le  vide  correspondant  au  mot  morut  est  comblé  par  fut; 
150,  7-8,  WO  estant  vcfve  soy  remariât,  R  estant  vesve  soy  maria. 

Observons,  pour  terminer,  que,  parmi  WOR,  c'est  W  qui  s'écarte  le  moins 

I    flvim  nnnimiin   ^  • 


—     ^   g 

du  type  commun  S  : 


2,  2,  cl  les  clievclaines  cuziens  prochans  >Wcl  clievellans  prochains  et  cousins  >  OR  et; 
2,  s  de  sens  >  W  de  rentes  >  OR  néant; 

2,  11,  W  il  y  at  point  60  entre  lesquels  en  a  plusieurs  qui  n'ont  cure  >  0  il  y  at  en  (?) 
pleusicurs  qui  n'ont  cure  >  /{  il  y  a  plussicurs  qui  n'ont  cure; 
2,  22-24,  W  à  grand  travaille  le  complcur  et  ordiner  ceste  histoire,  puis  que  le  temps  qu 


cccxMiv  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

parfaict  le  science  vient  en  moy,  j'ay  mi»  mon  affection  d'enquérir  >  OR  4  grand  traTail 
ayant  rais  mon  affection  d'enquérir; 

3, 17-18,  W  Et  ce  fust  ce  que  sur  la  entrée  de  mes  anciens  jours  que  je  me  mis  a 
reposer  >  OR  Et  ce  fust  sur  la  fin  de  mes  jours  que  je  me  mis  a  reposer  ; 

5,  21,  W  et  csloit  de  grans  sens  et  de  l'honneur  haul  >  OR  néant  ; 

82, 12  c,  W  =  BA  ;  en  0,  la  phrase  a  été  ajoutée  par  une  seconde  main;  R  néant. 

53.  —  Les  manuscrits  KHN.  —  Dans  la  foule  des  manuscrits  issus  de  5, 
les  deux  copies  KH  vont  ordinairement  de  compagnie  : 

4,  i,  moins  >  moyen  ; 

4,  24-2B,  interversion  de  fermement  et  perpetuielraent; 
4,  î6,  porteroiient  >  porteront; 
6,  1,  chi  >  et; 
6, 10,  chis  >  ses; 

7, 12-13,  je  ne  scay  de  quelle  coleurs  cstoient  ; 
7, 1*,  j'ay  veyu  en  printe  de  cire  le  seaul  ; 
8,  7,  deskendut  >  deschendant  ; 
8, 10,  ly,  sy  >  sy  luy  ; 

8, 10-11,  et  le  pryat  tantoest  pour  au  disner,  ce  que  luy  otiroyat; 
8, 18,  sagement  >  graticusement; 
79, 19,  pour  appourtani; 
116,18,  Lowys  >  louue; 
148,   s,  dont  plusieurs  b.  enffans  en  furent; 

171, 12-14,  sy  que  le  bon  sire  de  Hempricourt  ne  paioit  (fl  parit)  pas  tousjours  au  jour 
qu'il  debvoit;  souventefois  et  de  terre  et  joyauix  qu'il  avoit  engaigiet,  avoit  perdus;  mais  la 
bonne...  ; 

175, 14-liS,  deux  cans  de  gens  plus  qu'il  n'eust; 

301,12-317,11,  une  tranche  du  Miroir,  s'etendant  de  la  deuxième  liyne  du  %  601  au 
%  650,  et  dont  les  premiers  mots,  do  dit.,.,  ont  leur  place  au  milieu  d'une  phrase,  se  trouve 
reportée  entre  les  %%  5^1  et  522,  où  elle  est  simplement  introduite  par  la  particule  Item; 
en  K,  elle  devrait  venir  au  feuillet  49  et  se  lit  aux  feuillets  43-45  V;  en  //,  elle  se  rencontre 
aux  feuillets  129-137,  au  lieu  du  feuillet  149  '; 
357,  6,  omission  des  mots  ses  fis  et  tous  si;  etc. 

Le  genre  de  transcription  que  l'on  découvre  dans  KH,  a  son  prolongement 
en  N.  Vis-à-vis  de  ses  voisins,  N  se  trouve  dans  une  situation  analogue  à  celle 


*  Il  est  à  remarquer,  outre  cela,  qu'en  H  le  feuillet  1:28  est  déplacé;  il  devrait  se  trouver  entre  les 
feuillet!  12S  et  136;  accident  survenu  sans  doute  au  moment  oii  le  volume  a  été  relié. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxxxv 

de  R  par  rapport  à  WO.  C'est  une  transcription  fortement  modernisée, 
écourtée  par  endroits,  et  traitant  avec  beaucoup  de  liberté  les  détails  du 
texte  de  Hemricourt.  On  aura  vile  fait  de  s'en  convaincre  en  revoyant 
l'échantillon  qui  en  a  été  donné  plus  haut  [MssEd.^  §  32)  ou  en  jetant 
un  coup  d'œil  sur  les  variantes  rassemblées  au  §  47.  Il  serait  inutile  de 
nous  étendre  sur  les  particularités  d'une  copie  manifestement  aussi  dégénérée, 
mais,  du  moins,  conviendra- t-il  que  nous  fassions  apparaître  ses  liens 
avec  KH^  en  relevant  quelques  leçons  qui  ne  se  rencontrent  que  dans  ces 
trois  manuscrits  : 

2,16,  possiblement  >  facilement; 

2,  S5,  pas  >  passaiges; 

3, 18-19,  omission  des  mois  et  rembrachaie; 

5,  21,  addition  des  mois  de  personne  ai)rès  malivolenche; 
4, 19,  omission  de  porlcit; 

5, 15,  omission  de  estoit; 
5, 19,  omission  de  se  fis; 

6,  8,  celle  >  la  dite; 

0,  27,  inserlion  de  avoit  après  assy; 
7, 11,  Goiielle  >  K^H  Ylle,  iVl  isle; 

7,  H,  omission  de  ncquident; 

8. 18,  chevalier  >  seigneur; 

8. 19,  grossement  >  grandement; 

8,  20-21,  KH  et  de  sy  grand  lyesse  de  cueur  menoient  l'cstraingne  chevailliers  et  sa  fille 
qu'il  eu  fut  tout  esmervcilliet;  N  et  de  grande  liesse  de  cœur  lellemenl  que  le  dit  chevalier 
eslrangcr  en  fui  émerveillé; 

8,  27,  tant  ly  maries  com  les  femelles  >  tant  femmes  que  hommes  ; 
8,  31,  del  unlv  avant  l'autre  >  KH  délie  Louche  avant  l'autre;  d'où  celle  phrase  en  N  '. 
par  les  anciens  a  été  recordé  de  bouche  les  ung  auz  autres; 

31, 16,  acontir  >  KH  recouuerir,  N  recouurir  ; 

122,12-13,  tuit  chilh...  portent  >  tous  ceulx...  portoienl; 

iSi,  2,  BJAER  marenavcles  >  GL  marenalielcs  >  MQ  marenables  >  X  marennable  >  0 
marenabcl  >  A^ff  martuabclcs  >  N  les  martabelles; 

213,  9,  ly  enfes  >  les; 

278,9,  Moylant  >  Mohal; 

315, 17-22,  omission  du  §  627  (ajouté  poslérieuremenl  en  marge  dans  K); 

ô2ti,  10  a  raechiet  >  KH amiclc'xl,  N  et  amitié; 

394,11-12,  Montegrez  >  Montenguz; 

413,  6,  IIonLlet  >  KH  llombt,  N  ilombiert. 


cccxxxvi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

Ces  manuscrits  KHN,  n'ayant  que  des  relations  de  parenté  collatérale, 
sont  exposés,  faut-il  le  dire?  à  certaines  divergences.  Tantôt,  c'est  K  qui  se 
sépare  de  HN  : 

i67,6,HN\es  ay  >  K  le  les  ay;  4M,io,  fllJV  des  >  A^de; 

187,  7,  HN  marié  >  K  néanl;  427,  7-8,  HN  Anglantine  >  K  Agantline  ; 

207, 4,  HN  tournon  >  K  tournay  ;  438, 16,  UN  Ponte  >  K  Ponde. 

Tantôt,  c'est  H  qui  rompt  avec  KiS  : 

163,17,  ^iVdeMons  >  ifdcNoin;  403,11,    Wane  >  XiV  Waire  >  jff  Wair; 

278,   1,  omission  de  soy  mariât  la  seconde  452, 11  b,  KN  du  >  H  des; 

fois;  476,   7    ^iV  d'"  >  If  daranie. 
321,    2,  KN  de  songne  >  H  dosogne; 

Il  arrive  aussi,  comme  il  va  de  soi,  que  les  trois  copies  fournissent  des 
variantes  différentes  pour  un  même  passage  : 

33, 5,  Mcirs  >  K  Merys,  H  Meys,  N  Maris; 

58, 8,  K  el  vendit  sollemcnl,  U  el  vendit  seulement,  N  et  le  vendit. 

54.  -—  Le  manuscrit  E.  —  Il  a  été  dit  déjà  [MssEd.,  §  5')  que  E  est  un 
exemplaire  composé  de  fragments  différents.  Trois  mains  y  ont  travaillé  à  la 
transcription  du  Miroir  : 

E\  ff.  12-145,  $$  3-666  =  notre  édition,  pp.  5,  io-333,  ii; 

E\  ff.  146-1  o8,  §§  667-771  =  notre  édition,  pp.  533,  i2-376,  ta; 

E^,  écriture  de  Butkens  : 

a)  f.  11-11  V",  S§l--2  =  pp.  l,i-S,9; 

b)  ff.  158  v°-171  V»,  $1  772-104S  =  pp.  376, 13-486,  n; 

c)  corrections  et  additions  apportées  aux  feuillets  12-158. 

Nous  savons  par  Butkens  lui-même  qu'il  s'est  servi  de  K  pour  reviser  et 
compléter  l'exemplaire  primitif.  Il  confesse  également  qu'il  Ol  «  ceste  correc- 
tion... plus  selon  le  sens  que  selon  les  mots  ou  ortograplie  ».  Les  parties 
transcrites  de  sa  main  ne  sauraient,  dès  lors,  présenter  grand  intérêt  à  nos 
yeux.  Mais  nous  avons  à  déterminer  la  place  des  deux  premiers  fragments  par 
rapport  aux  autres  copies. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxixvu 

Le  fragment  initial  appartient  visiblement  au  groupe  S.  Il  a  sa  part  des 
défectuosités  qui  entachent  les  représentants  les  plus  qualiflés  de  celui-ci  : 

9, 1,  comme  AG,  il  omet  le  mot  leveis;  c'est  £3  qui  donne  Icveit,  enregistré  dam  l'App, 
cr.,  art,  a; 

Voir  en  outre,  dans  le  tableau  des  variantes  dressé  au  ^  47  :  36,18,  122,18-18,  130,8, 
13S,8,  177,  is,  187,7. 

Il  faut  en  dire  autant  du  second  morceau,  bien  que  son  peu  d'étendue  ne 
permette  pas  d'y  relever  en  nombre  les  indices  positifs  de  sa  parenté  avee  8  : 

Voir  au  tableau  cité  :  343,  t. 

Si  E*  prend  place  sous  5,  il  n'offre  d'affinités  spéciales  avec  aucun  des 
exemplaires  du  groupe.  Au  contraire,  on  y  rencontre  une  foule  de  leçons  qui 
trahissent  son  isolement  : 

53,   8,  Meirs  >  A  Meris  >  E  Merie; 

65,   8,  soit  relevée  >  soit  revcli; 
1 18,4-8,  c'est  grans  doinages  >  sy  gr.  ; 
134,   2,  ceste  meïsnies  année  >  ceste  meisme  avecque; 

174,  7,  por  ly  mies  >  BA  p.  1.  miens  >  GMWO  p.  1.  mesme  >  E  pour  ly  meismes 
mectre  ; 

184,14,  BA  Lybars  >  Libaes; 
278,  9,  A  Moulayt  >  Moulair; 
315, 20,  Lamber  Sawchy. 

Notons,  d'autre  part,  que  ES  ainsi  que  f^,  sont  affectés  de  graves  lacunes, 
celles-là  même  que  Butkens  s'applique  à  combler  dans  les  marges  ou  sur  des 
feuillets  ajoutés  au  registre  primitif  : 

Feuillet    11-11  v*,  passage  correspondant  à  notre  édition,  pp.      1, 1-5,  9; 
Id.        26  id.  id.  44,7-47,12; 

Id.       70  id.  id.  151,8-154,8; 

Id.       92,  en  marge,     id.  id.  200,1-4; 

Id.        95  id.  id.  202,17-206,18; 

Id.      122  id,  id.  272,11-273,1*; 

Id.      152  v°,  marge  inl'érieure,  et  f.  153  =  pp.  357,  8-559,8.  Cette  dernière  lacune, 
qui  paraît  embrasser  les  §§  730-733,  n'est  cependant  pas  aussi  étendue  que  l'a  cru  Butkens; 
TouB  m.  q<i 


cccxixvui  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

le  §  733  est  simplemenl  déplacé  et  se  trouve  au  feuillet  152  V,  entre  les  §$  728  et  729; 
de  plus,  la  seeonde  moitié  du  §  732  forme  un  alinéa  particulier,  transcrit  également  au 
feuillet  152  v%  entre  les  §f  727  et  728. 

Selon  toute  vraisemblance,  les  deux  premières  sections  de  E  ont  été  copiées 
d'après  un  même  modèle.  Elles  ont,  en  somme,  même  caractère  et  ce  sont  des 
corrections  de  même  nature  qu'y  apporte  Butkens. 

55.  —  Le  manuscrit  F.  —  De  l'aveu  même  du  scribe  (voir  MssEd.,  §  6), 
nous  avons,  en  F,  une  version  renouvelée  du  Miroir,  d'après  un  exemplaire 
jugé  trop  vieux  et  devenu  malaisé  à  comprendre.  Le  remanieur  s'est  d'abord 
appliqué  à  condenser  le  texte  de  Hcmricourt.  Il  a,  de  plus,  laissé  tomber  de 
larges  tranches  de  la  chronique. 

A  travers  ces  transformations,  s'aperçoivent  encore  certains  traits  que  F 
doit  tenir  de  son  modèle  et  qui  nous  reportent  vers  le  groupe  5.  Tel  le 
faisceau  des  titres  de  chapitres  (cf.  MssEd.,  §  48),  et  une  série  de  lectures 
erronées  : 

Voir  JUssEd,  §  47  :  122, 12-13,  135,  8,  315,  W,  321, 2,  343, 8. 

Rappelons  que  les  premières  pages,  introduites  après  coup  dans  le  volume, 
donnent,  du  §  1  du  Miroir^  un  texte  conforme  à  celui  de  e  (cf.  MssEd.^  §  4i). 

56.  —  Le  manuscrit  L.  —  L  participe  aux  erreurs  qui  se  répercutent  à 
travers  toute  la  série  des  manuscrits  S  : 

Voir  MssEd.,  $  47  :  56,  is,  122, 13-13.  153,  2,  259,  7,  286, 8,  321 ,  2,  343,  8,  445,  9. 

Au  regard  des  autres  représentants  du  groupe,  c'est  une  transcription  de 
plus  en  plus  libre,  avec  des  leçons  fréquemment  retouchées,  une  langue 
rajeunie,  et  un  texte  abrégé,  mais  abrégé  par  le  menu,  plutôt  que  par  la 
suppression  de  tranches  entières  du  Miroir  : 

19, 11,  dont  ilh  out  >  dont  en  sont; 

58,  8,  vendit  follement; 

65,  8,  de  estre  jamais  relevée; 
134,1-8,  Catherine  mariée; 
135,7-8,  dont  ly  ainsnée  >  l'aisnée  desqueles; 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxxxix 

148,4-8,  il  estoit  fort  riche  chevalier  duquel  issirent  plussieurs  enffans; 
131,22,  de  riche  estât; 

158,17,  par  caze  de  brieteit  >  pour  éviter  prolixité; 
170,  H,  ftT  >  fierment  et  fort; 

171,12-14',  lelemciitque,  quand  son  mari t  ne  paioitau  jour  par  ses  engageurs  limité  ce  qu'il 
avoit  eu  en  prest,  les  terres  et  joyaux  engagez  debvoient  cstre  perdus,  sans  sa  feme,  laquele...  ; 
175, 14-18,  omission  de  dois  tans  de  gens  qu'il  n'awist;  etc. 

Observons,  de  plus,  que  L  a  reçu,  entre  les  §§  331  et  352  du  Miroir,  une 
interpolation  qui  en  occupe  les  pages  180-183.  Il  est  question,  dans  ce  passage, 
de  faits  postérieurs  à  l'époque  de  liemricourt;  on  y  relève  des  dates  allant 
de  1404  à  1579. 

57.  —  Le  groupe  Ç.  —  Le  groupement  de  PI  sous  un  signe  particulier  se 
fonde  sur  des  caractéristiques  de  toute  nature  : 

a)  Un  texte  remanié  et  fortement  raccourci  : 

6, 10-10 17,  les  §§  4-8  abrégés; 

44,  7,  Ern.  8'  de  Roc.  et  de  P.  L.  ; 

61,13-19,  et  criioent  tous  Dommartin,  ce  que  aportat  grande  admiration  à  un  cbascua  : 
mais  l'on  dict  que  ce  fut  pour  la  cause  sequente,  comme  autresfois  at  compté  mess'  Henry 
de  Fexhe  :  assavoir  quant.,.  ; 

61,  20-21,  omission  de  por  la  terre  à  avoir; 

63,13-65,9,  Tous  ses  enifans,  combien  qu'ils  fuist  mariez,  si  mouroyent  ils  tous  sans 
laisser  hoirs  ; 

83, 19-84,3,  ...  son  frère,  qui  eut  une  fille  mariée  à  un  chevalier  du  lignage  de  Ghimengnis, 
portant  d'argent...  dcinorant  al  Brouck  delés  Âyg; 

133,19-134,  8,  une  fille  laquelle  fut  mariée; 

148, 1-150,  26,  passage  abrégé; 

154,  9,  la  fin  du  §  234  réduite  à  sont  issus  ceux  de  Streez; 

315, 13-16,  le  §  626  réduit  à  un  simple  renvoi  à  ce  qui  précède; 

315, 17-22,  le  §  627  abrégé; 

385. 12,  omission  de  par  ly  ; 

387, 10-388,  8,  fin  du  §  791  supprimée: 
395, 7-18,  ie  §  808  réduit  à  deux  lignes  et  le  §  809  supprimé; 
597, 12-401 ,  18,  les  §§  84281 3  réduits  à  deux  lignes; 
401,  24-27,  omission  des  deux  dernières  phrases  du  §  815  ; 
411, 1-41 2, 16,  fe  §  838  abrégé  ; 

413. 13,  sont  >  furent; 

418, 18-420,  3,  le  §  8S8  limité  aux  deux  premières  lignes; 


cccxL  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

434,3,  omission  de  la  proposition  relative  dont  ilh  out...; 
453,  21-4B4,  *,  omission  du  dernier  tiers  du  §  9S4; 
481,10,  omission  de  la  proposition  relative. 

b)  L'abandon  de  morceaux  complets  du  Miroir  : 

66,  dl-70, 1»,  fin  du  §  76  et  {§  77-81  ; 

103,8-109,2, /es  §§^^«-/J3; 

425,18-126,6, /e§ /7/; 

159,9-16,  ie§a50; 

167,  3-211 , 1,  le  passage  s'étendant  du  §  256  au  début  du  §  355;  PI  notent  à  cet  endroit  : 
Icy  fault  plussieurs  feullels  perdus  ; 

292,  6-293,  8,  les  §§  S78-580  ; 

293,12-301,4,  le  passage  s'étendant  du  §  5*J  au  début  du  §  600;  les  §§  595-à97, 
rappelons-le,  manquent  déjà  à  la  plupart  de  nos  exemplaires,  cf.  MssEd.,  §  33  ; 

302,1-6, /es  §§60:2-603 , • 

317,2-320,1,  les  ^1629-633; 

358,4-360, 16,  la  fin  du  §  732  éeourtée  et  les  §§  733-736  supprimés; 

369,  J-375, 13,  les  §§  757-769  ; 

394,  2-395, 6,  les  §§  804-807; 

403,14-410,16,  PI  sont  dépourvus,  comme  beaucoup  d'autres  copies,  des  §§  817-826 
(cf.  MssEd.,  §  33),  mais  la  lacune  s'étend  jusque  vers  le  §  836  et  les  deux  manuscrits  laissent 
un  espace  blanc,  avec  celte  note  en  marge  :  Icy  mancque  un  feuillet; 

413,17-415, 11,  te  §§«4;2-«4S; 

438,  7-439,  20,  les  §§  913-9  (5 , 

442,  8-14,  les  §§  923-924  ; 

475, 18-481 ,  2,  Us  §§  1008-1022. 

c)  Des  leçons  erronées  : 

53, 16,  Paniot  >  /  Panit,  P  Paint; 

72,8-6,  Le  sereur...  qui  fut  >  Les  sœurs...  qui  fut; 
125, 16,  d'Ardenges  >  d'Argenteau  ; 
343, 3-8,  la  fin  du  §  691  rendue  inexactement; 
4Î7,  7-8,  Englentines  >  Angelyne. 

58.  —  Les  rapports  de  X,  avec  L.  —  Si  nous  faisons  de  PT  un  groupe  à 
part,  celui-ci  ne  remonte  pas  en  droite  ligne  à  la  souche  lointaine  de  nos 
grandes  familles  de  manuscrits.  Il  a  de  telles  accointances  avec  L  qu'il  faut 
chercher  ses  origines  dans  le  type  o  le  plus  dégénéré. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMKICOURT. 


cccxu 


Voici,  par  exemple,  à  quoi  se  réduit,  de  part  et  d'autre,  le  §  S7;)  du  Miroir 
(pp.  2i)0,  3-291,  o)  : 

L.  PI. 


Et  Gielchon,  le  T  filz  du  vieu  Thomas  de 
Hemricour!,  pritit  à  fcme  diim'""  Ide  d'Abdcz, 
fille  de  mre.  Jacq'  et  de  damrae  Mangone 
devont  nomée;  desquelz  conjoins  je,  l'escri- 
vain  el  composcur  de  cette  liystoire,  suis 
yssu,  comme  est  déclare  en  la  gcncalogic  de 
la  dammc  de  Veirou  et  du  s'  de  Ilemricourt. 

Da"*  Marie,  fille  du  vicu  Thomas  de  H... 


Et  Gllhon,  le  vu'  filz  du  vieux  Thomai  de 
Hcmricourt,  print  à  femme  damoisclle  Yde 
d'Abée,  fille  de  mPc.  Jacqucmiri  et  de  damme 
Magien  dessus  nomt^e;  desquels  conjoinciz 
le  compilateur  de  ce  traictie  fut  procréé. 


Damoiselle  Maroye,  fille  du  vieux  Thomas 
de  H... 


Dans  le  corps  de  l'oeuvre,  la  ressemblance  de  Z,  avec  L  n'apparaît  pas 
toujours  de  prime  abord,  à  cause  des  moditications  nouvelles  imposées  par  ^  au 
texte  de  la  chronique;  car  L  respecte  encore  en  une  certaine  mesure  les 
passages  riches  de  substance  et  qui  se  bornent  à  une  sèche  énonciation  de  faits. 
Mais  la  parenté  de  ces  copies  se  manifeste  dans  quelques  pages  moins  mal- 
traitées par  %  et  il  sulBrait,  pour  la  rendre  évidente,  de  transcrire  ici  la  version 
des  §§  1-3  qui  se  lit  dans  LPI.  A  défaut  de  pouvoir  tout  citer,  détachons-en 
quelques  lignes  : 


Edit. 

l,n-lS,  ...  par  pointeur 
ou  par  eseripture,  qui  est  iy 
plus  beauz  et  profitables 
cxperimens  qui  onkes  fuist 
troveis;  car  gens  périssent... 

2,1-4, ...  les  morteile  faites 
comenchont  entre  eauz,  qui 
tos  estoiicnt  d'on  sanc,  et 
les  chevetaines  cuziens  pro- 
chans;  et  grans  domages  sie- 
roit,  se  li  nous  de  si  grant 
nobleche,  si  grande  proeche 
et  rycheche  qu'il  at  eût  en 
Hasbaing,  perissoit... 


L. 

...  par  peineture  ou  eserip- 
ture, ce  qu'est  le  plus  beau  et 
proflitable  experiment  qu'on 
cuisse  sceu  inventer;  car  les 
gens  meurent... 

...  les  mortels  fais  ont  com- 
mencé entre  ceux  qui  tous 
estoient  d'un  mesme  sang,  ce 
seroit  grand  dommage  si  les 
noms  de  si  grande  noblesse, 
prouesses  et  richesses  qu'il  y 
a  eu  en  Hesbangne,  peris- 
soit... 


PL 

...  par  peineture  ou  eserip- 
ture, ce  qui  est  le  plus  beau  et 
proffilable  experiment  qu'on 
cust  sceu  inventer;  car  les 
gens  meurent... 

...  les  mortels  faicts  ont 
eoraencé  entre  ceulx  qui  tous 
estoyent  d'un  mesme  sang, 
ce  seroit  grand  dommaige  si 
les  noms  de  si  grandes  no- 
blesses, prouesses  et  richesses 
qu'il  y  at  heu  en  Hesbaigne, 
perissoit... 


CGCCXLII 


MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 


4, 80-5,*,  ...  alqueile  ly 
alcuns,  qui  voloient  avoir  ces 
permanables  ensengnes,  soy 
traiirent.et  prisent  et  encar- 
gont  celles  qui  miez  leur 
plaisoiieiit,  et  l'entrcprisent 
de  si  estrangne  guyse  que 
chil  qui  astoient  frers  ger- 
mains prendoiient  leur  bla- 
zons  tous  contraires... 

5, 18-22,  Avient  que  mes- 
sircs  Outtes  inorut  et,  après 
chu,  ly  dit  messires  Rause,  se 
fis,  morut  ainsy  sens  hoirs, 
si  que  Libier  soy  partit  del 
stude  et  fut  sires  de  War- 
fizéez.  Ilh  prist  Tordes  de 
chevallerie  et  acquist  grans 
hiretaiges  et  astoit  de  grans 
sans  et  de  haut  honcur. 
Âdont  avoit  à  Awiir  une 
chevaliers  nommeis  Michiet, 
qui  astoit  sires  de  Hermalles... 


...  auquel  aucuns,  lesquelz 
voulioient  avoir  ses  perma- 
nables ensengnes,  se  reti- 
roient,  prennans  celles  qui 
leur  plaisoient,  aucunnes  fois 
de  si  contraire  et  estrange 
guise  que  les  frères  germains 
prennoient  leurs  blazons  tous 
diffcrens... 


Advint  que  messire  Ottes 
mourut  et,  après  luy,  le  dit 
Raes  mourut aussy  sans  hoirs; 
à  raison  de  quoy  le  dit  Libert 
se  partit  des  estudes  et  fut  s' 
de  Warfczéc.  II  print  l'ordre 
de  chevallerie  et  acquist  grans 
héritages.  Pour  Ihors  estoit 
à  Awir  un  chevalier  nommé 
Michiel,  lequel  estoit  s'  de 
tiermalle... 


...auquel  aulcuns, lesquelz 
Toulloyent  avoir  ses  permana- 
bles ensegnes,  se  retiroyent, 
prennans  celles  qui  leur  plai- 
soyent,  aucune  fois  de  si 
contraire  et  si  estrange  guise 
que  les  frères  germains  pren- 
noyent  leurs  blazons  tous 
differens... 

Advint  que  messir  Otton 
mourut  et,  après  luy,  mourut 
Raes,  son  aisné  filz,  sans 
hoirs;  à  raison  de  quoy  le  dit 
Libert  se  partit  des  estudes 
et  fut  s'  de  Warfizée.  Il  print 
l'ordre  de  chevalerie  et  acquit 
grands  heritaiges.  Pour  lors 
estoit  à  Awir  un  chevalier 
nommé  Michiel,  liquel  estoit 
s'  de  Ilermalle... 


Si  proche  qu'il  reste  de  L  par  places,  ^  n'en  dérive  pas  directement.  Ils  onl 
l'un  et  l'aulre  un  ancêtre  commun,  que  nous  appelons  y.  Que  L  ne  puisse  être 
regardé  comme  la  source  de  Ç,  c'est  ce  que  font  voir  les  tares  de  cette  copie 
inconnues  à  PI  : 

6, 1-7, 19,  lacune  située  entre  les  pages  7-8; 
13,18,  omission  des  mots  et  qui  irespassat; 

17,  7-8,  omission  des  deux  dernières  lignes  du  §  1S,  dont  î^  a  l'équivalent  ; 
17,  IS,  insertion  des  mots  ne  sachant  les  couleurs  après  de  geules. 

D'un  autre  côté,  Ç  se  libère  d'un  certain  nombre  d'imperfections  qui 
persistent  assez  généralement  à  travers  les  transcriptions  du  groupe  5  ou  qu'on 
trouve  même  ailleurs  : 

36,  IB,  il  lit  dame  au  singulier,  alors  que  L  donne  encore  fautivement  le  pluriel; 
25'J,   7,  port  >  L  pour;  !^  porte; 


DES  ŒUVRES  DE  J    DE  HEMRICOURT.  cccxuii 

286,   s,  L  a  Johan  Fleron;  ^  Johan  de  Fleron  ; 

449,   4,  AR  labbet  >  KH  labbeit  >  NL  labbc  >  GMWO  lawe;  ^  lawet; 
457,  lï,  il  comble  une  lacune  de  l'archétype  (cf.  MssEil.,  §  59)  :  parlé  [des  hoirs  masles] 
monsieur  Breton. 

Ces  améliorations,  l'auteur  de  ^  les  tire-t-il  de  son  propre  fonds?  Peut-être. 
Mais  elles  ont  pu  aussi  lui  être  suggérées  par  des  exemplaires  appartenant  à 
d'autres  branches  de  la  tradition  manuscrite.  C'est,  du  moins,  ce  qu'on  est 
amené  à  conjecturer  devant  des  variantes  comme  celles-ci  : 

241 ,  18,  Bertinheers  C  278,  9,  Moyiant  Ç  452,  U,  des  joins  CB^ 

-hors  Ç  Molant  F  de  joins  A 

-heve  fieS  Moulant  BC  de  joing  KHNE 

manque  Q  Moulayt  A  de  jons  Q 

Moulayc  e  de  jones  / 

Moulair  E  depuis  GMWO 

Mouhaut  GQ  manque  RFL 
Mohault  MWORL 
Mohal  KHN 

Tout  ce  travail  accompli  autour  de  la  chronique  de  Hemricourt  en  fait 
véritablement  une  version  nouvelle,  qui  ne  rappelle  plus  que  de  loin  le  type 
dont  L  offre  déjà  lui-même  une  image  si  pâle.  C'est  pourquoi  nous  faisons  de  !^ 
un  groupe  distinct  de  S. 

59.  —  Le  manuscrit  Q.  —  A  le  prendre  objectivement,  le  manuscrit  du 
généalogiste  Van  don  Berch  est  un  des  meilleurs  exemplaires  qui  nous  soient 
restés  du  Miroir.  Il  n'a  pas  les  grandes  lacunes  qui  rendent  tant  de  copies 
incomplètes  (voir  MssEd.,  §§  33-38).  Tout  en  serrant  de  près  le  texte 
traditionnel,  il  s'emploie  à  rendre  l'œuvre  intelligible.  Les  noms  propres  y  sont 
transcrits  avec  un  réel  souci  d'exactitude.  Dans  les  cas  de  désaccord  entre 
manuscrits,  ses  lectures  se  rangent  souvent  parmi  les  plus  acceptables. 

Malgré  ses  mérites,  cette  copie  a  cependant  des  attaches  avec  les  représen- 
tants du  groupe  l,  dont  elle  n'a  pas  pu  dépouiller  toutes  les  menues  faiblesses  : 

31, 16,  aconlir  BA,  variante  de  acoinlicr  et  compris  comme  tel  par  EF,  subit  une  défor- 
mation qui  ne  se  limite  pas  à  Q  :  racontir  W,  acoucir  GM,  aeourir  Q,  courir  L,  couurir  O^R, 
recouurir  iV,  recouuerir  KH; 


cccxu?  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

53,16,  Paniot  >  Paneit  QAGMWRE; 
i\6, 18,  Lowys  >  Lowe  QAGMWRE; 

122, 12-13,  luit  ehilh...  portent  >  tient  celuy...  portant  QGMF  {cf.  MssEd.,  %  47); 
135,   8,  insertion  de  filhe  après  ainsnée  QAGMEF; 
151,  22,  bin  >  bon  QAGMWOKHE; 
158, 17,  par  cazc  de  brieteit  >  par  cas  de  veritëz  QGMWO:, 
167,   6,  les  ay  >  laie  Q,  laye  GM; 

177. 15,  insertion  de  assy  après  canonncs  QAGMWOE; 

179. 16,  Somavele  >  Sonaabele  G,  Somabelie  QMHN,  Soiuabel  RL; 

187,   4,  del  EIscluze  >  del  esclicze  G,  del  estlieie  WO,  deleselicze  M,  de  Leseiiezc  Q; 

213,   9,  ly  enfes  >  luy  en  fist  GMWO,  luy  en  ce  Q; 

252,   2,  Chovalbay  >  Chobaway  GWOKH,  Chobaluay  Q; 

278,   9,  Moylanl  >  Mouhaul  QG,  Moliault  MWORL,  Mohal  KHN; 

321,   2,  d'Osongne  >  de  songne  QAGMWORKNL; 

357,   6,  ses  fis  >  son  freire  QGMWONL  ; 

382,   9,  appiers  >  app'eille  (=  appareillé)  QGM,  appelliez  WO; 

394, 11-12,  Montegrez  AGM  >  Montegres  Q  ; 

401,  2S-26,  des  Freires  Escolirs  >  des  Fr.  des  Esc.  QAGMWO; 

422,   8,  don  >  do  ,4  >  du  QGMWOKHNE; 

424,  22,  Surlette  QAGMNiL; 

439,   9,  de  dont  >  du  d't  QG,  dudit  MWO. 

Si ,  dans  ce  tableau ,  on  recherche  les  exemplaires  avec  lesquels  Q  se 
rencontre  le  plus  fréquemment  et  de  la  façon  la  plus  significative,  on  peut 
croire  qu'il  repose  sur  un  modèle  proche  de  GMWO  et,  plus  particulièrement, 
deGM. 

Dans  plus  d'un  cas,  les  efforts  faits  par  Q  pour  se  dégager  de  ce  modèle  trop 
peu  satisfaisant  sont  manifestes  : 

10,   8,  la  leçon  fautive  leur  de  Bh  devient  le; 

20, 14-17,  le  litre  erroné  du  §  18,  général  en  P,  n'est  pas  reproduit  ;  toutefois  Q  continue 
à  faire  de  Gode  froid  le  fils  de  Thibaut  d'Ylezées; 

59,   8,  la  leçon  vu  de  ^  devient  un,  exigé  par  le  contexte; 

65,  8,  les  mots  ne  soit  relevée,  gui  ont  des  vari.tnles  douteuses,  font  place  à  ne  se 
relèverai , 

82,  1,  le  pronom  il,  représentant  Calstre,  est  remplacé  par  elle,  qui  représente  plus 
naturellement  la  dicte  terre  de  Calstre; 

107, 10,  Q  évite  la  lacune  en  insérant  après  et  le  pronom  sujet  lui; 

138,   6,  Wy.  le  duc  de  Br.; 

154,   1-2,  de  coisle  ARKHE  >  de  cesle  GMWO  >  de  ceste  costie  Q; 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxlv 

550,  3-4,  Q  omet  les  mois  rstoit...  Brnus  de  Chômeur  afin  d'éviter  la  difficulté  qui  te 
rencontre  dans  ce  passage; 

398,   6,  Q  supprime  les  mots  en  vie  pour  éviter  le  pléonasme; 

482, 1*,  la  leçon  de  joins  de  A,  devenue  depuis  dans  GMWO,  est  restituée  sous  ta  forme 
de  jons  par  Q; 

453,  8,  aux  mots  en  sens  correspond  dans  Q  le  mol  fil,  ce  qui  prouve  que  Van  den  Btrch 
a  lu  enfcns. 

Parfois  même,  l'exégèse  du  scribe  le  conduit  à  de  véritables  méprises  : 

42,   i,  ROT  le  sien  >  sur  le  chemin; 

75,   5,  a  Asteneur  >  a  Stenen; 
i06,    7,  d'Olignien  >  de  Lignien; 
184, 14,  Lybert  >  Robert; 
403,  dl,  Wane  >  vouwé; 
479,   6,  Viergnes  >  biergiers. 

Mais,  à  côté  de  ces  tentatives  d'émendalion,  dont  l'idée  pouvait  germer 
sponlanément  chez  Van  den  Berch,  il  en  est  d'autres  qui  ont  dû  nécessiter 
l'emploi  d'une  ou  de  plusieurs  copies  étrangères  au  groupe  5.  Cette  conjecture 
s'impose,  tout  d'abord,  en  ce  qui  concerne  la  restitution  des  §§  r)9y-597 
et  Hl 7-8:26.  Klle  se  vérifie,  en  outre,  dans  maint  passage,  où  Q  adopte  des 
leçons  que  détiennent  seuls  des  manuscrits  n'ayant  aucune  affinité  avec  son 
principal  modèle  : 

88, 12,  qu'il  morut  :  cf.  App.  er.,  art.  c; 
165, 11,  Feire  >  ferre  C  >  ferie  Q  >  freire  BAG; 
332,   1,  addition  du  nom  Herman. 

Ces  passages  où  Q  semble  faire  appel  à  d'autres  représentants  de  la  tradition 
manuscrite,  ne  sont  point  rares.  Il  serait  superflu  d'en  donner  l'énumération 
complète,  puisque  les  leçons  intéressantes  de  cet  exemplaire  sont  régulièrement 
signalées  dans  notre  /ïpp.  cr.  Leur  examen  confirme  ce  que  nous  avançons  ici, 
à  savoir  que  Q  doit  être  regarde  comme  une  copie  éclectique;  c'est,  si  l'on  veut, 
le  premier  essai  tendant  à  l'établissement  d'un  texte  critique  de  l'œuvre  de 
Hemricourt. 


Tome  III.  rr 


cccxLvi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 


CHAPITRE  IV 

Classement  des  manuscrits  du  Traité  des  guerres 
d'A'wans  et  de  "Warouz. 

60.  —  Les  copies  du  Traité  et  le  classement  des  manuscrits  du  Miroir.  — 
Le  tableau  placé  ci-contre  représente  les  groupements  auxquels  les  copies  du 
Traité  nous  ont  paru  se  prêter.  Il  ressemble,  dans  ses  grandes  lignes,  à  celui 
qui  a  été  proposé  pour  les  manuscrits  du  Miroir  (voir  MssEd.,  §  31).  On  ne 
s'en  étonnera  pas.  En  principe,  il  faudrait  plutôt  s'attendre  à  une  coïncidence 
complète,  puisque  le  Traité  forme  comme  une  suite  de  la  grande  chronique 
de  Hemricourt  (cf.  t.  III,  p.  1,  s-c)  et  que,  dans  les  exemplaires  dont  nous 
disposons,  il  accompagne  presque  régulièrement  celle-ci.  Il  y  a  pourtant,  dans 
la  tradition  manuscrite  du  Traité^  certaines  particularités  qui  demandent  à  être 
mises  en  lumière.  En  revanche,  la  partie  du  classement  qui  doit  mener  à  des 
conclusions  déjà  admises  pour  le  Miroir,  pourra  faire  l'objet  d'un  exposé  plus 
sommaire. 

61.  —  L'archétype  x.  —  Dans  l'intitulé  du  Traité,  page  \,  lo,  la  grande 
masse  de  nos  manuscrits  estropie  ou  renonce  à  donner  le  nom  du  seigneur 
de  Lexhy  : 

La  forme  exacte  serait  Hombicrt.  Or  on  trouve  :  C  Houwe;  A  Houbin,  wioi»"  A^  place 
une  barre  d'abréviation  dans  la  hasle  du  h  et  expanctue  in;  BGMWOKHNEQ  Houbin; 
RFL  Hubin;  JXYZ^  un  blanc;  Z^D  Hombert,  restitution  toute  moderne,  puisque  les  autres 
copies  du  groupe  e  sont  muettes. 

Une  corruption  du  texte  qui,  sans  doute,  remonte  également  à  l'archétype, 
s'observe  page  22,  n-K  : 

Les  trois  mots  et  nionssaiiignor  Joliaii  viennent  s'insérer  entre  do  saiiignor  de  IFantffe 
d'une  part,  et  do  saingnop  de  Seraing  d'autre  part,  rendant  le  passage  inintelligible  et 
provoquant,  dans  certains  exemplaires,  l'abandon  des  membres  de  phrase  voisins.  Les  trois 
fnots  intrus  subsistent  dans  AGMWOKHNEQJXYZ;  PI  gardent  mon->'  Johan;  Sa.  les 
fait  disparaître;  C  laisse  tomber  avec  eux  et  do  saingnor  de  Seraing;  F  laisse  tomber  avec 
eux  do  saingnor  de  ilaneilc  cl;  enfin  le  passage  est  modifié  dans  RLD. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT. 


CGCXLTU 


Classement  des  manuscrits  du  Traité. 


Original. 


e? 


B 

XTS. 


c 

com<  xTii  s. 


xTi  s.     XTii  s.     xTii  S.     Kn      milieu 

XYI  s        XTIl  s. 


A 

1430-1485 

C 

XTI'XTII  S. 

XTIl  S. 

w 

1/2  XVII  S. 

0 

1«43 

K 

1612 

H 

XTI-XTll   S. 

XTIl  S. 

E 

XTIl  a. 

0 

162» 

« 

1622 

F 

1518-1519 

L 

1616 

I 

1987 


P 

I«U 


A  —  Bibl.  Un.  Lg.  664. 
B  —  Salbray. 
C  —  B.  ».  524. 
D  -  B.  R.  5739-40. 
E  -  B.  R.  10312-13. 
F  -  B.  R   11638. 
G  —  B.  R.  14406-11. 
ff  -  B.  R.  17J89. 


/  —  B.  R.  21295-99. 
/  —  B.  R.  II.  2342. 
«  —  B.  R.  Goetl).  912. 
L  —  B.  R.  Goeth.  913. 
1/  —  B.  R.  Goeth.  914. 
iV  -  Bibl.  Un.  Lg.  177. 
0  -  Bibl.  Un.  Lg.  672. 


P  -  Bibl.  Un.  Lg.  1043. 
Q  —  Ville  Lg.,  sans  cote. 
R  -  Ville  Lg.  Capit.  133. 
W  —  Averbode,  Die  Voecht  10. 
X  -  Bibl.  Un.  Lg.  1597. 
y  -  Hambourg  238. 
Z  -  B.  R.  14404. 


ccciLTiii  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

Comme  dernier  Irait  commun  à  l'ensemble  des  manuscrits,  remarquons  une 
légère  altération  qui  s'est  introduite  dans  le  nom  propre  mentionné  à  la 
page  13, 30-3i  : 

La  forme  originale  a  du  être  Chanteurines.  Presque  partout,  la  lettre  u-v  est  devenue 
un  b  :  Ccliaiilrcmelc,  BAMJXPl  chantcbrincs,  G  clianicbrnies,  EQD  clianlebrine,  H  cliaote- 
bririne,  K  chantrebrine,  L  chanliebriii,  0  chantebrins,  N  chanlcbrime,  R  chantermes  (?). 

62.  —  La  famille  p  e»  face  de  C.  —  Le  manuscrit  C  garde  de  bonnes 
leçons  là  où  la  collectivité  j3  se  trouve  en  défaut  : 

6,11,  C  enlissier  >  BAGMO  culichior  >  EQ  cmUier;  JYXWKHNRFLPI  mot  omis; 
ZD  enlichier,  lecture  correcte,  mais  d'introduction  récente,  puisqu'elle  manque  à  JYX. 

56,30-21,  Le  passage  qui,  dans  notre  édition,  se  lit  :  «  ...  et  mal  wardaat  ses  parolles, 
maiienicnt  après  vin.  S'avoit  demonstreit...  >  ne  demeure  intact  que  dans  C  '. 

C  el  mal  wardanl  ses  parolles  raiesraeroent  après  vin  Savoit  dcinostre... 

BA  et  mal  wardcit  ses  parolles  maiicment  après  bin  savoit  demonstreit... 

GJtfet  mal  garde  ses  parolles  mesmement  ajipres  bien  scavoit  demonstre... 

W  et  malgarde  ses  parolles  maintenant  après  bien  scavoit  demonslrer... 

Oet  mal  garde  ses  parolles  maintenant  après  bien  seavoir  dcmonstrer... 

K  cl  mal  gardant  ses  parolles  raesmcnt  après  avoit  demonstreit... 

EQHN  et  mal  wardant  ses  parolles  mesmement  après  avoir  demonstre... 

R  et  léger  de  parolles  ayant  demonstre... 

F  et  non  tenant  sa  promesse  et  paroles  savoit  moustrez... 

L  et  mal  gardant  ses  parolles  dcmnnstrat... 

JZ  et  mal  gardant  s.  p.  et  mesme  après  avoir  monstre... 

XY  et  mesme  après  avoir  monstre... 

DPI  le  passage  manque. 

63.  —  Les  défectuosités  de  C.  —  Le  Traité  n'a  pas  subi,  en  C,  les  mêmes 
transformations  que  le  Miroir  (cf.  MssEd.,  §  42).  Les  lectures  fantaisistes  et 
les  bévues  y  restent  cependant  nombreuses  : 

2, 18-16, 1.  a.  leur  laisoit  appeller  s'  d'Awans  ; 

^,  U,  insertion  après  envie  des  mots  qu'il  luy  portoit; 

8, 19,  warlant  >  awaytant; 

11,   1,  insertion  après  traiitiet  des  mots  et  de  nulle  paix  a  faire; 
a,   8,  tuwat  >  ruwat  ; 

16,  i,  insertion  du  mot  proche  avant  en  ce  point; 
22, 10,  en  bon  convenant  >  en  bonne  contenance  ; 
25,  2î,  et  elieaz  >  de  Graez; 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT. 


CCGXIiX 


28,   8,  ne  s'avoiiVnt  i  mcleir  >  ne  s'en  avoient; 
28,  <8,  fuitueles  >  femmelettes; 
28,  II,  fervente  solicitation  >  subornation  ; 

37,  21-22,  les  péris  qui  ly  avoiient  esteit  rcmonstreis  >  les  presehes  qui  luy  avoient  esté 
faicles  ; 
48,  22,  si  adoleis  et  sy  alllis  >  sy  adoweit  et  sy  affoibiy. 

Cueillons  aussi  quelques  exemples  parmi  les  noms  propres 


8, 14,  Wane  >  Waure  ; 
26, 16,  Brunink  >  Aenult; 
29,  U,  Charneur  >  Cbamont  ; 


34, 14,  Frumons  >  Foymens  ; 
40,  21,  ly  Romans  >  les  Wynans. 


64.  —  Les  particularités  de  B.  —  L'isolement  de  B  dans  la  famille  p,  s'il 
est  réel,  demeure  peu  apparent.  On  ne  saurait  mettre  au  compte  du  manuscrit 
les  fréquentes  omissions  de  mots  qui  déparent  le  texte  imprimé.  Parmi  les 
lectures  de  5a.,  peut-être  y  a-t-il  autre  chose  que  des  erreurs  de  déchiiïrement 
dans  les  quelques  menues  particularités  que  voici  : 


22,19,  porent  >  poroient; 
29,  28,  portent  >  portont; 
30, 14,  de  Huy  >  a  Huy  ; 
31,17,  mentcnoiient  >  menoient; 


32,  3,  le  prochain  mardit  >  les  p.  m.  ; 
34, 10,  et  venir  >  a  venir; 

33,  8,  de  Warfezéez  >  et  de  Warf.  ; 

35, 18,  de  volenteit  >  de  bonne  volenteit. 


65.  —  Le  groupe  e.  —  L'étroite  parenté  de  JXYZD  ressortira  à  suffisance 
de  la  confrontation  d'un  nombre  limité  de  variantes  : 

7,  6-7,  cnsy  qu'il  moy  constat  par  l'aprize  des  anchiens  >  JZD  comme  m'at  (ZD  c.  il 
m'at)  esté  dit  par  les  anciens,  XY  comme  on  m'a  dic(  par  les  a.; 

8, 14,  Hombier  Wane  >  H.  de  W.; 

8, 16,  entreprezure  >  JXY  enlreprinsc,  ZD  cntreprins; 

8, 19-20,  omission  du  passage  compris  entre  az  lices  et  leur  awsntage; 

8,  20-21,  si  qu'il  constat  par  le  rccort  des  anchiens  >  comme  at  esté  dit  des  anciens; 
8,  22,  tant  qu'il  viskont  >  toute  leur  vie; 

8,  22-23,  omission  des  mots  adont  meïsmes; 

8,  S4,  et  chis  demoroit  tout  emmy  >  nonobstant  qu'il  estoit  demourant  au  millieu; 

9,  1,  Très  grant  domage  leur  portât  >  craingnant  qu'il  leur  pouroit  porter  grand 
dommaige  ; 

31, 18-17,  ja  fuissent  ilh  appartennns...mrntcnoiient  >  combien  qu'ilz  fussent  appartenantz 
a  eulx  de  sang  et  de  linaigc  comme  dit  est  {D  c.  on  peut  voir)  au  traicté  des  linaiges 
(Y  c.  d.  e.  dessus); 


cccL  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

39, 13-16,  omission  de  la  phrase  Et  cstoiient...  blazons; 

44,1819,  Sor  ces  dois...  al  rescosse  >  Sur  ces  deux  fut  la  plus  (D  plus  manque)  grande 
partie  du  champ  et  le  crys  merveilheux. 

Fait  particulier  à  signaler,  et  qui  n'est  pas  sans  exemple  dans  le  Miroir,  le 
passage  correspondant  à  notre  édition,  page  3'^,  <-4,  se  lit  comme  ci-dessous 
dans  JXÏ;  Z  reproduit  le  même  texte,  mais  en  y  joignant  une  page  nouvelle 
sur  les  Warnant  (f.  29  v'-SO),  interpolation  qui  passe  aussi  en  Z)  (f.  141  v*)  : 

30, 1-4,  Cculx  de  Warnans,  là  oii  il  avoit  deux  parties  enriemys  les  ungs  aux  autres,  dont 
les  aucuns  portent  de  gcule  à  six  lionceaux  d'argent,  armez,  lanipasscz  et  couronnez  d'or,  et 
les  autres  de  sable  au  chef  de  gcule,  sur  le  tout  le  lyon  d'argent  couronné,  armé,  lampassé 
d'or,  quy  sont  les  armes  d'Oultremont. 

66.  —  />c«  membres  du  groupe  e.  —  Kn  £>,  le  Traité,  de  même  que  le 
Miroir,  a  été  amputé  de  certaines  parties  :  le  §  1  (f.  130),  le  §  30  (f.  139). 
D'habitude  les  omissions  portent  cependant  sur  des  fragments  de  moindre 
étendue  : 

11,   9-11  ;  36, 17-38,  31,  la  fin  du  %  58  et  le  %  39 

16,  ls-17,  3  ;  résumés  en  trois  ligne*  ; 

23,6-24,18,  le  §  22  réduit  à  quelques  39,  «9-40,10,  la  fin  du  %  41  résumée  en 

lignes;  deux  lignes; 

26,  7-10.  43, 8-19,  la  fin  du  §  46  et  le  %  47  résumés 

26, 11-27, 6,  le  %  28  fortement  réduit;  en  une  ligne; 

35,12-19;  47,92-2*. 

36,  4-15  ; 

Dans  la  série  e,  le  manuscrit  Z  prend  place  à  côté  de  D,  mais  avant  lui,  car 
il  n'inflige  au  Traité  aucune  des  mutilations  que  celui-ci  subit  chez  Van 
Valckenisse.  Par  nulle  variante  digne  d'être  prise  en  considération,  Z  ne  se 
range  avec  JXY  contre  D.  On  relève,  au  contraire,  de  ci  de  là,  des  indices  de 
leurs  rapports  tout  spéciaux;  ils  viennent  corroborer  un  fait  déjà  établi, 
puisque  nous  avons  observé  {!\lssEd.,  §  27)  que  ZD  dérivent,  l'un  et  l'autre, 
de  l'exemplaire  transcrit  par  Jean  de  Briamont  en  1566  : 

8, 13,  mettre  en  corapt  des  bons  >  ZD  m.  en  compte  de  b.  >  JY  m.  en  escript  en 
compte  des  b.  >  A^  m.  en  escrit  et  en  compte  des  b.  ; 

8, 18,  furent  sovent  compaingnons  >  ZD  f.  s.  c.  >  XY  f.  bons  c.  >  /  f.  c; 
10,  8,  nel  laissoit  >  JXY  ne  le  laissa  >  ZD  ne  laissa; 
2S,   1,  Vosse  >  ZD  Wosse  >  JX  Wasse  >  Y  Wasee; 
43,  6,  Fongnés  >  JXY  id.  >  ZD  frongnes. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccli 

En  l'absence  de  D,  il  arrive  à  Z  de  fournir  des  lectures  s'écartanl  de  celles 
de  JXY.  Dans  le  nombre,  plus  d'une  montre  que,  pour  reconstituer  le 
prototype  e,  cette  transcription  doit  être  consultée  à  l'égal  de  J.  Quant  à  XY, 
ils  s'accordent  généralement  avec  ce  dernier,  ou  bien  ils  introduisent  dans  le 
texte  de  nouvelles  altérations  : 

10,  24,  en  sens  et  en  conselhc  >  Z  en  s.  et  au  conseille  >  JXY  en  s.  et  cons.; 
tb,  21,  qu'elle  >  JX  quil  >  Z  qui  >  Y  que; 
18,  H,  et  y  priai  >  JXY  id.  >  Z  et  il  pr.; 

37,  29,  AZ  por  avoir  une  bonne  siiynic  >  JXY  pour  faire  bonne  chier; 
40, 12,  après  la  mention  du  Guilhars  de  Chaiienécz  Z  ajoute  lu  description  des  armes  de 
ta  famille. 

67.  —  La  branche  9.  —  Y  a-t-il  une  source  commune  à  B  et  à  «  ?  Nous 
l'avons  cru  pour  le  Miroir  [MssEd.,  §  40) .  Son  existence  est  plus  dilTlcilc  à 
établir  ici.  Si  nous  alléguons  quelques  traits  à  ce  propos,  c'est  sans  nous  abuser 
sur  leur  valeur  : 

G,  9,  omission  de  la  préposition  a  37,  29,  omission  du  mot  fours 

23,  n,  soudure  du  $25  au$  2i  48, 10,  se  >  et 

26,   6,  à  Doniarticn  >  de  Dom.  49,  i,  hautece  >  hauteur 

Notons,  par  surcroit,  qu'à  la  page  30,  i7,  à  défaut  du  témoignage  de  C,  9  est 
seul  à  nous  conserver  la  bonne  leçon  «  d'or  »,  contre  5  «  d'argent  ». 

68.  —  Le  groupe  8.  —  Parmi  les  variantes  accusant,  de  la  manière  que 
nous  avons  défmie  ci-dessus  [MasEd.,  %  il),  la  cohésion  des  manuscrits 
groupés  sous  le  signe  S,  nous  enregistrons  les  suivantes  : 

3, 18,  dcsl'cce  A  8, 19,  lices  de  fortrcces  A 

destr'ee  G  M  1.  et  f.  GMWOKBNEQL 

destresse  F  manque  RF 

vesture  WO  l9^  ^^^  omission  du  mot  cheval  A 

deslrainte  KHiyL  omission  des  mots  a  chev.  GAI  WOR 

destrainct  EQ  a  cheval  KHNEQLF 

manque  R  ^i   „        .-.in.rwr 

'  3i>28,  esloit  AGMK 

3,  28,  aile  paiis  a  Liège  A  estoint  HN 

au  pays  a  L.  GM  estoient  WOEQF 

avec  le  Pays  de  L.  EQ  manque  RL 

aile  paix  a  L.  A^  26,   j,  [S]or  A 

omission   des   mots  lendemain...  Pour  GMWOKUNEQLR 

Liège  WOHN  ;  manque  RLF  manque  F 


CCCLU 


MANUSCRITS  ET  EDITIONS 


30,17,  d'argent  aile  bendc  gerraelle  AG 
d'arg.  a  la  bande  germ.  degueiiUes 

KHNEL* 
d'arg. a  une  bende  germ.  WOFRU 
d'arg.  a  une  b.-g.  de  geules  M 
membre  de  phrase  omis  Q 

31, 17,  mentenoiient  AGQN 

maintcnoient  MWOKHEF 
manque  RL 

31,23,  le  quaraintaines  AG 
la  quar.  MWOKH 
les  quar.  NEQRFL 

34,20,  Pas  deSAinlMarlinAGMWOKHN 
Pas  S.  Martin  EQL 
manque  RF 

47,   6,  lybot'  A 

le  bot'  GM 
le  botier  WO 
le  bottier  Q 


47,  6,  le  boltir  KHNE 

Libole  F 
Libotte  L 
manque  R 

il,  10,  Bilot'  A 
Belott'  M 
Belotte  G 
Bellotte  R 
Berlotte  L 
Belloliz  WO 
Gilotin  EQ 
dayllot  F 

omission  des  mots  Bil. 
ses  fis  KHN 

48,  9,   retourt  ou  recourt  A 

recourt  GMKHN 

recours  EQR 

retour  F 

omission  des  mots  issirent  fours. 

atres  wais  WO 
manque  L 


69.  —  Ressemblance  de  BA.  —  S'il  est  vrai  que  B  doit  être  séparé  de  A, 
à  raison  d'une  certaine  affinité  avec  l'ancêtre  du  groupe  e  —  mais,  en  ce  qui 
concerne  le  Traité,  nous  avons  fait  nos  réserves  là-dessus,  iUssEd.,  §  67  — 
il  importe,  d'autre  part,  de  remarquer  combien  il  reste  proche  de  A  ou,  d'une 
manière  plus  générale,  du  type  8  : 


2,14,  warnis  esloiïeh  BAGWO 
garnys  et  stoffeiz  MF 
garnis  et  fourniis  KHNEQ 
garnis  L 
manque  R 

%  1M6,  ly  abbés  ly  avoit  se  ce  non  BA 
1.  a.  lui  avoient  mys  ce  nom  GM 
l'abbé  luy  avoint  mis  le  nom  WO 
les  abbeit  les  voweit  ce  se  non  KN 
les  abbeit  les  voweit  de  ce  nom  H 
les  abbcz  n'avoycnt  sinon  ..  EQ 
manque  RFL 


6, 14,  pris  >  prisl  BA 

16,  29,  sornomal  BA 

surnomat  GMWOL 
sommonat  K 
semonnat  HN 
scmmouat  EQ 
manque  RF 

17,17,  eazB.l 
eux  R 

ceulx  GMWOKHSEQL 
manque  F 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccuii 

18,  41,  ly  BA  57,  w,  le  >  ne  BÀ 
luy  G  WWO  nelcGWO 

y  EHNEQR  le  MKHS'EQRL 

manque  FL  manque  F 

19, 17,  habiet  BA  44, 16,  le  >  ly  BA 

.      ,        -,  ^  chapleleys  B^îGilffVO 

haubert  OL  u         i      n 

.     „  chappelel  R 

robe  F  .    "^  ,.    „„ 

chapplis  £Q 

manque  R  \-    va^ 

^  caplis  AiïiT 

chapelier^ 

manque  F 

70.  —  Le  manuscrit  A.  —  En  quelques  points,  A  conserve  seul,  dans  le 
groupe  S,  des  leçons  satisfaisantes,  qui  lui  assignent  une  place  à  part  : 

2i,  19,  porcnl  A  44, 19,  voir  paragraphe  précédent 

povoieiit  Kft 
pouvoienl  GMWONEQ 
pouvans  L 
peuvans  R 
manque  F 

71.  —  Les  manuscrifs  GM.  —  Sur  l'union  de  GM,  qu'il  siifiQse  de  renvoyer 
aux  variantes  colligées  ci-dessus  : 

MssEd.,  %69  :  2,18-16; 
M$sEd.,%68  :  3,23,  47,  8. 

Par  le  soin  avec  lequel  ils  conservent  les  termes  anciens  ou  aussi  des  formes 
douteuses  Ggurant  en  A,  ces  manuscrits  se  placent  immédiatement  à  la  suite 
du  principal  représentant  de  S  : 

5, 18,  voir  MssEd.,  §  68; 
3,  23,  voir  ibid.  ; 
8,8,  B AGM  aou; 
43,1,  0^ GM  contoient. 

72.  —  Les  manuscrits  WO.  —  Dans  WO,  le  texte  du  Traité  s'unit  si 
intimement  à  celui  du  Miroir  qu'il  n'y  a,  entre  les  deux  œuvres,  nulle  sépara- 

TOMK   III.  55 


cccuT  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

tion  matérielle.  La  similitude  de  ces  exemplaires,  qui  s'annonce  de  la  sorte 
dès  le  seuil  du  Traité,  persiste  par  la  suite  : 

2, 18-16,  voir  MssEd.,  §  69; 

3, 15,  voir  MssEd.,  %  68; 
24, 16,  castelain  >  chevalier; 
26,3-4,  cns  stins  >  0  estins,  W  eslains; 
43,  i,  conloiient  >  stoyent; 

47.10,  voir  MiisEd.,%68\ 

48,  9-10,  un  bourdon  fait  disparaître  le  patsage  issirent  fourt...  atres  wai». 

73,  —  La  parenté  de  GM-WO.  —  Les  manuscrits  WO,  lorsqu'ils  s'écartent 
du  texte  régulier  de  la  chronique,  se  rencontrent  assez  souvent  avec  GM  pour 
qu'on  puisse  conclure  à  l'existence  de  liens  spéciaux  entre  ces  copies  : 

2, 18-16,  voir  MssEd.,  %  69; 
i\,iO,  voir  App.  cr,  art.  c; 

48.11,  voir  MssEd.,  $69; 
28,   1,  Vosse  >  Voes; 
56,ii,voir  MssEd.,  $62; 
37,  29,  voir  App.  cr.,  art.  i; 

49, 19,  le  struk   >  GM  le  seuk,  W  le  seuck,  0  le  senck. 

74.  —  Les  manuscrits  KHN.  —  Nous  citerons,  parmi  les  passages  où 
l'identité  première  de  KHN  est  reconnaissable  : 

2, 15  16,  voir  MssEd.,  %  69; 
H,iO,  voir  App.  cr  ,  art.  c; 
26,  3-4,  omission  des  mots  ens  stins  et; 
37,  9,  les  out  covent  >  les  eut  en  coveni; 
47, 10,  voir  MssEd.,  $68. 

Comme  dans  le  Miroir  (cf.  MssEd.,  §  .^3),  N,  là  où  il  se  distingue  des  deux 
autres  exemplaires,  leur  est  souvent  devenu  fort  inférieur  : 

28,  21,  fervente  solicitation  >  fermeté  sollicitans  ; 

30,  26,  assavoir  >  KH  scavoir  >  N  voir; 

31,  ÎO,  aile  dit  saingnor  >  KH  al  s'  >  A'^  a  scavoir; 

49, 16,  leur  aperiie  >  K  leur  apperte  >  H  leur  experte  >  y  leuri  experte. 


DES  (EUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccclv 

75.  —  Les  manuscrits  EQ.  —  Les  rapports  étroits  de  EQ  sont  une 
nouveauté,  inconnue  au  Miroir.  Tout  en  se  rapprochant  l'un  de  l'autre, 
ces  deux  exempluires  reproduisent  une  version  passablement  modifiée  du 
Traité.  Rappelons  que,  dans  le  manuscrit  E,  la  copie  de  cette  seconde  chronique 
est  tout  à  fait  indépendante  du  reste  du  volume.  Il  y  a  lieu,  d'autre  part,  de 
remarquer  que  l'exemplaire  de  Van  den  Uerch  n'éveille  plus,  ici,  aucune  idée 
d'éclectisme  (comp.  MasEd.,  §  59). 

Un  des  signes  les  plus  tangibles  de  l'union  de  EQ  est  une  note  additioa- 
nc'lle  qui  a  pris  place  entre  les  §§  il  et  22  du  Traité,^  et  qui  occupe  les 
feuillets  177-178  de  £,  les  feuilllets  Ii8-H9  de  Q. 

Elle  a  pour  incipit  :  Par  parcntcse,  ce  que  s'ensuit  doibt  précéder  la  bataille  de  Waremme, 
que  llempricourt  at  mis  en  oubli. 

A  la  fin,  on  lit  :  Le  susdict  est  extraict  hors  de  sire  Jean  de  Warnant,  Hoxsem,  Jean 
d'Oullroineuse  et  autres. 

Cette  note  complémentaire  trahit,  chez  son  auteur,  une  main  habituée  à 
euilleter  les  chroniques  liégeoises.  Elle  serait  l'œuvre  de  Van  den  berch  en 
personne,  qu'il  ne  faudrait  pas  s'en  étonner;  n'avons-nous  pas  vu  déjà  le  diligent 
généalogiste  soucieux  de  compléter  son  exemplaire  du  Miroir  aux  §§  593-397 
et  iS17-82G  (cf.  MssEd.,  §§  ,57,  59)?  Toutefois,  celte  conjecture  n'est  rece- 
vable  que  si  E  procède  de  Q;  or  il  n'en  est  rien,  semble- t-il,  à  en  juger 
par  une  omission  qui  s'observe  dans  Q,  mais  non  dans  E  :  page  30,  I7, 
cf.  itfss^t/.,  §68. 

A  côté  des  pages  adventices,  signalons,  dans  nos  deux  copies,  une  série  de 
variantes  particulières  : 

2, 18-16,  voir  MssEd.,  §  69  ; 

ô,  3,  esloit  del  forlrece  et  avowcrie  d'Awans  >  d.  f.  et  av.  estoit; 

5,  IS,  voir  MssEd.  ,%68; 

3,  93,  voir  ibid.  ; 
11, 10,  voir  App.  cr.,  art.  c; 
23, 13,  voir  App.  cr.,  art.  o; 
37,  9,  les  ot  covent  >  leur  dit  en  convent; 
43,  6,  Fongnes  >  Q  frognus,  £■  frongnus; 
44,19,  voir  MssEd.,  §  69; 
il,  iO,  voir  MssEd.,  $68. 


cccLTi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

76.  —  La  parenté  de  KHN-EQ.  —  Le  couple  EQ,  malgré  ses  singularités, 
porte  les  marques  d'une  parenté  spéciale  avec  KHN  : 

Edit.  K. 

6,1*-17,  Mais  que  quionk  fuisl  pris.ch'cstoit  Mais  quiconcqucs  esloit  prins,  il  luy  avoit 

sainsmerchis.car  aire raeiichon  n'y  avoil  que  aultre  raerchys  que   la  mort,  non  obslant 

la  mort,  nonobstant  queilkonk  proismctcit  quelconques  parsuytes  qui  fuist  entre  eulx 

qui  fuist  entre  eaz.  Et  les  dois  principaz  capi-  et  les  deulx  principalz  capitaynes.   Le  sire 

taines,  ly  sires  d'Awans  et  cilh  de  Warous,  d'Âwans  et  ceuix  de  Waroux  estoient  sy  prêt 

estoiient  si  près  logiez...  logiet... 

HIS.  EQ. 

Mais    quiconque    estoit    prins,    il   {N  il  Mais  quiconcqiie  y  estoit  prins,  il  n'y  avoil 

manque)  n'y  avoit  autre  merchy  que  la  mort,  autre  mercy  que  la  morte,  nonobstant  quel- 

nonobstant  quelconques  porsuiles  qui  fuist  concque  parsuittc  qui  fut  entre  eulx  et  les 

entre  eux  et  les  deux  principalz  capitaines.  deux  principaux  capitaines.  Le  sire  d'Awans 

Le  sire  d'Awans  et  ceux  de  Waroux  estoint  et  cellui  de  Waroux  estoient  si  près  logez... 
sy  près  logiet... 

2, 14,  voir  MssEd.,  %  69; 
29,16,  skaketeit  >  KHEQ  schachele,  A'^seachelet; 
30,  n,  voir  MssEd.,  $  68  ; 
36,  SO,  voir  MssEd.,  §  62; 
42,30,  omission  des  mots  des  bannerés; 
43,15,  sormonteis  >  hault  monleit. 

77.  —  Le  manuacrU  R.  —  Dans  le  Miroir,  R  s'apparente  à  WO  (voir 
Msf>Ed.,  §  S'i).  II  n'en  est  pas  de  même  ici  ou,  du  moins,  il  n'y  parait  plus. 
La  copie  continue  cependant  à  se  classer  dans  le  groupe  S;  à  preuve,  les 
variantes  : 

MssEd.,  §  6*  :  19, 11,  25, 8,  30, 17,  47, 10,  48,  9. 

Mais  R  ne  se  lie,  dirait-on,  avec  aucun  des  exemplaires  de  son  groupe.  En 
de  multiples  endroits,  il  abrège  le  texte  du  Traité,  allant  jusqu'à  en  supprimer 
des  fragments  entiers,  comme  les  §§  ;27,  30,  40,  ou  la  fin  du  §  43.  Ailleurs,  il 
se  signale  par  des  lectures  inconnues  aux  autres  transcriptions  : 

9,  lT-18,  Quand  la  journée  du  camp  fut  venue  ; 
11,10,  voir  App.  cr.,  art.  c; 
25,  1,  Vosse  >  Voi; 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccclvh 

f9, 18,  skaketeit  >  saquetd; 
36,S0-il,  voir  MsaEd.,  %  62; 
44, 19,  voir  MssEd.,  %  69  ; 
45,17,  retournent  >  ournarent. 

78.  —  Le  manuscrit  F.  —  Quelques-unes  des  variantes  alignées  ci-dessus 
témoignent  de  l'origine  de  F  et  nous  invitent  à  l'inscrire  sous  8  : 

MssEd.,  $  68  :  3,  IB,  30, 17,  31, 17. 

Pour  le  surplus,  le  Traité^  dans  cet  exemplaire,  a  été  soumis  au  même 
remaniement  que  le  Miroir  (voir  MssEd.,  §  3.1).  Sans  parler  des  lacunes 
occasionnées  par  l'enlèvement  de  divers  feuillets  {MssEd.,  §  6),  la  copie  est 
écourtée  et  le  scribe  a  librement  taillé  dans  le  texte  de  Hcmrieourt,  supprimant, 
par  exemple,  la  seconde  moitié  du  §  5J4,  les  §§  :25-2!),  une  grosse  partie  du  §  34. 

Faut-il  ajouter  qu'en  transposant  son  modèle  à  sa  façon,  le  remanieur,  qui 
nous  a  du  reste  confessé  son  embarras,  est  tombé  dans  plus  d'une  méprise? 

19, 17,  voir  MssEd.,  §  69;  36, 20-31,  voir  MssEd.,  %  62; 

25,   1,  Vosse  >  basse  ;  43,   6,  Fongnes  >  foucques  ; 

31, 90,  dit  >  bon;  47, 10,  voir  MssEd.,  %  6S. 

79.  —  Le  manuscrit  L.  —  Comme  fi  et  F,  L  a  le  droit  de  figurer  en  8, 
si  l'on  s'en  rapporte  aux  variantes  colligées  plus  haut  : 


MssEd.,  %  68  :  8, 19,  25, 3,  30, 17  ;  MssEd.,  %69:  16, 39. 


A  part  ces  attaches  lointaines  avec  8,  L  nous  livre  un  texte  fortement 
condensé  et  altéré  par  de  fréquentes  retouches  : 

2,14,  voir  MssEd.,  %  69; 

8,10,  elle  >  les  parties; 

9, 17-18,  Quant  la  journée  du  cliamp  survint; 
11,10,  voir  App.  cr.,  art.  c; 

15,31,  qu'elle  ly  fisl  entreprendre  >  qu'il  entreprinl; 
20,10,  monssaingnor  Thiry>  Thiery; 
22, 19,  voir  MssEd.,  %  70; 
23,1.3,  voir  App.  cr.,  art.  a; 
30, 36-31,  8,  la  (in  du  %  34  manque; 


cccLvra  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

31, 16-17,  omitsion  des  derniers  mots  du  %  3j?; 
57,  29,  voir  App.  er.,  art.  i; 
44, 19,  voir  MssEd.,  %  69; 
-47, 10,  voir  MssEd.,  %  68. 

80.  —  Le  groupe  Ç.  —  Reconnaissable  à  la  simple  confrontation  des  textes, 
le  groupe  Ç,  formé  de  7P,  a  pour  caractéristiques  : 

a)  La  suppression  de  morceaux  entiers  du  Traité,  tels  27,  ii-li8,  m, 
36, 16-40,  li; 

b)  L'abrègement  de  plusieurs  passages,  notamment  33,  t-54,  i»,  où  la 
rédaction  originale  est  réduite  à  quelques  lignes; 

c)  Des  variantes  spéciales  : 

9,17,  Quant  y  vint  ly  journée  >  Quant  la  journée  vint; 
11,10,  voir  App  cr.,  art.  e; 
16,  29,  sornionat  >  fit; 
23,13,  voir  App.  cr.,  art.  a; 

26, 17,  comment  ilh  s'en  poroiient  maintenir  >  comment  on  les  pouidroit  garder; 
44, 19,  ly  chapeleys  >  leâ  capeles. 

En  général,  la  ressemblance  de  IP  est  complète.  Il  n'est  cependant  pas 
impossible  de  découvrir,  entre  eux,  de  légères  divergences,  qui,  d'ordinaire, 
sont  plutôt  à  l'avantage  de  /  : 

2, 18-16,  /  l'abbé  n'avoit  sinon  ce  qu'il  vouloicnt  laisser  >  P  l'abbé  n'avoit  que  ce  qu'ili 
vouloyent  I.  ; 

15, 21,  P  qu'elle  >  /qu'il; 
47, 8,  /  Lybotte  >  P  Lybot, 

Comparée  à  la  forme  normale  du  Traité,  la  version  recueillie  dans  ces 
manuscrits  a  subi  un  traitement  qui  n'est  pas  sans  analogie  avec  celui  que, 
dans  les  mêmes  volumes,  nous  avons  vu  appliquer  au  Miroir  (cf.  MssEd. .^ 
§§  37-58).  Pour  ce  dernier,  le  remanieur  utilisait  une  copie  proche  de  L.  Dans 
le  Traité,  on  ne  constate  aucun  rapport  de  Tespècc  entre  L  et  X,.  il  est  d'ailleurs 
à  remarquer  que,  dans  les  manuscrits  de  co  groupe  —  et  c'est  plus  sensible 
encore  en  P  qu'en  I,  —  le  Traité  n'est  point  soudé  au  Miroir.  Rien  ne 
s'oppose  donc  à  ce  que  le  texte  qui  en  est  donné  là,  ait  une  genèse  différente. 
Pour  éclairer  celle-ci,  c'est  en  vain  qu'on  s'adresse  à  des  représentants  de  S. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccux 

Les  leçons  où  Ç  se  rencontre  soit  avec  A^  soit  avec  les  autres  membres  du 
groupe,  peuvent  s'expliquer  comme  des  survivances  du  texte  original  ou  comme 
des  coïncidences  fortuites  : 

43,17,  AGMHNZ,  al  asscrableir,  CBWOKEQR  al  assemblée; 

4S,  17,  rctornont  >  A  rccorircrit,  F  rt'courircnt,  /  recourerent,  P  recoururent  {paléogra- 
phiquemenl,  la  confusion  est  aisée). 

Le  groupe  ^  doit  se  rattacher,  par  des  intermédiaires  inconnus  de  nous,  à  la 
souche  p.  L<.n  dehors  de  celle  hypothèse,  on  comprend  mai  la  présence  dans 
ces  copies,  à  un  autre  point  de  vue  si  dégénérées,  de  leçons  irréprochables  ou 
très  voisines  des  formes  primitives  : 

2, 14,  warnis  et  stoffez; 

2,15-16,  voir  ci-dessus,  présent  paragraphe; 

3,  93,  aile  pais  de  Liège; 
22, 19,  porent  >  /  peuldrenl,  P  pouidrent; 
25,  8,  Sur; 
43,  6,  Fongnes; 

•49, 19,  BA  le  struk  >  IP  le  struek  >  GM  le  seuk  >  FF  le  seuek  >  0  le  senck  >  C  le 
stock  >  Z,  le  fust  >  EQ  les  fustes  >  KUNR  les  fuslz  >  e  le  debout. 


CHAPITRE  V 

Flan  et  caractères  de  notre  édition  du  Miroir  et  du  Traité. 

81.  —  Le  manuscrit  A  pris  comme  base,  —  Des  chapitres  précédents,  il 
résulte  que  nous  avons  à  noire  disposition,  pour  entreprendre  une  édition 
raisonnée  des  œuvres  de  Hemricourt,  une  vingtaine  d'exemplaires  du  Miroir 
et  du  Traité.  Mais  presque  tous  sont  modernes.  Deux  seulement,  A  et  B, 
conservent  à  la  langue  du  chroniqueur  sa  couleur  archaïque  (cf.  MssEd., 
§§  51-3^).  Encore,  l'un  d'eux,  fi,  ne  nous  est-il  connu  qu'indirectement,  par 
l'intermédiaire  d'une  édition  entachée  de  maladresses  et  de  négligences  (§  îJ8). 
H  ne  reste  ainsi  qu'une  seule  copie  ancienne  à  laquelle  nous  pouvons  nous 
adresser  avec  quelque  eondanee,  si  nous  cherchons  des  formes  linguistiques 
remontant  uniformément  et  régulièrement  à  l'époque  de  Hemricourt.  C'est 
celle-là,  à  savoir  le  manuscrit  4,  qui  devra  servir  de  base  à  notre  texle. 


cccLi  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

Étant  donné  l'état  dans  lequel  nous  trouvons  la  tradition  manuscrite,  notre 
tâche  d'éditeur  se  ramène  au  travail  suivant  : 

1 .  Reproduire  le  manuscrit  A  ; 

2.  Pour  ce  qui  regarde  la  langue,  mettre  ses  leçons  en  rapport  avec  celles 
de  B-Sa.  et,  subsidiairement,  avec  les  vestiges  de  formes  anciennes  conservés 
dans  les  copies  modernes; 

3.  Pour  ce  qui  touche  au  fond,  contrôler  soigneusement  le  contenu  de  A, 
redresser  ses  erreurs  éventuelles,  combler  ses  lacunes,  à  l'aide  des  autres 
exemplaires,  spécialement  de  ceux  qui  ont  été  mis  en  vedette  par  le  classement 
des  manuscrits. 

82.  —  Déchiffrement  de  A.  —  Puisque  c'est  A  qui  doit  nous  livrer  le  texte 
de  notre  édition,  il  importe  de  nous  expliquer  sur  la  manière  dont  nous  en 
comprenons  la  lecture.  Ainsi  qu'il  a  été  dit  plus  haut  (§  1),  l'écriture  de  ce 
volume  est  assez  ferme  pour  que  son  déchiffrement  n'offre  pas  de  sérieuses 
difficultés;  les  seuls  caractères  malaisés  à  distinguer  l'un  de  l'autre  sont  e  et  o, 
6  et  V,  c  et  f  (notamment  dans  gratieuse  I,  7,  7,  8,  17...,  solonc  III,  43,  15, 
44, 10...,  selonl  1,  87,  22.,.). 

Nous  avons  fait  observer,  en  décrivant  le  manuscrit,  que  les  initiales  des 
alinéas  y  sont  restées  en  blanc  à  partir  du  folio  ^7  v°.  Dans  notre  édition,  nous 
les  rétablissons  d'après  les  autres  exemplaires,  nous  dispensant  d'insister 
là-dessus  lorsque  les  scribes  se  trouvent  d'accord. 

Les  abréviations  employées  en  A  exigent  qu'on  s'y  arrête  un  instant.  Leur 
valeur  n'est  pas  toujours  d'une  parfaite  évidence.  Nous  commençons  par  dresser 
une  liste  alphabétique  de  mots  dans  lesquels  elles  prennent  des  formes  variables 
ou  douteuses  : 

Ainsneit  est  le  plus  souvent  écrit  en  toutes  lettres;  mais  on  rencontre  aussi  àtneis,  d'où 
nous  avons  tiré  ainsneis  I,  210, 1,  et  àneis,  ineil,  ànee,  àneez,  que  nous  avons  rendu  par 
ann-  I,  34,10,  55,  i,  68,  H...  {cf.  G.  Doutrepont,  Etude  linguistique,  p.  31,  g  24). 

Angeles  est  représenté  p.ir  angles  I,  309, 18. 

Annichilleit  :  il  y  a  aninchillei»  I,  87,  2,  anynehileit  188, 18  (voir  App.  cr.),  âni-  463, 6  ; 
on  peut  hésiter  entre  <î/»i-  et  àin-  2, 14  (cf.  Dodtrepont,  p,  T.î,  g  136). 

Bien  :  les  formes  complètes  sont  bien  et  hin  (cf.  Doutrepo.it,  p.  53,  §  29)  ;  nous  rendons 
fin  par  bien. 

Canones  :  le  copiste  écrit  canones,  canônes,  et  can"",  que  nous  lisons  canonnes. 

Capitle  est  abrégé  capte. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccclii 

Cristofore  est  abrdgé  xpôfore  \,  300,  i. 

Deseurdit  :  il  arrive  que  le  premier  terme  de  ce  composé  soit  abrégé  de»'d.;  les  graphies 
com|)lètes  invitent  à  lire  deseurd.,  malgré  les  formes  isolées  desoir  1,  7,  13,  69,  17,  etc. 

Deseurnomcit  :  même  observation  en  ce  qui  regarde  des'nom-. 

DU,  dicte  :  le  masculin  est  régulièrement  (/t(,  dit;  au  féminin,  on  trouve  dite,  ditte,  dicte', 
l'abréviation  très  fréquente  dcê  est  lue  dicte. 

Engliese  se  présente  parfois  sous  la  graphie  eglie  (cf.  Dodtrepont,  p.  55). 

Esquevin  :  parfois  écrit  em/n. 

Est  :  rarement  écrit  i,  par  exemple  I,  502,  2. 

Freire  ;  les  graphies  complètes  sont  freire  ou,  plus  rarement, /rere, /rer;  de /rë,  nous 
tirons  freire. 

Génération  :  on  trouve  gn'ation,  generalôn. 

Hemericourt  :  il  y  a  des  graphies  sans  e  au  milieu  du  mot,  par  exemple  hemrico't  1, 1,  s, 
176,  4,  29;  la  forme  la  plus  fréquente  est  toutefois  hemicourt,  dont  nous  faisons  hemericovrt; 
le  signe  ahrévial'if  joint  ici  h  m  et  surmontant  \'i  correspond  h  celui  qui  représente  d'habitude 
-tr-,  par  exemple  gou'nement,  kal'ine,  Cre;  à  la  rigueur,  on  pourrait  cependant  lui  attribuer 
la  valeur  d'un  simple  r,  comp.  enl'e  (=  eslre)  III,  43,  93;  mais  notre  lecture  hemericourt 
est  confirmée  par  une  forme  comme  hèm'icourt  (=  hemmericourt)  1,  i75,  26;  clic  s'accorde, 
au  surplus,  avec  la  signature  autographe  du  chroniqueur,  qui  Ggure  sur  plusieurs  pièces 
d'archives  (voir  ci-dessus,  |),  xv,  note  1). 

Hiretage  :  souvent  liilage,  liylages. 

Jakeme  :  le  scribe  écrit  Jake,  Jaque,  Jakê  (=  Jakeme),  Jakeme  (=  Jakemme). 

Johan  :  Joh  est  uniformément  résolu  en  Johan  ;  nous  n'ajoutons  s  final  que  lorsque 
celui-ci  figure  dans  la  graphie. 

Johunne  :  il  y  a  Johanne,  Joliàne,  Johè  {=  Johaiine,  sauf  indication  contraire),  Johiiie  et 
Johenne. 

Mmntes  :  à  côté  de  meisme,  meismes,  meismez,  se  trouve  meism  avec  allongement  du 
dernier  jambage  de  m;  nous  en  tirons  meUmes. 

Messire  ;  mes»'  est  résolu  en  messire  ou  messires,  suivant  que  le  mot  est  régime  ou  sujet, 
le  régime  singulier  n'ayant  généralement  pas  d's  dans  noire  manuscrit  (cf.  Doutrepont, 
p.  74);  les  graphies  complètes,  sans  suivre  rigoureusement  cette  règle,  tendent  cependant  à 
l'appuyer. 

Monssaingnor  :  les  abréviations  sont  monss'  ou,  parfois,  mons',  que  nous  lisons  unifor- 
mément monssaingnor;  s  unique  apparaît  seulement  dans  quelques  cas  où  le  mot  est  écrit  en 
toutes  lettres. 

Mult  :  les  formes  complètes  sont  mut,  muU;  c'est  cette  dernière  que  nous  tirons  de  mît. 

Nomeit,  nomeis  :  si  le  mol  est  écrit  nom  avec  allongement  du  dernier  jambage  de  m,  nous 
lisons  nomeit  à  l'accusatif,  nomeis  au  nominatif;  le  mot  ne  reçoit  deux  m  que  pour  autant 
que  la  graphie  le  réclame  positivement,  par  exemple  nômeis,  somômeit. 

Phelippe  :  c'est  ainsi  que  nous  lisons  phle,  bien  que  le  manuscrit  donne  philepot  I,  208,  i, 
et  philepars  484,  t. 

TouB  m.  tt 


cccLxu  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

Pluseurs  :  les  variantes  sont  nombreuses,  plvseurs,  plusseitrs,  plvse's,  plu$',  plm's, 
pluss',  ptuss's,  pluyss's;  nous  employons  \'s  médialc  simple  ou  double  conformément  aux 
indications  contenues  dans  ces  diverses  graphies. 

Poul  est  représenté  par  pôl. 

Premiers  :  parfois  promis. 

Promierement  :  telle  est  la  forme  que  nous  tirons  de  promiemenl;  on  rencontre  aussi 
promirement. 

Promire  peut  être  abrégé  prom'. 

Que,  qui  :  l'abrévialion  propre  à  ces  mots  est  un  trait  arrondi  au-dessus  de  q;  d'ordinaire, 
le  trait  est  plus  largement  ouvert  pour  que;  ce  signe  prête  cependant  h  confusion. 

Saingnor  :  l'abréviation  habituelle  est  saing''  ou  saingn  ;  à  la  finale,  les  graphies  complètes 
«ont  en  faveur  de  -or,  plutôt  que  de  -our. 

Wilhelme  :  nous  lisons  ainsi  WiŒme,  Wilhetne,  Williime;  c'est  également  la  graphie 
de  Sa.  et  de  G. 

Ysabeal  :  parfois  écrit  Ysab. 

La  forme  qu'il  convient  de  donner  à  certains  phonèmes  spéciaux,  repré- 
sentés par  des  abréviations,  demande  à  être  précisée  : 

Suffixe  -iert,  -ter  :  nous  adoptons  l'élément  vocalique  diphtongue  le,  car,  à  l'entrave,  la 
diphtongue  est  prédominante  dans  les  graphies  complètes  (cf.  Doijtbbpont,  p.  35,  §  30);  on 
peut  aussi  remarquer  que  le  signe  abréviatif,  dans  des  noms  comme  lambt,  engelbt,  doit 
bien  représenter  -ter-,  puisque,  pour  -er-,  le  copiste  pouvait  écrire  plus  simplement  lamb't. 
En  ce  qui  touche  à  la  consonne  finale,  si  le  (  manque  dans  le  manuscrit,  nous  nous  dispensons 
de  le  restituer,  car  on  trouve  souvent  des  noms  en  -ter  pour  -iert,  par  exemple  engtebier. 

Groupe  -er-,  -ter-,  eu  syllabe  proionique  :  comme  dans  le  suffixe  dont  il  vient  d'être 
question,  nous  usons  de  -ier-  plutôt  que  de  -er-,  par  exemple  biertrans  ;  les  formes  complètes 
nous  y  autorisent  et  le  signe  abréviatif  n'est  pas  celui  d'un  simple  -er-. 

Suffixe  féminin  -eur  (=»  -ure)  :  le  scribe  écrit  couramment  one''  pour  oneur,  sere''  pour 
sereur,  predecesse''s  pour  prédécesseurs;  il  faut  donc  interpréter  de  même  pointe''  en 
pointeur  I,  I,  17,  avente''  en  aventeur  171,  23,  déconfite''  en  deconfileur  III,  -46,23,  etc. 
(cf.  DouTREPONT,  p.  53);  mais,  à  côté  de  eur,  le  niaïuiscrit  nous  offre  son  équivalent  français 
-ure,  par  exemple  eicriptuve  I,  1, 17,  sépulture,  440,  7. 

Un  signe  de  valeur  fort  variable,  en  A,  est  lespèce  de  boucle  qui  termine 
foule  de  mots,  surtout  dans  la  seconde  partie  du  volume.  Lorsque  ce  signe  a 
une  signification  positive,  il  constitue  une  abréviation  par  suspension.  Voici 
comment  il  paraît  devoir  être  compris  : 

-ains,        par  exemple  promerains  I,  t2, 16; 
-e  (atone),         id.         Alixandre  l,  ^11,  6; 


•eur, 

id. 

-ier, 

id. 

-iet, 

id. 

-in, 

id. 

-M, 

id. 

-«, 

id. 

DES  CEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccliio 

-eis,      par  exemple  endebteia  I,  \T2,  7,  navereii  III,  21,  i; 

-eit,  id,        remoslreil  I,  172,  H,  prosmeteit   III,  6,  15,    universileit  i6,  6, 

volenlett  16,  7,  excepteit  31,  9,  planleit  42,  37  ; 
•entent,  id.         entirtment,  I,  483,  s; 

-e»  (atone),  id,  (/omaijie»  1,365,4,  Gwe/re*  363, 6,  Ton^ree  365,  14,  maw^ree  III,  4,6, 
faites  C  19,  /ou/e«  9,  8,  petites  9,  s,  peires  14,  2,  quastures  19,  10, 
seroges  2O,  11,  linages  21,  18,  pendantes  i!6,  IS,  sates-fuer  27,  27, 
ITou/renje»  aS,  23,  dymenges  34,  23,  Meadrenyes  34,  î6,  adver- 
saires 3C,  12,  messages  37,  ♦,  coDerfwres  39, 18,  aventures  44,  6, 
rechiveires  49,  7  ; 
eangeur  I,  ô66,  6; 

quartier  I,  86,  20,  Andrier  360,  7,  volentier  430, 1»; 
lonzengiei  I,  446,  6  ; 
WiVieÂîm  I,  355, 11,  i>^nneftin  III,  18,  22; 
Henris  I,  363,  6,  ve«(ts  436,  3  ; 
petit  I,  364,  3. 

La  boucle  en  question  est  surtout  employée  après  les  consonnes  gf,  Ar,  r,  /; 
mais  il  arrive  qu'on  ne  puisse  guère  voir  en  elle  qu'un  simple  ornement 
calligraphique.  Citons  quelques  exemples,  dans  lesquels  nous  l'avons  considérée 
comme  étant  sans  valeur  : 

Après  ^  :  Hcsbaing  I,  310,  4,   Seraing  III,  6,  6,   Jehaing  10,  18,  Nayvaing  50,  7, 

Nayvang  30,  8  ; 
Après  k  :  fallait-il,  dans  le  Traité,  encombrer  le  texte  de  terniinuisons  parasitaires  -es 

s'ajoutant  aux  nombreux  onk  et  acoe/c?  Ainsi  quionk  III,  6, 14,  queilkonk  6, 16, 

avoek  9,  20,  onk  13,  26,  etc,  ; 
Après  r  :  jour  entir  III,  38,  11,  leur  42,  16; 
Après  (  :  assailhantXW,  6,  \i,joindanl  iO,  14,  mort  19,  9,  savent  23, 13. 

83.  —  Traitement  du  texte  de  A.  —  Dans  notre  transcription  du  texte 
de  A,  nous  nous  réji;lons  sur  l'usage  moderne  pour  ce  qui  regarde  la  distinction 
de  I  et  ;'.  u  et  u,  c  et  f,  l'emploi  des  majuscules  et  la  ponctuation.  Les  accents 
sont  utilisés  de  la  manière  suivante  : 

L'accent  aigu  se  place  :  i.  sur  e  tonique  situé  à  la  fin  du  mot  ou  suivi 
d'un  s  mobile  (ou  de  son  équivalent  2),  par  exemple  vérité  1,2.  a*.  Noyhé  3GU,4, 
Burluré  421,  7,  Maréa  !2S9,  t,  <temorés1\i\.  2,  mariez  15,  5,  portez  i5,  9;  — 
2.  sur  e  tonique  dans  la  terminaison  féminine  -ce,  pure  ou  accompagnée 
d'éléments  adventices,  par  exemple  journée,   mariée,  journéez,  overéez, 


cccLiiv  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

léez  I,  291,  2,  porléiez  368,  s;  —  3.  sur  le  même  e  de  -e'e  en  composition,  par 
exemple  ordinéement,  determinéemenl,  aviséement;  —  4.  sur  le  du  mot 
Hardtiémont,  lequel  forme  diplilongiie  avec  u  et  ne  peut,  à  raison  de  sa  fixité, 
être  confondu  avec  un  e  muet  parasitaire. 

L'accent  grave  se  place  :  I .  dans  les  polysyllabes,  sur  c  tonique  suivi  d'une  8 
persistante,  par  exemple  après,  décès,  espès^  excès,  Agnès;  —  2.  sur  e  tonique 
de  perdèrent  I,  289,  7,  III,  46,  20,  doublet  de  perdirent  I,  82,  u;  —  3.  sur  la 
préposition  à  et  les  adverbes  là,  où,  conformément  aux  habitudes  ortho- 
graphiques modernes  ^ 

L'accent  n'aurait  aucune  raison  d'être  dans  les  mots  terminés  par  la 
diphtongue  -eil,  -eis  {nomeil,  rerile'S,  corporeis),  ou  encore  dans  les  noms 
terminés  en  -et  {Prêt  III,  40,  «3,  Hoiiblet  1,  415,  e,  Gilet  415,  s,  Viset  467, 12, 
eskuchelllh  AV.  i)i  mais,  lorsqu'il  s'agit  de  formes  verbales,  comme  celte 
terminaison  -et  peut  être  tour  à  tour  tonique  ou  atone,  il  y  a  lieu  de  distinguer 
la  première  de  la  seconde  par  l'accent  aigu  :  nomét  I,  170,  7,  aiiet  4,  12. 
L'e  qui,  si  fréquemment,  fait  partie  du  groupe  te,  ne  reçoit  aucun  signe 
diacritique,  même  en  syllabe  accentuée,  pour  la  raison  qu'on  ne  sait  pas  bien 
quelle  était  sa  prononciation;  il  semble,  en  eiïet,  que,  dans  la  langue  du 
chroniqueur,  l'ancienne  diphtongue  ie,  quelle  que  fût  son  origine,  était  réduite 
à  j  (cf.  DouTREPONT,  pp.  33-54)  :  cotnpangniet  I,  2,  50,  lachiel  III,  39,  is, 
trailiies  encomenchies  I,  1,4,  publiies  3,  is,  soiies  III,  13,  7,  soiiez,  39,  i, 
armoiiez  39,  is.  Dans  poiiés  I,  6S,  6,  401,  u,  doublet  de  poeis  172,  9,  nous 
introduisons  cependant  l'accent,  car  ii  médial  représente  simplement  l'épenthèse 
de  yod  à  l'hiatus;  comparez  poions  I,  1,  is,  poioil  79,  i3,  poiieis  III,  33,  le. 

Dans  un  groupe  de  deux  voyelles  appartenant  à  des  syllabes  différentes  et 
qui  pourraient  être  prises  pour  une  diplographie  représentant  un  phonème 
unique,  nous  marquons  la  seconde  du  tréma;  le  plus  souvent,  ces  groupes  ont 
pour  premier  élément  un  e  atone,  lequel,  simble-t-il,  subsistait  encore  à 
l'époque  de  Hemricourt,  tout  au  moins  dans  la  langue  littéraire  (cf.  Doctrepont, 
p.  41)  :  veut,  veït,  metsmes,  eût,  oût,  ne'is  III,  40,  4.  Lorsque,  dans  les  groupes 

i  En  empruntant  ce  dernier  trait  à  l'orlhograplie  moderne,  nous  avons  surtout  songé  à  aider  le 
lecteur  peu  familiarisé  avec  Tancienoe  langue.  Une  prudente  réserve  aurait  peut-être  été  de  mise,  à 
cause  de  a.  En  effet,  dans  bien  des  cas,  on  peut  se  demander  si  cet  a  représente  vraiment  la  préposition 
simple  ou  s'il  n'est  pas  plutôt  l'équivalent  dialcctul  de  l'article  contracte  al,  az,  mod.  au,  atix.  Voir 
là-dessus  JUstEd.,  fin  du  §  85. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccclxt 

de  l'espèce,  la  deuxième  voyelle  est  i,  écrit  y,  nous  n'avons  pus  osé  imposer 
le  tréma  à  ce  dernier  (re?/«,  goyr^  eakeyt),  dans  la  crainte  de  heurter  les 
habitudes  du  lecteur  moderne  et  parce  que,  pour  rester  logique,  il  aurait 
fallu  en  faire  usage  dans  des  mois  comme  pays  I,  8ïJ,  n,  où  y  est  bien  connu 
pour  représenter  une  syllabe  distincte;  néanmoins,  il  y  a  là  un  danger  de 
confusion,  car.  dans  l'orthographe  de  A,  y  après  voyelle  sert  tout  aussi  bien 
à  noter  le  second  élément  d'une  diphtongue  :  Heyde,  leylement,  proymes, 
goyies. 

En  ce  qui  touche  à  la  séparation  des  mots,  il  y  a  peu  de  chose  à  observer. 
Nous  réunissons  les  deux  éléments  de  puisque,  mais  nous  gardons  par  tant  que. 
De  la  graphie  condist,  nous  faisons  c'on  dist.  La  graphie  7rtsoice  est  décomposée 
en  deux  mots,  puisqu'on  trouve  d'autre  part  ja  fuist.  Les  graphies  jadis 
et  jadil  sont  conservées,  lorsque  le  mot  signilie  «  autrefois  »,  par  exemple 
I,  .^04,  14,  ou,  ce  qui  est  fréquent,  lorsqu'il  a  le  sens  de  «  feu,  défunt  »,  par 
exemple  filhe  jadil  m*"  Johan  L  ^S,  ii;  mais  nous  écrivons ya  dis  I,  28,  is,  40,  s, 
ja  Utile  38,  2,  là  où  l'expression  peut  s'interpréter  par  «  déjà  nommé  ».  Peut- 
être  n'élail-il  pas  bien  opportun  de  se  conformer  à  l'usage  moderne  en  réunissant 
les  éléments  du  pronom  relatif  composé  :  azqueis  I,  i ,  20,  auzqueilez  2,  28, 
alqueil  4,  26;  en  effet,  lorsque  l'article  contracte  a  la  forme  atle,  délie,  il  faut 
s'accommoder  de  aile  queile  !289,  6,  aile  queil  303,  9,  etc.  Le  nom  composé 
avant  parlirsl,  360,  is,  pouvait  indifféremment  s'écrire  en  un  ou  deux  mots; 
de  même,  morleile  f ailes  I,  2,  1,  morleil  faite  156,  ts...  Nous  admettons  tout 
à  la  fois  SainlroH  et  Saint  Tron,  gardant  en  cela  les  graphies  du  manuscrit. 
Enfin,  nous  considérons  comme  non  encore  agglutinés  les  éléments  de 
l'expression  al  jour  d'uy  et  nous  imprimons  iendemain  III,  58,  s,  et  loi  ce 
pendant  26,  22,  selon  les  indications  de  la  syntaxe  (comp.  26,  u-is). 

Lorsque  des  formes  contractes  comme  a/,  rfe/,  nel  {ne  -\-  pronom  le)  sont 
suivies  d'un  mot  commençant  par  une  voyelle,  nous  n'avons  pas  jugé  à  propos, 
contrairement  à  ce  qui  se  fait  d'habitude  dans  l'édition  des  anciens  textes,  d'en 
dissocier  les  éléments  pour  écrire  à  l\  de  l\  ne  /',  et  ce,  à  raison  de  l'existence 
des  doublets  orthographiques  aile,  délie,  même  au  masculin  (cf.  Doutrbpont, 
p.  76)  :  al  encontre  III,  57,  28,  del  honeur  39,  i,  nel  avoil  57,  28,  délie 
ainsneit  I,  59,  t. 

A  mainte  reprise,  le  manuscrit  présente  des  couples  de  mots  qu'il  faudrait 
séparer,  mais  qu'unit  un  redoublement  de  la  consonne  médiate  du  groupe. 


cccLxvi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

Nous  les  maintenons  en  cet  état,  s'ils  se  trouvent  simultanément  dans  AB  : 
affaire  I,  2,  20,  i/fitt  311,  e,  issont  322,  e,  assy  4ir>,  1.  Sinon,  nous  nous 
rallions  de  préférence  à  l'usage  courant  :  y  sont  I,  1^0,  I6,  ISii,  7,  443,  2. 
De  même,  nous  réduisons  quilly  (qui  peut  être  amphibologique,  qu'il  ly)  à 
qui  ly  326,  6,  quil  le  à  gut  /e  175, 13,  nen  nest  à  n'en  est  123, 12,  nen  nat 
à  n'en  at  256,  ss. 

84.  —  Les  modifications  apportées  au  texte  de  A.  —  Dans  les  notes  par 
lesquelles  se  termine  le  paragraphe  précédent,  il  est  question,  non  plus 
simplement  de  la  toilette  habituelle  qu'on  fait  subir  à  un  texte  pour  le  présenter 
au  public,  mais  de  véritables  retouches  imposées  aux  leçons  de  A.  C'est  un 
point  sur  lequel  je  tiens  à  m'expliquer  immédiatement.  Le  texte  du  Miroir  et 
du  Traité  qui  figure  dans  la  présente  édition,  a  été  préparé  et  imprimé  il  y  a 
plus  de  vingt  ans.  La  doctrine  alors  reçue  en  matière  d'éditions  critiques  était 
fort  différente  des  idées  qui  ont  cours  aujourd'hui.  On  croyait,  grâce  à  une 
classification  rigoureuse  des  manuscrits,  pouvoir  remonter,  en  quelque  sorte 
mathématiquement,  de  groupe  en  groupe,  jusqu'aux  leçons  de  l'archétype;  et  on 
regardait  comme  un  devoir  de  l'éditeur  délablir,  à  l'aide  des  éléments  de  la 
tradition  manuscrite,  un  texte  factice,  qui  était  censé  représenter  l'original. 
Sans  doute,  le  classement  des  manuscrits  du  Miroir  et  du  Traité  m'avait 
démontré  que  cette  méthode  n'était  pas  applicable  aux  œuvres  de  Hemricourt 
et  qu'il  fallait,  en  l'occurrence,  m'appuyer,  avant  tout,  sur  le  manuscrit  A 
(cf.  MssEd.^  §  81).  Néanmoins,  imbu  des  idées  régnantes,  tout  en  reproduisant 
le  texte  de  A,  j'étais  possédé  d'un  désir  immodéré  de  le  mettre  en  harmonie 
avec  la  moyenne  des  meilleures  copies,  de  le  régulariser,  d'en  éliminer  les 
singularités  non  confirmées  par  d'autres  exemplaires.  Lorsque  je  revois,  à 
présent,  les  problèmes  de  détail  qui  se  sont  alors  posés  à  moi,  je  ne  les  envisage 
plus  du  même  œil.  Il  est  certain  que  j'ai  retouché  mon  manuscrit  de  base  au 
delà  du  nécessaire.  Beaucoup  de  ses  anomalies  pouvaient  être  conservées,  quitte 
à  les  expliquer  en  note.  Il  suffisait  de  corriger  les  irrégularités  dans  lesquelles 
on  reconnaît  dûment  une  faute  accidentelle  de  transcription.  Je  me  hâte 
d'ajouter  que  le  mal  n'est  pas  bien  grave.  En  effet,  toutes  les  leçons  de  A 
écartées  de  noire  texte  ont  été  soigneusement  recueillies  dans  \'App.  cr. 
Mes  audaces  tirent  d'autant  moins  à  conséquence  que  nous  avons  ici  une 
édition  destinée  à  des  historiens,  beaucoup  plus  qu'à  des  philologues,  et  que  les 


DES  œUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT. 


CCCLXTn 


menues  corrections  dont  il  s'agit  n'intéressent  que  la  forme  linguistique  —  rien 
que  i'ortiiogr.iphe,  le  plus  souvent  —  sans  jamais  affecter  le  fond  de  l'œuvre. 
Il  n'en  reste  pas  moins  que  cette  explication  s'imposait,  au  moment  où  je  vais 
faire  connaître  de  quelle  façon  et  dans  quelle  mesure  ont  été  utilisés  nos 
différents  exemplaires.  Les  paragraphes  qui  viennent  ci-après  sont,  non  pas 
une  justiOcation,  per  [as  el  nefas,  du  travail  tel  que  je  l'ai  conçu  et  exécuté, 
mais  un  exposé  objectif  des  moyens  auxquels  j'ai  eu  recours  pour  établir  le 
texte  de  la  nouvelle  édition. 


85.  —  Utilisation  de  B-Sa.  —  Noire  classement  des  manuscrits  rattache 
B  et  A  k  des  groupes  différents.  Toutefois,  nous  savons  déjà  que,  dans  le  Traité^ 
ces  deux  exemplaires  offrent  des  traits  frappants  de  similitude  [MssE'L^  ^  >à'i). 
Ils  sont  moins  proches  l'un  de  l'autre  dans  le  Miroir.  Cependant,  même  ici,  il 
y  a,  entre  eux,  des  points  de  ressemblance  caractéristiques,  parmi  d'inGmes 
détails  de  la  transcription  : 

a)  Anomalies  orthographiques  : 

I,     5,  19,  soy  >  soit; 

68,   6,  qu'elle  >  quelle; 

148,   i,  c'est  >  ces; 
141,16,  possessions    >  possions; 

187,    9,  marieir  >  marieil; 

194,  n,  parleir  >  parleit; 

25>7,  12,  out  >  ou  ; 
259,  19,  pooiot; 

b)  Mots  ou  expressions  de  forme  défectueuse 


I,  2.'S6,  11,  estoie 

>  ettoit; 

30o,    9,  c'est 

>  A  ces,  B  ce; 

306,   1,  veioiir 

>  yeiour; 

314, 16,  c'est 

>  ces; 

319,    8,    id. 

id.; 

359, 13,  n'est 

>  nés; 

111,     6,  H,  prit 

>  prist. 

I,   38,  11,  quarte 

126,  23,  elle 

127,  10,  qu'elle 
127,  12,  elle 
134,   S,  année 
U7, 12,  les 

150,   9,  astallement 
174,   7,  mies 
176, 16,  sor 
178,  16,  ferons 
182,   9,  alout 


>  quatre  ; 

>  ilh  ; 

>  quil; 
>ilh; 

>  ainsnéc; 

>  le; 

>  astablement; 

>  miens; 

>  soy; 

>  furons; 

>  aloit; 


186,  15, 

de  Haley 

>  del  H.; 

194,  10, 

et  d'hoiieiste  >  et  bon.  ; 

198,  20, 

kouchont 

>  koucboit; 

209,  19, 

le  freire 

>  les  frcires; 

263,  12, 

et  y  al 

>  el  lyal; 

285,  20, 

affoieis 

>  affebcis; 

306,    l. 

luy 

>  luz; 

449,    6, 

ilh  ne 

>  ilh  le  ne; 

471.   8, 

elle 

>  ilh; 

482,  16, 

cryoil 

>  cryont. 

cccLxviii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

Ces  rencontres  de  B  avec  A  rendent  d'autant  plus  dignes  d'attention  les 
divergences  des  deux  exemplaires.  INous  ne  parlons  pas  ici  des  variantes  portant 
soit  sur  le  fond,  soit  sur  le  choix  et  l'ordre  des  mots  :  celles-là  doivent  être 
examinées  avec  le  secours  des  autres  manuscrits.  Nous  n'insistons  pas  non  plus 
sur  les  mille  petites  lacunes  de  Sa.  :  toutes  sont  notées  dans  notre  /4pp.  cr., 
mais  on  sait  déjà  que  la  plupart  ne  semblent  pas  remonter  à  B  (cf.  MssEd., 
§  28,  p.  cccu).  Nous  avons  en  vue,  pour  l'instant,  la  diversité  des  graphies,  des 
notations  phonétiques,  des  indices  grammaticaux.  Parmi  ces  détails  de  la  forme, 
il  en  est  qui,  visiblement,  sont  mieux  conservés  en  B  qu'en  A  et  qui,  de  ce  chef, 
s'imposent  à  nous,  par  exemple  : 

I,  4,   1,  A  raiesme     <  Bmeisme;  7,  13,  A  mint  <  B  nint; 

4,    8,       malerie      <       maleire;  'J,  27,       assavoor  <      assavoir; 

6,  17,       dcstresscc  <       deslrcsse;  il,  19,      dicraimement  <       dieraitieinent. 

D'autres  de  ces  variantes,  beaucoup  plus  nombreuses,  sont  indifférentes  en 
soi;  mais,  théoriquement,  il  convient  d'en  signaler  l'existcDce  :  A  et  B  sont,  en 
effet,  à  peu  près  à  égale  distance  de  l'original  et  rien  ne  nous  dit  où  se 
maintiennent  le  plus  Odèlemeiit  les  leçons  de  celui-ci.  Toutefois,  s'il  y  a  lieu 
de  mettre  en  lumière  les  nuances  de  forme  propres  à  Sa.,  vouloir  les  citer 
toutes  dans  ÏApp.  cr.  serait  encombrant  et  sans  utilité.  Tout  d  abord,  on  ne 
peut  s'attarder  à  relever  régulièrement  les  mots  défigurés  par  une  faute 
d'impression  ou  ceux  dans  lesquels  une  abréviation  semble  avoir  été  mal 
résolue.  Il  faut  en  outre  négliger,  sauf  en  certains  cas  spéciaux,  les  consonnes 
simples  ou  doubles,  les  signes  alphabétiques  que  les  scribes  tenaient  pour 
équivalents,  ainsi  :  an  =  en;  al  =^  a  =  au  =  aul  devant  consonne  (cf.  Dou- 
TRBPONT,  pp.  63-64)  ;  c  =  ch;  c  =  se;  g  =  gu;  i  =  y;  a  =  li  ;  ign  =  ngn 
=  gn  =  ng;  o  =  om ;  s  =  z;  z  flnal  =  x. 

Ces  réserves  faites,  YÀpp.  cr.  enregistre,  dans  les  premières  pages  du 
Miroir,  la  plupart  des  leçons  divergentes  propres  à  B-Sa.  Mais,  à  ia  vérité,  on 
s'aperçoit  vite  que  ce  sont  toujours  les  mêmes  qui  reparaissent.  Aussi,  après 
avoir  donné  quelques  échantillons  de  chacune,  serait-il  superflu  de  s'en  occuper 
davantage.  C'est  pourquoi,  à  partir  de  la  page  20,  i  {Miroir.,  §  17),  nous 
limitons  le  relevé  de  ces  variantes  aux  noms  propres  et  aux  formes  qui 
pourraient  avoir  une  valeur  phonétique  particulière,  négligeant,  de  la  sorte, 
l'e  muet  Gnal,  ïh  servant  à  la  notation  de  /  mouillé,  Ts  grammatical,  etc.  Mail, 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccclxix 

même  en  nous  faisant  une  loi  de  relever  les  variantes  phonétiques,  il  en  est 
encore  un  certain  nombre  que  leur  fréquence  empêche  d'inventorier  au 
complet,  à  savoir  :  1.  les  graphies  avec  ou  sans  t  épenlhétique  après  e,  comme 
quel,  continueileinent,  ahbeisse  (cf.  Doutrepont.  pp.  il-i4),  el  généralement 
aussi  après  a,  entre  autres  dans  le  sufflxe  -âge  (cf.  Ibid.,  p.  :29)  ;  2.  les  articles 
le,  la,  ly,  employés  indifféremment  aussi  bien  en  B  qu'en  A  ;  5.  les  imparfaits 
asloit  el  esloit. 

Pour  certains  mots,  les  deux  exemplaires  opposent  l'une  à  l'autre  des 
formes  fixes,  ainsi  A.  seculeir  c(mtre  Sa.  séculier  (voir  I,  25, 12).  De  même, 
£  oppose  d'ordinaire  à  enfes  de  A  laccusatif  enfans  (I,  115,4,  149.  lî,  213,  9). 
Comme  pronom  personnel  régime,  B  emploie  de  préférence  me,  se,  tandis 
que  A  use  communément  des  formes  toniques  moy,  soy  (I,  6,  21,  63,  5,  87,  is, 
i72, 8,  etc.). 

Un  point  sur  lequel  il  y  a  désaccord  constant  entre  A  et  5a.,  est  l'emploi 
de  ij  et  de  y.  Le  digramnie  1/,  que  nous  lisons  lï,  est  d'usage  courant  en  A, 
encore  que  y,  avec  lequel  il  ne  faudrait  pas  le  confondre,  n'y  soit  point 
inconnu.  Au  contraire,  y  seul  se  rencontre  chez  Salbray;  mais  il  est  bien 
possible  que  ce  dernier  ait  mal  déchiffré  son  manuscrit. 

L'inexpérience  paléo^raphiqnc  de  Salbray  ou  son  défaut  d'attention  seraient- 
ils  également  pour  qnelque  chose  dans  une  curieuse  discordance  qui  s'observe 
parmi  les  formes  données  à  l'article  contracte?  S*our  faire  saisir  la  singularité 
dont  il  s'agit,  nous  devons  entrer  dans  quelques  détails  : 

La  combinaison  de  l'article  avec  les  prépositions  a,  de,  en,  amène  en  A  des  formes  très 
variables,  dont  les  plus  usuelles  sont  les  suivantes  :  masc.  sing.  al  (al  tournoy  I,  4,  19, 
al  temps  5,  10,  al  dit  50, 10,  alqueil  4,  26,  alqueile  4,  30),  aile  *  (aile  voweil  I,  279,  16, 
aile  dit  III,  51,  20,  aile  queile  I,  !289,  6,  aile  queil  303,  g)  ;  fdm.  sing.  atte  (aile  wcrre  I,  4, 19), 
al  (al  sereur  I,  5,  2*,  al  déclaration  "25,  11,  al  filhe  51,  18,  al  Barbe  79,  28),  a  la  (à  la  dite 
I,  7,  17);  masc.  et  fém.  plur.  az  (az  dis  I,  70,  7,  az(|ueis  1,  20,  14,  8,  69,  14,  az  armes  17,  16, 
az  sereurs  50,  10),  auz  (auz  ancbiens  I,  2,  24,  auz  atrcs  12, 13,  auzqueis  3,  1,  auz  coronikes 
2,25);  —  masc.  sing.  (W(dclSolier  I,  3,12,  del  Preit  504,  20,  del  evesque  5,11,  delqueis  48,8), 
délie  (dclle  Preit  I,  304,  19,  dclle  evesque  71,  4),  dou  (dou  secon  I,  55,  1,  111, 13,  dou  bon 
139, 17,  dou  linagc  454,  8),  et  surtout  do  (do  temps  I,  2,  8,  do  paiis  3,  4,  do  Preit  304, 18, 


i  On  trouve  exceptionnellement  en  À  aie  (aie  capitle  I,  577,  H,  Sa.  al),  au  (tu  champ  III,  9,  ST, 
Sa.  en). 

T0M£   III.  UU 


cccLxx  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

doqueil  30,  16.  etc.,  etc.  ••);  fém.  sing.  délie  (délie  grande  I,  5,  1*,  délie  honeur  9,  3,  délie 
fundation  délie  cileil  304,  6),  del  (Hel  nalivileil  I,  5,  12,  del  daraine  25,  9,  de!  citeit  304,  8), 
de  la  (de  la  dicte  I,  lli>,  10);  masc.  et  fém.  plur.  des  (des  linagcs  1,  3,  32,  des  chouses  1,  IS); 
—  masc.  sing.  ou  (ou  temps  I,  304,  14).  Dans  tous  les  exemples  cités,  Sa.  concorde  aveci4, 
sauf  en  ce  qui  regarde  do;  h  la  contraction  la  plus  fréquente  de  de  -\-  le,  il  oppose  commu- 
nément la  leçon  de.  Notre  manuscrit  de  base  n'est  pas  sans  connaître  aussi  de,  qu'il  emploie 
à  l'égal  des  formes  masc.  del,  délie,  dou,  do,  d'accord  en  cela  avec  5a.  (de  roy  I,  7,  30,  14, 13, 
do  bon  et  de  waiihant  24,  9,  do  bon  et  de  ryche  101,  8,  de  dit  1,  !3,  55,  19,  86,  17,  HO,  8, 
112,  18,  de  queil  60,  18,  123,  3).  De  même,  A  et  Sa.  usent  de  a  comme  du  mnsc.  al,  aile 
(a  saingnnr  I,  16,  1,  31,  20,  a  bon  25,  10,  73,  8,  a  temps  presens  28, 12,  a  dit  90,  11,  al  bon 
et  a  larghe  208, 11).  Ce  de  et  cet  a  sont-ils  k  considérer  comme  des  formes  de  l'article 
contracte  del,  al,  en  vertu  de  cette  loi  bien  connue  de  la  phonétique  wallonne  d'après 
laquelle  /  devant  une  consonne  s'amuït  et  tombe  *î  L'opinion  est  défendable  '.  Cependant, 
ASa.  ont  aussi  a  là  oij  l'on  attendrait  le  pluriel  az,  auz  (a  cbink  fis  I,  43,  8,  a  trois  freires 
375,16,  a  bons  398,  1*);  ils  ont  de  là  où  l'on  attendrait  le  fém.  délie,  del  (parleit  de  plus 
jovene  filhe  I,  28,  8).  Cela  ne  porte-t-il  pas  à  croire  que,  dans  notre  texte,  il  y  a  une  véritable 
confusion  entre  la  préposition  contractée  avec  l'article  et  la  préposition  simple?  Ce  qui 
confirme  cette  façon  de  voir,  c'est  :  1"  qu'à  côlé  de  o«  (=  en  -\-  le),  cité  tantôt,  on  trouve 
plus  souvent  en  devant  le  sing.  ou  le  plur.  (en  dit  I,  28,  12,  en  rapitle  249,  3,  7,  en  quelle 
seal  7, 18,  en  quels  2,  11,  83, 13,  2G0,  1);  2°  que  A  fait  usage  de  do  dans  des  cas  oîi  la 
préposition  simple  serait  à  sa  place  (do  Hollongne  I,  111,  17,  do  roonssaingnor  134,  16, 
182,  1,  204,  11,  do  Bicrleur  210,  7,  530,  8,  448,  10,  451,  4,  do  Johan  257,  12,  do  Chokirs 
248,  2,  do  Hozemont  382,  17,  et  peut-être  do  Mormany  302,  15);  comparez  quelques 
exemples  de  al  pour  a,  communs  à  ASa.  (al  monssaingnor  1, 148,  U,  al  vengicr  279,  13). 
Au  total,  nous  découvrons  dans  nos  deux  exemplaires,  pour  ce  qui  touche  à  l'article  composé, 
une  flore  singulièrement  varice;  celte  situation  existait  déjà  dans  l'archétype  d'où  dérivent 
A  et  B,  puisque  ce  sont  en  général  les  mêmes  doublets  qui  se  retrouvent  aux  mêmes 
endroits;  il  est  d'autant  plus  étrange  que  do  fasse  exception  et  soit  d'ordinaire  rendu 
en  Sa.  par  de  *. 

*  Enregistrons  aussi  la  forme  contractée  do  pour  de  -{-  pronom  pers.  le  (A  do  recapituleir  1, 142,  (k, 
do  veioir  326,  s,  Sa.  de). 

*  Cette  loi,  rien  qu'à  s'en  rapporter  aux  graphies  de  nos  manuscrits,  se  vérifie  souvent  à  l'intérieur 
des  mots.  Voir  le  tableau  dressé  ci-dessous,  au  §  01,  trait  1. 

*  C'est  l'interprétation  à  laquelle  s'est  justement  arrêté  M.  Gustave  Coben,  en  étudiant  des  pièces 
de  la  région  liégeoise  copiée*  à  liuy  au  milieu  du  XV>  siècle  (JUyilèret  et  moralités  du  manuicrit  617 
de  Chantilly,  Paris,  Champion,  1920,  in-4°,  p.  lxvi).  On  trouve,  par  exemple,  dans  ces  textes,  amande, 
a  fitt,  de  eiel;  au  pluriel,  az,  as,  des. 

*  La  forme  do  n'est  pas  complètement  inconnue  chez  Salhray,  mais  elle  est  rare.  Je  relève  :  doqueil 
I,  69,18,  71,  s,  do  =  A  dou  U6,  7,  do  dit  =  A  dt  à.  iH,  so,  do  servir  =  A  de  s.  442,  7,  do  (de 
+  proD.  le)  79,  6.  Notons  aussi  :  du  pays  =  .X  do  paiis  3,  4,  duqueil  =  A  doq.  61,  I6. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccclxxi 

86,  —  Rôle  des  mamiscrils  modernes.  —  Les  manuscrits  modernes  ne 
sont  guère  utilisables  dans  la  recherche  des  graphies  primitives  du  Miroir  et 
du  Traité:,  mais  ils  peuvent  rendre  des  services,  lorsqu'il  s'agit  de  vérifler  le 
contenu  de  ces  œuvres  ou  encore  lorsqu'on  se  trouve  en  présence  de  variantes 
lexicologiques  et  syntaxiques.  Aussi  une  confrontation  de  AB  avec  les  copies 
mises  en  relief  par  le  classement  des  manuscrits  s'impose-t-elle  à  chaque  pas. 
Seulement,  il  faut  bien  le  reconnaître,  toutes  ces  transcriptions  de  date  récente 
prennent  de  telles  libertés  vis-à-vis  du  texte  qu'on  ne  peut  s'en  servir  qu'avec 
une  extrême  prudence.  De  plus,  la  classification  des  manuscrits,  si  elle  fournit 
des  indices  précieux  sur  la  valeur  respective  des  différents  exemplaires,  est, 
pratiquement,  de  peu  d'utilité  pour  ce  qui  touche  à  l'établissement  d'un  texte 
critique.  Dans  les  cas  douteux,  c'est,  avant  tout,  la  critique  interne  qui  déter- 
mine le  choix  des  leçons;  en  d'autres  termes,  les  émendations  apportées  à  notre 
modèle  A  se  fondent  sur  un  examen  attentif  des  variantes,  prises  en  elles- 
mêmes,  bien  plus  que  sur  des  calculs  tenant  compte  de  la  place  occupée  dans 
le  classement  par  les  manuscrits  qui  fournissent  ces  variantes.  Exemples  : 


I,    6t,  20-îl 

192,    4 

271,   7 

334,5 

385, 12 

82,   ♦ 

198,  n 

293,11 

343,8 

461,10 

144,   s 

200,    6 

500,    8 

347,  2 

462,   è 

159,   9 

203,    9 

302, 19 

350,4 

463,   1 

161,14 

204,  19 

303,  H 

371,6 

in 

,   28,18 

176,19 

230, 12 

328, 16 

389,9 

47,27 

183,17 

250,   6 

532,   1 

II  est,  du  reste,  à  observer  que  les  meilleures  leçons  ne  se  répartissent  pas 
toujours  entre  les  copies  selon  les  lignes  de  notre  classement.  Les  relouches 
subies  par  le  texte  aux  dilTérents  degrés  de  la  tradition  manuscrite  ont  pu  les 
introduire  là  où  elles  n'existaient  pas  d'abord  et  les  faire  disparaître  ailleurs 
(cf.  lUssEd..,  §  31).  Ainsi,  nous  savons  déjà  que  CQSa.  sont  seuls  à  posséder 
deux  larges  tranches  du  Miroir,  pp.  297,  8-!2î)y,  u  et  403, 14-408,  o  (cf.  MssEd., 
§§  33-38);  notons  ici  que  les  mêmes  exemplaires  donnent  seuls  les  mots  délie 
Malaxhe  I,  373,  2,  comblant  un  vide  qui  subsiste  matériellement  dans  J,  le 
meilleur  représentant  du  groupe  e,  et  dans  AMIiKHEL,  c'est-à-dire  la  plupart 
des  membres  du  groupe  S.  C'est  également  à  CQSa.  que  nous  avons  demandé 
une  forme  correcte  du  nom  d'Onche  I,  373,  is. 


cccLxxii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

CB  ont  en  commun  quelques  leçons  recommandables,  par  exemple  Paniot 
I,  53,  16,  a  avoir  61,  2i,  Nanines  6i,  ii,  délie  Roche  33i,  s.  De  BQ,  nous 
tirons  Herman  332,  i. 

J,  le  plus  fidèic  dépositaire  de  e,  conserve,  en  certains  cas,  des  particularités 
qui  ne  se  retrouvent  qu'en  A  ou  en  S  : 

I,  210,   ♦,  Suteinincn;  46t,lo,  femme; 

226,23,  avoit;  465,  is,  très  belle; 

426,   7,  un  espace  blanc  entre  les  11879  III,     34,27,  des. 
et  880  ; 

Il  arrive  aussi  que  /F  ou  e  tout  entier  s'accordent  à  maintenir  ces  traits  de 
A  ou  de  S  : 

I,    63,  9,  Jouppleu;  4H,  dO,  ^  don,  «  dun; 

126,81,  nommât;  438,16,  Ponce; 

278,  9,  il  Moulayt,  e  Moulayc;  445,   2,  Wolrengne; 

293,11,  Remans;  473,   8,  dd; 

309,22,  Emut;  476,   7,  damme; 

356,10,  -liornen;  479,   6,  Viergenes; 
350,3-4,  cstoit  une  des  filhcs;                          lil,    25,  20,  de. 

EnGn,  si  c'est,  avant  tout,  la  valeur  d'une  variante  qui  doit  décider  de  son 
choix,  il  y  a  plus  d'un  passage  où  ce  critère  est  malaisément  applicable,  parce 
qu'on  manque  de  raisons  pour  se  prononcer  dans  un  sens  ou  dans  l'autre. 
Ainsi  : 


I,  167,   2 

213,11 

455, 12 

480, 11 

111,45,17 

175,  28 

275,   7 

467,    5 

485,  U 

48,   9 

196,12 

306, 17 

468, 14. 

87.' —  Ulilisatton  de  C.  —  Dans  les  quelques  passages  où  les  manuscrits 
de  la  famille  p  laissent  apercevoir  une  lacune,  force  nous  est  de  recourir  à  C 
pour  compléter  notre  texte.  Les  fragments  que  nous  lui  empruntons  de  la  sorte 
ayant  des  formes  linguistiques  rajeunies,  qui  détonnent  parmi  celles  de  AB, 
nous  les  imprimons  en  italique  : 

1,2,22        20,14-16        181,1218        203,1        384,4        403,2        416,16 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccclxxdi 

Certaines  leçons  de  AB,  au  sujet  desquelles,   pour  diverses  raisons,  on 
pourrait  concevoir  des  doutes,  reçoivent  de  C  une  heureuse  confirmation  : 

I,    46,15  207,13  293,11  313,7  lï\,li,Ke,d 

190,    5  239,   7  303,27  337,  6 

D'une  façon  plus  générale,  ce  même  manuscrit  est  précieux  en  ce  qu'il  aide 
à  faire  un  choix  entre  les  leçons  divergentes  de  AB  : 


1,21,    6 

116,18 

244, 19 

343,    6 

421,20 

24,    8 

128,19 

236, 17 

330, 10 

461,13 

28,   7 

131,22 

258,    1 

351,15 

480,   7 

51,    6-7 

153,    2 

259,  20 

364, 19 

III,      6,    9 

33,   7 

187,10 

290,   7 

372, 18 

9,    6 

44,   8 

191,19 

303,    5 

372,  32 

10,54 

75,   2 

193,15 

312,    6 

373,   2 

15,11 

78,92 

216,16 

313,   B 

302,    5 

26,    4 

84,   1 

229,    8 

326,   8 

393,    2 

31,17 

106,   7 

233, 11 

326,    9 

413,    6 

39,14 

111,  s 

243, 13 

328, 13 

421,   6 

Sous^ce  rapport,  il  lui  arrive  de  donner  d'utiles  indications,  alors  que  la 
variante  porte  uniquement  sur  la  forme  : 

1,63,18  67,4  177,18  181,17  294,8  327,7 

Avec  le  concours  des  autres  exemplaires,  C  permet  aussi  de  restituer  des 
leçons  satisfaisantes  : 

182,   9  283,20  459,1 

197,    7  303,12  467,  6 

198,30  306,   1  III,     10.  B 

278,13  306,   2  17,1 

283,    3  372, 23  17,  8 

A  raison  de  l'intérêt  tout  spécial  qui  s'attache  à  cette  copie,  nous  signalons, 
dans  VA  pp.  cr..,  les  passades  dont  elle  est  dépourvue,  encore  que  nous 
croyions  reconnaître  là  de  véritables  lacunes  de  la  dite  copie.  De  même,  nous 
citons,  à  titre  documentaire,  une  partie  des  leçons  fantaisistes  qui  lui  sont 
propres  (cf.  MssEd..,  §  42)  : 

I,    28, 17  (cf.  3,8)    177,    1  243,18  381,1  409,   4 

90,    7  183,30  307,    1  387,3  435,22 

133,  1  186,   6  375,   8  402,  9  III,    11,   1 


I,     33,    8 

134,    4 

106,    8 

158,13 

106, 14 

158,18 

122,   5 

165,11 

126,15 

176,16 

occLxxiv  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

88.  —  Utilisation  des  copies  modernes  de  la  famille  p.  —  AB  mis 
à  part,  quel  usage  peut-on  faire  des  nombreuses  copies  qui  se  classent  sous  ^? 
Dresser,  à  chaque  pas,  un  relevé  complet  de  leurs  variantes,  serait  sans  utilité. 
D'ordinaire,  il  sufSt,  pour  s'édiQer  sur  la  tradition  manuscrite,  de  consulter  les 
exemplaires  les  mieux,  conservés  de  chaque  groupe. 

En  ce  qui  regarde  e,  nous  citons  donc  /  et,  à  son  défaut,  Y  (par  exemple 
I,  99,15,  16Î5,  m),  ou  encore  l'un  et  l'autre  à  la  fois.  Pour  le  Traité,  nous 
y  ajoutons  Z,  qui,  comme  on  l'a  vu  [MssEd.,  §  66),  peut  servir  utilement 
à  reconstituer  le  type  commun  e. 

Dans  le  groupe  8,  c'est  G  qui  doit  d'abord  retenir  l'attention;  cette  copie 
permet  un  contrôle  régulier  de  4,  qu'elle  aide  parfois  à  mieux  comprendre 
(par  exemple  I,  3z3,  13).  Au  manuscrit  iH,  il  suffit  de  faire  appel  en  présence 
d'une  anomalie,  réelle  ou  apparente,  de  AG  (I,  38:2, 9,  386,  1,  III,  33, 4). 

Le  groupe  X,  n'a  que  de  rares  occasions  d'intervenir  dans  le  Miroir, 
vu  ses  larges  lacunes  et  le  peu  d'intérêt  de  son  texte.  On  invoque  ça  et  là 
son  témoignage,  à  titre  conGrmatif  (par  exemple  I,  445,  9).  Dans  le  Traité, 
il  s'impose  davantage  et,  par  suite,  nous  le  citons  plus  souvent  (III,  2,  le, 
20,10,43,6). 

Nous  fondant  de  la  sorte  sur  les  meilleurs  représentants  des  divers  groupes 
dont  se  compose  la  famille  j3,  y  ajoutant  C,  d'une  part,  et,  de  l'autre,  Q,  dont 
nous  parlerons  tantôt,  voici  les  variantes  auxquelles  nous  nous  arrêtons  de 
préférence,  pour  les  consigner  dans  VApp.  cr.  :  {.  celles  qui  projettent  quelque 
lumière  sur  les  discordances  de  AB  ou  de  ABC\  —  2.  celles  qui  touchent  à  des 
expressions  d'intelligence  peu  aisée  :  I,  39, 15,  42,  4,  42,  is,  i61,  4,  19a,  1, 
288,  lîa;  —  3.  celles  qui  éclairent  certains  termes  spéciaux  :  I,  235, 1,  269,  a, 
303, 13,  383,  14;  —  4.  celles,  enfin,  qui  ont  trait  aux  noms  propres.  Ces  der- 
nières figurent  en  grand  nombre  dans  notre  A  pp.  cr.-,  vu  la  nature  de  l'œuvre 
publiée,  il  nous  a  paru  convenable  de  leur  faire  large  place  : 


I,    38.   8 

137,  lî 

210,    8 

S68, 10 

292, 18 

81,  IB 

179,10 

224,   1 

272,  20 

525,   4 

100,    9 

180,   2 

224,   2 

277, 15 

384, 10 

106,    3 

184,1* 

234, 11 

280,   4 

390,    6 

418,12 

187,   4 

261,   1 

287, 17 

471,    6 

126, 10 

187,   9 

267, 15 

290,  IS 

484,    4 

130,   S 

DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURI.  cccuxr 

En  ce  qui  concerne  l'onomastique,  observons  ici,  si  c'est  bien  nécessaire,  que 
ce  qui  s'appellerait  aujourd'hui  la  particule,  c'est-à-dire  la  préposition  de 
précédant  les  toponymes  ou  autres  vocables  devenus  noms  de  famille,  ne 
présente  aucune  espèce  de  fixité  dans  sa  forme.  Lorsque  le  substantif  semble 
réclamer  l'article,  cette  préposition  de  doit-elle  devenir  do,  del,  délie?  La 
tradition  manuscrite  est  extrêmement  confuse  sur  ce  point,  et  on  ne  s'en  éton- 
nera pas,  si  on  veut  bien  se  reporter  à  ce  qui  a  été  dit  plus  haut,  touchant 
l'article  contracte  {)tssEd.,  §  8y).  Pour  nous,  éditeur,  d'une  façon  générale, 
lorsque  AB  ont  la  même  leçon,  nous  nous  en  tenons  là.  même  si  des  leçons 
différentes  alternent  dans  le  texte.  S'ils  sont  en  désaccord,  nous  enregistrons  les 
variantes  des  principales  copies  et  nous  faisons  un  choix;  mais  rappelons,  à  ce 
propos,  que  nous  aurions  pu  nous  contenter  de  reproduire  purement  et  simple- 
ment les  leçons  du  manuscrit  de  base  (cf.  MasEd.,  §  84). 

ABGJCQ,  tels  sont  donc  les  exemplaires  à  l'aide  desquels  nous  justifions 
d'ordinaire  l'établissement  de  notre  texte.  Mais,  des  difficultés  plus  sérieuses  se 
présenlent-elles,  nous  recourons  à  l'ensemble  des  manuscrits.  Ces  difficultés 
sont  de  trois  sortes  : 


1.  Mots  rares  ou 

de 

forme  anormale  : 

1,      4, 28 

3i{i,  10 

8,    8 

23.13 

37,  291 

31,16 

441,    7 

16,29 

23,17 

38,    8 

no,  11 

III 

,      6,11 

19,17 

29,16 

44,26 

i.  Noms  propres 

i  particulièrement  douteux  : 

I.    i3,   3 

189,    2 

307,   7 

479,   6 

43,   6 

14,    8 

203,    2  6 

320,   8 

481,18 

47.   8 

175,10 

204, 19 

461,16 

III, 

,     1,10 

47.10 

189,    1 

306, 17 

462, 11 

34,20 

3.  Passages  d'in 

terprdli 

Uion  délicate 

ou  dans  lesquels 

les  meilleures 

copies  offrent  de 

profondes  divergences 

I,     2,    1 

123,12 

471,   8 

8.1» 

28,   « 

2,80 

231,14 

476,   7 

9,17 

35,    8 

2,  3î 

339,   2 

476, 13 

10,    8 

39,    1 

3,   6e 

375,    2 

478,12  6 

11,10 

39,29 

5,  iS 

436, 15 

481,13 

15,21 

43,   1 

5,    8 

415,10 

482, 16 

18,11 

43,  18 

8,31 

451,18 

483,    S 

20,    S 

43,17 

9.   1 

453,    8 

III,     2,1* 

22,19 

47,  23 

12,  IS 

453, 19 

3,18 

22,  93 

48,   9 

79,1» 

461,10 

3,231 

cccLxxYi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

89.  —  Utilisation  de  Q.  —  La  transcription  du  Miroir  conservée  en  Q 
revêt  un  caractère  tout  spécial,  qui  l'impose  à  notre  constante  attention  [MssEd., 
§39).  Si  elle  n'est  pas  exempte  de  défaillances,  elle  renferme  des  leçons  souvent 
dignes  d'intérêt,  excellentes  parfois  (par  exemple  i,  88,  ii).  Dans  les  passages 
que  ce  manuscrit  est  seul  à  posséder  avec  Sa.  et  C  (I,  297,  9-299,  i2  et 
■4U3,  14-408,  9),  quelques  mots  que  nous  lui  empruntons  pour  compléter  le 
texte  de  Sa.,  sont  imprimés  en  italiqu;^  de  même  que  les  fragments  tirés  de  C 
(cf.  ci-dessus,  §  87).  La  version  du  Traité  appartenant  au  même  volume 
est  proche  de  celle  de  E,  avons-nous  dit  (§  7.^);  il  n'y  a  lieu  de  l'invoquer  dans 
\'App.  cr.  que  lorsqu'on  fait  appel  à  l'ensemble  du  groupe  5. 

90.  —  Mode  de  coupure  du  texte.  —  Nous  n'aurons  pas  à  nous  étendre 
longuement  sur  la  manière  dont  nous  divisons  le  texte  du  Miroir  et  du  Traité. 
En  règle  générale,  les  manuscrits  sont  d'accord  pour  partager  le  Traité  en  une 
cinquantaine  de  paragraphes.  Nous  conservons  ceux-ci,  tels  que  nous  les  livre 
le  manuscrit  de  base,  mais  en  les  numérotant.  C'est  également  au  manus- 
crit A  que  nous  empruntons  le  mode  de  coupure  appliqué  au  Miroir,  sauf, 
encore  une  fois,  à  numéroter  les  paragraphes,  pour  la  commodité  des  citations. 
Ici,  les  divisions  dont  il  est  fait  usage  varient  considérablement  d'un  exemplaire 
à  l'autre.  Certains,  comme  Sa.,  rassemblent  des  tranches  entières  de  la  chro- 
nique en  des  chapitres  de  plus  ou  moins  d'étendue.  O'autres  sectionnent 
l'œuvre  à  l'inOiii.  Mais,  quelles  que  soient  les  divisions  adoptées,  elles  coïncident 
partiellement  avec  les  paragraphes  de  A.  Dans  le  premier  cas,  il  y  a  coïncidence 
au  début  et  à  la  fin  de  chaque  chapitre.  Dans  le  second,  les  coupures  propres 
à  notre  manuscrit  de  base  subsistent  parmi  les  nouvelles.  Lorsque  les  scribes 
ont  voulu,  de  propos  délibéré,  retrancher  quelque  partie  de  la  chronique,  on 
constate  aussi  que  les  passages  sacrifiés  correspondent  souvent  à  un  ou  plusieurs 
de  nos  paragraphes.  Le  mode  de  division  conservé  en  A  apparaît  ainsi  comme 
le  plus  authentique,  puisqu'on  en  retrouve  partout  la  trace.  Il  doit  avoir  été 
choisi  par  l'écrivain  lui-même,  pour  faciliter  la  composition  du  Miroir.  Ainsi 
que  le  dit  Hemricourt,  cet  ouvrage  est  resté  près  d'un  demi-siècle  sur  le  métier 
et,  dans  la  pensée  de  l'auteur,  il  devait  encore  s'accroître  de  nouveaux  rensei- 
gnements par  la  suite  {Miroir,  §  1).  Le  système  des  alinéas  de  peu  d'étendue, 
largement  séparés  les  uns  des  autres,  était  le  seul  qui  permit  à  l'œuvre  de 
s'élaborer  de  cette  façon.  Le  généalogiste  en  a  fait  un  emploi  comparable  à  celui 
du  moderne  travail  sur  fiches. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  IIEMRICOURT.  ccclxxvii 

91.  —  L'orthographe .  —  On  trouvera,  dans  le  présent  paragraphe,  une  liste 
alphabétique  des  principales  équivalences  orlhognphiques  qui  caractérisent 
notre  texte  du  Miroir  et  du  Traité.  Ce  lableau  doit  servir  à  un  quadruple 
effet  :  a)  révéler  les  variations  de  l'orthographe  singulièrement  trouble  qui  nous 
est  imposée  par  les  meilleurs  manuscrits;  b)  faire  voir  que  celte  orthographe 
se  rattache  à  la  tradition  liégeoise;  c)  montrer  qu'elle  ne  s'écarte  pas  très 
sensiblement  de  l'usage  connu  et  pratiqué  par  Hcmricourt  lui-même;  d)  signaler 
quelle  a  été,  sur  ce  terrain,  noire  attitude  vis-à-vis  de  certaines  anomalies  de  A. 

a)  Le  système  orthographique  de  notre  manuscrit  de  base  et  de  son  contem- 
porain B  est,  peut-on  dire,  «  ondoyant  et  divers  ».  D'un  passage  à  l'autre, 
parfois  dans  l'espace  d'une  seule  ligne,  un  même  mot  se  présente  sous  les 
formes  les  plus  variables.  Ce  désordre  est  de  nature  à  surprendre  le  lecteur  qui 
n'aurait  pas  l'habitude  des  anciens  textes  liégeois.  A  chaque  pas,  devant  les 
libertés  que  prennent  les  scribes,  on  est  aaiené  à  se  demander  si  on  se  trouve 
en  présence  d'une  faute  de  transcription  ou  d'une  fantaisie  admise  par  l'usage. 
C'est  une  situation  contre  laquelle  il  serait  faux,  scientifiquement,  de  s'insurger. 
Les  contemporains  de  notre  chroniqueur  n'ont  eu  aucune  idée  d'une  réglemen- 
tation de  la  langue  écrite.  L'anarchie  dont  ils  s'accommodent  résulte  d'une  double 
cause  :  l'afflux,  parmi  les  formes  du  parler  local,  d'élénienls  empruntés  aux 
dialectes  voisins,  le  picard  et,  surtout,  le  français  du  centre;  en  outre,  des  tradi- 
tions orthographiques  depuis  longtemps  déjà  hésilantes  et  mal  accordées  avec 
l'évolution  de  la  langue  ^  Parmi  ces  graphies  disparates,  certaines  sont  indiffé- 
rentes au  point  de  vue  phonétique;  M.  (î.  Doutrepont,  se  fondant  sur  le 
manuscrit  4,  en  a  dressé  un  relevé  sommaire  en  léte  de  son  Elude  linr/uislique, 
pp.  IS-ïJO.  D'autres  pourraient  être  autant  d'images  de  prononciations  diffé- 
rentes; M.  Doutrepont  les  a  dénombrées  et  classées  dans  son  mémoire,  pour 
en  extraire  un  aperçu  du  dialecte  liégeois  au  XIV"  siècle.  INous  n'avons  pas 
à  refaire  ici  ce  travail  de  philologie  historique  *.  En  tant  qu'éditeur,  les 
graphies  seules  nous  intéressent.  A  nos  yeux,  le  Uiroir  et  le  Traité  sont  des 
doeumints  écrits,  bien  plus  que  des  monuments  linguistiques.  Mais,  précisé- 

<  Voir  Le  Poème  Moral,  Traité  de  vie  chrétienne  écrit  dans  la  région  wallonne  vers  tan  1S00,  édition 
complète  par  Aiphonsk  Batot,  Bruxcllcs-Uègc,  19:29,  pp.  lxii-c,  en  particulier  p.  xciv. 

*  On  trouvera  une  étude  linguistique  sur  des  textes  iiltéraires  de  la  région  liégeoise,  cnricliie  de 
nombreux  rapproeliemcnis  avec  la  langue  du  Miroir,  dans  l'ouvrage  suivant  :  Gistave  Cohen,  Mysièrts 
et  moralités  du  manuscrit  617  de  Chantilly,  Paris,  Champion,  1920,  in-4«. 

Tome  III.  w 


cccuxTiii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

ment,  il  peut  être  utile,  pour  en  faciliter  la  consultation,  de  livrer  au  lecteur 
non  initié  la  clef  de  leur  orthographe. 

b)  La  plupart  des  traits  relevés  dans  le  tableau  qui  va  suivre  n'appar- 
tiennent point  en  propre  à  notre  texte.  Ils  se  rattachent  à  des  façons  de  trans- 
crire la  langue  vulgaire  que  M.  Wilmotte  a  observées  dans  les  chartes  du 
XIII*  siècle.  Le  cas  échéant,  nous  renvoyons  donc  aux  Éludes  de  dialectologie 
wallonne  de  ce  dernier  *. 

c)  Si  c'est  sous  le  fouillis  des  graphies  familières  aux  scribes  de  AB  que  nous 
apparaissent  les  plus  anciennes  versions  conservées  du  Miroir  et  du  Traité, 
il  y  a  lieu  de  se  demander  en  quelle  mesure  lexemplaire  primitif  participait 
à  leur  désarroi  orthographique.  Mous  représenter  exactement  l'état  dans  lequel 
les  deux  œuvres  sont  sorties  de  la  plume  de  l'écrivain  n'est  pas  en  notre 
pouvoir.  Mais,  pour  nous  renseigner  sur  l'orthographe  pratiquée  soit  par  Hem- 
ricourt  lui-même,  soit  dans  son  entourage,  nous  avons  les  actes  écbevinaux 
portant  sa  signature.  Il  s'en  faut  que  chacun  de  ces  actes  ait  une  diversité 
de  formes  comparable  à  celle  de  nos  manuscrits.  La  majeure  partie  des  traits 
de  notre  tableau  se  rencontre  cependant  tantôt  dans  l'un,  tantôt  dans  l'autre. 
Aussi,  à  côté  des  échantillons  de  graphies  discordantes  tirés  de  notre  texte,  nous 
en  produirons  d'autres,  extraits  de  ces  documents,  à  titre  de  témoins.  Les 
chartes  en  question  seront  citées  sous  le  sigle  CH.,  avec  le  numéro  que  nous 
leur  assignons  dans  la  liste  suivante  ^  : 

i.  Acte  du  !24  marg  1351.  Transcrit  par  Jacques  à  la  demande  de  son  cousin  Thoma* 
de  Hemricourt .  Cartulaiie  du  Val-Benoit,  publié  par  J.  Cdtelieh,  Bruxelles,  1906, 
pp.  457-460,  n'  349. 

2.  Acte  du  15  décembre  1353.  C.  de  Borhan,  Les  Échevins  de  Liège,  t.  I,  1892, 
pp.  464-467. 

3.  Acte  du  4  janvier  1361.  Cartulaire  de  Saint- Lambert,  publié  par  S.  Bobmans  et 
E.  ScHOOLMEESTERS,  Bruxelics,  t.  IV,  1900,  pp.  339-340,  n«  774. 


*  Les  Étudei  de  dialtetologie  wallonne  de  M.  Wilmotte  sont  divisées  en  trois  parties,  disposées 
symétriquement  et  ayant  les  mêmes  subdivisions  :  /.  Le  dialecte  liègeoii  au  XIII'  tiède,  dans  la 
Romania,  t.  XVII,  1888,  pp.  8!i3-890;  //.  La  région  au  tud  de  Liège,  t.  XVIIl,  pp.  209-232; 
///.  La  région  namuroite,  t.  XIX,  pp.  73-98. 

*  Mon  collaborateur,  M.  Ponccict,  a  donné  ci-dessus,  p.  xv,  n.  1,  une  liste  d'actes  écbevinaux  signés 
par  Jacques  de  Hemricourt,  comme  clerc  ou  greffier.  Celle  que  je  dresse  ici  ne  comprend  que  les 
pièces  dont  les  graphies  sont  alléguées  dans  le  tableau  qui  va  suivre. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccuxa 

i.  Acte  du  4  décembre  i365.  Inédit.  Collection  Ci4pi(aine,  h  la  Bibliulhèque  populaire 
centrale  de  JJége. 

5.  Aotc  du  21  mars  1364.  Carttilaire  de  Saint- Lambert,  l  IV,  pp.  398-401,  n*  838. 

6.  Aelc  du  14  avril  13G5.  Cartulaire  du  Val-Benoit,  pp.  5ir>.52l,  u»  587. 

7.  Acte  du  4  janvier  13C8.  Inédit.  Collection  Capitaine.  La  pièce  parait  écrite  tout  entière 
de  la  main  de  Ilemricourl. 

8.  Acte  du  12  juillet  1370.  Cartulaire  de  Saint  Lambert,  t  IV,  p.  478,  n»  828. 

9.  Acte  du  30  mai  1374.  Ihid.,  t  IV,  pp.  513-314,  a»  838.  Les  éditeurs  ont  négligé  de 
signaler  que  la  pièce  porte  la  signature  de  Ilcmrirourt. 

10.  Acte  du  29  avril  1377.  Publié  par  G.  ^EN.•«E^f,  dans  la  Chronique  de  la  Sociéti 
verviétoise  d'archéologie  et  d'histoire,  1903-1906,  pp.  7I-7S. 

11.  Copie,  exécutée  le  6  août  1377,  d'un  acte  des  échevins  en  date  du  20  juin  1377. 
Inédite.  Archives  de  l'État,  à  Liège,  fonds  des  llospiecs. 

13.  Acte  du  13  septembre  1380.  Inédit.  Collection  Capitaine. 

d)  iNous  avons  dit  plus  haut  {MssEd.,  §  81)  ce  qu'il  faut  penser  des  émen- 
dalions  apportées  au  texte  de  .4.  Il  n'y  a  pas  lieu  de  revenir  sur  la  question. 
Nous  nous  bornerons  à  signaler,  dans  notre  tableau,  les  cas  où  nous  avons  cru 
devoir  régulariser  les  graphies  de  notre  modèle. 

1.  A  =  AL  =  AU  =  AUL  =  0  devant  consonne  :  atres  I,  12,  7,  altre  164,  2,  autres  3,  ♦, 
Fakomont  336, 10,  Falcomont  62,  7,  alconnes  2,  26,  uulcuiis  2,  25,  ussi  (il ,  7,  ausy  64,  2, 
osti  400,  18,  borne  III,  8,  28.  —  Cf.  Doutrepont,  p.  fi",  §  98;  Wiluottb,  §  ôG.  —  CH.  ; 
liadewien  2,  Biddewin  2,  7,  Baudewins  C,  asi  1,  ausi  1,  8,  az  1,  5,  alz  2,  auz  2,  ateit  8, 
alteis  3,  auteit  2,  atruy  6,  autruy  6,  Biernamont  2,  Biernalmont  ^,  jornaz  iO,jomauz  10 
lojjalz  6.  —  On  a  rétabli  Rigaut  I,  359,  IB,  en  place  de  Riga. 

2.  A  =  E  en  syllabe  protonique  :  astoit  I,  23,  t,  estoil  22,  3,  ffasbaing  1,  il,  Hesbainge 
1,  23,  racordeil  123,  1*,  recordeir  167,  S,  askarse  412,  6.  —  Cf.  DonTBEPONT,  pp.  30,  38,  42, 
fS  22-25,  33,  41  ;  Wilmotte,  §  22.  —  CH.  :  astoit  6,  astoient  3,  6. 

3.  AE  =  AI  (cp.  art.  82)  :  faer  \,  30S,  23,  fair  263,  3,  Chaeles  III,  31, 13,  Chailes  30,  IS.  — 

Cf.  DODTREPOKT,  p.  18;  WlLMOTTB,  §  3. 

4.  AI,  AY  =  E(cp.  art.  22)  :  abbaisse  I,  283, 1*,  abbesse  399, 11,  Gayves  180,»,  GevesiSO,  >. 

—  Cf.  DOOTREPONT,  p.  18. 

6.  AIN  =  EN  =  GIN  =  ON,  représentant  i,  1  latins  -f-  nasale  :  sains  l,  15,  B,  sens  III,  15, 1, 
plaine  I,  63,  3,  paine  1,  9,  poine  3,  10,  moins  16,  9,  nintmains  142,  6,  ninlmons  Ci,  12, 
amainrit  6,  28,  poindoit  4,  29.  —  Cf.  Dootrepont,  p.  39,  §  36;  Wilmottb,  §  7  —  Cil.  : 
plain  2,  plains  6,  plaine  10,  plainement  9,  vo«/i«  1,  poine  1,  6,  moins  S,  amainrir  G, 
sains  1,  2,  sens  2,  amenresissent  2.  —  Dans  les  quelques  passages  où  sai'ws  =  sens  (sine) 
se  présente  sous  la  forme  française  sans,  nous  lui  avons  rendu  son  i ,  ainsi  I,  25, 14,  et  passim. 


cccLXK  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

6.  AL  =  A  =  AU  =  AUL  =  0  devant  consonne  :  voir  art.  1 . 

7.  AN  =  AIN  (cp.  art.  52  et  53)  :  prochans  I,  2,  2,  prochain  10,  12.  —  Cf.  DoDinEPO.iT, 
p.  25,  §  H .  —  En  cas  d'hésilalion  des  manuscrits,  nous  adoptons  de  préférence  la  forme 
usuelle  :  nonains  I,  530,  19,  castelain  397,1,  promerains  446, 10,  germuint  III,  2, 1. 

8.  AN,  AM  =  EN,  EM  (cp.  art.  3G)  :  sans  I,  5,  31,  ardamment  III,  37, 17.  —  Cf.  Doutrepont, 
p.  18;  WiLMOTTE,  §  7.  —  CH.  ;  ancors  I,  encors  2. 

9.  AO  =  A  :  espause  I,  267,  *,  espasse  45,  l.  Ratisses  li,  22,  Russes  15,  2,  daule  7,  19, 
rauseis  III,  3,  IT.  —  Cf.  Douthepont,  p.  24,  §  8;  VVilmotte,  §  3.  —  Cil.  : grausce  2, grasce  3, 5, 
daute  1,  6,  10,  caus  2,  espausce  2,  cazes  1,  clazes  12. 

10.  AU  =  AUL  =  A  =  AL  =  0  devant  consonne  :  voir  art.  1. 

11.  B  médial  s'écrit  simple  ou  double  :  obit  I,  37,  2,  obbit  25,  6,  habit  III,  39,  30, 
abbit  I,  388, 1. 

12.  BL  =  PL  (cp.  art.  19,  41)  :  exembles  I,  399,  i,  exemples  401,  10.  synoble  2o6,  7, 
synople  354,  2.  —  Cf.  Doutrepont,  p.  58,  §  81. 

13.  c  =  CB  :  caseon  III,  6, 17,  chascon  15,  8,  coze  I,  78,  8,  choze  10, 11,  fortrece  III,  1 5,  7, 
fortreche  12,  20,  puissance  I,  28,  7,  poissanche  2, 13.  —  Cf.  Dodtrepo:<t,  pp.  19,  C7,  69-70; 
WiLMOTTE,  §  26.  —  CH.  :  caseon  1,  3,  5,  10,  chascon  2,  9,  capitle  8,  chapitle  2,  co2M  1, 
chozez  6,  cangier  2,  cerbenage  1,  cherbenage  i,  G,  ceaus  2,  cheaus  4,  7,  c/ieaz  1,  10,  ce  1, 
che  1,  %  justice  3,  S,justiche  10. 

14.  C  =  QU  (cp.  art.  90)  :  c'on  I,  379,  8,  441,  8,  446,  12,  cotidiens  226,  13.  —  Cf.  Doo- 
TREPONT,  p.  19.  —  CH.  :  c'on  1,  4,  6,  10,  qu'on  2,  6,  coy  2. 

15.  C  final  est  caduc  (cp.  art.  17)  :  Macterc  I,  17,  8,  Macler  177,  4,  lonctemps  289,  8, 
lontemps  135,  18.  —  Cf.  Doctrepont,  p.  69,  §  121. 

16.  CH  =  c  :  voir  art,  13. 

17.  CH  =  G  =  GH  =  néant,  à  la  finale  (cp.  art.  14)  :  Lemborch  1, 160,  1,  Lemborg  62,  6, 
Lembor  217, 18,  Renneberch  34,  6,  Rennebergh  34, 7.  —  Cf.  Doutrepont,  p.  72,  §  133. 

18.  CHE  =  s  forte  finale  :  poissanche  I,  449,  11,  poissons  240, 10,  forche  III,  13,  J7, 
fors  184,  2.  —  CH.  :  marche  1,  5. 

19.  D  =  T  (cp.  art.  12,  4i)  :  foid  I,  2,  29,  perde  173,  28,  warandie  401,  7.  —  Cf.  Dou- 
trepont, pp.  59,  60,  §§88,  91. 

20.  BJ  =  J  :  adjosteir  I,  4,  8,  radjoiirnat  78, 18,  adjournée  III,  47,  27,  adjoing  I,  3,  i.  — 
Cf.  Doutrepont,  p.  60,  §  90;  Wilïotte,  §  28. 

21.  E  =  A  en  syllabe  protonique  :  ehescon  I,  127,  2,  chascuns  127,  5,  entechies  300,  8, 
entachiez  127, K.  —  Cf.  Doutrepont,  p.  50,  §  23;  Wilmotte,  §  23. 

22.  E  =  AI,  AY  (cp.  art.  4)  :  veriet  I,  6, 1,  vairiet  68, 12,  vers  305, 15,  vayre  505, 18, 
dierenne  26, 12,  dierainnement  42, 10.  —  Cf.  Doutrepont,  p.  27,  §  14;  VViliiottb,  II,  {  7. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccclmxi 

23.  B  =  I,  T,  devant  voyelle  :  deable  F,  198,  2»,  dyable  198,  25,  Panneo  90, 18,  Pannio 
91 , 4,  beauz  1 ,  16,  biauz  G4, 1. 

24.  E  "  0  en  syllnbe  protoniqtic,  spécialement  devant  nasale  :  remans  I,  7,  4,  romans 
196, 14,  facheneis  462,  9,  raixenables  III,  37,  1,  «e/on(  87,  22.  —  Cf.  DouTBEPO.tT,  p.  52, 
§§  62-63;  WiLMOTTE,  §  23.  —  Cil.  :  parcltenkrs  1,  nisenable  C,  10,  Itonerables  4,  cliierbe- 
nage  6,  selonc  2,  6,  solonc  1,  2.  —  L'o  a  été  rétabli  dans  dyvortion  I,  213,  8. 

26.  K  =  U  en  syllabe  proloniqiic  (cp.  art.  104)  :  repeteis  III,  10,  21,  reputeis  I,  416,  10, 
eondesion  239, 12,  feslaine  lil,  40,  2.  —  Cf.  Douthepont,  p.  55,  §  69;  Wilmottb,  §  23.  — 
Cil.  :  Balduwin  1,  2,  G,  Bauduin  4,  masewirs  3,  maiuwir»  3. 

26.  E  atone  en  hiatus  est  eaduc  :  genalogie  I,  17, 1,  57, 3  . ..,  généalogie  380, 7, 384,  il 
...,  vit  III,  37,  84,  veït  401,  6,  desagie  136,  19,  deseagie  137,  8.  —  Cf.  DouinipoNT, 
p.  41,  §  39. 

27.  E  muet  final  s'emploie  à  volonté.  Adventice  :  avoire  I,  1,  is,  une  etcut  5,  IB, 
tereure  11,13,  ilhe  77,  s,  liesse  127,  12,  leure  156,  l,  bonne  319,4,  promeraine  452,5, 
fiste  III,  3, 10.  Omis  :  port  I,  10,  11,  filh  15,  3,  wers  32, 14,  promerain  36, 14,  gratieuz  65, 1, 
rfit  71,  14,  governé  72,  2,  ton.s  wierJMs  127,  6,  afloivis  26,  3,  on  crois  155,  4,  co«<è.?  187,  13, 
roy  379,  14,  i«  près  III,  44,  21,  cu««n  germaine  16,  19.  —  Cf.  Douthepont,  p.  20.  — 
Cil.  :  adventice,  leure  1,  2,  5,  6,  loure  3,  Tileure  1,  6,  heure  2,  raporte  1,  cinfe  5,  6,  10, 
dize  2,  chinque  5,  10,  a//e  (raasc.)  2,  3,  tïAe  2,  decesse  2,  u«e  2,  lisie  6;  omis,  mi/A  2,  6, 
milhe  2,  mae//t  5,  maelhe  5,  manier  2,  escripl  2,  distrair  2,  messirs  3,  iVicot  5,  Gertrud  5, 
de/  (fém.)  6.  —  Les  grapbics  de  /l  ont  été  reformées  là  seulement  où  il  y  avait  un  danger 
de  confusion  :  un  I,  443,  9,  mort  256,  4;  Peronne  283,  1,  Ptrone  522, 10,  /S//iez  372,  8, 
meire  451,  10,  Johenne  152,  s;  cf.  aussi  nonnaines  177,  18,  admis  par  les  meilleurs 
manuscrits. 

38.  E  muet  entre  consonnes  s'emploie  à  volonté.  Conservé  ou  postiche  :  metlerons  1, 28,  lo, 
overéez  III,  59, 13,  acoinetés  16, 16,  ordenne  I,  9,  23,  ordes  5,  20,  diakcne  30, 1,  Modavelts 
181,  12,  Moudaules  413,  9.  Omis  :  Rochfort  1,  27, 11,  Rochtfort  289,  2,  forlrece  III,  3,  8, 
forterece  2, 14.  —  Cf.  Dootbbpoht,  pp.  18,  57.  —  CU.  :  overiers  1,  ovrirs  2,  prenderat  3, 
clausterale  1,  ilveroit  5,  humelement  2,  spécialement  6,  specialmenl  1,  2,  hirtages  8.  — 
Nous  indiquons  les  divergences  des  manuscrits,  lorsqu'il  s'agit  de  noms  propres  seulement  : 
1, 182,  t!,  188,  4,  215,  SI,  etc. 

29.  E  proslhétique  s'emploie  à  volonté  :  eskuchet  III,  40,  4,  skouchct  I,  174,  21,  estrif 
III,  10, 14,  stri/,  10,  13,  especiaz  I,  285,  14,  specialment  283,  14.  —  Cf.  Doutbepoht,  p.  61, 
§  95;  WiLMOTTE,  §  34.  —  CH.  ;  specialment  1,  2,  stoffe  2,  estable  2. 

30.  ba(l)  =  EILH  dans  solcal  III,  34,  24,  solea  9,  3,  soleaz  9,  8,  toteilh  10,  lo.  — 
Cf.  DOUTREPONT,  p.  36,  §  31. 

31.  El,  EY  =  I,  Y  :  meidis  III,  10,  18,  midis  10,  10,  deyme  377,  11,  dyme  377,  IJ.  — 
Cf.  DoDTBEPOnr,  p.  33,  §  27;  Wiliotte,  {  10. 


cccLxxxii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

32.  KIR  =  EIT  (cp,  art.  34)  :  A  Bertremeir,  B  -meit  1,  301, 17,  et  passira.  — Cf.  Dootrb- 
PONT,  p.  32,  $  26;  Wilmotte,  §  39. 

33.  Eis,  EiT,  ÉE  ==  EIL,  EILE  :  natiireis  I,  294,  *,  charmis  III,  48,  IS,  hosteit  I,  8,  î, 
hosteil  19,  9,  naturée  22,  6,  naturelle  18,  7,  naturéez  231,  s,  osteile  305,  27,  esteil  26,  2S.  — 
Cf.  DouTREPONT,  p.  23,  I  6.  — en.  :  perpétuels  2,  natureit  10,  hosteit  6,  temporée  3, 
personéemenl  1 ,  4,  10,  perso/ielment  7,  perpetuéetnenl  2. 

34.  BIT  =  EiR  (cp.  art.  35)  :  alleit  1, 11,  4.  —  Cf.  Doctrepont,  p.  2:^,  §  6.  —  CH.  :  ateit  8, 
alleis  5,  auteit  2.  —  Cette  graphie  est  réformée,  lorsqu'elle  s'applique  à  des  infinitif»  : 
I,  158,18,  187,  9,  194,17. 

35.  EN  =  AIN  =  oiN  =  ON  :  voir  art.  5. 

36.  EN  =  AN  (cp.  art,  8)  :  Braibenchons  I,  62,  5,  commenileit  III,  42,  6.  —  Cf.  Doutre- 
POWT,  p.  18;  Wilmotte,  §  7.  —  CEI.  -.jenvier  7,  8,  commenileit  6. 

37.  EU  =  UE  =  CE  =  0  =  ou  =  01,  OY  =  u  en  syllabe  tonique  libre  :  geules  1, 13,  8, 
gueles  13,  4,  goytes  10,  10,  Wabuege  63,  14,  Maboge  164,  1,  oevre  3,  10,  ovre  2,  83, 
avoekes  141,  iZ,'jivoukes  350,  6,  Odeur  333,  7,  Odour  332,  1,  Odoir  332,  6,  seure  7,  17, 
êoure  12,  18,  saingnor  5,  12,  saingnour  38,  14,  labur  3,  17,  <r«u>e  486,  19,  Botce  6,  3, 
HouweQ,  17,  ffutcez  6,  2.  —  Cf.  Doutrspont,  pp.  4S,  49,  §§  50,  57;  Wilbottb,  §  16.  — 
Cil.  :  leurs  \,  2,  lour  2,  3,  deseur  6,  desotr  6,  acuec  1,  avuekes  6,  awoeks  2,  noe/"  2,  5, 
miierenl  5,  9,  10,  moibles  2,  3,  soilement  6,  labour  2,  Brouke  6,  /?ru/i:e  6. 

38.  EUR  =  UBK  :  auentcur  1,  175,  7,  aventure  161,  4,  nateur  364,  3,  pointeur  1,  17.  — 
Cf.  DocTREPONT,  p.  53,  §  65.  —  CH.  :  tenure  2. 

39.  EUS,  Euz,  EU  =  EUR  :  prieus  I,  300,  9,  prieuz  270, 18,  prieu  408,  7,  precheuz  350,  lo, 
precAeur«  412,  23.  —  Cf.  Dodthepont,  p.  65,  §  106;  Wilmotte,  §  39.  —  CH.  :  prieus  2, 
prieuz  11,  prêcheurs  2.  —  Nous  avons  rétabli  S.  Vileur  I,  186,  7,  cf.  16,  7. 

40.  F  médiat  s'écrit  simple  ou  double  :  afection  111,  4, 18,  affection  I,  2,  24,  tufissanment 
III,  5, 13,  suffissant  I,  283, 19.  —  Cf.  Doutrepoiit,  p.  19. 

41.  G  =  CH  (cp.  art.  12)  :  Begemoxhe  I,  323,  8,  Bechemoxhe  431,  1,  Rogeforl  III,  29^  28, 
Rochefort  I,  289,  2,  Roche  Chaches  234,  s,  Roges  Chaches  302. 11,  ulagiet  III,  40,  4.  — 
Cf.  DoDTHEPoriT,  p.  58,  §  83;  Wilmotte,  §  28. 

42.  G  peut  représenter  le  g  dur  devant  toute  voyelle  ;  begine  I,  139,  31,  geules  476,  18, 
tigeure  477,  4.  —  Cf.  Doutrepont,  p.  19;  Wilmotte,  §  28. 

43.  G  peut  représenter  la  chuintante  sonore  devant  o,  o  :  Orgo  I,  153,  8,  Orjo  153,  8, 
goyr  82,  2,  assegat  160,  19,  encargal  13,  8.  —  Cf.  Douthipont,  p.  19;  Wilmotte,  )  28,  — • 
CH.  :  obligance  1,  6,  obligat  6,  jugassent  3,  Ligois  6. 

44.  G  =  CH  =  GH  =  néant,  à  la  finale  :  voir  art.  17. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccLxxxin 

45.  CH  =  G  :  Ghierlake  I,  21,  8,  Gyerlake  21,  8,  Enghelbiert  27,  i6,  Engelbiert  28,  4, 
larglies  289,  B,  saglies  III,  27,  21,  Brughes  I,  79,  8.  —  Cf.  Dootkepont,  p.  1 9  ;  Wilmotti,  §  28. 

—  CH.  :  Ghiericin  8,  enghxen  6. 

46.  GH  —  CH  =<  G  =  néant,  à  la  finale  :  voir  art.  17. 

47.  c(u)  =-  w  à  l'iniiialc  (cp.  art.  117)  :  guerre  I,  129,  M,  «rerrr»  23,19,  gangnoyeni 
III,  45, 13,  wangnal  I,  79,  9,  gardeis  III,  44, 4,  Kurdes  39, 22.  —  Cf.  Doothepont,  p.  59,  § 85; 
WlLMOTTB,  §  30. 

48.  H  s'écrit  à  volonté  :  oneur  I,  2,  8,  honeur  2, 18,  d'oir  en  hoir  84, 9,  hoileir  III,  H,  Ï6, 
ture  I,  8,  s.  —  Cf.  Doutbepont,  p.  73,  §§  135-136.  —  CH.  :  hotleit,  osteit  6. 

49.  H=xH  =  x  =  ss=  z  :  warnihon  III,  15,  7,  wamizom  35,  5,  ONArax  I,  306,  î, 
abaxat  455, 11,  /ai/ie  450, 14,  /iitiAc  470,  10,  fuisse  421,  C,  marixhaz  80,  9,  niaristal  76, 18. 

—  Cf.  Doutrepout,  pp.  62,  70,  §§  97,  127;  Wilbotie,  §  27. 

50.  I,  Y  =  E,  u,  en  syllabe  protonique  :  ligitimes  I,  45,  3,  légitime  47, 18,  Alixandre  57,  6, 
disconfis  173,  8,  dysicendus  369,  1,  rastellitie  377,  14,  caslelerie  377,  11,  /ïzeer  III,  21,6.  — 
Cf.  DotiTHEPONT,  pp.  41,  55,  §§  40,  70;  Wilmotte,  §  24.  —  CH.  :  seriment  1,  2,  cymitere  2, 
ratifions  1,  ralefyer  1,  jft<an(  2,  jesana  2. 

51.  I  =  lE  (cp.  art.  56)  :  contint  (présent)  I,  29,  6,  continent  126, 18,  contient  145,  6, 
chins  30, 14,  Warnfrs  18, 1,  ITarwier*  17, 18,  vinir  414,  3,  tinier  32,  8,  promir  38,  18, 
premier  41,  s,  wowirouent  III,  17, 18.  —  Cf.  Dodtrepont,  p.  33,  §  29;  Wilmotte,  §  8.  — 
CH.  :  bins  5,  6,  biens  2,  rins  3,  rinen(  1 ,  penultime  9,  .sjc/e  2,  denirs  2,  5,  ma$uwir$  3, 
tre/fonsirs  5,  9,  Escolirs  5,  Tîenir  5,  chevalirs  5,  Wa/n>  8. 

52.  I,  Y  cpenthctiqucs  apparaissent  après  toutes  les  voyelles.  Après  a  ;  grainl,  414,  î8, 
Johain  278,  13,  procedains  451,  15,  quaraiulaines  III,  13,  3,  eaiye  I,  3,  11.  Après  s  : 
weire  III,  14,  11,  abbeisse  I,  7,  18,  Heysbegnons  30,  16,  Maehenieirs  233,  S.  Aprèi  o  : 
a/coirts  I,  16,  9,  alcons  16, 12,  Mointegnies  23,  14,  c/ioi*e  1, 13.  Après  o  :  rechuys  I,  82,  î, 
/mi<  23,  3.—  Cf.  DouTHEPONT,  pp.  18,  21-24,  29,  56,  39,  47-48,  53,  54;  Wilmotte,  {§  1, 16, 17. 

—  CH.  :  Après  A  :  ovraige  1 ,  ovrage  i ,  hiretaige  2,  hiretage  2,  malaide  2,  paii  2,  Nicolay  3. 
A|.rès  E  :  veriteit  1,  oertfet  4,  nativileit  1,  8,  amei't  1,  nomeis  1,  abbeise  1,  dequeil  2, 
laquele  2,  a66ei7  2,  oô/j^s  2,  peiVfi  10,  père  2,  »ie»re  10,  were  2.  Après  o  :  boins  6,  rfot»  3,  5, 
tantoisl  4,  soitement  3.  Après  o  :  ^ui7  8,  /uist  2,  3,  6,  fuissent  6,  rechuis  7.  —  Après  a  : 
ayvient  a  été  refait  en  avienl  I,  218,  3,  Awain  en  ^waiw*  402,  4;  en  règle  générale,  lei 
variantes  ne  sont  pas  notées,  sauf  pour  quelques  formes  spéciales,  comme  procedaim 
I,  451, 15.  Après  ■  :  le  relevé  des  variantes  de  0  est  également  limité  à  quelques  cas  spéciaux  : 
lyqués  I,  207, 1,  Maehenieirs  233,  2;  l'i  adventice  est  supprimé  dans  ses  147,  3,  des  197,  IJ. 
Après  0  :  les  leçons  propres  à  B  sont  signalées,  par  exemple  I,  187,  14,  281,  4,  III,  2,  8, 
de  Roymynnes,  nous  faisons  Romynnet  I,  326,  4. 


cccLXxxiT  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

53.  I,  second  élément  d'une  di[)hlonguc,  peut  être  omis  (cp.  art.  7).  Après  a  :  traire 
1, 176,  2,  trare  174, 11,  chuytis  4t3, 1»,  chatiefiH,  S,  Irailiies  1,4,  Iratyel  33,s,  tairay  305,  9, 
taray  Hb,  18.  Après  o  :  mémoire  I,  1,15,  memore  12,  li,  ystoire  2,  21,  ys/ore  39, 17, 
acointat  481,  17,  acontat  414,  16,  d'or  en  o»r  339,  9,  Bolcau  351,  6,  crcjïot  5!9, 18,  seior 
111,  3,  24.  Après  u  :  puissans  I,  287,  3,  pussanle  268,  19,  conclusil  8,  13,  cuzine  III,  18,  6. 

—  Cf.  DouTHEPONT,  pp.  26,  50,  54,  §§  14,  58,  67;  Wilmotte,  §§  5,  13.  —  CH.  :  mastres  2, 
maistres  2,  wiasntez  7,  memore  2,  6,  10,  notore  10.  —  L't  est  rétabli  dans  les  noms  propres  : 
Bonbais  I,  209,  8,  Servais  213, 11,  HÎnsi  que  dans  quelques  autres  mots  :  estoit  I,  379,  9, 
480, 17,  hoir»  426,  1,  441,  18,  etc..  Saint  456,  15,  porpoint  IH,  19,  25. 

64.  I  simple  ou  double  peut  s'inlercaltr  entre  voyelles  faisant  hiatus  (ep.  art.  116)  : 
pooil  I,  172,  2,  poioit  182, 13,  loiiez  176,  27,  perpetuielment  4,  2S,  portéiez  368,  8.  Graphies 
inverses  :  voage  I,  171,  9,  voiiage  70,  is,  paoil  171,  13.  —  Cf.  Dootrepont,  p.  57,  §  76; 
Wilmotte,  §  29.  —  CH.  :  loyarenl  1,  layons  1,  seiante  2,  seyante  2,  poioient  2,  poioir  2, 
feyablement  2. 

55.  lE  =  E  en  syllabe  protonique  ou  en  syllabe  tonique  fermée  :  priestre  I,  6,  20, 
prestre  8,  23,  dierainement  21,  16,  deraincment  18,  8,  Bierlouz  29,  7,  Berlouz  30, 12.  — 
Cf.  DouTREPOfîT,  pp.  35,  42,  §§  30,  42;  Wilmotte,  §11.  —  CH.  :  Biernumont  2,  5, 
Bernalmont  5,  Bierlran  2,  Biernttr  S,  vieront  10,  sieroit  0,  10,  Robiermont  5,  Lambiert  7, 
o^erJ  7. 

56.  lE  =  I  (ip.  art.  51)  :  Giete  I,  51,  4,  seniessaz  69,  7,  plaisier  87,  18,  »»>«  174,  7, 
utriest  3,  14,  cbemiens  9,  8,  ricnf  (pnrfiiil)  198,20.  —  Cf.  Doutrepont,  pp.  33,  44,  45, 
§§  27,  44,  48;  Wilmotte,  §§  10, 14.  —  CH.  :  englieze  1,  3,  eglieze  5,  eglize'i,  lelhe  1,  lllie  2, 
Osielhe  1,  eskeviens  2,  egkevins  1,  Godef'rien  2,  jardien  2,  a/t'en  3,  /«cre  2,  /ire  2,  /lete  1, 
««/lez  6,  assieze  2,  c/hos  9,  paisiebte  G. 

57.  lE  =  IIE  =  lEU  =  lu  =  IWE  :  liez  1,  477,  B,  liiez  III,  8,  17,  lieu  I,  61,  8,  lia  174, 19, 
iiu)e  399,  9,  Diiez  157,  6,  Dieuz  339,  9.  —  Cf.  Doutbepo.^t,  pp.  44,  46,  §§  47, 31  ;  Wilmotte, 
§§  18,  38.  —  CH.  :  liu  3,  6,  8,  mies  2. 

58.  1ER  =  lET  =  lES,  lEZ  =  lEL  =  lEF  =  lEU  :  cericr  contreverier  I,  6,  i,  congier 
III,  19,  1,  coislier  34,  i,  Andrier  I,  92, 14,  Andries  560,  20,  bailhier  595, 16,  mecliiet  526, 10, 
Michier  484,  QrJîichiez  204,  6,  ilichiel  204,  7,  /laôiet  III,  19, 17.  —  Cf.  WiLyOTTK,  §  39. 

—  CH.  :  Andrier  2,  Michiez  8. 

59.  II  =  I  :  partie  III,  3,  10,  partiies  I,  26,  2,  estaient  III,  2,  13,  esloiienl  2,  14, 
traire  I,  176,  2,  tranre  IH,  13,  12.  —  Cf.  Doutrepont,  p.  18;  Wilmotte,  J§  10,  27.  — 
CH.  :  doiiens  3,  8,  avoiient  3,  paoiient  3,  prejudiciier  3,  ottroiier  3,  partiiez  3,  s'ensiiet  5, 
s'ensiet  1,  2,  maiïeur  8.  —  Le  cas  échéant,  les  notations  t  et  tï  sont  transposées  à  l'intérieur 
d'un  même  mot,  où  elles  alternent,  par  exemple  vairiiet  I,  198,  4.  Afin  d'éviter  toute 
confusion,  le  double  t  est  simplifié  dans  pais  I,  82,  13. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccclxxxt 

60.  IIE  =  I  :  dites  I,  48, 19,  piie»  88,  8,  Coliien  HO,  !♦,  paiies  194,  19,  liiet  304,  lo, 
sufflier  283,  IK.  —  CH.  :  liiet  5,  tiiez  5,  7,  diiez  5. 

61.  lu  =  lE  =  IIK  =  lEU  =  IWE  :  voir  art.  57. 

62.  K  =  C  :  kapitaines  III,  6,  11,  capitaines  6,  16,  queilkonk  6,  18,  queileonque  16,  S, 
unA;  32,  9,  une  I,  5, 12,  deskaus  402,  8.  —  Cf.  Doutbepont,  p.  19. 

63.  K  sert  à  noter  la  palalfllc  devant  e,  t  :  vakeir  I,  3, 18,  PaketteSë,  1«,  eskiweir  ii6,  M, 
koukiez  402,  20.  —  Cf.  Doutbepont,  p.  1 9.  —  CH .  :  eskeviens  2,  ciçuecina  3, 8,  ki  k'il  soit  i, 
eskiweir  5,  Jakemins  i,  Jaquemien  3. 

64.  L  médial  s'écrit  simple  ou  double  :  astalie  I,  55,  3,  astalleis  127,  2,  Momale  14, 1, 
Momalle  3, 6.  —  Cf.  Doutrepont,  p.  18.  —  CH.  :  dete  1, 2,  5,  dette  i,  2,  parottes  2,  6. 

65.  L  mouillé  est  noté  par  lh,  ilh,  ll,  l  :  parelhes  I,  27,  8,  milhe  2,  lo,  conseilh  29, 16, 
/î//ie  97,  8,  /j//e  30,  ll,  fallir  88,  17,  defalir  III,  4,  1.  —  Cf.  Doutrbpont,  p.  18;  Wilmotte, 
§  37.  —  Cil.  :  conseilliez  1,  apparelhiet  2,  filhe  1,  5,  metheure  6,  vailhant  2,  eonselhe  1, 
conseilh  iO,  defattoit  2,  defalans  2.  —  La  graphie  normale  <A  est  substituée  à  /  dam 
^<Ae  I,  32,  3. 

66.  L  ou  LH  final  s'écrit  h  volonté  devant  nn  mot  commençant  par  une  consonne  :  genti 
damme  I,  18,  2,  genly  voweit  147,  13,  gentil  damme  452,  21,  genlith  femme  23,  ♦.  — 
Cf.  DouTRgpONT,  p.  64,  §  100;  Wilmotte,  §§  36,  37. 

67.  M  nicdial  s'écrit  simple  ou  double  :  nomeit  I,  9,  IT,  nommeit  9,  18,  famé  III, 
10,  26,  fumme  I,  127,  3.  —  Cf.  Dootrepont,  p,  18;  Wilmotte,  §  43.  —  CH.  :  nomeit  6, 
nommeis  6. 

68.  N  =  M  dans  la  notation  d'une  voyelle  nasale  :  non  1, 11, 12,  nom  14,  22,  Sonbreffe  23, 1, 
Sombreffe  23,  3,  cliun  III,  9, 18,  champ  9,  2B,  granmenl  I,  26,  9.  —  Cf.  Dootrepomt,  p.  66, 
§  109.  —  CH.  :  diligenment  1 ,  diligemment  2,  manbors  4,  mambors  4,  non  4. 

69.  N  nicdial  s'écrit  simple  ou  double  :  une  III,  27,  26,  unne  27,  i,  qtiaraintaines  23,11, 
quaraintainnes  24,  3,  anemis  12, 11,  annemis  12,  26.  —  Cf.  Dootrkpoiht,  p.  18;  Wilmotti, 
§  45.  —  CH.  :  ordene  1,  urdenne  1,  mones  2,  monnes  2,  alconnement  6. 

70.  N  mouillé  est  représenté  par  GN,  NGN,  INGN,  ING,  NC,  NN,  N  :  Antogn»  I,  207,  3, 
conpangnons  14,  11,  conpaingnuns  14,  6,  eompaingie  9,  8,  compangon  41, 11,  sangour  49, 3, 
Lingy  19,  S,  Lingny  23, 1,  assennont  9,  2S,  linnuge  476,  13,  linage  476,  !♦.  —  Cf.  Uootrb- 
PONT,  p.  18;  Wilmotte,  §  40.  —  CH.  ;  compagnons  i,  signe  0,  singne  1,  ensengnement  2,  3, 12, 
besongnes  2,  6,  tesmoingnage  6,  10,  tesmongnage  3,  Hesbaing  2,  assengne  2,  assenneir  2.  — 
D'une  façon  générale,  les  graphies  de  /l  sont  maintenues;  on  utilise  toutefois  celles  de  B, 
lorsqu'il  pourrait  exister  uu  doute  sur  la  valeur  de  ng  :  par  exemple  Crescengnéez  1, 220, 11, 
224,  ♦,  258, 1. 

ToHi  m.  um> 


cccLxxxn  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

71.  N  ou  M  devant  consonne  est  caduc  fcp.  art.  72)  :  engereis  I,  45,  9,  engenreis  III,  2,  9, 
econtre  3,  20,  encontre  I,  87,  2*,  revoyast  III,  4,  2*,  renvoiiet  5,  9,  /7u  Jordan  I,  46, 17, 
^wn  Jordan  131,  19,  /ubea/  179,  9,  ra/jan  198,  i,  ranpan  551,  12.  —  Cf.  Doutrbpont, 
p.  66,  §  112;  WiLHOTTK,  §  41 .  —  Nous  rétablissons  n  dans  nintmains  I,  414, 1,  III,  44,  21, 
Monjoie  I,  80, 17,  MonUngni»  42-i,  12,  Montengnéez  42b,  1*,  5ain<  434,13,  noveUemenl  444,2, 
commenchement  120, 1. 

72.  N  peut  s'introduire  devant  consonne  (cp.  art.  71)  :  enstrangne  I,  8,  2»,  eslrangne 
175,8,  pensament  175,28,  pesons  175,  28,  monsireis  194,2,  mosfreis  3,  13,  visenteir  III, 
4, 19,  cnglitse  7, 28,  «en  say  1,  1 34, 12.  —  Cf.  Dodtrepont,  p.  66,  §  H  5  ;  Wilmotte,  §  41 .  — 
CH.  :  englieze  1,  3,  5,  englize  2,  eglize  2.  —  Le  «  est  éliminé,  lorsqu'il  peut  être  considéré 
comme  une  contaminalion  provenant  d'une  syllabe  voisine  secondement  :  I,  2i4,  6,  269,  7, 
lozengiet  446,  6. 

73.  N  précédé  de  R  est  caduc  dans  le  mot  relourerons  I,  122,  11,  179,  8,  183,  8,  etc., 
retournerons  1 56,  4,  etc. 

74.  0  =  A  =  AL  =  AOL  devant  consonne  :  voir  art.  1 . 

75.  0  =  E  =  A  en  syllabe  protonique  (cp.  art.  24)  :  premiers  III,  28.  2,  premier  27,  24, 
sormonat  16,  29,  nsteile  I,  305,27,  psleil  26,  26,  domage  50, 13,  damaiges  2, 18,  corongne  174,  6. 
—  Cf.  Dodtrepont,  p.  42,  §  41  ;  Wilbotte,  §  23.  —  CH  :  promiers  2.  —  On  a  rétabli  e  dans 
metterons  l,  28.  lO,  desnir  167,  9,  deskendus  191,  13,  Zwevenghien  134,  i.  On  a  rétabli  o 
dans  coronikes  I,  2,  28. 

76.  0  =  ou  =  U  en  syllabe  tonique  fermée  :  Hemericort  I,  17,  10,  -court  17,  9, 
(ontust  8,  10,  totist  6,2,  Adoulph  147,8,  /l (/u//)^e  1 50,  6,  6oA:e  1 5, 14, /ijurme  8,  9,  «/<re  1,1*, 
mult  8,  8.  —  Cf.  DouTREPONT,  p.  50,  §  .^9;  Wilbotte,  §  17.  —  CH.  :  ti>»  3,  10,  tous  10, 
todis  2,  tous  jours  2,  desoz  1,  court  I,  5,  boche  1,  t/oze  5,  douze  2,  fourme  1,  2,  6,  furme  2, 
u<(re2,  5,  9,  flarfut  1. 

77.  0  =  CD  =  u  en  syllabe  protonique  :  espozat  I,  57,  19,  espouzat  98,  12,  bouteir  III, 
8,  26,  fc«/on«  7,  16,  skoucliet  1, 174,  21,  eskuchel  III,  40,  4,  bourleit  I,  550,  9,  burlcilHG,  19, 
recoleir  486,  4.  —  Cf.  Dodtrepont,  pp.  51,  52,  §§  59-60.  —  CH.  :  co«<«ines  1,  2,  ovrage  1, 
boursière  1,  bursiere  1,  acous<umées  2,  Thumas  1. 

78.  0  =  EU  =  CE  =  ou  =  01  =  u  en  syllabe  tonique  libre  :  voir  art.  37. 

79.  0  =  ou  =  CE  =  UE  devant  l  mouillé  :  foilliet  I,  288,  21,  foulhes  304, 1,  oi7/ie  217,  20, 
oelh  198,  29,  doelhe  88, 12,  duelh  6,  17.  — Cf.  Dodtreport,  p.  47,  $  53. 

80.  0  =  u  devant  nasale  (cp.  art.  109)  :  alron  I,  1,  19,  aukuns  2,  28,  cascons  58,  9, 
cascuns  1 ,  14.  —  Cf.  Dodtrepont,  p.  54,  §  66;  Wilmotte,  §§  -20,  21.  —  CH,  :  on  1,  2,  3, 
onc  1,  une  5,  ca»eone  1,  chascon  2,  9,  coscMwe  3,  chascuns  G,  commons  6,  10. 

81.  OE  —  EU  =  UE  =  0  =  ou  =  01  =  u  en  syllabe  tonique  libre  :  voir  art.  37. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccclxxxtii 

82.  OE  =  01  (cp.  arl.  3)  :  savoer  F,  15,  18,  avoer  III,  4,  8,  Boeleave  I,  285,  10.  — 
Cf.  DoDTRiPONT,  p.  59,  §  55;  Wilhotti,  §  13.  —  Cil.  :  boens  '2,  alcoen  %  chatcoen  3. 

83.  OE  =  0  =  ou  =  UE  devant  l  inouillé  :  voir  art.  79. 

84.  ou  =  EU  =  UE  =  OE  =  0  =  01  =  0  en  syllabe  tonique  libre  :  voir  arl.  57. 

85.  ou  =  0  =  OE  =  CE  devant  l  mouille  :  voir  art.  79. 

86.  ou  =  0  =  u  en  syllabe  Ionique  ferraëe  :  voir  art.  76. 

87.  OU  =  0  provenant  de  au  latin  :  chouses  I,  1,  18,  choze  10,  11,  repout  3,  18.^ 
Cf.  UuuTRBPONT,  p.  55,  §  71  ;  VViLHOTTB,  II,  III,  §  IG.  —  CU.  :  ehoute  2,  6,  cozes  1,  ehoze  3, 
clous  'i,  dispouse  2,  Poul  3,  5,  6, 11. 

88.  p  mëdial  s'éerit  simple  ou  double  :  apiers  III,  7,  9,  appiersQ,  13.  —  Cf.  Dodtripont, 
p.  19.  —  Cil.  :  après  1,  5,  8,  apprès  2,  appayer  2,  à  payer  '2,  chapelle  4,  chappelle  i. 

89.  PT  =  BT  =  T  :  dopteis  I,  S7,  14,  reilobieis  399,  13,  doteis  161, 18,  baptiuer  46, 17, 
balesme  46, 16.  —  Cf.  Doutbepont,  p.  58,  §§  79,  81. 

90.  QU  =  c  (cp.  art.  14)  :  quidiez  III,  10,  26,  ocquison  63,  17,  requoy  173,  18.  — 
Cf.  DouTRBPONT,  p.  19.  —  CH.  :  ocquison  1,  2,  6,  10. 

91.  R  roëdial  s'écrit  simple  ou  double  :  eorageuz  1, 160, 16,  eorrageux  27, 10,  toeres  80, 10, 
werre  III,  16,  8,  sires  I,  303,  22,  sirre»  248,  10,  apparat  (fui.)  25,  13,  morois  (cond.) 
I,  170, 11,  moroy  (id.)  III,  19,  18,  demoroit  (id.)  38,  6,  demoroiient  I,  4,  25.  —  Cf.  Doctrc- 
PONT,  p.  18;  WiLMOTTE,  §  39.  — CH.  :  deraine  2,  derraine  2,  parroUet  6,  veront  4,  7, 
demoronl  7. 

92.  R  est  caduc  après  consonne  (cp.  art.  94)  :  chantes  I,  227,  17,  chant  337,  8, 
chantres  250,  8,  perde  III,  12,  27,  apprende  452,  20,  prope  45,  5,  radrerhoit  III,  4,  25  (pour 
radrecheroit),  entroient  17,  27  (pour  eH/rero«V«l).  —  Cf.  Dodtrepont,  p.  65,  §  105;  Wilhotti, 
§  39.  —  Cil.  :  prieste  2,  priestes  2,  liveral  6.  —  Le  r  a  été  rétabli  dans  esire  III,  38,  17. 

93.  R  est  caduc  devant  consonne  :  Maqriette  1, 1 51 ,  6,  Margriete  462,  7,  seroges  III,  ii,  >1, 
serorge  16,  6,  Cowaremme  I,  33,  21,  Corwaremme  55,  20,  Gerat  46,  12,  Gerart  46,  14.  — 
Cf.  DouTRtpoNT,  p.  (i5,  §  105.  —  CH.  :  seroge  7,  seroges  12.  —  Nous  avons  rétabli  le  r  dans 
jorwagie  I,  260,  1,  puis  dans  des  noms  propres  :  Gerardins  I,  270,  14,  liierlran  329,  8, 
Biersés  350,  11,  flarséez  457,  23. 

94.  R  peut  s'introduire  après  un  groupe  de  consonnes  (cp.  arl.  92)  :  viadrement  1. 174,  U, 
Hotundre  187,  ii,  jamhres  173,  18.  —  Cf.  Doutrepont,  p.  65,  §  104;  Wilkottb,  §  39.  — 
Le  r  adventice  a  élé  éliminé  dans  Sombreffe  I,  25,  3. 

95.  S  forte  est  notée  par  s,  ss,  se,  c,  ce,  z  :  Fosfit  I,  85,  8,  aseis  III,  4,  23,  astés  5,  4, 
etpasse  2,  4,  grasce  I,  198,  21,  visce  3, 14,  service  13, 11,  plaice  176, 14,  neceessaire  I,  13, 
necessiteit  lii,  15,  Sezilhe  14,8,  groze  111,  12, 10. — Cf.  Dodtrepont,  p.  19;  Wilhotti,}  26. — 
CH.  :  abbeise  I ,  desus  2,  ausi  6,  aussi  6,  assavoir  1 ,  2, 5,  decesse  i,  justice  4,  grasce  3, 5, 9, 10, 


eccLMïyiu  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

esvaze  6.  —  Les  graphies  de  AB  n'ont  été  écartées  que  pour  éviter  des  confusions,  par 
exemple  ses  I,  475,  13,  au  lieu  de  ces.  Les  variantes  de  B  sont  enregistrées,  lorsqu'il  pourrait 
être  question  de  types  morpliologiqucs  différents,  par  exemple  cesses  I,  162,  9,  iH,  6, 
579,  19,  etc. 

96.  s  douce  est  rendue  par  z,  s,  ss  :  coze  I,  78,  is,  ehoise  i,  13,  espozat  III,  4,  93, 
êufflsans  I,  127,  21,  suffissant  283,  19,  divissent  12,  8,  rosses  505,  27.  —  Cf.  Dodtrepont, 
p.  19;  WiLMOTTE,  §  35.  —  Cil.  :  4rdenoize  1,  englieze  1,  3,  demantlizes  1,  mizes  0,  cozes  1, 
ehouze  2,  6,  chouse  2,  6,  9,  présent  2,  p/ujteurs  6,  ptussieurs  6,  suffissamenl  3. 

07.  s  est  caduque  devant  consonne  :  proymes  1,  H,  22,  proismes  III,  2, 18,  (repa»  I,  1 1,18, 
trespas  379,  14,  arainot  176,  3.  —  Cf.  Doutbepont,  p.  6i,  §  95;  Wilbotte,  §  34.  — 
CH.  :  meimes  2,  meismes  5,  proimes  2.  —  On  a  rétabli  <  dans  Dasborghe  I,  126,  l», 
Noefcasleal  1 45,  9. 

98.  S  s'écrit  k  volonté  à  la  finale.  Parasite:  créatures  humuines  I,  1,  H,  uns  47,  17, 
sereurs  269, 12,  Houwechons  46,  8,  (/o  lynages  29, 18,  grande  amours  36,  8,  /y  amsnpes  46.  a. 
Omise  :  chouses  trespasée  I,  1,  18,  nommée  46,  2,  des  atre  50,  6,  dois  jemme  55,  10,  grant 
hinfais  80,  6,  des  fdhe  270,  8.  —  Cf.  Dodtrbpont,  p.  19;  Wilmottb,  §  34.  —  CH.  :  leurs 
sentence  1,  ancors  1,2,  on  maires  3,  lier  1,  lay  2,  /ats  2,  /our  2,  /bur»  2.  —  On  n'insiste 
sur  s  final  que  là  oîi  il  convient  de  spécifier  si  l'on  a  affaire  à  un  singulier  ou  à  un  pluriel, 
par  exemple  flours  I,  28, 18. 

99.  T  =  D  (cp.  art.  19)  :  wartanl  III,  8,  19,  ucardeit  174, 1. 

100.  ï  médial  s'écrit  simple  ou  double  :  Pétille  I,  15,  4,  Peltile  26,  7,  filhete  55,  8, 
filhelte  65,  3.  —  Cf.  Doutrepont,  p.  18.  —  CH.  -.dites  2,  ditte  2,  touttes  2,  ollriont  1. 

101.  T  est  caduc  à  la  finale  :  semblan  III,  10,  29,  semblant  11,  3,  mary  \,  10,  3, 
marit  162, 1,  Pon  54,  16,  groin  127,  16,  ven  III,  5,  20,  Sen  Loren  I,  29,  12.  —  Cf.  DoDina- 
poNr,  pp.  59,  61,  S§  89,  92,  94;  Wilmotte,  §  33.  —  CH.  :  Braiban  2,  Lambier  2,  6,  », 
Lambiert  5,  6,  9,  Co/«r  2,  Gerar  8,  Libier  8.  —  Le  (  a  été  rétabli  dans  Halet  I,  106,  S, 
sept  210,  12,  et  377, 18,  port  259,  7,  c'est  118,  4,  308,  9,  314, 14,  319,  3,  n'est  359, 13, 
sont  178,  18,  323, 1,  at  341,  8,  out  227,  12,  412,  18. 

102.  T  peut  s'introduire  à  la  finale  (cp.  art.  101)  :  Radoul  I,  90,  3,  venredit  162, 18, 
jolit  m,  59, 16.  —  Cf.  DocTBEPONT,  p.  61,  §  92;  Wilmotte,  §  33.  —  Le  t  final  parasite  a  été 
rejeté  des  types  morphologiques  :  pri«  III,  6,  14,  qui  I,  177,  12,  III,  ti3,  21,  chis  I,  454, 18, 
puis  aussi  du  nom  propre  Corwaremme  I,  26, 12. 

103.  TiON  =  CTION  ==  XTioN  =  xiON  :  estration  I,  97,  4,  affection  2,  24,  elextion  14,  11, 
correxion  396,13.  —  Cf.  Dodtrepokt,  p.  70,  §  125.  — CH.  :  correction  2,  corrextion  3, 
distrainction  7. 

104.  B  =  E  en  syllabe  protonique  (cp.  art.  2o)  :  Brtiton  I,  375, 17,  Breton  109,  8,  nu 
sont  481, 10.  —  Cf.  Doutrepont,  p.  38,  §  34;  Wilmotte,  §  25.  —  CH.  :  chu  affaire  2.  — 
L'e  a  été  rétabli  dans  ferons  1, 178, 19. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  ccclxxxix 

105.  u  =  EU  =  UE  =  OE  =>  0  =•  ou  =  01  Cil  syllabe  tonique  libre  :  voir  art.  37. 

106.  u  =  0  =  ou  en  syllabe  tonique  fermée  :  voir  art.  76. 

107.  u  =  0  =  OU  en  syllabe  protonique  :  voir  art.  77.  —  Ruxut  a  été  refait  en  Roxut 
I,  377, 1,  Rumerthoven  en  Romerslioven  234,  l  (ep.  312,  6,  416,  8). 

108.  u  =  L  =  UL  =  néant,  entre  voyelle  et  consonne  (cp.  art.  i)  :  Oury  I,  209,  11, 
Utry  47-2,  is,  Moulnier  6,  s,  souh  78, 18,  lodoiiera  78, 15.  —  Cf.  Dodtrbpont,  p.  64,  |  98  ; 
WiCMOTTR,  §  36.  —  Cil.  :  mieuls  4. 

109.  U  =  0  devant  nasale  (cp.  art.  80)  :  summes  I,  iS7,  4,  fundation  304,  6,  fondation 
304,  2.  —  Cf.  DoDTHEPONT,  p.  52,  §  62;  Wilmottb,  §  20.  —  CH.  :  sunt  2,  6,  iumme  2, 
Humbiert  5. 

110.  UE  =  EU  =  CE  =  0  =  ou  =  01  =  u  en  syllabe  tonique  libre  :  voir  art.  37. 
11.  UE  ==  0  =  ou  =  OB  devant  L  mouillé  :  voir  art.  79. 

112.  V  =  w  :  veriat  1,  160,  ii,joveaz  171,  H.joweaz  171, 10,  lenuve  III,  15,  5.  — Voir 
article  suivant. 

113.  w  =  v  :  joweneê  I,  3.^,  l,  wailhant  33,  l,  merwelhe»  46,  7,  Noewilhe  48,  T, 
Wauz  48,  8,  powres  37,  U,  Lowainy  62,  8,  Anwiers  77,  2,  weys  87,  10,  awrilhe  135,  13.  — 
Cf.  DouTHEPONT,  p  19;  Wilmottb,  II,  III,  §  30.  —  CH.  :  Ewangeliste  1,  awoeks  2, 
eskiweir  3.  —  En  général,  il  faut  subir  la  confusion  de  v  et  de  te,  si  fréquente  chez  nos 
scribes.  Cependant,  lorsqu'il  s'agit  de  noms  propres,  s'il  y  a  quelque  hésitation  entre  A  et  B, 
nous  adoptons  de  préférence  le  signe  voulu  par  l'us.'ige  et  par  les  meilleurs  manuscrits  : 
Waufflarê  I,  13, 16,  Vilhe  21,  13,  Biernaw  209,  8,  Bearewar  210,  8.  Pour  le  surplus,  nous 
nous  contentons  de  tr.tn$poser,  k  l'occasion,  v  et  w  à  l'intérieur  d'un  même  mot,  par  exemple 
avoweis  I,  50, 9,  et  passim. 

114.  W  =  u  :  Owry  I,  209,  *,  Oury  209, 11. 

115.  w  —  uw  :  eêcwir  I,  32;  4,  escuwir  220, 12,  tweis  292, 13,  tuteeis  142,  H,  perdwet 
41,  4,  Edwar  161,  9,  menwes  349,  13. 

116.  w  peut  s'intercaler  entre  voyelles  faisant  hiatus  (cp.  art.  54)  :  awoutl  I,  198,  6, 
aouat  441, 1,  liwon  ôOl,  25,  lion  453,  1,  paveour  36,  2,  Tuwing  66,  8,  nuwe  III,  7,  28.  — 
Cf.  DooTHEPONT,  p.  57,  §76;  Wilmottb,  §  31.  —  CH.  :  Baldeicin  1,2,6,  Boileauwei, 
revenuwes  2,  ruwe  2,  6,  6,  ruwalle  9,  Lowy  2,  «otce  5,  Tuwin  7,  Tuwing  1 1 ,  corduwenirs  7. 

117.  w  =  g(u)  à  l'initiale  (cp.  art.  47)  ;  wage»  I,  78,  13,  weriat  29,  23,  warniê  3,  23.  — 
Cf.  DoDTBBPONT,  p.  59,  §  85;  Wilmotte,  §  30.  —  CH.  :  warde  10,  wardeit  9,  enwagier  2, 
werùon  2. 

118.  x  =  H  =  XH«=ss  =  z:  voir  art.  49. 

119.  X  -=  KS  ou  SK  :  Gierlax  I,  39,  3,  Gyerlake  21,  K,  juxes  42,  x.  —  CH.  :juxet  6,  10. 


CCMC  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

120.  xH=H  =  ï  =  ss  =  z:  voir  art.  49, 

121.  xiON  =  TION  =  CTION  =  XTlON  :  voir  arl.  103. 

122.  Y  =  I  :  dyscorl  I,  9,  2S,  vyskeit  H,  12,  proymes  il,  M,  soyUment  40,  5.  — 
Cf.  DoCTBEPONT,  p.  18.  —  CH.  :  Braiban  2,  Brayban  2. 

123.  Y  =  II  :  pays  l,  82,  11,  paiis  3,  4,  oyt  283,  13,  revoyait  III,  4,  J*. 

124.  z  =  8  forte  :  voir  art.  95. 

125.  Z  =  S  douce  :  voir  art,  96. 

126.  z  =  s  finale,  soit  grammaticale,  soit  fantaisiste  (cf.  art,  98).  Grammaticale  : 
parvenuez  I,  2,  28,  auzqueilez  â,  28,  meïsmez  9,  IS,  dez  ôl,  2,  sirez  49,  8,  gralieuz  127,  8. 
Fanlaisisle  :  chinqz  I,  12, 17,  aile  ainsnéez  283, 17,  léez  291,  2,  eagez  52-2, 1,  Montegrez  394,11. 
—  Cf.  DocTBBPONT,  p.  19;  WiLBOTTE,  §  35.  —  Cil.  :  enfichiez  \,  annexiez  I,  parliez  I, 
arbitrai  i ,  linchouz  2,  linchous  2,  en  piez  liez  5,  joindantez  8,  joindantes  8,  arbitrez  6, 
ar6t(res  6. 

CHAPITRE  VI 

Notre  texte  du  Miroir  et  du  Traité.  —  Additions,  corrections, 

notes  critiques, 

92,  —  Nous  alignons  ici  toutes  les  observations  de  détail  qu'appelle  notre 
texte  du  Miroir  et  du  Traité,  qu'il  s'agisse  de  corrections  à  y  apporter  ou  de 
notes  critiques  destinées  à  en  expliquer  certaines  particularités. 

I,  1,  24.  Au  lieu  de  «  moutepliement  > ,  lire  «  montepliement  ».  II  y  a  un  n, 
plutôt  qu'un  t/,  en  A.  De  plus,  n  est  attesté  par  le  signe  abréviatif  dans  le 
verbe  montepUat  III,  8,  3. 

I,  %  10.  Au  lieu  de  forger  un  participe  «  consumeis  »,  on  pouvait  garder 
«  consumis  »  de  A.  Les  mêmes  variantes  reparaissent  I,  -il ,  4.  Godefroy, 
Dictionnaire  de  l'ancienne  langue  française,  IX,  lb7  et  171,  ne  connaît 
cependant  que  le  verbe  comowmer,  consumer  (non  -ir). 

I,  2,  24.  La  forme  «  enquere  >-  est  une  lecture  de  Sa.  M  y  a,  en  A,  une 
graphie  abrégée  «  enqere  »,  qui  doit  se  lire  «  enquiere  ».  Comp.  acquière 
I,  81, 12,  écrit  en  toutes  lettres. 

I,  3,  8.  A  propos  de  ^  Chanlrcmele  »,  ou  noiera  que  c'est  la  forme  Chante- 
mierle  qui  se  rencontre  uniformément  dans  la  Suite  du  Miroir.  I,  28,  i7,  29,  i,  a. 
49, 1»,  109, 3,  8.  13,  16,  110,  18,  13,  etc. 


DES  CEUVRES  DE  i    DE  HEMRICOURT.  ceaa 

I,  3,  10.  Du  coup  qu'on  se  met  à  corriger  A,  «  eût  »  devrait  céder  la  place 
à  «  eût  »  de  B.  confirmé  par  Ueyu  de  C.  (À'ite  correction  a  élé  faite  192,  4. 
Le  participe  passé  de  avoir  est  en  général  eût  2, 4,  eii  40i,  0.  eyut  !278,  ts,  etc. 
La  form(!  oût  13,  9,  oyut  134,  <3,  appnrtienl  proprement  au  verbe  oi'ir.  Mais  il 
arrive  k  A  de  confondre  les  deux  participes  en  question  :  voir  84,  1. 

1,3,20.  Au  lieu  de  «  concluteit  »,  lire  «  conclutc  ».  il  ne  suffit  pas^de 
l'accord  de  AU  pour  faire  admettre  pareille  forme,  qui  devrait  se  rattacher  à  un 
verbe  inconnu  mnclutcr.  Sans  doute,  la  leçon  primitive  conclule,  féminin  de 
conclus  1,  9,  486,  24  (coinp.  Schkler,  Glossaire  de  Froissart,  dans  ledition 
Kcrvyn  de  Lellenhove,  t.  XIX,  Bruxelles,  1874,  p.  9j),  a  eu  sa  dernière 
syllabe  contaminée  par  celle  du  mot  précédent,  este.H, 

I,  3,  Api),  cr..,  art.  c.  Au  lieu  de  «  LMP  »,  lire  «  LMRP  ». 

I,  5,12.  Le  surnom  «  paisible  »  aurait  pu  prendre  une  majuscule. 

I,  5.  16.  Le  mot  '>  ainsneis  »  doit  plutôt  se  lire  «  anneis  »,  en  A  âneis; 
cf.  ci -dessus,  §  82. 

L  <>,  1.  Les  graphies  de  ^4,  «  verier  conlreverier  »,  pouvaient  être  conservées. 
Voir  le  tableau  du  §  91,  art.  58. 

I,  6,  21,  îs.  Lire  en  un  seul  mot  «  jadicle  »,  qui  a  ici  le  sens  de  "  feue,,. 
Cf.  Ms.^Ed.,  $  83. 

I,  8,  jo.  Au  lieu  de  «  perchuytii,  lire  «  parchuyt  ».  La  première  syllabe 
est  représentée  en  A  par  un  /»  à  queue  tranchée.  Comp.  parchiwans  79,  1, 
aparcheuist  171,  h. 

I,  8, 20.  La  graphie  de  A  «  enstrangne  »  doit  être  conservée.  Cf.  tableau  du 
S  91,  art.  7:2. 

I,  8,  31.  Au  lieu  de  ^<  de  l'unk  à  l'autre  »,  lire  :<  del  unk  avant  l'autre  ->. 
Voir  la  même  expression  4H,  19-20, 

1,  9,  App.  cr.,  art.  a.  Au  lieu  de  «  EHK  »,  lire  «  E^HK  ». 

I,  11,  5.  Lire  «  par  devant  »  en  deux  mots,  comme  lil,  9,  11. 

I,  11,  J2.  Il  faut  une  virgule  après  «  Rasson  ». 

I,  14,  21.  Lire  «  à  'i'inlemont,  là  ilh  trespassat  ».  L'adverbe  là,  avec  valeur 
de  relatif,  c'e:it-à-dire  correspondant  au  mod.  où,  est  fréquent  dans  notre 
chronique  :  I,  (J4,  3,  174,  2,  200,  i9,  304,  5,  etc. 

I,  17,  1  -3.  Celte  espèce  de  titre  figure  dans  les  manuscrits  p.  En  C,  le  début 
de  l'alinéa  est  remanié,  mais  le  contenu  équivaut  à  celui  des  trois  lignes  en 
question. 


«ccxca  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

I,  19,  11.  Plutôt  que  «  ilh  »,  on  attendrait  «  elle  ».  Nous  avons  considéré 
ilh  ont  comme  une  tournure  impersonnelle;  cf.  la  leçon  de  /. 

I,  20,  u.  Lire  ^  Puisque  »  en  un  seul  mot. 

I,  21,  n.  Au  lieu  d'aller  chercher  la  forme  ■•-■■  Johenne  »  dans  les  manuscrits 
secondaires,  il  suffisait  de  résoudre  en  «  Johanne  »  la  graphie  abrégée  de  A. 
Cf.  MssEd,  §  8i. 

I,  24.  1.  La  graphie  de  A  «  pressent  pouvait  être  conservée.  Voir  tableau 
du  §  91,  art.  96. 

I,  30,  15.  Noter  dans  XApp.  cr.  que  les  mots  «  et  tenoit  »  manquent  chez  Sa. 

I,  31 ,  16.  Comme  il  arrive  dans  les  textes  originaires  de  la  région  wallonne 
et,  en  général,  de  l'Est,  nos  manuscrits  confondent  facilement  les  prépositions 
par  el  por  (cf.  W.  Fôrster,  Erec,  Halle,  1890,  note  du  v,  2001,  et  Lyuner 
Ysopet,  Heilbronn,  1882,  note  du  v.  274;  M.  Wilmotte,  dans  la  Romania, 
t.  XVIII,  1889,  p.  212;  Leo  Wibse,  Die  Spruclie  der  iJialoge  des  Papsles 
Gregor,  Halle,  1900,  §  466,  pp.  19,  lOi,  119,  164,  194  ;  etc.).  Placé  entre 
les  deux  leçons,  nous  avons  opté  pour  celle  qui  se  rapproche  le  plus  de  l'usage 
moderne;  de  là  ><  por  »  dans  le  présent  passage;  cf.  aussi  I,  79,  »,  243,  is, 
lU,  7, 7.  Nous  aurions  pu  nous  en  tenir  aux  formes  données  par  A  el  garder 
ici  (c  par  ». 

I,  31, 18.  Supprimer  le  renvoi  «  e  «  après  «  astoit  ». 

I,  33,  s.  Au  lieu  de  «  ysont  ,  lire  «  y  sont  »  en  deux  mots.  M.  G.  Doutrb- 
PONT,  Étude  linguisdque,  p.  79,  voit  dans  la  graphie  yssont  une  7\'  personne 
pluriel  du  parfait;  ce  serait  là  un  doublet  de  issirenl  17,  i8,  isserent  III,  52,  3s. 
Cette  interprétation  semble  corroborée  par  des  leçons  telle»  que  G  issonl 
I,  120,  16,  ABG  issonl  206,  2,  7,  A  isont  !i09,  20.  C'est  en  nous  fondant  sur 
elle  que  nous  avons  rédigé  l'art,  a  de  Y /1pp.  cr.,  p.  50.  Mais,  à  la  vérité,  ysont 
et  ses  variantes  ne  sont  pas  autre  chose  que  le  présent  sont  précédé  de 
l'adverbe  y,  »,  A  preuve,  des  formules  plus  complètes,  telles  que  1/  soulencors 
192,  16,  y  sont  a  présent  372,  7,  389,  9,  etc.  La  même  expression  se  retrouve 
d'ailleurs  au  parfait  :  1  furent  272,  19,  y  fure  it  206,  9.  Quant  aux  leçons 
yssont,  issont,  elles  s'expliquent  par  une  particularité  orthographique  de  nos 
manuscrits,  déjà  signalée  à  la  fin  du  §  83,  à  savoir  le  redoublement  de  la 
consonne  médiale  dans  un  groupe  de  deux  mots;  aussi  bien,  renconlre-t-on 
également  iffut  311,  16.  Ces  graphies,  nous  les  avons  maintenues,  lorsqu'elles 
sont  communes  à  AB;  sinon,  il  nous  a  paru  préférable  de  nous  rapprocher  de 
l'usage  courant. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccicui 

I,  3i,  ».  (t  Awelhonriuc  »,  imprimé  »  «rive  »,  aurait  concordé  davantage 
avec  Pexheurive  III,  30,  i4,  Axcelhonriwe  I,  339,  7,  Beariwe  Ï18,  7, 
Parfonriwe  264,  8;  voir  liibleau  du  §  91,  art  H2.  Comp.,  d'autre  part, 
Axotlhonriu  34,  9,  Ihariu  221,  11,  Parfhmiu  "254,  u. 

I,  34,  7.  La  variante  «  des  Temples  ,  fournie  par  A,  est  à  préférer.  On  a 
des  T.  243,  ii,  244,  c,  az  T.  243,  13. 

I,  36,  is.  Même  remarque. 

I,  37,  i.  A  «  yssonl  »,  B  oppose  «  y  sont  ».  Voir,  ci-dessus,  la  note  I,  33,  s, 

I,  59,  13.  L'expression  «  de  sa  terre  »  revient  sous  la  forme  de  leur  terre 
211,  i6  On  pourrait  hésiter  sur  le  sens  qu'elle  prend  dans  ces  deux  passages. 
Le  terme  terre  a  certainement  une  valeur  restrictive,  puisqu'il  s'oppose  aux 
mots  en  ce  paiis,  en  nulle  paiis.  Faut- il  comprendre  :  parmi  les  personnages 
originaires  de  la  terre,  de  la  région,  d'où  provient  cette  famille?  il  semble 
préférable  de  rapprocher  les  expressions  en  cause  de  celles-ci  :  selonc  sa  (erre 
i20,  i,  solonc  ses  possession  289,  e,  et  d'interpréter  :  eu  égard  à  ses  possessions 
domaniales. 

I,  50,  1.  Au  lieu  de  «  ysont  »,  lire  »  y  sont  »  et  supprimer  l'art,  a  de 
\'App.  er.  Cf.  ci-dessus,  note  I,  33,  5. 

I,  51,  4.  Au  lieu  de  «  onze  »,  il  faudrait  «  sept  ».  Voir  MssEd.,  §  39, 
p.  cccivni. 

1^  53,  i.  La  forme  «  tratiier  »  de  A  était  aussi  admissible  que  «  iratiiez  » 
de  B.  Voir  le  tableau  du  J  91,  art.  58. 

I,  54,  17.  Au  lieu  de  «  ysont  »,  lire  «  y  sont  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  33,  5. 

I,  57,  20.  Entre  «  flihe  »  et  «  Giles  »,  suppléer  les  mots  «  [Wilhelme  de 
Fouz,  qui  soy  mariât  aile  filhe]  ».  Cf.  M^sEd.,  §  39,  p.  cccxvn. 

I,  59,  17.  Il  faut  une  virgule  entre  «  Johan  »  et  «  Wilhelraes  ». 

I,  61,  15.  Plutôt  que  «  coysté  »,  lire  «  coyste  ».  Au  sens  généalogique  de 
"lignée,  branche,  côlé„,  le  texte  que  nous  publions  emploie  concurremment 
les  termes  ci-après  :  le  simple  coisie,  s.  f..  imprimé  à  tort  coislé  230,  15, 
440,  7,  etc.  (cf.  GoDBFROY,  IX,  210^  cosle  i ,  et  voir  des  exemples  chez  Froissart, 
édit.  Kervyn,  II,  48H,  XVI,  99)  ;  —  un  dérivé  féminin  coistie,  coystie,  192,  6, 
285,  17,  14 J.  0,  etc.  (comp.  Del  coslie  sa  mère,  relevé  par  Scheler,  Glossaire 
philologique  de  la  Geste  de  Liège  de  Jean  d  Outremeuse,  dans  les  3îém.  de 
l'Acad.  roy.  de  Belgique,  in-i%  t.  XLIV,  4882,  p.  85);  —  un  dérivé 
masculin  coistie,  III,  34, 4,  qui  n'est  autre  que  coisliel  (voir,  en  effet,  le  tableau 
Tome  111.  xx 


cccxaT  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

du  §  91,  art.  S8)  ;  —  enfin,  le  dérivé  masculin  cosleil  I,  226,  i,  costeis  III,  14,  s, 
équivalent  du  mod,  côtd  Mais,  contrairement  à  ce  qu'a  pensé  W.  G.  Doutrb- 
PONT,  h'tude  linguistique,  p.  22.  il  ne  semble  pas  qu'on  puisse  assimiler  à  ce 
dernier  terme  les  formes  plus  fréquentes  coisle,  coysle. 

I,  64,  8.  Le  renvoi  «  c  »  doit  prendre  place,  non  après  «  Jardiens  »,  mais 
après  la  prép.  «  de  »,  qui  précède  ce  nom. 

1,65,6.  Au  lieu  de  «  perchivoir  »,  lire  «  parchivoir  ».  Cf.  ci-dessus, 
note  I,  8,  10. 

I,  70.  i.  I.a  forme  «  qui  »  est  un  équivalent  dialectal  de  la  conjonction  que. 
Cf.  tableau  du  §  91,  art.  50. 

I,  71,  6,  8.  10.  Il  y  avait  peut-être  lieu  de  corriger  «  de  Champ  »  en 
«  d'Ochamp  »;  comp.  7:2,  e,  130,  i2,  140,  •*.  A  tout  le  moins,  fallait-il  noter, 
dans  l'App.  cr..  qu'à  la  ligne  8  A  lit  do  ch. 

I,  73,  9.  ku  lieu  de  «  coislé  »,  lire  «  coiste  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  61,  ib. 

I,  73,  «.  La  forme  de  la  négation,  «  nu  »,  qui  revient  481,  lo,  s'explique  par 
sa  position  de  protonique.  Cf.  tableau  du  §  91,  art.  104. 

I,  78,  24.  La  forme  «  diligeroit  »  se  rattache  au  verbe  desUgier,  dont  on  a 
le  participe  passé  dans  deligietUl,  5.  20,  "mis  en  liberté,,  (cf.  tableau  du  §  91, 
art.  50  et  97).  Dans  le  présent  passage,  le  dit  verbe  prend,  par  extension,  le 
sens  de  "remettre,,,  comp.  le  mod.  délivrer;  et  la  phrase  ilh  en  fineroit  et  les 
dilig.  paraît  devoir  être  ainsi  comprise  :  le  roi  s'en  procurerait  (des  draps  et 
des  laines)  et  les  lui  remettrait. 

I,  7t^,  8.  Au  lieu  de  «  por  »,  garder  «  par  »  de  ABG.  Cf.  ci-dessus, 
note  I,  31,  16. 

1,79,23.  Au  lieu  de  «  moutepliat  »,  lire  «  montepliat  ».  Cf.  ci-dessus, 
note  I,  1,  24. 

I,  83,  5.  Au  lieu  de  «  perchurent  »,  lire  «  parchurent  ».  Cf.  ci-dessus, 
note  I,  8,  10. 

I,  86,  20.  Au  lieu  du  renvoi  «  e  »  après  «  des  armes  »,  lire  «  d». 

I,  87,  u.  Au  lieu  d'introduire  «  que  »,  on  pouvait  maintenir  e<  qui  »,  donné 
par  les  meilleurs  manuscrits,  (lette  forme  dialectale  de  la  conjonction  que  est 
déjà  signalée  ci-dessus,  note  I,  70,  i. 

I,  87,  il.  A  la  place  de  '<  sahiueit  »,  on  pouvait  imprimer  «  saluveit  », 
puisqu'il  est  entendu  que  v  -=  iv  et  que  w  s'insère  à  l'hiatus.  Cf.  tableau  du 
§91,  art.  11-2  et  116. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT,  cccxcv 

I,  91,  s.  Il  ne  faut  pas  de  tiret  après  le  numéro  du  paragraphe. 

I,  93, 15.  Au  lieu  de  «  Fraileuzc  »,  lire  «  Fraircuze  ».  Voir  MssEd.,  §  41, 
p.  cccxix. 

I,  94',  ^pp.  cr.,  art.  a.  Au  lieu  de  ^  fîQSÇ  »,  lire  «  BQZX,  ». 

I,  101,  8.  Au  lieu  du  second  «  do  »,  rétablir  «  de  »  de  il.  Il  y  a  d'autres  cas 
d'alternances  de  l'espèce,  par  exemple  I,  24,  9.  Pour  le  surplus,  voir  MssEd., 
ûa  du  §  85. 

I,  109.  1.  Entre  «  fil  »  et  «  monss.  Thomas  »,  suppléer  «  [monssaingnor 
Henri,  fil]  ».  Cf.  MssEd. ^  §  59,  p.  cccxvui. 

L  11^,  Il  «  Boubays  »  ou  «  Bonbays  »?  la  graphie  du  manuscrit  est 
indécise.  Voir,  par  contre,  209,4,  mais  aussi  t.  II,  1G7,  note  1.  La  forme 
flamande  de  ce  nom  est  lioesbeke  ou  Uoelubeke.  Concernant  l'existence,  parmi 
les  formes  romanes,  d'un  doublet  avec  la  consonne  nasale,  comp.  monlepliemènt 
(ci-dessus,  noie  I,  1,  2*)  el  cf.  tableau  du  §  91,  art.  71-72. 

I,  133,  10.  Au  lieu  de  «  que  »,  reprendre  la  leçon  de  A,  «  de  »  .La  prép.  de 
reste  en  usage,  dans  notre  texte,  après  un  comparatif;  voir  226,  5. 

I,  136,  17.  A  propos  de  «  vairicrl  »,  voir  tableau  du  §  91,  art.  58. 

I,  139,  32.  La  graphie  «  joindainl  »  de  A  pouvait  être  acceptée.  Cf.  tableau 
du  S  91,  art.  52. 

I,  141,  10.  Au  lieu  de  «  saingnors  »,  lire  «  saignors  ». 

I,  143,  1».  Au  lieu  d'une  virgule,  il  faut  un  point  à  la  fin  de  la  ligne. 

I,  143,  /ipp-  cr.,  art.  e.  Au  lieu  de  «  $  »,  il  faut  «  Ç  ». 

I,  145,  17  Supprimer  le  renvoi  devant  (f  Walecourt  »,  ainsi  que  l'art,  f 
de  V/4pp.  cr. 

I,  147,  3.  Au  lieu  de  «  leur  »,  reprendre  «  les  »  de  AGIl.  La  forme  /c»,  en 
fonction  de  datif  masc.  plur.,  se  rencontre  306,  7,  à  côté  de  leur  4,  i8. 

I,  148,  2.  Le  renvoi  «  6  »  doit  accompagner,  non  pas  «  Louz  »,  mais  la 
prép   «  de  »,  qui  précède   Dans  \ App.  cr.,  art.  h,  supprimer  «  L  ». 

I,  148.  3.  Le  passage  qui  a  pour  centre  «  estut  »  a  été  diversement  interprété 
par  les  scribes,  et  M.  G.  Doutrepont,  t-itude  linguistique,  p.  71,  lit  lui-même 
«  dont  cscut  furent  plus.  »,  se  demandant  s'il  faut  rattacher  escuf  à  un  latin 
exuti.  l*our  notre  part,  nous  considérons  «  estut  »  comme  le  parfait  du  vcrb:' 
impersonnel  estoroir,  "convenir,,.  Jean  d'Outremeuse  use  encore,  à  mainte 
reprise,  du  présent  de  ce  verbe  (voir  le  Myreur  des  histors,  t.  IV,  éd  Bormans, 
au  gloss.;  la  Gesie  de  Liéye,  gloss.  cité  de  Schbler,  p.  144).  Dans  la  proposition 


cccxcvi  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

«  si  que  chevaliers  dont  eslut  »,  chevaliers  semble  bien  être  le  régime  indirect 
de  estut,  la  préposition  à  n'étant  pas  requise,  dans  l'ancienne  langue,  lorsque  le 
complément  est  un  nom  de  personne  (cp.  I,  306,  4-5),  en  particulier  après  un 
verbe  impersonnel.  La  phrase  en  question  devrait  donc  se  comprendre  :  fort 
riche,  ainsi  qu'il  convenait  alors  à  un  chevalier.  La  richesse  des  anciens 
chevaliers  hesbignons  est  un  des  thèmes  favoris  de  notre  chroniqueur  :  cp.,  par 
exemple,  I,  2,  9. 

I,  151.  6.  Au  lieu  de  «  qui  »,  adopter  «  que  »,  forme  bien  authentique  du 
pron.  relatif  sujet,  cf.  I,  "i,  23,  III,  ^2,  îi,  etc. 

I,  154,  2.  Au  lieu  de  k  coisté  »,  lire  «  coiste  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  61,  is. 

I,  154,  1-2.  Concernant  la  descendance  de  Gilles  de  Strée,  pour  laquelle  le 
contrôle  des  documents  d'archives  fait  défaut  (cf.  t.  II,  p.  375),  enregistrons, 
à  titre  documentaire,  les  versions  des  différents  manuscrits  :  le  mot  marenaveles 
de  BJAERK^  devient  cti  GL  rnaretia bêles,  en  MQ  marenables,  en  X  maren- 
nable,  en  0  marenabel,  en  K^H  marluabeles,  en  N  les  marlabelles  ;  il  est 
inexistant  en  C;  I)  modifie  le  passage;  PI  le  réduisent  à  sont  issus  ceux  de 
Stréez;  F  supprime  les  §§  2-26-235. 

I,  155,  24.  Au  lieu  de  «  Lowengnez  »,  lire  «  Lowengnéz  ». 

I,  156,  2.  Plutôt  que  «  de  Tykier  »,  la  bonne  leçon  serait  «  le  tykier  ». 
Voir  MssEd.,  §  i\ ,  pp.  cccxix-xx. 

I,  158,  13.  Au  lieu  de  «  pout  »,  AB  ont  «  puet  ».  Cette  forme  reparait 
III.  32,  22,  comme  0'  pers.  du  parfait  de  pooir.  Ici,  il  convenait  d'éviter  une 
confusion  avec  le  présent  puet,  qui  se  trouve  dans  la  même  ligne. 

I,  160,  App.  cr.,  art.  a.  Il  faut  «  dans  Q5  {sauf  OW)  ». 

I,  162,  13  II  manque  un  renvoi  «  d  »  après  «  mil  CCC  et  LUI  ». 

I,  16S,  1.  Sa.  lit  «  singlere  ».  En  A,  même  graphie,  mais  surmontée  d'un 
léger  trait  horizontal,  sans  doute  une  abréviation,  qui  inviterait  à  lire  «  sin- 
gulere  ». 

I,  172,  20.  Au  lieu  de  «  acquere  »,  lire  «  acquière  ».  Cf.  ci-dessus, 
note  I,  2,  2*. 

I,  175,  3.  Au  lieu  de  «  cosié  »,  lire  «  costc  ».  Cf.  ci  dessus,  note  I,  61.  15. 

I,  175, 13.  Au  lieu  de  «  qu'i  »,  lire  «  qui  ».  Voir  ci-dessous,  note  I,  198,  2ï. 

I,  175,  App.  cr.,  art.  h.  Au  lieu  de  «  8  »,  lire  «  oB  ». 

I,  180,  7.  Il  n'y  a  pas  lieu  de  rejeter  la  forme  «  semechiet  »  ûe  A,  qui 
revient  58î>,  15.  Cf.  tableau  du  §  91,  art,  71. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccicvii 

I,  188,  8.  A  propos  df  «  Boubais  ».  voir  ci-dessus,  note  I,  112,  ii. 

I,  192,  i.  Touchant  «  eût  »,  voir  ci-dessus,  noie  I,  3,  lo. 

I,  192,  4.  Au  lieu  de  «  coislë  »,  lire  «  coiste  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  61,  k. 

I,  195,  i3.  Fallait-il  regarder  «  casteal  »  comme  un  nom  propre  et  lui  donner 
la  majuscule?  Comp.  III,  17,  9,  31,  n,  et  voir  ci -dessous,  note  I,  658,  is. 

I,  198,  î2.  Notre  lecture  «  qu'i  l'avoit  »  vient  de  ce  que  la  leçon  qtiil  des 
manuscrits  a  été  comprii^e  comme  l'équivalent  de  qu'il  V.  [Nous  penchons 
maintenant  vers  une  autre  interprétation  :  qui,  écrit  en  un  mot,  serait  la 
variante  déjà  rencontrée  de  la  conjonction  que  (voir  ci-dessus,  notes  I,  87,  u, 
175,  13),  le  sujet  de  la  proposition  subordonnée  restant  sous-entendu. 

I,  200,  24-15.  Kntre  «  monssaingnor  »  et  «d'Aaz»,  doit  sans  doute  être 
inséré  le  nom  «  [Rigaut]  ».  Cf.  MssEd.,  §  41,  p.  cccxx. 

I,  208,  is.  Au  lieu  de  «  do  »,  on  peut  garder  «  de  »,  donné  par  ABG  Voir 
MssEd.,  fin  du  §  85. 

I,  209,  3.  Au  sujet  de  «  Bonbays  »,  voir  ci-dessus,  note  I,  112, 11. 

I,  211,  s.  La  graphie  de  A,  «  Iwcis  »,  ne  devait  pas  être  corrigée  en 
«  tuweis  >^,  puisque  w  peut  représenter  u\o.  Cf.  tableau  du  §  91.  art.  115. 

I,  211,  16.  Concernant  «  de  leur  terre  »,  voir  ci-dessus,  note  I,  39,  i3. 

I,  213,  13.  Le  nom  «  d'Oborne  >>  a  été  traité  différemment  par  les  copistes; 
les  manuscrits  ont  tantôt  dohorne,  tantôt  de  borne.  Plus  haut,  82,  i4et  165,  2, 
notre  texte,  reproduisant  les  leçons  de  A,  porte  de  Borne.  Comp.  ci-dessous, 
note  I,  443, 12,  et  voir  t.  II,  p.  313. 

I,  214',  /1pp.  cr.,  art.  a.  A  la  ligne  3,  au  lieu  de  «  favetur  »,  lire  «  hahelur». 

I,  215, 13.  Au  lieu  de  «  do  »,  rétablir  «  de  ».  Cf.  MssEd.,  fin  du  §  85. 

I,  219,  11.  Supprimer  la  virgule  après  «  Fexlie  »  et  donner  une  majuscule 
à  K  voweit  ».  Fexhe-Ie-Voué  est  l'ancien  nom  de  Fexhe-le-Haul-Cloeher. 

I,  "lui,  7.  Au  lieu  de  «  petit»,  nous  aurions  pu  garder  «  pilit  »  de  A,  de  même 
que  nous  conservons  ligitimes  45,  3.  Cf.  tableau  du  §  91,  art,  50. 

I,  226,  19  20.  INous  avons  eu  tort,  nous  fiant  à  Sa.QC,  de  substituer  la  termi- 
naison -ires  à  celle  de  AG  «  botenures  »,  confirmée  par  bouionnurs  de  J.  Le 
sens  n'est  pas  douteux;  il  s'agit  de  ces  garnitures  de  boulons  que  l'ancienne 
langue  appelait  boloneures  (Godefroy,  I,  713;  Tobler-Lommatzsch,  Allfranzô- 
sischcs  Wôrlerbuch,  Berlin,  I,  1925,  col.  1096).  Rien  ne  nous  autorise 
à  croire  que  bouloniere  >  -ire  ait  jamais  été  employé  dans  la  même  acception; 
ce  dérivé  doit  même  être  de  date  postérieure  à  celle  de  notre  texte,  car  le  plus 


eccxcviii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

ancien  exemple  que  cite  Godefroy,  VIII,  546  (suivi  par  le  Dictionnaire  général 
de  Hatzfeld,  Dakmestktbr  et  Thomas),  est  précisément  la  forme  qui  se  lit  dans 
l'édition  Salbray.  —  Uemarquer  que  la  virgule  doit  êlre  supprimée  après 
la  leçon  rectifiée  «  botenures  », 

I,  226,  26.  Au  lieu  de  «  quere  »,  lire  «  quiere  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  2,  24. 

I,  231,  u.  Le  pronom  relatif  «  que  »  est-il  sujet  ou  régime  de  murdrit? 
Salbray  y  a  vu  un  sujet  et  son  interprétation  a  généralement  été  admise.  Les 
renseignements  historiques  font  défaut  pour  en  contrôler  le  bien- fondé. 

I,  240,  18.  Lire  en  un  seul  mol  «  quil  »  ou  «  qui  ».  La  leçon  de  AB,  quilles, 
s'explique  par  le  redoublement  de  la  consonne  médialc  dans  un  groupe  de 
mots  étroitement  unis.  Cf.  MssEd.,  fin  du  ^  83. 

I,  243,  13.  Au  lieu  de  «  par  »,  on  peut  admettre  «  por  ».  Cf.  ci-dessus, 
note  li  31,  16. 

1,  250,  15.  Au  lieu  de  «  coysié  »,  lire  «  coysle  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  61,  i». 

I,  253,  7.  Supprimer  la  virgule  après  «  Fexhe  »  et  donner  une  majuscule 
à  «  voweit  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  219,  ii. 

I,  258,  t.  Au  lieu  de  «  at  »,  le  parfait  <.<.  ot  »  s'accorderait  mieux  avec  la 
réalité  historique.  Voir  HhsEd.,  §  39,  p.  cccxvui 

I,  264,  -t.  Remettre  «  de  »  en  place  de  «  do  ».  Cf.  MssEd.^  fin  du  §  85. 

I,  266,  (5.  Au  lieu  de  «  Houwet  »,  la  leçon  exacte  serait  «  Ameile  ». 
Cf.  MssEd.,  §  39,  p.  cccxvn. 

I,  209,  2.  Dans  le  mol  «  apparies  »,  les  lettres  -ar-  sont  représentées  en  A 
par  un  trait  tranchant  la  haste  des  Jeux  p.  Malgré  l'accord  de  BG  et  la  variante 
appareiilfS  de  Q,  cette  leçon  semble  devoir  être  rcjctée,  pour  faire  place  & 
«  appiers  ».  Il  est  impossible  d'attribuer  à  la  première  un  sens  convenable; 
paléograpliiquement,  la  confusion  s'explique  sans  ditlicullé,  et  on  en  a  un  autre 
exemple  3«2,  9;  enfin,  appiers,  "adroit,  habile,,,  est  un  terme  fréquent  sous 
la  plume  du  chroniqueur,  cp.  364,  i,  433,  6,  434,  3,  III,  6,  i3,  7,  o,  16,  is, 
25,  7,  45,  26,  47,  6,  48,  a,  49,  9,  2?. 

I,  270,  12.  «  Chypey  »  devrait  sans  doute  céder  la  place  à  «  Crypey  ». 
Cf.  MssEd.,  §  41,  p.  cccxx. 

I,  278,   Ipp.  or,  art.  a.  Supprimer  les  mois  «  B  omei  la  sec.  f.  ». 

I,  288,  11.  Au  lieu  de  «  Mares  »,  lire  «  Mares  ».  Comp.  289,  i,  358,  u, 
468,  3,  etc. 

I,  291,  11.  Au  lieu  de  «  Burlure  »,  lire  ce  Burluré  ».  Comp.  421,  7,  lo,  it. 


DES  CEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cccxcix 

I,  296,  H.  Supprimer  la  virgule  après  «  Johan  ». 

I,  298,  suite  de  la  note  l  de  la  page  précédente,  ligne  5.  Au  lieu  des  mots 
«  du  groupe  y  »,  lire  «  des  groupes  eôîj  ».  Cf.  MssEU.,  §  33,  p.  cccxm,  noie  1. 

I,  501,  8.  La  lecture  «  Haveaz  »  semble  préférable  à  «  llaneaz  »;  comp.,  en 
efTet,  Haweaz  467,  s. 

I,  3^6,  2.  Lire  »  enamat  »  en  un  seul  mot. 

I,  337,  6-7.  Au  lieu  de  tirer  une  forme  «  Beythe  »  de  ÀB  lieyrhe,  peut-être 
eùt-il  mieux  valu  adopter  la  leçon  de  C  «  Bethou  ».  Comp.  Béton  III,  '^9,  26. 

I,  338,  ».   Au  lieu  de  «  Gobiert  »,  lire  «  Robierl  ».  Cf.  MssEd.,  ^  39, 

p.  CCCXVIII. 

I,  338, 10.  Au  lieu  de  «  Ord«'nge  »,  garder  «  Ardenge  »  de  AGQ.  C'est  celle 
seconde  forme  qui  figure  H7,  o,  1:23,  i7,  143,  lo,  etc. 

I,  341,  11.  Entre  «  Godefroit  »  et  «  de  Joupplou  »,  suppléer  «  [délie  Capelle, 
qui  morit  sains  hoir,  et  de  noveal  à  monssaingnor  Robierl]  ».  Cf.  MssËd., 
5  59,  p.  cccxvii. 

I,  347,  8.  Au  lieu  de  «  Olhe  »,  la  leçon  exacte  serait  «  sereur  ».  Cf.  MssEd., 
§  39,  p.  cccxvu. 

I,  349, 13.  Au  lieu  de  «  menuwes  »,  on  pouvait  se  contenter  de  «  menwes  », 
la  leçon  de  A,  puisque  w  ==  ?<mj;  cf.  tableau  du  §  91,  art  US. 

I,  358,  s.  Au  lieu  de  «  frank  homme»,  lire  «  Frank  Homme  ".  Comp. 
428,  s,  7,  etc. 

I,  358,  13.  Il  est  souvent  malaisé  de  décider  si  le  mot  «  casleal  »,  suivi  d'un 
nom  de  lieu,  a  une  valeur  onomastique  et.  conséquemment,  s'il  doit  prendre  la 
majuscule.  Dans  le  cas  présent,  observons  que  nous  avons  écrit  Casteal  de 
SeLem  109,  4,  288,  12. 

I,  364,  12.  Faut-il  «  casleal  »  ou  «  Casteal  »?  Pas  d'autre  exemple  pour  ce 
qui  regarde  celle  famille.  Voir  la  noie  précédente. 

I,  36i.  3  Nous  serions  assez  lente  de  lire  «  qui  »,  au  lieu  de  «  qu'i  »,  et  d'y 
voir,  encore  une  fois,  une  variante  de  la  conjonction  que.  Cf.  ci  dessus,  notes  I, 
175,  13,  198,  22.  L'omission  du  pronom  sujet  de  la  troisième  personne  est 
cependant  plus  difficile  à  admettre  dans  le  cas  présent. 

I,  563,  15.  Au  lieu  de  «  faxhes  »,  la  leçon  correcte  serait  «  foixhes  ».  Voir 
MssEd.,  §  41,  p.  cccxx. 

I,  309,  7.  Au  lieu  de  «  que  »,  lire  «  qui  ».  Cette  forme  du  pronom  relatif 
régime  est  voulue  par  AB.  Elle  se  rencontre  445,  21,  III,  33,  4,  etc. 


c»  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

I,  371, 7.  Au  lieu  de  «  Ystasses,  frans  bons  »,  lire  «  Ystasses  Frans  Hons  ». 
Voir  ci-dessus,  noie  I,  558,  3. 

I,  373,  11.  Supprimer  la  virgule  après  «  Casteal  ».  Comp.  90,  o,  111,  is. 

I,  389,  1   II  faut  une  virgule  entre  «  Badewien  »  et  «  Butoir  ». 

I,  397, 8.  Au  lieu  de  «  frank  homme  »,  lire  «  Frank  Homme  ».  Cf.  ci-dessus, 
note  I,  358,  s. 

I,  399,  4.  Le  trait  arrondi  placé  au-dessus  de  q,  dans  la  graphie  enqrent  de 
A,  semble  représenter  ui,  plutôt  que  mc  (cf.  MssEd.,  §  St).  Nous  lirons  donc 
«  enquirent  »,  au  lieu  de  «  enquerent  ». 

I,  401,  12.  Le  groupe  de  mots  «  les  sormont  »  oiïrc  un  cas  de  redoublement 
de  la  consonne  médiale;  cf.  MssEd.,  fln  du  §  83.  Le  pronom  pers.  «les» 
a  donc  la  valeur  du  singulier  le. 

I,  402,  u.  La  graphie  de  A  est  bien  «  Lantins  ».  Comp.  Lautines  I,  22,  lo. 

I,  407,  9.  Au  lieu  de  «  Faniot  »,  la  vraie  leçon  serait  «  Poneie  ».  Voir 
MssEd.,  §  58,  p.  cccxvi,  note  I. 

I,  416,  s.  Le  renvoi  «  a  »  doit  venir  après  le  mot  «  sires  ».  Dans  l'art,  a  de 
Y, 4 pp.  cr.,  supprimer  «  de  ». 

I,  416,  13-16.  Pouvait-on  admettre  dans  le  texte  «<  vivant  >^  de  C,  l'épithète 
«  à  présent  vivant  »  se  rapportant  ainsi  à  un  personnage  décédé  en  139i?  Cela 
ne  parait  pas  douteux,  Le  Miroir  a  été  terminé  en  1398,  mais  il  était  sur  le 
métier  depuis  1553  (cf.  p.  1).  A  la  page  474,  7,  la  même  épithète  est  appliquée 
à  un  autre  personnage  qui  a  pu  également  mourir  avant  1398.  puisque  son  nom 
ne  se  rencontre  dans  les  chartes  que  de  1568  à  1386  (cf.  t.  II,  p.  348). 

I,  430,  21-24.  Le  §  892  serait  mieux  â  sa  place  après  le  §  896.  Voir  MssEd., 
§  59,  p.  cccxvn. 

I,  432, 12.  Supprimer  la  virgule  après  «  Ystasse  ». 

1,  433,  6.  Au  lieu  de  «  que  »,  on  peut  accepter  dans  le  texte  «  qui  »,  variante 
de  la  conjonction  que.  Cf.  ci-dessus,  note  I,  198,  22. 

I,  435,  16.  Au  lieu  de  «  coisté  »,  lire  «  coiste  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  61,  is. 

I,  440,  7.  Au  lieu  de  «  coysté  »,  lire  «  coyste  ».  Cf  ci-dessus,  note  I,  61,  is. 

I,  442,  6.  Supprimer  la  virgule  entre  «  Latnbier  »  et  «c  Badous  ». 

I,  445,  12.  Au  lieu  de  «  de  Borne  »,  ou  attendrait  «  d'Oborne  ».  Cf.  MssEd., 
§  59,  p.  cccxviii,  et  voir  ci-dessus,  note  I,  213,  15 

I,  444,  7.  La  variante  adoptée,  «  menuez  gens  »,  trouve  un  appui  dans 
la  comparaison  avec  448,  is. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdi 

I,  444,  9.  Au  lieu  de  «  eoysté  »,  lire  «  coysle  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  61,  is. 

I,  445, 18.  Au  lieu  de  «  eoysté  »  el  «  coislé  »,  lire  «  coysle  »  et  «  coisle  ». 
Cf.  ci-dessus,  note  I,  61,  lu. 

I,  4S0,  u.  A  propos  de  «  menuez  »,  voir  ci-dessus,  note  I,  444,  7. 

I,  4.^0,  iri.  Au  lieu  de  «  eoysté  »,  lire  «  coyste  ».  Cf.  ci  dessus,  noie  I,  61,  is. 

I,  452,  9.  On  peut  se  demander  si  «  Pyslres  »,  qui,  comme  nom  commun, 
signifie  "  boulanger,,,  a  déjà  ici  la  valeur  d'un  surnom  et  si,  conséquemment, 
le  mot  doit  prendre  la  majuscule.  A  la  ligne  12.  où  il  est  question  de  la  petite- 
fllle  du  même  personnage,  le  dérive  Pyestrin  est  manifestement  devenu  un 
déterminant  onomastique. 

I,  455,  12.  La  forme  «  feran  »,  propre  aux  manuscrits  p,  est  une  variante  de 
C  fer  on,  "forgeron,,,  qui  se  retrouve  à  la  ligne  suivante,  dans  le  composé 
Feronsiréez.  Son  authenticité  pourra  paraître  suspecte. 

I,  457.  3.  Le  mot  «  castcal  »  sans  majuscule,  à  raison  de  263,  3.  Cf.  ci-dessus, 
note  1, 358,  is. 

I,  457,  13.  Entre  «  parleit  »  et  «  de  monssaingnor  »,  insérer  les  mots  «  [des 
hoirs  masles]  ».  Cf.  MssEd.,  §  59,  p.  cccxvui. 

I,  467,  H.  Au  lieu  de  «  casteal  »,  faut-Il  lire  «  Casleal  »?  Cf.  ci-dessus, 
note  I,  358,  is. 

I,  467,  17.  La  forme  «  mastre  »  de  A  aurait  pu  figurer  dans  le  texte. 
Cf.  tableau  du  $  91,  art.  53. 

1, 468, 1.  A  propos  du  nom  «  des  Mares  »,  voir  288,  n,  289,  i,  358, i4,  467, 17. 

I,  468,  15.  Touchant  «  casteal  »,  voir  ci-dessus,  note  I,  467,  i*. 

I,  475, 17.  Au  lieu  de  «  germeaz  »,  lire  «  Germeaz  ». 

I,  479, 7-8.  Au  lieu  de  «  VVatier,  le  senissal  de  Preit  »,  la  leçon  exacte  sérail 
«  Wery  de  Preit  ».  Cf.  MssEd.,  §  39,  p.  cccxvn. 

I,  479,  21.  Au  lieu  de  «  demoret  »,  lire  «  demorét  »,  d'après  la  règle  énoncée 
MtsEd.,  §  83. 

I,  480,  7.  La  forme  «  out  »  est  empruntée  à  fi  et  appuyée  par  C  oet  ; 
la  leçon  de  A  est  evl. 

I,  481, 10.  Sur  «  nu  »,  voir  ei-dessus,  note  1, 75,  i. 

I,  486,  App.  cr.,  art.  h.  Au  lieu  de  «  AGOW»,  lire  «  AGMOW  ». 

III,  3,  15.  Au  lieu  de  «  onkes  »,  lire  «  onk  »;  cf.  HJssEd.^  §  82. 

m,  3, 23.  Au  lieu  de  «  pais  »,  lire  <f  Pais  ». 

m,  4,  3.  Même  remarque  que  ci-dessus,  III,  3, 15. 

ToMB  m.  yy 


wn  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

III,  4,  24.  Au  lieu  de  «  requere  »,  lire  «  requière  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  2,  u. 

III,  6,  u.  L'existence  du  (  ûnal  postiche  dans  les  graphies  de  nos  mnnuscrits 
(cf.  tableau  du  §  91,  art.  101)  autorise  la  conservation  de  «  prist  »  pour  «pris  », 
conformément  à  ce  qui  s'est  déjà  fait  I,  213,  6. 

III,  7,  7.  Au  lieu  de  «  par  »,  garder  «  por  »  de  AB.  Cf.  ci-dessus, 
note  I,  31,  16. 

III,  8,  8.  L'expression  «  en  son  aou  »  signifle  ici  "à  son  aide,  à  son  profit,,. 
Le  subst.  aou  a  l'air  d'être  un  masculin.  On  ne  connaît,  en  général,  que  les 
formes  féminines  otue,  aïe  (Godefroy,  I,  202,  Toblbr-Lommatzsch,  I,  22^). 
Il  n'est  cependant  pas  impossible,  vu  les  habitudes  orthographiques  de  nos 
scribes,  que  la  leçon  aou  de  BAGM  s'identifie  tout  à  fait  avec  ayowe  de  C  : 
voir  tableau  du  §  91,  art.  27,  54,  113.  La  forme  aou  se  rencontre  au  sens  de 
"profit,,  dans  deux  des  chartes  portant  la  signature  do  Jacques  de  Hemricourt, 
citées  ci-dessus,  §  91  :  «  s'en  deshyretat...  en  nom  et  en  aou  de  Gerar  délie 
Halle  »  (n*  8),  «  en  aou  do  dit  mariage  »  (n*  12).  Mais  les  documents  de 
l'époque,  de  même  que  le  Myreur  des  hlslors  de  Jean  d'Outremeuse,  t.  III 
et  Y,  emploient  les  formes  féminines  dans  la  même  acception.  Sur  la  question 
d'un  type  ayou  <  adjutum,  voir  l'art,  aydhê  de  Jean  Haust,  dans  le  UuUelin 
du  Dictionnaire  général  de  la  langue  wallonne,  t.  V,  1910,  p.  35  (article 
reparu  avec  des  modifications  dans  l'ouvrage  du  même  auteur,  Eiymologies 
wallonnes  et  françaises,  Liège,  1925,  p.  19). 

III,  13,  50-51.  Au  lieu  de  «  Chantebrines  »,  la  leçon  originale  a  dû  être 
«  Chanteurines  ».  Voir  MssEd.,  §  61. 

III,  15,  2t.  Au  lieu  d'introduire  «  elle  »  dans  le  texte,  ne  serait-il  pas  permis 
de  conserver  «il»,  que  fournissent  les  meilleurs  manuscrits,  et  qu'il  faudrait 
considérer  comme  représentant  tant  do  sien?  Ou  bien  quit  ly  peut  s'expliquer 
par  un  redoublement  de  la  consonne  médiate  dans  un  groupe  de  mots  étroite- 
ment unis  (cf.  MssEd.,  fin  du  §  85)  et  qui  serait  une  variante  de  la  conjonc- 
tion que  (cf.  ci-dessus,  note  I,  198,  î2),  le  sujet  de  fist  étant  sous-entendu. 

III,  16,  21.  Au  lieu  de  «  reputeis  »,  il  convient  d'admettre  «  repeteis  »  de  4. 
Cf.  tableau  du  §91,  art.  25. 

III,  17, 13.  Au  lieu  de  «  coisté  »,  lire  «  coiste  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  61,  is. 

III,  19,  16.  Pour  justifier  la  leçon  adoptée,  «  et  d'cnchafement  de  corage  », 
comp.  de  chaleur  I,  399,  u. 

III,  20,  6-7.  Dans  la  proposition  «  se  sieroit  vengiez  »,  on  s'attendrait 


DES  ŒUVRES  DE  J    DE  HEiMRICOURT.  cmu 

à  trouver  la  négation  L'ellipse  de  nf,  sur  laquelle  les  manuscrits  sont  d'accord, 
doit  s'expliquer  par  une  anacoluthe, qui  donne  à  la  phrase  une  singulière  énergie. 

III,  23, 13.  La  forme  «  reskoiient  »  a  quelque  chose  d'anormal.  C'est  l'indi- 
catif imparfait,  troisième  pers.  plur.,  de  rescorre  <  rc-excutere  (Godefroy, 
VII,  88).  On  attendrait  plutôt  reskooiieut  (comp.  pooiienl  I,  3,  i)  ou,  avec 
l'épenthèse  d'yod  à  l'hiatus,  reskotioiienl  (voy.  la  variante  OW  reschoynyent 
et  comp.  poiioiient  III,  15,  9,  ainsi  que  les  formes  faibles  hoyans,  hoyou  en 
liégeois  moderne,  d'après  (i.  Doutrepont,  Tableau  et  théorie  de  la  conjugaison 
dans  le  ivallon  liégeois,  dans  le  liullelin  de  la  Société  liégeoise  de  lillérature 
wallonne,  IL'  sér.,  t.  XIX,  189-2,  pp  97,  lO'i,  ;2U9).  Faut-il  supposer,  en  p,  une 
altération  de  la  forme  originale,  dont  témoigneraient  liAGMKN,  ou  peut-on 
admettre  une  contraction  des  deux  o  de  reskooiienl?  Il  n'y  a  pas  lieu,  en 
tout  cas,  se  fondant  sur  l'usage  dialectal  d'aujourd'hui,  d'articuler  res-ko-ii-ent  : 
la  terminaison  actuelle  -i  des  troisièmes  pers.  plur.  de  l'imparfait  est  due  à  une 
action  analogique  de  date  plus  récente  (cf.  G.  Doutkbpont,  Tableau,  p.  183,  et 
Etude  linguistique,  p.  78). 

III,  26,  25.  La  phrase  elliptique  «  iih  trowonl  par  droit  d'armes  »  deviendra 
plus  claire,  si  on  la  complète  ainsi  :  ilh  trowont  [qufi  faire]  par  droit  d'armes, 
ils  trouvèrent,  en  vertu  du  droit  d'armes,  ce  qu'ils  avaient  à  faire. 

IIL  28,  4.  Au  lieu  de  «  coisté  »,  lire  «  coisle  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  6!,  13. 

III,  i28,  23.  Au  lieu  de  «  Wontrenges  »,  lire  «  Woutrenges  ».  Kn  dehors  de  À, 
les  manuscrits  portent  Wotr-. 

m,  34,  5.  Au  lieu  de  «  coisté  »,  lire  «  coiste  ».  Cf.  ci-dessus,  note  I,  61,  i». 

III,  34,  12.  Au  lieu  de  «  Johan,  li  viez  voweit  »,  lire  «  Johan  li  Viez, 
voweit  ».  Comp.  I,  3,  6-7,  et  cf.  t.  II,  p  288. 

III,  34,  14.  Nous  avons  vainement  cherché  la  source  du  vers  décasyllabique 
«  Ors  est  Frumons  en  la  folie  entreis  »,  que  Hemricourl  fait  chanter  à  Jean  le 
Vieux,  avoué  de  Liers  (-j-  1353,  cf.  t.  II,  p.  288).  l^st-il  emprunté  à  l'épopée, 
notamment  à  la  Geste  des  Lorrains,  dans  laquelle  figurent  plusieurs  person- 
nages du  nom  de  Fromont  (voir  Ernest  Laisglois,  Table  des  noms  propres 
compris  dans  les  chansons  de  geste  imprimées,  Paris,  190 i)?  Une  chanson 
plaisante,  écrite  à  Arras  au  XIIP  siècle  et  publiée  par  Karl  Bartsch,  La  langue 
et  la  littérature  françaises,  Paris,  1887,  col.  Si2,  contient  ce  passage  : 

Diex  a  fait  mander  Robert  de  le  Piere, 
car  dou  vicl  Fromont  seul  il  la  manière. 


cDiv  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

G.  Paris,  La  littérature  française  au  moyen  âge,  §  21,  a  vu  là  une  allusion 
à  un  héros  des  Lorrains,  celui  que  les  trouvères  appellent  le  vieux  Fromont 
(cf.  La  mort  de  Garin  le  Loherain,  publ.  par  Edélestand  du  Wéril,  Paris, 
1846,  p.  Lvm). 

III,  43, 1.  A  la  variante  «  contenoicnt  »,  il  faut  préférer  «  contoient  »,  forme 
du  vb.  cointier,  "parer,  équiper,,,  avec  chute  du  second  élément  de  la 
diphtongue  oi  (cf.  tableau  du  §9i,  art.  53). 

III.  4S,  22.  Au  lieu  de  «  Harduemonl  »,  lire«  Harduémont».Cf.  MssEd.,  §  83. 

III,  46,  tz.  Au  lieu  de  «  desconfiteur  y>,  on  peut  reprendre  «  deconQteur  » 
de  A.  Cf.  tableau  du  §  91,  art.  97. 


DEUXIÈME  SECTION 
Le  Patron  de  la  Temporalité. 

CHAPITRE  PREMIER 
Description  des  manuscrits. 

93.  —  Le  Patron  de  la  temporalité,  ainsi  que  l'observait  déjà  Villen- 
fagne  *,  nous  a  principalement  été  conservé  dans  les  recueils  manuscrits  connus 
sous  le  nom  générique  de  Pawilliarts.  Autour  du  Pawilhart  proprement  dit  ^, 
qui  est  une  collection  de  jugements  rendus  par  les  échevins  de  Liège,  destinée 
à  faire  jurisprudence,  ces  recueils  rassemblent  des  actes  publics  liégeois  de 
diverses  époques,  en  quantité  et  dans  un  ordre  variables  ^.  St.  Bormans  a  dressé 

*  DE  VitiKNFÀSNB  d'Ingihoul,  Ettaù  Critiques  sur  dijfirenlt  points  de  tllitloire  civile  et  littéraire  de 
la  ci-devant  Principauté  de  Liège,  Licge,  J.-A.  Latour,  1808,  in-l"i,  t.  I,  pp.  211  et  suiv.,  spécialement 
pp.  239-41. 

*  Publié  par  Raikeh  et  Polain,  dans  les  Coutumes  du  Pays  de  Liège,  Bruxelles,  t.  I,  1870, 
pp.  73-1 S2. 

*  Les  recueils  dont  il  s'agit  ont  été  dépouillés  par  Stamslas  Bormans,  Inventaire  clironologiiiue  des 
paweilhars  conservés  dans  les  dépota  publics  et  les  bibliolhèques  privées  de  la  province  de  Liège,  dans 
Commission  royale  pour  la  publication  des  anciennes  lois  et  ordonnances  de  la  Belgique,  Procit-vcrbaux 
des  séances,  t.  VI,  1872,  pp.  65-189. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdv 

une  première  liste  de  ceux  qui  y  joignent  le  texte,  intégral  ou  partiel,  du 
Patron  *.  Il  en  a  dénombré  trente-cinq.  Bien  que  trois  d'entre  eux  n'aient  pu 
être  retrouvés  ou  utilisés  par  nous  *,  nous  en  avons,  à  notre  tour,  consulté 
quarantc-qiiairc.  l/énumération  qui  en  est  donnée  ci-après,  suit  l'ordre  alpha- 
bétique des  sigles  affectés  à  chacun  d'eux.  Les  pavvilharts  des  Archives  de 
l'Etat,  à  Liège,  ayant  été  longtemps  cotés  au  moyen  de  lettres  de  l'alphabet, 
nous  avons  dû,  pour  éviter  toute  confusion,  représenter  par  les  mêmes  lettres 
les  volumes  de  ce  fonds  dont  nous  faisons  usage  ^.  De  ce  chef,  le  choix  de  nos 
sigles  n'était  plus  entièrement  libre  et  il  devenait  impossible  soit  de  ranger  les 
exemplaires  du  Patron  d'après  leur  âge  ou  leur  importance,  soit  de  les  grouper 
par  dépôts. 

Pour  n'avoir  pas  à  nous  répéter  sans  cesse,  en  détaillant  le  contenu  de  nos 
manuscrits,  nous  plaçons  ici  la  table  du  traité  de  Hemricourt,  telle  qu'elle  se 
dégage  de  notre  édition.  De  la  sorte,  il  nous  sufQra  de  désigner  par  les  numéros 
des  chapitres  et  des  paragraphes  les  fragments  dont  il  y  aura  lieu  de  signaler  la 
présence  ou  l'absence  dans  les  volumes  passés  en  revue. 

I,  §§    1-15,  Prologue. 
II,  §§  14-18,  Les  trois  membres  de  la  cité. 

III,  §§  lO-Si,  Les  prérogatives  de  l'Empereur. 

IV,  §§  25-30,  La  vacance  du  siège  épiscopal  et  le  rôle  du  mambour. 
V,  §§  31-37,  Le  Tribunal  de  la  Paix. 

VI,  §g  38-47,  Le  Tribunal  de  l'Anneau  du  palais. 

VII,  §§  48-34,  Les  prérogatives  de  l'Évéque. 
VIII,  §§  55-74,  Le  mayeur  de  Liège. 


<  BoRHANf,  Inventaire,  p.  183. 

»  A  savoir,  le  pawilhart  n"  i2  du  comte  d'Oultremont,  à  Warfuséc  (cf.  MssEd.,  §§  19-21),  le  n»  140 
de  la  collcolion  de  Thcux  et  le  n°  15  de  la  collection  de  Ferdinand  lidnaux.  Il  est  à  notre  connaissance 
que  le  fonds  de  livres  réuni  à  Bommershoven  par  feu  Léon  Naveau  de  Marteau  renferme  deux  copies 
du  Patron,  qui  nous  sont  cgaicment  restées  inaccessibles.  N'ont-elles  rien  de  commun  arec  le*  deux 
derniers  pawilliarts  que  nous  venons  de  citer  1 

'  Il  n'y  a  qu'une  seule  exception.  Le  sigic  D  étant  réserve  au  manuscrit  de  Berlin,  le  pawilhart  B 
ou  n*  2  des  Archives,  auquel  nous  recourons  subsidiairement  pour  le  chapitre  XVI  du  Patron,  est 
désigne  par  le  sigle  X  dans  notre  App.  cr. 


fioTi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

IX,  §§    7S-i08,  Les  échevins. 
X,§§i09-12i,  L'avoué. 
XI,  §§  4 22-1 52,  L'essai  des  mesures. 

XII,  §§  153-160,  Les  droits  communs  au  clerc  du  mayeur  el  à  celui  des 
échevins. 

XIII,  §§  161-163,  Les  droits  propres  au  clerc  du  mayeur. 

XIV,  §§  164-169,  Les  droits  propres  au  clerc  des  échevins. 
XV,  §§  170-174,  Les  chambellans  des  échevins. 

XVI,  §§  175-176,  Les  limites  de  la  franchise  de  Liège. 
XVII,  §   177,  L'étendue  territoriale  de  la  juridiction  des  échevins. 

XVIII,  §§  178-187,  Les  exemptions  de  tonlieu. 
XIX,  §§  188-196.  Le  poids  du  pain. 
XX,  La  haute  justice  de  l'Évêque. 

1,  §§  197-199,  Les  sièges  du  tribunal  épiscopal. 

2,  ^§  200-222,  Les  assesseurs  de  l'Évêque. 

3,  §§  225-231,  Les  cas  réservés  à  l'Évêque. 

94.  —  A  —  Archives  de  l'Étal,  à  Liège,  pawilhart  A'ou  n'  1 . 

(Deux  feuillets  non  chiffrés,  entre  la  Table  initiale  du  recueil  et  le  feuillet  1). 
[Chi]  après  s'ensiet  ii  juste  roglp  de  pois  de  paen,  qui  ne  puet  fallir,  comment 
ne  a  quelle  pris  bleis  soie  vende,  soit  espelte,  soit  wesse  [=  Patron, 
chap.  XIX,  §§188-196]. 

Papier;  289  feuillets;  CSeS  X  O^SOÛ;  première  moitié  du  XV' siècle.  Le  morceau  qui 
nous  intéresse  a  été  transcrit  après  coup,  vers  la  (in  du  même  siècle. 

95.  —  fi  —  Berlin,  Staatsbibliothek,  Ms.  gall.  Quart.  104  *. 
(Feuillets  118-182).  [Le  Patron  de  la  temporalité]. 

Papier;  313  feuillets;  0°'i70  X  O^âOS.  Écriture  soignée  et  régulière;  aucune  décoration 
en  couleur  ;  la  première  ligne  de  chaque  alinéa  eu  grosse  gothique.  Le  volume  doit  remonter 
au  milieu  du  XV*  siècle;  le  document  le  plus  récent  qui  fait  partie  du  fonds  primitif  est. 


*  Voir,  sur  ce  manuscrit,  les  notices  de  Michel  Huisman,  dans  le  Bulletin  de  la  Commistion  royale 
d'histoire,  t.  LXVlll,  1891),  pp.  37 1-76,  et  de  G.  Des  SIarez,  dans  le  Hulletin  de  la  Committion  royale 
pour  la  publication  dei  anciennei  lois  et  ordonnances,  t.  IX,  1912,  pp.  349-62. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cotii 

aux  feuillets  114-117,  un  record  des  ëchevins  de  Liège  datant  du  29  septembre  1430^; 
de  plus,  on  verra  ci-dcssons  {MssKd.,  §  155)  que  le  texte  du  Patron  procède  d'un  exemplaire 
retouché  et  interpolé  par  Jean  de  Tcmploux,  vers  1434.  Notre  traité  commence  au  sommet 
du  feuillet  1 1 8,  après  une  page  laissée  en  blanc.  Le  scribe  ne  lui  a  donné  aucune  intitulation  ; 
mais  des  mains  du  XVII*  siècle  ont  successivement  inscrit,  dans  la  marge  supérieure,  les 
deux  litres  suivants  :  Le  patron  de  la  temporalité;  Traité  mess' Jacques  de  ffempricouri, 
chevalier,  jadis  clercque  secrétaire  des  eschevins  de  Liège,  tiomé  le  dit  traité  Le  patron 
de  la  temporalité.  Au  XVI'  siècle,  diverses  additions  ont  pris  place  en  tête  du  recueil  : 
feuillets  i-'i,  une  Table  des  traicliés  en  cest  volumme  contenuz  *;  feuillet  3,  des  notes 
historiques;  feuillets  5  v°-4  v°,  une  liste  intitulée  Sequntur  nomina  librorum  meorum 
in  anno  D.  M.  quingentesimo  XXXVt'...  Il  résulte  du  mot  meorvm,  fij;urant  là,  que  le 
manuscrit  appartenait  alors  à  un  particulier  '.  A  la  fin  du  XVIII*  siècle,  il  était  devenu  la 
propriété  du  baron  de  Villcnfagne.  Nous  savons,  par  les  déclarations  de  cet  érudit,  qu'il 
possédait  deux  exemplaires  du  Patron,  l'un  ayant  «  appartenu  à  l'illustre  Baron  de  Crassier, 
et  l'autre  à  un  savant  Echcvin  de  Liège,  du  nom  de  Fléron  »  *.  Le  pawilhart  provenant  de 
la  bibliothèque  du  baron  de  Crassier,  vendue  en  1755,  est  noire  manuscrit  E.  Dans  le  présent 
manuscrit  B,  feuillets  127,  149  v"  et  169  V,  Villcnfagne  a  noté,  en  raarge  du  Patron,  les 
différences  qu'il  observait  entre  cette  copie  et  son  autre  exemplaire.  Sur  le  second  feuillet  de 
garde,  une  note  récente  rappelle  qu'après  s'être  trouvé  entre  les  mains  de  Villenfagne,  le 
volume  a  appartenu  au  professeur  Birnbaum,  d'Utrecht,  et  qu'enfin  il  a  été  acquis  par  la 
Bibliothèque  de  Berlin,  chez  le  libraire  Biihr,  de  Francfort  s.  M.,  en  avril  1879. 

96.  —  C  —  Archives  de  l'État,  à  Liège,  pawilhart  C  ou  n»  H. 

(Feuillets  <  88-2 14).  [Le  Patron  de  la  temporalité,  moins  les  chapitres  XI, 
§§  i22-i52,  XIX,  §§  188-196,  et  XX,  §  197]. 

(Feuillet  3H-3H  v°).  [CJoppie  faicte  par  nous,  les  escheviens  de  Liège. 
Articles  extrais  hors  de  Patron  de  la  temporalité  en  la  manier  ensuyant. 

*  Cf.  BoRHANS,  Inventaire  cité,  p.  13K. 

*  Le  copiste  du  XV«  siècle  avait  déjà  dressé,  aux  ff.  B-59  v",  c'est-à-dire  en  tète  du  recueil  primitif, 
une  table  analytique  dei  matières  traitées  dans  les  diverses  pièces  du  recueil. 

>  M.  Des  AUrez,  notice  citée,  p.  362,  lisant  nottrorum,  a  cru  que  le  volume  avait  ippartena  à  un 
collège. 

*  Di  ViLLiNFAONB,  Essoii  cTtliquet,  1808,  t.  I,  pp.  239-40;  voir  aussi,  du  même  auteur.  Mélangée 
pour  (crvtr  à  l'histoire  civile,  politique  et  littéraire  du  ci-devant  Payt  de  Liéije,  Liège,  Duvivier,  1810, 
pp.  157-58,  n.  a.  Les  échevins  du  nom  de  Fléron  ont  été  nombreux  à  Liège  et  ou  ne  voit  pas  bien 
lequel  est  désigné  pur  Villeufagiie  comme  ancien  possesseur  du  ms.  D.  C.  de  Borhin,  Le$  Échevint, 
cite,  au  t.  I,  p.  326,  Thierry  de  Fléron,  en  charge  de  1419  à  1433;  au  t.  II,  p.  137,  Gérard,  1S6N 
1619;  p.  234,  Servais,  1387-1023;  p.  26»,  Gérard,  162S-1630;  p.  274,  Théodore,  1637;  p.  312, 
Mathiai,  1676-1691;  p.  32b,  François-Antoine,  1691-1712. 


CDviii  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

Chi  après  s'cnsiwenl  chîl  de  l'Empire  d'AIlcmangne  qui  sont,  a  Liège,  quitte  de 
tonny...  [==  Patron,  chapitre  XYIII,  §§178-186]. 

Papier;  3SS  fenillels;  O^'Ili  X  0"210.  Dans  son  fonds  primitif,  le  recueil  doit  dater  du 
milieu  du  XV'  siècle;  observons,  du  moins,  qu'il  contient  le  record  donné  par  les  ëchevins 
en  1430,  feuillets  110  v»-117  v*  (voir  ci-dessus,  §  95).  Diverses  mains  ont  travaillé  à 
l'eiécution  du  volume  et  des  additions  y  ont  encore  été  apportées  au  XVI'  siècle.  La  partie 
contenant  le  Patron  formait,  à  l'origine,  un  registre  indépendant.  Il  y  a,  de  cela,  plus  d'un 
indice  :  a)  le  feuillet  187,  qui  est  le  premier  d'un  cahier,  est  entièrement  blanc  et  on  relève, 
au  recto,  des  traces  de  colle,  comme  si  une  couverture  y  avait  adhéré;  de  même,  le  verso 
du  feuillet  214,  qui  est  le  dernier  d'un  cahier,  montre  des  souillures  et  a  servi  à  des 
exercices  de  plume  ;  6)  le  papier  des  feuillets  voisins  du  Patron  a  pour  filigrane  la  balance; 
dans  le  Patron  même,  se  rencontrent  deux  autres  marques,  l'une  difficilement  reconnais- 
sablc  (par  exemple,  feuillet  196),  puis  l'ccu  aux  trois  fleurs  de  lis;  c)  la  copie  du  Patron  n'a 
pas  les  initiales  et  rehauts  rouges  qui  se  voient  ailleurs.  On  distingue,  dans  cette  même  copie 
du  Patron,  deux  écritures  différentes,  l'une  cl  l'autre  peu  soignées.  La  main  du  second  scribe 
apparaît  au  feuillet  201  v°;  elle  présente  celle  particularité  de  terminer  chaque  alinéa  par  le 
signe  ' .  ■  ou  par  l'abréviation  etc.,  voire  même  par  les  deux  à  la  fois.  Les  premières  pages 
du  traité  de  Hemricourt  portent  de  nombreuses  retouches  d'une  main  étrangère.  Sur  une  des 
gardes  de  tête,  le  volume  a  reçu,  au  XVII»  siècle,  celle  inscription  :  Registre  appartenant 
aux  seigneurs  eschevins  de  Liège. 

97.  —  D  —  Archives  de  l'État,  à  Liège,  pawilharl  D  ou  n"  4, 
(Feuillets  1-51  v°).  Traité  mesirc  Jacqlks  de  Hempricourt,  chevalier,  jadis 

clerc  secrétaire  des  eschevins  de  Liège,  nommé  le  dit  traité  le  Patron  de  la 
temporalité. 

Papier;  228  feuillets;  0<»274  X  O'-SOS;  seconde  moitié  du  XV'  siècle.  En  tète  du  recueil, 
sur  des  feuillets  non  numérotés,  a  été  dressée,  au  XVI'  siècle,  une  Tauble  de  présent  registre. 
La  note  suivante  se  lit  au  sommet  du  feuillet  1  :  Ce$ti  livre  appartint  a  CorLeal  de  Pousseur^. 
Sur  un  des  feuillets  de  garde,  on  a  écrit  (XVI-XVII'  siècle)  :  Registre  appartenant  aux 
$"  eschevins  de  Liège. 

98.  —  E  —  Archives  de  l'État,  à  Liège,  pawilhart  n'  18. 

(Feuillets  112  v'-SSi  v).  Le  Patron  de  la  temporalité,  [moins  les  chapitres 
XII-XV,  §§  133-174]. 


'  Ce  personnage  a  étééchevin  de  Liège  de  1483  à  1512.  Voir  C.  di  Borman,   Let  Échtvint,  t.  II, 
pp.  68-(i6. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdix 

Papier;  489  ^feuillets,  numdrotcs  en  chiffres  romains,  plus  de  nombreux  nuircs; 
XVI*  BJècle.  Sar  le  premier  des  douze  feuillets  formant  la  garde  initiale,  figure,  en  grands 
caractères,  le  titre  suivant  :  Pawitlurt  ou  Anciennes  toix  liégeoises  coUigée*  et  ruerijifes  de 
propre  main  d'homme  et  discreil  Johannes  de  Temphvx,  dit  Crule,  clerc  de  honnorubles  et 
taiges  teigneurt  les  Escherins  de  Liège,  l'an  de  N.  S.  1434,  La  copie  du  Patron  a  été  faite 
en  1553,  ainsi  qu'il  résulte  d'une  déclaration  du  scribe,  cspliquaiit,  au  feuillet  191-191  V, 
pourquoi  il  se  dispense  de  reproduire  les  chapitres  XII-XV  :  <  Noia  que  icy  entre  deux,  ou 
registre  hors  duquel  le  présent  ay  escript,  estoicnt  contenus,  dénombrez  et  déclarez  les 
droitures  apparirnnantes,  tant  conjunctement  que  divi^urmciit,  aux  clercs  des  esclievins  de 
Liège,  assavoir  cclluy  du  mayeur  et  cclluy  des  esehcvins,  cl  comment  soy  dévoient  conduire 
et  régler  en  leurs  oUiocs...  Item,  estoienl  encour  déclarez  eculx  des  cliambellains...  Toutles 
Icsquelcs  choescs  j'ay  icy  passé  ouitre,  et  ce,  pour  aulrctant  que  la  pluspart  de  teles  droitures 
et  usaiges,  louttcsfois  point  le  tout,  est  au  présent,  en  l'an  xv^'luj,  levées  et  uzees  au 
contraire,  et  aussy  que  mon  raaistre,  pour  lequel  ce  dit  registre  [ay]  escripl,  n'ai  grande- 
ment affaire  de  scavoir  telcs  droitures  et  uzaiges  de  clercs  et  cliambcllains,  veu  que  sa 
negoliation  n'y  est  et  que  clerc  ne  secrétaire  n'est.  »  Avant  d'entrer  au  dépôt  des  Archives 
de  Liège,  le  volume  faisait  partie  de  la  collection  du  Ferdinand  ficnaux,  n*  14.  Ainsi  qu'on 
l'apprend  par  des  notes  inscrites  sur  le  premier  plat  intérieur  de  la  reliure,  Ilénaux  l'avait 
acheté  à  la  vente  de  la  bibliothèque  de  Charles-Nicolas  Simonon,  le  31  mai  1847,  n*  19 
du  Catalogue.  Simonon,  à  son  tour,  s'en  était  rendu  acquéreur  à  la  vente  des  livres  de 
Hilarion  de  Villenfagnc  d'Engihoul,  le  8  avril  182C,  n*  328.  Cette  provenance  permet  de 
reconnaître,  dans  le  présent  volume,  l'exemplaire  que  Villenfajîne  citait  comme  ayant 
appartenu  au  baron  de  Crassier  et  dont  il  a  confronté  le  texte  avec  celui  de  notre  manuscrit  B  : 
voir  lUssEd.,  §  95. 

99.  —  F  —  Archives  de  l'Étal,  à  Liège,  pawilharl  F  ou  n"  6. 
(Feuillets  340-541).  La  taiible  du  Patron  de  la  temporalité. 

(Feuillets  313-567).  C'est  le  Patron  de  la  temporalité,  [ehapitres  I-VI, 
§§  1-45].  De8,  dist  et  respont  [=  notre  édition,  p.  79,  24]. 

Papier;  401  feuillets;  0°'a84  X  0-208;  première  moitié  du  XVl"  siècle.  On  reconnaît 
jusqu'à  trois  mains  différeates  dans  la  copie  du  Patron.  La  table  de  celui  ci  est  d'une  écri- 
ture postérieure. 

100.  -  G  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liégo,  n"  166  *. 
(Feuillets  !28'l-52()j.  C'est  le  traitie  messire  Jacque  de  Hemricourt,  appelle 

Patron  délie  temporalité,  [moins  les  chapitres  XVI-XIX,  §§  175-196]. 

(Feuillet  171-171  v°).  Cy  après  s'ensuytnt  les  lieux  de  l'Empire  d'Alle- 

*  [GnÀNDJB«N],  Catalogu»,  p.  38tS,  d*  !S24. 

ToHi  m.  » 


eoi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

mangne  qui  sont  quictes  des  lonlieux  a  Liège  [=  Patron,  chapitre  XVIII, 
§§  178-18-]. 

(Feuillet  198).  Ce  sont  les  bones  dedens  lesquelcs  l'on  puet  vogier[=  Pa/ron, 
chap.  XVII.  §  177]. 

Papier;  327  feuillets;  O^ôCO  X  O^SÔO;  première  moilié  du  XVI'  siècle. 

101.  —  H  —  Archives  de  l'État,  à  Liège,  pawilhart  II  ou  n*  8. 
(Feuillets  206-241  v°).  Le  Patron  de  la  temporalité,  [moins  les  chapitres 

XVIXIX,§§17S-196]. 

(Feuillet  297-297  v°).  Tourny  [=  Patron,  ehapiire  XVIII.  §§  178  187]. 

(Feuillets  298  v'-SOn).  Chi  après  s'ensuyt  la  juste  reigle  des  poix  du  pain... 
[=  Patron,  chapitre  XIX,  §g  188-196]. 

Papier;  399  feuillets,  plus  une  Table  sur  quatorze  feuillets  non  chiffrés,  en  tête  ; 
0"502  X  0'°J98;  seconde  raoitid  du  XVI'  siècle.  Au  sommet  du  premier  feuillet  de  la  Table, 
il  y  a  les  signatures  :  M,  De  Soumaigne ;  A  Philippe  de  S'  Esprit,  Borgetnaistre  de  Liège. 
Les  mêmes  noms  se  retrouvent  au  sommet  du  feuillet  i. 

102.  —  /  —  Archives  de  l'État,  à  Liège,  pawilhart  I  ou  n"  9. 
(Feuillets  6-7  v").  Les  noms  d'iccux  quy  sont  francs  du  tourny  a  Liège, 

ainsi  que  les  eschevins  de  Liège  wardent[=Pa<ron,chapilre  XVIII, §§178-187]. 

Papier;  732  feuilleis;  0'"3i2  x  O^SOS;  XVII'  siècle.  Bobmass,  Inventaire  deêpaweilhars, 
p.  183,  signale,  par  erreur,  la  présence  d'autres  fragments  du  Patron  aux  feuillets  i  19,  121 , 
188  V,  497  V,  203. 

103.  —  J  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n"  657  ^ 
(Feuillets  lOS-168  v»).  C'est  le  Patron  de  la  temporalité. 
(Feuillets  257-267  v).  [Patron,  chapitre  IX,  §§  7d-108]. 
(Feuillets  267  v'-'aTO).  [Palron,  chapitre  X,  §§  109-121]. 
(Feuilleis  270  v''-275  v»).  [Patron,  chapitres  XIII-XV,  §§  16t-174]. 
(Feuillet  274-274  v).  [Palron,  chapitre  XVI,  §§  173-176]. 
(Feuillets  274  v»-27G).  [Palron,  chapitres  XVII-XVIII,  §§177-187]. 

Papier;  276  feuillets;  0-280  X  0°'I8S;  seconde  moitié  du  XVI'  siècle;  sur  la  garde  de  tête, 
est  inscrite,  en  grands  caractères,  dans  un  cartouche,  la  date  :  Anno  Domini  1582.  Jusqu'au 

[GRiMDJCAN],  Catalogue,  n*  533. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdh 

fcoillct  2S6,  le  contenu  de  ce  pawilhart  est  semblable  à  celui  de  D,  Les  extraits  du  Patron 
occupant  les  feuillets  257-276  ont  été  transcrits  postëricurcmcnt,  par  deux  mains  du 
XVII'  siècle;  ils  appartiennent  à  la  môme  famille  que  le  texte  complet  de  l'oeuvre,  figurant 
aux  feuillets  105-168  v;  mois  la  copie  est  extrêmement  fautive;  aussi  n'en  tiendrons-nous 
aucun  compte.  Dans  la  marge  supérieure  du  feuillet  1,  on  a  écrit  après  coup  :  «  Hacc  compi- 
lavit  Joannes  de  Temploux,  pridcm  scubinorum  Lcodicnsium  aetuarius  vcl  sccrctarius  ». 
Au  commencement  du  volume,  à  la  partie  supérieure  du  feuillet  de  garde,  il  y  a  un  cx-libris 
effacé,  puis  le  nom  P.  Mibuise,  d'une  écriture  moderne. 

104.  —  A' —  Archives  de  l'Étal,  à  Liège,  pawilhart  K  ou  n"  iO. 
(Feuillets  1î)7  v°-24<).  [Le  Patron  de  la  temporalité,  moins  les  chapitres  XI, 

§§  l22-ta-2,  XIX,  §§  188-496,  et  XX,  §  1{»7]. 

(Feuillet  311-3H  y").  Copie  faite  par  nous,  les  eschevins  de  Liège.  Articles 
extraicls  hon  de  Patron  de  la  temporalité  en  la  manière  ensuyant.  Chy  après 
s'ensiwent  chil  do  l'Empire  d'Allemagne  qui  sont,  a  Liège,  quitte  de  tourny 
[=  Patron,  chapitre  XVUI,  §§  178-186]. 

Papier;  359  feuillets;  O^SGS  X  O^asS;  XVII*  siècle.  Ce  volume  n'est  pas  autre  chose 
qu'une  copie  calligrapliiéc  de  C  ;  il  reproduit  ce  dernier  avec  toutes  ses  additions  d'époques 
diverses,  hormis  les  passages  illisibles. 

105.  —  L  —  Archives  de  l'État,  à  Liège,  pawilhart  L  ou  n*  H. 
(Feuillets  .'iS  v-JI-i),  Les  noms  d'iceulx  quy  sont  francs  du  lourny  a  Liège, 

ainsy  que  les  eschevins  de  Liège  wardent  [=   Patron,   chapitre   XVIIl, 

§g  178-187]. 

Papier;  690  feuillets;  O^ôiS  X  O^iSO;  XVII'  siècle.  A  la  page  portant  le  titre  du  recueil, 
il  y  a  ce  détail  :  Rescriptus  anno  Domini  1626. 

106.  —  M  —  Archives  de  l'État,  à  Liège,  pawilhart  IVI  ou  n»  12. 
(Feuillets  6i  v"-150  v).   C'est  le  traité  messire  Jacque  de  Hempricourt, 

appelle  Patron  délie  temporalité,  [moins  les  chapitres  XVI-XIX,  ,^  17ri-196|. 
(Feuillets  656  v°-6.37).  i\oms  des  villes  franche  du  tourny  de  Liège,  comme 
les  eschpvins  wardent  [=  Patron,  chapitre  XVIII,  §§  178-187]. 

Papier;  744  feuillets;  0'°320  X  O^SOO;  XVII'  siècle.  Il  y  a  trois  écritures  différentes  : 
jusqu'au  feuillet  95,  ligne  1  ;  du  feuillet  9S,  ligne  2,  au  feuillet  627;  i^  partir  du  feuillet  628. 
La  troisième  main  pourrait  être  un  peu  plus  jeune  que  les  précédentes;  le  premier  document 
copié  par  elle  porte  la  date  de  1649. 


CDxii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

107.  —  N  —  Archives  de  l'État,  à  Liège,  pawilhart  IN  ou  n"  13. 
(Feuillets  19()  v*-198  v").  Cy  après  s'ensuyt  la  juste  rcigle  des  poix  du 

pain...  [=  Patron,  chapitre  XIX,  §§  188-190]. 

(Feuillets  IZl  v»-25-2  v°).  Tourny  [=  Patron,  chapitre  XVIII,  §§  178-187]. 

(Feuillets  23a-'iS3).  Le  Patron  de  la  temporalité,  [moins  les  chapitres  XVI- 
XIX,  §g  175-196]. 

Papier;  49  -f-  424  feuillets;  O^SOS  X  0"200;  commencement  du  XVII*  siècle. 

108.  —  P  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n»'  1.520-1321  *. 
(Feuillets  1-56  v°).  Patron  del  lemporaliteit. 

Papier;  deux  volumes,  comprenant  ensemble  408  feuillets,  avec  numérotation  continue; 
O^iSS  X  0"220;  fin  du  XV' siècle.  Outre  la  copie  complète  du  Patron,  par  laquelle  s'ouvre 
le  recueil,  il  y  a  encore,  plus  loin,  des  extraits  du  même  traité,  que  nous  désignons  sous  le 
sigic  Q.  Ainsi  qu'il  résulte  d'un  fragment  de  catalogue  collé  au  revers  de  la  couverture,  dans 
le  premier  volume,  ce  manuscrit  a  figuré  à  la  vente  Neufforge,  à  Bruxelles.  La  Bibliothèque 
de  rtJnivcrsité  de  Liège  l'a  acquis  à  la  vente  Vierset-Godin,  à  Liège,  en  1901 . 

109.  —  Q  —  Bibliothèque  de  l'Université  do  Liège,  n"'  1520-1321. 
(Feuillets  187-193  v").  [Le  Patron  de  la  temporalité,  chapitres  XI-XIV, 

§§  122-169]. 

(Feuillet  522-322  v").  [Mode  d'élection  du  mambour=  Patron,  chapitre  IV, 
§§  26-28  %l 

Voir  ci-dessus,  notre  manuscrit  P. 

110.— R—  Bibliothèque  de  l'Univcrsitc  de  Liège,  n"  1962. 
(Feuillets  37-57  v°).  Le  Patron  de  la  teraporalitez,  [moins  les  chapitres  ï, 
§§  1-15,  etXI-XIX,  §§  12.-196]. 

Papier;  le  volume,  tronqué  delà  fin,  ne  comprend  plus  que  129  feuillets;  O^SSd  X  0"2I0; 
commencement  du  XVII' siècle;  au  dos  de  la  demi-reliure,  il  y  a  la  date  1631.  Ce  pawilhart 
est  l'ancien  n°  136  de  la  collection  de  Theux.  Vendu  à  Gand,  avec  celle-ci,  en  1903  *,  il  est 
seulement  entré  dans  la  Bibliothèque  liégeoise  le  30  octobre  tO'iS. 

<  Voir  Joseph  Brassinne,  Annexes  au  Catalogue  dei  manuteriti  de  la  Bibliothèque  de  l'Univeriité  d* 
Liège,  dans  Société  des  Bibliophiles  liégeois,  Bulletin,  t.  VII,  1905,  pp.  4i-Sô. 

*  Catalogue  de  la  bibliothèque  de  feu  M.  le  chevalier  Xavier  de  Theux  de  Montjardin  vendue  à  Gand, 
chez  Camille  Vyt,  novembre  1903,  n»  861. 


DES  CEUVKES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxiu 

1 1 1 .  —  S  —  Bibllolhèquc  royale  de  Belgique,  n*  10457-62  K 
(Feuillet  163,  col.  a-c).  Chi  commenchc  uns  noble  libre  apartinanl  al  citeit 
et  a  paiis  de  Liège;  et  n'ai  gairc  qu'ilh  fui  compilcis  pcr  uns  bons  qui  ne  soy 
vuell  mie  nommeir;  et  est  chy  libre  appcllcis  Patron  délie  temporalileit,  dont 
les  capltoals  sont  teils. 

(Feuillets  166-190).  [Le  Patron  de  la  temporalité]. 

Papier;  233  feuillets;  Ù^^Ti  X  O^SIO;  deux  colonnes  par  page;  XV'  «iècle.  Ce  volume 
renferme,  aux  feuillets  4  et  suivants,  la  chronique  autographe  de  Jean  de  Stavelot  ^,  achevée 
en  iiiS,  ainsi  qu'il  résulte  de  la  déclaration  consignée  au  feuillet  lllii  :  a  El  fut  chi  libre 
escripl  et  parfais  jusqu'à  chi  par  uns  des  confrères  de  Saint  Lorent...  et  acomplis  l'an  del 
nativiteit  Nostre  Saingnor  milhe  cccc  et  xlv,  le  xi  jour  de  mois  de  septembre.  »  Postérieu- 
rement à  cette  déclaration,  la  chronique  a  encore  été  poursuivie  jusqu'au  feuillet  162;  puis, 
aux  feuillets  idi  v°-l  6V  v",  sont  venues  s'y  ajouter  des  notes  en  lutin,  d'une  main  étrangère. 
Parmi  celles-ci,  on  rcIcTC,  au  feuillet  i64,  col.  b,  la  mention  :  «  In  codem  anno,  nonnus 
Johannes  de  Stavelo,  monachus  huius  mnnastcrii  Sancti  Laureneii,  qui  lias  cronicas  propria 
manu  scripsit...  ».  Primitivement,  le  Patron,  qui  commence  au  fcudlct  t (>.'>,  par  une  table 
des  chapitres,  faisait  partie  d'un  registre  indépendant  de  la  chronique,  dont  il  occupait  les 
feuillets  numérotés/  à  xxvj.  Dans  le  môme  registre,  à  partir  du  feuillet  xxrj  (aujourd'hui 
feuillet  190),  se  succédaient  divers  autres  textes,  notamment  le  Doctrinal  Sauvage  et  le 
Miserere  du  Reclus  de  Molliens.  Le  premier  morceau  est  introduit  en  ces  termes  (feuillet  190, 
col.  6)  :  «  Por  tant  que  Doctrinal  Savage  est  une  traitiel  de  bonne  doctrine,  ou  ous  puet 
aprcndrc  grans  biens,  se  l'ay  je,  Johans,  mis  en  escript  entres  mes  dis.  »  4  la  Gn  (feuillet  194, 

col.  6),  on  lit  en  outre  : 

A  tant  finera  chy 
Che  que  j'ay  ordiné 
Sor  l'an  milh  quatre  cens 
Et  querant  quatre  compté. 
Priies  pour  le  scrivcns... 

Le  Miserere  se  termine,  à  son  tour,  par  ces  mots  (feuillet  210,  col.  6)  :  «  Escris  sor 
l'an  H.  cccc.  et  xinu,  en  mois  d'awoist,  l'enderaain  del  Sains  Sixte,  pape  et  martyr.  »  De 
ces  diverses  notes,  il  appert  que  le  Patron  a  été  transcrit  en  ii4i,  par  Jean  de  Stavelot,  le 
moine  copiste  de  l'abbaye  de  Saint- Laurent  à  Liège,  dont  l'écriture  est  d'ailleurs  bien 
connue.  Le  modèle  auquel  celui-ci  en  a  emprunté  le  texte,  ne  portait  aucun  nom  d'auteur  et 
lui-même  ignorait  que  ce  traité  fût  l'œuvre  de  Hemricourt,  ainsi  qu'on  le  voit  par  sa  propre 


*  Van  d(n  GasYN-Bicai,  Catalogue,  t.  IX,  p.  295,  art.  6SI3. 

*  Celte  Chronique  de  Jean  de  Stavelot,  on  le  sait,  a  été  publiée  par  Boromit,  en  1861,  in  i*  (Com- 
mission royale  d'histoire). 


cDxiv  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

dëclaralion,  en  tétc  de  la  table,  au  sommet  du  feuillet  i65.  Remarquons  que  c'est  du  vivant 
de  Jean  de  Stavclot  que  le  second  registre  a  élé  réuni  h  la  chronique,  encore  inachevée,  et 
que  le  recueil  d'où  il  a  extrait  le  Patron  était  un  pawilhart  postérieur  à  iiôO.  En  effet,  en 
dressant  la  table  de  l'ouvrage,  il  n'a  pas  vu  à  quel  point  précis  s'arrêtait  celui-ci.  il  considère 
comme  en  faisant  encore  partie  quatre  documents  qui  sont  de  ceux  qu'un  rencontre  d'habi- 
tude dans  les  pawilhart*,  et,  s'il  ne  les  recopit^  point  à  la  fin  du  Patron,  c'est  qu'il  les 
avait  déjà  insérés  dans  sa  chronique.  De  là,  les  mentions  ainsi  conçues,  par  lesquelles  se 
termine  la  table,  au  feuillet  165,  col.  c  :  «  Après,  le  noveale  régiment,  enssi  qu'ilh  est  escript 
chi  devant,  sor  xlviij.  —  La  copie  del  novelle  loy  faite  dieraiuement  a  Warouz,  l'an 
M.  CGC.  et  LTUJ  :  qu[e]rci-le  en  quatremme  coronike,  chi  devant,  sour  Ixxxix.  —  Le  paix 
des  XVI,  qui  est  appcllee  le  paix  de  Tongre  :  querei-lc  en  chi  libre,  chi  devant,  sour  vj.  — 
Le  noveal  rccort  :  quereis  chi  devant,  sour  Ixiij.  »  La  première  pièce  mentionnée  là  est  le 
Nouveau  Régiment  de  la  cité,  de  Jean  de  Ilcinsberg,  16  juillet  iiii,  transcrit  dans  la  chro- 
nique, aux  feuillets  primitivement  numérotés  xlvij  verso  à  Ij  (édit.  Bobcnet,  pp.  197-212; 
cf.  Inventaire  de  HonuA.'Si'',  p,  1Ô2).  La  seconde  pièce,  la  Loi  nouvelle  ou  Modération  de  la 
paix  de  Warour,  qui  date,  en  réalité,  du  12  octobre  1355  (cf.  Inventaire  de  Bobmans.  p.  108), 
ne  se  rencontre  plus  aujourd'hui  dans  la  chronique,  parce  que  le  manuscrit  de  celle-ci  nous 
est  parvenu  amputé  des  feuillets  originairement  chiffrés  Ixxxiiij  à  ci-;.  En  revanche,  on  y 
trouve  bien,  aux  feuillets  v  verso  à  viij  verso,  la  Modération,  addition  et  correction  de  la 
paix  de  Tongres  ou  des  Seize,  du  28  octobre  1403  (édil.  Borgnbt,  pp.  19-34;  cf.  Inventaire 
de  BoRHANs,  p.  125);  de  même,  aux  feuillets  Izij  verso  et  Ixiij,  le  record  des  échevins  de 
Liège  en  date  du  29  septembre  1430  (édit.  Borgnet,  pp.  259-71  ;  cf.  Inventaire  de  Borhans, 
p.  135).  Le  volume  a  été  conservé  à  l'abbaye  de  Saint-Laurent  jusqu'à  la  fin  du  XVIll*  siècle. 
Transporté  à  Paris,  au  temps  de  la  Révoiutiou,  il  a  reçu,  sur  les  feuillets  1  et  235  v",  l'estam- 
pille rouge,  R.  F.,  de  la  Bibliothèque  nationale.  Il  a  été  restitué  à  la  Belgique  en  1815  et 
déposé  alors  à  la  Bibliothèque  royale. 

112.  —  T  —  Collection  Léon  Lahaye.  à  Liège. 

(Feuillets  109-110  v").  Les  limites,  grandeurs,  bornes  et  conOns  de  la  fran- 
chieze  de  Liège  [=  Patron,  chapitre  XVI,  §  176]. 

(Feuillets  -iiiU-iî^l  v").  Autres  ordonnances,  franchizes,  previleiges,  libériez 
a  ceux  qui  sont  de  l'Empire  d'Allemaigne  [=  Patron,  chapitre  XVIII, 
§gnîM87], 

(Feuillets  iST-iQô).  Patron  de  la  temporalité,  appelé  le  traicté  Jacqubs  de 
Hempricourt,  [moins  les  chapitres  XVI-XIX,  §§  17S-196]. 

Papier;  516  feuillets;  O^SIS  X  O^aOO;  XVII*  siècle.  La  date  du  volume  doit  se  trouver  au 
feuillet  15  v»,  où  figure  un  dessin  représentant  le  Perron  liégeois,  entouré  des  armoiries  des 
six  quartiers  de  la  ville  et  de  l'inscription  Anno  Domini  1610.  Le  copiste  utilise  un  recueil 
un  peu  plus  ancien,  dû  pour  une  bonne  partie  à  Henri  d'Oupie,  qui  fut  greffier  des  échevins 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxv 

ie  Liège  de  1872  à  1600  <,  On  relève,  en  effet,  les  notes  suivantes  :  feuillet  75,  «  Sommiire 
recuiilë...  par  moy,  Henry  d'Oupyc,  en  l'an  1572,  es  moys  de  fcbvricr  cl  mars  »;  feuillet  112, 
«  Cy  après  ensuivent  aucuns  articles  de  Pawiliur,  par  nioy,  Henry  d'Oupie,  le  plus  apparans 
en  considération  »  ;  feuillet  '2^Z,  «  La  question  subescrite  at  este  par  Henry  d'Oupie  rcmont- 
Iree  et  proposée  a  M.  Franchoy  d'Heur,  liccnlié  ens  drois  et  esclievin  de  Liège,  et  resolvee 
en  la  mode  en  fin  cscriptc  »;  feuillet  340  v",  «Ex  alio  registro  venant  du  dit  Oupie»; 
feuillet  348  v*,  «  Article  par  Oupye  »  .  Signalons  également  la  rubrique  que  voici,  au 
feuillet  347  v°  :  «  Aucunes  recollections  prises  hors  d'ung  registre  a|)jiartenant  a  Maistre 
Jacques  Gringnet,  licentié  ens  drois  ».  Ce  volume  n  fait  partie  de  la  collection  de  Tlicuz, 
n*  157  '';  il  porte,  en  outre,  sur  le  premier  plat  intérieur  de  la  reliure,  l'ex-libris  de  Hermann 
Suchier  et  celui  de  M.  Léon  Lahaye. 

113.  —  U—  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n*  1957. 
(Feuillets  385-407  v").  C'est  le  Patron  de  la  temporaliteit,  [chapitres  I-VI, 

§§  l-4fb].  Des.  On  ly  demanderai  avant  s'il  at  ses  hommes  et  il  dirat  oyl 
[=  notre  édition,  p.  80,  is]. 

Papier;  493  feuillets;  0"287  x  O^iOS;  XVI*  siècle.  La  date  précise  du  volume  se  lit  au 
bas  du  feuillet  409,  où  il  y  a  cette  inscription,  à  l'encre  rouge  :  «  Anno  1538,  4  septerabris, 
per  me  Symonem  Erasmi  ».  Aux  feuilkts  410-41 1,  une  inaiii  différente,  sembic-t-il,  a  copié 
un  «  Cathalogus  omnium  Antistitum  Lcodinorum  »;  cette  liste  s'arrête  h  a  Cornélius  de 
Sevenberghe,  15i'J  »;  puis  viennent  des  additions,  dont  la  première  est  k  Geurgius  ab 
Austria,  1544  ».  Le  recueil  a  fait  partie  de  la  collection  de  Theux,  n*  204,  et  a  été  vendu  à 
Gand,  eu  1H03,  n*  852  du  Catalogue;  il  est  entré  à  la  Bibliothèque  universitaire  de  Liège  le 
28  octobre  1922  ». 

114.  —  V  —  Ville  de  Liège,  Bibliothèque  populaire  centrale,  fonds 
Capitaine,  n*  39  *. 

(Feuillets  49-5-2).  L'advoeit  de  Liège  [=  Patron,  chapitre  X,  §§  109-121]. 

(Feuillets  170-171  v").  Les  règles  des  poix  de  pain  [=  Patron,  chapitre  XIX, 
§§  188-1%]. 

(Feuillets  171  v'-nS).  La  manière  pour  faire  l'assay  de  touttes  mesures  et  de 
tout  ce  que  descende  du  dict  assay  [=  Patron,  chapitre  XI,  §§  122-152]. 

(Feuillets  195  v'-SOS  v').  Le  Patron  de  la  temporalité,  [chapitres  I-VII, 
§g  1-54]. 

*  C.  Di  BoRUAN,  Les  Echevins,  t.  Il,  p.  (SU. 
Voir  notre  pawilhart  A,  ci-dessus,  §  110. 

'  Voir  ei-dessus,  §  1 10,  notre  pawilhart  R. 

*  Voir  MitEd.,  §  18,  notre  manuscrit  R  du  Miroir  et  du  Traité. 


CBivi  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

(Feuillets  208  v°-209  v").  La  haulteur  de  l'evesque  de  Liège  et  la  loy  de  sa 
court  [==  Patron,  chapitre  XX,  §g  2^>o-23i]. 

(Feuillets  209  v*-2H).  I^a  loy  et  l'usaiges  de  l'hostcl  mons'  de  Liège  et  des 
XII  lieux  etc.  [=  Patron,  chapitre  XX,  g§  197  ^j^-^^H'i']. 

(Feuillets  211-*214).  Constitution  du  mayeur  de  Liège  et  ce  qu'affiert  a  son 
office  [=  Patron,  chapitre  YIII,  §§  So-74]. 

(Feuillets  216-12:22  v°).  L'eschevinaige  de  Liège  [=  Patron,  chapitre  IX, 
§§  76-108]. 

Papier;  428  feuillets;  O^WS  X  O^aSO;  XV1«  siècle  (1571),  car  on  lit  au  feuillet  399  : 
«  Hoc  opus  scriptum  et  eoraplclura  est  pcr  me,  Salomonem  Henrici,  capcllanum  ecclesic 
Sancti  Lambcrti...  Anno  millcsimo  quitigentesimo  septuagesinio  primo.  »  Au  feuillet  195  v% 
sous  le  titre  Le  Patron  de  la  temporalité,  le  copiste  a  ajouté  cette  note  :  «  El  scribilur  in 
libro  olTiciali  leodiensi  Detier  :  mess''  Jaicque  de  llemricourt.  »  Sur  le  premier  feuillet  de 
garde,  figurent  des  annotations  successives,  qui  nous  apprennent  quelles  ont  été  les  destinées 
du  volume  :  «  Venerabilis  vir  dominus  Soloraon  Henrici,  canonicus  Toiigrcnsis,  hune 
librum,  magno  laborc  a  se  collectum  et  scriptum,  dono  dedil  Joaimi...,  5  Id.  Jul.  anno 
Domini  1590...  »  (après  Joanni,  un  nom  biffé  a  été  restitué  en  marge  :  Willem  ou  Wilhem; 
k  la  suite  de  la  date,  la  note  comprenait  encore  sept  lignes,  qui  ont  été  biffées);  —  «  Emplus 
a  me  anno  Domini  1689,  die  2=>  octobris...  »;  —  «  Hoc  opus  sibi  comparavit  Thomas 
Deodatus  De  Mariotte,  medicinae  doctor,  anno  1775  »;  —  «  Ulysse  Capitaine,  1864  ». 

115.  —  W—  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n"^  687-688  ». 

(T.  I,  feuillets  316-321).  La  constitution  du  mayeur  de  Liège  et  ce  qui  afflert 
a  son  office  singulièrement.  Tiré  du  Patron  de  la  temporalité,  voiez  Tom.  second, 
pag.  255  versa  [=  Patron,  chapitre  VIII,  §§  53-74]. 

(T.  I,  feuillets  523-529  v*).  Les  droictures  de  l'advoué  de  Liège.  Tiré  du 
Patron  de  la  temporalité;  voiez  Tom.  second,  pag.  ...  (sic)  [=  Patron, 
chapitre  X,§g  109-114]. 

(T.  n,  feuillets  124v°-liC).  Lettre  de  tourny  [=  Patron,  chapitre  XVIII, 
§§  178-187J. 

(T.  II,  feuillets  129  vMSS  v°).  Chy  après  s'ensuit  la  juste  rcigle  du  poix  du 
pain...  [=  Patron,  chapitre  XIX,  g§  188-196]. 

(T.  II,  feuillets  203-274  v").  Le  Patron  de  la  temporalité,  [moins  les  portions 
transcrites  sous  ce  titre  au  1. 1  et  les  chapitres  XVI-XIX,  §^  175-196]. 

i  [GkàhdjiànJ,  Catalogue,  n*  530. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxtu 

Papier;  deux  Tolumes,  de  547  et  490  feuillets;  O"»!?»  X  0'"l4îi;  XVIII*  siècle.  Le  recueil 
est  dû  à  Gisb.  de  Germeau,  advocatus  et  Tongroruin  consul,  A°  4704,  ainsi  qu'on  le  voit 
par  rinscription  accompagnant  les  armes  de  ce  personnage,  sur  le  feuillet  non  numéroté  qui 
suit  le  titre,  dans  le  tome  I.  Sur  le  premier  |>Iat  intérieur  de  la  couverture,  dans  le  même 
volume,  il  y  a  aussi  une  étiquette  imprimée  :  Gisbtrl  de  Germeau,  Licentié  en  Droit  et 
Avocat. 

1 16.  —  F  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n*  1324  K 
(Feuillets  3!20-3t)-i).  [Le  Patron  de  la  temporalité,  chapitres  I-VII,  §§  1-54, 

etX,  §gl09-12i]. 

(Feuillets  370-372).  Tourni  [^Patron,  chapitre  XVIII,  §§  178-187]. 

(Feuillets  385-386  v).  [Extrait  du  Patron,  chapitre  XX,  §§  2i4-234]. 

(Feuillets  390  v"-391  v').  [Extrait  du  Patron,  chapitre  XX,  §^  201-223]. 

(Feuillets  424-426).  La  juste  règle  du  poix  du  pain  [=  Patron,  cha- 
pitre XIX,  §^  188-196]. 

Papier;  xxxin-505  feuillets;  0-i90  X  0"205;  XVH'  siècle.  La  Bibliothèque  de  l'Dni- 
vcrsitc  a  acquis  ce  volume  à  la  vente  Vierset-Godin,  à  Liège,  en  1901  (n°  168  du  Catalogue). 

117.  —  Z—  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n"  1325*. 
(Feuillets  lOà  v'-llS   v").    [Le   Patron   de   la    temporalité,  chapitre  IX, 

§§  75-108,  et  chapitre  VIII,  §§  55-74]. 

(Feuillets  177  v''-l79).  Le  juste  règle  des  pois  du  pain  [=  Patron,  cha- 
pitre XIX,  §g  188-196]. 

(Feuillets  199  v°-206  v»).  [Le  Patron,  chapitres  I-IV,  §§  1-30]. 

(Feuillets  223  v°-229).  [Le  Patron,  chapitres  XV,  §§  170-174,  XX,  §§  197- 
222,  224-234,  IV,  §§  20-28  Vj]- 

Papier;  294  feuillets;  0'"5I5  X  0"iOO;  XVII'  siècle.  La  Bibliothèque  de  l'Université  a 
acquis  le  volume  à  la  vente  Viersot-Godin,  à  Liège,  en  1901  (n*  162  du  Catalogue). 

118.  —  Aa  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n»  1938. 
(Feuillets  193-500  v°).  Le  Patron  de  la  temporalité,  [moins  les  chapi- 
tres XII-XV,  ^§  153-174]. 

Papier;  603  feuillets;  0">290  X  0<°20.3;  XVI'  siècle.  Au  feuillet  193,  à  côté  du  titre  du 
Patron,  une  main  plus  récente  a  écrit  en  marge  :  «  Par  Jehan  de  Templouz,  clerque  et 

<  Voir  J.  Brissinnb,  Annexti  au  Catalogui  dt$  manutcritt,  pp.  68-7S. 
*  Voir  Ibid.,  pp.  «6-61. 

Tome  III.  aaa 


CDXviii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

secrétaire  des  s"  esciievins,  faict  du  temps  s'  Jean  de  Bavière,  elictc  evcsque  de  Liège  »  ; 
puis  une  autre  main  a  encore  ajoute  :  <  son  nom  est  par  luy  mesme  déclaré  fol.  20i, 
ligne  5  ».  Au  sommet  de  la  garde  initiale,  on  relève  l'observation  suivante  :  k  Nota  que  ce 
présent  livre  at  esté  escript  l'an  1563,  comme  appert  au  feullet  222  ».  Il  y  a,  en  effet,  au 
feuillet  273  (anciennement  numéroté  222),  une  déclaration  du  scribe,  expliquant  pourquoi 
il  omet  les  chapitres  XII-XV  du  Patron;  elle  est  en  tout  point  semblable  à  celle  dont  nous 
avons  signale  la  présence  dans  notre  pawilharl  E  (AlssEd.,  g  98);  la  seule  variante  a  trait  à 
la  date;  alors  que  E  porte  «  au  présent,  en  l'an  xv*^  luj  »,  le  copiste  de  Aa  écrit  «  au  présent, 
en  l'an  quinsecens  soissantetrois  ».  Les  deux  manuscrits  sont-ils  dûs  au  même  scribe,  ou 
bien  l'un  a-t-il  été  copié  sur  l'autre?  Us  ont,  en  tout  cas,  le  même  aspect  et  leur  âge  ne  doit 
pas  d  fférer  sensiblement.  Au  sommet  de  la  garde  initiale,  on  relève  encore  cette  inscription  : 
«  Reddatur  Domino  Graphiario  Laurcntii  ».  Le  volume  a  fait  partie,  sous  le  n°  203,  de  la 
collection  de  Tbeux,  vendue  à  Gand  en  1903  (n°  833  du  Catalogue).  11  est  entré  à  la  Biblio- 
thèque de  l'Université  de  Liège  le  30  octobre  li)22  l. 

119.  —  Bb  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n"  250  *. 
(Feuillets  57  v'*-l:2l).  [Le  Patron  de  la  temporalité]. 

Papier;  303  feuillets;  0'°282  X  O^^IO;  XVII'  siècle.  En  tête  du  Patron,  on  a  inscrit  ce 
titre,  qui  en  remplace  un  plus  ancien,  biffé,  et  qui  ne  se  rencontre  pas  ailleurs  :  Adverlù- 
sement  touchant  la  correction  des  delicls.  Le  recueil  a  appartenu  à  la  bibliothèque  du  baron 
de  Crassier  *. 

120.  —  Ce  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n»  593  *. 
(Feuillets  516-321  v°).  Constitution  du  mayeur  de  Liège  et  ce  qu'alBert 

a  son  office  [=  Patron,  chapitre  VIII,  §§  53-74]. 

Papier;  456  feuillets;  O^iSO  X  t""l48;  XVIII*  siècle.  Le  volume  est  un  recueil  de  textes 
juridiques  formé  par  l'avocat  Gilbert  Gerineau,  deTongr<'S,  de  qui  provient  également  notre 
manuscrit  W  A  la  fin  de  l'extrait  du  traité  de  Hemricourt,  feuillet  321  v°,  le  compilateur  a 
ajouté  :  «  Voiez  le  Patron  de  la  temporalité,  fol...  [sic),  qui  finit  icy.  » 


<  Voir  ci-dessus,  §§  110  et  113,  nos  pawilbarls  R  et  V. 

*  [Gbindjean],  Catalogue,  n"  t5'25. 

*  Est-ce  à  ce  volume  que  s'appliquerait  la  note  suivante  de  Villenfagme,  dans  se*  Estais 
critiques,  t.  I,  p.  240?  «  Le  Baron  de  Crassier  possédoit  peut-être  le  plus  précieux  de  tous  les 
Favillart;  il  a  été  vendu  en  175S,  lors  de  la  vente  des  livres  de  ce  savant,  SOS  florins  de  notre 
monnoye  :  la  veuve  de  celai  qui  en  fit  l'acquisition,  le  revendit,  en  1775,  60  louis.  Je  ne  sais 
ce  qu'il  est  devenu.  • 

*  [GrandjeanJ,  Catalogue,  n*  627. 


DES  OEUVRES  DE  J    DE  HEMRICOURT.  cuira 

121.  —  Dd  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n*  419  *. 
(Feuillets  17U-177).  Le  Patron  de  la  temporalité,  [chapitres  MV,  §§  1-30]. 

Papier;  233  feuilleU;  0"315  X  0^208 ;  XVII'  siècle, 

122.  —  Ee  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n»  444  *. 
(Feuillets  5J3-2ë  v").  [Le  Patron  de  la  temporalité,  chapitre  I,  §§  1-8]. 

Papier;  258  feuillets  ;  O^aSi  x  CîOO;  XVI'  siècle. 

123.  —Ff  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n°  48i  ». 

(Pages  87-141).  Le  Patron  de  la  temporalité,  [moins  les  chapitres  I,  §§  1-13, 
XI-XIX,  §§  122-196]. 

Papier;  1068   pages;  O^SIS  X  O^SO»  ;   XVII*  siècle.   D'après   Bohmans,   Inventaire  des 
paweilhars,  p.  G7,  n.  2,  ce  volume  a  autrefois  appartenu  à  Duiiceel. 

124.  —  Gg  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n"  483  *. 
(Feuillets  239-249  V).  Patron  de  la  temporalité,  [chapitres  MV,  §§  1-30]. 

Papier;  362  feuillets;  O-^îJTO  X  Û»i73;  XVI'  siècle. 

125.  —  Hh  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n*  347  ». 
(Feuillets  222-231).  Le  Patron  de  la  tamporalité,  [chapitres  MV,  §§  1-30]. 

Papier;  352  feuillets;  O-^MS  X  O^ÎOO;  XVI'  siècle. 

126.  ~  li  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n»  552  «. 
(Feuillets  99  v°-165).  Patron  de  la  temporalité  de  Liège,  [moins  le  cha- 
pitre XX,  §§  197-234]. 

Papier;  356  feuillets;  O-^S  12  X  O^SO»;  XVII' siècle 


'  [Giàndjiàn],  Cura/opue,  n' BSi. 

•  Ibid.,  n'  848. 
»  Ihid.,  n»  847. 
«  Ibid.,  n*  846. 
»  Ibid.,  n'  840. 

•  Ihid.,  n*  848. 


CDxx  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

127.  —  Jj  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n*  628  K 

(Pages  474-385).  Le  Patron  de  la  temporalité,  [moins  les  chapitres  XVI-XIX, 
§§  175-196]. 

Papier;  882  pages;  O-'ZZS  X  0»220  ;  XVlf  siècle. 

128.  —  Kk  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n"  618  ». 
(Feuillets  65-G6  v°).  [Table  d'une  partie  du  Patron  de  la  temporalité]. 

Papier;  102  feuillels;  O^-îûS  X  O^^OO;  XVI'  siècle.  Tout  le  volume  est  forme  par  une 
table  de  pawilhart. 

129.  —  Ll  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n*  649  \ 
(Feuillets  '23)-283).  Le  Patron  de  la  temporalité,  [moins  les  chapitres  XVI- 
XIX,  §§  175-196]. 

Papier;  480  feuillets;  O-Sl?  X  O-'igS;  XVII'  siècle. 

130.  —  Mm  —  Pawilhart  appartenant  à  la  Ville  de  Liège,  aujourd'hui 
déposé  aux  Archives  de  l'Élal,  à  Liège. 

(Feuillets  17-26  v°).  Patron  de  la  temporalité,  [chapitres  I-IV,  §§  1-30]. 

Papier;  177  feuillets;  CSia  X  O^aOO;  XVII'  siècle.  Ce  pawilhart  a  élé  déposé,  pendant 
un  certain  temps,  à  la  Bibliothèque  de  l'IJuiversilc,  où  il  avait  reçu  la  cote  773  *.  Au  sommet 
du  second  feuillet  de  garde,  il  y  a  la  note  :  «  Partennant  aux  srs  commissaires  de  Liège  ». 
Le  volume  porte  en  outre  le  timbre  de  l'Administration  communale  de  Liège. 

131.  —  iVn  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n»  964  ^ 

(Pages  81-131).  Le  Patron  de  la  temporalité,  [moins  les  chapitres  I,  §§  1-13, 
et  XI-XIX,  §§  12i-196] 

Papier;  785  pages;  0"»340  X  O^iaO;  XVII»  siècle. 


<  [Grindjean],  Catalogue,  n*  B3S. 
»  Ibid.,  n*  853. 
»  Ibid.,  n'  834. 
*  Ibid.,  n"  L29. 
»  Ibid.,  n'  828. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxii 

132.  —Pp  —  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n*  989  *. 
(Feuillets  591-593  v').  C'est  le  Patron  de  la  temporalité,  [chapitre  I,  §§  1-13, 

plus  un  fragment  du  §  14]. 

Papier;  393  feuillets; 0"3.^0  X  O-^iSS;  XVII»  siècle.  L'extrait  du  Patron  a  été  transcrit 
seulement  au  XIX'  siècle,  sur  les  dernières  pages  du  recueil. 

133.  —  Qq  —  Bibliotlièque  de  l'Université  de  Liège,  n'  1369. 
(Feuillets  202  v°-204),   L'advoeil  de    Liège   f=  Patron,    chapitre    X, 

§g  109-1-21]. 

(Feuillets  256  v*-258).  Constitution  du  mayeur  de  Liège  et  ce  qui  afQert 
a  son  office  [=  Patron,  chapitre  VIII,  §§  55-74]. 

Papier;  47G  feuillets;  caSO  X  O-'IOO;  XVII'  siècle,  La  Bibliothèque  de  l'UniTersilé  a 
acquis  ce  volume  de  Mgr  Schoolmeestcrs,  le  :20  mars  1907. 

134.  —  Rr—  Bibliothèque  de  l'Université  de  Liège,  n"  1961. 
(Feuillet  115-145  v°)    Gomment  les  trois  membres,  assavoir  le  capitre,  les 

barons,  chevaliers  et  escuiers,  et  la  citeit  et  toiittcs  les  franckes  villes,  eslisent 
mambour  en  la  cileil  de  Liège  [=  Patron^  chapitre  IV.  §§  !S!6-2S  Vt]- 

Papier;  507  feuillet.s  ;  O^SIG  X  0'"197  ;  XVI'  et  XVII»  siècles.  L'extrait  du  Patron  appar- 
tient à  la  portion  la  plus  ancienne  du  recueil.  Celui-ci  a  fait  partie  de  la  collection  de  Theux, 
Tendue  à  Gand  en  1903  (n'  859  du  Catalogue). 

135.  —Ss  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n*  11684  *. 

(Pages  288-.Hi).  Le  Patron  de  la  temporalité,  [chapitres  I-LV,  §§  1-50]. 

Papier;  410  feuillets;  0"277  X  0«'t79;  XVII' siècle. 

136.  —  T(  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n*  18671  ^ 

(Feuillets  163-173).  Le  Patron  de  la  temporalité,  [chapitres  I-IV,  §§  1-30]. 

Papier;  376  feuillets;  0-360  X  0"225;  XVI-XVII'  siècle. 


*  [Grandjban],  Catalogue,  a'  B27. 

*  Van  den  GunrN-BicBA,  Catalogue,  t.  IX,  pp.  284-86,  art.  6503. 
»  /Md.,  t.  IX,  p.  283,  art.  0800. 


CDxui  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

137.  —  Uu  —  Bibliothèque  royale  de  Belgique,  n"  19601  ^ 

(Feuillets    115-1:23   v").    Le    l'atron   de   la   temporalité,   [chapitres  I-IV, 

§S  1-30]. 

Papier;  249  feuillets;  O^SIO  X  0"'I97;  XVIII*  siècle.  Ainsi  qu'on  le  voit  par  une  note 
inscrite  sur  le  premier  plat  intérieur  de  la  reliure,  le  volume  a  fait  partie  de  la  collection  de 
Victor  Godet,  anocnt  à  Liège,  place  St.  Paul,  n'  590. 

138.  —  Vv  —  Archives  de  l'État  à  Liège,  cahiers  sans  cote,  provenant 
d'un  volume  dépecé. 

(Feuillets  136-145  v").  [Le  Patron  de  la  temporalité,  chapitres  I-IY,  §§  1-30]. 

Papier;  in-folio;  la  foliotation  commence  à  136;  XVI  XVII'  siècle. 


CHAPITRE  II 

Les  précédentes  éditions. 

139.  —  Histoire  de  l'ancien  Pays  de  Liège.,  par  M.-L.  Polain,  Liège, 
J.  Ledoux.  1844-1847,  2  vol.  in-8».  En  appendice,  tome  IL  pp.  389-447, 
figure  Li  Patron  délie  temporaliteit.,  précédé  des  remarques  suivantes, 
pp.  387-388  :  «  Ce  traité,  demeuré  inédit  jusqu'à  ce  jour,  présente,  sur  diffé- 
rentes institutions  du  moyen-âge,  des  détails  inGniment  curieux,  que  nous 
n'avons  pas  eu  occasion  de  faire  entrer  tous  dans  notre  récit;  c'est  ce  qui  nous 
a  engagé  à  le  publier  presque  en  entier  à  la  suite  de  ce  volume.  Monsieur  de 
Villenfagne,  dans  ses  Essais  critiques  sur  différents  points  de  l'histoire 
civile  et  littéraire  de  la  ci-devant  principauté  de  Liège,  i"  volume, 
pages  20b-241 ,  a  déjà  attiré  l'attention  des  savants  sur  le  Patron  de  la  Tempo- 
ralité ^...  Le  texte  que  nous  mettons  au  jour  a  été  collationné  sur  vingt-sept 
manuscrits,  offrant  un  grand  nombre  de  variantes  et  d'interpolations.  Nous 
citerons,  entre  autres,  les  copies  du  Patron  de  la  Temporalité  qui  font  partie 
des  Pawillaerls  du  Grand  Greffe  des  échevins  de  Liège,  et  celle  qu'a  transcrite 

<  Vin  dsn  Ghetn-Bicha,  Catalogue,  t.  IX,  pp.  3i7-i9,  art.  6601. 

*  L'auteur  aurait  pu  ajouter  qu'outre  la  notice  de  Villenfigne,  il  y  a  une  analyse  du  Patron  chez 
L.-A.-N.  Warnkônis,  Deitrâge  zur  Geic'iicMe  und  Quellenkunde  des  Lûllieher  Gewonheitsreehtt, 
Freiburg,  Wagner,  1838,  in-8',  pp.  17-22. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxxih 

le  moine  chroniqueur  Jean  de  Slavelot.  «  Les  parties  du  Iraitc  comprises  dans 
celle  première  publication  correspondent  à  nos  chapitres  I-X,  §§  l-l2i,  et 
XX,  3,  §§  "i24-234,  A  la  page  4ii,  Polain  justiflc  l'omission  des  chapitres 
intermédiaires,  en  observant  qu'ils  offrent  moins  d'intérêt,  par  rapport  à 
l'ancien  droit  public  liégeois,  ('etle  édition  partielle  n'est  pas  sans  mérite.  Le 
texte,  préparé  avec  soin,  est  intelligemment  présenté.  )Iais  l'éditeur  l'établit 
sur  des  bases  arbitraires,  inconnues  du  lecteur.  En  outre,  il  n'y  a  ni  notes,  ni 
variantes. 

140.  —  Coutumes  du  Pays  de  Liége^  par  J.-J.  RAïKBMet  M.-L.  Poiain, 
tome  I,  Bruxelles,  Fr.  Gobbaerts,  1870,  in-4'' (Recueil  des  anciennes  coutumes 
de  la  Relgique).  Dans  ce  volume,  a  pris  place,  pp.  îi59-328,  une  édition 
complète,  à  peu  de  chose  près,  du  Patron  dd  temporalileil.  Elle  est  précédée, 
pp.  *2o7-^58.  d'une  brève  notice  sur  l'ouvrade  et  suivie,  pp.  5;29-35(),  d'anno- 
tations, qui  en  forment  comme  une  paraphrase.  Touchant  l'établissement  du 
texte,  une  maigre  note  de  la  page  2.^9  nous  apprend  qu'on  a  pris  pour  base 
principale  le  manuscrit  C;  il  n'y  a  guère  de  détails  sur  les  emprunts  faits  à 
d'aulns  exemplaires;  de  ci  de  là.  sont  cependant  signalées  des  variantes  de  S 
ou  de  D.  Les  chapitres  faisant  défaut  à  C  (IX  et  XVII  suivant  la  numérotation 
des  éditeurs,  XI  et  XIX  dans  notre  édition  à  nous)  sont  rétablis  en  due 
place,  bien  que  Raikem  et  Polain  les  regardent  comme  des  interpolations 
(pp.  307,  n.  %  et  331 -^S'i).  Toutefois,  au  milieu  du  premier  de  ces  chapitres, 
les  éditeurs  éliminent,  sans  s'expliquer  là-dessus,  le  texte  des  §|  133-146.  Le 
motif  de  celte  suppression  doit  être  que  le  dit  texte  figure,  comme  morceau 
isolé,  dans  plusieurs  pawilharls,  ainsi  que  dans  la  chronique  de  Jean  de 
Stavelot  *;  mais  il  a  sûrement  fait  partie  du  chapitre  en  question,  car  c'est  à 
lui  que  se  réfère  l'auteur  du  §  1.^0,  lorsqu'il  parle  des  «  grandes  mesures  dont 
chi  devant  est  fait  mention,  assavoir  le  mesure  de  wesdre,  des  ongnons,  délie 
terre  de  follon.  etc.  »  (p.  iH,  •au.  de  notre  édition;  comp.  §  134).  Au  total, 
malgré  le  soin  apporté  à  la  présentation  du  traité  et  à  son  commentaire,  celte 
édition  de  187U  est,  comme  la  précédente,  une  édition  empirique. 

*  Ce  texte,  le  plus  souvent  intitulé  Estai  des  mesures,  se  rencontre  dans  la  chronique  de  Jean  de 
Stavelot,  aux  années  i423-li'2i  (éd.  Boronit,  pp.  "iH-SHi).  Parmi  les  pawilliarts  qui  l'ont  reproduit, 
citons  C,  f.  85-83  v°,  P,  (I.  180-187,  /,  ff.  212  V-2U.  Cf.  notre  App.  er.,  p.  121,  art.  k,  et  voir 
BoBHAMS,  Inventaire  des  paweilhars,  p.  187,  art.  39. 


cDïxiT  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

CHAPITRE  m 
Classement  des  manuscrits. 

141.  —  Le  contenu  du  Patron  selon  la  tradition  manuscrite.  —  Avant 
de  procéder  à  une  classification  des  manuscrits  fondée  sur  leurs  liens  de 
parenté,  groupons-les  d'abord  d'après  leur  contenu.  Nous  obtiendrons  le  tableau 
suivant  : 

C0PIB8   COMPLÈTES. 

B,  D,  J,  P,  S,  Bb. 

COPIES    INCOMPLÈTES. 

Sans  les  chap.  XI.  §§  122-1.^2,  XIX.  §g  188-196,  XX,  §  19T  :  C,  K. 

XII-XV,  §§153-174  :£;,  4a. 

XVI  XIX,  §§  175-196  :  G,  H,  M,  N,  T,  W,  Jj,  Ll. 
Sans  le  chap.  XX,  §§  197-234  :  11. 
Sans  les  chap.  I,  §§  1-13,  XI-XIX,  §§  122-196  :   R,  Ff,  Nn. 

VIII-IX,  §g  55-108,  XI-XX,  §§  122-234  :  Y. 

VI-XX,  §§  -45  Ve  234  :  F,  U. 

V-XX,  §§  31-234  :  Z.  Z)rf,  Gg,  Hh,  Mm,  Ss,  Tt,  Uu,  Vv. 

I-VIII,  §§  1-74,  XI-XII.  §§  122-160,  XIX-XX,  §§  188-234  : 
/  (ff.  257-276). 

I-X,  §§  1-121 ,  XV-XX,  §§  1 70-234  :  Q. 

VIII-XX,  §§  55-234  :  F  (ff  195  v°-208  v°). 


Chap. 


FRAGMENTS    DETACHES 

I, 

§§  1-13  :  Pp 

• 

I, 

§§  1-8  :  Ee. 

IV, 

§§  26-28  V, 

■  Q. 

z, 

Rr. 

VIII, 

§§  55-74  :  F 

,z. 

Ce, 

Qq- 

IX, 

§§  75-108  : 

v,z. 

X, 

gg  109-121  : 

V, 

Qg- 

XI, 

§§122-152: 

V. 

XV, 

§§  170-174: 

z. 

XVI, 

§176:  T. 

XVII, 

§  177  :  G. 

DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  IIEMRICOURT.  cbixt 

Chap.  XVIII,  ^  178-187  :  C,  G,  H,  I.  K,  L,  M,  iV,  T,  Y,  W. 

»  XIX,  §§  188-196  .A.H.N,  V,  W.  Y,  Z. 

r,  XX,  §§  197-222  :  V.  Z. 

,,  §§  -201-223  :  Y. 

»  §§  224-234  :  F,  Z. 

»  §§  225-234  :  V. 

Il  apparaît,  à  l'inspection  de  ce  tableau,  qu'aucun  des  chapitres  figurant  dans 
les  copies  regardées  par  nous  comme  complètes  ne  doit  être  tenu  pour  étranger 
au  Patron^  tel  qu'on  le  connaissait  dès  la  première  moitié  du  XV'  siècle.  Nulle 
tranche  de  l'œuvre  ne  fait  assez  régulièrement  défaut  à  un  groupe  important 
de  manuscrits  pour  qu'on  doive  en  suspecter  l'aulhenticilé  ou,  du  moins,  pour 
qu'on  doive  douter  de  sa  présence  dans  les  premiers  exemplaires  du  traité  qui 
ont  été  mis  en  circulation.  Une  de  nos  plus  anciennes  copies,  le  manuscrit  C, 
se  trouve  dépourvue,  il  est  vrai,  des  chapitres  XI,  §§  122-152  [Essai  des 
mesures),  et  XIX,  §§  188-196  (liègles  du  poids  du  pain)  ;  et,  dès  lors,  il  y  a 
lieu  de  se  demander,  à  la  suite  de  Raikem  et  Polain  (cf.  illssEd,  §  140),  si 
ces  pièces,  d'allure  officielle,  faisaient  originairement  partie  de  l'ouvrage. 
Mais  remarquons  que  le  même  manuscrit  omet  également  le  §  197.  servant 
d'introduction  au  chapitre  XX,  et  sans  lequel  les  §§  19M-199,  en  particulier, 
demeurent  inintelligibles.  Si  ce  passage  manque  à  C,  il  a  dû  tomber  en  même 
temps  que  le  chapitre  qui  précède  (les  §^  188-196)  et  l'omission  est  imputable 
à  un  scribe;  par  ricochet,  on  expliquera  de  même  l'absence  des  §§  122-152. 
La  plupart  des  compilateurs  de  pawilharts  ont,  en  effet,  traité  le  Patron  fort 
librement,  n'en  retenant  que  les  portions  qui  présentaient  quelque  intérêt  à 
leurs  yeux.  Mais  ce  qui  se  retrouve,  à  travers  les  copies  diversement  tronquées, 
comme  aussi  parmi  les  extraits  isolés,  c'est  cet  ensemble  de  vingt  chapitres 
qui  appartiennent  en  commun  à  DDJPSBb  et  qui  ont  pris  place  dans  notre 
édition. 

142.  —  Le  plan  primitif  de  l'œuvre.  —  Possédons-nous  le  Palron  tel 
que  Hemricourt  avait  projeté  de  l'écrire,  ou  même  dans  l'état  on  il  l'a  laissé? 
On  ne  saurait  l'affirmer.  A  première  vue,  l'ordonnance  de  ce  traité  d'institutions 
liégeoises  ne  ressort  pas  clairement.  Non  que  l'auteur  ail  négligé  d'exposer  son 
plan.  Mais  il  l'a  fait  alors  que  le  travail  était  déjà  passablement  avancé.  C'est 
TouB  m.  bbb 


cDxxw  MANUSCMTS  ET  ÉDITIONS 

dans  le§  iS,  au  moment  d'entamer  le  chapitre  VII,  qu'il  révèle  ses  intentions. 
Voici  comment  il  s'exprime  à  ce  sujet  : 

Puisque  declareit  vous  avons  les  droitures  délie  Paix  de  Liège  [ehap.  V]  et  del  Aueal  de 
palais  [cliap.  VI],  nous  escrircns,  clii  après, ...  les  altrcs  droitures  appartenantes  à  moiisaiu- 
gnoiir  de  Liège  tant  seulement,  voir  les  plus  nolanbles  [ehap  Vil],  Et,  après,  nos  revenrons 
aux  droitures  cl  usaige  de  raaieur  [ehap.  Vlll]  et  des  csquevins  de  Liège  [chap.  1,\].  et  de 
tous  leur  oflîchiens  de  Destroit,  ch'est  à  dire  de  leur  maison  judicial,  et  d'alcuiis  aultre 
[chap.  X  et  Xll-XV],  Et  puis  deskcndcrons  à  noslrc  matcirc  principaul,  ch'est  aile  loy  et 
aux  constummes  de  palis  de  nosire  douciie  nourelurc,  dunt  ilh  est  chi  devant  parleil,  eu 
p.irseverant  nosire  oevre  jusque  al  fion... 

Entre  les  chapitres  X  et  XII,  annoncés  de  la  sorte,  la  version  de  l'ouvrage 
parvenue  jusqu'à  nous  en  intercale  un  qui  traite  de  VEssai  des  mesures, 
peut-être  parce  que  l'opération  nécessitait  le  concours  de  divers  magistrats. 
Rien  n'empêche,  d'ailleurs,  de  croire  qu'une  partie  de  ce  chapitre  a  été 
rédigée  par  Hemricourt;  mais  il  s'y  trouve  des  listes  de  poids  et  mesures  qui 
ressemblent  plutôt  à  une  codification  offîcielle. 

Plus  loin,  lorsqu'on  arrive  à  ce  que  Hemricourt  regardait  comme  sa  «  mateire 
principaul  »,  notre  version  du  Patron  ne  renferme  plus  guère  qu'une  suite  de 
documents  assez  disparates,  dans  lesquels  linlervention  de  l'écrivain  doit  être 
restreinte.  Tels  sont  les  chapitres  XVI,  Limites  de  la  franchise  de  Liège, 
XVII,  Èiendue  territoriale  de  la  juridiction  des  échevins^  XVIII,  Exemp- 
tions de  tonlieu,  et  peut-être  aussi  XIX,  Règles  du  poids  du  pam.  Simples 
matériaux  rassemblés  par  l'auteur,  disent  Raikem  et  Polain,  en  parlant  des 
chapitres  XVI  XVIII  ^.  11  semble,  de  fait,  que  ce  ne  soit  pas  autre  chose. 
Gardons-nous,  cependant,  de  prendre  celle  qualification  trop  à  la  lettre.  Pour 
les  chapitres  XVII  et  XVIII,  on  connaît,  en  efTel,  les  sources  de  Hemricourt, 
à  savoir  les  articles  5  et  2-3  du  Pawilhart  *;  la  confrontation  des  textes  montre 
que  l'anlour  du  Patron  ne  s'est  point  borné  à  transcrire  ces  documents,  mais 
qu'il  les  a  développés  cl  mis  au  point.  Néanmoins,  on  ne  retrouvera  des  pages 
véritablement  composées  par  lui  qu'au  chapitre  XX  et  dernier,  où  il  traite,  non 
sans  d'apparentes  hésitations,  de  la  haute  juslice  de  l'évêque,  faisant  connaître 
successivement  les  sièges  du  tribunal  épiscopal,  les  assesseurs  de  l'évêque  et 
les  cas  réservés  à  celui-ci. 

*  RiiKiM  et  PuLAiN,  Coulumei  du  pays  de  Liège,  t.  I,  p.  5i6,  n.  1. 
»  Ibid.,  pp,  76-77, 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMKICOURT.  cdxxvii 

En  écrivant  les  chapitres  VII-IX,  llemricourt  a  fait  plusieurs  allusions  à  ce 
qu'il  regardait  comme  devant  constituer  la  partie  essentielle  du  Patron.  Ce 
qu'il  en  dit  indique  qu'il  avait  déjà  arrêté  un  plan  assez  précis  de  cette  section 
de  l'ouvrage,  voire  même  qu'il  en  avait  commencé  la  rédaction.  C'est  ainsi  que, 
dans  le  §  53,  au  sujet  du  droit  seigneurial  de  battre  monnaie,  il  renvoie  à  ce 
qui  se  trouve  «  chi  desous  escript,  asseis  près  de  commenchement  del  tirche 
partie  de  clii  trailiet  »;  en  revanche,  au  début  du  chapitre  XX,  §  197,  on  lit 
que  l'auteur  renonce  à  traiter  cette  question.  Au  ^  Si>  (p.  88,  «s),  il  observe, 
encore  une  fois,  à  propos  du  poids  du  pain,  qu'il  en  sera  parlé  "  en  la  tirche 
partiie  de  chi  traitiet  ».  D'autre  part,  le  §  lt2  (p.  105,  2i)  se  réfère  à  «  la 
seconde  partie  de  chc  tratiet  »  et  nous  apprenons  qu'il  doit  se  trouver  là  un 
«  capitle  des  deseagies  ».  D'après  le  §  9(3,  il  sera  question  également,  dans  cette 
seconde  partie,  des  mesures  prises  par  les  échcvins  en  faveur  du  «  molineal  en 
Mangnie  «;  d'après  le  §  97  (p.  106,  e),  des  mesures  relatives  à  la  rivière  du 
Marché  ';  enfin,  d'après  le  §  99  (p.  107,  s),  de  certain  privilège  réservé  aux 
fieffés  de  Saint-Lambert,  en  cas  de  poursuites  pour  dettes. 

De  tous  ces  développements  que  llemricourt  fait  prévoir  avec  tant  d'assu- 
rance, c'est  à  peine  si  l'on  a  les  Règles  du  poids  du  pain  (chap.  XIX).  En  lieu 
et  place  du  gros  de  l'œuvre,  le  Patron  connu  de  nous  se  borne  à  transcrire  ou 
à  adapter  quelques  pièces  dont  la  provenance  offleielle  est  évidente.  IN'ous  ne 
conservons  donc  pas  le  traité  dans  la  forme  que  Hemricourl  avait  d'abord 
voulu  lui  donner.  Il  nous  on  reste  la  première  section,  qui  s'étend  jusqu'au 
chapitre  XV.  La  suite  ne  comprend  plus  que  des  morceaux  isolés  et  le 
chapitre  XX  laisse  l'impression  d'une  conclusion  hàlive  ou,  plus  exactement, 
de  quelque  chose  d'inachevé. 

143.  —  Notre  classement  des  manuscrits  et  les  diverses  catégories 
d'exemplaires.  —  Parmi  la  foule  des  copies,  intégrales  ou  partielles,  qui  nous 
restent  du  Patron,  toutes  sont,  naturellement,  loin  d'avoir  une  égale  impor- 
tance. Certaines  nous  livrent  l'œuvre  de  Hemricourl  dans  un  état  de  délabre- 
ment manifeste,  ou  bien,  faute  d'étendue,  elles  se  prêtent  mal  à  une  compa- 
raison systématique  avec  les  autres  exemplaires.  Si  l'on  veut  chercher  sa  voie 
à  travers  la  tradition  manuscrite,  il  faut  désencombrer  provisoirement  le  terrain 

'  Cp.  !•  Pawilhart,  art.  97-98,  chez  Raikih  et  Polain,  1. 1,  p.  lOtt. 


CDxxrui 


MANUSCRITS  ET  EDITIONS 


Classement  des  manuscrits  du  Patron. 


COPIES  PRINCIPALES. 

Archétype  x? 


P 


Exemplaire  retouché  et  interpolé 
par  Jean  de  Temploux,  Ters  1434. 


P' 


P" 


se  P  F  V  G  M  D  B  JE 

1444      milieu  XTS.  linxTs.       1/2  xvi  s-      xïis.  1/2xïis.       xvii  s.  2/2  xt  s.  milieu  xt  s.     2j2xfii.      xTis, 

I 
K 

ZTII  S. 

COPIES  D  IMPORTANCE  SECONDAIRE. 

Occupent  une  place  indéterminée  dans  la  famille  p  :  0  (fin  xv  s),  Pp  (xix  s,). 
Appartient  au  groupe  y",  type  BJ  :  Bb  (xvn  s.). 

»  »      y">  tyP6  E  :  Aa  (xvi  s.). 

Se  rattachent  au  groupe  y"  :  H  («vu  s),  V  (1571),  Ce  (xviii  s.). 

»  »       y",  tout  en  ne  conservant  que  la  transcription,  souvent  très  dégénérée,  des  chap.  I-IV, 

§§  1-30  :  Dd  (XVII  s.),  Gg  (xvi  s.),  Hk  (xvi  s.),  Mm  (xvii  s.),  Ss  (xvii  s.),  Tt  (xvi-xvii  s.),  Uu  (xvni  s),  Vv  (xvi-xto  s.). 

COPIES   HYBRIDES. 

H  («/,  XVI  s.). 

A  (cora«  XVII  s.)  ==  Jj  (XVII  s.)  =  Ll  (xvii  s.). 

T  (XVII  s.)   . \ 

W  (xvin  s.) )       [  copie  perdue. 

r  (xvn  s.) )  z  ) 

R  (com'  XVII  s.)  =  Ff  (xvii  s.)  =  Nn  (xvn  s.).    .     .   ) 
Z  (xvii  s.). 

FRAGMENTS  NON  CLASSÉS. 

A  (fin  XV  s.),  I  (xvn  s.),  L  (xvn  s.),  Ee  (xvi  s.),  Qq  (xvn  s.),  fir  (xvi  s.);  en  outre,  la  majeure  partie  des 
fragments  insérés  dans  les  pawilliarts  où  se  trouve,  par  surcroît,  une  copie,  plus  ou  moins  étendue; 
du  Patron.  

A  —  Arch.  Lg.  paw.  1.  L  —  Arch.  Lg.  paw.  11 .  Y  ~  Bibl.  Un.  Lg.  1324.        /;  —  Bibl.  Un.  Lg.  628. 

B  —  Berlin.  M  -  Arch.  Lg.  paw.  12.  7  -  Bibl.  Un.  Lg.  1323.  Ll  -  Bibl.  Un.  Lg.  649. 

G  —  Arch.  Lg.  paw.  14.  N  —  Arch.  Lg.  paw.  13.  Aa  —  Bibl.  Un.  Lg.  1958.  Um  —  Arch. Lg. paw. Ville, 

jD  —  Arch.  l-g.  paw.  4.  P  -  Bibl.  Un.  Lg.  1320.  Bb  -  Bibl.  Un.  Lg.  250.  fin  -  Bibl.  Un.  Lg.  964. 

E  —  Arch.  Lg.  paw.  18.  Q  -  Bibl.  Un.  Lg.  1320.  Ce  -  Bibl.  Un.  Lg.  393.  Pp  -  Bibl.  Un.  Lg.  989. 

F  -  Arch.  Lg.  paw.  6.  fi  -  Bibl.  Un.  Lg.  1962.  Dd  -  Bibl.  Un.  Lg.  419.  Qq  -  Bibl.  Un.  Lg.  1369, 

G  —  Bibl.  Un.  Lg.  166.  S  -  B.  R.  10457-62.  Ee  -  Bibl.  Un.  Lg.  444.  fir  -  Bibl.  Un.  Lg.  1961. 

H  —  Arch.  Lg.  paw.  8.  T  -  Léon  Lahaye  à  Lg  Ff  -  Bibl.  Un.  Lg.  482.         Si  -  B.  R.  11684. 

i  -  Arch.  Lg.  paw.  9.  U  -  Bibl.  Un.  Lg.  1937  Gg  -  Bibl  Un.  I,g.  483.          Tt  -  B.  R.  18371. 

/  —  Bibl.  Un.  Lg.  657.  V  -  Ville  Lg.  Capit.  39.  Hh  -  Bibl.  Un.  Lg.  647.  Vu  -  B.  R.  19601. 

K  —  Arch.  Lg.  paw.  10.  W  —  Bibl. Un.Lg.687-88.  /«  —  Bibl.  Un.  Lg.  552,  Vv  -  Arch.Lg.sans cote. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxxix 

de  ces  transcriptions  de  moindre  valeur,  sous  peine  d'être  entraîné  par  elles  en 
d'oiseuses  recherches  de  détail.  C'est  pourquoi,  dans  le  tableau  dressé  ci-contre, 
nous  distinguons  les  copies  principales  des  copies  d'importance  secondaire. 
Notre  essai  de  classement  se  limite  d'abord  aux  exemplaires  de  la  première 
catégorie,  ceux  qui  se  recommandent  par  leur  âge,  leur  étendue  ou  la  qualité 
de  leur  texte.  Pour  les  autres,  il  suillra,  une  fois  le  classement  établi,  d  indi- 
quer sommairement  à  quels  groupes  ils  se  rattachent.  Outre  cela,  nous  aurons 
à  nous  occuper  de  ce  que  nous  appelons  les  copies  hybrides;  elles  offrent  cette 
particularité  que  le  texte  du  Patron  y  est  formé  de  tranches  appartenant,  tour 
à  tour,  à  (les  lignées  différentes  de  manuscrits.  Enfin,  remarquons  ici  que  les 
morceaux  détachés,  qui  ont  pris  place,  en  si  grand  nombre,  dans  nos  pawilharts, 
échappent  d'ordinaire  à  toute  classification,  à  raison  de  leur  brièveté. 

144.  —  L'nrchélype  x.  —  On  ne  sait  pas  bien  dans  quelles  conditions  a 
pu  être  publiée  l'œuvre  de  Hemricourt,  ni  même  si  c'est  lui  qui  l'a  livrée  au 
public  [MssEd.,  §  142).  Observons,  du  moins,  que,  parmi  les  copies  datant 
du  XV'  siècle,  à  savoir  BCDPS,  aucune  n'est  antérieure  à  <43().  Le  Patron 
s'est-il  répandu  tardivement  et  les  exemplaires  en  sont-ils  d'abord  demeurés 
rares?  En  dehors  de  D,  qui  est  de  la  seconde  moitié  du  XV"  siècle,  les  plus 
anciennes  transcriptions  ignorent  le  nom  de  l'auteur,  mort  en  1403.  Il  est  vrai 
que  Hemricourt,  à  la  différence  de  ce  qu'il  a  fait  pour  le  Miroir,  n'a  point 
muni  le  Patron  d'un  intitulé  dans  lequel  il  prenait  soin  de  se  nommer;  si  on 
peut  sûrement  lui  attribuer  cet  ouvrage,  c'est  grâce  à  la  façon  dont  il  y  parle 
de  lui-même,  notamment  au  §  172,  où  il  déclare  avoir  été  clerc- secrétaire  des 
échevins  de  1332  à  1383  (cf.  ci-dessus,  p.  xiv).  Bref,  il  est  possible  que  toutes 
nos  copies  dérivent  d'ua  exemplaire  unique^  remontant  approximativement  au 
premiers  tiers  du  XV°  siècle.  Mais,  lorsqu'on  en  cherche  la  preuve  dans  des 
fautes  communes  à  l'ensemble  de  ces  copies,  on  ne  découvre  que  des  indices 
peu  nombreux  et,  souvent,  peu  caractéristiques  : 

54,  6,  insertion  de  et  entre  le  verbe  souffrir  et  son  régime  pluseur  adversiteit; 
71,  9-11,  introduction  dans  le  texte  d'un  alinéa  qui  a  dû  être,  à  l'origine,  une  tarte  de 
glose  ou  de  renvoi  marginal  ; 

9i,  20,  la  leçon  personne  au  lieu  de  l'adjectif  attendu  ;  voir  App.  cr.,  art.  k; 

96,  4,  un  mot  de  manque  après  sicrcis; 

97,  sa,  omission  de  poroit  oiis;  voir  App.  cr.,  art,  t. 


CDZXX 


MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 


145.  —  La  famille  a.  —  L'élroite  parenté  de  SCK  se  reconnaît  aux 
signes  ci-après. 
Leçons  altérées  : 

84,   9,  dekachies  >  S  debrachies,  CK  de  brachies  ; 

55,   1,  une  universiteh  quelle  qu'elle  soit  >  u.  u.  q.  qu'ilh  [CK  il)  s.  ; 

64, 19,  confcrraéez  >  CK  fermccz,  S  fourmeez  ; 

66,  î6,  sietes  >  S  sires,  CK  sirez  ; 

83,  7,  les  droitures  deile  Paix  >  les  dr.  de  palais  ; 

84,  6,  pour  prendre  et  conegier  >  mains  pr.  et  c.  ; 

92,   9,  burine  ou  plus  grans  mal  >  bur.  a  (S  aile)  pi.  gr.  m.  ; 

94,  6,  Lubeyke   >  Luleyke; 

95,  1,  leurconesquevins  >  leuresquevins; 

98, 19,  ilh  ne  posist  >  S  ilb  nel  posist,  CK  il  uelle  powist  [K  powisse); 
102, 18,  waiges  >  SC  usaiges,  K  usaige; 

106,  9,  le  tourny  de  seil  >  le  t.  de  scaul;  . 

107,  1,  costeur  >  SC  casteur,  K  catteit; 

107. 10,  diies  livreson  >  de  1.; 

109. 11,  nécessaire  del  mettre  en  escript  >  nec.  de  mettre  par  cscr.; 
110,24,  ly  deverat  demandeir  >  les  dcv.  dem.; 

132,   2,  tout  Sains  Cristofre  >  tout  a  S.  C.  ; 

132,   8,  Henrion  >  hcnron; 

152,10,  revengemcnt  qui  sieroit  >  r,  q.  siéront  (Cif  seront); 

154,    2,  qu'ilh  awist  >  qu'ilL  n'awisl. 

Petites  lacunes  : 

55,  93,  Et  enssi  appert  qu'ilh  covient  tous-  93,   8,  aultres; 

jours  avoir  saingnour  ;  94, 19,  plus; 

54,   7,  offichiens,  qui  sont  leurs  principajg  96,   1,  toutes; 

membres,  car  en  tous;  109,   *,  jadit  ; 

86,28,  banis;  145,   9,  por  ovreir. 
89,  31,  mestier; 

Variantes  particulières  ; 

56,  6,  del  citeit  et  del  paiis  >  del  c.  et  p.  ; 
60, 12,  insertion  de  nostre  devant  paiis  ; 
64,   1,  de  cest  poroffre  >  par  c.  p.; 

88,   8,  n'estoit  nient  de  son  greil  >  n'e.  n.  ».  gr.  ; 

95,  ♦,  devant  noraeis  >  dev.  dis; 

96,  7,  fait  >  font; 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cbuii 

97,   i,  rosteis  >  osleis; 

99,   3,  sovenanche  >  S  sov.  ne  connissanchc,  C  cognisgance  ne  sovenanche; 
102,    9,  plakeit  >  pikeit; 
108, 10,  por  le  cas  >  p.  les  c.  ; 
109,  12,  retoUir  >  S  lollir,  CK  tolire; 
109,32,  mande  >  demande; 
114,16,  naiste  >  naistre; 
155,   4,  des  Surics  >  les  S.; 
139,   ♦,  entrent  >  S  entreront,  CAT  enteront; 
154,  23,  sieroient  >  5  siéront,  CA^  seront. 

146.  —  Le  manuscrit  S.  —  Tout  en  ayant  de  nombreux  points  de  contact 
avec  CK,  S  est  une  copie  d'un  caractère  très  personnel.  Parmi  les  multiples 
leçons  qui  lui  sont  propres,  certaines  portent,  pour  ainsi  dire,  la  marque  du 
scribe  doublé  d'un  historien  à  qui  on  doit  cette  transcription;  sans  nul  doute, 
il  faut  les  attribuer  à  Jean  de  Stavelot  : 

52, 12,  ilh  appcirt  en  koroniques  >  ilh  appeirt  en  la  bible  et  dcdens  les  koroniques; 
69,    7,  al  tvesque  Ailulplic  >  al  ev.  Ad  del  Marche; 

75,  3,  de  temps  Johan  de  Bcawier,  esliiit  de  Liège,  maintenant  governant  :  suppression 
des  deu  r  derniers  mots  ; 

76,  9-10,  par  devant  l'esluit  de  Liège,  maintenant  président  >  p.  d.  l'esluit  de  Liège  moa- 
saingiiour  Juhan  de  fieawier; 

77,  3,  par  devant  le  dit  esluit  >  p.  d.  le  dit  esluit  mons'  Johan  de  Beawier; 

ii6,  22,  à  la  fin  du  §  1S9,  addition  des  mots  :  ou  enssi  que  plus  plainement  est  conlenut 
en  noveal  régiment; 

150, 13-151, 10,  développements  ajoutés  à  la  liste  des  fieffés  de  Saint-Lambert. 

La  manière  du  copiste  de  S  s'accuse,  tout  d'abord,  par  une  foule  de  menues 
additions,  qui  ont  l'air  de  s'introduire  spontanément  dans  le  texte  usuel  du 
Patron  : 

51, 18,  puis  le  création  >  depuis  le  cr.; 

52,  6,  tous  fruis  de  terre  >  t.  fr,  de  la  terre  ; 

53,  9,  ly  plus  noble  de  tout  >  ly  pi.  n.  de  tout  les  aultres; 
52, 14,  toutes  générations  >  t.  les  g.; 

52,  I6,.fut  >  fut  a  Jonc; 

52,  S8,  ont  >  ont  toudis; 

53,  S,  après  la  duluve  >  dont  après  la  d.  ; 

53, 10,  contes  et  aultres  prinches  >  contes,  marchis  et  a.  pr.; 
53, 10,  Et  furent  >  Et  f.  après; 


CDxxxn  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

53,11,  les  malisches  >  les  m.  des  gens; 
53,  !♦,  seront  >  seront  foudis; 
53, 18,  devant  >  ehi  devant  ; 

53,  21,  Et  quant  chc  vient  al  guerre  >  Et  quant  chc  la  guerre  qu'ilh  les  fault  gucrroiier: 

54,  8,  avoir  recours  >  av.  rec.  a  eaux; 
5i,  11,  tous  Riais  >  t.  m.  et  damaigcs; 

54. 18,  retrait  >  retr.  et  revient  ; 

54, 17-18,  foilcis,  silhies  et  grevris  >  folleis,  ocliis,  silhics,  violeis  et  grcvcis  ou  dcstruis; 

54.19,  inconvenicnches  >  grandes  iuconv.; 

54,  21,  est  >  est  loudis; 

55,  ♦,  toutes  ai wes  >  t.  les  a.; 

56,  8,  plus  griefs  >  pi.  gr.  mais; 

56,  9,  avenus  et  h  venir  >  av.  et  qui  sont  à  venir; 
56, 11,  Ly  promier  >  Ly  pr.  cas; 

56. 18,  Ly  seconde  >  Ly  sec.  cas  ; 

56. 19,  Ly  thiers  >  Ly  th.  cas; 

57,  1,  Ly  quars  >  Ly  qu.  cas; 

58,  3,  Et  enssi  ilh  at  >  Et  ens.  par  tant  qu'ilh  at; 

59,  3,  nos  avons  >  nos  en  av.; 

59,  4,  et  grandes  possessions  >  et  de  leur  gr.  poss. , 

60,  9,  warandier  >  en  war.  ; 

60,   9,  les  cilains  >  les  eit.  de  Liège. 

Faisant  pendant  au  trait  qui  précède,  il  y  a  aussi,  en  grand  nombre,  de 
menues  omissions  : 

S I ,  n,  de  ;  60, 12,  voienlier  ; 

55,   6,  de  monde;  61,13,  qui; 

54,  20,  ly;  C2, 15,  de  F>ynenges; 

57,  1,  partant;  63,  U,  loy. 

57,   1,  dicte; 

En  quelques  endroits,  les  lacunes  prennent  même  une  certaine  étendue  : 

77, 18,  et  chis  qui  wardc  sa  parollc  le  doit  tourneir  en  droit; 

89,  3-4,  et  doit  avoir  mult  beaul  salaire  et  droiture,  dont  chi  après  sierat  fait  exsprès 
menoion  ; 

98,  4-8,  ou  de  saingnour  à  qucil  ilh  en  appartient  de  dit  csquevinaige  ; 

107,18-17,  Et  est  assavoir  que  H  mcnestraus,  assavoir  li  botellions,  doiient  estrc  livreis, 
aile  Saint  Martin,  cascun  d'eaux,  d'unne  quarte  de  vin; 

108,  80-21,  wairdéez,  qui  seroiienl  trop  long  à  mettre  en  escript; 

13â,   8-6,  et  ly  aultres  bonnes  qui  stat  deleis  le  voie,  deseure  le  terre  de  Saint  Gielhe. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxxxui 

Outre  les  omissions,  il  y  a  des  retouches,  librement  apportées  au  modèle  : 

52. 11,  conquises  si  qu'iili  >  conqiiesteez  cnssi  qu'ilh  ; 
Si,  11,  al  parclousc  >  al  conclusion; 

54,  IK,  cli'est  à  tart  >  cli'cst  adonc  trop  tart; 

54. 17,  dont  tant  griefs  sont  avenus  >  dont  tant  de  griefs  loiirincns  cttoicnt  avenus; 
67,  26,  réparation  de  régiment  >  rep.  et  reg.  ; 

58,    7,  virtucuse  >  virlueusemcnt; 

58,  20,  la  fontaine  là  nos  devons  boire  et  ly  riwe  de  sapicnchc  >  la  font,  et  nos  devons 
boire  à  ly  car  de  ly  iisl  ly  riwe  de  sap.  ; 
60,   3,  nient  >  raie; 

60,  24,  et  point  n'en  suinmes  contens  >  et  point  ne  suinmcs  de  che  cont.  ; 

61,  7,  le  grnnt  pianlcit  >  leur  gr.  pi.; 
61,   9,  et  aux  anchicns  >  ne  ancli.; 

63. 12,  qu'ilh  meïsmes  >  que  luy  m.  ; 

64,  8-9,  revenroit...  deveroit  >  revcnrait...  devcrat; 

04. 13,  son  coronemenl  >  sa  coronalion; 

64,  22,  Nequident  elles  ne  sont  >  Sachies  quelles  ne  s.  ; 
67, 22)  Nequident  cbis  capitaine  >  Et  sachies  que  ch.  cap. 

Plusieurs  de  ces  retouches  dénotent  que  le  scribe  a  mal  saisi  le  texte  qu'il 
avait  à  transcrire;  mais  ces  erreurs  d'interprétation  ont  pu  être  provoquées  par 
l'état  défectueux  du  modèle  : 

51, 16,  savoir  devient  en  S  savoir  deveis,  parce  que  a  avait  la  leçon  altérée  de  nos,  au  tieu 
de  devons  51,  is; 

52,  27,  yssire  >  ycsire; 

53,  1,  de  droit  hirclaige  >  de  dr.  lingnic  ; 

54. 18,  les  mal  fais  >  les  malfaiteurs; 

55,  7,  avenues  >  avenues  sont; 
57,  28,  dcclareir  >  del  declareir  ; 

64, 18-19,  Ki,  sens  dotte,  toutes  les  loys  d'AlIcmnngnc  procèdent  et  sont  fait  >  Hi  sont  t. 
.  I.  d'Ail,  procédant  ou  fait; 

98,  lB-16,  esliere  unck  clerc  par  le  plus  grande  siiot  d'eaux  >  esliere  unek  clerc  por  le 
plus  grande  scgurteit  de  plus  grant  scienclic  que  eaux. 

Enfin,  il  ne  manque  pas,  en  S,  d'anomalies  qui  doivent  s'expliquer,  sans  plus, 
par  un  manque  d'attention  : 

53,   2,  sanclifiic  >  sanetifîiel; 
53, 1+,  esteit  >  estoil; 

Tous  III.  ccc 


cDxwiv  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

38,    6,  jugement  >  jugent; 
5S,   9,  auliquilcil  >  antiqueit; 
55,11,  novclileis  >  novolenteis; 

56.11,  est  >  eistre; 

61,    7,  à  leur  volenteis  >  au  1.  v.;  , 

61,10,  sevent  >  sovenl; 
61,18,  estoilles  >  escolles; 
61,20,  amcnrir  >  aiuenric; 
63,   1,  Empiere  >  empie; 

63. 12,  fiies  >  fisees; 

77,  i,  avoient  sens  cause  de  werre  >  avoient  fait  chouzc  werie; 

79,  1-2,  heure  de  nonne  >  heure  dénommée; 

108,  8,  avoweit  >  vawoii; 

113,  3,  Boukestellc  >  boin  casteal. 

147,  —  Les  matiuscrits  CK.  —  De  même  que  S,  C  a  ses  variantes 
à  lui  ou  ses  défaillances.  Le  plus  souvent,  elles  se  reproduisent  automa- 
tiquement en  K;  nous  avons  observé,  en  effet,  que  le  pawilliarl  K  n'est  pas 
autre   chose   qu'une   transcription   du    pawilhart  C,    faite  au   XVII°  siècle 

{MssEd.,  §  101). 
Simples  variantes  : 

52,  3,  premier  >  C  promerain,  K  premcrain  ; 

53,  20,  de  tels  paiis  >  CK  de  tous  les  pays  ; 

55,  24,  riens  ne  puet  >  CK  r.  ny  p.; 
5i,  IS,  et  ch'cst  à  tari  >  CK  et  chet  a  t.  ; 
34, 18,  souvent  fois  >  CK  aulcune  fois  ; 

55. 15,  pesans  >  CK  pensans  ; 

56,  3,  piisvault  >  Cff  pijesest; 

64,  21,  die  de  contraire  >  CK  die  de  contre; 

68, 20,  et  premier  de  plus  >  CK  et  pr.  a  pi.  ; 

71, 10,  des  XII  liis  >  C/fde  xii  lis; 

74,  7,  deplainte  >  Cdc  plaind,  K  deplainde; 

77,   8,  aidans  >  CKaydons; 

8"2, 12,  afforat  >  CiT  afforant  ; 

83. 16,  le  vuet  consentir  >  C  lez  v.  c,  K  les  v.  c,; 
86, 13,  sour  cauz  >  C  sour  seauz,  K  sur  ceaux; 
91, 10,  desos  eage  >  CK  desour  eaige; 

93,  25,  ly  charrier  >  CK  ly  charioir; 
107, 14,  ly  changeur  >  C  ly  cangier,  K  ly  changier. 


DES  CEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdixxv 

Leçons  défectueuses  : 

52,  U,  usent  les  tyrans  >  C<  u.  ly  tenans,  C^  u.  ly  alcuns,  K  ».  ly  aulcuns; 

52,  i8,  partirent  >  CK  el  partiront; 

53,  3,  s'en  nostre  miscire  ne  pcrist  >  CK  s'en  n.  niisereet  péris; 
55,  19,  font  ilii  juges  >  CK  sont  ilhsj.; 

54,  9,  oppresscis  ou  rctardis  >  CK  oppr.  ou  rcgardeis; 

54,  18,  mies  leur  vcnist  >  CK  mist  I.  v.  ; 

55,  4,  ravinent  toutes  aiwes  >  C  revient  tout  eiwes,  K  revient  tout  eawes; 
65,   3,  cas  criinynals  >  Ccas  erimaus,  Kcas  lenans; 

67, 13,  necessiteit  queilcunquc  >  CK  ncc,  que  quiconques; 

70,   9,  CK  omelleni  doit; 

70, 11,  CK  omelleni  la  parollc  tnonsaingnour  doit  oiir  et  mettre  en  la  warde; 

72,   6,  eioire  et  saieleir  >  C/f  cloir  el  sayelez; 

76,    2,  aultre  eorcxion  >  CK  haulteur  ne  cor.; 

86, 14-18,  sour  leur  fiiefs  à  perdre  >  CKs.  1.  f.  a  prendre; 

8(i,  15,  sour  eisire  pannfis  >  C  sour  eau/.  |)'ucit(=  privcit),  A^  sour  eaux  puet; 

'JO,   2,  l'unne  ain  avant  l'aulrc  >  C  lun  av.  l'a.,  K  l'an  av.  l'a.; 

t)2,  20,  bains  et  aresles  >  C  bons  ou  arestcs,  K  vous  et  arrests. 

Aux  erreurs  de  C,  le  calligraphe  auleur  de  K  en  a  nalurcllcinont  njoulé 
de  nouvelles,  provenant  de  ce  qu'il  déchiffrait  avec  peine  le  manuscrit  du 
XV*  siècle.  Nous  nous  contenterons  d'en  donner  quehfues  échantillons.  Il  serait 
superllu  d'insister  sur  ces  bévues.  Ou  moment  que  la  (llialion  C  >  /C  est 
établie,  le  second  de  ces  exemplaires  reste  sans  valeur  pour  ce  qui  regarde 
l'établissement  d'un  texte  critique. 

52, 18,  C  troi.x  parlycs  >  K  trois  pariyes  ; 

54. 17,  C^  dont  tant  gries  sont  avenus  >  C  d.  t.  gr.  malz  s.  av.  >  AT  d.  I.  gr.  nuls 
s.  av.  ; 

61,  22,  eours  de  liaulteurs  >  fi  e.  de  haultcus  >  K  c.  àc  haulteins; 
73,  11,  C  ce  chemcn  lenut  >  K  seelienienl  t.  ; 

78, 14-18,  omission  de  loyal  songnc  qn'ilh  ne  puct  eistrc  à  ciic  promier  desongne,  se  Dieu 
ly  aiiet  et  ches  sains; 

78,20,  C  N.  d'uy  >  K  div.y; 

84.18,  C  restrantion  >  A^  restrancalion; 
92,   8,  estour  >  i^escoux; 

102,  9,  del  pieu  >  K  délie  planteit; 

104. 12,  C  de  cesseir  et  de  miudreir  >  K  de  désintéresser  et  anieudier; 

148. 13,  C  le  cest'  (=  eestial)  de  Saiison  >  £  le  rest  de  S. 


cDMivi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

148.  —  La  famille  j3.  —  Dans  la  tradition  manuscrite  du  Patron, 
PFUGM  se  distinguent  des  autres  exemplaires  par  un  ensemble  de  carac- 
téristiques communes  : 

51,   3,  ac(<it<ton  (/u  mot  Amen  a;)rès  Saint  Esperit; 

51, 18-19,  interversion  des  adverbes  temporeilement  et  corporeilment; 

5^,  S5,  maiement  >  P  mesmcment,  F  meismement,  GM  micsmeinent,  (/miesment; 

53, 13,  déduction  >  séduction  ; 

53. 18,  en  chi  siècle  >  en  siècle; 

55,  34,  maiement  >  PF  meismement,  GM  miesmement,  U  mesmement; 

54,   6-7,  en  parsiwant  >  P  et  par  cnsiewant,  FU  et  par  ensiwant,  GM  et  par  ensuyant; 

54,  7-8,  cas  de  justiclie  >  c.  en  j.  ; 

54, 12,  de  princhc  h  ses  sourseans  >  PGM  de  pr.  ou  s.  s.,  FU  de  pr.  ou  de  s.  s.; 

55,  1,  de  lée  >  PGM  d'elle,  FU  de  elle; 

55,   6,  de  faveur  ou  de  bienfais  >  de  f.  et  de  b  ; 

56. 19,  omission  de  par  tant; 

61,  32,  cours  de  haultciirs  >  c.  et  h.; 

66,   6-7,  de  tous  cas  criinyiials  >  FU  de  t.  crim.  cas,  PGM  de  t.  crim.; 
70,   9,  omission  rfe  mcï»me; 

74,  9,  ons  jugasse  dcsous  le  pericr  >  PFU  on  jugast  de  pericre,  GM  on  jugast  délie 
peirie  {M  pieric)  ; 

78, 15,  desongnc  >  Pf/songnc,  FG3/soingne. 

Le  texte  du  Patron  conservé  par  Ff/ s'arrête  au  milieu  du  §  43  (cf.  MssEd.^ 
§§  99,  113).  En  l'absence  de  ces  manuscrits,  l'accord  de  PGM  persiste  jusqu'à 
la  fin  du  traité  : 

85, 12,  perpetreis  desous  le  baultcur  d'aulcunne  des  engliezes  >  perp.  de  hauteur  desous 
alcune  {GM  aucunes)  des  e.  ; 

88,   8,  omissio»  (fe  qu'ilh; 

91, 11,  Et  cbes  biens  >  Et  tels  [G  telz,  M  tels)  b.; 

98,  20,  excrcheir  >  executcir; 

103,  8-6,  omission  de  et  n'y  puet  ons  faire  nulles  oevres  de  justiche  ne  riens  mettre; 
t08, 13,  ons  fait  champs  de  batailbe  >  P  on  fait  chy  après  des  batailhes,  GM  l'on  f.  cy 
après  de  batailhe  ; 

109,   2,  n'uissent  >  misent; 

H8     8,  juslifiier  >  P  jusliciier,  GMjustichier; 

tl6,   6,  les  slicr  al  espelle  >  P  les  vi  al  e,,  G  les  siex  aile  e.,  Jlf  les  six  al  espeaute; 

118, 11,  jusiiGiet  >  P  justiciiet,  GM  justicie; 

118, 15,  s'elles  >  P  s'ilb,  G  s'il*,  M  s'ils; 

120,  21,  ons  les  puet  >  on  le  p.; 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxxxth 

124,  1-4,  omisBwn  du  g  145,  bourdon  atlribuable  au  fait  que  les  §§  144  et  145  se  ler- 
minent  par  les  mêmes  mois;  P  a  réparé  celle  omission  en  insérant  le  ^  145  après  le  %  151; 
123,  8,  apporte  h  novealc  cssny  >  PAf  ap.  al  asjay,  G  ap.  aile  essaye; 
125, 10,  sens  forfair  >  s.  forfait; 

130,  u,  et  le  foreur  de  bogie  >  GMct  le  fourme  de  bogies,  P  en  le  fourme; 
148, 18,  omission  de  le  devant  tesmongnagc; 

149,  9,  ly  sairignoiir  de  Hinsbcrg  >  P  I,  s.  de  sembruch,  GM  1.  ».  diserabruglic; 

150,  9,  unnc  demde  partie  ...  une  dcmde  partie  >  P  une  demie  peire...  une  demie  pcire, 
G  ung  demy  pore  ...  ung  deraee  perc,  M  un  deray  perc  ...  un  demy  pcrc; 

155,  8,  omission  du  mot  doit,  d'où  les  leçons  suivantes  :  P  et  chilz  forius  eisire  jugies, 
G  et  cestui  foriugie  est  jugie,  M  et  ccstuy  foriugie  est  jugiet  ; 

153,  8,  omission  de  forjiigent; 

154,  9,  omission  de  acoraplit. 

149.  —  La  sous-famille  j3'.  —  Au  sein  de  la  famille  p,  PFU  ont  des 
affinités  particulières,  dont  témoignent  quelques  variantes  : 

81,   6,  sy  noble  ouvre  >  si  noble  clioise  {FU  chose)  ; 

54. 15,  ch'cst  k  tart  >  c'c.  a  tort  ; 

54, 18,  greveis  l'un  l'autre  >  P  greveis  ly  uns  auh  auKres,  F  grevez  ly  ungs  aux  aultrcs, 
î/ grève  ly  ungs  aulx  aulires; 

36,  i-a,  del  nation  de  la  dicte  citeit  ne  de  paiis  >  P  dclle  naeion  de  paiis,  FU  de  la  nation 
du  {U  de)  pays; 

60, 10,  omission  de  a  dans  à  nostrc  honte  ; 

70. 10,  afferHiil  al  champ  à  Liège  >  P  af.  a  capille  a  L.,  FU  af.  a  chappitre  a  L.  ; 

70. 11,  omission  de  la  parollc  monsningnour  doit  oiir  et  racllre  en  la  warde  des  homme* 
les  rayiies  et  ; 

77,   9,  à  temps  de  cuy  >  aqucille  (U  a  quel)  de  son  temps. 

150.  —  Le  groupe  FV.  —  La  ressemblance  de  FUne  tient  pas  seulement 
à  ce  que  chacun  de  ces  manuscrits  interrompt  la  copie  du  Patron  au  cours  du 
§  45.  Les  deux  exemplaires  sont  très  voisins  l'un  de  l'autre  par  leurs  leçons  : 

51, 17,  savoir  que  sningnoric  et  saingnours  >  sav.  que  seigneurs  et  wangncurs; 
52,   4,  ilh  ly  donnât  et  misl  en  sa  subjection  >  il  donna  et  eut  en  sa  subj.; 
54, 17,  silhies  >  exilliez; 

54,  il-ii,  omission  de  et  che  approve  ly  proverbe  qui  dist  que  al  païsant  demeure  l« 
guerre; 

56. 16,  ortant  de  gens  >  autrelant  gens; 
58,  91,  omission  de  summes; 

60, 17-18,  ne  poions  ne  ne  devons  >  ne  devons  ne  poions , 


CDxxxviii  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

64,  4,  de  ccst  poroflre  devcroit  ons  >  de  celle  paroffre  doit  on  ; 

64,  4-8,  scgurcmeiit  corapareur  en  propre  personne  >  seg,  apparoir  et  eomparoir  en  pr. 
pers.  ; 

64,  19-20,  et  corregier,  restreindre  ou  relargier  les  puelenl  les  emperrcur  >  et  corrigies, 
reslrainles  et  reslargics  les  poevcnt  ly  empereurs; 

67,   1,  aile  encontre  des  altres  dois  >  allcnt^ontre  les  aullres  deux; 

69,    5,  omitsion  de  ne  que  malaides  ou  afTolcis  qu'ilh  soit  ; 

73,  8-8,  omission  de  la  fin  du  %  37  :  lesquels  eskient  tantoist ...  point  de  rapeal; 

74,  7,  deplainte  >  plainte; 

76,    S,  dont  on  s'abuse  >  ains  abusent; 
76, 10,  maintenant  président  >  m.  résident; 
76, 12,  steppcil  >  stipeit; 

78,  4-s,  Henri,  Tybaul,  cl  tout  en  teile  manière  Johan,  etc.  >  Jehan,  Lambert  et  t.  en  t. 
m.  Collart,  etc. 

En  général,  les  variantes  de  V  sont  donc  semblables  à  celles  de  F,  au  point 
qu'on  peut  se  contenter  de  citer  ce  dernier  dans  \'App.  cr.  Il  y  a  cependant  des 
cas  où  U  conserve  des  leçons  plus  conformes  à  la  tradition  manuscrite  :  G4,  21  r, 
77,  23/,  79,  î\g.  En  revanche,  la  même  copie  présente  quelques  altérations 
inconnues  de  F  : 

S4, 18,  souvent  fois  >  souvent; 

56,  20-21/,  voir  App.  cr.  ; 

58,   1-2 a,  voir  App.  cr.; 

70,    6-7,  omission  de  la  phrase  Chis  les  doit.,.  Sains  Lynarde; 

75, 18,  povoil  >  poroil. 

151.  —  Le  manuscrit  P.  —  L'âge  aussi  bien  que  l'étendue  de  cette  copie, 
qui  est  complète  et  qui  rcmonle  à  la  fin  du  XV"  siècle,  la  rendent  particuliè- 
rement digne  d'attention.  Dans  le  détail,  elle  est  pourtant  déparée  par  bien  des 
inadvertances,  des  bévues  et  de  petites  lacunes: 

51,  7-8,  omission  de  soit  elirst  ; 

53,  8,  omissio n  de  plus; 

55,   3,  s'en  nostre  miseire  ne  perist  >  se  n.  misère  ne  perisce; 

54, 17,  dont  tant  griefs    >  d.  tout  griefz  ; 

55,   2,  a  son  tort    >  a  son  court; 

55, 15,  irrécupérables  >  irrccd parables  ; 

58,  4,  ilh  at  unitcit   >  ilh  y  at  un.  ; 

59,  4,  et  grandes  possessions  >  et  grans  et  poss.  : 
63,    6,  e«t  creeis  >  est  creuz  ; 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMBICOURT.  œxxxix 

64,  21,  quoy  que  nuls  die  >  q.  q.  mesdic; 
74,11,  les  allueiis  >  les  aïeux; 

75,  8,  illi  les  dcvoit  et  poioit  >  ilh  I.  dev.  porroll; 

76,  î,  aultre  corcxion  >  aullruy  correction  ; 

77,  S3,  de  donc  en  avant  >  et  dorcsnavanl  ; 

78,  ♦,  por  cause  de  briefleit  >  par  c.  de  veriteil  ; 

82. 11,  aultre  plaindeur  que  ly  saingnour  >  a.  j)i.  et  q.  ly  s.  ; 
84, 16,  S  mancur,  CGDB  manoir  >  mayeur; 

84, 18,  omiision  de  saveis  les  restrantion  qui  s'en  ; 
86,18,  plat  paiis  >  plain  p.; 

86, 2S  26,  omission  de  et  ly  eslandars  est  aux  champs  adonc  chevalche  eascun  sour  «es  ; 
90,    7,  ces,  fruraaigcs  >  ces  frommaiges  ; 
92,   3,  dcl  Sainte  Katherine  >  dedcns  le  s'  Kateline; 
92,   8,  font  estour  >  sont  e,  ; 
92,  20,  arestcs  >  arresfcis  ; 

94,    6,  insertion,  entre  de  Luhcike  et  Niniaze,  d'un  fragment  qui  a  sa  place  94, 1-2  :  le» 
droitures  des  novcauz  haies  de  saint  michiel  jusqucs  aie  saint  martin  ; 
97, 13,  digne  de  priveir  comme  parjure  >  digne  de  proveir  que  parjures; 
97, 18,  proveis  >  pr.  deuicment; 
97,  27,  scnon  en  scanip  des  esquevins  rurauz  >  se  en  scamraes  des  csq.  ruiaz  ; 

98. 12,  canoynes  >  causes; 

105,  30-23,  omission  de  et  nii  deniers  pour  chaseun  ...  les  personnes  à  paiement. 

152.  —  La  sous-famille  |3"  ou  groupe  GM.  —  Très  proches  l'un  de 
l'autre,  GM  ignorent  les  variantes  communes  à  PFU  que  nous  avons  relevées 
au  §  ii9;  par  contre,  ils  ont,  pour  leur  part,  un  lot  considérable  de  leçons 
inconnues  ailleurs  : 

52,   8,  ilh  avoit  en  cely  crecit  >  il  av.  d'iceluy  créé  ; 
53, 18,  car  ilhz  sont  >  c.  elles  g.; 

54. 13,  cnssi  retrait  ly  princhc  à  sa  sangnoric  >  aussi  retraire  a  sa  s"*; 
55, 15,  pesans,  énormes  >  pezans  enormemens; 

58,  1,  ly  trois-nomhres  >  le  trin  nombre; 

58,  3,  ilh  at  uniteit  >  il  eut  un.; 

59,  4,  omission  de  grandes; 

69,  1,  nutrcnalraenl  >  nutrialement  ; 

70,  2,  et  ses  variés  dcl  dozaine  >  et  varies  d'une  dousaine; 
72,   6,  omission  de  seiront  faites; 

74,  11,  otnission  de  Sainte; 
76, 10,  maintenant  président  >  m.  precedens; 
"7,   S,  omission  de  freire  de; 


CDXL  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

78,  4-8,  El  tout  en  tcile  manière  Henri,  Tybaul,  cl  tout  en  leile  manière  Johan,  ele,  >  Et 
tout  en  tele  manière  N.,  etc.  ; 

79. 17,  si  avant  que  (eils  >  si  av.  que  N.; 
81,    9-10,  tousjour  cnsirat  >  tout  ainsi  dira; 

83, 16,  se  Dieu  le  vuet  consentir  >  se  D.  le  vaille  (Af  vuilhe)  c.; 

84,   7,  del  citcit  >  des  cite  (M  cites)  ; 

86,  is,  omission  de  sour  eislre; 

90,   7,  oes,  frumaiges  >  des  fromaigcs; 

91, 10,  trépassent  >  G  trcspasseront,  M  trcpaseronl; 

92,  8,  soit  par  liomraecydes  >  soit  hommecide; 

92,  30,  bains  >  bannis; 

93,  20,  waiges  >  wangnes  ; 

94,  20,  personne[e]  donation  >  personne  devantdite; 
94,  21,  omission  de  fait; 

97,  IS,  sour  le  skalc  pour  fausetcit  notoire  >  sur  l'estache  pour  faulsar  nof.  ; 
97,27,  esquevins  rurauz  >  escheviens  rénal; 

98. 18,  rcprendement  >  rcprehcntion  ; 
99,  i,  ou  pau  ou  nient  >  ou  p.  ou  moins; 

102,    9,  plakiet  >  applicquer; 

104. 12,  l'exchès  >  l'excès  deseurdit  ; 
109,   2,  paragraffes  >  chirograplies; 
109,    i,  de  clcir  mémoire  >  de  clermonl; 
118,    6,  gctteis  >  G  grclez,  Mgroltez; 

1 19. 13,  tammehie  et  colleie  >  G  tamhie  et  coverte,  M  tancbie  et  couverte; 

119. 14,  de  micrde  >  G  de  iraodite,  M  île  immonditc; 

120,  8-7,  omission  des  deux  derniers  tiers  du  §  tê8,  à  partir  de  aile  raenuwe 
main...; 

121,  8,  che  stat  >  ce  soit; 

130,  8-7,  de  mons.  Tjbau  de  Langdris,  de  Wilhelme  Proiste,  de  Robeur,  de  Waldureal,  de 
Jaquemair  de  Mes,  de  mons.  Bertrain  de  Liers,  de  mons.  Balduwin  de  Saint  Scrva  >  de 
m.  Tbib.  de  Ladris,  de  Bertrand  de  Lexhy,  de  mons.  Baud.  de  S'  S. 

153.  —  La  famille  y.  —  Les  manuscrits  DBJE  forment  une  famille 
indépendante  des  groupements  établis  jusqu'à  présent.  S'ils  ignorent  les  leçons 
suspectes  que  nous  avons  regardées,  tour  à  tour,  comme  la  marque  révélatrice 
des  familles  a  et  |3  ou  de  leurs  différentes  branches,  ils  ont  en  propre  une  foule 
de  variantes  non  moins  signiGcafives.  ^ous  allons  en  donner  immédiatement 
des  spécimens.  Toutefois,  on  limitera  ce  relevé  à  quelques  paragraphes  du 
Patron  (les  §§  i-15  et  176).  En  dehors  des  menus  détails  du  texte,  les  copies 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxu 

que  nous  rassemblons  sous  le  signe  y  présenlent,  en  effet,  des  singularilés  plus 
apparentes,  sinon  de  plus  d'importance,  dont  il  conviendra  de  dire  un  mot  par 
la  suite. 
Variantes  : 

51, 16,  savoir  >  Z)  et  avoir,  BJE  avoir; 

52,   8,  fut  ly  plus  noble  >  f.  appcllce  I.  pi.  n.; 

52. 11,  conquises  >  acquises  {D  -se); 

52. 12,  cncor   >  enc.  au  [BJ  a)  présent; 
5"2, 17,  furent  >  fut; 

53, 19,  par  common  >  par  commune; 

83,  19,  ncquidcnt  >  DBJ  nienlnioins,  E  neantmoint; 

54, 11,  omission  de  al  pnrclouse  et; 

54, 14-lS,  omission  de  chascun  i  par  ly  ; 

54,  a,  ai  païsant  >  a  la  puissance; 

55, 11,  requcire  >  D  resiere,  BJE  resire; 

55,  IS,  omission  de  énormes; 

58,    8,  uniteit  cl  pluraiileit  >  bonté  (BJ  -eh)  et  puralitcz  (B  -eit,  E  -c,  /  pluraliteit); 
58, 16-17,  des  queis  la  dicte  citcit  acroise  et  enforche  en  grandure,  en  riclicches  et  en 
multiplication  >  desqueiz  estoit  la  cite  grandement  enrichie  et  en  mult.  ; 
58,  20,  là  >  ou  que; 
432,   i,  de  costeit  >  le  cost.; 

132,  6,  le  terre  >  DBJ  le  tier,  E  le  thier; 

132,10-133,  1,  qui  soloienl  eistrc  bois  >  selonc  le  voize  (B/Evoie); 

133,  6,  vers  Moiins  >  vers  les  moilins; 
133, 10,  on  trcviersc  >  en  treversant; 

133,10,  et  rent  ons  en  la  ru walic  >  et  revenant  aie  r.  ; 

133, 11-12,  en  la  ruwalle  c'on  dist  Spervier-ruai,  et  toute  la  dicte  ruwallle,  et  amont  le 
riwe  >  aie  ruelle  (BJt.  al  rualie)  et  amont  le  ruelle  (BJE  rualle); 

134,  6-7,  omissi'o;»  (/e  si  que  toutXliovemont; 
134,   8,  omission  de  et  del  spinetc; 

134,  9,  c'on  dist  Va-Ii-à-devaiit,  laquelle  bressine  >  BE  qui,  J  q,  D  néant; 
134,10,  et  ensiwant  >  et  ensi  (Bfiensy)  vat; 

135,  8,  le  fons  des  terres  >  les  f.  des  tiers  (E  thiers); 
138,    3,  coir  >  coron; 

135,   is-6,  omission  de  jusque  al  bressine,  et,  del  bressine,  jusque  aux  champs,  toudis  i 
main  diestre; 

138,   9,  les  thiers  >  les  voies  (BJ  voie); 

135, 11-12,  omission  de  slesanl  delcis  le  porte  dcl  court  les  heures  Wilhclmc  de  Cronmuzc; 

135, 12,  omission  de  tout  fendant  l'cawc  de  Muzc. 

ToHB  III.  ddd 


cDiLii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

Comme  le  monlrenl  ces  exemples,  la  famille  y  ne  manque  pas  de  leçons 
défectueuses  comparables  à  celles  que  nous  avons  découvertes  en  a  et  en  p. 
Mais,  dans  les  manuscrits  DBJE,  l'œuvre  de  Hcmricourt  a  subi  des  transfor- 
mations plus  considérables  :  une  série  de  passages  ont  été  éliminés,  et 
quelques-uns  retouchés,  en  même  temps  que  le  traité  recevait  diverses  inter- 
polations : 

65,  9-lS.  La  dernière  phrase  du  §  24  est  ainsi  modifiée  ^  :  Et,  qui  ne  (O  ajoute  le)  ferai 
dedans  quarante  jours  mettre  en  waide  après  ce  que  li  loy  sierat  overte,  que  tells  paroffres, 
plenteou  approvance  ne  siéront  de  valeurs  ne  de  vertut,  le  quaraintaine  pas$eit. 

77,  9-11.  Suppression  des  derniers  mots  du  §  43,  à  partir  de  por  les  griefs  violenches. 

83,   2-6.  Suppression  de  la  dernière  phrase  du  §  47,  à  partir  de  Et  cnssi  en  cas. 

8^,  16.  Suppression,  à  la  fin  du  %  48,  de  se  Dieu  le  vuel  consentir. 

85, 18,  Addition,  à  la  fin  du  $  50,  des  mots  nonobstant  la  paix  qu'il  arat  fait. 

91, 14  IK.  Suppression,  à  la  fin  du  |  67,  de  ja  soyche  que  je  en  ay  grande  ammyration. 

95,  15.  Dans  le  cours  du  §  76,  après  les  mots  nulle  servaige,  interpolation  :  et  que, 
por  l'office  dele  esquivinaige  a  avoir,  vous  n'avcis  donncit  ne  promis,  par  vous  ne  par  altruy, 
en  secreit  ou  en  appeirt,  devant  ne  en  après,  a  qucilconque  personne,  quatre  deniers  ne  le 
vaillant. 

96,  8.  A  la  suite  du  %  76,  interpolation  :  Nota  que,  de  novcal,  on  les  fait  jurcir  la  Ictres 
contenante  les  ordinances  faites  entre  les  esquevins  depuis  que  ils  furent  creeis,  après  ce  que 
li  viies  esquevins  furent  osteis;  c'este  a  entendre  que  ils  saiellcront  a  la  dicte  Ictres  et  le 
lenront  en  toutes  ses  parties,  et  feront  jurcir  leurs  successeurs;  et  est  la  dicte  Ictres  belle  et 
grande. 

98,  lS-13.  La  note  par  laquelle  se  termine  le  %  18  est  absente  :  Adjosteit,  en  che,  que 
canoyncs... 

102, 18.  Suppression  des  derniers  mots  du  %  87  :  por  mellre  en  leur  rechut. 

104,  90-31.  Passage  modifié  :  et  retenir  de  leur  conseilhe  i  ou  ii  saigcs  constumicr,  soient 
clers  ou  lays,  por  eaux  conseilhier  >  y  et  tenir  de  leur  conseille  une  clerc  de  droit  et  gnc 
phisecien  por  cas  viscnteir  et  consilhicr. 

106, 12-13.  Suppression  des  derniers  mots  du  |  98  :  sens  nulle  salair  a  prendre. 

'  En  règle  générale,  lorsque  nous  reproduisons  des  variantes  communes  à  un  groupe  de  manuscrits, 
nous  les  donnons  sous  les  graphies  propres  à  l'exemplaire  cité  en  premier  lieu,  celui  que  nous  regardons 
eomme  le  ciief  de  file.  C'est  ainsi  que,  dans  la  première  partie  du  présent  paragraphe,  nous  prenons, 
pour  base,  en  parlant  de  y,  les  leçons  de  D.  Mais,  à  présent  qu'il  s'agit  de  transcrire  des  morceaux 
plus  étendus  de  y,  nous  empruntons  de  préférence  le  texte  de  li.  A  s'en  tenir  à  la  date  de  ia  copie 
B  est,  en  effet,  le  plus  ancien  représentant  de  la  famille.  De  plus,  comme  nous  aurons  à  relever,  dans 
le  paragraphe  suivant,  d'autres  passages  caractéristiques  de  ia  sous-famille  y">  c'est-à-dire  de  BJE,  il 
convient  que  tous  ces  fragments  se  présentent  dans  une  orthographe  uniforme,  celle  dont  se  sert  le  scribe 
dn  manuscrit  de  Berlin. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxliii 

109. 17.  A  la  suite  du  %  105,  interpolation  1  ;  Et  vous  deveis  savoir  que,  a  présent  ne 
depuis  le  paix  de  Tongrc,  on  n'ai  mie  uscil  de  ceati  accord,  par  tant  que  on  tcnoit  iesesque- 
vins  alcuimemcnt  suspect  en  ju^nns  les  cas  crimineils,  por  ce  que  plus  Icgirmenl  les  pou- 
sisseiil  ju};ier  a  regard  de  leurs  lirclic  part.  Et,  por  ce,  a  cstcit  remis  a  prcmir  estât  et  solonc 
les  anchicncs  droiture,  qui  sont  asscis  amcnric  du  temps  de  moy,  Jobans  de  Tbiiplouz,  qui 
ay  estcit  leur  clerc  secrétaire.  Et  vrayeinciit,  por  cesseir  toutes  suspicion,  ccst  anchiene  voie 
moy  semble  cstre  le  mellcur  et  le  plus  honorable  a  Dieu  et  a  monde  meisment,  car  il  n'afiîcrt 
point  que  les  juges  soy  amende,  meisment  por  leur  sallaire  ne  por  loy  affaire  pour  ou 
all'encontre  de  leur  scngneur. 

115,  8-8.  Suppression  de  la  fin  du  §  HO,  à  partir  de  del  veslure.  El  che  fut  le  premier 
fois... 

115,  53.  A  la  fin  du  §  H2,  interpolation  :  Et,  par  tant  que  nuls  n'y  puet  si  bin,  si  parfai- 
tement pcnscir  ad  ce,  comme  H  clerc  des  dis  csquevins,  qui  a  toit  boires  doit  cstre  rcsidens, 
et  par  tant  ensi  que  li  justice  sicroit  trop  cnconbreis,  se  il  y  avoit  tant  de  clers  ensemble,  il  ■ 
csteit  useit,  du  temps  de  cent  ans  et  plus,  ancbois  que  Ernul  Dourland  fuist  clerc  des  esque- 
vins  2,  que  li  advoweil  de  Liège  y  ont  tous  jours  mis  et  constilucit,  por  caus,  le  clerc  de 
esqucvins;  et  aultre  clerc  ils  n'y  ont  Itcût,  de  tout  le  temps  devant  dit,  fours  le  clerc  de 
esqueviiis.  Et  c'cste  li  cause  por  quoy  li  clerc  des  esqucvins  at  double  livreson  en  tous  cas  el 
doble  droiture  contre  le  clerc  du  maiieur,  et  aussy  les  cambrclains;  car  il  at  altretant  de 
livreson,  comme  li  clerc  des  esquevins  et  dele  advoweit,  de  toutes  communes  droitures  de 
tout  le  tirchc  part  ensemble,  comme  il  a  une  esqucvins,  par  tant  qu'il  at  doble  oilîce.  Et 
aussy  il  at,  en  le  bourse  dele  advoweit,  cbinquc  vies  escus  du  pencion,  a  paiir  cascua  an, 
le  jour  Sains  Rcmy. 

127,   9.  dedrns  franckiesc  >  drdens  le  franchise  de  Liège. 

146,   ♦.  Suppression  de  la  liste  II  des  fieffés  de  Saint-Lambert  ;  cf.  App.  cr, 

154. 18.  Suppression  des  derniers  ntols  du  %  233  ••  trovcit  adonc  en  le  dyochcise  de  Liège. 

L'auteur  de  la  version  du  Patron  conservée  par  les  manuscrits  y  s'est  nommé 
dans  la  note  ajoutée  au  ^  105  :  c'est  Jean  de  Timpioux,  qui,  de  14i9  à  1432 
ou  1433,  exerça  les  fondions  de  clerc  secrélairc  des  éclievins,  au  nom  de  son 
cousin  Waulhier  de  Moslicr  ^.  Ainsi  qu'on  le  voit  par  le  passage  en  question, 
c'est  après  être  sorti  de  charge  qu'il  a  annoté  l'œuvre  de  Hemricourt.  Notre 


i  Ce  passage  a  été  imprimé,  d'après  D,  par  Haikem  et  Polain,  édition  citée  (cf.  ci-dessus,  $  140), 
p.  30i,  noie  3. 

*  D'après  de  Bouhàn,  Lei  Echevin»  de  Liige,  Arnold  Borland  était,  en  1312,  chanoine  de  Saint- 
Aubin  à  Naniur  (t.  Il,  p.  SiS).  II  a  signé  des  actes  de  1538  et  de  1330  comme  clerc  du  roayeur 
(t.  I,  p.  418). 

'  Voir  DE  BoRMÂN,  L«*  Échevitu  de  Liige,  t.  I,  pp.  4i5-41ti. 


cBXLiv  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

manuscrit  E  lui  attribue  un  travail  plus  considérable;  un  litre  inscrit  en 
grands  caractères,  au  début  du  volume,  porte  :  Pawillarl  ou  Anciennes  loix 
liégeoises  colligées  et  escriptes  de  propre  main  d'homme  et  discreit  Johannes 
de  Temploux,  dit  Crule,  clerc  des  honnorables  et  saiges  seiqneurs  tes 
Eschevins  de  Liège,  l'an  de  N.  S.  1 434.  Quelle  autorité  faut-il  accorder  à  ce 
titre?  Il  occupe  le  premier  des  douze  feuillets  de  garde  laissés  en  tête  du 
pawilhart  E  et  il  est  difflcile  de  décider  s'il  est  contemporain  du  recueil  ou  s'il 
a  été  tracé  après  coup.  Le  volume  lui-même  est  de  diverses  mains  :  feuil- 
lets 1-33  v",  34-57,  39-57,  37  v*-94.,  94  v*  et  suivants.  Dans  la  copie  du 
Patron,  une  déclaration  du  scribe,  feuillet  191  v*,  que  nous  avons  transcrite 
ci-dessus  {MssEd.,  §  98),  est  datée  de  1553.  L'ensemble  du  volume  remonte, 
apparemment,  au  milieu  du  XVP  siècle.  Mous  n'oserions,  dans  ces  conditions, 
affirmer  que  le  titre  susdit  reproduit  celui  d'un  pawilharl  du  siècle  précédent, 
réellement  compilé  par  Jean  de  Temploux.  Mais  la  date  de  1434,  qui  y  figure, 
doit  être,  à  peu  de  chose  près,  celle  oii  l'ancien  clerc  des  échevins  a  interpolé 
et  retouché  le  traité  de  Hemricourt. 

154.  —  Les  sous-familles  y'  et  y".  —  Dans  la  famille  y,  D  est  un  isolé. 
En  face  de  lui,  BJE  nous  livrent  un  Patron  accru  d'interpolations  et  de 
retouches  nouvelles,  et,  chose  curieuse,  il  semble  qu'encore  une  fois,  la  main 
de  Jean  de  Temploux  ne  soit  pas  étrangère  à  celles-ci.  Pour  expliquer  pareille 
situation,  deux  hypothèses  sont  possibles.  Ou  bien  D  est  un  exemplaire  purgé 
d'une  partie  des  textes  qui  n'appartenaient  point  à  l'œuvre  de  Hemricourt, 
—  mais  comment  le  démontrer?  —  ou  bien  il  représente  un  premier  état  de  y, 
que  nous  pouvons  appeler  y'.  Quant  à  y",  sans  compter  que  les  pawilharts  BJE 
sont  des  recueils  identiques,  tant  par  le  contenu  que  par  l'ordonnance  des 
documents,  il  a,  pour  le  caractériser,  non  seulement  ses  additions  plus  nom- 
breuses, mais  une  série  de  mauvaises  leçons,  que  nous  allons  d'abord  passer 
en  revue  : 

51 ,  13-18,  et  de  cely  useir  por  desiervir  >  BE  cl  de  celi  pour  le  deservir  [J  omet  assavoir 
le  bien...  permanable  et  le  mal); 
51,18,  devons  >  de  bonons; 
52, 18,  tout  la  terre  >  tout  leur  terres; 
55,  20,  les  personnes  >  BE  les  promesses,  /  les  proismes; 
66,  37,  les  franck  villes  >  les  franchises  villes; 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxlt 

67,  B,  omiision  des  mots  Et,  en  temps  de  paix,  ne  doit  eislre  ly  paii&; 

75,  10,  ons  procédas!  >  et  pr.  ; 

78, 13,  dcbilcir  >  J  dehteir,  B  dobtcir,  E  doubler; 

Si,  12,  afforal  >  B/offcrat,  Coffrerai; 

94,   S,  a  chascunne  charettc  nu  et  a  chascun  chair  le  double  >  a  cascun  chaire  owiil  et 
a  cascun  choret  quatre; 

97, 12,  omission  des  mots  digne  de  priveir  comme  parjure.  Ou  s'ilh  esloit; 

99,   8,  et  n'en  saroient  >  et  ne  scevcnt; 
102,  21,  à  la  fin  du  §  88,  omission  du  mol  tournois  ; 

107, 12-13,  al  Slriminc,  al  Trcmrnc,  al  Chandeleur  >  al  Circuncigion,  c'on  dist  le  primir 
jour  de  l'an,  al  Epyplianic,  al  Purilicalion  ; 

133,  8,  omission  de  et  tout  le  maison  et  tcnure  de  Maignrnic  ; 

134,  2-3,  omission  de  h  main  dicstre  jusque  à  corun  des  iiaiies  del  Meas; 
HO,   9,  vende  >  6/ vcndera,  £  vendront; 

140, 19,  cely  slier  brisier  >  celi  br.; 

152, 13  14,  voloit  nient  guerrier  >  vol.  mie  gherre; 

152,19,  comprendent  >  comprenlon. 

Voici,  mainlenaul,  les  relouches  et  les  additions  propres  à  y"  : 

83,  2.  Après  le  §  47,  dont  la  dernière  phrase  manque  à  tout  y,  insertion  de  la  Déclara- 
tion  des  hommes  de  fief,  en  date  du  5  jnin-ier  1403,  louchant  la  juridiction  de  l'Anneau  du 
palais.  Celte  pièce  est  transcrite  dans  plusieurs  pawilharls,  mais  en  dehors  du  Patron 
(cf.  DoRMANs,  Inventaire  des  pawrilliars,  pp.  125-126);  elle  figure,  notamment,  dans  D, 
ff.  132  v'-156  V. 

83,  7.  Avant  le  §  48,  introduction  du  titre  suivant  :  [S'Jensiiel  le  manire  de  forjuge  qui  se 
rc(|uiert  a  faire  par  viertut  dele  appeal  du  dit  Anneal  cl  de  ses  ensiwant,  après  la  plente 
deûtement  fait  par  loy, 

83,  23.  Addition,  à  la  fin  du  §  49,  des  mots  .•  comme  il  appert  par  la  carte  chy  après 
eseripte. 

85, 18.  A  la  fin  du  %  50,  y  ajoute  les  sept  mots  qui  ont  été  relevés  plus  haut;  puis 
y"  continue  ainsi  :  Aussy,  se  leil  failulc  acorde  a  bas  sengDcur,  puet  en  sa  haultcur  sleir, 
sens  accordcir  ad  soverain  scngnetir,  en  tant  que  ce  seriot  es  bonnes  de  paiis. 

94,  9.  A  la  suite  du  %  74,  interpolalion  :  luramcntum  villici  Leodiensis.  Li  mayeur, 
tantoist  qu'il  est  faite  maire,  doit  jureir  en  capille  que  li  ne  aultre,  por  le  mayrie, 
n'at  donneit  ne  promis,  ne  par  li  ne  par  altruy,  la  ou  il  le  sache,  un  der.ier  ne  le 
vaillant;  item,  que,  por  mciïait  que  clerc  faclic  ne  faniile  de  canonne  de  Lirge,  ne 
sommorat  li  csquevins;  et  qu'il  ne  meltcral  aultre  mayeur  por  ii,  s'd  ne  jure  les  choses 
deseur  contenues. 

107,  7.  A  la  fin  du  %  400,  addition  des  mots  :  si  corn  a  Noiel,  a  Paske,  al  Pentecoucte  et 
al  Assumpcion  Nostre  Dame. 


CDXLTi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

107, 18.  Vers  la  fin  du  §  101,  interpolation  ;  Et  est  assavoir  que  H  submaiieur,  des  diies 
livresons  susdis,  por  cascuii  d'icelle,  por  plusseurs  années  usées  et  maintenues,  at  eyut  et  at 
de  présent  une  semblan  demi  stir  de  vin.  El  li  warde  de  Destroit,  qui  se  demeurt  en  le  mason 
des  dis  esqucvins,  une  quarte;  et,  parmi  ce,  nonche  il  as  personnes  prescriptes  le  lieu  ou  on 
fait  la  dicte  livreson.  Encors  deveis  savoir  que  li  mensireis,  assavoir  li  botillons... 

i\i,il.A  la  suite  du  %  108,  interpolation:  luramentum  seibinorum  Leodiensium.  Li 
esquevins  de  Liège,  tanloist  qu'il  est  fait,  anchois  qu'il  fâche  résidence  awccque  les  aultres 
csquevins  etc.,  doit  jureir  en  capille  tnsi  qu'il  est  conlenut  el  qu'il  fait  meneion  en  le  paix 
de  Huy,  e'on  disl  le  paix  dele  Thour  Sains  Walbcurgis,  en  le  vj  clausule. 

1 13, 18.  A  la  fin  du  §  111,  addition  des  mots  et  boin  pleisir. 

126, 14.  A  la  fin  du  %  157,  interpolation  .-Et,  puis  le  temps  de  VVatir  de  Moslier  et  Johan 
de  Templooz,  elers  dcs(eur)dis  esquevins  1,  por  les  forcomans  que  ce  font  sur  painc  de  sept 
soûls  bone,  xnu  et  xxj  demy  semblan  gros;  et,  por  le  quart  eomans  touchant  al  honeur,  une 
gros  parelle;  et,  se  plcnlc  en  busongne  escriprc,  trois  gros  de  rajour  et  dele  copie;  et  aussi 
dele  cnsuyantdoent  estre  sallariet  comme  ce  fuistdes  cas  crimineils. 

<37,  i,  A  la  suite  du  %  177,  interpolation  :  Cognutc  chocse  soit  a  une  cascun  que,  quant 
plenle  de  forche  faicle  est  par  devant  la  justice  de  Liège  d'alcunne  personne  por  excès  et 
meffâit  pcrpetreit  etis  meltres  et  bonnes  susdictcs,  avant  toutes  choses  est  ils  mcsticrs,  après 
la  diète  plcnte  par  loy  fait,  jurée  et  cscriptc,  que  elle  soit  par  le  bolilions  dele  justice,  e'on 
dist  varlet  du  mayeur. 

1 39, 10.  A  la  fin  du  %  ISS,  addition  des  mots  Si  com  en. 

144,  5.  Insertion,  après  le  §  196,  des  trois  documents  suivants  .•  niglement  donné  aux 
boulangers  et  aux  meuniers  de  Liège  par  l'élu  Henri  de  Gueldre  et  le  chapitre  de  Saint- 
Lambert,  d'accord  avec  les  magisirals  de  la  ville,  le  1"  août  1257;  —  Xuuvcau  règlement 
donné  aux  meuniers  el  aux  boulangers,  le  8  novembre  1401  ;  —  Confirmation  par  les  éehe- 
vins  de  l'acte  précédent,  le  25  novembre  1401.  Ces  trois  documents  se  trouvent  dans  le 
pawilhart  D,  mais  en  dehors  du  Patron,  ff.  90-95  v°,  ainsi  que  dans  d'autres  recueils.  Voir 
BoRKAns,  Inventaire  des  paweilliars,  pp.  82,  123;  Brassinne,  dans  Société  des  Bibliophiles 
liégeois.  Bulletin,  t.  Vil,  1905,  pp.  49,  59,  60. 

155.  —  La  place  de  Q  dans  notre  classetncnl.  —  En  exposant,  au  §  143, 
le  plan  de  celle  étude  sur  le  classement  des  manuscrits,  nous  avons  annoncé 
que  nous  liinilerions  d'abord  nos  recherches  aux  copies  principales.  Le  moment 
est  mainlcnanl  venu  de  nous  occuper  de  celles  que  nous  avons  regardées 
comme  des  copies  d'importance  secondaire.   Parmi  elles,  Q,  qui  ne  contient 


t  Waulhier  de  Moslier,  clerc  secrétaire  des  échcvins,  est  resté  en  charge  de  1399  à  1429  et 
de  1433  à  1437;  dans  riiitcrvalle,  il  a  élu  remplacé,  ainsi  que  nous  le  notions  ci-dessus,  par  son  cousin 
Jean  de  Temploux.  Cf.  de  Bohman,  Les  Echevins  de  Liège,  t.  il,  pp.  414-416, 


DES  (EUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxlvii 

guère  que  les  §§  122-^69  du  Patron,  se  rattache  à  la  famille  p,  dont  il  repro- 
duit les  leçons  p.  il8,  3,  e,  ii  (cf.  MsftEd.,  §  148).  Il  n'a  pas  les  traits  relevés 
dis,  is,  120,  21  ;  mais  il  s'agit  \h  d'incorrections  telles  que  le  scribe  a  pu  les 
redresser  spontanément,  s'il  les  rencontrait  dans  son  modèle.  Pour  le  surplus, 
Q  ignore  eomplèlemenl  les  variantes  particulières  de  P  (cf.  MssEd.,  §  151), 
aussi  bien  que  celles  du  groupe  GM  (cf.  §  152). 

156.  —  La  place  de  Pp  dans  noire  classement.  —  La  transcription 
toute  récente  des  §§  1-14  du  Patron  que  nous  avons  appelée  Pp,  s'appuie  sur 
un  exemplaire  de  la  famille  p,  ainsi  qu'on  le  voit  par  des  variantes  comme 
celles  de  la  page  51,3, 18-19,  etc.  Il  serait  inutile  de  poursuivre  le  relevé, 
ce  fragment  étant  sans  valeur. 

157.  —  La  place  de  Bb  dans  notre  classement.  —  Bb  contient  les  inter- 
polations et  retouches  qui  caractérisent  y"  (cf.  MssEd.,  ^  15i).  C'est  un 
exemplaire  complet.  11  se  range  donc  à  la  suite  de  BJ. 

158.  —  La  place  de  Aa  dans  notre  classement.  —  La  description  de  Aa 
{MssEd.,  §  I IJ^)  nous  a  révélé  la  présence  dune  note  due  à  un  copiste,  expli- 
quant pourquoi  sont  omis  les  §§  153-174  du  Patron.  Cette  note  est  pareille  à 
celle  qui  se  lit  en  E,  hormis  une  légère  différence  dans  la  date.  Pour  le  sur- 
plus, Aa  possède  les  traits  généraux  propres  à  y"  (cf.  MssEd.,  §  134-).  iMais, 
outre  cela,  des  particularités  de  détail  le  montrent  tout  à  fait  proche  de  E,  par 
exemple  : 

62, 18,  Lynengcs  >  lincghcn  ; 

68. 16,  insertion,  devant  le%3t,  du  titre  De  la  jurisdicliou  temporele  de  nostre  prince; 
(59,    9,  porcnt  >  peuvent; 

73,  9,  s'enibale  >  s'abbatent; 

74,  9,  dcsoubz  le  pcrier  a  doliiain; 
77,21,  afforal  >  affoiaiii; 
78,18,  desongne  >  besoingnc; 
82, 12,  afforat  >  offreral; 

84. 17,  que  seront  dcdcns  adoncqucs  trouvez; 
85,  23,  fosterics  >  forcslicrs  ; 

92,    8,  piancliaigc  >  plansaige; 
96,   i,  vous  en  fcrcis  fois; 
102,   9,  pieu  >  ploix. 


CDXLvin  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

159.  —  La  place  de  li  dan%  notre  classement.  —  Le  manuscrit  H  con- 
serve le  texte  interpolé  que  nous  avons  découvert  dans  v"  [MssEd.,  §  134). 
La  copie  s'arrête  précisément  au  cours  de  l'anchienne  lettre  des  moulniers  et 
boUengiers,  qui  a  pris  place  après  le  §  196  du  Patron.  L'exemplaire  est  ainsi 
dépourvu  du  chapitre  XX,  §§  197-234,  de  ce  dernier. 

160.  —  La  place  de  V  dans  notre  classement.  —  On  trouve  disséminés, 
dans  le  pawilhart  V,  une  série  de  chapitres  détachés  du  Patron,  au  point  que, 
tout  compte  fait,  il  ne  manque  à  ce  recueil  que  les  chapitres  XII-XVIII, 
§§  lo3-187.  L'exemplaire  auquel  ont  été  empruntés  ces  fragments  appartenait 
à  la  sous-famille  y".  Ainsi,  aux  feuillets  20S-i07,  après  le  §  47  du  Patron,  se 
lit  la  Déclaration  des  hommes  de  fief  touchant  la  juridiction  de  l'Anneau  du 
palais  (cf.  MssEd.^  §  154).  Aux  feuillets  207  v»  et  208,  il  y  a  les  petites 
additions  qui  ont  pris  place  à  la  fin  des  §§  49  et  50.  Après  le  §  74,  au 
feuillet  214,  vient  Le  serimenl  du  mayeur  de  Liège.  Les  feuillets  2(6  v* 
et  217  v"  ont  des  particularités  propres  à  tout  y  (cf.  MssËd.,  §  153)  :  l'interpo- 
lation ajoutée  au  §  76,  la  lacune  qui  s'observe  à  la  fin  du  §  78.  Le  feuillet  221 
porte  le  passage  intercalé  par  y"  dans  le  §  101.  Après  le  §  105,  feuillets 
221  v''-222,  se  présente  la  déclaration  insérée  dans  y  par  Jean  de  Temploux. 
Enfin,  au  feuillet  ili  v",  à  la  suite  du  §  108,  revient  une  interpolation  de  y", 
\ejuram.entum  scabinorutn. 

Parmi  les  manuscrits  y",  F  semble  avoir  des  affinités  particulières  avec  EAa  : 

Voir  MssEd.,  %  158,  variâmes  62, 15,  68, 16,  69,  9,  73,  î,  74,  9,  77, 21,  78,  IS,  82, 12,  92,  8. 

161.  —  La  place  de  Ce  dans  notre  classement.  —  Ce  ne  contient  que  le 
chapitre  VIII,  §§  53-74,  du  Patron.  A  la  suite  de  ce  fragment,  feuillets 
321  v°-322,  se  trouve  Le  serment  du  mayeur  de  Liège,  morceau  ajouté 
au  chapitre  VIII  dans  y"  (cf.  MssEd.,  §  134). 

162.  —  Les  manuscrits  Dd,  Gg,  Hh,  Mm,  Ss,  Tt,  Uu,  Fv.  —  Les  copies 
énumérées  dans  le  titre  du  présent  paragraphe  renferment  seulement  les 
chapitres  I IV,  §§  1-30.  Elles  ont  les  variantes  de  la  famille  y  {)lssEd., 
§  153),  plus  celles  de  y"  {MssEd.,  §  154).  En  télé  du  chapitre  lll,  §  19,  la 
plupart  portent  le  titre  Régal  impérial,  rappelant  celui  qui  se  lit  au  même 
endroit  dans  Bb  (cf.  MssEd.,  §  1JJ7)  :  La  déclaration  d'obteur  par  l'etesque. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdxux 

êon  régal.  L'exemplaire  le  mieux  conservé  de  celte  série  est  DU-,  dans  les 
autres,  le  texte  est  généralement  fort  dégénéré.  Qu'il  suffise  de  quelques 
exemples  : 

54, 16,  et  ch'est  h  lart  >  DBJDd  et  c'est  (/  et  est)  trop  tard  >  eitnnt  lors  trop  tard; 

58,  1,  Vcritcit  est  que  ly  trois-norabres  est  ly  plus  plaisans  de  tous  aultrcs  nombres 
>  D  Ver.  e.  que  11  trois  membres  est  li  pi.  pi.  de  t.  a.  membres  >  BJE  Ver.  e.  li  trois 
membres  et  li  pi.  pi.  de  t.  a.  membres  >  Dd  Vérité  est  les  troys  membres  et  les  plus 
plaisans  de  tous  autres  membres  >  Vérité  est  le  2*  des  dits  trois  membres  estre  le  plus 
plaisant; 

64,  1-3,  Et,  de  cest  porolTre,  devcroit  ons  raportcir  lettres  et  instrument  autcntike,  qui 
auz  esquevins  de  Liège  scroient  prcscntéez  >  Lors,  tel  eas  advenant,  on  devera  de  ce  repor- 
ter lettres  scellées  aux  cschcvins. 

163.  —  Les  copies  hybrides.  —  Nous  avons  signalé  plus  haut  [MssEd., 
§  iiiô)  l'existence,  parmi  les  copies  du  Patron,  d'exemplaires  hybrides,  c'est- 
à-dire  composés  de  iranchcs  empruntées  à  des  groupes  différents  de  manuscrits. 
Celte  particularité,  pour  rare  qu'elle  soit  dans  la  tradition  manuscrite  des 
œuvres  médiévales,  est,  ici,  absolument  certaine.  iMais  elle  demandera  à  être 
établie  avec  quelques  détails.  Traitant  de  ce  que  nous  avons  appelé  les  copies 
d'importance  secondaire  [MssEd. ^  §§  13o-162),  nous  avons  pu  nous  conlenler 
d'indiquer  sommairement  leur  genèse,  puisque,  aussi  bien,  Q  mis  à  part,  il 
n'y  a  aucun  service  à  attendre  de  ces  copies,  en  ce  qui  regarde  l'établissement 
d'un  texte  critique.  Les  exemplaires  hybrides  méritent  plus  d'attention.  Leur 
texte  n'a  pas  la  pureté  des  transcriptions  qui  ont  fait  l'objet  de  notre  premier 
classement;  dans  bien  des  cas,  cependant,  les  meilleurs  d'entre  eux  sont 
des  témoins  intéressants  de  l'état  du  Patron  à  partir  du  XYP  siècle. 

164.  —  La  composition  de  II.  —  Jusqu'au  §  S4,  c'est-à-dire  jusqu'à  la  fin 
du  chapitre  YII,  //  appartient  à  la  famille  y.  Tout  d'abord,  il  reproduit  les 
menues  variantes  de  celle-ci  : 

Voir  MssEd.,  %  153  :  51, 16  (avoir),  52,  8,  52,  11,  52,  IS,  52, 17,  53, 19  (neantmoin»), 
54, 11,  54, 1+  16,  54,  92,  5b,  11  (resuire),  55,  16,  58,  8  (pnralitc),  58, 16-n,  58,  îO. 

En  outre,  son  texte  a  subi  les  retouches  et  les  retranchements  de  y  : 

Voir  MssEd.,  §  453  :  65,  9-12,  77,  9-11,  83, 2-6,  83, 16,  86,  18. 

Tome  111.  eee 


CDL  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

En  même  temps  que  les  caraclérisliques  de  y,  se  rencontrent,  dans  la  première 
partie  de  H^  celles  de  y".  Simples  variantes  : 

Voir  MssEd.,  %  4,14  :  51,  lî-13,  52, 18,  53,  20  (promesses),  C6,  î7,  67,  5,  75, 10,  78,  13 
(doubler),  82, 12  (offrerat). 

Interpolations  : 

Voir  MstEd.,  %  154  :  83,  3,  83,  7,  83,  23,  85, 18. 

Dans  la  sous-famille  y",  on  aperçoit  même  des  rapports  spéciaux  de  H 
avec  E  : 

56, 16-17,  omission  des  mots  de  gens  e:i  conseilhc  et  ont  ortant; 

58,    S,  aultres  proprieteit  >  Ê  auKres  prosperitez,  ^aultre  prospérité; 

72,   a-3,  sccrcis  à  eaux  >  E  seer.  ayant,  H  secres  aianl  ; 

75,  8,  omissivn  de  H  poioit  ; 

77,  SI,  afforat  >  afTorain  ; 

78, 14-ls,  il  chc  proiiiier  desongne  >  a  sa  premier  {H  -icre)  besoingne  ; 

8^2,12,  une  seul  alTorat  >  ung  ofTierat. 

Au  cours  du  §  54,  ff  a  encore  les  leçons  de  y  : 

86,13,  bains  >  bannis; 

86, 13,  comande  >  comandeinent; 

86, 17,  Adjosteit  que  >  Et  dcveis  savoir  que; 

86,  27,  tous  prisons  >  t.  prisonniers. 

A  partir  du  chapitre  VIII,  §§  55  ss.,  bien  qu'on  n'observe  aucun  changement 
dans  l'écriture  ou  dans  la  disposition  du  texte,  notre  copie  devient  étrangère 
à  y,  pour  se  rapprocher  singulièrement  de  GM.  Elle  entre  donc  dans  la  famille  p, 
groupe  p"  : 

Voir  MssEd.,  §  148  :  88,  8,  9J,  H  (telz),  98,  20,  tOo,  s-6,  108,  12  (l'on  faict  cy  après  de 
bat,),  109,  2,  118,3  (justichier),  118,6  (les  sicx  a  l'cspeaultre),  118,11  (justicie),  118,18 
(s'il),  120,  21,  124, 1-4,  125,  8  (app.  a  i'essay),  125, 10,  130,  1*  (et  le  fourment  de  bogies), 
145, 16,  149,  9(1.  s.  diserobrughe),  150,  9  (un  demy  père  ...  un  deray  père),  155,  8(etcestuy 
forjugie  est  jugez),  153,  8,  15i,  9. 

Voir  MssEd.,  g  1S2  :  90, 7,  91, 10  (trespasseront),  92,  8,  92,  20,  93,  20,  94,  20,  94,  21, 
97,  is  (faulsart),  97,  27,  98,  13,  99,  4,  102,  9,  104, 12, 109,  2, 109,  4,  118,  6  (gret(ez),  119, 13 
(tanchee  et  couverte),  1 19,  14  (de  immondice),  120,  s-7,  121,  8,  130,  8-7. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT,  cdu 

Comme  GM,  H  est  dépourvu  des  chapitres  XVI-XIX.  A  la  suite  du  §  <20, 
ces  trois  manuscrits  reproduisent  la  note  suivante  :  Sachies  que  la  copie  des 
lellres  aux  cluragrafihe.t  est  par  devant,  sur  le  compte  de  qunllreg  vingt 
douses  feuillet  {H  f.  i5i,  G  f.  510,  M  f.  1 13  v°).  Dans  le  chapiire  XX.  2,  il 
font  précéiliT  la  seconde  liste  des  fieffés  de  Saint-Lambert  (cf.  page  146,4, 
■^pp.  cr  )  du  titre  Fiejliéi  ddln  engltese  *.  Enfin,  au  milieu  de  la  dite  liste, 
ils  inscrivent  cet  autre  litre  :  Ce  sont  les  poinclz  {GM  princes)  cy  deseur 
tiomrnez. 

165.  —  La  composition  de  N.  —  Pour  les  chapitres  I-VII,  §§  <-54 
N  relève  de  y",  tout  comme  //,  et  on  peut  lui  appliquer  lu  démonstration  faite 
à  propos  de  ce  dernier,  dans  le  paragraphe  précédent. 

Avec  le  chapitre  VIII,  §§  35  ss.,  N  passe  à  p",  encore  une  fois  comme  H. 
Il  reste  même  si  voisin  de  celui-ci  qu'au  cours  du  chapitre  IX,  il  a  en  commun 
avec  lui  une  lacune  s'étendant  du  commencement  du  §  83  jusque  vers  la  fin  du 
§  85,  pages  iOO,  i-lOl,  i.  Après  le  passage  ainsi  tronqué,  le  scribe  copie  le 
§  86,  dont  la  source  n'apparaît  pas  clairement.  Puis  il  fait  un  retour  en  arrière, 
pour  transcrire  les  §§  83-H5,  d'abord,  el  continuer,  en  outre,  par  les  §§  87  et 
suivants.  Mais,  ici,  il  s'adresse,  de  nouveau,  à  un  modèle  du  groupe  y"  et  il  lui 
restera  fidèle  jusqu'à  la  fin  du  chapitre  XV,  §  174  : 

Voiries  retouches  et  interpolations  dey,  MssEd.,  §  153  :  102, 18,  104,  20-91,  106,  H-18, 
109,17,115,6-8,  115,  23,  127,  9. 

Voir  les  variantes  de  y",  AIssEd.,  %  154  :  102,  21,  107, 13-13;  en  outre,  les  retouches  et 
interpolations:  107, 7,  107,  is,  H»,  17,  113,18,  126,  U. 

En  ce  qui  concerne  spécialement  les  §§  85-85,  on  peut  alléguer  les  leçons 
suivantes  : 

100,  8, 1  gros  >  y"  une,  N  ung; 

100,  6,  Et  h  clieaux  n'ai  ly  maire  ne  aullrc  >  y"  et  a  ceaux  ne  a  altres  n'ai  II  maires, 
iV  et  a  ceulx  ne  az  aultres  n'ai  le  niayeur; 

100,  12,  nii  gros  >  y"  quatre  vies  gros,  N  qualtre  vicuix  gros; 
100,  25,  leur  draps  >  y"  leurs  droits,  N  leurs  droit. 


*  Ce  titre  Fiefvtz  de  fengliete,  placé,  en  G,  au  sommet  du  feuillet  318,  a  été  presque  complètement 
enlevé  par  le  couteau  du  relieur.  Mais  ou  le  r«trouve  dans  la  tuble  initiale  du  volume. 


cDLii  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

De  même  que  H  et  GM,  notre  manuscrit  N  laisse  de  côte  les  chapitres 
XVI-XIX,  §§  175-196.  En  reprenant  le  texte  du  Patron  au  chapitre  XX, 
il  revient  à  p"  et  se  lient  particulièrement  proche  de  H  : 

Voir  les  leçons  de  |3,  MssEd.,  §  148  :  145, 18,  149,  9,  150,  9,  153,  8,  153,  8,  154,  9; 
144, 14,  lieu  là  >  GMHN  lieux  ou; 

145,  19,  en  aulcun  lieu  >  GMHN  en  aultrelieu; 

146,  ♦,  App.  er.,  la  deuxième  liste  porte,  comme  en  GMH,  d'abord  le  titre  Des  ficvez  de 
l'cngliesc,  et  plus  loin  :  Ce  sont  les  poinct  {GM  princes)  cy  dessus  mentioné  {cf.  MssEd.,  fin 
du  %  16i)  ; 

147,  H,  Turre  >  GMHN  cuire. 

166.  —  Les  manuscrits  Jj  et  Ll.  —  Jj  et  Ll  sont  des  exemplaires  en 
tout  point  semblables  à  IS .  Non  seulement  ils  ont  le  même  contenu;  on 
y  retrouve  les  singularités  du  manuscrit  analysé  par  nous  dans  le  paragraphe 
précédent,  et  la  filiation  de  chacune  de  leurs  parties  se  vérifie  exactement 
comme  pour  iV. 

167.  —  La  composition  de  T.  —  Le  manuscrit  T  se  range,  d'un  bout 
à  l'autre,  dans  la  famille  p.  Là  où  existent  FU,  c'est-à-dire  jusqu'au  §  AS  7»» 
vers  la  fin  du  chapitre  VI,  il  leur  est  étroitement  apparenté  et  ne  s'accorde 
jamais  avec  le  groupe  GM.  Au  contraire,  une  fois  que  FU  font  défaut,  à  partir 
du  §  45  ^l^.  il  se  rallie  aux  manuscrits  GM,  dont  il  reproduit  régulièrement  les 
particularités  jusqu'à  la  fin  du  Patron,  omettant,  au  surplus,  comme  ces 
représentants  de  p",  les  chapitres  XVI-XIX,  §g  17S-196. 

Voir  les  leçons  de  fJ,  MssEd.,  $  448  ••  51, 8,  51, 18  19,  52,  25  (mcsmcnienl),  53, 18,  53,  18 
(ce  en  surcharge),  53,  2*,  54,  6-7  (cl  par  ensuivant),  54,  7-8,  54, 12  (ou  de),  55,  1  (de  elle), 
55,6,  50,  19,  61,  22,  03,  6-7  (de  tous  criniinelz  cas),  70,  9,  74,  9  (de  periere),  78, 18  (soigne); 
—  85,  12  (aucunes),  88,  8,  91,  11  (tclz),  98,  20,  105,  5-6,  108,  12  (l'on  fait  cy  après  de 
bataille),  109,2,  118,  3  (justicier),  118,6  (les  siex  aile  espeaulte),  118,11  {bourdon  en  T, 
provoqué  par  le  double  après  !c  feromrae),  118,  15  (s'ilz),  120,21,  124,  1-4,  125,  8  (aile 
assaye),  125,  10,  130,14  (et  le  fourme  de  bogies),  145,  18,  149,  9  (d'ysembrughe),  150,9 
(ung  dcmy  père;  manque  et  Argenteal  u.  d.  p.),  153,  8  (et  cestuy  forjugict  est  jugiet), 
153,8,154,  9. 

Voir  les  leçons  de  ^',  MssEd.,  §  149  :  51,  6  (chose),  5i,  18,  54,  18  (grevez  ly  ung  aux 
autres),  56,  2-3  (de  la  nation  du  pays),  60,  10,  70, 10  (a  chapittre),  70,  11. 

Voir  les  leçons  de  FU,  MssEd.,  §  /SO  ;  51,  17,  52,  4,  54, 17,  54,  21-22,  58,  21,  60,  17-18, 
64, 1,  64,  4-5,  64,  19-20,  67, 1,  69,  8,  74,  7,  76, 8,  76,  10,  76, 12,  78,  4-8. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cblui 

Voir  les  leçons  de  GM,  MssEd.,$  1S2  :  81,  9-10,  83,  16  (veuille),  84,  7  (de»  cile),  86,  1«, 
90,  7,  91,  10  (trepnseroiit),  92,  8,  92,  20,  93,  20  (waignes),  91,  20,  91,  21,  97,  15,  97,  27, 
98, 13,  99,  4,  102,  9,  lOi,  12,  109,  2,  109,  4,  118.  6  (grctlez),  119, 13  (tanchie  et  couverte), 
119, 1*  (et  dts  imiuonditez),  120,  8-7, 121,  8,  130,  8-7. 

Bien  que  la  copie  recueillie  en  T  suive  généralement  ses  modèles  avec  une 
entière  docilité,  deux  lacunes  communes  à  la  plupart  des  manuscrits  j3  lui  sont 
inconnues  : 

69,  1-2,  bourdon  dû  à  la  répétition  de  l'expression  de  fait  celleii;  il  s'observe  dans  PF 
ainsi  que  dans  des  copies  hybrides  que  nous  examinerons  plus  loin,  WYH;  U  l'ignore,  de 
même  que  T; 

75,  8-8,  omission  de  la  fin  du  §  37,  à  partir  de  lesquels  cskient,  dans  FUWY. 

168.  —  La  composition  de  W.  —  Si  on  rassemble  les  chapitres  épars  qui 
se  présentent  dans  les  deux  volumes  de  W  comme  appartenant  au  Patron  de 
la  temporalité,  on  obtient  un  exemplaire  comparable,  pour  l'éleudue,  à  GM, 
ainsi  qu'à  IINJjLlT.  Le  texte  qui  se  reconstitue  ainsi  est  formé  de  deux 
tranches  distinctes,  comme  en  T  {MssEd.,  §  167),  l'une  spécialement  appa- 
rentée à  FU,  l'autre  à  GM.  Mais,  tandis  que  T  reproduit  passivement  ses 
modèles,  W,  tout  en  ayant  un  ensemble  de  variantes  qui  ne  laisse  aucun  doute 
sur  sa  filiation,  W,  disons-nous,  abandonne  une  partie  des  leçons  défectueuses 
du  texte  recopié,  soit  pour  les  altérer  davantage,  soit  pour  y  substituer  des 
lectures  plus  correctes. 

Signalons  d'abord  les  variantes  qui  permettent  de  rattacher  W  aux  divers 
groupes  de  la  famille  p  : 

Voir  tes  leçons  de  p,  MssEd.,  %  148  :  51,  S,  51 ,  18-19,  52,  25  (mesincracul),  5i,  6-7  (et  par 
ensuivant),  54,  7-8,  54,  12  (ou  de),  65,  1  (de  elle),  55,  6,  61,  22,  70.  9,  74,  9  (on  jugast  de 
pcrier),  78,  18  (songne);  —  85,  12  (perpétré  en  liaultcur  dcsoubz  aucunnes),  88,  s,  91,  Il 
(telz),  98,  20,  120,  21,  124,  1-t,  125,  8  (a  l'essaye),  145,  15,  149,  9  (Dysenltrugbe),  150,  9 
(un  demy  pcrc...  un  demy  père),  153,  8  (et  cestuy  foriiigé  et  iugf^),  153,  8. 

Voir  les  leçons  de  P',  MssEd.,  §  149  ••  51,  6,  54,  15,  54,  18  (grevez  les  uns  aux  autres), 
56,  3-8  (de  la  nation  du  pays),  60,  10,  70,  10  (au  chapitre),  70,  11,  77,  2  (auquel  de 
son  temps). 

Voir  les  leçons  de  FU,  MssEd.,  %  150  :  51, 17,  82,  ♦,  54, 17,  54,  21-29,  58,  21,  60,  17-18, 
C4,  1,  04,  4-8,  64, 19-20,  69,  8,  73,  5-8,  76,  8,  76, 10,  76, 12,  78,  4-5. 

Voir  les  leçons  de  GM,  MssEd.,  §  1S2  :  81,  9-10,  92,  5,  92,  20,  95,  20,  91,  20,  102,  9 
(et  applicqué),  104,  12,   109,  2,  109,  4,  119,  13  (tammcsie  et  couverte),  120,  3-7,  131,  S. 


CDUv  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

Les  altérations  propres  à  W  n'ont  pas  grand  intérêt  pour  nous.  Relevons-en 
simplement  qm-lqucs-uncs,  choisies  parmi  celles  qui  aggravent  des  défectuosités 
existant  déjà  dans  les  exemplaires  de  la  famille  p  : 

56,  19,  Ly  tliiers  est  par  tant  que  quant  ïy...  >  jJT  Ly  tiers  est  que  quant  I.  >  ^ 
Le  tierce  est  quand  I.  ; 

84, 19,  vuide  >  M  wydee,  G  vuyee,  T  vuydee  >  W  vacque; 

97,  is,  sour  le  skale  pour  fauseteil  >  GMHT  sur  rcslactie  pour  faulsar  >  W  sur  l'esta- 
faille  pour  fauscté  ; 

97,  27,  esquevinz  rurauz  >  GMHT  eschevieng  rénal  >  W  eschevins  reaulx: 

99,  ♦,  ou  pau  ou  nient  >  GUHT  ou  p.  ou  moins  >   W  bonemenl; 

103,  8-6,  Aux  mots  omis  par  pUT,  et  n'y  puelons  faire  nulles  oevres  de  justiche  ne  riens 
mettre,  W  ajoute  encore  en  warde. 

Dans  certains  cas,  disions-nous  tantôt,  W  remplace  la  variante  de  ses 
modèles  par  une  leçon  plus  conforme  à  la  bonne  tradition  manuscrite  : 

Voir  les  variantes  de  p,  MssEd.,  %  148  t  53,  13,  53,  18,  108,  IS,  109,  î,  118,  8,  118,  11, 
125, 10,  150, 14  (la  fourure  de  bourges). 

Voiries  variantes  de  FU,  MssEd.,  %  4bO  :  56,  16.  67, 1,  74,  7. 

Voir  les  variantes  de  GM,  MssEd.,  %  152  :  85, 16,  84,  7,  90,  7,  91, 10,  94,  îl,  98,  13, 
118,  6,119,  !♦. 

Le  scribe  à  qui  on  doit  le  texte  qui  a  pris  place  en  W,  a-t-il  pu  tirer  de  son 
propre  fonds  toutes  les  corrections  apportées  à  l'exemplaire  du  type  T  dont  il 
prenait  copie?  11  y  a  plutôt  lieu  de  croire  qu'il  s'est  aidé  d'un  autre  manuscrit. 
Dans  quelques  passages,  en  efTet,  il  combine  les  leçons  de  deux  familles 
différentes  : 

118,  6.  La  bonne  leçon,  selon  SDBJE,  est  :  les  stier  al  espelte;  PQ  en  font  ly  vi  a.  e'.  et 
GMHT  les  siex  a.  e.  ;  W  Ut  les  siex  stiers  a.  e. 

124, 1-4.  W  possède,  en  due  place,  le  %  145,  qu'un  bourdon  a  fait  sauter  en  PGM  HT. 

130,  8-6.  GMHT  suppriment  les  quatre  noms  d'éclievins  compris  entre  Tybau  de  Langdris 
et  Bertrain  de  Liers;  W  restitue  ces  noms,  mais  conserve  l'altération  de  GMHT  Bertrain  de 
Liers  >  Bertrand  de  Lexhy. 

Pour  conclure,  ly  repose  donc,  dans  les  §§  l-4a  721  sur  un  exemplaire  sem- 
blable à  FU  et,  dans  les  §§  4o  ^j  et  suivants,  sur  un  exemplaire  ressemblant 
à  GM.  Â  la  différence  de  T,  qui  a  la  même  composition,  il  redresse  en  partie 
les  variantes  de  son  modèle,  recourant,  pour  cela,  à  une  autre  copie.  Au  point  de 
vue  critique,  un  tel  manuscrit  est  évidemment  de  peu  de  valeur. 


DES  ŒUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdlt 

169.  —  Le  manuscrit  Y.  —  Y  renferme  des  extraits  ^pars  du  Patron. 
Deux  d'entre  eux  sont  à  traiter  comme  des  fragments  détachés  :  feuillets  370- 
372,  ciiapilre  XVIII,  §§  17S-187;  feuillets  421-426,  chapitre  XIX,  g,^  188-196. 
Les  autres,  qui  se  trouvent  aux  feuillets  320-.362,  .583-386  v%  390  v°-39i  v*, 
sont  empruntés  à  une  même  copie  et,  réunis,  forment  un  exemplaire  dépourvu 
des  chapitres  VIII-IX,  §§  55-108,  XI-XIX.  §g  122-196,  ainsi  que  d'une  frac- 
tion du  chapitre  XX,  les  §§  197-200. 

Le  texte  des  chapitres  XVIII  et  XIX  dérive  de  y  et  se  rattache,  en  particu- 
lier, à  la  transcription  de  ces  morceaux  qui  figure  isolément  dans  HNW. 
A  preuve,  les  variantes  ci-après  : 

138,  3,  cheaux  en  sont  quitte  qui  sont  >  et  cculx  qui  sont; 

138,  3-+,  le  point  d'Ameiroourt  >  le  faubourg  de  la  porte  du  pont  d'Amercourt; 

139,  6,  de  Ccrrcy,  d'Ewcngnëcz  >  de  geerc,  de  chcratte  ; 
HO,  15,  lliiei'choDs  >  tiers; 

140,  21,  le  denrdc  >  ledonrëcde  pain; 

141,  2,  de  ix"  mars  >  de  xxx  mars; 

141,  19-20,  bourdon  enlrainant  la  disparilion  de  del  valleur  d'uiick  muy  de  gpelte,  de  loul 
le  denier,  et  puis  prendereis  ; 

t42,  8,  avons  >  viendrons  a; 

143,  10,  omission  de  teile; 
142, 11,  quantca  >  combien; 

142,  17,  de  souI  le  denier  >  desoubz  la  dcnsrée; 
143, 11,  quantca  que  >  combien  que; 

144,  8,  encontre  >  contre. 

La  portion  principale  de  Y  offre  tant  d'analogies  avec  W  qu'il  y  a  lieu 
d'admettre  l'existence  d'un  modèle  commun,  3,  aujourd'hui  disparu,  d'où  pro- 
céderaient ces  deux  copies.  C'est  le  dit  modèle  qui  aurait  reproduit  un  exem- 
plaire du  type  T,  tout  en  le  corrigeant  à  l'aide  d'un  autre  manuscrit,  suivant  la 
conjecture  émise  au  paragraphe  précédent.  Nous  ne  renouvellerons  pas  ici 
la  démonstration  qui  nous  a  découvert  les  origines  de  IF.  Il  sulUra  de  signaler 
quelques  passages  accusant  l'étroite  parenté  de  WY  : 

Voir  MisEd.,  %  lôH,  allératioiis propres  à  W  :  56,  19,  84, 19  (vague); 

53,  19,  si  que  >   F W^  sinon; 

54,  20  11,  omission  de  ta  phrase  contenant  le  proverbe; 
56,  18,  qu'iib  ont  les  fors  >  comme  li     fors; 

67,  7-8,  plairoit  à  saingnour  ou  à  son  ..il  eapitle  >  leur  plairai  assavoir  (T^asscavoir)ou 
•  s.  d.  chapitre  ; 


CDLvi  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

6S,  1,  espeléez  >  espeltes; 

79,  42,  le  cas  porquoy  >  quel  cas  pourquoy; 

79,  2i-3S,  ils  les  mette  jus,  s'en  est  sens  culpe  >  i.  ).  met  j.  sains  et  sans  coulpe  ; 

82,  1,  coppes  >  coups; 

83,  21,  omission  rfe  marisraul,  chasielains; 

86,  8-4,  omission,  par  suite  d'un  bourdon,  de  vnckent  car  vos  deveis  savoir  que  tous  eske- 
vinaiges; 

86, 13-18,  omission,  par  suite  d'un  bourdon,  du  passage  et  al  comandc  ...  de  plat  paiis; 

147,  8-9,  Dytrc,  Glenne  et  Wcirtc,  et  tout  clie  qu'il!»  tient  entre  Treit  et  Rulemonde.  Se 
le  rclevont  >  dyve  gleucn  (W  geencn)  weerl  {W  veert)  et  treict  sy  le  rclevarent; 

154, 18;  oisteir  de  raisnes  de  forche  >  oster  de  rap  ou  de  force. 

170.  —  Le  fnanuscrit  R.  —  Tout  en  laissant  de  côté  les  chapitres  I, 
§g  1-13,  et  XI-XIX.  §§  122-196,  R  procède  de  l'exemplaire  z  qui  a  servi  de 
modèle  aux  manuscrits  //^F,  étudiés  dans  les  deux  paragraphes  précédents. 
Comme  pour  K,  nous  nous  contenterons  de  relever  une  partie  des  variantes 
qui  montrent  R  en  rapport  constant  avec  fF  : 

Voir  MssEd.,  §  i68,  altérations  propres  à  W  :  84, 19  (vuide  >  W  vacque,  Y  vague, 
R  adoncque),  97,  IS,  97,  J7  (eschcvins  royaulx),  99,  4,  lOS,  s-6; 

77,  21,afforal  >   Ti^affirmemcnt,  YR  affermeinent; 

78, 14-lS,  eislre  à  che  promier  desongne  >  pTc.  a  che  pr.  songne  >  WYR  estre  songne 
{R  soingne); 

82,  12,  afforat  >  fFF/{  affermant; 

90,  2,  l'unne  ain  avant  l'autre  >  WR  l'unne  année  après  l'aultre; 

90,  7,  voilliers  >  WR  vollaiges  ; 

92,  a,  del  afforat  >  WR  dclle  force  ; 

92,  20,  de  faire  et  défaire  bains  et  arcstcs  >  WR  de  faire  bannir  {R  bannis)  et  arrester; 

93,  15-16,  se  alcuiis  nieffaisoit  le  teisle  por  mesparleir  en  justichc  ou  por  loy  de  forche 
fausëe  >  WR  se  aulcun  mesfaisoit  par  racsp.  en  just.  ou  par  loy  de  force  faite; 

9i,  6,  de  Nymaze  >  W^  de  mens,  R  de  mons; 

97,  22,  ne  luy  excuscir  par  songne  loyaiil  >  TF/Î  ne  l'excuse  faire  par  personne  loyaulx  ; 

97, 27,  en  scamp  >   WR  en  charapaigiie  (fi  -es)  ; 

102,  9,  del  pieu  >  WR  de  ploucquet; 

1  OU,  li,  omission  de  de  biic  ; 

107, 12,  al  Strirame,  al  Trerame  >  WR  a  l'eslrenne  (W  esliennc)  aux  trois  roys  ; 

147,  8-9,  cf.  MssEd.,  $  169  (R  dyue  gdcnen  weert). 

171.  —  Les  manuscrits  Ffet  Nn.  —  Les  manuscrits  Ffei  Nn  sont  des 
exemplaires  pareils  à  R,  tant  pour  le  contenu,  que  pour  les  diverses  singula- 
rités du  texte. 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdlvh 

172.  —  La  composition  de  Z.  —  Avec  Z,  nous  retrouvons  le  Patron 
fractionné  en  plusieurs  fngments.  disséminés  parmi  les  pièces  d'un  pawiliiart. 
Il  y  a  lieu  de  rechercher  séparément  la  provenance  de  chacun  de  ces  morceaux. 

Le  chapitre  IX,  §§  75-iOS.  transcrit  aux  feuillets  IOj  v»-H;ï  v%  et  le 
chapitre  VIII,  §§  5;)-7i,  transcrit  aux  feuillets  113  v'-HS  v,  se  rattachent  au 
groupe  GM^  dans  la  famille  p  : 

Voir  MssEd.,  %  1S2,  variantes  île  GM  :  90,  7,  91,  10,  92,  b.  M,  SO,  93,  îo  (gagnes), 
97,  18,  98,  18,  99,  ♦,  102,  9,  104,  12,  109,  2,  109,  4. 

Lç  chapitre  XIX,  §g  188-196,  aux  feuillets  177  v°-179,  se  range  sous  y  et 
s'accorde  particulièrement  avec  les  copies  isolées  de  ce  chapitre  qui  se  ren- 
contrent dans  HJSiyY  : 

Voir  MssEd.,  §  169  :  140,  15  (licrccs),  Ul,  2,  141,  19-20,  142,  .3,  142,10,  142,  17, 
143,11.144,8. 

Ce  que  Z  conserve,  sous  le  titre  Le  patron  de  ta  temporalité,  aux  feuillets 
199  v'-5!06  v°,  ce  sont  les  chapitres  I IV,  §§  1-50.  Dans  le  texte  qu'il  en  donne, 
ces  chapitres  relèvent  de  y"  et  ont,  notamment,  des  variantes  en  commun 
avec  H  : 

Voir  MssEd.,  %  1S4,  leçons  de  y"  :  51,  lî-is,  82, 18,  53, 20  (les  proraesscs); 
HH,  11,  omission,  en  UNZ,  de  dcfoiicrc  ; 

GC,  27,  lu  citeit  et  les  franek  vilhes  >  BJE  la  c.  et  les  franchises  villes  >  H  la  cite  des 
franchicses  villes  >  Z  la  cite  des  franches  villes. 

Les  feuillets  223  V-224  v»  contiennent  le  chapitre  XV,  ^  170-174,  en  une 
version  dépendant  de  y  : 

130,  8,  voir  App.  cr.,  art.  b  ; 

131,  4,  maison  judiciaul  >  y  m.  juslicial  >  Z  ra.  justiciale; 
131,1»,  des  creracns  >  de  ces  crcmcns. 

Faisant  suite  au  morceau  précédent,  feuillets  22i  v''-228,  viennent  des 
extraits  du  chapitre  XX,  §§  197-234.  Ceux-ci  se  rattachent,  de  nouveau,  à  p"  : 

144, 19,  fief  en  son  paiis  >  fiefz  de  s.  p.  ; 

145, 19,  en  aulciin  lieu  >  enaiillrel.; 

147,  1,  le  Sains  Plovoir  >  le  duc  de  S'  PInvoir  ; 

147,  t,  n'en  ay  nient  bien  mcinore  >  n'en  aie  point  bonne  mémoire; 

147, 11,  Turre  >  curre; 

TOMB  111.  fff 


cDLviii  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

153,  7,  bancloke  >  blanche  cloche; 

153,  12,  dure; 

154,  4,  ons  >  Ion; 

154,  9,  le  XV*  ain  de  son  cage  acomplit  >  xv  ans  de  son  cage. 

Le  dernier  fragment,  limité  aux  §§  26-28  7î,  feuillets  228  v'-229,  est  trop 
bref  pour  être  attribué  avec  certitude  à  l'un  de  nos  groupes  de  manuscrits. 


CHAPITRE  IV 
Plan  de  notre  édition  du  Patron. 

173.  —  Choix  de  S  comme  manuscril  de  base.  —  Le  choix  du  manuscrit 
qui  devra  servir  de  base  à  notre  édition,  ne  laisse  pas  d'élrc  embarrassant.  En 
ce  qui  concerne  le  Miroir  et  le  Traité,  nous  avions  un  exemplaire  nettement 
supérieur  aux  autres,  tant  par  l'âge  que  par  l'élat  de  conservation  du  texte 
{MssEd.,  §  81).  Pour  le  Patron,  la  situation  est  différente.  Il  nous  reste  plu- 
sieurs copies  du  XV^  siècle.  SCPDB.  Toutes  ont  leurs  faiblesses.  La  question 
est  de  découvrir  celle  dont  l'emploi  entraînera  le  moins  d'inconvénients. 

D'abord,  la  famille  y,  avec  ses  retouches,  ses  interpolations  et  ses  retranche- 
ments, parait  peu  qualiGée  pour  nous  fournir  un  texte  de  base.  Dans  la  famille 
j3.  P  seul  a  une  étendue  et  un  âge  qui  lui  permettent  d'entrer  en  ligne  de 
compte.  Il  serait  cependant  difficile  de  le  préférer  aux  représentants  de  la 
famille  «.  Les  erreurs  accumulées  de  p,  de  p'  et  du  propre  scribe  de  P  {MssEd., 
§t^  148, 149,  151)  font  de  celle  dernière  copie  une  version  moins  sûre  que  celle 
qui  se  conserve  en  5  ou  en  C.  Ajoutons  que  P  remonte  seulement  à  la  fin 
du  XV*  siècle  et  que  sa  langue,  comparée  à  celle  de  SC,  porte  des  traces  de 
rajeunissement,  si  légères  soient-elles.  Voici,  par  exemple,  le  début  du  Patron 
d'après  les  trois  copies  en  cause  ; 

S  C  P 

Aile  loienge  de  Peire  et  de         Aile  loyenge  de  Père  et  de  AlleloiengeduPere,duFil» 

Filh  et  de  Saint  Esperit,  qui  Fil  et  de  Saint  Esperit,  que  et  du  Saint  Esperit,  Amen, 

sont  trois   personnes  et  une  sont  troix  personnes  et  unne  qui  sont  trois  personnes  et 

seule  deiteit.permauablcment  seule    dciteit,    parmanahle-  une  sentie  deite,   parmana- 

regnans  en  Triniteit,  sens  fin  ment  regnans   en  Triniteit,  blementregnansen  Triniteit, 

et  sens  commenchement;  a  sains  fin  et  sains  comoicnche-  sent  fin  et  sens  coramcnche- 

congiet  délie  très  bien  awi-  ment;  a  congict  délie  très  bin  ment;  al  congiet  délie  très 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT. 


CDUX 


reuzeVirgne  Marie;  aile  hon- 
neur anssy  de  moy,  nient 
digne  de  sy  noble  ouvre  a 
commencliit'r;  el  aile  eiiscn- 
gnemcnt  et  instruction  de 
tout  personnes  qui  oront  clii 
traitiiet,  soit  chcst  oevrc  cn- 
trepriese,  ordinee,  exécutée 
et  acomplie.  Amen. 

Nous,  qui  summcs  l<atho- 
liqucs,  aux  queis  ly  1res  excel- 
lente miséricorde  de  Dieu, 
dont  ladilte  Trinileit  est  con- 
fermcc,  at  fait  si  noble  griisce 
et  tant  karitaubic  qu'llh  nos 
at  donncit  sens  de  nature  et 
parfait  cnicndcmcnt  dcl  co- 
gnoistre  bien  et  mnle,  assavoir 
le  bien  por  retenir  et  cely 
uscir  pordesiervir  et  acquérir 
la  parfaite  gloire  permaiiable, 
et  le  mal  por  cely  eskiweir, 
affîn  que  les  (enebres  des 
poincs  infcrnals  ne  nos  puis- 
sent comprendre,  de  nos,  par 
cely  sens  natureil  et  enten- 
dement et  par  l'instruction 
del  Sainte  Escripture,  qui  est 
restauration  et  supplcmens 
de  nos  defaultes,  savoir  de- 
veis  que  saingnorie  et  s«in- 
gnours  ont  tous  jours  cstcit 
et  seront  sens  eorru|)lion 
espirituelmcnt  et,  depuis  le 
création  de  monde  jusques  al 
fien,  tcmporeilcnicnt  et  cor- 
poreilment;  car,  clie  qui  est 
instablit  de  Nostre  Saingnuur 
le  très  poisant,  covicnt  a  sa 
volenleit  parsevreir. 


awireuze  Vierge  Marie;  aile 
honcurc  ainsi  de  moy,  nient 
digne  de  si  noble  ocvre  cn- 
cominenebier;  et  aile  ensen- 
gncm^nt  et  instrucion  de 
tout  personnes  qui  oeronl  ce 
traytyct,  soit  ccst  ocvre  em- 
prise et  ourdinee,  exécutée 
et  acom|ilic.  Amen. 

Nous,  qui  summcs  katho- 
liques.aus  queis  lylres  excel- 
lent (C*  -ente)  miséricorde  de 
Dieu,  dont  lu  dit  Trinileit  est 
confernice,  at  faite  sy  iioblez 
grausce  et  tant  karitaubic 
qu'il  00$  at  donneit  sains  de 
nature  et  parfuitcntcndemcnt 
de  cognoistre  bien  et  mal, 
assavoir  le  bien  pour  retenir 
el  de  eeli  useir  pour  dcbcrvir 
et  acquericre  (C  -ier)  la  par- 
faite gloire  pnrmanabic,  et  le 
mal  pour  cely  eskiweir,  aflfln 
que  les  tcncbrcs  des  poincs 
infcrnals  ne  nos  puissent 
comprendre  ,  de  nos  (6* 
deuôs),  par  celi  sains  natu- 
relle el  entendement  et  par 
l'instrueiondclc  Sainte  Escrip- 
ture, qui  est  restauraeion  et 
supplcmens  de  nosdefTuultcs, 
savoir  que  sangnoryc  cl  sain- 
gnur  ont  tous  jours  esteit  et 
siéront  sains  corupcion  et 
(C*  bi/fe  ce  wot)  esperilucil- 
ment  et, puis  le  rccreacion  de 
monde  juxes  aile  fin,  tempo- 
reillenienl  et  eorporcemenl; 
car,  ce  que  est  cstaublit  de 
Nostre  Singnor  le  1res  poi- 
sant, covicnt  a  sa  rolcnlcit 
parsevereir. 


bien  awireuie  Vicrgine  Ma- 
rie; al  honoir  ausy  de  moy, 
nit  digne  de  si  noble  choise 
encommenchier;  el  aile  en- 
seignement et  instruction  de 
toutes  personnes  qui  orront  ce 
traitiiet,  [/'*  soit  cest]  oeuvre 
entreprise,  ordcniie  (P*  -ee), 
exeeulce  el  acomplie.  Amen. 
Nous,  qui  sommes  kato- 
likes,  a«quelz  ly  très  exelenle 
miséricorde  de  Dieu,  dont  la 
dite  Trinileit  e?t  conformée, 
at  fait  sy  noble  grâce  el  tant 
karitabic  qu'elle  nous  at  don- 
neit sens  de  nature  et  |)arfHit 
entendement  de  congnoisire 
bien  et  mal,  assavoir  le  bien 
pour  retenir  et  de  cely  user 
pour  dcscrvir  et  acquérir  la 
parfaittc  gloire  parmanable, 
et  le  mal  pour  cely  eskiwer, 
adin  que  les  tcnebres  des 
paincs  infernales  ne  nous 
puissent  comjirendre,  devons, 
par  celi  sens  naturel  cl  enten- 
dement cl  l'instruction  délie 
Sainte  Escripture,  qui  est 
restauraeion  et  supplcmens 
de  nos  d<  IThuUcs,  savoir  que 
scignorie  et  wangncurs  ont 
tout  jour  esteit  [P*el  siéront] 
sans  corupcion  espiriluele- 
mcnt  et,  puis  le  creacion  du 
monde  jusques  ala  fin,  cor- 
porclmcnt  et  tcmporclmcnt; 
car,  ce  qui  est  estably  de 
Nostre  Seigneur  le  très  pois- 
sant, covint  a  sa  volenle  par- 
sevreir. 


CDLx  MANUSCRITS  ET  ÉDITIONS 

Si  l'archaïsme  de  la  langue  est  une  des  conditions  à  exiger  du  modèle  que 
nous  nous  proposons  de  suivre,  noire  choix  se  circonscrit  entre  C  et  S.  Mais  C 
est  incomplet  des  chapitres  XI  et  XIX.  Nous  adresser  à  lui,  comme  l'ont  fait 
les  premiers  éditeurs..  Kaikem  et  Polain  (cf.  MssEd.,  §  140),  c'est  nous  mettre 
dans  l'obligation  de  rétablir,  d'après  d'autres  copies,  les  chapitres  manquants; 
nous  risquons,  par  là,  d'introduire  dans  notre  texte  des  graphies  étrangères  au 
manuscrit  pris  comme  guide,  [{appelons,  d'ailleurs,  que  C  a  été  exécuté  par 
deux  mains  différentes,  l'une  et  l'autre  peu  soigneuses.  De  plus,  ses  premières 
pages  sont  couvertes  de  corrections,  auxquelles  on  ne  voit  pas  trop  la  place 
qu'il  faudrait  faire  dans  une  reproduction  fidèle  de  ce  manuscrit.  Tout  bien 
considéré,  nous  nous  décidons  pour  S,  qui  a  l'avantage  d'un  scribe  unique,  Jean 
de  Slavelot,  et  d'une  date  précise,  1444.  Certes,  les  irrégularités  ne  manquent 
pas,  dans  cet  exemplaire  du  fameux  copiste  liégeois,  on  l'a  observé  ci-dessus 
[MssEd.^  §  146).  Mais,  outre  qu'elles  n'affectent  que  les  menus  détails  du 
texte,  elles  sont  faciles  à  dépister  et  on  est  armé  pour  y  porter  remède,  ainsi 
que  nous  l'exposerons  lanlôl  {MssEd.,  §  17("»). 

174.  —  Déchiffrement  de  S.  —  Il  y  a  peu  de  chose  à  dire  des  abrévia- 
tions de  S.  Nous  avons  tiré  aitneis  de  la  graphie  ôneis  52,  18,  2î,  bien  qu'on 
trouve  an&neit  .')2,  27  (cf.  MxsEd.,  §  82).  La  graphie  f'res  aurait  pu  èlre  lue 
f reires,  aussi  bien  que  frères  52,  2*  (cf.  ibid.).  Notre  forme  manire  53,  u, 
correspond  à  man'e.  Du  p  à  queue  tranchée,  nous  tirons  per-  dans  permana- 
blemenl  51,  i,  et  permanable  51, 13,  mais  par-  dans  parsevreir  51,  20,  parce 
qu'on  a  parseverons  85,  13,  écrit  en  toutes  lettres.  Le  seul  point  sur  lequel  on 
pourrait  hésiter,  dans  la  lecture  de  iS,  est  la  terminaison  -on  avec  allongement 
du  dernier  jambage  de  >i;  nous  y  avons  vu  une  représentation  de  la  finale 
usuelle  -ajii  :  remanant  60,  u,  25,  t)7,  i7,  suffissant  6i,  5,  lieutenant  68,  n; 
la  même  abréviation  nous  a  cependant  donné  appartenantes  83,  10,  la  forme 
étant  telle  en  PGBD  (en  C,  la  terminaison  est  cachée  par  la  reliure). 

175.  —  Traitement  du  texte  de  S.  —  Voir  MssEd.,  §  85. 

176.  —  Les  modifications  apportées  au  texte  de  S.  —  Notre  édition 
reproduit  exactement  le  texte  du  Patron  conservé  en  5.  Les  leçons  du  manus- 
crit de  base  ne  sont  modifiées  que  dans  deux  cas  : 

1.  Lorsqu'elles  constituent  des  particularités  étrangères  à  l'ensemble  delà 


DES  OEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  cdlxi 

tradition  manuscrite,  telle  qu'elle  peut  être  déduite  de  la  comparaison  des  trois 
familles  de  manuscrits; 

2.  Lorsque,  les  copistes  se  montrant  hésitants,  la  leçon  recueillie  en  S  parait 
insoutenable  pour  des  raisons  internes,  tirées  de  l'examen  des  éléments  en  jeu 
ou  de  la  confrontation  de  plusieurs  passages  similaires. 

Ainsi  que  nous  le  disions  plus  haut  [MssEd.,  §  146),  S  est  une  copie  d'un 
caractère  très  personnel.  Jean  de  Stavelot  y  a  introduit  une  foule  de  variantes 
qui  lui  appartiennent  en  propre.  S'astreindre  à  conserver  ces  variantes  dans  une 
édition  critique  serait  faire  preuve  d'une  timidité  excessive.  Lorsqu'il  y  a 
divergence  entre  S  et  CPy,  c'est  la  lecture  commune  à  ces  derniers  qui  repré- 
sente l'archétype,  et  c'est  celle-là  qui  s'impose.  Sans  doute,  l'accord  de  CPy 
contre  les  fantaisies  de  .S  n'est  pas  toujours  parfait.  Lorsqu'on  a  le  témoignage 
des  représentants  les  plus  qualifiés  de  chaque  famille,  il  est  cependant  aisé,  en 
règle  générale,  de  discerner  ce  qui  appartient  à  la  tradition  manuscrite  de  ce 
qui  forme  l'apport  individuel  du  scribe  de  S. 

Le  problème  est  plus  délicat,  quand  il  s'agit  de  passages  obscurs  ou  qui 
se  trouvaient  déjà  défigurés  dans  l'archétype,  si  bien  que  des  diver- 
gences nombreuses  s'accusent  parmi  les  manuscrits.  L'essentiel,  alors,  est  de 
découvrir  les  variantes  qui  fournissent  un  sens  satisfaisant  ou  encore  celles 
qui  peuvent  trouver  un  appui  dans  la  comparaison  avec  d'autres  endroits  de 
l'ouvrage. 

L'apparat  critique  enregistre  soigneusement  les  leçons  de  S  que  nous  avons 
cru  devoir  amender.  Nous  notons  en  oulre  les  variantes  des  meilleurs  repré- 
sentants de  chaque  groupe  de  manuscrits,  sans  tenir  compte  des  variantes  pure- 
ment graphiques.  Pour  certains  termes  rares  ou  d'interprétation  douteuse, 
ainsi  que  pour  les  noms  propres  peu  fréquents,  nous  avons  cependant  cru 
opportun  d'élargir  notre  documentation  et  de  recueillir  les  formes  données  aussi 
bien  par  les  exemplaires  hybrides  que  par  les  copies  principales. 

177.  —  Mode  de  coupure  du  texte.  —  Les  éditeurs  Raikem  et  Polain  ont 
divisé  le  Patron  en  dix-neuf  chapitres.  Pour  notre  part,  nous  en  avons  compté 
vingt,  ainsi  qu'on  peut  le  voir  par  la  table  dressée  ci-dessus  {UssEd.,  §  93). 
Ces  chapitres  se  distinguent  parfaitement  l'un  de  l'autre  dans  le  corps  de 
l'ouvrage.  Il  n'y  a  d'hésitation  possible,  à  leur  sujet,  qu'au  commencement  et 
à  la  un.  Du  chapitre  I  de  nos  prédécesseurs,  nous  faisons  nos  chapitres  I  et  II; 


CDLXii  MANUSCRITS  ET  EDITIONS 

de  leur  chapitre  II  sont  tirés  nos  chapitres  III  et  IV.  Les  dernières  pages  du 
traité  fournissent  la  malien;  de  notre  chapitre  XX,  subdivisé  en  trois  points; 
Raikem  et  Polain  en  font  leur  chapitre  XVIII.  corresipondant  à  nos  points  1  et  2, 
et  leur  chapitre  XIX.  correspondant  à  notre  point  3. 

Les  litres  de  chapitres  n'existent  pas,  à  proprement  parler,  dans  la  tradition 
manuscrite,  sauf  lorsqu'on  arrive  à  certaines  copies  de  basse  époque.  Mais  Hem- 
ricourl  use  de  phrases  qui  en  tiennent  lieu  :  Chy  après  s'ensiiel  ...  (§§  55, 
109,  1-22,  153,  Itil,  164,  170,  17o,  178,  188);  ou  bien  il  emploie  des  transi- 
tions annonçant  le  passage  d'un  sujet  à  l'autre  (§§  18,  25,  31,  38,  48,  7o,  197). 
Dans  les  deux  cas,  nous  avons  imprimé  en  caractères  gras  le  membre  de  phrase 
déûnissant  l'objet  propre  du  nouveau  chapitre. 

La  formation  des  alinéas  varie  sensiblement  d'un  exemplaire  à  l'autre,  sur- 
tout au  début,  où  les  scribes  copient  d'atïilée  de  larges  tranches  de  l'œuvre.  Par 
souci  de  clarté,  nous  nous  sommes  appliqué  à  découper  le  texte  en  autant  de 
paragraphes  que  le  permettait  la  logique.  Et,  ces  paragraphes,  nous  les  avons 
numérotés,  comme  dans  le  Miroir  et  le  Traité  (cf.  MssEd.,  §  90). 

Le  sectionncinent  en  paragraphes  de  peu  d'étendue,  qui  devient  la  règle  i  partir  du 
ehap.  VU,  est  moins  bien  conservé  par  S  que  par  C  et  tes  autres  manuscrits.  Voici,  au 
surplus,  comparativement  à  notre  édition,  la  distribution  du  texte  dans  l'ensemble  de  C  et 
de  S: 

Chap.  I.  C  rassemble  Icsgg  ï-iô;  S  en  fait  trois  tranches  :  2-7,  8,  9-13. 

Chap.  II.  es  rassemblent  les§§  17-18. 

Chap.  III.  es  rassemblent  les  §^  19-25. 

Chap.  IV.  C  rassemble  les  §§  26-27,  S  les  §§  26-28. 

Chap.  V.  5  fait  trois  alinéas  du  %  37. 

Chap.  VI.  C  rassemble  les  gg  38-42,  4i-43,  46-47  ;  S  rassemble  les  gS  38-43  Vî,  fait  deux 
alinéas  de  la  seconde  moitié  du  g  43,  détache  la  portion  terminale  du  g  44,  fait  trois  alinéas 
du  g  45  et  rassemble  46-47. 

Chap.  Vil.  S  détache  la  fin  du  g  50  pour  la  joindre  à  5t-53. 

Chap.  VllI.  S  rassemble  les  §g  66-57,  58-59,  60-62,  68-72. 

Chap.  IX.  S  rassemble  le»  §g  79-80,  81-83,  83-86,  87-89,  90-92,  93-94,  93-96,  98-100, 
101-104,  106-107. 

Chap.  X.  S  rassemble  les  g§  111-113,  114-116,117-19. 

Chap.  XI  (manquant  en  C).  S  rassemble  les  gg  124-125,  126-127,  128-130,  131-133, 
133-140,141-146,  147-152. 

Chap.  XII.  Cfail  deux  alinéas  du  g  154;  S  rassemble  les  gg  154-160. 

Chap.  XIII.  Cfait  trois  alinéas  du  g  162;  S  rassemble  les  gg  162-163. 

Chap.  XIV.  5  rassemble  les  gg  165-167, 168-169. 


DES  CEUVRES  DE  J.  DE  HEMRICOURT.  culiiii 

Chap.  XV.  C  fail  trois  alindas  du  §  17J  ;  S  rassemble  ]ea%%  171-172, 173-174. 

Chap.  XVI-XVII.  Kirn  k  observer. 

Chap.  XVIII.  C  rassemble  les  §§  183-181  et  fait  quatre  alinéas  du  §  186;  S  rassemble  les 
SS  179-1K4,  185187. 

Chap.  XIX  (manquant  en  C).  S  rassemble  les  |§  189  190,  «91-192,  193-195. 

Chap.  XX.  1.  C  omet  le  §  197,  fail  un  alinda  séparé  de  la  première  ligne  du  §  198  et  en 
joint  la  suite  au  %  199;  5  coupe  en  deux  le  §  197  et  en  joint  la  seconde  partie  aux 
SS  198-199. 

Chap.  XX.  2.  S  rassemble  les  §§  200  el  suivants;  cf.  p.  146,  note  e  de  VApp.  er. 

Chap.  XX.  3.  C  rassemble  les  §§  231-32,  S  les  §§  223-225,  2-iG-228,  230-232. 


LE  TRAITE 


DES 


GUERRES  D'AWÂNS  ET  DE  WÂROUX 


CHI    APRÈS    S'ENSIIET,    GROSSEMENT    ET    SOVERAINEMENT,    LY    TRAITIIEZ    DES     f-,178 
S  WERRES   NOMMÉEZ   D'AWANS   ET   DE   WAROUS,    COMMENCHIEZ   ENTRE   LES     (*'•'*') 

LINAGES  DESEURDIS,  QUI  ESTOIIENT  CUZIENS  PROCHAINS,  CAR  MESSIRES  COR- 
BEAZ,  SIRES  D'AWANS  «,  ET  MESSIRES  WILIIELMES  LY  JOVENES,  SIRES  DE 
WAROUS,  QUI  LES  DIT  WERRES  COMMENCHONT,  ESTOIIENT  EN  DROITE  TIRCE 
ET  DEMY  ',  SY  QU  IL  VOUS  PUET  CHI  DEVANT  APPAROIR,  EN  TRAITIIET  DES 
10  LYNAGES,  CAR    MESSIRES  IIOMBIER  '   DE  LEXIIY,  TAIION  1)0   DIT  SALNGNOR 

D'AWANS,  ET  LY  JOVENES  MESSIRES  BRETONS,  SIRES  DE  WAROUS,  GRANSIRES 

«  Sa.  omet  sir.  d'Aw.  —  *  ^8  Iloubln,  A*  Houb,  DZ*  Hombert,  JYZ*  un  blanc,  C  Houwe. 

*   I  En  droite  lircc  et  dcniy  •.  Le  croquis  que  voici  fixera,  mieux  que  toute  autre  explication,  la 
valeur  de  ces  termes  : 

BRETON,  sire  de  Waroux 
et  avoué  d'Awans. 


Ilumbert  do  Lexhy,  Breton,  sire  de  Waroux, 

t  1220.  1231. 

Ilumbert  Corbeau  d'Awans,  Guillaume  de  Waroux, 

12-24-124!).  le  vieux. 


Guillaume,   sire  d'Awans.  Guillaume   de  Waroux, 
1280 -1208.  le  jeune,  f  1310- 

Humbert  Corbeau  d'Awans, 
tué  en  1298. 

Tome  II. 


«  LE  TRAITÉ 

DO  DIT  MONSS\INGNOR  WILHELME,  FORENT  FREIRES  GERMAINS  <-  ET  ENFANS 
DO  VIEZ  MONSSAINGNOR  BRETON.  SAINGNOR  DE  WAROUS.  SE  COMENCIIONT 
LES  WERRES  DESEURDICTES  L'AN  DE  GRASCE  MIL  DOIS  CENS  ET  NONANTE  i, 
ET  DURONT  JUXES  AL  AN  MIL  TROIS  GENS  ET  XXXV,  CU'EST  PAR  L'ESPASSE 
DE  QUARANTE  CIIINK  ANS  CONTINUEIS,  EXCEPTEIT  QU'IL  Y  OUT  PLUSEURS  s 
QUARANTAINES  ET  PLUSEURS  ATRES  TRYWES  ET  RESPIS,  LESQUEIS  PENDANS, 
LES  PERSONES  DES  DIS  LINAGES  DEMOROIENT  TOUS  »  EN  PAIS. 

(Sa.  3Î8)  1.  Veriteis  est  que  mcssires  Hombier  Coirbeaz  "  d'Awans,  fis  à  mons- 
saingnor  Wilhelme  d'Awans,  engenreis  en  la  filhe  do  saingnor  de  Mon- 
feran  *,  fut  à  son  temps,  et  assy  furent  sy  prédécesseurs  et  sy  hoirs,  nomeis  lo 
saingnoi*  d'Awans,  ja  fuist  choze  que  !y  hauteur  d'Awans  ne  fuist  onkes 
leurs,  anchois  estoit  d'anttquiteit  et  appartint  ^  encor  à  présent  al  abeit  de 
Proismes  en  l'Eif.  Mais  iih  estoient  avoweis  d'Awans  et  estoit  leur  ly 
forterece;  et  estoiient  ly  plus  poissans  d'amis  et  ly  micz  warnis  et  stofiFeis  ' 
de  proismes  prochains,  qui  fuissent  en  tôt  Hasbaing,  sy  que  ly  abbés  n'y  is 
avoit  i<e  ce  non  qu'il  ly  voloient  laissier  ^  Et,  par  tant,  on  les  nommât 
1 176  V    tousjours  saingnors  d'Awans,  juxes  à  tant  '  que  ly  evesque  Adulphe  délie 

"  J  -mâs.  —  »  Ainsi  BifiGJYZ*,  A^Z*  tout,  C  manque.  —  '  B  Corb-.  —  <«  Selon  AB,  CG  -tient.  — 
«  BA'îOWwarnis  estoffeis,  CMF^  w.  et  st.,  QEHKNf^urn.  et  fournis.  —  f  AB]y  abbés  ly  avoit  se  ce  non 
qu...,  I  l'abb.  n'avoil  sinon  ce  qu.. ,  JYZ  I.  a.  y  avoil  tant  seulement  ce  qu...,  QE  I.  a.  n'avoyenl  sinon  ce 
que  les  wouéz  appeliez  par  abus  s"  d'Awans  leurs  vouloienl  laisser,  C  I.  a.  leur  laisoil  appeller  s'  d'Awans. 
—  B  Sa.  omet  a  tant. 

'  Le  chroniqueur  Jean-Ic-Prclre  (Chapeatille,  II,  332),  fait  dater  les  guerres  du  Mcde  vacante  qui 
précéda  l'avènement  de  l'évéque  Hugues  de  Châlon.  Hocsem,  après  avoir  raconté  ce  même  avènement, 
s'exprime  en  ces  termes  :  «  his  temporibus  inter  domum  de  Awans  et  progeniem  do  Warous  cruenta 
nimis  guerra  nascitar  intestina  »  {ibidem,  5311.  Il  ne  faut  pas  s'étonner  de  ces  divergences  :  les 
guerres  entre  seigneurs  étaient,  en  ces  temps,  chose  si  fréquente  et  si  naturelle  que  nul  analisle  ne  se 
préoccupait  d'en  tenir  note.  Ce  n'est  qu'après  avoir  reconnu  la  gravité  exceptionnelle  de  celles  qui  nous 
occupent,  qu'ils  songèrent  à  en  rechercher  les  origines.  Or,  il  faut  admettre  que,  même  écrivant  après 
les  chroniqueurs  précédents,  Flemrieourt  a  dû  s'enquérir  plus  diligemment  qu'eux  des  moindres  faits 
de  cette  querelle,  si  futile  à  son  origine.  Il  y  a  donc  lieu  d'accepter  la  date  de  1390  qu'il  nous  donne. 

^  Il  a  été  identifié  ci-dessus  au  paragraphe  819. 

"  Par  diplôme  du  10  juillet  85i  l'empereur  Lothaire  I"  donne  au  monastère  de  Saint-Sauveur  de 

Prûm  le  village  d'Awans  situé  en  llesbaye in  pago  ilasbannio  juris  iiostri  villam  Hauuans  voca- 

bulo  cum  omnibus  ad  eam  légitime  ordine  pertinentibus  vel  aspicientibus,  terris  scilicet  cullis 
et  incultis  vineis,  silvis,  pratis,  pascuis,  aquis  aquarum  decursibus,  molendinis,  exitibus  et  rcgressibus, 
necnon  et  mancipiis  utriusquc  sexus  ibidem  pertinentibus....  »  (Beter,  Urkundenbiieh  zur  Getchichte 
der  Mittelrheinischen  Territorien,  I,  92,  95). 


DES  GUERKES  DAWANS  ET  DE  WAROUX.  3 

Marche,  por  la  favoure  qu'il  avoit  à  cheaz  de  Warous,  l'enforchat  à  mons- 
Haingnor  Johati,  avoweit  de  Liers,  qui  avoit  à  fetnme  la  Gliie  do  "  sain<i[nor 
de  Cleircmont  *,  qui  «Irois  hyretirs  estoit  del  fortrece  et  avowerie  d'Awans  *; 
car  ly  damme  de  "  Cleiremoiit,  sa  femme,  estoit  filhe  ainsnëe  do  saingnor 

5  d'Awans,  assavoir  de  monssaingnor  Goirbeaz  devant  nomeit,  al  temps 
doqueile  commenchont  les  werres  deseurdictes;  et  en  avoit  tant  faite  Goir- 
beaz de  Cleiremont,  hoir  maries  do  dit  sain<;nor  de  Cleremont  et  d'Awans, 
al  dit  moussai iignor  .lolian,  son  seroge,  que  ly  drois  en  estoit  siiens  '.  Mais 
ly  dis  eves(jues  assemblât  à  Dynant  pUiseurs  de  ceaz  de  Warous,  en  temps 

10  que  les  werres  estoient  plus  estroites,  et  flste,  en  absence  de  partie,  corir  on 
jugement  sor  le  dit  moossaingnor  Johan,  par  '^  hayme  et  envie;  dont  les 
terres  de  Cleremont  et  d'Awans  ly  furent  forjagiez,  et  prist  ly  evesques  le 
dit  monssaingnor  Johan  et  le  mist  en  sa  prison,  pour  ly  constraindre  qu'il 
ly  reporlast  sus  les  terres  desourdicles,  qu'il,  ly  dis  evcsques    avoit  à  tort 

13  et  à  forche  saysiez.  Mais  onkes  n'en  voul  rins  fair  par  destrainte  "  nulle 
qu'il  ly  fcsist;  anchois  vouwat,  en  la  prison,  que  jamais  n'aroit  barbe  ne 
cheveaz  rauseis  ^  ne  tondus,  ne  ongles  retailhioz  ne  de  mains  ne  de  "  piez, 
tant  qu'il  sittroit  en  sa  prison,  en  laqueile  ilh  fut  gran  pieclie  de  temps; 
mais,  après  ce,  fut  iih  fours  mis  de  prison,  car  ly  evesques  n'avoit  caze  de 

iti  ly  à  tenir  por  tolir  son  hyretage.  Et,  luy  dt'ligiel,  ilh  plaidial  al  econtre 
de  monssaingnor  de  Liège  tout  le  surplus  de  son  vivant,  par  l'espasse  de 
XX  ans  et  plus,  sy  que  de  cas  de  forche,  en  la  justiche  do  jar-lin.  en  [lalais' 
à  Liège,  l'eiidcmain  que  messires  "  de  Liège  avoit  sis  aile  pais  à  Liège  ', 
ensy  (ju'ii  est  ■'  aconslumeit  de  seior  encors  i»  présent  ^.  Et  le  veys  par-    f.  177 

95  siwir   monssaingnor   t'evesque  Englebiert  del   Marche,  après  l'obit  délie 

"  Sa.  ovh'l  (I.  —  *  Sa.  omet  d'Aw.  —  "  A  do  —  ^  AOjy  |>:ii',  n  por,  CQ  pour.  —  «  D'après 
BCQEHKNL,  JYZ  coiislraiole,  J  deslcce,  G  M  deslr'ce,  F  destiesse.  —  t  B  raseis.  —  »  A  do.  —  »  Sa. 
moDss.  —  '  A  aile  paiU  a  \, ,  Gii  au  pays  a  L.,  CK  aile  paix  a  L  ,  !^  aile  pais  de  L.,  BQE  arec  1;  pays 
de  L.  —  i  Ail  (piil  lest,  tf  second  I  exponctué  dans  A. 


*  Voyez  page  iOi,  note  3. 

1  L'acte  par  lequel  Humbert  Corbeau  Je  Clerinont  vendit  l'avouerie  d'Awans  i  Jean  de  Liers,  son 
beau-frère,  n'est  pas  connu;  mais  le  contexte  prouve  que  cet  acte  fut  antérieur  à  1354. 

»  Le  tribunal  de  la  Paix,  présidé  par  l'évëque,  siégeait  toujours  un  samedi.  Le  lendemain  de  cette 
séance,  donc  toujours  un  dimanche,  l'évëque,  siégeant  avec  ses  vassaux  dans  le  jardin  du  palais, 
cntendnit  les  atpcls  dits  «  de  l'anneau  du  palais  ». 


l  LE  TRAITE 

evesques  Adulphe,  continuelment,  sains  defalir  journéez  nulle,  par  l'cspasse 
de  quatre  ans  ou  environ.  Et  requeroit  qu'il  fuisl  radrechiez  selonc  le  Pais 
de  Fexhe,  car  onkes  n'avoit  poût  avoer  loie  tant  que  ly  evesques  Adulphe 
viskat,  qui  trespassat  "  l'an  ''  mil  trois  cens  et  quarante  quatre,  al  Saint 
(Sa.  320)  Hubier.  Lyqueile  devieit,  li  ''jadis  messires  Johan  parsiwit  le  dit  evesque  s 
Englebiert  délie  Marche  et  porchachat  tant,  après  les  werres  de  Votename 
et  de  Tourinnes  S  que  ly  evesques,  aile  request  délie  citeit  et  des  bonnes 
vilhes,  le  tournât  en  droit  ^  à  monssaingnor  Fastreit  de  Bovengnistir, 
chevalier.  Mais,  pou  après,  trespassat  messires  Johan,  ly  voweis  ^,  et  sy 
hoirs  ne  s'en  traveilbont  nint  granment.  Et  assy  morit  messires  Fastreis  *.  lo 
sy  que  ly  dis  evesques  et  ses  successeurs  ont  tousjours  mainteDut  la 
possessions  des  terres  de  Gleiremont  et  d'Awans,  en  deshyrelant  les  hoirs, 
juxes  à  présent. 

2  "*.  Ors,  en  revenant  à  nostre  principaul  nialeire,  ly  devant  nomeis 

messires  Coirbeaz  d'Awans,  qui  estoit  riches  et  poissans.  sy  que  dit  est,  et  15 

voloit  esire  ntaisires  de  ses  voisieiis,  avoit  desos  ly,  en  la  dit  vilhe  d'Awans, 

une  sierve,  ensy  qu'il  contint  '  en  coronykes  de  Saint  Lambier,  qui  estoit 

riches  ''  de  moyble  et  d'yretage,  qu'il  ly  avoit  lassiet  assembleir  pour  l'afec- 

tion  qu'il  avoit  à  ley,  plus  que  az  atres.  Laquelle  aloit  visenteir  uns  variés, 

nommeis  Hannecheaz,  cuziens  à  monssaingnor  Wiihelme,  saingnor  de  30 

"Warous,  por  ly  avoer  en  mariage.  Mais  doneir  le  voloit  ly  sires  d'Awans  à 

on  sien  familiare,  sy  que  ly  dis  Hannecheaz  s'avanchiest,  et  le  prist  et 

emminat,  et  aseis  toist  après  l'espozat.  S'en  fut  ly  sires  d'Awans  durement 

f.  177  V    malcontens,  et  envoiiat  requere  '  le  saingnor  de  Warous  qu'il  ly  revoyast 

sa  sierve,  ou  ilh  s'en  radrechoit  \  Lyqueis  respondit  que  ly  femme  disoit  2S 

"  A  -passani.  —  ''Sa.  omet  l'an.  —  «  A  lii.  —  •*  CBz  ouvrent  ici  un  nouvel  alinéa;  A  se  contente 
d'une  grande  initiale.  —  «  Ainsi  JB,  C  contient.  —  f  A  ricb.  est  répété.  —  »  fi  requière.  —  *  D'après 
AB,  g  radressoil,  ailleurs  -eroit. 

*  La  bataille  de  Voltem  fut  livrée  le  18  juillet  1346,  celle  de  Tourinne  le  21  juillet  1347. 

*  «  Ly  evesques....  le  tourna  en  droit  »  c'est-à-dire  que  l'évéque  confia  l'examen  de  l'affaire 
à  Fastré  de  Bovengnisticr,  chevalier. 

*  Nous  avons  vu,  en  effet,  qu'il  mourut  le  6  octobre  1383. 

*  Fastré  rie  Bovfgnislicr,  avons-nous  dit  [tome  I,  page  192),  vivait  encore  en  1589,  mais  n'est  plus 
cité  depuis. 


DES  GUEKRIiS  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  5 

qu'elle  n'esloit  nint  sierve.  Envoiiet,  et  renvoiiet,  el  Iraitiiet  fut  assés  entre 
les  parliez;  mais,  (irialmcnt,  nus  acors  ne  s'en  pout  fair,  sy  que  ly  sires 
d'Awans  defiat  le  saingnur  (fe  Warous",  qui  estoit  ses  cuziens  et  voisiens  los 
prochains. Se  niiiit  planleit  de  ses  amis  ensemble  sor  une  journéez.  assavoir  : 
s  le  Persan,  saingnor  de  Haneffe,  monssaingnor  Tiiiry  Tabareal,  saingnor  de 
Seraing,  son  freire,  andois  bannorés  ^;  monssaingnor  Wiliielme,  le  castelain 
de  Hozemont  et  se"  freires  ^;  item,  les  quatre  freires  de  Flemale,  nomeis 
monssaingnor  Coiars  délie  Heys,  monssaingnor  Wilhelmes  le  Hier,  mons- 
saingnor Johan  de  Kamey  et  Henry  le  Dameheal  ';  item,  monssaingnor 

»o  Ernus  de  Skendremale,  Olivier  de  Jouprelle,  son  freire  *,  et  leur  atre  * 
freires;  les  enlans  de  Fontaines^,  monssaingnor  Ystasse  Frans  Hons  de 
Hollengnoul  ^,  Lowar  de  Fouz,  et  gran  nombre  de  ses  proismes  ;  et  reinon- 
strat  à  eaz  son  faite  et  injure,  et  coment  ilh  avoit  sufissanmenl  sommcit  le 
saingnor  de  Warous  et  nulle  bonne  response  ne  Irovoil  en  ly.  Ilh  accordont 

is  de  somonre  leurs  amis  sor  une  journéez  et  reprendre  par  forche  la  dicte    (^a-330) 
sierve,  et  de  ley  fair  ce  que  à  sierve  appartenoit,  et,  se  défendue  estoit,  que 
on  portaste  teile  domage  aile  saingnor  de  Warous  que  ly  fais  fuist  bin  ven- 
giez. Ly  journée  vint,  et  chevacliont  enforchiement  sor  le  dit  Hannecheaz. 
Mais  ilh  el  sa  femme  s'estoiient  trais  en  la  forterece  de  Warous,  et,  par  tant 

30  qu'il  ne  poreiit  avoir  la  dicte  femme,  ilh  alont  abatre  le  molien  al  ven  et  le 
bresin  do  saingnor  de  Warous  et  wasteir  ses  bins  az  chans. 

3.  Avint,  après  ce,  que  ly  sires  de  Warouz  renionstrat  cesty  faite  à  ses 
prochains  amis,  et  fut  conseilhiez  de  traire  vers  monssaingnor  Johan  de    <•  ns 

«  AB  se,  CGs  ses   —  <>  CDGt  leurs  aatres. 

'  EusUchc  l'ersaiit  de  Hanncffe  et  Thierry  Tabareau,  son  frère,  sire  de  Srraing,  tous  deux  banne- 
rets,  voyez  toiDc  I,  page  lt2U. 

'  Voyez  tome  I,  paragraphe  i29. 

•  Voyez  tome  I,  paragraphe  479. 

*  •  Monscignor  Emus  de  Skendremale  et  Olivier  de  Jouprellc,  son  frère*.  Voyei  tome  I, 
paragraphe  8G7. 

'  Je  n'oserais  préciser  ceux  que  Hemricburt  entend  désigner  par  «  les  enfants  de  Fontaine  ». 
Il  s'agit,  bien  sur,  ou  des  Tils  de  Barnage,  le  vieux  (paragraphe  444  du  volume  précédent)  oa  de  ceui 
de  Barnage,  le  jeune  (paragraphe  445  du  raéioc  volumci. 

'  Eustache  le  Franc-Homme  de  Hognoul,  chevalier,  décapité  en  iSltS  (tome  I,  paragraphe  807). 


tt  LE  TRAITE 

Chalon,  mambors  délie  evesqueit  de  Liège  ^  de  part  monssaingnor  Houwe 
de  Chalon,  son  freire,  evesque  de  Liège,  qui  estoit  absens  do  palis.  Sy  le  fîst, 
ut  en  requist  radruchement.  Lyqueis  mambors  prist  le  saingnor  de  Warous 
et  lous  ses  aydans  avoek  ly  et  s'en  alat  à  Hozemont,  por  abatre  la  fortrece, 
qui  plus  floyve  estoit  "  que  cely  d'Awans  ne  fuist.  i\Jais  ly  sires  d'Awans,  5 
ly  castelains  de  Hozemont  et  si  freires,  chilh  de  HunelTe  et  de  Seraing,  et 
leurs  aydans,  furent  sy  fors  sor  le  journée  que  ly  mambors  et  ly  sires  de 
Warous,  et  leurs  partiez,  de  ce  informeis,  retournont,  quant  ilh  vinrent  à 
Velleroiis,  sains  rins  à  ''  faire. 

4.  Et,  par  tant  que  ly  werre  estoit  tote  overte  entre  les  partiiez  d'Awans  lo 
et  de  Warouz,  les  kapitaines  s'alont  enforcliier,  enlichier  "  et  traire  sor 
leurs  forlreces  en  warnizons;  là,  sovent  fois,  avenoiient  pluseurs  sker- 
muches  et  beaz  et  appiers  fais  d'armes,  en  assailhant,  chechaiit  et  fuyant. 
Mais  que  quionk  fuist  pris  '*,  ch'estoit  sains  merchis,  car  atre  raenchon  n'y 
avoit  que  la  mort,  nonobstant  queilkonk.  proismeteit  qui  fuist  entre  eaz.  Et  is 
les  dois  principaz  capitaines,  ly  sires  d'Awans  et  cilh  de  Warous,  estoiient 
si  près  logiez  ly  uns  del  aire  qu'il  estoieiit  cascon  jour  al  fier  des  glayves. 
Kn  cely  commenchement  des  werres  deseurdictes,  furent,  par  pluseurs  des 
linages  deseurdis,  encommenchiez  et  faites  pluseurs  tours  ot  atres  fortreces 
en  ce  paiis,  por  leurs  corps  à  wardeir.  20 

6.  Quant  !y  evesques  Hughe  de  Chalon  fut  revenus  al  paiis,  ses  '  freires 
deseurdis  ly  remonstrat  le  despit  que  ly  casielains  de  Hozemont  et  sy 
proismes  ly  avoiienl  faite  on  son  olUce,  sy  que  ly  evesques  somonit  tôt  sa 
f.  t78  V  puissance  et  cheaz  de  sa  citeit  et  chevachat  vers  Hozemont.  Mais  ly  caste- 
lains ''  n'out  nint  conselhe  de  ses  amis  qu'il  wardaste  sa  fortrece,  car  elle  2S 
n'estoit  nint  forte  asseis  pour  teil  siège  à  soffrir;  se  fist  tôt  sa  fortrece 
viiidier,  sy  que  ly  evesques  le  trovat  vuyde  et  l'abatit.  Et,  en  retournant,  ly 
sires  de  Warouz  abatit  assy  le  molien  al  ven  do  saingnor  d'Awans. 

«  Sa.  omet  esloil.  —  *  a  n'existe  pas  dans  fie,  mais  se  trouve  dans  AGC.  —  '  C  enlissier,  Z)Z  erilicher, 
fl/l«il/Oculichier,  OEcuilIier,  FHKLNRWJYi;  manque.  —  <•  AB  prisl.  —  '  A  répète  ses.  —  f  A  -lans. 

1  Les  chartes  de  Saint-Lambert  nous  montrent  Jean  de  Chalon,  seigneur  d'Arlay,  présent  au  pays 
de  Liège  en  4298  et  1500  (Carttdaire,  II,  »S4,  S86,  S92). 


{Sa.  331) 


DRS  GURRRKS  D'A VV ANS  ET  DE  WAROIJX.  7 

6.  De  cesh*  domaf!;e  furent  chilli  délie  partie  d'Awans  corochiez  onitre 
mpsure.  Et,  par  tant,  ly  sires  d'Awans,  et  ly  castelains  «Je  Hozemont  et  si 
freiros,  flscnt  on  gran  mandement  de  leurs  proismes,  et  mandont  assy  tut  le 
linage  de  Ruiant  et  des  Moyierepas,  ultre  Mouze,  qui  estoiient  fors  et  pois- 

5  sans,  tant  qu'il  orent  bin  vi*=  hyames  "  armeis  de  wardecors  d'armes  sdont 
Tuzage  de  oely  temps;  entre  lesqueis  ilh  avoit  u"  et  xv  chevaliers,  ensy  qu'il 
moy  constat  par''  l'aprize  des  anchiens.  Et  chevachont  devant  le  casteal  à 
Scliens^  appartenant  à  Badewien  de  "  Casteal,  cuzien  germain  demoreis  al 
saiiignor  de  Warous,  qui  avoit  trois  Bs,  les  plus  apiers  et  les  plus  hardis 

10  qui  fuissent  en  toute  leur  linages,  assavoir  Wilhelme,  le  bailhier  de  Saint 
Lambier,  Badewien  et  Johan  de  Pondrelouz  '.  Là  fut  ilh  assailbit  vassal- 
ment  et  hardiement,  skermuchiet  et  defendut,  trait  et  lanchiet,  dont 
pluseurs,  dedens  et  dehors  la  fortrece,  furent  navereis.  Mais  ly  fortre<-e 
ne  pout  eslre  wangnie.  Et,  qunnt  chilh  d'ontre  IVIouze,  assavoir  chilh  de 

18  Kulant  et  ly  IMoylerepas,  veyrent  qu'il  ne  pouiient  rins  faire  al  assailhir,  ilh 
butont  le  feu,  dont  ilh  misent  chcaz  d'Awans  en  gran  dangir  envers  le  sain- 
gnor;  et  n'ozont  al  feu  aresteir,  anchois  soy  partirent,  et  ly  straingnirs  en 
ralont  par  delà  Mouze.  Chis  feuz  portât  gran  domage  aile  fortrece,  qui  onk 
puis  ne  fut  refaite. 

ïc       7,  Avint,  asseis  test  après,  que  ly  evesques  kalengat,  por  ce  feu,  tes  les    i.  179 
fiiez  do  saingnor  d'Awans,  et,  par  tant  qu'il  ne  vout  nint  **  obeyr,  ly  evesques 
somonit  son  poioir  et  assegat  le  casteal  d'Awans  *.  Mais,  le  siège  pendant, 
ly  amis  do  saingnor  d'Awans  et  ly  saingnor  de  Saint  Lambier  traitiont  et 
fisent  une  pais  aile  evesques  do  dit  excès,  par  teile  manière  que  ilh  et 

j»  XII  chevaliers  de  son  lynage  venroiient  à  Liège,  en  l'engliese  Saint  Martin 
en  Mont,  et  là  soy*  dcvestiroiient  ilh  en  pure  leurs  stroites  cottes;  se  pren- 
droient  '  cascun  d'eaz,  en  la  dicte  engliese,  une  selle  de  cheval  sor  sa  tieste 
nuwe,  sains  chupiron,  et  les  porleroient  en  palais  à  Liège  par  devant 

"  Sa.  hommes.  —  »  CG  par,  AB  por.  —  "  CBD  de,  A  do,  GJYZ  Aa.  —  ^  A  rainl.  —  •  fl  se.  — 
t  Sa.  prendoient. 

*  Voyex  tome  I,  paragraphe  093. 

^  La  chronique  de  Jcan-le- Prêtre  (Cbapsaville,  11,  333)  place  le  siège  do  chiteau  d'Awans 
en  1307,  aa  temps  pascal,  ce  qui  correspondrait  à  1208  (n.  st.). 


8  LE  TRAITE 

i'evesques  ^,  et  ly  offeroiient  ea  genos",  par  caze  d'amende.  Et  ensy  fut  ilh 
faite. 

8.  Nîntmains,  ly  werres  demorat  tosjours  entres  les  dit  partiiez  et  mon- 
(5<i.  352)    tepliant  en  orgoul  et  en  félonie  ultre  meziire;  car  ly  sires  d'Awans  avoit 
gran  despit  et  indignation  de  la  dicte  amende,  et  ly  sires  de  Warous  et  ses  s 
partiiez  avoiient  semblainent  despit  de  leur  domaiges.  Et,  par  tant,  ilh 
chevachoient  cascon  jour  ly  uns  sor  l'atres  et  soy  portoiient  gran  domages. 
Et  atraiot  cascun  d'eaz  tos  les  amis  qu'il  pooit  acquière  en  son  aou^.  Mais, 
juxes  adont,  s'estoiient  passeis  d'entreir  en  chis  werres  "  gran  nombre  de 
chevaliers  et  d'escuwirs.  par  tant  qu'elle  "*  estoil  de  sy  morteile  haymmes  et  lo 
qu'il  estoiient  assy  proismes  al  une  parte  que  ail'  atre  ^  Adont  avoit  dois 
bons  bastars  en  dit  linage  d'Awans,  qui  ne  doient  nint  estre  oblieis  de 
mettre  en  compt  dos  bons  :  ch'estoit  Honblés  de  Bernalmont,  fis  monssain- 
gnor  Hombier  VVane  ^,  et  Aynechons,  ly  bastars  de  Hollengnoul.  Chis  dois 
r.  179  V    furent  surent  compaingnons  d'armes,  et  estoiient  ly  plus  hardis  et  de  plus  15 
grant  corage  et  entreprezure  qui  fuissent  en  leur  linage,  et  qui  orcnt  plus 
de  bonnes  fortunnes  à  leur  temps  et  plus  d'oneur  en  tos  liiez,  là  ilh  furent 
truveis,  et  en  tos  fais  de  ceste  werre,  tant  az  champs  com  az  eskermuches, 
az  lices  des  '  fortreces,  là  ilh  gisoiient  en  warnizons,  et  en  wartant  leurs 
annemis  ^  et  eaz  parsiwant  sor  leur  awantage.  Et,  briement,  si  qu'il  constat  ^ 
par  le  recort  des  anchiens,  ilh  estoiient  doteis  plus  que  nus  atres,  et  parse- 
veronl,  tant  qu'il  viskont,  sains  domage  de  leurs  corps.  Chis  Aynchons  adont 
meïsmes  werioit  à  cheaz  de  Hamale,  qui  estoiient  poissans  d'avoir  et  d'amis; 
et  chis  demoroit  tout  emmy  leur  puissance,  en  la  vilhe  de  Riwechons,  et 
n'avoit  que  une  platte  maison  ;  mais  ilh  avoit  ens  une  borne,  bonne  et  ^ 
se  n'ozoiient  chilh  de  Hamale  bouteir  le  feu,  par  tant  que  la  dicte 


"  Sa.  geoas.  —  »  BAGM  .wv,  C  ajowe,  QEHKNOWU  aide,  FRX  manque.  —  «  Ainsi  AB,  C  cis 
werre,  G  ces  guerres,  s  ses  guerres;  werres  eu  un  iing.,  cfr.  ci-dessus,  ligne  3,  et  ci-4esious,  ligne  40. 
—  <*  C  elle,  JDZ  elles,  AGB  II,  Y  ils.  —  •  .4  al  une  . .  allatre  avec  le  premier  1  exponcfué  et  le  troisième 
l.iffé.  Sa.  al  une  ...  a  l'aire.  —  f  tlB  des,  A  de,  GMOWEQHKNL  et.  —  «  Sa.  avenues; 

*  l.a  même  chronique  dit  ad  Sanetnm  Lamberlum  iu6  corona. 
'  Voyez  (ome  I,  page  419. 


DES  GUERRES  DAWANS  ET  DE  WAROUX.  9 

vHhe  estoit  des"  fiiez  de  Braibant  ^.  Très  grant  domage  leur  portât;  et, 
denoméement,  une  foys  que  les  quarantaines  entre  eaz  getéez  devoiient 
expireir  à  soina  levant,  illi  et  alcons  de  ses  amis  soy  levont  devant  le  jour, 
aile  beateit,  qui  estoit  belle  et  cleire,  et  alont  brisier  sor  unk  d(;  cheaz  de 

*  Hamnie  et  le  tuwont,  et  ocisenl  ''  toutes  ses  beistes,  grandes  et  petites,  et 
rctrahfrent  à  Rywcchons.  Dont  plainte  fut  faite  par  devant  monssaingnor 
de  Liège  sy  que  de  quarantaines  brisiez  ;  mais  ilh  alligat  que  ly  beateis  estoit 
ly  soleaz  qui  luisoit  et  qu'il  l'avoil  faite  de  bonne  hoire.  Et  estoit  si  doteis 
que  nus  n'uzoit  testmongnier  contre  ly.  En  la  fiun,  l'apelat  de  murdre  uns 

iO  variés  de  linage  de  Warous,  nomeis  Falos,  et  ilh  loiiat  le  chan  encontre  ly  * 
par  devant  nionssaingnor  de  Liège.  Chis  Falos  estoit  durement  grans  et 
fors,  bealcop  plus  que  ly  dis  Aynechons.  Et  ly  dis  Aynechons  estoit  dure- 
ment ameis  de  son  linage;  sy  que  messires  Ernus  d'Awans,  canonnes  de    ».  180 
Saint  Lambier,  freires  al  saingnor  d'Awans  et  parfons  "  clers  durement  ^, 

13  qui  dcmoroil  en  la  maison  deleis  le  beal  porta  *,  aile  devant  délie  plache  où 
ly  chans  de  batailhe  devoit  estre,  mandat  le  dit  Aynechons  (|u'il  s'armast 
en  sa  maison,  car  ilh  voloit  estre  à  son  armeir.  Quant  y  vint  *  ly  journée    (Sa.  333) 
do  chan,  ilh  ont  sy  gran  nombre  de  chevaliers  et  d'escuwirs  à  Liège  que  à 
poynes  '  puoit  on  passeir  parmy  les  chachiez;  car  tuit  chilh  d'Awans  furent 

90  avoek  le  dit  Aynechon  et  tuit  chilh  de  Warous  et  de  Hamale  avoek  le  dit 
Falo.  Ly  dis  Aynechons  soy  vint  armeir  en  l'osteit  do  dit  moDssaingnor 
Ernut  d'Awans,  aile  queile  ilh  astoit  cuzicns  ;  et,  quant  ilh  fut  armeis,  ilh  ly 
commandât  que  point  ne  soy  partist,  par  queilkonk  apeal  ne  conselh  qu'il 
avtrist,  juxes  à  tant  qu'il  ly  diroit.  Et  ly  dis  Falos,  qui  estoit  grans  et  fors, 

is  vint  aseis  tompre  en  champ  à  teil  nombre  de  gens  que  vos  aveis  oyt, 
et  portât  ly  sires  de  Hamale  son  cscut.  Mais  ly  plus  grans  partie  de  cheaz 
d'Awans  estoiient  ja,  de  fait  aviseil,  enlreis  au  champ  et  avoiient  porprises 

«  AGC  des,  BJZ  de.   —    »  Ainsi  AC,  Sa.  -sodi.  —   «  Ainsi  AC,  Sa.  penons.  —   *  Selon  AG, 
CEQHKNF  qu.  ce  v  ,  fl  qu.  ilh  v.,  MOWi  qu.  v.  —  «  Sa.  peyne. 

I  Russon  était,  en  effet,  une  terre  brabançonne  enclavée  dans  le  pays  de  Liège. 

*  «  Il  loijat  le  chan  encontre  ly  »,  il  le  proroi|ua  en  champ  clos. 
'  Le  chanoine  Arnold  d'Awans  a  été  identilié  tome  I,  40i,  note  4. 

*  Le  beau  portail  de  la  cathédrale  faisait  face  à  la  «  Place  Tcrte  *  (Gobkrt,  Les  rues  de  Liège, 
II,  171). 

To)iE  IL  2 


10  LE  TRAITÉ 

le  plus  gran  partie  des  cordes.  Quant  temps  fut,  oiis  apelat  le  dit  Aynechon 
iy  promire  fois,  seconde  et  tirche,  par  grant  distance  entre  l'on  apeal   et 
l'atre;  mais  point  ne  venoit.  Sy  amis,  qui  estoiient  en  champ  et  qui  n'es- 
toiient  nint  infourmeis  do  fait,  ilh  envoiiont  sovent  "  fois   tjuiere  le  dit 
Aynechon;  mais  point  nel  *  laissoit  partir  Iy  dis  messires  Ernus  d'Awans.  5 
Et,  par  tant,  famme  corit  eu  champ  qu'il  ne  venroit  nint,  car  ilh  s'en  estoit 
fuys;  sy  que  Iy  dis  Falos  requist  al  maiieur  qu'il  awist  loy  et  qu'il  fuisl  tor- 
ncit  en  droit,  car  ilh  estoit  mydis;  et  chilh  de  Warous  et  de  Hamale  le 
requeroiient  por  Iy  aygrement.  Et  al  encontre,  chilh  d'Awans  alligoient 
f.  180  V    qu'il  n'estoit  nint  midis,  et  ce  pooit  on  cleirement  aile  soleilh  veioir,  et  que  lu 
on  ne  fesist  nul  tort  à  leur  cuzien,  car  ilh  voloiient  tos  demoreir  en  hostage 
por  Iy  qu'il  venroit.  Sor  ce,  Iy  esquevins  alont  à  '  conselh,  et  avoit  entre 
eaz  gran  strif,  por  les  partiiez  qu'il  faisoiient,  Iy  uns  d'une  part,  Iy  atres 
d'atre  part,  por  leur  lynageà  aydier.  Lequeil  estrif  pendant,  tôt  joindant  del 
hoire  de  meidis,  messires  Ernus  d'Awans  vat  envoiier  en  champ  son  dit  m 
cuzien,  en  Iy  commandant  **  qu'il  fesist  ses  trois  tours  por  si  bon  loysir 
qu'il  fuist  hoir  de  midis  anchois  qu'il  ferist  cop  de  baston.  Et  messires  Ernus 
de  Jehaing,  freires  aile  bon  castelain  de  VVaremme,  Iy  portât  son  escut, 
A   laqueile  départie,  Iy  dis  messires  Ernus  d'Awans,  canonnes,  alat  toi 
publement  commandeir  à  une  anchienne  meskyne,  qui  de  longtemps  l'avoit  20 
servit,  qu'elle  alast  mètre  tantost  une  chodire  d'eawe  sor  le  feu,  car  ses 
cuziens  ne  targeroit  nint  granment  qu'il  aroit  desconfît  son  aneniis;  sy 
revenroitsy  traveilhiez  et  sy  ensangleteis  qu'il  Iy  sieroit  gran  besoing  qu'il 
fuist  aisiez.  Ly  dis  Aynechons,  qui  avoit  grande  esperanche  en  sens  et  en  ' 
conselhe  do  dit  monssaingnor  Emut,  soy  partit  à  tote  sa  rote.  Et,  quant  ilh  25 
vint  aile  entrée  do  chan  et  famé  corit  que  c'estoit  Aynechons,  que  quidiez 
queil  jup  et  queil  cry  chilh  d'Awans  et  ly  commons  pueples  fesissent!  Uns 
grans  paiis,  s'ilh  fuist  az  champs,  s'en  fuist  tos  '  enhisdeis,  et  assy  Qsent, 
(Sa.  334)    par  semblan,  ly  dis  Falos  et  toutes  ses  partiiez.  Ilh  entrât  ens,  et  adont  soy 

départirent  ly  esquevins  de  leur  conselh  et  alont  seiior  '  en  leur  sièges,  les  30 
alcons  liiez  et  les  alcons  dolans.  Et  ly  dis  Aynechons,  aiians  en  mémoire 
le  conselh  do  dit  canonne,  fist  ce  que  commandeit  ly  estoit  et  ne  vont 


«  A  soût.  —  '  C  Del,  EQHKNOWFLRJY  ne  le,  ABGMDZ  ae.  —  '  J  omet  a.  —  "  Sa.  -dit.  — 
'  AGC  ont  deux  fois  en,  BJY  n'ont  que  le  premier.  —  '  Sa.  omet  los    —  s  B  seioir. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  H 

onk  oiir  nul  Iraiitiet".  Ly  dis  champions  soy  assailhirent"  et  combatirent 
de  grant  force  et  de  gran  sens,  ja  fuist  cliozeque,  al  semblant  des  persones. 
ly  champs  fuist  mal  partis,  car  Aynechons  estoit  déliiez  et  ly  aires  esloil     '•  «8» 
durement  grans  et  fors.  Ilh  soy  kebatirent  longement  et  quassont  perillieu- 

9  zement.  Mais,  en  la  fien,  fut  Falos  abalus,  et  ly  dis  Aynechons  le  tuwat 
desoz  ly.  Mais  ultre  mezure  estoit  ilh  traveilhiez  et  sy  coviers  de  sanc,  tant 
do  sien  com  de  son  annemis,  que  nus  nel  powist  en  cesle  estât  recognoistre. 
Adoiit  ilh  revint  al  hosteit  do  dit  monssaingnor  Ernut  et  trovat  le  baing 
tôt  près;  se  fut  netiioz,  laveis  et  reposeis  et  bin  garis.  Et,  après  ce,  ilh  fut 

10  assois  plus  resdes  et  plus  anyeus  et  plus  melies  °  qu'il  n'awist  esteit  en 
devant. 

9.  A  cely  temps,  sourdit  werre  et  gran  hayme  entre  les  enfans  de 
Plemale,  d'une  part,  et  le  voweit  de  Sclachiens  et  cheaz  de  linage  de  Scia- 
chiens  et  de  Bierlouz,  d'atre  part,  dont  messires  Anthones  de  Gemeppe 

iB  Iraitiiat  de  pais  sovent  fois,  et  n'estoit  encors  armeis  des  wcrres  deseur- 
dictes  Avint  d'aventure  que  Pevereal  d'Othéez,  qui  estoit  cuziens  germains 
aile  saingnor  d'Awans  et  demoranf*  en  son  hosteit,  tuwat  en  la  Savenire  à 
Liège,  droit  sor  Mouzc;,  aile  devant  del  hospitaz,  Gerar  de  Bierlouz,  cuziens 
aile  voweit  de  Sclachiens;  et  ce  fut  ly  caze  por  quoy  chilh  de  Bierlouz  et  de 

20  Sclachiens  entronl  *  en  la  werre  avoek  cheaz  de  Warous.  Pou  de  temps 
après,  ly  sires  d'Awans  envoiiat  spécialement  et  sovent  fois  aile  dit  mons- 
saingnor Anlhones,  qui  ses  cuziens  astoit  prochain,  car  c'esloit  filz  mons- 
saingnor Anthones  Maiihés,  qui  fut  ainsneis  fis  monssaingnor  Basticn  de 
Hollengnoul,  sy  qu'en  promerain  traitiiet  des  linage  soy  contint*;  et  ly 

9)  prioit  qu'il  vosist  estre  de  son  acort,  tant  que,  finalement,  ilh  respondit  ^, 
s'il  voloit  Pevereal  hosteir  de  son  hosteit,  qui  avoit  son  cuzien  tuweit,  ilh 


<•  C  ajoute  et  de  nulle  paix  Ji  faire.  —  *  Sa.  assailhent.  —  "  Cellt  série  de  quali/icaUft  a  embarrafsé 
le»  copistes  :  Sa.  plus  redes  el  plus  aayeus  et  plus  mêliez,  JZ  plus  rade  et  plus  euvieulx  et  meilleur,  Y  plus 
rade  et  plus  envieux,  GitfOIV  plus  raddes  et  plus  mrillieur,  QE  plus  rade  et  meilliear,  A'iV  plus  nisles  et 
meilltenr,  H  plus  ruse  et  meilbeur,  L  plus  fort  et  hardi  entreprtïtineur,  R  plus  fort  et  robuste,  Ç  mieux  aimé 
et  plus  hravo,  C  plus  amiable  plus  parfaict  paciQcque  et  plus  hardi  et  meilbeur,  FD  manqtie.  —  <*  Sa.  dom-. 
—  «  Sa,  eolrent.  —  '  Ct  resp.  que. 

<  Voyez  tome  I,  paragraphe  932. 


11  LE  TRAITÉ 

le  serveroit  volenlirs,  et  atrement  nint.  Laquelle  choze  refuzat  ly  sires 
d'Awans,  par  tant  que  ly  dis  Pevereaz,  qui  estoit  ses  familiares,  ly  esloit 
L  181  V  trop  prochains.  Adonl  ly  dis  messires  Anihones,  qui  sovent  fois  avoit  Irai- 
tiiet  délie  pais  entre  cheaz  de  Fiemale  et  de  Sclachiens,  soy  (ournat  avoek 
cheaz  de  Warous,  et  tant  enhortat  Boyieawe  et  Tailhefier  de  Gemeppe  et  s 
cheaz  de  Sclachiens,  qu'il  soy  trahirent  délie  partiiez  do  saingnor  de 
Warous. 

(Sa.  335)        10.  Ors  deveis  savoir  qu'en  cely  temps,,  ly  dis  messires  Anthones  faisoil 
son  casteal  à  Gemeppe;  et  estoit  ly  comble  drechiez  à  terre,  qui  devoit 
estre  mis  sor  le  groze  tour,  sy  que,  quant  ly  sires  d'Awans  parchuyt  que  lo 
messires  Anihones  estoit  devenus  ses  "  anemis,  ilh  fist  on  mandement  de  ses 
amis,  por  abatre  cely  comble  et  ce  de  la  dit  fortrece  qu'il  poroit,  qui  estoit 
encors  toutes  novelles,  car  elle  n'estoit  nint  parfaite.  Lyqueile  mandemens 
fut  nonchiez  à  monssaingnor  Anthones,  qui,  tut  bâtant,  envoiiat  somonre 
ses  proismes  et  amis,  assavoir  monssaingnor  Gerars  de  Bierioz,  avoweil  de  is 
Sclachiens,  peires  de  monssaingnor  Gontir  Conrar,  et  le  saingnor  de  Warous 
ly  jovenes,  monssaingnor  Hustin  de  Seraing  et  Wilhelme,  son  freire,  qui 
estoiient  oncles  aile  dit  monssaingnor  Anthones;  et  mandat  cheaz  de  Scia- 
chiens  et  tous  les  bon  hommes  de  Gemeppe  et  do  ban  de  Seraing,  tant 
à   piet  com  à  cheval,  por  son  corps  et  sa  fortreche  à  wardeir.  Ly  sires  20 
d'Awans  et  planteit  de  ses  amis  vinrent  aile  jour  que  ''  mis  estoit,  assavoir 
l'an  mil  dois  cens  nonante  owit,  et  soy  partirent  d'Awans  por  aleir  à 
Gemeppe.  Quant  ilh  vinrent  par  decha  Lonchiens,  ilh,  ly  sires  d'Awans,  el 
des  plus  sages  traiirent  à  part  ensemble  et  soy  consilhont  par  queil  chemien 
ilh  poroiient  entreir  en  Gemeppe,  car  les  entréez  estoiient  fortes  et  perve-  25 
iheuze  "  de  tos  costeis;  et,  se  leurs  annernis,  qui  estoiient  iiianchevis  '',, 
avoiient  volenteit  des  pas  à  wardeir,  ilh  poroient  perde  davantage  sains 
r.  182    wangnier.  Adont  dissent  ly  enfans  de  Fiemale  qu'il  les  monroiienl  bien 
sains  perilh,  s'ilh  voloiient,  car  ilhchevacheroient  droit  à  Fiemale  et  là  ilh 
sieroiitnt  aile  plainne  chaimpaingne,  Chis  conseaz  durai  longement,  sy  que  30 
chilh  délie  warnizon  de  Gemeppe,  que  '  leur  annemis  ralendoiient  aile 

"  B  son.   —  *  CBAY  que,  GJZ  qui.  —  "  C  pervillense.  —  *  C  manchewys,  Sa.  machevis.  — 
e  BAGY<\ne,CJZ(\\i\. 


DES  GUERRES  l)'AWA^S  ET  DE  WAROUX.  13 

adjournéo,  avoiient  gran  mervelhe  qu'il  targoiient  tant;  s'envoiîont  "  war- 
domaneir  sor  les  champs  et,  quant  ly  wardeinaneurs  revinrent,  et  ilh  rapor- 
toiit  que  leurs  aiint^mis  stesoiient  et  conselhoiienl  sor  les  champs,  ly  dis 
messires  Anthones  et  ly  atres  sages  qui  là  estoiient  présent,  alont  dire  qu'il 
s  yroiient  sor  les  champs,  aile  dcseur  délie  vilhe  et  aile  devant  de  leurs  pas. 
et,  solont  l'estat  et  le  contenance  qu'il  vieroiicnt  en  leurs  annemis,  ilh 
aroiient  conselhe  de  fair  avant.  Et  que  vos  soiies  infourmeis  :  ly  sires  de 
Warous  n'estoit  nint  deleis  eaz,  anchois  avoiient  entre  eaz  ordineît  que  ly 
sires  de  Warous  venroit  après  le  saingnor  d'Awans,  coystiant  *  de  long  sor 
10  son  avantage,  sy  que,  s'ilh  avenoit  alconne  choze  az  champs,  qu'il  les  sor- 
couroit  ",  car,  en  leur  vilhes,  ilh  n'avoiient  nul  dopte.  Et,  quant  chilh  de 
Gemeppe  parchurerit  que  ly  atre  ne  faisoiient  nulle  semblant  de  traiire 
avant,  ilh  reprisent  corage  en  eaz,  sy  que  chilh  qui  quidoiient  que  leurs 
annemis  n'awissenl  nul  voleiiteit  de  combatre,  et  chevachont  vers  eaz  bin 
ts  ordinéement.  Adont,  quant  chilh  d'Awans  les  veyrent  venir,  ilh  soy  misent  (Sa.ss6i 
en  conroy  et  trahirent  avant.  Et  ly  sires  de  Warous,  à  toute  sa  rotte,  qui  de 
tos  costeis  veioit  la  contenance  des  partiiez,  s'avanchit  assy,  por  sorcorir  à 
cheaz  de  Gemeppe.  Et,  quant  les  balailhes  furent  apprepiez,  ilh  soy  corirent 
sus  aviséement  et  de  grant  ordinanche,  et  soy  kebatirent  asseis  longement. 
io  Mais  la  plus  grande  partiiez  de  cheaz  do  ban  de  Serang  et  de  Gemeppe,  qui 
estoient  à  piet,  fuyrent  leur  voie,  quant  ilh  veïrent  le  fait  dureir  sy  longe- 
ment et  assy  par  tant  que  ly  sires  d'Awans  estoit  là  plus  poissans  que  ly  i.  183 t 
atres.  [Nintmains,  en  la  (in,  fut  abatus  et  trais  à  terre  à  lot  son  diestrier  **  ly 
sires  d'Awans,  et  ses  pengnocheaz  abatus,  qui  fist  cheaz  de  sa  partiiez  lour- 
ds neir  à  descontiture.  Et  sufflat  à  cheaz  de  Warous  d'avoir  la  victore  de  ceste 
journéez,  sains  '  chachier  leur  annemis,  car  ilh  ne  les  chaichont  onk.  Là 
fut  mors  ly  vaiihans  sires  d'Awans,  forche  ''  chevaliers  et  entreprendans. 
Et  furent  mors,  deleis  ly,  trois  des  freires  de  Flemale,  assavoir  messires 
Colar  délie  Heys,  messires  Wilhelme  ly  Hyer  et  Henrys  ly  Dammeheaz; 
30  item.  Olivirs,  freires  al  bon  Walleran  de  Jouprelle,  Houwechon  de  Chante- 
brines,  escuwirs,  Gilhes  de  Fouz  en  Braybant  et  uns  escuwirs  nomeis  ly 
Troie  de  Fouz,  qui  furent  assy  mors,  délie  partie  de  cheaz  d'Awans,  et  nint 

"  Sa.  envoyenl.  —  *  B  cojstoiaDt.  —  •  Ainsi  AC,  Sa.  socouroit.  —  *  5  deslr.  —  *  A  udi.  — 
'  AB  forche,  GM  forte,  ailleurs  fort. 


14  LE  TRAITE 

plus.  Et,  de  cheaz  de  Warous,  i  furent  mors  Johan  ly  Variés,  peires  à  mons- 
saingnor  Libier  le  Polen,  et  Pangnons  de  "  RiwaI,  ses  freires,  qui  fut  peires 
de  Henrar  d'Aleur;  lyqueis  Johan  ly  Variés  et  Pangnons  esloiient  frères  à 
monssaingnor  Wilhelme,  le  viez  saingnor  de  Warous,  peires  à  monssain- 
gnor  Wilhelme  le  jovene,  adont  vivant.  Et  y  fut  assy  mors,  de  cely  costeis  » 
de  Warous,  ly  fis  saingnor  Gilhe  le  Proidomme  de  Saint  Servais  et  alcons 
atres. 

11.  Chest  batailhe  fut  nomée,  et  encors  est,  ly  pongnyche  à  Lonchiens; 
dont  les  niorteil  faites  do  paiis  furent  teilement  reflaméez  et  renforchiez 
que  los  ly  paiis  cheyt  en  grain  *  tribulation;  car,  por  "  le  mort  do  dit  sain-  lo 
gnor  d'Awans,  rentronl  en  la  weire  gran  nombre  de  chevaliers  et  escuwirs 
qui  onk  ne  s'en  astoiient  entremis  ■*,  assavoir  chilh  de  Warfezéez,  car  ly 
sires  de  Warfezéez  n'estoit  encors  marieis  aile  filhe  do  saingnor  de  Warous; 
f.  183  et  messires  Emus  de  Skendremale  et  Waleran  de  Jouprelle  demoront  capi- 
taines, por  le  morte  Olivier  de  Jouprelle;  et  assy  chilh  de  Geneffe  et  de  is 
Lymont,  messires  Wilhelme,  ly  bons  castelains  de  Waremme,  tuit  chilh  qui 
estoiient  des  onze  filhe  de  Monferan,  dont  li  grans  comptes  chi  devant  faite 
mention,  entrent  en  la  werre,  et  chilh  de  Liers  et  de  Rocourt,  et  gran 
nombre  d'atres  linages,  qui  en  devant  s'en  estoiient  deporteis.  Et  fut  mes- 
sires Wilhelmes,  fis  aile  dit  saingnor  d'Awans  do  secon  mariage,  capitaines  20 
(Sa.  357)  de  son  costeit,  qui  estoit  encors  asseis  jovenes  d'eage  *.  Et  ly  bon  castelains 
de  Waremme  ^,  qui  estoit  grans  et  fors,  et  hardis  ultre  mezure,  et  jovenes 
bacheleir  en  la  fleure  de  sa  jovente,  et  qui  encors  n'avoit  pris  l'ordenne  de 
chevalerie  et  ne  fist  en  grans  temps  après,  chis  fut  capitaines  por  cheaz  de 
Geneffe  et  de  Monferan,  qui  estoit  tos  uns  membre.  Chis  bons  castelains  ^^ 
avoit  dois  freires,  assavoir  monssaingnor  Ernus  de  Jehaing  et  Libier 
Butoir  ^,  qui  estoiient  de  grant  volenteit;  et,  denoméement,  je  ay  oût  recor- 
deir  que  ly  dis  messires  Ernus  estoit  ly  plus  hardis  et  ly  plus  corageuz  ' 


"  CBé  de,  J  do,  G  du.  —  *  B  gran.  —  '  CG  pour,  Bs  par.  —  <*  Sa.  etremis.  —  '  BY  -gieuz. 

*  Ce  Guillaume  d'Awans,  dit  de  Biersez,  a  été  rencontré  au  tome  I,  paragraphe  834. 

*  Guillaume,  châtelain  de  Waremme,  a  été  identifié  à  la  page  384,  note  1  du  volume  précédent. 
'  Voyez  tome  I,  paragraphe  785. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  18 

que  un  powisl  Iroveir  en  tôt  sou  linage,  car  iih  estoit  sens  paour,  ja  fuist  ilh 
de  petit  corps.  Eu  ce  temps,  demoront  tos  ciiis  iinages  en  pais,  pur  les 
quaruintaines  geltéez  par  le  sainguor;  car,  de  chascon  noveai  mort,  on 
commaiidoil  quatre  quarantaiunes,  lesqueilies  quaraintaiues  furent  tosjours 
S  bin  tenuve,  queilconque  haymes  qu'il  awist  entre  les  partiiez. 

12.  Quant  les  dierainnes  "  quaraintaiues  furent  expiréez,  cascons  soy 
retrahyt  sorsa  forlrece,  là  ilh  devoit  eslre  en  warniliou  '';  et  fisent  leurs  pro-    '•  m* 
visions,  et  acqueroiient  "  chascons  d'eaz  amis  et  serviteur  partout  où  avoer 

le  poiioient,  fuist  par  linage,  par  amisteit,  par  alliniteitde  mariage,  ou  par** 

10  atre  manier,  por  eaz  enforcbier.  D'atre  part,  messires  Wiihelme  Cossen, 
chevalier  beaz  et  fors  et  hardis  *,  dont  ly  erifaus  de  Flemale  mors  à  Lou- 
chions estoiient  oncles,  car  c'estoit  Qs  de  leurs  sereurs,  demorat  capitaines 
por  la  coystie  de  Flemale,  par  tant  que  iy  enfans  Dameheaz  de  Flemale 
estoiient  jovenes  d'eage  encors,  et  messires  Wilhelmes  ly  Hier  estoit  mors 

is  sains  hoir  marie,  et  assy  Wilhelmes,  dis  ly  Campions,  &s  de  monssaingnor 
Colar  del  Ileys  de  Flemale,  n'avoit  nint  lo  corage  d'entreprende  '  on  teil 
faix.  Ors  deveis  savoir  que  ly  femme  Damheat  de  Flemale  estuit  tant  coro- 
chic  et  duioit  sy  très  ardaniment  son  marit,  dont  quatre  très  beaz  enfans  ly 
estoiient  demoreis,  assavoir  Wiihelme,  Johan,  Badewin  et  Henry  ^,  qu'elle 

20  parsiwit  tant  le  dit  monssaingnor  Wiihelme  Cossen  de  proiiers,  en  plours  '' 
et  en  larmes,  et  ly  donat  tant  do  sien  qu'elle  '  ly  Gst  entreprendre  la  ven- 
gbance  de  son  marit.  Et,  por  ly  miez  encharneir,  iih,  ly  dis  messires 
Wiihelme,  mis  jus  les  armes  de  son  peire  et  prist  et  encargat  les  armes  de 
sa  meire  :  d'argent  à  on  satoir  de  geules,  à  v  annelés  d'or.  Adont  fut  ly  choze 

25  teiloment  enchafée  que  nus  n'ozoit  issir  fours  de  sa  forlrece  se  ce  n'estoit 
en  grant  péril  h. 

13.  Ly  dis  messires  Wilhelmes  Cossens  demoroit  en  Vengnis,  deleis 
Liego,  al  dcsoz  des  vingnes,  en  liu   nomeit  Bealvengnis,  en   une  platle 

"  A  dieriîmes.  —  *  B  -izoïi.  —  "Sa  acquir-.  —  <*  A  por.  —  '  B  -prendre.  —  f  B  pleurs.  —  »  Ainsi 


"  A  dieriîmes.  —  *  B  -izoïi.  —  "Sa  acquir-.  —  <* 
EQHKNMOWDP,  G  quel,  CnABJI  quil,  Z  qui,  Y  que. 


*  Voyez  tome  I,  paragraphe  68. 

*  Voyez  tome  I,  paragraphe  473. 


16  LE  TRAITE 

maison,  maïs  ilh  avoit  bonne  eawe  altour  et  bon  pon  leviche.  S'avoit  p!an- 
(Sa.  838)  (eit  d'amis  à  Liège,  car  ly  Cornus  de  Saint  Lynar,  qui  ly  estoiient  remuweis 
de  germains,  demoroiient  asseis  près  de  ly?  et  ly  enfans  le  viez  Thomas  de 
f.  i8i  Hemericourt  demoroiient  à  Liège,  qui  ly  estoiient  en  ce  point;  et,  ultre 
Mouze,  estoiient  iy  enfans  le  voweit  de  Chaiienéez  et  Frongnut,  son  freire,  5 
qui  estoiient  si  seroge.  Et,  generalment,  tote  ly  universiteit  deile  citeit 
estoit  tote  favorable  à  cheaz  d'Awans  et  demorat  en  ceste  volenteit  tant  que 
ly  werre  durât,  ja  fuist  choze  que  poin  ne  s'en  armast  la  dicte  universiteit. 

14.  Chis  messires  Wilhelmes  Cossens  estoit  infourmeis  qu'il  avoit 
à  Frangnéez,  al  desoir  d'Averoit,  trois  freires,  do  linage  de  Sclachiens,  dont  lo 
ly  uns  avoit  nom  Warnirs,  qui  s'estoit  vanteis  qu'il  avoit  tuweit,  aile 
pongnyche  à  Loncliiens,  le  Dameheal  de  Flemale.  Chis  trois  freires  tenoiient 
en  on  beliefroit  à  Frangnéez,  et  estoiient  hardis  et  appiers.  Se  tournât  à 
gran  desplaisanche  aile  dit  monssaingnor  Wilhelme,  mais  ilh  ne  les  connis- 
soit.  Se  vint  à  Thomas  de  Hemericorl,  son  cuzien  *,  ainsneit  fil  do  viez  15 
Thomas  deseurdictes,  qui  de  pluseurs  gens  astoit  acoinetés,  par  tant  qu'ilh 
estoit  vinir;  et  l'enformat  de  son  faite,  en  ly  priant  qu'il  ly  vosistses  oncles 
aydier  vengier,  sy  que  chis  qui  de  sanc  et  de  linage  en  estoit  tenus,  car 
damoyseile  Clamenche,  sa  meire,  estoit  cuzin  germaine  az  trois  freires  de 
Flemale  mors  à  Lonchiens.  Chis  Thomas  estoit  uns  poissans  bons  de  corps  20 
et  de  gros  membres,  et  estoit  reputeis  "  por  on  durement  sages  hommes  et 
de  ''  grant  conselhe.  Ilh  avoit  vu  freires,  mais  nus  d'eaz  n'estoit  en  eage 
d'armeir  à  cely  jour,  ja  soice  que,  après  ce,  ly  trois  d'eaz  servissent  bin  leur 
lynage.  Ilh  respondit  que  c'estoit  uns  marchans  et  qu'il  pooit  très  mai  lais- 
sier  sa  chevanche  por  entreir  en  ces  vrerre,  mais  de  son  conselhe  sieroit  ly  25 
f.  184t  dis  messires  Wilhelme  conforteis  loiialment.  Cheste  response  ne  sufliat 
nint  aile  dit  monssaingnor  Wilhelme;  anchois  s'en  corochat  et  ly  reprovat 
que  sy  grans  courps  et  telle  force  qu'il  avoit,  estoit  en  ly  mal  emploiie, 
quant  sy  amis  n'en  pooiient  estre adrechiez  ne  servis;  et  le  sormonat  "  tant, 


"  y4  repeleis.  —  *  Sa.  omet  de.  —  '  Afisoraomat,  GlfO H^i  surnomal,  AT  sommonat,  C/KZ  sermonai, 
QEON  semmonat. 

*  Voyez  tome  I,  page  287,  paragraphe  562. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  17 

onsy  que  je  l'ay  parfaitement  oui  "  recordeir  le  dit  Thomas,  qui  fut  mes 
oncles,  qu'il  l'atraiiet  de  son  acort.  Et  encors  recovrat  iih  plus  avant  aile  dit 
Thomas;  car  iih  ly  fist  mettre  jus  ses  armes  de  Hemericourt,  qui  estoient 
de  geules  à  une  bendo  d'argent,  hrisiie  d'on  skouchet  d'ari^ent  à  on  saloir 

8  de  geules  de  part  sa  meire,  qui  estoit  de  la  dicte  coisté  de  Flemale,  et  ly 
nst  prendre  et  porteir  en  plain  eskut  les  armes  de  Hozemont  :  d'argent  à  on 
satoir  de  geules,  à  une  ruture  de  sable.  Et  ly  caze  por  quoy  ly  dis  Thomas 
soy  inclinai  plus  à  cangier  ses  armes,  ensy  que  je  ly  *  ay  oùt  °  recordeir,  ce 
fut  par  tant  que  chilh  de  Hemericourt,  qui  estoiient  issus  de"*  Caslenl  et 

to  qui'  portuiient  les  armes  de  ces  colcurs,  ne  soy  meloiient  nint,  et  onk  ne 
soy  melont,  des  werres  deseurdicles,  quanteal  qu'il  fuissent  des  linages  ' 
do  paiis;  si  qu'il  ly  sembloil  que  on  ne  ly  dewist  nint  tourn(;ir  à  blâme,  s'ilh    {Sa.  «O) 
prendoit  le  blazon  délie  droil  coisté  dont  iih  apparlenoit  à  clieaz  qui  mors 
estoiient  de  son    costeit,  puisqu'il  estoil  conforleis   d'entreprendre  leur 

is  wengaiiche. 

15.  Quant  ly  dis  Thomas  fut  entreis,  iih  dist  al  dit  monssaingnor 
Wilhelme  qu'il  cognissoit  dois  freires  à  Liège,  cuziens  à  cheaz  '  do  dit 
linage  de  Flemale,  qui  estoiient  fors  et  rades,  hardis  et  de  grande  volenteit, 
qui  estoient  bon  neyveurs  et  bons  abalestriers,  quanteal  qu'il  ne  fuissent    r.  18S 

90  nint  ryches;  parmy  lesquels  iih  poroiient,  à  leur  grant  honeur  et  profit, 
achiveir  leur  fait  à  Frangnéoz,  sor  les  trois  freires  deseurdis.  Si  consilhat 
qu'il  fuissent  privéemont  mandeis,  si  qu'il  furent.  Ly  uns  estoit  nomeis 
Hannoroic,  el  ly  aire  Thiry  d'Ongnéez.  Je  les  veys  asseis;  n)ais  mult 
anchiens  estoiient  iih  de  mon  temps.  Parleit  fut  à  eaz,  et  tant  traitiiet  qu'il 

95  aroiient  de  nuyt  apparelhiet  on  ponton  à  Mouze,  à  Vivier,  aile  coron  de 
Soverainpont  *,  en  queil  iih  sieroiient,  'warnis  de  leurs  abalestre';  et  ly  dis 
messires  Wilhelme  el  Thomas,  à  lot  une  dozeinne  de  leurs  amis,  y  eniroicnt 
tos  armeis;  cl  iih  les  iiaviroiieiit  seguremcnt  amon  IVlouze  juxes  à  Fran- 
gnéez.  Faite  fut.  Et,  quant  iih  furent  al  rivages  à  Frangéez,  iih  issirent  hors 

30  et  laissont  de  leurs  variés  por  le  ponton  à  wardeir,  et  s'en  alont  à  bellefroit. 


«  AB^MX,  C  oyu.  —  t>  Sa.  Iiiy.  —  »  AB  eui,  C  oyu.  —  <  CBD  de,  A  do,  GlYZ  du,  —  •  Sa.  oni«rqai. 
—  t  Selon  AGJYZ,  B  de  lioage,  C  du  lio-.  —  >  AB  eaz,  R  eux,  aillturs  ceulx.  —  >^  A  -ran-.  — 
*  A  abalastre,  ailleurs  -lesire. 

TOHE   II  3 


18  LE  TRAITÉ 

en  queil  estoiient  ly  trois  freires  deseurdis.  Sy  en  tailhont  et  copont  les 
angleis  posleaz  et,  aile  cheiior,  ly  uns  d'eaz  escapat  et  ly  atres  dois  furent 
mors.  Et,  de  dont  on  avant,  Henroie  et  Thirys  d'Ongéez  servirent  loiîal- 
ment  à  piet  leur  dit  linage,  et  gisoiient  en  warnison^  et  en.  furent  durement 
plaiiez  et  navereis.  Et  ja  fuist  ly  tirs  freires  adonf  escapeis,  sy  ne  passât  s 
nint  trois  samaynes  après  qu'il  fut  tuweis  tôt  emmy  la  cuzine  l'abbeit  de 
Saint  Gilbe,  là  ilh  quidoit  sorjourneir  bien  secrètement. 

16.  Avint.  (antoist  après  ce,  q::e  niessires  Thirys  Tabareaz,  sires  de 
Serainge,  devoit  avoir  une  journéf;z  à  Saintron,  sor  laqueil  ilh  priât  mons- 

f.  185  V    saingnor  Henry,  saingnor  de  Harmalle,  qui  avoit  à  femme  sa  cuzin,  Blhe  de  lo 
son  freire,  le  Persan  de  Hanefife,  et  y  "  priât  assy  pluseurs  aires;  lyqueis 
sires  de  Hermalles  ne  s'estoit  encors  entremis  *  des  werres  deseurdictes,  ne 
cheaz  de  Vilhe  assy.  Or,  avoit,  à  cely  jour,  grant  hayme  entre  le  dit  sain- 
gnor de  Hermale  et  le  dit  castelain  "  de  Waremme,  por  atre  caze;  et  ilh  bin 
savoit  ceste  journéez,  si  que,  por  gre\  eir  le  dit  saingnor  de  Hermale,  nint  m 
en  la  compaingnîe  do  saingnor  de  Seraing,  mais  s'ilh  le  trovoit  départit 
fours  de  sa  conipaingnie  aile  revenir  délie  journée,  ilh  prist  monssaingnor 
Emus  de  Jehaing  et  Butoir,  ses  dois  freires,  et  mandat,  de  ses  atres  amis,  ce 
qu'il  en  vuut  avoir,  por  fair  on  emboxhenient  sor  le  chemien,  là  retrair  soy 
(Sa.  540)    devoit  ly  sires  de  Hermalle;  sor  lequeile  wait  furent  mes!>ires  Ameile  de  20 
Bovenguislirs,  n  essires  Fastreit,  ses  freires  S  Ernus  de  Darion,  ly  trois 
enfans  de  Mouhin  ^  Nannekin  de  Hodege,   Mylos,   ly   freires  Rasse  de 
Waremme,  ly  Poindecheaz,  Mavehiens  de  Fiiez  deleis  Huy,  chilh  de  Ber- 
tinhers  ^  et  pluseurs  atres. 

17.  Quant  ly  journéez  de  Saintron  fut  departiie,  et  ly  sires  de  Serainge  35 
et  ly  sires  de  Hermale  revenoiient,  et  ce  vint  que  ly  sires  de  Serainge  vont 
tourneir  fours  do  chemien  por  aleir  en  sa  vilhe  de  Herke  deleis  Chamont  *, 

«  QEHKNTiJYy,  ABVs,  GMOW}ay,C  tj;  cfr.  page  SO.t.  —  >>  Sa.  enlemis.  —  '  A  -lan. 

*  Sur  les  chevaliers  Ameil  et  Fastré  de  Bovegnistier,  Toyei  tome  I,  paragraphe  307. 

*  Les  trois  frères  de  Mouhin  sont  mentionnés  au  tome  I,  paragraphe  786. 
'  Bertinhers  a  été  identifié  au  tome  f,  page  554,  note  A. 

*  Herck,  près  de  Colmont,  aujourd'hui  Riddcrherck,  grosse  ferme  sous  la  commune  d'Overrcpen. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  49 

al  desoz  de  Tongres,  ly  sires  de  Hermale  prist  congier  a  ly,  (;t  cascons  des 
atres  ralat  son  druit  chemicn.  En  revenant,  ly  siri;s  de  Hcrmalle,  qui  n'avoit 
que  sa  mainie  "  tant  soiiement,  cheyt  liisporveiiwenient  sor  le  wait  do  cas- 
(elain  de  VVaremme,  qui  brisât  sor  ly.  Sy  l'orent  tantoist  à  volenteit,  car  ilh 

»  (.'stoiiciit  fors  ci  porveûs;  et  ce,  n'estoit  nint  ly  sires  de  Hernnalles,  car  ses    f.  186 
familiares,  azqueis  on  ne  deniandoit  rins,  le  laissont  sor  les  ''  chans.  Là  fut 
ilh  plaiiez  et  tellement  navreis  qu'il  gisoit  là,  si  que  mors,  et  n'avoit  en  ly 
nul  semblant  de  vie.  Ilh  fut  dois  ou  trois  fois  tourneis  et  retouriiels,  aiïïen 
que  on  fuist  bin  certains  de  sa  mort,  car  ilh  savoiient  hin  qu  il  aroiienl 

10  meilleur  marchiet  de  sa  mort  que  de  ses  quassures;  mais  tos  le  jugont  por 
mort  et  sains  espcril.  Adont  monlont  ilh  à  cheval  '  et  le  laissont  sor  les 
champs.  Et,  quant  ilh  furent  monteis,  messires  '^  Ernus  de  Jeliaing  \qui  plus 
morleilment  liaiiot  le  saingnor  de  Hermalles  que  nus  atres,  et  qui  soy  dotoit 
que  ly  sires  de  Hcrmales  ne  fuist  nint  mors,  retournât  et  revint  sor  ly,  et 

lis  deskcndit  et  le  trovat  en  telle  point  qu'il  l'avoit  laissiet.  Nintmains,  ensy 
que  par  despit,  et  d'enchafement  '  de  corage,  ilh  traiit  s'espée,  et  ly  levât  le 
pan  de  son  habier-^,  et  li  boutât  ens,  amont  le  ventre,  en  disant  :  ce  Sires  de 
Hermalles,  sires  de  Hermales',  tu  t'estoiiez  vanteis  que  je  moroy  de  ta 
main;  mais  tes  orgoul  est  abatus  et  ta  parolle  fasée,  car  tu  es  mors  délie 

20  mienne!  »  Ilh  remontât  et  s'en  ralat  après  les  atres,  et  leurs  comptât  ce  que 
fait  et  dit  avoit,  dont  ly  pluseurs  d'eaz  furent  dolans,  car  messires  Ërnus 
estoit  de  grandes  parolles  et  chauz  en  tous  sen  '*  fuis,  et  de  petite  atem- 
prance  '.  Ors  deveis  savoir  que,  de  cesly  dierain  fait,  ne  fut  point  granment 
quassiez  ly  sires  de  Hermalles;  car,  de  cas  de  fortunne,    ly  spée  glichat 

3S  entre  le  ventre  et  le  porpoint-',  si  que  ly  char  en  fut  petitement  endomagie; 
mais  ce  dechuyt  monssaingnor  Ernut  qu'il  retrahit  fours  son  espéez  tote 
ensangletéez  '*,  et  c'estoit  do  sanc  de  ses  atres  plaiiez,  car  ly  corps  de  ly 
estoil,  et  dedens  et  dehors,  tos  cargiez  de  sanc.  1 186* 


«  Sa.  manie.  —  >>  Sa  \e.  —  'A  omet  cheval,  OMOWR  nmeltent  a  chev.  —  ■*  Sa.  minss  —  •  B  et 
d'eiich.,  GUJZ  el  ench  ,  A  en  dench.,  C  en  escli.  —  '  Jinsi  GMQEUKN,  COU;  haubert,  AB  habiet,  WJZ 
babit.  —  »  Sa.  s.  de  H.  une  seule  fois  —  *  Ainsi  AB,  CGI  ses.  —  «  A  atêp'rance.  —  i  d  porp<)t. 
Sa.  porpoinl.  —  *  Sa.  -glaïueez 

*  Frère  du  ch&lelain  de  Waremme,  voyez  tome  I,  paragraphe  7SIS. 


10  LE  TRAITE 

18.  Et,  quant  ly  castelains  el  sa  rotte  furent  enlongiiez,  ly  variés  do  " 
{Sa.  541)   saingnor  de  Hermailes  retrahirent  vers  ly  et  le  trovont  encors  gisant  en 

pamison.  Se  *  prisent  froide  eawe  et  ly  lavont  le  visaige  et  ses  atres  mem- 
bres, et,  en  ce  faisant,  ilh  revint  à  ly,  Adont,  porkachont  ly  variés  on  char 
et  le  misent  sus,  et  l'emminont  à  Herke,  deleis  le  saingnor  de  Seraing,  qui  s 
en  fut  tant  doians  et  corochiez  qu'il  jurât  que  jamais  ne  beveroit  de  vien,  se 
sieroit  vengiez  ^. 

19.  Chis  sires  de  Hermailes  fut  bin  garis,  sains  affolure,  et  puys  mandat 
toz  cheaz  de  "  son  linage,  et  y  priât  monssaingnor  Johan,  saingnor  de 
Haneffe,  monssaingnor  "  Thiry,  saingnor  de  Seraing,  Houwe  d'Ochamp  ',  •<> 
freires  et  seroges  al  dit  saingnor  de  Hermailes  ^,  qui  encors  juxes  adont 
n'avoiient  nint  granment  chevachiet;  et  y  fut  ly  sires  de  Warfezéez,  de  cuy 


a  Sa.  ly.  _  »  A  se,  C  sy,  BGMOWNç  ei,  EQHK  il.  —  «  Sa.  omet  de.  —  ^  Sa.  et  m'.  —  «  X  do 
cbamp,  GJZX,  du  ch.,  YD  de  ch.,  CB  des  ch. 

*  Les  chroniqueurs  liégeois  ne  s'accordent  ni  sur  la  date,  ni  sur  le  lieu  de  ce  guet-apens.  D'après 
la  Chronique  de  Saint- Trond  (édit.  db  Borman,  II,  24b),  il  se  serait  accompli  à  Vcert,  entre  Kerkom 
et  Âelst,  le  Ho  août  1312.  Mathias  de  Lewis  (page  89),  au  contraire,  le  met  aux  environs  de  Niel, 
le  25  août  lôll,  sous  l'cpiscopat  de  Thibaut  de  Bar  et  la  mambournie  d'Âlard,  sire  de  Pesches, 
lequel,  usant  d'une  indulgence  coupable,  laissa  le  crime  sans  châtiment.  Si  l'on  ouvre  Jean  d'Outre- 
meuse,  on  constate  deux  épisodes  au  lieu  d'un.  Le  28  août  1310,  dit-il,  ceux  d'Awans  et  de  Waroux, 
qui  avaient  été  longtemps  en  trêve,  violèrent  leurs  engagements.  Henri  de  Hermalle  fut  attaqué 
brutalement  à  Sliulcn,  près  de  Saint-Trond,  par  niessirc  Guillaume,  châtelain  de  Waremme,  qui  le 
tua,  ainsi  que  son  neveu  et  blessa  plusieurs  de  ses  gens.  Le  combat  ne  cessa  qu'à  l'intervention  des 
villageois  (VI,  p.  138).  —  Puis,  oubliant  au  juste  ce  qu'il  a  dit  quelques  pages  plus  haut,  il  écrit,-  sous 
l'année  1312  :  •  en  cel  année,  niesire  Wilhclmme,  castelain  de  Waremme,  à  Saint-Tron  chevalchat 
por  alcunne  besogne,  si  trovat  là  en  la  vilhc,  niessire  Henri  de  Heurmalhc,  qui  fut  en  noble  estât  qui 
avoit  aveque  luy  et  si  le  compagnoit  une  homme  qui  avoit  parlcit  d'on  débat  que  ii  castelain  avoit  ai 

dit  sire  Henri,  d'on  homme  qu'il  tuât  à  Miel,  si  com  j'ay  dit si  quand  li  chastelain  le  veit,  se  le 

navrât  et  le  quidat  avoir  tueitj  et  puis  soy  partit  de  Saint-Tron,  si  revint  vers  Liège.  Mains  Ii  chevalier 
cuy  li  castelain  navrât  fut  garis  de  sa  plaie...  »  (p.  174j.  Dans  ces  récits  divers,  il  n'y  a  accord  presque 
parfait  que  sur  un  seul  point,  la  date  approximative  de  la  fête  de  Saint-Barlhélcmy  (24  août),  et,  chose 
digne  de  remarque,  c'est  encore  à  celle  même  date,  longtemps  après,  il  est  vrai,  que  devaient  expirer 
les  quarantaines  dont  il  sera  question  au  paragraphe  39.  La  certitude  du  fait  paraît  donc  indéniable  et 
rien  n'autorise  à  contester  la  version  donnée  par  Hemricourt. 

•  Jean,  seigneur  de  Haneffe,  Thierry,  seigneur  de  Seraing,  et  Hugues  d'Ochamps  étaient  frère» 
(voyez  le  tome  I).  Leur  sœur  Julianc  était  la  femme  de  Henri  de  Hermalle. 


DES  GUERRES  D'A VV ANS  ET  DE  WAROUX.  21 

linage  ly  sires  de  Hermalles  esloit,  et  assy  incssircs  Walicr  de  Momalc,  fis 
al  saingnor  de  Warfezéez,  qui  esluit  cnmpains  à  ly,  le  dit  s^ingnor  de  Her- 
malles; cl  rcmonstral  son  fait  :  comment,  en  serviche  et  en  .safconduyt  do 
saingnor  deSoraing,  ilh  avoil  esleil  navereis;  et  requist  leur  ayde,  por  avoir 
s  vengement;  et  ilh  dénieront  tos  del(;is  ly.  Et  ilh  estoil  de  gran  sens  et  de 
gran  porkache,  et  de  grain  richeche;  sy  kcmelat  leilement  les  fizéez  '■  partot 
qu'il  rctraiit  à  ly  et  ostat  do  serviche  cheaz  d'Awans,  por  le  castelain  à 
greveir,  tous  cheaz  de  Haneffe  et  de  Warfezéez,  qui  estoiicnt  les  plus  fortes 
capitaines  de  tos  les  ahierdans  d'Awans;  et  réclamât  cheaz  de  Vilhc  et  de    f.  i87 

10  Chantcmierle,  ses  cuzieiis,  cheaz  dcl  Ghier  *  el  cheaz  de  Bierlouz,  qui 
estoiicnt  anneniis  à  cheaz  d'Awans;  et  acquist  grant  partiie  et  gran  service, 
à  Huy,  de  cheaz  de  Revins,  de  Monroiiaz  et  de  Pexheurive.  Sy  en  levai  on 
gran  mandement,  por  assogier  iy  caslelain  de  Waremme  en  casical  de 
Waremme.  Chis  sires  de  Hermalles  fut  bannorés,  el  avoit  à  compangnon 

is  monssaingnor  Waltier  de  Moniale  cl  munssaiiignor  Lambier  de  Hardué- 
mont.  ilh  portât  de  sable  à  fleur  de  lys  d'arp:ent,  et  crioit  Domartiii,  car 
ilh  estoit  estrais  del  uuk  des  trois  freires  de  Warfezéez,  ensy  que  "  Iroveir 
poreis  en  promerain  Iraitiiet  des  linages  ^;  et  les  plus  proismes  qu'il  avoit, 
ch'esloiient  chilh  de  Chantemierle,  qui  esluiient  sy  cuzins  germains,  llb  cl 

i"  toutes  ses  partiiez  acordont  une  journée  por  chevachier  à  Waremme  bin 
stoiTeis  et  corir  sus  al  caslelain. 

20.  Chis  conseaz  ne  fut  ninl  longement  celeis,  anchois  fut  nonchiez  ai 
dit  caslelain,  alqueiie  ilh  ne  desplaisoil  nint  tant  ly  werre  do  saingnor  de 
Hermalle  qu'il  faisoit  ly  serviche  qu'il  perdoit  de  cheaz  de  Haneiïe  el  de 
4S  Warfezéez*.  Ilh  mandat  ses  amis,  en  ce  paiis  et  dehors,  a$:savoir  en  Brai- 
bant  et  en  la  conleit  de  Louz.  IMais  ly  sires  de  Hermalles  avanchit  sa 
journée,  et  vinrent  ilh  et  sy  aydans  enforchiemenl  à  Waremme.  Quant  ly 

"  Sa.  omet  que. 

'  CeUe  jolie  figure  fait  éTideinnient  allusion  au  travail  des  dentellières. 
'  Ceux  de  la  maison  du  Cerf  à  Huy  (Voyez  le  tome  I,  page  ùid). 
"  Voyez  tome  I,  paragraphes  Ul  el  suivants. 

'  Le  châtelain  de  Waremme  fut  moins  contrarié  de  la  guerre  qui  lui  était  déclarée  par  le  sire  de 
Hermalle,  que  de  la  défection  de  ceux  de  llaueffe  et  de  Warfusée. 


33  LE  TRAITÉ 

{Sa.  342)  castelains  entendit  qu'il  venoiient,  et  ses  mandemens  n'astoit  encors  venus, 
ilh  soy  conselhat  à  cheaz  de  ses  amis  qui  esloiient  deleis  ly,  qui  ly  conse- 
Ihonl  de  wardeir  sa  fortrece  juxes  à  tant  qu'il  aroit  ses  amis  ensemble  qu'ilh 
ratendoit,  et  que,  de  ce,  ilh  n'aroit  ja  reprendetnent.  Mais  iili  dist  que  ja  nel 
f.  187  V  troveroiient  en  sa  fortrece  enfermeit;  car  ilh  yroit  sor  les  foseis  délie  vilhe  *,  5 
qu'il  et  sy  amis  warderoiient  et  defenderuiient  bin  sen  domage;  et  laiiroient 
le  fortreche  warnie,  por  caz  recoilhir,  s'ilh  en  avoiient  besonge.  Et  messires 
BoUir  d'Az  fut  de  son  acort,  sy  que  ly  aires  nel  oizont  debatre. 

21.  Ilh  s'armont,  et  soy  partirent  et  alont  sor  les  fouseis,  en  atendant 
leurs  annemis,  en  bon  convenant;  sy  (raiirent  lanchant  ut  skcrinuchant  io 
asseis  les  uns  az  atres.  Quant  ly  sires  de  liermalies  et  ses  partiiez  par- 
chuyrent  qu'ilh  y  poruiient  pou  conquesteir,   ilh  partirent  leur  gens  et 
envoiionl  parliie  aile  desoir  délie  vilhe,  qui  entront  ons  par  les  cortis  et 
revinrent  al  derier  do  castelain,  qui  faisoit  visage  sor  les  foseis  à  ses  anne- 
mis.  Quant  ly  hahay  montât,  ilh  et  ly  siens  retournont  visage  az  atrcs,  qui  15 
par  derier  les  assalhoenl,  et  soy  conibatirent  bin  et  fort. Et,  cependant,  chilh 
qui  estoiient  az  chans  entront  assy  en  la  vilhe,  sy  qu'ilh  covint  le  dit  caste- 
lain  et  les  siens  partir  à  gran  dangier  et  retraire  vers  le  fortrece.  Ors  estoit 
ly  ruwe  délie  retrait  sy  estroit  que  pluseurs  y  furent  forcloz,  qui  ne  porent  " 
à  temps  venir  az  lyches.  Là  furent  mors,  délie  partie  le  castelain,  messires  to 
Bolir  d'Az,  qui  estoit  seroges  ''  aile  saingnor  de  Hermalles,  car  ilh  et  ly  sires 
de  Hermalles  avoiient  les  dois  sereurs  do  saingnor  de  HanefTe  et  do  saingnor 
de  Seraing  "  ;  et  y  furent  mors  ly  castelains  de  Montengnis  ^,  messires 


"  C  pollont,  ç  pouidrent,  B  poroienl,  OMOWQEHKNJZ  pouvoient  —  *  Sa.  sorofçe  —  «  Ainsi  Sa., 
8e  do  s'  (te  Hanetre  et  rnoossaiogoor  Johan  et  do  s'  de  Seraing,  ^  du  gr  de  HanefTe  mous'  Joban  et  du  s'  de 
Seraing,  C  le  s'  de  Haneffe. 


*  Warcmme  était  donc,  dès  cette  époque,  munie  de  fossés.  En  résulte-il  qu'elle  avait  dès  lors  rang 
de  ville?  Nous  ne  le  pensons  pas.  Waremme  figure  encore  parmi  les  villages  de  la  Hcshaye  dans  la 
Paix  de  Flônc  de  1530  (cfr.  de  Bormin,  Echcvim,  I,  133).  Le  mot  vilhe  dans  les  documents  du  moyen 
âge  n'a  d'autre  sens  que  village  :  les  villet,  au  sens  moderne  du  mot,  se  disaient  bonnes  villes.  Voyez  à 
ce  sujet  la  dissertation  de  M.  de  Rtckel,  dans  le  Bulletin  des  Sociétés  d'art  et  d'histoire,  l.  V,  p.  47). 

*  Jean  de  Montenaken,  cbcTalicr,  époux  d'Isabelle  de  IScufchâteau  et  maréchal  du  pays  de  Liège 
en  1300. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  23 

Syinon  de  Lymont,  dis  de  Herbais  ',  dont  chilh  de  Herbais  sont  estrais; 
et  y  morit  ly  bastars  de  Wezemale  ',  mais  ce  ne  fut  nint  iy  bon  bastars,    i.  iss 
qui  fut  ly  plus  prcuz  des  Braibechons;  el  y  iiiorirent  Houwar  de  MoDS, 
Jehan  de  Lonbos,  et  alcons  atres;  et  y  fut  afToleis  d'une  main  Butoirs, 
9  freires  al  dit  castelain  ^. 

22.  Après  cheste  desconliture  furent  gettéez  gran  nombre  de  quarain- 
taines,  sy  que  on  targat  longe  pieche  de  temps  anchois  que  nus  soy  movysl, 
sy  que  on  ne  warioit  nint  cotidiennemeiit;  anchois  avint  sovent  fuis,  ces 
werres  pendant,  que  on  sourjournoit  i  an  ou  plus,  tant  por  les  quaraio- 

io  taines  com  por  les  tri\ve<>  que  ly  saingnor  marchissant  y  porkachoiient.  Et. 
ces  triwes,  quaraintaines  ou  respis  pendans,  chilh  des  linages  deseurdis 
chevachoiient  sovent  fois  ensemble,  en  services  des  saingnors,  decha  Mouze 
et  delà,  et  soy  compaingnoiient  et  servoiienl  el  reskoiient  "  loiialment  ly 
uns  l'atros,  tant  en  werres  et  chevachiez  des  slrangnes  saingnors  com  az    (Sa,  m) 

15  tournois  assy.  Et,  mcïsmes  en  ce  paiis,  quant  triwes,  respis  ou  xh"  estoiient 
entre  eaz,  ilh  soy  hantoiient  et  compaingnoient  sovent  fois  az  jostes. 
az  hoverii'Z  '',  et  à  toutes  feistes,  siins  mavaizu  retraite.  Dont  je  ay  «ût,  et 
ont  pluseurs  persones,  grande  admiration,  par  tant  que,  quant  ilh  rcstoiient 
al  werre,  qu'il  soy  tuwuiient  sains  merchit.  Sy  moy  semble  que  ly  loyalteis, 

10  qui  dont  habitoit  en  ces  proidommes,  soit  à  présent  bin  morte;  car  chilh 
qui  "  n'ont  entre  eaz  werre  ne  conlens,  ne  puelunt,  par  leur  envie  et  orguelh, 


«  BGM  reskoyt'nt,  UN  resxhoient,  OW  resclioyoyenl,  C  rechevoient,  QE  n'cepvoicnt.  L  lecrroienl, 
l;  rcsjouissoyeiil,  HFHt  manque.  —  <>  Le  mot  Loveries  se  lit  dans  CBAEGHKMNOQWJZ;  ailleurs,  >l 
manque.  —  'A  (|uil. 

'   Voyrz  le  tome  I,  paragraphe  787. 

*  La  Chronique  de  Saiiit-Trond  (cdit.  db  Bornin,  II,  347),  qui  parait  très  bien  informée,  ne  parle 
pas  du  •  bâtard  de  Wcsemale  •,  mais  elle  signale  comme  tel  Jean  de  I.obosch,  frère  naturel  du  sire  de 
Wcscmale  cl  son  porte  enseigne,  qui  périt  dans  ce  combat.  Les  sires  de  \Vesemale  et  de  Liedekcricc 
trouvèrent  un  refuge  dans  l'église  de  Waremme,  dont  la  porte  fut  défendue  par  messirc  Guillaume  de 
Bcrio  et  d'autres  chevaliers.  Ils  purent  ainsi  regagner  le  l!rabant  sains  et  saufs.  Hocskm  (p.  .5S7)  dit 
aussi  qu'un  bitard  de  Wesemalc,  nommé  Henri,  fut  tué,  de  même  que  Jean  de  Lobos  et  quelques 
autres. 

"  La  Chronique  de  Saint- Trond  {loe.  cit.)  place  le  combat  de  Waremme  au  6  des  ides,  c'e«t-à-dirc  aa 
8  juin  1313. 


Si  LE  TRAITE 

hanteir  ensemble  sains  corois  et  sains  maltaien.  Encors  fasoiient  illi  plus 
f.  188  V  gratit  gentilhece,  chilh  bons  saingnors,  anchiennement;  car,  en  temps  qu'il 
n'avoit  entre  eaz  quaraintainnes  ne  nulle  respit,  et  illi  estoiient  proiiez  en 
serviche  d'alcons  saingnors  fours  de  nostre  paiis,  ilh  s'atriwoiiont  tant  qu'ilh 
sieroiient  fi)urs  do  paiis,  por  tant  qu'il  ne  voloiient  nint,  por  ieure  werre,  5 
renonchicr  aile  iioneur  do  monde  ne  al  service  de  leur  saingnor.  Et  ce  avint 
sovent  fois,  tôt  la  werre  pendant  entre  le  duc  Johan  de  Braibant,  dierain  de 
ce  nom,  et  le  saingnor  de  Falcomont  et  de  iVlonjoie  adont  vivant  *.  Et, 
tantoisl  eaz  revenus  aile  paiis,  ilh  estoiient  annemis  com  en  devant. 
iMais  veriteit  est  qu'il  y  avoit  gran  nombre  de  chevaliers  et  escuwirs"  qui  10 
estoiient  cuzins  prochains,  quanteal  qu'il  fuissent  nnnemis  ;  car  ly  uns 
freines  esloil  conire  l'aire,  et  ly  oncles  contre  le  cuzieii,  sy  qu'il  vos  puel 
apparoir  de  nionssaingnor  Libier  de  Vileir,  qui  portoit  les  armes  d'Awans  *, 
qui  fut  al  encontre  de  ses  frères  germains  avoek  cheaz  de  Warous,  por 
l'amour  et  conselhe  de  sa  femme,  qui  esloit  sereur  az  enfans  d'Obornc.         i& 

23.  Quant  ly  bon  castelain  de  Waremnie  fut  tellement  desconfis  que 
deviseit  est,  ilh  en  out  gran  vergongne,  car  ilh  avoit  esteit  mult  fortuneis 
d'armes.  Se  priât  aile  plus  covierternent*  qu'il  pout  les  enfans  de  Mouhiens. 
ses  cuzins,  et  de  ses  atres  amis,  après  les  quarantaines  expiréez,  et  cheva- 
chat  à  Bierlouz,  qui  estoit  bin  et  fortement  lichie  et  fossie;  et  y  avoit  des  io 
vailhans  gens,  tant  en  la  vilhe  com  en  la  forlrece,  qui  vinrent  az  liches,  et 
f.  189  los  ly  sorseans  do  liu  avoek  eaz  *".  Là  fut  bin  et  vassallement  skermuchiet, 
trait,  lanchiet,  assailhit  et  defendul.  Finalement,  ly  vilhe  fut  wangie  et  les 
liches  copéez;  et  retrahirent  chilh  de  warnizons,  tant  del  vilhe  com  dejle 
forlrece,  arier,  toi  combatan,  juxes  az  liches  délie  fortrece.  Mais,  anchois  ^3 
qu'il  y  powissent  venir,  ilh  perdirent  planteit  de  leur  sorseans,  avoek 
lesquels  furent  mors,  de  Ieure  partie,  ly  dois  enfans  de  Rivvecheaz,  en  la 
conteit  de  Namur  ^,  qui  estoient  "*  beaz  et  bons  escuwirs  do  linages  de 

«  BJYet  d'esc.  —  *  Sa.  coveri-.  —  «  Sa.  omet  em.  —  <•  AGMK  esloil. 

1  Les  sanglants  dcniclés  entre  Jean  llf,  duc  de  BrnbanI,  et  Renaud,  sire  de  Fauqucmont  et  de 
Monijoie,  ne  prirent  fin  que  par  la  mort  de  ce  dernier  en  133^  (Ernst,  Histoire  du  Limboury,  V,  308). 
'  Voyez  le  tome  I,  paragraphes  927,  928. 
'  Voyez  le  tome  I,  paragraphe  71. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  p 

VVarfezéez  "  ;  et  y  furent  mors  Vosse  ''  et  Fagée  de  Berlouz,  et  alcons  atres 
d'oneur  et  de  nom. 

24.  Sor  "  ce,  ly  castolains  et  sy  aydans  soy  retrahirent  sens  domage;  et    (Sa.  844) 
novelles  qiiarainlaines   furent  getéez,  car,  de  noveal  mor,  novelles  xl"; 

B  et  sorjournont  alconne  espasse  de  temps  sains  chevachier.  Mais,  ces 
XL"  expirëez,  ly  sires  de  Hermalles  priât  deleis  ly  les  enians  del  Cliier  de 
Huy,  apiers  et  rades  chevaliers,  qui  portoilent  les  armes  de  Tliynes,  et  le 
vowereal  d'Amaing  *,  gransaingnor  aile  saingnor  de  Warous  et  de  Haute- 
penne  maintenant  vivant,  et  ciicaz  de  Vynalmont,  dont  ly  dis  voweroaz 

10  portoit  les  armes,  et  alcons  de  ses  cusins  à  Vilhe,  et  les  enfans  de  Chante- 
mierle  :  monssaingnor  Rasse,  monssaingnor  Yslasse  et  Joban.  Se  chevachont 
à  Fiiez  deleis  Huy  et  assegont  Mavehien  de  Fiiez  et  Jakemien  le  Cheve- 
tainne,  son  freire  ^,  en  leur  tour  à  Fiez.  Sy  le  prisent  par  force,  et  tuwonf 
le  dit  Mavehion,  et  abatirent  le  tour.  Mais  le  dit  Jakemien  ilh  ne  poreat 

<»  troveir,  car  illi  estot  tos  coviers  de  pieres,  et  ly  givaz  délie  cheminée  i'avoit 
warandit. 

25  '.  Quant  illi  furent  partis,  ly  amis  deskargont  les  pires  et  trovont  le    f.  isot 
dit  Jakemien  en  vie,  mais  ilh  avoit  les  dois  jambes  brisiez.  Se  fut  cheriez  à 
Liège  et  garis;  et  viskat  puis  longtemps,  car  je  le  veys  pluseurs  fois,  démo- 
jo  rant  en  Chinstrée,  à  Liège;  m^iis  alTolcis  estoit  et  clochoil  des-^  dois  costeis. 

26.  Après  ce,  fist  messires  Ernus  de  Jchaing,  freires  al  bon  casielain  de 
Waremme,  une  chevachie.  Se  prist  de  ses  amis  et  cheaz  de  Hozemont  et 
d'Awans,  ot  chevachont  à  Fiiez  deleis  Kcmexhe  ^,  aile  maison  le  Blavereal 


<•  Sa.  Warfuz-.  —  *  A^B  Vosse,  G  Voes,  DZ  Wosse,  /  Wasse,  Y  Wasee,  CA'  Cosse.  —  «  A  ...or, 
Sa.  sor,  eÇ  sur,  8  pour,  C  manque.  —  <*  Sa.  tuwant.  —  «  fle  n'ont  pas  d'alinéa  à  celte  place.  — 
t  AYZde 

*  Sur  Arnold,  voue  d'Aniay,  voyez  le  tome  I,  page  49,  note  2. 

*  Le  iiutu  (le  Mauvoisiii  de  Pizc  ne  s'est  pas  rencontre  daus  les  documents  contemporains.  Son 
existence,  néanmoins,  ne  saurait  être  révoquée  en  doute.  Quant  à  Jacques  le  Chcvctain,  son  frère,  il 
(îgurc  en  1354  parmi  ceux  du  parti  dWwaus  qui  scellent  la  Commission  de  la  Paix. 

'  Fize-le-Marsal,  cauton  du  lluIIognc-aux-Pierres. 

Tome  H.  ,  4        . 


26  LE  TRAITÉ 

de  Fiiez,  qui  estoit  de  cheaz  de  Warous,  et  wangnont  la  maison.  Et  ilh 
fuyt  en  sa  borne  et,  par  tant  que  ly  dis  messires  Emus  n'ozat  bouteir  le  feu, 
ilh  fist  remplir  et  stopeir  de  terre  les  enlréez  et  les  sospiraz,  sy  qu'il  fut  ens 
stins  "  et  mors. 

27.  Ches  choses,  et  plus  asseis  que  je  n'en  aiie  recordeit,  avinrenl  entre  5 
le  mort  do  saingnor  d'Awans  et  le  batailhe  à  ''  Domarlien,  dont  chi  après 
sierat  faite  mention.  Et  gran  nombre  de  gens  d'oneur  en  furent  mors; 
mais,  par  tant  que  je  n'en  ay  nulle  certaine  information,  sor  laqueile  je 
m'osaise  afiieir,  je  n'en  ay  rins  mis  en  ce  compte  :  se  m'en.tengniez  por 
excuseil.  10 

28.  Mais  veriteis  est  que,  après  le  mort  do  Blavereal,  que  chilh  de 
Warous  et  Bierlouz  tuwont  monsi-aingnor  Brunik  '  de  Wotrenges,  chevalier, 
qui  estoit  do  linage  de  HanefTe  et  portoit  d'or  à  fleurs  de  lis  de  geules  *,  sy 
quf  ly  sires  de  Haneffe  et  de  Seraing  n'avoiient  onk,  toutes  les  werres  pen- 

(Sa.  545)    dantes,  en  nulle  des  parliiez  des  dis  iinages,  perdut  nul  si  proisme  que  ly  ts 
dit  monssaingnor  Brunink;  sy  que  les  quaraintaines  en  furent  en  eaz  getéez, 
f.  ISO    dont  ilh  furent  en  grant  balanche  de  savoir  comment  ilh  s'en  ''  poroiient 
maintenir  et  wardeir  leur  honeur;  car,  al  commenchement  des  werres,  ilh 
avoiient  esteit  avoek  cheaz  d'Awans  par  linage,  et  s'estoient  retourneis 
avock  cheaz  de  Warous  por  le  despit  fait  à  leur  seroges,  le  saingnor  de  20 
Hermalles,  par  le  castelain  de  Waremme,  sor  lesaf  conduyt  monssaingnor 
Thiry  Thabaroal,  jadit  leur  oncle;  et,  tôt  ce  pendant,  ilh  n'avoiient  nulle 
prochain  proisme  perdut,  et  maintenant  chilh  de  leur  partie  ^voiienttuweit 
leur  cuzien  de  leur  linage  et  de  leur  blazon;  sy  n'en  savoiient  que  fair. 
Mais,  finalement,  ilh  trowont  par  droit  d'armes;  et  assy  chilh  d'Awans  et  ly  s» 
castelain  de  Waremme  envoiiont  tant  de  bons  amis  trailiier  à  ches  sain- 
gnors  qu'il  entreprisent  la  venganche  de  monssaingnor  Brunink  et   soy 
retraiirent  deleis  cheaz  d'Awans.  Et  tantoist  fut  fais  ly  mariage  de  monssain- 

»  Ainsi  AG,  C  ens  eslin,  e  esleincr,  Sa.  ensilns.  —  *  AGC  a,  Bs  de.  —  «  B  Bruaink.  —  '  AC  teo, 
BG  soy,  jyz  se. 

«  Messire  Hobert  dit  Brunikes,  sire  de  Wolrenge,  ciievalier,  a  été  identifié  au  tome  I,  page  223, 
note  3. 


DES  GUEIiRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  i7 

^nor  B:idewien,  fîl  ilo  dit  caslelain,  ai  lilhe  de  monssaingnor  Juhan,  sain- 
gnor  de  Haneffe  ^,  dont  ly  sires  de  Rochefort  avoit  l'atre;  sy  qu'il  furent 
teilement  raloiiez,  par  cesle  novelle  werre  et  par  la  novelle  atHnileit  de 
cesly  mariage,  qu'ilh  demoront  d'iinne  aliierdance  tote  la  werre  durant.  Et 
5  furent  chis  dois  freires,  ly  sires  de  Haneffe  et  ly  sires  de  Siiraing,  les  plus 
fortes  et  plus  richos  et  plus  poissant  capitaine  deile  coyslie  d'Awans. 

29.  Ors  dcveîs  savoir  qu'il  avoit  adoiit  pluseurs  linage  en  l'evosqueit  de 
Liège,  et  de  gran  nomUre  de  chevaliers  et  escuwirs,  q  li  de  ces  weres 
n'astoiient  oncors  entremis  ne  anneis;  et  clievachoiient  en  leurs  songnes  et 

10  en  leurs  solas,  en  rivier  et  en  gihiere,  paisiblement,  fours  trywos,  et  sains 
perilh  et  sains  cncombrier  ",  ja  fuist  chuze  que  les  werres  awiissent  ja 
dureil  par  l'espasse  de  xxxiii  ans  ou  environ,  assavoir  del  an  mil  dois  cens 
et  nonantc  juxes  al  an  mil  trois  cens  et  xxni,  et  qu'il  awissent,  en  la  dicte    t-  <00v 
werre,  pluseurs  de  leurs  prochains  cuziens.  Mais  ilhc  s'excusoiient  de  ce 

<B  que''  ly  werre  ne  commenchal  nint  de  leur  coystie.  Nequidenl,  quant  uns 
leures  prochains  cuziens  en  estoit  mors  et  les  quarainlaines  csloiient 
gettéez,  par  lesqueiles  "  ilh  estoiient  loiiez,  ilh  y  entroiient  de  noveal  ;  dont, 
en  la  fin,  anchois  les  pais  faites,  ly  plus  grant  parîiie  de  cheaz  qui  à  ce  jour, 
assavoir  l'an  mil  trois  cens  et  xxiii,  ne  s'en  estoiient  meleis,  furent  ens 

20  bouteis,  ly  uns  devant,  ly  atres  après. 

30.  Ors  poroiient  chi  endroit  alcons,  saghes  délie  loy  de  ce  paiîs, 
avoir  grande  admiration  <le  ce  que,  à  cascon  ''  mor,  on  gutoit  novelles  qua- 
rainlaines, coni  la  dicte  loy  soit  teile  que,  ly  werre  ovierte  jugie  après  le 
premier  '  mor,  ly  sires  do  paiis,  de  dont  en  avant,  n'y  aiiet  point  de  hauteur    (Sa.  34«) 

95  ne  de  poissance,  se  nul  ou  plus  en  moroiient  délie  werre,  mais  que  les  par- 
tiiez  soy  warJassent  d'ardoir  ly  une  sor  l'atre^.  A  ce  voelh  je  respondre, 
pour  satesfaer  à  teile  admiration,  par  la  manière  que  ly  anchiens  l'ont 


«  A  emcombrier.  —  >>  A  qui.  —  'Ce  pronom  a  la  fOrmt  matcutim  dant  BY.  —  *  A  casoa.  — 
*  Sa.  premier. 

'  Voyez  le  tomn  I,  paragraphe  I9i. 

*  £a  effet,  il  aiipartenail  à  l'crcquo  de  Liège  seul,  d'exercer  le  droit  d'arsin. 


i8  LE  TRAITE 

alconne  fois  recordeit,  assavoir  :  que  ly  sires  d'Awans,  qui  commenchat  la 
dicte  werre  et  qui  en  fut  ly  premiers  "  mors,  ilh  boutât  en  sa  werre,  à  caze 
de  sa  morte,  tos  cheaz  qui  cstoiient  armeis  délais  ly  sor  cely  journéez  el 
qui,  de  ses*  quatre  coislé  principaz,  estoiient  à  ly  appartenans;  el  sembla- 
ment  furent  en  la  dicte  werre,  com  faitueles,  ly  sires  de  Warous  et  mes-  6 
sires  Anthones  de  Gemeppe,  chilh  de  Sclachiens  et  tos  cheaz  qui,  avoek 
eaz,  furent  armeis  sor  la  dicte  journée,  appartenans  de  sanc  az  linages  de 
Warous  et  de  Sclachiens;  et  nus  atres  ne  s'avoiient  à  meleir  de  la  dicte 
werre,  s'ilh  n'y  voloiient  entreir  de  fait  et  de  volenteit.  Mais,  de  dont  en 
avant,  quant  alcons  des  aydans  deseurdis  estoit  mors,  ly  capitaines  de  cely  lo 
f.  191  coystie  porkachoit  tant  az  proismes  des  atres  trois  coysliez  de  cely  noveal 
mort,  ou  del  une  des  dictes  coistiez,  s'ilh  ne  les  pooit  tos  avoir  de  son  acort, 
qu'il  les  faisoit  impetreir  quaraintaines  por  eaz  bouteir  en  sa  werre,  par 
tant  qu'il  ne  s'en  avoiient  onk  entremis  do  temps  devant.  Encors  faisoiient 
ilh  plus,  por  amis  à  acquière  ";  car,  alconne  fois,  ly  propres  faitueles  **  15 
impetroiicnt  eaz  meïsmes  les  quaraintaines,  por  leurs  proismes  de  leurs 
aires  coystiez  atraire  en  ieure  werre,  quant  ly  proismes  do  mort  ne 
dengnoiient  quaraintaines  impetreir;  et,  nintmains,  si  avcnoit  sovent  que 
pluseurs  de  leurs  proismes  de  cestes  novelles  coysliez  '  s'en  ostoiient,  allien 
qu'il  demorassent  en  pais.  Et  tant  (isont  les  dois  capitaines  d'Awans  et  de  âo 
Warous,  par  leurs  subtiliteis  et  fervente  solicitation-^  d'eaz  enforchier,  qu'il 
atraiirent  x  principalez  linages  avoek  eaz,  assavoir  que  '  chilh  de  Warfezéez, 
délie  coystie  monssaingnor  Brunink  de  Wontrenges,  c'est  à  entendre  chilh 
de  Haneffe  et  de  Noefcasteal,  chilh  de  Hozemont,  de  GenefiFe,  de  Kocourt  et 
de  Liers,  qui  sont  uns  membres  et  uns  linages,  car  chilh  de  Liers  portent  23 
les  armes  el  criient  le  cry  de  Rocourt;  et  assy  chilh  de  Heniericourt,  délie 
coystie  et  délie  branche  de  Stiers  et  de  Bowengnistier,  qui  portent  d'argent 
à  une  bende  de  geules  et  crient  Hemricourt  :  tos  chis  linages  furent  des 
ahierdans  d'Awans  et  pluseurs  atres,  qui  point  ne  sont  nomeis  en  la  Pais 
des  xn,  par  caze  de  brieleit,  par  "  tant  qu'il  sont  dependans  des  linages  50 
deseurdis.  Et,  d'atre  costeit,  chilh  de  Warfezéez,  issus  de  droit  saingnorage  ' 

<•  Sa.  premier.  —  »  CQEY  ses,  AGMKB  cesle,  OWNJZ  ces.  —  '  A  acquière,  Sa.  acquerire,  CGJYZ 
acquérir.  —  ■*  AG  failules.  —  «  CBGJYZ  ces  trois  derniers  mois  sans  les  con$onnes  finales.  —  t  fer. 
sol.  au  singulier  partout,  sauf  dans  B.  —  »  CR  omettent  que.  —  *  CAG  par,  Sa.  por,  JYZ  pour.  — 
*  BG  -riajje. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  29 

de  Warfezéez,  chilh  de  Bicriouz,  de  Villeir  délais  Jouprelle,  chill»  de  Scia- 
chiens  et  chilh  de  Vilhe,  furent  des  ahierdans  de  Warous,  et  pluseurs  atres 
linages  dependans  des  chink  linages  deseurdis,  qui,  par  la  raison  devant    <•  <0i  * 
escripte,  ne  sont  point  notneis  en  la  dicte  pais,  qui  est  "  apelée  ly  Pais  des 
s  Doze,  à  caze  dos  doze  principaz  linages  deseurdis. 

31.  Et  airicn  que  vous  aiies  connissanche  délie  plus  grande  partie  des    (■'nt.  347) 
linages  do  paiis  qui,  al  comnienchement  dos  werres  ne  longtennps  après,  ne 
s'estoiicnt  point  entremis  des  morteile  faites  deseurdictes,  je  vous  en  feray 
relation;  assavoir,  sont  :  chilh  de  Hamale,  quanteai  que  ly  plus  grant  pirtie 

io  en  fuist  do  linages  de  HaneiTe;  chilh  do  linagede  ''  Preit,  qui  portent  lozen- 
giet  d'argent  et  d'azuré  sens  comble;  chilh  de  "  Preit  à  on  comble  de 
geules,  dont  ilh  issirent  iy  skenissaz  **  de'  Preit;  chilh  de  Colonster,  ly 
Hcnroie  et  pluseurs  atres,  et  assy  chilh  de  Noevis,  assavoir  ly  Chabos, 
ly  Polarde  et  chilh  de  ''  Charneur,  qui  issirent  tos  de  "  Preit  aile  comble; 

\ti  item,  chilh  de  Joupilhe,  qui  portent  de  x  pieche  d'or  et  de  geules  à  on 
ourle  skakelcit"  d'argent  et  de  sable;  item,  chilh  de  Ghaiienéez,  portant  de 
geules  à  trois  rotures  d'argent,  et  crient  Souwengnëez;  liera,  chilh  de 
Hemcricoiirt,  issus  do  droit  saingnorage,  qui  portent  de  geules  à  on  bende 
d'argent;  item,  chilh  de  liacourt,  qui  portent  le  satoir,  ly  alcons  de  geules 

so  aile  satoir  d'argent,  à  quatre  mierlettez  d'argent,  et  ly  alcons  de  sable  al 
satoir  d'argent,  à  quatre  mierlettez  d'argent;  item,  chilh  de  Biersés,  dont  ly 
alcons  portent  burleit  d'argent  et  d'azuré,  ly  alcons  burleit  si  que  dit  est  à 
trois  lyon  de  geules,  ly  alcons  burleit  à  on  lyon,  ly  alcons  burleit  à  une 
bendc  de  geules,  et  ly  alcons  burleit  à  on  chief  de  geules;  item,  chilh  do 

3S  linage  de  Tongres,  qui  portent  '  vairiiet  d'argent  et  d'azurc  à  une  faixhe 

d'or,  dont  chilh  d'Odoir,  chilh  de  Leutes,  chilh  de  Betou,  deleis  Tongres,  et    t.  193 
ly  plus  grant  partie  de  cheaz  de  Hamalle  sont  issus,  et  pluseurs  atres  ;  item, 
chilh  de  Wellerous,  portans  le  lupars,  chilh  de  Hogefort-'  et  de  Gleiremonl. 
portant  l'aygle;  chilh  de  Thines,  chilh  de  Houbines,  chilh  d'Oxhen,  chilh 

"  A  omet  est.  —  »  CBGYD  de,  A  do,  JZ  du.  —  «  CBGD  de,  A  del,  JYZ  du.  —  *  Sa.  shenlss-.  — 
«  CBGD  de,  ^  délie,  JYZ  du.  —  /  CIIG  de,  A  del.  —  »  CBG  de,  A  del,  JYZ  du  —  *  Ainsi  AGMBC, 
0  soliuketé,  IV  snliicketé,  JYZ  eschiquelée  ;  itautret  manuscrils  donnent  des  variantes  du  mol  eêet- 
chellé  :  QEIIlî  sctiachelé,  ^V  scachelel,  L  skaquelé.  —  Sa.  porlout,  C  |)orloie!U.  —  >  Ainsi  seulement  A, 
ailleurs  Rocberort 


30  LE  TRAITE 

de  Hodires  et  de  Combien,  portans  de  vi  pieches  d'or  et  de  sable;  chilh  do 
Warnans,  là  ilh  avoit  dois  partiiez  aniiemis  les  uns  az  aires,  doot  ly  alcons 
portent  de  geules  à  vi  liwecheaz  d'ari^enl,  et  ly  alcons  de  sable  à  on  chief 
de  geules,  à  on  lywon  d'argent;  chilh  del  Wege,  qui  portent  <le  geules  à  on 
chief  d'argent;  item,  chilh  do  "  Rivage  de  Viseit,  portans  d'azuré  à  une  5 
bende  d'argent;  chilh  de  Halois,  portans  trois  rozes;  chilh  de  Fleron,  por- 
tans burleit  d'argent  et  de  synoble  à  on  liwon  de  geules;  chilh  de  INayvaing, 
portans  d'azuré  à  une  crois  d'argent  et  cryans  Nayvang;  chilh  de  Lixten- 
borg  et  d'Emale,  portans  de  sable  à  une  faxhe  d'or  et  crians  Lixtenborg  ; 
chilh  de  Vileir  sor  Lèche,  portans  ly  alcons  de  sable  à  une  faixhe  d'or  et  ly  io 
alcons  d'azuré  à  une  faixhe  d'or,  et  crians  Vileir,  et  rins  n'apartinent  à 
cheaz  de  Lixtenborg'',  ja  soice  qu'il  portent  blazons  semblans;  item,  chilh 
de  Marchins  de&oir  Barche  en  Condros,  portans  d'argent  à  on  bar  de  goiles  " 
et  crians  Marchins,  dont  chil  d'Antynes  et  de  Pexheurive,  de  "*  Huy,  sont 
(Sa.  348)    issus;  item,  chilh  de  Uealfor,  dont  chilh  de  Palais,  de  Gounes,  de  Chailes,  15 
de  Ramelo  el  de  Sponlins  sont  issus,  dont  ]y  alcons  portent  d'argent  à 
une  bende  germelle  de  geules,  ly  alcons  d'or  aile  bende  gertnelle  ',  et  ly 
atres  d'yerniine  aile  bende  germelle,  et  tos  crient  Beafort;  item,  chilh  de 
Harduémont,  portans  d'argent  à  fleurs  de  lys  de  geules;  et  chilh  de  Fexhe, 
assavoir  monssaingnor  Lambier  et  ses  trois  enfans,  niessires  Henris,  mes-  a) 
I.  I9i  V    sires  Ogirs  et  Piètres  délie  Brouk,  portans  de  geules  à  tortelés  d'argent  et 
crians  Doniartien;  item,  chilh  de  Daveles,  qui  estoiient  issus  délie  sereur 
le  saingnor  de  Warfezéez,  qui  portoiient   Hemericourt  :  de  geules  aile 
bende  d'argent;  item,  chilh  de  Wonk,  portans  ly  alcons  d'argent  à  on  chief 
de  geules  et  ly  alcons  d'yerminc  à  on  chief  de  geules,  et  crient  Domartin;  is 
ne  chilh  de  Langdris,  qui  adont  portoiient  les  armes  de  Courtrece.  assavoir  ' 
quarteleitd'or  et  de  geules,  et,  après  ce,  prisent  ilh  les  armes  do  saingnor 
de  Castealvilen,  ensi  qu'en  traitiet  des  linages,  chi  devant,  vos  porat  appa- 
roir, en  capitle  parlant   des  hoirs  do   promier  mariage   le  saingnor  de 
Warfezéez  qui  out  les  xx  enfans  S  et  assy  vos  puet  apparoir  chi  devant,  50 


»  Ce  du,  CB  de.  —  '>  A  -borgb.  —  "  B  geules,  —  <*  Sa.  a.  —  »  8  d'argent  aile  b.  g ,  B  d'or  i  une 
h.  g.,  %  d'or,  CQ  manque.  —  '  Sa.  omet  ass. 

'  Voyez  le  tome  I,  paragraphe  38. 


DES  GUEKRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  3i 

en  traliet  des  BlIies  le  vioz  monssaingnor  Breton  de  Warous,  que  ly 
viez  monssaingnor  Wilhelmes  de  Langdris  eut  la  filhe  ainsnée  do  dit 
monssaingnor  Breton  ^. 

32.  Tos  ly  linages  deseurdis,  c'est  à  entendre  ly  plus  grans  nombres  des 
a  persones  dns  dis  linages,  ne  s'estoiient  nint  boutois  en  mortoil  faites  deseur- 

dicles  adont  que  ly  ca.'tclains  de  Waremme  quassat  le  saingnor  de  Her- 
malles.  iVais,  après  ce  fait,  y  eiitront  ly  plus  gran  partie  d'eaz.  Et  en  y  oui 
pluseurs  qui  onk  ne  se  melont,  devant  ne  après;  car  chilh  de  Hocheforl. 
do  linage  deWulecourt,  ne  s'en  "  armont  nint,  exceptoit  cheaz  qui  estoiient 

10  délie  coislie  de  Cleiremont,  ne  chilh  de  Hubines,  chilh  de  Joupilhe,  chilh 
de  Casieal  de  Hemericourt,  chilh  dOxhen,  chilh  de  Halois,  chilh  de  Fleron, 
chilh  de  INayvaing,  chilh  de  Lixlcnborg,  chilh  de  Vileir  sor  Lèche,  chilh  de 
Bealfort,  rhilh  de  Palais,  chilh  de  Gounes,  de  Spontins,  chilhe  de  Chaeles, 
chilh  de  Ramelo,  chilh  de  Fexhe  az  torlelés  ne  chilh  de  Daveles  ne  s'en 

18  armont  onk,  ja  fuissent  ilh  appartenans  de  sanc  et  de  linages.  sy  que  chi 
devant,  en  promerain  traitiet,  soy  contint,  à  pluseurs  des  partiiez  qui  la 
dicte  werre  menlenoiient  *. 

33.  Ors,  en  revenant  à  nostre  principal  mateire,  quant  messires  Johans,    <•  i83 
sires  de  Haneffe,  messires  Thirys,   ly   bons   sires  de  Seraing,   et   Houwe 

ïo  d'Ochans  ',  andois  freires  aile  dit  ■*  saingnor  de  HanefTe,  et  assy  (^hilh  de 
leurs  coyslie.  furent  retourneis  avoek  cheaz  d'Awans,  pour  le  mort  mons- 
saingnor Brunink  '  de  VVotrenges,  ilh  chevachont  les  unes  parliies  sor  les 
atres,  après  les-''  quarainlaines  expirécz;  et  soy  portoiient  gran  domagc,  et 
le  prendoit  cascon  sor  son  avantage,  car  les  warnizons  estoiient  tout  près 

as  ly  une  délie  atre. 

34.  Avint  finalment  que  certaines  quaraintainnes  entre  elles  gettéez    (Sa.  S49) 
dévoilent  expireir  l'an  mil  ni'^  et  xxv,  le  vigile  délie  feiste  sains  Bertremeir  ', 

•  Sa.  omet  en.  —  '  Ainsi  AO,  B  menolenl,  C  enlrelenoyent.  —  '  A  do  chatiii,  GJYduch.,  CBDZ  àt 
ch.  —  "  Sa.EQffK  n'ont  pas  dil.  —  •  A  Biumink.  —  /  AG  le,  MOWHK  la.  —  »  Sa.  -meil,  e(  de  même 
plus  loin. 

'  Voyez  le  tome  I,  paragraphe  1013. 


3Î  LE  TRAITE 

qui  estoit  en  semecUs  "  \  sy  que  les  capitaines  des  partiez  d'Awans  mandont 
esiroitement  à  tous  leurs  aydans  qu'il  fuissent  à  Geneffe  le  mardit,  do  matin, 
après  le  Sains  Bertremeir,  assavoir  le*  prochain  mardit  après  le''  semedis 
devant  nomeit.  Et,  par  especialz,  ly  bons  castclains  de  Waremme  mandoit 
singuleremcnf'  et  1res  aJTectuesement  les  siens  proismcs  et  les  cuzins  de  5 
cheaz  qui  avoiîont  esteit  mors  à  Waremme  en  son  service,  et  assy,  en  Brai- 
bant,  tos  cheaz  qui  estoiient  issns  de  Monferan,  de  la  coistie  de  Geneffe,  par 
tant  que  ly  sires  de  Hermalles,  ly  sires  de  Dlomale,  et  cliilh  de  Vilhe  et  de 
Bierlouz  ly  avoiient  mandeit  et  laissiet  savoir  par  unk  hyraut  que,  le  mer 
kedit  après,  ilh  abatroiient  sa  porte  de  Geneffe,  qui  n'estoit  nint  do  gran  lo 
forche,  si  qu'il  appert  encors  à  présent;  lyqueis  mandemens  avoit  osleit  fais 
par  meure  conseille  et  grant  avis  et  subtiiiteit,  adlen  que  chilti  de  Warous 
sawissent  le  jour  do  mandement  cheaz  d'Awans,  anchois  qu'il  fesissent  leur 
f.  195  V    mandement  al  encontre.  Et  quant  ly  saingnor  de  Hermalles,  de  Momalp,  de 

Bierlouz,  chilh  de  Vilhe,  de  Warous  et  tote  leur  capitaines  veyrcnt  et  par-  m 
chuyrent  de  ciertain  que  chilh  d'Awans  avoiient  faite  leur  mandement 
aile  mardit  après  le  Saint  Bertremeir,  c'estoit  aile  jour  qu'il  devoiient  venir 
à  Geneffe,  sy  qu'il  avoiient  faite  entendant,  ilh  fisent  leur  mandement  à  tos 
leurs  proismes,  aydans  et  ahierdans,  aile  dimengne  devant,  à  soleal  levant, 
c'estoit  aile  propre  jour  délie   Saint   Bertremeir,   l'endemain  des  triwes  20 
expiréez,  alïien  qu'il  awissent  fait  leur  emprise  anchois  le  jour  do  mande- 
ment de  cheaz  d'Awans.  Mais  ilh  ne  puet  estre  fais  si  celéement  qu'il  ni' 
fuist  nonchiet  le  semedis  bin  matien  al  dit  castelain,  si  que,  cely  semedis, 
de  jour  et  de  nuyt,  ilh  envoiiat  contremandeir  la  journéez  de  son  mande- 
ment et  reproiier  °  à  cely  dymengne,  le  propre  jour  délie  Saint  Bertremeir.  î5 
IVlais  ly  jour  estoit  sy  cours  que  chilh  de  Braibant  ne  furent  nint  à  temps 
contremandeis,  excepteit  le  saingnor  de  Dypenbeyke  ^,  qui,  d'aventeur,  fut 
troveis  à  Dypenbeyke  et  de  noveal  reproiies  avoek  les  atres. 

«  s  samedy,  el  de  même  plus  bas.  —  *  Sa.  les.  —  "  Sa.  omet  le.  —  *  Sa.  siogiilier-.  —  '  B  reprier. 

t  Hemricourt  fait  erreur.  En  1325  la  lettre  dominicale  étant  F,  le  24  août  fétc  de  Saint  Barthé- 
lémy, tombait  un  samedi.  Le  mardi  suivant  fut  le  27. 

*  Louis,  sire  de  Diepcnbcek.  Voyez  le  tome  I,  page  416,  note  2. 


DES  GUERRES  IVAWANS  ET  DE  WAROUX.  33 

35.  Ors  rieveis  savoir  quo,  (anloisl  qu'il  fut  nonchiot  al  dit  castelain  que 
on  iy  ahalroit  sa  dicte  porte,  ilh  mandat  monssairi<{nor  Gerar  Surlet,  son 
seroge  *,  qui  onk  ne  s'astoit  volut  armeîp  des  morleil  faites  des*'urdicles, 
par  proiier  ne  par  exhortation  qui  "  faite  Iy  awist  Iy  caslwlains  deseurdi.s.  Et 

s  quant   ilh   fut  venus,   Iy   castelains  Iy  rcmonstrat  son   faixs,  et  le  dcspil 
et  oullraj^e  qui  matidcit  Iy  astoil,  d'abatre  sa  maison;  et  «voit  deleis  Iy  sa 
femme  et  ses  dois  beaz  fis,  Badi-wien  et  Wilhelme,  et  les  monstrat  aile  dît 
monssaingiior  Gerart,  qui  leurs  oncles  estoit,  en  disant  ces  semblans  par-    (S(i.8!toi 
leirs  :  «  Messires  Gerart,  chevaliers,  seroges,  je  pris  voslre  s^reur,  qui  chi    f.  it4 

10  est,  en  mariage  por  estre  conforleis,  en  la  citeit  de  Liège  et  dehors,  de  vos 
et  de  vos  amis.  El  en  ay  cost  dois  beaz  enfans,  qui  sont  cliascon  jour  en 
perilh  de  leurs  corps  et  de  leur  avoir,  por  moy  et  leurs  proismes  aydier 
vengier.  Et  veieis  que  leur  hyretagu  on  at  manechiet  ''  à  abatre,  lequeilo  vos 
estcis  tenus  de  défendre,  et  petitement  l'aveis  faite  juxes  à  ors,  ensy  que 

J»  sovent  fois  vos  at  esleit  reproveit  de  part  moy;  car,  par  droit  d'armes, 
ne  poiieis  falir  aile  lynagc  de  llozemont,  dont  vos  portcis  le  biazon  et  qui 
plus  at  perdut  à  clieste  werre  que  nus  atres;  car  Iy  castelains  de  llozemont 
fut  une  des  promerains  capitaines  avoek  le  viez  saingnor  d'Awans,  et 
furent  Iy  trois  bons  freires  de  Flemale  mors  à  Lonchins  en  son  service.  Se 

10  deveries  avoir  en  vos  gran  reprendemont,  de  ce  que  vos  en  osleis  si  mal 
ac(|uiteis,  qui  esteis  asseis  riches  ut  poissans  d'avoir  et  de  prochains  amis, 
de  faer  on  gran  service  à  vostre  linage.  El  saveis  que  vos  n'aveis  nulle 
blâme  de  moy  ne  de  mes  enfans;  mais,  d'ors  en  avant,  aront  iih  blâme  de 
vos.  s'ilh  sont  teilement  renoiiez  et  relinqiiisà  leur  besongne.  Et  vos  jures, 

ïo  en  loyalleit  de  chevalerie,  que,  s'ilh  sont  à  ce  "  besongne  renoiiez  de  vos,  vos 
siereis  renoiies  de  moy  et  d'eaz;  car,  se  je  savoy  que,  à  nulle  jour  mais,  vos 
dewissent  fair  service,  ilh  n'en  tenroiient  ja  plain  piet  de  mou  hyretagc.  » 
Ghest  parolles  et  asseis  plus  trenchaut  dest  Iy  dis  castelains  aile  dit  nions- 
saingnor  Gerart,  et  Iy  bonn;'  damine,  sa  femme,  et  sy  enfans.   Dont  ilh  fut 

30  si  entrepris  qu'il  ne  savoit  que  rcspoudre,  alrement  qu'il  avoit  atrefois  res- 
pondut  cl  respondoit  encors  :  qu'ilh  estoit  assy  proismss  à  chuaz  de  Vilhe 

"  AGM  qui,  B  ([uy,  CJVZ  que.  —  <•  B  meiiacbiet.  —  '  Sa.  omet  ce. 
'  Gérard  Surlet,  chevalier.  Voyez  le  tome  I,  page  313,  note  3. 

Tome  II.  5 


34  LE  TRAITE 

qu'ilh  esfoit  à  chcaz  de  Hozemonl,  el  qu'il  metroit  ses  proismes  en  gran 
f.  184  V  dangier,  s'ilh  entroit  en  la  diclo  werre.  A  ce,  respondit  ly  caslelains  qu'il 
n'avoit  coislé"  ne  branche  en  linage  de  ilozemontqui  ne  fuist  en  la  werre 
awoek  clieaz  d'Awans,  excepleit  le  coislier  des*  Suriés  tant  soilement;  ef, 
puisque  ly  Suriés  portoiienl  les  armes  de  Hozeniont,  ilh  avoiienl  mize  '  par  5 
honeur  à  servir  leur''  blazon  que  le  contraire;  et,  se  ce  ne  voloiient  faere, 
se  mesissent  jus  leur  blazon  et  presissenl  les  armes  de  Vilhe,  et  servissent 
ceiy  linage,  car  ilh  en  estoit  tos  conforteis.  Finalement,  ilh  fut  si  cours 
tenus  que  nulle  excusance  ne  ly  valit;  anchois  s'enclinat  aile  proiier  do 
caslelain,  délie  damme  et  de  leurs  enfans,  et  leur  promist  à  aydier  el  *  venir  ic 
à  leure  journée,  si  qu'il  fî.st.  Dont  ilh  avint,  pou  aprè'«,  quant  me'sires 
Johan,  ly  viez  voweit  de  Liers,  trovat  le  dit  monssaingnor  Gerarl  à  Genefle, 
armoit  avock  ly  castelain,  qu'il,  tos  armeis,  commenchat  à  chanleir  tôt 
haut,  en  sa  présence  :  «  Ors  est  Frumons  en  la  folie  enlreis!  »  S'en  fisent  ly 
saingnors  là  presens  très  grant  risée  et  en  orent  gran  solas.  i» 

{Sa.  3M)  36.  Quant  ly  castclains  fut  infourmeis,  si  que  dit  est,  do  mandement 
cheaz  de  Warous,  qui  soy  ''  voloiient  anchois  de  ly  trois  jours  avanchier,  et 
que  li  jours  estoit  si  cours  qu'il  ne  pooit  partot  contremandeir  ne 
reproiier  de  noveal,  ilh  envoiiat  nonchier  ces  novelles  à  Seraing,  à  Lymont, 
à  Haneiïe  el  az  aires  warnizons  d'Awans,  do  '  Pas  de  *  Saint  Mnrtin,  de  20 
Roveroil,  de  Fontaines,  de  Slirs,  de  Bovengnistir,  de  Ferme,  de  Fouz,  de 
Wyhongne,  de  Hocourt,  de  Liers,  de  Flemale,  de  Worik,  de  Harsta,  d'Oup- 
pey,  el  à  toutes  les  atres  warnizons  de  Hesbaing,  alfien  que,  le  dymenges 
deseurdit,  le  jour  délie  Saint  Berlremeir,  anchois  soleal  levant,  ilh  fuissent 
f.  195  tos  ensemble  à  Geneffe.  Mm$  cheaz  de  Wezemale,  de  Coyt«'reb,  de  Haie-  t-> 
bf'jke,  de  Wynes,  de  Meadrenges,  de  Berghines,  de  Glymes,  le  saingnor 
délie  Heyde  en  Braibant,  monssaingnor  Ernut  de  '  Vivirs,  ne  cely  de 
Gochoncourt,  qui  mandeis  estoiient  aile  mardit  ensiwant,  ne  porent  estre 
contre niandeis.  Alqueile  dymengne  vinrent  lot  Its  warnizons  deseurdit,  el 
soy  assemblonl  en  la  dicte  vilhe  de  Gentffe  à  soleal  levant,  excepleit  les  30 


"  B  coistie.  —  *"  Sa.  de.  —  «  mize,  c'est-à-dire  miez^  «  mieux».  —  "*  Sa.  le.  —  '  Sa.  a.  —  f  S  se. 
—  0  Gt  du,  CB  de.  —  *  BEQU  n'ont  pas  de,  qui  se  trouve  dans  AGMOWHKN,  Ci.—*  CBGYZ 
de,  aJ  des 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  58 

saingnors  de  HanefTe  et  de  Seraing,  et  cheaz  de  Stirs  et  de  Bovengnistir, 
qui  n'estoiient  encors  trais  aval. 

37.  F.t.  d'atro  part,  esloiient  assemblez  °  sor  la  cliaaipaiii$;ne,  entre  Saint 
Goir  et  Oomarlin.  en  la  terre  de  Warfczéez,  et  mis  en  belle  onlinance  les 

s  warnizons  de  Hermalies,  de*  Warfezéez,  là  illi  avoit  asseis  bonne  fortrece, 
qui  '  maintenant  est  toute  fonduez  et  clieûwe  en  ruyne,  ly  warnizons  de 
Gemeppe,  de  Vilhe,  dt*  Bierlouz,  de  Vileir  deleis  Jouprelle,  et  toutes  les 
atres  warnizons  des  ahierdans  de  Warous.  Et  assy,  délie  bonne  vilhe  de  Huy, 
soy  "*  parlironl  bin  xxx  armures  de  fier,  avoek  les  enfans  délie  Cliier,  qui 

<o  estoiienl  dois  bons  chevaliers  et  hardis,  en  service  de  cheaz  de  Warous;  car 
ly  plu!i  grant  parliic  des  plus  sullisans  borgois  de  Huy  enlront  en  la  dicte 
werre,  por  l'amour  do  saingnor  de  Hermalies  et  des  enfans  délie  Chier. 

38.  Item,  ja  soice  que,  chi  devant,  soit  fait  mention  que  pluseurs  des 
linap;es  deseurdis  ne  s'estoiient   nint  entremis  des  morteil  faites  deseur- 

«e  dictes  anchois  la  dicte  balalhc  à  Waremme  ne  par  pluseurs  annéez  après, 
ninlmains  ly  pluseurs  d'eaz  y  eutrorit  après  co,  ly  alcous  par  proismeteit,  ly 
àlcons  par  amisleit  et  adinileit,  ly  atres  par  mariage,  et  ly  idcons  '  follement 
et  de  volenteit ',  qui,  par   honeur,   s'en   fuissent  bin  passeis.   Promirs  y    f.  iwi» 
entrai,  avoek  cheaz  de  Warous,  ly  viez  sires  de  Lan^dris,  par  la  caze  de 

to  madamme  sa  femme,  qui  estoit  sereur  aile  viez  saingnor  de  Warfezéez,  et 
por  l'amour  de  ses  chitik  fis,  monssaingnor  Johan,  monssaingnor  Gerar, 
morissaingnor  Thibaul,  chevaliers,  monssaingiior  Rasse,  caiionne  de  Saint 
Lambier,  et  messire  Libier,  cmontie  de  Suint  Denys.  Assy  y  entrât  mes- 
sires  Henrys,  dis  ly  Beaz,  chevalier,  esquevins  de  Liège,  avoek  cheiiz  de    (Sa  35i) 

M  Warous;  dorït  je  moy  '  suy  fort  mervelhies,  car,  de  peire  ne  de  meire,  ilh 
n'astoil  ninl  de  Warous,  et  ly  blazon  d'Oppliews  qu'il  porloit,  assavoir 
d'yermine  à  une  faixhe  d'azuré,  de  part  sa  meire,  qui  fut  Glhe  saingnor 
Henry  Cossen,  n  estoit  point  des  ahiordans  de  Warous;  anchois  moy  semble 
qu'illi  dewist  avoir  servit  le  linage  d'Awans,  car  Gillies  le  Beaz,  ses  peires, 

30  estoit  bin  prochains  "  al  linage  d'iihe  et  en  porloit  les  armes,  doqueiie  linage 

»  as.s.  au  masculin  dans  tous  les  manuscrits,  sauf  A  If  asscinbleez.  —  <"  Sa.  el  de.  —  "  Sa.  que.  — 
<•  Sa.  sy.  —  «  Sa.  bourdon  depuis  par  atiiisteit,  —  '  Sa.  de  bonue  voL  —  »  /?  nie.  —  *  A  (trocbaos. 


36  LE  TRAITE 

d'IIhe  estoit  estrais  ly  viez  sires  d'AwHns  qui  avoit  esteit  mors  à  Lonchiens, 
assavoir  délie  Ollie  saingnor  I^ogir  al  Chapeal,  qui  csloit  chief  do  dil  linage. 
Ilein,  entroiit  en  l'ayde  cheaz  de  Warous  ly  Bareis,  estrais  des  Allemans  de 
Velierous,  porlans  d'argent  al  "  lupar  de  geules;  mais  ce  fut  après  le 
bataillie  de  Domartin,  dont  chi  après  sierat  faite  mention,  à  laquelle  fut  s 
mors  Baroteaz  de  Bealfruipont  ^,  car  en  devant  ilh  ne  s'en  estoiient  nint 
armeis.  Chis  Bareis  avoiicnt,  longtemps  devant,  eût  ''  grant  discort  à  leurs 
cuzins  de  Velieruus,  assavoir  à  monssaingnor  Warnier  le  Chien  et  à  ses 
freires  *  et  enfans;  por  lequeile  débat  ly  vicz  messircs  Bareis,  qui  esloit  cliief 
do  dit  linage,  soy  partit  de  Vellerous,  et  pluseurs  de  ses  cuziens,  et  alat  «o 
demoreir  à  Aleure;  se  fut,  de  dont  en  avant,  nonieis  messires  Bareis 
d'Aleure;  et  leurs  adversaires  misent,  por  '  despit,  jus  ces  armes  et  prisent 
les  armes  de  Folongne,  assavoir  d'azuré  à  on  chief  d'argent,  à  on  lyon  de 
1. 196    geules,  mais  ilh  retinrent  le  cry  de  Vellerous,   par  tant  que  ly  hauteur 

appartenoit  à  eaz.  Item,  enlront  en  la  dicte  werre,  avoekes  cheaz  de  Warous,  is 
chdh  de  Harduéniunt,  droit  aile  mandement  délie  batailhe  à  Uomartin,  et 
vos  recordi'ray  conient.  Veriteis  est  que  '*  m«'ssires  Lambier  de  llardué- 
mont  ^,  peires  à  monssaingnor  Watier  de  Hautepenne  et  à  monssaingnor 
Ernul  de   Vilk-real,    chevaliers,  fut  compains  et  chevaliers   aile  saingnor 
de  Hernialles;  s'estoit  mult  volage  de  manière  et  mal  atempreis,  et  mal  «o 
wardant  '  ses  parolles,  maiiement  après  vin  ''.  S'avoit  "  demonstreit  plu- 
seurs  semblans  qu'il   ayderoit  le  saingnor  de   Hermalles,  dont   messires 
Johan,  sires  de  Harduémont,  ses  freires,  et  messires  Johan  d'Oreilhe,  sires 
de  Vellerous,  ses  cusiens,  qui  estoit  très  sages  chevaliers  et  de  grande 
éloquence  en  romans  et  en  tiexhe,  l'avoiient  sovent  repris  et  chastoiiet  et  *s 
tousjours  detriiet  juxes  adont,  par  force  ''  de  bonnes  parolles  et  de  bons 

"  GJYZ  au,  BC  a.  —  '  Sa.  omet  eut.  —  '  JB  por,  G  pour,  JYZ  pour  leur  faire,  C  par.  —  "*  A  qui. 
—  »  A  liG  wardeil,  CJZ  -ant.  —  '  C  vio,  ABG  bin,  e  manque.  —  »  CBA  savoil,  G  scavoll,  JYZ  avoir.  — 
^  A  furie. 

*  Fastrc  Barolcal  de  Beaufraipont  était  fils  de  Guillaume  de  Bcaufraipont,  qui  releva  Beaurraipont 
le  â3  juin  Iï9<  (Curtulaire  de  Saint-Lambert,  II,  S!i5/  par  succession  de  son  père,  Fastré  Baré 
d'Alleur,  chevalier,  lequel  est  mentionné  en  1245  et  1285  (Vbbkooren,  n"  88,  299). 

*  Voyez  le  tome  I,  paragraphe  711. 

*  Voyez  le  tome  I,  paragraphe  155. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  57 

exemples  raisenabics  ";  car  illi  s'estoiient  los  hin  wardcis  sains  avoir  le  mal 
greit  (le  nulU;  des  pariiioz.  Mais,  Bnaiemont,  on  jour  que  chis  dois  freires 
de  Harduéinont  dynoiient  ensemble  deleis  monssaingnor  Johan  d'Orelhe, 
en  son  casleal  à  Vellerous  ^,  vint  uns  messages  *  aile  dit  monssaingnor  Lam- 

s  biert,  de  |)art  *  le  saingnor  de  Hermalles,  qui  al  dit  monssainj^^nor  Lambier 
présentai  une  lelre,  là  meïsraes  overte,  contenante  qu'il  venist,  tantoist  ces 
letres  vtûwes,  parleir  à  ly,  à  Hermalles;  lyqueis  soy  vout  tantost  leveir 
de  tavelé  **  pur  chevachier,  mais  ly  dois  chevaliers  deseurdis  ly  pryareni    [Sa.  sss) 
tant  et  à  ce  l'eiiortont  qu'il  les  out  covent  qu'il  n'y  venroil,  si  qu'il  cargont 

<o  al  mesage  une  corloize  excusance,  sor  laquoile  ilb  soy  partit. 

39.  Quant  ly  dis  sires  de  Hermalles  fut  informels  que  ly  sires  de  Har- 
duéinont et  ly  sires  de  Vellerous  avoiient  son  fait  de.stoiirneil,  ilh  en  fut    r.  t96T 
corochiez  et  s'avisât  d'on  aire  tour,  com  chis  qui  estoit  de  gran  sens  et 
sublilileit  et  bin   connissoit  la  manière  do  dit  monssaingnor   Lambier. 

18  Sy  atendit  tant  que  ly  dis  messires  Lambier  fut  revenus  à  Haulepenne  et, 
on  jour  après  dyneir,  ilh  envoiiat  plus  suiïissant  mesage  et  letres  plus 
estroites  al  dit  monssaingnor  Lambier,  en  ly  |)riant,  al  plus  ardamrnent  et 
cordialinent  qu'il  pooil,  que  tantost,  sains  (argier,  ilh  venist  sains  armes 
et  sains  harnas  parleir  à  ly,  à  Hermalles,  allin  qu'il  ne  s'aparchewist  ninl 

80  qu'il  le  '  vowist  mètre  en  oevre  de  nulle  fait  d'armes.  Lyqueis  messires 
Lambier,  niiit  remirans  le  cliastiemcnt  de  son  freire  ne  de  ses  amis,  ne  les 
péris  qui  ly  avoiient  esteit  remonstreis  -',  soy  partit  tantost  et  en  alat 
à  Hermalles;  et  ch'estoit  bin  pau  anchois  la  journée  de  Domartin.  Tantost 
que  ly  sires  de  Hermalles  le  vit"  venant  devant  sa  porte,  ilh  commenchat  à 

9S  ryre,  et  le  (iestiat  et  Bst  bien  venant,  com  chis  qui  de  sa  venue  estoit  liiez 
ullre  mezure;  car  ilh  savoit  bin,  puisqu'il  astoit  de  ly  saisis,  qu'il  le  lour- 
neroit  asseis  legirement  de  son  acorl.  Sy  le  reprist  asseis  sagement  et  cor- 
toizeinent  de  ce  qu'il  ly  avoit  escondil  sa  venue,  car  ilh  nel  avoit,  sy  qu'il 
disoit,  mandeit  fours  "  que  por  avoir  une  bonne  saynie  '  et  Bestier  en  solas 

•  Selon  A,  BC  raisonalilps.  —  ''A  messag  suivi  du  signe  de  suspension.  Sa  et  manuscrits  modernes 
-ger  ou  -gier;  mais  cfr.  la  suite  du  texte.  —  "  Sa.  de  présent.  —  *  Sa.  lable  —  •  CJYZ  le,  AB  ne, 
G  ne  le  —  f  Sa.  lacune  depuis  ne  les  péris.  —  >  Ainsi  AB,  GJYZ  veit,  C  veyt.  —  *  Sa.JYZ  omettent 
foars.  —  '  AZ  saynie,  ^V  sayne,  GA/0 IV saisiiine,  HK  sagmic,  C  sapmainne,  B EQ  compa\gnie;  ^Kpour 
faire  bonne  chier,  L  alEn  so}°  fesloier;  cfr.  page  3S.8. 

Voyez  le  tome  I,  page  325,  note  3. 


38  LE  TRAITE 

trois  ou  quatre  jours  ensemble.  Et  ly  desl  que,  por  le  mîez  fiestier"  et  faire 
à  plaisier,  ilh  manderoil  à  Huy  ses  cuzieos,  les  onfans  ciel  Chier,  qui  ly 
tenroiient  et  feroiient  bonne  compaini^iiie,  et  assy  monssaingnor  liasse  et 
monssaingnor  Yslasse  de  Chantemierle,  cuzins  à  ly,  le  sain^^nor  de  Her- 
malles.  El  ilh,  li  dis  messircs  ''  Lambier,  s'excusât  ensy  que  faire  le  savoit,  5 
et,  finalement,  respondit  qu'il  demoroil  volentir.  Sor  ce,  furent  mandeis  ly 
dois  freires  del  Chier  et  ly  dois  freires  de  Chantemierle,  qui  vinrent  tantosl. 
El  l'endeniain,  pour  bonne  compaingnie,  il  soy  fisenl  saynier"  ensemble, 
f.  197    Et  ly  sires  de  Hermalles  les  festiat  et  ponleGat  de  bon  vin  et  de  bories 

viandes  solempnemenl  et  costablement,  ensy  que  bin  fuire  le  savoit,  par  10 
l'espasse  de  trois  jour  enlir,  sains  départir.  Et,  por  encharneir  le  dit  mons- 
saingnor  Lambier,  ilh,  ly  sires  de  Hermalles,  et  ly  atres  un  chevalier» 
parloiient  todis,  al  dyneir  et  al  sopeir,  de  ceste  noble  journée  qu'd  aten- 
doiicnl  à  avoir  al  encontre  de  cheaz  qui  voroiient  défendre  le  porte  do 
castelain  à"*  Geneffe.  El  que  vos  yroie  je  mon  compte  prolongant?  Ilh  fisent  la 
tant  qu'il  atrahirent  le  dit  monssaingnor  Lambier  de  leur  acorl,  et  leur 
creanlHt  de  estre  '  avoek  eaz  armeis  sor  la  dicte  journée.  Se  vout,  à  qnar 
[Sa.  5^4)    jour,  prendre  congier,  por  aleirà  Hautepenneet  ordineir  de  ses  besongnes 
ensy  que  ly  fais  le  requeroit,  sy  que,  quant  ly  sires  de  Hermalles  passeroit 
IMouze,  qu'il  soy  trahist  avoek  ly  sor  les  champs.  Adonl  fut  ly  sires  de  Her-  jo 
malles  en  grant  angoisse,  car  ilh  soy  dotoit  que,  taiitost  que  ly  dis  messires 
Lambier  sieroit  retrais  en  son  hosteit,  que  ses  freires  et  si  amis  ne  fuissent 
si  al  desoir  de  ly  qu'il  ne  pouwist  venir  sor  la  dicte  journée.  Se  priât  al  dit 
monssaingnor  Lambier  qu'il  demorast  tôt  fer  deleis  ly  juxes  à  la  dicte 
journée,  là  ilh  n'avoit  que  v  jours,  et  mandaist  ses  armes  et  son  diesirier;  25 
car,  s'illi  en  raloil,  ilh  ne  ly  poroit  tenir  covent,  por  l'empêchement,  conselh 
et  castiement  de  son  frcire  el  de  ses  amis;  si  que,  finalment,  après  pluseurs 
parolles  dites  entre  eaz,  ly  dis  messires  Lambier  mandai  ses  armes  et  son 
dyestrier  à  Hern)alles  et  tôt  ce  que  mestier  ly  estoit;  et  onkes  ne  veut 
raleir.  por  mandement,  conseille,  nianache  ne  atre  choze,  que  ses  freires  30 
et  amis  li  fesissenl. 

"  B  testier.  —  ''  Sa.  omet  mea,  —  «  Ainsi  AGQli,  C  sejnier,  A' s'aymer,  .fflfO fV  faymer,  iVfajnner, 
yyZgraiil  chère.  —  *  Sa.  de.  —  'A  eslc. 


DES  GUERRES  D'AVVAr^S  ET  OE  WAROUX.      S» 

40.  Et  que"  vos  soiiez  inrormeis  do  noble  estai,  parement  el  aourne- 
meiit,  que  gens  d'armes,  citevaliers  et  escuwiers  avoiienl  à   cely   temps    f.  I97» 
et  orent  encors  xx  ans  après,  car,  en  ma  jovente,  je  en  veys  useir  ;  je  vos  en 
recorderay  pure  veriloit,  afTm  que  vos  aiiez  admiration  do  cangement  del 

5  hofx-ur  do  monde;  car,  adont,  estoiient  assi  honorablement  armeis  ly  gar- 
dions qui  ''  sont  à  prest-nt  ly  chevaliers,  et  armeis  estoiient  adont  assy 
richi-menl  chevaliers  el  escuwirs  qui"  sont  à  présent  ly  contes  et  ly  dus. 
Se  vous  diray  cornent. 

41.  A  c«'ly  temps  des  werres,  el  encors  par  l'espas'e  do  x  ans  après  les 
10  pais  faites,  tos  chevaliers  et  escuwiers  d'oncur  soy  kebatoiienl  sor  dieslriers' 

ou  sor  coursirs  de  leile  bonteil  qu'il  soy  powissent  sus  assegureir.  Et 
estoiient  sor  hautes  selles  de  tournoy,  sains  satoir,  tos  coviers  de;  covertiires 
Qverfcz  d'oevre  de  brosdure  de  leurs  blnzons  armoiiez.  Et  estoiient  armeis 
do  plattes  el  de  bon  harnas  de  mcnut  fier,  de  chachez  '  de  menul  fier,  el, 

15  lachiet-^sor  les  plalles,  bons  ryches  wardecors  d'armes,  armoiiez  de  leurs 
blazons.  Et  avoil  cascons  on  heame  sor  son  hachinet.  à  on  timbre  hin  jolil. 
El  pluseurs  saingnors,  chevaliers  el  aires,  y  avoil,  qui,  al  desoz  de  leurs 
Ouvertures  avoiienl  leurs  dieslriers  armeis  de  covertures  de  menuez  mailhes 
de  fier,  por  la  dolanche  de  leurs  chevaz.  El  adont  faisoiient  plus  granl    <&>.  3SS) 

so  parement,  en  une  plache,  cent  armures"  de  fier  en  teil  habit  que  dois  cens 
à  présent,  et  seinhioil  que  plus  en  y  awisl.  Je  meïsmes  ay  veut,  de  mon 
temps,  que,  quant  on  faisoit  on  champ  de  balailhe  à  Liège,  que  les  wardes 
del  champ  esloiieiil  monteis  sor  diestriers  à  hautes  selles,  armeis  de  war- 
decors  d'armes  assy  joliement  que  ce  *  sembloiient  angeles  enpeiineis;  si 

as  que  c'esloit  ly  plus  gran  plaisanche,  ly  plus  riches  habis  et  ly  plus  grans 

solas  que  on  |)owi>t  avoir,  de  nobles  gens  d'armes  à  veioir  en  teil  estai.  Car    t.  iso 
nus  n'ozoil  eslre  coars.  par  tant  que  on  conissoit  les  bons  el  les  mavais  à 
leurs  blnzins  Et  duroil  plus  longemenl  une  batailhe  adoiit  que  maintenant 
trois;  car  ly  saingnors  estoiient  sormoiiteis  '  el  dotoiienl  honte,  sy  que  ly 

30  estours  esloit  bin  férus  el  ly  fais  longemenl  sorlenus  anchois  que  nus  soy 

»  D'aiirès  C8  (sauf  LM),  BLMt  El  aOn  que.  —  »  CA.GZ  qui.  tt  quy,  /Kque,  D  comtnp.  —  «  CAGZ 
qui,  BJ  quv,  K  que,  0  comme.  —  <•  f  (lest-.  —  •  Ainsi  AO,  B  chnchies,  C  chaeses.  —  t  Sa  hiel.  — 
»  A  iiinures.  —  >"  A  le.  —  '  Ainsi  AB,  GMOtPEQHKNLR  surm-,  F  formoule,  C  forl  monlex, 
tX,  manque. 


40  LE  TRAITE 

parlist.  Mais,  à  présent,  cascons  est  arrneis  d'unne  cotte  de  fier  appelée 
panchire,  sor  petis  chevaz;  et  ont  vestut  on  joupon  de  feslaine  aile  deseur, 
sy  que  nus  n'est  conus  encontre  son  compangnon.  Et,  en  liu  de  wardecors 
d'armes,  illi  portent  on  eskucliet  de  leur  blazon,  alagiel  à  leur  barbire.  Neïs 
ly  prinches  n'ont  atres  habit,  excepteit  que  leurs  desoirtrains"  warnimens  ;> 
est  overeis  d'alconne  envozure,  sains  aire  connissance,  si  qu'il  ne  semblent 
nint  saingnors  ne  gens  d'armes,  mais  garchons.  El  ensy  est  **  perie  tôt 
honeur  et  tout  genlilliece,  car  à  poynes  seit  on,  al  jour  d'uy,  queis  armes 
ne  queilz  blazons  iy  nobles  et  gens  de  linage  doiient  porteir,  ne  queis 
timbres  sor  leur  heame.  lo 

42.  Encors  vos  fay  savoir  que,  anchois  la  batailhe  à  Domartien,  entront 
en  cesle  morteile  fait,  avoek  cheaz  de  Warous,  ly  Gailliars  deChaiieiiéez  *, 
chilh  de  '  Prêt  aile  comble  et  de  Noevis,  assavoir  ly  skenissaz  de  ■•  Preit  *, 
ly  Henroie  de  '  Prêt  ^,  chilh  de  Colonster  *,  ly  Chabos  ^,  chilh  de  Julemont 

et  de-'  Charneur,  estrais  délie  damme  de  Wythemme,  qui  fut  sereur  à  i3 
monssaingiior  Breton  le  viez  *,  chilh  de*  Riwage  de  Viseit,  et  ly  Coirlawe, 
et  ly  Moilhés  d'Aleure.  Et  \  à  Huy,  y  entront  chilh  de  Revins,  chilh  de 
Pexheuriwe,  chil  de  Vynalmont  ',  ly  Houbins,  chilh  de  Fanchons,  de 
Monroial,  et  ly  Wavereaz. 

43.  Item,  semblament -'  entront  adont  en  la  dicte  werre,  avoek  cheaz  ^o 
f.  198  V    d'Avvans,  ly  Sorlés  de  Liège,  ly  eufans  d'Oire  ly  Romans  *  '',  ly  enfans  de 


«  A  -iraiis  —  »  Sa.  omet  esi  —  "  HBG  de,  A  del,  JYZ  du.  —  *  A  io.  —  '  A  del.  —  t  a  do,  G  du. 
—  s  CDCY  de,  A  do,  JZ  du.  —  ^  Sa.H  n'ont  pat  el.  —  *  A  Wyn-,  B  Vin-.  —  '  Sa.  finalemeDl.  — 
'  BG  -ain. 

»  Voyez  torac  I,  page  282,  noie  6. 
'  Voyez  tome  I,  paragraphe  1016. 
»  Voyez  lomc  I,  page  571. 

•  Voyez  tome  I,  page  235. 
'  Voyez  tome  I,  page  488. 

*  La  dame  de  Witlicm  ne  fut  pas  la  sœur  mais  la  petite-fîllc  de  Breton  le  Vieux  de  Waroux.  Voyez 
tome  I,  paragraphes  1029  et  1030. 

'  Voyez  tome  1,  paragraphe  683. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  U 

Parfoririu  *,  ly  Chayveaz  de  Vivengnis,   et   ly  Diavelos   «le   Harsta,  dont 
messires  Jolian  Ituzemuse  de  liarsta,  chevalier,  estoit  capitaine  *,  par  tant 
qu'il  issil  d'unk  des  bastars  d'Awans;  et  y  entronl  chilli  de  Mommeste-    (««•  558) 
ghen  "  de  iMeiiens,  porlans  le  chiveron  de  Bnllezéez,  assavoir  Willielmes 

s  Prost  ^  et  ses  p^rliiez  Mais  ly  dis  Wilhelmes  caiigat  ses  armes  après  le  pais 
faites  et  prist  les  armes  de  Hamalle.  Encors  soy  misent  avoek  cheaz 
d'Awans  Johan  de  ''  Preit  et  si  *  dois  freires,  Laml)uche  de  Weys  et  Ernus 
de  *  Prêt,  enfatis  monssain<;nor  Thiry  de  '  Preit,  <|ui  portoiienl  les  armes 
de '' Preit  sains  combles.  Jolian  de  Ur<iybant,  Icurcuzins,  qui  fut  esquevins 

10  de  Liège,  Boynans  de  Preit,  Henry  del  Solier;  ilem,  ly  dois  enfans 
monssaini^nor  »  Johan  d'Orelhe,  assavoir  messires  *  Wilhelme,  sires  de 
Romynes,  el  Reynechon,  ly  enfans  de  Vileir  *  az  Tours,  en  Condro», 
messires  Godefrois  délie  Capelle  et  pluseurs  atres. 

44.  Ors   retournerons   à   nostre   principal    mateire.   Quant   temps    fut 

15  d'anneir,  le  jour  del  Saint  Bertremeir,  ancbois  que  les  warnizons,  dont  chi 

devant  est  faite  mention,  fuissent  venuez  à  GenefTe,  ly  bons  chastelains  de 

Wareinme,  que-',  le  jour  devant,  estoit  venus  en  sa  porte  à  Geneffe,  soy 

fist  armeir  de  forte  et  de  mut  poissant  harnas,  car  ilh  estoit  desmezu- 

réement  fors  et  ly  plus  poissans  chevaliers  de  corps,  de  meml)res  et  de 

au  grandeclie  de  stature,  qui  fuist  en  ce  paiis.  Et,  quant  ilh  fut  armeis,  on  ly 

aminat  on  gran  fort  dyestrier,  qui  estoit  ly  miedres  chevaz  d'armes  qui 

fuist  en   nul   paiis,   et  l'apeloit  on   Moroal  de  Daveles;  se  l'avoit  ly  dis 

castehins  enpronteit  aile  saingnor  de  Daveles,  qui  des  werres  ne  soy  vout 

onk  enlremelre.  Et  bin  ly  estoit  besongne  qu'ilh  awist  on  fort  cheval,  car 

sti  on  trovoit  pau  de  chovnz  qui,  en  cest  estât,  le  powissent  servir  une  journée.    f<  iM 

Ilh  montât  asseis  à  malaize,  coin  chis  qui  estoit  gratis  et  poissans  de  corps, 

et  pensaiiiment  armeis.  Se  ly  fut  durement  blameit  ly  grans  faixs  d'armes 


">  AG  -Ipghe.  —  »  A  del.  —  '  Sa.  l\.  —  "  J  del.  —  •  y/  délie.  —  t  A  del.  —  »  Sa.  omet  moass.  — 
^  Sa.  moDS.  —  '■  Ainsi  B,  A  Vileis.  —  J  AG.WB  que,  ailleurs  qui. 

'  Il  s'agit  sans  doute  des  enfants  d'Amcil  de  Parfoiitrieu  namioés  au  tome  I,  paragraphe  490. 
*  Voyez  tome  I,  paragraphe  830. 

'  Guillaume  Prucst,  plus  tard  ccherin  de  Licge  de  1549  à  (370.  (Voyez  tome  I,  paragraphe  333.) 
ToUE  11.  6 


42  LE  TRAITÉ 

qu'il  portoit;  mais  ilh  respondit  ces  semblans  parleirs,  ensy  que  j'ais  °  oui 
recordeir  Thomas  de  Hemericourl,  qui  fut  à  son  armeir  :  «  Or  taziez,,  tazies. 
(!t  ne  vos  emmaiiez  de  rins!  Car  je  vos  jure  Dieu  el  saint  Gorge  que,  s'ilh 
at  covenut  t'az  dois  à  nioy  aydier  moriteir,  puisque  je  suy  sor  Moreal. 
qu'il  y  Tarât  eaz  quatre  ou  plus  anchois  que  je  soiie  demonteis.  Laissiez  en  a 
Dieu  et  saint  Goir  covenir,  en  cuy  warde  je  suy  commendeis.  » 

45.  Adont  furent,  par  l'acort  des  commons  amis,  ordineis  eaz  dois  por 
eslre  à  son  frain  et  son  corps  wardeir  cely  journée,  assavoir  Robier  de 
Truweiignetz,  escuwirs,  et  Thomas  de  Hemericourt,  borj^ois  de  Liège,  qui 
estoiienl  grans  et  fors,  et  de  grant  sens,  conselhe  et  atemprance.  Mais,  lo 
quant  chilli  d'Awans  furent  tos  ensemble,  aile  partir  de  Geneiïe  por  traire 
en  la  lerre  de  Warfezéez  *  et  chevachier  al  encontre  de  '  cheaz  de  Warous, 
voir  anchois  la  venue  des  saingnors  de  Haneffe,  de  Seraing,  de  monssain- 
gnor  Ameile  et  monssaingnor  Fastreit  de  Bovengnislirs  et  leurs  frères,  et  de 

(Sa. 357)  leurs  pilons,  cliilh  d'Awans  n'avoiient  nint  tos  ensemble  n'^  armures  de  I5 
fier  à  cheval,  par  tant  que  leur  mandemens  estoit  brisiez.  Mais,  anchois 
qu'il  parvenissent  à  Horrion,  leur  vinrent  al  devant  ly  saingnors  chi 
devant  nouieis,  à  gran  planteil  de  pilons  de  leurs  vilhes  et  do  rivage 
d'Yrne.  et  avoiient  bin  le  nombre  de  lxx  armures  "^  de  fier  à  cheval.  Se 
soy  conjoiirent  ly  uns  l'atre,  et  alont  ordineir  leurs  batailhes,  quant  ilh  20 
sorent  par  leurs  «ardemaneurs  le  covenant  de  leurs  annemis,  el  trahirent 
par   grande  ordinanche  vers   Domaitin,  sor  une  pice  de  terre  qui,   par 

f.  100  \  l'acort  des  parliiez,  avoit  sor  le  champs  esteit  chuizie  por  combalre  cely 
journée.  Et,  d'aire  part,  asseis  près  estoiit-nt  les  capitaines  et  toutes  les 
parliiez  cheaz  de  Waruus,  en  noble  conroy  et  de  grant  parement;  et  te 
av()ii«'nt  bien  in'^  et  l  armures  de  fier,  vailhans  chevaliers  et  escuwirs,  et 
warnis  de  bon  conselh  ',  et,  avoek  eaz,  pianteit  de  pitons  do  rivage  de 
Mouze  el  de  leurs  sorseans. 

46.  Quant  cest  partiiez  furent  mises  en  conroy,  rengiez  et  mises  en 
ordiiiance,  et  les  banires  des  '  bannerés  et  ly  '  pengnecheaz  furent  al  vent  30 

"  l)  ay.  —  *  Sa.  Warfuséez.  —  <^  Sa.EQL  n'ont  pas  de. —  "*  A  amures.  —  'A  coD^lb.  —  f  Sa.  de. 
—  »  Sa.EQL  7i'ont  pas  ly. 


DES  GUERRES  DAWANS  ET  DE  WAROUX.  48 

desploiiez,  et  chis  diestrirs  henissoiienl  et  soy  contenoiicnt  "  en  leurs 
paremens,  dont  ilh  en  y  **  avoit  l)in  xi",  los  coviers  ensy  qui;  deviseît  est, 
d'andois  les  partiiez,  si  qu'il  m'at  estait  conteit  par  pluseurs  chevaliers 
et  escuwirs  qui  furent  sor  la  journée,  et  cascons  tenoit  son  heame  sor 

s  l'archon  de  sa  selle  por  geleir  en  sa  tieste  :  adont  vinrent,  en  ^rant  haste, 
entre  dois  bataiihes,  (îerars  Fon,e;nés  "  et  Godiiis  de  Fetines,  citains  de 
Liège  *,  hommos  de  fiiez  à  monssaingnor  de  Liège,  por  geleir  quaraintaines 
entre  les  partiiez,  et  monstroiient  leur  commission.  Mois  les  partiiez 
getont  leurs  lieame  en  leurs  tiesles  et  fisent  on  grant  bruyt,  et  ferirenl 

!0  chevaz  des  esporons  de  grant  volenteit,  les  uns  contre  les  aires,  sy  que  à 
grant  payne  soy  partirent  li  dois  hommes  de  fief  qu'il  ne  fuissent  encioz 
entre  dois  batailhes,  ensy  que  ly  jadis  Gerars  Fongnés  m'at  compteit 
sovent  fois. 

47.  A  ceste  assemblée,  furent  mis  ly  pitons  al  derier  des  batailhes,  car, 
<8  à  cely  temps,  quant  ly  saingnors  estoiient  tellement  soru)oiiteis  '  et  ilh 
esloiient  conforteis  de  conbatre  à  cheval,  ilh  ronpoiient  une  batailhe  de 
pitons,  queil  qu'elle  fuist,  et  les  foloiient  tos.  Là  endroit,  al  assembleir  ', 
furent  fort  presseis  ly  basse  monteis,  car  ilh  en  y  out  pluseurs  jus  cukiez  1.200 
et  reverseis  |)ar  le  force  des  grans  clievaz. 

20      48.    Quant  ceste  assemblée  fut  passée  et  ly  heames  jus  geteis,  et  les    {Sa.:iW) 
partiiez  soy  connissoiienl  à  leurs  blazons,  cascons  chusissoit  cl  assailhoit 
cely  là  ilh  avoit  plus  grant  haynie.  F^t,  par  tant  que  ly  binfais  dos  bons  ne 
doit  nint  estre  oblieis,  vos  deveis  savoir  que,  sor  ceste  journée,   furent 
arincis,  avoek  clieaz  d'Awans,  ly  sires  de  Cleiremonl ''*  et  ly  vioz  W'ilhekar 

9S  d'Awans  ^,  qui  estoiient  avoiles;  et,  avoek  cheaz  de  Waruus,  fut  aruieis 

"  AGMB  contoiient,  CfQflA'iV  conienoient,  F  maiotenoit,  OW  sioyeot,  JYZ  miroient.  —  *  .Sa.  y  en. 
—  '  Sflun  AJ)X,  Sa.  SoiiKiies,  CflKNLRDZ  frongnes,  GMOIV  de  frongnes,  t(?  fnogous.  -  <«  ABU 
form-,  FJYZ  fort  mont-,  C  formentez,  fl  soriii-,  GHOW  surm-,  EQUKN  hault  niout- ;  cfr.  page  39, 
ligne  i9.  —  •  Selon  AGMHNK,  CBEQKOWR  -blee.  —  /  Sa.  Cliermonl. 

'  Gérard  Fougiict  apparaît,  en  effet,  comme  fcudataire  de  Tévéque  de  Liège,  en  1333  (Ponck- 
t«T,  373).  Goffin  de  Felinne  est  cité  en  1317,  13i4  (Ibidem,  188,  290). 

*  Libert  Butor,  sirc  de  Clermont,  chevalier,  a  été  identifié  au  tome  I,  page  378,  note  4. 

>  Cl'  Guillaume  Willcar  d'Awans  était  le  père  de  celui  qui  a  été  identifié  au  tome  1,  page  354, 
note  i. 


U  LE  TRAITÉ 

messires  Alixandre  de  Saint  Servais  *,  qui  de  dois  mains  et  d'on  piicl 
esloit  afoleis;  se  leur  doit  ons  tourneir  à  grant  et  haute  hunfur  qu'il  en 
(eil  point  aloiienl  servir  leur  linages.  Et  ne  fut  nul  d'eaz  quassiez  à  celle 
fois,  si  bin  et  si  près  furent  ilh  servis  et  gardeis  cely  jour. 

49.  Ors  vos  doit  recordeir,  par  les  aventures  chî  devant  escrîptes,  s 
qu'il  avoit  »nvf  raine  et  singlere  "  hayme  entre  le  sain^nor  de  Hernialles 
et  ly  bon  cnslelain  de  Waremme  et  ses  freires,  et  bin  y  avoit  caze;  sy  que, 
tantost  &piès  I  aseniblée,  ly  uns  queroit  l'aire,  et  tant  qu'il  soy  trovont,  et 
soy   corirent   sus,   en  faisans  grans  reprovirs  et  grans  niane(h*'S  ly  uns 

al  atre.  Ly  *  sires  de  Hermalles  estoit  petis;  mais  corageuz  esl^'it  oultre  to 
mesure,  et  ricliemtnl  et  noblement  nionteis,  et  esloit  en  la  ganle  de  ses 
dois  cuzims  gei  mains,  moiissaingnor  Hasse  et  monssaingnor  Ystasse  de 
Chanlemierle,  freires  chevaliers.  Là  soy  combatirenl  mervelluuzement  ilh 
et   ly    caslciuins   et   cheaz   qui   estoiient   deleis   eaz,   et    luniil    forment 
navereis.  >iais  ly  diestrier  do  saingnor  de  liermalles  fut  ochis;  se  cheyt.  ts 
£t,  quant  m*'s>ires  Ernus  de  Jehainge,  freires  al  dit  castt'Iain,  le  "  veyt 
cheioir,  ilh  sailhit  jus  de  son  cheval  et  montât  sor  ly,  anchois  que  releveir 
i.  200 V    soy  powist,  el  le  traveilhoit  durement.  Sor  ces  dois  fut  grans'  ly  cha- 
peleys  ',  «t  ly  crys  mervelheuz,  tant  al  assaut  com  al  re>cos>e.  Mais  ly 
bons  sires  de  H*  rmalles  y  fut  mors,  tant  par  le  dit  monssaingiior  Lrnus,  lo 
com  par  la  près,  et  defoleis  des  chevaz.  INinImains  ^  ly  batailh*'  recomen- 
chat  entre  e;<z  plus  dure  qu'en  devant;  sy  que,  anchois  que  ly  <iis  inessires 
Ernus  soy  powist  releveir,  ilh  et  ses  freires  Butoir  furent  mors  par  «heaz 
de  Chantemicrif,  qui  de  ceste  assaut  soy  partirent  sains  plus  gianl  pierde. 

50.  Adont  que  ly  bons  castelains  parrbuyt   le  domage   de  ses  dois  ia 
freires,  ilh  fut  ensy  que  tos  forseneis  et  alat  waiier  '  les  bâtai  hes  avoek 
cheaz  de  sa  rote,  et  crieir  s'ensenge"  et  raluiier  ses  amis.  Et  tournont  vers 

«  B  siirgulerft  —  *  Sa.  sy.  —  «  Partout  le,  sauf  Ah  ly.  —  *  Sa.  omet  graog.  —  'A*  chapeleys, 
/<*fiC  (hapli  leys,  C  chaplis.  —  f  .^  Dintmais.  —  »  Partout  vnjer,  sauf  X  vii-jer,  OW^aver,  Y  roir.  — 
*  Ainsi  ADZ,  BG  lens.,  CJY  son  ens. 

*  Sur  Alexandre  de  Saint-Scrvais,  chevalier,  qui  fut  ëehevin  de  Liège  de  13^1  i  1550,  voyei 
DE  BoRMiN,  Échevint,  I,  169,  et  tome  I,  page  469,  note  7. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  4» 

cheaz  de  Langdris;  se  fut  ly  sires  de  Langdris  *  vierseis  à  terre  et  mor3  à 
celle  enpainte".  El  messires  Libicr  de  Vileir  l'Evesque  *,  qui,  por  l'enorle- 
ment  de  sa  femme,  sereur  à  Ernus  d'Oborne,  esluit  arnieis  avoek  cheaz  de 
Warous  cely  journée,  al  encontre  de  ses  fieires  gtrmaiiis  et  de  son  blazon 

s  et  linage,  car  ilh  portoit  les  armes  d'Awans  à  on  cor  de  geules,  fut  assy    (Sa.  5ti9 
trais  à  terre,  en  présence  de  ses  dois  freires,  Gerars  de  Streiles  et  Ystasse, 
qui,  davenleur,  estoiienl   tomeis  en    la   roltc  do  dit   castelain  ;    iyqueis 
Ystasse  deskendit  vl  vout  tuweir  le  dit  monssaiiignor  Libiir,  son  freire,  et 
mor  l'awist,  en   faisans  vilains  reprovirs  de  ce  qu  il  avoit  renoiiet  son 

10  linage,  se  ne  fuist  Gerars,  ly  atres  freires,  (|ui  le  sorcorit  ''  et  qui,  par  le 
congiet  do  castelain,  le  mist  à  waran. 

61.  Chest  balailhe  fut  en  pluseurs  liiez,  par  tropeaz.  Se  durât  plus; 
car,  si  ly  alcons  '  perdoiient  en  on  liu,  leurs  partiiez  g^ngnoyeiit  en  l'aire. 
Mais  muit  aiTloivil  ''  à  cheaz  de  Warous  ly  mors  do  saingnor  de  Hermalles    f.  ioi 

tt>  et  do  '  saingnor  de  Langdris.  El  assy  ly  atres  sangiiors  délie  partie 
d'Awans  avoiient  mort  pluseurs  de  cheaz  de  VN'arous;  si  que,  quant  chilli 
d'Awans  furent  raloiiez,  ilh  getont  on  gran  cry  et  relornont  '  sus  à  cheaz 
de  Warous,  là  ilh  fes  veïrenl  le  '  plus  espès.  Adont  soy  partirent  chilh  de 
Vilhe  et  de  Berlouz,  en  une  rotte,  al  dffours  des  batailhes,  si  que  chilh 

so  d'Awans  quidonl  de  certain  qu'ilh  les  dewisscnt  rassallhir;  mais  non 
fisent,  anchois  s'en  alont  sereis  et  rcn<;;iez,  sains  fair  semblant  de  fuyr, 
droit  à  llarduemonl;  et,  entre  HanelTe  et  Seraiiig,  ilh  moiilont  les  tiers 
et  chevachonl  vers  leurs  maisons,  sains  gian  dumage.  Et  ly  remanans  '*  de 
cheaz  de  Warous  demorans  sor  les  '  champs  attendit  cely  assaut  vassal- 

ss  meut;  el  fut  chis  dierains  assauz  bin  feius;  et  y  furent  faites  pluseurs 
proeches -'  d'ambedois  les  partiiez;  et  ly  bons,  ly  apiers,  ly  preuz  el  ly 
hardis  y  furent  bin  cognus,  et  assy  furent  ly  atres,  tant  del  une  com  del 

•  Sa.  emprainte.  —  »  Sa.  «ocorit,  G  surcouroii,  C  surtient,  JZ  seconrat.  —  '  A  \j  alcons,  YZ  les 
aulcuDi,  J  d'aucuns,  CBG  h  pronom  seul.  —  <*  Sa.  afTojulii.  —  •  .Sa.  le.  —  '  CGMO  retournoni, 
Sa.  IV  retornent,  EQBKNJYZ  retournereni,  AFC  recorin-nl.  —  »  Sa.EQKNFi  n'ont  pa»  le,  HLR  manque. 
—  *  i<  romanaog.  —  *  Sa.  le.  —  >  Sa.  proches. 

'   Voyez  au  tome  I,  paragraphe  1013. 

*  Libert  dit  Liboret,  chevalier  de  Villers  l'Évéque  (Toycz  tome  I,  page  443,  note  i). 


i6  LE  TRAITÉ 

aire  partie;  car  cascons  asioit  armeis  de  wardecorps  d'arme,  si  ne  pooit 
ly  bins  ne  ly  maz  estre  celeis.  Et  faite  en  awisse  alconne  remonslrance  en 
ce  capille,  se  °  ne  fdist  l'empêchement  des  envieuz,  qui  tosjonrs  ont  leurs 
lenwes  enveniméez  ;  car,  se  je  atribiioie  plus  grande  honeur  à  cheax 
d'Awans  que  al  atre  partie,  on  diroit  que  c'estoit  par  faveure  et  por  s 
linage  ^  par  tant  que  mes  prédécesseurs  ont  osleit  tosjonrs  armais  avoek 
eaz;  et,  se  je  attribuoie  plus  granle  honeur  à  cheaz  de  VVarous,  on  diroit 
que  je  le  faisoie  por  lozenge  et  par  flature;  si  qu'il  moy  fait  taire  en 
partie  de  ce  que  ly  anchiens  m'ont  apris  et  recordeit.  Ninl mains", je  moy'' 
raporte  al  lesmongnage  de  mon  Créateur,  que  je  n'y  traïs  partie  nulle,  et  lo 
que  je  n'ay  mis  en  '  escript,  ne  voelh  mètre,  choze  que  je  ne  ''  l'ay  apris  à 
mes  devantrains  ou  Iroveit  escripte,  ou  que  faite  ne  soit  de  mon  temps,  ja 
soice  que  je  n'awisse  que  dois  ans  d'eage  quant  ly  pais  des  '  linages 
deseurdis  fut  faite  et  acordée. 

f.  Mt  V        52.  Quant  chis  dierains  assauz  fut  fais,  de  cheaz  d'Awans  al  encontre  is 

de-cheaz  de  Warous,  et  cheaz  de  Vilhe  et  de  Bierlouz  furent  partis,  si  que 
(Sa.  360)  dit  est,  fut  ly  mêlée  aspre  et  dure.  Et,  par  tant  qu'il  covint  *  tosjours 
l'une  des  partiiez  estre  descontite,  quant  ly  batailhe  dure  jux<>s  à  outrance, 
forlunae  encombrât  cheaz  de  Warous,  car  ilh  furent  outreis  et  desconfis, 
et  perdèrent  le  journée,  et  Ires  grant  domage  y  rechurent  cely  jour,  et  îo 
assy  ûst  tos  ly  paiis  de  Liège,  car  tote  honeur  et  chevalerie  en  fut  folée 
et  ly  paiis  afloivis. 

53.  A  ceste  desconGteur  '  furent  mors,  tant  en  combatant  com  eu 
chachant,  pluseurs  vailhans  chevaliers  et  escuwirs  del  partie  de  Warous, 
juxes  aile  somme  de  lxv  armures  de  fier,  et  alcons  pitons;  dont  je  vos  2S 
nomeray  une  partie  des  plus  notables,  assavoir  :  li  bons  et  ly  riches  sires 
de  Hermalles;  messires  Johan,  ly  viez  sires  de  Langlris;  messires  Johan 
ly  Polens  de  Warous,  qui  avoit  la  filhe  do  saingnor  d'Awans  mor  à 
Lonchiens;  messires  Lambier  de  Harduémont;  messires  Johan  del  Chier; 


»  s  sy.  —  *  C  par  f.  el  pour  I.,  A  por  f.  el  par  1.,  Sa  GJZ  par  . , .  par  I.,  Y  par  f.  et  \.  —  '  A  niint- 
maiiiS.  —  "  B  me.  —  «  Sa.  omet  en.  —  '  Sa.  omet  ne.  —  »  CBJy  des,  AZ  de,  C  du.  —  *  A  -vint. 
Sa.  -vil,  CG  -ïienl.  —  «  A  decôf-. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  47 

messires  Hcliens  de  Latines,  chevaliers;  Johan,  dis  ly  Rosseaz  de  Warfe- 
zéfz,  el  Gcrars,  si'S  freines,  enfans  do  sainj,çiior  de  Warfezéez  qui  out  les 
XX  enfans,  iyqueis  Johan  fut  peires  do  bon  monssaingnor  Rasse  de 
G«  meppe.  Itctu,  y  furent  mors  Giihes  Bêcherons,  esquevins  de  Liet2;e  *  ; 

5  Wilhelmes,  Lybotes  "  et  Baduwiens,  frcires,  enfans  Badewien  de*  (^asteal 
de  Seliens,  et  estoiient  reputeis  ly  plus  a|)iers  et  ly  plus  hanlis  de  loat 
leur  linnge;  Johans,  fis  saingnor  Gillie  le  Proydomme;  Baroteaz  de  Bfal- 
froipont;  Johan  de  Bennes,  ninnans  à  Aleure;  Henrars  d'Aleure  et  Bastiens, 
ses  freires,   (jui  estoiient  hardis  ultre  mezure;   Boyieawe  de  Gemeppe, 

10  Bilotes  ",  ses  fis,  et  Counars,  fn-ires  al  dit  Boyieawe;  ly  trois  enfans 
danime  Beline  de  Gemeppe;  ly  dois  enfans  saingnor  Giihe  de  Revins, 
borgoys  de  Huy;  ly  uns  des  enfans  de  Monroiial,  de  Huy;  et  pluseurs 
atres. 

54.  Et,  délie  partie  cheaz  d'Awans,  y  furent  mors  eaz  quatre  tant 
15  soilement,  assavoir  :  ly  dois  freires  do  ca-tt-lain  de  Waremme,  messires 

Ernus  et  Butoirs,  et  Heynenians  et  Rennewars  de  "*  Verbois,  freires;  sy    t.  i&i 
que,  lantost  le  fait  départit,   ly  casteliiins,  qui  avoit  eût  la  victore,  dest 
qu'il  avoit  plus  perdul  foz  seulz  que  loz  ly  atres;  mais  ly  victore  délie 
journée  ly  Gst  son  duelh  oblieir. 

îo  55.  Hem,  deveis  savoir  que,  après  ceste  pesante  journée,  furent,  à  coze 
des  noveaz  mors,  commandéez  et  gelléez,  entre  ces  parliiez,  pluseurs 
quarantaines,  qui  long  tienne  pendirent  entre  les  linages.  Se  soy  renii».ent 
ly  chevaliers  al  parsiere  les  '  tournois  el  l'oneur  do  monde  tant  (|u'elles 
duront.  Et,  quant  expiréez  funnt  les  quaraintaines  ^  messires  Waitier  de 

2S  Moniale  et  messires  Gonlirs  Conrars  de  Bierlouz,  avoweis  '  de  Sclachiens, 
prisent  alcons  de  cheaz  de  leur  Jinnges  et  fisenl  et  bastirent  on  wait, 
anchois  l'adjournée  \  secrètement,  à  iMuuhiens,  sor  les  enfans  de  Mouhiens,    {Sa.  x\) 

"  At  lyhoi',  GM  le  bot',  CtFç  libelle,  Su.  hboiea,  EHKN  le  boitir,  QOW  le  bottier.  —  »  CS  de, 
J  do,  CJDZ  (\a-'A  Itllot',  C  liylotx,  M  Belolt',  G  Belolie,  Sa.  Itiloleal,  e  Libot',  EQ  C.iloiln.  — 
"*  Clie.  de,  A  do,  C  du.  —  •  AB  al  parsielc  les,  C  aile  parsuytle  des,  GM  au  parsuyre  les,  EQHNLR 
a  parsuivre  les,  ï  a  parsuivre.  —  f  B  quarant-.  —  'A  awoveis.  —  *  Ainsi  A,  CBGJZ  la  journée. 

*  Sur  Gilles  Bêcherons,  échevin  de  Liège,  de  1316  à  sa  mort,  voyez  os  Borman,  I,  p.  167. 


48  LE  TRAITE 

qui  dormoiienl  en  leur  lour  et  Rasses  de  Waremme  avoek  eaz.  Et  prisent 
chis  sainj^nors  en  leur  rolle  vi  de  leurs  meilleurs  et  plus  apiers  conipain- 
gnons,  qui  alonl  brisier  par  derier  on  paillioul  d'unne  des  boveriez,  al 
plus  près  del  tour,  et  soy  repousent  ens,  par  tant  qu'il  estoiient  bin 
informeis"  que  ly  dis  freines  de  Alouhiens  avoiient  uzaige  d'eaz  *  leveir  do  5 
matin  et  venir  en  leur  basse  court,  por  leurs  '  mayniiez  et  variés'  mètre 
à  oevre,  si  qu'il  lisent;  car,  bin  matin,  ilii  soy  levont,  et  avalont  le  pont 
et  vinrent  en  le  basse  court;  et  tanloist  ly  vi,  qui  gisoiient  en  la  wait, 
issirent  fours  et  leur  tolircnt  le  retourt  '  do  pont  al  derier,  et  cryont  leur 
cry,  et  les  assailliircnt;  et  ly  atres  wais  brisât  ens  devant;  se'  furent  ly  lo 
trois  bons  freires  sorpris,  et  ly  dis  Rasses  de  Waremme  avoek  eaz,  et 
pitieuzemcnt  mors.  Dont  ly  bons  castelains  de  Waremme,  qui  estoit  leurs 
cuziens  germains,  fut  près  atretant  affoleis  et  atargiez  de  leur  mort  com 
f.  262 V    ilh  avoil  esteit  de  ses  dois  freires;  car  ilh  n'avoit  gens  en  tôt  '  son  linage 

dont  ilh  Tuist  sy  près  ne  si  loiialment  servis,  ne  qui  tant  fuissent  doteis  de  ts 
leurs  annemis  com  estoiient  ly  trois  freires  dpseurnomeis,  ne  qu'il  awist 
si  appareilliez.  Si  les  dolit  et  keplaindit  ultre  mezure;  car  nus  procbaîas 
cliarneis  cuziens  ne  ly  estoit  demorois,  fours  que  ses  dois  enfans,  messires 
Badcw'iens  et  Wilhelmes,  qui  estoiient  encors  jovenes  et  n'avoiient  nint 
porteit  encors  gran  faix  d'armes  à  cely  jour;  tesqueis  dois  enfans  ilh  io 
perdit  aile  batailhe  à*  Nyerbonne,  deleis  Huy,  dedcns  trois  ans  après  ce 
fait,  sy  que,  de  dont  en  avant,  ilh  fut  si  adoleis  et  sy  afldis  qu'il  cheyt  en 
maie  santeit,  et  onkes  puys  ne  s'armât. 

56.  Après  ches  chozes  teilement  avenuez,  demoront  toutes  les  partiieiE 
asseis  clossement  sor  leurs  fortreces  et  en  leurs  warnizons,  et  ne  lisent  2!» 
onk  puys  nul  gênerai  mindement  en  assemblée  de  leurs  amis,  por  revenir 
à  journée  déterminée  les  uns  contre  les  atres.  Mais  tamaintes  belles 
skermuces  y  avoit;  car  les  warnisons  soy  requeroiient  sovent  et  cheva- 
ciioiienl  juves  az  liches  des  fortreces,  traiioient,  lanchoiient  ',  fuoiient  et-' 
chachoiient  ly  uns  l'atro.  Et,  spécialement,  ly  quatre  enfans  monssaingnor  30 


•  Sa.  formels.  —  *  ff  de  eai.  —  «  Sa.  les.  —  *  Sa.  Varcs  —  «A  relourl  ou  recourt,  BJYZÇ  retour, 
C  relhour,  GUHKN  recourt,  EQR  recours.  —  <  BJYZ  el.  —  »  Sa.  omet  lot.  —  *  Sa.  de.  — 
*  AGMOWRL  et  Unch-.  —  i  Sa.  omet  el. 


DES  GUERRES  D'AWANS  ET  DE  WAROUX.  49 

Ystasse,  le  Frank  Homme  de  Holengnoul,  tenoiient  à  Fouz  en  warnizon, 
deleis  Gilhon  de  Fouz,  leur  freire  ^,  qui  avoit  i  pau  de  fortrece  ;  et  estoil 
tôt  sa  court  endosse  de  cez  mureaz  d'arsilhe  dont  ly  Hasbengaons  uzent  ^, 
délie  hautece  "  de  vi  pies;  et  al  defours,  vers  les  champs,  sor  le  liège, 

s  avoit,  ailour  de  cez  mureaz,  on  fosseitde  quatre  piiez  de  large  ou  environ, 
ensy  que  je  ay  oiit  recordeir  Goirbeal  de  Holengnoul,  qui  fut  esquevins 
de  Liège  et  longtemps  rechiveires  *  délie  evesqueit  de  Liège,  et  qui  fut,  en 
bonnes  viertus  ",  ly  soverains  de  son  linage  et,  en  ses  jovenes  jours,  hardis     f.  203 
et  apiers  ultre  mezure.  Ghis  quatre  freires  estoiient  tant  apiers,  legiers  et    ^^'^'  '^*' 

10  de  bonne  volenteit,  qu'il,  armeis  de  panchirs  tant  soilement,  cascons  une 
glaive  en  son  poing,  aloiient  tôt  à  piiel,  sovent  fois,  veioir  leurs  cheruwes 
az  champs,  et  aloiient  enbatre  sor  le  tyege,  tosjours  sor  leur  warde,  visant 
de  tos  costeis  que  nus  de  leurs  annemis  ne  les  sorpresist.  Et  avint 
pluseurs  fois,  ensy  que  je  ay  **  oût  recordeir,  que,  sor  la  Qanche  de  leur 

15  apertie  ',  ilh  attendoiient  que  leurs  annemis  délie  warnizon  de  Warous, 
bin  monteis,  les  apprepoiient  à  moins  d'on  journal  près;  et,  quant  ilh 
parchivoiient  qu'il  leur  estoiient  trop  fors,  ilh  soy  metoiient  al  corir,  nint 
vers  le  porte,  mais  vers  le  mur,  et,  tantost  qu'il  apprepoiient  vers  le 
fosseit,  ilh  metoiient  le  struk  de  leurs  glayves  à  terre  et  sailhoient  tôt 

20  delivrement  ''  ultre  le  fosseit  et  le  mureal,  dedens  le  jardien,  que  nus  atres 
d'eaz  ne  poiioit  faire.  Et  le  fisent  sovent  fois,  tant  que  leurs  annemis 
en  furent  si  fais  qu'il  soy  relaiiont  d'caz  à  chechier.  Et,  de  ceste  viertut, 
ont  ly  enfans  do  dit  Goirbeal,  tant  do  promerain  com  do  dierain  mariage, 
très  bin  resenibleit  leur  bon  peire;  car  ilh  ont  estait,  chis  qui  mors  sont, 

25  et  encors  sont  ly  vivans  à  présent,  ly  plus  fors,  ly  plus  rades  et  ly  plus 
apiers,  cascons  selont  la  quantiteit  de  sa  persone,  que  on  pouwist  troveir 
en  ce  paiis. 

«  Ainsi  AGC,  BJYZ  bailleur.  —  '  Sa.  rechivcur.  —  '  B  vertus.  ~  *  B  Jay.  —  •  Sa.  apierte, 
EQK  aperlé,  CCMOWL  parlie.  —  '  C  ileliueremeni,  Sa.  GJYZ  délibérément. 

1  Ces  (|u;itre  fîls  sont  :  le  Franchomme  de  Manshoven,  Gilles  de  Fooz,  Humbert  Corbeau  cl  Jean  de 
Hognoul.  (Voyez  paragraphe  897.) 

*  Ces  murs  d'argile,  dont  dans  mon  enfance  j'ai  encore  vu  de  nombreux  spécimens,  ont  été  généra- 
lement démolis  et  nivelés  depuis  une  trentaine  d'années. 

Tome  IH.  7 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ 


I  (§  |.|5). 

1.  Aile  loienge  de  Peire  et  "  de  Filh  et  de  Saint  Fsperit,  qui  sont  trois    f.  166,  coi.  a. 
personnes  et  une  seule  deïtcit  pcrmanablement  regnans  en  Trinileil,  sens  On  et 

5  sens  eommenchement;  à  congict  delle  très  bien  awireuze  Virgne  *"  Marie;  aile 
honneur  anssy  de  moy,  nient  digne  de  sy  noble  ouvre  encommenehier  ";  et 
aile  ensengnement  et  inslruelion  de  tout  personnes  qui  oront  chi  traitiiet,  soit 
chest  oevre  entrepriese  ',  ordinée,  exécutée  et  acomplie.  Amen. 

2.  Nous,  qui  summcs  katholiqiies,  aux  quels  ly  1res  exeellenle  miserieorde 

10  de  Dieu,  dont  la  ditte  Trinileit  est  confermée,  at  fait  si  noble  grasce  et  tant    (Coa/ ,  l,  260.) 
karitauble  qu'ilh  "  nos  at  donneit  sens  de  nature  et  parfait  entendement  de  ' 
cognoistre  bien  et  maie,  assavoir  le  bien  por  retenir  et  de  "  cely  useir  por 
desiervir  et  acquérir  la  parfaite  gloire  permanable,  et  le  mal  por  cely  eskiweir 
afSn  que  les   ténèbres   des   poiiies   infernals   ne   nos   puissent  comprendre, 

15  devons  \  par  cely  sens  natureil  et  entendement  et  par  l'inslruclion  del  Sainte 
Escripture,  qui  est  restauration  et  supplemens  de  nos  defaultes,  savoir  '  que 
saingnorie  et  saingnours  ont  lousjours  esleil  et  seront  sens  corruption  espiri- 
tuelment  et,  puis  ^  le  création  de  monde  jusques  al  fien,  temporeilement  et 
corporeilment;  car,  che  qui  est  inslablit  ''  de  Nostre  Saingnour  le  très  poisant, 

20  covient  à  sa  volenleit  parsevreir. 

«  PB  n'ont  pas  cet  et.  —  *  B  yirgene,  0  viergene,  P  viergine,  CFGM  vierge.  —  «  SGM  n.  o.  a 
commenchier.  —  ''  C  emprise,  GM  eraprinse.  —  «  PFDB  elle.  —  t  S  del.  —  s  S  omet  de.  — 
*  Ainsi  PFMD,  SC  de  nos,  G  de  nous,  BJE  de  bonons,  HN  debuons.  —  '  S  savoir  devais.  — 
i  S  depuis.  —  *  S  seul  inst-,  ailleurs  est-;  cfr.  §  5. 


52  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

3.  Et  verileit  est,  solonc  les  anchienes  hystoirs,  qu'ilh  meïsmes,  qui  est 
sires  soverain  de  chiel  et  de  tout  che  qu'ilh  at  creeit,  fist  et  fourmat  à  "  sa 
semblance  Adam,  nostre  proraicr  ''  peirc,  de  si  vilhe  malcire  comme  de  lymon 
del  terre,  affin  qu'ilh  ne  s'enorgulhaist.  Nequidcnt,  ilh  ly  donnai  et  mist  en  sa 

f.  166,  col.  b.  subjection  tout  le  monde  terrien  et  de  quant  qu'ilh  avoit  en  cely  creeit,  assavoir  s 
biestes,  oyseaulz,  peisons  et  tous  fruis  de  "  terre,  exceptcil  i  tant  seulement, 
de  quels  vous  esteis  bien  infourmeis.  Et  enssi  appcirt  que,  tantoist  après  la 
création  de  monde,  eut  saingnour  en  terre;  mains  chest  saingnorie  fut  ly  plus 
noble  de  tout  ■*,  car  elle  procédai  et  fut  donnée  liberailment  de  nostre 
Princepe  *,  qui  en  esloit  drois  hireliers,  et  nient  par  extortion  enssi  que,  puis  lo 
cely  temps,  sont  pluseurs  saingnories  à  forche  conquises,  si  ^  qu'ilh  appeirt 
en  *  koroniques  des  anchiennes  hystoirs,  et  encor  en  usent  les  tyrans  en 
pluseurs  lieu. 

4.  Et  quant  ly  deluve  fut  sour  terre,  dont  toutes  "  générations  furent 
deslruites,  excepleit  Noyel  et  ses  enfans,  ly  monde  fut  '  de  noveal  inhabiteis  is 
et  par  Noyel  et  ses  enfans  repupeleis;  dont  ilh  avient  que  les  trois  flis  Noyel, 
assavoir  Sem,  Cham  et  Japhet,  qui  furent  saingneurs  et  soverains  de  leurs 
lingnies  ■',  partirent  tout  la  terre  en  trois  partiies  :  s'en  oet  ly  anneis,  assavoir 
Sem,  le  motie  por  sa  parchon,  qu'ilh  appellal  Azie;  ly  second  fil  Noyel,  qui  fut 
appelleis  Cham,  dont  les  raaies  générations  yssirent,  oit  unck  quartier  de  monde  20 
pour  sa  parchon,  qu'ilh  appcllat  Affrike;  et  Japhet,  qui  fut  ly  plus  jovene,  oit 
l'autre  quartier,  qu'ilh  appellal  Europe,  en  laquelle  Rome  est  sciluée  et  tout  les 
parties  par  decha.  Et,  puis  "  chi  temps,  ont  '  les  anneis  heures  '"  maries  esteil 

{Coût ,  I,  261.)  previligies  d'avoir  avantaige  en  succession  de  droit  lingue  contre  leurs  frères 

et  sorreurs,  par  universe  monde,  et  maiement  en  baroniies  et  en  tous  biens  95 

f.  106,  col.  c.  feodauls.  Et,  par  tant  que  ch'est  plus  grande  saingnorie  d'eistre  extrais  del 
ansneit  heur  que  des  aullres,  voult  Nostre  Sire  Jesu  Crist  yssire  "  del  lingnie 
Sem,  de  queile  °  ysserent  les  palriaclcs  ''  et  les  enfans  d'Ysraël,  qui,  de  droit 


"  S  at.  —  '  c  promerain.  —  «  S  de  la.  —  "*  S  tout  les  aultres.  —  '  CP  princepe,  F  principe, 
SD  prinche,  GB  prince.  —  '  ^S  conquesteez  enssi.  —  '  S  app.  en  la  bible  et  dedens  les.  — 
''  S  toutes  les.  —  *  S  fut  adonc.  —  J  CM  lingnes.  —  ''  SF  depuis.  —  '  S  ont  toudis.  —  <"  P  hoir, 
CFDB  hoirs,  G  hoires.  —  "  S  yestre,  PGB  yssire,  FD  yssir,  C  issire.  —  »  C  de  queil,  p  duqueil, 
S  délie  queile,  DB  dele  quelle.  —  p  Ainsi  SFti,  C  palriackes.  Pu  -arkes,  G  -arches. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  53 

hiretaigc  ",  oirent  la  terre  de  promission,  et  enssi  la  "lorieiise  Virgne  ''  Marie  ", 
sanclifiie  ''  anchois  la  création  de  monde,  par  cuy  nos  poions  clameir  paradis  à 
nostrc  propre  hiretaigc,  s'en  nostre  miseire  ne  perist. 

5.  Ors  vos  puet  apparoir  que,  des  cnfans  Noyel,  qui  furent  refourmeur  et 
3  reparcur  'de  noveal  siècle  après  ^ la  duluve,  sont  extraites  tout  les  générations' 

de  monde  '',  bonnes  et  maies.  Et,  par  tant  que  ly  peuple  monteplial,  sy  convient 
ilh  les  saingnories  astrechier  et  amerrir,  enssi  que  nos  veions  que  les  possession 
d'on  riche  homme,  qui  at  planteit  d'enfans,  amerissent,  quant  elles  sont 
devidéez  *  en  pluseurs  partiies.  Si  furent,  de  donc  en  avant,  fais  roys,  dus, 
10  contes  ■',  et  aultres  prinches,  barons  et  saingnours,  en  desquendant.  Et  furent  * 
loys  instaubliics  '  por  le  régiment  de  peuple,  por  tant  que  les  malisches  ""  esloient 
si  fors  à  siècle  multipliies  que  ly  plus  fors  tolloit  à  iloible  sa  possession. 

6.  Et,  par  chest  déduction,  poiiés  perchivoir  que  saingneur  et  sangnoriies 
ont  lousjours  esteil  "  et  seront  ",  spirituelmenl  et  corporeilment^,  en  la  manire 

15  devant  '  ordinée,  car  iihz  sont  de  droit  necessileil.  Et  veions,  par  experienche, 
que  nuls  paiis  ne  soie  puet,  en  tranquilliteit,  governeir,  ne  en  fait  de  guère, 
sens  aulcun  sangnour  ou  soverain,  nient  plus  que  ly  corps  sens  chief.  Et,  ja 
soiche  qu'ilh  aiet,  en  chi  siècle,  pluseurs  paiis  et  citeis  qui  soie  govcrnent  sens 
saingnour  hireliers,  si  que  ''  par  common,   nequident  se  font  ilh  juges  et 

20  soverain,  par  '  lesquels  les  personnes  de  tels  paiis  et  citeis  sont  tenus  en  drois 

et  les  malfaiteurs  corregies.  Et,  quant  che  vient  al  guerre  ',  ilh  prendenl  aulcun    f.  166,  col.  d. 
vailhant  homme  à  capitaine,  al  queil  "  ilh  obéissent  comme  à  leur  saingnour. 
Et  enssi  appert  qu'ilh  covienl  tousjours  avoir  saingnour  "  et,  par  conséquent, 
saingnorie,  sens  laquelle  riens  ne  puet  eistre  parfaitement  governeit,  maiement 

"  s  de  dr.  liiignie.  —  ''  Cfr.  §  /.  —  "  Sf  ajoutent  qui  fut.  —  "  S  sanctiliiet,  F  -iie,  PB  -ie, 
DG  -iee,  C  -ieir.  —  «  Ces  deux  substantifs  sont  dans  S^;  ailleurs,  on  a  des  participes  passés  : 
C  refourraeit  et  repareit,  DB  refourmeis  et  reparis,  /  -eis  et  -eis,  EHN  -ez  et  -ez.  —  f  S  dont 
après.  —  »  S  gn'ations.  —  *  S  omet  de  m.  —  '  C  deviseez.  — J  S  ajoute  marchis.  —  *  S  ajoute  après. 

—  '  SCF  inst-,  ailleurs  est-  ;  cfr.  §*.—  '"  S  ajoute  des  gens.  —  "  S  estoit.  —  »  S  ajoute  toudis. 

—  J"  SGil  temporeilraent,  ailleurs  corp-,  sauf  P  douteux.  —  «  S  chi  devant.  —  ''  Cy  si  comme.  — 
•  S  por.  —  '  S  q.  che  la  gu.  qu'illi  les  fault  guerroiier.  —  »  S  a  cuy,  PC  al  queil  et  formes  équi- 
valentes dans  les  autres  manuscrits.  —  «  Et  enssi  app. . .  :  cepasssage,  manquant  à  SC,  est  restitué 
d'après  Py.  """*  sons  des  graphies  familières  à  S;  P  et  ainsi  appert  qu'il  covint  lousjours  avoir 
seigneur,  D  et  ensi  appert  qu'il  covient  toudis  avoir  seingneur,  etc. 


U  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

quant  bonne  justice  et  bons  juges  ne  régnent  en  prosperiteit.  Dont  appert,  par 
raison  très  évidente,  que,  natureilment,  doicnt  les  saingnours  rengneir  sour 
leur  peuples;  et  doient,  iih  et  "  leur  juges  et  ofTichiens  ^  eistre  vardans  et 

(Coût.,  I,  262.)  exécuteurs  dcl  loy  donnée  à  leur  sorseans  et  subgés;  et  à  eaux  doient  les  subgés 
obeiicr  rcverainment  et  avoir  recours  "  en  leur  oppressions.  Et,  ja  soiche  que  5 
aulcun  princhc  singuleir  aient  ^  aulcun  fois  à  souffrir  pluseur  adversiteit  "  en-^ 
parsiwant  leurs  offlchiens,  qui  sont  leurs  principals  membres,  car  en  tous  "  cas 
de  justiche  ilh  représentent  leur  saingnour,  et  soient  cheaux  meïsmes  saingnours 
et  *  offlchiens  forluneuzement  dekachies  *,  oppresseis  ou  retardis  \  soit  par 
conspiration  de  peuple  comraon  ou  par  leur  marchissans,  nonobstant  se  covient,  lo 
al  parclouse  *  et  en  la  ficn,  quant  tous  mais  '  sont  advenus,  que  paix  soit  fait 
entres  les  parties,  soit  de  princlie  à  ses  sourseans  ou  à  cheaux  de  ses  marchis- 
sans  là  ilh  at  guerriel.  Et  enssi  retrait  "'  ly  prinche  à  sa  sangnorie  et  ses  " 
subgés  revinent  à  sa  subjection;  ou  ly  prinche  et  ses  marchissans  sont,  chascun 
à  °  par  ly,  contens  de  leur  termes  et  de  leur  droit;  et  ch'est  à  tart  ^,  car  raies  lo 
leur  venist  '  demandeir,  prendre  et  ''  donneir  raison  anchois  la  guerre,  dont 
tant  griefs  '  sont  '  avenus,  que  après  che  que  ilh  sont  "  folleis  ",  silhies  "  et 
greveis  "  l'un  l'autre  ;  car  les  mal  fais  "  demeurent  souvent  fois  "  sens  puny- 
tions  et  les  damaiges  sens  restitutions,  si  que  che  sont  inconvenienches  "" 

f.  167,  col.  a.    montepliies,  car  chis  qui  plus  y  at  mis  plus  y  at  perdus,  saulf  tant  que  ly  ''''  20 
common  peuple  en  est  ""  ly  plus  blechies,  et  che  approve  ly  proverbe  qui  dist 
que  al  païsant  ''''  demeure  la  guerre.  Et,  par  chest  raison,  ne  puet  une  univer- 


<■  C  en.  —  *  C  offichens,  Py  officiers  ;  dans  la  suite  du  texte,  SC  ont  généralement  la  forme 
offichien,  les  autres  manuscrits  officier.  —  "S  ajoute  a  eaux.  —  'S  aiet.  —  '  Tous  nos  manuscrits 
insèrent  et  entre  souffrir  et  son  régime  pi.  adv.  —  '  Cp  et.  —  »  ofiichiens  qui  sont.  .  en  tous  : 
ce  passage  fait  défaut  à  SC;  nous  le  restituons  d'après  Py  :  P  officiers  qui  s.  leurs  principauz 
membres  c.  en  t.,  D  officiers  qui  s.  1.  principals  m.  c.  en  t.,  etc.  —  *  C  omet  s.  et.  —  *  Le  k  de 
ce  mol  a  dû  être  pris  pour  br  dans  a  :  SC  debrachies,  cfr.  D  de  bachies  ;  P  dekachies,  F  dechaciez, 
GME  dechassies,  BJ  dechachies,  HN  dechassez.  —  }  Ainsi  PG,  DB  retardeis,  F  retardez,  S  recardis, 
C  regardeis.  —  *  S  conclusion.  —  '  S  ajoute  et  damaiges.  —  »■  S  ajoute  et  revient.  —  "  S  les, 
DB  li.  —  °  S  omet  a.  —  p  S  adonc  trop  tart,  C  a  tart,  CM  au  tard,  PF  a  tort,  y  trop  tard.  — 
«  Ainsi  Cp,  S  vasist,  y  vausist.  —  •■  S  ou.  —  •  CGM  tant  gr.,  P  tout  gr.,  Fy  tant  de  gr.,  S  tant 
de  gr.  tourmens.  —  '  S  estoient.  —  '•'  S  estoient.  —  "S  ajoute  ochis.  —  ""S  ajoute  violeis.  — 
"  S  ajoute  ou  destruis.  —  y  S  les  malfaiteurs,  CF  ly  mal  fais  et  de  même  ailleurs.  —  »  S  d.  adonc 
pluseurs  fois,  C  d.  aulcune  f.,  Py  d.  souvent  f.  —  <"•  S  grandes  inconv.  —  '^  S  omet  ly.  — 
'0  S  ajoute  toudis.  —  <''*  Ainsi  Cp,  S  a  plaissant,  y  a  la  puissance.  Ce  proverbe  manque  au  recueil 
de  }.  MoRAWSKi,  Proverbes  français  antérieurs  au  XV»  siècle,  Paris,  Champion,  192S. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  85 

siteit,  quelle  qu'elle  "  soit,  faire  plus  grande  follie  que  de  lée  enforchier  à  son 
tort,  de  folleir  et  suppediteir  son  saingneur  natureil  et  ses  justiches,  soit  par 
envie  ou  par  convoiliese  de  vivre  sens  règle  et  sens  soverain,  car,  en  la  fien, 
revinent  toutes  ''  aiwes  en  leur  chenaulz.  Et  enssi  ly  sires  doit  avoir  teils  ses 
5  ofTichiens  et  jugeurs  spirituels  et  teinporeils  qu'ilh  fâchent  loyaul  justiche  et 
jugement  °,  sens  corruption  de  faveur  ou  de  bienfais. 

7.  Et  ju,  ly  faisiers  de  cest  oevre,  qui,  par  évidentes  experienches  avenues  ' 
à  mon  temps,  pus  '  cleremcnt  proveir  cheist  dierain  conclusion,  ay  en  moy 
meïsme  considereit  que  ly  paiis  dont  je  suy  d'antiquileit  '  extrais  et  nouris  est 

10  do  teile  nature  que  je  ay  deviseit  dierainnement;  car  ilh  ne  puel  longtemps 

demoreir  en  paix  sens  defoiiere  '  et  requeire,  de  fait  et  de  forclie,  novelileis  "    (Covi.,  l,  263.; 
estraingnes,  al  encontre  de  son  natureil  saingnour  et  de  ses  justiches,  en  ' 
prejudiche  de  droit,  de  loy  et  de  ses  propres  franchieses  et  liberteis  anchienes, 
approvées  tant  par  lettres  imperiauls  et  regiauls  comme  par  usaige;  dont  si 

15  pesans,  énormes  et  irrécupérables  damaiges  sont  à  dit  paiis  avenus  pluseurs 
fois  en  homicides,  arsiens,  rapines  et  aultres  diverses  accidens,  que  ly  paiis 
s'en  truve,  en  la  fien,  dechuis,  silhies  et  en  maul  point.  Et  tout  che  avient  par-' 
le  malvais  et  indiscreit  regyment  del  citeil  de  Liège,  qui  est  et  eistre  doit  ly 
chief  de  paiis  de  ma  noureture,  dont  je  ay  parleil;  laquelle  citeit  est  cause  de 

20  tous  les  mais  avenus  en  paiis  à  mon  temps,  et  par  quatres  poins  tant  soillement, 

qui  seroient  legiers  à  remédier,  se  ly  common  peuple  n'estoit  si  fort  obstineis    f- 167,  col.  b. 
et  avoileis. 

8.  Veriteit  est  que  tout  fontaine  de  scienche  et  de  sens  natureil  est  à  présent 
en  la  dicte  citeit.  Mains,  par  envie,  qui  tout  biens  avilhist  et  retarde,  ons  n'en 

2s  vuelt  de  riens  useir  quant  al  régiment  de  la  dicte  citeit  touchant  le  bien 

"  S  ilh,  C  il,  Py  ^lls-  —  '  S  ajoute  les.  —  «  S  jugent.  —  <<  S  ajoute  sont.  —  «  C  pus,  P  puis, 
F  puisse,  DB  puy,  G  plus,  S  pour  plus.  —  '  S  antiqueit.  —  »  S  desoiiere,  C  desoyre,  P  defoiier, 
Y  deffoicr,  GMDBJE  defoyr,  FUTW  deffier,  HNZ  mot  supprimé.  Le  verbe  original  que  l'on  aperçoit 
à  travers  ces  vai-iantes,  parait  inexplicable,  si  ce  n'est  peut-être  comme  uji  doublet  de  défier 
(<  DIS  +  ♦fîdark),  avec  le  radical  influencé  par  te  substantif  foi  (<  fide).  Le  sens  serait  alors 
«  manquer  à  sa  foi,  provoquer  ».  Ce  verbe  appartient  à  la  i'"  conjugaison,  mais  la  terminaison 
-ier  de  l'infinitif  est  dialectalemtnt  réduite  à  -ir  ;  les  graphies  en  -yr  ou  en  -yre  (avec  e  parasitaire) 
reflètent,  mieux  que  les  autres,  cette  réduction  de  la  diphtongue  :  cfr.  G.  Doutrepont,  Ëtude 
linguistique  sur  J.  de  Hemricourt,  §  ifl.  —  *  S  novolenteis.  —  *  S  eU  —  J  S  por. 


56  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

common,  si  que  "  dist  ly  livre  ''  de  Polityke;  car  ly  nombre  de  cheaux  qui 
sont  povres  de  sens  et  d'avoir,  dont  ly  quarte  "  part  n'est  point  dcl  nation 
de  la  dicte  citeit  ne  de  paiis,  que  piis  vault,  est  si  grans  que  les  saiges  et 
les  riches,  qui  sont  borgois  citains,  ne  puelenl  all'enconlre  d'yaux  eistre 
creyus;  ains  ont  en  desdengne  et  en  despil  tout  le  bien  qu'ilh  porpoiscnt  aile  s 
avanchissement  del  honeur,  profit  et  estât  del  cileit  et  del  ''  paiis  goneralment. 
Et,  por  che,  sont  avenus  les  inconvenienchcs  trcspasséez,  et  avinenl  de  jour 
en  jour  les  pareilhes,  qui  puelent  plus  griefs  '  engenreir.  Kt  vos  diray  les 
cas  singuleirs  qui  sont  nourissement  des  mauls  avenus  et  ''  à  venir,  s'ilh  ne 
sont  remediies.  lo 

9.  Ly  premier  '  est  por  tant  que  ly  conseaul  del  citeit  est  "  trop  large;  car 
ilh  y  at  bien  ii*^  personnes  de  conseilhe,  dont  les  xx  à  élection  achiveroient 
mies  les  besongnes  touchantes  al  citeit  et  à  paiis  que  les  ii^,  car  multitude 
engenre  confusion. 

10.  Ly  seconde  '  est  par  tant  que  les  petis  mesliers,  qui  n'ont  point  de  i» 
puissanche  en  la  citeit,  ne  aux  champs  en  temps  de  guerre  *,  ont  ortant  de 
gens  en  conseilhe,  et  ont  ortant  d'avaintaigos  à  faire  une  siiet,  quant  la  citeit 
est  ensemble,  qu'ilh  -'  ont  les  fors  et  les  honoraubles  mestiers. 

11.  Ly  thiers  "  est  par  tant  que,  quant  ly  universiteit  de  la  dicte  cileit  est 
ensemble  por  alcun  cas  notable  ou  les  mestiers  sont  ensemble  por  fair  leur  20 

{Cotu.,  1, 264.)  ofBchiens  ',  les  garchons  servans  et  les  apprendiches  ont  ortant  de  vois,  en  la 
.  167,  col.  c.    gjjgj  faisant^  comme  ilh  ont  les  maislres  et  les  chiefs  d'hosteit. 


«  SG  qui;  cfr.  §§  U  et  43.  —  ''S  libre.  —  «  SCPGM  quatre.  —  <>  P  del,  FGM  du,  DB  de, 
se  néant.  —  '  S  ajoute  mais.  —  '  S  ajoute  qui  sont.  —  »  S  ajoute  cas.  —  ''  S  eistre.  — 
'  S  ajoute  cas.  —  i  CB  que,  PGD  qui;  cfr.  §  14.  —  '^  S  ajoute  cas.  —  '  por  alcun  cas  notable...  : 
les  premiers  mois  de  ce  passage  sont  tirés  de  P  et  corroborés  par  FWYGMD;  dans  a,  une  confusion 
s'est  produite  et  on  lit  :  por  fair  leur  off.  ou  les  mest.  sont  ens.  ;  UTBJEHN  ont  simplement  pour 
faire  leurs  ofBciers. 


'  En   cas  de  gucirc,  cliaquc  corps  de  incticr  dirait  fournir  un  contingent  en  rapport  avec  sa 
population. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  »7 

12.  Ly  quars  "  est  par  tant  *  que  les  maistres  et  les  mcstiers  de  la  dicte  " 
cileil  prcndcnl  alTorains  borgois  et  les  sorti ncnt  pour  biensfais,  contre  le  tenurc 
dcl  Lettre  de  Saint  Jaqueme  ',  et  soy  lassent  la  plus  grande  partie  des 
offlchiens  corrompre  por  argent  Car,  à  jour  d'huy,  est  teile  ly  usaige,  en  la 

5  dicte  cileit,  que  quiquioncques  "*  viielt  enlrcprendre  et  sourtenir  un  malvais 
clain  ou  faire  aullruy  grevanche  de  son  corps,  ilh  trove  bien,  à  Liège,  des 
soidiers  par  *  argent  por  che  à  faire,  et  sens  correction.  Mains,  se  remeides 
covenablis  esloit  mies  à  cbes  inconvenienches,  enssi  que  droiture  ensen- 
gneroil,  qui  mult  Jegiercment  soy  devroit  faire,  se  raison  y  avoit  son  liowe,  je 

10  suy  cliertain  que  la  citcil  cl  tout  ly  common  paiis  scroient  en  bien  refourmeis 
et  qu'ilh  parseveroient  en  paix,  en  plantcit  et  en  tranquilliteit,  de  donc  en 
avant;  et  seroit  enssi  beaul  et  oussi  bon  sourjourneir  à  Liège  qu'en  cileit  qui 
soit  en  monde. 

13.  Et,  ja  soiche  que  ly  common  peuple  de  la  dicte  citeit,  à  laqueil  je  ay 
18  très  ardant  affection,  com  ly  enfes  à  la  mamelle  de  sa  meire  al  cause  de  sa 

nourelure,  aiiet  à  présent  en  despit  les  trois  plus  poissans  et  reverens  membres 
de  la  dicte  citeit,  assavoir  son  saingnour,  toutes  personnes  ccclesiastes  et  la 
justiche  spirilueil  et  temporeil,  nequident,  por  tant  que  che  doit  eistre  la  plus 
noble  et  la  mies  previlegie  citeit  qui  soit  en  l'obedienche  de  Sains  Siège  de 

20  Romme,  je  vuelhe  aux  ignorans  borgois  citains,  —  qui  sèment  pieres  pre- 

chieuzes  entres  poreheaux,  quant  ilhs  font  les  borgois  affornins  et  acquis,    f.  167,  col.  d. 
vcnans  de  strangne?  paiis,  anssi  frans  ou  i)lus  qu'ilhs  ne  soient  eaux  iiicïsmes,  — 
declareir  '  partie  des  nobles  previleges  dont  la  dicte  cileil  est  aournée,  et  les 
excellens  membres  qui  le  "  sourtencnt  en   honeur,  en  "  poissanche  et  en 

2rj  fertiliteit,  afBen  que  chest  instruction  puist  porteir  avanehissement  aile  répa- 
ration de  '  régiment  covenable  et  nécessaires  de  common  peuple  deseurdit. 
Et,  devantrainement,  ju  vuelhe  donncir  baplemme  a  che  traitiet  et  luy  appelleir 
Patron  delle  temporaliteit. 


"  S  ajoute  cas.  —  *  S  omet  par  t.  —  «  S  omet  dicte.  —  ■*  C  quiconcques.  —  •  SFGBD  pour, 
CP  par.  —  /  S  del  decl.  —  '  ^D  le,  B  se,  S  les,  G  lez.  —  *  S  et  en.  -  *  S  et. 

i  La  lettre  de  Saint-Jucques,  du  l"  juillet  1343,  accordait  le  droit  de  bourgeoisie  aux  habitants  de 
la  banlieue  de  Liège  admis  dans  un  corps  de  métier. 

ToHK  m.  8 


88  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 


Il  (§  U-18). 

14.  Verileil  est  que  ly  trois-nombres  est  ly  plus  plaisans  de  tous  aultres 
nombres  °  et  ly  *  plus  acceplaubles  à  Jesu  Crist,  al  cause  de  sa  Triniteil.  Et 

{Coût.,  1, 265.)  enssi  ilh  "  at  aultres  proprieleit  que  ■*  n'aient  les  aultres  nombres,  car  ilh  at 
uniteit  et  pluraliteit,  qui  point  n'ont  les  aultres  nombres  ensiwans,  si  qu'ilh  s 
doit  avoir,  par  raison,  plus  grande  dignité.  Et  che  soy  raportc  aile  cité  de 
Liège,  qui  est,  par  trois  especialz  membres  très  noble  et  très  virtueuse  % 
aournée,  vestie  et  parée,  auctorisie,  amée,  honorée,  dobtée  et  prisie.  Et,  se  de 
ches  trois  membres  estoit  loialment  uzeit,  sens  offense  de  common  peuple, 
saingnour,  saingnorie.  jugeur,  justiche  et  oflichiens  aroient  leur  liewe,  et  ly  lo 
common  peuple  seroit  à  son  profit  govcrneis  et  maintenus. 

15.  Ly  promier  membre  dont  la  dicte  ^  citeit  est  tant  presie,  enluminée  et 
auclorizie,  que  je  vos  ay  deviseit,  che  sont  les  nobles  cngliezes  collegiauls, 
conventuals  et  parochials,  et  le  vénérable  clergie,  qui  sont  en  la  dicte  citeit; 
ens  queils  cngliezes  soy  repoisent  pluseurs  corps  sains,  martyres  et  confesses,  lo 

f.  168,  col.  a.  par  les  priieres  des  quels  la  dicte  citeit  acroise  et  enforche  "  en  grandure,  en 
richeches  et  en  multiplication  de  peuple.  Ors  plaisist  à  Dieu  que  ly  régiment 
de  lay  peuple  à  ches  viertus  soy  eoncordaist,  et  portaist  telle  reverenche  al 
vénérable  clergie,  aournée  de  toutes  faculteis  de  scienche,  que  raison  ensen- 
gneroit!  Car  ly  clergie  est  la  fontaine  là  *  nos  devons  boire  et  ly  riwc  '  de  20 
sapiencbe.  C'est  nostre  paistre  et  nos  summes  ses  -^  berbisotes  ",  et  y  devons 
avoir  recourt  en  santeit  et  en  maladies,  com  à  nostre  meire  ;  car  nos  disons 

«  Veriteit  est  que. . .  :  le  passage  se  lit  ainsi  dans  CFT;  le  sens  n'est  pas  douteux  :  ly  trois-nombres 
se  dirait  aujourd'hui  le  nombre  trois.  Cette  construction,  attestée  par  tous  les  manuscrits,  a  cependant 
troublé  la  plupart  des  copistes  :  PY  v.  e.  q.  les  trois  nombres  est  ly  pi.  .  t.  a.  nombres,  1/ v.  e.  q. 
les  III  nombres  et  ly  pi.. .  t.  a.  nombres,  W  v.  e.  q.  les  trois  membres  est  le  pi. .  t.  a.  nombres, 
S  V.  e.  q.  les  trois  nombres  sont  les  pi.  .  tous  les  a.  n  ,  0  v.  e.  q.  li  trois  membres  est  li  pi. 
t.  a.  membres,  BJEHN  v.  e.  li  trois  membres  et  li  pi.  t.  a.  membres.  Le  sous-grmipe  GM 
stibstitue  à  trois  l'adjectif  trin  :  conjecture  avisée,  mais  manquant  d'autorité  au  point  de  vue  de  la 
tradition  manuscrite.  Ly  trois-nombres  serait-il  une  déformation  imputable  à  l'archétype?  Rien  ne 
permet  de  trancher  la  question.  —  '>  S  le.'.  —  '  S  ens.  par  tant  qu'ilh.  —  ^  SG  qui;  cfr.  ||  8  et  4S. 

—  'S  virtueusement.  —  f  SG  omettent  dicte.  —  »  S  acroise  en  forclie  et,  C  a  cresse  et  en  forchez, 
P  acroist  et  enforche,  y  modifié.  —  *  S  et,  G  la,  p  ou,  y  ou  que.  —  '  S  boire  a  ly  car  de  ly  iist  ly  r. 

—  i  SB  les.  —  *  Ainsi  SCD,  ailleuri  -settes. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  59 

eistre  ses  enfans,  quant  nous  nos  appelions  enfans  de  Sainte  Englieze,  c'est  à 
dire  vraies  calholikes.  Encors  avons,  de  la  dicte  clcrgie,  aullres  sorcours,  ear 
nos  avons  "  leur  bonnes  prédications  et  vivons,  por  la  plus  grande  partie,  de 
leur  blcis  et  grandes  **  possessions  revenantes  "  en  la  dicte  citeil,  dont  ly 
s  conimon  peuple  est  craissement  sourtenus,  et  dont  les  almoines  karilaubles 
sont  espanducs  aux  povrcs  souffraiteur,  sens  nombres,  en  pluseurs  liies. 

16.  Ly  secon  de  ches  nobles  membres,  ch'est  ly  poissanche  del  espirilua- 
liteit  de  nostre  saingnour  l'cvesque,  qui  n'at  en  monde  son  ''  parelhe,  al  cause 
del  Paix  de  Liège  et  del  droiture  que  ons  dist  del  Aiseal  de  palais,  par 
10  lesquelles  droitures  ly  sires  puet,  de  pluseurs  cas  crimynals,  fair  venir 
droiturier  par  devant  ly  tous  les  nobles  et  non  nobles  de  sa  dyoccit,  exeepteit 
les  corps  des  prinches,  les  cicrs  et  les  citains  de  Liège,  les  borgois  sorseans 
del  Roche  en  Ardenne  et  les  borgois  e'on  dist  del  Capelle  "  en  Brabant  ^  Et, 

»  s  n.  en  av.  —  *  s  et  de  leur  gr.  —  "  S  venantes.  —  '  SBD  son,  C  se,  PG  si,  F  sa;  son  se 
rencontre  dans  le  Miroir  comme  adjectif  possessif  féminin,  I,  p.  198,  l.  19;  cfr.  également  ci-dessous, 
§§  37  et  44.  —  '  Ainsi  SCPB,  FGD  Chap-. 

*  II  est  aussi  question  de  la  bourgeoisie  de  la  Capellu  dans  la  paix  d'Amiens,  du  30  avril  1334 
(Cartulaire  de  Saint- Lambert,  III,  p.  456;.  Il  s'agit  vraisemblablement  de  Cbapellc-lcz-IIcrIaimont. 
Les  renseignements  les  plus  nombreux  que  l'on  possède  jusqu'ici  sur  le  passé  de  Cbapelle-lcz- 
Ilerlaimont  se  trouvent  chez  le  chanoine  V.  BARSiEn,  Histoire  de  l'abbaye  de  Floreffc  de  l'ordre  de 
Prémontré,  2*  éd.,Namur,  V.  Delvaux,  1892,  2  vol.  in-8°.  L'exemption  dont  aurait  joui  ce  village  ne 
tiendrait- elle  pas  à  sa  situation  aux  confins  des  diocèses  de  Liège  et  de  Cambrai  ?  Chapelle  faisait  partie 
de  la  seigneurie  de  Trazegnics.  Le  village  de  Trazcgnics  se  trouvait  dans  le  diocèse  de  Liège.  Mais  le 
village  voisin.  Chapelle,  appartenait  au  diocèse  de  Cambrai;  c'est  ainsi  que  la  cure  en  fut  donnée  à 
l'abbé  de  Floreffe  par  l'évéque  du  Cambrai,  en  1140  (Barbier,  I,  p.  49,  il,  n°  IS).  Floreffe  avait  des 
possessions  près  de  là,  car,  vers  113S,  la  famille  seigneuriale  de  Trazegnics  lui  avait  fait  donation 
d'une  curtis  et  de  terres  à  llerlaimont  (aujonrd'liui  dépendance  de  la  commune  de  Chapelle-lez- 
Hcrlaimoiit>  et  l'abbé  Gerland  y  avait,  peu  après,  établi  des  religieuses  norbertines.  D'autre  part,  dans 
la  cliaitc  communale  octroyée  aux  habitants  de  Chapelle  par  Othon  de  Trazegnies,  en  1222,  on  voit 
que  celui-ci  abandonnait  à  l'abbé  de  FlorclTv  une  grande  partie  de  ses  droits  seigneuriaux,  notamment 
la  nomination  du  maïeur,  des  éehevins  et  forestiers.  (AiPii.  Wauters,  De  l'origine  et  des  premiers 
développements  des  libertés  communales,  Preuves,  Bruxelles,  1869,  pp.  8ti-89.!  Pendant  tout  l'ancirn 
régime,  les  abbés  de  l'Ioreffc  ont  revendiqué  le  droit  de  nommer  les  magistrats  de  Chapelle  iBarbiir, 
I,  pp.  178,  252,  260).  Le  fait  que  le  village  de  Chapelle  relevait  partiellement  d'un  seigneur  ecclé- 
siastique aurait-ii  suffi  à  soustraire  les  habitants  îi  la  justice  épiscopale  de  Liège?  Ou  bien  est-ee 
surtout  la  situation  géographique  qui  explique  l'exception? 


60  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

suppoiseit  que  cheaz  qui  seroient  trais  en  causes  par  devant  ly  demorassent 
{Coui.,  I,  266.)  desous  les  prinches  marcissans,  mains  que  che  fuist  en  sa  dyoceis,  si  n'en 
'  ^°  ■  ■  seroient  ilh  nient  "  por  che  exens.  Et  ches  droitures  ont  d'antiquiteit  esteit 
données  et,  après  che,  conferméez  par  les  emperreur  et  roys  romans  al  englieze 
de  Liège,  et  pasieblement  uséez,  et  par  continuel  usaiges  approvces  *  jusques  3 
à  présent.  Et  ne  fut  onques  prinche  qui  soy  posist  de  che  servaige  affrankier 
ne  qui  mettre  remeide  ou  contreslcir  y  posist,  ja  soiche  que,  tant  par  plait  de 
Sainte  Englieze  *  comme  par  leur  poissanche,  ilh  s'en  aient  aulcunne  fois 
volut  osteir  et  leur  sourseans  warandier  '.  Mains  nos  meïsmes,  les  citains  ■*, 
avoigles  et  ignorans  de  cognoistre  si  haulte  franchieze,  faisons  %  —  à  nostre  to 
honte,  damaigc  et  permanable  vilupeire,  —  che  que  les  prinches  ne  puelent 
faire  ne  ly  remanant  de  paiis  ''  meïsmes,  qui  enssi  volenlier  *  veiroient  la 
destruction  del  Paix  et  del  Aneal  de  palais  ^  comme  les  aultres  feroient,  por 
tant  qu'ilhs  n'en  sont  point  exens  si  que  ''  nos  summes,  ains  en  sont  enssi  bien 
lachies  comme  les  estraingncs  ;  car  nos  prendons  afforains  borgois  sens  15 
nombres  et  les  volons  affrankier  del  correction  de  la  dicte  Paix  et  del  Aneal 
de  palaix  teillement  comme  nos  propres  personnes,  que  faire  ne  poions  ne 
ne  '  devons,  car,  al  cognoistre  veriteit,  nuls  n'en  est  exens,  s'ilh  n'est  borgois 
cytains,  ch'eist  à  enlemlre  qu'ilh  soit  neis  en  la  dicte  citeit  ou  frankieze  de 
Liège,  car  tous  altres  borgois  sont  borgois  acquis  ^.  Kt  n'at  mie  longetemps,  20 
car  che  at  esteit  de  mon  eaige,  que,  dedens  le  banlicu,  al  defours  del  frankie, 
ons  ne  trovaist  mie  x  borgois  qui  awissent  recours  ne  adreche  en  nuls  cas  aux 
maistres  •'  délie  citeit.  Mains,  orendroil.  ilh  ne  nos  soufllet  mie  à  tenir  en  droit 
nos  borgois  deventrains  et  afforains,  et  point  n'en  summes  "  contens,  ains  y 
volons  tenir  tout  le  remanant  de  paiis;  et  enssi  sont  les  aultres  bonnes  vilhcs  25 
f.  168,  col.  c.    prendantes  exemple  à  nostre  indiscrétion,  qui  leur  deveriens,  comme  chief  et 

"  PF  nient,  C  nent,  S  mie,  G  supprimé.  —  '  S  approuës.  —  "  S  en  war.  —  *  S  ajoute  de  Liège. 
—  «  Forme  de  SGMy,  altérée  en  faisans  dans  CP,  faisant  dans  F.  —  /  SC  de  nostre  p.  —  »  S  omet 
ce  mot,  ici  transcrit  d'après  C.  —  ^  Ainsi  CPFG,  SBD  si  comme.  —  '  CD  ne  ne,  S  nen  ne, 
PFGB  ne;  cfr.  §§  S6,  54,  etc.  —  i  Ainsi  DBCG,  P  mest's,  SFmestiers.  -  *  S  p.  ne  summes  de  che. 

'   <  Par  plait  de  Sainte  Engllese  •,  c'vst-à-dire  :  par  un  procès  en  Cour  romaine. 

•  Hemricourt  fait  surtout  allusion  aux  tentatives  que  fit,  ii  diverses  reprises,  le  duc  de  Brabant,  pour 
s'affranchir  de  la  paix  de  Licgc  et  de  l'Anneau  du  Palais.  (Voyez  t.  Il,  pp.  90- 121). 

'  A  retenir  celte  distinction  que  Hemricourt  fait  ici  entre  le  bourgeois  citain  et  le  bourgeois 
acquis.  La  première  expression  était  réservée  aux  seuls  bourgeois  nés  dans  la  cité. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  61 

sovcrains,  donneir  exemple  de  bien  et  de  raison.  Encor  est  la  dicte  Paix 
defraudée,  et  semblanment  le  justiche  dcl  Aneal  de  palaix,  par  nos  meïsines, 
en  ehft  que  pluseurs  vont  aux  juRcmcns  et  font  siiete.  qui  nul  files  ne  linent 
de  monsangnour  de  Liège,  el,  s'illi  les  tinent,  che  sont  fiiefs  de  barelcurs  *, 

5  assavoir  de  si  petit  pris  qu'ilh  ne  s'en  deveroient  nient  aidicre.  Et  cnssi  vuelent   (C<"'' .  I.  iOI 
les  maistres  cl  les  offlchiens  del  cileit,  sovent  fois,  avoir  les  siietes  el  les 
jugeracns  à  "  leur  volcnteis,  tant  par  leur  forches  comme  par  le  ''  grant  planleit 
d'hommes  qu'ilh  amènent  avecque  eaux,  gens  simples  et  de  petit  estât,  qui  ne 
portent  honcur  ne  revercnchc  aux  chevaliers,  eskewiers,  et  aux  "  aneliiens  et 

10  riches  borgois  del  citeit,  qui  sevenl  ''  les  loys  el  les  usaiges  del  Paix  el  dcl 
Aneal  de  palais  et  qui,  par  raison,  en  doiient  jugier. 

17.  Le  thiers  *  de  ches  nobles  membres  est  chis  pour  lequeil  chcsl  mateire 
est  compriese  et  qui  ''  est  fondemens  *  de  ehest  ovre.  Ch'est  la  Loy  ',  par 
laqueil  ly  paiis  doit  eistre  governeis  et  droituries,  el  dont  les  esquevins  de 

is  Liège  sont  chief,  wardans  et  jugeur  sovcrains,  sens  nulle  rapeal.  Et  chis 
membre  doit  bien,  tant  comme  al  lemporaliteit,  eistre  appelleis  noble  et  de 
grande  saingnorie;  car  ilh  excède  tous  les  aullres  chiefs  d'Allemangne,  tant  en 
nombre  comme  en  poissanche.  (Ih'est  ly  une  des  estoilles  ''  par  laqueil  '  la 
ditle  citeit  est  plus  enlumynée  et  auctorisiie.  Ch'est  iy  fontaine  là  chascun 

20  prent  sens  et  régiment  sens  ly  amcnrir-'.  Ch'est  ly  candclle  là  chascun  prent 
lumire  de  doctrine,  car  par  le  dilte  chief  sont  doctrinées  '''  plus  de  m'"  cours 
de  haulleurs  ^,  sens  les  cours  jurées  cl  les  aullres  basses  cours,  dont  ilh  n'est 

"  s  AU.  —  ''  s  leur.  •  "  S  esk.  ne.  —  "i  S  sovent.  —  «  S  ajoute  cas.  -  '  S  omet  qui.  — 
»  S  ly  fondemens.  —  '■  S  escolles.  ~  *  A  la  leçon  de  SC  s'oppose  ici  celle  de  Py  :  C'est  la  lune 
(ILS  la  lumierej  entre  les  estoilles  pour  (GMEHN  par;  laqueil.  —  >  S  araenrie.  —  *  S  endoctrinées. 

t  Pour  être  assesseur  à  la  Paix  ou  à  l'Anneau,  il  fallait  tenir  un  plein  fief  de  l'évéclié  et  il  ne 
suffisait  pas  de  se  prévaloir  d'un  fief  minuscule  que  notre  chroniqueur  qualifie  de  fief  de  fraudeur. 

»  La  I.oy,  c'est  la  juridiction  civile,  par  opposition  au  Droit,  qui  désignait  la  juridiction  ecclé- 
siastique ou  tribunal  de  rOIGcial. 

>  il  y  a  dans  ce  chiffre  une  exagération  évidente.  Un  tableau  du  ressort  des  échevins  de  Liège  fut 
dresse  par  leurs  soins  vers  la  lin  du  XV*  siècle  et  a  été  publié  en  annexe  dans  l'ouvrage  du  baron 
DR  noHMAN  sur  Ics  Échevins,  l.  Il,  p.  b49.  Ce  tableau  comprend  un  peu  plus  de  cinq  cent»  cours  de 
justice,  hautes  et  basses.  Même  en  tenant  compte  des  pertes  subies  à  la  suite  des  guerres  avec  la  maison 
de  Bourgogne,  nous  sommes  bien  loin  des  chitfres  fantastiques  donnés  par  lleoiricourt  ou  par  l'un  de 
ses  premiers  copistes. 


62  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

f.  168,  col.  d.  point  de  nombre.  Et  sachies  qu'ilh  at  près  ortant  de  cours  prendant  chief  à 
Liège  sourseans  al  defours  de  paiis  partenant  aile  evesqueit  ",  assavoir  desous 
les  prinches  ''  marchissans,  comme  ilh  at  à  desous  de  dit  evesqueit  \  Et  at  la 
Loy  de  Liège  une  auctoriteit  singuleir,  qui  n'est  point  usée,  sy  comme  je  croy, 
en  nulle  aultre  paiis:  car,  par  tout  la  dyoceis  de  Liège,  enssi  bien  en  terres  et  » 
paiis  des  prinches  et  saingnours  marchissans  comme  en  propre  paiis  del 
evesqueit,  ons  ne  puet  homme  forjugier  de  son  honneur,  se  che  n'est  al  Loy  de 
Liège,  assavoir  en  la  Paix  à  Liège,  al  Aneal  de  palais  à  Liège,  et  par  les 
esquevins  de  Liège  ou  à  leur  rechairgement.  Et,  par  che,  puet  ons  clerement 
considereir  que  mult  grande  affection  ont  eût  d'antiquiteit  les  emperreur  et  lo 
roys  **  romans  à  chest  noble  citeit  de  Liège,  quant  ilh  ont  submis  al  evesque 
et  à  sa  temporaliteit,  maiiement  al  Loy  de  Liège,  si  gran  nombre  de  vilhes  et 
jusliches  de  "  prinches  et  paiis  marchissans,  si  que  '  del  ducheit  de  Brabant, 

{Cmt.,  1, 268)  del  ducheit  de  Lucemborch,  del  conteit  de  Henau,  de  Looz  *,  de  Namure,  de 

Sainnes  »,  de  Lynenges  ''  et  des  aultres  paiis  environ.  «s 

18.  Kt,  puisque  des  cmperrcurs  et  roys'  romans  vient  et  proceide  la 
poissanche  de  dit  chief,  al  gloire  et  loienge  de  toute  l'Empire,  qui  visiblement 
en  est  enlumynée  et  enforchie,  cli'est  bien  raison  que,  à  commenchement  de 
eheste  oevre,  soit  recognut  la  droiture  et  saingnorie  de  très  noble  et 
très  excellens  prlnche,  noslre  1res  chier  et  redobleis  saingiiour,  l'emperreur  20 
des  Romans,  par  le  grasce  de  Dieu  tousjour  en  acressant. 

III  (§  19-24). 

19.  Premier,  est  assavoir  que  tous  ly  paiis  dcl  evesqueit  de  Liège  est  et 
depent  del  Empiere,  de  laqueil  iib  muel  principalment  en  fiies  et  en  bomaige; 

•  Ainsi  Sp,  Cy  evesque.  —  *  S  pHs.  —  =  Ainsi  ^EHS,  SCDbJ  evesque.  —  <>  S  et  les  roys.  — 
«  SGDU  des.  —  '  S  si  comme.  —  e  S  sanies  ou  saines,  C  saines,  PFU  samrs,  TY  salme,  D  salmes, 
W  saline,  B  salines.  —  ^  S  omet  de  Lyn.,  que  nous  empruntons  à  C;  P  de  linengnes,  DBJ  de 
linegen,  ENH  de  lineghen,  F  de  lignes,  GM  de  louaing.  —  *  S  et  des  roys. 

*  Les  villes  du  comté  de  Looz  qui  furent,  au  Xll<  et  au  XIII*  siècles,  dotées  de  francliisi-s  par  leurs 
comtes,  ainsi  Brusthcm,  Hasselt,  Curangc,  Bilscn,  etc.  reconnaissaient  les  Ëchevins  de  Liège  comme 
leur  chef  de  sens.  Il  serait  intéressant  de  rccliercher  dans  les  autres  comtés  cnoncés  ici,  surtout  ceux 
deSayn  et  de  Linange,  quelles  ont  été  les  justices  allant  en  rencharge  à  Liège. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ,  63 

et  est  enlirement  scilueis  en  bonnes  et  en  mcites  de  la  dicte  Empiere  ",  si  que, 

par  raison  *,  tous  ly  paiis  doit  reverenment  obeiir  al  emperreur,  comme  à  son    f- 169,  col.  a. 

sangnour  primitive.  Et  che  appert  par  les  raisons  aconstumées  chi  desous 

escriples. 

s  20.  Verileit  est  que,  quant  ly  cvesque  est  trespasseis  de  chest  morteil 
siècle  et  une  noveal  cvesque  est  creeis,  chis  noveal  evesque  ne  puel  en  son 
paiis,  dedens  frankicze  ne  débours,  partout  où  ly  Loy  de  Liège  est  usée,  mettre 
maieur  ne  aultres  ofFicbicns  qui  somonne  de  loy;  ne  jugier  ne  puelent  les 
esqucvins  à  sa  somonce  %  jusqu'à  tant  qu'ilh  arat  sa  rigalle  en  la  manière  chi 

1»  desous  eseript.  Et  ne  puet  li  dis  evesque  conslraindre  ses  hommes  feodalles  à 
releveir  de  ly  ne  remettre  loy  ''  en  paiis,  jusqucs  à  tant  qu'ilh  aurat  sa  ditte 
rigalle,  c'est  à  entendre  jusque  à  tant  qu'ilh  '  meïsmes  arat  ses  fiies  '  imperiauls, 
assavoir  son  paiis  avecques  ses  apparlenancbcs  et  tout  sa  lemporalileit,  releveit 
del  emperreur  ou  de  roy  d'Allemangne,  s'ilh  n'y  avoit  emperreur,  et  sa  rigalle, 

15  assavoir  les  lettres  de  sa  relevation  saelées  de  sael  roial  ou  impérial,  monstréez 
par  devant  les  esqucvins  de  Liège,  ou  priese  sa  rigalle  sour  protestation  à 
Frankvorl,  en  cas  où  ly  emperreur  ou  roy  d'Allemangne  ne  seroit  par  deeha  le 
rivière  de  Mule  "  ';  excepteit  que  ly  emperreur  ou  roy  d'Allemangne  puet  bien, 
s'ilh  ly  plaist,  licensier  al  evesque,  par  ses  lettres  oviertes,  de  "  useir  de  sa    (Coût.,  i,  169.) 

20  temporaliteit,  jusqu'à  tant  qu'ilh  arat  de  ly  releveit. 

21.  Et  vcriteit  est  que,  quant  ilh  n'at  emperreur  ou  roy  en  Alleraangne,  ou 

que  ly  emperreur  ou  roy  '  est  par  delà  le  Mule  ■',  que,  adonc,  en  cely  cas,  puet 

ly  evesque  alleir  à  Frankcvort,  par  devant  le  maieur  et  les  esqucvins  de  lieu, 

dcmandeir  licens  et  congier,  por  l'absenche  de  roy  ou  del  emperreur  ",  de  useir 

25  de  sa  temporaliteit  jusqu'à  tant  que  ly  roy  ou  l'emperreur  '  seroit  par  decha  le 

Mule  et  releveit  auroit  de  luy,  ou  qu'ilh  aroit  en  Allemangne  roy  ou  emper-    f.  i69,  col.  ft. 

«  S  empie.  —  *  S  por  chest  raison.  —  <>  SP  somonte,  F  -once,  CDB  -onse,  C  -onsse.  — 
«  S  omet  loy.  -  •  S  que  luy.  —  '  S  fisees,  C  fiiez,  B  fiief,  PFG  fiefz,  D  fiefs.  -  »  C  de  mille, 
PF  de  mile,  G  de  meule,  D  dele  muene,  B  délie  mune.  —  '•  S  del.  —  *  S  ajoute  d'Allemangne.  — 
'■  Ainsi  CSG,  PF  mile,  D  muene,  B  mune,  et  fluctuations  analogues  par  la  suite.  —  *  S  abs.  del 
emp.  ou  de  r   d'Allemangne.  —  '  S  l'emp.  ou  ly  roy. 

*  Mule,  le  Mein. 


64  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

reiir  ",  se  nul  n'y  avoit  à  cely  temps  *.  Et,  de  *  cest  poroffre  ",  deveroit  ons 
raportcir  lettres  et  instrument  autcntike,  qui  aux  esquevins  de  Liège  seroient 
presentéez.  Et,  se  necessiteil  arguoit  à  che  l'evesque,  par  guerres,  par  maladies 
ou  par  aultres  cas  raisonables  et  nécessaires,  qu'ilh  n'y  posist  segurement  '' 
compareur  "  en  propre  personne,  ilh  y  poroit  envoier  suflissant  procureur,  qui  5 
la  dicte  paroffre  feroient  à  Franckevorl  en  nom  de  ly  et  raporleroient  lettres  sy 
suffissantes  que  ons  y  posist  adjosteir  foid  et  creanche.  Et,  tantoist  que  ly 
emperreur  ou  roy  d'AJlemangne  revcnroit  ''  al  paiis  par  decha  le  Mule, 
deveroit  '  ly  evesque  alleir  reieveir  en  la  manière  devant  escripte. 

22.  Et  semblanment,  quant  ly  emperreur  ou  roy  des  Romans  mourt  et  ly  lo 
cognissanche  en  parvient  aux  esquevins  de  Liège,  ilh  doicnt,  de  donc  en  avant, 
cesseir  de  jugier  al  somonce  ''  de  leur  maieur,  jusques  à  tant  que  ly  evesque 
aurat  releveit  de  noveal  roy  d'Allemangne,  à  son  coronement  '  à  Ays  ou  à 
Franckevorl,  enssi  que  dit  est,  en  cas  où  ly  roy  ly  auroit  escondit. 

23.  Enssi  appert  que  nos,  en  chesti  cas,  recognissons  l'emperreur  ou  roy -^  i5 
des  Romans  à  nostrc  sangnour  sovcrain  et  primitive,  quant  aile  tcmporalileit, 

et  *  ly  demostrons,  tant  en  la  noveile  création  de  ly  '  comme  de  noslre 
evesque,  vraie  obedienche.  Et,  sens  dotte  "",  toutes  les  loys  d'Allemangne 
procèdent  et  sont  fait  "  ou  conferméez  "  des  emperreur  '';  et  eorrcgier,  rcstraindre 
ou  rclargier  les  puelent  les  emperreur.  de  leur  royaul  ou  inperiaul  majesteit,  20 
quoy  que  nuls  die  *  de  contraire  %  mains  que  fait  soit  '  et  publiiet  deiiltement. 
JNequident,  elles  '  ne  sont  nient  "  en  tous  les  paiis  d'Allemangne  usée  d'un 
manière,  por  tant  que  les  saingnours  natureils  de  teils  paiis  les  ont,  par 
f.  169,  col.  c.    frankieses  qu'ilh  ont  donneit  à  leur  sorseans  ou  par  status,  corrumpus. 

"  S  emp.  ou  roy.  —'>SC  par.  —  «  Ainsi  SDB,  CPFG  paroffre  ;  ce  mot  se  retrouve  maintes  fois  par  la 
suite,  indifféremment  avec  par-  ou  por-.  —  <*  S  p.  bonnement  ou  seg.  —  •  C  compareir,  ailleurs  -toit. 

—  f  S  revenrait.  —  >  S  deverat.  —  ^  S  somont,  CP  soraonte,  FD  soramonce,  B  somonse,  G  somonsse. 

—  *  S  a  sa  coronation.  —  .^  S  ou  le  rcy.  —  *  S  temp.  nos.  —  '  S  dem.  et  enssi  en  sa  nov.  cr.  —  "■  S  et 
sont,  C  et  sans  dotte,  PFG  et  sans  doubte,  0  et  sens  doubte,  B  et  sens  dobte.  —  "  S  procédant 
ou  fait.  —  »  S  ou  fourmeez,  C  ou  ferraeez,  P  ou  confermees,  GM  ou  confirmées,  Fy  et  conf.  — 
f  S  ajoute  ou  roys  d'Allemangne.  —  «  S  nuls  en  die,  P  mesdie.  —  ••  Ainsi  SPU,  FGU  du  contraire, 
C  decontre,  y  encontre.  —  »  S  que  che  soit  fait.  —  '  S  deutt.  Sachies  quelles.  —  »  SDB  mie. 

*  Le  cas  se  présenta  nolamment  pour  l'évéque  Adolphe  de  la  Marck  qui  avait  combattu  l'élection 
de  l'empereur  Louis  de  Bavière  et  qui  obtint  par  ruse  sa  régale  des  échcvins  de  Francfort.  (Voyez 
DE  BoRMAN,  Eckevins,  t.  I,  p.  H5.) 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  68 

24.  Et  deveis  savoir  que,  en  temps  de  siège  vaucke,  les  esquevins  de  Liège 
puclcnt  bien  conseilhier  le  loy  à  clieaux  qui  le  "  requirent  et  reciiargier  toutes 

cours  à  eaux  prendant  chief,excepleit  cas  crimynals;  et  puelent  faire  tous  aultres  {Coût.,  i,  î70.) 
explois  qui  point  ne  sont  nécessaires  de  mettre  en  warde;  et  enssi  puelent  ilh 

5  rechivoir  toutes  poroffrcs  de  cas  touchans  à  justiche,  soit  d'aprovanches  de 
testamens,  de  covens  de  mariages,  de  lansaiges,  de  plaintes  de  tous  cas 
crimynals.  Et  de  ''  besongnes  semblantes  soy  "  puelent  bien  faire  par  devant 
les  esquevins  ou  les  dois  d'eaux,  le  siège  vackant,  sour  proleslation  de  che  à 
renoveleir  dedens  xl  jour  après  che  que  loy  ''  serait  overte.  Et  soiies  cherlains 

10  que  %  se  tcilh  poroffre,  plainte  et  ''  approvanche  ne  sont  renovelléez  et  mieze 
en  warde  dedens  xl  jour  après  che  que  loy  "  serait  overt,  qu'elles  ne  seront  de 
nulles  valeur  et  vertut. 

IV  (§  23-30). 

25.  Et,  puisque  nos  avons  parJeit  del  création  d'un  noveal  evesque,  ch'cst 
15  bien  raison  que  nos  déclarons  en  queil  estât  ly  paiis  doit  demoreir 

en  temps  de  siège  vacke  ". 

26.  Vos  deveis  savoir  que,  quant  ly  siège  est'  vacke,  soit  par  l'obit  del 
evesque  ou  par  le  translation,  ly  capitle  del  grande  englieze  de  Liège  remant 
tresfonsiers  et  hiretiers  en  lieu  de  saingneur,  et  wardens  et  soverains  de  tout 

20  les  forlerechcs  afferantes  al  paiis.  Et  n'en  doit  ly  mambour,  qui  fais  seroit, 
eistre  de  riens  saisis,  por  les  péris  qui  en  puelent  advenir,  serablans  à  chcaux 
qui  jadis  en  avinrent,  al  temps  del  evesque  Johans  de  Flandre  *.  Mains,  por 

•  S  les.  —  ^  S  des,  CPy  de.  —  «  S  se,  Cp  soy.  —  «i  S  q.  la  loy,  P  q.  le  loy.  —  •  S  omet  que. 
—  /  SGDB  ou.  —  »  S  q.  la  loy,  B  q.  li  loy.  —  ^  S  temps  que  ly  siège  de  Liège  vacke.  —  *  SG31 
omettent  est. 

<  L'cvéque  Jean  de  Flandre  mourut  en  1291,  proboblement  le  14  octobre;  Guy  de  Hainaul  et 
Walter  Dcrthout  se  disputèrent  sa  succession  jusqu'au  moment  où  Hugues  de  Châlons  fut  légitimement 
nomme  au  siège  épiscopal,  le  12  décembre  12U!);  il  fut  sacré  le  2  Janvier  suivant;  il  y  eut  donc  un 
interrègne  de  plus  de  quatre  ans,  aussi  dangereux  au  point  de  vue  des  relations  extérieures  que  quant 
à  la  situation  intérieure.  (Poncelet,  Guy  de  Hainaut,  élu  de  Liège  [Bi'lleti.>  de  la  Comiiission 
ROYALE  d'Histoire,  B"  sér.,  t.  VIII,  p.  KOI],  —  Lcodium,  1906,  p.  47.) 

TouE  m.  9 


66  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

tant  que  ly  paiis  "  ne  puet,  sens  très  grandes  inconvenienchcs,  demoreir  longc- 
ment  sens  soverain,  ons  at  d'anliquiteit  aconslummeit  que  ly  *  palis  soy  met 

f.  169,  col.  d.    ensemble  au  mandement  de  vénérable  capitle  ";  et  enliesent,  ly  dit  capitlc  "* 
principalment,  les  '  barons,  chevaliers  et  cskuwiers  secondement,  et  la  cileil  et 
tout  ^  les  franckes  vilhes  tirchement,  alcun  vailhant  homme  à  mambor;  et  là  s 
les  dois  de  ches  trois  membres  s'acordent,  ly  thiers  ne  doit  ne  ne  "  puet  ''  par 
raison  débattre.  Lyqueis  mambor  tellement  eslies  puet  traier  en  palais  à  Liège, 
s'ilh  ly  plaist,  en  lieu  de  saingnour;  et  puet  leveir  tout  les  renies  et  droitures 
afTerantes  à  saingnour;  et,  parmy  chu  \  wardeir  et  delTendre  le  paiis  loialment, 
et''  mettre  tous  offichiens  por  executeir  tous  cas  de  haulteure.  Et  quarantaines  lo 
puet  ons  prendre  à  luy;  mains  nul  maieur  ne  puet  ilh  mettre,  qui  somonne  de 
loy,  al  cause  de  che  que  ly  siège  est  vacke.  Et  en  cely  mambornie  puet  ilh 
demoreir  jusqu'à  tant  que  ly  noveal  evesque  serait  ''  creeis,  si  que  '  dit  est,  et 
rechut  "'  personeilement  ou  par  procureur  en  dit  capitle,  et  que  ses  procureur 
ou  chils  qu'ilh  auroit  "  conslitueit  °  de  part  ly,  par  ses  lettres  ovierl,  aroient  is 
requis  le  dit  mambor  qu'ilh  cessaist  de  ^  mamborneir  et  les  lassaisl,  en  nom  de 

{Coût.,  I,  271  )  noveal  saingnour,  entreir  en  '  possessions  del  evesqueit  et  des  biens  à  che 
aparlenans.  Et  se,  pendant  le  terme  de  sa  dicte  mambornie,  eskeoient  aulcuns 
eskevinaige  afferans  *■  au  '  saingnour  ou  aultres  '  ofBches  perpetueis,  fuist 
dedens  frankieze  ou  débours,  ly  dis  mambor  le  poroit  "  donnoir  segurement;  et  20 
deveroit  eislre  teil  offlehiens  rechuis  et  admis,  si  avant  que  ons  en  puet  "  faire 
sens  somonse  "'  de  maieur;  et,  quant  ly  noveal  sires  auroit  mis  noveal  maieur, 

f.  170,  col.  a.     ons  devroit  faire  le  sourplus  des  sollempniteis  à  che  afferantcs,  sens  contredit. 

27.  Et  soiies  certains  que,  nient  tant  seulement  en  cas  de  la  dicte  élection 
de  mambor,  mains  en  tous  aultres  cas,  soient  grans  ou  pelis,  par  lesquels  ly  23 
paiis  est  mandeis  generalment,  ilh  n'y  doit  avoir  que  trois  sietes  '',  assavoir  des 
trois  membres  devant  escript;  car  la  cileit  et  les  franck  vilhes  ne  sont  que  unck 


«  s  ajoute  de  Liège.  —  *>  S  ly  dit.  —  "S  ajoute  de  Liège.  —  '  S  enl.  cheaux  de  dit  cap.  — 
«  S  et  les.  —  '  C  la  c.  atout.  —  0  BDG  ne  ne,  S  nen  ne,  CPF  ne;  cfr.  §  /6.  —  *  S  ajoute  che. 
—  *  S  ajoute  illi  doit.  —  >  S  ajoute  puet.  —  *  Ce  verbe  est  également  au  futur  dans  y;  Cp  le 
mettent  au  conditionnel.  —  '  S  si  comme.  —  "  S  omet  et  rech.,  que  nous  transcrivons  de  C.  — 
"  S  auroient.  ~  •  Ainsi  Py,  S  commis,  C  aconstumeit.  —  r  S  del.  —  ^  S  el,  C  en  le,  ailleurs  en; 
cfr.  lliSet  i7.  —  "  Ainsi  CG,  P  afferains,  SFy  afForains.  —  •  SF  aux.  —  '  S  ou  aux  aultres.  — 
«*  S  porait,  BD  pora.  —  '  S  poroit.  —  '^  S  sens  le  som.  —  *  S  sires,  C  sirez. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  67 

membre!  aile  encontre  des  altrcs  dois  devant  nommeis.  El  lousjour  doit  eislre  fait 
che  que  par  les  dois  de  chcs  trois  membres  est  ordineit  et  acordeit,  mains  que 
chc  ne  soit  notoirement  contre  l'eslal  del  Englieze,  ou  contre  les  franckieze  et 
previleges  approveis  et  useis  des  franckes  viihes,  ou  aussi  contre  le  loy  de  paiis. 

5  28.  Et,  en  temps  de  paix,  ne  doit  eistre  ly  paiis  mis  ensemble,  se  che  n'est  au 
mandement  de  monsaingnour  de  Liège  ou  de  son  djl  capille.s'ilh  en  esloilrebelle, 
et  en  lieu  covenable,  dcdens  la  dicte  citeit  ou  aultre  part,  là  mies  plairoit  "  à 
saingnour  ''  ou  à  son  dit  capitlc.  Mains,  à  présent,  en  eist  auitrement  et  tant 
indiscrètement  ovreit  et  uscit  %  par  nostre  ■*  forche  et  "  malvais  régiment  ''^  que 

10  che  n'est  mais  '  que  une  droit  dérision,  desplaisanl  à  Dieu  et  à  tout  homme  "  de 
raison.  Et  chc  vuelhc  ly  '  Tou  Puissans  retraire  et  ramineir-'  al  anchien  usaige, 
por  vivre  en  paix  et  en  tranquillilcit,  si  ''  qu'ilh  ont  fait  nos  prédécesseurs. 

29.  Encor  deveis  savoir  que,  por  neccssiteit  queilcunque  '  qui  ""  avengne 
à  paiis,  soit  en  temps  de  guerre  ou  de  paix,  encontre  nostre  saingnour  "  ou 

«5  aullruy,  ons  ne  puet  faire  mambor  en  paiis  tant  qu'ilh  y  arat  evesque,  se  che 

n'est  par  son  greit  °.  Mains,  se  ly  paiis  at  débat  ou  guerre  overte  à  son    f.  170,  col.  b. 
saingnour,  les  bonnes  viihes,  avecque  le  remanant  de  paiis,  puelent  bien,  de 
greit  et  conseilh  ''  de  capitie,  s'ilh  remant  avecque  eaux,  ou  sens  le  dicte  capitle, 
s'ilh  est  avecque  le  saingnour,  faire  et  eslire  unck  capitaine  et  '  unck  condu- 

20  seur,  appelleis  à  che  les  barons,  chevaliers  et  eskuwiers  de  paiis,  et  par  leur 
accorde  et  conseilh,  qui  en  tous  estas  de  guerre  les  '"  governeroit  et  conduroit', 
et  al  queil  ilh  aroient  recours,  comme  à  leur  soverain,  en  cely  cas.  Nequidenl  ', 
chis  capitaine  ou  mambor,  se  mambor  le  voloient  appelleir,  ne  poroit  eistre 
tant  prcviligies  de  capitle  ne  de  remanant  de  tout  le  paiis,  tant  qu'ilh  y  awist 

25  evesque,  qu'ilh  posist  mètre  nul  olBchiens  ne  donneir  nul  ofliches  al  loy 
appartenantes;  car  riens  ne  poroit  faire  encontre  le  saingnour,  en  cely  cas  ne 


•  CFGM  plairat.  —  '  SGM  a  monsaingnour.  —  '  S  place  useit  après  auitrement  et  le  remplace 
ici  par  fait.  —  <*  S  par  le.  —  «  S  ajoute  le.  —  f  S  ajoute  del  dicte  citeit.  —  »  S  oiMt  mais.  — 
''  S  personnes,  G  hommez  et  PFGBD  -me.  —  '  S  Dieu  ly.  —  ^  S  remédier,  CP  ramineir  et  formes 
Équivalentes  dans  les  autres  manuscrits.  —  *  S  enssi.  —  '  S  por  queilc.  nec.  —  i"  SF  qu'ilb, 
PGDB  qui,  G  que.  —  "  S  ajoute  l'evesque.  —  »  S  congiet.  —  »  S  et  de  cens.  —  «  S  ou.  — 
•■  SCB  le.  —  •  Ainsi  CPGM,  S  governeront  et  condurent,  y  -ront  et  -ront,  F  -ra  et  -ra.  —  '  Aitisi 
Cp,  y  nientmoins,  S  et  sachies  que. 


68  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

{Cout.,  I,  Î72.)   en  nul  aultre  touchant  le  loy,  se  che  n'estoit  violéement  "  et  ''  de  forche, 
laquelle  violenche  le  loy  ne  puet  consentir. 

30.  Item  %  quant  monsaingnour  de  iJege  soy  vuelt  absentir  de  paiis  '',  ou 
meïsmes  quant  ilh  est  à  rcsidcnche,  ilh  puet  faire  et  constitueir  unck  lieutenant, 
pour  ly  et  en  nom  de  ly,  d'unne  personne  ydonne  de  si  grande  offische  à  s 
porleir;  et  à  cdy  puet  ilh,  s'ilh  ly  plaist,  donneir  si  virtueux  et  si  cspecial 
commission  qu'ilh  porait  mètre  mariseal,  senescal,  prevoist,  baiihier,  castelain, 
maieur,  eskeviens,  et  tous  altres  offlchiens  seculeirs  à  ly  appartenans,  jusque  à 
son  contremant  ^.  Mais  bien  sachies  que,  se  la  dicte  commission  ne  faisoit 
expresse  mention  de  '  donneir  les  esquevinaiges  de  Liège,  donneir  ne  les  poroit  lo 
ly  lieutenant  par  sa  commission  gênerai,  car  de  teile  nature  et  saingnorie  est 
ly  offische  del  eskevinagc  ^  de  Liège  qu'ilh  ne  puet  cstre  donneis  par  altruy  que 
par  monsaingnour  de  Liège  proprement  ou  par  le  mambor,  en  temps  de  siège 

f.  170,  col.  c.    vacke,  si  que  ''  deviseit  est,  se  che  n'est  par  commission  expressément  et  deler- 

mynéemcnt  faisante  *  mention  de  celi  cas  et  de  grant  seal  l'evesque  saelée.         «s 

V  (§  31-57). 

31.  Or  vos  avons  declareit  la  manière  del  élection  de  saingnour  et  de 
mambour  en  leur  novelles  créations.  Chi  après,  vos  infourmerons  des  notaubles 
droitures  appartenantes  à  saingnour  tant  seulement  et  à  sa  haulteur  al  cause 
de  sa  temporaliteit  et,  promicr,  de  plus  noble  et  •'  plus  excellent  membre,  20 
ch'cst  del  Paix  de  Liège;  à  laquelle  ons  ne  puet  appclleir  que  de  trois 
cas  :  assavoir  de  murdre,  de  roube  et  de  deshirtanchc  *;  en  laquelle  murdrc 
sont  compriese  et  enclouses  arsins  fais  sens  guerre  et  sens  deffianche,  biestes 

"  Ainsi  CGM,  Fy  violentement,  P  vilainement,  S  par  violenche.  —  '  S  ou.  —  "  S  omet  ce  mot. 
—  <>  S  Ae  son  p.  —  '  Ainsi  Ff,  GM  contrecomand,  P  conmant,  C  conmon,  S  commandement.  — 
'  S  del.  —  »  S  des  eskevinages,  C  de  e.,  P  délie  e.,  DB  dele  e.,  F  del  e.,  G  modifié.  —  *  S  si 
comme.  —  '  Ainsi  G,  S  faite,  C  faisantee,  ailleurs  faisant.  —  J  S  et  de. 

1  Dans  les  documents  latins  et  notamment  dans  le  Positio  pro  justificatione  Judicii  Piicii,  publié 
lomc  H,  page  93,  ces  trois  cas  se  disent  :  de  vi,  tpolio  et  exheredationi'.  Heniricouri  se  borne  à  expliquer 
le  premier  cas.  Par  spolium  on  entendait  le  brigandage  ou  vol  à  main  armée.  C'est  le  crime  dont  s'était 
rendu  coupable  le  vaillant  chevalier  Eustache  Franchorame  de  Ilognoul  envers  la  dame  de  Warfusce 
et  pour  lequel  il  eut  la  tcle  tranchée.  (Hocsem,  éd.  Kurlh,  p.  1B8.)  Vexheredatio  consistait  dans  le 
fait  d'expulser  quelqu'un  de  son  immeuble  dans  le  but  de  s'en  emparer. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE.  69 

espeléez  "  nuircnalment  de  fait  cclleit,  arbes  portant  fruit  stepeis  ou  vingncs 
stepéez  de  fait  cclleit,  et  cas  *  semblans,  triwes  et  qucrantainnes  brisies,  et  paix 
brisies;  mains,  de  simple  homicide,  ons  ne  "  puct  appelieir. 

32.  Vos  deveis  savoir  que  nuls  bons  seculeirs,  de  queilcunque  eage  qu'îih  (Coût.,  i,  273.) 
5  soit  ne  que  malaides  ou  "  alToleis  qu'iih  soit,  ne  puet  appelieir  altruy  al  Paix. 

par  "  mambor,  s'ilb  ne  fait  l'apcal  par  ''  luy  meïsme.  Et  che  fut  jugiet  por  ' 
mesire  Gerart  del  Marche  *,  qui  fut  oncle  al  evesque  Adulphe  ",  qui  avoit 
bien  iiii^'^  ains  d'cage;  se  voloit  faire  mambour,  por  le  '  saingnour  de  Steyne-' 
faire  "  appelieir;  mains  ne  son  cage  ne  le  faveur  de  saingnour  ne  ly  porent  ' 
10  aydier;  anchois  fisl  "  l'apeal  luy  meïsme.  Mains  gens  bencficiies,  capitles  ", 
abbeis  ",  covens,  femmes  et  enfans  deseagies,  et  tous  religieux  puelent  bien 
appelieir,  parmy  unck  mambor  pris,  en  la  Paix  à  Liège,  et  altre  part  nient. 

33.  Monsaingnour  de  Liège,  et  nuls  aullre  de  ly,  puet^  seoir  aile  Paix  à    f  no,  col.  d. 
Liège,  en  l'englieze  Nostre  Damme  '',  deleis  le  grande  englieze  de  Liège,  et 

15  nient  aultre  part,  et  par  le  semedy,  et  nient  '  par  aullre  jour,  en  la  manière 
qu'iih  at  aeonstummeit.  Et  puet  la  journée  del  Paix  raseoir  '  à  samaines,  et 
nient  à  aultres  journées;  et,  s'ilh  ne  vint  à  jour  qu'iih  arat  la  dicte  Paix  rasiise, 
ilh  ne  '  puct,  de  donc  en  avant,  seoir,  se  la  dicte  Paix  n'est  anchois  rassise  à 
certain  Icirme  par  ly  ou  par  i  de  ses  prelas  délie  grande  englieze  de  Liège, 

20  al  queil  la  commission  monsaingnour  s'adrecheroit;  et  chis  le  doit  rasseoir  "  par 
le  tesmongnage  des  hommes  de  fiicfs,  et  covient  que  ly  maire  et  dois  des 
esquevins  de  Liège  à  moins  y  soient  presens,  en  cuy  warde  clie  soit  mis  par  le 
ditte  maieur,  appelleis  à  che  les  dois  maistres  délie  citeit  *. 

"  CPGDB  spet-.  —  *  S  et  tels  cas.  —  "  S  n'y.  —  <*  S  m.  ne.  —  '  S  pour.  —  '  S  por.  —  '  Ainsi 
SGB,  CPFD  par.  —  *  S  ajoute  del  Marche.  —  '  S  por  ly  le.  —  i  SF  sceyne.  —  *  S  por  faire.  — 
I  CDD  povent,  ER  peuvent,  P  poloit,  FUTGil  povoient,  /  povoent,  WYHN  peurent.  —  "•  S  ajoute 
ilh.  —  "S  capellains,  P  cappelains,  C  capitle  et  variantes  du  même  mot  dans  -{FGM.  —  "  S  albies, 
C  lableis.  —  »  Sp  ne  puet.  —  '  S  ajoute  aux  fons.  —  ''  CP  non.  —  »  S  ras,  avant.  —  '  S  n'y. 
—  »  S  ajoute  avant. 

•  Voyez  tome  I,  page  147,  note  2. 

*  Voici  donc,  en  résumé,  quels  élaicnt,  d'après  Hcmricourt,  ceux  en  présence  ou  à  rintervcntion 
desquels  on  fixait  jour  pour  une  séance  du  Tribunal  de  la  Paix  :  1*  des  hommes  de  fief  en  nombre 
indéterminéj  2°  le  maïcur  de  Liège  ;  3»  deux  cchevins  au  moins;  4*  les  deux  maîtres  de  la  cité. 


70  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

34.  Nuls  ne  doit  offlchier  de  cas  cryminals  en  la  Paix  "  à  Liège,  four  que 
ly  maieur  de  Liège,  lyqueis  doit  eistre  arnieis  et  ses  variés  del  dozaine  avccque 
ly  S  en  auclorizant  le  haulteur  de  saingnour.  Chis  doit  prendre  cheaux  qui 
sont  assaissier  *.  Chis  doit  faire  les  siiet,  quant  les  hommes  sont  à  conseilh. 
Chis  doit  les  champions  *  faire  jureir  leur  promcrain  '"  serimens  en  la  dicte  s 
Paix  et  prendre  leur  obliganches.  Chis  les  doit,  s'ilh  ont  alcunne  double  '',  faire 
conduire  à  Sains  Lynarde  ^.  Chis  doit  les  forjugemens  mettre  en  la  warde  des 
hommes.  Et,  semblanment,  doit  ilh  offlchier  l'endemain,  quant  monsaingnour 
serait  en  jusliche  en  jardin  de  son  palais.  El  doit  chis  meïsme  maieur  excculcir 
tout  le  sourplus  del  jusliche  afferant  al  champ  *  à  Liège  ■•.  Et  chis  qui  warde  lo 
la  parolle  monsaingnour  doit  oiir  et  mettre  en  la  warde  '  des  hommes  les  raynes 

f.  171,  col.  a.  et  '  respons  des  parties;  luy  plaindre  '',  se  aulcuns  mesparolle,  et  mettre  les 
enquereur  de  tous  cas  dont  alcuns   sera   mis  en  la  bonne  veriteit  del  Paix. 

(Coût.,  1,274.)  Ilem  ',  doit  faire  les  rajours  de  cheaux  qui  debiteis  siéront  ^,  et  les  hommes 

somonr,  quant  ilh  revenront  de  conseilh,  et  tout  che  mettre  en  leur  w  ardes.      15 

35.  Item  ■',  nuls  ne  doit  jugier  en  la  Paix  à  ''  Liège  ne  par  devant  le  corps' 
de  saingnour,  ne  par  "  ly  eistre  commis  à  faire  enqueste  nulle,  s'ilh  n'est 
homme  de  fize  "  à  monsaingnour  et  à  son  englieze,  et  s'ilh  n'at  son  Gze  rcleveit. 
Ne  les  oiflchiens  de  saingnour  ne  puelent  faire  enquest,  en  platte  paiis,  de  nuls 


<"  S  al  P  —  *  P  assaisir,  F  a  saisiier,  DBG  a  saisir,  C  a  soffrir.  —  '  S  promiers,  GM  premier, 
ailleurs  le  dérivé  -rain.  —  <*  Ainsi  partout,  sauf  la  variante  graphique  CGB  dobte.  —  'S  aux 
champs,  C  al  champe,  GM  aile  campt,  D  au  champ,  BJEUN  a  champs,  P  a  capitle,  F  a  chappitre. 
—  f  C  a  laissé  tomber  le  passage  la  parolle. . .  en  la  warde.  —  '  PF  laissent  tomber  la  parolle... 
les  raynes  et.  —  *  S  le  plaindant.  —  *  S  Et.  —  '  S  omet  Item.  —  *  S  de.  —  ■  S  cours.  — 
«•  S  por.  —  »  C  fiief. 

*  Les  douze  varlets  du  maïeur,  gens  à  gages,  ne  doivent  pas  être  confondus  avec  lei  Dix  hommei 
de  la  cité,  qni  ne  furent  institues  qu'en  1433.  {Jean  de  Stavtlot,  p.  516.) 

*  Celui  qui  était  cité  au  Tribunal  de  la  Paix  avait  toujours  le  droit  de  provoquer  son  plaignant  au 
duel  judiciaire.  Mais,  malheur  à  lui  s'il  ne  sortait  pas  vainqueur  :  il  subissait  la  ]>eine  capitale.  Le 
plaignant,  au  contraire,  clait-il  vaincu,  on  lui  coupait  le  poing.  {Positio,  t.  Il,  p.  93.) 

*  Prison  pour  dettes. 

*  Al  champ  a  Lifge.  L'endroit  où  se  tenaient  les  combats  judiciaires,  c'était  la  •  Place  Verte  », 
maintenant  Place  du  Maréchal  Foch. 

"  Voyez  page  78,  ligne  13,  et  note  2. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  71 

cas  de  haulleiir  dont  esquevins  n'ont  à  jugîcr,  se  che  n'est  par  les  hommes 
doscurdis;  et,  avccquc  che,  pour  faire  plus  "  deûtement,  y  appellent  ilh  *  sovent 
fois  le  justiche  de  lieu  où  ly  cxchès  est  avenus,  ou  le  plus  prochaine  ^ 

36.  Monsaingnour,  ne  chis  qui  sa  parolle  ly  warde,  ne  doit  "  nulle 
s  enquesles  ne  jugement  tourneir  en  droit  ^,  des  cas  en  queis  ilh  aient  pierde  ■* 

ou  wangnc,  à  nulle  offlchicn  qu'ilh  aiet  ne  à  homme  qui  soit  de  son  conseilh, 
ne  qui  soit  presumptueuz  à  nulles  des  parties,  mains  à  '  alcun  proidhons  sens 
suspicion,  se  ce  ne  proceide  de  consent  ''  des  parties. 

37*.  Nota  »  del  droiture  del  Aneal  de  palais  et  de  rhe  que  ons  puet  faire  par  devant 
10  monsaingnour,  quant  ilh  siiet  en  justiche,  rcndemain  del  Paix;  et  des  xii  liis  là  ly 
cvesque  at  maison  et  capelie  \ 

37.  Item  ',  quant  alcuns  serat  mis  en  la  vcrileit  del  Paix  et  dois  hommes 
sens  suspilion  y  siéront  commis  por  enquérir  la  veriteit  de  ^  fait  à  frais  des 
partiies,  ly  plaindeur  deverait  proveir  devantrainement  et  ly  respondans  porat 

15  après   contreproveir.  Si  deveront  les  enquereur  prendre  unck  clerc  ydonne, 


"  S  omet  pour  et  plus.  —  '  S  deut.  ilh  app.  —  "  S  dolent.  —  ■'  C  ilh  a  tant  perdre,  P  il  allant 
perde,  F  il  attende  perde,  D  il  attaint  a  pierdre,  B  il  attaint  a  pierde,  GM  ilz  aient  perde.  — 
•  S  omet  a.  —  '  S  susp.  et  ne  proc.  sens  le  cons.  —  '  y  omet  ce  mat.  ~  '^  Cet  alinéa  figure  dans 
tous  les  manuscrits.  On  serait  tenté  d'y  voir  une  sorte  de  titre  de  chapitre;  mais  l'authenliciié  en 
est  suspecte,  pour  plusieurs  raisons  :  i"  aucun  litre  de  l'espèce  ne  commence  par  le  mot  Nota; 
S"  ce  litre  ne  serait  pas  à  sa  place;  le  jj  S7  est  encore  consacré  à  la  Paix;  lorsque  l'écrivain  passe 
à  l'Anneau,  il  annonce  le  changement  de  sujet  par  une  transition  appropriée,  en  tête  du  §  S8 ; 
S"  il  n'est  question  des  douze  endroits  où  l'évêque  a  maison  et  chapelle  que  vers  la  fin  de  l'ouvrage, 
S§  497-198.  —  '  S  omet  Item.  —  >  SPFG  de,  DB  du,  C  des. 


*  S'agit-il  d'un  méfait  commis  en  plat  pays,  il  est  convenable  que  les  enquêteurs  de  l'évêque 
appellent  à  leur  aide  la  justice  locale  sous  la  juridiction  de  laquelle  le  crime  a  été  commis,  ou  la  plus 
rapprochée. 

1  L'expression  tourneir  en  droit  a  été  rencontrée  ci-dessus,  pages  4  et  10.  Ici,  comme  à  la  page  4, 
elle  signifie  :  désigner  l'homme  de  fief  ou  le  membre  du  tribunal  qui  sera  chargé  de  faire  rapport  sur 
l'affaire  et  de  donner  ses  conclusions.  Hemricourt  dit  qu'on  ne  doit  désigner  comme  juge  rapporteur 
aucun  officier  du  prince  ni  aucun  homme  qui  aurait  intérêt  dans  le  procès  ou  qui  serait  présumé 
favorable  à  l'une  des  parties  en  cause. 


72  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

tcile  qu'ilh  leur  plairai,  mains  qu'illi  ne  soit  nient  suspec  en  la  cauze,  qui  à 
f.  171,  col.  b.    eaux  deverait  faire  serimcnt  d'eistre,  en  cely  inquisition,  vraie,  loial  et  secreis 
à  eaux,  et  wardeir  le  droit  des  partiics.  Et,  nequident,  s'ilh  plaist  aux  parliies, 
chascun  d'elles  y  porat  mettre  unck  clerc  à  ses  despens  dcleis  le  clerc  des 
{Coût.,  1, 27S.)  enquereurs,  por  savoir  s'ilh   procède  et  escript  justement.    Et,   quant  les  » 
enquesles  seiront  faites,  les  enquereur  deveront  cloirc  et  saieleir,  chascun  par 
ly,  et  raporteir  les  deveront  en  la  Paix  à  Liège,  en  mains  de  cely  qui  warderat 
la  paroile  monsaingnour,  lyqueis  les  deverat  tourneir  en  jugement  à  alcua 
proidhomme  sens  suspicion.  Et  chis  les  "  deverat  ouvrier  par  devant  planteit  *" 
des  hommes  monsaingnour,  en  la  dicte  englieze  Noslre  Damme,  et  nient  aultre  lo 
part.  Et,  quant  lietes  et  publiies  siéront,  ilh  deverait  promierement  dire  son 
oppinion,  s'ilh  en  est  saige  et  bien  conseilhles,  et  les  aultres  hommes  après  % 
en  siw^ant.  Et,  che  que  la  plus  saine  partie  acorderat,  ilh  le  deverait  fours 
porleir  par  jugement  ^  Et  s'ilh  avient  que  ly  dis  commissair  prcndc  sour  sa 
fealteit  qu'ilh  n'en  est  point  saige,  ons  n'en  deverat  plus  avant  faire  siiele,  à  lo 
cel  fois;  ains  ly  sierat  la  dicte  enqueste  relivrée  douze  et  saielée  des  ii  hommes 
à  che  presens;  et  nellc  porail  aultre  fois  overir  ''  por  luy  conseilhier,  se  che 
n'est  en  la  dilte  Paix,  si  comme  de  promier.  Et,  par  un  fois,  porait  ilh  prendre 
son  respit,  et  non  plus,  mains  qu'ilh  prende,  à  casehun  fois,  sor  son  "  fealteit 
qu'ilh  n'en  est  nient  saige  *.   Et,  s'ilh  avient  que,  par  '  chcs  enquesles,  par  îo 
mesparleir,  par  fouradjour  ou  par  aullre  default,  alcuns  soitjugies  alens  et 
forjugies,  chis  forjugement  est  de  telle  vierlut  que  "  ly  forjugies  est,  quant  aile 

"  CGDB  les,  SF  le,  P  li.  —  *  S  gran  pi.  —  =  Cy  n'ont  pas  après.  —  "  S  roverir.  —  '  S  seul 
son,  ailleurs  sa;  cfr.  §§  16,  U,  et  comparer  sour  sa  f.  ci-dessus,  ligne  ii.  —  f  S  por.  —  '  S  comme. 

*  Les  enquêtes,  closes  et  scellées  sont  apportées  au  siège  du  tribunal,  l'église  de  Notre-Dame-auz- 
Fonts;  elles  sont  remises  à  l'évcque  ou  à  sun  suppléant,  qui  désigne  le  juge  rapporteur.  Celui-ci  les 
ouvre  et  les  lit  à  l'assemblée;  puis,  le  premier,  il  énonce  son  opinion,  s'il  est  en  état  d'en  formuler 
une;  tour  à  tour,  les  autres  hommes  formulent  la  leur,  et  ce  que  la  •  plus  saine  partie  •  de  l'assemblée 
décide,  forme  la  sentence  qu'on  est  tenu  de  prononcer. 

*  Mais  s'il  arrive  que  le  juge  rapporteur  déclare  sur  son  honneur  qu'il  n'y  voit  pas  clair,  on  suspend 
l'affaire,  i/enquéte  lui  est  rendue  close  et  scellée  par  deux  membres  de  l'assemblée  et  ne  peut  plus 
être  ouverte,  si  ce  n'est  devant  une  nouvelle  assemblée  comme  ci-dessus.  (Entrelcmps,  il  peut  prendre 
conseil.)  Celle  remise  peut  se  renouveler  jusqu'il  quatre  fois,  mais,  chaque  fois,  le  rapporteur  déclarera 
sur  son  honneur  qu'il  «  n'en  est  nient  saige  » .  Hemrieourt  ne  dit  pas  ce  qui  se  passait  ensuite,  mais  on 
peut  croire  qu'après  quatre  remises,  le  tribunal  se  prononçait  sans  plus  attendre. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE.  75 

spiritualitcil,  escomengnies  ",  anathematizics,  jtigies  sa  femme  veve  cl  ses  * 
enfans  orplicniens  ";  et,  queil  part  qu'illi  s'embale  ^  de  donc  en  avant,  en  la  f.  171,  coi.  c. 
dyocheis  de  Liège,  ons  y  doit  cesseir  délie  ofliche  divine  par  trois  jours  conli- 
nueis;  et,  quant  al  temporal! leil,  illi  est  bons  sens  loy,  privois  de  son  honeur 
5  et  de  tous  biens,  lesquels  eskient  tantoist  aile  Loy  de  paiis,  s'illi  n'en  at,  anchois 
le  forjugemenl  %  fait  testament  ou  disposeit  en  aullrc  manière,  par  vendaigc, 
lansaige  ou  aullrcment;  et  est,  aveucke  clic  ',  en  le  cache  de  saingnour,  sour 
sa  vie;  et  n'ai  chis  forjugement  point  de  rapeal  ^ 

VI  (§  38-47). 

10      38,  Ors  retournerons  aux  droitures  del  Aneal  de  palais.  Ilh  est 

assavoir  que,  de  nulle  cas  queilcunque,  ons  ne  puet  appcUeir  al  Anneal  de 
palais,  fours  "  des  cas  chi  après  declareis,  assavoir  : 

39.  S'ilh  estoit  alcuns  qui  lenist  fiifs  de  monsaingnour  de  Liège  et,  encontre 
sa  feaulteit  et  "  seriraent,  ilh  le  relevast  d'aullre  saingnour,  ou  en  fesist  allouz 

15  ou  masure  ^  sens  le  greit  de  saingnour,  por  le  fiicf  denatureir  et  le  saingnour 
deshircteir,  ons  le  poroit  appelleir  al  Anneal  de  palais,  pour  cely  forche  et 
deshirtanche  à  radrcchier.  Mains  qui  tient  i  fiicf,  ilh  le  puet  bien  rendre  en  {Coul,ï,î16.) 
arier-fiief  à  tenir  de  ly,  car,  en  che,  ne  fait  ly  fiveit  nuls  tors  à  son  saingnour 
soverain;  ou  ilh  le  puet  acccnscir  hiretablcmcnt  à  aultruy  por  son  juste  pris, 

20  sens  vendaigc  absolut. 

40.  Sceundement,  s'ilh  avoit  alcuns  juge,  en  la  dyoch-îis  de  Liège,  qui 
forjugassent  queilcunque  personne,  se  che  n'estoit  fait  par  les  hommes  mon- 

"  s  escôgnies,  C  excomengnies.  —  >'  S  sens.  —  "  Ainsi  GMB,  S  orplieniers,  FD  -nins,  P  douteux, 
C  oephenes.  —  ''  S  semblaue,  C  sembbat,  FGM  sembat,  D  senbalet,  BJ  senbatenl,  EHN  sabbatent, 
P  sen  val.  —  •  S  omet  le  forjug.  —  /  S  omet  che.  —  "  CP  fours,  SFGD  fours  que;  cfr.  §§  43  et  50. 
—  '>  S  omet  et,  C  lit  ou. 

<  Hcmricourt  explique  clairement  les  terribles  cfTels  du  jugement  «  sur  l'honneur  •.  Celait,  outre 
l'excommunication,  la  mort  civile  et  la  confiscation.  Toute  sa  vie,  V  t  atteint  •  reste  en  «  la  chasse  •  du 
prince-cvcque.  Kt  ce  jugement  est  sans  appel. 

*  «  Ou  en  fesist  allouz  ou  masure  »,  c'est-à-dire  si  le  fcudatairc  de  l'évcquc,  sans  le  conscnlennent 
de  celui-ci,  transformait  son  fief  en  alleu  ou  en  bien  censal. 

TOHE   III.  iO 


74  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

saingnour  de  Liège  en  la  Paix  ou  à  palais  à  Liège,  ou  par  les  csquevins  de  Liège 
coin  chief  ou  à  leur  rechargement,  ons  les  poroil  appellcir  al  Aneal  de  palais, 
enssi  que  "  ons  fist  les  csquevins  de  Namure  et  alcuns  aultres,  de  mon  temps  *. 

41.  Tirchement,  qui  voroit  le  Loy  de  Liège  denalureir  et  traire  à  aullre  loy 

f.  171,  col.  d.    et  nature  ou  à  aultrc  chief  qu'ilh  n'awisl  esteit  anchiencment,  ons  le  poroit  s 
corregier  par  l'apcal  del  Aneal  de  palais,  enssi  que  ons  fist.  de  mon  temps, 
monsaingnour  Renart  le  Vies,  saingnour  d'Argenteal  *,  aile  deplainte  mesirs 
Balduwin  de  Flemale  ^,  par  tant  qu'ilh  voloit  que,  des  allouz  de  Housse  *",  ons 
jugasse  desous  le  perier  *  à  Dolhen  ". 

42.  Quartement  ■*,  qui  '  les  hommes  monsaingnour,  ou  les  csquevins  de  lo 
Liège  ',  ou  les  alluens  entre  Sainte  Marie  et  Saint  Lambert,  qui  sont  les  trois 
chiefs  de  nostre  paiis,  voroit,  por  cauze  de  jugement  par  eaux  rendus,  travelhier 
ou  faire  corregier  par  juge  ou  saingnour  eslraingne,  ou  ehes  jugemens  aullre 
part  retrailier  fours  de  noslre  paiis,  ons  le  poroit  appellcir,  si  que  °  dit  est  ^. 

"  S  enssi  comme.  —  ''  C  hous.  —  '  C  des.  le  p.  de  d.,  D  desouz  le  périr  a  dolhain,  BJ  desubs 
le  périt  a  dolhain,  EHN  desoubz  le  perier  a  (N  de)  d.  (E  dolhainj,  l'F  de  periere  de  (F  a)  d., 
G  délie  peirie  a  dolhem,  M  délie  pierie  de  dolhain.  -  <<  S  quintement.  —  '  S^H  que.  —  '  S  omet 
de  L.  —  »  S  si  com. 

'  Trois  tribunaux  du  diocèse  de  Liège  ont  seuls  le  droit  de  prononcer  le  «  forjugeracnt  >  ou  la  mort 
civile,  à  savoir  la  «  Paix  de  Liège  »,  !'«  Anneau  du  Palais  •  et  les  Échcvins  de  Liège.  Les  èchcvins 
de  Nnmur,  s'ètant  permis  de  prononcer  une  sentence  de  l'espèce,  furent  appelés  à  l'Anneau  du  Palais 
et  d'autres  encore  du  lemps  de  notre  chroniqueur.  Les  èchcvins  de  Namur  avaient,  en  effet,  »  forjugié  • 
un  certain  Thirion  de  Novillc.  Appelés  à  l'Anneau  du  Palais,  ils  reconnurent  leur  erreur  et  donnèrent 
satisfaction  de  leur  méfait  à  rèvcque  Arnoul  de  Horncs.  Ln  consécjucnce,  celui-ci  leur  délivra  des 
lettres  d'absolution  le  26  septembre  1383.  (Borgnbt  et  Bormâns,  Carlulaire  de  la  commune  de  Namur, 
t.  II,  p.  131.) 

•  Renard  le  Vieux,  sire  d'Argenleau,  est  mort  vers  1SB7.  (Voyez  t.  I,  p.  84,  note  1.) 
3  Baudouin  de  Flénialle,  chevalier,  mourut  le  6  décembre  1365. 

*  Le  poirier  de  Dalhem  était  l'arbre  sous  lequel  se  réunissaient  les  hommes  allodiaux  de  la  terre 
de  Dalhem. 

"  Ilemricourl  ne  cite  que  ces  quatre  cas  qui  donnaient  ouverture  à  l'appel  à  l'Anneau  du  Palais  : 
ce  sont  probablement  les  seules  espèces  qu'il  a  vu  juger  de  son  temps.  Il  est  possible  que  d'autres 
espèces  aient  été  assujetties  à  la  même  juridiction.  Quoiqu'il  en  soit,  on  remarquera  que  les  cas 
d'appel  à  la  Paix  procédaient  tous  d'actes  de  violence  ou  d'abus  de  la  force  brutale  ;  ceux  dont  nous 
nous  occupons  ici  revêtent,  au  contraire,  un  caractère  d'astuce,  de  mauvaise  fois  ou  de  incpris  de  la 
souveraineté. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  7S 

43.  Et,  ja  soiche  que  ons  aiicl  del  appeal  del  Aneal  de  palais  durement 
abuscit  del  "  temps  l'evesque  ''  Arnus  de  Home  et  de  temps  Johan  de  Beawier, 
csluil  de  Liège,  maintenant  governant  %  che  n'at  esleit  fours  ''  par  faveur  '  de 
saingnour.  Car  ly  cas  por  lequeil  les  esquevins  de  Liège  furent  deposeis,  à 

5  vivant  del  evesquc  '  Arnus  "  *,  n'esloit  nient  por  appelleir  aile  Aneal  de  palais; 
mains,  solonc  le  famé  qui  laburoit  encontre  eaux,  ly  sires,  de  sa  haulteur,  qui 
avoit  l'acorde  del  citeit  et  de  paiis,  devoil  faire  lenquest  par  ses  hommes^  et, 
solonc  leur  démérites,  ilh  les  devoit  et  poioil  corregicr  par  l'ensengnemenl  de  ses 
hommes,  tant  par  privation  et  restitution  comme  de  pcnanclie  de  corps;  et,  se 

10  les  esquevins  fuissent  inobediens  de  cely  jugement  acomplir  '',  ons  procédas! 
sour  leur  honneurs.  Et  qui  awist  chi  chemien  tenut,  enssi  que  je  le  dis  à  dil 
evesque  com  hommes  de  son  conscilh,  les  dis  esquevins,  troveis  coupables, 
awissent  esteit  plus  fort  travelhies  et  les  plaindeurs  mies  reslitueis  à  leurs  profil  (Coût.,  1,277.) 
qu'ilh  n'aient  esteit;  car  asseis  pou  '  ons  troveroit  à  jour  d'huy  des  dis  plaindcur   f-  172,  col  a. 

15  qui  grandement  en  fuissent  amendeis.  Et  enssi  les  dis  esquevins  cstoient 
borgois  citains,  ja  fuist  choize  que  ons  les  awist  decachics,  et  estoit  ly  fait 
avenus  de  temps  qu'ilh  estoient  borgois  citains  et  sorscans,  si  que  nuls  appeals 
ne  soie  povoit  •'  faire  al  Aneal  de  palais,  par  tant  que  ons  ne  puet  le  "  borgois 
citains  appelleir  al  Aneal  de  palais  ne  aile  Paix  à  '  Liège  de  nuls  "'  eryme  " 

20  qu'ilh  aiet  °  fait  ''  en  temps  de  sa  borgesie  '.  Et  enssi,  de  noveal,  furent  cheaz 
de  Chiney  '  appelleis  al  Aneal  ',  por  tant  qu'ilh  avoient  rescosse  en  leur  vilhe, 
four  des  '  mains  de  "  bailhier  de  Condroise  ou  de  ses  sergans  ",  on  prison  "  qui 
crioit  «  franck  vilhe  »,  et  le  remisent  en  leur  ferme;  lyqueis  appeal  fut  asseis 

"  G  de.  —  'S  ajoule  monsaingnour.  —  '  S  supprime  maint,  gov.  ~  ''  S  fours  que;  cfr.  §§  38  et  50. 

—  «  S  par  le  fav.  —  '  S  de  monsïingnour  l'ev.  —  »  S  ajonte  de  Home.  —  *  S  acomplit, 
C  a  acompliier.  —  '  S  ajoute  de  gens.  —  j  S  devoit.  —  *  CPD  le,  SFG  les,  B  li.  —  '  S  de. 

-  •»  S  ajoute  cas  de.  —  "  Ainsi  S^D,  CB  t'me.  —  »  SPF  aient.  —  p  S  forfait.  —  i  SF  leurs 
borgesiez,  CPGMDB  sa  borg.  —  '•  P  Chinay,  FG  Cyney,  D  Ciney,  B  Cynee,  C  thineal.  —  •  S  ajoute 
de  palais.  —  '  SFGDB  des,  CP  de.  —  "  CG  le.  —  "  S  sorgans.  —  "  S  en  pr.,  P  en  prisoin, 
C  on  prisin,  FGily  ung  prisonnier. 

•  En  1386.  Voyez  Du  Bokman,  Lei  Echevins  de  la  souveraine  justice  de  Liège,  t.  I,  pp.  151  tl  sulv. 
Les  poursuites  judiciaires  ne  s'exercèrent  pas  seulement  contre  les  écticvins  en  fonction  en  13t:i6,  mais 
aussi  contre  les  héritiers  de  plusieurs  éclicvins  défunts,  notamment  raessirc  Rasse  de  Haccourt  et 
messire  Jean  de  Xlicndremacl,  clicvalicrs,  Corbeau  de  llognoul,  llcrman  de  Cologne,  Colar  de  Tbuin, 
messirc  Adolphe  de  Charncux,  Jean  Waldoreal  et  Henri  de  Hemplinne  dit  van  den  Bosscbc. 


76  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

scniestement  jugies,  car  ly  cas  nelle  requeroit  nient,  anchois  n'y  avoil  ly  sires 
auitre  corexion  que  de  faire  vogier  les  faitiilcs  ou  "  d'eaux  saisir,  s'ilh  les  leniste 
à  defours  de  leurs  franckies  Mains  Icis  jugemcns  sont  fais  par  ''  hayme  ou  par 
faveur,  et  de  cheaux  qui  petitement  soie  cognisscnt  al  loy  del  liostcit  monsain- 
gnour,  dont  on  s'abuse  "  le  plus  de  temps  seneislremcnt,  por  tant  que  les  anneis  3 
saiges  chevaliers,  eskuwicrs,  borgois  et  conslummiers,  qui  en  csloicnt  useis  '', 
sont  tous  fourmors;  et,  s'ilh  y  at  aulcun  qui  diet  alcun  bien,  ilh  est  teilement 
ravalleis  de  parollcs  qu'ilh  n'est  oyus  ne  creyus,  anchois  en  acquiert  grans 
malgreis.  Et,  semblanraent,  ons  jugat  par  devant  l'esluit  de  Liège,  maintenant 
président  ',  al  deplainte  Cossen  ''  d'Amaingne  S  que  "  le  forche  que  cheaux  de  lo 
Huy  ly  avoient  faite  à  Amechins.  cstoit  cas  criminals  por  appelleir  al  Anncal 
de  palais,  por  tant  qu'ilh  avoient  partie  "  de  sa  maison  abatue  et  steppeit 

f.  472,  col.  b.  aulcuns  stos  '  de  sa  vingnc  à  Amechins.  Mains,  salve  l'honeur  et  rcvcrenche  de 
cheaux  qui  y  furent,  car,  ja  fuisl  ly  excès  vilains  et  oultrageux,  se  n'estoit  che 
nient  uns  fais  qui  soie  dewist  radrechier  par  l'Aneal  de  palais;  mains  c'estoit  15 
bien  cas  de  vogement  por  le  dit  Cossen  ■'  et  appeal  del  Paix  por  la  haulteur  de 
saingnour,  que  les  faituels  avoient  violeit,  car  che  estoit  cas  de  forche  et  de  * 
deshirtanchc  de  saingnour  et  del  englieze,  où  ly  sires  les  powist  avoir  en  sa 

{Coût.,  I,  278  )  cache  al  defour  de  leur  frankieze  ou  excommengnicr  les  faituels  de  ses  previ- 

leges,  et,  se  cheaux  de  Huy  les  sortenissent  ou  avouassent  le  fait,  gelteir  en  m 
cntrcdit.  Mains  chcs  de  Huy  avoient  abatut  tant  de  maisons,  en  devant,  sens 
correction,  al  desplaisanche  de  saingnour  et  del  citeit,  que,  por  avoir  plus 
appareilhiejustiche,  ilhs  furent  deslrains  par  '  l'Aneal  de  palais.  Et,  en  veriteit, 
je  voroy  que  loy  "  posist  souffrir  que,  de  tous  cas  pareilhes,  fuisle  tousjours  enssi 
useit,  affien  que  les  bonnes  vilhes  soy  wardassent  des  "  griefs  et  énormes  entre-  25 

«  S  et.  —  '  s  por,  G  pour.  —  "=  y  dont  on  sab.,  S  ou  ons  en  abuse,  C  on  non  abuise,  GM  Ion 
abuyse,  P  ou  eauz  abuser,  FVTWYR  ains  abusent;  peut-être  faudrait-il  lire  dont  ons  abuse, 
cfr.  ci-dessus,  p.  75,  l.  i-S.  —  ''  S  bien  usées.  —  «S  esl.  de  L.  monsaingnour  Johan  de  Beawier.  — 
'  P  cosem  dont  une  relouche  postérieure  a  fait  tosein,  S  tossen,  CUDBJ  tossain,  F  toussain, 
GMEY  toussaint,  HW  toussainct,  N  toussanct,  R  touschant;  comparez  ci-dessous,  ligne  16;  nous 
rétablissons  ce  nom  sous  sa  'orme  authentique,  qui  se  rencontre,  notamment,  dans  le  Miroir,  §  547. 
—  a  S  qui;  cfr.  §§  8  et  14.  —  i^  S  une  partie,  G  en  partie.  —  '  C  stoclses,  P  stoc,  etc.  —  J  S  tossen, 
CPUBJ  tossain,  FD  toussain,  GMEHNY  toussaint,  WR  toussainct;  voyez  ci-desstis,  ligne  10.  — 
*  S  omet  de.  —  '  S  por.  —  "•  S  la  loy.  —  »  S  de. 

*  Sur  les  Cossen  d'Amay,  voyez  tome  II,  page  20b. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPARALITÉ.  77 

prusures,  dont  illi  ont  uscil  "  puis  *  l'obit  del  evesque  ''  Engeibert  del  Marche,  à 
temps  de  cuy  "*  illi  nelle  osassent  penseir.  Mains  ly  appeal  fait  sor  le  freire  de 
saingnour  de  Steyne  et  sour  ses  aidans,  par  devant  le  dit  csluit  '  et  ses  hommes, 
al  Aneai  de  palais,  fut  de  loy,  par  tant  qu'ilh  avoient,  sens  eause  de  werre  ', 
3  enibleil  et  roubeit  la  forlereche  de  Sleyno,  qui  muet  en  fiies  délie  evesque  de 
Liège  comme  eonle  de  Louz;  et  est  *  sa  maison  overte,  et  le  voloit  ly  dis  freire 
releveir  d'aultre  saingnour  et  chongicr  le  loy  et  nature  de  cely  Oies,  en 
dcshirtant  le  saingnour  et  son  eapille.  Et  enssi  fut  ly  appeal  fait,  le  promicr 
fois,  sour  chcaz  de  Sainlron  à  bonne  cause,  por  les  griefs  violenchcs  que  fait 
10  avoient  aile  encontre  del  haulleur  et  jurisdiction  temporeil  de  monsaingnour  f  172,  col.  c. 
de  Liège. 

44.  Et  deveis  savoir  que  nulle  personne  queileunque  ne  soie  puet  plaindre 
al  Aneal  de  palais,  de  son  fait  singuleir,  fours  que  ly  evesque  ou  ly  esluit  de 
Liège  tant  seulement.  Et,  de  tout  plaintes  faites  al  Aneal  de  palais,  ons  vient 

i5  à  loy,  eascun  failuel  luy  scplemme;  et  vos  diray  l'usaige.  Se  ly  sires  soy  vueit 
plaindre,  ilh  doit  prendre  "  lay  mambor  par  devant  ses  hommes,  et  chis  qui 
warde  sa  parollc  le  doit  mettre  en  warde.  Puis  doit  ly  sires  deelareir  ou  faire 
declareir  sa  plainle,  et  chis  qui  warde  sa  parolle  le  doit  tournoir  en  droit  '.  Et, 
s'ilh  est  raporleit,  par  jugement,  que  che  soit  cas  d'apeal,  ly  sires  doit  prendre 

so  sor  son  ■'  fcaulteit,  ou  son  mambor  doit  soliempnement  jureir  en  l'arme  de 
saingnour,  que  telle  forche  ly  at  esteit  fait.  Et,  cely  afforat  ''  '  mis  en  warde, 
de  donc  en  avant,  soit  cely  mcïsmcs  jour  ou  i  aullrc,  ly  sires  porait  faire 
sonneir  sa  bancloucke  et,  à  planlcit  d'hommes,  alleir  aile  defoulraine  '  porte 
de  son  palais,  après  basses  vespres,  et  faire,  par  unck  de  ses  boultelhons, 

35  huekier  et  appelleir  le  faiteul,  soit  unck  ou  pluseurs,  par  nom  et  par  sournoni, 
par  ccst  "•  manière  :  «  Ons  fait  assavoir,  de  part  monsaingnour  de  Liège  et  ses 

"  s  mult  uscit.  —  >>  SG  depuis.  —  "  S  ajoute  monsaingnour.  —  <*  C  de  queis.  —  '  S  ajoute 
raons"'  Johan  de  Bcawicr.  —  '  S  avoient  fait  chouze  werre.  —  »  est  ■partout,  sauf  S  estoit.  — 
*  S  ilh  prent.  -  '  S  omet  et  chis  qui. . .  en  droit.  —  J  S  seul  son,  ailleurs  sa;  cfr.  §§  f6  et  7.  — 
»  Ainsi  CVGUDBJ,  FUT  afferat,  EHN  afforain,  YWR  afferraement,  S  serait  ;  cfr.  §§  47  et  71.  — 
'  Ainsi  SCV,  FTWY  deforaine,  PGM  foraine,  y  première.  —  ""  S  leil. 

'  Ici,  ausji  liicn  (ju'aux  paragraphes  47  et  7 i  ci-après,  afforat  a,  sans  le  moindre  doute,  la  signiG- 
cation  de  serment  judiciaire. 


78  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

{Coût.,  1,279.)  hommes  de  fiies,  que  N.  est  appelleit  de  forche,  de  roube  et  de  deshirtanche. 
Et,  s'ilh  est  chi,  se  vengno  avant,  et  por  faire  l'ensengnement  des  hommes,  et 
en  lesmongnaige  des  hommes  monsaingnour.  »  Et,  des  aultres,  ilh  puct  dire, 
por  cause  de  briefteil  :  <  El  tout  en  leile  manière  Henri,  Tybaul;  et  tout  en 
telle  manière  Johan  "  »,  etc.  Et,  quant  ilhs  sunt  tous  crieis,  chis  qui  warde  le  s 
parolie  monsaingnour  le  doit  mettre  en  warde;  car  ilh  n'est  nient  busongne,  à 

f.  172,  col.  d.    che  premier  apcaul,  al  seconde  ne  à  tirche,  de  mettre  cascunne  personne  en 
warde,  por  tant  que  ches  trois  appcauls  ne  louchent  nient  ''  aile  honeur.  Et  % 
l'endemain,  ons  doit  faire  le  pareilhe,  et  le  thiier  jour  tout  en.ssi.  Et,  à  quars 
jours,  ly  boulteilhons  doit  crier  :   «IN.,  si  tu  es  chi,  se  vins  avant,  et  tout  lo 
maintenant,  si  hault  que  sor  ton  honneur,  et  por  faire  l'ensengnement  des 
hommes.  »  A  chesli  quars  appeal,  covient  venir  le  faituel.  por  leveir  sa  loy  *; 
ou  ilh  covient  qu'ilh  soy  faiche  debiteir  *,  chest  assavoir  que  alcuns  jure  en 
sains,  pour  luy,  qu'ilh  al  si  loyal  songne  qu'ilh  ne  ''  puel  eislre  à  che  '  promier 
desongne  ''  :  ••  se  Dieu  ly  aiiet,  et  ches  sains,  et  tous  les  aultres  ».  Et  s'ensi  est  i5 
qu'ilh  ne  vengne  et  ne  soit  debileis,  ons  le  tournerai  en  droit  à  une  des 
hommes,  qui  en  prenderat  son  respil.  s'ilh  ly  plaist.  Mains,  quant  che  soit,  se 
covient  ilh  qu'ilh  soit  jugies  altains  de  son  honneur.   Et,  quant  ilh  serai 
debiteis,  et  cascunpar  soy,  chis  qui  warderat  le  parolie  monsaingnour  deverat 
dire,  à  cascunne  fois,  en  parlant  à  débiteur  "  :  «  Je  rajourne  N.  d'huy  en  20 
XV  jours,  si  hault  que  sour  son  honneur,  à  son  "*  seconde  desongne  '.  Et  tu  •'  en 
soies  message  ^  en  tesmongnage  '  des  hommes  monsaingnour.  »  El  semblan- 
ment  en  doit  ons  uscir  aile  seconde  quinzanne  et  al  tirche.  Mains,  à  chest 
tirche  quinzainnc,  doit  ons  rajourncir  le  faituel  par  chest  manière  :  «  Je 
rajourne  N.  d'huy  en  xv  jour  à  son  dierain  desongne  "*,  en  propre  personne,  si  25 
hault  que  sour  son  honneur,  et  en  tesmongnage  des  honimes  monsaingnour.  » 


"  s  ajoute  encore  Lambert  à  cette  série  de  noms  d'hommes,  qui  n'est  restée  complète  que  dans  SCP. 
—  »  SDB  point.  —  "  S  omet  Et.  —  "  SCF  ny.  —  «  S  eislre  au  ches.  —  /  Ainsi  SCBJ,  D  desoing, 
EHN  besoingne,  p  songne;  à  ce  mot,  S  ajoute  toucliant.  —  '  SB  debiteir.  —  *  S  omet  son.  — 
'  Ainsi  SCPBJ,  D  desoing,  GM  desoigne,  FEHN  besoingne.  —  J  S  ce.  —  *  S  messag'.  — 
'  S  tesmoins,  PF  tesmoing.  —  "'  D'après  CDBJE,  GM  desoigne,  UN  desseing,  PF  besoingne, 
S  dosëne. 

*  Por  leveir  ta  loy,  pour  prendre  connaissance  de  son  assignation. 

*  Qu'il  toy  faiche  debiteir,  c'est-à-dlr*  qu'il  se  fasse  excuser  à  raison  d'un  empêchement  légitime. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  79 

Et,  cascun  jour  des  sept  appeals,  doit  ons  sonneir  le  bancloke  al  heure  de 
nonne  "  et  al  heure  que  ons  fait  les  appeals,  après  basses  vespres.  El  doit  ons, 
aile  derainne  desongne,  avoir  lorlyehcs  "  et  chandelles,  et  cascun  defallant 
tourneir  en  droit  à  i  homme,  qui  doit  dire  qu'ilh  s'en  conseilherait.  i-  "3,  col.  a. 

s      45.  hem,  s'ilh  avient  que  ly  faituel  vengne  et  soy  veulhe  mettre  à  loy  *,   (Coût.,  i,  280.) 
ilh  demanderat  à  IN.,  qui  warderat  le  parolle  monsuingnour,  qu'ilh  ly  vuelhe 
donneir  conseilh  et  parlier.  Ilh  covient  qu'ilh  ly  donne.  Et,  quant  ottriiet  ly 
sierat,  ly  parlier  dirat  cnssi  à  eely  qui  le  parolle  monsaingnour  warderat  : 
«  N.,  ilh  est  chi,  Johan,  qui  ra'at  pris  à  parlier.  Vos  plaist  ilh  que  sa  parolle 

10  ly  die?  »  Ilh  rcsponderat  :  «  Oïlh,  sy  avant  que  loy  porte.  »  Et  ilh  dirat  avant  : 
«  N.,  ilh  est  chi,  Johan,  qui  entent  qu'ilh  est  appelleis  al  Aneal  de  palais.  Se 
saroit  volenlier  le  cas  '  porquoy,  et  à  cuy  dcplainte,  et  que  vos  ly  demandeis 
si  que  wardens  del  parolle  monsaingnour.  »  El,  se  chis  qui  warde  le  parolle 
monsaingnour  vuct,  ilh  ly  dirat.  Et,  s'ilh  s'en  vuet  conseilhier,  ilh  trairai  les 

15  hommes  à  conseilhe.  Et,  ly  revenus,  ilh  dirat  qu'ilh  ly  demande,  pour  le 
saingnour,  et  si  que  wardens  de  sa  parolle,  le  forche,  roube  et  deshirtanche, 
voir  tousjour  à  plus  près  del  plainte,  si  avant  que  teils  "*,  si  que  mambour  de 
monsaingnour  de  Liège,  qu'ilh  nommerai  par  nom,  s'en  ^  est  deplains;  et  que 
les  hommes  savent  'et  wardcnt  qu'ilh  l'amende  aile  ensengnement  des  hommes. 

20  Adonc  responderat  ly  avantparlier  :  «  K.,  vos  plaist  oiir  avant  Johan,  qui  chi 
est?  »  Ilh  dirat  :  «  Oïlh  ».  —  «  N.,  veschi  Johan,  qui  dist  enssi,  et  je  le  dis  » 
pour  ly,  que  le  forche,  roube  cl  deshirtanche,  et  tous  les  villains  cas  dont  vous 
l'aveis  eneulpeit,  si  que  wardans  le  parolle  monsaingnour,  al  dcplainte  de  teilh, 
comme  mambour  monsaingnour,  etc.,  ilh  dist  et  respont  ''  enssi  qu'ilh  les 

25  mette  *  jus  ^;  s'en  est  sens  culpe;  et  oncke  nelle  fist;  et  osteir  s'en  vuet,  aile 

ensengnement  des  hommes.  »   Chest  response  serait  tourney  en  droit,   et   f.  173.  col.  b. 
raporteit  serai  qu'ilh  ouffre  loy.  Sour  ce,  ly  wardans  del  parolle  monsaingnour 


"  s  heure  dénommée.  —  *  S  torcyches.  —  »  S  les  cas,  Py  '*  cas,  C  le  case.  —  '  S  ceils.  — 
'  S  sens.  —  '  CB  salvent,  DG  sauvent,  F  saulvent.  —  »  Ainsi  CUWYDB,  SP  je  ly  d.,  f  T  je  luy  dy. 
—  "  Ici  s'arrête  le  mamiscril  F,  dont  nous  avons,  jusqu'à  présent,  cité  les  leçons.  —  *  PGDB  met. 

'  Si  l'inculpé  se  présente  et  se  soumet  au  jugement. 
*  Qu'il  dénie  les  méfaits  dont  on  l'accuse. 


80  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

deverat  ly  faituel  faire  obligicr,  sor  son  honneur,  de  "  revenir  al  quinsainne  à 
toutes  ses  aiiowes  *  ^,  por  faire  sa  loy  aile  ensengnemcnt  des  hommes  monsain- 
gnour.  Et,  s'ilh  ne  s'acorde,  ilh  deverat  revenir  al  quinzainne,  et  vi  hommes 
aveucque  ly.  Et  soy  porveral  d'un  parlicr  sufflssant,  por  son  honneur  à  wardeir. 
Se  venrat  par  devant  monsaingnour  et  ses  hommes,  qu'ilh  deverat  troveir  à  s 
palais  à  Liège,  car  nuls  explois  del  appeal  del  Aneal  de  palais  ons  ne  puet 
faire  °  aullre  part  qu'en  palais.  Quant  ilh  et  ses  parlier  et  ses  aidans  venront 
en  ''  presenche  de  saingnour  %  ilh  deverat  dcmandeir  conseilhe  et  parlier  \  et  " 
ly  wardens  dclle  parolle  monsaingnour  ly  deverat  otlriier.  Et,  quant  ilh 
l'averat  noramcit,  ses  parlier  dirat  al  wardent  del  parolle  monsaingnour  :  lo 

(C'oMt.,  I,  281  )  «  N.,  ilh  est  chis,  Johan,  qui  mat  pris  à  parlier.  Vous  plaisl  ilh  que  je  ly  die 
sa  parolle?  y>  Ilh  responderat  :  «  Oïlh,  si  avant  que  loy  porte.  »  Ilh  dirat  avant  : 
a  N.,  ilh  est  chi,  Johan  ",  qui  dist  enssi,  et  je  le  '  dy  por  ly,  qu'ilh  doit,  à  jour 
d'huy,  faire  une  loy  de  ly  et  de  ses  aidans  ^,  qui  louche  à  roube,  forche  et 
deshirtanche,  al  deplainte  de  teil;  si  s'en  poroulTre  ^  de  ''  faire  aile  ensengne-  is 
ment  des  hommes.  »  Ons  demanderait  au  faituel  se  ch'est  sa  parolle  ;  ilh 
responderal  :  «  Oïlh  ».  Ons  ly  demanderai  avant  s'ilh  at  ses  hommes;  ilh 
dirait  :  «  Oïlh  ».  Che  fait,  ly  avanlparlier  demanderai  al  wardent  s'ilh  ly 
plaisl  qu'ilh  aiouwe  le  failuel  passeir  sa  loy;  ilh  responderat  :  «  Oïlh,  sy  avant 
que  loy  porte.  »  Adonc  prendcral  ly  parlier  le  diestre  main  de  failuel  el  ly  ferai  20 

f.  173,  col.  c.  mettre  les  11  dois  sour  les  sains,  et  dirai  enssi  à  failuel  :  «  Dit  '  après  moy  et 
prendeis  ""  bien  warde  à  mes  parolles  :  De  teil  encoupcment,  dont  N.,  si  que 
tardent  délie  parolle  monsaingnour  l'evesque  de  Liège  et  por  ly,  vos  at 


«  S  del.  —  ^  S  aidans,  C  ayowes,  D  ayuwes,  \]  ayouwes,  B  ayawes,  P  aowez,  G  aioux.  — 
«  S  ons  nen  p.  riens  f .  —  "*  CWG  en,  S  elle,  hB  en  le;  cfr.  §§  2ff  e<  47.  —  «  S  monsaingnour. 
—  '  kinsi  CPUGD,  SB  iiarleir;  cfr.  ci-dessus,  p.  79,  l.  7.  —  '  CPG  n'ont  pas  et.  —  *  S  je.  — 
<  SPB  ly;  cfr.  ci-dessus,  p.  19,  l.  Si.  —  i  Ainsi  SDB,  CPG  paroffre.  —  *  CPGM  de,  S  del,  D  de  le, 
BHE  de  li,  N  de  luy,  R  den.  —  '  CPWYR  dites,  GMT  dis,  y  disseis.  —  "■  Ainsi  DBJ,  EHS  prennez, 
GMTWYR  prens,  SCP  penseis;  celte  dernière  leçon,  penseis,  malgré  l'autorité  des  manuscrits  qui 
l'ont  conservée,  semble  être  une  altération  de  prendeis,  provoquée  par  le  croisement  de  deux 
expressions  synonymes,  prendre  garde  et  penser  à. 


*  La  seconde  fois,  l'accuse  devait  venir  avec  ses  témoins  à  décharge;  les  conjuratcurs  devaient  élre 
six.  Il  devait  apporter  aussi,  le  cas  échéant,  les  titres  écrits  établissant  son  bon  droit. 

*  Se  justifie  par  lui-même  et  par  ses  conjuratcurs. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  81 

enculpeit,  si  que  de  forche.  de  roube  et"  dcshirlanche  *,  et  d'aultre  vilains  cas, 
s'ilh  y  sont,  al  deplainte  de  ''  teil,  comme  mambour  etc.,  sens  coulpe  en  asteis  et 
fait  nelle  aveis.  8i  Dieu  vos  aiiet,  et  ches  sains,  et  tous  les  aultres.  •>  ht.  affln 
que  la  loy  ne  soit  nient  si  pervelheux  %  ly  parlier  partirat  ^es  parolles  par 

5  cesl  ''  manière  :  «  De  teil  eneoupement  »,  et  ly  faituel  dirai  après  luy  :  «  De 
teil  eneoupement  »;  puis  dirai  ly  parlier  :  «  dont  N.  »,  et  nommerai  enssi  le 
sornoni  de  cely  qui  warderal  le  parolle  monsaingnour,  «  vous  at  encoupeit  », 
el  ly  faituel  nommerai  après  luy  le  wardanl  del  parolle  monsaingnour;  puis 
dirai  ly  parlier  :  '<  si  que  wardanl   del  parolle  monsaingnour  •>,  el  lousjour 

10  ensiral  '  le  faituel  la  parolle  de  son  avanlparlii-r  ;  «  al  deplainte  de  leile, 
mambour  etc..  si  que  del  forche.  del  roube  et  del  deshiretanehe,  el  des  aultres 
villains  cas,  s'ilh  y  sont,  ••  dirai  ly  parlier.  et  ilh.  le  f.iiiuel.  le  dirai  après  luy; 
('  sens  coulpe  en  esleis,  »  dirai  ly  parlier,  et  ilh  '  responderat  :  «  sens  culpc 
en  suy.  »  —  «  v*^e  vos  aiel  Dieu,  el  ches  sains,  el  tous  les  aultres  •  ;  el  ly  faituel 

15  responderat  :  «  Se  m  aiiet  Dieu,  el  ches  sains,  et  tous  les  aultres.  » 

46.  Item  *,  quant  ly  faituel  arat  sa  loy  passée,  ses  "  parlier  ferai  avant  traire 

ses  aiiowes  ',  dois  et'^  dois,  assavoir  à  trois  couppes  *,  et  prenderal  congiel  de 

faire  avant  la  loy.   Puis  prenderal  les  '  dieslre  main  des  dois  qui  deveronl 

promicr  jureir,  et  les  ferai  mettre  leur  dois  sour  les  sains,  el  les  somonral  de  " 

20  dire  après  ly.  Puis  dirai  enssi  :  «  Cbe  que  Johan,  de  leil  lieu,  al  jureil  »,  el  ilh 

diront  tout  en«si;  après,  dirat  ly  parlier  :  «  voir  at  jureil  et  droit  al  jureit  »,  el    f.  173,  col.  d. 
ilh  diront  semblanment;  puis  dirat  ly  parlier  :  «  Se  Dieu  vos  aiel,  et  ches  sains, 
el  tous  les  aullres  »,  et  ilh  responderonl  :  «  Se  Dieu  m'aiel  ",  et  ches  sains,  et 


"  s  de,  CP  et,  GDB  et  de.  —  'S  omet  de.  —  "  G  perwylheuz,  D  pervilleuze,  ailleurs  variantes 
de  périlleuse.  —  <*  S  ses  par.  de  telle.  —  «  Ainsi  SP,  G  toiisj.  sierat,  GMTWYR  tout  ainsi  dira, 
y  modifié.  —  I  G  omet  ilh,  P  écrit  silli,  les  autres  manuscrits  modifiés.  —  «  S  omet  Item.  — 
*  S  se,  CPDB  ses.  —  *  S  aidans,  G  aiiwes,  P  aowes,  DB  ayuwes,  G  aioux,  cfr.  p.  80,  l.  S. 
—  J  GP  et,  SG  en,  DB  a.  —  *  G  copes,  GDB  copies,  P  culpes.  —  '  SG  le.  —  ■»  S  del.  — 
"  GM  nous  ait. 


*  il  n'écliappei'a  à  personne  que  toujours  il  est  question  ici  des  trois  cas  d'appel  à  la  Paix  de  Liège 
el  nullement  îi  V Anneau.  C'est  que  la  procédure  devant  ces  deux  tribunaux  était  si  bien  la  même,  que 
Hemricourt  ne  s'est  pas  rendu  compte  de  sa  distraction. 

TOHE  IL  H 


82  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

{Coût.,  I,  282.)  tous  les  auUres  "  ».  I^t,  quant  les  vi  aiiowes  *  aront.  par  trois  coppes  ".  passeit 
leur  loy.  ly  parlier  deverat  requfir  ■*  le  wardanl  de!  parolle  monsaingnour 
qu'ilh  "  vuelhe  lourneir  en  droit  se  Johan  at  bien  fait  sa  loy.  enssi  que  tenus 
estoit.  Kt.  s'iili  en  est  purgies  par  les  hommes,  ilh  doit  cstre  '  quitte,  che  dient 
les  aulcuns,  et  les  aulcuns  non.  Et  vos  diray  la  queslison  que  je  en  ay  oiut  s 
despiteir  ^,  longetemps  at,  entres  les  anchiens;  mais  oncques  je  nelle  veihi  '' 
delermyneir,  car  oncques  ly  cas  n'avient  et  ne  clieït  en  jugement  ne  en  jusliclie, 
de  '  mémoire  de  nulle  homme  vivant.  Mains  ilh  est  possible  et  poroit  Icgierement 
advenir,  se  alcuns  des  appelleis  estoit  conforteis  de  ■'  faire  ses  loys. 

47.  Ly  questison  est  teile  que  les  aulcuns  maintenent  que  ly  faituel  n'at  à  lo 
faire,  por  che  cas,  que  vu  loys,  car  ilh  n'y  puet  avoir  aullre  plaindeur  que  ly 
saingnour  et  une  seul  afforat  ";  et,  puisqu'ilh  n'y  at  que  une  plaindeur  et  une 
seriment,  et  ly  siere,  en  '  son  fait  singuleir.  ne  puet  yestre  siere  et  partie,  ly 
faituel  soy  ""  puet  passeir  parmy  vu  loys,  assavoir  par  vu  serimens,  en  la 
manière  devant  escript.  Et  à  chest  oppynion  je  moy  acorde.  Et  alcuns  aultres  is 
maintenent  que,  non  obstant  les   raisons   deseurdiltes.  qu'ilh  affiert  à  cas 
xiiii  loys,  assavoir  vu  por  le  prejudich  del  excès  et  vu  por  le  halteur  de  sain- 
gnour. Et,  de  "  chest  question  °.  je  relenquie  la  solution  aux  saiges  qui,  de  ehe, 
avront  à  cognoslre.  Mains  je  vos  fay  assavoir  que,  se  ly  excès,  por  lequeile 
monsaingnour  de  Liège  ferai  le  ditte  appeal,  at  esteit  damageu  ou  prejudiciaul  2u 
f.  174,  col.  a.    à  alcun  des  hommes  ou  sorseans  monsaingnour,  enssi  qui  ^  fut  ly  fait  de  ' 


"  L'authenticité  de  celte  dernière  phrase,  depuis  et  ilh  responderont...,  est  sujette  à  caution  : 
le  passage,  en  eflel,  ne  figure  que  dans  SGMTWYR;  de  plus,  il  s'écarte  du  contexte  immédiat  par 
la  répétition  textuelle  de  la  formule  d'abord  prononcée  par  le  «  parlier  »,  car,  sous  ce  rapport, 
le  procédé  de  rédaction  est  plus  expéditif  dam  les  lignes  qui  précédent  que  dans  le  |  4S. 
Cependant,  le  contenu  de  la  phrase  en  question  paraît  nécessaire  au  développement  normal  de 
la  pensée  de  l'écrivain.  Sans  doute,  le  libellé  que  noies  en  avons,  est-il  dû  au  désir  de  combler 
une  lacune  de  l'archétype.  Si  on  admet  son  authenticité,  il  faudra  croire  qu'un  même  bourdon, 
occasionné  par  cette  double  finale  et  tous  les  aultres,  s'est  produit  indépendamment  dans  des  copies 
appartenant  aux  diverses  branches  de  la  tradition  manuscrite,  puisqu'on  retrouve  la  lacune  dans  C, 
dans  P  et  dans  tout  y.  —  '  S  aidans;  cfr.  p.  81,  l.  17.  —  "  Ainsi  SG,  DB  copies,  C  couples, 
P  colpes;  cfr.  p.  81,  L  17.  —  ^  P  requeire,  CGDB  requérir.  —  •  S  ajoute  le.  —  '  S  est.  — 
»  SDB  destlit-,  ailleurs  -put-.  —  *  CGD  vey  ;  ailleurs,  autres  variantes.  —  *  S  del.  —i  S  del.  — 
*  Ainsi  SGMTD,  P  afferat,  C  afforant,  BJ  offerat,  EHN  offrerat,  WYR  affermant;  cfr.  §§  44  et  71. 
—  '  S  et.  —  "■  0  soi,  GB  se,  C  s'en,  P  manque.  —"S  omet  de.  —  °  C  queslison.  —  p  qui  partout, 
sauf  C  que.  —  «  S  omet  de. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE.  83 

Steyne,  por  lequcil  ly  sires  "  de  Steyne  perdoil  ''  sa  forteroche,  que  monsain- 
gnour  de  Liège  n'en  doit  fair  nulle  aeorde  sens  satisfaire  al  partie  ^  Kt  enssi, 
en  cas  où  ly  partie  soy  voirai  plaindre  de  son  fait  singuleir  louchant  as  cas 
crimynals,  fair  le  puel  en  "  presenche  de  monstiingnour  et  de  ses  hommes,  là 
5  ilh  les  Iroverait  en  son  paiis  ou  en  jusliche  en  palais,  lendemain  que  monsain- 
gnour  arat  esteit  al  Paix^  et  ons  y  deveral  commettre  dois  hoaimes. 

YII  (§  48-54), 

48.  Puisque  declareit  vous  avons  les  droitures  délie  Paix  ■*  de  liiege  et  del 
Aneal  de  palais,  nous  escrirons.  chi  après,  si  que  '  promis  vos  avons,  les  altres 

10  droitures  appartenantes  à  monsaingnour  de  Liège  tant  seule-   {Coui.,  i,  283.) 
meni,  voir  les  plus  notaublcs.  Et,  après,  nos  revenrons  aux  droitures  et  usaige 
de  maicur  et  des  esquevins  de  Liège,  et  de  tous  leur  ofllchicns  de  Destroit, 
ch'cst  à  flire  de  leur  maison  judicial,  et  d'alcuns  aullre  '.  Et  puis  deskenderons 
à  nostre  mateire  principaul,  ch'est  aile  loy  et  aux  constummes  de  paiis  de 

is  nostre  douche  noureture,  dont  ilh  est  chi  devant  parleit,  en  parseverant  "  nostre 
œvre  jusque  al  fien,  se  Dieu  le  vuet  consentir  \ 

49.  Monsaingnour  de  Liège  doit  avoir,  de  sa  droiture  '  et  anchiene 
saingnorie,  trois  bains  l'année,  s'ilh  les  requiert  ■',  assavoir  :  à  Paske,  pour 
vendre  les  vins  de  sa  provision;  item,  al  Sains  Johans  Baptiste,  pour  vendre  les 

20  bleis  de  sa  provision,  soit  en  pain  ou  en  gren;  et  entre  INoyel  et  quaremme, 
por  vendre  les  chaires  de  sa  provision.  Et  chest  droiture  ly  at  esteit  confermée 
par  Philippe  de  bonne  mémoire,  seconde  roy  des  Komans,  et  par  altres  plu- 
seurs  "  roys  et  emperreur  d'AlIemangne  *. 

*  S  ilh  ly  sires.  —  *  Ainsi  Sp,  C  perdit,  y  rendit.  —  "  S  el;  cfr.  §§  S6  et  45  .—  ''  a  les  dr.  de 
palais.  —  «  S  si  comme.  —  f  S  dalc.  daultre.  —  »  S  pari,  et  parseverons  enssi.  —  *  S  se  Dieu 
plaist  Amen,  C  se  Dieux  lez  vuet  consentir,  PG  s.  D.  le  v.  c,  y  néant.  —  '  S  droit.  —  >  S  omet 
s'ilh  1.  r.  —  *  Ainsi  CPG,  B  et  d'ault.  pi.,  D  et  aut.  pi.,  S  et  pi.  altres. 

1  II  ne  suffit  pas.  en  effet,  de  punir  le  crime  de  lèse-majesté;  il  faut,  en  outre,  que  le  préjudice  «ubi 
par  un  tiers  suit  réparé. 

*  Le  diplôme  de  Philippe  second,  roi  des  Romains,  du  5  juin  1208,  a  été  confirmé  par  un  autre  de 
l'empereur  Henri  VII,  du  !)  avril  1250;  par  l'empereur  Albert,  le  9  décembre  1298;  enfin,  par  les 
empereur!  Sigismond  et  Maximilien,  en  iilb  et  1509. 


84  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

50.  Rem  ".  appartient  à  monsaingnour  singuleiremont,  par  le  vigeur  del 
f.  174,  col.  b.  Paix  de  Fexhe,  ly  feu  et  ly  cache  de  tous  hommeschidcs.  tant  que  de  premier 
mort.  Et  tous  ardeurs,  robeurs,  murdreiirs,  et  qui  ''  ravissent  "  femmes,  sont 
enssi  en  la  cache  de  saingnour.  Et  tous  laurons  ■*  proveis.  banis  fours  de  son 
paiis  et  albains,  sont  en  sa  cache.  Mains  monsaingnour  n'at  le  feu  four  sour  *  s 
les  hommescydes;  et  les  aultres  sont  en  su  cache,  pour-^  prendre  et  corregier" 
solonc  leur  démérites,  saveis  ",  en  che,  les  frankies  del  citeit  et  '  des  bonnes 
vilhes  ■'.  Et  ly  manier  del  exécution  de  feu  est  teile  que.  tantoist  que  ly 
cognissanche  en  parvient  al  offlcien  de  saingnour,  ilh  puel,  se  ly  fais  est  notoire, 
confesseis  ou  bien  proveis.  saisier  le  maison  del  hommeeyde,  soit  i  ou  io 
pluyseur  ",  qu'ilh  arat  fours  frankies,  et  tout  che  qui  serat  ens  trovcis  aile 
heure  que  ly  oflichien  en  est  '  saisis  :  ch'est  à  entendre  que,  anchois  que  ly 
offlchiens  de  saingnour  aiet  mis  warde  en  la  maison  del  hommeeyde.  les 
amis  de  faytiiel  puelent,  sens  meffaire,  oisteir  des  biens  moibles  tout  che 
qu'ilh  en  poironl  osteir  et  mettre  à  warant.  Mains,  tantoist  que  ly  offichiens  ig 
de  saingnour  sierat  saisis  de  maneur  "  pour  faire  le  haulteur,  ilh  porat  ardre 
le  maison  et  tous  les  biens  qui  ens  seront  adonc  troveis  ",  sens  meffaire, 
saveis  °  les  restranlion  ''  qui  s'ensiwent  :  ch'est  assavoir  que.  se  ly  maison  de 
dit  hommeeyde  estoit  si  chairgie  de  ircffons  que  ly  picche  de  terre  vuide  '  nel 
valsist.  adonc  nel  poroit  *■  ardre  ly  sires,  qu'ilh  ne  '  faiche  bonne  le  renie  '  que  ^o 
(Cou/.,  1, 284.)  ly  iresfonsier  auroit  sour  cely  hirelaige;  et  enssi  ne  puet  ly  ofBchien  de 
saingnour  ardre  maison  de  "  borgois  sorseans  en  frankes  vilhes.  qui  de  che  sont 
previligies  ".  Encor  deveis  savoir,  puisque  nos  parlons  de  chest  mateire.  que  ly 
f.  174,  col.  c.    sire  ne  ses  offlchiens  ne  puelent  vendre  le  maison  ""del  hommeeyde  pordeskergier 

et  aultre  part  emeneir  '.  Mains  les  amis  de  faituele  le  puelent  bien  raqueir  ",  s'ilh  ^s 

"  S  Apres.  —  *  Ainsi  a^,  y  ceaz  qui.  —  "  Ainsi  GM,  C  ravisent.  P  ravrissent,  S  roubent, 
Y  robent.  —  "*  CPGDB  larons.  —  «  Pl)B  fors  sour,  SG  four  que  sour.  C  fours  que  ;  cfr.  §§  38  et  43. 

—  '  Py  pour,  a  mains.  —  »  S  ajoute  les  puet.  —  *  S  seneis,  C  salveez,  PG  sauve,  DB  sauf; 
cfr.  ci-dessniis,  ligne  18.  —  *  S  omet  del  c.  et.    -  -î  S  ajoute  et  par  espeeial  délie  citeit  de  Liège.  — 

*  S  ypluseur.  —  '  S  iist.  —  •"  CGDB  manoir.  P  mayeur.  —  »  Ainsi  CP,  DBJ  qui  dedens  ser.  ad. 
trov.,  E  que  ser.  dedens  ad.  tr.,  SH.Y  qui  ser.  ad.  dedens  trov.,  GM  qui  ad.  ser.  ens  trov.  — 

•  C  salveis,  G  sauve,  UB  sauf,  P  manque:  cfr.  p.  84,  l  7,  et  p.  90,  l.  H.  —  f  S  reslanration, 
C  resirancion,  DB  restraineions,  G  rasiranction,  P  manque.  —  «  Ainsi  C,  y  vuyde,  P  vuede, 
G  vuyee,  M  wydee,  S  nient.  —  '■  Ainsi  SDBJ,  CPGMEHS  porai.  —  •  S  ilh  nen.  —  '  S  bonnes  les 
rentes.  —  »  S  des,  CPDB  de,  G  du.  —  »  S  ajoute  et  par  espeeial  el  citeit.  —  -o  S  les  maisons. 

—  "  P  emineir,  CD  êmineir,  B  emraineir,  G  enmener.  —  v  S  requeir,  C  raquere,  P  raquiere, 
G  racquerre,  D  raquerir,  B  requérir. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE.  85 

leur  plaist,  en  nom  de  ly  El,  s'elle  marchist  si  près  d'aultres  maisons  que  perilhs 
y  aiet,  ly  ofllchien  le  doit  faire  ahautre  el  porleir  aux  chan.ps  et  ardre  "  à  sa 
volenteit.  Et  enssi  ne  doit  nient  eislre  la  dite  jiistielie  si  haustée  que  ly  sire 
et  ses  oITicliicns  ne  soient,  anchois,  de  faite  plainement  infourineis,  par  bonne 

5  enqneste  sour  clie  fait  en  la  manière  devant  ordineit;  car,  se  ciiis  inculpeis 
astoit  ''  innocens.  et  damaige  ly  '  advenist,  ons  ly  deveroit  rendre  et  resloreir. 
Et  sachies  que  nulle  enqneste  ne  vault,  se  ly  partie  n'y  est  adjournée  et 
assegnrée,  se  venir  y  vuelt  por  respondre  al  plainte  et  mettre  ses  alliganches; 
mains  riens  n'y  porat  contreproveir,  car,  de  nul  cas  criminaix,  on  ne  puet 

10  contreproveir  *  aile  loy  de  Liège,  se  che  n'est  de  lieu  et  de  temps  *.  fours  tant 
seulement  des  busongnes  touchantes  al  l'aix,  dont  chi  devant  est  fait  mention. 
Encors  sachies  que,  se  ly  hommecydc  est  perpelreis  desous  le  haulteur 
d'aulcunne  des  engliezes.  des  chevaliers  ou  eskewiers  de  paiis.  ja  soiche 
dedens  les  bonnes  del  evesqucit  de  Liège,  si  ne  ^  puelcnt  monsaingnour  ne 

13  ses  offlchiens  rendre  aile  hommecyde  '  la  terre  de  cely  saingnoraige  '  où  ly 
fait  serai  "  avenus;  ains  eovient  qu'ilh  s'acorde  à  cely  desolrain  '  saingnou- 
raige  ■',  queilcunque  paix  qu  ilh  aiet  fait  à  saingnour  soverain,  anchois  qu  ilh 
puist  en  cely  jusliche  reparier. 

51.  Item,  affierl  à  monsaingnour  de  Liège  ou  à  cely  qui  puissans  en  est 
20  de  part  ly,  et  à  nulle  aullre,  tant  qu'ilh  y  aiet  evesqiie,  si  que  "  deviseil  est,  de 
melre  seniseaul,  mariscaui,  chaslclains  ',  prevosl  et  balhiers,  por  oiïichier  par 
tout  son  paiis;  lesquels  puelenl  subsliliieir  aultres  oflichicns  pour  eaux  et  f.  174,  col.  d. 
donneir  les  maries  "*,  esquevinaigcs  "  et  foslerit-s  °  en  vilhes  appartenant  à 
monsaingnour  de  Liège,  gisant  desous  leur  offlches,  voir  solonc  le  fourme  de 
25  leur  commission  et  de  leur  lettres. 


«  S  et  la  ardre.  —  *  S  ajoute  de  fait.  —  "  S  len.  —  *  Un  bourdon  a  fait  sauter  cet  neuf  derniers 
mots  dans  S  et  dans  y.  —  '  S  nen.  —  f  S  hôracyde.  —  »  S  saingnorie.  -  *  .S  seroit.  —  '  Ainsi  CP, 
GM  desoubtrain,  SVVVdeseurtrain,  y  néant.  —  ^  S  saingnour.  —  *  S  si  comme.  —  '  S  chauelains, 
Y  supprime  le  mol.  —  "'H  marries,  PD  mairies,  C  mariiers.  —  "S  omet  esqu.  —  »  Ainsi  SGM, 
P  fosterier,  C  fosstiers,  DB  forestries,  J  forestriers,  HIS  foresties  E\V\R  forestiers. 

*  Se  che  n'est  de  lieu  et  de  temps,  c'est-à-dire  qu'on  ne  peut  faire  de  preuve  négative,  «i  ce  n'est  celle 
de  ra/i6i.  C'est  une  suite  de  l'abus  qu'on  avait  fait  des  épreuves  judiciaires.  Voyez  Mutation  de  la 
paix  de  Waroux,  du  12  octobre  Iô86,  art.  6G;  Paix  de  Saint-Jaeques,  de  1487,  §  4,  art.  39. 


86  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

52.  Item,  afïlert  à  monsaingnoiir  ou  à  son  lieutenant  de  che  puissant,  et  à 
nulle  aullre,  se  che  n'estoil  le  siège  vackant,  si  que  "  deviseit  est.  de  mettre  le 

(CoKt,  1,285.)  maieur  *  et  les  esquevins  de  Liège,  voir  quant  ly  eskevinaige  vackent  '';  car 
vos  deveis  savoir  que  tous  eskevinaiges  al  loy  de  iJege  sont  perpétuels  al  vie 
de  chcaux  qui  les  possident,  s'ilh  ne  les  meiïont  par  les  cas  chi  desous  escrips.  s 

53.  Item,  ilh  afBert  à  monsaingnour  et  à  nulle  aultre  en  son  paiis,  se  che 
n'est  par  son  congiet,  de  fair  monoie  d'oir  et  d'argent  sorlonc  le  fourme, 
manière  et  déclaration  chi  desous  escript,  asseis  près  de  commenchement  •*  del 
lirche  partie  de  chi  trailiet. 

54.  liera  %  toutes  fois  que  monsaingnour  de  Liège  at  affaire  contre  alcun  lo 
sien  marchissant  por  deffendre  Ihirtaige  de  son  englieze  et  de  paiis,  ilh  puet 
sommonre  tous  ses  hommes  de  lîiefs,  dedens  franckieze  et  dehors,  et  tous  ses 
bains  de  plat  paiis,  et  at  comande  sour  eaux,  de  ^  venir  avecke  ly  por  chesti 
cas.  Et  escondire  ne  ly  puelent  ne  ne  *  doient  les  fiveis,  sour  leur  '*  fiiefs  à 
perdre,  et  eheaux  de  plat  paiis,  sour  eistre  panneis  '  aile  avenant.  Plains  ly  sire  i5 
doit  ses  hommes  de  fiiefs,  et  nient  les  aultres,  livreir  tous  frais  de  bouckes 
sufSssanment.  Adjosleit  que  les  borgois  citains  des  bonnes  vilhes  qui  sont  ses 
hommes  de  fiiefs.  ilh  ne  puet  à  che  constraindre,  se  son  propre  corps  n'est  sor 

le  chcvalchie.  Mains  les  aultres  doient  siier  ses  ofTichiens  por  le  cas  devant 
nommeis.  Et,  s'ilh  avient  qu'ilh  perdent  chevals  ou  '  harnois  "en  chevaichant  20 
f.  175,  col.  a.  four  de  paiis  sour  aultruy  terre,  ly  sire  les  doit  rendre  à  ses  fiveis  chevaliers  et 
eskewiers,  appelleis  gens  d'armes,  et  nient  aux  aultres;  et,  se  che  leur  avenoit 
dedens  le  paiis,  en  cely  deffendant,  ly  sire  n'en  sieroit  riens  tenus.  Et,  .là 
encontre,  tous  prisons  '  sont  à  saingnour,  et  n'est  riens  tenus  de  ses  hommes  à 
rachateir.  Et.  quant  tous  ly  paiis  est  fours  à  oest  banis  ""  et  ly  estandars  est  aux  25 
champs,  adonc  chevalehe  caseun  "  sour  ses  perilhs.  Mains  toudis  doit  ly  sires 
livreir  ses  gens  d'armes  et  hommes  de  fiiefs  *,  et  doit  avoir  tous  prisons  °. 

«  S  si  comme.  —  »  S  les  maires.  —  "  S  vackeroit.  —  ^  S  omet  de  comra.  —  •  S  Et.  —  /  S  del. 
—  »  OB  ne  ne,  S  nen  ne,  CPG  ne;  cfr.  §§  U  et  %6.  —  h  s  omet  leur.  —  <  AtVwt  SPDB,  C  sour 
eauz  priveit.  —  ^  S  et.  -  *  CPGB  -nas,  D  -naix.  —  '  SDBJE  prisoniers.  -  •»  GilTy  banis, 
WYR  banneresse,  SC  néant;  P  lacune  d'une  douzaine  de  mots,  qui  amène  la  lecture  a  ost  péris 
mais.        "S  omet  caseun.  —  ■>  S  tous  les  prisoniers,  y  t.  prisoniers. 

*  Doit  fournir  le  nécessaire  à  ses  gens  d'armes  et  à  ses  hommes  de  fief. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE.  87 

Yin  (§  35-74). 

55.  Chi  après  s'ensiid  le  manière  délie  constitution  de  maieur 
de  Liège  et  che  qui  affiert  à  son  offiche  siuguleirement. 

56.  Monsaingnour  de  Liège  puet.  toutes  les  fois  qu'ilh  ly  plairai,  mettre 
s  I  maieur  en  sa  citeit  de  Liège  et  cely  présentoir  aux  esquevins  de  Liège  par 

ses  lettres  overtes  ou  de  sa  propre  bouche,  et  nient  aultremenl.  Kt  les  esquevins 
deseurdis  le  deveront  rechivoir  et  admettre,  mains  qu'ilh  soit  ydonne  el  qu'ilh    (Cmit.,  1,286.) 
aiet  I  eaige  de  xv  ains  acomplis.  Ll,  Iny  "  rechuit.  ilh  le  deveront  mettre  en 
fcalteit  ^;  et  jureir  deverat  que,  de  donc  en  avant,  ilh  sierat  vraie  et  feauble  à 

10  monsaingnour  de  Liège,  az  esquevins.  à  voweit  et  à  tous  cheaux  sour  lesquels 
ilh  deverat  ollicliier,  et  maieincnt  aux  horgois  de  Liège,  et  quilh  snmonrat  de  '' 
loy,  por  cascun  qui  l'en  requerat.  à  son  loial  poioir  Kt,  che  fait,  anchois  qu'ilh 
s'entremette  "  del  dicte  offlsche,  les  esquevins  le  dolent  prcsenlcir  à  ■*  capitle 
del  grande  englieze  et  dire  enssi  :  «  Chier  saingnour,  nos  '  reveren  peire  et 

is  chier  sire,  ly  evesque  de  Liège,  ai  commis  teilh  homme  en  l'olDsche  del  mairie;    f.  17S,  col.  b. 
si  l'avons  rechuit  benigncment  et,  anchois  que  plus  en   soit   fait,    nos   le 
présentons  à  vos,  por  faire  telle  seriment  qu'ilh  at  esteit  useil  anchienement  et 
que  ly  livre  '  de  vos  chaitre  contient.  »  Lt  ilh  le  dolent  à  seriment  admettre, 
après  lequeile  ilh  puet  sommonre  et  faire  tous  explois  de  justiche. 

20  57.  Item,  ly  dis  maire  '  puet  subslitueir  i  maieur  pour  luy.  et  cely  rosteir, 
et  des  noveals  mettre  ".  tout  fois  quilh  ly  plairat;  lyqueis  maier  '  sustitueis 
n'at  à  faire  aullre  part  fcalteit  fours  ^  en  *  presenche  des  esquevins.  assavoir 
de  dois  ou  plus.  Et,  tout  fois  que  ly  soverain  maire  '  reprenderal  l'odische,  ilh 
deverat  faire  noveal  fcalteit  en  "  presenche  des  esquevins  tant  seulement,  si 

in  que  "  deviseit  est. 

«  S  le.  —  *  CPGTWHN  de,  Sy  le,  U  la  retouché  en  de,  fi  néant.  —  '  SB  -mettre,  CG  -met, 
PD  -mette;  cfr.  H  6Set  i16.  —  *  CPB  a,  G/)  au,  S  en.   -  «  C  nous,  GMHSy  nostre,  P  supprimé. 

—  I  SB  libre.  —  b  S  ly  maieur,  y  li  dis  maieur,  CPG  1.  dis  maire.  —  ^  S  d.  n.  remettre,  y  de 
nouveal  ung  autie  ou  celi  remettre.  -  '  CPG  maire,  DB  maieur.  —  J  Ain.<:i  CPDB,  SG  ajoutent 
qu';  cfr.  §  50.  —  *  S  en  la;  cfr.  §§  36,  45  et  47.  —  »  SDB  maieur.       "S  el;  cfr.  §§  i6,  i5  et  47. 

—  "  S  si  comme. 

*  Ils  devront  lui  faire  prêter  serment. 


88  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

58.  Item,  afflert  "  à  maieur  de  Liège,  et  à  nulle  aulire,  de  wardeir  le  quartal 
dont  on  mesure  le  scile.  Et.  se  nuls  aultrc  le  herbegoit  une  nuile,  sens  son 
congiet,  et  proveit  fuist  suffissanment,  ou  troveit  *  ariier  luy  par  le  maieur  et 
II  esquevins  %  et  sor  che  plainte  faite,  atains  seroit  de  son  honneur,  mains  que 
ly  maire  ''  presist  sor  sa  fealteit  que  che  n'estoit  nient  de  '  son  greit  ;  et  n'y  3 
varoil  nulle  contrepiovanche  ne  escondit,  se  che  n'estoit  de  11  des  esquevins  de 
Liège,  qui  recordassenl  que  ly  dis  maire  en  avoil  donneit  le  ^  congiet  ou  qu'ilh 
ly  awissent  oyul  cognoistre. 

59.  Item,  afflert  al  dit  maieur,  et  à  nuls  aultre  oQichien,  de  "  donneir 
congiet,  sens  somonce  "  ne  ensengnement  '  des  esquevins,  aux  bresseur  de  10 
Liège,  de  bresseir  de  blanck  hraxhe  dedens  le  franckie  et  de  bresseir  chervoise 
four  loy  ;  et,  aux  bolengiers,  de  vendre  pain  four  loy.  Mains,  sens  le  ^  congiet 

f.  175,  col.  c.  de  dit  maieur,  ne  puelent  les  bresseur  bresseir  plus  haull  que  dois  bichier 
aile  mesure  liegois  por  une  denier,  —  le  vies  gros  tournois  conteit  por 
viu  deniers,  —  s'ilh  n'avient  donc  enssi  que  ly  muy  de  braxhe  vailhe  plus  15 
de  v  vies  gros  tournois  et  une  noir  tournois;  mains,  se  plus  vault,  les  bresseur 
puelent  renhauchier  leur  chervoises  aile  avenant  de  che  que  ly  braxhe  "  sieroit 
plus  chier  vendus,  par  '  l'enscngnement  et  congiet  del  jusiiche  de  Liège.   Kt, 

(Coût.,  1, 287.)    semblanment,  les  bolengiers  ne  puelent  vendre,  solonc  loy,  nulle  plus  grain 

pain  que  un  por  i  denier,  monoie  deseurdit,  sens  le  congier  de  dit  maieur,  îq 
s'ilh  n'avient  donc  enssi  que  ly  muy  de  wassent  vailhe  x  sols  monoie 
deseurdicte,  assavoir  xv  vies  gros  tournois  ou  plus;  et,  se  plus  vault,  ilh 
puelent  faire  plus  grains  pains  et  eaux  renhauchier  al  argent,  par  le 
conseilhe  de  la  dicte  jusiiche,  et  donneir  son  juste  pois  solonc  sa  quantileit, 
enssi  qu'ilh  serait  deviseit  en  la  tirche  parliie  de  chi  traitiet.  El  deveis  25 
savoir  que  chest  loy,  avecque  pluseurs  aultres,  est  confermée  de  Philippe, 
second  roy  des  Homans,  de  roy  Henri  *"  vu»  et  de  roy  Albert,  et  at  esteit  usée 
et  jugie  jusques  à  présent  ". 


«  S  ilh  aff.  —  »  CPGD  ou  tr.,  S  ou  fuist  tr.,  BJE  ou  tr.  fuist.  —  «  S  11  des  esqu.  —  "*  S  maieur, 
DB  manque;  c/r.  §  Jf7.  —  «  SC  omettent  de.  —  f  S  omet  le.  —  »  S  del.  —  *  Ainsi  GDB, 
C  somonte,  SP  soraonre.  -  '  C  jugement.  —  J  S  omet  le.  —  *  S  baxiie.  —  '  S  por,  —  «  S  ajoute  ly. 
—  "  S  jusq.  au  temps  pr. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE,  89 

60.  Item  ",  afBcrt  ''  al  dite  maieur  d'avoir  i  clerc,  appelleit  clerc  del  jusliche, 
et  de  cely  osteir,  quant  ilh  ly  plaist  °;  lyqiicis  clerc  doit  faire  fealteil  à 
monsaingnoiir  de  Liego,  à  maioiir,  aux  esquevins  et  au  voweit:  et  doit  avoir 
mult  beaul  salaire  et  droiture,  dont  chi  après  sieral  fait  exsprès  mcncion  ''. 

5  61.  Item,  alïlert  al  dit  maieur  singuleirement  de  mettre  xii  variés  por  la 
citeit  à  wardeir  et  '  luy  siervir,  porta n s  '^  armes  et  espées  availe  la  citeit,  de 
nuile  et  de  jour,  —  maiement,  sens  leur  espéez  ne  doicnt  iilis  nient  alieir.  — 
et  de  mettre  les  botteilhons,  tant  qu'ilh  ly  plaist  et  que  busongnc  en  est; 
lesquels  variés  et  bottellions  ont  chertaines  droitures,  dont  je  ne  fay  nulle 

10  mension,  car  ehc  n'est  point  nécessaire  à  nostre  mateire;  mains  sens  leur  verge    f.  175  cold. 
ilh  ne  puelent  faire  nulle  areste. 

63.  Item,  appartient  à  dit  maieur  singuleirement  de  "  melre  le  maieur  et 
les  esquevins  de  Votemme  dedens  franckie. 

63.  Item  \  affiert  à  dit  maieur  singuleirement  de  melre  tous  les  e\\  ardens  ' 
15  de  tous  les  mcstiers  de  -^  Liège  sour  lesqucis  ilh  at  rewair  '',  t;t  des  venas  de 
marchiet  enssi.  Et,  le  manieie  comment  ons  en  at  et  en  doit  ons  '  uscir,  je  le 
vos  ensengneray.  Les  bolcngicrs,  les  mangons  et  les  aultres  gros  mcstiers,  ilhs 
envoient  par  eseript,  chascunne  ain,  à  dit  maieur,  vni  ou  x  personne  sullis- 
santes  de  leur  mestirs,  assavoir  d»;  cascun  mcstiers  aultretant.  Et  ly  maire  "* 
ai)  en  prenl  un  à  sa  volentoil,  dedens  elie  nomhre,  et  les  rent  aux  "  gouverneur 
de  cely  mestier  "  et  leur  chairge  qu'ilh  ly  ammoiient,  pour  eaux  melre  en 
feaulteit;  lesquels  le  font  enssi.  Et,  che  fait,  ilhs  demorent  elle''  dit  offlehe  i  ain 
continueil;  et,  dedens  ccl  ain.  ilhs  dolent  faire  dois  rapoirs  '  ou  unck.  de 
moins  ''.  Et,  al  chicf  dellc  ain  qu'ilh  ont  raporteit,  ilhs  soy  partent  et  ont,  pour 

«  S  Et.  —  '  S  ajoute  encor.  —  "  S  et  cely  porait  ilh  ost.  q.  ilh  ly  plairat,  y  et  puct  celi  oster 
quant  il  li  plaist.  —  '  et  doit  avoir  ..  :  S  supprime  toute  cette  phrase,  que  nous  transcrivons 
d'après  C.  —  'S  ajoute  pour.  —  '  S  parlans.  —  «  S  del.  —  >>  S  Knssi.  -  '  Aimi  SG,  BD  ewardans, 
PC  enw.  ;  voyez  la  suite  du  %  6S.  —  i  S  omet  de.  —  *  r  rewar,  C  rewart,  G  rewars,  DB  regart. 
—  '  Ainsi  CI',  S  et  eus  en  <loit,  GDB  modifiés.  —  "S  maieur.  —  "  S  a.  C  auz,  l'G  aux,  0  aus, 
B  as.  —  »  se  omettent  mestier.  —  v  CPG  en,  DB  ou.  —  i  Ainsi  SC,  PUB  du  mains,  G  au  mans. 

*  Rapports  des  contraventions  avec  mention  des  amendes  perçues. 

ToMB  m.  12 


90  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

leur  sallair,  de  vu  ammendcs,  une;  et  "  ons  remette  en  fcaulleit  les  noveals.  et 
{Coût.,  1,  288.)  enssi  l'unno  ain  avant  ''  l'autre.  Et  les  petis  mcsiiers,  assavoir  les  pexheurs, 
les  chandellons,  et  les  altres  pelis  mesliers  aians  onwardans.  envoient  un  ou 
VI  personnes  de  leur  mcstiers,  par  cscripl,  à  dit  maieur;  entres  lesquels  ly 
maire  '  en  prent  dois,  por  eislre  enwardans.  El,  tant  comme  des  cnwardans  des  3 
venauz,  qui  n'ont  nuls  certains  mesliers,  si  que  "*  des  revendeur  qui  achalent 
oes,  frumaigos.  polhes,  cappons,  voilliers,  pessons,  aporleis  de  defours  le  citeit,et 
aullres  semblans  dcnrcis  %  anchois  hoire  de  prime,  y  puct  ly  dis  maire  '  commet- 
tre ^  II  wardes  ''  ou  m,  à  sa  volenteit.  Kl  en  '  tout  les  amendes  raporteis  ■'  par  les 
f.  176,  col.  a.  enwardans  devant  nommeis,  montant  à  vu  sols  de  bonne  monoye,  al  *  monsain-  lo 
gnour  de  Liège  '  les  n  tirelic  pari  et  ly  voweit  l'autre  lirclie  part"*,  saveis  "  les 
droitures  des  enwardains.  Mains,  ja  soyehe  que  ly  maiere  ne  mette  °  nient 
les  enwardans  des  drappiers,  nequident^  illi  al  certain  porcion  '  ens  '  amendes 
raeffailes  al  cause  del  saingnorie  monsaingnour  ;  el,  à  clie,  n'ai  ly  advoweit  point 
de  parehon.  Et  enssi  at  ly  dis  maires  ',  sens  compte  à  rendre,  tout  amendes,  is 
proGs  et  cmoilemenl,  qui  sont  à  desous  de  '  vu  sols  de  bonne  monoie. 

64.  Item  ",  est  assavoir  que  les  oirfevres  doicnt,  cascun  ain,  raporleir  aile 
justiche  de  Liège  le  ponchon  del  ensengne.  Et  ly  maier  le  puct  rendre  el  eomme- 
tre  à  wardcir  à  unek  proidhomme  de  "  mestier,  soit  eely  qui  l'at  wardeil  ou 
aullre;  lyqueis  doit  faire,  de  che,  feaulteit,  sourlonc  la  lenure  del  vies  lettres  '"  de  *j 
leur  dit  meslier,  saeléez  del  evesque  Âdulphe  del  Marche,  de  bonne  mémoire. 

65.  Item,  afflert  à  dit  maieur  tant  seulement  de  melre  les  vi  maieur  des 
VI  vinables  %  qui  livcnt  les  proQs  des  status  *,  iMains,  se  les  status  sont 

"  S  ajoute  adonc.  —  *  P  l'une  en  avant,  G  l'ung  en  av.,  D  l'un  en  av.,  B  l'un  en  quant,  WR  l'une 
année  après,  C  l'un  avant.  Cette  tournure,  qui  a  fait  hésiter  le.t  copistes,  peut  être  rapprochée  de 
l'expression  l'unk  avant  l'autre,  t.  I,  p.  8.  l.  31,  et  p.  iH,  l.  19.  -  "  SCDB  maieur.  —  <*  Sy  si 
comme.  —  '  C  denrée,  PGBD  -ees.  —  t  SG  maieur.  —  e  CG  mettre.  —  >>  S  varies,  PDBC  wardes, 
G  ewardens.  —  '  S  otnet  en.  -  >  S  raporteir,  P  -eis,  C  -ee,  GDB  -ees.  —  *  S  b.  m.  et  en  at.  — 
'  S  omet  de  L.  —  "■  SD  omettent  part.  —  "  G  sauve,  CPDtt  sauf;  cfr.  §§  50  et  35.  —  •  S  mètre, 
C  mete,  P  melte,  BG  met,  D  mettent;  cfr.  %  56  et  116.  —  p  S  nientmoins.  —  «  Ainsi  CP, 
Y  certaine  p.,  GM  certain  parehon,  S  le  tirche  parehon.  —  ''  CP  ens,  DB  es,  G  aux,  S  dedens  les. 
—  '  S  maieur.  —  <  S  des.  —  «  S  Et.  —  "  PDB  du,  G  du  dit.  —  «"  S  des  vies  lettres,  G  del 
vielh  lettrez,  P  délie  vieze  lettre,  DB  de  le  vielle  lettre,  G  de  la  viele  lettre.  —  "  Ainsi  SP,  C  vinals, 
D  vinalez,  B  vinauls,  G  vinave. 

'  Qui  lèvent  les  taxes  imposées  par  les  statuts. 


LÉ  PATRON  DE  LA  TEiMPORALITÉ.  yl 

accenseis  par  "  argent  ^  cho  doit  eislrc  par  le  conseilhe  des  un  renthiers  del 
citeit  et  de  voweit.  ou  de  son  lieutenant,  avecque  le  maieur  deseurdit. 

66.  liem,  afflert  aile  offlsche  de  dit  maieur  de  mettre  m  des  vi  jugeur  del 
four  ''  ',  cascun  ain,  dedcns  le  jour  del  Assumption  Rostre  Damme,  en  mois 

s  d'awoust;  et  ortant  d'cnwardans  "  aile  assize  des  vins  comme  les  maistres  del 
citeit  y  doiont  mètre,  et  enssi  des  \\  ardes. 

67.  Item,  afflert  aile  offlschc  de  dit  maieur  de  donneir,  en  nom  de  sain- 
gnour  "*,  les  oflîelies  porpeluécz  de  mosuraiges  de  seil,  quant  elle  eskient;  et  de 
prendre,  en  aiouwe  *  de  saingnour,  tous  biens  '  moibles  et  hiretaubles  de  ' 

10  baslars  et  **  baslardes  manans  '  dedens  franckie,  qui  trépassent  d»sos  eagc  ou    f.  176, col.  6. 
sens  hoir  légitime,  sens  femmes  légitime,  et  sens  testament.  Et  ehcs  biens  puet 
ly  sires  vendre  sens  proclamation,  liirlaubleuient,  sens  le  congiet  de  capitle,  ou 
ses  -'  maires,  mains  qu'iUi  aiet  commission  de  nionsaiiignour  de  Liège  por  che 
faire;  et  enssi  en  ay  je  veyut  useir  sovent  fois,  de  mon  temps,  ja  soyche  que    {Coût.,  1,289.; 

13  je  en  ay  grande  ammyrution. 

68.  Item,  afflert  à  dit  maieur  de  preisteir  terre  à  toutes  coures  de  haulteur 
qui  vuelcnt''"  ovrcir  dedens  frankie  ',  parmy  son  vin  raisonablementprendant, 
—  car  aux  basses  cours  n'est  ilh  point  de  necessiteit  d'enpronteir  terres  pour 
ovreir;  —  et  de  '  donneir  enssi  congier,  en  absenclie  des  esquevins,  de  faire 

20  tous  adjours  dont  ilh  serait  requis,  et  sens  nul  bienfais  à  demandeir. 

<■  SCP  par,  G  pour,  DB  z,  —  <>  B  foure,  CPG  fore,  D  foire.  —  "  Ainsi  CP,  DB  de  ewardains, 
SW  des  wardans,  G  de  wardens.  —  *  S  monsaingnour.  —  «  C  ayouwe,  P  oiwe,  G  aoux,  S  aide, 
Wy  ayde.  —  '  SP  t.  les  b.  —  »  S  des.  —  *  CDB  ajoutent  de.  —  '  S  omet  manans.  —  '  SPW  ses, 
GilllT  son,  C  sains;  y  supprime  ou  s.  maires.  —  *  S  vielent.  —  '  S  omet  de. 

*  Mais  si  la  recette  de  ces  taxes  a  été  adjugée  par  entreprise. 

*  Sur  la  foire  à  Liéj;c,  sa  police  et  son  trafic,  voyez  de  Cuestret,  Eludes  historiques  et  archéolo- 
giques sur  l'ancictt  pays  de  Liège,  pp.  Ib  et  suiv. 

»  Il  arrivait  frcquemnient  que  le  persoimel  des  cours  cchevinales  subalternes  se  rendait  en  corps 
à  Liège  pour  y  demander  la  rciichargc  ou  pour  tout  autre  motif  j  et  alors,  ces  cours  se  plaisaient  à 
opérer  dans  la  ville;  mais  pour  cela,  on  devait  au  préalable  leur  «  prcstcir  terre  -,  c'esl-à-dirc  leur 
permettre  d'instrumenter  sur  un  territoire  qui  n'était  pas  le  leur.  Celte  autorisation  n'était  pas  néces- 
saire pour  les  cours  foncières  ou  cours  de  tenants.  Un  exemple  d'une  justice  étrangère  siégeant  à 
Liège  nous  est  fourni  dans  une  charte  de  I31(i,  par  la  cour  des  éclievins  de  Lanaye.  (Boimans  et 
ScHOOLUEESTSRS,  Cartulaire  de  Saint-Lambert,  U  III,  p.  167.) 


92  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

69.  Item,  appartient  à  dit  maieur  singuleirement,  dedens  la  dit  cileit,  ly 
congics  à  donncir  de  tenir  1rs  grans  jeu  d(!  "  dées  ''  dcl  Sainte  Katherine  jusques 
aile  Chandeleur;  d'acenseir  "  et  avoir "^  le  pianchaige  ^  dei  foire,  des  neis  qui 
montent  et  deskendent  la  dicte  ^  foire  durant  ;  le  prisse  et  correction  de  tous 
albains  ",  soit  par  hommecydes  "  dont  plainte  n  at  esteit  fait  ou  par  aultres  cas  5 
queilcunques. 

70.  Item,  aflîert  à  dis  maieur  de  leveir  le  parciion  que  monsaingnour  avoir 
doit  en  l'argent  des  status;  item,  l'amende  de  tous  afforains  qui  font  eslour, 
burine,  ou  '  plus  grans  mai.  dedens  franckic.  dont  plainte  n'at  csleit  fait  aile 
justichc,  et  de  tous  aultres  exchcsses  affcrains  al  haulteur  de  saingnour.  dont  «o 
ons  n'arat  droiturict  par  devant  les  esquevins.  Et  puct  faire,  en  tous  cas 
aiTerains  à  son  offische,  soit  par  quictanche  ou  aultrement,  tout  che  que  ly 
siere  proprement  poroit  faire. 

f.  176,  col.  c.         71.  Item,  appartient  aile  ofTiche  de  dit  maieur  de  getteir  del  afforat  ^  toutes 

personnes  qui  soy  plaindent  d'alcunne  exchès.  et  qui  prendent  congi<'t  de  leur  i:> 
voiage;  et  de  "  meire  en  le  warde  des  esquevins  tout  raines  faites  en  justiehc, 
dont  ly  esquevins  at  '  à  jugier,  et  sour  che  somoiire,  quant  besongne  est,  les 
esquevins  de  leur  conseilh. 

72.   Item,  afflert  à  dit  maieur  et  à  ses  sergans  "".  appelleis  botleilhons  ou 
meneslreis  ".  et  nient  aux  aultres,  de  faire  et  défaire  °  bains  et  aresles,  sens  2' 
l'ensengnemenl  des  esquevins  et  sens  eaux  à  appelleir;  et  en  doient  eistre 
creyus.  ou  chil  d'eaux  qui  fait  Tarât  ^i  mains,  se  plail  en  muet  '  après  l'arest 
fait,  che  doit  eistre  determineil  par  les  esquevins  et  par  loy. 


«  S  des.  —  *  CDB  deis,  G  deye,  P  altéré.  —  «  S  et  d'ac.  —  '  CPGDB  et  avoir,  S  d'avoir.  — 
'  Ainsi  BJ,  D  plankaige,  P  plancage,  E  planfaige,  C  plelaige,  GMHT  plotaige,  W  ploitaige, 
N  poiaige,  S  plaiche.  —  f  S  dice.  —  '  y  bannis.  —  *  CPDB  s.  par  h.,  S  s.  des  h.,  G  s.  h.  — 
'  PGDB  ou,  C  a,  S  aile.  -  i  Ainn  CPGilTy,  S  afTora,  WB  force,  HN  vn  blanc;  cfr.  §§  44  et  47. 

—  *  S  del.  —  '  S  les  csqu.  ont  et,  de  même,  le  pluriel  dans  GB,  CPD  ly  esqu.  at.  —  "■  S  sorgans. 

—  "  SG  ministres,  C  menneslr',  P  ménestrels,  DB  menestraus  ;  cfr.  §  101.  —  »  Ainsi  CGMT, 
S  de  faire  et  del  défaire,  D  de  faire  et  de  faire  faire,  PHWBJE  de  faire.  —  f  S  cheaux  d'eaux 
q.  f.  l'aront,  CP  chil..  arat,  GDB  également  le  singulier.  —  i  Ainsi  Py,  C  enrmuet,  S  senmuet, 
GM  sesmeu. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  95 

73.  Item,  at  ly  maire  de  "  Liège  une  prérogative  et  singuleir  aactoriteit 

devant  tous  les  maires  ''  dont  je  oiie  "  oncke  mais  parieir:  car  ilh  at  csleit  {Coût.,  l,  KO.) 
aconslummeit  ancliieneinent,  de  sy  longtemps  qu'ilh  n'apert  **  point  de  mémoire 
de  contraire,  et  pasit'l)l<'ment  uscit  jusque  à  présent,  par  les  maieur  de  Liège, 
s  que  tous  laurons,  murdreur.  ardeur,  robeur  et  aullres  "  mairaiteur.  qui  sont 
enculpeis  de  teils  ou  semblans  exchès,  ly  dis  maire  k's  puet,  sens  l'enscngne- 
ment  '  des  esquevins,  soient  borgois  ou  afforains,  prendre;  et,  se  les  maistres 
del  citeit  en  sont  saisies,  ilh  covient  qu'ilh  ly  relivrenl  dedens  trois  jours;  el, 
quant  ly  dis  maire  les  at  en  sa  prison,  iiii  les  mette  à  gehinne  et  à  mort,  à  sa 

10  bonne  conscienche,  sorlonc  che  qu'ilh  ly  semble  qu'ilh  l'aient  deservit  par  leur 
démérites,  sens  requier.  de  ehe,  jugement  ne  parieir  à  nuls  des  esquevins,  s'ilh 
ne  ly  plaist.  IMains  ilh  avient  pau  sovent  que  ly  maire  ",  quant  ilh  at  telle 
besongne  à  execuleir,  n'apelle  *  deleis  luy.  por  avoir  plus  maour  '  conseilhe  et 
por  sa  paix  à  wardeir.  dois  ou  trois  proidhommes,  ou  plus,  de  ses  voisiens  ou 

15  d'aultres.  por  veioir  s'ilh  en  fait-'  à  point  ou  non.  Mains,  se  aleuns  meiïaisoit    f  176,  col.  d. 
le  teiste  por  mesparleir  en  justiehe   ou  por  loy  de  forche  fausée,  ou  fuisl 
desconfis  en  champ,  ilh  deveroit  cistre  jugies  par  les  esquevins,  anchois  que 
nulle  execucion  en  fuist  faite. 

74.  Item  ".  at  csteit  aconstummeit  anchienement  que  ly  maire  de  Liège  at, 
-2\i  por  ses  waiges  ',  sens  compte  à  rendre,  tout  les  droitures  des  wardes,  qui 

doblenl  contre  les  esquevins  ';  tout  les  droitures  de  son  seaul;  tous  les  bains, 
dont  chascun  mont  i  gros  tournois;  ses  draps  d'ivier  el  d'esteit,  aveque  les 
esquevins,  lesquels  ilh  eompt  à  '"  monsaingnour;  ses  wans,  de  "  tous  accors  pris 
corloisement,  sens  excedeir;  xiiii  fauses  °  de  foure  des  preis  l'evesque  gisans 
îb  en  Droihe^;  dois  quarlails  de  selle,  que  ly  charrier  *  doit  paiier  aile  Sains 


"Sa.  —  '  Ainsi  GD,  P  mayres,  B  maisires,  S  maieurs,  C  mairriies.  —  "  Ainsi  SC,  G  oys, 
D  ouysse,  B  oysse,  P  oisay.  —  "*  Ainsi  CG,  P  nat  part,  Sy  n'est.  —  «  S  onut  et  aultres,  C  n'a 
que  et.  —  '  CG  sans  ans.  —  »  S  maieur.  —  ''  Ainsi  CP;  SGy  insèrent  qu'ilh  avant  ce  verbe.  — 
*  GD  raeur,  CB  meure,  P  mayeur.  —  .*  S  en  at  fait.  —  *  S  Et.  —  '  y  gaiges,  G.tfHiVrW  wangncs; 
cfr.  l  88.  —  '»  S  au.  —  »  S  et.  —  »  B  faux,  CG  fas,  PD  fais.  —  f  CGD  droixhe,  P  droxhe, 
B  droyclie.  —  «  PDB  cheriers,  C  cliarioir,  GM  cearier,  UN  seairier. 

<  Chaque  fuis  que  les  ôchcvins  mellenl  un  fait  ou  un  acte  eu  •  garde  de  loi  >,  il  revient  au  maïcur 
i.n  salaire  double  de  celui  qui  est  attribue  aux  échcvins. 


U  LE  PATRON  DE  L\  TEMPORALITÉ. 

Martin;  les  Hroilures  des  noveauls  harrens,  del  Sains  Mychiel  jusque  al  Sains 
Martin,  assavoir,  à  "  chascunne  charelte.  un  et,  à  **  chaseun  chair,  le  double; 
toutes  le.,  livresons  de  vin,  de  wans  et  de  chandelles,  et  tout  aullres  droitures 
appartenant  aile  justiche,  qui  doient  doubleir  contre  les  esquevins;  item,  les 
cappons  aux  abbies;  les  "  droitures  de  cheaux  de  "curemberch.  de  Franc-  s 
voirt,  de  Lubeyke  "*,  de  Nymaze,  et  d'aultres  pluseurs  bonnes  vilhes,  qui  sont 
à  Liège  quitte  de  touny.  Et  encor  at  ly  dis  maire  pluseurs  aultres  menues 
droitures  des  petites  amendes  desous  vu  sols  bone  '  et  d'aultres  chouses,  dont 
je  ne  fay  chi  ens  nulle  mention,  por  cause  de  briefeteit. 


IX  (§  75-108).  10 

(CoMi, 1, 291.)  75.  Je  vos  ay  asseis  cleirement  et  ordinéement  fait  assavoir  les  droitures 
de  maieur  de  Liège  et  tout  che  que  à  son  offische  appartient  Or  voray -',  chi 
après,  declareir  tout  che  que  al  offische  d'eskevinaige  de  Liège  appar- 

f.  177,  col.  a.    tint;  et.  devantrainemenl  '.  de  leur  réception,   et  quelle  fealteit  ilh  ont" 

aconstummeit  de  '  faire.  i3 

76.  Quant  alcuns  eskevinage  de  Liège,  vackant,  est  donneis  doûtement  à 
aulcunne  personne  ydone,  qui  aicl  eage  de  xv  ains  passeis  et  acomplis  ^,  chis 
à  cuy  ilh  est  donneis  soie  puet  faire  rechivoir  quant  ilh  ly  plaiste,  soit  par  le 
présentation  de  ses  lettres,  qui  doient  cislre  saclée  de  plus  ^  gran  seal  monsain- 
gnour  de  Liège,  et  de  nulle  aulire,  ou  par  le  personnée  "  donation  '  de  ""  mon-  20 
saingnour,  fait  "  en  °  presenche  de  maieur  et  de  dois  des  ^  esquevins  à  moins,  et 


*  Cp  omettent  cet  a.  —  *  p,  mais  non  pltts  C,  omet  ce  second  a.  —  '  S  ei  les.  —  *  SC  luleyke. 
—  «Y  bone  inonoie.  —  '  S  vos  voray,  G  vous  v.  —  »  Ainsi  CG,  P  devantrain,  S  tou  promier, 
DB  premièrement.  —  ''  S  ilh  ont  oynt.  —  •  S  del,  P  délie.  —  J  SC  omettent  plus.  —  *  Tous  nos 
manuscrits  lisent  personne,  sauf  S  présent.  La  terminaison  -ée,  introduite  dans  les  iiiitions 
POLAIN  (p.  iZS)  et  Raikem-Polain,  parait  une  conjecture  heureuse;  cfr.,  comine  exemple  de  -ée  =  -eile, 
1. 1,  p.  52,  l.  6  naturée,  p.  18, 1.7  natureile.  —  '  Ce  mot,  supprimé  dans  f,  est  altéré  en  devantdite  dam 
GMHNTWR.  -  <"  S  que.  -  »  CPWRDB  faite,  GMHN  néant.  -  »  .S  elle.  -  f  CGB  n'ont  pas  des. 


*  Quinze  ans  était  à  Liège  la  majorité  légale.  En  fait,  jamais  un  échevinat  de  Liège  n'a  été  accordé 
qu'à  des  hommes  heaucoup  plus  âgés. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPARALITÉ.  98 

mize  en  leur  "  warde  et.  après  che,  sufflssnnment  recordeis  *  à  leur  conesque- 
vins  ".  lit  les  dis  esquevins  le  doirnl  admelln;  ni  dit  ■*  oflische  et  reciiivoir  à 
leur  coeskcviii  \  piirniy  leur  droitures  aconstummées.  Kt  n'ont  point  d'usai^e 
les  esquevins  devant  nomeis-'^de  mettre  leur  noveal  eompangnons  en  "  fealteit 
5  dedens  le  maison  del  justiclie;  ains  les  nionneiit  sour  aulcun  uulteit,  en  le 
grande;  englieze,  et  maieuienl  ''  eu  la  eapelle  JNoslre  i)amme  '  c'on  dist  desous 
les  clokes,  et  là  font  les  noveals  esquevins  fealteit  et  serimenl.  A  laquelle 
feaheit  à  faire  -'  ne  dimeurt  personne  nulle,  aultre  que  les  esquevins  tant 
seulement  et  leur  secretair;  cl  le  tinent  en  ires  grant  secreit.  Lyqueis  seriment 

10  de  la  dite  fealteit  soloit  elslre  anehienement  tels  "  que  clii  après  s'ensiiet;  e'cst 
assavoir  que  ly  anneis  en  l'ofllsche,  de  cheaux  qui  là  sont  presens,  doit  somonre 
le  noveal  eskevin  de  '  dire  après  ly  ches  semblans  parleirs  :  «  Vous  jureis  par 
les  sains  qui  chi  sont  et  par  tous  eheaux  qui  sont  en  Paradis,  et  sour  tous  les 
saereuiens  qui  furent  oncques  consacreis  sour  chist  aulteit,  que  vos  esleis 

'.5  legillimes.  de  loiaul  mariage  engenreis,  et  frans  sens  nulle  servaige  *"  *;  et  que, 
d'hors  en  avant,  vos  siereis  vraies,  ioiauz  et  feables,  à  monsaingnour  de  Liège, 
à  nos,  à  voweit  ",  aux  cilains  de  Liège  et  à  tous  cheas  qui  auront  à  plaidier  par    f.  m,  col.  b. 
devant  vos;  et  wardereis  leur  raison  °  solonc  voslre  sens  et  bonne  avisse;  et 
direis  loy,  aile  somonce  ''  de  maicur,  de   tous  cas  dont  vos  siereis  saige  ou    (Co«/.,  I,  89J.) 

20  rechairgies  de  part  vous  ''  eompangnons,  en  tous  lis  '  dedens  le  franckie  de 
Liège,  là  vos  siereis  fours  perilh  de  vostre  corps;  et  wardereis  tous  nous  ' 

<•  s  le.  —  '>  CPG  -ee,  B  -eit,  D  -er.  -  "  Ainsi  PGDB,  SC  esquevins.  -  <«  S  omet  dit.  — 
«  CPGD  conesqu.,  B  esqu.  —  '  SC  dev.  dis.  —  '  S  elle.  —  *  Ainsi  SCD.  B  mairaeraent,  P  manment, 
G  mismement.  —  '  S  ajoute  de  lienche.  -  ■>  S  omet  a  faire.  —  *  PGDB  tels  ou  variantes  du  même 
mot,  S  enssi  C  néant.  —  '  S  del,  G  et.  —  ""y  insère  ici  le  mankre  de  phrase  suivant,  que  nous 
transcrivons  d'après  b  :  et  que,  pour  l'offlsce  del  esquevinaige  à  avoir,  vous  n'aveis  donneit  ne 
promis,  par  vous  ne  par  aultruy,  en  secret  ou  en  appert,  devant  ne  apries,  à  quelconcque  personnes, 
quattre  deniers  ne  le  vaillant.  —  »  S  a  nos  a  advoweit,  G  a  nous  advoet,  G  a  nos  avoweit,  PB  a 
nous  avoweit,  D  a  nous  a  voweit.  —  »  S  ajoute  et  droit.  —  J'  Ainsi  GB,  SCP  -onte,  D  -onstoe; 
cfr.  ^97.-1  Ainsi  SCB,  PG  voz,  D  vostres.  —  ••  G  liies,  PGU  lieux,  B  lieu.  —  •  Ainsi  SCB, 
PI)  nos,  G  noz. 

t  La  naissance  légitime  est  une  condition  sur  laquelle  on  n'a  jamais  transigé  pour  l'admission  k 
l'éclievinat  de  Liège.  Quant  aux  traces  du  servage,  elles  ont  bientôt  fini  par  disparaître,  contrairement 
i  ce  qui  se  passait  dans  d'autres  pays,  le  llaioaut,  par  exemple,  où  des  restes  de  servitude  ont  persisté 
jusqu'à  la  fin  de  l'ancien  régime  (voyez  VEnniiiST,  Le  tervage  dans  te  comté  de  Hainaul);  la  vénalité 
n'était  certainement  pas  exclue  de  certaines  nominations. 


96  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

secreis,  sens  reveleir,  et  aidereis  wardeir  toutes  "  nous  "  droitures  affcrant 
aile  oflSsche  de  nostre  "  esquevinage;  et,  se  debas  de  parolles  ou  de  plus 
gran  mais,  qui  point  ne  soit  crimynal,  naisle  ''  entre  vos  et  vos  conesque- 
vins  ",  al  cause  de  vostre  offlche,  vous  en  siereis  [contens  ^]  soit  del 
amendeir  "  ou  de  prendre  amende  raisonable  à  nostre  ordinanclie,  sens  3 
reveleir  le  débat  ne  faire  plainte  aullre  part,  et  n'en  quereis  aullres  juge  ''; 
et  jamais  ne  souffercis  '  noveal  eskevien  à  rechivoir,  s'ilh  ne  fait  •'  le  pareilh 
seriment.  » 

77.  Item  *,  quant  chi  seriment  serait  fait,  les  eskevins  le  doient  pre- 
scnteir  à  capitle  del  grande  englieze  devant  escript  ',  anchois  quilh   faiche  lo 
jugement;  et  là  doit  ilh  faire  le  seriment  aconstumraeit,  escri|)t  en  livre 
des  "■  chairtres;  et  puis,  de  donc  en  avant,  ilh  puel  alleir  seioir  en  justiche, 
deleis  ses  conesquevins,  et  faire  tout  che  qui  appartient  aile  dite  oirische. 
Et,  al  cause  de  sa  réception,  ilh  doit.  i)romierement,  de  droiture  anehiene  ", 
à  cascun  de  ses  coneskevins,   ii  stiers  de  bon  vin  ;   aux  "  saingnours   qui  is 
sont  de  leur  conseilh,  atretant;  et.  à  leur  clers,  à  leurs  changeur  sermenteis  ^ 
et  à  leur  chambrelains,  à  cascun  d'eaux,   i  stier;  et,  à  maieur,  un    stiers. 
Encor   doit   ilh,  à  cascun  des  dois  chamberhins.  le  drap  d'unne  kotte;  et 
doit,  à  tout  le  colieige  devant  nommeit,  unck  paist  suflissant  de  vin  et  de 
viandes.  Et,  quant  ilh  trespasse  '',  ilh  doit  aux  esquevins,  en  common,  une  30 
ayme  de  vin. 


■•  se  oineltent  toutes.  —  *  Ainsi  SCB,  D  nos,  G  noz,  P  nostre.  —  '  C  nous,  D  no.  —  <*  SP  nai$tre, 
C  raaistre,  DB  naist,  G  naisque;  cfr.  §  H5.  —  'S  entre  vos  et  nos  les  esquevins,  C  e.  vous  et  vous 
esq.,  P  e.  vous  et  vous  conesqu.,  G  e.  vous  et  nous  conesch.,  D  e.  vous  et  vous  comme  esqu., 
B  e.  nous  et  vous  comme  esqu.  —  '  Nos  copies  ont  seulement  ici  le  verbe  :  S  siereis,  CPJ  sereis, 
GM  seres,  HSTW  serez;  d'oii,  par  confusion  de  l'initiale,  D  feres,  BE  fereis.  Du  point  de  vue  de 
la  tradition  manuscrite,  le  futur  de  être  s'impose;  mais,  alors,  il  semble  bien  qu'il  manque  à  ce 
verbe  un  prédicat  :  nous  conjecturons  contens  d'après  p.  Si,  l.  15,  et  p.  60,  l.  S4.  Le  manuscrit  E  a 
résolu  la  difficulté  en  modifiant  le  mot  soit  qui  suit,  et  que  tous  les  autres  exemplaires  présentent 
sous  cette  forme;  il  a  lu  :  vous  en  fereis  foid.  Corrigeant  le  même  mot,  l'édit.  Polain  porte  :  vous  en 
fereis  soing  {p.  4S6)  et,  accentuant  la  coirection,  l'édit.  Raikem  Polain  dit  :  vous  en  aureis  soin.  Mais 
soit  parait  devoir  être  conservé;  il  est  en  corrélation  avec  ou  et  fait  partie  d'une  formule  disjonctive 
fréquente  dans  notre  texte.  —  >  L'infinitif  se  trouve  dans  SHy,  ailleurs  amende.  —  *  S  ajoute 
que  nous.  —  *  D  soufferes,  CB  soffreis,  P  soffres,  G  seuffreres.  —  J  SC  font.  —  *  S  omet  Item. 

—  '  Ainsi  PGDB,  C  devant  dicte,  S  de  Liège.  —  "■  S  en  libre  aux.  —  "  S  des  droitures  anchienes. 

—  »  S  et  aux.  —  »  S  sermeteis.  —  «  S  trespasserat. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  97 

78.  Item,  deveis  savoir  que  ly  eskevinaige  de  Liège  et,  generalment,  tous   f.  177,  col.  c. 
aullrcs  t'skevinages  et  tenancherie  "  de  cours  jurées  *,  qui  sont  al  loy  de  ÏJege, 
sont  de  telle  nature  et  franckies,  de  droit  imperiauls,  qu'ilh  sont  perpétuels 
aile  vie  de  clieaux  qui  les  tinent.  Et  ne  puelent  jamais  eistre  rosteis  ",  s'ilh  n'y 

s  renunclienl  de  leur  greit  et  le  reportent  sus,  sens  desirainlion,  en  main  de 
saingnour  ou  de  son  maieur,  nient  en  aiouwe  ''  d'aultruy,  mains  en  aiouwe  * 
de  saingnour  propre,  et  en  ''  presenciic  de  dois  esquevins  al  moins,  qui  soient 
sens  suspition;  ou  s'ilh  neile  mciïont  par  les  cas  chi  desous  escrips.  Ch'est 
assavoir  :  s'ilh  cstoit  aulcun  des  esquevins  qui   acousaist  ou  "  revelaist  les 

to  secreis  de  ses  coneskevins,  ou  procedaist,  de  fait  aviseit,  contre  son  seriment 
et  fealteit,  et  plainte  en  fuist  fait  par  ses  compangnons  ou  ly  unck  d'eaux,  et 
ly  fais  "  bien  proveis,  ilh  sieroit  digne  de  priveir  ',  comme  parjure.  Ou  s'ilh 
estoit  Icirs  proveis,  murdreur,  ou  ardeur  de  maison  nulrenalment.  dont  ly  fais 
fuist  proveis  deûlement,  enssi  que  loy  ensengne,  ou  forjugies  de  son  honneur,  {Omt.,  I,  293.) 

is  ou  mis  publemcnt  sour  le  skale  -'  pour  fauseteit  notoire,  ou  ilh  fuist  jugies 
messeals,  ou  acceptaist  benefische  de  Sainte  Ënglieze,  ou  entraist  en  religion, 
ilh  auroit  melTait  son  eskevinage,  ou  s'ilh  cstoit  inobediens  de  faire  son  oflische, 
enssi  que  chi  après  s'ensiiet  :  assavoir,  se  ly  maire  avoil  gran  besongne  d'avoir 
planteit  des  esquevins,  por  chiertaines  cas  notables,  et  ilh  mandaist  telle 

20  inobediens  qu'ilh  venist  en  justiche,  delcis  ses  compangnons,  la  premier  fois, 
seconde,  tirche  et  quarte,  por  son  offlsche  à  desiervir,  et  venir  n'y  dengnast  ne 
luy  excuseir  par  "  songne  loyaul,  de  donc  en  avant  luy  poroit  ons  '  fourad- 
journeir  ""  par  lettres  saelées  des  "  dois  maistres  des  esquevins,  se  ch'est  sour  '    f.  177,  col.  d. 
alcun  eskevin  de  Liège,  ou  par  l'adjour  de  clerc  des  esquevins,  se  ch'est  en 

23  franckes  vilhes,  ou  par  l'adjour  de  forestier,  se  ch'est  en  platte  paiis,  mains  que 
ly  quart  adjour  soit  fait  par  dois  des  ^  esquevins  de  lieu  et  al  osteit  dcl 
inobedient,  s'ilh  at  osleit  en  paiis,  senon  en  scamp  '  des  esquevins  rurauz  ""  ou 
al  peron,  se  c'est  en  franckes  vilhes.  Sachies  que,  luy  fouradjourneis,  ly  maire 

<■  Ainsi  PGMUST,  C  tenanchieriiez,  S  tenerancherie,  BJE  tenantries,  WR  tennanterye,  D  tenan- 
cières. —  '  S  court  jurée.  —  "  SC  osteis,  ailleurs  rost-.  —  "  S  ayde,  cfr.  p.  98,  l.  4.  —  '  S  aide, 
cfr.  p.  98,  l.  4.  —  t  S  el.  —  >  CP  et.  -  *  S  ajoute  fuist.  -  '  J/H.Vft  d.  d'estre  privé.  - 
'  CD  leskale,  P  lesquale,  D  leskielle,  GMHNT  lestache,  WR  lestafaille.  —  *  S  por.  —  '  Les  mots 
poroit  ons,  nécessaires  au  développement  de  la  phrase,  doivent  avoir  été  restitués  par  S,  car  ils 
font  défaut  à  tous  nos  autres  manuscrits.  —  >"  DR  -neit.  —  "  CGR  de.  —  »  y  ^^  ce  sont.  — 
p  S  omet  des.  —  «  CPD  scammes,  GB  scampne.  —  ••  S  seul  rurauz,  P  ruiaz,  GMHi\T  rénal, 
W  reaulx,  fi  royaulx,  C  et  en  eaux,  y  supprimé. 

Tome  m.  13 


98  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

puet,  sour  clieli  négligent,  demyneir  *.  por  cause  de  inobedienche  l'ofBsche  de 
son  eskevinage.  assavoir  par  un  quinzaines  dcdens  franckie  et  par  trois  plais 
generauls  fours  franckie;  et,  les  demynemens  passeis,  ilh  porait  prendre  saizine 
en  aiouwe  del  evesque  ou  de  saingnour  à  queil  ilh  en  appartient  de  dit  esque- 
viiiaigc  ".  >Iains,  se  chis  inobediens  venoit  à  satisfaction  anchois  le  saizine  s 
priese  \  et  soy  excusaist  sufTissanment,  et  mettre  soy  volsist  à  raison,  aile 
ensengnement  et  correxion  "  de  ses  coesquevins  '',  ons  ne  poroil  avant  sour  ly 
procedeir  à  privation.  Et  soiies  certains  que.  par  "  excommunication  ne  por  ' 
aultre  cxchès  qucilcunque,  ons  ne  puet  eskevin  ne  tenant  de  court  jurée  ' 
osteir  de  son  offlsclie,  sorlonc  le  loy  de  Liège  impérial,  se  ce  n\  st  par  ''  les  lo 
exchès  devant  nommeis  ou  '  l'unno  d'eaux,  et  à  rechargement  de  chief. 
Adjosteit,  en  che,  que  canoynes,  preislres  et  clers,  puelent  bien  eistre  tenans 
de  cours  jurées  et  de  basses  cours,  sen-i  reprendement  ■'. 

79.  Item,  afflert  aux  esquevins  de  Liège  singulcirement.  sens  congiet  ne 

dangier  de  saingneur  ne  d'aultrc,  d'esliere  unck  clerc,  par  le  plus  grande  siiet  «s 

d'eaux  ",  qui  soit  leur  notaire  secrétaire  en  tous  cas  touchans  leur  dit  offlsche. 

Et  chis  clerc  est  perpetueis,  s'ilh  nel  '  meffait  par  les  exchès  devant  escript,  ou 

f.  178,  col  a.    qu'ilh  fuist  de  porveyuwe  fausseteit  repris,  ou  qu'ilh  fuist  si  negligen  ou  sy 

(    «'•.  ;      •)    jjjgi  fondeis  qu'ilh  ne  ""  posist,  aile  paix  et  honneur  de  ses  maistres.  sa  dicte 

offlsche  suffissanment  "  exercheir.  Kt,  en  veriteit,  ilh  est  bien  meslier  que  ly  20 
clerc  des  esquevins  et  de  maieur  soient  secreis,  loyauls  et  feables;  car  cent 
tant  giist  plus  °  en  eaux  ly  honneur  et  ly  estas  de  leur  maistres  et  de  toutes 
personnes  contenus  en  leur  papircs  qu'ilh  ne  fâche  en  leur  maistres  meïsmes, 
por  tant  que,  de  toutes  oevres  fait  par  devant  eaux,  soit  de  vestures,  de 


"  ou  de  saingnour. . .  esquevinaige  :  S  omet  ce  viembre  de  phrase,  ici  reproduit  d'après  C.  — 
'  S  les  saizines  prieses.  —  "et  mettre  soy  v...  :  S  remplace  cette  proposition  par  et  presist  le 
correxion.  —  ^  S  coesq.,  ailleurs  cônes-.  —  '  B  por,  ailleurs  par.  —  /  S  por,  ailleurs  par.  — 
'  S  ten.  de  tous  jours.  —  '^  S  et  autres  manuscrits  par.  —  '  C'y  ajoutent  par.  —  •'  y  "'<*  P'^  '*"* 
dernière  phrase,  qui  a  l'air  dune  addition  faite  après  coup.  —  *  S  unck  clerc  por  le  plus  grande 
segurteit  de  plus  grant  scienche  que  eaux;  c/r.  p.  99,  II.  7-S.  —  '  SD  ne,  C  nelle,  PGB  ne  le.  — 
"•  S  nel,  C  nelle.  —  "  S  bonnement.  —  "  BJE  car  cent  tant  giest  plus,  0  car  c  tans  gi»l  pi., 
P  car  c  fois  gist  pi.,  GM  car  certain  g.  pi.,  L  car  tant  giest  pi.,  S  car  très  grandement  giist. 

*  Demyneir,  exercer  la  procédure  en  éviction. 


LÉ  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  99 

jugemens  d'obliganches,  de  sentcnclies,  de  vogemens,  de  poroffres,  de  plaintes 
et  d'cnquestes  "  crimynals.  et  de  tout  aultrcs  cas  queilcunques,  ly  maire  et  les 
csquevins  n'ont  nient  mémoire  ne  parfaite  sovenanche  **;  et  n'en  "  saroient  ou 
pau  ou  nient  recordeir,  pour  l'impediment  qu'ilh  ont  de  gran  nombre  que  ons 
5  en  fait  par  devant  eaux,  s'ilh  ne  soie  raportoient  à  che  que  leur  clers  en 
aroient  mize  par  escript. 

80.  Item,  aflierl  aux  esquevins  de  Liège  et  nient  à  ''  auitre  d'eslire.  par  le 
plus  grande  siiet  d'eaux,  leur  '  dois  cbamberlains.  qui,  semblanment,  sont 
perpétuels. 

10  81.  Item,  afflert  aux  esquevins  deseurdis  ''  singulcirement  de  commettre 
les  voirsjureis  de  cbeirbenage,  les  voirsjureis  de  cordeal  et  les  voirsjureis 
des  aywes;  lesquels  sont  enssi  perpétuels,  s'ilh  ne  melTont  leur  oilisches  par 
les  exchès  deseurdis,  ou  qu'ilh  allassent,  de  fait  aviscit  et  pueblement,  de 
cas  notables,  contre  leur  fealteit  et  le  seriment  qu'ilh  font  en  leur  novelle 

is  réception. 

82.  Item  ',  deveis  savoir  que  ly  clerc  des  esquevins  et  chascun  des 
cbamberlains  doit,  por  ses  droitures,  en  sa  novelle  réception,  à  chascun  de  ses 
maistrcs  i  stier  de  bon  vin  et,  à  chcaux  qui  sont  de  leur  conseilh  à  devens  ''  de 
Deslroit,  ch'est  à  entendre  cheaux  qui  rechevent  *  les  commones  livresons  \  à    f.  178,  col.  b. 

îo  cascun  d'eaux,  demy  stier  ^  excepleit  le  maieur,  auqucil  ilh  ne  dolent  riens, 
se  faire  ne  le  vuelenl  '  de  grasce,  par  tant  qu'ilh  ne  font  à  luy  point  de  fealteit 
et  ne  ly  dolent  nulle  sierviche.  Et  chascun  des  voirjureis  doit,  por"  se  récep- 
tion, demy  stier  de  vin  à  chascun  des  esquevins  et,  à  niaieur,  le  doble  et,  aux 
aultres  prenduns  les  commones  livresons,  à  chascun  d'eaux,  une  quarte  .Mains 

23  le  clerc  "  de  maieur,  assavoir  le  clerc  del  justiche,  ne  doit  point  de  réception,  et 
enssi  ne  fait  ly  maire,  par  tant  qu'ilh  ne  sont  nient  perpétuels. 


'  se  dequestes.  —  'S  ajoute  ne  connissanche,  C  lit  cogniss.  ne  sov.,  Py  ont  seulement  sov.  — 
•  Sy  ne.  —  "»  S  au.  —  •  SCD  leur,  PGB  néant.  —  f  SPG  deseurd.,  C  de  Liège  et  nient  a  auitre, 
Y  néant.  —  »  S  Et.  —  ''  y  dedens.  —  ♦  CP  rechivent.  ~  ■>  Ces  trois  derniers  mots  sans  s  final 
dans  S;  ailleurs  se  trouve  la  marque  du  pluriel,  sauf  C  le.  —  *  S  ajoute  de  vin.  —  '  S  doit 
riens. . .  vuelt.  —  ■»  S  par.  —  "  S  lei  clers. 


100  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

83.  Item,  afïiert  aux  esquevins,  et  nient  à  maicur,  del  rechairgier  tout 
cours,  haulles  et  basses,  prendant  chief  à  eaux,  et  de  conscilhier  tous  orbites  et 
aullres  personnes  singuleirs  de  tous  cas  dont  ons  vient  prendre  à  eaux  sens  et 
conseilh.  Et  ont,  por  chascun  rechargement,  nu  vies  gros  tous  ensemble,  et 

(CoMi.,  1, 295.)   leur  chamberlains  i  gros;  et,  por  chascun  conseilh  %  ii  vies  gros,  et  leur  s 
chamberlains  i  gros.  Et  à  cheaux  n'at  ly  maire  ne  aultre  point  de  parchon  ; 
ains  ''  est  mis  on  sauf  che  que  aux  esquevins  en  appartint,  par  l'ordinanche 
des  dois  maistres  des  esquevins,  en  ayouwe  de  leur  draps,  avecques  les  droi- 
tures des  lettres  qu'ilh  saielent  en  common. 

84.  Item  %  tout  fois  que  les  esquevins  de  Liège  rechargent  les  voirjureis,  lo 
soit  de  chairbcnage,  soit  cheaux  de  cordeal  ou  cheaz  d'eawe,  ilh  ont,  à  chascun 
partie,  un  gros;  sauf  tant  que,  s'ilh  y  at  pluseurs  personnes  plaindantes 
encontre  une  et  che  soit  por  une  meïsmcs  eaze,  elles  ne  doienl  que  nn  gros 
ensemble.  S'en  alBert  à  maieur.  dez  nu  gros,  demy  gros;  et  le  .sorplus  doient 
les  n  maistres  des  esquevins  départir  entre  leur  coneskevins.  Mains,  de  toutes  is 
les  droitures  que  les  voirjureis  raportenl  des  visitations  fait  fours  franckies, 

f.  178,  col.  c.    n'affiert  riens  al  maieur.  Et  "*  semblanment,  quant  arbites  soy  vinent  conselhier 
aux  esquevins,  ilh  doient  vui  gros  et.  de  che,  n'afliert  riens  à  maieur,  se  ly 
compremis  n'at  "  esteit  pris  par  devant  ly  ;  et  ortant  doient  ilh  à  pronunchier 
leur  sentenche  et,  adonc  '',  at  ly  maire  *,  de  nn  gros,  demy  gros,  et  plus  n'en  20 
doit  ilh  avoir. 

85.  Item,  ont  tousjour  aconstummeit  les  esquevins  de  faire,  entre  eaux, 
chascun  an,  n  maistres  ^;  et  cheaux  doient  eistre  eslis  dedens  les  residens. 
Lesquels  rechivent  '',  ou  le  '  font  rechivoir  par  leur  cler  et  leur  chamberlains, 
tous   les   profls  et   emolumens  de  Destroit,  dont  leur  draps  doient  eistre  is 


"  S  omet  conseilh.  —  ''S  mains.  —  "  S  Et.  —  <'  S  ne.  —  '  S  nen  at.  —  f  S  omet  adonc.  — 
'  S  maieur.  —  *  S  retinent,  C  rechivent  et  variantes  du  même  verbe  dans  Us  autres  manuscrits; 
cfr.  p.  99,  l.  49.  —  •  le  n'est  pas  dans  SB. 

i  Concernant  les  maitres-échevins,  qu'il  ne  faut  pas  confondre  avec  les  maîtres  de  la  cité  ou  bourg- 
mestres, voyez  DR  BoRMAN,  Les  Ec/ievins,  t.  I,  p.  i'i.  La  note  1,  p.  61,  t.  I,  de  KuitTB,  La  cité  de  Liège 
au  moyen  âge  constitue  un  lapsu$  calatni. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.         iOI 

paies  :  assavoir  les  conseauls  S  rccargemens,  et  droitures  de  leur  saels,  des 
approvanciies  "  de  tous  iansaiges,  de  testament,  de  eovenanches  de  mariages, 
de  lettres  de  jugemens.  et  daullres  oevres  quelcunque  là  ilh  covicnt  pondre  * 
VIII  de  leur  sacis  ou  plus  ^.  lit.  s'iih  y  faut'-  argent,  oullre  leur  rechoil.  ilh.  les 
5  dis  maislres,  le  doient  presteir;  et,  aile  yssue  de  leur  année,  quant  ilh  font  leur 
comptes,  ons  doit  eslire  u  aultres,  qui,  en  apparelhiet,  leur  doient  rendre  che 
que  leur  faulrat,  par  bon  compte. 

86.  Item,  afïicrt  aux  dois  maislres  deseur  nommeis  de  wardeir  les  samaines, 
ch'est  à  entendre  de  prendre  wardc,  contre  ''  leur  *  chamberlains,  à  tous  les 

10  conseals  et  rechargemens,  et  che  faire  escrirc  journée  por  journée.  Kt,  à  chicf  dcl 
samaine,  ilh  doient  compteir  à  leur  chamberlains  de  tout  rechuites  et  rendaijçes 
de  chely  samaine,  et  faire  une  rcst  et,  sour  che,  faire  une  cedulle,  laqueile  doit 
demoreir  aricr  les  maislres;  et  '' enssi,  de  samaine  à  "  samaines,  jusqu'à  tant 
qu'ilh  font  à  leur  conesquevins  leur  comptes  generalz  \  Et,  por  che  labure,  ilh   {Coût.,  l,  896.) 

15  doient  avoir,  chaseun  samaine,  i  vies  gros  entre  eaux  dois.  Mains  les  esquevins    f.  178,  col.  d. 
ont,  à  présent,  changiet  chest  usaigc,  et  wardent  les  rosidens  eaux  meïsmes  les 
samaines,  ly  uns  d'eaux  après  l'autre,  por  wangnier  le  '  gros  deseurdis;  et,  à 
chief  del  samaine,  chis  qui  l'at  wardeit  délivre  oultre  la  cedulle  aux  maislres 
deseur  nommeis  ■'. 


•  S  provanclies.  —  «■  SCPGMTWR  prendre,  y  appendre,  H  lacune;  cfr.  p.  iOi,  l.  7.  — 
«  S  fait.  —  "  S  décentre.  —  "  S  les.  —  '  S  omet  et.  —  >  PDB  en.  —  *  S  leur  grans  comptes. 
—  '  SP  les.  —  J  S  deseurdis. 


<  Conseauls,  con.seils,  consultations. 

«  A  partir  du  second  quart  du  XIV'  siècle,  les  lettres  scabinales  des  échevinj  de  Liège  ne  «e 
présentent  plus  que  sous  trois  formes  :  1"  les  actes  de  minime  iaiportancc  ou  les  simples  copies  sont 
uniquement  scellés  par  les  maitres-éclicvins,  dont  les  noms  sont  indiqués  dans  l'acte;  2»  les  actes  plus 
importants  portent  neuf  sceaui,  celui  du  muïeur  ou  du  sous-niaïeur  qui  se  nomme  dans  l'acte  et  ceux 
de  huit  éclicvins  dont  les  noms  n'y  sont  pas  exprimés  et  qui  ne  sont  rcconnaissables  qu'à  la  lecture 
de  ces  sceaux  ;  5*  certains  actes  d'une  gravité  exceptionnelle  sont  revêtus  des  sceaux  du  maïcur  et  de 
tous  les  éclicvins  en  fonction.  Au  coninicncement  du  XVII«  siècle,  les  cchevins  de  l.iége,  afin  de 
simplifier  les  formalités  et  d'accélérer  l'expédition  de  certains  documents,  se  firent  graver  un  sceau 
collectif  destiné  surtout  aux  correspondances,  aux  allestations  et  à  certains  actes  juridiques.  (Pokcelit, 
Sieaux  det  ville»,  communes,  ttc.  de  la  province  de  Liège,  p.  88.) 


102  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

87.  Item,  ly  clerc  secrclaire  des  esquevins  rechuit  tout  les  droitures  des 
lettres  qui  sont  par  eaux  saëlées  en  la  manière  devant  contenues  :  por  " 
chascun,  i  florin  petit  de  Florenche,  ou  paiement  qui  le  vailhe;  et,  aulcunne 
fois,  y  at  de  celles  dont  **  ons  rechoit  plus  d'argent.  Mains,  quant  ly  lettre,  queil 
qu'ilh  '■  soit,  est  apparelhie  por  faire  saëleir  et  mettre  en  ''  mains  des  chamber-  5 
lains  aux  quels  ilh  appartient  del  faire,  par  le  droit  de  leur  olTische,  ilh,  les  dis 
chamberlains,  n'y  doient  pendre  ^  seaul  de  nulle  des  saingnour,  jusqu'à  tant 
qu'ilh  l'aront  signeit  de  chiere  de  secreis  signet  de  Tune  •''  des  ii  maistres  et 
plakiet  *  à  devens  "*  del  lettre,  à  dosons  del  pieu  ',  après  le  derain  iingne  de 
costeit  d'amon  ^  Et  enssi  nulle  lettre,  qui  soit  fait  par  le  clerc  de  maieur,  ne  lo 
doit  eislre  admisse  à  seaul,  jusqu'à  tant  que  ly  elerc  des  esquevins  l'aurat,  al 
dos,  signeit  de  son  secreit  signet,  en  lesmonnaige  qu'elle  est  fait  deûtemcnt  et 
bien  paiie.  Et  enssi  doient  teilcs  lettres  t-istre  registrccz  •'  en  la  dicte  "  cedulle 
des  maistres,  anchois  que  les  dis  maistres  soient  tenus  de  signeir,  affin  qu'ilh  les 
examinent  et  qu'ilh  ne  soit  nient  negligiet  à  paiement,  por  mettre  en  leur  rechut,  is 

88.  Item,  doient  les  ii  maistres  des  esquevins  avoir,  por  leur  anchiens 
waiges  ',  en  recompensation  de  che  qu'ilh  prestent  et  en  rémunération  de  leur 
sierviche  et  travailhe,  chascun  ""  mois,  mi  gros  vies,  oultre  che  que  deviseit  est; 
ly  "  clerc  des  esquevins,  por  °  son  salaire,  ii  gros;  et  chascun  des  chamberlains,  so 
I  gros  tournois. 

f.  179,  col.  o.        89.  Item,  doient  les  ii  maistres  deseur  nommeis.  por  che  meïsmes,  avoir, 
sens  compte  à  rendre,  tout  les  droitur  des  copies  à  saëleir,  dont  chascun  doit 


»  s  par.  —  f  S  doit.  —  «  GMHiVr  elle.  —  "  S  es,  G  ens.  —  «  Atnyt  SP,  GMUTWR  appendre, 
C'y  prendre;  cfr.  p.  101,  l.  3.  —  <  S  de  i,  C  de  une.  —  >  P  piakies,  D  plackiet,  HC  pikeit, 
BJEy  applaqueit,  GMHT  applicquer,  W  applicqué.  —  ^  BG  et  copies  modernes  dedens.  —  '  Ainsi 
SCGMHT,  P  plou,  DBJ  ploil,  E  ploix,  N  plicque,  WR  ploncquet.  —  }  S  enregistreez.  —  *  Py  n'ont 
pas  dicte.  —  '  Ainsi  PGy,  SC  usaiges,  MET  wangnes,  W  gaigne;  cfr.  p.  9S,  l.  SO.  —  '^  S  ont 
chascun.  —  "  S  et  ly.  —  «  S  at  por. 


*  Les  nombreuses  lettres  scabinales  délivrées  anlêrieurenient  au  milieu  du  XV*  siècle  ont  été,  en 
effet,  soumises  à  ces  formalités;  le  petit  sceau  secret  apposé,  à  gauche,  sous  le  pli  du  parchemin, 
représente  une  aigle  éployée  et  mesure  15  millimètres.  (Pomcklet,  Sceattx  des  villes,  communes,  éche- 
vinages  et  juridictions  civiles  de  la  provinee  de  Liège,  p.  88.) 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.         103 

VI  gros  vies  à  eaux  dois;  item,  tout  droitures  de  saicleir  lettres  ovierles,  soient 
lettres  d'apeals  des  esquevins  ou  IcHrcs  missores,  dont  illi  doient  avoir,  de 
chascune  ".  ii  gros  tournois,  assavoir  chascun  d'eaux  i  gros;  item,  tout  lettres 
clousos,  dont  chascun  d'eaux  ''  doit  avoir  une  qu.irle  de  vin  por  son  sailliair, 
s  et  nient  plus,  ja  soichc  qu'ilh  en  soit,  à  présent,  plus  largement  et  °  plus  indis- 
crètement useit. 

90.  Item  ^  afliert  aux  dois  maistres  des  esquevins  de  '  départir  entre  les  (Coût.,  1,^91.) 
esquevins  residens  les  droitures  que  les  voirjureis  aportent  et  paient,  et  que  on 
prent  aux  parties,  quant  ons  reehairge  les  voirjureis  deseurdis  ou  arbites,  qui  à 
10  eaux  soie  conseillient.  Kt.  se  ch'est  d'aulcun  cas  où  ly  maire  '^doit  partir,  ilh  ly 
doient  donncir  demy  gros  por  sa  parelion  et  le  sourplus  entre  eaux  départir. 
Mains,  de  tous  cas  mis  en  warde  par  le  maicur,  afliert  à  luy  "  de  rechivoir  les 
droitur  et  départir  "  entre  luy  et  les  esquevins  à  clie  présent  enwallement, 
salve  tant  seulement  qu'ilh  en  doit  avoir  double  portion. 

j5  91.  Item,  afliert  aux  esquevins,  et  nient  à  maieur,  de  saieleir  tout  lettres 
de  '  rechargemens  fais  aux  cours  prendant  à  eaux  chief,  et  de  tous  aultres  cas 
qui  par  le  maieur  n'ont  esteit  mis  en  leur  warde. 

92.  Item,  afliert  aux  esquevins,  et  nient  à  maieur,  d'eistre  wardens  et 
mambour  soverains  de  tous  enTans  et  personnes  deseagies  et  de  leur  biens,  qui 
20  en  leur  mains  parvenront  :  voir  de  cheaux  qui  siéront  sens  mambour  espe- 
ciaul-',  dont  ilh  sierat  plus  oveirtement  paricit  en  la  seconde  partie  de  che 
tratiet,  en  cnpitle  des  deseagies.  Et  ches  biens  en  leur  mains  parvenus,  ilh  les 
mettent  arrier  leur  changeur  '''  sermcnteit,  qui  doit  avoir  telle  livreson  de  vin  f.  179,  col.  *. 
et  de  wans  comme  unck  des  chamberlains  deseurdis. 

25  93.  Item,  afliert  aux  esquevins,  et  nient  à  maieur,  de  constumme  anchie- 
nement  usée,  de  commandeir  as  cours  par  devant  eaux  rapellées  '.  par  leur 
lettres  overtes,  saëlées  de  leur  ii  maistres,  après  les  trois  monicion  envoies 


«  S  omet  ces  deux  mots.  —  *  S  délies.  —  "  S  omet  et.  —  <*  S  Encor.  —  »  S  de).  —  t  S  cas  a 
quoy  ly  maieur.  —  >  S  lun.  —  "  S  et  del  départir.  —  '  S  de  salair  de  tout  les  lettres  des.  — 
■^  S  m.  et  speciaul.       *  S  ilh  les  remetteront  arrier  a  leur  ch.  —  '  S  rapelleir. 


104  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

promierement  del  auttoriteit  monsaingnour  l'ofïichial ,  qu'elle  vengnent  al 
xv°  jour  "  après  le  vision  des  lettres;  et,  se  che  ne  font,  on  leur  "  commande 
par  aultres  lettres,  sour  leur  honneur;  et  ches  dieraines  et  chinqueimes  lettres 
ne  puct  nulle  aultre  prcscnteir  four  '  ly  uns  des  ii  chambcrlains,  par  tant  que, 
sens  rescription,  ons  adjoste  foid  à  leur  relation;  et  procederoit  ons  **  sour  s 
l'honeur  de  cheaux  qui  en  sieroient  ncgiigens  et  "  inobediens.  sens  aultres 
sollempniteit  à  faire.  Encors  afflert  aux  esquevins.  et  nient  à  maieur,  de  com- 
mandeir,  par  leur  lettres  de  leur  dois  maisires  saëlées,  à  tous  cheaux  qui 
enpeceroient  les  jugemens  par  ''eaux  rendus,  qu'ilh  cessassent  "  dedens  xv  jour, 
et  cetera.  Et,  se  ce  refusoient  à  faire,  ons  leur  "  commanderoit  secondement,  lo 
sour  leur  honneur,  par  lettres  oviertes  presentéez  par  l'un  des  chamberlains 
deseurdis,  de  ccsseir  et  de  mydereir  '  l'exchès  dedens  xv  jours;  et,  se  dcfallans 
en  estoient,  ilh  sieroient  attains  de  leur  honneur.  Et  cnssi,  quant  aulcun  court 
{Coût.,  1, 298  )  est  rechairgie  et  elle  ne  vueit  nient  four  porteir  ou  execuleir  son  jugement,  ons 

ly  commande,  par  lettres  saëlées  des  n  maistres,  de  cely  jugement  four  porteir-'  is 
et  acomplir  dedens  trois  jour  ou  de  venir,  à  vu*  jour  ensiwant.  par  devant  les 
esquevins,  faire  sour  che  excusanche;  et,  s'ilh  en  sont  defTallans,  ons  les  mande, 
sour  leur  honneur,  de  "  venir  dedens  xv  jour. 

94.  Item  ',  est  assavoir  que,  s'ilh  plaist  aux  esquevins  de  Liège  à  avoir  et 
retenir  de  leur  conseiihe  i  ou  ii  saiges  conslumier,  soient  clers  ou  lays,  por  20 
f.  179,  col.  c.  eaux  conseilhier  '",  faire  le  puelenl",  de  droit  anchiene  usaige.  Et  ne  leur 
puelenl  ly  maire  "  ne  ly  voweit  escondire  qu'ilh  n'aient  les  livresons  telles, 
chascun  d'eaux,  comme  i  des  esquevins  doit  avoir,  et  enssi  les  réceptions  des 
noveals  esquevins  tant  seulement. 

96.  Item,  affiert  aux  esquevins  de  Liège  en  gênerai,  comme  leur  boin  in 
hiretaige,  le  maison  où  ilh  jugent,  assavoir  celle  de  piere,  commenchant  à  piet 


«  S  al  XV  j.  —  '  s  les.  —  '^  SG  ajoutent  que;  cfr.  p.  84,  l.  5.  —  *  Ainsi  Wy,  S  procéderont  ons, 
C  procedoit  on,  P  procederoient,  GMHT  procéderons.  —  «  S  ou.  —  '  S  por.  —  »  S  cessent, 
C  -asenl,  GDB  -assent,  P  -aissent.  —  ''  S  les.  —  *  P  et  demidereir,  C  et  de  miudreir,  G  de 
emidrer,  ilHT  de  emindrer,  y  et  l'emander.  —  ;  S  f.  a  porteir.  —  *  S  del.  —  '  S  Et.  —  •»  et 
retenir  de  leur  c .  ,  y  modijie  ainsi  ce  passage  :  et  tenir  de  leur  conseil  ung  clercq  de  droit  et 
ung  phisisiien  pour  yaux  viseteir  et  consillier.  —  »  Partout  f.  1.  p.,  sauf  S  ilh  le  puelent  faire. 
—  »  S  maieur. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  105 

des  grcis  del  grande  cngliezc  de  Liège  et  allant  en  arrier  vers  le  parvis, 
excepteit  le  eellier,  et  salveit  "  le  droiture  del  englicze,  el  **  parmy  vu  mars  de 
cens,  qu'ilh  en  rendent  au  prevoist  de  la  ditte  cnglieze;  et  che  qu'ilh  en 
relowent  defours,  tourne  en  leur  singuleir  profis.  Et  devcis  savoir  que  toute  la 

5  dicte  maison  giesl  en  bonnes  del  encloistc  %  et  n'y  puet  ons  faire  nulles  oevres 
de  jusliche  ne  riens  mettre  en  warde.  iMains  ly  maison  de  planches,  al  devant, 
sour  le  Marchict,  giest  sour  le  werixhas;  et  che  appartient  à  saingnour,  et  ie 
doit  ■'  tenir  '  à  ses  frais,  ch'est  à  entendre  des  emolemens  del  justice  où  ly  voweit 
part  '.  Et  maintient  ly  prevost  et  dient  les  saingnours  de  capille  que,  se  neces- 

10  siteit  leur  estoit,  al  cauze  de  leur  fabrike,  de  '■'  ravoir,  pour  l'amendement  de 
leur  cnglieze,  la  dilti^  maison,  qu'ilh  le  poroienl  reprendre  et  faire  leur  volenleit. 

96.  Item,  ont  les  esquevins  de  Liège,  de  droit  hiretaige,  i  denier  de  bonne 
monoie  de  cens  sour  le  molineal  en  Mangnie  ^  à  paiier  motie  '  à  Noyel  et 
l'autre  ^  à  Sains  Johans,  pour  tant  qu'ilh  wardent  les  droitures  de  biie  ''  de  dit 

15  molien  et  à  queil  amende  doient  eistre  eheaz  qui  l'enpechcnt,  si  '  qu'ilh 
apparat  "'  elle  seconde  partie  de  chi  traitiet. 

97.  Item  ",  ont  les  esquevins  deseur  nommeis,  de  droit  hiretaige,  le  jour  de 
grant  queremme^  à  tous  pexheurs  et  pexheresscs  vendant  pessons  cely  jour,  à 

heure  de  prime  ou  environ  °,  ii  deniers  de  bonne  monoie  pour  ehascun  petit  f  179.  ">'•  <*• 
20  staul  sour  le  pavement,  et  un  deniers  pour  ehascun  gran  staul  sour  le  riewe  ''. 
Et  est  chest  droiture  appellée  le  planchage';  laqueil  lievent  leur  chamberlains 
et  maiement,  avecque  eaux,  les  bottcilhons,  por  constraindre  les  personnes  à 
paiement;  et  sachies  que,  se  nuls  en  astoit  rebelle,  les  boteilhons  le  '' poroient 
panneir.  Laquelle  droiture  est  départie  entre  le  maieur,  les  esquevins  residens,  {Coui.,  i,  »99.) 
25  leur  clers  et  chamberlains;  s'en  at  ly  maire  double  porcion  '  d'un  esquevin,  et 


"  Ainsi  SCP,  G  sauve,  y  manque;  cfr.  p.  90,  l.  H.  —  >>  S  ajoute  che  est.  -  ■-•  Ainsi  C,  P  délie 
encloustre,  D  del  enclosire,  B  dele  clouste,  G  de  leclouse,  S  del  englieze  Sains  Lambers.  — 
—  0  S  ajoute  ons.  —  «  SGMllTy  détenir.  —  '  S  1.  v.  at  part.  —  >  S  del.  —  *  CDB  raanghenie, 
PC  raangenie.  —  '  S  le  motie.  —  J  S  ajoute  molie.  —  *  Ainsi  SB,  GMHT  by,  D  vies,  C  lieu, 
/'  lieuz.  —  '  SG  enssi.  —  "'  Ainsi  CP,  S  appeirt,  GDB  appert;  cfr.  p.  i07,  l.  3.  —  «  S  El.  — 
»  S  ou  la  env.  —  »>  CE  le  riwe,  GUHT  le  rieu,  BJN  le  ruwe,  D  le  rien,  WR  les  rues,  P  manque; 
cfr.  p.  106,  l.  4.  —  1  Ainsi  SCD,  BJE  plankaige,  GMUTWR  plantaige,  P  manque.  —  "  S  les.  — 
'  S  parciion. 

Tous  m,  u 


106         LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ 

chascun  des  clers  et  chamberlains  demée  porcion  "  d'un  esquevin,  pris  four, 
devantrainnement,  por  chascun  des  boleilhons  à  che  presens,  un  denier  bone. 
Et,  al  cauze  de  ciies  biensfais,  sont  les  esquevins  de  Liège  lenus  de  ''  recordeir 
les  droilur  de  riwc  "  de  Marchiet,  aile  somonce  ''  de  leur  maieur,  tout  fois 
qu'ilh  en  sont  requis  par  '  les  pexhcur  et  necessiteil  le  demande,  sens  aultrcs  y 
biensfais  à  demandeir;  lesquelles  droitur  sont  contenues  en  la  seconde  partie  de 
che  traitiet. 

98.  Item  ^,  ont  ly  maire  *  et  les  esquevins,  de  droit  hiretalge,  sour  le 
tourny  de  seil  *  appartenant  à  monsain^nour  de  Liège,  al  cauze  des  neeys'  qui 
arivent  en  la  Gouffe  à  Point,  quinze  •'  *  quarlaiiz  de  seil,  à  paiier  al  Sains  lo 
Martin,  assavoir  chascun  des  esquevins  i  quartail.  et  ly  maire  *  le  double.  Kl, 
parmy  che,  ilh  doient,  tout  fois  qu'ilh  plaist  à  saingnour.  recordeir  les  droitures 
de  touny,  sens  nulle  salair  à  prendre. 

99.  Item,  doient  avoir  les  esquevins,  de  droitur  anehiene  ',  aile  costoir  " 
de  Sains  Lambert,  ii  chandelles  de  chire,  chascun  d'eaux,  le  jour  del  Chan-  15 
delleur;  item,  aux  "  maieur  des  fiveis,  otrelant,  et  ly  maire  °  le  double,  et 
chascun  des  clers  et  chamberlains  demée  portion  d'un  esquevin  :  et  ch'e^t  al 
cauze  de  che  que  les  esquevins  wardent  que  les  hommes  feodals  à  ^  monsain- 
gnour  de  Liège,  qui  ont  releveit,  soie  puelent  osteir  de  raines  '  de  forche  et  de 


"  s  parchon.  —  *  S  del.  —  '  Ainsi  SB,  C  délie  riwe,  P  de  rive,  G  de  rieu,  D  de  rieuwet; 
cfr.  p.  10S,  l.  20.  —  ^  C  somonte;  cfr.  p.  95,  I.  i9.  —  '  S  por.  —  t  S  Et.  —  '  S  maieur.  — 
*  Ainsi  PDB,   G  sel,  SC  seaul;  cfr.   l.   iO.  —  *  C  neys,   P  neis,  D  neils,  B  nefs,  G  neiffz. 

—  '  Ainsi  SC;  P  xv,  mais  ce  chiffre  a  été  retouché;  GMHTWy  saize.  —  *  S  maieur.  — 
»  S  anchienement  uscit.  —  "•  S  aile  costrie,  C  al  cosloir.  P  acosteit,  G  aile  coste',  MUT  au  costre, 
D  a  cost,  IV  al  coist,  B  a  couste;  cfr.  p.  107,  l.  1.  —  "  SB  a,  D  as,  CP  auz,  G  aux.  —  "  S  maieur. 

—  p  SGDB  a,  P  de,  G  néant. 


'  Un  quartaut  à  chacun  des  échcviris  et  deux  au  maire,  cela  faisait  seize  quartauls;  mais  quand  la 
mairie  était  conférée  à  un  éclicvin,  ce  qui  était  souvent  le  cas  Ji  la  fin  du  XIV'  siècle,  l'usage  était,  sans 
doute,  que  le  cuniulard  devait  se  contenter  de  deux  parts. 

»  Osteir  de  raines,  se  justifier  par  serment.  Hcmricourt  nous  apprend  ici  que  les  iiommes  de 
fîef  de  l'évéquo  de  Liège,  qui  avaient  relevé  leurs  fiefs,  étaient  admis  à  se  justifier  par  serment 
de  toutes  les  poursuites  intentées  contre  eux  devant  la  haute  justice  de  Liège,  du  chef  de  violences 
ou  de  dettes. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE.  i()7 

debtes  par  "  tout  l'evesqucit  de  Liège;  et  ''  les  hommes  feodals  de  costeur  "  *  soie   f  180,  col.  a. 
puelent  à  Liège  tant  seulement''  osteir  de  dcbtc  pour  '  leur  hommaige,  si  qu'ilh 
appurat  chi  après,  en  le  seconde  partie  de  clii  traitict,  plus  cleiremenl-'. 

100.  Item,  doient  les  bolengier  de  I  iege  en  gênerai  aux  devant  nommeis 
5  esqucvins  de  Liège,  de  droiture  anctiiene,  un  vaslelct  "  de  pasle  levée  *  à 

chascun  d'eaux,  et  à  maieur  le  double,  et  à  leur  cicrs  et  chnmbcrlains  demée 
porcioii;  et  che  doient  ilh  nu  fois  l'année,  aux  quatres  jamas. 

101.  Item,  doient  avoir  ly  maire  ',  ly  voweit,  les  esquevins,  hur  clers  et 
chaniberlains,  et  cbcaiix  qui  sont  de  leur  conseillie,  assavoir  ly  changeur  del 

10  jusliehe  et  les  conslummier  retenus  de  leur  conseilh  \  diies  *  livreson  de  vin 
l'année,  assavoir  à  Paske,  al  Pentecosle,  al  Assumplion  Noslre  Damme  en  mois 
d'awoist,  al  Toussains,  al  bains  Martin,  à  Noyel,  al  Strimme  ',  al  Tremme  "*,  al   {.Cotit.,  1,  300.) 
Chandeleur   et  à  gran  quaremme  :  assavoir,  à  "  chascunnc  de  ches  fiestes, 
I  stier  de  boin  vin,  et  ly  maire  le  double;  mains  ly  changeur  °,  les  clers  et  les 

15  chamberlains  n'ont  que  demée  pourcion.  Et  ''  est  assavoir  que  li  menestraas  ', 
assavoir  li  bolelhons,  doiicnt  eslrc  livreis,  aile  Saint  iMartin,  cascun  d'eaux, 
d'uniie  quarte  de  vin. 

102.  Item  '',  doient  avoir  tout  les  personnes  deseurdites,  excepteit  les 
botelhons,  nu  livresons  de  wans  chascun  ain,  assavoir  à  Paske,  al  Pentecoste, 

20  al  Toussains  et  à  Noyel  :  à  chascun  de  ches  jamas^  ii  pares,  et  ly  maire  '  le 
double;  et  ortrelant  en  ont  les  clers,  changeur  '  et  chamberlains,  comme  leur 

"  S  et  par.  —  ''  S  supprime  cet  et.  —  "  SC  casteur,  P  costeur,  D  costour,  GMHTW  costre, 
B  coste.  —  i*  S  a  L.  por  seulement.  —  »  SP  pour,  B  por,  CDG  par.  —  '  S  omet  plus  cleirera.  — 

—  »  C  wastelet,  GMIIT  wasteles.  P  wasteau,  y  wastiaul,   W  gasteaux.  —  *  CPG  levée,  S  lanea, 
D  be!c.  BJES  bcaus.  —  '  SG  maieur.  —  J  CPG  ret.  de  1.  cens.,  S  de  1.  cons.  ret.,  y  du  cons.  ret. 

—  *  Pli  diios,  G  diex,  D  x,  SC  de.  —  '  Ainsi  SCGMHT,  PD  estrine,  BJEN  circuncision  c'on  dist 
le  prirair  jour  rie  l'an.  —  "■  Ainsi  SD,  C  treime,  PG.tf  treyrae,  BiÊiV  epyphanie  ;  W  aux  trois  roys. 

—  "  SPG  a,   Cl)  de,  li  por  le.  —  "  C  cangier.  —  p  Cette  fin  du  §  101  fait  défaut  à  S;  nous  en 
empruntons  le  texte  à  C-  —  t  B  raenstreis;  cfr.  p.  9S,  l.  iO.  —  •'  S  Et.  —  •  S  maieur.  —  '  C  cangier. 

•  Les  hommes  (codais  de  costeur  sont  les  sept  ficffcs  de  Saint-Lambert  dont  il  a  été  question  ci-dessus 
et  au  sujet  desquels  on  peut  consulter  le  baron  dk  Cdestrit,  Etudes  historiques  et  archéologiques  sur 
Vaneieu  pays  de  Liège,  pp.  117  et  suiv. 


<08  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

maislres.  Et  toutes  ches  livresons  de  vin  et  de  wans  sont  prieses  en  common 
des  profis  et  emmollemens  del  justiche,  si  que  ly  inaire  ",  por  monsaingnour 
de  Liège,  qui  y  "  at  les  ii  pars,  en  paiet  les  ii  tirches,  et  ly  voweit,  qui  y  "  at 
le  lirche  part,  paiet  le  sourplus. 

103.  Item  "*.  est  assavoir  que  ly  sires,  por  les  ii  pars,  et  ly  a  voweit  ',  por  le  5 
tirche  part,  doient  aux  csquevins  et  à  clieaux  qui  sont  de  leur  feaulteit  et 

f.  180,  col.  *.    conseilh,  d'anchiene  droitures,  1  past,  chascun  ain,  le  jour  des  Cendres,  qui  est 
le  promerain  ^  jour  de  quaremme. 

104.  Item,  doit  ly  sires,  ou  ly  maire  '  pour  ly,  aux  esquevins,  à  leur  cicrs 
et  chamberlains,  d'anchiene    droitures  nient  usée,  por  ''  le  '  cas  chi  après  10 
escript,  leur  frais,  tout  fois  qu'ilh  chcchemanent-^  les  werixhas  *,  tout  *  fois  que 
ons  fait  champs  de  batailhe  ^  par  devant  eaux,  quant  '  ons  fait  lassay  des 
mesures  et  del  monnoie  monsaingnour. 

105.  Item  "",  doit  ly  maire  "  viii  liegois,  assavoir  i  gros  tournois,  à  chascun 
des  esquevins,  et  à  leur  clers  et  chamberlains  le  molie,  tout  fois  qu'ilh  font  is 
enqueiste  de  cas  "  crimynalz,  quant  ''  ilh  vont  veioir  alcun  fraitien.  et  quant  ly 
maire  *  les  vuelt  myneir  al  defour  del  maison  del  justiche,  por  jelleir  aulcun 
commant  ',  ou  pour  faire  aulcun  crit  à  pciron.  ou  faire  exécution  de  cas  crimy- 
nals  touchans  al  haulteur  de  saingnour.  Et  pluseurs  aultres  droitures  doit  ly  dis 

(Coût.,  1, 301.)  maier  aux  esquevins,  qui  sont  droilur  anchienement  wairdécz,  qui  seroiient  20 
trop  long  à  mettre  en  escript  ',  lesquelles  je  trespasse  por  cauze  de  biiefeleit. 
Car  vos  deveis  savoir  que  les  esquevins  de  Liège  ne  doient  nulle  sierviche  à 
leur  saingnour,  al  cauze  des  droitur  de  leur  esquevinage,  se  faire  nel  vuelent 


«  s  raaieur.  —  ''  S  omet  y.  —  «  SC  otnettent  y.  —  "  S  Et.  —  «  Ainsi  P,  CG  advoweit,  S  Tawoit, 
DB  voweis.  —  f  C  proraerains,  P  premierain,  S  promier,  GDB  premier.  —  »  S  raaieur  -  ^  SB  por, 
GD  pour,  CP  par.  —  '  SC  les.  — >  Aimi  SC,  G  ceceraanent,  D  cliierquem.,  B  chirquem.,  P  chestem. 

—  *  S  et  tout.  —  '  S  et  quant.  —  ">  S  Et.  —  "  S  maieur.   -  »  S  omet  de  cas.  —  p  S  et  quant 

—  1  S  maieur.  —  ''  Ainsi  C,  S  aulcunne  commande,  P  alcun  comman,  GDB  aucun  comand.  — 
■  wairdéez  qui  .    :  S  omet  ce  passage,  ici  restilié  d'après  C. 

*  Dcliinitation  des  terrains  communaux. 

*  Combat  judiciaire. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  109 

de  leur  greit.  Mains,  de  tout  les  droilur  contenues  "  en  ches  dois  dierainnes 
paragraffcs,  n'uissont  ''  de  riens  les  esquevins  de  Liège;  et  riens  ne  "  prendent, 
ne  ■'  prissent  leur  predicesseur,  puis  '  le  création  de  très  reveren  peire  en  Dieu 
et  saingnour  de  clcir  mémoire,  monsaingnour  Adiilphe  dcl  Marche  ',  jadil  ' 
s  evesque  de  Liège,  passeis  sont  lxm  ''  ains  *;  car,  adonc,  compoisat  ly  '  evcsque 
à  ses  esquevins,  par  tant  qu'ilh  soy  senloil  durement  chairgies  de  clies  droitur, 
et  leur  donnai  le  lirelie  part  des  profis  et  emollemens  del  jusliche,  l'autre  lirche 
demorant-'  al  evesque  et  l'autre  "  al  avoweit  ',  par  teile  eondicion  que  tout 
ches  droilur  dieraines  dévoient  eesseir  et  les  esquevins  dévoient,  en  cas  devant 

10  touchies,  siervir  le  saingnour  sens  nulles  biensfais  à  demandeir.  iMains  soies 
certains  qu'ilh  est  bien  nécessaire  del  "  mettre  en  "  escript,  par  tant  que,  se 
monsaingnour  de  Liège  leur  voiloit  retollir  °  le  tirche  part  des  profis  et  '' 
emollemens  de  la  dicte  justiche  et  rcnunchier  à  chest  accorde,  ja  de  longtemps  ' 
useit,  adonc  revenroient  les  esquevins  à  leur  droilur  comme  de  premier;  et 

15  s'elle  *■  n'asloient,  à  chely  temps,  troveis  '  par  escript,  jamais  ne  poroient 
parvenir  al  conissanehe  de  nous  '  successeurs;  des  quelles  droitures  ly  evesque 
paieroit  "  les  dois  pars,  et  li  voweil  le  lirche. 

106.  Item,   doient  avoir  les  esquevins,  qui  sont  presens  à  ratcndre  les 

vougies;  cl  quant  ilh  forjugenl  aleun  personne;  quant  ilh  vont  pesseir  le  pain; 

30  quant  les  enwardens  °  font  leur  rappourt;  quant  '"  ilh  vont  visenteir  le  blanc 

braxhe  et  les  celliers,  les  oines,  les  poys  et  les  mesures  "^  nient  ensengnies,  avaul 

Liège;  et  quant  ly  maire  les  mande  ^,  par  obedienche,  por  avoir  collation  sour 


«  Ainsi  GD,  C  contenuez,  B  contenue,  S  continuweis,  P  manque.  —  *  C  nuisent,  PG  misent, 
DB  ne  usent.  —  '  SD  nen.  —  "  CPDB  ne,  S  et  nen,  G  ne  ne;  cfr.  p.  86,  l.  U.  —  '  S  depuis.  — 

—  '  CD  marke.  —  »  PG  jadil,  Dli  jadis,  SC  néant.  >>  S  c,  y  cent.  —  '  S  ajoute  dit.  — 
^  Ainsi  CPG,  S  just.  et  la  tirche  demeurt,  y  just.  l'autre  tierche  si  demorat.  —  *  S  ajoute  tirche. 

—  '  P  aile  avoweit,  G  a  ladvoeit,  VB  aie  advowet,  SC  a  voweit.  —  "•  P  del,  G  délie,  DB  de  les, 
SC  de.  —  "  SC  par.  —  »  Ainsi  DBG,  P  retolier,  S  tollir,  C  tolire.  —  p  S  et  des.  —  «  S  de  c  ains. 

—  '  Ainsi  CP,  DB  se  elles,  S  silh,  G  se  ilz.  —  •  Ainsi  SP,  CD  -eez,  G  -ees,  P  -e.  —  '  C  de  nous, 
PG  de  noz,  S  de  nos  et  de  nous,  y  de  mes.  —  «  Ainsi  DB,  S  paierat,  C  paiierot,  P  poroit, 
G  paioit.  —  "  S  wardens,  CP  cnw.,  GDB  ew.  —  «■  S  et  quant.  —  "  S  omet  et  les  mes.  — 
'J  SC  demande. 

*  Adolphe  de  la  Marck  étant  monté  sur  le  trône  épiscopal  en  1313,  il  résulte  de  ce  passage  que 
Hemricourt  rédigeait  ce  paragraphe  du  Patron  de  la  Ttmporaliteit  en  137S, 


no  LE  PATRON  DÉ  LA  TEMPORALITÉ. 

alcun  cas  cryminals  touchant  le  justiche,  soit  por  faire  enqueste  ou  ches 
{Coût.,  1, 302.)  enquestes  overir,  ou  par  "  aullres  cas  somblans  :  chascun  des  esquevins  là 
présent  doit  avoir  viii  deniers  liegois.  ly  ''  voweit  autretaiit  et  iy  maire  "  le 
double,  et  chascun  des  clers  et  chamberlains  le  motye;  et  les  variés  de!  justiche 
qui  y  sont  presens,  doient  chascun  avoir  ii  liegois.  s 

107.  Item  '',  est  assavoir  que  tout  wardes  commones  montent  i  gros 
tournois,  et  nient  plus;  et  at  ly  maire  "  double  droitur  contre  uns  csqucvin. 
Mains,  quant  ons  fait  oevres  d'alcun  allous  gisant  dedens  frankie,  ly  partie  qui 
rechoit  le  vcsture  doit  ini  gros,  et  nient  plus,  supposeit  qu'ilh  y  '  awist  pluseurs 
masures,  mains  qu'elle  parvengnent  *  d'un  seul  personne;  car,  se  ly  biretaige  lo 

f.  480,  col.  d.    ysoit  de  pluseurs  mains  et  parchenier.  ons  paieroit,  por  chascun  parchcnier, 
nu  gros,  supposeit  qu'ilh  n'y  awist  que  i  masure. 

108.  Item  ",  por  tant  que  je  ay  chi  devant  declareit  les  droitur  des 
esquevins  et  alcuns  vont  murmurant  qu'ilh  ont  oyut  dire  les  anehiens  que  les 
esquevins  de  Liège  ont  rapeal  devant  l'empereur,  ja  soit  que  je  le  tengne  a  is 
fauble  et  à  chouze  nient  usée,  je  en  vuelhe,  chi  endroit,  racompteir  che  que 
aulcuns  anehiens  en  sortenoient  à  leurs  temps,  qui  est  chouze  miese  consonante 

à  trouffe  '  qu'elle-'  ne  soit  à  veriteit;  mains,  loutvoies.  y  prenderont  les  lysans 
solas  et  récréation  Ons  dist  que.  quant  les  esquevins  de  Liège  ont  rendut  alcun 
jugement  dont  ly  une  des  parties  soie  sent  grevée  ou  deshirtée,  elle  les  en  puet  *  io 
rappelleir,  dedens  xl  jour  ensiwant,  par  devant  l'emptreur  ou  le  roy  des 
Romans,  quant  ilh  sierat  en  justiche  par  decha  le  iMule  '.  Kt,  quant  ly  roy  ou 
emperrcur  sierat  à  dit  lieu,  et  ly  appellain  apportcrat  le  mandement  lempercur 
por  ""  son  rapeal  à  parsiere,  ly  maire  "  ly  °  deverat  demandeir,  tantoist  la  dit 
exécution  faite,  bonne  fin  et  segurleit  des  droitures,  frais  et  despens  de  luy.  ^^ 
des  xiiu  esquevins.  de  leurs  clers  et  chamberlains;  et  chil  l'nt  à  faire  tantoist 
ou  dedens  xv  jours,  à  plus  tart.  Lesquelles  droitur  sont  teils  que  chascun  de 
maieur  et  des  esquevins  ''  de  Liège  doit  avoir,  pour  son  corps,  une  cheval  soir  ' 


"  DB  pour.  —  '  S  et  ly.  —  0  S  maieur.  —  "f  S  Kt.  —  •  S  maieur.  —  f  S  omet  y.  —  »  S  vengnent. 

—  *  S  Et.  -  <  Dtf  truffe,  G  trufes,  C  treffe,  P  tuiffe.  -  J  S  ilh.  -  *  S  les  puaient,  G  en  puet.  — 

—  '  Ainsi  SPC,  C  muele,  D  muene,  B  mune.  —  ''  SC  par,  PGDB  pour.  —  "  S  maieur.  — 
«  P  ly,  D  li,  GMH  luy,  SC  les,  B  le.  -  »  S  d.  xini  esq.  -  *  P  sor. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  iU 

et  I  habit  tout  roige  ou,  pour  chascun,  xx  sols  de  tous  vies  gros;  et  doient 
eislre  assegurcis  de  leur  frais  par  l'cspause  de  xl  jours  chascun  des  esquevins, 
l't  ly  maieur  "  à  trois  chcvals  '.  El,  des  habis,  la  partie  appellant  ne  ''  doit 
jamais  riens  ravoir,  soit  qu'elle  ^  aiet  droit  ou  tort;  mains,  s'ellc  '  at  droit,  elle  *" 
5  rarat  les  chevals  et  serat  quitte  des  frais.  Kt,  se  ly  appellant  refuse  à  donncir 
chcst  scgurteit,  ilh  néglige  son  droit;  et  chest  nef^ligcnche  doient  les  esquevins  f.  181,  col.  a. 
rescrire  al  emperreur.  Lt,  en  cas  où  ilh  '  persévérât  en  son  rapeal,  et  les 
esquevins  moveronl  "  et  venront  à  lieu  où  mandeis  siéront  par  decha  le  Muel  ',  {Q)ut.,  I,  303.) 
et  point  ne  Iroveront  del  emperreur  ■',  luy  ralendus  par  trois  jours  continuels, 

10  et  priese  license  al  justiche  del  vilhe  de  leur  parouffre,  ilh  s'en  puelent  revenir, 
et  "  est  ly  apeal  de  nulle  vertut.  Kt,  s'ilh  truvent  l'empereur,  ilh  doient  eistre 
rcchairgies  par  les  prinches  del  Empire,  et  non  '  par  aullres.  i>lains  telle 
auctoriteit  ont  les  esquevins  de  Liège  que,  tant  qu'ilh  sont  en  la  court  del 
emperreur,  ilh  pueleni,  aveck  les  nobles,  comme  feaubics  del  Empire,  alleir  à 

13  tous  jugemens  qui  ne  touchent  les  corps  des  prinehes  on  la  principaliteit  de 
leurs  terres;  et  che  ne  puelent  faire  nuls  aultres  esquevins  sourseans  en  le  dit 
Empire  "'. 

X  (§  109-121). 

109.  (Ihy  après  s'ensiwent  les  droitures  del  advo-weit  de  Liège  ". 

20  110.  Ly  advoweit  de  Liège,  ky  qui  le  soit,  doit  tenir  son  advowerie  en 
francke  allous  des  esquevins  de  liège:  et  maintencnt  les  dis  esquevins  qu'elle  ° 
doit  relief,  assavoir,  de  ^  chascun  noveal  hirctier,  dois  draps  sufBssans  por  le 
maieur,  les  esquevins  et  le  lieutenant  de  voweit  eistre  *  vestis  ensemble;  et  at 
esteit  useit  de  mon  temps.   Wains,  veritaublement,  che  moy  ""  semble  très  ' 

is  grande  mervclhe,  et  ne  say  eonsidereir  comment  che  puet  eistre,  car  nuls  frans 
allous  ne  doit  relief  '  sorlonc  la  loy  de  Liège;  et,  se  chest  allouz,  ilh  covient, 

«  Ainsi  se,  l>  ly  mayeur,  G  le  maire,  y  chascun  d'iaux.  —  '  CPGDB  a  tr.  ch.,  S  doit  eistre  a 
tr.  ch.  —  "  CPG  ne,  Sy  nen.  -  '  SP  ilh.  -  •  SP  ilh.  -  /  SP  ilh.  —  »  Ainsi  SCG,  P  cas  la  Uh, 
DB  cas  quil.  —  ''  S  se  mov.,  y  soi  raov.  —  '  CPG  mule,  D  muene,  B  mune.  —  i  SPGMT  del 
emp.,  C  délie  erap.,  llWy  l'emp.  —  *  S  ajoute  adonc.  —  '  SG  non,  G  noin,  P  nient,  y  non  mie. 

—  "•  G  en  la  d.  emp.,  C  en  dit  emp.,  P  du  d.  emp.,  DB  ou  dit  pays.  —  "  Ce  paragraphe  manque  à  P. 

—  '  Ainsi  CDB,  SG  qu'ilh,  P  qui.  —  p  SCD  de,  PGB  a.  —  «  S  por  eistre.  —  '  CPD  moy, 
SGB  me.  —  •  Py  n'ont  pas  très.  —  «  S  nulle  relief. 


U2  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

solonc  la  dit  loy,  que  tous  les  enfans,  freires  et  soreur,  y  partent  enwallement, 
se  testament  n'aperl  de  contraire.  Et  enssi  poroit  la  dit  advowerie  eistre  dévidée 
en  pluseurs  parties,  qui  sieroit  trop  "  grande  inconvcnienche .  et  tourneroit  à 

f.  481.  col.  b.  très  grief  et  irrécupérable  damaige  aux  esquevins  et  aux  citains  de  Liège,  se  uns 
si  noble  joweal  et  si  anchiene  saingnorie,  comme  est  ly  advowerie  *  de  Liège,  s 
qui,  d'anliquiteit,  at  esteil  es  "  mains  des  nobles  et  puissans  prinehes  et  barons, 
et  qui  se  grosscment  ''  est  asicrvic  envers  les  esquevins  et  les  eitains  de  Liège, 
comme  ilh  apparat  "  chi  après,  estoit  ''départie  en  pluseurs  membres.  Mains, 
de  moy  meïsme.  je  n'y  say  troveir  aultre  alliganche.  solucion  ne  raison  évident, 
four  tant  que  ly  esquevins  poroient  dire  que  les  dois  draps  ne  sont  nient  por  *  lo 
cauze  "  de  relief,  mains  por  '  droitur,  en  lieu  d'un-'  livreson  de  vin.  Et  poroient 
dire,  semblanment,  que  ly  advowerie  est  de  teil  sengnorie  et  à  cbe  preveligie 
qu'elle  doit  demoreir  en  une  membre,  sens  division,  et  succedeir  al  ansneit,  se 
testament  n'appert  à  contraire.  Ou,  par  aventure,  che  fuist  fief,  une  "  temps 

(Cowt.,  1, 304.)  passeit,  del  engliezo  de  Liège;  se  puet  advenir  que  ly  advoweit  fist  à  '  sain-  15 
gnours  et  à  son  englieze  auleun  ou  pluseurs  agréables  sierviches,  dont  ly 
homaige  ly  fut  quitteit,  et  la  dit  advowerie  ly  demorat  en  francke  allouz.  Ou 
les  esquevins  l'ont  attraiet  ""  por  leur  singuleir  profit,  et  de  leur  auctoriteit  :  et 
chest  dierain  oppinion  est  plus  legicr  à  croier  que  les  aultres,  qui  sont  aile  loy 
discordantes;  car  vos  trovereis  pau  de  advoweries  qui  ne  soient  données  par  20 
les  saingnour  tresfonsiers  de  lieu,  et  que  tout  les  droitur  qui  en  "  dépendent 
ne   soient   priese   es  °   renies,   amendes   ou    enmollemens   des  ''   saingnours 
tresfonsier,  si  comme  ilb  est  ly  advowerie  de  Liège,  et  qu'elles  ne  mu  vent  de 
tresfonsier  en  fiief  ou  d'aultre  saingnour  liauten.  Et,  en  verileit,  ilh  n'avoit  oncke 
esteit  useit.  anchois  le  trespas  de  monsaingnour  Lowy,  saingnour  de  Dypen-  2."» 
beike  ',  qui  morit  advoweit  de  Liège  S  de  prendre  relief  de  la  dite  advowerie, 

f.  181,  col.  c.    fours  que   telle  livreson  de  vin  que  les  esquevins  de  Liège  ''  paient  '.  Mains, 

«  Ainsi  SCJN,  PGMHTWDBE  très   —  "  S  advoweis.  —  «  SD  es,  CG  ens,  Pen,  B  as;  cfr.  l.  Si. 

—  i*  CG  et  qui  se  gr.,  S  et  gr.,  P  et  qui  sonpneussement,  y  qui  si  griefraent.  —  '  SG  appert.  — 
'  CP  estoit,  SG  s'ilh  estoit,  DB  se  elle  e.  —  >  GP  par.  —  ^  S  le  cauze.  —  '  CPG  par,  — 
1  PDB  de.  —  *  C  une,  PG  ung,  Sy  en.  —  '  CPB  a,  GD  au,  S  aux.  —  "■  C  aitraite,  PGDB  attrait, 

—  »  S  sen.  —  »  CP  en,  DB  ens,  G  aux  ;  cfr.  L  6.  —  "  SP  des,  CG  de,  DB  du.  —  «  Ainsi  B, 
S  dypebeike,  CD  dyepenbeke,  P  dippenbeke,  G  dypenbeck.  —  ''  Cy  n'ont  pas  de  Liège.  — 
•  S  ajoute  a  leur  réception. 

*  Louii,  sire  de  Diepenbeek,  chevalier,  mourut  vers  43S4.  (Voyez  t.  I,  p.  418.) 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  iiS 

adonc,  je,  qui  astoie  secrétaire  des  esquevins,  vey  "  que  grans  debas  fut  del 
manibornie  Henry,  filh  deseagies  de  jadil  *"  monsaingnour  Lowy;  car  ly  siere 
de  Steyiie,  son  seroige  *,  et  ly  sires  de  Houkestelle  '  *,  el  enssi  rnesire  Johans 
de  Biernalmonl  ^  et  auicuns  aultres  le  rec!amoient^  et  cascun  par  ly;  si  qu'iih 
5  n'avoient  cure  qu'illi  paiassent.  mains  qu'iih  entrassent  en  la  veslure  del  mani- 
bornie Va  che  fut  le  promier  fois  qu'illi  fut  onekes  useit  de  relief  deseurdit; 
lyqueis  usaige  est  contre  droit  et  raison,  car  ly  advowerie  ne  doit,  por  le  novelle 
entrée,  que  une  simple  livreson,  telle  que  uns  esquevins  paiet  por  sa  réception. 

111.  Item,  ly  advoweit  puet,  s'ilh  ly  plaist,  constitueir,  en  justice  ou  par 
10  ses  lellrt's,  une  lieutcHant  por  ly  et  i  clerc  faisant  fealteit  à  luy,  qui  siéront  ', 

en  jusiiche,  deleis  le  maieur  el  les  esquevins,  et  penseront  ''  à  tous  acors  là  ly 
advoweit  doit  partir,  por  sa  raison  à  wardeir.  Mains  illi  n'ont  à  eistre  deleis  les 
esquevins,  quant  ilh  conseilhent,  rechargent,  ou  quant  ilh  sont  à  collation  de 
boire  ou  de  solaissier  en  soverain  Uestroit,  qui  est  leur  hiretaige;  et  enssi  n'y 
15  at  à  eistre  ly  maire  "  sens  leur  greit  ". 

112.  Item  ',  at  ly  advoweit,  en  tout  livresons  de  vin,  de  wans,  de 
wasteauls,  et  en  tout  droitur  en  argent  qui  sont  priese  en  common  del  justiche, 
atrelanl  comme  i  esquevin.  supposeit  qu'iih  y  soit  presens  ou  non.  Et  son  clerc 
at  parelhe  droiture  comme  ly  clerc  des  esquevins  ou  de  niaieur,  tant  qu'en 

20  livreson  et  en  aultres  droitures  prieses  en  common  del  justiche;  mains  ilh  ne 

soie  doit  de  riens  ensongnier  ne  enlremetre  des  papires  ne  •'  des  escriptures  de  (Coût.,  I,  305.) 
Destroit,  ne  de  salaire  qui  à  che  appartengne,  four  "  tant  seullement  de  '  penseir  f.  18I,  cul.  d. 
aux  droitur  de  son  dite  maistrc,  allin  que  nuls  toirs  ne  ly  avengne. 

"  S  mains  qu.int  je  ast.  s.  d.  esq.  je  vey,  CG  mains  adont  je  qui  astoy  s.  d.  e.  veiie,  P  mais  je 
adont  qui.  .,  y  mais  adonc  je  vy.  —  *  S  de  devant  dit.  —  "  i)  bouxtelle,  b  boxteaul,  G  broucke- 
slelle,  C  boubestelle,  P  busquetelle,  S  boin  casteal.  —  ''  C  le  claraoent,  P  leur  clamoiient.  — 
»  S  sieroit,  B  sierat,  CPGD  seront.  —  t  S  penseroit,  B  penserat,  ailleurt  -ront.  —  '  S  maieur.  — 
"SI.  congiet  ou  greit.  —  '  S  Ei.  —  ^  CP  et.  —  *  S  ajoute  que.  —  '  S  del. 

'  .4rnold,  sire  de  Steyii,  chevalier,  avait  épousé  Elisabeth  de  Diepenbeek,  avec  laquelle  il  vivait 
encore  en  1372.  [Lacoublet,  Urkundenhuch,  I.  III,  n*  718.) 

*  Le  sire  de  Boxtel,  >  monseigneur  Willame,  seigneur  de  Boucstclle,  chevalier  •,  vivait  en  1315, 
1318;  Henri  van  Boucstelle,  en  15S1.  (db  Raadt,  Sctaux  annorièt,  t.  I,  p.  515.) 

*  Mcssirc  Jean  de  Bei  nalniont  était  cousin  sous-germain  de  Henri  de  Diepenbeek. 

ToMË  lU.  it> 


iU  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

113.  Ilem  °,  est  assavoir  que,  se  ly  maire  *  falloit  de  loy  *  à  aulcun  partie 
d'alcun  cas  dont  ly  jugement  afTcrisl  aux  esqucvins  de  Liège,  et  ilh  ly  dit 
maire  %  de  che  suflîssaiiment  requis,  ne  s'en  ''  vosist  recroire,  ly  advoweit  ou 
ses  lieutenant  poroit  requière  '  et  demandeir  '  aux  esquevins  de  Liège  qu'ilh 
ne  seïssent  jamais  en  jusliche  deleis  le  maieur",  ne  fesissent  loy  à  sa  somonce,  5 
ne  al  somonce  d'aultre  maicur  que  '*  ly  sires  y  envoroit,  jusqu'à  tant  qu'ilh 
auroit  fait  loy  aile  deplendant;  et  les  esquevins  y  doienl  sollempnement  obeiir. 

114.  Ilem'.  doit  avoir  ly  advoweit.  al  cause  de  son  advowerie.  le  thier 
denier  de  toutes  amendes  de  tous  exchès  et  de  tous  aullres  cas  dont  plainte 
sieral  fait  à  maieur  et  aux  esquevins  de  I  iege,  et  dont  les  esquevins  de  Liège  «o 
ont  à  jugier  :  voir,  se  argent  ou  aullres  bencfais  en  sont  pris,  juske  al  somme 
de  VII  soûls  de  liegois  ou  plus,  four  miezes  les  droitures  anchienes  appartenant 
aux  esquevins  et  à  leur  offiehiens,  dont  chi  devant  e>l  fait  mention^  des  queis 

ly  advoweit  doit  paier  la  tirche  part. 

115.  liera  ■',  s'ilh  avient  que  ons  faiche.  à  Liège,  status  ou  loy  muwée  i5 
dont  argent  naisle  ".  ly  voweil  '  en  doit  avoir,  de  moins,  le  v'  part,  s'ilh  ne 
s'acorde  à  che  que  moins  en  aiet;  et  altrement  ons  ne  ly  puet  ne  doit  ""  ons  faire. 

116.  Item  ".  quant  li  justiehe  vat  visenteir,  en  "  ceiiers  des  borgois,  les 
malvais  vins,  ly  advoweit  ou  son  lieutenant  y  piiet  alleir.  s'ilh  ly  plaisl.  Et,  s'ilh 

y  at  vynier  qui  cloie  son  celier  et  nel  vuelhe  overir,  et  ly  maire,  sour  che  20 
requis,  n'y  mette  ^  remeide,  ly  advoweit  ou  son  lieutenant  le  puet  brisier,  sens 
f.  182,  col.  a.  nieffaire.  Et  doit  avoir  ly  advoweis  tous  les  toneals  de  '  \ins  qui  siéront  "" 
defonseis  et  jugies  malvais;  et  enssi  doit  ilh  paiier  le  tirche 'des  droitur  contre 
le  saingnour.  Et  deveis  savoir  que  ly  jusliche  ne  doit  nient  entreprendre  chest 
Visitation,  se  les  saingnours  de  capitle  del  grande  englieze  et  les  maistres  del  ss 

«  S  Et.  —  *  S  maieur.  —  '  S  maieur.  —  "  S  ne  soy.  —  *  Ainsi  CPG,  SDB  requérir.  — 

—  '  Py  commandeir.  -   »  S  maire.  —  ^  S  qui.   -    *  S  Et.  —  >  S  Et.  —  *  SC  naistre,  PDli  naist, 
GMT  aahke,  HWY  naisse;  cfr.  p.  96,  l.  3.  —  '  SDB  advoweit.  -  >»  S  ons  nel  puet  et  nel  doit. 

—  "  S  Et.  —  •  S  vis.  les    —  p  Ainsi  CPDB,  S  mètre,  G  met;  cfr.  p.  87,  l.  13,  et  p.  90,  l.  12.  — 
«  SG  des.  —  ■"  S  sieroient.  —  'S  ajoute  part. 

<  Si  le  maire  était  en  défaut  de  remplir  son  ofiSce. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.         iiH 

ci(eit  n'y  sont  appclleis.  por  estre  °  ou  envoier  avecque  *  sufAssanmcnl;  mains,, 
se  venir  n'y  vuelenl,  par  tant  ne  '  lairoil  nient  ly  justiciie  à  faire  la  dicte 
Visitation. 

117.  Item,  s'ilh  y  at  aiilcuns  vins  malaides,  jugies  de  mettre  en  assay  por 
'•i  doubtanche  qii'ilh  ne  pourissent,  ly  maire  en  doit  eistre  saisis  et  meire  en  lieu 
covenabie  aux  frais  del  partie  Kt,  s'ilh  revincnt  à  eaux  ou  tournent  sour 
aygreu!-,  ly  partie  les  doit  ravoir,  parmy  les  coslainges  et  le  ''  lierbegaiges 
puiant  raisonablement;  et,  s'ilh  purissent,  ly  advoweit  en  doit  avoir  les  (Coût, i, 306.) 
thoneauls. 

in  118.  Item,  sour  les  amendes  et  toirfais  "  qui  eskicnt  des  vins,  apparent  ' 
lettres  anchienes,  qui  déclarent  quelles  droitures  ly  advoweit  y  doit  avoir  Et 
enssi,  on  toutes  amendes  qui  eskeiront  por  le  meffait  de  cheas  qui  briseront 
l'assize  des  vins,  doit  ly  advoweit  avoir  le  Ihier  denier. 

119.  Item,  à  eachier  et  descombreir  les  werixhas  et  à  faire  cerkema- 
15  naiges  "  S  doit  alleir  ly  advoweit  ou  ses  lieutenant  avecque  la  justice.  Et,  se 

amende  y  eskict  ou  aulcun  vaires,  soit  arbres,  ahans,  maison  ",  ou  chouses 
semblantes  soient  trovées  sour  le  verixhas,  ly  advoweis  en  doit  avoir  le  tirche 
des  proffis  '  contre-'  le  saingnour.  Et,  se  ly  maire",  sour  che  requis,  n'y  volloit 
alleir,  ly  advoweit  avecque  les  esquevins  poiroit,  en  chi  cas,  faire  tout  che  qui 
20  aile  oiTische  de  dit  muieur  appartenroit;  et  enssi,  se  li  maire  n'abattoit  tantoist 

che  que  troveit  sieroit  sour  le  werixhas,  ly  advoweit  le  poroit  faire.  f-  *82,  col.  b. 

120.  Item  ',  se  ly  evesque  de  Liège  voloit  encombreir  le  advoweit  de  ses 
droitures  et  ne  l'en  laissaist  plainnement  goiier  enssi  qu'ilh  est  deviseit  ""  et 

"  Sy  p.  y  estre.  —  *  P  supprime  avecque;  D  ajoute  eulx  et  B  eas.  —  '  S  ny.  —  *  S  les, 
PG  néant.  —  '  Ainsi  SB,  Cl>  torfais,  DG  torsfais,  WY  forfais.  —  '  CGDB  appereni;  cfr.  p.  116,  l.  It; 
S  ajoute  et  sont  faites.  —  «  DB  cliierquemanaige,  C  chacheraan.,  G  chacemen.,  P  charlemagnaige. 
—  *  S  ou  maison.  -  *  Ainsi  CGDB,  P  le  tirche  part  d.  pr.,  S  la  tirche  de  tous  les  pr.  — 
.*  S  de  contre.  —  *  S  maieur.  —  '  S  Et.  —  "•  S  chi  devant  deviseit. 

*  Cerkematiaigei,  délimilatioii  juridique  d'une  commune,  de  biens  communaux  ou  de  propriétés 
particulières. 


116  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

que  les  esquevins  de  Liège  ly  "  salvent  et  ''  wardeni  ".  ilh  doit  sufflssanment 
requier  et  sommeir  ■*  l'evesfiue  ou  son  lieutenant  afïien  qu'ilh  en  soit  radreehies. 
Kt,  se  che  ne  ly  puet  val'oir,  ilh  ou  ses  lieutenant  puet  les  esquevins  de  Liège 
somonre.  sour  leur  fealleit.  que,  de  dons  en  avant,  ne  sient  en  justiche  deleis 
le  maieur  ne  ne  '  jugent  por  ly,  jusqu'à  tant  que  plainne  raison  ly  sierat  fait  b 
de  ses  droitures;  et  les  esquevins  ne  II  puelent  ne  doienl  escondirc.  Et.  parmy 
che  que  deviseit  est  des  droitures  de  dit  advoweit  '.  ilh  doit  aidier,  lenseir, 
warandier  ',  presteir  forche  et  sorlenir  ^  à  ses  frais  et  despens,  en  tous  liis  à 
son  poioir,  les  esquevins  de  l-iege,  se  roys.  evesque  ou  aullre  sires  les  volloit 
presseir  ou  formyneir  ':  et  semblanment  doit  ilh  aidier,  deffcndre  et  wardeir  10 
les  citains  de  Liège,  se  ons  les  voloit  formyneir  ou  defailir  •'  de  justiehe  Kt 
sachies  que,  sour  ches  droitures,  apparent  "  lettres  saëlées;  et,  maieiiient,  le 
plus  ijrande  partie  de  ches  '  droilur  est  contenue  es  "*  lettres  "  chyrographes  ", 
saëlées  de  conte  Arnuls  de  Louz,  advoweit  de  Liège,  et  des  xuu  esquevins  de 
Liège  qui  adonc  vivoient  ^.  '* 

121.  Et,  affin  que  vos  sachies  lesquels  sont  citains  de  Liège,  qui  de  dit 
advoweit  doieiit  eislrc  deffendus.  et  qui  doient  goiier  des  previleiges  que  les 
emperreur  et  roys  romans  ont  donneil  anchienement  aile  citeit  de  Liège,  et  que 
les  esquevins  de  l.iege  wardent  cleirement.  welhies  savoir  que  tous  cheaux  ^ 

{Coût.,  1, 307.)    qui  sont  neeis  en  la  franekieze  de  Liège  sont  borgois  citains;  et  nuls  aultres  ne  20 
doient  eistre  appelleis  citains.  Et,  solonc  les  anchienes  franckies  et  liberteis, 

f.  182,  col.  c.  nuls  ne  doit  eistre  borgois,  silh  nelle  acquiert,  excepteit  les  citains  et  leur 
heures';  car  les  heures  des  citains  sont  bor:;ois  *"  sens  acquière  ',  de  droit 
nation,  en  queilcunque  lieu  qu'ilh  soient  neeis;  mains  point  ne  doient  eistre 

«  CP  ly,  DB  li,  SG  le.  —  »  PDB  répèUnt  ici  ly.  —  «  CPDB  salve. . .  warde.  —  ■*  CBN  et  sommeir, 
i)  et  semnier.  pJÊ  et  semonre,  S  néant.  —  «Snen  ne,  Cl'DB  ne,  Cet  ne;  cfr.'p.  86,  l.  1i,elp.  109,  l.  3. 
.  —  '  se  \oweit.  —  «  C  -dire,  GUU  -dir,  P  manque.  —  *  Ainsi  CG,  DB  soustenir,  S  fortenr, 
P  manque.  —  '  S  omet  ou  form  ,  que  nous  revêlons  de  la  graphie  uliluée  ci-dessous.  —  ^  S  fallir. 
—  *  CGI)  apperent,  PB  apper-  ou  appar-;  cfr.  p.  US,  L  10.  —  '  PG  part,  des,  y  modifié.  .— 
•»  SDB  es,  CP  en,  G  ens;  cfr.  p.  IIS,  L  2S.  —  '  S  insère  ici  le  mot  a,  G  et.  -  »  S  chyragraphes, 
PG  chirographe,  C  cyrographeez,  y  chirograpliees.  —  p  CP  luit  chil.  —  «  C  lioir,  DB  hoirs, 
G  lioires,  P  manque.  —  "■  S  des  borgois  sont  citains.  —  '  S  acquérir. 

t  Charlp  du  G  décembre  1317,  publiée  dans  db  Bobman,  Les  Eclievins  de  la  louveraine  juitice 
de  Liège,  t.  I,  p.  ibO. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.         417 

apprlleis  "  cititins.  quant  ilh  sont  ncels  four  del  franckie.  Et,  par  tant,  doit 
avoir  très  Rraiil  dilTercncht'  entre  ciliiins  et  horgois  Mains,  h  présent,  ons  n'y 
met  nulle  ditTerenche,  car  ilh  at  à  Li(>ge  plus  d'esiraingnes  ''  que  de  citains.  fc)t 
enssi  les  eitains  ne  sont  nient  infournieis  de  leur  nobles  previleges,  si  que  les 
3  borgois  acquis  sont  enssi  frains.  ou  plus,  comme  les  citains.  Et  ne  say  eonsi- 
dereir  que,  en  nulle  cas.  soit,  par  le  universiteit.  recognut  le  franekieze  des  " 
citains  ^  fours  *  en  meseaz  '^  car  ilh  n'ai  encor  esteit  enbrisiet.  jusque  à  ors.  que 
nulles  malaides  aict  '  esteit  mis  en  Cornelhon,  s'ilh  n'estoit  citains  parfais  ', 
neeis  à  Liège. 
10  XI  (§  122-15-i). 

122".  Chi  après  s'ensiiet  le  manire  cornent  ons  doit  faire  l'assay 
de  toutes  mesures,  et  de  tout  che  qui  depent  '  de  dit  assay. 

1  23.  Promier,  doit  ly  chairicr  de  IJege,  al  cauzc  de  son  offlsche,  tenir 
l'assay  de  trois  ans  à  •'  aullres,  environ  le  ''  lîesle  >aint  Giele.  Et  plus  avant  ne 

15  doit  targier,  se  che  n'est  de  greit  des  esquevins  et  des  maistres  del  cileil;  car, 
quant  ly  slier.  quartalz  et  toneal  là  ons  moinne  ^  vin,  sont  trop  useis,  ilh 
portent  aux  rechivans  très  grans  damaiges;  et,  par  tant,  s'ilh  est  besongne  de 
faire  anchois,  faire  le  doit  ly  cheiricr  en  cest  manière  :  assavoir  qu'ilh  '  doit, 
à  maieur  et  aux  esquevins  de  liège,  asseneir  i  lieu  honiestc.  por  faire  le  dit 

20  assay,  et  leur  doit  livreir  i  fevre  et  i  covellier  sulTissans,  pour  ovreir,  en  leur 
presenche,  che  que  à  dit  assay  appartenrat,  lesquels  deveront  faire  feaulteit  de 
feablement  ovreir  toute  che  que  à  leurs  mains  pervenrat. 

124.  Item  "",  doient  les  maistres  et  rcnthier  del  citeit  envoler  les  vies  stier    f.  igî  col.rf. 
et  les  noveals;  lesquels  vies  stier  demoronl  "  à  maieur  et,  des  noveals,  paient   (Go«<-,  i,  308.) 

'  S  omet  appelleis..  —  »  S  estraingniers.  —  '  SG  des,  CP  de,  y  modifié.  —  *  S  ajoute  a  Liège. 
—  'S  ajoute  que.  —  f  S  aient.  —  »  S  et  parf;iis.  —  *  Aux  variantes  des  manuscrits  habituellement 
cités,  viennent  s'ajouter,  pour  les  §§  ii2-i69,  celles  de  Q.  En  revanche,  G  nous  fait  défaut  pour 
les  §§  iSi-iSS.  -  *  S  qui  foy  depent.  —  ^  S  au.  —  *  l'GQ  le,  DB  la,  S  del.  -  '  S  ass.  que  ly 
cherier.  —  "*  S  Et.  —  »  Ainsi  PQB,  G  demeurent,  D  deraouront,  S  Jeraorenl. 

'  Fours  en  meseaz,  sauf  en  ce  qui  ponccrne  le»  lépretix. 
*  Au  moyen  desquels  on  mesure  le  vin, 


H  8  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

les  dis  "  renthier  les  *  boys.  S'en  doit  eistre  vm,  assavoir  vi  por  mesureir 
espelle  et  nuyt  grain  %  et  ii  plus  jîrans  por  mesureir  oirge  et  avaine.  Lesquels 
stier  les  csquevins  dolent  justiflier  de  pure  rogon  ■*,  bien  commournelt,  qui 
doit  eistre  mis  sour  une  grande  sappelhire  "  de  drap  ou  de  toilhe.  en  une  clelre 
chambre,  por  gésir  plus  nettement  et  por  veioir  plus  cleirement.  Et  dolent  tous  s 
les  stiers,  maiement  les  stier  ^  al  esjielte,  eslre  '  geiteis  ''  et  affermeis  '  d'un 
main,  et  les  aultres  dois  enssi,  à  bichicr  aile  stroitc  goile  K,  c'on  dist  le  noveal 
bichier,  affln  qu'ilh  soient  mis  '  parsuwans  et  parelhes.  Et,  quant  ly  uns  sierat 
apointies  anchois  qu'ilh  soit  fereis,  on  le  deverat  resaiier  après  che  que  fercit 
sierat;  car  ilh  avient  pau  sovent  qu'ilh  n'y  aiet  alcun  couze  à  diere  après  le  lo 
feromme  '.  Ht,  quant  justiOiel  sierat  par  ii  fois,  après  le  feromme  '".  ly  uns  des 
maistres  des  esquevins  le  devrat  livreir  au  fevre,  pour  ensengnier  en  sa 
presenche.  Et.  par  chest  manière,  doit  ons  useir  de  toutes  allres  mesures  à 
grains  qui  onckes  n'aront  "  esteit  al  assay.  Mains,  à  celles  qui  auront  esleit  al 
assay  aultre  fois  °  et  qui  auront  l'ensengne,  n'at  ilh  point  de  perilh,  s'elles  ne  is 
sont  nient  d'un  main  parsiiet  '';  ains  les  puet  ensaier  ''  lyqueis  des  esquevins  qui 
devant  y  vient.  Et  ne  puet  nuls  des  vui  stier  del  citeit  ne  des  u  quart^iils  estre  '" 
jugies  boins,après  che  que  justifiies  sierat,  se  che  n'est  par  iiii  esquevins  ou  plus, 
aile  somonce  '  de  maieur;  mains,  des  aultres  mesures,  puet  on  bien  useir  par 
183,  col.  o.  le  maieur  et  ii  esquevins;  nequident,  ilh  est  bien  mestier,  aux  aymes  et  aux  20 
demées  aymes  à  justifiier  aile  aywe,  qu'ilh  y  aiet  quatres  esquevins  ou  plus. 

125.  Item  ',  deveis  savoir  que  les  dis  "  quartails  doient  eistre  jusliGies  al 
bleis;  mains  ch'est  à  vies  bichier  aile  large  geule,  qui  est  appelleis  ly  bichier 
Sains  Hubier. 


0  Py  n'onl  pas  dis.  —  '  QDB  le.  —  "  S  et  nient  g.,  P  et  nynt  g.,  Q  et  mye  g.,  GM  et  nus  grains, 
ff  et  tous  grains,  y  et  menus  grains;  cfr.  nuyt  grain  §  1S6.  Celte  expression  «  nu  grain  »  désigne 
le  l'romenl  et  le  seigle,  par  opposition  à  l'épeautre,  qui  est  un  «  grain  vêtu  »,  en  ce  sens  que  la  balle 
y  reste  adhérente.  —  ''  AiriH  SPGilTQB,  DW  regon,  H  regiion.  —  •>  U  Fapilire,  GMHT  sappellier, 
Q  sapelhie,  D  sarpeliere,  P  sopellier,  W  saulpiere.  —  '  Ainsi  SDBJE,  PQ  ly  vi,  GMHT  les  siex, 
W  les  siex  stiers,  iV  lacune.  —  0  S  est.  —  ^  P  geiteis,  QI)B  jetteis,  GUT  gréiez,  it  grottez.  — 
'  Y  esprouves.  —  i  Pour  l'intelligence  de  ce  passa'je,  voir  §  iS9.  —  *  P  mize,  Q  miez,  B  niiex, 
GD  mieux.  —  '  S  feromme,   P  feromes,  G  ferrome,  Q  ferons,  DBJEW  ferement,  A^  fermement 

—  "■  SPGQWy  feromme.  —  "  S  aroit    —  '  P  n'a  pas  aultre  fois;  GQ  placent  ces  nwts  avant 
al  assay;  y  lacune.  —  f  S  parsuet,  P  -siiet,  B  -siiete,  GQD  -sietes.  —  «  PCQDB  ass-.  —  *■  S  est. 

—  •  S  somonte.  —  '  S  Et.  —  "  S  omet  dis. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  119 

126.  Et  "  est  assavoir  que  tout  mesures  de  boys,  quelles  qu'elles  *"  soient, 
doient  eistre  justifiies  aile  bleis  et  dolent  avoir  ponchea  de  fier,  de  demée 
quiirte  en  amont  ";  et  ly  demée  quarte  enssi,  exccpteil  celles  qui  siervent  à 
likcur,  comme  de  vin,  de  mize  '',  de  cervoize,  de  vinaigre,  cl  de  semblantez 

s  chouzes;  car  chest  doient  eistre  justiliies  al  aywe  et  à  noveal  bichier  al  stroite 
geuie. 

127.  Item  ',  quant  ons  fait  l'assay  al  aywe,  ons  le  doit  faire  en  bien  cleire 
lieu    desous  coverlure.  si  que  ly  ploive  n'enpeiche  i'assay.  à  '  cheioir  dedens 

les  thoncals  ou  dedens  les  mesures.  I.t  doit  ons  avoir  lou^jours  ii  cowcs  '  ou   (Coût.,  1, 309.) 

10  covellars  "  grans.  emplis  de  cleire  aiwe;  et  emplir  les  '  doient  les  variés  de 

cherier,  por  stolTcir  i'assay  •'  piainliveusement  ".  tt,  à  deseure  de  ehes  cowcs  ' 

ou  covellars,  doit  avoir  des  toiles  "*  gessantes  sour  les  boires  ",  parmy  lesqueiles 

ly  aywe  doit  yestre  tammehie  °  et  colleie  '",  por  wardeir  des  bouxhes  «  et  de 

raierde  '  qui  poroit  ens  chaioir.  El  doit,  entre  dois  coewes  ',  avoir  i  bachinet 

is  plate,  por  recoulhir  '  l'aiwe  qui  poroit  cheoir  four  de  patron,  à  porleir  et  verseir 

en  la  mesure  que  sieroit  "  aile  essay.  Et,  quant  ons  vueit  jusliliier  aulcunne 

mesure  al  aiwe,  qui  soit  de  demi  slier  et  de  cely  en  aval  jusque  aile  demée 

chopine.  ons  doit  cely  mesure  mettre  en  dit  bachinet,  si  que  che  qui  espeir- 

derat,  »  porleir  le  patron,  soit  recoulliut  en  dit  bachinet  et  remis  en  la  mesure 

20  qui  doit  eistre  justifiie.  Encor  est  assavoir  que,  en  faisant  I'assay  al  aywe.  ly 

I  des  esquevins,  et  maiement  ly  plus  jovene,  por  apprendre  rofflsehe.  doit  avoir    f.  i83,  col.  *. 
I  plate  bachinet  en  sa  main,  por  paremplir  le  patron,  quant  ilh  est  "  pouhies  "; 
et  1  des  annels  esquevins  ou  ly  covellier  sermcnteil  doit  tenir  et  porteir  le 
patron  à  plus  droit  qu'ilh  puet,  por  faire  plus  justement. 


'  GB  Item.  —  *  S  queilcuncques,  P  queille  qu'ilh,  GQ  queles  qu'elles,  DB  quelles  que  elles. 

—  °  S  en  avant.  —  <>  P  mies,  GQD  miez,  B  mieze.  —'  S  El.  -  '  SB  a,  Q  al,  P  aile,  GD  au 

—  »  S  covres,  P  cowes,  GQ  coves,  0  kuwes,  B  kouwes.  —  h  y  kuvelettez.   —  *  PDB  !o,  Q  néant. 

—  J  S  omet  I'assay.  —  ><■  DB  plentiveuzcment,  P  planturosem.,  G  plantureusem.,  Q  |  lanlueusein. 

—  '  S  cowres;  e(r.  l.  9.  —  "  S  telles,  ailleurs  toilles.  —  "  Ainsi  B,  S  voires,  P  baires,  GD  boirs, 
Q  hors.  »  G  tamhie,  DW  tammisie,  BJS  tammise,  E  transmeses,  Q  lancehics,  HT  tanchie, 
//  tanchee,  P  toucllies.  —  p  Ainsi  SQDU,  P  tolleir,  GMHTW  coverte.  —  "  Ain-H  SHQW. 
GMT  bousses,  P  vaixiies,  DB  mousses.  —  •■  G  imodite,  MT  immondite,  H  iramondice.  - 
'  S  coevres;  cfr.  l.  //.  —  '  S  recliivoir,  P  recueillier,  Q  recoilhier,  B  recollier,  GD  recoillir; 
cfr.  l.  19.  —  ^  S  sierat,  ailleun;  -roit.  —  "  S  omet  est.  —  "S  pouThies,  Q  pouhies,  GJ/rpouhiet, 
UW  puisse,  P  pallies,  DB  respandut. 


m)  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

128.  Et.  por  tant  que  nos  avons  parleit  des  mesures,  ilh  est  bien  droit  que 
vos  sacliics  que  les  esquevins  de  Liège  ne  wardent  aultres  mesures  par  loy.  tant 
que  des  beveraiges  aile  menuwe  main, que  le  dcmée  chopine.le  ehopine.  le  pinte, 
le  quarte  et  "  le  bicliier;  et,  al  doseur  de  bichicr  ne  **  à  dcsous  del  demde  cbopine, 
ilh  ne  vvardenl  "  nulle  mesure  singuleir.  El.  ja  soiehe  que  les  engliezes  usent  s 
d'unne  mesure  appellée  sloil  ■*,  vuelhies  savoir  que  chc  n'est  point  une  mesure 
de  loy;  el  n'en  poroil  on  useir,  entres  les  lays,  à  vendre  ne  à  *  achateir. 

129.  Item,  quant  ons  fait  l'assay  des  pois  el  des  ^  olnes,  qui  n'est  point  si 
neeessaires  comme  clieaz  des  mesures,  ja  soiehe  que  necessaremcnl  ons  doit 
justidier  tout  clioises  al  assay  affcranles.  ly  cherier  '  doil  avoir  i  oirfevre  lo 
sermenteis,  qui  doil  aidier  rcmodrer  ''  les  pois,  soit  de  rcgrandier,  soit  del  ' 
amenrir.  iXequident,  tous  les  pois  qui,  aultre  fois,  ont  esleit  aile  assay,  s'ilh  sont 
troveis  legier,  ilh  sont  aequis  à  saingnour,  assavoir  à  cheirier;  mains,  s'ilh  ne 
furent  onckes  al  assay.  ons  les  doit  remodereir-',  tant  qu'ilh  soient  apoinlies  "  ^ 
Et  toutes  olnes  qui  sont  ensengnics  d'aulcun  vies  essay,  el  elles  '  sont  courtes  15 
Irovées,  sont  semblanmenl  acquieses  à  saingnour;  et  celles  qui  onekes  ne  furent 
ensengnies,  s'elles  sont  courtes,  ly  partie  les  renporle  et,  s'elles  sont  trop  longes, 
ons  les  racourchis. 

130.  Item,  nulle  ayme  ne  thonealz  de  demée  ayme  ne  puet  yestre  acquieze 
{Coût.,  I,  310.)  à  saingnour.  se  che  n'est  pour  cauze  d'enfusture  "",  que  les  bois  sont  enfusleis  ";  20 
f.  183,  col.  c.    car  ons  les  puet  lengiremenl  remidereir  "  pour  ''  le  '  fons  rehauchicr  ou  rava- 

leir  ',  ou  en  pluseurs  aultres  maniers. 

"  PDB  et,  SQ  néant,  G  manque.  —  *  S  et.  —  "^  SPQ  warde,  DB  garde,  G  manque.  —  *  P  stoul 
relouché  en  stoups,  Q  sloul,  D  stoup,  BJEN  slouppe,  GMHTW  manque.  —  '  DB  aie,  PQ  néant, 
G  manque.  —  t  S  omet  des.  —  »  Ainsi  PQD,  B  ctiearir,  G  cearier,  S  thorier.  —  *  S  remédier, 
P  remodreir,  DB  remoderer,  GQ  remidr-;  cfr.  remodereir  l.  14,  mydereir/).  iOi,  l.  iS,  remidereir 
l.  Si.  —  *  Ain.n  SQ,  PG  délie,  DB  dele.  —  J  Ainsi  SDB,  GQ  remidrer,  P  remediicr;  cfr.  L  11.  — 
*  Ainsi  SQG,  /•  ponciies,  OB  rapointiez.  —  '  S  ilh.  —  "■  Ainsi  SQDB,  H IV  enfisture,  GMTafusteur, 
P  effustar.  —  "  Ain.n  PGMHTQDB,  S  effusteis,  W  enfisté.  —  »  B  remidreir,  D  remiedrer,  Q  remindreir, 
P  remidiier,  GMH  remédier;  cfr.  l.  11.  —  f  DB  par.  —  «  PDB  les.  —  '  S  omet  ou  ravaleir. 

*  Le  cherier  ou  receveur  de  révêqiie  confisque  loiis  les  poids  qui,  quoique  poinçonné»,  sont  Ironvc» 
trop  légers.  Quant  à  ceux  qui  n'ont  jamais  ctc  soumis  au  contrôle,  on  les  corrige  jusqu'à  ce  qu'ils 
soient  exacts. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  iii 

131.  Item,  nulle  mesure  qui  soit  justifiie  al  aywe,  ne  doit  ne  ne  "  puet 
passcir  al  cssay.,  selle  n'est  plus  grande  de  patron  environ  dcl  spexix'iche  de 
dois  gros  tournois.  Kl,  par  especial.  mesure  de  micze  ou  de  cliervoise  doient 
cistre  asscis  plus  grande,  par  tant  qu'elles  samment  asseis  plus  al  traire  ''  que 

5  les  aullres  liqueurs^  et  che  stat  en  la  discrétion  des  jugeur  ". 

132.  llem,  tout  Icssay  durant,  ly  charier  doit  à  maieur  ',  à  '  voweil.  aux 
esquevins  presens  al  essay  et  à  clieaux  qui  sont  de  leur  conseilhe,  et  enssi  aux 
bololhons.  tous  les  jour,  uns  dyneir  d'un  ''  boin  potaige  et  d'akun  choizo  dcleis, 
aile  avenant  de  temps,  et  d'un  saiwe  "  et  d'un  rosle,  de  *  fruités  et  de  fromage, 

10  et  che  de  vin  qu'ilh  puelent  boire  raisonablement  *.  El  plus  avant  illi  n'en 
puclcnt  dcmandcir,  se  ly  chcirier  ne  leur  vuelt  faire  de  grasce,  excepleil  que 
ly  maire  ',  voweit  •'  et  esquevins,  doient  leur  mesures,  tant  que  por  leur  hosteil, 
sens  fraude,  avoir  saielées,  sens  nulles  droitures  à  paier.  Et  les  bolteihons 
doient  avoir,  de  cascunne  ayme,  i  denier  bone  tous  ensembles  et,  des  demées 

i5  emmes,  al  avenant;  et,  chascun  d'eaux,  i  quarte  et  i  pinte  saielée  sens  riens  à 
paicr.  Et.  parmy  che,  ilh  doient,  chascun  jour,  nunchier  l'essay  et  crieir  par 
tout  la  citcit,  de  ruwe  en  ruwe,  sens  nulle  salaire  à  prendre. 

133  ".  Item  ',  deveis  savoir  que  li  quartail  reis.  dont  ons  mesure  le  seil,       (Manque 

doit  tenir  xxvii  bichier  reis,  une  pinte,  une  chopine  et  rivière,  item,  ly  demey  ^"'•'  '»  ^*"-) 
20  quartail  '",  xm  bichier,  une  quarte,  une  chopine  et  déniée  rivière.  Item,  le 

quarte  de  quartail,  vi  bichier,  une  quarte  et  une  pinte.  Item,  le  demy  quarte,  f.  183,  col.  d. 


"  DB  ne  ne,  S  nen  ne,  Q  ne,  PG  manque;  cfr.  p.  146,  l.  S.  —  ^  S  Iraue.  —  '  Q  ajoute  ici  là 
remarque  suivante  :  voire  de  miez ,  raaiz  ly  quarte  aile  houppe  doit  tenir  une  quarte  et  una 
chopine,  teille  mesure  dont  ons  mesure  les  mesures  au  vin.  —''Sa  moy.  —  •  S  et  a.  — 
f  S  dyneir  de.  —  c  //  saywe,  PGMTWQB  sea*e,  D  seauwe.  —  ''  S  drs,  DB  du.  —  '  S  maieur. 
—  J  S  advoweit.  —  *  Le  texte  des  §§  13S-146  a  pris  place,  comme  morceau  isolé,  sous  le  titre 
d'Es.'^ai  des  mesures,  dans  plusieurs  de  nos  pawilltarls,  ainsi  que  dans  la  Chronique  de  Jean  de 
Stavelot  (éd.  Bouonet,  pp.  SiS-244).  Nous  citeroru;  les  variantes  des  exemplaires  du  X\'  siècle 
sous  tes  sigles  suivants  :  C»  =  paw.  C,  fol.  8S-83'-';  P'"  =  /ww.  P,  fol.  186-187  ;  S"  =  original 
de  la  Chronique  de  Jean  de  Stavelot,  manuscrit  S,  fol.  54.  —  '  S  Et.  —  "  SDB  ajoutent 
doit  tenir. 

*  Sur  ce  menu,  voir  Atpn.  Pavot,  dans  le  Bulletin  du  Dictionnaire  wallon,  t.  XIV  (lOâS), 
pp.  51  5i. 

TOMF.    lU.  i^ 


Ofi  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

trois  bichier,  une  pinte  et  une  chopine.  Item,  ly  xvi*  part  de  quarlail  doit  tenir 
I  bichier,  une  quart,  une  chopine  et  demée.  Item,  le  polegnoul  °  à  seil  doit  tenir 
I  quarte,  une  pinte,  demée  chopine  et  le  mothie  del  demée  chopine. 

134.  Item.  le  mesure  del  wesdre  ',  cuyle  "  et  saiic  "*,  doit  tenir  xxx  bichier 
et  I  quart.  Item,  ly  mesures  des  °  fruités  et  des^  ongnons,  xxxix  "  bichier  et  s 
I  quart.  Item,  ly  mesure  del  terre  de''  follons,  cuytes'et  saiie-',  xxxiiii  bichier. 
Item,  ly  mesure  del  escorchc,  lxiiii  bichier  et  une  quarte;  et  ly  stier.  xii  bichier. 
Item,  ly  stier  al  chauzc  tient  xu  bichier.  Item,  ly  slier  al  braixhe,  xxiiii  bichier. 
Item,  le  slier  al  waranche,  xxuii  bichier.  Item,  le  stier  à  hubellon,  xii  bichier 

et  une  copine''.  lo 

135.  Et  deveis  savoir  que  toutes  les  mesures  devant  escriptes  doienleislre 
saiies  et  justifiies  à  quareit  bichier,  c'on  dist  le  bichier  Saint  Hubeir,  que  les 
esquevins  de  Liège  ont  en  leur  warde. 

136.  Item,  ly  slier  al  espelte  et  à  nuyt  '  grain,  dont  les  viii  *"  font  le  raoy  ", 
doit  tenir  xii  bichier  reis  et  une  copine  et  rivière.  Item,  le  demy  stier,  vi  bichier.  15 
Item,  le  quarte,  m  bichier.  Item,  le  demy  quart,  1  bichier  et  i  quart. 

137.  Item,  le  slier  al  avaine  doil  tenir  xvi  bichier  et  une  quarte  reis,  sens 
rivière.  Item,  le  demy  slier,  viii  bichier  et  une  pinte.  Item,  le  quart,  iiii  bichier, 
une  chopine.  Item,  le  demy  quart,  n  bichier  et  demée  chopine. 

138.  Ilem,  le  stier  al  semenche  d'oile  "  de  navette''  et  d'aullres  semenches  20 
doit  tenir  xn  bichiers  reis. 


"  S"  polengnoul,  P  polengnous,  G  polegnol,  P"  polingnoulz,  Q  polongnoulz,  C"  poulgnoul, 
DB  manque.  -  ''  Ainsi  SGMTWyS'",  C"  weisdre,  HQ  vesilre,  P""  wesde,  P  wedde.  —  °  Ainsi 
SGMHTWf,  G™  cuyt  «"P"'  cuiip,  Q  cuit,  P  quitte.  —  "  Ainsi  SOCS^'P";  GMHTJ  saye,  DBEN  sayee, 
PW  saine.  —  «  SGC'^S""  des,  PO  de,  DB  du,  P"  del.  —  '  QUBC'»S'"P"'  des,  P  de,  SG  néant.  — 
9  S  xxx.  —  ''  SS"  des  -  '  GWB  cuyte,  DS'^P''  cuite,  C»'  cuyt,  Q  cuit,  P  tute.  —  >  Ainsi 
SDBS'"C'"P"',  G  saye,  Q  saiiee,  W  saiue;  P  rejette  la  phrase  à  la  fin  du  paragraphe  et,  au  lieu  de 
cuyte  et  s.,  lit  tute  essaise.  —  *  Ainsi  SC"',  ailleurs  chopine.  —  '  y  nud,  Q  menu,  C'"S"'P'" 
lacune;  P  lit  al  myt  grant,  G  au  menus  grans;  cfr  .p.  118,  l.  S.  —  "•  S  ajoute  stier.  —  "  Ainsi 
SC'^,  Pûfi.S^P""  muy,  G  rauyd,  Q  amy.  —  »  Ainsi  SPQ,  DBC"  oille,  S'^P'"  oie,  G  oies.  —  p  P  de 
navet,  O'P^  néant. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE.  l23 

139.  Et  est  "  assavoir  que  toutes  ches  mesures  ''  doient  cistre  justifiies  al 
noveal  bichier  al  stroil  geule,  qui  giiest  en  la  warde  des  esqucvins  deseurdis. 

140.  l'incor  deveis  savoir  que  tout  les  mesures,  generalment,  dont  chi 
devant  est  f;iit  mention,  doient  eistre  provéez  et  apointies  "  de  rogon  purain, 

5  beal  et  nette  ^  en  la  manière  qu'ilh  est  rechiteit  par  dcseur  '.  f.  184,  col.  o. 

141.  Item,  ly  ayme  liegois  de  spes  vin,  e'on  dist  moste,  doit  tenir 
LU  bichier;  item,  le  demy  ayme,  xxvi  bichier.  Item,  ly  ayme  liegois  de  clcire 
vin  doit  tenir  xLvni  bichier,  et  ly  demée  ayme  xxiiu  bichier.  Item,  ly  ayme 
collengnis  ''  de  spes  vin  doit  tenir  lx  bichier;  ly  '  ayme  de  cleire  vin  doit  tenir 

10  bvi  bichier,  et  ly  demée  ayme  xxvni  bichier. 

142.  item,  ly  mesure  de  larme  de  mies  ",  x  bichier  une  quart. 

143.  Et  est  assavoir  que  ches  mesures  servantes  à  liqueurs  doient  eistre 
aponties  et  juslifiies  aile  eawe  et  à  noveaul  bichier,  dont  chi  devant  est  fait  mention. 

144.  Item,  ly  poys  do  foure  doit  pesseir  lxvi  livres  et  demi  coilenj^nis  *. 
15  Item,  ly  stier  de  sendre  •'  doit  pes.seir  xxu  ''  livres.  Item,  ly  livraux  al  laine  doit 

pesseir  x  livres  et  demi  collengnis  '.  Item,  ly  pois  al  woide  "  doit  pesseir 
nu  livrais  et  demi  jusque  aile  Sains  Remy  et,  del  Sains  Hemy  en  avant, 
iiii  livraux  jusque  al  novelle.  Item,  ly  livre  "  del  sendre  °  tint  v  mars  collen- 
gnis ^;  et  criant  tint  ly  livre  de  tous  «  fileis  de  lin,  d'ayche  ''  et  de  layne.  Item, 
20  ly  demée  livre,  u  mars  et  demi.  Item,  ly  quatron,  i  '  mars  et  i  fierton.  El  les 
altres  pois,  en  desquendant,  tondis  moins,  aile  avenant. 

•  S  Ch'est.  —  b  p  que  ches  m.,  GMHTWQ  que  ces  m.,  S  que  toutes  m.,  y  que  toutez  ces  m., 
C'nt,'m/)m  toulos  Ics  m.  dfiseurdit.  —  "Sa  ponchies.  -  <*  P"  de  bleis  de  rogon  bin  conimouraee, 
S"  par  1)1.  <le  reg.  bien  comm.,  C"  par  bl.  de  r.  bien  comoueneez.  —  «  PQDB  par  d.,  G  cy  doseur, 
S  clii  dcvnnt.  —  /  S  collenginrs,  CQ  -engnis,  P"  -egnise,  S"  -ongnise,  C  colgnies,  P  -engr,us, 
DIS  -ingnoire.  —  »  S  et  ly.  —•  *  S  (crit  larme  mies,  ptiia  bifle  larme.  —  '  S  colienginez, 
bli  lovengnis;  cfr.  l.  9.  —  J  Ainsi  PG ,  MIITQ  de  cendre,  S  de  soidre,  yW  deseurdis, 
C'nsmpm  mc.nqiie.  —  *  S  xxiiii,  C^-S"'/""  manque.  —  >  S  collengineze;  cfr.  l.  !>.  —  '"  P  voide, 
GilHTW  WDiIe,  Q  weddc,  y  wcyde,  C"'S"'P''  manque.  —  "S  libre.  —  •  Ainsi  SPQGS'^,  MHTy  cendre, 
P"  saindre,  C"  sainde;  IV  la  Ib.  deseurdicte.  —  i'  S  colienginez;  cfr.  l.  9.  —  «  S  tous  les. 
—  <■  S"  daiche,  PQDC'^P'^  dache,  BJN  daice,  GM  dace,  UW  desse,  ET  dasse.  —  '  S  u. 


124         LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

145  ".  Item.  ly  grosse  livre  de  craxhe  *  et  de  chire  doit  pesseir  iiii  mars 
et  I  firton  collengnis  ".  Item,  ly  demée  livre,  ii  mars  et  une  onche.  Item,  ly 
qualron,  i  mars  et  i  quinzien.  Et  les  aultres  pois,  en  dcsqucndant.  tondis  moins, 
al  avenant. 

146.  Et  deveis  savoir  que,  en  tous  cas  de  pesaige,  ly  marc  ''  fait  '  demée  s 
livre  collengnis  ^;  ly  '  ficrton  est  toiidi  appelleis  fiertoii;  ly  demy  fierlon  fait  une 
onche:  ly  "  demée  onche  est  appellée  une  quinzien.  qui  fait  x  esterlins,  et  ly 
demy  quinzien  est  appelleit  i  sctin  et  poise  v  esterlins.  Et  enssi  poieis  savoir 
que  ly  mars  collengnize  dont  ons  use  à  Liège,  poise  viii"^''  eslerlins,  assavoir 
f.  184,  col.  b.   vni  oiiches:  et  li  livre  pois  xvi  onches.  lo 

(Cou/.,  1, 310.)  147.  Item  %  est  assavoir  que  chascun  des  vies  sticr  à  bleis  doit,  de 
droiture,  aile  assay,  demy  gros  vies;  ly  •'  demy  slier.  nu  tournois;  et  chascunne 
mesure  en  avallant.  queil  qu  elle  ''  soit,  n  tournois.  Et  celles  qui  n'ont  point 
d'assay,  doient  le  double. 

148.  Item,  ly  demy  quartail  ensengnies  doit  demy  gros;  le  '  quarte  de  15 
quartail,  quatre  tournois;  et  chascunne  mesure  en  avallant,  n  tournois.  Et  les 
novelles  qui  n'ont  point  d'assay,  doienl  le  double. 

149.  Item,  ly  ayme  qui  oneke  ne  fut  al  assay,  doit  n  gros;  ly  "  demée 
ayme,  i  gros;  et  chascunne  aultre  mesure,   assavoir  le.bichier.  le  quarte,  le 
pinte,  le  chopine  "  et  le  demée  chopine.  chascunne  doit  un  tournois.  Et  les  20 
mesures  aultres  fois  ensengnies  ne  doieot  que  demée  droiture. 

150.  Item,  les  grandes  mesures  dont  chi  devant  est  fait  mention,  assavoir 
(Coût.,  I,  311.)  le  mesure  de  wesdre  °,  des  ongnons.  délie  ''  terre  de  follon,  etc.  ',  chascunne 

doit  I  gros,  s'clle  ''  n'at  point  d'cssay;  et,  s'elle  '  est  '  ensengnie,  demy  gros. 

"  Un  bourdon  a  fait  sauter  ce  §  i45  dans  PGMHT;  toutefois  P  en  donne  la  copie  après  le  §  151. 

—  »  Ainsi  S""?",  S  craphe,  €"•  crasse,  PQDB  craisse.  —  "  S  coUengines;   cfr.  p.   ISS,  l.  9, 

—  *  S  mare,  B  mark,  /""  marck,  PQDC"'  mars,  G  mar.  S"  lacune.  —  '  S  faite,  CP"  est.  — 
'  S  coUengines;  cfr.  p.  1S3,  l.  S.,  -  »  S  et  ly.  —  *  S  et  ly,  B  item  le.  —  *  S  El.  —  J  S  et  ly. 

—  >"  SP  ilh.  —  '  S  et  le.  —  "■  S  et  ly.  —  "  S  omet  le  chopine.  —  "  GMHT  vesdre,  Q  wesme.  -r. 
*  S  de.  —  «  PDB  n'ont  pas  etc.  —  <•  S  ilh.  —  '  P  ilh.  —  '  S  elle  al  esteit. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  itti 

151.  Ttom,  doit  chasciin  pessant  nient  cnsengnict,  queil  qii'ilh  soit,  à 
desous  de  quatron,  assavoir  desous  xxv  livres,  dois  tournois  vies;  ly  qiiatron, 
iiii  tournois;  le  demy  cent,  vni  tournois;  et  li  cent  pessant,  i  gros,  ciie  sont 
XVI  tournois:  et.  de  sourplus,  al  avenant  Et,  se  ches  pessant  ont  lessay  devan- 

5  train,  ilh  ne  doient  que  le  moliie.  Et,  semblanmcnt.  ly  olne  aullre  fois,  de 
derain  essay,  ensengiiie  doit  demi  gros;  et  ly  novelie,  unck  gros. 

152.  Et  deveis  savoir  que  toutes  les  mesures  et  les  "  olnes  aultre  fois 
cnsengnies,  quant  ons  les  apporte  à  noveale  essay  ''  et  elles  sont  mais  trovées, 
ly  sires  en  puel  faire  sa  \olenteil;  mains,  s'elle  °  n'ont  point  d'essay,  ly  partie 

10  les  puet  remporleir  sens  forfair  **.  Kl  tous  pessans  qui  troveis  sont  legier,  quant 

ilh  ont  essay.  sont  acquis  à  saingnour;  et  cheaux  qui  n'ont  point  d'assay,    f.  184,  col.  e. 
doient  eislre  remidereis  "  ou  rendus  al  partie  '. 


XII  (§  155-160). 

153  ».  Chy  après  s'ensiwent  les  droitur  que  les  clers  des  esque- 
is  vins  et  de  maieur  de  Liège  doient  avoir  al  cauze  de  leur 
offisches.  tant  à  paichon  corn  celles  que  ch;iscun  d'eaux  doit  avoir  par  ''  ly 
singuleirement. 

154.  Promier,  doient  les  dois  clers  deseur  nommeis  ensemble  registreir, 
à  common  profit,  toutes  loys  levée  por  dehtes;  clieaux  qui  soie  osteront.  par 
20  homaige  ou  par  cicrgie,  de  '  raynes  de  debtes;  cheaux  qui  soie  obligeront 
de  •'  revenir  à  quinzaine,  por  steir  en  droit  de  "  cas  dont  ilh  siéront  aresteis; 
item,  les  commans  getteis  por  mesparleir  ou  por  foradjour  ',  et  tout  plaintes 
de  mais  oevres.  Kl  tous  ches  cas  doient,  par  eaux,  eislre  registreis  en  |)apier 


"  SG  omettent  les.  —  >>  PGMHTW  ap.  al  essay.  —  '  P  ilh.  -  "  p  forfait,  y  meffaire.  — 
•  Y  remidrez,  //  reraraJrez,  /'  eraiudreiz,  Q  eraeudeis,  W  enimindrez,  GMT  emidres.  —  '  A  et 
§  152,  Q  en  ajoute  encore  un  autre,  ainsi  conçu  :  Ly  demi  cent  pesant  de  cire  doit  peseir 
cvi  livres  et  i  quatron  coleg'.  Item,  ly  quatroD  doit  peseir  lui  livres  et  i  firton;  ly  demi  quartron 
doit  peseir  xxvi  livres  et  domôe  onciie.  lit  poise  le  livre  un  mars  et  ung  firton.  —  »  E  laisse 
de  côté  les  §§  1S3-i74.  -  *  CPQ  par,  S  por,  G  |iour,  DB  manque.  —  '  S  clergerie  des.  — 
■i  S  délie.  —  '^  S  des,  D  du.  —  '  S  foradjourneir. 


iU  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

nommcit  ly  papier  "  aux  loys.  El  doienl  avoir  ensemble,  por  ehascun  enbry- 
veur  *,  demy  gros  tournois, 

155.  Item,  doient  '  à  parchon,  semblanment.  regislreir  tout  parouiïres  de 
plais  de  debtes.  de  fouradjour^de  covens,  de  foreommains  '  del  cileil  et  d'asscgu- 
ranehes.Et  tout  ehe  doit  cistre  escripl  en  papier  nomineit  ly  papier  des  paroffres.  5 
Et  est  assavoir  que,  por-'  chascliunne  parouffre  de  plait  de  debte.  ont  les  elers, 

(Coût.,  1, 312.)   por  leur  salaire,  ni  noir  tournois  et.  por  cascunne  des  aullres,  i  gros  tournois. 

156.  Item,  doient  semblanment  registreir  tous  demyneraens  et  fourjuge- 
mens  de  waiges  '  en  1  papier  nommeit  ly  papier  ''  aux  demynemens.  El  doienl 
avoir,  de  promcrain  demynement,  demi  gros  et,  de  ehascun  des  aultres,  el  de  *  lo 
fourjugemens  enssi,  m  noir  tournois. 

157.  Item,  doienl  ■'  semblanment  regislreir  tous  fourjugemens  el  saizine  des 
hiretaiges  gisans  dedens  le  frankie  de  IJege  ".  Et,  de  che.  appert  unck  papier, 
nommeit  le  papier  des  '  sazines.  Et  ont,  por  ""  chascunne  sazine,  1  gros  vies. 

158.  Item,  doient  semblanment  regislreir  tous  vogemens  de  pais  elTraite"  i5 
f.  184,  col.  d.    et  escrier  en  papier  c'on  dist  des  pais  elTrailes  \  el  avoir  ^,  por  ehascun  plainte, 

demy  gros;  et  les  plaintes  eryminals  sont  à  parchon,  el  paiel  chuscun  "^  ni  gros. 

159.  Item,  doient  semblanment  regislreir  tous  vogemens  de  forehe  en 
I  papier  à  che  ordineit  el  fair  les  rolles  à  che  alTeranles,  quant  on  '  vuell,  des 
vogemens,  avant  procedeir.  El  doient  avoir,  pour  ehascun  vogemeut,  i  gros;  âo 
por  chaseun  loy  levée,  i  gros;  et  por  scrire  le  loianche  del  partie  ou  faire  auiire 
labure  aux  vogemens  appartenans,  i  gros  '. 

"  S  omet  ly  papier.  —  '  C  enbrieveur,  GD  embriveur,  Q  embrivure,  Penbriure,  Bembrisures. 

—  "  S  dient.  —  <<  S  fouradjourneir.  —  '  En  dehors  de  S,  -mans,  sauf  P  fourbannas.  —  '  S  par. 

—  e  Ainsi  CPG.  Q  wages,  D  wagierc,  BJN  wagerie,  S  wardes.  —  ^  S  omet  ly  papier.  —  '  S  des, 
DB  du.  —  ^  S  ajoute  avoir.   —  *  S  liegie.  —  '  PGQ  des,  C  de,  S  aux,  D  aus,  C  as.  —  "■  S  par. 

—  "  S  paisfait,  GilHTW  paix  faites,  CP  paiseff",   Q  paisett',  DBJ  paeff'raite,  N  pasfraites.   — 

—  0  S  paissait,  C  paiffaittez,  GilHTW  paix  faitez,  Q  paix  t'aitt',  P  paideffrail',  D  paix  effraitez, 
BJ  paifFraites,  N  manque  —  p  S  et  doient  avoir.  —  «  Ainsi  CPQ,  S  paiet  on  de  chasc, 
DBG  paie  on  pour  ch.  —  'S  onc.  —  '  S  ajoute  ou  enssi  que  plus  plainement  est  conienut  en 
noveal  régiment. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  iH 

160.  Tous  lesquels  papires  devant  rechilels  gisent  en  une  eommon 
arinaire,  dont  ehascun  des  clors  al  une  eleif.  El  en  sont  tous  "  proffls  entre 
eaux  dois  ^  à  enwellc  parchon.  Et  enssi  y  al  i  papier  aux  commones  amendes 
et  ly  papier  aus  atlains  ''  qui  sont  de  ceste  nature. 

5  XIII  (§  161-163). 

161.  Chi  après  s'ensiwent  les  droitur  que  ly  clerc  de  maieur 
doit  avoir  separéement,  al  cauze  de  son  offische. 

162.  Promier,  doit  ilh  avoir  tout  "  lettres  des  allouz  gisans  dedens  franc- 
kieze  *;  item,  toutes  approvanclies  de  testament,  de  lansaige  cl  de  ''  coven- 

10  nanches  de  mariage;  item,  tout  embriveur  de  '  lettres  de  mambornics.  \ii  doil 

avoir,  por  son  salaire,  de  ebascun  simple  approvanehe,  ni  gros;  de  '  cbascunne   {Com.,  I,  313.) 
lettre  d'allouz  et  de  caschuniie  lettre  de  mambornie,  ortant.  Et,  silh  avenoit 
qu'il!»  incorporaist  le  testament  ou  les  covenanehes  de  mariage  avuec  l'appro- 
vanche,  ch'est  à  entendre  que  ons  apporlaist  le  testament  ou  les  covenanehes 

15  de  mariage  en  une  ccduUc  ou  que  les  tesmoins  le  recordassenl  par  vive  ' 
voise,  si  qu'ilh  covenist  le  clerc  de  dit  maieur  tout  che  grossier  ensemble,  ilh 
auroit  avant,  por  son  salaire,  al  avenant  de  son  labure. 

163.  Item,  ly  doit  ly  maire  donneir,  cbascunne  ain,  le  drap  d'unne  roebe, 

laquelle  ilh  compte  à  monsangnour  de  Liège  avecque  ses  draps.  f.  igo.  col.  a. 

80  XIV  (§  164-169). 

164.  Chi  après  s'ensiwent  les  droitur  singuleirs  de  clerc  des 
esquevins,  auxquelles  ly  clerc  de  maieur  n'ai  point  de  parchon. 

"  S  tous  les.  —  ''  Les  mois  et  ly  p.  a.  at.,  manquant  à  S,  sont  empruntés  à  C,  appuyé  par  PQG; 
DB  lisent  et  les  papiers  as  cilains.  —  "  S  tout  les.  —  <*  S  des.  —  «  CPG  de,  SQDB  et.  —  '  iJ  et  de. 
—  'S  pour  une. 

*  C'est  à-dire  :  partages  entre  les  deux  clercs. 

*  En  efTct,  les  échcvins  de  Liège  ont,  seuls,  juridiction  sur  les  alleux  sis  dans  la  franchise  de  Liège. 
Cet  usage  doit  remonter  à  une  époque  très  reculée. 


128         LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

165.  Premier,  doit  avoir  ly  clerc  des  esquevins  en  sa  ferme  le  papier  des 
obliganches,  en  "  queil  soie  conlinent  tout  obligancbes,  tout  compromis,  sen- 
tenches.  jngeiiiens.,  quitlanches,  donation,  ensengnemens.  approvanehes  d'eaige, 
et  tous  aultres  cas  dont  chi  divant  n est  fait  expresse  mention  *.  Et  doit  avoir, 
de  chascun  obliganche  qu'ilh  escripl,  unck  gros  vies;  et.  de  chascunne  sentenche  5 
arbitrale  %  doit  illi  avoir,  à  chascunne  des  parties,  ii  gros;  de  **  chascunne 
compromis,  à  chascunne  des  parties,  i  gros;  et.  de  chascunne  aultre  cas  en  dit 
papier  registreit,  i  gros;  et  ortaiit  de  chascun  enmydrement  '  ou  de  congier-' 
d'alcun  voiage;  et,  de  chnscun  jugement  ou  «agiere  ",  doit  ilh  eistre  remu- 
nercis  sorlonc  le  quantiteit  de  son  labure  ".  lo 

166.  Item,  doit  ',  à  dos  de  tous  testamens.  covcnanches  de  mariage,  lans- 
saiges.  et  d'aultres  lettres  dont  ons  fait  approvanehes,  ngisireir  le  proeve-'  sor 
laquelle  ly  clerc  de  maieur  doit  faire  les  lettres.  Et  doit  ly  dis  clerc  des 
esquevins  avoir,  por  chest  enbriveure,  i  gros, 

167.  Item,  doit  iih  avoir  le  sallaire  del  lecture  de  tout  lettres  qui  sont  is 
liutes  ''  devant  les  esquevins;  et,  por  chascunne  lettre,  doit  ilh  avoir  i  gros,  et 
ortant  de  chascunne  enquest  dont  les  esquevins  de  Liège  jugent. 

168.  Item  ',  doit  fair  ly  clerc  des  esquevins  tout  lettres  de  vestures,  de 
jugemcns.  de  rechargeinens,  de  parchons.  lettres  et  monicions  de  rapealz 
d'esquevins  "*,  proclamation,  enquestes,  tout  coppies,  lettres  missibles.  et  toutes  20 

(Coût.,  1,314.)  aultres  lettres,  generaimenl,  dont  ilh  n'est  fait  expresse  mention  par  deseur  ". 
Et  est  assavoir  que  chascunne  monition  de  r.ipcal  doit  i  gros;  se  doienl  les  trois 

f.  185,  col.  t.  promeraines  eistre  snëlées  del  ofBcial  ;  et  ly  quarte  doit  11  gros;  et  ly  v».  sour 
l'honeur,  ortant;  et  ches  dois  dieraines  doient  eistre  saêlées  des  dois  maistres 
des  esquevins.  25 


"  s  omet  en.  —  *  S  fait  mention  expressément.  —  «  Ainsi  Gy,  S  arbitr»,  C  arbitt',  P  arbitres, 
Q  arbitraire.  —  <*  S  et  de.  —  «  Ainsi  SC,  PGemidr.,  yemindr.,  06  imoindement.  —  /Schongier. 
—  »  Ainsi  SD,  GB  wagier,  Q  waigier,  P  vagier,  C  wangier.  —  '^  PGQDB  labeur,  C  sallaire, 
S  sallaire  ou  labure.  —  •  S  ajoute  ilh,  GDB  il.  —  J  PB  la  prove,  QD  laproeve,  C  lapproeve, 
G  lapprouve.  —  *  D  lieutez,  CB  liietes,  P  liettes,  Q  lietes,  G  leutes.  —  '  S  Et.  —  «  CPQ  d'esq., 
SGDB  des  esq.  —  "  S  chi  par  deseur. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.         129 

169.  Item,  doit  chascunne  proclamation  m  gros,  et  chascunne  lettre 
missiLle  ii  gros.  Et  les  aultres  lettres  n'ont  point  de  taxation,  aultrcment  que 
la  déserte  sorion  le  labure  ou  sorion  le  valeur  de  clain.  Encor  doit  avoir  ly 
clerc  des  esquevins,  à  ses  maistres,  le  drap  et  le  fourure  d'unne  robe,  chascunne 

5  ain.  Et  doit  avoir  en  sa  warde  le  papier  des  forjugies  de  leur  honneur,  et  tout 
enquestes  après  lesquelles  ses  maistres  doienl  jugier;  et  de  riens  n'en  doient 
eistre  ly  maire  ne  ses  cicrs  en  saisine. 

XV  (§  170-174). 

170.  Chy  après  s'ensiwent  les  droitures  que  les  chamberlains 
10  des  esquevins  de  Liège  doient  avoir  al  cauze  de  leur  offische. 

171.  Promier,  doient  les  dis  chamberlains  avoir  en  commone  et  à  "  droit 
parchon,  de  caschon  recargcment,  soit  des  cours  prendant  chief  aux  esquevins 
de  Licgc,  soit  des  voiresjureis  ou  d'arbites,  i  gros  tournois;  item,  de  chascun 
conseilhe  que  les  esquevins  de  Liège  donnent,  dont  ilh  rechoivent  argent,  unck 

15  gros  tournois;  item,  de  chascun  lettre  qu'ilh  saielent,  ii  gros. 

172.  Item,  ai  ésteit  aconstummeit  de  noveal,  puis  l'ain  mccc  et  lx,  que 
je  estoie  clerc  secrétaire  aux  esquevins  de  Liège  —  et  l'avoie  esteit  viii  ains 
devant,  et  le  fuy  xxiii  ains  après  eonlinuelment  ^  —  que  chascun  noveal 
eskevin  donne  *  aux  chamberlains  deseurdis,  assavoir  à  chascun  d'eaux,  le 

20  drap  d'onnc  cotte;  et  le  clament,  à  présent,  por  droitures.  Mains,  anchois  le 
daute  "  deseurdicte,  de  si  longetemps  que  mémoire  nulle  n'apparoit  de  contraire, 
le  noveal  eskevin  ne  devoit  ne  ne  ''  donnoit  que  une  de  ses  cottes,  telle  qu'ilh 
le  porloit.  Se  l'a  voit  cely  des  ii  chamberlains  à  cuy  elle  eompeloit;  et  ses 
compains  '  avoit  l'autre  après,  quant  elle  cskeioit.  Et  quant  chis  chamberlains    f.  185,  col.  c. 

25  l'avoit  porteit  trois  ou  quatre  fois,  por  le  reverenche  de  son  saingnour,  qui 
donneit  ly  avoit,  ilh  en  faisoit,  de  donc  en  avant,  ses  profls.  Et,  de  mon  temps, 

»  S  en.  —  *  s  donnoit,  D  donnent,   B  donoent.  —  «  S  dauce.  —  ''  DB  ne  ne,  S  nen  ne, 
CG  et  ne,  P  manque;  cfr.  p.  iH,  l.  1.  —  ^  Ainsi  PU,  C  compans,  B  compas,  SG  compangnon. 

*  Passage  important  pour  la  biographie  de  Hemricourt. 

Tome  III.  •  17 


130  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

(Coût.,  1, 315.)  je  vey  Henry  délie  Waige  "  et  Henry  de  Sains  Cornet,  chambcrlains  ensemble  *, 
après  les  guerres  de  Volename,  vestire  les  vies  draps  de  pluseurs  esquevins, 
VIII  ou  X.  qui  furent  recliius  entre  Tain  xlviii  et  lx  '',  assavoir  de  monsain- 
gnour  '  IVycolle  de  Fraipont,  de  monsaingnour  Jake  Chabot,  de  monsaingnour 
Tybau  de  Langdris  '',  de  Wilhelme  Proiste  ',  de  Robeur  ',  de  Waldureal  ',  de  s 
Jaquemair  de  Mes  \  de  monsaingnour  Bcrlrain  de  Licrs  \  de  monsaingnour 
Balduwin  de  Sains  Serve-'  et  de  pluseurs  aullres  '.  Mains,  quant  Henry  del 
Waige  ''  fut  trespasseis  et  Gerar  del  Marehe  eut  son  oflBsche,  adonc  refusât  ly 
dit  Gerar  à  vestire  ches  draps  et  les  vendoit,  anchois  qu'ilh  les  portaist.  Si 
commenchont,  ilh  '  et  Henry  de  Mostier,  ses  compains  "',  à  atraire  d'avoir  le  lo 
drap  d  unne  nove  cotte;  et,  d  unne  eolte,  ilh  "  vinrent  à  che  que  chascun  oet 
la  siene;  et  enssi  en  usent  illi  de  présent  °. 

173.  item^^  dolent  ilh  ^  avoir,  chascun  ain,  por  leur  livrée,  le  drap  d'unne 
cotte  et  le  foreur  "■  de  bogie  '. 

174.  Item,  doient  ilh.  et  nulle  aultre,  porteir  les  lettres  sour  honneur,  ja  is 
soiche  que  leur  maistres  leur  '  aient,  aulcunne  fois,  fait  grasce  qu'ilh  y  com- 
metoient  aulcun  por  eaux  :  que  faire  ne  doient,  car,  se  dcsobeissanche  y  avoit, 

"  Ainsi  SG,  CB  weigc,  D  wegge,  P  weg'.  —  »  S  r.  en  l'ain  xlviii  et  jusque  a  lx,  DB  r.  en 
l'an  XLVii  et  Lviii.  —  "  S  mes',  et  de  même  dam  toute  la  liste  qui  suit.  —  <*  SP  langdr',  D  langdris, 
B  landris,  G  ladris,  C  landries.  —  '  CP  proist,  DB  proest,  G  manque.  —  '  Ainsi  Cy,  SP  robier, 
G  manque.  —  >  P  waldur,  SC  waldur',  BJ  -oreal,  D  -oreaul,  G  manque.  —  ''  y  de  jaquemart 
démines.  —  '  GMHTW  de  Lexhy.  -  ■>  CPB  -vais,  GD  -vaix.  —  *  Ainsi  SG,  D  wegge,  P  veg', 
C  weuge,  B  wergie.  —  '  S  ajoute  adonc.  —  "■  Ainsi  CP,  SG  compangnon,  DB  modifié.  —  "  S  omet 
d'unne  coite  ilh.  —  »  CPDB  de  pr.,  G  du  pr.,  S  encor  a  pr.  —  p  S  Et.  —  «  S  ajoute  encor.  — 
••  CWf  forure,  PGMT  fourme,  H  fourment.  —  •  BJN  bougie,  GMHT  bogies,  D  bouge,  W  tourges, 
C  vogie,  P  tnanque.  —  '  S  omet  ce  pronom  leur. 

<  Le  chambellan  Henri  dalle  Wcige  mourut  en  1356.  Henri  de  Saint- Cornet  vivait  encore  en  1371, 
{Abbaye  du  ValSaint-Lamberl,  charte  n"  668.) 

'  L'énumération  que  Jacques  de  Hcmricourl  fait  ici  de  mémoire  ne  pèche  que  légèrement  par  l'exac- 
titude. Voici  la  nomenclature  des  éclievins  qui  furent  reçus  entre  1348  et  1360:  Nicolas  de  FraiponI, 
chrvalicr;  Jacques  Chabot,  chevalier  (13i8-<562);  Guillaume  Proest  (1349  1570);  Jacques  de  Metz 
(1549-1561);  Jean  de  Pré  (13Sl-l354)i  Herbert  de  Pré  (1351-1383);  Jean  le  Robcres  (1351-1372); 
Jacques  de  Moyiant  (1351-1361);  Jean  Waldoreal  (1553-1571);  Raes  de  Haccourt,  chevalier  (1354- 
1386]  ;  Thibaud  de  Langdris,  chevalier  (1554-1559)  ;  Lambuchc  Gailhart  (  1354-1359);  Baudouin  de 
Saint-Servais,  chevalier  (1357-1367);  Henri  de  Fexhe,  chevalier  (1557-1363).  Seul,  le  chevalier  Ber- 
trand de  Liers  figure  à  tort  dans  le  texte  ;  il  est  parfaitement  établi  qu'il  ne  devint  échevin  qu'en  1374. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  ^%{ 

ilh  covenroit  jugier  sour  l'honeur  "  al  raport  de  cely  qui  point  ne  sieroit  en 
leur  seiiment.  Et,  parmy  che,  ilh  doient  et  sont  tenus  de  siervir  cotidienment 
les  esquevins  en  tous  cas;  et  de  porveioir,  aux  frais  de  leur  dis  maislres,  leur 
maison  judiciaul  de  fowalhe  et  de  chandelles;  et  *  d'alleir  à  vin  aux  espises; 

s  wardeir  "  leur  chambre  secrée;  lassier  **  hour  et  ens  les  parties  qui  ont  à 
plaidier;  et  faire  tous  aultres  serviche  aconslummeis  à  faire  par  leurs  predi- 
cesseur.  Kt  doit  ly  anneis  en  l'oflische  des  dois  chamberlains  leveir  et  rechivoir,    f.  188,  col.  d. 
de  jour  en  jour,  les  droitures  des  esquevins  de  Liège,  tant  que  des  recharge- 
mens  et  conseals,  et  rendre  compte,  de  samaync  à  '  samayne,  à  cheli  des 

10  esquevins  qui  est  à  che  deputeis.  Et,  le  compte  faite  et  escript  jour  por  jour, 
ly  dis  chamberlains  che  rechevanl  doit  donneir  i  gros  à  wardant  del  samaine; 
et  le  sourplus,  se  cruychon  y  at  oultre  les  commoins  frais,  ilh  doit  ^  di-livreir 
aux  dois  maistres  des  esquevins,  qui,  de  ches  rechuytes  et  de  che  que  leur 
secrétaire  recbuit  des  lettres  que  les  dis  esquevins  saielcnt,  doient,  chascun 

is  ain,  rendre  compte  à  leur  coesquevins  '.  Et,  des  cremens  "  oultre  le  rendaige, 
ons  at  aconstummeit  de  paier  leur  roebes  et  celles  de  leur  clers  et  chamberlains. 

XVI  (§  175-176). 

175  '.  Chi  après  s'ensiict  ly  déclaration  del  frankie  de  Liège,  {Cout.,  i,  3i6.) 
assavoir  les  meiles  ■'  del  quautileil,  si  avant  que  li  esquevins  de  Liège  le  ''"  salve 
20  et  '  warde  ""*. 

"  CG  sour  honneur.  —  ''  SDB  suppriment  et.  —  «  S  de  wardeir.  —  *  S  et  lassier.  —  '  SP  a, 
CGDB  en.  —  '  S  ilh  le  doit.  —  "  CPGDB  cônes-.  —  *  Ainsi  SDB,  Ctremens,  P  remans,  GM  cms, 
Tcruiclz,  HW  cruys.  —  *  Le  sous-groupe  GMHIS  omet  les  §§  475-196.  —  i  Ainsi  BJ,  S  raeices,  G*  moyces, 
PDEC*  raetes.  —  *  SCP  le,  y  néant.  —  '  S  répète  le  devant  warde.  —  "'La  terminaison  de  ces  deux 
derniers  verbes  est  partout  -ve  -de,  sauf  E  -vent  -dent;  c/r.  §§  189  et  190  -  "  Le  document  formant  le 
présent  chapitre  ('§  175-176)  figure,  comme  morceau  détaché,  dans  le  patvilhart  du  milieu  du  XV' siècle 
coliB  ou  w  S  aux  Archives  de  l'État  à  Liège,  f.  147-t47v°;  nous  signalerons,  «oiw  le  sigle  X,  les 
variantes  de  celte  copie,  dont  voici  d'abord  iintilulation  :  Chi  après  s'ensiiet  le  déclaration  des  raeytez, 
quan'i'eit  de  bonnez  et  que  loncques  le  frankiez  délie  citeit  de  Liège  s'extent,  que  11  esquevins  salve 
et  warde.  Outre  cette  transcription  isolée  de  la  Déclaration,  le  contenu  du  l  176  a  été  inséré  dans  un 
record  des  échevins  de  Liège,  en  date  du  39  septembre  1430.  On  trouve  ce  record  dans  les  Registres  aux 
OEuvres  des  échevins,  vol.  6,  f.  200-200  V,  aux  Archives  de  l'État  à  Liège,  puis  aussi  dans  la  Chronique 
de  Jean  de  Slavelot  (édit.  Borgnet,  pp.  239-261)  et  dans  la  plupart  des  pawilharts  dont  nous  faisons 
usage  pour  établir  le  texte  du  Patron.  Nous  relèverons,  sous  le  sigle  0,  tes  variantes  du  Registre  aux 
OEuvres  et  nous  y  joindrons,  à  titre  subsidiaire,  celles  de  quelques  autres  copies  du  record,  prises 
dans  les  principaux  recueils  utilisés  par  nous,  lesquelles  seront  désignées  sous  les  siglet  suivants  : 
S'  ('=  S,  f.  6SV-66),  €•■  (=  C,  f  110  V- 111),  P'  (=  P,  f.  SeS-SeSV),  C-  (^  G,  f.  266-267), 
D^  (=  D,  f.  226  v<>-i27  V>J,  B<-  (==  B,  f.  IliV-IIS). 


i32  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

176.  Promier,  dure  et  s'extenl  ly  frankize  de  Liège,  de  costeit  d'amont, 
jusque  à  clas  "  de  point  d'Avroit  *  ;  et  tout  Sains  Cristofie  ''  *,  al  main  diestre, 
assavoir  de  costeit  vers  ^ains  Lorent  ^,  et  anssi  ly  ruwe  Frère  Mychiel  *  sont 
de  la  ditte  frankize;  —  et  tout  droit  amont,  juske  à  gros  rennal  planteit  al 
entrée  del  eourt  séante  al  encontre  de  ponceal  de  Sains  Giele  '  et  '  ly  iiultres  5 
bonnes  qui  stat  deleis  le  voie,  descure  le  terre  ''  de  Saint  Gielhe,  fours  des 
werixhas;  —  et,  de  là,  tout  amont  le  voie,  à  defour  '  del  enclouse-'  del  chai- 
neit"  ®  de  Sains  Giele,  jusque  al  maison  qui  fut  Henrion  "  le  Dammehea!  ';  — 
et  puis  ons  rente  '  en  la  voie  qui  tent  de  Sains  Giele  à  Sains  INycliolay  en 
Glain  ^  ^,  al  diestre  main,  al  devant  des  cours  novellement  edifiies,  qui  soloient  lo 


a  XB''  a  cla,  D  au  claz,  CPEJOS^C^P^  a  clau,  fl"-  au  clau,  G"  au  claux,  E  au  clou.  —  i"  SC  tout 
a  S.  Cr.  —  "  Un  bourdon  a  fait  sauter,  dans  S,  le  passage  et  ly  aullres  bonnes...  terre  de 
S.  Giehle;  nous  transcrivons  ce  fragitunt  d'après  G.  —  *  y  le  lier,  XOS'^CrP'G'D'B''  les  terres.  — 
•  0S'^OP''G'^D'D<  defeur(e).  —  '  Ainsi  SS'^O;  0  encloese,  CDUJX  enclouz,  E  enclo,  P^  encloistre, 
D'Ii''  encioestre,  G'  encloeste,  P  manque.  —  '  C  chaiienoit,  BJ  chenaux,  B''  chayencu,  E  cliaisgneuï, 
DX  cliayetieur,  OC''D''  chaeneur,  P''  cheieneur.  G''  cliai.sneur,  S""  cliarneur,  /'  manque;  comparez 
ci-dessous  p.  155,  l.  9,  chaînés,  et  l.  10,  chaigneis.  —  i*  SC  lienron.  -  '  Ainsi  SCC'G'',  BJOS'P'  rent, 
PDEXD'-B'-  rentre;  cfr.  ci-dessous,  p.  153,  II.  S  et  10.  —  J  CPDXOS'-G'^D'-  glen. 

1  La  limite  de  la  Franchise  de  l.iége  se  trouvait,  en  amont,  au  clou  du  pont  d'Avroy.  Ce 
dernier  se  dressait  sur  une  branche  aujourd'hui  comblée  de  la  Meuse,  entre  la  rue  du  Pont 
d'Avroy  et  la  rue  Saint-Gilles.  (Gobert,  Les  rues  de  Liège,  t.  111,  p.  23i.  —  Liège  à  travers  les  âges, 
t.  I,  p.  78,  col.  1.) 

*  Saint-Christophe,  quartier  de  la  ville,  vers  l'Ouest.  (Gosert,  Les  rues  de  Liège,  t.  I,  pp.  373  et  suiv. 
—  Liège  à  travers  let  âges,  t.  II,  p.  503,  col.  I .) 

»  Saint-Laurent,  ancienne  abbaye,  (ftues,  t.  II,  pp.  105  et  suiv.  —  Liège  à  travers  les  dget,UUl, 
p.  SIS,  col.  2.) 

'  La  rue  Frère  Miehel,  encore  existante,  aboutit  à  la  rue  Sur-la-Punlalne.  De  ce  cùlû  coulait 
nncicnncmcnt  un  petit  ruisseau  qui  faisait  la  démarcation  entre  la  justice  échevinale  de  Liège  et 
celle  d'Avroy.  {Rues.  t.  I,  p.  60;  t.  III,  p.  620.  —  Liège  à  travers  les  dges,  t.  III,  p.  9S,  col,  I.) 

^  Tout  vestige,  tout  souvenir  de  ce  ponccau  ont  disparu.  Saint-Gilles  était  une  ancienne  abbaye 
dont  l'église  subsiste  et  est  convertie  en  église  paroissiale. 

>  On  ne  se  figure  pas  bien  une  chênaie  clôturée.  .Mais  ici,  c'était  probablement  un  bos]uet  de  chênes 
servant  à  l'agrément  et  à  l'embellissement  de  l'abbaye  plutôt  qu'à  une  exploitation  profitable.  Rien 
d'impossible  alors,  à  ce  que  ce  petit  parc  ait  clé  enclos,  de  haies  sans  doute. 

'  Il  s'agit,  sans  nul  doute,  de  Henri  le  Damoiseau  de  Ficmallc,  qui  florissait  en  15^9,  marié  à 
Isabelle  de  Lavoir  (t.  I,  §  K20j.  Le  grand-père,  un  oncle  et  un  fils  de  cet  Henri  se  nommaient  aussi 
Henri  le  Damoiseau  (t.  II,  p.  306). 

*  Voyez  GoBERT,  Hues,  t.  Il,  p.  880. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE.  <33 

eistre  bois  ^;  —  et  revenant  juske  aux  ii  grans  arbes  qui  stont  "  sour  le  tiege, 

al  entrée  del  vilhe  de  Sains  Nycholay;  et  tout  la  vilhc  de  Sains  Micholay  est    f.  186,  col.  «. 

del  jusliche  d'Avroit,  excepteit  le  maison  c'on  dist  Sottin,  le  court  et  l'assize  '' 

de  cely  maison  qui  fut  Gerar  al  Songne  *,  séante  al  entrée  del  vilhe,  et  le 

s  maison  qui  fut  Lainbier  Gran  Gielon  ^,  à  tout  l'assize;  —  et  puis  ons  '  rentre  " 
en  la  ruwalle  c'on  dist  Woleal-corly  %  tout  avail,  en  revenant  vers  Molins  '  * 
tout  sourlon  le  Gotteaul  °  de  Maigarnic  ^;  et  tout  le  vies  ticge  ''  dont  ons  vint, 
deskendant  à  Malgarnie,  et  tout  le  maison  et  tenure  de  Malgarnie,  cl  le  maison 
et  tenure  del  Pantrie  '  '\  excepteit  le  preil  tant  seulement,  sont  de  la  dicte 

10  frankie;  —  et,  del  Pannctrie,  on  trevierse  le  royaul  chemyen  et  rent  ons  '  en 
la  ruwalle  c'on  dist  Spervicr-rual  ''  ^;  —  et  toute  la  dicte  ruwalle;  —  et  ' 
amont  le  riwe  "'  **  jusque  à  molien  de  Cornelhon  ',  lyqueis  molien  giiesl  four 


«  PKOS^G'  stont,  ailleurs  sont;  c(r.  p.  /.«,  l.  6,  et  p.  13S,  l.  9.  —  >>  JEOCrP'G'^D'B'-  le 
court  et  assiese,  S''  et  le  court  et  l'assiese.  —  "Le  sujet  ons  manque  à  SCPX  ;  cjr.  p.  1S3,  l.  9, 
et  p.  133,  l.  10.  —  <*  CB'  rente,  BJOS'-P^G'-  rent;  cfr.  p.  13S,  l.  9.  —  '  Ce  composé  écrit  en 
un  mot  seulement  dans  S'G''.  —  f  Ce  nom  a  s  final  partout,  sauf  SPE.  —  o  G  gotheal,  X  goteal, 
C'P'D'-  gotteal,  S"  gouteal,  G''  gottea,  BJEO  gottal,  OB'-  gottaul,  P  goutaul.  —  ^  S  les  t.  tieges. 
—  '  GDBOP'G'D<  pannetrie.  —  i  Ainsi  SCS''P<-G';  XC'  rentron,  Ofl'B*'  rentre  on,  P  rention, 
Y  modifié;  cfr.  p.  132,  l.  9.  —  '^  Ainsi  SXOS''P'G'D',  P  spervir  ruwaul,  C''  spierniier  r., 
C  spewiruwalle,  B'  spevir  r.,  y  manque.  —  '  OS'OP^G'D'B''  en.  —  "•  Ainsi  SCXOS'C<^G^,  PP^B'^TMme, 
/)'■  rue,  Y  ruelle. 


'  Ce  bois  était  un  des  derniers  vestiges  de  l'antique  forél  de  Glain,  qui  fut  défrichée  en  120i. 
(Reinier  de  Saint -Jacquei,  cdit.  Alexandre,  p.  72.  —  Voyez  Uodert,  Liège  à  traveri  les  âges,  t.  Ilf, 
p.  148,  col.  \.) 

*  Ce  personnage  est  mentionné,  dans  un  acte  de  1570,  comme  décédé  (Abbaye  de  Saint-Laurent, 
Cour  des  tenants,  t.  II!,  fol.  2S0  v°;. 

»  Lambert  Grand-Gilon  vivait  en  1316,  1321  (Poncelbt,  Livre  des  fiefs,  pp.  177,  247.) 

*  Molins  est  une  dépendance  de  la  commune  d'Ans,  qui  se  nommait  jadis  Ans  et  Molins. 

<s  Maigarnic  était  le  nom  d'une  propriété  près  de  Sainte- Marguerite,  et  qui  fut  relevée  en  131  S, 
par  Henri  de  Saint-Servais,  curé  d'Otreppe.  (Ponceiet,  Livre  des  fiefs,  pp.  168,  271,  282;  Gobirt, 
Les  rues  de  Liège,  t.  II,  p.  316.) 

*  La  Pannetrie  se  trouvait  i  Liège  entre  le  Haut-Pré  et  la  rue  Bassc-Chausséc.  (Gobert,  Hues, 
t.  III,  p.  78.) 

'  Spervier-rual,  voie  qui  se  trouvait  au  haut  du  faubourg  Sainte-Marguerite,  à  droite  en  montant. 
(GoBEHT,  Bues,  t.  I,  p.  469,  —  Liège  à  travers  tes  âges,  t.  Il,  p.  610,  col.  I .) 

*  Le  riwe  :  la  Légia. 

"  Cet  ancien  moulin,  érigé  sur  le  territoire  d'Ans,  était  activé  par  les  eaux  de  la  Légia. 


134  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

frankize  :  —  et,  de  là,  ons  vat  à  main  diestre,  jusque  al  maison  séante  el  Meaz  "  *, 
qui  jadit  fut  Radulp  *  le  lilavier  ';  —  et  tout  amont  la  ruwalle  del  Meas,  à 
main  diestre,  jusque  à  coron  des  haiics  del  .Meas;  —  et,  de  cely  coron,  reve- 
nant ultrc,  à  main  "  senestre,  tout  parmy  le  passeaul  qui  tent  à  Aileur  ^,  jusque 

(Co»/<.,  1, 317.)  à  preit  c'on  dist  de  Mabierfonlaine '' *;  —  et  puis  tout  amont  le  Ihier  de  3 
Cryscengneres  '  ^,  jusque  à  busson  et,  de  là.  à  deseure  de  Xhovemont  ^.  si  que 
tout  Xiiovemont  demeure  de  la  dicte  'frankize;  —  et  en  vat  ons  jusque  à 
fosseit  el,  del  fosscit,  jusque  al  spinete  et,  del  spinete,  tout  le  voie  jusque  al 
bressine  c'on  dist  Va-li-à-devant  '  ",  laquelle  bressine  n'est  point  del  frankize; 
—  et  cnsiwant  la  dicle  voie,  tousjours  à  main  diestre,  jusque  al  crois  des  Noves  lo 

f.  d86,  col. t.     Bressines  ^;  et  en  est  à  main  "  senestre  le  xhure  et  ly  jardin  qui  fut  Wilhelme 

"  C  elle  meaz,  /  al  meaz,  DB  aie  meaz,  X  elle  meauz,  P  aile  meauz,  E  aile  meaii,  D'^B^  en  le 
meax,  OS'^P'  en  le  meaux,  C  en  le  meaul,  C  en  mcaux.  —  *  C  radulph,  PfXOCrP'  radut, 
S*"  raudut,  G''  radu,  D'B'  manque.  —  "  S  ultre  main,  C  ultre  le  m.;  cfr.  p.  135,  l.  i.  — 
"*  PC*-  mabier  f.,  DJ  maubierf.,  BE  mambierf.,  S'P^G'^D^  malbier  (S-"  -eirt)  f.,  0  malbiertf., 
B' mawier  f.  —  «  C  -engnires ,  P  -egnier,  DBJ  -ingnier,  0  -engniez,  ES'G'D^  -engnee, 
OB'"  -engneez,  P''  crisgnees,  X  c'sgneez.  —  >  S  omet  dicle.  —  »  S  va  li  adevant,  C  vali  ade  vant, 
P  valia  de?.,  C*"  valya  dev.,  G*"  valiadev.,  00''B'' valyader.,  S' valyauldev.,  ^validev  ,  P' valuidev., 
Y  manqtie.  —  ''S  ajoute  encore  par  mégarde  al  main. 

'  Mea  est  encore  mentionné  comme  lieu-dit  à  Hollinvaux  (Ans),  en  1613.  (Poncelit,  Inventaire 
analytique  det  chartes  de  Saint- Pierre,  p.  399.) 

*  Radulphe  le  Blavier,  échevin  de  Liège  de  1331  à  1337.  (di  Borman,  Ethevint  de  Liège,  i.i, 
p.  178.) 

*  Commune  au  nord-ouest  de  Liège. 

*  MablerfonUine,  dépendance  de  la  commune  d'Ans,  encore  connue  sous  le  nom  de  Mabiet.  On 
trouve,  en  1431,  tenure  de  Chokis  gisante  à  Ans  deleis  Habierfontaine.  {Saint-Paul,  p.  418.) 

*  Ce  lieu-dit  est  mentionné  dans  un  1res  grand  nombre  d'actes  du  XIV«  siècle  et  du  XV'  sous  les 
formes  Cressenires,  Crcssenières,  etc.  {Voyeï  Poncelrt,  Inventaire  analytique  des  chartri  de  Sainte- 
Croix,  t.  I,  p.  218.  —  Alibayedu  Val  Saint-Lambert,  chartes  463,  808,  830,  653,  667,  etc.) 

*  Xhovemont.  Voyez  Gobert,  Ruet,  t.  IV,  p.  260. 

'  Va-li-à-devant.  Autre  exemple  à  Chènèc  en  11 88  :  «  terres  . . .  entre  Bealfroipont  et  Valiadcvant  • . 
(PoMCRLET,  Inventaire  analytique  des  chartes  de  Saint-Pierre,  p.  242).  Ce  nom,  qui  est  un  composé  par 
phrase,  avec  le  verbe  à  l'impératif,  peut  être  comparé  à  Floutsiploux.  Voyez  Ed«.  Renard,  Toponymie 
d'Esneux,  dans  le  Bulletin  de  la  Sociât^  de  littérati're  wallonr,  t.  LXI  (1927).  pp.  196 
et  214.  Le  même  auteur,  Toponymie  de  Dolembreux,  même  Bulletin,  p.  27,  cite  aussi  Caque-à  l'ouh, 
composé  du  même  type  que  les  précédents.  Comparez  encore  Bouttelicou,  ancien  nom  de  la  rue  Bois- 
l'Évéquc. 

*  Neuves  bressines.  Voyez  Gobirt,  Bues,  t.  Il,  p.  858. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.         135 

des  "  Nueves  Bressines  *;  mains  le  grande  maison  le  ja  dit  Wllhelme  n'en  est 
nient;  —  et,  de  jardin  le  dit  Wilhcime,  ons  revient  oultre,  à  main  seneslre, 
tout  le  fons  des  terres  '',  jusque  à  deseurtrain  coir  "  del  vilhe  de  Vollemme  ^, 
droit  aile  ruwailc  c'on  dist  des  '^  Surlés  *;  —  et  tout  le  ruwalle,  à  main  dcistre, 

s  jusque  al  bressine;  et,  del  bressine,  jusque  aux  champs,  loudis  à  main 
diestre;  —  et  puis  deskent  ons  ^  tout  sourlonc  les  haies  de  Voltemmc,  en 
passant  deleis  le  Boxteiale-'  *,  tout  le  tiegc,  jusque  à  grain  abcal  '  desour  Ber- 
nalmont  ^,  à  main  seneslre,  à  deseure  "  del  Preaul  '  ^-^  —  et,  de  celle  abeaul, 
revenant  as  chaînés  ^  qui  stont  "  sour  les  Ihicrs  ',  à  descur  des  vingnes  ^  ;  —  et, 

10  de  ehes  chaigneis  ",  lingnant  tout  oultre  à  dcsous,  jusque  aux  liochcs  "  de 
Cronmuze  ^,  stesanl  deleis  le  porte  del  court  les  heures  °  Wilhelme  de  Cron- 
muze  °;  —  et,  de  là,  tout  fendant  l'eawe  de  Muze,  jusques  aux  haies  délie  preit 
de  Sains  Denis,  lyqueis  entirement  est  de  la  dit  frankize;  —  et,  de  dit  preit, 
jusque  aile  clawier  ^  de  point  d'Ameircourt  '  ^''. 

«  SXP'  de.  C'*"  délie.  —  »  y  tiers.  —  «  y  coron.  —  *  SC  les.  —  *  X  deskendre,  CP  diskendre, 
y  deskent,  0S'C''P^G'D^1i<'  en  deskendant.  —  /  C  buxheteal,  EO  bouxheteal,  G''  bouxhetea, 
X  buxeteal,  S*'  boxeteal,  P  buxteaus,  D  bouxteal,  BJ  boxtheaul,  ZK  bosqueteal,  B''  boskeleaul, 
C''  bousleal,  P<-  bouseal.  —  »  Ainsi  SDXB'\  CPliJE  abeaul,  S''P''G''  abeaux,  0  abbfal,  D'  albeai, 
C''  arbea.  —  ''  S  defoure.  —  '  P''  del  preal,  ailleurs  délie  prealle.  —  ^  X  chaynez,  C  cliaienez, 
P  champs,  D  chainiaulx,  BJ  cheneauls,  E  clienauls,  S''/}""  cl)aieneals,  OC''D''  chayeneaux,  G'  chaisnealz, 
P»'  chayeneaul;  voir  ci-dessous,  l.  iO,  et  comparer  p.  iSS,  l.  7,  chaineit.  —  '^  CP  stont,  S  et 
autres  manuscrits  sont;  cfr.  p.  1S3,  l.  1.  —  '  Ainsi  SCP,  XOC''P^G''D'B''  terres,  y  Toies,  S''  manque. 
—  "■  C  cliaienez,  X  chayeneez,  P  chans,  D  chainiaux,  BJE  clieneas,  B''  ehayneals,  OC''D''  chayeneaux, 
G''  chaisneaux,  P^  chaienalz,  S''  manque;  cfr.  ci-desssus,  l.  9.  —  "  S  z\  lieche,  C  aile  liche,  B"  al 
lyches.  —  »  Ainsi  SB'',  S''C''  lieurs,  G''  hoires,  X  haiiez,  ailleurs  hoirs,  y  manque.  —  p  Ainsi  SOi'G'Br, 
PB''  clawir,  G""  clawiir,  D  clauwire,  BJE  clauwre,  P""  clauwier,  C  tawiere,  X  manque.  —  «  Ainsi 
SCS'-P'',  PB''  amiercourt,  DEXOG''D'  amercourt,  BJ  araecourt. 

*  Ce  personnage  n'a  pas  élé  rencontré  ailleurs. 

*  Vottem,  commune  voisine  de  Liège,  au  Nord. 
'  GoBERT,  Ruei,  t.  III,  p.  8-i6. 

'  Le  Bouxlitay,  où  l'on  voit  une  ancienne  chapelle  et  un  château,  qui  ont  fait  l'objet  d'une  notice 
de  M.  le  chanoine  L.  Dubois,  dans  le  Bulletin  de  la  Société  d'art  et  d'histoire  du  diocèse  de  Liège, 
t.  XI,  pp.  <  à  43. 

1  Le  hameau  de  Bernalmont  se  développe  actuellement  sur  les  territoires  des  communes  de  Liège, 
Herstal  cl  Vottem. 

"  La  Préaile,  hameau  de  la  commune  de  Herstal. 

'  GoBERT,  Bues,  t.  IV,  p.  129. 

s  Coronmeusc.  Voyez  Gobkrt,  Bues,  t.  I,  p.  348.  —  Liège  à  travers  les  âges,  t.  II,  p.  481,  col.  1. 

°  Guillaume  de  Coronmeusc  vivait  en  1323  (Ibid,). 
•'  Pont  d'Amercoeur.  Voyez  Gobert,  Rues,  t.  I,  p.  38.  —  Liège  à  travers  les  âges,  t.  Il,  p.  32,  col.  2. 


156  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

XVU  (§  177). 

177.  Les  csqiievins  de  Liège  salvent  et  wardcntque,  des  forches,  rappines 
et  robes  montant  "  un  deniers  de  fort  monoie  -  le  vies  gros  turnois  por 
VIII  deniers  —  qui  avinent  et  fait  sont  dedens  les  termes  et  bonnes 
chi  après  déclarées,  on  puet  bien  vogier  par  devant  eaux,  de  s 
qiieilcunque  terre  ou  paiis  ly  plaindcur  ou  faytuelez  soient  ''  :  assavoir.,  jusque 
aile  Geirc  ',  entre  fes  viliics  de  Ireil  "  et  de  Sains  Piere;  —  et.  de  là,  fendant  '  le 
rivière  de  Mouze  et  le  terre  de  Uolhen  et  de  Leniborch.  jusques  aux  Ghus  '  *, 
sor  le  chemien  d'Ays;  —  et  en  rallant  droit  parmy  la  terre  de  Lemborgh  et  de 
Franchymont,  jusque  à  point  à  Eawailhe  ";  —  et,  de  là,  en  remontant  parmy  lo 
f.  186,  col.  c.  la  terre  de  ban  de  ^primont  et  passant  la  rivier  de  Oiirte,  jusque  à  point  à 
{Caut.,  1,318.)  Mamoir  ''  et  puis  al  riwe  de  Blon  *  *,  en  ban  d'Uffey  ';  —  et  passant  tout  oultre 
le  ban  d'Uffey,  jusque  à  riwe  à  Ockier,  car,  oultre  le  riwe,  ne  puet  on  vogier; 

—  et  retournant  à  main  diestre  vers  Oxhen.  à  deseure,  par  delà  le  vilhe;  et  al 
?pinete,  deseure  Trewaingne  '';  et  puis  à  Hamelot  '.  et  à  Strée,  et  à  Sains  is 
Nycholay,  elle  Sairte  ".  deseure  Huy;  —  et  puis  en  dcskendant  vers  le  i>luef 
IMostier  et  traversant  Wouse  al  encontre  "  de  Petis  Malaides,  par  decha  Huy; 

—  et,  de  là  °,  montant  parmy  le  thier  de  Nerbonne  ''  et  retournant,  en  ' 
amont,  à  point  à  ''  Wanse;  —  et,  de  là  ",  en  parsiwant  tout  amont  le  rivier  de 
Mehangne,  jusques  à  Braives  ';  —  et.  de  Braives  ",  en  retournant  à  Fraieneal  20 
à  Tourines,  et  puis  aux  Tumbles  "  à  "  Oumalc  '',  et  à  Hollongnc  sor  Geire  "; 

—  et,   passant  Geire,  jusque  à  Berloos  *;  —  et  retournant  à  Tilhct  '"',  à 


"  s  montent.  —  ^  La  suite  de  ce  %  177  ligure,  comme  morceau  détaché,  dans  le  pawilhart  G, 
f.  198.  —  '  C  gdere,  PDBG  gaire.  —  "  S  omet  de  Treit.  —  «  S  fendanc.  —  '  Ainsi  SG,  C  az  glieus, 
P  a  ghus,  Y  a  glus.  —  »  P  ewaullie,  G  eawelhe.  —  ''  Ainsi  SDG,  P  hamoire,  B  bamour,  C  hamort. 

—  «  S  al  rivière  de  bl.,  C  aile  riwe  de  bl.,  G  a  rieu  de  bl.,  P  al  riue  puis  lacune,  y  aie  ruelle  de 
fons  de  bl.  -  >  DG  ouffey,  P  manque.  —  *  CPDDG  terw-.  —  '  Ainsi  SD,  G  ramelo,  C  ramolot, 
B  remelot,  P  raraels.  —  "■  S  saire,  C  sarte,  ailleurs  sart.  —  "  S  al  entrée.  —  «S  de  delà.  — 
p  CDBG  nyerbonne.  —  «  S  omet  en.  —  ''S  de.  —  •  S  de  delà.  —  '  C  browes,  P  brodois.  — 
"  C  browes,  P  broibes.  —  "  PDB  tombes.  —  «"  S  de.  —  ^  Ainsi  SCG,  P  omale,  D  umale,  B  vinale. 

—  "  Ainsi  SPB,  CG  geere,  D  gheerre.  —  =  CG  berlooz,  P  berlous,  y  bleis.  —  ""  Ainsi  SC, 
P  lielhelet,  G  tigelet  ;  cfr.  note  suivante. 

*  Jusques  aux  Ghus  :  jusqu'à  la  Gcule.  Cette  rivière  prend  sa  source  à  Eynaticn  et  se  jette  dans  la 
Meuse  au-dessous  de  Maestricht. 

*  Le  Néblon  se  jette  dans  l'Ourthe  au-dessous  de  Hamoir. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE.         <37 

Mohin  ",  puis  à  Rokelengne  "  le  tiexhe;  —  et  deseure  Pepengne  %  et  tout  le 
grant  champangno  jusques  aux  Tombles  **  à  Brustcmme,  et  à  Houberlengne  % 
et  à  Dypenbeike;  —  et  revenant  à  Blize  ''  les  Dainmes  *  et,  de  là,  jusque  al 
Geire,  à  Treit. 

s  XVIII  (§  i  78-1 87). 

178  ^  Chi  après  s'ensiwent  cheaux  del  Empire  d'Allemangne 
qui  sont,  à  Liège,  quitte  de  touny  "  de  toutes  denrées,  par  ' 
l'ancliiene  frankieze  dclle  Empire. 

179.  Premier,  cheaux  d'Ays,  cheaz  de  ('ollongne,  cheaz  de  Dure,  cheas  de 
10  Nymaise,  cheaz  de  Neurenbergh,  cheaz  de  Frànckefori^  et  de  Lubeyke  '. 

180.  Item,  sont  quitte  de  touny  cheaux  del  dyocheise  de  Liège  chi  après 
nommeis  :  assavoir,  cheaux  de  Saintron  en  sont  quitte;  cheaux  de  ban  de 
Sprimont  ^  en  sont  quitte,  par  tant  qu'ilh  doienl  wardeir  le  porte  de  Choke  ''  *   f  i86,  col.  d. 


"  se  molin,  P  moiliien,  G  mouliin.  Une  confusion  qui  s'est  produite  dans  y,  y  ramène  à  deux 
reprises  les  deux  derniers  noms  cités  ;  D  en  retournant  au  tillet  a  molins  et  puis  a  rokelengne 
le  tiexhe  et  au  desour  de  pepenges  en  retournant  au  tillelet  et  au  molin  et  aus  tombes  de  br., 
B  ..  a  tiellet  a  mouhin...  a  tiellet  et  a  raollin...,  /  ...  a  tielet  a  moulyn...  as  tiellet  et  a 
mollin.  ,  E  ...  3l  tilliet  a  mouhin  .  a  tilliet  et  a  mollin.  —  >>  P  rokeleng',  BG  rokeienge, 
0  rokelengne,  C  rokeelingne.  —  "  Ainsi  SC,  P  pepeng',  BG  -enge,  D  -enges.  —  ''  CPDB  tombes.  — 
«  S  heubertengne,  D  herbilaingne,  P  hoberlengne,  BJE  hubertangne,  G  houbertinge,  Choubiertongne. 
—  '  C  blieze,  P  blixhe.  —  »  Les  §§  478  à  187  sont  plus  ou  moins  fidèlement  reproduits,  sous  forme 
de  chapitre  séparé,  dans  nombre  de  pawUharls.  Bien  que  les  variantes  de  ces  transcriptions  offrent 
assez  peu  d'intérêt,  nous  en  citerons  une  partie,  A  l'aide  des  sigles  suivants  :  I  (païuilhart  ainsi 
coté  aux  Archives  de  l'État  à  Liège,  f.  €),  L  (id.,  f.  5S  V),  C  (^  C,  f.  SU),  G'  (=  G,  f.  171), 
Hi  r=  H,  f.  297).  M'  (=  M,  f.  636  v»),  JV'  r==  N,  f.  231  v").  —  "  Ainsi  SPB,  CC  tonny, 
DILWN'H'  lourny,  G'  tonlieux.  —  '  S  por.  —  -'  CPDBC^  -vort.  —  *  l/«  de  socque,  IL  de  socke, 
G'  en  sock. 

*  Munstcrbilscn,  où  se  trouvait  une  abbaye  de  dames  nobles. 

*  Un  acte  de  Ib'JI  rappelle  l'cxcmplion  de  tonlicu  dont  jouissaient  les  habitants  d'Aix.  Macstrtcht, 
Nimèguc,  etc.  {Bulletin  de  l'Institut  archéologique  liégeois,  t.  VII,  p.  59.) 

'  Sprimont  appartenait  au  duché  de  Limbourg;  on  faisait  garder  l'une  des  portes  de  la  ville  par 
des  étrangers  qui,  éventuellement,  auraient  pu  se  trouver  dans  les  rangs  ennemis, 

*  Sur  la  porte  de  Choke,  voyez  t.  I,  p.  487,  note  2. 

Tome  III.  18 


13S         LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITE. 

al  defours,  par  delà,  en  temps  de  gerre,  quant  les  sorscans  délie  cileit 
sont  en  l'hous  ";  cheaux  en  sont  quitte,  qui  sont  ''  del  vowerie  de  Fleron, 
appartenans  à  iVostre  Oamrac  d'Ays,  et,  parmy  che.  ilh  doicnt  wardeir  le  point 
d'Ameircourt  ". 

181.  Item,  cheaux  de  ban  de  Seraingne  sour  Mouze  sont  quitte  de  touny '',  5 
par  tant  qu'ilh  doient  wardeir  les  forbos  al  defours  delle  porte  de  pont  d'Avroit", 
sens  enlrcir  dedens  la  citcit,  en  temps  que  les  sorseans  de  la  dicte  citeit  sont  en 
l'hous  •'.  El,  por  che  ineïsmes,  tous  les  borgois  citains  de  Liège  sont  quittes  des 
droitures  de  pontenage,  quant  ilh  passent  .Mouze  à  Seraingne. 

182.  Item,  sont  quitte  de  touny  cheaux  d'Yvo  ",  par  tant  qu'ilh  doient  io 
(Coui.,1,  319.)   wardeir  la  citeit  et  ''  l'cnclostre  Saint  Lambert  sour  le  rivaige  de  Mouze,  droit 

al  devant  del  hospitaule  *  al  (Chaîne.  S'en  ont  ■'  aulcunnes  droitures  aconstum- 
meis  ''  aile  englieze  del  Vaux  Saint  Lambert  *. 

183.  Item,  en  sont  quitte  choaz  d'Angleiir  ',  de  Fetine  et  del  Boverie,  par 
tant  qu'ilh  doient,  en  temps  de  guerre,  gardeir  le  postiche  de  Brigebo  ",  deleis  lo 
Beairepart  *,  et  le  rivaige  as  Viviers  à  corron  de  Sovrainpont. 

184.  Cheaux  "  de  ban  de  Juppilhe  et  de  Grymengnée  °  en  sont  quitte; 
et  ''  ilh  doient  '  envoler  leur  crois  à  tout  le  confanon,  et  caschun  chief 
d'hosteit  ''  une  personne,  le  dierain  des  fiestes  del  Pentechosle,  et,  por  '  chascun 


"  M^IL  hoest,  CC^  ouz,  BH'N'  ooz,  DG'  ost,  P  oyst.  —  »  CPC  chil  en  s.  q.  qui  s.,  S  et  en  sont 
quitte  cheaux,  yW'JV'  et  cilz  qui  sont.  —  "  Ainsi  SP,  DH'N'  araercourt,  L  amercour,  CO  ameicort, 
B  ameii'ourl,  M'7  amereœur.  —  '  S  de  Ser.  sont  qu.  de  t.  qui  gisent  sour  Mouze.  —  '  Ainsi  CPC, 
S  les  f.  al  deseure  de  pont  d'Avr.,  ILM^  les  forbots  dehors  la  porte  d'avr.,  yH'.V  le  fourbes  dele 
port  du  pont  d'amercourt.  —  '  CC  ouz,  DILH'N'G*  ost,  B  oost,  P  oist.  —  o  SB  dyvo,  CDH'X'  divo, 
PC  de  vo,  M<  Divoz  IL  de  divoz.  —  ^  S  en.  —  'S.V'.tf«  dev.  l'Iiosp.  -J  S  ajoute  ilh.  —  *  C-raeez, 
C  -mees,  PD  -raee,  B  meit.  —  '  C  anglour.  —  "  CC  bricliebo,  P  brichelio,  G'  brigebal.  — 
"  SyH'ISKV'  Item  ch.,  IL  Et  ceux;  CPC  n'ont  que  le  démonstratif.  —  "  Ainsi  SCOB,  ailleurs 
griuengnee.  —  p  S  et  parmy  che,  M'  et  pour  ce,  IL  et  pour  cela.  —  «  Ainsi  PDBH'H',  C  ilh  en 
doiient.  —  »■  S  ajoute  y  doit  eistre  ou  envoler.  —  •  S  par. 

'  Voyez  Abbaye  du  Val  Saint-Lambert,  charte  n°  1681. 
*  Brigebo.  Voyez  Gobert,  Rues,  t.  I,  pp.  195,  4  94, 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.         139 

chief  d'hosteit  ",  i  denier  de  bons  cens,  al  englize  Saint  Lambert,  por  leur 
chevaige.  Et,  par  ''  chesl  meïsmes  manière,  cheaux  de  Vervier  *.  El  doient 
les  personnes  venant  avecque  la  dicte  crois,  ou  "  leur  plus  grande  partie, 
commenchier  à  danseir,  tanloist  qu'ilh  entrent  ''  en  la  frankize  ',  sens  cesseir 
s  jusque  à  tant  qu'ilb  auront  paiet  leur  offrande. 

185.  Item  ',  en  sont  quitte  cheaux  de  Ccrrey  *,  d'Ewengnéez  ',  et  de 

leur  bans,  et  clicaux    de   llersla  ",  do    Vyvcngnies  ',   de  ^  Milhmorl  ",  de    f  187,  col.  a. 
Harens,  d'Ans,   d'Awans  et  de  Lonchins    l't,  parmy  chu,  ilh  doient  wardeir 
la  citeit  en  lieuz  que  les  esquevins  de   Liège  salvent  et  wardent  et  qu'ilh 
10  ont  aconstummeit. 

186.  Nota  '  que  cheaux  de  Liège  ne  doient,  à  Ays  ne  à  Collongne,  point 
de  touny  "".  Et  cheaz  de  Dure  doient,  pour  leur  droitur,  à  maieur  de  Liège, 
dois  bichelés  de  sappien  et  une  paire  de  blans  wans;  item,  cheaux  de  Francke- 
fort  ",  I  paire  de  grans  wans  de  falkenicr,  de  bian  kuer  de  chierf  ",  et  i  livre  de 

15  poevre  '';  item,  cheaux  de  Noirembergh  '',  i  grande  longe  espée  à  dois  mains,  à 
une  large  corroyé  de  blan  kuer  de  chierf  '  ;  item,  cheaz  de  Luybeke  ',  une  paire 
de  blans  wans  de  chierf  '  et  i  espée. 


«  s  ajoute  doit  ons.  —  '  CC'L  par,  S  por,  PM'l  pour.  —  «  S  en.  —  <*  S  entreront,  G  enteront.  — 
«  S  ajoute  de  Liège.  —  '  S  Et.  —  »  S  cerrey  deurëgneez,  C  chery  de  nregneez,  C  chery  de  mégnee, 
P  cherey  de  mengnces.  G'  sery  et  deurengnee,  M'IL  elierre  d'eveignee,  D  gherre  de  chère  du  greis, 
BJ  geire  de  chereit  du  greies,  E  geire  de  chereit  de  greis,  H'N*  geere  de  cherratte  de  greies.  — 
''^  Ainsi  SPG',  CO  harsta,  DB  harstal,  WN'M'IL  herstal.  —*  SB  -gnies,  ailleurs  -%nis,  sauf  IL  -gnisse. 
—  J  S  omet  de.  —  *■  CEC'G^  mirmort,  D  miermorte,  P  mirmoite,  BJ  mirmode,  //W  mirmoide, 
IL  mirmoet.  —  '  Ainsi  CPC'M'IL,  S  Et  deveis  savoir,  yH'IS'  Assavoir.  —  ">  CQ  ne  doiient  p.  de 
t.  a  A.  ne  a  C.  —  »  SH'N'IL  -fort,  ailleurs  -vort;  S  insère  ici  doient.  —  «  SB  chief.  — 
f  PDjS'IL  poivre,  B  povre,  CC^  pevrie.  —  i  S  ajoute  doient.  —  ■'  S  chief.  —  «  S  ajoute  doient.  — 
'  S  chief. 


*  F.cs  Croix  de  Verviers  ont  fait  l'objet  de  nombreux  articles  dont  les  derniers  et  les  meilleurs  sont 
coux  du  P.  Hahn,  dans  les  Publications  de  la  Société  verviétoisc  d'archéologie  et  d'histoire,  année  18!17- 
1898,  pp.  :2I0  262;  et  J  PiQUAf,  dans  le  Bulletin  de  la  Société  scientifique  et  littéraire  du  Limbourg, 
t.  XXI  (11)03),  pp.  ITO-lTl.  Voir  aussi  la  Causerie  sur  l'origine  des  Croix  de  Vervitrs,  faite  le 
16  janvier  1911,  à  la  Société  verviétoise  précitée,  par  M.  En.  Fairon. 

'  Ccrexhe,  maintenant  Ccrcxhe-Hcuseux,  commune  de  la  province  de  Liège. 


UO  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

187.  Item  ",  en  sont  quittes  tous  priesires  clianones,  par  le  raison  de  leur 
previleiges,  et  enssi  tous  chevaliers  et  tous  hommes  de  flief  aile  evesque  de 
Liège,  tant  que  des  fiicf  délie  evesqueit.  mains  qu'il!»  ne  soient  marchons 
noloir;  car,  de  denrées  qu'ilh  achatent  por  leur  porvision,  sens  fraude,  ne 
doient  ilh  point  de  touny;  et  ch'est  par  tant  qu'ilh  siervenl,  sovenl  fols,  le  s 
saingnour  en  armes,  quant  ly  conimon  peuple  giest  à  repoise  et  fait  son  lahure. 


{Cout.,i,m.)  XIX  (^  188-496). 

188  ^  Chi  après  s'ensiiet  ly  juste  règle  de  pois  '  de  pain,  qui  ne 
puet  fallir,  comment  ne  à  quelle  pris  bleis  soy  vende,  soit  espeltc.  soit  wessen. 

189.  Promier,  deveis  savoir  que  ly  esquevins  de  Liège  salve  et  warde  ''  lo 
que  ons  ne  puet,  al  loy  de  Liège,  faire,  sens  le  greit  de  saingnour,  pain  venaz 
aile  argent,  soit  noir  ou  blan,  de  plus  gran  pris  que  quatre  por  i  denier  —  le 
vies  gros  compteit  pour  viii  deniers  -  ch'est  dois  pains  por  i  vies  tournois. 

f.  187,  col.  6.         190.  En  après,  est  assavoir  que  ly  esquevins  salve  et  wardc  '  que,  en 

I  moy  de  spelte,  doit  avoir  i,\  thierchons  '  de  pain  cuyt;  et  poise  chascun  is 
m  mars,  si  qu'en  unck  muy  de  spelte,  at  ix"  mars  collengnis  "  de  pain  cuyt. 
Qui  vuell  donc  ''  savoir  quantea  '  denrée  de  pain  doit  peseir,  ilh  doit  savoir, 
tout  promier,  le  pris  dcl  bleis:  et  puis  doit  prendre  le  \ih«  part  del  mesure  de 
muy,  qui  monte  i  stier  de  spelte,  et  cely  stier  brisier  en  denier,  solonc  le  valeur 
de  muy,  et  de  chcs  denier  faire  denrée  de  pain  :  assavoir,  se  chis  slier  monte  20 
viu  sols,  ilh  doit  faire  xlvhi  denrée  de  pnin.  le  denrée  '  comptée  à  dois  deniers, 
common  paiement,  et,  de  plus,  plus  et,  de  moins,  moins,  aile  avenant.  Et,  che 


"  S  Et.  —  *  G  omet  les  §§  188-197.  En  revanche,  te  texte  des  §§  188-196  a  été  copié  isolément 
dans  nos  pawUharls  H,  f.  S98-S00,  et  S,  f.  196  tfi-198  v"  (copies  citées  ci-après  sous  les  sigles  Uffir); 
il  a  également  été  transcrit  sur  dettx  jeuilkts  de  garde,  en  tête  du  pawilhart  A  des  Archives  de 
l'État  à  Liège.  —  "  P  paiies,  S  paiis  de  Liège.  —  "  Aitisi  SPAy,  Hp^p  saulvent  et  wardent; 
cfr.  §§  175  et  190.  —  <■  -^HpNp  suivent  et  wardent,  PA  warde;  cfr.  §  189.  —  '  SPA  -chons, 
D  tierchos,  BJE  thirecos,  ffî'iV!'  tierces.  —  »  Ainsi  A,  S  coilengins,  P  colongnis,  y  collingnois, 
Hp^P  collongnois.  —  ''  S  doit.  —  '  Ainsi  SA,  Py  quant,  HpNp  combien.  —  '  S  omet  de  pain  le 
denrée;  à  ce  dernier  mot  denrée,  yH^Nf  ajoutent,  encore  une  fois,  le  déterminant  de  pain. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  lil 

tellement  considereit,  ilh  doit  prendre  le  vin«  part  de  pois  de  pain,  qui  monte 
xxii  mars  et  demy,  assavoir  le  vm»  part  de  iî""  mars  ";  et  puis  doit  ches 
XXII  mars  et  demy  dcpartiier  enwallement  à  ches  denrées  de  pain  que  ly  slier 
de  spelte  ''  monte  en  argent;  et,  che  que  chascunne  denrée  at  de  pois,  quant  les 
s  xxii  mars  et  demy  sont  enwallement  départis,  doit  ons  mettre  en  la  balanchc 
contre  le  pain.  Et,  en  cas  où  "  ly  monnoie  sicroit  si  floible  ''  que  denrée  de  pain 
vaiiroit  iiii  deniers,  ou  plus  ou  moins,  s'en  devroit  ons  useir  par  chest  meïsmes 
manière.  Soit  dont  que  i  muy  de  spelte  valhe  un  livres,  commoin  paiement  : 
ons  doit  prendre  le  viii»  part  "  del  mesure  de  muy,  qui  monte  i  slier,  qui  waull, 
10  à  che  pris,  x  sols,  liqueis  x  sols  ^  montent  lx  denréez  à  n  dennier  *  le  danrée; 
et  doit  ons  prendre  le  viii»  part  *  de  pois  de  i  muy  de  spelte,  qui  monte 
xxn  mars  et  demy;  ons  les  doit  départir  à  ches  lx  denréez  de  pain  en  telle 
manière  :  les  xxn  mars  et  demy  montent  nu'"'  et  x  firtons,  car  ly  mars  fait 
nii  firtons,  et  ly  firtons  ii  onches  :  or  en  mclleis  sour  chascun  denrée  i  firton  et   f-  i^?,  col.  c 

.       .      ,  .  .  .  ,        .  .  (Co!/<.,  1, 321.) 

15  demi,  che  sont  m  onches;  enssi  aureis  tout  a  point  voslre  compte  de  nii""  et 
X  firtons  descur  nommeis.  Enssi  appert  que,  quant  ly  muy  de  spelle  vault 
iHi  livres,  que  denrée  de  pain  de  u  deniers  doit  pesscir  trois  onches. 

191.  Item  ',  poreis^,  par  aultre  manier  "  enssi  juste  et  enssi  brief,  savoir 
le  règle  de  dit  pois.  Ch'esl  assavoir  que  vous  prendereis,  del  valleur  d'unck 

20  muy  de  spelte,  de  soûl  le  denier  ';  et  puis  '"  prendereis  le  xii«  part  de  pois  que 
ly  pain  cuyl  d'unck  muy  de  spelle  doit  pcsseir,  laquelle  xii»  monte  xv  mars;  et, 
ches  deniers,  vos  les  convertereis  en  denréez  de  pain,  et  dcparlireis  à  ches 
denréez  les  xv  mars  deseur  escripl,  par  chest  manière.  Supposons  donc  que  ly 
muy  de  spelle  vailhe  mi  livres,  si  "  que  deviselt  est;  si  prenderons  de  soûl  "  le 

2a  denier,  eh'est  vi  sols  vni  deniers,  qui  montent  xl  denréez  de  pain;  et,  là 
encontre,  nos  prenderons  le  xii»  part  de  pois  de  pain  cuyt  de  i  muy  de  spelle, 
qui  monte  xv  mars,  lesquels  nos  distribuerons  et  ''  départirons  enwallement  à 


"  Ainsi  SPA,  fHi'S»'  de  trente  mars.  —  '  Ainsi  PA,  S  de  pain,  ^H»N>''jxéant.  —  '  Ainsi  A, 
S  en  clie  cas  ou,  P  en  ces  ou,  y  ou  cas  que,  lif  au  cas  que,  iV?  manque.  —  ''  Ainsi  SBE, 
PA  flove,  DU''  foible.  —  «  S  les  vin  part.  —  'S  omet  liqueis  x  s.  —  »  S  donnier.  —'_'^  S  le  vni  p. 
—  '  S  Et.  —  '  Ainsi  SA,  BJ  poeis,  D  polvez,  EHelSi'  povez,  P  poroit  ons.  —  *  S  por  aultres 
un  raaniers.  —  '  A  del  soûl  le  denier,  P  desouz  suivi  d'un  blanc;  c[r.  ci-dessous  l.  S4.  —  "'  yUfNf 
omettent  prendereis  del  valleur. . .  et  puis,  --  •>  P  ensy.  —  "  Ainsi  SA,  P  de  seul,  D  desouz, 
EHfNv  desoubz,  BJ  desubs.  —  »  Ainsi  SA,  P  destribuons  et,  y  néant,  HfN»  petite  lacune. 


442  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

ches  XL  denrées  de  pain  par  chesl  manière  :  les  xv  mars  montent  lx  "  firtons, 
desquels  ons  donrat  à  chascunne  denrée  firlon  et  demy,  ch'esl  »i  onches;  enssî 
avons  ''  noslre  compte  com  de  promicr. 

192.  Item  "^  par  chest  meïsmes  manière,  puet  ons  savoir  quanlea  ■*  denrée 
de  pain  de  wessen,  que  ons  soioit  jadit  appelleir  bollens  '  et  malhaus  ■',  doit  s 
pesseir,  ja  soiche  que  ons  n'en  use  plus  à  présente    Vcriteit  est  que,  en  unck 
muy  de  wessen.  at  ni  poizc  '  de  pain,  dont  chascunne  poizc  monte  xxn  pains,  se 
que  les  trois  poizcs  montent  lxvi  pains:  et  doit  chascun  de  ches  pains  pesseir 

f.  187,  col.  d.    vni  mars  et  demi    Enssi  appert  qu'ilh  doit  avoir,  de  pain  cuyl,  en  i  muy  de 

wessen,  v*^lxi  marc  pessant  Qui  vueit  donc  savoir  quanlea  ''  denrée  de  teile  *  lo 
pain  doit  pesseir,  illi  doit  savoir  quantea-'  ly  muy  de  wessen  vault;  et  puis  doit 
prendre  le  vm"  pnrtiie  de  dit  muy  et  ecl  vui'  brissicr  ''  en  argent  et.  de  cel 
argent,  faire  denrée  de  pain:  et  puis  doit  '  prendre  le  vni*  partiie  de  pois  de 
pain  cuyt  d'unck  muy  de  wessen,  qui  monte  lxx  mars  et  demy  (Irton,  et,  à 
ches  denrées,  departiier  enwallement  le  dis  pois,  en  la  manière  comme  ""  ilh  est  I5 
ordineit  del  espelte  ",  chi  devant. 

193.  Kt  enssi  puet  ons  prendre  de  soûl  le  denier  "  de  che  que  ly  muy  de 
wessen  vault  et,  de  ches  deniers,  faire  denrées  de  pain,  et  puis  prendre  le 
xn"  part  de  pois  d'unck  muy  de  wessen,  qui  monte  xlvi  mars  et  ni  firtons,  et 
departiier  à  ches  denréez  enwallement.  M 

194.  Et,  afïln  que  vos  soiics  plus  aybles  de  conoistre  les  pois  donf  ons 
soie  '  doit,  en  che  cas,  aidier,  vuelhies  savoir  que  li  livre  collengnis  ',  dont  les 
marchans  '  usent,  doit  pesseir  ii  mars,  le  marc  un  Qrtons,  le  firton  u  onches,  ly 


"  SA  LX,  PyHfN»  XI-.  -  ^  Ainsi  SP,  A  arons,  y  arons  a,  HpSp  viendrons  a.  —  '  S  Et.  — 
•'  Ainsi  A,  S  quante  a,  />/)  quant",  Hi' quantes,  BJENp  quant;  cfr.  §  190.  —  '  S  vollens,  P  volons, 
Y  boulons,  HfNP  boulions,  A  bonles.  —  '  S  mailhar,  A  mailbau,  P  mailhaus,  fl  mallaus, 
BJE  moillans,  H^y»  moilans.  —  t  PA  poise,  y  pois,  llPXr  poix.  —  ^  Ainsi  SA,  Pytir  quantes, 
iVp  quant;  cfr.  ci-dessus,  l.  4.  —  •  •(IlfSf  n'ont  pas  teile.  —  ^  Ainsi  SA,  P  quant,  yWpiVp  combien. 
—  *  S  prendre  le  viii»  p.  de  cel  viii«  et  br.  —  '  S  ajoute  ons.  —  "■  P  que.  —  "  S  escript.  — 
»  Ainsi  SA,  P  de  seul  le  dicte,  D  desouz  le  denrée,  HJ  desubs  le  denrée,  EUfNr  desoubs  la 
denrée;  cfr.  §  191.  —  p  S  doit.  —  «  S  soie,  A  soy,  ailleurs  se.  —  •"  S  collengins,  A  colengniese, 
P  colongnis,  y  collingnoise,  HfNf  collongnoise.  —  •  Ainsi  yH'Xf,  S  mierchier,  PA  merchier. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.         443 

onche  n  quinziens.  le  quinzien  ii  setins,  le  setin  v  esterlins.  Enssi  "  appert  que 
ly  marc  poise  vm""  esterlins,  iy  firton  xl,  ly  onche  xx,  ly  quinzien  x,  et  le 
selin  V  esterlins  ''. 

195.  Or  y  at  "  del  aullre  pain  four  loy,   noire  et  blan,  dont   ons  use   {Coût.,  l,  m.) 
5  commoiiement  :  ch'est  ly  noir,  appclleis  pain  de  dois  quons  ':  et  ly  blan  est 

appclleis  mychc  livriche,  par  tant  que  les  bolengier  le  livrent  sour  laillies  as 
clers  et  aux  borgois.  Chis  pain  est  lousjour  d'unck  pois,  car,  quoy  que  bicis 
vailhe,  ly  pois  ne  soi"  change  point;  anchois  poise  ly  gran  pain  de  dois 
quons  ''  vni  mars  et  demy,  et  ly  mycho  livriche  i  marc.  Mains  ons  ne  poise  nient    f.  188,  col.  a. 

10  le  myche  par  ly  seul,  s'ilh  n'en  y  at  dois  qui  fâchent  le  myche;  car.  d'un  seul 
mychol  *,  n'est  ons  nient  al  amende.  Et,  quantea  ''  que  teis  pains  soient  four 
loy,  nequident  ilh  sont  tant  profitables  aux  clers  et  aux  borgois  prendans  pain 
sor  talhes,  et  ont  esteit  de  si  grande  antiquitcit  useit,  que  dure  '  et  damageuse 
chouze  sieroit  del  osteir.  Et  enssi  les  bollengier  en  rendent  à  saingnour  xu  sols 

is  de  vies  gros  l'année. 

196.  Item  ■',  deveis  savoir  que,  délie  Sains  Remy  jusque  al  Sains  Andrier  *, 
ons  doit  partier  les  "  bleis,  quant  ons  voirai  pesseir;  ch'est  à  entendre  que  ons 
doit  prendre  le  valleur  de  che  que  ly  melhcure  vies  bleis  vaurat  et  le  valleur 
que  ly  melheure  novelle,  adonc  novellement  coihue,  vairat,  et  mettre  l'une 

20  sour  l'autre,  et  cely  summe  partire  enwallement,  et  puis  pesseir  à  che  pris  en 
chest  manière  :  supposeit  que  ly  vielhe  bleis  vailhe  un  livres  et  ly  novelle  m 
et  X  soûls,  ou  à  contraire;  che  siéront,  les  dois  muys,  vu  livres  x  soûls,  qui 
revenronl  à  ni  livres  xv  soûls  por  le  muy.  Et,  à  che  pris,  ons  devrai  pesseir 

25  entre  le  Sains  Kemy  et  le  Sains  Andrier;  et,  del  Sains  Andrier  en  avant,  ons 
pesserat  à  pris  del  melheure  novelle  ',  et  pierderat  le  vielhe  bleis  son  nom. 


«  yff»iV*'  n'ont  pas  cette  dernière  phrase  du  ^  19i.  —  '  P  n'a  pas  ici  le  mot  esterlins.  — 
"  S  ajoute  ilh.  —  ''  PA  coins,  D  coings,  H»Nf  congnes.  —  '  D  soi,  BJE  soy,  PHfN»  se,  A  sen 
S  néant.  —  '  PA  coins,  D  cuing,  BJ  cunge,  Wi'iV''  cungnes;  au  lieu  de  anchois  poise  ly  gr.  p... 
S  lit  car  ly  gr.  p.  de  d.  q.  poise.  —  »  Aitisi  yAUflS'',  S  unne  seul  myche,  P  un  seul  miche.  — 
''  P  quant  eauz,  yH^N"  combien.  —  *  S  que  dire  ons  ne  le  saroit.  —  J  S  Or.  —  *  S  les  les,  PA  le. 
—  '  S  ajoute  bleis. 

*  C'est-k-dirc  du  1"  octobre  au  50  novembre. 


iU  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

Encor  deveis  savoir  que,  se  ly  maire  vuell,  ilh  passerai  à  dois  denier  près  del 
meiliieure,  et  nient  plainnomcnt  à  che  que  ly  meilheure  vaurat,  si  qu'ilh 
conquesleral,  encontre  "  les  bolengier,  le  contrepoise  d'unne  denrée  de  pain; 
car,  tant  est  bicis  à  plus  petis  pris,  tant  doit  eislrc  denrée  de  pain  de  plus 
fors  pois  *.  5 

XX.  \  (§  197-199) 

197.  Je  awisse,  chi  après  ",  declareit  comment  monsaingnour  de  Liège  doit 
f.  188,  col.  *.    faire  blanche  monoie  à  Liège,  wardée  "^  par  sos  esqucvins  de  l<iege.  Mains,  par 
tant  que  leur  wairde  est  trop  eslroile  ',  si  que  ly  sires  n'y  avroit  point  de 
conqucstc,  ilh  at  passeit  xl  ains  qu'ilh  ne-^Qst  blancke  monnoie  en  sa  citeit.  io 
{CoHt.,  1,323.)    Sy  m'en  deportcray,  car  mon  traitiies  en  ^  sieroil  eslongics  ";  et  oussi  ons  '  le 
truve  on  cscripl  en  pluseurs  lieu.  Sy  retourneray  ^  à  declareir  le  loy  et  les 
usaiges  del  hosteit  monsaingnour  de  Liège.  Mains,  par  tant  que 
pau  de  gens  ont  cognissanclic  des  xii  lieu  là  ''  monsaingnour  de 
Liège  at  maisons  et  cappelles  por  ses  plais  à  '  radjourneir,  i» 
lesquels  ilh  ne  puet  allre  part  tenir,  ja  soiche  que  gens  qui  soie  truvent  devant 
ly,  queil  part  que  che  soit,  en  son  palis,  soie  pussent  bien  araynier,  mains 
qu'ilh  y  aiet  des  hommes  et  que  che  soit  four  englieze  et  four  closien  "'  ";  et 
puet  bien  monsaingnour  ovreir  d'entrées  et  °  d'issu wes  de  ses  (lief,  en  son 
paiis  S  queil  part  que  troveit  soit;  mains,  en  fait  de  plais,  nuls  adjour  ne  io 
radjour  ne  soy  puet  faire  fours  qu'en  l'unne''  des  xu  cappelles  desous  ''  escript. 

«  yHffi''  contre,  P.eauz  —  *  PA  pois,  ailleurs  pris.  —  «  S  omet  après.  —  ■*  y  a  wardeir.  — 
'  S  troipe  slroite,  PG  trop  str.,  DB  trop  eslr.  —  '  S  ny.  —  »  Sf  en,  PG  néant.  —  *  P  alongiel, 

Y  alongies,  G  alongy.    —    *  S  et  par  tant  oussi  que  ons.   —  '  Ainsi  PG,  S  moy  retourneray, 

Y  retournerons.  —  *  SP  la,  6'  ou,  DB  la  ou.  —  '  PGy  suppriment  cet  a.  —  <"  P  clousien, 
G  clossin,  Y  enclostre.  —  "  Mains,  par  tant  que. . .  ;  toxis  les  manuscrits  fournissent,  de  cette 
phrase,  un  texte  auquel  manque  la  proposition  principale;  saris  doute,  l'auteur,  égaré  dans  la  série 
de  ses  incidentes,  aura-t-il  perdu  de  vue  l'idée  qu'il  voulait  exprimer  et  qui,  pour  le  surplus,  ressort 
à  suffisance  du  contexte  :  «  je  vais  commencer  par  indiquer  les  douze  endroits  en  question  ».  — 
"  S  omet  et.  —  v  S  faire  qu'en  l'unne,  P  f.  fours  dedens  l'une,  G  f.  fours  que  es  l'une,  DB  1. 
fours  que  ens  lieu.  —  «  Ainsi  PG,  S  desus,  y  deseur. 

<  Cela  veut  dire  qu'en  matière  de  reliefs  ou  <t'investitures  de  fiefs,  l'évéque  peut  y  procéder  eu 
quelque  lieu  qu'il  soit  (pourvu  qu'il  y  ait  des  feudalaires  présents  en  nombre  suffisant).  Voyez 
PoNCELET,  Le  Herc  des  fiefs  de  l'éylise  de  Liège,  p.  xxv. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.         148 

198.  F^y  promier  et  iy  principaul  des  xii  maisons  ",  ch'est  ly  palais  à  Liège. 
Item,  Huy,  Dynant  et  Tongre,  en  laquelle  moiisaingnour  soloit  avoir  maison 
sour  l'aitre  del  englieze,  qui  est  clieyuwe  **  en  ruwinc;  Fosse,  Coving.  Tuwing, 
Halois,  VIouhault,  Seraing  sour  Mousc,  Franehymonl  et  Ayne  l'abbie.  Or  ay  je 
y  oiut  faire  question  porquoy  Trcit,  Saintron  et  Bulhon  ne  sont  en  compte  des 
XII  cappelles;  et  ilh  m'at  esleit,  par  les  ancliiens,  respondut  que  ch'est  par  tant 
que  les  haulteur  de  ches  vilhes  ne  sont  nient  al  loy  de  Liège;  et  enssi  Treit  et 
Sainttron  sont  à  parchon,  et  descovenable  chouzc  scroit  que  monsaingnour  de 
Liège  enprontaist  terre  por  ovreir  °  en  son  propre  paiis. 

10      199.  Et  deveis  savoir  que,  quant  alcuns  est  adjourncis  là  monsaingnour  at   f.  188,  col.  c. 
maison  et  cappelle,  et,  sour  cely  jour,  monsaingnour  ^  n'est  en  nulle  des  xii  liies 
deseurdis,  ly  partie  soie  doit  paroiïrir  al  Aneal  de  palais,  en  '  presenche  de  dois 
fiifvels,  et  demandeir  à  portier  là  '  monsaingnour  est.  Et,  s'ilh  respont  qu'ilh  ne  " 
sceit   où  ilh  est,  ou  ilh  respont  "  qu'ilh  est  en  une  lieu  qui  n'est  nient  des 

15  XII  capelles  deseurdicles,  ilh  en  doit  demandeir,  de  sa  rcsponse,  le  '  tesmongnage 
des  hommes,  en  cuy  wardc  ly  portier  deseurdit  doit-'  mettre  le  paroffre.  Et,  aile 
quinsaine'''ensiwant,ehis  qui  s'est  paroiïcr  doit  ralleir  par  devant  monsaingnour, 
sens  aultre  radjour,  et  ly  parsiere  '  comme  en  devant.  Et,  en  cas  où  ly  portier 
responderoit  que  monsaingnour  estoit  en  auleun  lieu  là  ilh  auroit  maison  et 

20  cappelle,  chis  poroffrains  devroit  alleir  après  le  corps  de  saingnour,  pour  wardeir 

sa  journée. 

XX.  2  (§  200-222). 

200.  Et,  à  semblant  "*,  doit  avoir  monsaingnour  de  Liège  xii  peires,  qui, 
anchyenement,  asloient  appelleis  les  xii  peires  de  Saint  Lambert;  et  solloient 
jugier  des  fiiefs  de  "  baronnies,  et  nuls  aullres.  Mains  tout  °  est  anynchilcit  par  (to«t.,  1,384-5) 
faulte  d'usaige  '',  dont  ch'est  blasme  '  et  damaige  à  saingnour  "",  à  '  son  englieze 
et  à  toute  le  paiis  ';  car  grande  honneur  et  domination  estoit,  à  uns  evesque 
de  Liège,  d'avoir  puissanche  de  mandeir  en  son  sierviche  teils  prinches  et 

»  s  ajoute  et  capelle.  —  'S  cheywe,  CDB  cheuwe,  P  cheuve,  G  cheute.  —  '  SC  n'ont  pas  por  ovreir. 
—  "  S  se  mons.  -  «  CPG  en,  S  elle,  DB  en  le;  cfr.  §§  26,  45,  47.  —  '  DE  \a  on.  -  i  S  nel,  P  nelh.  — 
*  C  responde.  —  '  PG  n'ont  pas  le.  —  '  S  omet  doit.  —  *  Ainsi  G,  SCPDB  xv».  —  '  Ainsi  SC, 
P  le  parsire,  G  luy  parsier,  0  li  pouroffrir,  BJE  li  paroffrir.  —  "  Ainsi  C,  P  aile  s.,  G  au  s. 
Sy  semblanment.  —  "  S  et.  —  «  S  ajoute  che.  —  f  S  por  le  default  des  saiges,  C  par  faulte  dus  saiges, 
P  par  fait  de  saig',  G  par  f.  dusaige,  DB  pour  f.  dusaige.  —  «  S  gran  blasme.  —''Sa  monsaingnour 
de  Liège.  —  '  SDB  et  a.  —  '  S  ajoute  del  evesqueit  de  Liège. 

TouE  m.  19 


146  LE  PAÏBO.X  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

barons  qui  sont  "  fliefveis  del  englieze;  desquels  ly  livre  des  *"  Chartres 
de  Saint  Lambert  fait  mention.  Si  nomiuer.iy  partie  ";  mains  je  ne  say,  de 
certain,  lesqueis  d'eaux  linent  fiief  de  poires;  assavoir  ''  : 

1. 188,  col.  d.        201  '.  Ly  duc  de  '  Brabant^  si  que  dus  de  Lemborgb  ",  al  cauze  de  Gief 

"  S  qui  estoient  et  sont.  —  <>  S  ly  libre  aux.  —  '  Ainsi  CP,  S  si  en  nomm.  une  p.,  C  se  nom.  en  p., 
D  si  en  nomm.  je  p.,  BJE  si  en  nomm.  je  le  p.  —  ''  S  remplace  assavoir  par  l'addition  suivante: 
mains  qui  le  vuelt  savoir,  si  vois  à  libre  aux  Chartres  Saint  Lâlart  (sic),  là  les  Iroverat  ilh.  — 
'  L'énuméralion  des  principaux  fti/Jés  de  Saint- Lambert,  qui  s'ouvre  ici,  comporte,  dans  C  et  dans  le 
groupe  p  (PGMHSH),  une  double  liste  La  liste  l  se  compose  de  treize  mentions;  mais,  si  l'on  prend 
garde  que  le  duc  de  Brabant  y  figure  deux  fois,  cela  nous  ramène  à  di>uze  grands  feudataires,  chiffre 
évidemment  en  corrélation  avec  celui  des  douze  pairs,  dont  il  est  parlé  au  §  SOO.  Voici  les  noms 
enregistrés  dans  cette  première  liste,  avec  les  numéros  des  paragraphes  de  notre  édition  : 

soi.  Brabant.  i09.  Namur.  SU.  Aulne.  tSO.  Uesbaye. 

SOI.  Brabant-Limbourg.  S10.  Looz.  Sn.  Morialmé. 

SOS.  Ilainaut.  S07.  Lorraine.  SIS.  Hochefort. 

SOS.  Flandre.  316.  Beaumont.  S19.  Agimont. 

La  liste  II  contient  les  treize  noms  de  la  liste  précédente,  dans  un  ordre  différent,  et  mêlés  à  neuf  autre* 
noms  : 

SOI.  Brabanl-Limbourg.  SOT.  Lorraine.  SIS.  lleinsberg.  S19.  Agimont. 

SOS.  Brabant.  SOS.  Ilainaut.  SU.  Fauquemont.       SiO.  Uesbaye. 

SOS.  Flandre.  S09.  Namur.  Si5.  Heimberg.  SU.  Aulne. 

soi.  Gueldre.  SIO.  Looz.  S16.  Beaumont.  SiS.  Uiepenbeck. 

505.  Juliers.  SU    Linangc.  S17.  .Vorialmé. 

506.  Luxembourg.  SIS.  Relhel  SIS.  Rocheforl. 

Les  notices  communes  aux  deux  listes  sont  substantiellement  les  mêmes  de  part  et  d'autre,  plus 
complètes,  toutefois,  dans  la  seconde,  et  avec  quelques  variantes  de  rédaction.  Le  groupe  y  (DBJEj 
ne  possède  que  la  liste  l.  Quant  à  S,  il  se  limite  à  la  liste  II,  dont  il  modifie  quelque  peu  l'ordre 
et  relouche  certaines  notices,  sans  compter  qu'il  allonge  le  relevé  d'une  série  d'additions  de  son  cru  : 

SOT.  Lorraine.  SOS.  Luxembourg.  SIS.  lleinsberg  SI9.  Agimont. 

sol.  Brabanl-Limbourg.  SOS.  Hainaut.  SIS.  lleinsberg.  SSO.  Uesbaye. 

SOS.  Brabanl.  SOS.  Namur.  SI6.  Beaumont.  SSI    Aulne. 

SOS.  Flandre.  SIO.  Looz.  SU.  Fauquemont.  SSS.  Diepenbeek. 

soi.  Gueldre.  SU.  Linange.  S17.  Uorialmé.  Suite  d'additions. 

SOS.  Juliers.  SIS.  Rethel.  SIS    Rocheforl. 

La  question  d'authenticité,  qui  se  pose  à  propos  des  deux  versions  en  présence,  ne  nous  paraît  pas  suscep- 
tible d'être  résolue.  La  première  liste  ne  peut  guère  être  considi'rée  comme  un  extrait  de  la  seconde,  plus 
détaillée  et  plus  précise  en  certains  points.  Mais  cette  lùte  II  est-elle  de  notre  auteur?  Celui-ci  aurait-il 
repris  et  développé  celte  porliun  de  son  travail,  sur  le  registre  même  contenant  la  version  primitive? 
Ou  bien  faut-il  attribuer  la  version  nouvelle  à  un  remanieur?  En  l'absence  d'indices  capables  de  nous 
éclairer  là-dessus,  nous  insérons,  dans  cette  édition,  la  version  la  plus  étendue,  suivant  le  texte  que 
S  possède  en  commun  avec  Cp,  et  en  rétablUsant  les  notices  dans  l'ordre  suivi  par  ces  dernières  copies. 
Pour  le  surplus,  nous  relèverons  les  variantes  de  la  liste  I,  qui  seront  distinguées  des  autres  par  l'adjonc- 
tion, à  nos  sigles  habituels,  du  chiffre  I  placé  en  exposant,  sauf  pour  les  manuscrits  du  groupe  v,  ceux-ci 
ne  renfermant  que  la  première  version.  —  '  Cp  n'ont  pas  Ly  duc  de.  —  »  G  si  que  duc  de  Lerabour, 
C  si  q.  dus  de  Brabant,  C'G^P^  comme  dus  de  Lemborglï,  S  néant;  P  a  une  lacune  embrassant  la 
seconde  moitié  du  dernier  alinéa  de  la  liste  I  et  un  alinéa  et  demi  de  la  liste  II. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  U7 

de  Roede  "  *,  le  Sains  Plovoir  *,  Aspre  et  °  Hoiieu  '*,  et  le  vowerie  del  court 
de  Jupilhe,  deleis  Liège  '. 

202.  Item,  si  que  dus  de  Brabant,  dont  ly  homaige  est  enssi  contenus 
en  livre  des  Chartres  *,  mains  je  n'en  ay  nient  bien  mcmore  ". 

5  203.  Item,  ly  conte  de  '  Flandre,  al  cauze  de  ^  Geramont  ",  Marlines  et 
Bornehcm  "*.  Et  "  est  homaige  liège  ",  si  que  ses  fiief  ne  puelcnt,  par  ''  fault 
d'heur  ',  retourneir  al  englieze. 

204.  Item,  le  duc  de  ''  Gcldre  ',  por  le  fiicf  de  Ruiemont  ',  Dytre,  Glennc 
et  Weirte  "  *,  et  tout  che  qu'ilh  tient  entre  Treit  et  Ruiemondc.  Se  le  relevont 

10  ly  conle  Ottcs  et  ly  conte  Gerart,  ses  filh. 

205.  Item,  ly  conle  de  "  Juiey  %  por  le  fiief  de  Turro  %  Guysendorp  " 
Ghersldorp  -,  Volonorp  "",  et  des  *''  trois  molins  de  Berchem  '. 

"  Ainsi  SB,  ailleurs  rode.  —  »  Ainsi  SC,  G  le  duc  de  s.  pi.,  C'P'G'  de  s.  pi.,  D  de  s.  ploviere, 
B  de  s.  plovire.  "  C'P'G'DB  daspre  et  de.  —  "*  Ainsi  GCCDB,  G  tioiient,  P'  hayen;  S,  après  avoir 
écrit  hoiien,  bifje  le  mot  et  le  fait  suivre  de  bornehem.  —  «  et  le  vowerie...  :  ce  dernier  détail  est 
inconnu  à  la  liste  1.  —i  dont  ly  homaige ...  :  la  liste  I  porte  a  caze  de  fiief  conleaut.  —  »  S  en  libre 
aux  ch.  Saint  Lambert.  —  '^  SB  omettent  cette  dernière  proposition,  G  mains  je  ne  ay  n.  b.  m., 
P  mais  je  ny  ay  n.  bonne  m.,  G  mais  je  nen  ay  point  bon  m.,  C'P^G'D  deqaeil  je  n'ay  nient  a  présent 
bien  meraore.  —  •  CPG  n'ont  pas  ces  premiers  mots.  —  i  La  liste  l  insère  ici  fiief  de  ;  l'ordre  des  trois 
noms  qui  suivent  yestti.GB.  —  *  Ainsi  SC,  P  geiamont,  P^  giimon,  GC'G'  granraont,  DB  manque.  — 
I  Ainsi  SCGG^,  PP'  marliens,  C^  mariiez,  D  malines,  B  malmens.  —  <"  S  ajoute  on  hoiien;  cfr.  ^SOi.  — 
"  La  liste  l  n'a  pas  cette  .scande  partie  du  §  20S,  —  "  S  li.  de  liège,  P  h.  lièges,  CG  h.  lige.  —  f  S  por, 
G  pour.  —  iCG  dhoir,  P  doir.  —  ''  CPG  n'ont  pas  ces  premiers  mots.  —  •  CPG  guelre.  —  '  P  rulemonde, 
CG  ruremmonde.  —  "  CP  wierte,  G  weert.  —  "  CPG  n'ont  pas  ceipremiers  mots.  -  •"  Ainsi  SP,  C  j  wey, 
G  jullers.  —  ^  Ainsi  CH,  GMT curre,  S  turie,  P  turee,  WYR  torre.  —y  S guysendor,  Gl/flr gusedorf, 
P  ônesendorpe,  WY  gusendorp,  R  guesendrop,  C  guysterd.-op.  —  *  Ainsi  SG,  CilHT  gherstdrop, 
PWYR  manque.  -  ««  Ainsi  GMHTWYR,  P  volonoir,  C  vlonop,  S  blonef   —  '"  S  de. 

'  Concernant  ce  fief  et  ceux  qui  suivent,  voyez  Pokcklet,  Le  livre  des  fiffi  de  l'église  de  Liège  sout 
Adolphe  de  la  Marck,  Introduction,  pp.  xxxvi  et  suiv. 

*  L'infcodation  de  ces  localités  se  fil,  en  li04,  par  le  comte  Otlon  de  Gueldre.  Dytre  désigne 
Dietercn,  dépendance  de  Sustcrcn;  GIcnne  est  Gclecn,  dans  le  duché  de  Liinbourg;  Weirte  serait 
Wehr,  village  de  la  régence  d'Aix-la-Chapelle,  non  loin  de  Sillaid. 

s  La  charte  du  i'i  octobre  1^43  qui  consacre  cette  inféoilation  s'exprime  ainsi  :  •  bona  niea  apud 
Turre,  G.'sindorp  et  tria  niolendiiia  apud  licrchcm  sita  >.  (Cartulaire  de  Saint-Lambert,  I.  \,  p.  4S8.) 
Dans  une  charte  non  dulée,  niais  paraissant  de  la  même  époque  que  la  précédente  (Ibid.,  p.  b^T),  le 
fief  est  désigné  :  «  Tcrram  de  Turre  et  Rente  et  tria  molendina  apud  Berghen  •.  Turre  est  devenu 
Thorr,  village  de  la  régence  de  Cologne,  à  un  quart  de  mille  de  Bergheim,  de  même  que  Kenten. 


448  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

206.  Item,  ly  duc  de  "  Luchemborgh,  por  les  deymes  de  Thohongne  et  de 
Wirriche  *. 

207.  Item,  ly  due  de  Lhoraine,  aile  cause  délie  terre  de  Florine  *. 

208.  Item,  ly  conte  de  "  Henaii,  por  tout  la  conteit  de  Ilenau  '  par  declia 
l'Eska  ',  en  vilhes.  chasteals,  abbies,  avoweries  ',  tounis  ",  monnoie.  foresl  et  ^ 
aullres  "  appendiches. 

209.  Item,  ly  conte  de    Namure,  por  le  conteit  do  ■'  Brugeron  *,  gissant 
entre  Chayniont  et  Lovengnoul  ';  dont  ilb  fut  jadit  gran  debas,  al  cauze  de 
chest  homaige,  entre  l'evesque  Abier  de  Liège  *  et  le  conte   Godefroid   de 
Lovangne,  qui  clamoit  le  diltc  hommaigc;  s'en  fut  pronunchict  par  amyable  lo 
composition,  l'an  m  nu'^''  et  xviii,  et  "  ly  bommaigc  adjngict  à  dit  evesque; 

et  le  relevai  "  ly  conte  de  Namure,  par  le  greit  de  conte  de  Lovaingne,  de  dit 
evesque  ".  Encor  ''  doit  ly  conte  do  Namure  tenir  en  fiief  le  casteal  de  Sanson, 
et  le  relevont  Phelippe,  conte  '  de  Namure,  et  Henris,  marchis  de  Namure,  ses 
fis,  del  evesque  Johan  adonc  vivant.  " 

f.  U9,  col.  a.        210.  Item,  ly  conte  de  Looz,  al  cauze  de  toute  sa  conteit  \  qui,  à  présent, 
est  annexée  à  paiis  '. 

'  CPG  n'ont  pas  ces  premier*  mois.  —  ''  CPG  n'ont  pas  les  quatre  premiers  mots  deee\  i07,  qui, 
pour  le  reste,  est  identique  dans  les  listes  I  et  II.  Seul,  S  en  o/fre  une  rédaction  remaniée  :  Promier, 
le  roy  Renier,  duc  de  Lhoraine  et  de  Baire,  est  fiiefveis  à  raonsaingnour  de  Liège,  por  le  terre 
de  FI.  —  "  CPG  n'ont  pas  ces  premiers  mots.  —  *  Liste  l  à  cause  de  fiief  de  toute  la  c.  de  h.  — 
«  Liste  I  si  avant  qu'elle  giest  decba  l'Efka;  DB  s'arrêtent  là.  —  '  S  voweries.  —  »  tounis  est 
déformé  en  covins  dans  CPGC'P',  G'  coïHins.  —  *  Liste  I  n'a  pas  aultres.  —  *  CPG  n'ont  pas  ces 
premiers  mots.  —  i  Liste  I  par  le  raison  délie  conteit  c'on  dist  de.  —  *  P  brigeron,  y  bougeron. 
'  Au  passage  entre  Ch.  et  L.,  correspond  dans  la  liste  1  (texte  de  C)  :  en  romans  [paiis  de] 
Braibant,  contenut  en  coronique  de  Sains  Lambert;  se  commence  à  Chaœont  et  s'extent  juxes  à 
Lovengnoules.  —  "•  S  et  fut.  —  "  CGG'  et  relevât.  —  '  La  liste  I  porte  (texte  de  C)  :  dont  jadis, 
à  case  del  homaige,  ilh  fut  grans  debas,  l'an  m  nu'"'  et  xviii,  entre  l'evesque  Albiert  de  Liège 
et  le  conte  Godefroid  de  Lovaingne;  s'en  fut  adont  paix  faite  et  le  relevât  li  conte  de  Namur  délie 
evesque  par  le  greit  de  conte  de  Lovaingne  deseuredit  —  f  La  liste  I  termine  ainsi  le  §  309 
(texte  de  C)  :  Et  tint  ausi  li  dit  conte  le  ccstcal  de  Sanson,  lequeil  relevont  jadis  le  conte  Plielippes 
de  Namur  et  Henry,  marchis  de  Namur,  ses  fils.  —  i  S  el  l'ont  releveit  pluseurs  contes  de  Namure 
comme  Phelippe  ly  conte.  —  •'  Liste  I  al  c.  délie  conteit  de  Louz.  —  '  SUP'G'  qui  a  pr.  est  an. a  p., 
D  qui  rst  au  pr.  an.  au  p.,  Bqui  est  a  pr.  an.  a  p.  de  Liège,  PG  an.  a  pr.  a  paiis,  C  an.  a  pr.  paiis. 

*  Il  s'agit  des  dîmes  de  Toliogne  et  de  \Vëri«,  province  de  Luxenibourg. 
Cet  débats  eurent  lieu  sous  Otbert,  évéque  de  Liège  de  1091  k  1110. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.         449 

211.  Item,  ly  conle  de  "  Lynenge  ^  al  cauze  de  fiief  de  Berchera  "  ^  dont 
les  esquevins  prendent  chief  à  Liège. 

212.  Item,  ly  conte  de  ''  Rethés  ',  al  cauze  de  cent  livrées  de  terre  de  liège 
hommage  qu'ilh  assennat     en  son  paiis,  dont  ly  livre  '  de  ''  Chartres  fait 

s  mention  *. 

213.  Item,  ly  saingnour  de  '  Hinsbergh  \  lige  homaige  por  un  cours, 
assavoir  Bikete  ",  Glenne,  llottehem  '  et  Walewier  "*  ^. 

214.  liera  ",  Faleoramont  ',  por  le  fiief  contenut  en  livre  des  chartre  ''  *. 

215.  Item  *,  ly  saingnour  '  de  Hinsberg  ',  por  xxx  livres  de  vies  esterlins 
10  qu'ilh  assenât  *  en  la  dyocese  "  de  Trive. 

216.  Ly  sires  de  Bealmont,  en  ilenau,  por  Chymay  et  la  voverie  "  de 
Coving. 

217.  Item  ",   ly  sire   de  Moreilmelt,  al  cauze  del   vilhe  et  '  terre  de 
Morealmeit  et  de  Hans;  mains  ly  fortereche  de  Morealmeit  n'en  muet  nient  ". 

»s      218.  Item,  ly  sires  de  Rochefort,  al  cause  delle  fortereche  et  terre  -de 
Rochefort. 


"  CPG  n'ont  pas  ces  premiers  mots.  —  *  S  lyneng',  G  ly  veng",  P  lyuaig',  GMTWY  liuengne, 
HN  luy  raesrae;  cfr.  Ii7.  —  "  CGMHNT  bierchem,  P  bierchon.  —  *  CPG  n'ont  pas  ces  premiers 
mots,  —  '  Ainsi  C,  S  reches,  G  reces,  P  un  blanc.  —  '  S  assènent.  —  o  S  libre.  —  ''  CP  de, 
G  des,  S  aux.   —  '  CPG  n'ont  pas  ces  premiers  mots.   —  J  CG  heynsbergh,  P  hyenberghe.  — 

*  C  likete,  P  libetteit,  GMHT  villerce,  WY  vileres,  R  viUicrs.  —  '  Ainsi  SC,  P  hoteilhon, 
GMHTWYR  hotte.  —  "•  C  walewir,   G   walwier,   P  walewres.  —  »  CPG  n'ont  pas  Item.   — 

•  CP  facomont,  G  faucoraont.  —  p  S  en  libre  aux  ch.  Saint  Lambert.  —  «  S  Item  encor,  CPG  néant. 
—  <■  CPG  sire.  -  •  C  de  heynsbergh,  P  de  sembruch,  GMHNTWYR  disembrughe.  —  '  S  est. 
asseneis.  —  "  Ainsi  CP,  SG  dyoce.  —  "  OP'G'  en  H.  comme  sire  de  Ghimay  et  cestelain, 
y  en  H.  comme  sires  de  Fumaing,  de  Ch.  et  chastellain.  —  *"  CPGC'B  n'ont  pas  Item.  —  *  Liste  I 
n'a  pas  vilhe  et.  —  y  Liste  I  mains  ly  cesteal  de  Mor.  est  tenus  de  conte  de  Namur.  —  »  Ainsi  CPG, 
C^P'DB  a  cause  de  sa  fort,  et  terre,  G'  a  c.  de  sa  t.  et  f.,  S  al  c.  de  Rochefort  et  la  terre. 

<  Bechleiin,  village  sur  le  Rhin,  au  grand-duché  de  Hcsse-Oarmitadt. 

i  Voyez  Cartulaire  de  Saint-Lambert,  t.  I,  p.  338. 

>  Même  volume,  p.  236. 

*  Même  cartulaire,  t.  Il,  p.  276. 


180  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

219.  Item  ",  ly  sires  d'Agymont,  aile  cauze  del  "  fortereche  et  terre 
d'Agymont. 

220.  Item  %  ly  voweit  "  de  Hesbaing.  à  •  cause  délie  forireche  d'Aigre- 
monl ',  et  ddle  vowerie  de  Hesbaing,  et  des  homaiges  à  clie  afferant  *;  por 
lequcil  Oief  ilh  est  obiigiiet  de  porleir  le  slandar  ''.  S 

221.  Ilem.  ly  abbeit  d'Ayne,  por  pluseurs  fiief  qu'ilh  tient  ';  de  ^  queil  * 
ilh  n'est  point  de  double  que  che  ne  soit  ly  uns  des  xii  peires  '. 

222.  Ittm  ",  ly  saingnour  de  Dypebeike  "  est,  si  que  °  j'ay  oyut  dire 
anehienement.  flief  d'unne  deméc  partie  ^;  et  Argenteai.  une  demée  partie  '; 

ja  soiche  que  les  saingnours  d'Xrgenleal  l'aient  releveit  sovent  fois  d'aullre  '  {» 
saingnorage,  et  chcaux  de  Dypenbeike  l'aient  releveit  des  dus  '  de  Brabant  '. 

[Additions  de  Jean  de  Stavelot  :] 

Item,  ly  duc  de  Cleyve.  enssi  qu'ilh  appert  en  livre  à  charire  Saint  Lambert.  — 
Item,  ly  conte  de  Blois,  enssi  qu'ilh  appert  en  livre  az  charirc  Saint  Lambert.  —  Item, 
f.  189,  col.  b.  ly  conte  del  Roche  en  Ardenne,  comme  peire  et  homme  aile  englieze.  —  Item,  ly  conte  is 
de  Meurs,  por  le  terre  de  Borne,  —  Item,  ly  conte  de  Wadommont,  por  le  terre  de 
Pesse.  —  Item,  ly  conte  de  Chyny,  enssi  qu'ilh  appert  en  livre  à  chartre.  —  Item,  ly 
saingnour  de  Horne,  de  tout  son  tennement  de  Horne.  —  Item,  ly  saignour  d'Erkcl. 
de  son  terre,  enssi  qu'ilh  appert  en  livre  aux  Chartres  Sains  Lambert.  —  Item,  ly  sires 


"  CPGP'B  n'ont  pas  Item.  —  »  Liste  I  de  sa.  —  •  CGB  n'ont  pas  Item,  P  lit  et.  —  <«  SC  le 
vowerie,  P  délie  voweriie.  —  >  SP  omettent  le  passage  à  cause...  vowerie  de  Hesbaing;  mais, 
à  la  (in  du  l  iiO,  P  reprend  :  Item,  ly  voweit  de  Hesbay,  à  cause  délie  fortereche  daigens. 

—  '  CG  dagiraont,  P  daigens,  CD  daigremont,  B  dagremont,  G^  dolgimont.  —  '  Le  passage  à 
partir  de  à  cause ...  a  pour  correspondant,  dans  CG'f  :  i  cause  de  son  advoweriie  et  de  ses 
homaigez  (et)  délie  fortereclie  d'A.;  P'  à  cause  de  son  av.  et  de  ses  hora.,  est  ausy  contenus  en 
livres  des  ciiarires,  mais  je  n'y  ay  nient  bonne  mémoire.  —  *  Cette  relative  est  ainsi  libellée  dans 
CG'DB:  à  queil  li  droiture  ((X  droit)  de  slandar  (y  ajoute  Saint  Lambiert)  apartint;  P-f  néant.  — 

*  Liste  I  à  cause  des  fiiefs  qu'il  tient  de  mons'.  —  ^  Cette  suite  du  §  iti  est  inconnue  à  la  liste  I. 

—  *  S  de  quoy.  —  '  S  ajoute  de  Saint  Lambert.  —  •»  CPG  n'ont  pas  Item.  —  "  C  dyepenbeeck, 
P  dipenbecke,  C  dypenbeik.  —  »  S  si  comme.  —  p  P  d'une  demie  peire,  GMHTWY  d'ung  demy 
père.  —  «  P  une  demie  peire,  G  ung  demee  père,  MHWY  un  demy  pcre.  —  '  S  aultruy.  — 

•  C  de  duck,  P  du  duc.  —  '  G  r.  de  plusseurs  seigneurs. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.  481 

de  Hirche,  por  sa  terre.  —  Ilem,  ly  sires  de  Virve,  por  sa  terre.  —  Item,  ly  sires  de 
Hermalle,  por  sa  terre  —  Item,  ly  duc  de  Bulhon,  qui,  ft  présent,  est  al  cnglieze,  qui 
at  quatres  peires  qui  sont  hommes  de  fiiefs  à  monsaingnour  de  Liège,  por  tant  qu'ilh 
est  duc  de  Bulhon  :  premier,  ly  abbcit  de  Saint  Hubert  en  Ardenne;  ilem,  ly  sires  de 
5  Myrewair;  item,  ly  sire  de  Oryo  et  ly  sires  de  Jachc. 

Chy  s'ensiwent  les  bancreches  del  cnglieze  :  Florine,  Morealmeit,  Hirche,  Rochefort, 
Agymont,  Virve  et  Hermalle. 

Chi  après  s'ensiwent  les  peires  del  evcsqueit  de  Licge  :  premier  l'abbeit  de  Stavelel, 
l'abbeit  d'Ayne,  le  duc  de  Lucemboiirgh,  Brabant,  f^emborh,  ly  conte  de  Henau,  ly 
10  conte  de  Namure,  ly  conte  délie  Roche  en  Ardenne,  Argenteal  et  Dypebeyke. 


XX.  3  (§  223-234). 

223.  Chy  nos  tairons  des  fiifveis  "  en  quels  doient  cislre  pris  les  xii  peires  f.  189,  col.  e. 
deseurdis  ^  dont  ilh  n'est  riens  useit '';  et  relrairons  "*  à  nostrc  principaule  (Co«'-.  i.  326.) 
maieire,  ch'esl  à  declareir  le  haulteur  de  l'evesque  de  Liège  et  le 

15  loy  de  sa  court,  enssy  qu'ilh  al  esteit  useit  au  temps  des  saiges  et  des  bons 
constummicrs  '  trespasseis. 

224.  Monsaingnour  '  de  Liège  doit  avoir,  al  cauze  de  sa  haulteur,  si  " 
qu'ilh  est  chi  devant  contenut,  en  folhet  de  ce  traitiiet  ^  le  feu  et  le 
cache  des  cas  dont  chi  deseure  est  fait  mention  *. 

50  225.  Item,  le  droitur  de  '  donncir  querantaines,  en  la  manière  qu'ilh  en-' 
at  esteit  useit.  Et,  quant  alcuns  at  cyut  les  un  qucrantaines  qui  sont  de  loy  et 
ilh  puet  avoir  le  V  anchois  que  sa  partie  adverse  l'aiel  debatut,  chest  v*  aurat 
son  cours,  et  tant  que  demandeir  "  en  vorat,  jusques  à  tant  qu'elles  soient 


"  s  ajoute  monsaingnour  et  l'englieze  de  Liège.  —  »  S  ajoute  de  paiis  de  Liège.  —  '  S  ajoute 
de  quoy  cli'est  grande  damaige.  —  <»  S  et  nos  retr.  —  «  S  aconsturamiers.  —  '  CP  mesire; 
S  ajoute  l'evesque.  —  »  S  enssi.  —  '>  Ainsi  CPGB,  sauf  le  blanc  entre  en  et  f.;  D  il  est  ch.  d. 
c.  ou  VII»  foillet  de  ce  tr.,  S  ilh  soy  contient  chi  devant.  —  '  S  del.  —  ■>  Sy  suppriment  en.  — 
*  S  damendeir. 

'  Voyez  ci-dessus  p.  84,  §  80. 


152  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ 

debatues  par  l'adverse  partiie.  Mains,  s'ilh  les  vuell  debatre,  ilh  doit  venir  al 
canohellerie  monsaingnour  de  Liège,  anchois  que  ly  quarte  "  querantaine  *  soit 
expirée;  et  doit,  à  secrétaire  monsaingnour,  mettre  et  faire  ensengnier  son 
débat,  pour  elies  querantaines  astancbier  ' 

226.  Pour  nul  cxchès  qucilcunque,  ne  doient  cistre  impelrées  querain-  s 
laines,  s'ilh  n'ai  ''  oyut  estour  ou  burynne,  ou  plus  gran  mal,  entre  les  parliies. 
Car,  pour  maneches,  haymes,  vilains  parleir,  defllancbes  ne  cas  semblans,  ne 
puet  ons  querantaines  impclreir,  s'ilh  n'y  al  cop  ferut;  car  ly  coup  fait  le 
guerre,  et  nient  les  parolles  Et  les  querantaines  sont  '  impelrées  por  le 
dobtanche  de  rcvengcment,  qui  sieroit  commenchement  dclle  guerre.  Et,  par  lo 
tant,  quant  les  quatres  querantaines  sont  exspirées,  ly  guerre  est  '  ovierte  aux 

f.  189,  col.  d.  partiies.  Et,  s'enssi  estoit  que  ly  failuel  desist  en  justiche,  par  devant  monsain- 
gnour et  ses  hommes,  et  en  *  presenche  del  partie,  qu'ilh  ne  voloit  nient 
guerrier  ne  mettre  ses  amis  en  dungier,  anchois  voloit  ilh  '  l'excès  sufQssanment 
amendeir,  aile  cnsengnemcnt  de  monsaingnour  et  de  ses  hommes,  se  ne  poroit  is 
ons,  par  loy,  constrandrc  le  partie  blcchie  qu'ilh  s'acordaist  ne  sa  guerre  osteir, 
s'ilh  nelle  faisoit  de  son  greit. 

227.  Etdeveis  savoir  que  querantaines,  commandées  por  cas  ^  d'homme- 
cide,  ne  comprendenl  nient  les  hommescydes  de  cely  fait;  car  nulle  homme- 
cydes    n'est   compris    en    querantaines,  anchois    demeurt  en    la  cache  de  20 
saingnour  et  délie  partiie.  Mains  tous  ses  proismes  y  sont  compris;  auxquels 

ly  cusiens  de  mors  ne  soy  puclenl  radrechier,  tant  que  les  un  querantaines 
Coût.,  1, 3S7.)  durreronl  ;  mains,  entre  u  querantaines,  soy  poroicnl  ilh  bien  radrechier,  sens 
perilh  de  "  loy. 

228.  Et.  ja  soiche  que  bastars  n'aient  point  '  de  proismeteit  en  succession  k 
de  *"  moibies  ne  d'hirelaigos,  solonc  le  loy  de  Liège,  nientmoins,  ilh  sont  loiies 
des  triwcs  et  "  querantaines,  enssi  bien  que  les  légitimes. 


•  SCP  quatre,  G  un,  y  quatreme.  —  '  S  xv«,  C  quinsaine.  —  «  Atnsi  GDB,  J  astanchir,  E  estanchier, 
P  escauchier,  SC  astargier.  —  ''  SGB  n'y  at.  —  «  S  qu.  doient  eistre.  —  '  SC  siéront.  —  >  S  ajoute 
adonc.  —  ''  S  en  la.  —  'S  ilh  voloit.  —  i  GD  pour  cause,  C  par  cas,  B  par  case,  P  par  cause.  — 
*  CG  délie.  —  '  S  omet  point.  —  «  S  des.  —  "  S  et  des. 


LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ.         <83 

229.  Chcs  qucranlaines  puet  monsaingnonr  "  de  Liège,  aile  requcsl  délie 
partie  ^  faire  commandcir  par  tout  sa  dyoceis,  cnssi  bien  sour  clieaux  qui  point 
ne  sont  ses  sorseans  eomme  sour  elieaux  de  son  palis.  El  quikyoncques  "  les 
brisse,  ilh  est  altains  de  son  honneur,  se  plainte  en  est  faite  par  devant 

»  monsaingnour  et  ses  hommes,  et  le  fais  bien  provcis;  et  "*  doit  chis  forjus  ' 
eistre  jugies  par  les  hommes  monsaingnour,  en  la  maison  del  justiehe,  en  palais, 
à  son  dclle  bancloke  ',  par  le  semblante  manière  que  les  esquevins  de  Lit-ge 
forjugent  en  leur  xhampnes  ";  et  siérait  *  fais  ly  crys  à  peron,  à  Liège,  par  le 
botolhon    en  presenche  des  hommes  monsaingnour,  jusques  al  nombre  de 

10  xuii  fiiefveis,  en  la  warde  desquels  ly  maire  de  Liège  doit  mettre  ccly  fourju-    f.  190,  col.  c. 
gement  *. 

230.  En  fais  de  ^  Iriwes,  de  qucranlaines  et  de  reschosse  "  d'hirlaige,  dure  ' 
proismeleit  jusques  en  vn'  degreis  ".  Mains  ons  doil  che  proveir  eleirement,  de 
greit  en  greit,  par  nom  el  par  sornom;  car  ly  tesmongnaige  de  dire  :  «  je  eroy 

45  ou  je  say  bien  que  chis  et  cliis  sont  "  en  v%  vi'  ou  °  vn*  degrclt  de  prnismeteil  » 
ne  suilirolt  nient,  s'ilh  ne  disoil  :  «  je  say  bien,  ou  je  ay  oyut  dire  les  ansneis  et 
mes  devantrains,  que  tels  fut  peire  de  tcilh  homme;  et,  de  ly,  issit  leil;  et  enssi, 
en  avallant  son  compte,  jusques  à  cely  por  ^  cuy  illi  feroit  son  lesmongnaigc. 

231.  Et,  s'ilh  avenoitque  chis  qui  auroll  Iriwes  ou  queranlalnes  brissiees, 
20  fui>t  plus  proisme  à  plaindeur,  de  chcst  meïsmc  costeit  '  dont  ly  debas  seroit 

•  CPDB  mestir.  —  *  S  des  parties.  —  '  B  quiquionke,  C  quequioncque,  P  que  quiconke, 
G  quiconcques,  0  quiquonque.  —  <•  S  on.  —  '  Ainsi  SCP,  NWY  foriiige,  J  foriuges,  fi  forjugez, 
GMH  foriugie,  ET  -giet,  D  -giez,  B  -gies.  Forjus  est,  semble-l-il,  une  forme  inédite.  Sa  présence 
dans  a  et  dans  le  plus  ancien  exemplaire  de  la  famille  p  fait  que  nous  n'osons  le  rejeter  pour 
forjugies,  «  mis  hors  la  loi  »,  terme  mieux  connu  et  rencontré  ci-dessus,  entre  autres  p.  73,  l.  ii, 
et  p.  i29,  l.  S,  où  il  est  employé  substantivement,  comme,  d'ailleurs,  dans  maint  texte  ancien. 
Forjus  résulterait-il  d'une  abréviation  mal  comprise,  appliquée  à  forjugies.'  Ou  bien  est-il  permis  de 
l'assimiler  à  un  mot  tel  que  forjur,  «  parjure  »,  dont  Godefroy  cite  un  exemple  de  1391,  origi- 
naire du  Hainaut?  —  f  Ainsi  SD,  CP  blanclocke,  GMHSTWYR  blance  clocque,  BJE  cloeque.  — 
»  CPGMT  xhamraes,  HNWYR  schararae,  DJ  scampnes,  BE  scapnes.  —  *  CGDB  serai.  P  seroit. 

—  *  Ainsi  se,  PNy  foriuge,  GT  foriugie,  ilHWYR  ftiriugiet;  voyez  le  même  mot  dans  la  mime 
expression,  p,  70,  l.  7.  —  J  S  des.  —  *  Ainsi  SB,  ailleurs  rescosse.  —  '  Ce  mot  ne  se  prétente 
tous  une  forme  correcte  que  dans  GWY  dure  el  MHNT  durre;  ailleurs  il  est  altéré  (hormis  peut- 
être  la  variante  de  C)  :  C  doire,  S  de  heures,  P  dun,  BJR  dune,  DE  dunne  ,•  cfr.  dure  p.  1?i,  l.  1. 

—  "S  en  VI  d.  —  "S  soit.  —  "  S  vi  ou.  —  »*  S  par.  —  «  P  cesl  m.  costeit,  BJ  cesti  m.  costeit, 
D  cesti  m.  costet,  GMUTWYRE  cestui  m.  coste,  C  ceste  ra.  coiste,  S  chest  m.  couze. 

Tome  fU.  20 


1»4  LE  PATRON  DE  LA  TEMPORALITÉ. 

commenchies,  qu'ilh  ne  fuist  à  principaul  raituel,  ilh  n'aroit  nient  queran- 
taines  ne  "  Iriwes  brisies,  s'enssi  donc  n'csloil  qu'illi  awist  ''  por  le  principal 
débat  esteit  armcis  on  siervilcle  son  corps  le  dit  fayliiel  principaul,  enssi  qn'ilh 
avitnl  bien  que  ons  "  aymc  niics  unck  longent  "  proisme  que  une  pins  prochain. 

232.  Kt,  de  tous  cas  cryminals  queilcunqucs.  ons  soy  doit  plaindre  dedens  s 
XL  jours  après  le  fait  advenul,  en  cas  où  ly  plus  proismes  sicroit  à  paiis;  et.  s'ilh 
cstoit  absens,  dedens  xl  jours  après  sa  revenue;  ou,  s'ilh  estoit  desseagies  et  ilh 
n'awist  mambor  qui  sa  plainte  fesist,  ilh  soy  poroit  plaindre  dedens  le  queran- 
taine  après  che  qu'ilh  auroit  le  xv'ain  de  son  eage  acomplit%  à  tous  ses  boins  poins. 

233.  Item,  s'ilh  advenoit  que  chis  à  cuy  ons  dcvroit  commandeir  les  lo 
qucrantaines.  soy  absenlaist  ou  ne  fuist  point  Iroveis,  on  les  poroit  comraan- 

i.  490,  col.  *.    deir  à  son  Glh.  s'ilh  avoit  '  parfaite  eage,  ou  à  sa  femme  cspousée,  por  tant  que  ly 

femme  et  maris  '  sont  une  corps  par  loiien  de  mariage,  mains  qu'ilh  fuissent  * 

{Coût,  1,358.)   demorans  '  ensemble-';  et,  silh  n'avoit  femme  ne  heure  ''  marie  à  caige,  ons 

feroil  le  commain  '  à  son  plus  proisme  troveit  adonc  en  le  dyocheise  de  Liège.  >3 

234.  Item,  nuls  ne  puet  commandeir  qucrantaines,  ne  faire  nuls  explois 
de  justiche,  ne  porteir  nulle  jugement  en  la  Paix  ne  en  la  court  monsain- 
gnour  ",  ne  ly  oisteir  "  de  °  raisnes  de  forche  ne  de  debte  '',  s'ilh  n'est  homme  de 
fiief  à  ly  et  s'ilh  n'at  son  fiief  releveit  :  voire,  des  anchicns  fiief  dcl  evesqueit, 
qui  ne  doient  nulle  relief,  car  les  hommes  de  fiief  delle  conleit  de  Mouhaut,  dcl  îo 
conteil  de  Looz  ne  de  Cleirmont,  n'ont  nient  che  previleige  '':,  mains  bien  poroit 
advenir  que,  par  '"  antiquiteil  el  trespassement  de  temps,  ches  chouzes  sicroient  ' 
obliies  et  soie  voroit  chascun  afranckier,  queis  que  ses  fiief  fuist. 

«  S  ou.  —  »  se  ilh  n'awist.  —  «  yll  on,  GMTWYR  l'on,  C une,  P  ungs.  —  "«  Ainsi  SC,  B  longain. 
GD  longtain,  P  lontain.  —  •  Ainsi  SC,  P  le  xl«  ou  de  son  eaige,  GMHPiTWYR  iv  ans  de  son 
eaige,  y  les  xv  ans  de  son  e.  acomplis.  —  '  S  ilh  lavoit.  —  v  AïTisi  CP,  S  la  f.  et  ly  m.,  C  la  f. 
et  le  m.,  DBJ  li  femmes  et  hommes  maries.  —  ''  Ainsi  P,  GDB  qiiils  fuissent,  C  que  il  fuist, 
S  quelle  fuiste.  —  '  S  deraorant.  —  J  S  ajoute  avecke  ly.  —  *^  CP  hoir,  G  lioire,  D  hoirs,  B  hors. 

—  '  PC  -an,  CB  -ant  D  -and.  —  •»  S  la  c.  de  mons.  de  Liège,  y  la  c.  de  mens.  —  »  PGMHT  rostcir. 

—  •  S  des.  —  p  S  double.  —  «  S  ches  previleiges,  B  ces  privilèges.  —  "■  S  por,  G  pour.  — 
•  Ainsi  ^BJE,  S  siéront,  C  seront,  D  sont. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS 

relatives  au  commentaire  historique  et  aux  tableaux  généalogiques  '. 


TOME    I 

Page  9,  note  2,  dernière  ligne,  au  lieu  de  :  canton  même,  Usez  :  même  canton. 
»  13,  note  4.  Voyez  ci-dessus,  p.  lxxvii  :  La  légende  de  Basse  de  Dammartin. 
»      15,  note  3.  Jeanne  dite  de  Herck  élail  la  nièce,  et  non  la  sœur  de  Rasse  IV  de 

Warfusée  à  la  Petite  Bouche. 
»      20,  note  2.  Le  S  novembre  1358,  Arnold  de  Molembais,  chevalier,  sire  de 

Linsmeau,  releva  le  château  de  Braives  {Cour  féodale  de  Liège,  reg.  40, 

fol.  17). 

»   ,  ,22,  note  1.  Clarembaud  d'Atrive  vendit,  le  9  novembre  1362,  le  château  et 
T^^         la  seigneurie  de  Wodémont  à  Jacques  de  Fraiponl  (De  Ryckel,  Fiefs  de 
Dalhem,  p.  354). 

»  27,  note  2.  Le  sceau  de  Thierri  de  HanefTe,  seigneur  de  Seraing-le-Châ(eau, 
est  décrit,  d'après  un  document  de  1377,  par  Demay,  Sceaux  de  la 
Flandre,  n"  1604. 

»      50,  note  7,  au  lieu  de  :  14  janvier  1440,  lisez  :  14  janvier  1414. 

»      41,  note  7,  3«  ligne,  au  lieu  de  :  p.  559,  lisez  :  p.  529. 

»  44,  note  3.  Le  deuxième  registre  du  la  cour  des  tenants  de  la  cathédrale 
Saint-Lambert  renferme,  fol.  08,  les  «  œuvres  de  Thibaut  de  Landris 
et  de  Wéri  de  Lavoir,  des  convenances  de  mariage  damoisclle  Yde,  fille 
dudit  Wéri  ». 

»  44,  note  8.  Jean  délie  Grange,  chevalier,  était,  en  1351,  avoué  de  Hodeige; 
en  1366,  Jean  de  Langdris  lui  avait  succédé  en  cette  qualité 
(B.  C.  R.  U.,  3*  série,  XIV,  pp.  123,  129). 

'  Nous  n'trons  pas  repris  ici  les  additions  et  corrections  insérées  â  la  fin  des  tomes  I  et  11. 


ISe  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page     46,  ligne  4.  Hugues  de  Bassine  était  bailli  de  Condroz,  en  1285  {Val-Saint- 
Lambert,  charte  n*  380). 

>»  55,  note  3.  Sept  fawes  est  une  mauvaise  traduction  de  Sefawe,  Sechfawe 
(hêtre  sec). 

»      54,  note  5  (le  texte  |)orte  3),  au  lieu  de  :  Hamoir,  lisez  :  Hamois. 

»      56,  note  5.  Isabelle  de  Geer  vivait  encore  en  1383  (Val-Saint- Lambert,  charte 

n»  739). 
»      57,  note  1,  au  lieu  de  :  Habielhe  délie  Tour,  lisez  :  Mabielhe  délie  Tour. 

L'erreur  de  lecture  provient  de  Korth,  Archiv  Harff,  I,  p.  236. 

»  64,  ligne  9.  Jean  de  Ronc  était  maire  héréditaire  de  Marche  en  Famenne, 
en  1373  (Vannércs,  Histoire  monétaire  du  Luxembourg,  p.  210). 

»  66,  note  3.  Tilman  de  Rosmeer  dit  aussi  de  Rosmel,  receveur  général  de 
Liège,  tirait  son  nom  de  Rosmeer,  commune  de  la  province  de  Lim- 
bourg.  Le  château  de  Rosmel  à  Dattice  fut  le  berceau  d'une  famille 
tout  à  fait  distincte,  dont  plusieurs  membres  furent  châtelains  de  Fran- 
chimont. 

»      68,  note  4,  au  lieu  de  :  1335-1556,  lisez  :  1333-1336. 

»  71,  note  1.  Thibaud  de  La  Vaux  était  en  1303,  maire  de  Wellin  et  non  de 
Vielsalm  (Charte  imprimée  dans  Halkin  et  RoLiiND,  Chartes  de  Stavelot- 
Malmedy,  11,  p.  118). 

»  71,  note  6.  Rasse  de  La  Vaux  était  seigneur  de  Bes,  aujourd'hui  Beth,  dépen- 
dance de  la  commune  d'Opont,  canton  de  Paliseul. 

n      84,  note  2,  au  lieu  de  :  fils  de  Henri  sire  de  Gronsveld,  lisez  :  fille. 

»  95,  note  3,  ...  «  aux  six  enfants  de  Wauthier  d'Athin...  ».  Hemricourt  ne 
mentionne  pas  les  enfants  de  Wauthier  d'Albin,  mais  les  neuf  ou  dix 
enfants  de  Guillaume  d'Athin,  dont  il  en  nomme  quatre. 

»      95,  4*  ligne  de  la  note  1,  au  lieu  de  :  28  mars  1377,  lisez  :  1277. 

»  97,  3*  ligne  de  la  note  2,  ajoutez  -.  douze  ans  seulement  après  le  mariage  de 
sa  mère. 

»  103,  note  3.  Catherine  de  la  Boverie  était  fille  de  Bertrand  de  la  Boverie  et  de 
Catherine  de  la  Marche,  sa  seconde  femme,  et  non  de  sa  première 
femme  Isabeau  de  Melun. 

»  115,  note  1.  Le  15  décembre  1348,  Louis  Marteau  de  Milmorl  releva  un  cens 
â  Liège  par  transport  d'Agnès  de  Jupillc  «  ante  »  de  sa  femme  (Cour 
féodale  de  Liège,  reg.  40,  fol.  513  v°). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  157 

Page  121,  note  5,  au  lieu  de  :  Harzée,  lisez  :  Harzé. 
»     122,  note  1.  Wauthier  de  Beaufort,  sire  de  Barse  (non  chevalier)  mourut 
en  1292.  L'erreur  est  rectifiée  au  tableau  Barse,  II,  p.  142. 

»     154.  ligne  24.  Des  chevaliers  de  Marchin  sont  cités  au  XIII»  siècle,  notamment 
Jean   de  Marchin,  en  1234-1253  {Cartulaire  de  Saint -Lambert,   I, 
pp.  320,  326,  3S1.  —  A.  H.  E.  B.,  XXIII,  p.  334). 
En  janvier  1301,  est  cité  «monsignor  Wilhames  de  Marchins,  chevalier  » 
{Abbaye  d'Aine,  cartulaire,  fol.  230  v"). 

»  157,  suite  de  la  noie  de  la  page  précédente.  Voyez  1. 1,  p.  490  et  ci-après,  une 
addition  se  rapportant  au  même  objet, 

»  163,  ligne  20,  ajoutez  en  note  :  voyez  l'acte  d'achat  de  la  terre  de  Fauquemont, 
l'an  1363  (Ernst,  Duché  de  Limbourg,  VI,  p.  69). 

»  178,  note  3.  En  janvier  1285,  est  cité  Jean  Pagnoteas  de  Fize  {A.  //.  E.  B., 
XXIII,  p.  433).  Concernant  les  l'agnon  de  Fize,  en  1275,  voyez  Val  des 
Ecoliers,  à  Liège,  cartulaire,  fol.  93. 

»  180,  note  1.  M.  le  baron  de  Borman  donne  la  seigneurie  d'Ossogne  comme  une 
dépendance  de  Thuillies  (Ilainaut);  c'est  en  réalité  une  dépendance  de 
Havelange  (Namur).  Voyez  Poncelet,  Fiefs  d'Adolphe  de  laMarck,  p.  662. 

»     180,  note  2,  au  lieu  de  ;  p.  431,  lisez  :  Â^l. 

n     187,  note  5.  Saint- Fontaine  est  une  dépendance  de  Pailhe,  canton  de  Huy. 

»     196,  note  4,  au  lieu  de  :  Marguerite,  Ileluis  et  Mathias,  lisez  :  Marguerite, 

Heluis  et  Mahaut  ou  Malhilde  (de  Walhain). 
»     199,  note  1 ,  à  la  fin,  lisez  :  Cartulaire  de  Heylissem,  n"  148  et  non  158. 

»  210,  §  334,  ligne  22.  Rennechon  de  Bombaye,  avoué  de  Mortier,  releva 
le  13  janvier  1591,  par  l'obit  d'Arnoul  Marteal  de  Bombaye,  son  père 
(Cour  féodale,  reg.  42,  fol.  24  v°). 

»     217,  note  2,  après  :  la  garnison  d'Argenteau,  ajoutez  :  Fisen,  II,  p.  113. 

»     220,  note  1,  ajoutez  :  Poncelet,  Chartes  de  Saint-Pierre,  p.  128. 

»  233,  note  2.  Rase  de  Berlo  fut  marié  à  la  demoiselle  de  Brus  et  non  à  Marie 
de  Leuth. 

»  234,  ligne  12.  Everard,  fils  de  Radou  de  Sclessin,  mourut  le  30  mars  1335; 
Gilles,  son  autre  fils,  décéda  le  2  janvier  1336;  Ave  d'Ile,  femme 
de  Radou  de  Sclessin,  mourut  le  6  janvier  1352.  Cette  famille  portait 
de  vair  de  sept  tires  au  sautoir  brochant  sur  le  tout  (Naveau  et  Poullet, 
Epitaphes,  II,  p.  69,  n"  1432), 


158  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  237,  noie  i.  Les  derniers  mots  de  cette  note  ne  sont  pas  très  clairs.  Jean  de 
Lardier  dit  délie  Liwon,  époux  de  Ide  Balar  de  Jupille,  était  fils  et  non 
petit-fils  de  Jean  de  Lardier,  écbevin  de  Liège  en  1285-1307. 

»  240,  ligne  A.  Au  sujet  de  l'épitaphe  de  Lambert  de  Hozémont,  voyez  l'Intro- 
duction, p.  XLVIII. 

»  244,  ligne  5.  On  célébrait,  au  mois  de  décembre,  en  l'église  de  Visé,  l'obit  de 
Marie  de  Erckenteil  (Argenteau),  alias  de  Templis  (fol.  78  v°). 

»  249,  ligne  15.  Le  50  juillet  1555,  comparaissent  Yde  del  Quartier  et  Libert 
son  flis.  D'actes  des  14  juin  134<»,  13  septembre  1349,  8  avril  1350, 
il  ressort  que  feu  Gérard  de  Quartier  avait  eu  trois  enfants  :  Libert, 
Isabelle,  mariée  à  Gilles  de  Wihogne,  Jeanne,  mariée  à  Colarde  Grâce. 
Libert  eut  pour  fille  Ide.  Un  acte  du  9  mai  lô64  mentionne  Johan,  fils 
de  Gilon  de  Horion  et  d""  Isabelle  de  Quartier,  sa  mère;  l'acte  de  1350 
concerne  la  cour  et  assise  qui  siet  elle  voie  de  Saint-Laurent,  que  on 
dyst  de  Quarlir  {Saint- Pierre,  reg.  53,  fol.  89,  94  V).  Il  y  avait,  en  1477, 
en  Souverain  Pont  h  Liège,  une  maison  dite  de  Quartier  [Hôpital  Tir- 
bourse,  cour  des  tenants,  1455-1502,  fol.  230  y). 

»  250,  ligne  13.  Henri,  fils  de  Pirar  le  Dyavelot,  payait,  en  13G2,  une  rente 
hypolbéquée  à  Waudre  [Pauvres  en  lie,  stock  IV,  fol.  52). 

»  257,  note  2.  Le  10  décembre  1279,  est  cité  Eustache  de  Fontaine,  chevalier, 
homme  de  fief  du  comte  de  Looz  [Val  Saint-Lambert,  charte  n°  368). 

»  260,  ligne  20  et  tome  II,  page  205,  dernière  génération.  Henri  de  la  Heid, 
fils  de  Guillaume  le  Champion,  vivait  en  1325,  1332  [Saint- Pierre, 
reg.  144,  fol.  82  v"). 

»     267,  note  3.  Ajoutez  la  date  ;  18  novembre  1357. 

»     269,  6*  ligne  de  la  note  1,  au  lieu  de  :  Apolphe,  lisez  :  Adolphe. 

»  274,  note  5.  D'après  la  chronique  abrégée  de  Jean  d'Oulremeuse,  Guillaume 
de  Flémalle  fut  aussi  bourgmestre  de  Liège  en  1387  (Balau  et  Fairon, 
Chroniques  liégeoises.  II,  p.  222). 

»  277,  ligne  18.  .Maroie  de  Lavoir,  fille  de  Jean,  était  mariée  en  1358,  à  Renecbon 
délie  Tour  de  Wandre  (Archives  de  Harff). 

»     281,  note  4,  au  lieu  de  :  à  Vivegnis,  lisez  :  au  faubourg  Vivegnis. 

»  289,  ligne  3.  Thomas  de  Hemricourt,  fils  de  feu  GolTin,  était,  en  1351,  chanoine 
de  la  collégiale  Saint-Georges  à  Wassemberg  (Schuffels,  Das  Sankt 
Georg  Stift,  p.  49). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  159 

Page  ^90,  ligne  8.  Gilles  de  Hemricourt,  fils  du  chroniqueur,  obtint  le  19  mai  1365, 
une  prébende  en  expectative  en  l'église  de  Saint-Denis  à  Liège;  il  était 
clerc,  et  cousin  de  Nicolas  Trophardi,  écuyer  de  la  reine  de  France, 
laquelle  adressa  la  demande  au  pape  Urbain  IV  (Fierens,  Supplique$, 
n»  1373). 

»  292,  note  de  la  page  précédente.  Ailid  de  Falcon  était,  le  18  janvier  13."57, 
veuve  d'Arnoul  de  Cheltegnées.  Evrard  de  Falcon,  son  frère,  usait 
en  1356  d'un  sceau  portant  un  écu  à  un  léopard  couronné  passant, 
la  poitrine  chargée  d'un  meuble  indéterminé  {Chapitre  de  Saint-Jean, 
original). 

»     299,  note  3,  au  lieu  de  :  Poncelet,  Sainle-Croix  (sous  presse),  lisez  :  t.  I, 
p.  562. 

»  299,  note  5.  Après  le  mot  :  Vivegnis,  ajoutez  :  de  Crassier,  Epilaphes  de 
l'abbaye  de  Vivegnis,  n'  S6. 

»    299,  note  6,  4»  ligne,  au  lieu  de  ;  Ode  de  Waudre,  lisez  :  Ode  De  Wandre. 

»  302,  note  3.  Mormany  est  Moresnet.  Des  actes  où  apparaît  cette  localité, 
il  résulte  qu'elle  était  située  près  de  Gemenich  et  d'Aix-la-Chapelle. 
Arnold  de  Moresnet  (Moyrmensneyt  est  cité  en  1347  (de  Raadt, 
IV,  p.  492).  Dans  les  comptes  de  la  collégiale  Saint-Pierre,  de  l'année 
1373,  on  mentionne  sous  la  rubrique  Hombourg  :  relicla  Gerardi  délie 
VVede  pro  terris  acquisilis  a  consan{>uineo  suo  de  iMorniesneit;  item,  pro 
terris  acquisilis  a  Caris  de  Mormesneil.  Dans  ces  passages,  il  s'agit 
indubitablement  de  Moresnet.  Sous  la  même  rubrique  figure  :  «  relicta 
Moirepais  »  {Collégiale  Saint-Pierre,  reg.  1S6).  Dans  le  livre  des  feuda- 
taircs  de  Jean  111,  duc  de  Brabant,  le  nom  est  écrit  Mormensey; 
Winand,  fils  de  la  fille  de  Catherine  Skeppeleren  de  Moresnet  y  tenait 
en  fief,  du  duc,  100  bonniers  de  terre,  2  bonniers  de  bois,  20  bonniers 
de  pré,  3  marcs  de  cens,  36  chapons,  4  pains  dits  waslelle  (Galesloot, 
Le  Livre  des  feudataires  de  Jean  III,  duc  de  Brabant,  p.  293). 
La  forme  Mormany  usitée  par  Hemricourt  s'explique  par  la  tendance  du 
chroniqueur  à  romaniser  les  noms  <>  désinence  ihioise  ou  germanique. 

»    306,  note  2.  Le  nécrologe  de  Notre-Dame  à  Maesiricht  inscrit,  à  la  date  du 
9  mai  :  Agnctis  uxoris  Henrici  mililis  filii  Sibe  (Franql'inet,  p.  141). 

»     308,  notel.  Le  testament  deGosuin  de  Gossoncourl.en  date  du  2o  février  1346, 
a  été  publié  par  Wauters,  Canton  de  Tirlemont,  p.  170). 


160  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  321,  note  2.  Jean  de  Haccourt,  t  1412,  fut  prévôt  de  Saint-Paul  en  1395; 
il  était  prévôt  de  Tongres  en  1403. 

»    323,  7°  ligne  de  la  note  1,  au  lieu  de  :  Yde  Prentz,  lisez  .-  Yde  Gerarts  Prents. 

»  337,  dernière  ligne  de  la  note  4.  Au  lieu  de  ;  consanguinus  suis,  lisez  : 
consanguineis  suis. 

»  339,  note  4.  Alice  de  Warfusée  était  abbesse  de  la  Paix-Uieu  le  10  sep- 
tembre 1292  et  le  3  avril  1293  {Charlrier).  Elle  mourut  le 
20  février  1302  (Navbau  et  Poullet,  Epitaphes  de  Van  den  Berch, 
t.  Il,  p.  204).  Elle  pourrait  être  une  fille  (non  mentionnée  par 
Hemricourt)  d'Arnoui  de  Warfusée,  chevalier.  Voyez  II,  p.  396. 

»     343,  2*  ligne  des  notes,  au  lieu  de  :  1299,  lisez  :  1297. 

»     343,  3'  ligne  de  la  note  1,  au  lien  de  :  kaltendas,  lisez  :  kallendas 

»  344.  La  filiation  de  Gérard  Prinlc  de  Gothem  f  1350  et  de  son  Dis  est  prouvée 
par  un  acte  du  10  décembre  1538  publié  dans  Simenon,  L'organisation 
économique  de  l'abbaye  de  Saint-Trond,  p.  232. 

»     344,  1"  ligne  de  la  note  2,  au  lieu  de  :  inigmatique,  lisez  :  énigmatique. 

»  347,  ligne  1.  Robert  de  Forcelhoules,  chevalier,  usait,  en  1253,  d*un  scel 
équestre  où  le  bouclier  portait  un  fascé  de  cinq  pièces  (Lr  Fobt, 
2«  partie.  H,  p.  401). 

»  348,  note  4.  Gérard  de  Palais  était  chanoine  de  Saint-Martin  en  1288,  1300, 
1314.  Sa  sœur  Isabelle  de  Palais  épousa  Philippe  de  Mulant,  conjoints 
1314  {Saint-Marlin,  chartes  127,  143.  —  Cartulaire  de  Saint- Lambert, 
m,  p.  148). 

»  349,  ligne  10.  Gilotin  de  Biersel,  chevalier,  est  cité  sous  le  prénom  de  Gilles, 
vers  1263  {A.E.  M.  Ordre  de  Malle,  reg.  769,  ad  /in.). 

»     349,  note  a,  au  lieu  de  :  Voyez  ci-dessus,  p.  334,  lisez  :  p.  331. 

»  352,  ligne  14.  Maroie  (de  Lavoir),  veuve  d'Amel  le  Damoiseau  de  Veiroux,  avec 
Amel,  son  fils  et  mambour,  releva,  le  18  juillet  1395,  la  moitié  du  poids 
de  la  graisse,  par  suite  du  décès  de  VVarnier  (de  Lavoir),  fils  de  son 
frère  (Cour  féodale  de  Liège,  reg.  43,  fol.  75). 

»  354,  note  1.  Sart  en  la  terre  de  Dalhem  est,  sans  doute,  Saint-Jean-Sart  sous 
Aubel.  Il  y  avait  aussi,  sous  Warsage,  une  ferme  du  nom  de  Sart,  appar- 
tenant à  l'abbaye  du  Val-Dieu. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  161 

Page  360,  ligne  1.  Rasse  de  Mons,  écuyer,  fils  de  Jean  Boileau  de  Mons,  cheva- 
lier, est  cité,  le  5  mai  1374,  comme  gendre  de  feu  Jean  Goflin  de 
Moulioie  et  de  Mahaut,  remariée  à  Walter  le  Veve,  échevin  de 
Huy.  L'acte  mentionne  aussi  Guillaume  de  Grâce  {Collégiale  de  Huy, 
original). 

»  361,  note  1.  Jean  de  l'Ours,  citain  de  Liège,  fit  son  testament  le  19  mai  1316; 
il  y  nomme  ses  enfants  :  Piron,  Agnès,  Maron  et  Isabeau  ;  ses  sœurs 
Agnès  et  Jeanne;  son  cousin  Jean  de  l'Ours  le  jeune  {Documents 
recueillis  par  Le  Fort,  2'  partie,  V,  p.  408).  Ledit  Pierre  ou  Piron  de 
l'Ours  était,  en  1320,  convers  ou  novice  au  couvent  des  Dominicains  de 
Liège  {Ibid.). 

»     365,  1"  ligne  de  la  note  2,  au  lieu  de  :  1274-1273,  lisez  :  1274-127S. 

»    366,  note  5,  au  lieu  de  :  ce  texte  confirme,  lisez  :  ce  texte  infirme. 

»  370,  note  1,  au  lieu  de  :  veuve  de  Henri  Huweneal,  lisez  :  veuve  de  Servais 
liuweneal. 

»    377,  note  3,  au  lieu  de  .-  8  avril  1235,  lisez  :  8  avril  1285. 

»  391,  note  3,  au  lieu  de  :  Wilheame  li  Brans,  Badris,  lisez  :  Wilheame,  Librans, 
Badris  (de  Roloux). 

»  393,  note  1.  Henri  de  Ramelot,  chevalier,  était  avoué  de  Huy  dès  1338  {Carlu- 
laire  de  Saint- Lambert,  HI,  p.  533). 

»  404,  note  5.  Le  8  juillet  1285,  est  mentionné  «  Symon  de  Nuevile  fil  jadis 
mon  signor  Walier  de  Nuevile,  chevalier  ».  Son  sceau  représente  un  écu 
à  une  aigle  éployée.  Légende  :  «  S.  Simonis  de  Nova  villa  »  (Brouweiis, 
Chartes  et  règlements,  I,  p.  209). 

»  423,  ligne  2,  au  lieu  de  :  ilh  prist  contraire  blazon  de  son  freire  et  de  son 
gransaingnor,  il  faudrait  :  de  son  peire.  H  est  question  plus  haut, 
page  421,  ligne  1,  des  armes  du  père,  tandis  qu'il  n'y  a  rien  sur  celles 
du  frère  aîné. 

»  429,  ligne  6.  Johan  Vachot  de  Rennes,  était,  en  1379,  châtelain  de  Logne 
(Halkin  et  Roland,  Chartes  de  Stavelol-Malmedy,  H,  p.  366). 

»    430,  ligne  7.  Il  s'agit  de  Bucy  lez-Pierrepont,  au  sud  de  Montcornet. 

»     433,  ligne  8.  André  de  Thynes,  écuyer,  vivait  eu  1376  {Cour  féodale  de  Liège, 
rcg.  41,  fol.  86  v°). 
Tome  UI.  21 


162  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  43G,  ligne  S.  Thierry  de  Hody  et  Jean  de  Tiliange  dit  le  Poilhut,  son  frère, 
tous  deux  chevaliers,  sont  cités  en  mars  1253,  comme  liis  de  sire  André 
(de  Ilody)  {Val  Saint- Lambert,  charte  n"  233).  Il  est  rappelé  dans  divers 
actes  féodaux  qu'antérieurement  à  1338,  la  vieille  maison  de  pierre, 
chapelle  et  dépendances  dites  la  maison-l'évéque  à  Tihange  appartinrent 
à  Jean  le  Poilhut  de  Tihange,  chevalier,  puis  à  Walter  son  fils  (Cour 
féodale  de  Liège,  reg.  59,  fol.  107  V;  reg.  83,  fol.  89  v°). 

»    437,  1"  ligne  des  notes,  au  lieu  de  :  Idaille,  lisez  :  Idulle  (de  Votlem). 

»     441,  S*"  ligne  de  la  note  1,  lisez  :  le  jour  des  ides. 

»  443,  note  2.  Quoique  Jean  de  Villers  soit  qualifié  par  Hemricourt  :  Jean  de 
Dois  Villeir,  il  n'était  pas  seigneur  de  Villers-l'Évêque  (terre  domaniale)  ; 
il  y  avait  une  tour  et  des  biens. 

»  452,  ligne  9.  Gilles  de  Pistrino  ou  du  Pétrin  mourut  avant  février  1236, 
laissant  de  sa  femme  Ide  de  Grâce,  un  fils  Nicolas  et  trois  filles  :  Ide, 
Berlhe  et  Osilie,  ces  deux  dernières  destinées  à  la  carrière  religieuse. 
Ces  personnages  vivaient  encore  en  mai  1253  (l'ai  Saint- Lambert, 
charte  n*  138.  —  Le  Fort,  2"  partie,  V,  documents,  p.  400).  Comme 
le  prouve  un  acte  du  10  août  1277,  seigneur  Gilles  du  Pétrin  habitait, 
en  son  vivant,  une  maison  en  lie,  rue  du  Laveur  {Abbaye  de  Saint- 
Jacques,  chartrier).  Hemricourt  a  omis,  comme  n'intéressant  pas  le 
lignage  des  Warfusée,  le  passage  relatif  au  mariage  et  aux  descendants 
mâles  de  Roger  aux  Rouges  Chausses,  savoir  Louis  Naveau  et  Lambert 
Panceron,  qui  se  trouvait  dans  la  source  primordiale. 

»  452,  note  3.  Gilbert  de  Heers,  fils  de  Godefroid,  sire  de  Leeuw.  D'après  le 
tableau  esquissé  par  M.  de  Borman,  Gilbert,  sire  de  Heers,  était  fils 
d'un  autre  Gilbert  et  petit-fils  de  Godefroid. 

»  453,  ligne  13.  Simon  Dabeton  était  chapelain  de  Saint-Pierre  en  1342-1363 
(PoNCËLET,  Chartes  de  Saint-Pierre,  pp.  41,  31,  (51,  66,  70). 

»  436,  ligne  12.  Le  11  mars  1431,  fut  passé  le  conirat  de  mariage  entre  Gilet  dit 
le  Vilain  de  Hombroux  et  Gertrude,  fille  de  Jean  Clouse,  échevin  de 
Tongres,  et  de  Catherine  sa  femme.  Le  futur  comparait  avec  Godefroid 
le  Vilain  de  Hombroux,  son  frère,  et  Wautier  de  Lantin,  son  beau- 
frère  (seroige).  Gilet  et  Godefroid  étaient  fils  de  feu  Jean  le  Vilain  de 
Hombroux  ;  ils  avaient  comme  co-héritiers  Henri  de  Waroux  et  Thierri 
Pannée  de  Hareng  {Echevins  de  Liège,  Convenances  et  testaments, 
1434-1437,  fol.  70). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  163 

Page  438,  noie  2.  En  1336,  Fastré  Baré  (del  Gange),  sire  de  Voroux,  se  déshérita,  au 
profit  de  Guillaume,  comte  de  Hainaut,  de  biens  aliodiaux  sis  à  Forêt 
lez-la  Roclielte  {Trésorerie  des  chartes  des  comtes  de  Hainaut,  à  Mans, 
n"  555). 

»    460,  note  3,  au  lieu  de  :  voyez  paragraphe  53,  lisez  :  voyez  paragraphe  55. 
»    460,  dernière  ligne  de  la  note  6,  au  lieu  de  :  Seigneurs  féodales,   lisez  : 
Seigneuries  féodales. 

»    477,  note  1.  Voyez  à  ce  sujet,  l'introduction,  p.  lv. 

»  478,  note  2.  D'après  M.  de  Borman,  Marie  de  Preit,  fille  du  chevalier  Jean  de 
Preit,  sénéchal  de  Liège,  avait  épousé  Guillaume  d'Awionpuits.  Le  pré- 
nom de  la  femme  de  Guillaume  d'Awionpuits  était  bien  Marie,  veuve 
dès  1350,  mais  Marie  de  Preit  était  mariée,  en  1345, 1356,  à  Gérard  de 
Fragnée  (voyez  t.  Il,  p.  337). 

»  481,  ligne  4.  Wéri  de  Grâce  fit  son  héritier  de  Jean,  son  fils  naturel.  Ce  dernier 
est  mentionne  dans  un  acte  du  11  mars  1381,  comme  fils  de  Wéri,  sans 
allusion  à  l'irrégularité  de  sa  naissance  {Collégiale  Saint- Martin,  reg.  87, 
fol.  37  v°).  Ce  Jean  de  Grâce  épousa  la  fille  de  Jean  Nykar  de  Huy. 
Leur  fille  s'appelait  Yde;  elle  fut  mariée  non  à  Jamoton  d'Eycke,  mais 
à  Jamoton  ou  Jacques  de  Yve;  un  acte  du  IG  décembre  1399  mentionne 
Wéri  de  Grâce,  demeurant  en  Souverain-Pont,  Jean,  son  fils,  Ide,  fille 
de  Jean,  mariée  à  Jacques  d'Yve,  et  Maroie  d'Yve,  neiche  ou  nechien, 
c'est-à-dire  ici  pelite-fille  de  Jean  {Abbaye  de  Robermont,  stock  II, 
fol.  25  v°).  Jacquemin  d'Yve  est  cité  comme  témoin  dans  une  charte  du 
12  mars  1345  (Poncelet,  Chartes  de  Sainte-Croix,  I,  p.  168). 

»  481,  ligne  10.  Arnoul  de  Grâce  était  encore  célibataire  quand  écrivait  Hemri- 
court,  mais  le  8  décembre  1402,  il  était  marié  à  demoiselle  Clémence. 

»  481,  ligne  12.  Un  acte  du  {3  mars  1363  mentionne  «  l'assise  qui  fut  Fastreit 
de  Verdbois  en  la  ville  de  Termoin  »  {B.  U.  L.  Ms.  van  den  Berch, 
nMSl,  p.  44). 

»  482,  note  3,  au  lieu  de  :  aujourd'hui  commune  du  duché  de  Limbourg,  lisez  : 
aujourd'hui  commune  du  Limbourg  hollandais. 

a  490,  ligne  10,  au  lieu  de  :  Godefroid  et  Gilles  de  Duras,  lisez  :  Godefroid  et 
Gilles  de  Dave.  Il  subsiste  un  doute  quant  au  nom  de  la  fille  de  Guil- 
laume de  Hemricourt.  U  est  difficile,  en  effet,  de  ne  pas  tenir  compte  de 
l'épitaphe  suivante  copiée  par  le  héraut  d'armes  van  den  Berch  :  «  Chi 
gisl  Maroie  filhe  a  dame  Ysabeal  ki  fut  filhe  sangnour  Wilhelrae  de 


164  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

HemricourI,  ki  Irespassat  l'an  de  grasce  MCCC  el  IIII,  le  jour  saint 
Vsabeal  »  (Naveau  el  Poullet,  Epitaphes,  II,  p.  166,  n»  1708).  D'autre 
part,  la  charte  du  12  mars  1300  utilisée  par  M.  de  Borman,  et  que  nous 
avons  reproduite  au  tome  II,  p.  3i,  n'est  connue  que  par  une  copie 
moderne,  défectueuse  et  présentant  des  lacunes.  On  ne  peut  se  baser 
sur  ce  texte  pour  en  tirer  des  arguments  irréfutables. 

Page  490.  Supprimez  l'erratum  relatif  à  la  page  190,  noie  1. 

TOME  II. 

Page  m.  La  mention  des  mesures  de  répression  prises,  l'année  précédente,  contre  la 
secte  des  flagellants,  permet  de  fixer  à  l'année  1350,  au  lieu  de  1349, 
la  date  du  mémoire  où  le  fait  est  relaté  (Paul  Frëdericq,  De  seclen  der 
geeselaars  en  der  danser  in  de  nederlanden  tijdens  de  14'  «utc  (Mémoires 
de  l'Académie  royale  de  Belgique,  t.  LUI  (in-4''). 

»     136,  avant-dernière  ligne,  au  lieu  de  .-  el.  lisez  :  rel[eva]. 

»  141,  5»  génération.  La  seconde  femme  de  Ilumberl  Corbeau,  mort  en  1298, 
était  Lorelle  de  Saint-Servais  (T.  II,  p.  477,  el  Naveau  et  Poullet, 
Epilaphes,  II,  p.  146,  n"  I6o4). 

»  142,  5'  génération.  Walter  de  Beaufort,  avoué  de  lluy,  était,  en  1319,  bailli 
de  Moba  (Barbier,  Carlulaire  de  Floreffe,  II,  p.  2o0). 

»  143.  Une  cbarte  du  23  mai  1384  mentionne  Guillaume  de  Baulcrsem,  cbeva. 
lier,  sa  fille  Isabeau  de  Baulersem,  mariée  à  Jean  de  Cbamont,  demeu- 
rant h  Lanlremange,  fils  de  demoiselle  Maroie  de  Cbamont.  Jean  de 
Cbamont  eut  trois  filles  :  N.  de  Cbamont,  mariée  à  Louis,  fils  de  Simon 
de  Hartange,  N.  mariée  à  Rennccbon  de  Betiincourt  et  Maroie  ci-dessus 
mentionnée  {Abbaye  de  Robermonl,  original). 

»  145,  2"  génération.  Agnès  le  Blavier,  femme  de  Bertbold  Baré,  chevalier, 
sire  de  Voroux,  mourut  le  7  septembre  1330  et  fut  inhumée  à  Liers 
(Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  p.  215,  n»  1920).  D'une  cbarte  du 
20  février  1583,  relatant  un  procès  intenté  par  l'abbaye  du  Val  Benoit 
aux  exécuteurs  testamentaires  de  Fastré  Baré,  chanoine  de  Saint-Paul, 
il  ressort  que  ce  dernier  fut  seigneur  de  Beaufraiponl  après  la  mort  de 
son  frère  Ilubin  Baré  {Abbaye du  Val  Benoit,  original). 

»  147,  dernière  génération.  Jean  del  Molin,  chevalier  en  1343,  et  Sophie  de 
Beaufort  eurent  trois  enfants  :  Waulier,  Jean  et  .Marguerite,  religieuse 
à  Foresl  {Chartreux  de  Liège,  carlulaire,  acte  du  8  novembre  1343). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  165 

Page  1S3,  5'  génération.  Gilet  dit  aussi  Giloteal,  fils  du  chevalier  Humbert  de  Ber- 
nalmont,  vivait  en  1340;  celui  de  ses  frères  qu'Hemricourt  nomme 
Corbeau,  s'appelait  en  réalité  Guillaume  dit  Corbeau  ;  il  est  cité  le 
23  février  1345  {Saint- Pierre,  reg.  33,  fol.  51  v"). 

»  158  et  159.  Mathias  de  Lewis,  chanoine  de  Sainte-Croix,  1347,  doyen  de  celte 
église  de  1383  à  1389,  fournit  quelques  données  complémentaires 
touchant  la  descendance  d'Anselme  de  Blehen,  chevalier,  1305,  et  celle 
de  Godefroid  de  Blehen,  écuyer,  puis  chevalier,  son  co-héritier,  mort 
avant  1335  {Chapitre  de  Sainte-Croix,  gros  cartulaire,  fol.  161). 

»  160,  3' génération.  Gérard  (Boileau)  de  Mons,  écuyer,  mourut  le  23  juin  1294, 
et  fut  inhumé  à  Flémalle-Grande  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  If, 
p.  194,  n»  1788). 

»  161,  5"  génération.  Jean  Boileau  d'Ile  épousa  Jeanne  le  Berwier,  fille  d'André 
et  de  Françoise  de  Bierset. 

»  162.  Un  acte  du  8  décembre  1402  mentionne  Jacquemin  le  Berwier,  vinier, 
Colar,  Piron  et  Gilles,  ses  trois  frères  {Cours  des  tenants,  carton). 

»  165,  2»  génération.  Henri  II,  chevalier  de  Boisée,  fils  de  Renier,  eut  un  fils 
Albert,  moine  à  l'abbaye  de  Villers,  mort  avant  1244  {Val  Saint- Lambert, 
charte  n"  179). 

»  165,  5"  génération.  Eustache  de  Boisée,  fils  de  feu  Henri  de  Boisée,  est, 
le  22  novembre  1379,  qualifié  Euslasse  li  Franshons  {Hôpital  Tirbourse, 
cour  des  tenants,  1341-1400,  fol.  144  v").  Clémence,  que  certains 
documents  disent  sœur,  et  d'autres,  fille  de  Henri  de  Boisée,  épousa 
Colar  de  Lantin  et  en  eut  trois  enfants  :  Maroie,  Aghisse  et  Gérard, 
mentionnés  en  1350  et  1352  {Ibid.,  1341-1400,  fol.  27  v°,  37). 

»  166,  5"  génération.  L'obit  de  sire  Jean  Boeze  (sans  doute  van  den  Bosch) 
de  Milieu,  chanoine  et  prévôt  d'Amay,  était  célébré  le  25  mars  en  la 
collégiale  de  Visé  {B.  U.  L.,  Nécrologe  de  l'église  de  Visé,  p.  15). 

»  169,  Z'  génération.  Waleran  de  la  Boverie  mourut  le  17  novembre  1333. 
Marguerite  d'Awans,  sa  femme,  décéda  le  30  mars  1380.  Les  premiers 
de  la  Boverie  portaient  un  semé  de  billeltes  à  un  lambel  à  trois  pendants 
en  chef  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  II,  pp.  63,  69,  70). 

»  171,  2"  génération.  HemricourI,  §  410,  ne  donne  comme  fils  à  Gérard  des 
Canges  que  maître  Jean  des  Canges,  chanoine  puis  doyen  de  Saint- 
Lambert  (1281-1306).  Dans  le  tableau,  M.  de  Borman  ajoute  Gilles 
délie  Gange,  échevin  de  Liège  de  1293  à  1307. 


166  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  171,  5*  génération.  Le  i  septembre  1386,  Engleberl  de  Jupille,  écuyer,  vendit 

le  château  de  Colonster  à  Jean  Bouchar  de  la  Boverie  (Registre  déposé 

par  M.  deGroutarsaux/l.Ë.  L  , fol.  16  V).  Cette  cession  resta  sans  suites. 

»     175,  3*  génération.  Gilles  Chabot,  chanoine  de  Saint-Lambert,  mourut  en 

1415  et  non  en  1315. 

»  176,  5'  génération.  Le  héraut  d'armes  van  den  Berch  reproduit  l'épilaphe  de 
Henri  de  Chanlemerle,  mort  le  2  février  1301  (Naveau  et  Poullet, 
Epitaphes,  M,  p.  208,  n"  1828),  C'était,  sans  doute,  un  fils,  mort  jeune, 
de  Lambert  de  Cbantemerle  et  de  N.  de  Slins.  Eustache  de  Chante- 
merle,  chevalier,  mourut  le  15  juillet  1317  (Ibid.,  p.  209,  n'  1830). 

»  176,  5°  génération.  La  tombe  de  Jean  de  Faulx,  mort  en  1384,  qui  se  trouvait 
dans  l'église  de  Grandpré,  portait  deux  blasons  :  1"  trois  faux  (Faulx)  ; 
2°  semé  de  fleurs  de  lis  au  franc  quartier  au  lion  (branche  des  Chante- 
merle  (/Md.,  p.  247,  n"  1607). 

»  178,  5'  génération.  Aux  enfants  du  chevalier  Arnold  de  Charneux,  mort 
en  1311,  ajoutez  ;  Arnold  de  Charneux,  chanoine  de  Sainl-Barthélemi, 
mort  le  2  janvier  1316  {Ibid.,  1,  p.  148). 

»  180,  5'  génération.  Marguerite  Henroie  de  Preit  dite  Surlet  du  nom  de  sa 
mère,  veuve  de  Pierre  de  Chinville,  chevalier,  mourut  le  9  février  1340; 
sa  tombe  était  ornée  des  blasons  de  Preit  et  Surlet  {Ibid.,  l,  p.  203, 
n"  702). 

»  182.  Un  Jacques  de  Clermont,  fils  de  sire  Jacques  de  Clermont,  chevalier, 
mourut  le  20  octobre  1277  et  fut  inhumé  à  Flône  (Naveau  et  Poullet, 
Epitaphes,  H,  p.  175,  n"  1730). 

»  184.  D'après  des  actes  du  20  mai  et  du  20  juillet  1400,  Guillaume  del  Coir, 
mercier,  était  marié  à  Maroie,  fille  de  feu  Guillaume  d'Awans  et 
de  Maroie  X  {Béguinage  de  Saint- Christophe,  chartrier). 

»  186.  Arnoul  de  Corswarem  vivait  dès  1138  {A.  IL  E.  B.,  XXIII,  p.  299); 
Waller  de  Corswarem,  en  1177  (Wolters,  Notice  sur  Duras,  p.  93). 
Il  résulte  des  chartes  de  la  Paix-Dieu  et  du  Val  Notre-Dame  que  Robert 
de  Corswarem,  chevalier  (1213  à  1220)  et  Marguerite  de  JenefTe  sa 
femme,  f  27  janvier  1263,  eurent  huit  enfants  :  Guillaume  qui  perpétua 
la  lignée,  Arnoul,  chevalier,  puis  frère  mineur  1239,  Baudouin, 
t  avant  1238,  Robert  et  Libert,  frères  mineurs,  Mahaut  et  Alide, 
religieuses  au  Val  Benoit  et  Marguerite,  béguine. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  167 

Page  187,  i"  ou  2"  génération.  Guillaume  de  Corlessem,  chevalier,  figure,  le 
nO  novembre  1214,  parmi  les  hommes  de  fief  de  Louis,  comte  de 
Looz  {Abbaye  du  Val  Noire-Dame,  carlulaire  1210-1515,  p.  176). 
»  189.  Le  16  juillet  1292,  mourut  et  fut  inhumé  à  Crisnée,  Libert  «  filius  domini 
Henrici  militis  dicti  de  Leosso  (?)  »,  nom  que  van  den  Herch  n'a  su 
déchiffrer  et  qui  pourrait  être  Crissengnée.  La  tombe  était  ornée  d'un 
écu  à  un  sautoir  cantonné  de  quatre  coquilles  (Navëau  et  Poullet, 
Epitaphes,  II,  p.  231,  n»  1887). 

»  189,  6°  génération.  Maroie  de  Ilannut  dite  délie  Porte  mourut,  d'après  son 
épitaphe  copiée  par  van  den  Berch,  le  5  juillet  1368  {Ibid.,  II,  p.  231, 
n«  1886). 

»  195.  Godenoul  d'Elderen,  chevalier,  vivait  en  1247  (Carlulaire  de  Saint-Servais 
à  Maeslricht);  il  mourut  le  16  août  (et  non  le  16  septembre)  1303,  et  fut 
inhumé  à  Genoels-Elderen  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  II,  p.  243, 
n"  1917).  Guillaume  d'Odeur,  chevalier,  est  cité  le  30  mars  1284 
(Paquay,  Carlulaire  de  Notre-Dame  de  Tongres,  p.  230)  ;  Gosuin  d'Elderen, 
chevalier,  1332,  épousa  dame  Marcote  {Saint- Pierre,  à  Liège,  reg.  144, 
fol.  80  V). 

»  197,  1"  génération.  Après  :  Renard,  sire  de  Fauquemont  et  de  Monijoie, 
au  lieu  de  :  1383,  lisez  :  1305. 

»  199,  l"^"  génération.  M.  Arnold  Poullet  suppose  que  Gudila,  au  lien  d'être  la 
mère  de  Humbert  de  Ferme,  pourrait  être  sa  femme. 

»     199,  3°  génération,  au  lieu  de  :  Hazecha,  t  31  mars,  lisez  :  22  mars. 

»  199,  7"  génération.  Robert  de  Ferme,  chevalier,  fils  de  Robert,  le  maréchal 
d'armée,  mourut  le  15  juin  1327  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  II, 
p.  160,  n»1690). 

»  199,  8*  génération.  Ide  de  Mons,  fille  de  feu  Hellin  de  Mons,  femme  de  Jean 
de  Ferme,  fils  du  chevalier  Robert,  mourut  le  8  octobre  1360  et  fut 
inhumée  à  Celle  lez-Waremme  {Ibid.,  II,  p.  163,  n»  1697). 

»  201.  Une  charte  du  15  octobre  1272  mentionne,  parmi  les  hommes  allodiaux, 
Barnage  de  Fontaine,  Henri  de  Fexhe,  Daniel  de  Hamal,  Guillaume 
Coupeiz,  Wéri  Quailhier  de  Fexhe,  chevaliers;  sire  Gilles  GrifTars, 
Thierri  de  Saint-Servais,  Gilles  Paingnons  d'Ile,  Henri  Barreiz,  Radelet 
d'Ile,  Jean  li  Sors,  Henri  Draweas,  citains  de  Liège  {Abbaye  de  Saint- 
Jacques,  chartrier).  Une  autre  charte,  du  21  octobre  1273,  cite  Jean  de 
le  Vaz,  fils  de  feu  le  chevalier  Jacques  de  Velin,  Hanin,  avoué  de 


168  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Jusenseraing,  Henri  de  Fexhe,  Jean  de  Fontaine,  Thierri  de  Fexhe, 
chevaliers,  Libert  de  Meling,  fils  du  chevalier  Guillaume,  Renard  de 
Fexhe,  Jean  de  Rocoiir,  Simon  de  Anis,  écuyers  {Ibid.).  Un  acte  du 
3  juin  1334  mentionne  madame  d'Aaz,  Temme  jadit  monseigneur 
Bothier  {Saint-Pierre,  reg.  53,  fol.  83  V).  Ni  Hemricourt  ni  les  autres 
documents  ne  donnent  au  chevalier  Henri  de  Fexhe  le  surnom  de 
Bothier,  que  portèrent  plusieurs  de  ses  descendants.  Le  21  janvier  1376, 
Rigaud  de  Fexhe,  alors  chanoine  de  Saint-Paul,  releva  un  cortil  séant 
elle  ruwe  Frère  Michel,  qui  jadis  fut  Aelis  de  Fexhe  se  anle  (Hôpital 
Tirbourte,  cour  des  tenants,  1341-1400,  fol.  128).  Jean  Botier  de 
Fexhe,  chevalier,  seigneur  d'Humin,  Aaz,  Hermée,  vers  1400,  épousa 
â*"" Catherine  de  Rosmel  (voyez  t.  F,  p.  300,  note  3).  Son  fils  Henri  Botier 
de  Fexhe,  écuyer  en  1426,  puis  chevalier,  était  seigneur  de  Skeuvre 
en  1469  {Echevins  de  Liège,  reg.  4,  fol.  89. — Saint- Pierre,  stuits.reg.  12, 
fol.  101).  Le  24  septembre  1299,  Juelte  de  Fexhe  (  le-Haut-Clocher), 
béguine,  demeurant  en  Bastrée  à  Liège,  fit  son  testament;  elle  y 
mentionne  ses  sœurs  :  Odierne,  Marie  et  Isabelle,  cette  dernière  mariée 
à  Thonard  ;  Libert  de  Fexhe,  son  frère;  Libert  et  Jean,  fils  de  Savari, 
son  frère  défunt  ;  deux  béguines  qu'on  appelle  les  Frumondes  {Al^aye 
de  Saint-Jacques,  chartrier). 

Page  202,  2»  génération.  Lambert  de  Fexhe,  cité  en  1348,  échangea,  en  1348,  sa 
prébende  de  Saint-Servais  à  Maestricht  contre  la  chapellcnie  de  Sainte- 
Geneviève,  en  l'église  de  Saint-Pierre  à  Liège  (Berlière,  Suppliques 
d'Innocent  VI,  p.  70,  n"  187). 
Un  acte  du  17  novembre  1333  mentionne  Hawis  dite  Hachule  de  Fexhe  le 
Fraireuse;  Colart  fils  Kathon  qui  fut  fille  naturelle  de  Colart  jadis  fils 
monseigneur  Wéri  de  Fexhe,  chevalier  {Saint-Pierre,  reg.  33,  fol.  36). 

»  204.  Le  13  avril  1378,  est  cité  Rcnwart  de  Fexhe,  seigneur  de  Rocour. 
(Béguinage  de  Saint- Christophe,  chartrier). 

»  205,  Z*  génération.  Une  fille  du  chevalier  Guillaume  de  la  Heid  de  Flémalle, 
nommée  Catherine  de  Flémalle,  mourut  demoiselle  et  fut  inhumée  en 
l'église  de  Flémalle-Grande  (Naveau  et  Poullet,  Epiiaphes,  ]],  p.  194, 
n»  1789). 

2»  génération.  Le  chevalier  Thierri  le  Brun  de  Flémalle  eut  trois  fils  : 
Radou,  Thierri  le  Brun  et  Louis.  Thierri  le  jeune,  inhumé  à  Flémalle- 
Haute,  eut  notamment  deux  filles,  Catherine,  citée  en  1318,  mariée 
à  Jean,  et  Maroie,  citée  en  1321  (Saint-Pierre,  reg.  53,  fol.  3  v». 
—  Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  H,  p.  193,  n"  1787). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  169 

Page  2H,  2"  génération.  Nicolas  Flockelet  l'aîné,  marié  à  Catherine  de  Streel, 
mourut  sans  hoirs,  mais  il  eut  un  frère  cadet,  nommé  aussi  Nicolas,  dont 
le  fils,  également  appelé  Nicolas,  épousa  Marie  delle  Soxhe  {Cour 
féodale  de  Liège,  reg.  41,  fol.  56  V). 

»  212,  1"  génération.  On  voyait,  à  l'abbaye  du  Val  Saint-Lambert,  la  tombe 
d'Egela,  femme  de  Wéri  de  Fontaine,  mère  de  quatre  hommes  qui 
se  distinguèrent  dans  la  chevalerie.  Guillaume,  leur  cousin,  fut  inhumé 
dans  la  même  tombe,  ainsi  qu'une  demoiselle,  fille,  sans  doute,  d'Egela. 
Cette  tombe  portait  deux  écus  :  l'un  à  trois  chevrons,  l'autre  plain,  à  un 
lambel  en  chef  (Na veau  et  Poullet,  Epitaphes,  H,  p.  101,  n"  1529).  Ces 
trois  chevrons  seraient-ils  les  armes  primitives  des  Rulant-Hozémont? 

»  212,  2'  génération.  Un  chevalier  Guillaume  de  Fontaine,  mort  le  9  septem- 
brel266,fut  inhumé  auxFrères-MineursdcLiége:  écu  à  un  sautoir  chargé 
de  cinq  coquilles  {Ibid.,  I,  p.  317).  Cette  sépulture  est  probablement 
celle  du  second  fils  de  Wéri  de  Fontaine,  plutôt  que  celle  de  Guillaume 
le  Royde  de  Fontaine  qui  flgure  k  la  page  213,  troisième  génération. 

»  212,  3»  génération.  Renier  Rarnage  de  Fontaine,  le  jeune,  écuyer,  mourut  le 
18  novembre  1297  (Ibid.,  II,  p.  146,  n"  1655). 

»  212,  6'  génération.  La  femme  de  Jean  Surict  flgure  au  tableau,  d'après  le  §  99, 
comme  fille  de  Jean,  sire  de  Hozémonl.  Elle  était  plutôt  fille  de  Gérard 
de  Hozémont,  frère  de  Jean  (Voyez  1. 1,  pp.  89,  note  1  et  248,  note  1). 
Ledit  Gérard  avait  acquis,  le  28  octobre  1309,  les  droits  et  les  biens 
que  l'église  Saint-Pierre  possédait  à  Chokier  (Poncelet,  Charles  de 
Sainl-Pierre,  p.  23). 

»  214,  i'^  génération.  D'après  van  den  Rerch,  Aléyde,  veuve  de  Bastien  Lawel  de 
Fooz,  mourut  le  26  janvier  1264.  Dame  Catherine  de  ...,  mère  de 
Rastien  Lawet  de  Fooz,  mourut  en  1310  et  fut  inhumée  à  Awans 
(Navèau  et  Poullet,  Epilaphes,  II,  p.  147,  n»  1637). 

»  214,  2»  génération.  Le  13  octobre  1329,  Rastien  dit  Lawar  de  Fooz  et  Tonet, 
son  fils,  apportent  le  testament  d'Antoine  dit  Thonar  de  Fooz,  laissant 
ses  biens  à  Bastien  Lawar  son  frère  {Saint-Pierre,  reg.  33,  fol.  36,  46  v"); 
d'après  van  den  Berch,  Thonar  serait  mort  le  2  septembre  1330;  il  faut 
lire  1329;  il  était  écuyer  en  1326;  Isabelle  de  Fexhe,  sa  femme,  était 
morte  le.^  février  1313,  n.  st.  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  II,  p.  ISO, 
n"  1665).  Bastien  Lawel  ou  Lawar  de  Fooz  mourut  en  1334  et  non  1354. 
Sur  leurs  sépultures,  ces  personnages  portent  pour  armes  :  d'hermines 
à  un  chevron. 
ToMB  III.  22 


170  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  214,  5'  génération.  D"'  Heluis  (de  Many?),  «femme  Thonar  de  Fous  qui  jà  fut» 
est  citée  le  24  mai  1368  (Saint- Pierre,  reg.  53,  fol.  55);  ces  conjoints 
eurent  un  fils  Guillaume,  vivant  en  1371,  non  mentionné  par  Hemri- 
courl  (Ibid.,  n"  53,  fol.  35  V).  On  rencontre  aussi,  le  25  avril  1566, 
Watier,  fils  Thonar  de  Kooz  {Ibid.,  fol.  46  v«). 
Il  ressort  d'un  acte  du  19  août  1527  qu'Ide  de  Fooz,  béguine  de  Saint- 
Christoplie,  avait  légué  des  biens  à  Isabelle  (de  Navroulle?),  sa  nièce; 
l'acte  mentionne  aussi  d""  Gelé,  sœur  d'Ide  et  d"°  Ailid,  son  antaiu 
(Saint- Pierre,  reg.  55,  fol.  58). 

»  215,  4'  génération.  Dom  Baudouin  (de  Forvie),  moine  de  Gembloux,  figure, 
avec  son  frère  Jacques,  dans  un  acte  du  9  mai  1579  (Carlulaire  de  Ton- 
gerloo,M.  .5290). 

»  216.  Le  nécrologe  de  la  collégiale  de  Visé  rappelle  les  obits  de  Conrard  de 
Visé,  chevalier  (novembre),  de  Renier  (de  Visé),  maréchal,  cheva- 
lier (8  mars),  d'Agnès,  fille  d'Arnold  de  Visé,  écuyer  (septembre), 
d'Alexis  de  Visé  et  de  Jeanne  de  Fléron,  sa  femme  (février),  de  Renier 
dit  Hustin,  écuyer  (14  mars),  de  Jacques  junior,  dit  Hustin  de  Visé, 
écuyer,  et  d'Ide,  sa  femme,  de  Bastien  Godin  de  Visé  (novembre),  de 
Jean  dit  Caufllert  de  Visé  (mai)  (B.  U.  L.,  ms.  n»  1150).  Les  de  Viseal 
que  l'on  rencontre  au  XIV'  siècle  ne  doivent  pas  être  confondus  avec  les 
de  Visé.  Ils  tiraient  leur  nom  d'une  localité  proche  de  Braives  (Hôpital 
Tirbourse,  gros  stock,  fol.  94;  oeuvres  et  veituret,  1341,  pp.  500,  403). 

»  217,  5*  génération.  Colin  de  Fraipont,  chevalier,  et  Isabelle  de  Saint-Servais 
eurent  un  fils  Colin,  cité  en  1382  (Val  de»  Ecoliers  d$  Liège,  cartulaire, 
fol.  170).  Alix  de  Fraipont,  chanoinesse  d'Andcnne  le  7  mai  1328  (Piot, 
Chartes  de  l\'amur,  n"  489),  était  probablement  la  fille  (très  jeune  afors) 
de  Gérard  de  Fraipont  el  d'Alix  Malhon;  cette  demoiselle  de  Fraipont 
épousa,  plus  tard,  Thierri  de  Berghes,  chevalier  1571,  châtelain  de 
Limbourg,  1391,  1404.  Voyez  Cetssens,  Fis^  (Jostenne,  1912). 

»  225,  5%  4»  et  5«  générations.  Dans  son  testament,  en  date  du  15  février  1284, 
Lutgarde  de  Gothem,  béguine,  mentionne  Nanekin  de  Gothem,  cheva- 
lier, son  feu  père  ;  ses  frères  Robert  de  Gothem  et  Nanekin  de  Heers  ; 
ses  sœurs  Marguerite,  religieuse  à  Hcrkenrode,  Ide  de  Rocour,  Isabelle 
de  Curinnes  et  feue  Basilie  de  Fancourt;  ses  neveux  et  nièces  Jean, 
Catherine,  Hawy  et  Agnès,  enfants  de  Nanekin  de  Ileers;  dame  Basilie 
de  Fexhe  et  les  trois  autres  filles  de  sa  sœur  Ide  de  Rocour,  ces  trois 
dernières, béguines;  Nicolas, Renier,  Jean, Guillaume  et  Isabelle, enfants 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  171 

de  Basilie  de  Faiicourl;  Savari  de  Jamines  el  Guillaume  de  Beertslieers, 
chevaliers;  Henri,  chanoine  de  Looz,  fils  de  son  oncle;  dame  Ide, 
nonne  de  Robermont  [Hôpital  Tirbourse,  grand  stock,  fol.  420). 

Page  227.  Clous  dit  de  Grâce,  tenant  de  l'abbé  de  Saint-Gilles  à  Tilleur,  et 
Thiri  de  Grâce,  prieur  de  i'abbaye  de  Neufmoustier,  sont  cités  en  1522 
(Le  Fort,  2*  partie,  V,  p.  .410,  documents).  Wéri  de  Grâce,  changeur, 
est  cité  en  1376  {Val  des  Ecoliers  de  Liège,  carlulaire,  fol.  208). 

»  228,  3»  et  4»  générations.  Voyez  Naveau  et  Poullet,  II,  p.  136,  n»  1635  et 
note  2.  L'épitaphe  en  question  pourrait  être  celle  de  Sébastien  de 
Grâce,  qui  après  avoir  eu  une  expectative  de  prébende  à  Saint-Pierre, 
en  1361,  serait  devenu  chevalier  et  se  serait  marié;  il  serait  mort  le 
12  décembre  1394  (MCCCXIIIFl  d'après  van  den  Berch)  et  sa  femme, 
le  3  juillet  1388.  L'épitaphe,  tout  en  le  qualifiant  chevalier,  lui  donne 
le  titre  de  venerabilis.  Il  faut  donc  supprimer  le  Sébastien  de  Grâce 
mort  en  1315,  indiqué  à  la  deuxième  génération. 

»  228.  Toutes  les  références  des  deux  avant-dernières  générations  se  rapportent 
à  la  note  4. 

»  230.  Tietbaldusde  Hacues  figure,  dès  l'an  1067,  parmi  les  viri  nobiles  (Abbaye 
de  Saint- Jacques,  chartrier). 

«  230,  3^  génération.  Godefroid,  fils  du  chevalier  Rigaud  de  Haccourl,  mourut 
le  13  octobre  1281  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  \\,  p.  26,  n°  1292). 
Renier  de  Haccourt,  fils,  sans  doute,  du  chevalier  Renier  du  même 
nom,  mourut  le  10  février  1266,  inhumé  à  Vivegnis  (Ibid.,  Il,  p.  23, 
n»  1290). 

»  231.  Un  acte  de  l'an  1357  mentionne  Jean  Chaudron,  sire  de  Neuville,  cheva- 
lier, Guillaume  de  Baronville,  doyen  du  concile  de  Graides,  Watier 
Pincar,  sire  de  Baronville,  et  Ide  sa  femme,  fille  de  feu  Pierrelot 
de  Conisoul  (Le  Fort,  2"  partie,  III,  p.  182,  documents). 

»  232,  4^  génération.  Jean  d'Iergnée,  écuyer.  mourut  le  29  juin  1391.  Sa  mère 
Ailid,  dame  d'Iergnée,  décéda  en  1357.  Englebert  de  Haccourl,  sire  de 
Hermalle,  mourut  en  1415;  Marie  de  Wavre,  sa  femme,  en  1419, 
et  Jean  de  Haccourt,  leur  fils,  que  nous  mentionnons,  sans  prénom, 
comme  mort  jeune,  le  13  décembre  1405,  tous  ces  personnages  inhumés 
à  Hermalle  sous  Huy  (Navkau  et  Poullet,  Epitaphes,  II,  pp.  208, 
n"  1829;  209,  n"  1831).  Marie  de  Haccourt  fut  religieuse  à  Vivegnis  el 
non  au  Val  Benoît. 


172  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  233,  3'  génération.  Jean  de  Sari  lez-Hody  avail  pour  armes,  en  1.391,  un  fascé, 
au  franc  quartier  à  une  croix  (Le  Fort,  2«  partie,  f,  p.  400). 

5)  235.  Le  i"  février  1378,  Iduie  de  Limont,  Jean  de  Hozcmont  et  Gertrude  de 
Groulle  sont  désignés  comme  exécuteurs  testamentaires  de  feu  frère 
Nicole  de  Haliembaye,  prêtre,  recteur  de  l'église  de  Baronvilie;  dans  le 
même  acte  Baudouin  Paniot  intervient  comme  maire  substitué  à  Jean 
Haweal  le  vieux,  de  la  cour  des  dames  d'Andenneà  Limont  (Val  des 
Ecoliers  de  Liège,  cartulaire,  fol.  202). 

»  236,  5"  génération.  Guillaume  dit  Grote  de  Russon  ayant  épousé  Mabilia  dite 
Advocati  (fille  de  l'avoué  de  Russon  qu'on  appelait  aussi  Yoigts),  igno- 
rant qu'ils  étaient  parents  au  quatrième  degré,  et  ces  conjoints  ayant  eu 
plusieurs  enfants,  le  pape  Benoit  XII  leur  accorde  dispense  de  consan- 
guinité par  lettres  du  17  janvier  1377,  «  ne  ex  eorum  separatione 
scandala  oriantur  »  (Fierens,  Lettres  de  Benoit  XII,  p.  160,  n*  362). 

»  237,  6'  génération.  Thierri  Tabareau  de  Hanefle,  seigneur  de  Seraing-le- 
Château,  mourut  le  16  ....  1313  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  II, 
p.  217,  n»18S4). 

»    238.  Armes  :  d'azur  aux  fleurs  de  lis  d'argent  (et  non  d'or). 

»  238,  2'  génération.  Hugues  de  Haneffe,  sire  d'Ocbamps,  épousa  N.  de  Netlinne, 
et  non  de  Thynes. 

j)    239.  Armes  :  d'azur  aux  fleurs  de  lis  d'argent. 

»    241,  4*  génération.  Waller  de  Beaufort,  sire  de  Barse  et  avoué  de  Huy,  mourut 
en  1292  {Chronique  archéologique  du  pays  de  Liège,  3»  année,  p.  90). 

»  241,  G'  génération.  Lambert  de  Ilautepenne,  seigneur  de  Darion,  1.394, 
Hollogne  sur  Geer,  etc.,  mourut  le  21  avril  1406.  Il  eut  un  fils.  Gode- 
froid,  qui  épousa  Catherine  de  Kersbeeck  et  mourut  le  11  juin  1447; 
Catherine,  leur  fille  aînée,  épousa,  le  14  octobre  1451,  Jean  de  Seraing, 
seigneur  de  Tinlot,  qui  releva  IIoMogne  le  16  décembre  1451  (Navead 
et  Poullet,  Epitaphes,  p.  329,  n»  2126). 

»  243.  En  1328,  est  mentionnée  Catherine  de  Heers,  chanoinesse  d'Andenne 
(PiOT,  Chartes  de  Namur,  n°  489). 

»  244,  5«  génération.  Un  Godefroid  de  Ilemricourt,  chevalier,  eut  une  fille 
Isabelle,  mariée  à  Thomas  de  Broing.  De  ces  conjoints,  naquit  Maroie 
de  Broing,  morte  en  août  1306,  et  inhumée  à  Saint-Victor  à  Huy 
(Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  II,  p.  415,  n"  2340). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  173 

Page  244,  noie  3.  Jean  des  Loges,  chevalier,  fut  témoin,  en  octobre  1245,  avec 
d'autres  chevaliers  hennuyers,  à  une  charte  de  l'abbaye  de  Bonne- 
Espérance  (Carlulaire  de  Donne- Espérance,  XIII,  p.  265,  au  séminaire 
de  ce  nom).  Dans  un  acte  du  M  décembre  1508,  il  est  rappelé  que 
messire  Johan  Pille,  chanoine  d'Amay,  en  sa  qualité  de  «  recteur  de 
l'autel  Notre-Dame  en  l'église  des  Loges,  situé  en  l'église  de  Saint 
Nicolay  en  Ilainaut  »,  a  demandé  réassignation  de  28  verges  grandes 
de  terre  sises  à  Haneffe  {Echevins  de  Liège,  jugements  et  sentences, 
reg.  323,  fol.  21);  un  autre  acte,  du  13  avril  1529,  mentionne,  dans  les 
mêmes  conditions,  messire  Jacques  de  Brau,  chanoine  et  prévôt  d'Amay, 
recteur  de  l'autel  Notre-Dame  des  Loiges  en  Hainaut  {Ibid.,  reg.  n»  341, 
fol.  m  v").  Il  y  avait  un  lieu-dit  et  une  propriété  dite  des  Loges,  à 
Anderlucs. 
Le  2  septembre  1357,  messire  Arnoul  de  Hemricourt  était  vesti  ou  curé  de 
Middelheers  et  exécuteur  testamentaire  de  feu  sire  Bertrand  de  Hemri- 
court, chanoine  d'Amay  ;  le  testament  fut  approuvé  par  sire  Eustache  de 
Kemexhe  et  par  Bertrand,  fils  d'Arnoul,  fils  dudit  feu  messire  Bertrand 
(Saint-Pierre,  reg.  55,  fol.  111). 

»  246,  5«  génération,  au  lieu  de  :  Clémence  de  Hemricourt,  née  vers  1384, 
t7  faut  lire  :  épousa,  vers  1584,  §  182,  Thierri  de  Rochefort. 

»  247,  5' génération.  Aelis  de  Bovenistier,  fille  de  feu  Amel,  releva,  Ie6  juin  1357, 
une  maison  à  Bovenistier,  avec  Jean  et  Basse  du  Château  de  Brusthem, 
frères,  comme  ses  mambours  {Cour  féodale  de  Liège,  reg.  40,  fol.  116). 

»  250,  5'  génération.  D'après  van  den  Berch,  Ruscela  mourut  la  veille  de  la 
Conversion  de  Saint-Paul,  1204,  vieux  style  (Naveau  et  Poullet, 
Epitaphes,  H,  p.  175,  n"  1729). 

»  250,  6°  génération.  Selon  le  même  héraldiste,  Henri  de  Hermalle,  chevalier, 
décéda  le  1"  septembre  1277  (et  non  1275). 

»  250,  6«  génération.  Agnès,  épouse  de  Henri,  sire  de  Hermalle,  mourut  le 
29  janvier  1291,  n.  st.,  {Ibid.,  H,  p.  208,  nM826). 

»  230,  7"  génération.  Ide  de  Birbaix,  veuve  de  Louis  de  Hermalle,  chevalier, 
mourut  en  1306  et  fut  inhumée  à  Flône  {Ibid.,  H,  p.  176,  n°  1736). 
Thomas  de  Hermalle,  écuyer,  décéda  le  5  décembre  1290  {Ibid.,  H, 
p.  208,  n°  1827). 

»  250,  8»  génération,  au  lieu  de  :  Jeanne  de  Hanefle,  lisez  :  Juliane  de  Haneffe. 
Elle  mourut  en  1308,  et  fut  inhumée  à  Hermalle  {Ibid.,  H,  p.  209, 
n»  1832). 


174  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  250,  9°  génération.  Ailid  de  Hermalle,  mariée  à  Arnold  de  Lummen,  mourut  en 
13S7,  et  non  en  1356,  inhumée  ii  Flermalle  (Ibid.,  H,  p.  209,  n»  1832). 

^)  251.  Le  22  juin  1245,  la  possession  d'un  moulin  sis  à  Ilerstal,  possédé  jadis 
par  Winand,  ciicvalicr  de  Clieratle  et  par  Aléyde  sa  femme,  fut  adjugée  à 
l'abbaye  de  Vivegnis,  qui  devait  payer  à  Juellc  de  Herstal,  veuve  de  Jean 
l'Ane,  sept  muids  d'épeautre  annuellement  (Poncelet,  Vivegnis,  p.  25). 
Le  2  mai  1260,  Sibille  de  Cheralte  laissa  au  Val  des  Ecoliers  et  à 
la  léproserie  de  Cornillon  des  revenus  pour  les  anniversaires  de  Francon 
et  Guillaume,  chevaliers,  ses  défunts  maris,  de  son  père,  de  sa  mère  et 
du  chevalier  Bastin,  son  frère  {Val  des  Ecoliers,  cartulaire,  fol.  162). 
D'après  un  autre  acte,  du  10  janvier  1271,  le  second  mari  de  Sibille 
était  Guillaume  Alhet  [Ibid.,  fol.  16*  V).  D'autre  part,  le  26  mars  1266, 
Thierri  Panet,  fils  de  feu  Nicolas  de  Cheralte,  chevalier,  vendit  à 
l'abbaye  du  Val  Saint-Lambert  la  moitié  du  moulin  dit  Udonmolin, 
tenu  en  (ief  du  seigneur  de  Herslal  (Val  Saint- Lambert,  charte  n»  290). 
On  trouve  mentionné,  par  deux  fois,  Gérard  de  Herstal  :  en  1273, 
comme  fils  du  chevalier  Roger  (Paut;re*  en  Ile,  cartulaire,  fol.  260  v°)  et 
en  1278,  comme  frère  de  Humbert  {Val  des  Ecoliers,  cartulaire, 
fol.  93  v").  Il  n'est  pas  cité  par  Hemricourt. 

»  253,  3"  génération  (A).  Eusiache  de  Hoguoul,  frère  de  Renard  et  fils  d'Ar- 
noul  I,  vivait  en  1313,  1314,  et  devint,  plus  tard,  chevalier.  On 
l'appelle,  en  1313,  Stassin,  frère  à  Renard  de  Ilolinoule.  Il  épousa 
Agnès  et  mourut  avant  1322;  il  eut  trois  fils  et  trois  filles  :  Arnoul, 
Thonar  ou  Thonet,  Lawet,  Maheau,  Ailid  et  Jeanne.  Lawet  mourut  aussi 
avant  1322  et  eut  trois  enfants  :  Jean,  Jeanne  et  Agnès,  mineurs  en  1322; 
iMaheau  épousa  Stassekin  de  Verlaine;  Ailid  épousa  Renechon,  fils  de 
Janot  de  Fooz  {Saint- Pierre,  reg.  53,  fol.  10,  26.  —  Le  Fort,  2^  partie, 
V,  p.  376).  Hemricourt  ne  connaissait  pas  la  filiation  de  ce  rameau. 
Arnoul  II  de  Hognoul,  cité  en  1320,  1.329,  comme  fils  de  Jean  Renar  de 
Hognoul  (t.  Il,  p.  45)  et  le  30  janvier  1348,  comme  fils  de  Renar,  était 
marié,  en  1348,  1351,  à  d"»  Florence  délie  Fontaine,  sœur  de  Jean 
délie  Fontaine  de  Saint-Servais  {Chapitre  de  Saint-Lambert,  cour  des 
tenants,  II,  fol.  19  v,  21.  —  Saint-Pierre,  reg.  53,  fol.  32). 

»  257.  Hanard  de  Fize,  chevalier  en  1267,  avait  pour  armes  trois  étriers 
posés  2  —  1  (Le  Fort,  2»  partie,  I,  p.  400). 

»  257,  2'  ligne  de  la  note  1,  au  lieu  de  ;  ministerialis,  lisez  .-  de  familia,  et  sup- 
primez :  ou  nobilis. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  173 

Page  258,  4"  génération.  Un  acte  (la  8  mai  130G  mentionne  Louis,  Winotte  et 
llogelet,  fils  de  feu  Rogeiet  de  Hoilogne  et  de  dame  Maron  {Cartulaire 
de  Saint-Lambert,  IV,  p.  429). 

»  259,  3'  génération.  Adam  délie  Hiest,  marié  à  N.  de  Horion,  vivait  encore  en 
1340  (Devillers,  Cartulaire  des  comtes  de  Ilainaut,  I,  p.  207). 

»  2G0.  Le  premier  abbé  de  Neufmoustier  fut  Alexandre  de  Horion,  qui  gouverna 
le  monastère  de  1208  jusqu'à  sa  mort  en  1236.  Cette  institution  n'avait 
été  jusqu'alors  qu'un  prieuré.  L'obiluaire  de  Neufmoustier  rappelle,  à  la 
date  du  23  octobre,  la  «  commemoratio  Reneri  militis  de  Horion, 
fratris  domini  Alexandri,  primi  abbalis  hujus  ecclesie,  et  usoris  ejus 
Oderne  ». 
Jean  Moreau  de  Horion,  chevalier,  mourut  le  7  juillet  1327.  Son  fils 
Renier  mourut  le  13  mai  13.33.  Jeanne  de  Horion,  mariée  à  Raes  Boseau 
de  Crenwick,  décéda  le  26  mai  13ti8  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  I(, 
pp.  214,  215,  n»'  1847,  1849,  1850). 

»  262,  7°  génération.  Gilles  de  Rouveroy,  chevalier,  seigneur  d'Engis,  mort  sans 
hoirs,  avait  épousé  Calherine  Hochet  de  Jupille  {Saint- Pierre,  reg.  .13, 
fol.  61). 

»  263,  noie  1,  au  lieu  de  :  Wéri  dit  le  Veal  de  Hallet,  bailli  du  duc  de  Brabant, 
i7  faudrait  plutôt  lire  :  Loveal  (Voyez  Wauters  et  Tarlier,  Canton  de 
Jodoigne,  II,  p.  206.  —  Verkooren,  Chartes  de  Brabant,  I,  p.  114). 
En  1330,  est  mentionnée  Maria  relicta  Roberti  filii  Loveal  {Saint- Pierre, 
reg.  144,  fol.  73  v"). 

»  264,  5"  génération.  Otlelet,  lils  de  seigneur  Evrard  d'Ile,  épousa  1»  Agnès, 
morte  avant  1516,  et  2°,  vers  1520,  Catherine,  qui  était  la  fille  de 
Watrekin  le  Cheul  {Saint- Pierre,  reg.  53,  fol.  3  V,  40.  —  Pauvres  en 
lie,  reg.  15,  fol.  174  v«). 

»  264,  6"  génération.  Alexandre  d'Ile,  1316,  13î3,  mort  avant  1342,  épousa 
Maghin  de  Dînant.  Ils  eurent  au  moins  quatre  enfants  :  Everard,  men- 
tionné en  1342,  1331  ;  Gérard,  cité  en  1343,  1348;  Isabelle,  morte  avant 
1344,  et  Marguerite,  mariée  h  Johannin  de  Thienes  avec  qui  elle  vivait 
en  1344.  Les  mêmes  actes  mentionnent,  en  1344,  Gérard  (de  Seraing) 
et  Radelet  (de  ^aint-Servais),  lils  de  Clarembaud  d'Ile;  Otte  d'Ile,  cité 
en  1344,  oncle  des  enfants  d'Alexandre;  dame  Ave,  sœur  d'Olte  d'Ile, 
citée  en  1346  {Saint- Pierre,  reg.  53,  fol.  63  y",  64). 
Maître  Baudouin  d'Ile,  chanoine  de  Saint-Paul,  mourut  le  20  septem- 
bre 1329  {Collégiale  Saint-Paul,  obituaire). 


176  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  268,  2'  génération.  Guillaume  de  Julémonl  était,  en  mai  1277,  costre  de 
l'église  abbatiale  de  Saint-Jacques,  à  Liège  (Abbaye  de  Saint- Jacques, 
cbartrier). 

»  269,  o»  génération.  Gérard  Pélillon  de  Vottem,  chevalier,  mourut  le  8  jan- 
vier 1279  et  fut  inhumé  à  Vottem  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphet,  II, 
p.  201,  nM806). 

»  273,  6*  génération.  Le  12  janvier  1366,  Agnès  de  Froidebize,  veuve  de  Gode- 
froid  du  Jardin  de  Huccorgne,  était  remariée  à  Hubin,  fils  du  chevalier 
Clarin  de  Fumai;  un  acte  du  11  mars  1368,  annexé  au  précédent, 
mentionne  Jean,  fils  légitime  de  la  dite  Agnès  de  Froidebize  [Abbaye  de 
Neufmoustier,  charirier). 

»  275.  Il  y  a,  typographiquement,  une  confusion  dans  les  références.  La  première 
note  4  (ligne  5),  après  :  testa  le  3  mai  1325,  doit  avoir  pour  référence  : 
Pauvres  en  Ile,  cartulaire,  fol.  14;  la  seconde  note  4  (ligne  8),  est 
exacte. 
Jean,  avoué  de  Laminne,  est  mentionné  en  1332  [Saint-Pierre,  reg.  144, 
fol.  38). 

»  277,  note  3.  Le  bailli  de  Moha,  en  1286,  s'appelait,  en  réalité,  Gilles  Crocke- 
vial  ;  il  comparaît  encore,  avec  le  titre  de  chevalier,  dans  une  charte  du 
V  février  1272,  où  figurent  aussi  Agnès  dite  Hubine,  veuve  de  Libert 
de  Wanze,  chevalier,  et  Odierne,  sa  fille  (Abbaye  de  Neufmoustier, 
charirier). 

»  279.  D'un  record  de  1341,  il  appert  que  Béatrix  de  Lardicr  et  ses  sœurs,  fliles 
de  Gérard  de  Lardier,  payaient  un  cens  à  la  cour  de  Nivelle-sur-Meuse. 
En  vertu  du  testament  de  feu  messire  Baudouin  de  Lardier,  certain 
Baudouin  de  Lardier  le  jeune,  boulanger,  releva,  le  13  décembre  1436, 
des  biens  sis  à  Nivelle,  au  nom  de  Renar,  son  fils,  recteur  de  l'autel 
Saint-Georges  et  Saint-Léonard  en  l'église  paroissiale  de  Saint-Étienne 
[Echevins  de  Liège,  Jugements  et  sentences,  reg.  319,  fol.  188,  ren- 
charge  du  7  décembre  1501).  Il  s'agit,  peut-être,  d'une  branche  bâtarde 
de  la  famille  de  Lardier. 

»     279  ou  280.  Juette,  épouse  de  sire  Jacques  de  Lardier,  citain  de  Liège,  mourut 
le  14  mars  1273  et  fut  inhumée  au  Val  Benoit  (Navkau  et  Poullet, 
Epitaphes,  II,  p.  107,  n"  1550). 
Jean  de  Lardier,  frère  de  Henri  de  Lardier,  abbé  de  Flône,  mourut 
le  17  août  1345  [Ibid.,  Il,  p.  170,  n"  1755). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  177 

Page  281,  3*  génération.  Tliibaud  de  Lavaux-Sainte-Anne  était,  en  1303,  maire  de 
Wellin  et  non  de  Vielsaim. 

»  281,  6"  génération.  Rasse  de  Lavaux  était  seigneur  de  Bes,  aujourd'hui  Belh, 
dépendance  de  la  commune  d'Opont,  canton  de  Paliseul. 

»  282,  3»  génération.  Aux  enfants  de  Henri  de  Lavoir  et  de  Maron  de  Flémalle, 
ajoutez  :  Henri  de  Lavoir,  chanoine  de  Saint-Barlhéierai,  mort  le 
5  août  1337  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  I,  p.  149). 

1)  283,  1"  génération.  Un  acte  du  15  février  1318  fait  connaître  le  mariage 
de  Warnier  de  Lavoir  avec  Maroie,  sœur  de  Jakemolte  Colon  [Saint- 
Pierre,  reg.  53,  fol.  IGv). 

»  283,  2"  génération.  Warnier  de  Lavoir  eut  une  troisième  fille,  mariée  à  Jean  de 
Davipont,  1331  [Cathédrale  Saint- Lambert,  cour  des  tenants,  H,  fol.  21). 

»  284.  Une  charte  du  2  février  1378  permet  de  relier  deux  branches  des  de 
Lavoir;  à  ce  moment,  vivaient  Piron  de  Lavoir,  manant  «  fours 
chasteal  »,  et  Gilles  de  Lavoir,  son  frère.  Piron  avait  un  fils  nommé 
Guillaume;  Gilles  en  avait  deux  :  Gilles  et  Jean,  repris  au  tableau, 
2°  génération  (Le  Fort,  'i"  partie,  V,  p.  392,  documents).  Un  acte  du 
\\  avril  1580  confirme  les  données  du  l"'  tableau  de  la  page  284. 
Gérard  de  Houlain,  marié  à  Jeanne,  fille  de  Gilles  de  Lavoir,  était  fils 
de  Colar  de  Houtain  [Béguinage  Saint-Christophe,  chartrier). 

»  286,  4»  génération.  Amel  de  Lexiiy,  chevalier  en  1252  [Cartulaire  de  Saint- 
Lambert,  H,  p.  32),  était  mort  en  1261.  Il  eut  au  moins  trois  fils  : 
Amel  de  Lexliy,  1252,  chevalier  1261, 1274,  1276;  Walter,  1261,  1274, 
dit  de  Bilrevelt,  etRigaud  encore  mineur  en  1261  [A.  H.  E.  B.,  XXVH, 
n»  1711,  Cartulaire  de  Heylissem).  De  sa  femme  Isabeau,  Walter  de 
Biirevell  eut  au  moins  trois  enfants  :  Amel  de  Lexhy,  cchevin  deSaint- 
Trond  en  1342;  N.  mariée  à  Lambert  de  Harduemont,  chevalier,  et 
Elisabeth  de  Lexhy,  religieuse  d'Orienten,  qui  testa  le  20  août  1342 
(WoLTEKS,  Notice  sur  Rummen,  p.  299).  Le  10  décembre  1357,  est 
mentionné  Gilles  de  Lexhy,  chanoine  de  Saint-Pierre,  et  Giloteaz,  son 
fils  naturel  [Eglise  Saint-Servais  à  Liège,  chartrier). 

»    287.  Dès  1299,  on  trouve  mentionné  messire  Gilbert  de  Lieriwe  (Chartes  de 
Robermont  transcrites  par  Le  Foht,  2'  partie,  XIX,  p.  43).  Renier  de 
Lieriwe  avait,  le  25  mai  1373,  une  fille,  Béatrix,  nonne  à  Robermont 
[Ibid.,  p.  73). 
Tome  III.  23 


478  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  288.  Le  26  mars  1281,  mourut  Helwy,  veuve  de  Jean,  chevalier  de  Liers;  le 
4  septembre  1296,  Clarisse,  veuve  de  Wéri  de  Liers,  chevalier,  toutes 
deux  inhumées  à  Saint-Chrislophe  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  I, 
p.  253).  En  1295,  vivait  sire  Guillaume  de  Liers,  chanoine  et  chantre 
de  Saint-Denis  {Ecoliers,  cartulaire,  fol.  123).  Le  5  mai  1520.  compa- 
raissent devant  la  cour  allodiale  de  Liège,  d""  Mabille  de  Herck  el 
Catherine  de  Bierset,  demeurant  à  Saint-Christophe,  exécuteurs  testa- 
mentaires d'Oude  de  Milmorl,  fille  de  feu  Wéri  de  Liers,  chevalier; 
parmi  les  allouens,  se  trouve  Thomas  fils  le  comte  de  Looz  le  mercier 
{Hôpital  Tirbourse,  grand  stock,  fol.  431  v"). 
»  289.  Le  17  avril  1403,  vivait  Renchon  d'Ëmal,  fils  de  feu  Jean  d'Enchastre 
{Béguinage  de  Saint-Clirislophe,  charlrier). 

»  290,  1''  génération.  Elisabeth,  femme  du  chevalier  Robert  de  Limont,  mourut 
le  17  octobre  1237  el  fut  inhumée  au  Val  Benoit  (Naveau  et  Poullet, 
Epitaphes,  II,  p.  107,  n»  1331). 

»  290,  2"  génération.  Rigaud  de  Limont,  chevalier,  mourut  le  jour  de  Sainle- 
Gertrude  1289,  d'après  van  den  Berch,  1281,  d'après  Lefort  {Ibid.,  II, 
p.  264,  n"  1976). 

»  296,  3'  génération.  Le  testament  de  Jean  de  l'Ours,  du  19  mai  1516,  mentionne 
Clarciiibaud  de  la  Sauvenière,  chanoine  de  Beeck,  (îuillaume  dit  Mail- 
lard, fils  de  fuu  Colin  Maillard  de  la  Sauvenière,  Ailid,  femme  d'Amel  de 
Hognoul  et  soeur  dudit  Guillaume  Maillard  (Documents  analysés  par 
Le  Fort,  2*  partie,  V,  p.  408). 

»     296,  note  2,  au  lieu  de  :  B.  I.  A.  L.,  IX,  p.  33,  lisez  :  XI,  p.  33. 

»  296,  4''  génération.  Amel  dit  Mailhar  del  Sauvenière  est  cité  en  1386,  en  même 
temps  que  Gilles  Mailhar  qui  était,  sans  doute,  son  frère  {Saint-Pierre, 
reg.  53,  fol.  36,  annexe). 

»  298.  Juette  du  Marché  (de  Foro),  veuve  de  Jacques,  est  mentionnée,  dès  sep- 
tembre 1237;  elle  remplissait,  à  litre  héréditaire,  un  ollice  dit  amerie, 
au  moulin  au  bra  que  l'évêque  de  Liège  possédait  près  du  Marché, 
el  qui  fut,  vers  le  milieu  du  XHI"  siècle,  cédé  au  chapitre  cathédral.  Le 
3  juin  1239,  Juette  abandonna  au  prieuré  du  Val  des  Ecoliers  tous  les 
profils  de  l'olDce  en  question  {Val  des  Ecoliers,  cartulaire,  fol.  211). 
D'après  un  manuscrit  d'Abry,  Jean  de  Marché,  échevin  de  Liège  en 
1241,  portait  sur  son  sceau  un  écu  à  un  lambel  à  trois  pendants 
(Le  Fort,  V  partie,  I,  p.  402).  Le  sceau  de  Gilles  de  l'Aigle,  citain  de 
Liège,  portait  un  écu  à  un  lambel  à  trois  pendants  el  à  une  merlette  en 
chef  et  à  dextre  {Cours  des  tenants,  acte  du  16  juillet  1378). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  179 

Page  299,  2«  génération.  Jean  (?)  fie  la  Neuville,  chevalier,  mourut  le  24  juin  1304 
(Naveau  et  PouLLET,  Épitaphes,  II,  p.  378,  n°  2239). 

»  300,  3"  généralioii.  Un  acte  du  29  juillet  1318  mentionne  Gilles  Malhons  dit 
li  Béclius,  Johan,  son  frère,  et  Isabelle,  sa  sœur  (Saint- Pierre,  reg.  53, 
fol.  20);  Gilles  Mathon  dit  li  Bécliul  épousa  Ide  de  Sainl-Servais,  Qlle 
du  grand  Baudouin  de  Saint-Servais  [Ibid.,  fol.  6). 

»  300,  4*  génération.  Gilles  Mathon,  chevalier,  eut  une  sœur,  Isabelle  Mathon, 
morte  avant  le  4  juin  1350  {Cathédrale  Saint- Lambert,  cour  des 
tenants,  II,  fol.  18). 

»  300,  5^  génération.  Aux  enfants  de  Gilles  Mathon,  chevalier,  et  d'Ide  de  Saint- 
Servais,  il  faut  ajouter  une  fille  Ida,  religieuse  à  Rohermont,  4  juin  156H 
{Chartes  de  Hobermont  transcrites  par  Le  Fout,  2'  partie,  XIX,  p.  SO), 
la  même,  sans  doute,  qui  comparait,  en  1349,  avec  Cunar  Mathon,  son 
oncle  (H,  p.  500,  note  3).  Il  faut  donc  vraisemblablement,  à  la  4'  géné- 
ration ajouter  un  fils  Conrard  ou  Cunar,  vivant  en  1349.  Jean  deSaint- 
Jehanstrée,  échevin  de  Liège  en  1249,  portait  les  mêmes  armoiries  que 
Mathieu  Mathon  :  écu  à  trois  têtes  de  lion  ou  de  chat  couronnées 
(Le  Fort,  2°  partie,  I,  p.  402). 

»  304.  Une  charte  de  juin  1267  mentionne  Sibilia  filia  Johannis  dicli  de  Métis 
(B.  U.  L.,  Manuscrit  tan  den  Derch,  n"  181,  p.  130).  En  1315  et  1323, 
sont  cités  dame  Florence,  veuve  de  Jean  de  Metz  et  mère  de  Gilles 
de  Metz,  d""  Maron  Halée,  sa  sœur,  et  Baudouin  Paniot,  mari  de 
Marguerite,  fille  de  feu  Jean  de  Metz  de  Saint-Servais  {Saint- Pierre, 
reg.  53,  fol,  6  v°,  28  v°,  34).  Un  acte  du  24  juillet  1523  mentionne  sire 
Jacques  de  Metz,  curé  de  Meeffe,  Ilanier,  son  frère,  exécuteurs  testa- 
mentaires de  feu  Jean  de  Metz,  Piroteal  de  Metz,  frère  des  dits  Jacques 
et  Hanier  {Ibid.,  fol.  32).  Le  11  mai  1341,  apparaissent  les  enfants  de 
Hanier  de  Melz  et  leur  marâtre  {Ibid.,  fol.  73).  La  septième  enfant  de 
Gilles  de  Metz  de  Saint-Servais,  le  hallier,  était  Ide  de  Metz,  religieuse 
à  Robermont  en  1334;  la  huitième,  d"'  Florie  dite  Saive  ou  Sève,  est 
aussi  mentionnée,  la  même  année,  sans  être  qualifiée  béguine,  avec 
Agnès  li  Prêcheresse,  sa  tante  {Charles  de  Robermont  transcrites  par 
Le  Fort,  2»  partie,  XIX,  p.  89;  Saint-Pierre,  reg.  53,  fol.  86);  Florie 
comparaît  encore,  le  10  octobre  1342,  avec  dame  Agnès  Corrogier, 
sa  tante  {Saint-Pierre,  reg.  53,  fol.  20).  Gilles,  Nicolas  et  Saive, 
enfants  de  Gilles  de  Metz,  comparaissent  le  4  avril  1363  {Hôpital  Tir- 
bourse,  œuvres  et  vestures,  années  1341  et  suivantes,  p.  242). 


180  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  304,  4»  généralion.  La  première  fille  de  Jean  de  Metz  de  Hors-Château  et 
d'Ode  de  Warfusée  s'appelait  Juette;  elle  était  mariée,  le  13  décem- 
bre 1595,  à  Collar  délie  Tour  de  Vieux-Waleffe  ;  ces  conjoints  eurent 
deux  filles  :  Oudelette  et  Maroie,  celte  dernière  mariée  à  Radu,  fils  de 
Raskin  Waflelair;  à  la  même  date,  vivait  encore  une  Florence  de  Metz 
{Uôpital  Sainl-Chrislophe,  charte  du  15  déceml)re  1595). 

Jacques  de  Metz,  échevin  de  Liège,  de  son  mariage  avec  Jeanne  de  Hervé, 
eut  au  moins  deux  filslégitimes:Jacqueset  Julien,  vivant  le  16  juin  1580 
(Ibid.,  chartrier). 

»  306,  1"  généralion.  Le  nécrologe  de  Neufmouslier  rappelle,  à  la  date  du 
24  septembre,  la  «  Commemoralio  Walleri  militis  de  Mundale  et 
démentie  ».  Il  s'agit,  sans  nul  doute,  de  Walter  1  de  Modave,  marié  à 
une  demoiselle  de  Vylhe. 

»  .506,  5*  génération.  Jean  Waldor  de  Modave  était  déjà  marié,  en  1413,  avec 
Yolande  de  Daverdisse  ;  il  mourut  le  18  janvier  1459.  Ces  conjoints 
avaient,  en  1422,  deux  enfants  mineurs  :  Jean  Hustin  morl  le  22  octo- 
bre 1501,  et  Isabeau;  messire  Anseal  de  Sorée,  prévôt  de  Ciney  en  1417, 
était  l'oncle  dudit  Jean  Waldor  (Documents  transcrits  par  Le  Fort, 
2«  partie,  Vill,  pp.  186-189).  Le  28  juin  1279,  sont  mentionnées 
((  Agnès  begina  dicta  de  Moudule  »  et  Gertrude  de  Modave,  son 
«  amita  »,  aussi  béguine  {Abbaye  de  Neufmouslier,  chartrier). 

»  307,  3"  génération.  Les  fonctions  de  prévôt  de  Bouillon  attribuées  !t  Jean  de 
Denville  furent,  en  réalité,  exercées  par  son  père,  aussi  nommé  Jean 
de  Denville. 

«  308,  4*  généralion.  Jean  de  Monlenaken  mourut  le  29  novembre  1524  et  fut 
inhumé  à  Hannêche  (Navkau  et  Poullet,  Epilaphes,  H,  p.  170,  n'  1718). 

»  509,  2«  généralion.  D'après  van  den  Berch,  les  trois  frères  de  Mouhin  :  Amel, 
Arnold  (el  non  Jean),  et  Rigaud,  moururent  le  22  (et  non  le 
20)  mai  1327  {Ibid.,  p.  138,  n°  1083). 

»  511.  Une  charte  de  l'an  1225  mentionne  Daniel  de  Mulken  et  Gilles  son  fils, 
tous  deux  chevaliers  (Poncklkt,  Carlulaire  de  Saint-Lambert,  t.  YI  (sous 
presse). 

»  512.  Après  :  Warnerus  de  Nivclla  1204,  au  lieu  de  :  20,  lisez  :  29  (Références). 
Quoique  paraissant  placé,  en  1204,  à  la  suite  des  nobiles,  Warnier  de 
Nivelle  était  membre  de  la  familia.  Au  lieu  de  :  Warnerus  de  Nivella, 
nobilis  1209,  lisez  :  Warnerus  de  Nivella,  de  Casa  Dei  1209. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  18i 

Page  313,  2«  génération.  Jean  d'Oborne,  écuyer,  mourut  le  14  août  1306  et  fut 
inhumé  à  Viliers  Saint-Siméon  {Ibid.,  H,  p.  16i,  n"  1702).  Oude  de 
Waroux,  sa  femme,  mourut  le  3i  janvier  1287  et  reçut  la  sépulture  à 
Glons  {Ibid.,  U,  p.  246,  n»  1924). 

»    313,  4'  génération.  Oude  d'Oborne  mourut  le  3  novembre  1377  et  non  1374 
{Ibid.,  Il,  p.  164,  n»  1705). 
En  1365,  1367  et  1382,  sont  mentionnés  .lean,  Henri,  Gilles  et  Colar, 
fils  de  feu  Colin  de  Viseal,    de   Braives  {Hôpital  Tirbourse,  reg.  11, 
fol.  94;  œuvres  et  vestures,  fol.  3()0,  403). 

»  314.  Une  charte  de  1188  mentionne  noble  Winand  d'Ochain,  son  frère  Ebroin, 
chevalier,  et  leur  oncle  Ebroin  d'Ochain  senior,  comme  ayant  cédé 
à  l'abbaye  de  Neufmoustier  l'avoucrie  et  l'alleu  d'Eneilles  {Abbaye  de 
Neufmouslier,  chartrier). 
Gérard,  chevalier;  sire  d'Ochain,  était,  dès  l'an  1265,  marié  à  d"°  Agnès 
(de  Warfusée)  {Val  Saint-Lambert,  chartes  n<"  285-283).  L'obiluaire  de 
Neufmouslier  rappelle,  à  la  date  du  15  avril,  la  mémoire  d'Héluide 
de  llumin,  épouse  de  sire  Ebroin  d'Ochain,  chevalier.  Le  12  novem- 
bre 1298,  comparaissent  Soisier  de  Borsiet  et  Evrard  d'Ochain,  sire  de 
Pair,  chevaliers.  Le  sceau  de  ce  dernier  porte  un  écu  à  deux  léopards, 
surmontés  d'un  lambel  à  cinq  pendants.  Du  sceau  de  Soisier  de  Borsiet, 
il  ne  reste  que  la  partie  inférieure  de  l'écu,  où  l'on  voit  une  feuille  de 
nénuphar  {Cathédrale  Saint- Lambeit,  charte  n°  439). 

»  314,  3' génération.  Il  semble  que  Jean  d'Ochain,  sire  de  Jemeppe  en  P'amenne, 
qui  vivait  encore  le  20  septembre  1340  {Abbaye  de  Neulmoustier,  char- 
trier), ne  laissa  pas  d'héritier  direct  (voy.  t.  Il,  p.  64).  Le  12  avril  1373, 
sont  cités  :  Jean,  sire  de  Jcmeppe  on  Famenne,  chevalier,  veuf  de  dame 
Catherine;  ses  fils  Jean  et  Thomas,  sa  fille  Helwy,  mariée  à  Hubin  de 
Fanson  {Cour  féodale  de  Liège,  reg.  41,  fol.  50  V).  La  note  insérée 
tome  II,  page  445,  ligne  23,  s'applique  à  Jean  de  Jemeppe  en  Famenne, 
junior;  en  1370,  il  est  cité  comme  écuyer  avec  son  frère  Thomas  et  son 
beau-frère  Hubin  de  Fanson  {Ibid.,  reg.  41,  fol.  88  V). 

»  314,  i*  génération.  Watier  de  Sohet,  écuyer,  eut  deux  fils  :  Colin  et  Renechon  ; 
ce  dernier  avait,  en  1322,  trois  fils  :  Watelet,  Catherine  et  Clausse 
(Documents  transcrits  par  Le  Fort,  2"  partie,  VI,  p.  176).  En  1392, 
sont  mentionnés  Guillaume  de  Sohet,  Jean,  Henri  et  Winand,  fils  de 
feu  Gérard  de  Sohet  {Ibid.,  p.  176). 


182  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  314,  5«  génération.  Gilles  de  Xlios  et  Jean  Bareit,  son  cousin,  vendirent  en 
1411,  à  Anseal  de  Sorée,  prévôt  de  Ciney,  les  *l^  de  la  terre  de  l'etit- 
Modave  (Le  Fokt,  2«  partie,  VIH,  p.  18G).  Des  actes  du  12  novem- 
bre 137G  mentionnent  Walter  de  Xhos,  fils  de  feu  Jean  de  Xhos;  Lore, 
sa  femme,  veuve  en  |)récédenles  noces  de  Colarde  Clievestreux;  Pieron 
Grongnet,  frère  de  ladite  Lore;  seigneur  Gérard  de  Xhos,  curé  d'Aniheil 
et  Giloteal  son  frère  (Abbaye  de  Aeufmouslier,  cliartrier).  —  Sire  Gérard 
de  Xhos,  chanoine  de  Flône  et  curéd'Aniheit,  mourut  le  7  juillet  1.580; 
il  portait  les  armes  d'Ochain  (Navexu  et  Polllet,  Epitaphes,  II,  p.  177, 
n"  1737). 
Jean,  fils  de  feu  Gontier  d'Ochain,  releva,  le  2i  janvier  1380,  le  lief  de 
l'Empire  du  château  de  Moha,  sis  en  la  campagne  de  Moha,  et  d'autres 
fiefs,  |)ar  décès  de  son  père  et  par  transport  de  demoiselle  Ailid,  qui  y 
avait  relevé  son  usufruit  par  Evrard  d'Ochain,  son  mambour  [Cour 
féodale  de  Liège,  reg.  42,  fol.  2  v"). 

»  316.  Le  nécrologe  de  l'abbaye  de  Neufmoustier  rappelle,  à  la  date  du  28  mars, 
la  «  commcmoratio  Egidii  militis  de  Umale  ». 

»  310,  note  4.  Un  acte  du  2o  juin  1321  mentionne  Jonalhas  d'Otrange  et  Renekin 
de  Riwar  de  Thys,  son  gendre;  un  autre  acte,  de  1522,  cite  Gérard 
d'Otrange  et  Jean  Pivion  d'Otrange,  frères,  et  Gérard  fils  du  premier 
d'entre  eux;  en  154f),  comparait  Jean,  fils  de  Fastré  d'Otrange  {Saint- 
Pierre,  reg.  53,  foi.  25,  26  v",  77  V). 

»  319,  4»  génération.  Un  acte  du  27  avril  1361  mentionne  Thomas  de  Paifve,  dit 
délie  Thour,  mambour  de  Maroie  de  Paifve,  sa  sœur,  épouse  de  Jean 
Zuicmine,  citain  de  Liège;  feue  Ailid  de  Falcon,  qui  avait  épousé  Arnoul 
deChellegnée,vinier,citain  deLiége;  Contesse  de  Paifve, sœur  de  Thomas 
et  de  Maroie;  Evrard  de  Falcon,  frère  d'Ailid  (Documents  transcrits  par 
Le  Fort,  2"  partie,  V,  pp.  391,  401).  Ailid  de  Falcon,  veuve  d'Arnoul 
de  Chettcgnéc,  vivait  en  1356,  1338  (Lauaye,  Saint-Jean,  I,  p.  218.  — 
Lefort,  2'  partie,  V,  p.  .597).  Ermentrude-Contesse  de  Paifve  était,  le 
18  novembre  1590  et  le  23  juin  1394,  archiprieuse  du  béguinage  de 
Saint-Ghristophe  (Béguinage  de  Saint-Christophe,  chartrier). 

n  319,  5°  génération.  Lambert  de  Paifve,  fils  de  feu  Thomas  et  de  Catherine 
de  Metz,  vivait  le  25  août  1400;  sa  sœur,  Catherine  de  Paifve,  était,  en 
1404,  une  des  prieuses  du  béguinage  de  Saint-Christophe  (Ibid.,  char- 
trier). Maroye  délie  Creyr,  fille  de  Lambekin  Burlureal,  épousa  vers 
1410,  Guillaume  de  Vivier,  puis  Humbert  Corbeal  d' Al  leur  (EcAmns  de 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  183 

Liège,  jugements  et  sentences,  reg.  317,  fol.  298,  acte  du  20  avril  1498, 
rappelant  plusieurs  documents  touchant  les  Burlureal,  Jean  Ryant  et  les 
délie  Creyr). 

Page  325,  3'  génération.  Louis  Palhet  de  Kemexhe  épousa,  avant  1.355,  Catherine  de 
Crisnée,  veuve  de  Jean  de  Thys  et  eut  un  fils  Henri  dit  Henrion 
{Saint- Pierre,  reg.  55,  foi.  61  V). 

»  327,  3"  génération.  Jacques  de  Parfondry  mourut  le  6  décembre  1377  et  fut 
inhumé  au  prieuré  de  Saint-Séverin  en  Condroz  (Navéau  et  Poullëf, 
Epitaphes,  II,  p.  340,  n»  2153).  Un  Amel  de  Parfondry  était,  le 
14  décembre  1377,  mesureur  du  sel  à  Liège  (Le  Fort,  2"  partie, 
V,  p.  374). 

»  327,  o«  génération.  Ailid  de  Parfondry  (fille  de  Jacques),  morte  le  12  jan- 
vier 1407,  inhumée  à  Flémalle-Grande,  était,  sans  doute,  fille  de 
Jacques  et  de  Catherine  de  Fietenge  (Navëau  el  Poullet,  II, 
p.  194,  n"  1791).  Concernant  les  de  Parfondry,  chevaliers  de  Saint- 
Jean  de  Jérusalem,  voyez  Naveau  et  Poollet,  Epitaphes,  II,  p.  195, 
n«1792. 

»  330,  5°  génération.  Henri  de  Petersheim,  qui  avait  épousé  la  veuve  de  Baudouin 
de  Jeneffe,  se  qualifiait,  le  18  mars  1338,  «  sire  pour  le  temps  de 
Geneffe  »  {Hôpital  Saint-Christophe,  reg.  H,  fol.  141  v"). 

»    531,  avant-dernière  ligne  de  la  note  16.  Au  lieu  de  :  prête,  ;  lisez  :  prêtre. 

»  332,  3«  génération.  Jean  Pevereal  le  vieux  d'Ile,  franc-bourgeois  de  Liège, 
mourut  le  13  février  1388;  sa  femme,  Catherine,  mourut  le 
24  mars  1395  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  I,  p.  211,  n"  722).  S'il 
s'agit  du  Jean  Pcreveal  de  la  3'  génération,  les  actes  de  1314  {Livre  des 
Fiefs,  p.  131)  et  de  1350  (Le  Fort,  2"  partie,  V,  p.  412)  mentionnant 
Jean  Pevereal  de  Hognoul  doivent  être  relatifs  à  un  autre  personnage, 
peut-être  à  Jean  Pevereal  de  la  seconde  génération,  qui  lua  (vers  1304) 
Gérard  de  Berlo.  Peut-être  aussi  Ilemricourt  at-il  omis  une  génération. 
Catherine  (Clouze),  femme  jadis  à  Jean  Pevereal  de  Neuvicc,  mourut  le 
27  novembre  1371  (Navëau  et  Poullet,  Epitaphes,  I,  p.  322,  n»  1076); 
le  blason  :  trois  lions  à  un  lambel  en  chef,  qui  figurait  sur  sa  tombe, 
n'est  pas  celui  des  Clouze. 

»  332,  note  1,  au  lieu  de  :  Rode  près  de  Diepenbeek,  lisez  :  Roye  près  de 
Tongres. 


184  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  333.  Une  charle  du  6  mars  1275  mentionne  Elisabeth,  veuve  de  Libert  le 
Polain  de  Waroux  (Carlulaire  de  Saint- Lambert,  IF,  p.  234)  ;  ce  Libert, 
mort  avant  1275,  n'est  pas  cité  par  Hemricourt.  Elisabeth,  veuve  de 
Libert  le  Polain,  chevalier  de  Waroux,  mourut  le  25  janvier  1293  et  fut 
inhumée  à  Alleur  (Naveau  et  Poullet,  Epilaphes,  IF,  p.  256,  n"  1947). 
Cette  Elisabeth  était-elle  la  fille  du  ferronnier  Tbierri  d'Abelon?  D'autre 
part,  un  Libert  le  Polain  de  Waroux,  chevalier,  mourut  le  10  août  1313 
et  fut  enterré  au  couvent  des  Frères  mineurs  à  Liège  (Ibid.,  I,  p.  318, 
n»  1061).  Marie,  fille  de  Jean  (?)  le  Polain  de  Waroux,  mourut  le 
30  avril  1305  et  fut  enterrée  à  Allcur  (Ibid.,  II,  p.  256,  n«  1947). 
Il  résulte  de  ces  documents  que  la  filiation  des  le  Polain  donnée  par 
Hemricourt  n'est  pas  complète.  Un  Johannes  Pullanus,  miles,  vivait  en 
mars  1233  {Chartes  de  Saint-Paul,  p.  77). 

»  333,  5'  génération.  Warnotte,  fils  de  monseigneur  Libert  le  Polain,  chevalier, 
était,  en  1351,  maire  et  échevin  à  Waroux  (Pauvres  en  lie,  stock  IV, 
fol.  71). 

»    534,  6'  génération,  au  lieu  de  :  X ,  p.  5,  note  3,  lisez  :  X ,  p.  SI,  note  3. 

»  336,  5'  génération.  Wéri  de  Preit,  chevalier,  sénéchal  de  Liège  de  1174 
à  1213  environ,  eut  trois  fils  chevaliers  :  Wéri,  héritier  féodal, 
Radulphe  et  Guillaume;  ils  sont,  de  même  que  les  neveux  dudit  séné- 
chal :  Radulphe  de  Comblain,  prévôt  de  Saint-Jean,  et  Lambert  de 
Comblain,  mentionnés  dans  l'extrait  qui  suit,  d'un  acte  de  1205  : 
Radulphus  Sancti  Johannis  in  Leodio  prepositus  consentit  quod  quidquid 
de  feodo  dictae  prepositurae  tenuerat  avunculus  ejus  Wedericus  de 
Prato,  dapifer  episcopi  Leodiensis,  reportet  ad  opus  abbatiae  Roberti- 
montis,  de  consensu  Wederici  qui  in  illud  successurus  erat,  Radulphi  et 
Wilelmi  militum,  ejus  filiorum,  etc.  Testes  sunt  Ilenricus  Fossensis 
prepositus,  Sjmon  de  Wahart,  canonici  Leodienses,  Lamberlus  frater 
noster  de  Combien  et  magister  Walterus,  canonici  Sancti  Johannis, 
magister  Petrus,  magister  Radulphus  de  Sancto  Paulo.  De  hominibus 
nostris,  Philippus  de  Wonck,  Franco  de  Heneft'e,  Walterus  li  Villains, 
Léo  de  Nivella,  Gisleberlus  de  Emale,  Godefridus  miles  de  Lovengnees, 
Wedericus  de  Prato  cujus  fuit  hoc  factum,  Radulphus,  Wedericus  e* 
Guilelmus  filii  ejus,  et  cives  nostri  I^'ranco  Magnus,  Eustachius  frater 
ejus,  Balduinus  Magnus,  Reinerus,  Richerus,  1203  (Lefort,  2"  partie, 
XIX,  p.  57). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIOINS.  185 

Page  357.  Le  28  juillet  1325,  mourut  Miirie,  fille  de  feu  le  chevalier  Everard  de 
Fiorzé;  sa  mère  était  une  de  Preit  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes, 
I,p.  80,  n°271). 

»  338,  1"  génération.  Jean  Hanoseal  de  Preit  dit  de  Huy  ou  de  Colonster,  citain 
de  Liège,  mourut  l'an  13...  Sa  première  femme,  Catherine  d'Ile,  fut 
inhumée,  sous  la  même  sépulture,  à  Saint-Nicolas  outre-Meuse,  ainsi 
que  Maron  deile  Porte,  sa  deuxième  femme,  Maron  de  Freke  (?),  sa 
troisième,  et  Adolphine,  fille  de  messire  Radou  de  Colonster,  chevalier 
{Ibid.,  1,  p.  203,  n"  704). 

»  33S,  2"  génération.  D'après  van  den  Berch,  Radou  de  Preit  dit  de  Huy  ou  de 
Colonster  mourut  «  anno  Domini  MCCCXXIIII,  idus  maii  ».  H  faut  lire  : 
MCCCXX",  Ilil"  idus  maii.  Radelet  de  Preit  est  dit  fils  de  feu  Radou,  le 
7  novembre  1321  {Livre  des  fiefs,  p.  254).  Fressende,  femme  de  Radou, 
mourut  le  13  mai  1335  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  I,  p.  202, 
n»  698). 

»  339,  1"^  tableau,  2"  génération.  Ide  de  Preit  mourut  en  1308,  le  13  des 
calendes  de  novembre,  c'est-à-dire  le  20  octobre. 

»     339,  2'"  tableau,  2"  ligne,  avant  :  1019,  1020,  ajoutez  le  signe  :  §. 

»  341,  2"  génération.  En  avril  1255,  Waleran,  duc  de  Limbourg,  céda  à  Thierri 
de  Preit,  bourgeois  de  Liège,  à  titre  de  fief  héréditaire,  moyennant 
500  marcs  de  bons  deniers  de  Liège,  le  droit  de  lever  six  sous  de 
Cologne  sur  les  marchandises  échangées  entre  le  Limbourg  et  la  Cité  de 
Liège,  telles  que  vins  et  autres  denrées  (Verkooren,  Charles  de  Brabant, 
I,  p.  51.  Cf.  Galesloot,  Fiefs  de  Brabant,  p.  177). 

»  341,  3'  génération.  Thierri  [Haseit]  de  Preit  et  Catherine  d'Ile  eurent  un 
quatrième  fils  nommé  Arnold.  Voyez  ci-dessus,  111,  page4t,  ligne?. 

»  .343.  Baudouin  Dachou  «  filius  le  Sluweal  »  est  cité  en  1324  {Saint-Pierre, 
reg.  143).  Le  23  février  1342,  sont  mentionnés  Henri  Dachou,  frère  de 
feu  Baudouin  Dachou  {Dachuel)  ;  Hanekin,  Amel  et  Baudouin,  frères, 
enfants  dudit  Henri  ;  Maroie,  fille  dudit  Henri  Dachou,  mariée  à 
Guillaume,  fils  de  feu  Renier  Parent  de  Villers-le-Temple  {Saint- Pierre, 
reg.  53,  fol.  74).  Hemricourl,  t.  \,  p.  267,  §  499,  attribue  ces  enfants 
non  à  Henri,  mais  à  son  frère  Baudouin,  marié  <i  Ailid  de  Parfondry; 
il  donne  au  mari  de  Marie  Dachou  le  nom  de  Guillaume  d'Abée,  demeu- 
rant à  Viliers-le-Temple. 
ToHE  m.  24 


i86  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  544,  noie  i.  D'après  Le  Fort,  l'épilaphe  d'Elisabeth,  veuve  de  Humberl 
de  Bernalmont,  chevalier,  morte  le  15  août  1302,  inhumée  aux 
Écoliers,  était  ornée  de  deux  écus  :  le  premier  à  trois  roses,  le 
second  parti  :  au  premier  de  vair  de  six  tires,  au  second,  losange 
(Le  Fort,  2"  partie,  V,  p.  196).  D'après  van  den  Berch  (Naveau  et 
PouLLET,  Epitaphes,  I,  p.  293),  le  second  parti  du  deuxième  blason 
était  plain,  au  chef  émanché  de  trois  pointes,  armes  des  Bonnant  de 
Namur  (Ibid.,  I,  p.  316). 

»  345.  Le  nécrologe  de  l'église  de  Visé  rappelle,  à  la  date  du  18  mars,  i'obit  de 
Libert  de  Chaponseraing  Print,  prévôt  de  Visé  (fol.  13). 

»  351,  5*  génération.  Franke  III  do.lle  Roche,  avoué  de  Fléron,  n'était  pas  cheva- 
lier. —  Certain  Baudouin  Facholte  de  Magnée,  se  disant,  d'ailleurs  sans 
preuves,  descendant  de  Thierri  délie  Roche  mort  au  commencement  du 
XI  V«  siècle,  revendiqua,  à  ce  titre,  en  1489,  l'avouerie  de  Fléron 
(de  IIarenne,  Le  château  de  la  Rochelle,  B.  1.  A.  L.,  XXIF,  pp.  70 
et  103).  Vers  cette  époque,  vivait  Jean  Fachotte  dit  le  Clerc  Fachotte  de 
Magnée,  marié  à  Oudelclte.  il  eut  une  fille  Catherine  mariée  à  Libert 
delle  Roche,  veuve  en  1539,  et  un  fils  Baudouin  de  Magnée,  mort  avant 
1539,  laissant  trois  fils  :  Jean,  Denis  et  Baudouin  (Ëchevins  de  Liège, 
jugements  et  sentences,  reg.  346,  fol.  191). 

»  355,  3"  génération.  Sibille  de  Roloux,  sœur  de  feu  Henri  de  Roloux,  est  citée 
le  18  mars  1338  (Hôpital  Saint-Christophe,  reg.  H,  fol.  141  V). 

»  338,  4«  génération.  Henri  Botlin,  changeur  de  Liège,  usait,  le  7  septem- 
bre 1373,  d'un  sceau  portant  un  écu  vairé,  à  un  franc  quartier  à  un  lion; 
Guillaume  Bottin  scelle,  le  même  jour  :  écu  vairé  <i  un  poisson  brochant 
posé  en  pal,  la  tète  en  haut  [Cours  des  tenants,  parchemins).  Un  Henri 
Bottin,  mort  le  5  août  1312,  fut  inhumé  en  l'église  de  Saint-Hubert 
à  Liège,  ainsi  que  ses  trois  fils  :  Henri,  Jean  et  Wéri,  citains  de  Liège; 
le  12  juillet  1516,  mourut  Yde,  fille  du  chevalier  Arnold  d'Odoumont, 
femme  de  Henri  Bottin;  leur  sépulture  est  ornée  de  deux  écus  :  l'un  de 
vair  de  six  lires  ;  l'autre  burelé  de  vingt  pièces,  au  franc  quartier  plain 
(Navèau  et  PouLLET,  Epitaphes,  I,  p.  231). 

»  359.  Deux  membres  de  la  famille  de  Saint-Marlin  :  Maurice  et  Jacques,  étaient 
citains  et  échevins  de  Liège  dès  le  29  novembre  1244.  Jacques  était 
encore  échevin  le  50  mai  1254  (de  Borman,  Les  Echevins  de  Liège,  H, 
pp.  533-535).  Maurice  mourut  avant  1258.  A  titre  de  sa  femme  Ava,  il 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  187 

avail acquis, par  retrait  lignager,Ie  moulin  dit  deHozémont,sis  à  Herstal, 
qu'il  avail  relevé  en  fiel  du  seigneur  de  Herstal.  Le  i"  avril  1258,  Ava, 
devenue  veuve,  céda  ledit  moulin  au  couvent  du  Val  des  Ecoliers  à 
Liège;  plus  tard,  elle  ratifia  cette  cession  devant  les  hommes  de  fief  de 
Herstal  dont  les  noms  suivent  :  Arnoul  de  Crehcn,  Humbert  de  Bernai- 
mont,  Jean  de  Jupille,  Gérard  de  Herméc,  Thierri  de  Preit,  tous 
chevaliers,  Henri  Maiïroit,échevin  de  Herstal  et  Panote.  Arnoul  de  Preit, 
chevalier,  et  maître  Amel  de  Velroux,  officiai  du  prévôt  de  Liège,  inter- 
vinrent aussi  à  cette  cession.  Jean  de  Bourle,  dont  le  nom  est  parfois 
écrit  de  Hourle,  avait  épousé  la  nièce  de  Maurice  de  Saint-Martin;  à  ce 
titre,  il  réclama  le  moulin  comme  sien,  mais  il  fut  débouté  de  ses 
prétentions,  le  6  décembre  1205,  par  jugement  des  hommes  de  fief  de 
Henri  de  Louvain,  sire  de  Herstal,  à  savoir  Libert  Butoir  de  Jenelle, 
VValter  de  Spiegelherghe,  Gilles  d'Attenhoven,  chevaliers,  Louis  de 
Wandre,  Thierri  Panote,  Baudechon,  son  frère,  Gérard,  clerc  de  Henri 
de  Louvain  et  Lambekin  de  le  Brassine.  Henri  de  Louvain  rappela  ces 
faits  le  19  octobre  12G9  et,  de  l'avis  de  sa  mère  Marie,  dame  de  Bauci- 
gnies,  et  de  ses  conseillers,  mua  en  bien  censal  le  fief  que  constituait  le 
moulin  en  question;  celui-ci  portail  encore,  au  XVH"  siècle,  le  nom  de 
moulin  de  Hozcmont  (Val  des  Ecoliers,  cartulaire,  fol.  147-151). 
Le  28  janvier  1301,  fut  passé  le  contrat  de  mariage  de  Herbert  dit 
Herbelot  délie  Rose,  citain  de  liiége,  avec  Agnès  de  Liwon,  fille  de 
Baudouin.  Ladite  Agnès  de  Liwon  avail  deux  frères  :  Jean  et  Bodechon 
(Abbaye  de  Saint-Jacques,  charirier). 

Page  360.  Lambert  de  Saint-Servais,  citain  de  Liège,  est  cité  le  19  janvier  I2i7 
(Val  Saint-Lambert,  charte  n"  194). 

»  360,  2°  génération.  D'après  van  den  Berch,  Alexandre  de  Saint-Servais  mourut 
le  18  octobre  1206,  et  Baudouin,  le  19  novembre  suivant,  tous  deux 
enterrés  au  Val-Benoît  (Naveau  et  Poullet,  Epilaphes,  H,  p.  106, 
n»»  1547  et  1548).  Le  grand  Baudouin  de  Saint-Servais  eut  trois  fils, 
qui  vivaient  vers  1518  :  Baudouin,  mort  jeune,  Alexandre  et  Henri,  le 
clerc,  et  une  fille  Ide,  mariée  à  Gilles  Mathon  dit  le  Béchut;  Baudouin, 
fils  de  Henri,  le  clerc,  vivait  en  1350  (Saint-Pierre,  reg.  53,  fol.  6,  21  v°). 
Isabelle,  fille  de  seigneur  Francar  de  Saint-Servais,  était,  le  9  août  1534, 
mambour  des  pauvres  de  la  paroisse  Saint-Servais;  l'acte  mentionne 
aussi  les  filles  de  feu  seigneur  Walrekin  de  Saint-Martin  et  leur  oncle 
Gilotin  (Ibid.,  fol.  62)  ;  ladite  Isabelle  se  retrouve,  la  même  année  1334, 


188  ADDITIONS  ET  CORHECTIONS. 

ainsi  que  dame  Lorelle  de  Saint-Servais,  femme  de  Herbert  {Saint- 
Pierre,  reg.  143,  fol.  1  v,  88).  Jean  de  Saint-Marlin,  chevalier,  fils 
d'Alexandre  de  Saint-Servais  et  de  Catherine  de  Saint-Martin,  usait,  le 
7  septembre  1375,  d'un  sceau  à  une  fasce  côtoyée  de  deux  bâtons,  au 
franc  quartier  à  un  lion.  D'après  Hemricourt,  §  998,  ledit  Alexandre 
de  Saint-Servais  eut  deux  filles  :  la  dame  de  Fraipont  et  Isabelle,  reli- 
gieuse au  Val  Benoît;  en  réalité,  c'est  Isabelle  qui  épousa  successivement 
Henier  et  Colin  de  Fraipont;  un  acte  du  18  juillet  1382  rappelle  que  feu 
Jean  de  Saint-Martin,  clievalier,avait  cédé  certains  biens  à  dame  Isabeau, 
sa  sœur,  veuve  de  Colin  de  Fraipont,  chevalier,  et  que  ladite  Isabeau 
les  avait  transmis  à  Colin,  son  fils  (Val  des  Ecoliers,  cartulaire,  fol.  170). 
Un  acte  du  10  juin  1294  mentionne  Thiri  de  Saint-Servais,  échevin  de 
Liège,  Henri,  Baudouin  et  Lorette,  ses  frères  et  sœur;  Noger  et  Bartbé- 
lemi  de  Saint-Servais  (Documents  transcrits  par  Le  Fort,  2*  partie, 
V,  p.  386).  Ledit  Thiri  de  Saint-Servais  eut  une  fille  nommée  aussi 
Lorette;  elle  figure,  le  13  avril  1331,  comme  exécutrice  testamentaire  de 
d""  Hawis  dite  Hachulle  de  Fexhe;  au  même  acte  intervient  Albert  de 
Looz,  «  li  chanteres  »  {Hôpital  Tirbourse,  grand  stock,  fol  563  V);  c'est 
probablement  la  même  Lorette  que  l'on  qualifie,  en  1330,  Lorette 
de  Rahier,  béguine  de  Saint-Servais  (Ibid.,  fol  131).  Une  autre  Lorette 
de  Saint-Servais  fut  mariée  à  Humbert  Corbeau  d'Awans  (1268-1298); 
sa  mère  était  Catherine  délie  Rue  du  Pont,  bourgeoise  de  Liège,  morte 
le  4  février  1297  et  inhumée  à  Awans  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes, 
II,  p.  24,  n"  1284).  Le  31  mai  1293,  mourut  Henri  de  Saint-Servais, 
chapelain  de  l'autel  Saint-Laurent  à  la  cathédrale  Saint-Lambert  {Ibid., 
l,  p.  33,  n»  177). 
Page  365,  3«  génération.  Daniel  de  Seraing,  panetier  héréditaire,  1283,  1298, 
écuyer,  1504,  chevalier,  1314,  eut,  d'après  un  acte  de  1338,  un  fils 
Gérard  (Documents  transcrits  par  Le  Fort,  2»  partie,  XVII,  pp.  136, 
183).  Un  acte  du  15  juillet  1329  mentionne  Ernekin  le  Panetier  et 
Colar,  son  frère  {Codex  diplomalicus) .  A  moins  qu'il  n'y  ait  une  erreur 
dans  le  texte  (frère  au  lieu  de  fils),  les  dires  de  Hemricourt  ne  sont  pas 
d'accord  avec  les  documents.  Gérard  de  Seraing  dit  le  Panetier, 
chevalier  depuis  1322,  mourut  le  24  mars  1333  (Naveau  et  Poullet, 
Epitaphes,  II,  p.  143,  n"  1630).  Libert,  l'un  de  ses  fils,  mourut  jeune,  le 
1"  mai  1351  {Ibid.,  n"  1648).  Concernant  la  filiation  des  paneliers  de 
Seraing,  voy.  aussi  Echevins  de  Liège,  jugements  et  sentences,  reg.  330, 
fol.  200. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS,  189 

Page  365,  6"  génération,  au  lieu  de  :  Fille  X  Godefroid  de  Juppleu,  lisez  :  Marguerite 
de  Seraing  X,  §893,  i»  Godefroid  de  la  Chapelle,  chevalier,  s.  h.; 
2"  Robert  de  Juppleu,  chevalier,  hoirs.  Pour  le  prénom  de  Marguerite, 
voyez  11,  page  455,  ligne  17. 

»  366.  Thierri  Huslin  de  Seraing,  le  vieux,  chevalier,  mourut  le  18  décem- 
bre 1246  ;  son  fils,  Thierri  Hustin,  fut  inhumé  dans  la  même  tombe  que 
son  père,  à  Seraing.  Guillaume  de  Seraing,  frère  du  précédent,  écuyer, 
fut  aussi  enterré  à  Seraing,  de  même  que  Marie  (femme  de  Guillaume?), 
morte  le  23  novembre  1297.  Juette,  béguine,  fille  de  Thierri  Huslin  de 
Seraing,  mourut  le  19  août  130<)  et  fut  inhumée  à  Seraing.  Tous  por- 
taient, comme  l'indique  Hemricourt,  qui  a  vu  leurs  sépultures,  un 
sautoir  cantonné  de  quatre  lions  (Naveau  et  Poullet,  Epilaphes,  H, 
pp.  365,  366).  On  célébrait,  le  16  mai,  à  l'abbaye  de  Neufmoustier, 
l'anniversaire  de  Marie,  épouse  de  Gilles,  chevalier  de  Seraing.  S'agil-il 
encore  de  Seraing-sur-Meuse  ou  de  Seraing-le-Château? 

»  369.  Brosberghe,  dont  la  seigneurie  appartenait  aux  Smale,  est  actuellement 
Brasberg,  dépendance  de  Hombourg. 
Winand  Smale  ligure  comme  possesseur  de  biens  à  Hombourg,  eu  13.">0, 
1334  {Saint-Pierre,  reg.  143,  fol.  76  v";  reg.  145,  fol.  99  v»,  102). 
On  trouve  aussi,  en  1373,  sous  la  rubrique  Hambourg  :  pro  hereditate 
Anselmi  fratris  domini  Theobaldi  (Saint- Pierre,  reg.  136).  Enfin, 
Thibaut  Smale  van  lirayberghe,  ridder,  est  cité  vers  1425,  au  sujet  de 
terres  sises  en  la  paroisse  de  Hombourg  [Saint-Pierre,  sluits,  reg.  12, 
fol.  30  V). 

»  369,  5'  génération.  Gilles  Smale  de  Broesberg  était  marié,  en  1501,  avec 
Jeanne  de  Cliflort  (Echevins  de  Liège,  œuvres,  1500-1501,  fol.  291). 

»  372,  deux  dernières  générations.  Référence  de  l'année  1445  :  Poncelet, 
Cartulaire  de  Saint- Lambert,  V,  p.  131.  Le  nécrologe  de  l'église  de  Visé 
rappelle  les  obits  de  Clémence,  épouse  d'Henrard  de  Souvré  (27  mars), 
de  Jean  de  Souvré,  chevalier  (6  avril),  d'Aléyde  de  Souvré  (veuve 
de  Henri  dit  Colay  (18  avril),  de  Jean  Henrard  de  Souvré  et  de 
Béalrix,  sa  femme  (19  avril),  du  grand  Libert  de  Souvré  et  de 
Béatrix,  sa  première  femme  (9  mai),  du  petit  Libert  de  Souvré  et  de 
Sibilie,  sa  femme  (mai),  de  Libert  Renier  de  Souvré  (juin),  de  Juetle 
du  Sart,  seconde  épouse  de  Libert  de  Souvré  (décembre)  (B.  U.  L., 
mss.  n°  1130). 


190  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  377.  En  mai  1255,  est  cité  -lean  de  Lardier  dit  aussi  Jean  Sureaz,  avec  ses  trois 
enfants  du  premier  lit,  savoir  Maghin,  niarice  à  Colai  de  Hallembay, 
Gilles  et  Piron.  Jean  de  Lardier  dit  Sureaz  était  remarié  à  dame  Maron 
(Documents  transcrits  par  Le  Fort,  2°  partie,  V,  p.  400).  Maître  Gilles 
Surlet  était,  en  août  1280,  curé  de  Seraing-sur-Meuse  (Saint- Jacques, 
chartrier)  ;  c'est  lui,  sans  doute,  qui  fut  chanoine  de  Saint-Jean,  puis  de 
Saint-Lambert. 

»  579,  3'  génération.  Walter  Surlet,  fils  de  messire  Jean  de  Lardier,  obtint, 
le  17  décembre  1330,  une  expectative  de  prébende  à  Saint-Martin 
(Fayën,  Lettres  de  Jean  XXII,  t.  Il,  p.  471,  n"  2932). 

»  379,  6"  génération.  Jean  Surlet,  chanoine  de  Saint-Lambert,  comparaît  le 
22  octobre  1429,  en  qualité  de  l'un  des  héritiers  d'Arnoul  de  Saint- 
Martin,  écuyer,  chanoine  de  Saint-Pierre  (Val  des  Ecoliers,  cartulaire, 
fol.  170  v). 

»  58t),  2"  génération.  Jean  Surlet,  fils  de  Tbibaud  de  Lardier,  est  dit,  le 
10  mai  1357,  avoir  épousé  Jehanne,  femme  (Usez  fille?)  de  Jehan 
Flokeiet  (Cour  féodale  de  Liège,  rcg.  40,  fol.  7). 

»  381,  3"  génération.  L'acte  du  25  avril  13G1  (Saint- Lambert,  charte  n»  777)  où 
comparaissent  Radu  Surlet  de  Saint-Johanstrée,  Jean  et  Louis  Surlet, 
changeurs,  ses  frères,  est  muni  d'un  joli  sceau  du  premier  de  ces  trois 
frères  :  écu  à  un  sautoir  (Surlet),  chargé  en  cœur  d'un  écusson  à  un 
losange  au  chef  plain  (Neuvice);  heaume  cime  d'un  vol.  Un  autre 
acte,  du  1"  mai  1364,  mentionne  lesdits  Jean  et  Louis  Surlet,  avec 
Gilles,  leur  frère,  qui,  d'Isabelle,  sa  première  femme,  avait  alors 
un  fils,  Giloteal,  âgé  de  quinze  ans.  En  13G4,  Gilles  Surlet  était 
remarié  en  secondes  noces,  avec  Marie,  sœur  de  Stassinet  de  Horion; 
en  136G,  il  avait  aussi  une  fille  Béatrix  (Saint- Pierre,  reg.  53,  fol.  98, 
121,  121  V). 

»  381,  4'  génération.  Le  2  août  1339,  comparaissent  Gérard  [Pauster]  de  Ton- 
gres,  mari  de  Béatrix,  fille  de  Radou  Surlet  d'Ans,  senior;  ledit  Radou, 
Gilles  son  fils,  Uerman  d'Odoir,  écuyer  et  Jean  del  Mers,  proches 
de  Jean,  fils  mineur  dudit  Gérard  de  Tongres  et  de  ladite  Béatrix 
(Le  Fort,  2'  partie,  V,  p,  367). 
Après  :  Louis  Surlet  de  la  Sauvenière,  changeur  1422,  au  lieu  du  chiffre 
de  renvoi  3,  lisez  :  5. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  191 

Page  382,  3«  et  4»  générations.  Un  acte  du  28  décembre  1340  mentionne  messire 
Rigaud  de  Thys,  Louis  et  Rigaud,  ses  fils;  à  un  autre  acte,  du 
25  février  1343  comparaissent  le  même  chevalier  et  ses  trois  fils  : 
Louis,  Rigaud  et  Jean  {Sainl- Pierre,  reg.  53,  foi.  Gl).  Hemricourl  ne 
cite  comme  fils  que  Louis  et  Jean). 
»  382,  4'  génération.  Jean  de  Thys  était  mort  avant  1355;  il  épousa  Catherine, 
tille  d'EusIache  de  Crisnée,  chevalier,  qui  était  réallié,  en  1355,  à  Louis 
Palhet  de  Kemexhe  {Sainl- Pierre,  reg.  .53,  fol.  61  V). 

n  383.  En  1332,  est  cité  Rigolet,  fils  Johan,  damoiseau  de  Thys  {Saint- Pierre, 
reg.  144,  fol.  42  v"). 

»  385.  Le  30  décembre  1254,  est  cité  Hugues  de  Veiroux,  convers  et  mercator 
du  Val  Saint-Lambert  (Ka/-5am<-Lani6fr/,  charte  n" 235).  Le  10  mai  1255, 
Godefroid  de  Veiroux,  clerc,  était  pourvu  de  l'église  d'Othée  {Sainl- 
Jacques,  chartrier).  En  mai  1277,  Renier,  chevalier,  avoué  de  Veiroux. 
reçut  en  rcndage,  de  l'abbaye  de  Saint-Jacques,  une  terre  sise  «t  rétro 
castrum  de  Vellerouz  «  {Ibid.).  Mabilie  de  Veiroux,  épouse  de  Lambert 
de  Voroux,  chevalier,  mourut  en  12..  et  fut  inhumée  à  Fexhe-le-Uaut- 
Clocher.  Hemricourl  la  dit  fille  de  Warnier,  et  son  épitaphe,  fille 
d'Amel.  Ledit  Lambert,  chevalier  de  Voroux,  mourut  le  20  juin  1282  et 
fut  aussi  enterré  à  Fexhe-le-Haut- Clocher.  Il  portait  pour  armes  un  lion 
armé,  au  lambel  antique  à  cinq  pendants  brochant  en  chef  (Na veau  et 
PouLLET,  Epitaphes,  H,  p.  261,  n»  1967). 

»  385,  note  1.  D'après  van  den  Berch,  Amel,  avoué  de  Veiroux,  chevalier  (et 
non  écuyer),  mourut  le  13  décembre  1271  (et  non  1281)  {Ibid.,  H, 
p.  212,  n»  1838). 

»  386,  l""'  tableau.  En  1296,  le  8  des  ides  de  ....,  mourut  N.  veuve  de  Radou  de 
Sclessin.  Sa  tombe  portait  deux  écus  :  1°  de  vair  de  cinq  tires  au 
sautoir  brochant ...  ;  2°  quinze  burelles  à  la  bande  sur  le  tout  {Ibid.,  I, 
p.  180,  n°  641).  Ce  Radou  était  probablement  le  père  de  Hadelet 
de  Sclessin,  marié,  vers  1310,  à  Ave  d'Ile. 

»  386,  note  4.  Catherine  du  Château  de  Fimale  mourut,  non  le  31  décembre  1360, 
mais  le  5  janvier  1561.  En  1352,  sont  cités  messire  Herman  de 
Chastres  de  Fymale  (Vechmael),  et  Uldric  «  qui  a  le  filhe  de  sire 
Herman  »  {Saint- Pierre,  reg.  144,  fol.  81). 

»  588,  2"  génération.  Selon  van  den  Berch,  Jean  del  Champ  de  Veiroux  mourut 
le  14  avril  1358  et  non  13.56.  Gertrude  de  Kemexhe,  sa  femme,  décéda 
le  l"  décembre  1351  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  II,  p.  214,  n"  1845). 


192  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  388,  3*  génération.  Guillaume  Bareil  de  Velroux  releva,  le  IS  août  138à,  des 
biens  à  Warnant,  du  chef  de  Marie  de  Viseal,  sa  défunte  épouse  {Cour 
féodale  de  Liège,  reg.  42,  fol.  99). 

»  391,  3'  génération.  Thicrri  ou  Thirion,  bâtard  de  Haneffe  ou  de  Seraing,  fils 
naturel  de  Tbieni  de  Haneffe,  sire  de  Seraing-le-Chàteau,  chevalier, 
mourut  le  29  décembre  1341;  sa  femme  Clémence  (de  Xhendremael) 
fut  inhumée,  avec  son  mari  à  Haneffe  {6.  /.  A.  L.,  xxxvm,  pp.  83,  84). 
D'après  le  baron  de  Chestret,  c'était  un  bâtard  de  Thierri  Tabareau. 

»  392,  note  1.  Au  lieu  de  :  p.  108,  note,  lisez  :  I,  p.  168,  note.  Clarembaud  de 
Vilhe,  chanoine  de  Saint  Paul,  avait,  le  3  janvier  1235,  de  nombreux 
serfs  soumis  «  cognationi  nostre  de  Ysiers»  (Charles de Sainl- Paul,  p.  61). 

»  395,  3'  génération.  Après  :  abandonne  les  armes  au  gonfanon,  ajoutez  :  selon 
la  légende. 

»  397,  régénération.  Un  acte  de  1288  mentionne  :  domina  Aelidis  uxor  domini 
Rassonis  domini  de  Warfeseiez  [Saint-Jacques,  chartrier);  ce  ne  peut 
être  que  la  demoiselle  de  Vierve,  première  femme  de  Rasse  IH. 

»  397,  3'  génération.  Il  y  a  là  une  omission,  celle  de  la  fille  du  second  lit  de 
Walter  de  Warfusée  dit  de  Momalle,  et  d'Elisabeth  Chabot.  Elle  s'appe- 
lait Jeanne  de  Warfusée  dite  de  Herck  et  fut  mariée  à  Eustache  de 
Haneffe,  pour  favoriser  la  paix  entre  les  Âwans  et  les  Waroux. 
Le  3  mars  1370,  Jean  de  Pepingen,  écuyer,  et  Fastré  de  Pepingen, 
son  frère,  seigneur  de  Virginal,  conclurent  un  arrangement  devant  la 
cour  fcoflale  de  Henripont  [Archives  du  château  de  la  Folie  à  Ecaussines). 
C'étaient  deux  des  fils  de  Guillaume  de  Warfusée.  seigneur  de  Pepingen, 
et  de  N.  de  Berlo. 

»  398,  2'  génération.  Catherine,  femme  jadit  Rasse  de  Warfusée,  mourut  le 
6  juillet  1366  (Naveac  et  Poullet,  Epitaphes,  H,  p.  444,  n°2310).  Il  ne 
s'agit  probablement  pas  de  Catherine  Hcllin,  deuxième  femme  de  Rasse 
de  Warfusée,  sire  de  Waroux  et  avoué  d'Amay;  l'expression  :  femme 
jadil  signilie  ordinairement  :  veuve;  or  le  seigneur  de  Waroux  en 
question  décéda  seulement  le  11  novembre  1377  [Collégiale  d'Amay, 
obituaire,  fol.  25  v"). 

»  398,  3»  génération.  La  commémoraison  d'Arnold  de  Waroux,  avoué  d'Amay, 
ainsi  que  celle  de  Catherine  et  Agnès,  ses  deux  femmes,  se  faisait 
le  23  avril  en  la  collégiale  d'Amay.  On  célébrait,  dans  la  même  église, 
l'anniversaire  d'Ailid  dite  Précieuse,  sœur  de  l'avoué,  et  celui  des  autres 
membres  de  cette  famille  [Ibid.), 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  193 

Page  398,  4"  génération.  Catherine  de  Warfusée  était,  le  26  janvier  1415,  prieure 
du  béguinage  de  Saint-Ciiristophe  {Béguinage  de  Saint-Chrislophe,  cliar- 
trier).  Elle  était,  sans  doute,  fille  du  second  mariage  d'Arnoul  de  War- 
fusée, avoué  d'Amay. 
»  399.  Frédéric  de  Warnant  (Guarnanz)  et  Walter,  son  frère,  figurent,  en  1146, 
parmi  les  membres  de  la  familia  Musacensis,  dans  une  charte  de  Hugues, 
comte  de  Dazbourg  (.1  bbayedeNeufmoustier,  charlrier).  Le  12  février  1350, 
sont  mentionnés  Rigaud  de  (Ladrier  de)  Warnant,  allouen  de  Wanze, 
Baudouin  du  Château  de  Warnant,  écuyer,  messire  Amel  de  Warnant, 
prêtre,  desservant  d'autel  {Ibid.).  Un  acte  du  14  juin  1358  mentionne 
dame  Dde,  femme  de  messire  Arnoul  de  Warnant  {Cathédrale  Saint- 
Lambert,  cour  des  tenants,  IF,  fol.  60  v). 

»  400,  4°  génération.  Otteiet  ou  Ottar  de  Ladrier  de  Warnant,  fils  jadit  François 
de  Warnant,  vivait  en  1378;  il  avait  alors  une  fille  Agnès;  des  biens  leur 
étaient  échus  par  succession  de  Martin  jadit  de  Moxhe  de  Huy  {Collé- 
giale de  Huy,  chartrier), 

»  400,  6^  génération.  Au  lieu  de  :  Isabeau  du  Marteau,  lisez  :  Isabeau  Marteau, 
dame  de  la  Neuville  en  Condroz. 

»  402,  2"  génération.  Après  :  Abraham  de  Waroux,  chevalier,  1244,  1261, 
au  lieu  de  :  tableau  suivant,  lisez  :  tableau  p.  404. 
Guillaume  de  Waroux  était,  le  6  mars  1275,  bailli  de  la  cathédrale 
{Carlulaire  de  Saint-Lambert,  II,  p.  234).  En  vertu  d'un  acte  du 
14  novembre  1276,  Guillaume  de  Waroux,  écuyer,  reçoit  en  accense,  de 
l'abbaye  de  Saint-Jacques,  des  terres  sises  «  circa  curtem  ipsorum  del 
Mainnil  sitam  inter  Montferrant  et  Glennes  ».  «  De  premissis  enim 
omnibus  et  singulis,  predictis  religiosis  a  prefato  Wilelmo  vel  suis 
successoribus  observandis,  ut  diclum  est,  et  fideliter  exsolvendis,  fide- 
jussores  constituit  idem  Willelmus  erga  dictos  religiosos  Liberlum  de 
Lantins,  Werricum  fratrem  suum,  Balduinum  de  Aleur,  Abraham 
fratrem  dicti  Willelmi,  Anlhonium  de  Seraing,  Anthonium  Paingnon 
et  Johannem  tiannart,  fratrem  ejus...  preterea,  cum  Wilelmus  ballivus 
ecclesie  Sancli  Lambert!  Leodiensis,  Johannes  de  Oborne  et  Ludovicus 
frater  dicti  Willelmi  de  VVarruos  dicerent,  coram  dicto  tabellione,  quod 
ipsi  pro  aliquo  lidejubere  non  poterant....  »  {Saint- Jacques,  chartrier). 
Guillaume,  bailli  de  Saint-Lambert,  était  donc  distinct  de  son  homo- 
nyme, qui  devint  chevalier,  et  épousa  Mathilde  de  Wassenberg.  Un 
Guillaume  de  Waroux,  chevalier,  mourut  le  3  décembre  1310  et  fut 
Tome  III.  23 


194  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

inhumé  à  l'abbaye  de  Saint-Jacques;  il  portait  les  armes  de  Waroux 
brisées  d'un  lambel  (Naveau  et  Poullët,  Epitaphes,  I,  p.  285,  n*  928). 
S'agit-il  du  mari  de  la  dame  de  Wassenberg?  C'est  fort  douteux; 
ce  personnage  devait  porter  ses  armes  pleines;  d'autre  part,  quoiqu'assez 
bien  plus  jeune  que  sa  femme,  il  serait  mort  seize  ans  avant  elle. 
L'acte  de  1276  analysé  ci-dessus  mentionne  aussi  maître  Jean  des 
Canges,  chanoine  et  oflicial  de  Liège,  et  maître  Lambert  de  Dinant, 
tabellion. 

Page  403,  i"  génération.  Guillaume  de  Waroux,  écuyer,  deuxième  fils  du  second  Ht 
de  Rasse  III,  sire  de  Warfusée,  mourut  le  14  août  1512  et  fut  inhumé 
en  l'église  de  Hollogne-aux-I'ierres  (Naveau  et  Poullet,  Epitaphes, 
II,  p.  36,  n*  1327,  où  il  faut  supprimer  la  note  5  erronée). 

»  404,  1''  et  2'  générations.  Abraham  de  Waroux,  chevalier,  mourut  le  4  décem- 
bre 1263  et  fut  inhumé  à  Alleur  (Ibid.,  II,  p.  2.")6,  n"  1950).  Guillaume 
de  Waroux,  son  fils,  décéda  le  24  novembre  1326.  Dans  la  même 
tombe,  fui  inhumé  Abraham,  fils  du  chevalier  Abraham  d'Alleur,  mort 
le  26  juillet  1508  (Ibid.,  Il,  p.  257,  n"  1951). 

»  405,  note  1.  Des  actes  de  1288  ajoutent  quelques  détails  sur  la  filiation  du 
chevalier  Thomas  de  Wihogne,  mort  avant  1283;  dans  l'un  d'eux,  ce 
Thomas  est  nommé  Thomas  du  Bois;  Marie,  sa  veuve,  était  remariée  ii 
Walter  dit  le  Hongre  de  Sohel.  Ces  actes  nomment  les  enfants  de 
Thomas  et  de  Marie  :  Stassin,  Thomas,  Henri  ou  Hanekin  et  Aigletine. 
Gilles  le  Foui,  cilain  de  Liège,  y  est  mentionné  (Pauvres  en  lie,  stock  IV, 
fol.  19,  21). 

»  406,  if  génération.  Guillaume  Wilkar  d'Awans,  le  vieux,  mourut  le  14  août 
1353;  Marie  de  Jeneffe,  sa  femme,  mourut  le  24  août  1552  (Naveau  et 
Poullet,  Epitaphes,  II,  p.  147,  n"  1658). 

«  409,  note  2.  Jean  de  Hemricourt,  le  drapier,  est  cité,  le  7  août  1369,  comme 
seroge  d'Agnès,  veuve  de  Jean  d'Achéez,  le  boulanger  (Le  Fort, 
2'  partie,  V,  p.  572). 

»  410.  Gérard,  le  vieux,  de  Hermée,  chevalier,  vivait  en  1263;  il  épousa  Alerne 
et  en  eut  cinq  enfants  :  Guillaume,  Jacques,  Gérard,  Stassin  et  une  fille 
qui  eut  un  fils  aussi  nommé  Gérard  {Chartes  de  Robermont  transcrites 
par  Le  Fort,  2*  partie,  t.  XIX,  pp.  7,  12,  13,  17).  Rigaud  de  Hermée 
comparait  en  1327,  avec  Rassekin  et  Rigaud,  ses  fils,  ainsi  que  Gilles  de 
Hermée,  son  frère  {Saint -Pierre,  reg.  53,  fol.  28  V).  Les  comptes  de  la 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  195 

collégiale  Saint-Pierre,  de  l'an  1365  portent  :  «  Rigaldiis  de  Hermées 
gêner  Rogeri  de  Mirmort,  pro  Egidio  de  Hermées  »  et  «  Âmelius  fiiius 
Amelii  dicti  Damozeaus  de  Veirous,  pro  terris  quas  coluit  domicella 
Margareta  relicta  Raskini  de  Hermées  {Saint- Pierre,  reg.  149, 
fol.  13  V,  14). 

Page  4i!2.  En  1377,  on  mentionne  Heluid  de  Seraing,  fille  de  feu  Jean  de  Bennes, 

écuyer  {Saint-Pierre,  reg.  158). 

»  415,  ligne  30.  Sur  les  de  Hermée,  au  XHI"  siècle,  voyez  Chartes  d«  Robermont 
transcrites  par  Le  Fort,  2*  partie,  XIX,  pp.  7,  12, 13,  17. 

»  416,  ligne  6.  Jean  du  Château  de  Hermée  vivait  en  1333  {Saint-Pierre,  reg.  144, 
fol.  4). 

»  425,  ligne  28.  Court  lez-Berzée,  c'est  Cour-sur-lleure  (canton  de  Thuin). 
Berzée  est  du  canton  de  Walcourt. 

»  429.  Un  Arnold  de  Corswarem  est  déjà  mentionné,  comme  bienfaiteur  de 
l'abbaye  de  Flône,  dans  une  bulle  du  pape  Innocent  II,  du  4  décem- 
bre 1138  {Analecles  pour  servir  à  l'histoire  ecclésiastique  de  la  Belgique, 
XXIII,  p.  298).  Walter  de  Corswarem  est  cité  en  1177  (Wolters,  Notice 
sur  Duras,  p.  95). 

»  429,  ligne  27,  au  lieu  de  :  par  les  fils  de  frère  Bovon  de  Crisnée,  lisez  :  par  les 
fils  du  frère  de  Bovon  de  Crisnée,  convers  du  Val-Dieu. 

»  453.  Simon  de  Fiéron,  chanoine  de  Saint-Paul  à  Liège,  est  mentionné  en 
septembre  1228  {Val  Saint-Lambert,  charte  n°  78). 

»  436,  ligne  2.  Parmi  les  châtelains  de  Dalhem,  au  lieu  de  :  Henri  Beruor, 
lisez  :  Henri  Bervouts  ou  Berwouts;  il  avait  pour  armes  :  sept  fleurs  de 
lis  posées  2-3-2,  à  un  lambel  à  trois  pendants  en  chef  (Le  Fort, 
2«  partie,  I,  p.  399.) 

»  443,  lignes  3  à  3.  L'épouse  d'Alexandre  de  Féchier,  maréchal  du  duché  de  Lim- 
bourg,  n'appartenait  pas  à  la  famille  d'Ile,  mais  à  une  famille  dont  le 
nom,  en  partie  efl'acé  dans  l'épitaphe  en  question,  se  terminait  par 
diUie.  Il  n'y  eut  donc  pas,  à  notre  avis,  de  Rigaud  d'Ile,  père  de  Marie 
(Voyez  Naveau  et  Poullet,  Epitaphes,  H,  p.  26,  n»  1291). 

»    443,  ligne  23,  voyez  ci-dessus  l'addition  à  la  page  314  du  tome  IL 

»  445.  On  célébrait,  au  mois  de  juillet,  en  l'église  de  Visé,  l'obit  de  sire  Pierre 
Carot,  chevalier  (fi.  U.  L.,  Obiluairede  Visé,  fol.  42  v"). 


\9G  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  417.  Piron  Hochet,  fils  de  Jean  Hochet  de  Jupille,  épousa  une  fille  de  Lambuche 
Gailhar;  Gilles  de  Rouveroy,  chevalier,  seigneur  d'Engis,  avait  épousé 
Catherine  Hochet,  fille  de  Jean,  laquelle  continua  à  s'intituler  dame 
d'Engis  après  la  mort  de  son  mari  et  lorsqu'elle  se  fut  réalliée  à  Eusiache 
le  Franchomme  de  Hognoul;  Jean  de  Jupille,  fils  Franchimont,  avait 
aussi  vraisemblablement  é|)0usé  une  fille  de  Jean  Hochet,  acte  du 
31  mars  1349  [Saint- Pierre,  reg.  55,  fol.  61,  62). 

»     448,  dernier  alinéa,  au  lieu  de  :  aubergiste  de  Barbeau,  lisez  :  du  Barbeau. 

»     449,  ligne  15.  Maître  Jean  de  Laminne,  clerc  en  1325,  était  avocat  en  1333 

(Saint -Pierre,  reg.  144,  fol.  45  v"). 
»    460.  Le  nécrologe  de  l'abbaye  de  Ncufmoustier  mentionne,  à  la  date  du  27  août, 

la  «  commemoratio  Ode  de  Nivelh  que  dédit  nobis  vineam  in  Moreal- 

val  ».  En  l'église  Saint-Barlhélemi,  l'obii  d'Ode,  avoueresse  de  Nivelle, 

était  fixé  au  28  août. 

»  469,  ligne  31.  Raskin  de  Preit,  citain  de  Liège,  mourut  le  21  juillet  1323  ;  sa 
femme  Ligarde,  le  27  novembre  1304  (Navkau  et  Poullet,  H,  p.  202, 
n"  700). 

»  480,  fin  de  la  note  11.  Une  charte  du  23  juin  1285  mentionne  frère  Lambuche, 
prieur  du  couvent  des  Dominicains  de  Liège,  Jean  de  Wihogne  et 
Guillaume  de  Neufchàteau,  frères  mineurs,  frère  Hubin,  dominicain, 
maître  Waticr  de  Hannut,  notaire  (Saint- Jacques,  chartrier).  Frère 
Lambuche  doit,  sans  doute,  être  identifié  avec  Lambuche  de  Solier, 
religieux,  cité  le  21  mai  1281. 

»     480,  ligne  1  de  la  note  21,  au  lieu  de  :  1379,  lisez  :  1377 

»  482.  En  février  1273,  sœur  Basilia,  abbesse  du  Val-Notre-Dame,  et  son  couvent, 
font  connaître  une  donation  faite  à  l'aumône  de  Saint-Christophe  et  aux 
recluses  de  Liège,  par  Warnier  de  Donmarlin  (Hôpital  Saint- Christophe, 
reg.  H,  fol.  91). 

»  483.  Un  passage  extrait  d'un  ancien  nécrologe  de  l'abbaye  de  Neufmouslier 
fournit  un  renseignement  nouveau  sur  les  premiers  de  Donmartin  :  la 
femme  du  premier  Liberl  s'appelait  Sibilie  :  «  Anno  1 163,  obiit  Liet- 
gardus  secundus  abbas  sive  prior  Novi  Monaslerii  propc  Huyum,  cum 
presedisset  annis  18.  Cujus  tempore,  Fastrardus  miles  de  Dommartin  et 
ejus  uxor,  pro  redemptione  animarum  suarum  et  predccessorum  Lam- 
berti  (lisez  :  Liberli)  patris  ac  malris  Sybillae,  dederunt  Deo  et  Sancto 
Johauni  Baptistae  40  marcas  argeuti  ad  acquireudum  moleudiuum  de! 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS.  197 

Goff  dictum,  ex  libro  ejusdem  monasterii  in  quo  fit  commemoratio 
defunclorum  »  (Le  Fort,  2°  partie,  XXVI,  p.  103).  Liéthard  ou 
Léolhard  fut  prieur  de  Neufmoustier,  de  M46  à  1103.  Un  nécrologe, 
encore  existant,  de  ia  même  abbaye,  rappelle,  à  la  date  du  19  sep- 
tembre, la  «  commemoratio  Fastredi  fratris  nostri  de  Donmartin,  qui 
dédit  nobis  xl  marcas  ad  molendinum  del  Gof  emendum  ».  L'expres- 
sion :  fratris  noslri  n'implique  évidemment  pas  l'idée  de  profession 
religieuse.  Le  moulin  délie  Goffe  était  situé  à  Huy,  près  de  l'hôpital, 
sous  le  château;  la  possession  en  fut  confirmée  à  l'abbaye  par  le  pape 
Alexandre  IM,  en  1178  {Abbaye  de  Neufmoustier,  chartrier). 
En  1189,  Frédéric,  chanoine  de  Saint-Paul,  fit  une  donation  à  l'abbaye  de 
Saint-Jacques,  en  vue  de  l'acquisition  d'une  terre  sise  à  Roclenge  ayant 
appartenu  aux  chevaliers  de  Gingelom.  Témoins  :  de  cognatis  et  amicis 
ipsius  Frederici  Fastrardus  miles  de  Dummartin  et  filius  ejus,  Philippus 
de  Sliers  et  fratres  ejus  {Saint  Jacques,  chartrier).  Ces  indications 
prouvent  surabondamment  que  ni  l'auteur  de  la  Source  primordiale  ni 
Jacques  de  Hemricourt  ne  savaient  presque  rien  des  chevaliers  de 
Donmartin  vivant  au  XII»  siècle. 

Page  484,  ligne  27.  Renerus  de  Geneffia,  témoin  à  une  charte  de  1178,  n'avait 
aucun  rapport  avec  les  Donmartin  ni  même  avec  Jenelle  en  Hesbaye; 
c'était  le  curé  de  Canne.  Genefle  était,  en  effet,  une  forme  ancienne  du 
nom  de  lieu  Canne  (voyez  Schoonbroodt,  Inventaire  des  chartes  du 
Chapitre  de  Saint-Martin,  à  Liège,  p.  300).  Vers  1 197,  Renier  de  Geneffe 
obtint,  par  simonie,  d'Albert  de  Cuyck,  le  priorat  du  monastère  de 
Neufmoustier;  il  le  tint  trois  mois,  «  quibus  expietis,  linguam  suam,  ut 
dicitur,  comedit»  {B.  C.  R.  H.,  5"  série,  H,  p.  63). 

»  487.  Ailid  de  Wanzoul,  sœur  de  Hellin,  ccarier  de  l'évêque  de  Liège  à  Wanze, 
est  mentionnée  le  29  septembre  1238  {Abbaye  de  Neufmoustier, 
chartrier). 

TOME    III 

Page  XXI.  Jacques  de  Hemricourt  possédait  d'autres  immeubles,  notamment  ceux  lui 
échus  à  titre  de  sa  première  femme  :  Le  3  juin  1367  «  relevât  Jakemin 
de  Hemricourt,  clerc  des  Échevins,  une  masure  qui  giest  en  Geroru- 
walle,  qui  moût  délie  cerrie  S.  Pierre  en  Liège,  parmi  ni  sous  m  deniers 
de  bone  monoie  à  paier  à  le  S.  Pire  auwost  entrant,  et  fut  par  le 
succession  Johan  Dimision  jadis  le  drapir  et  par  le  vertut  des  parchons 


198  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

faites  entre  li  et  Pireneal  Dimision  son  seroge  {Saint-Pierre,  reg.  S3, 
fol.  117  V»). 
Vers  l'an  1400,  «  mons"^  Jake  de  Hemericourt,  chevalier  »,  fonda,  en 
l'église  collégiale  de  Ciney,  un  autel  en  l'honneur  de  saint  Jean  l'Évan- 
gélisle  et  de  saint  Jacques  le  Mineur;  le  9  mars  1401,  Anselme  de 
Sorée,  prévôt,  et  Florent  de  Lonchin,  chanoine  de  l'église  de  Ciney, 
mamhours  de  l'autel  susdit,  firent  un  accord  avec  Anselme,  fils  de 
Godefrin  Godet  de  Ciney,  au  sujet  d'une  rente  due  audit  autel  (Archives 
de  l'Etat,  à  Namur,  cartulaire  des  hôpitaux  de  Dinant,  n»  2,  fol.  40). 

Page  XXIII.  Les  comptes  de  la  collégiale  Saint-Pierre  des  années  1428  à  1442 
renferment  le  poste  suivant  :  «  Johanni  de  Hemricourt  II  s.  bone  pro 
relicta  Johannis  de  Lavalorio  »  (Saint-Pierre,  reg.  207-221). 

»     xciii,  ligne  12,  au  lieu  de  :  l'évéque  Albert,  lisez  :  l'évéque  Otbert. 

»  cxLv.  Gérard  de  Seraing,  le  dernier  panetier  héréditaire,  eut  trois  filles  :  l'une 
d'entre  elles,  Marie,  veuve  d'Adrien  Layeul,  épousa  en  secondes  noces, 
le  2  avril  i^Hl,  Guillaume  Rolants  dit  Bartels,  fils  de  feu  Barlhélemi 
Rolants,  vinier,  cilain  de  Liège.  Le  24  juin  1582,  Guillaume  et  Marie 
résignèrent,  en  faveur  du  prince-évêque  Ernest  de  Bavière,  tous  leurs 
droits  au  fief  de  la  paneterie  du  pays  de  Liège  (Echevins  de  Liège,  conve- 
nances et  testaments,  1560-156.'5,  fol.  74.  —  Chambre  des  comptes  de  la 
principauté  de  Liège,  liasse  n°  367). 

»    cxxxvii.  Paginée  par  erreur  lxxxvii. 
»     CLXxiv.  Paginée  par  erreur  cxxxiv. 

»  65.  Il  est  plus  probable  que  c'est  le  fils  d'André  de  Baugnée  qui  tua  son 
père.  Voyez  ci-dessus  page  cccxcvin,  ligne  6. 

»  254.  Dans  son  testament,  en  date  du  13  février  1284,  Lutgarde  de  Gothem 
désigne  ses  neveux  et  nièces  par  les  expressions  :  frèrefilh,  frèrefilhe, 
sororfilhe  (Hôpital  Tirbourse,  grand  stock,  fol.  420). 


TABLE  ALPHABÉTIQUE 


DES 


NOMS  DE    LIEUX    ET   DE    PERSONNES 


Aa,  dépendance  d'Anderleoht  (Brabant). 

Ses  seigneurs.  Voy.  Walcourt. 
Aa  (Elisabeth  van  der),  40;  II,  229. 
Aa  {Jean  van  der),  seigneur  de  Grimber- 

ghen,  160;  II,  293. 
Aa  (Jeanne  van  der),  II,  224.  Voy.  Ran- 

DERAADT. 

Aaron,  ministerialis  liégeois,  III,  cxl. 
Aaz,  dépendance  de  Hermée  (Liège),  II, 

89,  249.—  Château,  seigneurie,  63,  423; 

II,  76,  77,  136;  III,  xiii.  —  Seigneurs. 

Voy.  Aaz,  Fexhe,  Ohay. 
Aaz  (d'),  armes,  139;  II,  136.  —  Tableau, 

II,  136. 
Aaz  (Allibert  d'),  citain  de  Liège,  309;  II, 

377. 
Aaz  (Baudouin  d'),  296;  II,  165,  253. 
Aaz  (Béaitrix  d'),  208;  II,   136,  430;  III, 

xiii,  168.  Le  prénom  est  douteux. 
Aaz  (Bodeohon  d'),  296. 
Aaz  (Guillaume  d'),  296. 
Aaz  (Jean  Botier  d'),  chevalier,  sire  d'Aaz 

et  Hermée,  63,  96,  139,  208,  423,  441; 

II,  136,238,  272;  III,  22. 
Aaz  (Marguerite  d'),  309;  II,  376,  379. 


Aaz  (Marie  d'),  208,  423;  II,  136,  272. 
Aaz  (N.  d'),  63,  296,  423;  II,  165,  201. 
Aaz  (Rigaud  d'),  chevalier,  139,  200,  208; 

II,  136,  288,  328;  III,  cccxx. 
Aaz  (Rigaud  d'),  junior,  II,  136. 
Aaz  (Wautier  d'),  296. 
Abbies.  Voy.  Abyes. 

Abée  (Liège),  45;  II,  237.  —  Seigneurie, 
149.  —  Seigneurs,  149;  II,  409.  Voy. 
AbéEj    Blehen,    Eynatten,   Neufcha- 

TEAU. 

Abée  (d'),  291;  armes,  II,  137,  409.  — 
Tableaux,  II,  137,  409.  Voy.  Blehen, 
BocHEAZ,  Parent,  Saint-Vitu. 

Abée  (Ailid  d'),  46,  47,  268;  II,  137,  343, 
470.  V; 

Abée  (Gertrude  d'),  46,  48;  II,  137. 

Abée  (Guillaume  d'),  54,  116,  155,  267, 
268;   II,  343,  409;   III,    185. 

Abée  (Ide  d'),  155,  290,  291;  II,  244,  409; 

III,  XIII. 

Abée  (Jacques  d'),  155;  II,  409. 

Abée  (maître  Jacques  d'),  sentencior  de  la 

cour,  155,  289,  290;  II,  246,  409. 
Abée  (Jeanne  d'),  155;  II,  409. 


200 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Abée  (Lambert  I,  sire  d'),  chevalier,  45, 
128;  II,  137,  237,  409. 

Abée  (Lambert  II,  sire  d'),  chevalier,  46, 
47,  145,  150;  II,  137,  194,  409. 

Abée  (Lambert  III,  sire  d'),  46,  392;  II, 
137,  355. 

Abée  (Malquerant  d'),  150;  II,  409. 

Abée  (Marie  I  d'),  46,  48;  II,  137,  158. 

Abée  (Marie  II  d"),  46;  II,  137. 

Abée  (N.  d'),  150,  151,  154,  155,  446;  II, 
265,  375,  409. 

Abée  (N.  d'),  dite  de  VUlers  en  Condroz, 
54,  116;  II,  307. 

Abée  (Pierre  d'),  curé  de  Havelange,  155, 
489;  II,  409. 

Abée  (Rasse  d'),  46. 

Abée  (Renard  I,  sire  d'),  150,  154;  II,  409. 

Abée  (Renard  II,  sire  d'),  15,  46,  47,  150; 
II,  137,  409. 

Abée  (Renard  Malquerant  d'),  150,  272, 
382;  II,  364,  409. 

Abée  (WaUter  d'),  46,  47;  II,  137. 

Abeton  (N.  d'),  455;  II,  333;  III,  ccxxxix, 
184. 

Abeton  (Simon  d'),  chapelain  à  Saint- 
Pierre,  III,   162. 

Abeton  (Thierri  d'),  455;  II,  333;  III, 
ccxxxix,  184. 

Abiert,  évêque  de  Liège.  Voy.  Otbert. 

Ableaus  (Jeanne),  II,  425. 

Abresilhe,  443;  II,  334,  389. 

Absalon,  prénom,  III,  cclii. 

Abyes  (Les),  dépendance  d'Opont  (Lu- 
xembourg). Dîmes,  II,  78. 

Achéez  (Jean  d'),  III,  194. 

AcHOU  (d').  Voy.  Dachou. 

AcossE  (Liège),  182;  II,  246.  Voy.  Riwe. 

AcossE  (Ailid  d'),  béguine,  468;  II,  368. 

AcossE  (Gilles  Û'),  445;  II.  329. 

AcossE  (Jean  d'),  445,  468;  II,  329,  368. 

AcossE  (Thierri  d'),  224;  II,  382. 

AdALBERT,  III,   LXXIX. 


Adalia.  Voy.  Satalich. 

Adam,  curé  de  Chênée,  II,  29. 

Adélaïde,  II,  127,  250. 

Adélard,  II,  124. 

Adélard    II,   abbé   de   Saint-Trond,   III, 

CLXVIII. 

Adélard,  seirviteur  de  l'abbaye  de  Saint- 
Jacques,  II,  125. 

Adelbert,  chanoine  de  N.-D.  à  Aix-la- 
Chapelle,  II,  2. 

Adelinus,  II,  124. 

Adelinus,  échanson   de  Liège,  II,  458; 

III,  CXL. 

Adelo,  II,  125. 

Adenhoven.  Voy.  Aldenhoven. 

Adilia,  1 12. 

Adolphe  I",  comte  de  Clèves  et  de  la 

Marok,  166. 
Adolphe  II,  comte  de  Clèves,  153. 
Adolphe  de  la  Marck,  évêque  de  Liège, 

87,  97,   130,    147,  201,  205,  269,  310, 

311,  325,  347,  379,  384,  432,  436,  463; 

II,  38,  40,  61,  92,   104,   173,   194,  376, 

420;  111,  XXXVIII,  cii,  3,  4,  64,  69,  90, 

109. 
Adolphe  de  Waldeck,  évêque  de  Liège, 

44;  III,  CLVii. 
Adorp  (Henri  d'),  II,  129. 
Aelbert,  échevin   du   chapitre   d'Aix-!a- 

Ohapelle  à  Retinne  ou  à  Fléron,  11,  1. 
Aelst  (Limbourg),  38,  125,  248,  417;  II, 

261;  111,20. 
Aelst  (Jean  d"),  II,  261. 
Aelst  (Louis  d"),  II,  261. 
Aerschot  (Brabant),  224. 
Aerschot  (Jean  d'),  chevalier,  389. 
Affameis  (li).  Voy.  Rico. 
Afflighem,   dépendance   de   Hekdghem 

(Brabant),  abbaye,  II,  127;  III,  cxxxiv. 
Afrique  ou  Mehédia.  Siège,  III,  clxxxiii. 
Agimont   (Namur),   seigneurie,   château, 

158;  II,  293;  III,  150.  —  Bannière,  154. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


201 


—  Seigneurs,  III,  146,  150,  151.  Voy. 
Looz,  RocHEFORT.  —  Chàtelaitis,  rece- 
veurs. Voy.  Heairicourt  (Henri  de). 

Agimont  (d').  Voy.  Looz-Agimont. 

Agnès,  73,  95,  234,  245;  II,  2,  3,  56,  250, 
280,  468;  III,    159,   173,   176. 

Agnès,  abbesse  du  Val  Notre-Dame,  II, 
487. 

Aigle  (maison  de  1'),  sur  le  marché  à  Liè- 
ge, II,  298. 

Aigle  (Gilles  de  I'),  II,  298;  III,  178  (ar- 
mes). 

Aigle  (Marguerite  de  1'),  II,  298. 

Aigle  (Marie  de  1'),  II,  298.  Voy.  Huy. 

Aigre.  Voy.  Vaz. 

Aigreawnt,  dépenidance  d'Awirs  (Liège). 
Seigneurie,  II,  39;  III,  150. 

Aigremont  (Haute-Marne?).  Seigneurs. 
Voy.  Choiseul. 

Aigremont  (François  d'),  248;  II,  212. 

Aigret.  Voy.  Aygret. 

Aile  (del).  Voy.  Comte. 

AiLiD,  comtesse  de  Hainaut,  III,  clxxii. 

Aillolphus,  chanoine  de  N.-D.  à  Aix-la- 
Chapelle,  II„  2. 

Aily,  II,  385,  419;  III,  ccxxix. 

Airbone  (combat  d'),  75,  86,  110,  130, 
131,  136,  139,  273,  328,  371,  384,  422, 
460;  II,  200,  206,  238,  267,  322;  III, 
CLXXV,  48,  136. 

Airs  (Sur  les),  rue  de  Liège,  III,  xix,  xx. 

Aiseau  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy.  Brant. 

Aische-en-Refail  (Namur).  Seigneurs. 
Voy.  Vaulx.  —  Voy.  Forvie. 

Aishove.  Voy.  Aysiiove. 

Aisne  (Gérard  Sausset  d'),  III,  ccxxviii. 

Aisse  (Henri  d'),  188;  II,  369. 

AissE  (messire  Jean  d'),  II,  86.  Voy.  Ays. 

AiTRE  (Stassin  de  1'),  II,  309.  Voy.  Atrio, 
Aytre,  Warnant. 

Aix  (Christian  d'),  III,  cxv. 

Aix  (Heynemian  d'),  dit  de  Schônau  ou  de 

TOMB   III. 


Sdhoonvorst,  chevalier  banneret,  13, 
43,  60-62,  70,  73,  84,  99,  139,  140,  205, 
208,  215,  298,  333;  II,  201,  362,  395. 
Voy.  Ays. 

Aix  (les  d'),  dits  de  Schoonvorst,  III,cclix. 

Aix-la-Chapelle  (Prusse  rhénane),  ville, 
67,  68,  81,  297,  344;  II,  101,  202,  203, 
252;  III,  CLXXXi,  64,  136,  137,  139.  — 
Echevins.  Voy.  Lugene,  Ponche,  Wil- 
de. —  Eglise  Notre-Dame,  64,  75;  II,  1, 
433;  III,  138.  —  Prévôts.  Voy.  Hu- 
gues.—  Etoyens.  Voy.  Hezelon. —  Cha- 
noines. Voy.  Adelbert,  Aillolphus, 
Baudouin,  Bosch,  Godescalc,  Guer- 
MiNus,  Henri,  Lambert,  Libert,  Ma- 
caire,  Mérode,  Polain,  Schônau, 
Thierri,  Werenbert,  Werenzo,  Wéri, 
WiNRic.  —  Avoués.  Voy.  Tietbaldus.  — 
Chapitre  de  Saint-Albert,  66.  —  Ses 
avoués.  Voy.  Brouck. 

Albéric,  comte  die  Dammartin,  III,  lxxxv. 

Albéron  I",  évêque  de  Liège,  II,  126, 
389;  III,  xcvii,  xcix,  cv,  cxxv. 

Albéron  II,  évêque  de  Liège,  III,  xcii, 
xciv,  cxxi. 

Albert  III,  comte  de  Namur,  II,  124. 

Albert,  évêque  de  Liège  (erreur,  pour 
Otbert),  III,  Lxxviii,  xciii,  198. 

Albert  de  Louvain,  évêque  de  Liège,  III, 

CXLI,  CLIV,   CLXXIII,  CLXXV. 

Albert,  comte  de  Daohsbourg  et  de  Mo- 
ha,  126;  II,  130,  237. 

Albert  I",  roi  des  Romains,  164;  III,  83, 
88. 

Albert  de  Cuyck,  évêque  de  Liège,  II,  2, 
459,  468;  III,  xciv,  cli,  cliv,  197. 

Aldenghoor  (Limbourg  hollandais).  Sei- 
gneurs. Voy.  Goor. 

Aldenhoven  (cercle  de  Juliers),  171. 

Aldenhoven,  dépendance  d'Ulbeek  (Lim- 
bourg), seigneurie,  91.  —  Seigneurs. 
Voy.  Lavoir,  Surlet. 

26 


202 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Alerne,  femme,  III,  194. 
Alexandre  III,  pape,  11;  III,  197. 
Alexandre  I",  évêque  de  Liège,  146;  II, 

126;  III,  xciv,  civ,  cLXii,  clxxxviii. 
Alexandre    II,    évêque    de    Liège,    III, 

CXXII,  CXLIX. 

Alexandre,  prévôt  et  archidiacre  de  Liè- 
ge, II,  128. 

Aleyde,  II,  61  ;  III,  CLXix,  clxxiv. 

Alftere  ou  Alfteren  (d'),  tabfleau,  armes, 
II,  138.  Voy.  Alsteren. 

Alfteren  (Catherine  d'),  II,  138. 

Alfteren  (Conon  d'),  chanoine  de  N.-D. 
à  Maestricht,  II,  138. 

Alfteren  (Conrard  I  d'),  maréchal  héré- 
ditaire de  Juliers,  II,  138. 

Alfteren  (Conrard  II  d'),  miaréchal  héré- 
ditaire de  Juliers,  327;  II,  138,  236. 

Alfteren  (Guillaume  I  d'),  seigneur  de 
Hamal  et  de  Montfort,  chevalier,  37, 
244,  327;  II,  138,  361. 

Alfteren  (Guillaume  II  d'),  seigneur  de 
Hamal  et  de  Brusthem,  chevalier,  II, 
138. 

Alfteren  (Jean  I  d'),  maréchal  hérédi- 
taire de  Juliers,  327;  II,  138. 

Alfteren  (Jean  II  d'),  114,  327;  II,  138. 

Alfteren  (Jean  d'),  chanoine  de  Saint- 
Lambert  à  Liège,  II,  138. 

Alfteren  (Thierri  d'),  seigneur  de  Mont- 
fort-sur-Ourthe,  327;  II,   138. 

Algésiras  (Espagne),  131. 

Alhet  (Guillaume),  III,  clxxiv. 

Alice  (la  belle).  Voy.  Warfusée. 

Alise,  165;  II,  197,460. 

Alissandre  (Jean),  II,  45. 

Alix,  comtesse  d'Eu,  III,  cxxix. 

Alken  (Limbourg),  223;  II,  60.  —  Avoue- 
rie,  II,  133. 

Alken  (Louis  d),  II,  134;  III,  cxiii. 

Allemagne  (I'),  II,  94,  95,  102,  104,  111 


et  suiv.,  196;  III,  clxxxiii,  cxcvi.  Voy. 

Empire. 
Alleur  (Liège),  51,  438,  456,  457,  475; 

II,  2,  131,  468,  492;  III,  cxxiv,  CLXXXVi, 
ccxxvii,  36,  47,  134,  184,  194.  Voy.  Ba- 
RÉ,  Barote,  Courtejoie,  Germeaz, 
Granjoie,  Honoreal,  Huweneal,  Pa- 
GNON,  Pagnoteal,  Polain,  Proidhom- 
ME,  Tatar,  Thonar,  Varlet,  Waroux. 

Alleur  (Abraham  d'),  III,  194. 
Alleur  (Agnès  d'),  263,  474;  II,  350,  449. 

—  Arnold  d'Alleur,  chevMier,  est  cité 

en  1212  (Cornillon,  Cartul.  I,  fol.   12 

V). 
Alleur  (Bastien  d'),  457;  II,  492;  III,  47. 
Alleur  (Baudouin  d'),  III,  193. 
Alleur   (dom    Bauldouin   d'),   prieur  de 

Saint-Hubert  en  Ardenne,  408;  II,  333. 
Alleur  (Breton  comte  d'),  II,  401;  III, 

cxxiv. 
Alleur  (Breton  d'),  chevalier,  II,  401; 

III,  cxciv. 

Alleur  (Cécile  d'),  II,  464. 

Alleur  (Gérard  d'),  chevalier,  II,  401, 

451. 
Alleur  (Gilles  d'),  474. 
Alleur  (Guillaume  d'),  chevalier,  II,  464; 

III,  CLXXVIII,  CCLXI. 

Alleur  (Haweneau  d'),  III,  cccxxiij. 
Alleur  (Henrar  d'),  260,  457,  474;  II, 

348,  492;  III,  14,47. 
Alleur  (Herman  d'),  II,  465. 
Alleur  (Humbert  Corbeau  d'),  III,  182. 
Alleur  (Ide  d'),  II,  432. 
Alleur  (Isabeau  d'),  II,  401. 
Alleur  (Lambert  d'),  II,  90,  465. 
Alleur  (Libert  d'),  217;  II,  333,  447,  464. 
Alleur  (Mabilie  d'),  II,  401. 
Alleur  (Marie  d'),  474;  II.  348. 
Alleur  (Marote  d'),  II,  401. 
Alleur  (N.  d'),  260,  474;  II,  205,  348, 

401,  492. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


203 


Alleur  (Robert  d'),  II,  33. 

Alleur  (Thonar  d'),  456;  II,  492.  Voy. 
Thonar. 

Alleur  (Thonet  d'),  456;  II,  492. 

Alleur  (Warnier  d'),  II,  464,  465. 

Alleur  (Wéri  d'),  II,  432. 

Alman  de  Velroux.  Voy.  Velroux. 

Almonsée.  Voy.  Montzée. 

Alne,  dépendance  de  Gozée  (Hainaut). 
Abbaye,  II,  128,  130,  131,479;  III,  145, 
146.  —  Abbés,  150,  151.  Voy.  Lam- 
bert. —  Religieux.  Voy.  Fléron,  Hac- 

COURT,  VALIN. 

Alost  (Thierri,  sire,  comte,  prince  d'), 

III,  cxxi. 
Alpaïde  de  Hougaerde  et  de  Tourinne-la- 

Grosse,  III,  cxxiii. 
Alpen  (Prusse).  Seigneurs.  Voy.  Heppen- 

DORFF. 

Alphen,  au  diocèse  de  Cologne.  Cure,  64. 

Alphonse  XI,  roi  de  Castille,  III,  clxxxxi. 

Alsdorf.  Seigneurs.  Voy.  Hoemen. 

Alsdorf  (Nicolas  d'),  dit  van  der  Hoeven, 
maïeur  de  Brée,  II,  254,  303. 

Alsteren  (Guillaume  d'),  chevalier,  sei- 
gneur de  Hamal  et  de  Brusthem,  II, 
138,  318. 

Alsteren  (Jean  I  d'),  chevalier,  seigneur 
de  Kerkom,  II,  138. 

Alsteren  (Jean  II  d'),  seigneur  de  Hamal 
et  de  Brusthem,  II,  138. 

Alsteren  (LauTent  d'),  II,  138. 

Alsteren  (Marguerite  d'),  II,  138. 

Alsteren  (Marie  d'),  II,  138. 

Altena  (Brabant  septentrion.).  Seigneurs. 
Voy.  Guillaume. 

Altéra  ripa  <Jean  de),  clerc,  II,  417. 
Voy.  Atrive. 

Alvernen  (fief  d'),  à  Grimde,  42. 

Amaury,  archidiacre  de  Liège,  II,  127-129. 

Amaury,  chantre  de  Saint-Lambert  à  Liè- 
ge, II,  133. 


Amay  (Liège),  15,  267.  —  Avoués,  50; 

III,   ccxxix,   25   (armes).    Voy.   Amay, 

Warfusée.  —  Prévôts  de  la  collégiale. 

Voy.  BoEZE,  Brau.  —  Chanoines,  95. 

Voy.    BoEZE,    Brau,    Cossen,    Hemri- 

couRT,  Pille,  Quarteal. 
Amay    (Ailid    dite    Précieuse,    sœur    de 

l'avoué  d'),  III,  ccxxix,  192. 
Amay  (Arnold,  avoué  d'),  49,  111;  II,  40, 

228,436;  III,  25. 
Amay  (Gertrude  d'),  fille  d'Arnold,  49; 

II,  398. 
Amay  (Jean  d'),  283;  II,  205,  270,  444. 
,Amay  (Jean  Colay  d'),  269;  II,  277. 
Amay  (Jeanne  d'),  II,  444. 
Amay  (N.  Cossen  d'),  283;  II,  205. 
Amay  (N.  fille  de  l'avoué  Arnold  d'),  49, 

111;  II,  228,  436. 
Amay  (N.  d'),  file  de  Jean,  II,  270. 
Amay  (Radou  d'),  chevalier,  III,  xcv. 
Amay  (X.  d'),  283;  II,  205. 
Ambresin  (Liège),  184. 
Amel  (Monseigneur),  II,  72. 
Amelars,  II,  73. 
Amercœur.  Voy.  Jupille,  Pont  d'Amer- 

CŒUR. 

Amerie,  office,  III,  178. 

Ami,  chanoine  et  officiail  de  Liège,  II,  29, 

30. 
Amiens,  ohef^ieu  du  département  de  la 

Somme.  Paix,  II,  90,  108,  119;  III,  59. 
Amiran  (!').  Voy.  Bierset,  Ocquier,  Ra- 

MET,  SOUXHON. 

Ampsin  (Liège),  II,  480;  III,  76.  —  Ba- 
taille, 306;  II,  376. 

Ampsin  (N.  d'),  II,  461. 

Ampsin  (Walter  d'),  11,461. 

Amry,  dépend.  d'Heure-le-Romain  (Liè- 
ge). Seigneurs,  avoués.  Voy.  Bombaye, 
Fexhe. 

Amstel  (Catherine  d'),  dame  de  Mierlo, 
68;  11,223. 


204 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Amstenraedt  (Elisabeth  d'),  224;  II,  382. 

Anagni  (Italie),  II,  441. 

Anblegien.  Voy.  Azincourt. 

Andenne  (Namur).  Chapitre,  II,  423;  III, 
cviii,  172.  —  Chanoinesses.  Voy.  Frai- 
pont,  Gayvres,  Heers. 

Andenne  (Géraild  d'),  notaire,  II,  78. 

Anderlues  (Hainaut),  III,  173. 

André,  prévôt  de  Saint-Lambert,  archi- 
diacre, II,  126, 

André,  chevalier  (de  Preit  ou  de  Com- 
blain?),  11,2,  468. 

Andrimont  (Liège).  Seigneurie,  II,  461. 
—  Seigneurs.  Voy.  Sorozée. 

Andrimont  (Catherine  d'),  II,  425. 

Andrimont  (Hellewi  d'),  II,  410. 

Andrimont  (Henri  d'),  écuyer,  II,  425, 
455  (armes).  Voy.  Bombaye,  Mathon. 

Andrimont  (Marguerite  d'),  II,  425. 

Andrimont  (Niese  d'),  II,  425. 

Andrimont  (Thomias  d'),  II,  461. 

Ane  (Jean  1'),  III,  174. 

Anelin,  sénéchal,  II,  459. 

Anelin,  prieur  de  l'abbaye  de  Saint-Jac- 
ques, II,  466. 

Angelram,  comte,  III,  ccxviii. 

Angleterre  (1'),  386;  II,  102,  187,  196, 
331,  339,  376;  III,  xxxix,  clxi,  clxxxi, 
ccxxxv.  —  Rois,  209,  344;  II,  113;  III, 
CLXXXI,  cxc,  ccvi.  Voy.  Edouard,  Henri, 
Isabelle,  Jean,  Richard.  —  Guerre,  92, 
124,  416.  —  Draps,  78,  79,  412.  —  His- 
torien. Voy.  Newbury.  —  Dame,  344; 
II,  225. 

Angleur  (Liège),  III,  138.  —  Château, 
seigneurie,  170;  III,  clxxxvii.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Bautersem.  —  Bois,  170; 
II,  428,  469,  478. 

Anglia  (R.  de),  avocat  du  duc  de  Brabant, 
II,  115,  116,  118. 

Anhaive  (la  demoiselle  d').  Voy.  Spiroul. 

Anis  (Simon  d'),  écuyer,  III,  168. 


Anixhe  (Jean  d'),  échevin  de  Liège,  240 
(sceau). 

Anneit  (Beatrix  1'),  de  Fexlie,  356;  II, 
391. 

Anneit  (Gilles  1"),  de  Fexhe,  356;  II,  391. 

Anneit  (Jean  I'),  de  Fexhe,  356;  II,  204, 
391. 

Anneit  (Jean  1'),  de  Villers  lez-Hody. 
Voy.  Villers  (Jean  l'aîné  de). 

Anneit  (Mabilie  1'),  de  Fexhe,  II,  204, 
391. 

Annequin  (Pas-de-Caflais),  106.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Bois. 

Annevoie.  Cela  doit  être  Envoz,  dépen- 
dance de  Couthuin,  460;  II,  174. 

Annibal,  prénom,  III,  cclii. 

Ans  (Liège),  317;  II,  50,  68,  69,  324;  III, 
CLXXXVi,  133,  134,  139. 

Ans  (Lambert  d'),  III,  lxx. 

Ans  (Pierre  d'),  écolâtre  de  Saint-Jean  à 
Liège,  488. 

Anselin,  chevalier,  III,  clxxxiv. 

Anselme,  abbé  de  Rolduc.  Voy.  ci-après 
Visé  (Renier  ide). 

Anselme,  chroniqueur,  III,  xxxi,  cxlvii, 

Ansfrid,  comte,  III,  clxvii. 

Anthée  (Namur),  II,  400,  439. 

Antheit  (Liège).  Curés.  Voy.  Coir  (Jean 
de),  Xhos, 

Anthisnes  (Liège),  266,  440;  II,  415;  III, 
cxii.  —  Avouerie,  II,  415.  Voy.  Anthis- 
nes. 

Anthisnes  (d'),  III,  30.  Tableau,  armes, 
notes,  440;  II,  410,  415;  III,  cclxix. 
Voy.  Bareit,  Bidar,  Lierneux,  Soheit. 

Anthisnes  (Adam  Corbeau  d')„  II,  410. 

Anthisnes  (Amelot  d'),  266;  II,  410. 

Anthisnes  (André  d'),  II,  415. 

Anthisnes  (Arnould  d'),  II,  415. 

Anthisnes  (Bertholet  d'),  266;  II,  410. 

Anthisnes  (Bertrand  d'),  266;  II,  410. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


205 


Anthisnes  (Corbeau  d'),  avoué  d'Anthis- 
nes,  II,  410,  415. 

Anthisnes  (Ernar  d'),  II,  415. 

Anthisnes  (Gérard  d'),  266,  440;  II,  327, 
410. 

Anthisnes  (Hellewi  d'),  II,  410. 

Anthisnes  (Henruele  d'),  II,  415. 

Anthisnes  (Isabeau  d'),  abbesse  de  So- 
lières,  II,  415. 

Anthisnes  (Jean  d'),  266;  II,  410. 

Anthisnes  (Ju^tte  d'),  440;  II,  410,  415. 

Anthisnes  (N.  d')„  266;  II,  410. 

Anthisnes  (Ponchar  ou  Ponceilet,  avoué 
d'),  440;  II,  410,  415;  III,  vi. 

Anthisnes  (Thierry  d'),  chevalier),  III,  vi. 

Anthisnes  (Thomas  Corbeau  I  d'),  che- 
valier, seigneur  à  Villers-aux-Tours, 
440;  II,  410,  493. 

Anthisnes  (Thomas  Corbeau  II  d'),  che- 
valier, 440;  II,  410. 

Anthisnes  (Thomas  Corbeau  III  d'), 
avoué  d'Anthisnes,  ahbé  de  Wauilsort, 
II„  410,  415. 

Anthisnes  (Thomas  Corbeau  IV,  avoué 
d'),  dit  de  Fawe,  châtelain  de  Logne, 
podestat  de  Stavelot,  seigneur  de  la 
Heid,  II,  410,  415. 

Anthisnes  (Thomas  Corbeau  V  d'),  dit  de 
Sougné,  II,  415. 

Antoing  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy.  Me- 
LUN.  —  Chanoines.  Voy.  Chapelle. 

Anvers,  ville,  77;  III,  vi,  viii,  cclviii, 
ccLXXviii.— Château,  103,  180.— Châ- 
telain. Voy.  DiEST.  —  Marcgrave.  Voy. 
Immerseel.  —  Chanoines.  Voy.  Max- 

HEREIT. 

Apostole  (Cdart  1'),  II,  244. 

Aquitaine  (d'),  III,  cv. 

Aragon  (royaume  d'),  122;  II,  152,  241. 

—  Rois.  Voy.  Pierre. 
Arbalestrier  (Libert  1'),  de  Villers  l'Evê- 

que,  plusieurs,  443;  II,  389. 


Arbespine  (vignoble  délie),  à  Fragnée,  II, 
340. 

Arbespine  (Agnès  délie),  446;  II,  265. 

Arbespine  (Jean  delJe),  de  Souverain- 
Pont,  II,  340. 

Arbespine  (Lambert  délie),  II,  340. 

Arche  (Jean  d'),  en  la  terre  de  Poilvadie, 
187;  II,  158. 

Archennes  (Brabant).  Seigneur,  81. 

Arckel  (d'),  III,  cxix,  cclxxvii,  150. 

Arckel  (Elisabeth  d'),  165;  II,  197. 

Arckel  (Jeanne  d'),  128;  II,  237. 

Arckel  (N.  d"),  128;  II,  237. 

Arckel  (Otton  d'),  80. 

Arckel  (Robert  d'),  chevalier,  seigneur  et 
dit  ide  Rynswalt,  châtelain  de  Monte- 
naeken,  seigneur  de  Grevenbrouck,  re- 
ceveur général  du  comté  de  Looz,  24, 
37,  244;  II,  361. 

Ardancourt  (biens  d'),  à  Melen,  II,  353. 
Voy.  Melen. 

Ardange,  Ardenges.  Voy.  Ordingen. 

Ardenne(I'),  297;  11,252. 

Ardenne  (la  maison  d'),  III,  cxxiii. 

Ardenois  (Guillaume  I  1'),  seigneur  de 
Spontin,  97;  II,  294. 

Ardenois  (Guillaume  II  1'),  seigneur  de 
Spontin,  72,  98;  II,  294. 

Ardenois  (Libert  I'),  de  ViUers-l'Evêque, 
II,  20,  468. 

Ardenois  (Libert  1'),  de  Villers  l'Evêque, 
chevalier,  404,  443;  II,  20,  389. 

Ardenois  (Thierri  1'),  269;  II,  277.  Voy. 
Lardenois. 

Arenberg  (d'),  III,  ccLXiii.  Voy.  Marck. 

Arendael  (Isabdlile  d'),  214;  II,  217,  380. 

Arendael  (Jean  d'),  214;  II,  217. 

Arendael  (Roland  d'),  sire  de  Limbricht, 
II,  148. 

Arendael  (Roelman  sire  d'),  chevalier, 
214;  11,217. 

Argenteau  (Liège).  Château,  terre,  488; 


206 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


III,  Lxxx,  ccccLii,  150,  157.  —  Sei- 
gneurs, 367;  III,  VIII,  CLXXxiv,  150,  151. 
Voy.  Argenteau.  —  Châtelain.  Voy.  Ju- 
piLLE  (Eustache  Drughin  de). 

Argenteau  (d'),  tableau,  notes,  II,  139, 
143,  416.  Voy.  Erckentel. 

Argenteau  (Aleyde  d'),  34;  II,  139,  302, 
416. 

Argenteau  (Oatherine  I  û'),  68;  II,  139, 
203. 

Argenteau  (Catherine  II  d'),  29,  69,  215; 

II,  139. 

Argenteau  (Catherine  III  d'),  35,  80;  II, 

139,  362. 
Argenteau  (Gérard  sire  d'),  36;  II,  139; 

III,  CLXXXIII. 

Argenteau  (Guillaume  sire  d'),  128,  133; 

II,  354. 
Argenteau  (Guillaume  d'),  sire  d'Esneux, 

II,  138. 
Argenteau  (H.  seigneur  d'),  II,  132, 
Argenteau  (Henri  d'),  avoué  de  Ciney, 

dianoine  de  Saint-Denis  à  Liège,  II, 

139. 
Argenteau  (Jean  d'),  sire  d'Awilhonrieu, 

34,  35,  153,396;  II,  139. 
Argenteau  (Jean  sire  d')  et  d'Esneux,  36, 

55,  339;  II,  139,  260. 
Argenteau  (Mahaut  d'),  35,  55,  153,  396; 

II,  139,  275,  375,  416. 
Argenteau  (Marie  d'),  34,  244;  II,  139, 

361. 
Argenteau  (N.  d'),  215;  II,  139,  416. 
Argenteau  (Philipote  d'),  dite  de  Houffa- 

lize,  dame  de  Harzée  et  de  Grametines, 

107. 
Argenteau  (Remaud  II  sire  d'),  ahevallier, 

avoué  de  Ciney,  143;  II,  139,  416. 
Argenteau  (Renaud  III  sire  d'),  chevalier, 

avoué  de  Ciney,  143,  21 1  ;  II,  139,  216. 
Argenteau  (Renaud  IV  sire  d'),  avoué  de 


Ciney,  29,  33,  68,  76,  192,  244,  277;  II, 

42,  139,  186;  III,  74. 
Argenteau  (Renaud  V  sire  d'),  34;  II, 

139. 
Argenteau  (Renaud  VI  d'),  sire  d'Emp- 

tinne,  chevalier,  69,  215;  II,  139. 
Argenteau  (Renaud  VII  d'),  sire  de  Houf- 

falize,  36;  II,  139. 
Argenteau  (Thierri  I  d'),  en   1153;   II, 

128,  416. 
Argenteau  (Thierri  II  sire  d'),  et  avoué 

de  Ciney,  129,  143;  II,  139,  237. 
Argenteau  (Thienri  III  d'),  sire  d'Emp- 

tinne,  29,  68,  69,  215;  II,  139,  223. 
Argenteau    (Wauthier  d'),    dianoine  de 

Saint-Géréon  à  Cologne,  II,  139. 
Arkel.  Voy.  Arckel. 
Arlay  (France).  Seigneurs.  Voy.  Chalon. 
Arlon  (Luxembourg).  Comtes.  Voy.  Hen- 
ri. 
Arlues  (Jacques  d'),  II,  426. 
Arlues  (Nicaise  H'),  II,  426. 

ARNEMUIDEN  (d'),   III,   CXLI. 

Arnemuiden  (Gilles  d'),  459. 
Arnoul,  abbé  d'Heylissem,  193. 
Arnoul,   évêque  de   Verdun,   III,  cxxv, 

cxxxv. 
Arnoul   ou   Amulfus,   ministerialis,    II, 

126. 
Arnoul  III,  comte  de  Looz,  II,  125,  126. 
Arnoul  V,  comte  de  Looz  et  de  Chiny, 

124,  258;   II.  4,   15,   16,  22,   132,   133; 

III,  CXLVII. 

Arnoul  VI,  comte  de  Looz  et  de  Chiny, 
97,  118,  157,  162,  170,  326;  II,  31,  32, 
134,  194,  292,  320,  451;  III,  cxiii,  116. 

Arnoul,  persona  de  Rijsbergen,  II,  91, 
96,  101,  104,  106. 

Arnoul,  fils  de  i'échanson  du  duc  de 
Brabant,  II,  130. 

Arnoul  de  Hornes,  évdque  de  Liège,  269, 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


207 


342,  344,  413,  427;  III,  xvi,  cxliv,  74, 

75. 
Arrouaise,  III,  CXXXVI. 
ARTHUS,  III,  CCLII. 

Artois,  comté,  III,  cxci.  —  Héraut  d'ar- 
mes. Voy.  Prévost. 

Artois  (Marie  d'),  292. 

ARViLLE(Luxembourg).Curés.Foy.OcHAiN. 

AscuLFE,  clerc,  chanoine  de  Saint-Lam- 
bert, II,  123. 

AsKA.  Voy.  EscH. 

AsKARO  (Catherine),  435;  II,  256. 

AsKARO  (Jean),  435;  II,  256. 

AsKARO  (Jeanne),  435;  II,  256. 

AsPE.  Voy.  Eysden. 

AsPEREN  (Holilande  méridionale).  Sei- 
gneurs. Voy.  Fauquemont. 

ASPREMONT  (d'),  III,  VIII. 

Aspremont  (Jaffroy  sire  d'),  et  de  Dun, 
459. 

AssE,  dépendance  de  Julémont  (Liège),  II, 
495. 

AssE  (les  d'),  483. 

AssE  (Averoitte  d'),  II,  210,  495. 

AssE  (Bertheline  d'),  II,  495. 

AssE  (Jean  d'),  chevallier,  483;  II,  495. 
L'obit  Ide  dame  Jeanne  d'Asse  se  célé- 
brait en  octobre,  en  la  collégiale  de 
Visé. 

AssE  (Simon  d'),  483. 

AssESSE  (Wiautier  d'),  102;  II,  82,  198, 
220,  292. 

AssoN  (Gérard),  II,  422. 

AssON  (Gérard),  chapelain  de  Sainte- 
Croix  à  Liège,  II,  474. 

AssoN  (Guillauime),  II,  474. 

AssoN  (Jean)  de  Waroux,  475;  II,  474. 

AssON  (Jean),  chanoine  de  Sainte-Croix  à 
Liège,  II,  474. 

AssoN  (Jean),  prêtre,  notaire,  II,  474. 

Astarot  l'usurier,  II,  256. 


Astarot  (Catherine,  Frankar,  Henri),  II, 
256. 

Astenet,  dépendance  de  Wailhorn.  Sei- 
gneurs. Voy.  Welkenhuysen. 

Athin  (Agnès  d'),  dame  de  Soy,  III,  ccxi. 

Athin  (Ailid  d'),  II,  449. 

Athin  (Guillaume  d'), bourgmestre  de  Liè- 
ge, II,  218,  449. 

Athin  (Guillaume  d'),  de  Montegnée, 
échevin  de  Liège,  38,  93;  II,  290;  III, 
156. 

Athin  (Helewy  d'),  93;  II,  290. 

Athin  (Me  d'),  93. 

Athin  (Marie  d'),  355;  II,  255. 

Athin  (N.  d'),  38,  93,  474;  II,  228,  240, 
290,  348,  397,  436. 

Athin  (Wauthier  d'),  seigneur  de  Jeneffe, 
Jehay,  châtelain  héréditaire  de  Warem- 
me,  échevin,  maire  et  bourgmestre  de 
Liège,  membre  du  tribunal  des  XII  li- 
gnages, factieux,  52,  93„  227,  355;  II, 
151,  218,  255;  III,  156. 

Atreppe  (Francon  d'),  frère  mineur,  II,  6. 

Atrio  (de).  Voy.  Warnant. 

Atrive,  dépendance  d'Avin  en  Hesbaye 
(Liège).  Seigneurs,  III,  cxlii.  Voy. 
Atrive,  Fléron,  Gueldre. 

Atrive  (Id'),  169;  II,  140  (tableau,  armes), 
216;  II,  416  (notes).  Voy.  Altéra 
Ripa. 

Atrive  (Clarembaud  I  d'),  chevalier,  II, 
131,  140. 

Atrive  (Clarembauid  II  d'),  sire  d'Atrive, 
chevalier,  pair  du  château  de  Namur, 
maréchal  du  pays  de  Liège,  seigneur 
de  Braives,  22;  II,  140,  416;  III,  cxcii. 

Atrive  (Clarembaud  III  d'),  sire  d'Atrive 
et  de  Wodémont,  Chevalier,  18,  19,  22; 
II,  140,  191,  416;  III,  Lxv. 

Atrive  (Cliairembaud  IV  d'),  sire  d'Atrive 
et  de  Wodémont,  maréchal  et  sénéchal 
du  comté  de  Namur,  chevalier,  19,  21, 


208 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


22,  211;  II,  75,  140,  416,  417;  III,  lxv, 

155. 
Atrive  (Ckrembaud  V  d'),  22;  II,  140. 
Atrive  (Conon  d'),  II,  140. 
Atrive  (Guillaume  I  sire  d')  et  de  Brai- 

ves,  chevalier,  22,  60;  II,  132,  134,  140, 

416;  III,  cxvii. 
Atrive  (Guillaume  II  d),  chevallier,  225; 

II,  140,416. 
Atrive  {Jacques  d'),  archidiacre  de  Hai- 

naut  à  Liège,  II,  132,  140. 
Atrive  (Marguerite  d'),  II,  140. 
Atrive  (N.  d'),  60,  169,  238;  II,  140,  199, 

244,  396,  416. 
Atrive  (Philippe  d'),  238;  II,  140,  417. 
Atrive  (Ridharde  d'),  22;  II,  140. 
Attenhoven  (Liège).  Avouerie,  101. 
Attenhoven  (Elisabeth  d'),  II,  308. 
Attenhoven  (Gilles  d'),  châtelain  de  Dor- 

mael,  II,  308;  III,  187. 
Aubenton  (Aisne).  Seigneurs.  Voy.  Ru.mi- 

GNY. 

AuBERT  DE  Bavière,  comte  de  Hainaut, 

II,  303. 
AuDENARDE  (Flandre  orientale),  H,  18. 
Audenarde  (d'),  96. 
AuDENARDE  (Amoul  d'),  sire  de  Lummen, 

avoué  de  Hesbaye,  96;  II,  17,  18,  134, 

294;  III,  cix. 
Audenarde  (Jean  sire  d')  et  de  Rosoit,  H, 

17,  18,  26. 
Audenarde  (Louis  d'),  sire  de  Maeike, 

avoué  de  Hesbaye,  96;  II,  17,  130,  294. 

Voy.  Maerke. 
AuDiGNiES  (Nord).  Soigneurs.  Voy.  Por- 

kerie. 
AuDREGNiES   (Hainaut).   Seigneurs.    Voy. 

Ville. 
AuLiCHAMps,    dépendance    de    Hollogne- 

aux-Pierres,  341. 
AuLicHAMPS  (Guillaume  d'),  341;  II,  365. 
AusTiNiEN,  serf,  III,  ccxviii. 


Autel  (Gabriel  d'),  II,  146. 

Autel  (Hugues  d'),  sire  d'Autel,  sénéchal 

du  duché  de  Luxembourg,  100,  133. 
Autel  (Marguerite  d'),  100,  133;  II,  354. 
Autre-Eglise  (Baudouin  d'),  officiai  de 

Liège,  95. 
Autrive.  Voy.  Atrive. 
Auvergne  (Comtes  d').  Voy.  Jean  I",  Ro- 
bert. 
Auvergne  (d'),  lxxxv,  lxxxvi,  xci. 
Auvergne  (fief  d')  à  Grimde,  42. 
AuxHous,  dépendance  de  Clermont  lez- 

Nandrin  (Liège).  Dîme,  489. 
AuxY  (France).  Capitaine.  Voy.  Boncourt. 
AuzEMBHES  (Oda  d'),   mauvaise   lecture 

(pour  Skendermale?),  II,  440. 
AvA,  III,  CLXViii,  186,  187. 
AvALTERRE  (bailliage  d'),  de  l'ordre  de 

Malte,  265,  275;  II,  327. 
AvENDOREN  (Catherine  d'),  308. 
Avendoren  (Francon  d'),  308. 
AvENNEs  lez-Hannut  (Liège),  II,  490.  — 

Seigneurs.  Voy.  Xhendremael. 
Avennes  (Bastien  d'),  11.  490. 
Avennes  (Gertrude  d'),  II,  400;  III,  ccLV. 
Avennes  (Walter  d'),  11,  490;  III,  cclv. 
AvERBODE,  dépendance  de  Testelt  (Bra- 

bant).  Abbaye,  124;  III,  ccxcvi,  ccxcvii. 

—  Religieux.  Voy.  Lamberti,  Voecht, 

WiLLEMS. 

Avernas-le-Baudouin  (Liège).  Ciu-e,  434. 

AvERNAS  (Godezon)  d'),  III,  xcvii. 

Avesnes  (Jacques  d'),  III,  ccix. 

AvESNEs  (Jean  d'),  III,  cix. 

Avesnes  (Mathilde  d'),  130. 

Aveugle  (Lambert  1'),  chroniqueur  fictif, 

III,  xxxiv. 
Avignon  (France),  235,  413;  II,  424. 
AviN  (d').  Voy.  Court. 

AVIONPUITS.   Voy.  AWIONPUITS. 

Avroy,  dépendance  de  Liège,  301  ;  II,  218, 
450;  III,  cxLix,  132,  133.  —  Adminis- 


DES  NOMS  DE  LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


209 


trateurs  de  la  terre.  Voy.  Lardier.  — 
Maires.  Voy.  Lavoir,  Sauheid,  Slins. 
—  Echevins.  Voy.  Lavoir.  —  Cure. 
Voy.  Liège  (Eglise  Sainte- Véronique). 
Voy.  aussi  Pont-d'Avroy. 

Awagne,  dépendance  jde  Lisogne  (Namur). 
Seigneurs.  Voy.  Polarde. 

Awan,  dépendance  d'Aywaille  (Liège). Sei- 
gneur de  la  cour  d'Olne.  Voy.  Celles, 
Harzé. 

Awans  (Liège),  404,  429;  II,  32,  406,  451  ; 
III,  CLXix,  CLXXxviii,  4,  5,  27,  139.  — 
Seigneur,  château,  avouerie,  6,10,  379, 
402;  III,  2-4,  6,  7.  —  Seigneurs.  Voy. 

Awans,  Clermont,  Lexhy,  Waroux.  — 
Châtekins.  Voy.  Lontzen. 

Awans  (d'),  tableaux,  notes,  armes,  cri, 
197,  358,  383,  403,  407,  413,  432,  436; 
II,   141,  417. 

Awans  (d'),  lignage,  parti,  15,  23,  26,  1 12, 
123,  136,  141,  142,  159,  192,  201,  223, 
238,  241,  247,  261,  298,  312,  325,  342, 
352,  376,  381,  385,  397,  398,  400,  402, 
404,  406,  415,  426,  429,  433,  450-452, 
474;  II,  194,  488;  III,  xxvii,  xlv,  lix, 

LXII,    LXX,    LXXIII,   CLXXVIII,   CLXXXV,   CCV, 

ccxviii,  ccxxxvi,  ccL,  ccLxi,  1-49,  192. 
Voy.  Loncin,  Wilkar. 

Awans  (Agnès  I  d'),  449;  II,  214. 

Awans  (Agnès  II  d'),  II,  418. 

Awans  (Agnès  d'),  éoolière  au  Val-Benoît, 
406,  407;  II,  141,333;  III,  46. 

Awans  {Arnold  d'),  chanoine  de  Saint- 
Paul,  de  Saint-Barthelémi,  de  Tongres, 
de  Saint-Lambert,  doyen  et  officiai  de 
Saint-Lambert,  prévôt  d'Eyck,  404;  II, 
141;  III,  9-11. 

Awans  (Béatrix  d'),  II,  279. 

Awans  (Fastré  dit  dominus  de  Silva  de), 
II,  355,  418. 

Awans  (Guillaume  d'),  II,  418;  III,   166. 

Awans  (Guilllaume  ou  Guillaume-Roger 
Tome  III. 


sire  d'),  chevalier,  397,  403-406,  415; 
II,  16,  17,  141;  III,  ccxxv,  1,  2. 
Awans  (Guillaume  d'),  dit  de  Bierset,  123, 

405,  409,413;  II,  141;  III,  14. 
Awans  (Henri  d'),  419,  424;  II,  310;  III, 

CCLI. 

Awans  (Humbert  Corbeau  I  sire  d'),  129, 
143,  230,  324.  402-404,  406,  410,  415, 
420,  421,  424,  428;  II,  10,  141,  153, 
255,  371,  417,  418;  III,  lxx,  clxxvi, 
ccxxix,  1. 

Awans  (Humbert  Corbeau  II,  sire  ou 
avoué  d'),  Chevalier,  95,  142,  279,  404- 

406,  409,  423;  II,    141,  237,  477;  III, 
CLXXXviii,  1-9,  11-14,  28,  33,  36,  164. 

Awans  (Juette  d'),  II,  418. 

Awans  (Jean  d'),  dit  le  Page,  404,  410; 
II,  418. 

Awans  (Jeanne  d'),  II,  422. 

Awans  (Marguerite  d'),  424;  II,  169,  310, 
418;  III,  CLXV. 

Awans  (Maroie  d'),  III,  clxvi. 

Awans  (N.  d'),  95,  379,  404;  II,  141. 

Awans  (N.  d'),  dite  de  Bierset,  123,  352; 
II,  241,  387. 

Awans  (Nicolas  d'),  II,  418. 

Awans,  (P.  d'),  II,  38. 

Awans  (Pierre  d'),  II,  355. 

Awans  (Pierre  d'),  chanoine  de  Fosse, 
II,  355. 

Awans  (Rigauid  d'),  II,  418. 

Awans  (Bâtards  d'),  III,  41. 

AwEHOUR  (dîme  d'),  489. 

Awilhonrieu,  maintenant  Veljaren,  près 
de  Hombourg.  —  Château,  34.  —  Sei- 
gneurie, 35.  Voy.  Argenteau,  Schônau. 

Awilhonrieu  {Anselme  d'),  chevaïier,  34, 
35. 

Awilhonrieu  (Claus  d'),  35. 

Awilhonrieu  (N.  d'),  155. 

Awilhonrieu  (Renier  d'),  chevalier,  156. 

Awilhonrieu  (Simon  d'),  35. 

27 


210 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


AwiLHONRiEU  (Thi'baud  d'),  35. 

AwiLHONRiEU  (Thibauld  d'),  châtelain  de 
Golzinne,  II,  455. 

AwiLHONRiEU  (Winand  d'),  34,  35.  Voy.  ci- 
après  Smale  (Jean  II). 

AWILHONRIEU  (Winand  d'),  dit  de  Heyen- 
dal,  35. 

AwiONPUiTs  (d').  II,  471. 

AwiONPUiTS  (Conrard  d'),  II,  471. 

AwiONPUirs  (Gobert  d'),  II,  471. 

AwiONPUiTs  (Guillaume  d'),  II,  471,  478; 

III,  CLXIII. 

AwiONPUiTs  (Jean  d'),  II,  471. 
AwiONPUiTS  (Marie  d'),  II,  471. 
AwiONPUiTS  (Thomas  dit  Massin  d'),  II, 

471. 
AwiRs  (Liège).  Seigneurie,  5,  6,  10,  486; 

II,  3,  39,  276.  —  Seigneurs. Koy.  Awirs, 
DoNMARTiN,  Harduemont.  —  Abbayc, 

III,  LXXXIII. 

Awirs  (Agnès  d'),  6. 

AwiRs  (Godefroid  d'),  chevalier,  198,  238; 

II,  286. 
AwiRs  (Hellin  d'),  239. 
Awirs  (Henri  d'),  chanoine  de  Saitit-Paul, 

238. 
Awirs  (Hugues  d'),  5,  6. 
Awirs  (Jean  d'),  chevalier,  238,  239;  II, 

18,  63. 
Awirs  (Jean  d'),  chanoine  et  doyen  de 

Saint-Servais  à  Maestricht,  239. 
Awirs  (Lambert  d'),  II,  63. 
Awirs   (Michel   d'),   sire   de    Hermalle, 

Awirs,  Ohaumont  et  Engis,  chevalier,  5. 
Awirs  (Rassekin  d'),  239. 


Awirs  (Rigaud  d'),  238. 

AxHE,   maintenant   Grand-Axhe   (Liège). 

Avoués.  Voy.  Ferme,  Poullet. 
AxHE  (Agnès  d'),  II,  316,  454,  461. 
Axhe  (Fastré  d'),  II  ,316,  461. 
AxHE  (Pouihet  d'),  II,  74. 
AxHELET.  Voy.  Ayscelet. 
Aye  (Luxembourg),  II,  314. 
Ayeneux  (Liège),  245. 
Ayeneux  (Jean  d'),  dit  de  Flèron,  418;  II, 

434. 
Ayeneux  (Rigaud  d'),  dit  |de  Flèron,  418; 

II,  170. 
Aygret  (Jean),  dominicain,  à  Liège,  424; 

II,  322. 

Ayne  (Mairie  d"),  II,  426. 

Ays  (Jean  d'),  II,  80. 

Ays  (Thierri  d"),  II,  56.  Voy.  Aix. 

Ayscelet,  dépendance  de  Wanze,  II,  32. 

Ayshove,  fief  seigneurial  mouvant  du 
Vieux  Bourg  de  Gand.  —  Seigneurie, 
158.  —  Seigneurs.  Voy.  Gavre,  Looz, 
Rochefort. 

Aytre  (Gilles  Ideil)  de  Jupille,  chevalier, 
357;  II,  385,  446. 

Aywaille  (Liège),  315,  422;  III,  cxxxvi. 
—  Avoués.  Voy.  Macaire.  —  Prieuns. 
Voy.  Celles. 

Aywaille  (Catherine  d'),  II,  168. 

Aywières,  dépenidance  de  Couture-Saint- 
Germain.  Abbaye,  II,  237,  487;  III, 
LXXXIII.  —  Moniales.  Voy.  Jeneffe. 

Azincourt  (Pas-de-Calais).  Bataille,  107; 

III,  CCCXVIII,  cccxxi. 
AzELiN,  ministerialis,  III.  cxl. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


211 


Babache.  Voy.  Loup. 

Bachant-lez-Berlaimont  (Nord),  II,  244. 

Bacheleir.  Voy.  Boverie. 

Bacheleir  de  Velroux,  351,  361  ;  II,  385. 

Bacheleir  de  Visé,  II,  49. 

Bacheler  (Gilon),  319. 

Bachem  (Agnès  de),  81. 

Baconwez  (Becquevoort)  (de),  III,  cxii. 

Baconwez  (Gérard  de),  II,  128. 

Baconwez  (Mainer  et  Walter  de),  II,  124. 

Baconwez  (Ricza  de),  III,  cvi. 

Badet.  Voy.  LiMONT. 

Badout.  Voy.  Harduemont,  Voroux. 

Badout,    seigneur   de    Houtain-Saint-Si- 

méon,  276,  441,  442;  II,  328. 
Badout  (Lambert),  442. 
Bailli  (lé).Voy.  Slins. 
Bailli  (AdiMe  le)  de  Chênée,  II,  428. 
Bailli  (Gérard  le)  ou  le  châtelain  de  Her- 

mée,  II  ,416. 
Bailli  (Gilles  le)  de  Chênée,  284,  395; 

II,  185,  428.  Voy.  Chênée. 
Bailli  (Henri  le)  de  Chênée,  II,  428. 
Bailli  (Jean  le)  de  Chênée,  II,  287,  428. 
Bailli  (Marguerite  le)  de  Chênée,  11,428. 
Bailli  (Wéri  le)  de  Chênée,  II,  428.Voy. 

Chênée. 
Bailli  (Woutre  le)  de  Chênée,  II,  428. 
Baillonville    (Jean    seigneur    de),    III, 

CCVIII. 

Baireure  (Evrard),  291. 

BaISCUZ   (MO,    m,   CCLXXV. 

Bakenheim  (Agnès  de),  dite  du  Croissant, 
255;  II,  184. 

Bakenheim  (N.  de),  dite  du  Croissant, 
255. 

Bakenheim  (Nicolas  (de),  dit  du  Crois- 
sant, tavernier  puis  chevalier,  255,  379  ; 
II,  184;  III,  CLXX. 


Bakenheim  (Marie  de),  dite  du  Croissant, 

379;  II,  182. 
Balance  (N.  de),  311. 
Balance  (Piron  de),  311. 
Balance  (de  la).  Voy.  Liera. 
Balances  (Catherine  des),  236;  II,  171, 

338. 
Balances   {Colard  des),   chanoine   sous 

expectative  de  Saint-Martin,  236;   II, 

338. 
Balances  (Pierre  des),  236;  II,  55,  171, 

338. 
Balar,  surnom,  II,  ccxxx. 
Balar  (Gérard)  de  Jupille,  237;  II,  338, 

445. 
Balar  (Ide)  de  Jupille,  237;  II,  279,  338; 

III,  158. 
Balatre  (Namur).  Seigneurs.  Voy.  Looz. 
Balau  (chanoine),  III,  lxviii. 
Baldéric  II,  évêque  de  Liège,  II,   123; 

III,   XCIII,   CII,   CLXV. 

Banneux,  dépendance  de  Louveigné.  Sei- 
gneurie, 213.  —  Seigneurs.  Voy.  Han- 

NUT. 

Bans  (maître  de),  II,  488. 

Bar,  duché,  comtes,  17;  II,  190;  III,  lx, 

LXi.  Voy.  Renier. 
Bar  (Isabelle  de),  dame  de  Pierrepont,  80. 
Barat  (Antoine)  de  Viemai,  chevalier,  II, 

441.  Voy.  Haie. 
Barbe  (Gérard  aile),  chevalier,  78,  79. 
Barbe  (Rasse  aile).  Voy.  Dammartin. 
Barbeau  (Hôtel  du),  à  Liège,  475;  III, 

cxcvi.  Voy.  Kemexhe. 
Barbençon    (Hainaut).    Seigneurs.    Voy. 

Barbençon,  Ligne. 
Barbençon  (de),  III,  cxii. 
Barbençon  (Gérard  de),  sire  de  Jeumont, 

389;  II,  319. 


212 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Barbençon  (Guillaume  de),  sire  de  J«u- 

mont,  390;  II,  319. 
Barbençon  (Hugues  de),  137. 
Barbençon  (Jean  de),  sire  de  Solre,  grand 

baiilli  de  Hainaut,  chevailier,   137;   II, 

267,  443;  III,  ccxlv. 
Barbençon  (N.  de),  dite  de  Jeumont,  389; 

II,  319. 
Barbençon  (Nicolas  de),  seigneur  de  Vil- 

lers-Sire-Nicole  et  de  Braine-I'Aîleud, 

II,  292. 
Barbençon  (Nicole  seigneur  de),  III,  cix, 

cxxiv. 
Barbençon  (X.  de),  sire  de  Donstienne, 

II,  169. 
Barbesallée   (Louis),   de   Namur,   331; 

II,  351. 
Barche.  Voy.  Barse. 
Barchon  (Liège),  II,  342,  437.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Fléron,  Preit. 
Barchon  (de).  Armes,  256,  354.  —  Voy. 

Preit. 
Barchon  (Hustin  de),  chevalier,  255. 
Bare  (Jacques  de  le),  chevalier,  sire  de 

Bomelette,  220;  II,  388. 
Bare  (Jean  délie),  bourgmestre  de  Liège, 

II,  388. 
Bare  (Marie  délie),  lll,  ccxi. 
Baré  ou   Bareit,   famiUe,  351;   II,   145 

(armes,    tahleau),    418    (notes);     III, 

ccxxviii,   36.    Voy.    Lardier,    Streel, 

SURLET. 

Baré  de  Saint-Paul,  II,  86. 

Baré  del  Sart,  II,  493;  III,  ccxxxviii. 

Baré  de  Velroux,  355;  II,  388. 

Baré  de  Voroux,  358. 

Baré  (Antoine  dit  Thonar)   de  Voroux, 

chanoine  de  Saint-Denis,  puis  de  Saint- 

Lamb^ert,  464;  II,  145. 
Baré  (Bartholomé)  d'Alleur,  II,  493. 
Baré  (Bartholomé)  de  Hanret,  II,  402. 
Baré  (Béatrix)  del  Sart,  II,  493. 


Baré  (Berthold)  deîle  Gange,  chanoine  de 
Fosse  et  de  Sainte-Groix,  puis  cheva- 
lier, sire  de  Voroux,  bourgmestre  de 
Liège,  463,  464;  II,  145,  157;  III,  ci, 
164. 

Baré  (Fastré  I)  d'Alleur,  chevalier,  sei- 
gneur de  Beaufraipont,  453,  454;  II, 
134,  212,  402,  493;  III,  36. 

Baré  (Fastrè  II)  d'Alleur,  dit  de  Beaufrai- 
pont, II,  402,  493. 

Baré  (Fastrè)  d'Alleur,  dit  Baroteal  de 
Beaufraipont,  453;  II,  402;  III,  36,  47. 

Baré  (Fastré  I)  délie  Gange,  chevalier, 
échevin  de  Liège,  seigneur  de  Beau- 
fraipont et  de  Voroux,  453,  454,  458, 
463;  II,  56,  418,  421,  493;  III,  clxiii. 

Baré  (Fastrè  II)  delIe  Gange,  seigneur 
de  Beaufraipont,  chanoine  de  Saint- 
Paul,  Saint-Martin,  Saint-Etenis,  rece- 
veur de  la  mense  èpiscopale,  chanoine 
de  Ghàlons,  463,  464;  II,  81,  82  145; 

III,  CM,  CLXIV. 

Baré  (Fastrè  III)  délie  Gange,  chanoine 
de  Saint-Martin,  464. 

Baré  (Fastré  IV)  deUle  Gange,  sire  de  Vo- 
roux, 464,  465;  II,  145. 

Baré  (Fastré)  de  Hanret,  II,  402,  494 
(sceau). 

Baré  (Fastrè),  prieur  de  Saint-Nicolas-en- 
Glain,  300. 

Baré  (Fastré)  de  Sart,  II,  42,  494. 

Baré  (Fastrè)  de  Boisée,  curé  de  Cens  en 
Ardenne,  II,  493. 

Baré  (Fastré)  d'Bmibour,  II,  81,  494. 

Baré  (Fastré)  de  Parfondvaux,  II,  494. 

Baré  (Fastré)  de  Wez,  II,  494. 

Baré  (Gérard)  délie  Gange,  chanoine  de 
Saint-Denis,  chanoine  sous  expectative 
de  Saint-Lambert,  464;  II,  145. 

Baré  (Guden)  de  Sart,  II,  493. 

Baré  (Guillaume),  curé  de  Lavoir,  II,  494. 

Baré  (Guilaume)  d'Anthisnes,  II,  494. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


2!3 


Baré  (Guîllaume)  d'AUeur,  dit  de  Beau- 
fraipont,  seigneur  Ide  Beaufraipont,  453, 
454;  II,  402;  III,  clxxxvii,  36. 

Baré  (Guillaume)  de  Hanret,  II,  402,  494. 

Baré  (Guillaume)  de  Velroux,  355;  II, 
388;  III,  cxcii. 

Baré  (Henri),  II,  493;  III,  CLXVii. 

Baré  (Henri)  de  Hanret,  II„  402. 

Baré  (Henri)  de  Pierreuse,  475. 

Baré  (Hubin  I),  Chevalier,  échevin  de 
Liège,  sire  de  Beaufraipont  et  de  Vo- 
roux,  109,  454,  463-465;  II,  55,  56,  145, 
176;  III,  CLXiv. 

Baré  (Hubin  II)  de  Beaufraipont,  465; 

II,  145,  278. 

Baré  (Isabelle)  de  Pierreuse,  475;  II,  348. 

Baré  (Jean),  III,  clxxxii. 

Baré  (Jean)  d'Anthisnes,  II,  415,  494. 

Baré  (Jean)  de  Wez,  II,  407. 

Baré  <Maguin)  de  Sart,  II,  493. 

Baré  (Margot)  d'Alleur,  dite  de  Beaufrai- 
pont, II,  402. 

Baré  (Marie)  d'Alleur,  dite  de  Beaufrai- 
pont, II,  402. 

Baré  (Maron)  de  Bdlsée,  II,  493. 

Baré  (N.),  453,  464,  465;  II,  145,  279, 
402. 

Baré  (Osilie)  de  Sart,  II,  493. 

Baré  {Wéri)  d'Alleur,  chanoine  de  Saint- 
Miartin,  II,  493. 

Barée  (Maron),  II,  180. 

Barmstede  (Henri  et  Otto  de),  dievaliers, 

III,  cxxvi. 

Barnage.  Voy.  Fontaine,  Surlet. 
Baronville  (Namur).  Seigneurie,  368;  II, 

231.  —  Seigneuns.  Voy.  Haccourt.  — 

Curés.  Voy.  Hallembaye. 
Baronville  (de),  III,  cxi. 
Baronville   (Gelle    [lisez  Jeanne]    de), 

369;  11,231. 
Baronville   (Guillaume   de),    doyen   du 

concile  de  Graides,  III,  171. 


Baronville  (Guillaume  de),  chanoine  de 
Notre-Dame  à  Huy,  368;  II,  231. 

Baronville  (Hugues  de),  368;  II,  192, 
231. 

Baronville  (Jeanne  de)  (et  non  GeMe), 
369;  II,  231. 

Baronville  (N.  de),  368;  II,  231. 

Baronville  (Pinkar  de),  368;  II,  231. 

Baronville  (Wauthier  Pinkar,  sire  de), 
368;  II,  231;  III,  171. 

Barse,  dépendanoe  de  Vierset-Barse  (Liè- 
ge), 234,  393,  440.  —  Seigneurs.  Voy. 
Barse,  Beaufort,  Harduemont,  Jau- 
CHE,  Orjo,  Strée. 

Barse  (de),  II,  142  (tableau,  armes),  418 
(notes);  III,  cxi. 

Barse  (Aleyde  de),  II,  142. 

Barse  (Boson  de),  II,  125. 

Barse  (Henri  de),  234;  II,  264. 

Barse  (Lambert  de),  II,  129,  418. 

Barse  (Marjules  de).  II,   142,  314. 

Barse  (Radou  de),  chevalier,  234;  II,  264, 

313.  C'est  un  d'Ile. 

Barse  (W^ter  de)  en  1129,  il,  126. 
Barse  (Walter,  sire  de),  en  1170,  1203, 
etc.,  avoué  de  Huy,  II,   129-131,   142, 

314,  418. 

Barse  (Walter  II,  sire  de),  en  1238,  avoué 
de  Huy,  II,  133,  142,  147,  418. 

Barsenal,  dépendance  de  Ciney  (Namur). 
Seigneurs.  Voy.  Jamblinne. 

Barsinne  (André  de),  II,  129. 

Bartels.  Voy.  Rolants. 

Barvaux^Condroz  (Namur).  Seigneurie, 
121.  —  Seigneurs.  Voy.  Cerf,  Haute- 
penne. 

Barvaux  (de),  347. 

Bas-Heers.  Voy.  Bertinhers,  Heers,  Ju- 

HERS. 

Basècles,  comté,  III,  cxxiv. 
Basilia,  abbesse  du  Val  Notre-Dame,  III, 
196. 


214 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Bas-Oha  (Liège),  144. 

Bassenge  (Limbourg),  301  ;  III,  cxv. 

Basse-Sauvenière,  lieu-dit  à  Liège,  II,  90, 

352,  481. 
Basse- Wavre,  dépendance  de  Wavre  (Bra- 

bant).  Prieuré,  II,  128;  III,  cxxi. 
Basse-Wez,  lieu-dit  à  Liège.  Combat,  72. 
Bassilly  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy.  En- 

GHIEN. 

Bassilly  (Jean  de),  II,  417. 

Bassine,  dépendance  de  Maffe  (Namur), 

39. 
Bassine  (Hugues  I  de),  46,  324,  391;  II, 

137,  355. 
Bassine  (Hugues  II  de),  baiili  de  Condroz, 

39,  40,  46,  270,  324,  391  ;  II,  355,  397; 

III,    CLVI. 

Bassine  (Marie  de),  46,  47,  392;  II,  137, 
355. 

Bassine  (N.  de),  325,  392;  II,  355. 

Bastogne  (de),  II,  146  (tableau,  armes). 

Bastogne  (Gérard  de),  châtelain  de  Dur- 
buy,  sire  de  Fanson,  83,  328,  484;  II, 
146,  242. 

Bastogne  (GiMes  de),  II,  489. 

Bastogne  (Henri  I  de),  484;  II,  146,  242. 

Bastogne  (Henri  II  de),  seigneur  fle  Vo- 
gelsanclc  et  Zonhoven,  châtelain  de 
Durbuy,  II,   146. 

Bastogne  (Henri  de),  chanoine  de  Saint- 
Paul,  II,  28,  29. 

Bastogne  (Isabelle  de),  II,  146. 

Bastogne  (Jeanne  de),  II,  146. 

Bastogne  (Marie  de),  II,  146,  489. 

Bastogne  (Thierri  de),  seigneur  de  Ve- 
renne,  écihevin  de  Liège,  II,  146. 

Bastrée,  lieu-dit  à  Liège,  III,  168. 

Basweiler.  Bataille,  21,  23,  24,  27, 
40,  42,  49-51,  53-56,  58,  59,  64- 
66,  69,  71-73,  81,  91,  92,  120,  137, 
138,  154,  158,  164,  185,  186,  190,  214, 
220,  221,  224,  228,  229,  245,  248,  255, 


269,  290,  295,  298,  327,  335,  338,  345, 
359,  386,  387,  390,  413,  417,  427,  444, 
459,  466,  473,  475;  II,  115,  148,  149, 
159,  160,  163,  203,  223,  224,  236,  240, 
248,  254,  267,  278,  281,  286,  288,  293, 
308,  309,  315,  319,  322,  345,  347,  365, 
367,  369,  374,  378,  390,  399,  400,  423, 
436,  465,  490;  III,  CLXXV,  CLXXXii. 

Bataille  (Champ  de)  en  la  Paix,  à  Liège, 
262. 

Batailles.  Voy.  Azincourt,  Basweiler, 
CouRTRAi,  Donmartin,  Frise,  Grave, 
hougaerde,  jupprelle,  liers,  loncin, 
Othée,  Pont-a-Tressin,  Roosbeek,  Sar- 
RAZiNs,  Steppes,  Tourinne,  Vache-de- 

ClNEY,  VOTTEM,  StAVOREN,  WiLDEREN, 
WORRINGEN. 

Baucignies  (Marie  dame  de),  III,  187. 

Baudouin,  II,  128. 

Baudouin,  abbé  de  Saint-Laurent,  II,  484. 

Baudouin,  archidiacre  de  Liège,  II,  128, 
129,  132. 

Baudouin,  avoué  de  la  cité  de  Liège,  châ- 
telain de  Beaumont,  II,  429;  III,  cLViii, 

Voy.  SOLRE. 

Baudouin,  avoué  de  Verviers,  II,  434. 

Baudouin,  chanoine  de  Notre-Dame  à  Aix- 
la-Chapelle,  II,  2. 

Baudouin,  clerc  de  la  paroisse  de  CeQles, 
II,  74. 

Baudouin  I",  comte  de  Hainaut,  III,  cxxiv. 

Baudouin  II,  comte  de  Mons  ou  de  Hai- 
naut, II,  124. 

Baudouin    III,   comte    de    Hainaut,    III, 

CLXXII. 

Baudouin    IV,    comte   de    Hainaut,    III, 

CLXXII. 

Baudouin  V,  comte  de  Hainaut,  7;  III, 

CXXII,  CXXVII,  CLXXI,  CCXL. 

Baudouin,   comte   de   Valenciennes,   III, 

CLXXII. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


215 


Baudouin,  huissier  de  l'évêque  de  Liège, 

III,   CXLVI. 

Baudouin,  officiai  de  Liège,  II,  14. 
Baudour  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy.  Jau- 

CHE. 

Baudry,  écihevin  de  Goyer,  II,  126. 

Baugnée,  dépendance  de  Tavier  (Liège), 
231.  Voy.  Brachet. 

Baugnée  (André  de),  231;  II,  177;  III, 
Lxv,  198. 

Baugnet,  dépendance  de  Cartil-Wodon 
(Namur),  427,  428. 

Baugnet  (Heyneman  de),  chevalier,  427; 
II,  322. 

Bautersem  (Bràbaîit).  Seigneurie,  160; 
II,  143.  —  Seigneurs,  157.  Voy.  Bau- 
tersem, Fauquemont,  Withem. 

Bautersem  (de),  196;  II,  143  (tableau, 
armes),  419  (notes). 

Bautersem  (Gérard  de),  dit  de  Bergh,  sire 
Ide  Merxem,  de  Schooten  et  de  Kin- 
kempois,  69,  160;  II,  143,  223,  370. 

Bautersem  (Gérard  de),  dit  de  Bergh,  sei- 
gneur de  Kinkempois,  II,  143. 

Bautersem  (Guillaume  de),  chanoine  de 
Notre-Dame  à  Maestricht,  de  Sainte- 
Gertrude  à  Nivelles,  de  Saint-Lambert  à 
Liège,  prévôt  de  Saint-Barthelémi,  dou- 
ze des  lignages,  159,  167;  II,  143;  III, 

XXXIX,   XLV. 

Bautersem  (Guillaume  de),  chevalier,  III, 
164. 

Bautersem  (Henri  I,  seigneur  de),  che- 
valier, II,  419. 

Bautersem  (Henri  II,  seigneur  de),  156, 
159,  490;  II,  36,  143,  245,  393,  419. 

Bautersem  (Henri  III,  seigneur  de)  et 
d'Angleur,  159-161;  II,  143,  419. 

Bautersem  (Henri  IV,  sire  de),  chevalier, 
sire  de  Berg-op-Zoom,  sénéchal  de  Bra- 
bant,  69,  160;  II,  65,  143. 


Bautersem  (Heniri  V  de),  sire  de  Berg-op- 
Zoom,  160;  II,  143. 

Bautersem  (Henri  VI  de),  sire  de  Berg- 
op-Zoom,  160;  II,  143. 

Bautersem  (Isabeau  de),  III,  164. 

Bautersem  (Jeanne  de),  II,  143. 

Bautersem  (Léonius  de),  II,  419. 

Bautersem  (Marguerite  de),  dame  de 
Brecht,  II,   143. 

Bautersem  (Marie  I  de),  159,  161,  164; 

II,  143,  197. 

Bautersem  (Marie  II  de),  II,  143. 

Bautersem  (N.  de),  164. 

Bauwignei.  Voy.  Baugnée,  Baugnet. 

Bavière  (duc  et  duchesse  de).  Voy.  Isa- 
belle de  Namur,  Robert  dit  le  Roux. 

Bavière  (maison  de),  II,  94. 

Bav/en  (Gérard),  II,  122,  123. 

Bawengnéez.  Voy.  Baugnet. 

Bawengny  (Jean  de),  181;  II,  159. 

Bayart  (Namur).  Seigneurs.  Voy.  Dhuy. 

Bayot  (A.),  III,  IX. 

Bealvengnis,  lieu-dit  à  Liège,  III,  15. 

Béatrice,  veuve  de  Guillaume,  comte  de 
Planldre,  II„  CLXXVii. 

Béatrix,  225;  II,  142,  416,  447,  467. 

BÉATRix  DE  CusANCE,  duchessc  de  Lor- 
raine, III,  CCLXXVIII. 

Beau  (le)  ou  le  Bel,  225  (armes);  II,  144 
(tableau,  armes);  III,  cxliii,  cclxxxvi. 
Voy.  Ile,  Voroux. 

Beau  (Gilles  le),  chanoine  de  Saint- Jean, 
225,  491;  II,  144. 

Beau  (Gilles  le),  chanoine  et  chantre  de 
Saint-Martin,  227,  228,  479;  II,  144, 
339. 

Beau  (Gilles  le)  delle  Gange,  éohevin  de 
Liège,  225,  230,  369,  413;  II,  144,  382; 

III,  35. 

Beau  (Guillaume  le),  seigneur  de  Hemri- 

court,  227;  II,  144. 
Beau  (Helwy  le),  313;  II,  144,  378. 


216 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Beau  (Henri  le),  chevalieir,  échevin  de 
Liège,  144,  202,  225,  228,  229,  314, 
413;  II,  144,  147,  419;  III,  ci-xxxi, 
CCLV,  35. 

Beau  (IsabeUe  le),  227;  II,  144. 

Beau  (Jean  I  le),  chanoine  de  Saint-Lam- 
(bert,  prévôt  Ide  Saint-Jean,  chroniqueur, 
225-227,  413;  II,  46,  47,  144;  III,  xxiv, 

XXXVII,  XXXVIII,    LXXI,  CLXXXI. 

Beau  (Jean  II  le),  chevalier,  sire  de  Hem- 
ricourt,  227-229,  479;  II,  89,  144,  339. 

Beau  (Jean  III  le),  sire  de  Hemricourt, 
227;  II,  144,  287,  333,465. 

Beau  (Marie  I  le),  225,  230,  412,  413; 
II,  144,  153. 

Beau  (Marie  II  le),  228;  II,  144. 

Beau  (N.  le),  202,  229,  314. 

Beaudignies  (Nord).  Seigneurs.  Voy.  Bo- 

VERIE,    ChOISEUL,    LiMOGE. 

Beaufays  (Liège).  Couvent,  II,  27,  28.  — 
Prieurs.  Voy.  Briamont. 

Beaufort,  dépendance  de  Ben-Ahin.  Sei- 
gneurie, 144;  II,  147.  —  Seigneurs, 
364.  Voy.  Beaufort,  Celles,  Liede- 
kerke,  Namur. 

Beaufort  (de),  122,  143,  228,  250,  365 
(armes),  392  (id.);  II,  147  (tableau,  ar- 
mes), 418,  419  (notes);  III,  cclxix,  30 
(armes),  31.  Voy.  Corthys. 

Beaufort  (Agnès  de),  153,  392;  II,  142, 
349,  375. 

Beaufort  (Amoul  I  de),  II,  419. 

Beaufort  (Amoul  II,  sire  de),  chevalier, 
143;  II,  147;  III,  cxvii. 

Beaufort  (Arnoul  III  de),  chevalier,  II, 
132,  147,  419. 

Beaufort  (Clémence  de),  reiligieuse  à  So- 
lières,  II,  147. 

Beaufort  (Eustaohe,  chevalier  de),  II, 
419. 

Beaufort  (Gilles  de),  seigneur  de  Cor- 
thys, châtelain  de  Durbuy,  II,  147,  419. 


Beaufort  (Gilles  ou  Gillekin  de)  ou  de 
Rianwez,  châtelain  et  prévôt  de  Dur- 
buy, 336;  II,  322. 

Beaufort  (Godefroid  I  de),  dit  de  Goes- 
nes,  chevalier,  II,  419. 

Beaufort  (Godefroid  II  de),  dit  de  Goes- 
nes,  seigneur  de  Perwez,  II,  419. 

Beaufort  (Hedwige  de),  abbesse  du  Val 
Notre-Dame,  II,  419. 

Beaufort  (Henri  de),  II,  419. 

Beaufort  (Heno-i  sire  de)  et  d'Opprebais, 
chevaJier,  129,  143;  II,  134,  147,237. 

Beaufort  (Jacques  de),  sire  de  Celles  et 
de  Voroux-lez-Liers,  chevalier,  363,364; 
II,  172,  240,  427. 

Beaufort  (Jacques  de),  sire  de  Goesnes, 
180,  230;  II,  164. 

Beaufort  (Jacques  de),  sire  de  Lalobe,  II, 
419. 

Beaufort  (Jean,  sire  de),  II,  147. 

Beaufort  (Jean  de),  sire  de  Fallais,  che- 
valier banneret,  100;  11,323;  III,  cxvii, 
ccxLiii.  Voy.  Liedekerke. 

Beaufort  (Jean  de),  sire  de  Goesnes,  ma- 
réchal de  l'évêché  de  Liège,  II,  133, 
147. 

Beaufort  (Jean  de),  sire  de  Spontin,  de 
Wavre,  etc.,  chevalier,  maïeur  de  Na- 
mur,   III,   CCLXXXI,  CCLXXXII. 

Beaufort  (Jean  de),  sire  de  Celles,  119; 

II,  210. 
Beaufort  (Jeanne  de),  397. 
Beaufort  (Juliane  de),  144,  228;  II,  144, 

147. 
Beaufort   (Lambert  de),   II,   419.   Voy. 

GOESNES. 

Beaufort  (Mahaut  de),  II,  147. 
Beaufort  (Marguerite  de),   moniale   au 

Val  Notre-Dame,  144;  II,  147. 
Beaufort  (Marie  de),  144;  II,  147. 
Beaufort  (N.  de),  dame  de  Goesnes,  180; 

II,  164. 


DES   NOMS  DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


217 


Beaufort  (Niodas  de),  ske  de  Fallais, 

II,  147. 
Beaufort  (Rasse  de).  Voy.  Liedekerke. 
Beaufort  (Rigaud  ou  Richard  I  et  II  de), 

sires  de  Fallais,  II,  147. 
Beaufort  (Sibille  de),  II,  147,  182,  428. 
Beaufort  (Sophie  de),  144;  II,  147;  III, 

164. 
Beaufort   (Walter  de),   sire   de   Barse, 

avoué  de  Huy,  121,  122,  144,  153,  392, 

393;  II   142,  241,  418,  419;  III,   157, 

164,  172. 
Beaufort  (Walter  de),  II,  147. 
Beaufort  (Walter  de),  sire  lie  Goesnes, 

II,  419. 
Beaufort  (X.  de),  230. 
Beaufraipont,   dépendance   de   Chênée. 

Seigneurie,  453,  463,  465;  III,  36,  134. 

—  Seigneurs.  Voy.  Baré,  Chabot,  Gos- 

soncourt. 
Beaufraipont  (de).  Voy.  Baré. 
Beaufraipont  (Jean  de),  464;  II,  145. 
Beaulieu  (fief  de),  98. 
Beaumont  (Hainaut).  Château,  terre,  II, 

423;  III,  cxLvi.  —  Seigneurs,  III,  cxlvi, 

cxLix.   Voy.  Chatillon,   Hainaut.   — 

Châtelains.  Voy.  Solre. 
Beaumont  (Henri  de),  archidiacre  de  Liè- 
ge, II,  133. 
Beaumont-lez-Nandrin  (Liège),  II,  307, 

326. 
Beaumont  (de),  dans  l'Eiffel.  Voy.  Schôn- 

BERG. 

Beaumont  (Amel  de),  II,  345. 
Beaumont  (Jean  Ide),  II,  345. 
Beauportail,  lieu-dit  à  Liège,  III,  9. 
Beaurain  (Robert  de),  III,  cxxvii,  clxix, 

CLXXI,  CCXVIII. 

Beauraing  (Namur).  Seigneurs.  Voy.  Her- 

BIGNY. 

Beauraing  (de).  Voy.  Herbigny. 
Beauraing  (Elisabeth  de),  II,  147. 

TOMK   III. 


Beauraing  (Jeanne  de),  204;  II,  347. 

Beauraing  (Michel  de),  204;  II,  347. 

Beaurepart  (abbaye  de),  à  Liège,  II,  469; 
III,  138.  —  Abbés.  Voy.  Cange.  —  Moi- 
nes. Voy.  Haccourt,  Hemricourt. 

Beaurewart  (Guillaume  de  Fexhe  dit  de), 
210,  330,  408,  448;  II,  181,  265,  352, 
373.  Voy.  SoxHE. 

Beaurewart  (Marguerite  de  Fexhe  dite 
de),  115,  408;  II,  333. 

Beaurieux,  dépendance  d'Heure4e-Ro- 
main.  Seigneurie,  comté,  222;  III, 
cxxiv. 

Beaurieux  (de),  218  (armes);  II,  273,  274 
(tableaux,  armes);  III,  cxxiv. 

Beaurieux  (Amel  ou  Milo  de),  avoué  de 
Kemexhe,  218,  354,  486;  II,  273. 

Beaurieux  (Catherine  de),  232;  II,  171, 
232. 

Beaurieux  (Gilles  de  Kemexhe  ou  de), 
chanoine,  chantre,  puis  doyen  de  Saint- 
Paul,  222;  11,28,29,273,448. 

Beaurieux  (Gilles  seigneur  de),  II,  274. 

Beaurieux  (Gilotin  de),  II,  274. 

Beaurieux  (Ide  de),  221  ;  II„  274. 

Beaurieux  (Jean  seigneur  de),  II,  274. 

Beaurieux  (N.  de),  222,  223,  231,  232, 
234,  354;  II,  273,  274,  382. 

Beaurieux  (Rigaud  I  de),  chevalier,  avoué 
de  Kemexhe,  144,  198,  199,  218,  221, 
231,  232,  234,  238,  276,  301,  311,  314, 
317,  354,  395,  476,  482;  II,  26,  171, 
273,  274,  286,  447,  450. 

Beaurieux  (Rigaud  II  de),  chevalieir,  221  ; 
II,  273,  274. 

Beaurieux  (Wautier  le  Blet  dit  de),  222; 
II,  274. 

Beausaint  (Luxembourg). Seigneurie, 3 17. 
—  Seigneurs.  Voy.  Hardreiz,  Lion, 
Pauster,  Roche,  Rumigny,  Surlet. 

Beauvechain  (Brabant),  386;  II,  267. 

Beauvechain  (Bovon  de),  II,  124. 

28 


218 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Becberge  (maître  Josse  de),  héraut  d'ar- 
mes de  Braibant,  III,  cclxxxvi. 

Bechemoxhe  (Gilles  de),  dit  de  Neufohâ- 
teau,  323,  431;  11,295. 

Bechemoxhe  (N.  de),  dite  de  Neufohâ- 
teau,  323,  431  ;  II,  295,  304. 

Becheron  (Gilles),  échevin  de  Liège,  III, 
47. 

Bechteim,  sur  de  Rhin,  au  grand-duohé  de 
Hesse-Darmstadt,  III,   149. 

Bechut  (Jean  le)  de  Wonok,  276,  441; 

II,  328.  Voy.  Mathon. 

Becke,  Beeck.  Voy.  Gossoncourt. 

Becket  (Henri),  II,  7. 

Becket  (Thomas),  archevêque  de  Cantor- 

bery,   11;  II,  484. 
Becquevoort.  Voy.  Baconwez. 
Bedbur   (seigneurs    de).    Voy.    Reiffer- 

SCHEIDT. 

Beeck  (chanoines  de).  Voy.  Sauvenière. 
Beergis  (Jean  de),  abbé  d'Heylissem,  II, 

67,  68. 
Beertsheers  (Guillaume  de),  chevalier, 

III,  171.  Voy.  Bertinhers. 
Beesde  (Godesoalca  de),  II,  232. 
Beethouwen.  Voy.  Betho. 
Bege  (le),  de  NiveUe,  II,  461. 
Beghe  (le),  III,  ccxxviii. 

Beghe  (Gilles  le)  de  Walhain,   196;  II, 

393. 
Beghelos  (les),  360. 
Beghien  (Jean),  prêtre,  253. 
Beghien  (X.),  253;  II,  183. 
Beghines  (Gilles  des),  II,  64. 
Bègue  (Jean  le)  de  Bierset,  251;  II,  213. 
Bègue  (Jean  le)  de  Velroux,  II,  387. 
Béguin  (sire  Jean  le),  II,  418. 
Béguines.  Voy.  Acosse,  Bierset,  Chabot, 

Cortessem,  Festeal,  Frumondes,  Go- 

THEM,    HaNEFFE,    MaNY,    MeTZ,    MODA- 

VE,  Pousset,  Romershoven,  Rouveroy, 
Saint-Servais,  Sclessin,  Sefawe,  Se- 


RAiNG,  SoLiER,  Surlet,Vottem,  et  aussj 

au  mot  Liège. 
Behogne  (Gozelon  de),  comte  de  Montai- 

gu,  III,  cxxiv. 
Beifus  (Jean),  II,  421. 
Beir  (le).  Voy.  Surlet. 
Beke,  en  la  terre  de  Fauquemont,  365. 
Beke  (Daniel  del),  II,  463. 
Bekut  (Jean),  III,  lxvii. 
Bel  (le).  Voy.  Beau  (le). 
Belin  (les)  de  Jemeppe,  360. 
Beline  de  Jemeppe,  III,  47. 
Bellaire  (Liège).  Moulin,  II,  13-15,  428, 

478. 
Bellecoste  (Henri  de),  vinier,  III,  clx. 

BeLLEFROID  (A.),   III,  CCLXXXV. 

Bellearmée,  316. 

Bellestrée  (Wauthier  de),  II,  368. 

Bellevaux,  dépendance  de  Noirefontaine 
(Luxembourg).  Seigneurs.  Voy.  Orley. 

Belliche,  fief  de  Fauquemont,  345. 

Bellinchoven  (Wilhelmine  de),  100. 

Belœil  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy.  Ni- 
cole. 

Benchem,  II,  128. 

Bende  (Luxembourg).  Voy.  Bennes. 

Benjamin,  II,  214. 

Benjamin  (Gilles),  281. 

Benjamin  (Jean),  280,  281;  II,  179. 

Bennes,  semble  se  napporter  à  Bende, 
canton  de  Durbuy,  462.  Un  acte  du  19 
septembre  1344  mentionne  les  cens  de 
Bennes  à  Pair  (Abbaye  de  Neufmous- 
tier,  original). 

Bennes  (Qossekin  de),  54;  II,  307. 

Bennes  (Eustache  de),  461,  462;  II,  174, 
412;  III,  ccxxvii. 

Bennes  (Jean  de),  111,  47,  195. 

Bennes  (X.  de),  II,  412. 

Benno,  archidiacre  de  Liège,  II,  129. 

Benoir  (Gilet  le)  de  Coronmeuse,  III, 
ccxxxiii. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


219 


Benoit  XII,  pape,  139,  166,  189;  II,  102, 
112;  III,  172. 

Benseraede  (Bieskine  de),  II,  288. 

Berch  (Henri  van  den),  dhanoine  de  Spi- 
re, héraut  d'armes  Ue  Liège,  III,  xlvi, 

LXXVIII,    LXXXIX,   XC,   CCXCII. 

Berchem.  Voy.  Bergheim. 

Berg,  comté.  Le  comte,  62,  163.  —  Ducs. 

Voy.  Guillaume. 
Bergh  (de),  II,  148.  II  s'agit  de  Bergh- 

sur-Meuse,  commune  du  Limibourg  hol- 

lanldais. 
Bergh  (Adam  de),  II,  420. 
Bergh  (Aldiam  de),  chevalier,  sire  de  Lim- 

briCht,  37,  244;  II,  148,  361,  420. 
Bergh  (Adelheid  de),  214;  II,  148,  217. 
Bergh  (Agnès  de),  II,  148. 
Bergh  (Catherine  de),  II,  148. 
Bergh  (Gôrand  de),  châtelain  de  Dalhem, 

II,  420.  Voy.  Bautersem,  Yssche. 
Bergh  (Gosuin  de),  chevalier,  II,  420. 
Bergh  (Gosuin  de),   avoué  de  Fauque- 

mont,,  II,  420. 
Bergh  (Guillaume  de),  seigneur  de  Lim- 

brioht,  II,  148,  420. 
Bergh  (Ide  Ide),  II,  148. 
Bergh  (N.  de),  23;  II,  191. 
Bergh  (Renard  I  de),  chevalier,  châtelain 

de  Stockheim,  23,  214,  323,  441;   II, 

148,  191,  420;  III,  CLXXXii. 
Bergh  (Renard  II  de),  II,  148. 
Bergh  (Renard  III  de),  chevalier,  sire  de 

Meersenhoven,  dhâtdliain  de  Limbourg, 

67,  214,  472;  II,  148,217. 
Bergh  (Renier  de),  chevallier  teutonique, 

II,  420. 

Bergh  (Thierri  de),  chevalier,  sire  de 
Meersenhoven,  châtelain  de  Limbourg 
et  de  Dalhem,  214,  473;  II,  148,  217; 

III,  174. 

Bergh-Trips  (les  comtes  de),  II,  148. 
Berghe  (Airnoul  de),  II,  22. 


Berghe  (Henri  van  den),  éohevin  de  Tir- 

lemont,  47;  II,  137. 
Berghe  (Jean  van  den),  67.  Voy.  Horp- 

mael. 
Berghe  (Walter  délie),  II,  255. 
Bergheim,  dans  la  régence  de  Cologne, 

III,  CXLVII. 

Berghes  (de).  Voy.  Bergh. 

Berghines  (les  de)  en  Brabant,  397;  III, 

34. 
Bergiek  (Colar  le),  drapier,  331. 
Bergier  (Jeanne  le),  331;  II,  373. 
Bergilers  (Liège),  22.  —  Seigneurs.Koy. 

MOMALLE. 

Berg-op-Zoom  (Brabant  septentrional), 
202,  230;  II,  378.  —  Seigneurie,  160; 
II,  65,  143.  —  Seigneurs,  69.  Voy.  Bau- 
tersem, Fauquemont,  Glymes,  Qua- 
beke. 

Berguines  (Guilaume  de),  II,  130. 

Berlaimont  (Nord),  II,  244,  355. 

Berlaimont  (de),  170;  II,  244,  439;  III, 
viii,  cccxxv. 

Berlaimont  (Agnès  de),  dame  de  Flamen- 
grie  et  de  la  Chapelle  en  Thiéracihe,  36, 
134. 

Berlaimont  (Erard  de),  bourgmestre  de 
Liège,  II,  380. 

Berlaimont  (Gilles  sire  de),  96;  II,  439. 

Berlaimont  (Jean  de),  chevalier,  II,  335. 

Berlaimont  (Jean  de),  seigneur  de  Floyon, 
Hautepenne  et  Kermpt,  maître  du  sé- 
jour du  comte  de  Hainaut,  chevalier, 
50,  120,  121  ;  II,  215,  399;  III,  ccxxv. 

Berlaimont  (Marguerite  de)  de  Ployon, 
459. 

Berlaimont  (MathiMe  de),  III,  cxviii. 

Berlende,  III,  civ. 

Berleur,  dépendance  de  Grâce-Berleur 
(Liège),  451. 

Berleur  (Baudouin  de),  210,  330,  448; 
II,  167,  265. 


220 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Berleur  (N.  de),  210,  330,  448;  II,  265, 

373. 
Berleur   (Thonar  de),   bourgmestre   de 

Liège),  210,  219,  448;  II,  265,  304,  381, 

443,  456. 
Berleur  (Thonar  de),  le  jeune,  448;  II, 

265. 
Berleur  (X.  de),  448;  II,  265. 
Berlingen  (Limbourg),  468;  II,  368. 
Berlo,  maintenant  Berioz  (Liège), village, 

château,  148;  H,  422;  III,  24,  35,  137. 

—  Seigneurs,   147,  205.   Voy.  Berlo, 

Brus,  Fresin. 
Berlo  (de),  29  (armes),  195;  II,  149-152 

(tableaux,    armes),   422;    III,    li,    lxi, 

CC3CXVI,  ccLXix,  11,  21,  26,  29,  32,  45, 

46. 
Berlo  (Agnès  de),  191,  407;  II,  150,  306, 

333. 
Berlo  (Agnès  de),  refligieuse  à  la  Paix- 
Dieu,  II,  421. 
Berlo  (Agnès  de)  de  Brus,  93;  II,  151, 

290. 
Berlo  (Arnold  de),  II,  318. 
Berlo  (Arnold  de),  comte  de  Hozémont, 

III,  cxxiv. 
Berlo  (Catherine  de)  de  Brus,  181;  II, 

151. 
Berlo  (Catherine  de),  II,  351;  III,  ccxi. 
Berlo  (Oémence  de),  44,  148,   190;  II, 

149,  276. 
Berlo  (Conrar  de),  chevalier,  385. 
Berlo   (Conrar   de),   dit   de   Froidebise, 

191;  II,  150. 
Berlo  (Elisabeth  de),  dite  de  Brus,  II, 

151. 
Berlo  (Eustache  de),  chevalier,  183;  II, 

22,  149,  421. 
Berlo  (Fagée  de),  III,  25. 
Berlo  (Fastré  de),  chevalier,  maréchal  de 

l'évêché  de  Liège,  183;  II,  4,  5,  7,  133, 

149,  421;  III,  clvii. 


Berlo  (Fastré  de),  avoué  d'Oleye,  maré- 
oh'all,  II,  149,  421. 

Berlo  (Fastré  de)  dit  Pinkar  de  Fresin, 
auteur  présumé  de  la  branche  de  Fre- 
sin, II,  149,  152.  Voy.  Fresin. 

Berlo  (Fastré  de),  37,  38,  185,  189;  II, 
158,  159. 

Berlo  (Gérard  I  de)  dit  de  Héron,  cheva- 
lier, maréchal  de  l'évêché  ide  Liège, 
351,  362;  II,  149,385,  421. 

Berlo  (Gérard  II  de),  chevalier,  avoué 
de  Sclessin,  147,  170,  357,  362,  478, 
490;  II,  134,  149,  152,  386,  421;  III, 
CXI  II,  12,  183. 

Berlo  (Gérard  III,  sire  de),  chevalier, 
147,  148;  II,  149,  194,  421. 

Berlo  (Gérard  lUbis  de),  II,  332,  421; 
III,  11,  12. 

Berlo  (Gérard  IV  sire  de),  chevalier,  44, 
125,   148,   189;  II,  73,   149. 

Berlo  (Gérard  V  de),  148,  190;  II,  149; 

III,  CCCIX-CCCXIII. 

Berlo  (Gérard  de)  dit  de  LanAIenne,  che- 
valier, II,  150.  Voy.  Landenne. 

Berlo  (Godefroid  Pinkar  de)  ou  de  Fre- 
sin, chanoine  de  Saint-Servais  à  Maes- 
trioht,  de  Saint-Paul  à  Liège,  cheva- 
lier, seigneur  de  Fresin  et  de  Tongre- 
nëlle,  104,  262;  II,  152,  198. 

Berlo  (Gonthier  de),  chevalier,  avoué  de 
Rosoux,  II,  149,  420,  421;  III,  cxvi. 

Berlo  (Gonthier-Conrard  de),  chevallier, 
avoué  de  Sclessin,  juge  des  lignages, 
72,  189,  190,  233,  357,  407;  II,  150, 
158,  333,  386;  III,  ccxxv,  12,  47. 

Berlo  (Gonthier-Comrard  de),  junior,  72, 
191;  II,   151. 

Berlo  (Guillaume  I  de),  189;  II,  149,  150, 
158,  421. 

Berlo  (Guillaume  II  de),  148,  190;  II, 
149. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


221 


Berlo  (Guillaume  III,  sire  de),  II,  151, 
422. 

Berlo  (Guillaume  IV,  sire  de),  chevalier, 
sire  de  Brus,  Purnode,  Wagnée,  avoué 
de  Sdessin  et  d'Ougrée,  bourgmestre  de 
Liège,  104.  Voy.  Brus. 

Berlo  (Guillaume  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  II„  151. 

Berlo  (Guillaume  de),  chanoine  de  Saint- 
Paul,  II,  422. 

Berlo  (Henri  de),  chanoine  de  Saint- 
Paul,  II,  422: 

Berlo  (Hugues  de),  clerc,  II,  420. 

Berlo  (Hugues  de),  prieur  du  Val  des 
Ecoliers  de  Léau,  II,  422. 

Berlo  (Isabeau  de),  30,  149,  190;  II,  149, 
186. 

Berlo  (Isabelle  de),  72,  148;  II,  149. 

Berlo  (Jean,  sire  de),  chevalier,  106,  148, 
190;  II,   149,   152. 

Berlo  (Jean  de),  106,  190;  II,  149,  152. 

Berlo  (Jean  de),  sire  de  Brus-sur-Geer 
et  de  Pîlainevaux,  30,  31;  II,  186. 

Berlo  (Jean  de),  dit  de  Landenne,  II,  151, 
422. 

Berlo  (Jean  de),  dit  de  Lavaux,  sire  de 
Lavaux-Sainte-Anne,  prévôt  de  Re- 
vogne,  châtelain  de  Rochefort,  72;  II, 
151. 

Berlo  (Jean  de),  dit  de  Lavaux,  sei- 
gneur de  Lavaux-Sainte-Anne,  Croix, 
conseiller  et  maître  d'hôtd  de  Louis  de 
Bourbon,  72;  II,  151,  380. 

Berlo  (Jean  de),  dit  de  Brus,  avoué  de 
Sdessin,  II,   151. 

Berlo  (Jean  de),  illégitime,  II,  150. 

Berlo  (Jeanne  I  de),  dame  de  Tongre- 
nellle  et  de  Fresin,  105,  107;  II,  152. 

Berlo  (Jeanne  II  dame  de),  106;  II,  149, 
151;  III,  cccxviii. 

Berlo  (Jeanne  III  de),  II,  151. 


Berlo  (Liibert  de),  écuyer,  148;  II,  149, 
422. 

Berlo  (Marguerite  de),  262;  II,  152,  291. 

Berlo  (Marie  de),  148;  II,  149,  421. 

Berlo  (Marie  de),  dite  de  Sdessin,  dame 
Ide  Plainevaux,  233,  329;  II,   151,  320. 

Berlo  (Marie  de),  religieuse  au  Val  No- 
tre-Dame, 189;  II,  149. 

Berlo  (N.  de),  37,  106,  185,  189,  190,362, 
370;  II,  149,  397;  III,  cccix-cccxiii, 
192. 

Berlo  (Rasse  I  de),  avoué  de  Sdessin, 
chevalier,  190,  490;  II,  149,  150. 

Berlo  (Rasse  II  de),  avoué  de  Sdessin, 
chevalier,  30,  233,  329,  357;  II,  150, 
384,  422;  III,   157. 

Berlo  (Rasse  de)  de  Brus,  avoué  de  Sdes- 
sin, 106,  233;  II,  149,  151  ;  III,  cccxviii, 

CCCXXII. 

Berlo  (Renier  Pincart  de),  dievailier,  sire 
de  Fresin  et  de  Tongrenelle,  104;  II, 
152. 

Berlo  (Robert  de),  II,  149,  420,  421. 

Berlo  (Thierri  de),  seigneur  de  Lavaux- 
Sainte-Anne,  échevin  de  Liège,  357;  II, 
150. 

Berlo  (Vosse  de),  III,  25. 

Berlo-Suys  (de),  III,  vin. 

Bermen  (Edmond  de),  chevalier,  II,  223. 

Bermian,  ministerialis  liégeois,  III,  cxl. 

BernalmonTj  dépendance  de  Vottem  (Liè- 
ge), 245,  412;  III,   135. 

Bernalmont  (de),  411;  II,  344  (armes); 
III,  ccLXix.  Voy.  Flémalle. 

Bernalmont  (Antoine  de),  chevalier,  451, 
456;  II,  402,  492. 

Bernalmont  (Antoine  de),  II,  33. 

Bernalmont  (Catherine  de),  414;  II,  153, 
228,  436. 

Bernalmont  (GilUes  de),  413;  II,  153;  III, 
165. 


222 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Bernalmont    (Guillaume    Corbeau    de), 

413;  II,  153;  111,  165. 
Bernalmont  (Helwy  de),  413,  415;   II, 

153,  306. 
Bernalmont  (Humbert  I  Wane  de),  che- 
valier, 403  (anmes),  4l0,  411,  415,  418, 

424;  II,  141,  153,  457;  III,  ex,  ccxxxvii, 

CCL,  8,  187. 
Bernalmont  (Humbeirt  II  de),  chevalier, 

412;  II,   153,  344,  422;  III,   186. 
Bernalmont  (Humbert  III  de),  chevalier, 

225,  230,  412,  413;  II,   144,    153;   III, 

165. 
Bernalmont  (Humbert  IV  de),  413;  II, 

153. 
Bernalmont  (Humbert  V  de),  413;  II, 

153. 
Bernalmont  (Humblet  le  bon  bâtard  de), 

419,  424;  III,  ccl,  8. 
Bernalmont  (Isabelle  de),  413,  415;  II, 

153,  433. 
Bernalmont  (Jean  de),  II,  287,  373. 
Bernalmont  (Jean  de),  chevalier,  maïeur 

et  échevin  de  Liège,  57,  111,  212,  413- 

415;  II,  153,217;  III,  clxxxii,  ccxxxviii, 

16,  113. 
Bernalmont  (Jean  Corbeau  de),  413,  414; 

II,  153;  III,  XXI. 
Bernalmont  (Jeanne  de),  413,  415;  II, 

153. 
Bernalmont  (Marie  de),  414;  II,  153,  224. 
Bernalmont  (N.  de),  111,  152,  416,  418; 

II,   153,   170,  193. 
Bernalmont  (deux  bâtards  de),  chanoines 

de  Saint-Barthélemi,  414. 
Bernar,  rue  à  Liège  en  Ile,  469. 
Bernar  (de),   116;  II,   154  (tableau,  ar- 
mes), 469  (armes). 
Bernar  (Gérard  de),  II,  422. 
Bernar  (Gilles  I  de),  469;  II,  154. 


Bernar  (Gilles  II  de),  seigneur  de  Werm, 

230;  II,   154. 
Bernar  (Gilles  III  de),  230;  II,  154,  478. 
Bernar  (Jean  I  de),  d'Ile,  469;  II,  154, 

422,  493. 
Bernar  (Jean  II  de),  d'ille,  229,  392,  394, 

469;  II,  154,  349. 
Bernar  (Jean  IV  de),  d'Ile,  seigneur  de 

Werm,  115,228,229,395;  II,  154,378. 
Bernar  (Jean  IV  de),  d'Ile,  seigneur  de 

Werm,  230,  300;  II,  154,  233. 
Bernar  (Jean  V  de),  chanoine  de  Saint- 

I>enis,  230;  II,  154. 
Bernar  (Mathieu  de),  II,  422. 
Bernar  (N.  de),  230;  II,  154. 
Bernar  (Thomas  Masson  de),  II,  422. 
Bernard  (Saint),  III,  clxxii. 
Bernard,  ministerialis,  II,  126. 
Bernau  (de),  463  (armes);  II,  154.  Voy. 

Thorea,  Xherveal. 
Bernau  (Agnès  de),  209;  II,  167. 
Bernau  (Catherine  de),  II,  425. 
Bernau  (Coie  de),  209;  II,  167. 
Bernau  (Henri  de),  319;  II,  151,  180. 
Bernau  (Lise  de),  319;  II,  180. 
Bernau  (Marie  de),  213;  II,  326,  450. 
Bernau  (Munte  de),  II,  345. 
Bernau  (Renard  de),  bailli  de  Condroz, 

échevin  de  Liège,  prévôt  de  Bouillon, 

463;  II,  425. 
Bernau  (Renard  de),  II,  425. 
Bernau  (Renier  dit  Coyekine  de),  II,  425. 
Bernau  (Ulric  de),  209;  II,  167. 
Berperch.  Voy.  Birbourg. 
Berthout  (Florent),  seigneur  de  Malines, 

144. 
Berthout  (Henri),  chevalier,  seigneur  de 

Duffel  et  de  Gheefl,  II,  65. 
Berthout  (Jean)  de  Malines,  156. 
Berthout  (Walter)  de  Malines,  préten- 
dant à  l'èvêché  de  Liège,  III,  65. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


223 


Berthout  (Walter)  de  Malines,  II,  133. 
Bertinchamp  (de),,  197.  Woy.  Walhain. 
Bertinchamp  (Heluy  de),  dame  de  Wan- 

genies,  104. 
Bertinhers,  Berts-Heers,  ou  Bas-Heers 

(Limbourg),  241  ;  II,  32.  —  Seigneurie, 

354;  II,  155. 
Bertinhers  (de),  II,  155  (tableau);  III, 

18. 
Bertinhers  (ArnouW  |de),  H,  353. 
Bertinhers  (Bertrand  de),  II,  352,  353. 
Bertinhers  (Guillaume  I,  II,  III,  IV  de), 

II.  155. 
Bertinhers  (Humbert  I  de),ohevalier,355; 

II,  155,  240. 
Bertinhers  (Humbert  II  de),  II,  155. 
Bertinhers  (Ida  de),  II,  155,  240. 
Bertinhers  (Jean  de),  seigneur  de  Lon- 

champ,  275;  II,  155,  352. 
Bertinhers  (Maheau  de),  92. 
Bertinhers  (Marguerite  de),  II,  353. 
Bertinhers  (Maroie  de),  II,  353. 
Bertinhers  (N.  de),  II,  155. 
Bertinhers  (Nicolas  de),  II,  342. 
Bertinhers  (Osilie  de),  92,  354;  II,  155. 
Bertinhers    (Renarjd    de),    seigneur    de 

Lexhy  et  de  Bertinhers,  maïeur  de  Fex- 

he,  241,  355;  II,  155,  262. 
Bertogne  (Luxembourg),  III,  clxxxiii. 
Bertrée  (Liège).  Prieuré,  III,  xcvii.  — 

Prieur.  Voy.  Haccourt. 
Bertrée  (Renier  de),  375,  434;  II,  256, 

334. 
Berts-Heers.  Voy.  Bertinhers. 
Bervouts  (Henri),  châtelain  de  Dalhem, 

11,436;  III,  195. 
Berwier  (le),  II,  162  (tableau,  armes). 
Berwier  (Adilhe  le),  437;  II,  162. 
Berwier  (André  le),  II,  161. 
Berwier  (Antoine  le),  437;  II,  162. 
Berwier  (Antoine  le),  chanoine  de  Sainte- 
Croix,  437;  II,  162. 


Berwier  (ArntVld  le),  436,  437;  II,  162. 
Berwier  (Colar  le),  III,  165. 
Berwier  (Eustache  le),  437;  II,  162. 
Berwier  (Gérard  le),  437;  II,  162. 
Berwier  (Gilles  le),  III,  165. 
Berwier  (Henri  le),  dit  de  Roloux,  437; 

II,  162. 
Berwier  (Isabeau  Je),  moniale  au  Val 

Notre-Dame,  II,   162. 
Berwier  (Jacques  le),  III,  165. 
Berwier  (Jean  le)  de  Saint-Léonard,  dit 

de  Roloux,  324,  355,  391,  392,  437;  II, 

162,  355. 
Berwier  (Jeanne  le),  437;  II,  161,  162. 
Berwier  (Mailhefer  le),  ou  de  Vottem, 

436,,  437;  II,   162. 
Berwier  (N.  le),  II,  162. 
Berwier  (Piron  le),  III,  165. 
Berwier  (Thierri  le)  ou  de  Vottem,  436, 

437;  II,  162. 
Berzée  (Namur).  Voy.  Chadrelier. 
Berzée  (Bastin  de),  chevalier,  386. 
Berzée  (Catherine  de),  386;  II,  248. 
Berzée  (Marie  de)  (et  non  Bolzée),  II, 

159,  423. 
Beth  (Bes),  dépendance  d'Opont,  canton 

de  Paliseul.  Seigneurs.  Voy.  Lavaux. 
Betho,  dans  la  franchise  de  Tongres,  89. 

Seigneurie,  337.  —  Seigneurs. Koy.HiN- 

NisDAEL.  —  Château,  III,  cclxxvi,  ccxc. 
Betho  (de),  III,  29. 
Betho  (Cécile  Ide),  II,  243. 
Betho  (Gosuin  de),  337. 
Betho  (N.  de),  II,  313. 
Betho  (Wauthier  de),  écoutète  de  Ton- 
gres, II,  68. 
Betho  (Wauthier  de),  337;  II,  313. 
Bettincourt  (Liège),  345. 
Bettincourt  (Arnold  de),  425. 
Bettincourt  (Rennechon  de),  III,  164. 
Beveren  (Flandre  occidentale).  Seigneurs. 

Voy.  MlRABELLI. 


224 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Beverloo  (Liîtibour^),  69.  —  Seigneurs. 
Voy.  Lanais. 

Beyne  <Godefroid  de),  II,  444.  Voy.  Bennes. 

BiCHOT  (Bertrand  dit),  de  Fexhe  lez-Slins, 
II,  38. 

BicHT.  Voy.  Obbicht. 

BiCHT  (Oger  ou  Roger  de),  148,  190;  II, 
149.  Voy.  Haren. 

BiDAR  (Jean  le)  d'Anthisnes,  II,  415. 

BiDAR  (Savari)  d'Omail,  II,  463. 

BiDELOT  (les),  475. 

Bielken,  415. 

Bielle  (Godefroid).  Voy.  Lichtenborg. 

Bienne-le-Happart  (Hainaut).  Seigneu- 
rie, 31. 

BiERBAis  (Guillaume  de),  II,  128. 

BiERBAis  (Ide  de),  III,  173. 

BiERGES  (Brabant).  Seigneurs.  Voy.  Grez. 

Biernar.  Voy.  Bernar. 

BiERNAWE.  Voy.  Bernau. 

BiERSET  (Liège),  460;  II,  84,  85,  374,  451. 
—  Château,  seigneurie,  II,  406,  422, 
477.  —  Eglise,  433.  —  Hôpital,  II,  85. 

BiERSET  (Ide),  114,  350  (armes);  II,  156 
(tableau,  armes),  451;  III,  29.  —  Voy. 

AWANS,    BÈGUE,    JOIILIET,    MOREA,    Pa- 
NÉE,   SURLET.  —   Voy.   BeRZÉE. 

BiERSET  (Abresile  de),  112;  II,  156,  360. 

BiERSET  (Adilhe  de),  II,  41,  42. 

BiERSET  (Agnès  de),  489. 

BiERSET  (Ailid  de),  289;  II,  246. 

BiERSET  (Alexandre  de),  dit  le  Vilain  de 
Saint-Servais,  372;  II,  200,  367. 

BiERSET  (Amel  de),  chevalier,  346,  349; 
II,  156. 

BiERSET  (Baudouin  I  de),  chevalier,  346, 
362,  365;  II,  156,  286. 

BiERSET  (Baudouin  II  l'Amiran  de),  ban- 
neret,  346,  347,  349,  350,  351,  362,  406, 
468;  II,  156,  258.  Voy.  Jupprelle. 

BiERSET  (Baudouin  III  de),  dit  de  Jup- 
prelle, 349;  II,  156.  Voy.  Jupprelle. 


BiERSET  (Baudouin  IV  de),  346,  347;  II, 

156,  173. 
BiERSET  (Baudouin  V  de),  293;  II,  246. 
BiERSET  (Baudouin  VI  de),  II,  422. 
BiERSET  (Catherine  de),  112,  114;  II,  156, 

192,  299,  413,  457;  III,  178. 
BiERSET  (Colar  de),  II,  322,  422. 
BiERSET  (Elisabeth  de),  112,  372;  II,  156. 
BiERSET  (François  de),  II,  422. 
BiERSET  (Gérard  Griseaz  de),   chanoine 

et  chantre  de  Saint-Lambert,  346,  491; 

II,  156. 
BiERSET  (Gérard  de),  dit  Chantereau,  cha- 
noine et  doyen  de  Saint-Paul,  346,  347  ; 

II,  156. 
BiERSET  (Géirard  de),  chevalier,  202,  229, 

314,  350;  II,  422;  III,  cccxxi. 
BiERSET  (Gérard  de),  de  Hors-Ghâteau, 

112;  II,  41,  156. 
BiERSET  (Gérard  de),  113;  II,  157. 
BiERSET  (Gilotin  de),  349;  III,  160. 
BiERSET  (Guillaume  I  de),  346,  347;  II, 

156,  341,  422. 
BiERSET  (Guilaume  II  de),  347;  II,  156. 
BiERSET  (Henri  de),  cheva'lier,  346,  349; 

II,  156. 
BiERSET  (Herman  de),  II,  2,  468. 
BiERSET   (Hermule  de),   frère  prêcheur, 

II,  28-30. 
BiERSET  (Ide  de),  219;  II,  388. 
BiERSET  (Jean  de),  289,  293,  349,  350. 
BiERSET  (Jeanne  de),  90,  202,  313;  II,  288, 

378,  380,  422. 
BiERSET    (JonaChas   de),    chevalier,   346, 

349,  404;  II,   156. 

BiERSET  (Jonathas  de)  junior,  349. 
BiERSET  (N.  de),  229,  293,  314,  346,  347, 

350,  362,  365;  II,  156,  173,  240,  298. 
BiERSET  (Ode  de),  350. 

BiERSET  (Renier  de),  chevalier,  sire  de 
Velroux,  351;  II,  326,  385.  Voy.  Vel- 
ROUX. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


225 


BiERSF.T  (Renier  de),  échevin  de  Liège, 
II,  412. 

BiERSET  (Rigaud  de),  chevalier,  346;  II, 
156. 

BiERSET  (Thierri  de),  dhangeur,  II,  422. 

BiERSET  (Wiarnier  (de),  citain  de  Liège, 
213. 

BiERT  (Bierteiliot),  de  Slins,  II,  373. 

BiERT  (Wauthier),  de  Slins,  331;  II,  373. 

BiERTE  (Godefroid),lde  Visé,  296;  II,  234. 

BiEST  (Ter),  terre  seigneuriale  près  de 
Saint-Trond,  380. 

BiEST  (délie),  avoués  de  Horion,  II,  476. 

BiEST  (Adam  délie),  380,  381;  II,  259, 
475;  III,  175. 

BiEST  (Catherine  délie),  bâtarde,  II,  259. 

BiEST  (Christian  I  délie),  échevin  de  Vlier- 
mael,  avoué  de  Horion,  sire  de  Pas- 
Saint-Martin,  381,  382;  II,  259. 

BiEST  (Christian  II  deille),  avoué  de  Ho- 
rion, sire  de  Pas-Saint-Martin,  116,  295, 
394;  II,  259,  295,  351,  475. 

BiEST  (Christian  III  délie),  chanoine  de 
Saint-Lambert,  avoué  de  Horion,  sei- 
gneur de  Pas-Saint-Martin,  II,  259,  475. 

BiÉvÈNE  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy.  En- 

GHIEN. 

BiKETE,  lieu,  III,  149. 
BiLOTE  Boileau,  III,  47. 

BiLREVELT.    Voy.    BiNDERVELD. 

BiLSEN  (Limbourg).  Franchise,  III,  62.  — 

Commanderie  des  Vieux  Joncs,  148. 
BiNCHE  (Hainaut),  107;  III,  cxcv,  cxcix. 

—  Prévôts.  Voy.  Hemricourt,  Obies. 
BiNCHE  (Henri  de),  II,  407. 
BiNCHE  (Jean  de),  échevin  de  Liège,  466. 

Voy.  Langdris  (Jacques  de). 
BiNCKHEM,    maintenant    Binckom    (Bra- 

bant).  Seigneurs.  Voy.  Waenrode. 
BiNCKHEM  (André  de),  431;  II,  169,  240. 
BiNCKHEM  (Olivier  de),  42,  431;  II,  240, 

438. 

Tome  III. 


BiNCKHEM  (Wautier  de),  Chevalier,  82, 
328,  400,  401,  431;  II,  236,  240,  438; 

III,  CCXL. 

BiNCKHEM  (X.  de),  400,  431;  II,  240. 

BiNDERVELD,  anciennement  Btlrevelt  (Lim- 
bourg), 199;  II,  308,  309.  —  Seigneurs. 
Voy.  HamaLj  Montenaeken.  —  Cure, 
II,  481. 

BiNDERVELD  (Agnès  de),  75;  II,  308,  362. 
Voy.  Montenaeken. 

BiNDERVELD  (Guillaumc  de),  III,  lxix. 

BiNDERVELD  (Libcrt  de),  II,  419. 

BiNDERVELD  (N.  de),  118,  199;  II,  241, 
286. 

BiNDERVELD  (Robert  de),  II,  419. 

BiNDERVELD  (Waltcr  de),  118,  199;  II, 
286;  III,  177. 

BiNKE  (cour  qui  fut),  à  Temmogne,  II,  75. 

BiNSFELT  (Catherine  de),  II,  243. 

BiouL  (Namur).  Seigneurie,  101.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Jauche,  Orbais. 

BiouL  (D.  de),  II,  317. 

BiouL  (Enguerrand  de),  chevalier,  avoué 
de  Boignée,  bailii  du  comté  de  Namur, 
364;  II,  317. 

BioUL  (Gilles  de),  chevallier,  sire  de  Hier- 
ges,  II,  317. 

BiouL  (N.  de),  364;  II,  172. 

BiouL  (Gobert  de),  II,  133. 

Birbaix  (Ide  de),  III,  173. 

BiRBOURG  (Cunégonde  de)  ou  Berperch, 
dame  de  Stolzenberg,  II,  292. 

Birgel  (Catherine  de),  II,  333,  465. 

Birgel  (Englebert  Nyt  de),  maréchal  hé- 
réditaire de  Juliers,  84;  II,  363. 

Birgel  (Frambach  de),  maréchal  hérédi- 
taire de  Juliers,  84;  II,  363. 

Birgel  (Marguerite  de),  II,  363. 

Birgel  (Simon  de),  84;  II,  363. 

BiRON,  dépendance  de  Ciney  (Namur). 
Seigneurs.  Voy.  Corswarem. 

29 


226 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


BiSDOMME  (Elisabeth  van  den),  II,  318. 

BiXTE.  Voy.  Obbicht. 

Blacos  (Mairie  de),  II,  419. 

Blalo  ou  Bloir,  sur  le  Geer,  dépendance 
de  Tongres,  366,  456;  II,  404. 

Blalo  (Abraham  de  Waroux  dit  de),  chan- 
geur, 366,  456;  11,  298. 

Blalo  (Herman  de),  366,  456;  II,  298. 

Blalo  (Marguerite  de),  366;  II,  298. 

Blalo  (NN.  de  Waroux  dites  de),  366, 
456;  II,  298. 

Blanckaert,  de  Louvain,  194,  195. 

Blanckaert  (Gauthier),  maïeur  de  Lou- 
vain, 195. 

Blanckaert  (Gauthier),  échevin  supposé 
de  Louvain,  195. 

Blanckaert  (Renaud),  croisé  supposé, 
195. 

Blanckaert  (Simon),  édhevin  supposé  de 
Louvain,  195. 

Blanckart  (de),  III,  viii. 

Blankenheim  (Mahaut  de),  II,  354. 

Blanmont,  dépendance  de  Chastre-Ville- 
roux  (Brabant).   Seigneurs.   Voy.  Jup- 

PLEU. 

Blanmont  (Godefroid  de),  390;  II,  319. 

Blanmont  (Jacques  de  Walhain  dit  de), 
chevalier,  196;  II,  393.  Voy.  Walhain. 

Blanschon  (Jean),  III,  cclxxv. 

Blavereal  (le)  de  Fize,  III,  25,  26. 

Blavier  (le),  II,  157  (tableau,  armes). 

Blavier  (Agnès  le),  89,  90;  II,  157,  379; 
III,  CI,  164. 

Blavier  (Antoine  I  le),  échevin,  bourg- 
mestre, cerrier  de  Liège,  56;  II,  157, 
326. 

Blavier  (Antoine  II  le),  chevalier,  55, 
56,  245,  464,  488;  II,  157,  275. 

Blavier  (Henri  I  le),  échevin  et  maître 
de  Liège,  11,  157. 

Blavier  (Henri  II  le),  chanoine  de  Saint- 
Denis,  de  Saint-Lambert,  II,  157. 


Blavier  (Henri  III  le),  chanoine  de  Saint- 
Denis,  de  Saint-Martin,  d'Utrecht,  II, 
157. 

Blavier  (Jeanne  le),  II,  157. 

Blavier  (Mahau  le),  245;  II,  157,  414. 

Blavier  (N.  le),  57,  464;  II,  145. 

Blavier  (Radou  le),  échevin  de  Liège, 
90,   471;   II,    157,  379;   III,    134. 

Blegny  (Amotte  de),  II,  372. 

Blegny  (Gérard  de),  II,  372. 

Blehen  (Liège),  176,  185;  II,  244.  —  Sei- 
gneurs.   Voy.    DONGELBERG. 

Blehen  (de),  176,  195  (armes);  II,  158, 
159  (tableaux,  armes). 

Blehen  (Agnès  I  de),  ohevaleresse,  37, 
38,  189;  II,  159. 

Blehen  (Agnès  II  de),  185,  186;  II,  158, 
369. 

Blehen  (Agnès  III  de),  46,  47;  II,  137. 

Blehen  (Agnès  IV  de),  II,  159. 

Blehen  (Agnès  V  de),  II,  365. 

Blehen  (Anselme  de), chevalier,  181,  355; 
II,  159,  386,  423;  111,  165. 

Blfhen  (Baudouin  de),  dit  de  Ville,  che- 
valier, bailli  du  comté  de  Namur,  185, 

188,  189;  II,  158,  159,  423. 

Blehen  (Baudouin  de),  dit  de  Ville,  clerc, 

costre  de  Walcourt,  etc.,  187;  II,  158, 

423. 
Blehen  (Clémence  de),    189,    190,  357; 

II,  149,  150,  158. 
Blehen  (aémence  ide),  abbesse  de  Sal- 

zinne,  186;  II,  158. 
Blehen  (Everard  de),  chevalier,  181;  II, 

159,  423. 
Blehen  (Gérard  I  de),  chevalier,  38,  174, 

176,  185;  II,  158;  III,  LV,  lxi,  cclx. 
Blehen  (Gérard  II  de),  chevalier,  46,  185, 

189,  490;  II,  137,  158. 

Blehen  (Gérard  III  de),  dit  de  ViUe,  187; 

II,  158,  423. 
Blehen  (Gérard  IV  de),  187;  II,  159. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


227 


Blehen  (Gérard  V  de),  II,  158. 

Blehen  (Gilles  de),  prêtre,  II,  423. 

Blehen  (Godefroîd  I  de),  chevalier,  174, 
185,  188,  189;  II,  158;  III,  CLXXXiii, 
165. 

Blehen  (Godefroid  II  de),  dit  de  Ville, 
chevalier,  grand  bailli  du  comté  de  Na- 
nrnr,  21,  120,  185,  186,  194;  II,  158, 
191,  215. 

Blehen  (Godefroid  III  de),  chevalier,  sei- 
gneur d'Abée,  38,  46,   174,   185,  291; 

II,  86,  137,  158. 

Blehen  (Godefroid  IV  de),  188;  II,  159. 

Voy.  Blehen  (Hugues  de). 
Blehen   (Godefroid  V  de),   dit  Id'Abée, 

III,  CCCXXIU. 

Blehen  (Gui'tlaume  de),  II,  423. 
Blehen  (Hellin  de),   181,   189;   II,   159, 

284,  316. 
Blehen  (Heiluy  de),  56;  II,  275. 
Blehen  (Henri  de),  56,  181;  II,  159. 
Blehen  (Hugues  de),  baptisé  Godefroid 

à  Jérusalem,  46;  II,  137. 
Blehen  (Jean  de),  sire  d'Abée,  46,  256; 

II,  137,  151,  246;  III,  cccxxii. 
Blehen  (Jean  de),  plusieurs,   188,   189; 

II,  158,  159,  316,  406,  423,  477. 
Blehen  (Jean  de)  dit  d'Abée,  III,  cccxxii. 
Blehen  (Jeanne  de),  plusieurs,  46,  47, 

387;  II,  248. 
Blehen  (Madame  de),  II,  85. 
Blehen  (Marie  de),  plusieurs,  46,  47,  181, 

185,  256,  291;  II,  137,  158,  159,  246, 

284;  III,  XXII. 
Blehen  (N.  de),  181,  185,  186,  188,  189; 

II,  158,  159,  316. 
Blehen  (N.  de),  religieuse  à  Saint-Victor 

lez-Huy,  186. 
Blehen  (Nicolas  de),  clerc,  II,  423. 
Blehen  (Pienre  I  de),  chevalier,  37,  38, 


180,  181,  185,  188,  189;  II,  158,  159, 

164,  423. 
Blehen  (Pierre  II  de),  abbé  de  Horeffe, 

186;  II,  158. 
Blehen  (Pierre  III  de),  278;  II,  159,  310, 

423. 
Blehen  (X.  de),  169;  II,  244. 
Bleret  (Liège),  38;  II,  397.  —  Seigneu- 
rie, avouerie,  II,  24,  25,  458;  III,  cxliii, 

CLXxxvn.  —  Avoués.  Voy.  Hemricourt. 
Bleret  (Maron  de),  II,  73. 
Bleret  (Renard  de),  II,  73. 
Blés  (Arnoul),  II,  31. 
Blet  (Wautier  le),  221  ;  II,  274. 
Blet  (Wautier  le)  dit  de  Beaurieux,  222  ; 

II,  274. 
Bletars  (Renahon),  II,  70. 
Blise.  Voy.  Munsterbilsen. 
Bloemendael  (Chrétien  de),  II,   181. 
Bloir.  Voy.  Blalo. 
Blois    (comtes   de),    229;    II,    292;    III, 

ccLxxvii,  150.  Voy.  Chatillon. 
Blois  (Catherine  de),  II,  440. 
Blois  (Jeanne  de),  II,  221. 
Blon  (ile).  Voy.  Flémalle. 
Blondins  (Jean),  II,  493.  Voy.  Metz. 
Bobo  (Gilon  fils  de  Jean),  II,  271. 
Boc  (Arnolld)  de  Heylissem,  73;  II,  315. 
Boc  (Gérard)  de  Heylissem,  chevallier,  73. 
Boc  (Marie)  de  Heylissem,  73. 
Bocheaz  (Gérard)  délie  petite  Vaz  d'Abée, 

154,   155;  II,  409. 
BocHO  ou  Bochoul  de  Velroux,  35 1 ,  355  ; 

II,  385,  386. 
BocHO  (Warnier)  de  Velroux,  355,  429, 

447,  448;  II,  46,  47,  265,  386,  387. 
Bodegnée,   dépendance   de    Jehay-Bokle- 

■gnée  (Liège),  II,  84.  —  Curés.   Voy. 

Warnant. 
BoDERON  ou  Bouderon  (Renier  Renadon 

le)  de  Preit,  II,  372,  428,  469,  470,  478. 


228 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


BoDERON  OU  BouDERON  (Wéri  le)  de  Preit, 
II,  372,  428,  469,  470. 

BoDRY  (Henrar)  d'Anthée,  II,  400. 

BoELHE  (Liège).  Alleu,  118.  —  Avouerie, 
119.  —  Seigneurs.  Voy.  Harduemont. 
—  Avoués.  Voy.  Hautepenne. 

BoETZELER  (Thieiri  sire  de),  II,  223. 

BoEXTEL  (van),  III,  cclxxvii. 

BoEZE  (Jean)  de  Milllen,  chanoine  et  pré- 
vôt d'Am'ay,  III,  165. 

BOGART.  Voy.   BONGART. 

Bohème,  royaume.  Rois,  84;  II,  108;  III, 
ccviii.  Voy.  Charles  IV,  Jean. 

Boignée  (Hainaut).  Avoués.  Voy.  Bioul. 

Boileau,  II,  161  (tableau,  armes). 

BOILEAU  DE  Flémalle,  II,  431. 

Boileau  de  Grâce.  Voy.  Grâce. 

Boileau  de  Jemeppe,  360;  III,  12,  47. 

Boileau  de  Mons,  II,  160  (tableau,  ar- 
mes). 

Boileau  (Agnès)  de  Mons,  358;  II,  160. 

Boileau  (Aily)  de  Mons,  359;  II,  160. 

Boileau  (André),  H,   161. 

Boileau  (Arnold)  de  Mons,  359;  II,  160. 

Boileau  (Arnold)  de  Mons,  moine  de  Flô- 
ne,  curé  de  Hermalle,  359;  II,  160. 

Boileau  (Ave),  360. 

Boileau  (Baudouin),  358. 

Boileau  (Baudouin)  de  Mons,  chanoine 
de  Saint-Servais  à  MaestriCht,  359;  II, 
160.  Doit  être  identifié  avec  Baudouin 
de  Montenaeken.  Voy.  ce  nom. 

Boileau  (Bilote)  de  Jemeppe,  III,  47. 

Boileau  (Catherine)  de  Mons,  358;  II, 
160. 

Boileau  (Counar)  de  Jemeppe,  360;  II, 
40;  III,  47. 

Boileau  (Engine)  de  Mons,  243,  359;  II, 
160,  371,  480. 

Boileau  (François),  II,  161. 

Boileau  (Gérard),  360. 


Boileau  (Gérard)  de  Mons,  III,  165. 

Boileau  (Gadefroid),  II,  161. 

Boileau  (Guillaume)  de  Mons,  359;  II, 
160. 

Boileau  (Guillaume)  de  Mons,  l'aîné,  cha- 
noine de  Saint-Lambert  (écoilâtre  de 
Liège),  359;  II,  160,424. 

Boileau  (Guillaume)  de  Mons,  le  jeune, 
■ûhanoine  de  Saint-Lambert,  II,  160, 
424. 

Boileau  (Guillaume)  de  Melen,  étudiant 
à  Avignon,  II,  424. 

Boileau  (Herman),  358,  360;  II,  160,  431. 

Boileau  (Jean  I)  de  Flémalle  ou  de  Mons, 
dit  aussi  de  Grâce,  chevalier,  351,  357 
(armes),  360,  428,  432;  II,  160,  255, 
385,  431. 

Boileau  (Jean  II)  de  Flémalle  ou  de 
Mons,  358;  II,  160,  431. 

Boileau  (Jean  III)  de  Mons,  Chevalier, 
bailli  de  Hesbaye,  bailli  de  Saint-Lam- 
bert, maïeur  et  échevin  de  Liège,  258, 
299,  358,  406,  428,  432,  468;  II,  40, 
160,  235,  255,  480;  III,   161. 

Boileau  (Jean  IV)  de  Mons,  chevalier,  52, 
53,  243,  290,  358,  359,  406,  437;  II, 
160,  424. 

Boileau  (Jean  V)  de  Mons,  359,  386;  II, 
160. 

Boileau  (Jean)  de  Grandville,  358;  II, 
353. 

Boileau  (Jean)  d'Ile,  II,  161. 

Boileau  (Jean)  de  Jemeppe,  360;  II,  40. 

Boileau  (Jean)  de  Tilleur,  285,  360;  II, 
161. 

Boileau  (Jean),  demeurant  en  Torrent, 
358. 

Boileau  (Jeanne),  II,  161. 

Boileau  (Jeanne)  de  Mons,  52,  290,  359; 
II,  160,  246,  403. 

Boileau  (Juette)  de  Mons,  358;  II,  160. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


229 


BoiLEAU  (Marguerite)  de  Mons,  religieuse 

à  la  Ramée,  359;  II,  160. 
BoiLEAU  (Marie)  de  Mons,  abbesse  de  la 

Ramée,  359;  II,  160. 
BoiLEAU  (N.)  de  Mons,  258,  299,  359;  II, 

160,  218,  235. 
BoiLEAU  (Ideux  demoiselles)  de  Mons,  re- 
ligieuses à  Vivegnis  et  une  religieuse  à 

la  Ramée,  359;  II,  160. 
BoiLEAU  (Nicolas)  de  Tilleur,  285;  II,  161, 

185. 
BoiLEAU  (Oude)  d'Ile,  II,  161,  383. 
BoiLEAU  (Rasse)  de  Mons,  359,  360;  II, 

160,  424;  III,  161. 
BoiLEAU?  (Wiarnier),  oonvers  du  Val  St- 

Lamibert,  II,  431. 
BoiLOTTE  (X.),  360;  III,  47. 

BOINANT.    Voy.   BOING,   BONANT,    PrEIT. 

BoiNG,  dépendance  de  Héron  (Liège).  Sei- 
gneurie, 206. 

BoiNG  (Baudry  de),  206,  241  ;  II,  262,  344. 

BoiNG  (Boynan  de),  206;  II,  344. 

BoiNG  (Gilles  de),  206;  II,  344. 

Boirgne  (Jean  le)  de  Hailloy,   140. 

BoiRs  (Liège),  234. 

Bois  (de),  II,  411  (tableau).  Voy.  Bosch. 

Bois  (Agnès  de),  II,  345. 

Bois  (Ailid  de),  271;  II,  411. 

Bois  (Albert  de),  271;  II,  411. 

Bois  (Baudouin  de),  272;  II,  411. 

Bois  (Béatrix  du),  106. 

Bois  (Clémence  de),  271,  272;  II,  411. 

Bois  (Gérard  de),  272. 

Bois  (Hapar  de),  271;  II,  411. 

Bois  (Happe-lot  de),  271;  II,  411. 

Bois  (Helin,  Hellot  de),  271,  272;  II,  327, 
411. 

Bois  (Ide  de),  271,  272;  II,  411. 

Bois  (Jakemar  (de),  271,  272;  II,  411. 

Bois  (Jean  de),  271,  272;  II,  411. 


Bois  (Jean  du),  sdre  d'Annequin  et  de  Ver- 

melles,  106. 
Bois  (Kinet  de),  272. 
Bois  (Lowet  de),  272. 
Bois  (Servot  de),  272. 
Bois  (Thierri  de),  II,  345. 
Bois  (Walter  de),  de  Nivelle,  301  ;  II,  345. 
Bois  (du).  Voy.  Wihogne. 
Bois-LE-Duc  (Brabant  septentrional),  57, 

414;  II,  360;  III,  cCLXXVii. 
BoKEHO,  sans  doute  Bouckhout,  près  de 

Waremme,  369. 
BoKEHO  (Eustache  de),  II,  7. 
BoKEHO  (Henri  de)  ou  Bokhoys,  369;  II, 

300. 
Bol  (Marguerite)  van  den  Wyngaerden, 

II,  151. 
Bole  (Roland  van  der),  II,  155,  240. 
BoLENGiER  (Jean  le),  éohevin  d'Oreye,  II, 

31. 

BOLEY.  Voy.  BOLRÉ. 

BoLLAND  (Liège).  Fief,  forteresse,  103, 
180.  —  Seigneurs,  180.  Voy.  Bolland, 
Looz. 

Bolland  (de),  250;  II,  cclxviii. 

Bolland  (Ide)  de  Gesves,  180;  II,  164 
(tableau,  armes).  Voy.  aussi  Gesves. 

Bolland  (de)  de  RoUé,  II,  163  (tableau, 
armes). 

Bolland  (Arnoul  I  de),  sire  de  Bolland 
et  de  Rollé,  chevalier,  II,  163. 

Bolland  (Arnoul  II  de),  sire  de  Bolland 
et  de  Rollé,  II,  163,  293. 

Bolland  (Arnoul  III  de),  II,  163,  293. 

Bolland  (Baudouin  de)  ou  Boulant,  II, 
277. 

Bolland  (Baudouin  de)  ou  Boulant,  che- 
valier, châtelain,  bailli  de  Moha,  II,  6, 
7,  277. 

Bolland  (Bertheline  tle),  II,  xxi. 

Bolland  (Cunégonde  dame  de),  de  Stol- 


230 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


zenbourgetde  Château-Thierri,  II,  163, 

293. 
BOLLAND  (Eteniel  de)  de  Gesves,  180;  II, 

164.  Voy.  Gesves. 
BoLLAND  (Evrard  de),  sire  de  Gesves  et 

de  Ryckholt,  98,  180,  230;  II,  43,  44, 

163,  164,  321,  392. 
BOLLAND  (Gérard  de),  II,  lxii. 
BoLLAND  (Gerlache  de),   sire  de   Rollé, 

chevalier,  21,  39,  138;  II,  163,  267. 
BoLLAND  (Guillaume  de),  sire  de  Gesves, 

98,  180;  II,  79-81,  164,  294. 
BoLLAND  (Guillaume  I,  II,  III  de),  sires 

de  Rollé,  II,  163. 
BOLLAND  (Hawilde  de),  ohanoinesse  de 

Sainte-Waudru,  II,  163. 
BOLLAND  (Henri  I  de),  II,  163. 
BoLLAND  (Henri  II  de),  chevalier,  sire  de 

Rollé,  baiilli  du  comté  de  Namur,  21, 

138;  II,  163,  191,  267. 
BoLLAND  (Henri  de),  abbé  de  Stavelot, 

II,  LXII. 

BoLLAND  (Jacques  de),  sire  de  Stolzen- 

bourg,  Ohâteau-Thierri  et  Bolland,  103; 

II,  163,  293. 
Bolland  (Jean  de),  seigneur  de  Rollé  et 

de  Dave,  II,  201. 
Bolland  (Marie  de),  II,  163. 
Bolland  (Marie  de)  de  Gesves,  98;  II, 

81,  164. 
Bolland  (N.  de),  39,  138;  II,  163,  164, 

267,  397,  423. 
Bolland  (N.  de),  dame  de  Ryclcholt,  II, 

390. 
Bolland  (Nicolas  de)  ou  Boulant,  II,  277. 
Bolland    (Renaud    de),    chevalier,    III, 

clxxxii. 
Bolland  (Richarde  de),  II,  163,  293. 
Bolland  (Yolande  de),  dame  de  Gesves, 

98;  II,  80,  81,  164. 
Bolle  (Arnold)  de  Brusthem,  344. 


BOLLE  (Jean),  344. 

Bolle  (Jean)  de  Brusthem,  chevallier,  397. 

Bolle  (Jean)  de  Ryckel,  321,  344;  II, 
232. 

Bolle  (Nicoflas),  344. 

Bolle  de  Vlytingen,  dievalier,  200;  II, 
288. 

Bollen  (Elisabeth),  344  (armes). 

Bologne  (Italie).  Université,  III,  cxcvi. 

BoLRÉ,  dépendance  de  Sichen,  Sussen  et 
Bolré  (Limbourg),  II,  85,  87.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Guygoven.  —  Voy.  Ouley. 

Bolré  (Hennan  de),  II,  85. 

Bols   d'Arendonck   (Thérèse-Françoise), 

III,    CCLXXXVII. 

Bolsée.  Voy.  Bolzée. 

Boluemont.  Seigneurs.  Voy.  Pailhe,  Vyl- 

he. 
Bolzée,  dépendance  d'Ans  (Liège),  451; 

III,  cLxxxvi.  Voy.  Baré,  Saint-Martin. 
Bolzée  (de),  450  (armes),  451;  II,   165 

(tableau,  armes);  III,  41. 
Bolzée  (Albert  de),  moine  à  Villers,  III, 

165. 
Bolzée  (Antoine  de),  dhevaliar,  III,  cxcii. 
Bolzée  (Bonne  de),  II,  165. 
Bolzée  (Qémence  de),  III,  165. 
Bolzée  (Englebert  Ide),  chanoine  de  Saint- 
Martin,  II,  165,  417. 
Bolzée  (Eustache  dit  le  Franchomme  de), 

II,  165. 
Bolzée  (Eustache  de),  commissaire  de  la 

cité,  II,  165. 
Bolzée  (Gérard  de),  chevalier,  III,  cxcii. 
Bolzée  (Hefllin  de),  296;  II,  165. 
Bolzée  (Hellin   de),   éohevin  de   Liège, 

296;  II,  165;  III,  165. 
Bolzée  (Henri  I  de),  chevalier,  II,  165, 

424;  III,  CXCII. 
Bolzée  (Henri  II  de),  433;  II,  165,  256; 
III,  165. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


231 


BoLzÉE  (Henri  III  et  IV  de),  II,  165. 

BoLzÉE  (Jacques  Ide),  changeur  des  éche- 
vins,  bourgmestre  de  Liège,  II,  165. 

BoLZÉE  (Jean  de),  II,  165. 

BoLzÉE  (Jean  de),  chanoine  de  Saint-De- 
nis, II,   165. 

BoLzÉE  (iVlarie  de),  II,  165,  428. 

BoLZÉE  (Marie  de).  Erreur  pour  Berzée, 
II,  159,  423. 

BOLZÉE  (Mathieu  de),  II,  424. 

BoLZÉE  (Renier  de),  II,  424. 

BoLZÉE  (Renier  de),  chevalier,  II,  165, 
424;  III,  cxcii,  165. 

BOLZÉE  (Richard  de),  II,  165. 

BoLZÉE  (Rigaud  de),  II,  256. 

BOLZÉE  (Wauthier  de),  II,  165. 

BoLzÉE  (Wéri  de),  moine  de  Saint-Jac- 
ques, II,  424. 

BoLZÉE  (X.  ae),  450,  451  (armes)  ;  II,  214. 

BoMAL  (Luxemfoourg),  181.  Voy.  Gesves, 
Jemeppe. 

BoMAL  (Hawy  de),  335;  II,  351. 

BoMAL  (Henri  I  de),  dhevalier,  II,  134. 

BoMAL  (Heniri  II  de),  chevalier,  335.  Voy. 
Gesves. 

BoMAL  (Jeanne  de),  181  ;  II,  164. 

BoMAL  (la  fille  du  chevalier  de),  394. 

BOMBAYE,  Boutais, Bubais{de) ,  295  (sceau), 
457;  II,  167  (tableau,  armes),  426  (ar- 
mes). Voy.  SoROzÉE. 

Bombaye  (Aidile  de),  210,  252,  292;  II, 
167,  323. 

Bombaye  (Agnès  de),  II,  425. 

Bombaye  (Arnoul  de),  plusieurs,  188,  209, 
210,  252,  292,  472;  II,  42,  89,  90,  167, 
183,  425;  III,  xxi. 

Bombaye  (Arnoul  Marteau  de),  209,  210; 
II,  42,  167,425;  III,  157. 

Bombaye  (Béatrix  de),  II,  424. 

Bombaye  (Belinghe  de),  209,  210;  II,  167. 

Bombaye  (Olémenoe  kJe),  II,  424. 


Bombaye  (Ck)ie  de),  plusieurs,  209,  210; 

II,  167,  425. 
Bombaye  (Colart  de),  II,  426. 
Bombaye  (Connard  de)  dit  d'Andrimont, 

avoué  de  Liers,  bourgmestre  de  Liège, 

chevalier,  393;  II,  349,  425. 
Bombaye?  (Garnier  de),  II,  436. 
Bombaye  (Gérard  avoué  de),  chevalier, 

II,  424. 
Bombaye  (Gérard,  fils  de  dame  Lyse  de), 

II,  425. 

Bombaye  (Gilles,  chevalier  de),  II,  424. 
Bombaye  (Guillaume  de),  plusieurs,  209, 

210,  295,  296,  491;  II,  167,  425. 
Bombaye  (Guilllaume  Marteal  de),  dit  de 

Herstal,  avoué  de  Mortier,  II,  426. 
Bombaye  (Hawide  de),  II,  424. 
Bombaye  (Jean  de),  210. 
Bombaye  (Jean  de)  le  jeune,  295,  296;  II, 

425. 
Bombaye  (Jean  de),  seigneur  d'Amry  en 

partie,  II,  425. 
Bombaye  (Jean  Forgon  de),  294,  295;  II, 

253,  424,  425. 
Bombaye  (Jeanne  de),  plusieurs,  188,  210, 

252;  II,   167. 
Bombaye  (Lyse  de),  II,  425. 
Bombaye  (Marteau  de),  210.  Voy.  Bom- 
baye (Arnoul,  Renchon  de). 
Bombaye  <N.  de),  209,  211,  215-217,  296, 

330,  438;  II,  167,  269,  425. 
Bombaye  (Odilie  de).  Voy.  Visé  (Renier 

de). 
Bombaye  (Rafflet  de),  II,  425. 
Bombaye  (Renard  de),  209,  210,  491;  II, 

167. 
Bombaye  (Renaud  de),  II,  425. 
Bombaye  (Renchon  Ide),  avoué  de  Mortier, 

III,  157. 

Bombaye  (Renchon  Marteal  de),  210;  11, 
425. 


232 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


BoMBAYE?  (Renecoie  de),  châtelain  de 
Dalhem,  II,  436.  Voy.  Bombaye  (Coie 
de). 

Bombaye  (Rennedion  Malgherappe  de), 
128. 

Bombaye  (Thierry  de),  II,  426. 

Bombaye  (Thierry  de),  chevallier,  II,  425. 

Bombaye  (Ulric  I  de),  dievalier,  112, 
209,  210,  211,  215,  217,  330,  438,  448, 
472,  485;  II,  167,  425,  Voy.  ci-après 
Visé  (Renier  de). 

Bombaye  (Ulric  II  de),  II,  167. 

Bombaye  (X.  avoué  de),  210. 

Bombrouck,  sous  Cortessem.  Seigneurs. 
Voy.  Proest. 

BoMELETTE,  dépendance  de  Mont-Saint- 
André  (Brabant).  Seigneurs.  Voy.  Bare. 

BoMERSHOVEN  (Catherine  de),  II,  286. 
Elle  était  fille  de  Renieir  de  Bomersho- 
ven  (Paquay,  Cartulaire  de  Véglise  de 
Notre-Dame  à  Tongres,  p.  510). 

BONANT  (Jean),  181;  II,  164,  344. 

BoNANT  (Walter)  de  Namur,  II,  344.  Voy. 
Preit,  Boynan. 

BoNANT,  de  Namur,  III,  186. 

Bon  Chrétien  (Walter),  II,  38. 

BoNcouRT  (le  s' de), de  Hollande, de  Mam- 
mes  et  de  Mouille,  capitaine  d'Auxy,  III, 

CCLXXXIV,    CCLXXXVIII,    CCXC. 

Boneffe  (Namur).  Dîme,  II,  487.  —  Sei- 
gneurs.  Voy.  BUREAL. 

Bonesbeches  (Walter  de),  II,  127. 

BONGART  (de)  ou  de  Pomerio  ou  de  Jar- 
dino,  II,  187.  —  Voy.  Cortessem. 

BoNGART  (Catherine  de),  119;  II,  210. 

BoNGART  (Eustache  van  den)  ou  de  Jar- 
din, II,  436. 

BoNGART  (Gérard  van  den)  ou  de  Jardin, 
70,  78. 

BoNGART  (N.  de),  70,  74;  II,  362. 


Bonlez  (Brabant).  Seigneurs.  Voy.  Bon- 

LEZ,  Smale,  Walhain. 
Bonlez  (Catherine  de),  dame  de  Berniez, 

II,  369. 

Bonlez  (Gilles  de),  II,  369. 

Bonnant.  Voy.   Bonant. 

Bonne-Espérance,  dépendance  de  Velle- 
reille-le-Brayeux  (Hainaut).  Abbaye, 
99,  487;  II,  287;  III,  cxxiv,  173.—  Cha- 
noines. Voy.  Elouges. 

BoNNEVAL  (Guillaume  de),  doyen  de  Caen, 

III,  CLXXVII. 

BoNNEViLLE,  dépendance  de  Sclayn  (Na- 
mur), 186;  II,  369.  Voy.  Smale. 

BoNNEViLLE  (de),  II,  447. 

BoNNEViLLE  (Anselme  de),  155;  II,  409. 

BONNEVILLE  (Henri  de),  155;  II,  409. 

BONNEVILLE  (Pierre  de),  II,  380. 

Bonvarlet  (Jean),  échevin  de  Liège  et 
de  Huy,  152;  II,  367. 

Bonvarlet  (Marie),  91;  II,  379. 

Boots  (Barbe),  II,  224. 

Borchgrave  (de),  III,  viii. 

BoRDAYL  (Gérard  de),  noble,  III,  civ. 

Bordeaux  (France),  III,  clxxvii. 

BORGHAREN.    Voy.    HaREN. 

Borghet  (Gilles  de  Vierves  dit),  II,  306. 
Borgne  (Colard  le),  435;  II,  256. 

BoRGNET    (A.),    III,    CCLXXVI. 

Borgnevaulx  (Roland  de),  II,  369. 

Borland  (Amoull)  ou  Bourland,  chanoine 
de  Saint-Aubin  à  Namur,  derc  du 
maïeur  de  Liège,  II1,ccccxliii. 

BORLÉES  (de),  III,  CCLXVIII. 

BoRLÉES  (Amoul  Ponchard  de),  II,  488. 
BoRLÉES  (Christine  de),  H,  488. 
BORLÉEZ  (Huar  de),  283;  II,  205. 
Borleit  (Bastian  de),  II,  2,  468. 
BoRLEiT  (Béatrix  de),  II,  456. 
Borleit  (Jean  de),  II,  456. 
Borleit  (Jeanne  de),  II,  342. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


233 


BoRLON   (Luxembourg).   Seigneurs.   Voy. 

Gesves. 
BoRMAN  (baron  C.  de),  III,  ix-xi,  xlix-li, 

LIV-LVI. 

BoRMAN  (Renier),  d'Opoeteren,  II,  254. 

BORMANS  (St.),    III,   XXXII,   XXXIII,   CCLXXVI. 

BoRN  (Limbourg  hollandais).  Seigneurie, 
château,  165,  167;  III,  150.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Fauquemont. 

BoRN  (de),  77. 

BoRN  (Cécile  de),  dame  de  Spaubeok  et 
de  Visschenveeridt,  II,  254. 

BORN  (Otton  de),  sire  d'Blsloo,  80;  II, 
362. 

BoRN  (Siger  de)  ou  Bume,  II,  126. 

Borne.  Erreur  pour  Oborne,  443;  II,  389. 

BoRNHEM  (Anvers),  III,  147. 

Borsiet  (Soisier  de),  III,  181. 

BORSSELE  (Thierry  de),  III,  cxcix. 

BORSU,  dépendance  de  Bois-et-Borsu  (Liè- 
ge). Patronage,  247.  —  Seigneurs.  Foy. 
Clermont. 

BoRsu  (Henri  de),  44;  II,  276. 

Bos  (Gérard  du),  386;  II,  248. 

Bosch  (van  den),  dit  aussi  du  Bois  et  de 
Busco,  II,  166  (taibleau,  armes),  424  (ar- 
mes). Voy.  BOEZE. 

Bosch  (Adrienne  van  iden)  de  Millen  ou 
du  Bois  de  Melin,  72. 

Bosch  (Catherine  van  den),  II,  166,  318. 

Bosch  (Guillaume  I  van  den)  de  Millen, 
II,  166. 

Bosch  (Guillaume  II  van  den)  de  Millen, 
chevalier,  66,  202;  II,  166. 

Bosch  (Guillaume  III  van  den),  de  Mil- 
len, II,  166. 

Bosch  (Jean  van  den),  chanoine  de  Notre- 
Dame  à  MaestriOht,  II,  166. 

Bosch  (Jeanne  van  den),  II,  166. 

Bosch  (Lambert  I  van  den)  de  Millen, 
II,  166. 


Bosch  (Lambert  II  van  den)  de  Millen, 
II,  166,  424. 

Bosch  (Lambert  III  van  den),  de  Millen, 
114;  II,  166,  299.  Il  comparaît,  le  13 
mars  1394,  avec  son  frère  Guillaume, 
sous  le  nom  de  Lambert  de  Canne,  fris 
jadit  Lambert  de  Boz  de  Millen  (Saint- 
Martin,  reg.  87). 

Bosch  (Lambert  IV  van  den),  seigneur  de 
Mopertingen  et  de  Geilllick,  échevin  de 
Lenculen,  bourgmestre  de  Maestricht, 
II,  166. 

Bosch  (Lambert  V  van  den)  de  Millen, 
seigneur  de  Mopertingen  et  de  Gellick, 
II,   166,  221. 

Bosch  (Lambert  VI  van  den)  de  Millen, 
72. 

Bosch  (Lambert  VII  van  den)  de  MMlen, 

II,  374. 

Bosch  (Louis  van  den),  chanoine  de  No- 
tre-Dame à  Maestricht,  et  d'Aix-la-Cha- 
peUe,  II,  166. 

Bosch  (N.  van  den),  II,  166,  424. 

Boschele,  lieu,  II,  32. 

BoscHusEN  (fief  de)  sous  Tongerloo,  69. 

BosEAL,  Boseau  ou  Bozeau  (Arnoul  I)  de 
Crenwick,  183;  II,  188,  244.  Voy.  Cren- 

WICK. 

BosEAL  (Arnoul  II)  de  Crenwick,  auteur 
des  Bozeau  de  Mozet,  183,  184;  II,  188. 

BosEAL  (Arnoul  III),  chevalier,  grand 
bailli  du  comté  de  Namur,  sire  de  Mo- 
zet, 184. 

BosEAL  (Arnoul  IV),  seigneur  de  Cren- 
wick, 183,  338;  II,  188,  260. 

BosEAL  (Ghobart),  184. 

BosEAL  (Grygon),  183,  184;  II,  188. 

BosEAL  (Rase)  de  Crenwick.  338;  II,  260; 

III,  ccxxviii,  175.  Voy.  Crenwick. 
BosEAL  (Robert)  de  Crenwick,  183,  184; 

II,  188. 


ToMB  m. 


30 


234 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


BosEAL  (Thierri)  de  Crenwick,  chevalier, 

183;  II,  188. 
BosscHE  (van  d«n).  Voy.  Hemptinne. 
BoTAR  (Libert)  de  Russon,  417;  II,  261. 
BOTAR  (Marie),  417;  II,  261. 
BoTAR  (Tilman)  de  Russon,  417;  II,  261. 
BoTHARs  (Jean)  de  Wamant,  II,  488. 
Botheris  (Jean),  chevalier,  III,  ccxxviii. 
BoTiER    ou    Bottier.    Voy.    Aaz,    Fexhe, 

HouR,  Ohay. 

BOTTAR.    Voy.  BOTAR. 

BOTTIN  (Conrard),  302;  II,  358. 

BoTTiN  (Gillles),  302;  II,  358. 

BoTTiN  (Guillaume),  II,  64. 

BoTTiN  (Henri),  plusieurs,  III,  ccxxxvii, 

186. 
BoTTiN  (Henri)  de  Saint-Servais,  II,  358, 

359. 
BoTTiN  (Henri),  changeur,  302;  II,  358. 
BoTTiN  (Jean),  II,  358;  III,  ccxxxvii,  186. 
BoTTiN  (Lambert),  II,  358. 
BoTTiN  (N.),  II,  358. 
BoTTiN  (Wéri),  III,  ccxxxvii,  186. 
BOTTON  (Libert),  II,  448. 
BoucHAiN  (Berthe  de),  III,  cxviii. 
BoucHAiN  (Godefroild  de),  III,  cxviii. 
BoucHAR.  Voy.  Boverie,  Hollogne. 
Bouche  (à  la).  Voy.  Ligney. 
BoucHOUT  (Altoert  de),  chevalier,  II,  67, 

68. 
BoucHOUT  (Daniel  de),  chevalier,  II,  67, 

68. 
BoucHOUT  (Jeanne  de),  III,  ccxlv. 
BoucKHOUT,  près  de  Waremme.  Voy.  Bo- 

KEHO. 

BoucQ  (Jacques  le),  III,  cclxxvu. 

Bouillon  (Luxembourg),  ancien  duché, 
297;  II,  112,  252;  III,  vni,  clxhi, 
CLxxxiv,  145,  151.  —  Ducs,  III,  cxxni. 
—  Prévôté,  101.  —  Prévôts.  Voy.  Ber- 
NAU,     Carpeal,     Chabot,     Denville, 


Langdris,  Maxhereit,  Oupeye,  Xhen- 
dremael.  —  Châtelains.  Voy.  Char- 
NEUX,  Dave,  Orjo,  Oyembrugge.  — 
Prieurs.  Voy.  Denville. 

Bouillon  (Helyias  de),  II,  2.  Voy.  Heure. 

Bouillon  (Jean  de),  II,  125. 

Bouillon  (Walter  de),  II,  125. 

Boulaere  (de),  III,  cxcviii. 

BouLAERE  (Ailid  de),  III,  cxcviii. 

Boulanger  (Louis  le),  II,  437. 

Boulenghier  (maître  Nicolas),  III,  cciv. 

BouLERS  (Gilles  de),  II,  369. 

Boulogne  (comté,  comtes  de),  10;  III, 
Lxxviii,  Lxxxv,  Lxxxvi,  cxci.Koy.  Jean  I, 
Jean  II,  Renaud,  Robert. 

Bourbon  (messire  Jacques  de),  64. 

Bourgeois,  III,  ccxv,  ccxvi. 

BouRGHELLES  (Nord).  Seigneurs.  Voy.  Rê- 
ves. 

Bourgogne  (ducs  de),  135,  138,  229.  — 
Chambellans.  Voy.  Steenhuis.  —  Maî- 
tre d'hôtefl.  Voy.  Woude. 

BouRNELLES,  mauvaise  lecture  pour  Vre- 
melles,  III,  cccxxi. 

BouRLAND.  Voy.  Borland. 

BouRLE  (Jean  de)  ou  de  Hourle,  III,  187. 

BOURSCHEID.    Voy.    BURSCHEID. 

Boussoit-sur-Haine  (Hainaut).  Seigneurs. 
Voy.  Sausset. 

Boussu-en-Fagne  (Namur)  (Gérard  de), 
362.  Voy.  Coineal. 

Boussu-en-Fagne  (Huard  de),  362. 

Boussu-en-Fagne  (Nicolas  sire  de),  che- 
valier, 362;  II,  149. 

Bjoussu-LEz-MoNs  (Hainaut).  Seigneurs. 
Voy.  Hennin. 

BouTTELicou,  iieu-dit  à  Liège,  III,  134. 

BouviGNES  (Namur),  188;  II,  369.  —  Siè- 
ge de  la  ville  en  1321,  177,  216,  485; 
II,   178,  190,  330;  III,cxix.  —  Baiîlis. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


235 


Voy.  Heure,  Libines.  —  Maïeurs.  Voy. 

GOESUYN. 

Bouvignes  (Constant  de),  tabellion,  II,  29, 

30. 
BouviNES  (Nord).  Bataille,  III.lxxxv,  cxci. 

—  Ost,   III,  CLXXXI. 

BouxHTAi  (le),  à  Vottem  (Liège),  III,  135. 

Monastère  projeté,  chapelle,  436,  437. 

BouzANTON  (Philippe  de),    III,    cclxxxi, 

CCLXXXII. 

BovEAL,  422  (lannes);   II,   168  (tableau, 

armes). 
BovEAL  (Henri),  voué  de  Sur  Meuse,  II, 

426. 
BovEAL  (Jean),  309,  422;  II,  168. 
BovEAL  (Jean  dit  Hanet),  II,  168. 
BovEAL  (N.),  309,  422;  II,  168,  322. 
BovEAL  (Ode),  309;  II,  377,  378. 
BovEAL  (Pierre  I),  éahevin  de  Liège,  422; 

II,  168,  426. 

BovEAL  (Pierre  II),  édievin  de  Liège,  191, 

388,  470;  II,  40,  168,  359. 
BovEAL  (Pierre  III),  II,  168. 
BovELiNGEN,    dépendance    de    Marlinne 

(Lim'bouirg).  Seigneurie,  37. 
BovENiSTiER  (Liège),  192;  II,  86,  87,  247; 

III,  34,  173. 

BOVENISTIER  (de),  195  (armes);  III,  28.  — 

Voy.  Hawea,  Hemricourt. 
BovENisTiER  (Aelis  de),  III,  173. 
BovENisTiER  (Amel  de),  chevallier,  bailli 

de  la  Cathédrale,  191;  II,  247,440;  III, 

18,  42,  173. 
BOVENISTIER  (Catherine  de),  192;  II,  247, 

399. 
BOVENISTIER  (Doyns  de),  II,  72. 
BOVENISTIER  (Fastrè  de),  chevalier,  bailli 

de  la  Cathédrale,  191,  192,  201;  II,  45, 

247;  111,4,  18,42. 
BOVENISTIER  (Gérard  de),  chevalier,  bailli 

de  Hesbaye,  191;  11,247. 


BOVENISTIER  (Gérard  Kachemar  de),  191; 

II,  247. 

BOVENISTIER  (Jean  de),  II,  247. 
BovENisTER  (Robert,  Stassar  et  Stassinet 

de),  II,  73. 
BovERiE  (la),  lieu-idit  à  Liège,  III,  138. 
BovERiE  (de  la),  II,  169  (tableau,  armes); 

III,  165  (armes). 

BovERiE  (Adrien  de  la),  II,  169. 

BovERiE  (Bertrand  I  de  Oa),  avoué  héré- 
ditaire de  Liège,  103,  207;  II,  169,  326, 
426,  432;  III,  ccxxxvii,  156. 

BovERiE  (Bertrand  II  de  la),  chanoine  de 
Saint-Lambert  et  de  Saint-Servais,  pré- 
vôt de  Tongres,  II,  169. 

BovERiE  (Bertrand  III  de  la),  II,  169. 

BOVERIE  (Buchar  Gruselot  de  la),  II,  169. 

BovERiE  (Buchdet  de  la),  424;  II,  169. 

BovERiE  (Catherine  de  Ha),  II,  169. 

BovERiE  (Catherine  de  la),  dame  de  Beau- 
dignies,  103;  II,  169;  III,  156. 

BovERiE  (Colar  Belle),  156;  II,  409;  III, 
cccxix. 

BovERiE  (Colar  Greselot  ou  Gruselot  de 
la),  II,  169. 

BovERiE  (Englebert  de  la),  chanoine  et 
doyen  de  Saint-Martin,  II,  169;  III,  lxx. 

BovERiE  (Jean  Fagot  dit  aussi  Jean  Bou- 
diar  I  de  la),  chevalier,  èchevin  et 
maïeur  de  Liège,  424;  II,  169,  272. 

BovERiE  (Jean  Bouchar  II  de  la),  cheva- 
lier, baijl'li  du  chapitre  de  Saint-Lam- 
bert,, maïeur  et  bourgmestre  de  Liège, 
206,  254,  419,  423,  424;  II,  169,  326, 
344;  III,  166. 

BovERiE  (Jean  de  la),  écolâtre  de  Thuin, 
III,  xxxvin. 

BovERiE  (Jean  Idè  la)  dit  le  Vieux,  avoué 
héréditaire  de  Liège,  baili  de  Condroz, 
II,  169;  III,  ccxLV. 

BovERiE  (Jean  de  la)  dit  le  Ruyte,  cheva- 


236 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


lier,  avoué,  boufigmestre,  conseiller  et 
éohevin  de  Liège,  II,  169,  426. 

BovERiE  (Jeanne  de  la),  207;  II,  169,  426. 

BovERiE  (Marie  I  de  la),  207,  254,  274; 
II,  169,  184,  206. 

BOVERIE  (Marie  II  et  III  de  la),  II,  169. 

BOVERIE  (N.  de  la),  426;  II,  169. 

BovERiE  (Olivier  de  la),  414;  II,  169. 

BovERiE  (Thierri  de  la),  424;  II,  169. 

BovERiE  (Thomas  Badheleir  de  la),  II,  432. 

BovERiE  (Waleran  de  la),  419,  424;  II, 
169,  310;  III,   165. 

BovES  (Somme).  SeigneuTs.Voy.  Rumigny. 

BovES  (Guichard  de),  chevalier,  138. 

BovoNj  cihanoine  de  Saint-Lambert,  II, 
123. 

BoxTEL  (Guillaume  sire  de),  chevalier.  H, 
193;  III,  113.  Voy.  Cuyck. 

BoxTEL  (Henri  de),  III,  1 13. 

BoYE  (Jean  de),  II,  414. 

BoYNAN  (Bertrand),  frère  mineur  de  Liè- 
ge, 206;  II,  344. 

BoYNAN?  (Elisabeth),  II,  344. 

BOYNAN  (N.),  206;  II,  344. 

Bra  (Liège),  III,  cxxxiv.  —  Eglise,  III, 

CXXXIII. 

Bra  (Anselme  de),  III,  cxxvi. 

Brabançon.  Voy.  Braibechon. 

Braeant  (le),  duché,  cour  féodale,  fiefs, 
chevaliers,  habitants,  guen-es,  62,  161, 
167-169,  173,  180,  189,  196,  209,  228, 
231,  255,  303,  386,  392,  398,  403,  431, 
468;  II,  23,  140,  167,  278,  416;  III,  xlv, 

CXIV,  CXU,  CLX,  CLXXV,  CLXIX,  CLXXXI, 
CLXXXIIj   CXCV,   CCXX,   CCXXXV,   CCLXIV,   9, 

22,  23,  32,  62.  —  Projet  d'y  créer  un 
diocèse,  II,  102.  —  Ducs,  24,  40,  42,  51, 
62,  66,  81,  92,  lOl,  156,  169,  200,  209, 
229,  233,  295,  332,  338,  386,  403,  464; 
II,  90-121,  140,  193,  406,  416,  433;  III, 

LIX,   LXVII,    LXXXVIII,   CLV,   CLVI,   CLXXVII, 


cxci,  ccLVii,  60,  146,  147,  150,  151. 
Voy.  Godefroid,  Henri  I,  Henri  III, 
Jean  I,  Jean  III,  Wenceslas.  —  Bâ- 
tards de  Brabant,  42,  231,  235,  483;  II, 
177,  338;  III,  cxcix.  —  Drossards,  bail- 
lis, 59.  Voy.  GooR,  Loveal.  ^  Conseil- 
lers. Koy.WALHAiN.  —  Avocat.  Voy.  An- 
GLiA.  —  Echansons.  Voy.  Arnoul,  His- 
KE.  —  Maréchaux.  Voy.  Wesemael.  — 
Sénéchaux,  24;  II,  76.  Voy.  Bautersem, 

DiEPENBEEK,       GeLINDEN,       IMMERSEEL, 

Rotselaer,  Walhain.  —  Valets.  Voy. 

Smal.    —    Receveurs.    Voy.    Loveal, 

Tour.  —  Hérauts  d'armes.  Voy.  Bec- 
berge. 
Brabant  (Catherine  de)  ou  Braibant,  231  ; 

II,  177,  371. 
Brabant  (Elisabeth  de),  16. 
Brabant  (Guillaume  bâtard  de),  III,  cxcv. 
Brabant   (Isabeau  de)   ou   Braibant,   II, 

480. 
Brabant  (Jean  de),  hôte  de  l'évêque  de 

Liège  à  Louvain,  II,  480. 
Brabant  (Jean,  bâtard  de),  III,  cxcix. 
Brabant   (Jean   de)   ou   Braibant,   d'Ile, 

éohevin  de  Liège,  231,411;  11,371,479, 

480,  481;  III,  xiv,  xxxvi,  41. 
Brabant  (Jeanne  de),  22;  II,  240. 
Brabant  (Willekin,  bâtard  de),  III,  cxcix. 
Brac  (île  de)  ou  Brazza,  en  Illyrie,  284. 
Brachet  (André)  de  Baugnée,  231.  Voy. 

Braket. 
Brachiale  (Brac  ou  Brazza  en  Illyrie?). 

Evêques.  Voy.  Cornu. 
Bradars,  II,  463. 
Bradin  (Ide  Warnant),  II,  488. 
Bradin  (Thiri)  de  Warnant,  II,  488. 
Bradine  (MaiTon),  II,  488. 
Brahier  (André  de),  92,  456,  461. 
Brahier  (Catherine  de),  92,  322;  II,  232, 

290. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


237 


Brahier  (Jean  de),  II,  473. 

Brahier  (Jeanne  de),  261;  II,  296,  342, 

454. 
Brahier  (Marie  de),  322,  461;   II,  232, 

412;  III,  III. 
Braibechon,  II,  170  (tableau,  armes). 
Braibechon  (Francon)  de  Milmorte,  418; 

II,  153,  170. 
Braibechon  (Henri)   de   Milmorte,   298, 

418;  II,  170. 
Braibechon  (Lise)  de  Milmorte,  II,  170. 
Braibechon  (Louis)  de  Milmorte,  44,  123, 

418;  II,  170. 
Braibechon  (N.)  de  Milmorte,  44,    123, 

298;  II,  235,  241. 
Braibechon  (Wéri)  de  Milmorte,  418;  II, 

170. 
Braine-l'Alleud    (Brabant).    Seigneuirs. 

Voy.  Barbençon. 
Braives  (Liège),  III,  ex,   136,   170,    181. 

—  Seigneurie,   22;   III,    155.   —   Sei- 
gneurs. Voy.  Atrive,  Gueldre. 

Braives  (Henri  de),  II,  417. 
Braket  (Anidi-é)  de  Hody,  chevallier,  360, 
436;  II,  385. 

Braket  (Jacques)  de  Hody,  436.  Voy.  Bra- 

CHET. 

Branche  (les)  de  Limont,  192. 
Brandenberg,  dépendance  de  Bastendorf 
(Grand-duché  de  Luxembourg),  II,  293. 

—  Seigneur,  36. 

Brandenberg   ou   Brandenbourg   (Agnès 

de),  II,  163. 
Brandenbourg  (Ferri  de),  II,  163,  293. 
Brandenbourg  (Herman  de),  II,  293. 
Brandenbourg  (Jean  de),  II,  351. 
Brandenbourg  (Marguerite   de),  36;   II, 

139. 
Brandenbourg  ou  Branldenberg  (Thierri 

de),  II,  293. 


Brant  (Jean  I),  chevalier,  frère  naturel 

de  la  duchesse  de   Brabant,  seigneur 

d'Aiseau,  24,  42,  72,  74,  248;  II,  315. 

Brant  (Jean  II),  seigneur  d'Aiseau,  72; 
II,  315. 

Brant  (Jeanne),  42,  72,  74,  77;  II,  315, 
363. 

Brant  (Marguerite),  24,  73  (et  non  Ma- 
rie), 487;  II,  308,  315. 

Brant  (Marie),  487. 

Brant  (N.),  religieuse  à  Mielen,  II,  315. 

Brant  (Thierri),  72,  73;  II,  315. 

Brasberg,  dépendance  de  Hambourg  (Liè- 
ge), jadis  Brosberghe,  III,  189.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Smale. 

Brasseur  (Jean  le),  179;  II,  392. 

Brassine  (Lambekin  de  le),  III,  187. 

Brecht  (Anvers).  Seigneurs.  Voy.  Bau- 
tersem. 

Brau  (Jacques  de),  chanoine  et  prévôt 
d'Amay,  recteur  de  l'autel  Notre-Dame 
des  Loges  en  Hainaut,  III,  173. 

Bréda  (Brabant  septentrional).  Seigneurs. 
Voy.  Wassenaar. 

Brederode  (le  sire  de),  83. 

Brederode  (,de),  165. 

Brederode  (Guillaume  de),  ohevalier,  II, 
303. 

Brederode  (Thierri  de),  seigneur  de  Gen- 
nep,  164. 

Brederode  (Thierri  sire  de),  Wyngaerden, 
Papendrecht,   164;  II,   197. 

Brée  (Limbourg).  Maïeurs.  Voy.  Alsdorf, 
Hoeven. 

Brème  (Allemagne).  Archevêque,  III,  clix. 
—  Eglise,  III,  cxxvi. 

■Bremonde,  II,  147. 

Brenne  (Jean),  chevalier,  II  ,10.  Il  s'agit 
de  Jean  Brienne  de  Lintres,  mentionné 
dans  le  Cartulaire  de  Saint-Lambert,  I, 
p.  367. 


238 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Brenner  (Agnès)  de  Laustein  ou  Lôwen- 

stein,  II,  293. 
Bressoux  (Liège),  II,  9,  477. 
BRETEx(Jacx]ues),  chroniqueur,  III,  CLXXVii. 
Brétigny  (traité  de),  III,  clxxxii. 
Breton.  Voy.  Waroux. 
Bretonbur.  Voy.  Burtonbur. 
Breucq,  à  Fiers  (Nord).  Seigneurs.  Voy. 

Marbais. 
Breuls,  35. 
Breust  (Limbourg  hollandais),  214;  11,42; 

III,  ccxxxiv. 
Brevules.  Voy.  Brivioulle. 
Brialmont  ou  Briamont  (de),  II,  427  (ar- 
mes), 436  (id.). 
Brialmont  (Catherine  de),  II,  220,  372. 
Brialmont  (Gilles  de),  II,  82,  220. 
Brialmont  (Gilles  de),  seigneur  de  Wo- 

démont,  II,  216. 
Brialmont    (Guillaume    de),    prieur    de 

Beaufays,  II,  81,  220. 
Brialmont  (Isabelle  de),  II,  81,  220. 
Brialmont  (Jean  de),  II,  220. 
Brialmont  (Jean  de),  généalogiste,  fils 

du  seigneur  de  Fraiture,   III,   lxxxiv, 

CCLXXVIII,  ccxcix,  cccxxiv. 
Brialmont  (Jeanne  de),  II,  220. 
Brialmont  (Juette  de),  II,  220. 
Brialmont  (Renechon  de),  II,  81,  220. 
Brialmont  (Wérar  de),  92;  II,  81,  220, 

436. 
Brias  (de),  III,  VIII. 
Bride,  localité,  III,  cxxxi. 
Briene  (de).  Voy.  Lintre, 
Brifo  (Colet)  de  Fairon,  395. 
Brifo  (N.)  de  Fairon,  395;  II,  349. 
Briffo  (Nicolas),  châtelain  de  Logne,  II, 

349. 
Briffouz  (les),  360. 
Brigebo  (postioh  de),  à  Liège,  III,  138. 
Brikons  (les)  de  Hognou)!,  445;  II,  257. 


Brilou  (Henri  de),  II,  441, 

Brisefier  (Hanet)  de  Pireit,  II,  341. 

Brivioulle  (Gilles  de),  chevalier,  II,  449. 

Brivioulle  (Godefroid  de),  55,  57;  II, 
275.  ;  :  ■\\ 

Brivioulle  (Janars  de),  II,  449. 

Broeck.  Voy.  Brouck. 

Broich.  Voy.  Brouck. 

Broiefort,  sobriquet,  III,  ccxxviii. 

Broing  (Maroie  de),  III,  172. 

Broing  (Thomas  de),  III,  172. 

Brolle  (Grlson),  245. 

Bron.  Voy.  Flémalle. 

Bronchart  (Godefroid),  seigneur  de  Flé- 
maUe,  II,  431. 

Bronchorst  (Giselbert  de),  II,  384. 

Bronchorst  (Giselbert  de),  prévôt  d'Em- 
merich,  archidiacre  d'Utrecht,  II,  384. 

Bronchorst  (GuiMaume  sire  de)  et  de 
Reokheim,  170;  II,  384. 

Bronsten.   Voy.  Havelange. 

Brosberghe.  Voy.  Brasberg. 

Brouc  (le  pré  al)  à  Lantin,  II,  16. 

Brouchoven  (Rogier  van),  III,  cclxvii. 

Brouck,  Broeck,  Broich,  Hoensbrouck 
(Limbourg  hollandais).  Seigneurie,  II, 
254.  —  Seigneurs.  Voy.  Hoen. 

Brouck  (de),  77.  Voy.  Hoen. 

Brouck  (Catherine  (Hoen)  van  den),  II, 
254. 

Brouck  (Céciile  (Hoen)  van  den),  abbesse 
de  Munsterbilsen,  77;  II,  254. 

Brouck  (Daniel  (Hoen)  van  den),  sei- 
gneur de  Spaubeck,  II,  254,  303. 

Brouck  (Gilles  de),  II,  203. 

Brouck  (Jean  de),  II,  203. 

Brouck  (Lambert  dit  Frambaoh  de),  châ- 
telain de  Sprimont,  chevalier,  68,  488; 
II,  73,  203. 

Brouck  (Lise  de),  dame  de  Saive  et  à 
Ohameux,  84;  II,  363. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


239 


Brouck  (Marguerite  (Hoen)  van  den), 
d^me  de  Gerdingen,  Nieuwstat,  II,  254. 

Brouck  (N.  de),  314. 

Brouck  (Pierre  de).  Voy.  Fexhe. 

Brouck  (Rasse  de),  84;  II,  363. 

Brouck  (Rennekin  de),  chanoine  de  Saint- 
Servais  à  Maestrioht,  sire  d'Bmptinne, 
68,  488;  II,  76,  203. 

Brouck  (Simon  de)  lez-Aix-la-Ohapdle, 
chevalier,  84;  II,  177,  363. 

Brouck  (Simon  de),  voué  de  Saint- Albert 
à  Aix,  84,  314;  II,  178,  363. 

Brouck  de  Haccourt  (Henri  de),  H,  437. 

Brouck  de  Haccourt  (Jeanne  de),  II,  437. 

Brouck  de  Haccourt  (Lambert  de),  II, 
437. 

Brouck  de  Haccourt  (Marie  de),  II,  437. 

Brouck  de  Haccourt  (N.  de),  369;  II, 
231. 

Brouck  de  Haccourt  (Rasse  de),  369. 

Broucke  (fief  de)  ou  Ten  Broke  près  de 
La  Huilpe,  386. 

Brouckhom  (Limbourg).  —  Eglise,  pa- 
roisse, 425,  433. 

Brouckhom  (Herman  de),  chevalier,  425; 
II,  41,  324. 

Brouckhom  (Isabelle  de),  425. 

Brouckhom  (Jeanne  de),  425. 

Brouckho.m  (Marie  de),  425;  II,  283. 

Brouckhom  (N.  de),  II,  50,  332. 

Bruc  (Robert  de),  II,  13. 

Bruel  (Robert  de),  II,  7. 

Brugart  (Henri),  II,  74. 

Brugelette  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy. 
Gavre. 

Brugeron  ou  Brunengerunz,  comté,  III, 
Lxxx,  148. 

Bruges  (Flandre  occidentale),  79;  III, 
CLXxx.  —  Châtelains.  Voy.  Gervais.  — 
Obituaice  de  Saint-Donatien,  II,  460. — 
Canonicat  de  Saint-Donatien,  II,  423. 


Brugh  (Henri)  de  Wais,  348. 

Brukehem.  Voy.  Brouckhom. 

Brumagne  (Niamur).  Seigneurie,  II,  79, 
83. 

Brunekin.  Voy.  Otrange,  Thys, 

Brunengerunz.  Voy.  Brugeron. 

Brunincx  (Jeanne),  386. 

Brunkien,  seigneur  de  Momalle,  3,  note  c 
(interpolation). 

Brunon,  chanoine  de  Saint-Lambert,  II, 
123. 

Brunshorn  (Alexandre  de),  II,  331. 

Brunswick  (maison  de),  II,  94. 

Brus,  dépendance  de  Glons  (Liège).  Sei- 
gneurs. Voy.  Berlo. 

Brus  (de),  232  (armoiries);  III,  ccxxx.  — 
Voy.  Berlo. 

Brus  (Agnès  de),  II,  151. 

Brus  (Catherine  de),  Uame  de  Berlo,  II, 
390. 

Brus  (Elisabeth  de),  II,  151. 

Brus  (Gérard,  seigneur  de),  II,  151. 

Brus  (Guillaume  de),  232;  II,  151,  171, 
384;  III,  xxxvi. 

Brus  (Jean  de),  avoué  Ide  Sdessin,  II,  151. 

Brus  (Jean  de),  chevalier,  233;  II,  42, 
384,  422. 

Brus  (Marie  de),  II,  422. 

Brus  (Marie  de),  prieure  de  Mielen,  232. 

Brus  (N.  de),  III,  157. 

Brust.  Voy.  Breust. 

Brusthem  (Limbourg),  344;  II,  22,  3!, 
130;  III,  62,  137.  Voy.  Bolle.  —  Ba- 
taaie,  104;  II,  380.  —  Seigneurs.  Voy. 
Alfteren,  Alsteren,  Diepenbeek. 

Brusthe.m  (rue  de),  à  Saint-Trond,  II,  21. 

Brusthem  (Catherine,  Elisabeth,  Her- 
man, Jean  de),  II,  21,  22. 

Brusthem  (Hermian  de)  dit  du  Qiâteau, 
chevalier,  II,  21. 


240 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Brusthem  (Jean  et  Rasse  du  C!hâteau  de), 

III,  173. 
Brusthem  (Louis  de),  466,  467;  II,  21,  22, 

407. 
Brusthem   (Henri   de),   bourgmestre   de 

Saint-Trond,  II,  68. 
Brusthem  (Lutgarde  et  Thierri  de),  II,  21, 

22. 
Bruxelles  (Brabant),  42,  386;  II,  76,  248; 

III,  ccLxxvi.— Ammans.Voy.  Leefdael. 

—  Frères  mineurs,  69.  —  Voy.  Clu- 

TING. 

Bruxelles  (Antoine  de),  II,  129. 

Bruxelles  (Léon  de),  II,  129. 

Bue  (Gossuin),  châtelain  de  Dalhem,  II, 

436. 
BucHAR.  Voy.  Boverie,  Hollogne. 
Buchelet.  Voy.  Boverie. 
BucY   lez-Pierrepont   (Aisne),   près   de 

Montcoirnet.  La  veuve  du  seigneur,  430; 

II,  295;  III,  161. 
Buderich  (Mahautde),  333;  II,  195. 
BuFFONVAUx,  lieu-dit  près  de  Paimes,  II, 

73. 
Buisson  (N.  de)  de  Pitet,  154;  II,  409. 
BuLioNE  (de).  Voy.  Bouillon. 
Burache.  Voy.  Buresse. 
Bure  (Namur).  Seigneurie,  II,  439. 
Bureal  (Baudouin)  de  Juppleu,  chevalier, 

sire  de  Boneffe,  98;  II,  79-81,  164. 
Bureal  de  Boneffe,  chevalier,  30,  259, 

262;  II,  152,  186,  291;  III,  LXVi. 
BuREQUiN  (Baudouin)  de  Hun,  II,  369. 
Buresse,  dépendance  de  Hamois  (et  non 

Hamoir)  (Namur),  54.  —  La  dame,  54; 

II,  307. 
Burin  (Heilman),  II,  228. 


Burin  (Jean),  II,  306. 

BuRKiN  (Jean  dit)  de  Juppleu,  98. 

Burlureal,  III,  183. 

BuRLUREAL  (Everard  I)  ou  Burlure,  dit 
aussi  du  Faucon,  291,  421;  II,  41,  324. 
Voy.  Baireure. 

Burlureal  (Everard  II),  291,  292;  II,  324. 

Burlureal  (Lambekin),  II,  324;  III, 
clxxxii. 

Burlureal  (Lambert),  292;  II,  287,  324. 

Burlureal  (Maroie),  II,  324. 

BuRNE.  Voy.  BORN. 

Burscheid  (Grand-duché  de  Luxembourg). 
(Bertrand,  seigneur  de),  II,  250. 

Burtonbur  dit  aussi  Bretonbur,  en  la  ter- 
re de  Warfusée,  lieu-dit  près  d'Oul- 
haye,  dépendance  de  Saint-Georges-en- 
Hesbaye  (Liège),  13,  85;  II,  201.—  Sei- 
gneurs. Voy.  Fexhe,  Warfusée. 

Burtonbur  (Arnold  de),  61,  84;  II,  201, 
430. 

Burtonbur  (Fastré  de),  chevallier,  II,  201. 

BusiGNY  (Nord).  Domaine,  forteresse,  III, 
cxxxvi,  cxxxvii. 

BusiN.  Voy.  BuziN. 

BussON.  Voy.  Buisson. 

Butgenbach  (Liège).  Seigneurs. Voy.  Fau- 
quemont. 

BuTKENs  (Christophe),  III,  cclxxx. 

Butoir,  sobriquet,  III,  ccxxxviii. 

Butoir,  Butor.  Voy.  Clermont,  Horion, 
Jeneffe,  Liers,  Limont,  Oreye,  War- 
nant. 

Butso,  chevalier,  III,  clxvii. 

BuziN,  dépendance  de  Verlée  (Namur). 
Seigneurs.  Voy.  Rochefort. 

Bydelos,  475. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


24i 


Caberos  (Baudouin),  chevalier,  II,  317. 
Caboche  (Calai  et  Thierry),  III,  xlii. 
Cache  (Arnoul)  de  NivelJes,  II,  115, 
Cache  (Jean),  II,  115. 
Cache  (Renaud  ou  Renier),  Caghe  ou  Ka- 

ige,  chevalier,  II,  97,  115. 
Cachelot.  Voy.  Omal. 
Caen  (France).  Doyen  de  l'église.   Voy. 

BONNEVAL. 

Caestert,  jadis  Enchastre  (Limbourg  hol- 
landais), 209.  —  Moulin,  dîme,  seigneu- 
rie, 323;  II,  42,  425,  435,  470.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  LiERs. 

Caestert  (Guilllaume  de),  II,  425. 

Caestert  (Jean  de),  III,  178. 

Caestert  (Ulric  de),  209;  II,  167. 

Calais  (France),  III,  ixxi,  ccvn. 

Calster  (Jean  de),  chevalier,  sire  de  Lin- 
den,  II,  143. 

Calstre.  Voy.  Caster-sur-l'Erfft. 

Calstre  (Simon  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  337. 

Cambrai  (Nord).  Siège  de  la  ville,  78.  — 
Diocèse,  III,  59.  —  Projet  de  démem- 
brement du  diocèse,  II,  102,  112.  — 
Evêque,  II,  91.  Voy.  Erluin.  —  Style, 

II,  76.  —  Chanoines,  clxvi,  ccix. 
Cambrésis  (le),  III,  cxxxvii. 

Cambron  (Hainaut).  Abbaye,    105,    106; 

III,  CCI,  CCLXVIII. 

Campine  (la),  III,  ccxx. 

Camus  (le),  sobriquet,  III,  ccxxviii. 

Candavène,    comtes   de    Saint-Fol,    III, 

CCLVII,  CCLVIII. 

Cange  (del,  de  la),  ou  des  Canges,  310 
(armes),  311  (id.);  II,  171  (tableau,  ar- 
mes). Voy.  Baré,  Beau,  Veilhet.  — 
Des  membres  de  cette   famîlle  pren- 

TOME    III. 


nent  les  noms  de  Draweas,  Gilart,  de 

JUPILLE. 

Cange  (Agnès  del),  moniale  au  Val  Be- 
noit, 86;  II,  171. 

Cange  (Catherine  I  del),  41,  232;  II,  171, 
276. 

Cange  (Catherine  II  del),  86,  312;  II,  171, 
312,  313. 

Cange  (Gérard  del)  ou  des  Canges,  éche- 
vin  de  Liège,  41,  232,  476;  II,  171,  232; 
III,  165. 

Cange  (Gertrude  del),  religieuse  au  Val 
Benoît,  II,  427. 

Cange  (Gillar  ou  Gilles  deH),  échevin  de 
Liège,  86,  87,  216,  250,  310-313,  350; 
II,  171,  377,  378;  III,  un,  165. 

Cange  (Guillaume  del),  311;  II,  171. 

Cange  (Henri  del),  86;  II,  171. 

Cange  (Henri  del)  de  Haocourt,  abbé  de 
Beaurepart,  369  ;  II,  232.  Les  del  Cange 
de  Haocourt  prennent  le  nom  de  Hao- 
court. ; 

Cange  (Hugues  del)  de  Haocourt,  chan- 
geur, citain,  souverain  maïeur  de  Liè- 
ge, chevalier,  274,  285,  318,  320,  322, 
369,  370,  411;  II,  206,  232,  381. 

Cange  (Hugues  del)  de  Haccourt,  moine 
de  Beaurepart,  320,  369;  II,  232. 

Cange  (Ide  del)  dite  de  Haccourt,  320, 
322;  II,  232,  284. 

Cange  (Jean  del),  chanoine,  doyen  de  St- 
Lambert,  officiai  de  Liège,  232;  II,  24, 
171;  III,  cxciv,  165. 

Cange  (Jean  Noël  I  del),  bourgeois  de 
Liège,  369;  II,  230,  232. 

Cange  (Jean  Noël  II  del)  ou  de  Haocourt, 
II,  232. 

Cange  (Jean  Noël  III,  del)  ou  de  Hac- 

ai 


242 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


court,  320,  456,  474;  II,  232,  348,  404. 
Cange  (Lorette  del),  86,  312;  II,  171,  261. 
Gange  (Louis  del).  Voy.  Gilar. 
Gange  (Marie  del),  86,  87;  II,  171,  379. 
Gange  (N.  del),  310,  311,  313,  476;  II, 

171,  276. 

Gange  (Ode  del),  86,  313;  II,  171. 

Gange  (Péroné  del)  ou  de  Haccourt,  pllu- 

sieurs,  44,  285,  300,  320,  322,  369,  370, 

456;  II,   185,  232,  233,  276,  300,  404. 

Gange  (Rassekin  del)  de  Haccourt,  369, 

370;  II,  232. 
Ganges  (François  des)  ou  des  Changes,  de 

Dînant,  271;  II,  192. 
Ganne   (Limbourg   hollandais),    114;    II, 

166,  299.  —  Curé.  Voy.  Renier. 
Canne  (Lambert  de),  II,   154;  III,  233. 

Voy.  Bosch. 
Canne  (Marguerite  de),  II,  166. 
Ganone  (le).  Voy.  Frai  pont,  Navagne. 
Gantorbery   (Angleterre).   Archevêques. 

Voy.  Becket. 
Capelle  (La)  en  Thiéraohe  (Aisne).  Sei- 
gneurs.  Voy.  Berlaimont. 
Capperonne  (Isabelle)  dite  de  Tortequen- 

ne,  II,  426. 
Caque-a-l'Ouh,  îieu-dit,  III,  134. 
Caret  (Agnès),  II,  333. 
Cariteit  (Gérard  deaie),  II,  70. 
Cariteit  (Pirar  délie),  II,  70. 
Carmes  (rue  des),  à  Liège,  III,  87. 
Carot  (Pierre)  ou  Karos,  chevalier,  II, 

445;  III,   195. 
Carpeal  (Amoul)  de  Hallet,  prévôt  de 

BouiUlon,  464,  466;  11,40. 
Carpeal  (Gilles)  de  Hallet,  464. 
Carpeal  (Walter)  de  Hallet,  464,  465;  II, 

145. 
Garreto   (Perceval   de),   «rcJiîdîacre   de 

Liège,  II,  37,  38. 
Casa  Dei,  II,  13,  130,  132,  133,  262,  447; 

III,  XCIX,  CXVI,  CXXXIII,  CLVI. 


Gasteal.  Voy.  Château. 

Castelin.  Voy.  Ghatelet. 

Castello  (Aubert  de),   chevalier,   autre 

nom  d'Aubert  Turck,  459. 
Caster,  Gastert.  Voy.  Caester. 
Caster-sur-l'Erfft.  Seigneurie,  81,  82, 

163  (Calstre). 
Gastille  (Rois  de).  Voy.  Alphonse. 
Castor,  prénom,  III,  cclii. 
Castras  (Giion),  II,  45. 
Castre  (de).  Voy.  Hemricourt. 
Castro.  Voy.  Château. 
Gateau-Cambrésis  (Nord),  III,  clxvi. 
Catelz  (Jakemart),  III,  ccxni. 
Catherine,  67;  II,  63,  144,  148,  213,  286, 

289,  334,  425;  III,  183. 
Catherine,  abbesse  du  Val-Notre-Dame, 

II,  419. 

Catsop  (Gérard  Printe  de),  345. 

Caudrelier.  Voy.  Ghadrelier. 

Gaufflert  (Jean  dit)  de  Visé,  III,  170 

Cawelier  (Piron),  II,  165. 

Gawesins  (Arnold  le),  II,  37. 

CÉCILE,  II,  496. 

Celles    lez-Dinant    (Namur).    Château, 

363.  —  Seigneurie,  102.  —  Seigneurs. 

Voy.   Beau  FORT.   —   Abbés   séculiers. 

Voy.  Hollogne. 
Celles  lez-Waremme  (Liège),  II,  75,123; 

III,  cxii,  cLXXxv,  ccxvii,  167.  —  Curé, 
II,  71,  74.  —  Clercs.  Voy.  Baudouin, 
Selve. 

Celles  (de),  365  (armes),  457;  II,   172 

(tableau,  armes);  III,  30  (armes),  31,  — 

Voy.  Loyers. 
Celles  (Elisabeth  de),  363. 
Celles  (Gérard  de),  363;  II,  172. 
Celles  (Gerlache  de),  prieur  d'Aywaille, 

II,  242. 
Celles  (Jacques,  seigneur  de),  118,  121, 

140,  363;  II,  172,  241,  335. 
Celles  (Jacques  de),  seigneur  de  Celles, 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


243 


102,  364;  II,  172,  242,  335.  Voy.  Beau- 
fort. 
Celles  (Jacques  de),  seigneur  d'Olne  à 

Awan,  II,  242. 
Celles  (Jean  de),  363;  II,  172. 
Celles  (Louis  de),  seigneur  de  Harzé,  II, 

242. 
Celles  (Marguerite  de),  II,  351. 
Celles  (Marie  de)  dite  de  Furfaoz,  364; 

II,  172. 
Celles  (N.  de),  363;  II,  172,  335. 
Celles  (Rasse  sire  de)  et  de  Furfooz, 

chevalier,  363;  II,  172,  369. 
Celles  (Rasse  sire  de),  102,  121  ;  II,  172, 

242,  292. 
Cellier  (Wamier  de),  II,  459. 
Cens-en-Ardenne,   dépenidance   d'Erneu- 

vflle  (Luxembourg),  248;   II,  212.  — 

Curés.  Voy.  Baré. 
Cens  (Lambert  de),  248  (sceau). 
Cens  (Lambert  de),  sire  de  Grandohamp- 

en-Ardenne,  248;  II,  212. 
Cent-Ans  (guerre  de),  III,  clxxxi. 
Centfontaine,  maintenant  Saint-Fontai- 
ne, dépendance  de  Pailhe  (Liège),  187. 

—  Château,  208,  423.  —   Seigneurs. 

Voy.  HouR,  Ohay,  Smale. 
Centfontaine  (Boniface  de),  chevalier, 

II,  8. 
Centfontaine  (Olivier  de),  330;  II,  373. 
Centfontaine  (W.  de),  334. 
Cerexhe  (Liège),  III,  139.  —  Avouerie, 

II,  433. 
Cerexhe  (Macaire  de),  II,  431. 
Cerf  (maison  du)  à  Huy,  348.  —  à  Liège, 

58. 
Cerf  (de)  ou  de  Ohior,  de  Huy,  II,  173 

(tableau,  armes);   III,  21,  25,  35,  38. 

Voy.  Slins. 
Cerf  (Agnès  de),  347;  II,  173. 
Cerf  (Eve  de),  121;  II,  173. 
Cerf  (Gilles  de)  dit  de  Fize,  347;  II,  173. 


Cerf  (Hustin  de),  219;  II,  388. 

Cerf  (Jean  I  de)  de  Huy,  chevalier,  346; 
II,  173. 

Cerf  (Jean  II  de),  chevalier,  346;  II,  156, 
173;  111,46. 

Cerf  (Jean  III  Hustin  de),  chevalier,  347; 
II,  173. 

Cerf  (Jean  IV  de),  seigneur  de  Barvaux, 
121,  328;  II,  173,  320. 

Cerf  (Jean  V  de),  347;  II,  173. 

Cerf  (Laurent  de),  éohevin  de  Liège,  II, 
427. 

Cerf  (Nicolas  de),  II,  345. 

Cerf  (Urban  de),  II,  345. 

Cerf  (Wamier  du),  III,  cclxxxii. 

Chabanes  (Jeanne  de),  18;  II,  190. 

Chabot,  411,  458  (armes);  II,  174,  175 
(tableaux,  larmes),  412  (tableau);  III, 
cxLi,  ccLxix,  29,  40. 

Chabot  (Agnès),  béguine,  458,  461;  II, 
54,81,  174. 

Chabot  (Agnès),  religieuse  à  Hercken- 
■rode  (puis  au  Vall  Notre-Dame?),  458; 
II,  174. 

Chabot  (Ailid),  II,  55. 

Chabot  (Albert),  chanoine  de  Saint-Lam- 
bert, 460;  II,  175. 

Chabot  (Anidrè),  èchevin  de  Liège,maïeur 
en  féautè,  461;  II,  412. 

Chabot  (Arnold),  chanoine  de  Saint-Lam- 
bert, prévôt  de  Notre-Dame  à  Huy,  460; 
II,  175. 

Chabot  (Catherine  I),  307;  II,  174,  377, 
427. 

Chabot  (Catherine  II),  béguine,  458;  II, 
56,  174. 

Chabot  (Catherine  III),  moniale  au  Val- 
Notre-Dame,  II,  55,  174. 

Chabot  (Catherine  IV),  461;  II,  412. 

Chabot  (Catherine  V),  II,  412. 

Chabot  (Elisabeth),  dame  de  Colonster, 
459;  II,  175.  Voy.  Chabot  (Isabelle). 


244 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Chabot  (Eustaohe  I),  échevin  de  Liège, 
90,  296,  461;  II,  412;  III,ccxxvii. 

Chabot  (Eustaohe  II),  grand  maïeur  de 
Liège,  II,  412. 

Chabot  (Gérard)  dit  d'Ochain,  doyen  de 
Saint-Denis,  de  Sainte-Gertrude  à  Ni- 
velles, chanoine  et  doyen  )dè  Saint- 
Lambeo-t  à  Liège,  32,  86;  II,  55,  56,  174, 
314. 

Chabot  (Gilîes  I),  citain  de  Liège,  II,  174, 
427. 

Chabot  (Gilles  II),  307,  458;  II,  174;  III, 

CCLXIX. 

Chabot  (Gilles  III),  chanoine  de  Saint- 
Martin,  puis  chevalier,  échevin  de  Liè- 
ge, prévôt  de  Bouilon,  bailli  de  Thuin, 
maïeur  de  Liège,  sire  de  Semeries,  1 18, 
458,  459,  462;  II,  81,  83,  85,  175;  III, 

CLXXXII. 

Chabot  (Gilles  IV),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  459,  460;  II,  175,  427;  III, 
166. 

Chabot    (Hanet),    bâtard,    II,    55;    III, 

CCXLVHI. 

Chabot  (Hubin  I),  458,  460;   II,  54-57, 

81,  174;  III,  CCXLVHI. 
Chabot  (Hubin  II),  sire  de  Beaufraipont, 

granld  bailli  de  Hesbaye,  459,  460;  II, 

175. 
Chabot  (Isabelle  1)  dite  de  Neuvice,  26, 

28,  32,  141,  487;  II,  174,  229,  397,  488; 

III,  192.  Nommée  parfois  Isabeau  dame 

de  Momalle. 
Chabot  (Isabdle  II),  461;  II,  56,   174, 

412;  III,  ccxxVH. 
Chabot  (Isabelle  III),  458;  II,  54,  56,  174. 
Chabot  (Isabelle  IV),  93,  460;  II,   175, 

204,  430. 
Chabot  (Jacques  I)  de  Neuvice,  receveur 

de  l'èvêque  de  Liège,  échevin  de  Liège, 

26,  31,  32,  86,  119,  142,  306-308,  310, 

412;  II,  174,  314,  376,  427;  III,  un. 


Chabot  (Jacques  II),  chevalier,  maïeur  et 

échevin  de  Liège,  51,  93,  307,  329,  374, 

458,  479;  II,  54-56,  174,  175,  339;  III, 

130. 
Chabot  (Jacques  III),  chevalier,  sire  de 

Semeries,   Colonster,  cour  de   Ratier, 

grand  maïeur  et  échevin  de  Liège,  67, 

459;  II,   175,  337. 
Chabot  (Jean),  de  Jupîlle,  III,  ccxi. 
Chabot  (Jean),  461,  462;  II,  412. 
Chabot  (Marguerite  I),  462;  II,  81,  174, 

427. 
Chabot  (Marguerite  II),  458;  II,  54,  174. 
Chabot  (Marguerite  III),  chanoinesse  de 

Maubeuge,  460;  II,  175. 
Chabot  (Marie  I),  460,  461  ;  II,  54,  174. 
Chabot  (Marie  II),  51,  460;  II,  175,  403. 
Chabot  (Marie  III),  460;  II,  175. 
Chabot  (Marie  IV),  459;  II,  175. 
Chabot  (Marie  V),  II,  412. 
Chabot  (Marie  VI),  90,  461  ;  II,  379,  412. 
Chabot  (Marie  VII),  II,  412. 
Chabot  (N.),  33,  296,  462;  II,  174,  186, 

220,  412. 
Chabot  (Servais),  307,  412;  II,  427. 
Chacie.  Voy.  Chaussée. 
Chadrelier   (Godefroid)   de   Berzée   (et 

non  Bierset),  278;  II,  310,  423. 
Chadrelier  (Libert  le)  de  Berzée,  278. 
Chadrelier  (Marie)  de  Berzée,  II,  310, 

423. 
Chaîne  (Henrard  de),  III,  ccxxxii. 
Chaîne  (J.  de),  386. 
Chainoit  (Godefroid  de),  III,  cclv. 
Chalon  (Jean  de),  seigneur  d'Arlay,  mam- 

bour  de  l'èvêque  de  Liège,  III,  6.  Voy. 

Hugues. 
Chalons-sur-Marne  (Marne).  Chanoines. 

Voy.  Baré. 
Chamon  (Jakemar  de).  II,  495. 
Chamont,  sous  Abée,  150. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


245 


Chamont  (Hanekin  de),  266;  II,  327. Voy 

Parfondry. 
Chamont  (Jean  de),  III,  164. 
Chamont  (Maroie  de),  III,  164. 
Chamont-sur-Meuse.   Voy.  Chaumont. 
Champ  (AdJIe  del)  Ide  Velroux,  219,  220 

II,  388. 
Champ  (Amel  del)  de  Velroux,  219,  220 

II,  388. 
Champ  (Cdar  del)  de  Velroux,  219,  220 

II,  388.  Voy.  ChampSj  Velroux. 
Champ  (Gertrude  del)  de  Vdlroux,  220 

II,  388. 
Champ  (Herman  de),  II,  63.  Voy.  Champs. 
Champ  (Jean  del),  de  Fexihe-le-Haut-Clo- 

dher,  avoué  de  Kemexhe,  220,  253;  II, 

183,  388. 
Champ  (Jean  del)  de  Velroux,  chevalier, 

219,  253,  354;  II,  46,  47,  273,  388. 
Champ  (Jean  del),  219;  II,  388. 
Champ  (N.  del)  de  Velroux,  219;  II,  388. 
Champ  (Renier  del)  de  Velroux,  219,  220; 

II,  388. 
Champ  de   Bur,  dépendance  de   Ramet 

(Liège).  Domaine,  263.  Voy.  Ramet. 
Champ  de  Bur  (Thonar  de),  263;  II,  350. 
Champagne  (la),  III,  clxxxh.  —  Comtes. 

Voy.  Henri,  Marie. 
Champenois  (Lambert  H)  de  Warnant,  II, 

488. 
Champion  (Eugon  de),  sénéchal  de  Na- 

mur,  III,  cxv,  cxxvi. 
Champion  (lie).  Voy.  Flémalle. 
Champles,  dépendance  de  Bierges  (Bra- 

bant).  Seigneurs.  Voy.  Wilre. 
Champs  (Herman,  Gérard  et  Jean  des), 

II,  388.  Voy.  Champ. 
Champs  (Nicolas  des),  303;  II,  89. 
Champs  (Odile  des),  253. 
Changeur  (le)  ou  le  Ohangereau.I^oy.  La- 
voir. 


Changeurs,  lombards,  usuriers,  44.  Voy. 

Liège. 
Chantemerle,    près    de    Hermalle-sous- 

Huy  (Liège).   Manoir,   95,    109.    Voy. 

Hermalle. 
Chantemerle  (de),  II,  176  (tableau);  III, 

ccLXix,  21,  25,  166. 
Chantemerle  (Agnès  de),  109,  111,  463, 

464;  II,  145,  176,  228,  436. 
Chantemerle  (Eustaohe   de),   chevalier, 

29,   109,  463;  II,   176;  III,  25,  38,  44, 

166. 
Chantemerle  (Henri  de),  III,  166. 
Chantemerle  (Henri  de)  dit  Hè  Hallen- 

das,  110,  489;  II,  176. 
Chantemerle  (Jean  de),  3,  29,  109-111, 

246,  489;  II,  40,   176,  212;  III,  25. 
Chantemerle  (Jean  II  de),  dit  de  Fontai- 
ne, 49,  111;  II,  176,  398. 
Chantemerle  (Lambert  I  de),  chevalier, 

109-111,  467;   II,    176,   250,   368;    III, 

166. 
Chantemerle  (Lambert  II  de),   1 1 1  ;  II, 

176. 
Chantemerle  (N.  de),  28,   109-111;  II, 

176,397. 
Chantemerle  (Rasse  de),  chevalier,  bailli 

de  Moha,  bailli  du  Condroz,  29,   109, 

110,  464;  II,  39,  40,   176;  III,  25,  38, 

44. 
Chantereau.   Voy.   Bierset. 
Chanteurines  (Huwechon  de),  III,  13. 
Chantoigne  (moulin  de),  entre  Xhoris  et 

FiJot,  II,  421. 
Chantraine,    sous    Huppaye    (Brabant). 

Commanderie  de  l'ordre  de  Malte,  52, 

275,  473;  II,  86.  —  Maîtres.  Voy.  Par- 
fondry, Saint-Trond. 
Chantraine,    dépendance    de    Warnant- 

Dreye  (Liège),  95,  101. 
Chantraine  (cour  de),  à  Wonck,  441. 


246 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Chantraine  (Jean  de)  lez-Warnant,  95, 

101;  II,  250. 
Chantraine  (N.  de),  lez-Warnant,    101, 

102,  108;  II,  198,  250. 
Chapeau  de  roses  (miaison  du),  à  Liège, 

III,  XVII. 

Chapeau  (Roger  au).  Voy.  Ile. 
Chapelle  (la),  en  Condroz,  dépendance 

de  Tavier  (Liège).  Seigneurie,  231. 
Chapelle  (de  la),  II,  177  (tableau,  armes). 
Chapelle  (Godefroild  I  de  la),  chevalier, 

231,  237;  II,  177,  338;  III,  clxxxi,  41. 
Chapelle  (Godefroid  II  de  la),  chevalier, 

231,  237,  431;  II,   177,  371,  455;  III, 

cccxvii,  189. 
Chapelle  (Isabelle  de  la),  chanoinesse  de 

Munsterbilsen,  II,  177. 
Chapelle  (Jean  sire  de  la)  en  Condroz, 

223,  231;  II,   177,  382. 
Chapelle  (Marie  de  la),   religieuse  de 

Saint-Victor  à  Huy,  II,  177. 
Chapelle  (N.  de  la),  231;  II,  177. 
Chapelle  (Winand  de  la),  chanoine  de 

Sainte-Croix,  d'Antoing,   châtelain   de 

Sprimont,  231;  II,   177. 
Chapelle  (bourgeois  de  la)  en  Brabant, 

III,  59. 
Chapelle  lez-Herlaimont  (Hainaut),  111, 

59. 
Chaponseraing  (Liège),  60,  394. 
Chaponseraing  (Libert  de)  Print,  prévôt 

de  l'église  de  Visé,  III,  186. 
Charbon  (le  fief),  relevant  de  La  Roche, 

270. 
Charbon  d'On,  270;  II,  192. 
Charbon  (Guillaume)  d'On,  270. 
Charlemagne,  II,  94;  III,  cv,  cclxxxiv. 

—  Sceau  du  chapitre  Notre-Dame  d'Aix- 
la-Chapelle  (dit  de),  II,   1. 
Charles  (d'Anjou),  roi  de  Naples  et  de 

Sicile,  14,  173,  174;  III,  clxxvii. 


Charles  V,  roi  de  France,  III,  clxxxii. 

Charles  VI,  roi  de  France,  165. 

Charles-Quint,  empereur,  160. 

Charles  IV,  roi  des  Romains  et  de  Bo- 
hême, 162;  II,  91,  105;  III,  cxvi. 

Charneux  (Liège).  Seigneurs.  Voy.  Brouck. 

Charneux  (de),  41 1,  482;  II,  178  (tableau, 
armes),  457;  III,  29,  40.  Voy.  Wittem. 

Charneux  (Adolphe  dit  Aoust  de),  che- 
valier, échevin,  bourgmestre  de  Liège, 
216,  255,  277,  278,  350;  II,  178,  282; 
III,  75. 

Charneux  (Afflid  de),  278;  II,  178,  310. 

Charneux  (Alexandre  de),  485;  II,  178. 

Charneux  (AmouD  I  de),  chevalier, maïeur 
et  échevin  de  Liège,  350,  411,  485;  II, 
178. 

Charneux  (Arnoul  II  de),  chevalier, 
maïeur  et  échevin  de  Liège,  châtelain 
de  Franchimont,  84,  216,  313,  314,  350, 
381;  II,  49,  178,  279,  378;  III,  xxxv, 
CLxx,  166. 

Charneux  (Arnoul  III  de),  chanoine  de 
Saint-Barthèlemi,  III,  166. 

Charneux  (Arnoul  IV  de),  chanoine  de 
Notre-Dame  à  Maestricht,  278;  II,  178. 

Charneux  (Englebert  de),  moine  à  Sta- 
velot,  278;  II,   178. 

Charneux  (Gilles  I  de),  chevalier,  châte- 
lain de  Bouillon,  maïeur  et  échevin  de 
Liège,  216,  471,  485;  H,  178,  269;  III, 
cxix. 

Charneux  (Gilles  II  de),  chevalier,  sei- 
gneur de  Saive,  314;  II,  178,  222. 

Charneux  {Gilles  III  de),  chanoine  sous 
expectative  de  Saint-Servais  à  Maes- 
tricht, 216,  255,  278;  II,   178,   184. 

Charneux  (Guy  de),  chanoine  de  Saint- 
Paul,  chanoine  et  chantre  de  Saint- 
Lambert,  485;  II,  178. 


DES   NOMS   DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


247 


Charneux  (Henri  de),  dianoine  de  Saint- 
Servais  à  Maestricht,  278;  II,  178. 

Charneux  (Herman  I  de  Wittem  dit  de), 
chevalier,  350,  482,  483;  II,  178. 

Charneux  (Herman  II  de),  485;  II,  178, 
371. 

Charneux  (Mabille  de),  485;  II,   178. 

Charneux  (Marguerite  de),  485;  II,  178. 

Charneux  (N.  de),  84,  314,  381;  II,  178, 
259,  363. 

Charneux  (Nicolas  de),  édievin  de  Liè- 
ge, 485;  II,  178. 

Charneux  (Walter  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  prévôt  ye  Saint-Pierre,  prévôt 
de  Notre-Dame  à  Maestricht,  216,  350; 

II,  76,  78,  88,  89,  178,  427. 
Chartreuse  lez-Liége,  II,  310.  Voy.  Liè- 
ge. 

Chassepierre    (Luxembourg).    Siège    du 

château,  413. 
Chasteal.  Voy.  Château. 
Chasteler  (Jean  de),   107. 
Chasteler  (Michel  de),  chevalier,   107; 

III,  CCCXVHI. 

Chasteler  (Sarrazin  de),  102;  II,  292. 
Chastres  (Herman  de),  de  Vechmael,  III, 

191. 
Château  (du).  Voy.  Brusthem,  Hamal, 

Hannut,  Hemricourt,  Hermée,  Jemep- 

PE,  Jupille,  Millen,  Ramet,  Slins,Vel- 

Roux,  Warnant. 
Château  (du),  bourgmestre  de  Liège,  III, 

ccxcv. 
Château   (Catherine   du)    de    Vechmael 

(Fimale),  II,  386;  III,  191. 
Château  (Jean  du)  de  Vechmael,  II,  386. 
Château  (Marie  du),  II,  165. 
Château  (Renchon  du),  301. 
Chateaudun  (France),  III,  cclxxiv. 
Château  Sylvestre  à  Liège,  II,  453. 
Château-Thierry  (Aisne).  Seigneurie,  II, 


293.    —    Seigneurs.    Voy.    Bolland, 

Looz-Agimont. 
Chateauvilain    (Haute-Marne),    41.    — 

Seigneur,  III,  cclx. 
Chateauvilain  (de),  III,  30  (armes). 
Chatelet  (Baudouin  et  Walter  de),  II, 

128. 
Chatelineau    (Hainaut),    117.    —    Sei- 
gneurs. Voy.  Gelinden,  Harduemont. 
Chatelineau  (Michel  de),  chevalier,  122; 

11,221,241. 
Chatillon  (Gautier  de),   connétable  de 

France,  480. 
Chatillon  (Gautier  de),  seigneur  de  Fè- 

re-en-Taildenois,   165,   166. 
Chatillon  (Guy  de),  comte  de  Blois  et 

seigneur  de  Beaumont,    102;   II,  292; 

III,  LXII. 

Chatillon  (Jeanne  de),  dame  de  Fère-en- 

Tardenois,   165,   166;  II,   197. 
Chat-Sauvage  maison  du)   à   Liège,  II, 

454. 
Chaudrelier.   Voy.  Chadrelier. 
Chaudron  (famille),  108  (armes). 
Chaudron  (Baudouin  dit),  chevalier,  108. 
Chaudron    ou   Ohodron   (Humbert  de), 

481. 
Chaudron  (Jean),  chevalier,  108. 
Chaudron  (Jean  de)  de  Hamal,  chevalier, 

108;  II,  192;  III,  ccvii. 
Chaudron  (Jean),  sire  de  Neuville  en  la 

terre  de  Florennes,  108;  II,  198. 
Chaudron  (Lambert),  108. 
Chaudron  (N.  de),  480;  II,  227. 
Chaudron  (Simon)  de  Neuville,   108. 
Chaumont  (Braibant),  220;   III,    148.  — - 

Seigneurie,  II,  39,  99.  —  Seigneurs. 

Voy.  Chaumont,  Gronsvelt,  Lummen, 

Oupeye. 
Chaumont  (Marie  dame  de),  96;  II,  294. 
Chaumont-sur-Meuse,   dépend,  de   Her- 


248 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


malle-sous-Huy   (Liège),   266;   II,   61, 
410.  —  Seigneurs.  Voy.  Awirs. 

Chaussée  (Agnès  de  la),  II,  480. 

Chaussée  (Anselme  de  la),  II,  371,  480; 

III,    XLI. 

Chaussée  (Henri  de  ija),  II,  63. 
Chaussée  (Marie  de  la),  II,  365,  371,  479. 
Chaussée  (Thomas  de  la),  II,  480. 
Chauve  (le).  Voy.  Florennes. 
Chauveau  (F.),  graveur,  III,  vu. 
Chauvencv    (tournoi    de),    III,    clxxvu, 

CLXXviii.  —  Seigneurs,  III,  clxxxiv. 
Chaweaz  (les)  ou  Chayveaz,  de  Vivegnis, 

250;  III,  41. 
Chenaz  (Liban  délie),  II,  445. 
Chêne  (Jean  du)  ou  de  Quercu,  chanoine 

de  Saint-Lambert,  II,   119. 
Chênée    (Liège),    II,    27,    86,    351;    III, 

CLXxxvii,    134.    Voy.   Wilherster.    — 

Egîlise  et  pauvres,  279;  II,  27-29,  179. 

—  Curés.  Voy.  Adam.  —  Avoués.  Voy. 

Chênée,  Hollogne,  Sougné. 
Chênée  (de),  261;  II,   179  (tableau,  ar- 
mes), 427;  III,  29.  Voy.  Bailli,  Gail- 

LAR,  Sougné. 
Chênée  (Abresille  d«),  II,  28. 
Chênée  (Adile  de),  II,  179,  181,  287. 
Chênée  (Agnès  de),  282,  348;   II,   179, 

258,  442. 
Chênée  (Aneohon  de),  II,  27,  28. 
Chênée  (André  de)  dit  de  Ferrières,  derc 

liégeois,  III,  ccxiii. 
Chênée  (Bastian  de),  chevalier,  II,  428. 
Chênée  (Benoîte  de),  II,  28. 
Chênée  (Catherine  de),  282;  II,  179,  220. 
Chênée  (Frognut  de)  ou  de  Sougné,  279, 

281;  II,  179,  205,  219;  III,  16. 
Chênée  (Gilles  de),  dit  le  Bailli,  280,  281, 

284,  395;  II,  179,  185,  428. 
Chênée  (Gilles  de)  dit  le  Moine,  281  ;  II, 

179. 
Chênée  (Guillaume  de),  II,  428. 


Chênée  (Helwy  Ide),  II,  179,  287. 
Chênée   (Henrekeas   de   Sur-Meuse,   dit 

de),  citain  de  Liège,  II,  264,  428. 
Chênée  (Henri  de),  288;  II,  81,  89,  332, 

428,  464  (armes),  478.  Voy.  Bailli. 
Chênée  (Isabelle  de),  II,  27,  28. 
Chênée  (Jean  I,  avoué  de),  chevalier,  283; 

II,  179,  220;  III,  16.  Voy.  Sougné. 
Chênée  (Jean  de),  plusieurs,  280;  II,  27, 

28,  179,470. 
Chênée  (Jean  de),  dit  de  Hony,  288;  II, 

246. 
Chênée  (le  frère  de  Jean  Hanar  de),  472; 

II,  360. 
Chênée  (Jean  Hanar  de),  chevalier,  221, 

470;  II,  360,  428. 
Chênée  (Lambert  de),  II,  340,  477. 
Chênée  (Lambuche  de),  280;  II,  179.  Voy. 

Gaillard. 
Chênée  (Marguerite  de),  281,   395;   II, 

179. 
Chênée  (Marie  de),  280,  281;  II,  179. 
Chênée  (Maroie  Marcote  de),   470;   II, 

360,  478. 
Chênée  (N.  de),  280,  281;  II,  179,  340, 

453,  477. 
Chênée  (Ozile  de),  280,  281;  II,  179. 
Chênée  (Renohon  de),  280;  II,  179. 
Chênée  (Roger  de),  II,  27-30,  428,  437, 

453;  III,  XLViii. 
Chênée  (Udain  de),  II,  28. 
Chênée  (Wéri  de),  chevalier  (plusieurs, 

dont  certains  avoués),  II,  27,  29,  270, 

428,  453;  III,  LXiv. 
Chênée  (Wéri  de),  bailli  de  Jupîlle,  279, 

288;  II,  42,   179,  269,  428,  470. 
Chênée  (Wéri  ou  Walter  de),  abbé  de 

Horennes,  280;  II,  179. 
Chênée  (Wéri  dit  Wérotte  le  BaiMi  de), 

93,  280;  II,   179,  204. 
Chênée  (Wéri  II  le  Bailli  de),  281;  II, 

179,  287. 


DES   NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


249 


Cheratte  (Liège),  II,  446,  470. 

Cheratte  (Bastin  de),  chevalier,  III,  174. 

Cheratte  (?)  (Francon  et  Guilaume  &e), 
III,  174. 

Cheratte  (Nicolas  de),  chevalier,  III,  174. 

Cheratte  (Sibille  de),  III,  174. 

Cheratte  (Winand  de),  chevalier,  III, 
174. 

Cherbons.  Voy.  Charbon. 

Cherdeneux  (Gillequin  ide),  394;  II,  349. 

Cherdeneux  (Tihierri  de),  394;  II,  349. 

Cherrier  (famille  le),  II,  423. 

Cherrier  (Agnès,  Gilles,  Jeanne  et  Ma- 
rie le),  II,  423. 

Cherrier  (François  le),  II,  45. 

Cheteneaul  (Oury  de),  seigneur  de  Ju- 
lémont,  II,  495. 

Chettegnée  (Aimoul  de),  vinier,  III,  159, 
182. 

Cheut  (Catherine  le),  III,  175. 

Cheut  (Watrekin  le),  II,  443;  III,  175. 

Cheval  (maison  du),  au  Marché  à  Liège, 
44. 

Cheval  (Everard  de),  44,  370. 

Cheval  (Maron  de),  350. 

Cheval  (N.  de),  44;  II,  276. 

Cheval  (Pierre  de),  44. 

Chevalbay  (Renier  de),  232;  II,  273,  447. 

—  Le  1"  août  1289,  Henri  le  frère 
Ohevabai  esi  cité  parmi  les  hommes 
allodiaux  (Robermont,  chartrier).  Voy. 
Visé  (Renier  de). 

Chevaliers,  III,  xcvi,  clxi. 
Chevestreux  (Colar  de),  III,  182. 
Chevetaine  (Jacques  le),  III,  25. 
Chevetogne  (Namur).  Seigneurie,  II,  77. 

—  Seigneurs.  Voy.  Fexhe. 
Chevrechon,  surnom  d'Antoine  de  War- 

fusée  dit  de  Momalle.  Voy.  ce  nom. 
Chiempier.  Voy.  Schimper. 
Chien  (le).  Voy.  Velroux. 
Chieneis  (Ciney?),  386. 

ToHB  m. 


Chienstrée,  lieu-dit  à  Liège,  458;  II,  56, 
284. 

Chierbon.  Voy.  Charbon, 

Chierf.  Voy.  Cerf. 

Chièvre  d'Or,  lieu-dit  à  Sclessin,  II,  86. 

Chièvres  (Damison  de),  III,  cxviii. 

Chimai  (Hainaut),  III,  cxv,  149.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Hainaut.  —  Châtelains. 
Voy.  Peurière. 

Chimai  (Akrd  de),  II,  123. 

Chimai  (Wéri  chevalier  de),  II,  127. 

Chin  (Gilles  de),  III,  cxviii,  clxxiv. 

Chinery  (Catherine  de),  II,  172. 

Chiney  (Mathilde  de),  II,  346. 

Chinstrée.  Voy.  Chienstrée. 

Chinville,  lieu-dit  dans  la  paroisse  de 
Hervé,  319. 

Chinville  (de),  II,  180  (tableau,  armes); 

III,   CCLXVIII. 

Chinville  (Catherine  de),  II,  180,  428. 

Chinville  (Helke  de).  II,  180. 

Chinville  (Jean  I  de),  chevallier,  319;  II, 
180. 

Chinville  (Jean  II  de),  319;  II,  180,  428. 

Chinville  (N.  de),  278;  II,  282. 

Chinville  (Olke  de),  II,  180. 

Chinville  (Pierre  I  de),  chevalier,  II, 
180. 

Chinville  (Pierre  II  de),  chevalier,  châ- 
telain de  Dalhem,  278,  318,  319,  480; 
II,  180,  340,  381,  428;  III,  166. 

Chinville  (Pierre  III  de),  II,  428. 

Chinville  (Sophie  de),  II,  180. 

Chiny  (Luxembourg).  Comté,  270;  II, 
192.  —  Comtes,  clxxxiii,  150.  Voy.  Ar- 
NOUL,  Jean  I,  Lorraine,  Louis. 

Chivre  (hôtel  délie)  en  Féronstrée  à  Liè- 
ge, II,  352. 

Chivre  (délie),  II,  181  (tableau,  armes). 

Chivre  (Adèle  délie),  II,  181,  211. 

Chivre  (Clarisse  deille).  H,  181. 

32 


250 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Chivre  (Clouze  délie).  Voy.  Chivre  (Ni- 
colas délie). 

Chivre  (Haskine  délie),  II,  181. 

Chivre  (Hellewy  délie),  II,  181. 

Chivre  (Isabelle  dellle),  11,  181. 

Chivre  (Jean  I  délie),  receveur  général 
del'évêdhé,  280;  II,  181. 

Chivre  (Jean  II  délie),  280;  II,  179,  181. 

Chivre  (Mahaut  délie),  religieuse  au  Val- 
Notre-Dame,  II,   181. 

Chivre  (Marguerite  délie),  261;  II,  181, 
387. 

Chivre  (Marie  I  délie),  116;  II,  181,  299. 

Chivre  (Marie  II  délie),  II,  181,  352. 

Chivre  (Marie  III  dellle),  II,  181. 

Chivre  (Nicolas  I  délie),  demeurant  en 
Féronstrée,  éohevin  de  Jupille,  116, 
261,  280;  II,  82,  86,  179,  181. 

Chivre  (Nicolas  II  Idelle),  échevin  de  Ju- 
pille, bourgmestre  de  Liège,  280;  II, 
181,211. 

Chiwongne  (Jean  de).  Voy.  Chywongne. 

Chodelistrée,  rue  de  Liège,  319. 

Choiseul  (Pierre  de),  chevalier,  seigneur 
d'Aigrement  en  partie,  Beaudignies, 
etc.  II,  426. 

Choke  (en),  lieu-dit  à  Liège,  maintenant 
nie  Puits-en-Sock,  457;  II,  446,  472, 
473;  III,  LXiv.  —  Porte,  III,  137. 

Choke  (Petit  Guillaume  de),  457. 

Chokier  (Liège),  III,  169.  —  Seigneurie, 
90,  248;  II,  380.  —  Seigneurs.  Voy. 
Chokier,  Hozémont,  Lardier,  Surlet. 
—  Eglise,  247. 

Chokier  (de).  Voy.  Surlet. 

Chokis  (tenure  de),  à  Ans,  III,  134. 

Chrétien,  avoué  Ide  Saint-Trond,  340. 

Christian,  père  de  Henri,  II,  19. 

Christine,  II,  486. 

Chuar  (Walter  dit),  417. 

Chypey  (Gérard  de),  270;  II,  192. 


Chypre  (île  de).  Voyage  pénal,  294;  III, 

LXII. 

Chywongne  (Jean  de),  chanoine  de  Saint- 
Jean,  295. 

Ciergnon  (Namur),  77. 

CiGNO  (Winand  de),  èchevin  de  Lenculen, 
11,311. 

Ciney  (Namur),  II,  7-9;  III,  cciii,  75,  198. 
—  Guerre  de  la  Vache,  365.  —  Avoués. 
Voy.  Argenteau.  —  Collégiale,  III, 
198.  —  Abbé  séculier.  Voy.  Dave.  — 
Prévôt.  Voy.  Sorée.  —  Chanoine.  Voy. 
Lonchin.  —  Doyen  de  concile.  Voy. 
Jean.  —  Voy.  Chieneis,  Chyney. 

Ciney  (de),  III,  cxi. 

Ciney  (Guillaume  de),  II,  126. 

Ciney?  {Sinées)  (Bbroin  de),  II,  129. 

Ciplet  (Liège),  394;  II,  380.  —  Curés. 

Voy.  COM.MOGNES. 

Ciplet  (Jean  de),  II,  122. 

Ciplet  (Ottar  de),  50;  II,  398. 

Ciplet  (Philippe  de),  II,  74. 

Cla  (Jean),  d'Orp,  468. 

Clabeche  (la),  fief  à  Orp-le-Petit,  431. 

Clabeche  (AmouM  dellle),  chevalier,  431  ; 

II,  240. 
Clabeche  (Henri  délie),  431;  II,  240. 
Clabeche  (N.  délie),  431;  II,  240. 
Clabeche  (Stasse  délie),  sire  de  Trognée, 

431;  II,  240. 
Clabeche  (Walter  délie),  chevalier,  431; 

II,  240. 
Clabek,  dépendance  d'Ottenbourg  (^a- 

bant).  Seigneurie,  80. 
Clamency  (Sophie  de)  et  non  Qemency, 

II,  165. 
Clavier    (Liège),    85.    —    Curés.    Voy. 

OCHAIN. 

Clef  (maison  de  la),  à  Liège,  III,  xx. 
Clémence,  II,  451;  III,  liv,  180. 
Clément  III,  pape,  III,  cviii. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES 


251 


Clément  V,  pape,  179;  II,  102,  112;  III, 

CLXXVIII. 

Clément  VI,  pape,  64,  84,  388,  419;  II, 
119. 

Clémodeau,  dépendance  de  Villers-Ie- 
Temple,  II,  442. 

Clerc  (le).  Voy.  Clers,  Magnée,  Roloux, 
Saint-Servais. 

Clerchon  de  Pucey,  440;  II,  410. 

Clerfayt  (de),  III,  cciv. 

Clergé,  III,  xcvi,  xcix-civ. 

Clermont  lez-Nandrin  (Liège),  262.  — 
Château,  seigneurie,  146,  201,  379;  II, 
182;  III,  cxxxi,  3,  4,  154,  155.  —  Sei- 
gneurs, oomtes,  146;  III,  cxxii.  Voy. 
Clermont,  Duras,  Godefroid,  Wal- 
couRT.  —  Baillis.  Voy.  Ramet.  —  Châ- 
telains, III,  clxxxvi. 

Clermont  (de),  146  (armoiries),  384;  II, 
182  (tableau,  armes),  428;  III,  29,  31. 

Clermont  (Agnès  de),  abbesse  de  Mielen, 
379;  II,  182. 

Clermont  (Béatrix  de)  et  de  Harzé,  II, 
146. 

Clermont  (Catherine  de),  201,  380;  II, 
182,  288. 

Clermont  (Ermengarde  de),  II,  250. 

Clermont  (Humbert  Corbeau  sire  de), 
d'Awans  et  d'Esneux,  chevalier,  255, 
379;  II,  182;  III,  ccvii,  3,  4,  43. 

Clermont  (Jacques  I  comte  de),  II,  182. 

Clermont  (Jacques  II,  comte  et  seigneur 
de),  378;  II,  147,  182,  428,  429;  III, 
166. 

Clermont  (Jacques  III,  seigneur  de)  et  de 
Jeneffe,  122,  378,  382;  II,  24,  182, 
242,  351,  429;  III,  166. 

Clermont  (Jeanne  I  de),  363;  II,  172. 

Clermont  (Jeanne  II  de),  249,  272,  380, 
382;  II,  182,  208,  249,  259,  364. 

Clermont  (Jeanne  III  de),  dame  de  Har- 
zé, 121;  II,  242. 


Clermont  (Libert  Butoir,  sire  de),  d'A- 
wans et  d'Esneux,  60,  125,  249,  378, 
379,  405;  II,  141,  182,  396. 

Clermont  (Louis  de),  sire  de  Harzé  et 
de  Borsu,  chevalier,  378;  II,  182,  242. 

Clermont  (Louis  de)  dit  de  Harzé,  sire 
de  Harzé,  avoué  de  Franchimont,  121, 
364,  483;  II,  242. 

Clermont  (Marie  de),  379,  382;  II,  182, 
351. 

Clermont  (N.  de),  380;  II,  182,  242; 
III,  3. 

Clermont  (Simon  de),  avoué  de  Huy, 
chevalier,  122,  378;  II,  142,  182,  241, 
266,  429. 

Clermont  (Wéri  de),  seigneur  de  Harzé, 
sénéchal  du  Brabant  roman,  chambel- 
lan de  l'empereur  Henri  V  de  Luxem- 
bourg, 430,  483;  II,  242,  268. 

Clermont-sur-Berwinne  (Liège).  Sei- 
gneurs. Voy.  Welkenhuyzen. 

Clermont  lez-Walcourt  (Namur).  Cu- 
rés. Voy.  Meeffe. 

Clers  (Huet  le),  II,  28. 

Clervaux  (Thierri  de),  au  dudhé  de  Lu- 
xembourg, 136;  II,  354. 

Clèves  (Province  rhénane).  Bataille,  153. 
—  Comtes,  ducs,  III,  150.  Voy.  Adol- 
phe. 

Clèves  (Elisabeth  de),  166. 

Clèves  (Otton  de),  comte,  419. 

Cleyn  Johan  (Jean  dit),  de  Visé,  II,  435. 

Clichet  (Guillaume  de  Dave  dit),  177, 
178;  II,  190. 

Cliffort  (Jeanne  de),  III,  189. 

Clockier  (le),  242  (armes). 

Clockier  (Aelis  le),  II,  235,  349,  437. 

Clockier  (Catherine  le),  II,  169. 

Clockier  (Gilles  le),  éohevin  de  Huy,  II, 
399,  400. 

Clockier  (Guillaume  le),  chevalier,  éche- 


252 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


vin  de  Huy  (et  non  de  Liège),  56,  203- 

205;  II,  347. 
Clockier  (Henri  le)  dit  Veilhet,  242. 
Clockier  (Jean  I  le),  chevalier,  échevin 

de  Liège  et  Ide  Huy,  bailli  de  Thuin, 

douze   des  lignages,   56,   66,  203-205, 

242,  393;  II,  275,  347,  437. 
Clockier  (Jean  II  le),  bourgeois,  édievin 

et  bourgmestre  de  Huy,  241,  242;  II, 

262. 
Clockier  (Jean  III  le),  II,  374. 
Clockier  (Louis  le),  chanoine  de  Huy, 

242. 
Clockier  (N.  !e),  66,  242;  II,  202,  205, 

347. 
Clokettes  (les  as),  III,  lxiii. 
Clouze  (Ailid),  II,  464. 
Clouze  (Catherine),  287,   331,  425;   II, 

332,  464;  III,  183. 
Clouze  (Gertrude),  III,  162. 
Clouze  (Henkin),  II,  373. 
Clouze  (Jean),  édievin  de  Tongres,  III, 

162. 
Clouze  (Thiri),  287;  II,  464. 
Cluting,  lignage,  194,  195. 
Cluting  (X.)  de  Bruxelles,  194;  II,  263. 
Coblence  (Prusse  rhénane),  II,  113. 
CocK  (Aleyde  de),  d'Ophem,  77. 
CocKEAL   (GuiMaume)   de   Limbourg,  II, 

351,475. 
CocQ  (Jean  le),  bourgmestre  de  Liège,  24. 
CocRENELLE  (Gilet  de),  II,  338. 

COCKROUL.  Voy.   KOCKROUL. 
COEKELBERG.  Voy.    KOEKELBERG. 

CoELEM.  Voy.  Oyembrugge. 

CoEN  (Ailid),  III,  CXI. 

CoEN  (Henri),  II,  89,  161.  Voy.  Cuen. 

CoEN  (Henri),  éohevin  de  Liège,  II,  370. 

CoEN  (Jean),  chanoine  de  Saint-Lamtoert, 

II,  89. 
COENEN  (Hugues)  de  Vedhmaél,  maïeur 

de  Tongres,  116;  II,  181. 


CoiNEAL  (Hugues)   de  Boussu-en-Fagne, 

II,  464. 

CoiNEAL  (Marie),  II,  464. 
Coing.  Voy.  Cuen. 

CoiR  (de),  251  (armes);  II,  183,  184  (ta- 
bleaux, armes). 
CoiR  (Agnès  I  de),  371,  480;  II,  183,  340. 
CoiR  (Agnès  II  de),  254;  II,  71,  184,  329; 

III,  XVII,  XXII. 

CoiR  (Agnès  III  de),  255,  256,  290,  291; 

II,  184,  246,  283. 
CoiR  (Agule  ou  Adioule  de),  371  ;  II,  183, 

200. 
CoiR  (Antoine  de)  dit  de  Fontaine,  père 

et  fils,  252,  253;   II,    183.   Voy.  CoiR 

(Thonar  de). 
CoiR  (Antoine  de)  dit  de  Samson,  252;  II, 

183. 
CoiR  (Catherine  I  de),  220,  253;  II,  183, 

388. 
CoiR  (Oaitherine  II  de),  254,  255;  II,  184. 
CoiR  (Euzekin  de),  II,  429. 
CoiR  (Gérard  de),  chanoine  et  dhantre  de 

Saint-Martin,  371;  II,  45,  183,  457. 
CoiR  (Gilles  I  ou  Gilon  de),  éohevin  de 

Liège,  II,  183. 
CoiR  (Gilles  II  de),  II,  183. 
CoiR  (GiMes  III  de),  252;  II,  183. 
CoiR  (Gilles  IV  de)  dit  de  Samson,  252; 

II,  183. 
CoiR  (Gilles  V  de),  chanoine  et  chantre 

de    Sainte-Croix,   253;    II,    183.    Voy. 

SOUST. 

CoiR  (Gilles  VI  de),  254,  329;  II,   184, 

301. 
CoiR  (GiUes  VII  de),  254,  266;  II,  184, 

327. 
CoiR  (Gosuin  de),  bourgmestre  de  Liège, 

220,  252,   253,  303;   11,  89,    183;   III, 

XVII,  XXI. 

CoiR  (Gosuin  de),  fils,  253;  II,  183. 
CoiR  (Guillaume  I  de),  chevalier,  fieffé 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


253 


de  Saint-Lamtoert,  bourgmestre  de  Liè- 
ge, 252,  253,  314,  472;  II,  70,  71,  183, 

184,  300. 
CoiR  (Guillaume  II  de),  254;  II,  184. 
CoiR  (Guillaume   III  de),  254,  269;   II, 

184,  277;  III,  166. 
CoiR  (Ide  de),  religieuse  à  Robermont, 

254;  II,   184. 
CoiR  (Jaicques  de)  dit  au  Groz-Nez,  éche- 

vin  et  maire  de  Liège,  304,  371,  432, 

480;  II,   183. 
CoiR  (Jacques  de),  252,  255;  II,  183.  Voy. 

Preit. 
CoiR  (Jean  I  de),  échevin  de  Liège,  251, 

481;  II,  183,  213. 
CoiR  (Jean  II  de),  abbé  de  Flône,  252;  II, 

68,  70,  183. 
CoiR  (Jean  III  de)  idit  de  Samson,  252; 

II,  183. 
CoiR  (Jean  IV  de),  moine  de  Plône  et 

curé  d'Antheit,  253;  II,  183. 
CoiR  (Jean  V  de),  échevin  de  Liège,  207, 

253,  254,  266,  269,  274,  329;  II,  81,  89, 

169,  184,  206,  301. 
CoiR  (Jean  VI  de),  mort  à  Rome,  254; 

II,  184. 
CoiR  (Jean  VII  de),  seigneur  de  Ramioul, 

échevin  de  Liège,  254,  256;  II,  184. 
CoiR  (Jean  VIII  de),  seigneur  de  Ramioul, 

et  d'EmeviMe,  47,  255,  256;   II,    137, 

184,  470. 
CoiR  (Jean  IX  de),  seigneur  de  Riaimioul, 

48,  255;  II,  184. 
CoiR  (Jeanne  de)  de  Samson,  210,  252; 

II,  167,  183. 
CoiR  (Marguerite  de),  254;  II,  184. 
CoiR  (Marie  de),  254,  256,  287,  472;  II, 

184,  332,  360. 
CoiR  (Marie  de)  dite  de  Fooz,  432;   II, 

183,  256. 
CoiR  (Marie  de),  religieuse  au  Val-Benoît, 

252;  II,  183. 


CoiR  (N.  de),  253,  314,  418;  II,  183. 

CoiR  (N.  de),  religieuse  au  Val-Notre- 
Dame,  253;  II,  183. 

CoiR  (Piron  de),  II,  183. 

CoiR  (Thonar  de),  II,  45,  429. 

CoiR  (Wèri  de),  480;  II,  227. 

CoiR  (Wéri  de),  chevalier,  sire  de  Ra- 
mioul, 48,  252,  255,  256,  287,  290,  472; 

II,  45,  70,  183,  184,  429. 
CoiRLAWE  (les),  475;  III,  40. 
CoLAY  (Henri),  III,  189. 

CoLAY  (Jean),  d'Amay,  269;  II,  277. 

COLEMICHE.    Voy.  JUPILLE. 

COLEN,  II,  224. 

CoLHEM.  Voy.  Oyembrugge. 

Colin-Maillard,  jeu,  II,  452.  Voy.  Mail- 
lard. 

Colle  (Pirard)  de  Namur,  281. 

Collebiaul  (Jean  et  Nico^las)  de  la  Sau- 
venière,  II,  297. 

Colletar  (N.),  447;  II,  265. 

Collet AR  (Thonon).  Voy.  Jemeppe. 

Collets  (Gilles),  notaire,  II,  38. 

CoLLiN  (Jehan),  échevin  de  Louveigné, 

III,  ccxcvii. 

CoLMicHE  (Colais),  II,  381.  Voy.  Jupille. 

CoLMONT,  dépendance  d'Overrepen  (Lim- 
bourg).  Châtetllenie,  forteresse,  II,  187, 
229.  —  Châtelains,  39.  Voy.  Cortes- 

SEM,  GUYGOVEN,  Op-LeEUW. 

CoLMONT  (Lambert  de),  II,  124. 

CoLMONT  (Rosse  de),  chevalier,  II,  21. 

COLMONT  (Winric  de),  II,  125,  126;  III, 
ex  VI. 

Cologne <Prusse  rhénane),  l00;III,cxxxvi, 
137,  139.  —  Diocèse,  169,  236;  III, 
clxxviii.  —  Archevêques,  14,  62,  206. 
Voy.  Fauquemont,  Ghennepe,  Waleran. 
—  Sous-doyens.Voy.WEVELiNCHOVEN.' — 
Avoués.  Voy.  Heppendorff.  —  Univer- 
sité, II,  169,  380.  —  Chanoines.  Voy. 
Fontaine.  —  Chanoines  de  Saint-Geor- 


254 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


ges.  Voy.  Argenteau.  —  Prévôts  de 
Saint-Géréon.  Voy.  Merode.  —  Oha- 
noines  de  Saint-André.  Voy.  Suderman. 
—  Chanoines  des  Saints-Apôtres.  Voy. 
Mo  MSTEGHEN.  —  Chanoinesse  de  Sain- 
te-Cécile. Voy.  Ramelot.  —  Recluses, 
82.  Voy.  Hamal. 

Cologne  (Agnès  de),  339,  461  ;  II,  260. 

Cologne  (Gérard  de),  115,  333;  II,  195, 
413. 

Cologne  (GiMes  de),  III,  cxlix. 

Cologne  (Henri  de),  54,  286;  II,  89,  307; 

III,  CXLIX. 

Cologne  (Herman  de),  échevin  de  Liège, 
320,  339,  460,  461;  II,  81,  174,  232; 
III,  75. 

Cologne  (Marie  de),  333,  461  ;  II,  195. 

Colon  (Colette),  448;  II,  265. 

Colon  (Jacques),  III,  177. 

Colon  (Lambuohe),  448;  II,  265. 

Colon  (Maroie),  III,  177. 

Colon  (Thonar)  dit  le  grand  Thonar,  448; 
II,  265. 

Colonster,  dépendance  d'Angleur  (Liè- 
ge), III,  166.  —  Seigneurs.  Voy.  Cha- 
bot, Colonster,  Jupille. 

Colonster  (de),  235  (armes),  482;  III, 
29,  40.  —  Voy.  Preit. 

Colonster  (Adolphine  de),  III,  185. 

Colonster  (Agnès  de),  237;  II,  338. 

Colonster  (Jean  de),  chevalier,  235,  236, 
311;  II,  338;  III,  xxxvi. 

Colonster  (Louis  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  seigneur  de  Colonster,  235, 
236;  II,  338. 

Colonster  (N.  de),  236,  311  ;  II,  171,  338. 

Colonster  (Radou  de),  chevalier,  sei- 
gneur de  Colonster,  connétable  de  Lom- 
bairdie,  235;  II,  338;  III,  xxxvi,  cxvi, 
CLxxx,  185. 

Colonster  (Radou  de),  236;  II,  338,  no- 
te 2. 


Colonster  (Simon  de),  280;  II,  179. 

CoLsop  (Agnès  ou  Nésa),  veuve  d'Otton, 
II,  202. 

COLVERE  (Gérard),  maïeur  de  Louvain, 
195. 

CoMBLAiN  (Liège),  436.  —  Château,  III, 
LX.  —  Dîmes,  III,  cxxix. 

CoMBLAiN  (de),  264  (armes), 360,  361  (cri), 
436  (cri)  ;  III,  LX,  30  (armes).  Voy.  An- 
dré, CONON,  Crescentius,  Wéri. 

CoMBLAiN  (Agnès  de),  II,  \57.Voy.  Agnès, 

Comblain  (Jean  de).  Voy.  Hody. 

CoMBLAiN  (Lambert  de),  derc,  II,  2,  336, 
468;  III,  184. 

Comblain  (Marie  de),  ou  de  Preit,  II,  2, 
336. 

Comblain?  (Oda  de),  II,  2,  468. 

Comblain  (Raidulpftie  de),  II,  2,  468;  III, 
184. 

Comblain  (Radulphe  de),  chanoine  de 
Saint-Lambert,  prévôt  de  Saint-PaUl  et 
de  Saint-Jean,  archidiacre  de  Condroz, 
II,  2,  336,  468,  469;  III,   184. 

Comblain  (Thierri  de),  III,  lx,  lxi. 

Comblain  (Wamier  de),  II,  468. 

Commenaille,  dépendance  de  Jupprelle 
(Liège),  468. 

Commenaille  (X.  de),  468;  II,  368. 

CoMMOGNES,  dépendance  de  Noville-les- 
Bois  (Namuir),  465. 

CoMMOGNEs  (Heineman  de),  428  (armes), 
466;  II,  279. 

CoMMOGNES  (Heineman  de)  dit  de  Namê- 
che,  466. 

CoMMOGNES  (Heineman  de),haillli  de  Was- 
seige,  465,  466. 

COMMOGNES  (Henrar  ou  Henrion  de),  châ- 
telain de  Namur,  466. 
COMMOGNES  (Hubin  de),  465,  466. 
COMMOGNES  (Jacques  de),  curé  de  Ciplet, 
466. 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


255 


CoMMOGNES  (Jean  de),  échevin  de  Namur, 
466. 

CoMNÈNE.  Voy.  Manuel. 

COMPAINGNON  (le),  II,  445. 

CoMPiÈGNE  (France).  Tournoi,  III,  clxxvi. 

CoMPOGNE,  dépendance  de  Bertogne  (Lu- 
xembourg), 52,  447;  II,  265. 

CoMPOGNE  (Jean  Ide),  52,  447;  II,  265, 
403. 

CoMPOSTELLE  (Espagne).  Pèlerinage,  III, 

CL. 

Comte  (Elyas  dit  le)  ou  del  Aile,  II,  170. 
CONART,  II,  73. 

CoNDÉ  (Isabelle  de),  97;  II,  292. 
CoNDÉ  (Joie  de),  II,  354. 

CONDROZ,  III,   LVII,  CXI,  CLXVI,  CLXXXIV.  — 

Baillis,  III,  IS.Voy.  Bassine,  Bernau, 
BovERiE,  Chantemerle,  Montzée,  Par- 

FONDRY,      POLAIN,      SaINT-SeRVAIS,      SU- 
MAING,  ViLLERS-SUR-LeSSE. 

CoNON,  comte,  II,  124. 

CoNON  (de  Comblain  ou  de  Preit),  cheva- 
lier, II,  2,  468. 

CoNOYUs,  fils  d'Ermengarde,  II,  22. 

Conrad  II,  empereur,  III,  cxlviii,  clxvii. 

Conrad  III,  empereur,  III,  cxiv. 

Conrad,  doyen  de  Saint-Larabert  à  Liège, 
11,2. 

Conrad,  gardien,  ministerialis,  II,   126; 

III,  CXLIX. 

Conrad,  le  jeune,  II,  49. 

Conrat,  II,  493. 

Cons  (Meurthe-et-Moselle).  Prieuré,  180. 

—  Prieur.   Voy.  Montzée. 
CoNTEiT  (deil).  Voy.  Herbais. 
Contraire  (Gilles),  II,  437. 
Contrecœur.  Voy.  Wedergrate. 
Conversan  (comte  de).  Voy.  Enghien. 
Copis  (baron  de),  III,  cclxxvi. 
Coraine  (Marie  de),  II,   146. 
Corbais  (Brabant).  Seigneurs.  Voy.  Wal- 

hain. 


Corbeal  (Baudouin),  )de  Jupille,  II,  476. 

CoRBEAL,  III,  ccxxviii.  Voy.  Anthisnes, 
Awans,  Bernalmont,  Hermée,  Ho- 
gnoul,  Polain,  Streel,  Waroux. 

CoRÉAL  (Bois  de),  près  de  Velaines,  278. 

CoRÉAL  (de).  Voy.  Hiernut. 

CoRiouLLE  (Jean  de),  prévôt  de  Poilvaohe, 
II,  79. 

CoRiouLLE  (Wéri  de),  II,  80. 

CoRNELiMUNSTER  (Prussc  rhénane).  Abbé, 
II,  161. 

Cornet.  Voy.  Fléron. 

CORNILLON  lez-Liége,  III,  133.  —  Châ- 
tellenie,  II,  433;  III,  lxiv.  —  Châte- 
lains. Voy.  Jupille,  Preit.  —  Abbaye, 
II,  127,  415,  470;  III,  cxxxii,  cxxxvi, 
cxLV,  cLxxxix.  —  Abbés.  Voy.  Gos- 
suiN.  —  Convers.  Voy.  Fléron.  — 
Diacre,  II,  209.  —  Léproserie,  402; 
II,  3,  9,  13-19,  27,  33,  54,  446;  III, 
XLVii,  Lxx,  CLXXVI,  117,  174.  —  Hos- 
pice, II,  456. 

CoRNOUAiLLES,  comté  au  S.  O.  de  l'Angle- 
terre. Comtes.  Voy.  Richard. 

Cornu  (Maison  des)  près  de  Saint-Léo- 
nard, 182. 

Cornu  (le),  de  St-Léonard,  284  (armes); 
II,  185  (tableau,  armes);  III,  16. 

Cornu  (Adilhe  I  le),  281,  284;  II,  179, 
185,  428. 

Cornu  (Adilhe  II  le),  284,  286;  II,  185. 

Cornu  (Baudouin  le),  281,  284;  II,  179, 
185. 

Cornu  (Clémence  le),  182,  258,  286;  II, 
185,  246;  III,  xlix,  lviii. 

Cornu  (Gérard  I  le),  284;  II,  185. 

Cornu  (Gérard  II  le),  284,  285;  H,  185. 

Cornu  (Gade froid  le),  dominicain,  évê- 
que  de  Brachiale,  suffragant  de  Metz, 
284;  II,  185. 

Cornu  (Godefroid  le),  de  Saint-Léonard, 


25G 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


bourgmestre   de   Liège,   284,  285;    II, 

161,  185,  342;  III,  ccLXi. 
Cornu  (Guillaume  1  le),  283,  284;  II,  185. 
Cornu  (Guillaume  II  le),  284,  285,  322; 

II,  185,  232.  Voy.  Hemricourt. 
Cornu   (Jean),   dhevalier  hennuyer,   III, 

CLXXII. 

Cornu  (Jean  I  le),  283;  II,  185. 
Cornu  (Jean  II  le),  285;  II,  185. 
Cornu  (Marguerite  le),  II,  86. 
Cornu  (Oude  le),  de  Saint-Léonard,  285; 

II,  161,  185. 

Cornu  (Raskin  le),  changeur,  285;  II,  185. 

Cornu  (Walter  le),  de  Saint- Léonard,  pré- 
tendu échevin  de  Liège,  182,  283,  286, 
293;  II,  185,  205. 

CoRONMEUSE,  lieu-dit  à  Liège,  437;  II,  9, 
460;  III,  ccxxxiii,  135. 

CoRON.viEUSE  (Guilllaume  de),  III,  cdxli, 
135. 

CoRROGiER  (Agnès),  III,  179. 

CoRSWAREM  (Limbourg),  224,  394;  II,  5. 

CORSWAREM  (de),  II,  186  (tableau,  armes); 

III,  CCLXXV.    Voy.   MOMALLE. 

CORSWAREM  (Agnès  Ide),  30;  II,  151,  186. 
CoRSWAREM    (Ailid    I    de),   religieuse    au 

Val-Benoit,  II,  186;  III,  166. 
CORSWAREM  (Ailid  II  de),  30;  II,  ISG.Voy. 

QUAREM.ME. 

CORSWAREM  (Arnold  de),  en  1 138  et  1 175, 

III,  166,  195. 
CORSWAREM  (Arnold  I  de),  chevalier,  puis 

frère  mineur,  II,  4,  5,  31,  32,  186;  III, 

166. 
CORSWAREM  (Arnold  II  de),  chevalier,  II, 

186. 
CORSWAREM  (Arnold  III  de),  sire  de  Niel, 

29,  33,  86;  11,42,  174,  186. 
CORSWAREM   (Arnold    IV   de),   chevalier, 

sire  de  Niel,  26,  29,  33;  II,  42,   186, 

397. 
CORSWAREM  (Arnouî  V  Ûe),  chevalier,  sire 


de  Nid  et  de  Momalle,  29,  69,  70,  215, 
233;  II,  139,  186;  III,  ccxxvii,  cccix- 

CCCXIIII. 

CORSWAREM   (Amoul   VI   de),   chevalier, 

sire  de  Niel,  30,  149,  190;  II,  149,  151, 

186;  III,  XXIV,  ccLiii. 
CoRswAREM  (Amoul  VII  de),  190. 
CORSWAREM  (Arnoul  VIII  de)  dit  de  Nan- 

drin,  seigneur  de  Nandrin,  328;  II,  320. 
CORSWAREM  (Baudouin  de),  II,  186;  III, 

166. 
CORSWAREM  (Catherine  I  de),  II,  186. 
CORSWAREM  (Catherine  II  de),  33;  II,  139, 

186. 
CORSWAREM  (Catherine  III  de),  30,  215; 

II,  186. 
CORSWAREM  (Gérarld  de),  30,  190. 
CORSWAREM  (Gérard  I  et  II  de),  dits  de 

Froidebise,  444;  II,  389. 
CORSWAREM  (Guillaume  I  de),  chevalin, 

378;  II,  4-6,  186,  245;  III,  166. 
CORSWAREM  (Guillaume  II  de),  chanoine 

de  Saint-Pierre,  II,  186. 
CORSWAREM  (Guillaume  III  de),  chanoine 

de  Saint-Lambert,  30;  II,  186. 
CORSWAREM    (Guillaume    IV    de),    sire 

d'Emptinne,  Mouffrin,  Biron,  31. 
CORSWAREM   (Jean   de),  ile   chasteur,   II, 

387. 
CORSWAREM  (Jean  de)  dit  lie  Nandrin,  sire 

de   Velroux,    chevallier,   233,   329;    II, 

151,  320;  III,  CLXXXiii. 
CoRswAREAi  (Libert  de),  frère  mineur,  II, 

6,12;  III,  166. 
CORSWAREM  (Libert  de)  dit  de  Niel,  11, 

31-33,  186. 
CORSWAREM   (Mahaut  de),   religieuse   au 

Val-Benoit,  II,  186;  111,   166. 
CORSWAREM  (Marguerite  de),  II,  186;  III, 

166. 
CORSWAREM  (N.  de),  29,  233;  II,  186,  245. 
CORSWAREM  (Raes  de),  II,  369. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


257 


CORSWAREM  (Renard  de)  dit  de  Momalle 
et  d'Emptinne,  sire  d'Emptinne,  cheva- 
lier, 31,  202,  230;   II,   186,  378;   III, 

CCXXVII. 

CoRswAREM  (Robert  de),  chevalier,  377; 

II,  11,  186,  266;  III,  166. 
CoRswAREM  (Robert  de),  frère  mineur,  II, 

6;  III,  166. 

CORSWAREM  (Thierri  de),  chevalier,  sire 
de  Momalle,  bailli  du  comté  de  Namur, 
20,  30;  II,  186;  III,  ccxxvii. 

CORSWAREM  (Thierri  de),  sire  de  JVlomalle, 
Novile,  Fréloux,  20,  230;  II,  154. 

CORSWAREM  (Thierri  de),  âbbé  de  Saint- 
Hubert,  30. 

CORSWAREM  (Walter  de)  dit  de  Nandrin, 
chambellan  de  l'empereur  Henri  V  de 
Luxembourg,  33,  328,  430;  II,  186,  413, 
429. 

CORSWAREM  (Walter  de),  chanoine-chan- 
tre de  Saint-Lambert,  archidiacre  de 
Hainaut,  30;  II,  186. 

CORSWAREM  (Walter  de)  en  1177,  III,  166. 

CoRTEMAN  (Guillaume),  II,   19. 

CoRTENBACH  (Elisabeth  de),  II,  302. 

CoRTENBERG  (charte  de),  II,  113,  292. 

CoRTESSEM  (Limbouirg),  41.  —  Chanoines 
de  Saint-Pierre.  Voy.  Printhagen, 
Proest.  —  Chapelains  de  l'autel  du 
Saint-Esprit.  Voy.  Nicolas. 

CoRTESSEM  (de),  II,  187  (tableau,  armes); 

III,  30  (armes). 

CORTESSEM  (Gertrude  de),  béguine,  II, 
187. 

CORTESSEM  (Godefroid  de),  chevalier,  châ- 
telain de  Colmont,  sénéchal  du  comté 
de  Looz,  II,  187. 

CORTESSEM  (Guillaume  de),  chevalier,  III, 
167. 

CORTESSEM  (Courtreiche)  (Guillaume  de), 
II,  298. 


CoRTESSEM  (Henri  de),  chevalier,  seigneur 

de  Terwaerden,  II,  187. 
CORTESSEM  (Lenval  de),  chevalier,  dit  de 

Bongart,  de  Pomerio  ou  de  Jardino,  II, 

21,  187. 
CoRTESSEM   (Lutgarde   de),   béguine,   II, 

187. 
CoRTESSEM   (Rasse   I  de),  chevalier,   II, 

187. 
CoRTESSE-M  (Rasse  II  de),  chevalier,  châ- 
telain de  Colmont,  II,  16,  187. 
CoRTHYs    (Limibourg).    Seigneurs.     Voy. 

Beau,  Beaufort,  Liedekerke,  Revins. 
CoRTHYs  (Béatrix  de),  II,  419. 
CoRTHYs  (Herman  de),  chevalier,  II,  419. 
CoRTHYs  (Libert  de),  II,  419. 
CoRTiL-WoDON  (Namur),  186. 
CoRTiLS  (Conrard  de),  209;  II,  167.  Voy. 

Waltgraff. 
CoRTis  (Jean  de),  II,  443. 
CoRTOis     (Herman),     de    RoUoux,     III, 

CCXXXIII. 

CoRTOis  (Jean),  III,  ccxxxiii. 

Cosen  (Limbourg).  Seigneurs.  Voy.  Wyer. 

Cosselaer  (Jean),  sire  de  Wittem,  frère 

bâtard  de  Jean  III,  duc  de  Brabant,  483. 
COSSEN  d'Amay,  III,  76. 
CossEN  (Guillaume),  chevallier,  279,  283; 

III,  ccLX,  15-17. 
CossEN   (Guillaume)   d'Amay,   costre   de 

Saint-Pierre  à  Liège,  283;  II,  205. 
CossEN  (Hanet),  II,  382. 
CossEN  (Henri),  bourgeois  de  Liège,  223, 

225;  II,  144,382. 
CossEN  (Henri),  chevalier,  III,  35. 
CossEN  (Henri),  clerc,  225;  II,  382. 
CossEN  (Julienne),  225;  II,  382,  481. 
CossEN  (Lambert),  279,  283,  284;  II,  205, 

382. 
CossEN  (N.),  225,  279,  283;  II,  144,  179, 

205,  219. 


Tome  III. 


33 


258 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


CossEN  (N.),  abbesse  de  la  Paix-Dieu, 
283;  II,  205. 

COTALLES  (Gilon  as),  II,  41,  42. 

CoucY  (France).  Forêt,  III,  cxcviii. 

CoucY  (de),  170;  II,  244,  439;  III,  cxcv. 

CoucY  (Enguerrand  sire  de),  III,  cxcviii. 

CoucY  (Ide  de),  II,  317. 

CouNOiE  (de  Waroux),  451,  456;  II,  402. 

CouPEiz  (Guillaume),  III,  167. 

Cour  (Colette  délie)  de  Vottem,  437,  438. 

CouRcoL.  Voy.  Warnant. 

CouRRiÈRES  (Sausset  de),  III,  ccxxix. 

Cour-sur-Heure  (Hainaut).  Seigneurie, 
II,  423;  III,  195. 

Court  (de  la),  III,  cclxxviii. 

Court  (Collart  deïïe)  d'Ambresin,  dit  d'A- 
vin,  184. 

Court  (Jean  délie),  II,  75. 

Courte  Coxhe.  Voy.  Hozémont. 

Courtejoie  (Jean  de)  d'AUeur,  II,  228. 

Courtejoie  (Jean  de),  seigneur  et  avoué 
de  Grâce,  II,  228. 

Courtejoie  (Marie  de),  II,  228. 

Courtenay  (Marguerite  de),  II,  444. 

CouRTiLS  (Guillaume  des),  II,  447. 

Court-lez-Berzée.  Voy.  Cour-sur-Heure. 

CouRTRAi  (Flandre  occidentale).  Bataille, 
490;  II,  143,  331. 

CouRTRAi  (Marie  de),  III,  ccix. 

Courtreche,  Courtereces,  anciennes  for- 
mes de  Cortessem.  Voy.  ce  mot. 

Cousin  (le).  Voy.  Preit. 

CouTHUiN  (de),  noble,  III,  cxi. 

CouTHUiN  (Hugues  de),  II,  123. 

Couture-Saint-Germain    (Brabant),    III, 

LXXXIII. 

CouviN  (Namur),  362;  H,   124;  III,  145. 

—  Avouerie,  III,  149. 
Covetiche  (Agnès  de),  187,  490;  H,  159, 

423. 
Covetiche  (Marie  de),  373;  II,  334. 


CowRETiCE.  Voy.  Covetiche. 
Coyterebe.  Voy.  Quadreppe. 
Crainhem  (Amoul  seigneur  de),III,cxciv. 
Crainhem    (Daniel,    chevalier    de),    III, 

cxciv. 
Cralingen.  Voy.  Creilinke. 
Cranenbourg  (seigneurs  de).  Voy.  Horn. 
Cranendonck  (seigneurs  de).Koy.ScHOON- 

VORST. 

Cras-Avernas  (Liège),  III,  civ,  cxxv. 
Crasmadars  (Gilles),  échevin  de  Liège, 

240. 
Crassemoule  (Jean),  84. 
Crassier  (Baron  Ide),  III,  cclxxviii,  cdix, 

CDXVIII. 

Crawelhons  (Gérard),  II,  87. 
Creeft  (de).  Voy.  Grevesse. 
Crehen  (Araoul  de),  chevalier,  III,  187. 
Creilinke   (Mahaut   de),    II,    169;    III, 

CCXLVI. 

Crenwick,  dépendance  de  Rosoux  (Liège). 

Seigneurie,  338.  —  Seigneurs.  Voy.  Bo- 

SEAL,  Crenwick. 
Crenwick  (de),  183,  195  (armes);  II,  188 

(tableau,  armes).  Voy.  Boseal,  Horion. 
Crenwick  (Gertrude  de),  338;  II,  188. 
Crenwick  (N.  de),  184;  II,  188. 
Crenwick  (Passe  de),  183,  338;  II,  188, 

260. 
Crenwick    (Rassekin   de),    seigneur    de 

Crenwick,  II,  188. 
Crenwick  (Robert  de),   chevalier,    169, 

183;  II,  188,  244,  392. 
Crenwick  (Robert  de),  183,  184;  II,  161, 

188. 
Crenwick  (Robert  de),   abbé  de  Saint- 

Trond,  183;  II,  188. 
Crépon.  Voy.  Othée. 
Crescentius  (de  Comblain?),  moine,  II, 

2,  468. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


259 


Cressant  (Jean  de),  plusieurs,  II,  72,  73, 

75. 
Cressenière,  lieu-dit  à  Liège,  III,  134. 
Creu.  Voy.  Croix. 
Creyr  (délie),  III,  183. 
Creyr  (Maroie  délie),  III,  182. 
Crisnée  (Liège),  202,  258,  427;  III,  ccxxx, 

167.  —  Avoués,  277;  II,  328,  464.  Voy. 

Crisnée.  —  Eglise,  427. 
Crisnée  (de),  II,  189  (tableau,  armes). 
Crisnée  (Agnès  de),  354,  427;  II,   189, 

406. 
Crisnée  (Arnoul  de),  426,  427;  II,  189. 
Crisnée  (Arnoul  de),  éohevin  de  Tongres, 

258,  486;  II,  213. 
Crisnée  (Bovon  de),  convers  du  Val-Dieu, 

II,  429;  III,  195. 
Crisnée  (Catherine  de),  III,  183,  191. 
Crisnée  (Eustadie  I  de),  chevalier,  486; 

II,  189. 

Crisnée  (Eustaohe  II  de),  échevin  de  Ton- 
gres, 258,  486;  II,  213. 

Crisnée  (Eustaohe  III  de),  chevalier, éche- 
vin de  Liège,  224,  426,  486;  II,   189; 

III,  191. 

Crisnée  (Eustache  IV  de),  220,  242,  427; 

II,  189,  388. 
Crisnée  (Guillaume  I  de),  chevalier,  486; 

II,  429. 
Crisnée  (Guillaume  II,  avoué  de),  426, 

486;  II,  189,  322. 
Crisnée  (GuîMaume   III   de),   220,   241, 

242,  427;  II,  189. 
Crisnée  (Guillaume  IV  de),  354,  427;  II, 

189. 
Crisnée  (Henri  de),  chevalier,  197,  239, 

375,  486;  II,  189,286;  III,  167. 
Crisnée  (Henri  le  Moine  de),  chanoine  à 

Malines,  426,  427;  II,  189. 
Crisnée  (Ide  de),  241,  427;  II,  189,  262. 
Crisnée  (Jean  de),  II,  259. 


Crisnée  (Jean,  avoué  de),  277,  427;  II, 

189,  328. 
Crisnée  (?)  (Libert  'de),  III,  167. 
Crisnée  (N.  de),  224;  II,  189,  382. 
Crisnée  (Robert  de),  demeurant  à  Horion, 

II,  259. 

Crisnée  (X.  de),  avoué,  277,  427;  II,  189, 

328,  464. 
Crochon,  sobriquet,  III,  ccxxviii. 
Crochon   (Jean),   II,   422.   Voy.   Moxhe, 

ViERNAY. 

Crockeveal  ou  Crockevial  (Gilles),  che- 
valier, bailli  de  Moha,  II,  277;  III,  176. 

Groenendael,  dépendance  de  WaltwiWer 
(Limbourg).  Seigneurie,  332;  II,  195. 

Crois  (de).  Voy.  Thians. 

Croisades,  III,  lvi-lviii,  clxxvi.  Voy.  Jé- 
rusalem, Outre-Mer,  Terre-Sainte. 

Croisette  (maison  deiHe),  sur  le  marché, 
à  Liège,  II,  86. 

Croisette  (aile),  lieu-dit  entre  Viemme 
et  Faimes,  II,  73. 

Croisiers  (rue  des),  à  Liège,  II,  87. 

Croissant  (maison  du)  à  Liège,  255,  379; 

III,  CLXXI. 

Croissant  (du).  Voy.  Bakenheim,  Cres- 
sant. 

Croix,  dépendance  de  Sovet  (Namur).  Sei- 
gneurie, 72,  460.  —  Seigneurs.  Voy. 
Berlo,  Croix. 

Croix  (Guillaume  délie)  de  Lexhy,  269; 
II,  277. 

Croix  (Hubin  (de  la  Malaise  dit  de),  sei- 
gneur de  Croix,  460;  II,  174. 

Croix  (Jean  de),  seigneur  de  Croix,  460; 
II,  174. 

Croix  (Wallter  de),  seigneur  de  Croix, 460. 

Croix  (Wéri  de),  II,  134. 

Crokeneal.  Voy.  Crockeveal. 

Cronenbourg,  en  l'EifeJ.  Seigneurs.V(ry, 
Dollendorff. 


260 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Crotteux,  dépendance  Ide  Mons  lez-Lié- 

ge  (Liège).  Voy.  Waring. 
Crotteux  (Jean-Warnier  de),  319. 
Crotteux  (Jeanne  de),  319;  II,  381. 
Croweit  (Jean  de),  II,  437. 
Croy-Solre  (prince  de),  III,  cxxiii. 
Croyère  (la),  à  Liège,  291;  11,  41,  287. 
Crule.  Voy.  Temploux. 
Crupet  (Gérard  de),  III,  cccxx. 
Crupet  (Helui  de),  188;  II,  369. 
Crupet  (Henri  de),  II,  80. 
CUEN  (Catherine)  ou  Coing,  220;  II,  388. 
CUEN  (Henri),  de  Preit,  220;  II,  470. 
CuESMES  (Sausset  de),  III,  ccxxix. 
CuEVA  (Antonio  de  la),  III,  cclxxvi. 


Culenborch  (Hubert  de),  II,  331. 
CuMETAiLLE,  Cumecellc,  Cumetable  (Louis 

de),  343,  344;  II,  225. 
CuRANGE  (Limbourg),  III,  62.  —  Salle, 

40,  55,  69,  98,  120,  257;  II,  194,  226. 
CuRiNNES  (Isabelle  de),  111,  170. 
CuRT.  Voy.  Court. 
CuRTius  (Rabul  de),  nom  erroné.  II,  343. 

Peut-être  un  de  Preit. 

CUSANCE.    Voy.   BÉATRIX. 

CuTTECOVEN  (Limbourg).  Eglise,  II,  60. 
CuYCK  (Elisabeth  et  Marie  de)  de  Boxtel, 

II,  330. 
CuYCK  (Henri  de),  II,  134;  III,  cxiii. 
Cygne  (du).  Voy.  Zwane. 


Dabeton.  Voy.  Abeton. 

Dabo.  Voy.  Dachsbourg. 

Dachou  (de)  ou  d'Achou,  H,  343  (tableau). 

Dachou  (Amel  de)  dit  de  Parfondry,  152, 

267,  447;  II,  265,  343;  III,   185. 
Dachou  (Baudouin  de),  fils  le  Muweal, 

266;  II,  327,  343;  III,  185. 
Dachou  (Baudouin  de),  dit  de  Parfondry, 

changeur,  267;  II,  343;  III,  185. 
Dachou  (Catherine  de  Preit  dite  de),  323, 

420;  II,  321,  343. 
Dachou  (Henri  de),  III,  185. 
Dachou  (Isabelle  de),  324,  391;  II,  343, 

355. 
Dachou    (Jean  de),  du  lignage  de  Preit, 

323,  325,  352,  377,  391,  420;  II,  343. 
Dachou  (Jean  de)  dit  de  Parfondry,  secré- 
taire de  la  Cité  et  des  XII  des  ligna,ges, 

267,  288;  II,  343;  III,  185. 
Dachou  (Jean  ou  Jean-Amel  de)  dit  de 

Parfondry,  267,  444,  447;  II,  334,  343. 
Dachou  (Maghien  de),  325;  II,  343. 


Dachou  (Marie  I  de),  324,  352;  II,  343, 
385;  III,  185. 

Dachou  (Marie  II  de),  267;  II,  343. 

Dachou  (N.  de)  dite  de  Parfondry,  267; 
II,  343. 

Dachsbourg,  aujourd'hui  Dabo  dans  l'an- 
cienne Alsace.  Comtes,  111,  cxxui, 
cccxvH.  Voy.  Albert,  Hugues. 

Dachsbourg  (Hugues  de),  II,  237. 

Dachsbourg  (N.  de),  dame  de  Haneffe, 
126;  II,  237. 

DaEMS,   III,   CCLXXVII. 

Dagobert  I'',  roi  des  Francs,  II,  94. 

Dalem  (Guillaume  de)  dit  de  Fraipont, 
haut  voué  de  Mortier,  maïeur  de  Her- 
stal,  II,  169. 

Dalenbrouck  (Limbourg  hollandais).  Voy. 
GoDEFROiD,  Jean. 

Dalhem  (Liège),  II,  322;  III,  74.  —  Ter- 
re, seigneurie,  67,  126,  200,  217,  354, 
355,  413;  II,  288,  361,  386,  435;  III, 
136.  —  Seigneurs.  Voy.  Hochstaden. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


261 


—  Châtelains,  220;  II,  209. Voy.  Bergh, 
BeruoRj  Bervouts,  Bombaye,  Bue, 
Chinville,  Diest,  Fraipont,  Jean,  Mé- 
RODE,  Modave,  Preit  (Silkin  de),  Schô- 
nau,  Trixhe,  Visé,  Wavre,  Welken- 
HUYs,  YsscHE. —  Echanson.Koy.  Yssche. 
Maïeur.  Voy.  Ruffus.  —  Drossard.  Voy. 
Bergh. 

Damage  (Henri),  II,  443. 

Damage  (Isabelle),  II,  443. 

Dame-Yde  (Paulus),  II,  414. 

Dammartin-en-Goele  (Seine  et  Marne). 
Comtes,  lignage,  10;  III,  lxxvii,  lxxviii, 

LXXXII,     LXXXIV-LXXXVI,     XC,     XCI,     CXXIV. 

Voy.  Albéric,  Pierre,  Renaud,  Trie. 

Dammartin  (Mahaut  de),  III,  lxxxv. 

Dammartin  (Rasse  de)  aile  Barbe,  préten- 
dument frère  du  comte  de  Dammartin, 
7-9;  II,  440;  III,  vi,  xxx,  xxxiii,  xliii. 

LV,    LXXVII-LXXIX,    LXXXI,    LXXXII,    LXXXVI, 

XCI,  ccLiii.  Voy.  Donmartin. 

Damoiseau  (le).  Voy.  Davister,  Flémal- 
le,  Hermée,  Lexhy,  Preit,  Velroux. 

Daniel,  carme,  évêque  de  Mota,  suffra- 
gant  de  Trêves,  évêque  de  Verdun,  284. 

Daniel,  prêtre,  II,  465. 

Darion  (Liège).  Seigneurie,  120.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Hautepenne.  —  Cour  ju- 
rée de  Saint-Denis,  II,  316.  Voy.  Sot- 

TEAUL. 

Darion  (Amoul  de),  II,  462;  III,  18. 

Darion  (Gilotin  de),  II,  400. 

Darion  (Granidjoie  de),  451,  456;  II,  402, 

492. 
Darion  (Wauthier  de),  II,  400. 
Datin.  Voy.  Athin. 
Daun  (Euphémie  de),  II,  414. 
Daussoulx  (Namur),  II,  343. 
Daussoulx  (Baudouin  de),  chevalier,  II, 

343. 
Dave  (Namur).  Seigneurie,  etc.,   17,   18, 


21;  II,  163.  —  Seigneurs,  15,  134;  III, 
41.  Voy.  Dave,  Elzée. 

Dave  (de),  99,  195  (armes);  II,  190,  191 
(tableau,  armes);  III,  cclxviii,  cclxix, 
30  (armes),  31. 

Dave  (Blanche  de),  19,  23;  II,  191. 

Dave  (Cunégonde  de),  19,  23,  24;  II,  191, 
308. 

Dave  (Gilles  de),  chanoine  de  Saint-Lam- 
bert, abbé  séculier  de  Dinant,  177,  178; 

II,  34,  190;  III,  163. 

Dave  (Godefroid  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  abbé  séculier  de  Ciney,  sei- 
gneur de  Dave,  177,  178;  II,  34,  190; 

III,  163. 

Dave  (Godefroid  sire  de),  chevalier,  bafflli 
de  Thuin,  bailli  du  comté  de  Namur, 
18,20,  487;  II,  191;  III,  cxix. 

Dave  (Guillaume  de)  dit  Clichet,  177, 178; 
II,  190. 

Dave  (Guy  de),  seigneur  de  Ligny,  19,  23, 
487;  II,  191. 

Dave  (Henri  de)  en  1203,  II,  130. 

Dave  (Henri  de),  chevalier,  châtelain  de 
Bouillon,  177,  178;  II,  190. 

Dave  (Ide  de),  religieuse  au  Val-Notre- 
Dame,  177;  II,  190. 

Dave  (Isabeau  de),  177;  II,  190. 

Dave  (Marie  de),  21  ;  II,  163,  191. 

Dave  (Moreau  de),  nom  d'un  cheval,  III, 
41,  42. 

Dave  (N.  de),  138;  II,  140,  191,  267. 

Dave  (Otte  Stochar  de),  II,  115. 

Dave  (Thibaud  I  de),  17;  II,  190. 

Dave  (Thibauld  II  de),  sire  d'Elzée,   17; 

II,  190. 

Dave  (Wamier  I  de),  chevalier,  seigneur 
de  Dave  et  de  Henripont,  mambour  du 
pays  de  Liège,   17,   177;  II,  190,  395; 

III,  CCLIX. 

Dave  (Warnier  II,  sire  de),  mambour  de 


262 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


l'évêque,  puis  du  pays  de  Liège,  17,  20; 

II,  190,  429. 
Dave  (Warnier  III  sire  de),  21,  104,  120, 

138,  186,  194;  II,  158,  163,  191,  215, 

267. 
Dave  (Warnier  IV  de),  sire  de  Ligny,  23; 

II,  148,  191. 
Daverdisse  (Henri  de),  98;  II,  81,  164. 
Daverdisse  (Hustien  de),  98. 
Daverdisse  (Jean  de),  347;  II,  173. 
Daverdisse  (Simon  de),  98. 
Daverdisse  (Yolande  de),   II,   306;   III, 

180. 
David,  prénom,  III,  cclii. 
Davipont  en  la  terre  de  Dalhem  (Jean 

de),  217;  III,  177. 
Davipont  (N.  de),  217. 
Davipont  (Renard  de),  85. 
Davipont  (Ulric  de),  217. 
Davipont  (X.  de),  II,  167. 
Davister  (le  damoiseau  de),  son  fils  et  sa 

fille,  272;  II,  364. 
Dazbourg.  Voy.  Dachsbourg. 
Delaite  (M"^  Julien),  III,  lxxviii-lxxxi,  xc. 
Del  Rey  (Ernest),  jésuite,  hist<Mien,  III, 

CCLXXXII. 

Denée  (Namur).  (Renier  seigneur  de),  49, 
111;  II,  398. 

Denée  (N.  de),  49,  111;  II,  176. 

Denis,  II,  377. 

Denville,  dépendance  de  Miéoret  (Na- 
mur), 269. 

Denville  (de),  II,  192  (tableau,  armes). 

Denville  (Anselme  de),  269,  271  ;  II,  192. 

Denville  (Everard  de),  269,  271;  II,  192. 

Denville  (Gérard  I  de),  269,  270;  II,  192, 
471. 

Denville  (Gérard  II  de),  II,  192. 

Denville  (Gérardin  de),  270;  II,  192. 

Denville  (Guillaume  de),  108,  269,  271; 
II,  192. 


Denville  (Hugues  de),  269,  271  ;  II,  192. 

Denville  (Jean  I  de),  chevalier,  269,  271  ; 
II,  192,  277. 

Denville  (Jean  II  de),  bailli  du  Ck)ndroz, 
prévôt  de  Bouillon,  54,  116,  269,  270, 
314,  445;  II,  78,  192,  329;  III,  180. 

Denville  (Jean  III  de),  54,  116,  270,  314; 
II,  192,  307  (où  il  est  erronément  qua- 
lifié prévôt  de  Bouillon),  379. 

Denville  (Jean  IV  de),  270;  II,  192. 

Denville  (Jean  Drumar  de),  271  ;  II,  192. 

Denville  (Julienne  de),  religieuse  au  Val- 
Notre-Dame,  270;  II,   192. 

Denville  (Marie  de),  II,  192. 

Denville  (N.  de),  religieuse  au  Val-No- 
tre-Dame, 270;  II,  192. 

Denville  (Oude  de),  270;  II,  192. 

Denville  (Sophie  de),  247;  II,  212. 

Denville  (Thierri  de)  dit  Drumar,  269, 
271;  II,  83,  192. 

Denville  (Thierri  de),  moine  de  Saint- 
Hubert,  prieur  de  Bouillon,  270;  II, 
192. 

Denville  (Walter  de),  chevalier,  II,  212. 

Denville  (Walter  de),  chanoine  de  Flône, 
II,  212. 

Dercy  (Aisne).  Seigneurs.  Voy.  Herbigny. 

Derunes  (Jean),  curé  de  Fexhe-lez-Slins, 
II,  38. 

Dessener  (Adèle  de),  297;  II,  234. 

Dhuy  (Namur),  II,  423.  —  Seigneurie,  II, 
241.  —  Seigneurs.  Voy.  Dhuy. 

Dhuy  (Désirée  de),  dame  de  Dhuy  et  de 
Bayart,  386;  II,  248. 

Dhuy  (Jean  de),  dievalier,  386. 

Dhuy  (N.  de),  II,  241. 

Dhuy  (Philippe  de),  chevalier,  II,  318. 

Diable  (Jean  le),  479;  II,  339. 

Diane,  prénom,  III,  cclu. 

Diavolos  (les)  de  Herstal,  250;  III,  41. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


263 


DiAVOLOs  (Goffair  li),  meunier  de  Herstal, 

II,  441. 

DiAVOLOs  (Henri  fils  de  Pirar  le),  de  Wan- 
dre,  III,  158. 

DicK  (Abeuse  ou  Wabeuse  del)  dite  de 
Froidcourt,  dame  de  Froidcourt,  II,  414. 

DicK  (Guillaume  del)  dit  de  Froidcourt, 
11,414.  ; 

DiCK  (Jean  del),  bâtard  de  ReiffersCheidt, 
châtelain  de  Salm,  seigneur  de  Froid- 
court, maïeur  de  Lorcé,  245;  II,  414. 

DiCK  (Jean  del)  dit  de  Froidcourt,  II,  414. 

DicK  (Jeanne  del)  dite  de  Froidcourt,  II, 
414. 

DiEPENBEEK  (Limbourg),  224;  II,  57,  332; 

III,  32,  137.  —  Seigneurie,  II,  193;  III, 
XVII,  150.  —  Seigneurs,  312;  III,  32, 
146,   150,   151.   Voy.  Diepenbeek,  Ga- 

VRE,    MONDERSDORP. 

Diepenbeek  (de),  223,  411;  II,  193  (ta- 
bleau, armes);  III,  cxix. 

Diepenbeek  (Aelis  de),  II,  193. 

Diepenbeek  (Elisabeth  de),  416;  II,  193; 
III,  113. 

Diepenbeek  (Gilbert  I  de),  II,  193. 

Diepenbeek  (Gilbert  II  de),  416;  II,  60, 
61  (sceau),  193. 

Diepenbeek  (Henri  sire  de)  et  de  Brus- 
them,  chevalier,  avoué  de  la  Cité  de 
Liège,  416,  417;  II,  193;  III,  xv,  113. 

Diepenbeek  (Jacques  I,  sire  de),  cheva- 
lier, 452;  II,  30,  134,  193,  285;  III,  ex. 

Diepenbeek  (Jacques  II  sire  de),  416;  II, 
30,  153,  193;  III,  ex. 

Diepenbeek  (Justine  de),  II,  193. 

Diepenbeek  (Lambert  avoué  de),  II,  126, 
430;  III,  cxxi. 

Diepenbeek  (Louis  I,  II,  III  de),  II,  129, 
193. 

Diepenbeek  (Louis  IV  sire  de)  et  de  Brus- 
them,  chevalier,  sénéchal  de  Looz,  sé- 
néchal de  Brabant,  avoué  de  Liège,  pair 


de  Saint-Lambert,  411,  416;  II,   193; 

III,  112,  113. 
Diepenbeek  (N.  de),  416,  417;  II,  193. 
Diepenbeek  (Wiric  de),  II,  193. 
Dieppe  (France),  III,  viii. 
DiEST  (Brabant),  ville,  461;  III,  ccxviii. 

—  Seigneurie,  229.  —  Seigneurs,  24, 
66.  —  Eglise,  III,  exxi. 

DiEST  (de),  42,  154  (armes);  III,  cxix. 

DiEST  (Agnès  de),  24;  II,  308. 

DiEST  (Arnold  de),  II,  134. 

DiEST  (Jean  I  de),  81;  II,  362. 

DiEST  (Jean  II  de),  229.     . 

DiEST  (Marie  de),  II,  330. 

DiEST  (Thomas  de),  chevalier,  II,  140. 

DiEST  (Thomas  de),  seigneur  de  Zeelhem, 
châtelain  de  Dalhem,  96;  II,  61,  436. 

DiEST  (Thomas  sire  de),  châtelain  d'An- 
vers, seigneur  de  Sichem  et  de  Zeel- 
hem, chevalier,  80,  228,  229. 

DiEST  (Yolande  de),  96;  II,  294. 

DiETEREN,  dépendance  de  Susteren  (Lim- 
bourg hollandais),  III,  147. 

Dieu  d'amour.  Voy.  Abée. 

DiLSEN  (Limbourg),  333;  II,  4. 

DiMissiON.  Voy.  Mission. 

Dînant  (Namur),  54,  63,  154,  237,  256, 
271,  294;  II,  192,  201,  279,  307,  409; 
III,  XXV,  3,  4,  145.  —  Avouerie,  132.  — 
Avoués.  Voy.  Walcourt.  —  Echevins. 
Voy.  WAUDREeHÉEZ.  —  Abbé  séculier. 
Voy.  Dave.  —  CosTRE.  Voy.  Naveau. 

—  Precentor.   Voy.   Rose.   —   Maître 
d'école.  Voy.  Haghendor. 

Dînant  (de),  II,  413  (tableau,  armes). 
Dînant  (Adèle  de),  115;  II,  413. 
Dînant  (Agnès  de),  115,282;  11,219,413. 
Dînant  (Baudouin  de),  échevin  de  Liège, 

112;  II,  413,  429.  Voy.  Saint-Servais. 
Dînant  (Catherine  de),  114,  286;  II,  270, 

413. 
Dînant  (Gérard  de),  II,  413,  443. 


264 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Dînant  (Gertrude  de),  II,  413. 

Dînant  (Gobert  de),   112,   114,  282;  II, 

156,  299,  413. 
Dînant  (Gobert  de),  chanoine  de  Saint- 

Mateme,  II,  413. 
Dînant  (Helwy  de),  II,  73. 
Dînant  (Henri  de),  tribun,  II,  9,  413. 
Dînant  (Jean  de),  plusieurs,  114;  II,  50, 

270,  413. 
Dînant  (Maghin  de),  III,  175. 
Dînant  (Marie  de),  II,  413,  444. 
Dînant  (N.  de),  II,  429. 
Dînant  (Wamier  de),  II,  9.  Voy.  Warnier. 
Dion  (Marie  de),  III,  cclxxxii. 
DixMUDE  (Thierri  de),  III,  cxxi. 
Dobelstein  (Godefroid),  II,  475. 
Dodon,  villicus  de  Huy,  III,  clii. 
DoLLENDORFF  (Pierre  de),  sire  de  Cronen- 

bourg,  81;  II,  362. 
Domino  (Wautier),  changeur  à  Huy,  296; 

II,  425. 
DoMiTiON.  Voy.  Mission. 
DoNCEEL,   personne,   III,   ccccxix. 
DoNCEEL  (Liège),  III,  cxii,  cxxxiii,  clxvii. 

—   Seigneurs.    Voy.   Donmartin,   Ha- 

NEFFE. 

DoNCHEiRE  (Laurent  de),  II,  90. 
Donck  (Claes  van  der),  II,  390. 
DoNGELBERG  (Brabant).   Seigneurs.   Voy. 
Dongelberg,  Malaise. 

DONGELBERG  (de),  III,  CCCXXIII. 

Dongelberg  (Gérard,  chevalier  de),  III, 
cxciv. 

Dongelberg  (Gilles  de),  II,  133. 

Dongelberg  (Henri  de),  chevalier,  sire  de 
Longchamps,  Blehen,  Marilles,  92. 

Dongelberg  (Jean  Ide),  chevalier,  sei- 
gneur de  Longchamps,  55;  H,  275. 

Dongelberg  (Louis  de),  chevalier,  sire  de 
Dongelberg,  387;  II,  248. 

Dongelberg  (Oude  de)  dite  de  Long- 
champs,  92;  II,  380. 


Dongelberg  (Reniw  de),  chevalier,  II, 
131. 

Dongelberg  (Rodolphe  de),  II,  125. 

Donmartin,  dépendance  de  Saint-Geor- 
ges-sur-Meuse. Seigneurie,  village,  9, 
127;  III,  Lxxvii,  Lxxviii,  lxxx,  lxxxi, 
Lxxxiii,  Lxxxvi,  35.  —  Bataille,  17,  40, 
41,  95,  118,  139,  180,  324,  346,  360, 
384,  407,  467,  476;  II,  150,  156,  173, 
238,  266,  343,  368,  389,  397,  417,  492; 
III,  Lvi,  cLxxv,  ccv,  ccxxxiii,  26,  36,  37, 
40,  42-47. 

Donmartin  (de),  13  (sceau),  22;  II,  457, 
482-484.  —  Cri,  10,  61,  123,  128,  131, 
147,  194,  197,  218,  358,  403,  426,  436, 
440,  448;  II,  214,  273,  364,  410;  III,  vu, 

X,   XXXIV,    XLIX,    L-LII,    LX,    LXXVII,    LXXIX, 
LXXXII,    LXXXIV,    LXXXVI-XC,    CXXIV,    CLIII, 

ccLix,  ccLXix,  21,  30,  197.  Voy.  Neuf- 

CHATEAU,  Warfusée.  Voy.  Dammartin. 
Donmartin  (Agnès  de),  fictive,  III,  lxxxiii. 
Donmartin  (Amel  de),  fils  de  Libert,  11, 

note;  II,  482,  483. 
Donmartin  (Amel  de),  fils  de  Wéri,  II, 

482. 
Donmartin  (Antoine  de),  1 1  ;  II,  482,  483. 
Donmartin  (Eustache  de),  chevalier,  mi- 

nisterialis,  fils  de  Libert,  11;  II,  401, 

482-484;  III,  Li,  CLiii. 
Donmartin  (Eustache  de)  dit  de  Haneffe, 

sire  de  Neufchâteau,  de  Haneffe  et  de 

Donceel,  chevalier,  1 1,  86,  94,  126,  127, 

128,  145,  149,  154,  156,  291  ;  II,  3,  194, 

237,  395,  409;  III,  cxviii. 
Donmartin  (Everelme  dit  aussi  Everlin 

ou  Everard  de)  ou  de  Fooz,  moine  de 

Saint-Jacques,  abbé  de  Saint-Laurent, 

10,  11;  II,  395,  482-485. 
Donmartin  (Fastré  de),  chevalier,  minis- 

teriaJis,    168;   II,    129,    130,  401,  482, 

483;  III,  Li,  196,  197. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


265 


DoNMARTiN  (Hugues  de),  fictif,  III, 
Lxxxin. 

DoNMARTiN  (Jean  de),  1 1  ;  II,  482,  483. 

DoNMARTiN  (Libert  de),  fictif,  III,  lxxxiii. 
Voy.  Dammartin. 

DONMARTIN  (Libert  SureaJ  de),  sire  de 
Waiifusée,  Danmartin,  Harduemont, 
Pousset,  Novil'Ie,  Freloux,  Hermalle, 
Awirs,  Hautepenne,  Engis,  avoué  de 
Moma'lle,  Momelette,  6,  8-11,  86,  126, 
197;  II,  395,  482,  483;  III,  ccxx,  196. 

DONMARTIN  (Libert  dit  Breton  de),  cheva- 
lier, ministerialis,  11;  II,  130,  482-485. 

DONMARTIN  (Libert  de),  fils  de  Fastré,  II, 
482. 

DONMARTIN  (Otton  I  de),  dievalier,  sire 
de  Warfusée,  10,  11,  86,  116,  117,  125- 
127,  156,  197;  11,395,482-485. 

DONMARTIN  (Otton  II  de),  sire  et  dit  de 
Warfusée,  chevalier,  7,  12,  13,  58,  85, 
124,  380;  II,  7,  11,  12,  395,  396,  485- 
487;  III,  Lxxxix,  cxciv,  ccliii,  cclix. 

DONMARTIN  (Rasse  de)  sire  et  dit  de  War- 
fusée, 3,  1 1-13,  58,  60,  85,  94,  126,  127, 
131,  168,  248,  315,  406;  II,  131,  281, 
395,  396,  482;  III,  lu,  lxxviii,  lxxxviii, 
cxxxviij  CLV,  cclix,  cccxxv. 

DONMARTIN  (Renar  ou  Renier  de),  10,  1 1  ; 
II,  395,  483,  484. 

DONMARTIN  (Robert  de),  III,  lxxxi. 

DONMARTIN  (Sébastien  de),  II,  401,  482, 
483. 

DONMARTIN  (Wamier  de),  III,  196. 

DONMARTIN  (Wéri  chevalier  de),  II, 
482  (1). 

DoNSTiENNES  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy. 
Barbençon. 


DoRiNNE  (Guiillaume,  N.  et  X.  de),  154; 
II,  409. 

DoRMAEL  (Brabant),  59;  II,  68.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  ScHOONHOVEN.  —  Châte- 
lains. Voy.  Attenhoven,  Gossoncourt. 

DoRMAEL  (Hugues  de),  II,  123. 

DoRMAEL  (Walter  de),  73. 

DoRTMUND  (Prusse).  Voy.  Suderman. 

Douai  (France),  III,  clxxx. 

Douce  (la).  Voy.  Wihogne. 

DoucHET  (Baudouin),  273;  II,  206. 

Douchet  (Gérard)  dit  le  Lardier,  273;  II, 
206,  279. 

Douchet  (Jean),  238. 

Douchet  (N.),  238;  II,  279. 

Doudou  (Louis)  de  Preit,  II,  470. 

Doufloxhe  (moulin  de)  à  Liège,  220. 

Dourlers.  Voy.  Orley. 

E>ouzE  (Paix  des),  398;  III,  cclxi. 

Doyneal  (le),  II,  457. 

Doyns  de  Bovenistier,  II,  72. 

Doyon,  dépendance  de  Flostoy  (Namur). 
Seigneurs.  Voy.  Jamblinne,  Polarde. 

Draweal  (Gilles)  délie  Gange,  86,  311; 

II,  171,  341,473. 
Draweal  (Gilles),  II,  371,  479. 
Draweal  (N.),  II,  371. 

Draweas  (Henri),   citain  Ide  Liège,  III, 

167. 
Drogon,  abbé  de  Florennes,  II,  128. 
Droixhe,  lieu-dit  à  Liège,  477;  II,  377; 

III,  cxLii,  93. 

DrughiNj  III,  ccxxx.  Voy.  Jupille. 

Drulins  (Jean),  II,  394. 

Drumar.  Voy.  Denville. 

Duffel  (Anvers).  Seigneurs.  Voy.  Ber- 

THOUT. 

Duffel  (Henri  de),  chevalier,  227. 


(1)  Les  autres  membres  de  la  Pamille  sont  mis  aux  noms  :  Warfusée,  Hardue- 
mont, HermaWe,  selon  leurs  qualifications  propres. 

ToMB  III.  34 


266 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


DuFFEL  (Marguerite  et  non  Catherine  de), 
ainsi  qu'il  ressort  d'un  acte  du  4  avril 
1408  {Cartulaire  de  Saint-Lambert, 
t.  VI  en  préparation),  227;  II,  144. 

DuFFEL  (Marie  de),  II,  224. 

DULES.  Voy.  TiLLEUR. 

DuN  (Meuse),  III,  clxviii.  —  Seigneurs. 

Voy.  ASPREMONT. 

DuoBUs  MoNTiBUs  (Elisabeth  de),  II,  390. 
Durand,   évêque  de   Liéige,   III,   cxlvii, 

CXLVIII,    CCXVIII. 

Duras  (Limbourg),  II,  93.  —  Seigneurie, 
forteresse,  146,  257;  II,  194;  III,  clxii. 
—  Seigneurs,  146,  149;  III,  l,  xciii,  cv, 
cxxi.  Voy.  Duras,  Looz,  Neufchateau, 
Oyembrugge. 

Duras  (de),  125,  145,  146  (armes),  147; 
II,  194  (tableau,  armes),  323;  III, 
ccLxix,  cccxxv.  Voy.  Neufchateau, 
Ordange. 

Duras  (Arnold  de),  sire  d'Ordange,  che- 
valier, appelé  ordinairement  Arnold 
d'Ordange,  55,  183,  338;  II,  194,  260, 
275,  318.  Voy.  Ordange. 

Duras  (Catherine  de),  43;  II,  194. 

Duras  (Conon  comte  de),  146. 

Duras  (Elisabeth  de),  147;  II,  194. 

Duras  (Gilbert  comte  de),  sire  de  Gem- 
bloux  et  Ide  Jodoigne,  sire  de  Roche- 
fort  et  de  Walcourt,  Clermont,  Esneux, 
145,  146;  II,  126;  III,  xciv. 


Duras  (Gilles  de),  490;  III,   163.  Lisez 

Dave. 
Duras  (Gilles  comte  de),   146;  II,   129; 

III,   CLXXII. 

Duras  (Godefroid  de),  comte  de  Cler- 
mont, II,  128,  428.  Voy.  Godefroid. 

Duras  (Godefroid  de),  490;  III,  163.  Lisez 
Dave. 

Duras  (Guillaume  I  sire  de),  dit  de  Neuf- 
château,  chevalier,  43;  II,  194,  318. 

Duras  (Guillaume  II  de).  Voy.  Ordange. 

Duras  (Guillaume  III  sire  de),  43;  II,  194. 

Duras  (Ide  de),  Idame  de  Gorssum,  43; 
II,  194. 

Duras  (Jean  seigneur  de),  chevalier,  43, 
128;  II,  194,  276;  III,  CLXXXii. 

Duras  (N.  de),  146-149,  205;  II,  182,  194, 
421. 

Duras  (Pierre  comte  de),  146. 

Durbuy  (Luxembourg),  181;  III,  cxxii.  — 
Châtelains.  Voy.  Bastogne,  Beaufort, 
RiANWEZ.  —  Prévôts.  Voy.  Fizenne, 
Rianwez. 

Duren  (Prusse),  III,  137,  139. 

Duselen  en  Taxandrie,  II,  123. 

Dyavelot.  Voy.  Diavolos. 

Dyck  (de),  169. 

Dyck  (Conrard  seigneur  de),  81;  II,  362. 
Voy.  DicK. 

Dyka  (Henri  de),  archidiacre  de  Liège, 
II,  133. 

DYTRE.  Voy.  DiETEREN. 


E 


Eawaille  (Jean  ide  Roiseux  1'),  392,  395; 

II,  349.  Voy.  RoYSEUX. 
Ebalus,  doyen  de  Saint-Paul,  II,  485. 
Eben-Emal   (Limbourg).    Seigneurie,    II, 

489.  —  Seigneur.  Voy.  Liers.  —  Voy. 

Emal. 


Ebermûnster  (Alsace),  III,  cxxv. 
Eberwiniacus.  Voy.  Evegnée. 
Ebroin,  II,  209;  III,  cxii. 
Ebroin  (de  Fléron?),  chevalier,  II,  433. 
Ebroin  (de  Solier?),  468;  II,  402,  422. 

ECAUSSINNES  (d'),  III,  CCLXVIII. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


267 


EcAUssiNNES  (Agnès  d'),  107. 
EcAUssiNNES  (Aleman  d'),  chevallier,  387; 

II,  248. 
ECAUSSINNES  (Andrieu  bâtard  d'),  107. 
ECAUSSINNES  (Clarisse  d'),  dhanoinesse  de 

Nivelles,  107. 
ECAUSSINNES  (Gérard  d'),  chevalier,  sire 

de  Ruesne,  107;  III,  cxcix. 
ECAUSSINNES  (Gertrude  d'),   ohanoinesse 

Ide  Maubeuge,  107. 
ECAUSSINNES  (Isabelle  d'),  chanoinesse  de 

Maubeuge,  107. 
ECAUSSINNES  (Jaque  d'),  religieuse  à  Epin- 

lieu,  107. 
ECAUSSINNES  (Jeanne  d'),  107. 
ECAUSSINNES  (Mahaut  d'),  chanoinesse  de 

Maubeuge,  107. 
ECAUSSINNES  (Oste  d'),  seigneur  de  Rues- 
ne, 107. 
ECAUSSINNES  (Sibille  d'),  chanoinesse  de 

Sainte-Waudru  à  Mons,  107. 
EcHT,  situé  sur  la  Roer,  d'après  Hemri- 

court,  24. 
EcHTERNACH    (Grand-Dudhé    de    Luxem- 
bourg), III,  ccLxxiv.  —  Avoués.  Voy. 

EscH. 
Ecluse   (1')   (Zélande).   Seigneurs.    Voy. 

Guillaume. 
Ecosse,  III,  clxxxiii.  —  Guerre,  225. 

ECUYERS,  III,  CCXI-CCXIV. 

Edelbampt  (Guillaume  ou  Gérard  d'),  94; 

II,  204 
Edelbampt  (Juette  d'),  224;  II,  382. 
Edelbampt  (Louis  d'),  II,  383. 
Edelbampt  (Louis  d'),  dit  de  Thys,  224; 

II,  382. 
Edelbampt  (N.  et  X.  d'),  224;  II,  382. 
Edouard   III,  roi   d'Angileterre,   78;   III, 

CLXXXI,    CCVII. 

Eem  (Jeanne  van  der),  II,  303. 

Egela,  III,  169. 

Eger  (d').  Voy.  Eyghre. 


Eghezée  (Namur).  Seigneurs.  Voy.  Eghe- 

zée,  Looz,  Walhain. 
Eghezée  (Guilaume  sire  d'),  156,  157;  II, 

393. 
Ehein  (Liège),  54.  Seigneurs.  Voy.  Ehin. 
Ehin  (Ided'),  481;  II,  227. 
Ehin  (Jean  d'),  chevalier,  II,  440. 
Ehin  (Jean  d'),  écuyer,  481. 
Ehin  (Jean  d'),  chanoine  de  Huy,  481; 

II,  227. 

Elbert,  archidiacre  de  Liège,  II,  128. 
Elch,  nom  flamand  d'Othée,  III,  ccxxxi. 
Elderen,  III,  ccxxxi.  Voy.  Genoels-El- 

deren,  S'Heeren  Elderen. 
Elderen  (d'),   II,   195  (tableau,  armes); 

III,  29.  Voy.  Hamal.  —  Les  membres 
de  cette  famille  sont  inldifféremment 
appelés  d'Elderen  ou  d'Odeur. 

Elderen  (Elisabeth  ou  Isabelle  d'),  II, 

195,319. 
Elderen  (Gilles  d'),  chanoine  de  Tongres, 

II,  311. 

Elderen  (Godenoul  I  d'),  chevalier,  II, 

134,  195;  III,  cxiii,  167. 
Elderen  (Godenoul  II  d'),  sire  de  Ge- 

noels  Elderen,  331;  II,  195. 
Elderen  (Godenoul  III  d'),  sire  de  Ge- 

noels  Elderen,  baiîli  (du  comté  de  Looz, 

332;  II,  195. 
Elderen  (Godenoul  IV  d'),  auteur  de  la 

branche  de  Croenendal,  II,  195,  319. 
Elderen  (Goswin  d'),  chevalier,  II,  195; 

III,  167. 

Elderen  (Goswin  d'),  écuyer,  II,  195,  442. 
Elderen   (Guillaume   d'),   chevalier,   dit 

aussi  d'Odeur,  65,  331-333,  336,  372; 

II,  195,  385;  III,  167. 
Elderen  (Guillaume  d')  ou  d'Odeur,  dit 

Ide  Jardin,  333,  418;  II,  30,  195. 
Elderen  (Guillaume  d'),  II,  195,  346. 
Elderen  (Herman  d'),  sire  de  Genoels 

Elderen,  332;  II,  195,  226;  III,  190. 


268 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Elderen  (Isabelle  d')  ou  d'Oldeur,  dite  de 
Jardin,  333,  417;  II,  195,  261. 

Elderen  (Jacques  d')  ou  d'Odeur,  dit  de 
Jardin,  333;  II,  195. 

Elderen  (Jean  d')  ou  d'Odeur,  331-333; 

II,  195,  200. 
Elderen  (Jean  d'),  II,  195. 

Elderen  (Jean-Louis  d'),  évoque  de  Liè- 
ge, 65. 

Elderen  (Marie  d'),  332;  II,  195. 

Elderen  (N.  d"),  65,  331,  333;  II,  195, 
202. 

ElÉONORE  de  VeRMANDOIS,   III,  CLXXII. 

Elewyt  (Brabant).  Seigneurs.  Voy.  Wa- 

VRE. 

Elgold,  ministériallis  liégeois,  III,  cxl. 
Elisabeth,  II,  6,  226,  279,  326,  451,  466; 

III,  cxxiv,  178,  184,  186. 
Elisabeth  dame  de  Warfusée.  Voy.  War- 

FUSÉE. 

Ellezelle  (Hainaut),  II,  18. 

Elnoit  (Humbert  d')  ou  del  Noet,  402, 
440. 

Elnoit  (X.  d'),  402. 

Elouges  (Hainaut),  II,  244.  Voy.   Loges. 

Elouges  (d'),  170;  II,  244. 

Elouges  (Drion  d'),  chanoine  de  Bonne- 
Espérance,  II,  244. 

Elouges  (Fagle  d'),  170-172,  490;  II,  245; 
III,  ccxxxv.  Voy.  Hemricourt  (M""  de). 

Elouges  (Francon  d'),  chevalier,  II,  244. 

Elsloo  (Limbourg  hollandais).  Seigneurs. 

Voy.    BORN,    SCHÔNAU. 

Elsloo  (Arnold  d'),  en  1111,  II,  125,  126. 

Elsloo  (Amoul  d'),  chevalier,  sire  d'O- 
thée,  II,  20. 

Elsloo  (Amoul  d'),  chevalier,  1 14. 

Elst  (Jean  van  ou  van  Ider),  II,  224. 

Elzée,  dépendance  de  Dhuy  (Namur). Sei- 
gneurs. Voy.  Dave. 

Elzée  (d'),  177,  178  (armes);  III,  cclix. 

Elzée  (Agnès  d'),  20;  II,  191. 


Elzée  (Henri  d'),  347. 

Elzée  (Jean  d'),  chanoine  et  prévôt  de 

Saint-Aubin  à  Namur,  177;  II,  190. 
Elzée  (N.  d'),  'dame  de  Longchamps,  92. 
Elzée   (Thibaud   d'),  chevalier,   sire   de 

Longchamps  et  de  Dave,  17,   177;  II,  | 

190,  244,  245. 
Elzée  (Thibaud  d'),   chevalier,    177;   II, 

190. 
Elzée  (Thibaud  d'),  fils  de  Henri,  347. 
Elzée  (Warnier  d'),  sire  de  Longchamps, 

chevallier  banneret,  177,  193;  II,  190, 

215. 
Emal,    dépendance    d'Eben-Emal    (Lim- 
bourg).  Seigneurs.   Voy.  Eben,  Liers. 

—  Eglise,   147. 

Emal  (d'),  III,  30  (armes). 

Emal  (Gislebert  d'),  III,  184. 

Emal  (Renchon  d'),  III,  178. 

Embour  (Liège),  II,  81,  86,  494;  III,  cxlh. 

—  Maires.  Voy.  Preit. 

Embour  (Clarembaud,  Gérard,  Martel  et 
Yolanlde  d').  II,  453. 

Emeville,  dépendance  de  Flostoy  (Na- 
mur). Seigneurie,  48,  255,  256.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  CoiR,  Marcins. 

Emeville  (d'),  III,  CXI. 

Emeville  (Ailid  d'),  II,  470.  Voy.  Preit 
(Ailid  de). 

Emeville  (Godefroid  d'),  II,  129. 

Emeville  (Henri  d'),  180.  Voy.  Marcins. 

Emeville  (Julien  d'),  II,  129,  130. 

Emeville  (Mathilde  d'),  180;  II,  392. 

Emmelsdorff  (Thierri  d'),  II,  146. 

Emmerich,  idans  la  régence  de  Dusseldorf. 
Prévôts.  Voy.  Bronchorst. 

E.mmon,  chanoine  de  Saint-Lambert,  II, 
123. 

Emmon,  comte  de  Looz,  II,  124. 

Empire  de  Constantinople.  Voy.  Ma- 
nuel. 

Empire  (Saint)  et  Empire  d'Allemagne, 


DES  NOMS  DE  LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


269 


Empereurs  et  rois  des  Romains,  II,  96, 
100,  101;  III,  Lxxiv,  cLXVi,  clxviii, 
CLXxv,  ccLXiv,  60,  62-64,  137.  Voy.  Al- 
bert, Charlemagne,  Charles,  Con- 
rad, Frédéric,  Henri,  Lothaire,  Louis 
le  Débonnaire,  Louis  de  Bavière,  Ma- 
xiMiLiEN,  Otton,  Philippe,  Rodolphe 
de  Habsbourg,  Sigismond.  —  Ardhi- 
chancelier.  Voy.  Trêves. 

Emptinne  lez-Ciney  (Namur).  Seigneurie, 
29.  —  Seigneurs.  Voy.  Argenteau, 
Brouck,  Corswarem. 

Enchastre.  Voy.  Castert. 

Eneberghe  (sire  Herman  de),  II,  4. 

Eneilles,  dépendance  de  Grandhan  (Lu- 
xembourg). Avouerie  de  l'alleu,  III, 
181. 

Enfflart  (Guillaume),  II,  441. 

Engars  (Jean),  478;  II,  337. 

Enghien  (Hainaut).  Seigneurie,  108.  — 
Seigneurs,  108;  III,  LXVii.Koy. Enghien, 
Luxembourg. 

Enghien  (Catherine  d')  de  Kestergat,  138; 
II,  267. 

Enghien  (Calart  d'),  seigneur  de  Kester- 
gat, chevallier,  386. 

Enghien  (Gérara  d'),  châtelain  de  Mons, 
seigneur  d'Havre  et  de  Biévène,  puis 
seigneur  de  Seraing-le-Château  et  de 
Warfusée,  27;  II,  239;  III,  xxvii. 

Enghien  (Gérard  d'),  chevalier,  seigneur 
de  Wilresies  et  de  Warfusée,  28;  II, 
239. 

Enghien  (Isabeau  d'),  108. 

Enghien  (Isabelle  d'),  368;  II,  248. 

Enghien  (Louis  d'),  seigneur  d'Enghien, 
comte  de  Conversan,  108. 

Enghien  (N.  d'),  28;  II,  239. 

Enghien  (X.  d'),  seigneur  de  Bassilly  et 
de  Haut-Silly,  108. 

Engis  (Liège).  Seigneurie,  etc.,  10,  415; 
II,  39;  III,  cxxiii.  —  Seigneurs,  434;  II, 


256;  III,  cxxiii.  Voy.  Awirs,  Donmar- 
TiN,  Hochet,  Horion,  Rouveroy. 

Englebert  de  LA  Marck,  prévôt  puis  évê- 
que  de  Liège,  27,  32,  80,  83,  88,  132, 
161,  201,  289,  312,  326,  327,  341,  380, 
419,  450;  II,  91,  104,  105,  119,  347, 
451;  III,  XXXV,  3,  4,  77. 

Enguerrand,  ministerialis,  II,   126. 

Enhet,  dépendance  de  Chevetogne  (Na- 
mur). Seigneurs.  Voy.  Montzée. 

Enixhe,  entre  Wonck  et  Eben,  65,  66. 
Voy.  Fexhe. 

Enjorand,  oncle  de  Jean  de  Nivelle,  II, 
460. 

Entailleur  (Jean  1')  de  Fexhe-'lez-Slins, 
II,  38. 

Entailleur  (Jean  ou  Hanet  I')  de  né- 
malle,  II,  228,  437. 

Entailleur  (Libotte  fils  de  feu  1')  de 
Flémalle,  II,  228. 

Entre-Deux-Ponts,  lieu-dit  à  Liège.  Voy. 

ROSSEAL. 
EnTRE-SaMBRE-ET-MeUSE,    III,    CXI. 

Envoz  (Annevoie).  Voy.  Malaise. 
Epinlieu-lez-Mons  (Hainaut).  Abbaye,  III, 

Lxxxiii,  ce.  —  Religieuses.  Voy.  Ecaus- 

sinnes. 
Eprave  (Namur).  Seigneurie,  62,  64. 
Eracle,  évêque  de  Liège,  III,  cLXiv. 
Erasmi  (Simon),  III,  cdxv, 
Erckenteil  (Marie  d').  Voy.  Argenteau. 
Ereffe,  dépendance  de  Marchin  (Liège). 

Seigneurie,  85. 
Erkenmar,  serf,  III,  ccxviii. 
Erluin,  évêque  de  Cambrai,  III,  clxvi. 
Ermengarde,  II,  22,  384. 
Ermentrude,  247;  II,  10,  212. 
Ermesinde,    comtesse    de    Namur,    III, 

CXXVII. 

Ernekin,  maire  d'Oreye,  II,  12. 
Ernest  de  Bavière,  évêque  de  Liègp,  III, 
198. 


270 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Ernst,  savant,  III,  xlvi. 

Erpion  (Hainaut).  Seigneurie,  II,  77. 

Erwitte  (les  députés  d'),  III,  cxxxvi. 

ESCH-SUR-LA-SURE    (d'),    III,    CXI. 

EscH  (Frédelon  d'),  avoué  d'Bchternach 

et  de  MaJmedy,  II,  250. 
EscH  (Giselbert  d'),  résidant  à  Hermalle, 

II,  250. 
EscH  (Godefroid  d'),  croisé,  II,  250. 
EscH  (Henri  d'),  croisé,  II,  250. 
EscH  (N.  d'),  II,  250. 

ESCHWEILER   (d').    Voy.   HUCKELHOVEN. 

EscLAiBEs  (Fastré  seigneur  d')  et  de  Res- 
saix,  III,  ccxLviii. 

EscLAiBES  (Gérard  d'),  chevalier,  III,  lxvii. 

EscLAiBES  (Jacques  d'), bâtard,  III,ccxlviii. 

EscLAiBES  (Marie  d'),  III,  ccxlviii. 

EsLOGES,  EsLOUGES.  Voy.  Elouges,  Lo- 
ges. 

EsNEUx  (Liège),  III,  lvii.  —  Château,  sei- 
gneurie, 146,  259,  378,  379.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Argenteau,  Clermont, 
Duras. 

EsNEUX  (d'),  258,  259;  III,  lvii. 

Esneux  (Adèle  d'),  74,  75;  II,  362. 

EsNEUX  (Gertrude  d'),  75,  328;  II,  62,  173, 
301,  320. 

EsNEUX  (GuilHaume  d'),  95;  II,  250. 

EsNEUX  (Henri  d'),  II,  28,  29,  471. 

EsNEUx  (Thomas  d'),  chevalier,  75,  328; 
II,  301. 

Espagne  (1'),  III,  CLXXxiii,  ccxxxv. 

EsPiERRE  (Jean  d'),  Ide  Tournai,  tabellion, 
II,  38-40. 

EspiNOiT  (vivier  d'),  à  Gesves,  II,  80. 

Etalle  {Estable),  en  la  comté  de  Chiny 
(Luxembourg),  270. 

Etienne,  abbé  de  Saint-Jacques,  II,  125, 
128. 

Etienne,  cuisinier,  III,  cxlvii. 

Eu  (comtesse  d').  Voy.  Alix. 

Eugène  III,  pape,  III,  lviii. 


EUGON  (de  Champion?),  sénédial  du  com- 
te de  Namur,  III,  cxxvi.  Voy.  Champion. 

EUPEN  (Liège).  Manoir,  II,  268. 

Eure.  Voy.  Heure. 

EusKiRCHEN  (Prusse  Rh^ane).  Seigneu- 
rie, 164. 

Eustache,  avoué  de  Hesbaye,  II,  129; 
III,  lviii. 

Eustache,  moine  de  Saint-Laurent,  II, 
483. 

Eva,  II,  128. 

Eve  (Evrard  d"),  prévôt  de  Durbuy,  369; 

II,  231. 

Eve  (Gilles  d'),  seigneur  de  Jamblinne, 

III,  cclxxxv. 

Eve  (Isabeau  Id'),  III,  cclxxxv. 

Eve  (Jacquemin  d'),  seigneur  de  Vyle-en- 

Condroz,  369;  II,  231. 
Eve  (Marie  d'),  III,  cclxxxvi. 
Evegnée  (Liège),  anciennement  Eberwi- 

niacus,  Evemeis,  II,   1,  55,  209,  353, 

433;  III,  139.  Voy.  Fléron. 
EvEGNÉE  (Everwin  dit  le  Meunier  d'),  II, 

433. 
Evelette  (Namur),  155;  H,  409. 
EvERBERG  (Brabant),  21;  II,  140. 
Everelme,   abbé  de   Saint-Laurent,   III, 

XXXIX.    Voy.    DONMARTIN. 

Everelme,  éohevin  ou  serviteur  de  l'ab- 
baye de  Saint- Laurent,  II,  485. 

Everelme,  ministerialis  liégeois,  III,  cxl. 

Everelme  (de  Jeneffe?),  II,  485,  486. 

EvERGNicouRT  (Aisne).  Prieurs.  Voy, 
Vylhe. 

Evrard,  ministerialis,  II,  124. 

Evrard,  serviteur  de  l'abbaye  de  Saint- 
Jacques,  II,  125. 

EVRELINUS,   II,    130. 

Extra  Castrum  (Maûieus  de).  Voy.  Ma- 

THON. 

Eyck,  actuellement  Maeseyck.  Sénéchaux. 
Voy.GooR.  —  Maïeurs.Voy.VoRscHOVEN. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


271 


—  Prévôts  de  la  ooUégiale.Koy.  Awans. 

Eyghre  (Bernard  d'),  II,  310. 

Eyghre  (Jacques  d'),  419;  II,  310. 

Eyghre  (Jean  a:'),  II,  310. 

Eyke  (Jamoton  de),  481.  Erreur  pour  Jac- 
ques d'Yve.  Voy.  ce  nom. 

Eylis,  II,  444. 

Eynatten  (Henri  d'),  III,  cclxxx. 

Eynatten  (Henri  d'),  seigneur  d'Abée  et 
de  Tinlot,  III,  cclxxxvi. 


Eynatten  (Henri  d'),  seigneur  de  Rei- 

mersdale,  III,  cclxxxvi. 
Eynatten  (Herman  d'),  drossard  de  Stock- 

hem,  224;  II,  382. 
Eynenberg  (Guillaume  d'),  II,  216. 
Eysden  {Aspe)  (Limbourg  hollandais),  III, 

ccxxxi,  147. 
Eytorf,  dans  le  pays  de   Blankenberg, 

113, 


Faber  (Isabelle),  II,  383. 

Fachotte.  Voy.  Magnée. 

Façon.  Voy.  Faucon. 

Fagle,  prénom  de  femme.  Voy.  Elouges, 

QUAREGNON. 

Fagnolles  (Namur).  Seigneurs,  430.Vo>'. 

RUMIGNY. 

Fagnolles  (de),  130.  Voy.  Rumigny. 

Fagot.  Voy.  Boverie. 

Failhy  (Pierre  de),  doyen  de  Saint- Jean 
à  Liège,  377. 

Failon,  dépendance  de  Barvaux-Condroz 
(Namur).  Seigneur.  Voy.  Rochefort. 

Faimes,  dépendance  de  Celles-iez-Warem- 
me  (Liège),  II,  72-74;  III,  34.  —  Châ- 
teau, II,  72.  —  Egllise,  autels,  hôpital, 
pauvres,  chapelle,  238;  II,  71,  72,  74, 
199;  III,  cxci. 

FaÎmes  (de).  Voy.  Ferme. 

Faing  (de),  III,  cxv. 

Fairon,  dépenidance  de  Comblain-Fairon 
(Liège),  395;  II,  349. 

Fairon  (Jacques  de),  miah-e  de  la  cour 
allodiale  de  Liège,  II,  89. 

Fakon  (de).  Voy.  Faucon. 

Falaen  (Namur),  II,  439. 

Falcon.  Voy.  Faucon. 

Falize  (Henri  délie),  115. 


Falize  (Winand  délie),  115;  II,  413. 

Fall,  maintenant  Fall  et  Mheer  (Lim- 
bourg), 204;  II,  166,249. 

Fallais  (Liège).  Seigneurs,  364,  365  (ar- 
mes). Voy.  Beaufort,  >57esemael. 

Fallais  (Ide),  III,  30  (armes),  31. 

Falloise  (Jean  deMe),  échevin  de  Liège, 
II,  333. 

Falmagne  (Anselme  de),  II,  130,  131. 

Falot,  du  lignage  de  Waroux,  III,  lxv, 
ccv,  9-11.  Voy.  Termogne. 

Falvy  (de).  Voy.  Nesle. 

Famelette,  dépendance  de  Huocorgne, 
269;  11,277. 

Fameleux,  sobriquet,  III,  ccxxviii. 

Fameleux  (Jean  le)  de  Verlaine,  224;  II, 
382. 

Famelheux  (le)  de  Huldenberg,  cheva- 
lier, 195. 

Famenne  (la),  III,  ccxxiii. 

Familia  (la),  III,  xciii,  xcix. 

Fanchon.  Voy.  Fanson. 

Fancourt  (Guillaume,  Isabelle,  Jean,  Ni- 
colas et  Renier  de),  III,  170. 

Fancourt  (N.  de),  II,  225.  Voy.  Gothem. 

Faniket,  Voy.  Warnant. 

Fanson,  dépendance  de  Xhoris  (Liège). 
Seigneurs.  Voy.  Bastogne,  Harzé. 


272 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


FANSON(de),  436,  457;  III,  40. 
Fanson  (Catherine  de),  40;  II,  397. 
Fanson  (Géraild  ou  Gérard  Hellien  de), 

bourgeois  de  Huy,  242,  393. 
Fanson  (Gilles  de),  II,  398. 
Fanson  (Giloteal  de),  bourgeois  de  Huy, 

144. 
Fanson  (Hubin  de),  chevalier,  échevin  de 

Huy,  châtelain  de  Moha,  269,  334,  335; 

II,  78,  351,  399,  443,  489;  III,  CLXXXii, 

CLXXXIII. 

Fanson  (Jean  de),  plutôt  que  Façon  ou 

Phason,  95;  II,  250. 
Fanson  (Jeanne  de),  242,  393;  II,  349. 
Fanson  (Louis  de),  91,  253. 
Fanson  (N.  de),  253;  II,  183. 
Farciennes  (Hainaut).  Seigneurie,  120. 
Farciennes  (Thierri   de),  chevailier,   III, 

cix. 
Farineal  (Stassin),  II,  491,  492. 
Fastré,  II,  124. 
Fastrelot,  cousin  de  Jean  de  Ferme,  II, 

73,  74. 
Fastrelot  (Fastré),  427;  II,  189. 
Fastrelot   (Marguerite),   354,    427;    II, 

189. 
Faucon  (de),  III,  159  (armes). 
Faucon  (Abraham  de),  échevin  de  Liège, 

II,  426. 
Faucon  (Aelis  de),  292;  III,  159,  182. 
Faucon  (Everard  de),  292;  II,  324;  III, 

159,  182.  Voy.  Burlureal. 
Faucon  (Gilet  de),  II,  426. 
Faucon  (Guillaume  Ide)  dit  Dimission,  III, 

XVII. 

Faucon  (Ide  de),  II,  324. 
Faucon  (Jean  de).  Voy.  Fanson. 
Faucon  (Jeanne  de),  II,  153;  III,  xxi. 
Faucon  (Lorette  de),  II,  426. 
F/incoN  (N.  de),  414. 
Faucon  (Piron  de),  vinier,  414;  III,  xvii, 
xxi. 


Faulx  (Namur)),  ou  Faux,  101,  111;  II, 
176.  —  Seigneurie,  294.  —  Seigneurs. 
Voy.  Faulx,  Looz,  Proest. 

Faulx  (de),  III,  166  (armes). 

Faulx  (Gilles  de),  102;  II,  198,  430. 

Faulx  (Isabelle  de).  II,  392. 

Faulx  (Jean  I  de),  sire  de  Faulx,  Jam- 
biinne  et  Moinil,  châtelain  de  Floren- 
nes,  II,  198,  430. 

Faulx  (Jean  II  de),  seigneur  de  Thynes, 
102;  II,   198,  430. 

Faulx  (Jean  III  de),  III,  166.  La  référence 
est  :  Naveau,  Analyse  du  recueil  cCépi- 
taphes  de  Le  Fort,  p.  247,  n"  1607. 

Faulx  (Marie  de),  dame  de  Thynes  et  de 
Faulx,  102;  II,  198,  292. 

Faulx  (N.  de),  104,  108;  II,  198. 

Faulx  (Thierri  sire  de),  II,  198. 

Faulx  (Thierri  de),  chevalier,  sire  de  Thy- 
nes, 101,  102;  II,   198,  250,  430. 

Fauquemberg  (comte  de),  III,  lxvii. 

Fauquemont  (Limbourg  hollandais).  Qiâ- 
teau,  seigneurie,  domaine,  76,  81,  82, 
161-165,336,345,365;  II,  66,  112,345, 
402,  454;  III,  xxviii,  146,  149,  157.  — 
Seigneurs,  62;  II,  418,  420;  III,  146. 
Voy.  Fauquemont,  Schônau. —  Avoués. 
Voy.  Bergh.  —  Châtelains.  Voy.  Frai- 
pont.  —  Drossard,  sénéchal.  Voy.  Tho- 
real. 

Fauquemont  (de),  162,  196;  II,  196,  197 
(tableaux,  armes). 

Fauquemont  (Aleyde  de),  abbesse  de 
Munsterbilsen,  II,  196. 

Fauquemont  (Béatrix  dame  de),  II,  196. 

Fauquemont  (Béatrix  de),  164;  II,  197. 

Fauquemont  (Elisabeth  I  de),  147;  II, 
196. 

Fauquemont  (Elisabeth  II  de),  163,  164; 
II,  197. 

Fauquemont  (Engelbert  de),  archevêque 
de  Cologne,  II,  196. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


273 


Fauquemont  (Gosuin  de),  II,  128,  129. 

Fauquemont  (Hene  de),  II,  62. 

Fauquemont  (Jean  de),  sire  de  Born  et 
de  Sittard,  chevalier,  163,  165,  166; 
II,  197. 

Fauquemont  (Jean  sire  de),  de  Montjoie 
et  de  Berg-op-Zoom,  161,  162;  II,  65, 
197. 

Fauquemont  (Marguerite  de),  164;  II, 
197. 

Fauquemont  (Marie  de),  abbesse  de  Mau- 
beuge,  164;  II,  197. 

Fauquemont  (N.  de),  II,  196. 

Fauquemont  (N.  de),  Chanoinesse  de  Ri- 
dhenstein,  164;  II,  197;  III,  xxviii. 

Fauquemont  (Philippa  dame  de),  162, 
164;  II,  197. 

Fauquemont  (Philippine  de),  167;  II,  197. 

Fauquemont  (Renaud  de),  sire  de  Fau- 
quemont, Montjoie,  Saint-Vith,  But- 
genbach,  159-161,  164;  II,  143,  197, 
420;  III,  XXVIII,  24,  167. 

Fauquemont  (Renaud  de),  sire  de  Born 
et  de  Sittard,  166;  II,  197. 

Fauquemont  (Thierri  I  sire  de)  et  de 
Heinsberg,  II,  196. 

Fauquemont  (Thierri  II  sire  de),  II,  196. 

Fauquemont  (Thierri  III  sire  de)  et  de 
Montjoie,  163,  164;  II,  197. 

Fauquemont  (Thierri  IV  et  non  III  sire 
de)  et  de  Montjoie,  sire  de  Voorne,  vi- 
comte de  Zélande,  maréchal  d'armée 
d'Edouard,  roi  d'Angleterre,  161;  II, 
197;  III,  XXVIII. 

Fauquemont  (Waleran  le  Roux  sire  de), 
de  Montjoie  et  de  Marville,  chevalier, 
163,  164;  II,  134,  196. 
Fauquemont  (Waleran  de),  sire  de  Born 
et  de  Sittard,  82,   162,   163,  165,   166; 
II,  197. 
Faux.  Voy.  Faulx. 
Tome  lU. 


Favereal  (le),  de  Richelle,  254;  II,  184. 

Voy.  Richelle. 
Favereal  (Colar)  de  Richelle,  210. 
Favereal  (Guillaume  le)  de  Richelle,  209, 

210,  437;  II,  156,  167. 
Favereal  (Jean  le).  II,  372. 
Fawe  (de).  Voy.  Anthisnes. 
FÉcHiER  (Alexandre  de),  maréchal  du  du- 
ché de  Limbourg,  II,  443;  III,  195. 
FÉCHIER  (Jean-Alexandre  de),  285. 
FÉCHIER  (Marie  de),  285;  II,   161,   185, 

342. 
FÉcHiRs  (Lambinet  de),  II,  48. 
Fehme  (Hubert  de),  II,  199;  III,  167. 
Fehme  (Libert  de),  chevalier,  II,  199;  III, 

cxcii.  Voy.  Faimes,  Ferme. 
Félipré,  ancienne  abbaye  à  Fromelennes 
(Ardennes).  Abbaye,  299.  —  Abbesse. 
Voy.  Heure. 
Fenal  (Catherine  de),  466. 
Feneur  (Liège),  II,  437. 
Fer  de  Cheval  (de).  Voy.  Froidcourt. 
Fer.de  moulin  (maison  du),  à  Liège,  II, 

298. 
Fère-en-Tardenois    (Aisne).     Seigneurs, 

165.  Voy.  Chatillon.  --  Voy.  Frère. 
Ferme,  actuellement  Faimes,  pilus  ancien- 
nement Fehme  (de),  II,   199  (tableau, 
armes);  III,  lxiv.  Voy.  Faimes,  Fastre- 
LOT,  Femme,  Godefroid,  Hawy. 
Ferme  (Baudouin  de),  188. 
Ferme  (Béatrix  de),  abbesse  du  Val-No- 
tre-Dame, II,  199. 
Ferme  (Fastré  I  de),  chevalier,  maréchal 
de  l'évêohé  de  Liège,  238;  II,  133,  199, 
286. 
Ferme  (Fastré  II  de),  chevalier,  219,  238; 

II,  199. 
Ferme  (Fastré  III,  du  château  de),  II,  72- 

74,  199. 
Ferme  (Gilles  de),  chevalior,  avoué  d'Ax- 
he,  II,  199. 

35 


274 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Ferme  (Uam  Gilles  de),  prieur  du  Val- 
Saint-Lambert,  II,  72,  74,  199. 
Ferme  (Guillaume  I  de),  238;  II,  199. 
Ferme  (Guillaume  II  de),   186,   188;  II, 

72-74,    158,    199. 
Ferme  (Hanet  de),  II,  72. 
Ferme  (Henri  de),  II,  199. 
Ferme  (Humbert  de),  II,  7,  199. 
Ferme  (Isabelle  de).  II,  72,  73,  75,  199. 
Ferme  (Jean  I  de),  238;  II,  199. 
Ferme  (Jean  II  de),  II,  71-75,   199;  III, 

167. 
Ferme  (Jean  I  Poulhet  de),  chevallier,  1 12, 

238;  II,  71,  72,  199. 
Ferme  (Jean  II  Poulhet  de),  181;  II,  72- 

74,  199. 
Ferme  (Jeannette  de),  II,  74. 
Ferme  (Libert  I  de).  Voy.  Fehme. 
Ferme  (Libert  II  de),  chevalier,  fondateur 

de  la  chapelle  de  Faimes,  II,  130,  199. 
Ferme  (Libert  III  de).  II,  7,  199. 
Ferme  (Maldame  de),  II,  73. 
Ferme  (Marguerite  de),  II,  72,  199. 
Ferme  (Marguerite  Poulhet  de),  181;  II, 

159. 
Ferme  (Marie  de),  219,  238;  II,  199,  273. 
Ferme  (Renchon  de).  II,  72,  74. 
Ferme  (Renchonet  de),  II,  74. 
Ferme  (Robert  I  ou  Robin  de),  II,  7,  199. 
Ferme  (Robert  II  de),  maréchal  de  l'évê- 

ché  de  Liège,  chevalier,  238;  11,  199; 

III,  167. 
Ferme  (Robert  III  de),  dievailier.  II,  71, 

73,  74,  199,461;  III,  167. 
Ferme  (Robert  IV  de),  188,  210,  252,  461  ; 

II,  71,  72,  167. 
Fermeté  (Impôt  de  la),  44. 
FÉRONSTRÉE  (rue),  à  Liège,  261,  329,  455; 

II,  181,  333,  352;  111,  xix,  xx,  cDi. 
Ferrand  DE  Portugal,  comte  de  Flandre 

et  de  Hainaut,  III,  cviii,  clxxvi,  cxc, 

CXCI. 


Ferrières  (Liège).  Maïeurs  héréditaires. 
Voy.  Froidcourt. 

Ferrières  (de).  Voy.  Chênée. 

Fertius  (Adam  de).  II,  28. 

Feskes  (Eustache),  263;  II,  449,  475. 

Festeau  du  Jardin,  II,  200  (tableau,  ar- 
mes); III,  CXLVI. 

Festeau  (Isabelle)   dite  du  Jardin,  332, 

333,  372;  II,  195,  200. 
Festeau  (Jacques)  dit  de  Jarldin,  332,  333, 

371,  374,  433,  480;  H,  183,  200. 
Festeau   (Jacques),    chanoine   de    Looz, 

371;  II,  200. 
Festeau  (Jean),  hallier,  370;  11,  200;  111, 

LXV,    CXLVI,    CCXIII. 

Festeau  (Jean),  chanoine  et  chantre  de 

Looz,  371;  II,  200. 
Festeau  (Marguerite),  372;  II,  200;  III, 

CXLVI. 

Festeau  (N.),  372,  374;  II,  200,  367. 
Festeau  (N.),  béguine,  374;  II,  200. 
FÉTiNNE,    quartier   de    Liège,    170;    111, 

CLXXxvii,  138, 
FÉTiNNE  (Adam  de),  II,  287. 
FÉTiNNE  (Goffin  de),  III,  43. 
FÈVRE  (Thomas  li),  bourgeois  de  Mons, 

111,  CCXIII 

Fexhe-le-Haut-Clocher  (Liège),  ancien- 
nement Fexhe-le-Vouè,  437,  441  ;  II,  84; 
III,  191.  —  Seigneurie,  II,  39.  —  Ejgli- 
se,  454.  Voy.  Anneit,  Champ. 

Fexhe-lez-Slins  (Liège),  anciennement 
Fexhe-le-Fraireuse,  123,  355,  460,  468; 
11,  37,  155,  368.  Voy.  Bichot,  Entail- 
LEUR.  —  Eglise,  11,  37,  430.  —  Manoir 
et  hommages,  II,  77.  —  Ciu-és.  Voy. 
Derunes.  —  Bénéfice  de  Notre-Dame, 
II,  37. 

FEXHE(Paixde),4,  15,  117,  123,  144,  157, 
191,  218,  279,  325,  363,  378,  420,  440; 
II,  139,  149,  150,  168,  228,  292,  308, 
318;  111,  Lxxv,  xcvi,  cxLiv,  84. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES 


275 


Fexhe  [le  Haut-Clocher]  (Guillaume  de), 
chanoine  de  Saint-Pierre  et  de  Notre- 
Dame  à  Namur,  220;  II,  388. 

Fexhe  [le Haut-Clocher]  (Guillaume  de), 
219,  220,  253;  II,  388. 

Fexhe  [le  Haut-Clocher]  (Isabelle  de), 
III,  168,  169. 

Fexhe  [le  Haut-Clocher]  (Jean,  Juette, 
Kathon,  Libert,  Marie,  Odierne,  Savari 
de),  III,  168. 

Fexhe  (Renard  de),  III,  168. 

Fexhe  (Renwart  de),  seigneur  de  Rocour, 
III,  168. 

(1)  Fexhe  (de),  II,  201-203  (tableaux,  ar- 
mes); III,  30,  31.  Voy.  Beaurewart, 
Brouck,  Mont  Qualhier,  Schônau, 
SoxHE,  Tour. 

Fexhe  (Aelis  de),  béguine  de  Saint-Chris- 
tophe, 63;  II,  78,  201. 

Fexhe  (Ailide  de),  63,  64;  II,  76,  77,  201  ; 

III,  CCXXIH,    168. 

Fexhe  (Bertheiline  de),  dame  Id'Aaz,  II, 

201. 
Fexhe  (Catherine  de),  II,  201. 
Fexhe  (Colar  de),  III,  168. 
Fexhe  (Elisabeth  de),  93;  II,  204. 
Fexhe  (Guillaume  de),  359,  406,  437. 
Fexhe  (Guillaume  de),  chanoine  de  Saint- 

Servais  à  Maestricht,  II,  202. 
Fexhe  (Hawis  dite  Hachule  de),  III,  168, 

188. 
Fexhe  (Henri  I  de),  chevalier  et  dapifer, 

61,  62,  70,  85,  488;  II,  37,  201,  430; 

III,  167,  168. 
Fexhe  (Henri  II  de),  62;  II,  201,  430. 
Fexhe  (Henri  III  de),  chevalier,  édhevin 

de  Liège,  sire  d'Aaz,  Hermée,  Houtain- 

Saint-Siméon,  Chevetogne,  61-63,  65, 

139,  208,  215,  333,  423,  442;  II,  76-78, 


136,  201,  430;  III,  xui,  xxv,  xlix,  lxxi, 
ccxxi,  ccxxHj  ccxxiii,  30,  130,  168. 

Fexhe  (Henri  IV  de),  écuyer,  avoué 
d'Amry,  63,  64,  373;  II,  76,  77,  201, 
380;  III,  ccxxni. 

Fexhe  (Henri  Botier  de),  chevalier,  sei- 
gneur de  Hermée  et  de  Skeuvre,  II, 
201;  III,  168. 

Fexhe  (Isabelle  de),  65,  66,  298;  II,  202, 
235;  III,  cccxv. 

Fexhe  (Isabelle  de),  chanoinesse  de  Mous- 
tier,  63,  65;  II,  78,  201;  III,  ccxxni. 

Fexhe  (Jean  de),  437. 

Fexhe  (Jean  Botier  I  de),  63,  64;  II, 
201. 

Fexhe  (Jean  Botier  II  de),  haidroit,  sei- 
gneur d'Humin,  Aaz  et  Hermée,  64,  66, 
300;  II,  201,  437;  III,  168. 

Fexhe  (Jean  Botier  III  de),  II,  151. 

Fexhe  (Jeanne  de),  406. 

Fexhe  (Jeanne  de)  de  Ghoor,  63,  68;  II, 
201,  223. 

Fexhe  (Lambert  I  Ide),  chevalier,  62,  68, 
455;  11,37,  38,  430;  111,30. 

Fexhe  (Lanibert  II  de),  63;  II,  76-78,  201  ; 

III,  xxv,  XXVUI,  CCXXHI. 

Fexhe  (Lambert  III  de),  fils  d'Oger,  65, 
66;  II,  202,  chanoine  de  Saint-Servais 
à  Maestricht,  chapelain  de  Saint-Pierre 
à  Liège,  65,  66;  II,  202;  III,  168. 

Fexhe  (Lambert  fils  le  Marissa  de),  II, 
374. 

Fexhe  (Lutgarde  de),  II,  38. 

Fexhe  (Marie  de),  III,  ccliv. 

Fexhe  (Marie  et  non  Isabelle  de),  66;  II, 
202. 

Fexhe  (Marie  de),  religieuse  au  Val-Be- 
noît, 63,  64;  II,  76,  77,  201  ;  III,  CCXXIII 
(où  elle  est  dite  par  erreur  Marguerite). 


(1)  Les  personnages  qui  suivent  tirent  leur  nom  de  Fexlie-lez-Slins. 


276 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Fexhe  (Marie  dite  Maghin  de),  II,  166, 

201. 
Fexhe  (N.  de),  94,  215,  406,  427,  438, 

455;  II,  151,  189,  204,  333. 
Fexhe  (N.  de),  chanoinesse  de  Maubeuge, 

65;  II,  202. 
Fexhe  (Nese  de),  II,  202. 
Fexhe  (Oger  de),  chevalier,  62,  65,  66, 

298,  331,  333;  II,  195,  201,  202;  III,  30. 
Fexhe  (Oger  de)  dit  d'Enixhe,  65;  II,  202. 
Fexhe  (Pierre  de)  dit  de  Brouck,  63,  68; 

II,  139,203;  III,  30. 
Fexhe  (Rasse  de),  62;  II,  201. 
Fexhe  (Rasse  Maxhereit  I  de).  Voy.  Schô- 

NAU. 

Fexhe  (Rasse  Maxhereit  II  de),  63,  64; 

II,  76,  77,  201;  III,  ccxxiii. 
Fexhe  (Renier  de),  472;  II,  360. 

Fexhe  (Rigaud  de),  chanoine  de  Saint- 
Paul,  de  Saint-Lamibert,  prévôt  de  Sain- 
te-Croix, 63-65,  107,  459;  II,  76,  77, 
201;  III,  cil,  ccxxin,  168. 

Fexhe  (Thierri  de),  sire  de  Burtombur, 
chevalier,  13,  61;  II,  201,  430;  III,  168. 

Fexhe  (Wéri  de),  chevalier,  III,  168. 

Fexhe  (X.  de),  438. 

Feyt  (Marguerite),  II,  302. 

FiERABRAS,  sobriquet,  III,  ccxxvni. 

FiERBOUiLLANT,  sobriquet,  III,  ccxxvni. 

FiLOT  (Liège),  II,  421. 

FiMALE.  Voy.  Vechmael. 

FiZE-FoNrAiNE  (Liège),  178;  II,  84. 

Fize-le-Marsal  (Liège),  427;  III,  25.  — 
Château,  347;  II,  173,  493;  III,  25.  — 
Seigneurie,  avouerie,  170;  II,  23,  24; 

III,  cLXXxvii.  —  Avoués.  Voy.  Hemri- 

COURT. 

FiZE  (de).  Voy.  Blavereal,  Cerf,  Mais- 
tre,  Pagnon,  Pagnoteas. 

FiZE  (Antoine  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  prévôt  de  Saint-Denis,  offi- 
ciai de  Liège,  448;  II,  257. 


Fize  (Fastrè  de),  II,  449. 

FizE  (Gilles  de),  chapelain  de  Saint-Lam- 
bert, chanoine  de  Saint-Denis,  448;  II, 
257. 

FiZE  (Hanard  de),  III,  174. 

Fize  (Jean  de),  250;  II,  208.  Ce  Jean  de 
Fize  eut  trois  enfants  :  Thierri,  Agnès 
et  Jeanne,  vivant  en  1323  {Val  Saint- 
Lambert,  charte  460). 

Fize  (Jean  de),  II,  322. 

Fize  (Jean  de),  chanoine  de  Saint-Lam- 
bert, 448;  11,257. 

Fize  (Maroie  de),  II,  437. 

Fize  (Mauvoisin  de),  III,  18,  25. 

Fize  (N.  de),  448;  II,  257. 

Fize  (Ozilie  de),  II,  173. 

Fize  (Renier  de),  chevalier,  445,  448;  II, 
257. 

Fizenne  (Evrard  de),  prévôt  de  Durbuy, 
369;  11,231. 

Flacchio  (Engelbert),  roi  d'armes  de  Lu- 
xembourg, III,  CCLXXVII. 

Flagellants,  secte,  II,  111;  III,  164. 
Flamand,  sobriquet,    III,   ccxx\'iii.    Voy. 

Teutonicus. 
Flamengrie.  Voy.  La  Flamengrie. 
Flandre  (la),  79,  134,  398;  II,  303,  416; 

III,       LXIII,       CLXXXI-CLXXXIII,       CCXXXV, 

CCLXIV.  —  Comtes,  404;  II,  426;  III, 
ccLvii,  146,  147.  Voy.  Ferrand,  Guil- 
laume, Guy,  Louis,  Philippe.  —  Gen- 
tilshommes, III,  CXCVIII. 

Flandre  (Henri  de),  sire  de  Ninove,  81, 
162,  164;  III,  xxviii. 

Flandre  (Isabeau  lie),  326;  II,  320. 

Flandre  (Raoul  de),  18. 

Flandre  (Rifflart  de),  18,  19;  II,  140. 

Flandre  (Robert  de).  Voy.  Namur. 

Flémalle-Grande  (Liège),  152,  267,  359; 
II,  160,  284,  334,  343;  III,  165,  183.  — 
Seigneurie,  château,  259,  260,  262;  III, 
LVii,  lxvi,  34.  —  Seigneurs,  II,  430, 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


277 


431.  Voy.  BoiLEAU,  Bronchart,  Flé- 
MALLE.  —  Pauvres,  111,  ccxxxiv.  — 
Eglise,  265;  II,  235;  III,  168.  —  Dîme, 

II,  431.  —  Curés.  Voy.  Parfondry.  — 
Commanderie  de  Saint-Jean  de  Jéru- 
salem, 260,  275;  II,  205,  327.  —  Voy. 
Entailleur,  Gohaing,  Houppain,  Til- 

LEOUL. 

Flémalle-Haute  (Liège),  260,  267,  447; 

III,  cciii.  —  Eglise,  III,  168. 
Flémalle  (de),    183,  258,   259   (armes), 

273  (id.),  281,  284,  421,  445,  446;  II, 

205-208   (tableaux,    armes),   431;    III, 

ccLX,  11,  12,  15-17.  Voy.  Roche. 
Flémalle,  du  lignage  de  Hamal  (de),  382; 

II,  207,  208  (tableau,  armes),  431,  432 

(armes). 
Flémalle  (les  Bron  de),  435;  II,  208. 
Flémalle  (les  de),  de  Haillot,  II,  265. 
Flémalle  (Agnès  Ide),  250;  II,  208. 
Flémalle  (Agnès  de)  dite  de  Bernalmont, 

115,  415;  II,  153,  208,  299. 
Flémalle  (Ailid  de),  279;  II,  205;  III, 

cclxi. 
Flémalle  (AlejSandra  de),  276,  442;  II, 

206,  328. 
Flémalle  (Amel,  Amelot  et  Antoine  de), 

II,  432. 

Flémalle  (Arnold  de),  II,  432. 
Flémalle  (Baudouin  de),  chevalier,  221, 

241,  248,  249,  262,  274,  275,  382;  II, 

206,259;  III,  15,  74. 
Flémalle  (Baudouin  de),  père  de  Thierri 

Bron,  415;  II,  433. 
Flémalle  (Béatrix  de),  II,  432. 
Flémalle  (Catherine  I  Ide),  250;  H,  208; 

III,  168. 

Flémalle  (Catherine  11  de),  221,  276;  II, 

206,  273. 
Flémalle  (Catherine  III  de),  II,  431,  432. 
Flémalle  (Daniel  de),  chevalier,  seigneur 

en  partie  de  Flémalle,  II,  431. 


Flémalle  (Daniel  de),  II,  432. 
Flémalle  (Geila  de),  11,  431. 
Flémalle  (Gérard  de),  11,  431. 
Flémalle  (Gosuin  de),  bourgmestre  de 

Liège,  207,  274,  322;  II,  206,  232. 
Flémalle  (Guillaume  de)  dit  aussi  de  la 

Heid,  seigneur  en  partie  de  Flémalle, 

259,  260,  262,  263,  272,  276,  283;  II, 

205,  279;  111,  LViii,  168. 
Flémalle  (Guillaume  de),  dit  le  Hière, 

chevalier,  262,  272,  273;  II,  205,  283, 

457;  III,  ccxxxiv,  5,  13,  15,  33. 
Flémalle  (Guillaume  de  la  Heid  de),  dit 

le  Champion,  chevalier  de  Saint-Jean 

de  Jérusalem,  260,  457;  II,  41,  205,  324, 

492;  111,  15,  158. 
Flémalle   (Guillaume   de),    échevin    de 

Liège,  273;  II,  206;  III,  15. 
Flémalle    (Guillaume    de),     chevalier, 

bourgmestre  de  Liège,   153,  221,  262, 

274,  396;  II,  206,  259,  273,  324,  375; 

III,  Lxvi,  158. 
Flémalle  (Guillaume  ou  Wilhemotte  de), 

du  lignage  de  Hamal,  II,  207. 
Flémalle  (Guillemette  de),  262;  II,  205, 

291. 
Flémalle  (Henri  de),  fils  de  Baudouin, 

274;  11,206. 
Flémalle  (Henri  I  le  Damoiseau  de),  273, 

276,  442;  11,  205,  206,  450;  III,  CCLx, 

5,  13,  15,  16,  132. 
Flémalle  (Henri   11  le  Damoiseau  de), 

274,276;  11,206;  111,  15. 
Flémalle  (Henri  III  le  Damoiseau  de), 

273,  481;  II,  206,  238,  279,  283,  450; 

111,  132. 
Flémalle  (Henri  IV  le  Damoiseau  de), 

273;  II,  206,  432. 
Flémalle  (Henri  de  la  Heid  de),  260, 

352;  II,  205,  324;  III,  158. 
Flémalle  (Henri  de),  du  lignage  de  Ha- 
mal, II,  207. 


278 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Flémalle  (Herman  de),  célérier  du  Val- 
Dieu,  II,  432. 

Flémalle  (Hugues  de),  chevalier,  sei- 
gneur de  Tinlot,  207,  254,  274,  349;  II, 
169,206,258. 

Flémalle  (Ide  de),  II,  432. 

Flémalle  (Isabelle  de),  II,  432. 

Fléaulle  (Jean  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  274;  II,  206. 

Flémalle  (Jean  de),  curé  de  la  Madeleine 
à  Liège,  273;  II,  206,  432. 

Flémalle  (Jean  de),  échevin  de  Liège, 
273,  274;  II,  206,  283;  III,  15. 

Flémalle  (Jean  de  la  Heid  de),  chevalier, 
que  Hemricourt  appelle  erronément 
Jean  de  Ramet,  263,  264,  268,  272,  274; 
II,  205,  350,  364,  475;  III,  5,  33. 

Flémalle  (Jean  de),  fils  de  Henri  III  le 
Damoiseau,  273;  II,  206,  227. 

Flémalle  (Jean  de),  du  lignage  de  Ha- 
mal,  II,  207. 

Flémalle  (Jean  de)  dit  Domition,  drapier, 
290. 

Flémalle  (Jean  de),  scohier,  bourgmes- 
tre de  Liège,  II,  431,  432. 

Flémalle  (Jean  de),  père  du  précédent, 
II,  431. 

Flémalle  (Jeanne  de),  238,  273;  II,  206, 
279. 

Flémalle  (Jeanne  de),  dame  de  Tinlot, 

274;  II,  206,  367. 
Flémalle  (Jeanne  de),  du  lignage  de  Ha- 

mal,  250;  II,  208. 
Flémalle  (Juette  de),  béguine,  II,  431. 
Flémalle  (Lambert  de),  II,  431. 
Flémalle  (Lambert  de),  frère  prêcheur  à 

Liège,  II,  431. 
Flémalle  (Lambert  de),  du  lignage  de 

Hamal,  chevalier,  II,  207. 
Flémalle  (les  enfants  du  chantre  de), 

435. 
Flémalle  (Louis  I  de),  du  lignage  de  Ha- 


mal,  chevalier,  maire  de  Liège,  sei- 
gneur en  partie  de  Flémalle,  II,  207, 
431,  432,  433. 

Flémalle  (Louis  II  de)  du  lignage  de 
Hamal,  II,  207. 

Flémalle  (Louis  le  Blon  de),  250;  II, 
208,  251,  271. 

Flémalle  (Louis  le  Brun  de),  III,  168. 

Flémalle  (Mabile  de),  382. 

Flémalle  (Macaire  de)  dit  de  la  Heid, 
chevalier,  seigneur  de  la  Heid,  Flé- 
malle, 116,  155,  182,  207,  216,  240, 
249,  258-260,  263,  264,  272,  276,  283, 
286,  293,  301,  302,  305,  322,  324,  353, 
382,  395,  421,  442,  457,  466,  468;  II, 
185,  205,  235,  262,  279,  358,  430,  431; 

III,   LVI,   LVII. 

Flémalle  (Marie  de)  dite  de  Warsage, 

II,  432. 
Flémalle  (Marie  de),  novice  d'Oplinter, 

II,  432. 
Flémalle  (Marie  I  ou  Maron  de),  277; 

II,  206,  282;  III,  177. 
Flémalle  (Marie  II  de),  241,  275;  II,  206, 

262. 
Flémalle  (Marie  de),  II,  432. 
Flémalle  (Marie  le  Bron  de),  III,  168. 
Flémalle  (N.  de),  53,  1 15,  182,  248,  260, 
264,  274,  283,  286,  293,  297,  301,  302, 
352,  382,  480;  II,  185,  205,  208,  212, 
227,  235,  324,  350,  352,  387. 
Flémalle  (Nicolas  de)  dit  de  la  Heid, 
chevalier,   maréchal   de  l'évôché,   sei- 
gneur en  partie  de  Flémalle,  260,  272; 
II,  205;  III,  5,  13,  15,  33. 
Flémalle  (Nicolas  de),  échevin  de  Hail- 

lot,  II,  265. 
Flémalle  (Olivier  de),  274;  II,  206. 
Flémalle  (Pierre  I  de),  II,  431. 
Flémalle  (Pierre  II  de),  II,  327,  432. 
Flémalle  (Radou  de),  fils  de  Thierri  le 
Brun,  382;  II,  182,  208;  III,  168. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


279 


Flémalle  (Simon  de),  II,  44,  45,  432. 
Flémalle  (Thierri  I  Ide),  du  lignage  de 

Hamal,  chevalier,  seigneur  en  partie  de 

Flémalle,  II,  207. 
Flémalle  (Thierri  II  de),  du  lignage  de 

Hamal,  chevalier,  II,  207,  431,  433. 
Flémalle  (Thierri  III  de),  du  lignage  de 

Hamal,  chevalier,  maire  de  Liège,  II, 

207. 
Flémalle  (Thierri  IV  de)   dit  le  Brun, 

chevalier,  382;  II,  208,  432,  433;  III, 

168. 
Flémalle  (Thierri  V  de)  dit  le  Brun,  fils 

Idu  précédent,  III,  168. 
Flémalle  (Thierri  VI  de),  fils  de  Louis 

leBlon,  250;  11,208,271,433. 
Flémalle  (Thierri  VII  de)  dit  Bron,  fils 

de  Baudouin,    115,  413,  415;  II,   153, 

208,  433. 
Flémalle  (Thierri  VIII  de),  fils  de  Thier- 
ri V,  châtdain  de  Cornillon,  II,  433, 

445. 
Flémalle  (Thonard  de),  édhevin  de  Hail- 

lot.  II,  265. 
Flémalle  (Walter  de)  dit  Bron,  51,  53, 

264;  II,  208,  403. 
Flémalle  (Walter  de),  fils  de  Pierre,  II, 

432. 
Flémalle  (X.  Bron  de),  II,  432. 
Fleppes.  Voy.  Opvelp,  Velpen. 
Fléron  (Liège),  418;  II,  1,  288.  —  Avoue- 

rie,  III,  138,  186.  —  Avoués.  Voy.  Ro- 
che, TiETBALDUS. 

Fléron  (de),  II,  209  (armes),  210,  270, 
433;  III,  X,  LXiv,  ccxxvi,  30,  31.  Voy. 
Ayeneux,  Cornet,  Preit,  Roche. 

Fléron  (Alexandre  de),  418;  II,  434. 

Fléron  (Alexandre  Idit  Sandron  de),  II, 
434. 

Fléron  (Alexandre  de),  chanoine  de  Fos- 
ses et  de  Saint-Jean  à  Liège,  205,  206; 
II,  210. 


Fléron  (Anselin  ou  Anselme  de),  cheva- 
lier, II,  209;  III,  CLVi. 

Fléron  (Arnoul  de),  II,  434. 

Fléron  (Amoul  de),  chevalier,  II,  209. 

Fléron  (Olarembaud  de),  II,  433. 

Fléron  (D.  de),  II,  209. 

Fléron  (Ebroin  I  ou  Everwin  de),  II,  1, 
209. 

Fléron  (Ebroin  II  de)  dit  avoué  de  Flé- 
ron, chevalier,  II,  131,  209.Voy.  Ebroin. 

Fléron  (Ebroin  III  de),  II,  209. 

Fléron  (Ernekin  de),  II,  469. 

Fléron  (François-Antoine  de),  échevin  de 
Liège,  III,  CDVii. 

Fléron  (Francon  Ide),  miles  de  Evregneis, 
puis  convers  à  Cornillon,  II,  1,  209; 
III,  cin. 

Fléron  (Frédéric  de),  II,  209. 

Fléron  (Gérard  de),  échevin  de  Liège, 

III,    CDVII. 

Fléron  (Gilles  dit  Socius  de),  II,  433. 
Fléron  (Godefrin  de),  II,  434. 
Fléron  (Godin  de),  II,  433. 
Fléron  (Isaude  de),  119;  II,  210. 
Fléron  (Jean  Hurial  de),  II,  209;   III, 

LXIV. 

Fléron  (Jean  de),  écuyer,  maire  de  Soi- 
ron,  119,  201,  205,  206,  286;  II,  210, 
241. 

Fléron  (Jean  de),  seigneur  de  Tavier,  II, 
227. 

Fléron  (Jeanne  de),  III,  170. 

Fléron  (Marie  de),  II,  433. 

Fléron  (Mathias  de),  échevin  de  Liège, 

III,  CDVII. 

Fléron  (N.  de),  II,  209,  433. 
Fléron  (Nieze  de),  II,  434. 
Fléron  (Pierre  de),  II,  433. 
Fléron  (Renchon  de),  II,  210. 
Fléron  (Renecoie  de),  II,  434. 
Fléron  (Renier  I,  II,  III  de),  II,  209. 


280 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Fléron  (Renier  IV  de),  485;  II,  209,  270, 

337,  434. 
Fléron  (Renier  de),  chevalier,  maire  ide 

Soiron,  II,  210,  433. 
Fléron  (messire  Renier  de),  II,  434. 
Fléron  (Renier  dit  Renuar  de),  bailli  du 

Pont  d'Amercœur,  485;  II,  209,  433. 
Fléron  (Renier  dit  Renuar  de),  201;  II, 

210;  III,  LXiv. 
Fléron  (Rigaud  de),  seigneur  de  Mont- 

Saint-Hadelin,  II,  434. 
Fléron  (Servais  de),  éohevin  de  Liège, 

III,    CDVII. 

Fléron  (Simon  de),  chanoine  de  Saint- 
Paul,  III,  195. 
Fléron  (Théodore  de),  échevin  de  Liège, 

III,  CDVII. 

Fléron  (Thierri  I  de),  moine  d'Aine,  II, 

209. 
Fléron  (Thierri  II  de),  frère  de  Qarem- 

bauld,  II,  433. 
Fléron  (Thierri  III  de),  chevalier,  maire 

de  Soiron,  201,  205,  485;  II,  210,  288, 

433. 
Fléron  (Thierri  IV  de),  maire  de  Soiron, 

bailli   d'Amercœur,   châtelain   de   Mir- 

wart   et  Lompreit,   échevin   de   Liège, 

119,  206;  II,  210;  III,  cdvii. 
Fléron  (Walter  ou  Wautier  de),  seigneur 

de  Julémont,  119,  206;  II,  210,  495. 
Fléron  (Wamier  de),  II,  434. 
Fletenge,  vooaWe  roman  de  Vlytingen. 

Voy.  ce  mot. 
Fleurus  (Hainaut).  Curés.  Voy.  Meeffe. 
Flockelet,  II,  211  (tableau,  armes). 
Flockelet  (Agnès), religieuse  à  Hercken- 

rode,  311;  II,  211. 
Flockelet  (Amel),  II,  211. 
Flockelet  (Qarisse),  II,  211. 
Flockelet  (Gilotiaul),  II,  211. 
Flockelet  (Guy  ou  le  Ghis),  330;  II,  21 1. 
Flockelet  (Jean),  II,  211;  III,  190. 


Flockelet  (Jeanne),  religieuse  à  Vive- 
gnis,  330;  II,  211. 

Flockelet  (Jeanne),  III,  190. 

Flockelet  (Marguerite),  religieuse  à  Vi- 
vegnis,  330;  II,  211. 

Flockelet  (Marie),  330;  II,  211,  365. 

Flockelet  (N.),  341;  II,  211. 

Flockelet  (Nicolas),  plusieurs,  273,  330, 
353;  II,  181,  211,  373,  374;  III,  ccxjii, 
169. 

Flockelet  (Thibaud),  330;  II,  211. 

Flockelet  (Thierri),  II,  211. 

Flodorp  (Godefroid  de),  II,  151;  III,  ccxi. 

Flône  (Liège).  Abbaye,  95,  247;  II,  250; 
III,  xciv,  xcv,  cl,  clv,  166,  173,  195.  — 
Abbés.  Voy.  Coir,  Lardier.  —  Prieurs. 
Voy.  SuRLET.  —  Chanoines.  Voy.  Boi- 
LEAU,  CoiR,  Denville,  Surlet,  Xhos. 

Flône  (Paix  de),  44,  237;  II,  279;  III,  22. 

Florée  (Namur),  II,  7,  8. 

Floreffe  (Namiu*),  abbaye,  193;  III, 
cxxvii,  CCI,  59.  —  Abbés.  Voy.  Blehen, 
Gerland. 

Florennes  (Namur),  108;  II,  198.  —  Sei- 
gneurie, III,  148,  151.  —  Seigneurs. 
Voy.  Florennes,  Lorraine,  Rumigny. 
—  Châtelain.  Voy.  Faulx.  —  Echevins. 
Voy.  Marché.  —  Abbaye,  246;  III,  cvi, 
cvii,  CLXiv,  CLXviii,  ccxxxiv.  —  Abbès, 
II,  130.  Voy.  Chênée,  Drogon,  Nico- 
las. —  Prébende,  II,  455.  —  Chanoi- 
nes. Voy.  Saint-Jacques. 

Florennes  de),  III,  cxi. 

Florennes?  (Amoul  de),  II,  124. 

Florennes  (Eilbert  de),  III,  cv,  cxii. 

Florennes  (Godefroid  [le  Chauve]  de), 
II,   123,   124,   127. 

Florennes  (Hugues  [seigneur  de]),  II, 
130;  III,  cvii,  cxvi.  Voy.  Rumigny. 

Floriffoux  (Gossuin  de),  III,  cxv. 

Florzé  (Everard  de),  II,  146;  III,  185. 

Florzé  (Marie  de),  III,  185. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


281 


Flostoy  (Namur).  Seigneurs.  Voy.  Ro- 
che. 

Flostoy  (Gilles  de),  II,  133;  III,  cxlvii. 

Flostoy  (Louis  tde),  112;  II,  299,  455. 

Floven,  405. 

Floven  (Béatrix)  ou  le  Flovenesse  de 
Saint-Servais,  372-375;  II,  334,  367. 

Floven  (Isabeau)  ou  le  Flovenesse,  405. 

Floven  (Jean)  de  Saint-Servais,  231,  405; 
II,  177. 

Floyon  (Nord).  Seigneurs.  Voy.  Berlai- 

KONT. 

FoiR  (Wéri  le)  de  Villers,  sire  de  Villers- 

lez-jupprelle,  200;  II,  288. 
Folcuin    de    Lobbes,    chroniqueur,    III, 

CLXXIV. 

FoLOGNE  (Limbourg),  III,  ccxxxi.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  GossONCouRT.  —  Avoués. 
Voy.  Hannut. 

FoLOGNE  (de),  351  (armes,  cri);  III,  cclix, 
CCLXX,  36  (armes). 

FoLOGNE  (Amel  de),  chevalier,  351. 

FOLOGNE  (Christian  de),  II,  12. 

FoLOGNE  (Gilles  de),  chevalier,  II,  22. 

FoLOGNE  (Jean  de),  II,  12. 

FoLOGNE  (Jean  de),  chevalier,  329. 

FoLOGNE  (Libert  de),  II,  12. 

FOLOGNE  (N.  de),  351;  II,  385. 

FOLOGNE  (Robert,  Vrient  I  et  Vrient  II 
de),  II,  12. 

Folx-les-Caves  (Fouz  en  Brabant)  (Gilles 
de  et  li  Troie  de),  III,  13. 

Fondeur  (Catherine  le),  II,  218. 

FoNGNET  (Gèra<rid),  III,  43. 

Fontaine,  dépendance  de  Horion-Hozé- 
mont  (Liège).  Château,  garnison,  253; 

II,  183;  III,  34.  —  Dîmes,  II,  448. 
Fontaine  (de),  II,  212  (tableaux,  armes); 

III,  5.  Voy.  Chantemerle,  Coir,  Fon- 
taine-l'Evêque. 

Fontaine  (Agnès  de),  251,  481;  II,  183, 
213. 

Tome  IU. 


Fontaine  (Antoine  I  de),  chevalier,  250, 
402;  II,  213. 

Fontaine  (Antoine  II  dit  Tonette  de),  che- 
valier, 250,  251,  257,  481  ;  II,  213,  337. 

Fontaine  (Bamage  de).  Voy.  Fontaine 
(Jean  et  Renier  de). 

Fontaine  (Eustache  ou  Stassart  de),  sans 
doute  Stassar  de  Herstal,  chevalier, 
châtelain  de  Franchimont,  250,  257;  II, 
134,  213;  III,  158. 

Fontaine  (Fastré  de),  chevalier,  250,  257; 
II,  213. 

Fontaine  (Gérard  de),  chanoine  de  Saint- 
Jean,  247;  II,  212. 

Fontaine  (Gérard  de),  moine  de  Saint- 
Laurent,  247,  351;  II,  212. 

Fontaine  (Gérard  dé),  probablement  le 
même  que  Gérard  de  Rulant  comte  de 
Hozémont,  II,  262. 

Fontaine  (Gérard  de  Hozémont  dit  de), 
chantre  de  Saint-Lambert,  prévôt  de 
Sainte-Croix,  abbé  séculier  de  Thuin, 
250,  491;  II,  213. 

Fontaine  (Godefroid  de),  chanoine  de 
Saint-Lambert,  Paris  et  Cologne,  rec- 
teur de  l'Université  de  Paris,  246;  II, 
212;  III,  cxcvii. 

Fontaine  (Guilliaume  I  de),  chevalier,  fils 
de  Wéri,  245,  246;  II,  212;  III,  169. 

Fontaine  (Guillaume  II  de),  chevalier,  dit 
le  Royde,  250,  251,  257;  II,  213;  III, 
169. 

Fontaine  (Guillaume  III  de),  251,  257; 
II,  213. 

Fontaine  (Jean  de),  chevalier,  III,  168. 

Fontaine  (Jean  I  Barnage  de),  chevalier, 
246,  247;  II,  212. 

Fontaine  (Jean  II  Barnage  de),  247;  II, 
212. 

Fontaine  (Jean  Haneveas  de),  chevalier, 
250,  257;  II,  213. 

36 


282 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Fontaine  (Jean  Maohar  de),  chevalier, 
250,  257,  258;  II,  213,  251. 

Fontaine  (Juette  de),  251;  II,  213. 

Fontaine  (Marguerite  de),  110,  246,  489; 
II,  176,212. 

Fontaine  (N.  de),  258,  482;  II,  213,  218, 
337. 

Fontaine  (Otton  de),  chevalier,  seigneur 
de  Hozémont,  240,  246,  247;  II,  212. 

Fontaine  (Renier  Barnage  I  de),  cheva- 
lier, 246;  11,212,493;  111,5,  167. 

Fontaine  (Renier  Barnage  II  de),  cheva- 
lier, 110,  246,  247;  II,  212;  III,  cxcvii, 
169. 

Fontaine  (Wauthier  de),  423. 

Fontaine  (Wéri  I  de),  chevalier,  240,  246- 
248,402;  11,4,212,  259;  III,  169. 

Fontaine  (Wéri  II  de),  251  ;  II,  213. 

Fontaine  (Wéri  de)  de  Preit,  bourgeois 
de  Liège,  482;  II,  337. 

Fontaine  (Wéri  de),  moine  de  Saint-Lau- 
rent, 247;  II,  212. 

Fontaine  (X.  de),  écolier  à  Paris,  247; 

II,  212. 

Fontaine  (sur  la),  lieu-Jdit  à  Liège,  III, 

132. 
Fontaine  (N.  de  la),  430;  II,  255. 
Fontaine  (Oury  de  la),  430.  Voy.  Fon- 

taine-Saint-Servais. 
Fontaine  (les  de  la)  de  Waremme,  432. 
Fontaine  (Lambert  délie),  II,  477. 
Fontaine-l'Evêque  (Hainaut).  Seigneurs, 

III,  ccix.Voy.  Fontaine-l'Evêque,  Hen- 
nin-Liétard. 

Fontaine-l'Evêque  (de),  II,  419  (armes); 

III,   CXI. 

Fontaine  [l'Evêque]  (Baudouin  seigneur 
de)  et  de  k  Marche,  103,  204;  II,  347. 

Fontaine  [l'Evêque]  (Baudouin  de),  sei- 
gneur de  Sebourg,  18. 

Fontaine  [l'Evêque]  (Francon,  Gilbert  et 
Guy  de),  II,  128. 


Fontaine  [l'Evêque]  (Marie  de),  18;  II, 

191. 
Fontaine-Saint-Servais  (Florence  délie), 

III,  174. 
Fontaine-Saint-Servais  (Jean  ideïle),  342; 

III,  174. 
Fontaine-Saint-Servais  (Maron   de   la), 

342;  II,  365. 
Fontaine-Saint-Servais  (N.  de  la),  52; 

II,  403. 
Fontaine-Saint-Servais    (Oury    de    la), 

342,  430. 
Fooz  (Liège),  111;  III,  cxxii,  ccxxvii.  — 

Garnison,  III,  34,  49.  —  Eglise,  433, 

449. 
Fooz  (de),  451  (armes);  II,  214  (tableau, 

armes);  III,  cclxix,  169.  Voy.  Hognoul. 
Fooz  (Ailid  de),  III,  170. 
Fooz  (Bastien  Lawair  de),  deux,  449;  II, 

214;  III,  ccxxix,  169. 
Fooz  (Bastien  Lawet  de),  chevalier,  430, 

445,  449,  450;  II,  214,  257,  305;  III, 

CCXXIX,    CCLIX,    CCLXVI,    169. 

Fooz  (Bastien  Lawet  de),  maïeur  de  la 
Roche-en-AiTdenne,   449. 

Fooz  (Elis  fille  de  Lowair  de),  ÎI,  214. 

Fooz  (Eustache  de),  II,  389. 

Fooz  (Everelme  de).  Voy.  Donmartin. 

Fooz  (Gelé  de),  III,  170. 

Fooz  (Gilles  de).  Voy.  Hognoul. 

Fooz  (Guillaume  de  Hognoul  dit  de), 
433;  II,  256,  452,  454,  478;  III,  cccxvii, 
170. 

Fooz  (Ide  de),  béguine  de  Saint-Christo- 
phe, III,  170. 

Fooz  (Isabeau  de),  III,  ccxxxiii. 

Fooz  (Janot  de),  III,  174. 

Fooz  (Jean  de),  449,  450;  II,  214. 

Fooz  (Lowar  de),  II,  214;  III,  5,  6. 

Fooz  (Marguerite  de),  433;  II,  256. 

Fooz  (Marie  de).  II,  44,  45,  183. 

Fooz  (N.  de),  449-451  ;  II,  214,  360. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


283 


Fooz  (Renechon  rie),  III,  174. 

Fooz  (Renier  de),  prétendu  dianoine  de 

Saint-Lambert,  III,  xxxiii. 
Fooz  (Thonard  de),  plusieurs,  430;  II,  214, 

295;  III,  169,  170. 
Fooz  (Walter  de),  III,  170. 
Fooz  (X.  de),  450;  II,  214. 
For  (le).  Voy.  Villers. 
FoRCEiLLES  (Ebolus  de),  II,  125. 
FoRCEiLLES  (Renier  de)  en  1101,  II,  125. 
FoRCEiLLES  (Renier  de),  chevalier,  11,420. 
FoRCELHOULES  (de),  347. 
FoRCELHOULEs  (Marguerite  de),  347;  II, 

173. 
FoRCELHOULES  (Robert  de),  chevalier,  III, 

160  (armes). 
FoREST    lez-Bruxelles   (Brabant).    Reli- 
gieuses. Voy.  MoLiN. 
FoREST  (Sausset  de),  III,  ccxxix. 
Forêt  lez-Prayon  (Liège),  361;  II,  351; 

III,  163.  Voy.  Roche. 
Forêt  (Baudouin  de),  351,  361;  II,  385. 
Forêt  (Béatrix  de),  361. 
Forêt  (Guda  de),  moniale  au  Val-Benoît, 

361.  La  dame  de  Forêt  et  sa  fille  Guda 

sont  mentionnées  en  1280  (Pauvres  en 

Ile,  reig.  XI,  foL  88). 
Forêt  (Juette  de),  moniale  au  Va'1-Benoit, 

361. 

FORGON.    Voy.    BOMBAYE,   LlXHE. 

FoRGON  (Jean),  le  fèvre  de  l'Isleal,  III,  m. 
FoRiER  (Gilles  de),  bourgmestre  de  Huy, 

II,  432. 
FoRiÈRES  (Conon  de),  II,  3. 
FoRO  (de).  Voy.  Los,  Marché. 
FoRO  (Jofridus  de),  II,  126;  III,  cxlix. 
FoRviE  (de),  II,  215  (tableau,  armes). P'oy. 

Gennetines. 
FoRViE  (Baudouin  de),  moine  de  Gem- 

bloux,  III,  170. 
FoRViE  (Béatrix  de),   193;  II,  215. 


FoRviE  (Henri  de),  abbé  d'Heylissem, 
193,  434;  II,  215. 

FoRviE  (Jacques  de),  III,  170. 

FoRviE  (Jacques  de),  abbé  d'Heylissem, 
434. 

FoRviE  (Jakemart  de),  écuyer,  50;  II,  398. 

FoRViE  (Jean  de),  188;  II,  369. 

FoRViE  (Jeanne  de),  21,  120,  186,  194; 
II,  158,  191,  215. 

FoRViE  (N.  de),  193;  II,  215. 

FoRviE  (Otte  dit  Stochar  de),  chevalier, 
120,  186,  194;  11,215. 

FoRViE  (Otte  Stochar  de)  dit  de  Dave,  II, 
215. 

FoRViE  (Stochar  I  et  II  de),  chevaliers, 
193;  II,  215;  III,  ccxni. 

FoRviE  (Stochar  III  de),  119,  120;  II,  215, 
241,  399. 

FoRviE  (X.  de),  d'Aische-en-Refail,  che- 
valier, 193;  II,  215,  263. 

FoRviE  (X.  de),  moine  à  Gembloux,  193; 
11,215. 

Fossato,  Fosseit,  Fossé.  Voy.  Laminne. 

Fossé  (Henri  de),  374;  II,  200. 

Fosseroulles  (Robert  de),  chevalier,  249. 
Voy.  Forcelhoules. 

Fosse  (Namur),  II,  469;  III,  145.  —  Ab- 
baye, III,  Lxxx.  —  Prévôté  du  chapitre, 
236.  —  Prévôts.  Voy.  Henri,  Langdris. 
—  Chanoines.  Voy.  Awans,  Baré,  Flé- 
RON,  Heure,  Momsteghen,  Thuin. 

FossEUx  (Jacques  de),  103. 

Foui.  (Gilles  le),  citain  de  Liège,  III,  194. 

FouRON  (Liège),  212;  II,  216.  —  Chanoi- 
nes. Voy.  Fraipont. 

FouRON  (Aimoul  noble  homme  de),  III, 
cxcv. 

FouRON  (Catherine  de),  438. 

FouRON  (Jean  de),  438. 

Fous,  Fouz.  Voy.  Folx,  Fooz. 

Foyment  (Rennechon  le)  de  Montegnée, 
152,  447;  11,343. 


284 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Fragnée,  lieu-dit  à  Liège,  426,  427;  II, 

133,  298,  340;   III,    16-18. 
Fragnée  (Gérard  de),  II,  298,  337;  III, 

163. 
Fragnée  (Henri  de),  chevalier,  II,  298. 
Fragnée  (Herman  de),  II,  455  (armes). 

Voy.  Marché. 
Fragnée  (Herman  ide)   ou  d'Ile,  dit   de 

Liège,  hôtelier  de  Havelange,  II,  337. 
Fragnée  (Ottelet  de),  II,  298. 
Fraieneal,  lieu-dit  à  Tourinnes,  III,  136. 
Fraikin,  301. 

Fraikin  (Jean  Freyken  ou),  301. 
Fraikin  (Jean  ou  Haneaz  et  Lambert), 

301;  11,235. 
Fraipont  (Liège),  III,  lxvi.  —  Seigneurie, 

château,  etc.,  211,  213.  —  Seigneurs, 

III,  ccxxxviii.  Voy.  Hannut,  Fraipont. 
Fraipont  (de),  128,  243;  II,  216,  217  (ta- 

Weaux,  armes),  394,  479.  Voy.  Dalem, 

POLAIN. 

Fraipont  (Alix  de),  chanoinesse  d'Anden- 

ne,  III,  170. 
Fraipont  (Corbeau  de),  III,  cclxxi. 
Fraipont  (Emote  de),  211;  II,  216. 
Fraipont   (Gérard   de),   211,   212,   214, 

472;  II,  216,  300,  334;  III,   170. 
Fraipont   (Guillaume  de),  chanoine   de 

Fouron,  211;  II,  216. 
Fraipont  (Heluid  de),  115,  213;  II,  217, 

333. 
Fraipont  (Jacques  (de),   sire   de  Wodé- 

mont,  ohâtdain  de  Dalhem,  chevalier, 

65,  211;  II,  201,  216,  436;  III,  155. 
Fraipont  (Jean  de),  chevalier,  212;   II, 

217. 
Fraipont   (Jean   de),   chevalier,  sire  de 

Wittem,  482;  II,  178,  301. 
Fraipont  (Jeanne  de),  II,  216,  220,  436. 
Fraipont  (Marguerite  de),  religieuse  de 

Soleilmont,  II,  217. 
Fraipont  (Marie  de),  212;  II,  217. 


Fraipont  (N.  de),  214,  215,  243,  335,  413, 

473,  483;  II,  148,  153,  178,  216,  217, 

371. 
Fraipont  (Nicolas  dit  Colin  de),  écuyer 

de   MeysenbroecK,   échevin   de   Liège, 

èohevin    de    Maestricht,    châtelain    de 

Fauquemont,   che\'alier,  212,  413;   II, 

153,  216,  217;  111,  130,  170,  188. 
Fraipont  (Nicolas  dit  Colin  de),  junior, 

III,  170. 
Fraipont  (Renchon  de),  211;  II.  216. 
Fraipont  (Renier  I  de),  143,  211,  215;  II, 

42,  216. 
Fraipont  (Renier  II  de),  chevalier,  211, 

470,  472;  II,  216,  217,  360;  III,  188. 
Fraipont  (Renier  III  dit  le  Canone  de), 

211,213;  II,  216. 
Fraipont  (Renier  IV  de),  212,  335,  336; 

11,216,351. 
Fraipont  (Roland  de),  chevalier,  212;  II, 

177,  217. 
Fraipont   (Tristram   sire  de),   chevalier, 

115,  212,  213,  335;  II,  217. 
Fraisilhe   (Jean),   vicaire    perpétuel    de 

l'église  de  Horion,  II,  78. 
Fraiture  (Liège).  Seigneurs.  Voy.  Ourte. 
Fraiture,   probablement  dépendance  de 

Comblain-au-Pont  (Liège).   Seigneurs. 

Voy.  Briamont,  Spanith. 
Fraiture  (Clémence   de),  368;   II,  230, 

437. 
France,   13,  78,   107,   124,  386,  416;  II, 

95,96,  102;  III,  Lxxvii,  lxxviii,  lxxxii, 

XC,  CLXXV,  CLXXXIIIj  CXCI,  CXCVI,  CXCVIII, 

CCI,  ccxxxii,  ccxxxv,  ccLxxxiv.  —  Rois, 
165,  166;  II,  100,  102,  104;  III,  CLXXiv, 

CLXXXI,  CLXXXIII,  CCXII,  CCXLI .7oy.  CHAR- 
LES V,  Charles  VI,  Isabeau,  Louis  XI, 
Louis-le-Bègue,  Philippe  I",  Philip- 
pe VI,  Philippe-Auguste.  —  Connéta- 
bles. Voy.  Chatillon.  —  Ecuyer  de  la 
reine.  Voy.  Trophardi. 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


285 


France  (maison  de),  II,  94. 

Francfort  (Prusse),  164;  III,  63,  64,  94, 
137,  139.  —  Diète,  II,  285. 

Franche-Comté,  III,  cclxxvii. 

Franche  Dame.  Voy.  Haneffe. 

Francheis  (Arnoul  de),  II,  10. 

Franchimont,  dépendance  de  Theux  (Liè- 
ge), 212;  III,  CLix,  145.  —  Pays,  II,  77, 
298;  III,  VHi,  136.  —  Avoués.  Voy. 
Harzé.  —  Châtelains.  Voy.  Charneux, 
Fontaine,  Grégoire,  Maxhereit,  Moy- 
lant,  Polain,  Rosmel,  Slins. 

Franchimont  (Jean  de  Jupille  fils  ou  dit), 
II,  447;  III,  196.  Voy.  Jupille. 

Franchimont  (Jean  de),  II,  447. 

Franchomme.  Voy.  Hognoul,  Palihou. 

Franchomme  (Eustache  le)  de  Haneffe, 

II,  238. 

Franckenberg  (de).  Voy.  Mérode. 
Francon,  abbé  de  Lobbes,  II,  128. 
Francon,  évèque  de  Liège,  III,  clxiv. 
Francon,  diacre  à  Cornillon,  II,  209. 
Francs  (Rois  des).  Voy.  Dagobert,  Pépin. 
Frankar  (Bertrand)  de  Momelette,  48. 
Franquegnée  (Jean  de)  ou  Franquenies, 

431. 
Frasnes-lez-Gosselies  (Hainaut),  II,  127; 

III,  CXXXIV. 

Frassineto  (Alide  kle),  dame  de  Gorssum, 
40,  43;  II,  194,  229. 

Frassineto  (André  de)  ou  Fressigny, 
changeur  à  Saint-Trond,  43;  II,  194. 

Frayebaerts  (Catherine),  II,  318. 

Frédéric,  II,  124. 

Frédéric  I  Barberousse,  empereur,  168; 
II,  101,  102. 

Frédéric,  chanoine  de  Saint-Paul  à  Liè- 
ge, III,  197. 

Frédéric  (damoiseau),  II,  437. 

Frédéric  de  Namur,  évêque  de  Liège,  III, 

XCIV,  CV,  CXLIII. 

Fréduide,  II,  490. 


Freeren  (Limbourg),  258,  460;  II,  49,  85, 
213,  463. 

Freeren  (Daniel  de),  II,  49,  463.  Voy. 
Frères. 

Freke  (Maron  de),  III,  185. 

Freloux  (Liège),  245;  II,  414.  —  Sei- 
gneurie, 10,  20.  —  Seigneurs.  Voy. 
CorswareMj  Donmartin.  Gilles  et  Hu- 
bert de  Freloux  figurent  comme  allouens 
en  1288(KaZ  des  EcoZiers, Cart.  fol.200). 

Freloux  (Jeanne  de),  II,  228. 

Frentz  (seigneurs  de).  Voy.  Mérode. 

Frère  (de)  en  Finance,  II,  cclxviii.  Mau- 
vaise lecture  de  Salbray.  C'est  Fère-en- 
Tardenois. 

Frères  ou  Freeren  (de),  II,  218  (tableau, 
armes);  III,  cxcvi.  —  Voy.  Freeren. 

Frères  (Agnès  de),  II,  218, 

Frères  (Baudouin  de),  360;  II,  218. 

Frères  (Constant  de),  II,  218. 

Frères  (Henri  de)  ou  Freeren,  II,  463. 

Frères  (Henri  de),  moine  de  Saint-Jac- 
ques, II,  218. 

Frères  (Jean  I  de)  ou  Freeren,  II,  21, 
218. 

Frères  (maître  Jean  II  ide),  maître  d'ath- 
létisme, 258;  II,  218. 

Frères  (Jean  III  de),  mercier,  èchevin 
d'Avroy,  II,  218. 

Frères  (Jean  IV  de),  échevin  de  Liège, 
II,  218,  289. 

Frères  (Jean  V  de),  II,  218,  287,  373. 

Frères  (Jeanne  de),  II,  373.  Voy.  Lieri- 

WE. 

Frères  (Lambert  de),  pelletier,  258,  359, 

360;  II,  160,  218. 
Frères  (Lambert  de),  mercier,  II,  218. 
Frères  (Libert  de),  athlète,  II,  218. 
Frères  (Marie  de),  93;  II,  218,  290. 
Frères  (N.  de),  360;  II,  218. 
Frères  (Thomas  de),  chanoine  et  doyen 

de  Saint-Martin,  II,  218. 


28G 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


FfièRES  (Thomas  de),  chanoine  de  Saint- 
Pierre,  II,  218. 

Frères  (Yde  de),  béguine  de  Saint-Chris- 
tophe, II,  218. 

Frères-Mineurs  (près  des),  lieu-dit  à 
Liège,  370;  II,  284. 

Frères-Prêcheurs  (près  des),  lieu-dit  à 
Liège,  II,  174. 

Fresin  (Limbourg),  II,  5;  III,  ccxxxi  — 
Seigneurs.  Voy.  Berlo,  Gavre.  — 
Avouerie,  105;  II,  152.  Voy.  Berlo. 

Fresin  (Fastré  [Pinkart]  de),  II,  152, 
421.  Se  rattachent  aux  Berlo. 

Fresin  (Robert  de),  chevalier,  II,  422. 

Fressende,  II,  338;  III,   185. 

Fressigny  (de).  Voy.  Frassineto. 

Freyken.  Voy.  Fraikin. 

Frise  (Raid  du  comte  de  Hainaut  en), 
106,  229,  329,  338;  II,  254,  303;  III, 

CLXXV,    CLXXXIII. 

Frognut,  sobriquet.  Voy.  Frongnut. 

Froidbise  (Jean  de)  de  Hartaing,  221;  II, 
273,  279. 

Froidcourt,  dépendance  de  Stoumont 
(Liège),  II,  495.  —  Seigneurie,  châ- 
teau, 245;  II,  414,  496.  —  Seigneurs. 
Voy.  DiCK,  Froidcourt,  Grégoire. 

Froidcourt  (maison  de),  à  Liège,  II,  496. 

Froidcourt  (de),  244,  armes;  II,  414. 
Voy.  DicK. 

Froidcourt  (Bertrand  de),  maïeur  de 
Lorcé,  II,  414,  496. 

Froidcourt  (Catherine  de),  II,  414. 

Froidcourt  (Gilles  de),  II,  495,  496. 

Froidcourt  (Godefroid  dit  Tailhefer  de), 
seigneur  de  Froildcourt,  245;  II,  414. 

Froidcourt  (Goffin  de),  seigneur  de 
Froidcourt,  maïeur  héréditaire  de  Tar- 
gnon  et  de  Ferrières,  244;  II,  361,  414. 

Froidcourt  (Henri  Tailhefer  de),  maïeur 
(de  Lorcè,  245;  II,  414. 

Froidcourt  (Isabelle  de),  II,  495,  496. 


Froidcourt  (Jean  Taflhefer  de),  II,  495. 
Froidcourt  (Jean  de),  II,  414. 
Froidcourt  (Jean  de),  curé  d'Avroy,  II, 

496. 
Froidcourt  (Jean  de),  plusieurs.  II,  495, 

496.  Voy.  Fer  de  cheval. 
Froidcourt  (Jeanne  de),  245;   II,  414, 

496. 
Froidcourt  (Mahau  de),  II,  414. 
Froidcourt  (Marguerite  de),  245;  II,  414, 

496. 
Froidcourt  (Maroie  de),  professe  à  Vi- 

vegnis,  II,  414. 
Froidcourt  (N.  de),  245;  II,  414. 
Froidcourt  (Wautier  I  de),  seigneur  de 

Froidcourt,  57,  245;  II,  157,  414. 
Froidcourt  (Wautier  II  de),  maïeur  de 

Lorcé,  II,  414. 
Froidcourt  (Wautier  III  de),  seigneur  de 

Froïdcourt,  245;  II,  414. 
Froidcourt  (Wautier  IV  de),  II,  496. 
Froidebise  lez-Waremme,  191.  Voy.  Ber- 
lo, Corswarem. 
Froidebise  (Agnès  de),  III,  176. 
Froidmont,  dépendance  de  Jemeppe-sur- 

Sambre.  Manoir,  416. 
Froissart,  chroniqueur,  III,  ccv. 
Fromode,  serve,  III,  cxlv. 
Fromon.  Voy.  Frumon. 
Frongnut  (N.),  335;  II,  351. 
Frongnut  (X.  le),  fils  de  Jean,  avoué  de 

Chênée,  II,  219.  Voy.  Chênée,  Frong- 

teau,  Hemricourt,  Sougné. 
Frongteau,  II,  219  (tableau,  armes). 
Frongteau  de  Housse,  282;  II,  219. 
Frongteau  (Colet),  282;  II,  219. 
Frongteau  (Gobert),  115,  282,  286,  489; 

II,  219. 
Frongteau  (Jean),  282,  489;  II,  219. 
Frongteau  (Lambuche),  282;  II,  219. 
Frongteau  (N.),  282,  489;  II,  219. 


DES   NOMS  DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


287 


Frongteau  (Wéri  Frognut  ou),  chevalier, 
115,  282,  335,  489;  II,  219,  413. 

Fronville  (de).  Voy.  Waha. 

Frumon,  personnage  d'une  chanson,  III, 
CDiii,  34. 

Frumondes  (les),  béguines,  III,  168. 

FuMAL  (Liège),  II,  400.  —  Seigneurs.yoy. 
Warnant.  —  Edievins.  Voy.  Warnant. 

FuMAL  (Qarin  et  Hubin  de),  III,  176. 

FuMAL  (Rigaud  de),  II,  400. 

Fumay  (Ardennes),  III,  149. 


FuRFOOz  (Namur).  Seigneurs.  Voy.  Cel- 
les. —  Voués.  Voy.  Montzke. 

FuRFOOz  (Henri  de),  seigneur  de  Hour, 
II,  369. 

FuRFOoz  (Libert  de),  II,  369. 

FuRFOOz  (Rasse  de),  chevalier,  363,  364; 
II,  172. 

FuRFOOz  (Rasse  de),  364;  II,  172.  Voy. 
Celles. 

FuYs?  près  de  Chevetogne,  II,  77. 

Fymale.  Voy.  Vechmael. 


G 


Gages  (Hainaut).  Fief  et  manoir,  122. 

Gages  (Gérard  /de)  ou  Gaige,  122. 

Gailhar  (de  Chênée),  II,  220  (tableau,  ar- 
mes); III,  40.  Voy.  Brialmont. 

Gailhar  (Catherine),  462;  II,  81,  220. 

Gailhar  (Jean)  de  Stockis,  citain  de  Liè- 
ge, II,  436. 

Gailhar  (Jean),  II,  443. 

Gailhar  (Julien)  de  Stockis,  maïeur  en 
féauté,  282,  458;  II,  179,  220,  436. 

Gailhar  (Lambuohe)  de  Chênée,  échevin 
de  Liège,  282,  458,  462;  II,  81,  220, 
419,  428;  III,  130,  196. 

Gailhar  (N.)  de  Chênée,  III,  196. 

Gailhar  (Wéri)  de  Chênée,  92,  282;  II, 
216,  220,  436. 

Galen  (Henri  de),  maréchal  du  palais, 
sénéchal  du  comté  !de  Looz,  II,  138. 

Galhet  (Lambuche)  de  Chênée,  II,  428. 

Galiot  (Jean),  104. 

Gallon  (Collart),  III,  ccxiv. 

Gallon  (Thierry),  III,  lxiii. 

Galoppe,  rivière,  34. 

Gand  (Flandre  orientale),  195,  365;  II, 
149;  III,  CLXViii.  —  Qarisses,  284. 

Garchon  (Thonar)  de  Loncin,  408,  409; 
II,  333. 


Garin.  Voy.  Hermée. 

Gaule  (Agnès  de),  384;  II,  266. 

Gavier  (Guillaume  de),  lombard,  demeu- 
rant à  Meeffe,  119. 

Gavier  (Isaude  de),  1 19;  II,  210. 

Gavre  (de),  158,  420;  III,  cclxv,  cclxxxii. 
—  Seigneurs  de  Diepenbeek,   106. 

Gavre  (Antoinette  de),  106. 

Gavre  (Arnoul  de),  105. 

Gavre  (Arnoul  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  prévôt  Ide  Saint-Barthélémi, 
trésorier  du  chapitre  de  Soignies,  cha- 
noine de  Saint-Martin  à  Liège,  106. 

Gavre  (Arnoul  de)  dit  de  Hérimez,  sei- 
gneur de  Liedekerke,  II,  143. 

Gavre  (Béatrix  de),  106. 

Gavre  (Catherine  de),  moniale  de  Ghis- 
lenghien,  106. 

Gavre  (Clarisse  de),  chanoinesse  de 
Sainte-Wau(ku  à  Mons,  107. 

Gavre  (Florence  de),   106. 

Gavre  (Gertrude  de),  dianoinesse  de 
Sainte- Waudru,  107;  III,  cccxxi. 

Gavre  (Godefroid  Pinkart  de),  dit  de  Hé- 
rimez, seigneur  de  Fresin,  Ollignies, 
Mussain,  106,  108;  II,  152. 

Gavre  (GuJllaume  de)  dit  de  Hérimez, 


288 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


siire  de  Steenkerque,  Tongrenelle  et 
Fresin,  chevalieir,  105-108,  148,  190; 
II,  152. 

Gavre  (Guillaume  II  de)  dit  de  Hérimez, 
seigneur  de  Steenkerque  et  de  Tongre- 
nelle,  106. 

Gavre  (Jacques  de),  105. 

Gavre  (Jean  de),  105-107. 

Gavre  (Jeanne  de),  107;  III,  cxcix. 

Gavre  (Jeanne  de),  dame  d'Ayshove,  Hé- 
rimez, Brugelette,  27,  132,  157,  158; 
II,  293. 

Gavre  (Marguerite  de),  chanoinesse  de 
Maubeuge,  106. 

Gavre  (Marie  de)  dite  de  Hérimez,  105, 
148,  190;  II,  149,  152. 

Gavre  (Pinkart  de)  dit  de  Hérimez,  107, 
108. 

Gavre  (Rasse  de),  144. 

Gavre  (Rasse  de),  seigneur  d'Ayshove, 
Hérimez,  Brugelette,  158. 

Gavre  (Rasse  de),  duanoine  de  Saint- 
Lambert,  prévôt  de  Sainte-Croix,  cha- 
noine et  trésorier  de  Soignies,  106. 

Gavre  (Sibille  de),  107. 

Gavre  (Sohier  de),  106. 

Gavre  (Sophie  de),  105. 

Gavre  (Yolande  de),  106. 

Gayette.  Voy.  Soiron. 

Gayvres  (la  fille),  chanoinesse  d'Anden- 
ne,  420;  II,  321.  De  Gesves? 

Geba  ou  Gepa,  nom  de  femme,  II,  1,  209. 
Voy.  WauterSj  Table  chronologique  des 
diplômes,  I,  p.  439. 

Gedinne  (Namur).  Curés.  Voy.  Heure. 

Geer,  rivière,  171;  III,  136,  137. 

Geer  (Amel  de),  II,  448. 

Geer  (Isabelle  de),  dite  de  Kemexhe,  II, 
275,  449;  III,  156. 

Geer  (Wenric  de),  noble,  II,  125. 

Gehaing.  Voy.  Jehay. 

GelAj  femme,   II,  418,  432. 


Geleen,  au  duché  de  Limbourg,  III,  147. 
Gelinden,  Glennes  (Limbourg),  III,  193. 
Gelinden  (de),  397;  II,  221. 
Gelinden  (Arnold  I  de),  389;  II,  221. 
Gelinden  (Arnold  II  de),  II,  221. 
Gelinden  (Arnold  III  de),  II,  221. 
Gelinden  (Catherine  de),  novice  à  Her- 

ckenrode,  II,  221. 
Gelinden  (Gertrude  de),  II,  221. 
Gelinden  (Guillaume  de),  chevalier,  éche- 

vin  de  Saint-Trond,  II,  221. 
Gelinden  (Guy  I  de),  seigneur  de  Gors- 

'leeuw  et  Grand-Spauwen,  chanoine  de 

Saint-Jean,  II,  221. 
Gelinden  (Guy  II  de),  sire  de  Châteli- 

neau,   Gorsleeuw   et   Grand-Spauwen, 

40;  II,  221,  229. 
Gelinden  (Jeanne  I  de),  dame  de  Gors- 

op-Leeuw,  Q-and-Spauwen,  Jonchout  et 

Hoelbeek,  II,  166,  221. 
Gelinden  (Jeanne  II  de),  II,  221. 
Gelinden  (N.  de),  II,  221. 
Gelinden  (Ridiaîxi  de),  écolâtre  de  Looz, 

11,221. 
Gelinden  (Robert  I  de),  chevalier,  II,  221. 
Gelinden   (Robert   II   de),   sénéchal   de 

l'hôtel  du  duc  de  Brabant,  11,  76,  221. 
Gelinden  (Robert  III  de),  chevalier,  sire 

de   Chàtelineau,   Gorsleeuw   et   Spau- 

wen,  II,  221;  III,  CLXXXi,  ccxii. 
Gelinden  (Robert  IV  de),  seigneur  de 

Ranst,  II,  221. 
Gellick  (Limbourg).  Forteresse,  113.  — 

Seigneurs.  Voy.  Bosch,  Geylke. 
Gelmen  (Arnold  fils  de  Nese  de),  II,  376. 
Geloes  (de),  III,  VIII. 
Gelre,   héraut  d'armes,    113,    193;   III, 

CCLXVIII. 

Gembloux  (Namur).  Seigneurie,  146;  III, 
Lxxx.  —  Seigneurs.  Voy.  Duras.  — 
Avoués.  Voy.  Orbais.  —  Moines  de  l'ab- 
baye. 1^03'.  Forvie. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


289 


Gembloux  (Gislebert  de),  III,  xxxii. 

Gembloux  (Jacques  de),  avocat  à  la  cour 
de  Liège,  295. 

Gembloux  (Joannes  de),  II,  496. 

Gembloux  (N.  de),  295;  II,  253. 

Gembloux  (Thomias  de),  frère  mineur,  II, 
442. 

Gemenich  (de),  84. 

Gemenich  (Marguerite  de),  36;  II,  139. 

Gemynes  (Baudouin  de),  II,  75,  417. 

Gemynes  (Jean  de),  II,  75. 

Genapia  (Guillaume  de),  chanoine  de  No- 
tre-Dame à  Maestricht,  276;  II,  328. 

Geneffe.  Voy.  Jeneffe. 

Geneffia  (Renier  de).  Voy.  Renier,  curé 
de  Canne. 

Genappe  (Brabant).  Châtelains.l^oy.  Neu- 
ve-Rue. 

Genck  (Limbourg).  Bénéfice,  II,  481. 

Gènes  (Italie),  II,  292. 

Geniestre  (Aily  de),  413;  II,  153. 

Gennep  (Limbourg  hollandais).  Seigneu- 
rie, 164.  —  Seigneurs,  83.  Voy.  Bréde- 
rode. 

Gennep  (Yolande  de),  164. 

Gennetines  (Arnold  de)  dit  de  Forvie,  48. 

Genoels-Elderen  (Limbourg),  Elderen, 
Odeur,  65;  II,  195;  III,  167.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Elderen.  —  Eglise,  II, 
195. 

Gentinnes  (de),  194. 

Georges  d'Autriche,  évêque  de  Liège, 

III,    CDXV. 

Gepa.  Voy.  GÉBA. 

Geramont,  manoir  à  Tourinne-la-Grosse 

(Brabant),  II,  267.  Voy.  Jache,  Jeneffe. 
GÉRARD,  comte  de  Gueildre,  III,  147. 
GÉRARD,  comte  de  Looz,  II,  129. 
GÉRARD,  châtelain  de  Moha,  268;  II,  277, 

449. 
GÉRARD,  moine  du  Val-Saint-Lambert,  II, 

487. 

Tome  III 


GÉRARDE,     III,     LXXIX. 
GÉRARDI,  III,  CCLXXIX. 

Gerdingen  (Limbourg).  Seigneurs.   Voy. 
Brouck,  Merwede. 

Gergny-en-Thiérasche  (Aisne).  Seigneurs, 
Voy.  Vendegies. 

Gerland,  abbé  de  Floreffe,  III,  59. 

Gerlenvilhe.  Voy.  Grandville. 

Germeau,  d'AlIeur,  475. 

Germeau  (Bertrand)  ou  Germed,  de  Han- 
nut,  II,  240. 

Germeau  (Géraird  le),  d'Alleur,  438. 

Germeau  (Gérard  le)  ou  Germeal,  de  Wa- 
roux,  366. 

Germeau  (Gisbert  de),  avocat,  bourgmes- 
tre de  Tongres,  III,  cdxvii,  cdxviii. 

Germeau  (Godefroid),  (de  Hannut,  cheva- 
lier, II,  240,  490. 

Germeau  (Godefroid)  de  Hannut,  II,  240. 

Germeau  (Jean),  de  Hannut,  206,  431, 
432;  II,  240,  344. 

Germeau  (N.)  de  Hannut,  431  ;  II,  240. 

Germeau  (Renchon)  de  Hannut,  II,  240. 

Germeau  (Walter)   de  Hannut,  II,  240, 
490. 

Germeaz,  III,  cdi. 

Gerny.  Voy.  Gergny. 

Géroboux  (Lambert  de),  II,  342. 

GÉROBOUX  (Marie  de),  II,  342. 

Géroruwalle,  à  Liège,  III,  197. 

Gerpinnes  (Hainaut).  Vicomtes.Koy.  Mar- 
bais. 

Gerscoven  ou  Gherstecoven,  nom  fla- 
mand de  Crisnée,  258. 

Gertrude,  II,  62,  221,  251,  384. 

Gerulphe,  III,  civ. 

Gervais,  châtelain  de  Bruges,  III,  cxxi. 

Gesves  (Namur),  II,  80,  321,  459.  —  Châ- 
teau, seigneurie,  II,  43,  44,  80,  81.  — 
Seigneurs.  Voy.  Bolland,  Vylhe. 

Gesves  (de),  420;  II,  164. 
Gesves  (Daniel  I  de),  180;  II,  164. 

37 


290 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Gesves  (Daniel  II  ide),  sire  de  Goesnes, 
181,  294,  415;  II,  154,   164,  378. 

Gesves  (Eremburge  de),  II,  459. 

Gesves  (Henri  de),  sire  de  Ryckolt,  de 
Goesnes  et  de  Houmart,  180,  181,  230, 
294,   415;    II,    154,    164;    III,   ccxliii, 

CCXLVIII. 

Gesves  (Henri  de)  dit  de  Bornai,  181,  245; 

II,   164,  414. 
Gesves  (Isabdle  de),  181,  230;  II,   164, 

378. 
Gesves  (Jacques  de),  bâtard,  III,  ccxlviii. 
Gesves  (Jean  de),  181;  II,  164. 
Gesves  (Jeanne  de),  181;  II,  164. 
Gesves  (Jeanne  de)  de  Bornai!,  dame  de 

Houmart,  245;  11,414. 
Gesves  (Marie  de)  dite  de  Goesnes,  III, 

CCXLVIII. 

Gesves  (Marie  de),  II,  81.  Voy.  Bolland. 
Gesves  (Mette   de),  dame   de   Goesnes, 

394;  II,  349. 
Gesves  (N.  de),  180,   181;  II,  164,  321, 

322. 
Gesves  (Robert  de),  II,  321. 
Geul  (Seigneur  de).  Voy.  Hoensbrouck. 
Geule  (la),  rivière,  III,  136. 
Geylke.  Voy.  Gellick. 
Geylke  ou  Ghelke  (Guillaume  de),  113. 
Gezo.  Voy.  Hermée. 
Gheel  (Anvers).   Seigneurs.    Voy.    Ber- 

THOUT. 

Ghelke  (Aleyfde  de),  113. 

pHERSTECOVEN,  III,  CCXXXI.   Voy.  CRISNÉE. 

Ghertsdorp,  fief,  III,  147. 
Gheylenkerke  (Isabelle  de),  314;  II,  178, 

222. 
Gheylenkerke  (Jean  I  de),  chevalier,  149; 

II,  222. 

Gheylenkerke  (Jean  II  de),  chevalier, 
149,  236,  342,  372;  II,  171,  222,  365; 

III,  CXLVI. 

Gheylenkerke  (Jean  III  de),  297;  II,  234. 


Gheylenkerke  (Marguerite  de),  149;  II, 
222. 

Gheylenkerke  (Marie  de),  II,  222,  372. 

Gheylenkerke  (N.  de),  149,  236,  372;  II, 
171,  222. 

Ghibrechies,  dépendance  de  Beclers 
(Hainaut).  Voy.  Haudion. 

Ghimengnis  (de).   Voy.  Gemenich. 

Ghis  (le).  Voy.  Flockelet,  Slins. 

Ghislenghien  (Hainaut).  Moniale  de  l'ab- 
baye. Voy.  Gavre. 

Ghistelles  (Flandre  occidentale).  (Jean 
sire  de),  166;  II,  197. 

Ghoer,    Ghoire,    Ghoor,    Ghore.    Voy. 

GOOR. 

Ghudegove  (Henri  de),  chevalier,  et  Hen- 
ri, son  fils,  487.  Voy.  Guygoven. 

Ghustingen  (Adam  de),  II,  60,  61. 

GiLAR  DEL  Gange,  455. 

GiLAR  (Cécile)  delle  Gange,  217. 

GiLAR  (Gilles)  de  JupiHe,  chevalier,  217, 
236,  311;  II,  171,  427. 

GiLAR  (Gillette)  de  Jupille,  chanoinesse 
de  Moustier-sur-Sambre,  217;  M,   171. 

GiLAR  (Guillaume),  II,  51. 

GiLAR  (Jean),  docteur  en  droit,  chanoine 
de  Saint-Lambert  et  de  Paris,  prévôt 
de  Saint-Martin,  chanoine  sous  expec- 
tative à   Cambrai,   seigneur  de   Loys, 

310,  311;  II,  171,  427. 

GiLAR  (Louis)  delle  Cange,  86,  216,  217, 

311,  407;  II,  171,  269,  333. 

GiLAR  (Louis)  delle  Cange  [de  Jupille], 
chanoine  de  Saint-Paul,  217,  236;  II, 
171. 

GiLAR  (N.)  deHe  Cange,  455. 

GiLARTE,  nom  féminisé,  316, 

Gileman  (Jean),  II,  55. 

GiLERMONT  (Adéland  de),  ou  Gilleirmont, 
II,   129,   130. 

GiLKiN,  éohevin  d'Oreye,  II,  31. 

Gilles,  II,  12. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


291 


Gilles,  abbé  de  Stavelot-Malmédy,  II,  34. 
Gilles,  avoué  de  Thuin,  II,  132. 
Gilles  d'Orval,  historien,  III,  xxxi. 
GiLMAN  (Gilles),  320,  474;  II,  348. 
GiLMAN  (Jean),  474;  II,  55. 
GiLMAN  (Marie),  320;  II,  232. 
GiLMANDE,  nom  féminisé,  316. 
GiLTEA  (cour)  à  Faimes,  II,  72. 
GiNGELOM  (Limbourg),  II,  4,  32. 
GiNGELOM  (Arnoul  le  Vilain  de),  cheva- 
lier, 192;  II,  263. 
GiNGELOM  (chevaliers  de),  III,  197. 
GiNSiNDORP,  fief,  III,   147. 

GiSELBERTUS,   II,    1. 

GiSLEBERT,  Champion,  III,  lxvi. 
GiSLEBERT,  comte  de  Looz,  II,  123. 
GiSLEBERT    DE   MoNs,    chroniqueur,    III, 

CXXI,   CLIV,   CLVI. 

GiSTOUX,  dépendance  de  Chaumont-Gis- 
toux  (Brabant).  Seigneurie,  99;  II,  39. 
—  Seigneurs.  Voy.  Oupeye. 

GiVET  (Ardennes),  35. 

Glabbeek  (Brabant).  Seigneurs.  Voy. 
Waenrode. 

Gladbach  près  Duren.  Château,  II,  293. 

Glain  (forêt  de)  lez-Liége,  III,  133. 

Glain  (les  Lardeir  Ide),  II,  278. 

Glen  (Jean  de),  imprimeur,  III,  cclxxxiv. 

Glen  (Jean-Baptiste  de),  religieux  augus- 
tin  à  Liège,  III,  cclxxxiv. 

Glenne.  Voy.  Geleen. 

Glennes.  Voy.  Gelinden. 

Gliseulle  (Cdard  de  la),  II,  169. 

Glons  (Liège),  II,  38,  44,  45,  313;  III, 
181.  —  Cure,  II,  482.  —  Curés.  Voy. 
Renier. 

Glons  (Maurice  de),  fils  d'Hescelon, 
croisé,  III,  CLxxvi.  —  Antoine  de  Glons 
est  mentionné  dans  une  charte  de  l'ab- 
baye de  Saint-Jacques,  de  l'an  1281. 

Glymes  (de),  III,  34. 


Glymes  (Antoine  de),  seigneur  de  Lime- 

lette,  III,  cclxxxii. 
Glymes  (Elisabeth  de),  99;  II,  323. 
Glymes  (Jean  de),  seigneur  de  Berg-op- 

Zoom,  II,  143. 
Gobies  (Pierre),  II,  432. 
Gochelet  ou  Goculez  (Renier  et  Ren- 

chon),  111;  II,  176. 
Godart  (Godefroid  dit),  II,  389. 
GODEFROID,  II,  1,   124,  199. 
Godefroid,  beau-frère  de  Jean  de  Ferme, 

II,  75. 

Godefroid,  comte  de  Clermont,  II,  128. 
Godefroid,  comte  de  Duras,  II,  129. 
Godefroid,  comte  de  Montaigu,  III,CLXvn. 
Godefroid-le-Bossu,  duc  de  Lotharingie, 

III,  CLXII. 

Godefroid  I""',  duc  de  Louvain  et  de  Lo- 
tharingie,    III,     XCIV,    CXXXIV,    CLXXXIX, 

148. 

Godefroid  III,  duc  de  Brabant,  II,  128, 
130;  III,  cvii,  CXXI,  cLXxiii. 

Godefroid,  éohevin  de  Huy,  II,  129. 

Godefroid,  huissier  de  l'évêque,  III, 
cxxxvii. 

Godefroid,  sire  de  Heinsberg  et  de  Da- 
lenbrouck,   166. 

Godefroid,  ministerialis  liégeois,  III,  cxl. 

Godenoul,  331. 

GoDERAN,  ministerialis  liégeois,  III,  cxl. 

Godescalc,  II,  1,  2. 

GoDESCALC,  abbé  de  Notre-Dame  et  archi- 
diacre de  Liège,  II,  124. 

Godescalc,  échevin  de  Goyer,  II,  126. 

GoDET  (Godefrin)  de  Ciney,  III,  198. 

Godet  (Victor),  avocat,  III,  cdxxii. 

GODEZON,   III,   XCVII. 
GoDiscAULT  (Catherine),  II,  380. 
GoEDERTOY,  échcvin  de  Louvain,  II,  71. 
GOEIT  (Juette  de),  II,  309. 
GoESNES  (Namuir).   Seigneurs,  364,  365 
(armes).  Voy.  Beaufort,  Gesves. 


292 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


GoESNES  (de),  III,  30,  31.  Voy.  Beaufort. 
GoESNES  (Lambert  de),  444;  II,  334;  III, 

LIV. 

Goesnes  (Lambert  sire  de),  364;  II,  172. 
Goesnes  (Marie  de),  152,  374;  II,  367. 
GOESUYN  (Agnès),  II,  369,  380. 
Goesuyn  (Catherine),  II,  380. 
GoESUYN  (Jean)  ou  Goeswin,  maïeur  de 

Bouvignes,  II,  380. 
Goesuyn  (Jeanne),  II,  380. 
Goeswin  (Jacqueline),  II,  380. 
GOETHOVEN,  II,  59. 
GoETHOVEN  (Gérard  de),  II,  60. 

GOETSENHOVEN.  Voy.    GOSSONCOURT  LEZ- 
TlRLEMONT. 

GoFFE  (la),  lieu-dit  à  Liège,  III,  106. 
GoFFE  (moulin  délie),  à  Huy,  III,  197. 
GoFFiN  (Jean)  de  Mouhoie,  III,  161. 
GOFFINUS,  II,   119. 
GoHAiN  ou  GoHAiNG  (Gilet  de),  322. 
GoHAiN  (N.  de),  de  Flémalle,  322,  352; 

II,  385,  387. 

GoHAiN  (Simon  de),  373;  II,  367. 
GoHERLiER  (Colar  le),  II,  87. 
GoLART  (Walter  de),  chevalier,  sire  de 
Gossoncourt,  203,  308,  387;  H,  248; 

III,  CCLXIII. 

GoLART  (Walter  de),  ohevalieir,  sire  de 

Gossoncourt  et  de  Mulken,  203,  387; 

II,  248,  347. 
GoLziNNE,  dépendance  de  Bossière  (Na- 

mur).    Châtelains.  Voy.    Awilhonrieu, 

PossoiT. 
GoMEZÉE  (Namur),  III,  cvi,  ccxxxiv. 
GoMMEGNiES  (Mélisende  de),  II,  317. 
GoMsÉE  (Jean  de  Waroux  dit  de),  282; 

II,  219. 
GoMsÉE  (N.  de),  chanoinesse   de  Mun- 

sterbilsen,  282;  II,  219. 
GoNRiEUX  (Namur),  II,  127;  III,  clxxxix. 
GoNTiRs  (Hannet),  II,  41,  42. 
Contran,  abbé  de  Saint-Trond,  III,  cv,  ex. 


GooR,  château  sur  le  territoire  de  Neer 

(Limbouirg   hollandais),   II,   223. 
GooR  (de),  35;  II,  223  (tableau,  armes). 
GooR  (Adam  de),  II,  223. 
GooR  (Amoul  I  de),  chevalier,   69;   II, 

223,  390. 
GooR  (Arnoul  II  de),  sire  d'Aldenghoor, 

II,  223. 
GooR  (Daniel  I  de),  chevalier,  drossard 

de  Brabant,  68,  69,  215;  II,  223. 
GooR  (Daniel   II  de),  chevalier,  68;   II, 

223. 
GooR  (Daniel  III  de),  de  Wolfrath,  che- 
valier, II,  223. 
GooR  (Daniel  IV  de),  II,  223. 
GooR  (Gertrude  de),  II,  223. 
GooR  (Guillaume  de),  II,  223. 
GooR  (Henri  de),  35;  II,  223. 
GooR  (Jean  de),  69;  II,  223. 
GooR  (Jeanne  de),  68,  69,  215;  II,  139, 

223. 
GooR  (Lambert  de),  sénéchal  d'Eyck,  69; 

II,  223;  III,  ccxxxix. 
GooR  (Lemken  de),  bâtard,  II,  390. 
GooR  (Marie  de),  68,  69;  II,  223. 
GooR  (N.  de),  63;  II,  201,  223. 
GooR  (N.  de),  chanoinesse  de  Moustier, 

69;  II,  223. 
GooR  (René  de),  prévôt  de  Saint-Denis  à 

Liège,  476. 
GoRCUM   (HoWande   méridionale).   Siège, 

II,  318. 
GoREUX  (Amel  de),  227,  355;  II,  144,  255. 
GoREUx  (Gérard  I  de),  355;  II,  255. 
GoREUx  (Gérard  II  ide),  bailli  de  Hesbaye, 

séditieux,  227,  355;  II,  255. 
GoREUX  (Gilotea  de),  355;  II,  255. 
GoREUX  (Jean  de),  II,  162. 
GoREUX  (Jeanne  de),  II,  255. 
GoREUx  (Léonard  de),  II,  255. 
Gors-op-Leeuw    (Limbourg),    223.    Voy. 

Leeuw. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


293 


GoRssuM  (Limbourg).  Seigneurie,  40.  — 
Seigneurs.  Voy.  Duras,  Frassineto, 
Gelinden,  Guygoven.  —  Voy.  Leeuw. 

GoscELMUs,  chapelain  de  Saint-Lambert, 

II,  127. 

GOSELT,   III,    LXXIX. 

GossoNcouRT  (Limbourg),   152;  II,  243; 

III,  ccxxxi.  —  Seigneurs.  Voy.  Heers, 

POLARDE. 

GossoNcouRT  (de)  au  comté  de  Looz,  152; 
II,  224  (tableau,  armes);  III,  cclxviii. 

GOSSONCOURT  (Catherine  bâtarde  de),  II, 
224. 

GOSSONCOURT  (Gérard  de),  chevalier,  châ- 
telain de  Looz,  414;  II,  224. 

GOSSONCOURT  (Gérarld  de),  II,  224. 

GOSSONCOURT  (Gilbert  de)  ou  Guetsgho- 
ven,  chanoine  de  Saint-Servais  à  Maes- 
tricht,  II,  224. 

GOSSONCOURT  (Gilbert  de),  chanoine  et 
chantre  de  Visé,  II,  224. 

GOSSONCOURT  (Gilbert  de),  152,  374,  414; 
II,   153,  224. 

GOSSONCOURT  (Helwy  de),  II,  224. 

GOSSONCOURT  (Ide  de),  II,  224. 

GOSSONCOURT  (Isabelle  dite  Lise  de),  152, 
374,  414,  447;  II,  224,  367. 

GOSSONCOURT  (Jean  I  de),  seigneur  de 
Pologne,  chevalier,  dhâtelain  de  Looz, 
II,  224. 

GOSSONCOURT  (Jean  II  de),  sire  de  Polo- 
gne, chevalier,  II,  224. 

GOSSONCOURT  (Jean  III  de),  sire  de  Polo- 
gne, châtelain  de  Looz  et  de  Dormael, 
II,  224. 

GOSSONCOURT  (Jean  IV  de),  II,  224. 

GOSSONCOURT  (Jeanne  de),  II,  224. 

GOSSONCOURT  (N.  de),  religieuse,  414;  II, 
224. 

GOSSONCOURT  LEZ-TiRLEMONT  (Brabant), 
II,  493.  —  Seigneurs,  397.   Voy.  Go- 

LARTj  LlCHTENBORCH. 


GOSSONCOURT  (de),  III,  cclxiii,  34. 
GOSSONCOURT  (Catherine  de),  II,  248. 
GOSSONCOURT  (Gossuin  de  Rivo  ou  del 

Becke  de),  II,  493. 
GOSSONCOURT  (Gossuin  de   Rivo  ou  del 

Becke  de),  chambellan  d'Adolphe  de  la 

Marck,  seigneur  Ide  Beaufraipont,  454, 

463;  11,376,402, 
GOSSONCOURT  (Gossuin  I  de),  seigneur  de 

Gossoncourt  et  de  Liohtenborch,  308; 

III,  CCVII,   CCXLIX,  CCLXIII,    159. 

GossuiNj  abbé  de  Cornillon,  III,  clv. 

GossuiN,  ministerialis  liégeois,  111,  cxl. 

Gossuin,  vice-comte  de  Hainaut,  III, 
cxxiv. 

Gossuin  (Agnès),  II,  369.  Voy.  Goesuyn. 

GoTERSWicH  (Everwin  et  Richarde  de), 
113. 

GoTHEM  (Limbourg),  312,  343,  344,  424; 
II,  169,  225  (tableau,  armes),  226  (ta- 
bleau). Voy.  Henri,  Printe. 

GoTHEM  (Abraham  de),  II,  225. 

Gothem  (Agnès  de),  II,  226. 

GoTHEM  (Agnès  de),  béguine,  343;  II, 
225. 

GoTHEM  (Arnold  dit  Nanekin  I  de),  che- 
valier, 342;  II,  16,  225,  376;  III,  170. 

Gothem  (Arnold  dit  Nanekin  II  de),  dit 
de  Heere,  ohevalier,  343;  II,  225;  III, 
170. 

Gothem  (Arnold  dit  Nanekin  III  de),  343; 
II,  225. 

Gothem  (Basilic  de)  dite  de  Pancourt, 
II,  225;  III,  170,  171. 

Gothem  (Catherine  de),  béguine,  343;  II, 
225. 

Gothem  (Engelbert  de),  II,  226. 

Gothem  (Pastré  de),  chanoine  de  Saint- 
Martin,  343;  11,225. 

Gothem  (Guillaume  I  de),  chevalier.  II, 
225. 


294 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


GoTHEM  (Guillaume  II  de)  dit  Longue- 

Epée?,  chevalier,  340;  II,  225. 
GoTHEM   (Guillaume   III   de),   chevalier, 

332,  343;  II,  225. 
GoTHEM  (Guillaume  IV  et  V  de),  avoués 

d'Oreye,  II,  226. 
GoTHEM  (Guillaume  VI  de),  de  Grand- 

Jamine,  II,  226. 
GoTHEM   (Hawy  de),   béguine,   343;   II, 

225. 
GoTHEM  (Herman  de),  332;  II,  226. 
GoTHEM  (Ide  I  de),  II,  225. 
GoTHEM  (Ide  II  de),  II,  226,  278,  310. 
GoTHEM  (Ide  III  de),  II,  226. 
GoTHEM  (Isabeau  de),  208. 
GoTHEM  (Jacxjues  de),  sire  de  Herck  et 

des  fiefs  de  Waroux,  chevalier,  éche- 

vin  de  Liège,  25,  45;  II,  226,  308;  III, 

XIX. 

GoTHEM  (Jean  I  de),  II,  225. 

GoTHEM  (Jean  II  de),  écuyer,  343;  II,  225. 

GoTHEM  (Jean  III  de)  dit  de  Fancourt, 

II,  225. 
GoTHEM  (Jean  IV  de),  seigneur  de  Sassen- 

brouck,   chevalier,   366;   II,  226,   278, 

310. 
GoTHEM  (Jean  V  de),  seigneur  de  Herten, 

II,  60,  226. 
GoTHEM  (Libert  de),  chevalier,  II,  16,  225. 
GoTHEM  (Louis  de),  II,  345. 
GoTHEM  (Lutgarde  de),  béguine  de  Saint- 
Christophe,  342;  II,  225;  III,  170,  198. 
GoTHEM  (Marguerite  I  de),  religieuse  à 

Herckenrode,  II,  225;  III,  170. 
GoTHEM  (Marguerite  II  de),  II,  226. 
GoTHEM  (Marie  1  de),  344;  II,  225,  345. 
GoTHEM  (Marie  H  de),  H,  226. 
GoTHEM  (Marie  de),  professe  de  l'église 

de  Mielen,  319. 
GoTHEM  (N.  de),  340;  II,  236. 
GoTHEM  (N.  de),  moniale  à  Mielen,  345; 

II,  225. 


GoTHEM  (Nicolas  de),  moine  de  l'abbaye 
de  Saint-Jacques,  343;  II,  225. 

GoTHEM  (Robert  I  de),  II,  225;  III,  170. 

GoTHEM  (Robert  II  de),  II,  226. 

GoTHEM  (X.  de),  moine  à  Saint-Trond, 
343;  11,225. 

GOTRAMN,  III,  CLXVIII. 

GouRNAix  (Jean  de),  chevalier,  III,  ccxi. 

GoYER  (Limbourg),  II,  126.  —  Avouerie, 
183.  —  Recteur  de  Saint-Nicolas.  Voy. 
WoNCK.  Trois  personnages  du  nom  de 
Heneman  de  Goyer,  l'aïeul,  le  père  et 
le  fils,  ce  dernier  vivant  en  1233,  sont 
cités  dans  une  charte  originale  du  Val- 
Notre-Dame,  de  l'an   1233. 

GoYET,  dépendance  de  Mozet  (Namur). 
Seigneurs.  Voy.  Smale. 

GOYHAINGNE.    Voy.   GOHAIN. 

GozELON,  comte  et  avoué,  II,  124. 

GozELON,  duc,  II,  123. 

Grâce,  maintenant  Grâce-Berleur  (Liè- 
ge), 109,  451;  II,  228;  III,  clxxxvi.  — 
Avouerie,  II,  383.  —  Seigneurs,  avoués. 
Voy.  CouRTEjoiE,  Grâce,  Thys,  Vivier. 

Grâce  (de),  351,  480;  II,  227,  228  (ta- 
bleaux, armes).  Voy.  Grâce,  H  accourt, 
Malhar. 

Grâce  (Agnès  [Boileau]  de),  111,  151, 
446;  II,  228,  265. 

Grâce  (Antoine  Boileau,  avoué  de),  38; 
II,  228. 

Grâce  (Arnoul  de),  481  ;  II,  227;  III,  liv, 
163. 

Grâce  (Catherine  [Boileau]  de),  II,  228. 

Grâce  (Godefroid  de),  II,  436.  Un  per- 
sonnage de  ce  nom  était  allouen  en 
1288  (Val  des  Ecoliers,  cartulaire,  î<A. 
200). 

Grâce  (Goffin  de),  II,  228. 

Grâce  (Guillaume  I  de),  480,  481  ;  II,  227. 

Grâce  (Guillaume  II  de),  éohevin  de  Lié- 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


295 


ge,  receveur  général  de  l'évêché,  383, 
481;  II,  83,  227. 

Grâce  (Guillaume  [Boileau]  de),  Cha- 
noine de  Saint-Barthélemi  sous  expec- 
tative, puis  marié,  111,  349,  409;  II, 
228,  258. 

Grâce  (Henri  de),  chanoine  de  Saint-Ser- 
vais  à  Maestricht  sous  expectative,  II, 
436. 

Grâce  (Ide  de),  II,  228,  404;  III,  162,  163. 

Grâce  (Jean  I  [Boileau]  de),  chevalier, 
109,  111;  II,   176,  228,  436. 

Grâce  (Jean  II  [Boileau]  de),  II,  228, 
436. 

Grâce  (Jean  III  [Boileau]  de),  chevalier, 
seigneur  de  Grâce,  111,  414;  II,  153, 
228. 

Grâce  (Jean  IV  [Boileau]  de),  chanoine 
de  Saint-Barthélemi  sous  expectative, 
II,  436. 

Grâce  (Jean  V  de),  481  ;  II,  227. 

Grâce  (Jean  de),  fils  naturel  de  Wéri, 
481;  II,  227;  III,  163. 

Grâce  (Jeanne  [Boileau]  de),  II,  228. 

Grâce  (N.  de),  273,  383,  480,  481;  II, 
206,  227,  228. 

Grâce  (N.  et  N.  de),  nonnes  à  Mielen, 
481;  II,  227. 

Grâce  (Nicolas  I  de),  grand  miaïeur  de 
Liège,  II,  227  (airmes). 

Grâce  (Nicolas  II  de),  chanoine  de  Thuin 
et  de  Sainte-Croix,  prévôt  de  Walcourt, 
chanoine  de  Metz  sous  expectative, 
480;  II,  227. 

Grâce  (Nicolas  III  dit  Clous  de),  III,  171. 

Grâce  (Nicolas  IV  dit  Colar  de),  III,  158. 

Grâce  (Nicolas  V  de),  273,  480;  II,  206, 
227.  Ce  Nicolas,  citain  de  Liège,  le 
11  mars  1381  et  demeurant  à  Saint- 
Servais,  était  alors  père  de  Wilhemot 


et  de  Jehenne  de  Grâce  {Saint-Martin, 
reg.  87,  fol.  37  v°). 

Grâce  (Philippe  avoué  de),  chevalier,  II, 
228,  436. 

Grâce  (sire  Pierre  de),  II,  228,  437. 

Grâce  (Sébastien  I  de),  en  1236,  II,  436. 

Grâce  (Sébastien  II  de),  avoué  de  Grâce, 
II,  228,  436. 

Grâce  (Sébastien  III  de),  chevalier,  II, 
228,  437. 

Grâce  (Sébastien  IV  de),  chanoine  de 
Saint-Martin  sous  expectative,  puis  ma- 
rié, sire  de  Grâce,  49,  109,  111,  151, 
349,  446;   II,  228,  436. 

Grâce  (Sébastien  V  [Boileau]  de),  dia- 
noine  de  Saint-Barthélemi,  II,  228,  437. 

Grâce  (Sébastien  VI  [Boileau]  de),  cha- 
noine de  Saint-Pierre,  II,  228;  III,  171. 

Grâce  (Sébastien  VII  [Boileau]  de),  cha- 
noine de  Saint-Martin  sous  expectative, 
puis  marié,  avoué  Ide  Grâce,  II,  228, 
436. 

Grâce  (Thierri  de),  prieur  de  Neufmous- 
tier,  III,  171. 

Grâce  (Walter  de),  chanoine  de  Notre- 
Dame  à  Huy  sous  expectative,  II,  228. 

Grâce  (Wéri  I  de),  chevalier,  480;  II, 
227. 

Grâce  (Wéri  II  de),  chanoine  de  Saint- 
Pierre  puis  de  Saint-Lambert,  480;  II, 
227. 

Grâce  (Wéri  III  de),  changeur,  481;  II, 
227;  III,  CLXiii,   171. 

Grâce  (X.  de),  moine  d'Hastières,  481  ; 
II,  227. 

Graesen  (Brabant).  Seigneurs.  Voy.  Mon- 

TENAEKEN. 

Graffe.   Voy.  Werpesteyne. 

Graide  (Namur).  Dîme,  II,  78.  —  Doyen 

du  concile.  Voy.  Baronville,  Heure. 
Grametine  ou  Gramptine,  dépendance  de 


296 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Sorée  (Namur),  47.  —  Seigneurs.  Voy. 

Argenteau. 
Grammont,  Geramont  (Flandre  orientale), 

m,  147. 
Gramptine  (Guillaume  seigneur  de),  47; 

II,  137. 

Gramptine  (Guilliaume  de),  47;  II,  137, 

470. 
Grand  (Arnold  le),  chevalier,  II,  134. 
Grand  (Baudouin  le)  ou  Magnus,  III,  184. 
Grand  (Baudouin  le),  croisé,  III,  clxxvi. 
Grand  (Eustaohe  le)  ou  Magnus,  citain, 

III,  184. 

Grand  (Francon  le)  ou  Magnus,  II,  131; 

III,  184.  Voy.  Magnus. 
Grand-Aaz.  Voy.  Aaz. 
Grand-Axhe    (Liège).    Seigneurs.    Voy. 

Montenaeken.  Voy.  Axhe. 
Grand-Champ,  dépendance   d'Emeuville 

(Luxembourg),  248.  —  Seigneurs.  Voy. 

Cens. 
Grandgilon  (Lambert),  368;  II,  230. 
Grand-Hallet  (Liège),  41.  Voy.  Hallet. 
Grand-Jamine  (Limbourg),  312;  II,  226. 
Grandjean.  Voy.  Warnant. 
Grandjoie  de  Darion,  451,  456;  II,  402, 

492. 
Grandjoie  (Jean),  456. 
Grandjoie  (Jean)  d'Alleur,  II,  492. 
Grand-Leez,  église,  II,  128.  Voy.  Leez. 
Grandpré,  dépendance  Ide  Mozet  (Namur). 

Abbaye,  II,  8,   13,   198,  392,  459;  III, 

166.  —  Convers.  Voy.  Nivelle. 
Grandpré  (Ardennes).  Comtes,  III,  cxxiii. 

—  Seigneurs.  Voy.  Looz  d'Agimont. 
Grandpré  (Adelide  de),  II,  250. 
Grandpré  (Philippine  de)  -Houff alizé,  36; 

II,  139. 
Grandpré  (Thierri  de),  sire  de  Houffa- 

lize,  Rochy  et  la  Flamengrie,  chevalier, 

36,  134. 


Grandsart  (Enguerrand  de),  chanoine  de 

Saint-Lambert,  III,  xxxviii. 
Grandville  (Liège),   182,  358;   II,   160, 

246.  Voy.  Boileau. 
Grandville  (Henri  de),  263;  II,  350. 
Grange  (delle).  Voy.  Schueren. 
Grand-Spauwen   (Limbourg).   Seigneurs. 

Voy.  Gelinden. 
Grand  Varlet.   Voy.  Villers-l'Evêque. 
Gran  Gielon  (Lambert),  III,  133. 
Graux  (Namur).  Dîme,  II,  134. 
Grave  (van),  III,  cclxxvii. 
Grave  (Brabant  septentrional).  Siège,  101, 

189,   229;    II,    316,    378;    III,    clxxv, 

CLXXXIII. 

Gravia  (Marie  de),  dame  de  Neertinter, 
II,  66. 

Graveroule,  lieu-dit  près  du  Val-Benoît, 
371. 

Grawele  (Colard)  le  boskillon,  272;  II, 
364. 

Graweteal  (Agnès),  II,  432. 

Graweteal  (François),  474;  II,  348. 

Graweteal  (Gilles).  Voy.  Crokeveal. 

Grèce  (la),  228. 

Grégoire  IX,  pape,  258;  III,  cviii. 

Grégoire  XI,  pape,  266. 

Grégoire  (Henri)  de  Sart,  seigneur  de 
Froidcourt,  châtelain  de  Franchimont, 
maïeur  de  Lorcé,  échevin  de  Liège,  245; 
11,414. 

Grégoire  (Henri)  de  Sart,  le  jeune,  sei- 
gneur de  Froidcourt,  maïeur  de  Lorcé, 
II,  414. 

Grenade,   royaume,    131;    II,   238;    III, 

CLXXXI,  CCLXII. 

Greselot.  Voy.  Boverie. 

Grevece  (delle)  de  Wonck,  441.  Voy.  Gre- 

vesse. 
Grevenbroeck,   ancienne   seigneurie  au 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


297 


comté  de  Looz.  Seigneurs.Voy.  Arckel, 

RiNSWALT. 

Grevenbrouck  (Pentecôte  de),  37. 

Grevesse  (Marie  délie)  ou  de  Creeft,  II, 
161. 

Greyve  (Aleyde),  dame  de  Werm,   112, 
113;  II,  299. 

Greyve  (Henri)  de  Werm,  112,  113. 

Grez-Doiceau    (Brabant).    Le    seigneur, 
363. 

Grez  (Clémence  de),  363. 

Grez  (Florence  de),  106. 

Grez  (Giilbert  de),  sire  de  Haulohin  et  de 
Bierges,  59;  II,  396. 

Grez  (Jean  de),  chevalier,  106. 

Grez  (Marie  de),  59.  Voy.  Gravia. 

Grez(N.  de),  363;  II,  172. 

Grez  (Rasse  de),  sire  de  Malève,  59;  II, 
396. 

Grez  (Warnier  de),  comte,  II,  124. 

Grifart  (Gilles),  II,  14;  III,  167. 

GriffoNj  sobriquet,  III,  ccxxviii, 

Grimberghen    (Brabant),    193.    —    Sei- 
gneurs. Voy.  Aa,  Perwez. 

Grimde,  dépenidance  de  Tirlemont  (Bra- 
bant), 42. 

Grimomont  (Gilohon  de),  265;  II,  327. 

Gringnet  (maître  Jacques),  III,  cdxv. 

Grinyart  (Henri),  chevalier,  II,  223. 

Griseaz.  Voy.  Bierset. 

Grivegnée  (Liège),  II,  53;  III,   138.  — 
Chapelain.  Voy.  Solier. 

Groeningen  (fief  de)  près  de  Vliermael, 
333;  II,  261. 

Groit  (Jean)  de  Russon,  340;  II,  236. 

Grongnet  (Lore  et  Pieron),  III,  182. 

Gronsveld,    Groulle   (Limbourg   hollan- 
dais), III,  ccxxxi. 

Gronsveld  (Aleyde  de),  84;  II,  363. 

Gronsveld  (Catherine  de),  34,  35,  160; 

II,  139,  143. 
Gronsveld  (Gertrude  de),  III,  172. 
Tome  III. 


Gronsveld   (Henri    sire   de),   chevalier, 

160. 
Gronsveld  (Henri  sire  de)  et  de  Heyden, 

36;  II,  302. 
Gronsveld    (Henri    sire    de),    Rimburg, 

Herstal,  Chaumont,  châtelain,  drossard 

et  receveur  de  la  ville  et  du  pays  de 

Limbourg,  24,  84;  II,  323;  III,  cccxxii, 

156. 
Gronsveld  (Metza  ou  Mathilde  de),  24, 

36;  II,  302;  III,  ccxlii. 
Gros  Nez.  Voy.  Coir. 
Gros  Pi  et  (Colin  dit),  II,  62. 
Grote.  Voy.  Groite. 
Groulle.  Voy.  Gronsveld. 
Grueningen.  Voy.  Groeningen. 
Grule  (Gislebert  de),  II,  125. 
Grune  (Luxembourg).  Seigneurie,  184.  — 

Seigneurs.  Voy.  Trina. 
Grune  (de  Hemricourt  de),  184. 
Gruselot.  Voy.  Boverie. 
Gruutere  (Marie-Françoise  baronne  de), 

III,  CCLXXXVII. 

Gruythuysen  (Jeanne  de),  160;  II,  143. 

Gudila,  II,  199;  III,  167. 

Gueldre,  duché,  24,  80,  100;  II,  94-96, 
101,  112;  III,  ccLXiv.  —  Comtes,  ducs, 
14,  62,  138,  165;  III,  xciii,  146,  147. 
Voy.  Gérard,  Guillaume,  Otton,  Re- 
naud, Wassenberg. 

Gueldre  (de).  Voy.  Henri  de  Gueldre. 

Gueldre  (Henri  de),  citain  de  Liège,  III, 

CXLIX. 

Gueldre  (Philippine  de),  II,  196. 

Gueldre  (Richarde  de),  dame  de  Braives, 
22;  II,  140;  III,  cxvii. 

Gueldre  (Yolande  de),  III,  cxviii. 

Guerminus,  II,  2. 

Guerres,  24,  32,  33,  78,  80,  88,  107,  114, 
124,  147,  161,  163,  168,  173-175,  191, 
195,  225,  244,  365,  386,  416;  II,  166, 
489,  494  ;  Guerres,  privées,  Awans  con- 

38 


298 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


tre  Waroux,  III,  lix-lxv,  ccxci,  1-49, 
151-154.  —  Voy.  AwANs,  Batailles, 
Stadings. 

Guillaume,  II,  129;  III,  cxl. 

Guillaume,  abbé  de  Neufmoustier,  II,  78. 

Guillaume  (frère)  maître  de  la  Paix- 
Dieu,  II,  12. 

Guillaume,  duc  de  Gueldre  et  de  Juliers, 
165,  489. 

Guillaume,  duc  de  Juliers,  78,  79,  165, 
166. 

Guillaume  de  Juliers,  duc  de  Berg,  153. 

Guillaume  (Cliton),  comte  de  Flandre, 
III,  cxxi. 

Guillaume  (de  Dampierre),  comte  (héri- 
tier) de  Flandre,  III,clxxvii. 

Guillaume  I",  comte  de  Namur,  seigneur 
de  l'Ecluse,  19,  104,  184,  187,  207, 
439;  m,  LXii,  CLXXXiii. 

Guillaume  de  Normandie,  roi  d'Angle- 
terre,  III,  CLXI. 

Guillaume  Longue-Epée,  frère  de  Jeati- 
sans-Terre,  III,  clxxv. 

Guillaume  I",  comte  de  Hainaut,  etc., 
III,  ccxli,  163. 

Guillaume  II,  comte  de  Hainaut,  Hol- 
lande, Zélande,  463,  464;  II,  90,  420; 
III,   CCXXXVII. 

Guillaume  IV  de  Bavière,  comte  de  Hai- 
naut, II,  426. 

Guillaume,  doyen  de  Trêves,  II,  2. 

Guillaume  de  Ghennepe,  archevêque  de 
Cologne,  chanoine  de  Saint-Lambert, 
80. 

Guillaume,  sire  de  Homes,  II,  134;  III, 

CXIII. 

Guillaume,  sire  de  Homes  et  d'Altena, 

166. 
Guillaume  fils  de  dame  Heluit,  II,  10. 
Guillaume  fils  de  Wamier,  II,  13. 
GuLARDiN  (Jean),  seigneur  de  Waroux, 


échevin  de  Liège,  II,  333;  III,  cclxiii, 

CCLXXI. 

GuLARDiN  (Jean)   de  Waroux,  maire  de 

Herstal,  II,  333. 
GuMis  (Jean  de),  chevalier,  II,  496. 
Guodrade,  serf,  III,  ccxviii. 
Gusten  (avoués  de).  Voy.  Mérode. 
GussiGNiES  (Norfd).  La  dame,  III,  ccvi. 
GusTiNGEN,    dépendance    d'Alken    (Lim- 

bourg),  332. 
GusTiNGHEN  (Adam  de),  332;  II,  60,  61. 
GusTiNGHEN  (Marie  de),  332;  II,  195. 

GUTSCHOVEN.  Voy.   GOSSONCOURT. 

Guy  de  Hainaut,  élu  de  Liège,  III,  65. 

Guy  de  Dampierre,  comte  de  Flandre, 
marquis  de  Namur,  II,  26,  133,  439. 

GuYGOVEN  (Limbourg),  32;  II,  229.  —  Sei- 
gneurs, 29.  Voy.  GuYGOVEN,  Opleeuw, 

SURLET. 

GUYGOVEN  (de),  II,  224,  229  (tableau,  ar- 
mes). Voy.  Repen. 

GuYGOVEN  (Adam  de),  seigneur  de  Thyne, 
Hozémont  et  Gorssum,  gran'd  bailli 
et  maréchal  hérâditaire  du  comté  de 
Looz,  103. 

GuYGOVEN  (Antoinette  de),  II,  318. 

GuYGOVEN  (Arnold  de),  seigneur  de  Mheer 
et  de  Bolré,  33,  40;  II,  229,  313,  397, 
399. 

GuYGOVEN  (Arnold  de),  II,  229. 

GuYGOVEN  (Catherine  de),  40;  II,  229. 

GuYGOVEN  (Henri  I  de),  châtelain  de  Col- 
mont,  chevalier,  26,  28,  32,  1 19;  II,  174, 
229,  397. 

GuYGOVEN  (Henri  II  seigneur  de),  Win- 
tershoven,  châtelain  de  Colmont,  che- 
valier, 32,  33,  312,  487;  II,  229,  313. 

GuYGOVEN  (Henri  III  seigneur  de),  de  Ho- 
zémont et  de  Wintershoven,  châtelain 
de  Colmont,  châtelain  de  Stockheim, 
échevin  de  Liège,  36,  39,  40,  313,  487; 
II,  89,  229,  397. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


299 


GuYGOVEN  (Henri  IV  de),  39;  II,  229. 
GuYGOVEN  (Miahaut  de),  32,  118,  119;  II, 

229,  241. 
GuYGOVEN  (N.  de),  33,  86. 
GUYGOVEN  (Oude  de),  40;  II,  221,  229. 
GuYGOVEN  (Rasse  de),  seigneur  de  Hozé- 


mont,  éohevin  de  Liège,  39,  40;  II,  194, 
229. 

GUYSENDORP  ou  GiNSINDORP,  III,    147. 

Gymenich.  Voy.  Gemenich. 
Gymont  (Robert  de),  abbé  de  Saint-Lau- 
rent, 300. 


H...  (Johannes  de),  de  Hasselt,  notaire, 
II,  68. 

HaasdaLj  dépenidanoe  de  Schimmert  (Lim- 
bourg  holliandais),  13. 

Haasdal  (de),  61;  III,  xlix,  cclix. 

Haccourt  (Liège),  202,  296,  380,  419;  II, 
165,  202,  383;  III,  lxxxiii. 

Haccourt  (de),  298,  299,  367,  369  (ar- 
mes), 371  (armes),  372  (armes);  II, 
200,  230  (tableau,  armes);  III,  29  (ar- 
mes). Voy.  Baronville,  Brouck,  Gan- 
ge, Grâce,  Royde,  Thier,  Wonck. 

Haccourt  (Ailid  de),  béguine  de  Saint- 
Christophe,  300;  II,  233. 

Haccourt  (Arnoul  de),  mort  en  Lombar- 
die,  300;  II,  233;  III,  clxxx. 

Haccourt  (Catherine  de),  274,  320,  322; 
II,  206,  232. 

Haccourt  (Catherine  de),  religieuse  au 
Val-Benoît,  321;  II,  232. 

Haccourt  (Catherine  de),  religieuse  à 
Vivegnis,  II,  233. 

Haccourt  (Daniel  de),  [sire  d'Ossogne], 
321,  322,  375;  II,  232,  334. 

Haccourt  (Elisabeth  de),  II,  230,  435. 

Haccourt  (Englebert  de),  sire  de  Her- 
malle  et  de  Haversin,  chevalier,  52,  97, 
98,  321;  II,  82,  83,  232,  294;  III,  xv, 
XVI,  171. 

Haccourt  (Eustaohe  de),  chanoine  de 
Saint-Jean,  II,  230. 


Haccourt  (Godefroid  de),  II,  230;  III, 
171. 

Haccourt  (Godefroid  de),  moine  d'Aulne, 
300;  II,  233. 

Haccourt  (Guillaume  de),  moine  de  St- 
Laurent,  368;  II,  230. 

Haccourt  (Guillaume  Ronchin  de),  che- 
vallier, 367,  370;  II,  156,  200,  230,  286. 

Haccourt  (Henri  de),  abbé  de  Saint-Lau- 
rent, 367;  II,  230. 

Haccourt  (Hugues  de).  Voy.  Cange. 

Haccourt  (Hugues  de),  sire  de  Baron- 
ville,  368;  11,230,231. 

Haccourt  (Ide  de).  Voy.  Cange. 

Haccourt  (Isabelle  de),  202,  321  ;  II,  232, 
288. 

Haccourt  (Jean  de),  III,  171. 

Haccourt  (Jean  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  prévôt  de  Tongres,  prévôt  de 
Saint-Jean,  31,  321;  II,  232;  III,  160. 

Haccourt  (Jean  de),  abbé  du  Val-Saint- 
Lambert,  300;  II,  233. 

Haccourt  (Jean  de)  dit  de  Rêves,  sei- 
gneur de  Tignée,  II,  232. 

Haccourt  (Jean  de),  allouen,  II,  45. 

Haccourt  (Jean  Noël  de).  Voy.  Cange. 

Haccourt  (Jeanne  de),  abbesse  de  Hocht, 
II,  232. 

Haccourt  (Jeanne  de),  320,  461;  II,  232. 

Haccourt  (Marguerite  de),  321;  II,  232. 

Haccourt  (Marie  de),  40,  320;  II,  232. 


300 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Haccourt  (Marie  et  non  Agnès  de),  52, 
98,  321;  II,  232,  403. 

Haccourt  (Marie  de),  religieuse  à  Vive- 
gnis  (et  non  au  Val-Benoît  comme  il 
est  mis  au  tableau),  321;  II,  232;  III, 
171. 

Haccourt  (N.  de),  298,  367,  368,  370; 
II,  200,  230,  232,  235. 

Haccourt  (Otton  de),  chevalier,  368;  II, 
230. 

Haccourt  (Perone  de).  Voy.  Cange. 

Haccourt  (Pierre  de),  II,  230. 

Haccourt  (Ra/dou  de),  93,  320,  322;  II, 
232. 

Haccourt  (Rasse  I  de),  dievalier,  368; 
II,  230. 

Haccourt  (Rasse  II  de),  chevalier,  rece- 
veur général  de  l'évêché,  sire  de  Ha- 
versin  et  d'Ossogne,  échevin  de  Liège, 
108,    180,  202,  320,  375,  423;   II,  82, 

232,  272,  392,  447;  III,  xvi,  75,  130. 
Haccourt  (Rasse  III  de),  320,  321;  II, 

232. 

Haccourt  (Rasse  IV  de),  seigneur  de 
Haversin  et  de  Haibes,  322;  II,  232. 

Haccourt  (Rasse  de),  prieur  de  Saint- 
Nicolas-en-Glain,  prieur  de  Bertrée, 
moine  et  nommé  abbé  de  Saint-Lau- 
rent, 300;  II,  233.  Mort  le  1"  mars  1399 
et  non  1390  (Berlière,  Le  prieuré  de 
Bertrée,  dans  Leodium,   1930,  p.  46). 

Haccourt  (Rassekin  de),  461. 

Haccourt  (Renier  de),  367,  368;  II,  230, 
437,468;  III,  171. 

Haccourt  (Rigaud  de),  chanoine  d'In- 
court,  II,  230. 

Haccourt  (Rigaud  de),  avoué  de  Hac- 
court, chevalier,  367,  368;  II,  230. 

Haccourt  (Rigaud  de  Grâce  de),  299;  H, 

233,  235. 

Haccourt  (Rigaud  de),  changeur,  299; 
II,  233. 


Haccourt  (Rigaud  de),  clerc,  300. 
Haccourt  (Rigaud  de),  moine  d'Aulne, 

300;  II,  233. 
Haccourt  (Rigaud  de)  dit  ly  Saine  ou  ly 

Saives,  chanoine  de  Saint-Denis,  367; 

II,  230. 
Haccourt  (Thibaud  de),  noble,  III,  171. 
Haccourt  (Winand  de).  II,  230. 
Haccourt  (X.  de),  322. 
Hacues.  Voy.  Haccourt. 
Haduide,  femme  noble,  III,  cv. 
Haelen  (Limbourg).  Seigneurs.  Voy.  Mi- 

RABELLi.  —  Voy.  Halle. 
Haesdael.  Voy.  Haasdal. 
Hage  (Jean  de  Schônau  dit).  Voy.  Schô- 

NAU. 

Hage  (Renaud).  Voy.  Kage. 

Hagen,  au  diocèse  de  Ck)logne,  chapelle- 

nie,  236. 
Haghendor  (Nicolas),  dit  Spinet,  maître 

d'école  à  Dinant,  III,  cclxxv. 
Haibes  lez-Serinchamps.  Seigneurs.  Voy. 

Haccourt. 
Haidroits,  50,   133,   137,  332,  338,  459; 

II,  437;  III,  cxcviii,  ccx,  ccxxviii. 
Haie  (Guillaume  Barat  de  le),  III,  ccxxix. 
Haigen  (Bêla  van  der),  II,  148. 
Haillot  (Namur),  446;  II,  265.  —  Eche- 

vins.  Voy.  Flémalle. 
Hai.me  (Hawilde  de),  II,  212. 
Haimeville.  Voy.  Emeville. 
Hainaut,  comté,  458,  460;  II,  94-96,  101, 

175,  320,  426;  III,  lxiii,  lxvii,  xciii, 

cix,  cxiv,  cxxvi,  cxxix,  cxxxvi,  cxxxvii, 

CLXIIj  CLXXVIII,  CLXXXm,  CXCI,  CCI,  CCXlll, 
CCXXIV,  CCXXVIII-CCXXX,  CCXXXV,  CCXLIII, 

CCLI-CCLIV,  ccLXiv,  62,  95,  146,  148.  — 
Comtes,    106,  229,  459;   II,  423;   III, 

LXVIl,  XCIV,  CXXXVI,   CXXXIX,   CLIV,   CLXII, 
CLXXIII,CLXXVI,CLXXXI3CLXXXII,CLXXXVII1, 

cxcix,  cciv,  ccix,  ccxii,  cCLVii,  146,  148, 
151.    Voy.  AiUD,  AuBERT,  Baudouin, 


DES  NOMS  DE  LIEUX   ET  DE  PERSONNES. 


301 


Ferrand,  Frise,  Guillaume,  Jeanne, 
Marguerite,  Richilde.  —  Vice-comte. 
Voy.  GossuiN.  —  Sénéchaux.  Voy.  Peu- 
RiÈRE,  Saint-Aubert.  —  Baiilis.  Voy. 
Barbençon,  Péronne,  Rumont.  —  Maî- 
tres du  séjour.  Voy.  Berlaimont.  — 
Chevaliers,  III,  clxiii,  clxxiii,  clxxiv, 
CLXxxi,  ccvi.  —  Hommes  féodaux.  Voy. 
Bergh.  —  Voy.  MoNs. 

Hainaut  (Elisabeth  de),  419. 

Hainaut  (Godefroid  de),  III,  clxxii. 

Hainaut  (Guy  de).  Voy.  Guy. 

Hainaut  (Henri  de),  III,  clxxiii. 

Hainaut  (Isabelle  de),  7;  III,  ccxxxvii, 

CCXLI. 

Hainaut  (Jean  de),  sire  de  Beaumont  et 

de   Chimai,   227;    II,    90;    III,   xxxix, 

CLXXXI,  ccxii. 
Hainaut  (Pierre  fils  de  Guillaume  l'Oncle 

de),  III,  cxci. 
Hainin  (de)  lez-Boussu,  169,  170;  II,  426. 
Hainin  (Jean  de),  207;  II,  169,  426. 
Hainin  (Jean  de),  chroniqueur,  207. 
Hainin  (Sibîlle  de),  ohanoinesse  de  Sain- 

te-Wauldru,  à  Mons,  107. 
Halbeek,  dépendance  de  Herck-la-Ville, 

398.  —  Voy.  Hallebeke. 
Halée  (M'aron),  III,  179. 
Haleit,  II,  493. 

Halle,  peut-être  Haelen,  H,   113. 
Halle  (Albert  de  la)  ou  de  Halla,  II,  476. 
Halle  (Alexandre  de  îa),  II,  476. 
Halle  (Alexandre  de  la),  dominicain,  II, 

476.  Voy.  Saint-Servais. 
Halle  (Conrard  de  la),  II,  477. 
Halle  (Galterus  de  la),  II,  476. 
Halle  (Henri  de  la),  II,  476. 
Halle  (Herman  de  la),  II,  476. 
Halle  (Jean  de  la),  II,  476. 
Halle  (Lambert  de  la),  II,  476. 
Halle  (Tyrenea  de  la),  II,  477. 
Halle  (Udain  de  la),  II,  477. 


Hallebeke  (de).  Voy.  Hellebeek. 
Halledet,  jadis  Hallendas,  dépendance 

de  Clermont  lez-Nandrin,  54,  1 10. 
Halledet  (Henri  de)  ou  Hallendas,  che- 
valier, 110,  112,  116;  II,  78,  176,  299. 
Hallembaye,  dépendance  de   Haccourt, 

II,  383. 
Hallembaye  (délie  Vigne  de),  II,  235  (ta- 
bleau, armes). 
Hallembaye  (Antoine  de),  chevalier,  293; 

II,  235. 
Hallembaye  (Colai  de),  III,  190. 
Hallembaye  (Lambert  délie  Vigne  de), 

299;  II,  235. 
Hallembaye  (N.  délie  Vigne  de),  293, 

297,  298,  301;  II,  235,  252. 
Hallembaye  (Nicole  de),  recteur  de  l'égli- 
se de  Baronville,  III,  172. 
Hallembaye  (Rigaud  délie  Vigne  de),  293, 

297,  299,  301;  II,  205,  235. 

Hallembaye  (Rigaud  ou  Richar  de),  301. 

Hallet,  maintenant  Gnand-Hallet  et  Pe- 

tit-Hallet  (Liège),  233,  466.  —  Avoués. 

Voy.  Renier. — Voy.  Carpeal,  Jamaert, 

LOVEAL,  Moreau. 

Hallet  (Anselme  de),  186;  II,  158,  423. 

Hallet  (Baudouin  de),  186,  355;  II,  386. 

Hallet  (Baudouin  id'emmi  la  ville  de), 

189. 
Hallet  (Jeanne  de),  394;  II,  349. 
Hallet  (Marie  de),  III,  cxi. 
Hallet  (Rennschon  de),  466. 
Hallet  (Robert  de),  394,  466. 
Hallet  (Wautier  Gilot  de),  466. 
Halloy,   dépendance   de   Braibant   (Na- 

mur),  III,  145. 
Halloy  (de),  III,  30  (annes),  31.   Voy. 

Boirgne. 
Ham.  Voy.  Oostham. 
Ham  (Godefroid  de),  II,  124. 
Ham-sur-Heure  (Hainaut),  III,  149. 
Ham-sur-Sambre  (de),  III,  cxi. 


302 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Ham-sur-Sambre  (Jean  de),  III,  cix. 

Hamaide  (Thierri  de  la),  III,  cxci. 

Hamal,  dépendance  de  Russon  (Lim- 
bourg),  223.  —  Caiâteau,  327.  —  Sei- 
gneurs, III,  9.  Voy.  Alfteren,  Alste- 
REN,  Hamal,  Straile.  —  Eglise,  327, 
340. 

Hamal  (de),  53,  145  (armes  et  cri),  382, 
400,  417,  450  (armes);  II,  236  (tableau, 
armes),  321,  324,  432  (armes);  III,  viii, 
XLii,  ccLX,  ccLxviii,  8-10,  29,  41  (ar- 
mes). Voy.  Chaudron,  Paifve. 

Hamal  (les  du  Château  de),  145. 

Hamal  (Anseau  de)  dit  de  Trazegnies,  III, 

CCLXIII. 

Hamal  (Arnold  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  seigneur  de  Warfusée  et  de 
Binderveld,  III,  ccxi. 

Hamal  (Arnold  de),  seigneur  de  S'Heeren 
Elderen,  Hem  et  Schalkhoven,  Binder- 
veld, Suerbembde,  etc.,  chevalier  ban- 
neret,  31  ;  III,  ccLXiii. 

Hamal  (Cécile  de),  144;  II,  147. 

Hamal  (Daniel  I  senior  dit  du  Château 
de),  II,  236. 

Hamal  (Daniel  II  de),  chevalier,  305;  II, 
236,  324,  376. 

Hamal  (Daniel  III  de),  sire  de  Hamal, 
chevalier,  339,  340;  II,  20,  134,  236, 
376;  III,  XLii,  XLiii,  167. 

Hamal  (Daniel  IV  de),  340;  II,  236. 

Hamal  (Daniel  V  de),  II,  450. 

Hamal  (Daniel  de)  fils  d'Eustaohe,  II, 
236. 

Hamal  (Daniel  de)  Idit  de  Wihogne,  che- 
valier, 420,  421;  II,  236,  321. 

Hamal  (Elisabeth  de),  dame  de  Vogel- 
sanck,  puis  recluse  à  Cologne,  82,  327, 
328;  II,  236,  362;  III,  ccxl. 

Hamal  (Eustache  I  de),  chevalier,  avoué 

d'Helchteren,  auteur  de  ia  branche  des 
Hamal  d'Othée,  II,  20,  236. 


Hamal  (Eustache  II  de),  chevalier,  dit 
aussi  du  Château  de,  II,  236. 

Hamal  (Eustache  III  de),  le  même  sans 
doute  que  Eustache  du  Château  de  Ha- 
mal, chevalier,  144,  223,  340;  II,  41, 
236,  324. 

Hamal  (Eustache  IV  de),  seigneur  d'O- 
thée, II,  322. 

Hamal  (Eustache  V  de),  seigneur  d'O- 
thée et  de  Soy,  353. 

Hamal  (Everard  de),  II,  221. 

Hamal  (Gertrude  de),  II,  236. 

Hamal  (Guillaume  I  de)  dit  le  Riche,  che- 
valier, 376;  II,  236. 

Hamal  (Guillaume II  sire  de)  et  de  S'Hee- 
ren Elderen,  129,  145;  II,  20,  21,  236. 

Hamal  (Guillaume  III  de),  chevalier,  sei- 
gneur de  S'Heeren  Elderen,  II,  20,  236, 
311. 

Hamal  (Guillaume  IV  seigneur  de),  che- 
valier, II,  236. 

Hamal  (Guillaume  V  de),  chevalier,  327; 

II,  236. 

Hamal  (Guillaume  VI  de),  seigneur  de 
S'Heeren  Elderen,  30,  56;  II,  186. 

Hamal  (Heneman  de),  chevalier,  II,  20. 

Hamal  (Henri  de),  chevalier,  II,  236. 

Hamal  (Isabelle  de).  Voy.  Hamal  (Elisa- 
beth de). 

Hamal  (Jean  de),  II,  261. 

Hamal  (Jean  de),  seigneur  de  Hern  et 
de  Schalkhoven,  II,  236. 

Hamal  (Jean  seigneur  de),  chevalier,  ma- 
réchal de  l'évêché  de  Liège,  96,  132, 
327,  400,  401;  II,  61,  67,  68,  236,  320; 

III,  CCLIII. 

Hamal  (Jean  de),  seigneur  d'Irchonweflz 

et  de  Semeries,  459. 
Hamal  (Jean  de),  moine  à  Saint- Jacques, 

prieur  de    Saint-Hubert   en   Ardenne, 

340;  II,  236. 
Hamal  (Jean  de),  chevalier,  111,  ccxi. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


303 


Hamal  (Jean  de),  le  bâtard  d'Elderen  ou 
d'Odeur,  II,  350. 

Hamal  (Jean  de)  dit  d'Odeur  ou  d'Elde- 
ren, II,  161. 

Hamal  (Jeanne  de),  dame  d'Othée,  353; 
II,  374. 

Hamal  (Julienne  de),  II,  236,  321. 

Hamal  (Louis  I  de),  340;  II,  225,  236. 

Hamal  (Louis  II  de),  340;  II,  236. 

Hamal  (Marguerite  I  de),  340,  341;  II, 
236,  365. 

Hamal  (Marguerite  II  de)  ou  de  Wihogne, 
11,321,392. 

Hamal  (Marie  de),  37,  327;  II,  138,  236. 

Hamal  (N.  de),  340,  376,  400;  II,  236, 
266,  321;  III,  ccxi. 

Hamal  (Persan  de),  133. 

Hamal-Trazegnies  (de),   III,  cxli. 

Hamereal  (Jean),  II,  62. 

Hamme.  Voy.  Oostham. 

Hamoir  (Liège),  II,  284;  III,  136. 

Hamois  (Namur),  III,  156. 

Han  (Warniar  de),  II,  129. 

Hanar  (Jean).  Voy.  Chênée. 

Haneffe  (Liège),  II,  237;  III,  45,  173, 
192.  —  Seigneurie,  château,  126,  127, 
131  ;  II,  238;  III,  ccxxii,  ccxxxvi,  cclxii, 

34.  ■ —  Seigneurs,  59;  III,  xxxvii,  XLiii, 

35.  Voy.  Dachsbourg,  Donmartin,  Ha- 
neffe, Hornes,  Rochefort.  —  Chape- 
lains. Voy.  Lardier.  —  Hôpital,  maison 
de  l'ordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem, 
II,  85,  327. 

Haneffe  (de),  43,  141  (armes),  158,  197, 
310,  384;  II,  237-239  (tableaux);  III, 
Lxx,  CCLXII,  ccLXix,  21,  26,  28,  29,  172. 
Voy.  Franchomme,  Seraing. 

Haneffe  (Agnès  I  de),  139,  208;  II,  136, 
238. 

Haneffe  (Agnès  II  de),  132;  II,  238,  354. 

Haneffe  (Ailid  de),  béguine,  96,  139;  II, 
238. 


Haneffe  (Anselme  de),  II,  237. 

Haneffe  (Berthe  de)  dite  la  Franke  Da- 
me, 127,  128,  428;  II,  237;  III,  cxviii. 

Haneffe  (Catherine  de),  II,  237. 

Haneffe  (Daniel  de),  II,  237. 

Haneffe  (Eustache  de).  Voy.  Donmartin. 

Haneffe  (Eustache  Persant  I  de),  banne- 
ret,  128,  142;  II,  7,  237. 

Haneffe  (Eustache  Persant  II  de),  ban- 
neret,  sire  de  Haneffe  et  d'Ochain,  14, 
96,  129-131,  139-142,  170,  317;  II,  134, 

237,  238;  III,  cxiii,  clxxvii,  ccxxxviii, 
5,  6,  18. 

Haneffe  (Eustache  de),  sire  de  Seraing- 
le-Ohâteau,  15,  26,  27,  33,  105,  141, 
142;  II,  239,  488;  III,  xxvii,  192. 

Haneffe  (Eustache  de),  junior,  26,  27; 
II,  239;  III,  cLXXXii. 

Haneffe  (Francon  de),  III,  184. 

Haneffe  (Geile  de),  136;  II,  238,  267, 
330. 

Haneffe  (Heluide  de),  85,  131,  142;  II, 

238,  314;  III,  31. 

Haneffe  (Hugues  de),  sire  et  dit  d'O- 
champs,  71,  130,  140,  141,  142;  II,  238, 
315;  III,  20,  31,   172. 

Haneffe  (Jean  [Persant]  seigneur  de)  et 
d'Ochain,  banneret,  86,  96,  130,  131, 
136,  139,  208;  II,  238,  314,  315;  III, 
Lin,  ccxi,  20,  27,  31. 

Haneffe  (Jean  de),  II,  239. 

Haneffe  (Jeanne  de),  abbesse  du  Val- 
Notre-Dame,  II,  237. 

Haneffe  (Jeanne  de)  dite  de  Seraing,  27; 
II,  239;  III,  xxvii. 

Haneffe  (JuHienne  de),  96,  139;  II,  238, 
250  (Jeanne  par  erreur);  III,  18,  20, 
173. 

Haneffe  (Marie  alias  Jeanne  de),  27, 
28,   141,   193,  328;  II,  239. 

Haneffe  (N.  de),  96,  129,  142,  143,  176, 


304 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


193,  405;  II,  77,   139,   141,  236,  237, 
244;  III,  18,  22,  27. 
Haneffe  (Oust  de),  fictif,  III.xxxiiijXxxvi, 

XXXVII. 

Haneffe  (Thierri  seigneur  de),  banneret, 
128,  145;  II,  194,  237. 

Haneffe  (Thierri  II  Tabareau  de),  sei- 
gneur de  Seraing-le-Château  et  de 
Herck,  banneret,  129,  131,  141  ;  II,  237, 
238;  III,  5,  6,  18,  26,  172,  192. 

Haneffe  (Thierri  III  de),  banneret,  sire 
de  Seraing-le-Château  et  de  Ridder- 
herck,  71,  96,  129,  130,  139,  141,  142, 
193;  II,  238,  239,  315;  III,  xxxviii,  20- 
22,  27,  31,  42,  61,  192. 

Haneffe  (Thierri  IV  de),  sire  de  Seraing- 
le-Château,  Warfusée,  Walhain,  Pres- 
les,  11,  27,  45,  158,  328;  II,  239,  293; 

III,  XXVII,   LXX,  CLXXXII,    155. 

Haneffe  (Thierri  V  de),  II,  144. 

Haneffe  (Thierri  bâtard  de)  ou  de  Se- 
raing,  III,  192. 

Haneffe  (Wautier  I  sire  de)  et  d'Ochain, 
chevalier,  131;  II,  238;  III,  clxxxi, 
ccxxvi,  ccLxn,  42.  Voy.  Rochefort. 

Haneffe  (Wautier  II  de)  dit  de  Seraing, 
sire  de  Presles,  27,  105,  108;  II,  152, 
239. 

Hanepin.  Voy.  Jupille. 

Haneveas.  Voy.  Fontaine. 

Hanken,  mari  de  Helwy  de  Dinant,  II,  73. 

Hannèche  (Liège),  394;  III,  180. 

Hannèche  (Baudouin  ide),  abbé  de  Saint- 
Gilles,  II,  52,  53. 

Hannecheaz,  cousin  de  Guillaume,  sei- 
gneur de  WaiToux,  III,  4,  5. 

Hannepoie  (Jean),  II,  255. 

Hanneweriis  (Marie  de  Preit  dite  de), 
II,  342.  Voy.  Preit. 

Hannoroie  alias  Henroie,  III,  17,  18. 

Hannors.  Voy.  Saive. 


Hannut  (Liège),  II,  417;  III,  275  —  Bail- 
lis. Voy.  Hannut. 

Hannut  (de),  283,  362;  II,  205,  240  (ta- 
bleau, armes);  III,  cccxx.  Voy.  Ger- 

MEAU. 

Hannut  (Amoul  du  Château  de),  II,  240. 

Hannut  (Bertrand  de),  115,  213,  335;  II, 
217. 

Hannut  (Emekin  du  Château  de),  II,  240. 

Hannut  (Gérard  du  Château  de),  11,  240. 

Hannut  (Gilles  idelle  Thour  de),  cheva- 
lier, 38,  431;  II,  240,  397. 

Hannut  (Gilles  délie  Tour  de),  écuyer, 
bailli  de  Hannut,  38;  II,  388;  III,  ccxi. 

Hannut  (Godefroid  de),  II,  155. 

Hannut  (Godefiroid  de),  chevalier,  II, 
399. 

Hannut  (Guillaume  de),  voué  de  FoJo- 
gne,  427;  II,  189. 

Hannut  (Heyneman,  du  Château  ou  châ- 
telain de),  plusieurs,  346,  362,  365;  II, 
156,  240. 

Hannut  (Jean  de),  chevalier,  431  ;  II,  240. 

Hannut  (Jean  délie  Tour  de),  38,  93;  II, 
240,  290,  397. 

Hannut  (Marguerite  de),  dame  de  Frai- 
pont,  Banneux,  213;  II,  217,  365. 

Hannut  (Marie  de)  dite  délie  Porte,  427; 

II,  189;  III,  167. 

Hannut  (N.  de),  362,  363;  II,  172,  240, 

384. 
Hannut  (Walter  de),  avocat,  clerc  juré  de 

la  cité  de  Liège,  431  ;  II,  240,  295. 
Hannut  (Walter  de),  chevalier,  II,  240. 
Hannut  (Walter  de),  notaire,  III,  196. 
Hanoye  (Pevereal),  425;  II,  322. 
Hanozet  (Jean)  de  Moxhe,  467;  II,  290; 

III,  CCXLII. 

Hanret  (Namur),  50;  II,  123,  402,  493, 

494.  Voy.  Baré. 
Hans.  Voy.  Ham-sur-Heure. 
Hant  (Anselme  de),  II,  128. 


DES  NOMS  DE  LIEUX   ET  DE  PERSONNES. 


305 


Hanz  (Everelme  de),  II,  125. 
Happart,  sobriquet,  III,  ccxxviu. 
Happefran  (Jean),  188. 
Harche  (de),  III,  ccLXViii. 
Harche  (Agnès  de),  II,  310,  456. 
Harche  (Guillaume  de),  chambeiUian  des 

éohevins  de  Liège,  296;  II,  234. 
Harche  (Guillaume  de),  de  Wonck,  208, 

296;  II,  234. 
Harche  (Jean  de),  maïeur  de  Liège  en 

féauté,  296;  II,  234. 
Harche  (Kineaz  de),  de  Wonck,  208. 
Harcourt  (Jacques  de),  seigneur  deMont- 

gomery,  chevalier,  II,  335. 
Hardelingen,  dépendance  de  Hern-Saint- 

Hubert  (Limtoourg).  Seigneurie,  113.  — 

Seigneurs.  Voy.  Ordange. 
Hardi  (Henri  dit),  II,  442. 
Hardi  (Jean  le)  de   Saint-Servais,  227, 

479;  II,  339. 
Hardi  (Jean  le),  chanoine  de  Saint-Denis, 

479;  11,339 
Hardi  (Jeanne  le)  dite  de  Preit,  479;  II, 

339. 
Hardi  (Marie  le)  dite  de  Preit,  227,  479; 

II,  339. 
Hardi  (Stassinet  le)  dit  de  Preit,  479; 

II,  339. 

Hardreiz  (Renard),   seigneur  de   Beau- 
saint,  317;  III,  ccxxxviii. 
Harduemont,  dépendance  d'Engis  (Liège), 

III,  45.  —  Seigneurie,  château,  9,  117, 
121;   II,  241.  —  Seigneurs,  60.   Voy. 

DONMARTIN,    WaRFUSÉE. 

Harduemont  (de),  12,  201,  206,  249,  309, 
336,  457;  II,  241  (tableau,  armes);  III, 
ccLXix,  30  (armes),  36. 

Harduemont  (Adam  de),  chevalier,  sei- 
gneur d'Ordange  et  d'Oupeye,  117,  123, 
124,  125;  II,  16,  241,  323. 

Harduemont  (Ailid  de),  dame  de  Jeneffe, 


lavoueresse  de  Huy,  dame  de  Barse, 
121,  122,  178,  379;  II,  142,  182,  241. 

Harduemont  (Amoul  I  seigneur  de),  Hau- 
tepenne,  Awirs,  11,  59,  94,  117,  126, 
197;  II,  241,395. 

Harduemont  (Arnoul  II  de),  chevalier, 
maréchal  de  l'évêché,  sire  de  Hardue- 
mont, 117,  124,  178;  II,  241,  244,  245, 
323,  396,  430. 

Harduemont  (Amoul  III  de),  chevalier, 

117,  118,  178;  II,  241;  III,  lxiv. 
Harduemont  (Gilles  de),  chevalier,   117, 

122;  II,  241. 
Harduemont  (Godefroiid  sire  de),  de  Hol- 
logne-sur-Geer  et  de  Kermpt,  chevalier 
banneret,   117,   118,   178;  II,  241;  III, 

CLXXXII. 

Harduemont  (Godefroid  bâtard  de),  118; 
II,  241. 

Harduemont  (Ide  de),  dame  de  Châteli- 
neau,  122,  178;  II,  241. 

Harduemont  (Jean  I  de),  chevalier,  maré- 
chal de  l'évêché  de  Liège,  117,  118, 
178;  II,  241,  438;  III,  36,  37.  Dès  le 
21  juin  1303,  Jean  seigneur  de  Hardue- 
mont était  Chevalier,  au  service  du 
comte  de  Hainiaut  {Trésorerie  de  Hai- 
naut  à  Mons,  n"  275). 

Harduemont  (Jean  II  sire  de),  de  Hollo- 
gne-sur-Gear  et  de  Kermpt,  dhevalier, 

118,  123;  II,  241;  III,  CLXXXii. 
Harduemont  (Jean  bâtard  de),   118;  II, 

241. 
Harduemont  (Jeanne  de),   121;  II,  241. 
Harduemont  (Lambert  I  de)  dit  Badout, 

chevalier,    seigneur    de    Harduemont, 

117,  178;  11,241. 
Harduemont  (Lambert  II  de),  chevalier, 

117;  II,  241. 
Harduemont  (Lambert  III  de),  chevalier, 

seigneur  de  Hautepenne  et  de  Boelhe, 


TOMB   III. 


39 


306 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


117,   118,   178,   199,  249,  364;  11,  241, 
259,286;  IIl,  21,36,  37,  47,  177. 
Harduemont  (Lambert  IV  de).  Voy.  Hau- 

TEPENNE. 

Harduemont  (Marie  de),  121;  II,  241. 

Harduemont  (Marie  bâtarde  de),  118;  II, 
241. 

Harduemo.nt  (Walter  de),  dit  de  Haute- 
penne,  seigneur  de  Hautepenne,  cheva- 
lier, 32,  33,  50,  1 18,  1 19,  193,  206,  249, 
286,  309;  II,  64,  229,  241;  III,  CLXXXii, 
36. 

Harduin,  maire  de  Huy,  II,  129;  III,  clii. 

Harduin  (Hubin),  bourgeois  de  Huy,  334. 

Harduin  (Odieme),  334. 

Hardulphe,  notaire,  III,  lxxix. 

Haren  (de),  149  (armes). 

Haren  (Jeanne  de),  62;  II,  201. 

Haren  (Oger  de),  avoué  de  Maestricht, 
62;  II,  201. 

Haren  (Oger  de),  chevalier, seigneur  d'Ob- 
bidht  et  de  Wolfraidt,    148,   149,   190; 

II,  149. 

Haren  (Jeanne  de),  62;  II,  201. 
Hareng,  dépendance  Ide  Herstail  (Liège), 

III,  139.  Voy.  Panée. 
Harigère,  historien,  III,  xxxi. 
Harleit.  Voy.  Warnant. 
Harne  (Clouze  de),  287,  288. 

Harne  (Counar  de),  maire  de  Liège  en 
féauté,  II,  54,  56. 

Harne  (Jeanne  de),  287;  II,  246. 

Harne  (Marie  de),  religieuse  au  Val-Be- 
noît, II,  284. 

Harne  (N.  de),  288;  II,  332. 

Harnes  (de),  III,  cxcviii. 

Harrewyn  (Jacques),  graveur,  III,  vi. 

Harsée.  Voy.  Harzée. 

Hartenge,  dépendance  deWaremme  (Liè- 
ge), 211;  II,  355.  Voy.  Froidbise. 

Hartenge  (Louis  fils  de  Simon  de),  III, 
164. 


Hartelstein,  seigneurie,  81. 

Hartert  (Guillaume  de),  chevalier,  II, 
196. 

Harto  (Jean  de),  II,  417. 

Harwemont.  Voy.  Herbeumont. 

Harzé  (Liège),  III,  cxxiv,  157.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Argenteau,  Celles,  Cler- 
mont. 

Harzé  (de),  457;  II,  242  (tableau,  armes). 
Voy.  Clermont. 

Harzé  (Ermentrude  de),  III,  cxxiii. 

Harzé  (Jacques  de),  seigneur  de  Fanson, 

II,  242. 

Harzé  (Louis  de).  Voy.  Clermont. 

Harzé  (N.  de),  364,  484;  II,  172,  242. 

Harzé  (Roland  de),  seigneur  de  la  cour 
d'Olne  à  Awan,  chanoine  de  Saint-Paul 
à  Liège,  483;  II,  242. 

Harzé  (Wèri  de).  Voy.  Clermont. 

Harzée  (de),  174  (armes). 

Harzée  (Fressen  de),  237;  II,  279,  338. 

Harzée  (Guillaume  de),  237;  II,  279. 

Harzée  (Jean  de),  chanoine  de  Saint-De- 
nis, m,  XXXVIII. 

Haseit.  Voy.  Preit. 

Hasnon  (Nord).  Abbaye,  III,  cxcviii. 

Hasselt  (Limbourg),  II,  68;  III,  62.  -— 
Bourgmestres.  Voy.  Zonuwe.  —  Ecou- 
tâtes.  Voy.  ROMERSHOVEN. 

Hastières  (Namur).  Moine  de  l'abbayé. 

Voy.  Grâce. 
Hatin  (Anselme  de),  II,  127. 
Hauchepiet  (Amoul),  II,  449. 
Haudion   (Isabelle  de)   de   Ghibrechies, 

III,  CCLXXXVI. 

Haulchin  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy. 
Grez. 

Hautepenne,  déperJiance  de  Gleixhe 
(Liège),  III,  37.  —  Seigneurie,  château, 
10,  42,  50,  118;  III,  ccx.  —  Seigneurs. 
Voy.  Berlaimont,  Donmartin,  Har- 
duemont, Hautepenne,  Warfusée. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


307 


Hautepenne  (de),  457. 

Hautepenne  (Arnoul  I  de),  chevalier,  sei- 
gneur de  ViMereau,  avoué  de  Boelhe, 
118,  120,249,336;  11,241,322;  111,36. 

Hautepenne  (Arnoul  II  de),  seigneur  de 
Kermpt,  120;  II,  241. 

Hautepenne  (Arnoul  III  de),  121  ;  II,  241. 

Hautepenne  (Catherine  de),  III,  172. 

Hautepenne  (Godefroild  de),  III,  172. 

Hautepenne  (Isabelle  de),  119,  201,  206; 
II,  210,  241. 

Hautepenne  (Lambert  de),  seigneur  de 
Darion,  Harduemont,  avoué  de  Boelhe, 
120;  II,  241;  III,  xxiv. 

Hautepenne  (Lambert  de),  bâtard,   III, 

CCXLVIII. 

Hautepenne  (Marguerite  de),  50,  119; 
II,  241,  398;  III,  ccx. 

Hautepenne  (M'arie  de),  119,  120;  II, 
215,  241,  399;  III,  ccxlviii. 

Hautepenne  (N.  de),  286  (c'est  Isabelle), 
364;  II,  172  (c'est  Jeanne  de  Hardue- 
mont). 

Hautepenne  (Walter  de).  Voy.  Hardue- 
mont. 

Hautepenne  (Walter  de),  chevalier,  sei- 
gneur de  Barvaux,  Hautepenne,  121; 
II,    173,  241;   III,  CLXXXiii. 

Hautepenne  (Walter  de)  de  Xhen/dremael, 
372,  435;  II,  256. 

Hautepenne  (Walter  dit  Wautelet  de), 
121;  II,  241. 

Hauterive.  Voy.  Atrive. 

Haute-Sauvenière,  lieu-dit  à  Liège,  II, 
454. 

Haut-Silly.  Voy.  Silly. 

Havelange  (Namur),  155,  269,  271,  334, 
477;  II,  277,  337;  III,  cxlii,  CLXViii.Koy. 
Tourne.  —  Sénéchaussée.  Voy.  Liège 
(sénéchaussée  de). —  Curés.  Foy.  Abée. 

Havelange  (Bronsten  de),  155,  345;  II, 
312,  409. 


Havelange  (Guillaume  de),  II,  90. 
Havelignoul,  dépendance  de  Havelange, 

110;  II,  176. 
Haversin,   dépendance  de   Serinchamps 

(Namur).   Seigneurs.    Voy.   Haccourt, 

Ossogne. 
Haversin  (Marie  de),  II,  136. 
Havez.  Voy.  Iske. 
Havre  (van),  III,  cclxxviii. 
Havre  (Hainaut).  Seigneurs,    119.   Voy. 

Enghien. 
Hawea  de  Bovenistier,  192. 
Hawea  (Henri)  de  Bovenistier,  56,  203, 

205;  II,  275,347. 
Hawea  (Jean),  de  Bovenistier,  467;   II, 

290. 
Hawea  (Marie),  203,  205;  II,  347. 
Haweal  (Jean),  le  vieux,  III,  172. 
Hawide,  168;  II,  245,  365,  425,  429,  467, 

486;  III,  CLXXVi. 

HaWIEL.  Voy.  QUIÉVRAIN. 

Hawy,  antain  de  Jean  de  Ferme,  II,  73. 
Haye  (Arnar  délie)  de  Faimes,  II,  75. 
Haye  (Renar  délie)  de  Hermée,  445;  II, 

257. 
Hazeca,  II,  199,  482,  483;  III,  167. 
Hector,  prénom,  III,  cclii. 
Heeluu  (Jean  van),  chroniqueur,  14,  34, 

67;  III,  CLXXVii. 
Heerlen  (Limbourg  hollandais),  181. 
Heers  (Limbourg),   16,  396;  II,   11,   12; 

III,  cxcviii..  —  Seigneurs,  III,  cxvin. 

Voy.  Heers,   Rivière.  —  Curé.   Voy, 

Henri.   —   Voy.   Bas-Heers,    Bertin- 

HERS,  JUHEERS,  OpHEERS. 

Heers  (de),  396,  453  (armes);  II,  243  (ta- 
bleau, armes).  Voy.  Gothem,  Opheers. 
Heers  [le  Château]  (Aleyde  de).  H,  438. 
Heers  (Agnès  de),  III,  170. 
Heers  (Ailid  de),  II,  243,  331. 
Heers  (Catherine  de),  III,  170. 


308 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Heers  (Catherine  de),  chanoinesse  d' An- 
cienne, III,  172. 
Heers  (Cécile  de),  59;  II,  66-68,  243,  396. 

Heers  (Chonman  de),  nobilis,  II,  4. 

Heers  (Conon  de)  en  1 125,  II,  126. 

Heers  (Conon  ou  Coune  de  ou  sire  de), 
II,   12,   133,  243,  438. 

Heers  (Everelme  de),  vice-avoué,  II,  125. 

Heers  (Gérard  I  sire  de),  II,  243. 

Heers  (Gérard  II,  sire  de),  chevalier,  châ- 
telain de  Vieux- Waleffe,  59,  114;  II, 
66,  243. 

Heers  (Gi'lbert  I  sire  de),  chevalier,  16, 
452,  453;  II,  243,  285,  402;  III,  CXCViii, 
ccxxxvi,  162. 

Heers  (Gilbert  II  de),  châtedain  de  Looz, 
chevalier,  seigneur  de  Gossoncourt,  11, 
60,  61,  224,  243. 

Heers  (Gilbert  111  de),  chevalier  et  Gil- 
bert son  fils,  II,  356;  III,  clxxxi. 

Heers  (Gilles  de),  11,  12. 

Heers  (Gontier  de),  chevalier,  II,  12,  438. 

Heers  (Hav,y  de),  111,  170. 

Heers  (Herman  de).  II,  12,  134. 

Heers  (Jean  1  de),  châtelain  de  L002,  11, 
243. 

Heers  (Jean  II  de),  III,  170. 

Heers  (Jean  III  sire  de),  mambour  de  la 
principauté  de  Liège,  II,  57,  243. 

Heers  (Renkin  de),  II,  438. 

Heers  (Robert  de).  II,  12. 

Heers  (Thierri  de).  II,  12. 

Heers  (Vrient  de).  Chevallier  de  Horp- 
mael,  II,  243.  Voy.  Opheers,  Vrient. 

Heers  (Walter  I  de).  II,  438. 

Heers  (Walter  II  de),  chevalier,  sénéchal 
du  comté  de  Looz,  II,  12,  21,  22,  243. 

Heers  (Walter  de),  prénom  erroné,  16, 
452. 

Heetvelde  (Guillaume  van  den),  106. 

Heetvelde  (Isabeau  van  den),  106. 

Heeze  (Jaoquemin  de),  93. 


Heid-en-Condroz.  Seigneurie,  259,  260; 

II,  129.  —  Seigneurs.  Voy.  Anthisnes, 

Flémalle. 
Heid  (la),  lieu-dit  à  Flémalle-Haute,  260, 

267. 
Heid  (de  la),  II,  431.  Voy.  Flémalle. 
Heid  (Jean  délie),  110;  11,  176,  415. 
Heinen  (Marguerite  van),  II,  303. 
Heinepin.  Voy.  Jupille. 
Heinsberg  (Prusse  rhénane),  III,  146.  — 

Seigneurs,  III,   149.   Voy.  Godefroid, 

Heinsberg,  Looz.  —  Abbaye,  11,  485. 
Heinsberg  (Godefroid  de),  113. 
Heinsberg  (Marguerite  de),  II!,  ccxi. 
Heinsberg  (Thierri  sire  de),  II,  132. 
Heinsberg  (Thierri  sire  de)  et  de  Fau- 

quemont,  II,  196.  Voy.  Thierri. 
Heisque.  Voy.  Yssche. 
Helchteren   (Limbourg).   Avoués.    Voy. 

Hamal. 
Helins,  II,  10. 
Hellebeek  (de),  192,  193  (armes),  397; 

III,  34. 
Heli.ebeek  (Amoul  de),  chevalier,   193; 

II,  263. 
Hellebeek    (Godefroid    de),    chevalier, 

193;  II,  263. 
Hellebeek  (Jean  de),  chevalier,  397,  398. 
Hellebeek  (X.  de),  II,  263. 
Hellenraedt,   Hellerode.  Voy.    Hillen- 

RAAD. 

Hellin  (Catherine),  49;  II,  398;  III,  192. 
Hellin  (Ponchard),  49;  II,  398. 
Helmeis.  Voy.  Hermée. 
Heluide,  211,312;  11,216,261;  III,  cxlv. 
Hembe,  dépendance  d'Ouffet  (Liège),  III, 

CXLV. 

Hemersveld  (Gérard  de),  chevalier,  II, 

224. 
Hemersveld  (Isabelle  de),  414;  II,  224. 
Hemmersbach  (seigneurs  d').   Voy.  MÉ- 

RODE. 


DES   NOMS   DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


309 


Hemptinne  (Namur).  Seigneurie,  104. 

Hemptinne  (Agnès  de),  92;  II,  260. 

Hemptinne  (Alide  Ide),  18;  II,  191. 

Hemptinne  (Arnoul  de),  chevaliar,  92;  II, 
494. 

Hemptinne  (Eustache  de),  chevalier,  104, 
426;  II,  322. 

Hemptinne  (Henri  de)  dit  van  den  Bos- 
sche,  échevin  de  Liège,  III,  75. 

Hemptinne  (Libert  de),  chevalier,  426; 
II,  322. 

Hemptinne  (Marie  de),  104. 

Hemptinne  (N.  de),  92,  426,  427;  II,  189, 
322. 

Hemptinne  (Robert  de),  92. 

Hemptinne  (Sandrar  de),  18,  21. 

Hemricourt,  actuellement  Remicourt(Lié- 
ge),  171,  490  (scel  échevinal);  II,  25, 
439,  449;  III,  xii,  clxxxvi,  ccxlix.  — 
Seigneurie,  158,  170,  175,  227,  326;  II, 
287,  458.  —  Seigneurs,  II,  24.  Voy. 
Beau,  Hemricourt,  Looz,  Oreye,  Po- 
LARDE,  Walhain.  —  Maire,  II,  439. 

Hemricourt  (de),  168,  174  (armes),  178 
(id.),  192,  195,  196  (cri);  II,  244-247 
(tableaux,  armes),  392  (armes),  447, 
458;  III, X,  xxxix,  li,  lxxxii,  cliii,  ccxxx, 

CCLVIII,      CCLIX,     CCLX,     CCLXI,     CCLXVI, 

ccLXix,  17  (armes),  28,  29  (cri,  armes), 

31.  Voy.  Laminne. 
Hemricourt  (ide),  de  Grune,  184. 
Hemricourt  (Adam  de),  moine  de  Beau- 

repart,  prieur  de  Reckheim,   182,  287; 

II,  246. 
Hemricourt  (Adam  del  Tomboir  dit  de), 

286;  II,  246. 
Hemricourt  (Agnès  de),  280,  288;  II,  179, 

246. 
Hemricourt  (Ailid  de),  183,  287,  293;  II, 

246. 
Hemricourt  (Amel  de),  chevalier,    167, 


168,    191;  II,  244,  247,  263,  438;   III, 

LXI. 

Hemricourt  (Arnoul  de),  II,  245. 
Hemricourt  (Arnoul  de,  et  Arnoul  maire 

de),  II,  439;  III,  173. 
Hemricourt  (Arnoul  de),  curé  de  Milddel- 

heers,  III,  173. 
Hemricourt  (B.  de),  chevalier,  II,  439. 

—  Ce  B.  initial  pourrait  aussi  être  lu 

F.,  c'est-à-dire  Fastré. 
Hemricourt  (Bertrand  de),  III,   173. 
Hemricourt  (Bertrand  de),  chanoine  d'A- 

may,  III,  173. 
Hemricourt  (Catherine  de),  II,  439. 
Hemricourt  (Clémence  I  de),  133,  289; 

II,  246,  354;  III,  ccxxxix,  173. 
Hemricourt  (Clémence  II  de),  288;  II, 

246. 
Hemricourt  (Eustache  de),  II,  439. 
Hemricourt  (Fastré  de),  chevalier,  sire 

de  Hemricourt,  avoué  de  Lantremange, 

167,  168,  179;  II,  3,  130-132,  245,  392, 

438,  439;  III,  cxxxvii.  Qualifié  miles 

de  Hemericurt,  en  février  1225  (Saint- 
Jacques,  ohartrier). 
Hemricourt  (Françoise  de),  46,  47,  256, 

291;  II,   137,  246, 
Hemricourt   (Gérard   de),   chanoine   de 

Saint-Jean  à  Liège,  II,  439,  442. 
Hemricourt  (Géraird  de),  II,  392.   Voy. 

Vylhe. 
Hemricourt  (Gilles  I  de),  clerc  des  éohe- 

vins,  notaire  impérial,   155,   183,  290; 

II,  56,  246,  409;  III,  xii,  XX,  cccxxii. 
Hemricourt  (Gilles  II  de),  chanoine  ex- 

pectatif  de  Saint-Denis,  46,  47,  53,  256, 

290,  291,  359;   II,  63,    137,  246,  283, 

403;  III,  XVII,  XX!,  xxii,  159. 
Hemricourt  (Godefroid  de),  III,  172. 
Hemricourt    (Godefroid   de),   chevalier, 

sire   de   Herck-lez-Tongres,    129,    145, 

170,  176;  11,237,244;  III,  LXii. 


310 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Hemricourt  (Goffin  I  de),  notaire,  secré- 
taire de  la  cité  et  des  lignages,  183,  267, 
287,  288,  291,  358,  468;  II,  53,  246; 
III,  158. 

Hemricourt  (Goffin  II  de),  280,  288;  II, 
246,251. 

Hemricourt  (Guillaume  I  de),  en  1211, 
168;  11,3,245,  438. 

Hemricourt  (Guillaume  II  de),  chevalier, 
seigneur  de  Hemricourt,  avoué  de  Lan- 
tremange,  appelé  Frognut  par  Jacques 
de  Hemricourt,  169,  179,  181,  183;  II, 
4,  5,  7,  8,  10,  13,  244,  245,  275;  III, 

CLXXXVII,  CCLVIII. 

Hemricourt  (Guillaume  III  de),  nommé 
Malclerc  par  le  Miroir,  chevalier,  sire 
de  Hemricourt,  avoué  de  Fize,  Bleret, 
Lantremange,  14,  17,  117,  129,  157, 
167,  170-179,  195,  196,  291,  490;  II, 
7,8,  23-26,  34,  36,  134,  244,  245,  393, 
439,  458;  III,  xlv,  lv,  lvi,  lxi,  cxiii, 

CLXXVII,      CLXXXVII,       CCXXXV,       CCXLVII, 
CCLVIII-CCLX,   CCCXXXIV,    163. 

Hemricourt  (Guillaume  IV  de),  frère  du 

précédent,  II,  25,  245. 
Hemricourt  (Guillaume  V  de),   fils  de 

Robert,  II,  245. 
Hemricourt  (Guillaume  VI  de),  fils  de 

Malolerc,  II,  24,  25,  245. 
Hemricourt  (GuiWaume  VII  de)  dit  le 

Cornu,  notaire,  183,  287,  290;  II,  246. 

Voy.  Cornu. 
Hemricourt  (Guillaume  VIII  de),  II,  283. 
Hemricourt  (Guillaume  de)  ou  plutôt  de 

Berlo,  189;  II,  150. 
Hemricourt  (Guillaume  de)  dit  de  Herck. 

Voy.  Herck. 
Hemricourt  (Hawilde  de),  168;  II,  3,  245. 
Hemricourt   (Hawy   de),    religieuse   au 

Val-Benoît,  II,  245. 
Hemricourt  (Hélon  de),  II,  449. 


Hemricourt  (Heluy  de),  155;  II,  409,439. 

Hemricourt  (Henri  de),  en  1173,  II,  439. 

Hemricourt  (Henri  de),  chevalier,  II, 
439.  Voy.  Henri. 

Hemricourt  (Henri  de),  châtelain  d' Agi- 
mont,  353;  II,  374,  439. 

Hemricourt  (Henri  de),  échevin  de  Liè- 
ge, seigneur  de  Willerzies,  maître  d'hô- 
tel de  Louis  de  Bourbon,  prévôt  de 
Binche,  II,  439. 

Hemricourt  (Henri  de),  seigneur  de  Wil- 
lerzies, Mont-Sainte-Aldegonde,  II,  440. 

Hemricourt  (Hugues  de),  183,  287,  290; 
II,  246. 

Hemricourt  (Ide  de),  II,  439. 

Hemricourt  (Idelette  de),  47,  256. 

Hemricourt  (Isabeqie  I  Ide),  117,  170,  178; 
II,  241,  244,  245;  III,  163. 

Hemricourt  (Isabelle  II  de),  III,  172. 

Hemricourt  (Isabelle  III  ou  Isabeau  de), 
chanoinesse  de  Sainte- Wauldru  à  Mons, 
II,  440. 

Hemricourt  (Jacques  de),  chroniqueur, 
secrétaire  des  lignages,  clerc  des  éche- 
vins,  dievalier  de  Saint-Jean  de  Jéru- 
salem, bourgmestre  de  Liège,  conseil- 
ler privé,  1,  45,  62,  155,  203,  256,  258, 
267,  276,  290,  291,  382,  397,  403,  488; 

II,  63,  89,  90,  184,  246,  251,  283,  409; 

III,  i-xcii,  ci,  cii,  cxiii,  CXVU,  CXIX,  ccv, 
CCXLIII,  CCCLXXVIII,  CCCLXXIX,  129,  197, 
198. 

Hemricourt  (Jean  de),  fils  de  Gilles,  cha- 
noine (?)  intrus  de  Saint-Martin,  256, 
291;  II,  63,  246;  111,  xxii,  xxiii,  198. 

Hemricourt  (Jean  de),  fils  de  Goffin. 
Voy.  Marets. 

Hemricourt  (Jean  de),  II,  439. 

Hemricourt  (Jean  de),  seigneur  de  La- 
minne,  16,  55;  II,  275,  398,  449. 

Hemricourt  (Jean  de),  receveur  de  la 
terre  d'Agimont,  II,  439. 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


3H 


Hemricourt  (Jean  de),  drapier,  155;  II, 

409;  III,  194. 
Hemricourt  (Jean-Thomas  de),  chanoine 

de  Saint-Denis,  287,  291;  II,  246. 
Hemricourt  (Juette  de),  17,  170,  177;  II, 

190,  244,  245. 
Hemricourt  (comte  Louis  de),  III,  ccxcv. 
Hemricourt  (Madame  de),  II,  439. 
Hemricourt  (Marguerite  de),  184;  11,392. 

Voy.  Marguerite. 
Hemricourt  (Marie  de),  fille  de  Goffin, 

288;  II,  246. 
Hemricourt  (Marie  de),  fille  Ide  Guillau- 
me Malclerc,  157,  159,  164,  167,  490; 

II,  36,  143,  245,  393,  458. 
Hemricourt  (Marie  de)  fille  de  Thomas, 

chevalier,  182;  II,  246;  111,  xii. 
Hemricourt  (Marie  de),  fille  de  Thomas, 

notaire,  183,  287,  291,  421,  466;  II,  49, 

246,  324. 
Hemricourt  (Marie  de),  fille  de  Thomas, 

vinier,  287,  288;  II,  246,  332. 
Hemricourt  (Marie  de),  fiffle  de  Gilles, 

47,  256;  II,  246. 
Hemricourt  (Marie  de),  fille  de  Henri, 

II,  440. 
Hemricourt  (Maron  de),  II,  392. 
Hemricourt  (N.  de),  169,  178,  182,  185; 

II,    158,  244,  246. 
Hemricourt  (N.  de),  demoiselle  de  Cas- 
tre, II,  440. 
Hemricourt  (Nicolas  de),  chanoine   de 

Saint-Lambert,  287;  II,  246. 
Hemricourt  (Ottebon  de),  133,  183,  287, 

289;  II,  246;  III,  ccxxxix. 
Hemricourt  (Ottelet  ide),  184;  II,  392. 
Hemricourt  (Pierre  de),  II,  439. 
Hemricourt  (Robert  de),  chevalier.  II,  5, 

13,  245;  III,  CLXXxvii. 
Hemricourt  (Robert  de),  curé  de  Saint- 
Jean-Baptiste,  II,  439. 


Hemricourt  (Robert  de),  retondeur,  II, 
439. 

Hemricourt-Crenwick  (Robert  de).  Voy. 
Crenwick. 

Hemricourt  (Thomas  I  sire  de),  cheva- 
lier, 167-169,  179,  182,  183,  185,  191; 
II,  188,  244,  245,  263,  438;  III,  lxi. 

Hemricourt  (Thomas  II  de),  fils  de  Fas- 
tré.  II,  245,  439. 

Hemricourt  (Thomas  III  de),  chanoine 
de  Saint-Lambert,  archidiacre  de  Con- 
droz,  prévôt  de  Sainte-Croix,  lie  Saint- 
Barthélémi  et  de  Notre-Dame  à  Huy, 
168;  II,  439. 

Hemricourt  (Thomas  IV  de),  chevalier, 
demeurant  à  Lantremange,  169,  181, 
183;  II,  244,  246;  III,  ccxxxix. 

Hemricourt  (Thomas  V  de),  chanoine  de 
Saint-Martin,   182;  II,  246. 

Hemricourt  (Thomas  VI  de),  notaire,  sen- 
tencier  de  l'official,  182,  286,  288-291, 
293,  421,  466;  II,  36,  185,  246;  III, 
XIII,  16. 

Hemricourt  (Thomas  VII  de),  clerc,  vi- 
nier, maire  de  la  cour  allodiale,  183, 
287,  288,  291;  II,  246;  III,  cclxi,  16, 
17. 

Hemricourt  (Thomas  VIII  de),  changeur, 

287,  291;  II,  246;  III,  cccLXxviii,  42. 
Hemricourt  (Thomas  IX  de),  chantre  de 

Saint-Denis,  chanoine  de  Wassenberg, 
chanoine  et  écdlâtre  de  Saint-Lambert, 

288,  289;  II,  246;  III,  Xiv,  xv,  158. 
Hemricourt  (Wilhemin  de),  II,  439, 
Hemricourt  (X.  bâtard  de),  289. 
Hemstlagh  (Louis  de),  dit  de  Lude,  II, 

57-60. 
Henaux  (Ferdinand),  III,  Xiii. 
Henis  (Henri  de),  257. 
Henkin,  331;  II,  373. 
Hennin-Lietard    (Baudouin   de)    dit   de 

Fontaine-l'Evêque.  Voy.  Fontaine. 


312 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Hennin  (Jean  de),  seigneur  de  Boussu, 
136;  11,354. 

Hennin  (N.  de),  136;  II,  354. 

Hennin  (Persan  de),  136;  II,  354. 

Hennin  (Wauthier  de),  seigneur  de  Bous- 
su,  136;  II,  354. 

Hennisdale  (Herman  de),  II,  383. 

Henois  (vigne  el),  à  Coronmeuse,  II,  9. 

Henri,  II,  127. 

Henri,  archidiacre  de  Liège,  II,  2,  130, 
131. 

Henri,  chanoine  de  Notre-Dame,  à  Aix- 
la-Chapelle,  II,  2. 

Henri,  chanoine  de  Saint-Lambert,  doyen 
de  Munster,  II,  2. 

Henri,  chanoine  de  Saint-Lambert,  pré- 
vôt de  Fosse,  II,  2,  130,  131;  III,  184. 

Henri,  chanoine  de  Looz,  II,  171. 

Henri,  dhantre  de  Saint-Lambert,  à  Liè- 
ge, II,  130. 

Henri,  prévôt  de  Saint-Lambert  et  archi- 
diacre de  Liège,  II,  130. 

Henri,  chevalier,  II,  142. 

Henri,  comte  d'Arlon,  302. 

Henri  II,  comte  de  Champagne,  III,  ccxl. 

Henri  l'Aveugle,  comte  de  Namur,  III, 

C5CXVI. 

Henri,  comte  de  Luxembourg,  62,  404, 

440. 
Henri,  comte  de  Salm,  81  ;  II,  362. 
Henri,  comte  de  Vranden,  164;  II,  197, 

444. 
Henri,  comte  palatin,  III,  clix. 
Henri,  curé  de  Heers-le-Château,  II,  11. 
Henri  [de  Hemricourt],  II,  3. 
Henri  I",  duc  de  Brabant,   16;  II,   131, 

393;  III,  Lx,  cxcv. 
Henri  II,  duc  de  Brabant,  III,  cxcv. 
Henri  III,  duc  de  Brabant,  II,  486. 
Henri  II,  duc  de  Limbourg,  II,  128. 
Henri  III,  duc  de  Limbourg,  302;  II,  131. 
Henri  IV,  duc  de  Limbourg,  II,  130. 


Henri  IV,  empereur,  5;  III,  clxii,  clxvii. 

Henri  V,  empereur,  429,  430;  II,  295. 

Henri  VI,  empereur,  III,  cliv. 

Henri  VII,  empereur,  comte  de  Luxem- 
bourg, 62,  430;  II,  295. 

Henri  de  Gueldre,  évêque  de  Liège,  22, 
365,  404;  II,  11,  12,  16,  17,  133,  134, 
486,  487;  III,  Lxvii,  xcvii,  cix. 

Henri  de  Leez,  évêque  de  Liège,  II,  127, 
128;  III,  Lviii,  xcm,  cxv,  cxxi,  cxxxiv, 

CXLVII,   CLXXXIV,   CLXXXIX. 

Henri  de  Verdun,  évêque  de  Liège,  5; 

II, -95,  124;  III,  Lxvi,  cl,  clxxxviii. 
Henri,  fils  caidet  du  comte  de  Hainaut, 

III,  CLXXIII. 

Henri,  fils  de  Christian,  II,  19. 

Henri,  fils  du  comte  de  Champagne,  III, 

CLXXII. 

Henri,  frère  du  comte  de  Namur,  II,  124. 

Henri,  huissier  de  l'évêque,  III,  cxxxvii. 

Henri  le  Pédagogue,  II,  129. 

Henri,  maire  de  Liège,  III,  xcvii,  cm. 

Henri,  maire  du  chapitre  d'AIx,  à  Retinne 
ou  à  Flèron,  II,  1. 

Henri,  marquis  de  Namur,  III,  148. 

Henri,  roi  d'Angleterre,  III,  clxxii. 

Henri,  secrétaire  de  l'évêque  Jean  d'Ep- 
pes,  III,  xcv,  xcvi. 

Henri-Chapelle  (Liège),   II,    177. 

Henrici  (Salomon),  chapelain  de  Saint- 
Lambert,    chanoine    de    Tongres,    III, 

CDXVI. 

Henripont  (Hainaut),  III,  192.  —  Sei- 
gneurie, 26,  142;  II,  397.  —  Seigneurs. 
Voy.  Dave,  Henripont,  Warfusée. 

Henripont  (Godefroid,  chevalier,  sire  de), 
II,  487. 

Henripont  (Guillaume  de),  chevalier,  II, 
397. 

Henripont  (Heluide  dame  de),  15;  II, 
395,  487;  III,  ccxxxv. 

Henripont  (Jean  sire  de),  II,  487. 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


313 


Henri  PONT  (Otton  de  Warfusée  dit  de), 

chanoine  de  Saint-Vincent  à  Soignies, 

15;  II,  397. 
Henroie  (Jean),  II,  45.  Voy.  Preit. 
Henroteauz,  fils  de  Thirion,  II,  48. 
Heppendorff  (Gumprecht  ide),  sire  d'Al- 

pen,  avoué  de  Cologne,  147,  205. 
Herans.  Voy.  HÉRON. 
Herbais  (de),  II,  248  (tableau,  armes); 

III,  23. 
Herbais  (Baudouin  de),  386,  387;  II,  248. 
Herbais  (Catherine  de),  386,  387;  II,  248. 
Herbais  (Ide  de),  387;  II,  248. 
Herbais  (Jean  I  de),  chevalier,  bourgeois 

de  Bruxelles,  386;  II,  248. 
Herbais  (Jean  II  de),  chevalier,  386,  387; 

II,  248. 
Herbais  (Jean  III  de),  386;  II,  248. 
Herbais  (N.  de),  385-387;  II,  248,  290. 
Herbais  (Pierre  I  de),  47,  386,  387;  II, 

137,  248. 
Herbais  (Pierre  II  de),  386;  II,  248. 
Herbais  (Pierre  III  de),  II,  138. 
Herbais  (Simon  I  de  Limont  Ûit  de),  che- 
valier, 385;  II,  248,  290;  III,  23. 
Herbais  (Simon   II  de),  dhevalier,  385, 

386;  II,  248,  290. 
Herbais  (Simon  III  de),  ohevdier,  386; 

II,  248. 
Herbais  (Simon  IV  de),  386;  II,  248. 
Herbais  (Simon  V  de),  premier  écuyer 

tranchant  de  l'évêque  de  Liège,  II,  248. 
Herbais  (Simon  de)  dit  del  Conteit,  II, 

248. 
Herbais  (Walter  de  Limont  dit  de),  II, 

155. 
Herbais  (Walter  de),  387;  II,  248. 
Herbert,  III,  188. 

Herbert,  prévôt  de  Saint-Paul,  II,  2. 
Herbeumont  (Luxembourg)  jadis  Harwe- 

mont,  396.  —  Seigneurs.  Voy.  Orjo. 


Herbigny  (Jean  I  de),  seigneur  de  Beau- 
raing  et  de  Dercy,  484;  II,  242. 

Herbigny  (Jean  II  de),  seigneur  de  Beau- 
raing  et  de  Dercy,  101,  103,  484;  II, 
242,  294. 

Herbigny  (Jeanne  de)  dite  de  Beauraing, 
103,484;  II,  242,  347. 

Herbigny  (Michel  de)  dit  de  Beauraing, 
103,  484;  II,  242,  347. 

Herck-la-Ville  (Limbourg),  332. 

Herck-Saint-Lambert  (Limbourg),  11,383. 
Voy.  Murs. 

Herck.  Voy.  Ridderherck,  Wustherck. 

Herck,  Ridderherck  (de), II, 249  (tableau). 
Voy.  Warfusée. 

Herck  (Agnès  I  de),  306,  307;  II,  376. 

Herck  (Agnès  II  de),  II,  195. 

Herck  (Catherine  de),  306;  II,  376. 

Herck  (Gérard  de),  32,  86,  306-308,  339; 
II,  174,  376. 

Herck  (Guillaume  de),  chevalier,  II,  4, 
249. 

Herck  (Guillaume  de)  ou  de  Wonck,  che- 
valier, châtelain  de  Looz,  II,  249. 

Herck  (Guillaume  de)  dit  le  Prévôt,  che- 
valier, II,  249.  Voy.  Prévôt,  Prover. 

Herck  (Guillaume  de)  fils  de  Gérard  de 
Hemricourt,  129,  177;  II,  237,  244. 

Herck  (Isabelle  de),  32,  306-308;  II,  174, 
376. 

Herck  (Jeanne  de).  Voy.  Warfusée. 

Herck  (Juliane  de),  II,  249. 

Herck  (Louis  de),  32;  II,  174,  229. 

Herck  (Mabille  de),  demeurant  à  Saint- 
Ohristophe,  III,   178. 

Herck  (N.  de),  religieuse  à  Herckenrode, 
II,  249. 

Herck  (Nicolas  de),  chevalier,  II,  195. 

Herck  (Philippe  de)  ou  de  Wonck,  cheva- 
lier, dit  aussi  le  Polain,  II,  16,  249. 

Herck  (Renard  fils  de  Juliane  de),  II,  249. 


Tome  III. 


40 


314 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Herck  (Walter  de),  chevalier,  II,  249. 

Herckenrode,  dépendance  de  Curange 
(Limbourg).  Abbaye,  373;  III,  xlvi.  — 
Religieuses.  Voy.  Chabot,  Flockelet, 
Gelinden,  Herck,  Julémont,  Liers, 
LiMONT,  Mathon,  Polarde,  Wihogne. 

Hercule,  prénom,  III,  cclii. 

Herderen  (Gérard  de),  65;  II,  201. 

Herderen  (Herman  de),  II,  286. 

Herderen  (Herman  de),  bourgmestre  et 
éohevin  de  Tongres,  261. 

Herderen  (Herman  de),  chanoine  de  Ton- 
gres, 261. 

Herderen  (Josse  de),  261;  II,  387. 

Herderen  (Michel  de),  65. 

Herdier  (Colet  le),  II,  86. 

Herdines.  Voy.  Herderen. 

HeRIMANN,  III,   LXXIX. 

HÉRIMEZ,  dépendance  de  Brugeflette  (Hai- 
naut).  Seigneurie,  158.  —  Seigneurs. 
Voy.  Gavre,  Rochefort. 

Herken  (Catherine  van  der),  II,  57-59. 

Herken  (Godefroid  de  Ter),  écuyer,  45. 

Herken  (Goldefroid  van  der),  chevalier, 
II,  57-59. 

Herlaimont,  dépendance  de  Chapelle- 
lez-Hertlaimont  (Hainaut),  III,  59. 

Hermalle-sous-Argenteau  (Liège),  H, 
132. 

Hermalle-sous-Huy  (Liège),  II,  61.  — 
Seigneurie,  garnison,  10,  75,  97;  II,  39, 
78,  82,  83,  250;  III,  35,  37,  151,  171, 
173,  174.  —  Seigneurs,  272,  321.  Voy. 

AWIRS,  DONMARTIN,  HaCCOURT,  HeR- 
MALLE,  LUMMEN,  WaVRE,  XhENDREMAEL. 

—  Eglise,  II,  440.  —  Dîme,  1 10.  —  Cu- 
rés. Voy.  BoiLEAU.  —  Voy.  Surlet. 

Hermalle  (de),  12,  28,  216;  II,  250  (ta- 
bleau, armes);  III,  269. 

Hermalle  (Agnès  de),  270;  II,  192,  379. 

Hermalle  (Ailid  de),  96,  180;  II,  39,  61, 
250,  294;  III,  ccxx,  174. 


Hermalle  (Aya  de),  II,  440. 

Hermalle  (Baudouin   de),   54,  91,  270, 

314;  II,  307,  379. 
Hermalle  (Fastré  de),  95,  1 1 1  ;  II,  250. 
Hermalle  (Frédéric  de),  II,  440. 
Hermalle  (Gérard  ide),  II,  440. 
Hermalle  (Henri  I  de),  II,  250,  440;  III, 

CXI. 

Hermalle  (Henci  II  sire  de),  chevalier, 
94,  95,  109;  II,  176,  250;  III,  cccxviii, 
173. 

Hermalle  (Henri  III  sire  de),  chevalier, 
maréchal  de  l'évêché  de  Liège,  95,  139, 
208,  407,  467;  II,  38,  39,  238,  250,  440; 
III,  ccxxi,  18-20,  22,  25,  26,  31,  32,  35- 
38,  44-46,  173. 

Hermalle  (Hériman  de),  II,  440. 

Hermalle  (Lambert  de).  Voy.  Chante- 
merle. 

Hermalle  (Louis  sire  de),  chevalier,  95, 
112;  II,  250,  440;  III,  cccxviii. 

Hermalle  (Louis  de),  chevalier,  III,  173. 

Hermalle  (N.  de),  54,  95,  101,  307,  314, 
315,  407;  II,  250,  333. 

Hermalle  (Renard  de).  H,  250. 

Hermalle  (Renier  de),  sire  de  la  Neu- 
ville, chevalier,  94,  112;  II,  250,  299. 
Voy.  Neuville. 

Hermalle  (Robert  de),  II,  440. 

Hermalle  (Ruscela  dame  de),  II,  250, 
440. 

Hermalle  (SibiMe  de),  95;  II,  250. 

Hermalle  (Thierri  de),  II,  440. 

Hermalle  (Thierri,  chevalier,  fils  de 
Thierri  juge  de),  II,  440. 

Hermalle  (Thomas  de  Warfusée  dit  de), 
11,  59,  94,  109,  112,  116,  126,  197;  II, 
250,  299,  395,  440,  484;  III,  cccxviii. 

Hermalle  (Thomas  de),  1 1 1  ;  II,  250;  III, 
173. 

Herman,  III,  cvi. 

Herman,  chevalier,  II,  131. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


815 


Herman,  maire  de  Liège,  III,  clii. 
Herman  II,  abbé  de  Saint-Trond,  III,  cv. 

HeRMANN,   III,    CLXVI. 

Hermée  (Liège),  II,  59,  84,  479;  III,lxxxi, 
cxLix,  ccxxxiv.  —  Seigneurie,  63,  423; 

II,  77,  136.  Voy.  Aaz.  —  Seigneurs.Voy. 
Fexhe,  Ohay.  Voy.  Haye. 

Hermée  (Amel  le  Damoiseau  de  Velroux 

dit  de),  410;  II,  387,  410. 
Hermée  (André  chevalier  Ide),  II,  415. 
Hermée  (Beatrix  de),  II,  416. 
Hermée  (Ferri  ou  Frédéric  de),  II,  415, 

416,  431. 
Hermée  (Bertrand  de),  II,  416. 
Hermée  (Gérard  de),  II,  415;  III,  194. 
Hermée  (Gérard  dit  Garin  de),  II,  416. 
Hermée  (Gérard  de),  chevalier,  II,  416; 

III,  187,  194. 

Hermée  (Gezo  de),  II,  126. 

Hermée  (Gilles  Ide),  officiai  du  concile  de 

Tongres,  II,  416. 
Hermée  (Gilon  de),  II,  416;  III,  194,  195. 
Hermée  (Guillaume  de),  bailli  de  l'évêque 

de  Liège,  II,  415;  III,  194. 
Hermée  (Guillaume   le   Damoiseau  de), 

410. 
Hermée  (Henri  de),  II,  416. 
Hermée  (Henri  dame  Béatrix  de),  II,  416. 
Hermée  (Jacques  de),  III,  194. 
Hermée  (Jean  de),  II,  416. 
Hermée  (Jean  du  Château  de),  III,  195. 
Hermée  (Louis  de),  II,  416. 
Hermée  (N.  de),  410. 
Hermée  (Nese  de),  II,  387,  410. 
Hermée  (Olivier  de),  III,  cxi. 
Hermée  (Rasse  le  Bailli  ou  le  Châtelain 

de),  II,  416. 
Her.mée  (Rassekin  de),  II,  387,  410,  415; 

III,  194,  195. 
Hermée  (Rigaud  de),  440;  II,  387,  410, 

415;  III,  194,  195. 
Hermée  (Stassin  de),  II,  415;  III,  194. 


Hermée  (Thierri  de),  II,  416. 

Hermée  (Thomas  Corbeau  de),  II,  410, 
415. 

Hermée  (Warnier  le  Damoiseau  de  Vel- 
roux dit  de),  410. 

Hermée  (Wéri  de),  II,  415. 

Hern-St-Hubert  (Limbourg).  Seigneurs. 
Voy.  Hamal. 

Hernehiel  (Moulin  de),  à  Ouffet,  440. 

Herode  (Guillaume),  II,  85. 

HÉRON  (Liège),  anciennement  Herans, 
357;  II,  309.  —  Forteresse,  206.  Voy. 
Berlo,  Modave. 

HÉRON  (Gérard  de),  chevMier,  II,  149. 

HÉRON  (Godefroid  de),  II,  129. 

HERPEN(Brabant  septentrional). Seigneurs. 
Voy.  Fauquemont,  Ravenstein. 

Herstal  (Liège),  II,  50,  87;  III,  139,  174, 
187.  —  Seigneurie,  24,  60,  99,  168;  II, 
224;  III,  CLV,  34.—  Seigneurs,  III,  187. 
Voy.  Gronsveld,  Louvain,  Oupeye.  — 
Maïeurs.  Voy.  Dalem,  Waroux.—  Bail- 
lis. Voy.  RusEMUSE.  —  Receveurs.Voy. 
HoGNOUL.  —  Eohevins.Koy.  Maffroit. 

Herstal  (Ide),  II,  250,  251  (tableaux,  ar- 
mes). Voy.  BoMBAYEj  Diavolos,  Ruse- 
muse,  Russelet. 

Herstal  (Agnès  I  de),  288;  II,  246,  251. 

Herstal  (Agnès  II  de),  253. 

Herstal  (Alard  de),  chevalier,  II,  251. 

Herstal  (Bastien  de),  chevalier,  II,  251, 
441. 

Herstal  (Bastien  de),  prétendu  docteur 
es  lois,  III,  III. 

Herstal  (Calard  de),  bourgmestre  de  Liè- 
ge, II,  251. 

Herstal  (Eustaohe  de),  fictif,  III,  ii. 

Herstal  (Gérard  de),  II,  441  ;  III,  174. 

Herstal  (Godard  de),  250;  II,  251. 

Herstal  (Guillaume  de),  d'AUeur,  475. 

Herstal  (Guillaume  de),monnayeur,  288; 
II,  251. 


316 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Herstal  (Henri  de),  chevalier,  250;  II, 

251. 
Herstal  (Hugues  de),  II,  251. 
Herstal  (Humbert  de),  250;  II,  208,  251, 

441;  III,  174. 
Herstal  (Humblet  de),  250;  II,  251. 
Herstal  (Ide  I  ou  Yude  de),  11,  251. 
Herstal  (Ide  II  de),  II,  327. 
Herstal  (Jean  I  Ide),  II,  251. 
Herstal  (Jean  II  de),  II,  213. 
Herstal  (Jean  del  Tour  de),  250. 
Herstal  (Jean  Stassar  de),  236,  284;  II, 

213,  338. 
Herstal  (Juette  de),  III,  174. 
Herstal  (Marie  de),  250;  II,  208,  251. 
Herstal  (N.  Stassar  de),  284;  II,  185. 
Herstal  (Radou  de)  dit  de  Colonster,  II, 

213. 
Herstal  (Renard  Stassar  de),  II,  213. 
Herstal  (Roger  de),  chevalier,  250;  II, 

213,251,441,  472;  III,  174. 
Herstal  (Stassar  de).  Voy.  Fontaine. 
Herstal  (Stasson  fils  Haleit  de),  maire 

kie  Jupille,  II,  251. 
Herstal  (Walter  de),  dianoine  de  Saint- 
Pierre  à  Liège  et  curé  d'Opheers,  253. 
Herstal  (Walter  de),  l'orfèvre,  252. 
Herstal  (Yude  de),  II,  251. 
Herstappe  (Liège),  II,  429. 
Herten  (Limbourg).  Seigneurs.  Voy.  Go- 

them,  Herten. 
Herten  (Godefroid,  seigneur  de),  III,  ex. 
Herten  (Godefroid  van  der),  II,  226. 
Heruard  (maître),  archidiacre  de  Liège, 

II,  132;  III,  XXXI,  CLVi,  CLxxv. 
Hervé  (Liège),  ville,  237,  319,  429;  II, 

338;  III,  ccxxii. 
Hervé  (Everwin  de),  II,  452. 
Hervé  (Helwi  de),  II,  287. 
Hervé  (Jeanne  de),  210;  II,  304,  443,  452, 

456;  III,  180. 
Hervé  (Julien  de),  210;  II,  304,  456. 


Hervé  (Winekin  de),  II,  310. 

Hesbaye,  pagus,  Idistrict,  ses  chevaliers, 
etc.,  1-5,  14,  171,  173,  310,  399;  II,  54, 
112;  III,  XII,  xxvii,  Lxxvii,  lxxix,  lxxxi, 

CV,  ex,  CLXVI,  CLXXIV-CLXXVII,  CLXXXI- 
CLXXXIV,     CXCI,     CXCVII,     CCVI,     CCXXXVI, 

ccLViii,  2,  6,  49.  —  Avouerie  de  l'église 
de  Liège,  dite  de  Hesbaye,  53,  56,  57, 
90,  346,  354,  385,  420,  445;  II,  39,  63, 
448;  III,  2.  —  Avoués,  123,  218,  235, 
241,  291,  341,  453;  III,  xxiii,  lxxxviii, 
CLi,  146,  150.  Voy.  Audenarde,  Eusta- 
CHE,  Limbourg,  Looz,  Louis,  Lummen, 
Marck,  Renier,  Wiger.  —  Baillis,  55. 
Voy.  BoiLEAU,  Bovenistier,  Chabot, 
goreux,  hognoul,  horion,  lontzen, 
Palhet,  Surlet,  Warnant. 

Hesbegnon.  Voy.  Thys. 

Heughem  (la  cour  de),  II,  171  ;  III,  147. 

Heur-le-Tiexhe  (Limbourg),  223,  280;  II, 
179. 

Heure-le-Romain  (Liège).  Comitatus,  sei- 
gneurie, avouerie,  294,  295;  II,  77,  252; 
III,  xvi,  ccL.  —  Avoués.  Voy.  Heure. 

Heure  (d')  le  Romain,  II,  252,  253  (ta- 
bleaux, armes);  III,  40. 

Heure-lez-Marche  (Namur),  III,  cxii. 

Heure  (Adam  Hustin  d'),  baiflli  de  Bou- 
vignes,  prévôt  de  Poilvaciie,  115,  295; 
II,  253. 

Heure  (Adam  Hustin  d'),  prêtre,  295;  II, 
253. 

Heure  (Agnès  d"),  296;  II,  234,  252. 

Heure  (Alexandre  d'),  avoué  d'Heure-le- 
Romain,  293;  II,  235,  252. 

Heure  <Alexan!dre  d'),  junior,  296;  II, 
252. 

Heure  (Alexandre  d'),  chanoine  de  Saint- 
Martin  et  curé  de  Saint-Christophe, 
295;  II,  253. 

Heure  (Catherine  d'),  dame  de  Werm, 
115,  116;  II,  253,  259,  299. 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


317 


Heure  (Gilles  avoué  d'),  II,  252. 

Heure  (Gilles  d'),  chanoine  de  Sainte- 
Croix,  curé  de  Gedinne,  doyen  du  con- 
cile de  Graide,  294,  295;  II,  252. 

Heure  (Gilles  d'),  moine  de  Saint-Lau- 
rent, 296;  11,252. 

Heure  (Guillaume  d'),  chanoine  de  Saint- 
Jean,  avocat,  293,  294;  II,  252,  253. 

Heure  (Guillaume  d'),  clerc,  avocat,  che- 
valier, chanoine  de  Saint-Martin,  pré- 
vôt de  Poiilvadhe,  bailli  de  Bouvignes, 
48,  293-296;  II,  253;  111,  xxvii,  CCL. 

Heure  (Guillaume  d'),  chanoine  et  doyen 
de  la  collégiale  de  Saint-Martin,  294. 

Heure  (Guillaume  d'),  seigneur  de  Thyne- 
en-Condroz,  295;  II,  253. 

Heure  (Henri  d'),  chevalier,  II,  252. 

Heure  (Jacques  I  d'),  avoué  d'Heur e-le- 
Romain,  II,  252. 

Heure  (Jacques  II  'd'),  comte  et  avoué 
d'Heure-le-Romain,  368;  II,  231,  252. 

Heure  (Jacques  III  d'),  293,  297;  II,  252. 

Heure  (Jacques  IV  d'),  296;  II,  78,  252. 

Heure  (Jacques  V  d'),  293,  295;  II,  253. 

Heure  (Jean  d")  dit  de  Bouillon,  293,297; 
II,  252. 

Heure  (Jean  !d'),  dhanoine  de  Fosse,  295; 
II,  53,  441. 

Heure  (Jean-Rigaud  d'),  296;  II,  252. 

Heure  (Juette  d').  II,  418,  441. 

Heure  (Lambert  d'),  frère  mineur,  293; 
II,  252. 

Heure  (Lise  d'),  294,  297;  II,  252. 

Heure  (Marguerite  d'),  295;  II,  253,  425. 

Heure  (Marie  I  d'),  293,  295,  296;  II, 
253. 

Heure  (Marie  II  d'),  115,  295;  II,  253, 
333. 

Heure  (N.  d'),  48,  295;  II,  253. 

Heure  (N.  d'),  abbesse  de  Fêlipré,  294; 
II,  252. 


Heure  (Piron  d'),  bourgeois  de  Dinant, 

294. 
Heure  (Rigaud  avoué  d'),  293,  296;  II, 

78,  252. 
Heurne-Saint-Pierre,    dépendance    de 

Vechmael    (Limbourg),    anciennement 

Heurs  deleis  Fymale,  Horne,  471;  II, 

59. 
Heuselt,  II,  32. 

HÉVERLÉ  (Gosuin,  chevalier  d'),  III,  cxciv. 
HÉVERLÉ  (Jean  sire  d'),  138;  II,  267. 
Hex  (Limbourg),  405;  II,  492. 
Hex  (Daniel  de)  dit  de  Horpmael,  312; 

II,  261. 
Heyde  (le  seigneur  délie)  en  Brabant,  III, 

34. 
Heyden  (seigneurs  ide).  Voy.  Gronsveld, 

MÉRODE, 

Hevendale  (de).  Voy.  Awilhonrieu. 
Heyenhove  (de),  III,  cclxviii. 
HEYENHovENjmauvaiselecturepourVEYEN- 

HOVEN. 

Heylissem,  dépendance  de  Neerheylissem, 
73;  II,  315.  Voy.  Boc.  —  Bataille,  161. 
—  Abbaye,  II,  142.  —  Abbés.  Voy.  Ar- 
nold, Beergis,  Forvie,  Hognoul,  Jean. 

Heylissem  (Renier  de),  II,  125,  126. 

Hezelon,  évêque  de  Toul,  II,  123;  III, 

CXLVIII. 

Hezelon,  prêtre,  II,  125. 

Hezelon,  doyen  de  Notre-Dame  à  Aix-la- 
Chapelle,  II,  2. 

Hezelon,  maire  de  Liège,  III,  cm. 

Hezychius,  grammairien,  II,  452. 

Hier  (le).  Voy.  Flémalle. 

HiERE  (la),  cri,  III,  ccxxxiv. 

Hierges  (Ardennes).  Seigneurs,  III,  151. 
Voy.  BiouL,  HiERGES,  Jauche. 

HiERGES  (Eve  de),  II,  317. 

Hierges  (Gilles  seigneur  de),  II,  317. 

HiERGES  (Henri  de),  II,  317. 

Hiernut  (Arnold),  104. 


318 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


HiERNUT  (Guillaume),  104. 

HiERNUT  (Guillaume),  chevalier,  seigneur 
de  Wagnée  et  de  Houtain-sur-Dyle,  104; 
II,  198. 

HiERNUT  (Jean),  chevalier,  11,  438. 

HiERNUT  (Thierri)  dit  de  Coreal,  cheva- 
lier, sire  de  Houtain-sur-Dyle,  104. 

HiLLENRAAD,  fief  du  duché  de  Gueldre, 
100.  —  Voy.  OosT. 

HiLVARENBEECK  (Brabant  septentrional). 
Seigneurie,  II,  331. 

HiNNisDAEL  (François  de),  seigneur  de 
Betho,  III,  ccxc. 

HiNNisDAEL  (Guillaume-Bernard  de),  cha- 
noine-chantre de  Saint-Lambert,  111, 
ccLXxxix,  ccxc. 

HisERELM,  chevalier,  III,  clxvii. 

HiSKE.  Voy.  YSSCHE. 

Hochet,  surnom,  III,  ccxxx. 

Hochet  (Catherine)  de  Jupille,  dame 
d'Engis,  II,  447;  III,  175,  196. 

Hochet  (Helwy)  de  Jupille,  320;  II,  232, 
447. 

Hochet  (Jaque)  de  Jupille,  H,  447. 

Hochet  (Jean),  II,  64. 

Hochet  (Jean)  de  Jupille,  chanoine  de 
Sainte-Croix,  320;  II,  447. 

Hochet  (Jean)  de  Jupille,  échevin  de  Liè- 
ge, 320;  II,  447;  III,  196. 

Hochet  (Lambert),  II,  64. 

Hochet  (N.),  III,  196. 

Hochet  (Pierre)  de  Jupflle,  II,  447;  III, 
196. 

Hochstaden  (Thierri  de),  comte  de  Dal- 
hem,  126;  II,  237. 

Hocht,  dépendance  de  Lanaeken  (Lim- 
bourg).  Abbesse.  Voy.  Haccourt. 

HocKELBACH,  dépcnidance  de  Henri-Cha- 
pelle (Liège),  III,  Lxxx. 

HocsEM  (Jean  de),  historien,  14;  III,  xxxi, 
XXXVII,  XXXVIII,  xcvi,  ccxviii. 


Hoctebierges  ou  Hodebierges,  dépendan- 
ce de  Melin-sur-Gobertange  (Brabant), 
168. 

Hodeige  (Liège),  II,  406;  III,  ccxxxiv, 
ccxLix.  —  Avoués.  Voy.  Langdris, 
Schueren.  —  Curés.  Voy.  Morea. 

Hodeige  (Baudouin  de  Laminne  dit  de), 
II,  406. 

Hodeige  (Nanekin  de),  III,  18.  On  ren- 
contre dès  l'an  1 195,  Liebertus  miles  de 
Holdege  {Abbaye  de  Saint-jacques, 
obartrier). 

Hodeige  (Jean  de),  chapelain  d'Oreye,  II, 
11. 

HoDisTER  (Jean  de),  II,  414. 

HoDY  (Liège),  436.  —  Seigneurie,  II,  291. 

HoDY  (de),  360,  436;  III,  30.  Voy.  Braket, 
Lexhv. 

HoDY  (André  de),  chevalier,  111,  162. 

HoDY  (Jean  de  ComWain  dit  de).  II,  468. 
—  Cité  en  1175  {Chartes  de  Stavelot, 

I,  p.  505). 

HoDY  (Thierri  de),  III,  162. 
HoECKE  (Avroitte),  II,  353. 
HOECKE  (Renard),  II,  353. 
HoELBEEK,  fief,  40.   —  Seigneur.   Voy. 
Gelinden. 

HOELEDEN.  Voy.  HOLEDE. 

Hoelsbêrch  (Frédéric  de),  68. 
Hoemen  (Arnold  de),  II,  363. 
HOEMEN  (Arnold  de),  sire  d'Alsdorf,  II, 

302. 
Hoen  DE  Brouck,  II,  254  (tableau,  armes), 

441  ;  111,  ccLXViii.  Voy.  Brouck. 
Hoen  de  Plainevaux,  II,  254. 
Hoen    (Herman),   chevalier,    maïeur   de 

Maestricht  et  de  Lenculen,  77;  11,  254. 
Hoen  (Jean),  seigneur  de  Brouck  et  de 

Plainevaux,  II,  254;  111,  xxiii. 
Hoen  (Jean)  de  Vurendale,  chevalier,  68; 

II,  203. 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


319 


HOEN  (Nicolas  I),  chevallier,  écoutète  de 
Maestricht  et  de  Lenculen,  II,  254. 

HoEN  (Nicolas  II),  chevalier,  échevin  de 
Maestricht,  seigneur  de  Brouck  (Hoens- 
brouck)  et  de  Visscherweerdt,  77;  II, 

254,  363. 

HoEN  (Nicolas  III),  sire  de  Brouok,  H, 

254;   III,  XXIII. 
HoENSBROUCK  (de),  II,  254.  Voy.  Brouck, 

HOEN. 

HoENSBROUCK  (César-Constantin-François 
de),  prince-évêque  de  Liège,  III,  viii. 

HOENSBROUCK  (Conraird-U'lric  de),  seigneur 
de  Geul,  III,  cclxxxvi. 

HoESSELT  (Limbourg),  333. Foy.  Heuselt, 
Hurle. 

HoEssELT  (Guilliaume  de),  203.  Voy.  Kel- 

LENERS. 

Hoeven  (van  der).  Voy.  Alsdorf. 
HoFFSTADT  (Vranck  van  der),  chevalier, 

II,  65, 

Hognée  (Bastien  de),  chevalier,  II,  251. 
HOGNOUL  (Liège),  242,  443;  II,  262,  297; 

III,  cxLix,  ccxxvii.  —  Eglise,  428;  II, 
255. 

HoGNOUL  (fde),  432;  II,  255,  256  (tableau, 

armes),  452,  454.  Voy.  Brikons,  Fooz, 

Mailhet,  Many,  Pévereal. 
HoGNOUL  (Agnès  de),  432;  II,  44,  45,  256; 

III,  174. 
HOGNOUL  (Ailid  de),  432;  II,  45,  256;  III, 

174. 
HoGNOUL  (Amel  I  de),  chevalier,  211,  376, 

428,  429;  II,   167,  255,  434,  441. 
HoGNOUL  (Amel  de),  plusieurs,  355;  II, 

255,  296,  441;  III,  lxiv,  178. 
HoGNOUL  (Amel  Milot  de),  429;  II,  255. 
HoGNOUL  (Amou'l  I  de),  428,  430;  II,  255; 

III,  174. 
HOGNOUL  (Anioul  I!  de),  II,  45;  III,  174. 
HoGNOUL  (Aynechon  le  bâtard  de),   III, 

LXV,  CCV,  CCL,  8-11. 


HoGNOUL  (Bastien  de),  chevalier,  376, 
402,  445,  448,  449;  II,  214,  257,  401, 
441,  484;  III,  CLIII,  CCLIX,  11. 

HoGNOUL  (Baudouin  de),  434;  II,  256. 

HoGNOUL  (Catherine  de),  432;  II,  45,  256. 

HoGNOUL  (Christine  de),  432,  433,  435; 

II,  256. 

HoGNOUL  (Egletine  de),  432;  II,  44,  45, 

256. 
HoGNOUL  (Elisabeth  de),  II,  496. 
HoGNOUL  (Eustache  I  le  Franchomme  de), 

chevalier,  358,  397,  401,  402,  428,  429, 

432,  435;  II,   141,  160,   165,  255,  256, 

295;  III,  cxciii,  ccxxix. 
HoGNOUL  (Eustache  le  Franchomme  del, 

dit  de  Palihoul,  433;  II,  256,  441. 
HoGNOUL  (Eustache  II  de),  II,  255;  III, 

174. 
HoGNOUL  (Eustache  III  le  Franchomme 

de),  chevalier,  décapité  à  Moha,  371, 

432,  435,  480;    11,  44,    183,  256;   III, 

ccxiii,  5,  49,  68. 
HoGNOUL  (Eustache  IV  le  Franchomme 

de)  dit  de  Manshoven,  époux  de  N.  de 

Manshoven,  432,  433;  II,  44,  45,  256; 

III,  LXV,  cccxvii,  49. 

HoGNOUL   (Eustache   V  le   Franchomme 

de),  époux  de  la  dame  d'Engis,  434;  II, 

256,  447;  III,  196. 
HoGNOUL  (Eustache  VI  le  Franchomme 

de),  époux  de  Jeanne  Huweneal,  434, 

473;  II,  256,  300. 
HoGNOUL  (Fastré  de),  Holinola,  II,  458; 

III,   CXL. 

HoGNOUL  (Gilles  de)  dit  aussi  de  Fooz, 
98,  432,  433;  II,  44,  45,  256;  III,  49. 

HoGNOUL  (Guillaume  de).  Voy.  Fooz. 

HoGNOUL  (Humbert  I  Corbeau  de),  édie- 
vin  de  Liège,  bailli  et  receveur  de  Hers- 
tal,  bailli  de  Hesbaye,  receveur  général 
de  l'évêchè,  3,  1 18,  375,  399,  432-434, 


320 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


473;  II,  44,  45,  70,  83,  256,  334,  389; 
III,  XLViii,  XLix,  49,  75. 

HoGNOUL  (Humbert  II  Corbeau  de),  cha- 
noine de  Sainte-Croix  puis  de  Saint- 
Lambert,  434;  II,  256. 

HoGNOUL  (Humbert  III  Corbeau  de),  cha- 
noine de  Saint-Martin,  434;  II,  256. 

HoGNOUL  (Humbert  IV  Corbeau  de),  II, 
256,  324. 

HOGNOUL  (Ide  de),  II,  255,  296,  441. 

HoGNOUL  (Isabeau  de),  II,  255. 

HOGNOUL  (Isabelle  de),  432;  II,  45,  256, 
441. 

HoGNOUL  (Jacques  de),  clerc,  432;  II,  256. 

HOGNOUL  (Jean  de),  en  1091,  II,  126,  255; 

III,  CLIII. 

HoGNOUL  (Jean  de),  III,  174. 
HoGNOUL  (Jean  Franchomme  de)  dit  l'On- 
cle de  Villere,  3,  432,  433,  435;  II,  45, 

256;  III,  XLIX,  49. 
HoGNOUL  (Jean  Corbeau  de),  abbé  d'Hey- 

lissem,  434;  II,  256. 
HoGNOUL  (Jean-Renar  de),  II,  45;  III,  174. 
HoGNOUL  (Jeanne  I  de),  432,  433;  II,  45, 

256. 
HooNOUL  (Jeanne  II  de),  II,  167;  III,  174. 
HoGNOUL  (Lawet  de),  III,  174. 
HoGNOUL  (Mahau  de),  III,  174. 
HoGNOUL  (Marguerite  de),  433;  II,   165, 

256. 
HoGNOUL  (Marguerite  Ide)  dite  de  Fooz, 

433;  II,  256,  406. 
HoGNOUL  (Marie  de),  432;  II,  44,  45,  256. 
HoGNOUL    (Marie    de),    chanoinesse    de 

Munsterbilsen,  434;  II,  256. 
HoGNOUL  (N.  de),  358,  401,  428,  432;  II, 

160,  255,  256,  355. 
HoGNOUL  (Renard  de),  430;  II,  45,  255; 

III,  174. 
HoGNOUL  (Thonard  de),  III,  174. 
HoGNOUL  (Walter  I  de),  355;  II,  255,  441. 


HoGNOUL  (Walter  II  de).  II,  255. 
HoGNOUL  (X.  de),  428,  432;  11,  255,  256. 
HoiELE  (Hannet  de),  II,  48. 
HoiGNAiR  (Gilet),  II,  86. 

HOLDEBIERGES.   Voy.  HULDENBERG. 

HoLEDE  (Brabant).   Seigneurie,   228.   — 

Seigneurs.  Voy.  Wiere. 
HOLEDE  (Jean  de)  ou  Holey,  471  ;  11,360, 
HoLEDE  (Walter  de)  ou  Holey,  389,  47 1  ; 

II,  360,  478. 

Holinola  (de).  Voy.  Hognoul. 
Hollande,  187;  II,  158;  III,  CLXXxiii.  — 

Guerre,  II,  166,  318.  —  Comtes.  Voy. 

Guillaume.  —  Voy.  Boncourt. 
Hollefels  (Nicolas  de),  103. 
Hollenfelz  (Irmengarde  de),  100,  133. 
Hollogne-aux-Pierres  (Liège).  Avouerie, 

52.  —  Eglise,  194.  —  Voy.  Hollogne. 

—  Voy.  Hongre,  Polain,  Waroux. 
Hollogne  (de)  aux-Pierres,  II,  258  (ta- 
bleau, armes).  Voy.  Saint-Martin. 
Hollogne   (Bauldouin    I   de),   avoué   de 

Chênée,  échevin  de  Liège,  51,  222,  282, 

333-336,  348,  382;  II,  258,  385. 
Hollogne  (Baudouin  II  de),  seigneur  ou 

avoué    de    Hollogne-aux-Pierres,    111, 

348,  409;  II,  228,  258,  442. 
Hollogne  (Baudouin  III  de),  seigneur  de 

Hollogne-aux-Pierres,  274,  354;  II,  406. 
Hollogne  (Baudouin   IV  de),  chevalier, 

III,  ccxi. 

Hollogne  (Bucbar  de).  Voy.  Hollogne 
(Lambert- Budhar  de). 

Hollogne  (Catherine  de).  Voy.  Saint- 
Martin. 

Hollogne  (Gérard,  bâtard  de),  II,  442. 

Hollogne  (Gérard  seigneur  de)  aux  Pier- 
res, III,  CCCXXIII. 

Hollogne  (Girard  de), chanoine  de  Saint- 
Martin  à  Liège,  II,  442. 

Hollogne  (Hélène  de),  388;  II,  168,  359. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


321 


HOLLOGNE  (Jean  I  de),  avoué  de  Hollo- 
gne-iaux-Pierres,    chevalier,    346,    347, 
478;  II,  156,  258,  371,  442. 
HoLLOGNE  (Jean  II  de), chanoine  de  Saint- 
Lambert,   prévôt  de   Saint-Jean,   abbé 
séculier  de  Celles,  moine  de  Saint-Jac- 
ques, 347,  348;  11,258. 
HoLLOGNE  (Jean  III  de),  II,  389. 
HoLLOGNE  (Jean  IV  de),  358. 
HOLLOGNE  (Jeanne  de),  51,  334;  II,  208, 

258,  403. 
HOLLOGNE  (Jeanne  de),  religieuse  au  Val- 
Benoît,  II,  359. 
HoLLOGNE  (Lambert  Buohar  de),  chanoine 
de  Saint-Martin  à  Liège,  273,  348;  II, 
258,  442. 
HoLLOGNE  (Louis  de),  II,  258;  III,  175. 
HOLLOGNE  (Marie  de),  II,  258;  III,   175. 
HOLLOGNE  (N.  Ide),    111,  222,  334,  335, 

348,  382,  409;  II,  228,  258,  274,  351. 
HoLLOGNE  (Roger  I  de),  chevalier,  282, 

347,  348;  II,  179,  258,  442. 
HoLLOGNE  (Roger  II  ou  Rogelet  de),  282, 

348;  II,  258;  III,  175. 
HOLLOGNE  (Roger  III  ou  Rogelet  de),  II, 

258;  III,   175. 
HOLLOGNE  (Winotte  de),  II,  258;  III,  175. 
Hollogne-sur-Geer  (Liège),  392;  II,  72, 
355;  III,  ccrii,  ccxlix,  136.  —  Seigneu- 
rie, château,    117,    123.  —  Seigneurs. 
Voy.   Harduemont,   Hautepenne,   Se- 
RAiNG.  —  Echevins.  Voy.  Omal. 
Hollogne-sur-Geer  (Arnotte  de),  II,  72. 
Hollogne-sur-Geer  (Jean  de),  II,  258. 
Hollogne-sur-Geer  (Marie  de),  72,  190, 

357;  II,  150. 
Hollogne-sur-Geer  (Renier  de),  II,  258. 
HoLZET  (chevalier  de),  365. 
Holzet  (Thomas  de),  chevalier,  365. 
HoLZET  (Thomas  de),  365;  II,  384. 
Hombertenges  (Gérard  de),  curé  d'Ouf- 
fet,  fils  de  Fastré,  II,  75. 

TOMB   III. 


Hombourg  (Liège),  34,  35;  III,  189.  — 

Maire.  Voy.  Modave. 
Hombroux,  dépendance  d'AHeur  (Liège), 
457;  II,  131;  III,  clxxxix.  Voy.  Preit. 
Hombroux  (Gérard  de),  chevalier,  II,  491. 
Hombroux  (Gilles  de),  457. 
Hombroux  (Gilles  le  Vilain  de),  III,  162. 
Hombroux  (Godefroid  de),  chevalier,  402. 
Il  vivait  encore  en  1233  {Saint-Martin, 
charte,  n°  39). 
Hombroux  (Godefroid  I  le  Vilain  de), 456. 
Hombroux  (Godefroid  II  le  Vilain  de), 

456,  473;  II,  300,  491. 
Hombroux  (Godefroid  III  le  Vilain  de), 

III,  162. 
Hombroux  (Henri  de),  457. 
Hombroux  (Jean  (le  Vilain  de),  III,  162. 
Hombroux  (Odile  de),  II,  434. 
Hombroux  (Wéri  de),  chevalier,  II,  433. 
On  rencontre  dès  l'an  1151  Gozelon  de 
Hombroux  et  Emma  sa  femme  (B.  C. 
R.  H.,  2^  série,  xii,  p.  20). 
Hongnar  (Thomas)  de  Sauheid,  II,  81. 
Gilles  Hongnar  de  Sauheid  (Sarvehi) 
et   Clarembaud  son   fils,   vivaient   en 
1404  (Le  Fort,  2'  partie,  V,  p.  393  (do- 
cuments). 
Hongre  (le)  de  Hollogne,  II,  413,  443. 
Hongre  (Walter  le)  de  Sohet,  II,  405; 

III,  194. 
HoNGREA  (les),  432,  435. 
Hongrea  (Jean)  de  Jehay,  II,  365. 
HoNGREAUz  (Jean),  II,  462. 
Honoreal  (Guillaume)  d'AHeur,  473. 
HoNs.  Voy.  Hun. 

HoNY  (Agnès  de),  religieuse  à  Saint-Ger- 
lache   lez-Fauquemont,  280,   281;    II, 
246. 
HoNY  (Catherine  de),  prieure  du  couvent 

de  Saint-Ger*lache,  281. 
HoNY  (Clémence  de),  280,  281  ;  II,  246. 
HoNY  (Helwy  de),  280;  II,  246. 

41 


322 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


HONY  (Jacques  de),  280;  II,  246. 

HoNY  (Jean  de  Ghênée  dit  de),  280.  288; 
II,  179,246. 

HoNY  (Jean  de),  chanoine  de  Saint-Jean, 
280;  II,  246. 

HoNY  (N.  de),  280;  II,  179. 

HoNY  (Ozile  Ide),  280,  281;  II,  246. 

HoRDAiN  (Norld).  Seigneurs.Voy.  Lalainc. 

HoRDAiNG  (Jean  de),  II,  397. 

HoRGES  (fief  de),  140. 

HoRiON-LEZ-HozÉMONT  (Liège),  381;  II, 
63,  259,  442,  451;  III,  42-47.  —  Châ- 
teau, seigneurie,  avouerie,  249,  330- 
338,  382;  II,  46,  47,  259;  III,  ccxxvii. 
—  Avoués.  Voy.  Biest,  Horion.  — 
Maïeurs.  Voy.  Roloux,  Watelet.  — 
Eohevins.  Voy.  Wihogne.  —  Dîmes,  II, 
405,  451.  —  Curés,  II,  47.  Voy.  Frai- 
siLHE.  —  Pauvres,  II,  47. 

Horion  (de),  35,  195  (armes),  380  (id.); 
II,  259  (avoués),  260  (tableaux,  armes), 
442;  III,  275.  Voy.  Huy  (de). 

Horion  (Abraham  de),  II,  442. 

Horion  (Agnès  béguine  de),  II,  442. 

Horion  (Ailid  de),  avoueresse  de  Horion, 
II,  259. 

Horion  (Alexandre  de),  abbé  de  Neuf- 
moustier,  III,  175. 

Horion  (Arnoul  Leeuwe  de),  bâtard,  II, 
259. 

Horion  (Berthelot  de),  échevin  de  Huy, 
II,  260,  427. 

Horion  (Bertho  de),  changeur,  479;  II, 
339. 

Horion  (Gérard  de),  II,  260,  442. 

Horion  (Gilles  de),  III,  158. 

Horion  (Godefroid  kie),  [chevalier],  II, 
13,  260,  442. 

Horion  (Godefroid  de),  dit  Valée,  cheva- 
lier et  son  neveu  Godefroid,  II,  442. 

Horion  (Guillaume  I  [Moreau]  de),  55, 


195,  336,  355;  II,  47,  260;  III,  ccxxvii, 

CCLXI. 

Horion  (Gufllaume  II  de),  chevalier,  bail- 
li de  Hesbaye,  échevin  de  Liège,  35, 
36,  118,  183,  329,  338,  339,  461;  III, 
ccxxviii,  ccLXii.  C'était  un  de  Cren- 
wick. 

Horion  (Guillaume  III  de),  chevalier,  35, 
339;  II,  260;   III,  CLXXXiii. 

Horion  (Guillaume  IV  de),  II,  260,  318. 

Horion  (Guillaume  de),  père  de  Lambert 
de  Fe.vhe-le-Haut-Olocher,  219. 

Horion  (Guillaume  neveu  de  Godefroid 
Valée  de).  II,  442. 

Horion  (Herman  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  III,  CCLXXV. 

Horion  (Herman  de),  92,  339;  II,  260. 

Horion  (Jacques  de),  greffier  des  éche- 
vins  de  Liège,  III,  xiv. 

Horion  (Jean  I  avoué  de),  118,  246,  248, 
274,  491;  II,  212,  259. 

Horion  (Jean  II,  avoué  de),  seigneur  de 
Pas-Saint-Martin,  248,  249,  272,  380, 
382;  II,   182,  208,  259,  364,  405. 

Horion  (Jean  de),  III,  158. 

Horion  (Jean-Gu?llaume  de),  II,  475. 

Horion  (Jean  Hustin  de),  334. 

Horion  (Jean  Moreau  de),  chevalier,  39, 
183,  195,  336,  338,  454;  II,  46,  260, 
385;  m,  175. 

Horion  (Jean  de),  chevalier,  II,  260. 

Horion  (Jeanne  I  [Moreau]  de),  183,  337, 
338;  II,  46,  47,   188,  260;  III,   175. 

Horion  (Jeanne  II  [Moreau]  de),  36,  55, 
183,  338,  339;  II,  139,  194,  260,  275. 
318. 

Horion  (Jeanne  de),  fille  de  l'avoué,  381  ; 
II,  259. 

Horion  (Jeanne  de),  religieuse  du  Val- 
Notre-Dame,  II,  427. 

Horion  (Lrbert  Butoir  I,  avoué  de),  314, 
380;  II,  178,  259,  311. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


328 


Horion  (Libert  Butoir  II,  avoué  de),  che- 
valier, avoué  de  Stockheim,  213,  314, 
337;  II,  259,  313. 

Horion  (Libert  Butoir  III,  avoué  de),  288, 
314,  381;  II,  259,  332;  III,  xx. 

Horion  (Libert  Butoir  de),  bâtard,  sei- 
gneur de  Niewdorp,  II,  259. 

Horion  (Marguerite  de),  fille  Ide  Jean 
Moreau,  39;  II,  46,  47,  260,  397. 

Horion  (Miarguerite  de),  fille  de  Libert 
Butoir,  118,  213,  214,  338,  381,  382; 
II,  216,  241,259. 

Horion  (Marguerite  cousine  de  Gode- 
froid  de)  dit  Valée,  II,  442. 

Horion  (Marie  de),  337;  II,  46,  47,  260, 
313;  III,  190. 

Horion  (N.  de),  213,  249,  319,  334,  337, 

380,  454;  II,  206,  216,  259,  260,  351. 

381,  405;  III,  ccxxviii,  175. 

Horion  (Pierre  de),  secrétaire  des  édie- 
vins  de  Liège,  290. 

Horion  (Pirlot  de),  échevin,  maïeur  et 
bourgmestre  de  Huy,  334;  II,  260,  351. 

Horion  (Pirlot  de),  140. 

Horion  (Renechon  ou  Renier  de),  336;  II, 
47,  260;  III,  175. 

Horion  (Renier  de),  chevalier,  III,  175. 

Horion  (Rigaud  bâtard  ide),  II,  259. 

Horion  (Stassinet  de),  III,  190. 

Horion  (Walter  de),  II,  260. 

Horion  (Yden  de),  II,  427. 

HoRN  (Limbourg  hollandais),  III,  viii.  — 
Seigneurs,  63;  III,  150.  Voy.  Guillau- 
me. 

HoRN  (Henri  de),  sire  de  Perwez,  Ochain, 
et  Cranenbourg,  135;  II,  354.  Voy.  Per- 
wez. 

HoRN  (Jeanne  de),  dame  de  Haneffe,  229. 

HoRN  (Ode  de),  160. 

HoRNE.  Voy.  Heurne. 

HoRPMAEL  (Limbourg),  anciennement Hor- 


pale,  312;  II,  32,  261.  —  Eglise,  312. 

—  Chevaliers.  Voy.  Heers. 
HoRPMAEL  (de),  II,  261  (taWeau,  armes). 
Horpmael  (Christine  Ide),  II,  261. 
HORPMAEL  (Daniel  de  Hex  dit  de),  86, 

312;  II,  60,  61,  171,  261. 
HORPMAEL  (Daniel  de),  312;  II,  60,  261. 
Horpmael  (Elisabeth  van  der  Motten  de) 

alias  de  Jardin,  II,  261. 
Horpmael  (Fastré  de),  445;  II,  329. 
Horpmael  (Guillaume  de)  dit  délie  Motte, 

avoué  de  Romershoven,  333,  417;  II, 

195,  261. 
Horpmael    (Guillaume    de),    fils    d'Oda 

veuve  Ide  Vrient  de  Heers,  II,  243. 
Horpmael  (Henri  de),  II,  261. 
Horpmael  (Isabelle  de)  dite  du  Jardin, 

dame  de  l'avouerie  de  Romershoven, 

333;  II,  261,  367. 
Horpmael  (Jean  de)  dit  van  den  Berghe 

ou  délie  Motte,  312,  417;  II,  261,  356. 
Horpmael  (Louis  I  de),  312;  II,  261. 
Horpmael  (Louis  II  de),  312,  353,  417; 

II,  261,  374. 
Horpmael  (Marie  de)  dite  van  Iden.  Ber- 
ghe, 417. 
Horpmael  (N.  de),  312,  417;  II,  261. 
Horpmael  (Philippe  de),  II,  243. 
Horpmael  (Walter  I  de)  dit  ddlle  Motte, 

417;  11,261,356. 
Horpmael  (Walter  II  van  der  Motten  de) 

dit  du  Jardin,  90,  333;  II,  261,  379. 
Hors-Chateau,  lieu-dit  à  Liège,  112,  281, 

316,  431;  II,   156,  284,  475;  III,   177, 

180. 
Hors-Chateau  (N.  de),  II,  371,  475.  Voy. 

Mathon. 
Hosden  (Daniel  de),  châtelain  de  Moha, 

269;  II,  277. 
Hosden  (Daniel  Ide),  chevalier,  III,  ccxi. 
Hosden  (Henri  de),  chevalier,  27fc,. 


324 


TABLE   ALPHVBÉTIQUE 


HosDEN  (Marguerite  de),  II,  374. 
HosTADE  (comtesse  de),  III,  clxxiii. 
HoTTEBiERGE  (N.  de),  193;  II,  215.  Voy. 

HULDENBERG. 
HOTTEHEM.  Voy.    HOUTHEM. 

HouBAiLLE  (Hubert  dit)  de  Huy,  478;  II, 

371.  479. 
HoucHENÉE-EN-CoNDROz,  dépendance  d'El- 

lemelle  (Liège).  Fief,  223,  225,  320.  -  - 

Seigneur.  Voy.  Braket. 
HoucKELBACH  (château  et  ferme  de),  fief 

limbourgeois  sur  Henri-Chapelle,  67. 
HoucKELBACH   (Gilles    [dou  Thier]    de), 

67;  II,  202,  235. 
HouFFALizE  (Luxembourg).  Seigneurs,  III, 

CLXxxiii.   Voy.  ArgenteaUj  Grandpré. 
HouFFALiZE  (de),  143  (armes),  180  (cri), 

250;  II,  164  (cri);  III,  ccucix.  Voy.  Ar- 

genteau,  Grandpré. 
Houffalize  (Marie  de),  134,  135;  II,  354. 
Hougaerde  (Brabant),  203.  —  Bataille, 

III,  CLXV,  cLxxv.  —  Dame.  Voy.  Alpaï- 

DE.  —  Chapitre,  HI,  cxxiii. 
HouMART,  dépendance  de  Tohogne  (Lu- 
xembourg),   181.   —   Seigneurs.    Voy. 

Gesves. 
HouppAiN  (Walter  de)  de  Flémalle,  360; 

II,  218. 

Houppertingen  (Hombertenges)  (Lim- 
toourg),  III,  137.  Voy.  Hubertingen. 

Hour  (Namur).  Seigneurie,  423.  —  Sei- 
gneur, II,  447.  Voy.  Furfooz,  Montzée, 
Ohay,  Smale. 

HoUR  (Botier  de),  seigneur  de  Centfon- 
taine,  181,  188;  II,  306,  369. 

Hour  (Guillaume  de),  II,  449. 

HouR  (Jean  de),  II,  449. 

Hour  (Marie  de),  188;  II,  369. 

Hour  (N.  de),  II,  447. 

HOURLE.   Voy.   BOURLE. 

Housse  (Liège).  Château,  alleux,  II,  437; 

III,  LXXIV, 


Housse  (Louis  de),  II,  90.  Voy.  Frong- 
teau. 

HOUSSINBOUR.  Voy.  HUSSINBUR. 

Houtain-le-Val    (Brabant).    Seigneurs. 

Voy.  Hiernut. 
Houtain-l'Evêque  (Liège),  73,    188;   II, 

73,  199.  Voy.  Poulhet,  Steppes. 
Houtain-Saint-Siméon  (Liège).  Seigneu- 
rie, 442;  II,  77.  —  Seigneurs.  Voy.  Ba- 

DOUT,  Fexhe,  Jardin,  Roche,  Seraing. 
HouTAiN  (Adouiphe  de),  II,  328. 
HouTAiN  (Colet  de),  280,  281;  II,   179; 

III,  177. 
HouTAiN  (Eustadie  de),  père  et  fils,  II,  3. 
HouTAiN  (Géraild  de),  281,  322;  II,  284; 

III,  177. 
HouTAiN  (Gilles-Ogier  de),  II,  328. 
HouTAiN  (Henri  de),  II,  328. 
HouTAiN  (Jean  de),  II,  74. 
HouTAiN  (Josine  de),  104. 
HouTAiN  (ly  vowereaz  de),  445. 
HouTAiN  (Marie  de),  277,  281,  322;  II, 

179,  284,  328,  464. 
HOUTAIN  (N.  de),  281. 
HouTAiN  (Oger  de),  II,  78. 
HouTAiN  (Pierre  de),  II,  3. 
HouTAiN  (Thienri  de),  II,  130. 
HouTAiN  (Wa!lter  lie),  II,  130. 
HouTE  (Rase  van  den),  chevalier  teutoni- 

que,  II,  346. 
Houthem-Sainte-Catherine,  dépendance 

de  Hougaerde  (Brabant),  II,  19. 
Houthe.m  (Limbourg  hj'.landais),  III,  149. 

—  Religieuse.  Voy.  Yernée. 
Houthem  (Goidenoul  de),  II,  406. 
Houthem  (Ywan  de),  77;  II,  363. 
HouTsiPLOUx,  lieu-dit,  III,   134. 
Hovis  (béguinage  de),  à  Louvain,  II,  19. 
Hovius  (G.,  H.,  Henri,  J.M.),  III,  cclxxxix. 
HoxiEN  (Jean),  de  Bleret,  38;  II,  397. 
HoYOUL  (Marie  de),  II,   192. 
HozÉMONT,  dépendance  de  Horion-Hozè- 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


325 


mont.  Seigneurie,  forteresse,  40,  247; 
III,  6.  —  Seigneurs,  comtes,  châtelains, 
207,  239,  276.  Voy.  Awirs,  Fontaine, 

GUYGOVEN,    HOZÉMONT,    ROUVEROY,    RU- 

LANT.  —  Curés,  pauvres,  II,  47.  —  Dî- 
mes, II,  451. 

HozÉMONT  (moulin  de)  à  Herstal,  III,  187. 

HozÉMONT  (de),  57,  183,  205,  239  (armes), 
241  (id.),  242  (id.),  251  (id.),  258,  259 
(armes),  260  (id.),  273  (cri),  284,  285, 
298  (id.),  299,  352,  353,  380  (armes), 
382,  445  (id.);  II,  52  (id.),  262  (tableau, 
armes);  III,  xliii,  li,  lxxxii,  cxii,  cliii, 
ccLXi,  ccLxv,  ccLxiXj  17,  18  (armes), 
25,  26,  28,  33,  34.  Voy.  Berlo,  Polain, 

SURLET. 

HozÉMONT  (Agnès  de),  89;  II,  379. 
HozÉMONT   (Bodon  Ue),   chevalier,    168, 
239;  II,  2,  129,  130,  262,  442,  468;  III, 

CXLVI. 

HozÉMONT  (Francon  de),  II,  442. 

HozÉMONT  (Gérard  [de  Rulant  comte]  de), 
168,  239,  240,  246,  250,  258,  302,  305, 
339,  345,  402,  482;  II,  130,  131,  156, 
205,  212,  213,  262,  279,  286,  376,  442; 

III,  XLVIII,  CXXXVII. 

HozÉMONT  (Gérard  de).  Voy.  Fontaine. 
HozÉMONT  (Gérard  de),  écuyer,  248;  II, 

212;  III,  169. 
HozÉMONT  (Gilles  de),  II,  262. 
HozÉMONT  (Godefroid  I  dit  Godin  de), 

168,  239;  II,  129,  262. 
HozÉMONT  (Godefroild  II  de),  239;  II,  262, 

442. 
HozÉMONT   (Godefroid   III   de),   II,  260, 

262,  442. 
HozÉMONT   (Guillaume   1,  châtelain  de), 

chevalier,  168,  240,  245,  246,  402;  II, 

132,  262. 
HozÉMONT  (Jean  I  châtelain  de),  seigneur 

de  Chokier,  maréchal  de  Liège,  89,  247  ; 

II,  212. 


HozÉMONT  (Jean  II,  sire  de)  et  de  C3io- 
kier,  125,  248;  II,  212;  III,  169. 

HozÉMONT  (Jean  de),  III,  172. 

HozÉMONT  (Juette  de),  dite  aile  Courte 
Coxhe,  402;  II,  141,  321. 

HozÉMONT  (Lambert  de),  240;  II,  262; 
III,  XLViii,   158. 

HozÉMONT  (N.  de),  5,  6,  240,  248,  258, 
305,  345;  II,  205,  212,  262,  279,  376. 

HozÉMONT  (le  Pokin  de),  240;  II,  262. 

HozÉMONT  (Rasse  de),  II,  262. 

HozÉMONT  (X.  de),  248;  II,  212. 

HuARD,  châtelain  de  Waleffe,  II,  6. 

Hubaille.  Voy.  Houbaille. 

Hubert,  chanoine  de  Saint-Lambert,  II, 
127. 

Hubert,  doyen  de  Saint-Lambert,  II,  128, 
129. 

Hubertingen  (Conrard  de),  II,  285.  Voy, 
Houppertingen. 

HuBiN,  457;  III,  40.  Voy.  HuY  (Hubin  de). 

HuBiN  (frère),  dominicain,  III,   196. 

HuBiNNE,  dépendance  de  Hamois  (Na- 
mur),  III,  XL.  —  Seigneur.  Voy.  Bran- 
debourg. —  Curé,  III,  XL. 

Hubinne  (de),  III,  cxi,  29,  31. 

Hubinne  (Pierre  I  de),  chevalier,  II,  130; 

III,  XL,  XLI,  xcvi. 

Hubinne  (Pierre  II  de),  chevalier,  180. 
Hubinne  (Ponche  de),  III,  xl. 
Huccorgne  (Liège),  II,  441.  —  Curé.  Voy. 

MoHY.  —  Voy.  Jardin. 
Huckelbach.   Voy.   Houckelbach. 
Huckelhoven  (Jeanne  Ide)  d'Esohweiler, 

84;  II,  363. 
Hugues,  II,  130. 

Hugues,  archidiacre  de  Liège,  II,  2. 
Hugues  comte  de  Dachsbourg,  seigneur 

deMoha,  11,237;  III,  193. 
Hugues  de   Chalon,   évêque   de   Liège, 

III,  cxiii,  2,  6,  65. 
Hugues  de  Pierkepont,  évêque  de  Liège, 


326 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


126,  305,  402;  II,  3,  101,  130-132;  III, 

XCV,    CXV,    CXXII,    CXXXI,    CXXXVII,    CXLV, 
CLV,  CLVI,  CLXXV. 

Hugues,  prévôt  de  Notre-Dame,  à  Aix-^la- 
CJhapelle,  II,  2. 

HuGUESj  prévôt  de  Saint-Lambert,  II,  124. 

Hugues,  receveur  de  la  mense  épiscopale 
de  Liège,  463. 

HULDENBERG  (Brabant),  II,  263;  III,  231. 
—  Seigneur.  Voy.  Ordange. 

HuLDENBERG  (de),  192,  195;  II,  263  (ta- 
bleau, armes);  III,  xliii.  Voy.  Famel- 

HEUX. 

HuLDENBERG  (Alice  de),  II,  263. 
HuLDENBERG  (Catherine  de),  II,  318. 
HULDENBERG  (Gérard  de),  II,  129. 
HULDENBERG  (Henri  de),  169. 
HULDENBERG  (Hcyneman  de),  chevalier, 

168,   169,   191,   192,   194;  II,  263;  III, 

LXI.  !        .    ::', 

HULDENBERG  (Jean  de),  II,  318. 
HULDENBERG  (N.  de),  168,  169,  191,  192, 

194;  II,  244,  247,  263. 
HuLSBERGH  (Renier  de)  dit  Schaloun,  417; 

II,  261. 
Humain    (Luxembourg).    Seigneur.    Voy. 

Fexhe. 

HUMBERT,  III,  XCVII. 

Humin  (Heluide  d'),  III,  181. 

Hun  (Baudouin  Burequin  de),  II,  369. 

Hun  (Libert  de),  140;  II,  238. 

HUNAFIA  ou  HUNEFFE.    Voy.   HANEFFE. 

HuosTREis,  lieu-dit  à  Oreye,  II,  31. 
Huppaye  (Brabant).  Voy.  Motte. 
HuRco  (Renchon),  éohevin  d'Oreye,  II, 

31. 
HuRiAL.  Voy.  Fléron. 
Hurle  (Renier  de),  II,  7.  Voy.  Oreye. 
HuRTEBisE  (de).  Voy.  Saint-Laurent. 
HusARS  (Renier),  III,  ccxliii. 
Hussinbur,  en  Hesbaye.  Tour,  lieux-dits, 

247. 


Hussinbur  (Amoul  de),  chevalier,  60,  124, 

247,  380;  II,  182,  212,  396;  III,  cxcvii. 
Hussinbur  (Marie  de),  124;  II,  323. 
Hussinbur  (N.  de),  60;  II,  396. 
HuwENEAL  (Henri),  52,  370,  408;  II,  300, 

403;  III,  161. 
HuwENEAL    (Hugues   ou    Huwar)    d'Ile, 

bourgmestre  de  Liège,  332,  434,  456, 

473;  II,  84,  85,  87,  88,  300,  491. 
HUWENEAL  (Ide),  473;  II,  300. 
HuwENEAL  (Jean),  II,  183. 
HuwENEAL  (Jean  ou  Jean  Huwar),  473, 

480;  II,  84-88,  300;  III,  œxxi,  ccxxiii. 
HUWENEAL  (Jeanne),  473;  II,  300. 
HUWENEAL  (N.),  408,  434,  456;  II,  256, 

332,333,  491. 
HUWENEAL  (Péroné),  II,  300. 
HUWENEAL  (Servais),  370;   II,  300;   III, 

161. 
Huy  (Liège),  ville,  comté,  9,  63,  95,  102, 

110,  117,  128,  242,  270,  338,  379,  481; 

II,  78,  86,  91,  93,  112,  122,  241,  334, 

447;    III,    XLii,    Lxxvii,    lxxviii,   cxxx, 

CXXXIX,    CXLIX,    CLI,    CLV,    CLIX,    CLXVII, 

CLxviii,  CLXXXiv,  21,  35,  38,  40,  76,  136, 
145,  163,  197.  —  Château,  118;  II,  38, 
432.  —  Châtelains.  Voy.  Huy,  Ville. 

—  Paix,  III,  xdxlvi.  —  Bataille,  192. 

—  Révolte,  270.  —  Mines  de  pflomb 
entre  Huy  et  Amay,  267.  —  Avouerie, 
121,  122,  392,  393.  —  Avoués,  145. 
Voy.  Barse,  Beaufort,  Clermont, 
Harduemont,  Jauche,  Ramelot.  — 
Maires.  Voy.  Harduin,  Horion,  Huy, 
OcHAiN.  —  Echevins.  Voy.  Bonvarlet, 
Clockier,  Fanson,  Horion,  Libuin, 
Malaise,  Marbais,  Parfondry,  Polar- 
de,  Reinzo,  Revin,  Seherus,  Soris, 
Warnant.  —  Bourgmestres.  Voy.  Clo- 
ckier, Forier,  Horion,  Modave,  Mont- 

ROYAL,  ObERT,  VaCHERESSE,  WaRFUSÉE, 

Wastial.  —  Bourgeois,  habitants.  Voy. 


DES  NOMS  DE  LIEUX   ET  DE  PERSONNES. 


327 


Clockier,  Domino,  Fanson,  Harduin, 

HOUBAILHE,    HUBIN,    KACEDO,    LaNGHEN, 

montroyal,  moxhe,  nlkar,  osert, 
Pexheuriwe,  Pilho,  Pivot,  Revins, 
Strée,  Usurier,  Viron,  Wavreal,  War- 
NANT.  —  Lombards.  Voy.  Reggal,  Usu- 
rier. —  Eglise  de  Notre-Dame,  85; 
II,  43,  126.  —  Prévôts  'ûe  Notre-Dame. 
Voy.  Chabot,  Hemricourt,  Libert.  — 
Chanoines.  Voy.  Baronville,  Clockier, 
Ehin,  Grâce,  Jauche,  Lardenois,  Se- 
RAiNG.  —  Eglise  Saint-Jean-Baptiste,  II, 
129.  —  Frères  mineurs,  50,  117,  120, 
128;  II,  157,  237,  241.  —  Couvent  de 
Saint-Victor,  300;  III,  172.  —  Reli- 
igieuses.Koy.BLEHEN,  Chapelle,  OcHAiN, 
Warfusée.  —  Sœurs  ou  béguines  au 
béguinage  Saint-Miohe]  à  Huy-Petite. 

Voy.  MOMSTEGHEN. 

HuY  (de),   III,   CXL,  CLi.   Voy.  Lardier, 

Preit. 
HuY  (Arnoul  de),  ministerialis,  II,   127- 

129;  III,  CL. 


HuY  (Colart  de),  vinier,  II,  298. 

HuY  (Dodon  de),  maire  de  Huy,  III,  cl., 

CLII. 

HuY  (Gauthier  de)  ou  châtelain  de  Huy, 

III,  CL. 

Huy  (Gilles  de),  II,  298. 

Huy  (Gilles  de)  dit  de  l'Aigle,  II,  298. 

Huy  (Hubin  de),  457,  463,  466;  II,  145, 

216,290. 
HuY  (Isabelle  de)  dite  de  Visé,  458;  II, 

174. 
HuY  (Jacques  de)  dit  de  Horion,  II,  442. 
Huy  (Jean  de)  dit  de  l'Aigle,  II,  298. 
Huy  (Juette  de),  II,  389;  III,  cl. 
Huy  (Lambert  de),  ministerialis,  II,  124, 

127-131;  III,  cl,  clv,  clvi. 
Huy  (Linore  de),  II,  199. 
Huy  (N.  de),  457,  458,  463,  466;  II,  145, 

290. 
Huy  (Walter  de),  II,  126. 
Huy  (Bois  dit  des  tailles  de),  à  Gesves, 

II,  80. 
Huy-Petite.  Béguinage.  Voy.  Huy. 


Ida  ou  Ide,  259;  II,  54-56,  199,  205,  370, 
402,  418,  444,  468,  469,  485,  486;  III, 

CXXIX. 

Ida  fille  de  Poncine,  168,  179;  II,  245, 
392. 

Ide,  nonne  de  Robermont,  III,  171. 

Idoleta,  veuve  de  Ferri  de  Hermée,  II, 
416,  431. 

Iergnée.  Voy.  Yernée. 

Ile  (en),  lieu-dit  à  Liège,  287;  II,  84,  283, 
332,  479,  485;  III,  cxlii,  162.  Voy.  Ber- 
NAR,  Lavoir,  Pagnon,  Parent,  Pétrin, 
Rouges-Chausses,  Solier.  —  Vinave, 
303  (armes)  ;  III,  ccLXiv.  —  Pont,  11,62. 

Ile  (d'),  225  (armes),  240  (id.),  243,  303 


(armes),  369  (id.);  II,  479  (id.);  III,  35, 

36,  195.  Voy.  Fragnée. 
Ile  (Alexandre  d'),  234;  II,  264,  443;  III, 

175. 
Ile  (Ave  d'),  234;  II,  264;  III,  157,  175, 

191. 
Ile  (Baudouin   d'),   chanoine   de   Saint- 
Paul,  III,  175. 
Ile  (Catherine  d'),  234;  II,  264,  341,  371, 

443,472;  III,  XLI,  185. 
Ile  (Qarembaud  d'),  234,  341;  II,  264, 

365;  III,  175. 
Ile  (Qarembaud  d'),  dit  de  Seraing,  II, 

365. 
Ile  (Emar  d'),  II,  443. 


328 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Ile  (Evrard  d'),  échevin  de  Liège,  234, 
341;  H,  264,  443;  111,  175. 

Ile  (Everard  d'),  chanoine  régulier  de 
Saint-Gilles,  234;  11,264. 

Ile  (Everard  Ma.\hereit  d'),  234,  491  ;  II, 
264;  m,  175. 

Ile  (Gérard  d)  dit  de  Seraing,  234,  341  ; 
11,264,365;  111,  175. 

Ile  (Gilles  d'),  chanoine  de  Saint-Pierre, 
234;  11,  264. 

Ile  (Godescalc  d'),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  11,  124. 

Ile  (Henri  d'),  juré  de  la  Cité  de  Liège, 
II,  443. 

Ile  (Isabelle  d'),  234;  11,  264,  443;  111, 
175. 

Ile  (Jean  d"),  II,  443. 

Ile  (Lambert  dit  Lambuohe  d'),  fils  de 
Guillaume  du  Solier,  11,  371,  480. 

Ile  (Lambuche  d'),  chanoine  de  Saint- 
Lambert  et  coste  de  Saint-Denis,  305; 

II,  376. 

Ile  (Lambuohe  d')  dit  le  Beau  ou  du  Sart, 

243;  11,  371,  479. 
Ile  (Marguerite  d'),   fille  lie  Roger  au 

Chapeau,  11,  258,  371. 
Ile  (Marguerite  d),  111,  175. 
Ile  (Marie  d'),  fille  de  Radou,  11,  264, 

443;  111,  195. 
Ile  (N.  d'),  59,  60,  234,  305,  403,  477, 

478;  11,  141,  337,  347,  371,  376,  396; 

III,  36. 

Ile  (Ode  d'),  305;  11,  376.  Voy.  Pétrin. 
Ile  (Otte  ou  Ottelet  d'),  234,  350,  491; 

II,  264,  443;  lll,  175. 
Ile  (Radou  I  d')  dit  à  l'ŒJl,  234,  305;  II, 

264,  376. 
Ile  (Radou  II  d'),  échevin  de  Liège,  234, 

240;  II,  207,  264,  273,  338,  443. 
Ile  (Radou  111  d'),  marié  à  Barche,  234; 

II,  264. 
Ile  (Radou  IV  dit  Radelet  d'),  234;  11,264. 


Ile  (Radou  V  dit  Radelet  d'),  234;  II,  264. 

Voy.  Barse. 
Ile  (Radou  VI  dit  Radelet  d')  dit  de  Saint- 

Servais,  234;  11,264;  111,  175. 
Ile  (Renier  d'),  H,  443. 
Ile  (Renier  d'),  chanoine  de  Sainte-Croix, 

234;  11,  264. 
Ile  (Rigaud  d),  inexistant,  II,  443;  UI, 

195. 
Ile  (Roger  au  Chapeau  d'),  échevin  de 

Liège,  243,  302,  305,  403,  478,  479;  II, 

141,258,  371,376,479;  III,  XLii,  ccxxv, 

36. 
Illyrie,  contrée  de  l'Autridie,  284. 
Immerseel   (Catherine   dame  d')    et  de 

Wommelghem,  77;  11,  363. 
Immerseel  (Jean  seigneur  d'),  chevalier, 

marcgrave  d'Anvers,  sénédial  de  Bra- 

bant,  77;  11,  67,  68. 

ImMON,   111,  CLXVI. 

Incourt  (Brabant).  Chanoines.  Voy.  Hac- 

COURT. 

Ingihoul,   dépendance    d'Ehein    (Liège), 

253.  Voy.  Villenfagne. 
Innocent  11,  pape,  111,  195. 
Innocent  111,  pape,  111,  cxxxii. 
Innocent  VI,  pape.  165,  179. 
Irchonwelz  (Hainaut).  Seigneurs.   Voy. 

Hamal. 
ISAAC,  noble,  111,  cvi,  ccxxxiii. 
ISABEAU,  reine  de  France,  111,  clxxix. 
Isabelle,  II,  335,  379,  402,  406. 
Isabelle  de  Namur,  duchesse  de  Bavière, 

292;  11,324. 
Isabelle,  reine  d'Angleterre,  III,  clxxxi. 

ISENDOORN  DE  BlOIS  (d'),   111,  VIII. 

IsKE  (Renier  de)  dit  Havez,  chevalier,  II, 

487. 
IsLEAL  (1'),  lieu-dit  à  Liège,  III,  m. 
Italie    (1'),    111,    clxxx,    cxcvi,    ccviii, 

ccxxxv. 
Itteren  (d'),  62. 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


829 


Ivois  (château  d'),  III,  clxviii. 

Ivoz,  dépendance  de  Ramet  (Liège),  II, 

51,  53;  III,  CLXXXVi,  138. 
Ivoz  (Bastien  d'),  II,  453. 
Ivoz  (Jean  d'),  263;  II,  350. 
Ivoz  (Libert  d'),  de  la  Sauvenière,  II,  453. 
Ivoz  (Ozile  d'),  263;  II,  350. 


IziER  (lignage  d'),  III,  192. 

IziER  (seigneurie  des  hoirs  d'),  à  Bra,  III, 

cxxxiv. 
IziER  (Anselme  d'),  II,  134. 
IziER  (Evrard  d'),  III,  cxxviii,  cxxxiii. 
IziER  (Philippart  d'),  484;  II,  242, 
IziER(X.  d'),  484;  11,242. 


Jace  (Jean  de),  moine,  II,  401. 

Jace  (Liéjars  de),  II,  401. 

jACE(Thierri  de),  11,401. 

Jache  (Aelid,  Marguerite  et  SibiWe  de)  et 
de  Geramont,  II,  267. 

Jacquette,  II,  473. 

Jaer,  Jaira.  Voy.  Geer. 

Jakemar  (Wéri),  seigneur  de  Rocour,  462; 
II,  81,  427. 

Jalheau  (Oharl es-François),  chanoine  de 
Sainte-Croix,  III,  vu,  viii,  cclxix,  cccv. 

Jamaert  (Jean)  de  Hallet,  59;  II,  396. 

Jamagne,  dépendance  de  Marchin  (Liège), 
85. 

Jamagne  (Rigaud  de),  394;  II,  349. 

Jamblinne,  dépendance  de  Villers-sur- 
Lesse.  Seigneurs.  Voy.  Eve,  Faulx, 
Marbais. 

Jamblinne  (de),  II,  198. 

Jamblinne  (Gilles  de),  écuyer,  II,  430. 

Jamblinne  (Gilles  de),  seigneur  de  Bar- 
sinalle.  Doyen  et  Sorée,  éohevin  de  Liè- 
ge, juge  des  lignages,  102,  375. 

Jamblinne  (Guillaume  de),  écuyer,  11,430. 

Jamine  (Granid  et  Petit)  (Limbourg),  an- 
ciennement Ghelmen,  II,  422.^  Curés. 
Voy.  Paelhiart. 

Jamine  (de),  425,  426  (armes);  II,  322. 

Jamine  (Herman  de),  426. 

Jamine  (Savari  de),  III,  171. 

Jandrain  (Clarisse  de),  II,  198. 
Tome  Ili. 


Jannée  (Marie  de),  II,  192. 

JAPIN  (J.),  II,  48. 

Jardegnée,  hameau  près  de  Blehen.  Egli- 
se, dîme,  174. 

Jardegnée  (de),  59,  176;  II,  396. 

Jardegnée  (Gilles  dit  Gillekin  de),  II, 
462. 

Jardegnée  (le  Vilain  de),  174-176,  185; 

III,  LV,  LXI. 

Jardin  (maison   du)   à  Liège,  370;   III, 

CXLVI. 

Jardin  (de).  Voy.  Bongart,  Elderen,  Fes- 

teau,  Horpmael,  Seraing. 
Jardin  (Alexandre  de)  de  Seraing,  maïeur 

de  Liège  en  féauté,  sire  de  Houtain  et 

d'Once,  maïeur  de  Seraing,  64,    151, 

373,  446,  447;  II,  265,  334,  367,  478. 
Jardin  (Amoul  de)  de  Jupille,  II,  372. 
Jardin  (Bèatrix  de)  de  Seraing,  64,  373; 

II,  201. 
Jardin  (Godefroid  du)  de  Huocorgne,  III, 

176. 
Jardin  (Isabelle  de)  de  Seraing,  151,  373, 

446;  II,  265,  367. 
Jardin  (Jean  de),  II,  370. 
Jardin  (Jean  de)  dit  de  Seraing,  372;  II, 

367. 
Jardin  (Jean  du)  de  Huccorgne,  III,  176. 
Jardin  (Jean  de)  de  Wamant,  422  ;  II,  322. 
Jardin  (Maheau  de),  II,  372. 
Jardin  (N.  de)  de  Seraing,  373;  II,  367. 

42 


330 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Jardin  (Renier  de),  II,  79. 

Jardin  (X.  de),  370;  II,  200,  230. 

Jassogne  (Gérard  de),  II,  80. 

Jauche  (de),  III,  CXI,  acii.  Voy.  Jace,  Ja- 

CHE. 

Jauche  (le  sire  de),  129,  378;  III,  151. 
Jauche  (le  seigneur  de)  et  de  Hierges, 

422. 
Jauche?  (Arnold  de),  chanoine  de  Huy, 

II,  142. 
Jauche  (Baudouin  de),  II,   127. 
Jauche  (Ghislain  de),  II,  127. 
Jauche  (GiWes  seigneur  de),  de  Hierges 

et  de  Bioul,  chevalier,  101  ;  II,  323;  III, 

CXCIII. 

Jauche  (Godescalc  de).  II,  126. 
Jauche?  (Henri  de),  sire  de  Barse,  avoué 

de  Huy,  II,  134,  142,  418. 
Jauche  (Ide  de),  dame  de  BauJdour,  III, 

ccix. 
Jauche  (Jean  de),  seigneur  de  Mastaing, 

Sassegnies,  II,  354. 
Jauche  (N.  de),  23,  24,  101,  129;  II,  237, 

322. 
Jauche  (Renier  de),  II,  129. 
Jean,  abbé  d'Heylissem,  193. 
Jean,  chanoine  de  Saint-Lambert,  II,  123. 
Jean,  chanoine  de  Totigres,  II,  30. 
Jean,  châtelain  de   Looz,  chevalier,  II, 

134. 
Jean,  châtelain  de  Dalhem,  chevalier,  cité 

Je  18  mars  1269.  Voy.  B.  I.  A.  L.,  xxxii, 

p.  297. 
Jean,  comte  de  Nassau  et  de  Vianden,  24. 
Jean  I,  comte  de  Looz  et  de  Chiny,  97; 

II,  21,  22,  292. 
Jean,  archidiacre  de  Liège,  II,  130. 
Jean,  doyen  de  Saint-Lambert,  II,  133. 
Jean,  doyen  de  Saint-Paul,  à  Liège,  II, 

485. 
Jean,  doyen  du  concile  de  Ciney,  II,  8. 
Jean,  doyen  de  Mailmedy,  II,  34. 


Jean,  prévôt  de  Saint-Lambert,  II,  16,  131, 
132. 

Jean,  roi  de  Bohème,  comte  de  Luxem- 
bourg, 75,  84,  140,  161,  317,  449;  II, 
43.  —  Son  sénéchal.  Voy.  Clermont. 

Jean  [de  Prato?],  sénéchal  de  Liège,  II, 
124,  336,  466. 

Jean  I",  comte  d'Auvergne  et  de  Boulo- 
gne, 10. 

Jean  II,  comte  d'Auvergne  et  de  Boulo- 
gne, 10. 

Jean  I,  duc  de  Brabant,  14. 

Jean  III,  duc  de  Brabant,  160,  161,  231, 
483;  II,  91,  472,  494;  111,  LXiv,  ccxLi, 
24. 

Jean  I,  comte  de  Namur,  292. 

Jean  II,  comte  de  Namur,  144. 

Jean  IV,  comte  de  Salm,  en  Alsace,  167; 
II,  197. 

Jean  XXII,  pape,  104,  159,  162,  235;  II, 
102,  112,  118;  III,  cil,  CCXLI. 

Jean  d'Arkel,  évêque  de  Liège,  37,  71, 
132,  137,  326,  327,  413;  II,  82,  122, 
361. 

Jean  de  Bavière,  évêque  de  Liège,  24, 
27,  35,  50,  93,  114,  269,  459,  489;  II, 
122;  III,  Lxxiv,  cxcvii,  ccx,  CDXViii, 
cdxxxi,  75. 

Jean  de  Flandre,  comte  de  Namur,  144; 

II,  493. 

Jean  de  Flandre,  évêque  de  Liège,  170; 

III,  LXiv,  ce,  65. 

Jean   de   Heinsberg,  évêque  de   Liège, 

224;  II,  318. 
Jean  d'Enghien,  évoque  de  Liège,  365; 

III,  XCVII. 
Jean  d'Eppes,  évêque  de  Liège,  III,  xcv, 

xcvi,  148. 
Jean,  sire  de  Dalenbrouck,  frère  du  comte 

Thienri  de  Looz,  166. 
Jean,  sénéchal  de  Jean,  fils  et  héritier  du 

comte  de  Looz,  II,  22. 


DES   NOMS  DE  LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


331 


Jean-Louis  d'Elderen,  évêque  de  Liège, 

65. 
Jean-sans-Terre,  roi  d'Angleterre,  roi  des 

Romains,  344;  III,  clxxv. 
Jeanne,  38;  II,  228,  381. 
Jeanne,  comtesse  de  Flandre  et  de  Hai- 

naut,  III,  cviii. 
Jeanne,  duchesse  de  Brabant,  72,  137;  II, 

254,  315. 
Jehanster,  dépendance  de  Polleur  (Liè- 
ge). Seigneurie,  II,  278.  —  Seigneurs. 

Voy.  Moylant. 
Jehay-Bodegnée  (Liège),  341  ;  III,  civ.  — 

Seigneurie,  137,  341.  —  Seigneurs. Voy. 

Athin,  Jehay,  Jeneffe. 
Jehay  (de).  Voy.  Hongrea,  Vairon. 
Jehay  (Arnoul  de),  chevalier,  324,  384; 

II,  266,  343;  III,  10,  14,  18,  19,  25,  26, 

44,  47. 
Jehay  (Gilles  seigneur  de),  chevalier,  II, 

443. 
Jehay  (Henri  de),  noble,  III,  civ. 
Jehay  (Julienne  de),  II,  443. 
Jehay  (Thomas  de),  changeur,  202,  230, 

491;  11,70,  71,  378. 
Jemeppe  (Liège),  39,  237,  246;  II,  48,  160, 

284,  360;  III,  cxlix,   13.  —  Château, 

446;  II,  265;  III,  12,  35.  —  Eglise,  446. 

Voy.  Belin,  Boileau,  Colletar,  Lar- 

deur,  JVIailhet,  Proidhomme,  Roche. 
Jemeppe  (Agnès  de),  446;  II,  265. 
Jemeppe  (Ailid  de),  39,  324,  391;  II,  355, 

397. 
Jemeppe  (Antoine  I  de),  chevalier,   151, 

267,  355,  446,  448,  454,  455;  II,  265, 

386,  409,  469;  III,   11,  28. 
Jemeppe  (Antoine  II  de),   151,  446;  II, 

265. 
Jemeppe  (Colair  dit  Coletar  de),  446,  447; 

II,  265. 
Jemeppe  (Colay  de)  dit  de  Bomal,  39. 
Jemeppe  (Gérard  de),  II,  126. 


Jemeppe  (Jean  I  de),  151,  446;  II,  265. 

Voy.  Jemeppe,  dépendance  de  Hargi- 

mont. 
Jemeppe  (Jean  II  du  Château  de),   151, 

267,  373;  II,  265,  343,  367. 
Jemeppe  (Jean  III  de),  151,  446;  II,  265. 
Jemeppe  (Juette  I  de),  39;  II,  397. 
Jemeppe  (Juette  II  de),  33,  39,  40;  II,  229, 

397. 
Jemeppe  (Juette  III  de),  33,  40;  II,  229, 

397,  399. 
Jemeppe  (Libert  de),  325. 
Jemeppe  (Marie  I  dite  Maroie  de),  373, 

446,  447;   II,  265,  367. 
Jemeppe  (Marie  II  (dite  du  Château  de), 

90;  II,  379. 
Jemeppe  (Marie  III  de),  151  ;  II,  265,  306. 
Jemeppe  (N.  de),  46,  151,  267,  355,  446, 

447;  II,  265,  343,  386. 
Jemeppe  (Rasse  de),  chevalier,  maréchal 

de  l'èveohé,  39,  40,  46,  324,  337,  391; 

II,  260,  397;  III,  xxiv,  clxxxii,  47. 
Jemeppe  (Renard  [du  Château]  de),  111, 

151,  446;  II,  228  265. 
Jemeppe  (Taillefer  de),  III,  12. 
Jemeppe  (Thonard  de),  446;  II,  265. 
Jemeppe  (Thonard  Lamtoert  de),  342;  II, 

365. 
Jemeppe  (Thonon  de),  151,  446;  II,  265, 

326. 
Jemeppe  (Thonon  Colletar  de),  52,  447; 

II,  265. 
Jemeppe,  dépendance  de  Hargimont,  en 

Famenne  et  non  en  Condroz  (Luxem- 
bourg). Château,  III,  lui.  —  Seigneurs. 

Voy.  Ochain. 
Jemeppe-en-Famenne  (Jean  sire  de),  che- 
valier, ses  enfants  Jean,   Thomas   et 

Helwy,  III,  181. 
Jemeppe-en-Famenne  (Jean  de),  écuyer, 

II,  443. 
Jeneffe  (Liège),  185,  353;  II,  10,  25,  84, 


332 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


85,  87,  244,  374;  III,  35.  —  Seigneurie, 
clhâteau,  6,  10,  384;  III,  ccxcviii,  32-34, 
38,  41,  42.  —  Seigneurs.  Voy.  Athin, 
Clermont,  Harduemont,  PetersheiMj 
POLARDE,  Waroux.  —  Eglise,  378. 
Jeneffe  (de),  325  (armes),  376  (id.),  383 
(id.),  385  (cri),  391  (id.),  399  (id.);  II, 
266  (tableau,  armes),  290  (cri),  355  (id.)  ; 
III,  CLIII,  CCLXVIII,  CCLXIX,    14,  28,  32. 

Voy.  Jehay,  Limont,  Mouhin,  Oreye, 
Tatar. 

Jeneffe  (Adile  de),  religieuse  au  Val-No- 
tre-Dame, II,  267. 

Jeneffe  (Amoul  de).  Voy.  Jehay,  Oreye. 

Jeneffe  (Amoul  Ue),  chanoine  de  Saint- 
Jean,  377;  II,  266. 

Jeneffe  (Baudouin  I  sire  de),  chevalier, 
châtelain  de  Waremme,  maréchal  de 
l'évôohé,  168,  377,  378,  383,  385,  396, 
402;  II,  4-7,  10,  132,  133,  245,  266, 
492;  III,  CLViii,  CLXXXVii. 

Jeneffe  (Baudouin  II  sire  de),  dit  ie 
vieux,  chevalier,  châtelain  de  Warem- 
me, 383,  384;  II,  266. 

Jeneffe  (Baudouin  III  sire  de),  châtelain 
de  Waremme,  136;  II  238,  267,  330; 
III,  27,  33,  48,  183. 

Jeneffe  (Butor  de).  Voy.  Jeneffe  (Libert 
III  de). 

Jeneffe  (Catherine  de),  moniale  au  V'al- 
Benoît,  383;  II,  266. 

Jeneffe  (Corbeau  de),  II,  374. 

Jeneffe  (Guillaume  I  de),  dievalier,  châ- 
telain et  avoué  de  Waremme,  sire  de 
Jehay,  377,  383;  II,  266,  309. 

Jeneffe  (Guillaume  II  de),  chevalier,  châ- 
telain de  Waremme,  capitaine  des 
Awans,  maréchal  de  l'évêché,  sénéchal 
du  comté  de  Looz,  136,  310,  313,  383, 
384,  398;  II,  250,  266,  378;  III,  10,  14, 
18-21,  24-26,  31-34,  38,  41,  44,  45,  47, 
48. 


Jeneffe  (Guillaume  III  de),  136,  384;  II, 
267;  III,  48. 

Jeneffe  (Guillaume  de)  dit  de  Géramont, 
II,  267. 

Jeneffe  (Jean  de),  383;  II,  266. 

Jeneffe  (Jean  de),  chevalier,  noble,  378; 
II,  10,  132,  267;  III,  cxi. 

Jeneffe  (Kinet  Colair  de),  II,  85. 

Jeneffe  (Libert  I  sire  de),  chevalier  ban- 
neret,  sire  de  Limont,  Jehay,  châtelain 
de  Waremme,  168,  310,  376,  377,  388, 
390,  401,  469;  II,  236,  266,  290,  357, 
401,  443;  III,  cxxxvii. 

Jeneffe  (Libert  II  dit  Butor  de),  cheva- 
lier, sire  de  Jeneffe,  377,  378,  383;  II, 
10,  16,  17,  266;  III,  187. 

Jeneffe  (Libert  III  Butoir  de),  384;  II, 
266;  III,  14,  18,  24,  44,  47. 

Jeneffe  (Libert  III  de),  clerc,  II,  267. 

Jeneffe  (Marguerite  de),  377;  II,  5,  6,  11, 
31,  32,  186,  266;  III,  166. 

Jeneffe  (Marie  Idame  de),  122,  378;  II, 
182,  266,  429. 

Jeneffe  (Marie  de),  137;  II,  267,  443;  III, 
CCXLV,  194. 

Jeneffe  (N.  de),  377,  390;  II,  266,  357, 
406. 

Jeneffe  (Oda  de),  II,  267.  —  Oda  de  Je- 
neffe était  moniale  à  l'abbaye  d'Ay- 
wières  (Miraeus,  Opéra  dipL,  IV,  p.  547. 

Jeneffe  (Otton  de),  doyen  de  Saint-Paul, 
à  Liège,  II,  468,  469.  Voy.  Otton. 

Jeneffe  (Renier  de),  II,  484.  Voy.  Renier. 

Jeneffe  (Rigaud  de),  chanoine  puis  doyen 
de  Saint-Jean,  à  Liège,  377,  490;  II, 
34,  266. 

Jeneffe  (Robert  I  de),  II,  486. 

Jeneffe  (Robert  II  de),  seigneur  de  Li- 
mont, chevalier  banneret.  Voy.  Limont. 

Jeneffe  (X.  de),  169;  II,  244. 

Jérusalem  (Palestine),  46;  II,  420;  III, 
ccxxvi.  —  Rois,  II,  1 12.  —  Patriarche. 


DES  NOMS  DE  LIEUX   ET  DE  PERSONNES. 


333 


Koy.  Pierre.  —  Voy.  Outre-Mer,  Terre- 
Sainte. 

JÉRUSALEM  (maison  dite  de),  à  Liège,  II, 
87. 

Jesseren,  anciennement  Jusserin  (Gilles  I 
de),  II,  460. 

Jesseren  (Gilles  II  de),  II,  460. 

Jesseren  (Godefroid  de),  II,  129. 

Jesseren  (Ide  de),  moniale  puis  aibbesse 
de  Robermont,  II,  460. 

Jesseren  (Jeanne  de).  II,  460. 

Jesseren  (Léon  de),  II,  460. 

Jesseren  (Reinbald  de),  (deux),  II,  124- 
126;  III,  civ. 

Jeumont  (Nord).  Seigneurs.  Voy.  Barben- 

ÇON. 

Jeumont  (Marie  de),  II,  267. 
JoDiON  (de),  III,  cxv. 

Jodion  (Jean  de),  chevalier,  III,  ccxxviii. 
Jodoigne  (Brabant),  220,  338.  —  Seigneu- 
rie, 146.  —  Seigneur.  Voy.  Duras.  — 

Vicomte.  Voy.  Vorsselaer. 
Jodoigne  (Elisabeth  de),  II,  369. 
Jodoigne  (Jean  de)  de  Lantremange,  55, 

57;  II,  275. 
Jodoigne  (Marie  de),  II,  188. 
Joie,  II,  139. 
JOELET  ou  Joiielet  (Eustache)  de  Villers, 

II,  389. 
Joiielet  (les)  de  Villers,  444. 
JoiiLiET  (Warnier)  de  Bierset,  Changeur, 

bourgmestre  de  Liège,  253. 
Jonas,  doyen  de  Saint-Paul,  II,  485. 
JONCHOUT,  ancien  Château  sous  Waltwil- 

!der,  près  de  BiJsen,  fief,  40,  332.  — 

Seigneur.  Voy.  Gelinden. 
JONCHOUT  (Alide  de),  332;  II,  195. 
JONCHOUT  (Béatrix  de),  40,  332;  II,  229. 
JoNCHOUT  (Jean  de),  chevalier,  332;  II, 

195. 
Joncs  (Vieux).  Voy.  Ordres. 


JoppÉ  (Palestine).  Evêque.   Voy.  Saint- 
Martin. 
JORiON  (Gosuin),  II,  306. 
Jourdain,  fleuve  de  Palestine,  46,  131; 

III,  CCXXVI,  CCLXII. 

Joussenville,  sans  doute  Juslenville,  II, 

78. 
Jousteres  (Colar  li),  III,  cxcvi. 
Joutes,  III,  clxxix. 
Joveneaul  (Wotre),  II,  85. 
Judith,  III,  cxlviii. 
Juette,  II,  27. 

Juheers  (Arnoul  et  Ti'lman  de),  II,  12. 
JULÉMONT  (Liège).—  Seigneurs. Voy.  Che- 

teneaul,  Fléron. 
JuLÉMONT  (de),  482  (cri);  II,   178  (cri), 

268  (tableau,  armes,  cri);  III,  cclxix, 

40.  Voy.  WiTTEM. 
JuLÉMONT    (Agnès    de),    prébendière    à 

Herckenrode,  II,  268. 
Julémont  (Arnoul  de)  le  jeune,  posses- 
seur du  manoir  d'Eupen,  chevalier,  II, 

268. 
Julémont  (Colin  de),  chevalier,  II,  268. 
Julémont  (Guillaume  avoué  de),  II,  268. 
Julémont  (Guillaume  chevalier  de),   II, 

268;  III,  cxciv. 
Julémont  (Guillaume  de),  chanoine  de 

Saint-Lambert,  483;  II,  268. 
Julémont  (Guillaume  de),  costre  de  l'ab- 
baye de  Saint-Jacques,  III,  176. 
Julémont  (Helwige  de),   prébendière   à 

Munsterbilsen,  II,  268. 
Julémont  (Jean  de),  éohevin  de  Maes- 

tricht,  II,  268. 
Julémont  (Jeanne  de),  483;  II,  242,  268. 
Julémont  (Judith  de),  II,  268. 
Julémont  (Olivier  de),  II,  268. 
Julémont  (Simon  de),  chevalier, 482,  483; 

II,  178,  268;  III,  XL. 
Julémont  (Simon  II  le  Polain  de),  cheva- 


334 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


lier,  châtelain  de  Franchimont,  bailli  de 
Condroz,  483;  II,  268. 

JuLÉMONT  (Simon  III  le  Polain  Ide),  cha- 
noine à  Aix,  chevalier,  219,  483,  484; 
II,  268,  273. 

JuLÉMONT  (Thiri  de),  483;  II,  268. 

JULÉMONT  (Winand  de),  chevalier,  II,  268. 

JULÉMONT  (Winand  de),  maïeur  de  Liège, 
483;  11,268. 

Julienne,  II,  207. 

JuLiERs  (Prusse  rhénane),  171.  —  Comté, 
duché,  302;  II,  94,  101,  112;  III,  xxxv, 
LXi,  ccLXiv.  —  Comtes,  ducs,  81,  82, 
138,  163,  489;  III,  146,  147.  Voy.  Guil- 
LAU.ME,  Looz.  —  Sénéchal,  314.  —  Ma- 
réchaux. Voy.  Alftere,  Birgel. 

JULiERS  (de),  180,  250.  Voy.  Alexandre. 

JULiERS  (Marguerite  de),  166. 

Juliers  (Mairie  de),  II,  292. 

JuLiERS  (Philippine  de),  113,  166. 

JUMET  (Hainaut),  III,  clxxiii. 

JUPiLLE  (Liège),  209,  356,  379,  439,  472, 
477,  491;  II,  13-15,  94,  269,  444,  445, 
447;  III,  LXiv,  cxxv,  cxxviii,  cxxxv,  138. 

—  Avouerie,  III,  147.  —  Cour  de  Ju- 
pille  ou  du  Pont  d'Amercœur,  379,  439; 
II,  9,  86,  471.  —  Aldministrateurs.  Voy. 
Preit.  —  Baillis.  Voy.  Chênée,  Fléron, 
JupiLLE,  Magnée,  Preit,  Roche.  — 
Maires.  Voy.  Herstal,  Jupille,  Preit. 

—  Eohevins.  Voy.  Bombaye,  Chivre, 
Jupille,  Lieriwe,  Lowar,  Mathon.  — 
Habitants,  etc.  Voy.  Aytre,  Balar,  Bom- 
baye, Chabot,  Corbeal,  GiLAR,  Hochet, 
Jardin,  Lowar,  Richelle,  Saint-Gil- 
les, Surlet. 

Jupille  (de),  261,  439;  II,  269  (tableaux, 
armes),  394,  445,  446,  447  (armes)  ;  III, 
Lxii,  lxiv,  lxix,  ccxxx,  29,  31. 

Jupille  (Agnès  de),  III,  156. 

Jupille  (Alexandre  de),  II,  271  ;  III,  lxiv. 


Jupille  (Arnoul  Eh-ughin  de),  216,  217, 
438;  II,  269,  270,  279,  342;  III,  lxiv. 

Jupille  (Cécile  de),  dame  de  Colonster, 
236;  II,  171,222. 

Jupille  (Colemiche  de),  318;  II,  381. 

Jupille  (Coye  Drughin  de),  217;  II,  270. 

Jupille  (Damion  de),  216,  217,  407;  II, 
171,  269,  333. 

Jupille  (Elisabeth  de),  II,  446. 

Jupille  (Englebert  de),  149,  236,  372;  II, 
171,  222;  III,  166. 

Jupille  (Eustache  Drughin  de),  comman- 
dant de  la  garnison  d'Argenteau,  bailli 
de  Jupille,  115,  217,  286;  II,  270,  413. 

Jupille  (Gérard  de),  II,  444,  445. 

Jupille  (Gila  de),  II,  444. 

Jupille  (Gilette  de).  Voy.  Gilar. 

Jupille  (GiWes  de),  II,  171,  445. 

Jupille  (Gilles  de),  chevalier,  II,  445, 
446. 

Jupille  (Guillaume  de),  chevalier,  457; 
II,  216,  269,  271,  444,  446;  III,  lxiv. 

Jupille  (Guillaume  Wilhote  de),  II,  271, 
297. 

Jupille  (Guillaume  Wotoul  de),  châtelain 
de  Comillon,  II,  42,  271,  385,  433. 

Jupille  (Guychar  de),  II,  270. 

Jupille  (Hanet  de),  II,  445. 

Jupille  (Hannoit  de),  II,  445. 

Jupille  (Henri  de),  II,  447. 

Jupille  (Henri  de),  abbé  de  Saint-Jacques, 
II,  444. 

Jupille  (Herman  de),  allouen,  II,  445. 

Jupille  (Herman  de),  maire  de  Jupille  en 
féauté,  II,  446. 

Jupille  (Herman  Piruwac  de),  II,  446. 

Jupille  (Ide  de),  237;  II,  270,  338,  444. 
Voy.  Balar. 

Jupille  (Jean  de), chanoine  de  Saint-Lam- 
bert, II,  269,  444,  445. 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


335 


JupiLLE  (Jean  de),  dievalier,  II,  14,  445; 

III,  187. 
JupiLLE  (Jean  Hanepin  de),  chevalier,  II, 

445. 
JupiLLE  (Jean  de),  plusieurs,  II,  270,  279, 

444,  445,  449.  5 

JupiLLE  (Jean  de)  dit  de  Franchimont,  II, 

447;  III,  196.  : 

JupiLLE  (Jean  Martias  de),  II,  445.  r 

JupiLLE  (Jeanne  de),  II,  338.  > 

JUPILLE  (Libin  de),  II,  271,  444,  445.       • 
JupiLLE  (Louis  de),  II,  444. 
JupiLLE  (Louis  de),  chanoine  de  Saint- 
Paul.  Voy.  GiLAR. 
JUPILLE  (Louis  l'Œil  de),  216,  438,  439; 

II,   13-15,   167,  269,  444,  445. 
JUPILLE  (Louis  Drughin  de),  217;  II,  270, 

444. 
JupiLLE  (Louis  ou  Lowar  fils  de  Wilhemin 

de),  II,  446. 
JupiLLE  (Maghine  de),  250;  II,  208,  271, 

433,  445. 
JupiLLE  (Marie  Drughin  de),  217;  II,  270, 

342. 
JupiLLE  (Marie  Piruwar  de),  II,  446. 
JupiLLE  (N.  de),  217,  279,  286,  311,  372, 

438,  439,  485;  II,   162,  178,  179,  269, 

271,464. 
JupiLLE  (Oude  de),  II,  447. 
JupiLLE  (Pieirre  de),  chevalier,  II,  444. 
JupiLLE  (Pierre  Ide)  dit  del  Thier,  II,  9, 

13-15.  269,  445. 
JupiLLE?  (Pierre  de)  dit  Karos,  chevalier, 

II,  445.  Voy.  Carot. 
JupiLLE  (Pireneal  Drughin  de),  283;  II, 

205,  270,  444. 
JupiLLE  (Piroul  I  de),  II,  271  ;  III,  lxiv. 
JUPILLE  (Piroul  II  de),  II,  271. 
JupiLLE  (Piruwar  de),  II,  271,  446. 
JupiLLE  (Pité  de),  II,  445. 
JupiLLE  (sire  Renaud  de),  II,  446. 
JupiLLE  (Reneohon  de),  II,  445,  447. 


JupiLLE  (Renier  de),  chevalier,  II,  444. 
JupiLLE  (Thomas  fils  Piroul  de),  II,  271. 
JupiLLE  (Walter  de),  chevalier,  II,  444, 

453. 
JUPILLE  (Walter  Drughin  de),  II,  270. 
JUPILLE  (Walter  Poneie  I  de),  216,  311, 

407,  438,  485;  II,  269,  279,  341;  III, 

LXIV,   CCCXVI. 

JUPILLE  (Walter  Poneie  II  de),  II,  42,  269. 

JUPILLE  (Walter  Idit  Wotoul  de),  châtelain 
de  Cornillon,  bailli  du  Pont  d'Amer- 
cœur,  maire  de  Jupiffle,  II,  269,  271; 

III,   LXIV. 

JupiLLE  (Walter  Wotoul  dit  Woutreman 

de),  échevin  de  Jupille,  II,  271. 
JupiLLE  (Wéri  de)  dit  de  Saive,  chevalier, 

II,  9,  269,  444,  445;  III.  lxix. 
Jupille  (Wilhemot,  Wilhemar,  Wilhemin 

de),  II,  446,  447. 
Jupille  (Wilhote  de),  II,  271  ;  III,  lxiv. 
Jupille  (les  Wotoul  de),  457;  II,  271. 
Jupille-en-Ardenne  (Luxembourg),  271; 

II,  327;  III,  LU. 
Juplele.  Voy.  Juprelle. 
JuppLEU,  dépendance  de  Noville-sur-Me- 

haigne,  19.  Voy.  Bureal. 
JuppLEU  (Agnès  de)  de  Sorée,  II,  306. 
Juppleu  (Cunégonde  de),  23,  24,  99,  101, 

422;  II,  322,323. 
Juppleu  (Everard  de),  98. 
Juppleu  (Gddefroid  de),  341  ;  II,  365;  III, 

189.  —  Il  s'agit  en  réalité  de  Robert 

de  Juppleu,  chevalier. 
Juppleu  (Godefroid  de),  seigneur  de  Blan- 

mont,  99. 
Juppleu  (Jean  dit  Burkin  de),  98. 
Juppleu  (Jeanne  de),  II,  369. 
Juppleu  (Philippe  de),  98. 
Juppleu  (Robert  de),  chevalier,  431;  III, 

cccxvii,  189. 
Juppleu  (Wa^lter  de),  chevalier,  bailli  du 

comté  de  Namur,  19,  23;  II,  191,  489. 


336 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


JupRELLE  (Liège),  200,  468;  II,  17-19,  310, 
368.  —  Seigneurie,  200.  —  Edievins. 
Voy.  Melen.  —  Voy.  Mall. 

JupRELLE  (de),  II,  272  (tableau,  armes). 
Voy.   BlERSET,  Trenchant. 

JUPRELLE  (Baudouin  de),  chevalier,  346; 
II,  156.  Voy.  BiERSET. 

JupRELLE  (Baudouin  Lamirant,  chevalier 
de),  II,  422.  Voy.  Bierset. 

JUPRELLE  (Gérard  de),  dianoine  de  Notre- 
Dame  à  Maesfcrioht,  II,  272. 

JUPRELLE  (Jeanne  de),  II,  447. 

JUPRELLE  (Libert  !de),  II,  272. 


JUPRELLE  (N.  de),  349,  423,  424;  II,  169, 

272. 
JUPRELLE  (Oli-vier  I  d'Othée  dit  de),  422- 

425;  II,  272,  322;  III,  cclxvi. 
JUPRELLE  (Olivier  II  de),  321,  423;   II, 

272;  III,  5,  13,  14. 
JUPRELLE  (Waleran  de),  63,  139,  208,  321, 

423,  424;  I,  232,  272,  447;  III,  13,  14. 
JusENSERAiNG  (Hauin,  avoué  de),  III,  167. 
JusLENViLLE  (Joussenville),  II,  78. 
JusLENViLLE  (ThwTison  de),  II,  414. 
Justine,  II,  193. 


K 


Kacedo  (Arnoul),  bourgeois  de  Huy,  III, 
ccxi. 

Kachar.  Voy.  Llv.ont,  Omal. 

Kachemar.  Voy.  Bovenistier,  Stier. 

Kage  (sire  Renaud)  et  non  Rage,  cheva- 
lier, II,  97.  Voy.  Cache. 

Kakoit.  Voy.  Warnant. 

KaMAR.    Voy.    SURLET. 

Kariteit.  Voy.  Cariteit. 

Karobert  (Jakemote),  II,  473. 

Karos.  Voy.  Jupille. 

Katzenellebogen  (Elisabeth  de),  164. 

Kelleners  (Guillaume)  de  Hoesselt,  203. 

Kemenaden  (oour  dite  ter)  en  la  terre  de 
Fauquemont,  II,  66. 

Kemexhe  (Liège),  242;  II,  85,  189,  262, 
297,  452,  453,  493.  —  Avoués.  Voy. 
Beaurieux,  Champ,  Kockroul.  —  Egli- 
se, 219.  Voy.  Beaurieux,  Geer,  Meers, 
Palhet,  Vaul. 

Kemexhe  (de),  218  (armes),  220  (id.);  II, 
273,  274,  329  (tableaux,  armes);   III, 

CCLXIX. 

Kemexhe  (Alexandre  de),  mauvaise  ver- 
sion, 299. 


Kemexhe  (Amel  I  ou  Milo  avoué  de). 
Voy.  Beaurieux. 

Kemexhe  (Amel  II,  avoué  de),  fieffé  de 
Saint-Lambert,  chevalier,  219,  220,  238; 
II,  199,  273. 

Kemexhe  (Amel  de),  plusieurs,  II,  329, 
448,  452. 

Kemexhe  (Amel  de),  chanoine  de  Saint- 
Denis,  II,  448. 

Kemexhe  (Amel  Milar  [de  la  Tour]  de), 
299;  II,  235,  329,  448. 

Kemexhe  (Amelot  de),  II,  85,  448. 

Kemexhe  (Arnold  de),  chevalier,  II,  448, 
452. 

Kemexhe  (Arnot  de)  dit  Loone  ou  Loyne, 
le  drapier,  II,  448. 

Kemexhe  (Arnoul  de),  chapelain  de  Saint- 
Pierre,  II,  448. 

Kemexhe  (Arnoul  de)  dit  du  Barbeau,  II, 
448. 

Kemexhe  (Baudouin  de),  II,  273. 

Kemexhe  (Béatrix  de),  II,  448. 

Kemexhe  (Catherine  de),  241;  II,  262, 
329,  448. 

Kemexhe  (Colet  de),  II,  448. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


387 


Kemexhe  (sire  Eustache  de),  III,  173. 
Kemexhe  (Fastré  de),  chevalier,  255,  270, 

313,  314,  445;  II,  48,  50,  329,  378. 
Kemexhe  (Gertmde  de),  219;  II,  273,  388; 

III,  191. 

Kemexhe  (Gilles  de),  221;  II,  90,  273, 

448. 
Kemexhe  (Gilles  de),  chanoine  et  doyen 

de  Saint-Paul.  Voy.  Beaurieux. 
Kemexhe  (Ida  de),  II,  448. 
Kemexhe  (Isabeau  de)  dite  du  Barbeau. 

II,  448. 
Kemexhe  (Isabelle  deUe  Tour  de),  II,  329. 
Kemexhe  (Jean  de),  chevalier.  Voy.  Kock- 

ROUL,  Meers. 
Kemexhe  (Jean-Rigaud  de),  II,  448;  III, 

ccxxv. 

Kemexhe  (Libert  de),  frère  prêcheur,  II, 

442. 
Kemexhe  (Louis  I  de),  II,  448. 
Kemexhe  (Louis  II  de),  chevalier,  241, 

445;  II,  329. 
Kemexhe  (Louis  III  de),  255,  314,  445; 

II,  184,  329. 

Kemexhe  (Louis  IV  de),  II,  329,  442. 

Kemexhe  (Marie  I  de),  219,  220,  483;  II, 
268,  273,  301. 

Kemexhe  (Marie  II  de),  II,  448. 

Kemexhe  (Milar  de).  Voy.  Kemexhe  (Ame! 
de). 

Kemexhe  (N.  de),  222,  223,  270,  299,  314, 
445;  II,  192,  235,  273,  296,  329,  448, 
452. 

Kemexhe  (Pierre  de),  dhanoine  de  Saint- 
Jean,  curé  de  Seraing,  II,  448. 

Kemexhe  (Pierre  de),  II,  448. 

Kemexhe  (Renier  de),  chevalier,  II,  448. 

Kemexhe  (Renier  ou  Rennekin  de)  du 
BaiTbeau,  475;  II,  348,  448. 

Kemexhe  (sire  Renier  del  Tur  de),  II,  329. 

Kemexhe  (Rigaud  de),  219,  220;  II,  273; 

III,  ccxxv. 

TOMB    III. 


Kemexhe  (Rigau'd  de),  chanoine  de  Saint- 
Barfhélemi,  II,  448. 

Kemexhe  (Rigaud  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  II,  448. 

Kemexhe  (Rigaud  de),  doyen  de  Saint- 
Jean,  II,  448. 

Kemexhe  (Rigaud  de),  chevalier,  II,  448. 

Kenten,  village  de  la  régence  de  Colo- 
gne, III,  147. 

Kenzwilre  (de),  218  (armes). 

Kenzwilre  (Amel  de),  chevalier,  218. 

Kenzwilre  (Bernard  de),  chanoine  de 
Saint-Lambert,  218. 

Kenzwilre  (Bernard  Ide),  chevalier,  218. 

Kenzwilre  (Rigaud  de),  chevalier,  218; 

II,  286. 

Kenzwilre  (Winric  de),  218. 
Kerckhem  (Adam  de)  ou  Kerkom,  cheva- 
lier, 37,  244,  327;  II,  67,  68,  323,  361; 

III,  CLxxxin. 

Kerckhem  (Godefroid  de),  II,  323. 

Kerckhem  (Henri  de),  chanoine  de  Saint- 
Jean  à  Liège,  curé  de  Kerkom,  II,  68. 

Kerckhem  (Isaude  de),  37,  244,  327;  II, 
138,361. 

Kerkhe.m,  dépendance  de  Maerke-Kerk- 
hem  (Flandre  occidentale),  II,  17,  18. 

KERKOM-LEZ-SAINT-TROND(Limbourg),  125, 

248;  III,  20.  —  Seigneurs.  Voy.  Alste- 

REN.  —  Curés.  Voy.  Kerckhem. 
Kerkom  (de),    125;    II,    138,   323.   Voy. 

Kerckhem, 
Kermpt  (Limbourg).  Seigneurie,  118,  120. 

—  Seigneurs.  Voy.  Berlaimont,  Har- 

DUEMONT,  HaUTEPENNE. 

Kerpen  (Prusse  rtiénane).  Seigneurs.l'oy. 

SOMBREFFE. 

Kerpen  (Richarde  von),  327. 
Kersbeeck  (Catherine  de),  III,  172. 
Kersbeeck  (Franke  de),  chevalier,  29;  II, 
186. 

43 


338 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Kersbeeck  (Marie  de),  25,  228,  487;  II, 
308. 

Kersbeeck  (Wautier  de),  308. 

Kessenich  (Jeanne  de),  II,  308. 

Kestergat,  dépendance  de  Pepinghen 
(Brabant).  Seigneurs.  Voy.  Enghien. 

Ketrais  (li).  Voy.  Polarde. 

KiNEAL  (Walter).  Voy.  Visé  (Renier  de). 

KiNKEMPOis,  dépendance  d'Angleur  (Liè- 
ge), III,  CLXXxvii.  —  Château,  seigneu- 
rie, 160;  II,  370.  —  Seigneurs.  Voy. 
Bautersem. 


KiNZWEiLER,  près  d'Aix-la-Chapelle,  219. 

Voy.  Kenzwilre. 
KocKROUL  (Gilotia  de),  II,  325. 
KocKROUL  (Jean  de),  avoué  de  Kemexhe, 

chevalier,  218,  219,  221,  316,  317;  II, 

273,  381. 
Koekelberg  (Wautier  de),  II,  76. 
KoKEAL.  Voy.  Cockeal. 
Koterel  (Stephanus  filius),  II,  3. 
KuNE  (Guillaume  et  Henequin),  210. 
KuRTH  (Godefroid),  III,  xxxiii. 


Lacheaul  (Thonar  de),  II,  406. 

Ladoens   (Guillaume)    de    Montenaeken, 

II,  161. 

Ladrier,  Laderrière.  Voy.  Warnant. 

Ladrier  de  Marneffe  (N.  de),  II,  158. 

La  Flamengrie  (Nord).  Seigneurs.  Voy. 
Berlaimont,  Grandpré,  Rochefort. 

Laiez  (Amoul  de),  échevin  d'Oreye,  11,31. 

Lalaing  (Simon  de),  sire  de  Hordaing  et 
sénéohal  d'Ostrevant,  chevalier,  459. 

Lalobe  (seigneur  de).  Voy.  Beaufort. 

Lambert,  II,  123,  124,  128;  III,  ccxxxiv. 

Lambert,  labbé  d'Aine,  III,  clv. 

Lambert,  avoué  et  son  fiîs  Lambert,  II, 
126. 

Lambert,  chanoine  de  Notre-Dame  à  Aix- 
la-Chapelle,  II,  2. 

Lambert,  chevalier,  III,  cxciii. 

Lambert,  comte  de  Montaigu,  II,  125,  126; 

III,  xciv. 

Lambert  dit  Lambuche  (de  Preit?),  fils 

de  dame  Yve,  II,  472. 
Lambert   (Jean)   de   Seraing-le-Château, 

56;  11,275. 
Lambert  l'Aveugle,  chroniqueur  fictif, 

III,  XXXIV. 


Lambert  le  Petit,  chroniqueur,  III,  xxxii. 
Lambert,  ministerialis  liégeois,  II,   124, 

126;  III,  CXL. 
Lambert,  prévôt  de  Saint-Pierre  à  Liège, 

II,  130,  131. 
Lamberti  (frère  Robert),  moine  d'Aver- 

bode,  III,  ccxcvi. 
Lamboret  (Béatrice),  II,  446. 
Lamboret  (Pierre),  II,  446. 
Lambuche  (seigneur),  II,  472. 
Lambuche  (le  sart),  à  Ampsin,  11,  480. 
Laminne  (Liège),  II,  449.  —  Comté,  III, 

cxxii.  —  Seigneurie,  55.  —  Seigneurs, 

II,  449.  Voy.  Hemricourt.  —  Avoués. 

Voy.  Laminne  (Jean  de).  —  Eglise,  55. 
Laminne  (de),  196  (armes);  II,  275  (ta- 
bleau, armes).  —  Voy.  Lardier,  La- 

tinne,  Motet,  Rondea. 
Laminne  (Aelis  de),  II,  449. 
Laminne  (Alis  de),  bâtarde,  II,  449. 
Laminne  (Amoul  de),  frère  mineur,  II, 

449. 
Laminne  (Baudouin  de)  de  Hemricourt, 

II,  406. 
Laminne  (Baudouin  de)  dit  de  Hodeige, 

II,  406. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


339 


Laminne  (Charles  de),  bâtard,  III,  ccxlix. 
Laminne    (Clémence   de),  422;   II,  275, 

322,  449. 
Laminne  (Clémence  de),  bâtarde,  II,  449. 
Laminne  (Ernekin  de),  II,  275,  449. 
Laminne  (Fastré  de),  11,  275. 
Laminne  (Fastré  fils  Wilheame  Motet  de), 

92;  II,  290,  451. 
Laminne  (Gérard  de),  II,  275. 
Laminne  (Guillaume  I  de),  chevalier,  II, 

275. 
Laminne  (Guillaume  II  fils  de  Fastré  de), 

II,  275. 

Laminne  (Guillaume  III  de),  55,  56;  II, 

275. 
Laminne  (Guillaume  IV,  V,  etc.  de),  II, 

406;  III,  CCXLIX. 
Laminne  (Henri  le  Vaillant  de),  56;  II, 

275,  449. 
Laminne  (Henri  Wiilheame  de), III, ccxlix. 
Laminne  (Ide  de),  56;  II,  275. 
Laminne  (Isabelle  de),  55;  II,  275,  449; 

III,  ccxlix. 

Laminne  (Jean,  seigneur  de),  16,  55,  422; 
II,  275,  398,  449. 

Laminne  (maître  Jean  de),  clerc,  fils  d'Er- 
nekin,  261;  II,  449. 

Laminne  (Jean,  avoué  de),  III,  176. 

Laminne  (Jean  de),  fils  de  Guillaume,  II, 
275. 

Laminne  (Jean  Wilheame  de),  éeuyer,  III, 
ccxlix. 

Laminne  (Jean  de),  fils  de  Rube,  II,  449. 

Laminne  (Jean  de),  clerc,  avocat,  III,  196. 

Laminne  (Jean  de  Fosseit  de),  55. 

Laminne  (Jean-Thomas  de),  56;  II,  275. 

Laminne  (Juette  de),  55,  245;  II,  157,  275. 

Laminne  (Juette  de),  abbesse  de  la  Faix- 
Dieu,  56;  11,275. 

Laminne  (Mahaut  I  de),  56,  203;  II,  275, 
347. 

Laminne  (Miaihaut  II  de),  55;  II,  275. 


Laminne  (Marie  de),  56;  II,  275. 

Laminne  (Maroie  de),  bâtarde,  II,  449. 

Laminne  (Maron  de),  béguine  de  Saint- 
Christophe,  III,  CCXXXIII. 

Laminne  (N.  de),  261;  II,  275,  387. 

Laminne  (Kasse  de),  citain  de  Liège,  II, 
406. 

Laminne  (Rasse  seigneur  de)  et  d'Oleye, 
chevalier,  maréchal  du  pays  de  Liège, 
35,  55,  153,  183,  245,  338;  II,  139,  194, 
260,  275,  324,  416,  421. 

Laminne  (Robert  de),  II,  449. 

Laminne  (Rube  de),  II,  275,  449. 

Laminne  (Thomas  de),  chevalier,  plu- 
sieurs, 422;  II,  7,  275,  449;  III,  cxciv. 

Laminne  (Thomas  dit  Masse  [avoué]  de), 
chevalier,  II,  275,  449. 

Laminne  (Thomas  de)  dit  de  Fossato,  che- 
valier, II,  3,  275. 

Laminne  (Thomas  de),  éeuyer,  55,  56;  II, 
275. 

Laminne  (Wrlhemote  de),  bâtard,  II,  449. 

Lamirant.  Voy.  Bierset,  Ocquier,  Ra- 
met,  Souxhon. 

Lamontzée.  Voy.  Montzée. 

Lamormenil,  dépendance  de  Dochamps 
(Luxembourg),  302;  III,  xxxv.  Voy.  Mo- 
RESNET. 

Lanais.  Voy.  Lannays. 

Lanaye.  Voy.  Naye  (La). 

Lancelot,  prénom,  III,  cclii. 

Landen   (Brabant)    (Landres),   387;    III, 

ccxxxi.  —  Avoués.  Voy.  Renier. 
Landenne  (de).  Voy.  Berlo. 
Landenne  (Agnès  de),  II,  151. 
Landenne  (Gérard  de),  II,  151;  III,  cxi. 
Langdris,   ou   Langdriesch   sous  Ulbeek 

(Limbourg),  41.  —  Seigneurie,  45,  91; 

III,  xxvii.  —  Seigneurs.  Voy.  Lardier, 

SURLET. 

Langdris  (de),  41  (armes,  cri),  45  (armes), 


340 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


232;  II,  187,  276  (tableau,  armes);  III, 
ccLXix,  30  (armes),  45. 

Langdris  (Arnold  de  Rocour  dit  de),  45. 

Langdris  (Béatrix  de),  43;  II,  194,  276. 

Langdris  (Gérard  de),  41;  II,  194,  276; 
III,  35. 

Langdris  (Gilles  de),  II,  276. 

Langdris  (Guillaume  I  de),  dhevalier,  sé- 
néchal du  comté  de  Looz,  476;  II,  276, 
401;  III,  31. 

Langdris  (Guillaume  II  de),  II,  276. 

Langdris  (Isabelle  de),  44,  123;  II,  276. 

Langdris  (Jacques  de  Thuin  dit  de),  éco- 
lâtre  puis  doyen  de  Saint-Jean,  cha- 
noine de  Saint-Lambert,  abbé  séculier 
de  Thuin,  seigneur  de  Herck,  45,  488; 

II,  226,  276;  III,  xix.  Dans  un  acte 
de  1400,  il  est  question  des  «  remanants 
messire  Jaoquemin  de  Binohe  dit  de 
Langdris,  chanoine  de  Saint-Lambert 
jadit  »  (Pauvres  en  Ile,  reg.  n"  75). 

Langdris  (Jean  I  de),  chevallier,  41,  232, 

476,  491;  II,  276. 
Langdris  (Jean  II  de),  dievalier,  maïeur 

de  Liège,  15,  232,  476;  II,  276,  397; 

III,  CCLX,  35,  46. 

Langdris  (Jean  III  de),  chevalier,  échevin 
de  Liège,  maréchal  de  l'évêché,  prévôt 
de  Bouillon,  41,  43;  II,  276,  334;  III, 
35. 

Langdris  (Jean  IV  de),  dit  Sans-Terre, 
chevalier,  avoué  de  Hodeige,  44,  148, 
190,  370;  II,  149,  276;  III,  155. 

Langdris  (Libert  I  de),  chevalier,  476;  II, 
276. 

Langdris  (Libert  II  de),  chevalier,  II, 
276. 

Langdris  (Libert  III  de),  chanoine  de 
Saint-Lambert,  vice-doyen,  prévôt  de 
Fosses,  de  Saint-Martin,  de  Saint-De- 
nis, 33,  41,  44,  232,  476,  488;  II,  276. 


Langdris  (Libert  IV  de),  chanoine  de  St- 
Denis,  476,  488;  II,  276;  III,  35. 

Langdris  (Marie  de),  44;  II,  276. 

Langdris  (N.  de),  42;  II,  226,  276. 

Langdris  (Raes  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  juge  des  lignages,  41  ;  II,  276; 
III,  35. 

Langdris  (Thibau'd  I  de),  chevalier,  éche- 
vin  de  Liège,  juge  des  lignages,  41-43, 
369,  370;  II,  232,  276;  III,  35,  130,  155. 

Langdris  (Thibaud  II  de),  44,  91  ;  II,  276, 
284,  380. 

Langhen  (Jean  ou  Hannekin)  ou  Lang- 
huisen,  de  Huy,  395;  II,  154.  Baudouin 
Langhien  ou  Lenghien,  de  Huy,  vivait 
le  22  août  1362  {Collégiale  de  Huy, 
ohartrier). 

Langhen,  Langhien  (Watelet)  ou  Lang- 
huisen,  de  Huy,  281,  395;  II,  179. 

Langius,  historien,  III,  Lxxix. 

Lannays  (Elisabeth  ou  Isabelle  de),  dame 
de  Rume,  Ham,  Beverloo  et  Quaed- 
mechelen,  69,  160;  II,  143,223. 

Lannays  (Mathieu  de),  seigneur  de  Ham, 
69;  II,  223. 

Lannoy  (de),  III,  viii. 

Lantin  (Liège),  402;  II,  16,  17,  310;  III, 

XLVn,  LXX,  CLXXVI,  CLXXXV. 

Lantin  (de),  II,  17. 

Lantin  (Aghisse,  Colar,  Gérard  et  Maroie 
de),  III,  165. 

Lantin  (frère  Lambert  de),  II,  33. 

Lantin  (Libert  I  de),  II,  15-17,  491-493; 
III,  193. 

Lantin  (Libert  II  de),  II,  15,  492. 

Lantin  (Renier  de),  III,  cxv. 

Lantin  (Walter  de),  III,  162. 

Lantin  (Wéri  de),  III,  193. 

Lantremange  (Liège),  55;  II,  25,  275.  — 
Alleu,  avouerie,  seigneurie,  170,  227, 
326,  490;  II,  34,  35,  458;  III,  clxxxvii, 
164.  —  Avoués.  Voy.  Hemricourt. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


341 


Lantremange  (de).  Voy.  Hemricourt. 
Lanzon,  prévôt  de  Saint-Lambert,  II,  124. 
Laon  (France).  Abbaye  Saint-Nicolas  du 

Bois,  III,  cxcviii. 
Lapal  (Antoine),  secrétaire  de  la  ville  d'e 

Maestricht,  III,  cclxxxvi. 
Lardeir.  Voy.  Lardeur. 
Lardenois  (Adolphe),  châtelain  de  Moha, 

269;  II,  277, 
Lardenois  (Gérard),  châtelain  de  Moha, 

268,  269;  II,  277;  III,  ccxm. 
Lardenois  (Jeanne),  II,  277. 
Lardenois  (N.),  alias  de  Moha,  268,  269; 

II,  192,  277. 
Lardenois  (Renard)  de  Lexhy,  354;  II, 

155,  388. 
Lardenois  (Thierri  I),  châtelain  de  Moha, 

268;  II,  277,  327. 
Lardenois  (Thierri  II)  dit  de  Moha,  cha- 
noine de  Huy,  268,  269;  II,  277. 
Lardenois  (Thierri  III?),  269;  II,  277. 
Lardenois.  Voy.  aussi  Ardenois. 
Lardenose  (Ivette),  II,  472. 
Lardeur,  Lardeir,  II,  278  (tableau). 
Lardeur  (Catherine),  II,  278. 
Lardeur  (Jean)  de  Jemeppe,  II,  278. 
Lardeur  (Juette),  II,  278. 
Lardeur  (Lambert)  de  Jemeppe,  465;  II, 

278. 
Lardeur  (N.)  de  Jemeppe,  465;  II,  145, 

278. 
Lardeur  (Thonette   ou  Thonon)   de  Je- 
meppe, 465;  II,  278. 
Lardier  (le)  ou  Lardir,  sur  le  Marché,  à 

Liège,  II,  450. 
Lardier  (de),   II,  279  (tableau,   armes), 

466  (armes);  III,  ccxxvii,  176. 
Lardier  (le),  II,  280  (tableau).  Voy.  Su- 

REAS. 

Lardier  (Agnès  de),  II,  446,  450.  Voy. 

SURLET. 

Lardier  (Alexandre  de),  II,  450. 


Lardier  (Baudouin  I  de),  chanoine  de 
Saint-Barthélemi,  II,  279. 

Lardier  (Baudouin  II  de),  époux  de  N. 
Douchet,  238;  1,279. 

Lardier  (Baudouin  de),  curé  de  Saint- 
Georges,  238;  II,  445,  450;  III,  176. 

Lardier  (Baudouin  de),  bourgmestre  de 
Liège,  238;  11,279. 

Lardier  (Baudouin  de),  boulanger,  III, 
176. 

Lardier  (Béatrix  de),  237;  II,  279,  477; 
III,  176.  Voy.  Surlet. 

Lardier  (Catherine),  moniale  au  Val-Be- 
noît, II,  280. 

Lardier  (Clément  le),  II,  450. 

Lardier  (Denis  de),  II,  450. 

Lardier  (Elisabeth),  II,  230. 

Lardier  (F astre  Baré  Surlet  de),  chanoi- 
ne de  Saint-Paul,  chevalier,  bourgmes- 
tre et  souverain  maïeur  de  Liège,  44, 
91,  303;  II,  81,  276,  284,  380. 

Lardier  (Fastré  Baré  Surlet  de),  seigneur 
de  Cho'kier  et  de  Langdris,  bourgmestre 
de  Liège,  92,  214;  II,  217,  380. 

Lardier  (Géraild  de),  chanoine  de  Sainte- 
Croix  et  de  Saint-Denis,  237;  II,  279. 

Lardier  (Gérard  de),  III,  176. 

Lardier  (Gérard  de)  dit  Douchet,  238, 
273;  II,  206,  279. 

Lardier  (Gérard  fils  de  seigneur  de),  II, 
449. 

Lardier  (Gilles  le),  II,  280. 

Lardier  (Gilles  de)  dit  Sureaz,  III,  190. 

Lardier  (Gilles  I  de),  échevin  de  Liège, 
II,  279.  Voy.  Surlet. 

Lardier  (Gilles  II  de),  dhanoine  de  Saint- 
Denis,  II,  279. 

Lardier  (Gilles  III  de),  chapelain  de  Ha- 
neffe,  chanoine  de  Saint-Denis,  II,  379. 

Lardier  (Gilles  IV  de),  chanoine  de  No- 
tre-Dame à  Namur,  II,  450. 

Lardier  (Gilles  V  de),  II,  446. 


342 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Lardier  (Henri  de),  échevin  de  Liège, 
II,  279. 

Lardier  (Henri  de),  chevalier,  220  (et 
non  Jean),  465,  471;  11,273,279. 

Lardier  (Henri  de),  abbé  de  Plône,  lU, 
176. 

Lardier  (Isabeau  le)  ou  li  Larderesse,  bé- 
guine de  Saint-Adalbert,  II,  280. 

Lardier  (Jacques  I  de),  II,  279. 

Lardier  (Jacques  II  de),  échevin  de  Liè- 
ge, II,  279,  449,  457,  477. 

Lardier  (Jacques  III  de),  464,  465;  I,  145, 
279. 

Lardier  (Jacques  IV  ide),  221,  471;  II, 
273,  279,  360. 

Lardier  (Jacques  le),  citain  de  Liège,  II, 
280;  III,  176. 

Lardier  (Jacques),  chanoine  de  Saint- 
Gilles,  II,  280. 

Lardier  (Jean  I  de),  administrateur  d'A- 
vroy,  échevin  de  Liège,  II,  18,  134,  279, 
477;  III,  xcvii,   158. 

Lardier  (Jean  II  de),  vinier,  échevin  de 
Liège,  II,  279,  315,  360,  477;  III,  ccxvi. 

Lardier  (Jean  III  de),  chanoine  de  Saint- 
Denis,  II,  279. 

Lardier  (Jean  IV  de)  dit  délie  Liwon  de 
Souverain-Pont,  vinier,  237;  II,  279, 
338;  III,  158. 

Lardier  (Jean  V  de),  237;  II,  279,  338. 

Lardier  (Jean  de)  dit  Sureaz,  111,  190. 

Lardier   (Jean   de),   plusieurs,  263;   II, 

445,  449,  450,  475;  III,  176. 
Lardier  (Lione  de),  II,  445. 
Lardier  (Maghin  de),  dite  Sureaz,  III, 

190. 
Lardier  (Maguet  de),  II,  450. 
Lardier  (Marie),  II,  280. 
Lardier  (Marie)  dite  de  Huy,  II,  280. 
Lardier  (Marie)  dite  de  Laminne,  II,  280. 
Lardier  (N.  de),  64,  91,  92,  221,  315,  465; 


II,  201,  248,  279,  280,  290,  360,  377, 

379,  380. 

Lardier  (Nogier  le),  II,  450. 

Lardier  (Piron  de)  dit  Sureaz,  III,  190. 

Lardier  (Renar  de),  recteur  d'autel  en 

l'église  Saint-Etienne,  111,  176. 
Lardier  (Thibaud  de).  Voy.  Surlet. 
Lardier  (Walter  del),  II,  64. 
La  Roche  (Luxembourg),  III,  59.  —  Cour 

féodale,  270.  —  Comtes,  seigneurs,  III, 

150,    151.    Voy.   Bar,   La   Roche.  — 

Maïeurs.  Voy.  Lawet. 
La  Roche  (Amoul  sire  de),  sénédial  du 

Luxembourg,  11,  44. 
Latinne  (Liège),  II,  6,  86.  87,  462.  Voy. 

ci-après  Ville  (Clarin  de). 
Latinne  (Catherine  de),  55,  421;  II,  275. 
Latinne  (Contesse  de),  421. 
Latinne  (Hanin  de),  II,  417. 
Latinne  (Hellin  I  de),  chevalier,  II,  6. 
Latinne  (Hellin  de),  plusieurs,  22;  II, 

380,  417;  III,  47. 
Latinne  (Henri  de),  II,  417. 
Latinne  (Jean  de),  II,  275. 

Latinne  (Jean  le  Rian  de),  55,  421;  II, 

306,  324. 
Latinne  (Juette  de),  II,  417. 
Latinne  (Marguerite  de),  II,  417. 
Latinne  (Marie  de),  II,  306. 
Latinne  (N.  de),  II,  324. 
Latinne  (Rasse  de)  dit  de  Laminne,  II, 

449. 
Latinne  (Rassekin  de),  II,  275. 
Latinne  (Robert  de),  22;  II,  76,  140,  417. 
Latinne  (X.  de),  269;  II,  76,  277. 
Lattre  (Jacques  de),  386. 
Lauduyn  (Guillaume),  écuyer,  II,  68. 
Laurenty,  greffier,  111,  cdxviii. 
Laustein.  Voy.  Lôwenstein. 
La  vaux-Sainte-Anne    (Namur),    71.    — 

Château,  seigneurie,  72.  —  Seigneurs. 

Voy.  Berlo,  Schônau. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSOiNNES. 


343 


Lavaux-Sainte-Anne  (de),  II,  281  (ta- 
bleau). Voy.  Berlo,  Wellin. 

Lavaux-Sainte-Anne  (Catherine  de),  71, 
72,  74,  140;  II,  238,  315. 

Lavaux-Sainte-Anne  (Helwy  de),  71,  72; 
II,  150,281. 

Lavaux-Sainte-Anne  (Jacques  de),  85;  II, 
281,  395. 

Lavaux-Sainte-Anne  (Jean  I  de),  85;  II, 
281.  >'i 

Lavaux-Sainte-Anne  (Jean  II  de),  cheva- 
lier, maire  et  échevin  de  Liège,  maître 
d'hôtel  de  Jean  d'Arlcel,  71,  140;  II,  76, 
238,  281,  315;  III,  xvi. 

Lavaux-Sainte-Anne  (N.  de),  71,  74;  II, 
281,  362. 

Lavaux-Sainte-Anne  (Rasse  de),  sire  de 
Beth,  chevalier,  71,  72;  II,  281;  III, 
177. 

Lavaux-Sainte-Anne  (Thibaud  de),  maire 
de  Wellin  et  non  de  Vielsalm,  71,  85; 
II,  281,  362;  III,  156,  177. 

Laveur  (rue  du)  ou  Lavoir,  en  Ile,  à  Liè- 
ge, II,  479;  III,   162. 

Lavoir  (Liège).  Curé.  Voy.  Bareit. 

Lavoir  (rue  et  brasserie  du),  à  Liège,  243; 

II,  284. 

Lavoir,  lieu-dit  entre  Flémalle  et  Jemep- 

pe,  II,  284. 
Lavoir  (de  ou  du),  256  (armes);  II,  282- 

284   (tableaux,   armes),   450   (armes); 

III,  177. 

Lavoir  (Agnès  de),  plusieurs,  47,  51,  256, 
290,  291  ;  II,  205,  246,  283,  284,  457. 

Lavoir  (Amoul  de),  278;  II,  282,  284,  450. 

Lavoir  (Catherine  de),  II,  282. 

Lavoir  (Elisabeth  de),  II,  284. 

Lavoir  (Gérard  de),  [échevin  d'Avroy], 
II,  283,  284,  450. 

Lavoir  (Gilles  de),  échevin  de  Liège,  II, 
283. 


Lavoir  (Gilles  de),  bourgmestre  de  Liège, 

II,  282,  284,  412. 
Lavoir  (Gilles  de),  plusieurs,  281,  322, 

461;  II,  232,  283,  284,  450;  III,  177. 
Lavoir  (Guillaume  de),  181;  II,  159,  282, 

284,  450;  III,  177. 
Lavoir  (Hanet  de),  II,  282. 
Lavoir  (Henri  de),  [maïeur  de  Liège  et 

d'Avroy],  277;  II,  206,  282,  283;  III, 

177. 
Lavoir  (Henri  de),  chanoine  de  Saint- 

Barthélemi,  III,  177. 
Lavoir  (Henri  de),  chanoine  de  Saint-Ser- 

vais  à  Maestricht,  278;  II,  282. 
Lavoir  (Ide  de),  dame  d'Aldenhoven,  44, 

91;  II,  276,  283,  380;  III,   155. 
Lavoir  (Isabeau  de),  273;  II,  206,  283, 

450;  III,   132. 
Lavoir  (Jean  de),  plusieurs,  215,  256,  278, 

290,  322;  II,    180,    184,  282-284,  394, 

428,  450;  III,  158,  177,  198. 
Lavoir  (Jean  de)  dit  le  Changeur  ou  le 

Changereau,  II,  284. 
Lavoir  (Jeanne  de),  III,  177. 
Lavoir  (Julien  de),  II,  284. 
Lavoir  (Marie  de),  épouse  d'Adolphe  de 

Charneux,  277,  278;  II,  178,  282. 
Lavoir  (Marie  de),  épouse  d'Amel  Damoi- 
seau, 352,  410;  II,  387;  III,  160. 
Lavoir  (Maroie  de),  épouse  de  Renne- 

chon  délie  Tour  de  Wandre,  215,  277; 

II,  282,  394;  III,  158. 
Lavoir  (Monon  de),  II,  450. 
Lavoir  (N.  de),  217,  277,  278,  281,  322; 

II,  179,  282. 
Lavoir  (Osilie  de),  II,  283. 
Lavoir  (Piron  de),  II,  284,  450;  III,  177. 
Lavoir  (Renard  de),  278;  11,  282. 
Lavoir  (Warnier  de)    [d'Ile],  plusieurs, 

48,  256,  263,  273,  277,  290,  352,  410; 

II,  205,  282,  284,  432,  450;  III,   160, 

177. 


344 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Lavoir  (Wérard  de),  chapelain  de  Saint- 
Lambert,  II,  282. 

Lavoir  (Wéri  de), moine  de  Saint-Jaoques, 
II,  283. 

Lavoir  (Wéri  de),  plusieurs,  51,  91,  461; 
II,  282-284,  326,  450;  III,  155. 

Lawar,  Lawet.  Voy.  Fooz. 

Lawet  (Bastien),  maïeur  de  Laroche,  449. 

Layeul  (Adrien),  III,  198. 

LÉAU  (Brabant).  Couvent  du  Val  des  Eco- 
liers. Prieur.  Voy.  Berlo.  —  Voy.  aussi 
Lewis. 

L'Echelle  (Ardennes).  Seigneurs.  Voy. 
Looz-Agimont,  Proest. 

Leck  (seigneur  de  la).  Voy.  Wassenaar. 

Leconer  (Jamar),  II,  87. 

Ledeberg  (Flandre  orientale).  Seigneur. 
Voy.  Wavre. 

Leefdael  (Brabant),  169.  Seigneurs.  Voy. 
Petersheim. 

Leefdael  (de),  169. 

Leefdael  (Henri  de),  amman  de  Bruxel- 
les, 169. 

Leefdael  (Louis  de),  chevalier,  169. 

Leernes  (Gérard  de),  II,  128. 

Leeuw,  au  comté  de  Looz,  223,  452;  II, 
285.  Voy.  Gors-Op-Leeuw,  Op-Leeuw. 

Leeuw  (de),  452,  453  (cri);  III,  cclxix. 

Leeuw  (Gilbert  de),  plusieurs,  II,  243, 
285. 

Leeuw  (Godefroid  de),  plusieurs,  16,  452; 
II,  134,  193,  285;  III,  cxiii,  162. 

Leeuw  (Guillaume  de),  II,  285. 

Leeuw  (Ode  de),  II,  193,  285. 

Leeuwe.  Voy.  Horion. 

Leez,  maintenant  Grand-Leez  (Namur). 
Seigneur.  Voy.  Rocour. 

Leez  (de),  III,  cxi. 

Leez  (Berenger  de),  III,  cv. 

Leez  (Gocelin  de),  II,  128. 

Leez  (Henri  de).  Voy.  Henri. 

Leez  (Jean  de),  II,  127. 


Leez  (Philippe  de),  II,  128. 
Le  Fort,  hérauts  d'armes, III, viii,cclxvii, 
Leignon  (Namur).  Seigneurie,  II,  77. 
Lemborgh  (Hanekin  de),  vinier,  252. 
Lemborgh  (Jeanne  de)  dite  de  Samson, 

252;  II,  183. 
Lembourg  (Maripa  de),  235. 
Lemmoel  (Marguerite  de),  68. 
Lenculen  lez-Maestricht.  Maïeurs.   Voy. 

Hoen.  —  Echevins,  332;  II,  311.  Voy. 

Bosch,  Cigno,  Sack,  Thoreal. 
Lens-Saint-Servais  (Liège),  11,  86,  87.  — 

Dîmes,  174. 
Lens-sur-Geer  (Liège),  III,  ccxxxiv. 
LENs(de),  III,  ccLXViii. 
Lens  (Abresilhe  de),  187;  H,  158. 
Lens  (Agnès  de),  II,  423. 
Lens  (Clarembaud  de),  59;  II,  396. 
Lens  (Gérard  de),  336;  II,  260. 
Lens  (Gislebert  de),  II,  125;  III,  cxi. 
Lens  (Hadewige  de),  59;  II,  396. 
Lens  (Lambert  de),  changeur,  187,  490; 

II,  423. 
Lens  (Marie  de),  II,  316. 
Lens  (N.  de),  59;  II,  396. 
Léopard  (maison  du),  à  Liège,  454;  III, 

XX. 

Leosso  (de).  Voy.  Crisnée. 

Lesve  (Namur),  III,  clxiv. 

Leuth  (Limbourg).  Seigneurie,  II,  390.  — 

Seigneurs.  Voy.  Tongres,  Wyer. 
Leuth  (de).  Voy.  Tongres. 
Leuze  (Jean  de),  écuyer,  seigneur  de  Wa- 

roux,  50;  II,  398. 
Leuze  (Jean  de),  parmentier,  271. 
Leuze(N.  de),  271;  II,  192. 

LEVACHE,  cri,  III,  CCLXX, 

Leval  (de).  Voy.  Prévôt. 
Levaz  (Val-Dieu),  257. 
Levaz  (Renaud  de),  463. 
Levendale,  près  de  Wevelinchoven,  au 
diocèse  de  Cologne,  169,  170. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


845 


Levendale  (Herman  de),  dhevalier,  169. 
Levold   de   Northof,   chroniqueur,   III, 

XXXVII. 

Lewenberg  (seigneur  de).  Voy.  Looz. 

Lewis  (Godefroid  de),  chevalier,  II,  30. 
Voy.  LÉAU,  Leeuw. 

Lewis  (Mathias  de),  chanoine  de  Sainte- 
Croix,  III,  165. 

Lexhy,  dépendance  de  Horion-Hozémont, 
198,  356,  360;  II,  85,  326,  329,  385, 
417,  451,  471.  —  Seigneurie  et  Châ- 
teau, 6,  10,  336.  —  Seigneurs.  Voy. 
Bertinhers,  Paniot.  —  Dîmes,  II,  451. 
— Voy.  CroiXj  Lardenois,  Proidhomme, 
Velroux. 

Lexhy  (de),  198  (armes),  457;  II,  286  (ta- 
bleau, armes),  450;  III,  l,  li. 

Lexhy  (Aldam  de),  II,  451. 

Lexhy  (Ameil  I  de),  chevalier,  197-199, 
432,  485;  II,  286. 

Lexhy  (Amel  II  de),  dit  à  l'Œil,  chevalier, 
198,  199,  207,  209,  217,  242,  330,  354, 
380,  424,  438,  450;  II,  286;  III,  lv, 
177. 

Lexhy  (Amel  III  de),  199;  II,  286;  III, 
177. 

Lexhy  (Amel  IV  de),  chevalier,  199;  II, 
286. 

Lexhy  (Amel  V  de),  échevin  de  Saint- 
Trond,  442;  II,  286;  III,  177. 

Lexhy  (André  de),  chevalier,  II,  385. 

Lexhy  (Anseal  ou  Anselme  de),  360;  II, 
385,451,471. 

Lexhy  (Anseal  ou  Anselme  de)  dit  de  Ho- 
dy,  436;  II,  451.  Le  18  juin  1379,  com- 
paraissent seigneurs  Lambert  et  An- 
seas,  prêtres,  frères,  enfants  jadit  An- 
seal Ide  Hodier  de  Lexhy  {Collégiale 
Saint-Martin,  reg.  87,  fol.  21  v°). 

Lexhy  (Antoine  le  Moine  de),  chevalier, 
402,  435;  II,  141,  417,  418. 

Lexhy  (Baudouin  de),  II,  326,  451. 

Touii  m. 


Lexhy  (Catherine  de),  336;  II,  260. 
Lexhy  (Collar  Renar  de),  92,  354;  II,  155. 
Lexhy  (Elisabeth  de),  religieuse  d'Orien- 

ten,  III,  177. 
Lexhy  (Fastré  de),  II,  401,  484. 
Lexhy  (Françon  de),  II,  286. 
Lexhy  (Gilles   de),   chanoine   de   Saint- 
Pierre,  III,  177. 
Lexhy  (Giloteaz  de),  illégitime,  III,  177. 
Lexhy  (Godefroid  de),  II,  418. 
Lexhy  (Godefroild  dit  Godin  de),  II,  451. 
Lexhy  (Guillaume  Damoiseau  de),  261; 

II,  387. 
Lexhy  (Guillaume  Monclin  de),  336;  II, 

260. 
Lexhy  (Guillaume  de),  céarier  d'Engle- 

bert  de  la  Marck,  évêque  de  Liège,  II, 

451. 
Lexhy  (Hetluid  de),  II,  451. 
Lexhy  (Hugues  de),  chevalier,  5,  9,  10, 

197,  199,  239,  375,  486;  II,  189,  286, 

401,  484. 

Lexhy  (Humbert  de),  chevalier,  sire  d'A- 
wans,  221,  360,  376,  401,  402,  406,  420, 
428,  435,  436,  439,  442;  II,  63,  141, 
162,  257,  273,  321,  328,  401,  410,  417, 
418;  III,  ccxi,  1. 

Lexhy  (Humbert  Damoiseau  de),  261;  II, 
387. 

Lexhy  (Jean  Jaquemin  de),  II,  85. 

Lexhy  (Jean  Locreaz  de),  chevalier,  360, 

402,  436;  II,  141,  417,  418. 

Lexhy  (Libert  de),  plusieurs,  168,  199; 
II,  130,  131,  401,  418,  447,  484. 

Lexhy  (Marguerite  de),  II,  471. 

Lexhy  (N.  de),  92,  207,  209,  217,  218,  239, 
242,  330,  339,  346,  360,  366,  367,  375, 
402,  440,  442;  II,  141,  156,  167,  230, 
262,  286,  288,  290,  328,  410. 

Lexhy  (Osilie  de),  II,  405,  451. 

Lexhy  (Otton  de),  chevalier,  197-199,  218, 
238,  239,  252,  339,  346,  366,  367,  368, 

44 


346 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


375;  II,  156,  189,  230,  262,  273,  286, 
447,  450. 

Lexhy  (Otton  de)  dit  de  Noville,  cheva- 
lier, 198,  238,  251,  252;  II,  286,  450. 

Lexhy  (Renard  de),  360. 

Lexhy  (Renar  l'Ardenois  de),  354;  11,  155. 

Lexhy  (Renier  de),  chevalier,  199,  486; 
II,  429;III,cxvii. 

Lexhy  (Rigaud  de),  168,  199;  II,  130,  131, 
447;  III,  177. 

Lexhy  (Wautier  de),  II,  448. 

Lexhy  (X.  de),  abbé  de  Saint-Laurent, 
402;  II,  141. 

LiBAY  (Colien  Clos  de),  II,  42. 

LiBAY  (Henri  de),  II,  42. 

Libermé  (N.  de),  II,  201, 

LiBERT,  chanoine  de  Notre-Dame  à  Aix- 
la-Chapelle,  II,  2. 

Libert,  prévôt  de  Notre-Dame  à  Huy,  III, 

CLXXXIV. 

LiBiNNES  (de),  421. 

LiBiNNES  (Guillaume  de),  baflli  de  Bou- 
vignes,  et  châtelain  de  Montaigle,  394. 

LiBiNNES  (Jean  de),  421;  II,  324;  III, 
CLXXXI.  ^ 

LiBiNNES  (Marguerite  de),  394;  II,  349. 

LiBiNNES  (X.  de),  421;  II,  324. 

LiBOis,  dépendance  d'Evelette  (Namur). 
Avoués.  Voy.  Warnant. 

LiBOis  (Marie  de).  II,  400. 

LiBORET.  Voy.  Villers-l'Evêque. 

LiBRA  (de)  ou  de  la  Balance,  II,  254. 

Libra  (Catherine  de),  212;  II,  217. 

LiBRA  (Cécile  de),  II,  254. 

Liera  (Daniel  de),  II,  254. 

Libra  (X.  de),  échevin  de  Maestridit,  212. 

LiBUiN,  II,  129,  131;  III,  cxl. 

LiBUiN,  échevin  de  Huy,  II,  129. 

Lichtenberg  (Limbourg  hollandais).  Sei- 
gneurs.  Voy.  GOSSONCOURT. 

Lichtenberg  (de)  ou  Lichtenbordh,  III, 
30,  31. 


Lichtenborch  (Elisabeth  de),  dame  de 
Meldert,  306-308;  11,376. 

Lichtenborch  (Godefroid  de),  chevalier, 
307. 

Lichtenborch  (Henri  de), chevalier,  éche- 
vin liégeois  de  Maestricht,  306-308;  II, 
376;  III,  159. 

Lichtenborch  (Henri  de),  308. 

Lichtenborch  (Roger  de),  II,  166. 

Lichtenborch  (Zybe  de),  306-308;  II, 
376;  III,  159. 

Lichtervelde  (Jacques  de),  134. 

Lidolphe,  archidiacre  de  Liège,  II,  2. 

Liedekerke  (Brabant).  Seigneurs.  Voy. 
Gavre. 

Liedekerke  (de),  228,  392;  III,  23. 

Liedekerke-Beaufort  (de),  121. 

Liedekerke  (Albert  de),  III,  ccxcv. 

Liedekerke  (Jean  de),  sire  de  Beaufort, 
144. 

Liedekerke  (Rasse  sire  de),  II,  147. 

Liedekerke  (Rasse  de)  dit  de  Beaufort, 
sire  de  Beaufort  et  de  Corthys,  144; 
II,  147,  419. 

Liedekerke  (Sohier  de),  sire  de  Beau- 
fort,  chevalier,  144;  II,  147,  419. 

Liège,  ancienne  principauté  épiscopale, 
146,  303;  II,  37,  105  et  suiv.;  III,  Lxxiii, 

LXXIV,  LXXIX,  CVII,  CXXIX,  CXXXIV,  CLXII, 
CLXVII,  CLXXV,  CCI,  CCII,  ccv,  60.  — 
Guerres  du  pays,  guerres  civiles,  24, 29, 
32,  33,  64,  68,  76,  80,  88,  114,  133,  143, 
158,  167,  214,  244,  269,  327,  341,  347, 
384;  II,  173,  287;  III,  lix-lxv,  1-49. 
Voy.  aux  mots  :  Awans,  Batailles, 
Fexhe,  Guerres,  Huy,  Nouvelle.Vingt- 
DEUX.  —  L'évêque,  65,  81,  90,  104, 
140,  161,  168,  192,  213,  226,  235,  294, 
337,  338,  362,  379,  389,  399,  400,  404; 
II,  23,  72,  88,  90,  91,  105  et  suiv.;  III, 

XV,  LXXIII,  LXXIV,  LXXV,  CIV,  CLXIV,  CLXVI, 

CLXXvi,    ccLXXXii,    54-154,    178.    Voy. 


DES   NOMS  DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


347 


Adolphe  de  la  Marck,  Adolphe  de 
Waldeck,  Albéron,  Albert  de  Cuyck, 
Albert  de  Louvain,  Alexandre,  Ar- 
NOUL  de  Hornes,  Baldéric,  Berthout, 
Durand,  Englebert  de  la  Marck,  Era- 
CLE,  Ernest  de  Bavière,  Francon, 
Frédéric,  Henri  de  Gueldre,  Henri 
DE  LEEZ,  Henri  de  Verdun,  Hoens- 
brouck,  Hugues  de  Chalon,  Hugues 

DE  PlERREPONT,  JeAN  D'ARKEL,  JeAN  DE 

Bavière,  Jean  d'Enghien,  Jean  d'Ep- 
PES,  Jean  de  Flandre,  Jean  de  Heins- 
berg,  Jean-Louis  d'Elderen,  Louis  de 
Bourbon,  Méan,  Notger,  Otbert, 
Raoul  de  Zaeringen,  Reginard,  Ro- 
bert DE  Tourotte,  Simon  de  Limbourg, 
Théoduin,  Thibaud  de  Bar,  Wazon, 
WoLBODON.  —  Prétendants.  Voy.  Per- 
WEZ,  RocHEFORT.  —  Mambours,  132, 
133,  170;  II,  134.  Voy.  Chalon,  Dave, 
Heers,  Looz,  Pesches,  Rochefort.  — 
Pairs,  III,  145,  146,  151.  Voy.  Diepen- 
beek.  —  Avoués. Voy.  Hesbaye. —  Ban- 
nerets,  III,  151.  —  Etats,  III,  lxxv.  — 
Etat-noble,  III,  vu,  viii,  xcvi.  —  Mense 
épiscopale,  III,  cxlix.  —  Appel  à  l'Em- 
pire, III,  110,  111,  — Monnaie,  fiefs,  III, 
cxLiv,  cxLV. —  Impôts,  III,  185. —  Scel- 
leur.  Voy.  Montenaeken.  —  Conseil 
privé,  III,  XVI,  LXXV,  xcv.  —  Conseil- 
lers. Voy.  Berlo,  Ordange.  —  Rece- 
veurs. Voy.  Baré,  Blavier,  Chabot, 
Chivre,  Grâce,  Haccourt,  Hemricourt, 
Hognoul,    Hugues,    Lexhy,    Mierle, 

MOYLANT,    ROSMEL,    ScHÔNAU,    —   HÔtC 

de  l'évêque  à  Louvain.  Voy.  Brabant. 
—  Ministeriales,  familia,  nobiles,  mi- 
lites, etc.,  II,  123-134,  312,  441,  447, 
458,  466,  467;  III,lxxvii,lxxxii,lxxxvii, 

XCIII,  xcv,  XCVII,  CXXV-CLXI,  CLXXXII, 
CLXXXIII,  CXCI,  CDLI.Voy.  DONMARTIN,  NI- 
VELLE, Preit,  Surlet,  Thierri, Villers- 


l'Evêque,  etc.  —  Chancellerie,  III, 
cxLVii. — Chambellans,  costes,  huissiers, 

III,  CXLV-CXLVII.  Voy.  CONRARD,  GODE- 
FROID,  GOSSONCOURT,  HeNRI,  ORDANGE, 

Seraing,Valin,Villers.  —  Sénéchaux, 
459,  476-478;  II,  337,  442;  III,  cxxxvi, 
cxLi,  CLVii.  Voy.  Jean,  Pailhe,  Preit, 

—  Echansons,  II,  312,  458;  III,  cxxxix, 
cxLii.  Voy.  Adelinus,  Nivelle.  —  Bou- 
teillers,  326;  II,  24,  458;  III,  cxliii, 
Voy.  Scailbert,  Troncillon.  —  Tonne- 
lier, III,  CLix.  —  Panetiers,  342;  III, 
cxLiv,  CXLV,  198.  Voy.  Seraing.  —  Cui- 
sinier. Voy.  Etienne.  —  Médecin.  Voy. 
Thierri.  —  Chapelain.  Voy.  Walter. 

—  Baillis.  Voy.  Hermée  et  au  nom  des 
bailliages  :  Condroz,  Hesbaye,  etc.  — 
Secrétaire  de  l'évêque.  Voy.  Henri.  — 
Maréchaux,  201,  432;  III,  xliii,  cli, 
CLVII.  Voy.  Atrive,  Beaufort,  Berlo, 
Ferme,  Flémalle,  Galen,  Hamal, 
Harduemont,  Hermalle,  Hozémont, 
Jemeppe,  Jeneffe,  Laminne,  Langdris, 
Montenaken,  Oupeye,  Petersheim,  Ri- 
xingen,  Rochefort,  SchSnau,  Skeuvre, 

SOLIER,   TONGRES,    ViSÉ,   WaRFUSÉE.   — 

Cellériers,  receveurs,  etc.,  III,  cxxxix, 
120.  Voy.  Rosmeer,  Saint-Denis,  Sei- 
FRiD,  Thomas,  Wanzoul.  —  Maîtres 
d'hôtel.  Voy.  Berlo,  Hemricourt,  La- 
VAUX,  Proest.  —  Huissiers  de  l'évêque. 
Voy.  GoDEFROiD,  Henri,  Moylant.  — 
Bannière  de  Saint-Lambert,  255;  III, 
CLI.  —  Armure  et  équipement  des  che- 
valiers, III,  39.  —  Tribunal  de  la  Paix, 
262;  II,  90-121;  III,  lxi,  lxvi-lxviii, 
Lxxiv,  xcvii,  cxcvii,  CDXLV,  3,  59-62,  68- 
74,  154.  —  Anneau  du  Palais,  325,  391  ; 
III,  Lxxiv,  cxcvii,  3,  59-62,  71,  73-83, 
145.  —  Ressort  judiciaire,  III,  91.  — 
Seigneuries  féodales  et  allodiales,  III, 
cLXXxiv.  —  Ohamp-clos,  duels  judiciai- 


348 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


res,  II,  121  ;  III,  lxv-lxviii,  9-11,  39.  — 
Paix  des  lignages,  commission  de  la 
paix,  juges  des  lignages,  43,  49,  104, 
110,  118,  123,  141,  144,  192,  201,  203, 
220,  223,  238,  241,  247,  262,  288,  298, 
311,  312,  325,  335,  337,  342,  345,  385, 
396,  397,  426,  429,  433,  443;  II,  150, 
194,  239,  334,  356;  III,  vu,  xvi,  XLVii, 
25,  28,  29.  Voy.  Athin,  Bautersem, 
Berlo,  Clockier,  Ferme,  Hemricourt, 
Horion,  Jamblinne,  Langdris,  Loncin, 
Marteau,  Neuville,  Roche,  Waenro- 
DE,  Warfusée,  Xendremael.  —  Secré- 
taires des  XII  des  lignages.  Voy.  Da- 
CHOu,  Hemricourt,  Momsteghen.  — 
Messagers  des  lignages.  Voy.  Poilhon. 
—  Cour  féodale,  II,  78.  —  Cour  allo- 
diale,  chiese  Dieu,  192,  232,  249,  250, 
253;  II,  10,  13,  44,  89,  90;  III,  xv, 
clviii,  74,  178.  —  Maires  allodiaux. 
Voy.  Fairon,  Flémalle,  Lion,  Mail- 
lard. —  Maires  de  Liège,  III,  cdxlv, 
87-94.  Voy.  Athin,  Bernalmont,  Boi- 
leau,  Boverie,  Cange,  Chabot,  Char- 
neux.  Grâce,  Henri,  Herman,  Heze- 
LON,  Julémont,  Langdris,  Lardier,  La- 
vaux,  Lavoir,  Liers,  Lontzen,  Marche, 
Marteau,  Panceron,  Polarde,  Renier, 
SoLiER,  Thierri,  Udon,  Warfusée,  Wé- 
Ri.  —  Maires  en  féauté,  sous-maïeurs. 
Voy.  Gailhar,  Harche,  Harne,  Jardin, 

PÉVÉREAL,  SaINT-SeRVAIS,  SuRLET,  VeL- 

Roux.  —  Edievins  de  Liège,  235,  304, 
338,  461;  II,  132,  133;  III,  xvi,  xliii, 
xlvl,  li,  lxiv,lxxiii-lxxv,  cxcvii,cclxiv, 
cdxlvi,  61-65,  75,  83,  91,  94-111,  130. 
Voy.  Anixhe,  Athin,  Baré,  Bastogne, 
Beau,  Becheron,  Berlo,  Bernalmont, 
Bernau,  Bierset,  Binche,  Blavier, 
Boileau,  Bolsée,  Bonvarlet,  Boveal, 
Boverie,  Brabant,  Canges,  Cerf,  Cha- 
bot, Charneux,   Clockier,   Clouze?, 


CoiR,  Cologne,  Cornu,  Crasmadars, 
Crisnée,  Falloise,  Faucon,  Fexhe, 
Flémalle,  Fléron,  Fraipont,  Frères, 
Gailhar,  Gothem,  Grâce,  Grégoire, 
GuYGOVEN,  Haccourt,  Hemptinne,  Ho- 
chet, HOGNOUL,  Hollogne,  Horion, 
Ile,  Jamblinne,  Langdris,  Lardier,  La- 
vaux,  Lavoir,  Liers,  Lontzen,  Loup, 
Louvrex,  Maclet,  Marché,  Mathon, 
Metz,  Moine,  Moylant,  Mulrepas, 
Neuvice,  Ouffet,  Paniot,  Payen,  Pé- 

RONNE,  POLAIN,  POLARDE,  POULSEUR, 

Preit,  Proest,  Proidhomme,  Provener, 
Recons,  Renier,  Rico,  Robert,  Robeur, 
Roche,  Rose,  Rosmel,  Rosseaz,  Ruel- 
le, Saint-Jehanstrée,  Saint-Martin, 
Saint-Servais,  SchOnau,  Segrar,  Se- 
RAiNG,  Slins,  Solier,  Soumagne,  Strai- 
le,  Surlet,  Thenis,  Thuin,  Thys,  Va- 

CHERESSE,    ViLLERS,    WaLDOREAL,    WaR- 

nant,  Waroux,  Wilkar,  Xhendremael, 
Zutemine.  —  Secrétaires  des  échevins. 
Voy.  Momsteghen,  Oupie,  Surlet, 
Temploux.  —  Chambellans  des  éche- 
vins. Voy.  Harche,  Marche,  Moustier, 
Saint-Cornet.  —  Changeur  des  éche- 
vins. Voy.  BoLsÉE.  —  Clerc  du  mayeur, 
Voy.  Borland.  —  Hérauts  d'armes.Koy. 
Berch,  Le  Fort.  —  Cité  et  franchise 
de  Liège,  130,  213,  289,  303,  380,  387, 
399,  400,  402;  II,  14,  16,  49,  101,  104, 
270;  III,  XXIX,  Lx,  lxiv,  lxxv,  lxxvii, 

CXLII,   CLXVIII,   CLXXIII,   CLXXXl,  CLXXXIV, 

CCLXXXiv,  55-57,  59,  60,  131-135.  — 
Armoiries,  304.  —  Sceau,  III,  cclxiv. 
—  Tournois,  behours  sur  le  Marché, 
II,  86;  III,  cLXxviii,  clxxx.  —  Avoués 
de  la  Cité,  III,  cli,  clii,  cdxliii,  88,  91, 
107-117.  Voy.  Boverie,  Diepenbeek, 
Preit,  Solre.  —  Bourgmestres,  235, 
316.  Voy.  Athin,  Baré,  Berlaimont, 
Berleur,  Blavier,  Bolsée,  Bombaye, 


DES  NOMS  DE  LIEUX   ET  DE  PERSONNES. 


349 


BovERiE,  Champs,  Charneux,  Château, 
Chivre,  Cocq,  Coir,  Cornu,  Flémalle, 
Haccourt,  Heairicourt,  Herstal,  Hu- 
weneal,    Joiiliet,    Lardier,    Lavoir, 

LiERS,     MONTEGNÉE,     MOYLANT,     PeVE- 

REAL,  Preit,  Quartier,  Ramier,  Ro- 
beur,  Roche,  Saint-Esprit,  Saint-Ser- 
VAis,  Samson,  SerainGj  Straile,  Su- 
real,  Surlet,  Velroux,  Warfusée,  Wa- 
roux.  —  Secrétaires  de  la  Cité.  Voy. 
AcHOU,  Hannut,  Hemricourt.  —  Jurés. 
Voy.  Ile.  —  Commissaires.  Voy.  Bol- 
sÉE,  Thenis.  —  Avocats.  Voy.  Gem- 
BLOux,  Godet,  Hannut,  Heure,  Looz, 
Marets,  Rosoux,  Saint-Jacques.  — 
Procureurs.  Voy.  Marteal.  —  Tonlieu, 
fermeté,  44,  118.  —  Banlieu,  III,  57. 
—  Métiers,  64,  213;  III,  cclxxxii, 
cCLxxxix,  56,  57,  89,  90.  —  Boulan- 
gers, III,  88,  89,  107.  —  Brasseurs,  III, 
88.  —  Changeurs,  lombards,  usuriers, 
44;  III,  cLVii.  Voy.  Amay,  Bierset,  Bot- 
tin,  Cange,  Cornu,  Horion,  Jehay, 
Joiiliet,  Motet,  Pevereal,  Puissant, 
Ratier,  Rico,  Rocour,  Roloux,  Surlet, 
Vaulx,  Waroux,  Warvelle.  —  Mar- 
chands de  viu,  II,  340.  Voy.  Belle- 
CoisTE,  Chabot,  Chettegnée,  Huy, 
Lardier,  Lion,  Loup,  Marche,  Metz, 
Mission,  Proidhoaîme,  Rolants,  Saint- 
Martin,  Sansonet,  Vinier. —  Pêcheurs, 
chandeilons,  orfèvres,  III,  90.  —  Pê- 
cheurs, poissonniers,  III,  105.  —  Mon- 
nayeurs.  Voy.  Herstal.  —  Office  héré- 
ditaire au  moulin  au  bra,  III,  178.  — 
Halle  Ides  drapiers,  305.  —  Poids  de  la 
graisse,  48,  256;  III,  160.  —  Poids  du 
fer,  456.  —  Quartaux  du  sel,  318.  — 
Vinaves,  303;  III,  li,  cclxiv.  —  Maires 
des  vinaves,  III,  90.  —  Palais,  II,  82; 
III,  CLVii,  7,  145.  —  Vivier  du  palais, 
III,  cxLVi.  —    Porte  du  palais,   III, 


CLx.  —  Château  et  porte  de  Sainte- 
Walburge,  260,  311,  402;  II,  51;  III, 
ccxxxii.  —  Citadelle,  III,  ccxxxiii.  — 
Porte  Sainte-Marguerite,  373;  II,  478. 
—  Porte  Saint-Martin,  II,  359,  478.  — 
Porte  du  pont  d'Avroy,  III,  138.  — 
Porte  de  Vivegnis,  291.  —  Tour  des 
prisons,  III,  clx.  —  Pont  des  Arches, 

II,  87;  III,  cxlvii,  cxlviii.  —  Perron, 

III,  ccLXXxviii.  —  Violette,  II,  86.  — 
Halle  aux  pennes,  III,  clx.  —  Foire, 
III,  91.  —  Marché,  II,  298;  III,  xix, 
XX.  —  Rues  et  lieux-dits.  Voy.  Aigle, 
Airs,  Avroy,  Barbeau,  Basse-Sauve- 
NiÈRE,  Bastrée,  Bealvengnis,  Beaupor- 
TAiL,  Beaurepart,  Bernar,  Boverie, 
Brigebo,  Carmes,  Chapeau  de  roses. 
Château  Sylvestre,  Chat  Sauvage, 
Cheval,  Chinstrée,  Chodelistrée, 
Choke,  Cornillon,  Coronmeuse,  Croi- 
sette,  Croisiers,  Croissant,  Croyère, 
Droixhe,  Entre-Deux-Ponts,  Fer  de 
Moulin,  Féronstrée,  Fetinne,  Fontai- 
ne, Frère-Michel,  Frères-Précheurs, 
Frères-Mineurs,  Géroruwalle,  Hau- 
te-Sauvenière,  Henois,  Hors-Chateau, 
Ile,  Ileal,  Jardin,  Jérusalem,  Lardier, 
Lavoir,  Léopard,  Malgarnie,  Mange- 
NiE,  Marché,  Meas,  Mexhawe,  Neuves- 

BRESSINNES,  NeUVICE,  OfFICIAL,  OlIFAN, 

Outre-Meuse,  Pannetrie,  Pesseurue, 
Petit-Palais,  Pierreuse,  Pi  lchoul.Pix- 
hamollin.  Pont,  Pont  des  Arches,  Pont 
d'Amercœur,  Pont  d'Ile,  Porcus  Syl- 
VESTRis,  Prémontrés,  Prés-Saint-Denis, 
Quartier, Quatre  Fils  Aymond, Ratier, 
Saint-Christophe,  Sainte-Croix,  Saint- 
Georges,  Saint-Gilles,  Saint-Hubert, 
Saint-Jeanstrée,  Saint-Laurent,  Saint- 
Léonard,  Saint-Martin,  Sainte-Mar- 
guerite, Saint-Nicolas,  Saint-Servais, 
Saint-Thomas,    Samson,    Sauvenière, 


350 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Souverain-Pont,  Spervierrualle,  Sur- 
LET,  Sur-Meuse,  Tanneurrue,  Ta- 
WEs,  Torrent,  Treist,  Verte,  Valia- 
devant,  Vivegnis,  Vivier.  —  Juridiction 
spirituelle.  Diocèse,  projet  de  démem- 
brement, II,  94,  102,  112,  118;  III,  59. 

—  Suffragants  de  l'évêque.  Voy.  Saint- 
Martin,  SvLVius.  —  Cour  spirituelle, 
officialité,  II,  26,  36,  75,  88;  III,  61. 
Voy.  Ami,  Autre-Eglise,  Baudouin, 
Cange,  Fize,  Ochain,  Rosoux,  Tournai. 

—  Qercs  de  lof f icialité.  Voy.  Preit.  — 
Sentenciers,  182.  Voy.  Abée,  Hemri- 
court,  Oignées.  —  Chapitre  de  la  ca- 
thédrale Saint-Lambert,  45,  101,  170, 
200,  340,  342,  388,  402,  405,  439,  463, 
488;  II,  2,  16,  17,  26,  50,  93,  102,  120, 
121,  125,  129,  130,  132,  133,  305,  417, 
453;  III,  m,  xiv,  xvi,  xxxii,  xlvi,  cvi, 

CVIII,  CXXXI,  CXXXII,  CXXXV,  CXLIV,  CLVII, 
CLXXXVI,      CLXXXVII,      ce,      CCLXXXII,      7, 

138,  139,  178.  —  Prévôts,  II,  474, 
479.  Voy.  Alexandre,  André,  Engle- 

BERT    DE    LA    MaRCK,    HeNRI,    HuGUES, 

Jean.  —  Officiai  du  prévôt.  Voy.  Vel- 
Roux.  —  Archidiacres,  11,  126,  127. Voy. 
Alexandre,  Amaury,  André,  Atrive, 
Baudouin,  Beaumont,  Benno,  Carreto, 

COMBLAIN,  CORSWAREM,   DyKA,   ElBERT, 

Godescalc,  Hemricourt,  Henri,  Hé- 
RUARD,  Hugues,  Jean,  Lidolphe,  Moy- 
lant,  Nassau,  Otton,  Philippe,  Ra- 
DULPHE,  Renier,  Rochefort,  Suder- 
MAN,  Thierri,  Thomas,  Walter,  Ysem- 
BRUc.  —  Abbés  de  Notre-Dame.  Voy. 
Godescalc.  —  Doyens,  II,  25.  Voy. 
AwANs,  Cange,  Conrad,  Hubert,  Jean, 
LoNCiN,  Lowaige,  Thierri,  Walter.  — 
Chantres.  Voy.  Amaury,  Bierset,  Char- 
neux,  Corswarem,  Fontaine,  Henri, 
Hinnisdael,  Loncin,  Luca,  Mall,  Mon- 
tenaeken.  —  Ecolâtres.  Voy.  Boileau, 


Hemricourt,  Ochain,  Surlet.  —  Oes- 
tres, II,  86;  III,  106,  107.  Voy.  Théo- 
DUiN.  —  Prébendes,  80,  206,  235,  236. 

—  Chanoines,  II,  131.  Voy.  Alfteren, 
Ami,  Asculphe,  Awans,  Baré,  Bauter- 
sem,  Beaurieux,  Berlo,  Biest,  Bla- 
viER,  Boileau,  Bouillon,  Boverie,  Bo- 
voN,  Brunon,  Calstre,  Cange,  Chabot, 
Charneux,    Coen,    Colonster,    Com- 

BLAIN,  DaVE,  EmMON,  FeXHE,  FlZE,  FlÉ- 

malle.  Fontaine,  Fooz,  Gavre,  Genef- 
FE,  Ghennepe,  Gilar,  Grâce,  Grand- 
SART,  Guillaume,  Haccourt,  Hemri- 
court, Henri,  Herbert,  Hognoul,Hol. 
logne.  Horion,  Hubert,  Ile,  Jean,  Ju- 
lémont,  Jupille,  Kenzwilre,  Langdris, 
Loncin,  Looz,  Luca,  Montenaeken, 
MoYLANT,  Ochain,  Onulphe,  Payen, 
Petersheim,  Pont,  Preit,  Roche,  Ro- 
chefort, Rosoux,  Saint-Laurent,  Schô- 
nau,  Sebres,  Siger,  Solier,  Straile, 
SuDERMAN,  Surlet,  Thierri,  Thomas, 
Thuin,  Vianden,  Waenrode,  Wahart, 
Wazon,  Wihogne,  Willembringes,Wil- 
LERZiES,  YzEMBRUc.  —  Chanoines  de 
Saint-Mateme,  404.  Voy.  Dînant,  Op- 
HERS,  Preit,  Thibaud.  —  Chanoines  de 
la  Petite-Table.  Voy.  Malhair.  —  Cha- 
pelains de  Saint-Lambert,  III,  xxxviii. 
Voy.  Fize,  Goscelmus,  Henrici,  Lavoir, 
Saint-Servais,  Waroux.  —  Fieffés  de 
Saint-Lambert,  228,  311,  313.Koy.  Coir, 
Kemexhe.  —  Baillis  du  chapitre,  II, 
169.  Voy.  Boileau,  Bovenistier,  Lon- 
cin, Slins,  Waroux,  Wilkar.  —  Secré- 
taires du  chapitre.  Voy.  Saint-Laurent 

—  Cdlégiales,  388;  III,  clvii.  —  Col 
légiale  et  chapitre  de  Saint-Barthélemi 
II,  123,  124,  451,  458;III,cvii,CLXXXViii 
196.  —  Prévôts,  206.  Voy.  Bautersem 
Gavre,  Hemricourt,  Moylant,  Saint 
Laurent.  --  Chantres.  Voy.  Robin.  — 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


âôl 


Chanoines.  Voy.  Awans,  Beaurieux, 
Bernalmont,  Charneux,  Grâce,  Lar- 
DiER,  Lavoir,  Lieriwe,  Momsteghen, 
SuRLET,  Xhendremael.  —  Chapelle 
Sainte-Anne,  II,  446.  —  Collégiale  et 
chapitre  de  Sainte-Croix,  234,  309,  351  ; 
II,  23,  24,  87;  III.clxxxvii,  cclxvii.  — 
Prévôts.  Voy.  Fexhe,  Fontaine,  Gavre, 
Hemricourt,  Solier,  Surlet,  Thomas. 
—  Doyens.  Voy.  Othée,  Wihogne.  — 
Chantres.  Voy.  Coir.  Soust.  —  Pré- 
bendes, 236.  —  Chanoines.  Voy.  Asson, 
Baré,  Chapelle,  Coir,  Grâce,  Heure, 
Hochet,  Hognoul,  Ile,  Jalheau,  Lar- 
DiER,  Lewis,  Lieriwe,  Modave,  Nivelle, 
Quarteal,  Roche,  Ruffi.  —  Chape- 
lains. Voy.  AssoN,  Othée.  —  Collégiale 
et  chapitre  de  Saint-Denis,  275;  II,  16, 
24-26,  32;  II,  316,  422,  433,  493;  III, 
CLXxxvii.  —  Prévôts.  Voy.  Fize,  Ghoor, 
Langdris,  Looz,  Nicolas.  —  Doyens. 
Voy.  Chabot.  —  Chantres.  Voy.  Hem- 
ricourt, Liers,  Rose,  Straile.  —  Cos- 
tres.  Voy.  Ile,  Langdris.  —  Chanoines. 
Voy.  Argenteau,  Baré,  Bernar,  Bla- 
vier,  Bolsée,  Fize,  Haccourt,  Hardi, 
Harzée,  Hemricourt,  Kemexhe,  Lar- 
DiER,  Liers,  Moylant,  Roche,  Rose, 
Rosoux,  Saint-Denis,  Surlet,  Tongres, 
Waroux,  Wihogne.  —  Collégiale  et 
chapitre  de  Saint-Jean-Evangéliste,  183, 
357,  486;  II,  126,  351  ;  III,  cvii.  —  Pré- 
vôts. Voy.  Beau,  Comblain,  Haccourt, 
Hollogne,  Ochain,  Radulphe.  — 
Doyens.  Voy.  Failhy,  Jeneffe,  Kemex- 
he, Langdris.  —  Ecolâtres.  Voy,  Ans, 
Langdris,  Wellen.  —  Prébendes,  II, 
423,  424,  455.  —  Chanoines.  Voy.  Beau, 
Chywqngne,  Fléron,  Fontaine,  Gelin- 
den,  Haccourt,  Hemricourt,  Heure, 
HoNY,  Jeneffe,  Kemexhe,  Kerckhem, 
LiNTRES,  Maestricht,  Meers,  Mierle, 


Ophers,Ordange,  Palais,  Proest,  Sur- 
let, Walter,  Warfusée,  Wonck.  — 
Chapellenie,  408.  —  Pistre,  452;  III, 
XL.  —  Collégiale  et  chapitre  de  Saint- 
Martin,  85,  214,  315,  348;  II,  42;  III, 

LXXIX-LXXXI,  CXLIX,  CCXXXIV,   7.  —   Pfé- 

vôté,  Lxxxi.  Voy.  Gilar,  Langdris,  Pe- 
tersheim.  —  Doyens.  Voy.  Boverie, 
Frères,  Heure,  Lieriwe,  —  Chantres. 
Voy.  Beau,  Coir.  —  Ecolâtres.  Voy. 
Rose.  —  Prébendes,  434;  II,  416.  — 
Chanoines.  Voy.  Balances,  Baré,  Bla- 
vier,  Bolsée,  Chabot,  Coir,  Gavre, 
Gothem,  Grâce,  Hemricourt,  Heure, 
Hognoul,  Hollogne,  Momaidy,  Palais, 
Saint-Martin,  Saint-Servais,  Sauve- 
nière,  Surlet,  Vottem,  Waroux.  — 
Receveur.  Voy.  Warnant.  —  Collégiale 
et  chapitre  de  Saint-Paul,  253,  309  ;  II 
29,72, 125;  III,  Lxxxii,  cxcvii.— Prévôts 
Voy.  Comblain,  Haccourt,  Herbert 
Radulphe.  —  Doyens.  Voy.  Beaurieux 
Bierset,  Ebalus,  Jean,  Jeneffe,  JonaS; 
Otton,  Preit,  Richer.  —  Chantres 
Voy.  Beaurieux.  —  Cêlerier.  Voy.  Ot 
ton.  —  Prébendes,  75.  —  Chanoines 
Voy.  AwANs,  AwiRs,  Baré,  Bastogne 
Beaurieux,  Berlo,  Charneux,  Fexhe 
Fléron,  Frédéric,  Gilar,  Harzé,  IlE; 
Lardier,  Momsteghen,  Moylant,  Na' 
VEAU,  Nivelle,  Ouffet,  Pierre,  Raoul 
Sauvenière,  Sechfawe,  Solier,  Sur 
LET,  Ville.  —  Recteur  d'autel.  Voy 
Sart. —  Collégiale  et  chapitre  de  Saint- 
Pierre,  304,  443;  II,  433;  III,  Lxvi 
cxcvir,  cciii,  169,  197.  —  Prévôts.  Voy, 
Charneux,  Lambert,  Wihogne.  —  Cos- 
tres.  Voy.  Cossen.  —  Doyens.  Voy.  Res- 
tées, Villers,  Wihogne.  —  Chanoines 
Voy.  CoRswAREM,  Fexhe,  Frères,  Gra 
CE,  Herstal,  Ile,  Montenaeken,  Po 
lain,  Richezo,  Saint-Martin,  Wiho- 


35-2 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


GNE.  —  Chapelains.  Voy.  Dabeton, 
Fexhe,  Kemexhe,  Maçon.  —  Abbaye  de 
Saint-Jacques,  248,  306,  319;  II,  72,  74, 
130;  III,  XXXII,  XXXVIII,  cxiv,  clxxvi, 
CLxxxv,  191,  193,  194,  197.  —  Abbés, 
301  ;  II,  133.  Voy.  Etienne,  Jupille.  — 
Prieurs.  Voy.  Anelin.  —  Religieux. 
Voy.  Bolsée,  Donmartin,  Frères,  Go- 

THEM,     HaMAL,     HOLLOGNE,    JuLÉMONT, 

Lavoir,  Renier,  Surlet,  Waroux.  — 
Abbaye  de  Saint-Laurent,  11,  29,  70, 
247;  II,  51,  129,  483,  484;  III,  xxxii, 
XCIX,  CIV,  CXXI,  cxxv,  cxxxv,  CXXXVII, 
CDxiii.  —  Abbés,  II,  133;  III,  lxxvii. 
Voy.  Baudouin,  Donmartin,  Gy-mont, 
Haccourt,  Jean,  Lexhy,  Marille,  Ni- 
velle, Otton,  Preit,  Velroux,  Wéri. 

—  Moines.  Voy.  Eustache,  Fontaine, 
Heure,  Maillard,  Royde,  Rupert, 
Surlet,  Warfusée,  Waroux.  —  Fami- 
lier. Voy.  Everelme.  —  Abbaye  de 
Saint-Gilles  en  Publémont,  III,  18.  — 
Abbés,  II,  130;  III,  171.  Voy.  Hanne- 
CHE,  Ochain,  Wartaino.  —  Chanoines. 
Voy.  Ile,  Lardier,  Marets,  Surlet.  — 
Abbaye  de  Comillon.  Voy.  Cornillon. 

—  Monastère  du  Val  des  Ecoliers  dit 
aussi  de  l'Ile  Notre-Dame,  250;  II,  179, 
207,  216,  251,  269,  286,  339,  371,  417, 
429,  469,  470,  472,  477,  486;  III,  xli, 
CCLXVii,  174,  178,  186,  187.  —  Reli- 
gieux. Voy.  CÉARiER,  Maillard,  Pous- 
SET. — Voy.  Liaiont. —  Prieuré  de  Saint- 
Nicolas  en  Glain,  247;  III,  cxcii.  — 
Prieurs.  Voy.  Haccourt,  Wéri.  —  Cou- 
vent des  Carmes,  206,  207;  II,  51,  161  ; 
III,  cccxxiii.  Voy.  Saint-Martin.  — 
Couvent  des  Chartreux,  437;  II,  310, 
431,  432,  456;  III,  xxi,  xxii.  —  Couvent 
des  Croisiers,  II,  28,  51.  —  Couvent  des 
Dominicains  ou  frères  prédieurs,  32, 
91,  112,  221,  227,  350,  482;  II,  27,  28, 


51,  334,  337,  351,  476;  III,  xxxv,  XLVi, 
XLViii,  ccLXVii,  337,  351, 476.—  Prieurs, 
II,  29.  Voy.  SoLiER.  —  Religieux,  l^oy. 
Aygret,  Bierset,  Cornu,  Flémalle, 
HuBiN,  Kemexhe,  Loup,  Martin,  Neu- 
vicE,  Otton,  Ours,  Saint-Servais,  Se- 
RAiNG.  —  Couvent  des  Guillemins,  II, 
51;  III,  XX.  —  Couvent  des  Augustins. 
Religieux.  Voy.  Glen.  —  Couvent  des 
Frères  Mineurs,  13,  124,  139,  201,  232, 
251,  252,  253,  305,  309,  333,  385,  391, 
401,  458;  II,  27,  28,  51,  89,  213,  238, 
377,  395;  III,  xxi,  169,  184.  —  Gar- 
diens. Voy.  Oleye.  —  Religieux.  Voy. 
Atreppe,  Boynan,  Corswarem,  Gem- 
bloux.  Heure,  Laminne,  Massart, 
Meers,Moust!er,Neufchateau,  Oleye, 
Surlet,  Warfusée,  Waroux,  Wihogne. 

—  Saocites,  II,  28,  51.  —  Organisa- 
tion paroissiale.  Archiprêtres  de  Liège. 
Voy.  Ombray,  Preit.  —  Les  soixante 
prêtres,  II,  29.  —  Eglise  de  Notre-Da- 
me-aux-Fonts,  II,  97,  116;  III,  lxxii.  — 

Curé,  II,  96.  —  Eglise  Saint-Adalbert, 
III,  xcvii.  —  Eglise  Saint-André,  II, 
181  ;  III,  cxLVi.  —  Eglise  Sainte-Cathe- 
rine, II,  51,  56,  446.  —  Curés,  II,  85, 
8G.  Voy.  POLARDE.  —  Eglise  Saint- 
Christophe,  II,  251,  258;  III,  176,  178. 

—  Curés.  Voy.  Heure.  —  Eglise  Saint- 
Etienne,  335;  II,  445.  —  Eglise  Saint- 
Georges.  Curé.  Voy.  Lardier.  —  Eglise 
Saint-Hubert,  281;  III,  186.  —  Eglise 
Saint-Jean-Baptiste,  254,  309;  II,  50, 
53.  —  Curés.  Voy.  Hemricourt,  Proid- 
HOMME.  —  Chapelles,  chapelains,  II, 
50,  51,  378.  —  Eglise  Sainte-Marie- 
Madekine  au  Treiste,  II,  336,  466,  469; 
III,  cxxxvi,  cxLii.  —  Curés.  Voy.  Flé- 
malle. —  Eglise  Saint-Michel,  II,  452, 
470.  —  Eglise  Saint-Nicolas-aux-Mou- 
ches,  319.  —  Eglise  Saint-Nicolas  Ou- 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


353 


tre-Meuse,  279;  II,  467,  470,  472;  III, 
cxxxvij   185.  —  Curés.  Voy.  Waroux. 

—  Eglise  Saint-Pholien,  II,  457.  ■ — 
Eglise  Saint-Servais,  51,  210,  318,  4G9; 
II,  301,  447,  464.  —  Pauvres,  III,  187. 

—  Eglise  Sainte-Véronique  (paroisse 
d'Avroy),  III,  xx.  —  Curés.  Voy.  Froid- 
court.  —  Chapelle  des  Clercs,  221, 
313;  III,  xVj  XXI.  —  Maison  des  Baireis, 

II,  27,  28.  —  Hôpital   à  la   Chaîne, 

III,  138.  —  Hôpiîail  Saint-Jean-Bap- 
tiste, II,  50,  51.  —  Hôpital  Saint-ju- 
lien, II,  51.  —  Hôpital  de  Guillaume 
Gilar  ou  Saint-Guillaume,  311;  II,  51. 

—  Hôpital  Mostarde,  427.  —  Léprose- 
rie. Voy.  CoRNiLLON.  —  Aumône  de 
Saint-Christophe,  III,  196.  —  Com- 
muns pauvres  de  la  cité,  II,  21,  22,  27, 
29,  51,  476;  III,  XL.  —  Béguinage  de 
Saint-Christophe,  II,  27,  28,  51,  451.  — 
Béguines.  Voy.  Fexhe,  Fooz,  Frères, 
GoTHEMj  Haccourt,  Laminne,  Paifve, 
Sechfawe,  Soxhe,  Warfusée,  Waroux. 

—  Béguinage  de  Saint-Adalbert,  II,  51. 

—  Béguines.  Voy.  Lardier,  Pondre- 
Loux.  —  Béguines  près  des  Domini- 
cains. Voy.  Chabot.  —  Béguines  de 
Saint-Servais.  Voy.  Ramier.  —  Bégui- 
nes de  la  maison  sire  Radu,  II,  443.  — 
Béguines  dont  la  résidence  n'est  pas 
indiquée.  Voy.  au  mot  Béguines.  —  Re- 
cluses, III,  196. 

Liège  (de).  Voy.  Fragnée. 

Liège  (Warnier  de),  ministeria'lis,  II,  128. 

Lieghe  (de).  Voy.  Haren. 

Lieke  (Steven  van),  chevalier,  233. 

LiERiWE,  maintenant  Liery,  dépendance  de 

Retinne  (Liège),  II,  287. 
LiERiWE  (de),  II,  287  (tableau,  armes). 
LiERiWE  (Béatrix  Ide),  religieuse  à  Rober- 

mont,  III,  177. 
LiERiWE  (Catherine  de),  II,  287. 
Tome  III 


LiERiWE  (Catherine  de),  religieuse  à  Mar- 

che-les-Dames,  II,  287. 
LiERiWE  (Clarien  de),  II,  287. 
LiERiWE  (Everard  de),  11,  287,  333,  428. 
LiERiWE  (Franke  de),  chanoine  de  Saint- 

Barthélemi,  II,  287. 
LiERiWE  (messire  Gilbert  de),  III,  177. 
LiERUVE  (Helwy  de),  227;  11,   144,  287, 

333. 
LiERiWE  (Jean  de),  II,  432. 
LiERiWE  (Jean  de),  doyen  de  Saint-Martin, 

II,  287. 
LiERiWE  (Jeanne  de)  dite  de  Frères,  II, 

287,  373. 
LiERiWE  (Marie  de),  II,  287. 
LiERiWE  (N.  de),  292;  II,  287,  324. 
LiERiWE  (Renier  I  de),  brasseur  du  Pont 

d'Amercœur,  II,  287. 
LiERiWE  (Renier  II  de),  échevin  de  Ju- 

pille,  292;  II,  287;  III,  177. 
LiERiWE  (Renier  III  de),  II,  179,  287. 
LiERiWE  (Renier  IV  de),  chanoine  de  No- 
tre-Dame à  Maestricht,  II,  287. 
LiERiWE  (Renier  V  dit  Renchon  de),  II, 

287,  428. 
LiERiWE  (Wéri  de),  chanoine  de  Sainte- 
Croix,  II,  287. 
LiERNEUx  (Pirard  de)  dit  d'Anthisnes,  II, 

410. 
LiERs  (Liège),  208;  III,  34,  50,  164.  — 

Seigneurs  ou  avoués.   Voy.  Bombaye, 

Magis,  Sorozée.  —  Bataille,  III,  xl. 
LiERS  (de),  380,  424,  432;  II,  288  (tableau, 

armes),  289  (tableau)  ;  III,  lxx,  ccxi,  14, 

28  (armes). 
LiERs  (Ailid  de),  201,  202,  380;  II,  288, 

347. 
LiERS  (Bertrand  I  de),  le  vieux,  chevalier, 

123,  199,  200,  207,  209;  II,  286,  288. 
LiERS  (Bertrand   II  de),   chevalier,  200, 

207;  II,  288. 

45 


354 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


LiERS  (Bertrand  III  de),  chevalier,  200, 

208;  II,  288. 
LiERS  (Bertrand  IV  de),  écuyer,  seigneur 

d'Emal,  201,  325;   II,  288,  289,  320; 

III,  XLIX. 
LiERS  (Bertrand  V  de),  chevalier,  seigneur 

d'Emal,    bourgmestre    de    Liège,    201, 

380;  II,  288;  111,  LXX. 
LiERS  (Bertrand  VI  de),  chevalier,  sire 

d'Emal  et  de  Castert,  maïeur  et  échevin 

de  Liège,  3,  118,  147,  205,  332;  11,  82, 

83,  289;  111,   130. 
LiERs  (Bertrand  VII  de),  sire  d'Emal  et 

de  Castert,  147,  205;  11,  289. 
LiERS  (Catherine  de),  201,  205,  485;  II, 

210,  288. 
LiERs  (Eustache  de),  201  ;  II,  288. 
LiERS  (Gérard  de),  chevalier  de  l'ordre 

teutonique  à  Maastricht,  147,  205;  II, 

289. 
LiERs  (Guillaume  de),  chanoine  et  chan- 
tre de  Saint-Denis,  111,  178. 
LiERS  (Jacques  de),  202,  263;  11,  288,  350. 
LiERS  (Jean  de),  en  1240,  246. 
LiERS  (Jean   de),   chevalier,  mort  avant 

1281,  111,  178. 
LiERs  (Jean  de),  en  1304,  II,  296. 
LiERs  (Jean  I  avoué  de),  le  vieux,  cheva- 
lier, 3,  201,  380,  450,  485;  II,  182,  288, 

433;  111,  XLix,  3,  34. 
LiERS  (Jean  II  de),  époux  de  Bierset,  201, 

202,  229,  263,  380;  II,  288,  422. 
LiERS  (Jean  III  de),  vivant  1397,  201;  II, 

288. 
LiERS  (Jean  IV,  sire  et  avoué  de),  202, 

321,  322;  11,  232,  288. 
LiERS  (Jeanne  de),  202;  II,  288,  425. 
LiERS  (Libert  Butoir  de),  201,  380,  462; 

II,  288,  412. 
LiERs  (N.  de),  123,  206,  450;  11,  241,  288, 

344,  412,  423,  462;  II,  174. 


LiERS  (N.  N.  de),  refligieuses  à  Hercken- 

rode,  148,  205,  380;  II,  289. 
LiERS  (Philippe  de;,  II,  448. 
LiERS  (Rigaud  de),  201,  380;  II,  288. 
LiERS  (Wéri  de)  dit  de  Rocour,  chevalier, 

200,  208;  H,  288;  111,  178. 
LiEsiÈRE  (seigneur  de  la).  Voy.  Mahey. 
LiEssiNGEN  (Schmeck  van),  11,  390. 

LiETBERT,   avoué,   III,  CLXIV. 

LiETGARDE,  II,  250,  440;  111,  196. 
LiÉTHARDj  prieur  de   Neufmoustier,  III, 
196,  197. 

LiEVENDALE.    Voy.  LeVENDALE. 

Ligne  (de),  111,  cclxv. 

Ligne  (Fastré  de),  111,  cxci. 

Ligne  (Jean  de),  baron  de  Barbençon,  III, 

CCLXIII. 

Ligne  (Thierri  de),  111,  cxci. 

Ligney  (Liège).  Voy.  Sotteal. 

Ligney  (Elbert  Sarrazin  de),  II,  125. 

Ligney  (Lambert  à  la  Bouche,  Rodolphe 
et  Uda  de),  II,  125. 

Ligny  (Namur).  Seigneurs.  Voy.  Dave, 
Ligny,  Vianden. 

Ligny  (Lutgande  dame  de),  19. 

LiLÉES  (Jean  de),  11,  217. 

Lille  (Nord),  292;  III,  clxxx. 

LiMBOUR  (Colin  de),  II,  40. 

Limbourg  (Liège).  Voy.  Cockeal,  Paris. 

LiMBOURG,  ancien  duché,  61,  67,  217,  231.; 
III,  XLVi,  LVii,  LXi,  136,  137,  185.  — 
Ducs,  III,  146,  151.  Voy.  Henri,  Wale- 
RAN.  —  Maréchaux.  Voy.  Féchier.  — 
Sénéchaux.  Voy.  Lontzen.  —  Châte- 
lains, drossards.  Voy.  Bergh,  Grons- 
veld,  Mulrepas,  Preit.  —  Lieutenant 
des  fiefs.  Voy.  Villers-aux-Tours.  — 
Receveurs.  Voy.  Gronsveld,  Othée.  — 
Varlet  du  duc.  Voy.  Smale. 

Limbourg  (de),  13,  61  (armes,  cri),  62 
(armes),  96,  III,  xlix,  cclix,  cclxix. 
Voy.  Lemborgh,  Lymboroh,  Simon. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


855 


LiMBOURG  (Ermengande  de),  61. 

LiMBOURG  (Frédéric  de),  avoué  de  Hes- 
baye,  96;  II,  131. 

LiMBOURG  (Hanekin  de),  252. 

LiMBOURG  (Mathilde  de),  dame  de  Lum- 
men,  Maerke,  avouée  de  Hesbaye,  96; 
II,  18,  294. 

LiMBRiCHT  (Limbourg  hollandais).  Sei- 
gneurie, II,  303.  —  Seigneurs.  Voy. 
Arendahl,  Bergh,  Merwede. 

LiMBURG  (Herman  sire  de),  113. 

LiMELETTE  (Brabant).  Seigneur. Voy.  Gly- 

MES. 

LiMET  (Gérard  de)  en  Condroz,  341;  II, 
365. 

Limoge  (Gilles  de),  sire  de  Beau'dignies, 
459. 

Limons  (Nord)  (Jean  Chevalier  de),  II, 
244. 

LiMONT  (Liège),  II,  248,  290,  451.  —  Sei- 
gneurie, etc.,  6,  10,  158;  III,  34,  172. 
—  Seigneurs.  Voy.  Jeneffe. 

LiMONT  (de),  184,  385  (armes);  II,  290 
(taMeau,  armes),  451  (armes);  III,  14. 
Voy.  Branche. 

LiMONT  (Agnès  de),  92;  II,  290,  451. 

LiMONT  (Badekin  de),  II,  451. 

LiMONT  (Baudouin  dit  Badet  de),  cheva- 
lier, 385;  11,248,  290. 

LiMONT  (Butor  de),  387.  Etait  le  6  mars 
1354,  maire  de  la  cour  de  Saint-Martin 
à  Limont  {Val  des  Ecoliers,  cartulaire, 
fol.  204). 

LiMONT  (Catherine  Ide),  moniale  à  la  Paix- 
Dieu,  II,  290. 

LiMONT  (Eustache  de),  céarier  du  couvent 
des  Ecoliers  à  Liège,  II,  451. 

LiMONT  (Guillaume  de),   184. 

LiMONT  (Idule  de),  III,  172. 

LiMONT  (Jean  de),  92;  II,  86,  290. 

LiMONT  (Jean  de),  demeurant  au  comté  de 
Namur,  184. 


LiMONT  (Kachar  de),  47,  192. 

LiMONT  (Marguerite  de),  religieuse  à  Her- 
ckenrode,  II,  12. 

LiMONT  (N.  de),  47,  93,  387;  II,  290. 

LiMONT  (Renier  de),  II,  451. 

LiMONT  (Rigaud  de),  345,  385;  II,  290, 
376;  III,  178. 

Limont  (Robert  de  Jeneffe  dit  de),  cheva- 
lier banneret,  seigneur  de  Limont,  89, 
377,  385,  402;  H,  5,  10,  13,  16,  266, 
290;  III,  178. 

Limont  (Robert  de),  92,  467;  II,  290. 

Limont  (Simon  I  de).  Voy.  Herbais. 

Limont  (Simon  II  de),  92;  II,  290. 

Limont  (Walter  de),  92;  II,  290. 

Limont  (Wéri  de),  chevMier,  87,  89,  92, 
467;  II,  248,  290,  379,  451. 

LiNANGE  (comté  de),  III,  62,  146,  149. 

LiNDE  (de),  originaire  de  Martenslinde, 

II,  424. 

LiNDE  (Arnold  de),  II,  166. 
LiNDE  (Jean  de),  II,  166,  424. 
LiNDE  (Lambert  de),  II,  166. 
LiNDEN  (seigneur  de).  Voy.  Calster. 

LiNEHI.   Voy.  LiGNEY. 

LiNSEM  (maître  Pierre  de),  II,  90. 

Linsmeau  (Brabant).  Château,  20.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Molembais,  Racourt. 

Linsmeau  (Gérard  de),  chevalier  (nom  er- 
roné), 73. 

Linter  ou  LiNTRE  (seigncur  de),  138,  224. 
Voy.  Neerlinter. 

LiNTRES  (Albert  de),  chanoine  de  Saint- 
Jean,  488. 

LiNTRES  (Jean  de)  dit  Briene,  chevalier, 
378. 

Lion  (hôtel  du)  en  Souverain-Pont,  237. 
Voy.  Lard  1ER. 

Lion  (Agnès  du),  III,  187. 

Lion  (Baudouin  idu),  vinier,  maire  allo- 
dial,  130,  316,  409;  II,  279,  381,  469; 

III,  ccxxxviii,  187. 


356 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Lion  (Bodechon  du),  316;  II,  279;  III,  187. 

Lion  (Gilon  du),  316;  II,  279. 

Lion  (Isabelle  du),  dame  de  Beausaint, 

316,  317,  409;  II,  69,  70,  141,  279,  381, 

445. 
Lion  (Jean  du),  II,  279;  III,  187. 
Lion  (Goffin  du),  II,  62. 
Lion  (N.  du),  II,  279. 
LisBETTEN  (Pierre  van),  graveur  anver- 

sois,  III,  VI. 
Lisen,  dépendance  d'Ouffet,  182;  II,  246. 
Lisen  (Albert  de),  II,  129. 
Lisen  (Clarembaud  de),  II,  129. 
Lisen  (Henri  de),  223. 
Lisogne   (Namur).    Seigneurs.   Voy.   Po- 

LARDE. 

Lisseweghe  (Gauthier  de),  III,  cxxi. 

LiTHUANiE,  Etat  du  nord  de  l'Europe,  144. 

Liverlo  (de),  III,  cclxxxiii. 

LiXHE  (Liège),  II,  312.  —  Eglise,  II,  125. 

LiXHE  (Catherine  de),  45. 

LiXHE  (Catherine  de),  abbesse  de  Rober- 
mont,  II,  425. 

LiXHE  (Jean  Forgon  de),  II,  425. 

LiXHE  (Pirot  de),  301. 

LixHE  (Rigaud  de),  II,  425. 

LiXHE  (Welin  de),  II,  425. 

LiZE,  dépendance  !de  Marchin  (Liège).  Sei- 
gneurie, 85. 

LoBBES  (Hainaut),  abbaye,  III,  clxiii, 
CLXiv,  cLXXxv.  —  Abbés.  Voy,  Folcuin, 
Francon,  Wéri. 

LoBBES  (Collard  de),  II,  407. 

LoBOscH  (Jean  de),  III,  23. 

LocREAZ.  Voy.  Lexhy. 

Loen,  dépendance  de  Lixhe  (Liège),  II, 
165. 

Loen  de    Kemexhe  (de),   III,   cclxxxii, 

CCLXXXIII. 

Loge  (Everard  dd),  II,  371. 
Loge   (la),   fief   seigneurial    à    Bâchant 
(Nord),  II,  244. 


Loges  (les),  îieu-dit  à  Anderlues,  III,  173. 
Loges  (les)  en  Hainaut  (Elouges?),  170; 

II,  244.  —  Recteurs  d'autel.  Voy.  Brau, 

Pille. 
Loges  (des),  II,  244. 
Loges  (Jean  des),  chevalier,  III,  173. 
Locne,  dépendance  de  Vieuville  (Liège). 

Château,  III,  cxxiv,  cxxvi,  cxxviii.  — 

Châtelains.    Voy.    Anthisnes,    Briffo, 

Vachot,  Visé. 
LOMBAR  (Jean),  II,  63. 
Lombardie,  partie  nord  de  l'Italie,  235, 

300;  II,  233;  III,  CLXxx.  —  Connétable. 

Voy.  COLONSTER. 

LoMBEEK  (Brabant).  Seigneurs.Voy.WiLRE. 

LoMPREZ  (Luxembourg).  Seigneurs.  Voy. 
Fléron. 

LoNCHiN  (Florent  de),  chanoine  de  la  col- 
légiale de  Ciney,  III,  198. 

LONCHINS.  Voy.  LONTZEN. 

LoNCiN  (Liège),  6,  53;  III,  xx,  CLXXXVi, 
139.  Voy.  Garchon.  —  Bataille,  129, 
142,  260,  262,  279,  379,  404,  405,  409, 
410,  423,  442,  452,  455,  457,  474;  II, 
141,  205,  272,  348,  402;  III,  clxxv. 
ccxxxiv,  CCLX,  12-16,  36,  46. 

LoNciN  (de),  450.  Voy.  Thoreal. 

Loncin  (Bartholomé  de),  III,  cxcii. 

LoNCiN  (Catherine  de),  II,  374. 

Loncin  (Conrard  de),  III,  cxcii. 

LoNCiN  (Eustadie  de),  II,  374. 

Loncin  (Gillemet  de),  bâtard,  II,  374. 

Loncin  (Gilles-Gilon  de),  354;  II,  406. 

Loncin  (Guillaume  de),  II,  181,  374,  406. 

Loncin  (Henri  de),  chanoine,  chantre, 
doyen  de  Saint-Lambert,  juge  des  li- 
gnages, 450;  II,  214,  270,  282,  475. 

Loncin  (Ide  de),  II,  494. 

Loncin  (Isabelle  de),  II,  374. 

Loncin  (Jean  de)  d'Awans,  II,  374. 

Loncin  (Jean  de),  plusieurs,  II,  282,  374, 
406. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


357 


LoNCiN  (Jean  le  Damoiseau  de),  bailli  de 
Saint-Lambert,  450;  II,  214. 

LoNciN  (Jean  le  vieux,  maire  de),  450; 
II,  214. 

LoNCiN  (Jeanne  de),  II,  374. 

LoNciN  (Marie  de),  II,  406. 

LONCiN  (N.  de),  52,  263,  285;  II,  185, 
350. 

LONCiN  (Thonar  I  de),  53,  409,  462;  II, 
403. 

LoNCiN  (Thonar  II  de),  II,  181. 

LoNCiN  (X.  de),  450;  II,  214. 

LoNDON,  Londres  (Angleterre),  III,  clxxix, 
ccxxxi. 

LoNEUX  (de).  Voy.  Neufchateau. 

LoNFAYs  (Jean)  de  Sprimont,  II,  432. 

Long  (le).  Voy.  Termogne. 

LoNGCHAMPs  (Namur),  II,  155.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  DONGELBERG,  ElZÉE, 

LONGCHAMPS  (Amekinde),III,  ccliv,  cclv. 

LONGCHAMPS  (Catherine  de),  II,  399. 

LoNGCHAMPs  (Warnier  de),  chevalier,  17; 
II,  190. 

LoNGDOZ,  lieu-dit  à  Liège,  477;  II,  53, 
343. 

LONGDOZ  (Michel  de),  II,  53. 

Longue-Epée.  Voy.  Gothem,  Polain. 

LoNGUEVAL  (Albert  de),  II,  292, 

LoNNY  (Jeanne  de),   18. 

LoNTZEN  (Liège).  Avoués.  Voy.  Welken- 
huys. 

Lontzen  (de),  II,  291   (tableau,  armes). 

Lontzen  ou  Lonchins  (Coune  de)  dit 
Snabbe,  sénéchal  Idu  duché  de  Lim- 
bourg,  II,  291. 

Lontzen  ou  Lonchins  (Coune  de),  cheva- 
lier, maire  et  échevin  de  Liège,  bailli 
de  Hesbaye,  89,  262;  II,  54,  56,  152, 
205,  291. 

Lontzen  (Goblet  de),  cihevalier,  cihâtelain 
d'Awans,  II,  291. 


Lontzen  (Henri  sire  de),  chevalier,  châte- 
lain de  Sprimont,  II,  291. 

Lontzen  (Thomas  de),  chanoine  de  Mol- 
hain,  II,  291. 

Lontzen  (Yolande  de),  II,  291. 

LoNYs  (Martin)  de  Wellen,  45.  Voy.  Wel- 
len. 

Loonbeek  (Brabant).  Seigneurs.  Voy. 
Wilre. 

Loone  (de).  Voy.  Kemexhe. 

Looz,  comté,  comtes,  15,  25,  42,  43,  49, 
65,  132,  149,  165,  171,  206,  223,  247, 
258,  312,  325,  326,  327,  332,  337,  354, 
366,  367,  370,  389,  399,  425;  II,  31,  32, 
59,  91,  93,  94,  101,  104,  112,  285,  300, 
320,  346,  356,  401;  III,  viii,  lvi,  lvii, 

XCIV,    CXIV,    CXVI,    CXXI,    CLXXVI,    CLXXXI, 

CLxxxiv,  ccxxxv,  62,  77,  146,  148,  154, 
155,  158.  —  Comtes.  Voy.  Arnoul, 
Emmon,  Gérard,  Gislebert,  Jean, 
Louis,  Otton,  Thierri  de  Heinsberg. 

—  Châtelains.  Voy.  Gossoncourt, 
Heers,  Herck,  Jean.  —  Sénéchaux, 
baillis,  drossards,  247.  Voy.  Cortessem, 
Diepenbeek,  Elderen,  Galen,  Guygo- 
VEN,  Heers,  Jean,  Jeneffe,  Langdris, 
Oplewe,  Oreye,  Petersheim,  Prévost, 
Veldeke.  —  Receveurs.  Voy.  Arkel. 

Looz  (Limbourg),  177,  433;  II,  16;  III, 
Lxv.  —  Maïeur.  Voy.  Ryckel.  —  Eco- 
lâtre  de  la  collégiale.  Voy.  Gelinden. 

—  Chanoines.  Voy.  Festeau,  Henri.  — 
Chapelains.  Voy.  Otrange. 

Looz  (de),  103;  III,  cclxiv. 

Looz-Agimont  (de),  III,  cxix. 

Looz-CORSWAREM  (de),  149. 

Looz  (Abraham  de),  II,  224. 

Looz  (Albert  de)  «  li  chanteres  »,  III,  188. 

Looz  (Aleyde  de),  II,  196. 

Looz  (Arnoul  de)  en  1015,  II,  123. 

Looz  (Arnoul  de)  en  1125,  II,  126. 

Looz  (Arnoul  de),  père  et  fils,  II,  451. 


358 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Looz  (Arnoul  de),  d'Agimont,  chevalier, 
seigneur  de  Thyne,  102,  157,  203,  364; 
II,  198,  292. 

Looz  (Catherine  de),  d'Agimont,  dame  de 
Grandpré,  II,  293. 

Looz  (Catherine  de),  d'Agimont,  chanoi- 
nesse  de  Maubeuge,  II,  292. 

Looz  (Gérard  de),  II,  4. 

Looz  (Godefroid  de),  III,  clxxvi. 

Looz  (Godefroid  de)  d'Agimont,  sire  de 
Lédielle  puis  de  Walhain,  II,  293. 

Looz  (Godgaff  de),  II,  352. 

Looz  (Guillaume  de),  326  (indication  erro- 
née). 

Looz  (Guillaume  de),  sire  de  Neufchâteau 
en  Ardenne,  chevalier,  II,  194. 

Looz  (Henri  de),  prévôt  de  Saint-Servais 
à  Maestricht,  comte  de  Duras,  III,  en, 

CLXXIII. 

Looz  (Isabelle  de),  dame  d'Agimont,  132, 
158,  160;  II,  293,  354. 

Looz  (Isabelle  de)  d'Agimont,  chanoinesse 
de  Maubeuge,  II,  292. 

Looz  (Isabelle  de),  II,  224. 

Looz  (Jacques  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert  et  prévôt  de  Saint-Denis,  II, 
292. 

Looz  (Jacques  I  de)  d'Agimont,  chevalier, 
sire  de  Château-Thierry,  de  Warc  et  de 
Balâtre,  gouverneur  de  Rethel,  II,  292. 

Looz  (Jacques  II  de)  d'Agimont,  sire  de 
Château-Thierry,  II,  293. 

Looz  (Jean  de),  avocat  de  la  cour  de  Liè- 
ge, II,  352. 

Looz  (Jean  de),  seigneur  de  Juliers,Heins- 
berg  et  Lewenberg,  166. 

Looz  (Jean  II  de)  sire  d'Agimont,  97;  II, 
292. 

Looz  (Jean  III  de),  sire  d'Agimont,  Wal- 
hain, Hemricourt,  Eghezée,  157;  II, 
292,  393,  458. 

Looz  (Jean  IV  de),  sire  d'Agimont.  Wal- 


hain, Hemricourt,  le  Rœulx,  chevalier, 
27,  132,  157,  158,  227,  294,  419,  490; 
II,  293,  458;  III,  cxliii,  clxxxii. 

Looz  (Jean  de)  d'Agimont,  seigneur  de 
Warc,  II,  293. 

Looz  (Jean  de)  d'Agimont,  seigneur  de 
Noyers,  III,  clxxxii. 

Looz  (Jean  de)  d'Agimont,  seigneur  de 
Signy-le-Petit,  Thyne,  Faulx,  cheva- 
lier, 102;  II,  292;  III,  lxii. 

Looz  (Jeanne  de)  Heinsberg,  166. 

Looz  (Jeanne  de),  dame  de  Quabeck,  161, 
326;  11,  320;  III,  ccxxxvi. 

Looz  (Jeanne  de)  d'Agimont,  II,  293,  331. 

Looz  (Jeanne  de)  dite  d'Agimont,  294. 

Looz  (Louis  de)  d'Agimont,  sire  de  Warc 
et  de  Neufchâteau,  mambour  du  pays 
de  Liège,  avoué  de  Hesbaye,  96,  97, 
102,  121,  157,  158,  463;  II,  63,  292, 
294. 

Looz  (Louis  de)  d'Agimont,  chevalier,  102; 
II,  292. 

Looz  (Marguerite  de),  II,  194. 

Looz  (Marguerite  de)  d'Agimont,  dame 
de  Thyne  et  de  Faulx,  102,  203,  364; 
II,  172,  292,  347. 

Looz  (Marie  de)  d'Agimont,  chanoinesse 
de  Maubeuge,  II,  292. 

Looz  (Marie  de)  d'Agimont,  dame  de- 
Neufchâteau  et  de  Lummen,  avouée  de 
Hesbaye,  97;  11,  63,  292;  III,  cm. 

Looz  (Marie  de)  d'Agimont,  dame  de  Wal- 
hain, 27,  158;  11,  239,  293,  458. 

Looz  (Marie  de)  d'Agimont,  dame  de 
Château-Thierry,  BoUand,  Rovelcheit, 
Stolzenberg,   II,   163,  293. 

Looz  (Thierri  de),  II,  125. 

Looz  (Thomas  fils  le  comte  de),  le  mer- 
cier, 111,  178. 

LoRCÉ  (Liège).  Maires  héréditaires,  245; 
II,  414.  Voy.  DicK,  Froidcourt,  Gré- 
goire. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


359 


LORCÉ  (Marie  de),  II,  414. 

Lorraine,  duché,  130;  III,  146,  148.  Voy. 
BÉATRix,  Renier,  Thibaud. 

Lorraine  (Marguerite  de),  comtesse  de 
Chiny  et  dame  de  Florennes,  108. 

Los  (Henri  de)  dit  de  Fore,  notaire,  II,  60. 

LoTHAiRE  I",  empereur,  III,  2. 

LoTHAiRE  II,  empereur,  II,  1. 

LOTHAiRE  DE  HocHSTADE,  évêquc  de  Liè- 
ge, III,  CLIV. 

Lotharingie,  III,  cxiii.  —  Ducs.Voy.  Bra- 
bant,  Godefroid,  Henri.  —  Rois.  Voy. 

ZUENTIBOLD. 

LouGE  (Jacquemart  des),  homme  de  fief 

de  la  Porquerie,  II,  244. 
Louis-LE-BÈGUE,  roi  de  France,  III,  cxii. 
Louis-le-Débonnaire,  empereur,  II,  94. 
Louis  DE  Bavière,  empereur,  II,  102,  113; 

III,  64. 
Louis  XI,  roi  de  France,  393. 
Louis  de  Nevers  ou  de  Crécy,  comte  de 

Flandre,  18,  326;  II,  320. 
Louis  DE  Mâle,  comte  de  Flandre,   18, 

162. 
Louis  I,  comte  de  Looz,  II,  128,  129;  III, 

CXII,   CXXXVII,  CLVI,  CLXXIII,    167. 

Louis  II,  comte  de  Looz,  II,  130-132,  456. 
Louis,  comte  de  Looz  et  de  Chiny,  II,  194. 
Louis  de  Bourbon,  évêque  de  Liège,  II, 

439. 
Louis  de  Chiny,  avoué  de  Hesbaye,  II,  3, 

129,  130;  déjà  mentionné  comme  tel  en 

1 172  {Abbaye  de  Bonne-Espérance,  car- 

tulaire  XV,  fol.   174). 
Louis,  comte  de  Chiny,  II,  40. 
Louis,  receveur  du  tonlieu  à  Liège,  III, 

CLI. 

LouKE  (Rigaud  de),  Luke,  Luyck,  de  Ton- 

gres,  257,  337;  II,  213. 
Loup,  Low  (du).  Voy.  Surlet. 
Loup,  Low  (Babache  du),  32,  86,  306;  II, 

376. 


Loup,  Low  (Everard  du),  vinier,  échevin 
de  Liège,  frère  prêcheur,  32,  86,  306, 
339. 

Loup,  Low  (N.  du),  306,  339;  II,  376. 

LoupiN  (Jean).  Voy.  Strée. 

Loupoigne  (Brabant).  Seigneurs.  Voy. 
Schonhoven. 

LouvAiN  (Brabant).  Comté,  II,  94,  101, 
104;  III,  cxLviii.  Voy.  Godefroid.  — 
Ville,  80,  93,  169,  195,  255;  II,  70,  71, 
480;  III,  CLXXX.  —  Maires.  Voy.  Blan- 

CKAERT,    COLVERE,    LUMING,    MONTENAE- 

KEN.  —  Echevins.   Voy.  Blanckaert, 

Goedertoy,   Mynninc.  —  Béguinage, 

II,  19. 
Louvain  (de),  62  (armes);  III,  cv. 
LouvAiN  (Guillaume  de),  sire  de  Perwez, 

II,  317. 
Louvain  (Henri  de),  seigneur  de  Herstal, 

II,  445;  III,  187. 
Louvain  (Robert  de),  chevalier,  214,  337, 

338,  381;  II,  259,  313;  III,  cccxviii. 
LouvEiGNÉ  (Liège),  III,  lxvi.  —  Echevins. 

Voy.  CoLLiN.  —  Voy.  Lovinhées. 
Louveigné  (Colar  de),  155;  II,  409. 
LouvEiGNÉ  (Henri  de),  II,  473. 
Louveigné  (N.  de),  156,  423;  II,  272,  322, 

409.  Voy.  LovEGNÉE,  Lovinhée. 
LouviGNis  (Isabelle   aux),    181,  415;   II, 

164. 
LouviGNis  (Jean  aux),  échevin  de  Namur, 

181,415. 
LouviGNis  (Marguerite  aux),  295;  II,  253. 
LOUVIGNIS  (N.  aux),  186;  II,  158. 
LouviGNis  (Thierri  aux),  de  Namur,  186. 
LouvREX    (de),    échevin    de    Liège,    III, 

CCXCIII. 

LovEAL  (Marie),   veuve  de   Robert,   III, 

175. 
LovEAL  (Wéri)  et  non  Le  Veal,  de  Hallet, 

bailli  du  duc  de  Brabant,  II,  263.  Un 
chevalier  Wéri  Loveal  figure,  dès  1244, 


360 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


parmi  les  chevaliers  de  la  villa  de  Hal- 

ïet   (Cartulaire   de   Saint-Lambert,   I, 

p.  469). 
LOVEGNÉE  (Maroie  de),  II,  432. 
LovENjoUL  (Brabant),  III,  148.  —  Prévôté. 

Voy.  Visé. 
LovERVAL  (Hainaut).  Seigneurs,  III,  cxi. 

Voy.  Marck,  Orley. 
LovERVAL  (Jean  de),  II,  124. 
Loves  (Hanet)  de  Termogne,  II,  72. 
LoviNFOSSE  (château  de),  II,  154. 
LoviNHÉES  (Godefroid  de),  II,  2,  468;  III, 

184. 
Low  (del).  Voy.  Loup  (du). 
LowAiGE  ou  Lude  (Limbourg),  III,  ccxxxi. 

—  Moulin,  III,  ccxxxi. 
LowAiGE  (de),  III,  30  (armes). Koy.  Otran- 

GE. 

LOWAIGE  (Fastré  de),  chevalier,  II,  16. 

LowAiGE  (Francon  de),  doyen  de  Saint- 
Lambert,  II,  24,  26. 

LowAiGE  (Gérard  de),  chevalier,  85;  II,  16. 

LowAiGE  (Hawide  de),  religieuse  au  Val- 
Notre-Dame,  II,  487. 

LowAiGE  (Henri  de),  85;  III,  130. 

LowAiGE  (Henri  de),  chambellan  des  éohe- 
vins  de  Liège,  III,  130. 

LowAiGE  (Jonatas  de).  Voy.  Otrange. 

LowAiGE  (Louis  de),  85,  1 12,  372;  II,  156, 
200. 

Lov/aige  (N.  de),  412;  II,  153. 

LowAiGE  (Walter  de),  chevalier,  II,  18, 
21,  133. 

LowAR.  Voy.  Fooz. 

LowAR  (Jean),  échevin  de  Jupîlle,  II,  446. 

LOwenstein  (de).  Voy.  Brenner. 

LowET,  Lowette.  Voy.  Fooz,  Pilchoul. 

LoY,  Loye  (Gérard  délie),  II,  80,  495. 

Loyers  (Namur).  Château,  364. 

Loyers  (Agnès  de),  II,  314. 

Loyers  (Collar  de),  11,  314. 


Loyers  (Henri  de),  II,  317. 

Loyers  (Jacques  de  Celles  dit  de),  cheva- 
lier, 363,  364;  II,  172. 

Loyers  (Marie  de),  364;  II,  172. 

Loyers  (Ode  de),  364;  II,  317. 

LoYs  (seigneur  de).  Voy.  Gilar. 

Lubeck,  ville  libre,  III,  94,  137,  139. 

Luca  (Ange  Pétri  de),  485. 

LucA  (Barthélemi  de),  candidat  à  une  pré- 
bende et  à  la  chantrerie  de  Saint-Lam- 
bert, 485. 

LilCKEN,  257. 

Lude  (de).  Voy.  Hemstlagh,  Lowaige. 

Luge  (dame),  II,  454. 

Lugene  (Gérard  de)  ou  Luchem,  échevin 
d'Aix-la-Chapelle,  257. 

Lumerdingen  (Jean  de),  II,  60,  61. 

LuMiNG  (Louis  délie),  maire  de  Louvain, 
II,  309. 

LuMMEN  (Limbourg).  Seigneurs.  Voy.  Au- 
denarde,  limbourg,  looz,  lummen, 
Marck. 

LuMMEN  (de),  II,  294. 

LuMMEN  (Aleyde  ou  Alix  de),  96,  98;  II, 
61,  294,  323. 

LuMMEN  (Arnold  sire  de),  Chaumont,  Her- 
malle,  avoué  de  Hesbaye,  96,  180;  II, 
38-40,  61,  250,  294;  III,  ccxx,  ccxxi, 
174. 

LuMMEN  (Elisabeth  de),  96;  II,  61,  294. 

LuMMEN  (Félicité  de),  96,  101,  484;  II,  61, 
242,  294. 

LuMMEN  (Julienne  de),  dame  de  Hermalle, 
Wavre,  Spontin,  96,  97;  II,  61,  78,  83, 
294. 

LuMMEN  (Louis  de),  sire  de  Lummen  et 
de  Chaumont,  avoué  de  Hesbaye,  96; 
II,  294. 

LuMMEN  (Marie  kie),  96,  98,  180;  II,  61, 
164,  294. 

LuMMEN  (Yolande  de),  dame  de  Lummen, 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE  PERSONNES. 


861 


avouée  de  Hesbaye,  96,  97;  II,  292, 
294. 

LUTTEAL,  près  de  Rêves.  Seigneur.  Voy. 
Marbais. 

Luxembourg,  comté,  duché,  14,  134,  459, 
489;  III,  CLXXXiii,  cccxxiii,  62,  146,  148, 
151.  Voy.  Henri,  Jean,  Wenceslas.  — 
Sénéchaux.  Voy.  Autel,  Gelinden,  La- 
roche, Many.  —  Rois  d'armes.  Voy. 
Flacchio. 


Luxembourg  (Pierre  de),  seigneur  d'En- 

ghien,  108. 
LUYCKE  (Rigaud  de).  Voy.  Louke. 
LvMAY  (Lambert  de),  II,  370. 
Lymborgh  (A.  de),  III,  xvi. 
Lynden  (Jeanne  de),  II,  420. 
Lyneton,  II,  37. 
Lyon  (du).  Voy.  Lion. 
Lyonsar  (Gossuin  de),  210. 


M 


Mabierfontaine,  Mabiet,  lieu-dit  à  Ans, 
III,  134. 

Mabile  ou  Mabilie,  II,  204,  285,  451, 
475. 

Mabretanges.  Voy.  Mopertingen. 

Macaire,  avoué  d'Aywaille,  II,  416,  431. 

Macaire,  Chanoine  de  Notre-Dame,  à  Aix- 
la-Chapelle,  II,  2. 

Machar.  Voy.  Fontaine. 

Macharii  (Jean),  d'AIken,  II,  60. 

Machault  (Ardennes),  289. 

Macheniers  (les),  233. 

Maclet   (Jean),   échevin  de   Liège,   III, 

CCLVI. 

Macoir  (N.)  de  Rooour,  202;  II,  288. 

Macoir  (Robert)  de  Rocour,  48. 

Macoir  (Wéri),  [maire]  de  Rocour,  48, 
202,  208,  263;  II,  288,  350,  Voy.  No- 
ville. 

Maçon  (Etienne  le),  chapelain  en  la  col- 
légiale Saint-Pierre,  III,  xxxviii. 

Macorgne  (Lambert),  II,  73. 

Maerke-Kerckhem  (Flandre  occidentale). 
Seigneurs.  Voy.  Audenarde,  Limbourg. 

Maerke  (Louis  de),  II,  26. 

Maeseyck  (Limbourg).  Prévôts  de  la  col- 
légiale. Voy.  AwANs,  Surlet.  Voy.  Eyck. 

Maestricht  (Limbourg  hollandais),  42, 
84,  114,  171,  252,  332,  459;  II,  166, 
Tome  IH. 


175,  183,  217,  390;  III,  136,  137,  145, 
147.  —  Ancien  siège  du  diocèse,  II,  94. 

—  Avoués,  149.  Koy.HAREN.—  Maïeurs, 
écoutètes.  Voy.  Hoen,  Mérode,  Tho- 
REAL.  —  Ecfhevins,  II,  311.  Voy.  Frai- 
pont,  Hoen,  Julémont,  Liera,  Lich- 
tenborch,  Vernenholt,  Zwane.  — 
Bourgmestres.  Voy.  Bosch.  Zwane.  — 
Secrétaires.  Voy.  Lapal.  —  Receveurs 
du  duc  de  Brabant.  Voy.  Zwane.  — 
Bourgeois.  Voy.  Fraipont,  Maio,  Pe- 
tersheim,  Steenvoorde,  Tongres,  Zak. 

—  Prébendes,  II,  424,  444.  —  Eglise  et 
chapitre  de  Notre-Dame,  301. — Prévôts. 
Voy.  Charneux,  Petersheim.  —  Oia- 
noines.  Voy.  Alftere,  Bautersem, 
Bosch,  Charneux,  Juprelle,  Momste- 
ghen,  Liériwe,  Otrange.  —  Eglise  et 
chapitre  de  Saint-Servais,  84,  174,  233, 
308;  II,  450.  —  Prévôts.  Voy.  Looz, 
Schônau.  —  Doyens.  Voy.  Awirs,  Mil- 
LEN,  Schônau.  —  Ecolâtres.  Voy.  Pe- 
tersheim. —  Chanoines,  66;  II,  423. 
Voy.  Berio,  Boverie,  Brouck,  Char- 
NEUx,  Fexhe,  Gossoncourt,  Grâce,  La- 
voir, Momsteghen,  Montenaeken,  Pe- 
tersheim, Schônau,  Sechfawe,  Swal- 
men.  —  Frères  de  l'ordre  teuton ique. 
Voy.  Liers. 

46 


3Ô2 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Maestricht  (de).  Voy.  Trajecto,  Zute- 

MINE. 

Maestricht  (Frédéric  de),  III,  cxlviii. 
Maffe  (de),  III,  CXI. 
Maffe  (Antoine  de),  II,  129. 
Maffe  (Baudouin  de),  II,  129. 
Maffe  (Steppon  de),  III,  cxv. 
Maffroit  (Henri),  échevin  de  Herstal, 

III,  187. 
Machin  ou  Machine,  289,  290;  II,  246, 

421,  475,  479. 
Maeswyck.  Voy.  Meeswyck. 
Magis  (Thierri)  de  Villers-Saint-Siméon, 

chevalier,  sire  de  Liers  et  de  Rocour, 

200;  II,  288;  III,  LXI. 
Magnée  (Baudouin,   Baudouin   Fachotte, 

Catherine,  Denis,  Jean,  Jean  Fachotte 

dit  le  Clerc  et  Jean  de),  III,  clxxxvi. 
Magnée  (Franke  de),  bailli  de  Jupille, 

418;  II,  170. 
Magnée  (N.  de),  418;  II,  170. 
Magnée  (Renaud  de),  418. 
Magnée  (Walter  de),  chevalier,  418. 
Macnus.  Voy.  Grand  (le). 
Mahau,  Maheau,  II,  64,  312,  493. 
Mahey  (Pierre),  seigneur  de  la  Liesière, 

gentilhomme  d'Orléans,  III,  ccLXXvtu, 

cccxxiv. 
Mailberg  (Alise  de),  II,  146. 
Mailhar.  Voy.  Maillard,  Marché. 
Mailhefer.  Voy.  Berwier. 
Mailhet  (Antoine),  de  Hognoul,  cheva- 
lier, 445,  446,  448;  II,  257,  265,  366; 

III,  ccxxx,  11-13. 
Mailhet  (Catherine),  II,  399,  400. 
Mailhewair  (N.  fille  du  vieux)  de  Saint- 

Servais,  370;  II,  200. 
Mailhewar  (Simon)  le  scohier,  II,  297. 
Maillard  (les)  de  Montegnée,  435. 
Maillard  (les)  de  la  Sauvenière,  350;  II, 

296,  297,  451,  454;   III,   m,  X.  Voy. 

Mallars. 


Maillard  (Agnès),  religieuse  au  Val-No- 
tre-Dame, II,  454. 

Maillard  (Ailid).  II,  296,  441;  III,  178. 

Maillard  (Amel),  II,  297;  III,  178. 

Maillard  (Arnequin),  personnage  imagi- 
naire, II,  452;  III,  XXVI. 

Maillard  (maître  Bastien)  de  la  Sauve- 
nière, avocat,  parfois  appelé  Bastien 
de  la  Sauvenière,  II,  29,  296,  297,  452- 
454;  III,  m,  xxvi. 

Maillard  (Colin  I)  de  la  Sauvenière,  II, 

296,  441,  452-454;   III,   ii,    178.   Voy. 
Colin  Maillard. 

Maillard  (Colin  II),  II,  296,  452. 
Maillard  (Collechon),  II,  454. 
Maillard  (Gérard),  II,  454. 
Maillard  (Gilchon),  bâtard,  II,  454. 
Maillard  (sire  Gilles  I)  de  la  Sauvenière, 

maire  allodial,  II,  296,  452-454. 
Maillard  (Gilles  II)   de  la  Sauvenière, 

fils  de  Jean,  II,  453. 
Maillard  (Gilles  III),  fils  de  Guillaume, 

58,   433;   II,   296,  297,   316,   451-454, 

461,  478;  III,  cccxvii,  178. 
Maillard  (Goffin),  moine  de  Saint-Lau- 
rent, ou  des  Ecoliers,  II,  296,  452. 
Maillard  (Confier  I)  de  la  Sauvenière, 

dit  d'Omal,  II,  296,  342,  454,  478. 
Maillard  (Gontier  II  dit  Gontelet),  II, 

454,  478. 
Maillard  (Girda),  II,  296,  452,  454. 
Maillard  (Guillaume  I)  de  la  Sauvenière, 

II,  296;  III,  178. 
Maillard  (Guillaume  II),  II,  296,  297, 

454. 
Maillard  (Jean)  de  la  Sauvenière,  II,  296, 

297,  452,  454. 

Maillard  (Marguerite),  religieuse  au  Val- 
Benoît,  II,  296. 

Maillard  (Marie),  II,  296,  454,  478. 

Maillard  (N.),  433;  II,  256,  296,  452, 
454,  478. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


368 


Maillard  (Renard),  II,  296. 

Maillard  (Renier)  de  la  Sauvenière,  II, 

296,  452,  454. 
Maillard?  (Sophie),  II,  478. 
Maillars  (Nicolas  dit)  le  scohier,  II,  297. 
Maillart.  Voy.  Meldert. 
Maillart  (Jean),  II,  297. 
Maille  a  Maille.  Voy.  Waroux. 
Mainard,  échevin  de  Goyer,  II,  126. 
Mainerus,  II,  123,  124;  III,  CXL. 
Mainnil  (les  de),  III,  193. 
Maio  (Gosuin  de),  de  Maestricht,  II,  222. 
Mairea  (Agnès  le)  de  NavrouUe,  II,  442. 
Mairea  (Jean  le)  de  Navroulle,  II,  329, 

442. 
Mairea  (Jeanne  le)  de  Navroulle,  II,  329, 

442. 
Maistre  (Jean  li)  de  Fize,  178. 
Malades  (les  petits)  par-deçà  Huy,  III, 

136. 
Malaise  (la)  lez-Viemme,  II,  39. 
Malaise  (la)  aujourd'hui  Malaxhe,  ferme 

sous  la  commune  de  Xhendremael,  362. 
Malaise  (de  la),  II,  149.  Voy.  Croix. 
Malaise  (la  dame  de  la),  407;  II,  333. 
Malaise  (Amoul  délie),  échevin  de  Huy, 

bailli  de  Moha,  375;  II,  334. 
Malaise  (Jean  de  la),  362. 
Malaise  (Jean  de  la),  seigneur  de  Dongle- 

bert,  II,  369. 
Malaise  (Lambert  délie)  d'Envoz,  460; 

II,  174. 
Malaise  (N.  de  la),  362;  II,  149. 
Malassireit  de   la   Montzée,  chevalier, 

424. 
Malassireit  (Wautier)  de  Horion,  II,  63. 
Malberg  (Lise  de),  II,  146. 
Malclerc,  sobriquet,  III,  cxcv,  ccxxx. 
Malclerc  (Guillaume).Voy.  Hemricourt. 
Malcoir.  Voy.  Macoir. 
Malcourtois  (Marie)   de  Wasseige,   II, 

142. 


Maleplomme  (Dannekin),  II,  405. 

Malèves  (Brabant).  Seigneurs.  Voy.  Grez. 

Malgarnie  (manoir  et  lieu-dit  de)  à  Sain- 
te-Marguerite, II,  477;  III,  cdxlv,  133. 

Malgherappe.  Voy.  Bombaye. 

Malhair  (Jean),  chanoine  de  la  Petite- 
Table,  II,  452. 

Malhar  (Collin  et  Jean)  de  Grâce,  II,  452. 

Malhefier  (les),  200. 

Malherbe  (Thomas),  II,  372. 

Malines  (Anvers),  156;  II,  270;  III,  147. 
—  Seigneurs.  Voy.  Berthout.  —  Cha- 
noines. Voy.  Crisnée. 

Mall  (Limbourg),  319,  333.  —  Jacques 
de  Mall,  chevalier,  est  cité  le  30  mars 
1291,  ainsi  que  Marguerite,  sa  femme 
(Couvent  des  Ecoliers,  cartulaire,  fol. 
251). 

Mall  (Godenoul  de),  II,  298. 

Mall  (Jean  de)  de  Juprelle,  330,  331;  II, 
373. 

Mall  (Marie  de),  331  ;  II,  373. 

Mall  (Olivier  de),  chanoine  et  chantre 
de  Saint-Lambert,  203. 

Mall  (Rennechon  de),  330;  II,  373. 

Mallars  (Jean),  échevin  de  Bierset,  II, 
451. 

Mallars  (Servais),  II,  452. 

Mallechar  (Collineal),  II,  447. 

Mallieue  (la),  lieu-dit  à  Saint-Georges- 
sur-Meuse,  III,  xcv. 

Malmedy  (Liège).  Abbaye,  église,  357, 
490;  II,  34-36;  III,  LXii,  CLXXXVii.  - 
Abbés.  Voy.  Stavelot.  —  Doyens.  Voy. 
Jean.  —  Costres.  Voy,  Waimes.  — 
Avoués.  Voy.  Esch.  —  Voy.  Momaidy. 

Malmesier  (Gérard)  de  Momelette,  II, 
461. 

Malmesier  (Maroie)  de  Momelette.  II, 
316,  461. 

Malonne  (Namur).  Abtoaye,  196. 


364 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Malo  Ponte,  Malpont.   Voy.  Quader- 

BRUGGE. 

Malquérant.  Voy.  Abée. 
Malvoisin.  Voy.  Fize,  Saint-Vitu. 
Maa^elis  dépendance  de  Vaals  (Limbourg 

hollandais),  302. 
Mammes  (de).  Voy.  Boncourt. 
Manfroid.  Voy.  Wihogne. 
Mangenie,  lieu-dit  à  Liège,  II,  450;  III, 

105. 
Mannekin,  veuve  de  Wéri,  III,  ccix. 
Mangnemangne  (Gilles),  II,  64. 
Mangon  (Misions  li),  III,  xvii. 
Manshoven  (Eustache  de).  Voy.  Hognoul. 
Manshoven  (Jean  de),  433;  II,  256. 
Manshoven  (N.  de),  433;  II,  256. 
Manuel  Comnène,  empereur  de  Constan- 

tinople,  III,  CLXxii. 
Many,  dépendance  de  Hody  (Liège),  428. 
Many  (de),  II,  295  (tableau,  armes),  455 

III,  CCLXIX. 

Many  (Eustache  I  de),  chevalier,  428,  431 

II,  240,  255,  295. 
Many  (Eustache  II  ou  Stassin  de),  429 

II,  295. 
Many  (Eustache  III  de),  sire  de  Poulseur, 

429;  II,  295;  III,  cccxvii. 
Many  (Eustache  IV  de)  de  Poulseur,  dhe- 

valier,  429;  II,  295. 
Many  (Gilles  de),  écuyer,  chambellan  de 

4'empereur  Henri  V  de   Luxembourg, 

429,  430,  449;  II,  214,  295;  III,  ccxiii. 
Many?  (Helui  de),  III,  170. 
Many  (Jean  de),  fils  de  Macaire,  II,  295. 
Many  (Jean  de),  chevalier,  430;  II,  295. 
Many  (Jean  de),  écuyer,  408. 
Many  (Macaire  de),  chevalier,  II,  295. 
Many  (N.  de),  408,  429-431,  449;  II,  214, 

240,  295,  333. 
Many  (N.  N.  de),  béguines,  431;  II,  295. 
Marbais  (Brabant).  Seigneurs.  Voy.  Mar- 

BAIS. 


Marbais  (de),  III,  cxii. 

Marbais  (Eustache  de),  25. 

Marbais  (Gérard  de),  38. 

Marbais  (Gérard  de), seigneur  du  Broeucq, 
II,  133. 

Marbais  (Hubin  de),  313. 

Marbais  (Isabelle  de),  48. 

Marbais  (Jean  sire  de)  et  de  Lutteal,  19, 
25;  II,  191,  308. 

Marbais  (Jean  de),  chevalier,  120. 

Marbais  (Jean  de),  III,  cclxxxv. 

Marbais  (Jean  de),  vicomte  de  Gerpin- 
nes,  III,  cclxxxv. 

Marbais  (Jean  de),  seigneur  de  Jamblin- 
ne,  III,  cclxxxv. 

Marbais  (Jean  de),  échevin  de  Huy,  48, 
313;  II,  137,  171. 

Marbais  (Maheau  de),  religieuse  au  Val- 
Notre-Dame,  48. 

Marbais  (Maroie  de),  48. 

Marbais  (Walter  de),  II,  128. 

Marbaize  (Jean  de),  II,  456. 

Marbaize  (Thomas  de),  hôtelier,  II,  456. 

Marche    (Luxembourg).    Maïeurs.    Voy. 

RONE. 

Marche  (la),  dépendance  de  Forchies-la- 
Marche  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy.  Fon- 
taine. 

Marche-les-Dames  (Namur).  Religieuses. 
Voy.  LiERiWE. 

Marche  (Catherine  de  la),  chanoinesse  de 
Mons,  II,  169,  426;  III,  156. 

Marche  (Gérard  délie),  chambellan  et 
maire  de  Liège,  II,  81  ;  III,  130.  Il  était 

vinier  et  son  nom  était  aussi  écrit  délie 
Marke  {Cours  des  tenants,  carton,  18 
février  1384). 

Marche  (Guillaume  de  la),  II,  426. 

Marche  (Olivier  de  la),  chroniqueur,  II, 
426. 

Marché,  dépendance  de  Theux  (Liège), 
II,  298. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


365 


Marché  (le),  à  Liège,  44,  237,  252;  II,  86, 
298,  304,  450;  III,  xix,  xx,  105,  106. 

Marché  (de  ou  du),  II,  298  (tableau),  455; 
III,  ccLXiv.  Voy.  FoRO. 

Marché  (Barbe  de),  II,  298. 

Marché  (Catherine  de),  II,  298. 

Marché  (Herman  de)  ou  de  Fragnée,  che- 
valier, 366;  II,  298;  III,  CLXX. 

Marché  (Herman  de)  ou  de  Fragnée  dit 
Walhos,  échevin  de  Fragnée,  II,  298. 
Voy.  Fragnée. 

Marché?  (Jacques  du),  III,  178. 

Marché  (Jean  de)  [échevin  de  Liège],  II, 
298;  III,  178. 

Marché  (Juette  de),  II,  298;  III,  178. 

Marché  (N.  de),  II,  298. 

Marché  (Pierre  du),  échevin  de  Floren- 
nes,  462;  II,  174,  412,  427. 

Marché  (Renier  de),  citain  de  Liège,  346, 
366;  II,  156,  298. 

Marché  (Renier  de)  dit  Mailhar,  366, 
456;  II,  298,  404. 

Marché  (Stassar  de),  II,  412. 

Marchiennes  (Nord).  Capitaine.  Voy.  War- 

NANT. 

Marchin  (Liège).  Seigneurie,  85. 

Marchin  (de)  sur  Bartfhe,  154  (armes), 
440,  462;  II,  409;  III,  vu,  30  (armes, 
cri),  157.  Voy.  Marcins.  L'obituaire  de 
l'abbaye  de  Neufmoustier  rappelle  la 
mémoire  d'Elbert  et  'i'Hildegarde  de 
Marchm,  époux,  qui  donnèrent  à  cette 
église  l'alleu  de  Rappa. 

Marchin  (Guillaume  de),  chevalier,  III, 
157. 

Marchin  (Jean  de),  chevalier,  III,  xcv, 
157. 

Marchin  (Jean-Gaspard-Ferdinand  comte 
de),  III,  VI,  ccxcix-ccci. 

Marchis  (Jean),  d'Oha,  462. 

Marchuel  (Jean),  II,  270. 


Marcins  (Henri  de),  seigneur  d'Emeville, 

47;  II,  470.  Voy.  Emeville. 
Marcins  (N.  de),  II,  470. 
Marck  (Adolphe  I"  comte  de  Clèves  et 

de  la),  166.  Voy,  Adolphe. 
Marck  (Elisabeth  de  la),  plusieurs,  83, 

147,  484;  II,  146,  242,  414. 
Marck  (Engjebert  I'^  comte  de  la),  147; 

II,  196. 
Marck  (Englebert  de  la),  seigneur  de  Lo- 

verval,  banneret,  27,  82,  83,  327,  328, 

400;  11,236;  III,  ccxl. 
Marck  (Englebert  de  la),  sire  de  Lover- 
val,  Walhain,  châtelain  de  Vilvorde,  27, 

28,  328,  482;  II,  239. 
Marck  (Eng'lebert  de  la),  demeurant  à 

Saint-Trond,  chevalier,  maïeur  de  Mon- 

tenaeken,  337,  338;  II,  259. 
Marck  (Everard  de  la),  133;  II,  354.  Voy. 

Everard. 
Marck  (Everard  de  la),  avoué  de  Hesbaye, 

sire  d'Arenberg,  de  Neufchâteau  et  de 

Lummen,  97;  II,  292;  III,  cm. 
Marck  (Gérard  de  la),  chevalier,  89,  147, 

149,  205;  II,  194;  III,  69. 
Marck  (Guillaume  de  la),  II,  228. 
Marck  (IsabeUe  de  la),  205;  II,  289. 
Marck  (Jean  de  la),  328. 
Marck  (Jeanne  de  la),  80. 
Marck  (Marguerite  de  la),  comtesse  d'A- 
renberg, III,  CCLXIII. 
Marck  (N.  de  la),  205,  328. 
Marck  (Thierri  comte  de  la),  153. 
Marcote,  III,  167. 
Mareis  (Jean  de),  fils  de  Gerbier,  II,  9, 

10. 
Marenaueles  (de  Strée),  154. 
Marès  (des),  III,  CDi. 
Maret-sous-Orp  (Brabant),  386,  468;  III, 

cxxii. 
Maret  (Agnès  de)  ou  des  Marets,  288; 

II,  246. 


366 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Maret  (Jean  de)  ou  des  Marets,  avocat, 

288,  358,  467,  468;  11,  368. 
Maret  (Marie  de),  358;  II,  160. 
Maret  (N.  de),  358,  468. 
Marets   (Jean   de   Hemricourt  dit  des), 

chanoine    de    Saint-Gilles,    doyen    du 

concile  de  Rochefort,  288,  289;  11,  246. 
Margot,  Marguerite,  42,  184,  238,  387; 

II,  3,  283,  298,  353,  374,  392. 
Marguerite,  comtesse  de  Flandre  et  de 

Hainaut,  II,  133. 
Marguerite,  comtesse  de  Hainaut,  419; 

II,  477. 

Marhiet  (Ide  de),  338. 

Marie,  Maroie,  129,  188,  191,  292,  387, 
440;  II,  50,  199,  218,  247,  324,  334, 
338,  359,  369,  415,  418,  425. 

Marie  d'Artois,  292. 

Marie,  sœur  du  comte  de  Champagne, 

III,  CCXL. 

Marilles  (Brabant),  92. —  Seigneurs.Koy. 

EkJNGELBERG. 

Marilles  (Colar  de),  92. 

Marilles  (Etienne  de),  abbé  de  Saint- 
Laurent,  300. 

Marilles  (Jean  de),  chevalier,  91,  92; 
II,  380. 

Marilles  (N.  de),  92. 

Mariotte    (Thomas-Dieudonné   de),    III, 

CDXVI. 

Marissa  (le)  de  Fexhe,  II,  374. 
Markette  (cour)  à  Faimes,  II,  72. 
Marlinne  (Limbourg),  église,  37.  —  Voy. 

QUAEDMECHELEN. 

Marlagne  (la),  III,  CLXXxiv. 

Marneffe  (Liège),  352;  II,  387.  —  Curé. 

Voy.  Warnant. 
Marneffe  (Albert  de),  chevalier,  II,  261, 

421. 
Marneffe  (Anselme  de).  II,  421. 
Marneffe  (Baudouin  de),   186,   188;  II, 

158,  421. 


Marneffe  (Pressens  de),  II,  421. 

Marneffe  (Godefroid  de),  188. 

Marneffe  (Jeanne  de),  153;  II,  375. 

Marneffe  (Marguerite  de),  II,  169. 

Marneffe  (Marie  de),  H,  261. 

Marneffe  (Thellin  de),  II,  421. 

Marnix  (Jacques  de),  baron  de  Pottes, 
seigneur  de  Toulouse,  Mont-Sainte- 
Alidegonde,  II,  440. 

Marsille,  II,  12,  28. 

Marsinne,  dépendance  de  Couthuin  (Liè- 
ge). Manoir,  forteresse,  II,  489.  Voy. 
Warnant. 

Marteal,  nom,  II,  453.  Voy.  Bombaye, 
Richelle. 

Marteal  (Amekin),  II,  296,  454;  III,xxvi. 

Marteal  (Catherine),  II,  452,  454. 

Marteal  (Goffin)  de  la  Sauvenière,  pro- 
cureur, II,  296. 

Marteal  (Jean)  de  la  Sauvenière,  II,  296, 
452-454. 

Marteau  (de),  III,  ccxcvii. 

Marteau  de  Milmort,  229;  II,  299  (ta- 
bleau, armes);  III,  cclxix. 

Marteau  de  Mila'.ort  (Agnès),  ou  de  la 
Neuville,  113,  408;  II,  299,  333. 

Marteau  de  Milmort  (Aleyde)  dite  de 
Mopertingen,  114;  II,  166,  299. 

Marteau  de  Milmort  (Catherine),  dite 
de  la  Neuville,  110,  112,  116;  II,  17é, 
299. 

Marteau  de  Milmort  (Henri),  sire  de  la 
Neuville,  chevalier,  112,  115,  415;  II, 
153,  208,  299. 

Marteau  de  Milmort  (Isabeau)  dame  de 
la  Neuville,  115;  II,  299,  400;  111,  193. 

Marteau  de  Milmort  (Jean),  chevalier, 
sire  de  la  Neuville,  53,  112,  114,  215, 
350;  II,  42,  45,  156,  299,  413. 
Marteau  de  Milmort  (Jean  II),  115;  II, 

299. 
Marteau  de  Milmort  (Louis),  sire  de  la 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


867 


Neuville,  chevalier,  110,  112-114,  215, 

282,  286,  408;   II,  299;   III,  clxxxiii, 

156. 
Marteau  de  Milmort  (N.),  53;  II,  299. 
Marteau  de  Milaiort  (Thierri),  sire  et 

dit  de  Mopertingen,  grand-maïeur  de 

Liège,  114,  116,  295;  II,  181,  253,  259, 

299. 
Martel.  Voy.  Embour. 
Martenslinde  (Limbourg),  II,  424.  Voy. 

Linde. 
Marti  as.  Voy.  Jupille. 
Martin  (saint),  évêque  de  Tours, III,  lxxxi. 
Martin  IV,  pape,  II,  30. 
Martin  (frère),  dominicain,  II,  442. 
Maruele.  Voy.  Melveren. 
Marule,  II,  195. 
Marville  (seigneurs  de).   Voy.  Fauque- 

mont. 
Masalon,  II,  410. 

Masbourg  (Humaine  de),  423;  II,  272. 
Massart   (Hubert),   observantin,   III,  vi, 

ceci,  CCCIII. 
Masschereel.  Voy.  Maxhereit. 
Massiche  (Béatrix  le),  II,  273. 
Massiers  (lignage  des),  III,  ccxxx. 
Mastaing  (Nord).  Seigneurs.   Voy.  Jau- 

che. 
Matelar  (Gérard  de),  dievalier,  67;  II, 

202,  235. 
Mathilde,  84,  156,  157;  II,  249,  393. 
Mathon,  II,  300  (tableau,  armes),  455; 

III,  ccxxxi. 
Mathon  (le  vieux)  de  Hors-Ohâteau,  316; 

II,  300. 
Mathon  (Agnès),  369,  370;  II,  300. 
Mathon  (Ailid  I),  214,  472;  II,  216,  300, 

334;  III,  170. 
Mathon  (Ailid  II),  369;  II,  300. 
Mathon  (Baudouin),  472;  II,  300. 
Mathon  (Colin),  II,  300. 
Mathon  (Conrar),  II,  300;  III,  179. 


Mathon  (Cunar),  échevin  de  Jupille,  11, 
300. 

Mathon  (Gilles)  [dit  le  Béchut],  cheva- 
lier, échevin  de  Liège,  214,  254,  332, 
470,  472;  II,  300,  360;  III,  179,  187. 

Mathon  (Henri)  dit  d'Andrimont,  II,  455. 

Mathon  (Ide),  abbesse  de  Vivegnis,  316. 

Mathon  (Ide),  nonne  de  Robermont,  II, 
300;  III,  179. 

Mathon  (Isabelle  I),  II,  300. 

Mathon  (Isabelle  II),  253,  254,  316,  472; 
II,  184,  300;  III,  179. 

Mathon  (Jakemar),  II,  300. 

Mathon  (Jean  I),  44,  369,  370;  II,  232, 
276,  300;  III,  179. 

Mathon   (Jean    II),    370;    II,   300;    III, 

CCXLV. 

Mathon  (Juette),  473;  II,  300. 

Mathon  (Mathieu  le  Prévôt  dit)  de  Hors- 
Château,  316;  II,  300. 

Mathon  (N.),  religieuse  à  Herckenrode, 
370;  II,  300. 

Mathon  (N.  N.),  dites  les  Prévôtés  ou  les 
Mateneresse,  316,  370;  II,  300,  377, 
479. 

Mathon  (Nicolas),  II,  300. 

Mathon  (Péronne),  II,  300. 

Mathonet  (Louis),  II,  300. 

Matrulhar  (stuve),  à  Liège,  280. 

Maubeuge  (Nord),  chapitre  noble,  III,  ce. 
—  Abbesses.  Koy.  Fauquemont. —  Cha- 
noinesses.  Voy.  Chabot,  Ecaussines, 
Fexhe,  Gavre,  Looz, 

Maulion  (le  bascot  de),  III,  cctr. 

Mauny  (de).  II,  295. 

Mauny  (Corageux  de),  III,  cevi. 

Mauny  (Isabelle  de),  II,  443;  III,  ccxlv. 

Mauny  (Jean  de),  III,  ccvi. 

Maurage  (de).  Voy.  Sausset. 

Mauvoisin,  sobriquet,  III,  cexxviii.  Voy. 
Saint-Vitu. 

Maxheir  (Thierri)  de  Velroux,  II,  385. 


368 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Maxhereit.  Voy.  Ile,  Schônau. 
Maxhereit  (Catherine)  de  Rode,  77;  II, 

254,  363. 
Maxhereit  (Godefroid)  de  Rode,  76;  II, 

363. 
Maxhereit  (Jean),  sire  de  Rode  ou  Wi- 

nantsrode,  chevalier,  châtelain  de  Fran- 

chimont,   prévôt  de  Bouillon,  42,  73, 

74,  76,  77,  99;  II,  315,  323,  363. 
Maxhereit  (Jeanne)  ide  Rode,  77;  II,  363. 
Maxhereit  (Lamtvert)  de  Rode,  chanoine 

d'Anvers,  77;  II,  363. 
Maxhereit  (Marie)  de  Rode,  77,  153;  II, 

363,  375. 
Maxhereit  (Watier),  II,  437. 
Maxhereit  (Winand),  sire  de  Rode,  che- 
valier,  prévôt  de   Maestridht,  77;   II, 

363. 
Maximilien  I,  empereur,  III,  83. 
Maynold,  serf,  III,  ccxxxiv. 
Meadrange.  Voy.  Meldert. 
MÉAN  (de),  III,  ccxc. 
MÉAN  (comte  de),  prince-évêque  de  Liège, 

III,  ccxciii. 
MÉAN  (Hugues  de),  II,  129. 
Meas  (hayes  del),  lieu-dit,  III,  cdxlv,  134. 
Mechtilde,  II,  30. 
Meeffe  (Liège),  72,  427,  428.  —  Eglise, 

II,  129.  —  Curés.  Voy.  Metz.  —  Lom- 

barld.  Voy.  Gavier.  —  Abbé  séculier. 

Voy.  Saint-Laurent. 
Meeffe  (Colin  de),  III,  cxcvi. 
Meeffe  (Guillaume  de),  curé  de  01er- 

mont-lez-Walcourt,  345;  II,  306. 
Meeffe  (Henri  de),  curé  de  Fleurus,  345; 

II,  306. 
Meeffe  (Marguerite  de),  345;  II,  306. 
Meeffe  (Walter  de)  dit  de  la  Porte,  II, 

134. 
Meensele  (Jean  de),  chevalier.  II,  67,  68. 
Meerbeek  (Brabant).  Seigneurie,  81, 


Meerhout  (Anvers).  Seigneur.  Voy.  We- 

SEMAEL. 

Meers  (de),  II,  301  (tableau). 

Meers  (Agnès  de),  II,  301. 

Meers  (Antoine  de),  329;  II,  301. 

Meers  (Béatrix  [Rigo]  de),  dame  de  Wi- 
them,  483;  II,  62,  301. 

Meers  (François  de),  frère  mineur,  329; 
II,  301. 

Meers  (Gertrukle  de),  220;  II,  49,  62,  301. 

Meers  (Gilles  de),  chevalier,  76,  219,  220, 
313,  465;  II,  273,  301,  324. 

Meers  (Gilles  de),  464;  II,  145. 

Meers  (Gilles  de)  dit  de  Kemexhe,  220, 
221;  II,  273. 

Meers  (GWles  de), chanoine  de  Saint-Jean, 
329;  II,  301. 

Meers  (Gosuin  de),  chanoine  de  Saint- 
Jean,  329;  II,  301. 

Meers  (Guillaume  de),  208,  329,  409; 
II,  301. 

Meers  (Jean  de),  fils  de  Gilles  Rigo,  76, 
325;  II,  62,  301,  320;  III,  190. 

Meers  (Jean  de),  fils  du  précèdent,  329; 
II,  301. 

Meers  (Jean  de)  dit  de  Kemexhe,  cheva- 
lier, 220,  221,  276,  483;  II,  206,  273, 
301,  324,  432. 

Meers  (Marguerite  de),  254,  329;  II,  184, 
301. 

Meers  (Marie  de),  fille  de  Gilles  Rigo, 
313;  II,  50,  301,  378. 

Meers  (Marie  de),  254,  329;  II,  145,  184, 
301. 

Meers  (N.  de)  dite  de  Kemexhe,  409,  465; 
II,  279,  333. 

Meers  (N.  N.  de),  religieuses,  329;  II, 
301. 

MEERSENHOVEN(Limbourg  hollandais).  Sei- 
gneur. Voy.  Bergh. 

Meeswyck  (Limbourg).  Seigneurie,  233. 
—Seigneurs.  Voy.  Tongres. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


369 


Megret  (seigneur  Herman),  II,  477. 

Mehagne,  dépendance  de  Chênée  (Liège), 
II,  28. 

Mehaigne,  rivière,  467;  III,  136. 

Mehedia.  Voy.  Afrique. 

Mein,  rivière  d'Allemagne,  III,  63,  64, 
110. 

Meixhe  (Lieze  Ide),  II,  495. 

Melchior,  prénom,  III,  cclii. 

AIeldert-lez-Tirlemont  (Brabant),  an- 
ciennement MeadrangEj  Miedrenges, 
etc.,  397;  II,  19,  20,  71;  III,  ccxxxi.  — 
Eglise,  II,  19.  Voy.  Lichtenborch. 

Meldert  (de),  III,  34. 

Meldert  (Christine  de),  308. 

Meldert  (Ermentrude,  veuve  du  seigneur 
de),  II,  19. 

Meldert  (Henri  de),  II,  19.  —  Messire 
Henry  de  Mieldraige  est  cité  en  1364 
(A.  E.  M.  Ordre  de  Malte,  reg.  769). 

Meldert  (Iwen  de),  chevalier,  308,  397, 
398;  II,  19,  376. 

Meldert  (Jean  Hannard  de),  II,  19. 

Meldert  (Juette  de),  23;  II,  322,  347. 

Meldert  (Libert  de),  chevalier,  204;  II, 
347. 

Meldert  (Libert  Ide),  écuyer,  II,  347. 

Meldert  (Marguerite  de),  398. 

Melen  (Liège),  298;  II,  288,  353.  Voy. 

BOILEAU,  MeLIEN. 

Melen  (de),  298;  II,  86. 

Melen  (Catherine  de),  II,  288,  437. 

Melen  (Catherine  de),  religieuse  au  Val- 
Benoit,  II,  28,  437. 

Melen  (Fassin  Rondeal  de),  chevalier,  II, 
288,  437. 

Melen  (Jean  de),  [chevalier],  plusieurs, 
200,  208,  298;  II,  28,  29,  235,  288,  437. 

Melen  (Jean  de)  dit  d'Ardancourt,  299, 
359,  360;  II,  160,  235,  424. 

Melen  (Marguerite  de)  dite  d'Ardancourt, 
299;  11,233,235. 
TOMB   111. 


Melen  (Marie  [Rigo]  de),  plusieurs,  66, 

67,  310;  II,  28,  49,  202,  235,  288,  437. 
Melen  (N.  de),  66,  280,  298,  335;  II,  179, 

202,  235,  351,  372. 
Melen  (Olivier  I  de),  chevalier,  298;  II, 

170,  235. 
Melen  (Olivier  II  de),  éouyer,  66,  298, 

335;  II,  202,  235;  III,  cccxv. 
Melen  (Olivier  III  de),  66,  205;  II,  202, 

235,  347,  437. 
Melen  (Philippe  de),  chanoine,  208. 
Melen  (Philpot  de),  échevin  de  Villers- 

Saint-Siméon  et  Juprelle,  280. 
Melen  (Rigaud  de),  298,  299,  324,  359; 

II,  235,  343,  385. 
Melien  (cens  et  chapons  à),  II,  77.  Voy. 

MiLLEN. 

Meling   (Guillaume  (de),   chevalier,   III, 
168. 

Meling  (Libert  de),  III,  168. 

Melun  (Hugues  de),  sire  d'Antoing,  207. 

Melun  (Isabeau  de),  dame  de  Viane,  103, 
207;  II,  169,  426;  III,  ccxxxvii,  156. 

Melveren,   dépendance   de    Saint-Trond 
(Limbourg),  dit  aussi  Merwele,  442. 

Membruggen  (Pierre  de),  II,  49. 

Mengold,  ministerialis,  II,  126. 

Merbes-Sainte-Marie  (Hainaut).  Seigneu- 
rie, 31.  Voy.  Sconevelde. 

Merlemont    (Namur).    Seigneur.    Voy. 
Xhendremael. 

Merode  (de),  72;  III,  ccxc. 

Merode  (de)  de  Rimburg,  II,  302  (tableau, 
armes). 

Merode  (Carsil  de),  II,  302. 

Merode  (Catherine  de),  II,  302. 

Merode  (Chrétien  de)  dit  de  Rimburg, 
sire  de  Heyden,  36;  II,  302;  III,  ccxlii. 

Merode  (Elisabeth  de)  de  Franckenberg, 
II,  146. 

Merode  (Gérard  de)  dit  de  Rimburg,  che- 
valier, sire  de  Merode,  II,  302. 

47 


370 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Merode  (Guillaume  de),  II,  224. 
Merode  (Guillaume  de),  maïeur  de  Maes- 

tricht,  II,  254. 
Merode  (Henri  de),   chanoine   d'Aix-la- 
Chapelle,   abbé  de   Stave»lot-Malmedy, 

II,  302. 
Merode  (Jean  II  Scheiffart  de),  chevalier, 

80. 
Merode  (Jean  Scheiffart  de), sire  de  Hem- 

mersbach,  80. 
Merode  (Jean  de)  de  Petersheim,  cfhe- 

valier,  III,  ccxi. 
Merode  (Jeanne  de),  dame  de  Rimburg, 

34,  36;  II,  302. 
Merode  (Marguerite  de),  80. 
Merode  (Marie  de),  dame  de  Heyden, 

II,  302. 
Merode  (N.  de),  II,  302. 
Merode  (Renard  de)  de  Houffalize,  sire 

de  Frentz,  72. 
Merode  (Ridiard  de),  baron  de  Merode, 

sire  de  Frentz,  II,  146,  331. 
Merode  (Richmodis  I  et  II  de),  II,  302. 
Merode  (Werner  II  Scheiffart  de),  sire 

de  Merode  en  partie  et  de  Hemmers- 

bach,  avoué  de  Gusten,  II,  302. 
Merode  (Wemer  de),  prévôt  de  Saint- 

Géréon  à  Cologne,  II,  302. 
Merode  (Werner  III   de),  sire  de  Rim- 
burg, châtelain  de  Dalhem,  34,  36;  II, 

139,  302,  416,  436. 
Merode  (Werner  IV  de),  sire  de  Hey<den, 

II,  302. 

MeRSCH.  Voy.  MiLLEN. 

Merssenhoven,  dépendance  de  Guygoven 
(Limbourg).  Seigneurie,  214.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Surlet. 

Merwede  (Hollande).  Seigneurie,  II,  303. 

Merwede  (de  le),  11,  303  (tableau,  armes). 

Merwede  (Arnold  de  le),  seigneur  de 
Stein,  Limbricht,  II,  148,  303. 

Merwede  (Daniel  I  de  le),  II,  303. 


Merwede  (Daniel  II  sire  de  le)  et  de 
Wieldrecht,  banneret,  conseiller  d'Au- 
bert  de  Bavière,  comte  de  Hainaut,  II, 
303. 

Merwede  (Daniel  III  sire  de  le),  cheva- 
lier, dykgrave,  conseiller  d'Aubert  de 
Bavière,  II,  303. 

Merwede  (Daniel  IV  sire  de  le),  Stein, 
Foelwyck,  H,  303. 

Merwede  (Florent  de  le),  II,  303. 

Merwede  (Gertrude  de  le),  chanoinesse 
de  Mons,  II,  303. 

Merwede  (Guillaume  de  le),  chevalier, 
ambachtsheer  de  Muylkerke,  11,  303. 

Merwede  (Herman  de  le),  II,  303. 

Merwede  (Jeanne  de  le),  dame  de  Stein, 
Gerdingen,  Nieuwstat,  II,  254,  303. 

Merwede  (Marguerite  de  Je),  dame  de  le 
Merwede,  Stein,  Poelwydc,  II,  303. 

Merwede  (Mathilde  de  le),  II,  303. 

Merwele  (X.  de),  402.  Voy.  Melveren. 

Merxem  (Anvers).  Seigneurs.  Voy.  Bau- 

TERSEiM,  WeSEA'iAEL. 

Mesch.  Voy.  Mexhawe. 

Metternich  (de),  302. 

Metz  (Moselle),   163,  419;   III,  clxviii, 

ccLxxiv.  —  Suffragant.  Voy.  Cornu.  — 

Chanoines.  Voy.  Grâce. 
Metz  (ide),  411;  II,  304  (tableau,  armes). 

Voy.  Surlet. 
Metz  (Catherine  I  de),  322,  323;  II,  304, 

345. 
Metz  (Catherine  II  de),  58,  292;  11,  304, 

324;  111,  182. 
Metz  (Colar  de).  Voy.  Metz  (Nicolas  de). 
Metz  (Florence,  veuve  de  Jean  de),  II, 

304. 
Metz  (Florie  dite  Saive  de),  béguine,  III, 

179. 
Metz  (François  de),  322;  II,  304. 
Metz  (Gérard  oe),  322;  II,  304. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


371 


Metz  (Gilles  I  de),  hallier,  318,  322,  470; 

II,  304,  381;  III,  179. 
Metz  (Gilles  II  de),  322,  323,  342,  431; 

II,  145,  304. 
Metz  (Gilles  III  de),  mangon,  II,  456. 
Metz  (Hanier  de),  III,  179. 
Metz  (Henri  de),  mangon,  II,  456. 
Metz  (Jacques  de),  curé  de  Meeffe,  III, 

179. 
Metz   (Jacques  de),   échevin   de   Liège, 

210;  II,  304,  456;  III,   130,   180. 
Metz  (Jacques  de),  III,  180. 
Metz  (Jakemote  de),  II,  304,  456. 
Metz  (Jean  I  dit  Hanekin  de),  mangon, 

II,  304,  450,  456;  III,  179. 
Metz  (Jean  II  de),  de  Hors-Château,  16, 

57,  292,  322,  323,  332,  470,  471;   II, 

304,  398;  III,  cxxxviii,  179,  180. 
Metz  (Jean  de)  de  Saint-Servais,  III,  179. 
Metz  (Jean  de)  fils  de  Henri,  II,  456. 
Metz  (Juette  de),  III,  180. 
Metz  (Julien  de),  II,  456;  III,  180. 
Metz  (Julien  de  Hervé  dit  de),  II,  304. 
Metz  (Miarguerite  de),  II,  304,  326. 
Metz  (Marie  de),  57,  470;  II,  304,  360. 
Metz  (N.  de),  323,  342,  431  ;  II,  304,  365. 
Metz  (N.  de),  religieuse,  323;  II,  304. 
Metz  (Nicolas  I  dit  Colon  de),  II,  304. 
Metz  (Nicolas  II  de),  [vinier],  285,  322; 

II,  185,  304;  III,  179. 
Metz  (Nicolas  dit  Colar  de)   [dit  Blon- 

din],  II,  304,  456. 
Metz  (Nicolas  dit  Colar  de),  bâtard,  II, 

304. 
Metz  (Piroteal  de),  III,   179. 
Metz  (Saive  de),  béguine,  323;  II,  304. 
Metz  (Sibille  de),  III,  179. 
Metz  (Wéri  ou  Werote  de),  285;  II,  304. 
Meunier  (le).  Voy.  Evegnée,  Othée. 
Meurs  (comte  de),  III,  150. 
Meurthe-et-Moselle,  département,  III, 

CCLXXIV. 


Meuse,  fleuve,  88;  II,  39,  431;  III,  xcv, 

cxLvii,   132,   135,   136,   138.   Voy.  Sur 

Meuse. 
Mexhawe  ou  Mesdi,  près  de  Maestricht, 

301.  Voy.  Vax. 
Mexhawe  (Eustache  de),  301  ;  II,  235. 
Meysenbroeck,  manoir  dans  la  seigneurie 

de  Saint-Pierre-lez-Maestricht,  212.1^0);. 

Frai  pont. 
Mheer,   dépendance  de   FaW   et   Mheer 

(Limbourg).  Seigneurs.  Voy.  Guygoven. 
MiANOYE,  dépendance  d'Anthée  (Namur). 

Seigneurie,  II,  198. 

MlBAISE  (P.),  III,  CDXI. 

MiDDELAAR  (Limbourg  hollandais).  Baillis. 

Voy.  Schenck. 
MiDDELHEERs,  dépendance  de  Heers(Lim- 

bourg).  Curés.  Voy.  Hemricourt. 
Mielen-sur-Aelst,   III,  20.  —  Abbaye, 

147.  —  Abbesses.  Voy.  Clermont.  — 

Prieures.  Voy.  Brus,  Printhagen,  Thys. 

—  Religieuses.  Voy.  Brant,  Gothem, 
Grâce. 

Mierlant  (Humbert  de),  441;  II,  328. 

Mierlant  (Walter  de),  441  ;  II,  328. 

Mierlant  (X.  de),  II,  328. 

Mierle  (Gosuin  de),  receveur  de  l'évêché, 
chanoine  de  Saint-Jean,  II,  40. 

MiERLO  (Brabant  septentrional).  Sei- 
gneurs. Voy.  Amstel. 

Milendonc  (de),  35. 

Millen  (Limbourg),  65;  II,  21,  37,  85, 
87,  270,  305,  31 1.  —  Eglise,  dîmes,  66, 
112,  113,  211,  332,  456;  III,  LXiv.  Voy. 
Bosch,  Momsteghen,  Polain,  Proest. 

—  Desservants.  Voy.  Millen. 
Millen  (de),  II,  305  (tableau);  III,  41 

(armes). 

Millen  (Agnès  ou  Nesa  de),  dame  à  Mil- 
len, II,  305. 

Millen  (douze  de),  II,  85. 

Millen  (Eustache  de),  II,  305. 


372 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


MiLLEN  (Guillaume  de),  chevalier,  II,  305. 
MiLLEN  (Guillaume  de),  II,  305. 
MiLLEN  (Guillaume  Mersch  de),  II,  305. 
MiLLEN  (Herman  de),  II,  305. 
MiLLEN  (Jean  de  Chesteal  de),  II,  456. 
MiLLEN  (Jeanne  de),  II,  305. 
MiLLEN  (Juette  de),  II,  305,  347. 
MiLLEN  (Lambert  de),  chevalier,  II,  305. 
MiLLEN  (Lambert  de),  prêtre,  II,  305. 
MiLLEN  (Lambert  de),  II,  305. 
MiLLEN  (N.  de),  450;  II,  214,  305. 
MiLLEN  (maître  Robert  de),  II,  305. 
MiLLEN  (Robin  de),  450;  II,  305. 
MiLLEN  (Robin  de),  desservant  de  la  cure 

de  Millen,  II,  305. 
MiLLEN  (Robin  de),  doyen  de  Saint-Ser- 

vais  à  Maestricht,  75;  II,  305. 
MiLLEN  (Thierri  Moerken  de),  II,  305. 
MiLLEN  (Walter  de),  II,  305,  456. 
MiLMORT  (Liège),  II,  89;  III,   139.  Voy. 

Braibechon,  Marteau. 
MiLMORT  (Agnès  de),  II,  81. 
MiLMORT  (Maroie  de),  II,  81. 
MiLMORT  (Masset  de),  462;  II,  81,  412. 
MiLMORT  (Oude  de),  III,  178. 
MiLMORT  (Radou  de),  418. 
MiLMORT  (Roger  de),  III,  195. 
MiLMORT  (Stassinet  de),  296. 
MiLOT.  Voy.  Velroux. 
Mines  de  plomb  et  d'argent,  267. 
Ministeriales,  familia,  III,  xcix,  cxxv  et 

suivantes.  Voy.  Liège. 
Mirabelli  (Simon  de),  seigneur  de  Beve- 

ren,  Halen,  Perwez,  326;  II,  320. 
MiRBACH  (de),  302. 
MiRWART  (Luxembourg). Le  seigneur,  201  ; 

III,    151.  —  Châtelain.   Voy.  Fléron, 

Waha. 
MiRWART  (Henri  de),  II,  134. 
MiRWART  (Marie  de),  II,  419. 
MiRWART  (Thierri  de),  chevalier,  II,  419. 
Mission,  prénom,  nom,  III,  xvii. 


Mission  (Catherine  de),  dite  aussi  Dimis- 
sion,  Domition,  252,  253;  II,  89,  183; 

III,  XXI. 

Mission  (Françoise  de),  290;  II,  246;  III, 

XIV,  XVII,  XXII. 

Mission  (Guillaume  de),  vinier,  252,  290. 

Mission  (Henri  de),  III,  xxii.  Voy.  Fau- 
con. 

Mission  (Jean  de),  290. 

Mission  (Jean  de  Flémalle  dit  de),  dra- 
pier, 290;  III,  197. 

Mission  (Pierre  de),  290;  III,  xvii,  198. 

Modave  (de),  181;  II,  306  (tableau,  ar- 
mes), 392;  III,  x. 

Modave  (Agnès  de),  béguine,  III,  180. 

Modave  (AHid  de),  II,  306. 

Modave  (Anseal  de),  394;  II,  306. 

Modave  (Arnold  de),  II,  18,  306. 

Modave  (Catherine  de),  345,  394;  II,  306, 
349. 

Modave  (Colart  de),  II,  306. 

Modave  (Conrard-Waldor  de),  II,  306. 

Modave  (Gérard  seigneur  de),  II,  306. 

Modave  (Gilles  de),  345;  II,  18,  306. 

Modave  (Gertrude  de),  béguine,  III,  180. 

Modave  (Godefroid  seigneur  de),  151, 
446;  II,  265,  306. 

Modave  (Guillaume  de),  II,  18,  306. 

Modave  (Guillaume  de),  chanoine  de 
Sainte-Croix,  II,  306. 

Modave  (Henri  de),  II,  18,  306. 

Modave  (Isabeau  de),  III,  180. 

Modave  (Jean  I  de)  [dit  le  Moine],  345; 
II,  18,  306,  376. 

Modave  (Jean  II  de),  II,  306. 

Modave  (Jean  III  de),  345;  II,  306. 

Modave  (Jean  de),  frère  du  chevalier  Re- 
nier de  Visé,  châtelain  de  Dalhem, 
maire  de  Hombourg,  II,  33,  42,  216, 
306,  435,  436.  Voy.  ci-après  Visé  (Re- 
nier de). 


DES  NOMS  DE  LIEUX   ET  DE  PERSONNES. 


373 


MODAVE  <Jean  Hustin  seigneur  de),   II, 

380;  III,  180. 
MoDAVE  (Jean  Waidor  seigneur  de),  II, 

306;  III,  180. 
MoDAVE  (Louis  de),  345;  II,  306. 
MoDAVE  (Mahaut  de),  II,  306. 
MoDAVE  (Marguerite  de),  II,  306. 
MoDAVE  (Pierre  de),  345;  II,  306. 
MoDAVE  (Rausin  de),  II,  18,  306. 
MoDAVE  (Thomas  de),  II,  18,  306. 
MoDAVE  (Walter  I  de),  chevalier,  179;  II, 

18,  306,  392;  III,  180. 
MoDAVE  (Walter  II  [châtelain  de],  II,  18, 

306. 
MoDAVE  (Walter  III  dit  Wautier  Waidor 

de),  seigneur  de  Reppe,  chevalier,  II, 

151,  306. 
MoDAVE  (Walter  IV  de)  dit  de  Héron,  II, 

306. 
MoDAVE  (Walter  V,  seigneur  de),  cheva- 
lier, 413,  415;  II,  153,  306. 
MoDAVE  (Walter  VI  de),  bourgmestre  de 

Huy,  II,  306. 
MoELKEN  (Servais  van),  II,  311. 
MoER  (Jean)  de  Visé,  éohevin  de  Visé, 

II,  435. 
MOERKERKE   (Flandre   occidentale).    Sei- 
gneur. Voy.  Praat. 
MOERKEN  (Thierri)  de  Millen,  II,  305. 
MoESTORF,  seigneurie,  36. 
MoGES,  domaine  sous  le  territoire  de  Ro- 

theux  Rimière  (Liège),  53,  54. 
MoGEs(de),  II,  307  (tableau,  armes).  Voy. 

Sechfawe. 
MoGES  (Guillaume  de)  dit  de  Sechfawe, 

53,  116;  II,  307. 

MoGES  (Ide  de),  54;  II,  307. 
MoGES  (Jean  de),  54;  II,  307. 
MoGES  (Libert  de)  dit  de  Secfhfawe,  12, 
16,  53,  90,  116;  II,  299,  307,  326,  398. 
MoGES  (Louis  de)  dit  de  Sechfawe,  53, 

54,  116,  268;  II,  307,  343. 


MoGES  (N.  de),  54;  II,  307. 

MoGES  (Rasse  de)  dit  de  Sechfawe,  53, 
90,  91,  116;  II,  299,  307,  326. 

MoGES  (Rassekin  de),  54;  II,  307. 

MoGES  (Walter  de),  16,  54,  265,  266; 
II,  307,  398. 

MOHA  (Liège),  21,  113,  253,  432;  II,  183, 
256.  —  Domaine,  château,  51,  126,  128 
(armes),  269;  II,  237,  277,  403;  III, 
XLV,    CXXIII,    CLIX,    CLXXXIV,     145,     154, 

155,  182,  193.  —  Comtes,  403.  Voy.  Al- 
bert, Hugues.  —  Châtellenie,  269;  II, 
277.  —  Châtelains,  II,  86.  Voy.  Bol- 
LAND,  Fanson,  Gérard,  Hosden,  Lar- 
DENOis.    —    Baillis.    Voy.    Beaufort, 

BOLLAND,    ChaNTEMERLE,    CrOCKEVIAL, 

Graweteal,  Malaise,  Warnant. 
MoHA  (de).  Voy.  Lardenois. 
MoHA  (Amelot  de),  268;  II,  327. 
Moha  (Arnotte  frère  de  Libelhon  le  ser- 

jant  de),  II,  74. 
Moha  (Bauidouin  de),  268;  II,  327. 
Moha  (Fréry  de),  268;  II,  327. 
Moha  (Givar  de),  II,  413. 
Moha  (Julienne  de),  268;  II,  327. 
Moha  (Ottelet  de),  bâtard,  II,  489. 
Moha  (Warnechon  de),  268;  II,  327. 
MoHY  (Remacle),  curé  de  Huccorgne,  III, 

ccxci. 
MoiLHET  (les)  [d'Alleur],  III,  40. 
iMoiNE  (le).  Voy.  Chênée,  Crisnée,  Mo- 

DAVE,  ROSMEL. 

Moine  (Henri  le),  échevin  de  Liège,  316, 

426. 
Moine  (Ide  le)  ou  Mostarde,  427. 
MoiNERESSE  (Maron  li),  316. 
MoiNiL, dépendance  de  Maizeret  (Namur). 

Seigneurie,  184, 

MOKINES.    Voy.   MULKEN. 

MoLEMBAix    (Hainaut).    Seigneurs,    III, 

CLXXXIV.  —  Cure,  193. 
MoLEMBAix  (Agnès  de),  20,  134;  M,  354. 


374 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


MoLEMBAix  (Arnoul  de),  seigneur  de  Lins- 

meau,  20,  31,  134;  III,  155. 
MoLEMBAix  (Jean  de),  sire  de  Linsmeau, 

Chevalier,  20;  II,  191. 
MOLEMBAIX  (Marie  de),  20,  30;  II,  186. 
MoLHAiN,  dépendance  de  Vireux-Molhain 

(Ardennes).  Chanoines.  Voy.  Lontzen, 

POUILLON. 

MoLiN  (Jean  del),  chevalier,  144;  II,  147. 

MoLiN  (Jean  del),  144;  III,  164. 

MoLiN  (Marguerite  del),  religieuse  à  Fo- 
irest,  144;  III,  164. 

MoLiN  (Wautier  del),  144;  III,  164. 

MoLLiNs,  dépendance  d'Ans  (Liège),  II, 
78;  III,  133. 

MoLLiNVAUX,  lieu-dit,  III,  134. 

MoMALLE  (Liège),  171;  II,  12.  —  Sei- 
gneurie, avouerie,  10,  29,  215;  II,  486, 
487.  —  Seigneurs  et  avoués,  70.  Voy. 
Brunkien,  Corswarem,  Donmartin, 
Warfusée.  —  Patronat  de  l'église,  dî- 
mes, 168;  II,  3,  5,  457,  487. 

MoMALLE  (de),  III,  ccLxix.  Voy.  Corswa- 
rem, QuARTEAL,  Warfusée. 

MoMALLE  (Agnès  de),  II,  374. 

MoMALLE  (Arnold  de),  II,  429. 

MoMALLE  (Godefroid  de),  II,  429. 

MoMALLE  (Jean  de),  maître  de  Bans,  con- 
vers  du  Val-Notre-Dame,  II,  488. 

MoMALLE  (Lambert  de),  chevalier,  II,  482. 

MoMALLE  (Mahau  dame  de).  Mahau  est  ici 
une  mauvaise  lecture  pour  Isabeau 
(Chabot). 

MoMALLE  (Piron  dit  Pironet  de),  II,  491. 

Mo.MALLE  (Renard  de),  sire  de  Bergilers, 
II,  380. 

MoMALLE  (Thierri  de),  seigneur  de  Rid- 
derherck,  II,  226. 

MoMALLE  (Thomas  de),  II,  429. 

MoMALLE  (Walter  de),  clerc  de  Liège,  II, 
429. 

MoMALLE  (Walter  de),  bâtard  de  Walter 


de  Warfusée,  avoué  de  Momalle,  II, 
397. 

MOMAiDY  (Louis  fils),  119.  —  Louis  de 
Monmayde,  était,  en  1376,  chanoine  de 
Saint-Martin  (Collégiale  Saint-Martin, 
charte  n"  270). 

MoMBEEK,  seigneurie  près  de  Hasselt, 
332. 

MoMBEEK  (Guillaume,  Jean,  Mathias  et 
Mathilde  de),  332. 

MoMELETTE,dépendance  de  Momalle  (Liè- 
ge).  Village,   seigneurie,   avouerie,   7, 

10,  12,  152,  447;  II,  11,  12,  265,  486, 
487.  Voy.  Donmartin,  Warfusée. 

MoMELETTE  (de).  Voy.  Frankar,  Malme- 
sier,  Warfusée. 

MoMELETTE  (Frsndcar  de),  353;  II,  374. 

MoMELETTE  (N.  de),  353. 

MOMELETTE  (Pakcaz  de),  356;  II,  391. 

MOMELETTE  (Thierri  de),  II,  132. 

MoMELETTE  (X.  de),  353. 

MoMSTEGHEN  (de),  450;  II,  305;  III,  cclx, 
41. 

MoMSTEGHEN  (Adoulc  de)  de  Millen,  II, 
456. 

MOMSTEGHEN  (Agnès  de),  chanoinesse  de 
Munsterbilsen,  276;  II,  328. 

MoMSTEGHEN  (Agnès  de),  béguine  au  bé- 
guinage de  Saint-Michel  à  Huy-Petite, 

11,  328,  464. 

MOMSTEGHEN  (Alexandre  de),  chanoine  de 

Fosses,  276;  II,  328. 
MOMSTEGHEN  (Catherine  de)  dite  de  Pas 

de  Wonck,  écolière  au  Val-Benoît,  277, 

427;  II,  189,  328,  464. 
MoMSTEGHEN  (Gérard  de)  dit  de  Pas  de 

Wonck,  chanoine  de  Saint-Barthélémi, 

II,  328,  464. 
MoMSTEGHEN  (d"*  GJle  de)  de  Milen,  II, 

456. 
MOMSTEGHEN  (Guillaume  de)  de  Millen, 

203,  276,  450;  II,  305,  328. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES 


375 


MoMSTEGHEN  (Guillaume  de),  candidat  à 
une  prébende  de  Saint-Paul,  chanoine 
des  Saints-Apôtres  à  Cologne,  II,  464. 

MoMSTEGHEN  (Guillaume  de),  chanoine 
de  Notre-Dame  à  Maestricht,  puis  cha- 
noine de  Saint-Servais,  276;  II,  328. 

MoMSTEGHEN  (Humbert  de)  dit  de  Pas  de 
Wonck,  secrétaire  des  lignages,  chro- 
niqueur, secrétaire  des  éohevins  de 
Liège,  203,  276,  281,  322,  427;  II,  63, 
179,  284,  328,  464. 

MoMSTEGHEN  (Jean  de),  chanoine  de  Nas- 
sogne,  276;  II,  328,  464. 

MOMSTEGHEN  (Jeanne  de)  dite  de  Pas  de 
Wonck,  II,  328. 

MOMSTEGHEN  (Lambert  de)  de  Milien,  H, 
305. 

MoMSTEGHEN  (Marguerite  de)  dite  de  Pas 
de  Wonck,  II,  328. 

MoMSTEGHEN  (Wauthier  de)  dit  de  Pas 
de  Wonck,  II,  328,  464. 

Monceau,  près  de  Dave,  18. 

MôNCH  (Johan  den)  van  den  Velde,  II, 
363. 

Monclin.  Voy.  Lexhy. 

Monde  (Jeanne  de),  361. 

Mondersdorf  (Baudouin  I  de),  cheva- 
lier, seigneur  de  Montjarldin,  châtelain 
de  Waremme  et  de  Sprimont,  66,  137, 
220,  255,  489;  II,  85,267,  444. 

Mondersdorp  (Baudouin  II  de),  cheva- 
lier, seigneur  de  Montjiardin,  de  Die- 
penbeek  et  Wenauen,  138;  II,  267. 

Mondersdorp  (Gerlache  de),  sire  de 
Montjardin,  châtelain  de  Waremme, 
chevalier,  21,  137,  489;  II,  267,  444; 
III,  ccxLV  (où  on  a  imprimé  par  erreur 
Gérard). 

Mondersdorp  (Gerlache  de),  fils,  II,  444. 

Mondersdorp  (Isabelle  de)  de  Montjar- 
din, 21,  138;  II,  163,  191,267. 

Mondersdorp  (Lysa  de),  II,  267. 


Mondersdorp  (Wynric  de),  chevalier,  II, 
267. 

Monestan  (Isabeau  de),  187;  II,  158,  423. 

MoNMAYDE  (de).  Voy.  Momaidy. 

Monnayeur  (le).  Voy.  Herstal. 

MONS  (Hainaut),  II,  420;  III,  lxiii,  lxvii, 
LXVin,  CLXXII,  cxcvi,  ccxiii,  ccxiv.  — 
Tournois,  II,  140,  152,  318,  436;  III, 
CLXxviii-CLXXX.  —  Pairs  du  château, 
III,  ccix.  —  (Dhâteilains.  Voy.  Enghien. 
—  Otages,  II,  154,  287.  —  Chapitre  de 
Sainte-Waudru,  III,  cviii,  ce,  cciv.  — 
Chanoinesses.  Voy.  Bolland,  Ecaus- 
siNNES,  Gavre,  Hainin,  Hemricourt, 
Marche,  Merwede,  Quaregnon.  — 
Voy.  aussi  Gislebert. 

MoNs  lez-Crotteux  (Liège),  II,  332.  Voy. 
Boileau,  Roufar. 

MoNS  (Hellin  de),  III,  167. 

MONS  (Hugues  de),  II,  13;  III,  23. 

MoNS  (Ide  de),  III,  167. 

MoNs  (Radou  de),  chevalier,  351,  357;  II, 
385. 

MoNs  (Radou  de),  357;  II,  385. 

MoNS  (Warnier  de),  II,  181. 

MoNS  lez-Gramptines  (Goffin  de),  48, 
295;  II,  253. 

MoNs  lez-Gramptines  (Jean  de),  48,  295; 
II,  137. 

MoNs  lez-Gramptines  (N.  de),  48. 

Mont  (Antoine,  Giloteal  et  Litoert  del), 
d'Othée,  II,  21. 

Mont  (Basilic  de)  de  Fexhe,  chanoinesse 
de  Moustier-sur-Sambre,  II,  434. 

Mont  (Jean  de)  de  Fexhe,  II,  434. 

Mont  (Marie  de)  de  Fexhe,  II,  373,  434. 

Mont  (le  grand  Libert  de)  de  Fexhe,  II, 
448. 

Mont  (Renwar  de)  de  Fexhe,  II,  434. 

MoNTAiGLE,  dépendance  de  Falaen  (Na- 
mur).  Châtelain.  Voy.  Libines. 

MoNTAiGU  (comtes  de),  III,  cv.  Voy.  Be- 


376 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


HOGNE,    GODEFROID,     LaMBERT,    ROCHE- 
FORT,  WaICOURT. 

Montcornet-en-Thiérasche  (Aisne),  430. 

—  Seigneur,  clxxxiii.  Voy.  Bucy.  — 

Voy.  Sausset. 
Monte  (Olivier  de),  II,  19,  20. 
MoNTEGNÉE  (Liège),  93,  451  ;  III,  CLXXXVi, 

ccLxx.  Voy.  Athin,  Foymen,  Maillard. 
MoNTEGNÉE  (Antoine  de  Petit-),  II,  222. 
MoNTEGNÉE  (Guillaume  de),  échevin  de 

Tilleur,  191. 
MoNTEGNÉE  (N.  de),  191. 
MONTEGNÉE  (Renewar  de)   dit  du  Pont- 

d'Avroy,  bourgmestre  de  Liège,  267; 

II,  431,  432. 
MONTEGNÉE  (Thierri  Renewar  de),  219; 

II,  388. 
Montenaeken  (Limbourg),  dit  aussi  Mon- 

tengnis,  214,  337,  338;  II,  32,  48,  130, 

245,   259;   III,   ccxxxi.   —   Paix,  345, 

347,  363.  —  Châtellenie,  23,  24.  — 

Qiâtelains.  Voy.  Arckel,  Binderveld, 

Montenaeken,    Othée.    —    Maïeurs. 

Voy.   CoRTHYs,   Marck.  —   Voy.   La- 

DOENS. 

Montenaeken  (de),  II,  308  (tableau,  ar- 
mes), 480. 

Montenaeken  (Amulf,  châtelain  de),  II, 
309. 

Montenaeken  (Baudouin  Boileau  dit  de), 
chanoine  de  Saint-Servais  à  Maestricht 
et  de  Nassogne,  chanoine  et  chantre  de 
Saint-Lambert,  seigneur  d'Oleye  et 
Grand-Axhe,  337,  359;  II,  160,  480, 
481. 

Montenaeken  (Baudouin  de),  chanoine 
de  Saint-Pierre,  II,  481. 

Montenaeken  (Baudouin  de),  scelleur  de 
Liège,  II,  481. 

Montenaeken  (Catherine  de),  II,  308, 
309. 


Montenaeken  (Catherine  de),   bâtarde, 

337;  II,  313. 
Montenaeken   (Cunégonde  de),  25;    II, 

226,  308. 
Montenaeken  (Giselbert  de),  II,  481. 

Montenaeken  (Godefroid  de),  sire  de 
Grasen,  24,  25,  487;  II,  308. 

Montenaeken  (Guillaume  L  châtelain  de), 
396;  II,  308,309. 

Montenaeken  (Guillaume  II,  châtelain 
de),  seigneur  de  Binderveld  et  de  Gra- 
sen, II,  308. 

Montenaeken  (Guillaume  III,  châtelain 
de),  seigneur  de  Binderveld  et  de  Gra- 
sen, chevallier,  19,  24,  399;  II,  65,  191, 
308,  481;  III,  LXV. 

Montenaeken  (Guillaume  IV  de),  II,  308. 

Montenaeken  (Henri  de),  II,  308,  309. 

Montenaeken  (Jean  I,  châtelain  de),  die- 
valier,  maréchal  de  l'évêché,  398;  II, 
308,309;  111,22. 

Montenaeken  (Jean  II  de),  chevalier,  II, 
308. 

Montenaeken  (Jean  111,  châtelain  de), 
chevalier,  II,  308,  309;  III,   180. 

Montenaeken  (Jean  IV,  châtelain  de), 
sire  de  Binderveld,  maïeur  de  Louvain, 
chevalier,  24,  73;  II,  308,  315. 

Montenaeken  (Jean  de).  II,  49. 

Montenaeken  (Jean  fils  de  Robekin,  che- 
valier de),  II,  309. 

Montenaeken  (N.  de).  H,  73. 

Montenaeken  (N.  de),  religieuse  d'Orien- 
ten,  25;  II,  308. 

Montenaeken  (Radulphe  de),  chanoine 
de  Saint-Lambert,  II,  419. 

Montenaeken  (Renier  de),  chevalier,  II, 
309. 

Montenaeken  (Robekin,  chevalier  de), 
II,  309. 

Montengni  deleis  Herans  (Huwenias  fils 
monsaingneur  Baduin  de),  II,  309.  — 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


377 


Alontigni  lez-Herans  est  cité  en  1324 
{Val  des  Ecoliers,  cartulaire).  —  Mon- 
tegni  ou  Montigni  figure  le  5  mai  1374, 
parmi  les  lieux  relevant  de  la  cour  de 
Wanze-Moha  {Collégiale  de  Huy,  char- 
trier),  et  en  1351  comme  localité  voi- 
sine de  Waret-l'Evêque  {Abbaye  de 
Neufmoustier,  chartrier). 
MoNTFERRANT,  ancien  Château  disparu 
sur  la  limite  entre  Heers  et  Opheers, 
396;  III,  Lxxxiii,  193. 

MONTFERRANT   (de),    399;    III,    XLIII,    LXIX, 

32.  Voy.  Oreye. 
MONTFERRANT  (Abraham  de),  II,  224. 
MoNTFERRANT  (Adam  de),  sire  id'Oreye, 

chevalier,  388;  II,  319. 
MONTFERRANT  (Arnold  de),  388;  II,  319. 
MONTFERRANT  (Ohristine  de),  II,  308,  309. 
MONTFERRANT  (Ermentrude  de),  377;  II, 

266. 
MONTFERRANT  (Guilaume  I  de),  chevalier, 

388,  396;  II,  319. 
MONTFERRANT    (Guillaume    II    de),    sire 

d'Oreye  et  de  Rummen,  Chevalier,  325, 

389;  II,  30,  319. 
MONTFERRANT  (Henri  de),  358. 
MONTFERRANT  (Isabelle  de),  358. 
MONTFERRANT  (Iwan  de)  [chevalier],  377, 

388,  396-398,  404,  428,  473;  II,  300. 
MONTFERRANT  (N.  N.  de),  396-398,  404, 

428;  II,    141,  221,  255,  256,  492;   III, 

2,14. 
MONTFERRANT  (Ulric  de),  chevalier,  396; 

II,  319. 

MONTFERRANT  (X.  Idc),  II,  319. 

MoNTFORT-suR-OuRTHE,  lez  Poulseur  (Liè- 
ge). Seigneurs.  Voy.  Alfteren. 

MoNTFORT  (Limbourg  hoWandais).  Dros- 
sard,  165;  III,  lxxxiii. 

MoNTFORT  (Ode  de),  II,  224. 

Montgommery  (Calvados).  Seigneur.  Voy. 
Harcourt. 

Tome  111. 


MoNTiGNY  (Bastien  de),  II,  490. 

MoNTiGNY  (Jean  de),  III,  cix. 

Montjoie-en-l'Eiffel  (Prusse).  Seigneu- 
rie, forteresse,  82,  83,  160,  161,  163, 
164;  II,  310;  III,  lxxxiii.  —  Seigneurs, 
III,  XVIII.  Voy.  Fauque.mont,  Schônau, 

SCHONVORST. 

MoNTjoiE  (Berthe  de),  II,  196. 

MoNTjoiE  (Gobert  de),  III,  clx. 

MoNTjoiE  (Waleran  de),  II,  196;  III,  cxiii. 

Mont  lez  -  Sombreffe,  dépendance  de 
Sombreffc  (Namur).  Dîmes,  487. 

Montpellier  (France).  Université,  III, 
cxcvi. 

MoNTROYAL  (de),  de  Huy,  III,  21,  40,  47. 
Concernant  Clément  l'Artisien  et  les 
de  Montroyal,  voy.  Abbaye  de  Neuf- 
moustier, charte  du  14  mai  1328. 

MoNTROYAL  (Gilchon  de),  bourgmestre  de 
Huy,  II,  79. 

Mont-Saint-André  (Brabant),  II,  454. 

Mont-Saint-Hadelin,  dépendance  d'Olne 
(Liège).  Seigneur.  Voy.  Fléron. 

Mont-Sainte-Aldegonde  (Hainaut).  Sei- 
gneurs. Voy.  Hemricourt,  Marnix. 

MoNTUREUX  (de),  35. 

MoNTzÉE  (Blanche  de  la),  206,  424;  II, 
169,  344. 

MoNTZÉE  (Henri  de  la),  seigneur  d'Enhet, 
bailli  du  Condroz,  364;  II,  172,  369. 

MONTZÉE  (Henri  de  la),  prieur  de  Cons, 
de  Pry,  puis  abbé  de  Saint-Hubert,  179, 
180. 

MoNTZÉE  (Jean  Rausse  de  la),  haut  voué 
Ide  Furfooz  et  seigneur  de  Hour,  II, 
369. 

MoNTZÉE  (Jean  de  la)  [de  Saint-Servais], 
213,  470;  II,  86. 

MoNTZÉE  (Li'bert  de  la),  364;  II,  477. 

MoNTZÉE  (Malassireit  de  la),  206,  424; 
II,  344. 

MONTZÉE  (N.  de  la),  213,  470;  II,  360. 

48 


378 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


MoNTZEN  (Liège).  Ohàteau  de  Trevers- 

dorp,  67. 
MoPERTiNGEN  (LiiTi'bourg),    113.   —  Sei- 
gneurie, 113.  —  Seigneurs.  Vo)'.  Bosch. 

—  Dîme,  1 14.  —  Voy.  Marteau. 
MOPERTINGEN  (de),  65,   113  (armes);  II, 

424. 
MOPERTINGEN  (Adam  de),  chevalier,  113, 

114. 
MOPERTINGEN  (Adam  de),  seigneur  de  Si- 

chen,  114. 
MOPERTINGEN  (Aleyde  de),  1 14. 
MOPERTINGEN  (Jacques  de),  114. 
MOPERTINGEN  (N.  de),  113;  II,  299. 
MOPERTINGEN  (Thierri  de).  113. 
MoRADE  (Catherine  délie),  II,  399. 
MoRADE  (Marie  de  le),  II,  325. 
MoREA  (Colar)  de  Bierset,  curé  de  Ho- 

deige,  354;  11,  388. 
MoREAL  OU  Moreau.  Voy.  Horion. 
MoREAL  (Marie  fille  de  Jean)  de  Jodoi- 

gne,  338. 
MoREAL  (Antoine),  II,  491,  492. 
MoREAS  (Colar)  de  Velroux,  179,  351,  353- 

355;  II,  385,  388,  392. 
MoREAU  (Libert)  de  Hallet,  106;  II,  149. 
MoREAU  DE  Dave,  nom  d'un  cheval,  III, 

41.  42. 

MORIAL   DE   RiXENSART,   II,   76. 

MoRESNET  (Liège),  jadis  Mormany,  Mor- 
mesnet,  Moyrmensneyt,  etc.,  302;  III, 
XXXV,  159.  Voy.  Skeppeleren. 

MoRESNET  (Arnold  de),  302;  III,  159. 

MoRESNET  (Caris  de),  III,  159. 

MORESNET  (Disier  de),  302. 

MoRiALMÉ  (Namur).  Seigneurie,  château, 
seigneurs,  III,   146,   149,  151. 

MORIALMÉ    (de),    III,    CXI,    CCLVII. 

MoRiALMÉ  (Godescalc  de),  II,  130;  111,  ex. 
MoRiALMÉ  (Jacques  de),  III,  ccxi. 
MoRiALMÉ  (Walter  de),  II,  130. 


MoRiNVAL  (Morealval),  lieu-dit  lez-Liège, 

III,  196. 
Mormany,  Mormesnet,  Morsmanil.   Voy. 

MORESNET. 

MoRTAiN  (France).  Comté,  III,  lxxviii. 
Mortier  (Liège).  Avoués.  Voy.  Bombaye, 

Dalem,  Xherveal. 
Mortier  (de),  243. 

Mortier  (Nicolas  dievalier  de).  II,  496. 
Mostarde  (Gérard),  426. 
Mostarde  (Ide  le  Moine  ou),  426;  II,  189. 
Mostarde  (Jean),  fondateur  d'un  h&pital, 

426,  427. 
Mostier  (Jean  de),  II,  181. 
MoTA  (Evoque  de).  Voy.  Daniel. 
Motet  (Fastré)  de  Laminne,  II,  63,  290, 

451. 
Motet  (Guillaume)  de  Laminne,  II,  63, 

451. 
Motet  (Jacques),  changeur,  358. 
Motet  (N.),  358. 
Motte  (fief  de  la)  à  Dilsen,  333. 
Motte  (Gilbert  délie),  II,  383. 
Motte  (Godefroid   délie)   de   Huppaye, 

III,  LXX. 

Motte  (Isabelle  délie).  II,  383. 

Motte  (Jean  délie),  II,  78. 

Motte  (Jean  dit  Tristan  de  la),  III,ccxxix. 

Motte  (Rigaud  délie),  II,  383. 

Motte  (de  la)  ou  van  der  Motten.  Voy. 

HORPMAEL. 

Motten  (Radou  van  der),  II,  261. 

MouFFRiN,  dépendance  i-de  Natoye  (Na- 
mur). Seigneurie,  forteresse,  31,  140. 
—  Seigneurs.  Voy.  Corswarem,  Ore- 
deal. 

MouFFRiN  (Agnès  de),  140. 

MouFFRiN  (Jean  de),  141  ;  II,  238. 

MouHiN,  dépendance  de  Waremme,  363, 
384;  III,  47,  48,  137. 

MoUHiN  (de),  II,  309  (tableau,  armes); 
m,  24,  47,  48. 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


37!* 


MouHiN  (Aelis  de),  385;  11,  309. 
MOUHIN  (Amel  de),  plusieurs,  38,  46,  363, 

383,  384;  II,  266,  309,  397;  111,  18,  180. 
MouHiN  (Arnold  de),  III,  180. 

MouHiN  (Baudouin  Ue),  II,  309. 

MouHiN  (Gérard  de),  chevalier,  !I,  309. 

MouHiN  (Gérard  de),  II,  309. 

MouHiN  (Hubert  de),  II,  161. 

MoUHiN  (Jean  de),  363,  384;  II,  309,  335; 
III,  18,  180. 

MouHiN  (Marie  de),  363;  11,  335. 

MouHiN  (Marie  de),  écolière  à  la  Paix- 
Dieu,  II,  309. 

MouHiN  (Renard  de),  363. 

MouHiN  (Rigaud  de),  plusieurs,  278,  363, 

384,  385;  II,  282,  309;  III,  18. 
MouHiN  (Walter  de),  385;  II,  309. 
MouHiN  (X.  de),  217;  II,  270. 

MOUHOIE.  Voy.  GOFFIN. 

MouLAND  (Liège),  278.  —  Seigneurs.  Ko}». 

Navagne. 
MouLAND    (Godefroid   de)    ou    Moylant, 

485;  II,  178. 
MouLAND  (Isabelle  de)  ou  Moylant,  348; 

II,  258,  442. 
MouLAND,  MuLANT  (Philippe  de),  III,  160. 
MouLHES  (les)  [d'Alleur],  475. 
Moulin  (Sausset  du),  III,  ccxxix. 
MouLLE  (de).  Voy.  Boncourt. 
Moustier-sur-Sambre  (Namur).  Abbaye, 

206,  434.  —  Chanoinesses.  Voy.  Fexhe, 

GiLAR,  GooR,  Mont,  Warfusée. 
Moustier    (Henri    de),    chambellan    des 

échevins  de  Liège,  III,  130. 
Moustier    (Jacques   de),    frère    mineur, 

II,  6. 
Moustier  (Jean  de),  III,  lxvii. 
Moustier  (Walter  de),  clerc  des  échevins 

de  Liège,  III,  cdxlvi. 
Mouton  (Colet  de),  283. 
Mouton  (N.  de),  283;  II,  205. 
Moxhe  (Liège),  II,  73.  Voy.  Hanozet. 


MoxHE  (Denise  Crochon  de),  II,  446. 

Mo.xhe  (Gilles  chevalier  de),  III,  ccxliii. 

MoxHE  (Gontier  de),  III,  ccxuii. 

Moxhe  (Jean  Crochon  de),  II,  440.  Voy. 

■   Crochon. 

MoxHE  (Martin  de),  de  Huy,  III,  193. 

MoxHONRUE  (Falot,  Gilles  et  Walter  de), 
II,  388. 

Moylant,  château  et  terre  au  duché  de 
Clèves,  278,  419. 

Moylant  (propriété  dite  de),  en  Vingnis, 
II,  456. 

Moylant  (de),  II,  310  (tableau,  armes). 
Voy.  Eyghre. 

Moylant  (Adam  de),  chanoine  de  Saint- 
Denis,  II,  456. 

Moylant  (Adam  de),  seigneur  de  Jehan- 
ster,  Rocour,  II,  278,  310. 

Moylant  (Catherine  de),  II,  310. 

Moylant  (Godefroid  de)  ou  Mouland, 
485;  II,  178. 

Moylant  (Helmic  ou  Helmien  de),  cha- 
noine de  Saint-Paul,  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  prévôt  de  Saint-  Barthélemi, 
célerier  de  Liège,   II,  310,   456;   III, 

XIX. 

Moylant  (Helmic  ou   Helmien  de),  II, 

310,  456. 
Moylant  (Helwy  de),  II,  278,  310,  423. 
Moylant  (Henri  de),  II,  310. 
Moylant  (Isabelle  de),  ou  Mouland,  348; 

II,  258,  442. 

Moylant  (Jacques  de),  seigneur  de  Moy- 
lant, archidiacre  de  Liège,  419;  II,  310; 

III,  CCLI. 

Moylant  (Jacques  de),  éohevin  de  Liège, 
II,  310;  III,  130. 

Moylant  (Marguerite  ou  Mette  de),  bâ- 
tarde, 419;  11,310. 

Moylant  (N.  de),  II,  278. 

Moylant  (Thierri  I  de),  huissier  de  l'évê- 
que,  échevin  de  Liège,  II,  310. 


380 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


MoYLANT  (Thierri  II  de),  seigneur  de  Je- 
hanster,  II,  310. 

MoYLANT  (Thierri  111  de),  chevalier,  sei- 
gneur de  Jehanster,  échevin  de  Liège, 
châtelain  de  Franchimont,  bourgmestre 
de  Liège,  278;  II,  178,  310. 

MovLANT  (Thierri  IV  de),  seigneur  de 
Jehanster,  Rocour,  II,  220,  278,  310, 
456. 

MOYLENARCK.   Voy.  MULLENARCK. 
MOYNE,    MOYNERESSE    (li),    III.   CCXXXI. 
MOYRSMENSNEYT.  Voy.  MORESNET. 

MozET  (Namur).  Seigneurs.  Voy.  Boseal. 
MucHU  (Jacques  dit)  de  Verlaine,  II,  33. 

MULANT.  Voy.   MOULAND,  MOYLANT. 

MuLKEN  OU  Mokines,  dépendance  de  Ton- 
gres  (Limbourg),  89,  381;  II,  311;  III, 
CCXXXI.  —  Seigneurie,  203.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  GOLART,  Proest. 

MuLKEN  (la  dame  de)  ou  Mokines,  405, 
406,  438;  II,  141.  Voy.  aussi  Proest 
(AUid). 

MuLKEN  (la  cour  de),  à  Vechmael,  405. 

MuLKEN  (de),  65;  II,  31 1  (tableau,  armes), 
456. 

MuLKEN  (Catherine  de),  II,  236,  311. 

MuLKEN  (Daniel  de),  chevalier,  III,  180. 

MuLKEN  (Gilles  de),  chevalier  (deux),  89, 
381;  II,  30,  311;  III,  180. 

MuLKEN  (Godefroid  de),  chevalier,  381; 
II,  311. 

MuLKEN  (GuiWaume  de),  II,  430. 

MuLKEN  (Isabelle  de),  II,  311. 

MuLKEN  (N.  N.  de),  381  ;  II,  259,  311. 

MUllenaRCk,  diâteau  sous  la  commune 
de  Pier,  régence  d'Aix-la-Chapelle, 
302. 

Mûllenarck  (de),  302  (armes)  ;  III,  xxxv. 

MULLENARCK  (Louis  de),   III,  XLI. 


Mullenarck  (Ode  de),  II,  236. 

MULREPAS,  III,   LXI,  7,    159. 
MULREPAS  (Albert  dit  Kincken),  II,  268. 
MuLREPAS  (Barthélemi),  chevalier,  éche- 
vin de  Liège,  129;  II,  50;  III,  lxii. 
MULREPAS  (Guillaume),  II,  268. 
MuLREPAs  (Henri),  chevalier,  drossard  ou 

sénécihal   du  dudié  de   Limbourg,   II, 

268. 
MULREPAS    (Henri)     [dit    Tonnenrover], 

II,  268. 
MULREPAS  (Jean),  II,  268. 
MULREPAS  (Wilhelmine),  dame  de  Rim- 

burg,  II,  302. 
MuNCKHOF  (domaine  de),  à  Hex,  405. 
MUNEMUNTE,  localité,  III,  CXXXI. 
Munster  (Prusse),  III,  vu.  —  Evêques. 

Voy.  Wevelinchoven.  —  Doyens.  Voy. 

Henri. 
Munsterbilsen  (Limbourg),  111,   137.  — 

Abbaye,  II,  481.  —  Abbesses,  40.  Voy. 

Brouck,     Fauquemont,     Petersheim, 

SuRLET,    Waldeck.   —   Chanoincsses. 

Voy.    Chapelle,    Gomsée,    Hognoul, 

JULÉMONT,    MOMSTEGHEN,    PRINTE. 

MuREAL  (Elotte  de),  II,  472. 

Murs  (Jean  de),  père  et  fils,  de  Herck 

Saint-Lambert,  II.  376. 
MusiN.  Voy.  AlouHiN. 
MussAiN,    dépendance    de    Saintes   (Brà- 

bant).  Seigneurs.  Voy.  Gavre. 
MuwEAL  (Baudouin  Dachou  fils  le),  III, 

185. 
Muylkerke  (Brabant  septentrional).  Am- 

bachtsheer.  Voy.  Merwede. 
My  (Gilkin  de),  54,  91;  II,  307. 
Mynninc,  échevin  de  Louvain,  II,  71. 
Myrlar  (Meohtilde  de),  169. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE  PERSONNES. 


381 


N 


Namèche  (Henri  de),  éohevin  de  Namur, 

466.  Voy.  CoMMOGNES. 
Namur,  comté,  60,  105,  184,  303,  347; 
III,  CIX,  CXII,  CXIV,  CXV,  CLIV,  ccxxxv, 
62,  149.  —  Comtes,  92,  104,  117, 
123,  144,  191,  294,  295,  347,  365, 
389;  II,  61,  79,  80,  173,  278,  324,  392, 
416,  423;  III,  xv,  cv,  cxxi,  cxxxiv, 
CLxxxv,  ccxL,  146,  148,  149,  151.  Voy. 
Albert,  Ermesinde,  Guillaume,  Guy, 
Henri,  Jean.  —  Marédiaux,  III,  cxlvi, 
CLVii.  Voy.  Atrive.  —  Sénéchaux,  III, 
cxLii,  CLVII.  Voy.  Atrive,  Champion.  — 
Huissiers,  III,  cxlvi. —  Pairs.V^oy.  Atri- 
ve.—  Châtelains.Koy.CoMMOGNES,  Sma- 
le.  —  Baillis.  Voy.  Bioul,  Blehen,  Bol- 
LAND,  Boseal,  Corswarem,  Dave,  Jup- 
pleu.  —  Valets.  Voy.  Smale.  —  Ville, 
104,  181,  296;  II,  83;  III,  clxxxiv, 
CCXL.  —  Maïeurs.  Voy.  Beaufort.  — 
Bahevins,  III,  74.  Voy.  Commognes, 
Louvignies,  Namèche,  Spiroul.  — 
Bourgeois,  habitants.  Voy.  Barbesalée, 
Bonnant,  Colle,  Louvignies,  Pont, 
Smale,  Spiroul,  Surice.  —  La  riche 
dame,  412;  II,  153,  344,  422.  —  Cha- 
noines de  Saint-Aubin.  Voy.  Borland, 
Elzée.  —  Chanoines  de  Notre-Dame, 
II,  423.  Voy.  Fexhe,  Lardier,  Surlet. 

Namur  (Adelon  de),  III,  cv.  Voy.  Frédé- 
ric. 

Namur  (Guillaume  de),  II,  125. 

Namur  (Isabelle  de),  dudiesse  de  Bavière, 
292;  II,  324. 

Namur  (Jean  de),  207. 

Namur   (Jean  bâtard  de),   chevalier,   II, 
370. 

Namur  (Jean  de)  dit  de  Soiron,  II,  370. 

Namur  (Louis  de),  54,  186,  335;  III,  lxvii. 


Namur  (Robert  de),  dievalier  banneret, 
sire  de  Renaix  et  de  Beaufort-sur-Meu- 
se,  92,  185,  207,  228,  269,  338,  359, 
390,  466;  III,  ccxxxvii. 

Nandrin  (Liège),  265;  II,  327,  413,  429. 
—  Seigneurie,  château,  112;  II,  413; 
III,  CLXXXVi.  —  Moulin  banal,  33.  — 
Seigneurs.  Voy.  Corswarem. 

Nandrin  (de).  Voy.  Corswarem,  Vaux. 

Nandrin  (Henri  de),  II,  385. 

Nandrin  (Jean  de),  seigneur  de  Velroux 
et  de  Plainevaux,  II,  254,  365;  III,  xxiii. 

Nandrin  (Marie  de),  II,  254;  III,  xxiii. 

Naninne  (Namur),  18. 

Naninne  (de),  184. 

Naninne  (Fastré  de),  chevalier,  64. 

Naples  (Italie),  IIÎ,  cclxxvii.  Rois.  Voy. 
Charles. 

Nassau  (comte  de).  Voy.  Jean. 

Nassau  (Gérard  de),  archidiacre  de  Liè- 
ge, II,  134;  III,  xcvii. 

Nassogne  (Luxembourg).  Chapitre  de 
Saint-Monon.  Prévôt.  Voy.  Straile.  — 
Chanoines.  Voy.  Momsteghen,  Monte- 
naeken. 

Natove  (Namur).  Seigneurie,  29. 

Navagne  (de),  155  (armes);  II,  409;  111, 
30  (armes),  31. 

Navagne  (Godefrord  de),  cheYalier,  213. 

Navagne  (Grys  de),  seigneur  de  Mouland, 
213;  II,  216. 

Navagne  (Jean  dit  Ryssack  de),  II,  259. 

Navagne  (N.de),  213;  II,  216,  460  (erreur 
pour  Nivelle). 

Navagne  (Renier  le  Canone  de),  cheva- 
lier, 213,  214,  381,  382;  II,  82,  216, 
217,  259,  326. 

Navagne  (Renier  Ryssack  de),  II,  82;  III, 

CCXLIV. 


382 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Navagne  (Ryssack  de),  chevalier,  338. 
Naveau  (Hanosset),  costre  de  Dinant  et 

chanoine  de  Saint-Pau]  à  Liège,  III,  xl. 
Naveau  (Louis),  II,  18,  376;  III,  xl,  xli, 

162. 
Naveau  (Marie  et  Rose),  III,  xl. 
Navroulle,  dépendance  de  Villers-l'Evê- 

que.  Voy.  Mairea. 
Navroulle?  (Isabelle  de),  III,  170. 
Navroulle  (Jean  de),  II,  440. 
Naye  (La)  (Limbourg),  II,  50;  III,  xci. 
Naye  (Catherine  del),  320;  II,  232. 
Naye  (Pierre  de  la),  301. 
Naye  (Thomassin  de  la),  301. 
NÉBLON,  rivière,  III,  136. 
Nederheim  (Limbourg),  234. 
Nederheim  (Guillaume  de),  II,  20.  Voy. 

Scherpenberg. 
Nedersteghen,  près  de  Millen,  II,  456. 
Neerlinter    (Brabant).    Seigneurs,    42. 

Voy.  Gravia,  Rivière. 
Neervelp  (Brabant),  178.  Voy.  Opvelp. 
Neerwinden  (Liège),  73.  Voy.  Wynes. 
Nesle  (Marie  de),  de  Falvy,  dame   de 

Warc  et  de  Saint-Germomont,  II,  292. 
Nethen  (Brabant),  III,  cvii. 
Nettinne  (de),  270. 
Nettinne   (Gilles    [seigneur]    de),   270, 

315. 
Nettinne  (Jean  de),  140. 
Nettinne  (N.  de),   140;  II,  201,  238  (et 

non  de  Thyne);  III,  172. 
Nettinne  (Pierre  Hustin  [seigneur]  de), 

chevalier,  140,  270,  489. 
Neudorp.  Voy.  Wihogne. 
Neuerbourg  (seigneur  de),  81. 
Neufchateau  (Luxembourg).  Seigneurs. 

Voy.  Looz,  Marck. 
Neufchateau  lez  Visé  (Liège).  Seigneu- 
rie, 126.  Seigneurs.  Voy.  Donmartin. 
Neufchateau  (lez-Visé)  (de),  12,  28,  284. 


285;  III,  cclxi.  Voy.  Donmartin,  Du- 
ras. 

Neufchateau  (Aylis  de),  II,  455. 

Neufchateau  (Gilles  de),  341;  II,  365, 
455, 

Neufchateau  (Gillette  de),  234. 

Neufchateau  (Guillaume  de),  II,  309. 

Neufchateau  (Guillaume  de),  frère  mi- 
neur, III,  196. 

Neufchateau  (Isabelle  de),  398;  II,  308, 
309;  III,  22. 

Neufchateau  (Jean  sire  de),  et  de  Duras, 
128,  145,  147;  II,  194,  237. 

Neufchateau  (Lambert  de),  chevaflier, 
sire  d'Abée,  154. 

Neufchateau  (N.  de),  341;  II,  365,  455. 

Neufchateau  (Renard  seigneur  de),  che- 
valier, 128,  145,  418;  II,  194,  237. 

Neufchateau  (Renard  de)  dit  de  Loneux, 
119;  II,  210.  Voy.  Bechemoxhe. 

Neufchateau  (Renier  seigneur  de),  128. 

NeUFFORGE,  III,  CDXIII. 

Neufmoustier  (Liège).  Abbaye,  III,  136. 

175,    181,    189,    196,    197.   —   Abbés. 

Voy.  Guillaume,  Horion,  Ochain.  — 

Prieurs.  Voy.  Grâce,  Liéthard. 
Neufville.  Voy.  Wihogne. 
Neuvecourt  (Jean  délie),  II,  222,  372. 
Neuverue,  château  à  Nivelles,  245. 
Neuverue  (Gérard  de  la),  chevalier,  245. 
Neuverue  (Jean  de  la),  cihâtelain  de  Ge- 

nappe,  245. 
Neuverue  (N.  de  la),  245;  II,  414. 
Neuves-Bressinnes,  lieu-dit,  III,  134. 
Neuves-Bressinnes  (Guillaume  des),  III, 

135. 
Neuveville.  Voy.  Neuville. 
Neuvice,  rue  et  vinave  de  Liège,  288,  304 

(armes);  II,  298,  445,  446,  449. 
Neuvice  (de),  II,  457;  III,  cxlviii,  29,  40, 

190.  Voy.  Chabot,  Pevereal,  Polarde, 

Rat,  Ratier,  Segrar. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


388 


Neuvice  (Agnès  de),  II,  457. 
Neuvice  (Alide  de),  II,  149,  421,  457. 
Neuvice  (Antoine  de),  II,  457. 
Neuvice  (Francote  de),  II,  56. 
Neuvice  (Gérard  de),  307;  II,  174,  427. 
Neuvice  (Gilles  de),  éohevin  de  Liège, 

350,  411,  482,  484,  485;  II,  178,  457. 
Neuvice  (Hanon  de),  II,  457. 
Neuvice  (Henri  de)  le  vieux,  411,  412; 

II,  457.  Voy.  Segrar. 

Neuvice  (Henri  dit  Henrotte  de),  édhevin 

de  Liège,  411,  412;  II,  457. 
Neuvice  (Herbert  de),  II,  284,  457. 
Neuvice  (Ide  de),  II,  279,  457. 
Neuvice  (Isabeau  de),  II,  457. 
Neuvice  (Jean  de),  éohevin  de  Liège,  II, 

457;  III,  ccxxxvii. 
Neuvice  (Jean  de),   frère  prêcheur.   II, 

442. 
Neuvice  (Jeanne  de),  11,  457. 
Neuvice  (N.  N.  de),  86,  41 1,  412;  II,  153, 

455. 
Neuvice  (Pierre  de).  II,  3,  457. 
Neuvice  (Raldou  de)  [chevalier],  II,  457; 

III,  CLXX,  CXCIV. 

Neuvice  (Senrais  de).  II,  457. 

Neuvice  (Walter  de),  édhevin  de  Liège, 
II,  457.  Voy.  Segrar. 

Neuvice  (Warnier  ou  Warnotte  de),  il, 
284,  457. 

Neuville  (la),  en  Condroz  (Liège),  111; 
II,  176.  —  Seigneurie,  115;  II,  299, 
440.  Voy.  Marteau,  Royer. 

Neuville  (de  la)  en  Condroz,  272.  Voy. 
Marteau. 

Neuville  (Gilles  de  la)  en  Condroz,  53, 
112,  116;  II,  299,  307. 

Neuville  (Henri  de  la),  en  Condroz,  112; 
II,  299,  455. 

Neuville  (Henri  de  la)  en  Condroz,  com- 
mis des  lignages,  116;  II,  299,  364.  — 
Sous  la  forme  tronquée  Hubertus  de 


Lononouelle  miles  d'une  diarte  de 
mars  1233,  il  faut  sans  doute  voir  un 
de  la  Neuville  (Chartes  de  Saint-Paul, 
p.  77). 

Neuville  (Isabelle  de  la),  115;  II,  299. 

Neuville  (Jean  de  la)  en  Condroz,  che- 
valier,  112;  II,   134,  299;  III,   179. 

Neuville  (Louis  de  la)  en  Condroz,  II. 
455. 

Neuville  (N.  de  la)  en  Condroz,  53;  II, 
307. 

Neuville  (Renier  de  Hermalle  sire  et  dit 
Ide  lia)  en  Condroz,  94,  112;  H,  250, 
299. 

Neuville  (Simon  de  la)  en  Condroz,  che- 
valier, 404;  II,  141;  III,  161. 

Neuville  (Walter  de  la)  en  Condroz,  che- 
valier, 404;  III,  161. 

Neuville  (Walter  seigneur  de  la),  cheva- 
lier, convers  du  Val  Notre-Dame,  II, 
440. 

Neuville-le-Chaudron  (Namur),  108. 
Voy.  Chaudron. 

Neuville  (Cour  de  la)  à  Faimes,  li,  73. 

Neuville  (les  enfants  de  la)  de  Faimes, 
II,  72. 

Neve  (Mathilde)  de  Steyn,  345. 

Newbury  (Guillaume  de),  historien  an- 
glais, III,  CLXXV. 

Neyghem  (Flandre  orientale),  81. 

Nicolas,  abbè  de  Florennes,  280. 

Nicolas,  chapelain  de  l'autel  du  Saint- 
Esprit  à  Cortessem,  II,  60. 

Nicolas,  ministeriaUis  Ide   Stavelot,   III, 

CXXVI. 

Nicolas  II,  pape,  III,  en. 
Nicolas,  prévôt  de  Saint-Denis,  II,  127. 
Nicole  (dames),  II,  287,  387. 
Niel-Saint-Trond  (Limbourg),   II,  4,  5, 

32;  III,  20.  —  Seigneurs.  Voy.  Cors- 

warem. 
NiEL  (de).  Voy.  Corswarem. 


884 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


NiERBONNE  (bataille  de).  Voy.  Airbone. 

NiEUWERKERKEN  (Limbourg),  43. 

NiEUWsTAD,  dépendance  de  Gerdingen 
(Limbourg).  Seigneurs.  Voy.  Hoen, 
Merwede. 

NiEUWDORp,  autrement  dit  Waterscheid, 
sous  la  paroisse  de  Genck  (Limbourg). 
Seigneurie,  381;  II,  259.  —  Seigneur. 
Voy.  Horion. 

NiKAR  (Jakemien)  de  Huy,  481;  II,  227. 

NiKAR  (N.),  481  ;  II,  227. 

NiMÊGUE  (Hollande),  III,  94,  137. 

NiNOVE  (Flandre  orientale).  Seigneurs. 
Voy.  Flandre. 

Nivelle-sur-Meuse  ou  en  la  Vallée,  dé- 
pendance de  Lixhe  (Liège),  301  ;  II,  50, 
461;  III,  cxLiii,  176.  Voy.  Vallée.  — 
Tour  et  maison,  323.  —  Avoués,  II, 
458.  Voy.  Nivelle,  Printe. 

Nivelle  (Ide),  86  (armes);  II,  312  (ta- 
bleau, armes),  459;  III,  x,  cxxxix,  cxl, 
cxLii,  cxLiii,  cccxxv.  Voy.  Printe. 

Nivelle  (Arnoul  de  Visé  dit  de),  II,  461. 

Nivelle  (Collebar  de),  301  ;  II,  235. 

Nivelle  (Elisabeth  de),  II,  312,  461. 

Nivelle  (Emot  de),  II,  461. 

Nivelle  (Eustache  de),  dievalier,  II,  312. 
461. 

Nivelle  (Everard  de),  II,  312. 

Nivelle  (Françoise  de),  345  (Hemricourt 
dit  erronément  :  la  fille  du  seigneur  de 
Navagne),  II,  312,  345. 

Nivelle  (Gérard  de),  II,  312,  461. 

Nivelle  (Godefrin  de),  II,  461. 

Nivelle  (Godefroid  de),  chanoine  de 
Saint-Paul,  II,  460. 

Nivelle  (Guillaume  de),  II,  312. 

Nivelle  (Hanet  de),  II,  312. 

Nivelle  (Hawis  ds),  II,  312,  460. 

Nivelle  (Herman  de),  II,  312. 

Nivelle  (Heluy  de),  abbesse  de  Rober- 
mont,  II,  461. 


Nivelle  (Jean  de),  abbé  de  Saint-Lau- 
rent, 351;  II,  460. 

Nivelle  (maître  Jean  de),  II,  460. 

Nivelle  (Jean  de)  fils  de  la  sœur  d'En- 
jorand,  II,  460. 

Nivelle  (Jeanne  de),  II,  312,  461. 

Nivelle  (Léon  ou  Leonius,  avoué  de), 
(trois),  II,  13,  312,  459,  460;  III,  184. 

Nivelle  (Louis  de),  II,  461. 

Nivelle  (Maguette  de),  II,  461. 

Nivelle  (Marguerite  de),  II,  312,  460. 

Nivelle  (N.  de),  11,461. 

Nivelle  (Nicole  de),  II,  312. 

Nivelle  (Ode  avoueresse  de),  II,  460; 
III,  196. 

Nivelle  (Osilie  de),  II,  312,  461. 

Nivelle  (Otbert  de),  II,  124,  312. 

Nivelle  (Otton  de),  chanoine  de  Sainte- 
Croix,  II,  459. 

Nivelle  (Otton  de),  chevalier,  II,  312, 
458  (armes),  460. 

Nivelle  (Sibile  de)  (deux),  II,  312,  459, 
460.  Voy.  Sibile. 

Nivelle  (Thomas  de),  301;  II,  461. 

Nivelle  (Walter  de),  II,  461. 

Nivelle  (frère  Walter  de),  convers  de 
l'abbaye  de  Grandpré,  II,  459. 

Nivelle  (Wamier  de)  (cinq),  168;  II, 
124-126,  128,  131,  312,  459,  466,  467; 
III,  cxLiii,  180.  Voy.  Warnier. 

Nivelle  (Watelet  de),  maïeur  de  la  Vaî- 
lée,  301;  II,  235,  461. 

Nivelles  (Brabant),  167.  Voy.  Cache, 
Neuverue,  Vilain.  —  Doyen  de  Sainte- 
Gertrude.  Voy.  Chabot.  —  Chanoines. 
Voy.  Bautersem,  Coir,  Sauvenière.  — 
Chanoinesses,  III,  ce.  Voy.  Ecaussin- 
nes,  Ramelot,  Wevelinchoven. 

Nivelles  (maître  Jean  de),  III,  clv. 

NOBILES,    III,    XCVI,    CIV-CXXV. 

Nodrange,  dépendance  de  Marilles  (Bra- 
bant). Avoué.  Voy.  Renier. 


DES  NOMS  DE  LIEUX   ET  DE  PERSONNES. 


385 


Noe  (frère  Charles),  III,  cclxxx. 

NoET.  Voy.  Elnoit. 

NoKERE   (Flandre   orientale).    Seigneurs. 

Voy.  ROCHEFORT. 

NoiDRÉ,  dépendance  de  Sprimont  (Liège), 

III,    LXXX. 

NoiERS  (N.  de),  Idame  de  Wastefale,  II, 

293. 
NoiREFONTAiNE  (Luxembourg),  363. 
NoiREFONTAiNE  (de),  363. 
NoiREFONTAiNE  (Jeanne  de),  141;  II,  238. 
Norbert,  chevalier,  III,  clxvii. 
NoRciN  (Marie  de),  II,  276. 

NORDRÉES.   Voy.  NOIDRÉ. 

NoRTHOF  (Lévold  de),  III,  xxxvii. 
Notger,    évêque   de    Liège,    III,    lxxix, 

CXXXIX,      CXLII,      CLXIV,      CLXVI,      CLXVII, 
CLXXXVIII. 

Nouvelle  (la  Loi),  III,  ccxxiii. 
Noville-les-Bois   (Namur).    Voy.    Com- 

mognes. 
Noville-lez-Fexhe  (Liège),   II,  63;   III, 

XX.  —  Seigneurie,   10.  ■ —  Seigneurs. 

Voy.  Corswarem,  Donmartin. 


Noville  (Agnès  de),  II,  199. 
NoviLLE  (Catherine  de),  251;  II,  213. 
Noville  (Eustache  de),  II,  2,  468. 
NoviLLE  (Ide  de),  II,  2,  468. 
Noville  (Lithold  de),  chevalier,  II,  451. 
NoviLLE  (Louis  de),  II,  451. 
Noville  (Marie  de),  II,  2,  468. 
Noville  (N.  de),  238;  II,  286. 
Noville  (Otton  de).  Voy.  Lexhy. 
Noville  (Sibille  de),  II,  2,  468. 
Noville  (Thirion  de),  III,  74. 
Noville-sur-Mehaigne    (Brabant),    184; 

II,  188. 
Noville    [sur   Mehaigne]    (Macoir   de), 

184. 
Noyers  (France).  Seigneur.   Voy.  Looz- 

Agimont. 
NoYT  (el).  Voy.  Elnoit. 
Nudorp.  Voy.  Nieuwdorp. 
Nuewens  (Antoine),  III,  ccLXXXiii. 
Numaise  (Gérard  de),  II,  237. 
Nuremberg  (Bavière),  III,  94,  137,  139. 
Nydeggen  (von).  Voy.  Schenck. 
Nykar  (Jean),  de  Huy,  III,  163. 


o 


Obbicht  près  de  Stockheim  (Limbourg), 
anciennement  Bicht,  148,  149.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Haren. 

Obert  (Aleyde),  de  Huy,  342;  II,  365. 

Obert  (Colart),  331. 

Obert  (Guy),  331. 

Obert  (Jean),  bourgmestre  de  Huy,  40, 
331,  342,  374;  II,  211. 

Obert  (Marie),  374;  II,  334. 

Obies  (Gèrand  d'),  prévôt  de  Binche,  III, 
cxcv. 

Oborne,  dépendance  de  Qlons,  424;  II, 
313. 

TOHB  ill. 


Oborne  (d'),  454  (armes);  II,  313  (ta- 
bleau, armes);  III,  24.  Voy.  Polain. 

Oborne  (Arnoul  d'),  3  (et  non  de  Borne), 
32,  33,  59,  312,  454,  455;  II,  42,  171, 
313;  III,  XLix,  45. 

Oborne  (Catherine  d'),  II,  313. 

Oborne  (Guillaume  I  d'),  59;  II,  313, 
396. 

Oborne  (Guillaume  II  d'),  59,  454,  455; 
11,313. 

Oborne  (Guillaume  le  Polain  d'),  chanoi- 
ne de  Tongres,  II,  313. 

Oborne  (Jean  I  d'),  59,  234,  443  (et  non 

49 


386 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


de  Borne),  454;  II,  313,  402;  III,  180,  bert,  32,  86,  308;  II,  55,  56,  64,   174, 

193.  314. 

Oborne  (Jean  II  d'),  chevalier,  59,  213,      Ochain  (Gilbert  d'),  maire  de  Huy,  II, 


337,  381,  454;  II,  260,  313. 
Oborne  (Jeanne  d'),  337,  338,  381;  II, 

259,  313. 
Oborne  (Marie  1  d'),  443;  II,  313,  389. 
Oborne  (Marie  11  d"),  337;  II,  313. 
Oborne  (N.  d"),  213,  234,  312,  454;  II, 

264,  313;  III,  45. 
Oborne  (Oude  Id'),  32,  33;  II,  229,  313; 

III,  181. 
Ochain,  dépendance  de  Clavier,  III,  136. 

—  Seigneurie,  85,  131,  135;  III,  cclxii. 

—  Seigneurs,  32.  Voy.  Haneffe,  Hor- 
NE,  Ochain,  Rochefort. 

Ochain  (d"),  131  (armes);  II,  241,  314 
(tableau,  armes);  III,  cclxii,  29,  31, 
182.  Voy.  Chabot. 

Ochain  (Agnès  d')  (et  non  Catherine),  86, 
310,  489;  II,  171,  314;  III,  lui. 

Ochain  (Ailid  dame  d"),  86,  131;  II,  64, 
238,  314;  III,  lu,  ccxi. 

Ochain  (Clémence  d'),  ou  de  Xhos,  reli- 
gieuse à  Saint-Victor  lez-Huy,  II,  64, 
314;  111,  LUI. 

Ochain  (Ebroin  d'),  II,  142,  314;  III,  ccii, 
181. 

Ochain  (Eustache  d"),  11,  314. 

Ochain  (Evrard  Id'),  Chevalier,  sire  de 
Pair,  111,  181,  182. 

Ochain  (Gérard  I  seigneur  d'),  chevalier, 
31,  85,  248,  308,  310;  11,  314,  395,  461  ; 
III,  LU,  LUI,  181. 

Ochain  (Gérard  II  d'),  86;  II,  64,  314; 
III,  LUI. 

Ochain  (Gérard  III  d'),  curé  de  Clavier, 
doyen  du  concile  dOuffet,  11,  314. 

Ochain  (Gérard  Chabot  dit  d'),  doyen  de 
Saint-I>enis,  de  Sainte-Gertrude  à  Ni- 
velles, chanoine  et  doyen  de  Saint-Lam- 


314. 

Ochain  (Gobert  d'),  II,  461. 

Ochain  (Godefroid  d'),  abbé  de  Saint- 
Gilles,  II,  314. 

Ochain  (Gontier  d'),  III,  182. 

Ochain  (Henri  d')  ou  Oxhen,  11,  367. 

Ochain  (Jean  d'),  chevalier,  seigneur  de 
Jemeppe  lez-Hargimont,  85,  131,  142; 
II,  44,  238,  314;  111,  iSl.Voy.  Jemlppe. 

Ochain  (Jean  d"),  11,  461  ;  111,  lui,  182. 

Ochain  (maître  Jean  d')  ou  Oxhen,  cha- 
noine de  Saint-Lambert,  prévôt  de 
Saint-Jean,  officiai  et  écolâtre  de  Liè- 
ge, II,  314. 

Ochain  (N.  d'),  150;  II,  314,  409;  III, 
Lin. 

Ochain  (Rennewis  d'),  31,  86,  308;  II, 
174,  314;  m,  LUI. 

Ochain  (Simon  d'),  Chanoine,  prévôt,  puis 
abbé  de  Neufmoustier,  11,  314,  461. 

Ochain  (Walter,  seigneur  d'),  chevalier, 
85,  86;  II,  33,  64,  314,  461;  111,  lu, 
Lin,  cxiii. 

Ochain  (Walter  d'),  sire  de  Pair,  11,  314, 
461. 

Ochain  (Walter  d'),  curé  d'ArvJlle,  doyen 
rural  du  concile  de  Rochefort,  abbé  de 
Saint-Gilles),  II,  64,  314;  111,  lui. 

Ochain  (Winand  d'),  II,  129,  314;  III, 
CXI,  181. 

OcHAMPs  (Luxembourg).  Seigneur.  Voy. 
Haneffe. 

OcHAMPs  (d'),  11,  315  (tableau).  Voy.  Ha- 
neffe. 

OcHAMPS  (Agnès  d'),  140;  II,  238. 

OcHAMPs  (Catherine  d'),  42,  72,  74;  II, 
315. 

OcHAMPs  (Jacqueline  d'),  religieuse  au 
Val  Notre-Dame,  141;  II,  238. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


887 


OcHAMPs  (Jean  d'),  71,  72,  74,  140;  II, 

238,  315. 
OcHAMPs  (Lucie  d'),  religieuse  à  l'abbaye 

de  Saint-Remi,  141;  II,  238. 
OcHAMPs  (N.  d'),  71,  140;  II,  238,  315. 
OcQUiER  (Liège),  III,  clxvii,  136. 
OcQUiER  (d'),  241  (armes).  Voy.  le  sceau 

de  Jean  d'Ocquier  bourgeois  de  Huy, 

10  décembre  1403  (Béguinage  de  Saint- 
Christophe,  chartrier). 
OcQUiER  (l'Amiran  d'),  350;  II,  385. 
OcQUiER  (Gilles  d'),  350,  361;  II,  385. 
OcQUiER  (Henri  d'),  II,  70. 
OcQUiER  (Iwotte  d'),  270. 
OcQUiER  (N.  d'),  270.  —  Phiiippeaz  d'Oki- 

res,  citain  de  Liège,  est  cité  en   1288 

(Saint-Jacques,  chartrier). 
OcQUiER  (Warnier  d'),  II,  493. 
Oda,  Ode,  Oude,  II,  85,  87,  88,  243,  280. 
Oda  [de  Preit  ou  de  Comblain],  II,  2, 

336,  467,  468. 
Odelm,  chevalier,  III,  clxvii. 
Odeur.  Voy.  Elderen,  Genoels  Elderen, 

S'heeren  Elderen. 
Odeur-en-Hesbaye  (Liège),  438;  II,  195, 

373.  —  Seigneurs.  Voy.  Po larde,  Vil- 

lers. 
Odeur  (d').  Voy.  Elderen,  Polarde. 
Odeur  (Litoert  d'),  fils  de  Libert  Pdarde, 

444;  II,  334. 
Odeur  (Rauskin  d'),  de  Theux,  II,  298. 
Odeur  (Rawesotte  d'),  éohevin  de  Theux, 

II,  298. 
Odierne,  II,  450;  III,  175. 
Odilie,  II,  209,  444. 
Odoumont.  Voy.  Oudoumont. 
Oeil  (1').  Voy.  Ile,  Jupille,  Lexhy. 
Oeren  (d').  Voy.  Alexandre. 
Oest.  Voy.  OosT. 
Official  (Tour  de  1'),  à  Liège,  III,  clix, 

CLX. 

0Fus(Ansial  de),  II,  349. 


Ogné-lez-Sprimont  (Macaire  d'),  II,  431. 

Oha  (Liège).  Dîme,  III,  CLXxxiv. 

Oha  (d'),  462.  Voy.  Marchis. 

Oha  (Jacques  d'),  462. 

Oha  (Jean  d')  [de  Rocour],  51,  53,  409, 

462;  II,  403. 
Oha  (Jeanne  d'),  53,  462;  II,  403. 
Oha  (N.  d'),  de  Rocour,  409. 
Ohay  (fief  d'),  à  Restées,  108. 
Ohay  (Hugues  d'),  III,  clxxxi. 
Ohay  (Jean  Botier  d'),  seigneur  de  Hourt 

et  de  Centfontaines,  181,  423,  424;  II, 

136,  272. 
Ohay  (Olivier  I  d'),  seigneur  de  Centfon- 
taines, 63,  139,  188,  208,  423;  II,  136, 

272. 
Ohay  (Olivier  II  d'),  seigneur  d'Aaz  et 

Hermée,  chevalier,  181,  423,  424;  II, 

136,  272,  306. 
Ohay  (Olivier  III  d'),  394;  II,  351. 
Ohay  (Waleran  de  Juprelle  dit  d'),  321, 

423;  II,  136,  232,  272. 
Oignées  (Bertoul  d'),  sentencier  de  la 

cour  de  Liège,  III,  clx. 
OiGNiES,  dépendance  d'Aiseau  (Hainaut). 

Chanoine  du  prieuré.  Voy.  Walter. 
OiGNiES  (Namur).  Voy.  Ongnies. 
OiGNY  (Jean  d'),  II,  374. 
Oing.  Voy.  On. 
OiRE  (Piron  d'),  bourgeois  de  Dinant,  294. 

Voy.  Heure. 

OkYR.   Voy.  OCQUIER. 

Oldenbourg  (pays  d'),  258. 

Oleye  (Liège),  345.  —  Seigneurs,  avoués. 

Voy.  Berlo,  Laminne,  Montenaeken. 

—  Voy.  Pont,  Printe. 
Oleye  (d'),  III,  cliii. 
Oleye  (Baudouin  d'),  chevalier,  II,  6. 
Oleye  (Jean  d'),  convers  de  la  Paix-Dieu, 

II,  33. 
Oleye  (Robert  d'),  chevalier,  II,  6;  III. 

cxciv.  —  Un  Robert,  chevalier  d'Oleye, 


388 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


est  cité  dès  1198  (Halkin  et  Roland, 
Chartes  de  Stavelot,  1,  p.  254). 

Oleye  (Robert  d'),  gardien  des  frères  mi- 
neurs de  Liège,  11,  6,  11,  442.  Vivait 
encore  le  9  août  1280  (Val  des  Ecoliers, 
cartulaire,  fol.  246).  Une  charte  du  31 
mars  1248  mentionne  aussi  Wéri,  che- 
valier d'Oleye  {Pauvres  en  Ile,  cartu- 
laire, fol.  29). 

Olifan  (maison  de  1'),  à  Liège,  III,  xix, 
XX. 

Olivier,  prénom,  III,  cclii. 

Olivier  [chevalier],  II,  382;  III,  CXLI. 

Ollignies  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy.  Ga- 

VRE. 

Olne  (Liège),  III,  Lxvi. 

Olne  (seigneurie  d')  à  Awan,  dépendance 

d'Aywaille.  Voy.  Celles. 
Olne  (Radulphe  d').  II,  127. 
Oltapie  (de).  Voy.  Oteppe. 
Omal  (Liège),  II,  462;  III,  136.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Omal. 
Omal  (d'),  II,  316  (tableau,  armes).  Voy. 

Maillard. 
Omal  (Agnès  d'),  181,  189;  II,  159,  316, 

461. 
Omal  (Béatrix  d'),  II,  316. 
Omal  (Eustache  d'),  II,  462. 
Omal  (Fastré  d'),  H,  463. 
Omal  (Gilles  chevalier  d'),  III,   182. 
Omal  (Gontier  I  d),  écuyer,  II,  316,  461. 
Omal  (Gontier  II  d')  dit  le  bon  Gontier, 

seigneur  à  Omal,  189;  II,  316. 
Omal  (Gontier  III  dit  Gontelet  d'),  II, 

297,  316,  461. 
Omal  (Gontier  IV  dit  Gontelet  d'),  II, 

297,  316,  462. 
Omal  (Gontier  V  d'),  II,  316. 
Omal  (Guillaume  I  d),  seigneur  à  Omal, 

chevalier,  II,  316,  461. 
Omal  (Guillaume  II  dit  Guillaume-Gon- 

thier  d'),  II,  316;  III,  ccxxv. 


Omal  (Guillaume  III  d'),  II,  316. 

Omal  (Helwy  d'),  II,  316. 

Omal  (Isabeau  I  et  II  d'),  II,  316. 

Omal  (Jean  d'),  11,  316. 

Omal  (Jean  Damoiseau  d'),  II,  463. 

Omal  (Jean-Savari  d"),  189;  II,  316;  111, 

CCXXV. 

Omal  (Jeanne  d'),  II,  463. 

Omal  (Kachart  d"),  II,  463. 

Omal  (Libert  dit  Cachelot  d'),  II,  463. 

Omal  (Marguerite  d'),  II,  462. 

Omal  (Mechtilde  I  et  II  d'),  II,  316. 

Omal  (N.  d"),  189;  II,  316,  454,  463. 

Omal  (Ottard  d'),  échevin  de  Hollogne- 

sur-Geer,  II,  316,  462. 
Omal  (Renard  d'),  II,  316,  462. 
Omal  (Robert  I  d'),  seigneur  à  Omal,  II, 

316,  461. 
Omal  (Robert  II  d'),  seigneur  à  Omal, 

II,  316. 
Omal  (Savari  [Bidar]  d"),  189;  II,  316, 

461,  463. 
Omal  (Sibille  d'),  II,  463. 
Omal  (Thierri  I  d'),  en  1272,  II,  462. 
Omal  (Thierri  II  d),  avant  1339,  II,  461. 
Omal  (Thierri  III  d'),  en  1340,  II.  297, 

316,  462. 
Omal  (Thierri  IV  d'),  II,  316,  462. 
Ombray  (Radoulphe  d'),  archiprêtre  de 

Liège,  II,  90. 
Ombret  (Liège),  II,  39;  III,  xcv. 
On  (Luxembourg),  ou  Oing.  Voy.  Char- 
bon. 
Once-sur-Geer,  dépendance  de  Houtain- 

Saint-Siméon   (Liège).   Seigneurie,   II, 

77,  475.  —  Seigneurs.   Voy.  Fléron, 

Jardin,  Roche,  Seraing. 
Oncle  (1').  Voy.  Hognoul. 
Ongneez  (Thiri  d"),  III,  17,  18. 
Ongnies  (Guillaume  d'),  154;  II,  409. 
Ongnies  (Jean  sire  d'),  154;  II,  409. 
Ongnies  (N.  d"),  154;  II,  409. 


DES  NOMS  DE  LIEUX   Eï  DE  PERSONNES. 


389 


Ongnies  (Robert  sire  id'),  154;  II,  409. 

Onke  (d'),  200. 

Onulphe,  chanoine  de  Saint-Lambert,  II, 
423. 

OoN  (Hugues  d'),  II,  8. 

OosT,  Oest,  Oye,  Oys,  château  sous  Eys- 
den  (Limbourg  hollandais),  100;  II, 
372 

OosT  (Félicité  d'),  dame  de  Ryckel,  100. 

OosT  (Isa'beau  d')  de  Hillenraad,  II,  223. 

OosT  (Jean  d'),  seigneur  de  Hillenraad, 
100. 

OosT  (Thierri  I  fl'),  H,  42. 

OosT  (Thierri  II  d'),  seigneur  de  Hillen- 
raad, 100;  II,  323. 

OosT  (Thierri  III  d"),  100. 

OosTHAM  (Limbourg),  jadis  Ham,  69.  — 
Seigneurs.  Voy.  Lannays. 

Opagne,  dépendance  de  Wéris  (Luxem- 
bourg), 317. 

Opheers  (Limbourg),  396.  —  Curés.  Voy. 
Herstal.  —  Voy.  Heers. 

Opheers  (Lamfcert  d'),  chanoine  de  Saint- 
Materne  puis  de  Saint-Jean,  à  Liège, 
343;  II,  225. 

Opheers  (Wrindt  de),  chevalier,  II,  438. 
Voy.  Heers. 

Ophem  (Aleyde  de  Cock  d'),  77. 

Opitter  (Limbourg),  69. 

Op-LEEUw,idépendance  de  Gors-op-Leeuw, 
45.  —  Seigneurie,  223.   Voy.  Guygo- 

VEN. 

Op-Leeuw  (d'),  223  (armes),  226  (id.), 
227  (id.);  III,  35  (id.). 

Op-Leeuw  (Abraham  d'),  II,  229. 

Op-Leeuw  (Guillauime  d'),  châtelain  de 
Colmont  et  sire  de  Guygoven,  II,  187. 

Op-Leeuw  (Jean  d'),  sire  de  Guygoven, 
châtelain  de  Colmont,  chevalier,  séné- 
chal du  comté  de  Looz,  II,  134,  187, 
229;  III,  cxni. 

Op-Leeuw  (N.  d'),  II,  229. 


Op-Leeuw  (Walter  d'),  331. 

Oplinter  (Brabant).  Novices.  Voy.  Flé- 

malle. 
Opoeteren  (Limbourg),  II,  254. 
Opprebais  (Brabant).  Seigneurie,  II,  147. 

—  Seigneurs.  Voy.  Beaufort. 
Opprebais  (Arnoul  d'),  chevalier,  38,  180; 

II,  392. 
Opprebais  (Henri  d'),  II,  392. 
Opprebais  (Jean  d'),  38. 
Opsinnich,    dépendance    de    Hombourg 

(Liège),  II,  254. 
Opvelp  (Brabant),  jadis  Fleppes,  Velpen, 

178.  Voy.  Velpen. 
Orbais  (d'),  II,  317  (tableau,  armes).  Voy. 

BlOUL. 

Orbais  (Baudouin  d'),  II,  317. 

Orbais  (Bernard  d'),  sous-avoué  de  Gem- 

bloux,  II,  317. 
Orbais  (Enguerrand  sire  d'),  II,  317. 
Orbais  (Gérard  d'),  II,  125. 
Orbais   (Gobert  d'),   chevalier,   sire   de 

Bioul,  II,  317.  Voy.  Bioul. 
Orbais  (Godefroid  d'),  chevalier,  sire  de 

Sombreffe  (deux),  II,  317. 
Orbais  (Herman  d'),  II,  317. 
Orbais  (Jacques  d'),  sire  de  Sombreffe, 

II,  317. 
Orbais  (Marie  d'),  II,  317. 
Orbais  (Sohier  ou  Siger  I  d'),  II,  317. 
Orbais  (Sohier  ou  Siger  II  d'),  croisé,  II, 

317. 
Orchimont  (Namur),  140. 
Orchimont  (Jacques  d'),  II,  131. 
Ordange  (Limbourg),  II,  22;  III,  ccxxxi 

—  Seigneurs.    Voy.   Duras,   Hardue- 
MONT,  Ordange. 

Ordange  (d').  125;  II,  318  (tableau,  ar- 
mes), 323. 

Ordange  (Adam,  seigneur  d')  et  d'Ou- 
peye.  Voy.  Harduemont.  —  Un  cheva- 
lier Adam  d'Ordange  est  cité  en  1364 


390 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


(A.  E.  M.,  Ordre  de  Malte,  reg.  769). 

Ordange  (Adam  d'),  abbé  de  Saint-Trond, 
125;  II,  323. 

Ordange  (Adam  d'),  éooutète  de  Saint- 
Trond,  II,  323. 

Ordange  (Adam  d'),  maïeur  de  l'abbé  de 
Saint-Trond,  II,  323. 

Ordange  (Amotd  I  et  II,  sires  d'),  cheva- 
liers, II,  318.  Voy.  Duras. 

Ordange  (Arnoul  III  sire  d')  et  de  Hul- 
denberg,  chevalier,  II,  318. 

Ordange  (Catherine  d'),  II,  318. 

Ordange  (Godefroid  sire  d'),  chevallier, 
125;  II,  323. 

Ordange  (Guillaume  d'),  altibé  de  Saint- 
Trond,  II,  318. 

Ordange  (Guillaume  de  Duras  dit  d'), 
seigneur  d'Ordange,  II,  194,  318. 

Ordange  (Guillaume  d'),  dhevalier,  sei- 
gneur de  Wenm  et  Hardelingen,  con- 
seiller et  premier  chambellan  du  prince 
Jean  de  Heinsberg,  116;  II,  154,  318. 

Ordange  (Guillaume  d'),  chevalier,  II, 
318. 

Ordange  (Henri  d'),  chanoine  de  Saint- 
Jean  à  Liège,  125,  248;  II,  323. 

Ordange  (Jacqueline  d'),  II,  318. 

Ordange  (Jean  d'),  II,  318. 

Ordange  (Lambert  d'),  chevalier  sire 
d'Oupeye,  124;  II,  323.  Voy.  Oupeye. 

Ordange  (Marie  I  de  Duras  dite  d'),  II, 
260,  318. 

Ordange  (Marie  II  de  Duras  dite  d').  II, 

318. 
Ordange  (N.  d"),  II,  194,  318,  323. 
Ordange  (Rasse  de  Duras  dit  d'),  dheva- 
lier, II,  166,  318;  III,  cxix. 
Ordres  militaires.  Templiers,  III,  clxx. 
Voy.  Warnant,  Temple.  —  Saint-Jean 
de  Jérusalem,  52,  275;  II,  327,  431; 
III,  XVII,  XL,  CLXX.  —  Maîtres  et  che- 
valiers. Voy.  Hemricourt  (Jacques  de). 


Parfondry,  Saint-Trond,  Waroux.  — 
Ordre  teutonique  (vieux  Joncs),  148; 
II,  346;  III,  CLXX.  —  Frères.  Voy. 
Bergh,  Houte,  Liers,  Printhagen, 
Waroux.  Voy.  Rhodes,  Siersdorf,  Tem- 
ple. 

Oredeal  (Pierre)  ou  OrendeaU,  seigneur 
de  Mouffrin,  140;  II,  238. 

Oreye  (Liège)  dit  aussi  Orelh,  171.—  Sei- 
gneurie, avouerie,  389;  II,  133.  —  Sei- 
gneurs et  avoués.  Voy.  Gothem,  Mont- 
ferrant.  —  Edievinage,  389;  II,  31. 
—  Maire.  Voy.  Ernekin.  —  Chape- 
lains. Voy.  Hodeige. 

Oreye  (d'),  II,  319  (tableau,  armes).  Voy. 
Montferrant,  Rummen. 

Oreye  (Adam  sire  d').  chevalier,  389;  II, 
30,  31,  319. 

Oreye  (Agnès  d),  dame  de  Velroux,  121, 
328;  II,  62,   173,  320. 

Oreye  (Aleyde  d'),  religieuse  à  Parc,  389; 
11,30,  31,319. 

Oreye  (Arnold  I  [de  Jeneffe],  sire  et  dit 
d"),  chevalier,  377,  385,  388;  II,  5,  10, 
266,  319. 

Oreye  (Arnold  II  sire  d'),  chevalier,  389; 
II,  30,  31,  319. 

Oreye  (Arnold  III  sire  d'),  chevalier,  389; 
II,  319. 

Oreye  (Arnold  IV  d'),  sire  et  dit  de  Rum- 
men, Quabeck,  Hemricourt,  etc.,  pré- 
tendant au  comté  de  Looz,  chevalier, 
113,   132,  326;  II,  293,  320,  458;  III, 

XXXVI,  CXLIII. 

Oreye  (Arnold  d'),  bâtard,  327. 
Oreye  (Baudouin  d'),  389;  II,  319. 
Oreye  (Butoir  d"),  389;  II,  319. 
Oreve  (Elisabeth  d'),  388;  II,  319. 
Oreye  (Gérard  d),  389;  II,  319. 
Oreye  (Guillaume  I.  sire  d),  chevalier, 
389;  II,  319. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


391 


Oreye  (Guillaume  II  d'),  chevalier,  389; 

II,  319. 
Oreye  (Guillaume  III  d'),  II,  319. 
Oreye  (Guillaume  IV  d'),  époux  d'Isa- 
belle d'Blderen,  II,  195,  319. 
Oreye  (Guillaume  V  seigneur  d')  et  de 

Rosée,  II,  319. 
Oreye  (Guillaume  VI,  seigneur  d'),  en 

1454,  II,  319. 
Oreye  (Guillaume  VII  d'),  sire  de  Rum- 

men,  dhevalier,  sénédhal  du  comté  de 

Looz,  162,  325,  326;  II,  320;  III,  ccliii, 

41. 
Oreye  (Jean  I  d'),  chevalier,  389;  II,  10, 

319. 
Oreye   (Jean   II  d'),   chevalier,  sire   de 

Rummen  et  de  Velroux,  76,  201,  254, 

325,  331,  389,  390;   II,  31,  319,  320, 

385;  III,  cxcviii,  36,  37,  41. 
Oreye  (Jean  III  d'),  écuyer  en  1315,  389; 

II,  319. 
Oreye  (Jean  IV  d'),  en  1386,  II,  319. 
Oreye  (Jeanne  d'),  bâtarde,  326. 
Oreye  (iVlarguerite  d"),  329;  II,  301,  320. 
Oreye  (iWarie  d')  dite  de  Rummen,  327; 

II,  236,  320. 
Oreye  (N.  N.  d'),  76,  201,  254,  325,  329, 

390;  II,  288,  289,  319,  320,  373. 
Oreye  (Nicolas  d'),  bâtard,  327. 
Oreye  (Renier  I  d'),  ou  Hoesselt,  cheva- 
lier en  1240,  II,  319. 
Oreye  (Renier  II  d'),  écuyer,  75,  76,  325, 

328;  II,  62,   173,  301,  320;  III,  41. 
Orgeo  (Luxembourg).  Voy.  Orjo. 
Orient  (1'),  III,  ccxxxv. 
Orienten,  abbaye  à  Rummen  (Brabant), 

388.  —  Religieuses.  Voy.  Lexhy,  JVIon- 

tenaeken. 
Orjo  (sire  d'),  III,  151. 
Orjo  (Guillaume  sire  d')  et  de  Herbeu- 

mont,  153,  396;  II,  375. 
Orjo  (Jean  sire  d')  et  de  Barse,  cheva- 


lier, 35,  55,  153,  396;  II,  139,  275,  375, 

416.  .: 

Orjo  (Jean  d'),  chevalier,  châtelain  de 

Bouillon,  35,  77,  153,  396;  11,  363,  375. 
Orjo  (Jean  d'),  notaire,  III,  ccxciv. 
Orjo  (Jean  d'),  bourgeois  de  Dinant,  256. 
Orjo  (Marie  d'),  256;  II,  184. 
Orléans  (France).  Université,  III,  cxcvi. 

Voy.  Mahey. 
Orléans  (Louis  d'),  frère  de  Charles  VI, 

seigneur  de  Valois,  165. 
Orley  (Everard  d'),  Dourlers,  II,  146. 
Orley  (Jean  d),  seigneur  de  Bellevaux, 

oo-seigneur  de  Vaiss,  II,  146. 
Orp-le-Grand  (Brabant),  468. 
Orvieto  (apud  Urbem  veterem)  (Italie), 

II,  30 
Ose,  II,  217. 
OsiLE,  391;  II,  355. 

OssoGNE,  dépendance  de  Havelange  (Na- 
mur).  Seigneurie,  180;  II,  392;  111, 
157.  —  Seigneurs.  Voy.  Haccourt, 
OssoGNE,  Vylhe. 

OssoGNE  (Anselme  de  Vylhe  dit  d'),  sei- 
gneur d'Ossogne,  180;  II,  392. 

OssoGNE  (Daniel  seigneur  d')  et  de  Ha- 
versin,  321. 

OssoGNE  (iVlarguerite  d'),  180;  II,  392. 

OssoGNE  (JVlarie  d'),  dame  d'Ossogne  et 
de  Haversin,  321,  423;  II,  232,  272. 

OsTiE  (Italie).  Evêque,  II,  100. 

OsTREVANT,   comté.   Sénéchal.   Voy.  La- 

LAING. 

Otbert,  II,  126;  III,  clxiv. 

Otbert,  évêque  de  Liège,  5;  II,  124,  125; 

III,  Lxxviii,  xciii  (à  ces  deux  pages, 
une  erreur  typographique  a  transformé 
Otbert  en  Albert),  xciv,  cxxxi,  clxv, 
148  (orthographié  Abier),  198. 

Oteppe  (Liège).  Curé.  Voy.  Saint-Ser- 

VAIS. 

Oteppe  (d"),  noble.  III,  cxi. 


392 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Oteppe  (Lambert  d'),  II,  123. 

Othée  (Liège),  II,  20,  401  ;  III,  ccxxxi.  — 

Seigneurie,  II,  373.  —  Seigneurs.  Voy. 

Elsloo,    Hamal,    Straile.    —    Curé. 

Voy.  Velroux.  —   Bataille,   46,    114, 

133,  135,  138,  229,  275,  459;  II,  352; 

III,  CLXXV,  CCXXXIII. 

Othée  (d'),  II,  321,  322  (tableaux,  armes), 
440  (armes);  III,  cclxix.  Voy.  Juprel- 
le.  Mont,  Pevereal,  Rondeaz. 

Othée  (Amoul  d')  dit  de  Xhendremael, 
chevalier,  309,  422,  424;  II,  21,  168, 
322;  III,  5,  14. 

Othée  (Baudouin  d),  II,  322. 

Othée  (Catherine  d')  dite  de  Xhendre- 
mael, 422;  II,  322. 

Othée  (Denis  d'),  doyen  de  Sainte-Croix, 
II,  322. 

Othée  (Ebroin  d'),  II,  463. 

Othée  (Françoise  d')  dite  de  Xhendre- 
mael, 422;  II,  322. 

Othée  (Gérand  d'),  chevalier,  II,  463. 

Othée  (Guillaume  d')  dit  le  Meunier,  che- 
valier, 420,  421;  II,  321,  324. 

Othée  (Guillaume  d')  dit  de  Xhendre- 
mael. Voy.  Xhendremael. 

Othée  (Hanoie  Crépon  d'),  425;  II,  322, 
332. 

Othée  (Henri  d"),  II,  322. 

Othée  (Jean  d'),  chapelain  de  Sainte- 
Croix,  II,  322. 

Othée  (Jean  d'),  [receveur  du  duché  de 
Limbourg,  demeurant  à  Dalhem],  II, 
322,  447. 

Othée  (Jean  d')  dit  de  Xhendremael,  che- 
valier, châtelain  de  Montenaeken,  éche- 
vin  de  Liège,  23,  99.  399-401,  422;  II, 
83,  322.  Voy.  Xhendremael. 

Othée  (Libert  d'),  II,  322. 

Othée  (Libert  Crépon  d'),  chevalier,  63, 
139,  287,  323,  402,  420,  421,  424,  425, 
426,  428,  466,  486;  II,  7,  141,  321,  322. 


Othée  (Libert  d'),  chapelain  de  Sainte- 
Croix,  II,  322. 

Othée  (Marie  d'),  plusieurs,  11,  322,  447. 

Othée  (N.  N.  d'),  426;  II,  322,  324. 

Othée  (Ode  d'),  II,  440. 

Othée  (Renier  d'),  II,  322. 

Otrange  (Limbourg),  anciennement  Wo- 
trenges,  II,  12,  487.  —  Seigneurie,  223, 
224.  —  Seigneurs.  Voy.  Thys. 

Otrange  (d'),  chevalier,  94;  11,  395;  III, 
ccLXvni.  Voy.  Pivion. 

Otrange  (Antoine  d'),  II,  319. 

Otrange  (Catherine  d'),  223;  II,  382. 

Otrange  (Eustache  d'),  331;  II,  373. 

Otrange  (Eustache  d'),  chapelain  à  Looz, 
331. 

Otrange  (Fastré  d'),  94;  II,  395;  III,  182. 

Otrange  (Gérard  d"),  III,  182. 

Otrange  (Jean  d'),  chanoine  sous  expec- 
tative de  Notre-Dame  à  Maestricht, 
331. 

Otrange  (Jean  d'),  IH,   182. 

Otrange  (Jonatas  d')  dit  de  Lowaige  ou 
de  Tongres,  331,  349;  II,  373. 

Otrange  (Louis  d'),  94,  445;  II,  329,  395. 

Otrange  (Renier  d"),  chevalier,  II,  319. 

Otrange  (Robert  dit  Brunekin  ou  Bru- 
ninck  [sire]  d'),  chevalier,  223,  390; 
11,319;  111,26,28,32. 

Otreppe,  dépendance  de  Bierwart  (Na- 
mur).  Erreur  pour  Oteppe? 

Otreppe  (d'),  257. 

Otreppe  (Humblet  d'),  II,  63. 

Otreppe  (Jean  d'),  356;  II,  63,  391. 

Otreppe  (Watier  d'),  155. 

Otton  II,  empereur,  III,  clxvi. 

Otton  III,  empereur,  III,  cLXvn. 

Otton  IV,  empereur,  III,  clxxv. 

Otton  IV  de  Brunswick,  empereur.  II, 
101. 

Otton,  abbé  de  Saint-Laurent,  II,  3,  485, 
486. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


393 


Otton,  archidiacre  de  Liège,  II,  2. 
Otton  de  Clèves  (comte),  419. 
Otton,  comte  de  Gueldre,  II,  486;  III, 

147. 
Otton,  comte  de  Looz,  II,  124. 
Otton  [de  Jeneffe],  célerier  puis  doyen 

de  Saint-Paul,  404,  485,  486. 
Otton,  frère  prêciheur,  II,  29,  30. 
OuDEN  (Jean  de),  chevalier,  II,  67,  68. 
Oudoumont  (d')  en  Hesbaye,  435. 
OuDOUMONT  (Arnould  d'),  chevalier,  III, 

ccxxxvii,  186. 
Oudoumont  (Ide  d'),  III,  ccxxxvii,  186. 
OuFFET   (Liège),   440;   III,   cxlv,   cxlix, 

136.  —  Maire.  Woy.  Waroux.  —  Curé. 

Voy.    HoMBERTENGES.   —    Doyens   du 

concile  rural.  Voy.  Ochain. 

OUFFET  (d'),  III,  CXL. 

OuFFET  (Albert  d'),  II,  124,  126,  428. 

OuFFET  (Godefroid  d'), chanoine  de  Saint- 
Pierre  à  Liège,  III,  XL. 

OuFFET  (Jeanne  d'),  435. 

OuFFET  (Juette  d'),  471;  II,  157,  360. 

OuFFET  (Louis  d),  chevalier,  édhevin  de 
Liège,  149,  372,  435,  471,  483;  II,  200; 

III,  XL,  CXLVI. 

OUFFET  (Marie  d'),  149,  372;  II,  222;  III, 

CXLVI. 

OUFFET  (N.  d'),  483;  II,  268. 

OuFFET  (Thierri  d'),  263;  II,  350,  449; 

III,  XL. 

OuFFET  (Walter  d'),  III,  xl. 

Ougnée  lez-Sclessin  (Liège).  Avouerie, 

233.  Voy.  Ongneez. 
Ougrée  (Liège),  III,  xxii.  —  Bois,  357.  — 

Avouerie,  233.  —  Avoués.  Voy.  Berlo. 

—  Eglise  et  pauvres,  II,  51.  Voy.  Gra- 

wele. 
Ouley,   peut-être   erreur  du  texte   pour 

Borlé,  II,  77. 
OuLHAYE,  dépendance  de  Saint-Georges 

en  Hesbaye,  II,  201. 

TOMB    III. 


OULPiCHE,  forme  romanisèe  d'Ulpich, 
aujourd'hui  Uelpenich,  commune  de  la 
province  rhénane,  régence  de  Cologne, 
70. 

OuLPixHE  (d').  Voy.  Schônau. 

OuLTREMEiR  (Ernar)  de  Latinne,  II,  86. 

OuLTREMONT  (d').  Voy.  Warnant. 

OuLTREMONT  (comte  Charles  d'),  III,  vu. 

OuPEYE  (Liège),  II,  416.  —  Château,  124; 
III,  34.  —  Seigneurs,  II,  416.1^03;.  Har- 

DUEMONT,    OUPEYE,    POLAIN. 
OUPEYE  (d),   77,  411. 

OuPEYE  (Adam  sire  d'),  de  Herstal,  etc., 
chevalier,    23,    24,    99;    II,    323;    III, 

CLXXXIII. 

OuPEYE  (Ailid  d"),  100;  II,  323. 

OupEYE  (Ailid  d'),  dame  d'Oupeye,  Her- 
stal, Russon,  24;   II,  323. 

OuPEYE  (Amél  d')  (deux),  155;  II,  409. 

OuPEYE  (Félicité  d'),  100,  132,  133;  II, 
323,  354. 

OupEYE  (Gérard  d'),  III,  caci. 

OuPEYE  (Jean  d'),  seigneur  de  Chaumont 
et  Gistoux,  99;  II,  323;  III,  clxxxiii. 

OuPEYE  (Julienne  d'),  100. 

OuPEYE  (Lambert  I  d'Ordange,  chevalier, 
sire  et  dit  d"),   124;  II,  323. 

OuPEYE  (Lambert  II  sire  d'),  chevalier, 
124;  II,  323,  465. 

OuPEYE  (Lambert  III  sire  d'),  chevalier, 
60,  124;  II,  323,  396. 

OuPEYE  (Lambert  IV  sire  d'),  Herstal, 
Chaumont,  Chevalier,  prévôt  de  Bouil- 
lon, maréchal  de  l'èvêché,  51,  60,  73, 
76,  91,  98,  99,  101,  125,  132,  229,  326, 
413,  427,  444,  459,  475;  II,  278,  294, 
323;  III,  cLXXXi,  clxxxii. 

OuPEYE  (Marie  d'),  73,  76,  99;  II,  315, 
323,  363. 

OuPEYE  (N.  d'),  43. 

OupiE  (Henri  d'),  greffier  des  échevins 
de  Liège,  III,  cdxiv,  cdxv. 

50 


394 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Ours  (Agnès,  Isabeau,  Jeanne  et  Maron 
de  1'),  III,  161. 

Ours  (Jean  de  1'),  361;  111,  161,  178. 

Ours  (Pierre  de  1'),  361,  491  ;  II,  493. 

Ours  (Pierre  de  1')  ou  de  Urso,  chanoine 
et  chantre  de  Visé,  II,  92.  —  En  1336, 
est  mentionné  Pierre  del  Urs,  vesti 
de  Visé  {Pauvres  en  lie,  cartulaire, 
fol.  208). 

Ours  (Pierre  de  1),  religieux  au  couvent 
des  Dominicains  à  Liège,  III,  161. 

OURTE  (d'),  III,  CCLXVIII. 

Ourte  (Guillaume  d'),  seigneur  de  Frai- 

ture  et  de  Tinlot,  273. 
Ourte   (Henri  d'),   seigneur   de   Tinlot, 

chevalier,  273;  II,  206. 
Ourte  (Jeanne  d'),  II,  432. 
Ourte  (N.  d'),  bâtarde,  273;  II,  206. 
OuRTHE,  rivière,  III,  136. 
OURY,  II,  394. 
Outre-Mer,   voyages,    expéditions,    144, 

204,  234,  240,  258,  259,  280,  294,  329, 

401;  H,   179,  262,  264,  301,  420;  III, 


ccvi.  Voy.  Sarrazins.  —  Croisés.  Voy 
Glons,  Orbais,  Rhodes,  Saint-Aubert 
Waremme. 

Outre-Meuse,  quartier  de  Liège,  303 
11,207;  III,  cXLi. 

Outremeuse  (Jean  d),  chroniqueur,  14 
144,  145;  II,  452,  453,  454,  470  (ar 
mes);  III,  i-iii,  xviii,  xxvi,  xxxu-xxxviu 

XL,  XLII-XLIV,  XLV,  XLVII,  LXXXIII,  LXXXIV 

cvi,  ccxcm. 
Overlaer  (château  d'),  III,  cxcii. 
Overwinden  (Liège),  Wynes  desour  Lan- 

dres   en   Brabant,   387;    II,  248.   Voy 

Wynes. 
Overyssche  (Brabant),  386. 
OxHAiN  (Henri  d').Vo>'.OcHAiN,  Oye,  Oys 

—  Voy.  OosT. 
Oyembrugge  (Guillaume  baron  d'),  gou- 
verneur de   Bouillon,   III,ccxcv. 
Oyembrugge  (Henri  d')  dit  de  Coelem 

seigneur  de  Duras,  43;  II,   194. 
Oyon  (Hustin  et  N.  d'),  481  ;  II,  227.  Voy. 

OON. 


Padoue  (Italie).  Université,  III,  cxcvi. 

Paeliart  (Guillaume),  curé  de  Jaminne, 
II,  68. 

Page  (le).  Voy.  Awans. 

Pagnon  d'Alleur,  II,  492. 

Pagnon  (Antoine)  de  Riwal,  11,  492;  III, 
193. 

Pagnon  (Amoul)  ou  Pagnotea  d'Alleur, 
178;  11,492. 

Pagnon  (Gilles),  d'Ile,  III,  167. 

Pagnon  (Jean)  ou  Pagnotea  de  Fize, 
écuyer,  puis  chevalier,  178;  III,ccxlvii, 
157.  —  Concernant  les  Pagnon  de  Fize 
en  1275,  voy.  Val  des  Ecoliers,  cartu- 
laire, fol.  93. 


Pagnon  de  Riwal,  451,  452,  456;  II,  402, 
492;  III,  14. 

Pagnotea,  Paignotea,  Pangnotea,  III, 
157.  Voy.  Pagnon. 

Paifve  (Liège),  421;  II,  324. 

Paifve  (de),  II,  321,  324  (tableau,  armes). 
Voy.  Waroux  (Rasse  de). 

Paifve  (Agnès  de),  II,  324. 

Paifve  (Amoul  dit  Emekin  de),  II,  41, 
324,  463. 

Paifve  (Catherine  de),  58;  II,  324. 

Paifve  (Catherine  de),  prieuse  du  bégui- 
nage de  Saint-Christophe,  III,  182. 

Paifve  (Contesse  de),  II,  324. 

Paifve  (Daniel  de),  II,  41,  324,  463. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


395 


Paifve  (Ermentru-Contesse  de),  béguine 
de  Saint-ChTistophe,  292,  421  ;  II,  324; 
III,   182. 

Paifve  (Eustache  de),  chevalier,  II,  324. 
—  Il  est  cité  dès  1237.  (Cartulaire  de 
Saint-Lambert,  I,  392). 

Paifve  (Gilles  de),  II,  405. 

Paifve  (Godenoul  de),  II,  405.  Voy.  Wa- 
Roux  (Rasse  de). 

Paifve  (Guillaume  de),  11,  324. 

Paifve  (Henri  de),  plusieurs,  dont  l'un. 
Chevalier,  est  désigné  par  Hemricourt, 
comme  un  chevalier  de  Hamal  demeu- 
rant à  Paffve,  277,  421  ;  II,  20,  41,  324, 
463. 

Paifve  (Henri  de)  dit  Godenoul,  II,  463. 

Paifve  (Lambert  de),  plusieurs,  58,  291, 
292,  421,  466;  II,  41,  45,  49,  246,  324; 
III,  182. 

Paifve  (Marie  de),  plusieurs,  58,  292, 
466;  II,  41,  324,  407;  III,   182. 

Paifve  (N.  de),    421;  II,  324. 

Paifve  (Oudelette  de),  58;  II,  324. 

Paifve  (Thomas  de),  plusieurs,  58,  291, 
292;  II,  304,  324;  III,  182. 

Paifve  (X.  de),  277;  II,  328. 

Pailhe  (de),  III,  cxLi. 

Pailhe  (Herman  de),  sénéchal  de  Liège, 
II,  337. 

Pailhe  (Jean  de)  dit  de  Preit,  sénéchal 
de  Liège,  478;  11,337. 

Pailhe  (Ottard  I  de),  seigneur  de  Somal, 
et  de  Boiluemont,  sénéchal  de  Liège, 
478;  II,  337. 

Pailhe  (Ottard  I!  de),  sénéchal  de  Liège, 
II,  337. 

Pair,  dépendance  de  Clavier  (Liège).  Sei- 
gneurs. Voy.  Ochain. 

Pais  (Jean  de)  ou  le  Pais,  II,  372. 

Pais  (Libert  de)  ou  le  Pais,  II,  372. 

Paix,  traités.  Voy.  Brétigny,  Douze,  Fex- 
he,  Flône,  Huy,  Liège  (lignages),  Mon- 


TENAEKEN,   TONGRES,   VlNGT,   VlNGT- 

Deux,  Waroux, 

Paix  (le  chevalier  de),  III,  ccxcv. 

Paix-Dieu,  dépendance  de  Jehay  (Liège). 
Abbaye,  363,  378;  II,  4,  5,  10-12,  31, 
32,  186.  —  Abbesses.  Voy.  Cossen, 
Laminne,  Velroux,  Warfusée,  War- 
NANT.  —  Religieuses.  Voy.  Berlo,  Li- 
MONT,  MouHiN,  Warfusée,  Warnanï. 
—  Convers.  Voy.  Guillau.me,  Oleye. 

Pakette,  88. 

Palais  (Aleyde  de),  348;  II,  258. 

Palais  (Catherine  de),  III,  clx. 

Palais  (Catherine  de),  religieuse  au  Val- 
Benoît,  III,  CLX. 

Palais  (Gérard  de),  chanoine  de  Saint- 
Martin  à  Liège,  III,  clx,  160. 

Palais  (Henri  de),  III,  clx. 

Palais  (Isabelle  de),  III,  160. 

Palais  (Olivier  de),  III,  clx. 

Palais  (Wèri  de),  348;  II,  258;  III,  clx. 

Palais  (Wèri  de),  chanoine  de  Saint-Mar- 
tin et  curé  de  Sohet,  348;  II,  258;  III, 

CLX. 

Palais  (Wéri  de),  chanoine  de  Saint-Jean, 

à  Liège,  III,  clx. 
Palant.  Voy.  Pallant. 
Palars  (Godefroid),  II,   129. 
Palestine.  Voy.  Terre-Sainte. 
Palestrina  (Italie).  Evêque,  II,  101. 
Palhet  de  Kemexhe,  II,  325  (tableau). 
Palhet   (Agnès)    de   Kemexhe,   II,   325, 

475. 
Palhet  (Arnoul)  de  Kemexhe,  II,  325. 
Palhet  (Colar),  II,  325. 
Palhet   (Gilles)    de   Kemexhe,   11,   325, 

475. 
Palhet  (Henri  I  et  II)  de  Kemexhe,  U, 

325;  III,  183. 
Palhet  (Gor-finet),  II,  325. 
Palhet  (Jeanne)  de  Kemexhe,  II,  325. 


396 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Palhet  (Louis  I)  de  Kemexhe,  bailli  de 

Hesbaye,  II,  325. 
Palhet  (Louis  II)  de  Kemexhe,  II,  325; 

III,  183,  191. 
Palhet  (N.)  de  Kemexhe,  II,  325. 
Palihoul  (Franchomme  de),  433;  II,  256, 

441. 
Palihoul  (Ide  de),  II,  441. 
Pallant  (Agnès  I  de),  37,  244;  II,  148. 

361. 
Pallant  (Agnès  II  de),  81;  II,  362. 
Pallant  (Daniel  de),  chevalier,  sire  de 

Trips,  37,  244;  11,361. 
Pallant  (Marguerite  de),  80. 
Pallant  (Marguerite)  de  Trips,  II,  420. 
Pamel  (Brabant).  Seigneur.  Voy.  Wavre. 
Pamel  (Marguerite  de),   158. 
Panceron  (Lambert),  maire  de  Liège,  II, 

376;  III,  XL,  XLi,  162. 
Panée,  350. 
Panée  (Adile)  de  Bierset,  354;  II,  388, 

406. 
Panée  (Guillaume)  de  Bierset,  354;  II, 

388. 
Panée  (Jean),  II,  388. 
Panée  (Thierri),  chevalier,  351;  II,  385. 
Panée  (Thierri)  [d'Awans],  354;  II,  406. 
Panée  (Thierri)  de  Bierset,  354;  II,  388. 
Panée  (Thierri)  de  Hareng,  III.  162. 
Panet  (Thierri)  III,  174. 
Panetier  (le).  Voy.  Seraing. 
Paniot  de  Velroux,  351  ;  II,  326,  385. 
Paniot,  436;  II,  326  (tableau,  armes). 
Paniot  (Amel  fils),  II,  326,  385. 
Paniot  (Anne),  206;  II,  169,  326. 
Paniot   (Baudouin   I)   de   Saint-Servais, 

édievin  de  Liège,  90,  91,  151,  360;  II, 

304,  326,  385;  III,  179. 
Paniot  (Baudouin  II)   de  Saint-Servais, 

seigneur  de  Lexhy,  53,  90,  1 16;  II,  307, 

326,  379;  III,  172. 
Paniot  (Henri),  II,  326. 


Paniot  (Jean),  213;  II,  326,  450. 
Paniot  (Jeanne),  213;  II,  216,  326;  III, 

CCXLIV. 

Paniot  (Marguerite),  151  ;  11,  265,  326. 

Paniot  (Marie),  91. 

Paniot  (Marie  ou  Maron)  dite  de  Ro- 
mont,  56;  II,  157,326. 

Paniot  (N.)  de  Saint-Servais,  53,  90,  1 16; 
II,  299,  307,  326. 

Paniot  (Thiri)  de  Voroux,  360. 

Paniot  (Thirion),  II,  326.  —  Vers  1294, 
est  cité  Thierri  Paniot  (biens  à  Moha). 
(Val  Notre-Dame,  reg.  113,  fol.  20  v"). 

Paniot  (X.),  II,  326. 

Paniot,  en  ce  qui  concerne  les  de  Jupille, 
est  une  erreur,  pour  Poneie. 

Pannée.  Voy.  Panée. 

Pannetrie  (maison  de  la),  hors  la  porte 
Sainte-Marguerite  à  Liège,  373;  II, 
478;  III,  133. 

Panotte  (Baudechon),  III,  187. 

Panotte  (Thierri),  III,  187. 

Papeles  (les),  200. 

Papendrecht  (Hollande).  Seigneurs.  Voy. 
Brederode. 

Papes,  Saint-siège,  351  ;  111,  clxxvii.  Voy. 
Alexandre  III,  Benoit  XII,  Clé- 
ment III,  Clément  V,  Clément  VI, 
Eugène  III,  Grégoire  IX,  Grégoire  XI, 
Innocent  II,  III,  VI.  Jean  XXII,  Mar- 
tin IV,  Nicolas  II,  Urbain  V,  Ur- 
bain VI. 
Parc-les-Dames,  dépendance  de  Rotse- 
laer  (Brabant),  abbaye,  II,  30,  31.  — 
Religieuses.  Voy.  Oreye. 

Parck  (Jean  dou),  III,  lxiii. 

Parent  (Guillaume)  dit  aussi  d'Abée,  de- 
meurant à  Villers-le-Temple,  III,   185. 
Parent  (Henri  le)  d'Ile,  468,  469;   II, 

493. 
Parent  (N.  le),  469. 
Parent  (Renier),  III,  185. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


397 


Paret  (Jacques,  Jean,  Marie),  II,  473. 
Parfondry,  dépendance  de  Clermont-lez- 

Nandrin  (Liège),  221,  264,  265. 
Parfondry   (de),   264   (armes);    II,    327 

(tableau,   armes);   III,    183.   Voy.  Da- 

CHOU. 

Parfondry  (Agnès  de)  dite  de  Chamont, 

266;  II,  327. 
Parfondry  (Agnès  de),  265,  266;  II,  327. 
Parfondry  (Ailid  de),  plusieurs,  264,  266; 

II,  327,  343,  432;  III,  183,  185. 
Parfondry  (Albert  Ide),  265  266;  II,  327. 
Parfondry  (Amel  I  de),  bailli  de  Con- 

droz,  264,  266,  268;  II,  327,  399;  III, 

41. 
Parfondry  (Amel  II  de),  264;  II,  327. 
Parfondry  (Amel   III  de),  chevallier  de 

Saint-Jean  de  Jérusalem,  265;  II,  327, 

432. 
Parfondry  (Amel  IV  de),  chevalier  de 

Saint- Jean  de  Jérusalem,  265;  II,  327. 
Parfondry  (Amel  V  de),  mesureur  de  sel 

à  Liège,  III,  183. 
Parfondry  (Clémence  de),  266;  II,  327. 
Parfondry  (Denisette  de),  265;  II,  327. 
Parfondry   (Hanekin   de),   dit  de   Cha- 
mont, 266;  II,  327. 
Parfondry  (Hannekinet  de),  II,  53. 
Parfondry  (Hugues  de),  264,  266;   II, 

327. 
Parfondry  (Hugues  de),  dit  aussi  de  Cha- 
mont, 266;  II,  327. 
Parfondry  (Idelette  de),  265;  II,  327. 
Parfondry  (Isabeau  1  de),  264,  266,  440; 

II,  327,  410. 
Parfondry  (Isabeau  II  de),  266;  II,  327. 
Parfondry  (Jacques  de),  èchevin  de  Huy, 

II,  432. 
Parfondry  (Jacques  de),  plusieurs,  264- 

266;  II,  327;  III,  183. 
Parfondry  (Jean  I  de),  chevalier,  264, 


268,  272,  360,  436;  II,  327,  350,  385, 
440;  III,  LU. 

Parfondry  (Jean  II  de),  264;  II,  327. 

Parfondry  (Jean  III  de),  152,  219,  444; 
II,  334. 

Parfondry  (Jean  IV  de),  chevalier  de 
Saint-Jean  de  Jérusalem,  maître  de 
Ohantraine  et  bailli  d'Avalterre,  265; 
II,  327. 

Parfondry  (Jean  V  de),  religieux  de 
Saint-Jean  de  Jérusalem,  curé  de  Plé- 
malle,  265;  II,  327. 

Parfondry  (Jeanne  de),  265,  266,  268; 
II,  327. 

Parfondry  (Julienne  de),  plusieurs,  265, 
268;  II,  277,  327. 

Parfondry  (Maroie  de),  265;  II,  327. 

Parfondry  (N.  N.  de),  152,  254,  271;  II, 
184,  327,  411;  III,  lu. 

Parfondry  (Nicole  ide),  266;  II,  327. 

Parfondry  (Thierri  de),  266,  267;  II,  327. 

Parfondry  (Walter  de),  265,  266;  II,  327. 

Parfondry  (Watelet  de),  II,  432. 

Parfondvaux,  dépendance  de  Saive  (Liè- 
ge). Voy.  Baré. 

Paris  (France),  III,cclxxiv.  Université, 
182;  III,  cxcvi.  —  Recteurs.  Voy.  Fon- 
taine. —  Ecoliers.  Voy.  Fontaine.  — 
Chanoines.  Voy.  Gilar,  Fontaine.  — 
Carmes,  419. 

Paris  (Jean)  de  Limbourg,  210. 

Parvis  (Herman  de),  II,  474. 

Pas  de  V/onck  (de),  450;  II,  328  (tableau, 
armes);  III,  XLViii,  ccL.  Voy.  Momste- 
GHEN,  famille  dont  plusieurs  membres 
prennent  le  nom  de  Pas. 

Pas  de  Wonck  (Béatrix  de),  208;  II,  136, 
328. 

Pas  de  Wonck  (Catherine  de),  276;  II, 
328. 

Pas  de  Wonck  (Guillaume  de),  442;  II, 
328. 


398 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Pas  de  Wonck  (Guillemette  de),  276,  277  ; 

II,  328. 

Pas  de  Wonck  (Humben  ou  Humbretoie 
de),  276,  441,  442,  450;  II,  206,  328; 

III,  XLV. 

Pas  de  Wonck  (Jean  I  de),  chevalier,  440, 

442;  II,  328;  III,  cclxvi. 
Pas  de  Wonck  (Jean  II  de)  dit  le  Bechut, 

441;  11,328. 
Pas  de  Wonck  (Jean  III  de),  écuyer,  442; 

II,  328. 

Pas  de  Wonck  (Jean  IV  Humbretoie  de), 
276;  II,  328. 

Pas  de  Wonck  (Jean  V  de).  M,  328. 

Pas  de  Wonck  (Nicolas  de),  441  ;  II,  328. 

Pas  de  Wonck  (Saveneal  de).  M,  328. 

Pas  de  Wonck  (Savin  de),  chevalier,  402, 
440-442;  II,  328;  III,  lxi. 

Pas  de  Wonck  (Stas  de),  II,  328. 

Pas  de  Wonck  (Walter  de),  440-442;  II, 
328;  III,  XLViiij  LXI,  cclxvi. 

Pas-Saint-Martin,  dépendance  de  Ho- 
rion-Hozémont.  Seigneurie,  forteresse, 
118,  246,  249,  382;  III,  34.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Biest,  Horion. 

Paske  (Marie),  II,  368. 

Pasteur  (cardinal),  419. 

Patras  (les)  de  la  Sauvenière,  II,  453; 

III,  XXVI. 

Patras  (Agnès),  II,  87. 

Pauster  (Gérard),  ou   Poistre,  de  Ton- 

gres,  275,  317;  U,  69,  70,  381  ;  III,  190. 
Pauster  (Jean),  III,  190. 
Pauster   (Mente),   dame   de   Beausaint, 

275,  317;  II,  352,  381. 
Payen  (Agnès)  de  Warzée,  273;  II,  206. 
Payen  (Colin)  de  Warzée,  110;  II,  176. 
Payen  (Goseal)  de  Warzée,  échevin  de 

Liège,  273;  II,  297. 
Payen  (Gosuin)  de  Warzée,  II,  297. 
Payen  (N.)  de  Warzée,  II,  296,  297. 


Payen  (Nicole)  de  Warzée,  chanoine  de 

Saint-Lambert,  II,  297. 
Payenporte  (Catherine  dame  de),   124; 

II,  323,  465;  III,  cccxxi. 
Payl  (Renard),  II,  425. 
Peaussier  (Rémi  3e),  II,  280. 
Pédagogue  (Henri  le),  II,  129. 
Pede  ou  plutôt  Peve.  Voy.  Waroux  (Ras- 

se  de). 
Pelage  (Agnès),  361. 
Pelage   (Lamben   ou    Lambuche),    361, 

491;  11,209,  270. 
Penilh,  II,  329  (tableau,  armes). 
Penilh  (Fastré),  chevalier,  376,  444;  Il 

329,  401,  484;  III,  cccxxv. 
Penilh  (Humbert),  445;  II,  329. 
Pépin  [le  Bref],  roi  des  Francs,  II,  94. 
Pepingen,   ancien   village  du  comté   de 

Looz,  37;  III,   137.     -  Seigneur.  Voy. 

Warfusée. 
Pepingen  (de).  Voy.  Warfusée. 
Pepingen  (Giselbert  de),  II,  22. 
Perceval,  prénom,  III,  cclii. 
Perck   (Brabant).   Seigneurs.    Voy.   Wa- 

VRE. 

Perone  (Thomas),  échevin  de  Liège,  II, 
161. 

Péronne-sur-la-Selle  (Cateau-Cambre- 
sis),  III,  clxvi. 

Péronne  (Baudouin  de),  bailli  de  Hai- 
naut,  III,  ccLXViii. 

Persan,  Persant.  Voy.  Haneffe,  Hen- 
nin,  ROCHEFORT,  WaRNANT. 

Perwez-lez-Andenne  (Namur).  Seigneur. 

Voy.  Beaufort. 
Perwez  (Brabant).   Seigneurs.   69.   Voy. 

HORN,  MiRABELLI. 

Perwez  (de),  35. 

Perwez    (Godefroid    de),    seigneur    de 

Grimberghen,  II,  133. 
Perwez  (Thierri  de),  évêque   intrus  de 
Liège,  275;  II,  352;  III,  xxii. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


399 


Pesches  (Namur).  Seigneurie,  III,  150. 

Pesches  (Alard  sire  de),  mambour  et  ma- 
réchal de  l'évêdhé,  158,  325;  III,  20. 

Pesches  (W aller  dhevallier  de),  II,  127. 

Pesseurrue,  à  Liège,  303;  II,  87. 

Petersheim  (de),  392;  II,  330,  331  (ta- 
bleaux, armes). 

Petersheim  (Béatrix  de),  II,  331. 

Petersheim  (Béatrix  de),  chanoitiesse  de 
Thorn,  II,  330. 

Petersheim  (Elisabeth  de),  II,  331. 

Petersheim  (Gérard  de),  II,  331. 

Petersheim  (Guillaume  sire  de),  nobles 
(plusieurs),  II,  4,  330,  331  ;  III,  cxcv. 

Petersheim  (Guillaume  de),  chanoine  de 
Saint-Lambert,  prévôt  de  Saint-Martin, 
II,  330. 

Petersheim  (Henri  I  sire  de),  maréchal 
de  l'évêché,  II,  134,  330;  III,  cxiit. 

Petersheim  (Henri  II  de),  chevalier,  en 
1302,  II,  331. 

Petersheim  (Henri  III  de),  écolâtre  de 
Saint-Servais,  chanoine  de  Saint-Lam- 
bert, prévôt  de  Notre-Dame  à  Maes- 
tricht,  II,  330. 

Petersheim  (Henri  IV  de),  chevalier,  sei- 
gneur de  Jeneffe,  drossard  du  comté 
de  Looz,  114,  136,  137;  II,  238,  267, 
330;  III,  183. 

Petersheim  (Jean  I  [sire]  de),  chevalier, 
bourgeois  de  Maestridht,  en  1317,  II, 
331. 

Petersheim  (Jean  II  de),  seigneur  de 
Weert,  dhevalier,  II,  330. 

Petersheim  (Jean  III  de),  chevalier,  sé- 
néchal du  comté  de  Looz,  137;  II,  330. 

Petersheim  (Jean  IV  de),  chevalier,  séné- 
cihal  du  comté  de  Looz,  II,  330. 

Petersheim  (Jean  V  sire  de),  en  1354- 
1380,  42,  113;  II,  243,  293,  331. 

Petersheim  (Jean  VI  de),  seigneur  de 
Weerde,  II,  331. 


Petersheim  (Jean  VII  de),  sire  de  Peters- 
heim en  1411,  II,  331;  III,  cxix. 

Petersheim  (Jean  VIII  de),  chanoine  de 
Saint-Servais  à  Maestricht,  II,  331. 

Petersheim  (Marguerite  de),  abbesse  de 
Thorn,  II,  330. 

Petersheim  (Marguerite  de),  abbesse  de 
Munsterbilsen,  399. 

Petersheim  (Mathilde  de),  abbesse  de 
Munsterbilsen,  II,  330. 

Petersheim  (Ode  de),  42;  II,  331. 

Petersheim  (Roger  I  de),  sire  de  Spal- 
beek,  II,  331. 

Petersheim  (Roger  II  de),  sire  de  Leef- 
dael,  II,  331. 

Petersheim  (Thierri  de),  en  1207,  II,  331. 

Petersheim  (Thierri  de),  vers  1415,  II, 
202. 

Petersheim  (Walter  de),  chanoine  de 
Saint-Lambert,  II,  330. 

Petillon.  Voy.  Vottem. 

Petit-Aaz,  dépendance  de  Hermée  (Liè- 
ge), seigneurie,  II,  77.  Voy.  Aaz. 

Petite-Etoile  (maison  de  la),  à  Liège, 
318. 

Petit-Hallet  (chevaliers  de),  III,  cxcv. 
Voy.  Hallet. 

Petit-Jean.  Voy.  Warnant. 

Petit-Leez,  dépendance  de  Grand-Leez 
(Namur).   Seigneurs.   Voy.   Leez,   Ro- 

COUR. 

Petit-Montegnée  (Antoine  de),  II,  222. 

Voy.  Montegnée. 
Petit-Montegnée  (X.  de),  II,  332. 
Petit-Palais  (fief  dit  le),  à  Liège,  III, 

CLIX. 

Pétri  (Thierri)  de  Wustherck,  II,  60. 
PÉTRIN  (Berthe,  Gilles,  Me,  Nicolas  et 

Osilie  du),  III,  162. 
PÉTRIN  (Ode  idu),  452;  II,  376,  402;  III, 

XLIII. 

Peurière  (Walter  chevallier  de  la),  séné- 


400 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


dial  du  comte  de  Mons,  et  châtelain 

de  Chimai,  11,  127. 
Pevereal,  II,  332  (tableau,  armes). 
Pevereal  (Ailid),  287,  288,  381  ;  11,  259, 

332;  III,  XX. 
Pevereal  (André  dit  Hustin),  287,  474; 

II,  332,  348. 
Pevereal  (Hanoie  Crepon  d'Othée  ou), 

425;  11,322,332. 
Pevereal  (Jean  1)  d'Othée,  425;  H,  332, 

421;  III,  11,  12. 
Pevereal  (Jean   II)   de   Hognoul,   sous- 

maïeur  et  bourgmestre  de  Liège,  235, 

287,  288,  425;  II,  246,  332,  464;  III, 

183. 
Pevereal    (Jean    III),    changeur,    sous- 

maïeur  de  Liège,  256,  287,  381,  425; 

II,  332,  464. 
Pevereal  (Jean  IV),  256,  287,  474;   11, 

184,  332. 
Pevereal  (N.  N.),  288,  425;  II,  332,  464. 
Peves.  Voy.  Paifve. 
Pexheurive  (les  de)  de  Huy,  440;  III,  21, 

30,  40. 
Philippe,  ardiidiacre  de  Liège,  II,   127, 

129. 
Philippe  I"",  roi  de  France,  III,  Lxxxvm, 

XCI,  CLXXII. 

Philippe-Auguste,  roi  de  France,  7;  III, 

LXXVII,   LXXVIII,   LXXXV,  XCI,  CXXIX. 

Philippe  VI,  roi  de  France,  78,  161;  II, 

107  et  suiv. 
Philippe  Hurepiel,  111,  lxxxv. 
Philippe  Second,  roi  des  Romains,  III, 

83,  88. 
Philippe  d'Alsace,  comte  de  Flandre,  111, 

CLXII 

Philippe,  marquis  et  comte  de  Namur, 

II,  131  ;  111,  cviii,  cxxi,  ccii,  148. 
Philippe-le-Bon,  duc  de  Bourgogne,  III, 

CCXLV. 


Phillips  (sire   Thomas),    III,   cclxxxvi, 

ccxcv. 
PiCA  (Pierre),  tabellion,  II,  14. 
Picar.  Voy.  Pikar. 
Picard,  sobriquet,  III,  ccxxviii. 
Picarde,  non  féminisé,  316. 
PiCQUiGNY  (Marguerite  de),  207. 
Piémont  (sénéchal  du),  235. 
Piérone,  II,  335. 
PiÉROUL,  III,  ccxxx.  Voy.  Jupille. 
Pierre,    roi    d'Aragon,    prétendant    au 

royaume  de  Sicile,  14;  III,  CLXXVii. 
Pierre,  patriarche  de  Jérusalem,  419. 
Pierre  (maître),  dhanoine  de  Saint-Paul, 

III,  184. 
PiERREPONT    (France).    Seigneurs.    Voy.- 

Bar. 
PiERREPONT  (Ide  de),  18;  II,  190. 
Pierreuse,  rue  de  Liège;  II,  77.  Voy.  Ba- 

REIT. 
PiET  DE  Bueff  (Alar  dit),  11,  53. 
PiFFET  (Baudouin),  II,  21. 
Pigault,  de  Calais,  III,  lxxi. 
Pikar  (Jean),  II,  90,  214,  283. 
Pikar  (Laurent),  318;  II,  214. 
Pikar  (Marguerite),  318;  II,  381. 
Pikar  (X.),  450  (armes);  II,  214. 
Pilchoul  (moulin  de)  à  Longdoz,  11,  343. 
Pilchoul  (Guillaume  de),  261,  273;  II, 

387,  473. 
Pilchoul  (Helon  de),  11,  473. 
Pilchoul  (Louis  de).  H,  473. 
Pilchoul  (Louis  dit  Lowette  de),  II,  473 
PiLCHOUL(N.  de),261;Il,  387. 
Pilho(N.),  271;  II,  192. 
PiLHO  (Pirar)  de  Huy,  271. 
PiLiNUs,  chevalier,  II,  127. 
Pille  (Jean),  dianoine  d'Amay,  recteur 

de  l'autel  Notre-Dame  en  l'église  des 

Loges,  en  Hainaut,  III,  173. 
PiNKAR.  Voy.  Baronville,  Berlo,  Fresin, 

Gavre. 


DES   NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


401 


PiPHES  (Gilles),  II,  325. 
PiRANGE  (Jean  de),  II,  477. 
PiRCHON,  II,  87. 

PiRiK  (Jean),  d'Heur-le-Tiexhe,  280;   II, 
179. 

PiRUWAR,  III,  CCXXX.   Voy.  JUPILLE. 
PiSTRE  (le),   III,   XL,  CDI.    Voy.   PÉTRIN. 

PiSTRiN  (du),  III,  CDI.  Voy.  Pétrin. 
PiTET,    dépendance    de    Fallais    (Liège). 

Voy.  Buisson. 
PiTET  (Jean  de),  II,  481. 
Pittingen  (Marguerite  ide),  II,  302. 
Pivion  (Jean)  d'Otrange,  III,  182. 
Pivot  (Alexandre  et  non  Jean)  de  Huy, 

433,  435;  II,  256. 
Pivoteal  (Jean),  435;  II,  256. 
Pivoteal  (Marie),  433,  435;  II,  256. 
PiXHAMOLLiN,  lieu-dit  lez-Liége,  281. 
Plainevaux    (Liège).    Seigneurie,    tour, 

233,  329.  —  Seigneurs.   Voy.   Berlo, 

Hoen,  Nandrin. 
POELWYCK    (Zélande).    Seigneurs.    Voy. 

Merwede. 
PoiLHON  (Louis),  207;  II,  169. 
PoiLHON  (Louis),  messager  des  XII  des 

lignages,  207.  Voy.  Polhon. 
PoiLHUT  (le).  Voy.  Tihange. 
Poilvache,  dépendance  de  Houx  (Namur). 

Seigneurie,  terre,    187;   II,  43,  79-81, 

158.  —  Prévôté,  29.  —  Prévôts.  Voy. 

CoRiouLLEj  Heure. 
Poindant  (Gilles  le),  II,  305. 
PoiNDANT  (Goldeifrin  le)  de  Waroux,  II, 

491. 
Poindant  (Marie  le),  II,  305. 
Poindecheaz  (les),  III,  18. 
POIRSACK  (X.),  II,  305. 
Poix  (Catherine  de),  106. 
PoLAiN,  407  (armes);  II,  233  (tableau,  ar- 
mes); III,  ccxxxi.  Voy.  Hozémont,  Ju- 

LÉMONT,    ObORNE,    POLLAIN,    PULLANUS. 

Waroux,  Wonck. 

TOMB   III. 


PoLAiN  (les)  de  Retinne,  217;  II,  333. 
PoLAiN  (Agnès,  mère  du)  de  Waroux,  II, 
464. 

PoLAiN  (Aoust  le),  217;  II,  333. 
PoLAiN  (Baudouin  le)  de  HoUogne,  éche- 

vin  de  Liège,  II,  407;  111,  cccxxiii. 
PoLAiN  (Guillaume  le)  d'AUeur  dit  Lon- 

gue-Epée,  chevalier,  407;  II,  150,  333. 
Polain  (Guillaume  le)  ou  le  Pollereal,  II, 

333. 

PoLAiN  (Guillaume  le)  de  Grâce,  II,  465. 
Polain  (Henri  le),  demeurant  à  Poulseur, 
408,  430;  II,  295,  333,  465. 

Polain  (Jean  I  le  Varlet  ou  le)  de  Wa- 
roux, chevalier,  451,  452,  455;  II,  333, 
402,  492;  III,  14,  184. 

Polain  (Jean  II  le)  de  Waroux  ou  d'Al- 
leur,  chevalier,  95,  216,  217,  349,  405- 
407,  455;  II,  141,  171,  250,  258,  269, 
333,  464;  III,  46. 

Polain  (Jean  III  le),  d'AUeur,  407,  408; 
II,  333. 

Polain  (Jean  IV  le)  d'AUeur,  sire  de  Wa- 
roux, chevalier,  53,  113,  115,  210,  408, 
430;  il,  287,  299,  333,  465. 

Polain  (Jean  V  le)  ou  le  Pollereal  d'Al- 
leur,  seigneur  de  Waroux,  échevin  de 
Liège,  115,  210,  213,  295,  408;  II,  217, 
253,  333;  III,  ccLXXi. 

Polain  (Jean  VI  le)  ou  le  Pollereal,  II, 
333. 

Polain  (Jean  VII  le),  II,  333. 

Polain  (Jean  VIII  le),  seigneur  à  Wa- 
roux, échevin  de  Liège,  seigneur  d'Ou- 
peye,  II,  333. 

Polain  (Jean  IX  le),  de  Xheneumont,  II, 
169,  333. 

Polain  (Jean  le)  fils  du  vieux  Rouffar  de 
Mons,  409. 

Polain  (Jean  le)  de  Grâce,  II,  465. 

Polain  (Jean  le)  de  HoUogne,  échevin  de 

51 


402 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Liège,    349,    409;    II,    258,    432;    III, 

CCLXIII,  CCCXXIII. 

PoLAiN  (Jeanne  le)  d"A'lleur  dite  de  Frai- 
pont,  II,  211. 

PoLAiN  (L.),  historien,  III,  ix. 

PoLAiN  (Libert  I  le)  de  Waroux,  cheva- 
lier, 356,  407,  455;  II,  33,  333,  464; 
m,  ccxxxix,  14,  184. 

PoLAiN  (Libert  II  le),  407;  II,  333. 

PoLAiN  (Libert  III  le)  dit  d'AUeur.  Voy. 
Alleur. 

PoLAiN  (Libert  IV  le),  demeurant  à  Mil- 
len,  408,  409;  111,333. 

PoLAiN  (Marie  le)  d'AUeur,  ou  de  Wa- 
roux, 349,  407,  408;  II,  258,  333;  III, 
184. 

PoLAiN  (N.  le),  408,  409;  II,  333. 

PoLAiN  (Peronne  le),  II,  287,  333,  465. 

PoLAiN  {Thirionet  le)  de  Grâce,  II,  465. 

PoLAiN  (Warnier  le)  de  Waroux  ou  d'Al- 
leur,  chanoine  de  Saint-Pierre  à  Liège, 
455;  11,333. 

PoLAiN  (Warnier  le)  de  Waroux,  curé  de 
Villance,  408. 

PoLAiN  (Wamotte  le),  maire  et  échevin 
à  Waroux,  III,  184. 

POLANEN  (Hollande).  Seigneurs.  Voy. 
Wassenaar. 

PoLARDE  (de  Neuvice),  318  (armes),  411; 

II,  334  (tableau,  armes),  465  (armes); 
m,  cxLiiij  29. 

PoLARDE  (Abresilhe),  II,  465. 
PoLARDE  (Alexandre),  315;  II,  334. 
PoLARDE  (Arnold),  chevalier,  473;  II,  300, 

334. 
PoLARDE  (Gilles  I)  de  Neuvice,  citain  de 

Liège,  124,315,318,411,412;  11,334; 

III,  LVI. 

PoLARDE  (Gilles  H),  seigneur  d'Odeur  et 
de  Hemricourt,  152,  228,  267,  443;  II, 
334,  389;  III,  LIV. 

POLARDE  (Gilles  III),  51,  444;  II,  334. 


PoLARDE  (Gilles  IV),  curé  de  Sainte-Ca- 
therine, H,  89. 
PoLARDE  (Goifin),  II,  89,  466. 
PoLARDE  (Henri  I)  de  Neuvice,  échevin 

de  Liège,  304,  411;  II,  334. 
Po LARDE  (Henri  II)  dit  li  Ketrais,  315; 

II,  334. 
PoLARDE  (Heiwi   III),  échevin  de   Huy, 

374;  II,  334. 
PoLARDE  (Henri  IV),  chevalier,  édhevin 

de  Liège,  châtelain  et  avoué  de  Warem- 

me,  seigneur  de  Jeneffe,  Gossoncourt, 

Chantraine,   Doyon,  Lisogne  et  Awa- 

gne,  375;  II,  163,  334. 
PoLARDE  (Henri  V)  de  Saint-Johanstrée, 

370. 
PoLARDE  (Henri  VI),  153;  II,  375. 
PoLARDE  (Isabelle),  444;  11,  334;  III,  liv. 
PoLARDE  (Jean  I),  maire  et  échevin  de 

Liège,  chevalier,  43,  51,  124,  151,  323, 

373-375,  41 1,  434,  446;  II,  45,  48,  334, 

367. 
POLARDE  (Jean  II)  dit  d'Odeur,  51,  444; 

II,  334. 
PoLARDE  (Jean  111)  dit  Jean  Surlet,  315; 

II,  334. 
PoLARDE  (Jeanne),  43;  II,  276,  334. 
PoLARDE  (Libert)  dit  d'Odeur,  chevalier, 

échevin  de  Liège,  444;  II,  89,  334.  Voy. 

Odeur. 
Po  LARDE  (Marguerite),  152,  444;  II,  334. 
POLARDE  (Marie  I),  374,  375,  434,  473; 

II,  256,  334. 
PoLARDE   (Marie   II)   d'Odeur,   51,   444; 

II,  334,  403. 
POLARDE  (N.  N.),  151,  315,  318,  373,  375, 

446;  II,  334,  367,  377,  381. 
PoLARDE  (N.)  de  Saint-Jeanstrèe,  nonne 

à  Herckenrode,  puis  se  marie,  52,  370; 

11,  300,  403. 
PoLARDE  (Oude),  473;  II,  85,  87,  88,  161. 
PoLARDE  (Rausin),  315;  II,  334,  379. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


403 


PoLHON  (Jean),  III,  XL. 
POLHON  (Louis),  II,  421.  Voy.  Poilhon. 
PoLLAGE  (Maron),  II,  452. 
PoLLAiN  (Adrien  le),  III,  ccxciv. 
POLLEREAL,  diminutif  ide  Polain,  porté  par 
ceux-ci  dans  leur  jeunesse,  III,  cccxxxi. 

Voy.  POLAIN. 

fOLLUX,  historien,  II,  452. 

PoMERio  (de).  Voy.  Bongart. 

PoMERio  (Lynval  de),  ohevalier.Foy.  Cor- 

TESSEM. 

Ponce  ou  Poncia,  II,  417,  442. 

PoNCELET  (Edouaird),  III,  ix,  ccxxxiii, 
note  3. 

PoNCHE  (Guillaume),  échevin  d'' Aix-la- 
Chapelle,  II,  425. 

PoNCHONs  (Jean)  de  Retinne,  210. 

PONCiNE,  179;  II,  245,  392. 

PoNDRELC'Jx  (Jean  de),  467,  468;  II,  368; 
III,  7. 

PoNDRELOUx  (N.  N.  de),  béguines  de 
Saint-Adalbert,  468;  II,  368. 

PoNEiE,  sobriquet,  III,  ccxxx.   Voy.  Ju- 

PILLE. 

Pont  (rue  du)  à  Liège,  309,  427;  II,  457. 
Voy.  Rb'E  DU  Pont. 

Pont  (du)  ou  de  Ponte,  ministeria'les,  III, 
cxxxix,  cxL,  cxLVii,  cxLViii.  Voy.  Pont 
DES  Arches. 

Pont  (Ampilhe  du),  III,  cxlix. 

Pont  (Gilles  du),  de  Namur,  II,  275. 

Pont  (Godescalc  au),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  II,  124. 

Pont  (Henri  du),  III,  cxlviii. 

Pont  (Jean  du),  158;  III,  cxl,  cxlviii. 

Pont  (Lambert  du),  ministerialis,  II,  124; 
III,  cxlix. 

Pont  (Lietwin  du),  II,   123;  III,  cxlvii, 

CXLVIII. 

Pont  (Philippa  du),  II,  275. 
Pont  (Stassin  de),  d'Oleye,  II,  74. 


Pont   (Thierri   du),    II,    124,    125;    III, 

CXLVIII. 

Pont  (sire  Wéri  de),  II,  469;  III,  cxlix. 

Werricus  de  Ponte,  civis  leodiensis,  est 

mentionné  en  1270  {Val  des  Ecoliers, 

cartulaire). 
Pont  dAmercœur,  II,  287;  III,  cclxxxiv, 

138.  Voy.  Jupille. 
Pont  d'Avroy,  à  Liège,  II,  283;  III,  132, 

138. 
Pont  d'Avroy  (du).  Voy.  Montegnée.  — 

Piron,  fils  d'Engine  du  Pont  d'Avroy, 

est  cité  le  16  septembre  1339  {Cours 

des  tenants,  carton). 
Pont   a   Tressin   (chevauchée  de),   III, 

CLXXXI. 

Pont  des  Arches  (Agnès  du),  nonne  à 
Vivegnis,  III,  cxlix. 

Pont  des  Arches  (Elias,  Gilon,  Gode- 
froid,   Henrote,  Jean,   et  Maron   du), 

III,    CXLIX. 

Pont  d'Ile,  à  Liège,  331  ;  II,  62,  373;  III, 

XXXVI. 

PoNTiLLAS  (Namur).  Eglise,  cure,  92;  II, 

494. 
PoNTiLLAs  (Amoul  de),  426;  II,  322. 
PoNTiLLAS  (Godefrin  de),  II,  494. 
PoNTiLLAS  (Jean-Daneal  de),  II,  494. 
PoRcus  sylvestriSj  enseigne  d'une  mai- 
son à  Liège,  II,  453. 
PORQUERiE  (La)  (Nord),  II,  244,  335. 
Porquerie  (de  la),  tableau,  II,  335. 
PoRQUERiE  (Brouohe   ou   Broke  de  la), 

Chevalier,  II,  335. 
Porquerie  (Gérard  I  de  la),  chevalier,  II, 

335. 
Porquerie  (Gérard  II  de  la),  363;  II,  172. 

335. 
Porquerie  (Gérard  III  de  la)  sire  de  la 

Porquerie    et    d'Audignies,    chevalier, 

II,  335. 
Porquerie  (Isa:belle  de  la),  II,  335. 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


PoRQUERiE  (Jacques  de  la),  II,  335. 
Porte  (délie).  Voy.  Hannut,  Meeffe. 
Porte  (Colart  de  le),  échevin  de  Mons, 

III,  CCXIII,  cxxiv. 
Porte  (Maron  délie),  III,  185. 
Porto  (Italie).  L'évêque,  légat,  II,   101, 

111. 
Possoit  (Libert  de)  ou  Pussoir,  châtelain 

de  Golzinnes,  II,  455. 
Potiers  (Lambert  le),  II,  21. 
Pottes    (Hainaut),    baronnie.    Seigneur. 

Voy.  Marnix. 
Pottier  (Marie  le),  II,  365. 
Pottiers  (de),  72. 
Poucet  lez-Hannut  (Liège),   181,  241; 

II,  159. 
Poucet  (Henri  de),  III,  cxi. 
PouiLLON  (Gobert  de),  chanoine  de  Mol- 

haing,  III,  clx. 
PouiLLON  (Louis  de),  III,  clx. 
Poulhemanne  (Hanekin),  297;  II,  252. 
Poulhet,  Poullet  (famille),  de  Faimes, 

59;  II,  199.  Voy.  Ferme. 
Poulhet  ou  PouHet  d'Axhe,  II,  74. 
Poulhet  ou  Poullet  (Gérard),  59;  II,  396. 
Poulhet  ou  Poullet  (Jean  I),  de  Houtain- 

l'Evêque,  437;  II,   162. 
Poulhet  ou  Poullet  (Jean  II),  de  Houtain- 

l'Evêque,  437;  II,   162. 
Poulseur  (Liège).  Château,  II,  295.  — 

Seigneurs.    Voy.   Many.  —   Voy.  Po- 

LAIN,  Possoit. 
Poulseur  (Corbeau  de),  échevin  de  Liè- 
ge, III,  CDVIII. 

Poulseur  (Gérard  de),  II,  211. 
Poulseur  (Jakemar  de),  479;  II,  339. 
Poulseur  (Jeanne  de),  II,  406. 
Poulseur  (Macaire  de),  237,  429;  II,  295, 

338. 
Poulseur  (Marguerite  de),  II,  406. 
Poulseur  (Radelet  ou  Radou  de),  429; 

II,  295,  406. 


Poulseur  (Walter  de),  prêtre,  II,  455. 

Pousset  (Liège),  II,  47.  —  Seigneurs. 
Voy.  Donmartin. 

Pousset  (Ailid  de),  II,  418. 

Pousset  (Ave  de),  béguine,  417,  418. 

Pousset  (Clerchon  de),  440. 

Pousset  (Gela  de),  II,  418. 

Pousset  (GuiHaume  de),  II,  417. 

Pousset  (Herman  de),  440;  II,  417. 

Pousset  (Humbert  de),  II,  417. 

Pousset  (Jakemin  de),  461. 

Pousset  (maître  Jean  de),  II,  75. 

Pousset  (Lutgarde  de),  II,  418. 

Pousset  (Marie  de)  en  1292,  II,  418. 

Pousset  (Marie  de)  en  1439,  461,  II, 
412. 

Pousset  (Otton  de),  II,  418. 

Pousset  (Robert  de),  II,  418. 

Pousset  (Robert  de),  religieux  au  Val  des 
Ecoliers,  II,  418. 

Pousset  (Thomas  de),  chevalier,  402, 
440;  11,410,417. 

Pousset  (Walter  de),  II,  418. 

Praat  (Louis  de),  seigneur  de  Moerkerke, 
II,  303. 

Prayon,  dépendance  de  Forêt  (Liège), 
361;  II,  86,  87. 

Prayon  (Franke  de),  II,  428. 

Préalle  (la),  lieu-dit,  III,   135. 

Prêcheresse  (Agnès  li),  III,  179. 

Précieuse,  sobriquet,  III,  ccxxix. 

Prée  (Pierre  de  le),  III,  lxiii. 

Preit  (chaussée  et  vinave  de),  à  Liège, 
221,  303,  304;  II,  344,  473;  III,  cxlii. 
—  Sénèchalerie.  Voy.  Liège. 

Preit  (de),  222  (armes),  235  (id.),  304 
(id.),  423,  446  (id.),  476;  II,  336-344 
(tableaux,  armes),  427  (armes),  480, 
486;  III,  xxv,  xxvi,  xmi,  lxxxii,  cxxxvi, 
CXXXIX-CXLII,  clii,  ccxxvi,  cclxiv,  29 
(armes),  40,  41.  Voy.  André,  Boderon, 
Brisefier,  Colonster,  Cuen,  Dachou, 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


405 


Hardi,  Lambert,  Lardenose,  Pailhe, 
Velroux,  Warnant,  Wéri. 

Preit  (Adam  de),  II,  341,  472. 

Preit  (Ailid  de)  dite  de  Rahier  et  aussi 
d'Emeville,  47,  48;  II,  137,  470. 

Preit  (Anelin  de),  sénéchal,  fondateur 
de  l'église  Sainte-Marie-Maddleine  à 
Liège,  peut-être  le  même  qu'Anelin, 
prieur  de  l'abbaye  de  Saint-Jaoques,  II, 
336,  459,  466,  469;  III,  cxxxv!,  cxlm. 

Preit  (Arnol'd  I  de),  cihevalier,  nommé 
aussi  Arnold  chevalier  de  Fléron  et  Ar- 
nold de  Transitu  ou  'âe  Treiste,  II,  336. 
469,  470;  III,  XLiii,  187. 

Preit  (Arnold  II  de),  chevalier,  maire  et 
administrateur  de  Jupille  pour  l'évêque 
de  Verdun,  II,  341,  444,  472. 

Preit  (Arnold  III  de),  fils  du  Chevalier 
Thierri,  III,  41,  185. 

Preit  (Arnold  de)  dit  de  Wez,  seigneur 
de  Barchon,  222,  335;  II,  258,  274, 
342;  III,  CCLV. 

Preit  (Arnold  de)  dit  de  Wez  et  de  Bar- 
chon, seigneur  de  Saive  pour  un  tiers, 
II,  342,  454. 

Preit  (Arnoul,  Ernas,  Ernoton,  Yernou 
Ide),  plusieurs,  460;  II,  336,  469,  470. 

Preit  (Béatrix  de),  II,  336. 

Preit  (Catherine  de),  487;  II,  337. 

Preit  (Catherine  de)  dite  de  Wez,  222; 
II,  342. 

Preit  (Elisabeth  de),  II,  269,  341. 

Preit  (Enjoran  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert  apocryphe,  II,  469. 

Preit  (Eustache  de)  dit  de  Rahier  ou  de 
Saint-Servais,  47,  48,  255;  II,  137,  470. 

Preit  (Eustache  ou  Stassin  de),  plusieurs, 
227,  478;  II,  230,  339,  341,  471,  472. 

Preit  (Evrard  de),  II,  469. 

Preit  (Gilles  de  Fléron  ou  de),  chevalier, 
II,  469  (armes). 


Preit  (Gilles  de),  chanoine  de  Tirlemont, 

II,  341,  473. 
Preit  (Gilles  de),  plusieurs,  227,  478; 

II,  337,  339,  472,  473. 
Preit  (Gilles  Gilleman  de),  II,  469. 
Preit  (Guillaume  de),  chevalier,  III,  184. 
Preit  (Guillaume  de)  dit  de  Wez,  sei- 
gneur du  fief  de  Barchon,  217,  222;  II, 

42,  270,  341,  342. 
Preit  (Guillemette  de)  dite  de  Wez,  222, 

319;  II,  342,  381. 
Preit  (Hanet  de).  H,  469.  Voy.  Brise- 
fier. 
Preit?  (Hellin  de),  II,  336. 
Preit  (Helwi  de),  311;  II,  341. 
Preit  (Henri  ide),  clerc  de  l'officialité, 

11,469. 
Preit  (Henri  dit  Henroie  le  Cousin  de), 

319,  480;  II,  340,  381;  III,  29,  40. 
Preit  (Henriette  de),  dame  de  Somal, 

179;  II,  337,  392. 
Preit  (Herbert  de),  bourgmestre  et  éche- 

vin  de  Liège,  237,  429;  II,  338;  III, 

130. 
Preit  (Ide  de)  (deux),  II,  174,  339;  III, 

185. 
Preit  (Isabelle  de),  plusieurs,  446,  460, 

478;  II,  174,  265,  337,  469. 
Preit  (Jakemar  de)  dit  de  Coir,  480;  II, 

340. 
Preit  (Jean  de),  sénéchal  de  Liège,  II, 

124,  336,  466. 
Preit  (Jean  de),  sénéchal  de  Liège,  sei- 
gneur de  Somal,  234,  478;  II,  337,  471, 

480;  III,  cXLii,  29,  40,  163. 
Preit  (Jean  de),  échevin  de  Liège,  222; 

II,  341,  344,  473,  480;  III,  41,  130.  Voy. 

Preit  (Hanet  de  . 
Preit  (Jean  de)  dit  de  Wez,  II,  342. 
Preit  (Jean  de),  fils  de  Jean  Henroie. 

480;  II,  340. 


406 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


PREIT  (Jean  de),  chanoine  de  Saint-Ma- 

teme,  II,  469. 
Preit  (Jean  de),  fils  d'Eustache,  II,  341. 
Preit  (Jean  de)  dit  de  Tilff,  478-480;  II, 

337,339  (armes). 
Preit  (Jean  de),  en  1236,  1262;  II,  469, 

470. 
Preit  (Jean  Boynan  de  Namur  dit  de), 

201,  206,  412;   II,  288,  344;   III,   41. 

Voy.  BONANT,  Boynan. 
Preit  (Jean  de)  dit  Haseit,  diâtelain  et 

toailli  du  duc  de  Limbourg  à  Comillon, 

II,  341,  472. 
Preit  (Jean  Hanoseal  de),  dit  de  Huy  ou 

de  Colonster,  234,  482;  II,  264,  337, 

338;  III,  185. 
Preit  (Jean  Henroie  dit  le  Cousin  de), 

251,  478;  11,337,  340. 
Preit  (Jean  Henroie  de),  371,  480;  II, 

45,  183,  340;  III,  40. 
Preit  (Lambert  I  de),  ministerialis,  séné- 
chal de  Liège,  II,  124,  125,  336,  466, 

467;  III,  cxLi. 
Preit  (Lambert  II  de),  ministerialis,  II, 

127,  336,  386. 
Preit  (Lambuche  I  de),  bailli  de  Jupille, 

11,341,  473;  III,  41. 
Preit  (Lambuche  II  de)  dit  de  Wez,  285, 

286,  292;  II,  185,  342. 
Preit  (Louis  de)  dit  Doudou,  II,  470. 
Preit  (Marguerite  de).  II,  230,  341. 
Preit   (Marguerite    [Henroie]    de)    dite 

Surlet,  318,  480;  II,  180,  340,  428. 
Preit  (Marie  de)  ou  de  Comblain,  II,  2, 

336.  Voy.  Marie. 
Preit  (Marie  de)-|-  1253,  II,  469. 
Preit  (Marie  de),  fi'Ue  d'Arnold,  347;  II, 

156  (B.  C.  R.  H.  5,  XI,  336),  341,  422, 

472. 
Preit  (Marie  de)  dite  de  Rahier,  47,  48, 

255,  256;  II,  137,  184,  470;  III,  CCXLVi. 


Preit  (Marie  dite  Maron  de),  11,  341, 
473. 

Preit  (Marie  de),  fille  de  Jean  le  séné- 
chal, 478  (où  on  la  dit  erronément  ma- 
riée à  Guillaume  d'Awionpuits)  ;  II, 
337;  III,  163. 

Preit  (Marie  de)  dite  de  Wez  et  aussi  de 
Hanneweriis,  II,  342.  Voy.  Wez. 

Preit  (Marie  de)  dite  de  Wez,  222,  286, 
292;  II,  342,407. 

Preit  (Mathilde  de)  de  Barchon,  II,  155, 
342. 

Preit  (N.  N.  de),  227,  237,  251,  273,  429, 
460,  479-482,  485;  II,  174,  178,  205, 
206,  209,  213,  227,  240,  295,  337-340, 
371;  III,  185. 

Preit  (Nicolas  ou  Close  de).  II,  473. 

Preit?  (Oda  de)  ou  de  Comblain,  II,  2, 
467,  468.  Voy.  Oda. 

Preit  (Odile  de  Hombroux  ou  de),  II, 
434. 

Preit  (Otton  de),  doyen  de  Saint-Paul, 
puis  abbé  de  Saint-Laurent,  apocryphe, 

II,  468,  486. 

Preit  (Radou  de)  dit  de  Treiste  ou  de 

Transitu,  sénéchal  de  Liège,  peut-être 

le  même  que  Radulpihus  miles  de  Flé- 

ron,  II,  336,  459,  468,  469;  III,  cxxxvii, 

184.  Voy.  CuRTius. 

Preit  (Radou  de),  dit  de  Colonster  ou 
de  Huy,  chevalier,  237,  429;  II,  338; 

III,  185. 

Preit  (Radou  dit  Radelet  de)  dit  de  Co- 
lonster, 237;  II,  338;  III,  185. 

Preit  (Rassecotte  de),  II,  469. 

Preit  (Rassekin  de),  II,  443,  469,  470, 
472;  III,  196. 

Preit  (Robert  de),  II,  468,  apocryphe. 

Preit  (Roger  de),  chanoine  de  Tirlemont, 
archiprêtre  de  Liège,  II,  421,  473. 

Preit  (Silkin  de)  dit  de  Fléron  et  de  Bar- 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


407 


chon,  châtelain  de  Dalhem,   II,   342; 

III,  CCLV. 

Preit  (Tassin  de),  II,  473. 

Preit  (Thierri  I  de),  avoué  ide  la  cité  de 

Liège,  II,  127,  129,  130,  336,  467,  486. 
Preit  (Thierri  II  de),  chevalier,  co-admi- 

nistrateur  de  Jupille,  II,  341,  444,  471 

(sceau),  472;  III,  41,  185,  187. 
Preit  (Thierri   III  dit  Thireteas  Haseit 

de),  chevalier,  II,  341,  371,  443,  472, 

473;  III,  XLi,  185. 
Preit  (Thierri  IV  dit  Thirion  Haseit  de), 

311;  II,  469,  473. 
Preit  (Thierri  de),  plusieurs,  II,  469,  472, 

480. 
Preit  (Tilman  de),  chevalier,  II,  472. 
Preit   (Walter  de),   chevallier,   sénéchal 

de  Liège,  476-479;  II,  337,  338,  371, 

470;    III,    LV,   LVI,    CLXXXV,   CCCXVII,   CDI. 

Preit  (Wazelin  de),  II,  336,  466. 

Preit  (Wéri  I  de),  avoué  de  la  cité,  séné- 
chal de  Liège,  ministerialis,  II,  126- 
129,  336,  466,  467;  III,  cxv,  cxxxvi. 

Preit  (Wéri  II  de),  sénéchal  de  Liège, 
ministerialis,  476;  II,  2,  129-131,  336, 
459,  467-469,  486;  III,  cxxxvi,  CXLVI, 
184. 

Preit  (Wéri  III  de),  chevalier,  homme 
de  l'évêque  de  Verdun,  II,  336,  341, 
401,  472;  III,  184. 

Preit  (Wéri  IV  de)  [de  Hombroux],  476, 
482;  II,  178,  336,  337,  401,  433,  470; 

III,   CCCXVII,  CDI. 

Preit  (Wéri  V  de),  476,  478;  II,  337. 
Preit  (Wéri  VI  Ide),  chevalier  en   1280, 

478,  480,  481;  II,  213,  337,  339. 
Preit  (Wéri  VII  dit  Wérot  de),  co-admi- 

nistrateur  de  Jupille,  II,  341,  444,  472, 

486. 
Preit  (Wéri  VIII  de),  chevalier  en  1304, 

II,  470. 
Preit  (Wéri  IX  de),  vers  1330,  II,  473. 


Prémontrés  (rue  des),  à  Liège,  III,  cxlii. 
Preneste  (Italie).  L'évêque  légat,  II,  101, 

111. 
Prents  (Yde  Gerarts),  III,  160. 
Prepositus.  Voy.  Prevot. 
Prés-Saint-Denis,  à  Liège,  III,   135. 
Presles  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy.  Ha- 

NEFFE. 

Presles  (de),  III,  cxi. 

Presles  (Jeanne  de),  141  ;  II,  238,  239. 

Presseux  (de),  III,  ccxcvii. 

Prévôt  (Guillaume  de  Herck  dit  le),  che- 
valier, II,  21,  134,  249.  Voy.  Proest, 
Prover. 

Prévôt  (Guillaume  dit  le),  sénéchal  du 
comté  de  Looz,  II,  249. 

Prévôt  (Henri)  de  Levai,  héraut  d'armes 
d'Artois,  III,  cclxxxiii. 

Prévôt  (N.  le),  II,  300.  Voy.  Mathon. 

Prévôtés  (les).   Voy.  Mathon. 

Printe,  344  (armes),  345;  II,  345  (ta- 
bleau, armes).  Voy.  Prents. 

Printe  de  Gothem,  343,  344. 

Printe  de  Warancelles,  344;  II,  225, 
345. 

Printe  (Agnès),  II,  345. 

Printe  (Antoine),  323;  II,  345. 

Printe  (Arnold),  345;  II,  345. 

Printe  (Digne),  II,  345. 

Printe  (Florence  dite  Florie  Soyne),  cha- 
noinesse  de  Munsterbilsen,  II,  345. 

Printe  (Gérand)  de  Catsop,  345. 

Printe  (Gérard)  de  Gothem,  344;  III,  160. 

Printe  (Gérard  I),  auteur  de  la  branche 
de  Fauquemont,  344,  345;  II,  345. 

Printe  (Gérard  II)  de  Niveflle,  avoué  de 
Nivelle,  323,  344;  II,  304,  345. 

Printe  (Gérard  III),  avoué  de  Nivelle, 
II,  345. 

Printe  (Gérard)  d'Oleye,  345. 

Printe  (Ide)  de  Nivelle,  323;  II,  345. 

Printe  (Henri)  in  Belliche,  345. 


408 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Printe  (Jc3n),   chanoine  de  Tiriemont, 

II,  345. 
Printe  (Jeanne)  de  Nivelle,  II,  345. 
Printe  (Libert).  Voy.  Chaponseraing. 
Printe  (Louis  I),  chevalier,  avoué  de  Ni- 
velle, 323,  345;  II,  312,  345,  460. 
Printe  (Louis  II),  345;  II,  345. 
Printe  (Louis  III),  avoué  de  Nivelle,  323; 

II,  345. 
Printe  (Louis  IV),  doyen  de  Visé,  II,  345. 
Printe  (Louis  V),  chanoine  et  prévôt  (?) 

de  Visé,  II,  345. 
Printe  (Marie),  II,  345. 
Printe  (Pierre),  345. 
Printhagen,  Pnntehcùe,  III,  ccxxxi. 
Printhagen  (de),  II,  346  (tableau). 
Printhagen   (Elisabeth   de),   prieure   de 

Mielen,  II,  346. 
Printhagen  (Gérard  de),  frère  de  l'ordre 

teutonique,  II,  346. 
Printhagen  (Gertrude  de),  religieuse  au 

couvent   Sainte-Agnès  à  Tongres,   II, 

346. 
Printhagen  (maître  Godefroid  de).   II, 

346. 
Printhagen  (Guillaume  I  de),  chevalier, 

II,  346. 
Printhagen  (Guillaume  II  de),  chevalier, 

II,  60,  61,  346. 
Printhagen  (Jean  de),  II,  346. 
Printhagen  (Marie  de),  II,  346. 
Printhagen  (Martin  de),  204;  II,  346. 
Printhagen  (N.  de),  204;  II,  346. 
Printhagen  (Pierre  de),  chanoine  de  Cor- 

tessem,  II,  346. 
Printhagen  (Rasse  I-VI  de),  l'un  cheva- 
lier,   échevin   de  Saint-Trond,  II,  33, 

346. 
Printhagen  (Rasse  de),  chanoine  de  Cor- 

tessem,  II,  346. 
Prisonette.  Voy.  Surlet. 


Proest,  II,  305,  347  (tableau,  armes).Voy. 
Prévôt,  Prover. 

Proest  (Ailid),  dame  de  Mulken,  dite 
parfois  la  dame  de  Mulken,  203,  204, 
387;  II,  248,  311,347,  456. 

Proest  (Guillaume  1),  II,  305,  347. 

Proest  (Guillaume  II)  de  Malien,  maître 
d'hôtel  d'Englebert  de  la  Marck,  éche- 
vin de  Liège,  65,  202,  242,  387;  II,  248, 
288,  347;  III,  CCLX,  41,  130. 

Proest  (Guillaume  III)  de  Millen,  sei- 
gneur  de  Thynes  et  de  Faulx,  cheva- 
lier, échevin  de  Liège,  102,  202-204, 
364,  484;  II,  67,  68,  172,  292,  347. 

Proest  (Guillaume  IV)  de  Millen,  sei- 
gneur de  Thynes,  Faulx  et  l'Echdlle, 
chevalier,  103,  204,  484;  II,  242,  347; 

III,  LXIII. 

Proest  (Guillaume  V),  fils  de  Henri,  203. 

Proest  (Henri),  203. 

Proest  (Isabelle  I),  de  Millen,  56,  203, 

204,242;  II,  347. 
Proest  (Isabelle  II)  de  Millen,  103. 
Proest  (Jean),  chanoine  de  Saint-Pierre 

à  Cortessem  et  de  Saint-Jean  à  Liège, 

203;  II,  347. 
Proest  (Jean),  II,  448. 
Proest  (Jeanne)  de  Millen,  103,  204,  484; 

II,  242,  347. 
Proest  (Marguerite  I)   de  MiWen,   103, 

204;  II,  347. 
Proest  (Marguerite  II)  de  Millen,  103. 
Proest  (Marie  I)  de  Millen,  103,  204; 

II,  347. 
Proest  (Marie  II)  de  Millen,  103. 
Proest  (Rigaud)  de  Millen,  seigneur  de 

Vrolingen  et  de  Bombrouck,  203,  204  ; 

II,  346,  347. 
Proidho.mme  (Alexandre  I  le)  [de  Lexhy], 

474;  II,  348,  474. 
Proidhomme   (Alexandre   II   le),   vinier, 

475;  11,348.474. 


DES   NOMS   DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


409 


Proidhomme  (Alexandre  IIl  le),  475;  H, 

348. 
Proidhomme  (Alexandre  IV  le),  475;  II, 

348;  III,  cxcviii. 
Proidhomme  (Biernamous  le),  II,  474. 
Proidhomme    (CoUar    le)    de    Jemeppe, 

éohevin  de  Seraing,  93,  474;  II,  290, 

348. 
Proidhomme   (Gérard   le)    de    Jemeppe, 

474;  II,  181,348. 
Proidhomme  (Gilles  le),  curé  de  Saint- 
Jean-Baptiste,  475;  II,  348. 
Proidhomme  (Gilles  le),  échevin  de  Liè- 
ge, 468,  469,  474;  11,348. 
Proidhomme  (GiWes  le)  de  Saint-Servais, 

III,  14. 
Proidhomme  (Gilles  le),  plusieurs,  II,  33, 

474;  III,  47. 
Proidhomme  (Guillaume  le),  II,  474. 
Proidhomme  (Hugues  ou  Huweneal  le), 

d'Alleur,  474;  II,  348. 
Proidhomme  (Jean  I  le)  de  Waroux,  474  ; 

II,  348. 
Proidhomme  (Jean   II   le)   de  Jemeppe, 

474;  II,  348;  III,  cccxxiii. 
Proidhomme  (Jean  III  le)  de  Jemeppe. 

287,  342,  474;  II,  89,348,  365. 
Proidhomme  (Jean  IV  le),  plusieurs,  II, 

474;  III,  47. 
Proidhomme  (Jean  V  le)  de  Racour,  470. 
Proidhomme  (Marguerite  le),  470;  II,  360, 

477. 
Proidhomme  (N.   N.   le),   52,   287,   302, 


469,  470,  474;  II,  332,  348,  358,  360, 

402,  403. 
Proidhomme  (X.  le),  469;  II,  348;  III,  14. 
Proost.  Voy.  Prévôt,  Proest. 
Proveners  (Lambert),  échevin  de  Liège, 

III,  CCLXXV. 

Prover  (Guillaume)  dit  de  Herck,  II,  249 

Provincheel  (Siger),  II,  19,  20. 

PrUm  (Prusse  rhénane).  Abbaye,  II,  451  ; 

III,  2.  —  Abbé,  379.  —  Avoués  de  l'ab- 
baye, 143. 
Prusse  (Expédition  en),  II,  335,  489. 
Pry  (Namur).  Prieur.  Voy.  Montzée. 
PucHE  (Agnès  de),  II,  456. 
Puche  (Guillaume  de),  échevin  d'Oreye, 

11,31. 
Puche  (Ide  et  Lambert  de),  II,  456. 
PucHEY.  Voy.  Poucet,  Pousset. 
Puchoul  lez-Pousset.  Seigneurie,  10. 
Puissant  (Catherine  le),  286;  II,  219. 
Puissant  (Ckjlair  Je),  changeur,  119,  286; 

II,  185. 
Puissant   (Godefroid  le),    119,   286;   II, 

241. 
Puissant  (Jean  le),  286,  292;  II,  270,  342, 

407. 
Puits.  Voy.  Puche. 
PuiTS-EN-SocK,  rue  de  Liège,  457.  Voy. 

Chocke. 
PuLiNCK    (Louis)    d'Aelst    lez-Brusthem, 

417;  II,  261. 
PuLLANUs  (Jean),  III,  184. 
PuRNODE  (Namur).  Seigneur.  Voy.  Beri-O. 
PussoiR.  Voy.  PossoiT,  Poulseur. 


Quabeek,  dépendance  de  Vertryck  (Bra- 
dant). Seigneurs.  Voy.  Looz,  Rummen, 
Wesemael. 

Quabeek  (Arnold  de)  et  de  Berg-op-Zoom, 
161. 

TomrIH. 


Quaderbrugge  (Walter  de),  dit  aussi  de 
Malpont,  chevalier,  20,  255;  II,  65,  70, 
71,  184,  329. 

QuADEKiNT  (Gisbert),  chevalier,  II,  6. 

Quadreppe  (de),  397;  III,  34. 

52 


410 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


QUADREPPE  (Gilles  de),  chevalier,  398. 
QuADREPPE  (Henri  de),  chevalleir,  417. 
QuADREPPE  (Marie  de),  417;  II,  193. 
QuADREPPE  (Simon  de),  chevalier,  398. 
QuAEDMECHELEN  (Limbourg),  38,  69;  II, 

226.  —  Seigneurs.  Voy.  Lannays. 
QuAKEBEKE  (Godefroid  de),  chevalier,  II, 

309. 
QuALHiER  (Ck)lard),  II,  430. 
QuALHiER    (Ulric),    chevalier    de    Fexhe 

lez-Slins,  11,  37,  430. 
QUALHIER  (Wéri)  de  Fexhe,  chevalier,  III, 

167. 

QUAREBBE.  Voy.  QUADREPPE. 

QuAREGNON  (Fagle  de),  chanoinesse   de 

Sainte- Waudru  à  Mons,  II,  245. 
QuAREis  (Gilon),  clerc,  II,  48. 
QuAREMME  (Ailid),  et  non  de  Ck)rswarem, 

243;  II,  371. 
QuARTAL  (Gérard  fils  de  Jean),  II,  271. 
QUARTEAL  (Gérard),  chevalier,  479. 
QuARTEAL  (Nicole),  dit  aussi  de  MomaWe, 

chanoine  d'Amay  et  de  Sainte-Croix  à 

Liège,  479. 
QuARTEAL  (N.),  479;  II,  339. 


Quartier  (maison  dite  de)  en  Souverain- 
Pont,  à  Liège,  III,  158.  Ainsi  appelée 
probablement  parce  qu'elle  était  occu- 
pée par  les  de  Quartier. 

Quartier  (propriété  dite  de),  à  Saint- 
Laurent  lez-Liége,  III.  158. 

Quartier  (Gérard  de),  III,  158. 

Quartier  (Ide  de),  335;  II,  258,  342;  III, 
158. 

Quartier  (Isabelle  de),  222;  II,  274,  405; 
III,  158. 

Quartier  (Jeanne  de),  III,  158. 

Quartier  (Libert  de),  bourgmestre  de 
Liège,  222,  335;  II,  258,  274. 

Quartier  (Libert  de),  plusieurs,  93,  249; 
II,  392,  442;  III,  158. 

Quartier  (N.  de),  222,  249;  II,  274. 

Quatre  fils  Aymond  (maison  des)  à  Liè- 
ge, II,  86. 

Quercu  (de).  Voy.  Chêne  (de). 

QuiÉVRAiN  (Hainaut).  Seigneurie,  459. 

QuiÉVRAiN  (Jean  Hawiel  de),  III,  ccxxiv, 

CCXLIII. 

QuiNQUART  (Godefroid),  69;  II,  223. 


R...  (Aleyde  de),  II,  476. 

Rabosée,  dépendance  de  Saive  (Liège), 

II,  446. 
Rabosée  (Gilles  de),  chevalier,  II,  251. 

394. 
Racour  (Jean  de).  Voy.  Rocour,  Proid- 

homme. 
Racour  (Marguerite  de),  II,  474. 
Racour  (Radulphe  de),  II,  127. 
Racour  (X.  de),  470;  II,  360. 
Raculf,  ministerialis  liégeois,  III,  cxl. 
Radulphe,  archidiacre  de  Liège,  II,   2, 

132. 


Radulphe,  prévôt  de   Saint-Paul   et  de 

Saint-Jean  à  Liège,  II,  130. 
Raesbach,  fief  du  comté  de  Looz,  43. 
Rage,  nom  erroné  pour  Kage,  II,  97. 
Rahier  (de).  Voy.  Preit. 
Rahier  (Agnès  de),  II,  53. 
Rahier  (Ailid  de),  89,  453;  II,  380,  402, 

470. 
Rahier  (Henri  de),  bourgmestre  de  Liège, 

89,  453;  II,  402. 
Rahier  (Lorette  de),  béguine  de  Saint- 

Servais,  III,  188. 
Rainse.  Voy.  Renaix. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


m 


Ramée  (La),  dépendance  de  Jauchelette 
(Brabant).  Abbesse.  Voy.  Boileau.  — 
Religieuse.  Voy.  Boileau. 

Ramée  (de  la),  nom  erroné,  53. 

Ramelot  (Liège),  III,  136. 

Ramelot  (cours),  II,  85. 

Ramelot  (de),  144;  III,  30,  31. 

Ramelot  (Agnès  de),  229,  392,  394;  II, 
154,  349. 

Ramelot  (Ailid  de),  395;  II,  349. 

Ramelot  (Ailid  de),  chanoinesse  de  Ni- 
velles, 393;  II,  349. 

Ramelot  (Arnoul  de),  seigneur  de  Vier- 
set,  avoué  de  Huy,  242,  392,  393,  395  ; 
11,349;  III,  Lxx. 

Ramelot  (Daniel  de),  II,  129. 

Ramelot  (Elys  de),  395;  II,  349. 

Ramelot  (Félicité  de),  393;  II,  349. 

Ramelot  (Gérard  de),  122,  153,  391,  392, 
395;  II,  142,  349,  355,  375. 

Ramelot  (Henri  I  de),  avoué  de  Huy, 
chevalier,  392,  393,  395;  II,  349,  419; 
III,  161. 

Ramelot  (Henri  II  de),  394;  II,  349. 

Ramelot  (Henri  III  de),  avoué  de  Huy, 
242,  393;  II,  349. 

Ramelot  (Ide  de),  chanoinesse  de  Sainte- 
Cécile  à  Cologne,  393;  II,  349. 

Ramelot  (Jean  I  de),  sire  de  Ramelot, 
392,  394,  395;  II,  306,  349. 

Ramelot  (Jean  II  de),  sire  de  Ramelot, 
394;  II,  349,  351. 

Ramelot  (Jean  III  de),  394;  II,  349. 

Ramelot  (Jeanne  de),  393;  II,  349. 

Ramelot  (Marguerite  de),  394;  II,  349. 

Ramelot  (N.  de),  392. 

Ramelot  (N.  de),  nonne  à  Solières,  394; 
II,  349. 

Ramelot  (Pierre  I  de),  394;  II,  349. 

Ramelot  (Pierre  II  de),  394;  II,  349. 

Ramelot  (Sibille  de),  393;  II,  349. 


Ramet  (Liège),  52,  474;  II,  51,  53,  403. 

—  Château,  seigneurie,  52,  263. 
Ramet    (de),    II,    350    (tableau).    Voy. 

Champ-de-Bur,  Ivoz. 
Ramet  (Adam  de),  11,  475. 
Ramet  (Agnès  l  de),  52,  263;  II,  350,  403. 
Ramet  (Agnès  II  de),  53;  II,  350. 
Ramet  (Ameil  de),  chevalier.  H,  475. 
Ramet  (Amel  de),  II,  350,  475. 
Ramet  (Everard  de),  II,  475. 
Ramet  (Gilles  de),  II,  475. 
Ramet  (Henri  de)  ou  de  Champ-de-Bure, 

263;  II,  350. 
Ramet  (Jean  de),  nom  donné  erronément 

par  Hemricourt  à  Jean  del  Heid  de  Fié- 
malle.  Voy.  Flémalle. 
Ramet  (Jean  I  de),  263;  II,  350. 
Ramet  (Jean  II  de),  263;  II,  350. 
Ramet  (Jean  III  de),  53,  263,  264;  II, 

208,  350. 
Ramet  (les  enfants  du  Château  de),  457. 
Ramet  (Louis  de),  II,  475. 
Ramet  (N.  de),  264;  II,  350. 
Ramet  (Pierre  I  de),  chevalier,  II,  350, 

475. 
Ramet  (Pierre  II  dit  du  château  de),  263; 

II,  350,  475. 
Ramet  (Pierre  III  dit  Piron  de),  53,  263; 

II,  350,  449. 
Ramet  (Renier  dit  l'Amiran  de),  bailli  de 

Clermont,  85,  361;  II,  385. 
Ramet  (Thierri  de),  53,  263,  264;  II,  350, 

475. 
Ramet  (Wéri  de),  II,  475. 
Ramioul,  dépendance  de  Ramet  (Liège). 

15;  II,  51,  53.  —  Seigneurie,  château, 

255,  256;  III,  ccxcv.  —  Seigneurs,  264. 

Voy.  CoiR. 
Ramioul  (Amel,   chevalier,   Anselme   et 

Henri  de),  II,  475. 
Randaxhe,  II,  394. 


412 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Randeraadt  (Béatrix  de),  dite  van  der 

Aa,  II,  194. 
Randeraadt  (Gérard  de)  dit  van  der  Aa, 

chevalier,  II,  224. 
Randeraadt  (Jean  de)   dit  van  der  Aa, 

dievalier,  II,  224. 
Ransier.  Voy.  Ransy. 
Ranst  (Anvers).  Seigneurs.  Voy.  Gelin- 

DEN. 

Ransy,  dépendance  de  Vaux-sous-Chèvre- 

mont  (Liège),  II,  86. 
Ransy  (Henri  de),  II,  86. 
Raoul  (maître),  chanoine  de  Saint-Paul, 

III,  184. 
Raoul  de  Zaeringen,  évêque  de  Liège, 

168;    II,    129,    130;    III,  xcvin,   cxxv, 

CXLVI,  CLII,  CLXXXV. 

Rasse,   parent   de   Coune   de   Heers-le- 

Château,  II,   12. 
Rat  (Henri  le)   de  Neuvice,  374,  479;  II, 

339. 
Rat  (Marie  le),  374. 

Ratier  (Cour  de),  à  Liège.  Voy.  Chabot. 
Ratier  (Jean  de),  Changeur,  374,  479; 

II,  339. 
Ratier  (Marie  de)  de  Neuvice,  458,  479  ; 

II,   175,  339. 
Ravenstein  (Marie  dame  de)  et  de  Her- 

pen,  165;  II,   197. 
Raynardus,  miles,  II,  124. 
Reckhelw   (Limbourg).    Seigneurs.    Voy. 

Bronchorst,    Sombreffe.   —    Prieur. 

Voy.  Hemricourt. 
Recons  (Gérard  le),  maire  de  Liège,  111. 

CLII. 

Redu  (Luxembourg).  Cure,  294. 
Reepen  (Anne  de)  dite  de  Guygoven,  II, 

380. 
Reepen  (Bastien  de),  11,  460. 
Reepen  (Jean  de),  chevalier,  II,  460. 
Reepen  (Jeanne  de),  II,  369.  Voy.  Reys. 
Rees  (Jean  de),  II,  456. 


Refail,  district,  II,  371. 

Reggal  (Denis),  lombard  à  Huy,  II,  399, 
490. 

Réginard,  évêque  de  Liège,  III,  cxxxix, 
cxlvii. 

Reifferscheidt  (Jean  sire  de),  II,  163, 
293.  Voy.  DiCK. 

Reifferscheidt  (Renard  sire  de),  de  Bed- 
bur,  etc.,  II,  163.  293. 

Reims  (France),  III,  cxli,  clxxiii. 

Reinzo,  échevin  de  Huy,  II,  129. 

Remersdael  (Liège).  Seigneurs.  Voy.  Ey- 
natten,  Welkenhuysen. 

Remicourt  (Liège).  Château,  xii.  —  Egli- 
se, 183.  Voy.  Hemricourt. 

Remouchamps  (Liège),  341  ;  II,  365. 

Renaix  (Flandre  orientale).  Seigneur. 
Voy.  Namur. 

Renar,  beau-frère  de  Jacques  de  Diepen- 
beek,  II,  193. 

Renar,  avoué  de  Verviers,  II,  434. 

Renard.  Voy.  Lexhy. 

Renarstein.  Seigneurie.  Voy.  Weismes. 

Renart  (Gérard)  de  Seraing-le-Château, 
356;  II,  391. 

Renaud,  comte  de  Gueldre,  61  ;  II,  196. 

Renaud,  comte  de  Dammartin  et  de  Bou- 
logne, III,  Lxi,  lxxxv,  clxxiii. 

Rendelborne  (Gertrude  de),  II,  346. 

Renesse  (de),  III,  cclxxxiii. 

Renier,  ardiidiacre  de  Liège,  II,  128. 

Renier,  avoué  de  Landen,  de  Nodrange 
et  de  Hallet,  11,  125. 

Renier,  avoué  de  l'église  de  Liège,  II, 
124;  III,  XCiv. 

Renier,  curé  de  Glons,  II,  37,  38. 

Renier,  maire  de  Liège,  II,  484;  III,  CLii. 

Renier,  moine  de  Saint-Jacques,  chroni- 
queur, 169;  II,  209;  III,  xxxii,  ccxx. 

Renier,  prêtre,  II,  125. 

Renier  (le  roi),  duc  de  Lotrraine  et  de 
Bar,  III,  148. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


413 


Renier,  échevin  du  chapitre  d'Aix  à  Re- 

tinne  ou  à  Fléron,  II,  1. 
Renier   [de  Geneffia],  curé  de  Canne, 

III,  197. 
Renneberg  (Guda  de),  II,  331. 
Renneberg  (Marguerite  de),  II,  330.  Voy. 

RiMBURG. 

Rennes,  dépendance  de  Hamoir  (Liège), 

430.  Voy.  Vachot. 
Rennes  (de),  II,  455. 
Rennes  (Henri  et  Stassar  de),  429,  430; 

II,  295,  455. 
Rennes  (Jean  Vadiot  de),  dhâtelain  de 

Logne,  III,  161. 
Rennewar.  Voy.  Montegnée. 
Renot  (Henri)  de  Wandre,  II,  476. 
Reppe,  dépendance  de  Couthuin  (Liège). 

Seigneurs.  Voy.  Modave. 
Reppe,  dépendance  d'Ohey  (Namur),  II, 

306. 
Reppe  (de),  III,  cxi. 
RÉsiMONT,    dépendance    d'Evelette    (Na- 

mwv).  Seigneurie,  334;  II,  351.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Roche. 
Ressaix   (Hainaut).   Seigneur.    Voy.    Es- 

CLAIBES. 

Restées  (fief  d'Ohay  à),  108. 

Restées  (Jean  de),  doyen  de  Saint-Pierre 

à  Liège,  II,  24. 
Rethel  (Ardennes).  Comté,  III,  146,  149. 

—  Gouverneur.  Voy.  Looz. 
Retinne  (Liège),  II,  1,  433.  Voy.  Polain, 

PONCHONS. 

Retinne  (N.  de),  II,  464. 

Reul  (de),  35. 

Reuland  lez-Saint- Vith.  Le  seigneur,  130. 

Voy.  HOZÉMONT. 

Reuland  (de),  III,  7. 
Reuland  (Aleyde  de),  129,  130;  II,  237. 
Reuland  (Conon  sire  de),  129. 
Reuland  (Oude  de),  II,  431  ;  III,  xlii. 
Reuland  (Gérard  de),  III,  xliii,  cccxxiv. 


Reuland  (Louis  de),  III,  xl. 

Reumont  (Gilles  de),  chevalier,  seigneur 

Ide  Sept-Fontaines,  106. 
Reumont  (Jean  sire  de),  106. 
Revel  (de).  Voy.  Rêves. 
Rêves  (de),  169,  170;  III,  cxix,  cclvii. 

Voy.  Haccourt. 
RÊVES  (Alard  sire  de)  et  de  Bourghelles, 

101. 
RÊVES  (Alix  de),  101,  103,  321,  484;  II, 

232,  242. 
RÊVES  (Godefroid  de),  II,  494. 
Revin,  Revins  (de),  III,  21,  40. 
Revin  (Gilles  de),  èchevin  de  Huy,  110; 

et  ses  enfants,  III,  47. 
Revin  (Henri  de),  II,  421. 
Revin  (Jacques  de),  chevalier,  seigneur 

de  Corthys  en  partie,  144;  II,  147,  419. 
Revin  (Jacques  dit  Jamotton  de).  II,  421. 
Revin  (Marguerite  de),  110;  II,  176. 
Revogne,  dépendance  de   Honnay  (Na- 
mur).   Prévôté,    63.   —    Prévôt.    Voy. 

Berlo. 
Rey  (dd).  Voy.  Rye  (de). 
Reydt  (château  de),  214. 
Reys  (Arnold)  de  Reepen,  II,  221. 
Reys  (Gilles  I)  de  Reepen,  332. 
Reys  (Gilles  II)  de  Reepen,  maïeur  de 

Tongres,  II,  151. 
Reys  (Guillaume),  417. 
Reys  (Ide),  417;  II,  261. 
Rhode-Sainte-Agathe     (Brabant).     Sei- 
gneurie, 80,  82. 
Rhodes,   île  de  l'Archipel.  Hôpital,  83, 

265. 
RiAN  (le).  Voy.  Latinne,  Ryant. 
Rianwez  (Gillekin  de)   ou  de  Beaufort, 

châtelain   et  prévôt  de  Durbuy,    134, 

336;  II,  322. 
Rianwez  (Gilles  de),  II,  322. 
Rianwez  (Henri  de),  châtelain  de  Durbuy, 

336;  II,  322. 


414 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


RiANWEZ  (N.  de),  134,  336;  II,  322,  354. 
Richard  Cœur  de  Lion,  roi  d'Angleterre, 

III,  CLXXIV,  ccxii. 

Richard,  comte  de  Comouailles,  344. 
Richarde,  II,  163. 
Riche-Homme  (Colin  le),  II,  53. 
RiCHELLE  (Arnold  de),   104.   Voy.  Fave- 

REAL. 

RiCHELLE  (Amoul  Marteal  de),  210. 

RiCHELLE  (Gilles  de),  210. 

RiCHELLE  (Guillaume  de),  210.  Voy.  Fa- 

VEREAL. 

RiCHELLE  (Jean  de),  210,  438. 

RiCHELLE  (N.  de),  104,  210. 

RiCHELLE  (Renchon  de),  210. 

RiCHELLE  (Ulric  de),  210. 

RicHENSTEiN,  près  de  Montjoie.  Chanoi- 
nesse.  Voy.  Fauquemont. 

RiCHER,  doyen  de  Saint-Paul  à  Liège,  II, 
485. 

Richezo,  chanoine  de  Saint-Pierre  à  Liè- 
ge, II,  130. 

Richilde,  comtesse  de  Hainaut,  III,cxxvi, 

CXXIX,   CLXII. 

Ridderherck,  dépendance  d'Overrepen. 
Seigneurie,  487;  II,  224;  III,  18,  20.  — 
Seigneurs.  Voy.  Gothem,  Haneffe, 
Hemricourt,  Langdris,  Momalle. 

RiETWYCK    (Charles    de),    III,    cclxxx, 

CCLXXXVI. 

RiFFLART,  sobriquet,  III,  ccxxviii.  Voy. 
Flandre. 

Rico  (Gilles),  dit  li  Affameis,  cihangeur, 
homme  allodial,  échevin  de  Liège,  76, 
220,  310,  313,  325;  II,  30\.Voy.  Meers. 

Rico  (Jean),  II,  448. 

Rimburg,  château  près  d'Aix-la-Oiapelle, 
anciennement  Renneberg,  34.  Sei- 
gneurs.Voy.  Gronsvelt,  Mérode,  Mul- 
REPAS,  Renneberg. 

Rinensteyn  (Jean  de),  chevalier,  II,  78. 

Rinswalt,  III,  ccLXviii.  Voy.  Arckel. 


Rinswalt    (Robert    de),    chevalier,    111, 

CLXXXII. 

Rinswalt  (X.  de).  M,  361. 

RissACK.  Voy.  Navagne. 

Rittersbach  (Guillaume  de),  II,  291. 

Rivage  (du).  Voy.  Visé. 

Rivière  ou  Rivieren  (de),  42. 

Rivière  (Daniel  de),  59. 

Rivière  (Marguerite  delle),dame  de  Neer- 
linter,  59;  II,  396. 

Rivière  (Marguerite  deUe),  21;  II,  191. 

Rivière  (Rasse  de),  sire  de  Heers,  37. 

Rivière  (Rasse  de), seigneur  de  Neerlinter, 
chevalier,  châtelain  de  Vieux-Waleffe, 
20,  21,  59;  II,  66-68,  243,  396. 

Rivo  (de).  Voy.  Gossoncourt. 

RiWAL.  Voy.  Pagnon. 

Riwar  (Renekin  de)  de  Thys,  III,  182. 

RiWE  (Jean  de)  d'Acosse,  394;  II,  349. 

RiXENSART     (Brabant).     Seigneur,     III, 

CLXXXIV. 

Rixensart  (Arnold  seigneur  de),  cheva- 
lier, II,  67,  68. 

Rixensart  (Baudouin  de),  chevalier,  II, 
335. 

Rixingen  (de),  65,  257;  II,  213. 

Rixingen  (Agnès  et  Aleyide  de),  257. 

Rixingen  (Arnold  de),  chevalier,  maréchal 
de  l'évêché,  257;  III,  ccii. 

Rixingen  (Eustache  de),  II,  374. 

Roanne,  dépendance  de  La  Gleize  (Liè- 
ge). Eglise,  245. 

RoBEiR.  Voy.  Robeur. 

RoBERMONT,  dépendance  de  Bressoux,  11, 
85.  —  Abbaye,  II,  51,  53,  85,  312,  324, 
432,  459,  460,  468,  486;  III,  XLVi, 
cxxxvi,  184.  —  Abbesses.  Voy.  Jesse- 
REN,  LixHE,  Nivelle,  Saint-Servais, 
SuRLET.  —  Religieuses.  Voy.  CoiR,  Ide, 
Jesseren,    Lieriwe,    Mathon,    Roche, 

SiBILLE,  SURLET. 

Robert,  II,  486;  III,  xcvii. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


415 


Robert,  abbé  du  Val  Saint-Lambert,  95. 
Robert,  abbé  de  Waulsort,  II,  128. 
Robert,  comte  d'Auvergne  et  de  Boulo- 
gne, III,  LXXXV. 

Robert  dit  le   Roux,  comte  palatin  du 

Rhin  et  duc  de  Bavière,  292. 
Robert,  maire  ide  Liège,  III,  clii. 
Robert,  échevin  de  Goyer,  II,  126. 
Robert  de  Thourotte,  évêque  de  Liège, 

12;  II,  133,  193;  III,  xcvi. 
Robeur  (Gilles  le),  289. 
Robeur  (Jean  le),  échevin  et  bourgmestre 

de  Liège,  235,  289;  III,  130. 
Robeur  (N.  le),  289;  11,246. 
Robeur  (Piron  le),  bourgmestre  de  Liège, 

93,  303;  II,  290. 
Robier  (Catherine),  II,  474. 
Robin,  chantre  de  Saint-Barthéiemi,  II, 

9,  10. 
Robinet,  II,  73. 

Robinet  (Giluar  fils  de  Gérard),  II,  48. 
RocAMADOUR  (pèlerinage  de),  III,  lxii. 
Roche  (La).  Voy.  La  Roche. 
Roche  (Cour  délie),  à  Forêt  (Liège),  II, 

351. 
Roche  (délie),  II,  351  (tableau,  armes). 
Roche  (Agnès?  délie),  335;  II,  351. 
Roche  (Agnès  deUle),  religieuse  au  Val- 
Benoît,  II,  351. 
Roche  (Alard  délie),  II,  353. 
Roche  (Anne  de  la),  II,  342. 
Roche  (Baudouin  délie),  dievalier,  avoué 

de  Flèron,  II,  351. 
Roche  (Baudouin  délie)  dit  de  Flémalle, 

bourgmestre  de  Liège,  bailli  de  Jupille, 

275,  317;  II,  352,  381. 
Roche  (Baudouin  ddlle),  II,  352. 
Roche  (Baudouin   délie)  de  Tignée,   II, 

476. 
Roche  (Catherine  délie),  394;  II,  351. 
Roche  (Franke  I  délie),  avoué  de  Fléron, 

275,  379,  382;  II,  182,351. 


Roche  (Franke  II  délie),  II,  351. 

RocHB  (Franke  III  délie),  avoué  de  Flé- 
ron, 212,  334;  II,  351;  III,   186. 

Roche  (Franke  IV  delle),  avoué  de  Flé- 
ron, échevin  de  Liège,  II,  351. 

Roche  (Franke  V  del'le),  échevin  intrus 
de  Liège,  275;  II,  352. 

Roche  (Franke  VI  delle)  de  Jemeppe,  II, 
351. 

Roche  (Grégoire  delle),  de  Tignée,  II, 
476. 

Roche  (Guillaume  delle),  d'Andencourt, 
II,  353. 

Roche  (Guillaume  delle),  chanoine  de 
Saint-Lambert,  275;  II,  352. 

Roche  (Henri  delle),  275;  II,  151,  351, 
352. 

Roche  (Isabelle  I  delle),  394;  II,  349, 
351;  III,  cccxix. 

Roche  (Isabelle  II  delle),  II,  352. 

Roche  (Jacques  I  delle),  274,  382;  II, 
351,  352. 

Roche  (Jacques  II  delle),  275;  II,  352. 

Roche  (Jacques  III  delle)  d'Evegnée,  II, 
353. 

Roche  (Jacques  IV  dit  Jacquemin  delle), 
II,  353. 

Roche  (Jacques  V  delle),  II,  353. 

Roche  (Jean  I  delle),  avoué  de  Fléron, 
334,  382;  II,  258,  351,  475. 

Roche  (Jean  II  delle), chanoine  de  Sainte- 
Croix,  II,  351. 

Roche  (Jean  III  delle),  avoué  de  Fléron, 
chevalier,  échevin  de  Liège,  sire  de 
Résimont,  douze  des  lignages,  334, 
394;  II,  351. 

Roche  (Jean  IV  delle)  dit  de  Fléron,  cha- 
noine de  Tongres,  275  ;  II,  352. 

Roche  (Jean  V  delle),  seigneur  de  Beau- 
saint,  échevin  de  Liège,  275;  II,  352. 

Roche  (Jean  VI  delle),  seigneur  de  Beau- 
saint,  II,  181,  352. 


41C 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Roche  (Jean  délie),  bâtard,  II,  351,  352. 

Roche  (Jeanne  délie),  394;  II,  351,  475. 

Roche  (Jeanne  délie),  dite  de  Fléron, 
religieuse  au  Val-Benoît,  11,  352. 

Roche  (Libert  délie),  III,  186. 

Roche  (Lucie  délie),  II,  155,  275;  III, 
352. 

Roche  (Marguerite  ou  Mette  deWe),  éco- 
liôre  à  Robermont,  II,  353. 

Roche  (Marie  1  délie),  334,  335;  II,  351. 

Roche  (Marie  II  délie),  religieuse  au  Val- 
Benoît,  II,  351. 

Roche  (Marie  III  délie),  II,  352. 

Roche  (Maroiette  délie),  bâtarde,  II,  351. 

Roche  (Mente  délie),  II,  352. 

Roche  (N.  délie),  religieuse  au  Val-Be- 
noît, 275;  II,  352.  Sans  doute  la  même 

que  Jeanne  ci-dessus. 

Roche  (N.  N.  délie),  212,  275,  334,  335, 
383;  II,  216,  338,  351,  352. 

Roche  (N.  délie),  religieuse  à  Solières, 
11,351. 

Roche  (N.  délie),  religieuse  à  Robermont, 
275;  II,  352. 

Roche  (Pirlot  délie),  sire  de  Flostoy  et 
de  Résimont,  334;  II,  351. 

Roche  (Pirlot  fils  Franke  délie)  dit  de 
Forêt,  II,  351. 

Roche  (Pirlot  délie),  bâtard,  II,  351. 

Roche  (Rigaud  délie)  dit  d'Evegnée,  II, 
353. 

Roche  (Thierri  délie)  dit  de  Fléron,  sei- 
neur  de  Houtain  et  Once-sur-Geer,  II, 
351,  475;  III,  186. 

Roche  (Thierri  délie),  écuyer,  II,  351. 

Roche  (Thierri  délie),  chanoine  de  Saint- 
Denis,  II,  351. 

Roche  (Thierri  délie),  bâtard,  II,  351. 

Roche  (Walter  délie),  religieux  au  Vaî- 
Benoît,  II,  351. 

Rochefort  (Namur).  Seigneurie,  85,  132, 
146,  378;  II,  182,  354;  III,  cxxxi,  146, 


149,  151.  —  Seigneurs,  131.  Voy.  Du- 
ras, Rochefort,  Walcourt.  —  Châ- 
telain. Voy.  Berlo.  —  Doyen  du  con- 
cile rural.  Voy.  Marets,  Ochain. 

Rochefort  (de),  132  (armes),  146,  158, 
289;  II,  354  (tableau,  armes);  III, 
ccLXii  (armes),  29  (armes),  31. 

Rochefort  (Agnès  de),  133;  II,  354. 

Rochefort  (Aleyde  [et  non  Marguerite] 
de),  135;  II,  354. 

Rochefort  (Catherine  de),  dame  d'Ays- 
hove,  134;  II,  354;  III,  ccxlii. 

Rochefort  (Eustache  Persant  de),  cha- 
noine de  Saint-Lambert,  élu  évèque  de 
Liège,  132,  135;  II,  354,  444,  455,  476. 

Rochefort  (Gérard  de),  132,  135,  140; 
II,  354,  476. 

Rochefort  (Gilles  de),  comte  de  Mon- 
taigu,  II,  132. 

Rochefort  (Gilles  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  archidiacre  d'Ardenne,  132, 
135;  II,  354. 

Rochefort  (Henri  de),  115,  132,  135;  II, 
354. 

Rochefort  (Isabelle  de),  dame  de  Heri- 
mez  et  de  Brugelette,  II,  354. 

Rochefort  (Jean  I  sire  de),  mambour  de 
la  principauté  de  Liège,  132,  158,  100; 
II,  293,  354. 

Rochefort  (Jean  II  sire  de)  et  d'Agimont, 
100,  132,  133;  II,  323,  354;  III,  cxciii. 

Rochefort  (Jean  III  sire  de)  et  d'Agi- 
mont, 100,  133;  II,  354;  III,  cxcvii. 

Rochefort  {Jeanne  I  de),  132,  136;  II, 
354. 

Rochefort  (Jeanne  II  de),  dame  de  la 
Flamengrie,  135;  II,  354. 

Rochefort  (Lambert  de).  132,  135;  II, 
354. 

Rochefort  (Marguerite  de),  133;  II,  354. 
Voy.  Rochefort  (Aleyde  de). 

Rochefort  (N.  de),  II,  354. 


DES   iNOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


417 


RocHEFORT  (Rasse  de),  chevalier,  sire  de 

Hérimez,  20,   132,   134;  II,  354. 
RocHEFORT  (Sausset  de),  III,  ccxxix. 
RocHEFORT  (Thierri  de),  comte  de  Mon- 

taigu,  II,  131,  132. 
ROCHEFORT  (Thierri  I  sire  de),  banneret, 

132,  379;   II,  238,  354;  III,  27. 
RocHEFORT  (Thierri  II  de),  sire  de  Busin 

et  de  Failon,   132,   134,  336;  II,  322, 

354;  III,  LXX. 
RocHEFORT  (Thierri  III  de),  sire  d'Ays- 

hove  et  de  Nokere,  132-134,  140,  289; 

II,  246,  354;  III,  ccxxxix,  173. 
ROCHEFORT  (Thierri  IV  de),  chanoine  de 

Saint-Lambert,  archidiacre  de  Hesbaye, 

135;  II,  354. 
RocHEFORT  (Wéri  dit  Wautier  de)  appelé 

aussi  de  Haneffe,  sire  de  Haneffe  et 

d'Ochain,  maréchal  et  mambour  de  la 

principauté  de  Liège,   131,   132,    134, 

135;  II,   122,  354;  III,  xvni,  CLXxxn, 

CCLXH. 

RocHEFORT     lez-Saint-Michel     (GiUcs, 

chevalier,  avoué  de),  III,  cclhi. 
RocHELÉE  (de),  356;  II,  391. 
RocHELÉE  (Jeanne  de),  III,  ccxi. 
RocHETTE  (château  de  la),  dépendance 

de  Chaudfontaine  (Liège),  213. 
RocHY  (seigneurs  de).  Voy.  Grandpré. 
RocLENGE-Looz    OU    Roclenge-lc-Tiexhe 

(Limbourg),  III,   137. 
Roclenge-sur-Geer  (Limbourg),  III,  197. 
RocouR   (Liège),   208,   462;    III,  34.  — 

Seigneurs.  Voy.  Fexhe,  Jakemar,  Ma- 

GIS,  MOYLANT,  ROCOUR. 

Rocour  (de),  139  (cri),  424,  432;  III,  14, 
28  (armes).  Voy.  Macoir,  Oha. 

RocouR'  (Arnoul  de)  dit  de  Langdris,  45. 

Rocour  (Arnoul  de),  sire  de  Rocour  et  de 
Petit-Leez,  44,  45,  123,  418;  II,  170, 
276;  III,  cccxxni. 

Rocour  (Barthélemi  de),  III,  clv. 

TOMB    III, 


Rocour  (Baudet  de),  263;  II,  350.  Un 
Baudouin  de  Rocour,  écuyer,  vivait  le 
6  novembre  12o6  (V ai-Notre-Dame, 
reg.  1382,  fol.  52  v"). 

Rocour  (Gilles  de),  changeur,  208. 

Rocour  (Henri  de),  chevalier,  44,  123, 
405,  410;  II,  141,  241,  276. 

Rocour  (Hubert  de).  II,  40. 

Rocour  (Ide  de),  III,  170. 

Rocour  (Jean  de),  263;  II,  350,  489;  III, 
168. 

Rocour  (Jean  de),  chevalier,  402. 

Rocour  (Jean  de),  chevalier,  seigneur  de 
Leez  et  de  Linsmeau,  II,  489. 

Rocour  (Libert  de),  III,  ccxxxui. 

Rocour  (N.  N.  de),  263,  462;  II,  225,  350. 

Rocour  (Robert  de),  263;  II,  350. 

Rocour  (Wéri  de)  en  1210,  année  où  il 
est  cité  avec  sa  femme  Ide  (B.  C.  R.  H., 
2'  série,  xn,  p.  20);  en  1230,  402. 

Rocour  (Wéri  de)  en  1264,  II,  442.  Voy. 
LiERs  (Wén  de). 

Rocour  (Wéri  de),  en  1374,  208;  II,  288. 

Rode.  Voy.  Roye. 

Rode  en  la  terre  de  Fauquemont,  aujour- 
d'hui Wynantsrade  (Limbourg  hollan- 
dais), 73.  —  Seigneurs.  Voy.  Maxhe- 
REiT,  Schônau. 

Rode  (de).  Voy.  Maxhereit. 

Rode  (Arnulphe  de),  II,  125. 

Rode  (Jean)  d'Opsinnich,  II,  254. 

Rode(N.  de),  215;  II,  139. 

Rode  (Winand  de),  74,  76,  215;  II,  363, 
436. 

Rode  (le).  Voy.  Royde. 

Rodemach  (Gilles  de),  113. 

Rodolphe,  III,  ccxxxiv. 

Rodolphe  de  Habsbourg,  empereur,  344. 

RoDULPHE,    prieur   de    Saint-Trond,   III, 

CLXVUI. 

RoDULPHUS,  échevin  du  chapitre  d'Aix  à 
Retinne  ou  à  Fléron,  II,  1. 

53 


418 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


ROESNE.  Voy.  RUESNE. 
KOEST.   Voy.  KOoOUX. 

RuiULX  (it)  ^tiainaut).  Pairie,  122.  —  Sei- 
gneurs, yoy.  Looz. 

RŒui.A  ^nubiacHe  au),  il,  130. 

Rthuui  joints  ait  nigaua  au>,  III,  cix. 

Kœulx  ^iniern  ûu>,  ill,  cix. 

KoGtK,  lorcstier  ae  la  cauiedjale  à  Fra- 
gnee,  ii,  \ào. 

RootK,  iiis  ûe  Lambert,  II,  123. 

KOGEK  (fiene),  arcneveque  de  Rouen, 
pape  sous  le  nom  ûe  Clément  Vi,  il, 

iiy. 

RoGhKEE,  dépendance  de  Jehay-Bodegnée, 

249. 
RoGERÉE  (Colin  de),  II,  33. 
ROGEREE  (IN.  de),  249;  U,  259. 
RoGiNES,  seigneurie,  111,  cxcv. 
RoGiNES  (in.  chevalier  de),  111,  cxcv. 

ROHEGNEE.    Voy.  ROSEGNIES. 
ROISEUX.    koy.    KOYSEUX. 

RoissiA,  anciennement  Rywencheaz,  dé- 
pendance de  Leuze  lez-Dhuy  (Namur), 
60. 

RoissiA  (de),  III,  24. 

RoissiA  (Jean  de),  191. 

RoissiA  (N.  de),  191. 

RoissiA  (Thierri  de),  60;  II,  396. 

Roland,  prénom,  111,  cclii. 

Roland  (chanson  de),  111,  clxx. 

RoLANTS  (Barthélemi),  vinier,  III,  198. 

ROLANTS  (Guillaume)  dit  Bartels,  111,  198. 

RoLDUc  (Limbourg  hollandais).  Guerre, 
II,  494;  III,  147.  —  Abbé.  Voy.  An- 
selme. 

RoLLÉ,  dépendance  de  Longohamps  lez- 
Bastogne  (Luxembourg).  Seigneurs. 
Voy.  Bolland. 

RoLLiER  (Isabelle  de)  ou  de  Rosier,  375. 

RoLOUX  (Liège),  III,  xxui.  —  Chapelle, 
391. 


.RoLOUX  (de),  257,  390;  II,  355  (tableau, 
1     armes).  Voy.  Berwier. 
RoLOUx  (Adile  de),  II,  355. 
RoLOUx  (Agnès  de),  444;  II,  334. 
RoLOUX  (Arnold  de),  II,  355. 
RoLOUx  (Arnold  de),  chevalier,  II,  355. 
RoLOUX  (Baudry  de),  391;   II,  355;   111, 

161. 
RoLOUX  (Ernard  de),  390;  II,  355. 
RoLOUx  (Ernard  de)  dit  de  Tayenier,  391  ; 

II,  355. 
RoLOUX  (sire  Gérard  de),  II,  355. 
RoLOUX  (Guillaume  de)  dit  le  Clerc,  391  ; 

II,  355;  III,  161. 
ROLOUX  (Henri  I  de),  chevalier,  390-392, 

401,  435,  469;  II,  349,  355. 
RoLOUX  (Henri  II  dit  Henriet  de),  46,  122, 

324,  391,  392,  437;  II,  343,  355;  III, 

186. 
RoLOUX  (Henri  III  de),  353;  II,  211,  355. 
RoLOUX  (Isabeau  de),  391;  II,  355. 
RoLOUX  (Lambert  de)  ou  de  Voroux,  che- 
valier, 391  ;  II,  355.  l^oy.  VoROUX. 
RoLOux  (Libert  dit  Libelhon  ou  Libran 

de),  391,392;  11,355;  III,  161. 
RoLOOX  (N.  de),  324,  391,  392,  437;  II. 

162,  355,  357. 
RoLOUX  (Ozile  de),  46,  391;  II,  137,  355. 
RoLOUx  (Robert   CWivier  de),   changeur, 

262;  II,  387;  III,  ccxxv. 
RoLOUX  (Sibille  de),  39 1  ;  11,  355  ;  III,  186. 
RoLOUX  (Walter  de),  maïeur  de  Horion, 

II,  355. 
RoLOUX  (Walter  de),  II,  466. 
Rome   (Italie),   254;    II,    184;    III,    lxxi, 

cvi.  —  Cour  de  Rome.  Voy.  Saint-Siè- 
ge. 
Romershoven  (Limbourg),  dit  aussi  Ru- 

mesode,  111,  ccxxxi,  cclxviii. — Avoués. 

Voy.  HoRPMAEL,  Seraing. 
Romershoven  (de),  II,  356  (tableau,  ar» 

mes). 


DES  NOMS  DE  LIEUX   ET  DE  PERSONNES. 


419 


RoMERSHOVEN  (Eustache  ou  Stassin  de), 
chevalier,  II,  134,  356. 

RoMERSHOVEN(Eustaohede),  II,  166. 

RoMERSHOVEN  (Fastré  de),  II,  356. 

RoMERSHOVtN  (Gisbûrt  de),  maïeur  de 
Vliermael,  écoutète  de  Hasselt,  II,  356. 

ROMERSHOVEN  (Godeffoid  de),  II,  356. 

RoMERSHOVEN  (Guillaume  I  de),  cheva- 
lier, II,  356. 

ROMERSHOVEN  (Guillaume  II  de),  cîheva- 
lier,  II,  16,  356. 

RoMERSHOVLN  (GuiUaume  III  de),  II,  356. 

ROMERSHOVEN  (GuiUauitie  IV  de),  dit 
Spiet,  chevalier,  II,  356. 

ROMERSHOVEN  (Guillaume  V  de)  dit  Spiet, 
chevalier,  224,  312,  416,  417;  II,  193, 
356. 

RoMERSHOVEN  (Henri  de),  II,  356. 

ROMERSHOVEN  (Juctte  de),  223,  416,  417; 
II,  356. 

ROMERSHOVEN  (N.  de),  224,  417;  II,  356. 

ROMERSHOVEN  (X.  de),  312,  417;  II,  261. 

RoMERSHOVEN  (Yda  de)  ou  Rumesode,  bé- 
guine, II,  356. 

RoMONT  (ide).  Voy.  Paniot. 

RoMONT  (Gérard  de)  en  Condroz,  48. 

RoNCHiENs.  Voy.  Haccourt. 

RoNDEA  (Fastré)  de  Laminne,  II,  63. 

RoNDEAL.  Voy.  Melen. 

RoNDEAZ  d'Othée,  425;  II,  322. 

RONE  (Amoul  de),  II,  124. 

RoNE  (Jean  de),  maïeur  de  Marche  en 
Famenne,  64;  III,   156. 

RoNE  (N.  de),  64;  II,  201. 

RoosBEEK  (bataille  de),  229;  III,  clxxv. 

RosA,  II,  443. 

RosAY  (Anne  de),  85;  II,  314. 

Rose  (Guillaume  délie),  chanoine  et  chan- 
tre de  Saint-Denis,  388;  II,  359,  478. 

Rose  (Herbert  délie),  II,  359;  III,  187. 
Voy.  Saint-Martin. 

Rosée  (Namur).  Seigneurs.  Voy.  Oreye. 


RosÉE(N.  de),  389;  11,319. 

RosEGNiES,  dépendance  de  Buzet  (Hai- 
naut),  anciennement  Rohegnée.  Sei- 
gneur. Voy.  Walhain.  C/r.  Brouwers, 
Cens  et  rentes  du  comté  de  Namur  au 
Xlli"  siècle,  t.  II,  2"  partie,  p.  28. 

Rosier  (de).  Voy.  Rollier. 

Rosière  (nouvel  établissement  de  Citeaux 
à),  II,  2. 

Rosmeer  (Limbourg),  III,   156. 

RosMEL,  dépendance  de  Battice  (Liège), 
111,  233  (armes),  437;  111,  156. 

RosMEL  (Berteline  de),  II,  437. 

KosMEL  (Catherine  de),  66,  300;  11,  437; 
III,  168. 

RosMEL  (Gilles  le  Moine  de),  II,  437. 

RosMEL  (Guillaume  de),  chanoine,  300. 

RosMEL  (Jean  de),  châtelain  de  Franchi- 
mont,  66,  300;  11,  437. 

RosMEL  (N.  de),  300;  II,  233. 

RosMEL  (Sandre  de),  66,  300;  11,  202, 
235,  437. 

RosMEL  (Sandre  Moine  de),  châtelain  de 
Franchimont,  66,  300. 

RosMEL  (Rosimeer)  (Tilman  de),  receveur 
général  de  l'évêché,  échevin  de  Liège, 
66,  84;  II,  437;  111,  156. 

RosoiT  (seigneurs  de).  Voy.  Audenarde. 

Rosoux  (Liège),  11,  5,  32.  —  Avoués.  Voy. 
Berlo. 

Rosoux  (de),  390;  11,  357  (tableau). 

Rosoux  (Albéron  de),  II,  357. 

Rosoux  (Baudouin  de),  chanoine  de  Saint- 
Denis,  11,  357. 

Rosoux  (Baudouin  de),  chanoine  et  offi- 
ciai de  Liège,  II,  18,  23,  357,  442. 

Rosoux  (Herman  de),  chevalier,  11,  357. 

Rosoux  (Jean  sire  de),  chevalier,  390;  11, 
357. 

Rosoux  (Jean  de).  II,  357. 

Rosoux  (Jean  de)  ou  de  Roest,  II,  316. 


420 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Rosoux  (Libert  sire  de),  377,  390;  II,  5, 
266,  357. 

Rosoux  (Libert  de)  ou  de  Roest,  II,  316, 
357. 

Rosoux  (Libert  de),  avocat,  337. 

Rosoux  (Marguerite  de),  II,  316. 

Rosoux  (N.  de),  46,  390;  II,  355,  357. 

Rosoux  (Rasse  de),  46. 

Rosoux  (Robert  de),  11,  357. 

Rosoux  (Robert  bu  Robekin  sire  de),  che- 
valier, 390;  11,  357, 

Rosoux  (Thiern  de),  notaire,  II,  32,  33. 

RossEAL  (Jean)  d'Entre-deux-Ponts,  II, 
370. 

RossEAUs  Gc&ii)i  écbevin  de  Liège,  II, 
464. 

RossEAZ  (Jean  li).  Voy.  Warfusée. 

RossEAZ  (Lambert),  échevin  de  Liège, 
11,81. 

RoTHARD,  échevin  de  Goyer,  II,  126. 

RoTSELAER  (Brabant).  Le  seigneur,  24, 
42. 

RoTSELAER  (Arnold  de),  sénéchal  hérédi- 
taire de  Brabant,  193;  II,  215. 

ROTSELAER  (Catherine  de),  93;  II,  290. 

ROTSELAER  (Gérard  de),  sire  de  Vorsse- 
laer,  141;  II,  239. 

ROTSELAER  (Gérard  de),  sénédial  de  Bra- 
bant, 141. 

ROTSELAER  (Jean  sire  de),  228. 

Rouen  (Seine-Inférieure).  Archevêques. 
Voy.  Roger. 

RouFAR  (le  vieux)  de  Mons,  348,  349,  407, 
408;  11,  258,  333. 

RouFAR  (Baudouin)  de  Mons,  409. 

RouFAR  (Marie)  de  Mons,  348;  II,  258. 

RouFAR  (N.)  de  Mons,  409. 

Rouges-Chausses  (Louis  aux)  d'Ile,  ou 
Surlet,  234,  302,  305;  II,  264,  371,  376; 
III,  xxxv. 

Rouges-Chausses  (Roger  aux)  dit  Surlet, 
452;  II,  376,  402;  III,  XL,  xliii,  162. 


RouvEROY   OU   Rouvroy,  dépendance    de 

Horion-Hozémont  (Liège).   Forteresse, 

seigneurie,  241;  III,  34. 
RouvEROY  (Barons  de),  72. 
RouvEROY  (Amel  de),  charpentier,  II,  471. 
RouvEROY  (Catherine  de),  241;  II,  262. 
ROUVEROY  (Gilles  de),  sire  d'Engis,  241; 

II,  262;  111,  175,  196. 
ROUVEROY   (Guillaume   I   de),   chevalier, 

châtelain  de  Hozémont,  240,  241;  II, 

262;  III.  5-7. 
RouvEROY  (Guillaume  II  de),  chevalier, 

241,427;  II,  189,  262,  329. 
RouvEROY  (Guillaume  111  et  IV  de),  242; 

II,  262. 
ROUVEROY  (Ide  de),  241,  242;  II,  262. 
RouvEROY  (Jean  1  le  Velhet  ou  le  Vieux 

de),  chevalier,  241-243;  11,  45,  262. 
RouvEROY  (Jean  II   de),  chevalier,  241, 

275,  355;  II,  206,  262. 
RouvEROY  (Jean  III  de),  356;  II,  391. 
RouvEROY  (Marguerite  de),  241  ;  II,  262. 
RouvEROY  (Marie  de),  241,  355;  II,  155, 

262. 
ROUVEROY  (N.  N.  de),  241,  243;  II,  262, 

371. 
RouvEROY  (N.  N.  de),  béguines,  240;  II, 

262. 
RouvEROY  (Pentecôte  de),  243;  II,  2§2, 

361. 
ROUVEROY  (Renart  de),  II,  85.  /' 

Roux  (le).  Voy.  Fauquemont,  Robert. 
RovELCHEiT  (seigneurs  de).  Voy.  Looz. 
Roy  (Lambert  le),  360. 
RoYDE  (le).  Voy.  Fontaine. 
RoYDE  (le)  de  Haccourt,  II,  234. 
RoYDE  (Agnès  le)  de  Haccourt,  296;  II, 

234. 
RoYDE  (Alexandre  le)  de  Haccourt,  moine 

de  Saint-Laurent,  296;  II,  234. 
RoYDE  (Baudouin  le)  de  Haccourt,  296; 

II,  234. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


421 


RoYDE  (aémence  le)  de  Haccourt,  296; 

II,  234. 
RoYDE  (Gérard  le)  de  Haccourt,  296;  II, 

234. 
RoYDE  {Jean  le)   de  Haccourt,  296;  II, 

234,  252. 
RoYDE  (N.  le)  de  Haccourt,  II,  234. 
RoYE,  près  de  Mulken,  dans  la  banlieue 

de  Tongres.  Seigneurie,  203,  291,  381; 

II,  332  (et  non  Rode  près  de  Diepen- 

beek);  III,  xxi,  xxiii,  183. 
ROYER  (Ge-rtrude),  48. 
RoYER  (Pierre),  48. 
RoYER  (Thomas),  lombard,  seigneur  de 

Neuville  !ez-Huy,  48. 
RoYETEAZ  (les)  de  Tilleur,  360. 
RoYSEUX  {Roysur  l'Eawaille),  dépendance 

de  Vierset  (Liège),  271. 
RoYSEUX  (Jean  de),  110,  392,  395;  II,  176, 

349. 
ROYSEUX  (N.  de),  271;  II,  192. 
RuBERBAN  (bois  de)   près  de   Kerkhem, 

II,  17. 
Rue  du  Pont  (Bertholet  de  la),  323;  II, 

343;  III,  ccxxxvii. 
Rue  du  Pont  (Catherine  de  la),  III,  188. 
Ruelle  (Alexandre  de   la),   échevin   de 

Liège,  III,  civ. 
Ruelle   (Colin   et  Flandrine  délie),   II, 

474. 
Ruelle  (Huweneau  délie)  de  Souverain- 
Pont,  348;  II,  258,  493. 
Ruesne   (Nord).   Seigneur.   Voy.  Ecaus- 

SINES. 

Ruffi  (Jean),  chanoine  de  Sainte-Croix, 

434. 
Ruffus  (Renier),  maïeur  de  Dalhem,  II, 

435. 
Rufus,  II,  123. 
Rulant.  Voy.  Reuland. 
RuLiNGEN  (Catherine  de),  II,  226. 


RuLiNGEN  (Lambert  de),  dievalier,  252. 

Rulingen  (N.  de),  252;  II,  183. 

RuMES  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy.  Lan- 

NAYS. 

RuMES  (Géraild  de),  69. 

RUMESODE.  Voy.  ROMERSHOVEN. 

RuMiGNY  (de),  130,  141.  Voy.  Florennes. 

Rumigny  (Hugues  I  de),  sire  de  Fagnolles, 
130. 

Rumigny  (Hugues  II  de),  sire  de  Fagnol- 
les, 130. 

Rumigny  (Hugues  de),  seigneur  de  Flo- 
rennes, Boves  et  Aubenton,  130. 

Rumigny  (Isabelle  de),  130. 

Rumigny  (Marie  de)  -Fagnolles,  dame  de 
Beausaint,  130,  316,  317,  409;  II,  238, 
381  ;  III,  ccxxxviii. 

Rumigny  (Nicdas  seigneur  de),  130. 

Rumigny  (Nicolas  seigneur  de)  et  de  Flo- 
rennes, 130. 

Rumigny  (Yolande  de),  II,  171. 

RuMMEN  (Brabant),  388;  II,  194,  320;  III, 
ccLiii.  —  Château-fort,  seigneurie,  1 17, 
326,  327.  —  Seigneurs,  l32.Voy.  Mont- 
FERRANT,  Oreye.  —  Dîme,  389. 

RuMMEN  (Arnold  de).  Voy.  Oreye. 

Rummen  (Arnold  d'Oreye,  bâtard  de),  327; 

II,  293. 

Rummen   (Jeanne  d'Oreye,  bâtarde  de), 

326;  II,  293. 
Rummen   (Nicolas   d'Oreye,   bâtard   de), 

327;  II,  293. 
Rumont  (Gilles  de),  chevalier,  bailli  de 

Hainaut,  459. 
RuPERT  (dom),  religieux  de  l'abbaye  de 

Saint-Laurent    à    Liège,    chroniqueur, 

III,  xxxii. 

RuREMONDE  (Limbourg  hollandais),  III, 
147.  —  Avoués  héréditaires.  Voy.  Vlo- 
DORP.  —  Drossard,  165. 


422 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


RuscELA  dame  de  Hermalle,  II,  250,  440, 

484;  III,  173. 
RusEMUSE  (Humbert),  échevin  de  Herstal, 

II,  441,  465. 
RusEMusE  (Jean)  de  Herstal,  chevalier, 

bailli  de  Herstal,  410;  III,  41. 
RussELET  (Guillaume)  de  Herstal,  II,  441, 

465. 
RussoN  (Limbourg),  II,  38,  85;  111,  cxlv, 

ccxxxi,  8.  Voy.  BoTAR,  Groit.  —  Cour 

féodale,   427.   —   Seigneurie,   24;    II, 

224;  III,  9.  —  Seigneur.  Voy.  Oupeye. 

—  Le  voué,  340.  Voy.  Russon,  Voigts, 

VOWEIT. 

Russon  (Daniel   [avoué]  de),  plusieurs, 

II,  20,  236,  438. 
Russon  (Fastré  de),  II,  438. 

Russon  (Florekin  de),  chevalier,  II,  438. 

Russon  (Florent  de),  II,  438. 

Russon  (Guillaume  de),  [ohevaflier],  II, 

20,  438. 
Russon  (Jean  de),  II,  438. 
Russon  (Louis  avoué  de),  II,  236. 
Russon  (Mabilie  Voigts  ou  le  Voué  de), 

III,  172. 

Russon  (Maidame  de),  II,  438. 

Russon  (Thomas  de),  II,  236,  438.  —  En 


1146  est  mentionné  Wallelmus  de  Ri- 

■weceuns    (Abbaye    de    Saint-Jacques, 

chartrier). 
RusTicus  (Amulphus),  II,  3. 
Rutten.  Voy.  Russon. 
RuYTE  (le).  Voy.  Boverie. 
Ryant  (Jean),  III,  183. 
Ryckel  (Limbourg),  II,  22. 
Ryckel  (de),  397  (armes);   III,  ccxcvi. 

Voy.  BoLLE. 
Ryckel  (Eustache  de),  maïeur  de  Looz, 

177. 
Ryckel  (Jean  de),  II,  373. 
Ryckel  (Marie  de),  II,  169. 
Ryckel  (Renier  de),  chevalier,  II,  21. 
Ryckholt    (Limbourg    hollandais).    Sei- 

gneure.  Voy.  Bolland,  Gesves,  Oost, 

Wyer. 
Ryckhoven  (Limbourg),  commanderie  de 

l'ordre  teutonique,  148. 
Rye  (de)  ou  del  Rey,  III,  cclxxxix,  ccxci, 

CCXCVI,  CCXCVII,  cccxxxiv. 
Rynswalt.  Voy.  Arckel,  Rinswalt. 
Rysbergen  (Brabant  septentrional).  Curé 

(persona).  Voy.  Arnoul. 
Ryssack.  Voy.  Navacne. 
Rywencheaz.  Voy.  Roissia. 


8 


Sabina  (Italie).  L'évêque,  légat,  II,  101, 

111. 
3ablon   (le),   lieu-dit    à    Bruxelles,    III, 

CCLXXVI. 

Sack  (Jean),  échevin  de  Lenculen,  463. 

Voy.  Zak. 
Sadechule  (Emar),  II,  86. 
Saige.  Voy.  Fagle. 
Saine.  Vov.  Haccourt.  —  Vers  1280,  on 


mentionne,  en  Chock,  «  domus  Theode- 
rici  le  Saine  »  (Cathédrale  Saint-Lam- 
bert, Petit  stock,  fol.  63). 

Saint-Albert  (Renier  de),  84;  II,  363. 

Saint-Ange  (G.  de),  cardinal,  II,  424. 

Saint-Aubekt  (Nord).  Seigneurie,  forte- 
resse, III,  cxxxvi,  cxxxvii. 

Saint-Aubert  (Gérard  de),  sénéchal  de 
Hainaut,  III,  cxviii,  cxxvii,  CLXXI. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


423 


Saint-Aubert  (Gilles  de),  sénéchal  de 
Hainaut,  croisé,  III,  cxvm,  cxxix, 
caocxvi. 

Saint-Christophe,  lieu-dit  à  Liège,  III, 
132,  178. 

Saint-Cornet  (Henri  de),  chambellan  des 
échevins  de  Liège,  III,  130. 

Saint-Denis  (Alexandre  de),  dispensator 
de  l'évêque  de  Liège,  III,  cxlix. 

Saint-Esprit  (Philippe  de),  bourgmestre 
de  Liège,  III,  cdx. 

Saint-Fontaine,  dépendance  de  Pailhe 
(Liège),  187;  III,  157.  Voy.  Centfon- 
taines. 

Saint-Georges,  lieu-dit  à  Liège,  II,  422, 
496. 

Saint-Georges-en-Hesbaye  (Liège),  15; 
III,  ccxx,  35.  —  Paroisse,  III,  lxxxii. 
—  Baudouin  de  Saint-Georges  est  cité 
en  février  1225  {Saint-Jacques,  char- 
trier);  Borghinon  chevalier  ide  Saint- 
Georges,  en  août  1250  {Val  Saint-Lam- 
bert, charte  n°  211). 

Saint-Gerlache  lez-Fauquemont.  Prieu- 
re, religieuse.  Voy.  Hony. 

Saint-Germain  (Godescalc  de),  II,  123. 

Saint-Germomont  (seigneur  de).  Voy. 
Nesle. 

Saint-Géry  (de).  Voy.  Walhain. 

Saint-Ghislain  (Hainaut),  136.  —  Ab- 
baye, III,  cxxiv. 

Saint-Gilles  lez-Liége,  III,  132.  —  Ab- 
baye. Voy.  Liège. 

Saint-Gilles  (Gilles  de),  demeurant  à 
Jupille,  II,  81,  412. 

Saint-Hubert,  lieu-dit  à  Liège,  348,  475; 
III,  XVII. 

Saint-Hubert  en  Ardenne (Luxembourg), 
Abbaye,  III,  lxi,  clxxxv.  —  Abbés,  III, 
151.  Voy.  Corswarem,  Montzée,  Vyl- 
HE.  —  Prieurs.  Voy.  Alleur,  Gothem, 


Hamal.  —  Religieux.  Voy.  Denville, 

Vylhe. 
Saint-Jacques    (Guillaume    de),    avocat, 

chanoine  de  Plorennes,  264. 
Saint-Jacques  (Marie  de),  263;  II,  350. 
Saint-Jean  (Arnoul  de)  de  Warnant,  che- 
^  valier,  II,  400,  490. 
Saint-Jean  (N.  de)  de  Warnant,  II,  400. 
Saint-Jean-Geest  (Brabant),  41. 
Saint-Jean    Sart,    dépendance    d'Aubel 

(Liège),  III,  160. 
Saint-Jeanstrée,  à  Liège,  304,  305;  II, 

414;  III,  190. 
Saint-Jeanstrée  (Jean  de),  échevin  de 

Liège,  III,  179. 
Saint-Lambert  Chasteal,  lieu-dit  au  Val 

Saint-Lambert,  II,  475. 
Saint-Laurent,  lieu-dit  à  Liège,  II,  87; 

III,  132. 
Saint-Laurent   (de),   301;   II,   358   (ta- 
bleau, armes). 
Saint-Laurent  (Baudouin  de)  dit  de  Hur- 

tebise,  302;  II,  358. 
Saint-Laurent  (Gilles  de),  II,  358. 
Saint-Laurent  (Guillaume  de),  301;  II, 

358. 
Saint-Laurent  (Henri  de),  302;  II,  358. 
Saint-Laurent  (Jean  de),  301,  302;  II, 

358. 
Saint-Laurent  (maître  Jean  de),  secré- 
taire du  chapitre  cathôdral,  II,  358. 
Saint-Laurent    (Léonard   de),   301;    II, 

358. 
Saint-Laurent  (N.  de),  302,  322;  II,  358. 
Saint-Laurent  (Robert  de),  301,  302;  II, 

205,  358. 
Saint-Laurent  (Robert  de),  chanoine  de 

Saint-Lambert,  prévôt  de  Saint-Barthè- 

lemi,    abbé   séculier  de   Meeffe,   300, 

322;  II,  304,  358. 
Saint-Laukent  (Rupert  de),  III,  xxxii. 


424 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Saint-Laurent  (X.  de),  301  ;  II,  205,  358. 
Saint-Léonard,  lieu-dit  à  Liège,  291;  II, 

9.  Voy.  Berwier,  Cornu.  —  Prison, 

III,  70. 
Saint-Martin  (église  et  mal),  à  Liège, 

315,  387;  III,  ccxxvii. 
Saint-Martin  (de),    182,  251,  283,  304 

(cri),   372;   II,   359   (tableau,   armes); 

III,  Ll. 

Saint-Martin?  (Alard  de),  II,  359. 

Saint-Martin  (Alexandre  de  Saint-Ser- 
vais  dit  de),  chanoine  de  Saint-Martin, 
471;  11,89,360. 

Saint-Martin  (Arnoul  de),  écuyer,  cha- 
noine de  Saint-Pierre,  471;  II,  360; 
III,  cil,  190. 

Saint-Martin  (Catherine  de),  472;  II, 
360. 

Saint-Martin  (Catherine  de)  dite  délie 
Rose  ou  de  Hollogne,  388,  469,  470; 
II,  359,  360,  478;  III,  188. 

Saint-Martin  (Evrard  de),  II,  359. 

Saint-Martin  (Gilotin  de),  III,   187. 

Saint-Martin  (Helwi  de),  II,  310. 

Saint-Martin  (Hubin  de),  II,  359. 

Saint-Martin  (Jacques  de),  échevin  de 
Liège,  III,  186. 

Saint-Martin  (Jacques  de)  dit  délie  Rose 
ou  de  Hollogne,  chanoine  de  Saint- 
Denis,  écolâtre  de  Saint-Martin,  cha- 
noine et  precentor  de  Dinant,  388;  II, 
359. 

Saint-Martin  (Jean  de)  dit  délie  Rose  ou 
de  Hollogne,  échevin  de  Liège,  304, 
387,  470;  II,  168,  359;  III,  ccxxvii. 

Saint-Martin  (Jean  de  Saint-Servais  dit 
de),  chevalier,  256,  470-472;  II,  89, 
157,  360,  478;  III,  ccxxvii,  188. 

Saint-Martin  (Jean  de),  franciscain,  car- 
me, évêque  de  Joppé,  suffragant  de,' 
Liège,  419;  II,  477;  III,  cxcvii.  \ 


Saint-Martin  (Jeanne  de),  abbesse  de 

Vivegnis,  472;  II,  360. 
Saint-Martin  (Louis  de),  256,  287,  471; 

II,  89,  184,  332,  360. 
Saint-Martin  (Marie  de),  117;  II,  241. 
Saint-Martin  (Mathieu  de)  de  Bolzèe, 

II,  359. 
Saint-Martin  (Maurice  de),  échevin  de 

Liège,  III,  186,  187. 
Saint-Martin  (Renkin  de),  234;  II,  14, 

359. 
Saint-Martin  (Watrekin  de),  III,  187. 
Saint-Martin  (X.  délie  Rose  dit  de),  II, 

478. 
Saint-Martin    lez-Bermeraing    (Nord). 

Seigneurie,   459.   —    Seigneurs.    Voy. 

Chabot,  Turck. 
Saint-Médard   (Walter  de)   et  ses   fils, 

chevaliers,  II,  127. 
Saint-Nicolas  (Henri  de),  474;  II,  348. 
Saint-Nicolas-en-Glain,    prieuré.    Voy. 

Liège. 
Saint-Nicolas-en-Glain  (Robert de),  474; 

II,  406;  III,  132,  133. 
Saint-Nicolas  outre-Meuse,  lieu-dit   à 

Liège,  III,  cXLi. 
Saint-Paul,  lieu-dit  à  Liège,  II,  84. 
Saint  -  Pierre    lez  -  Maestricht    (Lim- 

bourg),  203,  212,  307,  308;  III,   136. 

Voy.  Meysenbrouck. 
Saint-Plovoir.  Voy.  Simpelvelt. 
Saint-Pol  (le  comte  de),  71.  Voy.  Can- 

DAVÈNE. 

Saint-Remy,   dépendance    de    Rodhefort 
(Namur).  Religieuse  de  l'abbaye.  Voy. 

OCHAMPS. 

Saint-Servais  (de),   303-305,  309,   448, 
469;  II,  265,  360  (tableau,  armes),  413; 

III,  ccLXiv.  Voy.  Bierset,  Bottin,  Flo- 
ven.  Halle,  Hardi,  Ile,  Mailhewair, 
Montzée,  Paniot,  Proidhomme,  Saint- 
Martin,  Thier. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


425 


Saint-Servais  (Aelis  de),  57,  58;  II,  360. 

Saint-Servais  (Agnès  de),  II,  477. 

Saint-Servais  (Alexandre  I  de  la  Halle 
dit  de),  échevin  de  Liège,  237,  469;  II, 
18,  360,  476,  477;  III,  187. 

Saint-Servais  (Alexandre  II  de),  cheva- 
lier, échevin  de  Liège,  bailli  de  Con- 
droz,  209,  212,  350,  388,  469,  470;  II, 
40,  49,  359,  360,  477,  478;  III,  44,  187, 
188. 

Saint-Servais  (Alexandre  III  et  IV  de), 
57,  58;  II,  360. 

Saint-Servais  (Barthélemi  de),  III,  188. 

Saint-Servais  (Baudouin  I  dalle  Halle 
dit  de),  échevin  de  Liège,  II,  360,  476; 
III,  187. 

Saint-Servais  (Baudouin  II  de)  dit  le 
Grand,  112,  309,  469,  470;  II,  348, 
360,  477,  478;  III,  179,  187,  188. 

Saint-Servais  (Baudouin  llbis  de),  III, 
187. 

Saint-Servais  (le  petit  Baudouin  III  de), 
112;  II,  413.  Voy.  Dînant. 

Saint-Servais  (Baudouin  IV  de),  maïeur 
en  féauté,  II,  360. 

Saint-Servais  (Baudouin  V  de),  cheva- 
lier, édhevin  de  Liège,  57,  221,  433, 
470;  II,  279,  360,  478;  III,  130. 

Saint-Servais  (Baudouin  VI  de),  maire 
de  Seraing,  bourgmestre  de  Liège,  57, 
303,  470;  II,  89,304,360,478. 

Saint-Servais  (Baudouin  VII  de),  57, 
415;  II,  360. 

Saint-Servais  (Baudouin  VIII  de),  373, 
472;  II,  360;  III,  187.  Ce  Baudouin, 
fils  d'Henri,  avait  épousé  Marie;  il  était 
déjà  mort  le  10  décembre  1357.  {Egli- 
se paroissiale  de  Saint-Servais,  cthar- 
trier). 

Saint-Servais   (Catherine   de),   II,   477. 
*  Voy.  Saint-Martin. 

Tome  III. 


Saint-Servais  (Catherine  de),  religieuse 
au  Val-Benoît,  57;  II,  360. 

Saint-Servais  (Francar  de),  échevin  de 
Liège,  II,  279,360,477;  III,  187. 

Saint-Servais  (Gérard  de),  472;  II,  360. 

Saint-Servais  (Gertrude  ou  Isabelle  de), 
«refligieuse  au  Val-Benoît,  470;  H,  360; 
III,  188. 

Saint-Servais  (Gude  de),  361. 

Saint-Servais  (Henri  I  de),  échevin  de 
Liège,  11,360,477;  III,  188. 

Saint-Servais  (Henri  II  de),  112,  350, 
470,  472;  II,  49,  156,  360,  477;  III,  187. 

Saint-Servais  (Henri  de),  chapelain  de 
la  cathédrale  Saint-Lambert,  III,  188. 

Saint-Servais  (Henri  de),  curé  d'Oteppe, 
II,  476;  III,  133. 

Saint-Servais  (Herbert  de),  II,  477. 

Saint-Servais  (Ide  de),  470,  472;  II,  300, 
360,  423,477;  III,  179,  187. 

Saint-Servais  (Ide  de),  abbesse  de  Ro- 
toermont,  II,  477. 

Saint-Servais  (Isabelle  de),  plusieurs, 
212,  274,  470,  471;  II,  206,  216,  217, 
360;  III,  170,  187,  188.  Voy.  Saint- 
Martin  et  Saint-Servais  (Gertrude 
de). 

Saint-Servais  (Jacques  de),  frère  prê- 
cheur à  Liège,  II,  477. 

Saint-Servais  (Jean  de),  57,  433;  II,  256, 
360,  478.  Voy.  Saint-Martin. 

Saint-Servais  (Juette  de),  II,  279,  360. 

Saint-Servais  (Lambert  de),  III,  187. 

Saint-Servais  (Lorette  de),  deux,  237; 
II,  360,  417,  477;  III,  164,  188. 

Saint-Servais  (Marie  de),  221,  471;  II, 
273,  279,  471,  478. 

Saint-Servais  (N.  N.  de),  209,  249,  405, 
470,  472;  II,  141,  167,  259,  360,  477. 

Saint-Servais  (Noger  de),  qualifié  éche- 
vin de  Liège  par  Hemricourt,  249,  274: 
II,  206,  259;  III,  188. 

u 


426 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Saint-Servais  (Ode  de),  béguine,  II,  477. 

Saint-Servais  (Sophie  de),  230;  II,  154, 
478. 

Saint-Servais  (Thierri  de),  échevin   de 
Liège,  II,  476;  III,  167,  188. 

Saint-Servais  (Thomas?  de),  II,  478. 

Saint-Servais  (Udon  de),  II,  477. 

Saint-Servais  (Wéri  de),  II,  476. 

Saint-Severin-en-Condroz  (Liège),  264; 
II,  327.  —  Prieuré,  III,  xcii,  183. 

Saint-Severin  (Jeanne  de),  108. 

Saint-Siège,  310;  III,  57.  —  Ck)ur  papale, 
II,  105  et  suiv.  —  Collège  des  cardi- 
naux, II,  121.  —  Cardinaux,  légats. 
Voy.  Palestrina,  Pasteur,  Porto,  Sa- 
BiNA,  Saint-Ange.  —  Voy.  Papes,  Ro- 
me. 

Saint-Thomas  (devant),  lieu-dit  à  Liège. 
320. 

Saint-Trond  (Limbourg),  38,  43,  182, 
192,  223,  337,  347,  412;  II.  21.  91,  104. 
119,  173,  246,  276,  318,  346,  397;  III, 
xciv,  CLXViii,  cccxxv,  18,  20,  77,  137, 
145.  Voy.  Schuerhoven,  Straeten.  — 
Maïeurs,  écoutète.  Voy.  Ordange,  War- 
FUSÉE.  —  Echevins,  257,  325.  Voy.  Ge- 
LiNDEN,  Lexhy,  Printhagen.  —  Bourg- 
mestre. Voy.  Brusthem.  —  Changeur. 
Voy.  Frassineto.  —  Abbaye,  74,  117. 
388,  389;  II,  308,  309,  385;  III,  cxxi, 

CXXXVI,   CLXIII,  CLXVIII,  CLXXXV.   —   Ab- 

bés,  38,  41,  246;  II,  309.  Voy.  Adélard, 
Crenwick,  Contran,  Herman,  Ordan- 
ge, ScHôNAU,  W.  —  Prieurs.  Voy.  Ro- 
DULPHE.  —  Moines.  Voy.  Gothem. 
Saint-Trond   (Henri   de).   II.    134;   III, 

CCXVI. 

Saint-Trond  (Henri  de),  maître  de  Chan- 
traine  de  l'ordre  de  Saint-Jean  de  Jéru- 
salem, 265. 

Saint-Victor  lez-Huy.  Voy.  Huy. 


Saint-Vith  (Liège).  Seigneurie,  164.  — 
Seigneurs.  Voy.  Fauquemont. 

Saint-Vitu  (Jean  Mauvoisin  d'Abée  ou 
de),  150,  446;  II,  265,  409. 

Saint-Vitu  (N.  d'Abée  dite  de),  448;  11, 
265. 

Saint-Vitu  (Renard  de),  150;  II,  409. 

Sainte-Marguerite,  lieu-dit  à  Liège,  II, 
477;  m,  133.  Voy.  Malgarnie. 

Sainte-Marie-Geest  (Henri  de),  cheva- 
lier, III,  LXX. 

Sainte-Walburge  (porte  de).  Voy.  Liè- 
ge. 
Saive-en-Hesbaye,  dépendance  de  Celles 
(Liège),  II,  73,  74,  159.  —  Seigneur, 
II,  151.  Voy.  Seyve. 
Saive  (Arnold  Hannors  de),  II,  73. 
Saive  (Humbert  de),  chevalier,  II,  461. 

Voy.  Chartes  de  Saint-Paul,  p.  46. 
Saive  (Jean  de),  227;  II,  144. 
Saive  (Louis  de),  III,  cxvi. 
Saive  (Maron  de),  115. 
Saive  (Oude  de),  366;  11,298. 
Saive  lez-Bellaire  (Liège),  II.  251,  437. 
—  Seigneurie,  château,  II,  444,  447.  — 
Seigneurs.    Voy.    Brouck,    Charneux, 
Preit,  Wandre. 
Saive  (de).  Voy.  Ju pille,  Seyve. 
Saive  ou  Sayve,  prénom,  II,  37,  81. 
Salbray    (le   sieur   de),    III,   v,   vii-ix, 

CCXCIX-CCCIII,  cccv,  cccviii. 
Salice  (de).  Voy.  Saule. 
Saligos  (Henri),  II,  207. 
Salm,  ancien  comté  et  château  (Luxem- 
bourg), III,  ccLXiv.  —  Comte,  391;  II, 
355.  —  Châtelain.  Voy.  Dick. 
Salm  (comte  Herman  de),  II,  126. 
Salm  en  Alsace.  Comte.  Voy.  Jean. 
Salm  en  Alsace  (Adèle  de),  167. 
Salm  (Margues-ite  de),  II,  367. 
Salomon,  prénom,  III,  CCLil. 
Sauinne,  dépendance  de  Namur.  Abbaye, 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


427 


17,  157;  II,  190.  —  Abbesses,  465.  Voy. 

Blehen. 
Samale.  Voy.  Zamale. 
Sambre,  rivière,  III,  clxii. 
Samson,  dépendance  de  Thon  (Namur). 

Château,  II,  131,  133;  III,  148. 
Samson  (maison  de),  à  Liège,  252.  Voy. 

CoiR,  Lemborgh. 
Samson  (Colin  de),  bourgmestre  de  Liège, 

453. 
Sanche,  prénom,  III,  ccxxviii. 
Sandron  le  tanneur,  III,  CCCXXII. 
Sandron  (Alexandre),  II  154. 
Sansonet  (Colart),  vinier,  II,  298. 
Sans-Terre.  Voy.  Langdris. 
Sar  (Isabelle  délie)  en  la  terre  de  Dal- 

hem,  355;  II,  255,  386.  Il  s'agit  soit  de 

Saint-Jean-Sart,  soit  du  Sart  à  la  limite 

de  Warsage  et  d'Aubel.  Voy.  Sart. 
Sar  (Jean  avoué  de),  281;  II,  179. 
Sar  (N.  del),  II,  388. 
Sar  (Warnier  del)  en  la  terre  de  Dalhem, 

354,  355;  II,  388. 
Sarrazin.  Voy.  Chasteler,  Ligney. 
Sarrazins  (combats  contre  les),  131,  204, 

206.  Voy.  Outre-Mer. 
Sars-la-Bruyère  (Hainaut),  III,  cciv. 
Sars  (Heldrud  de),  III,  cciv. 
Sars  (Jakemard  de),  III,  cciv, 
Sart,  dépendance  de  Hody  (Liège),  300. 
Sart  lez-Hody  (de),  II,  233  (armes). 
Sart  lez-Hody  (Ailid  de),  230,  300;  II, 

154,  233. 
Sart  lez-Hodv  (Guillaume  de),  300;  II, 

233. 
Sart  lez-Hody  (Jean  de),  230,  300;  II, 

233;  III,  172. 
Sart  en  la  terre  de  DaHhem,  III,   160. 

Voy.  Sar. 
Sart  (le),  ferme  sous  Warsage,  III,  160. 
Sart  (Juette  du),  III,  189. 


Sart  lez-Spa  (Liège).  Patronat  de  l'égli- 
se, dîmes,  62,  64;  II,  210. 

Sart  (du  ou  del).  Voy.  Baré,  Ile,  Solier. 

Sart  (Eustache  de),  recteur  d'autel  à 
l'église  Saint-Paul,  II,  481. 

Sart  (Gontelet  de),  de  Mont-Saint-André, 

II,  454. 

Sart  (Jeanne  de),  II,  228. 
Sarte  (la)  lez-Huy,  III,   136. 
Sassegnies  (Norid).  Seigneur.  Voy.  Jau- 

che. 
Sassenbrouck,  ferme  sous  la  commune 

de  Brouckhom  près  de  Looz,  366.  — 

Seigneurie,  433;  II,  226. 
Sassenbrouck  (de),  366,  367  (cri). 
Sassenbrouck  (Guillaume  de),  chevalier, 

366,  367;  II,  156,  286. 
Sassenbrouck  (Renier  de),  366. 
Satalieh,  dans  l'Asie-Mineure.  Bataille, 

206;  II,  344. 
Sauheid,  dépendance  d'Embour  (Liège), 

III,  cxlii.  Voy.  Sawehi,  Sawehy. 
Saule  (de  le),  II,  361  (tableau,  armes). 
Saule  (Catherine  de  le),  37,  244;  II,  361. 
Saule  (N.  de  le),  244;  II,  361,  414. 
Saule  (Pentecôte  de  le),  37,  244;  II,  361. 
Saule  <Walter  ou  Waterkin  de  le)  ou  de 

Salice,  chevalier  en  1254,  II,  361. 
Saule  (Walter  II  de  le)  dit  du  Temple, 

chevalier,  243;  II,  262,  361. 
Saule  (Walter  III  de  le), chevalier,  sire  du 

Temple,  34,  244;  II,  139,  361. 
Sausset,  sobriquet,  III,  ccxxviii,  ccxxix. 
Sausset  de  Courrières,  de  Cuesmes,  de 

Forest,  du  Moulin,  de  Rochefort,  III, 

ccxxix. 
Sausset  (Gérard)  d'Aisne,  III,  ccxxviii. 
Sausset    (Jean    dit)    de    Maurage,    111, 

ccxxix. 
Sausset  (Jean),  demeurant  à  Montcomet, 

III,  CCXXIX. 


428 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Sausset  (Jean),  sire  de  Boussoit-sur-Hai- 

ne,  III,  ccxxviii. 
Sauvenière,  lieu-dit  à  Liège,  II,  297,  446, 

453;  III,  CXLV,  11.  Voy.  Collebiaul, 

Maillard,  Fatras. 
Sauvenière  (Clarembaud  de  la),  chanoine 

de  Beeck,  III,  178. 
Sauvenière  (Godefroiid  de  la),  dianoine 

de  Nivelles,  II,  297. 
Sauvenière  (Guillaume  de  la),  II,  297. 
Sauvenière  (Guillaume  de  la),  chanoine 

de  Saint-Paul  et  de  Saint-Martin  en 

expectative,  II,  297. 
Sauvenière  (Julien  de  la),  II,  297. 
Sauvenière  (Sylvestre  de  la),  II,  453. 
Savenire  (à  riwal  aile),  lieu-dit  près  de 

Faimes,  II,  73. 
Savoie,  duché,  187;  III,  CLXXXiii. 
Savoie  (Catherine  de),  187. 
Sawegnêes,  II,  86. 
Sawehi  (Lambert  de),  maïeur  d'Avroy, 

315;  II,  334. 
Sawehy  (Albert  de),  285.  Voy.  Hongnar, 

Sauheid. 
Sawehy  (N.  de),  285;  II,  185. 
Saxe  (de),  II,  94. 
Saxe,  duché,  III,  cxcvi. 
Sayn,  comté,  III,  62. 
Scadebroec  (Gérard  de),  II,  76. 
ScAiLBERT  (Jean),  bouteiller  de  l'évêque 

de  Liège,  III,  cxliii. 
Scandinavie,  III,  ccxxxv. 

Scarpenberg  (Aigletine  de),  427;  II,  189. 

Schaefdries  (N.  de),  482;  II,  178;  III, 

LXl. 

Schaefdries  (Simon),  III,  txi,  i-x». 
Schalkhoven  (Limbourg).  Seigneurs. Voy. 

Hamal. 
Schalkhoven  (Jean  de),  37. 
ScHALOUN.  Voy.  Hulsbergh. 
Scharpenbergh,  actuellement  Scherpen- 


berg,  dépendance  de  Nederheim  (Lim- 
bourg), manoir  relevant  de  la  cour  féo- 
dale de  Russon,  427.   Voy.  Scarpen- 
berg. 

Scheiffart.  Voy.  Merode. 

ScHELFFE,  fief  du  comté  de  Looz,  43. 

ScHENCK  (Arnold)  von  Nydeggen,  bailli 
de  Middelaar,  100. 

ScHERwiRs,  en  la  terre  de  Fauquemont, 
II,  402. 

ScHERWiRS  (X.  de),  454;  II,  402. 

ScHiMPER,  Simper,  Chiempier,  II,  31  »  (ar- 
mes). 

ScHiMPER  (Amould  et  Gisbert  de),  II, 

311. 

ScHiNNE  (Godefroid  sire  de),  168. 

ScHiNNEN  (Thierry  de),  II,  390. 

ScHLEiDEN  (Frédéric  de),  11,  292. 

ScHMECK  van  Liessingen,  11,  390. 

ScHOENHOVEN  (Daniel  de),  42. 

ScHOENWiNCKEL,  dépendance  de  Herdc- 
Saint-Lambert  (Limbourg),  II,  383. 

ScHONBERG  (régence  de  Trêves),  143;  H, 
237. 

ScHôNBERG  (N.  sire  de),  11,  139. 

ScHÔNAU  (de)  OU  Majfhereit,  43,  77  (ar- 
mes); II,  281,  362  (tableau,  armes), 
363  (tableau);  III,  ccLXix.  Voy.  Aix, 
Maxhereit. 

ScHôNAU  (Aleide?  de  Fexhe  ou  de),  II, 
362. 

ScHÔNAU  (Aleide  de)  dite  de  Schoonvorst. 
81;  II,  362. 

ScHÔNAU  (Amel  de)  dit  Maxhereit,  abbé 
deSaint-Trond,  70,  74;  11,362. 

ScHÔNAU  (Conrard  de)  dit  de  Schoonvorst, 
sire  d'Elsloo,  Awilhonrieu,  Zetrud,  35, 
80,  103,339;  II,  139,347,362. 
ScHôNAU  (Elisabeth  de)  dite  de  Schoon- 
vorst, 81  ;  II,  362. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


429 


ScHôNAU  (Elisabeth  ide)  dame  de  Wynants- 
rade,  74,  76;  11,363. 

ScHôNAU  (Englebert  de)  dit  de  Sdhoon- 
vorst,  chanoine  de  Saint-Lambert,  pré- 
vôt de  Saint-Servais  à  Maestridht,  81; 
II,  362. 

ScHôNAU  (Gérard  de),  II,  362. 

ScHÔNAU  (Gérard  de),  doyen  de  Saint- 
Servais  à  Maestricht,  chanoine  de 
Saint-Lam'bert  à  Liège,  70,  74;  II,  362. 

ScHôNAU  (Godard  de),  chevalier,  II,  390. 

ScHôNAU  (Heyneman  de).  Voy.  Aix. 

ScHôNAU  (Jean  1  de)  dit  Maxhereit,  che- 
valier, 70,  83;  II,  362. 

ScHôNAU  (Jean  II  de)  dit  Maxhereit,  che- 
valier, 71,  74;  II,  281,  362. 

ScHôNAU  (Jean  III  de)  dit  Hage,  chanoine 
Ide  Notre-Dame  à  Aix-la-Chapelle,  70, 
74,  75;  II,  362. 

ScHôNAU  (Jean  IV  de)  dit  de  Sdioon- 
vorst,  burggrave  de  Montjoie,  cheva- 
lier, d'abord  chanoine  de  Saint-Lam- 
bert et  prévôt  de  Saint-Servais  à  Maes- 
tricht, 70,80,  83,  135;  II,  362. 

ScHôNAU  (Jean  V  de),  chanoine  de  Saint- 
Servais  et  de  Notre-Dame  à  Maestricht, 
receveur  de  l'évêché  de  Liège,  76;  II, 
363. 

ScHôNAU  (Mathilde  de)  dite  de  Sohoon- 
vorst,  81;  II,  362. 

ScHôNAU  (N.  de)  dite  de  Schoonvorst,  35, 
339;  11,260. 

ScHôNAU  (Philippine  de)  dite  de  Schoon- 
vorst, 81;  II,  362. 

ScHONAU  (Rasse  I  de  Fexhe  ou  de)  dit 
Maxhereit,  61,  70,  73;  II,  201,  362. 

ScHôNAU  (Rasse  II  de)  idit  d'Oulpixhe, 
chevalier,  70,  74,  83,  85;  II,  362. 

ScHÔNAU  (Rasse  III  de)  dit  Maxhereit, 
chevalier,  70,  74-76;  II,  308,  362. 

ScHôNAU  (Renard  ou  Renaud  I  de)  dit 
Maxhereit,  sire  de  Schoonvorst,  Fau- 


quemont,  Montjoie,  chevalier,  maréchal 
Ide  l'évêché,  échevin  de  Liège,  d'abord 
chanoine  de  Saint-Servais  à  Maestricht, 
70,  74,  77-83,  135,  162,  328,  489;  II, 
91,  96,  236,  346,  362;  111,  cxciii,  CCXL. 

ScHôNAU  (Renard  ou  Renaud  II  de),  sire 
de  Schoonvorst  et  de  Sichem,  châtelain 
de  Dalhem,  80;  II,  362,  436. 

ScHONECK  (Hartard  de),  164;  II,  197. 

ScHôNRODE  (Jean  de),  II,  302. 

ScHOONHOVEN  (de),  III,  cccxvii,  cccxxvi. 

ScHOONHOVEN  (Dorothéc  de),  dame  de 
Loupoigne,  II,  224. 

ScHOONHOVEN  (Elisabeth  de),  dame  de 
Schoonhoven  et  de  Thys,  224;  II,  382. 

ScHOONHOVEN  (Guillaume  de),  40;  II, 
229. 

SCHOONHOVEN  (Henri  de),  224;  II,  382. 

ScHOONHOVEN  (Jean  de),  seigneur  de 
Dormael,  II,  224. 

Schoonvorst,  seigneurie  voisine  d'Aix-la- 
Chapelle,  77.  Seigneurs.  Voy.  Schônau. 

Schoonvorst  (de),  III,  cclix,  cccxvii, 
cccxxvi.  Voy.  Aix. 

Schoonvorst  (Jean  de),  burggrave  de 
Montjoie,  sire  de  Cranendonck,  135, 
214;  II,  354. 

Schooten  (Anvers).  Seigneurs.  Voy.  Bau- 

TERSEM,   WeSEMAEL. 

Schoynauwe.  Voy.  Schônau. 

Schrieck  (Anve»^).  Seigneurs.  Voy.  Ste- 
gen. 

Schueren  (domaine  de)  lez-Tongres,  257. 

ScHUEREN  (Jean  de)  ou  de  la  Grange,  che- 
valier, sire  Ide  Schueren,  avoué  de  Ho- 
deige,  44,  370;  III,  155. 

Schueren  (Godescalca  de)  ou  de  la  Gran- 
ge, 44,  370;  II,  276. 

Schuerhoven  (rue  de)  à  Saint-Trond,  II, 
346. 

Sclayn  (Namur),  38.  —  Prévôt  de  l'église 
Notre-Dame,  293. 


430 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


ScLESsiN  (Liège).  Avoués,  233;  II,  421; 
III,  11.  Voy.  Berlo,  Sclessin.  —  Egli- 
se, II,  150.  —  Lieux-dits.  Voy.  Chiè- 
VRE  d'or. 

Sclessin  (de),  358;  III,  M,  12,  16,  17, 
28,  29.  Voy.  Berlo. 

Sclessin  (Alimpiade  de),  béguine,  II,  386. 

Sclessin  (Béatrix  de),  béguine,  II,  386. 

Sclessin  (Everard  de),  III,  157. 

Sclessin  (Geyle  de),  357;  II,  149,  386, 
421. 

Sclessin  (Gilles  de),  357;  II,  386;  IIl'.' 
157. 

Sclessin  (H.  de),  chevalier,  II,  386. 

Sclessin  (Herman  de),  dhevalier,  351, 
357;  II,  385,386. 

Sclessin  (Radelet  de),  234;  II,  264;  III, 
191. 

Sclessin  (Radou  de),  IV,  157,  191. 

Sclessin  (Warnier,  du  lignage  de),  III, 
16,  17. 

Scoetteit  (Marie),  II,  397. 

Scoire  (Gilles  de),  II,  419. 

Sconevelde  (Jeanne  de),  dame  de  Mer- 
bes-Sainte-Marie,  31. 

ScoRCEGRAVE  (Guiillaume),  II,  20. 

ScovART  (André),  chevalier,  II,  40. 

ScovES  (de).  Voy.  Skeuvre. 

ScuLÉE  (Catherine  le),  II,  443. 

Sebourg  (Nord).  Seigneur.  Voy.  Fontai- 
ne. 

Sebres  (Jean  de),  dianoine  de  Saint-Lam- 
bert, 434. 

Sechfawe,  Sefawe  ou  Septfawes,  domai- 
ne dépendant  de  la  Neuville-en-Con- 
droz,  53;  III,  156. 

Sechfawe  (de),  272;  II,  364  (tableau,  ar- 
mes);  III,  CCLXIX.   Voy.  MOGES. 

Sechfawe  (Ailid  del),  béguine  à  Saint- 
Christophe,  272,  382;  H,  364. 
Sechfawe  (Jean  del),  150;  II,  409. 
Sechfawe  (Jean  del),  chanoine  de  Saint- 


Servais  à  Maestrioht  et  de  Saint-Paul  à 

Liège,  116,272;  11,364. 
Sechfawe  (Libert  de),  II,  307. 
Sechfawe  (Louis  I  de),  116,  274;  II,  40, 

350,  364. 
Sechfawe  (Louis  11  de),   116.   150,  272, 

382;  II,  182,  208,  364. 
Sechfawe  (N.  N.  de),  150,  272,  382;  II, 

364,  409. 
Segrar  (Henri),  échevin  de  Liège,  411; 

II,  457.  Peut-être  Henri  de  Neuvice  le 

vieux. 
Segrar  (Walter),  41 1  ;  H,  457.  Sans  doute 

fils  du  précèdent. 
Segraz  (dame),  411,  412;  11,457;  III,  lv. 
Seherus,  échevin  de  Huy,  II,  129. 
Seifrid,  ceWerier  de  Liège,  III,  cxxxvii. 
Seilles  (Liège).  270,  466. 
Seilles  (Danekin  de),  270. 
Seilles  (Daniel  de),  chevalier,  270. 
Selve  (Hubert  de),  clerc,  II,  486. 
Semale.  Voy.  Smale. 
Semeries  (Nord),  458.  —  Seigneurs.  Voy. 

Chabot,  Hamal,  Turck. 
Semekif^s  (Jeanne,  Marguerite,  Marie,  da- 
me de),  III,  ccx. 
Semousies  (Marie  de),  III,  ccxlviii. 
Sens  (Yonne),  III,  cclxxiv. 
Senzeilles  (Alard  de),  seigneur  de  Sou- 

moy,  110,  116;  II,  83,  176,  299.  Voy. 

SOUMOY. 

Senzeilles  (Gilles  de),  II,  226. 
Senzeilles  (Gilles  de),  chevalier,  II,  416. 
Senzeilles  (Henri  de),  plusieurs,  31;  II, 

130. 
Senzeilles  (Jacques  de),  II,  226. 
Sepa.  Voy.  Gepa. 
Septfawes.  Voy.  Sechfawe. 
Sept-Fontaines  (seigneur  de).  Voy.  Reu- 

mont. 
Seraing-le-Chateau  (Liège),  356,  435; 

III,  ccxxxvi,  34,  45.  Voy.  Lambert,  Re- 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


431 


NART.  —  Seigneurs,  III,  ccLXi,  35.  Voy. 
Enghien,  Haneffe. 
Serai ng-le-Chateau  (de),  III,  26.   Voy. 
Enghien,  Haneffe,  Seraing,  Warfu- 

SÉE. 

Seraing-le-Chateau  (Thierri  bâtard  de), 
356;  II,  391. 

Seraing-sur-Meuse  (Liège),  89,  341;  II, 
48;  III,  cxLii,  cxLiv,  cxlv,  12,  13,  138, 
145,  189.  —  Maires. Koy.  Jardin,  Saint- 
Servais,  Waroux.  —  Echevins.  Voy. 
Proidhomme.  —  Eglise,  445.  —  Curés. 
Voy.  Kemexhe,  Surlet. 

Seraing  [sur  Meuse]  (de),  445  (armes, 
cri);  II,  365-367  (tableaux,  armes);  III, 
CXL,  cxLiv,  cxLVi,  ccxcvii,  188.  Voy. 
Ile,  Jardin. 

Seraing  (Alexandre  de),  seigneur  de  Hou- 
tain  et  Once,  chevalier,  bourgmestre  de 
Liège,  152.  374,  414,  447;  II,  347,  367. 

Seraing  (Antoine  de),  III,  193. 

Seraing  (Arnoul,  le  Panetier  de),  II,  365; 

III,   CXLIV. 

Seraing  (Arnoul  de),  frère  prêcheur,  II, 
442. 

Seraing  (Baudouin  de),  II,  365. 

Seraing  (Béatrix  de),  373;  II,  367. 

Seraing  (Catherine  de),  II,  374. 

Seraing  (Olarembaud  de),  III,  ccliv. 

Seraing  (Colar  I  de),  panetier  héréditaire, 
341;  11,236,365. 

Seraing  (Colar  II  de),  panetier  hérédi- 
taire, 234,  341,  342,  431,  474;  II,  45, 
365;  III,  cxLiv,  188. 

Seraing  (Colar  III  de),  panetier  hérédi- 
taire, 342;  II,  365. 

Seraing  (Daniel  de),  panetier  héréditaire, 
chevalier,  341;  II,  365,  421;  III, 
ccLXVii,  188. 

Seraing  (Ernekin  I  de),  panetier  hérédi- 
taire, 341,  342;  II,  365. 

Seraing  (Ernekin  II  de),  le  Panetier,  che- 


valier, 341,  342;  II,  45,  365;  III,  188. 

Seraing  (Gérard  I  de)  dit  le  Panetier, 
chevalier,  341;  II,  365;  III,  188. 

Seraing  (Gérard  II  de)  dit  le  Panetier, 
234,  323,  342,  431;  II,  365;  111,  cxuv. 

Seraing  (Gérard  111  de),  d'Ile,  231,  234, 
431;  II,  211,  264,  295,  455;  111,  175. 

Seraing  (Gérard  de),  le  dernier  panetier 
héréditaire,  III,  cxlv,  198. 

Seraing  (Gilbert  de),  seigneur  de  Tinlot, 
chevalier,  152,  274,  374,  414,  447;  II, 
206,  367. 

Seraing  (Gilles  de),  panetier  héréditaire, 
éohevin  de  Liège,  213,  342;  II,  217, 
365. 

Seraing  (Gilles  chevalier  de),  III,  189. 

Seraing  (Guillaume  de),  445;  II,  366; 
III,  12,  189. 

Seraing  (Hélan  de),  341;  II,  365. 

Seraing  (Heluid  de),  III,  195. 

Seraing  (Henri  de),  chevalier,  III,  ccxi. 

Seraing  (Hustin  de). Voy.  Seraing  (Thier- 
ri Hustin  de). 

Seraing  (Jean  I  de),  chevalier,  seigneur 
de  Houtain  et  d'Once,  50,  133,  152, 
374,  414,  447;  II,  224,  367,  398. 

Seraing  (Jean  II  de),  chambellan  hérédi- 
taire de  l'évêque  de  Liège,  échevin  de 
Liège,  avoué  de  Komershoven,  152, 
333,  374,  414,  447;  II,  261,  367. 

Seraing  (Jean  de),  seigneur  de  Tinlot  et 
HoUogne-sur-Geer,  111,  172. 

Seraing  (Jeanne  1  de),  152,  374,  414, 
447;  II,  367. 

Seraing  (Jeanne  II  de),  II,  169. 

Seraing  (Juette  de),  341;  II,  365. 

Seraing  (Juette  de),  béguine,  III,  189. 

Seraing  (Libert  de),  III,  188. 

Seraing  (Marguerite  I  de),  231;  II,  177, 
455;  III,  189. 

Seraing  (Marguerite  II  de),  275;  II,  352. 


432 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Seraing  (Marie  I  dite  Maron  de),  341; 

II,  365. 
Seraing  (Marie  II  de),  341  ;  II,  365. 
Seraing  (Marie  III  dite  Maroie  de),  152, 

374,  414,  447;  II,  367. 
Seraing  (Marie  IV  de),  353;  II,  374. 
Seraing  (Marie  de),  III,  ccxi,  198. 
Seraing  (N.  N.  de),  341,  342,  431,  445, 

474;  II,  222,  257,  348,  365-367. 
Seraing  (Ottekin  de),  341  ;  II,  365. 
Seraing  (Pierre  de),  chanoine  de  Notre- 
Dame  à  Huy,  341;  II,  365. 
Seraing  (Thierri  de),  plusieurs,  II,   132, 

365. 
Seraing  (Thierri  Hustin  I  de),  chevalier, 

445,  454;  II,  134,  265,  366;  III,  189. 
Seraing  (Thierri  Hustin  II  de),  chevalier, 

264,  445,  454;   II,  366,  402;  III,   12, 

189. 
Seraing  (Walter  de),  homme  libre.  II, 

129,  365. 
Serinchamps  (Namur).  Seigneurie,  II,  77. 

—  Dîme,  II,  39.  Voy.  Verenne. 
Seyne,  lieu,  II,  49. 

Seyve  (Roger  de),  chevalier,  II,  356. 
Sgroots  (Michel),  II,  318. 
S'Heeren-Elderen  (Limbourg),  II,   195. 

—  Seigneurs.  Voy.  Hamal.  —  Eglise, 
145.  Voy.  Elderen. 

SiBE  (dame)  de  Maestridit.  Voy.  Lichten- 

BORCH. 

SiBiLLE,  II,  254,  488;  III,  196. 

SiBiLLE  [de  Nivelle?],  célérière  de  Ro- 
bermont,  II,  459. 

SiCHEM  LEZ-DiEST  (Brabant),  III,  cccxxv, 
cxxxxvi.  —  Seigneurie,  château,  82, 
135,  163,  229.  —  Seigneurs. Koy.  Diest, 
Schônau.  —  Vitrail  de  l'église,  82. 

SicHEN  (Limbourg).  Seigneurs.  Voy.  Mo- 
pertingen. 

Sicile  (Rois  de).  Voy.  Charles,  Pierre. 

SiDRACj  prénom,  III,  cclii. 


SiERSDORF  (maison  teutonique  de),  218. 
Siger,  chanoine  de  Saint-Lambert,  II,  2; 

111,  CXLI. 

Sigibodo-Strabo,  minister,  III,  cxxxiii. 

SiGisMONDj  empereur,  111,  83. 

Signy-le-Petit  (Ardennes).  Seigneurs. 
Voy.  Looz. 

SiLENRiEUX  (Namur).  L'avoué,  108. 

Siles  (Godefroid)  de  Treit,  306,  307.  Er- 
reur du  Miroir. 

SiLLY  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy.  Traze- 
GNiES.  Voy.  Bas-Silly,  Haut-Silly. 

SiLLY  (Gilles  de),  chevalier,  III,  cci. 

SiLVA  (de).  Voy.  Awans. 

Simon  de  Limbourg,  évéque  de  Liège,  III, 

XCIV,  CLIV. 

SiMPELVELT,  Saint-Plovoir  (Limbourg  hol- 
landais), III,  CDLVII,  147. 
SiMPER.   Voy.  SCHIMPER. 

SiNÉES  (de).  Voy.  Ciney. 

SiNNicH,  dépendance  de  Teuven  (Liège). 
Abbaye.  Ses  moniales.  Voy.  Smale. 

SiPPERNAU,  château  sous  Eelen.  Sei- 
gneurs, 114. 

SiPPERNAU  (Adam  de),  114. 

SiTiERs.  Voy.  Stiers. 

SiTTARD  (Limbourg  hollandais),  165;  III, 
147.  —  Seigneurs.  Voy.  Fauquemont. 

Skakeborch  (Jean  de),  II,  420. 

Skamochons  (Jean),  tabellion.  II,  29,  3(). 

Skans?,  lieu,  II,  49. 

Skenar  (Gérard  et  Thierri),  II,  4. 

Skeppeleren  (Catherine)  de  Moresnet, 
III,  159. 

Skeuvre,  dépendance  de  Natoye  (Namur). 
Seigneur.  Voy.  Fexhe. 

Skeuvre,  jadis  Scoves  (Godefroid  de), 
maréchal  de  l'évêché  de  Liège,  168; 
II,  132;  111,  cxxxvii,  clvii. 

Skeuvre  (Jean  de),  II,  306. 

Slins  (Liège),  468;  II,  368,  373.  —  Châ- 
teau, 111,  7.  Voy.  Biert. 


DES  ^OMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


433 


Slins  (du  Château  de),  358;  III,  lu,  166. 

Slins  (Agnès  de),  II,  368. 

Slins  (Ailid  de),  II,  368. 

Slins  (Baudouin  de)  ou  du  Château  de 
Slins,  plusieurs,  109,  288,  467,  468;  11. 
250,  368,  402;  III,  liv,  7,  47. 

Slins  (Catherine  de),  II,  287,  373. 

Slins  (Clémence  de),  II,  368. 

Slins  (Eustache  de),  II,  368. 

Slins  (Gérard  de),  demeurant  au  Cerf, 
58;  II,  360. 

Slins  (Guillaume  de),  bailli  de  Saint- 
Lambert,  châtelain  de  Franchimont, 
467,  468;  II,  368;  III,  liv,  7. 

Slins  (GuJllaume  de)  ou  du  Château  de 
Slins,  deux,  288,  468;  II,  368;  III,  liv, 
47. 

Slins  (Guy  ou  Ghis  de),  échevin  de  Liè- 
ge, 331  ;  II,  287,  360,  373. 

Slins  (Hascala  de),  II,  368. 

Slins  (Henri  de),  II,  82. 

Slins  (Herman  de).  II,  368. 

Slins  (Libotte  du  Château  de),  II,  368; 
III,  47. 

Slins  (N.  de),  109,  288,  467;  II,  176, 
250,  368. 

Slins  (Nicolas  de),  [chevalier],  II,  368. 

Slins  (Wautier  ou  Watelet  de)  dit  de! 
Chierf,  58;  II,  360. 

Slins  (Wautier  de)  dit  le  Ghis,  maïeur 
d'Avroy,  II,  373. 

Slins  (Wautier  de),  demeurant  sur  Meuse 
aux  Saniers,  II,  368. 

Sluse  (Limbourg),  319. 

Smale,  II,  369  (tableau,  armes);  III,  X, 
189. 

Smale  (Agnès),  deux.  II,  369. 

Smale  (Anselme),  III,  189. 

Smale  (Baudouin  I  dit  Tinlefer),  châte- 
lain de  Namur,  demeurant  à  Bouvignes, 
187,  188;  II,  369. 


Smale  (Baudouin  II),  seigneur  de  Bros- 
berghe,  II,  369. 

Smale  (Baudouin  III)  dit  Tinlefer,  bour- 
geois de  Namur,  II,  369. 

Smale  (Baudouin  iV)  de  Brosberghe,  sei- 
gneur de  Bonlez,  11,  369. 

Smale  (Catherine),  dame  de  Goyet,  II, 
369. 

Smale  (Catherine)  de  Brosberghe,  II,  369. 

Smale  (Gilles),  II,  369;  111,  189. 

Smale  (Hanekin),  valet  du  comte  de  Na- 
mur, 11,  369. 

Smale  (Jean  I)  ou  Semale,  valet  du  duc 
de  Brabant-Limbourg,  H,  369. 

Smale  (Jean  11),  châtelain  de  Namur,  II, 
369.  Le  12  février  1335,  Winand  d'A- 
wilhonrieu,  écuyer  et  Jean  dit  Smale 
font  savoir  que  l'héritage  que  Jean 
Smale,  père  dudit  Jean,  a  transporté 
à  sa  fille  Mathilde,  moniale  à  Sinnich, 
restera  à  ladite  Mathilde  ou  plutôt  au- 
dit monastère;  à  la  charte  est  appen- 
du  un  sceau  portant  un  écu  à  la  croix 
engrèlée  (Abbaye  de  Sinnich,  char- 
trier). 

Smale  (Jean  III)  de  Brosberghe,  sire  de 
Centfontaine  et  de  Hour  en  Famenne, 
chevalier,  187,  188,  424;  II,  272,  369. 

Smale  (Jean  IV)  de  Brosberghe,  II,  369. 

Smale  (Jean  V),  II,  369. 

Smale  (Jean  VI),  seigneur  de  Brosber- 
ghe, Hour,  Vodecée,  Centfontaine,  188; 
II,  369. 

Smale  (Jeanne),  plusieurs,  dont  une,  da- 
me de  Bonlez,  II,  369. 

Smale  (Marguerite),  188;  II,  369. 

Smale  (Marie),  plusieurs,  II,  369. 

Smale  (Mathilde),  moniale  à  Sinnich. 
Voy.  ci-dessus  Smale  (Jean  II). 

Smale  (Pierre  dit  Pirlot)  de  Bonneville, 
II,  369. 


ToMs  m 


5S 


434 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Smale  (Thibaud  I)  de  Bonneville,  cheva- 
lier, sire  de  Brosberghe,  186;  II,  158, 
369;  III,   189. 

Smale  (Thibaud  II)  de  Brosberghe,  II, 
369. 

Smale  (Winand),  III,  189. 

SmiSSAERT,   m,   CCLXXVIU. 

SnABBE.   Voy.  LONTZEN. 

Snyers  (Jacques-Joseph),  graveur  à  An- 
vers, III,  VIII. 

Socius.  Voy.  Fléron, 

Sohaing.  Voy.  Sohet. 

Soheit  (Liège).  Curés.  Voy.  Palais. 

Sohet  (Ada  de),  II,  64,  314. 

Sohet  (Agnès  de)  dite  d'Anthisnes,  II, 
228. 

Sohet  (Catherine,  Clarisse,  Colin,  Gé- 
rard, Guillaume,  Henri  de),  III,  181. 

Sohet  (Jean  de),  II,  64,  314;  III,  lui,  181. 

Sohet  (Mathilde  de),  273. 

Sohet  (Renechon  de),  III,  181. 

Sohet  (Walter  de),  II,  64,  314;  III,  181. 
Voy.  Hongre. 

Sohet  (Warnier  de),  273. 

Sohet  (Winand  de),  III,  181. 

SoiGNiES  (Hainaut).  Chanoine  trésorier  de 
l'église  Saint-Vincent.  Voy.  Gavre.  — 
Chanoine.  Voy.  Warfusée. 

SoiRON  (Liège).  Maires.  Voy.  Fléron. 

SoiRON  (de),  II,  370  (tableau). 

SoiRON  (Baudouin  de),  dievalier,  II,  370. 

SoiRON  (Catherine  de),  II,  370. 

SoiRON  (Gobert  de),  chevalier,  II,  370. 

SoiRON  (Jean  de),  II,  370,  449. 

SoiRON  (Jean  de  Namur  dit  de),  II,  370. 

SoiRON  (Julienne  de),  II,  370. 

SoiRON  (Mabille  de),  II,  370. 

SoiRON  (Martine  de)  dite  Gayette,  II,  370. 

SoiRON  (Oudelette  de),  II,  370. 

SoiRON  (Simon  de),  II,  444. 

SoiRON  (Thomas  I  et  II  de),  II,  370. 


SoissoNs  (France).  Université,  III,  cxcvi. 

SoLoy,  dépendance  de  NoviUe-sur-Mehai- 
gne.  Château,  19. 

Soleilmont,  dépendance  de  Gilly.  Reli- 
gieuse de  l'abbaye.  Voy.  Fraipont. 

SoLiER  (du),  lie,  II,  371  (tableau,  armes), 
471,  480.  Des  membres  de  la  même  fa- 
mille s'appellent  de  Brabant,  d'Ile,  du 
Sart. 

SoLiER  (Agnès  du),  béguine,  II,  480. 

SoLiER  (Aleyde  du),  II,  481. 

SoLiER  (Biatrix  du),  II,  480. 

SoLiER  (Ebroin  du),  échevin  de  Liège, 
II,  402,  480,  493.  Voy.  Ebroin. 

SoLiER  (Etienne  du),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  II,  481. 

SoLiER  (Eustache  du),  chapelain  d'un 
autel  à  Grivegnée,  II,  371. 

SoLiER  (Eve  du),  II,  481. 

SoLiER  (Gérard  du),  II,  371. 

SoLiER  (Guillaume  dit  Guillaume-Lam- 
buche  du),  II,  371,  479. 

SoLiER  (Henri  I  du),  478;  II,  371. 

SoLiER  (Henri  II  du)  ou  du  Sart,  243;  II, 
371,  479;  III,  41. 

SoLiER  (Henri  III  du),  3,  243;  II,  371, 
479,  480;  III,  XLix. 

SoLiER  (Idedu),  II,  371. 

SoLiER  (Jean  du),  II,  371. 

SoLiER  (Lambert  ou  Lambuche  I  du), d'Ile, 
maire  de  Liège,  maréchal  d'armée,  59, 
60,  347,  478;   II,  337,  371,  479;    III, 

XLI,  XLII,  CCXVI. 

SoLiER  (Lambuche  II,  III  et  IV  du),  II, 
371. 

SoLiER  (frère  Lambuche  du),  religieux, 
prieur  des  Dominicains  de  Liège,  II, 
480;  III,  196. 

SoLiER  (Lambuche  du), chanoine  de  Saint- 
Paul,  II,  480. 

SoLiER   (Marguerite   du),   II,   371. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


435 


SoLiER  (N.  du),  347;  II,  371. 

SoLiER  (Roger  du),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  prévôt  id'e  Sainte-Croix,  II, 
371. 

SoLiER  (Roger  du), religieux  du  Val  Saint- 
Lambert,  II,  371,  479. 

SoLiÈRES,  dépendance  de  Ben-Ahin.  Ab- 
baye, 144.  —  Religieuses.  Voy.  Beau- 
fort,  Ramelot,  Roche. 

SoLLO  (Henri),  II,  494. 

Solo  (Denis),  II,  365. 

Solre  (Baudouin  de),  châtelain  de  Beau- 
mont,  avoué  de  la  cité  de  Liège,  486; 
II,  133,  429;  III,  cxlvii,  clviii. 

Solre  (Ghiâlain  de),  châtelain  de  Beau- 
mont,  II,  130;  III,  cxci.  Ordinairement 
nommé  par  son  seul  prénom. 

Solre  (Guy  de)  -le-Château,  châtelain  de 
Beaumont,  III,ccxLVin. 

Solre-le-Chateau  (Nord).  Seigneurs. 
Voy.  Barbençon. 

SoMAiNG  (Ohaillart  de),  III,  lxiii. 

Somal,  dépendance  de  Maffe  (Namur). 
Seigneurie,  179;  II,  392.  Seigneurs. 
Voy.  Pailhe,  Preit,  Vylhe. 

Sombreffe  (Namur).  Seigneurs,  19;  II, 
190.   Voy.  Orbais. 

Sombreffe  (Daniel  de),  II,  317. 

Sombreffe  (Gisila  de),  II,  317. 

Sombreffe  (Godefroid  de),  II,  317. 

Sombreffe  (Godefroid  de),  chevalier, 
120. 

Sombreffe  (Guillaume  de),  sire  de  Ker- 
pen  et  de  Reckheim,  459;  II,  175. 

Sombreffe  (Jacques  de),  II,  317. 

Sombreffe  (Jacques  de),  clerc,  23. 

Sombreffe  (Jean  sire  de),  19,  23,  487; 
II,  191. 

Sombreffe  (Jean  de),  II,  138. 

Sombreffe  (Marguerite  de),  416;  II,  193. 

Sombreffe  (Marie  de),  107,  120;  II,  215. 

Sombreffe  (Mathilde  de),  II,  317. 


Somme-Leuze  (Namur),  58. 

SoNGNE  (Gérard  aile),  III,  133. 

SoRÉE  (Namur).  Eglise,  375.—  Seigneurs. 

Voy.  Jamblinne.  —  Voy.  Juppleu. 
SoRÉE  (Anselme  de),  prévôt  de  Ciney, 

III,  180,   182,   198. 
SoREL  (le  seigneur  de),  III,  lxvii. 
SoRiNNE  (Jean  de),  266;  II,  327. 
SoRiNNE  (Pirlot  de),  266;  II,  327. 
SoRiNNE  (Raskin  de),  265;  II,  327, 
SoRiNNE  (Watelet  de),  266;  II,  327. 
SoRiNNE  (Wautier  de),   108. 
SoRis  (Godefroid  le),  245. 
SoRis  (Henri  le),  échevin  de  Huy,  245; 

II,  414. 
SoRis  (Jean  le),  144,  245;  II,  147. 
SoRis  (N.  le),  II,  399. 
SoROZÉE  (Conrard  de),  209;  II,  167,  425. 
SoROZÉE  (Gilles  de)  dit  de  Bombaye  ou 

d'Andrimont,     seigneur     d'Andrimont, 

avoué  de  Liers,  202,  322;  II,  288,  425. 
Sors  (Jean  li),  III,  167. 
SoTEAL,  Sotial,  Sotteal,  etc.  (Guillaume), 

II,  462. 

Sotteal  (Wauthier)  de  Lignet,  II,  316. 
SoTTEAUL  (Wauthier)  de  Darion,  II,  462. 
SoTTiN  (maison),  III,  133. 
SouABE  (maison  de),  II,  94. 
Sougné-Remouchaa'iPs  (Liège),  III,  lvii. 

—  Cure,  II,  455. 
SouGNÉ  (de),  258  (armes),  279  (id.),  315, 

422  (armes);  II,  179  (cri),  431  (armes); 

III,  Lvi,  LVII,  ccLXix.  Voy.  Anthisnes, 
Chênée. 

SouGNÉ  (Guillaume  de)  de  Chênée,  H, 

428. 
SouGNÉ  (Jean  de),  avoué  de  Chênée,  279, 

281,  348;  II,  179,  205,  219. 
SouGNÉ  (Jean  de)  de  Chênée,  II,  428. 
SouGNÉ  (Macaire  de),  brigand,  III,  lvii, 

LVIII. 

Soulme  (Namur),  III,  clxiv. 


436 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


SouMAGNE  (Marguerite  de),  II,  310. 
SouMACNE  (Thomas  de),  II,  414. 

SOUMAIGNE   (M.   de),    III,   CDX. 

SouMOY  (Namur).  Seigneurs.   Voy.  Sen- 

ZEILLES. 

SouMOY  (Henri  de  Hallendas  ou  de),  éche- 

vin  de  Liège,  bailli  de  Condroz,  1 10. 
SousT  (Gilles  de)  dit  de  Coir,  chantre  de 

Sainte-Croix,  253.- 
Souverain  Avroy.  Voy.  Lavoir. 
Souverain-Pont,  rue  de  Liège,  88,  237, 

304  (armes);  II,  279,  340;  III,  cxLViii, 

17,  138,  158,  163. 
Souverain-Pont  (de),  III,  cxlviii. 
Souverain-Pont  (Huweneau  d-elle  Ruelle 

de),  348;  11,258. 
Souvré,  dépendance  de  Visé  ^Liége),  67. 
SouvRÉ    (de),    II,    372    (tableau);    III, 

ccLxviii.  Voy.  Visé. 
Souvré  (Aleyde  de),  III,  189. 
Souvré  (Henri  de),  de  Visé,  II,  372;  III, 

189. 
Souvré  (Jean  I  de),  propriétaire  du  châ- 
teau d'Oost,  II.  372. 
Souvré  (Jean  II  de),  chevalier,  67;  II, 

202,  220,  222,  235,  372;  III,  189. 
Souvré  (Jean  III  de),  seigneur  de  Veren- 

ne,  II,  372. 
Souvré  (Jean-Henrard  de),  III,  189. 
Souvré  (Juette  de),  II,  372. 
Souvré  (Libert  de  Visé  ou  de),  II,  372; 

III,  189. 
Souvré  (Libert  Renier  de),  67;  II,  372; 

III,  189.  Voy.  Visé. 
Souvré  (Marie  de),  plusieurs,   II,   222, 

372. 
Souvré  (N.  de),  II,  372. 
Souvré  (Renier  ou  Renchon  Libert  de), 

67;  II,  372. 
Souxhon  (Colin,  Jean  et  Renier  Amiran 

de),  II,  385. 


SoxHE,  lieu-dit  à  Fexhe  ler-Slins  (Liège), 

II,  373. 
SoxHE  (délie),  258;  II,  218  (tableau). 
Soxhe  (Adilhe  délie),  béguine  de  Saint- 
Christophe,  II,  373. 

SoxHE  (Agnès  délie)  dite  de  Fexhe,  330; 
II,  373. 

SoxHE  (Ailid  délie),  béguine  de   Saint- 
Christophe,  II,  373. 

SoxHE  (Guillaume  dolle),  330;   II,  373, 
496. 

SoxHE  (Guy  délie)  de  Fexhe,  323,  330; 
II,  320,  373. 

SoxHE  (Helette  délie),  béguine  de  Saint- 
Christophe,  II,  373. 

SoxHE  (Henri  délie)  de  Fexhe,  330;  II, 
373. 

SoxHE  (Isabelle  délie),  béguine  de  Saint- 
Christophe,  II,  373. 

SoxHE  (Jean  délie)  de  Fexhe,  330;   II, 
373. 

SoxHE  (Marie  délie)  de  Fexhe,  330;  II, 
211,  365,  373;  III,   169. 

Soxhe  (N.  N.  délie),  330,  331  ;  II,  373. 

SoxHE  (Piron  délie)  de  Fexhe,  330;  II, 
373. 

SoxHE  (Renchon  délie)  de  Fexhe,  328; 
II,  373. 

SoxHE  (Warnier  I  délie)  tie  Fexhe,  330; 
II,  373,  496. 

SoxHE  (Warnier  II  délie)  de  Fexhe,  93. 
330;  II,  204,  373. 

SoY  LEZ-DuRBUY  (Luxembourg). ScigHcurs. 
Voy.  Athin,  Hamal. 

SoY  (Robert  de),  chevalier,  49;  II,  398. 

Spalbeek   (Limbourg).    Seigneurs.    Voy. 
Petersheim. 

Spangen  (Elisabeth  de),  II,  440. 

Spanheim  (de),  164. 

Spanheim  (Jean  et  Renaud  de),  164. 

Spanheim  (Simon  comte  de),  163,  164; 
II,  197. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


437 


Spanheim  (Simon  comte  de)  et  de  Vian- 
den,  164. 

Spanheim  (Waleran  comte  de),  164. 

Spanith  (Clémence),  II,  468. 

Spanith  (Gilles),  seigneur  de  Fraiture, 
II,  468. 

Spanith  (Jean)  ou  Spaniz,  chevalier,  sei- 
gneur de  Fraiture,  II,  2,  468;  III,  lxi. 

Spase,  dépendance  de  Gesves  (Namur), 

II,  13. 

Spaubeek  (Limbourg  hollanidais),  II,  254. 

Seigneurs.  Voy.  Borne,  Brouck. 
Spauwen.  Voy.  Grand  Spauwen. 
Spervierrualle,  à  Liège,  III,  133. 
Spiegelberghe  (Walter  de),  III,  187. 
Spiet.  Voy.  Romershoven. 
Spinet.  Voy.  Haghendor. 
Spinette  (al),  lieu-dit  près  de  Terwagne, 

III,  136. 

Spire  (Allemagne).  Chanoines  de  la  Sain- 
te-Trinité. Voy.  Berch. 

Spiroul  (Henri),  échevin  de  Namur,  413, 
415;  II,  153,  429. 

Spiroul  (Isabelle  de)  dite  la  demoiselle 
d'An'haive,  415. 

Spiroul  (Jean  de),  II,  90. 

Splinters  (Hanskine),  II,  181. 

Spontin  (Namur).  Seigneurs.  Voy.  Arde- 
NOis,  Beaufort,  Lummen,  Spontin. 

Spontin  (de),  365  (armes);  III,  cclxviii, 
30  (armes),  31. 

Spontin  (GuiUaume  de),  72,  107. 

Spontin  (Guillaume  sire  de),  chevalier, 
II,  78,  79,  82,  83. 

Spontin  (Julienne  de),  72;  II,  315. 

Spontin  (Robert  de),  120;  II,  215. 

Spontin  (Robert  de),  chevalier,  sire  de 
Wavre,  107;  III,  cccviii. 

Sprimont  (Liège),  231;  II,  432;  III,  136,  ' 
137.   Châtelains.    Voy.   Brouck,   Cha- 
pelle,    LONTZEN,    MONDERSDORP,    VlL- 
LERS  LEZ-HODY. 


Sprolant  (Thierri  de),  366. 

Spy  (Namur).  Dîme,  157. 

Staden  (Engletine  de),  449. 

Stadings  (Expédition  contre  les),  258. 

Stalle  (Jeanne  de),  II,  331. 

Stapsoul,  dépendance  de  Stave  (Namur), 

III,  CLXVIII. 

Stassar.  Voy.  Herstal. 
Stavelot,  principauté  abbatiale,  336.  — 
Podestats.  Voy.  Anthisnes.  —  Abbaye, 

II,  421;    III,    LVii,   LViii,    lxvi,   lxxx, 

CXXVI,    CXXVIII,    CXXIX,    CXXXIII,    CXXXIV, 

CLXiii,  CLXXXV.  —  Abbés,  III,  lx,  151. 
Voy.  BollanDj  Gilles,  Mérode,  Wi- 
BALD.  —  Moines.  Voy.  Charneux. 
Stavelot    (Jean    de),    chroniqueur,   III, 

XLV,      CDXIH,      CDXIV,      CDXXIII,     CDXXXI, 
CD  lxi. 

Stavoren  (Frise).  Bataille,  II,  303;  III, 

CLXXV. 

Steenhuis  (Airnold  de),  chambellan  du 
duc  de  Bourgogne,   134;  II,  354;  III, 

CCXLII. 

Steenhuis  (Gérard  de),  seigneur  de  Swe- 
veghem,  134;  II,  354. 

Steenkerque  (Hainaut).  Seigneurs.  Voy. 
Gavre.  —  Eglise,  105. 

Steenvoorde  (Gui'Ilaume  de),  bourgeois 
de  Maestricht,  II,  330. 

Stegen  (Philippe-Norbert  van  der),  ba- 
ron de  Putte,  seigneur  de  Schrieck,  III, 

CCLXXXVII. 

Stein  (Limbourg  hollandais).  Forteresse, 

III,  77,  83.  —  Seigneurs,  II,  303;  III, 
83.  Voy.  Stein. 

Stein  (de),  416;  II,  193  (cri);  III,  ccLXix, 

77. 
Stein  (Arnold  sire  de),  plusieurs,   165, 

416;  II,  133,  134,  193,  196;  III,  cxiii, 

113. 
Stein  (Hollande).  Seigneurs.  Voy.  Mer- 

WEDE. 


138 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Stein  (de),  ou  Steyn.  Voy.  Merwede, 
Neve. 

Steppes,  maintenant  Stepstoerg  près  de 
Houtain-l'Evêque  (Liège).  Bataille,  167, 
169,  200,  403;  II,  209,  244,  438;  III, 
in,  XXXI,  LIX,  eu,  CLV,  CLXXm,  clxxv, 
CLXXVI,    CXCI. 

Stercken  (Henri),  II,  226. 

Stier,  dépendance   de  Donceel  (Liège), 

192.  —  Garnison,  III,  34. 
Stier  (de),  III,  28. 
Stier  (Baudouin,  châtelain  de),  56;  II, 

275. 
Stier  (Emilius  de),  II,  3. 
Stier  (Jeanne  de),  56;  II,  275. 
Stier  (Kachemar  de),  192,  195  (armes). 
Stier  (Philippe  de),  III,  197. 
Stier  (Thomas  de),  56;  II,  275. 
Stier  (Walter,  châtelain  de),  241  ;  II,  262. 
Stochehem.  Voy.  Stokehem. 
Stockar.  Voy.  Dave,  Forvie. 
Stockheim  (Limbourg).  Châtelains.  Voy. 
Bergh,  Guygoven,  Horion.  —  Dros- 
sards.  Voy.  Eynatten. 
Stockheim,  dépendance  de  Wylré  (Lim- 
bourg hollandais).  280. 
Stockheim  (Franke  de),  280;  II,  179,  246. 
Stockis  (de).  Voy.  Gailhar,  Stokis. 
Stokeheiz  (Agnès  et  Jean  de),  II,  473. 
Stokehem  (Arnold  de),  chevalier,  II,  473. 
Stokehem  (Renard  de),   [chevalier],  II, 

341,  472,  473. 
Stokis  (Jakemotte  de),  II,  45. 
Stokis  (Mathieu  de),  II,  425. 
Stolzenbourg  ou  Stolzenberg.  Seigneurs. 

Voy.    BiRBOURG,    BOLLAND,    LOOZ. 

Stoumont  (Jean  Lambert  de),  II,  414. 

Straile.  Voy.  Strkel. 

Straten  (Guillaume  de),  hôtelier  à  Saint- 

Trond,  338,  381;  II,  259. 
Straten  (Woultre  de),  II,  259. 
Straten  (X.  de),  338. 


Strée  (Liège),  III,  136. 

Strée  (de),  II,  375  (tableau);  III,  cxi. 

Voy.  Marenaueles. 
Strée  (Amoul  de),  II,  125,  129. 
Strée  (GiHes  de),  chevalier,  sire  de  Bar- 

che,  35,   122,   152,   153,  392,  396;  II, 

142,349,375,419. 
Strée  (Gilles  de),  oppidain  de  Huy,  153, 

154;  II,  375. 
Strée  (Jean  dit  Loupin  de),  85,  152,  154; 

II.  375,  409. 
Strée  (Lambert  de),  écuyer,   153,  489; 

II,  375. 

Strée  (Marguerite  de),  153,  396;  II,  206, 

375. 
Strée  (N.  de),    153,  396;  II,  375. 
Strée  (Renard  de),  oppidain  de  Huy,  153, 

154;  II,  375. 
Strée  (Wéri  de),  II,  129. 
Streel,   dépendance   de   Fexhe-le-Haut- 

Clocher  (Liège).  L'avoué,  444. 
Streel  ou  Straile  (de),  II,  374  (tableau); 

III,  CCLXXXIX.   Voy.  VlLLERS. 

Streel  (Ailid  de),  444;  II,  389. 

Streel  (Amel  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  353;  II,  374. 

Streel  (Amel  Baré  de),  sire  d'Othée, 
bailli  de  Hesbaye,  chevalier,  353;  II, 
374. 

Streel  (Arnold  de),  seigneur  d'Othée,  II, 
374. 

Streel  (Baré  de),  352,  353;  II,  63,  374, 
387. 

Streel  (Catherine  de),  plusieurs,  353, 
355;  II,  374;  III,  169. 

Streel  (Eustadie  I  ou  Stasse  de),  II,  374, 

note  I  ;  III,  45. 
Streel  (Eustache  II  de),  seigneur  d'O- 
thée, chevalier,  353;  II,  374. 
Streel  (Eustaohe  III  de),  seigneur  d'O- 
thée et  de  Hamal,  II,  374. 


DES   NOMS  DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


439 


Streel  (Eustache  IV  de),  seigneur  d'O- 

thée,  II,  374. 
Streel  (Fastré  Baré  de),  353;  II,  374. 
Streel  (Gérard  de),  444;  II,  389;  III,  45. 
Streel  (Gosuin  de),  353;  II,  374. 
Streel  (Guillaume  de),  II,  451. 
Streel  (Henri  de),  444;  II,  389. 
Streel  (Herman  I  et  II  de),  444;  II,  389. 
Streel  (Humbert  Corbeau  de),  353;  II, 

374. 
Streel  (Ide  de),  II,  374. 
Streel  (Isabelle  de),  deux,  353;  II,  374, 

439. 
Streel  (Jean  de),  II,  63. 
Streel  (Jean  de),  bourgmestre  et  éche- 

vin  de  Liège,  353;  II,  374. 
Streel  (Lambert  de),  II,  6. 
Streel  (Libert  de),  II,  45,  388,  406. 
Streel  (Louis  avoué  de),  382;  II,  208. 
Streel  (Marguerite  de),  II,  346. 
Streel  (Marie  I  de),  II,  406. 
Streel  (Marie  II  de),  353,  417;  II,  261, 

374. 
Streel  (Marie  III  de),  II,  374. 
Streel  (N.  de),  353;  II,  374. 
Streel  (Wautier  avoué  de),  382. 
Streel  (X.  de),  prêtre,  353;  II,  374. 
Streinnius  (Richard),  III,  cclxxxii. 
Strépy    (Baudouin    de),    chevalier,    III, 

CLXXIV. 

Streversdorf,  château  à  Montzen,  67. 

Stuve  Matrulhar,  280. 

SuDERMAN  (Henri)  de  Dortmund,  clerc  de 
Cologne,  chanoine  de  Worms,  Chanoine 
de  Liège  et  archidiacre  de  Famenne, 
chanoine  et  écolâtre  de  Saint-André  à 
Cologne,  236;  II,  92,  93,  104,  114,  119; 

III,  LXVI,  CCVIII. 

SuERBEMBDE,   dépendance   de   Glabbeek 

(Brabant).  Seigneurs.  Voy.  Hamal. 
SuLZBACH  (Luitgarde  de),  II,  237. 

SUMAING.   Voy.   SOUMOY. 


Supplicia,  II,  3. 

SURAL  (Nassong),  358;  II,  160. 

SUREAL.    Voy.    DONMARTIN,   WaRFUSÉE. 

SuREAL  (Jean),  II,  280. 

SuREAL  (Renier)  ou  Surellus,  maître  de 

la  cité  de  Liège,  II,  376,  484. 
SUREAL  (X.),  II,  280. 
SuREAS  (Gilles),  ou  Surial,  le  lardier,  II, 

377,  450.  Voy.  Lardier. 
SuRiAS  (Jean),  II.  377, 
SuRiCE  (Isabelle  de),  50,  152,  374,  447; 

II,  367,  398. 
SuRiCE  (Pierre  de),  bourgeois  de  Namur, 

50,  152,  374,  447;  II,  398. 
SURLET,  183,  216,  229,  304,  348,  352,  370, 

372,  381,  382,  390,  391,  453,  455;  II, 

376-381   (tableaux,   armes);   III,  xliv, 

ccxxvii,  ccxxxi,  34,  40.  Voy.  Herck, 

Lardier,    Polarde,    Preit,    Rouges- 

Chausses,  Sureal,  Sureas,  Surias. 
SuRLET  (ruelle  des),  à  Liège,  III,  135. 
SuRLET  (Abresilhe),  318;  II,  381. 
SuRLET  (Adam)  dit  de  Chokier  et  de  Ho- 

zémont.   chevalier,  89,   90,   332,  355; 

II,  157,  379. 
SuRLET  (Adam)  dit  de  Chokier,  sire  de 

Chokier,  90;  11,379. 
SuRLET  (Agnès),  béguine,  fille  de  Louis, 

305,  345;  II,  376. 
SuRLET  (Agnès)  dite  del  Low,   fille   de 

Louis,  religieuse  au  Val-Notre-Dame, 

339;  II,  376. 
SuRLET  (Agnès),  fille  de  Radou,  218,  316, 

317;  II,  273,  381. 
SuRLET  (Agnès),  fille  de  Piron,  II,  381. 
SuRLET  (Agnès),  dite  de  Lardier,  fille  de 

Jean,  87,  89,  91;  II,  379,  446. 
SuRLET  (Agnès),  fille  de  Jean,  II,  380. 
SuRLET  (Ailid)  de  Lardier,  II,  380. 
SuRLET  (Bamage),  309;  II,  377. 
SuRLET  (Baudouin),  chanoine  puis  prieur 

de  Flône,  317;  II,  68-70,381. 


440 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


SuRLET  (Béatrix)  dite  de  Lardier,  II,  379, 

446. 
SuRLET  (Béatrix),  fille  de  Gérard,  313, 

314;  II,  49,  50,  178,  378. 
SuRLET  (Béatrix),  fille  de  Gilles,  III,  190. 
SuRLET  (Béatrix),   fille  de  Radou,  275, 

317;  II,  381;  III,  190. 
SuRLET  (Catherine),  fille  de  Louis,  86, 

305,  345,  385;  II,  171,  290,  376. 
SuRLET  (Catherine),  fille  de  Louis,  II, 
378. 

SuRLET  (Catherine),  fille  de  Jean791;'il, 
379. 

SuRLET  (Catherine),  fille  de  Fastré  Baré, 
II,  380. 

SuRLET  (Catherine),  fille  de  Radou,  318, 
322;  II,  304,  381. 

SuRLET  (Colin)  dit  Kamar,  chanoine  de 
Saint-Barthélemi,  309;  II,  377. 

SuRLET  (Elisabeth)  de  Chokier,  abbesse 
du  Val  Benoît,  90;  II,  379. 

SuRLET  (Elisabeth),  dame  de  Guygoven  et 
Wintershoven,  II,  346. 

SURLET  (Evrard)  dit  del  Low,  339;  II,  376. 

SuRLET  (Fastré  Baré),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  puis  bourgmestre  de  Liège, 
seigneur  de  Merssen'hoven  et  de  Cho- 
kier, 90;  II,  380.  Voy.  Lardier. 

SuRLET  (Fastré  Baré),  seigneur  de  Cho- 
kier, bourgmestre  de  Liège,  II,  380, 
note  5. 

SuRLET  (Geele),  II,  381. 

SuRLET  (Gérard),  fils  de  Louis,  305,  306, 
309;  II,  376. 

SuRLET  (Gérard),  moine  de  Saint-Jacques, 
309;  II,  377. 

SuRLET  (Gérard),  chevalier,  fils  de  Louis, 
229,  310,  313,  384,  470;  II,  48-54.  301, 
378;  III,  ccxxxv,  33,  34. 

SuRLET  (Gérard),  fils  de  Gilles,  202,  229, 
230,313;  11,378. 


SuRLET  (Gertrude),  445;  II,  48.  50,  52, 
329,  378. 

SuRLET  (Gilles)  dit  le  Beir,  échevin  de 
Liège,  305,  309,  315,  316,  323,  339, 
348,  411;  II,  207,  376,  377,  379,  381. 

SuRLET  (Gilles),  curé  de  Seraing-sur- 
Meuse,  chanoine  de  Saint-Jean,  puis  de 
Saint-Lambert,  309;  II,  377;  111,  190. 

SuRLET  (Gil'les),  chanoine  de  Saint-Denis, 
puis  chanoine  et  écolâtre  de  Saint-Lam- 
bert,  310,  311,  313;  II,  49,  51,  53,  378. 

SuRLET  (Gilles),  chevalier,  fils  de  Gérard, 
31,  202,  229,  313,  314,  395;  II,  49-52, 
144,  378;  III,  ccxxxv,  cccxxi. 

SuRLET  (Gilles),  chevalier,  fils  de  Gilles, 
181,  228,  230,  300;  II,  164,  378;  III, 

CLXXXIl,  CLXXXIII,  CCLV,  CCLVl. 

SuRLET  (Gilles),  dianoine  régulier  de 
Saint-Giiles,  II,  378,  381. 

SuRLET  (Gilles),  fils  de  Jean,  315;  II,  379. 

SuRLET  (Gilles),  de  Tongres,  316;  II,  381. 

SuRLET  (Gilles)  junior  fils  de  Padou,  316, 
318;  II,  381;  III,  190. 

SuRLET  (Gilles),  changeur,  fils  de  Gilles, 
318;  II,  381;  III,  190. 

SuRLET  (Gilles)  sire  de  Beausaint,  fils  de 
Radou,  317;  II,  69,  70,  381. 

SuRLET  (Gilles),  fris  du  chevalier  Radou, 
318;  II,  381.  Voy.  Lardier. 

SuRLET  (Guillaume),  dianoine  de  Saint- 
Paul,  309;  II,  377. 

SuRLET  (Guillaume),  bourgmestre  de  Liè- 
ge, seigreur  de  Langdris,  bailli  de  Hes- 
baye,  11,  380. 

SuRLET  (Guillaume),  citain  de  Liège,  319; 
II,  342,  381. 

SuRLET  (Henri),  échevin  de  Vliermael, 
II,  380. 

SuRLET  (Ice),  315;  II,  334,  379. 

SuRLET  (Isabelle),  religieuse  au  Val  Be- 
noît, abbesse  de  Robermont,  310;  II, 
378. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


441 


SURLET  (Isabelle)  de  Lardier,  dite  Priso- 
nette,  87,  89,  93,  406;  II,  204,  379;  III, 

CCXXIX. 

SuRLET  (Isabelle),  72;  II,  151,  380. 
SURLET  (Jacques),  plusieurs,  318;  II,  89, 
379,  381. 

SuRLET  (Jean),  édievin  de  Liège,  cheva- 
lier, fils  de  Gilles,  87,  237,  309,  315- 
II,  279,  280,  377,  379. 

SuRLET  (Jean)  dit  de  Laiidier,  chevalier, 
échevin  et  bourgmestre  de  Liège,  fils 
de  Jean,  86-89,  248,  310,  31 1,  350,  406; 
II,  46,  47,  51-53,  171,  379;  III,  CLXX, 
190. 

SuRLET  (Jean),  chevalier,  bailli  de  Hes- 
baye,  seigneur  de  Ohokier,  87-89,  248; 
II,  212,  379;  III,  169. 

SuRLET  (Jean),  seigneur  et  dit  de  Cho- 
'kier,  devient  chanoine  de  Notre-Dame 
à  Namur,  fils  d'Adam,  90,  462;  II,  379, 
412. 

SURLET  (Jean)  de  Hermalle,  fils  de  Bau- 
douin de  Hermalle,  91;  II,  379. 

SuRLET  (Jean),  seigneur  de  Chokier,  cha- 
noine de  Saint-Martin,  puis  chanoine 
de  Saint-Lambert,  prévôt  de  Alaeseyck, 
90;  II,  379;  III,  190. 

SuRLET  (Jean)  fils  de  Thibaud,  II,  380; 
IH,  190. 

SuRLET  (Jean),  seigneur  de  Langdris  et 
d'Aldenhoven,  chevalier,  bourgmestre 
de  Liège,  92;  II,  122,  380. 

SuRLET  (Jean)  de  Lardier,  seigneur  d'Al- 
denhoven, bourgmestre  de  Liège,  fils 
de  Jean,  II,  380. 

Sl'rlet  (Jean)  de  Lardier,  chanoine  de 
Saint-Lambert,  prévôt  de  Notre-Dame 
à  Tongres,  II,  380. 

SuRLET  (Jean),  changeur,  fils  de  Gilles, 
318,  319;  II,  .381;  III,   190. 

SuRLET  (Jean),  fils  de  Radou,  II,  381. 

TOMB   III 


SuRLET  (Jean),  religieux  à  Saint-Laurent. 

318;  II,  381. 
SuRLET  (Jean),  fils  de  Jacques,  II,  381. 
SuRLET  (Jean)  dit  de  Metz,  221. 
SuRLET  (Jean-Gilles),  II,  378. 
SuRLET  (Jeanne),  fille  de  Louis,  II,  51, 

378. 

SuRLET   (Jeanne)   dite  de   Bierset,   fille 
de  Gilles,  31,  202,  230,  313;  II,  186, 
378. 
SuRLET  (Jeanne),  fille  de  Radou,  320: 

11,232,381. 
SuRLET  (Julienne),  229,  300,  395;  II,  154, 

164,  378. 
SuRLET  (Louis)  dit  le  vieux,  bourgeois  de 
Liège,  ministerialis,  fils  id«  Louis  aux 
Rouges-Chausses,  240,  302,  304-306, 
309,  339,  345,  385,  452;  II,  262,  306, 
376;  III,  XL. 
SuRLET  (Louis),  mort  en  Angleterre,  305. 

306,  339;  II,  376. 

SuRLET  (Louis)  dit  del  Low,  339;  II,  376, 

SuRLET  (Louis),  échevin  de  Liège,  mari 

d'Ode  Boveal,  309,  310,  313,  315,  422; 

II,  50,  168,  171,  377,  378. 

SuRLET  (Louis),  fils  de  Gérard,  313;  II, 

378. 
SuRLET  (Louis),  changeur,  fils  de  Gilles, 

318,  319;  II,  381;  III,  190. 
SuRLET  (Louis)  de  la  Sauvenière,  dhan- 

geur,  319;  11,381,  443,481. 
SuRLET   (Louis),  demeurant  à  Xhendre- 

mael,  318,  319;  II,  381. 
SuRLET  (Marguerite),   fille  de  Louis  le' 

vieux,  305,  345;  II,  306,  376. 
SuRLET  (Marguerite),  dite  la  bonne  dame 
de  Velroux,  fille  de  Gilles  ly  Beir,  183, 
291,  298,  309,  316,  323-325,  339,  348, 
352,  382,  390,  391,  424,  455,  461;  II, 
343,  377,  385. 
SuRi.ET  (Marguerite),  religieuse  au  Val- 
Benoît,  310;  II,  378. 

56 


442 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


SURLET  (Marguerite),  fille  de  Radou,  319; 

II,  340. 
SuRLET  (Marie),  dite  de  Hozémont,  fille 

de  Louis,  305,  339,  340;  II,  236,  376. 
SuRLET  (Marie),  fille  de  Gi'lles,  313;  II, 

378. 
SuRLET  (Marie),  fille  de  Jean,  90;  II,  307, 

326,  379. 
SuRLET   (Marie),   épouse  de   Walter  de 

Horpmael,  90,  333;  II,  261,  379. 
SuRLET  (Marie),  abbesse  de  Munsterbil- 

sen,  II,  380. 
SuRLET  (Marie),  fille  de  Radou,  318;  II, 

381. 
SURLET  (N.  N.),  92,  219,  310,  313,  314, 

316,  317,  319,  384;  II,  180,  266,  378, 

381. 
SuRLET  (N.)  dite  délie  Low,  béguine  de 

Saint-Adalbert,  339;  II,  376. 
SuRLET  (Nicolas),  frère  mineur,  305;  II, 

376. 
SuRLET  (Ode),  fille  de  Louis  aux  Rouges- 

Chausses,  305;  II,  376. 
SuRLET  (Ode),  fiHe  de  Louis,  342;  II,  225, 

376. 
SuRLET  (Ode),  professe  à  Robermont,  II, 

51,  53,  378. 
SuRLET  (Pierre  ou  Pieron),  II,  378. 
SuRLET  (Pierre  dit  Piron)  du  Château  de 

Jupille,  11,381. 
SuRLET  (Radelet),  II,  48. 
SuRLET  (Radou),  fils  de  Gilles  et  de  Mar- 
guerite d'Aaz,  218,  219,  309,  316,  318, 

322,  370;  II,  300,  377,  381. 
SuRi.Er  (Radou)  de  Saint-Johanstrée,  che- 
valier, 318;  II,  68,  69,  381;  III,  190. 
SuRLET  (Raidou),  de  Tongres  ou  d'Ans, 

mari  d'Isabelle  du  Lion,  275,  317,  332, 

409;  II,  69,  141,  279,  381;  III,  190. 


SuRLET  (Radou)  dit  de  Ohokier,  maïeur 
en  féauté,  secrétaire  des  échevins  de 
Liège,  90;  II,  379. 

SuRLET  (Roland),  chanoine  de  Saint-Lam- 
bert, prévôt  de  Sainte-Croix,  II,  380. 

SuRLET  (Thibaud)  dit  de  Lardier,  cheva- 
lier, bourgmestre  de  Liège,  87,  89,  453; 

II,  379,  380,  402,  445,  450;  III,  190. 
SuRLET  (Walter),  chanoine  de  Saint-Maf- 

tin,  puis  de  Saint-E>enis,  87;  II,  370; 

III,  190. 

SuRLET  (X.),  chanoine  à  Saint-Gilles  lez- 

Liége,  319;  11,381. 
SuRLET    (X.),    religieux    à    Flône,    318; 

II,  381. 
SuRLETTE,  nom  féminisé,  316. 
Sur-Meuse,  lieu-dit  à  Liège.  Avoué.  Voy. 

BOVEAL. 

Sur-Meuse-aux-Saniers,  lieu-dit  à  Liège, 

II,  368,  435. 
Sur  Meuse  (Henrekeas  de)  dit  de  Chê- 

nèe.  H,  264.  Voy.  Chênée. 
SusÉMONT,  lieu-dit  entre  Hemricourt  et 

Laminne,  II,  449. 
SusÉMONT  (Hélon  de),  II,  449. 
SwAEF  (Catherine),  386. 
SwALMEN  (Limbourg  hollandais),  château, 

100. 
SwALMEN  (Robert  de),  chanoine  de  Saint- 

Servais  à  Maestricht,  100. 
SwEVEGHEM   (Flandre    occidentale).    Sei- 
gneur. Voy.  Steenhuis. 
Syghene  (de).  Voy.  Tongres. 
Sylvestre  (château),  II,  453. 
Sylvius  (Grégoire),  évoque  suffragant  de 

Liège,  III,  ccxciii. 
Syrie    (Turquie    d'Asie),    II,    139;    III, 

CLXXVI. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


443 


Tabareau.  Voy.  Haneffe. 

Tabars  (Jean),  II,  493. 

Taillefer,  sobriquet,  III,  ccxxviii.  Voy. 

Froidcourt. 
Taillefer  (Jean),  de  Jemeppe,  360;  III, 

12. 
Tancrémont,  dépendance  de  Theux,  II, 

77. 
Tanneurrue,  à  Liège,  303. 
Tapenne  (la),  lieu^d'it  à  Hussinbur,  247. 
Targnon,  dépendance  de  Lorcé  (Liège). 

Maire  héréditaire.  Voy.  Froidcourt. 
TataRj  sobriquet,  II,  492. 
Tatar   (Gérard)   de   Jeneffe,   chevalier, 

377,  383;  II,  266,  429,  492. 
Tatar  (Guillaume)  d'Alleur,  II,  33,  492. 
Tatar  (Libert  et  Renier)  de  Hex,  II,  492. 
Tavier  (Liège).  Seigneurs.  Voy.  Fléron. 
Tavier  (André  de),  271;  II,  411. 
Tavier  (N.  de),  II,  411. 
Taviers-sur-Mehaigne  (Namur).  Seigneu- 
rie, 54;  11,307. 
Tawes  (les),  lieu-dit  près  de  Liège.  Croyè- 

re,  etc.,  291;  11,41,  324. 
Tayenier  (de).  Voy.  Roloux. 
Tector  (Libert),  III,  cccxxii. 
Temple  (le),  à  Visé,  243.  Seigneur.  Voy. 

Saule.  —  Voy.  Ordres. 
Temples  (la  dame  des),  244.  Voy.  Argen- 

teau. 
Temploux  (Jean  de)  dit  Crule,  clerc  des 

éohevins  de  Liège,  III,  cdvii,  cdix,  cdxi, 

CDXVII,  CDXLIII,  CDXLIV,  CDXLVI,  CDXLVIII. 

Ten  Broke  (fief  de),  près  de  La  Hulpe 

(Brabant),  386. 
Termogne,  dépendance  de  Celles  lez-Wa- 

remme  (Liège),  II,  71-74;  III,  163. 
Termogne  (Etienne  le  Long  de),  II,  125. 
Termogne  (Falot  de),  II,  72. 


Termogne  (Fastré  de),  II,  316. 

Termogne  (Gilles  de),  abbé  du  Val  Saint- 
Lambert.  II,  316. 

Terre-Sainte  (voyages  en),  144;  II,  148, 
420;  III,  cLXXvi,  cLXXviii,  ccxxvi.  Voy. 
Jérusalem,  Outre-Mer,  Palestine. 

Terwaerden,  à  Diepenbeek  (Limbourg). 
Seigneur.  Voy.  Cortessem. 

Terwagne  (Liège),  III,  136.  —  Avouerie, 

III,   LXI. 

Teutonicus  (Walterus),  III,  cx. 

Teuven  (Liège),  84;  II,  201. 

Teuven  (Mathelon  de),  84. 

Texheur  (Hennekin  le),  bovier  de  Chê- 

née,  II,  86. 
Thenis  (Pierre),  commissaire  de  la  Cité, 

III,  ccxxx. 
Thenis  (Thomas),  échevin  de  Liège,  III, 

ccxxx. 
Théoduin,    coste   de    Saint-Lambert,   II, 

124. 
Théoduin,   évoque  die   Liège,   III,  xciii, 

CLXIV. 

Theux  (Liège),  212,  213,  413;  II,  cxlv, 
cxLix.  —  Echevins.  Voy.  Odeur.  — 
Eglise,  dîme,  62,  64,  459;  II,  210. 

Theux  (chevalier  de)  de  Montjardin,  III, 

CCXCIII,  CDXIII. 

Theux  (Jacques  de),  349,  409;  II,  258. 

Theux  (N.  de),  409. 

Theux  (Oude  de),  349;  II,  258. 

Theux  (Ulric  de),  II,  126. 

Thians  (Jean  de)  dit  Waufflart  de  Crois, 

III,  LXVII. 

Thibaud,  cihanoine  de  Saint-Mateme,  II, 

52,  53. 
Thibaud  de  Bar,  évêque  de  Liège,  158; 

II,  37,  38;  III,  xcviii,  20. 


UA 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Thibaud,    duc    de    Lorraine,    130;    III, 

CCXXXVIII. 

Thibaud,  ministerialis  liégeois,  III,  cxl. 

Thieffri,  ministerialis  liégeois,  III,  cxl. 

Thiel  (Arnulphe  de),  II,  127. 

Thienes  (Johannin  de),  III,  175. 

Thier  (du).  Voy.  Houckelbach,  Jupille. 

Thier  (Brie  de),  467;  II,  290;  III,  ccxLii. 

Thier  (Eustache  de)  de  Haccourt,  301; 
II,  235. 

Thier  (Marie  de),  II,  407. 

Thier  (N.  de),  466. 

Thier  (Rausin  de)  de  Saint-Servais,  458, 
466,  467;  II,  64,  290. 

Thiernesse  (bois  de)  près  d'Anglew  (Liè- 
ge), 170;  III,  CLXXXVii. 

Thierri,  archidiacre  de  Liège,  II,  2. 

Thierri,  chanoine  de  Notre-Dame  à  Aix- 
la-Oiapelle,  II,  2. 

Thierri,  comte  de  la  Marck,  153. 

Thierri,  maire  de  Liège,  II,  130. 

Thierri,  ministerialis,  II,  466. 

Thierri  (maître),  chanoine  de  Saint-Lam- 
bert et  médecin  de  l'évêque  Jean  d'Ep- 
pes,  III,  xcv,  xcvi. 

Thierri  de  Heinsberg,  comte  de  Looz, 
113,  163,  166,  326,  399. 

Thiméon  (Simon  de),  II,  127. 

Thines  (Albert  de),  II,  127;  III,  cxxxiv. 

Thomas,  chanoine  de  Saint-Lambert,  pré- 
vôt de  Sainte-Croix,  II,  2. 

Thomas,  ardiidiacjre  de  Liège),  II,  131. 

Thomas  Becket.  Voy.  Becket. 

Thomas  le  Brasseur,  II,  12. 

Tho.mas,  célérier  de  l'évêque,  III,  cli. 

Thomson.  Voy.  Juslenville. 

Thonar  [d'Alleur],  407;  II,  333.  Voy.  Al- 
leur. 

Thonar  (Jean  fils  de),  maire  d'Alleur,  II, 
492. 

Thorea  (Amot),  II,  353. 


Thorea  (Gilles)  de  Bemau  ou  d'UItre 

l'Aiwe  à  Bemau,  II,  425. 
Thorea  (N.)  de  Bernau,  II,  220. 
Thorea  (N.)  ou  Thoreal  de  Loncin  et  non 

Lontzen,  264;  II,  350. 
Thorea  (Pirotte)  ou  Thoreal  de  Loncin  et 

non  Lontzen,  264;  II,  350. 
Thorea  (Renard)  de  Bemau,  sénéchal  de 

Fauquemont,     maïeur    brabançon     de 

Maestricht,  échevin  de  Lenculen,  463; 

II,  82,  220. 

Thorn  (Limbourg  hollandais).  Abbesses, 
233.  Voy.  Petersheim.  —  Oianoines- 
ses.  Voy.  Petersheim. 

Thorr,  village  de  la  régence  de  Cologne, 

III,  147. 

Thou  en  Lorraine,  162. 

Thour  (délie).  Voy.  Tour. 

Thourier  (Jean  le),  II,  447. 

Thuin  (Hainaut),  64;  II,  128;  III,  CLXii- 
CLXiv,  145.  —  Avoués.  Voy.  Gilles.  — 
Baillis.  Voy.  Chabot,  Clockier,  Dave. 

—  Abbés   séculiers.    Voy.    Fontaine, 
Langdris.  —  Ecolâtre.  Voy.  Boverie. 

—  Chanoine.  Voy.  Grâce. 
Thuin  (de),  45  (armes);  III,  cxi. 

Thuin  (Colar  de),  éciievin  de  Liège,  II, 
81;  III,  75. 

Thuin  (Pierre  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  45. 

Thuin  (Quentin  de),  chanoine  de  Fosses, 
45;  III,  XIX. 

Thuin  (Roger  de),  II,  127. 

Thuin  (Wiger  de),  II,  124. 

Thy.  Voy.  Thiel. 

Thynes  (Namur),  101,  102;  II,  198,  250. 

—  Seigneurs.  Voy.  Faulx,  Guygoven, 
Heure,  Looz,  Proest.  —  Eglise,  III, 

LXII. 

Thynes  (de),  140;  III,  25  (armes),  29.Voy. 

Faulx,  Looz. 
Thynes  (André  de),  435;  11,  256;  III,  161. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE .  PERSONNES. 


445 


Thynes   (Catherine  dame  de),   295;   II, 

253,  430. 
Thynes  (Gilles  de),  102;  II,  198. 
Thynes  (Marguerite  de),  366;  II,  298. 
Thynes  (N.  de),  II,  447. 
Thynes  (Pierre  de)  en  1227,  II,  132. 
Thynes  (Pierre  de),  chevalier,  295,  435; 

III,  XCV,  CCL. 

Thynes  (Walter  de),  II,  127. 

Thys  (Liège),  en  flamand  Tille,  223,  388; 
II,  32,  87.  —  Seigneurie,  223,  224;  II, 
383.  —  Seigneurs.  Voy.  Thys.  —  Egli- 
se, 223. 

Thys  (de),  223  (armes);  II,  382,  383  (ta- 
bleaux, armes).  Voy.  Edelbampt,  Ri- 

WAR. 

Thys  (Clarisse  de),  mère  d'Olivier,  II, 

382. 
Thys  (Conon  dit  Hesbegnon  de),  223;  II, 

382. 
Thys  (François  de),  223;  II,  382. 
Thys  (Jean  de),  plusieurs,  223,  224;  II, 

189,  382,  383;  III,  183,  191. 
Thys  (Juette  de),  dame  d'Otrange,  II,  383. 
Thys  (Louis  I  de),  sire  de  Thys  et  d'O- 
trange, 223-225,  416,  417;  II,  382;  III, 

191. 
Thys  (Louis  II  de),  sire  de  Thys,  224; 

II,  382. 
Thys  (Louis  ÏII  de),  224;  II,  382. 
Thys  (Louis  IV  de),  avoué  de  Grâce,  II, 

228,  383. 
Thys  (Louis  V  de),  II,  383. 
Thys  (Marie  de),  224;  II,  382. 
Thys  (N.  N.  de),  223,  225,  226,  231;  II, 

144,  177,  382,  383. 
Thys  (Olivier  de),  III,  cxi. 
Thys  (Ozile  de),  prieure  à  Mielen,  II,  383. 
Thys  (Renier  de),   chevalier,  223,  226; 

II,  382. 
Thys  (Rigaud  I  de),  chevalier,  sire  de 

Thys,  223-225;  II,  382;  III,  191. 


Thys  (Rigaud  II  de),  sire  d'Otrange,  224; 

II,  382,  383;  111,  191. 
Thys  (Rigaud  III  de),  II,  383. 

Thys  (Kigaud  IV  de),  échevin  de  Liège, 

224;  II,  161,  383. 
Thys  (Rigolet  fils  Jean  damoiseau  de), 

III,  191. 

Thys  (Robert  dit  Brunekln  de),  224;  II, 

382. 
TiERNAL  (Lambert),  II,  87. 
Tietbaldus,    avoué   du    chapitre    d'Aix, 

peut-être  avoué  de  Fléron,  il,  1,  2,  433. 

TiETBERT,  III,  LXXIX. 

TiGNÉE  (Liège),  II,  476.  —  Seigneurie, 
55.  —  Seigneur.  Voy.  Haccourt. 

TiGNÉE  (Gilles  de),  II,  476. 

TiHANGE  (Liège),  III,  162. 

TiHANGE  (de),  II,  481  (armes).  Voy.  Hody. 

TiHANGE  (Ailid  de),  225;  II,  382. 

TiHANGE  (Catherine  de),  225;  II,  382. 

TiHANGE  (Gérard  de),  225;  II,  382,  481. 

TiHANGE  (Jean  de)  dit  le  Poilhut,  cheva- 
lier, III,  162.  Jean  de  Tihange,  cheva- 
lier, est  cité  le  9  août  1280  {Val  des 
Ecoliers,  cartulaire,  fol.  246). 

TiHANGE  (Maroie  de),  225;  II,  382. 

TiHANGE  (N.  de),  II,  314. 

TiHANGE  (Walter  de),  II,  314,  481  (sceau)  ; 
III,  162. 

TiLFF  (Liège).  Echevin.  Voy.  Velroux. 

TiLFF  (de).  Voy.  Preit,  Velroux. 

TiLFF  (N.  de),  427;  II,  189. 

TiLFF  (Vincent  de),  II,  453. 

TiLHET  (à),  lieu-dit.  III,  136. 

TiLHiCE,  lieu-dit  près  de  Milmort  (Liège), 
122;  II,  89. 

TiLHicE  (Arnoul  de),  123;  II,  241. 

TiLHiCE  (Arnoul  de),  chevalier,  123;  II, 
241. 

TiLHicE  (Bertrand  de),  123,  405,  410;  II. 
141,  241. 


446 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


TiLHiCE  (Goidefroîd  de),  chevalier,  117, 
122,  123,  200;  11,241,  288. 

TiLL  (Wiger  de),  II,  130. 

TiLLESSE  (Alard  de),  268;  II,  327. 

TiLLESSE  (Jean  de),  268. 

TiLLESSE  (X.  de),  268;  II,  327. 

Tilleul  (Henri  et  Marie  de),  de  Flémalle, 
II,  442. 

Tilleur  (Liège),  315;  II,  48,  334;  III, 
171. 

Tilleur  (Gilon  dit  Dules  de),  II,  48. 

Tilleur  (Guillaume  de),  191. 

TiLLY  (Brabant),  II,  38. 

Tilly  (de).  Voy.  Warfusée. 

TiNLOT,  dépendance  de  Soheit  (Liège). 
Seigneurs.  Voy.  Eynatten,  Flémalle, 
OuRTE,  Seraing. 

TiNLOT  (de),  III,  CXI. 

TiRLEMONT  (Brabant),  29,  188,  228;  II,  19, 
70.  —  Echevins.Voy.  Berghe.  —  Chan- 
delle Notre-Dame,  II,  75.  —  Notre- 
Dame  idu  Lac,  308.  —  Chanoines  de 
Tile.  Voy.  Preit,  Printe.  —  Frères  mi- 
neurs, 14. 

ToHOGNE  (Luxembourg),  III,  148. 

Tombeal,  lieu-dit  à  Grivegnée,  II,  53. 

Tombeur  (manoir  del),  II,  46. 

Tomboir  (Adam  del)  dit  de  Hemricourt, 
182,286;  11,246. 

Tomboir  (Wilhmar  del),  182. 

ToNENBURG  (Evcrard  de),  II,  197. 

ToNGERLOO  (Anvers).  Abbaye,  284. 

ToNGERLOO  (Limbourg).  Voy.  Boschusen. 

ToNGRENELLE,  dépendance  de  Tongrinne 
(Namur).  Seigneurs.  Voy.  Berlo,  Ga- 

VRE. 

TONGRES  (Limbourg),  ville  et  franchise, 
62,  195,  203,  337,  340,  347;  II,  133, 
173,  236;  III,  cxlix,  19,  145.  —  Ancien 
siège  du  diocèse,  II,  94.  —  Chaussée, 
167;  II,  17.  —  Paix,  30,  275;  III,  cdxiv, 
CDXLiii.   —  Ecoutète.   Voy.   Beethou- 


WEN.  —  Maïeurs,  275.  Voy.  Coenen, 
Reys.  —  Echevins.  Voy.  Clouze,  Cris- 
NÉE,  Herderen,  Lowaige,  Otrange.  — 
Bourgmestres.  Voy.  Germeau,  Herde- 
ren. —  Habitants.  Voy.  Blaloz,  Lou- 
ke,  Pauster,  Surlet,  Villers.  —  Egli- 
se Notre-Dame,  1 13,  258,  317,  337;  III, 
cxcvii.  —  Prévôts.  Voy.  Boverie,  Hac- 
couRT,  Surlet.  —  Chanoines.  Koy. 
BoiLEAU,  RoYETEAZ.  —  Echevins.  Voy. 

MONTEGNÉE.      Vofy.     AWANS,      ElDEREN, 

Henrici,  Herderen,  Jean,  Oborne, 
Roche,  Villers.  —  Officiai  du  doyen- 
né. Voy.  Hermée.  —  Chanoines  régu- 
liers de  Saint-Augustin,  257.  —  Reli- 
gieuse au  couvent  de  Sainte-Agnès. 
Voy.  Printhagen.  —  Hospice,  257. 

Tongres  et  Tongres-Leuth  (de),  65  (ar- 
mes), 113,  233  (armes),  331,  365  (ar- 
mes); II,  384  (tableau,  armes),  424; 
III,  cxL,  ccLXix,  29.  Voy.  Otrange. 

Tongres  (Baudouin  de),  II,  127,  128. 

Tongres  (Cunégonde  de),  II,  384. 

Tongres  (Guillaume  I  de),  chevalier,  II, 
4,  7,  384. 

Tongres  (Guillaume  II  de),  II,  384. 

Tongres  (Guillaume  III  de),  dit  de 
Leuth,  chevalier,  sire  de  Leuth,  maré- 
chal du  pays  de  Liège,  bourgeois  de 
Maestricht,  65,  365;  II,  240,  384. 

Tongres  (Guillaume  IV  de),  chanoine  de 
Saint-Denis,  II,  384. 

Tongres  (Jacques  I  de),  chevalier,  365; 
II,  384. 

Tongres  (Jacques  II  de),  dit  de  Leuth, 
chevalier,  seigneur  de  Meeswyck,  Leuth, 
191,233,299,  365;  11,384. 

Tongres  (Jacques  de)  dit  de  Leuth  et  de 
Syghene,  bourgeois  de  Maestricht,  II, 
384. 

Tongres  (Libert  de),  II,  127. 

Tongres  (Marie  de)  dite  de  Leuth,  233; 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


447 


II,   150  {Voy.  erratum),  384,  422;  III, 

157. 
ToNGRES  (N.  N.  de)  dites  de  Leuth,  233, 

365,  420;  II,  321,  384. 
ToNGRES  (N.  de)  dite  de  Leuth,  dame  de 

Wagnée,  299;  II,  235. 
ToNGRES  (Ogier  de),  sire  de  Leuth,  II, 

384. 

TONNENROVER.    Voy.    MULREPAS. 

ToRMALEs  (de).  Voy.  Dormael. 
Torrent  (en),  lieu-dit  à  Liège,  358. 
ToRRiER  (le).  Voy.  Yerteit. 
Tortequenne  (de).  Voy.  Capperonne. 
TouL  (Meurthe-et-Moselle),  284.  —  Evo- 
ques. Voy.  HÉZELON. 
Toulouse  (seigneurs  de).  Voy.  Marnix. 
Tour  (de  la),  III,  cxl.  Voy.  Herstal,  Ke- 

MEXHE,    UpIGNY,    WaRNANT. 

Tour  (Colar  délie),  442;  III,  180. 
Tour  (Gilles  délie),  bailli  de  Hannut,  38; 

II,  228,  388;  III,  ccxi. 
Tour  (Godefroid  de  le),  rentier  de  Bra- 

bant,  II,  76. 
Tour  (Guillaume  délie),  III,  cxl,  cxlix. 
Tour  (Jean  de  la),  dievalier,  II,  406;  III, 

ccxi. 
Tour  (Mabille  délie),  III,  156. 
Tour    (Maroie    et    Oudelette    ddle)    de 

Vieux-Waleffe,  III,  180. 
Tour  (Rennechon  délie)  de  Wandre,  III, 

158. 
Tour  de  Fexhe  (de  la),  II,  204  (tableau). 
Tour  de  Fexhe  (Elisabeth  délie),  93;  II. 

204. 
Tour  de  Fexhe  (Guillaume  délie),  87,  89, 

93,  460;  II,  204,  379. 
Tour  de  Fexhe  (Jean  délie),  93,  280,  460; 

II,  175,  204,  430. 
Tour  de  Fexhe  (Marie  délie),  93,  280; 

II,  179,  204. 
Tour  de  Fexhe  (N.  délie),  280,  330;  II, 

179,  204,  373. 
Tour  des  Quatre-Frères,  II,  488. 


TouRiNNE  (Oldo  de),  II,  123. 

Tourinne-la-Chaussée  (Liège),  175;  III, 
LVin,  lxxx,  136.  —  Bataille,  80,  255, 
262,    380,    450;    II,    259;    III,    CLXXV, 

CCLX,  4. 

Tourinne-la-Grosse  (Brabant),  III,  cxi, 
cxxni.  —  Eglise,  II,  267.  Voy.  Géra- 
mont. 

Tourinne-Saint-Lambert  (Brabant),  349. 

Tournai  (Hainaut),  78,  103;  III,  clxxx. 
Voy.  EspiERRE.  —  Prébende  de  la  ca- 
thédrale, II,  429. 

Tournai  (Gilles  de),  officiai  de  Liège, 
II,  9. 

Tourne  (Gilles  délie)  de  Havedange,  ohe- 
valier,  155. 

Tourne  (N.  délie)  de  Havelange,  155;  II, 
409. 

Tours  (France).  Evêques.  Voy.  Martin. 

Trajectum.  Voy.  Maestricht,  Treit. 

Trajecto  (Hawide  de),  II,  2,  468. 

Trajecto  (Renitus  de).  II,  30. 

Tramasure  (de),  III,  ccxxxi. 

Transitu  (de)  ou  de  Treiste.  Voy.  Preit, 
Treiste. 

Trazegnies  (Hainaut).  Seigneurie,  111,  59. 
—  L'héritière,  III,  cclxiii. 

Trazegnies  (de),  108;  III,  59.  Voy.  Ha- 

MAL. 

Trazegnies  (Anne  de)  de  Silly,  31. 
Trazegnies  (Gilles  de),  III,  cxcviii,  cci. 
Trazegnies  (N.  de),  417;  II,  193. 
Trazegnies  (Oston  de),  II,  130;  III,  59. 
Trazegnies  {Oston  de),  sire  de  Silly,  II, 

293. 
Trazegnies  (Otton  de), sire  de  Wedergraet 

ou  Contrecœur,  81;  II,  362. 
Treiste,  lieu-dit  à  Liège,  près  de  Beau- 

repart,  461;  II,  469;  III,  cxlii. 
Treit  (Arnoul  de),  II,  63. 
Treit  (Cdai  fils  de  Havn  de),  II,  10. 
Treit   (Henri  de).    Voy.   Lichtenborch, 

ZUTEMINE. 


448 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Trembeleur  (Guillaume),  II,  278,  394, 
Trembleur  (Guillaume  de),  II,  278. 
Trenchant  (Guillaume  le),  II,  461. 
Trenchant  (Guillaume  fils  de  Colette  le), 

de  Juprelle,  II,  312. 
Trente  (concile  de),  III,  ccxxxii. 
Trêves  (Pr.  rhénane).  Archevêché,  143; 

III,   149.  —  L'archevêque,  vicaire  ou 

archichancelier  dei'Empire,  II,  91,  105, 

118.  —  Suft'ragant.  Voy.  Daniel.  — 

Doyen.  Voy.  Guillaume. 
Trie  (Jean,  Mathieu,  Renaud  de),  comtes 

de  Dan'.martin,  III,  lxxxv. 
Trina  (Hubin  de),  II,  201,  367. 
Trina  (Jean  de),  11,  439. 
Trina  (Jean  de),  seigneur  de  Grune,  353; 

II,  374. 
Trina  (N.  de),  II,  151. 
Trina  (Thierri  de),  II,  439. 
Trips,  II,  148.  —  Seigneurs.  Voy.  Pal- 

LANT. 

Trips  de  Berg  (de),  III,  viii. 
Trisogne,  dépendance  de  Pessoux  (Na- 

mur),  III,  cxLix. 
Trisogne  (Walter  de),  II,  126. 


Tristan,  prénom,  III,  cclii. 
Trixhe  (Scheifart  de),  chevalier,  châte- 
lain de  Dalhem,  II,  436. 
Trognée  (Liège),  II,  228.  —  Seigneur. 

Voy.    Cl-ABECHE. 

Trognée  (Robert  de)  [chevalier],  431. 

Trognée  (Walter  de),  II,  124;  III,  civ,  cv, 
ex,  cxxv. 

Troie  (li).  Voy.  Folx. 

Troncillon  (Louis  de),  bouteiller  de 
Louis  de  Bourbon,  III,  cxliii. 

Trophardi  (Nicolas),  écuyer  de  la  reine 
de  France,  III,  159. 

Troyes  (France),  III,  cclxxiv. 

Trueneis.  Voy.  Trognée. 

Truwant  (Guillaume),  II,  76. 

TuRBESSEL  (Asie),  II,  250. 

TuRCK  (Aubart)  dit  de  Castello,  chevalier, 
sire  de  Saint-Martin,  459. 

TuRCK  (N.),dame  de  Semeries  et  de  Saint- 
Martin,  459;  II,  175. 

Turquie  (la),  206. 

TuRRE.  Voy.  Thorr,  Tour. 

TwEEBERCEN  (Tula  de),  II,  217. 


u 


Udon,  maire  de  Liège,  III,  clii. 
Udonmolin,  à  He>rstal,  III,  174. 
Uffenbach   (Zacharie-Conrard   d'),    III, 

CCXCVIII. 

Ulbeek  (Limbourg),  II,  126,  380. 
Ulpich,  aujourdhui    Uelpenich  (Prusse 

rhénane),  70.  Voy.  Oulpixhe. 
Ultre  l'Aiwe.  Voy.  Bernau. 
Unglebert  (de).  Voy.  Dongelberg. 
Unibert,  III,  lxxix. 
Upigny  (Namur),  184;  II,  244. 
Upigny  (d')  ou  Uppengneez,  II,  392. 
Upigny  (André  d"),  184;  11,  392. 
Upigny  (Gérard  d'),  II,  392. 
Upigny  (Jeanne  d'),  184;  II,  392. 
Upigny  (Libert  d'),  184;  II,  392. 


Upigny  (Maron  d"),  184;  II,  392. 

Upigny  (Renier  sire  de  la  Tour  d'),  II, 
392. 

Upigny  (Rennechon  d'),  184;  II,  392. 

Urbain  V,  pape,  165;  II,  76. 

Urbain  VI,  pape,  II,  84. 

Urbem  Veterem  (Apud).  Voy.  Orviète. 

Urs  (defl)  et  de  Urso.  Voy.  Ours. 

Usurier  (Ponchar  1')  de  Huy,  59;  II,  396, 
479. 

Utrecht  (Pays-Bas),  II,  303.  Evoques. 
Voy.  Vianden,  Wevelinchoven.  —  Ar- 
chidiacre. Voy.  Bronchorst.  —  Pré- 
bende,  159.  —  Chanoines.  Voy.  Bla- 

VIER. 


DES   iNOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


44î) 


Vaas  (Juette  de),  II,  447. 

Vache  (Guerre  dite  de  la)  de  Ciney,  III, 

XLV. 

Vacheresse  (Clément),  échevin  de  Liège, 
bourgmestre  de  Huy,  261  ;  II,  296,  342, 
454. 

Vacheresse  (Marie),  261  ;  II,  387. 

Vachot.  Voy.  Rennes. 

Vachot  (Warnier)  de  Velroux,  325;  II, 
343. 

Vaillant.  Voy.  Laminne. 

Vairon  (les),  de  Jehay,  432,  435. 

Vairon  (Arnold)  de  Jehay,  341;  II,  40, 
365.  Voy.  Veron. 

Vairon  (DanieH  fils)  de  Jehay,  315;  II, 
334. 

Vaiss.  Co-seigneur.  Voy.  Orley. 

Val  (Anselme  de  le),  II,  213. 

Val-Benoit,  dépendance  de  Liège.  Ab- 
baye, 168,  371,  404,  443;  II,  28,  252, 
288,  445,  486;  III,  xv,  xvi,  164,  176, 
178,  187.  —  Abbesse.  Voy.  Surlet.  — 
Religieuses.  Voy.  Gange,  Coir,  Gors- 

WAREM,      FeXHE,      FlÉRON,      HaCCOURT, 

Harne,    Hemricourt,   Hollogne,   Je- 

NEFFE,  LaRDIER,  MaILLARD,  MeLEN,  Pa- 

lais,  Roche,   Saint-Servais,  Surlet, 
Wihogne. —  Ecolières  ou  prébendières. 

Voy.  AWANS,  MOMSTEGHEN,  VlYTINGEN. 

Valckenisse  (André  et  Philippe  van), 
secrétaires  de  la  ville  d'Anvers,   III, 

CCLXXVIII. 

Val  des  Ecoliers.  Voy.  Liège. 

Val-Dieu,  dépendance  de  Chameux  (Liè- 
ge). Abbaye,  240,  257;  II,  207,  230, 
432;  III,  XLViii.  —  Gélerier.  Voy.  Flé- 
malle.  —  Convers.  Voy,  Grisnée. 

Valée.  Voy.  Horion. 

Valenciennes  (Nord),  II,  294;  III,  lxvhi, 

TOMB    III. 


ccLxxvii.  —  Gomte,  III,  clxxii.  Voy. 
Baudouin.  —  Gordeliers,  96. 

Valiadevant,  lieu-dit,  III,  134. 

Valin  (Baudouin),  chambellan  de  l'évê- 
que  de  Liège,  convers  à  l'abbaye  d'Ai- 
ne, 111,  CXLV. 

VaLINUS,   III,  CXLV. 

Valle  (Monseigneur  Jean),  II,  74. 

Vallée  (la),  ou  Nivelle-sur-Meuse  et  ses 
dépendances,  II,  460.  Voy.  Nivelle. 

Val  Notre-Dame,  dépendance  d'Antheit 
(Liège).  Abbaye,  7,  384;  11,  6,  11,  12, 
55,  245,  416,  457,  486,  487;  III,  XLVI, 
Lxxxix,  CLV,  196.  —  Abbesses.  Voy. 
Agnès,  Basilia,  Beaufort,  Gatherine, 
Ferme,  Haneffe,  Wanze,  Warfusée, 
Warnant.  —  Religieuses.  Voy.  Beau- 
fort,  Berlo,  Berwier,  Ghabot,  Ghi- 
vre,  Goir,  Dave,  Denville,  Horion, 
Jeneffe,  Lowaige,  Maillard,  Marbais, 
OcHAMPs,  Surlet,  Villers  lez-Han- 
NUT,  Warfusée,  Warnant,  Waroux.  — 
Prébendières.  Voy.  Berlo,  Ghabot.  — 
Gonvers.  Voy.  Momalle,  Neuville. 

Val  Saint-Lambert  (Liège).  Abbaye,  53, 
54,  109,  146,  233,  259,  263,  264;  II,  3, 
131,  205,  417,  430,  431,  435,  475,  485; 
III,    LXXXIX,    XCVII,    CLXXXVI,     138,    169, 

174.  Voy.  Rosières.  —  Abbés,  255. Voy. 
Haccourt,  Robert,  Termogne.  — 
Prieurs.  Voy.  Ferme.  —  Religieux.Voy. 
SoLiER,  Warfusée.  —  Gonvers.  Voy. 
Boileau,  Velroux. 

Valois,  pays  de  l'ancienne  France.  Sei- 
gneur. Voy.  Orléans. 

Valois  (Marie  fille  de  Philippe  de),  III. 

CCXLI. 

Valz  (Lanceflot  del),  chevalier,  197. 
Varlet  (le).  Voy.  Polain. 

57 


4S0 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Vasse    (Jacques-Antoine-Abraham),    III, 

VIII,  IX,  cccv,  cccvi. 
Vaudemont  (le  comte  de),  III,  150. 
Vaul  (Jean  de  le)  de  Kemexhe,  11,  325. 
Vaul  (Lamoert  de  le)  de  Kemexhe,  242; 

II,  2t>2. 
Vaulx  [Renard]  (Adam  de  la),  II,  496. 
Vaulx  (Jacques  de),  seigneur  d'Aische- 

en-Reiail,  il,  369. 
Vaulx  (Jean  de),  changeur  à  Liège,  385; 

II,  309. 
Vaus  (Ottard  de),  II,  74. 
Vaux-sous-Chevremont  (Liège),  II,  86. 
Vaux  (Baudouin  de),  111,  lxiv. 
Vaux  geanne  de)  de  Nandrin,  268;  II, 

327. 
Vaux  (Lambert  de),  II,  86. 
Vaux  (Lioert  de),  11,  432. 
Vaux  (Maron  de).  II,  432. 
Vaux  (Kigaud  del)  de  Nandrin,  268;  II, 

327. 
Vaux  (Sapoule  del)  de  Nandrin,  268;  II, 

327. 
Vaux  (Wenri  de),  II,  31. 
Vauz  (Renard  délie),  209;  II,  167. 
Vavrealz.  Voy.  Wavrealz. 
Vaz  (Agnès  de),  475;  II,  348,  474. 
Vaz  (Aeli  de)  dite  de  Mexhawe,  II,  381. 
Vaz  (Colletar  de),  475. 
Vaz  (Gérard  Bocheaz  délie  petite)  d'Abée, 

154;  11,  409. 
Vaz  (Guiillaume  de),  475;  II,  348, 
Vaz  (Jakemar  délie),  du  lignage  de  Alar- 

chin,  154;  II,  409. 
Vaz  (Jean  de)  dit  de  Mexhawe,  II,  381. 
Vaz  (Jean  de  le),  III,  167. 
Vaz  (N.  de),  475;  11,348. 
Vaz  (Renard  de  le),  11,  220. 
Vaz  d'Aigre,  près  de  Bonneville,  155. 
Veal  (le).  Voy.  Loveal. 
Vechmael  (Limbourg),  anciennement  Fy- 

male,  195,  405,  471.  Voy.  Coenen. 


Vechmael  (Catherine  du  Château  de),  II, 

386;  111,  191. 
Vechmael  (Henri  Pirchonet  de),  II,  383. 
Vechmael  (Herman  de  Chastres  de),  III, 

191. 
Vechmael  (Jean  de),  405,  406,  438;  II, 

141. 
Vechmael  (Jean  du  Château  de),  II,  386. 
Vechmael  (Mennius  de),  II,  3. 
Veert,  entre  Kerkom  et  Aelst,  111,  20. 
Vehir  (N.  de),  II,  8. 
Vehir  (Warnier  de),  II,  7,  8,  13. 
Veilhet  (Henri  le)   [délie  Gange],  240, 
•    241;  II,  262.   Voy.  Clockier,  Rouve- 

ROY. 

Veilhet  (Magon  et  Maron),  II,  262. 

Velaine  (Namur),  278.  —  Seigneur.  Voy. 
Walhain. 

Velde  (Johan  den  Mônch  van  den),  II, 
363. 

Veldeke  (Heneman  de),  sénéchal  de 
Looz,  II,  4. 

Velin  (Jacques  de),  chevalier,  III,  167. 

Veljaren.  Voy.  Awilhonrieu. 

Vellence,  localité,  II,  495. 

Vellereille-le-Brayeux  (Hainaut),  III, 
cxxiv. 

Vellereux,  dépendance  de  Mabompré 
(Luxembourg),  35. 

Velpen  (Godefroid  de),  ou  Flepe,  378. 

Velpen  (Ide  de),  378;  II,  182. 

Velroux  (Liège),  220,  324,  325;  II,  85, 
385,  387,  388;  III,  ccxxvii,  36.  —  Châ- 
teau, II,  254;  III,  37,  191.  —  Seigneurs, 
III,  ccLix.  Voy.  Baré,  Bierset,  Cors- 
WAREM,  Nandrin,  Oreye,  Surlet.  — 
Sépulture,  II,  385,  386. 

Velroux  (de),  351  (armes,  cri),  372,  454, 
480;  II,  161,385-388  (tableaux,  armes); 
III,  ccLix,  ccLXix,  ccLxx,  29  (aimes), 
36  (armes,  cri).  Voy.  Bocho,  Champ, 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


451 


Hermée,    Moréas,    Paniot,    Vachot, 

Warnant. 
Velroux  (Agnès  de),  186,  355;  II,  386. 
Velroux  (Ailid  de)  dite  de  Lexhy,  275; 

II,  352. 

Velroux  (Alman  chevalier  de),  II,  385 
(armes). 

Velroux  (les  Almans  de),  454  (armes), 
480;  III,  36  (armes).  Voy. Velroux  (Wi- 
ger  de). 

Velroux  (Amel,  écuyer,  voué  de),  II,  385. 

Velroux  (Amel  de),  481  ;  II,  227;  III,  191. 

Velroux  (maître  Amel  de),  II,  385. 

Velroux  (Amel  de),  bourgmestre  de  Liè- 
ge, II,  454. 

Velroux  (Amel  avoué  de),  III,  191. 

Velroux  (Amel  le  Damoiseau  de),  plu- 
sieurs, 351,  352,  410,  418;  II,  85,  283, 
385,  387;  III,  160,  195. 

Velroux  (Amel  de)  dit  le  Damoiseau  de 
Hermée,  410;  II,  387,  410. 

Velroux  (maître  Amel  ide),  officiai  du 
prévôt  de  Liège,  III,  187. 

Velroux  (Amel  Milot  de),  299,  324,  352, 
405,  410;  II,  141,  385,  387. 

Velroux  (Amel  le  Damoiseau  de)  dit  de 
Preit,  ou  de  Tilff,  éohevin  de  Tilff, 
261;  II,  387,  473. 

Velroux  (André  de),  chevalier,  351,  360, 
361,  417,  436;  II,  326,  385. 

Velroux  (Annechon  de),  II,  385. 

Velroux  (Anselme  de),  II,  385. 

Velroux  (Baoheleir  de),  351,  361  ;  II,  385. 

Velroux  (Baré  de),  355;  II,  388. 

Velroux  (messire  Baré  de)  dit  d'Alleur, 

III,  CCXXVII. 

Velroux  (Clarin  de),  351;  II,  385. 
Velroux  (Ck>lemans  de),  II,  385. 
Velroux  (Fastré  de),  II,  385. 
Velroux  (Frédéric  de),  chanoine  fictif  de 

Saint-Lambert,  III,  xxxiii. 
Velroux  (Gertruide  de),  II,  490. 


Velroux  (Godefroid  de),  curé  d'Othée, 
III,  191. 

Velroux  (Goffin  Wamier  de),  186,  355, 
447,  448;   II,    162,  386. 

Velroux  (Guillaume  de),  351;  II,  385. 

Velroux  (Guillaume  du  Château  de),  II, 
385. 

Velroux  (Guillaume  de),  maïeur  de  Liè- 
ge en  féauté,  261;  H,  387. 

Velroux  (Guillaume  Damoiseau  de),  260, 
352,  418;  U,  170,  205,  387. 

Velroux  (Hachule  de),  II,  385. 

Velroux  (Hanon  de),  II,  385. 

Velroux  (Herman  de),  abbé  de  Saint- 
Laurent,  351  ;  II,  385.  Un  sire  Herman 
de  Velroux  (cheva'lier)  est  cité  dans  une 
charte  de  l'an  1221  environ  (Saint- 
Martin,  charte  n°  13). 

Velroux  (Hugues  dit  Gaillhos  de),  ohe- 
valieir,  II,  385. 

Velroux  (Hugues  de),  convers  du  Val 
Saint-Lambert,  III,  191. 

Velroux  (Isabelle  de),  II,  297,  446. 

Velroux  (Jean  de),  351,  361;  II,  385. 

Velroux  (Jean  le  Bègue  de),  II,  387. 

Velroux  (Jean  de  Preit  de),  chevalier, 
II,  470  (armes). 

Velroux  (Jean  del  Champ  de),  III,  191. 

Velroux  (Juette  de),  II,  385. 

Velroux  (Lambert  de),  chevalier,  III,  191. 

Velroux  (Lambotte  de),  II,  385. 

Velroux  (Louis  de),  261;  II,  387. 

Velroux  (Louis  de),  maire  de  Liège  en 
féauté,  261;  II,  181,  387. 

Velroux  (Lowar  fils  Wilho  de),  II,  387. 

Velroux  (Mabille  de),  336;  II,  46,  47, 
260;  III,  191. 

Velroux  (N.  N.  de),  51,  299,  324,  325, 
331,  333,  334,  336,  339,  348,  351-356, 
362;  II,  195,  235,  258,  320.  333,  343, 
385,  387,  391,  421. 


452 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Velroux  (N.  de),  abbesse  de  la  Paix- 
Dieu,  339;   II,  385. 

Velroux  (Ode  de),  261,  262;  II,  387. 

Velroux  (Ottar  de)  de  Warnant,  II,  490. 

Velroux  (Paniot  de),  351;  11,  326,  385. 
Voy.  Paniot. 

Velroux  (Renieir  I  de  Bierset  dit  de), 
chevalier,  seigneur  de  Velroux,  346, 
348,  350,  351,  357,  360,  362,  406,  432, 
436,  468;  II,   149,   156,   160,  326,  385. 

Velroux  (Renier  II  seigneur  ou  avoué 
de),  chevalier,  324,  325,  331,  333.  339, 
348,  352;  II,  377,  385;  III,   191. 

Velroux  (Renkin  de),  chanoine  fictif  de 
Saint-Lambert,   III,  xxxiii. 

Velroux  (Sare  de),  424;  II,  322. 

Velroux  (Synagon  de),  II,  385. 

Velroux  (Thierri  Maxheir  de),  II,  385. 

Velroux  (Warnier  le  Chien  de),  cheva- 
lier, 351-353,  355,  356,  448;  II,  326, 
385,  391,  446;  III,  36. 

Velroux  (Warnier  de),  chevalier,  324, 
351,  352;  11,  343,  385;  111,   191. 

Velroux  (Warnier  Bocho  de).  Voy.  Bo- 

CHO. 

Velroux  (Warnier  Vachot  de).  Voy.  Va- 

CHOT. 

Velroux  (Warnier  de)  de  Warnant,  II, 
400,  490. 

Velroux  (Wautier  de),  II,  387. 

Velroux  (Wiger  li  Alemans  de),  cheva- 
lier, 454  (armes). 

Velroux  (X.  de),  261  ;  II,  387. 

Venauen.  Voy.  Wenauen. 

Vendegies  (Jean  de),  sire  de  Gerny,  II, 
169. 

Vengnis.  Voy.  Vingnis. 

Venise  (Italie),  III,  lvii,  clxxvi. 

Verbois  (Heyneman  et  Rennewar  de), 
III,  47. 

Verboy  (Jean  de),  481;  II,  227. 

Verdbois  (Fastré  de),  II,  71;  III,  163. 


Verdun  (Meuse),  III,  clxviii,  clxxxiii.  — 
Eglise  et  évèque,  216,  439;  II,  91,  167, 
269,  341,  394,  444,  445,  471;  III, 
cxxviii,  cxxxv.  —  Evêques.  Voy.  Ar- 
NOUL,  Daniel. 

VeRDUSSEN,    III,    CCLXXVIII-CCLXXX. 

Verenne,  dépendance  de  Serinchamps 
(Namur).  Tour  forte,  II,  222.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Bastogne,  Souvré. 

Verghertruden  (maître  Johan),  tailleur 
d'images,  111,  xx. 

Verlaine  (Liège).  Tour,  II,  466.  Voy.  Fa- 
meleux,  Muchu.  —  Eglise,  II,  238. 

Verlaine  (Arnold  de),  II,  466. 

Verlaine  (Colart  de),  II,  333. 

Verlaine  (Gilet  de),  II,  466.  En  1288,  est 
mentionné  un  Libotte  de  Verlennes 
{Abbaye  de  Saint-Jacques,  chartrier). 

Verlaine  (Marie  de),  II,  165. 

Verlaine  (Stassekin  de),  III,  174, 

Verlée  (Jean  de),  268. 

Verli  (Achard  de),  chevalier,  III,  cxxvii. 

Vermandois  (Eléonore  de),  III,  clxxii. 

Vermelles  (Pas-de-Calais),  106.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Bois. 

Vernei  (Antoine  Barat  de),  chevalier,  II, 
441. 

Vernenholt  (Everard  de),  échevin  de 
Maestricht,   212;    II,   217. 

Veron  (Arnoul),  II,  248. 

Versene,  nom  flamand  de  Fresin. 

Vertaing  (Gautier  Fierabras  de),  III, 
œxxix. 

Vertbois  (de).  Voy.  Verbois,  Verdbois. 

Verte  (place),  à  Liège,  III,  9,  70. 

Verviers  (Liège).  Avoués.  Voy.  Bau- 
douin, Renar.  —  Croix,  danses,  III. 
139. 

Vervoz  (Gérardin  de),  392;  II,  355. 

Vervoz  (Isabeau  de),  II,  414. 

Vervoz  (Radou  sire  de),  chevalier,  II, 
157. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


453 


Vervoz  (Radu  de),  II,  64. 

Vervoz  (Walter  I  de),  486;  II,  429. 

Vervoz  (Wauthier  II  de),  347;  II,  173. 

Vesdre,  rivière,  II,  86. 

Veulen,  nom  flamand  de  Pologne,  III, 

ccxxxi. 
Veve  (Wautier  le),  II,  79. 
Veyenhoven.  Voy.  Wenauen. 
ViANDEN  (Grand-Duché  de  Luxembourg). 

Comtes,  438,  439.  Voy.  Henri,  Jean, 

Spanhei.w. 
ViANDEN  (de),  439;  II,  444;  III,  cxix. 
ViANDEN  (Adélaïde  de),   164. 
ViANDEN  (Engine  de),  438,  439;  II,  269, 

444,  445;  III,  lxii,  lxix. 
ViANDEN  (Godefroid  de),  19. 
ViANDEN  (Jean  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  19,  439;  III,  lxii. 
ViANDEN  (Louis  de),   19,  439;  III,  lxii, 

lxix. 
ViANDEN  (Lutgarde  de),  dame  de  Ligny, 

18,  19;  II,  190. 
ViANDEN  (Marie  de),  164. 
ViANE  (Flandre  orientale).  Seigneurs.yoy. 

BOVERIE,  Melun. 
ViELE.  Voy.  Vylhe. 

ViELSALM    (Luxembourg),     erreur    pour 
Wellin.   Maires.   Voy.   Lavaux-Sainte- 

Anne. 
Viemme   (Liège)    anciennement   Vierme, 

II,  73. 
Viemme  (Libert  de),  chevalier,  II,  73. 
ViEN,    dépendance    d'Anthisnes   (Liège). 

Voy.  ViLEN. 

ViERGNES  (Henri  des),  notaire,  479;  II, 

339. 
ViERNAY.  Voy.  Vernei. 
ViERNAY   (Grochon   de),   chevalier,   445, 

449;  II,  257;  III,  xxv. 
ViERNAY  (Guillaume  de),  353;  II,  374. 
ViERNAY  (Jean  de),  II,  449. 


ViERNAY  (le  maître  d'hôtel  de),  449;  II, 

257. 
ViERNAY  (Wérar  de),  360;  II,  218. 
ViERVEs  (Namur),  III,  151. 
ViERVES  (de),  15;  III,  cccxxi. 
ViERVEs  (Ailid  de),  III,  192. 
ViERVES  (Gilles  de)  dit  Borghet,  II,  306. 
ViERVES  (Mîlon  de),  chevalier,  II,   127; 

III,  CLXXXIX. 

ViERVES  (N.  de),  II,  395,  397. 
Vieux- Waleffe  (Liège),  57;  II,  304;  III, 
180.  —  Châtellenie,  45.  —  Châtelains. 
Voy.  Heers,  Rivière.  —  Voy.  Tour. 
Vieux-Waleffe  (Colar  de),  II,  75,  417, 
Vieux-Waleffe  (Lambert  de),  II,  75. 
Vigne  (délie).  Voy.  Hallembaye. 
Vilain,  sobriquet,  III,  ccxxviii. 
Vilain    (le).    Voy.    Bierset,    Gingelom, 

Hombroux,  Waroux,  Wonck. 
Vilain  (Godefroid  le),  II,  154. 
Vilain  (X.  le)  de  Nivelles,  II,  1 19. 
ViLEN  (Vien?),  II,  61,  301. 
ViLENCEN  (Engon  de),  II,  123. 
Villance  (Luxembourg),  III,  clxviii.  — 

Cure,  408.  —  Curés.  Voy.  Polain. 
Ville-en-Hesbaye  (Liège),   188;  III,  35. 
Ville  (de),  309  (armes),  469  (id.),  472; 
III,  CLiv,  18,  21,  25,  29.  32,  33,  45,  46. 
Voy.  Blehen.  —  Voy.  aussi  Vylhe. 
Ville  (Baudouin  de  Blehen  dit  de),  clerc, 
costre  de  Walcourt,  etc.,  187;  II,  158, 
423. 
Ville  (Cath&rine  de),  187;  II,  158. 
Ville    (Clarembaud    de),    chanoine    de 

Saint-Paul,  III,  192. 
Ville  (Clarin  de),  II,  149,  421.  En  1214, 
l'abbaye  du  Val-Notre-Dame  et  Gode- 
froid de  Ville,  chevalier,  firent  un  com- 
promis touchant  le  moulin  et  les  terres 
de  Latinne  {Val  Notre-Dame,  cartulaire 
1210-1515,  p.  201). 
Ville  (Gérard  de),  187;  II,  158. 


454 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Ville  (Gérard  dit  Persidès  de),  seigneur 

d'Audregnies,  III,  ccxxix. 
Ville  (Guillaume  de),   prévôt  de   Wal- 

court,  187;  II,  158. 
Ville  (Hellin  de),  châtelain  de  Huy,  III, 

CLI,  CLIV. 

Ville  (Marie  de),  187;  II,  158. 

Ville  (N.  de),  95,  309,  469;  II,  250,  360. 

Ville  (Ode  de),  II,  440. 

Ville  (Perceval  de),  187,  309,  469;  II, 

158,  360. 
Villenfagne  (Baron  de)  d'Ingihoul,  III, 

VII,    LIX,    LXXVIII,   XC,   CCCV,   CDIV,   CDVII, 
CDIX. 

Villereau,  dépendance  de  Trognée  (Liè- 
ge). Seigneurs.  Voy.  Hautepenne. 

ViLLERs  (Brabant).  Abbaye,  405;  III,  cl. 
—  Religieux.  Voy.  Bolsée. 

ViLLERs  (Agolende  de),  II,  127;  III, 
cxxxiv. 

Villers  (Amoul  de),  II,  127;  III,  cxxxiv. 

ViLLERS  (Fastré  avoué  de),  II,  389. 

Villers  (Gérard  de),  III,  xx. 

Villers  (Ide  de),  118;  II,  241. 

Villers  (Jean  de),  chevalier,  II,  289. 

Villers  (Robinet  de)  ou  de  Villari,  64. 

Villers  (Thierri  de),  II,  127. 

Villers  (Wiger  de),  chevalier,  II,  496. 

Villers-aux-Tours  (Liège),  259.  Voy.  An- 
NEiT.  —  Seigneurie.  440.  —  Seigneurs. 
Voy.  Anthisnes,  Villers. 

Villers-aux-Tours  (de),  259;  III,  lvii, 
41. 

Villers-aux-Tours  (Guillaume  de)  [sei- 
gneur de  Villers-aux-Tours] ,  échevin 
de  Liège,  383;  II,  227. 

Villers-aux-Tours  (Henri  de),  237;  II, 
338. 

Villers-aux-Tours  (Jean  de),  237;  II, 
338. 

Villers-aux-Tours  (Jean  dit  l'Aîné  de), 
237,  383;  II,  338,  351. 


Villers-aux-Tours  (Jean  de),  diâtelain 
de  Sprimont,  lieutenant  des  fiefs  du 
duché  de  Limbourg,  383,  481;  II,  227, 
338. 

Villers-aux-Tours  (N.  N.  de),  237;  II, 
338. 

Villers-Cotterets  (Aisne).  Ordonnance, 

III,  CCXXXII. 

Villers-le-Bouillet  (de),  II,  389. 

Villers  le  Bouillet?  (Baudouin  de), 
chevalier,  II,  389. 

Villers  le  Peuplier  ou  lez-Hannut  (Liè- 
ge), 191;  II,  150. 

Villers  lez-Hannut  (Béatrix  de),  263; 
II,  350. 

Villers  lez-Hannut  (Conradin  de),  191. 

Villers  lez-Hannut  (Jean  de),  191. 

Villers  lez-Hannut  (N.  de),  religieuse 
au  Val  Notre-Dame,  191. 

Villers-le-Temple  (Liège),  en  Condroz, 
267;  II,  343.  Voy.  Abée.  —  Maison  de 
l'ordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem,  II, 
327.  Voy.  Parent. 

Villers-l'Evêoue  (Liège),  275,  404;  II, 
297,  381,  454;  III,  cxlv,  cxlix,  clxii, 
ccxxvii.— Tour  et  biens,  443;  III,  clxii. 
—  Avouerie,  II,  389.  —  Eglise,  443. 

Villers-l'Evêque  (de),  443  (armes);  II, 
389   (tableau,   armes).   Voy.   Arbales- 

TRIER,   ARDENOIS,   HOGNOUL,   JOIELET. 

Villers-l'Evêque  (Agnès  I  de),  II,  389. 
Villers-l'Evêque  (Agnès  II  de),  93;  II, 

290. 
Villers-l'Evêque  (Amoul  de),  443,  444; 

II,  389. 

Villers-l'Evêque  (Bastien  de),  dhevalier, 
ministerialis,  402;  II,    129,    132,  257; 

III,  CLIII. 

Villers-l'Evêque  (Qarisse  de),  444;  II, 

389. 
Villers-l'Evêque  (Elisabeth  de),  II,  496. 
Villers-l'Evêque    (Eustache     Frongnet 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


455 


de),  chevalier,  376,  443;  II,  389,  401. 
Voy.  Fooz  (Eustaohe  de). 

Villers-l'Evêque  {Eustache  dit  Grand 
Varlet  de),  chevalier,  443;  II,  20,  389. 

Villers-l'Evêque  (Eustaohe  de),  443; 
II,  389. 

Villers-l'Evêque  (Fastré  Ferri  de),  II, 
389. 

Villers-l'Evêque  (Ferri  de),  435. 

Villers-l'Evêque  (Gérard  de),  dit  de 
Strailes,  443,  444;  II,  389. 

Villers-l'Evêque  (Gilles  de),  II,  454. 

Villers-l'Evêque  (Guillaume  de),  II, 
474. 

Villers-l'Evêque  (Guillaume  l'AdDales- 
trier  de),  II,  389. 

Villers-l'Evêque  (Herman  de),  II,  63. 

Villers-l'Evêque  (Isabelle  de),  II,  389. 

Villers-l'Evêque  (Jean  de),  sire  d'O- 
deur, 443,  444;  II,  389;  III,  162. 

Villers-l'Evêque  (Jean  de),  plusieurs, 
II,  247,  440,  496. 

Villers-l'Evêque  (Jeanne  de),  II,  389. 

Villers-l'Evêque  (Libert  Liboret  de), 
chevalier,  seigneur  d'Odeur,  443,  454; 
II,  313,  389;  111,24,45. 

Villers-l'Evêque  (Libert  de),  chanoine 
de  Notre-Dame  à  Tongres,  II,  496. 
Jean,  Libert,  Thomas,  Henri,  Margue- 
rite, ses  neveux  et  nièce;  Nicolas, 
Anselme,  Sébastien,  ses  cousins,  II, 
496. 

Villers-l'Evêque  (Libert  dit  Libechon 
de),  II,  389. 

Villers-l'Evêque  (Mabille  ou  Mabille- 
Pentecôte  de),  444;  II,  389. 

Villers-l'Evêque  (Marguerite  de),  II, 
496. 

Villers-l'Evêque  (Marie  de),  dame  d'O- 
deur, fille  de  Jean,  443;  II,  334,  389. 

Villers-l'Evêque  (Marie  de),  plusieurs, 
435,  443,  444;  II,  256,  389. 


Villers-l'Evêque  (Oston  de),  doyen  de 
Saint-Pierre,  443;  II,  389. 

Villers-l'Evêque  (Oude  de),  444;  II, 
389. 

Villers-l'Evêque  (Oudelin  de),  chambel- 
lan de  l'évêque  de  Liège,  II,  389;  III, 

CXXXII,  CXL,  CXLV. 

Villers-l'Evêque  (Philippe  de),  cheva- 
lier, II,  389. 

Villers-l'Evêque  (Renard  de),  II,  389. 

Villers-l'Evêque  (Renier  de),  402. 

Villers-l'Evêque  (Walter  de),  de  Ton- 
gres, 93;  II,  290. 

Villers-l'Evêque  (Wautier  de),  xhohier, 
II,  454. 

ViLiERs-S'MNT-SiMÉON  OU  lez-TuTirellc 
(Liège),  200.  443;  II,  251.  441;  III.  35, 
CLXXxi.  —  Seigneurie.  200.  —  Sei- 
gneurs.   VOV.    FOIR,    JUPRELLE,    MaGIS. 

—  Echevins.  Vov.  Melen.  —  Eelise, 

32,  312.  Ce  villaee  tient  son  nom  de 

Siméon  de  Villers  mentionné  en   1202 

(B.  I.  A.  L.,  IX,  p.  348).  Villers-Saint- 

Siméon  est  une  corruption  de  Villers- 

sire-Siméon. 
ViLLERs  lez-Tuprelle  (de>,  200  (armes), 

244  (id.);  II,  288;  III,  29.  Voy.  Foir. 
Villers-lez-.Iuprelle    ou    Saint-Siméon 

(Jean  Collay  de),  II.  414. 
Villers-lez-Juprelle  (N.  de),  200;   II, 

288. 
Villers-lez-Juprelle    ou    Saint-Simèon 

(Nicolas  de),  245;  II,  414. 
Villers-sire-Nicole  (Nord).   Seigneur. 

Voy.  Barbençon. 
Villers-sur-Lesse    (Namur).    Seigneur. 

Voy.  Villers-sur-Lesse. 
Villers-sur-Lesse  (de),  30  (armes,  cri), 

31. 
Villers-sur-Lesse  (Jean  sire  de),  363; 

II,  172. 


456 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Villers-sur-Lesse  (Jean  de),  bailli  du 
Condroz,  363. 

ViLVORDE  (Brabant).  Châtelain.  Voyez 
Marck. 

ViNALMONT  (Liège),  II,  86,  87. 

ViNALMONT  (de),  III,  25,  40. 

ViNALMONT  (Catherine  de),  110,  111;  II, 
176. 

ViNALMONT  (Gérard  de),  243;  II,  371. 
Hugues  de  Vinalmont  et  Gérard  son 
fils  appartenaient  en  1146  à  la  familia 
de  Hugues  comte  de  Daohsbourg  et  de 
Moha  {Abbaye  de  Neufmoustier,  diar- 
trier). 

Vinalmont  (Ide  de),  II,  88. 

Vinalmont  (Jeanne  de),  473;  II,  84-88, 
300;  III,  ccxxi. 

Vinalmont  (N.  de),  243;  II,  371. 

Vinalmont  (Pierre  ou  Pirlot  de),  plu- 
sieurs, 473;  II,  84-88;  III,  ccxiii. 

Vincent,  II,  14. 

Vingnis,  lieu-dit  à  Liège.  Voy.  Vivegnis. 

Vingt  (Paix  des),  310;  II,  334. 

Vingt-deux  (Paix  des),  III,  lxxv. 

Vin  1ER  (Altorech  le)  et  ses  deux  filles, 
480;  II,  340. 

Virginal  (Brabant).  Seigneur.  Voy.  War- 
FusÉE  (F astre  de). 

ViRNEBURG,  dans  la  régence  de  Cologne, 
166. 

ViRNEBURG  (Catherine  de),  166;  II,  197. 

ViRON  (les)  de  Huy,  269. 

ViRON  (Gérard)  de  Huy,  II,  277. 

ViRON  (Gilles),  II,  380. 

ViRON  (N.),  II,  333. 

ViRONT.  Voy.  Warnant. 

ViscouRT,  dépendance  de  Clermont  lez- 
Walcourt  (Namur),  II,  128. 

Visé  (Liège),  4,  201,  296,  427;  II,  84, 
289,  435;  III,  lxxx,  cclxv.  Voy.  Bierte. 
—  Le  Temple,  243.  Voy.  Temple.  — 
Eglise  collégiale,  243;   III,   158,   165, 


189,  195.  —  Prévôts,  doyen.  Voy.  Cha- 
ponseraing,  Printe.  —  Chantrerie,  II, 
92.  —  Chantres.  Voy.  Gossoncourt, 
Ours.  —  Chanoines.Voy.  Gossoncourt, 
Ours,  Printe.  —  Curés.  Voy.  Ours. 

Visé  (de),  II,  216  (tableau,  armes),  394; 
III,  XLiii,  CCLXV,  30,  40.  Voy.  Huy,  Mo- 
dave,  Souvré. 

Visé  (Agnès,  Alexis,  Arnold  de),  III,  170. 

Visé  (Arnoul  de)  dit  de  Nivelle,  II,  461. 

Visé  (Bacheleir  de),  II,  49. 

Visé  (Bastien  de),  chevalier,  II,  435. 

Visé  (Bastien  Godin  de),  III,  170. 

Visé  (Conrand  de)  dit  aussi  du  Rivage  de 
Visé,  chevalier,  457,  467;  II,  216,  271. 
402,  434,  435;  III,  170. 

Visé  (Conrard  de),  junior,  II,  435. 

Visé  (Guillaume  de),  chevalier,  II,  435. 

Visé  (Henri  de),  II,  230,  435. 

Visé  (Henri  de)  de  Souvré,  II,  372. 

Visé  (Jacques  dit  Hustin  de),  III,  170. 

Visé  (Jean  dit  CaufHert  de),  III,  170. 

Visé  (Jean  dit  Cleyn  Johan  de),  II,  435. 

Visé  (Lambotte  de),  II,  372. 

Visé  (Libert  ou  Libotte  de),  II,  42,  372, 

435,  470. 

Visé  (N.  N.  de),  457;  II,  139,  216,  271. 

Visé  (Renier  de),  écuyer  supposé,  376; 
II,  401,  434,  435. 

Visé  (Renier  de),  chevalier,  maréchal  de 
l'évôchè,  difltelain  de  Logne  et  de 
Dalhem,  143,  211,  215,  376,  428,  429, 
457;  11,  33,   167,  216,  255,  306,  434- 

436,  441  ;  III,  LXiv,  CCLX,  170.  Le  28  dé- 
cembre 1283,  Anselme,  abbé  de  Roi- 
duc,  autorise  le  couvent  de  Sinnich  à 
vendre  viagèrement  à  Renier  de  Visé, 
chevalier,  Odile  sa  femme,  Walter  dit 
Kineal  et  Jean  de  Modave,  frères,  ses 
biens  de  Bombaye  et  de  Mons  (hameau 
de  Bombaye).  Les  acquéreurs  de^To^t 
payer  une  pension  viagère  à  Renier 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


457 


dit  Chevalbay,  citain  de  Liège  et  à  Re- 
nier son  fils  {Abbaye  de  Sinnich,  char- 
trier).  On  savait  que  la  femme  du  che- 
valier de  Visé  était  la  fille  d'Ulric  ds 
Bombaye  mais  on  ignorait  son  prénom: 
Odile.  D'autre  part,  on  ne  connaissait 
pas  l'existence  de  Walter  Kineal,  fière 
dudit  Renier;  il  était  célibataire  en 
1283.  Son  autre  frère,  Jean  de  Modave, 
plusieurs  fois  cité,  était,  le  22  septem- 
bre 1328,  maire  de  la  cour  édhevinale 
de  Homibourg  (Abbaye  de  Sinnich, 
chartrier). 

Visé  (Renier  dit  Hustin  de),  III,  170. 

Visé  (Renier  dit  Renchon  de),  II,  42,  372, 
435,  470. 

Visé  (Walter  Kineal  de).  Voy.  ci-dessus 
Visé  (Renier  de). 

ViSEAL,  lieu-dit  à  Braives,  III,  170.  Voy. 
Hôpital  Tirbourse,  grand  stock,  fol.  56. 

ViSEAL  (de),  III,  170. 

ViSEAL  (Colar,  Co>lin,  Gilles,  Henri  et 
Jean  de)  de  Braives,  III,  181. 

ViSEAL  (Jean  de),  II,  313. 

ViSEAL  (Marie  de),  III,  192. 

VisQUE  (Lambert  li)  de  Jeneffe,  II,  85. 

VisscHERWEERDT  (Limbourg  hollandais). 
Seigneurs.  Voy.  Born,  Hoen. 

ViVANG  (N.  de),  270;  II,  192. 

ViVARio.  Voy.  Vivier,  Wyer. 

ViVEGNis  (Liège).  Voy.  Chaweaz.  —  Ab- 
baye, 139,  208,  299,  373;  II,  136,  233; 
III,  139,  171,  174.  —  Abbesses.  Voy. 
Mathon,  Saint-Martin,  Wandre.  — 
Religieuses.  Voy.  Boileau,  Flockelet, 
Froidcourt,  Haccourt,  Pont-des-Ar- 

CHES. 

ViVEGNis  ou  Vingnis,  lieu-dit  à  Liège, 
281  ;  II,  84-86;  III,  xx,  15,  158.  —  Por- 
te, 291. 

ViVEGNis  (Gilhebon  de),  316,  317;  II,  381. 

ViVEGNis  (Jean  de),  II,  87. 
Tome  lil. 


Vivier  (au),  lieu-dit  à  Liège,  III,  xl,  17, 

138. 
Vivier  (du).  Voy.  WyER. 
Vivier  (Agnès  du),  dame  de  Grâce,  II, 

228. 
Vivier  (Boniface  du)  ou  de  Vivario,  II, 

390. 
Vivier  (Guillaume  de),  III,  182. 
Vivier  (Humbert  du),  avoué  de  Grâce, 

II,  228. 

Vivier  (Rigaud  du),  avoué  de  Grâce,  II, 

228. 
Vlierbeek,  dépend.  d'Overyssche  (Bra- 

bant).  Prieuré,  II,  128. 
Vliermael  (Limbourg),  333.  —  Maire. 

Voy.  Romershoven.  —  Echevins.  Voy. 

BlEST,   SURLET. 

Vliermael  (Lambert  de),  II,  463. 

Vliet  (Gérard  van  der),  chevalier.  II, 
303. 

Vlodorp  (Gérard  de),  chevalier,  voué  hé- 
réditaire de  Rurenionde,  II,  390. 

Vlodorp  (Godefroid  de),  181;  II,  390. 

Vlodorp  (Guillaume  de),  181;  II,  390. 

Vlytingen,  dit  aussi  Fletenges  (Bolle  de), 
200;  II,  288. 

Vlytingen  (Catherine  de),  266;  II,  327; 

III,  183. 

Vlytingen  (Libert  de),  266. 

Vlytingen  (Libert  de),  chanoine,  266. 

Vlytingen  (Marguerite  de),  prébendière 
au  Val  Benoît,  266. 

Vlytingen  (Pentecôte  de),  277;  II,  328. 

Vodecée  (Namur),  186.  —  Seigneur.  Voy. 
Smale.  —  Voy.  Wadrecheez. 

Voecht  (Gilles  die),  religieux  d'Averbo- 
de,  III,  ccxcvi. 

Vogelsanck,  dépendance  de  Zolider  (Lim- 
bourg). Seigneurs.  Voy.  Bastogne,  Ha- 

MAL. 

Voigts  (Daniel  fils  de  Louis)  de  Russon, 
II,  236.  Voy.  RussON. 

58 


458 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


VOLLETE,  alleu,  m,  CXXXIII. 

VoLONORP,  fief,  III,  147. 

VooRNE  (Hollande  méridionale).  Château, 

162.  —  Seigneurs.  Voy.  Fauquemont. 
VooRNE  (Albert  de),  161,  162;  III,  ccxlii. 
VooRNE  (Gérard  de),  châtelain  de  Zélan- 

de,  162. 
VOORNE  (Guillaume  de),  162;  III,  ccxlii. 
VooRNE  (Jeanne  de),  161  ;  II,  197. 
VOORNE  (îa  dame  de),  166;  II,  197. 
VooRNE  (Mathilde  de),  161;  II,  197. 
VoREMEi  (Herman  de),  II,  3. 
VoRMEZEELE  (Isaac  de),  III,  cxxi. 
VoROUX-GoREUX   (Liège),   52,    111,   324, 

360;  II,  471. 
VOROUX  LEZ-LiERs  (Liège).  Seigneurie,  51, 

109,   458.   —   Seigneurs.    Voy.   BaRÉ, 

Beaufort,  Warfusée,  Waroux. 
VoROUX  (de),  II,  391  (tableau). 
VoROUX  (Agnès  de),  458. 
VoROUX  (Amd  de),  486;  II,  286. 
VoROUX  (Amel  dit  Milar  de),  plusieurs, 

324,  356,  390,  401,  428,  435;  II,  255, 

355,  391. 
VoROUX  (Antoine  dit  le  Beau  de)  ou  de 

Waroux,  II,  391. 
VoROUX  (Badou  de),  chevalier,  197,  239, 

375,  486;  II,  189,  286. 
VoROUx  (Bareit  de),  écuyer,  358. 
VoROUX  (Catherine  de),  II,  56,  145. 
VoROUX  (Hugues  de),  47. 
VoROUX  (Jean  Lambars  de),  356;  II,  391. 
VoRoux  (Lambar  de),  356;  II,  391. 
VoROUX  (Lambert  de),  chevalier,  356,  390, 

391;  II,  355,  391. 
VoROux  (Louis  de),  47. 
VoROUX  (N.  N.  de),  356;  II,  391. 
VoROUx  (Pierre  Piruar  de),  II,  391. 
VoROUx  (Wéri  de)  dit  de  Waroux,  II,  391. 
Vorschoven  (Edmond  de),  maïeur  d'Eyck, 

114. 


Vorsselaer  (Anvers).  Seigneurs.  Voy. 
Rotselaer. 

Vorsselaer  (Gérard  de),  chevalier,  vi- 
comte de  Jodoigne,  II,  143. 

VOTTEM  (Liège),  210,  291,  414,  436,  437; 
II,  49;  III,  89,  135,  176.  —  Bataille, 
80,  158,  161,  312,  473;  II,  197,  293, 
300,  334,  490;  III,  CLXXV,  4,  130.  — 
Eglise,  III,  XLViii. 

VoTTEM  (de),  439;  III,  lxix,  cclxx.  Voy. 
Berwier,  Cour. 

VoTTEM  (Engine  de),  437,  439;  II,  162. 
Le  stock  I  de  l'hftpital  Saint-Julien 
mentionne,  fol.  36,  des  legs  faits  par 
Guillaume  de  Vottem,  chanoine  de 
Saint-Martin,  à  ses  sœurs  Isabeau,  Ide, 
Engine  et  Jeanne. 

VoTTEM  (Gérard  Petelhon  de),  chevalier, 
402,  406,  436  (armes),  437-441  ;  II,  141, 
269,  417;  III,  clxxxvi,  176. 

VoTTEM  (Guillaume  de),  cJianoine  de 
Saint-Martin,  436;  II,  162. 

Vottem  (Ide  de),  437;  II,  162;  III,  162. 

VoTTEM  (Jeanne  de),  359,  436,  437;  II, 
160,  162,  424. 

VoTTEM  (d"«  Josse  de),  437;  II,  162. 

VoTTEM  (Marie  dite  Sayve  de),  II,  37. 

Vottem  (N.  de),  438. 

VoTTEM  (N.  N.  de),  béguines,  439. 

VoWEiT  (Louis  li).  éohevin  de  Russon,  II, 
236. 

VowEREAUZ  (Libert  le),  II,  49. 

Vowereauz  (ly)  de  Houtain,  445. 

Vrient.  Voy.  Heers. 

Vrient  (Amicus  dit),  écuyer,  II,  68,  69. 

Vroenhof,  fief,  40. 

Vrolingen,  dépendance  de  Wellen  (Lim- 
bourg).  Seigneurie,  204;  II,  347.  —  Sei- 
gneurs.  Voy.  Printhagen. 

VURE,  près  de  Nivelles  (Brabant),  II,  414. 

Vurendale  (de).  Voy.  Hoen. 

Vyenouwen.  Voy.  Wenauen. 


DES   NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


459 


Vylhe  en  Condroz  (Liège).  Seigneurs. 
Voy.  Eve,  Ossogne,  Vvlhe.  —  Eglise, 
dîme,  168;  II,  392. 

Vylhe  (de),  179  (armes),  195  (id.);  H, 
392  (tableau,  armes). 

Vylhe  (Anselme  de)  dit  d'Ossogne,  sei- 
gneur d'Ossogne,  180;  II,  392. 

Vylhe  (Gérard  de)  dit  aussi  de  Hemri- 
court,  sire  de  Vylhe  en  Condroz,  che- 
valier, 168,  169,  179,  181,  183;  II,  244, 
245,  392,  439;  III,  ccLvni. 

Vylhe  (Gérand  seigneur  de),  179,  355;  II, 
306,  392. 

Vylhe  (Guillaume  de),  seigneur  de  So- 
mal  et  de  Boluemont,  179;  II,  337, 
392. 


Vylhe  (Hellin  de)  et  ses  frênes,  II,  131. 
Vylhe   (Henri,   seigneur  de),   chevalier, 

179;  II,  392. 
Vylhe  (Henri  de),  prieur  d'Evergnicourt, 

abbé   de  Saint-Hubert,    179,    180;   II, 

392. 
Vylhe  (Isabdlle  de),  dame  de  Somal,  179, 

355;  II,  388,  392. 
Vylhe  (Jean  de),  179. 
Vylhe  (Jean  de)  ou  de  Viele,  procureur, 

II,  447. 
Vylhe  (Julienne  de),  dame  de  Gesves, 

180;  II,  80,  164,  321,  392. 
Vylhe  (N.  N.  de),  179;  II,  306,  392. 
Vylhe  (Ottelet  de),  seigneur  d'Ossogne, 

179,  180;  II,  321,  392. 


'W 


W.  abbé  de  Saint-Trond,  II,  22. 
Wachtendonck  (Arnold  sire  de),  81;  II, 

362. 
Wachtendonck  (Herman  de),  III,  ccxci, 

ccxcu. 
Wadrechéez  (Hubert  de),  II,  122,  123. 
Wadrechéez  (Marie  de),  393;  II,  349. 
Wadrechéez  (Servais  de),  II,   122,   123. 

Voy.  Waudrechéez. 
Waelhem  (Anvers),  II,  393. 
Waenrode  (Brabant).  Fief,  42. 
Waenrode  (Albert  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  juge  des  lignages,  42. 
Waenrode  (Catherine  de),  42. 
Waenrode  (Elisabeth  de),  42. 
Waenrode  (Gérarid  sire  de)  et  de  Binck- 

hem,  42. 
Waenrode    (Gérard    de),    seigneur    de 

Binckhem  et  de  Glabbeek,  42. 
Waenrode  (Jean  sire  de)  et  de  Binckhem, 

chevalier,  42;  II,  276. 
Waenrode  (Jean  sire  de),  chevalier,  42, 

43,  72;  II,  315. 


Waffelair  (Radu   fils  de   Rasikin),   III, 

180. 
Wagnée,  dépendance  de  FI  orée  (Namur), 

II,  13,  459.  —  Seigneurs,  II,  44.  Voy. 
Berlo,  Hiernut,  Tongres.  —  Voy. 
Wasnées. 

Wagnée  (Hankar  de),  demeurant  à  Have- 

lignoul,  110;  II,   176. 
Waha  (Bovon  de),  châtelain  de  Mirwart, 

III,  CLI. 

Waha  (Gilles  de),  42. 

Waha  (Humbert  de)  dit  de  Fronville,  che- 
valier, II,  415. 

Waha  (Simon  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  III,  184. 

Wahlwilder,  Walewier  (Limbourg  hol- 
landais), III,  149. 

Waimes  (Badechon  de),  III,  lxh. 

Waimes  (Jean  de),  66,  335;  II,  235,  351 

Waimes  (Jean  de),  sire  de  Renarstein, 
II,   146. 

Waimes  (Jean  de),  costre  de  Malmedy. 
II,  35. 


460 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Waimes  (N.  de),  335;  II,  351. 

Waimes  (Renard  de),  seigneur  de  Renar- 
stein,  334,  335;  II,  351;  III,  lxi,  lxii. 

Waimes  (Winekin  de),  282,  335;  II,  351. 

Wais  (Henri  Brugh  de),  348;  II,  258. 

Wal  (de),  III,  VIII. 

Wal  (Anne  de),  III,  cclxxxv. 

Walcourt  (Namur),  248,  319.  —  Sei- 
gneurie et  château,  108,  146;  II,  354. 

—  Seigneurs.  Voy.  Duras,  Walcourt. 

—  Eglise,  319.  —  Prévôts.  Voy.  Grâce, 
Ville.  —  Costres.  Voy.  Ville. 

Walcourt  (de),  132  (cri),  146  (id.);  III, 

CCLXIX,   31. 

Walcourt  (Folcuin  de),  II,  123. 
Walcourt  (Jacques  de),  146. 
Walcourt  (Jean  de),  sire  d'Aa,  II,  293. 
Walcourt  (Odelin  de),  II,  124. 
Walcourt  (Thierri  de),  plusieurs  [sires 
de  Rochefort,  avoués  de  Dinant],  146; 

II,  182,  354. 

Walcourt  (Thierri  de),  dit  de  Farci en- 

nes,  III,  cix. 
Walcourt  (Wéri  de)  en  1096,  II,  124. 
Walcourt  (Wéri  de),  chevalier,  108. 
Walcourt  (Wéri  de),  comte  de  Clermont 

et  de  Montaigu,  146;  II,  182. 
Waldeck    (Ermgarde    de),    abbesse    de 

Munsterbilsen,  399.  Voy.  Adolphe. 
Waldoreal  (Jean),  échevin  de  Liège,  II, 

75,  130. 
Waldoreal  (Tilman),  échevin  de  Liège, 

III,  ccxxiv. 

Waleffe  (Liège),  II,  66.  —  Châtelain. 

Voy.  HuARD.  —  Patronat  de  l'église, 

II,  420. 
Waleffe  (Jean  de),  de  Villers  lez-Han- 

nut,  191;  II,  150. 
Waleffe  (Walter  de)  de  Latinne,  II,  462. 
Waleran,  archevêque  de  Cologne,  79. 
Waleran,  duc,  II,  2. 


Waleran  III,  fils  du  duc  de  Limbourg,  II, 
132. 

Waleran  IV,  duc  de  Lin^bourg,  61;  III, 
CLXii,  185. 

Walhain  (Brabant),  11,  393.  —  Seigneu- 
rie, 158,  490.  —  Seigneurs,  156,  157, 
196.  Voy.  Haneffe,  Looz,  Marck,  Wal- 
hain. 

Walhain  (de),  II,  490;  III,  lu. 

Walhain  (Amoul  1  de),  II,  393. 

Walhain  (Amoul  II  ou  Amulphe  de), 
conseiller  de  Henri  I  duc  de  Brabant, 

II,  393. 

Walhain  (Amoul  III  sire  de),  chevallier 

banneret,  156;  II,  393. 
Walhain  (Amoul  IV  ou  Emekin  sire  de), 

chevalier,  156,  196;  II,  393. 
Walhain    (Arnoul    V,    seigneur    de)    et 

d'Eghezée,  banneret,  156-158,  170;  II, 

244,  393. 
Walhain   (Gilles  le   Beghe  kJe)   dh  de 

Saint-Géry,  196;  11,393. 
Walhain  (Godefroid  de),  chevalier,  156, 

159,  490;  II,  36,  143,  245,  393,  458. 
Walhain  (Guillaume  de),  II,  393. 
Walhain  (Guillaume  de)  dit  de  Bertin- 

champs,  157,  197;  II,  393. 
Walhain  (Heluide  de),  196;  II,  393;  III, 

157. 
Walhain    (Jacques   sire   de),   chevalier, 

156,  157;  II,  393. 
Walhain  (Jacques  de)  dit  de  Blanmont, 

chevalier,    196;  II,  393. 
Walhain  (Jean  de),  chevalier,  II,  393. 
Walhain  (Mahaut  I   de),   196;   II,  393; 

III,  157. 

Walhain  (Mahaut  II  ou  Mathilde  de), 
héritière  de  Walhain,  de  Hemricourt  et 
d'Eghezée,  157,  490;  II,  36,  292,  393. 
458. 

Walhain  (Marguerite  de),  196;  II,  393; 
III,  157. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


461 


Walhain  (Odran  ou  Odry  de),  sire  de 

Rohegnées    ou    Rosegnies,    chevalier, 

196;  II,  393. 
Walhain  (Otton  de),  sénéchal  de  Bra- 

bant,  chevalier,  157,  196;  II,  393. 
Walhain  (Otton  de),  sire  de  Velaine-sur- 

Sambre,  II,  393. 
Walhain  (René  de),  II,  393. 
Walhain  (X.  de),  sire  de  Bonlez,  156, 196; 

II,  393. 
Walhain  (X.  de),  sire  de  Bonlez,   156, 

196;  II,  393. 
Walhorn  (Herman  de),  336;  II,  322. 
Walhos.  Voy.  Marché. 
Walram.  Voy.  Waleran, 
Walter,  II,  7;  III,  CXL,  clxvii. 
Walter,  archidiacre  de  Liège,  II,  2. 
Walter,  chanoine  de  Saint-Jean  à  Liège, 

II,  184. 
Walter,  chanoine   d'Oignies,   chapelain 

de  l'évêque  de  Liège,  III,  xcv,  xcvi, 
Walter,  doyen  de  Liège  et  archidiacre, 

II,  130. 
Walter,  édhevin  ou  membre  de  la  fami- 

lia  du  chapitre  d'Aix  à  Retinne  ou  à 

Flèron,  II,  1. 
Waltgraff  (Gérard)  de  Cortils,  II,  437, 

475. 
Walzin,  dépendance  de  Dréhance  (Na- 

mur).  Seigneurie,  221. 
Walzin  (de),  221  (armes). 
Walzin  (Marie  de),  221;  II,  273. 
Walzin  (Walter  de),  221. 
Wamont  (Liège),  73. 
Wandre  (Liège),  II,  445,  476. 
Wandre  (de),  II,  394  (tableau,  armes). 

Voy.  DiAVOLOS. 
Wandre  (Alexandre  I  de),  chevalier,  hom- 
me de  l'église  de  Verdun,  II,  394. 
Wandre  (Alexanidre  II  dit  délie  Tour  de), 
211,215;  II,  216,394. 


Wandre  (Alexandre  III)  ou  Sandrekin  dit 
délie  Tour  de),  16,  57;  II,  394,  398. 

Wandre  (Alexandre  IV  délie  Tour  de), 
57;  II,  394. 

Wandre  (Arnoul  délie  Tour  de),  11,  394. 

Wandre  (Aubert  de),  chevalier,  II,  394. 

Wandre  (Catherine  de),  abbesse  de  Vive- 
gnis,  II,  394. 

Wandre  (Gilles  de),  II,  394. 

Wandre  (Gilles  délie  Tour  de),  II,  394. 

Wandre  (sire  Godefroid  de).  Il,  377. 

Wandre  (Guillaume  délie  Tour  de),  II, 
394. 

Wandre  (Jean  de),  II,  394. 

Wandre  (Jean  delIe  Tour  de),  II,  251, 
394. 

Wandre  (Justa  de),  II,  394. 

Wandre  (Louis  de),  III,  187. 

Wandre  (Mabille  délie  Tour  de),  II,  394. 

Wandre  (N.  de),  II,  394. 

Wandre  (Ode  de),  299;  III,  159. 

Wandre  (Rassekin  délie  Tour  de),  sei- 
gneur de  Saive  en  partie.  II,  394. 

Wandre  (Renechon  délie  Tour  de),  215, 
277;  11,282,  393. 

Wandre  (Ruezele  de),  II,  394. 

Wandre  (Wilhote  de),  II,  271,  394;  III, 

LXIV. 

Wane  (Humbert).  Voy.  Bernalmont. 

Wanender  (Jean  de),  II,  298. 

Wangenies  (Hainaut),  et  non  Wagnèe. 
Seigneur.  Voy.  Bertinchamps. 

Wanghe  (Liège),  41. 

Wanze  (Liège),  21;  III.  cli,  136,  193, 
197.  —  Echevins.  Voy.  Warnant. 

Wanze  (Ailid  de),  abbesse  du  Val-Notre- 
Dame,  II,  487. 

Wanze  (Libert  de),  chevalier,  et  Odierne, 
sa  fille,  III,  176. 

Wanzoul  (Ailid  de),  III,  cli,  197. 

Wanzoul  (Hellin  de),  céarier  de  l'évoque 
à  Wanze,  III,  cli,  197. 


462 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


War  (Pirlot  de),  58;  II,  324. 

War  (Thomas  de),  58. 

Warcq-lez-Mézières  (Ardennes).  Sei- 
gneurs. Voy.  Looz. 

Waremme  (Liège),  211;  II,  23,  346;  III, 

LXiv,  cxLix.  —  Lombards,  II,  32.  — 

Châtellenie,   château,    137,  211,   377; 

III,  XLVI,  CXII,  CLVIII,  ccxcviii,  21,  22. 

-  Châtelains.   Voy.  Athin,  Jeneffe, 

MONDERSDORP,    POLARDE.   —    AvOUeriC, 

137.  —  Avoués.  Voy.  Jeneffe,  Polar- 
DE.  —  Eglise,  chapelle,  dîme,  377,  432  ; 
III,  23.  —  Bataille,  208,  398,  399,  432; 

II,  136,  308;  III,  clxxv,  23,  32,  35.  — 
Voy.  Fontaine,  Voremei. 

Waremme  (de),  III,  cxl. 

Waremme  (Amoul  de),  notaire,  II,  78. 

Waremme  (Francon  de),  chevalier,  croisé, 

III,  CLXXVI. 

Waremme  (Michel  de),  II,  75. 

Waremme  (Milot  de),  III,  18. 

Waremme  (Rasse  de),  385;  III,  18,  48. 

Waremme  (Robert  de),  II,  127,  128. 

Waremme  (Walterde),  II,  127.  L'obituaire 
de  l'abbaye  de  Neufmoustier  rappelle 
la  mémoire  de  Baudouin  fi'ls  de  Bau- 
douin, chevalier  de  Waremme. 

Warencelles  (de).  Voy.  Printe. 

Warfusée,  dépendance  de  Saint-Georges 
(Liège),  8,  13,  85,  247;  III,  lxxvii,  35, 
42.  —  Seigneurie,  9-11,  26,  27,  127, 
142;  III,  XXVII,  ccxxxvi.  —  Seigneurs, 
432;  III,  Lxxxii,  Lxxxvi,  68.  Voy.  Don- 

MARTIN,  ENGHIEN,  HaNEFFE,  WaRFUSÉE. 

Chapelle  castrale,  6,  8. 
Warfusée  (de),  29,  70,  71,  131,  196,  197 
(armes),  305;  III,  ix,  x,  li,  lui,  lxxxix, 

XCI,  CXII,  CLIII,  CCLXVI,  CCLXIX,   14,  21, 

25,  28,  29,  162.  Voy.  Donmartin. 
Warfusée  (Agnès  de),  85;  II,  314;  III, 
481. 


Warfusée  (Agnès  de)  de  Momalle,  II, 

486. 
Warfusée  (Ailid   ou   Alix   de)    dite   la 

Belle,  6-8;  II,  440;  III,  vi,  xxx,  xxxiii, 

XLI,   XLIII,    LXXVII,    LXXXIII,   CXCIX. 

Warfusée  (Ailid  de),  dite  aussi  de  Mo- 
melette,  abbesse  du  Val  Notre-Dame, 
7,  12,  85;  II,  11,  12,  395,  486,  487;  III, 
LXXXIX,    160. 

Warfusée  (Ailid  de),  abbesse  de  la  Paix- 
Dieu,  339;  III,  160. 

Warfusée  (Ailid  de)  dite  de  MomaMe, 
26,  29;  II,  397. 

Warfusée  (Antoine  de)  ou  de  Momaile, 
surnommé  Chevrechon,  avoué  de  Mo- 
malle, seigneur  de  Momelette,  cheva- 
lier, puis  moine  du  Val  Saint-Lambert, 
12;  II,  6,  7,  11,  12,  133,  486,  487;  III, 

LXXXIX,  CXVI. 

Warfusée  (Amoul  de),  chevalier,  58-60, 

85,  124,  380;  II,  7,  8,  380,  395,  396, 

416,  479,  486;  III,  160. 
Warfusée  (Amoul  de)  -Waroux,  avoué 

d'Amay,  49,  50;  II,  398;  III,  192,  193. 
Warfusée  (Catherine  de),  religieuse  à  la 

Paix-Dieu,  16;  II,  398. 
Warfusée  (Catherine  de),  prieure  du  bé 

guinage  de  Saint-Christophe,  III,  19'. 
Warfusée  (Catherine  de)  -Waroux,  50; 

II,  398. 

Warfusée  (Elisabeth  dame  de),  II,  487. 
Warfusée  (Fastré  de)  dit  de  Pepingen, 

seigneur  de  Virginal,  38;  II,  397;  III, 

192. 
Warfusée  (Gérard  de),  15,  40;  II,  397; 

III,  47. 

Warfusée  (Gérard  de)  dit  de  TJlly,  moine 

à  Saint-Laurent,  39;  II,  397. 
Warfusée  (Gertrude  de)   -Waroux,  50; 

II,  398. 
Warfusée  (Guillaume  I  de),  seigneur  et 


DES   NOMS  DE  LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


463 


dit  de  Pepingen,  chevalier,  12,  15,  37, 

38,  185,  431;  III,  192. 

Warfusée  (Guillaume  II  de)  dit  de  Pe- 
pingen, 38;  II,  397. 
Warfusée  (Guillaume  III  de).  Voy.  Wa- 

ROUX. 

Warfusée  (Heluiid  de),  17,  177;  II,  190, 

395. 
Warfusée  (Hugues  de),  9,  10. 
Warfusée  (Isabelle  de),  fille  de  Rasse  III 

du  premier  mariage,   15,  41,  476;  II, 

276,  397. 
Warfusée  (Isabelle  de)  -Waroux,  fille  de 

Rasse  III  du  second  mariage,  57;  II. 

394,  398. 
Warfusée  (Jean  de)  dit  le  Rousseau,  15, 

39,  313;  II,  397;  III,  47. 
Warfusée  (Jean  de),  dit  de  Pepingen, 

38;  II,  397;  III,  192. 

Warfusée  (Jeanne  de)  dite  de  Momalle 
ou  de  Herck,  15,  26,  27,  32,  141  ;  II, 
239,  488.  Omise  par  erreur  dans  le  ta- 
bleau de  la  page  397  (t.  II);  III,  xxvii, 
155,  192. 

Warfusée  (Jeanne  de),  dianoinesse  de 
Moustier-sur-Sambre,  38;  II,  397. 

Warfusée  (Juette  de),  religieuse  au  Val 
Notre-Dame,  II,  398. 

Warfusée  (Lambert  de),  chevalier  en 
1196,11,482. 

Warfusée  (Lambert  de),  chanoine  de 
Saint-Jean,  II,  485. 

Warfusée  (Lambert  de)  dit  de  Pepingen, 
maïeur  de  Saint-Trond,  38;  II,  397. 

Warfusée  (Libert,  clerc  puis  sire  de)  dit 
Sureal,  5,  486. 

Warfusée  (Mahau  ou  Mathilde  de),  reli- 
gieuse au  Val  Notre-Dame,  15,  45;  II, 
397. 

Warfusée  (Mahaut  de)  -Waroux,  55;  II, 
275,  307,  398. 


Warfusée  (Marie  de),  épouse  de  Renard 
sire  d'Abée,  15,  46,  150;  II,  137,  397, 
409. 

Warfusée  (Marie  de),  religieuse  au  Val 
Notre-Dame,  16;  II,  398. 

Warfusée  (Marie  de)  dite  de  Pepingen, 
II,  357,  397. 

Warfusée  (Marie  de)  -Waroux,  49,  50; 
II,  398. 

Warfusée  (N.  N.  de),  11,  85,  94,  152, 
156,  232,  248,  374;  II,  281,,  393  395, 
396;  III,  LU,  35. 

Warfusée  (N.  de),  dame  de  Burtonbur, 
13,  60;  II,  201,  395. 

Warfusée  (N.  de),  chanoinesse  de  Mous- 
tier-sur-Sambre,  38;  H,  397. 

Warfusée  (N.  de)  -Momalle,  33. 

Warfusée  (N.  de)  -Pepingen,  38,  431  ;  II, 
240,  397. 

Warfusée  (N.  de)  -Waroux,  49,  50;  II, 
398. 

Warfusée  (N.  de)  -Waroux,  religieuse  au 
Val  Notre-Dame,  50;  II,  398. 

Warfusée  (N.  de)  -Waroux,  religieuse  à 
Saint-Victor  lez-Huy,  16;  II,  398. 

Warfusée  (Ode  ou  Oude  de),  16,  57,  292, 
323;  II,  304,  398;  III,  180. 

Warfusée  (Otton  sire  de),  vers  1100, 
chevalier,  5.  Voy.  Donmartin. 

Warfusée  (Otton  de),  dit  de  Henripont, 
cfhanoine  de  Saint-Vincent  à  Soignies, 
15,  40;  II,  397. 

Warfusée  (Rasse  de),  chevalier,  vers 
1130,  5. 

Warfusée  (Rasse  I  sire  de).  Voy.  Don- 
martin. 

Warfusée  (Rasse  II  sire  de),  époux  d'Hé- 
luide  dame  de  Henripont,  13,  58;  II, 
395,  487;  III,  cc3«xv. 

Warfusée  (Rasse  III  sire  de),  de  Henri- 
pont et  de  Waroux,  dit  aux  vingt  en- 
fants, 11,  12,  15,  16,  49,  53,  54,  58,  109, 


464 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


116,  143,  158,  177,  185,  215,  232,  256, 
263-265,  291,  292,  308,  323,  334,  335, 
337,  431,  447,  452,  471,  476;  II,  299, 

307,  395,  397,  398,  402,  488;  III,  Liv, 

LVI,  CCLXVI. 

Warfusée  (Rasse  IV  sire  de)  et  de  Hen- 
ripont  dit  à  la  Petite  Bouche,  chevalier, 
12,  15,  16,  25,  27,  28,  37;  II,  40,  397; 

III,   XXVII,   CCLXVI,    155. 

Warfusée  (Rasse  V  de),  seigneur  de  Wa- 
roux  et  avoué  d'Amay,  chevalier,  12, 
16,  49,  111,  447;  II,  398;  111,   192. 

Warfusée  (Rasse  VI  de),  sire  de  Waroux 
et  de  Hautepenne,  bourgmestre  de 
Huy,  chevalier,  maïeur  de  Liège,  juge 
des  lignages,  49,  50,  119,  374;  II,  122. 
241,  398;  111,  ccx,  25. 

Warfusée  (Rasse  VII  de),  dit  de  Pepin- 
gen,  38;  II,  357,  397. 

Warfusée  (Rasse  VIII  de),  dit  de  Se- 
raing,  chevalier,  59;  II,  396. 

Warfusée  (Robert  I  de)  dit  de  Tilly,  15, 
38;  11,  397. 

Warfusée  (Robert  II  de)  dit  de  Tilly,  39, 
138;  II,  163,  267,  397. 

Warfusée  (Walter  I  de)  dit  [seigneur] 
de  Momaile,  dit  le  bon  Waufflar,  che- 
valier, puis  frère  mineur,  13,  14,  85, 
129,    170,   173;   II,  33,  395,  488;  III, 

CXIII,  CLXXVII,  CLXXVIII. 

Warfusée  (Walter  II  de),  seigneur  de  Mo- 
maile, chevalier,  maréchal  de  l'évê- 
ché,  3,  12,  15,  26-28,  32,  33,  39,  86,  96, 
105,  109,  111,  119,  141,  142,  143,  215, 

308,  313,  385,  455;  II,  61,  134,  174, 
176,  229,  397,  488;  lil,  xlix,  21,  32, 
47,  192. 

Warfusée  (Walter  de)  dit  de  Momaile, 
fils  naturel  du  précédent,  II,  397. 

Waring  (Jean  et  Jeanne)  de  Crotteux, 
II,  481. 

Warisoulx  (Jean  de),  II,  369. 


Warnant  (Liège),  III,  clxxxi,  192.  — 
Eglise  ou  chapelle  Saint-Georges,  II, 
399. 

Warnant  (de)  et  de  Ladrier  de  Warnant, 

II,  399,  400  (tableaux,  armes),  488  (ar- 
mes), 490  (sceaux);  111,  x,  30  (armes). 
Voy.  Bradin,  Champenois,  Jardin, 
Saint-Jean,  Velroux. 

Warnant  (Adolphe  de),  seigneur  du  châ- 
teau de  Warnant,  échevin  de  Huy,  II, 
399,  400,  489. 

Warnant  (Adrien  de),  II,  488. 

Warnant  (Agnès  de  Ladrier  de),  II,  400; 

III,  193. 

Warnant  (Alard  de),  bourgeois  de  Huy, 

II,  399. 
Warnant  (Amel  I  de),  bailli  de  Moha, 

bailli  de  Hesbaye,  chevalier,  264;  II, 

399,  489. 
Warnant  (Amel  II  dit  aussi  Amelot  de), 

chevalier,   192;  II,  247,  399,  489;  III, 

ÛLX-XX!. 

Warnant  (Amel  III  de),  40;  II,  229,  397, 
399. 

Warnant  (Amel  IV  ou  Amelot  de),  II, 
399. 

Warnant  (Amel  V  de)  de  Velroux,  II, 
387. 

Warnant  (Amel  VI  de),  II,  488. 

Warnant  (Amel  de),  prêtre,  III,  193. 

Warnant  (Arnoul  I  de),  chevalier,  II, 
399. 

Warnant  (Amoul  II  de),  échevin  de  Huy. 
chevalier,  échevin  de  Liège,  40,  120; 
II,  215,  241,  399,  489;  III,  CLXXXii,  193. 
Ce  personnage  avait  pour  armes  six 
lions,  posés  3-2-1.  Son  quasi-homony- 
me, qui  suit,  portait  :  coupé  de...  et 
de...  au  lion  couronné  brochant  (Na- 
VEAU  ET  PouLLET,  EpUaphcs,  t.  Il, 
pp.  409-410,  n"  2327,  2329.  —  DE 
Raadt,  Sceaux  armoriés,  IV,  p.  202). 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


465 


Warnant  (Arnoul  I  de  Ladrier  de)  dit 

aussi  Ernekin,  échevin  de  Huy,  baiWi 

de  Moha,  II,  399,  400,  491. 
Warnant  (Arnoul  II  de  Ladrier  de),  sei- 
gneur du  château  de  Warnant,  115;  II, 

299,  400. 
Warnant   (Baudouin   de),   dhevalier,   11, 

488. 
Warnant  (Baudouin  de  Atrio,  chevalier 

de),   II,  400;   III,   cclv.   Peut-être  le 

même  que  le  précédent. 
Warnant  (Baudouin  de  la  Tour  de),  II, 

488. 
Warnant  (Baudouin  du  Château  de),  III, 

193. 
Warnant  (Butor  de),  II,  399,  489. 
Warnant  (Catherine  du  Château  de).  II, 

399. 
Warnant  (Catherine  de),  religieuse  au 

Val-Notre-Dame,  II,  399,  490. 
Warnant  (Catherine  de),  épouse  de  Go- 

defroid  de  Hannut,  II,  399. 
Warnant  (Colart  de),  II,  488. 
Warnant  (Désirée  de),  264;  II,  327,  399. 
Warnant  (Eustache  Persant  de),  (deux), 

II,  353. 
Warnant  (François  de).   Voy.  Warnant 

(Jean-François). 
Warnant  (Frédéric  de),  III,  193. 
Warnant  (Gérard  de),  curé  de  Bodegnée, 

receveur  du  chapitre  de  Saint-Martin, 

II,  490. 
Warnant  (Gertrude  de),  II,  399. 
Warnant  (Gilles  de),  II,  488. 
Warnant  (Gilles  de  Ladrier  ou  de  La- 
derrière  de),  II,  400,  490. 
Warnant  (Gontier  de)  ou  de  Wrenans, 

II,  488. 
Warnant  (Hanekinet  de),  II,  399. 
Warnant  (Hannekin  de  Ladrier  de),  II, 

400. 
Warnant  (Helwy  de),  II,  399. 

TOMK   III. 


Warnant  (Henri  de),  propriétaire  de  la 
maison  derrière  le  moustier  de  Fumai, 
II,  400. 

Warnant  (Hubert  ou  Hubin  I  de  Ladrier 
de),  échevin  de  Wanze,  II,  400,  490. 

Warnant  (Hubin  II  ou  Hubinet  fde  La- 
drier] de),  II,  400. 

Warnant  (Hubin  III  [de  Ladrier]  de), 
baiWi  de  Moha,  seigneur  du  château 
de  Warnant,  II,  400,  491. 

Warnant  (Hugues  [de  Ladrier]  de),  curé 
de  Mameffe,  II,  400. 

Warnant  (Hugues  dit  Huechon  ou  Hu- 
war  [de  Ladrier]  de),  II,  400. 

Warnant  (Huhont  Viront  de),  chevalier, 
II,  488. 

Warnant  (Jean  de),  dhevalier,  11,  488. 

Warnant    (Jean    de),    chroniqueur,    III, 

XXXVII,   XXXVIII. 

Warnant  (Jean  de)  dit  de  Preit,  cheva- 
lier, II,  387,  488. 
Warnant  (Jean  chevalier  de)  dit  Courcol, 

II,  488. 
Warnant  (Jean  de),  écuyer,  II,  489. 
Warnant  (Jean   [de  Ladrier]   de),  voué 

de  Libois,  II,  400. 
Warnant  (Jean  Bothars  ou  Bochars  de), 

II,  488. 
Warnant  (Jean   Faniket  de),  chevalier, 

seigneur  du  château  de  Warnant,  II, 

399,  489. 
Warnant  (Jean-François  ou  Johan  Fran- 

ke  [de  Ladrier]  de),  II,  400,  490;  III. 

193. 
Warnant  (Jean-Henri  dit  Grandjean  de), 

II,  399. 
Warnant  (Jean  dit  Petit  Jean  de),  II,  399. 
Warnant  (Jean  Persant  de),  échevin  de 

Liège,  II,  353. 
Warnant  (Jeanne  de),  chevaleresse,  II. 

215,  399. 

59 


466 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Warnant  (Jeanne  de  Ladrier  de),  dame 

et  dite  de  Fumai,  II,  400. 
Warnant  (seigneur  Kakoit  de),  H,  488. 
Warnant  (Lambellon  de),  bourgeois  de 

Huy,  II,  488. 
Warnant  (Libert  Butor  de),  II,  399. 
Warnant  (Marie  de),  11,  399,  490. 
Warnant  (Marie   [de  Ladrier]   de),  II, 

400. 
Warnant  (Marie  de),  deux,  abbesses  de 

la  Paix-Dieu,  11,  399. 
Warnant  (Marie  de),  abbesse  du  Val  No- 
tre-Dame, 11,  490. 
Warnant  (Michel  de),  11,  488. 
Warnant  (N.  de)  ou  de  Ladrier  de  War- 
nant, II,  215,  399,  400. 
Warnant  (Otton  I  de),  chevalier,  II,  399. 
Warnant  (Otton  11  de),  citain  de  Liège, 

II,  488. 
Warnant  (Otton  III  dit  Ottelet  ou  Otte- 
kin  de),  bailli  de  Moha,  oppidain  de 
Huy,  chevalier,  11,  399,  488,  489. 
Warnant  (Otton  IV  dit  Ottar  de),  fils  de 

Butor,  11,  399. 
Warnant  (Otton  V  seigneur  du  château 

de),  II,  399,  489. 
Warnant  (Otton  VI  dit  Ottar  de)  dit  d 
Oultremont,  demeurant  à  Marsinne,  49, 
50;    II,    398.    Pourrait    être    identifié 
avec  l'un  de  ceux  qui  suivent. 
Warnant  (Otton  1  dit  Ottar  de  Laderrière 

de),  H,  400. 
Warnant  (Otton  11  dit  Ottar  ou  Ottelet 

de  Ladrier  de).  II,  400,  490. 
Warnant  (Otton  III  dit  Ottelet  [de  La- 
drier] de),  échevin  de  Fumai,  11,  400. 
Warnant  (Otton  IV  dit  Ottar  de  Ladrier 

de),  fils  de  Hubert,  II,  400. 
Warnant  (Otton  V  dit  Ottelet  de  Ladrier 
de),  fils  de  Jean-François,  II,  400,  490; 

III,  193. 
Warnant  (Rigaud  1   de  Lademère  de). 


bailli  de  Moha,  châtelain  et  seigneur 
de  Fumai,  échevin  de  Wanze,  11,  400, 
490;  111,  193. 
Warnant  (Rigaud  II    [de  Ladrier]   dei, 

seigneur  de  Fumai,  II,  400. 
Warnant  (Rigaud  111  de  Ladrier  de)  dit 

de  Fumai,  II,  400. 
Warnant  (Thomas  de),  templier,  II,  488. 
Warnant  (Walter  de),  111,  193. 
Warnant  (Walter  de)  dit  Harleit,  II.  400. 
Warnier,  II,  124,  127. 
Warnier,  citain  de  Liège,  fils  de  Marie 

de  Dinant,  11,  444. 
Warnier,  ministerialis,  II,  124;  III,  cxl. 

Voy.  Nivelle. 
Waroux,    dépendance    d'AUeur   (Liège), 
456;  II,  17,  404.  —  Seigneurie,  diâ- 
teau,  6,  10,  45;  II,  16,  401  ;  111,  cclxiii, 
5,  6.   -  Seigneurs.  Voy.  Gothem,  Gu- 
lÂrdin,  Leuze,  Polain.  —  Paix  de  Wa- 
roux, 327.  —  Echevins.  Voy.  Polain. 
Waroux  (de),  lignage,  parti,  15,  26,  49, 
95.   104,  118,   141,   144,  151,  233,  247, 
345,  375,  376,  385,  397,  407,  408,  443, 
446,  450,  451,  452,  455,  469,  472,  474, 
475;  II,  333,  334,  401-404  (tableaux, 
armes).  435,  488;  III,  xxvii,  xliii,  xlv, 
LI,  LIX,  lxii,  lxxiii,  ccv,  ccxxxvi,  cclx, 
cclxiii,  cclxvi,  cclxix,  192,  194.  Voy. 
Alleur,  Asson,  Awans,  Blalo,  Falot, 
Germeal,    Gulardin,    Lantin,    Poin- 
DANT,  Polain,  Proidhomme,  Voroux. 
Waroux  (Abraham  1  de),  chevalier,  451, 
455;  II,  16,  17,  402,  404.  493;  III,  193, 
194. 
Waroux  (Abraham  11  de),  fils  de  Breton 

le  jeune,  452;  H,  402;  III,  193. 
Waroux  (Abraham  111  de),  chanoine  de 

Saint-Martin,  456;  II,  404. 
Waroux  (Abraham  IV  de),  mari  d'Ide  de 
Grâce.  11,  228,  404. 


DES  NOMS  DE   LIEUX  ET  DE   PERSONNES. 


467 


Waroux  (Abraham  V  de),  mari  de  Péroné 
de  Haocourt,  369,  456;  II,  232,  404. 

Waroux  (Abraham  VI  de),  allouen,  456; 
II,  404. 

Waroux  (Abraham  VII  de),  fils  de  Jean 
de  Wanender,  II,  298. 

Waroux  (Agnès  de),  52,  93;  II,  290,  403. 

Waroux  (Breton  le  vieux  de),  chevalier, 
seigneur  de  Waroux,  avoué  d'Awans, 
sire  de  Jeneffe,  143,  197,  239,  251,  310, 
375,  376,  401,  420,  428,  439,  443-445, 
451,  454,  457,  475,  476,  482,  486;  II, 
141,  257,  286,  329,  336,  337,  389,  401, 
402,  434,  435,  484;  111,  ccx,  ccxiv, 
ceux,  1,  2,  31,  40. 

Waroux  (Breton  [Libert]  le  jeune  de 
Waroux),  sire  de  Waroux,  chevalier, 
109,  288,  356,  376,  451,  455-457,  467, 
469,  479;  II,  15,  16,  216,  333,  348,  401, 
402,  404,  434,  435,  484,  491-493;  III, 
ccxiv,  1. 

Waroux  (Catherine  de),  II,  216,  402,  435. 

Waroux  (Counoye  de),  451,  456;  II,  402. 

Waroux  (Englebert  de),  52;  II,  403. 

Waroux  (Englebert  de),  bourgmestre  de 
Liège,  II,  333. 

Waroux  (Euirars  ou  Euirewin  de),  cha- 
pelain de  Saint-Lambert,  II,  474. 

Waroux  (Everneas  de),  475;  II,  474. 

Waroux  (Everneas  de),  chapelain  de  St- 
Lambert,  II,  474. 

Waroux  (Gobert  de),  changeur,  475;  II, 
69,  70,  474;  III,  cccxxii. 

Waroux  (Gobert  de)  dit  Maille  à  Maille, 
II,  474. 

Waroux  (Godefroid  le  Vilain  de),  deux, 
II,  491. 

Waroux  (Guillaume  I  seigneur  de)  dit  le 
vieux,  chevalier,  fils  de  Breton  le  jeu- 
ne, 59,  407,  451  (armes),  452-454;  II, 
134,376,402;  III,  cxviii,  1,  14. 

Waroux  (Guillaume  II,  seigneur  de)  dit 
Tome  III. 


le  jeune,  chevalier,  maire  d'Ouffet, 
fils  du  précédent,  15,  49,  452;  II,  30, 
33,  243,  402;  III,  cxviii,  cxcvm, 
ccxxxvi,  1,  2,  4-8,  12-14,  28,  193. 

Waroux  (Guillaume  III  de),  bailli  de  la 
cathédra'le,  111,  193. 

Waroux  (Guillaume  IV  de),  deuxième 
fils  de  Rasse  de  Warfusée  et  de  Juette 
de  Waroux,  12,  16,  39,  49,  51,  263; 
II,  398,  403;  III,  194. 

Waroux  (Guillaume  V  de),  mari  de  Jean- 
ne de  HoUogne,  51,  53,  264,  334;  II, 
208,  258,  335,  403,  442. 

Waroux  (Guillaume  VI  de),  demeurant  à 
Ramet,  51,  52,  263,  474;  II,  350,  403. 

Waroux  (Guillaume  VII  de),  chevalier, 
seigneur  de  Voroux,  fils  de  Rasse,  51, 
52,  98,321;  11,232,  403. 

Waroux  (Guillaume  VIII  de),  fils  du  pré- 
cédent, 52;  II,  403. 

Waroux  (Guillaume  IX  de),  maire  du  ban 
de  Seraing,  52,  474;  II,  348,  403. 

Waroux  (Guillaume  X  de),  chevalier  ou 
religieux  de  Saint-Jean  de  Jérusalem, 
52;  II,  403. 

Waroux  (Guillaume  de),  plusieurs,  265; 

II,  90,  287,  381,  464;  III,  194.  En  1288, 
vivait  dom  Guillaume  de  Waroux,  moi- 
ne de  Saint-Jacques,  et  Lambreke  son 
frère  {Abbaye  de  Saint-Jacques,  char- 
trier). 

Waroux  (Henri  de),  changeur,  II,  494; 

III,  162. 

Waroux  (Henri  de),  échevin  de  Liège, 

II,  494. 
Waroux  (Humbert  le  Polain  dit  Corbeau 

de),  chanoine  de  Saint-Denis,  curé  ûe 

Villance,  408;  II,  333,  405. 
Waroux  (Humbert  le  Polain  dit  Corbeau 

de),  junior,  II,  333. 
Waroux  (Ide  de),  II,  494. 

59. 


468 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


Waroux  (Jacques  de),  51,  444,  460;  II, 

334,  403. 
Waroux  (Jacques  Perceval  de),  II,  287, 

333. 
Waroux  (Jean  de),   plusieurs,   52,   261, 

447;  II,  64,  387,  403,  474,  494. 
Waroux  (Jean  de)  dit  de  Gomsée,  282; 

11,219. 
Waroux  (Jean-Englebert  de),  II,  333. 
Waroux  (Jean   Gulardin  de),  maire  de 

Herstal,  II,  333.  Voy.  Gulardin. 
Waroux  (Juette  héritière  de),  49;  II,  307, 

395,  397,  398;  III,  14. 
Waroux  (Juette  de),  en  1324,  II,  474. 
Waroux  (Juette  de),  femme  de  Thierri  de 

Parfondry,  265. 
Waroux  (Lambert  de),  II,  474. 
Waroux  (Lambert  de),  dit  Maille  à  Maille, 

475;  II,  325,  474. 
Waroux  (Libert  de),  II,  494. 
Waroux  (Louis  de),  II,  33. 
Waroux  (Louis  de),  chevalier  de  l'ordre 

teutonique,  452;  II,  402;  III,   193. 
Waroux   (Marie  de),  religieuse  au   Val 

Notre-Dame,  51;  II,  403. 
Waroux  (Marie  de),  deux,  II,  333,  494. 
Waroux  (Monar  de),  282,  475;  II,   180, 

219. 
Waroux  (N.  N.  de),  51-53,  264,  366,  447, 

452,  453,  456,  457,  462,  467,  469,  475, 

476,  482;  II,   154,  208,  265,  276,  298, 

337,  348,  366,  368,  401-404,  422,  434, 

493;  III,  cccxxi,  31. 
Waroux  (N.  N.  le  Vilain  de),  béguines 

de  Saint-Christophe,  II,  491. 
Waroux  (Ottar  ou  Ottelet  de),  51,  52, 

290,  359;  11,  160,  403. 
Waroux  (Oude  de),  454;   II,  313,  402; 

III,  XL,  181. 
Waroux  (Perceval  de),  227;  II,  144. 
Waroux  (Rasse  I  de),  sire  de  Voroux, 

échevifl  et  bourgmestre  de  Liège,  51, 


98,  321,  460,  462,  464;  II,  83,  175,  232, 
284,  403. 

Waroux  (Rasse  II  de),  chevalier,  sire  de 
Voroux,  II,  151. 

Waroux  (Rasse  de),  52;  II,  403. 

Waroux  (Rasse  de),  chevalier,  11,  226. 

Waroux  (Rasse  ou  Rassekin  de)  dit  de 
Peves  ou  de  Paifve  [et  non  de  Pede 
comme  il  est  écrit  dans  de  Raadt,  IV, 
p.  202],  II,  403.  Ce  Rassekin  était,  en 
1376,  marié  à  Guillemette  de  Paifve, 
veuve  de  Godenul  de  Paifve. 

Waroux  (Rasse  de),  moine  de  Saint-Lau- 
rent, 52;  II,  403. 

Waroux  (Rassekin  de),  curé  de  Saint-Ni- 
colas à  Liège,  456;  II,  404. 

Waroux  (Robert  de),  II,  401. 

Waroux  (Roger  de),  frère  mineur,  452; 
II,  402. 

Waroux  (Simon  de),  II,  494. 

Waroux  (le  Vilain  de),  451,  456;  II,  402, 
491. 

Waroux  (Wéri  de  Voroux  dit  de),  II,  391. 

Waroux  (Wéri  de)  dit  Maille  à  Maille, 
diangeur,  475;  11,325,474. 

Warsage  (Liège).  Seigneurs,  III,  ci.?:xxiv. 

Warsage  (de),  200;  II,  288,  432.  Voy. 
Flémalle. 

Warsage  (Marie  de),  II,  432. 

Wartaing  (Aufly  de),  261;  II,  387. 

Wartaing  (Warnier  de),  261. 

Wartaing  (Warnier  de),  abbé  de  Saint- 
Gilles,  261. 

Warvelle  (Frédéric  de),  lombard  à  Liè- 
ge, II,  367. 

Warzée  (de).  Voy.  Payen. 

Warzée  (Thomas  de),  155;  II,  409. 

Wasnées  (Herman  de),  II,  459. 

Waspaden  (Gilles,  Gosuin  et  Hanet),  II, 
280. 

Wasseige  (Liège),  II,  142.  —  Seigneurie, 
II,  416.  —  Bailli.  Voy.  Commognes. 


DES  NOMS  DE  LIEUX  ET  DE  PERSONNES. 


469 


Wassenaar  (Béatrix  de)  de  Polanen   160- 
II,  143. 

Wassenaar  (Jean  de)  de  Polanen,  sire  de 

la  Leck,  160. 
Wassenaar  (Jean  de),  sire  de  Pdanen,  la 

Leck,  Bréda,  167. 
Wassenberg   (Prusse   rhénane),    16.    — 
Eglise    Saint-Georges,    III,    cxxxi.    — 
Chanoines.  Voy.  Hemricourt. 
Wassenberg  (Gérard  de),  16. 
Wassenberg  (Gérard  de),  comte  de  Guel- 

dre,  Ili,  cxxxi,  cxxxiii. 
Wassenberg  (JVlathilde  de),  16,  452,  453; 
II,  243,  402;  III,  cxcviii,  ccxxxvi,  193, 
194. 
Wastefale  (dame  de).  Voy.  Noiers. 
Wastial  (Pirar  le),  bourgmestre  de  Huy, 

II,  432. 
Wastine   (la),   dépendance   de   Malèves 

(Brabant),  38. 
Watelet,  maïeur  de  Horion,  II,  46. 
Waterscheide,    dépendance    de    Genck 

<Limbourg),  381.  Voy.  Nieuwdorp. 
Wathier  (Henri),  sculpteur,  III,  xx. 
Waucomont  (Jean  de),  II,  463. 
Waudrechéez  (Jean  de),  échevin  fle  Bi- 
nant, 221.  Voy.  Wadrechéez. 
Waudrechies  (Héluy  de),  II,  306. 
Waufflar.  Voy.  Warfusée. 
Waulsort  (Namur).  Abbaye,  III,  cv,  cxii. 

—  Abbés.  Voy.  Anthisnes,  Robert. 
Wavereaz  (les),  III,  40.  Voy.  Wavreal. 
Wavereis  (Humbert),  410. 
Wavre  (Brabant).  Seigneurs.  Voy.  Beau- 
fort,  Lummen,  Spontin. 
Wavre  (Guillaume  sire  de),  de  Hermalle 

etd'Ehein,  97;  II,  78,82,294. 
Wavre  (Imaine  de),  386;  II,  248. 
Wavre  (Jean  de),  chevalier,  seigneur  de 

Pamel,  Perck,  Ledeberg,  Elewyt,  386. 
Wavre  (Jean  sire  de),  chevalier,  97,  321  ; 
II,  78,  294. 


Wavre  (Marguerite  de),  72,  97;  II,  294. 
Wavre  (Marie  de),  dame  de  Hermalle, 

98,  321;  II,  79,  82,  83,  232,  294;  III, 

XV,  XVI,  171. 
Wavre  (Renier  de),  chevalier,  châtelain 

de  Dalhem,  II,  209,  435. 
Wavre  (Siger  de),  II,  128. 
Wavreal  (Alexandre)  de  Huy,  395;  II, 

349. 

Wavreal  (Marguerite),  II,  375. 
Wazelin,  ministerialis,  II,  124. 
Wazon,  chanoine  puis  évêque  de  Liège, 
II,  123,  124,  458;  III,  cvii,  cxxxix,  clxv, 

CLXVII. 

Wede  (Gérard  délie),  III,  159. 
Wedergraet  ou  Contrecœur,  près  d'Ap- 
pelteren  (Flandre  orientale).  Seigneur. 
Voy.  Trazegnies. 
Wedergraet  (Jeanne  de),  II,   148. 
Weerde  ou  Weert.  Seigneur.  Voy.  Pe- 

tersheim. 
Weerst  (Jean  de),  II,  254. 
WÈGE  (le).  Voy.  Lowaige. 
Wehr,   village  de   la   régence   d'Aix-la- 

OhapeUe,  III,  147. 
Weirte.  Voy.  Wehr. 
Weismes.  Voy.  Waimes. 
Welkenhuis    (Henri    de),    seigneur    de 

Clermont,  II,  148. 
Welkenhuis  (Thierri  de),  avoué  de  Lont- 

zen,  châtelain  de  Dalhem,  II,  425. 
Wellen  (Limbourg),  45;  II,  59. 
Wellen  (Arnold-Gérard  de),  291  ;  III,  xxi. 
Wellen  (Martin  Lonys  de),  chanoine  éoo- 

lâtre  de  Saint-Jean,  III,  xviii,  xix. 
Wellin  (Luxembourg).  Maire.  Voy.  La- 
vaux. 
Wellin  (Thibaud  de)  dit  de  Lavaux-Sain- 

te-Anne,  II,  281. 
Wellin  (X.  de),  71;  II,  281. 
Wenauen  ou  Venauen,  château  sous  Rôs- 


470 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


rath   (Prusse   rhénane),    138,   489.   — 
Seigneur.  Voy.  Mondersdorp. 

Wenauen  (Marguerite  de),  137,  138,  489; 
II,  267. 

Wenceslas,  duc  de  Brabant  et  de  Luxem- 
bourg, 21,  64,  82,  138,  163;  III,  clxxxii, 
cxcv,  C3CCIX,  cccxxv,  cccxxvi.  —  Em- 
pereur, 153. 

Wepenaiglhes  ou  Wepenailhes  (vigne 
et  moulin  de),  II,  77. 

Werchin  (Jacques  de),  III,  ccxiv. 

Werchin  (la  dame  de),  II,  230. 

Were  (Rutger  de),  307. 

Werenbert,  chanoine  de  Notre-Dame  à 
Aix-la-Oiapelle,  II,  2. 

Werenzo,  dhanoine  de  Notre-Dame  à  Aix- 
la-Chapelle,  II,  2. 

WÉRi,  abbé  de  Lobbes,  III,  xcix. 

Wéri,  chanoine  de  Notre-Dame  à  Aix-la- 
OhapeUe,  II,  2. 

WÉRI,  chevalier,  fils  d'Adélaïde,  11,  127. 

WÉRI,  maire  de  Liège,  III,  cxxxvii,  clii. 

WÉRI,  prévôt  de  Saint-Nicolas  en  Glain, 
prétendant  à  l'abbatiat  de  Saint-Lau- 
rent, 351. 

WÉRI  (de  Preit  ou  de  Comblain).  II,  2, 
468. 

WÉRis  (Luxembourg),  III,  148. 

Werm  lez-Tongres  (Limbourg).  Seigneu- 
rie, 113,  115,  116,229;  II,  154.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Bernar,  Greyve,  Ordan- 
OE.  —  Voy.  Voremei. 

Werm  (Godenoul  de),  dhevalier,  II,  134. 

Werpesteyne  (Jean  dit  Graffe  et  Rene- 
chon  de),  438. 

Werve  (Philippe  van  de),  III,  cclxxvii. 

Wesemael  (Brabant).  Seigneurs,  189, 
396;  III,  23. 

Wesemael  (de),  III,  34.  Voy.  Lobosch. 

Wesemael  (Amoul  de),  326,  397;  II,  320; 
III,  ccxxxvii. 


Wesemael  (Amoul  de),  sire  de  Wyer  et 

de  Cosen,  chevalier,  397,  398. 
Wesemael  (Amoul  de)  dit  de  Wyer  ou 

de  Vivier,  228;  III,  34. 
Wesemael   (Catherine   de)   ou   van    den 

Wyer,  228,  229. 
Wesemael  (Franck  bâtard  de),  chevalier 

banneret,  14,  173;  III,  clxxvii,  clxxviii. 
Wesemael  (Guillaume  sire  de),  maréchal 

de  Brabant,  397,  398. 
Wesemael  (Henri  de),  sire  de  Wyer  et  de 

Meerhout,  chevalier,  228,  398;  II,  144. 
Wesemael  (Henri  bâtard  de),  398;  III,  23. 
Wesemael  (Jean  de),  seigneur  de  Fallais, 

maréchal  de  Brabant,  III,  ccxlv. 
Wesemael  (Marie  de),  dame  de  Merxem, 

Sctiooten,    Wilre   et   Wuestwezel,    69, 

160;  II.  143. 
Wesemael  (Mathilde  de)  dite  de  Quabe- 

ke,  161,  162;  III,  ccxlii. 
Wetenchile,    Wetencholes.    Voy.    Wa- 

rencelles. 
Wettheym.  Voy.  Witthem. 
Wevelinchoven,  au  diocèse  de  Cologne, 

169,  170.  —  Seigneur,  23. 
Wevelinchoven  (Florent  de),  évoque  de 

Munster,  d'Utrecht,  sous-doyen  de  Co- 
logne, 23. 
Wevelinchoven  (Juette  de),  chanoinesse 

de  Nivelles,  19,  23,  487;  II,  191. 
Wez,  lieu-dit  à  Grivegnée,  II,  469,  472. 

Voy.  Preit. 
Wez  (Gérard  de),  438. 
Wez  (Marie  de),  II,  370. 
Wez,  sous  Frandiimont,  dépendance  de 

Theux  (Liège),  212. 
WiBALD,    abbé   de   Stavelot,    III,    cxxvi, 

cxxxvi,  cxxxvii. 
Wicheronpreit  (Goblet  de),  II,  271. 
Wicheronpreit  (Jean  de),  II,  425,  469. 

WiCMANN,   III,  CXL. 

WiDEUX  (Catherine  de),  353;  II,  374. 


DES  NOMS  DE  LIEUX   ET   DE   PERSONNES. 


471 


WiDOYE  (Limbourg),   195. 

WiELDRECHT  (Hdlande  méridionale).  Sei- 
gneur. Voy.  Merwede. 

WiERDE  (la  dame  de),  114;  II,  413. 

WiERDE  (Marie  de),  282;  II,  219. 

WiERE  (AmoM  de),  chevalier,  seigneur 
de  Hollede,  II,  478. 

WiERE  (Gérard  de),  II,  478. 

WiGER  I,  avoué  de  l'église  de  Liège,  II, 
123. 

WiGER  II,  avoué  de  l'église  de  Liège,  II, 
126. 

WiGER,  homme  libre,  III,  ex. 

WiGMANNUs.  Voy.  Wychmannus. 

WiHOGNE  (Liège),  en  flamand  Neudorp, 
retraduit  en  Neufville,  460;  II,  463.  — 
Château,  336;  II,  168,  322;  III,  ccxxxi, 
34. 

WiHOGNE  (de),  II,  321,  405  (tableau).  Voy. 
Hamal. 

WiHOGNE  (Aigletine  de)  dite  la  Etouce,  II, 
405;  III,  194. 

WiHOGNE  (Ave  de),  II,  405. 

WiHOGNE  (Barthélemi  de),  II,  405. 

WiHOGNE  (Catherine  de),  II,  405. 

WiHOGNE  (Eustache  de),  II,  463. 

WiHOGNE  (Gérard  de),  222,  249;  II,  259, 
274,  405. 

WiHOGNE  (Gérard  de),  chanoine  de  Saint- 
Pierre,  II,  405. 

WiHOGNE  (Gilles  de),  plusieurs,  222,  249; 
II,  274,  405,  494;  III,  cccxxiii,  158. 

WiHOGNE  (Gilles  de),  doyen  de  Sainte- 
Croix,  II,  405. 

WiHOGNE  (Gilles  de),  échevin  de  Horion, 

II,  48. 

WiHOGNE  (Godefroid  de),  chevalier,  323, 

420;  II,  321,  343,  463. 
WiHOGNE  (Godenoul  de),  II,  463. 
WiHOGNE  {Guillaume  de),  plusieurs,  222, 

249;  II,  259,  274,  405,  451,  463,  494; 

III,  CCXXXVII, 


WiHOGNE  (Hanekin  de),  II,  405. 

WiHOGNE  (Heluy  de),  religieuse  au  Val- 
Benoît,  II,  463. 

WiHOGNE  (Henri  de),  II,  463;  III,  194. 

WiHOGNE  (Henri  de),  chanoine  de  Saint- 
Denis,  420;  II,  321. 

WiHOGNE  (Henri  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  II,  463. 

WiHOGNE  (Henri  Godenoul  de),  II,  45, 
463. 

WiHOGNE  (Ide  de),  II,  405. 

WiHOGNE  (Isabelle  de),  II,  463. 

WiHOGNE  (Jean  de),  222,  249;  II,  259, 
274,  405. 

WiHOGNE  (Jean  de),  frère  mineur,  420; 
II,  321;  III,  196. 

WiHOGNE  (Jean  de),  chanoine  de  Saint- 
Lambert,  prévôt  de  Saint-Pierre,  II, 
405. 

WiHOGNE  (Jean  de),  chanoine  de  Saint- 
Pierre,  II,  405. 

WiHOGNE  (Jean  de),  chanoine  et  doyen  de 
Saint-Pierre,  II,  405. 

WiHOGNE  (Jean  de),  prêtre,  II,  405. 

WiHOGNE  (Jean  dit  Manfroid  de),  II,  405. 

WiHOGNE  (Jean  Perceval  dit  Perceval  de), 
120,  336,  424;  II,  321,  322,  385. 

WiHOGNE  (Julienne  de)  dite  de  Neufville 
(Neudorp),  religieuse  d'Herckenrode, 
II,  405. 

WiHOGNE  (Kathon  de),  II,  405. 

WiHOGNE  (Libert  de),  pilusieurs,  222,  249, 
424;  II,  236,  259,  322,  405,  494. 

WiHOGNE  (Marguerite  de),  336;  II,  322. 

WiHOGNE  (Marie  de),  II,  322. 

WiHOGNE  (Maron  de),  II,  405. 

WiHOGNE  (Massote  de),  II,  405. 

WiHOGNE  (Michel  de),  II,  405. 

WiHOGNE  (N.  N.  de),  120,  336;  II,  241, 
322. 

WiHOGNE  (Perceval  de).  Voy.  Wihogne 
(Jean  Perceval  de). 


472 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


WiHOGNE  (Stassin  de),  II,  405;  111,  194. 

WiHOGNE  (Thomas  de)  [dit  du  Bois] ,  che- 
valier, 11,  405;  111,  194. 

WiHOGNE  (Willekin  le  bâtard  de),  II,  322. 

Wilde  (Arnold),  échevin  d'Aix-la-Cha- 
pelle, 67. 

Wilde  (Marie)  de  Streversdorp,  67,  459; 
11,  175. 

Wilde  (Renard),  échevin  d'Aix-la-Cha- 
pelle, 66,  67;  11,202,235. 

Wilde  (Renard)  de  Streversdorp,  67. 

Wildenberg  (Catherine   dame  de),   80; 

II,  362. 

Wildenberg  (Philippe  sire  de),  80. 
Wilderen  (Limbourg).  Bataille,  H,  452; 

III,  XXVI. 

WiLGENRU,  rivière,  34.  Voy.  Awilhonrieu. 
WiLHEAME    (Henri)     de     Laminne,    111, 

CCXLIX. 

WiLHEAME  (Jean)  de  Laminne,  III.ccxlix. 

Wilhemar,  II,  62. 

WiLHERSTER,  lieu-dit  près  de  Chênée,  11, 

28. 
Wilkar  d'Awans,  II,  406  (tableau, armes). 
Wilkar  d'Awans  (Agnès),  plusieurs,  274, 

349,  354,  429;  II,  206,  258,  295,  406. 
Wilkar  d'Awans  (Amoul),  354,  427;  II, 

189,  406. 
Wilkar    d'Awans   (Guillaume   I)   dit   le 

vieux,  410,  429;  11,  406;  111,  43,   194. 
Wilkar   d'Awans   (Guillaume   II),   348, 

354,  409,  427;  II,  388,  406. 
Wilkar  d'Awans  (Guillaume  111),  bailli 

de   Saint-Lambert,   échevin  de   Liège, 

354,  433;  II,  256,  406. 
Wilkar  d'Awans  (Jacques),  II,  406. 
Wilkar  d'Awans  (Mabille),  II,  406. 
Wilkar  d'Awans  (Marie),  plusieurs,  354; 

II,  406. 
Wilkar  d'Awans  (N.),  409. 
Willaren.  Voy.  Awilhonrieu. 


WiLLEMBRENGES  (Jean  de),  chanoine  de 
Saint-Lambert,  448;  II,  257,  493. 

WiLLEMs  (Pierre),  secrétaire  de  l'abbaye 
d'Averbode,  III,  ccxcvi. 

WiLLERZiES  (Namur),  III,  xxxvui.  —  Sei- 
gneurs. Voy.  Enghien,  Hemricourt. 

WiLLERziES  (Godefroid  de),  chanoine  de 
Saint-Lambert,  Ml,  xxxviii. 

Willine,  dépendance  de  Berloz  (Liège), 
11,5. 

WiLLONRY.  Voy.  Awilhonrieu. 

Wilre  (Seigneur  de).  Voy.  Wesemael. 

Wilre  (sire  Alexandre  de).  II,  4. 

Wilre  (Amoul  de),  sire  de  Loonbeek  et 
de  Champles,  308. 

WiNAND,  bourgeois,  11.  131. 

WiNANDTSRODE.  Seigneur.  Voy.  Maxhe- 
reit.  —  Voy.  Rode. 

WiNDE  (Walter  de),  47;  II,  137. 

Wineghem  (de),  III,  cclxviii. 

WiNRic,  dianoine  de  Notre-Dame  à  Aix- 
la-Chapelle,  II,  2. 

Wintershoven  (Limbourg),  36,  39.  — 
Seigneurs.  Voy.  Guygoven,  Surlet. 

Winti  (Rasse  de),  chevalier,  III,  cix. 

WisLEZ,  dépendance  de  Theux  (Liège), 
212,  413. 

WiTTEM,  écrit  aussi  Wifhem  (Limbourg 
hollandais),  482.  —  Seigneurie,  483.  — 
Seigneurs,  417,  482;  II,  337;  III,  40. 
l'oy.  CossELAER,  Fraipont,  Meers, 
ScHAEFDRiES,  WiTTEM.  Des  membres 
de  cette  famille  prennent  les  noms  de 
Julèmont  et  de  Chameux. 

WiTTEM  (de),  483;  111,  cxix. 

WiTTEM  (Amoul  I  sire  de),  chevalier, 
350,  482,  483;  II,  178,  268. 

WiTTEM  (Amoul  II,  sire  de),  chevalier, 
482,  483;  II,  178. 

WiTTEM  (Barbe  de),  II,  318. 

WiTTEM  (Catherine  de),  11,  138,  318. 

WiTTEM  (Frédéric  de).  II,  412. 


DES  NOMS  DE   LIEUX   ET  DE   PERSONNES. 


473 


WiTTEM  (Gérard  1   de),  chevalier,  482; 

II,   178. 
WiTTEM  (Gérard  II   [et  III?],  sires  de), 

II,  178,  301. 
WiTTEM  (Gilles  de),  482;  II,  178. 
WiTTEM  (Herman  de)  dit  de  Charneux, 

482,  483;  II,  178.  Voy.  Charneux. 
WiTTEM  (Jacques  de).  II,  224. 
WiTTEM  (Jean  de),  seigneur  de  Bauter- 

sem,  II,  318. 
WiTTEM  (Marguerite  de),  350,  482,  484, 

485;  II,   178,  457. 
WiTTEM  (N.  de),  483;  II,  178. 
WoDÉMONT,  dépendance  de  Neufohâteau 
lez-Visé  (Liège).  Seigneurie,  22,  211; 
II,  216;  III,   155.  —  Seigneurs.  Voy. 
Atrive,  Brialmont,  Fraipont. 
WoDÉMONT  (de),  II,  472. 
WoDÉMONT  (Catherine  de),  II,  471. 
WODÉMONT?  (Elisabeth  de),  II,  341. 
WODÉMONT  (Ewruin  de),  II,  129. 
WODÉMONT  (Geele  de),  II,  471. 
WODÉMONT  (Gilon  de),  II,  251. 
WODÉMONT  (Guillaume  de),  chevalier,  II, 

472. 
WODÉMONT  (N.  de),  II,  140. 
WODÉMONT  (Tilman  de),  II,  251. 
WODÉMONT    (Willekin    ou   Winekin    de), 

[ohevalierj,  11,251,472. 
WoDON,    dépendance    de     Cortil-Wodon 
(Namur),  186. 

WOERINGEN.   Voy.  WORRINGEN. 
WOLBERT,  II,   124. 

WoLBODON,  évêque  de  Liège,  III,  cxlv. 
WoLFRAiDT   (Limbourg  hollanidais).   Sei- 
gneurs. Voy.  Haren. 
WOLFRATH  (de).  Voy.  Ghoor. 
WoMMELGHEM  (AnvBTs).  Scigncurs.  Voy. 

IMMERSEEL. 

WoNCK  (Limbourg),  66,  296,  441  ;  II,  234, 
249.  —  Garnison,  III,  34.  —  Eglise, 
440.  _  Voy.  BÉCHUT,  Harche,  Pas. 


WoNCK  (de),  441.  Voy.  Grevece,  Pas. 
WoNCK  (Amel  de),  II,  230,  341. 
WoNCK  (Amel  le  Polain  de),  367;  II,  230. 
WoNCK  (Amel  de  Haccourt  dit  de),  che- 
valier, 367,  368;  II,  230. 
WoNCK  (bâtards  de),  441. 
WoNCK  (Gérard  de),  II,  230. 
WONCK  (Guillaume  de  Hcrck  ou  de),  che- 
valier, châtelain  de  Looz,  II,  249. 
WoNCK  (Henri  le  Polain  de),  367;  II,  230. 
WoNCK  (Jacques  de),  chanoine  de  Saint- 
Jean,  III,  cm. 
WoNCK  (Jean  de),  recteur  de  Saint-Nico- 
las, à  Goyer,  III,  cm. 
WoNCK  (N.  N.  de),  441. 
WoNCK  (Philippe  dievalier  de),  H,  249; 

III,  184. 
WoNCK  (Philippe  de  Herck  ou  de),  dit 

aussi  le  Polain,  II,  249. 
WoNCK  (Renchon  le  Polain  de),  II,  230. 
WoNCK  (Walter  le  Vilain  de),  chevalier, 

441;  II,  328;  III,  LXi,  184. 
WoNCK  (X.  de),  402. 

WoRMs,  ville  d'Allemagne.  Evêque,   111, 
cxxxvii.  —  Expectative  de  prébende, 
236.  —  Chanoines.  Voy.  Suderman. 
WoRRiNGEN   (Prusse  rhénane).   Bataille, 
14,  34,  61,  156,  307,  482,  490;  II,  268, 
308,  393;  III,  CLXXV,  ceux. 
WoTEALCORTY,  licu-dit,  III,  133. 
WoTOUL.  Voy.  Jupil'le. 

WOTRENGES.  Voy.  OtRANGE. 

WouDE  (Jean  van),  maître  d'hôtel  du  duc 
de  Bourgogne,  28;  II,  239. 

WOUTREMAN.    Voy.   JUPILLE. 

WoY  (Maroie  de),  II,  461. 
WuESTWEZEL    (Anvers).    Seigneur.    Voy. 

Wesemael. 
WusTHERCK  (Thierri   Pétri   de),   notaire, 

II,  60. 
Wychmannus,  II,  123.  124. 


474 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 


WvER  (de  Wesemael  de),  228.  Voy.  We- 

SEMAEL. 

Wyer  (fief  de)  sous  Heerlen  (Llmbourg 
hollandais),  dit  aussi  de  Vivario  ou  de 
Vivier,  181;  II,  390. 

Wyer  (de)  ou  de  Vivario,  H,  390  (tableau, 
armes). 

Wyer  (Catherine  van  den)  ou  de  Vivario, 
69;  II,  223,  390. 

Wyer  (Elisabeth  van  den),  dame  de 
Leuth,  181;  II,  390. 

Wyer  (Gilles  de)  ou  de  Vivario,  cheva- 
lier, 181;  II,  390. 

Wyer  (Jeanne  van  den),  dame  de  Ryok- 
holt,  181;  II,  390. 


Wyer  (N.  van  den)  ou  de  Vivario,  II,  390. 
Wyer  (Paul  I  van  den),  chevalier,  II,  390. 
Wyer  (Paul  II  van  den).  sire  de  Leuth, 

181;  II,  164,  390. 
Wyerde.  Voy.  Wierde. 
Wynantsrade.  Voy.  Rode,  Schônau,  Wi- 

nantsrode. 
Wynes  (de)  en  Brabant.  397;  III,  34.Voy. 

Overwinden. 
Wyngaerden  (seigneur  de).  Voy.  Brede- 

rode. 
Wyngaerden  (Agnès  van  den).  II,  166. 
Wyngaerden  (Marguerite  Bol  van  den), 

II,  151. 


Xanten  (Prusse  rhénane).  Chapitre,  64. 

Xhendremael  (Liège),  220,  318,  319,  362, 
460;  II,  49.  Voy.  Hautepenne. 

Xhendremael  (de),  373.  Voy.  Auzembhes, 
Othée. 

Xhendremael  (Amel  de),  356,  435;  II, 
391. 

Xhendremael  (Amoul  de).  Voy.  Othée. 

Xhendremael  (Buevon  de),  305;  II,  376, 
431;  III,  XLui. 

Xhendremael  (Démence  de),  III,  192. 

Xhendremael  (Gérand  de),  485;  II,  178. 

Xhendremael  (Guillaume  de),  422;  II, 
275,  322,  449. 

Xhendremael  (Guillaume  de),  chevalier, 
seigneur  d'Avenne  et  de  Merlemont, 
châtelain  de  Montenaeken,  juge  des  li- 
gnages, prévôt  de  Bouillon,  23,  24,  101  ; 
II,  322,  347. 

Xhendremael  (Isabelle  de),  356;  II,  391. 

Xhendremael  (Jean  de),  356,  435;  II, 
391;  m,  Lxx,  75.  Voy.  Othée. 

Xhendremael  (Libert  de),  chanoine  de 
Saint- Barthdemi,  422;  H,  168,  322. 


Xhendremael  (Marie  de),  356;  II,  391. 
Xhendremael  (N.  N.  de),  356;  II,  391. 
Xhendremael  (Renier  de),  II,  376. 
Xhendremael  (Walter  de),  II,  372. 
Xhendremael  (X.  de),  II,  391. 
Xheneumont  (de),  II,  431  (armes).  Voy. 

POLAIN. 

Xheneumont  (Gela  de),  II,  431,  432. 
Xheneumont  (Gode froid  de),  II,  333. 
Xheneumont  (Guillaume  de),  II,  475. 
Xheneumont  (Marie  de),  II,  333. 
Xheneumont  (Mette  de),  II,  475. 
Xherveal  (Baudouin),  chevalier,  434. 
Xherveal  (Jean)  de  Bemau,  209;  II,  167, 

425,  456. 
Xherveal  (N.),  434;  II,  256. 
Xherveal  (Ulric)  de  Bemau,  avoué  de 

Mortier,  II,  425. 
Xherveal  de  Bemau,  chevalier.  II,  425. 
Xhodeweauz  (Jean),  II,  85. 
Xhoket  (Libert)  de  Freloux.  245;  II,  414. 
Xhoris  (Liège),  II,  421. 
Xhoris  (Maroie  de),  469;  II,  154. 


DES   NOMS  DE   LIEUX    ET   DE   PERSONNES. 


475 


Xhos  (les  de)  en  Comdroz,  86;  III,  un.  Xhos  (Gilles  de),  II,  64,  314;  III,  lui, 

Voy.  OcHAiN.  182. 

Xhos  (Gérard  de),  chanoine  de  Plône  et  Xhos  (Jean  et  Walter  de),  III,  182. 

curé  d'Antheit,  III,  182.  Xhovémont,  lieu-dit  lez-Liége,  111,   134. 


Yernawe,  dépendance  de  Saint-Georges 
(Liège),  III,  CLxxxv.  —  Sous-avoué,  III, 
ccxvii.  —  Bchevins,  III,  lxxxix. 

Yerne,  rivière,  191;  III,  xn,  42. 

Yernée-Fraineux  (Liège).  Dîme,  98.  — 
Seigneurs.  Voy.  Yernée. 

Yernée  (Agnès  d'),  H,  306. 

Yernée  (Ailis  d'),  320;  II,  232;  III,  171. 

Yernée  (André  d'),  écuyer,  seigneur 
d'Yernée,  40,  320;  II,  229,  232. 

Yernée  (Helwy  d'),  religieuse  à  Houthem, 
320;  II,  232. 

Yernée  (Jean  I  d'),  40,  320;  II,  232;  III, 
171. 

y.ERNÉE  (Jean  II  d'),  320;  II,  232. 

Yernée  (Jeanne  d'),  320;  II,  232. 

Yernée  (Marguerite  d'),  320;  II,  232. 

Yernée  (Rasse  d'),  320;  II,  232,  306. 

Yerteit  (les),  II,  452. 


Yerteit  (Guillaume),  II,  452. 
Yerteit  (Jean),  orfèvre.  II,  452. 
Yerteit  (Simon)  dit  le  Torrier,  II,  452. 
Ymmerseel  (d').  Voy.  Immerseel. 
Yscha  (Everard,  Lambert  et  Olivier,  che- 
valiers de),  III,  cxciv. 

YSEMBRUC  (d'),   III,  CDLII. 

YsEMBRUc  (E.  de),  ardhidiacre  de  Liège, 
II,  18. 

Yssche  (Arnold  d')  ou  de  Heisque,  châ- 
telain de  Dalhem,  II,  435,  436. 

Yssche  (Gérard  de)  ou  de  Bergh,  châte- 
lain de  Dalhem,  II,  435.  Voy.  Iske. 

Yve  (dame),  II,  472. 

YvE  (Jacques  ou  Jamoton  de)  et  non  de 
Eycke,  III,  163. 

Yve  (Louis  d'),  245;  II,  496. 

Yve  (Marie  d'),  394;  II,  349;  III,  163. 


Zak  (Jean)  de  Maestricht,  èchevin  de  Len- 

culen,  463;  II,  82,220. 
Zamale  (Arnoul  de)   ou  de  Samale,  II, 

451. 
Zamale  (Gérard,  Ide,  Ide-Michel,  Jean, 

Wéri  de),  II,  451. 
Zeelhem     (Limbourg).     Seigneur.     Voy. 

Diest.  —  Chartreux,  69. 
ZÉLANDE  (comte  de),  11,  489.        Vicomte. 

Voy.  Fauquemont.  —  Châtelain.  Voy. 

VOORNE. 

Zelke  (Catherine  de),  II,  489. 
Tome  III. 


Zetrud  (Brabant).  Seigneur.  Voy.  Schô- 

NAU. 

ZoLDER  (Limbourg),  333. 

Zonhoven    (Limbourg).    Seigneur.    Voy. 

Bastogne. 
ZoNUWE  (Jean  de),  bourgmestre  de  Has- 

selt,  fils  d'Eustache,  93. 
ZuENTiBOLD,    roi    de    Lotharingie,     III, 

ccxviii. 
ZuTEMiNE,  II,  407  (tableau,  armes). 
ZuTEMiNE  (Adilhe),  II,  407. 
ZuTEMiNE   (Henri  I  de  Treit  ou  de  Maes- 

60 


476 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


tricht  dit),  échevin  de  Liège,  466;  II, 

40,  407. 
ZuTEMiNE  (Henri  II),  252,  286,  292;  II, 

342,  407. 
ZuTEMiNE   (Jean   I),   292,   466;    II,   324, 

407;  III,  182. 
ZUTEMINE  (Jean   II),  210,  252,  292;   II, 

167,  407. 
ZUTEMINE  (Marie),  292;  11,  407. 
ZUTEMINE  (N.),  11,  407. 


ZUTEMINE  (Rausin),  292;  II,  407. 

ZUTPHEN  (Gueidre).  Eglise,  284. 

ZwANE,  non  flamand  d'enseigne,  332. 

ZwANE  (Arnold  van  den),  échevin,  bourg- 
mestre, receveur  du  duc,  à  Maestricht, 
323.  332,  338;  II,  195. 

ZwANE  (Herman  van  den)  de  Maestricht, 
332,  338;  II,  188. 

Zybe  (dame)   de   Maestricht,   307.   Voy. 

LiCHTENBORG. 


DERNIÈRES  CORRECTIONS 


Page  X,  ligne  23,  au  lieu  de  :  l'on  en  possédai,  lixez  :  l'on  n'en  possédât. 

»  XVI,  ileruière  ligne,  ajoutez  :  dépendant,  Hemricoiirt  avait  un  cicrc-secrétaire 
particulier,  pour  l'aider  dans  certains  de  ses  travaux  (Pauvres  en  lie,  cens 
et  rentes,  année  1401,  n»  75). 

»  xxiii,  ajoutez  ;  Lorsque  Hemricourt  voulait,  dans  les  assemblées  publiques  ou 
autres,  s'en  référer  aux  anciennes  coutumes,  on  le  plaisantait  et  on 
le  traitait  en  vieux  rétrograde  :  «  S'il  y  at  aulcun  qui  diet  aicun  bien, 
ilh  est  teiilement  ravalleis  de  parolies  qu'il  n'est  oyus  ne  creyus,  anchois 
en  acquiert  grans  raalgreis  »  [Patron  de  la  Temporalité,  §  43,  t.  III,  p.  76). 

»  XXXV,  ligne  11,  au  lieu  de  :  et  de  Lamormenil,  lisez  :  et  de  Moresnet.  Dans  le 
registre  4  de  la  Cour  féodale  de  Brabaut,  on  trouve  folio  500,  pour 
Moresnet,  la  forme  :  Mormensi  bi  Monshem. 

»    Lxxvni  et  xcni,  une  erreur  typographique  a  transformé  Otbert  en  Albert. 

»  Lxxxi.  En  1400  encore,  Donmartin  était  considéré  comme  paroisse;  le  desser- 
vant de  l'église  était  alors  Gérard  de  Pierreuse  {Hôpital  Saint- Christophe, 
reg.  II,  fol.  93). 

»  cxLvii.  Le  texte  critique  d'Anselme  publié  par  Koepke  (M.  G.  H.  SS.,  t.  VII, 
p.  210)  porte,  au  sujet  de  la  construction  du  pont  des  Arches,  ce  qui 
suit  :  ponlem  super  Mosam  magna  sumptu  extruxit.  C'est  le  texte  inter- 
polé publié  par  Chapeaville;;qui  relate  :  pontem  magnum  super  Mosam 
suis  sumptibus  extruxit.  On  ne  peut  donc  faire  état  du  texte  donné  par 
Chapeaville  pour  supposer  l'existence  d'un  pont  antérieur.  Voy.  d'autres 
passages  relatifs  au  magnus  pons  ou  au  pons  maximus,  dans  Roi'Ssead, 
La  Meuse,  Annales  de  la  Société  archéologique  de  Namur,  l.  59,  p.  85, 
note  5. 

«  ccLiv.  Dans  le  testament  de  Lulgarde  de  Gothem,  du  13  février  1284,  on 
trouve  pour  désigner  les  neveux  et  les  nièces  les  expressions  :  frerefilh, 
frerefilhe,  sororlilh,  sororlilhe  [Hôpital  Tirbourse,  grand  stock,  fol.  420). 

»     365.  Momaidv  est  Montmédy  plutôt  que  Malmedy. 


TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 


TOME  PREMIBR. 

Paies. 

Le  Miroir  des  Nobles  de  Hesbaye I 

Additions  et  corrections 437 

TOME  II. 

Codex  diplomaticus I 

Tableaux  généalogiques  des  principales  familles  traitées  dans  le  Miroir  des 

Nobles  de  Hesbaye 135 

Notes  complémentaires 41JS 

TOME  III. 

Introduction,  par  Edouard  Poncelet i 

I.  —  Hemricourt,  sa  vie,  sa  position  sociale,  sa  menlalité xa 

II.  —  Les  amvres  de  Jacques  de  Hemricourt xxx 

i'  Le  Miroir  des  Nobles  de  Hesbaye xxi 

2»  Le  Traité  des  guerres  d'Awans  et  de  Waroux i,« 

5»  Le  Patron  de  la  Temporalité  de  Liège lxxii 

III.  —  La  légende  de  Basse  de  Dammartin lxxtu 

lY.   —  Coup  d'œil  sur  tes  classes  sociales  au  pays  de  Liège.  Partidpalion  au 

gouvernement  et  aux  affaires xat 

1°  Ecclésiastiques c 

2*  Nobiles en 

3"  Ministeriales cxxv 


480  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES. 

PifM 

4»  Milites clu 

3»  Écuyers ccxii 

«•  Bourgeois ccxv 

T  Villaiiis ccxvii 

«•  Serfs •....• cciTii 

V.     —  Les  fortunes  au  XIV'  siècle ccxu 

VL   —  État  civil  des  personnes ccxxv 

i"  Noms  et  prénoms ccxxv 

2*  Naissances.  —  Procédés  mnémoniques ccxxxii 

3°  Mariages.  —  Unions  précoces  et  mariages  tardifs.  —  Rema- 
riages. —  Divorces  ccxxxv 

40  Complexion.  —  Mortalité ccxlvi 

5°  Bâtardise ccxlvi, 

6""  Terminologie  des  parentés ccun 

VIL  —  Armoiries.  —  Cris  d'armes.  —  Collège  héraldique cclvh 


Manuscrits  ET  éditions  dfs  oeuvrfs  db  Jacques  de  H(hricourt, 
PAR  Alphonse  Bayot. 

Première  section.  —  U  Miroir  des  Nobles  de  Hesbaye  et  le  Traité  des  guerres 

d'Awans  et  de  Waroux. 

Chapitre  L     —  Description  des  manuscrits cclxxiii 

»       11.    —  Les  précédentes  éditions ccxca 

»       IIL        Classement    des  manuscrits  ,du   Miroir  des   Nobles  de 

Hesbaye cccvi 

»       IV.  —  Classement  des  manuscrits  du  Traité  des  guerres  d'Avcans 

et  de  Waroux cccxlvi 

»       V.    —  Plan  et  caractères  de  notre  édition  du  Miroir  et  du  Traité.       ccclix 

»       VL  —  Notre  texte  du  Miroir  el  du  Traité.  —  Additions,  correc- 
tions, notes  critiques cccxc 


TABLE  GENERALE  DES  MATIERES.  481 

Deuxième  section.  —  Le  Patron  de  la  Temporalité. 

Chapitre  l.    —  Description  des  manuscrits cdiv 

»        II.   —  Les  précédentes  éditions cdxxii 

»        IlL  —  Classement  des  manuscrits CDXxnr 

»        IV.  —  Plan  de  notre  édition  du  Patron cdlyiii 


Le  traité  des  guerres  d'Awans  et  de  Wahoux 1 

Le  Patron  de  la  Temporalité 51 


Additions  et  corrections   relatives    au    commentaire  historique  et  aux 

tableaux  généalogiques • iSS 

Table  alphabétique  des  noms  de  lieux  et  de  personnes 199 

Dernières  corrections *77 

Table  générale  des  matières *79 


PLEASE  DO  NOT  REMC 
CARDS  OR  SLIPS  FROM  THIS 

UNIVERSITY  OF  TORONTO 


DH  Hemricourt,   Jacques 
I^^  Œuvres  de  Jacqu 

H46  Hemricourt 
t.3