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Full text of "Oeuvres; revues sur les manuscrits originaux et les éditions les plus correctes"

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OEUVRES 

DE  BOSSUET. 


TOME   XLIII.  ; 


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de    VD 


t'Oaoetiu^ 


Chez 


A  VERSAILLES, 

LEBEL,  Editeur,  imprimeur  du  Roi  et  de  l'Évêché,  me 
Satory,  u.<»  122. 

A  PARIS, 

LE  NORMANT, imprimeur-libraire,  rue  de  Seine, n.«  8j 
PILLET,  imprimeur-libraire,  rue  Christine ,  n.»  5  j 
BRUNOT-LABBE ,  libraire ,  quai  des  Augustins ,  u."  33  j 
BLAISE,  libraire,  quai  des  Augustins ,  n.°  6i  ; 
LE  CLERE,  libraire,  quai  des  Augustins,  n.**  35 j 
BOSSANGE  ET  MASSON,  imprimeurs -libraires,  rue^ 

de  Tournon  ; 
RENOUARD,  libraire,  rue  Saint- André-des-Arts; 
TREUTTEL  et  VURTS  ,  libraires ,  rue  de  Bourbon  j 
FOUCAULT,  libraire,  rue  des  Noyers,  n.*>  Syj 
AUDOT,  libraire,  rue  des  Mathurins- Saint -Jacques, 

n.°  iSj 
POTEY,  libraire ,  rue  du  Bac; 
GOUJON,  libraire  de  LL.  AA.  RR. Mesdames  Duchesses 

de  Berry  et  d'ORLÉAws,  rue  du  Bac,  n.»  33; 
DELAUNAY,  libraire,  Palais-Royal ,  galerie  de  Bois. 

A  BAYEUX, 

GROULT,  libraire. 

ET  A  BRUXELLES, 

LE  CHARLIER,  libraire. 


OEUVRES 

DE  BOSSUET, 

ÉVÊQUE    DE    MEAUX, 

REVUES  SUR  LES  MANUSCRITS  ORIGINAUX; 
ET  LES  ÉDITIONS  LES  PLUS  CORRECTES. 


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TOME  XLIII. 


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1^  I 

A  VERSAILLES, 

DE  L'IMPRIMERIE  DE  J.  A.  LEBEL, 

mPRIMEUIl    DU    ROI. 
I819. 


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^j^i. 


AVERTISSEMENT 

DES  ÉDITEURS. 


Si  l'on  en  excepte  le  Discours  a  V Académie 
française ,  que  nous  avions  réservé  pour  ce  vo- 
lume, les  pièces  qu'il  renferme  ne  sont  venues  à 
notre  connoissance  que  lorsqu'il  n'étoit  plus  pos- 
sible de  les  mettre  à  la  place  qu'elles  dévoient 
naturellement  occuper. 

Le  premier  écrit,  sur  les  trois  Magdelènes, 
ç^esl'dL-àïveyfaut^il  admettre  trois  MagdelèneSj 
ou  bien  une  seule  dans  V Evangile  j  appartient  à 
la  classe  de  l'Ecriture  sainte.  Il  aura  échappé  à 
l'attention  de  M.  l'abbé  Hémey,  peut  être  à  cause 
de  sa  brièveté.  Cette  petite  dissertation  avoit  été 
imprimée  avec  une  autre  de  l'abbé  Fleury,  sur 
le  même  sujet,  dans  les  nouveaux  Opuscules  de 
cet  auteur,  qui  parurent  en  1807. 

L'objet  de  la  Réponse  a  une  consultation  de 
Jacques  II,  roi  d' Angleterre  y  est  de  montrer  que 
ce  prince  pouvoit  en  conscience  donner  une  Dé- 
claration, que  ses  sujets  Protestans  lui  deman- 
doient ,  en  garantie  des  privilèges  de  l'Eglise  An- 
glicane, au  cas  qu'il  fut  rétabli  sur  le  trône.  Cette 
pièce  importante  a  été  publiée  récemment  en  An- 
gleterre j  et  on  trouvera  dans  le  précis  historique 

BOSSUET.    XLIII.  a 


VI  AVERTISSEMENT 

qui  l'accompagne ,  des  détails  tant  sur  son  au- 
thenticité que  sur  les  contestations  qui  s'élevèrent 
à  l'occasion  de  la  Déclaration. 

La  Lettre  a  M.  Brueys,  qui  vient  ensuite ,  est 
tirée  d'un  recueil  de  morceaux  extraits  des  ou- 
vrages de  l'évéque  de  Meaux,  qu'on  a  rangés 
sous  différens  titres,  et  dont  on  a  composé  un 
livre  intitulé  :  Théologie  dogmatique  de  Bossuet; 
Montpellier,  1817  et  x8i8.  Elle  est  à  la  fin  du 
tome  IV. 

Nous  avons  mis  en  dernier  lieu  le  Discours 
prononcé  par  Bossuet  a  l'Académie  française, 
le  jour  de  sa  réception,  8  juin  1671.  Ce  Discours 
étoit  connu  et  apprécié  depuis  long-temps  •  il  est 
une  nouvelle  preuve  qu'aucun  genre  d'éloquence 
n' étoit  étranger  à  Bossuet.  La  Réjonse  de  M.  Char- 
pentier, directeur  de  TAcadémie,  venoit  naturelle- 
ment après  j  aussi  l'a-t-on  jointe  au  Discours. 

Les  lecteurs  aimeront  sans  doute  à  connoître 
le  tribut  d'éloges  qui  fut  payé  à  la  mémoire  de 
ce  grand  évêque ,  soit  dans  la  chaire  de  vérité, 
soit  sur  le  fauteuil  académique.  On  s'est  borné  à 
trois  pièces  de  peu  d'étendue  ,  les  plus  remar- 
quables de  celles  qui  parurent  p<^u  de  temps  après 
sa  mort.  Ce  sont  l'éloge  que  fit  de  Bossuet,  dans 
son  Discours  de  réception  ^  l'abbé  de  Polignac, 
son  successeur  à  F  Académie  française  5  et  celui 
que  l'abbé  de  Clérambault ,  directeur  de  l'Aca- 
démie, inséra  dans  sa  Réponse  au  Discours  de 
l'abbé  de  Polignacj  enfin  ^Oraison funèbre  ptO" 


DES    ÉDITEURS.  VII 

noncèe  par  le  P.  de  la  Rue,  au  service  solennel 
ce'lëbrë  dans  la  cathédrale  de  Meaux,  le  23  juil- 
let 1704?  en  présence  d'un  nombreux  concours 
d'e'véques  et  d'autres  ecclésiastiques ,  qui  ëtoient 
venus  rendre  ce  dernier  hommage  à  la  mémoire 
de  Bossuet.  Le  P.  de  la  Rue  avoit  été  honoré  de 
Tamitié  du  prélat,  et  étoit  en  correspondance 
avec  lui.  11  est  surprenant  qu'on  n'ait  point  im- 
primé cette  Oraison  funèbre  dans  les  éditions  des 
OEuvres  de  Bossuet  faites  en  France,  et  que  l'é- 
diteur de  Venise  ait  eu  seul  cette  pensée.  Ce  Dis- 
cours mérite  d'autant  mieux  d'être  lu ,  qu'il  peint 
Bossuet  sous  les  traits  les  plus  propres  à  le  faire 
aimer  et  admirer.  C'est  une  pièce  qui  fait  hon- 
neur au  talent  du  P.  de  la  Rue^  et  on  appliqua, 
lorsqu'elle  parut,  à  l'orateur  et  à  celui  dont  il  fait 
l'éloge,  ce  que  Pline  disoit  de  Virginius  Rufus, 
loué  par  Tacite  :  Le  comble  de  son  bonheur  a  été 
de  rencontrer  un  panégyriste  si  éloquent  (0. 

M.  l'abbé  Héniey,  premier  éditeur  de  cette 
collection,  avoit  annoncé  dans  sa  Préface  une 
Table  synoptique  des  OEuvr es  de  Bossuet  ^  pour 
être  mise  dans  le  tome  premier.  Il  n'a  pas  exé- 
cuté son  projet,  et  n'en  a  même  laissé  aucun  plan. 
Cette  Table,  comme  nous  la  concevons,  eût  pré- 
senté des  inconvéniens  qui  nous  ont  obligé  d'y 
renoncer.  Les  détails  multipliés  qu'elle  compor- 
toit,  eussent  exigé  un  caractère  très-fin,  et  un 

(0  Hic  suprcraus  felicilati  ejus  cumulus  accessit,  laudator  elo- 
quenlissioaus.  Lih.  iî,  Epist.  i. 


VJII  AVERTISSEMENT 

papier  fort  grand ,  lequel ,  plié  dans  le  livre ^  auroit 
eu  TefFet  de'sagre'able  des  grandes  cartes  géogra- 
phiques, qui  se  déchirent  ordinairement,  quand  on 
les  déplie  fréquemment.  La  Table  que  nous  y  avons 
substituée  renferme  le  titre  de  tous  les  Ouvrages 
de  Bossuet ,  rangés  selon  les  classes  auxquelles  ils 
se  rapportent,  avec  tous  les  détails  nécessaires 
pour  faire  connoître  ce  que  contient  chaque  édi- 
tion de  ses  OEuvres ,  et  en  quoi  la  nôtre  diffère 
des  précédentes.  Elle  est  placée  dans  ce  volume, 
immédiatement  avant  la  Table  des  matières ,  afin 
qu'en  faisant  des  recherches,  on  n'ait  pas  besoin 
d'ouvrir  plusieurs  tomes. 
.  En  achevant  notre  travail,  nous  ne  pouvons 
nous  refuser  à  insérer  ici  la  réclamation  qui  nous 
a  été  faite  sur  une  assertion  de  M.  l'abbé  Hémey 
concernant  D.  Déforis.  Il  dit,  pag.  xvi  de  sa  Pré- 
face ^  que  ce  religieux  suspendit  son  édition  de» 
OEuvres  de  Bossuet ^  parce  que  les  supérieurs  de 
sa  congrégation  lui  firent  défense  de  la  continuer. 
Un  confrère  de  D.  Déforis,  qui  a  vécu  avec  lui 
aux  Blancs-Manteaux  jusqu'à  leur  expulsion  da 
monastère,  n'a  jamais  ouï  parler  de  cette  dé- 
fense; et  il  ajoute  d'ailleurs,  comme  bien  instruit, 
que  c'étoit  le  chapitre  général  seul ,  et  non  le  su- 
périeur de  la  Congrégation,  qui  avoit  droit  de 
porter  une  pareille  interdiction  -,  mais  qu'elle  n'a 
jamais  eu  lieu.  Si  D.  Déforis  n'a  pas  mis  plus 
d'activité  à  faire  paroître  son  édition,  c'est  que, 
pendant  plusieurs  années,  il  s^est  occupé  d'af- 


DES   ÉDITEURS.  IX 

faires  qui  n'avoient  aucun  rapport  à  son  travail 
sur  Bossuet,  et  ses  confrères  lui  en  firent  même 
souvent  des  reproches.  Voilà  les  faits  qui  nous 
ont  été  assurés,  et  que  nous  consignons  ici  pour 
Tinté rêt  de  la  vérité. 


**'»^*^''*'*'«'*V«.*«"**^^*'W»«V*/*r%^*'»*«*%^^^<^ 


TABLE 

DU  TOME  QUARANTE-TROISIÈME. 


MELANGES. 

Sur  les  trois  Magdelènes.  P^g^  3 

Réponse  a  une  consultation  de  Jacques  II,  roi  d'Angle- 
terre. 7 

Sentimens  de  M,  Vévéque  de  Meaux ,  sur  ces  deux  ques- 
tions :  I"  Si  le  roi  d'Angleterre  peut,  sans  blesser  sa 
conscience,  promettre  à  ses  sujets  Protestans ,  pour  les 
faire  rentrer  dans  son  obéissance,  de  prote'ger  et  de 
défendre  l'Eglise  Anglicane,  etc.  2"  si  le  même  Roi 
peut  promettre  aussi  de  ne  point  violer  le  serment  du 
Test,  10 

Lettre  de  M.  l'évêque  de  Meaux  à  S.  Em.  le  cardinal  de 
Janson,  en  lui  envoyant  cet  écrit.  n 

Preuves  du  sentiment  de  M.  l'évêque  de  Meaux  sur  la 
Déclaration  du  roi  d'Angleterre.  12 

Discours  prononcé  par  Bossuet,  lorsqu'il  fut  reçu  à  l'Aca- 
démie française,  le  8  juin  167 1.  23 

Réponse  de  M.  Charpentier,  directeur  de  l'Académie,  au 
Discours  de  Bossuet.  Sa 

Discours  prononcé  dans  l'Académie  française  le  9  août 
1704,  par  M.  l'abbé  de  Polignac,  lorsqu'il  fat  reçu  à 
la  place  de  Bossuet.  87 

Réponse  de  M.  l'abbé  de  Clérambault  au  Discours  de 
M.  l'abbé  de  Polignac,  89 

Oraison  funèbre  de  Bossuet ,  prononcée  dans  l'église  ca- 
thédrale de  Meaux,  le  23  juillet  1704,  par  le  P.  de  la 
Rue ,  de  la  Compagnie  de  Jésus.  4^^ 

Table  des  Ouvrages  de  Bossuet  contenus  dans  cette  édi- 
tion. 79 

Table  générale  des  Matière».  9.5 

MÉLANGES. 


MÉLANGES. 


BOSSUET.     XUII. 


SUR  LES  TROIS  MAGDELÉNES. 


Oaint  Luc,  vu.  87,  parle  de  la  femme  pe'cheresse 
qui  vint  chez  Simon  le  Pharisien ,  laver  de  ses 
larmes  les  pieds  de  Jésus,  les  essuyer  de  ses  che- 
veux, et  les  parfumer.  Il  ne  la  nomme  point. 

Idem,  vin.  3,  deux  versets  après  la  fin  de  l'his- 
toire précédente ,  nomme ,  entre  les  femmes  qui 
suivoient  Jésus,  Marie -Magdelène,  dont  il  avoit 
chassé  sept  démons. 

Idem,  X.  39,  dit  que  Marthe,  qui  reçut  Jésus 
chez  elle,  avoit  une  sœur  nommée  Marie,  etc. 

Ces  trois  passages  semblent  marquer  plus  aisé- 
ment trois  personnes  différentes  que  la  même.  Car 
il  est  bien  difficile  de  croire  que  si  la  pécheresse 
étoit  Magdelène,  il  ne  l'eut  pas  nommée  d'abord, 
plutôt  que  deux  versets  après,  où  non-seulement 
il  la  nomme,  mais  la  désigne  par  ce  qui  la  faisoit 
le  plus  connoître,  d'avoir  été  délivrée  de  sept  dé- 
mons. Et  il  semble  encore  parler  de  Marie,  sœur 
de  Marthe,  comme  d'une  nouvelle  personne  dont 
il  n'a  point  encore  parlé. 

Idem,  XXIV.  10,  nomme  encore  Marie-Magdelène 
entre  les  femmes  qui  vinrent  dire  aux  apôtres  la 
nouvelle  de  la  Résurrection.  Tous  les  évanp;élistes 
le  marquent  aussi.  Saint  Matthieu,  xxvii.  56, 
nomme  Marie-Magdelène  entre  les  femmes  qui 
avoient  suivi  Jésus  de  Galilée ,  et  assistoient  à  sa 
mort.  Vers.  61 ,  il  dit  qu  elle  étoit  assise  auprès  du 
sépulcre,  et  chap.  xxviii.  i,  il  dit  qu'elle  vint  I^ 


4  SUR    LES    TROIS    MAGDELÈNES. 

lendemain  du  sabbat,  avec  d'autres,  voir  le  sé- 
pulcre ;  et  verset  8 ,  que  ces  femmes  coururent  por- 
ter la  nouvelle  aux  apôtres. 

Saint  Marc,  xv.  4^?  compte  Marie -Magdelène 
entre  les  femmes  qui  avoient  suivi,  etc.  comme 
saint  Matthieu,  xxvii.  56;  et  verset  47,  il  dit  qu'elle 
regardoit  où  on  mettoit  le  corps,  qui  est  le  même 
que  dit  saint  Matthieu,  xxvii.  6i.  Idem^  xvi.  i ,  la 
nomme  entre  celles  qui  vinrent  au  sépulcre,  comme 
saint  Matthieu,  xxviii.  i.  Ibidem j,  verset  g,  il  dit 
que  Jésus  apparut  d'abord  à  Marie-Magdelène ,  et 
la  désigne  par  les  sept  démons.  Saint  Jean,  xix.  25, 
nomme  Marie-Magdelène  pour  la  première  fois, 
lorsqu'il  dit  qu'elle  étoit  près  de  la  croix  ;  et  xx.  i, 
il  la  nomme  encore,  disant  qu'elle  vint  au  sépul- 
cre. Il  est  vrai  que  dans  le  même  chapitre,  vers.  1 1 
et  i6,  il  la  nomme  deux  fois  simplement  Marie; 
mais  la  suite  de  l'histoire  fait  assez  voir  que  c'est 
la  même  ;  et  verset  i8,  il  la  nomme  encore  Magde- 
lène,  disant  qu'elle  vint  porter  la  nouvelle  aux  dis- 
ciples :  ce  qui  convient  avec  saint  Luc,  xxiv.  la, 
comme  l'apparition  avec  saint  Marc ,  xyi.  9.  Saint 
Jean  parle  de  Marie,  sœur  de  Marthe  et  de  Lazare, 
XI.  I,  et  par  tout  le  chapitre,  et  dans  le  deuxième 
verset,  il  la  désigne  par  l'onction;  ce  qui  ne  doit 
pas  faire  croire  que  ce  soit  une  autre  onction  que 
celle  qu'il  raconte  au  chapitre  suivant  :  car  ce 
deuxième  verset  est  une  parenthèse.  Et  il  y  a  appa- 
rence qu'il  la  désigne  ainsi ,  parce  que  cette  action 
étoit  fort  connue,  suivant  la  prédiction  de  notre 
Seigneur,  Dans  ces  deux  chapitres,  où  il  parle  si 
souvent  de  la  sœur  de  Marthe  et  de  Lazare,  il  ne 


SUR    LES    TROTS    M  A  G  D  ELE  N  E  S.  5 

la  nomme  jamais  que  Marie,  comme  saint  Luc,  x. 
39;  et  toutefois  dans  les  chapitres  xix  et  xx,  où  il 
parle  de  Marie -Magdelène,  il  répète  souvent  ce 
surnom. 

Saint  Matthieu,  XXVI.  6,  raconte  l'histoire  d'une 
femme  qui  parfuma  la  tête  de  Jésus,  et  ne  la  nomme 
point.  Elle  est  autre  que  la  pécheresse  de  saint 
Luc,  VII,  87,  quoique,  dans  l'un  et  dans  l'autre, 
celui  quitraitoit  notre  Seigneur  soit  nommé  Simon; 
mais  l'un  est  qualifié  le  Pharisien,  l'autre  le  Lépreux. 
De  plus,  ce  que  saint  Matthieu  raconte  arriva  peu 
avant  la  Pâque  et  la  Passion.  Saint  Luc,  qui  est  celui 
de  tous  qui  suit  le  plus  l'ordre  des  temps,  raconte 
l'onction  dont  il  parle,  long-temps  avant  la  Passion. 
Mais  cette  femme  dont  parle  saint  Matthieu  est  Ma- 
rie sœur  de  Lazare,  et  il  raconte  la  même  chose  que 
saint  Jean,  chap.  xii.  On  le  voit  par  les  circonstances  : 
I*  Béthanie;  2°  le  murmure  de  Judas;  3"  la  réponse 
de  notre  Seigneur ,  où  au  lieu  de  ut.  in  diem  sepul- 
tiirœ  meœ  sefvet  illud^  Joan.  xii.  7,  le  grec  dit: 
c'est  ce  quelle  avoit  préparé  pour  ma  sépulture 
quelle  me  donne  par  a^^ance ;  et  qui  se  rapporte 
plus  à  ce  que  dit  saint  Matthieu. 

Il  est  donc  plus  conforme  à  la  lettre  de  l'Evangile 
de  distinguer  ces  trois  saintes  :  la  pécheresse  qui  vint 
chez  Simon  le  Pharisien  ;  Marie,  sœur  de  Marthe  et 
de  Lazare  ;  et  Marie-Magdelène ,  de  qui  notre  Sei- 
gneur avoit  chassé  sept  démons. 

16  Avril  1675. 

P/wre^  :  Baron,  an.  32,  n.  17,  18,  19.  —  Const. 
Apost.  m.  c.  6.  — Maria- Magdalena  et  Maria  soror 


6  SUR    LES    TROIS    MAGDELÈNES. 

Lazari:  Orig.  et  ex  eoTheophil.  in  Marc,  xiv,  et  Eu- 
thym,  in  Matth.  xxvi.  —  Giirysost.  homil.  lxxxi  in 
Matth.  et  hom.Lxi  in  Joan.  —  Hieron.  in  Matth.  xxvi. 

—  Ambros.  n  Luc.  vu. —  A^ugust.  in  Joan.  tract,  xlix. 
Una  :  Orig.  in  Matth.  tract,  xxxv.  Unaquœ  Chris- 

tum  sœpius  unxit.  — Id.  contra  plures,  etc.  Idem  , 
homil.  de  Magdal.  —  Ambros.  lib.  I  de  Salom.  c.  v. 

—  Gregor.  hom.  xxv  etxxxiii. — Beda,  in  Luc.  v.  (*) 
Il  ne  s'agit  pas  de  prouver  qu'il  est  impossible 

que  les  trois  soient  la  même  ;  il  faut  prouver  que 
l'Evangile  force  à  n'en  croire  qu'une,  ou  du  moins 
que  ce  soit  son  sens  le  plus  naturel. 

(*)  Ce  sont  les  autorités  pour  et  contre  qu'iftdique  Bossuet. 


RÉPONSE  DE  BOSSUET 

A  UNE   CONSULTATION  DE  JACQUES  II, 


iioi  d'angleterrf, 


On  vient  de  publier  celte  Réponse  en  Angleterre;  elle 
a  été  Irouve'e  dans  les  papiers  d'un  ancien  secrétaire  de 
lord  Melfort,  qui  remplissoit,  à  ce  qu'il  paroît,  les  fonc- 
tions d'ambassadeur  de  Jacques  II  à  Rome.  Elle  a  rap- 
port à  une  discussion  importante  que  nous  exposerons  le 
plus  brièvement  possible. 

Jacques  II ,  dépouillé  de  sa  couronne  par  la  révolution 
de  1688,  avoit  conservé  beaucoup  de  partisans  en  Angle- 
terre, non-seulement  parmi  les  Catholiques,  mais  encore 
parmi  les  Protestans.  Un  grand  nombre  des  Anglicans  les 
plus  zélés  n'avoient  point  voulu  reconnoître  Guillaume, 
et  plusieurs  évéques  avoient  refusé  de  lui  prêter  ser- 
ment: Ils  furent  dépossédés  ,  ainsi  que  les  ecclésias- 
tiques qui  suivirent  leur  exemple.  Parmi  ces  derniers 
étoient  des  hommes  très  -  capables ,  et  connus  par  leurs 
écrits,  tels  que  Dodwell ,  Hickes,  Collier,  Lesley,  etc. 
Hickes  et  Lesley  vinrent  secrètement  en  France  s'abou- 
cher avec  Jacques.  Ce  prince  avoit  aussi  été  suivi  par 
plusieurs  seigneurs  protestans.  Il  entretenoit  une  corres- 
pondance assidue  avec  l'Angleterre,  et  plusieurs  projets 
furent  formés  pour  ménager  son  retour.  Mais  les  Angli- 
cans demandoient  avant  tout  qu'il  donnât  des  garanties 
de  sa  fidélité  à  maintenir  l'Eglise  établie.  Jacques  avoit 
cherché  plusieurs  fois  à  rassurer  les  esprits  à  cet  égard. 
Peu  après  son  arrivée  à  Saint-Germain ,  il  avoit  adressé 


s  KÉPONSE    DE  BOSSUET 

aux  lords  et  autres  membres  du  couseil  privé,  une  lettre 
où  il  protestoit  de  son  uiteniion  de  respecter  les  droits 
de  l'Eglise  e'tablie  (*).  Le  3  février  1689,  il  écrivit  aux 
pairs  et  aux  membres  des  Communes  une  lettre  dans  ce 
sens  ;  et  il  tint  le  même  langage  dans  une  Déclaration 
datée  de  Dublin  le  18  mai  1(189. 

lues  Vrolt'slans  Jacobites  lui  ayant  demandé  en  1693, 
de  renouveler  ces  assurances ,  quelques  Catholiques  at- 
tachés au  Roi ,  élevèrent  la  question  s'il  pouvoit  en 
conscience  promettre  de  maintenir  une  religion  qu'il 
croyoit  fausse.  Des  ecclésiastiques  de  la  suite  de  Jacques 
blâmoient  une  telle  promesse  ,  et  des  seigneurs  même 
s'y  montroient  contraires.  Dodd,  dans  son  Histoire  de 
V Eglise  d'Angleterre,  nous  a  conservé  la  relation  d'un 
entretien  à  ce  sujet  entre  le  Roi  et  sir  Edouard  Haies.  Ce- 
lui-ci étoit  un  de  ses  plus  fidèles  partisans,  et  il  avoit 
quitté  l'Angleterre  en  1690,  pour  rejoindre  le  prince.  On 
voit,  par  sa  relation,  que  Dodd  possédoit  écrite  de  sa 
main ,  qu'il  fit  quelques  objections  au  Roi  contre  la  Dé- 
claration j  et  ce  fut  alors  que  Jacques  lui  dit  qu'il  s'étoit 
appuyé  sur  l'avis  de  quelques  évéques  français  et  de 
quelques  docteurs  de  Sorbonne,  et  que  les  théologiens 
anglais,  quoiqu*ils  ne  partageassent  pas  la  même  opinion, 
avoient  reconnu  qu'il  pouvoit  en  conscience  la  suivre  (**). 

La  Déclaration,  telle  qu'elle  fut  publiée  le  17  avril 
1693  V.  s.  étoit  conçue  en  ces  termes,  pour  ce  qui  re- 
garde la  religion  :  «  Nous  déclarons,  sur  notre  parole 
»  royale,  que  nous  protégerons  et  défendrons  l'Eglise  an- 
»  glicane,  telle  qu'elle  est  établie  par  les  lois,  et  que  nous 
»  assurerons  à  ses  membres  toutes  les  églises ,  universités 
»  et  écoles  qu'ils  possèdent  aujourd'hui;  ainsi  que  leurs 
»  dignités,  droits  et  privilèges.  Nous  déclarons  aussi  que 

(*)  Kennet,  Histoire  complète  d'Angleterre,  lom.  m,  pag.  542. 
(**)  Tlie  Church  Historj  of  £n  gland  j   (par  Dodd)  tom.  m 
pag.  4cxi. 


I 


A    UNE    CONSULTATION    DE    JACQUES    II.  9 

»  nous  recommanderons  sérieusement  au  Parlement  Téta- 
»  blissement  d'une  liberté  de  conscience  impartiale,  et  telle 
»  qu'elle  conviendra  au  bonheur  de  la  nation.  Nous  décla- 
»  rons  de  plus  que  nous  ne  violerons  pas  le  Test^  que  nous 
j»  ne  dispenserons  pas  de  son  observation,  et  que  nous  lais- 
»  serons  au  Parlement  le  soin  d'expliquer  et  de  limiter 
»  notre  pouvoir  de  dispenser  en  d'autres  matières  ». 

On  avoit  dressé  d'abord  deux  différens  projets  de  Dé- 
claration ,  qui  furent  soumis  l'un  et  l'autre  au  jugement 
des  évéques  et  des  docteurs  français.  Nous  trouvons  deux 
des  réponses  qui  furent  faites,  dans  le  journal  anglais  the 
Caiholic  Gentleman  s  31agazine ,  tom.  i,  n°  x,  novem- 
bre 181 8,  pag.  716.  La  première  de  ces  réponses,  est 
signée  de  Bossuet,  et  la  seconde  de  six  docteurs  de  Sor- 
bonne  : 

Les  deux  formules  et  promesses  dans  le  fond 
sont  de  même  force.  Le  Roi  de  la  Grande-Bretagne 
peut  également  accepter  et  signer,  sans  blesser  sa 
conscience,  et  donner  la  préférence  à  celle  que 
Sa  Majesté  croira  la  plus  avantageuse  pour  le  bien 
de  soft  service. 

Fait  à  Versailles,  ce  12  de  février  lôgS- 

t  J.  BÉNIGNE,  Ev.  de  Meaux. 

Les  docteurs  en  théologie  de  la  Faculté  de  Paris, 
soussignés,  après  avoir  examiné  les  deux  projets  de 
promesse  que  les  Anglais  proposent  au  Roi  de  la 
Grande-Bretagne,  pour  qu'il  puisse (*)  Tun  ou 

(*)  Il  manque  ici  un  mot  qui  apparemment  ctoit  effacé  ou  mal 
écrit  dans  le  manuscrit.  Le  journal  anglais  a  mis  entre  deux  paren- 
thèses, adopter  ou  signer. 


lO  IIÉPOKSE    DE    BOSSUET 

l'autre,  sont  d'avis  qu'il  n  y  a  rien  en  pas  un  des 
deux,  à  quoi  Sa  Majesté  Britannique  ne  puisse  s'en- 
gager en  conscience,  dans  l'e'tat  où  sont  les  affaires 
d'Angleterre. 

A  Paris,  le  i3  février  1693. 

Le  journal  qui  nous  fournit  ces  pièces,  ne  donne  point 
les  noms  des  docteurs  qui  ont  signé  cette  dernière  ré- 
ponse j  il  ne  nomme  point  non  plus  les  autres  évéques 
qui  paroitroient  avoir  été  consultés,  suivant  le  récit  de 
sir  Edouard  Haies.  Il  présente  ensuite  l'extrait  d'une  lettre 
du  même,  adressée  à  lord  Melfort,  à  Rome,  sous  la  date 
du  17  février  1691.  Cette  lettre  n*a  pas  un  rapport  direct 
à  notre  objet,  et  ne  contient  que  des  détails  sur  des  né- 
gociations entre  Jacques  et  plusieurs  de  ses  partisans  pro- 
testans  en  Angleterre. 

Voici  actuellement  les  deux  pièces  trouvées  dans  les 
papiers  du  secrétaire  de  lord  Melfort,  avec  le  titre  qui 
les  précède  dans  le  manuscrit ,  et  la  note  en  anglais  qui 
les  termine  : 

Sentimens  de  feu  M,  VEvêque  de  Meaux  sur  ces 
deux  questions  : 

1 ."  Si  le  roi  d'Angleterre  peut,  sans  blesser  sa  conscience, 
promettre  a.  ses  sujets  protestans,  pour  les  faire  rentrer 
dans  son  obéissance ,  de  protéger  et  de  défendre  l'Eglise 
anglicane ,  comme  elle  est  maintenant  établie  par  les  lois, 
et  assurer  aux  membres  de  cette  Eglise,  toutes  leurs 
églises ,  universités ,  collèges  et  écoles ,  avec  leurs  immu- 
nités et  privilèges  ;  2.®  Si  le  même  Roi  peut  promettre  aussi 
de  ne  point  violer  le  serment  du  Test,  et  de  n'en  point 
dispenser  •  ai^ec  les  motifs  sur  lesquels  ce  prélat  fondoit 
ses  sentimens ,  qui  étoient  pour  l'affirmative.  Ensemble 
diverses  de'pêches  relatives  a  cette  consultation.  Mai  1693. 


A  UNE  CONSULTATION  DE  JACQUES  II.       II 

Lettre  de  M,  VEvêque  de  Meaux  a  S.  Em,  te 
Cardinal  de  Janson^  du  22  mai  1693. 

Monseigneur, 

Il  a  plu  au  Roi  d'Angleterre  de  me  faire  commu- 
niquer certains  éclaircissemens  qu'on  demandoit  à 
Sa  Majesté,  touchant  la  religion ,  en  faveur  de  ses 
sujets  protestans ,  lorsqu'ils  se  rangeroient  à  leur  de- 
voir; et  il  me  fît  témoigner  en  même  temps  qu'il 
vouloit  savoir  de  moi  si  je  croyois  qu'ils  pussent 
blesser  sa  conscience.  Je  crus  qu'il  les  pouvoit  accor- 
der sans  aucune  difficulté,  et  je  lui  déclarai  mon 
sentiment,  tant  de  vive  voix  que  par  écrit. 

Le  même  Roi  m'ordonne  présentement,  Monsei- 
gneur, de  dire  à  Votre  Eminence,  les  raisons  dont 
j'ai  appuyé  mon  avis,  afin  qu'elle  puisse  en  rendre 
compte  à  Sa  Sainteté  (*),  à  qui  je  soume's  de  tout 
mon  cœur  toutes  mes  pensées  et  toutes  mes  vues. 
J'obéis,  et  Votre  Eminence  verra  en  peu  de  mots, 
dans  l'écrit  inclus,  les  raisons  qui  me  déterminent  à 
approuver  la  Déclaration  de  ce  Prince. 

Le  Roi,  notre  maître,  a  su  la  consultation  et  la 
réponse,  et  il  a  approuvé  mes  sentimens,  qui  se  sont 
trouvés  conformes  à  celui  des  principaux  docteurs 
de  la  Sorbonne,  sans  que  nous  ayons  communiqué 
ensemble. 

Il  s'agit  à  présent.  Monseigneur,  de  faire  entendre 
nos  raisons  à  un  Pape  dont  la  prudence  et  la  piété 
éclatent  par  toute  l'Eglise  ;  et  j'ose  espérer  de  la  bonté 

(*)  Le  Cardinal  de  Janson  étoit  ambassadeur  de  France  ;!i  Rome. 
II  occupa  ce  poste  jusf{u'en  1697.  {Edit.  de  Vers.) 


12  r.ÉPOKSE    DE    EOSSUET 

dont  VOUS  m'avez  toujours  honoré,  que  vous  voudrez 
bien  vous  servir  de  cette  occasion,  pour  assurer  ce 
saint  Pontife  de  mes  profondes  soumissions,  et  de 
l'inviolable  respect  que  je  ressens,  comme  je  le  dois, 
non-seulement  pour  sa  place  si  auguste  et  si  sainte, 
mais  encore  pour  sa  personne,  dont  les  vertus  rem- 
plissent le  monde  d'édification  et  de  joie. 

Conservez-moi,  Monseigneur,  l'honneur  de  votre 
amitié,  et  croyez  que  je  suis  toujours  avec  le  très- 
humble  respect  que  vous  connoissez,  Monseigneur, 

votre,  etc. 

+  J.  BÉNIGNE,  Ev.  de  Meaux. 

P  RE  VF  ES  du  sentiment  de  M.  ÏEvêque  de  Meaux 
sur  la  Déclaration  du  Roi  d'Angleterre, 

La  Déclaration  qu'on  demande  au  Roi  d'Angleterre 
en  faveur  de  ses  sujets  protestans,  consiste  principa- 
lement en  deux  points  :  le  premier  est  que  Sa  Majesté 
promette  de  protéger  et  défendre  l'Eglise  anglicane, 
comme  elle  est  présentement  établie  par  les  lois,  et 
qu'elle  assure  aux  membres  d'icelle  toutes  leurs 
églises,  universités,  collèges  et  écoles,  avec  leurs 
immunités  et  privilèges.  Le  second,  que  Sa  dite  Ma- 
jesté promette  aussi  qu'elle  ne  violera  point  le  ser- 
ment du  Test,  ni  n'en  dispensera  point. 

J'ai  répondu  et  je  réponds,  que  Sa  Majesté  peut 
accorder  sans  difficulté  ces  deux  articles;  et  pour 
entendre  la  raison  de  cette  réponse,  il  ne  faut  que 
fixer  le  sens  des  deux  articles. 

Le  premier  a  deux  parties  ;  l'une  de  protéger  et  de 
défendre  l'Eglise  anglicane,  comme  elle  est  présente- 


A   UNE    CONSULTATIOIV    DE    JACQUES    II.  l3 

ment  établie  par  les  lois  ;  ce  qui  n'emporte  autre  chose 
que  de  laisser  ces  lois  dans  leur  vigueur,  et  comme 
roi,  les  exécuter  selon  leur  forme  et  teneur. 

La  conscience  du  Roi  n'est  point  blessée  par  cette 
partie  de  la  Déclaration,  puisque  la  protection  et  la 
défense  qu'il  promet  à  l'Eglise  anglicane  protestante, 
ne  regarde  que  l'extérieur,  et  n'oblige  Sa  Majesté  à 
autre  chose  qu'à  laisser  cette  prétendue  Eglise  dans 
l'état  extérieur  où  il  la  trouve,  sans  l'y  troubler,  ni 
permettre  qu'on  la  trouble. 

Pour  décider  cette  question  par  principes,  il  faut 
faire  grande  différence  entre  la  protection  qu'on 
donneroit  à  une  fausse  Eglise  par  adhérence  aux 
mauvais  sentimens  qu'elle  professe,  et  à  celle  qu'on 
lui  donne  pour  conserver,  à  l'extérieur,  la  tranquil* 
lité.  La  première  protection  est  mauvaise,  parce 
qu'elle  a  pour  principe  l'adhérence  à  la  fausseté; 
mais  la  seconde  est  très-bonne,  parce  qu'elle  a  pour 
principe  l'amour  de  la  paix,  et  pour  objet,  une 
chose  bonne  et  nécessaire,  qui  est  le  repos  public. 

Ceux  qui  traitent  avec  le  Roi  d'Angleterre,  dans 
cette  occasion,  ne  lui  demandent  pas  l'approbation 
de  l'Eglise  anglicane,  parce  qu'au  contraire  ils  le 
supposent  catholique,  et  traitent  avec  lui  comme 
l'étant.  Ils  ne  lui  demandent  donc  qu'une  protection 
légale,  c'est-à-dire,  une  protection  à  l'extérieur, 
telle  qu'elle  convient  à  un  Roi  qui  ne  peut  rien  sur 
les  consciences  ;  et  tout  le  monde  demeure  d'accord 
que  cette  sorte  de  protection  est  légitime  et  licite. 

Les  rois  de  France  ont  bien  donné,  par  l'édit  de 
Nantes,  une  espèce  de  protection  aujc  Protestans  ré- 


l4  RÉPONSE    DE    BOSSUET 

formés^  en  les  assurant  contre  les  insultes  de  ceux 
qui  les  voudroient  troubler  dans  leurs  exercices,  et 
en  leur  accordant  des  espèces  de  privilèges,  où  ils 
ordonnoient  à  leurs  officiers  de  les  maintenir.  On  n'a 
pas  cru  que  leur  conscience  fut  intéressée  dans  ces 
concessions,  tant  qu'elles  ont  été  jugées  nécessaires 
pour  le  repos  public,  parce  que  c'étoit  ce  repos,  et 
non  pas  la  religion  prétendue  réformée,  qui  en  étoit 
le  motif.  On  peut  dire  à  proportion  la  même  chose 
du  Roi  d'Angleterre;  et  s'il  accorde  de  plus  grands 
avantages  k  ses  sujets  protestans,  c'est  que  l'état  où 
ils  sont  dans  le  royaume,  et  le  motif  du  repos  public 
l'exigent  ainsi.  Aussi  ceux  qui  trouvent  à  redire  à  cet 
endroit  de  Tarticle  ne  mettent-ils  la  difficulté  qu'en 
ce  qu'il  renferme  une  tacite  promesse  d'exécuter  les 
lois  pénales  qui  sont  décernées  par  le  Parlement 
contre  les  Catholiques,  parce  que,  disent-ils,  les 
Protestans  mettent  dans  ces  lois  pénales  une  partie  de 
la  protection  qu  ils  demandentpour  l'Eglise  anglicane 
protestante. 

Mais  les  paroles  dont  se  sert  le  Roi  n'emportent 
rien  de  semblable  ;  et  il  importe  de  bien  comprendre 
comme  parle  la  Déclaration.  «  Nous  protégerons, 
»  dit-elle,  et  défendrons  l'Eglise  anglicane,  comme 
»  elle  est  présentement  établie  par  les  lois».  11  ne 
s'agit  que  des  principes  constitutifs  de  cette  préten* 
due  Eglise  en  elle-même,  et  non  pas  des  lois  pénales 
par  lesquelles  elle  prétendroit  pouvoir  repousser  les 
religions  qui  lui  sont  opposées. 

Les  principes  constitutifs  de  lareligion^nglicane, 
selon  les  lois  du  pays ,  sont  premièrement  les  préten- 


A   VUE    CONSULTATION    DE    JACQUES    II.  1.5 

dus  articles  de  foi  réglés  sous  la  reine  Elisabeth  ;  se- 
condement, la  liturgie  approuvée  par  les  Parle- 
mens;  troisièmement,  les  homélies  en  instructions, 
que  les  mêmes  Parlemens  ont  autorisées. 

On  ne  demande  point  au  Roi  qu'il  se  rende  le 
protecteur  de  ces  trois  choses,  mais  seulement  qu'à 
l'extérieur  il  leur  laisse  un  libre  cours  pour  le  repos 
de  ses  sujets  :  ce  qui  suffit  d'un  côté  pour  maintenir 
ce  qui  constitue  à  l'extérieur  l'Eglise  anglicane  pro- 
testante, et  d'autre  part  ne  blesse  point  la  conscience 
du  Roi.  Voilà  donc  à  quoi  il  s'oblige  par  cette  pre- 
mière partie  de  l'article,  où  il  promet  d'assurer  à  l'E- 
glise protestante  et  à  ses  membres ^^  leurs  églises,  etc. 
La  seconde  a  encore  moins  de  difficulté,  et  même 
elle  tempère  la  première,  en  réduisant  manifeste- 
ment la  protection  et  la  défense  de  l'Eglise  angli- 
cane protestante  aux  choses  extérieures  dont  elle 
est  en  possession,  et  dans  lesquelles  le  Roi  promet 
seulement  de  ne  point  souffrir  qu'on  la  trouble. 

Le  Roi  est  bien  loin  d'approuver  par  là  l'usurpa- 
tion des  églises  et  des  bénéfices  ;  mais  il  promet  seu- 
lement de  ne  point  permettre  que  ceux  qui  les  ont 
usurpés  soient  troublés  par  des  voies  de  fait,  parce 
que  cela  ne  se  pourroit  faire  sans  ruiner  la  tran- 
quillité de  ses  Etats. 

A  l'égard  du  Test^  qui  fait  le  second  article  de  la 
Déclaration  du  Roi,  il  n'oblige  Sa  Majesté  à  autre 
chose,  sinon  à  exclure  des  charges  publiques  ceux  qui 
refuseroient  de  faire  un  certain  serment  :  en  quoi  il 
n'y  a  point  de  difficulté,  puisqu'on  peut  vivre  humai- 
nement et  chrétiennement  sans  avoir  des  charges. 


l6  RÉPONSE    DE    BOSSUET 

Que  s'il  paroît  rude  aux  Catholiques  d'en  être  ex- 
clus, ils  doivent  considérer  Fétat  où  ils  sont,  et  la 
petite  portion  qu'ils  composent  du  royaume  d'Angle- 
terre ;  ce  qui  les  oblige  à  ne  pas  exiger  de  leur  Roi 
des  conditions  impossibles,  et  au  contraire  à  sacrifier 
tous  les  avantages  dont  ils  se  pourroient  flatter,  à 
l'avancement,  au  bien  réel  et  solide  d'avoir  un  roi 
de  leur  religion,  et  d'affermir  sur  le  trône  sa  famille, 
quoique  catholique;  ce  qui  peut  faire  raisonnable- 
ment espe'rer,  sinon  d'abord,  du  moins  dans  la  suite, 
l'entier  rétablissement  de  l'Eglise  et  de  la  foi.  Que 
si  on  s'attache,  au  contraire,  à  vouloir  faire  la  loi  aux 
Protestans,  qui  sont  les  maîtres,  on  perdra  avec  l'oc- 
casion de  rétablir  le  Roi,  non-seulement  tous  le^ 
avantages  qui  sont  attachés  au  rétablissement ,  mais 
encore  tous  les  autres,  quels  qu'ils  soient,  et  on  s'ex- 
posera à  toutes  sortes  de  maux;  étant  bien  certain 
que  si  les  rebelles  viennent  à  bout,  selon  leurs  désirs, 
d'exclure  tout  à  la  fois  le  Roi,  ils  ne  garderont  au- 
cune mesure  envers  les  Catholiques,  et  ne  songeront 
qu'à  assouvir  la  haine  qu'ils  leur  portent. 

Par  ces  raisons,  je  conclus,  non-seulement  que  le 
Roi  a  pu  en  conscience  faire  la  Déclaration  dont  il 
s'agit,  mais  encore  qu'il  y  étoit  obligé;  parce  qu'il 
doit  faire  tout  ce  qu'il  est  possible  pour  l'avantage 
de  l'Eglise  et  de  ses  sujets  catholiques,  auxquels  rien 
ne  peut  être  meilleur,  dans  la  conjoncture  présente, 
que  son  rétablissement.  On  doit  même  regarder  déjà 
comme  un  grand  avantage,  la  déclaration  que  fait 
Sa  Majesté ,  de  recommander  fortement  à  son  Parle- 
ment une  impartiale  liberté  de  conscience;  ce  qui 

montre 


A   UNE    COÎ^^SrLTATION    DE    JACQUES    II.  I^ 

montre  le  zèle  de  ce  Prince  pour  le  repos  de  ses  sujets 
catholiques,  et  tout  ensemble  une  favorable  disposi- 
tion pour  eux,  dans  ses  sujets  protestans  qui  accep- 
tent sa  Déclaration.  Je  dirai  donc  volontiers  aux 
Catholiques,  s'il  y  en  a  qui  n  approuvent  pas  la 
De'claration  dont  il  s'agit  :  Noli  esse  justus  multhm^ 
neque  plus  sapias  quam  necesse  est,  ne  obstupescasi 
(EccLEs.  VII,  17.) 

Je  ne  3oute  pas  que  notre  saint  Père  le  Pape  n'ap- 
puie le  Roi  d'Angleterre  dans  l'exe'cution  d'une  Dé- 
claration qui  étoit  si  nécessaire ,  et  ne  pense  bien 
des  intentions  d'un  Prince  qui  a  sacrifié  trois  royau- 
mes, toute  sa  famille,  et  sa  propre  vie,  à  la  religion 
catholique.  Je  me  soumets  de  tout  mon  cœur  à  là 
suprême  décision  de  Sa  Sainteté- 
Fait  à  Meaux,  ce  22  mai  1693. 

t  J-  BÉNIGNE,  Ev.  de  Meaux. 

«  The  foregoing  were  found  with  sèveral  other  ori- 
»  ginals  ,  in  the  library ,  among  the  papers  of  an  old 
»  secrëtary  of  the  late  lord  Melfort.  They  are  followed 
»  by  other  letters  concerùing  the  Déclaration  of  1695 , 
»  froin  lord  Melfort ,  cardinal  de  Forbin ,  25  lîiay  j  car- 
»  dihal  Howard,  i  june;  cardinal  d'Esté,  3  jùne;  car- 
»  dinal  Howard ,  8  juin  :  ail  in  the  portfolio  of  M.  Lan- 
»  celot  and  also  contain  along  letter  from  lord  Perth  to 
»  the  Abbort  of  la  Trappe ,  on  the  King's  iliness ,  and 
»  a  short  discoursè  ôf  Pope  Clément  on  his  death ,  with 
»  sundry  remarks  on  the  gênerai  subjects  of  the  catholic 
»  reHgion  in  England_,  together  with  a  summary  reci- 
»  procity  of  law  between  Scotland,  France,  etc.  » 

Le  docteur  J.  S.  Clarke  a  parlé  de  ces  pièces  dans  la 
BossuET.  XLiii,  a 


l8  HÉrORSE    DE    BOSSUEï 

Vie  de  Jacques  II,  qu'il  vient  de  publier  sur  les  papiers 
originaux  de  la  famille  des  Stuarts  ;  papiers  qui  étoient 
à  Rome  ,  et  que  le  souverain  Pontife  a  envoyés  au 
prince  rcgent  d'Angleterre.  Le  docteur  entre  dans  quel- 
ques de'tails  sur  cette  controverse ,  et  expose  les  raisons 
des  Catholiques  anglais ,  qui  blâmoient  la  Déclaration. 
Le  Roi ,  dit-il ,  s'étant  adressé  à  quatre  ecclésiastiques 
de  sa  nation ,  ils  déclarèrent  unanimement  qu'il  ne  pou- 
voit  pas  promettre  de  protéger  et  de  défendre  une  re- 
ligion qu'il  croyoit  erronée  ;  mais  que  rien  n'empêchoit 
qu'il  ne  promît  de  protéger  et  de  maintenir  ses  sujets 
de  l'Eglise  d'Angleterre  dans  le  libre  exercice  de  leur 
religion  ,  et  dans  la  tranquille  possession  et  jouissance 
de  leurs  bénéfices ,  comme  aussi  de  conférer  ces  béné- 
fices ;  vu  que  c'étoit  deux  choses  très-différentes  de  pro- 
mettre de  maintenir  une  religion,  ou  seulement  de  main- 
tenir ceux  qui  la  professoient  dans  la  possession  de  leurs 
bénéfices.  Le  Roi  ayant  consulté  les  mêmes  théologiens , 
pour  savoir  s'il  pouvoit  promettre  de  consentir  aux  lois 
qu'on  lui  proposeroit  pour  la  sûreté  de  l'Eglise  établie  , 
ils  firent  encore  une  réponse  négative  ;  car ,  disoient-ils , 
après  une  pareille  promesse,  le  Roi  se  trouveroit  obligé 
d'accéder  à  la  proposition  qu'on  lui  feroit  par  exemple 
d'élever  le  prince  de  Galles  dans  la  religion  anglicane ,  ou 
d'exclure  tout  catholique  de  la  succession. 

C'étoit  là  aussi  à  peu  près  le  raisonnement  de  sir 
Edouard  Haies ,  dans  sa  relation  de  la  conférence  du  i 
juin  1693  avec  Jacques,  et  dans  ses  remarques  sur  cet 
entretien. Si  le  Roi,  4isoit-il ,  remontoit  sur  son  trône,  en 
vertu  de  la  Déclaration  du  1 7  avril ,  il  se  trouveroit  livré  aux 
Protestans,  et  obligé  d'accéder  à  toutes  leurs  demandes^ 
son  armée  et  sa  Cour  seroient  toutes  composées  de  Pro- 
testans ;  le  prince  de  Galles  seroit  entouré  de  Protestans, 
et  élevé  par  eux.  Les  Anglicans ,  disoit  sir  Edouard  , 
pourroient  -  ils   croire  qu'un  prince  qui  a  perdu  trois 


A  UNE  CONSULTATION  DE  JACQUES  II.       I9 

royaumes  ,  plutôt  que  de  manquer  à  sa  religion ,  est  sin- 
cère en  leur  faisant  des  promesses  qui  tendent  si  mani- 
festement à  la  ruine  de  cette  même  religion  ?  Enfin  , 
ajoutoit-il,  les  Catholiques  d'Angleterre  et  d'Irlande  se- 
roient  dans  une  situation  pire  sous  Jacques  rétabli  à  de 
telles  conditions ,  qu'ils  ne  sont  actuellement  sous  le  prince 
d'Orange  ;  car  celui  -  ci  peut  leur  accorder  des  faveurs , 
s'ils  veulent  lui  prêter  serment  (*). 

En  rapportant  ainsi  les  raisons  des  adversaires  de  la 
Déclaration ,  nous  sommes  loin  de  chercher  à  combattre 
le  sentiment  de  Bossuet  sur  cette  controverse ,  et  nous 
n'avons  voulu  que  montrer  ce  qu'on  disoit  de  part  et 
d'autre.  Le  docteur  Clarke  prétend  que  les  docteurs 
français  revinrent  sur  l'avis  qu'ils  avoient  donné.  Ils  s'é- 
toient  trop  hâtés ,  selon  lui ,  d'approuver  la  Déclaration  ; 
et  après  avoir  pris  connoissance  des  lois  anglaises  et  de 
l'acte  du  Test,  ils  donnèrent  une  réponse  toute  contraire 
à  la  première.  Bossuet  lui-même  reconnut ,  quoique  plus 
tard,  qu'il  s'étoit  trompé,  et  Jacques  abandonna  aussi 
son  premier  sentiment.  L'historien  ne  cite  rien  de  Bos- 
suet ,  ni  des  docteurs  de  Sorbonne ,  à  l'appui  de  ce 
changement  -,  et  la  lettre  du  Roi  à  l'abbé  de  la  Trappe 
n'est  pas  assez  précise  pour  confirmer  ce  qu'il  avance. 
Dodd  au  contraire  rapporte  que  sir  Edouard  Haies  et 
quelques-uns  de  ses  amis  tombèrent  peu  âpres  dans  une 
sorte  de  disgrâce  pour  ce  sujet,  ou  pour  quelque  autre  sem- 
blable ,  et  il  est  probable  qu'il  n'eut  pas  manqué  de  faire 
mention  du  changement  d'avis  du  Roi,  si  ce  changement 
avoit  eu  lieu.  Enfin  dans  l'article  du  Catholic  Gentle- 
man s  Magazine ,  que  nous  avons  cité ,  on  remarque  que  le 
fils  et  le  petit -fils  de  Jacques  II  ont  toujours  parlé  dans 
le  sens  de  la  Déclaration  du  17  avril  1698;  et  on  le 
prouve  par  des  extraits  du  manifeste  du  prince  Charles , 

(*)  ChurchUistory  of£nglandj  tom.  ni,  pag.  422. 


20       RÉPONSE  DE  BOSSUET  A  UNE  CONSULTATION,  CtC. 

signé  à  Paris  le  16  mai  17 15,  d'une  Déclaration  datée 
de  Rome  le  ^3  décembre  1743  ,  et  du  manifeste  donné 
à  Edimbourg  le  10  octobre  174^.  Dans  toutes  ces  pièces 
les  Stuarts  promettent  de  maintenir  l'Eglise  établie  (*). 

(*)  CalhoUc  Gentkman's  Magazine,,  tora.  i,  pag.  718  et  719. 


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LETTRE 

DE  BOSSUET  A  M.  BRUEYS  (*). 

Je  vous  envoie,  Monsieur,  une  lettre  pour  mon- 
seigneur de  Montpellier,  comme  vous  l'avez  souhaité, 
M.  de  Noailles  sait  bien  la  part  que  je  prends  à  ce 
qui  vous  touche,  puisque  je  lui  ai  parlé  très- souvent 
de  vous;  et  je  puis  dire  aussi  que  je  l'ai  trouvé  très- 

(*)  David-Augustin  Brueys,  né  à  Aix  en  i64o,  fut  élevé  dans  la 
religion  protestante.  Il  avoit  été  destiné  au  barreau ,  et  même  reçu 
avocat  :  mais  entraîné  par  son  goût  pour  la  théologie,  il  se  livra  à 
l'étude  de  celte  science,  et  devint  membre  du  consistoire  de  Mont- 
pellier. Ce  fut  alors  qu'il  publia  une  Réponse  au  livre  de  V Exposi- 
tion de  Bossuetj  et  ensuite  des  Entretiens  sur  l'Eucharistie  ^  où  il 
attaque  la  présence  réelle.  Bossuet ,  au  lieu  de  lui  répliquer ,  entre- 
prit de  le  convertir,  et  y  réussit.  Après  la  mort  de  sa  femme,  brueys 
entra  dans  l'état  ecclésiastique  ^  et  composa  plusieurs  ouvrages  pour 
défendre  l'Eglise  catholique  contre  les  Protestans.  Le  premier,  pu- 
blié peu  de  temps  après  son  abjuration,  et  dont  Bossuet  parle 
dans  celte  lettre ,  a  pour  titre  :  Examen  des  raisons  qui  ont  donné 
lieu  à  la  séparation  des  Protestans ,  i683.  Jurieu  et  plusieurs  autres 
ministres  écrivirent  contre  cet  ouvrage.  Brueys  les  réfuta  dans  sa 
Défense  du  culte  extérieur  de  V Eglise  catholique ,  qu'il  fit  paroître 
en  i685.  Il  a  encore  donné  :  Réponse  aux  plaintes  des  Protes- 
tons contre  les  moyens  que  Von  emploie  en  France  pour  les  réunir 
à  l'Eglise,  où,  l'on  réfute  les  calomnies  qui  sont  contenues  dans  l& 
livre  intitulé  :  La  Poiilique  du  Clergé  de  France ,  (  par  Jurieu.)  1686^ 
Traité  de  V Eucharistie  y  oîi^  sans  entrer  dans  la  controi>erse,  on 
prouue  la  réalité  par  dps  vérités  avouées  de  part  et  d'autre ,  1686. 
Traité  de  l'Eglise ,  oii  ton  montre  que  les  principes  des  Calvinistes 
se  contredisent  :  1687.  Histoire  du  Fanatisme  de  notre  temps,  et  le 
dessein  que  l'on  avoit  de  soulever  en  France  les  Calvinistes  :  1692  j 
avec  une  suite  de  cette  Histoire,  1709  et  I7ï3.  Traité  de  la  sainte 
Messe  :  1700.  Traité  de  l'obéissance  des  Chrétiens  aux  puissances 
temporelles  :  1709.  Brueys  a  composé  d'autres  ouvrages  d'un  genre 
différent.  Il  mourut  à  Montpellier  le  25  novembre  1723.  {Edit.  de 
Fers.) 


H2  LETTRE    DE    BOSSUET    A    M.    BRUEYS. 

disposé  à  vous  rendre  service.  Il  est  ici  depuis  hier  au 
soir;  mais  je  ne  l'ai  pas  encore  vu.  Je  suis  ravi  du 
nouvel  ouvrage  auquel  vous  travaillez ,  et  j'espère 
qu'il  fera  du  bien.  Je  ne  sais  si  vous  savez  que  la 
Gazette  d'Hollande  a  parlé  de  vous  d'une  manière 
bizarre,  et  a  dit  que  vous  aviez  trouvé  le  moyen  de 
traiter  la  controverse  en  catholique,  sans  vous  dé- 
dire de  rien  de  ce  que  vous  aviez  dit  en  écrivant 
contre  moi ,  étant  Huguenot.  J'ai  reçu  une  lettre  sans 
nom,  qui  vous  accuse  de  laisser  pour  indifférentes 
toutes  les  choses  que  vous  traitez  dans  votre  ouvrage. 
Ils  n'ont  pas  entendu  votre  dessein ,  et  ils  ont  cru 
qu'en  effet  vous  trouviez  peu  considérables  les  ar- 
ticles qui,  selon  vous,  ne  devroient  point  arrêter  les 
Huguenots.  Un  mot  ajouté,  pour  faire  voir  que 
votre  argument  est  ad  hominein,  consolera,  à  ce 
que  je  vois,  les  âmes  infirmes  et  ignorantes.  Au  reste, 
ce  petit  ouvrage  est  fort  estimé,  et  fait  de  grands 
fruits.  II  a  paru,  il  y  a  près  de  deux  mois,  une  ré- 
ponse de  M.  Claude  à  ma  Conférence  :  elle  m'obli- 
gera à  quelque  réplique;  mais  je  voudrois  bien  sans 
tant  écrire,  qu'on  pût  pousser  les  adversaires  à  confé- 
rer avec  nous.  Je  suis  certain  qu'avecl a  grâce  de  Dieu, 
je  les  confondrois  sur  cette  matière,  et  qu'en  peu 
d'heures  je  ferois  paroître  le  défaut  inévitable  de 
leur  cause.  Continuez,  Monsieur,  à  les  instruire,  et 
soyez  au  reste  persuadé  que  je  suis  avec  toute  l'estime 
et  la  sincérité  possible,  Monsieur,  TOtre,  etc. 

f  J.  BÉNIGNE,  Ev.  de  Meaux. 
"Versailles,  le  2  décembre  iG83. 


DISCOURS 


PRONONCE 


Par  m.  BOSSUET,  ÉVÊQUE  DE  CONDOM, 

lorsqu'il  fut  reçu  a  l'académie  française, 


A    LA   PLACE    DE    M.    TiV    CHATELET 


Le  8  juin  1671. 


I 


DISCOURS 

A  L'ACADÉMIE  FRANÇAISE. 


Messieurs, 

J  E  sens  plus  que  jamais  la  difficulté  de  parler, 
aujourd'hui  que  je  dois  parler  devant  les  maîtres 
de  l'art  du  bien  dire,  et  dans  une  Compagnie  où 
Ton  voit  paroître  avec  un  égal  avantage  l'érudition 
et  la  politesse.  Ce  qui  augmente  ma  peine,  c'est 
qu'ayant  abrégé  en  ma  faveur  vos  formes  et  vos 
délais  ordinaires,  vous  me  pressez  d'autant  plus  à 
vous  témoigner  ma  reconnoissance,  que  vous  vous 
êtes  vous-mêmes  pressés  de  me  faire  sentir  les  effets 
de  vos  bontés  particulières;  si  bien  que  m'ayant 
ôté,  par  la  grandeur  de  vos  grâces,  le  moyen  d'en 
parler  dignement.  In  facilité  de  les  accorder  me 
prive  encore  du  secours  que  je  pouvois  espérer  de 
la  méditation  et  du  temps.  A  la  vérité.  Messieurs, 
s'il  s'agissoit  seulement  de  vous  exprimer  les  senti- 
mens  de  mon  cœur,  il  ne  faudroit  ni  étude  ni  appli- 
cation pour  s'acquitter  de  ce  devoir.  Mais  si  je  me 
contentois  de  vous  donner  ces  marques  de  recon- 
noissance, que  la  nature  apprend  à  tous  les  hommes, 
sans  exposer  les  raisons  qui  me  font  paroître  ma 
réception  dans  cette  illustre  Compagnie  si  avanta- 
geuse et  si  honorable,  ne  seroit-ce  pas  me  rendre 
indigne  d'entrer  dans  un  Corps  si  célèbre,  et  démen- 
tir en  quelque  sorte  l'honneur  que  vous  m'avez  fait 


26  DISCOURS 

par  votre  choix?  Il  faut  donc  vous  dire,  Messieurs, 
que  je  ne  regarde  pas  seulement  cette  Académie 
comme  une  assemblée  d'hommes  savans,  que  l'amour 
et  la  connoissance  des  belles-lettres  unissent  ensem- 
ble. Quand  je  remonte  jusqu'à  la  source  de  votre 
institution,  un  si  bel  établissement  élève  plus  haut 
mes  pensées.  Oui,  Messieurs,  c'est  cette  ardeur  in- 
fatigable qui  animoit  le  grand  cardinal  de  Richelieu 
à  porter  au  plus  haut  degré  la  gloire  de  la  France; 
c'est,  dis-je,  cette  même  ardeur  qui  lui  inspira  le 
dessein  de  former  cette  Compagnie.  En  effet,  s'il 
est  véritable,  comme  disoit  l'orateur  romain,  que 
la  gloire  consiste,  ou  bien  à  faire  des  actions  qui 
soient  dignes  d'être  écrites,  ou  bien  à  composer  des 
écrits  qui  méritent  d'être  lus,  ne  falloit-il  pas, 
Messieurs,  que  ce  génie  incomparable  joignît  ces 
deux  choses,  pour  accomplir  son  ouvrage?  C'est 
aussi  ce  qu'il  a  exécuté  heureusement.  Pendant  que 
les  Français,  animés  de  ses  conseils  vigoureux,  mé- 
ritoient  par  des  exploits  inonis,  qiip  les  plumes  les 
plus  éloquentes  publiassent  leurs  louanges,  il  pre- 
noit  soin  d'assembler  dans  la  ville  capitale  du  royaume 
l'élite  des  plus  illustres  écrivains  de  France,  pour 
en  composer  votre  corps.  Il  entreprit  de  faire  en 
sorte  que  la  France  fournît  tout  ensemble,  et  la  ma- 
tière et  la  forme  des  plus  excellens  discours  ;  qu'elle 
fût  en  même  temps  docte  et  conquérante,  qu'elle 
ajoutât  l'empire  des  lettres  à  l'avantage  glorieux 
qu  elle  avoit  toujours  conservé  de  commander  par 
les  armes.  Et  certainement.  Messieurs,  ces  deux 
choses  se  fortifient  et  se  soutiennent  mutuellement. 
Comme  les  actions  héroïques  animent  ceux  qui  écri- 


A    l'académie    FRANÇAISE.  ^J 

vent,  ceux-ci  réciproquement  vont  remuer,  parle 
désir  de  la  gloire,  ce  qu'il  y  a  de  plus  vif  dans  les 
grands  courages,  qui  ne  sont  jamais  plus  capables 
de  ces  généreux  efibrts,  par  lesquels  l'homme  est 
élevé  au-dessus  de  ses  propres  forces,  que  lorsqu'ils 
sont  touchés  de  cette  belle  espérance,  de  laisser  à 
leurs  descendans,  à  leur  maison,  à  l'Etat,  des  exem- 
ples toujours  vivans  de  leur  vertu,  et  des  monumens 
éternels  de  leurs  mémorables  entreprises:  Et  quelles 
mains  peuvent  dresser  ces  monumens  éternels,  si  ce 
n'est  ces  savantes  mains  qui  impriment  a  leurs  ou- 
vrages ce  caractère  de  perfection  que  le  temps  et  la 
postérité  respectent?  C'est  le  plus  grand  effet  de 
l'éloquence.  Mais,  Messieurs,  l'éloquence  est  morte, 
toutes  ses  couleurs  s'effacent,  toutes  ses  grâces  s'éva- 
nouissent, si  l'on  ne  s'applique  avec  soin  à  fixer  en 
quelque  sorte  les  langues,  et  à  les  rendre  durables. 
Car  comment  peut-on  confier  des  actions  immor- 
telles à  des  langues  toujours  incertaines  et  toujours 
changeantes  ;  et  la  nôtre  en  particulier  pouvoit-elle 
promettre  l'immortalité,  elle  dont  nous  voyons  tous 
les  jours  passer  les  beautés,  et  qui  devenoit  barbare 
à  la  France  même  dans  le  cours  de  peu  d'années? 
Quoi  donc?  la  langue  française  ne  devoit-elle  jamais 
espérer  de  produire  des  écrits  qui  pussent  plaire  à 
nos  descendans  ;  et  pour  méditer  des  ouvrages  im- 
mortels, falloit-il  toujours  empiunter  le  langage  de 
Rome  et  d'Athènes?  Qui  ne  voit  qu'il  falloit  plutôt 
pour  la  gloire  de  la  Nation"  former  la  langue  fran- 
çaise, afin  qu'on  vît  prendre  à  nos  discours  un  tour 
plus  libre  et  plus  vif,  dans  une  phrase  qui  nous  fût 
plus  naturelle,  et  qu'affranchis  de  la  sujétion  d'être 


û8  DISCOURS 

toujours  de  foibles  copies,  nous  pussions  enfin  as- 
pirer à  la  gloire  et  à  la  beauté  des  originaux.  Vous 
avez  été  choisis,  Messieurs,  pour  ce  beau  dessein, 
sous  l'illustre  protection  de  ce  grand  homme ,  qui 
ne  possède  pas  moins  les  règles  de  l'éloquence,  que 
de  Tordre  et  de  la  justice,  et  qui  préside  depuis  tant 
d'années  aux  conseils  du  Roi ,  autant  par  la  supé- 
riorité de  son  génie,  que  par  l'autorité  de  sa  charge.  (0 
L'usage,  je  le  confesse,  est  appelé  avec  raison  le  père 
des  langues.  Le  droit  de  les  établir,  aussi  bien  que 
de  les  régler,  n'a  jamais  été  disputé  à  la  multitude; 
mais  si  cette  liberté  ne  veut  pas  être  contrainte,  elle 
souffre  toutefois  d'être  dirigée.  Vous  êtes.  Messieurs, 
un  Conseil  réglé  et  perpétuel,  dont  le  crédit,  établi 
sur  l'approbation  publique,  peut  réprimer  les  bi- 
zarreries de  l'usage,  et  tempérer  les  déréglemens  de 
cet  empire  trop  populaire.  C'est  le  fruit  que  nous 
espérons  recevoir  bientôt  de  cet  ouvrage  admirable 
que  vous  méditez  ;  je  veux  dire,  ce  trésor  de  la  langue^ 
si  docte  dans  ses  recherches,  si  judicieux  dans  ses 
remarques,  si  riche  et  si  fertile  dans  ses  expressions. 
Telle  est  donc  l'institution  de  l'Académie  ;  elle  est 
née  pour  élever  la  langue  française  à  la  perfection  de 
la  langue  grecque  et  de  la  langue  latine.  Aussi  a-t-on 
vu,  par  vos  ouvrages,  qu'on  peut,  en  parlant  français, 
Joindre  la  délicatesse  et  la  pureté  attique  à  la  majesté 
romaine.  C'est  ce  qui  fait  que  toute  l'Europe  apprend 
vos  écrits-,  et  quelque  peine  qu'ait  l'Italie  d'aban- 
donner tout-à-fait  l'empire,  elle  est  prête  à  vous  cé^ 
der  celui  delà  politesse  et  des  sciences.  Par  vos  tra- 

(*)  Pierre  Séguier,  chancelier  de  France,  mort  le  28  janvier  1672 , 
âgé  de  quatre-vingi' quatre  ans.  (  Edit.  de  Fers.) 


A  l'académie  française.  29 

vaux  et  par  votre  exemple,  les  véritables  beautés  du 
style  se  découvrent  de  plus  en  plus  dans  les  ouvrages 
français,  puisqu'on  y  voit  la  hardiesse,  qui  convient 
à  la  liberté,  mêlée  à  la  retenue,  qui  est  l'elTet  du 
jugement  et  du  choix.  La  licence  est  restreinte  parles 
préceptes  ;  et  toutefois  vous  prenez  garde  qu'une 
trop  scrupuleuse  régularité,  qu'une  délicatesse  trop 
molle,  n'éteigne  le  feu  des  esprits,  et  n'afFoiblisse 
la  vigueur  du  style.  Ainsi  nous  pouvons  dire. 
Messieurs ,  que  la  justesse  est  devenue  par  vos  soins 
le  partage  de  notre  langue  ,  qui  ne  peut  plus  rien 
endurer  ni  d'affecté  ni  de  bas  :  si  bien  qu'étant  sor- 
tie des  jeux  de  l'enfance ,  et  de  l'ardeur  d'une  jeu- 
nesse emportée,  formée  par  l'expérience,  et  réglée 
par  le  bon  sens ,  elle  semble  avoir  atteint  la  per- 
fection qui  donne  la  consistance.  La  réputation  tou- 
jours fleurissante  de  vos  écrits,  et  leur  éclat  toujours 
vif ,  l'empêcheront  de  perdre  ses  grâces  ;  et  nous 
pouvons  espérer  qu'elle  vivra  dans  l'état  oîi  vous 
Favez  mise,  autant  que  durera  l'Empire  français,  et 
que  la  Maison  de  saint  Louis  présidera  à  toute  l'Eu- 
rope. Continuez  donc ,  Messieurs ,  à  employer  une 
langue  si  majestueuse  à  des  sujets  dignes  d'elle.  L'élo- 
quence, vous  le  savez,  ne  se  contente  pas  seule- 
ment de  plaire  ;  soit  que  la  parole  retienne  sa  liberté 
naturelle  dans  l'étendue  de  la  prose ,  soit  que  res- 
serrée dans  la  mesure  des  vers ,  et  plus  libre  encore 
d'une  autre  sorte,  elle  prenne  un  vol  plus  hardi 
dans  la  poésie  ;  toujours  est-il  véritable  que  l'élor 
quence  n'est  inventée ,  ou  plutôt  qu'elle  n'est  in- 
spirée d'en-haut  que  pour  enflammer  les  hommes  à  la 
vertu  î  et  ce  seroit,  dit  saint  Augustin ,  la  rabaisser 


3o  DISCOURS 

trop  indignement ,  que  de  lui  ùùre  consumer  ses 
forces  dans  le  soin  de  rendre  agréables  des  choses 
qui  sont  inutiles.  Mais  si  vous  voulez  conserver  au 
monde  cette  grande ,  cette  sérieuse ,  cette  véritable 
éloquence,  résistez  à  une  critique  importune,  qui 
tantôt  flattant  la  paresse  par  une  fausse  apparence 
de  facilité,  tantôt  faisant  la  docte  et  la  curieuse  par 
de  bizarres  raffinemens,  ne  laisseroit  à  la  fin  aucun 
lieu  à  fart,  et  nous  feroit  retomber  dans  la  barbarie. 
Faites  paroître  à  sa  place  une  critique  sévère,  mais 
raisonnable ,  et  travaillez  sans  relâche  à  vous  sur- 
passer tous  les  jours  vous-mêmes ,  puisque  telle  est 
tout  ensemble  la  grandeur  et  la  foiblesse  de  l'esprit 
humain ,  que  nous  ne  pouvons  égaler  nos  propres 
idées  ;  tant  celui  qui  nous  a  formés  a  pris  soin  de 
marquer  son  infinité.  Au  milieu  de  nos  défauts ,  un 
grand  objet  se  présente  pour  soutenir  la  grandeur 
des  pensées  et  la  majesté  du  style.  Un  Roi  a  été  donné 
à  nos  jours,  que  vous  nous  pouvez  figurer  en  cent 
emplois  glorieux,  et  sous  cent  titres  augustes  ;  grand 
dans  la  paix  et  dans  la  guerre,  au  dedans  et  au 
dehors ,  dans  le  particulier  et  dans  le  public  ,  on 
Tadmire ,  on  le  craint,  on  l'aime.  De  loin  il  étonne, 
de  près  il  attache  ;  industrieux  par  sa  bonté  à  faire 
trouver  mille  secrets  agrémens  dans  un  seul  bien- 
fait ;  d'un  esprit  vaste,  pénétrant,  réglé,  il  conçoit 
tout,  il  dit  ce  qu'il  faut,  il  connoît  et  les  affaires  et 
les  hommes  ;  il  les  choisit,  il  les  forme,  il  les  ap- 
plique dans  le  temps,  il  sait  les  renfermer  dans 
leurs  fonctions  ;  puissant,  magnifique,  juste,  veut-il 
prendre  ses  résolutions,  la  droite  raison  est  sa  con- 
seillère j  après  il  se  soutient,  il  se  suit  lui-même,  il 


A    l'académie    FIVAWÇAISE.  3l 

faut  que  tout  cède  à  sa  fermeté  et  à  sa  vigueur  in- 
vincible. Le  voilà,  Messieurs,  ce  digne  sujet  de  vos 
discours  et  de  vos  chants  héroïques.  Le  voyez-vous 
ce  grand  Roi  dans  ses  nouvelles  conquêtes,  dispu- 
tant aux  Romains  la  gloire  des  grands  travaux, 
comme  il  leur  a  toujours  disputé  celle  des  grandes 
actions?  Des  hauteurs  orgueilleuses  menaçoient  ses 
places;  elles  s'abaissent  en  un  moment  à  ses  pieds,  et 
sont  prêtes  à  subir  le  joug  qu'il  impose.  On  élève 
des  montagnes  dans  les  remparts  ,  on  creuse  des 
abîmes  dans  les  fossés  :  la  terre  ne  se  reconnoît  plus 
elle-même,  et  change  tous  les  jours  de  forme  sous 
les  mains  de  ses  soldats ,  qui  trouvent  sous  les  yeux 
du  Roi  de  nouvelles  forces,  et  qui  en  faisant  les  for- 
teresses s'animent  à  les  défendre.  Vous  avez  souvent 
admiré  l'ordre  de  sa  maison  ;  considérez  la  disci- 
pline de  ses  troupes ,  oii  la  licence  n'est  pas  seule- 
ment connue ,  et  qui  ne  sont  plus  redoutées  que  par 
l'ennemi.  Ces  choses  sont  merveilleuses,  incroyables, 
inouïes  ;  mais  son  génie ,  son  cœur ,  sa  fortune ,  lui 
promettent  je  ne  sais, quoi  de  plus  grand  encore.  De 
quelque  côté  qu'il  se  tourne ,  ses  ennemis  redoutent 
ses  moindres  démarches  ;  ils  sentent  sa  force  et  son 
ascendant ,  et  leur  fierté  affectée  couvre  mal  leur 
crainte  et  leur  désespoir.  Finissons  :  car  où  m'em- 
porteroit  l'ardeur  qui  me  presse  ?  Il  aime  et  les  sa- 
vans  et  les  sciences  ;  c'est  à  elles ,  pour  ainsi  dire , 
qu'il  a  voulu  confier  le  plus  précieux  dépôt  de 
l'Etat  ;  il  veut  qu'elles  cultivent  l'esprit  le  plus  vif  et 
le  plus  beau  naturel  du  monde.  Ce  Dauphin,  cet 
aimable  prince  ,  surmonte  heureusement  les  pre- 
mières difficultés  des  e'tudes  ;  et  s'il  n'est  pas  rebuté 


Sa  DISCOURS    A    l'académie    FllANÇAlSE. 

par  les  épines  ,  quelle  sera  son  ardeur  quand  il 
pourra  cueillir  les  fleurs  et  les  fruits?  On  vous  nour- 
rit j  Messieurs,  un  grand  protecteur;  si  nos  vœux 
sont  exauce's ,  si  nos  soins  prospèrent ,  ce  prince  ne 
sera  pas  seulement  un  jour  le  digne  sujet  de  vos 
discours  ;  il  en  connoîtra  les  beautés ,  il  en  aimera 
les  douceurs ,  il  en  couronnera  le  médite. 


RÉPONSE  DE  M.  CHARPENTIER, 

DIRECTEUR    DE    l' ACADÉMIE, 

AU  DISCOURS  DE  BOSSUET. 


Monsieur, 

Après  avoir  remporté  deà  applaudissemens  de  toute  la 
France  par  vos  célèbres  prédications,  après  avoir  été  élevé 
à  la  première  dignité  de  l'Eglise  par  le  concours  de  la 
puissance  royale  et  de  l'autorité  du  saint  Siège,  après 
avoir  mérité  le  choix  de  notre  auguste  monarque  pour 
l'éducation  du  premier  prince  de  toute  la  terre,  après, 
dis-je,  tant  d'événemens  éclatans  qui  vous  comblent  de 
gloire  de  tous  côtés,  aviez-vous  encore  quelque  chose  à 
souhaiter  ? 

Cependant,  Monsieur,  votre  arrivée  en  ce  lieu-ci,  qui 
apporte  un  si  grand  ornement  à  la  Compagnie  f  ces  paroles 
obligeantes  qu'elle  a  ouïes  de  votre  bouche ,  cet  agréable 
épanouissement  de  cœur  et  de  visage  que  vous  lui  faites 
paroître ,  marquent  bien  que  vous  avez  regardé  l'occasion 
présente  comme  la  matière  d'une  nouvelle  joie  qui  vous 
étoit  offerte,  et  que  vous  avez  voulu  ajouter  le  nom  d'aca- 
démicien aux  titres  sublimes  d'orateur  chrétien ,  d'évêque^ 
et  de  précepteur  de  monseigneur  le  Dauphin. 

Voua 


ï 


RÉPONSE    AU    DISCOURS    DE    BOSSUET.  33 

Vous  ne  nous  surprenez  point ,  Monsieur ,  par  cette 
pensée,  qui  ne  fait  que  confirmer  ce  que  la  voix  de  la  re- 
nomme'e  avoit  déjà  publié  de  votre  mérite.  Vous  justifiez 
par  là  votre  bonne  fortune;  et  cet  amour  déclaré  des 
bonnes  lettres,  fait  connoître  évidemment  une  des  causes 
de  votre  prospérité  auprès  d'un  Roi  si  éclairé,  et  qui  se 
plaît  à  distribuer  les  plus  grandes  récompenses  aux  plus 
vertueux.  11  n'est  pas  malaisé  de  croire  qu'un  homme  qui 
a  paru  avec  autant  d'éclat  que  vous  avez  fait,  Monsieur, 
ait  de  la  doctrine  et  de  l'éloquence  j  il  n'est  pas  malaisé  de 
croire  qu'avec  ces  talens ,  il  s'élève  aux  premières  places. 
Mais  qu'après  avoir  acquis  tant  de  réputation  et  de  dignité, 
il  se  fasse  encore  un  honneur  d'entrer  dans  nos  exercices 
académiques,  c'est  ce  qu'il  n'est  pas  aisé  de  croire,  parce 
que  peu  de  gens  sont  capables  de  ces  généreux  sentimens 
et  de  cette  noblesse  d  ame. 

Il  en  faut  assurément  beaucoup;  il  faut  beaucoup  d'élé- 
vation d'esprit,  et  en  même  temps  uq  grand  discernement 
pour  envisager  la  beauté  de  l'étude  sous  le  dais  et  dans  les 
balustres.  Il  règne ,  parmi  le  grand  monde ,  je  ne  sais  quelle 
contagion  de  faste  et  d'orgueil  qui  combat  étrangement  la 
simplicité  de  la  philosophie;  et  quiconque  peut  conserver 
dans  son  cœur  l'estime  qu'on  en  doit  faire,  parmi  tant  d'ob- 
jets qui  semblent  en  inspirer  le  mépris,  peut  s'assurer 
qu'il  est  au-dessns  des  opinions  vulgaires,  et  que  sa  raison 
est  victorieuse  de  l'erreur. 

C'est  sans  doute  la  connoissance  de  la  vérité  et  l'amour 
du  bien  qui  mettent  de  la  distinction  entre  les  hommes. 
La  Cour  a  son  peuple  aussi  bien  que  la  ville  ;  la  pourpre 
couvre  quelquefois  des  âmes  basses  ou  médiocres  ;  et  ce 
n'est  point  la  splendeur  de  la  naissance ,  ni  la  grandeur  des 
emplois,  ni  l'abondance  des  richesses  qui  font  les  hommes 
extraordinaires.  Tous  ces  avantages  véritablement  ne  sont 
pas  inutiles  ;  mais  ce  ne  sont  pas  ceux  sur  qui  roule  la  féli- 
cité ,  ni  d'où  se  tire  la  véritable  louange.  Le  'mérite  per- 
sonnel, ce  mérite  qui  trouve  en  soi-même  sa  récompense, 
BossuET.    XLHI.  3 


34  RÉPONSE    Au    DISCOURS    DE    BOSSUET. 

et  qui  n'en  voit  point  au  dehors  de  si  ëleve'e  où  il  n'ait 
droit  de  prétendre,  est  quelque  chose  de  plus  excellent 
que  les  grandeurs  et  que  les  richesses  j  mais  c'est  un  bien 
qui  se  trouve  rarement ,  et  si  rarement  qu'il  semble  que 
le  ciel  soit  prodigue  de  tous  les  autres  biens ,  en  comparai- 
son de  celui-ci ,  dont  il  est  très-avare.  Cela  veut  dire  qu'il 
est  plus  aisé  de  faire  une  grande  fortune  que  d'être  un 
parfaitement  honnête  homme  j  parce  que  la  fortune  se 
peut  présenter  par  mille  voies  différentes,  au  lieu  que  ce 
mérite  personnel  qui  fait  l'honnête  homme ,  ne  se  peut 
acquérir  ni  se  conserver  qu'en  cultivant  son  ame  par  les 
plus  belles  connoissances ,  et  en  faisant  une  profession 
continuelle  de  la  vertuj  de  sorte  que  celui  qui  prend  ce 
soin  de  lui-même ,  qui  au  milieu  des  grandeurs  en  estime 
moins  la  possession  que  ce  qui  l'en  rend  digne ,  qui  en  tout 
temps ,  en  tout  âge ,  en  tout  état  s'efforce  de  se  conserver, 
par  l'exercice ,  ces  excellentes  habitudes  qui  s'évanoui- 
roient  peut-être  par  la  négligence,  de  même  que  les  arts 
s'oublient,  faute  de  les  pratiquer,  doit  être  considéré 
comme  un  homme  que  le  ciel  a  libéralement  et  pleinement 
pourvu  de  cette  qualité  précieuse,  de  ce  mérite  si  estimé 
et  si  rare.  Je  n'oserois.  Monsieur,  en  votre  présence,  faire 
l'application  de  cette  vérité  sur  votre  personne  ;  mais  je 
suis  très-assuré  que  l'action  que  vous  venez  de  faire  ne 
sera  point  oubliée  parmi  vos  éloges. 

L'Eglise  a  toujours  eu  des  prélats  qui  n'ont  pas  moins 
attiré  d^  vénération  sur  eux  par  l'éminence  de  leur  savoir, 
que  par  la  majesté  de  leur  sacerdoce.  Le  grand  saint  Ba- 
sile, saint  Grégoire  de  IVazianze,  saint  Augustin,  saint 
Ambroise,  Synesius  évêque  de  Cyrène,  le  patriarche 
Photius,  Eusèbe  l'ami  de  Pamphile,  et  mille  autres  ont 
été  l'admiration  de  leur  siècle;  et  l'obligation  immortelle 
que  les  studieux  ont  aux  ouvrages  de  ce  dernier  ,  fait  que 
nous  avons  presque  oublié  son  hérésie ,  ou  que  nous  ne 
nous  en  souvenons  que  pour  déplorer  son  malheur.  Vous 
marchez ,  Monsieur,  sur  les  pas  de  ces  illustres  évêques  de 


RÉPONSE    AU    DISCOURS    DE    «OSSULT.  35 

l'anliquité^  et  pour  vous  trouver  des  vestiges  plus  frais, 
vous  marchez  sur  les  pas  de  rincoDiparable  cardinal  de 
Richelieu ,  notre  premier  protecteur ,  qui  nous  a  assem- 
bles, qui  nous  a  obtenu  les  premières  grâces  royales,  et  qui 
nous  auroit  laissé  un  regret  éternel  de  sa  perte ,  s'il  n'avoit 
eu  pour  successeur  monseigneur  le  chancelier,  qui,  par  sa 
constante  affection  envers  Fx\cadëmie,  Ta  maintenue,  l'a 
agrandie,  l'a  honorée.  Yous  marchez  sur  les  pas  du  car- 
dinal du  Perron,  des  Bembes,  des  Sadolets ,  des  Benti- 
voles,  et  des  autres  ornemens  du  sacré  Collège,  qui  ont  cru 
qu'il  ne  leur  étoit  pas  moins  glorieux  de  se  parer  de  l'im- 
mortelle verdure  des  lauriers  du  Parnasse^  que  de  se  dis* 
tinguer  par  l'éclat  éblouissant  de  la  pourpre  romaine. 

Que  n'attend  point  de  vous  la  France?  Que  n'attend- 
elle  point  de  ces  nobles  mouvemens  de  votre  ame,  dans 
l'emploi  où  vous  êtes  auprès  de  ce  jeune  Prince,  qui  lait 
aujourd'hui  l'espérance  de  l'Etat,  et  qui  doit  un  jour  en 
faire  la  félicité?  Tandis  que  son  père,  tout  brillant  de 
l'éclat  de  ses  victoires  et  de  ses  vertus ,  visite  ses  frontières, 
assure  ses  conquêtes ,  affermit  ses  alliés  et  dissipe  les 
nuages  que  l'envie  ou  l'injuste  frayeur  peuvent  élever 
contre  sa  juste  prospérité  ;  c'est  sur  vous  qu'd  se  repose  de 
l'instruction  de  ce  cher  fils ,  et  à  qui  il  confie  le  soin  de 
l'introduire  dans  les  mystères  des  Muses ,  sans  le  secours 
desquelles  on  trouv  e  quelque  chose  à  dire  dans  la  fortune 
des  plus  grands  princes.  Une  fonction  si  importante,  et  qui 
vous  rend  si  nécessaire  auprès  de  sa  personne  sacrée ,  ne 
nous  permet  pas  de  croire  que  nous  puissions  souvent  jouir 
de  voire  présence  ;  mais  elle  ne  nous  défend  pas  d'espérer 
que  nous  serons  souvent  présens  à  votre  mémoire,  et 
quelquefois  même  à  vos  entretiens,  et  que  vous  inspirerez 
à  ce  jeune  héros  les  bons  senlimens  qu'il  doit  avoir  pour 
une  Compagnie  qui  ne  souhaite  que  sa  gloire ,  et  qui  va 
bientôt  s'employer  à  la  répandre  par  toute  la  terre.  J'ose- 
rois  répondre.  Monsieur,  que  vous  en  userez  de  la  sorte. 
Monseigneur  le  Dauphin  n'apprendra  point  que  son  illus- 


36  RÉPONSE    AU    DISCOURS    DE    EOSSUET. 

tre  précepteur  ait  voulu  entrer  dans  cette  Compagnie, 
sans  en  concevoir  en  même  temps  une  haute  idée  ^  et 
vous  ne  rencontrerez  point  une  si  favorable  disposition 
dans  son  esprit,  sans  en  même  temps  l'appuyer  et  la 
fortifier.  Le  bonheur  de  l'Académie  nous  a  donné  votre 
estime;  c'est  à  vous,  Monsieur,  à  nous  donner  celle  de 
monseigneur  le  Dauphin  :  et  ainsi  il  se  trouvera  que  cette 
heureuse  journée,  en  nous  procurant  un  confrère  aussi 
illustre  que  vous,  nous  aura  procuré  l'appui  d'un  Princo 
aussi  puissant  que  votre  royal  disciple. 


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L 


DISCOURS 

PRONONCÉ  DANS  L'ACADÉMIE  FRANÇAISE 

LE    2    AOUT    1704, 

Par  m.   L'ABBÉ  DE  POLIGNAC  (*), 

Lorsqu'il  fut  reçu  à  la  place  de  M.  Bossuet,  évêque  de  Meaux. 

MESSIEURS; 

Comment  puis-je  paroître  devant  vous ,  quand  je  songe 
à  la  place  que  vous  me  donnez,  et  au  grand  homme  à 
qui  je  succède  ? 

Quel  homme  fut  plus  ce'lèbre  que  M.  Tëvéque  de 
Meaux?  Vous  l'appelâtes  dans  un  temps  où  sa  réputation 
voloit  de  toutes  parts.  Jugé  digne  d'élever  un  Prince, 
l'espérance  de  l'Etat  et  le  principal  objet  des  attentions 
du  Roi ,  il  fut  jugé  digne  de  vous.  Il  apporta  dans  cette 
Compagnie  tout  le  mérite  qu'on  vient  y  acquérir,  une 
politesse  parfaite ,  une  éloquence  vive ,  une  vaste  éru- 
dition. Vous  fûtes  moins  touchés  de  la  beauté  de  ses  talens 
que  de  l'usage  qu'il  en  avoit  su  faire.  Il  avoit  paru  dans 
la  chaire  de  l'Evangile  comme  un  Chrysostôme^  déjà  la 
vérité  l'avoit  choisi  pour  son  défenseur  comme  un  Atha^j 
nase  ;  on  ne  parloit  que  du  succès  prodigieux  de  ses  con-^. 
férences  et  de  ses  disputes^  rien  ne  résistoit  à  la  force  de 
ses  raisonnemens  ',  et  l'hérésie  n' avoit  point  de  présage 
plus  certain  de  sa  prochaine  ruine  en  France^  que  les 
victoires  qu'il  remportoit  tous  les  jours  sur  les  ennemi» 
de  la  foi  ^ 

Il  persévéra  jusqu'à  la  mort  dans  ce  docte  et  saint  exer- 
cice, toujours  animé  du  mçme  zèle,  toujours  faisant  servir 
les  lettres  à  la  religion.  De  là  sont  sortis  ces  discours  véhé- 
mens  qui  saisissoient  tous  ses  auditeurs,  ces  oraisons  fa- 

)  Depuis  cardinal  et  archcTeque  d'Auch. 


38  DISCOURS 

meuses  qui  nous  apprenncut  comment  on  peut  instruire 
les  vivans  par  Tcxeraple  des  morts  ;  de  là  ces  merveilleux 
ouvrages  auxquels  semble  attache'e  la  grâce  des  conver- 
sions, qui  portent  le  flambeau  de  la  vérité  jusque  dans 
les  plus  épaisses  ténèbres  du  mensonge,  qui  la  peignent  à 
nos  yeux,  et^jui  l'impriment  dans  l'esprit  avec  des  traits 
si  nobles  et  si  forts  ,  qu'elle  n'a  plus  besoin  que  de  la 
bonne  foi  pour  achever  de  le  soumettre.  Mais  ce  qu'on 
estima  le  plus  en  lui ,  c'est  qu'il  se  regarda  toujours 
comme  un  enfant  de  l'Eglise,  pendant  qu'il  en  étoit  le 
docteur,  et  qu'il  borna  toute  l'étendue  de  ses  connois- 
sances  à  savoir  simplement ,  et  à  nous  enseigner  ce  qu'il 
falloit  croire  avec  le  commun  des  fidèles. 

Tant  de  travaux  ne  le  détournèrent  jamais  de  ses  autres 
devoirs.  Comme  l'étude  qu'il  avoit  faite  de  l'antiquité  lui 
avoit  acquis  l'expérience  de  tous  les  temps ,  il  comprenoit 
mieux  que  personne  de  quelle  importance  est  aux  Etats 
l'éducation  de  ceux  qui  doivent  les  gouverner.  Il  savoit 
que  les  premières  impressions  de  la  jeunesse  forment  or- 
dinairement le  caractère  de  toute  la  vie,  et  que  la  vie 
des  princes  forme  celle  de  leurs  sujets.  Il  s'appliqua  donc 
à  conduire  l'heureux  naturel  de  Monseigneur,  et  laissant 
aux  autres  le  soin  de  cultiver  les  qualités  qui  dévoient  un 
jour  le  faire  craindre,  il  ne  s'attacha  qu'à  celles  qui  dé- 
voient le  faire  aimer.  Il  lui  fit  voir  que  dans  la  juste  idée 
qu'on  doit  avoir  des  Rois  ,  la  bonté  l'emporte  sur  tout  le 
reste;  que  c'est  principalement  à  cette  marque  qu'on  re* 
connoît  en  eux  l'image  du  Dieu  vivant  ;  qu'ils  ne  sont 
jamais  mieux  les  maîtres  des  autres  hommes  que  lors- 
qu'ils en  sont  lés  véritables  pères,  et  que  la  domination 
là  plus  sure  est  celle   qui  commence  par  assujettir  les 
'  cœurs.  Il  lui  montra ,  dans  l'histoire  de  saint  Louis ,  quels 
secours  on  tire  des  vertus  chrétiennes  au  milieu  des  plus 
grands  malheurs ,  et  dans   celle   du  Roi ,  comment  on 
peut  les  conserver  au  comble  de  la  gloire  et  dans  le  tor- 
rent dés  prospérités.  Le  Prince,  en  suivant  ces  règles  et 
ces  modèles,  s'est  rendu  l'objet  de  l'estime  et  de  l'amour 


DE    M.    l'abbé    de    POLIGNAC.  39 

du  monde  ;  la  sagesse  du  fils  fait  le  plus  grand  bonheur 
du  père  ,  disons  aussi  que  le  mérite  du  disciple  fait  la  plus 
grande  gloire  du  précepteur. 


i%<»w%*'»^«<»^*'»^**»'**^ 


RÉPONSE 
DE  M.  UABBÉ  DE  CLÉRAMBAULT, 

AU  DISCOURS  DE  M.  L'ABBÉ  DE  POLIGNAC. 


Monsieur, 

Quoique  la  douce  et  charmante  société  qui  nous  unit , 
nous  ait  toujours  fait  regarder  la  mort  de  tous  nos  con- 
frères comme  on  regarde  ses  propres  malheurs  ,  nous 
avons  été  si  vivement  atteints  de  celle  du  fameux  acadé- 
micien dont  vous  occupez  la  place ,  que  sans  nos  réflexions 
sur  Tindispensable  nécessité  de  sortir  de  cette  vie,  et  la 
joie  que  nous  ressentons  de  votre  heureuse  présence ,  nous 
n'aurions  jamais  pu  trouver  aucun  soulagement  a  notre 
douleur. 

Ce  grand  personnage  étant  un  de  ces  hommes  rares  et 
supérieurs,  qui  sont  quelquefois  montrés  au  monde, 
pour  lui  faire  seulement  sentir  jusques  où  peut  être  porté 
le  mérite  sublime ,  sans  laisser  presque  Tespérance  de  leur 
pouvoir  trouver  des  sisccesseurs  :  dès  qu'il  s'appliqua  aux 
lettres  sacrées,  il  sut  bien  faire  connoître,  par  le  prodi- 
gieux espace  qu'il  laissa  entre  lui  et  ceux  qui  couroient 
la  même  carrière,  qvi'il  sembloit  destiné  à  entrer  un  jour 
dans  ce  petit  et  glorieux  nombre  des  grands  génies  qui 
font  l'ornement  de  leurs  siècles.  Il  soutint  de  si  beaux 
commencemens  par  une  application  exacte  à  tous  ses 
devoirs ,  et  par  cette  ardeur  infinie  pour  les  sciences ,  dont 
il  devoit  faire  un  si  noble  usage;  et  comme  l'utilité  de 
l'Eglise  fut  toujours  son  tendre  et  principal  objet ,  avec 
l'amour  de  la  belle  gloire  que  Dieu  veut  bien  être  insépa- 


} 


4o  RÉPONSE    Ar    DISCOURS 

rable  de  la  digne  exposition,  et  de  la  ferme  défense  des 
saintes  yerit;és  que  la  foi  propose ,  il  commença  dès  les 
premières  aune'es  de  sa  jemiesse  à  faire  valoir  contre  les 
vices  les  talens  qu'il  avoit  reçus  du  ciel  pour  l'éloquence. 
Ce  fiït  avec  de  si  grands  succès,  qu* ayant  en  peu  de  temps 
obscurci  la  plupart  de  ses  égaux ,  il  s'acquit  par  ces  im- 
portantes fonctions  j  et  par  ses  savantes  conférences  ,  cette 
haute  estime  dans  les  esprits  ^  et  sut  gagner  par  les 
charmes  de  son  commerce,  dans  lequel  il  savoit  tout  ren- 
dre aimable  ,  ce  doux  empire  sur  les  cœurs ,  dont  il  a 
joui  d'une  manière  si  singulière  jusqu'aux  derniers  mo- 
mens  de  sa  vie. 

Tant  de  talens  extraordinaires,  égalés  ou  surpassés  en- 
core par  son  désintéressement  et  sa  modestie,  lui  ayant 
donné  autant  de  zélés  partisans  qu'il  y  avoit  dans  tous  les 
états  de  personnes  capables  de  juger  du  vrai  mérite ,  le 
firent  appeler  au  gouvernement  d'une  église  considérable, 
par  le  grand  Prince  que  sa  pénétration  et  sa  justice 
élèvent  si  fort  au-dessus  de  tous  les  autres,  et  qui  est  suf- 
fisamment désigné  par  ce  npble  caractère.  Mais  l'éduca- 
tion du  successeur  de  sa  puissance  et  de  sa  gloire,  ce  fils 
unique  qui  possède  si  dignement  toute  sa  tendresse  et  son 
estime ,  lui  paroissant  trop  importante  pour  n'en  pas  con- 
fier une  grande  partie  à  un  homme  si  excellent,  il  le 
détermina  à  renoncer,  pour  ce  glorieux  emploi ,  aux 
fonctions  de  la  haute  dignité  dont  il  venoit  de  l'honorer^ 
â'ùxqiicUes  il  se  destinoit  tout  entier.  Alors  se  donnant  sans 
réserve  à  ce  nouveau  devoir,  il  contribua  si  heureusement 
a  fortifier  dans  cet  excellent  naturel  toutes  ces  grandes  et 
airnàmes  qualités  qui  nous  assurent  la  félicité  publique  ,  et 
méditant  déjà  des  victoires  contre  les  ennemis  de  l'Eglise , 
il  laissa.' obtenir  à  ses  rivaux  le  premier  rang,  qu'il  pou- 
voit  occuper  dans  l'éloquence  sacrée  5  comme  autrefois 
(  si  Vàn  ose  comparer  des  hommes  si  différens  )  le  pre- 
mier des"jBmpereurs  avoit  fait  si  noblement,  parmi  les 
orateurs  profanes,  en  préférant  à  cet  honneur  celui  de 
subjuguer  les  ennemis  de  sa  patrie. 


DE    M.    DE    POLIGNAC.  4^ 

Ce  prélat  illustre  commença  peu  de  temps  après  à  faire 
sentir  aux  adversaires  des  vérités  orthodoxes  le  poids  de 
sa  supériorité ,  par  celte  science  sublime  dans  laquelle  il 
s'étoit  déjà  rendu  si  recommandable  ;  cette  maîtresse  de 
toutes  les  autres,  si  élevée  au-dessus  d'elles,  non-seulement 
par  la  dignité  de  son  objet,  mais  encore  par  la  profondeur 
et  la  méthode  de  le  traiter  ;  c'est-à-dire  la  grande  et  vraie 
théologie  ,  puisée  dans  les  bonnes  sources  de  l'Ecole ,  que 
les  partisans  de  l'erreur  ont  toujours  tâché  de  décrier,  et 
même  de  charger  de  mépris  apparens ,  connoissant  com- 
bien elle  leur  étoit  funeste.  Il  se  servit  donc  contre  eux  de 
ce  grand  art,  qui,  supposant  les  notions  claires  et  les  défini- 
tions justes ,  prises  dans  la  nature  même  des  choses,  infère 
l'un  de  l'autre,  par  des  raisonnemens  solides,  et  con- 
cluans  avec  ordre  et  liaison*  en  un  mot  de  cette  parfaite 
scolastique ,  également  éloignée  de  la  foiblesse  embrouil- 
lée, et  de  la  chicane  barbare,  affectée  par  quelques-uns 
qui  se  flattent  avec  si  peu  de  fondement  d'excellor  par  là 
au-dessus  des  autres,  et  de  l'épaisse  confusion  d'autorités 
et  de  faits  entassés  et  mal  digérés  ,  sans  être  rangés  dans 
les  questions  différentes,  pour  y  servir  de  fortes  et  vives 
preuves,  que  certains  demi-savans,  se  fiant  à  ce  qu'ils  ont 
d'esprit  naturel,  osent  honorer  du  nom  de  positive,  leur 
peu  de  lumière  ne  leur  permettant  pas  de  connoître  que 
ce  sont  deux  sœurs  inséparables,  dont  l'une  est  le  guide 
et  le  soutien  de  l'autre ,  qui  fait  sa  perfection  et  son  orne- 
ment. Il  fit  sentir  toute  sa  force  et  sa  méthode,  en  conser- 
vant toujours  dans  ses  écrits  la  politesse  et  même  les 
grâces  ,  soit  qu'il  fallut  justifier  la  doctrine  de  l'Église 
contre  les  reproches  et  les  calomnies  de  ses  ennemis,  soit 
qu'il  fallût  les  convaincre  des  contradictions  absurdes  de 
la  leur  et  des  changemens  essentiels  qu'elle  a  déjà  soufferts 
malgré  sa  nouveauté.  Ce  grand  homme  se  faisoit  honneur 
de  posséder  une  science  si  nécessaire ,  et  de  s'en  servir  si 
utilement  ;  bien  différenlde  ceux  qui,  n'étant  pas  seule- 
ment à  portée  de  l'entendre,  ni  par  conséquent  d'en  pou- 
voir jamais  juger,  croient  que  c'est  bien  plus  tôt  fait  de  la 


4^        KÉPOJNSE    AU    DISCOURS    DE    M.    DE    POLIGNAC. 

rejeter  en  la  traitant  de  subtilité  sèche  et  inutile  ^  pour 
excuser  au  moins  par  là  leur  peu  de  pénétration  et  leur 
ignorance. 

Tous  ces  grands  et  solides  avantages ,  qui  le  mettoient  si 
fort  au-dessus  de  ceux  de  son  temps,  ni  les  travaux  d'es- 
prit continuels  dans  lesquels  il  se  trouvoit  engagé,  et  qui 
souvent  y  laissent  de  la'  rudesse,  ne  le  rendirent  jamais  ni 
plus  fier  ni  plus  farouche.  Il  sut  toujours  parfaitement 
accorder  Taffabilité  ,  la  douceur  ,  et  même  la  condescen- 
dance, avec  la  fermeté  de  vigilant  et  intraitable  défen- 
seur de  la  pure  et  saine  doctrine  ;  il  se  crut  indispensa- 
blement  obligé  d'employer  toutes  les  lumières  de  son 
esprit  à  réprimer  les  entreprises  de  ceux  qui  vouloient  y 
donner  atteinte  :  et  voyant  qu'une  nouvelle  erreur,  d'au- 
tant plus  pernicieuse ,  qu'elle  affectoit  de  se  cacher  sous 
le  prétexte  d'une  plus  haute  perfection,  et  de  raffinement 
dans  les  sentimens  de  piété,  menaçoit  la  tranquillité  de 
l'Eglise  j  sans  considérer  son  âge  avancé ,  ni  les  incommo- 
dités de  sa  personne ,  atténuée  par  tant  de  travaux ,  il 
n'écouta  plus  que  son  zèle,  pour  l'affermir  par  ces  doctes 
ouvrages  si  dignes  de  notre  admiration.  Enfin,  quoique  bien 
près  de  terminer  ses  jours ,  il  ne  put  encore  s'empêcher 
de  ranimer  ses  forces  mourantes ,  pour  réfuter  un  traduc- 
teur et  nouveau  commentateur  de  l'Evangile,  qui  lui 
parut  trop  hardi  ;  ce  qu'il  fit  avec  tant  de  profondeur  et 
de  justesse,  qu'on  pourra  douter  un  jour  que  ce  fut  le 
dernier  effort  de  son  génie.  Alors  sentant  en  lui  la  nature 
entièrement  épuisée  et  sans  aucune  ressource,  et  qu'il 
lui  falloit  subir  la  loi  commune  à  tous  les  hommes ,  il 
acheva  de  s'y  préparer  avec  une  fermeté  et  une  résigna- 
tion exemplaire  ,  par  tous  les  actes  les  plus  édifians  et  les. 
plus  tendres;  et  vivement  pénétré  des  vérités  qu'il  avoit 
si  constamment  défendues,  et  plein  de  cette  salutaire  espé- 
rance qu'il  avoit  si  bien  connue,  il  alla  partager  les  ré- 
compenses éternelleâ  avec  ses  glorieux  prédécesseurs,  les 
fameux  Pères  de  l'Eglise,  qui  ont  si  bien  mérité  d'elle 
dans  leurs  siècles ,  comme  il  a  fait  dans  le  sien. 


ORAISON  FUNÈBRE 


DE     MESSIItE 


JACQUES-BÉNIGNE  BOSSUET^ 

ÉVÊQUE  DE  MEAUX, 

PRONONCÉE     DANS     L*ÉGTISE     CATHEDRALE     DE     MEAtX  , 
LE    23    JUILLET    I704, 

Par  le  P.  DE  I-A  RUE,  de  la  Compagnie  de  Jésus. 


^1\_ 


ORAISON  FUNÈBRE 


BE     MESSIRE 


JACQUES-BÉNIGNE  BOSSUET, 

ÉVÊQUE  DE  MEAUX. 


Operalus  est  bonum,  et  rectum,  et  verum,  in  unîversà  cuUura 
Hiinisterii  domûs  Domini  j....  et  prosperalus  est. 

Il  fit  ce  qui  éloit  Ion  et  droit,  et  vrai^  dans  tout  ce  qui  regardait  le 
ministère  de  la  maison  du  Seigneur  :  et  tout  lui  réussit  heureuse- 
ment. C'est  ce  qui  est  <!<t  d'Eïéchias,  au  livxe  ii  des  Paralipo- 
mènes,  clu  5i.  ] 

Messeixineurs   (*), 

ô'iL  fut  glorieux  à  cet  ancien  roi  de  Juda  ,  d'avoir  mé- 
rité des  louanges  si  singulières  dans  un  siècle  malheureux , 
où  l'impiété  des  souverains ,  l'ignorance  du  peuple  et  la 
négligence  des  grands  prêtres ,  avoient  presque  aboli  le 
service  du  Seigneur  :  quelle  gloire  au  grand  homme  que 
nous  pleurons,  de  s'être  rendu  digne  de  lui  être  comparé, 
dans  un  siècle  aussi  florissant  que  le  nôtre,  entre  tant  de 
prélats  zélés  pour  la  religion,  sous  les  yeux  d'un  Souve- 
rain qui  fait  de  la  piété  le  plus  fort  appui  de  son  trône  ! 
Luire  dans  les  ténèbres  d'une  nation  dépravée,  c'est  à 
quoi  saint  Paul  sembloit  borner  la  vertu  des  premiers 
Chrétiens  (0.  Mais  luire  au  milieu  des  lumières ,  et  y  sou- 

C*)  MM.  l'archevêque  de  Narbonne ,  les  évêques  de  Condom ,  de 
Tulle,  de  Troyes,  d'Autun. 

(•)  In  medio  aationi*  pravas  lucelis,  eicut  luminaria  ia  mundo. 
Philipp.  IL  i5. 


46  ORAISON    FUNÈBRE 

tenir  son  éclat,  c'est  ce  qui  n'appartient  qu'aux  premiers 
astres  du  monde. 

Il  est  éteint  celui  qui  répandoit  dans  la  maison  du 
Seigneur  une  si  vive  clarté,  par  sa  bonté  ,  par  sa  droiture, 
par  son  zèle  pour  la  vérité.  Le  reconnoissez-vous,  Mes- 
sieurs, à  ces  trois  nobles  caractères?  Ne  suffisent-ils  pas 
pour  vous  le  rendre  encore  présent?  tel  que  vous  l'avez 
vu  confirmer  par  ses  exemples,  les  leçons  de  vertu  qu'il 
avoit  soirKde  vous  donner  ;  tel  que  la  Cour  l'a  vu  soutenir 
les  grands  emplois  que  le  plus  sage  des  Rois  confioit  à  sa 
conduite;  tel  que  l'Eglise  enfin  l'a  vu  combattre  pour  elle, 
contre  tous  ses  ennemis. 

Vous  aimiez  sa  bonté,  la  Cour  respectoit  sa  droiture, 
l'Eglise  applaudissoit  à  son  zèle  pour  la  vérité.  La  bonté 
dans  ses  mœurs,  la  droiture  dans  ses  emplois,  la  vérité 
dans  sa  doctrine  :  Operacus  est  honwn  ,  et  rectum ,  et  ve- 
rurn^  et  prosperatus  est. 

Heureux  de  s'être  attiré  par  ces  trois  rares  qualités \j 
l'affection  du  troupeau  qu'il  a  conduit,  la  confiance  du 
Prince  qu'il  a  élevé,  l'admiration  de  l'Eglise  qu'il  a  dé- 
fendue !  Plus  heureux  d'avoir  fait  un  usage  assez  fidèle 
des  talens  précieux  qu'il  avoit  reçus  de  Dieu ,  pour  pou- 
voir à  la  mort  se  présenter  à  ses  yeux  chargé  du  fruit  de 
ses  travaux ,  et  en  attendre  la  récompense  !  Heureux 
nous-mêmes  enfin  ,  qui  le  regrettons ,  d'avoir  dans  notre 
douleur  une  consolation  aussi  douce  que  l'idée  de  son  bon- 
heur! Ne  rougissons  point  de  nos  larmes  :  elles  n'ont  rien 
de  l'amertume  que  l'on  ressent  à  pleurer  tant  d'illustres 
morts,  dont  on  ne  loue  les  vertus  qu'en  dis'^imulant  les 
vices  ,  et  pour  lesquels  on  n'espère  qu'en  tremblant.  Nos 
louanges  n'ont  pas  besoin  des  couleurs  de  la  flatterie,  ni 
de  celles  du  déguisement ,  pouf  être  applaudies;  et  si  l'es^ 
pérance  que  nous  osons  concevoir  de  son  salut,  a  la  miàé- 
ricorde  pour  fondement,  elle  a  pour  appui  la  justice  (0. 
Avec  ces  sentimens  que  l'apôtre  saint  Paul   lâchoit 

(»)  //.  Tint.  IV.  8. 


DE    BOSSUET.  47 

(l'inspirer  aux  fidèles  (0,  dans  les  pleurs  qu'ils  versoient 
sur  les  cendres  de  leurs  morts ,  j'entreprends  sans  scru- 
pule, à  la  face  des  saints  autels,  l'éloge  de  Monseigneur 
l'Illustrissime  et  Révérendissime  Père  en  Dieu  ,  Jacques- 
Bénigne  BossuET ,  ëvéque  de  Mcaux ,  conseiller  d'Etat 
ordinaire,  précepteur  de  Monseigneur  le  Dauphin,  pre- 
mier aumônier  de  madame  la  Dauphine ,  et  de  madame 
la  duchesse  de  Bourgogne ,  conservateur  des  privilèges  de 
l'Université,  supérieur  du  collège  royal  deNavarre.Toutes 
ces  qualités  sont  mortes  pour  lui  devant  les  hommes. 
Celles  dont  nous  allons  parler  sont  immortelles ,  et  le  ren- 
dront immortel. 

PREMIÈRE   PARTIE. 

Dieu,  par  la  perfection  de  son  être  étant  essentielle- 
ment tout  bien  (2)  j  et  par  la  plénitude  de  son  être ,  étant 
le  bien  de  toutes  choses  (3)  •  toute  la  bonté  répandue  dans 
les  créatures  n'est  qu'une  image  de  cet  Etre  souveraine- 
ment parfait,  un  écoulement  de  cet  Etre  souverainement 
bienfaisant.  Le  fidèle ,  par  conséquent ,  attaché  constam- 
ment au  soin  de  sa  perfection ,  plein  d'une  inclination 
bienfaisante  pour  les  autres,  a  dans  son  cœur  et  dans  son 
naturel  les  plus  vives  impressions  de  cette  suprême 
bonté. 

Salomon  s'en  reconnoissoit  prévenu  ,  quand  il  se  ren- 
doit  à  lui-même  ce  témoignage  avantageux  :  qu'il  étoit 
né  plein  d'esprit ,  et  pourvu  d'une  bonne  ame  j  Puer 
eram  ingeniosus  ^  et  sortltus  animant  honani  (4). 

A  qui  pouvoit  mieux  convenir  cet  aveu  sincère  des 
dons  du  ciel,  qu'à  ce  digne  instrument,  que  Dieu  a 
formé  de  nos  jours  pour  la  gloire  de  son  nom ,  et  pour 
le  salut  des  peuples?  11  naquit  à  Dijon,  d'une  fî^mille 
distinguée  par  des  charges  honorables  ,  et   par  des  em- 

10  Non  contrislemliii,  sicut  et  caeteri,  qui  spem  non  liabent.  /. 
Thessal.  iv.  12. —  (»)  Omne  bonum.  Exotl.  xxxiii.  19,  —  v^jBonum 
omnium.  Dlonys.  de  div.  JSom.  c.  \.  —  4}  Sap.  viii.  19. 


48  ORAISON    FUNÈBRE 

plois  importans.  Ceux  de  son  sang ,  établis  depuis  long- 
temps dans  le  Parlement ,  y  occupoient  tant  de  diverses 
places ,  que  sou  père  fut  obligé  par  les  lois  de  s'en  exclure 
lui-même ,  et  d'aller  prendre  à  Metz ,  dans  le  nouveau 
Parlement ,  où  son  oncle  maternel  étoit  premier  prési- 
dent, la  pourpre  que  sa  patrie  lui  refusoit  à  regret.  Aussi 
fut-ce  à  regret  qu'il  s'éloignoit  d'elle  :  et  pour  marque  de 
sa  tendresse ,  il  y  laissa  ses  enfans  en  dépôt ,  sous  les 
soins  de  son  frère  aîné. 

Ce  fut  auprès  de  cet  oncle  vertueux  que  le  jeune 
Bénigne,  appelé  de  Dieu  à  de  grands  desseins,  prit  le 
premier  goiitdes  belles-lettres ,  et  de  la  vraie  piété.  Souf- 
frez, Messieurs,  que  je  vous  dise  que  ce  fut  au  collège 
de  notre  Compagnie  qu'il  en  reçut  les  premières  leçons. 
La  complaisance  est  pardonnable  à  se  souvenir  d'un  hon- 
neur que  l'on  ne  peut  oublier  sans  être  ingrat.  Mais 
bientôt  il  n'eut  .plus  besoin  d'aucun  maître  que  du  Sei- 
gneur même  des  sciences  (0  :  Dieu  lui  parla.  Ce  même 
Dieu,  qui  voulant  tirer  Augustin  des  désordres  de  sa 
jeunesse,  des  irrésolutions  de  son  cœur,  le  forçoit,  pour 
ainsi  dire,  à  la  lecture  des  saints  livres,  et  lui  crioit  avec 
empire  :  Prends ^  et  lis  ;  Toile,  lege  (2)  :  ce  même  Dieu 
voulant  entrer  dans  le  cœur  d'un  jeune  enfant ,  tout  rempli 
des  idées  fleuries  des  poètes  et  des  orateurs  ,  qu'il  goùtoit 
avec  plaisir,  disposa  ,  comme  par  hasard,  dans  le  cabinet 
de  son  oncle,  une  Bible  sous  ses  yeux ,  et  l'attacha  d'abord 
à  cette  sainte  lecture ,  avec  un  charme  si  doux  ;  lui  fit 
sentir  si  vivement  l'élévation  de  cette  divine  parole  au- 
dessus  de  tous  les  discours  humains ,  que  ce  moment  lu- 
mineux frappa  dès-lors  son  esprit  pour  tout  le  reste  de 
sa  vie.  Il  demanda  le  saint  livre ,  et  ne  cessa  point  de  l'étu- 
dier :  s'appliquant  personnellement  à  lui-même  cet  ordre 
général  du  Seigneur  au  peuple  Hébreu  :  ^udi  Israël  : 
Ecoute  Israël.  Ces  paroles  que  je  t'adresse  seront  gravées 
dans  ton  cœur.  Tu  les  auras  toujours  en  vue ,  soit  que  tu 

(')  /.  Reg.  II.  3,  —  (2)  Confess.  lib.  viii,  ç.  la. 

sois 


DEBOSSUET.  49 

tu  sois  assis  dans  ta  maison,  soit  que  tu  marches  par  les 
chemins,  soit  que  tu  C endormes  ou  te  réveilles  (1)5  ordre 
qu'il  accomplit  depuis  littéralement.  Quel  fruit  en  tira-t- 
il  ?  Nous  le  verrons  dans  la  suite. 

Plein  de  ces  saintes  impressions,  il  vient  à  Paris  puiser 
les  hautes  sciences  dans  les  pures  sources  de  cette  ancienne 
et  fameuse  Université.  Avec  quelles  dispositions  ?  Un  es- 
prit solide  et  brillant ,  un  génie  sublime  et  aisé ,  un  assem- 
blage peu  commun  de  douceur  et  de  fermeté,  de  franchise 
et  de  discrétion;  un  visage  où  la  modestie  et  Tinnocence 
étoient  peintes,  un  air  respectable  et  engageant,  une  grâce 
infinie  à  s'expliquer.  Ce  fut  avec  ces  qualités  que  le  jeune 
abbé  parut  dans  le  monde.  En  falloit-il  plus  pour  s'y  per- 
dre avec  la  foule  des  jeunes  gens  ?  Il  y  trouva  de  quoi 
se  distinguer,  s'élever,  se  sanctifier;  parce  qu'il  se  ren- 
dit docile  aux  conseils  de  la  sagesse;  et  que,  se  dérobant 
aux  amusemens  de  son  âge ,  il  chercha  son  salut ,  en- 
core plus  que  sa  fortune,  aux  pieds  et  sous  les  yeux  des 
plus  sages  de  son  temps. 

Un  Nicolas  Cornet,  grand  maître  du  collège  de  Navarre , 
un  Vincent  de  Paul ,  instituteur  des  prêtres  de  la  Mission, 
furent  ses  maîtres  et  ses  modèles  dans  la  science  de 
l'Ecole,  et  dans  celle  du  salut.  Ce  fut  à  ces  hommes  choisis 
qu'il  dévoua  ses  plus  belles  années  :  ce  fut  de  leur  fonds 
qu'il  tira  l'amour  de  l'ancienne  doctrine  ,  et  l'horreur  de 
la  nouveauté  :  ce  fut  dans  leur  cœur  qu'il  puisa  la  simpli- 
cité de  la  vertu  ,  sans  faste  et  sans  hypocrisie. 

Son  activité  pour  les  bonnes  œuvres ,  et  sa  docte  faci- 
lité à  exercer  le  ministère  de  la  parole  de  Dieu,  le  firent 
désirer  pour  les  deux  plus  importantes  et  plus  grandes 
cures  de  Paris.  Mais  attaché  dès  sa  tendre  jeunesse  au 
chapitre  de  Metz  ,  d'abord  par  un  canonicat ,  ensuite  par 
les  dignités  d'archidiacre  et  de  doyen  :  il  crut  devoir  à 

(0  Meditaberis  in  eis  sedens  in  domo  tua,  et  ambulans  in  itinere, 
dormiens  atque  consurgens.  Deuter.  vi.  7. 

BOSSUET.    XLIII.  /J. 


50  OllAlSON    FUNÈBRE 

cette  Eglise,  qui  sembloit  prendre  plaisir  à  l'élever  ,  le 
principal  fruit  de  ses  études.  Il  forma  donc  le  dessein  de 
Vy  établir. 

Fut-ce  pour  s*y  borner  à  la  fonction  des  Lévites  ,  occu- 
pés autour  de  l'arche  à  chanter   les  louanges  du  Sei- 
gneur (0  ?  Il  s'en  acquittoit  avec  un  soin  religieux  ,  il  s'y 
sentoit   même  porté  par   un  attrait  particulier  :   mais 
c'étoit  trop  peu  pour  son  zèle.  Il  se  crut  encore  établi  sur 
les  murs  de  Je'rusalem  comme  un  de  ces  gardes  surveil- 
lans ,  h  qui  le  prophète  Isaïe  recommande  de  la  part  de 
Dieu  de  ne  se  taire  nijourninuit  (2).  Il  se  disposa  donc  aux 
travaux  apostoliques  par  de  fréquentes  missions  ,  par  la 
lecture  des  saints  pères  ,  et  par  la  méditation  des  livres 
divins  ,  plus  en  esprit  de  prière  que  d'étude.  Il  regarda 
comme    un   abus   et    comme    une    profanation ,    d'oser 
fouiller  dans  ces  trésors  sacrés  ,  pour  enrichir  son  esprit , 
plutôt  que  pour  cultiver  son  ame  ;  pour  se  raiettre  en  état 
d'enseigner  la  religion ,   plutôt  que  pour  la  pratiquer. 
Savans  î  c'est  là  l'écueil  ordinaire  de  vos  études.  Il  fut 
assez  fidèle  à  la  grâce   de  sa  vocation  pour  éviter   cet 
écueil ,  et  pour  se  proposer  son  salut  et  sa  perfection  , 
comme  le  premier  objet  de  son  zèle.  Envoyé  de  Dieu, 
pour  être  en  ce  siècle  d'illusion  ce  qu'Esdras  avoit  été 
dans  un  siècle  d'ignorance  ,  l'interprète  et  le  zélateur  de 
la  loi  ;  sur  ce  modèle ,  il  prépara  son  cœur ,  non-seule- 
ment à  pénétrer,  comme  Esdras ,  tous  les  mystères  de  la 
loi ,  mais  à  l'accomplir  comme  lui ,  avant  que  d'en  in- 
struire le  peuple  :  Paravit  cor  suum  ut  investigaret  legem 
Dominiy  etfacerel,  et  docerct  (3). 

Tous  les  avis  qu'il  y  trouva  si  souvent  donnés  aux 
fidèles,  sur  la  pureté  de  la  vie,  sur  le  mépris  des  biens, 

0)  Coram  arca  Domini  de  Levitis,  qui  miuistrarent,  et  recorda- 
rentur  operum  ejus.  /.  Parai,  xyi.  4. 

W  Super  muros  Jérusalem  custodes  lotâ  die  et  totà  nocte  in  per- 
pctuum  non  tacebunt.  Isai.  lxii.  6. 

C3)i.  ^Wr.vii.  10. 


DE    BOSSUET.  l5 

sur  reffusioii  de  la  charité ,  sur  Fesprit  de  paix  et  de 
douceur,  lui  parurent  dès-lors,  et  dans  la  suite  de  sa  vie, 
autant  de  lois  aussi  personnelles,  que  si  la  loi  de  Dieu 
n'eut  parle'  que  pour  lui  seul.  Plus  il  croissoit  en  âge  et 
en  honneurs ,  plus  il  redoubloit  sa  vigilance  à  cultiver 
ces  illustres  vertus ,  si  nécessaires  aux  ministres  de  l'au- 
tel. L'innocence  de  sa  vie  éclata  d'autant  plus,  qu'il  tou- 
cha de  plus  près  aux  écueils  et  aux  pièges  de  la  Cour, 
Son  mépris  pour  les  biens  augmenta  par  l'augmentation 
des  biens  mêmes.  Sa  charité  s'enflamma  par  la  foule  des 
misérables,  et  par  l'accroissement  des  difficultés  du  temps. 
Sa  douceur  redoubla  par  tous  les  événemens  les  plus  ca- 
pables de  l'altérer.  ^ 

Irréprochable  dans  sa  vie,  jusqu'à  faire  rougir  la  plus 
hardie  médisance,  il  porta  le  détachement  et  le  désinté- 
ressement ,  jusqu'à  s'attirer  la  censure  de  ceux  qui  mettent 
la  prudence  à  ne  rien  négliger  de  leurs  propres  intérêts; 
et  qui  se  croient  élevés  dans  la  maison  du  Seigneur,  plu- 
tôt pour  en  recueillir  les  fruits,  que  pour  en  remplir  les 
charges. 

Si  c'étoit  en  lui  un  défaut  que  ce  noble  mépris  des 
avantages  temporels  ,  c'étoit  le  même  défaut  dont  le 
sage  Néhémias  se  vanfcoit  au  peuple  de  Dieu ,  de  l'avoir 
gouverné  sans  intérêt ,  sans  empressement  a  rechercher 
les  revenus  attachés  a  son  ministère  (0  •*  Annonas  ducatûs 
mei  non  qiiœsivi.  Il  mettoit ,  aussi  bien  que  ce  sage  chef 
des  Hébreux,  le  bon  ordre  de  ses  affaires ,  non  pas  à  faire 
retentir  le  Palais  et  les  tribunaux  du  bruit  de  ses  contes- 
tations,  pour  conserver  les  droits  utiles  de  son  siège, 
Annonas  ducatûs  mei  non  quœsivi'y  mais  plutôt  à  les  sa- 
crifier au  zèle  de  la  discipline  et  de  la  régularité;  non 
pas  à  se  ménager  des  fonds  toujours  sufhsans  aux  dé- 
penses d'un  train  pompeux,  d'une  abondance  délicieuse 
et  d'un  luxe  scandaleux.  Loin  de  moi  cet  indigne  abus, 


52  ORAISON    FUNÈBRE 

s'ëcrioit  Néhémias  :  Ego  autem  non  ita.  Que  ceux  qui  ne 
craignent  point  Dieu,  à  qui  le  maniement  des  biens  sacre's 
ne  paroît  point  redoutable,  en  fassent  un  emploi  si  hon- 
teux ,  une  e'pargne  encore  plus  criante  :  Kgo  autem  non 
ita ,  propter  timorem  Domini  (0. 

Pour  lui ,  son  économie  ëtoit  de  bannir  de  sa  maison 
la  débauche  et  l'oisiveté,  d'y  établir  la  concorde  et  la 
piété,  d'accoutumer  ses  domestiques  au  travail,  de  les 
assembler  à  la  prière,  de  les  bénir  tous  les  soirs  de  sa 
main.  Omnes  pueri  met  congregati  ad  opus  eranl  (2), 
C'étoit  d'avoir  toujours  de  quoi  fournir  aux  frais  de  la 
charité,  de  Thonneur,  de  la  religion^  jamais  rien  pour 
le  jeu,  ni  pour  la  délicatesse;  encore  moins  pour  la  vo- 
lupté, pour  l'intrigue,  ou  pour  l'ambition.  Sa  suite  étoit 
la  pudeur  et  la  modestie  j  les  ornemens  de  sa  maison , 
l'ordre  et  la  simplicité;  la  magnificence  de  sa  table,  une 
noble  frugalité.  Les  honnêtes  gens  y  étoient  reçus  avec 
joie,  les  savans  avec  estime,  les  vertueux  avec  respect. 
Les  grands  mêmes  s'y  trouvoient  quelquefois  avec  plaisir. 
Les  étrangers  y  venoient,  de  toutes  les  nations  polies, 
goûter  les  charmes  de  sa  compagnie,  les  délices  de  sa 
conversation.  Qui  veniebant  ad  nos  de  gentibus  in  mensa 
mea  erant  (3).  Souvenez- vous-en,  ô  mon  Dieu,  pour  lui 
faire  miséricorde.  Il  vous  la  demande  avec  le  fidèle  Néhé- 
mias ,  selon  le  bien  quil  a  fait  a  votre  peuple.  Mémento 
meî,^Deus  meus  y  in  bonum,  secundàm  omnia  quœ  feci 
populo  huic  (4).! 

Telle  étoit  la  bonté  de  son  cœur  et  de  ses  mœurs , 
aussi  libérale  à  se  répandre  au  dehors ,  qu'attentive  à  se 
perfectionner  elle-même.  On  eut  dit  qu'il  eut  toujours  son 
propre  nom  devant  les  yeux  pour  en  remplir  la  mesure , 
et  ne  point  démentir  le  caractère  de  douceur  qui  sem- 
bloit  y  être  attaché.  Il  portoit  ses  yeux  bien  plus  haut. 
Il  se  proposoit  les  noms  que  Salomon  donne  à  l'esprit 

(0  //.  Esdr.  V.  i5.  —  W  Ibid.  16.  ^  13)  itid.  17.  —  (4)  Ibid.  19. 


DE    BOSSUE  T.  53 

de  sagesse  :  Esprit  doux  ,  bienfaisant  ;  plein  d* affection 
pour  le  bien;  plein    d'humanité' ,  de  bénignité;  Suavis, 
amans    bonum;    benefaciens ,   humanus ,  benignus,    (0 
Cette  varie'lé  d'ide'es,  pour  exprimer  la  même  perfection, 
la  lui  reprësentoit  plus  nécessaire  aux  disciples  de  la 
sagesse,   que  la  subtilité  y  la  force  ,  la  formeté ,  Tamas 
enfin  des  autres  perfections  que  l'Ecriture  lui  attribue  (2). 
Ressembloit-il  à  ceux  qui  ne  sont  doux  que  par  foi- 
blesse ,   obligeans  que  par  intérêt ,  prévenans  que  par 
dépendance;  et  qui,  poussés  par  la  fortune,  abandonnent 
aussitôt  ces  vertus  feintes,  qu'ils  n'avoient  empruntées 
que  pour  s* élever?  La  vraie  bénignité,  semblable  à  celle 
de   Dieu ,   ne  vient  point  ,   dit  saint   Augustin ,    (3)  de 
l'indigence j  elle  vient  de  l'abondance  et  de  la  profusion, 
du  cœur  :  Benignitas  summa ,    non  ex  indigentiâ ,  sed 
ex  beneficentiâ.  Bénigne   établi  à  la  Cour  ,  dégénéra- 
t-il  de  lui-même?  ignora-t-il  ses  amis?  mit-t-il  sa  poli- 
tique à  se  rendre  seul  important,  à  ne  souffrir  auprès 
des  grands^  aucune  lumière  que  la  sienne?  Au  contraire, 
il  s'y  fit  toujours  un  plaisir  d'y  donner  accès  aux  per- 
sonnes distinguées  par  leurs  talens  :  il  les  répandoit  par- 
tout dans  les  plus  illustres  familles  :  il  se  les  attachoit 
par    mille    soins    officieux ,    et   par   une   confiance    qui 
rendoit  son  amitié  aussi  agréable  que  précieuse. 

Que  de  lumières  placées  maintenant  sur  le  chandelier  ! 
que  de  personnes  élevées  dans  les  dignités  de  TEglise 
et  sur  les  trônes  sacrés  ,  pleurent  aujourd'hui  avec  nous 
Forgane  dont  Dieu  s'est  servi  pour  donner  le  prix  à  leur 
mérite  et  l'éclat  à  leur  vertu  !  C'étoit  -  là  l'homme 
généreux^  toujours  secourable  à  la  vertu,  qui  savoit 
les  temps  et  les  momens  de  la  tirer  des  ténèbres,  et 
de  la  faire  connoître  à  ceux  qui  la  pouvoient  couronner. 
Qu'un  tel  homme  est  rare  à  la  Cour  !  et  combien  n'y 

(0  Sap.Yu.  11.  —  W  Subtilis,  acutas,  stabilis,  certus,  etc.  Ibid. 
—  (^)  August.  quœst.  viii  ad  Dulcis.  n.  2. 


54  ORAISON    FUNÈBRE 

rougissent   point    d'être  tout-puissans  à  nuire  ,    et  sans 
cre'dit  pour  obliger  ? 

Serez-vous  donc  surpris  du  cre'dit  qu'il  s'y  fit  lui- 
même,  de  l'ouverture  qu'il  trouva  dans  les  esprits  et 
dans  les  cœurs?  «  Rien  de  si  utile  que  d'être  aimé, 
»  disoit  saint  Ambroise  (•),  et  rien  de  si  aimable  que 
»  la  bonté  qui  se  fait  sentir  à  tout  le  monde  ».  Cette 
vertu  de  voit-elle  avoir  en  lui  de  moindres  effets,  accom- 
pagnée et  soutenue  dey'  tant  d'autres  ? 

Quand  nous  n'y  remarquerions  pas  ni  le^épouillement 
absolu  d'un  Borromée,  ni  l'austère  sévérité  d'unXliryso- 
stôme  et  d'un' Ambroise,  ni  les  mortifications  rigoureuses 
d'un  Basile;  aussi  ne  voyoit-on  pas  dans  Jésus-Christ, 
non  plus  que  dans  ses  disciples,  les  jeûnes  continuels 
de  Jean-Baptiste.  Il  nous  suffit  de  voir  dans  ce  disciple 
nouveau  les  saintes  dispositions  que  saint  Paul  souhaitoit 
à  Tite  et  à  Timolhée;  et  dont  il  composoit  l'idée  de 
l'épiscopat  j  V innocence  de  la  vie ,  la  sobriété' y  la 
prudence  ,  la  justice  ,  l'hospitalité  ,  la  bénignité ,  sans 
nulle  tache  d'intérêt ,  de  cupidité ,  de  colère ,  ni 
d* orgueil  (^), 

Si  ce  ne  sont  pas  là  ces  vertus  extraordinaires,  où 
l'on  ne  peut  atteindre  que  par  de  stériles  désirs  ;  ce  sont 
du  moins  ces  charmantes  vertus ,  qui  excitent  nos 
efforts ,  sans  rebuter  notre  courage.  Un  modèle  trop 
élevé  fournit  par  son  élévation  un  prétexte  à  notre 
foiblesse.  Il  nous  faut  un  modèle  à  notre  portée,  que 
nous  ne  puissions  admirer  sans  nous  sentir  en  même 
temps  obligés  de  l'imiter.  Tel  celui  que  la  Providence  avoit 
mis  devant  nos  yeux.  Nous  ne  serons  pas  condamnés 
pourn'avoir  pas  été  des  Chrysostômes ,  des  Borromées  j 

(0  Nihil  tam  utile  quàm  diligi....  Popularis  et  grata  est  omnibus 
bonitas.  OJfîc.  lih.  ir,  cap.  vn,  n.  29. 

(*)  Oportet  episcopum  sine  crimine  esse;  non  superbum,  non 
iracundum,  non  turpislucri  cupidumj  sed  hospitalem,  benignum, 
sobriura,  jusium,  coiilineatera.  TU.  i.  7j  ul.  Timoth.  ni.  2. 


DE    BOSSUET.  55 

mais  pour  n'avoir  pas  ressemblé  à  ce  Pasteur  choisi  de 
la  main  de  Dieu,  pour  être  le  modèle  et  la  forme  de  son 
troupeau  {}).  Nous  serons  condamnés  pour  nous  être  con- 
tentés d'aimer  en  lui  la  bonté  de  ses  mœurs  et  de  son 
cœur,  sans  nous  aimer  nous-mêmes  assez  pour  nous  faire 
une  loi  de  son  exemple.  Est -il  moins  digne  de  nos  res- 
pects et  de  notre  imitation ,  par  la  droiture  dans  ses  em- 
plois ,  que  par  la  bonté  dans  sa  vie  particulière  ?  Nous  le 
verrons  dans  le  second  point  :  Operatus  est  bonum,  et 
rectum;,,,,  et  prosperatus  est, 

SECONDE  PARTIE. 

Un  des  plus  beaux  dons  que  Dieu  fit  à  l'homme  eu  le 
tirant  du  néant,  fut  de  le  remplir  d'une  ame  droite.  Fe- 
cit  Deus  hominem  rectum  W.  Une  ame  est  droite,  quand 
elle  est  conforme  et  fidèle  à  la  règle  de  ses  devoirs^  qui 
est  la  loi  de  Dieu  et  la  raison  ;  et  cette  conformité  est 
parfaite,  quand  elle  est  égale  et  invariable,  sans  rephs 
et  sans  changement.  Fidélité,  égalité,  fermeté  dans  les 
devoirs  j  c'est  ce  qui  forme  une  parfaite  droiture  ,  «  et 
»  qui  rend  l'homme  digne  du  ciel,  en  l'attachant,  dit 
»  saint  Augustin,  à  sa  règle  et  à  son  auteur,  qui  est 
»  Dieu  (3)  ».  Voyons  le  vertueux  prélat  porter  ces  mêmes 
qualités,  et  les  soutenir  jusqu'à  la  fin,  dans  tous  les  em- 
plois de  sa  vie. 

Voyons-le  entrer  dans  la  Cour.  Fut-ce  par  les  sentiers 
dérobés  de  l'intrigue  et  de  la  cabale,  ou  par  les  routes 
trop  battues  de  la  flatterie,  de  la  souplesse  et  de  la  fausse 
complaisance  ?  Ce  fut  par  la  voie  du  mérite  :  voie  diffi- 
cile et  hasardeuse ,  oii  l'on  n'avance  qu'à  pas  lents  ;  où 
les  concurrens  sont  sans  nombre,  les  risques  fréquens, 
et  les  succès  incertains.  Il  ne  fallut  que  sa  voix,  l'éclat  de 
Ion  éloquence,  pour  lui  en  aplanir  les  difficultés.  Loin 

(0  /.  Petr.  V.  3.  —  W  Eccle.  vu.  3o.  —  (3)  Fecit  Deus  hominem 
rectum ,  cœlo  dignum ,  si  suc  cohaereret  auctori.  De  Civit,  Dei  , 
Ub.  XXII,  cap.  if  n.  2. 


B6  ORAISON    FUNÈBUE 

de  lui  faire  acheter  la  faveur  par  les  servitudes  ordinaires 
aux  courtisans,  on  alla,  si  je  Tose  dire,  au  devant  de  lui. 
Anne  et  Thc'rcse  d'Autriche,  noms  immortels,  heureux 
et  vénérables  à  la  France ,  le  venoient  entendre  elles- 
mêmes  au  milieu  des  églises  de  Paris,  et  prenoient  goût 
à  se  nourrir  du  pain  qu'il  n'avoit  préparé  que  pour  le 
peuple. 

On  voulut  Tentendre  à  la  Cour.  Et  quelle  Cour?  La 
paix  venoit  d'y  rappeler  tous  ces  héros  ,  que  tant  de 
guerres  étrangères  et  civiles  en  avoient  depuis  long-temps 
écartés.  On  y  étoit  dans  la  joie  de  ce  mariage  glorieux , 
qui  devoit  quarante  ans  après  changer  le  destin  de  l'Eu- 
rope ,  et  montrer  l'ascendant  de  la  providence  de  Dieu 
sur  toutes  les  précautions  de  la  politique  des  rois.  La 
politesse  de  l'ancienne  Cour  s'y  trouvoit  jointe  avec  la 
splendeur  de  la  nouvelle.  Et  tant  de  sublimes  génies , 
qui  avoient  fait  l'appui  du  règne  passé,  faisoient  encore 
l'ornement  de  celui-ci  j  jusqu'à  ce  que  le  jeune  Roi  , 
qui  commençoit  alors  à  gouverner  sans  ministres ,  en 
eût  formé  par  ses  leçons  ,  et  plus  encore  par  ses 
exemples ,  d'aussi  habiles  qu'il  en  a  eu ,  pour  exécuter 
les  projets  qui  lui  ont  mérité  le  nom  de  Grand. 

Ce  fut  à  cette  assemblée  d'esprits  élevés,  délicats,  de 
gens  consommés  en  âge ,  en  expérience  •  qu'un  jeune 
homme  de  trente  -  quatre  ans  fut  adressé ,  comme  un 
autre  Joseph  j  ut  erucliret  principes  ejus ,  et  senes  pru- 
denliam  doceret  (0  :  pour  enseigner  aux  princes  la 
vraie  politique^  et  aux  vieillards  la  vraie  sagesse ^  qui 
est  celle  du  salut.  Il  exerça  plusieurs  années  ce  saint  mi- 
nistère ;  Avents  et  Carêmes  de  suite  ,  avec  le  même 
fruit ,  les  mêmes  applaudissemens.  Mais  pour  les  mé- 
riter. Messieurs ,  eut-il  recours  aux  fleurs ,  aux  brillans  de 
l'éloquence  ? 

Il  savoit  trop  que  ces  vains  agrémens ,  qui  ornent  les 
discours    profanes,   affoiblisseat  et    déshonorent  la  pa- 

(0  Ps.  CIV.  22. 


DE    BOSSUET.  5-^ 

role  de  salut.  Ses  sermons  étoient  me'dite's  ,  plutôt  qu'é- 
tudiés et  polis.  Sa  plume  et  sa  mémoire  y  avoient 
moins  de  part  que  son  cœur.  Cor  sapientis  erudiel  os 
ejiis:  Cest  le  cœur,  disoit  Salomon  (0 ,  qui  doit  rendre  la 
langue  diserte.  Et  comme  il  avoit  le  cœur  pénétré  des 
grandes  vérités  dont  son  esprit  étoit  plein,  l'abondance, 
la  variété ,  l'onction  ne  lui  manquoient  jamais  ;  non  pas 
même  la  justesse  et  la  vivacité  de  l'expression,  sans  affec- 
tation et  sans  sécheresse.  Il  dépouilla  son  éloquence  de 
tout  ce  qui  ne  pouvoit  que  plaire  sans  édifier  :  et  Dieu 
permit  qu'il  plut  sans  vouloir  plaire  ;  que  le  fruit  de  ses 
sermons  en  égalât  et  surpassât  l'éclat  j  qu'ils  lui  gagnassent 
en  même  temps  l'estime  et  la  confiance  de  la  Cour;  que 
le  Roi  même  enfin ,  le  premier  des  rois  à  connoître  et  à 
honorer  le  vrai  mérite,  ne  crut  pas  indigne  de  la  ma- 
jesté, de  faire  écrire  à  Metz,  au  père  de  l'orateur,  les 
succès  édifians  du  fils;  et  de  mêler  sa  voix  à  celle  de  la 
renommée,  en  faveur  d'un  sujet  qui  devoit  être  si  utile 
à  tous  ses  autres  sujets. 

Que  dis-je ,  utile  aux  sujets?  11  étoit  destiné  pour  l'être 
aux  souverains  mêmes;  et  Dieu  ne  l'avoit  comblé  de  tous 
ces  rares  talens,  que  pour  les  faire  servir  à  l'éducation 
d'un  Prince,  qui  devoit  être  la  tige  de  tant  de  rois,  et 
faire  ombre  à  tout  l'univers ,  par  des  branches  chargées 
de  tant  de  couronnes. 

Ecoutez,  Princes!  écoutez,  vous  qui  devez  juger  la 
terre!  Erudimini,  qui  judicatis  terram.  Celui  qui  vous 
doit  instruire  est  choisi  de  la  main  de  Dieu ,  et  de  celle 
de  Louis.  Apprenez  de  cet  instructeur  a  servir  Dieu  avec 
crainte,  à  ne  goûter  les  joies  de  votre  condition  qu'en 
vue  de  Dieu,  h  maintenir  ses  lois  et  sa  discipline ,  aussi 
exacte  et  sévère  pour  vous  que  pour  vos  sujets;  et  si 
vous  y  manquez,  craignez  comme  eux  sa  colère  (2). 

CO  Prov.  XVI.  23.  —  i-^)  Servite  Domino  in  limore,  et  exultate  ei 
cura  treraore.  Apprehendite  disciplinam ,  nequando  irascatur  Do- 
minus,  Ps.  II.  10,  II. 


i)8  ORAISON    FUNÈBRE 

C'est  ce  que  Bénigne  se  proposa  d'enseigner  à  son  dis- 
ciple, aussitôt  qu'il  sévit  charge  d'un  emploi  si  impor- 
tant. Il  ne  regarda  pas  sa  nouvelle  ëleValion  comme  un 
degré  pour  monter  aux  premières  dignités  de  l'Eglise  et 
de  l'Etat.  Au  contraire,  il  y  avoit  un  an  qu'il  étoit  nommé 
à  l'évcclié  de  Condom.  Il  touchoit  au  jour  marqué  pour 
la  cérémonie  de  son  sacre  ,  et  le  Roi  voulut  qu'il  se  fît. 
Mais  un  emploi  qui  l'attachoit  nécessairement  à  la  Cour^ 
lui  parut  incompatible  avec  les  devoirs  du  Pasteur ,  dont 
le  plus  essentiel  est  de  veiller  sur  son  troupeau ,  d'assez 
près  pour  le  connoître  (»).  H  se  déchargea  donc  du  poids 
de  cette  formidable  dignité,  et  se  mit  en  état  de  rem- 
plir l'autre  avec  d'autant  plus  de  succès,  que  son  désin- 
téressement ayant  augmenté  sa  gloire ,  augmenta  son 
autorité. 

Il  se  vit  associé  dans  la  conduite  du  Prince ,  avec  un 
gouverneur  rempli  de  qualités  toutes  conformes,  et  ce- 
pendant tout  opposées  aux  sifennes.  La  probité ,  la  libé- 
ralité,  la  politesse;  l'amour  de  la  vérité,  des  lettres  et 
de  l'honneur;  la  religion,  la  piété,  leur  étoient  à  tous 
deux  comme  naturelles.  On  ne  se  souviendra  jamais  ni  de 
Charles  de  Sainte-Maure ,  ni  de  Bénigne  Bossuet ,  que 
toutes  ces  nobles  vertus  ne  se  présentent  à  la  mémoire, 
mais  sous  des  traits  biens  différens.  Elles  étoient  dans  le 
duc  revêtues  d'un  air  de  grandeur,  de  gravité,  d'austé- 
rité, qui  les  faisoit  respecter  :  dans  l'évéque  elles  avoient 
un  air  de  sérénité,  de  douceur,  qui  les  rendoit  agréables. 
On  ne  pouvoit  ne  se  pas  rendre  aux  sages  conseils  de 
l'un;  on  alloit  au-devant  des  insinuations  de  l'autre. 
L'un  eut  peu  de  pareils  dans  l'art  de  former  un  grand 
prince;  l'autre  encore  moins  à  former  un  prince  chré- 
tien. 

Si  leurs  soins  ont  réussi,  jugez-en.  Messieurs,  par  le 
tendre  amour  de  la  France  pour  le  Prince  qu'ils  ont  élevé. 


(0  Agnosce  vultum  pecoris  lui.  Proi'.  xxvii.  23. 


DE    EOSSUET.  ^9 

I/amour  du  peuple  est  la  vraie  règle  du  me'rite  des  sou- 
verains. C'est  aux  ennemis  à  mesurer  ce  mérite  par  la 
crainte  ;  il  est  naturel  aux  sujets  d'en  juger  par  leur 
affection.  On  est  habile  à  se  faire  obéir,  quand  on  l'est  a 
se  faire  aimer;  et  dès  que  l'on  règne  sur  tous  les  cœurs, 
on  est  digne  de  plus  d'un  empire. 

Aussi  fut-ce  pour  l'en  rendre  digne  que  le  laborieux 
prélat  consacra  dix  années  de  sa  vie  à  lui  remplir  Tcsprit 
des  plus  nobles  connoissances ,  et  le  cœur  d'un  sincère 
amour  de  la  religion.  Jamais  il  ne  sépara  ces  deux  soins  ; 
et  pour  les  mieux  unir,  il  composa  des  traités  tout  nou- 
veaux, depuis  les  premiers  élémens  jusqu'aux  plus  hautes 
sciences;  où  dans  les  sables  ennuyeux  de  la  sèche  litté- 
rature, il  sait  ouvrir  des  sources  de  salut ^  qui  rejaillissent 
jusqu'au  ciel  {}).  lia  grammaire ,  la  poésie,  la  dialectique, 
la  rhétorique,  et  tous  ces  trésors  si  vantés  de  l'antiquité 
païenne,  amusemens  des  esprits  vains,  devinrent  Toccu' 
pation  sérieuse  de  son  zèle.  Il  n'eut  point  de  regret,  non 
plus  que  saint  Augustin  (2),  au  temps  qu'il  y  employoit, 
dès  qu'il  pouvoit  ménager  comme  lui ,  dans  ces  espèces 
d'ouvrages ,  des  degre's  pour  porter  à  Dieu  le  disciple 
qu'il  instruisoit.  C'est  ainsi  que  des  événemens  de  XHis- 
toire  universelle  il  élevoit  le  Prince  à  la  ferme  conviction 
d'une  seule  vraie  religion.  C'est  ainsi  que  sur  les  exem- 
ples et  les  maximes  de  l'Ecriture,  il  lui  dressa  le  plan 
de  la  politique  des  vrais  rois  :   ouvrage   digne  de  leur 
étude,  et  de  la  curiosité  de  l'univers. 

Et  pour  rendre  ses  instructions  plus  familières  au 
Prince,  il  fit  passer  l'esprit  d'étude  en  mode,  pour  ainsi 
dire,  au  milieu  de  la  jeune  Cour.  On  le  voyoit  aux  pro- 
menades, entouré  d'une  troupe  choisie  de  gens  habiles 
et  vertueux,  qui  l'écoutoient  avec  respect,  qu'il  consul- 
toit  lui-même  avec  franchise  et  avec  simplicité.  On  y 

\y  Joan.  iT.  14.  —  (*;  Ut  adolescentes  quibusdam  gradibus  à  car- 
nalibus  litieris  avellerentur^  alque  uni  Dec,  incommutabilis  verita- 
lis  amore,  adhaerescercat.  -^ug.  deMusica,  lib.  yi,  c.  i. 


6'û  OIIAISON    FUNÈBRE 

'  communiquoit  la  sagesse  sans  envie ,  on  l'y  apprenoit 
sans  feinte  («),  et  par  un  vrai  désir  d'en  profiter.  L'ancien 
Portique,  et  l'Académie  d'Athènes  se  trouvoient  ainsi 
transportés  au  palais  et  dans  les  jardins  de  Louis  le 
Grand  •  mais  académie  de  vertu  et  de  religion  ,  encore 
plus  que  de  science.  On  n'aura  pas  de  peine  à  croire  que 
Tévéque  y  présidoit,  qu'il  en  étoit  même  l'oracle.  Et 
comment  ne  l'eùt-il  pas  été  aux  curieux  et  aux  savans  ? 
Il  l'étoit  aux  évéques  et  aux  docteurs ,  qui  le  consul- 
toient  de  tous  les  endroits  du  monde.  Il  l'étoit  aux  plus 
grandes  âmes,  aux  esprits  les  plus  fiers  et  les  plus  indé- 
pendans. 

Est-il  arrivé  de  son  temps  un  événement  dans  la  Cour, 
où  l'on  ait  eu  besoin  des  lumières  d'un  homme  de  Dieu, 
qu'aussitôt  on  n'ait  eu  recours  aux  siennes?  C'étoit  le 
Voyant  (2) ,  l'interprète,  à  qui  la  Providence  adressoit  les 
grands  de  la  terre,  dans  les  difficultés  qui  regardoient 
leur  salut.  Sans  doute ,  s'il  eut  été  au  temps  de  l'impie 
Achab ,  il  eût  eu  la  même  fermeté  que  le  prophète  Mi- 
chée,  pour  répondre  aux  flatteurs,  qui  seroient  venus 
mendier,  peut-être  acheter  desabouche,  des  décisions 
favorables  à  leurs  passions  :  Vive  Dieu  !  je  nai  rien  a 
dire  que  ce  eue  le  Seigneur  ni' a  dit  :  Vivit  Dominus , 
quia  quodcumque  dixerit  milii  Dominus  hoc  loquar  (3). 
Mais  il  a  eu  le  bonheur  de  vivre  sous  un  Roi  qui  n'a  ja- 
mais lié  la  parole  de  vérité  dans  la  bouche  des  pro- 
phètes ,  et  devant  qui  l'Evangile  a  toujours  conservé 
l'autorité  qui  convient  à  l'Eternel  sur  toutes  les  gran- 
deurs mortelles. 

A  combien  de  pécheurs  a-t-il  dit ,  avec  le  zèle  d'un 
Jean-Baptiste  :  Non  licet  :  Cela  nest  point  permis  (4).  Il 
n'avoit  quelquefois  qu'à  se. présenter  à  leurs  yeux,  en 
des  momens  imprévus  à  leurs  passions,  pour  les  frapper 

(ï)  Quam  sine  ficlione  didici,  et  sine  invidià  communico.  Sap. 
vn.  i3.  —  W  Eanaus  ad  Videntem.  /.  Reg.  ix.  9.  —  1,3)  ///,  lie^, 
xxn.  ï4.  —  C^)  Marc.  vi.  j8. 


k 


DE    BOSSUET.  6l 

du  regret  de  n'en  être  pas  les  mnîtres.  Ils  se  faisoient 
eux-mêmes^  en  le  voyant,  les  reproches  qu'il  leur  épar- 
gnoitj  et  son  silence  discret  les  touchoit  plus  que  l'ardeur 
empressée  des  autres. 

A  combien  de  pe'clieurs  a-t-il  porté  ces  paroles  des 
prophètes  :  Hœc  dicit  Domimis  :  Foilà  ce  que  dit  le  Sei- 
gneur (ï).  Quelquefois  il  leur  envoyoit  par  écrit  les  me- 
naces et  les  arrêts,  portés  dans  les  livres  divins  contre 
leurs  désordres;  et  leur  donnoit  ainsi  les  moyens  et  le 
loisir  de  se  confondre  et  de  se  prêcher  eux-mêmes. 

A  combien  l'a-t-on  vu,  pénétré  de  charité^  annoncer 
le  dernier  moment,  et  dire  avec  Isaïe  •:  Dispone  domui 
tuœ ,  quia  morieris  tu  :  Songez  à  vous,  il  faut  mpurir  (2), 
Il  y  avoit  pour  ces  tristes  occasions  une  grâce  particulière 
attachée  à  ses  paroles.  Elles  sembloient  porter  le  repentir 
et  la  confiance  dans  les  cœurs,  l'oubli  même  et  le  mépris 
de  la  vie.  Rappelons  ces  reines,  ces  princesses,  à  qui 
la  France  doit  tout  ce  qui  fait  sa  gloire  et  son  bonheur; 
tant  d'illustres  mourans,  dignes  de  pouvoir  toujours  vi- 
vre. Voyons-les  chercher  dans  sa  vue  et  dans  ses  discours 
de  quoi  animer  leur  courage ,  à  s'élever  des  affections  de 
la  terre  à  l'amour  des  biens  éternels. 

Rien  peut-il  mieux  marquer  l'idée  que  l'on  avoit  de 
sa  profonde  sagesse  et  de  sa  sincère  piété,  que  cette 
confiance  générale ,  en  ce  moment  où  nos  plus  tendres 
amis  nous  deviennent  importuns ,  où  nous  ne  comptons 
plus  pour  amis  que  ceux  qui  sont  dignes  de  l'être,  et  que 
nous  sentons  propres  à  nous  approcher  de  Dieu.  C'est 
donc  en  vain  qu'appliqué  à  l'éducation  du  Prince ,  il 
avoit  cru  se  devoir  décharger  du  poids  de  l'épiscopat.  Il 
trouva  dans  la  Cour  un  troupeau  plus  important,  dont 
le  salut  fut  commis  à  sa  vigilance  et  à  son  zèle. 

Le  temps  vint  cependant  que  le  mariage  du  Dauphin 
l'ayant  remis  en  liberté  de  s'absenter  de  la  Cour,  et  de 

(')  Isai.  vu.  7.  Jerem.  u.  2.  Ezech,  ni.  1 1,  etc,  —  W  Isai.  xxxvm.  i. 


Ga  ORAISON    FUNÈBRE 

remplir  rëgalicrcmcnt  les  fouctioiis  du  saint  caractère , 
qu  il  n'avoit  pas  reçu  pour  n'en  porter  que  le  nom  , 
l'église  de  Meaux  lui  fut  confiée.  Ici ,  Messieurs ,  ici, 
peuple  chéri,  qu'il  a  conduit,,  instruit,  édifié,  soulagé, 
protégé  vingt-deux,  ansj  dont  il  a  si  souvent  porté  les  be- 
soins et  les  requêtes  au  trône  des  rois  et  de  Dieu,  c'est 
à  vous  de  parler,  d'annoncer  à  tout  l'univers  la  droiture 
de  son  cœur  et  son  attachement  au  travail  apostolique. 

Pourriez-vous ,  prêtres  et  lévites,  consacrés  dans  cette 
église  à  glorifier  le  Seigneur,  pourriez-vous  jamais  effa- 
cer de  votre  esprit  la  tendre  et  constante  affection  qui 
l'unissoit  avec  vous?  Pourriez-vous  oublier,  pasteurs,  sou 
assiduité  aux  synodes  annuels,  aux  exercices  des  sémi- 
naires, aux  conférences  établies  parmi  vous,  aux  mis- 
sions qu'il  envoyoit  dans  vos  principales  villes,  et  dont 
il  étoit  toujours  l'ame  et  le  chef?  Pourriez-vous,  heu- 
reux troupeau j  perdre  l'idée  de  ses  soins  charitables,  à  / 
pacifier  les  troubles  de  vos  familles ,  à  prévenir  les  scan- 
dales; à  corriger  par  l'indulgence  plutôt  que  par  la  ri- 
gueur; à  distribuer  les  grâces  et  les  bienfaits,  non  pas  à 
la  sollicitation,  mais  aux  besoins  et  au  mérite;  k  joindre 
toujours  l'instruction  familière,  insinuante,  à  l'adminis- 
tration publique  des  sacremens,  dans  la  ville  et  dans  la 
campagne;  à  vous  porter  enfin  la  parole  de  salut,  toutes 
les  fois  qu'il  ofïicioit  solennellement  dans  cette  église?  Et 
quel  regret  n'a-t-il  pas  témoigné  de  n'avoir  pu  satisfaire 
à  ce  devoir  la  dernière  année  de  sa  vie,  ni  se  procurer 
la  consolation  de  venir  mourir  au  milieu  de  vous?  Com- 
ment redoubla-t-il  alors  l'attention  qu'il  avoit  toujours 
eue  à  vous  élever  ce  cher  meveu  (*) ,  la  plus  douce  par- 
tie de  son  sang;  à  lui  communiquer  ses  lumières,  à  lui 
inspirer  sa  vigilance  et  sa  douceur.  Tout  cela  pour  vous. 
Messieurs.  Souvenez-vous-en  aussi  tendrement  qu'il  s'en 
souviendra  lui-même,  en  se  dévouant  à  l'avenir,  avec  la 


(*)  L'abbé  Bossuet. 


j 


DE    BOSSU  ET.  6Ù 

même  affection  que  son  oncle,  au  soin  de  votre  sâlut. 
Mettez  ce  don  du  saint  évéque  entre  les  plus  précieux 
qu'il  vous  a  faits. 

Mais  les  compagnes  de  TAgneau,  les  vierges  consacrées 
à  Dieu  ne  rompront-elles  pas  le  silence  de  leur  solitude, 
pour  informer  tout  le  monde  chrétien  de  sa  profonde 
intelligence  à  leur  faire  connoître  et  aimer  l'esprit  propre 
de  leur  étatj  à  les  conduire  sûrement  dans  les  voies  les 
plus  sublimes  j  à  leur  développer  les  secrets  de  la  vie 
mystique  ;  à  leur  ouvrir  tous  les  trésors  du  véritable 
amour  de  Dieu  ? 

Joignez  donc  tous  vos  voix  pour  rendre  à  sa  vigilance 
ce  témoignage  public.  Faites  comprendre  à  ces  esprits 
bornés,  à  qui  la  composition  de  tant  d'ouvrages  savans 
sembloit  s'accorder  mal  avec  l'assiduité  des  fonctions  de 
l'épiscopat  ;  faites-leur  comprendre  qu'un  homme  accou- 
tumé à  ne  perdre  aucun  moment,  a  du  temps  pour  tous 
ses  devoirs;  qu'un  homme  dont  tous  les  plaisirs  et  le 
sommeil  même  est  une  étude ,  a  des  années  plus  éten- 
dues, une  plus  longue  vie  que  le  commun  des  vivans; 
qu'une  mémoire  aussi  fidèle ,  à  qui  rien  n'échappoit  de 
ce  qu'il  avoit  appris  j  un  esprit  aussi  pénétrant ,  pour 
qui  les  obscurités  étoient  des  sources'  de  lumière  ;  un 
cœur  aussi  spacieux ,  où  le  citoyen ,  l'étranger,  le  maître 
et  le  serviteur,  le  juif  et  le  gentil  av oient  leur  place  et 
leur  rang,  comme  dans  celui  de  saint  Paul,  trouve  pour 
tant  de  soins  divers  des  facilités  inconnues  aux  petites 
âmes. 

C'étoit  ainsi  que ,  sans  lever  les  yeux  de  dessus  son  cher 
troupeau,  Augustin  étendoit  sa  vue  aux  extrémités  du 
monde,  qu'il  poursuivoit  l'erreur  au-delà  des  mers,  et 
que ,  par  des  écrits  innombrables  et  immortels ,  il  s'est 
rendu  l'oracle  de  tous  les  siècles  et  de  toutes  les  nations. 
Si  un  génie  d'un  même  rang  fait  un  pareil  honneur  à 
notre  nation  et  à  notre  siècle,  c'est  aux  siècles  suivans 
et  aux  nations  étrangères  à  nous  envier  cet  honneur.  Nous 


64  OllAlSOJV    FUNÈBRE 

qui  goûtons  les  fruits  de  ses  veilles  et  de  ses  vertus,  jouis- 
sons-en sans  jalousie,  et  tâchons  de  l'imiter j  non-seule- 
ment dans  sa  bonté,  dans  sa  droiture,  mais  aussi  dans 
son  zèle  pour  la  ve'rité  :  Operatus  est  honurrij  et  rectum  ^ 
et  vcriim  ;  et  prosperatus  est, 

TROISIÈME  PARTIE. 

Doctrine  et  vérité,  deux  mystérieuses  paroles,  gravées 
entre  les  douze  pierres  précieuses  qui  étoient  attachées 
sur  la  poitrine  d'Aaron  (0,  et  qui  marquoient  les  dispo- 
sitions nécessaires  au  grand  prêtre,  pour  conduire  le  peu- 
ple de  Dieu.  Ces  deux  saintes  dispositions  étoient  non  pas 
sur  les  habits,  mais  dans  Tame  du  savant  pontife,  dont 
nous  célébrons  les  vertus.  Elles  y  furent  inséparablement 
unies.  Il  sut  toujours  faire  servir  la  doctrine  à  la  vérité, 
et  toujours  appuyer  la  vérité  par  la  doctrine.  Egalement 
habile  à  prêcher  la  saine  parole;  JPotens  exhortari  in 
doctrinâ  sand;  et  à  confondre  ceux  qui  osoient  la  con- 
tester :  et  eos  gui  contradicunt  argue re  (2)  ;  quels  com- 
bats n*a-t-il  pas  livrés  contre  la  mauvaise  foi,  l'obstination, 
l'artifice,  l'illusion,  la  fausse  subtilité  des  anciennes  et  des 
nouvelles  erreurs  ?  et  dans  quels  combats  n'a-t-il  pas  eu 
la  victoire  ?  Rien  est-il  échappé  à  son  zèle  pour  l'exacte  et 
pure  vérité? 

Dès  rage  de  vingt-huit  ans^  il  lui  consacra  le  premier 
essai  de  sa  plume,  en  réfutant  l'écrit  d'un  savant  mi- 
nistre de  Metz.  L'heureux  succès  l'affectionna  dès -lors 
à  cette  glorieuse  mihce.  Et  comme  il  reconnut  que  l'obsti- 
nation des  ministres  à  calomnier  l'Eglise,  étoit  ce  qui  sé- 
duisoit  plus  dangereusement  les  âmes  ,  et  les  attachoit 
plus  fortement  aux  préjugés  de  l'erreur,  il  médita  dè&- 
lors  cet  ouvrage  immortel  de  V Exposilion  de  la  doctrine 
de  V Eglise  ,  qui  commença  quelques  années  après  à  pro- 
duire des  fruits  durables  dans  tous  les  siècles.  \ 
L'ouvrage  n'étoit  pas  encore  devenu  public,  lorsque  le 

CO  Exod.  xxvni.  3o.  —  W  Tit.  i.  9. 

grand 


DE    BOSStlET.  65 

grand  Turenne,  à  qui  rien  ne  manquoit  de  toutes  les 
qualite's  qui  forment  la  vraie  vertu ,  que  celle  de  catho- 
lique, reçut  enfin  ce  don  du  ciel,  qui  couronna  tous  les 
titres  d'honneur  dont  les  rois  et  les  peuples  avoient  déjà 
comblé  sa  sagesse  et  sa  valeur. 

Les  premières  ébauches  de  cet  excellent  ouvrage,  qui 
lui  furent  communiquées,  lui  parurent  si  conformes  aux 
sentimens  qui  le  faisoient  rentrer  dans  la  religion  de  ses 
ancêtres,  qu'il  les  jugea  capables  d'y  rappeler  tout  le 
parti  séparé.  Dès-lors  devenu  fervent  en  même  temps 
que  fidèle,  il  s'unit  de  zèle  à  l'auteur,  aussi  bien  que  de 
confiance  ;  et  l'édition  de  ce  précieux  livre  en  fut  le 
fruit. 

Quelle  impression  ne  firent  point  sur  les  esprits  et  sur 
les  cœurs,  le  héros  par  son  exemple,  et  l'évéque  par  ses 
écrits?  La  peur  de  se  déshonorer,  de  passer  pour  inté- 
ressé, pour  léger,  de  se  rendre  odieux  à  sa  famille,  en 
changeant  de  religion;  tous  ces  respects  si  vains  et  si  com- 
muns, dont  on  se  faisoit  des  prétextes  pour  s'obstiner  dans 
l'erreur,  s'évanouirent  à  la  conversion  de  Turenne.  Un 
homme,  alors  au-dessus  de  la  fortune,  et  toute  sa  vie  au- 
dessus  de  l'intérêt;  attaché  par  le  sang  et  par  l'alliance 
à  ce  qu'il  y  avoit  de  plus  grand  dans  le  parti  protestant; 
un  sage  respecté  pour  la  solidité  de  son  génie  et  la  pro- 
bité de  son  cœur;  un  guerrier  renommé  par  tant  de  glo- 
rieux travaux  ,  qui  ne  pouvoil  monter  plus  haut ,  ni 
dans  la  confiance  de  son  Roi,  ni  dans  l'affection  de  sa 
patrie,  ni  dans  l'estime  des  nations  étrangères  et  même 
ennemies,  trouve  un  intérêt  plus  touchant,  une  gloire 
encore  plus  sublime,  à  chercher  son  salut  par  le  change- 
ment de  religion. 

Sur  les  pas  d'un  tel  guide  on  n'eut  plus  de  honte  à 
changer.  Tous  les  cœurs  furent  ébranlés.  Il  ne  fut  plus 
question  que  de  convaincre  les  esprits;  et  ce  fut  l'ou- 
vrage de  l'évéque. 

BOSSÛET.    XLIII.  5 


66  ORAISON    FUNÈBRE 

L*Europe  chrétienne  ouvrit  les  yeux  au  nouveau  rayon 
de  lumière  que  son  Exposition  répandit.  Les  chimères  de 
la  superstition,  les  calomnies  de  l'hérésie  se  dissipèrent; 
et  si  les  faux  pasteurs  feignirent  de  n'y  pas  trouver  les 
vrais  traits  de  TEglise  romaine ,  ils  furent  confondus  par 
la  voix  de  Rome  même,  qui  reconnut  sa  foi  toute  simple 
et  toute  pure  dans  ce  fidèle  ra.iroir.  Ils  furent  consternés 
par  la  désertion  publique  de  la  plus  noble  partie  de  leurs 
troupeaux.  On  s'empressa  partout,  en  toute  langue,  de 
parler  comme  l'évéque,  et  de  croire  selon  sa  foi. 

Turenne,  devenu  catholique,  avoitôté  aux  errans leurs 
vains  prétextes;  Bossuet  leur  ôta  leurs  préjugés.  L*héré- 
sie  trembla  dès  ce  moment,  privée  de  son  plus  fort  ap- 
pui par  la  conversion  de  l'un ,  sapée  dans  ses  fondemens 
par  la  doctrine  de  l'autre.  Et  que  dut-on  attendre  d'un 
édifice  chancelant,  sans  fondement  et  sans  appui,  qu'une 
ruine  entière  et  prochaine,  telle  qu'elle  arriva  quinze  ans 
après  ? 

Pour  la  hâter,  il  se  servit  contre  eux  de  leurs  propres 
architectes.  A  V Exposition  de  la  doctrine  de  V Eglise  y 
qui  avoit  éclairé  les  esprits  dociles ,  il  ajouta  V Histoire 
des  variations  de  C hérésie  ^  qui  confondit  les  obstinés. 

Ils  n'eurent  qu'à  y  contempler  l'opposition  des  réfor- 
mateurs entre  eux,  leur  contradiction  monstrueuse  avec 
eux-mêmes,  l'ambiguité  de  leurs  dogmes,  l'incertitude 
et  l'inconstance  de  leur  foi  j  pour  être  persuadés  que  la 
Réforme  n'avoit  rien  de  la  fermeté,  de  l'unité,  ni  par 
conséquent  de  la  vérité  essentielle  à  l'Eglise;  et  que  si 
Dieu  dominoit  dans  leur  religion,  c'étoit  comme  autrefois 
sur  celte  tour  orgueilleuse  de  Babel  ('),  pour  en  montrer 
la  vanité  par  la  confusion  des  langues ,  et  par  la  divisioa 
de  ceux  qui  s'en  prétendoient  faire  un  rempart  contre  le 
ciel. 

(0  Gen,  XI.  7. 


DE    BOSSUE  T.  G*) 

Qui  pourroit  exprimer  les  mouvemens  que  ces  ou- 
vrages, et  tant  d'autres  qu'il  publia  sur  divers  points 
contestés,  firent  dans  les  consciences?  En  vain  les  gens 
inte'ressés  à  retenir  le  peuple  dans  Terreur,  j  opposèrent 
rinvective  et  la  récrimination.  Ce  ne  fut  qu'en  prêtant 
le  flanc,  et  se  livrant  eux-mêmes  à  ses  coups,  en  tant  de 
manières,  qu'un  de  leurs  plus  habiles  écrivains  n'a  pu 
s'empêcher  de  convenir  que  l'Evêque  dans  ses  répliques 
avoit  poussé  son  adversaire  jusqu'à  l'absurdité  et  Vim* 
■piété  (0. 

A  cette  voix  d'un  zélé  Protestant,  craindrai- je ,  Mes*- 
sieurs,  de  joindre  la  voix  publique,  et  les  témoignages 
éclatans  que,  de  tous  les  pays  où  la  religion  est  connue ^ 
on  rendoit  à  ses  écrits  ?  Rougirons-nous  comme  lui ,  d'en- 
tendre ceux  qui  en  avoient  ressenti  la  force,  le  comparer 
aux  Ambroises ,  aux  Cypriens^  lui  écrire  «  que  ses  ou- 
»  vrages  étoient  semés  jusque  sur  les  montagnes  et  parmi 
»  les  neiges  du  Nord  j  que  ses  livres  parloient  la  plupart 
»  des  langues  de  l'Europe  \  et  que  ses  prosélytes  publioient 
»  ses  triomphes ,  en  des  langues  qu'il  n'entendoit  pas  »  : 
lui  protester  que  si  leurs  charges  ne  les  eussent  pas  atta- 
chés à  leurs  pays ,  «  ils  fussent  allés  des  extrémités  du 
»  monde  nu-pieds  à  Meaux,  pour  mériter  trois  heures 
»  de  conférence  avec  lui  (2)  »,  Serons-nous  surpris  que 
son  portrait  y  fut  révéré  dans  les  plus  illustres  familles  ; 
qu'il  y  fût  brûlé  avec  horreur  par  les  ennemis  de  l'Eglise 
et  de  leur  Roi  j  qu'après  sa  mort  on  se  soit  récrié  comme 
Elisée  à  l'enlèvement  d'Elie  ;  O  mon  père ^  6  char  d'Js" 
raèll  ô  conducteur  des  fidèles  (3)  I 

Et  ceux  qui  exprimoient  ainsi  leur  vénération,  leurs 
respects,  qui  rendoient  ce  tribut  de  louanges  à  la  vérité; 
c'étoient  des  hommes  distingués  par  leur  science  et  leur 

(0  Beauval,  Histoire  des  Ouvrages  desSai>ans^  1692  j  mai,  p.  3983 
—  ('J  Diverses  LeUres  écrites  d'Ecosse ,  d'Angleterre^  etc.  —  C^,  Pa-» 
t«r  mi,  pater  mi,  currus  Israël  et  auriga  ejus.  Ip^.  Heg.  u.  12. 


66  OIIAISOW    FUJVÈBRE 

naissance,  par  leurs  vertus  et  leurs  emplois.  C'etoient  des 
enfans  reconnoissans  qu'il  avoit  produits  à  l'Eglise.  C'e- 
toient de  ze'le's  confesseurs,  à  qui  le  martyre  n'a  manqué 
que  parce  que  leur  perse'cuteur  étoit  moins  cruel  que  po- 
litique. C'étoit  du  milieu  de  la  Cour,  et  des  Parlemens,  et 
des  fers  que  partoient  tous  ces  éloges;  et  ceux  qui  les 
donnoient  s'en  souviennent  encore  assez ,  et  sont  assez 
près  de  nous  pour  désavouer  ou  pour  confirmer  mes 
paroles. 

Il  eût  avec  plaisir  consacré  toute  sa  vie  à  ce  glorieux 
travail;  il  eût  passé  volontiers  en  Angleterre,  où  le  saint 
Koi  le  dcsiroit;  ses  vues  s'étendoient  plus  loin,  jusqu'à  la 
réunion  des  Protestans  d'Allemagne  ;  et  par  deux  fois,  de 
concert  avec  de  grands  princes,  et  du  consentement  du 
Roi,  les  projets  en  furent  dressés  et  même  envoyés  à 
Rome ,  où  le  saint  Père  les  avoit  demandés.  Les  guerres 
survenues  en  traversèrent  l'effet,  et  rendirent  ses  soins 
inutiles.  Mais  une  autre  guerre,  plus  dangereuse  et  plus 
capable  de  troubler  la  religion,  fut  celle  du  Quiétisme 
contre  la  vraie  piété. 

Jamais  la  vérité  ne  fut  en  plus  grand  péril  de  succom- 
ber à  l'illusion  ,  la  vertu  à  l'hypocrisie.  On  fût  devenu  scé- 
lérat ,  croyant  devenir  dévot  ;  on  se  fût  fait  un  mérite  de- 
vant Dieu,  des  désordres  les  plus  honteux  et  les  plus 
crians  devant  les  hommes.  On  ouvrit  les  yeux  au  péril. 
Les  yeux  même  du  monarque,  attentif  à  la  gloire  et  au 
repos  de  l'Eglise,  encore  plus  qu'à  sa  propre  gloire  et  au 
repos  de  son  Etat ,  en  furent  vivement  frap]>és.  Trois 
grands  prélats  dignes  de  sa  confiance,  l'un  sujet  aujour- 
d'hui de  nos  éloges  et  de  nos  pleurs;  l'autre  également 
respecté  par  sa  vigilance  et  par  la  régularité  de  sa  vie; 
l'autre  joignant  à  l'éclat  des  plus  éminentes  vertus,  celui 
d'une  éminente  dignité,  s'appliquèrent  singulièrement  à 
désabuser  les  fidèles,  à  rendre  à  la  dévotion  déjà  presque 
décriée  la  splendeur  de  sa  .pureté  :  lorsqu'un  autre  savant 


DE    BOSSUET.  6() 

prélat,  voulant  dégager  la  vérité  des  grossières  vapeurs 
de  la  noire  hypocrisie,  l'engagea  ,  sans  y  penser,  dans  un 
tissu  de  nuages,  d'autant  plus  difficiles  à  démêler,  qu'ils 
étoient  plus  subtils,  et  ressembloient  plus  à  la  lumière. 

Quelle  pénétration  ,  quel  fonds  de  pure  lumière  falloit- 
il  pour  les  dissiper?  Les  évéques  n'en  manquèrent  point, 
non  plus  que  de  vraie  charité,  de  sagesse,  ni  de  constance. 
Celui  de  Meaux  se  signala  par  d'innombrables  écrits;  in- 
fatigable dans  son  travail  aussi  bien  que  dans  son  zèle.  On 
gémit,  il  est  vrai,  de  voir  de  vertueux  prélats  opposés 
avec  tant  d'ardeur  pour  l'intérêt  de  la  vertu.  Le  monde 
partial ,  aveugle  et  toujours  malin  s'en  fit  un  sujet  de 
scandale.  Et  vous,  providence  de  Dieu,  vous  nous  prépa- 
riez dans  ce  combat  deux  exemples  nouveaux  de  courage 
et  de  soumission,  pour  opposer  à  la  foiblesse  et  à  l'orgueil 
de  notre  zèle.  Est-ce  un  combat  nouveau  que  celui  des 
gens  de  bien,  des  hommes  même  apostoliques,  dans  la 
recherche  des  vérités,  que  Dieu  tient  quelquefois  cachées 
sous  des  voiles  qu'il  n'appartient  qu'à  l'Eglise  de  lever? 
Mais  ce  qui  est  nouveau ,  ce  qui  manquoit  à  notre  siècle , 
c'étoit  cet  exemple  public  d'un  zèle  ardent  et  soumis  :  à 
la  confusion  des  indifférens,  qui  voient  tranquillement  la 
vérité  aux  prises  avec  l'erreur;  et  des  superbes,  qui  s'opi- 
niâtrent  à  ne  rendre  jamais  les  armes  à  la  vérité. 

Et  plut  à  Dieu  que  tous  les  différends  de  doctrine  et  de 
religion ,  eussent  toujours  été  en  de  telles  mains  !  que  la 
vérité  n'eut  jamais  eu  que  de  pareils  défenseurs,  et  de 
pareils  adversaires! 

Avec  l'activité  vigilante  et  charitable  de  l'un,  jamais 
on  ne  s'endormiroit  sur  les  progrès  de  l'erreur ,  qu'il 
suffit  ordinairement  de  laisser  naître ,  pour  ne  pouvoir 
plus  l'étouffer.  Avec  sa  fermeté  généreuse  et  intrépide, 
jamais  le  zèle  ne  se  laisseroit  amollir  par  l'amitié,  ni  re- 
froidir par  l'intérêt,  ni  étonner  par  la  cabale,  ni  intimi- 
der par  aucun  respect  humaio. 


70  ORAISOW    FUNÈBRE 

Mais  avec  l'humilité  de  l'autre  ,  on  ne  contesteroit 
point  les  arrêts  du  juge  que  Ton  a  choisi  ;  on  ne  lui  im- 
puteroit  point  d'avoir  porte'  le  coup  sur  un  fantôme,  au 
lieu  de  frapper  le  criminel  ;  on  ne  chercheroit  point  de 
frivoles  distinctions  pour  en  éluder  la  force  ;  on  ne  dé- 
mentiroit  point  par  des  désaveux  secrets  les  soumissions 
publiques  et  solennelles;  on  ne  couvriroit  point  le  mé- 
pris de  l'autorité  du  nom  spécieux  de  respect ,  ni  Topi- 
niâlreté  du  nom  de  silence;  on  seroit  du  moins  religieux 
à  l'observer  quand  on  Va.  promis.  Artifices ,  déguisemens , 
tous  condamnés  par  l'exemple  édifiant  de  l'humble  pré- 
lat qui ,  n'ayant  cherché  que  la  vérité ,  lors  même  qu'il 
s'en  écartoit ,  l'a  retrouvée  dans  le  chemin  qui  lui  fut 
prescrit  par  l'Eglise,  et  montré  par  son  ami  ;  partageant 
ainsi  entre  eux  les  avantages  de  la  victoire  ;  le  vain- 
queur par  la  fermeté  de  son  zèle,  et  le  vaincu  par  la 
docilité  du  sien;  l'un  glorieux  d'avoir  vaincu  l'erreur | 
l'autre,  de  s'être  vaincu  lui-même. 

A-t-on  profité  de  l'exemple;  et  ceux  qui  depuis  soixante 
ans ,  si  peu  soumis  à  l'autorité  de  l'Eglise ,  se  vantent 
tous  les  jours  d'adhérer  a  la  foi  d'un  saint ,  qui  sans  la 
même  autorité  u'auroit  pas  cru,  disoit-il  (0,  à  l'Evan- 
gile^ ont -ils  depuis  renoncé  à  leurs  détours  et  à  leurs 
subtilités  ?  Aussi  ont  -  ils  trouvé  l'évêque  de  Meaux 
prêt  à  porter  sur  leurs  ténèbres,  le  flambeau  de  la 
vérité. 

Quelque  tempérament  que  sa  prudence  et  sa  douceur 
lui  eussent  toujours  fait  garder  pour  réprimer  l'erreur 
en  conciliant  les  esprits ,' comment  a-t-il  éclaté,  quand  il 
a  vu  les  saints  décrets  foulés  aux  pieds,  la  dignité  du 
saint  Siège  méprisée,  la  tolérance  de  l'Eglise  poussée  à 
bout,  la  paix  qu'elle  avoit  cru  donner,    n'avoir  servi 

(»)  Ego  l^vangelio  non  crederem  ,  nisi  me  Catholicœ  Ecclesiae 
commoverel  auclorilas.  ^ug.  contra  JEp.  Fundanienti.  ç.  v,  n.  6, 


DE    BOSSUET.  ^ï 

qu'à  fomenter  Terreur?  Commentée  rëcria-t-il  dans  l'as* 
semble'e  du  Clergé ,  «  sur  le  malheur  d'être  obligé  de 
w  nommer  encore  le  Jansénisme,  et  d'arrêter  le  cours 
»  des  libelles  scandaleux ,  qui  renouveloient  ouverle- 
V  ment  les  questions  si  souvent  et  si  hautement  déci- 
?>  dées  (0  ». 

Et  quand  ces  esprits  inquiets  ^  comme  pour  insulter 
aux  ordonnances  et  aux  lumières  du  Clergé ,  eurent  semé 
ce  captieux  écrit  où  Terreur ,  sous  un  nouveau  fard , 
paroissoit  en  quelque  manière  innocente ,  et  se  faisoit 
même  souscrire  à  ceux  qui  la  détestoient  ;  de  quelle  force 
appuya-t-il  la  censure  du  grand  cardinal ,  qui  fit  retom- 
ber sur  Terreur  même ,  Torage  qui  sembloit  menacer  la 
vérité. 

Avec  quelle  sévérité,  quelle  précision  de  doctrine  et 
d'expressions,  vouloit-il  que  Ton  reconnût  le  droit  an- 
tique et  perpétuel  de  TEglise  de  Jésus-Christ  pour  juger 
des  faits  dogmatiques,  pour  déterminer  le  vrai  sens  des 
livres  suspects,  et  pour  exiger  des  fidèles  sur  ces  sortes 
de  jugemens,  «  une  persuasion  entière  et  absolue,  une 
»  soumission  sincère  de  cœur  et  de  jugement,  sans  ré- 
»  serve  et  sans  restriction  ». 

Ce  n'étoit  pas  assez  pour  lui  qu'un  seul  adversaire  à 
la  fois.  Tout  autant  que  Tenfer  en  soulevoit  contre 
TEglise,  éprouvoient  en  même  temps  sa  vigilance  et  sa 
vigueur.  Quel  plus  habile  défenseur  la  divinité  de  Jé- 
sus-Christ a-t-elle  eu  de  nos  jours  contre  les  Socinîens? 
la  divinité  des  prophéties,  et  Tautorité  des  livres  saints, 
contre  la  témérité  des  critiques? 

Combien  de  fois,  tout  affable  et  tout  modéré  qu'il 
étoit,  a-t-il  pris  comme  le  Sauveur,  le  fouet,  pour 
ainsi  dire ,  à  la  main ,  dans  le  temple  de  la  doctrine ,  à 

i^y  Procès -verbal  de  VAfsemblée  de  1700,  p.  498.  Voyez  ci- 
dessus,  tom.  VII  y  p.  326. 


7^  ORAISON    FUNÈBRE 

la  vue  des  docteurs  de  la  loi,  pour  corriger  publique- 
ment la  licence  des  faux  savaris,  hardis  à  débiter  leurs 
conjectures ,  au  mépris  de  l'ancienne  foi  ?  Ce  fut  à  com- 
battre l'orgueil  de  leur  bon  sens  prétendu,  qu'il  passa 
les  dernières  années  de  sa  vie  ;  à  découvrir  à  l'œil  leur 
intelligence  secrète  avec  les  ennemis  publics  de  la  reli- 
gion j  l'insolence  du  tribunal  qu'ils  érigent  au  raisonne- 
ment humain,  à  l'érudition  profane,  à  la  conjecture, 
à  la  grammaire,  au  goût  même  naturel,  contre  la  tra- 
dition des  siècles  passés  et  les  décisions  de  l'Eglise.  A-t-il 
enfin  crié  moins  fortement  que  Jérémie  :  State  super 
vias  vestras  y  Prenez  garde  où  vous  marchez  :  interro- 
gate  de  semitis  antiquis  {})',  informez-vous  des  anciennes 
routes,  et  ne  vous  en  écartez  jamais? 

A  cette  règle  de  vérité  solide  et  invariable ,  il  rap- 
peloit  non- seulement  la  doctrine  des  dogmes,  mais  la 
doctrine  des  mœurs  :  également  ennemi  de  ceux  qui 
comptent  pour  rien  le  relâchement  dans  la  foi ,  et  de 
ceux  qui,  trop  fiers  de  la  fermeté  de  leur  foi,  au  lieu 
d'élever  sur  ce  fondement  l'édifice  d'or,  d'argent,  et  de 
pierres  précieuses,  ne  craignent  point  d'y  employer  le 
foin  et  la  paille,  foible  jouet  de  l'orage  et  du  feu  (2). 
Juge  éclairé,  ce  n'étoit  pas  par  prévention  ni  par  en- 
têtement, mais  sur  des  principes  certains,  qu'il  condam- 
noit  les  maximes  trop  indulgentes.  Juge  équitable  et 
modéré,  c'étoit  sans  étendre  la  censure  du  particulier 
au  général,  ni  du  coupable  à  l'innocent.  Juge  édifiant 
et  exemplaire,  c'étoit  en  appuyant  la  sévérilé  de  ses 
décisions  par  la  régularité  de  sa  conduite.  Sa  vertu  l'au- 
torisoit  à  réformer  les»  abus  ,  encore  plus  que  sa  dignité; 
et  quand  on  eut  eu  droit  d'appeler  de  ses  jugCiuens,  il 
eut  fallu  se  rendre  à  la  force  de  ses  exemples. 

(0  Jerein.  vi.  16.  —  '■?■  Si  quis  autem  aedificat  super  fnndamen- 
tumhoc,  aurura,  argenlum,  lapides  preliosos,  ligna,  fœnum,  sli- 
pulam,  etc.  /.  Cor.  m.  12. 


DEliOSSUET.  -^3 

Après  tant  de  combats  soutenus  pour  la  vérité';  tant 
de  soins  pour  la  de'couvrir  ,  pour  la  faire  connoître  aux 
autres  ;  éternelle  vérité ,  n'est-il  pas  temps  de  délivrer 
ce  fidèle  serviteur  des  fatigues  de  la  vie,  et  de  le  faire 
entrer ,  comme  vous  Tavez  promis ,  dans  le  repos  de 
la  vraie  liberté  :  Cognoscetis  veritatem ,  et  veritas  libe- 
rahit  vos  (i). 

Oui ,  Seigneur ,  il  découvre  de  loin  vos  approches 
par  les  vives  douleurs ,  les  fièvres  ardentes  ,  les  tristes 
assoupissemens  dont  il  vous  plaît  de  traverser  la  der- 
nière année  de  sa  vie  j  encore  plus  sûrement  par 
l'onction  dont  vous  tempérez  ses  maux ,  par  la  pa- 
tience invincible  dont  vous  lui  armez  le  courage  ,  et 
surtout  par  la  confiance  que  vous  répandez  dans  son 
cœur. 

Augustin  se  préparant  a  combattre  contre  la  mort^ 
se  fortifioit  par  la  méditation  des  Psaumes  de  la  Péni- 
tence (2) ,  qu'il  avoit  fait  décrire  et  disposer  devant  ses 
yeux,  pour  s'exciter  par  le  souvenir  de  ses  fautes,  et 
du  miracle  que  la  grâce  avoit  opéré  sur  lui^  à  chanter 
éternellement  les  miséricordes  divines. 

Avec  une  pareille  foi,  Bénigne  ayant  toujours  le  tré- 
sor des  livres  sacrés  ouvert  et  présent  à  l'esprit ,  y 
puisoit  à  chaque  moment  la  force  et  la  consolation  né- 
cessaires à  la  foiblesse  humaine.  Il  s'en  faisoit  lire  tous 
les  endroits  convenables  à  son  état,  et  propres  à  nour- 
rir le  désir  d'un  plus  heureux;  plus  de  soixante  fois  dans 
le  cours  de  sa  maladie,  l'évangile  entier  de  saint  Jean. 
Tous  ces  passages  de  saint  Paul,  qui  sont  autant  d'é- 
cueils  aux  âmes  lâches  et  serviles,  étoient  pour  lui  des 
sources  d'espérance,  et  des  oracles  de  salut. 

Ce  Psaume  mystérieux,  dont  la  première  parole  est 
regardée  par  les  impies  comme  le  désespoir  du  Sauveur 

(»)  Joan.  vin.  82.  —  (*}  Possid.  in  vita  Aug.  cap.  3i. 


74  ORAISON    FUNÈBRE 

abandonné  sur  la  croix  (0 ,  étoit  sur  les  lèvres  languis- 
santes du  serviteur,  comme  sur  celles  du  maître,  le 
cantique  du  sacrifice  qu'il  alloit  offrir  à  Dieu.  Ce  fut  là 
le  dernier  soupir  de  son  éloquence  mourante,  qu'il  laissa 
recueillir  par  ses  fidèles  amis,  et  transmettre  au  public 
pour  gage  certain  de  sa  foi. 

Mais  sa  foi ,  son  amour  survécut  à  son  éloquence.  Ac- 
cablé de  douleurs ,  presque  sans  voix ,  il  se  faisoit  répé- 
ter incessamment  la  prière  du  divin  Maître.  Il  ne  se 
lassoit  point  d'en  approfondir  le  sens.  Il  bornoit  toute 
sa  science  à  la  simple  confiance  des  enfans  envers  leur 
père  qui  est  au  ciel.  On  voyoit  son  cœur  s'attendrir, 
tressaillir  à  chaque  parole  j  son  ame  aller  au-devant  de 
la  mort. 

Où  sont  autour  de  lui  îe  trouble  et  la  confusion ,  l'é- 
pouvante et  la  terreur,  compagnes  ordinaires  de  la  mort 
des  gens  du  monde  ?  Où  est  l'embarras  d«s  parens  à 
faire  passer  le  nom  de  la  mort  aux  oreilles  du  mourant j 
l'empressement  des  gens  de  bien  à  lui  faire  entrer  dans 
le  cœur  les  sentimens  chrétiens  qui  n'y  ont  jamais  été; 
l'avidité  des  héritiers  à  dévorer  ses  dépouilles  par  leurs 
désirs,  dépouilles  souvent  de  l'avarice  et  de  l'inhuma- 
nité ?  Où  sont  ces  cris  éclatans,  souvent  feints,  tou- 
jours importuns,  inutile  tribut  que  l'on  rend  à  la  vanité 
des  grands  hommes?  Rien  de  pareil  autour  de  ce  fidèle 
serviteur.  Un  concours  de  sages  amis ,  qui  viennent  ho- 
norer de  leurs  soupirs  les  derniers  momens  de  sa  vie; 
les  plus  jeunes,  s'exciter  à  vivre  comme  il  a  vécu;  les 
plus  âgés,  apprendre  à  bien  mourir  :  une  famille  atten- 
drie par  reconnoissance ,  et  non  point  par  intérêt,  des 
regrets  sincères,  des  larmes  qui  ont  leur  source  dans  le 
cœur. 

Deux  chers  neveux ,  héritiers ,  non  pas  de  ses  biens , 

i^)  Deus,  Deus  meu3,....  quare  me  dereliquisti  ?  Ps.  xxi. 


DE    BOSSUET.  "^  ^ 

car  son  zèle  et  sa  bonté  Favoient  garanti  du  péril  de  thé- 
sauriser sur  la  terre;  mais  héritiers  de  la  gloire  attachée 
pour  tous  les  siècles  à  son  nom  ;  héritiers  de  la  modestie 
et  de  Texacte  probité,  qui  mettoit  son  nom  à  couvert 
de  la  haine  et  de  Tenvie  :  tous  deux  témoins  assidus  de 
ses  derniers  sentimens,  partagent  avec  lui  le  mérite  de 
sa  constance,  et  se  soutiennent  par  l'espérance  d'avoir 
au  ciel  un  plus  puissant  appui,  qu'ils  n'av oient  eu  jus- 
qu'alors dans  le  monde  et  à  la  Cour, 

N'en  doutons  point.  Messieurs;  ce  généreux  athlète 
de  la  vérité  paroît  au  tribunal  de  Dieu,  suivi  de  ses 
œuvres,  il  est  vrai,  telles  qu'elles  échappent  à  la  fragi- 
lité humaine  ;  mais  encore  suivi  des  œuvres  éclatantes . 
dont  Dieu  s'est  plu  à  le  faire  l'instrument.  Contemplons 
en  esprit  ce  zélé  serviteur,  tel  que  saint  Grégoire  le 
Grand  nous  représente  les  apôtres  au  jour  de  la  der- 
nière décision  (0 ,  conduisant  au  Juge  éternel  les  nations 
soumises  à  l'Evangile  :  Pierre  et  la  Judée  sur  ses  pas, 
André  et  l'Achaïe,  Jean  et  l'Asie,  Thomas  et  l'Inde, 
Paul  et  le  monde  presque  entier.  Voyons  Bénigne ,  à 
la  suite  des  apôtres ,  offrant  à  Dieu ,  non  pas  des  bar- 
bares, ,des  ignorans;  mais  le  choix  des  plus  polies  et 
des  plus  savantes  nations,  rappelées  par  ses  soins  à  l'u- 
nité de  la  foi.  Tant  d'ames,  tant  de  familles,  à  qui  sa 
voix  a  ouvert  le  chemin  du  ciel,  n'attendront  pas  le 
dernier  jugement  pour  implorer  sur  lui  la  miséricorde 
divine.  Elles  élèvent  dès  ce  moment ,  de  toutes  les  par- 
ties du  monde,  leurs  cris  au  ciel.  Us  y  sont  portés  par 
les  anges  tutélaires,  qui  ont  vu  ce  ministre  infatigable 
travailler  avec  eux  à  la  conversion  des  pécheurs.  Joi- 
gnez-y vos  vœux,  vos  soupirs,  ^t  les  présentez  à  l'au- 
tel ,  pontifes  du  Très-haut  que  la  Providence  réunit  au- 
jourd'hui à  son  tombeau,  pour  lui  rendre  les  derniers 

(')  Greg,  Hom.  xvii  in  Es^ang. 


nG  ORAISON    FUIVKBRE    DE    BOSSUET. 

devoirs  de  la  piété  et  de  ramitié.  Que  la  victime  toute- 
puissante  que  vous  offrez  pour  lui,  le  mette  bientôt  en 
état  d'être  pour  nous  dans  le  ciel,  tel  qu'il  ëtoit  sur  la 
terre,  et  d'obtenir  de  Dieu  le  salut  de  son  troupeau,  la 
victoire  à  son  Roi,  la  paix  à  toute  l'Eglise. 


FIN    DU    TOME    QUARANTE-TROISIEME    ET    DERNIER. 


LETTRES 

INÉDITES 

DE  BOSSUET. 


<§e    S 


wuQeuu^ 


Chez 


A  VERSAILLES, 
LEBEL,  Editeur,  imprimeur  du  Roi  et  de  PÉvêché,  rue 
Satorjr,  n.»  122. 

A  PARIS, 

LE  NORMANT,  imprimeur-libraire,  rue  de  Seine, n.»  3j 
PILLET ,  imprimeur-libraire ,  rue  Christine ,  n.»  5  ; 
BRUNOT-LABBE,  libraire,  quaides Augustins, u.'^SS j 
BLAISE,  libraire,  quai  des  Augustins,  n.°  61  ; 
LECLÈRE,  libraire,  quai  des  Augustins,  n.**  35; 
BOSSANGE  ET  MASSON,  imprimeurs -libraires,  rue 

de  Tournon  ; 
RENOUARD,  libraire,  rue  Saint-André-des- Arts j 
TREÛTTEL  et  VURTS,  libraires,  rue  de  Bourbon  j 
FOUCAULT,  libraire,  rue  des  Noyers,  n.*'  87; 
AUDOT,  libraire,  rue  des  Mathurins- Saint- Jacques  > 

n.°  18; 
POTEY,  libraire ,  rue  du  Bac; 
GOUJON ,  libraire  de  LL.  AA.  RR.  Mesdames  Duchesses 

de  Berrt  et  d'ORLÉAws,  rue  du  Bac,  n.*  33; 
DELAUNAY,  libraire,  Palais-Royal ,  galerie  de  Bois. 

A  BAYEUX, 
GROULT,  libraire. 

ET  A  BRUXELLES, 
\  LE  CHARLIER,  libraire. 


LETTRES 


IINÉDITES 


DE  BOSSUET, 

ÉVÊQUE  DE  MEAUX. 


A  VERSAILLES, 

DE  L'IMPRIMERIE   DE   J.  A.  LEBEL, 

IMPRIMEUR    DU    ROI. 
1820. 


k.l/^V'fc^W»'^^**-»^*'»/*».'»^*"'**'' 


AVIS  DE  L'ÉDITEUR. 

La  Tahle  des  matières  des  OEuvres  de  Bossuet 
ëtoit  à  peu  près  achevée  d'imprimer,  quand  nous 
avons  découvert  ces  Lettres.  Les  premières  sont 
vraiment  dignes  de  Bossuet,  et  méritent  de  voir 
le  jour.  La  copie  que  nous  avons  entre  les  mains  a 
été  faite  sur  les  originaux,  et  exactement  con- 
frontée par  M.  Mercier,  abbé  de  Saint-Léger,  si 
connu  par  son  érudition  littéraire.  On  lui  doit  la 
publication  de  plusieurs  Pièces  inédites  de  Bos- 
suet j  et  il  paroît  avoir  eu  dessein  de  faire  im- 
primer CAS  Lettres,  à  en  juger  par  les  notes  qu'il 
y  a  jointes. 

Quant  à  la  correspondance  avec  l'abbesse  de 
Farmoutiers,  qui  comprend  la  plus  grande  partie 
de  ce^recueil,  nous  en  possédons  les  originaux. 
Des  personnes  seront  peut  être  d'avis  qu'on  au- 
roit  pu  sans  inconvénient  supprimer  ces  lettres , 
comme  n'offrant  pas  un  grand  intérêt.  Après 
avoir  hésité  quelque  temps,  nous  nous  sommes 
enfin  déterminés  à  les  joindre  aux  autres,  parce 
qu'un  assez  grand  nombre  de  lettres  de  Bossuet  à 
celte  abbesse  ayant  déjà  été  données  dans  le 
tome  XXXIX,  et  celles-ci  traitant  souvent  d'af- 
faires dont  les  autres  font  mention,  elles  s'éclair- 
cissent  mutuellement. 


IV  AVIS  DE  l'Éditeur. 

Ces  Lettres  ^  comme  inédites  ^  se  vendent  sé- 
parément des  OEuvres  de  Bossuet,  afin  que  ceux 
qui  sont  possesseurs  des  anciennes  éditions^  et 
qui  désireront  les  y  joindre ,  puissent  se  les 
procurer. 

i"  Janvier  1820. 


LETTRES 


LETTRES 

INÉDITEIS 

DE  BOSSUET. 


1. 

A  LA  MÈRE  DE  BELLEFONDS, 

CARMÉLITE     (0* 

H  lui  exprime  ses  regrets  touchant  la  perte  qu  il  faisoit  du  maréchal 
de  Bellefouds,  son  ami,  qui  venoit  d'être  disgracié. 

JliN  me  regardant  moi-même,  je  ne  puis  me  conso- 
ler deFéloignement  de  M.  le  mare'chal  de  Bellefonds* 
En  regardant  la  Cour,  j  ai  regret  qu'elle  ait  perdu  un 
homme  de  ce  mérite.  En  le  regardant,  ma  chère  et 
réve'rende  Mère,  f adore  les  dispositions  cache'es  de 
la  divine  Providence  qui  le  ramène  à  la  Cour  quand 
il  la  veut  quitter,  et  l'en  arrache  par  un  coup  im- 
prévu lorsqu'il  semble  y  être  le  mieux.  Quoi'  qu'il  en 
soit,  je  suis  persuadé  que  Dieu  veille  sur  lui,  pour  y 
détruire  tout-à-fait  le  monde  ,et  y  établir  Jésus-Christ 

(')  Elle  étoit  sœur  du  maréchal  de  Bellefondà,  et  prieure  des  Car- 
mélites de  la  rue  Saint-Jacques  à  Paris,  sous  le  nom  à^A^^nès  de 
Jésus  Maria.  Bossuei  correspondoit  par  son  moyen  avec  le  maréchal* 
Lettres  inéd.  i 


a  LETTRES    INÉDITES 

tout  seul.  La  perte  que  je  fais  d'un  homme  qui  cher- 
che Dieu,  et  d'un  ami  si  sincère  et  si  sûr,  est  une 
chose  presque  irréparable  en  ce  pays.  Je  ne  sais  ni 
que  désirer  pour  son  retour,  connoissant  ses  dispo- 
sitions, ni  qu'espérer  en  considérant  celles  des  autres. 
Je  suis  certain  qu'il  est  percé  de  douleur  de  s'être  trou- 
vé dans  un  état  auquel  il  a  cru  être  obligé  de  déplaire 
au  Roi,  et  de  lui  désobéir.  C'est  une  chpse  bien  rude 
à  un  si  bon  cœur  et  à  un  si  bon  chrétien.  Je  prie 
Dieu  de  lui  servir  de  consolation  et  de  conseil,  et 
de  bénir  sa  famille.  Je  vous  supplie  de  vouloir  bien 
lui  envoyer  cette  lettre  (0,  et  l'assurer  que  je  suis  à 
lui  comme  je  suis  à  voys  de  tout  mon  cœur. 

Saint-Germaiu-en-Laye ,  aS  avril  167a. 


A  LA  MÊME. 

Sur  les  causes  de  la  disgrâce  du  maréchal  de  Bellefoiids,  et  le 
peu  d'espérance  qu'il  voyoit  à  son  retour. 

Je  n'ai  pas  été  si  avant  que  de  juger  de  l'action  de 
M.  le  maréchal  de  Bellefonds  par  rapport  à  la  con- 
science. Il  lui  doit  suffire  devant  Dieu  qu'il  ait  cru 
pouvoir  et  devoir  faire  ce  qu'il  a  fait.  C'est  ce  qui 
m'a  obligé  à  vous  écrire  comme  j'ai  fait.  Je  lui  écris 

(0  C'est  la  lettre  au  maréclial  de  Bellefonds,  de  même  date  que 
•celle-ci,  imprimée  tom.  xxxvii,  pag.  33. 


DE    BOSSUEÏ.  3 

dans  les  mêmes  termes ^  sans  m'expliquer  davantage 
sur  une  chose  qui  demande  qu'on  examine  beaucoup 
de  faits  et  de  circonstances,  et  qu'il  ne  me  semble 
pas  ne'cessaire  de  discuter  à  présent,  puisqu'elle  est 
faitç.  Pour  ce  qui  est  des  jugemens  des  hommes,  il 
importe  peu  à  M.  le  mare'chal  de  Bellefonds  quel  il 
soit;  les  choses  sont  toujours  prises  de  diffe'rentes  fa- 
çons, ou  pour  le  fond  ou  pour  les  circonstances» 
Un  homme  de  bien  se  contente  d'agir  dans  chaque 
occasion  suivant  ce  que  sa  conscience  lui  dicte.  Gela^ 
dis-je ,  suffit  à  l'e'gard  de  Dieu.  Quand   on  se  seroit 
trompe'  en  prenant  de  faux  fondemens,  il  faudroit 
espérer  que  Dieu  nous  pardonneroit  de  telles  fautes, 
pourvu  qu'on  ait  agi  en  simplicité  de  cœur,  suivant 
les  lumières  présentes,  sauf  à  réparer  quand  oncon- 
noîtroit  autre  chose.  Voilà,  ma  chère  Mère,  ce  que 
je  vois  à  présent ,  et  ne  crois  pas  en  devoir  considérer 
davantage.  Vous  savez  la  réponse  de  M.  le  maréchal 
de  Créqui.  Il  a  offert  sa  démission  de  la  charge  de 
maréchal  de  France,  et  ensuite  d'obéir  comme  mar- 
quis de  Créqui,   ou  de  quitter  le  commandement 
autant  de  temps  que  son  armée  seroit  jointe,  et  de 
demeurer  volontaire  pendant  ce  temps-là  auprès  de 
S.  M.,  ou  d'obéir  enfin,  en  cas  qu'il  plût  au  Roi  faire 
une  loi  générale  pour  tout  le  corps,  et  attribuer  le 
commandement  sur  les  maréchaux  de  France  à  la 
charge  de  maréchal   de  camp  général.  Le  Roi  ne 
s'étant  contenté  d'aucun  de  ces  expédiens,  il  a  de- 
mandé une  heure  de  temps,  pour  ne  pas  refuser  en 


ij.  LETTKES    INÉDITES 

face;  mais,  s'ëtant  ensuite  expliqué  sans  délai,  il  esl 
parti  par  ordre  pour  se  retirer  à  Marine;  voilà  ce 
que  f  ai  appris.  Assurez-vous  au  reste  de  Tamitié  in- 
violable que  je  garderai  à  M.  le  maréchal  de  Belle- 
fonds.  Je  ne  me  consolerai  point  du  malheur  que 
j'ai  eu  de  le  perdre.  Je  n'ose  plus  me  flatter  de  l'es- 
pérance du  retour,  ni  presque  le  désirer,  en  l'état 
où  je  vois  les  choses.  Je  crois  que  vous  pouvez  en- 
voyer ma  lettre.  Prions  Dieu  qu'il  nous  attache  de 
plus  en  plus  à  lui  seul.  Je  suis  à  vous  de  tout  mon 
cœur  en  son  saint  amour. 

Mercredi  malin  (1672.) 


3. 

A  LA  MÈRE  DE  JARNAC,  GAllMÉLITE  (>). 

.Sur  les  dispositions  de  madame  de  la  Vallicre ,  et  le  sermon  qu'il 
devoil  prêcher  à  sa  profession. 

Depuis  notre  dernière  conversation,  et  l'entretien 
que  j'ai  eu  avec  ma  soeur  Louise  de  la  Miséricorde , 
il  me  semble  qu'il  faudroil  à  chaque  moment  s'é- 
pancher pour  elle  en  actions  de  grâces.  Il  y  avoit 
quatre  mois  que  je  ne  l'avois  vue ,  et  je  la  trouvai  de 
nouveau  enfoncée  dans  les  voies  de  Dieu,  avec  des 
lumières  si  pures,  et  des  sentimens  si  forts  et  Èï  vifs, 
qu'on  reconnoît  à  tout  cela  le  Saint-Esprit.  Selon  ce 

(»^  Prieure  du  couvent  de  la  rue  Saint-Jacques.  Son  nom  de 
religion  étoit  Claire  du  Saint-Sacrement. 


DE    BOSSU  ET.  5 

qu'on  peut  juger,  cette  ame  sera  un  miracle  de  la 
grâce.  Eile  n'a  besoin  que  de  quelqu'un  qui  lui  ap- 
prenne seulement  à  ouvrir  le  cœur,  et  qui  sache, 
en  l'avançant ,  la  cacher  à  elle-même.  Dieu  a  jeté 
dans  ce  cœur  le  fondement  de  grandes  choses.  Vrai- 
ment tout  y  est  nouveau  ;  et  je  suis  persuadé  plus 
que  jamais  de  l'application  de  mon  texte.  (0.  Je 
crois,  au  reste ,  tout  de  bon ,  ma  chère  et  révérende 
Mère,  que  je  ferai  le  sermon  ;  car  apparemment 
nous  ne  vo3^agerons  pas.  J'en  ai  une  joie  sensible  ; 
et  je  prie  Dieu  de  tout  mon  cœur  que  je  puisse 
porter  à  cette  ame  une  bonne  parole.  Mon  cœur 
l'enfante;  et  je  ne  sais  ni  quand  ni  comment  elle 
sortira.  Priez  Dieu ,  ma  chère  Mère ,  que  cette  Pa- 
role incréée',  conçue  éternellement  dans  le  sein  du 
Perd,  et  enfin  revêtue  de  chair  pour  se  communi- 
quer aux  hommes  mortels,  possède  mon  intelligence. 
Il  y  a  plus  de  quinze  jours  que  j'ai  toujours  envie 
de  vous  écrire  ceci  ;  je  n'en  ai  trouvé  qu'aujourd'hui 
la  commodité.  Que  ma  sœur  Anne-Marie  de  Jésus 
ne  m'oublie  pas  devant  Dieu.  Jç  vous  mets  tou- 
jours toutes  deux  ensemble,  et  j'y  mets  pour  une 
troisième  ma  sœur  Louise.  La  Trinité  bénisse  les 
trois.  La  Trinité  nous  fasse  tous  un  cœur  et  une 
ame  pour  aimer  Dieu  en  concorde.  Ainsi  soit- il. 

A  Saint- Germa  in,  19  mars  (1675.) 

(0  El  dixit  qui  sedehat  in  throno  :  Ecce  novafacio  omnia.  C'est  le 
texte  du  sermon  que  Bossuet  prêcha  à  la  profession  de  madame  de 
la  Valiière,  le  4  juin  1G75.  Voy.  lom.  xvn  ,  pag.  262. 


LETTRES    INEDITES 


4. 

A  M.  PERRAULT, 

DE     L*ACADEMIE    FRANÇAISE     (0» 

Il  le  remercie  de  son  poème  de  Saint  Paulin  ^  et  fait  Téloge  de 
répître  dédicatoire  et  de  Touvrage. 

J'ai  reçu  le  poème  de  Samt  Paulùi,  et  je  vous 
rends  grâces  de  l'iionneur  que  vous  me  faites  de  me 
le  vouloir  dédier.  La  lettre  dédicatoire,  que  vous 
rendez  utile  en  la  faisant  servir  de  préface  à  tout 
Touvrage ,  est  pleine  de  bon  sens  et  de  modestie.  Le 
poème  est  plein  de  grandes  beautés  ,  et  sera  fort 
estimé  des  esprits  bien  faits.  Le  reste  se  dira  quand 
on  aura  l'honneur  de  vous  voir,  puisque  monsieur 
votre  frère  et  vous  me  faites  espérer  cette  grâce.  Je 
vous  honore  tous  deux  parfaitement ,  et  je  suis  avec 
une  estime  particulière ,  etc. 

"  A  Germigny,  25  décembre  i685. 

(0  Charles  Perrault  publia  en  1686  le  poème  de  Saint  Paulin, 
évéque  de  Nole^  avec  une  Epdtte  chrétienne  sur  la  Pénitence,  et  une 
Ode  aux  nouveaux  Convertis  :  à  Paris,  chez  J.  B.  Coignard  ,  m-8°. 
Il  le  dédia  à  Bossuet.  L'évêque  de  Meaux  le  remercia  par  celle 
leUre,  dont  roriginal  se  trouvoit  en  tête  de  Texemplaire  du  poème 
qui  avoit  appartenu  à  M.  Perrault,  et  qui  exisloit  autrefois  dans  la 
bibliothèque  de  l'église  de  Paris. 


LETTRES 

A  MADAME  DE  BÉRINGHEN, 

ABBESSE    DE    F  i.  R  M  OUTI  E  RS. 

5. 

ïl  lui  envoie  la  perraission  d'aller  aux  eaux  pour  une  religieuse 
malade. 

Je  suis  fâché  du  mal  de  la  mère  de  Sainte-Agnès, 
dont  M.  Moi  in  m'avoit  déjà  informé,  et  j'avois  déjà 
résolu,  sur  son  rapport,  de  lui  accorder  son  obé- 
dience pour  aller  aux  eaux,  puisque  c'est  le  seul 
remède  par  lequel  on  peut  espérer  de  la  secourir.  Je 
vous'  envoie  la  permission  pour  elle  et  pour  la  mère 
de  Saint- Alexis.  Celle-ci  servira,  s'il  vous  plaît,  pour 
vous  et  pour  la  mère  prieure.  Vous  recevrez,  outre 
celle-ci,  une  lettre  qui  n'attendoit  que  la  première 
commodité  (0.  J'ai  toujours  beaucoup  de  joie  quand 
je  reçois  de  vos  nouvelles,  et  suis,  ma  chère  Fille, 
très-cordialement  à  vous. 

A  Meaux,  ce  i  août  i685. 

0)  Celte  letlre  est  imprimée  iom.  xxxix ,  pag.  633. 


LETTRES    INÉDITES 


*^VV»^»/**/»/lk*»»/Vl.'«/*' 


6. 

Il  promet  de  l'aller  voir,  et  la  félicite  de  son  entrée  en  possession. 

Je  suis  ravi,  ma  Fille,  d'apprendre  de  vos  nou- 
velles, et  de  voir  que  votre  santé  paroisse  bonne.  Je 
vous  irai  voir  le  plus  tôt  qu'il  se  pourra  ;  mais  je  ne 
puis  encore  marquer  le  temps  précis.  M.  le  curé  de 
Mauregard  a  raison  de  croire  que  votre  recomman- 
dation lui  sera  utile  auprès  de  moi.  M,  le  prieur  et 
curé  de  la  Ferté-Gaucher,  ici  présent,  me  prie  de 
vous  parler  d'une  lettre  qu'il  vous  a  écrite ,  et  de 
vous  demander  réponse  de  sa  part.  Je  consens  à 
l'entrée  dont  vous  m'écrivez;  je  me  réjouis  de  vous 
voir  en  possession,  et  j'ai  beaucoup  d'espérance  que 
Dieu  bénira  votre  gouvernement.  Je  suis  à  vous. 
Madame ,  de  tout  mon  cœur. 

AMeaux,  6  septembre  i685. 


7- 

Il  lui  recommande  une  maîtresse  d'école?. 

Voila,  Madame,  la  sœur  Beiin  qui  va  commencer 
l'école  de  Farmoutiers  dont  vous  m'avez  parié.  Je 
vous  supplie  de  lui  accorder  votre  protection,  et  ce 
que  vous  m'avez  promis  pour  elle  dans  votre  lettre. 
Nous  tâcherons  de  faire  le  reste,  et  de  pourvoir  le 


DE    BOSSUET.  <) 

mieux  qu'il  sera  possible  à  riristruction  des  enfans. 
C'est  un  très-bon  sujet,  et  très-exercé  en  cette  pra- 
tique. 

Je  suis,  Madame,  de  tout  mon  cœur  à  vous. 

A  Meaux,  4  ^vril  1686. 


8. 

Il  cousent  à  ce  qu'elle  diffère  le  service  de  sa  tante,  dont  le  prélat 
devoit  faire  l'oraison  funèbre. 

Vous  pouvez,  Madame,  remettre  la  triste  céré- 
monie jusqu'au  temps  qui  sera  commode  à  M.  votre 
frère.  Cela  ne  me  fait  aucune  peine;  et,  dès  à  pré- 
sent, si  vous  le  voulez,  je  tiens  l'afFair-e  pour  remise 
au  mois  de  juillet.  Je  ne  laisserai  pas,  en  attendant, 
de  vous  aller  voir  ;  et  il  y  a  si  long-temps  que  j'en  ai 
envie,  que  je  ne  puis  pas  différer  davantage.  Je  suis 
à  vous  de  tout  mon  cœur. 

A  Meaux,  16  juin  1686. 


9- 

Sur  une  visite  qu'il  doit  lui  faire ,  et  une  dame  nouvelle  convertie. 

Je  serai.  Madame,  le  i5  de  juillet  à  Farmou- 
tiers ,  et  il  ne  tiendra  pas  à  moi  que  ce  ne  soit  pour 
le  16,  qui  doit  être  un  mardi.  J'arrivai  hier  vers  les 
dix  heures.  Je  dois  être  demain  à  la  conférence  des 


10  LETTRES    liVÉDITES 

ecclésiastiques ,  à  Meaux ,  comme  j'ai  été  aujour- 
d'hui à  celle  de  Coulommiers*  Pour  e'viter  le  chaud , 
je  prétends  être  en  carrosse  avant  quatre  heures  du 
matin.  J'espère  que  madame  de  Chevri  verra  et 
sentira  enfin  la  vérité  qu'elle  cherche.  Je  lui  enverrai 
chez  vous  mon  carrosse,  samedi  soir,  pour  l'amener 
le  lendemain  à  Germigny,  avec  son  mari.  Pour  moi, 
j'y  serai  dès  demain.  Vous  voilà  bien  instruite  de  ma 
marche.  Si  j'en  étois  toujours  le  maître,  je  vous  prie 
de  croire  que  je  donnerois ,  ou  plutôt  que  je  pren- 
drois  volontiers  plus  que  des  quarts  d'heure. 

A  Coulommiers,  mardi  26  (juin  1686.) 

10. 

Sur  une  cure  à  laquelle  le  prélat  devoit  nommer. 

Il  n'y  a ,  Madame ,  rien  qui  me  presse  à  disposer 
de  la  cure  de  Planoy,  puisque  même  le  curé  de  cette 
paroisse  n'a  pas  encore  accepté  Maisoncelles.  J'au- 
rai l'honneur  de  vous  voir  avant  que  de  prendre 
aucun  dessein  sur  cela  ,  et  vous  jugerez  vous-même 
du  crédit  que  vous  voudrez  avoir.  Voilà  une  énigme 
que  nous  développerons  en  présence  :  ce  sera,  s'il 
plaît  à  Dieu  lundi  j  et  malgré  vos  plaintes,  vous  me 
donnerez,  s'il  vous  plaît,  un  dîner  frugal.  Avons, 
Madame,  de  tout  mon  cœur. 

AGermignjr,  19  octobre  1686. 


1 


DE    BOSSUET.  I  ï 


II. 


f 


Sur  une  afFaire  qu'avoit  cette  abbesse  avec  une  dame  alliée  du 
prélat. 

Je  suis  prié ,  Madame,  par  madame  de  Bonneval, 
de  vous  témoigner  la  crainte  qu'elle  a,  que,  fâchée 
d'un  arrêt  qu'elle  a  obtenu,  vous  ne  vous  portiez  à 
quelque  chose  contre  elle,  et  que  vous  ne  travailliez 
à  la  faire  déposséder  du  bail  judiciaire.  Je  sais  que 
ce  ne  sont  pas  là  vos  manières,  et  que  vous  voulez 
bien  que  chacun  défende  son  droit  avec  charité,  par 
les  bonnes  voies.  Mais  enfin  je  lui  ai  promis  de  vous 
recommander  ses  intérêts,  comme  étant  une  dame 
d'une  grande  vertu,  qui  est  même  nion  alliée,  et 
dont  le  mari  éloit  en  considération  dans  mon  es- 
prit. Au  surplus,  vous  croyez  bien  que  je  ne  veux 
rien  contre  vos  intérêts,  et  seulement  que  je  serois 
bien  aise  qu'ils  se  pussent  concilier  avec  les  nôtres. 
On  attend  le  Roi  vendredi.  Il  a  voulu  demeurer  pour 
voir  la  suite  du  mal  de  madame  de  Bourbon  (0.  Il  a 
envoyé  cependant  Monseigneur  et  madame  la  Dau- 
phine,  qui  arrivèrent  hier.  Je  salue  madame  d'Ar- 
minviUiers,  et  les  deux  petites  poupées  (^h 

^  Versailles ,  1 3  novembre  1 686. 

(')  Cette  princesse  étoit  à  Fontainebleau,  malade  de  la  petite 
vérole. 

C")  C'étoient  la  sœur  et  les  nièces  de  l'abbesse. 


îî  LETTRES    INÉDITES 


! 


12. 

Sur  une  abbesse  qui  vouloit  se  retirer  à  Farmoutiers. 

J'envoie  ,  ma  Fille,  pour  apprendre  des  nouvelles 
de  votre  santé.  Je  vous  prie  aussi  de  m'en  mander 
de  la  communauté.  Je  me  suis  souvenu  de  ce  que 
nous  avions  dit  autrefois;  et  je  destine  à  M.  Ja- 
metz  une  cure  dont  il  aura  lieu  d'être  content  ;  je 
lui  mande  devenir  ici  lundi,  si  vous  l'avez  agréable. 
Madame  de  Notre-Dame,  à  qui  j'ai  dit  tous  les  bons 
sentimens  que  vous  aviez  pour  elle,  vous  en  est 
très-obligée;  et  si  elle  quitte  son  abbaye,  ce  que 
j'empêcherai  de  tout  mon  pouvoir,  la  retraite  de 
Farmoutiers  lui  sera  très- agréable.  Pour  moi,  j'o- 
pine fort  à  cela,  et  je  suis  très-assuré  que  deux  es- 
prits aussi  bien  faits,  que  vous  êtes  toutes  deux,  trou- 
veront l'une  avec  l'autre  beaucoup  de  douceur.  Je 
salue  de  tout  mon  cœur  madame  d'Arminvilliers  :  je 
souhaite,  ma  chère  Fille,  que  votre  santé  soit  aussi 
bonne  que  la  mienne. 

A  Moaux,  21  mars  16S7. 


DE    nos  SUE  T, 

il  l'engage  à  accommoder  une  affaire  pour  éviter  un  procès. 

M.  de  Chevri  est  ici,  Madame,  qui  m'apporte  un 
blanc  seing  de  madame  de  Bonneval,  sur  une  dif- 
ficulté qu'il  dit  rester  encore  entre  vous  et  elle. 
C'est  à  vous  à  voir  ce  que  vous  voulez  que  j'en  fasse  ; 
et,  tout  ce  que  je  puis  vous  dire,  c'est  que  je  serai 
bien  aise  que  vous  ne  plaidiez  pas  ensemble.  Je 
suis  à  vous.  Madame,  de  tout  mon  cœur. 

A  Meaux,  3  avril  1687. 


14. 

H  lui  lémoigne  son  désir  d'aller  la  voir,  et  d'apprendre  des  nouvelles 
de  l'abbesse  qui  s'étoit  retirée  avec  elle. 

Il  me  tarde  bien,  ma  Fille,  que  j'aie  la  joie  de  vous 
Voir,  et  d'apprendre  de  vous  et  de  madame  de  Notre- 
Dame,  je  l'appelle  encore  ainsi,  comment  vous  vous 
trouvez  l'une  de  l'autre.  Je  ne  doute  pas  que  vous 
ne  vous  donniez  une  mutuelle  satisfaction.  Quelques 
affaires  m'empêchent  de  vous  aller  voir  de  cette 
semaine,  mais  je  ne  tarderai  pas,  s'il  plaît  à  Dieu. 
Je  salue  madame  d'Arminvilliers  de  tout  mon  cœur. 

A  Germigny,  aS  juin  1687. 


LETTRES    INÉDITES 


.15. 

Il  l'eugage  à  recevoir  une  dame,  et  ijpmoigne  ses  regrets  de  ue 
pouvoir  aller  la  voir. 

Vous  ayez  çu  la  bonté  de  souhaiter,  Madame,  que 
madame  la  présidente  Chalet  eût  l'honneur  de  vous 
présenter  mademoiselle  de  Chavigny*  Elle  Ta  autant 
souhaité  que  vous;  et,  dans  le  désir  extrême  d'être 
connue  de  vous,  et  de  vous  connoître,  elle  ne  pou- 
voit  avoir  une  occasion  plus  favorable.  J'espère  que 
vous  voudrez  bien  la  recevoir  dans  la  maison,  et  l'y 
garder  quelques  jours.  Je  voudrois  bien  être  de  la 
partie  ;  mais  un  court  voyage,  que  j'ai  à  faire  à  la 
Cour,  m'en  empêche  pour  maintenant.  La  première 
chose  que  je  ferai,  à  mon  retour,  ce  sera  d'avoir 
l'honneur  de  vous  voir,  pour  vous  recommander  de 
vive  voix  une  parente  qui  m'est  chère. 

A  Meaux ,  20  août  1-688. 


I>-V«>  «/«/«.  v^« 


16. 

Sur  des  Religieux  à  qui  il  donne  le  pouvoir  de  confesser. 

Je  viens,  Madame,  de  recevoir  votre  billet  du  5. 
Je  consens  que  le  Père  ministre  de  la  Trinité, 
soit  que  ce  soit  celui  de  Meaux,  soit  que  ce  soit 
celui  de  Coupevray,  confesse  chez  vous.  En  de  sem- 


DE    BOSSUET.  1 5 

blables  occasions,  quand  je  ne  suis  pas  dans  le  dio- 
cèse, il  pourroit  arriver  du  retardement  à  la  réponse. 
Ainsi,  il  faut  que  nous  convenions  d'une  adresse,  si 
vous  n'aimez  mieux  vous  adresser  au  Père  visiteur, 
à  qui  je  donne  en  ce  cas  tout  mon  pouvoir. 
A  Paris,  8  juin  1687. 

Il  donne  à  un  prédicateur  pouvoir  de  confesser  les  religieuses, 
et  dans  la  paroisse. 

yARRivE,  et  à  ce  moment  je  reçois.  Madame,  votre 
billet  du  14.  Vous  pouvez  vous  servir  du  pre'dicateur 
à  confesser  vos  religieuses.  Quant  à  la  paroisse,  M.  le 
curé  a  tort  d'avoir  si  mal  pourvu  à  son  service.  Ta- 
vois  donné  les  permissions;  mais  il  étoit  chargé  du 
reste.  Je  vous  prie.  Madame,  en  attendant  qu'on  y 
ait  pourvu,  de  charger  le  prédicateur  de  ce  soin,  de 
ma  part,  et  de  l'assurer  que  je  lui  donne  tous  les 
pouvoirs  nécessaires.  On  ne  tardera  pas  à  y  donner 
ordre.  Je  suis.  Madame,  très  parfaitement  à  vous. 

AMeaux,  18  dccembrt  1690, 


X6  LETTRES    INÉDITES 


18. 

Sur  des  pouvoirs  de  confesser  qu'il  accorde  à  un  religieux. 

Il  y  a  long-temps  que  j'ai  donné  l'ordre  pour  en- 
voyer au  P.  de  la  Forge  les  pouvoirs  que  vous  sou- 
haitez pour  le  P.  de  la  Forge.  S'il  ne  les  a  pas  encore 
reçus,  cette  lettre  lui  suffira  pour  lui  permettre,  non- 
seulement  de  prêcher,  mais  encore  de  confesser  la 
communauté,  et  même  les  habitans  de  Farmoutiers 
et  des  lieux  voisins ,  du  consentement  des  curés,  jus- 
qu'à la  Quasimodo  inclusivement.  Voilà,  Madame, 
ce  que  vous  souhaitez  5  et  il  ne  me  reste  plus  qu'à 
vous  assurer  du  plaisir  que  j'ai  à  vous  contenter. 

A  Paris,  i4  mars  J691. 


»-»/»/^-v%/^» 


19- 

Sur  quelques  affaires,  et  sur  un  confesseur. 

3e  le  vois  bien.  Madame,  on  ne  vous  fera  jamais 
trop  de  bien,  à  votre  gré  :  vous  voulez  bien  appeler 
justice  ce  qui  n'est  assurément  qu'une  pure  grâce 
envers  un  ancien  domestique  devenu  fort  inutile.  Je 
voudrois  bien  du  moins  ne  l'être  pas  pour  vous  ni 
pour  Farmoutiers. 

M.  Barrière  peut  confesser  qui  vous  trouverez  à 
propos,  un  an  durant,  dans  votre  maison. 

Je 


DE    BOSSUET»  I7 

Je  suis  bien  aise  d'entendre  parler  madame  de 
Menou  ;  et  tout  ce  qui  parlera  par  vos  instructions, 
parlera  toujours  très-agre'ablement  pour  moi. 

<  A  Versailles,  17  janvier  1692. 


>'»«/««^W«-%^«/-V% 


Sur  une  religieuse  qui  quittoil  son  monastère  pour  entrer  à 
Farmouliers. 

Là  proposition  de  la  religieuse  dont  vous  m'écrivez, 
Madame,  en  elle-même  est  très-bonne;  le  tout  est  de 
bien  connoître  la  personne.  Il  n'y  a  point  de  meilleur 
moyen  que  celui  que  vous  proposez,  de  la  tenir  un  an 
comme  pensionnaire,  avant  que  de  parler  d'associa- 
tion. Je  crois  qu'il  faudra  un  noviciat;  et  c'est  l'o- 
pinion commune,  et  l'usage  des  monastères,  quand 
on  passe  à  une  observance  étroite  d'une  mitigée; 
mais  c'est  à  quoi  on  avisera  à  loisir,  et  il  faudroit 
commencer  par  où  vous  dites. 

J'approuve  le  P.  Irenée  pour  prédicateur  et  pour 
confesseur. 

Vous  ne  devez  point  douter  que  votre  recomman- 
dation n'ait  tout  pouvoir  sur  l'esprit  de  mon  neveu, 
qui  sait  ce  que  mérite  votre  approbation. 

Je  salue  de  tout  mon  cœur  madame  d'Arminvilliers 
et  mesdames  de  la  Vieuville. 

A  Paris,  7  fémér  1692. 

Lettres  inéd.  :>, 


ï8  LETTRES    INÉDITES 


21, 


Il  lui  permet  de  faire  entrer  des  personnes  du  dehors  aux  vcturçs, 
et  de  faire  un  voyage. 

Vous  pouvez,  Madame,  dans  les  vétures  et  pro- 
fessions, faire  entrer  les  personnes  que  vous  croirez  ne 
pouvoir  honnêtement  refuser.  Vous  pourrez,  quand  il 
vous  plaira ,  faire  le  petit  voyage  que  vous  deviez  faire 
Tan  passé,  et  aussi  aller  visiter  votre  nouvelle  acquisi- 
tion ,  où  je  ne  doute  pas  que  votre  présence  ne  produise 
beaucoup  de  bien.  J'espère  m'approclier  de  vous.  Ma- 
dame, dans  les  premiers  jours  de  la  semaine  prochaine. 

A  Paris,  6  mars  1692. 


22. 

Sar  des  confesseurs,  et  le  désir  d'aller  la  voir. 

Je  me  souviens  très-bien.  Madame,  du  P.  de  l'És- 
pinasse,  et  je  suis  bien  aise  que  vous  l'ayez  pour 
confesseur  :  je  consens  aussi  au  P.  gardien  de  Cou- 
lommiers.  Au  reste.  Madame,  vous  avez  un  trésor  en 
M.  le  théologal  ;  ce  qu'il  fera  ou  permettra  sera  bien 
fait  et  bien  permis.  Je  satisferai,  au  premier  jour, 
à  l'acte  que  vous  m'avez  envoyé.  Je  me  réjouis  de 
l'espérance  dé  vous  voir  bientôt.  Ce  n'est  jamais, 
Madame,  sans  beaucoup  d'édification  de  ma  part. 

A  Meaux,  22  mai  1692. 


DE    B0SS17ET. 


Ï9 


H  donne  une  permission  d'entrer  dans  le  monastère,  et  lui  parle 
d'une  affaire. 

Je  vous  dirai,  Madame,  par  M.Daniel,  que  voua 
pouvez  faire  entrer  la  demoiselle  dont  il  m'a  parlé 
de  votre  part ,  et  qu'il  m'a  dit  être  votre  filleule.  Il 
m'a  donné  de  la  peine ,  en  me  disant  que  vous  étiez 
indisposée.  Je  me  rendrai  à  Farmou tiers  le  plus  tôt 
qu'il  me  sera  possible,  pour  l'affaire  que  vous  savez. 
Il  faudra  prendre  une  voie  plus  courte  pour  la  ter- 
miner, que  celle  d'ouïr  de  nouveaux  témoins,  et  de 
recoler  et  confronter  ceux  qui  ont  été  ouïs.  Je  suis , 
Madame,  très-parfaitement  à  vous. 

A  Germigny,  a4  septembre  169a. 

24. 

Sur  des  confesseurs  demandés  par  une  religieuse. 

Vous  pouvez,  Madame,  faire  confesser  la  com- 
munauté par  le  père  vicaire  des  Capucins  de  Cou- 
lommiers.  A  l'égard  des  confesseurs  que  demande  ma 
sœur  de  Saint-Bernard,  je  les  lui  accorde  avec  peine  • 
car  une  personne  qui  a  été  si  long-temps  sans  s'ap- 
procher des  sacremens ,  devroit  être  mise  en  d'au'- 
tres  mains  que  celles  d'un  vieillard  si  occupé,  et  d'un 


\ 


20  lettt.es  inédites 

Cordelier  qu'on  ne  connoît  pas.  Cependant,  Ma- 
dame, comme  tout  le  monde  est  occupé  en  ce  saint 
temps,  et  que  je  serois  fâché  de  le  lui  voir  passer 
sans  faire  son  devoir,  je  lui  accorde  ce  qu'elle 
souhaite,  et  je  lui  conseille  le  Cordelier,  qui  aura 
plus  de  loisir^  plutôt  que  le  curé  qui  n'en  a  point.  Je 
loue.  Madame,  votre  obéissance,  et  je  vous  assure 
qu'elle  sera  bénie  de  Dieu. 

A  Meaux,  22  décembre  1Ç92. 


25. 

Sur  la  mêole  religieuse,  et  quelques  affaires. 

Je  vous  prie ,  Madame ,  de  vouloir  bien  me  man- 
der ce  qu'aura  fait  madame  de  Saint-Bernard,  à 
ces  fêtes,  et  ce  quelle  aura  dit  sur  ma  lettre,  si 
vous  lui  avez  montré  l'article  qui  la  regarde.  Je 
vous  prie  aussi  de  m'écrire  si  j'ai  quelque  chose  de 
plus  à  faire  à  ce  sujet. 

Voilà,  Madame,  une  lettre  que  M.  le  curé  de 
Bannots  a  remise  à  ma  discrétion  de  vous  envoyer  j 
et  je  crois  meilleur  de  le  faire,  parce  que  vous  sau- 
rez bien  que  me  dire  sur  cela ,  si  vous  trouvez  à  pro- 
pos, et  qu'il  soit  utile  que  j'y  entre. 

Je  vous  enverrai  bientôt  quelque  personne  de 
créance  sur  les  affaires  de  chez  vous.  Pour  moi,  je 
trouve  à  propos  d'attendre  encore  une  certaine  con- 


DE    TîOSSUET.  21 

johcture,  qui  facilitera  la  décision.  Assurez-vous  du 
moins,  Madame,  que  je  fais  tout  pour  le  mieux. 
A  Meaux,  3o  décembre  1693. 


26. 

Il  approuve  un  confesseur,  et  s'excuse  de  ne  pas  répondre  aux 
lettres  de  cette  abhesse. 

Je  suis  dans  mon  tort,  Madame,  et  je  vous  en 
demande  pardon.  Je  croyois  de'jà  avoir  approuvé 
votre  prédicateur  pendant  le  temps  de  la  station. 
Vous  pouvez.  Madame,  le  faire  confesser,  et  M.  Da- 
niel aussi.  Il  faut  tâcher  de  remettre  madame  de 
Saint-Louis  dans  le  train  ordinaire.  Vous  pouvez 
aussi, sortir,  quand  il  vous  plaira,  pour  voir  cette 
maison.  J'ai  mis  ce  matin  votre  lettre  dans  la  place 
qui  fait  faire  les  réponses.  Pour  à  présent,  je  suis 
environne  de  monde.  Vous  avez.  Madame,  raison 
de  vous  plaindre  de  moi,  et  je  vous  promets  devons 
faire  bonne  justice. 

A  Paris,  i5  février  1693. 


27. 

Il  lui  envoie  des  permissions  pour  des  confesseurs. 

Je  vous  assure.  Madame,  que  je  mçttois  la  main 
la  plume  pour  vous  faire  voir  que  je  n'ai  pas  besoin 


aa  LETTRES    INÉDITES 

d'être  sollicité  pour  penser  à  vous.  Vous  avez  la 
permission  de  M.  Daniel  j  vous  avez  celle  du  prédi- 
cateur, dont  vous  pouvez  user-,  je  vous  envoie  celle 
de  M.  Lemarquant,  dont  fai  bonne  opinion;  je 
souhaite  qu'il  vous  contente. 

Je  songe  beaucoup  à  vous,  et  je  suis  à  vous  de 
tout  mon  cœur. 

A  Meaux,  la  mars  iGgS. 


28. 

Il  lui  annonce  quUI  a  nommé  le  curé  de  Farmoutiers  à  une  autre 
paroisse. 

Vous  voulez  bien,  Madame,  que  je  vous  dise  que 
j'ai  pourvu  M.  le  curé  de  Farmoutiers  d'une  autre 
cure  que  la  vôtre.  Il  m'a  prié  que  cela  n'empêchât 
pas  que  je  ne  lui  fisse  justice  sur  l'affaire  qu'il  a  avec 
M.  Raoul.  Je  lui  ai  dit  que  M.  Raoul  me  deman- 
doit  aussi  la  même  chose ,  et  que  je  donnerois  satis- 
faction à  l'un  et  h  l'autre;  mais  qu'il  falloit  attendre 
mon  temps  :  au  reste,  que  je  le  prendrois  le  plus 
court  qu'il  seroit  possible,  et  que  je  ferois  raison  en 

-■  •     .1  ■■■.■■■■      ir 

même  temps  audit  sieur  Raoul  de  la  dernière  insulte 
qu'il  prétendoit  lui  avoir  été  faite.  Sur  cela.  Madame, 
il  s'en  est  retourné  pour  donner  ordre  à  ses  affaires. 
Il  a  résigné  la  cure  de  Farmoutiers  à  celui  que  j'y 
avois  destiné,  qui  est  assurément  un  des  meilleurs 
prêtres,  et  des  plus  paisibles  du  diocèse.  Je  crois; 


DE    BOSSUET.  ^3 

Madame,  en  tout  cela,  avoir  fait  ce  qu'il  y  avoit 
dq  plus  important  pour  votre  maison,  et  ce  que 
vous  souhaitiez  le  plus  :  et  il  ne  me  reste  plus  qu'à 
vous  demander  pardon  si  je  n  ai  pas  eu  le  loisir  de 
vous  écrire  ces  deux  choses  plus  tôt,  à  cause,  Ma- 
dame, quelles  se  firent  la  veille  de  mon  départ  de 
Meaux,  où  j'étois  fort  occupé. 

A  Paris,  3  avril  1693. 


29. 

Sur  une  novice,  et  des  confesseurs. 

Vous  pouvez.  Madame,  faire  examiner  votre  no- 
vice par  M^  Lemarquant,  votre  confesseur,  à  qui 
vous  prescrirez ,    s'il  vous  plaît ,    qu'il  me  rende 
compte  de  cet  examen.  Je  ne  hésite  point,  Madame, 
à  vous  donner  le  pouvoir  de  vous  servir,  dans  l'oc- 
casion, des  confesseurs  approuvés  dans  le  diocèse 
pour  les  religieuses  ;  et  je  suis  bien  persuadii  que 
vous  en  userez  avec  la  réserve  nécessaire.  Vous  pou- 
vez continuer  à  vous  servir  du  vicaire  des  Capucins. 
Quant  à  votre  nouveau  curé,  il  demande  en  grâce 
qu'on  ne  l'oblige  point  à  voir  le  parloir,  si  ce  n'est 
pour  vous  rendre  ses  devoirs.  Ainsi,  Madame,  vous 
jugez  bien  qu'il  n'y  a  pas  à  craindre  que  son  pré- 
décesseur lui  résigne  ses  amies.  Je  reçois  toujours 
avec  joie,  Madame,  les  témoignages  de  votre  ami^ 


24  LETTRES    IRÉDITES 

tié,  et  personne  ne  souhaite  plus  de  la  conserver 
que  je  fais. 

A  Paris,  19  avril  ifigS. 


3o. 

Sur  une  novice  dW  caractère  difficile. 

J'ai  reçu,  Madame,  la  lettre  que  M.  le  curé  de 
Joui  m'a  rendue.  Je  ne  doute  pas  que  la  demoiselle 
n'ait  un  peu  de  peine  à  se  réduire  :  tout  ce  que 
j'ai  dit  là-dessus,  c'est  que,  si  quelqu'un  étoit  ca- 
pable de  la  contenir  et  de  la  conduire,  c'étoit  vous. 
J'espère  avoir  bientôt  l'honneur  de  vous  voir.  Voilà 
deux  lettres  de  vieille  date  qui  ont  fait  deux  fois 
le  voyage  de  Paris  à  Meaux ,  avec  celui  de  Meaux 
à  Paris.  On  a,  comme  de  raison,  beaucoup  de  re- 
connoissance  de  vos  bontés. 

A  Meaux,  2  septembre  i6y3. 


k.-%'*/^«%^-»«/«^«^-< 


Sur  des  permissions  qu  il  lui  accorde. 

Je  ne  hésite  point,  Madame,  à  accorder  la  permis- 
sion pour  madame  de  Montargis.  Votre  architecte 
est  privilégié  ;  et  il  n'y  a  point  de  duchesse  qui 
puisse  contrebalancer  vos  intentions.  Je  manderai 


DE    BOSStlET.  2:) 

VOS  peines  à  madame  de  la  Vallière  j  fy  entre  sin- 
cèrement, et  j'espère  que  bientôt  nous  en  parlerons^ 

A  Germigny,  2  octobre  1693. 

32. 

Il  la  prie  de  faire  rendre  justice  à  une  maîtresse  d'école. 

Je  vous  supplie,  Madame,  de  vouloir  bien  prendre 
connoissance  de  l'afFaire  de  la  maîtresse  d'e'cole.  Je  ne 
comprends  pas  pourquoi  on  l'oblige  à  payer  le  loyer 
d'une  maison ,  pendant  qu'elle  est  oblige'e  d'en  louer 
et  d'en  payer  une  autre.  Il  me  semble  qu'une  per- 
sonne qui  sert  le  public  doit  être  plus  conside'rée. 
J'ai  promis  de  payer  pour  elle  le  loyer  de  la  maison; 
mais  c'est  à  condition  qu'elle  n'en  payera  pas  deux. 
Je  vous  supplie  donc.  Madame,  de  vouloir  bien  lui 
faire  faire  justice. 

A  Meaux,  27  décembre  1693. 


33. 

Sur  une  nièce  de  madame  de  la  Vallière,  pensionnaire  à  Farmou- 
tiers,  que  le  prélat  vouloit  faire  sortir  de  cette  maison. 

Je  suis  ici.  Madame,  d'hier  au  soir,  et  je  n'ai  en- 
core vu  ni  madame  de  la  Vallière  la  Carmélite,  ni 
personne.  Sur  les  dispositions  que  vous  me  mar- 
quez de  mademoiselle  de  laVallière,vous  lui  pourrez 
dire,  quand  vous  le  trouverez  à  propos,  que  je  vous 


!a6  LETTIIES    inédites 

ai  demandé  compte  d'un  article  de  visite  qui  con- 
cernoit  les  grandes  pensionnaires,  où  je  Tavois  eu 
en  vue  comme  les  autres,  même  un  peu  plus  que 
les  autres,  ne  croyant  pas  utile  à  la  maison  quelle 
y  fasse  un  plus  long  séjour.  C'est  de  quoi  elle  peut 
tenir  pour  assuré  que  je  ne  me  départirai  jamais  ; 
et  vous  l'en  devez  avertir  de  bonne  heure,  afin 
quelle  s'y  prépare.  Je  vais  aujourd'hui  à  Versailles, 
où  je  parlerai  à  madame  de  la  Roche  et  à  M.  Bon- 
temps.  Vous  pouvez  croire  que  ce  sera  selon  les 
bons  principes.  Je  vous  rendrai  compte  de  l'entre- 
tien. J'ai  vu  leurs  lettres,  dont  je  vous  renverrai  les 
copies  quand  elles  me  retomberont  sous  la  main,  ou 
plutôt  je  les  brûlerai ,  si  vous  ne  souhaitez  autre 
chose. 

C'eût  été  un  beau  discours  à  répéter  que  celui  de 
mademoiselle  de  la  Vallière.  Je  n'ai  pas  seulement 
songé  à  en  dire  un  mot  ;  et  si  l'on  a  su  que  la  de- 
moiselle avoit  tenu  de  tels  propos ,  c'est  apparem- 
ment qu'elle  en  aura  fait  part  à  d'autres  personnes, 
qui  n'auront  pas  eu  la  même  discrétion. 

Je  suppose  que  M.  de  la  Vallière  sera  parti  à  pré^ 
sent  hors  de  chez  vous. 

Il  ne  nous  faut  plus  de  gens  qui  disent  qu'ils  se 
veulent  tuer,  et  donnent  lieu  de  craindre ,  non  pas 
cela,  mais  une  suite  d'emportemensdont  on  se  passe 
fort  bien  dans  une  maison  réglée  comme  la  vôtre. 

Si  mademoiselle  de  Pons  ne  sait  pa,s  la  mort  de 


I)E    BOSSU  ET.  27 

madame  de  Cliavigny,  sa  grand  mère  ;  je  vous  prie 
de  la  lui  apprendre  avec  vos  bonte's  ordinaires,  et 
de  lui  donner  en  même  temps  vos  consolations. 

A  Paris,  5  janvier  1694. 

34.  : 

Sur  le  même  sujet. 

Îl  faut,  Madame,  vous  avertir  que  sans  y  penser 
je  vous  ai  fait  une  petite  affaire  avec  M.  Bontemps. 
Je  crus  bien  faire  de  lui  louer  sa  lettre,  qui  en 
effet,  est  excellente,  et  de  lui  dire  que  vous  m'en 
aviez  envoyé  copie.  En  effet,  il  parut  très-content 
d'abord  de  ce  que  je  lui  en  dis.  J'ai  vu  aujourd'hui 
qu'il  étoit  un  peu  fâché,  non  pas  que  j'en  eusse  eu 
connoissance,  mais  que  j'en  eusse  vu  une  copie.  Je 
raccommoderai  cela  le  mieux  qu'il  me  sera  possi- 
ble, et  je  tâcherai  de  changer  la  copie  en  extraits 
Quoi  qu'il  en  soit,  je  vous  donne  avis  de  tout.  Je 
verrai  à  Paris  madame  de  la  Vallière  la  Carmélite, 
et  je  ferai  ce  que  je  pourrai  pour  vous  délivrer,  le 
plus  tôt  qu'il  sera   possible,   de  mademoiselle   sa 

nièce. 

f 
A  Versailles,  10  janvier  1694. 


a8  LETTRES    INÉDITES 


KV><«/»«/«^,«/«/^«^«^«/%^«/«/V«^1 


35. 

Sur  des  permissions  d'entrée  dans  le  monastère. 

Voila,  Madame,  les  permissions  que  vous  sou- 
haitez. Elles  seront  consommées  par  la  première 
entrée.  Comme  bien  assurément  je  vous  irai  voir,  et, 
s'il  se  peut,  dans  ce  carême,  nous  réglerons  les  per- 
missions générales  et  celles  de  madame  de  Roque- 
pine.  Si  madame  de  Maupertuis  souhaite  beaucoup 
coucher  au  dedans,  et  que  vous  croyiez  Toffenser 
ou  la  contrister  en  la  refusant,  vous  pouvez  faire  ce 
qu'il  vous  plaira.  Je  vous  assure ,  Madame ,  que  je 
désire  beaucoup  de  vous  entretenir  sur  tout  ce  qm 
s'est  passé,  et  sur  toutes  choses.  Croyez-moi  à  vous 
plus  que  jamais. 

A  Meaux,  i6  mars  1694- 


36. 

Même  sujet. 

Je  vous  prie.  Madame,  de  donner  entrée  à  ma- 
dame de  Montai  dans  votre  monastèrâ>  C'est  sur     % 
moi  que  roulera  cette  entrée;   elle  ne  roulera  pas 
moins  sur  vous,  puisque  vous  savez  que  je  ne  veux 
rien  que  de  votre  consentement. 

A  Meaux,  21  mars  1694. 


DE    BOSSUET. 


^9 


37. 

Sur  des  permissions. 

Je  n  ai  pu  refuser,  Madame,  à  madame  de  Notre- 
Dame,  la  consolation  qu  elle  souliaitoit  de  voir  ma- 
demoiselle de  Pons.  J'ai  été  bien  aise  aussi  de  mon 
côté  de  la  voir  ici  avant  qu  elle  l'éloigné  de  vous. 
J'espère,  Madame,  que  vous  y  doanerez  votre  agré- 
ment, et  je  vous  le  demande. 

A  Meaux,  29  avril  1694. 


38. 

ÏI  lui  témoigne  ses  regrets  du  départ  de  deux  personnes  de  sott 
monastère. 

Elles  sont  parties.  Madame  de  la  Vieuville  est 
allée  prendre  mademoiselle  de  Pons.  Je  n'ai  plus 
rien  à  vous  dire  sur  ce  triste  sujet  :  il  n'y  a  que 
Dieu  qui  puisse  vous  consoler,  et  sa  seule  volonté 
qui  puisse  être  votre  règle.  Le  P.  Le  Roi  ne  gagnera 
rien;  je  me  souviens  trop  de  ses  lettres.  Si  je  vais  à 
la  Cour,  je  presserai  la  reine  d'Angleterre  sur  le 
sujet  de  mademoiselle  de  Kynouille.  Je  suis  à  vous, 
Madame,  de  tout  mon  cœur. 

A  Germigny ,  7  mai  1694. 


3o  LETTRES    INÉDITES 

Sur  des  confesseurs,  et  la  soumission  àr  la  volonté  de  Dieu. 

Il  est  vrai,  Madame,  fai  oublié;  je  vous  en  de- 
mande pardon.  Vous  pouvez  vous  servir  de  M.  le 
curé  de  Bannots,  et  du  confesseur  qu'il  vous  adresse; 
cette  épreuve  sera  utile.  Je  n'ai  point  encore  de  nou-^ 
velles  de  nos  voyageuses.  Vous  allez  à  la  vraie  et  à 
la  seule  raison,  qui  est  la  volonté  de  Dieu  :  tout  est 
bon  de  ce  côté-là. 

A  Germigny,  9  mai  1694- 

Sur  un  mandement,  et  quelques  affaires. 

Je  ne  doute  point,  Madapie,  que  vous  n'ayez 
reçu  à  présent  la  résolution  de  vos  doutes,  par  le 
mandement  qui  a  dû  vous  être  rendu  dès  avant  hier. 
Vous  aurez  bien  vu  la  raison  pourquoi  il  a  du  être 
adressé  aux  doyens  qui  y  sont  nommés,  et  à  M.  le 
curé  de  Farmoutiers.  C'étoit  par  eux  qu'il  falloit 
faire  savoir  au  peuple  ce  qui  est  supposé  résolu 
entre  vous  et  moi.  Nous  expliquerons  le  reste  de 
vive  voix  samedi,  s'il  plaît  à  Dieu. 

Je  n'ai  reçu  aucune  lettre  de  madame  de  la  Vieu- 
ville ,    mais  seulement  l'avis  de   son   arrivée  à  la 


DE   BOSSUET.  3ï 

Trappe,  dont  j'ai  eu  Thonneur  de  vous  faire  parti 
Mademoiselle  de  Pons  Ta  rejointe  à  présent,  et  s'est 
expliquée  de  ses  intentions  à  madame  sa  mère,  plus 
qu  elle  ne  Tavoit  fait  à  moi-même;  en  sorte  qu'il  n'y 
a  presque  plus  à  douter  qu'elle  ne  demeure. 

A  Meaux,  3i  mai  169^. 
Il  la  remercie  de  la  réception  qu'on  lui  avoit  faite  à  Farmouliers. 

Le  moyen ,  Madame,  de  se  porter  mal,  après  tous 
les  soins  que  vous  avez  eus  de  ma  réception.  Com- 
ment se  porte  ma  filleule  ?  ^lle  nous  fit  un  beau 
régal  le  jour  de  son  baptême.  Je  vous  envoie  la 
lettre  pour  M.  le  curé  de  Joui.  Vous  pouvez  conti- 
nuer les  entrées  à  madame  de  Roquepine ,  comme  au- 
paravant. Je  rends  un  million  de  grâces  à  madame 
votre  sœur. 

ÂMeaux,  i3  juin  1694. 


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4^. 

II  lui  recommande  une  dame,  et  lui  permet  de  la  faire  entrer  dans 
le  couvent. 

Voila  madame  de  Pons,  Madame,  qui  va  vous 
rendre  ce  qu'elle  vous  doit ,  et  vous  marquer  sa 
reconnoissance  pour  toutes  les  bontés  que  vous  avez 


3à  LET-TTtES    IlfÉDITES 

pour  mademoiselle  sa  fille.  J'entre  en  part  des  obli- 
gations quelle  vous  a.  Elle  vous  mène  madame  de 
Fercourt  sa  sœur,  et  toutes  deux  souhaitant  avec 
passion  d'avoir  l'honneur  de  vous  voir  au  dedans ,  je 
vous  prie  de  leur  en  accorder  la  grâce. 

A  Meaux,  i4  juin  (1694) 


43. 

Sur  une  religieuse  d'un  esprit  difficile,  et  sur  d'autres  allaites. 

A  peu  près  en  même  temps ,  Madame  ,  que  j'ai 
reçu  votre  lettre  du  23  juin,  j'en  reçus  une  en  forme 
de  justification  de  madame  de  Saint-Bernard.  Elle 
déguise  un  peu  le  fait;  mais  il  y  en  a  assez  dans 
ce  qu'elle  dit  pour  lui  donner  un  grand  tort.  Je  ne 
lui  ai  point  encore  fait  de  re'ponse,  et  je  n'en  ferai 
point  que  je  n'aie  parle'  à  M.  de  Lonville.  Il  faut 
tacher  de  vous  en  défaire,  et  j'espère  dans  peu  que 
tout  s'y  disposera  doucement. 
_,  Je  vous  rendrai  dans  le  commencement  de  la  se- 
maine prochaine  une  réponse  précise  sur  le  sujet 
du  P.  Séraphin. 

Vous  pouvez,  Madame,  faire  examiner  par  M.  le 
curé  de  Bannots  les  deux  converses  dont  vous  me 
parlez  dans  votre  lettre  du  5.  Je  serai,  s'il  plaît 
à  Dieu ,  de  lundi  en  huit  jours  à  Meaux.  Si  cet  ec- 
clésiastique dont  vous  m'écrivez  y  passe,  il  sera  le 

bien 


I 


DE    BOSSUET.  33 

bien  venu;  et  je  me  remets  à  votre  prudence  de  le 
faire  servir,  en  attendant  que  nous  le  voyions.  Je 
ressens,  Madame,  très-vivement  les  peines  que  vous 
donne  ce  pernicieux  esprit  de  raillerie.  Il  faut  cher- 
cher le  moyen  de  le  déraciner.  Je  vous  offre  à  Dieu 
de  tout  mon  cœur. 

P.  S.  J  ai  donné  la  permission  a  madame  de  Bes- 
maux  pour  un  an  sans  coucher,  sous  la  promesse 
qu'elle  n'abandonnera  pas.  Je  vous  prie  de  me  pro- 
curer une  copie  de  la  lettre  écrite  de  madame  deë 
Clairets  (0  à  madame  votre  sœur,  ^ur  la  mort  d'une 
rehgieuse. 

A  3farlij  2^  juillet  1694- 

(0  Les  Clairets,  abbaye  de  Fittes  de  l'ordre  de  Cîteaux,  au  dio- 
cèse de  Chartres.  Elle  fut  mise,  dès  sa  foudation,  en  121 3,  saus'la 
dépendance  et  la  conduite  des  abbés  de  la  Trappe,  et  y  demeura, 
jusqu'à  ce  que  cette  dernière  abbaye  fût  tombée  en  commende, 
sous  le  règne  de  François  I"^.  M.  de  Rancé  étant  devenu  abbé  régu- 
lier, le  chapitre  général  de  Citeaux,  tenu  en  1686,  le  remit  dans 
son  droit  sur  les  Clairets ,  et  Fengagea  à  prendre  la  direction  da 
cette  maison.  L'abbé  de  la  Trappe  sy  refusa  long- temps,  ne  vour 
lant  point  sortir  de  son  monastère.  Mais  enfin  il  ue  put  résister 
aux  instances  de  l'abbesse  et  des  religieuses.  Il  alla  donc  en  1690 
faire  une  première  visite  aux  Clairets.  Le  4  juillet  de  la  même  an- 
née, ayant  reçu  une  commission  expresse  de  Fabbé  de  Cîteaux,  ilj 
bénit  Tabbesse,  qui  étoit  alors  Françoise -Angélique  d'Estampes 
de  Valençay.  Il  y  fit  encore  deux  visites  en  1691  et  169:2  ;  et  1^'ab- 
besse,  du  conseniemeut  des  religieuses,  établit  dans  son  monastère 
la  réforme  de  la  Trappe.  Elle  donna  sa  demis.sion  en.  1708,  et  mou- 
rut le  21  avril  de  rannée  suivante,  p^oy.  la  rie  de  M.  de  Rancd^ 

Lettres  inéd.  3 


34  LETTKES    INÉDITES 


44. 

Sur  1«  même  religieuse,  et  les  moyens  de  la  placer  dans  une  autre 
maison. 

J'aurois  souhaité  comme  vous,  Madame,  que 
madame  de  Saint-Bernard  eût  choisi  un  autre  mo- 
nastère que  celui  de  Mont-Denis  ;  mais  j'ai  été  au 
plus  court,  et  votre  décharge  m'a  plus  occupé  que 
tout  le  reste.  Ainsi,  comme  le  reste  feroit  traîner 
la  négociation,  je  persiste  de  mon  côté;  mais  je 
vous  laisse  votre  liberté  toute  entière.  Si  vous  con- 
sentez à  Mont-Denis,  vous  n'aurez  qu'à  rendre  ma 
lettre,  et  lui  dire  que  depuis  j'ai  donné  mon  con- 
sentement, à  condition  du  vôtre,  selon  ma  cou- 
tume. Je  prendrai  les  meilleures  mesures  qu'il  se 
pourra  du  côté  de  Mont-Denis.  Quoi  qu'il  en  soit, 
elle  sera  hors  de  chez  vous,  et  sa  famille  prendra 
des  mesures  pour  l'établir  ailleurs,  que  je  favori- 
serai de  tout  mon  pouvoir.  Je  ne  vois  à  présent 
rien  de  meilleur.  Ce  que  m'a  dit  le  père  prieur 
de  l'hôpital  m'a  fait  frayeur.  Il  faut  songer  aux 
moyens  de  donner  un  autre  esprit  à  votre  maison  ; 
je  gémis  dç  tout  mon  cœur  avec  vous  de  celui  qui 
y  est. 

A  Gernûgny ,  6  août  iGg\. 

par  Marsollier,  liv.  iv,  ehap.  xvnj  et  Gallia  Christ,   tom.  vm, 
col.  i324  et  suiv. 


I 


DE    BOSSUET.  35 


45. 

Sur  la  même  religieuse,  et  le  désir  qu'avoit  le  prélat  de  la  voir 
hors  de  Farmoutiers. 

Je  ne  doute  point,  Madame,  que  la  famille  de 
madame  de  Saint-Bernard  n  ait  des  vues  pour  lui 
procurer  quelque  bénéfice;  mais  ces  choses  durent 
bien  long-temps  avant  que  d'éclore  :  ainsi,  le  re- 
mède est  bien  long.  Pour  moi,  je  souhaite  qu'elle 
pense  à  une  autre  maison  plus  éloignée  et  plus  ré- 
gulière; mais,  s'il  ne  s'en  trouve  point  d'autre,  je 
persiste  à  croire  qu'il  est  mieux  de  la  voir  dehors 
que  dedans.  Il  est  plus  aisé  d'empêcher  les  lettres, 
que  les  discours  et  les  exemples;  et  on  peut  pren- 
dre des  mesures  pour  rendre  l'écriture  plus  rare 
et  plus  difficile.  Après  cela ,  Madame ,  vous  ferez 
par  prudence  ce  que  vous  trouverez  de  plus  à  pro- 
pos. Je  ne  me  souviens  point  que  M.  le  prieur  de 
Chaage  m'ait  donné  aucune  lettre.  Je  salue  de  tout 
mon  cœur  madame  d'A.rminvilliers.  Je  pourrai  vous 
rendre  réponse  du  P.  Séraphin ,  dans  la  semaine 
prochaine  ;  mais  je  doute  qu'on  puisse  l'avoir. 

A  Germigny,  12  août  1694. 


36  LETTRES    INÉDITES 


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46. 

Sur  un  procès ,  et  la  retraite  de  la  même  religieuse. 

Je  suis  obligé,  Madame,  contre  mon  intention, 
de  partir  d'ici  sans  vous  voir.  J'espère  que  mon  au- 
dience e'tant  marquée,  le  procès  s'expédiera  bien- 
tôt, et  que  je  ne  serai  pas  long-temps  absent  :  ainsi, 
j'aurai  l'honneur  de  vous  voir.  Madame  de  Saint- 
Bernard  m'écrit  sur  le  refus  de  Mont-Denis,  dont 
elle  se  plaint  beaucoup.  Je  lui  fais  connoître  nos 
raisons ,  et  je  l'exhorte  à  penser  à  une  autre  retraite. 
Je  salue  de  tout  mon  cœur  madame  d'Arminvilliers. 

A  Meaux,  5  novembre  1694. 


47- 

Sur  une  méchante  fille  dont  il  désirpit  la  délivrer. 

Je  ne  connois  point  du  tout  encore  M.  le  curé  de 
Saint-Denis,  mais  j'approuve  ce  qu'il  a  fait  avec  votre 
consentement.  Je  ne  sais  ce  que  vous  pensez  de  lui  ; 
je  vous  prie  de  me  le  mander.  J'ai  fait  écrire  à 
M.  Doré,  conformément  au  désir  de  cette  méchante 
fille,  mais  c'est  à  condition  qu'elle  deviendra  meil- 
leure. Je  ferai.  Madame,  les  derniers  efforts  pour 
vous  délivrer  de  cette  demoiselle.  Il  me  tarde  que 
j'aie  la  joie  de  vous  voir, 

A  Versailles,  3i  janvier  1695. 


1 


DE    Bps  SU  ET. 


37 


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/,8. 

Sur  la  conduile  à  icnir  par  rapport  à  une  fille,  qui  vouloit  entrer 
à  Farmoulîers. 

Je  serai  bien  aise,  comme  vous,  Madame,  de 
faire  plaisir  h  M.  le  curé  de  Dammartin,  votre  voisin, 
que  f  estime  beaucoup.  Si  sa  nièce  a  quelque  incli- 
nation à  se  faire  religieuse,  il  n'y  a  rien  de  con- 
traire à  nos  réglemens  de  la  recevoir  ;  sinon ,  il  faut 
lui  faire  trouver  bon  que  nous  demeurions  dans  nos 
règles,  et  je  vous  en  prie.  Je  vous  envoie  la  permis- 
sion pour  ces  deux  dames,  sœur  et  belle-sœur  de 
madame  de  Saint-Alexis. 

A  Paris,  16  mars  169$. 

49- 

Il  témoigne  sa  joie  du  succès  d'un  confesseur. 

J'ai,  Madame,  reçu  votre  lettre,  où  vous  me 
donnez  avis  du  bon  succès  des  confessions  de  M.  le 
lîuré  de  Bannôts.  J'en  te'moigne  ma  joie  à  madame 
de  Saint-Bernard,  par  rapport  à  ce  qui  la  touche, 
et  je  l'exhorte  à  profiter  de  cette  grâce.  Il  me  semble 
que  madame  la  prieure  eût  édifié  la  maison  en  allant 
à  lui,  puisque  c'est  un  homme  si  parfait;  néanmoins 
il  faut  laisser  la  liberté. 

Je  salue  madame  votre  sœur,  et  madame  d'Ablois. 


38  LETTRES    INÉDITES 

P.  S.  Votre  confesseur  peut  venir  dans  toute  cette 
quinzaine,  et  toujours  confesser  en  attendant. 

A  Mcaux,  39  mars  1695. 


So, 


Il  l'exhorte  à  ménager  sa  santé ,    et  lui  parle  de  diverses 
affaires. 

Je  suis  ,  Madame,  très-content  du  père  Cordelier, 
et  je  le  reconnois  digne  de  la  recommandation  dont 
vous  l'honorez.  J'y  aurai  égard  pour  une  autre  fois; 
car  pour  celle-ci  il  a  pu  voir  que  la  chose  étoit  en- 
gage'e.  J'ai  reçu  une  lettre  de  vous  du  27  avril.  Quel- 
que inutile  qu'on  soit,  on  ne  doit  pas  prodiguer  sa 
santé,  ni  faire  à  Dieu  des  sacrifices  qu'il  ne  demande 
pas.  Il  me  semble,  quand  je  paitis,  que  M.  le  Pre- 
mier étoit  disposé  à  laisser  venir  M.  le  curé  deTour- 
nan  ;  mais  il  me  semble  que  vous  n'y  êtes  pas  fort 
déterminée.  Yous  pouvez  faire  entrer  mademoiselle 
de  Chéri,  et  la  retenir  à  coucher.  Pour  madame  de 
Nemours,  il  n'y  a  nulle  difficulté,  ni  pour  elle,  ni 
pour  ses  femmes.  La  reine  d'Angleterre  vous  dcr 
mande  encore  trois  semaines.  Je  ne  vous  ai  engagée 
à  rien.  J'espère  vous  voir  dans  la  semaine  de  la  Pen- 
tecôte. Je  ne  sais  si  madame  d'Ablois  est  comprise 
dans  le  décret  capitulaire  des  Clairets ,  de  ne  rece- 
voir des  religieuses  de  dehors,  qu'après  trois  ans  de 


DE    BOSSUET.  3g 

séjour  dans  cette  abbaye.  Je  salue  madame  d'Armin- 
villiers,  et  suis  à  vous,  comme  vous  savez. 

A  Gcrmigny,  i3  mai  1695. 


Sur  un  ecclésiastique  qu'il  approuve,  et  la  bénédiction  que  Dieu 
doonoit  aux  travaux  d'un  curé. 

Il  n'y  a  point  à  hésiter,  Madame,  sur  la  réception 
de  cet  ecclésiastique  chez  vous,  après  les  témoi- 
gnages qu^il  nous  apporte.  Ainsi,  vous  pouvez  en 
faire  l'épreuve  durant  un  temps,  et  lui  de  même  de 
son  côté  :  je  lui  donne  pour  cela  mon  approbation. 
Je  suis  très-aise ,  Madame ,  de  l'arrivée  de  M.  le  curé 
deBannots.  J'espère  toujours  avoir  l'honneur  de  vous 
voir  la  semaine  de  la  Pentecôte.  A  l'égard  de  Yexeat 
de  M.  de  Paris,  il  n'y  a  point  d'autre  expédient,  sinon 
que  vous  et  moi  nous  lui  écrivions,  et  que  vous  en- 
gagiez M.  le  Premier  à  lui  en  parler  dans  le  temps , 
qui  sera  après  celui  que  vous  destinerez  pour  l'é- 
preuve. Je  suis,  Madame,  à  vous,  comme  vous 
savez. 

Si  la  reine  d'Angleterre  ne  finit  pas,  vous  serez 
en  droit  d'agir  comme  vous  voudrez, 

P.  5.  L'ordonnance  contre  les  inquiètes  seroit 
peut-être  plus  difficile  à  exécuter  que  l'autre.  J'es^ 
père  beaucoup  dans  la  retraite ,  et  dans  la  bénédic- 


4o  LETTRES    INÉDITES 

lion  que  Dieu  donnera  aux  travaux  de  M.  le  curd  de 
Bannots. 

A  Meaux,  i5  mai  1695.  , 


52* 

Il  lui  témoigne  son  regret  d'être  obligé  de  différer  d'aller  la  voir. 

Il  faut ,  Madame,  me  dédire  malgré  moi.  Je  de- 
vois  aujourd'hui  arriver  chez  vous ,  et  je  m'en  fai- 
soisune  joie.  La  famille  de  M.  le  chancelier  me  fait 
rhonneur  de  se  prier  demain  chez  moi,  et  madame 
de  Jouarre,  qui  va  visiter  ses  terres,  jeudi.  Ce  ne 
sera,  s'il  plaît  à  Dieu,  qu'un  court  délai,  et  je  vous 
assure,  Madame,  que  je  suis  avec  vous  en  esprit  et 
de  tout  mon  cœur. 

P.  S.  Je  salue  madame  votre  sœur,  et  vous  prie 
toutes  deux  de  prier  pour  moi. 

"'A  Meaux,  24  mai  1695. 


53. 

Il  la  prie  d'empêcher  raccommodement  d'une  affaire. 

J'ai,  Madame,  donné  à  M.  le  curé  de  P'omeuse 
l'audience  qu'il  souhaitoit.  Je  vous  prie  de  l'encou- 
rager à  faire  juger  son  affaire  avec  le  curé  de  Saint- 
Augustin  ,  et  à  n'écouter  aucun  accommodement 


DE    BOSSUET.  4"^ 


avec  cet  homme,  qu absolument  je  neveux  pointa 
Pomeuse,  et  qui  n'aura  jamais  à  lui  proposer  que 
des  barbouilleries ;  il  me  déplaira  tout-à-fait,  s'il 
écoute  rien.  J'attends  de  moment  a  autre  madame  de 
Jouarre ,  et  il  ne  tiendra  pas  à  moi  qu'elle  n'aille 
faire  ma  paix  à  Farmoutiers  :  mais  bien  constamment, 
Madame ,  je  Tirai  faire  moi-même. 

A  Germigny,  36  mai  1695. 


54. 

Sur  Feutrée  dans  le  monastère,  et  le  succès  d'un  confesseur. 

J'espère  bientôt,  Madame,  d'avoir  l'honneur  dé 
vous  voir,  et  je  m'en  réjouis.  Vous  pouvez  faire 
entrer  les  dames  dont  vous  me  parlez,  et  madame 
Robert,  si  elle  revient.  Après  tout,  il  n'est  pas  mau- 
vais que  les  abords  de  Farmoutiers  se  trouvent  un 
peu  difficiles.  Il  est  vrai  que  madame  des  Clairets  me 
parla  des  eaux  de  Belesme  comme  utiles  à  votre  santé, 
et  que  je  fis  la  réponse  qu'elle  vous  a  mandée  :  c'est  là 
matière  d'un  sérieux  entretien.  J'ai  vu  M.  le  curé  de 
Bannots,  qui  m'a  donné  de  la  joie  dans  le  récit  qu'il 
m'a  fait  de  si  heureux  commencemens  de  ses  soins. 
On  m'a  dit  que  vous  souhaitiez  de  savoir  quand  ma- 
dame de  Montespan  et  madame  de  Fontevrault  set 
roient  en  ce  pays.  On  m'a  mandé  de  Paris  qu'elles 
dévoient  aujourd'hui    arriver  à   Fresnes  ;    je  crois 


4^  LETTRES    INÉDITES 

qu'elles  me  donneront  avis  de  leur  arrive'e.  Je  salue 
de  tout  mon  cœur  madame  d' Arrainvilliers ,  et  je 
vous  rends  grâces  à  toutes  deux  de  vos  extrêmes 
bontés. 

A  Meaux,  4  septembre  1695. 


55. 

Sur  une  affaire  qu^on  vouloil  lui  susciter,  et  la  nouvelle  année. 

Je  reçois ,  Madame ,  avec  reconnoîssance,  la  con- 
tinuation de  vos  bontés.  L'affaire  que  vos  frères  me 
vouloient  faire  ne  m'incommodera  guère,  et  retom- 
bera sur  eux.  Madame  de  Druy  peut  entrer.  Je  vous 
souhaite  une  sainte  et  heureuse  année. 

A  Meaux,  2  de  l'an  1696. 

56. 

Il  lui  promet  d'a,ller  la  voir,  et  lui  parle  d'une  affaire. 

Je  vous  dis  adieu,  Madame,  en  partant  pour 
Rebais ,  d'oîi  j'espère  être  de  retour  mardi.  J'arrê- 
terai aujourd'hui  à  Jouarre  r  j'attends  pour  vous  le 
lundi  de  Pâque. 

J*ai  oublié.  Madame ,  de  vous  écrire  du  compro- 
mis qu'on  avoit  passé  entre  vous  et  M.  le  curé  de 
Doui ,  que  ce  curé  vous  prie  de  ratifier  ;  à  quoi  je 
m'attends,  et  suis  à  vous,  Madame,  comme  vous  save^. 

A  Meaux  ,16  avril  1 696^. 


^ 


I 


DE    DOSSUET.  4^ 

57.       • 
Sur  une  indulgence,  une  retraite,  et  une  neuvaine  à  sainte Fare. 

Je  vous  envoie ,  Madame ,  lapprobation  de  l'in- 
dulgence que  vous  souhaitez  ,  et  je  souhaite  en  tout 
favoriser  et  accroître  la  dévotion  de  votre  sainte 
maison.  Je  n'ai  jamais  eu  un  moment  de  doute  sur 
les  bonnes  intentions  de  madame  de  la  Vieuville.  Je 
plains  son  sort  dans  la  dureté  de  M.  son  frère,  et 
je  chercherai  tous  les  moyens  de  lui  procurer  plus 
de  repos.  Vous  m'avez  mandé,  Madame,  votre  re- 
traite entre  les  mains  du  P.  de  Morets,  et  j'atten- 
dois,  je  vous  l'avoue,  de  trouver  un  autre  nom  après 
le  mot  de  retraite  ;  mais  c'est  toujours  en  me  repo- 
sant sur  votre  choix.  Je  salue  de  tout  mon  cœur  ma-^ 
dame  d'Arminvilliers.  l  j^ip 

La  sœur  Bénigne  (0,  qui  vous  honore  toujours  à 
son  ordinaire ,  est  attaquée  d'un  mal  d'yeux  qui  lui 
a  donné  le  mouvement  de  faire  faire  une  neuvaine 
à  sainte  Fare.  Je  vous  prie  de  l'avoir  pour  agréa- 
ble ,  et  de  me  mander  le  prêtre  que  j'en  pourrai 
charger. 

A  Paris,  16  juillet  1696. 

•')  Céloit  madame  Cornuau,  qui  avoit  suivi  madame  deLuynes 
4  Torcy. 


44  LETTRES    INÉDITES 


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58. 

Soir  là  neuYâîne  pour  îà  sceur  Bénigne,  et  une  homélie  da 
P.  Séraphin. 

Vous  pouvez,  Madame,  faire  entrer  et  coucher 
les  personnes  dont  vous  me  parlez  dans  votre  lettre. 

J'ai  mandé  à  sœur  Bénigne  ce  que  vous  avez  fait 
pour  elle  :  elle  vous  fait  mille  remerciemens,  et  en 
effet  se  trouve  mieux.  La  sainte  ne  refusera  pas  des 
vœux  aussi  agréables  que  les  vôtres,  unis  aux  saints 
sacrifices  d'un  si  digne  prêtre. 

Le  P.  Séraphin  a  fait,  selon  sa  coutume,  une 
homélie  excellente  :  il  a  une  méthode  admirable  à 
partager  son  évangile,  et  en  tire  une  fructueuse 
morale.  J'ai  vu  dans  une  lettre  du  père  de  Riberoles 
quelque  chose  qui  m'a  fait  peur,  et  qui  en  même 
temps  m'a  consolé. Vous  me  ferez  beaucoup  de  plai- 
sir de  me  donner  part  de  vos  nouvelles,  et  j'envoie 
exprès  pour  cela.  Je  salue  madame  d'Arminviiliers , 
et  suis  à  vous  comme  vous  savez. 

A  ^iermigtiy,  16  kûtit  1696. 


DE    BOSSUET.  45 


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59. 

Sur  une  religieuse  malade,   et  une  permission  d'exposer  le 
saint  Sacrement. 

J'ai  reçu ,  Madame,  le  récit  du  mal  de  madame 
de  Saint-Menoux;  et  vous  pouvez  Fassurer  que  la 
première  chose  que  je  ferai  à  Paris  sera  la  consul- 
tation du  médecin  Dechaudrez  et  des  autres.  On 
m'a  dit  que  vous  souhaitiez  exposer  le  saint  Sacre- 
ment pour  la  saint  Placide,  et  j'y  consens.  Je  se- 
rois  bien  fâché  ,  Madame ,  que  vous  comptassiez 
mon  passage;  et  j'espère  bien  vous  rendre,  à  mon 
retour  de  la  Trappe,  une  plus  longue  visite. 

A  la  For  telle ,  3o  septembre  1696. 


60, 

Sur  la  nièce  de  cette  abbesse,  et  quelques  affaires. 

Je  prends  part.  Madame,  à  la  sainte  résolution 
que  mademoisselle  votre  nièce  a  prise,  et  je  prie 
Dieu  qu'elle  continue  à  vous  donner  une  entière 
satisfaction. 

Je  vous  donnerai  satisfaction  sur  le  sujet  de  la 
dignité  de  votre  église;  mais  il  est  bon  d'être  en- 
semble, pour  concerter  tous  les  termes  avec  une 
commune  satisfaction. 


46  LETTRES    INÉDITES 

J'ai  reçu  la  ratification  du  compromis  avec  M.  le 
curé  de  Doui.  Il  faudroit  voir  dans  le  compromis  si 
les  termes  n'en  sont  point  expirés,  ou  s'il  y  a  quel- 
que chose  qui  lui  ôte  sa  validité;  c'est  de  quoi  je 
me  ferai  rendre  compte,  et  je  tâcherai  ensuite  de 
vous  tirer  d'affaire.  Je  suis,  Madame,  autant  à  vous 
cette  année  que  les  précédentes,  et  cela  ne  durera 
pas  moins  que  ma  vie. 

A  Versailles,  i4  janvier  1697. 


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6i. 

ïl  lui  parle  des  mêmes  affaires,  et  lui  témoigne  son  atlachement. 

J'envoie,  Madame,  pour  vous  assurer  de  la  con- 
tinuation de  mon  estime,  et  vous  demander  de  vos 
nouvelles.  M.  le  curé  de  Doui  attend  votre  produc- 
tion. On  me  presse  aussi  du  côté  de  la  Ferté-Gau- 
cher,  au  sujet  de  la  chapelle  dont  nous  avons  parlé. 
Je  ne  ferai  rien  précipitamment  ni  sans  un  grand 
concours  avec  vous.  Je  tâcherai  de  vous  voir  après 
Pâque,  et  j'en  ai  un  grand  désir.  Je  salue  madame 
d'Arminvilliers  et  la  postulante,  sans  oublier  ses 
chères  sœurs,  et  en  particulier  ma  filleule.  Je  suis  à 
vous,  Madame,  comme  vous  savez. 

A  Meaux,  28  mars  1697. 


I 


DE    BOSSUET.  /^n 

62. 

Sur  les  mêmes  affaires. 

Je  VOUS  envoie,  Madame,  la  permission  pour  ma- 
demoiselle Pynondel,  que  vous  demandiez  par  votre 
lettre  du  i3.  Par  celle  du  28  mars,  vous  m'assuriez 
que  vous  produiriez  pour  Taffaire  du  curé  de  Doui, 
incontinent  après  les  fêtes.  Il  est  ici,  et  fort  pressé 
pour  ses  décimes,  en  sorte  qu'il  est  nécessaire  de  lui 
pourvoir.  Cependant  je  n'entends  rien  de  votre  part, 
et  je  ne  vois  rien  dans  votre  lettre  du  18.  Je  vous 
prie  d'exciter  ceux  que  vous  avez  chargés  de  cette 
affaire,  et  me  délivrer  des  pressantes  et  justes  pour- 
suites de  ce  curé.  Il  n^  a  nulle  autre  difficulté  pour 
les  autres  permissions,  et  je  ne  doute  pas  que  vous 
n'ayez  suppléé  à  ma  réponse,  surtout  pour  madame 
de  Saint-Alexis. 

A  Paris,  24  avril  1697. 


63. 

Il  lui  témoigne  son  désir  d'aller  la  voir. 

Je  me  porte  très-bien,  Madame,  de  Farmoutiers. 
et  d'Arminvilliers.  C'est  un  lieu  charmant,  et  la 
compagnie  l'est  encore  davantage.  Je  ne  puis  encore 
vous  dire  quand  je  pourrai  ¥Ous  aller  voir  j  jçaais  je 


iJ8  LETTRES    INÉDITES 

VOUS  assure  que  je  le  désire  beaucoup.  Je  salue  de 
tout  mon  cœur  madame  votre  sœur  et  mesdemoi- 
selles vos  nièces,  surtout  la  novice,  dont  j'espère 
que  vous  aurez  beaucoup  de  satisfaction. 

A  Paris,  17  juin  1697. 


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64. 

Sur  un  procès  qu'il  Terigage  à  terminer,  et  une  religieuse. 

Je  n'ai  point  du  tout  ouï  parler,  Madame,  qu'on 
ait  demandé  les  sacs,  et  votre  procureur  n'a  point 
paru.  Le  curé  a  été  ici  durant  trois  semaines  de 
suite,  pressant  le  jugement,  et  mourant  de  faim, 
ses  revenus  étant  saisis  par  vos  ordres.  S'il  vous 
plaît  de  lui  donner  main-levée,  je  vous  donnerai 
tout  le  temps  que  vous  souhaiterez. 

Il  à  été  un  temps  que  madame  de  Notre-Dame  ne 
se  seroit  point  éloignée  de  recevoir  madame  de  la 
Vieuville.  Ce  qui  s'est  passé  aux  Clairets  ne  la  fait 
pas  désirer,  et  je  ne  sais  quel  parti  prendre.  Je  suis 
à  vous.  Madame,  de  tout  mon  cœur. 

A  Paris,  i  août  1697. 

65. 

Sur  le  luéme  sujet. 

J'ai  reçu.  Madame,  hier  seulement  votre  lettre 
du  6.  Le  fait  est  que  le  curé  meurt  de  faim,  et  qu'il 

presse 


i 


DE    BOSSUET.  4^ 

presse  le  jugement  avec  raison.  Que  puis-je  faire, 
si  votre  avocat  nous  tient  aussi  long-temps  qu'il  en 
a  la  mine?  Faites  en  ce  cas,  je  vous  prie ,  travailler 
un  autre ,  et  en  diligence  ;  car  ce  pauvre  curé  n'en 
peut  plus.  Je  le  connois  ;  mais  enfin  il  a  raison  de 
vouloir  finir.  J'ai  e'crit  à  madame  de  la  Vieuville. 
Je  pre'vois  que  la  fin  sera  devenir  languir  et  peut- 
être  mourir  bientôt  en  son  couvent ,  où  Ton  ne 
craint  rien  tant  que  son  retour. 

Je  salue  madame  d'Arminvilliers  de  tout  mon 
cœur. 

A  Meaux,  1 5  août  1697. 


66. 

M  la  pressé  de  faire  réparer  des  églises  dépendantes  de  son  abbaye, 
et  lui  parle  du  curé  de  Doui. 

Avant  que  de  partir  d'ici,  Madame,  je  suis  obligé 
de  vous  avertir  que  je  vois,  par  les  visites,  qu'il  y  a 
de  vos  églises  où  l'on  me  rapporte  qu'il  faut  faire 
des  réparations  considérables.  Vous  voyez  bien, 
Madame,  qu'il  est  de  votre  intérêt  d'en  être  avertie, 
afin  qu'il  y  soit  pourvu  avant  l'hiver.  Je  suis  aussi 
fort  pressé  par  le  curé  de  Doui.  Nous  sommes  en 
vacation,  et  vous  ne  jouirez  pas  de  vos  avocats,  si 
vous  ne  les  pressez  fortement.  Je  pars  pour  Dammar- 
tin,  et  de  là,  lundi  pour  Paris,  pour  être  ici  incon- 
Lettres  inéd.  4 


50  LETTRES    INÉDITES 

tinent  après  le  départ  du  Roi  pour  Fontainebleau , 
où  je  compte  d'aller  vers  octobre,  et,  en  allant  ou 
venant,  d'avoir  l'honneur  de  vous  voir.  Je  vous  con- 
jure, Madame,  de  me  mettre  en  état  de  finir  avec 
le  curé  de  Doui.  Vous  savez,  sans  rien  ajouter,  ce 
que  je  vous  suis. 
A  Meaux,  7  septembre  1699. 


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67. 

Sur  une  novice,  et  son  désir  d'aller  visiter  Farmoutiers. 

Je  vous  prie.  Madame,  de  faire  examiner  votre 
novice  par  M.  Culembourg,  en  qui  vous  et  moi  nous 
nous  fions. 

Je  ne  refuserai  point  le  dimissoire  qu'on  demande 
pour  le  sieur  Gabriel  Drouet,  qui  doit  entrer  à  l'In- 
stitution. 

Je  me  repose.  Madame,  selon  vos  souhaits,  pour 
me  mettre  le  plus  tôt  qu'il  sera  possible  en  état  de 
visiter  la  plus  noble  partie  du  troupeau. 

A  Versailles,  26  mai  1699. 


68. 

Sur  des  pouvoirs  de  confesser,    et  Tentrée  de  parens  dans 
le  monastère. 

M.  de  Pontas  peut  examiner  votre  troisième  no- 
vice. Les  pères  Barbier  et  de  Latour  peuvent  con- 


I 


DE    BOSSUET.  5l 

fesser,  et  les  parens  entrer  dans  le  monastère.  Le 
pouvoir  de  confesser  est  donné  aux  gens  de  savoir 
et  de  me'rite ,  que  la  rencontre  adressera  à  Farmou- 
tiers  sans  qu'on  puisse  m'en  avertir.  Voilà  une  ré- 
ponse laconique  :  la  conclusion  ne  sera  pas  moins 
courte  ;  c'est  que  personne  au  monde  ne  désire 
plus  votre  satisfaction  que  moi.  Je  pars  demain 
pour  Paris,  jusqu'à  la  saint  Etienne. 
A  Meaux,  jeudi  8  juillet  (1699.) 


69. 

Sur  un  prédicateur. 

Je  suis  très-aise.  Madame,  que  M.  de  la  Roque, 
notre  ancien  théologal,  prêche  TAvent  et  le  Carême 
chez  vous.  11  est  approuvé  pour  cela  et  pour  les 
confessions  même  des  religieuses.  C'est  un  homme 
de  piété  et  de  doctrine.  Je  ne  puis,  Madame,  vous 
remercier  assez  de  toutes  vos  bontés,  ni  vous  té- 
moigner combien  je  vous  suis  acquis,  et  à  la  sainte 
maison. 

A  Versailles,  29  novembre  1699. 


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70. 

11  lui  annonce  la  nomination  de  son  curé  à  une  autre  paroisse. 

Je  serois  fâché.  Madame,  que  vous  sussiez  d'autre 
que  de  moi  la  disposition  que  je  fais  de  la  personne 


5a  LETTRES    INÉDITES    DE    BOSSUET. 

de  votre  curé  pour  la  cure  de  Tancrou.  Nous  au- 
rons le  loisir  de  penser  à  son  successeur.  Je  suis. 
Madame,  comme  vous  savez,  plein  d'estime  et  de 
confiance  pour  vous.  Je  ne  crois  pas  pouvoir  con- 
fier cette  paroisse  à  un  plus  capable  d'y  mettre 
l'instruction  en  vigueur. 
A  Yersailtcs,  4  décembrd  1699. 


vm. 


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TABLE 

DES  LETTRES  INÉDITES. 


Lettre  première.  A  la  Mère  de  Bellefonds ,  Carmélite.  Il  lui  ex- 
prime SCS  regrets  louchant  la  perte  qu'il  faisoit  du  maréchal  de 
Bellefonds,  son  ami,  qui  venoit  d'être  disgracié.  ^^8^  ï 

a.  A  la  même.  Sur  les  causes  de  la  disgrâce  du  maréchal  de  Belle- 
fonds,  et  le  peu  d'espérance  qu'il  voyoit  à  son  retour.  a 

3.  A  la  Mère  de  Jarnac,  Carmélite.  Sur  les  dispositions  de  ma- 
dame de  la  Valliére,  et  le  sermon  qu'il  devoit  prêcher  à  sa  pro- 
fession. 4 

4*  A  M.  Perrault  y  de  l'Académie  française.  Il  le  remercie  de  son 
poème  de  Saint  Paulin^  et  fait  l'éloge  de  l'épitre  dédicaloire  et 
de  l'ouvrage.  6 

A   MADAME   DE   BERINGHEN ,    ABBESSE   DE   FARMOUTIERS. 

5.  Il  lui  envoie  la  permbsion  d'aller  aux  eaux  pour  une  religieuse 
malade.  7 

6.  Il  promet  de  l'aller  voir,  et  la  félicite  de  son  entrée  en  posses- 
sion. 8 

7.  Il  lui  recommande  une  maîtresse  d'école.  Ihid, 

8.  Il  consent  à  ce  qu'elle  diffère  le  service  de  sa  tante,  dont  1« 
prélat  devoit  faire  l'oraison  funèbre.  9 

9.  Sur  une  visite  qu'il  doit  lui  faire ,  et  une  dame  nouvelle  con- 
vertie. Ibid. 

10.  Sur  une  cure  à  laquelle  le  prélat  devoit  nommer*  10 
21.  S)ir  une  affaire  qu'avoit  cette  abbesse  avec  une  dame  alliée  du 

prélat.  i-i 

^^^    11.  Sur  une  abbesse  qui  vouloit  se  retirer  à  Farmoutiers.  12 

^^V  2^.  Il  l'engage  à  accommoder  une  affaire  pour  éviter  un  procès.  i3: 


54  TABLE. 

i4-  Il  lui  témoigne  son  désTr  d'aller  la  voir,  et  d'apprendre  des  nou- 
velles de  l'abbesse  qui  s'cloit  retirée  avec  elle.  Page  i3 

i5.  Il  l'engage  à  recevoir  une  dame,  et  témoigne  ses  regrets  de  ne 
pouvoir  aller  la  voir.  i4 

16.  Sur  des  religieux  à  qui  il  donne  le  pouvoir  de  confesser.    lèid. 

17.  Il  donne  à  un  prédicateur  pouvoir  de  confesser  les  religieuses, 
et  dans  la  paroisse.  1 5 

18.  Sur  des  pouvoirs  de  confesser  qu'il  accorde  à  un  religieux.      16 
ig.  Sur  quelques  affaires  et  sur  un  confesseur.  Ibid. 

20.  Sur  une  religieuse  qui  quittoit  son  monastère  pour  entrer  à 
Farmoutiers.  1 7 

21.  Il  lui  permet  de  faire  entrer  des  personnes  du  dehors  aux  vê- 
tures,  et  de  faire  un  voyage.  '  18 

22.  Sur  des  confesseurs,  et  le  désir  d'aller  la  Voir.  Ibid. 
28.  II  donne  une  permission  d'entrer  dans  le  monastère,  et  lui 

parle  d'une  affaire.  19 

24.  Sur  des  confesseurs  demandés  par  une  religieuse.  Ibid. 

25.  Sur  la  même  religieuse,  et  quelques  affaires.  20 

26.  Il  approuve  un  confesseur,  et  s'excuse  de  ne  pas  répondre  aux 
lettres  de  cette  abbesse.  2 1 

27.  Il  lui  envoie  des  permissions  pour  des  confesseurs.  Ibid. 

28.  Il  lui  annonce  qu'il  a  nommé  le  curé  de  Farmoutiers  à  une 
autre  paroisse.  22 

29.  Sur  une  novice,  et  des  confesseurs.  23 

30.  Sur  une  novice  d'un  caractère  difficile.  24 
3i.  Sur  des  permissions  qu'il  lui  accorde,         '                          Ibid. 

32.  Il  la  prie  de  faire  rendre  justice  à  une  maîtresse  d'école.        aS 

33.  Sur  une  nièce  de  madame  de  la  Vallière,  pensionnaire  à  Far- 
moutiers, que  le  prélat  vouloit  faire  sortir  de  cette  maison.  Ibid. 

34-  Sur  le  même  sujet.  27 

35.  Sur  des  permissions  d'entrer  dans  le  monastère.  28 

36.  Même  sujet.  Ibid. 

37.  Sur  des  permissions.  29 

38.  li  lui  témoigne  ses  regrets  du  départ  de  deux  personnes  de  son 
monastère.  Ibid. 


*ABLE.  55 

39.  Sur  des  confesseurs,  et  la  soumission  à  la  volonté  de  Dieu. 

Page  3o 

40.  Sur  un  mandement,  et  quelques  affaires.  Ibid, 

41.  Il  la  remercie  de  la  réception  qu'on  lui  avoit  faite  à  Farmou- 
tiers,  3 1 

42.  II  lui  recommande  une  dame,  et  lui  permet  de  la  faire  entrer 
dans  le  couvent.  Ibid* 

43.  Sur  une  religieuse  d'un  esprit  difficile ,  et  sur  d'autres  affaires. 

32 

44«  Sur  la  même  religieuse,  et  les  moyens  de  la  placer  dans  une 
autre  maison.  34 

45.  Sur  la  même  religieuse,  et  le  désir  qu'avoit  le  prélat  de  la  voir 
hors  de  Farmoutiers.  35 

46.  Sur  un  procès,  et  la  retraite  de  la  même  religieuse.  -  '    36 

47.  Sur  une  méchante  fille  dont  il  désiroit  la  délivrer.  Ibid. 

48.  Sur  la  conduite  à  tenir  par  rapport  à  une  fille  qui  vouloit  en- 
trer à  Farmoutiers.  3 y 

49.  Il  témoigne  sa  joie  du  succès  d'un  confesseur.  Ibid. 

50.  Il  l'exhorte  à  ménager  sa  santé,  et  lui  parle  de  diverses  af- 
faires. 38 

5i.  Sur  un  ecclésiastique  qu'il  approuve,  et  la  bénédiction  que 
Dieu  donnoit  aux  travaux  d'un  curé.  39 

52.  Il  lui  témoigne  son  regret  d'être  obligé  de  différer  d  aller  la 
voir.  ^o 

53.  Il  la  prie  d'empêcher  raccommodement  d'une  affaire.       Ibid, 
54-  Sur  l'entrée  dans  le  monastère ,  et  le  succès  4'«n  confesseur.  4  * 

55.  Sur  une  affaire  qu'on  vouloit  lui  susciter^  et  la  nouvelle  an- 
née. 4  3 

56.  Il  lui  promet  d'aller  la  voir,  et  lui  parle  d'une  affaire.     Ibid. 

57.  Sur  une  indulgence,  une  retraite,  et  une  neuvaine  à  sainte 
Fare.  43 

58.  Sur  la  neuvaine  pour  la  sœur  Bénigne,  et  une  homélie  du 
P.  Séraphin.  44 

Sg.  Sur  une  religieuse  malade,  et  une  permission  d'exposer  le 
saint  Sacrement.  4^ 


S5  TABLE» 

60.  Sur  la  nièce  de  cette  abbesse,  et  quelques  affaires.    Page /{5 

61.  Il  lui  parle  des  mêmes  affaires,  et  lui  témoigne  son  attache- 
ment. 4^ 

62.  Sur  les  mêmes  affaires.  4? 

63.  Il  lui  témoigne  son  désir  d'aller  la  voir.  Jbid, 

64.  Sur  un  procès  qu'il  Tengage  à  terminer,  et  une  religieuse.  4^ 

65.  Sur  le  même  sujet.  Ibid. 

66.  Il  la  presse  de  faire  réparer  des  églises  dépendantes  de  son  ab- 
baye, et  lui  parle  du  curé  de  Doui.  49 

67.  Sur  une  novice ,  et  son  désir  d'aller  visiter  Farmoutiers.         5o 

68.  Sur  des  pouvoirs  de  confesser,  et  Tentrée  de  parens  dans  le 
monastère.  *  Ibid. 

69.  Sur  un  prédicateur.  5i 

70.  II  lui  annonce  la  nomination  de  son  curé  à  une  auUre  pa- 
roisse. Jbid* 


FIN    DE   LA    TABLE, 


I 

1 


i 


TABLES 

DES  OEUVRES  DE  BOSSUET. 


AVERTISSEMENT, 

La  Tablo  suivante  présente  i°  le  titre  de  tous  les  écrits  de 
Bossuet,  selon  la  classe  à  laquelle  ils  appartiennent  5  2°  l'année  de 
Ja  première  édition  de  chacun  d'eux  5  enfin  le  volume  dans  lequel 
il  se  trouve. 

Les  ouvrages  qui  parurent  de  i655  à  170^  ont  été  donnés  par 
Bossuet  lui-même.  Ceux  qui  portent  les  dates  de  1709  à  17  41  fu- 
rent mis  au  jour  par  son  neveu.  Nous  ne  parlons  point  de  Tédi- 
tion  des  OEuvres  de  Tévéque  de  Meaux  ,  publiée  par  l'abbé  Përau 
eu  1743  et  années  suivantes,  parce  qu'il  n'y  a  mis  que  les  écrits 
qui  étoient  alors  imprimés  et  connus  de  tout  le  monde.  Seulement 
la  Defensio Declarationis  Cleri Gallicani ,  qu'on  y  joignit,  fut  revue 
sur  le  manuscrit  original.  En  174^  on  imprima  des  Lettres  et  Opus- 
cules de  Bossuet  y  qui  contiennent  plusieurs  j  ièces  nouvelles.  Nous 
ignorons  pourquoi  Le  Roi  ne  les  a  pas  données  dans  les  OEu^res 
posthumes^  qu'il  fit  paroître  en  1753.  Enfin  Tabbé  Le  Queux  y  et 
D.  Déforis  après  lui,  commencèrtnl  une  nouvelle  édition  des  OEu" 
ures  de  Bossuet,  qui  devoit  renfermer,  avec  ses  ouvrages  déjà  pu- 
bliés, beaucoup  de  pièces  restées  manuscrites.  Il  n'en  a  paru  que 
trois  livraisons  :  la  première  en  1772,  la  seconde  en  1778 ,  et  la  der- 
nière en  1788.  L'éditeur  ayant  interrompu  son  travail,  une  grande 
partie  des  écrits  de  Bossuet  manquent  dans  sa  collection.  On  a 
donc  noté ,  dans  cette  Table ,  ceux  qu'il  n'y  a  pas  insérés  j  on 
a  pareillement  marqué  les  pièces  omises  dans  l'édition  de  1743, 
quoiqu'elles  eussent  été  imprimées  antérieurement. 

Notre  édition  est  la  seule  où  se  trouvent  réunis  tous  les  écrits 
de  Bossuet  publiés  jusqu'à  présent  :  outre  ceux  qui  avoient 
été  donnés  au  public  avant  1788,  elle  en  contient  encore  plu- 
sieurs autres  qui  ont  vu  le  jour  depuis  cette  époque ,  ainsi  que 
diverses  pièces  inconnues  aux  éditeurs  précédens ,  ou  qu'ils  avoient 
négligées. 

Le  plan  de  la  Table  des  Matières  étoit  tracé  dans  la  Préface 
générale.  (  Tom.  i ,  pag.  xxxi.  )  On  a  tâché  de  s  y  conformer 
en  rédigeant  cette  Table. 


TABLE 

DES   OUVRAGES  DE  BOSSUET 

CONTENUS  DANS  CETTE  ÉDITION. 


PREMIÈRE  CLASSE. 

Ouvrages  sur  l'Ecriture  sainte,  et  sur  son  interprétation, 

I.  Liber  Psalmorum ,  additis  Canticis,  cum  nolis.  (1690.) 

Tom.  1,  pag.  I 

Supplenda  in  Psalmos.  (lôgS.)  577 

II.  Libri  Salomonis,  Proverbia,  Ecclesiastes,  Canticuni 
Ca/îficomw;Sapienlia;Ecclesiasticus;  cumnotis.  (1693.) 

Toni,  II 

III.  Explication  de  la  prophétie  d'Isaie  sur  Tenfantement 
de  la  eainte  Vierge,  et  du  Psaume  xxi,  sur  la  Passion 
et  le  délaissement  de  N.  S.  (1704.)  Tom.  m,  i 

IV.  L'Apocalypse  ,  avec  une  Explication  -,  suivie  d'un 
Avertissement  aux  Protestans  sur  leur  prétendu  accom- 
plissement des  prophéties.  (1689.)  79 

V.  De  Excidio  Babylonis,  apud  S.  Joannem,  Demon- 
slrationes  adversùs  Samuelem  Verensfelsium.  (1772.) 

Tom,  IV,  I 

VI.  Avertissement  sur  le  livre  des  Réflexions  morales  y 
publié  sous  le  faux  titre  de  Justification  des  Réflexions 
morales.  (1710.)  193 

(Manque  dans  l'édition  de  D.  Déforis.) 

VII.  Instructions  sur  la  version  du  Nouveau  Testament 
imprimée  à  Trévoux  :  première  Instruction  :  sur  le 
dessein  et  le  caractère  du  traducteur.  (1702.)  321 
— Seconde  Instruction  :  sur  les  passages  particuliers  du 


80  •  TABLE 

traducteur  j  avec  une  Dissertation  préliminaire  sur  la 
doctrine  et  la  critique  de  Grolius.  (1703.)  T,  iv,  p.  4^3 
(Manque  dans  l'édit.  de  D.  Déforis.) 

VIII.  Défense  de  la  Tradition  et  des  saints  Pères,  contre 
R.  Simon.  (1753.)  Tom.  v,  i 

(Manque  dans  l'édit.  de  D.  Déforis.) 

IX.  Instruction  sur  la  lecture  de  l'Ecriture  sainte.  (1731.) 

721 

X.  Sur  les  trois  Magdelènes,  ou  s'il  y  a  trois  personnes 
que  Ton  confonde  sous  le  nom  de  Marie  -  Magdelène. 
(1807.)  Tom,  xLiii,  3 

SECONDE  CLASSE. 

Sect.  I.  Ouvrages  composés  pour  le  diocèse  de  Meaux. 

I.  Catéchisme  du  diocèse  de  Meaux.  (16(87.)      Tom.  vi,  i 

II.  Prières  ecclésiastiques  pour  aider  le  Chrétien  à  bien 
entendre  le  service  de  la  paroisse  aux  dimanches,  etc. 
(1689.)  293 

III.  Méditations  pour  le  temps  du  Jubilé.  (  1 696  et  1 7  02 .)  5  47 

IV.  Statuts  et  Ordonnances  synodales  de  1688,  1691  et 
1698.  Tom.  vn,  1 

V.  De  Doctrinâ  Concilii  Tridentini  circa  Dilectionem  in 
sacramento  Pœnitentiae  requisitam.  (1736.)  4^3 

VI.  Ordonnance  pour  réprimer  des  abus  qui  s'étoient  in- 
troduits à  l'occasion  de  la  fête  du  monastère  de  Cerfroid. 
(i685.)  549 

(Manque  dans  l'édit.  de  i']f\^.) 

VII.  Pièces  concernant  l'abbaye  de  Jouarre ,  avec  le  pro- 
cès-verbal et  les  ordonnances  de  visite.  (1690.)  35 

(Toutes  les  pièces  de  cette  section  manquent  dans  Tcdit.  de  D.  Dé- 
foris. ) 

Sect.  h.  Ouvrages  composés  pour  le  Clergé  de  France. 

I.  Cleri  Gallicani  de  ecclesiastica  Potestate  Declaratio, 
die  19  martii  i68ii.  187 

(Manque  dans  l'édit.  de  D.  Déforis.) 

II.  Epistola 


DES    OUVRAGrES    DE    BOSSUET.  8l 

II.  Epistola  Cleri  Gallicani,  Parisiis  congregati,  ad  SS, 
D.  D.IV.  Innocentium  Papam  XI;  necrton  ItinocentiiXI 
responsa.  (1682.)  To^.vUj  pag.  igS 

ÏII.  Epistola  Cleri  Gallicani,  anno  1682  in  comitiis  gene- 
ralibus  congregati,  ad  omnes  Prselato^  per  Gallias  con- 
sistentes,  etuniversumClcrtim.  (1778.)  221 

IV.  Epistola  conventûs  Cleri  Gallicani  ad  universos  Praela- 
tos  Ecclesiae  Gallicanœ.  (1682.)  [231 

V.  Decretum  de  Morali  disciplina,  quod  erat  à  Clerc  Gal- 
licane publicahdum  in  comitiis  generalibus  anni  1682. 
(1753.)  257 

(Manque  dans  Fédit.  de  D.  Déforis.) 

Vî.  Censura  et  Declaratio  conventûs  generalis  Cleri  Galli- 
cani, congregati  anno  1700,  in  materiâ  fidei  et  mo- 
xum,  unà  cum  Mandata  Episcopi  Meldensis,  ad  Cen- 
suram,  etc.  promulgandam  in  synodo  diœcesanâ.  (1700 
et  1701.)  325 

(Manque  dans  l'édit.  de  D.  Déforis.) 

Vil.  Epistola  conventûs  Cleri  Gallicam  anni  1700,  ad  Car- 
dinales, etc.  et  universum  Clerum  per  Gallias  consis- 
tentem.  (1700.)  4^4 

VIII.  Re'glement  pour  les  Réguliers,  et  lettre  de  l'assem- 
hlée  du  Clergé  de  1700,  aux  archevêques  et  évéques 
du  royaume,  en  leur  envoyant  ce  Règlement.  (1700.) 

552 

IX.  Ordonnance  et  Instruction  pastorale  (publie'e  sous  le 
nom)  de  monseigneur  T Archevêque  de  Paris,  portant 
condamnation  du  livre  intitule'  :  Exposition  de  la 
Foij  etc.  toLichantla  Grâce  etla  Prédestination,  (1696.) 

559 

(Manque  dans  les  édit.  de  lyjB  et  de  D.  Déforis.) 

X.  Mémoires  au  sujet  de  l'impression  des  Ouvrages  de 
doctrine,  composés  par  les  évéques.  (1753.)  4^9 

(D.  Déforis  a  publié  quelques  lettres  omises  dans  Tédit.  de  1 753.) 

BoSSUET.    XLIII.  (> 


8a 


TABLE 


TROISIEME  CLASSE. 

Sect.  I.  Ouvrages  de  piété  et  de  morale» 

I.  Elëvations  à  Dieu  sur  tous  les  Mystères  de  la  religion 
clire'tienne.  (1727.)  Tom.  viii 

II.  Me'ditations  sur  TEvangile. ,(«  75i.)  Tom.  ix  et  x 

III.  Discours  sur  la  vie  cachée  en  Dieu,  ou  Exposition  de 
ces  paroles  de  saint  Paul  :  Fous  êtes  mqrts ^  etc.  (1731.) 

Tom.  X,  pag.  3i3 

IV.  Traité  de  la  Concupiscence,  ou  Exposition  de  ces  pa- 
roles de  saint  Jean  :  W aimez  pas  le  monde ,  etc.  (i  78 1 .) 

341 

V.  Opuscules ,  dont  les  titres  suivent  ; 

Réflexions  sur  quelques  paroles  de  Jésus-Christ.  (1748.)  449 

Manière  courte  et  facile  pour  faire  TOraison  en  foi,  et  de  simple 

présence  de  Dieu.  (174 ••)  4^^ 

(  Manque  dans  Ve'Jit.  de  D.  Déforis.  ) 

Exercice  journalier  pour  faire  en  esprit  de  foi  toutes  ses  actions 
pendant  le  noviciat,  (t  ^78.)  4^9 

Exercice  de  la  sainte  Messe.  (1778.)  49^ 

Prières  pour  se  préparer  à  la  sainte  communion.  (i^Br.)  499 
Discours  sur  l'acte  d'abandon  à  Dieu  :  son  caractère,  ses  condi- 
tions et  ses  effets.  (  1 73  '  •)  5o4 
Sur  le  parfait  abandon.  (1778.)  Sig 
Rénovation  de  l'entrée  dars  la  sainte  religion.  (1748.)  Saa 
Elévation  pour  le  renouvellement  des  voeux,  le  jour  de  la  Tous- 
saint. (1778.)  529 
Retraite  de  dix  jours  sur  la  Pénitence.  (1748.)  533 
Retraite  sur  les  jugemèns  téméraires,  et  autres  sujets.  (^1778.)  553 
Préparation  à  la  mort.  (1731.)  S(iQ 
Exercice  pour  se  disposer  à  bien  mourir.  ('778.)  5&5 
Réflexions  sur  Tagonie  de  Jésus-Christ.  (1748.)  588 
Prière  pour  unir  nos  souffrances  à  celles  de  J.  C.  (1778.)  6o3 
Discours  aux  filles  de  la  Visitation,  sur  la  mort.  (1748.)  6o5 
Sentiment  du  chrétien  touchanL  la  vie  et  la  mort.  (1778.)  608 
Réflexions  sur  le  triste  état  des  pécheurs,  et  les  ressources  qu'ils 
ont  dans  la  miséricorde  de  Dieu.  (1778.)                                 61Q 

VI.  Maximes  sur  la  Comédie.  (1694.)  Tom.  xxxvii;  533 


DES    OUVRAGES    DE    BOSSUET.  83 

Sect.  II.  Sermons,  Panégyriques  et  Oraisons  funèbres. 

I.  Sermons.  (1772  et  1778.) 
Pour  la  Toussaint.  jTom.  xi ,  pag.  1 

Pour  le  jour  des  Morts,  sur  la  résurrection  dernière.  1 1 2 

AvEivT.  /«'■  Dim.  —  Sur  la  nécessité  de  travailler  à  son  salut.    1 89 
Sur  la  Vigilance  clirétienne.  1^71 

Sur  le  Jugement  dernier.  i^g 

Sur  les  fondemens  de  la  vengeance  divine.  2o3 

//*  Dim.—'  Sur  Jésus-Christ,  considéré  comme  objet  de  scan- 
dale. aaS 
Sur  la  divinité  de  la  religion.  269 
III'  Dim.  —  Sur  la  nécessité  de  la  Pénitence.                            364 
ly^  Dim.  ■—  Sur  la  véritable  conversion.                                    y^io 
Sur  le  mystère  de  la  Nativité  de  notre  Seigneur.            297  à  363 
Sur  la  sainte  enfance  de  notre  Seigneur.                                    ^34 
Pour  la  fête  de  la  Circoncision  de  notre  Seigneur.                     44<* 
//*  Dim.  après  U Epiphanie,  —  Sur  les  caractères. des  deux  al- 
liances.                                                                                          577 
///«  Dim.  —  Sur  la  lèpre  du  péché ,  etc.                                      600 
P^"  Dim.  —  Sur  le  mélange  des  bons  avec  les  médians.            6o5 
Dim.  de  la  Septuagésime.  —  Sur  l'éminente  dignité  des  pauvres 
dans  l'Eglise.                                                                  Tom.xu,t 
Dim.  de  la  Quinquagésime.  —  Sur  l'utilité  des  souffrances.       23 
Sur  la  foi  de  Dieu.  §2 
Pour  le  temps  du  Jubile'.' —  Sur  la  Pénitence.                            94 
Carême.  —  Sur  la  Charité  fraternelle.                                         lai 
Sur  l'Eglise.                                                                                 i46 
l^^  Semaine.  —  Sur  les  Démons.                                                     169 
Sur  la  Prédication  évangélique.                                                  224 
Sur  la  Pénitence.                               '                                           24^ 
Sur  l'Aumône.                                                                               2^4 
Sur  le  Péché  d'habitude.                                                             288 
II'  Semaine.  Sur  la  soumission  due  à  la  parole  de  Jésus-Christ.  298 
Sur  la  Parole  de  Dieu.                                                                 328 
Sur  THonneur,                                                                              SSg 
Sur  la  Providence.                                                                          899 
Sur  rimpénitence  finale,                                                          ^22 


64  TABLE 

III'  Semaine.  —  Sur  l'amour  des  plaisirs.  Tom.  xii ,  png.  45o 

Sur  les  Recliuies,  4?^ 

Sur  la  Charité  fraternelle.  5o4 

Sur  le  Culte  dû  à  Dieu.  SSg 

Sur  les  Jugemeus  humains.  557 

//^''  Semaine.  —  Sur  nos  dispositions  à  Tégard  des  nccessite's  de 

la  vie.  585 

Sur  TAmbition.                                                       ^  620 

Sur  la  Médisance.  Côç) 

Sur  la  Mort.  68a 

Semaine  de  la  Passion.  —  Sur  les  vaincs  excuses   des  pécheurs. 

Tom.  xni,  i 

Sur  le  respect  du  à  la  vérité.  3i 

Sur  la  haine  des  hommes  pour  la  vérité.  54 

Sur  la  Satisfaction.  85 

Sur  l'efficacité  de  la  Pénitence.  102 

Sur  la  ferveur  de  la  Pénitence.  12a 

Sur  rintégrilé  de  la  Pénitence.  i43 

Sur  la  Compassion  de  la  sainte  Vierge.  170 

Sur  la  nécessité  do  l'aumône.  240 

Sur  le  jugement  de  Jésus-Christ  contre  le  monde.  267 

Dim.  des  Rameaux.  —  Sur  l'honneur  du  monde.  a8 1 

Sur  la  nécessité  des  souffrances.  3i4 

Sur  les  devoirs  des  rois.  34a. 

Sur  la  Justice.  870 

Sur  la  Passion  de  Jésus-Christ.  •  4^5 

Pour  la  fête  de  Pàque.  532 

Sur  la  paix  faite  et  annoncée  par  Jé^us-Christ.       Tom.  %iv,  3 

Sur  la  Providence.  î5 

Sur  le  danger  des  plaisirs  des  sens.  55 

Sur   la  tristesse  des  enfans  de  Dieu,    pour   Touvcrture   d'une 

mission,  {^imprimé  en  1748.)  67 

Sur  le  mystère  de  l'Ascension  de  notre  Seigneur  Jésus^Christ. 

8S 
Ppur  le  jour  de  la  Pentecôte.  121 

Sur  le  mystère  de  la  très-sainte  Trinité.  arg 

Sur  la  gloire  qui  revient   à    Dieu  de  la   conversion    des    pé- 
cheurs. 24  r 
Sur  la  réconciliation  avec*  nos  frères.                                         2G4 
Sur  la  bonté  et  la  rigueur  de  Dieu  à  l'égard  des  pécheurs.       286 


DES    OUVRAGES    DE    BOSSUET.  85 

Tour  la  fêle  de  V Exaltation  de  la  sainte  Croix.  —  Sur  la  vertu 
de  Ja  Croix.  Toth.  xiv,  pag.  829 

Sur  les  Souffrances.  36o 

Sur  la  charité  envers  les  nouvelles  Catholiques.  385 

Sur  la  vie  chrétienne.  4^4 

Sur  les  obligations  de  Félat  religieux.  4^9 

Exhortations  sur  le  même  sujet.  .  4^7 

Sur  le  Silence.  537 

Sur  l'union  de  Jésus-Christ  avec  Famé  dans  l'oraison.         568 
Sermons  pour  les  fêtes  de  la  sainte  Vierge.  —  Pour  la  Concep- 
tion, Tom,  XV,  pag.  3 
Sur  la  dévotion  à  la  sainte  Vierge.  57 
Sur  la  Nativité  de  la  sainte  Vierge.  89 
Pour  la  fête  de  l'Annonciation.                                               177 
Sur  la  Visitation  de  la  sainte  Vierge.                                   259 
Pour  le  jour  de  la  Purification  de  la  sainte  Vierge.         333 
Pour  la  fête  de  TAssoraption  de  la  sainte  Vierge.             4'^ 
Pour  la  fête  du  Rosaire.                                                           4^3 
Sermon  prêché  à  l'ouverture  de  l'Assemblée  générale  du  Clergé 
de  France ,  le  9  novembre  1681 ,  sur  Tuuité  de  l'Eglise.  (1682.) 

487 
Pensées  chrétiennes  et  morales..  553 

IL  Panégyriques  des  Saints.  (1772  et  1778.)  Tom.  xvi 
De  saint  Sulpice.  —  De  saint  François  de  Sales.  —  De  saint 
Pierre  Nolasque.  —  De  saint  Joseph.  —  De  saint  Benoît.  —  De 
saint  François  de  Paule.  —  De  Tapôtre  saint  Pierre.  ~  De  l'a- 
pôtre saint  Paul.  —  De  saint  Victor.  —  De  Tapôtre  saint 
Jacques.  —  De  saint  Bernard.  —  De  saint  Gorgon.  —  Des 
saints  Anges  Gardiens.  —  De  saint  François  d'Assise.  —  De 
sainte  Thérèse.  —  De  sainte  Catherine.  —  De  saint  André , 
apôtre.  —  De  saint  Jean,  apôtre.  —  De  saint  Thomas  de  Can» 
torbéry. 

III.  Sermons  peur  les  Vétures  et  Professions  religieuses. 
(1778.)  Tom.  XVII  <,  I  à  288 

(Le  Sermon  pour  la  profession    de    madame  de  la  Valliére,  fut 
imprimé  en  1691.) 

rV.  Oraisons  funèbres.  Tom,  xvii,  *i.^g 

De  Henriette-Marie  de  France ,  reine  d'Angleterre.  (1669.)  -  De 

Henriette-Anne  d'Angleterre,  duchesse  d'Orléans.  (1670.) -<- 


86  TABLE 

De  Marie-Thérèse  d'Autriche,  reine  de  France.  (i683.)  — 
D'Aune  de  Gonzague  de  Clèves,  princesse  Palatine.  (i685.)— ' 
De  Michel  Le  Tellier,  chancelier  de  France.  (1686.)  —  De 
Louis  de  Bourbon ,  prince  de  Condé.  (1687.)  —  Du  P.  François 
Bourgoing.  —  D'Yolande  de  Monierby.  -^  De  Henri  de  Gor- 
nay.  (1778.)  —  De  Nicolas  Cornet.  (1698.) 

QUATRIÈME  CLASSE. 

OUVRAGES     DE    CONTROVERSE. 

Sect.  I.  Ouvrages  contre  les  Protestans. 

I.  Exposition  de  la  Doetme  '^e  ÎTglise  catholique  sur  les 
matières  de  controverse,  (1671.)  avec  un  Avertissement 
de  Fauteur,  (1679.)  «l  quelques  lettres  relatives  à  cet 
Ouvrage.  (178B.)     j^;  .^î  Tom.  xyïu  ,  pag.  i 

ÏI.  Fragmens  sur  diverses  matières  de  controverse.  — 
Du  culte  du  à  Dieu.  (1-^88.)  —  Du  culte  des  images. 
—  De  la  satisiaetion  de  Jésus  -  Christ.  (ï753.)  —  De 
FEucharistie.  (1788.)  —  De  la  Tradition.  (1753.)    187 

III.  Histoire  des  Variations  d€s  églises  protestantes.  (1688.) 

V  Tom.  XIX  et  xx. 

IV.  Premier  Avertissement  aux  Protestans  sur  les  Lettres 
du  ministre  Jurieu  contre  Y  Histoire  des  Variations.  '— 
I4JB  christianisme  flétri,  et  le  socinianismé  autorisé  par 
ce  ministre.  (1689.)  T^om.  xxi,  i 

V.  Second  Avertissement.  —  La  Réforme  çonvajncue  d'er- 
reur et  d'impiété.  (1689.)  91 

VI.  Troisième  Avertissement.  —  Le  salut  dans  FEglise  ro- 
maine :  le  fanatisme  établi  dans  la  Réforme^  par  les 
mi.iriislres  Claude  et  Jurieu,  selon  la  doctrine  des  Qua- 
kers :  tout  le  parti  protestant  exclus  du  titre  d'Eglise 
par  M.  Jurieu.  (1689.)  i^i 

VII.  Avertissement  aux  Protestans  sur  le  reproche  de 
Fidolâtrie,  et  sur  Ferreur  des  païens.  (1753.)  234 

VIII.  Quatrième  Avertissement.  —  La  sainteté  et  la  con- 
corde du  mariage  chrétien  violées.  (1690.)  287 


\ 

DES    OUVRAGES    DE    BOSSUET.  87 

IX.  Cinquième  Averlissement.  —  Le  fondement  des  em- 
pires renversé  parce  ministre.  (1690.)  Tom.  xxi ,  ;?.  3i3 

X.  De'fense  de  V Histoire  des  Fariations  contre  la  Réponse 
de  M.  Basnage.  (1691.)  4^1 

XT.  Sixième  Avertissement.  —  L'Antiquité  éclaircie  sur 
l'immutabilité  de  l'Etre  divin,  et  sur  l'égalité  des  trois 
Personnes.  L'état  présent  des  controverses  et  de  la  re- 
ligion protestante.  (1691.)  Tom.  XXII,  I 

XIL  Instruction  sur  les  promesses  de  l'Eglise,  pour  mon- 
trer aux  Réunis,  par  l'expresse  parole  de  Dieu,  que  le 
même  principe  qui  nous  fait  chrétiens ,  nous  doit  aussi 
faire  catholiques.  (1700.)  378 

XIII.  Seconde  Instruction  sur  les  promesses  de  Jésus- 
Christ  à  son  Eglise,  ou  Réponse  aux  Objections  d'un 
ministre  contre  la  première  Instruction.  (1701.)       4^7 

(  Les  Nos  IV  à  Xin  manquent  dans  l'édit.  de  D.  Déforis.  ) 

XIV.  Réfutation  du  Catéchisme  du  sieur  Paul  Ferry ,  mi- 
nistre  de   la   religion   prétendue   réformée.   (  i655.  ) 

Tom,  XXIII,  I 

XV.  Conférence  avec  M.  Claude,  ministre  de  Gharenton, 
sur  la  matière  de  l'Eglise.  (1682.)  232 

XVI.  Traité  de  la  Communion  sous  les  deux  espèces. 
(1C82.J  439 

XVII.  La  Tradition  défendue  sur  la  matière  de  la  Com- 
munion sous  une  seule  espèce ,  contre  les  Réponses  de 
deux  auteurs  Protestans.  (1753,)  J^ow.  xxiv,  i 

XVI il.  Explication  de  quelques  difficultés  sur  les  prières 
de  la  Messe,  à  un  nouveau  Catholique.  (1689.)       49^ 

XXIX.  Lettre  pastorale  aux  nouveaux  Catholiques  du 
diocèse  de  Meaux ,  pour  les  exhorter  à  faire  leurs 
Pâques,  et  leur  donner  des  avertissemens  nécessaires 
contre  les  fausses  lettres  pastorales  des  ministres.  (1686.) 

Tom.  XXV,  I 

XX.  Lettre  à  frère  N.  moine  de  l'abbaye  de  N.  (  la  Trappe) 
converti  de  la  religion  protestante  à  la  religion  catho- 
lique, sur  l'adoration  de  la  Cioix.  (1692.)  5i 

BoSSUET.    XLIII.  6  * 


^8  TABLE 

XXI.  Règlement  du  séminaire  des  Filles  de  la  Propaga- 
tion de  la  foi,   e'tablies  en  la  ville  de  Metz.  (1672.) 

Tom.  XXV,  j)a^,  67 
(  Manque  dans  Tédit.  de  D.  Déforis.  ) 

XXII.  Pièces  concernant  un  projet  de  réunion  des  Pro- 
testans  de  France  à  l'Eglise  catholique ,  (concerté  prin- 
cipalement entre  Bossuet,  alors  doyen  de  Metz,  et  le 
ministre  Ferry.)  (1788.)  loi 

XXIII.  Autre  Projet  de  réunion  envoyé  par  le  ministre 
du  Bourdieu.  (1777.)  17a 

XXIV.  Recueil  de  Dissertations  et  de  Lettres ,  composées 
dans  la  vue  de  réunir  les  Protestans  d'Allemagne  de  la 
Confession  d' Ausbourg ,  à  l'Eglise  catholique  j  par  Bos- 
suet, évéqne  de  Meaux;  Molanus,  abbé  deLokkumj  et 
Leibniz,  conseiller  de  Jean-Frédéric,  duc  de  Brunswick* 
Hanover.  (i753.)  17^ 

Première  par  Lie ,  qui  contient  les  Dissertations ,  savoir  : 

Plein  pouvoir  donné  par  fempereur  Léopold  à  M.  l'évêque  de 
Neustadt,  pour  travailler  à  la  réunion  des  Protestans  d'Alle- 
magne. 301 

Régies  touchant  la  réunion  générale  des  Chrétiens ,  prescrites 
tant  par  la  sainte  Ecriture  que  par  TEglise  universelle,  et 
par  la  Confession  d'Ausbourg,  que  quelques  théologiens  de 
la  même  Confession,  animés  d'un  saint  zèle  pour  la  paix, 
ont  recueillies,  et  qu'ils  soumettent  à  Texamen,  et  proposent 
à  la  piété  de  tous  les  Chrétiens.  En  latin  et  en  français.      2o5 

Cogitationes  prii^atce ,  ou  Pensées  particulières  sur  le  moyen  de 
réunir  l'Eglise  protestante  avec  FEglise  catholique  romaine, 
proposées  par  un  Théologien  sincèrement  attaché  à  la  Con- 
fession d'Ausbourg,  (Molanus)  et  traduites  en  français  par 
Bossuet.  a  57 

Réflexions  sur  l'écrit  précédent  de  Molanus,  par  Bossuet.  En  la- 
tin et  en  français.  355 

De  professoribus  Confessionis  Augustanae  ad  repetendam  unita- 
tem  catholicam  disponendisj  (auctore  Bossuet.)  Tom.  xxvi,  5 

Nouvelle  explication  de  la  méthode  qu'on  doit  suivre  pour  par- 
venir à  la  réunion  des  églises,   au  sujet  des  Réflexions  que 


I 


DES    OUVRAGES    DE    BOSSUET.  89 

M.  révêque  de  Meaux  a  bien  voulu  faire  sur  cette  méthode; 
(  par  Molaiius.  )  En  latin  et  en  français.        Tom.  xxvi ,  pag.  8i 
(  Toute  celte  première  Partie  manque  dans  Vëdu.  de  D.  Deforis.) 
Seconde  Partie ,  qui  coiilienl  les  Lettres.  i4i 

(D.  Déforis  a  ajouté  quelques  Lettres  à  celles  qui  avaient  été  pu- 
hliées  par  Le  Roi  en  i^SS.)  • 
Sommaire  de  la  controverse  touchant  TEucharistie,  entre  quel- 
ques religieux  et  MoJajius.  En  latin  et  en  français.  5 10 
Jugement  de  Téveque  de  Meaus  sur  le  Sommaire  précédent.  En 
latin  et  en  français.  5'JO 
(  Ces  deux  Pièces  manquent  dans  Védit.  de  D.  Déforis.  ) 

Sect.  II.  Ouvrages  sur  le  Qiaétisme. 

I.  Ordonnance  et  Instruction  pastorale  sur  les  Etats  d'o- 
raison. (1695.)  Tom,  XXVII,  I 

II.  Instruction  sur  les  Etats  d'oraison ,  oii  sont  exposées 
les  erreurs  des  faux  mystiques  de  nos  jours.  (1697.)  "^^ 

III.  Tradition  des  nouveaux  Mystiques.  (i^So.) 

Tom.  xxviiî ,  I 

IV.  Re'ponse  aux  difficulte's  de  madame  de  la  Maison- 
fort.  (1733.)  2i3 

V.  Re'ponse  à  une  lettre  de  M.  l'archevêque  de  Cambrai. 
:^(i697.)  229 

VI.  Déclaration  des  sentimens  de  messeigneurs  Louis-An- 
toine deNoailles,  archevêque  de  Paris;  Jacques-Bénigne 
Bossuet,  évêque  de  Meaux;  et  Paul  de  Godet  des  Ma- 
rais ,  évéque  de  Chartres,  sur  le  livre  qui  a  pour 
titre  :  Explication  des  Maximes  des  Saints  sur  la  Fie 
intérieure.  En  latin  et  en  français.  (1697.)  243 

VII.  Sommaire  de  la  doctrine  du  livre  qui  a  pour  titre  : 
Explication  des  Maximes  des  Saints  j  des  conséquences 
qui  s'en  ensuivent ,  des  défenses  et  des  explications  qui 
y  ont  été  données.  En  latin  et  en  français.  (1697.)  285 

VIII.  Divers  écrits  ou  Mémoires  sur  le  livre  intitulé:  Ex- 
plication des  Maximes  des  Saints.  (1698.) 
Avertissement  sur  ces  Écrits  et  sur  un  nouveau  livre  de  M.  l'ar- 

chcvcquc  de  Cambrai.  "  3^3 


90  TABLE 

Premier  Ecrit,  ou  Mémoire  envoyé  h  M.  de  Cambrai,  le  i5  juil- 
let 1697.  Tom.  xxvjii,  pag.  3^3 

Second  Ecrit,  pour  répondre  à  quelques  lettres  oii  Tétat  de  la 
question  est  détourné.  .  4°^ 

Troisième  Ecrit  :  sur  les  passages  de  saint  François  de  Sales.  4^3 

QaaLriéme  Ecrit  î  sur  les  passages  de  l'Ecriture.  47** 

Cinquième  Ecrit  :  des  trois  étais  des  justes,  et  des  motifs  de  la 
charité,  où  sont  donnés  des  principes  pour  l'intelligence  des 
Pères,  des  Scolastiques,  et  des  Spirituels.  5oo 

IX.  Préface  sur  V Instruction  pastorale  donnée  à  Cambrai 
le  i5  de  septembre  1697.  (^^9^-)  ^25 

X.  Réponse  à  quatre  Lettres  de  M.  rarchevéque  de  Cam- 
brai. (1698.)  Z'ow.  xxiXji 

XI.  De  nova  Quaestione  tractatus  très.  (169S.)  89 
1.  Mystici  in  tuto  :  sive  de  S.  Tteresia,  de  B.  Joanne  à  Cruce, 

aliisque  piis  Mysticis  vindicàndis.  93 

3.  Schola  in  tuto  :  sive  de  notione  charitatis,  et  amore  pnro.  2o5 
3.  Quietismus  redivivusj  cum  Admonitione  praevia  ,   de  summa 

quaestionis,  ac  de  variis  libri  (  Cameracensis  )  defensoribus. 

XIÏ.  Quoestiuncula  de  Actibus  à  charitate  imperatis. 
(1698.)  38i 

XIII.  Relation  sur  le  Quiétisme.  (1698.)  5 19 

XIV.  Remarques  sur  la  Réponse  de  M.  rarchevéque  de 
Cambrai    à    la   Relation   sur  le    Quiétisme.    (  1698.  ) 

'  Tom.  XXX,  1 

X^V.  R.éponse  d'un  Théologien  à  la  première  lettre  de 

M.  l'archevêque  de  Cambrai  à  M.  l'évéque  de  Chartres. 

(1699.)  221 

XVI.  Réponse  aux  Préjuges  décisifs  pour  M.  T archevêque 
de  Cambrai,  222 

XVII.  Les  Passages  éclaircis ,  ou  Réponse  au  livre  inti- 
tulé :  Les  principales  Propositions  du  livre  des  Maxi- 
mes des  Saints,  justifiées  par  des   expressions  plus 

fortes  des  saints  auteurs  :  avec  un  Avertissement  sur 


I 


DES    OUVRAGES    DE    BOSSUE  T.  9I 

les  signatures  des  Docteurs ,  et  sur  les  dernières  lettres 
de  M.  l'archevêque  de  Canibrai.  (1699.) 

Tom.  XXX,  pag.  807 
(Toutes  ces  Pièces,  excepté  les  N°*  IV,  V,  XV,  manquent  dans 
redit,  de  D.  Déforis.  ) 

XVIII.  Mandement  de  M.  Tévéque  de  Meaux  pour  la 
publication  de  la  Constitution  de  N.  S.  P.  le  pape  In- 
nocent XII ,  portant  condamnation  et  défense  du  livre 
intitulé  :  Explication  des  Maximes  des  Saints ,  etc. 
(1699.)  401 

XIX.  Relation  des  Actes  et  Délibérations  concernant  la 
Constitution  deN.  S.  P.  le  pape  Innocent  XII,  portant 
condamnation  et  prohibition  du  livre  iij^titulé  :  Expli- 
cation des  Maximes  des  Saints ,  avec  la  délibération 
prise  sur  ce  sujet  le  23  juillet  1700,  dans  l'assemblée 
générale  du  Clergé  de  France.  (1700.)  4^5 

(Manque  dans  les  édit.  de  1743  et  de  D.  Déforis.) 

Sect.  III.  Ouvrages  sur  diverses  matières  de  the'ologie 
et  de  controverse. 

I.  Mémoire  de  ce  qui  est  à  corriger  dans  la  nouvelle  Bi- 
bliothèque des  auteurs  ecclésiastiques ,   de  M.  Dupin. 

(■753.)  473 

II.  Remarques  sur  l'Histoire  des  conciles  d'Ephèse  et  de 
Chalcédoine,  de  M.  Dupin.  (lySS.)  519 

in.  Remarques  sur  le  livre  intitulé  :  La  m/ystique  Cité  de 
Dieu,  etc.  (1753.)  63/ 

IV.  Traité  de  l'Usure.  (1753.)  641 

V.  Dissertatiunculœ  iv  adversùs  Probabilitatem.  (1700.) 

1.  De  dubio  in  negotio  salutis.  ^01 

2.  De  opiuioQe  minus  probabili,  ac  simul  minus  tulâ.  .  709 

3.  De  Conscientià,  721 
4-  Do  Prudentiâ.  72G 

VI.  Defensio   Declaralionis    convenlùs    Cleri    GaUicani 


9^  TABLE 

anni  1C82,  de  ecclesiasticâ  Poteslate.  (1730  et  1745.) 

Tom.  XXXI,  xxxii,  xxxiH 

VII.  Mémoire  présenté  au  Roi,  contre  le  livre  intitulé  ; 
De  Romani  Pontjficis  auctoritate ^  etc.  par  D.  Jean- 
Thomas  de  Roccabertl,  archevêque  de  Valence,  etc. 
(1745.  Tom.  XXXIII,  65"9 

(  Aucun  de  ces  Ouvrages  ne  se  trouve  dans  redit,  de  D.  Déforis.) 

CINQUIÈME  CLASSE. 

Ouvrages  composés  pour  V éducation  du  Dauphin. 

ï.  De  l'Instruction  de  monseigneur  le  Dauphin ,  fils  de 
Louis  XIV  :  Lettre  au  pape  Innocent  XI  :  en  latin  et 
enJrançais^{inog.)  J'ow.  xxxiv,  1 

II.  Instruction  adressée  au  Dauphin ,  sur  l'application  à 
ses  devoirs  :  en  latin  et  en  français.  (1764.)  4^ 

III.  De  la  connoissance  de  Dieu  et  de  soi-même.  (1722  et 
1741.)  61 

IV.  Traité  du  libre  arbitre.  (1731.)  869 

V.  Discours  sur  l'Histoire  universelle ,  pour  expliquer  la 
suite  de  la  religion,  et  les  changemens  des  empires. 
(1681.)  {Augmenté d'additions  importantes^  qui  ne  se 
trouvent  pas  dans  les  éditions  précédentes.)  Tom.  xxxv 

YI.  Politique  tirée  des  propres  paroles  de  l'Ecriture 
sainte.  (1709.)  Tom.  xxxvi 

(Tous  ces  Ouvrages,  excepté  le  premier,  manquent  dans  l'édit.  de 
D.  Déforis.) 

SIXIÈME  CLASSE. 

Lettres  et  Mélanges, 

ï.  Lettres  diverses,  c.  à  d.  celles  que  Bossaet  a  écrites  à 
différentes  personnes,  depuis  janvier  i658,  jusqu'au 
4  septembre  1703.  (1778.)  J'ow.  xxxvii  ei  xxxviii 

Plusieurs  de  ces  Pièces  avoient  drjà  paru,  savoir  : 
Lettre  à  la  révérende  mère  Abbesse  et  aux  Religieuses  de  Poift- 


I 


DES    OUVRAGES    DE    BOSSUET.  ()3 

Royal,  sur  la  signature  du/^ormu/afre.  (1709.)  To/n.xxxvii,;7.i26 

De  l'autorité  des  Jugemens  ecclésiastiques,  où  sont  notés  les  au- 
teurs des  schisnaes  et  des  hérésies.  (181 4-)  (C'est  le  préambule 
et  le  plan  d'un  ouvrage  dont  Bossuet  s'occupoit  la  dernière 
année  de  sa  vie.)  16S 

Epislola  ad  sanclissimum  D.  D.  Innocentium  Papam  XII,  contra 
librum  cui  titulus  est  :  Nodus  Prœdestinationis  dissolutus , 
auclore  Coelestino  S.  R..  E.  PresbyLero  Cardinale  Sfondrato. 
(1697.)  Tom.  xxxviii,  3o 

II.  Lettres  de  piété  et  de  direction ,  dans  Tordre  suivant  : 

1.  Lettres  à  une  demoiselle  de  Metz.  (1778.)  363 

2.  Lettres  à  la  sœur  Cornuau,  dite  en  religion,  de  Saint-Bénigne. 
(1746  et  1748.)  393 

3.  Lettres  à  madame  d'Albert  de  Luynes,  religieuse  de  l'abbaye 
de  Jouarre.  (1778.)  Tom.  xxxix,  3 

4.  Lettres  à  FAbbesse  et  aux  Religieuses  de  l'abbaye  de  Jouarre. 
(1778.)  437 

5.  Lettres  à  des  Religieuses  de   difFérens   monastères.  (1778.) 

612 

III.  Lettres  sur  Taffaire  du  Quiétisme.  (1788.) 

Tom.  XL,    XLI,    XLH 
(On  a  ajouté,  dans  cette  édition,  plusieurs  Lettres  et  autres  Pièces 
que  D.  Déforis  a  omises,  ou  qu'il  n'a  point  connues.  ) 

IV.  Lettres  écrites  à  Bossuet  par  diverses  personnes,  de- 
puis 1684  jusqu'en  1703.  (1778.)  Tom.  xlii,  577 

(  Ce  sont  des  Lettres  dont  on  n'a  pas  trouvé  les  réponses.  A  la  têle 
sont  trois  lettres  de  Bossuet,  dont  on  n'a  eu  connoissance  qu'après 
l'impression  des  Lettres  diverses  f  et  au  commencement  du  volume 
suivant,  une  lettre  à  M.  Brueys,  Protestant  converti,  imprimée 
en  1818.) 

V.  Réponse  de  Bossuet  à  une  Consultation  de  Jacques  II, 
roi  d'Angleterre.  (1819.)  Tom.xLui,  7 

VI.  Discours  cle  Bossuet  à  l'Académie  française,  lorsqu'il  y 
fut  reçu  à  la  place  de  M.  du  Chatelet,  le  8  juin  1671.  23 

(Manque  dan«  l'édit,  de  D.  Déforis.  ) 

On  a  mis  à  la  suite  : 

Réponse  de  M.  Charpentier  au  Discours  de  Bossuet.  3â 


94  TA3LE    DES    OUVRAGES    DE    BOSSUET. 

Discours  de  Tabbé  de  Polignac  à  TAcadémie  française,  lorsqu'il 
y  fut  reçu  à  la  place  de  Bossuet,  le  2  août  1704. 

Tom.  xtiii,  pag.  87 

Repense  de  Tabbé  de  Clérambault  au  Discours  de  Tabbé  de  Poli- 
gnac. 39 

Oraison  funèbre  de  messire  Jacques-Bénigne  Bossuet,  évêque  de 
Meaux,  par  le  P.  de  la  Rue,  de  la  Compagnie  de  Jésus.  4^ 


TABLE  GENERALE 

DES  MATIÈRES. 


jyota.  Les  chiffres  penchés,  et  d'un  œilplus  gros,  indiquent  les 
tomes;  ils  sont  suivis  de  ce  signe  — 5  les  autres  chiffres  indiquent 
les  p?  ges.  On  n'a  répété,  avant  l'indication  des  pages,  les  chiffres 
qui  désignent  le  tome,  que  quand  il  y  avoit  changement  de  vo- 
lume. Ces  mots  et  suiv.  marquent  que  la  même  matière  est  traitée 
dans  les  pages  suivantes;  mais  on  a  souvent  omis  cette  indication. 
Pour  éviter  les  répétitions,  on  a  renvoyé  aux  articles  qui  traitent  du 
même  sujet  sous  une  autre  dénomination. 


ABANDON.  Discours  sur  V note  d'abandon  a  Dieu.  Ses 
caractères ,  ses  conditions  et  ses  effets.  Tome  i  0  ^  P^}^^  5o4. 
38~^1 1  •  Cet  abandon  est  la  mort  du  péché,  i  (^-5 1 4  et  suiv. 
Avantages  du  parfait  abandon.  5 18.  39~^'^->  ^^v  ^7?  '-^SS, 
340,  4^^-  Il  ^^^^  s'abandonner  à  la  divine  bonté. ^(^-547, 
55i,  566,  570,  656,  674,  69'2,  7.51.  3^-69,151,  199, 
'286,  289,  396,  496.  Dans  cet  abandon  est  toute  la  piété. 
645.  Comment  il  en  faut  faire  les  actes.  3^-47^-  Exem- 
ple d'abandon  et  d'acquiescement  à  la  volonté  divine  en 
J.  C  /^— 196  et  suiv.  C'est  un  principe  de  foi  que  Dieu  n'a- 
bandonne que  ceux  qui  l'abandonnent  les  premiers.  ^-348. 
Ce  que  c'est  que  d'ctre  laissé  à  soi-même,  dans  saint 
Pierre  et  les  justes  qui  tombent.  237  et  suiv.  £n  quoi 
consiste  l'abandon  du  Chrétien.  Q^—'ii  ,  4^7  ^t  suiv. 
Abandon  des  Quiétistes  ;  jusqu'où  il  va.  i33  et  suiv. 
^^-493,  291.  Illusion  d'appliquer  à  l'abandon  l'abnéga- 
tion commandée  par  J.  C.  3^3,  49^  ^^  suiv.  Réfutation 
de  cette  interprétation.  495  et  suiv.  Contradictions  qui 
s'ensuivent.  496.  Absurdité  du  renoncement  au  bonheur, 
enseignépar  Fénclon.  2^-3i7,  32o  et  suiv.  Foj'.  Acquies- 
cement, Desespoir,  I^D1FFÉRE^'CE,  Sacrifice. 

ABEL,  figure  de  J.  C.  («^-194. 

ABLETION  (F)  que  les  Vaudois  rejetoient  dans  le 
baptême,  n'étoit  pas  l'eau  dont  on  se  servoit  pour  bap- 
tiser, mais  le  vin  qu'on  donnoit  aux  enfans  baptisés.  Pour- 
quoi on  appeloit  ce  vin  ablution.  S(9-iC6. 


9^  TABLE 

ABNÉGATION  de  soi  même,  comment  elle  se  fait. 
/  ^-78.  f^oy.  Renoncement. 

ABONDANCE  (T)  est  une  sorte  d'épreuve.  14-386. 
Quellessontles  vues  de  Dieu  dans  cette  épreuve.  896  et  suiv. 

ABRAHAM,  sa  vocation  :  troisième  époque  de  l'his- 
toire. ^5^-1 5.  Il  a  toujours  été  célèbre  dans  l'Orient.  181. 
Il  mène  avec  sa  famille  la  vie  pastorale.  16,  iS'i.  Dieu 
lui  promet  la  terre  de  Clianaan  pour  sa  postérité,  et 
qu'en  lui  toutes  les  nations  seront  bénites.  ^-'io3.  3S~^^y 
i83.  A  quelles  épreuves  Dieu  expose  sa  foi,  en  lui  com- 
mandant d'immoler  son  fils.  184.  La  circoncision  lui  est 
ordonnée  en  signe  d'alliance.  ^—206  et  suiv.  11  donne  à 
Melchisédech  la  dîme  du  butin  pris  sur  l'ennemi,  'loç)  et 
suiv.  li  sert  lui-même  les  pauvres  :  son  exemple  proposé 
aux  riches.  ^^-i3.  j  3~'^^^' 

ABSOLUTION  sacramentale.  Elle  est  reconnue,  ainsi 
que  les  autres  parties  du  sacrement  de  Pénitence ,  par 
les  Luthériens.  /^-ig4  et  suiv.  Henri  VIII  l'avoit  con- 
servée en  Angleterre;  et  les  évêques  de  ce  royaume  dres- 
sèrent, sous  son  autorité,  une  confession  de  foi  sur  les 
sacremens,  entièrement  conforme  aux  seiitimens  de  l'E- 
glise. 436.  A  qui  faut-il  refuser  l'absolution.  7~'ig(î  et  suiv. 
La  juridiction  est-elle  nécessaire  au  prêtre  pour  absou- 
dre. 390.  Soumission  qu'on  doit  avoir  quand  elle  est 
refusée.  ^-174  ^'^  suiv.  Elle  est  le  commencement  du 
travail  de  la  pénitence  j  crime  de  ceux  qui  la  profanent. 
y^-117. 

ABSTINENCE  (1')  des  viandes,  retenue  en  Angle- 
terre, par  Edouard  VI ,  justifie  l'Eglise  romaine  des  re- 
proches des  Protestans  à  ce  sujet.  ^^—478  et  suiv.  Sur 
l'abstinence  des  samedis  après  Noël.  J^-19.  Cas  011  on 
peut  rompre  les  abstinences  de  l'Eglise.  161 ,  4^7 ,  556.  A 
quel  âge  les  enfans  y  sont  obligés.  53^4. 

.  ABUS  (les)  qui  donnent  occasion  aux  révoltes  des  hé- 
rétiques, loin  d'être  approuvés  par  l'Eglise,  en  sont  au 
contraire  plus  condamnés  que  par  les  hérétiques  mêmes. 
Les  saints  qui  s'y  opposoient  le  plus,  comme  saint  Ber- 
nard, n'en  sont  pas  moins  soumis  aux  supérieurs  légi- 
times, même  mauvais.  ^(^~'ioi,  Voy.  Appel. 

AGACE,  patriarche  de  Constantinople.  Son  nom  est 
ôté  des  Diptiques  :  le  pape  Gélase  s'oppose  à  l'empe- 
reur Anastase,  qui  veut  le  faire  rétablir.  JJ-174. 

ACCOMPLISSEMENT  (  l'  )  de  la  loi ,  avoué  dans  l'Apo- 
logie 


i 


DES    MATIÈRES.  gj 

logie  àe  la  Confession  d'Ausbourg ,  au  même  sens  que 
dans  l'Eglise.  19-i']5}  et  dans  la  Confession  de  Stras- 
bourg. 187. 

ACHAB,  roi  d^Israël.  Dieu,  après  avoir  supporte'  ses 
impie'tés,  le  punit  pour  avoir  répandu  le  sang  de  Naboth* 
^^-108.  Il  craignoit  la  vérité,  en  faisant  semblant  de 
vouloir  la  savoir.  igS.  Son  injustice  et  celle  de  sa  femme 
Jézabel  dans  l'affaire  de  Naboth.  /^oô.  Il  périt  misérable- 
ment. SS-^^i'  36-^H' 

ACQUIESCEMENT  de  l'ame  à  sa  réprobation,  ensei- 
gné par  les  nouveaux  Mystiques.  QS^^^^y  4^0  et  suiv. 
287,  461  ,  4^8.  3^-4*^0-  Rejeté  dans  les  Articles  d'Issy. 
5^^-261 ,  455.  Comment  et  pourquoi.  4^4  et  suiv.  Jamais 
cet  acquiescement  ne  fut  dans  saint  François  de  Sales* 
465.  Combien  il  est  contraire  à  sa  doctrine.  4^7  et  suiv. 
Cet  acquiescement  est  une  tentation.  462,  4^6.  M.  de  Cam- 
brai établit  cet  acquiescement  dans  son  Instruction  pasto- 
raie.  538  et  suiv.  543  et  suiv.  Conviction  par  lui-même 
de  son  erreur  sur  ce  point.  724  et  suiv.  Il  se  plaint  à  tort 
qu'on  ait  altéré  son  texte ,  quand  on  lui  reproche  d'ad- 
mettre certaines  tentations  sur  ce  sujet.  3(9-^^4  ^^  suiv. 
^qy»  Abandon,  Désespoir,  Indifférence,  Sacrifice. 

ACTES.  Différence  entre  le  premier  mouvement  et 
l'acte  délibéré.  J^-498. 

Acte  continu  des  Quiétistes,  rétabli  parles  adoucisse- 
mens  des  nouveaux  Mystiques.  S^""^^?  ^t  suiv.  269  et 
suiv.  ^^-481.  En  quoi  il  consiste.  ^7-67. 

Actes  directs  et  réfléchis,  au  sujet  de  l'Oraison.  Q^-iG^ 
et  suiv.  181.  Doctrine  des  nouveaux  Mystiques  sur  ces 
actes.  164  et  suiv.  Quels  sont  les  actes  du  cœur.  187. 
3P-6i ,  226.  Erreurs  des  nouveaux  Mystiques,  d'attri- 
buer généralement  à  imperfection  la  perception  de  ses 
actes.  192  et  suiv.  Mérite  des  actes.  292,  570.  Usage  des 
actes  directs  et  réfléchis  chez  les  nouveaux  Mystiques 
comme  chez  les  Quiétistes.  .3^-3^6  et  suiv.  3^-483  et 
suiv.  Réfutés  par  leurs  dangereuses  conséquences.  ^^— 
296.  S^-4^7  ^t  suiv.  A  quelle  puissance  de  l'ame  ils 
appartiennent.  ^^-54»  et  suiv.  589.  Contradictions  et 
erreurs  sur  ce  point.  54'-^,  584,  590,  6o3 ,  733  et  suiv. 
Conviction  d'erreurs  par  l'auteur  même.  723.  Véritable 
fanatisme.  âP-i6o. 

Actes  de  foi  explicite;  comment  nécessaires.  g/-ioi 
et  suiv. 

BossuET  XLiii.  n 


qB  '  TABLE 

Actes  de  foi,  d'espérance  et  de  charité  d'un  Chrétien 
qui  va  mourir.   1(9-^']^' 

ACTIONS;  comment  discerner  en  chacune  d'elles,  ce 
qui  est  du  corps  et  ce  qui  vient  de  Tame.  J^-îîSo.  Ac- 
tions mauvaises  ;  leurs  causes.  448'  Règle  pour  bien  faire 
ses  actions.  J^-5oi.  Dans  les  grandes  actions,  il  faut 
songer  uniquement  à  bien  faire ,  et  laisser  venir  la  gloire 
après  la  vertu.  //— 53o.  Quelles  sont  celles  que  J.  C. 
louera  au  dernier  jour.  55^.  Peut-on  faire  des  actions  d'où 
il  arrive  que  le  prochain  soit  trompé.  39~^^9' 

ADAM  est  placé  dans  le  Paradis,  et  nomme  tous  les 
animaux.  ^-117  et  suiv.  Il  reçoit  un  commandement  de 
Dieu.  124  et  suiv.  C'est  la  défense'  de  manger  de  l'arbre 
de  la  science  du  bien  et  du  mal.  iiig  et  suiv.  Sa  tenta- 
tion et  sa  chute.  i43  et  suiv.  Elle  consiste  principale- 
ment dans  son  orgueil.  /  (9-388  et  suiv.  Il  s'aperçoit  de 
sa  nudité.  ^-i44  ^^  suiv.  Enormité  de  son  péché.  146 
et  suiv.  Il  redoute  la  présence  de  Dieu,  et  augmente  son 
crime  en  cherchant  des  excuses.  147   et  suiv.  Son  sup- 

Î)lice,  savoir  le  travail,  les  habits  et  les  injures  de  l'air, 
a  décision  de  Dieu,  la  mort  du  corps,  le  danger  de  la 
mort  éternelle ,  le  péché  originel  de  tous  ses  descendans. 
i54  et  suiv.  J5-1G6.  Il  avoit  la  science  du  bien  et  du 
mal.  //-107.  Il  a  été  trompé  par  sa  liberté.  55.  11  est 
la  figure  de  J.  C.  ^-igS.  Ce  que  figuroit  son  sommeil. 
^/-385.  Adam  étoit,  selon  les  Calvinistes,  dans  une  né- 
cessité inévitable  de  pécher,  et  son  péché  étoit  ordonné 
de  Dieu.  ^^-34i.  Ses  enfans  avoient,  de  Dieu  même, 
une  dispense  légitime  d'épouser  leurs  sœurs  dans  ce  com- 
mandement :  Croissez  et  multipliez,  ^/-^gô.  Adam  ou  la 
Création ,  première  époque  de  l'histoire  ancienne.  3S-9* 
ADELAÏDE  de  Savoie,  duchesse  de  Bourgogne.  Son 
arrivée  en  France  :  portrait  que  Bossuet  fait  de  cette 
princesse.  4-0'^'^^'^'  ^^  ^st  nommé  son  premier  aumônier. 
S8'~^9-  4(9-^^']'  Il  assiste  à  son  mariage.  5'iï.  Eloges 
qu'il  donne  à  cette  princesse.  ^^-555. 

ADORATION.  En  quoi  elle  consiste.  18-11-  Adora- 
tion en  esprit  et  en  vérité.  ^^'-52o.  Quel  est  le  propre 
et  le  principe  de  l'adoration  religieuse,  i^-^'^%.  Pu- 
reté d'intention  ,  recueillement ,  ferveur  ;  trois  qua- 
lités principales  de  l'adoration  spirituelle.  547-  ^^cy. 
Culte.  L'adoration  de  Jésus-Christ  dans  l'Eucharistie  est 
rejetée  par  Melancton  et  par  un  grand  nombre  de  Lu- 
thériens. ^5-341.  Luther,  après  beaucoup  de  variations. 


DES    MATIERES.  99 

avoue  cette  adoration  nécessaire.  2^5.  C'e'toit  une  consé- 
quence nécessaire  de  la  présence  réelle  qu'il  admettoit. 
Jbid,  et  suiv.  Elle  est  défendue  par  Edouard  VI ,  puis 
permise  par  Elisabeth.  ^(9-8  et  suiv.  Les  Calvinistes 
changent  sur  l'adoration  de  J.  C.  4o^  et  suiv.  Ils  tolèrent, 
dans  les  Luthériens,  les  actes  intérieurs  de  l'adoration,  et 
rejettent  les  extérieurs.  4^9. 

ADRETS  (  le  baron  des  )  exhorté  par  Calvin  à  empê- 
cher les  pillages.  2(9-34-  Ses  cruautés  et  ses  exploits  avec 
ses  troupes  protestantes.  38. 

ADRIEN  I,pape,  reconnoît  pour  empereur  Constan- 
tin, fils  d'hérétiques.  ^/-483.  Le  septième  concile  exa- 
mine ses  lettres  sur  les  images.  ^2— 525.  Il  répond  aux 
livres  CarolinSj  sans  taxer  les  Français  d'hérésie,  529. 

ADRIEN  I[  menace  Charles -le- Chauve  d'excommuni- 
cation. Réponse  d'Hincmar.  3J~^9^^  et  suiv.  Ce  qu'il  dit 
de  la  condamnation  du  pape  Honorius.  ^£-5o6.  Sa  lettre 
au  huitième  concile  y  est  approuvée.  534. 

ADRIEN  IV  adjuge  à  saint  Pierre  et  à  l'Eglise  romaine 
toutes  les  îles  où  le  christianisme  a  pénétré.  ,^^-209, 
653.  Ses  démêlés  avec  l'empereur  Frédéric  I.  65o  et 
suivantes. 

ADRIEN  VI  croit  que  le  Pape  peut  errer.  Il  fait  impri- 
mer son  livre  à  Rome  durant  son  pontificat.  JZ-yset 
suiv.  J^-488  et  suiv.  Respect  des  docteurs  de  Louvain 
pour  ce  Pape.  IbicL  II  traite  Célestin  III  d'hérétique,  à 
cause  d'une  décrétale.  JJ— i3o. 

ADRIEN,  empereur;  ses  bonnes  et  mauvaises  qualités  : 
il  adopte  Antoniu-le-Pieux.  J5^-io3.  Il  élève  des  temples 
à  J.C.  38i. 

ADULTÈRE.  Conduite  étonnante  de  Jésus  envers  la 
femme  adultère.  ^  2-5^7  et  suiv.  Image  de  l'âme  adultère 
dans  Ezéchiel.  58o  et  suiv. 

AERIUS  enseignoit  que  les  prières  pour  les  morts  sont 
inutiles.  Les  Luthériens  disent  qu'ils  ne  soutiennent  point 
Aérius,   dont  ils  suivent  la  doctrine   dans  la  pratique. 

:/P-Q02. 

AFFAIRES.  Nous  n'en  avons  qu'une,  elle  doit  se  passer 
entre  Dieu  et  nous.  /7~636.  L'intérêt  et  l'injustice  mê- 
lés dans  les  affaires  du  monde.  568. 

AFFLICTIONS.  Leur  nature.  ^^-363.  Trois  manières 
de  les  surmonter.  l3-ï84.  Leur  utilité.  333.  Destinées  à 


lOO  TABLE 

faire  exalter  la  miséricorde  et  la  boule  de  Dieu.  /^-37o. 
Sont  la  voie  royale  par  laquelle  J.  C.  a  marché.  387.  P^qy, 
Souffrances. 

AFFRANCHIS.  On  changeoit  d*habit  autrefois  à  ceux 
qu'on  affranchissoit  ;  on  fait  de  même  aujourd'hui  à  ceux 
qu'on  affranchit  dé  l'esclavage  du  monde,  //-71. 

AGAPET  (S.)  papej  sa  fermeté  à  l'égard  d'Anthime, 
patriarche  deC.  P.  hérétique.  33~^^^j  4^4  • 

AGATHON  (S.)  pape.  Ses  lettres  à  l'empereur  Con- 
stantin Pogonat  approuvées  par  le  sixième  concile  après 
l'examen.  ^/-i33.  3^-49^,  499  et  note.  Ce  que  dit  ce 
Pape  delà  fidélité  de  ses  prédécesseurs  à  garder  la  foi.  5 14. 

AGESILAS ,  roi  de  Lacédémone,  avec  une  petite  ar- 
m.ée,fait  trembler  les  Perses  dans  l'Asie  Mineure.  ^^-498. 

AGGÉE,  prophète,  annonce  la  gloire  du  second  temple. 

3S-H3. 

AGNEAU  sans  tache ,  immolé  dès  l'origine  du  monde  ; 
ce  qu'il  représente.  /  /~598. 

AGONIE.  Réflexions  sur  l'agonie  de  J.  C.  /(9-588.  Ad- 
mirable fermeté  du  Fils  de  Dieu  dans  son  agonie  et  ses 
plus  grandes  douleurs.  /  J-188.  En  quoi  l'agonie  de  J.  C. 
a-t-elle  été  si  différente  de  celle  des  hommes.  4 18.  Dans 
les  prières  des  agonisans  l'Eglise  achève  de  nous  enfanter  à 
la  vie  céleste.  / 7-557. 

AGUESSEAU  (Henri-François  d') ,  avocat-général.  Son 
réquisitoire  pour  l'enregistrement  du  bref  contre  le  livre 
des  Maximes  des  Saints.  ^£--56 1. 

AGUIRRE  (  Joseph  Saens  d'  ) ,  Bénédictin ,  puis  cardi- 
nal j  écrit  contre  la  Déclaration  de  1682.  3J-9y  35. 
Avance  à  tort  qu'Adrien  VI  s'est  rétracté.  82.  Rapporte 
le  décret  de  l'Inquisition  d'Espagne  contre  la  Déclaration; 
et  dit  qu'on  doit  s'abstenir  de  censure  tant  que  le  saint 
siège  n'a  pas  prononcé.  190.  Ce  qu'il  pense  des  décrets  des 
sess.  IV  et  v  du  concile  de  Constance.  ^£-1 15 ,  1 16.  Son 
ouvrage  est  défendu  par  le  conseil  d'Espagne.  J/^—'ig^., 
Bossuet  déplore  que  la  guerre  l'empêche  de  se  procurer  sa 
collection  des  Conciles  d'Espagne.  3S~^^'  Eloges  qu'il 
donne  à  sa  Synopse,  que  ce  cardinal  lui  avoit  envoyée. 
Ibid.  Respect  qu'il  avoit  pour  sa  dignité  unie  à  la  piété  et  à 
l'érudition.  12.  Les  travaux  excessifs  du  cardinal  avoient 
ruiné  sa  santé.  i4>  "^^'  Bossuet  lui  recommande  son  ne- 
veu. 20 ,  5a.  Estime  que  ce  cardinal  faisoit  de  XHistoire 
des  Variations  et  des  écrits  de  Bossuet.  ai.  Ce  prélat  l'in- 


t)ES    MATIÈRES.  lOI 

strui't  de  la  conclusion  de  la  paix.  49,  5*2.  Le  cardinal  lui 
témoigne  sa  satisfaction  de  son  Instruction  sur  les  états 
d'Oraison.4(9-^^9'  Bossue  t  le  remercie  de  son  approbation, 
et  lui  montre  le  danger  du  Quiëtisme.  3g6.  Il  le  remercie 
de  sesProle'goraènes  contre  les  nouveaux  Ariens,  de  ses 
bontés  pour  son  neveu,  et  l'instruit  des  motifs  qui  l'ont 
porté  à  écrire  contre  la  nouvelle  Oraison.  4i—\  5o.  Vœu  de 
ce  cardinal  sur  le  livre  de  Fénélon.  42~1^'  Propos  qu'on 
lui  prête  au  sujet  de  la  conduite  de  Bossuet  dans  cette 
affaire.  3g3.  Bossuet  se  justifie  auprès  delui,  et  lui  témoigne 
le  désir  de  reprendre  leur  correspondance.  4^  ^  >  4^4* 

AILLY  (Pierre  d'  )  cardinal ,  évéque  de  Cambrai ,  est  la 
lumière  du  concile  de  Constance.  ^2-!i3i.  33-^^1'  Son 
opinion  sur  la  formule  de  publication  des  décrets  des  con- 
ciles. ^^—232.  Soutient  l'indéfeclibilité  du  saint  siège,  et 
la  faillibilité  des  papes.  J^-i84  et  suiv.  468  et  suiv.  Il  dé- 
sire la  réformation ,  non  de  la  doctrine  de  l'Eglise,  qu'il 
croit  pure,  mais  des  abus  et  des  mœurs.  y^-3o.  Il  croit  que 
pour  y  parvenir ,  il  faut  rétablir  l'autorité  du  Pape ,  ou  en 
choisir  un  que  toute  l'Eglise  reconnoisse  pour  chef*  au  lieu 
que  Luther  faisoit  dépendre  la  réformation  de  la  destruc- 
tion de  la  papauté.  35. 

ALARïC ,  roi  des  Goths,  prend  Rome.  J-207 ,  ^3i, 

ALBANI.  roy.  Clément  XL 

AIjBERT  de  Brandebourg,  grand -maître  de  Tordre 
Teutçnique,  se  réforme  à  la  luthérienne,  se  marie,  et  se 
fait  une  souveraineté  héréditaire.  /^— 5i2. 

ALBERT  de  Luynes  (Marie-Henriette-Thérèse  d' ) ,  re- 
ligieuse de  Jouarre  _,  puis  de  Torcy;  lettres  que  Bossuet  lui 
écrit.  39~^  ^  434*  lî  avoit  prêché  à  sa  profession.  3.  La 
console  de  la  mort  de  son  père.  10.  Grâce  que  Dieu  lui  a 
faite  en  la  mettant  sous  la  conduite  de  son  évéque.  ig.  Lui 
défend  de  consulter  d'autres  que  lui  dans  ses  doutes.  n3. 
Conduite  qu  elle  doit  tenir  dans  les  affaires  de  Jouarre, 
106,  1 12,  r24.  Avis  divers  qu'il  lui  donne  sur  l'état  de  son 
ame.  Sii4,  221,229,  23i,  237,  246,  258,  260,  266,26g, 
275,280,284,291^314,317,  322,328,  344,350,  353, 
36o,  365,  369,  387,  395,400,  406,  409,422,427,432. 
Foy.  Peines.  11  s'offre  à  Dieu  pour  elle.  297^  Elle  quitte 
Jouai  re  pour  aller  à  Torçy.  4 10.  Sa  mort.  /.  Son  épi- 
taphe,  435.  Eloge  que  Bossuet  fait  de  cette  religieuse. 

38-1^^'  3.9-^19'    yoy.  LuYNES. 

ALBIGEOIS(les),  les  Vaudoi^,  Yiclef ,  Jean  Hus,  et  tous 


lOa  ïABLL 

ceux  que  les  Protestans  reconnoissent  pour  leurs  ancêtres, 
vouloient  parvenir  à  la  réformation  par  la  rupture.  /^-36. 
Les  Calvinistes  se  déshonorent  en  prenant  pour  leurs  pré- 
décesseurs, les  Albigeois,  qui  ne  peuvent  remonter  plus 
haut  que  Pierre  de  Bruis,  au  onzième  siècle.  ^(^S'i.  Léger, 
Tun  de  leurs  barbes  ou  pasteurs,  leur  donne  une  grande 
antiquité  ;  et  Bèze  met  leur  origine  à  l'an  120  de  J.  G.  ce 
qui  est  démontré  faux.  83.  Ils  sont  purs  Manichéens.  85. 
Les  hérétiques  Toulousains,  combattus  par  saint  Bernard, 
étoient  Manichéens.  Ils  avoientpour  chefs  Pierre  de  Bruis, 
et  son  disciple  Henri.  Pierre  le  Vénérable  les  nomme  Pe- 
trobusiens.  210  et  suiv.  Ermangard  réfuie  leurs  erreurs 
dans  son  traité  contre  les  Vaudois.  118.  Aleanus,  moine 
de  Cîteaux,  fait  un  traité  contre  les  Manichéens  de  Mont- 
pellier, qui  sont  les  Albigeois,  et  contre  les  Vaudois ,  qu'il 
distingue  des  premiers,  119.  René,  de  l'ordre  des  Frères 
Prêcheurs,  auparavant  de  la  secte  des  Manichéens  d'Ita- 
lie, dislingue  les  Vaudois  des  Albigeois,  l'i^.  Il  fait  le  dé- 
nombrement des  Eglises  manichéennes,  parmi  lesquelles 
il  comprend  celles  des  Albigeois,  et  fait  voir  qu'ils  venoient 
de  Bulgarie.  1^5  et  suiv.  Matthieu  Paris  leur  donne  la 
même  origine,  et  dit  que  leur  pape  est  en  Bulgarie.  127. 
Leur  extérieur  modeste,  leur  profonde  hypocrisie,  selon 
Ernevin  et  saint  Bernard.  128.  Ce  saint  détaille  l'infamie 
de  leur  doctrine  et  de  leurs  mœurs  j  en  quoi  ils  sont  sem- 
blables aux  Manichéens  combattus  par  saint  Augustin. 
129.  Exposition  de  leur  doctrine.  i3o.  Leur  manich^me 
est  démontré,  Ibid.  et  suiv.  Pierre  le  Vénérable  ne  con- 
noissoit  que  quelques-unes  de  leurs  erreurs.  Saint  Bernard 
en  étoit  mieux  instruit.  i32.  Pourquoi  les  Albigeois  sont 
nommés  Ariens ,  dans  le  concile  de  Lombez.  Foy.  Lombez. 
Par  quelle  autorité  les  terres  de  ces  hérétiques  furent  don^ 
nées  au  premier  occupant.  32~^^y  i4- 

ALBRET  (Jeand'),  roi  de  Navarre.  On  n'a  pas  de 
preuve  de  sa  déposition  par  Jules  IL  Jeanne,  sa  fille,  citée 
à  Rome  pour  hérésie.  Jf-690  et  suiv. 

ALEMAND  (Louis),  cardinal,  archevêque  d'Arles, 
préside  le  concile  de  Baie,  après  la  seconde  translation. 
3^-3o8.  Sa  sainteté.  ^^-i23.  Il  est  mis  au  nombre  des 
bienheureux  par  Clément  VII, quoiqu'il  n'ait  rien  rétracté 
de  ce  qu'il  avoit  fait  à  Baie.  J/-99etsuiv.  J^-343. 

ALEXANDRE  (saint)  d'Alexandrie  soutient  l'immuta- 
bilité du  Fils  de  Dieu  ,  qu'il  dit  être  parfait  :  ce  qui  ré- 
fute l'imjiutation  d'erreur  sur  ce  point,  faite  par  Jurieu 


DES    MATIÈRES.  Io3 

aux  Pères  des  trois  premiers  siècles.  ££-89.  Il  rejette  for- 
mellemeut  les  deux  naissances  du  Verbe  avant  F  In  car  na- 
tion, admises  par  les  Ariens,  et  dont  Jurieu  inculpe  les 
mêmes  Pères.  93. 

ALEXANDRE  II ,  pape ,  cite  à  Rome  Tempereur 
Henri  IV,  pour  crime  de  simonie.  J/-5i  i. 

ALEXANDRE  III  excommunie  Fre'déric  ï,  le  de'pose, 
et  le  regarde  cependant  comme  empereur.  J/-653  et 
suiv.  Il  lui  défend  de  remporter  des  victoires.  247.  Con- 
voque le  troisième  concile  de  Latran.  3^~^^9'  Erreur  de 
ce  pontife  en  expliquant  un  passage  de  TEcriture.  33-^ 
124.  Il  annuUe  les  décrets  de  ses  prédécesseurs  sur  le 
mariage.  127. 

ALEXANDRE  V,  élu  pape  à  Pise,  confirme  ce  concile. 
J2~i52  et  suiv. 

ALEXANDRE  Vï  donne  aux  princes  chrétiens  les  terres 
des  infidèles.  ^^-267  et  suiv.  Il  ordonne  des  leve'es  de 
deniers  :  appel  au  concile  à  ce  sujet.  ^^—^So. 

ALEXANDRE  VII  condamne  les  censures  de  la  Sor- 
bonne  contre  Vernant  et  Guimenius.  3^-^^^  et  suiv. 

ALEXANDRE  VIII  fait  une  protestation,  qui  n'a  pas 
été  publiée,  contre  la  Déclaration  du  Clergé.  3i-^l' 

ALEXANDRE  d'Hiéraple,  Nestorien  entêté,  traité  de 
Catholique  par  l'abbé  Dupin.  3(9"^'^^  ^t  suiv.  Quelle 
ëtoit  son  obstination  dans  son  sentiment,  malgré  le  décret 
du  concile  d'Ephèse.  63o  et  suiv. 

ALEXANDRE  le  Grand.  Ses  victoires  sur  les  Grecs  et 
sur  Darius.  ^5^-67,  5oo.  Il  est  changé  à  l'égard  des  Juifs, 
qu'il  avoit  résolu  de  punir,  à  la  vue  du  souverain  Pontife. 
68.  Il  fait  son  entrée  dans  Babylone  avec  un  éclat  qu'on 
n' avoit  jamais,  vu.  5oi.  Sa  mort.  5o2.  Ses  généraux  se 
partagent  son  empire.  68,  5oa.  Comment  l'Ecriture  parle 
de  sa  vie  et  de  sa  mort,  y  ^-200.  La  rapidité  de  ses  con- 
quêtes est  annoncée  par  le  prophète  Daniel,  i /^-SiQ, 
3S~'^^']'  Par  une  fatalité  inconcevable,  doit  entrer  dans 
tous  les  éloges.  55o.  Combien  misérable  avec  toute  sa 
gloire.  //-273.  Dieu  le  punit  en  lui  en  donnant  plus  qu'il 
n'en  désiroit.  i0-(^o'i. 

ALEXANDRE  Sévère,  Empereur  :  sous  lui,  Artaxerxe 
rétablit  Tempire  des  Perses.  35-^^^^*  1^  honore  J.  C.  et 
vouloit  le  mettre  au  nombre  des  dieux.  377,  38^. 

ALGER;  bombardement  de  celte  ville.  //-SSg. 


I04  TABLE 

ALLELUIA ,  Amen.  Expressions  de  la  joie  des  bienheu- 
reux dans  le  ciel,  i  i-gQ  et  suiv.  ;/ J-617. 

ALLLVNCE.  Caractères  de  la  nouvelle  alliance.  H- 
590.  C'est  une  alliance  de  grâce  et  de  miséricorde,  i  ^- 
284.  Deux  sorles  d'alliances  que  les  pécheurs  ont  con- 
tractées avec  Dieu,  l'une  dans  le  baptême,  l'autre  dans 
la  pénitence.  485.  Caractères  et  effets  de  ces  deux  allian- 
ces. Ibil.  et  suiv.  Caractère  distinctif  de  l'ancienne  et  de 
la  nouvelle  alliance.  /^-i4'^  et  suiv. 

ALMAIN  (Jacques) ,  docteur  de  Paris,  défend  la  supé- 
riorité du  concile  sur  le  Pape.  J/-5i.  Est  chargé,  avec 
Major,  de  réfuter  le  livre  de  Cajetan,  P^oy,  ce  mot. 
J5-38I. 

ALVAREZ  (Baltasar),  Jésuite.  Ses  sentimens  au  sujet 
de  l'Oraison  passive  ou  de  quiétude.  5^-^67  et  suiv. 
274?  ^77  6t  suiv.  324.  ^9    III.  Ses  désirs  du  ciel.  872. 

AMBASSADEUR.  J.  C.  ambassadeur  du  Père  éternel, 
pour  venir  négocier  la  paix  avec  les  hommes.  /^-7. 
Combien  la  personne  d'un  ambassadeur  est  sacrée  et  in- 
violable. 8.  Manière  indigne  dont  l'ambassadeur  de  Dieu 
a  été  traité.  ïbid, 

AMBITIEUX.  Iniquité  des  moyens  qu  il  emploie  pour 
se  distinguer  dans  le  monde.  ;/£-636.  L'homme  sim- 
ple et  droit  en  trouve  peu  qui  lui  conviennent.  Ibid, 
Désir  de  faire  du  bien,  appât  ordinaire  de  l'ambitieux, 
y £-637,  667.  Grandeur  et  chute  de  l'ambitieux,  dans 
une  belle  allégorie  du  prophète  Ezéchiel.  616,  689  et 
suiv.  Les  ambitieux  n'ont  aucun  moyen  de  se  distinguer. 
/ 7-349.  Sont  incapables  de  règle.  477- 

AMBITION.  Son  caractère.  I^So-j.  :/^-i2,  38  et 
suiv.  Comment  J.  C.  nous  apprend  à  la  réprimer,  i ^— 
620.  Quelle  est  la  distinction  à  laquelle  doive  aspirer  une 
ambition  chrétienne.  635.  Effet  principal  de  l'ambition. 
;/ J-61Ï.  Ambition  de  deux  apôtres  réprimée.  /^~3i3  et 
suiv.  Dangereux  expédiens  qu'elle  fait  trouver.  /  7^47 7* 

AMBOÏSE  (la  conjuration  d'  )  est  le  commencement  des 
troubles  excités  en  France  par  les  Calvinistes.  ^(9-'2i4> 
qui,  à  l'exemple  des  autres  hérétiques,  se  lassèrent  de 
faire  parade  de  leur  patience,  et  prirent  les  armes  par 
ijiaxime  de  religion.  Bèze  en  convient.  25  et  suiv.  L'exé- 
cution d'Anne  du  Bourg  et  autres  Calvinistes,  fut  l'occa- 
sion de  cette  conjuration.  On  en  donne  quatre  preuves 
JçmonSitratives.  5o  et  suiv.  Elle  fut  découverte  par  deux 


DES    MATIÈIIES.  Io5 

Huguenots,  queBèze  accuse  pour  cela  de  déloyauté.  Ibid. 
Desseins  des  conjure's.  3i.  Le  ministre  Basaage  cherche  à 
prouver  que  la  conjuration  ne  fut  pas  tramée  par  les 
Calvinistes.  Castelnau  les  inculpe  de  ce  crime.  £/-5i7 
et  suiv.  La  conjuration  approuvée  comme  dogme  et  par 
délibération  de  la  Réforme;  témoignage  de  Bèze  et  autres. 
525  et  suiv.  ^ 

AMBROISE  (S,)  reconnu  pour  saint  par  le  ministre  Ju- 
rieu,  quoiqu'il  ait  été,  selon  lui,  non-seulement  adora- 
teur de  l'idole ,  mais  encore  qu'il  ait  érigé  l'idole  dans  la 
maison  de  Dieu,  et  que  le  diable  ait  abusé  de  lui  pour 
le  faire  servir  d'organe  à  l'impiété.  2/-i65.  Ce  saint 
prouve  que  les  rois  ne  dépendent  que  de  Dieu.  31~^1^* 
Il  résiste  à  l'impératrice  Justine  :  distingue  les  fonctions 
des  deux  puissances.  4^1.  3S  ^^^-  SG-'^ll-  Soumet 
Théodose  à  la  pénitence  publique.  31 -^'^^  ^t  suiv.  3S~' 
123.  Saint  Ambroise  ne  reçut  pas  la  communion  sous  les 
deux  espèces  dans  sa  dernière  maladie.  ^3"^^^'  ^^i^i^s 
subtilités  des  Protestans  pour  prouver  le  contraire.  4^0, 
Belle  peinture  que  fait  ce  saint  d'un  aniour  ardent.  /- 
449?  4^0.  Son  commentaire  sur  le  Cantique  des  Canti- 
ques, ^-223.  Nous  avons  tout  en  J.  C.  suivant  ce  Père. 
278.  Ce  qu'il  pensoit  des  discours  qui  font  rire.  3/-6o5. 

AME.  Sa  définition.  ^^-263.  Comment  nous  la  con- 
noissons;  ses  opérations.  65  et  suiv.  Ses  propriétés,  et  sa 
différence  d'avec  le  corps.  171.  Elle  lui  est  naturellement 
unie.  173.  Efïels  de  cette  union,  et  deux  genres  d'opéra- 
tions dans  l'ame;  les  opérations  sensitives  et  les  intellec- 
tuelles. Ibid.  et  suiv.  362.  De  quoi  l'ame  est  instruite  par 
les  sensations,  et  usage  qu'elle  en  fait.  194?  ^65.  Lesmou- 
vemens  du  corps  assujettis  aux  actions  de  l'ame.  219, 
248.  L'ame  s'attache  à  la  vérité,  et  la  voit  toujours  la 
même.  225.  Besoin  qu'elle  a  des  images  sensibles.  236. 
Comment  elle  peut  tenir  les  passions  en  sujétion.  241. 
Pourquoi  nous  connoissons  beaucoup  plus  de  choses  de 
notre  ame  que  de  notre  corps.  258.  Combien  l'ame  désire 
être  heureuse.  264,  367.  La  connoissance  d'elle-même  lui 
sert  pour  s'élever  à  son  auteur.  279.  Elle  se  sent  capable 
de  l'aimer,  et  sent  dès-là  qu'elle  est  faite  pour  lui.  287. 
Elle  connoît  sa  nature  en  sachant  qu'elle  est  faite  à  l'image 
de  Dieu.  288.  Entend  la  vérité,  et  reçoit  en  elle  une  im- 
pression divine,  qui  la  rend  conforme  à  Dieu,  291.  La 
volonté  droite  achève  dans  l'ame  l'image  de  Dieu.  294. 
L  ame  attentive  à  Dieu  se  connoît  supérieure  au  corps, 


) 


lOb  TABLE 

et  que  c'est  par  punition  qu'elle  en  est  devenue  captive. 
296.  Elle  a  l'ide'e  d'une  vie  immortelle.  364.  Comment  le 
de'sir  de  cette  vie  s'élève  et  se  fortifie  en  elle.  365.  En 
connoissant  et  aimant  Dieu,  elle  s'unit  à  lui.  367.  La  na- 
ture de  l'ame  est  la  source  de  son  bonheur.  ^<y-4^4' 
F(yy.  Attention,  Corps,  Homme,  Volonté.  Manière 
admirable  dont  Dieu  crée  l'ame.  ^5^-164.  Erreur  des  phi- 
losophes sur  sa  nature.  283.  Notre  ame  est  l'image  de 
Dieu.  ^-227.  /  /-122 ,  139.  Elle  doit  se  rendre  semblable 
à  lui.  ^-228,  229.  Punition  des  corrupteurs  de  l'image  de 
Dieu.  232.  L'ame  est  immortelle.  238.  /y~i22,  139. 
J^-486.  Elle  est  capable  d'être  unie  à  Dieu,  quoiqu'il 
soit  infiniment  au-dessus  d'elle.  /  J-553.  Est  dans  le  der- 
nier ordre  des  substances  intelligentes.  ii-\ii.  Force  et 
secrète  vertu  de  l'ame.  ^^-696.  Ses  foiblesses  incom- 
préhensibles. Ibid.  Combien  elle  doit  s'anéantir  pour  ap- 
procher de  Dieu.  ;/ 5^-321  et  suiv.  Deux  sortes  de  vie 
dans  l'ame,  selon  saint  Augustin.  ;/ J-553.  ^^--4<^4' Chute 
de  l'ame  qui  veut  trouver  en  elle-même  sa  félicité,  i 7" 
268.  Misère  où  elle  tombe  quand  elle  s'abandonne  aux 
plaisirs  des  sens.  270.  Comment,  touchée  de  Dieu ,  elle 
revient  à  lui,  et  s'y  attache  sans  réserve,  277  et  suiv. 
Excellence  de  l'ame.  39~1^1'  Créée  à  l'image  de  Dieu, 
elle  ne  doit  respirer  que  pour  lui.  749.  Doit  chercher  à 
lui  plaire.  267.  Comparée  à  une  plante  qui  croît  dans  la 
maison  du  Seigneur.  353.  Ame  sèche  et  aride,  semblable 
à  un  arbre  pendant  l'hiver.  736.  D'où  vient  qu'elle  souffre 
dans  l'opération  où  Dieu  la  délecte.  382.  Sur  certains  états 
où  Dieu  la  met  pour  l'attirer.  398.  Comment  ses  senti- 
mens  lui  sont  cachés  ou  aperçus  )  quelles  en  sont  les 
causes.  5/^-179  et  suiv.  Etal  de  l'ame  dans  l'oraison  pas- 
sive. 264  et  suiv.  Selon  les  nouveaux  mystiques,  l'ame 
peut  être  divisée  d'avec  elle-même.  ^^-291 ,  388.  Suites 
de  cette  séparation.  277.  Erreur  de  supposer  une  ame 
sainte  incapable  d'entendre  la  raison  et  la  parole  de  Dieu, 
45o  et  suiv.  Erreur  de  faire  croire  à  une  ame  que  Dieu 
veut  la  damner  sans  perdre  son  amour.  276  et  suiv.  l\^'i. 
Avec  quel  zèle  il  faut  prendre  soin  des  âmes  dont  on  est 
chargé  :  s'en  charger  difficilement.  ^-4i«  Union  des  âmes 
saintes  avec  J.  C.  figurée  dans  le  Cantique  des  Cantiques, 
2i5,  226  et  suiv.  277.  Desseins  de  Dieu  à  l'égard  des 
ames;  ce  qu'elles  doivent  faire  dans  les  difierens  états  par 
où  elles  passent.  38~^^^  7  ^4i«  Avantage  de  travailler 
pour  les  ames.  JP-535. 

AMEDÉE  VIII,  duc  de  Savoie,  fait  pape  par  le  con- 


DES    MATIÈRES.  lO-J 

cile  de  Baie,  sous  le  nom  de  Félix  V  :  abdique  la  pa- 
pauté', et  meurt  en  odeur  de  sainteté,  sans  rétractation. 
JJ-îoi,  104.  Sa  retraite  à  Ripaille  avant  son  élection. 
^^_33o  et  note.  Après  son  abdication  il  est  fait  cardinal 
et  légat  du  saint  Siège.  339  ^^  suiv. 

AMI.  Estime  que  nous  devons  faire  d'un  ami  véritable. 
/^-5i4.  Combien  il  est  rare.  ^  Q-^\Q.  Quels  sont  nos  vé- 
ritables amis-  /^-53.  Caractère  d'un  faux  ami.  /5^-6io. 
36~^9^-  Usage  des  amis.  691 . 

AMISSIBILITÉ  (I'  )  de  la  justice,  avouée  dans  la  Con- 
fession d' Ausbourg ,  et  la  nécessité  du  baptême  :  les  Calvi- 
nistes ont  varié  sur  ces  deux  points,  à  l'exemple  des  Ana- 
baptistes. /^-i83.  L'amissibilité  pareillement  admise  par 
les  Calvinistes  de  France.  /^-6i4.  Et  parles  Anglais, 
sous  Elisabeth.  ^(5/-23. 

AMITIÉ.  Sur  quoi  elle  repose,  i  2-^1^-  Est  un  nom 
saint  par  lui-même.  loi.  Quel  doit  être  le  motif  et  le 
principe  de  notre  amitié.  /J— 496.  Force  et  douceur  de 
l'amitié.  /5'-34'2.  Amitié  des  gens  du  monde.  /2-5i2. 
Vraie  et  fausse  amitié.  / 5^-609.  Amitiés  particulières, 
pestes  de  l'état  religieux.  :/^-488. 

AMMIEN-MARCELLÏN,  en  voyant  les  fureurs  des  héré- 
tiques ,  disoit  que  les  bêtes  féroces  n'étoient  pas  aussi  achar- 
nées contre  elles-mêmes,  que  les  Chrétiens  Tétoient  entre 
eux.  3S~^i' 

AMOUR.  Ce  que  Ton  entend  par  ce  nom.  i  ^-^38  et 
suiv.  Le  propre  de  l'amour  est  de  tendre  à  l'union  la 
plus  intime  et  la  plus  parfaite.  1 4-~^ll'  Force  de Tamour 
de  deux  époux  :  il  surpasse  celui  des  pères  et  des  mères  pour 
leurs  enfans.  /^-SBi.  L'amour  est  le  moteur  de  toutes 
les  inclinations.  /  J-6i5.  L'amour  véritable  tend  à  l'ado- 
ration. ^^'-439.  Dans  son  origine,  n'est  dû  qu'à  Dieu. 
438.  En  quoi  consiste  l'amour  de  Dieu.  ^/-94.  A  quoi 
oblige  le  précepte  de  l'amour  de  Dieu.  6'-i44  et  suiv. 
7-4^5.  C'est  le  grand  commandement  de  la  loi.  si4'2  et 
suiv.  Explication  de  ce  précepte.  5.48  et  suiv.  Il  s'étend 
à  tous  les  temps  et  à  tous  les  lieux.  260  et  suiv.  Motifs  et 
nécessité  d'aimer  Dieu.  7-286.  ^-253,^255  et  suiv.  Ré- 
flexions sur  notre  amour  pour  Dieu.  260  et  suiv.  Attraits 
de  l'amour  divin.  263  et  suiv.  L'amour  doit  toujours  croître. 
266.  Pratique  de  la  charité  dans  l'Oraison  dominicale.  267 
et  suiv.  Le  véritable  amour  de  Dieu  consiste  dans  l'obser- 
>ation  de  ses  commandemens.  i(^-ç)o,   i39  et  suiv.  Il 


I08  TABLE 

donne  à  Tame  une  joie  parfaite.  i4o.  Du  commencement 
de  l'amour  de  Dieu  requis  pour  être  justifié.  /-345 ,  3g9 , 
475,  540.  Ce  que  c'est  qu'aimer  Dieu  comme  source  de 
toute  justice.  476.  Doctrine  du  concile  de  Trente  sur  cette 
matière.  475  etsuiv.  L'assemblée  du  clergé  de  1700  cen- 
sure plusieurs  propositions  sur  l'amour  de  Dieu.  368.  L'a- 
mour de  concupiscence  ne  peut  préparer  à  la  justice.  2S~ 
384?  57 1 .  La  Confession  d'Ausbourg  soutient  cette  maxime 
avancée  par  Luther ,   qu'o«  est  justifié  avant  d^ avoir  la 
moindre  étincelle  de  V amour  de  Dieu.  ^  .9-  ï  9 1  •  L'amour  est 
l'unique  instrument  de  la  victoire  de  J.  C.  sur  les  cœurs. 
i  i-^g'j.  Amour  immense  du  Père  éternel_,  principe  de 
notre  adoption.  :/ J-197.  Différence  de  l'amour  que  Dieu 
témoigne  au  juste  fidèle,  et  au  pécheur  converti,  y  7-394. 
Amour  que  J.  C.  nous  témoigne  dans  le  mystère  de  l'In- 
carnation, i ^-iof\.  Dans  celui  de  l'Eucharistie.  7^-149. 
Amour  que  nous  devons  à  Dieu  comme  à  notre  père. 
146.  Amour,  le  principe  de  la  joie  des  bienheureux.  /  J~ 
618.  Le  saint  amour  doit  être  la  loi  des  héritiers  du  nou- 
veau Testament.  :/^-i45.  Précepte  de  l'amour  de  Dieu, 
fondement  nécessaire  de  celui  de  l'amour  du  prochain, 
y ^-609.  Amour  du  pécheur  réconcilié;  quelle  en   doit 
être  la  mesure,  i  ^—S'^/\.  Amour  de  Marie,  né  du  concours 
de  la  grâce  et  de  la  nature,  i  5^-439.  Amour  éternel  de 
Dieu  au-dessus  de  tout.  Q7-^^'   ^^  P^^t  être  perpétuel 
qu'en  l'autre  vie.  73  et  suiv.  C'est  un  acte  d'amour  par- 
fait de  désirer  son  salut.  1*23,  298  et  suiv.  Et  aussi  la 
béatitude.  45o  et  suiv.  Toute  la  vie  chrétienne  tend  au 
pur  et  parfait  amour.  461  etsuiv.  Excès  de  l'amour  dans 
les  suppositions  impossibles.  346  et  suiv.  Tel  l'amour  de 
Job  dans  ses  épreuves.  4i2  et  suiv.  Si  l'amour  de  Dieu  ôte 
la  contrition,  lo'i  et  suiv.  Passage  d'PIugues  de  Saint-Vic- 
tor, sur  l'amour  désintéressé.   4^9*  Du  désir  de  l'amour 
divin.  ^(^-363.  Ses  caractères.  373,  459-  SO-^'^l-,  373. 
Ses  eiïets.  Soi ,  56i  ,  58i.  La  confiance  doit  y  être  jointe. 
41.  Mérite  de  l'amour  et  ses  différens  états.   34o ,  371*, 
391.  Comment  tout  est  amour.  3^-5i  i.  Quel  est  l'amour 
de  préférence.  39~-^^'  ^^  laisser  consumer  par  l'amour. 
293,  Comment  pousser  l'amour  à  bout.  38~^^9'  Motifs 
que  les  Psaumes  fournissent   de  l'amour  de  Dieu  et    du 
prochain,  i-ii  et  suiv.  Amour  des  ennemis.  ^3  etsuiv. 
Belle  peinture  d'un  amour  ardent.  449 >  4^0.  ^oy.  Cha- 
rité. L'amour  de  Dieu  et  du  prochain  est  le  fondement  de 
la  société,  36-1  ^^  suiv.  Quel  est  l'amour  que  les  peuples 
doivent  au  prince.  256. 


DES    MATIERES.  109 

Amour  naturel.  Illusion  des  Mystiques  sur  cet  amour. 
2^-362  et  suiv.  Définition  de  cet  amour.  5ig.  Abus  de  le 
nommer  délibéré,  ni  bon  ni  mauvais.  53 1  et  suiv.  Il  est 
incompatible  avec  l'amour  pur.  53:2.  Abus  d'en  faire  la 
différence  des  imparfaits  et  des  parfaits.  533.  Cet  amour 
ne  se  trouve  ni  dans  l'Ecriture  _,  ni  dans  les  prières  de 
l'Eglise,  ni  dans  les  Pères.  719,  736  et  suiv.  C'est  un  lan- 
gage nouveau  inconnu  aux  Pères  et  aux  Scholastiques. 
597  et  suiv.  A  samt  Thomas  et  à  Eslius.  600  et  suiv.  A  Denis 
le  Chartreux.  602,  739,  742.  Réfutation  de  cet  amour 
par  ses. conséquences  dangereuses,  fausses  et  erronées. 
601  ,  604.  Abus  de  chercher  cet  amour  dans  le  Caté- 
chisme du  concile   de  Trente.  6o5  et  suiv.  61 3  et  suiv. 
Explication  des  termes  du  Catéchisme.  6x5  et  suiv.  Er- 
reurs sur  ce  sujet  démontrées  et  réfutées.  616  et  suiv. 
Aucun  théologien,  en  parlant  du  motif  de   l'espérance, 
n'a  jamais  songé  à  cet  amour.  620  et  suiv.  Non  plus  que 
saint  Augustin.  632.  Saint  Anselme.  635.  Saint  Bernard. 
638.  et  Albert  le  Grand.  646.  Propriétés  données  à  l'amour 
naturel,  sans  autorité   de  l'Eaiture.  649  et  suiv.    737. 
Erreur  de  faire  servir  l'amour  naturel  de  principe  aux 
actes  surnaturels.  655  et  suiv.  Excès  de  cette  erreur.  660. 
Réfutation.  661  et  suiv.  Erreur  d'ôter  à  J.  C.  les  effets  de 
l'amour  naturel.  663  et  suiv.  Sa  réfutation.  665  et  suiv. 
Cette    doctrine  tend   à   étendre  le  désir  surnaturel    du 
salut.  670  et  suiv.  Saint  François  de  Sales  cité  à  faux  pour^ 
cet  amour.  686  et  suiv.  Du  sacrifice  absolu  de  l'amour  na- 
turel,' 5^-4^  et  suiv.   Du   silence  de  l'Ecriture  sur   cet 
amour.  77.  Inutilité  de  cet  amour.  78  et  suiv.  182.  M.  de 
Cambrai  le  cherche  en  vain  dans  sainte  Thérèse.  179  et 
suiv.  Dans  l'Imitation  de  N.  S.   196,  198  et  suiv.  200  et 
suiv.  Dans  saint  Thomas   et  dans  Estius,    348   et   suiv. 
Dans  Denis  le  Chartreux  et  saint  Bonaventure.  35o  et 
suiv.  Argument  péremptoire  contre  l'amour  naturel.  ^^— 
353  et  suiv.  Témoignage  d'Albert  le  Grand.  372  et  suiv. 
Argument  de  raison.  458.   Cet  amour  est  condamné  par 
les  Articles  d'Issy.  30-ioi, 

Amour  profane.  Son  désordre  et  sa  bassesse.  38-^1^* 
Il  a  toujours  la  sensualité  pour  fond,  i 4~'^^1-  La  comédie 
ne  le  purifie  pas,  elle  l'excite,  37-^^^ y  544* 

Amolr-propre.  Son  caractère,  /^-432  ei  suiv.  Son  dé- 
guisement^ ses  noms.  ^  3~1 1  •  ^^s  effets.  J<^-362.  Se  fourre 
partout.  3^-347.  Ses  artifices.  389.  Comment  le  faire 
mourir.  ^^-564»  J^-735.  L'amour-propre  est  la  ra- 
cine de  l'orgueil.  09-^19  et  suiv.  Opposition  de  l'amour 


IIO  TABLE 

de  Dieu  et  de  Tamour -propre.  382  et  suiv.  Combien 
l'amour -propre  rend  l'homme  foible.  384.  ïl  ^^^*t  lui 
opposer  le  pur  amour  de  Dieu.  44*^  ^^  suiv.  Le  de'sir  de 
voir  Dieu  n'est  pas  un  acte  d'amour-propre.  J^-629. 
Comment  l'amour-propre  est  entretenu  dans  l'oraison  par 
les  rétloxions.  ^7-172  et  suiv.  Quel  de'sir  du  ciel  peut 
naître  de  l'amour-propre.  372.  Il  s'entretient  par  les  spi- 
ritualite's  outrées.  392  et  suiv.  Retours  de  l'amour-propre 
blâmés  par  les  saints.  172. 

Amour  pur.  Erreur  de  mettre  la  perfection  chrétienne 
dans  un  prétendu  pur  amour.<y^-379etsuiVi  Qui  n'est  ap- 
puyé sur  aucun  passage  de  l'Ecriture.  487  et  suiv.  En  quoi 
consiste  le  pur  amour.  319.  Il  n'exclut  pas  le  désir  du 
ciel.  3o2  et  suiv.  La  récompense  proposée  à  tous  les  justes, 
même  aux  plus  parfaits,  pour  accroître  leur  amour.  3 10, 
317,4^3  etsuiv.  471  et  suiv.  47  5.  Exemple  d'Abraham,  de 
Moïse,  deDavid  et  des  saints. 4 1 7 ,  47  7  et  suiv. Décret  du  con- 
cile de  Trente;  doctrine  de  l'Ecole  sur  la  nature  et  les  motifs 
de  l'amour.  418,4^0.  Vaines  objections  tirées  de  David 
et  de  Daniel.  487.  Du  sens  nécessaire  de  l'Evangile.  489. 
De  la  mort  à  nous-mêmes.  490.  Du  précepte  de  l'abnéga- 
tion. 492  et  suiv.  Erreur  des  nouveaux  Mystiques  sur  ce 
pur  amour.  4'^3,  4^5.  Selon  eux,  il  doit  faire  cesser  les 
désirs  de  la  béatitude.  347.  Un  pareil  amour  est  une  illu- 
sion. 356,  485.  Leurs  subtilités  et  leurs  déguisemens.  4^7 
et  suiv.  Passages  de  saint  François  de  Sales  tronqués  ou 
falsifiés,  sur  le  désintéressement  de  l'amour.  434  et  suiv. 
Sur  l'amour  des  vertus.  445.  Vraie  pratique  du  parfait 
amour.  5 10.  En  quel  sens  on  dit  qu'il  faut  aimer  Dieu  sans 
rapport  à  nous.  5i3.  Difficultés  tirées  des  Spirituels.  5 10 
et  suiv.  Motifs  de  l'amour  pur.  482  et  suiv.  Etablis  par 
cinq  vérités.  522.  Illusion  d'admettre  la  récompense 
comme  objet  de  la  charité ,  et  de  la  rejeter  comme  motif. 
416.  L'amour  pur  des  Mystiques  devient  impie  au  sens 
proposé.  532.  5^— 3oo.  Comment  le  véritable  amour  est 
en  soi  désintéressé.  ^^-556  et  suiv.  En  quel  sens  le  pur 
amour  exclut  toute  autre  chose  que  lui-même.  689.  Er- 
reur luthérienne  de  dire  que  c'est  un  péché  d'aimer  Dieu 
pour  la  récompense.  623  et  suiv.  Que  signifient  les  sup- 
positions impossibles  de  l'amour  pur.  ^^-49,  i83.  Passage 
de  l'ame  au  pur  amour.  i63  et  suiv.  Texte  de  sainte  Thé- 
rèse mal  interprété  sur  le  pur  amour.  186  et  suiv.  Que  si- 
gnifient ces  paroles  :  Il  faut  aimer  Dieu  pour  lui-même  et 
non  point  pour  nous?  259,  366  et  suiv.  Passages  des 
Pères  et  des  théologiens   qui  l'expliquent.  262  et  suiv. 


DES    MATIERES.  III 

Importance  de  cette  question.  267.  Ce  qu'exige  Famour 
que  nous  nous  devons  à  nous-mêmes.  271  et  suiv.  Ce  que 
pensoit  saint  Bernard  de  l'amour  de  Dieu,  en  tant  que 
notre  bien.  294  et  suiv.  Erreurs  de  M.  de  Cambrai  sur 
l'amour  justifiant  et  l'amour  parfait.  298  et  suiv.  Selon 
lui  la  plupart  des  justes  ne  peuvent  atteindre  à  l'amour 
pur.  3o4  et  suiv.  L'amour  pur,  inconnu  de  saint  Augustin, 
au  sens  des  nouveaux  Mystiques.  ^^-358  et  suiv.  Inconnu 
de  saint  Thomas  et  de  saint  Bonaventure.  36o  et  suiv. 
Equivoques  de  M.  de  Cambrai  sur  le  pur  amour  ;  défini- 
tions. 445  ^^  suiv.  Erreurs  évidentes.  447*  Condamnées  par 
l'apôtre  et  par  le  concile  de  Trente.  44^.  Nouvelles  expli- 
cations de  l'amour  pur ,  contraires  au  langaçe  des  saints 
Pères ,  à  la  sécurité  des  saints,  et  à  l'enseignement  desScho- 
lastiques.  453  et  suiv.  462  et  suiv.  La  volonté  de  Dieu  est- 
elle  pour  les  parfaits  le  seul  motif  d'aimer?  4^6.  L'amour 
pur  des  Mystiques,  bien  diflerent  du  vrai  amour  pur  de 
l'Ecole.  30~^^9  ^^  suiv.  Suites  affreuses  de  leur  faux 
amour  pur.  21 1. Principe  et  texte  de  l'Ecriture  contraires 
à  cet  amour  pur.  212.  Vains  argumens  de  M.  de  Cambrai 
en  faveur  de  cet  amour  pur ,  tirés  des  disputés  soutenues 
en  Sorbonne  et  des  thèmes  donnés  au  Dauphin  par  M.  de 
Meaux.  216  et  suiv.  Ce  qu'il  faut  savoir  du  pur  amour. 
i^-5i2. 

AMSDORF  (Nicolas)  consacré  évéque  par  Luther ,  qui 
n'étoit  que  prêtre.  i9~^^* 

ANABAPTISTES: leur  origine.  D'eux  sont  nésleslndé- 
pendans.  ;//-3i3.  Luther,  qui  prêchoit  sans  mission  et 
sans  miracle,  trouve  mauvais  que  les  Anabaptistes  fassent 
la  même  chose.  :/P-64.  Ils  se  joignent  aux  paysans  révol- 
tés, yoy.  Paysans.  Les  Anabaptistes  avoient  enseigné, 
avant  Calvin,  plusieurs  erreurs  qu'il  a  enseignées  depuis. 
19-oQx. 

ANARCHIE  5  tnaux  qui  en  résultent.  36~'^9' 
ANASTASE,   (S.)  pape;  condamne  les  Origénistes, 
après  Théophile ,  patriarche  d'Alexandrie.  ^3~36. 

ANASTASE,  empereur,  persécute  les  Catholiques. 
Baronius  dit  qu'il  fut  excommunié  dans  un  concile  par  le 
papeSymmaque  ;  on  le  traite  toujours  comme  empereur. 
^/-5io.  ^/-436  et  suiv. 

AN\STASE  LE  Bibliothécaire  justifie  la  conduite  du 
pape  (irégoire  II.  3l~^^^  et  suiv.  Il  rapporte  la  condam- 
nation du  pape  Honorms ,  et  fait  néanmoins  son  apologie. 
^2~5o5  et  suiv. 


Il '2  TUBLE 

ANCUS-MARTIUS,  roi  de  Rome,  bâtit  la  ville  d'Ostie. 
SS-^T'  Il  établit  les  cérémonies  sacrées  pour  la  guerre. 
55o, 540. 

ANDRÉ  (S.)  Panégyrique  de  cet  apôtre.  i^-Si'].  Il 
amène  saint  Pierre  à  J.  C.  ^-537.  :/^-539.  Peuples  qu'il 
soumet  à  l'Evangile.  54o.  Combien  il  aimoitla  croix.  547. 
^oy.  Apôtres. 

ANÉANTISSEMENT  (1*)  de  Dieu  pour  l'homme  j 
exige  l*anéantissement  de  l'homme  pour  Dieu.  ^-"^Sg. 
Combien  l'ame  doit  s'anéantir  pour  s'approcher  de  Dieu. 
-j ^-Zi\  et  suiv.  Jusqu'où  s'étend  l'anéantissement  des 
Quiétisles.  ^/-i  i4  et  suiv.  i36. 

ANGÈLE  (laB.)  de  Foligny,  exemple  des  excès  de 
l'amour  dans  les  suppositions  impossibles.  £7-354.  30~ 
346.  Les  Mystiques  ne  peuvent  s'en  autoriser.  347. 

ANGELI  (Jeand'),  Frère  Mineur;  exagère  l'autorité 
du  Pape  j  il  est  censuré  par  la  Faculté  de  Paris.  32-^19- 

ANGES.  Leur  création.  ^-S6.  Leur  chute.  90  et  suiv. 
Persévérance  et  béatitude  des  saints  Anges  :  leur  minis- 
tère. S  ï35.  ^^^"94  et  suiv.  Sept  d'entre  eux  versent  les 
coupes  de  la  colère  de  Dieu.  J-386.  Leur  intercession 
établie  contre  les  Protestans.  246  et  suiv.  Bel  ordre  qui 
règne  entre  eux.  i^-I^g'i,  494*  Quels  soins  ils  prennent 
des  hommes,  i  S"^^^*  Présentent  à  Dieu  nos  besoins 
et  nos  prières.  4'0.  Lui  portent  aussi  nos  crimes.  /^i5 
et  suiv.  Leur  joie  quand  nous  sommes  renouvelés  par  la 
pénitence.  ^ ^-2^1  et  suiv.  Effets  de  leur  charité:  bon- 
heur de  leur  vie.  y  ^—339.  Pourquoi  on  emploie  le  minis- 
tère des  anges  dans  l'oblation  du  saint  sacrifice.  £^~583. 
Origine  du  faux  culte  qu'on  leur  a  rendu  ;  il  est  condamné 
par  les  Pères  et  les  conciles.  /^-i97  et  suiv. 

ANGES-GARDIENS.  Sermon  pour  leur  fête.  16-^9^ 
et  suiv.  f^oy.  Anges. 

ANGLAIS  (les),  peuples  Saxons,  occupent  la  Grande- 
Bretagne  et  lui  donnent  leur  éiom..3ir- 128.  Leur  conver- 
sion. i35 ,  i38. 

ANGLETERRE.  Ses  changemens  depuis  qu'elle  a  aban- 
donné l'unité  catholique .  ^/-3io  et  suiv.  Sa  prétendue 
réformalion  commencée  par  Henri  VIII ,  également  re- 
jetée des  Catholiques  et  des  Protestans.  Ce  que  fait  ce 
prince  pour  établir  sa  réformalion.  i9-^^i'  L'Eglise 
d'Angleterre  fait  schisme  avec  toute  l'Eglise,  en  se  don- 
nant 


I 


DES    MATIÈRES.  ïlS 

nant  pour  chef  son  roi ,  et  en  réglant  sa  doctrine  indépen- 
damment du  reste'  de  TEglise.  Combien  elle  s'écarte  en 
ce  point  de  l'ancienne  Eglise,  i ^-/^5g.  Les  lois  ecclésias* 
tiques  d'Angleterre  faites  sous  Cranmer,  permettent,  eu 
plusieurs  cas,  la  dissolution  des  mariages,  et  d*encontrac* 
ter  d'autres  du  vivant  des  deux  époux.  g^-Ji8i. 

ANGLICANS.  Leurs  diverses  confessions  de  foi  :  quand 
elles  ont  été  faites.  ^£-619  et  suiv.  Elles  diffèrent  entré 
elles  en  plusieurs  points.  628  et  suiv.  Leur  doctrine  sur  le 
chef  de  l'Eglise  anglicane  est  pleine  de  contradictions. 

ANIMAUX.  Pourquoi  les  hommes  veulent  leur  donner 
du  raisonnement.  ^^-3o4.  Dieu  ordonne  et  règle  tout  en 
eux ,  comme  dans  les  plantes.  3og.  En  quoi  les  animaux 
sont  semblables  à  l'homme.  3i2.  Apprennent-ils?  822.  On 
peut  leur  accorder  des  sensations.  328.  Ce  que  c'est  que  les 
dresser.  32g.  Ils  n'inventent  rien.  338.  N'ont  point  la  ré- 
flexion. 343.  Ni  la  liberté.  344*  Combien  la  sagesse  de  Dieu 
paroît  dans  les  animaux.  346.  Ils  sont  soumis  à  l'homme,  et 
n'ont  pas  même  le  premier  degré  de  raisonnement.  347. 
La  ressemblance  des  organes  ne  prouve  rien.  348.  Ce  que 
c'est  que  l'instinct  qu'on  attribue  aux  animaux  :  est-ce  un 
sentiment,  ou  un  mouvement  purement  mécanique  ?  35 1 
et  suiv.  Inconvéniens  de  la  première  opinion.  354*  Com- 
ment on  en  sort.  355.  Comment  la  seconde  opinion  se  tire 
d'affaire.  359.  P^oy,  Corps  ,  Homme. 

ANNATES.  Leur  origine.  32-^02 ,  note.  Le  concile  de 
Baie  les  défend;  ce  qui  s'en  suit.  297  et  suiv. 

ANNE,  mère  de  Samuel.  Son  cantique.  /-lo.  Expli- 
qué. 541. 

ANNE  la  prophétesse;  digne  témoin  de  J.  C.  Pour- 
quoi. ^-45 1. 

ANNE  d'Autriche,  reine  de  France,  mère  de  Louis  XIV. 
Son  éloge.  /^-22i.  /5'-385.  /7-i55.  Sa  préparation  à 
la  mort.  :/ 7-4 14.  Fbj.  Discours. 

ANNEES.  Elles  se  poussent  successivement  comme  des 
flots.  :/ 7-340,605. 

ANNIBAL  passe  en  Espagne  avec  son  père,  i  J-75.  Il 
remplace  Asdrubal.  76.  Il  met  Rome  à  deux  doigts  de  sa 
perte.  77.  Il  ne  peut  soutenir  Carthage,  attaquée  par 
Scipion.  527.  Il  échappe  aux  Romains  par  le  poison.  80. 

ANNONCIATION  de  h  sainte  Vierge  :  élévations  sur  ce 

BOSSUET.    XLIII.  8 


Il4  *  TABLE 

mystère.  ^-274  et  suiv.  Trois  vertus  principales  que  la 
sainte  Vierge  y  fait  paroître.  284.  Serinons  pour  cette  fetei 
i S~'^ll  ^^  suiv.  Foy.  Incarnation,  Marie,  Verbe. 

ANSE  (  concile  d*).  Les  évéques  frança:is  y  déclarent 
nul  un  privilège  obtenu  du  Pape.  J^-3o7,3o8. 

ANSELME  (S.)  archevêque  de  Cantorbéri,  s'oppose 
aux  rois  d'Angleterre,  sans  parler  de  de'position.  Ses 
lettres  à  Waleran ,  partisan  de  l'empereur  Henri  IV.  31 - 
628  et  suiv.  Il  a  le  premier  défini  la  béatitude  par  une 
vue  d'intérêt.  ^7-453. 

ANTECHRIST  (1')  est  désigné  dans  l'Apocalypse.  J- 
473,  478  et  suiv.  527.  Ce  qu'on  en  peut  dire  de  certain. 
678  et  suiv.  Prédiction  de  saint  Paul  mal  expliquée  et 
mal  entendue  par  les  Protestans.  667  et  suiv.  ^-107.  La 
Prostituée  et  la  Babylone  de  l'Apocalypse  ne  désigne  pas 
l'Antéchrist.  3o  et  suiv.  Ses  caractères.  178  et  suiv.  Sa 
persécution.  181  et  suiv.  Sa  séduction.  186  et  suiv.  Le 
Turc  et  le  Pape,  selon  Luther,  sont  deux  Anlechrists.  y^- 
69.  Le  Synode  de  Gap  décide ,  comme  article  de  foi,  que 
le  Pape  est  l'Antéchrist.  0,0-1^5.  Tous  les  papes,  depuis 
saint  Grégoire,  ou  même  depuis  saint  Léon,  sont,  selon 
les  Protestans ,  des  Antechrists.  296. 

ANTHIME.  Fvj.  Agapet. 

ANTIOCHE  (le  concile  d'  )  accepte  l'exposition  de  la  foi 
du  pape  Damase.  J£-566. 

ANTK)GHUS  l'Illustre  entreprend  de  ruiner  le  tem- 
ple et  toute  la  nation  Juive.  SS~^^ ,  25i.  Quel  étoit  son 
dessein  eu  persécutant  les  Juifs.  ^^-286.  Son  orgueil  sans 
borne.  6o5.  Il  meurt  d'une  manière  affreuse.  ^5^-82,  252. 
^^-109,614. 

ANTIOCHUS  SmETES,  est  reconnu  roi  de  Syrie.  33^ 
87.  Ses  succès  contre  les  Parthes.  88.  Il  assiège  et  réduit 
à  l'extrémité  Jérusalem,  qui  est  délivrée  d'une  mianièrâ 
admirable.  254.  U  périt  avec  son  armée.  89. 

ANTOINE  (S.)  explique  l'oraison  non  aperçue.  27" 
173  et  suiv. 

ANTONIN  (S.)  archevêque  de  Florence ,  croit  que  le 
concile  ne  peut  imposer  des  lois  au  Pape,  ni  le  Pape  en 
faire  de  contraires  au  concile.  JJ-399.  Son  sentiment 
sur  l'infaillibilité  du  Pape  discuté.  54 1  et  suiv.  Ses  senti- 
mens  sur  la  comédie.  ^7~586.  Sa  délicatesse  alloit  si  loin 
qu'il  ne  permettoit  même  pas  d'entendre  le  chant  des 
femmes.  588. 


I 


DES    MATIÈRES.  Il  5 

APATHIE.  Comment  elle  se  trouve  dans  les  parfaits. 
Q/-2'26.  Ce  que  les  anciens  en  ont  pensé.  23'2  et  suiv. 

APOCALYPSE.  Merveilles  de  ce  divin  livre.  J-8i.  Ex- 
plication morale  d*après  saint  Augustin.  85.  Sens  litte'ral 
et  prophétique  d'après  le  texte  et  la  tradition.  88.  Chute 
de  Rome  et  de  son  empire  annoncée.  91  et  suiv.  Réfutation 
du  système  des  Protestans.  98.  La  prostituée  de  l'Apoca- 
lypse n'est  pas  une  épouse  infidèle  ni  l'Eglise  corrompue. 
101.  Docteurs  catholiques  et  protestans  qui  regardent  l'A- 
pocalypse comme  accomplie.  io5.  La  fin  du  monde  n*est 
pas  le  seul  objet  de  l'Apocalypse.  106.  Plusieurs  sens  peu- 
vent être  à  la  fois  l'objet  de  la  prophétie.  108.  Il  n'est  pas 
nécessaire  que  les  prophéties  soient  entendues  lorsqu'elles 
s'accomplissent.   11 3.   L'intelligence  des   prophéties  dé- 
pend de  l'esprit  de  Dieu  qui  dispense  ses  lumières  avec 
une  profonde  sagesse.  iiO.  Pourquoi  les  saints  Pères  ont 
usé  de  tant  de  réserve  dans  l'interprétation  de  l'Apoca- 
lypse. 122.  La  tradition  ne  peut  aider  dans  cette  inter- 
prétation. 128.  Abus  que  les  Protestans  font  de  ce  livre. 
i3i.  Doctrine  de  ce  livre  sur  le  ministère  des  anges.  i35 
et  suiv.  Sur  la  puissance  des  Saints.  139.  Des  martyrs. 
140.  Sur  l'efficace  de  leur  prière.  i4i.  Sur  la  connoissance 
que  Dieu  leur  donne  de  ce  qui  arrive  dans  l'Eglise.  142  et 
suiv.  Des  visions  de  saint  Jean.  146  et  suiv.  Division  de 
l'Apocalypse  en  trois  parties.  i52.  Explication  détaillée 
du  premier  chapitre ,  qui  est  comme  l'exorde.  i53  et  suiv. 
Première  partie,  les  Avertissemens.  164.  Seconde  partie, 
les  Prédictions.  Pœmarques  pour  bien  les  entendre,  182. 
Histoire  des  événemens  depuis  saint  Jean  jusqu'à  la  prise 
de  Rome  par  Alaric.  192.  Application  de  ces  remarques 
et  de  cette  histoire  aux  chap.  iv  et  suiv.  jusqu'au  chap.  xx» 
212.  Objection  des  Protestans.  44^  ^^  suîv.  Quels  sont  les 
mille  ans.  465.  Troisième  partie  :  les  Promesses.  494» 
Abrégé  de  toute  l'Apocalypse.  509.  Satan  vaincu  est  le 
sujet  de  ce  livre.  628.  Interprétation   absurde  que  les 
Protestans  font  de  l'Apocalypse.  535.  Babylone  ne  désigne 
point  l'Eglise,  ni  la  Bête,  le  Pape,  553.  Vaines  objec- 
tions des  ministres.  556,  565.  Leurs  illusions,  contradic- 
tions et  absurdités  continuelles.  568  et  suiv.  t)émonstra- 
tion  que  la  destruction  de  la  Prostituée  est  une  chose 
accompHe.  708.  Que  l'Eglise  romaine  est  la  vraie  Eglise. 
711.  Que  la  Babylone,  la  Bête  et  la  Prostituée  ne  peut 
être  une   église   corrompue.  714.  Que  les  ministres  ne 
peuvent  expliquer  les  quarante-deux  mois  de  la  persé- 
cution. 718.  Que  leur  système  se  dément  de  tous  côtés, 


tl6  TABLE 

est  Touvragé  de  la  haine,  et  les  conduit  a  des  extrémite's 
pitoyables.  74^  et  suiv.  En  quel  temps  saint  Jean,  a  écrit 
l'Apocalypse. ^-96.  Plusieurs  desévénemens  qu'il  prédit, 
dévoient  bientôt  arriver.  33.  Les  nombres  de  l'Apocalypse 
sont  des  nombres  mystérieux  qui  ne  doivent  pas  se  pren- 
dre à  la  rigueur.  ^1.  Bossuet  prouve  que  son  jCxplication 
s'accorde  avec  le  texte  et  l'histoire,  et  répond  aux  objec- 
tions de  Verensfels.  96  et  suiv.  L'Apocalypse  est  rejetée 
par  Luther.  Q^-ig'].  Jurieu  et  les  autres  Calvinistes  se 
contrarient  les  uns  les  autres ,  et  se  contredisent  eux- 
mêmes  dans  leurs  explications  apocalyptiques.  328  et 
suiv.  Mède  trouve  l'Anglais  dans  l'endroit  de  l'Apoca- 
lypse où  Jurieu  trouve  le  Français.  Ibid.  et  suiv.  Sédi- 
tieuse explication  de  l'Apocalypse.  lia  Réforme  croit  y 
voir  que  Rome  est  la  Babylone  qu'il  faut  exterminer. 
Qj—3i5,  Remarques  de  l'abbé  de  Langeron  sur  le  Com- 
mentaire de  Bossuet  sur  l'Apocalypse.  ^£-641  et  suiv. 
Béflexions  de  l'abbé  de  Fénélon  sur  le  chap.  ix  de  ce 
livre.  645.  Remarques  de  l'abbé  Desmahis,  648.  ^o^.Béte, 

APOLOGIE  (T)  de  la  Confession  d'Ausbourg,  faite  par 
Melancton,  est  approuvée  de  tout  le  luthéranisme.  ^  ^- 
140.  Elle  met  saint  Bernard,  saint  Dominique  et  saint 
François  parmi  les  saints  Pères  qui  se  croyoient  justifiés 
par  la  foi ,  et  non  par  les  œuvres  ;  et  condamne  les  moines, 
feurs  successeurs,  comme  se  croyant  justifiés  par  les  œu- 
vres sans  la  foi.  i8i. 

APOTRES.  Soin  que  Jésus  prend  d'eux.  /(9-34.  Ils 
font  de  plus  grands  miracles  que  J.  G.  85.  Sont  persécu- 
tés, haïs  d'une  haine  de  religion.  169.  Ils  s'affligent  de 
l'absence  de  Jésus.  i63.  Efi'ets  que  produit  dans  les  apôtres 
la  descente  du  Saint-Esprit.  ^5^-296.  Ils  tiennent  le  con- 
cile de  Jérusalem.  100.  Combien  étonnante  leur  entre- 
prise. /^-i78.  y  ^-554.  Leurs  victoires.  ;/ 4^-180.  Carac- 
tère et  témoignage  des  apôtres.  199.  Leur  doctrine,  et 
les  moyens  qu'ils  emploient  pour  l'établir.  /^-554  et 
suiv.  Les  dons  extraordinaires ,  tels  que  celui  des  mira- 
cles, et  leur  sainteté  ne  dévoient  pas  nécessairement  pas- 
ser à  chacun  de  leurs  successeurs ,  en  vertu  de  la  promesse  : 
Je  suis  avec  vous.  Abus  que  les  Protestans  font  de  ces  dons 
particuliers  et  passagers,  pour  contester  à  l'Eglise  sa  visi- 
bilité, sa  sainteté,  son  infaillibilité.  ££-5oi_,  5i5  et  suiv. 
Les  apôtres  sont  annoncés  dans  le  Psaume  xnv.  /~2o8. 
Ils  prouvent  la  divinité  de  J.  C.  non-seulement  par  les 
miracles,  mais  aussi  par  les  prophéties.  578  et  suiv.  Ils 


DES    MATIERES.  11^ 

appliquent  à  J.  C.  beaucoup  de  passages  des  Psaumes, 
pour  prouver  sa  divinité,  sa  re'surrection ,  etc.  5gi,  SgS^ 
600,  628,  632  et  suiv.  Les  apôtres  ont  toujours  été  de 
bons  citoyens.  36"^^*  Us  recommandent  d'obéir  aux 
princes.  263.  Ils  donnent  pour  marque  de  la  vraie  Eglise, 
son  antiquité.  3oo.  Ce  qu'on  doit  savoir  des  apôtres  et 
des  évangélistes  pour  sanctifier  leurs  fêtes.  ^-277,  279. 

APPEL  du  Pape  au  concile  général.  Il  n'en  est  point 
parlé  dans  la  Déclaration  du  Clergé  :  en  quel  sens  on 

Ï)eut  le  condamner.  ^  J~235  et  suiv.  L'appel  ne  doit  avoir 
ieu  que  dans  les  cas  extraordinaires  où  toute  l'Eglise  est 
bouleversée  :  la  doctrine  contraire  est  odieuse.  32o ,  Sgô. 
On  impute  à  tort  aux  Docteurs  de  Paris  que  le  recourt 
au  concile  soit  toujours  nécessaire.  $97  et  suiv.  En  quels 
sens  les  appels  ont  été  condamnés  par  le  pape  Gélase, 
238  et  suiv.  Pierre  de  Lune ,  schismatique ,  condamne  le 
premier  les  appels  au  concile  ;  sa  bulle  révoquée  à  Con- 
stance. 244*  On  objecte  à  tort  une  bulle  de  Martin  V, 
245.  Bulles  de  Pie  II  et  de  Jules  II,  pour  défendre  les 
appels.  25 1  et  suiv.  Exemples  d'appel  en  différens  temps. 
;9/-i92et  suiv.  SQ-^ilf  ^78  et  suiv.  33-9i>  i4o,  Ho 
et  suiv. 

Appels  comme  d'abus  :  leur  origine.  ^^-363.^ 

APPÉTIT.  Fqy,  Volonté. 

APPLICATION.  Combien  elle  est  nécessaire  à  uA 
prince;  maux  qui  résultent  de  sa  négligence.  34"^^^  et 
suiv. 

ARAGOJTOOIS.  Comment  on  les  reçoit  au  concile  de 
Constance.  ^2~^  ^  ^i  ^^  suiv. 

ARBOUZE  (la  mère  d')  réformatrice  du  Val-de-Grâce. 
Son  éloge.  39--^H- 

ARCADE,  empereur,  excommunié  par  Innocent  I;  la 
pièce  qui  contient  cette  excommunication  est  supposée, 
J/-431 ,  432  note. 

ARCHE  (1')  et  les  autres  sacremens  de  l'ancien  peuple, 
figures  des  choses  célestes  ou  de  l'Eglise.  ;/-32  et  suiv.  De 
quoi  l'arche  d'alliance  étoit  encore  la  figure.  ^-235.  Com- 
ment elle  représentoit  le  Sauveur.  i4^^* 

APJENS.  Combien  ils  ont  varié  dans  leurs  différentes 
confessions  de  foi.  1^-1^.  Leurs  erreurs  sur  le  culte  du  à 
Dieu.  ^^-194.  Voy.  Idolâtrie.  Ils  étoient  en  petit  nom- 
bre en  comparaison  des  Catholiques,  même  sous  le  règne 


Îl8  TABLE 

de  Constance.  31"^^^*  I^  ^^t  plus  aisé,  selon  Jurieu,  de 
se  sauver  dans  leur  secte  que  dans  l'Eglise  catholique. 
^/-i94.  Ce  ministre  accusé  par  ses  confrères  d'enseigner 
•  le  pur  arianisme.  ^£-io.  Jurieu  fait  arianiser  les  Pères 
des  trois  premiers  siècles,  et  le  concile  de  Nicée.  94.  Les 
Ariens  et  les  Sociniens  n'ont  jamais  rien  dit  de  si  extra- 
vagant, que  ce  que  ce  ministre  fait  dire  aux  auciensPères. 
134.  L'Eglise,  quoi  qu'en  dise  Basnage,  ne  varia  jamais  du 
temps  de  l'arianisrae;  elle  persista  toujours  dans  sa  même 
doctrine;  elle  conserva  son  étendue  par  toute  la  terre,  et 
ne  cessa  de  reprocher  aux  Ariens  leur  nouveauté.  S^S. 

ARISTOTE.  Sentiment  de  ce  philosophe  sur  le  théâtre. 
Il  n'y  admet  point  la  jeunesse  pour  y  voir  ni  les  comédies 
ni  les  tragédies.  37^^!^' 

ARIUS.  Combien  son  hérésie  éprouva  d'obstacles  de  la 
part  de  saint  Alhanase  et  de  saint  Hilaire.  i  ^-Sni. 

ARLES  (  le  concile  d'  )  décide  des  questions  impor- 
tantes. J^-6oi ,  602.  Il  n'a  pas  décidé  celle  de  la  rebap- 
tisation  ;  c'est  plutôt  celui  de  Nicée.  ^^-3o  et  suiv. 

ARMÉES,  ARMES.  Voy.  Guerre. 

ARMENIENS  (les),  sujets  de  la  Perse,  se  donnent  aux 
Romains.  Basnage  les  cite  pour  autoriser  les  révoltes 
contre  les  souverains  r  sont-ils  condamnés  par  la  loi  de 
Dieu?  ^/-5ii  et  suiv. 

ARMINIUS  (Jacques)  combat  les  excès  des  Calvinistes 
par  d'autres  excès  :  il  établit  le  pur  pélagianisme ,  et  fa- 
vorise les  Sociniens.  ^(5?-35o.  Goniar,  rigoureux  Calvi- 
niste ,  s'oppose  à  lui.  Les  églises  calviniennes  forment 
deux  partis  opposés ,  sous  les  noms  de  Remontrans  et  de 
Coùtre-remontrans.  35 1.  J^oy,  Remontrans.  Arminius  pré- 
fère les  sentimens  que  saint  Augustin  a  rétractés  à  ceux 
qu'il  a  toujours  soutenus.  J'-3i6  et  suiv. 

ARNAUD  de  Bresse  trouve  des  erreurs  dans  les  dogmes 
de  l'Eglise,  qu'il  entreprend  de  réformer.  Saint  Bernard 
s'y  oppose.  /^-34.  Voy,  Bernard  (S.) 

ARNAULD  (Antoine)  docteur  de  Sorbonne,  réfute  la 
lettre  de  M.  Spon  sur  l'Antiquité  de  la  religion,  37~'^ïg» 
Estime  que  fait  Bossuet  de  cette  réfuta'tion.  l'ii.  11  com- 
pose V Apologie  des  Catholiques  contre  Jurieu.  32~99y 
note.  37^'^i^'  11  donne  le  traité  des  vraies  et  des  fausses 
Idées  y  contre  Malebranche.  283.  Bossuet  souhaitoit  que 
ces  ouvrages  se  répandissent,  pour  le  bien  de  l'Eghse. 
284.  A  la  demande  du  prélat ,  il  travaille  à  une  réfutation 


DES    MATIÈRES.  Iig 

du  Traité  de  la  Nature  et  de  la  Grâce  du  P.  Malebran- 
che.  283,  288.  Plusieurs  gens  doctes,  éblouis  du  savoir 
de  ce  docteur ,  s'en  servoient  pour  rabaisser  Taulorké  des 
jugemens  de  l'Eglise.  166.  Arnauld  félicite  Bossuet  du 
dessein  qu'il  avoit  d'écrire  pour  la  défense  de  saint  Au- 
gustin contre  Richard  Simon ,  et  lui  demande  son  juge- 
ment sur  divers  écrits.  42-^^9' 

ARNOUL  (S.)  évêque  de  Metz,  père  d'Ansegise  , 
maire  du  palais,  et  tige  des  rois  de  la  seconde  race.  J/- 
523  et  suiv. 

ARNOUL,  évèque  de  Lisieux ,  témoigne  que Tempire 
d'Allemagne  dépend  de  l'Eglise  romaine.  J2-34. 

ARTICLES  fondamentaux ,  selon  les  Calvinistes.  Toutes 
leurs  disputes  avec  les  Luthériens  ne  leur  paroissent  pas 
être  sur  des  points  fondamentaux ,  au  lieu  que  celles  qu'ils 
ont  avec  les  Catholiques  roulent  sur  ces  points.  5(9-4ï2. 
Absurdités  avancées  par  Jurieu ,  au  sujet  des  articles  fon- 
damentaux et  non  fondamentaux.  ^/-2o6,  207.  LesSoci- 
niens  demandent  aux  Réformés  qu'on  leur  fasse  voir  par 
l'Ecriture  quels  sont  ces  articles.  Jurieu  avoue  qu'il  ne  le 
peut.  ^£-214.  Trois  caractères  qu'il  propose  pour  les  dis- 
tinguer :  inutilité  des  deux  premiers;  extravagance  du  troi- 
sième. 21 5  et  suiv.  Jurieu  veut  encore  qu'on  distingue  les 
articles  fondamentaux  par  leur  liaison  avec  la  fin  de  la  reli- 
gion. Sa  foiblesse  sur  ce  point  contre  les  Sociniens.  Sa  preuve 
se  détruit  d'elle-même.  ^  /  -226.  La  doctrine  de  la  "Grâce  et 
de  la  Présence  réelle,  sur  laquelle  les  Calvinistes  et  IcsLuthé- 
riens  pensent  dififéremment,  fait  tomber  toutes  les  preuves 
de  Jurieu  sur  les  articles  fondamentaux.  Sa  chicane  à  ce 
sujet  détruite.  5(9-4' !•»  4'^'  Sur  quoi  est  fondé  le  pré- 
tendu goût  des  articles  fondamentaux.  Absurdités  de  Ju- 
rieu. 55-241.  C'est  se  moquer  du  genre  humain,  de 
vouloir  qu'il  croie  par  goût  la  Trinité  et  l'Incarnation. 
242«  On  peut  admettre  la  distinction  d'articles  fondamen- 
taux et  non  fondamentaux ,  mais  dans  un  sens  bien  diffé- 
rent de  Jurieu.  26~^1  '  et  suiv. 

ARTS.  Quels  furent  les  premiers  :  Noé  les  conserve. 
3S~^  I ,  i3.  En  quoi  les  arts  diffèrent  des  sciences.  34" 
110.  Quels  sont  les  principaux,  i  n .  Leur  fécondité.  ^-55. 
A  quoi  ils  tendent.  ^5'-623. 

ASAPH  ,  un  des  auteurs  des  Psaumes.  /-60.  Est-il 
l'auteur  de  ceux  qui  portent  son  nom?  28g  et  suiv. 

ASCElSfSIO]?^  de  notre  Seigneur.  Explication  du  mys- 


120  TABLB 

tère  de  cette  fête.  ^-247  et  suiv.  Triomphe  de  J.  C.  en 
ce  jour.  ^^-88.  Pourquoi  J.  G.  rend  ses  disciples  témoins 
de  son  Ascension.  117.  Ce  que  comprend  ce  mystère. 
i^-56o.  39-'^Qo, 

ASCÈTES.  Chre'tiens  dans  le  célibat  qui  suivoient  toute 
la  perfection  du  conseil  de  Tapotre.  :/^-4^9' 

ASSASSINATS  commis  dans  la  Réforme ,  avec  autori- 
sation par  les  ministres  :  exemples,  l'assassinat  du  duc  de 
Guise  et  plusieurs  autres.  £/-56si. 

ASSEMBLÉES  de  charité.  Sermons  ou  Exhortations 
que  Bossuet  y  a  prêches,  //-i ,  16.  i S-'^i^'  i 4-~'^^^' 

ASSOMPTION  de  Marie.  Sermons  pour  cette  fête. 
i S~^^^'  Combien  glorieuse  et  réjouissante  pour  les  es- 
prits célestes,  ^n  et  suiv. 

ASSUÉRUS  ,    roi  de  Perse.   Sa   foiblesse  fait  pitié. 

ASSYRIENS.  On  a  très-peu  de  choses  certaines  tou- 
chant leur  premier  empire.  3S~^^y  49?  47^*  Sémiramis 
l'augmente.  Ibid.  Sa  chute.  32.  Leur  second  empire.  Ibid. 
Ils  détruisent  le  royaume  d'Israël.  3i ,  33.  Foy,  Baby- 

LONE,   NlNlVE. 

ATHALIE  usurpe  le  royaume  de  Juda  :  sa  mort.  ^^-^ 
28,  2g.  L'exemple  de  sa  déposition  prouve-t-il  l'autorité 
du  Pape  sur  le  temporel.  ^/-2i5,  309,  3 10. 

ATHANASE  (S.)  patriarche  d'Alexandrie,  fait  par  ses 
longues  souffrances  l'admiration  de  l'Eglise.  3^—^  i^-  I^ 
excommunie  un  gouverneur.  3/-354.  Déclare  qu'on  doit 
obéir  à  l'empereur  Constance,  quoiqu'il  persécutât  les  Ca- 
tholiques. 4i4-  Belle  lettre  de  ce  Père,  sur  l'usage  qu'on 
peut  faire  des  Psaumes.  /-72  et  suiv.  Il  prouve  la  divi- 
nité de  J.  C.  par  ce  texte  :  Je  vous  ai  engendré  aujour- 
d'hui, 588  et  suiv.  Il  prouva  aux  Ariens  la  nouveauté  de 
leur  doctrine,  et  que  la  foi  du  concile  de  Nicée  étoit  celle 
dans  laquelle  les  martyrs  avoient  versé  leur  sang.  ^/-58. 
Sa  sublime  théologie  sur  l'unité  de  Dieu,  dont  les  trois 
personnes  se  rapportent  à  un  seul  principe.  ^^-65.  Sen- 
timent de  saint  Athanase  sur  la  cause  de  l'idolâtrie.  38^ 
286  et  suiv.  Selon  lui,  avoir  plusieurs  dieux,  c'est  n'en 
avoir  point 5  et  ainsi,  l'idolâtrie  étant  partout,  il  y  avoit 
partout  une  espèce  d'athéisme.  288. 

ATHÉES.  Il  y  en  a  de  diverses  sortes  j  combien  insen- 
sés. i-110.  ii-id^iy  181  et  suiv,  /^o)'.  Incrédules. 


DES    MATIERES,  121 

ATHÉNAGORE  et  les  anciens  Pères  calomnie's  par 
Jurieu,  comme  ne  croyant  pas  Dieu  immuable  j  justifie's 
par  les  propres  paroles  d'Athénagore;  et  non-seulement 
par  les  Catholiques ,  mais  même  par  les  plus  savans  Pro- 
testans.  ^/-46.  Il  est  attaqué  par  Jurieu,  comme  ensei- 
gnant deux  nativités  du  Verbe.  On  le  j  ustifie  par  ses  propres 
paroles ,  que  ce  ministre  falsifie.  ^£-io5.  Son  dessein  étoit 
de  prouver  aux  Païens ,  que  les  Chrétiens  ne  sont  pas  des 
alliées ,  comme  les  Païens  le  supposoient.  1 1 1 . 

ATHÉNIENS.  Leur  ville  fondée  par  Cécrops.  S^-iB* 
Thésée  forme  leur  gouvernement.  2.2.  Ils  abolissent  là 
royauté,  et  créent  des  archontes.  24,  3i ,  34.  Us  répandent 
leurs  colonies  dans  l'Asie.  24.  Pysistrate  s'empare  de  l'au- 
torité parmi  eux.  3g.  Ils  chassent  Hipparque  son  fils,  et 
éteignent  la  tyrannie.  52,  Ils  battent  les  Perses  à  Mara- 
thon. 54.  Ils  font  la  guerre  aux  Lacédémoniens ,  qui  sous 
la  conduite  deLysandre  prennent  Athènes.  64.  Sont  battus 
à  Chéronée  par  Philippe.  66.  Caractère  des  Athéniens, 
495. 

ATTENTION.  Sa  nature  5  ses  effets  immédiats  sur  1© 
cerveau.  ^^-233  et  suiv.  Son  effet  sur  les  passions.  1/^.1 . 
Combien  l'attention  est  nécessaire  aux  princes,  48  et  suiv,- 

36-^91- 

ATTILA,  roi  des  Huns,  désole  l'univers  avec  une  ar^ 
mée  immense,  ^^-iig.  Quel  coup  il  frappa  sur  l'empire 
romain.  J-S^S. 

ATTON ,  évéque  de  Verceil ,  prouve  qu'on  doit  l'obéis- 
sance même  aux  méchans  princes.  J/-5o2. 

ATTRAIT.  Il  faut  suivre  celui  que  Dieu  donne.  39"^ 
i85,  191,217,285,  325,326,  338,339,  354,366,386, 
G^i.  Le  distinguer  du  consentement.  4i5. 

ATTRIBUTS  divins.  Doctrine  des  Quiétistes  sur  ce 
sujet,  S/~94«  Doctrine  de  saint  Clément  d'Alexandrie, 
96.  Ces  attributs  proposés  dans  le  Symbole  pour  être 
crus  distinctement.  99  et  suiv. 

ATTRITION.  Sa  nature  et  sa  vertu,  ^•r-498  et  suiv. 
Fo)^.  Contrition. 

AUBERTIN  (Edme)  ministre  protestant,  dit  fausse- 
ment que  Claude  Seyssel ,  archevêque  de  Turin ,  qui  dé- 
taille et  combat  les  erreurs  des  Vaudois ,  n'avoit  osé  atta- 
quer leur  opinion  contraire  à  la  transsubstantiation  et  à  la 
présence  réelle.  Ils  pensoient  comme  l'Eghse  sur  ce*  deux 
points.  2(9-1 57. 


122  TADLE 

AUGUSTE  gagne  ïa  bataille  d'Aclium,  et  se  rend 
maître  de  tout  l'Empire.  3S'-9^y  9^?  ^47' 

AUGUSTIN  (S.)  éclaire  l'Eglise  par  ses  écrits,  et 
confond  les  hérétiques.  ^jT-i^ô.  En  écoutant  avec  plaisir 
l'éloquence  de  saint  Ambroise,  il  remporte  la  semence 
des  scrupules  qui  produisirent  ensuite  sa  conversion.  J/- 
36i.  Eloge  de  ce  saint  :  combien  dur  étoit  son  esclavage 
dans  la  liberté  des  enfaris  du  monde  :  Dieu  le  convertit. 
//-58  et  suiv.  Doctrine  de  ce  Père  sur  la  grâce  dévelop- 
pée dans  V As>ertissement  sur  le  livre  des  Réflexions 
morales,  ^-206  et  suiv.  Saint  Augustin  est  accusé  d'être 
novateur  par  Grotius,  par  R.  Simon,  et  ensuite  par 
l'abbé  Dupin.  4"^^!'  S-^^  ?  i9)  ^Sg  et  suiv.  ^(9-5o5.  On 
le  justifie  de  cette  accusation.  ^-^9'^  ?  497  ^^  suiv.  5^— 12 , 
17  et  suiv.  Malignité  de  R,  Simon  contre  ce  saint  Docteur. 
^-579.  Il  est  accusé  d'erreur  sur  la  nécessité  de  l'Eucha- 
ristie, et  sur  le  péché  originel.  5^-32.  Justifié.  34,  38,  ^'Jt 
et  suiv.  Insulté  par  R.  Simon.  227,  232,  243  et  suiv.  Son 
amour  pour  l'Ecriture  sainte.  234  ^t  suiv.  Usage  admi- 
rable qu'il  en  a  fait.  236  et  suiv.  Caractère  de  ce  Père.  245. 
Son  autorité  sur  la  niiatière  de  la  grâce.  ^-495.  S'opposer 
à  ce  saint  Docteur  sur  la  matière  de  la  grâce ,  c'est  s'oppo- 
ser à  l'Eglise.  5'-265.  Il  est  chargé  de  la  cause  de  l'Eglise 
contre  les  Pélagiens.  267.  Démonstration  qu'il  n'a  défendu 
que  l'ancienne  et  véritable  doctrine.  269.  Il  est  vénéré  de 
l'Orient  comme  de  l'Occident,  et  invité  en  particulier  au 
concile  d'Ephèse.  272.  Sa  pénétration  et  son  autorité.  276. 
Le  pape  saint  Célestin  prononce  qu'Augustin  est  le  défen- 
seur de  l'ancienne  doctrine.  278.  Raisons  de  ce  jugement. 
281.  Quatre  papes  et  quatre  conciles  ont  prononcé  la 
même  chose.  284.  Toute  l'Eglise  a  toujours  pensé  ainsi. 
287,  290,  292.  Tradition  constante  de  tout  l'Occident  en 
faveur  de  l'autorité  de  ce  saint  Docteur.  295.  Témoignage 
des  ordres  religieux  et  de  toutes  les  écoles.  299.  Injustice 
de  R.  Simon ,  qui  préfère  les  sentimens  que  ce  Père  a  ré- 
tractés à  ceux  qu'il  a  toujours  soutenus.  3 12.  Usage  qu'a 
fait  saint  Augustin  de  l'autorité  des  Pères  qui  l'ont  précédé. 
320.  Quoi  qu'en  dise  Grotius,  saint  Augustin  tenoit  la 
même  doctrine  sur  la  grâce  avant  sa  dispute  avec  les  Pé- 
lagiens. 322.  Il  la  tenoit  aussitôt  après  sa  conversion ,  et 
avant  l'examen  de  la  question.  324.  La  preuve  en  est  au 
livre  de  ses  Confessions.  329.  Dans  ses  premières  lettres 
et  ses  premiers  écrits.  33 1.  Il  tombe  dans  l'erreur  sur  la 
gratuité  de  la  grâce,  en  commençant  à  approfondir  la 
question.  336.  Il  en  sort  bientôt.  339.  Se  reprend  lui- 


DES    MATIÈRES.  123 

même  dans  ses  Rétractations.  34i.  Et  devient  capable  de 
de'fendre  la  vraie  doctrine.  344-  Ses  changemens  ne  font 
qu'augmenter  son  autorité.  348.  Nouveaux  témoignages 
des  auteurs  catholiques  en  faveur  de  saint  Augustin.  349. 
Témoignages  remarquables  de  plusieurs  savans  Jésuites. 
354.  Accusations  odieuses  de  R.  Simon.  359  ?  ^^4  ?  ^69. 
Force  de  la  logique  de  saint  Augustin  contre  Julien  d'E- 
clane.  372.  Avantages  qu'il  a  tirés  du  texte  grec  contre  son 
adversaire.  376,  378.  Ainsi  que  des  Pères  et  commen- 
tateurs grecs.  385.  Ce  Père  n'a  enseigné  sur  le  péché 
originel  que  la  doctrine  de  toute  l'Eghse.  391.  A  admis, 
dans  le  sens  de  l'Eglise,  une  grâce  eflicace.  553  et  suiv. 
618.  N'a  point  fait  Dieu  l'auteur  du  péché.  6i4,  616. 
Tradition  constante  de  sa  doctrine  sur  la  prédestination. 
639.  Concihation  de  sa  doctrine  avec  celle  des  anciens.  7 1 7. 
S.  Augustin  soutient  sur  la  justification ,  contre  les  Pé- 
lagiens,  la  même  doctrine  que  nous  soutenons  contre  les 
Protestans.  ^^-87.  Il  enseigne  que  les  péchés  étoient  dé- 
truits dans  les  justes,  bien  qu'il  n'y  ait  point  de  justes  qui 
ne  soient  pécheurs.  92.  Il  soutient  en  plusieurs  endroits 
que  la  régénération  en  J.  C.  nous  justifie,  97.  Que  la  foi  est 
]e  principe  de  notre  justification.  io3,  109,  m.  Que  la 
convoitise  dans  les  justes  ne  détruit  pas  la  sainteté.  \ii , 
127.  Sa  doctrine  sur  le  mérite  des  œuvres.  i33.  Les  Ré- 
formés le  citent  en  faveur  de  la  justice  imputative ,  qu'il 
n'a  ni  connue  ni  enseignée.  Melancton  traite  d'imagination 
la  doctrine  de  ce  Père  sur  la  justification  du  pécheur.  iQ- 
3o5.  Ce  saint  Docteur  n'a  pas  innové  dans  le  culte  qu'il 
faut  rendre  aux  saints,  comme  le  lui  reproche  Daillé. 
iS~l^'  Il  enseigne  qu'en  offrant  le  sacrifice  sur  le  corps 
des  samls ,  ce  n'étoit  pas  à  eux  qu'on  l'offroit ,  ni  lorsqu'on 
en  faisoit  mémoire  au  milieu  des  saints  mystères,  on  ne 
prioit  pas  pour  eux ,  mais  on  les  conjuroit  de  prier  pour 
nous.  82.  Il  range  les  Manichéens  parmi  les  Gentils ,  et  ex- 
pose une  partie  de  leur  doctrine.  194.  Règle  qu'il  donne 
pour  connoître  les  véritables  traditions.  5o8.  Jurieu  falsifie 
un  passage  de  ce  Père,  pour  lui  faire  dire  que  l'Eglise  ap- 
prend de  nouvelles  vérités.  ^(9-3 1. Saint  Augustin  prouve 
au  contraire,  contre  les  Pélagiens,  que  la  foi  de  l'Eglise 
n'a  jamais  varié.  £/-65.  Saint  Augustin  est  contraire  à  la 
contemplation  perpétuelle.  57~73  ,  445 ,  446.  Quelle  est 
selon  lui  la  règle  de  la  volonté  de  Dieu.  147.  Sa  doctrine 
sur  la  persévérance;  qu'il  faut  la  demander  pour  l'obtenir. 
21 1  et  suiv.  Sur  les  effets  de  la  grâce.  221,  421.  Il  n'a  pas 
connu  l'oraison  passive.  288  et  suiv.  Ce  qu'il  dit  du  parfait 


124  TABLE 

abandon.  4iS  et  suiv.  Son  sentiment  sur  Tamour  pur* 
473  et  suiv.  Sur  les  suppositions  impossibles.  4^3.  Effort 
qu'il  admet  comme  nécessaire  dans  l'opération  du  libre 
arbitre.  4*^1?  443.  Sa  doctrine  sur  le  Pater.  464  et  suiv. 
Quels  sont,  selon  lui,  les  devoirs  de  la  charité  et  de  la 
justice.  4B0  et  suiv.  Quatre  principes  de  ce  saint  docteur 
sur  la  béatitude  en  tant  que  motif  de  nos  actions.  ^Q- 
3îi6.  Sommaire  de  sa  doctrine  sur  la  béatitude  eu  général. 
356.  Il  n'a  point  connu  le  pur  amour,  au  sens  des  nou- 
veaux Mystiques.  358. 

Réflexions  de  saint  Augustin  sur  la  chute  de  Rome.  J- 
20g,  439.  Ce  Père  pose  pour  principe,  que  jamais  les 
sujets  ne  sont  en  droit  de  prendre  les  armes  contre  leur 
souverain;  et  que,  s'ils  en  sont  persécutés  injustement,  ils 
n'ont  point  d'autre  parti  à  prendre  que  de  souffrir,  ^i- 
5o5.  Il  prouve  que  les  Chrétiens  doivent  obéir  même  aux 
méchans  princes  :  exemple  de  Julien.  ^/-4o4,  ^^^'  Ce 
qu'il  pense  de  la  contestation  du  pape  saint  Etienne  avec 
saint  Cyprien,  142  et  suiv.  On  examine  le  passage  de  ce 
Père  :  La  cause  est  finie.  33-1  ^^  ^^i^*  ^^  qu'on  lui  prête 
sur  le  pape  Zozime  n'est  pas  exact.  109,  note.  Saint  Au- 
gustin avoit  cru  d'abord  qu'il  ne  falloit  pas  contraindre  les 
Donatistes  :  ce  qui  le  fit  changer  de  sentiment.  J^-2o5, 
T^oy.  Donatistes. 

En  quoi  consiste  la  véritable  psalmodie ,  selon  ce  Père* 
:/-75.  Quel  en  est  le  meilleur  usage.  78.  Il  mettoit  en 
doute  s'il  falloit  laisser  dans  les  églises  un  chant  harmo- 
nieux, de  peur  d'affoiblir  par  là  la  vigueur  des  âmes.  37" 
577.  En  quoi  il  fait  consister  le  vrai  bonheur  des  rois. 
i^-625. 

AUGUSTIN  (S.)  moine,  envoyé  par  saint  Grégoire  le 
Grand,  convertit TAngleterre.  35^-i35. 

AUMOINE.  Sa  nécessité  et  son  mérite.  7-294-  ^-394» 
i  3-'^^'^  et  suiv.  Refus  de  faire  l'aumône ,  crime  capital. 
^^-277.  Efficacité  de  l'aumône.  286.  Combien  il  est 
doux  de  faire  l'aumône.  /  J-ii55.  Qu'il  faut  retrancher  de 
ses  convoitises  pour  faire  l'aumône.  258.  Motif  de  faire 
l'aumône,  en  considérant  J.  C.  dans  les  pauvres.  261  et 
suiv.  Vices  à  éviter  touchant  l'aumône.  :/5^-6oi,  602. 
J^qy.  Pauvres,  Riches. 

AURÉLIEN,  empereur, triomphe deZénobie.  J^'-iio, 
Sa  colère  lui  cause  la  mort,  m . 

AUSBOURG  (Diette  d')  tenue  par  l'empereur  Charles  V. 


DES    MATIÈRES.  123 

Les  Protestans  y  donnent  différentes  confessions  de  foi. 
i  9-1^3'  ^oy.  Confessions  de  foi. 

AUSTÉRITÉS.  Elles  sont  salutaires.  :/7~65.  Combien 
on  doit  en  user  mode're'ment.  3<¥"-436,  44^»  5<^i>  ^17, 
571,  575,  612,643,  678.  J9-47I-  Préférer  la mortifica^ 
lion  du  cœur.  476.  Se  contenter  de  celles  de  la  règle.  4B3 , 
5^3.  Consulter  le  confesseur  là-dessus.  664. 

AUTEURS.  Louanges  que  le  monde  donne  aux  grands 
auteurs  :  comment  Dieu  les  récompense  et  les  punit  tout 
ensemble.  J(^-/^o3.  Les  auteurs  profanes  n'ont  point  de 
goût  à  qui  connoît  J.  C.  J^-655. 

AUTORITÉ.  La  première  qui  ait  été  exercée  parmi  les 
hommes  est  l'autorité  paternelle.  ^^-63.  Caractères  essen- 
tiels de  l'autorité  royale.  84  etsuiv.  P^oj,  Gouvernement, 
Prince,  Rois, 

Autorité  de  l'Église  (T),  établie  par  J.  C.  pour  nous 
transmettre  les  Ecritures,  nous  apprendre  leur  sens  véri- 
table, décider  toutes  les  questions  épineuses  d'une  manière 
irrévocable,  infaillible.  ^<y-i4i.  Sentimens  des  Protestans 
sur  l'autorité  de  l'Eglise  ;  leurs  variations  sur  ce  point  de 
doctrine.  145.  Déclaration  du  synode  de  Charenton,et 
autres  sur  cette  matière.  Ibid.  et  suiv.  L'assujettissement 
à  l'autorité  de  l'Eglise  est  le  vrai  remède  aux  absurdités 
où  l'on  se  jette,  en  suivant  son  propre  esprit.  ^£~43o. 
Soumission  à  l'autorité  de  l'Egbse  exigée  par  les  Protes- 
tans comme  par  les  Catholiques.  QS-'^^i-  Preuves  tirées 
de  leurs  consistoires  et  de  leurs  synodes.  265  et  suiv.  Doc- 
trine des  Protestans  sur  l'autorité  de  l'Eglise.  278.  Elle 
ne  peut  être  soutenue ,  sans  qu'on  en  conclue  qu'un 
particulier  peut  mieux  juger  de  la  foi  que  l'Eglise  univer- 
selle. 286.  L'autorité  de  l'Eglise,  rejetée  dans  la  spécula- 
tion par  les  Protestans,  est  reconnue  dans  la  pratique, 
îfouvelle  preuve  qu'on  en  apporte.  334-  Vaines  subti- 
lités qu'ils  allèguent  pour  fronder  la  conséquence  qu'on 
en  tire.  335  et  suiv.  L'autorité  du  saint  Siège  et  de  l'épis- 
copat  établie  par  J.  C.  reconnue  par  toutes  les  Eglises , 
enseignée  parles  saints  Pères,  nécessaire  pour  l'unité.  /^^ 
i5i.  f^oy.  Eglise,  Pape. 

Autorité  {de  l')  des  jugemens  ecclésiastiques ,  où  sont 
notés  les  auteurs  des  schismes  et  des  hérésies;  dessein  de 
Bossuet  en  composant  cet  ouvrage  :  comment  il  a  disparu. 
^7-166 ,  et  noie,  Voy.  Eglise,  Jansénisme. 

AUTRICHE.  Caractère  de  cette  maison.  / 7-383. 


126  TABLE 

AUXILIUS,  prêtre  de  Rome,  dit  qu'on  ne  doit  pas 
obéir  aux  ordres  injustes  des  papes.  33'~9^  etsuiv. 

AVARICE  (  r  ) ,  passion  détestable.  ;/  3-49^.  Ses  effets, 
//-'i-j'i.  Il  faut  la  déraciner.  ^-72.  Par  quel  moyen.  77. 
Les  richesses  ne  la  guérissent  point,  j  Q-^'iô.  Plusieurs 
sortes  d'avarice.  81.  /^-333.  L'avarice  est  une  idolâtrie. 

A  VENT.  Ce  que  c'est  que  ce  saint  temps.  ^-217 
et  suiv. 

AVERTISSE  MENS  aux  Protestans  sur  les  lettres  du 
ministre  Jurieu ,  coniie  l'Histoire  des  variations.  Tôm.  £/ 
et  22. 

AVEUGLEMENT.  Comment  représenté  dans  l'Ecri- 
ture. /^-i49.  Notre  aveuglement  aussi  grand  que  celui 
des  Juifs,  i  3-5i6. 

A  FIS  AUX  RÉFUGIÉS,  L'auteur  de  cet  ouvrage, 
quoique  Protestant ,  montre  les  égaremens  où  la  Réforme 
s  est  jetée,  en  attaquant  la  majesté  des  rois  et  la  tran- 
quillité des  Etats.  ^y-6o5,  606. 

AZPILCUETA  (  Martin  ) ,  appelé  aussi  Navarrus ,  ne 
décide  rien  sur  la  supériorité  du  Pape  ou  du  concile. 
i/-53.  Ji-475. 

B 

BABEL  (tour  de).  C'est  l'ouvrage  de  l'orgueil.  ^--201. 
Dieu  y  frappe  le  genre  humain  par  la  confusion  des 
langues.  i5'-i2,  175. 

BABYLONE,  fondée  par  Nemrod.  ^^-i3.  Son  royaume 
établi  par  Bélésis.  33.  Sa  puissance  s'augmente  souiS  Nabo- 
polassar.  37.  Elle  est  prise  par  Cyrus.  39,  232,  482.  Beauté 
de  cette  ville  :  caractère  de  ses  peuples.  479*  Babylone 
représente  Rome  dans  l'Apocalypse.  3-9 1*  Sa  chute  dans 
l'Apocalypse  est  celle  de  Rome  sous  Alaric.  653  et  suiv. 
Caractères  des  deux  cités ,  Babylone  et  Jérusalem.  /  /-609. 

BAGOT  (Jean)  Jésuite.  Son  livre  sur  le  droit  des  évé- 
ques,  dénoncé  à  l'assemblée  du  Clergé  de  i655.  Il  se  ré- 
tracte. 3^-612  et  suiv. 

BALE.  Cette  ville  désignée  pour  la  tenue  d'un  concile 
général.  ^£-270  et  suiv.  Les  premières  sessions  de  ce 
concile  sont  légitimes,  de  l'aveu  de  Bellarmin,  etc.  SI" 
g6  et  suiv.  Quel  est  le  sens  de  ses  décrets  sur  le  tempo- 
rel. 3S"43.  Il  renouvelle  les  décrets  de  la  quatrième  et 


DES    MATIERES.  IQ."] 

cinquième  session  du  concile  de  Constance.  i34  ,  274.  His- 
toire du  premier  différend  entre  le  pape  Eugène  IV  et  le 
concile.  278  et  suiv.  Le  Clergé  de  France  ne  défend  pas 
les  dernières  sessions  du  concile.  3o8.  Pourquoi  il  n'est; 
plus  regardé  comme  œcuménique  depuis  la  session  vingt- 
cinquième.  329  et  suiv.  Il  se  transfère  à  Lausane,  et  se 
dissout.  336  et  suiv.  P^oy.  Eugène  IV,  Amédée. 

Le  concile  de  Bâle  accorde  quatre  articles  aux  Calixtins, 
2(9-'^'^'^*  Comment  il  parvint  à  réunir  les  Bohémiens  sé- 
parés à  l'Eglise.  25'~4oo.  Sa  condescendance.  47B  et  suiv. 
558.  Sentence  exécutoriale  des^  légats  du  concile  au  sujet 
du  traité  conclu  avec  les  Bohémiens.  3^-202  et  suiv.  Ex- 
plication de  ce  fait.  222,  292.  f^qy.  Confessions  de  foi. 

BALTASAR,  roi  de  Babylone,  périt  au  milieu  d'une 
f(3te,  en  punition  de  ses  profanations.  SS"'^^^*  36~^^'^' 

BAPTÊME.  En  quoi  il  consiste,  et  ses  cérémonies.  ^- 
37  et  suiv.  Ses  eflfets.  ^/-223.  ^£-11 5.  16-^^'  En  quoi 
il  diffère  de  la  pénitence.  ^^-271.  Nous  donne  un  droit 
réel  sur  le  corps  de  J.  C.  :  conséquence.  128.  Combien 
peu  de  Chrétiens  ont  conservé  l'innocence  du  Lapleme. 
^£-493.  Belle  cérémonie  que  Ton  observoit  dans  l'an- 
cienne Eglise ,  au  baptême  des  Chrétiens.  /^-4o9.  Le 
baptême  de  saint  Jean  et  celui  de  Jésus  :  en  quoi  ils  dif- 
fèrent. ^-496  et  suiv.  Elévations  sur  le  baptême  de  Jésus. 
5o4  et  suiv. 

Le  baptême  est  de  nécessité  absolue  pour  les  enfans, 
qui  ne  peuvent  y  suppléer.  5~34-  /^-^io3.  Les  seuls  Cal- 
vinistes ne  reconnoissent  pas  cette  vérité.  Ibid.  Dieu  a-t-il 
une  volonté  réelle  de  sauver  les  enfans  qui  meurent  sans 
baptême?  S"^^!'  Leur  damnation,  aussi  bien  que  la  pré- 
destination de  ceux  qui  meurent  baptisés ,  ne  vient  que 
des  secrets  jugemens  de  Dieu.  52i.  f^oy,  Sfondrate.  La 
tradition  seule  prouve  que  le  baptême  est  valide,  donné 
par  infusion.  £^-i3  et  suiv.  Donné  aux  petits  enfans,  ou 
par  des  hérétiques  ou  par  de  simples  fidèles.  28  et  suiv.  Ce 
sacrement  opère  ex  opère  operato.  3J'"43o. 

Zuingle  attaque  la  nécessité  du  baptême,  sans  lequel  il 
croit  que  le  mal  originel,  qu'il  dit  n'être  pas  péché,  est 
ôté  dans  tous  les  hommes  par  la  mort  de  J.  C.  ^^-107. 
Selon  lui ,  ce  qu'on  appelle  péché  originel  ne  damne 
personne;  le  baptême  n'ôle  aucun  péché,  et  ne  donne 
aucune  grâce.  ^^-108.  Il  force  tous  les  passages  de  l'E- 
criture, pour  en  conclure  que  le  baptême  est  seule- 
ment le  signe  du  sang  de  Jésus-Christ.  109.  Il  méprise 


.128  TABLE 

tout  ce  que  disent  les  Pères  sur  le  baptême ,  et  ne  daigne 

Ï)as  même  les  consulter.  lOi.  Les  Luthériens  admettent 
a  nécessité  du  baptême  pour  être  fait  enfant  de  Dieu. 
i68.  Ce  que  la  Confession  d'Ausbourg  enseigne  claire- 
ment. i85. 

Selon  Calvin  et  les  Calvinistes,  le  baptême  n'est  pas 
nécessaire  au  salut,  f  p-558.  Il  est  la  source  de  la  grâce, 
et  ne  Topère  pas.  Les  enfans  des  fidèles  naissent  dans  la 
justice.  Calvin  appuie  ce  nouveau  dogme  d'un  passage  de 
l'Ecriture,  mal  entendu.  558.  Il  suit  de  cette  doctrine, 
jointe  à  celle  de  l'inamissibilité  de  la  justice,  que  toute 
la  postérité  d'un  fidèle  est  prédestinée.  56i.  Etranges 
contradictions  des  Calvinistes  sur  ce  point.  563.  Les  Cal- 
vinistes, en  recevant  la  Confession  d'Ausbourg,  admettent 
ïa  nécessité  du  baptême.  614.  Le  baptême  inutile,  selon 
les  Manichéens.  ^O-^Q-  Les  A^audois  en  méprisent  les  cé- 
rémonies. 166.  Les  Frères  de  Bohême  rebaptisoient  tous 
ceux  qui  venoient  à  eux.  l'iQ. 

Les  Remontrans  ou  Arminiens  nient  la  nécessité  du 
baptême.  ^(9-354.  Le  synode  de  Dordrect  approuve  ce 
point  de  leur  doctrine.  363.  Les  Protestans  admettent , 
comme  l'Eglise  catholique ,  le  baptême  par  infusion  in- 
troduit par  la  coutume,  sans  décision  de  l'Eglise,  quoi- 
qu'il ne  soit  pas  plus  établi  dans  l'Ecriture  que  la  com- 
munion sous  une  espèce.  583.  Ils  contredisent  leurs  propres 
principes,  en  recevant  la  forme  du  baptême  usitée  danfr 
l'Eglise  catholique.  ^^-44 1» 

BARCOCHÉBAS  excite  les  Juifs  à  la  révolte,  i-194  et 
suiv.  ^-io3  et  suiv. 

BARNEVELD  (  Jean  )  ennemi  du  prince  d'Orange , 
prend  parti  pour  Arminius  et  les  Remontrans  ou  Calvi- 
nistes Pélagiens,  contre  les  Gomaristes.  ^^-34 1. 

BARONIUS  (  César  )  cardinal.  Ses  tergiversations 
quand  il  s'agit  de  défendre  les  prétentions  ultramon- 
taines.  37~'^^1'  ^^  déploroit  la  renaissance  du  semi-péla- 
gianisme,  sous  prétexte  de  s'opposer  à  Luther.  S8~'^^^' 
Son  opinion  de  la  falsification  des  Actes  du  sixième  con- 
cile réfutée,  ^/-i^^.  J^-5o4  et  suiv.  Sa  dispute  avec 
Bellarmin  sur  la  lettre  de  saint  Léon ,  examinée  au  con- 
cile de  Chalcédoine.  ^/-i3i.  39^-^1^-  I^  avance  à  tort 
que  Grégoire  il  déposa  Léon  l'Isaurien,  J/-454  ^t  suiv. 
Ce  qu'il  dit  sur  la  translation  de  l'Empire,  des  Françait 
aux  Allemands.  555  et  suiv. 

BASILE  (S.)  le  Grand.  Combien,  selon  lui,  la  vie  chré- 
tienne 


I 


DES    MATIÈRES.  Ï^Q 

tienne  doit  être  se'rieuse.  ^/-Gog.  Ce  qu'il  entend  par 
les  paroles  inutiles  dont  on  rendra  compte  au  jugement. 
6io.  Ce  saint  est  outragé  par  Lupus.  J/-i38.  Ce  qu'il  dit 
de  la  réception  d'un  décret  du  Pape.  iSg.  Son  opinion 
sur  la  validité  du  baptême  des  hérétiques.  ^^-28  et  suiv. 

BASNAGE  (Jacques)  ministre  protestant,  fertile  en 
injures.  ^0-S6  et  suiv.  Il  tâche  vainement  de  justifier 
les  synodes  de  la  Réforme,  d'avoir  approuvé  les  révoltes. 
3/-54'^  et  suiv.  11  cite  à  faux  de  Thou  el  la  Poplinière, 
au  sujet  des  révoltes  des  Calvinistes  des  vallées  de  Pié- 
mont contre  le  duc  de  Savoie.  547  ^^  suiv.  Il  ne  cherche 
qu'à  éblouir  les  lecteurs,  et  falsifie  les  faits.  54g  et  suiv. 
Il  justifie  mal  l'électeur  de  Saxe  et  le  landgrave  de  Hesse 
de  la  guerre  entreprise  en  conséquence  de  la  ligue  de 
Smalcalde.  584.  ^^  accuse,  sans  preuve,  l'auteur  d'avoir 
tronqué  un  passage  de  Melancton ,  que  lui-même  falsifie. 
5go  et  suiv.  Il  prouve  ce  qu'on  ne  lui  conteste  pas,  et 
dissimule  ce  qu'on  lui  conteste.  5g2.  Il  impute  à  l'Eglise 
de  prétendre  dispenser  des  lois  de  Dieu.  618.  Il  blâme 
Jurieu  de  trouver,  à  l'occasion  de  l'affaire  du  landgrave 
de  Hesse,  des  nécessités  contre  l'Evangile.  3 10.  Il  entre- 
prend de  réfuter  la  première  Instruction  pastorale  sur  les 
promesses  Jaites  a  r Eglise.  Sa  témérité  de  contester  à 
J.  C.  d'avoir  pu  donner ,  en  six  lignes,  un  remède  à  toutes 
les  erreurs.  470.  Il  enseigne  que  l'Eglise  peut  être  livrée  à 
îapuissance  de  l'enfer,  pendant  que  J.C.est  avec  elle.  ^^^ 
487.  If  accuse  l'auteur  d'appliquer  la  promesse  aux  seuls 
pasteurs  de  l'Eglise  latine.  48g.  Il  élude  la  force  de  ces 
paroles  :  Je  suis  avec  vous.  4g2.  Ses  absurdités  grossières 
et  sans  nombre  au  sujet  de  l'Eglise,  qu'il  suppose  pouvoir 
être  invisible.  Il  corrompt  les  paroles  de  J.  C.  5i  i  et  suiv. 
Il  réduit  à  rien  les  promesses  de  J.  G.  en  bornant  sa  pré- 
sence aux  consolations  intérieures  qu'il  donne  aux  saints. 
5i6.  Il  ose  même  faire  J.  C.  schismatique  et  novateur,  et 
dire  que  tous  les  caractères  donnés  péir  les  Catholiques  à 
l'Eglise ,  manquoient  à  J.  C.  5si4.  Il  compare  les  commen- 
ce mens  de  Calvin  à  ceux  de  J.  C.  527.  Il  autorise  les 
schismes.  Voy.  Schisme.  Il  avance  une  multitude  de  faits 
étrangers  à  la  question,  et  laisse  à  l'écart  ceux  qui  seuls 
sont  importans  au  salut.  56i  ,  572.  Il  entreprend  de  prou- 
ver qu'il  y  a  eu  des  innovations  dans  l'Eglise,  et  demeure 
court  dans  sa  preuve.  563.  Sur  le  dogme  de  la  visibilité 
et  de  l'étendue  de  l'Eglise ,  il  oppose  à  saint  Augustin 
saint  Athanase,   saint  Hilaire  et  saint  Grégoire  de  Na- 

BOSSUET.    XLIII.  Q 


# 


l3o  TABLE 

ïianze ,  qui  disent  la  même  chose  que  ce  saint  Docteur* 
590.  Maxime  trompeuse  et  illusoire  de  Basnage,  que  la 
promesse  de  J.  C.  doit  s'expliquer  par  l'événement,  et 
non  par  la  clarté  des  paroles  et  la  véracité  de  celui  qui 
promet.  699  et  suiv.  Ses  chicanes  sur  les  termes  employés 
par  le  synode  de  Delpht,  pour  soumettre  les  Remontrans 
à  Tautorité  de  l'Eglise.  258.  Voy,  Beau  val. 

BÉtiTITUDE;  elle  se  trouve  en  cette  vie,  selon  les 
Quiélistes.  Q/-101  et  suiv.  Le  désir  de  la  béatitude  est 
un  acte  d'amour  parfait.  123,298  et  suiv.  45o  et  suiv.  Er- 
reur de  dire  qu'on  ne  peut  la  désirer  que  par  conformité 
à  la  volonté  de  Dieu.  385.  L'Ecriture  la  propose  comme 
niotif  de  la  charité.  472  et  suiv.  L'exclure,  c'est  détruire 
l'espérance.  424*Erreurset  contradictions  de  M.  de  Cam- 
brai sur  la  béatitude.  570.  Principes  de  saint  Augustin  sur 
la  béatitude  naturelle  et  surnaturelle.  ^^-3o.  P^oy.  Amour 
PUR,  Amour  naturel.  Espérance.  Idée  de  la  ^béatitude. 
5i  et  suiv.  La  béatitude  objective  et  la  formelle  ne  sont 
qu'une  seule  et  même  béatitude.  72  et  suiv.  Elle  est  la 
fin  dernière  de  la  charité.  233  et  suiv.  P^oy,  Charité; 
et  le  motif  de  nos  actions  :  principes  de  saint  Augustin  à 
ce  sujet.  326,  334»  Essence  de  la  béatitude.  335.  Som- 
maire de  la  doctrine  de  saint  Augustin  sur  la  béatitude. 
356.  Les  huit  béatitudes  désignent  le  bonheur  du  ciel, 
et  sont  l'abrégé  du  sermon  sur  la  montagne.  ^-9  et 
suiv.  Vrai  caractère  du  Chrétien  dans  les  huit  béati- 
tudes. 25  et  suiv.  Explication  de  quelques-unes  d'elles. 

BEAU  VAL  (Henri  Basnage  de)  Protestant,  ne  veut 
plus  disputer  contre  Jurieu,  qui,  dit-il,  ne  se  défend  qu'à 
coups  de  caillou.  £^-io. 

BÉCAN  (Martin),  Jésuite,  attribue  aux  papes  le  pou- 
voir de  déposer  les  rois  :  condamné  par  Paul  V.  J/-2i5, 
216. 

BÉDACIER  (M.),  évêque  d'Auguste,  sufFragant  de 
Metz ,  témoig-ne  à  saint  Vincent  de  Paul  ses  dispositions  à 
favoriser  la  mission  de  Metz.  J/-5. 

BÉGUARDS  et  BÉGLINES  ;  leurs  commencemens. 
^/-3i,  62.  Ils  sont  condamnés  au  concile  de  Vienne. 
32,  38i  et  suiv. 

BELLARMIN  (Robert)  cardinal,  avoue  que  les  pre- 
mières sessions  du  concile  de  Baie  sont  légitimes.  Ji-g6, 
Son  opinion  sur  le  décret  du  concile  de  Constance  qui 


DES    MATIÈRES.  l3î 

soumet  le  Pape  au  concile.  32-^1^  ^  2*^9  ^t  suiv.  Il  tâclie 
d*excuser  le  pape  Honoiius,  et  soupçonne  de  falsification 
les  actes  du  sixième  concile.  S^-ii^,  i25.  ^^-5o4  et 
suiv.  Sa  dispute  avec  Baronius  sur  la  lettre  de  saint 
Le'on  à  Flavien.  ^^-iSi.  3S~47^  <^t  suiv.  Il  n'attribue 
au  Pape  qu'un  pouvoir  indirect  sur  le  temporel.  ^/-!îo3. 
En  quel  cas,  selon  lui,  les  papes  peuvent  donner  les 
royaumes  infidèles.  0^66.  P^qy,  Infaillibilité,  Pape. 

BELLEFONDS  (Bernard  Gigault,  marquis  de),  ma- 
réchal de  France ,  est  disgracié.  Cause  de  sa  disgrâce.  37-^ 
33 ,  note.  Lettres  et  différens  avis  de  Bossuet  pour  le  sou- 
tenir dans  cette  épreuve.  35.  Il  l'entretient  des  miséricordes 
de  Dieu  à  son  égard ,  en  l'arrachant  aux  occasions  de  re- 
venir au  monde.  36.  Sa  seconde  disgrâce  :  quel  en  fut  le 
motif.  66.  Conduite  admirable  de  Dieu  à  son  égard.  68. 
Bossuet  lui  témoigne  combien  il  étoit  sensible  au  soupçon 
que  ce  maréchal  avoit  eu  qu'il  fut  changé  à  son  égard. 
78.  Dieu,  dans  la  maladie  de  son  fils,  avoit  voulu  se  con- 
tenter de  sa  soumission.  80.  Après  la  mort  deTurenne, 
on  av^oit  fort  pensé  à  le  rappeler  ;  pourquoi  la  Providence 
ne  l'avoit  pas  permis.  log.  Réponse  de  Bossuet  à  quelques 
questions  qu'il  lui  faisoit.  1^3.  ^ojVjwFansenisme. 

BEUbEFONDS  (  la  mère  de  ) ,  prieure  des  Carmélites. 
Sa  mort  et  ses  vertus.  ^^-690. 

BENOIT  (S.)  Son  panégyrique,  f^-i 45.  Attentif  dès 
sa  jeunesse  à  la  voix  qui  lui  crioit  de  sortir  de  lui-même  • 
horreur  de  la  solitude  où  il  se  retire.  i5o.  Sa  vie  admi- 
rable au  désert.  i5i.  Excellence  de  sa  règle.  i63.  Com- 
ment il  résiste  à  une  terrible  tentation.  i53.  Bossuet  trou- 
voit  dans  l'histoire  de  l'ordre  de  saint  Benoît  ce  qu'il  y 
avoit  de  plus  beau  dans  celle  de  l'Eglise.  ^^-359. 

BENOIT  XI ,  pape,  absout  Philippe  le  Bel  des  censures 
deBonifaceVIII.3/-683. 

BENOIT  XII  examine  le  décret  de  Jean  XXII  sur  la 
vision  béatifique.  JJ-85,  i44-  ^^^  ^^^  ^^s  décisions  des 
papes  peuvent  être  fausses,  et  révoquées  par  leurs  suc- 
cesseurs. 173.  Etant  cardinal,  il  avoit  tenu  la  même  doc- 
trine, ^/"'logetsuiv. 

BENOIT  DE  CANFELD  (le P.)  Sa  Règle  de  perfec- 
tion^ condamnée  à  Rome.  Q^--53'], 

BÉRENGAUDE,  auteur  du  Commentaire  de  V Apoca- 
lypse,  attribué  à  saint  Ambroise.  3~91'  ^^  ({n^il  dit  sur 


iSa  TABLE 

les  dix  rois  du  cliap.  xvii  de  l'Apocalypse.  Ibid.  Quel 
étoit  ce  Be'rengaude.  ^-lxii. 

BÉRENGER  attaque ,  après  les  Manichéens  d'Orle'ans, 
la  pre'sence  réelle.  Sa  coiidanination.  ^Q-^'-ji ,  573.  J^oy. 
Eglise.  Sa  première  et  sa  seconde  confession  de  foi.  578, 
574»  Ses  disciples  inventent  Y impanation  et  X inclination, 

576.  Bérenger  avouoit  que  sa  doctrine  étoit  nouvelle. 

577.  On  n'eut  pas  besoin  de  concile  universel  pour  le 
condamner.  579.  On  le  combat  de  la  même  manière 
qu'on  avoit  combattu  les  anciens  hérétiques,  en  prouvant 
qu'il  apportoit  une  doctrine  nouvelle ,  et  qu'il  troubloit 
l'Eglise  dans  sa  possession  invariable,  suivant  la  promesse, 
d'enseigner  la  vérité.  ^^-4'^i,  4^2- 

BÉRENGER,  comte  de  Barcelonne,  donne  au  saint 
Siège  la  ville  de  Tarragone.  J/-S457. 

BERINGHEN  (M.'^^de),  abbesse  de  Farmoutiers. 
Conduite  qu'elle  doit  tenir  pour  ramener  ses  religieuses 
prévenues  contre  elle.  ^P-6i 5.  Lettres  que  Bossuet  lui 
écrit.  Jhid.  et  suiv.  Sa  mort.  63o.  Bossuet  fait  son  oraison 
funèbre.  633.  Sa  nièce  est  nommée  pour  lui  succéder; 
lettres  de  Bossuet  à  cette  dame.  63 1  et  suiv.  Il  lui  pro- 
pose de  recevoir  une  ijouvelle  convertie.  643,  645.  11  la 
éonsole  de  la  mort  de  son  père,  694.  Qu'elle  ne  doit  pas 
différer  sa  bénédiction.  722,  724. 

BERNARD  (S.)  abbé  de  Clairvaux,  est  suscité  de 
Dieu,  au  milieu  de  la  barbarie  et  de  l'ignorance.  /5^-53sè. 
Panégyrique  de  ce  saint,  i  S~^^9'  Sa  naissance.  33o.  Re- 
nonce au  monde  à  l'âge  de  vingt-deux  ans,  Ibid.  et  337. 
Sa  sobriété.  338.  Ses  mortifications.  339.  Ses  travaux.  34'^» 
Son  apostolat.  344  ^^  suiv.  Son  zèle  pour  l'Eghse  ro- 
maine :  de  quelle  manière  il  considéroit  le  Pape,  y  ^-^ 
532  et  suiv.  11  engage  Louis  VII  à  assembler  les  évêques. 
544  et  suiv.  Quelle  étoit  la  science  qu'ail  recherchoit. 
i  ^-3'28.  Ce  que  ce  saint  pensoit  de  l'amour  de  Dieu  en 
tant  que  notre  bien.  ^^-294  et  suiv.  Passage  du  saint 
Docteur  tronqué  par  les  nouveaux  Mystiques.  369  et 
suiv.  Saint  Bernard  croit  qu'il  vaut  mieux  punir  les  hé- 
rétiques par  le  glaive  de  la  puissance  temporelle ,  que 
de  souffrir  qu'ils  persistent  dans  leurs  erreurs,  ou  qu'ils 
pervertissent  les  fidèles,  ^^—iio.. 

Saint  Bernard  croit  indigne  du  Pape  de  juger  les  affaires 
temporelles.  J^- 336  et  suiv.  Il  ne  parle  pas  du  droit  des 
papes  de  déposer  les  rois,  quoique  cette  dispute  s'agitât 
beaucoup  de  son  temps.  629.  A  quelle  occasion  il  écrivit 


DES    MATIÈRES.  l33 

son  livre  de  la  Considération  :  il  y  marque  les  bornes  des 
deux  puissances.  636  et  suiv. 

Ce  saint  Docteur  désire  la  réformalion  des  mœurs  et 
non  de  la  foi.  /^-3i ,  3'i.  Il  s'oppose  à  Pierre  de  Bruis,  à 
Henri  et  à  Arnaud  de  Bresse  qui  veulent  réformer  les 
dogmes.  33o.  Il  est  mis  au  rang  des  saints  par  Luther. 
197.  Il  de'taille  et  réfute  les  erreurs  manichéennes  des  Ca- 
tares  d'Allemagne,  de  Pierre  de  Bruis  et  de  son  disciple 
Henri.  231.  Il  en  convertit  plusieurs.  Si53.  Les  Protestans 
l'accusent  de  crédulité,  à  cause  de  ce  qu'il  dit  du  mani- 
chéisme des  Albigeois.  On  le  justifie.  Q(()~i35,  i36. 

Onction  du  Commentaire  de  saint  Bernard  sur  le  Can^ 
tique  des  Cantiques.  ^-iiZ,  Bossuet  en  a  profité.  Ibid. 
et  suiv.  Sa  vénération  pour  ce  saint  abbé.  ^^-363. 

BERNIÈRES  de  Louvigny  (M.)  Son  Chrétien  intérieur, 
condamné  par  l'Inquisition  de  Rome.  ^/— 537  ,  538.  Bos- 
suet n'y  trouve  rien  de  mauvais.  JP-354.  Endroits  de 
ses  lettres  qui  paroissent  suspects.  36o. 

BERTIER  (Antoine- François  de),  éveque  de  Rieux, 
combat  le  sentiment  de  Bossuet  sur  la  conduite  à  tenir 
envers  les  nouveaux  Convertis.  J^-189,  192.  Ses  ré- 
flexions sur  l'expédient  d'obliger  les  Réunis  d'assister 
seulement  à  la  partie  de  la  messe  appelée  des  Catéchu- 
mènes. 196. 

BÉRULLE  (Pierre  de) ,  fondateur  de  l'Oratoire.  Son 
éloge.  /7-573U 

BESSAR.I01V,  archevêque  de  Nicée,  et  depuis  cardi- 
nal ,  explique  au  concile  de  Florence  les  droits  du  Pape. 
S^-^1'1  et  suiv. 

BETE  de  l'Apocalypse.  ^-328  et  suiv.  Elle  porte  k 
prostituée  ;  sa  parure ,  son  mystère.  4^6  et  suiv.  Elle 
désigne  Dioclétien.  365  et  suiv.  5 16.  Elle  est  blessée  à 
mort  sous  Constantin,  et  ressuscite  sous  Julien.  34^  et 
suiv.  520  et  suiv.  ^-i38  et  suiv.  Ses  trois  caractères. 
'37- 

BETON  (le  cardinal),  primat  d'Ecosse,  assassiné  par 
les  Protestans.  ^^-574. 

BEZE  (Théodore  de)  démontre,  dans  la  conférence  de 
Montbelliard,  que  les  transsubstantiateurs  peuvent  seuls 
soutenir  le  sens  littéral ,  et  que  les  conssubstantiateurs 
n'y  entendent  rien.  ^^-i25.  Bèze  et  Farel,  députés  des 
Calvinistes  à  Vormes ,  font  une  Confession  de  foi  en 
termes  si  équivoques ,  qu'on  croiroit  qu'ils  admettent , 


l34  TABLE 

comme  les  Luthe'riens,  la  présence  re'elle.  6io,  6ii.  Il 
avoue  que  la  conjuration  d'Amboise  fut  entreprise  par 
maxime  de  religion,  et  est  fâché  qu'elle  n'ait  pas  réussi, 
^(p-o.fi.  Il  excite  à  des  assassinats  par  ses  prédications. 
Poltrot  l'accuse  de  l'avoir  engagé  à  tuer  le  duc  de  Guise. 
58.  Il  détruit  lo  libre  arbitre,  et  fait  Dieu  auteur  du  pé- 
ché. 340.  ^oy.  Libre  \rbiti\e  ,  Pe'chk.  il  dément,  dans  la 
pratique,  la  belle  idée  qu'il  donne  de  l'Eglise  :  quelle  est 
une  enclume  qui  soujfre  les  coups  et  n'en  donne  point.  Il 
inspire  la  révolte.  ^/~558. 

BIEN.  Ses  qualités.  i^-Zgi,  La  vie  est  un  bien.  Ibid. 
Bien  de  la  société,  le  second  après  celui  de  la  nature. 
334.  Souverain  bieiï  qui  ne  peut  jamais  être  mal.  ;/^- 
4io.  14-"^' 

BIENHEUREUX.  Source  de  leur  joie.  Jp-3i. 

BIENS  j  leur  partage  entre  les  hommes  ne  doit  point 
altérer  la  société  du  genre  humain.  36-^^-  Trois  degrés 
de  biens  temporels  marqués  distinctement  dans  l'Evan- 
gile :  le  nécessaire,  le  superflu,  la  fortune  éminente.  1  ^-~ 
587.  Trois  vices  à  craindre  :  l'empressement  et  l'inquié- 
tude j  la  dissipation  et  le  luxe;  l'ambition  désordonnée; 
remèdes  contre  ces  vices.  588.  Les  biens  sont  tous 
communs  entre  les  fidèles  par  la  fraternité  chrétienne. 
^^—188.  Soin  que  doivent  prendre  les  princes  des  biens 
qui  sont  consacrés  à  Dieu.  Jo~"344'  Réflexions  que  doit 
leur  suggérer  leur  libéralité  envers  les  églises.  35 1.  Les 
biens  des  monastères  pille's  en  Angleterre,  i f)~^ii.  Yen- 
dûs  à  vil  prix  à  la  noblesse  par  Henri  VIIL  433;.  Les 
biens  de  l'Eglise  en  proie  aux  laïques  sous  Edouard  VI. 
483.  Le  reste  est  envahi  sous  Elisabeth.  2(^~'i'2. 

Diff*érence  des  biens  et  des  maux.  y^-4io.  Biens  et 
maux  de  la  vie.  /5^— 601. 

BINIUS  (Séverin),  dans  sa  collection  des  conciles,  a 
mis  en  tête  de  celui  de  Constance  :  Approuvé  en  partie, 
31-9^'  J^-ii'-*-  33-^^^'  Il  suit  Baronius  sur  la  falsifl- 
cation  des  Actes  du  sixième  concile.  3/~i^5. 

BISSY  (Henri  deTliiard  de),  évêque  deToul,  consulte 
Bossuet  sur  un  mandement  qu'il  avoit  donné  contre  l'u- 
sure. ^^-710. 

BLANDRATE  (Georges)  et  Socin ,  sortis  de  la  Ré- 
forme, sont  les  chefs  des  Sociniens.  ^^-56']. 

BLASPHÈMES.  Ils  font  périr  les  rois  et  les  armées. 
J^-364. 


DES    MATIÈRES.  l35 

BOGOMILES,  hérétiques  Manichéens ,  pris  par  le  mi- 
îiislre  La  Roque  pour  des  Yaudois.  ^0—\^'i  et  suiv. 

BOHÊME  (les  frères  de) ,  faussement  appelés  Vaudois. 
Ils  se  disoient  eux-mêmes  frères  de  Bohême  ou  Picards» 
Leur  histoire  écrite  par  Camérarius.  De  toutes  les  sectes 
séparées  de  Rome,  avant  Luther,  celle-ci  est  la  plus 
louée  par  les  Protestans.  ^0-io[\.  L'origine  Vaudoise, 
dont  les  Protestans  se  glorifient ,  paroît  honteuse  aux 
Bohémiens.  207.  Ils  se  disent  disciples  de  Jean  Hus, 
qui  se  prétendoit  disciple  de  Yiclei.  iio8.  Ils  descen- 
dent de  Zisca  et  des  Taborites,  selon  Radiget,  Tun  des 
frères;  mais  ils  désavouent  cette  origine.  2^1.  Ils  vien- 
nent certainement  des  Calixtins,  dont  ils  se  séparèrent 
ensuite.  Ibid.  Des  gens  de  métiers  forment  d'abord  la 
secte  :  ils  se  joignent  à  Roquesane  et  aux  Calixtins.  Ils 
rejettent  la  messe ^  la  transsubstantiation,  la  prière  pour 
les  morts,  les  honneurs  des  saints,  tt  la  puissance  du 
Pape  :  mettent  à  leur  tête  Relesiski,  cordonnier,  puis 
Mathias  Convalde,  laïque  ignorant.  2^5.  Ils  honorent  Jean 
Hus  comme  un  saint ,  quoiqu'il  eut  dit  la  messe  toute  sa 
vie.  'iiQ.  Ils  rebaptisent  tous  ceux  qui  viennent  à  eux, 
227.  Ils  envoient  par  toute  la  terre,  pour  trouver  des 
gens  de  leur  croyance.  Leur  enquête  inutile.  229.  Us  dé- 
robent les  ordres  sacrés,  en  se  mêlant  dans  les  ordina- 
tions des  évêques  catholiques.  230.  Luther  leur  reproche 
de  ne  pas  croire  la  justice  imputative.  Ils  admettoient 
d'abord  sept  sacremens,  qu'ils  réduisent  ensuite  à  deux 
pour  obéir  à  Luther.  Ils  croyoient  la  présence  réelle.  Us 
laisoient  dépendre  l'effet  des  sacremens  du  mérite  des  mi- 
nistres. 281^  232.  Ils  ne  veulent  pas  qu'on  adore  Jésus- 
Christ  dans  l'Eucharistie  ,  et  expliquent  leur  croyance 
d'une  manière  ambiguë.  286.  Les  Luthériens  et  les  Calvi- 
nistes les  recherchent.  Us  penchent  vers  les  Luthériens. 
288.  Luther  approuve  leur  Confession  de  foi  réformée 
sur  sa  doctrine,  et  leur  laisse  leurs  fêtes,, leurs  temples, 
leurs  jeunes  et  le  célibat  de  leurs  prêtres.  240.  Ils  croient 
la  perpétuelle  virginité  de  la  sainte  Vierge,  quoiqu'ils  ne 
trouvent  point  ce  dogme  dans  l'Ecriture.  Us  entrent  dans 
la  révolte  des  Réformés  contre  Charles  V;  sont  chassés 
de  Saxe ,  se  réfugient  en  Pologne ,  où  ils  se  réunissent 
aux  Luthériens  et  aux  Zuingliens  dans  le  synode  de 
Sendomir.  241.  Tout  est  équivoque  dans  cet  accord. 
Ibicl. 

BOHÉMIENS.  Comment  se  fit  leur  réunion  à  l'Eghse. 


l3Ô  TABLK 

^5'-4oo  et  suiv.  478  et  suiv.  De  quelle  condescendance  le 
coiicile  de  Bâle  usa  envers  eux.  558  et  suiv.  579  et  suiv. 
Sentence  c.vécutoriale  des  légats  du  concile  au  sujet  du 
traité  conclu  avec  eux.  £^-'202. 

BOILCAU-DESPREAUX  (Nicolas).  Bossuet  trouve  ses 
Satires  répréhensibles.  i0~f^oo, 

BON  A  (Jean)  cardinal  ,  approuve  et  fait  un  grand 
éloge  du  livre  de  X Exposition,  i  S''^!- 

BONAVENÏURE  (S.)  Beaux  passages  de  ce  saint  sur' 
Tamour  divin.  ^^^^*^f^o,  244,  ^4^  et  suiv.  Il  n'a  point 
connu  l'amour  naturel  des  nouveaux  Mystiques.  35o  et 
suiv.  Ni  leur  amour  pur.  36 1,  363. 

BONHEUR.  Le  bonheur  est  la  fin  dernière  de  toute 
créature  intelligente.  ^^-'217.  De  l'homme  en  particu- 
lier. 220.  Pourquoi?  221.  Témoignages  de  saint  Thomas. 
218.  D'Estius  et  Sylvius.  221.  Erreur  grave  de  M.  de 
Cambrai  sur  le  bonheur.  225.  11  accuse  saint  Thomas  sous 
le  nom  de  M.  de  Meaux.  226.  Ses  contradictions.  228.  Le 
désir  du  bonheur  est  inné  et  nécessaire  en  nous.  229, 
368.  J^-264.  L'idée  du  bonheur  nous  mène  à  Dieu. 
287.  Le  bonheur  de  l'homme  de  bien,  consiste  dans  la 
simplicité  de  sa  vie.  y  ^-84  et  suiv.  D'où  vient  qu'il  ne 
consiste  pas  à  obtenir  ce  que  l'on  désire.  /^-47.  Bonheur 
des  saints  dans  le  ciel.  ii-5']. 

BONIFACE  I,  pape,  écrit  à  Rufe  de  Thessalonique 
qu'il  n'est  pas  permis  d'agiter  de  nouveau  les  questions 
décidées  par  le  saint  Siège.  3J-23i. 

BONIFACE  II,  fait  un  décret  contraire  aux  canons;  il 
le  casse  ensuite,  et  le  brûle.  JJ-297. 

BONIFACE  VIII.  Son  différend  avec  Philippe  le  Bel, 
roi  de  France.  J/-665  et  suiv.  JJ-241. 

BONS  mêlés  sur  la  terre  avec  les  méchans  ;  raisons  de 
la  conduite  de  Dieu  dans  ce  mélange.  ^/-6o8  et  suiv. 
^^-40.  Le  jour  de  la  séparation  viendra.  ;/^-6i9. 

BONTE  (la)  divine  est  immense,  .infinie.  ^/~28o. 
Est  le  seul  des  attributs  de  Dieu ,  qui  nous  approche  de 
lui.  3o4.  Prévient  l'homme  en  tout.  /  5^-568.  Bonté  de 
Dieu  envers  les  siens.  ^-19  et  suiv.  Envers  les  pécheurs 
pénitens.  23  et  suiv.  Bonté  immense  du  Sauveur,  i  3'~ 
125.  Les  eft'ets  de  la  bonté  surpassent  ceux  de  la  justice  : 
exemple,  y ^-573.  Rien  de  plus  efficace,  pour  nous  faire 
rentrer  en  nous-mêmes,   que  la  bonté  de  Dieu.   474- 


DES    MATIÈRES.  l3'^ 

Bonlé  plus  abondante  qui  doit  opérer  la  conversion  des 
pêcheurs.  /^-258.  La  bonté  est  le  propre  caractère  de 
l'autorité  royale.  36~9'^  ^^  suiv.  Elle  ne  doit  pas  être 
altérée  par  l'ingratitude  du  peuple  :  exemple  de  Moïse 
et  de  David.  io3.  La  bonté,  mise  par  Dieu  au  fond  de 
notre  cœur,  en  devroit  faire  le  fond,  i ^-53'], 

BOSSUEÏ  (  Jacques-Bénigne  ) ,  évêque  de  Meaux. 
Zèle  qu'il  témoigne,  étant  archidiacre  de  Metz,  pour 
seconder  la  mission  de  cette  ville;  ses  lettres  à  saint  Vin- 
cent de  Paul  à  ce  sujet.  ^7-3,8,  i4,  i6^  1 8.  Il  est  associé 
aux  travaux  des  Missionnaires,  l'i,  note.  Il  traite  avec  le 
ministre  Ferry  de  la  réunion  des  Protestans  à  l'Eglise 
catholique.  55'-io3,  ii4»  ii5  et  suiv.  Ses  explications 
nettes  et  équitables  faisoient  évanouir  les  difficultés  i3o. 
Il  Rend  des  services  au  ministre  à  la  Cour,  afin  de  facili- 
ter la  réunion.   i53  et  suiv.   P^qy.  Ferry. 

Bossue  t  détaille  au  maréchal  de  Bellefonds  les  raisons 
qui  l'ont  porté  à  accepter  l'abbaye  de  Saint-Lucien.  37~* 
/^'2.  Ses  bulles  lui  sont  accordées  gratis  pour  cette  ab- 
baye. 53.  Il  travaille  à  faciliter  à  madame  de  la  Vallière 
saretraite  de  la  Cour.  55,  57,  6'2,  65.  Il  voit  pour  cela 
madame  de  Montespan.  56.  Ses  lettres  à  Louis  XIY. 
89.  ,86.  Il  emploie  ses  momeus  de  loisir  à  la  Cour  à 
travailler  au  salut  des  hérétiques,  iio.  Ses  sentimens  sur 
le  Jansénisme.  125  et  suiv. 

Kommé  à  l'évéché  de  Meaux,  il  a  le  projet  d'aller  faire 
une  retraite  à  la  Trappe.  224.  Le  pape  Innocent  XI  lui 
annonce,  par  un  bref,  qu'il  lui  remet  les  droits  à  payer 
pour  ses  bulles.  233.  Bossuet  remercie  le  Pontife,  et  té- 
moigne son  tendre  attachement  pour  l'Eglise  romaine. 
234.  Il  prêche  le  sermon  d'ouverture  de  l'assemblée  du 
clergé,  et  il  l'auroit  prêché  dans  Rome  avec  autant  de 
confiance  que  dans  Paris.  240.  Il  avoit  lu  ce  sermon  aux 
archevêques  de  Paris  et  de  Rheims  avant  de  le  pro- 
noncer :  on  demeure  d'accord  qu'il  n'y  avoit  rien  à 
changer.  242.  Louis  XIV  estcontent  de  ce  discours.  243.  En 
y  parlant  des  libertés  gallicanes,  Bossuet  s'étoit  proposé 
de  les  expliquer  de  la  manière  que  les  entendent  les 
évêques,  et  non  de  la  manière  que  les  entendent  les  ma- 
gistrats. 244.  Il  y  prend  soin  dç  relever  l'autorité  du  saint 
Siège.  Ibid.  Il  rédige  la  Déclaration.  7-189.  Puis  la  lettre 
au  Pape  sur  les  opérations  de  l'assemblée.  195.  Et  une 
lettre  de  l'assemblée  aux  évêques  de  France.  221.  Il  dresse 
un  projet  de  Décret  sur  la  Morale,  qui  devoit  être  publié 
dans  cette  assemblée.  257.  En  partant  pour  son  diocèse,  il 


l33  TABLE 

demande  des  prières  à  l'abbé  de  Rance'.  ^7-261.  Coup 
sensible  que  lui  porte  la  perte  de  trois  de  ses  amis. 
293. 

Sa  tendre  sollicitude  pour  ramener  au  bercail  de  TEglise 
ceux  d'entre  ses  dioce'sains  que  l'hérésie  en  avoit  éloignés. 
3io ,  333 ,  334'  Eloges  que  l'ont  de  lui  les  Protestans.  3i  i , 
note.  Il  donna  son  avis  au  duc  de  Noailles,  sur  un  projet 
de  réunion  proposé  par  deux  ministres.  £5^-177.  Sa  ré- 
ponse aux  calomnies  des  Protestans  contre  V Exposition. 
ig-i5^  et  suiv.  F^oy,  Exposition.  En  écrivant  contre  eux, 
Bossuet  s'attend  à  des  plaintes  et  à  des  récriminations  de 
leur  part.  Il  montre  d'avance  combien  elles  seront  vaines. 
i^-'23 ,  24.  Jurieu  l'accable  des  injures  les  plus  atroces* 
^£-3,  4j  le  traite  àe  fripon  et  àe  fourbe ,  pour  l'avoir 
renvoyé  au  père  Petau  et  à  BuUus,  afin  d'apprendre  d'eux 
les  sentimens  des  anciens  Pères.  ^:/-542.  Il  accuse  sou- 
vent le  prélat  de  ne  pas  croire  ce  qu'il  dit;  et  soutient 
que  son  zèle  pour  la  défense  des  mystères  de  la  religion , 
n'est  qu'une  comédie.  £^-171.  H  l'accuse  d'avoir  nié, 
dans  son  Catéchisme ,  l'obligation  d'aimer  Dieu.  ^/-i35, 
1 36.  Basnage  entreprend  de  réfuter  la  première  Instruc- 
tion de  Bossuet  sur  les  promesses ,  et  commence  par  lui 
dire  que  la  vieillesse  a  afFoibli  son  esprit.  Le  prélat  mé- 
prise ses  injures  et  celles  de  Jurieu.  ^2~il^'  Bossuet  se 
trouve  chargé  par  la  Providence  de  traiter  de  la  réunion 
des  Protestans  d'Allemagne.  ^5'-i84  et  suiv.  Sa  marche, 
et  sa  façon  de  procéder  dans  cette  affaire.  193  et  suiv.  Ses 
réflexions  sur  les  écrits  deMolanus.  355,  4^5,  4^^'  ^6~^* 
Ses  lettres  à  Leibniz  et  à  madame  de  Brinon  sur  le  même 
sujet.  14B,  177  et  suiv.  Son  mémoire  sur  l'autorité  du 
concile  de  Trente.  292  et  suiv.  f^oy.  Leibniz,  Molanus, 
Protestans.  Bossuet  approuve  une  Déclaration  demandée 
à  Jacques  II,  roi  d'Angleterre,  par  ses  sujets  hérétiques, 
par  laquelle  ce  prince  promettoit  de  protéger  l'église  An- 
glicane, et  de  la  maintenir  dans  ses  droits,  au  cas  qu'il 
remontât  sur  le  trône.  43-9-  H  écrit  au  cardinal  de  Jan- 
son  pour  avoir  l'avis  du  Pape  à  ce  sujet.  11.  Preuves  sur 
lesquelles  Bossuet  établit  son  sentiment.  12.  Il  n'est  pas 
prouvé  qu'il  ait  changé  d'opinion.  19. 

Bossuet  intente  un  procès  à  Tabbesse  de  Jouarre,  pour 
îa  faire  rentrer  sous  sa  juridiction  :  pièces  concernant  cette 
affaire.  /-37  et  suiv.  Il  visite  cette  abbaye,  et  y  fait  di- 
verses ordonnances,  afin  d'y  rétablir  le  bon  ordre.  i58 
et  suiv. 

Il  est  prié  par  le  duc  de  Chevreuse  de  se  charger  d'exa- 


DES    MATIÈRES.  I  3() 

miner  les  livres  et  la  doctrine  de  madame  Guyon.  4(9~^\» 
Qg^^'2g.  11  prononce  que  le  genre  d'oraison  de  cette  dame 
appartènoit  au  Quiétisme.  4(9-^-  Ce  qu'il  reprenoit  dans 
ses  e'crits.  6.  Madame  de  Maintenon  consulte  Bossuet  sur 
le  Quiétisme.  8.  Madame  Guyon  se  soumet  a  TEvéque 
de  Meaux,  qui  lui  donne  une  attestation  de  sa  soumis- 
sion. i3.  Conférences  d'Issy;  part  qu'y  eut  Bossuet,  29^" 
55o.  40-^^'  Il  est  choisi  par  Fënélon  pour  le  sacrer.  14. 
Il  demande  à  l'archevêque  de  Cambrai  d'approuver  son 
livre  des  Etats  d'oraison.  16.  Fénélon ,  après  avoir  gardé 
le  livre  quelque  temps,  refuse  son  approbation.  ^9-563. 
40  16,  210,  256.  Motifs  que  Bossuet  donne  de  ce  refus* 
16,  22.5,  269.  Bossuet  est  informé  que  Fénélon  pré- 
pare le  livre  des  Maximes  des  Saints.  ^^-Sgs  et  suiv. 
4(9-^']'  Il  tâche  de  le  faire  détourner  de  le  publier.  18.  Il 
déclare  que  s'il  ne  condamne  pas  madame  Guyon  ,  il 
est  réduit  à  écrire  contre  lui.  252.  Pureté  des  motifs 
qui  faisoient  agir  Bossuet.  19  et  suiv.  278.  Ce  qu'il  écrit 
à  diverses  personnes  touchant  le  livre  des  Maximes,  lors 
de  sa  publication.  256,  257 ,  259  et  suiv.  264,  -^68,  281. 
Erreurs  qu'il  y  reprend.  277.  Sa  compassion  pour  l'au- 
teur. 278,  281.  ^/-238.  Ce  qui  l'oblige  à  parler.  ^^- 
374,  400  et  suiv.  ^{9-^88.  Fénélon  ne  voulant  point  con- 
férer avec  lui,  Bossuet  presse  M.  de  Noailles  de  se  décla- 
rer. 329.  Il  expose  sa  conduite  dans  l'affaire  du  Quiétisme, 
et  répond  aux  reproches  qu'on  lui  faisoit.  S^-\ïS,  4^^? 
423 ,  4'^6 ,  4'^9.  Son  désintéressement  dans  cette  affaire. 
38-^^^ y  716,  730.  Ce  qu'il  craignoit  pour  l'Eglise.  697. 
II  se  justifie  du  reproche  d'ignorance  dans  les  voies  inté- 
rieures. 39-^^1'  Il  se  plaint  des  procédés  de  Fénélon  à 
son  égard.  ^^-352.  Il  dresse  la  Déclaration  des  trois 
évéques.  £(^^-243.  Publie  le  Summa  Doctrinœ.  287.  40-' 
366,  374.  Et  divers  autres  ouvrages  sur  cette  affaire.  224, 
229  et  suiv.  Il  envoie  à  Rome  un  avis  sur  l'oraison ,  pour 
être  adressé  aux  confesseurs,  et  qu'il  désiroit  faire  ap- 
prouver. 284.  Plan  d'un  ouvrage  qu'il  préparoit  pour 
faire  suite  à  son  Instruction  sur  les  Etats  d oraison.  49^~ 
79.  Il  fait  quelques  avances  auprès  de  Fénélon  après  la 
condamnation  de  son  livre.  392,  4i5,  l^i\.  Pour  tout  le 
reste  de  V affaire  du  Quiétisme ^  voy.  Bouillon,  Fenélon, 
Guyon. 

Bossuet  est  nommé  conseiller-d'Etat.  ^^-33o.  Puis  pre- 
mier aumônier  de  la  duchesse  de  Bourgogne.  38-^9'  40- 
467.  I!  assiste  en  cette  qualité  au  mariage  du  duc  de 
Bourgogne,  dont  il  décrit  la  cérémonie.  52 1. 


l4o  TABLE 

Il  est  nomme  chef  de  la  commission  pour  la  morale 
dans  Tassemble'e  du  Clergé  de  1700.  Ses  rapports  à  l'as- 
semble'e.  /-3'25  et  suiv.  Son  mandement  pour  publier  la 
Censure  de  cette  assemblée.  353.  Il  attaque  la  prétention 
qu'avoit  le  chancelier  de  Pontchartrain  de  faire  examiner 
par  un  censeur  les  mandemens  et  les  ouvrages  de  doctrine 
des  évéques  :  ses  mémoires  au  Roi ,  au  chancelier  et  au 
cardinal  de  INoailles  sur  cette  affaire.  4ii  ^^  suiv.  f^qy,  y 
Clergé,  Réguliers. 

Bossuet  est  consulté  par  M.  Lamoignon  de  Basville,  in- 
tendant de  Languedoc,  et  par  les  évéques  de  cette  pro- 
vince ,  sur  la  conduite  à  tenir  envers  les  Protestans  nou- 
vellement convertis.  Ses  lettres  et  mémoires  à  ce  sujet. 
3^-52,  71,  78,  96,  i4o.  P'oy.  Basville,  Convertis 
(nouveaux). 

Il  présente  un  placet  au  Roi  pour  le  supplier  de  lui 
donner  son  neveu  pour  coadjuteur.  3^-348.  Il  prie  le 
cardinal  de  Noailles  d'appuyer  sa  demande.  347.  Sa  lettre 
à  son  neveu  pour  lui  témoigner  la  peine  qu'il  ressent  de 
ne  pouvoir,  la  dernière  année  de  sa  vie,  conférer  avec 
ses  curés,  et  tenir  son  synode.  36o.  Il  demande  le  secours 
de  leurs  prières.  Ibid. 

Malgré  ses  grandes  occupations,  il  se  livre  avec  zèle  à 
la  conduite  des  âmes.  ^^-4^3,  /^u  ,  ^11,  4^3,  4^^?  606, 
637,  65i,  668.  Combien  il  y  étoit  expérimenté.  I\o5f 
4i3,  4i5,  420,  4^3,  638,  668,  687.  Avec  quelle  piété  il 
remplissoit  cette  fonction.  40g.  Quelles  étoient  ses  disposi- 
tions dans  cette  conduite.  J^-7  7,  98,  102,  124,  i38, i44> 
289,  329,  344,  346,  35o,  359,  375,  4H,  4G6,  56i.  Il 
attendoit  tout  de  Dieu.  J^-4i8,  ^i5  et  suiv.  5o5,  524- 
Ses  lettres  aux  religieuses  de  Jouarre  dans  le  temps  de 
ses  démêlés  avec  leur  abbesse.  3^—436  et  suiv.  P^oy, 
Jouarre,  Lorraine,  Rohan-Soubise.  Ses  lettres  aux  re- 
ligieuses de  divers  monastères.  61 3  et  suiv.  Il  leur  pro- 
met la  même  affection  que  son  prédécesseur.  Ibid.  Atten- 
tion qu'il  avoit  aux  règles  des  communautés.  667,  660, 
666.  P^oy.  Farmoutiers,  Religieuses,  Silence. 

Témoignages  du  respect  et  de  l'amour  de  Bossuet  pour 
le  Pape  et  l'Eglise  romaine,  ^g-t^iï,  3^-455,  460.  33- 
421  ,  43o.  37-234.  ^/-8o.  ^^-544.  Fox-  Eglise  ro- 
maine. Pape,  etc.  Ses  sentimens  touchant  les  dignités. 
3^-367,  570.  ^(9-344-  Son  humilité.  J7-64,  194. 
3S  404,  408,  417.  700.  J^-3i5,  334,  357,  635.  Sa 
douceur.  38'i^^'  ^^^  détachement  et  sa  mortification. 
420  et  suiv.  Son  amour  pour  Dieu,  /^ig.  Sa  résignation 


! 


I 


DES    MATIÈRES.  1^1 

à  la  volonté  de  Dieu  à  la  mort  de  son  frère.  ^^-225, 
237.  Combien  il  lui  étoit  attache'.  268.  Sa  patience 
et  sa  résignation  dans  la  maladie.  J^-346.  Son  amour 
pour  la  prière,  ^'l'i.  Il  demande  des  prières  pour  lui. 
i7-8i,  261.  3^-5ii,  526,  686,  696,  700,  705. 
Pour  l'anniversaire  de  son  sacre.  39~'^9i'  I^  étoit  peu 
régulier  en  fait  de  visites  :  ses  raisons  pour  n'en  point 
faire.  /{O'i.  Il  faisoit  des  vers  :  pourquoi.  407. 

Bossue t  compose  ses  notes  sur  les  Psaumes  à  la  Cour  : 
il  les  adresse  à  son  clergé.  /-3,  4-  ^^^  ^^'il  s'est  pro- 
posé dans  ce  travail  ,  et  auteurs  qu'il  a  suivis.  67.  J/~ 
470.  Pourquoi  ses  notes  sur  les  Proverbes  sont  courtes. 
^-14.  Quelques-unes  plus  étendues.  i5.  Sa  p  éface  sur 
VEcclésiaste.  i4i.  Son  commentaire  sur  le  Cantique  des 
Cantiques.  21 5.  A  quels  auteurs  il  s'est  attaché.  223.  Sa 
préface  et  ses  notes  ^ui'^di  Sagesse.  281.  Sur  V Ecclé- 
siastique. 363. 

Il  est  l'auteur  de  la  Défense  de  la  Déclaration  du 
Clergé  ^  quoi  qu'on  ait  dit  au  contraire.  3i^^^  et  suiv. 
Son  but  dans  cet  ouvrage.  3i ,  32.  Il  n'entreprend  point 
^'y  défendre  la  Déclaration ,  mais  la  doctrine  de  l'école 
de  Paris.  4B.  Ses  dispositions  en  composant  cet  ouvrage. 
^(9-1 68.  Il  excuse  les  théologiens  qui  pensent  autrement 
que  lui  sur  cette  matière.  ^/-lo/f. 

Combien  Bossuet  goùtoit  peu  le  système  du  P.  Male- 
branche.  ^7-273.  Le  succès  des  nouveaux  systèmes  de 
philosophie    lui  faisoit   peur    :  pourquoi.    377    et  suiv. 

f^Oy.    Ma  LEBR  ANCHE. 

Discours  de  Bossuet  à  l'Académie  française  le  jour  de 
sa  réception.  ^J-23.  Réponse  de  M.  Charpentier.  82. 
L'abbé  de  Polignac  successeur  de  Bossuet  à  l'Académie 
y  fait  son  éloge.  37.  L'abbé  de  Clérambault  le  fait  aussi 
dans  sa  réponse  à  l'abbé  de  Polignac.  3g.  L'oraison  fu- 
nèbre de  Bossuet  est  prononcée  dans  la  cathédrale  de 
Meaux  par  le  P.  de  la  Rue.  43. 

Eloges  donnés  à  Bossuet  et  à  ses  ouvrages ,  par  des  person- 
nages illustres  ou  des  savans.  J7-99  et  suiv.  114,  '^'26, 
Îi4i,''i8i,3i6,  3i8,  327,  38i.i<y-i2,  19,21,  57,84, 
BB»  'M-  ^{9-23i,  322,  368,  43i,  5ii.V/-3i9,  320, 
44i,  524.  ^£-76,  118,  353,  422,  454,  490,  491,  554, 
041,  653,  709.  f^oj.  Bouillon,  Broue  (de  la),  Claude, 
Conférence,  Couet,  Duras,  EstrÉes  ,  Harlay,  Jansé- 
nisme, Neercassel,  Noailles,  Pertu,  Port-Royal,  Rance', 
Simon,  Tronson. 

BOSSUET  (Jacques-Bénigne  ),  abbé  de  Savigny ,  neveu 


li^T.  TABLE 

de  Tévêque  de  Meaux  ;  voyage  en  Italie ,  et  est  bien 
accueilli  du  grand  -  duc  de  Toscane.  40~^1^  •>  '77*  ^^ 
arrive  à  Rome.  '2oi.  Bossuet  lui  marque  comment  il  doit 
se  conduire  dans  cette  ville,  'lo'x.  L'engage  à  fréquenter 
le  cardinal  Casanate.  208.  Quelles  connoissances  il  doit 
chercher  à  se  faire.  ^45.  L'abbe'  Bossuet  présente  au  Pape 
V Instruction  sur  les  Etals  d'oraison.  289.  Le  Roi  approuve 
que  cet  abbé  demeure  à  Rome  pour  l'affaire  du  livre  des 
Maximes.  36o.  Avis  que  Bossuet  lui  donne  sur  la  conduite 
qu'il  doit  tenir  en  cette  circonstance.  378.  Il  donne  à  son 
oncle  des  détails  sur  ce  qui  se  passe  à  Rome  dans  cette 
affaire.  40  !•  H  désire  être  chargé  à  Rome  des  afîaires  du 
prince  de  Conti,  nommé  roi  de  Pologne,  [^w  ^  4'^9-  I^ 
souhaite  d'être  conclaviste  de  quelque  cardinal  français, 
en  cas  de  mort  du  Pape.  4^^^?  4^7*  Ses  démarchés  pour 
accélérer  l'affaire  du  livre  des  Maximes.  So-y ,  5i5,  5^25. 
41-10,  i58,  175,215,266,  292,  358,  376,  496,511, 
53i,  543,  570.  4^^-21,  35,  57,  355.  Audiences  qu'il  a 
du  Pape  à  ce  sujet.  ^^-126,  i55,  225,  291,  296,  409, 

483,  529.  ^^-19,  93,  129,  184,  366,  427,  445,  454, 

484.  II  remet  au  cardinal  de  Bouillon  un  mémoire  sur 
les  demandes  qu'il  avoit  faites  au  Pape.  ^/-436.  Bruits 
répandus  d'une  aventure  arrivée  à  l'abbé  Bossuet.  37, 
58,  64.  Cet  abbé  se  justifie.  75,  84,  96,  i25,  i36.  Le 
cardinal  de  Noailles  en  parle  à  la  Cour  pour  détruire  les 
mauvaises  impressions.  i32,  i38,  161.  Madame  de  Main- 
tenon  mande  à  Bossuet  que  le  Roi  est  persuadé  que  son 
neveu  est  innocent.  i49.  Vues  ambitieuses  de  l'abbé 
Bossuet  pour  l'élévation  de  son  oncle.  190.  Son  empor- 
tement contre  Fénélon,  qu'il  appelle  h  été  féroce.  4^~' 
56.  J^oy.  Bouillon,  Chanterac,  FenÉlon. 

Bossuet  lui  annonce  la  mort  de  son  père ,  frère  du 
prélat ,  et  le  console  de  cette  perte.  224 ,  237  ,  291 ,  3 10. 
M.  de  Noailles  lui  écrit  à  ce  sujet.  226.  Senti  mens  de 
l'abbé  Bossuet  en  apprenant  cette  nouvelle.  270,  34^, 
420.  Il  use  de  peu  de  délicatesse  à  l'égard  de  l'abbé 
Phelippeaux.  265.  Ses  démêlés  avec  le  cardinal  de 
Bouillon  au  sujet  d'un  courrier  que  cet  abbé  avoit  en- 
voyé en  France.  4i7'  H  désire  obtenir  un  induit  pour  les 
bénéfices  de  son  abbaye.  399,  523,  532,  546.  Le  prince 
de  Monaco  promet  d'agir  à  ce  sujet.  553.  L'abbé  Bossuet 
prend  congé  du  Pape.  546.  Il  part  de  Rome ,  et  est  bien 
accueilli  à  Florence.  549-  Puis  à  Bologne  et  à  Modène. 
555.  T'^oy.  V article  précédent. 

BOUHOURS  (Dominique),  Jésuite.  Sa  mort.  J^-323. 


I 


DES    MATIÈRES,  ï  f^.^ 

Il  ëtoit  des  amis  de  Bossuet  :  ce  prélat  n'approuvoit  pas 
ses  expressions  affectées,  surtout  dans  la  traduction  du 
nouveau  Testament.  326. 

BOUILLON  (Emmanuel-Théodose  de  la  Tour-d'Au^ 
vergne,  cardinal  de)  est  nommé  ambassadeur  à  Rome. 
^(^-'256.  Il  obtient  pour  son  neveu  la  coadjutorerie  de 
l'abbaye  de  Cluni,  et  en  instruit  Bossuet.  43i.  Il  fait  Fé- 
loge  de  V Instruction  sur  les  Etats  (V oraison,  et  demande 
à  Bossuet  ses  remarques  sur  le  livre  des  Maximes.  281.  Il 
se  déclare  en  faveur  de  ce  livre.  3o5.  Le  cardinal  arrive 
à  Rome.  3^6.  Son  but  est  de  tirer  en  longueur  l'affaire 
du  livre  des  Maximes.  407.  Ses  efforts  en  faveur  de  ce 
livre.  4'^4*  Il  écrit  à  l'abbé  de  Fleury,  pour  qu'il  en  fît  part 
à  Bossuet,  qu'il  ne  se  mêle  de  rien.  47^?  4^9*  H  est  nié* 
content  du  séjour  de  l'abbé  Bossuet  à  Rome.  434^  H  évite 
de  lui  parler  de  l'affaire  des  Maximes.  491*  Rossuet  se 
plaint  que  ce  cardinal  veut  faire  passer  cette  affaire  pour 
une  querelle  entre  lui  et  Fénélon.  49^.  Ce  que  les  abbés 
Bossuet  et  Phelippeaux  mandent  sur  les  discours  et  la 
conduite  de  cette  Eminence.  5i6.  ^/-ig,  27,  74,  94? 
1 1 5 ,  1 55 ,  2 18 ,  235 ,  266 ,  295 ,  3 1 4 ,  323 ,  388 ,  4o4  ?  4^  ï  , 
447'  47^7  49'-^ 7  5oo,  53o,  574.  ^^-33,  40,  43,  57,  69, 
71,86,  III,  i4o,  173,  188,  218,  229,  245,  258,  274, 
286,  295,  3o2,  369,  401,431,  447  5  4^67  49^*  Le  car- 
dinal écrit  à  Bossuet  qu'if  ne  soupçonne  ni  sa  droiture  ni 
ses  intentions  dans  cette  affaire.  4l~^l'  W  veut  faire  pré- 
cipiter Iç  jugement.  178,  note.  5ii.  Soin  qu'il  mettoit  à 
examiner  l'affaire.  519.  L'abbé  Bossuet  vouloit  qu'on  em- 
pécbât  le  cardinal  de  voter.  ^^-12,  4^.  Avis  donné  au 
Roi  pour  empêcher  les  elfels  de  la  mauvaise  volonté  du 
cardinal.  78,  1 19.  Conjectures  que  l'abbé  Bossuet  formoit 
sur  son  vœu.  94.  Le  cardinal  cherche  les  moyens  d'alon- 
ger.  102.  Louis  XIV  lui  écrit  fortement  à  ce  sujet.   137. 
Effet  de  cette  lettre.  1 58.  Le  cardinal  n'invite  pas  l'abbé 
Bossuet  au  festin  deSainte-Luce;  ce  qui  étonne  beaucoup. 
207,  210,  236.  Altercation  entre  le  cardinal  de  Bouillon 
et  le  cardinal  Panciatici ,   au  sujet  d'une  grâce  que  ce 
dernier  ne  vouloit   pas  accorder.  23i.  Affront  sensible 
qu'il  reçoit    246.  Sa  lettre  à  Bossuet  sur  la  mort  du  frère 
du  prélat.  269.  Il  est  fâché  que  l'abbé  Bossuet  eut  envoyé 
un  courrier  à  son  oncle  pour  le  prévenir  au  sujet  du  pro- 
jet des  Canons.  373,  378,  4i7'  ^  écrit  à  Bossuet  pour  lui 
en  témoigner  son  mécontentement.  467.  Bossuet  justifie 
son  neveu,  et  sa  propre  conduite  dans  l'affaire  du  Quié- 
tisme.  469.  Procédés  violens  du  cardinal  à  l'égard  du  gen- 


l44  TABLE 

tilhomme  que  Fabbé  Bossuet  avoit  envoyé  en  courrier. 
5ii.  Cet  abbé  va  s'expliquer  avec  le  cardinal.  5i3.  Mé- 
moire de  Bossuet  à  Louis  XIV  pour  justifier  la  conduite 
de  son  neveu  dans  cette  circonstance.  534.  Affaire  d'éclat 
du  cardinal  avec  l'ambassadeur  de  l'Empereur.  517.  Mé- 
contentement du  Pape  contre  le  cardinal  à  cette  occasion. 
5^4,  533.  Il  lui  accorde  enfin  audience.  542. 

BOUILLON  (mademoiselle  de) ,  religieuse  Carmélite. 
Sermon  prononcé  à  sa  véture.  ://-3  et  suiv. 

BOULEN  (  Anne  de  ) ,  maîtresse  ,  puis  femme  de 
Henri  VIIÏ,  roi  d'Angleterre,  favorise  le  luthéranisme, 
et  se  lie  avec  Cranmer.  i 9-^io,  Ses  mœurs  déréglées  : 
son  mariage  cassé  par  Cranmer  ;  sa  mort  sur  un  éclia- 
faud.  ^'11  et  suiv. 

BOURDALOUE  (  Louis) ,  Jésuite.  Sur  un  sermon  qu'il 
avoit  prêché.  ^^-280. 

BOURG  (Anne  du).  Son  exécution  occasionne  la  conju- 
ration d'Amboise.  iS-l^i"}.  Il  prédit,  avant  sa  mort,  que 
le  président  Minard  ne  sera  pas  de  ses  juges;  ce  président 
est  assassiné,  comme  plusieurs  conseillers  i'auroient  été, 
s'ils  étoient  venus  au  palais.  ^0-So. 

BOURGOING  (François) ,  supérieur  de  la  congrégation 
de  l'Oratoire.  Notice  sur  sa  vie.  i  ^-566.  Son  oraison  fu- 
nèbre. 567  et  suiv.  Son  esprit  d'oraison.  574.  Toujours  en 
action  malgré  ses  infirmités.  586. 

BOURRET  (M.),  docteur  de  Sorbonne,  approbateur 
de  la  version  du  nouveau  Testament  de  Richard  Simon , 
étoit  digne  d'estime.  38~^'^'^'  I^  étoit  capable  et  bien 
intentionné;  mais  il  avoit  été  trop  facile,  et  n'a  voit  pas 
pensé  à  son  approbation  avant  de  la  donner.  Ibid,  Son 
estime  pour  Bossuet.  332. 

BRACHET  (Théophile)  de  la  Milletière  :  son  livre  in- 
titulé le  Pacifique  •Ôéritable^  censuré  par  la  Faculté  de 
théologie  de  Paris.  ^^-169.  J^-3g5. 

BRENTIUS  (Jean)  dresse  la  Confession  de  foi  deVir-—^ 
temberg.  P^oy.  Confessions  de  foi.  jB| 

BREVIAIRE.  Attention  qui  est  nécessaire  pour  le  ré- 
citer. 38~1^^'  Diverses  décisions  sur  sa  récitation.  J^- 
55,  io3,  257,  396,  404  >  594,  654.  Cas  où  il  faut  le  re- 
commencer. 82,  88,  211 ,  279.  L'assemblée  de  1700  cen- 
sure plusieurs  propositions  sur  cette  matière.  /-SSg. 

BR.IAS  (Jacques -Théodore  de),  archevêque  de  Cam- 
brai , 


I 


DES    MATIÈRES.  î^^ 

brai,  adopte  la  Déclaration  du  Clergé,  non  comme  déci- 
sion de  foi,  mais  comme  opinion.  31-^'^' 

BRINON  (madame  de  ).  Ce  qu'elle  étoit.  QS-^^i-  Elle 
reçoit  diverses  lettres  de  Leibniz,  Q^-i^ï  ,  i53,  162, 
175,  228,  3 18,  et  de  Bossuet,  148,  touchant  la  réunion 
des  ProtestaiiS  d'Allemagne  à  l'Eglise.  Elle  écrit  à  Bossuet 
et  travaille  au  grand  ouvrage  de  la  réunion.  191 ,  322, 
344,  347. 

BROUE  (Pierre  de  la),  évêque  de  Mirepoix.  Il   té- 
moigne à  Bossuet  son  mécontentement  de  l'abbé  Dupin. 
^/-4^^*  Bossuet  lui  propose  ses   difllcultés,  et  lui  de- 
mande ses  avis  sur  la  conduite  qu'on  devoit  tenir  à  l'égard 
des  Protestans  convertis.  J^-52,  7 1 .  Observations  de  l'évê- 
que  de  Mirepoix  sur  le  sentiment  de  Bossuet;  il  expose  les 
raisons  qui  l'empêchent  de  le  suivre,  et  lui  donne  des  dé- 
tails sur  la  conduite  des  convertis.  54,  70,  72,  1 65.  Bossuet 
désire  pouvoir  conférer  avec  lui  sur  madame  Guy  on;  lui 
parle  de  ses  ouvrages  sur  le  Quiétisme  et  de  ceux  de  f  é- 
nélon,  et  lui  détaille  le  progrès  de  l'aifaire.  4(9-^"^!  7 
i3o,  i33,  168,  225,  260,  261 ,  269,  280,  3ii>  354,  397. 
41-^^ ,  32,  252,  335,  4i5.  4^-11  ■>  ^^^?  473.  Lui  envoie 
l'Instruction  de  M.  de  Noailles  sur  la  grâce,  et  lui  en  de- 
mande son  avis.  ^(9--^^4*  Détails  sur  une  contestation  de 
l'évtque  de  Mirepoix  ,    avec   l' évêque    d'Alais,    sur    la 
députation  aux  États.  J^-68,   76,  92.  ^/-4i5.  Bossuet 
donne  ,à    M.    de   la   Broue    des   avis  sur    un    ouvrage 
auquel   ce  prélat  travailloit,    ^^-334*  H  lui  parle  des 
siens.  346.  ^^-127,  i32.  Lui  fait  part  des  difficultés  qui 
s'opposoient  à  la  translation  de  l'évêché  de  Mirepoix  à 
Maserettes.  4^~^1^'  ^^'  Montgaillard. 

BRUEYS  (David-Augustin) ,  Protestant  converti.  Avis 
que  Bossuet  lui  donne  sur  un  de  ses  ouvrages.  ^J-21. 

BPiUJS  (Pierre  de)  veut  réformer  les  dogmes  de  l'E- 
glise ,  qu'il  dit  être  tombée  dans  l'erreur.  Saint  Bernard 
s'y  oppose.  :/^-33. 

BRUNEH AUX ,  reine  de  France ,  protège  la  mission 
de  saint  Augustin  en  Angleterre.  35*-^  35.  Sa  mémoire 
est  déchirée.  1 36. 

BPtUNON,  archevêque  de  Trêves,  reconnoît  tous  les 
droits  de  la  souveraineté  dans  l'empereur  Henri  IV,  dé- 
posé par  le  Pape ,  qui  n'exige  pas  que  ce  prélat  renonce 
a  l'obéissance  du  prince.  J/-595  et  suiv. 

BUCER  (Martin),  de  Jacobin  se  fai^  Protestant,  et  so 
Bossuet,  xliii.  io 


l46  TABLE 

marie  jusqu'à  trois  fois  ;  ce  qui ,  dans  la  Réforme ,  parois- 
soit  honorable.  y^-i44'  Sa  Confession  de  foi,  appelée  de 
Strasbourg  ou  des  quatre  villes.  Poy.  Confessions  de  foi. 
Son  esprit  pliant ,  plus  fertile  en  distinctions  et  en  équi- 
voques que  celui  des  plus  raffinés  Scolastiques.  Il  justifie 
la  doctrine  de  l'Jiglise  sur  les  mérites  des  saints.  189.  Il 
négocie  de  la  doctrine  avec  Luther,  pour  accélérer  la 
ligue  protestante  retardée  par  la  dispute  sacramentaire. 
2Si3.  11  a  recours  aux  équivoques,  et  avoue  une  présence 
qu'il  appelle  substantielle-spirituelle.  l'iQ.  Il  se  joue  des 
mots,  en  admettant  une  présence  réelle  sacramentale. 
1Z1.  Après  son  accord  équivoque  avec  Luther,  il  fait  re- 
venir les  quatre  villes  à  la  croyance  de  la  présence  réelle. 
292.  Ce  qui  ne  l'empêche  pas  de  souscrire  à  une  confession 
de  foi  de  Calvin  ,  toute  pleine  des  idées  des  Sacramen- 
taires.  U  trouve  à  toutes  les  difficultés  des  dénouemens 
merveilleux.  Si53.  11  fait  une  nouvelle  confession  de  foi , 
où  il  embrouille  tout.  Ses  subtilités  préparent  la  voie  à 
celles  de  Calvin.  2Si4,  225.  U  s'oppose  en  vain  aux  ar- 
ticles contre  la  transsubstantiation  et  la  présence  réelle, 
dressés  en  Angleterre  par  Pierre  Martyr  et  Bernardin 
Ochin.  47^'  îl  ^^i*^  "^^^  nouvelle  confession  de  foi,  dans 
laquelle  il  n'ôte  que  la  transsubstantiation,  et  établit  la 
présence  réelle.  11  autorise  deux  actes  contradictoires.  Sa 
mort.  509.  Il  justifie  l'Eglise  catholique  sur  le  culte  des 
saints  et  leur  intercession.  ^/~272,  278. 

BUCHANAN  (George),  excite  les  Protestans  d'Ecosse 
à  la  révolte  conti  e  leur  reine  Marie  Stuart.  Fanatisme 
de  Buchanan  et  de  Jean  Knox.  ^^-58o  et  suiv.  Basnage 
ose  dire,  après  Buchanan,  que  les  premiers  Chrétiens  se 
croyoient  obligés  de  prier  pour  les  empereurs  persécu- 
teurs ,  dans  le  même  sens  qu'on  est  obligé  de  prier  pour 
les  voleurs.  Illusion  de  ce  discours.  34 1. 

BULLES.  Celles  que  donne  le  Pape  pour  instituer  les 
évêques,  ne  prouvent  pas  que  la  juridiction  vienne  de  lui. 
^£-620,  621. 

BULLUS  (George) ,  savant  Protestant  anglais,  prouve, 
contre  les  principes  de  Jurieu,  l'infaillibilité  du  concile 
de  INicée  :  ce  qu'il  dit  de  ce  concile  doit  être  dit  de  tous 
les  autres.  ^^-548.  11  défend  les  Pères  des  trois  pre- 
miers siècles  des  erreurs  sur  la  Trinité  et  sur  l'Incarna- 
tion ,  que  Jurieu  leur  impute.  34o.  Il  prouve  ,  par  les 
paroles  de  la  promt^sse  de  Jésus-Christ,  que  l'infaillibilité 
est  donnée  au  corps  des  pasteurs  de  l'Eglise.  ^^-^47^^ 


I 


DES    MATiÈRESi  1^^ 

477.  Il  venge  les  Pères  des  premiers  sièdes  des  erreurs 
qu  on  leur  impute,  et  donne  le  dénouement  de  quelques- 
unes  de  leurs  expressions.  123  ,  i'J-/\.  Il  oppose  aux 
Sociniens  l'autorité  infaillible  du  concile  de  Nicée.  260, 
261. 

BURCHARD,  éveque  de  Vormes,  a  fait  au  dixième 
siècle  une  collection  de  canons.  Il  y  prouve  que  les  rois 
ne  dépendent  que  de  Dieu.  ^^— 5o3. 

BURNET  (Gilbert),  éveque  de  Salisbury,  publie  un  écrit 
de  Luther  à  Bucer,  dans  lequel  Luther  consent  à  supporter 
les  Zuingliens.  Il  traduit  infidèlement  quelques  endroits 
de  cet  écrit.  ^^-SSg,  36o.  Il  écrit  l'histoire  de  la  Réfor- 
mation anglicane;  accuse  Sanderus,  historien  catholique, 
d'inventer  des  faits  atroces  contre  les  Réformés,  et  loue 
excessivement  la  sagesse  des  Réformateurs  anglais.  4o4» 
Ses  héros  ne  sont  pas  toujours  d'honnêtes  gens.  Ibid.  Il 
compare  la  faute  de  Cranmer,  qui,  par  la  crainte  de  la 
mort,  abjura  deux  fois  sa  doctrine ,  à  celle  de  saint  Pierre* 
488,  489.  Il  est  peu  sur  dans  la  narration  des  faits.  49^, 
494*  Ce  qu'il  dit  du  concile  de  Trente,  sur  la  foi  de  Fra- 
Piiolo,  ne  mérite  aucune  créance.  610,  611.  Fb/.  Fra- 
Paolo.  T1  fait  de  faux  plans  de  religion,  et  donne  de  fausses 
dates  aux  pratiques  des  Catholiques  qu'il  méprise.  496. 
11  cite  Gerson,  comme  ayant  dit  qu'on  peut  se  passer  du 
Pape,  à  cause  de  son  livre  de  auferihilitate  Papœ.  497. 
Il  tombe  dans  une  erreur  grossière  sur  le  célibat  des  ecclé- 
siastiques et  le  Pontifical  romain.  498.  Il  dit  faussement 
que  les  prêtres  anglais,  qui  se  marièrent  sous  Edouard, 
n'avoient  pas  fait  vœu  de  chasteté.  499  et  suiv.  II  sou- 
tient ,  contre  toute  raison,  que  les  Anglais,  qui,  sous 
Edouard  VI  ^  a  voient  condamné  la  présence  réelle,  ne 
varièrent  pas  sous  Elisabeth,  en  déclarant  qu'il  étoit  in- 
différent de  la  croire  ou  de  ne  la  pas  croire.  ^(9-i3.  Il  fait 
des  bévues  grossières  ,  et  montre  beaucoup  d*ignorance 
des  affaires  de  France,  et  prend  pour  lois  du  royaume  les 
prétextes  dont  les  Calvinistes  couvroient  leur  révolte.  40, 
4i.Il  se  rétracte  sur  ce  qu'il  avoit  avancé  faussement  de 
la  régence  du  roi  de  Navarre  ;  mais  non  d'avoir  approuvé, 
sur  ce  fondement,  les  révoltes  des  Protestar.s.  ^f   570, 
571.  Il  approuve,  comme  Chillingworth,  l'indifférence 
des  rehgions.  ^^-532  et  suiv.  II  est  forcé  d'avouer,  ainsi 
que  Jurieu  ,  Basiaage  et  les  autres,  l'instabilité  des  Eglises 
prolestantes.   ^7-^27,  528.  Histoire  abrégée  de  ce  mi- 
nistre, et  extrait  de  ses  lettres  à  M.  Papin,  au  sujet  de  son 


l48  TABLE 

livre  de  la  Foi  réduite  à  ses  justes  homes ,  dans  les- 
quelles il  approuve  l'indifférence  des  religions  et  la  tolé- 
rance de  toutes  les  sectes  qui  se  disent  chrétiennes.  ^£- 
363  et  suiv. 

c 

CADALOUS  ,  évêque  de  Parme ,  fait  antipape  par 
l'empereur  Henri  IV  ;  il  est  abandonné  de  ses  partisans. 
;J/-5o8,  noie. 

CAFFARO  (le  Père),  Théatin.  Lettre  de  Bossuet  à 
ce  religieux,  sur  une  dissertation  touchant  la  comédie, 
publiée  sous  son  nom.  J7-5o8.  Il  s'excuse  auprès  du 
prélat,  lui  fait  connoître  comment  cette  lettre  lui  a  été 
attribuée,  et  la  mahgnité  de  ceux  qui  s'étoient  prévalus 
d'un  écrit  qui  n'étoit  pas  destiné  à  voir  le  jour.  53o. 
Pour  l'édification  du  public  et  pour  l'amour  de  la  vérité , 
il  s'offre  de  faire  une  lettre  dans  laquelle  il  explique  ses 
gentimens  sur  cette  matière.  53 1.  I^oy.  Comédie. 

CAILLY  (Pierre),  curé  du  diocèse  de  Bayeux.  Juge- 
ment que  Bossuet  porte  de  son  livre  sur  l'Eucharistie  : 
il  en  écrit  à  son  évêque,  de  concert  avec  le  cardinal  de 
JNoailles.  Sg-'iZl^. 

GAIN,  fait  voir  au  monde  la  première  action  tragique. 
Sa  punition.  ^5^-io. 

CAJETATM  ou  THOMAS  DE  VIO,  cardinal.  Son  hvre 
de  la  comparaison  du  Pape  et  du  Concile ,  réfuté  par 
ordre  de  la  Faculté  de  Paris.  J^-38i.  Il  croit  que  le  Pape 
peut  être  schismatique  en  trois  manières.  J/-67.  Il 
soutient  l'infaillibiUté  du  Pape.  JJ-546  et  suiv.  et  sa 
supériorité  sur  le  concile.  602  et  suiv. 

CALIXTE  (George),  célèbre  Luthérien,  met  dans  la 
communion  de  l'Eglise  universelle _,  toutes  les  sectes,  san& 
en  excepter  l'Eglise  romaine.  ^^-49^  • 

CALIXTINS,  secte  d'hérétiques  de  Bohême,  qui  re- 
connoissent  Jean  Hus  pour  leur  auteur,  ^(^—l'io^  221. 
Voy.  RoQUESANE.  On  les  appelle  Galixtins,  parce  qu'ils 
croient  le  calice  absolument  nécessaire.  222.  Le  concile, 
de  Baie  leur  accorde  quatre  articles.  Ils  sont  disposés  à 
reconnoître  le  Pape  ;  l'ambition  de  Roquesane  les  en 
empêche.  Ibid.  et  suiv.  Les  Protestans  ne  peuvent  s'au- 
toriser de  la  condescendance  du  concile  de  Baie  envers  eux. 
2^-222.  Voy.  Bohémiens. 

CALOMNIES  contre  l'Eglise,  dans  la  Confession  d'Aus- 


I 


DES    MÀTlÈTtES.  l49 

l)Ourg ,  sur  la  justification  gratuite  et  le  mérite  des  oeuvres. 
•J9^^^5i  i6^«  L^  Confession  ainsi  que  son  Apologie, 
avoue,  comme  l'Eglise,  que  les  bonnes  œuvres  sont  me'- 
ritoires.  170,  171.  Autres  calomnies  sur  l'accomplissement 
de  la  loi,  avoué  dans  l'Apologie  au  même  sens  que  dans 
l'Eglise.  174  et  suiv.  On  lui  impute  faussement  de  croire 
que  les  bonnes  œuvres  méritent  par  elles-mêmes  la  ré- 
mission des  péchés,  et  de  ne  pas  croire  la  médiation  de 
Jésus- Christ  nécessaire,  177.  Autres  calomnies  sur  les 
images  et  l'invocation  des  saints.  Sio5,  206.  Le  décret  du 
synode  de  Charenton  convainc  les  Calvinistes  d'avoir  ca- 
lomnié les  Catholiques  comme  mangeurs  de  chair  hu- 
maine. 2(9-4o5,  406. 

CALVAIRE  (le)  est  l'école  de  la  conduite  que  nous 
avons  à  tenir  au  milieu  de  nos  souffrances.  /^-3i6.  Diver- 
sité terrible  dans  les  trois  hommes  que  nous  y  voyons, 
^^-36a.  Fqy.  Croix. 

CALVEV  (Jean),  second  chef  de  la  Réforme,  s'élève 
au-dessus  de  Luther,  et  donne  un  nouveau  tour  à  la 
doctrine  «réformée.  Son  esprit.  ^^-556.  Il  rend  Genève 
aussi  célèbre  que  Vitemberg.  Son  orgueil  insupportable. 
602.  Parallèle  de  Luther  et  de  Calvin.  604,  6o5.  Calvin 
réfute  solidement  la   consubstantiation  luthérienne,    et 
montre  que  les  Transsubstantiateurs  entendent  mieux  le 
sens  littéral.  i25.  Il  accuse  Luther  d'avoir  élevé  l'idolâ- 
trie dans  le  temple  de  Dieu,  pour  avoir  appelé  l'Eucha- 
ristie  le   Sacrement  adorable,  35 1.  Il  désapprouve  les 
équivoques  en  matière  de  foi,  et  condamne  les  formules 
de  foi  très-ambiguës  de  Melancton  et  de  Bucer.  245.  Ce- 
pendant il  fait  avec  les  Calvinistes  divers  personnages  au 
sujet  de  la  Confession  d'Ausbourg,  dont  il  parle  avec  res- 
pect en  public,  et  avec  mépris  entre  ses  amis.  629  et 
suiv.  11  ne  peut  s'accorder  avec  Melancton  sur  les  deux 
articles  de  la  prédestination  et  de  l'Eucharistie.  532.  Il 
reproche  aux  Luthériens  du  synode  d'Iène ,  de  faire  plus 
valoir  l'autorité  de  l'Eglise  que  les  Papistes  mêmes.  536. 
Il  connive  à  la  conjuration  d'Amboise,  dont  il  se  justifie 
mollement  après  le  coup  manqué.  2^-3^,  33.  Il  autorise 
les  guerres  civiles  et  les  révoltes,  Qi-S'ig,  53o.  Il  dé- 
truit le  libre  arbitre,  et  fait  Dieu  auteur  du  péché.  34o. 
^oy.  Libre  arbitre.  Pèche'.   Sa  doctrine  sur  la  certitude 
du  salut.  j[^-556.  Foy.  Salut.  Sur  l'inamissibilité  delà  jus- 
tice et  la  non  nécessité  du  baptême  pour  être  sauvé.  558. 
/^oj'.  Baptême,  Justice  imputative.  Il  prétend  que  tousles 


l5o  TABLE 

pécheurs  sont  séparés  du  sacré  troupeau  et  de  la  commu- 
niou  de  l'Eglise.  ^^-'248.  Il  raisonne  mieux  que  Luther, 
et  s'égare  davantage.  /^-56o.  Il  s'élève ,  sur  l'iîucharis- 
tie,  contre  ce  chef  de  la  Rét'orme  et  contre  Zumgle.  Sa 
doctrine.  5(ji[.  Sa  mort.  ^(9-^4* 

CALVINISTES.  Us  mettent  les  Yaudois  et  les  Albigeois 
au  nombre  de  leurs  prédécesseurs.  ^(9-83.  ^oj^.  Vaudois. 
Ils  ne  peuvent  autoriser  leur  doctrine  de  celle  des  Vau- 
dois,  qui  ne  pensoient  pas  comme  eux  sur  l'Eucharistie, 
ni  produire  aucun  auteur  qui  parle  des  erreurs  vaud»  ises, 
comme  ayant  quelque  rapport  à  la  doctruie  calvinienne. 
64,  G5.  A  l'exemple  des  Anabaptistes,  ils  nient  la  né- 
cessité du  baptême  et  l'amissibilité  de  la  justice.  /^-iSa, 
i83.  Les  Calvinistes  haïs  des  autres  Protesta ns,  comme 
fiers,  inquiets  et  séditieux.  Leurs  progrès  en  France.  601. 
Us  veulent  contraindre  les  Papistes,  par  taxes  et  autres 
violences,  à  embrasser  leur  Réforme.  ^/-3'23.  Les  Calvi- 
nistes et  les  Luthériens,  dans  leurs  nouveaux  dogmes, 
n'ont  pas  plus  de  succession  et  d'antiquité  que  les  Soci- 
niens.  543.  Ils  sont  contraints  d'avouer  que  l'Eglise  ro- 
maine est  vraie  Eghse,  et  qu'on  peut  s'y  sauver.*  ^l'i.  Ils 
sont  convaincus^  par  les  Luthériens,  de  faire  Dieu  au- 
teur du  péché.  107.  Ils  tolèrent  dans  les  Luthériens  l'er- 
reur qui  nie  la  nécessité  d'aimer  Dieu.  i4i.  Us  ne 
peuvent  dire  que  les  erreurs  luthériennes  ne  les  regar- 
dent pas.  Elles  les  regardent  en  ce  qu'ils  les  tolèrent 
toutes,  sans  en  excepter  les  plus  monstrueuses.  ^^-462. 
Us  approuvent  les  Confessions  de  foi  des  Luthériens , 
comme  n'ayant  rien  de  contraire  aux  points  fondamen- 
taux. IQ-io.  Ils  s'unissent  avec  les  Luthériens,  quoi- 
qu'ils ne  tiennent  pas  la  même  doctrine  sur  l'Eucharis- 
tie. ^3-4'^.  Conséquence  qu'en  tire  Bossuet.  43  et  suiv. 
Us  se  sont  établis  en  se  séparant  des  autres  Eglises,  sans 
s'unir  à  aucune.  3i3,  378.  437*  Us  se  condamnent  eux- 
mêmes,  lorsqu'en  niant  dans  la  spéculation  l'infaillibilité 
de  l'Eglise,  ils  sont  forcés  de  l'admettre  dans  la  pratique. 
286,  334  et  suiv.  Ils  se  condamnent,  lorsque  forcés  par 
les  conséquences  de  leur  doctrine,  ils  sont  forcés  d'avouer 
qu'un  particulier  ignorant  peut  mieux  entendre  l'Ecri- 
ture que  l'Eglise.  3i2,  358.  Us  se  condamnent  en  lais- 
sant leurs  propres  enfans  dans  les  incertitudes  d'une  foi 
humaine.  357,  369  et  suiv.  Us  se  condamnent  en  avouant 
que,  pour  s'établir,  ils  ont  rompu  avec  toutes  les  Eglises. 
3i3,  378.  Us  se  condamnent  enfin  en  se  voyant  forcés  à 
reçouuoître  la  visibilité  de  l'Eglise,  et  en  admettant  néan- 


DES    MATIÈRES.  l5l 

moins  une  corruption  générale  dans  le  ministère.  407  et 
suiv.  Voy.  Eglise,  Protestans,  Réformés. 

CAMBYSE,  roi  de  Perse,  fils  de  Cyrus,  s'empare  de 
TEgypte.  J5^-5i ,  474»  Conseils  que  lui  donne  le  roi 
d'Ethiopie  j  son  armée  périt  par  sa  folie.  4^1  •  Il  coi*- 
rompt  les  mœurs  des  Perses.  4^3. 

CAMERARIUS  (  Joachim) ,  ami  de  Melancton ,  qui  lui 
écrit  pour  excuser  Luther  sur  son  mariage,  i 9^9^  y  9^- 
Il  écrit  l'histoire  des  Frères  de  Bohême,  et  dit  qu'ils  dés- 
avouoient  ceux  qui  les  appeloient  Vaudois.  0,(^-0.05. 

CAMERON  (Jean),  célèbre  ministre  écossais,  enseigne 
une  grâce  universelle.  Toute  l'académie  de  Saumur  adopte 
sa  doctrine.  5(9-4*5. 

CAMILLE  prend  Véies.  Sa  générosité  lui  gagne  les  Fa- 
lisques  :  il  rétablit  les  affaires  de  Rome.  ^5^—65. 

CAMPIOINI  (François-Marie),  examinateur  du  clergé 
à  Rome,  traduit  en  italien  V Instruction  sur  les  Etals  cVo- 
raison.  ^/-44i,  524*  Compose  une  dissertation  sur  la 
nécessité  d'un  amour  de  Dieu  commencé  pour  les  sacre- 
mens  des  morts.  443-  Attaques  livrées  à  cette  disserta- 
tion. 525.  Approbation  qu'y  donne  Bossuet.  ^£-4-^2» 
Lettres  de  ce  Père  au  prélat  pour  le  féliciter  du  juge- 
ment du  saint  Siège  en  sa  faveur  dans  l'affaire  du  Quié- 
tisme.  353,  l^i'i, 

CAMUS  (Pierre),  évéque  de  Belley,  auteur  confus^ 
suivant  Bossuet,  et  dont  la  théologie  est  peu  précise. 

^/-52I. 

CAMUS  (Etienne  le),  évéque  de  Grenoble,  et  cardi- 
nal. Estime  que  Bossuet  faisoit  de  ses  lumières.  37—^^' 
Mécontentement  que  certaines  gens  témoignoient  de  sa 
promotion  au  cardinalat.  352.  Sa  lettre  sur  la  conduite  de 
madame  Guyon  dans  son  diocèse.  4(9-^  >6.  Il  improuve  le 
livre  de  Fénélon.  286.  Félicite  Bossuet  de  sa  nomination 
à  la  place  de  conseiller-d'Etat  ;  et  lui  témoigne  l'estime 
qu'il  faisoit  de  son  livre  sur  les  Etats  d'oraison.  322.  Il 
fait  l'éloge  de  son  zèle  contre  les  nouveautés,  et  de  ses 
ouvrages  contre  le  Quiétisme.  5i  i. 

CANA.  Noces  de  Cana  ;  leurs  circonstances  mysté- 
rieuses, i  i-5'j'j.  Vin  des  noces  de  Cana;  de  quoi  il  étoit 
la  figure.  582. 

CANON  (le)  des  Ecritures  étoit  différent  dans  les  dif- 
,   férentes  Eglises,  aux  premiers  siècles,  sans  qu'il  y  eût 
ichisrae.  33-58-;.  Foy.  Ecriture. 


IÎÎ2  TABLE 

CANONS  des  conciles  généraux,  confirme's  ou  infirmés 
par  le  saint  Siège.  J£-588  et  suiv.  Les  canons  sont  obser- 
vés religieusement  dans  l'Eglise  romaine.  ;/ 5^-545.  33- 
îigô.  Cette  Eglise  gardienne  des  Canons  comme  de  son 
propre  bien.  32 1.  Origine  des  canons.  4^3  et  suiv. 

CANTIQUES.  Les  Hébreux  célèbrent  par  des  Can- 
tiques les  merveilles  de  Dieu  à  leur  égard.  ;/-io.  Leur 
exécution.  '2'jo.  Les  Cantiques  ont  le  même  but  que  les 
Psaumes.  5qi3.  Cantiques  de  l'ancien  Testament  :  ceux  de 
Moïse.  Ibid.  et  527.  Celui  de  Debbora.  534.  Cantique 
d'Anne,  mère  de  Samuel.  54 1.  Ceux  d'Isaïe.  543,  545. 
Celui  d'Ezéchias.  549.  Celui  des  trois  enfans  de  Babylone. 
552.  Celui  de  Jonas.  555.  Celui  d'Habacuc.  558.  Celui  de 
Judith.  563.  Cantiques  du  nouveau  Testament  :  celui  de 
Marie.  567.  Celui  de  Zacharie.  571.  Celui  de  Siméon. 
574.  Quel  est  le  but  de  ces  trois  cantiques.  575. 

Cantique  des  Cantiques.  L'union  de  J.  C.  avec  l'Eglise 
et  avec  les  âmes  saintes ,  figurée  dans  ce  livre  sous  l'em- 
blème de  l'amour  conjugal.  ^-21 5  et  suiv.  'l'iô.  Ce  livre 
est  une  églogue  ou  un  drame,  divisé  en  sept  jours  :  per- 
sonnages qui  y  sont  introduits.  219.  Par  qui  et  dans 
quelle  disposition  ce  Cantique  doit  être  lu.  222.  Qui  sont 
ceux  qui  l'ont  interprété.  223.  Ce  livre  ne  respire  qu'un 
amour  céleste;  et  cependant,  parce  qu'il  y  est  repré- 
senté sous  la  figure  d'un  amour  humain,  on  en  défendoit 
la  lecture  à  la  jeunesse.  J/-527,  577. 

CANUS  (Melchior)^  évêque  des  Canaries.  Règles  qu'il 
donne  pour  accepter  les  décrets  des  papes.  31~^1^' 
Quelle  est  selon  lui  la  force  des  qualifications  théolo- 
giques. JJ-569.  Ce  qu'il  pense  de  l'autorité  des  Scho- 
lastiques.  J£-74-  33-^1^  et  suiv. 

CAPITON  (Wolfang),  collègue  de  Bucer  dans  le  mi- 
nistère de  Strasbourg,  reconnoît  la  licence  eflfrénée  des 
peuples  de  la  Réforme,  et  le  tort  qu'a  fait  à  l'Eghse  la 
véhémence  inconsidérée  avec  laquelle  on  a  rejeté  le 
Pape.  ^^-275  et  suiv. 

CARACALLA,  empereur.  Sa  cruauté.  J5'-i<^4» 

CARACCIOLI  (le  cardinal)  archevêque  de  Naples,  a 
le  premier  découvert  les  Quiétistes.  ^7-395.  Sa  lettre  à 
Innocent  XI.  493. 

CAREME.  Son  institution  :  comment  il  faut  le  passer. 
g-233  et  suiv.   /  J'-564.  Intention  de  l'Eglise   en  l'éta- 


DES    MATIÈRES.  I  53 

blissant.  /J-55i.  Uabbé  Dupin  affoiblit  la  tradition  sur 
cette  pratique.  J(9-494- 

CARLOSTAD  (André- Rodolphe).  Luther  l'appeloit 
son  vénérable  précepteur,  malgré  son  caractère  brutal. 
Il  attaque  Luther  et  la  réalité.  /^-86.  Il  soutient  que 
Jésus-Christ,  en  disant  :  Ceci  est  mon  corps,  ne  vouloit 
que  se  montrer  lui-même  assis  à  table.  Ibid.  Il  renverse 
les  images  à  Vitemberg,  de  sa  propre  autorité;  ôte  l'élé- 
vation du  saint  Sacrement  et  les  messes  basses,  et  réta- 
blit la  communion  sous  les  deux  espèces.  87  et  suiv. 

CARMÉLITES.  Exhortation  aux  Carmélites  pour  se 
renouveler  tous  les  jours,  et  attendre  en  elles  le  règne  de 
J.  C.  :/i--63o.  Leur  vie  pénitente.  :/^-55i.  :/7-22,  iZ, 

CARNAVAL.  Licence  effrénée  de  ce  temps.  ^^-52, 
89.  Quelle  doit  être  la  conduite  des  vrais  Chrétiens  pen- 
dant ces  jours.  Q—'i'5'i. 

CAROLINS  (les  livres).  Ce  que  c'étoit.  ^2^5:28. 

CARTHAGE.  Sa  fondation.  3S~'^1'  ^^  puissance  lors 
de  la  première  guerre  Punique.  73.  Elle  est  obligée  de 
payer  tribut  aux  Romains.  74.  Elle  leur  est  assujettie  : 
neuvième  époque  de  l'histoire  ancienne.  80.  Sa  destruc- 
tion. 84. 

CARUS  ,  empereur ,  réprime  les  Barbares  et  fait  trem- 
bler l'Orient.  Il  meurt  d*un  coup  de  foudre.  J5^-ii2. 

CASAJVATE  (Jérôme),  cardinal,  approuve  V Instruc- 
tion pastorale  de  M.  de  Noailles  sur  la  Grâce.  4(9"'^^  '  j 
244-  Sa  conduite  dans  l'afifaire  du  Quiétisme.  ^/-2i7, 
3i6,  347,  543,  570.  ^5-60,  70,  87,  92,  i63,  172.  Il 
n'est  pas  content  de  la  censure  des  docteurs  de  Sorbonne 
sur  le  livre  des  Maximes.  21 5.  Manière  dont  il  devoit 
tourner  son  vœu.  242.  On  veut  l'exclure  de  la  rédaction 
du  Bref.  289.  Il  est  un  des  rédacteurs.  290,  296.  Il  est 
charmé  qu'on  soit  content  en  France  de  la  décision.  447* 
Il  propose  une  nouvelle  rédaction  du  Bref  adressé  à  Fé- 
nélon  après  sa  soumission.  5o4.  Il  est  mécontent  des  termes 
qa'avoient  employés  les  évcques  dans  leur  acceptation, 

540.  Voy.  FÉNELON. 

CASSEL  (  Conférence  de  ) ,  où  les  Luthériens  de  Rintel 
s'accordent  avec  les  Calvinistes  de  Marpourg ,  en  restant 
chacun  dans  leur  sentiment  sur  la  fraction  du  pain  de 
l'Eucharistie.  Ils  pourroient  faire  un  semblable  accord 
avec  les  Catholiques  sur  la  communion  sous  une  seule 
espèce.  5(9-4»  3. 


l54  TABLE 

CASSIEN  n'a  pas  connu  l'acte  perpétuel  des  Quiétisles. 
57-'^39  et  suiv.  Il  enseigne  la  demande  du  salut.  237. 

CASTELNAU  (Michel  de),  dans  ses  Mémoires,  fait 
les  Protestans  de  France  auteurs  de  la  conjuration  d'Am- 
boise,  et  dénient  partout  Basnage.  £;/-5i6. 

CASTRO  (  Alphonse  de  ) ,  Franciscain ,  défend  la  doc- 
trine gallicane.  J/-71.  33-^1^- 

CATARES  (  les  )  ou  Purs  ,  parmi  les  Manichéens , 
étoient  les  plus  parfaits  d'entre  eux.  Ils  les  distinguoient 
des  simples  croyans  ,  dont  la  perfection  étoit  beaucoup 
moindre  ,  et  le  nombre  presque  infini,  ^(j)-'ig6.  P^of, 
Croyans. 

CATÉCHISME  du  diocèse  de  Meaux.  Q-i  et  suiv. 
Avertissement  aux  curés  et  aux  fidèles.  3  et  suiv.  Caté- 
chisme pour  ceux  qui  commencent.  i3  et  suiv.  Pour  ceux 
qui  sont  un  peu  plus  avancés.  16  et  suiv.  Pour  ceux  que 
l'on  prépare  à  la  première  communion.  54  et  suiv.  Ca- 
téchisme des  fêtes  et  observances  de  V  Eglise.  217  et  suiv. 

CATHERINE.  Panégyrique  de  cette  sainte.  /^-493. 
Sa  science.  494?  5^'^'  Mépris  qu'elle  fait  de  son  rang  et 
de  sa  noblesse  pour  se  couvrir  toute  entière  des  opprobres 
de  Jésus-Christ.  507.  Confond  les  raisonnemens  de  la  phi- 
losophie. 5i5. 

CATHERINE  (sainte)  de  Gènes  :  ses  vertus.  J^-649. 
Tout  est  admirable  en  elle ,  mais  non  pas  imitable.  664. 
Sa  vie  est  pleine  de  choses  extraordinaires.  ^^-384-  Goût 
de  Dieu  qu'elle  trouve  mauvais.  89 1.  Sa  doctrine  sur 
ce  que  Dieu  opère  dans  l'ame.  J^-682.  Cette  sainte  est 
un  exemple  des  excès  de  l'amour  par  les  suppositions 
impossibles.  ^/— 355,  36o  et  suiv. 

CATHERI]>fE  D'ARAGON,  veuve  d'Artus,  frère  aîné 
de  Henri  YIII,  roi  d'Angleterre  ,  épouse  ce  prince  en 
secondes  noces.  Son  mariage  déclaré  nul  par  Cranmer. 
^^-4i6.  Foy.  Cranmer,  Divorce.  Sa  mort  et  ses  vertus. 
422. 

CATHOLIQUES.  Sentimens  que  doit  leur  donner  la 
lecture  de  V Histoire  des  Variations.  ^ ^-16.  La  même 
démonstration  et  les  mêmes  principes  qui  font  chrétien 
rendent  catholique.  La  dilférence  entre  le  catholique  et 
l'hérétique  est  que  le  premier  n'a  point  d'opinion,  et 
suit  avec  une  pleine  confiance  le  sentiment  de  l'Eglise  ; 
au  lieu  que  l'hérétique  se  plaît  à  avoir  des  opinions  par- 
ticulières.   ^^-4^8,   4ï9*    Les   Zuinglieus  prouvent   à 


i 


DES    MATIÈRES.  l55 

Luther  que  les  Catholiques  entendent  mieux  que  lui  le 
sens  litte'ral  de  l'institution  de  l'Eucharistie,  i ^-ii^.Tout 
un  synode  étabht  la  même  vérité  en  Pologne.  126.  Le 
sens  catholique  est  visiblement  le  plus  naturel ,  et  qui 
présente  une  doctrine  suivie.  i3o.  Les  divisions  des  Pro- 
testans  sur  cet  article  important  justifient  la  croyance  ca- 
tholique. 242,  243.  On  pose  l'état  de  la  question  sur  ces 
paroles  :  Ceci  est  mon  corps,  et  sur  celles-ci  :  Faites  ceci 
en  mémoire  de  moi.  Expressions  vagues.  579. 

La  foi  des  nouvelles  Catholiques  les  expose  â  la  pau- 
vreté. i4-3SS.  Exhortation  k  la  charité  en  leur  faveur. 
Jbid.  Les  mauvais  Catholiques  comparés  avec  les  héré- 
tiques. /£-58o,  679. 

CALSES  qui,  selon  saint  Augustin,  peuvent  être  finies 
sans  concile,  et  Causes  qui  demandent  un  concile.  ^J-" 
7  et  suiv. 

CÉCILIEN.  Foy.  Melchiade. 

CÉLESTIN  (S.)  pape,  prononce  contre  Nestorius  : 
son  jugement  soumis  au  concile  d'Ephèse.  ^^-4^7  et  suiv. 
Il  regarde  le  concile  des  apôtres  comme  le  modèle  des 
autres.  33-^9"^' 

CÉLESTIIN  IIÏ ,  sa  décrétale  pour  annuller  un  mariage, 
rejetée  par  deux  papes.  3 3-^'^^ 7  ^'^9 y  ^'^^* 
CÉLESTILS.  Fqy,  Pelage. 

CELIBAT  (le)  méprisé  par  Luther  et  les  autres  Ré- 
formateurs. i9-9^y  94*  J^e  seize  mille  ecclésiastiques 
dont  le  clergé  d'Angleterre  étoit  composé  sous  Edouard  VI, 
les  trois  quarts  renoncent  au  célibat.  4B3.  Les  prêtres  des 
fières  de  Bohême  retiennent  le  célibat.  ^(9-240,24 1.  Pas- 
sage de  saint  Paul  sur  cette  matière ,  dénaturé  par  R.  Si- 
mon. ^-590. 

CELLOT  (Louis),  Jésuite.  Son  livre  de  la  Hie'rarchie 
ecclésiastique ,  censuré  par  la  Faculté  de  Paris.  32~^9^* 
CELSE,  quoique  ennemi  des  Chrétiens,  n'a  pas  nié  les 
miracles  de  J.  C.  35-38 1.  Pourquoi  il  se  railloit  des  Chré- 
tiens. 16-^1- 

CÈNE.  Méditations  sur  ce  qui  se  passa  alors  dans  le 
cénacle.  ^-453  et  suiv.  Foy.  Eucharistie. 

Dans  le  colloque  de  Poissi ,  Bèze  fait  frémir  tous  les 
assistans  par  son  discours  impie  sur  la  Cène.  /^-^ï^* 
Explication  des  Calvinistes,  à  Poissi,  sur  la  Cène.  619. 
I^a  Cène  des  Suisses  et  des  Zuingliens  sans  substance  , 
Jésus-Christ  n'y  étant  présent  qu'en  vertu.  QO  72-  Les 


i5G 


TABLE 


Zuingliens  àe  Pologne  reprochent  aux  Sociniens  d'avoir 
une  Cène  vide  ,  quoique  la  leur  ne  soit  pas  mieux  remplie. 


ï 


6.  Plusieurs  Eglises  de  France  veulent  changer  l'article 
e  la  Cène  dans  la  Confession  de  foi.  258. 
CENSURE  de  l'Assemble'e  du  clergé  de  France  de  1700, 
Sur  la  foi  et  les  mœurs.  /-323  et  suiv, 

CENTENIER  de  l'Evangile ,  image  de  la  préparation 
à  l'Eucharistie.  y^-6oo. 

CÉRÉMONIES  de  l'Eglise.  Elles  sont  toutes  conservées 
en  Angleterre  sous  Henri  VIIÏ.  :/9-4'^9«  Disputes  des 
Luthériens  au  sujet  des  cérémonies  qu'ils  appellent  in- 
différentes. Mélancton  veut  qu'on  les  retienne,  et  d'autres 
qu'on  les  abroge.  5i5.  Calvin  les  abolit,  et  prétend  par- 
là  s'attacher  plus  purement  à  la  doctrine  de  l'Ecriture. 
601.  Les  Vaudois  rejettent  avec  mépris  les  plus  anciennes 
cérémonies  du  Baptême.  ^^-166.  Injustes  reproches  des 
Protestans  au  sujet  des  cérémonies  de  l'Eglise,  et  sur  le 
service  en  langue  latine.  ^S^3o  et  suiv. 

CERVEAU.  A  quoi  il  est  destiné.  34~^^^'  L'ame  s'en 
sert  par  le  besoin  qu'elle  a  des  images  sensibles.  236. 
Comment  affecté  dans  la  folie,  etc.  ^45.  Fqy.  Attention  , 
Imagination. 

CES  AIRE  (S.)  frère  de  saint  Grégoire  de.  Nazianze, 
est  médecin  de  Julien  l'Apostat  sans  communiquer  à  son 
impiété.  i/-363. 

CESAR  (Jules)  dompte  les  Gaules,  défait  Pompée  à 
Pharsale,  et  est  reconnu  maître  à  Rome.  3S~9^f  ^46. 
Il  est  tué.  94* 

Le  Sauveur  consulté  par  les  Juifs  si  on  doit  payer  le 
tribut  à  César.  Q-110.  Sa  réponse,  l'ii  et  suiv.  Pourquoi 
les  Césars  ne  pouvoient  être  Chrétiens.   ^  ^-5ï^. 

CEVOLI  (  Nicolas  )  ou  Saretto  ,  auteur  d'un  livre 
contre  la  Déclaration  ,  soutient  le  pouvoir  indirect  du 
Pape  sur  le  temporel.  31^^,  2^3.  Ses  injures  contre  les 
évêques  de  France.  ^J-576. 

CHAIR.  Le  péché  cause  de  son  altération.  //-24^  et 
suiv.  Elle  changera  de  nature,  et  deviendra  un  je  ne  sais 
quoi,  qui  n'a  plus  de  nom  dans  aucune  langue.  127.  i Q- 
688.  :/ 7-353,  588.  Elle  doit  être  détruite  pour  être  re- 
nouvelée. ^  ^-^i5.  Voy.  Corps. 

CHAIRE  de  saint  Pierre.  Elle  est  le  dépôt  inviolable 
de  la  foi,  et  la  source  primitive  et  invariable  des  tradi- 
tions chrétiennes.  ^y-i52.  Ce  qu'on  entend  par  les  déci- 


■ 


DES    MATIÈRES.  l5'^ 

sions  ex  cathedra.  J^-SgS  et  suiv.  Foy,  Eglise  romaine, 
Pape,  Pierre,  Siège  (saint). 

CHALGÉDOINE  (  concile  de  )  ,  quatrième  géne'ral. 
Dioscore,  patriarche  d'Alexandrie^  y  est  de'pose'.  3£- 
463.  La  lettre  de  saint  Léon  à  Fiavien  examinée  et 
approuvée.  ^/-i3o  ,  i3i.  ^£-4^6  et  suiv.  Troubles 
qui  suivirent  ce  concile.  ^^-38  et  suiv.  Ce  concile  veut 
que  les  canons  prévalent  sur  les  décrets  de  TEmpereur 
qui  y  étoient  contraires.  36-^^1'  L'autorité  que  le  con- 
cile de  Chalcédoine  reconnoît  dans  le  Pape,  méconnue 
par  l'abbé  Dupin.  J(9-53o  et  suiv.  Irrévérence  de  cet 
auteur  envers  ce  concile.  571.  Foy.  Conciles. 

CHALDÉENS  (les)  furent  les  premiers  observateurs 
des  astres.  3^-i3. 

CHANANÉENS.  Dieu  ordonne  aux  Israélites  de  leur 
faire  la  guerre  pour  punir  leur  impiété,  qu'il  avoit  sup- 
portée avec  une  longue  patience.  ^^-4^9  et  suiv. 

CHANDIEU  (  Antoine  ) ,  ministre  de  Paris  ,  nommé 
depuis  Sadael ,  trame  avec  la  Renaudie  la  conjuration 
d'Amboise.  2^-523. 

CHANSONS  d'amour.  On  doit  les  bannir  de  l'éduca- 
tion des  filles.  ^^-374,  56*2. 

CHANT.  L'église  d'Alexandrie  y  soufFroit  à  peine  de 
foibles  inflexions ,  de  peur  d'affoiblir  la  vigueur  de  l'ame 
par  la  douceur  du  chant.  J/-528,  $77.  La  musique  in- 
troduite bien  tard  dans  le  chant  de  l'Eglise.  Ibid.  Le 
chant  latin  est  conservé  dans  la  messe  luthérienne.  Z^— 
if^.  Voy.  Augustin  (saint). 

CHANT  AL  (la  B.  mère  de).  Ses  désirs,  jusqu'où  ap- 
prouvés. 27-^96.  Quelle  étoit  son  oraison.  3ii  et  suiv, 
3^5  et  suiv.  ^^--109  et  suiv. 

CHANTERAC  (G.  de  la  Cropte  de),  vicaire  -  général 
de  Cambrai.  Sa  lettre  à  madame  de  Pontchat  (*) ,  où  il 
fait  l'éloge  du  livre  et  de  la  personne  de  Fénélon.  ^(9- 
38o.  Jugement  que  Bossuet  porte  de  cette  lettre.  2^- 
43 1.  ^^-376.  L'abbé  de  Chanterac  est  envoyé  à  Rome 
par  Fénélon  pour  son  affaire,  36 1,  393.  L'abbé  Bossuet 

Ï>romet  de  lui  donner  un  espion.  Sgi.  Son  arrivée  à 
lome  :  compte  que  l'abbé  Bossuet  rend  de  ses  discours 
et  de  jses  démarches.  401  et  suiv.  4*8,  4^*^,  4'^4?  453, 
487,  5o6,  523,  527.  ^/-i4,  21,62,  i35,  i63,  166, 

(*)  11  faut  lire  ainsi  partout:  Ponthac^  qu'on  a  iwis  quelquefoii, 
esl  une  erreur. 


l58  TABLE 

196,  a63,  îi88,  346,  36o,  390,  397,  47^-  42-^^  y  7^? 
1^7,  373,497. 

CHA.PELET.  Ce  que  c'est  j  comment  on  doit  le  dire. 
^—34  et  suiv. 

CHAPELLES,  n'y  pas  entrer  sans  rendre  à  Dieu,  à 
genoux,  une  adoration  sérieuse.  i'S~^^^- 

CHAPITRES  (  les  trois  )  :  ce  que  c'est  :  leur  condam- 
nation. J^-479  et  suiv. 

CHARENTON  (synode  de),  où  Ton  reçoit  les  Luthé- 
riens à  la  communion.  Difïerence  de  ce  qu'on  fit  alors , 
et  de  ce  qu'on  vouloit  faire  à  Francfort  et  à  Sainte-Foi, 
pour  unir  les  deux  sectes  dans  une  même  confession  de  foi. 
^O-'i']^-,  '^79.  Les  Calvinistes  montrent  partout  un  esprit 
d'instabilité.  IbicL  Ce  synode  ne  trouve  aucune  idolâtrie 
dans  le  culte  des  Luthériens,  quoiqu'ds  admettent  la  pré- 
sence réelle.  l^ol\.  Ce  décret  met  un  grand  changement 
dans  les  controverses,  convainc  les  Calvinistes  de  calomnies 
contre  l'Eglise  romaine ,  et  rend  vain  le  principal  sujet 
de  leur  rupture.  4^6.  Les  Calvinistes  tournent  la  haine 
des  peuples  contre  la  transsubstantiation  j  et  soutiennent, 
contre  Calvin ,  que  Jésus-Christ  n'est  pas  adorable  partout 
où  il  est.  4o8.  Le  décret  tolère ,  dans  les  Luthériens ,  l'a- 
doration intérieure,  et  condamne  l'extérieure.  Frivole 
réponse  des  Calvinistes.  409.  Les  disputes  vives  des  Cal- 
vinistes avec  les  Luthériens,  sur  la  prédestination ,  cessent , 
par  le  décret  de  Charenton^  d'être  de  l'essence  de  la  re- 
ligion. 4i  !•  Ce  synode  approuve  celui  de  Dordrect,  et  re- 
garde la  certitude  du  salut,  comme  le  point  principal  de 
sa  doctrine.  394. 

CHARGES.  Conditions  nécessaires  pour  les  désirer  légiti- 
mement :dans  quel  cas  ce  désir  n'est  pas  permis.  :/^-6i  i. 

CHARITÉ.  Ce  que  c'est.  :/ ^-277.  Son  excellence. 
/^-i5i.  Couvre  la  multitude  des  péchés.  ^£-'286.  A 
quoi  etle  nous  oblige.  ^^-276.  Quel  en  est  l'esprit  et 
quels  en  doivent  être  les  effets,  i  S-ii\i ,  :/5'-588. 
Erreur  d'attribuer  à  la  cupidité  tout  ce  qui  ne  vient 
pas  de  la  charité,  â^-572.  La  charité  désintéressée,  éga- 
lement commandée  à  tous.  609  et  suiv.  Beau  caractère 
de  la  charité  parfaite.  Gi4,  ^38  et  suiv.  En  quel  sens 
l'amour  ne  tire  point  ses  forces  de  l'espérance.  644. 
Erreur  d'admettre  une  charité  naturelle  outre  la  surna- 
turelle. 744  et  suiv.  Différence  de  la  charité  d'avec  l'espé- 
rance. 29~^1  ?  ^7^-  Motifs  de  la  charité  proposés  dans 


I 


DES    MATIERES.  I  Dy 

l'Evangile.  60  et  suiv.  et  vraiment  inséparables.   61   et 
suiv.    La   be'alitude    est   sa   fin    dernière.   st33    et    suiv. 
Objection  de  M.  de  Cambrai.  'j»36.  Autorité  de  saint  Tho- 
mas e'iude'e.  238.  Autorité  de  saint  Bonaventure.  240  et 
suiv.  Réponse  de  M.  de  Cambrai,  réfutée  par  le  même 
saint  Bonaventure.  243  et  suiv.  La  charité  et  le  désir  de 
l'union  avec  Dieu  ou  de  la  béatitude  sont  inséparables. 
237.  La  vraie  charité  préfére-t-elle  Dieu   à  soi-même, 
245  et  suiv.    3o3  et  suiv.  Quel  est  l'objet  de  la  charité. 
25o  et  suiv.  Définition  de  la  charité  d'après  saint  Augus- 
tin. 268.  De  la  jouissance  de  Dieu  d'après  le  même  Père. 
270.  La  charité  est-elle  mercenaire  comme  l'espérance. 
276.  L'amour  de  charité,  distingué  de  l'amour  de  grati- 
tude. 278  et  suiv.  L'amour  d'amitié  entre  Dieu  et  l'homme. 
290,  293,  368,  Que  penser  de  cette  question  :  aimeroit- 
on  autant  Dieu,  si  notre  amour  ne  pouvoit  lui  être  connu? 
323.  Combien  la  vision  intuitive  augmente  l'amour.  Ibid, 
et  suiv.  Explication  radicale  de  la  définition  de  la  charité. 
336  et  suiv.  Question  particulière  sur  les  actes  commandés 
■par  la  charité'.  383  et  suiv.  La  charité  enferme  toutes  les 
vertus.  39~^'^^'  Les  motifs  de  la  charité  sont  répandus 
partout  dans  les  Psaumes.  /-21  et  suiv.  Charité  immense 
de  Dieu  le  Père  envers  nous.  1 3"^^^'  Manière  dont  la 
charité  influe  sur  les  bonnes  œuvres  pour  les  rendre  mé- 
ritoires. 3/-443  et  suiv.  Combien  la  charité  pour  les  ma- 
lades est  agréable  à  Dieu.  J<î^-^665.  f'oy.  Amour, 

Charité  fraternelle  :  son  étendue.  ^-47  et  suiv.  i0- 
559.  Comment  Dieu  punit  les  haines  ou  les  paroles  inju- 
rieuses envers  le  prochain,  p-37  et  suiv.  Obligation  de  se 
réconcilier,  ^o  et  suiv.  La  charité  du  prochain  est  le  se- 
cond commandement  de  la  loi.  242  et  suiv.  Belles  ré- 
flexions sur  ce  précepte.  257  et  suiv.  Nouvelle  intimation 
de  ce  commandement  par  J.  C.  après  la  Cène.  ;/(9-38  et 
suiv.  La  croix  nous  apprend  à  aimer  nos  frères.  i44  et 
suiv.  Nouveaux  motifs  de  cet  amour  fraternel.   i46  et 
suiv,  J.  C.  l'a  demandé  pour  nous  à  son  Père   après  la 
Cène.  232  et  suiv.  258  et  suiv,  265  et  suiv.  Cette  charité 
est  le  caractère  du  christianisme.  267.  C'est  l'orgueil  qui 
l'éteint  dans  nos  cœurs.  270.  La  charité  fraternelle  est  une 
dette  que  nous  nous  devons  les  uns  aux  autres.  y^--i23. 
Comment  J.  C-  l'étabHt.  5o5  et  suiv.  Combien  sont  cou- 
pables ceux  qui  en  rompent  les  liens  sacrés.  i^-'23g.  Né- 
cessité de  la  charité  envers  le  prochain.  /-292.  L'assem- 
blée du  Clergé   de  1700   censure  plusieurs  propositions 
relatives  à  cette  vertu.  369. 


l6o  TABLE 

CHARLAS,  prêtre  français,  réfugié  à  Rome  à  cause  des 
affaires  de  la  Régale,  cité  sous  le  nom  d^ Anonyme ,  auteur 
du  Traité  des  Libertés  de  l'Eglise  gallicane.  J/-7.  On 
le  réfute.  79,  i4'^,  164,  170,  224,  69/5.  32-11  ^^  ^"^^• 
ii5,  61 5,  è'i'i  et  suiv.  ^^^-353  et  suiv.  4oo,  589,  etc. 
11  tronque  un  texte  d'Innocent  III.  181.  Bossuet  engage 
son  neveu  à  se  servir  de  lui  dans  l'affaire  du  Quiétisme. 
4(9-3g5,  Sa  mort.  ^;-i65. 

CH ARLEMAGNE  ^  soutient  avec  autant  de  courage 
que  de  piété  la  qualité  de  protecteur  de  l'Eglise  romaine. 
J^—i^'].  Il  prend  le  titre  de  roi  des  Français  et  des  Lom- 
bards. Ibid.  Fait  patrice,  puis  empereur  par  les  Romains  j 
il  est  sacré  en  celte  qualité  par  Léon  III.  J/-543  et  suiv. 
^^-i52 ,  55o.  L'Eglise  romaine  lui  doit  ses  richesses,  mais 
il  ne  fit  point  payer  le  denier  de  saint  Pierre.  J^-î253. 
11  consulte  Adrien  I,  au  sujet  de  l'hérésie  d'EIipand.  33" 
69  et  suiv.  Sa  conduite  respectueuse  envers  l'Eglise  dans 
cette  affaire.  J^-355.  f^oy,  Carolins. 

CHARLES-BORROMÉE  (S.)  a  travaillé  à  rétablir  l'es- 
prit ecclésiastique.  /^-35.  On  allègue  ce  saint  comme 
ayant  eu  dessein  de  corriger  la  comédie  ;  il  ne  cesse  d'en 
inspirer  le  dégoût,  en  l'appelant  un  reste  de  gentilité, 
^7-616. 

CHARLES-MARTEL,  succède  à  son  père  Pépin  Héris- 
tel.  Ses  exploits.  35~^^'^'  H  ^st  maître  absolu  en  France. 
143.  Il  assiste  le  pape  Grégoire  II.  i44-  I^  ^st  invité  par 
Grégoire  III  à  secourir  Rome  contre  les  Lombards.  31- 
476  et  suiv. 

CHARLES  le  Chauve ,  est  élu  empeieur  par  les  Ro- 
mains. J/-55o  et  suiv.  La  dignité  impériale  lui  est  con- 
firmée au  concile  de  Rome.  610.  Objection  tirée  d'un 
rescrit  de  Charles  contre  l'archevêque  de  Sens,  en  faveur 
du  droit  sur  le  temporel.  56^  et  suiv. 

CHARLES  V,  empereur,  convoque  la  diète  d'Ausbourg 
en  i53o,  où  les  Confessions  de  foi  lui  sont  présentées, 
^^—143.  11  fait  réfuter  la  Confession  luthérienne  appelée 
d'Ausbourg.  i46.  Il  établit  une  espèce  de  ligue  défensive 
avec  tous  les  Etats  catholiques  contre  la  nouvelle  reli- 
gion. 1^17.  Il  prend  les  armes  pour  mettre  à  la  raison  les 
rebelles  de  la  ligue  de  Smalcalde.  5o6.  Il  remporte  la 
victoire,  et  fait  prisonniers  l'électeur  de  Saxe  et  le  land- 
grave de  Hesse.  607.  Son  Intérim.  Voy,  ce  mot. 

CHARLES  VII,  roi  de  France^  est  médiateur  de  la 

paix. 


DES    MATIÈRES.  t6 1 

paix  enire  le  concile  de  Baie  et  le  pape  Nicolas  Y. 
i5-337. 

CHARLES  VIII  consulte  la  Faculté  de  théologie  de  Pa- 
ris sur  les  moyens  d'assembler  le  concile  général.  J^-379. 

CHARLES  IX,  roi  de  France,  obligé  de  fuir  de  Meaux 
à  Paris,  avec  toute  sa  Ccur,  pour  se  sauver  de  la  fureur 
des  Protestans  révoltés.  Ql-^^o. 

CHARLES  V' ,  roi  d'Angleterre;  son  caractère.  /7- 
309. 

CHARLES  II,  roi  d'Angleterre,  rétabli  sur  le  trône; 
par  quels  moyens.  //-33o. 

CHARLES-GUSTAYE,  roi  de  Suède.  Ses  succès  et  sa 
fin.  y 7-437,  438. 

CHASTETÉ.  Cette  vertu  n'est  point  un  joug  dur  et 
pesant,  mais  une  douce  liberté.  /^-438.  Ses  avantages. 
;/^-io.  Combien  elle  est  délicate.  9~^'^'  17-^9'  Elle  est 
la  gardienne  de  nos  corps,  temples  du  Samt-Espnt.  /  J- 
590,  622.  Ornement  immortel ,  céleste  préservatif  contre 
la  corruption.  ;/^-i28.  L'Assemblée  de  1700  censure 
quelques  propositions  sur  cette  matière.  7-374.  f^oj; 
Pureté. 

CHEVREUSE  (le  duc  de).  Foy,  Bossuet,  Fenélon, 

GuYON. 

CHICANE  (la)  est  ennemie  de  la  justice.  3^-^36, 

CHIGI  (  Sigismond  )  cardinal ,  approuve  le  livre  de 
V Exposition.  :/^-48.  A  le  dessein  de  le  faire  traduire  en 
italien.  3 7-^9  y  4^- 

CHILDERIG,  roi  de  France,  pousse  ses  conquêtes  dans 
les  Gaules.  Il  est  chassé  et  rappelé.  J5^~-i3o. 

CHILDEPvlC  III,  roi  de  France,  est  déposé,  dit- on, 
par  le  pape  Zacharie.  3y-233.  Poj,  Zacuarie. 

CHILLINGWORTH  (Guillaume),  célèbre  Protestant 
anglais ,  prêche  l'indifférence  des  religions ,  et  met  au 
nombre  des  Chrétiens  tous  ceux  qui  croient  implicite- 
ment les  vérités,  même  les  Mahométans,  les  Juifs,  les 
déistes  et  les  athées.  ^^-328  et  suiv.  Il  démontre  qu'il 
faut  être  ou  cathoHque ,  ou  indifférent.  333.  Il  réduit  les 
articles  fondamentaux  qui  suliisent  au  salut,  à  croire  l'E- 
criture, et  à  tâcher  de  la  croire  en  son  vrai  sens.  335, 
336.  11  laisse  à  tout  le  monde  la  liberté  d'interpréter  l'E- 
criture. Son  livre  est  applaudi  par  les  théologiens  d'Ox- 
ford. 337 ,  338. 

Bossuet.  xliii.  jh 


léfa  TABLE 

CHOEUR.  Obligations  pour  les  religieuses  d*y  assister. 
^9-488 ,  6oG.  On  peut  en  sortir  pour  des  affaires  sans 
recommencer  l'office.  588. 

CHRÉTIEN.  Son  caractère  tracé  dans  les  huit  béati- 
tudes. ^-îi5  et  suiv.  Le  Chrétien  est  un  homme  renou- 
velé qui  ne  peut  exister  sans  la  charité.  ii-5ç)^.  H  se 
conduit  par  rautorité  de  la  foi.  i 2-2gQ.  Combien  il  mé- 
prise la  vie  et  tout  ce  qui  la  concerne.  5g5.  Quel  est 
Pétat  d'un  Chrétien  :  d'où  part-il  et  où  doit-il  arriver  ? 
y ^-69.  Comment  un  Chrétien  doit  sanctifier  sa  journée. 
^-44  6^  suiv.  Tout  tourne  à  bien  au  Chrétien,  s'il  se 
tourne  à  Dieu.  37~^i-  ^^ai  caractère  d'un  Chrétien.  //- 
5 10,  Les  Chrétiens  sont  nés  des  blessures  de  Jésus-Christ. 
^  J-3si6.  Sont  de  pauvres  bannis,  relégués  de  leur  patrie. 
^  ^-6o5.  Sont  les  vrais  habitans  de  Jérusalem ,  et  les  héri- 
tiers des  promesses  faites  à  la  Synagogue.  246.  Combien 
les  premiers  Chrétiens  méprisoient  les  biens  du  monde. 
^-^-177.115  sont  toujourspersécutés depuis Domitien  ,  sans 
faire  jamais  la  moindre  sédition.  3S~^^^'  Marc-Aurèle 
écrit  au  sénat  en  leur  faveur.  106.  La  persécution  re- 
commence. Ibid.  Us  sont  persécutés  plus  violemment  que 
jamais  sous  Dioclétien.  ii5.  Us  lassent  les  persécuteurs 
par  leur  patience.  116,  3io.  Us  sortent  de  Jérusalem 
avant  qu'elle  fut  assiégée.  335.  Leur  soumission  et  leur 
respect  pour  les  princes  persécuteurs.  372.  36~'^1  ^'  Leur 
fidélité  envers  la  patrie.  55  et  suiv.  Les  calomnies  des 
Païens  pour  les  rendre  odieux.  3S~^']^-  ^^  ^^s  con- 
damne sans  aucune  formalité  de  justice.  ^^-3o4,  365, 
887.  Crimes  qu'on  leur  reprochoit.  366,  887.  Les  insti- 
tutions des  Chrétiens,  recherchées  à  leur  source,  prouvent 
la  vérité  de  la  religion.  4 16. 

Chrétien  intérieur.  Voy.  BerniÈres. 

CHRlSTIAJNflSME.  Son  esprit ,  dont  nous  devons  être 
revêtus,  y ^-444-  :/^-i66.  U  a  réformé  le  genre  hu- 
main par  la  pureté  de  sa  morale;  preuve  de  sa  divinité. 
/  /-28'2.  Son  extravagance  plus  forte  que  la  plus  sublime 
philosophie,  /z^-344* 

CHRONOLOGIE.  Son  utihté.  J^T-S.  U  ne  faut  point 
entrer  dans  ses  minuties.  i53.  La  supputation  de  l'hé- 
breu et  celle  des  Septante  indifférente  en  elle-même* 
154. 

CHRYSOSTOME  (S.  Jean)  est  travesti  en  Nestorien 
par  R.  Simon.  5^-195.  En  protecteur  de  Théodore  de 
Hopsueste  et  de  Nestorius.  198  et  suiv.  Combien  il  étoit 


DES    MATIÈRES.  l63 

éloigné  de  ces  sentimens.  3oo  et  suiv.  Il  n'a  jamais 
admis  deux  personnes  en  J.  G.  io'2  et  suiv.  Rc  Simon  a 
choisi  à  dessein  une  leçon  fautive.  207  ;  et  en  effet,  si  le 
saint  docteur  eut  ainsi  pensé ,  les  Nestoriens  se  seroient 
appuyés  de  son  autorité.  'io8  et  suiv.  Mais  la  leçon  même 
que  choisit  R.  Simon  ne  s'accorde  pas  avec  le  langage  de 
IVestorius.  ^l'i  et  suiv.  Rabaissé  par  R.  Simon,  et  loué 
ensuite  en  haine  de  saint  Augustin.  227  et  suiv.  Mis  par 
le  même  R.  Simon  au  nombre  des  Pélagiens.  258  et  suiv. 
Il  a  cru  le  dogme  du  péché  originel.  4'^7  ^t  suiv.  Il  fut 
même  un  des  principaux  canaux  de  la  tradition  de  ce 
dogme  dans  l'Eglise  grecque.  432  et  suiv.  Passage  de  ce 
saint  docteur  objecté  à  saint  Augustin.  ^nS.  Vrai  sens 
de  ce  passage  découvert.  479^  4^^  ^^  suiv.  Pourquoi  saint 
Chrysostôme  n'a  point  parlé  ici  du  péché  originel.  483  et 
suiv.  Il  en  parle  clairement  ailleurs.  4^7  et  suiv.  Il  s'em- 
barrasse un  peu  dans  cette  question.  4^9  et  suiv. 
Pourquoi  il  ne  donnoit  le  nom  de  péché  qu'au  péché 
actuel.  491  et  suiv.  Il  n'a  rien  de  commun  avec  les  Pé- 
lagiens. 494^  et  n'a  point  dit  qu'on  puisse  être  puni  sans 
être  coupable.  49^.  Pourquoi  sa  doctrine  n'est  pas  aussi 
liée  que  celle  de  saint  Augustin,  quoique  la  même  dans 
le  fond.  5oo  et  suiv. 

Ce  saint  docteur  distingue  dans  les  rois  la  puissance 
de  l'abus  qu'ils  en  font.  3/-283.  Sa  doctrine  sur  la 
soumission  aux  puissances  séculières.  J^~io5,  106.  Il 
apprend  aux  peuples ,  dans  ses  homélies ,  à  n'opposer 
que  la  prière  aux  persécutions  les  plus  injustes.  21-^oi. 
Passages  de  ce  samt  objectés  à  tort  par  Charlas.  j^- 
622  et  suiv.  Il  est  déposé  par  Théophile  d'Alexandrie 
au  conciliabule  du  Chêne,  Il  appelle  au  Pape.  JJ- 
34  et  suiv. 

CHYTRE  (David),  Ubiquitaire ,  cherche  à  se  défaire 
de  Mélancton.  /^-53i,  535. 

CIBO  (  Alderan  )  cardinal.  Bossuet  le  remercie  de 
l'approbation  qu'il  a  donnée  à  son  Exposition  ;  loue  son 
zèle  et  ses  utiles  travaux  pour  la  gloire  de  l'Eglise.  J7- 
187.  Ce  cardinal  l'instruit  de  la  bienveillance  et  de  l'es- 
time qu'avoit  pour  lui  le  souverain  Pontife.  196.  Il  pré- 
sente au  pape  Innocent  XI  la  lettre  dans  laquelle  Bossuet 
rend  compte  à  ce  Pontife  de  l'éducation  du  Dauphin. 
201.  Témoigne  au  prélat  avec  quel  plaisir  Sa  Sain- 
teté avoit  lu  celte  lettre ,  et  quel  fruit  le  Pontife  se 
promettoit  de  ses  ouvrages  en  faveur  de  la  religion.  2o3. 


l64  TABLE 

Son  désir  d'obliger  Bossuet,  Ihid.  Ce  cardinal  dénonce 
aux  évcques ,  par  une  lettre  circulaire ,  les  erreurs  des 
QuiétisVes.  3/~4?  497  ^^  suiv. 

CICERON,  ruine  par  son  éloquence  le  parti  de  Gati- 
lina.  i?jr-93. 

CIEL.  Séjour  de  la  miséricorde.  //-3.  On  ne  peut  y 
entrer  que  par  un  pur  effet  de  la  grâce  et  de  la  bonté 
de  Dieu.  4-  J»  C.  y  est  monté ,  nous  y  entrerons  par 
lui.  i4^^  ^^  suiv.  f^oy.  Paradis,  Saints. 

CIRCONCISION  (  la  )  est  donnée  à  Abraham.  Ce  qu  elle 
représentoit.  ^-206.  Circoncision  du  Sauveur.  388.  Expli- 
cation de  ce  mystère.  ^-221.  Sa  grandeur.  7/-441  et 
suiv.  Sermons  pour  la  tête  de  la  Circoncision,  ^/^o.  En 
quoi  consiste  la  circoncision  du  cœur.  J^-663. 

CITE  de  Dieu  :  sa  politique  directement  opposée  à 
celle  du  siècle  :  pourquoi.  '/^-2.  Deux  cités  diverses, 
mêlées  de  corps  et  séparées  de  cœur  :  quels  en  sont  le» 
citoyens.  ;/^-i4  et  suiv.  :/^-8. 

Cité  mystique.  Voy,  Marie  d'Agreda, 

CITEAUX.  Peinture  de  la  vie  qu'y  menoient  les  reli- 
gieux sous  saint  Etienne.   /^-337. 

CLAIRVAUX.  Respect  dont  étoient  saisis  ceux  qui 
alloient  dans  cette  maison,  en  voyant  la  vie  édifiante  des 
religieux  sous  saint  Bernard.  /  ^-348. 

CLAUDE  (Jean).  Conférence  de  Bossuet  avec  ce  mi- 
nistre, sur  la  matière  de  l'Eglise.  5J-234.  H  accepte 
la  conférence,  puis  il  refuse  de  s'y  rendre.  269.  Honnê- 
tetés qui  précèdent  la  conférence.  277.  Embarras  où  il  se 
trouve  pour  expliquer  l'autorité  des  synodes',  dont  les 
Protestans  ne  reconnoissent  pas  l'infaillibilité.  278.  Pour 
prouver  que  l'autorité  de  l'Eglise  n'est  pas  infaillible, 
il  objecte  le  concile  de  Rimini";,  et  la  Synagogue  qui  con- 
damna J.  C.  290.  Réponse  à  ces  objections.  291  et  suiv. 
Il  est  forcé  d'avouer  qu'un  particulier  peut  mieux  en- 
tendre l'Ecriture  que  l'Eglise.  286,  334  et  suiv.  Il  convient 
qu'un  Chrétien  se  trouve  dans  un  moment  où  il  est  obligé 
de  douter  si  l'Ecriture  est  inspirée.  3x2,  358  et  suiv. 
Il  répond  par  un  petit  écrit  à  la  relation  de  Bossuet.  333. 
Réflexions  de  Bossuet  sur  cet  écrit.  334-  Vaine  subtilité 
qu'il  emploie  pour  montrer  qu'il  ne  reconnoît  ni  dans  la 
spéculation  ni  dans  la  pratique  l'autorité  infaillible  dd 
l'Eglise.  335. 


I 


DES    MATIÈRES.  l65 

Ce  ministre  excuse  mal  tout  ce  qui  se  fit  à  Francfort 
et  à  Sainte-Foi ,  pour  re'unir  les  Calvinistes  aux  Luthé- 
riens, en  se  servant  d'expressions  équivoques.  ^^-278. 
Il  désapprouve  l'Eglise  de  Genève  d'avoir  ajouté  deux 
articles  à  sa  confession  de  foi.  ^iS,  4'^9*  ^^  élude  la  diffi- 
culté qu'on  lui  fait  sur  l'embarras  des  synodes  de  Gap  et 
de  la  Rochelle,  à  trouver  l'Eglise  invisible.  47 3.  Il  avoue- 
sa  visibilité,  sans  recourir,  comme  les  autres,  aux  Vau- 
dois.  Albigeois,  etc.  mais  il  se  jette  inévitablement  dans 
des  contradictions.  479 >  4^^*  ï^  "^  veut  pas  avouer,  quoi- 
que ce  soit  une  conséquence  de  ses  principes,  que,  par 
rapport  au  salut,  tout  est  en  son  entier  dans  l'Eglise  ro- 
maine. Différences  frivoles  qu'il  met  entre  nous  et  nos 
pères.  483.  11  soutient  qu'on  pouvoit  être  dans  la  com- 
munion romaine .  sans  communiquer  à  ses  dogmes  et  à 
ses  pratiques.  4^5  et  suiv.  Il  varie  sur  ce  qu'il  avoit  dit 
de  la  visibilité  de  l'Eglise ,  et  revient  à  l'Eglise  invisible. 
4.90.  Il  ne  sauve  dans  l'Eglise  romaine ,  avant  la  Réforme , 
que  les  hypocrites  qui  demeuroient  dans  son  sein ,  sans  y 
croire,  ^/-i 79. 

CLÉMENCE  (la) ,  compagne  de  la  justice,  est  la  joie 
du  genre  humain.  3^-4^^.  Elle  est  la  gloire  d'un  règne. 
4*^7.  Elle  doit  accompagner  la  victoire.  4'^^.  Dans  les 
actions  de  clémence,  il  est  souvent  convenable  de  laisser 
quelque  reste  de  punition.  43o. 

CLÉMENT  (S.)  d'Alexandrie.  Sur  les  attributs  divins. 
^7-96.  Son  Gnostique  ou  Chrétien  parfait  et  ses  de- 
mandes. 21 5.  ^(<^-ii.  Sa  doctrine  sur  l'oraison  perpé- 
tuelle. ^/-Si4B  et  suiv.  Ses  suppositions  impossibles  pour 
exprimer  l'excès  de  l'amour.  349  ^^  suiv.  De  sa  sagesse. 
^^-5  et  suiv.  Excès  qu'on  lui  attribue.  7  et  suiv.  Examen 
des  passages  de  cet  auteur  dont  ont  voulu  profiter  les 
nouveaux  Mystiques.  19  et  suiv.  Q17  et  smv.  jusqu'à  10g. 
Sa  Gnose  est-elle  l'état  passif  des  Mystiques.  108  et  suiv. 
f^oy.  Gnose.  Ce  saint  confond  les  novateurs  par  la  date 
de  leur  origine,  et  prouve  que  leur  doctrine  est  incon- 
stante et  variable,  parce  qu'ils  quittent  la  source  de  la 
vérité,  qui  est  l'Eglise.  ^^-f\\Q  ,  417.  H  est  mis  par  Ju- 
rieu  au  nombre  de  ceux  qui  enseignoient  la  double  nati- 
vité du  Verbe.  On  le  réfute  par  les  propres  paroles  de 
ce  Père.  119. 

CLEMENT  V  pape,  prétend  avoir  le  droit  d'établir 
en  ItaUe  des  vicaires  de  l'Empire.  J/-576,  686.  II  an- 
nulle  ce  qui  avoit  été  fait  par  Boniface  Ylïl  contre  Phi- 


l66  TABLE 

lippe  le  Bel.  667  et  suiv.  Il  confirme  la  dëcrétale  de  Ni- 
colas III  sur  la  pauvreté  de  J.  C.  ^J-i33. 

CLÉMENT  V'II  exhorte  Henri  VIII  à  reprendre  sa 
femme  lëgitime  :  il  Texcommunie.  ^j9~4ï^'  3^~9^-  Les 
Proteslans  d'Allemagne  approuvent  la  dispense  de  Ju- 
les II,  et  la  sentence  de  Clément  VIÏ.  ^p-4^i  et  suiv. 
Raisons  de  la  décision  de  Clément  VU.  4->4-  Ce  Pape  croit 
le  concile  général  nécessaire  pour  détruire  l'hérésie  de  Lu- 
ther. 56 1. 

CLÉMENT  VIII  absout  des  censures  Henri  IV,  roi  de 
France,  sans  parler  de  le  réhabiliter  à  la  couronne.  Jj- 
696  et  suiv. 

CLÉMENT  XI,  auparavant  cardinal  Albani.  Il  est 
membre  de  la  congrégation  chargée  de  prononcer  sur  le 
livre  des  Maximes.  L*abbé  Bossuet  le  dénigre  tant  qu'il 
peut.  4^^-54,  1^7,  5 14.  Craintes  qu'inspire  à  Bossuet  et 
à  son  neveu  l'attachement  du  cardinal  pour  Fénélon.  4^~ 
i3'2,  169,  9.04,  ^14-  369,  4B1.  Son  vœu  sur  le  livre.  104. 
Avis  qu'il  donne  à  l'abbé  Bossuet  pour  faire  accélérer  la 
conclusion.  127.  On  n'auroit  pas  voulu  qu'il  fût  chargé  de 
la  rédaction  du  Bref.  2i5,  i3'2^  '23g.  Elle  lui  est  confiée. 
289.  Il  rédige  le  Bref  adressé  à  Fénélon  après  sa  soumis- 
sion. 5o4.  Bossuet  le  félicite  sur  son  élévation  au  ponti- 
ficat. 3^-225,  Réponse  du  Pape.  229.  Lettre  de  Bossuet 
à  ce  pontife ,  pour  lui  retracer  les  vertus  de  saint  Vincent 
de  Paul ,  et  demander  sa  canonisation.  335. 

CLÉMENTINES  :  ce  que  c'étoit  que  ces  lettres  :  le 
concile  de  Baie  les  abolit.  3^~'^91  -,  ^t  note. 

CLERGÉ  (le)  est  établi  pour  être  la  lumière  du  monde; 
pourquoi  il  a  des  privilèges  et  un  certain  éclat.  /  ^-6o3 
et  suiv.  Le  Clergé  de  France,  assemblé  en  i655,  oblige  le 
P,  Bagot  à  reconnoître  que  les  évéques  tiennent  immé- 
diatement de  J.  C.  leur  juridiction.  .^^-612  et  suiv. 

Bossuet  voyoit  dans  l'Assemblée  de  1682  certaines  dis- 
positions qui  le  faisoient  bien  espérer  de  cette  assemblée. 
J/-Q.31.  Lettres  des  évéques  au  pape  Innocent  XI,  en 
lui  rendant  compte  de  leurs  opérations.  7-195  et  suiv.  Ré- 
ponse du  Pape.  '212  et  suiv.  Lettre  circulaire  de  l'Assem- 
blée, pour  se  justifier  contre  le  Bref  d'Innocent  XI.  221 
et  suiv.  Seconde  lettre  à  tous  les  éveques  de  France.  25 1 
et  suiv".  Décret  de  morale  projeté  dans  cette  assemblée, 
V>Oiit  la  première  partie  renferme  plusieurs  propositions 
à  condamner.  259  et  suiv.  Et  la  seconde  contient  la  saine 
'-d.>ctrine.  281  et  suiv. 


DES    MATIÈRES.  167 

Assemblée  de  1700.  Extrait  des  procès -verbaux.  325  et 
suiv^.  Censure  de  plusieurs  propositions  contraires  à  la  foi 
et  aux  mœurs.  357  ®^  ^^^^-  lettre  du  Clergé  en  envoyant 
cette  Censure  à  tous  les  évéques  de  France.  4o4  et  suiv. 
Lettres  et  réglemens  de  cette  assemblée  touchant  les  Ré- 
guliers. 552  et  suiv.  Voy,  Bossuet. 

CLEVES  (Anne  de),  quatrième  femme  de  Henri  VIII, 
roi  d'Angleterre,  est  décapitée  pour  ses  infamies,  bientôt 
après  son  mariage,  /p-435. 

CLOCHE  (Antonin),  général  des  Dominicains ,  est  un 
des  examinateurs  du  livre  de  Sfondrate.  ^(9-3oi.  Il  féli- 
cite Bossuet  sur  ses  services  qu'il  avoit  rendus  a  l'Eglise 
dans  l'affaire  du  Quiétisme.  «^5~49<>'  I^  avoit  été  toujours 
contraire  au  livre  de  Fénélon.  389. 

CLOTURE.  Combien  une  religieuse  doit  l'aimer.  ^Q- 
543.  Raisons  qui  en  dispensent.  724. 

CLOYIS,  roi  de  France,  gagne  la  bataille  de  Tolbiac  : 
il  est  baptisé  à  Rheims  avec  ses  Français,  par  saint  Rémi. 
^5'-i3i. 

COEUR.  C'est  le  cœur  que  Dieu  demande.  37-S3, 
Quand  on  a  engagé  son  cœur  à  la  créature,  il  est  malaisé 
de  se  retirer  d'un  si  malheureux  engagement.  Ibid.  Ma- 
lice profonde  du  cœur  humain.  Quel  besoin  nous  avons 
que  Dieu  crée  en  nous  un  cœur  pur.  :/^-2i4.  La  dureté 
du  cœur  est  la  cause  la  plus  juste  de  la  damnation  éter- 
nelle. /  5-285. 

COLÈRE.  Ce  que  c'est.  ^3-128.  Colère  de  Dieu  tem- 
pérée sur  la  terre,  à  cause  des  gens  de  bien.  //-G  19.  La 
colère  est  une  passion  indigne  d'un  prince,  ennemie  de  la 
justice.  J^-436. 

COLIGINI  (Gaspard  de),  amiral  de  France,  n'auroit  pas 
approuvé  la  conjuration  d'Amboise ,  qu'on  eut  soin  de 
lui  cacher.  ^^-33.  Il  se  met  à  la  tête  des  rebelles  dans 
les  premières  guerres  civiles.  34  et  suiv.  Il  est  soupçonné 
d'avoir  eu  part  à  l'assassinat  du  duc  de  Guise.  5^  et  suiv. 

COLIGNI  (Odet  de),  cardinal  de  Châtillon.  Son  aposta- 
sie, et  arrêt  du  Parlement  rendu  contre  lui.  ^7-252. 


COLLECTES  et  Oraisons  des  dimanches  et  principale^ 
fêtes  de  l'année,  traduites  par  Bossuet.  ^-34o  et  suiv. 
—  Des  fêtes  de  la  sainte  Vierge  et  des  principales  fêtes 
des  Saints.  356  et  suiv. 

COLLOQUE  de  Poissi ,  assemblé  par  la  reine  Catherine  V 


j6S  table 

de  Médicis»  Calvin  n'y  vient  pas,  et  y  envoie  Bèze.  On  y 
traite  les  points  de  l'Eglise  et  de  la  Cène.  ^^-6x5,  6i6. 
Le  cardinal  de  Lorraine  fait  une  harangue  éloquente  que 
Bèze  s'otlVe  de  réfuter  sur-le-champ.  Ce  dernier  présente 
une  Confession  de  foi  j  il  nie  d'avoir  dJt  que  J.  C  n'étoit  pas 
plus  dans  la  Cène  que  dans  la  boue,  et  le  répète  en  termes 
équivalent»  6i8.  li  explique  d'une  manière  confuse  l'ar- 
ticle  de  la  Cène;  les  Catholiques  s'opposent  à  ses  équivo- 
ques. 620 ,  6.i  I .  Claude  d'Espense  ne  peut  leur  persuader 
de  réformer  cet  article,  et  les  prélats  expliquent  nette- 
ment la  doctrine  catholique.  6^3,  6'2/^.  Montluc,  évéque 
de  Valence,  fait  de  vains  discours  sur  la  réformation  des 
mœurs.  6*25.  f^oy.  Montluc.  On  propose  aux  Calvinistes 
l'article  de  la  Cène  de  la  Confession  d'Ausbourg,  qu'ils 
refusent  de  signer.  Ils  reçoivent  tout  le  reste  de  cette  Con- 
fession, en  quoi  ils  renoncent  à  beaucoup  de  points  im- 
portans  de  leur  doctrine.  626,  6*27. 

COMBEFIS  (le  P.)  Dominicain,  réfute  Baronius  et 
Bellarmin  du  sujet  de  la  falsification  des  actes  du  sixième 
concile.  J^-5i.2. 

COMEDIE.  La  dissertation  pour  la  défendre  attribuée 
à  un  religieux ,  donne  occasion  à  Bossuet  d'écrire  sur  cette 
matière,  3/~535.  A  quoi  on  peut  réduire  la  question. 
536.  La  comédie  d'aujourd'hui  est -elle  aussi  honnête 
qu'on  le  prétend.  609,  537.  Son  but  est  de  flatter  les  pas- 
sions. 5i  I  ,  53g  et  suiv.  Combien  la  pudeur  y  est  offensée. 
5i5,  543.  Èst-il  vrai  que  la  comédie  purifie  l'amour  en  le 
faisant  aboutir  au  mariage.  5i5  ,  544*  Crimes  publics  et 
cafchés  dans  la  comédie  :  la  concupiscence  y  est  répandue 
dans  tous  les  sens.  5 18,  55o.  On  doit  craindre  le  scan- 
dale qu'on  donne  en  allant  à  la  comédie.  557.  Peut-on 
alléguer  les  lois  en  faveur  de  la  comédie.  52 1,  55g.  Au- 
torité des  Pères  sur  cette  matière.  522,  56i.  Peut-on 
excuser  les  laïques  qui  vent  à  la  comédie,  sous  prétexte 
des  canons  qui  la  défendent  spécialement  aux  ecclésias- 
tiques. 563.  Sentimens  des  anciens  philosophes  sur  le 
théâtre.  5^4,  567,  571.  Peut-on  s'autoriser  du  silence  de 
l'Ecriture.  525  ,  574.  Doctrine  de  saint  Thomas  sur  ce 
sujet.  578  et  suiv.  Abus  qu'on  en  fait.  5gi.  Sentiment  de 
saint  Antonin.  586.  Ce  que  prescrivent  les  Jésuites  sur 
les  pièces  de  collège.  61 3.  Il  est  impossible  de  réformer 
le  théâtre.  61 4  et  suiv.  Combien  ce  genre  de  plaisirs  est 
improuvé  par  l'Eglise.  616.  Elle  prive  les  comédiens  de 
la  sépulture  et  des  sacremens^  elle  les  regarde  conime 


DES    MATIÈRES.  1 69 

des  pécheurs  publics  et  des  personnes  infâmes.  522  , 
56o.  f^oy.  Caffaro. 

COMINES  (Philippe  de).  Témoignage  que  cet  histo- 
rien rend  à  saint  François  de  Paule.  ^^-228. 

COMMANDEMEINS  de  Dieu.  ^-24  et  suiv.  i34  etsuiv. 
Ceux  de  TEglise.  3o  et  suiv.  187  et  suiv.  Les  comman- 
demens  de  Dieu  ne  nous  sont  pas  impossibles.  ^^-218  et 
suiv. 

COMMUNAUTÉS  religieuses,  formées  sur  la  régula- 
rité de  vie  des  premiers  Chrétiens,  y^-428.  Pauvreté, 
chasteté,  obéissance,  fondement  de  leur  état.  43 1. 

COMMUNION.  Ce  qu'on  y  reçoit,  et  comment  on  doit 
le  recevoir.  ^-188  et  suiv.  Ce  qu'il  faut  faire  avant  la 
communion.  171  et  suiv.  5io  et  suiv.  527.  Dans  la  com- 
munion. 194  et  suiv.  5i5  et  suiv.  Après  la  communion. 
197 ,  519  et  suiv.  528  et  suiv.  Exercice  pour  la  commu- 
nion. 5o5  et  suiv.  Prières  pour  la  communion.  52 1  et  suiv. 
■jO~^9^-  Quelle  préparation  elle  requiert?  ^-212  et  suiv. 
Quelle  pureté  est  nécessaire  ?  478  et  suiv.  Par  la  commu- 
nion le  fidèle  est  consommé  en  un  avec  J.  C.  524.  !•  G.  s'y 
fait  notre  nourriture  aussi  bien  que  notre  victime.  532. 
Désir  insatiable  qu'il  faut  avoir  de  la  communion.  546  et 
suiv.  Crime  de  la  communion  indigne.  592  et  suiv.  Qui 
sont  ceux  qui  communient  indignement.  596,  iO—^S"], 
La  communion  est  la  préparation  à  la  mort  de  J.  C.  ^- 
598.  Elle  donne  la  persévérance.  600.  S'éprouver  soi- 
même.  601  et  suiv.  La  communion  est  la  force  de  l'ame 
et  du  corps.  609.  Elle  suffit  sous  une  seule  espèce.  622 
et  suiv.  Il  faut  communier  au  moins  en  esprit.  654  ^^  suiv. 
De  l'action  de  grâces.  656  et  suiv.  La  communion  est 
l'action  la  plus  sainte  et  la  plus  importante  du  christia- 
nisme. ^3-^29.  Le  soutien  de  l'ame  au  sein  de  la  dé- 
tresse. ^5^—444*  Nécessité  d'une  sainte  épreuve  pour  s'en 
approcher  dignement.  ;/J-529.  Abus  déplorable  que  les 
Chrétiens  de  nos  jours  ifont  de  la  communion.  568/ Dis- 
positions pour  faire  une  sainte  communion.  ^5^-4o5  et 
suiv.  Avis  divers  sur  la  communion  et  sur  la  préparation 
qu'on  doit  y  apporter.  J^-466 ,  533  ,  544 ,  558 ,  644 ,  648 , 
655,  684,  685.  Combien  elle  est  utile  dans  les  sécheresses. 
673.  Règles  pour  la  fréquentation  de  ce  sacrement.  S9~' 
173,406,  568,573,  596,  6oo,6o3,  679,691.  Désir  de 
la  communion  de  tous  les  jours.  473.  Goût  de  la  commu- 
nion. 143 ,  208.  La  fréquente  communion  soutien  de  l'ame. 
469.  Elle  est  le  remède  des  tentations.  571.  Il  ne  faut  pas 


J7O  TABLE 

omeltre  légèrement  la  communion.  i63,  29-1  ,  282,  4i6, 
6o5.  Cas  ou  un  confesseur  peut  priver  les  religieuses  de 
la  communion.  626 ,  679.  Comment  en  soufirir  la  priva- 
tion. J<y-7o3.  Il  faut  faire  communier  souvent  les  enfans 
suivant  leurs  progrès  dans  la  vertu.  3^-558.  En  quoi 
consiste  la  communion  spirituelle.  38~^l^j  536,  675. 

Traité  de  la  Communion  sous  les  deux  espèces.  QS~ 
44 1  et  suiv.  Pratique  et  sentimens  de  l'Eglise  dès  les  pre- 
miers siècles.  L'institution  de  l'Eucharistie  et  l'autorité 
de  saint  Paul  concourent  à  favoriser  le  sentiment  qui  sou- 
tient la  communion  valide  sous  une  espèce.  44^«  I^  est 
d'ailleurs  appuyé  sur  quatre  coutumes  authentiques  do 
l'EgHse.  444*  D'abord  la  communion  des  malades.  445. 
Exemples  de Sérapion.  Ibid.  de  S.  Ambroise.  45o.  Autorité 
de  plusieurs  conciles  et  auteurs  ecclésiastiques.  460.  Vaines 
subtilités  de  plusieurs  ministres  pour  les  expliquer.  44^  ? 
45o ,  468.  Seconde  coutume ,  la  communion  des  enfans  : 
autorité  de  saint  Cyprien.  473.  Aveu  d'un  ministre.  482. 
Autorité  des  Pères  et  des  conciles.  484.  Coutume  de  faire 
consumer  à  de  petits  enfans  les  restes  du  saint  sacrifice. 
488.  Troisième  exemple  :  la  communion  dans  les  mai- 
sons. 489.  Tertullien  et  saint  Cyprien  parlent  de  la  cou- 
tume d'emporter  et  de  prendre  chez  soi  le  corps  du  Sau- 
veur. 489.  Les  exemples  qu'apportent  les  Protestans  pour 
prouver  le  contraire,  ou  pour  démontrer  qu'on  emportoit 
les  deux  espèces,  ne  prouvent  rien.  497.  Quatrième  cou- 
tume, la  communion  publique.  Autorité  de  saint  Léon, 
de  saint  Gélase.  5o2.  Les  Protestans  ne  peuvent  y  ré- 
pondre. 5o3  et  suiv.  La  communion  sous  une  seule  espèce 
£t  toujours  été  reçue  dans  l'Eglise,  et  ne  divise  pas  le  mys- 
tère, comme  le  prouve  la  messe  du  Vendredi -saint  et  celle 
des  Présanctifiés.  5o8.  La_pratique  de  l'Eglise  dans  la 
communion  sous  une  seide  espèce,  est  fondée  sur  la 
pratique  ancienne.  522  ;  et  sur  des  principes  que  les 
Protestans  ne  pe^uvent  nier.  526.  ^q^.  Sacrement.  La 
communion  sous  une  seule  espèce  s'est  établie  sans  con- 
tradiction. 571.  Elle  est  une  suite  nécessaire  de  notre 
croyance  sur  la  présence  réelle.  594.  Aveu  de  Jurieu. 

595. 

La  Tradition  défendue  sur  cette  matière,  ^^-i.  Né- 
cessité d'avoir  recours  à  la  tradition  en  pareille  matière. 
Premier  argument  tiré  du  Baptême,  i3,  28  et  suiv.  Se- 
cond argument  tiré  de  l'Eucharistie,  où  les  Protestans 
n'observent  point  tout  ce  que  J.  C.  a  fait.  38  et  suiv.  Ab- 
surdités des  Protestans,  qui  rejettent  la  communion  sous 


DES    MATIÈRES.  I^t 

une  espèce.  60.  Comment  cette  communion  s'est  établie 
dans  TEglise  sans  contradiction.  85.  Equité  du  décret  du 
concile  de  Constance  à  ce  sujet.  94.  Vames  chicanes  des 
défenseurs  de  la  communion  sous  les  deux  espèces.  104. 
Combien  Luther  et  les  premiers  réformateurs  les  mé- 
prisoient.  108.  La  communion  sous  une  ou  sous  deux 
espèces  reconnue  indifférente  dans  la  Confession  d'Aus- 
bourg.  1 1 1  et  suiv.  Jugée  égale  dès  la  première  antiquité. 
117  et  suiv.  La  communion  se  faisoit  sous  la  seule  espèce 
du  pain,  par  les  particuliers  dans  leurs  maisons.  i25  et 
suiv.  Par  les  solitaires  dans  leurs  déserts.  127  et  suiv.  Par 
tous  les  fidèles  dans  le  temps  de  persécution.  i35.  Preuves 
tirées  de  Tertullien,  et  de  l'histoire  de  saint  Satyre.  187  et 
suiv.  De  saint  Optât  et  de  Jean  Moscli.  i4i  et  suiv.  Du 
Sacramentaire  de  Rheims  et  du  cardinal  Humbert.  i43. 
Des  Actes  de  saint  Tharsice  et  des  Martyrs  de  Nicomédie. 
145.  De  sainte  Eudoxe.  148.  La  seule  espèce  du  pain  étoit 
réservée  pour  les  malades.  i5i  ,  179.  et  suiv.  Exemple  de 
la  communion  de  saint  Ambroise  mourant.  182  et  suiv. 
Les  passages  qui  nomment  le  corps  seul ,  ne  désignent 
point  en  même  temps  le  sang.  191.  Antiquité  de  la  ré- 
serve de  l'Eucharistie  sous  l'espèce  du  pain.  195  et  suiv. 
Preuve  manifeste  au  neuvième  siècle.  200  et  suiv.  Usage 
des  colombes  d'or  et  d'argent  pour  ce  suj'ît.  206  et  suiv. 
Examen  d'un  canon  du  deuxième  concile  de  Tours  sur 
cette  matière.  217  et  suiv.  Opposition  entre  les  premiers 
Chrétiens  et  les  Protestans.  235.  Réponses  aux  objections 
des  ministres  contre  la  réserve  de  l'Eucharistie.  25 1.  Ja- 
mais on  n'a  réservé  l'espèce  de  vin.  257.  Réponses  aux 
objections  des  adversaires.  273.  Examen  des  passages  de 
Baronius  qu'ils  objectent.  277.  De  quelques  autres  en- 
droits 283.  Des  Sacramentaires  du  P.  Ménard.  288.  D'un 
canon  d'un  concile  de  Tours.  296.  Communion  des  enfans 
sous  la  seule  espèce  du  vin;  chicanes  des  ministres  contre 
la  vérité  de  ce  fait.  309.  Contre  l'autorité  de  Jobius,  qui 
en  atteste  la  certitude  pour  l'Eglise  grecque.  325.  Com- 
munion donnée  sous  la  seule  espèce  du  pain  aux  enfnns 
plus  âgés.  353.  Sous  une  seule  des  deux  espèces  dans  l'of- 
fice public  de  l'Eglise.  363.  Preuves  tirées  des  décrets 
de  saint  Léon  et  de  saint  Gélase  pour  l'église  d'Occi- 
dent. 364.  De  saint  Chrysostôme  et  de  l'usage  de  l'Eglise 
de  Jérusalem  pour  l'Eglise  d'Orient.  376.  Nouvelle  preuve 
tirée  deToffice  des  Présanctifiés.  385,  ^ii.  Divers  passages 
des  Pères  qui  prouvent  l'antiquité  de  la  communion  sous 
une  espèce,  et  qu'on  croyoit  y  recevoir  J.  C.  tout  entier. 


I;^  l'ABLlî 

37-340  et  suiv.  Extraits  d'aociens  Pontificaux  touchant 
la  communion  sous  une  seule  espèce.  4^^-602 ,  606 ,  608. 
On  n'a  toujours  communié  le  Vendredi-saint  que  sous  une 
espèce.  604,  608  et  suiv.  La  communion  sous  les  deux 
espèces  n'est  pas  nécessaire  pour  recevoir  tout  ce  qui  est 
essentiel  à  ce  sacrement.  En  réduisant  les  fidèles  à  une 
seule  espèce  ,  l'Eglise  a  voulu  empêcher  les  irrévérences; 
les  Protestans  eux-mêmes  ont  jugé  que  les  deux  espèces 
n'étoient  pas   essentielles  à  la  communion,    i  ^-i3S  et 
suiv.  La  communion  sous  les  deux  espèces  rétablie  par 
Carlostad.   f'oy,   Carlostad.    La  communion  sous    une 
ou  deux  espèces  paroît  indifférente  à  Luther,   i ^Sg, 
Il  excuse ,  ainsi  que  Mélancton,   ceux   qui  ne  reçoivent 
qu'une  espèce.  212.  L'ancienne  Eglise  regardoit  comme 
indifTérente  la  communion  sous  une  ou  sous  deux  espèces. 
5(9-<)o.   Jean  Hus  vouloit  la  communion  sous  les  deux 
espèces,  ainsi  que  lesGalixtins,  auxquels  le  concile  de  Baie 
l'accorda.  217  ,  218,  221 ,  222.  On  démontre  que  la  com- 
munion sous  une  seule  espèce  est  suffisante.  4i4-  â5^~44- 
Elle  avoit  été  établie  par  la  coutume,  avant  la  décision 
du  concile  de  Constance.  583.  Les  Protestans  voudroient 
réduire  aujourd'hui  toute  la  controverse  à  la  communit)n 
sous  les  deux  espèces.  ££-434 ,  4^5.  ^oy.  Eucharistie. 
Raisons  qu'ils  allèguent  pour  communier  sous  les  deux  es- 
pèces. ^jT-^ôo,  3 18,  359.  On  les  réfute.  459,  517.  £^-4^. 

COMMUNION  DES  SAINTS.  Explication  de  ce  dogme. 
^-107  et  suiv. 

COMPACTATUM.  Ce  mot ,  célèbre  dans  l'histoire  de 
Bohême,  signifie  les  quatre  Articles  réglés  par  le  concile 
de  Baie,  dont  les  Calixtins  furent  d'accord.  £^-222. 

COMPARAISONS.  Il  faut  suppléer  plusieurs  choses 
à  celles  du  livre  des  Proverbes.  £-17.  Comparaisons  tirées 
des  choses  humaines,  employées  par  les  saints  Pères  sur 
la  génération  du  Fils  de  Dieu.  ££-68,  69.  Les  Pères ,  en 
faisant  ces  comparaisons,  présupposoient  que  Dieu  étoit 
un  pur  esprit.  71,  72.  La  comparaison  du  soleil  et  de 
son  rayon ,  pour  marquer  la  génération  du  Fils ,  est  de 
saint  Paul,  qui  établit  expressément  l'égalité  des  per- 
sonnes divines.  80,  Le  caractère  de  comparaison  qui  se 
trouve  dans  les  passages  dont  Jurieu  abuse ,  ne  lui  per- 
mettoit  pas  de  les  prendre  au  pied  de  la  lettre.  i25.  Les 
comparaisons  des  Pères  titées  des  opérations  de  notre 
ame,  par  rapport  à  la  génération  du  Verbe,  montrent 
qu'ils  parloient  dans  un  sens  métaphorique.  126.  Jurieu 


DES    MATIÈRES.  l'jB 

avoue  qu'on  ne  peut  les  entendre  sans  avoir  recours  au 
sens  figure,  comme  toutes  leurs  locutions  y  déterminent, 
i3o,  i3i. 

COMPASSION  de  la  sainte  Vierge.  Deux  sermons  pour 
cette  fête.  13-^1^-  /^<?j^.  Marie. 

COMPENSATION  d'erreurs  proposée  par  Jurieu,  en- 
tre les  Luthériens  et  les  Calvinistes ,  et  la  tolérance  mu- 
tuelle. £/-3io.  Il  den/ande  aux  Luthériens  de  passer 
aux  Calvinistes  leur  particularisme,  à  condition  que  ceux- 
ci  toléreront  toutes  les  erreurs  reprochées  aux  Luthé- 
riens. 5^~438.  Pour  conclure  Taccord ,  il  propose  de 
rendre  les  princes  juges  souverains  des  disputes.  440' 
COMPLIMENS.  roy.  Discours. 

CONCEPTION  de  la  sainte  Vierge.  La  question  de  Fim- 
tnaculée  Conception  très -délicate.  1^-1^,  28.  N'est  point 
comprise  dans  les  articles  de  foi.  19,  4^.  Objection  tirée 
des  paroles  de  TApôtre  contre  l'immaculée  Conception. 
7 ,  29.  Sentimens  et  conduite  de  la  Faculté  de  théologie 
de  Paris  sur  ce  point.  20,  J^-3i5,  Sig. 

CONCILES.  Pourquoi  on  assemble  les  conciles  géné- 
raux. J2~4''*'  7  44^  ?  ^36.  ^3~8,  Us  sont  infaillibles.  SB" 
563.  Jls  examinent  les  décrets  des  papes.  31  "^^^^^  32-^ 
535.   Leur  supériorité    sur  les  papes.  146  et  suiv.  241 
et  suiv.  Ils  doivent  être  assemblés  par  l'autorité  du  Pape. 
3/- 170.  Ne   peuvent  le  juger.   JJ-23o.    Foy,   Bale,> 
Constance,  Eugène  IV,  Pape.  Par  qui  le§  conciles  étoienl 
convoqués  dans  les  premiers  siècles,  et  manière  dont  on 
les  tenoit.  3S^^^9'  Objections  tirées  de  saint  Augustin 
contre  leur  autorité.  J'-ïo'  et  suiv.  Sentimens  de  plusieurs 
Protestans  sur  leur  infaillibilité.  3^-453.  0,^-01.  Passages 
de  la  tradition  sur  le  même  sujet.  456,  538  et  suiv.  Quand 
un  concile  est-il  œcuménique?  455.  Si,  en  admettant  l'au- 
torité de  l'Eglise,  on  peut  sans  hérésie  rejeter  certain 
concile  en  particulier.  47  i  et  suiv.  569  et  suiv.  Ce  que 
pensoit  Molanus  de  l'autorité  des  coaciles  œcuméniques. 
5^-87,  II 3.  On  ne  peut  mettre  en   suspens  l'autorité 
des  anciens  conciles  jusqu'à  ce  qu'il  en  fut  tenu  un  nou-» 
veau,  comme  le  vouloient  les  Protestans,  pour  opérer 
plus  facilement  la  réunion.  ^5^-394  et  suiv.  553  et  suiv. 
Ou  n'arriveroit  à  ce  concile  qu'en  foulant  aux  pieds  les 
précédens!;  dès-lors  il  n'auroit  pas  plus  d'autorité.  Ibid, 
Le  corps  des  Luthériens  se  soumet  au  jugement  du  concile 
général  dans  la  Confession  d'Ausbourg.  /5^-2i3.  Autorité 
des  conciles  reconnue  par  les  synodes  de  Dordrect  et  de 


174  TABLE 

Delpht.  5(9~"389,  Sqo.  Uinfaillibilité  des  conciles  ge'né- 
raux  est  une  suite  de  rinfaillibilité  de  l'Eglise  universelle. 
545,  546.  Jurieu  dit  que  le  mystère  de  la  Trinité'  étoit 
informe  au  concile  de  Nicée,  et  jusqu'à  celui  de  Constan- 
tinople  :  que  le  mystère  de  l'Incarnation  étoit  informe 
aux  conciles  de  Constantinople  et  d'Ephèse,  et  ne  fut 
formé  qu'à  celui  de  Ghalcédoine.  ^/-Sg.  Celui  de  Ghalcé- 
doine,  celui  d'Ephèse,  et  ainsi  des  autres,  en  remontant 
jusqu'à  l'origine  du  christianisme ,  ne  firent  que  confirmer 
la  foi  des  précédens  conciles.  54.  La  manière  des  conciles, 
pour  prouver  la  nouveauté  des  hérétiques,  est  de  se  ré- 
crier contre  leur  doctrine,  comme  on  fait  contre  des 
choses  inouies,  et  de  dire  qu'ils  changent  ce  qu'on  croyoit 
avant  eux. 67. 

Les  conciles  particuliers  ne  peuvent  juger  le  Pape.  33— 
225  et  suiv.  Ils  ne  prétendent  pas,  comme  l'Eglise  angli- 
cane ,  avoir  une  autorité  indépendante  de  l'Eglise  univer- 
selle, dont  au  contraire  leurs  décrets  tirent  toute  leur 
force.  /P-459' 

Concile  PLENIER.  f^oy.  Arles  ,  Nice'e. 

CONCOMITANCE  (la) ,  ou  (la)  présence  de  J.  C.  tout 
entier  sous  chacune  des  deux  espèces,  est  établie  par 
Henri  VIII,  roi  d'Angleterre  :  et  dans  la  Confession  luthé- 
rienne de  Virtemberg.  /^-436,  5ig. 

CONCORDE  {le  Hvre  delà)  pubhé  en  1579,  est  le 
dernier  dans  lequel  les  Luthériens  en  corps  aient  fait  des 
décisions  sur  la  foi.  ^^-553. 

CONCUBINES.  On  appeloit  autrefois  de  ce  nom  les 
femmes  légitimes,  qu'on  épousoit  avec  moins  de  solen- 
nité. Basnage  abuse  de  l'équivoque  de  ce  mot,  pour 
imposer  aux  premiers  siècles  de  l'Eglise  d'avoir  approuvé 
l'usage  des  concubines,  ou  femmes  de  mauvaise  vie.  2i~ 
626. 

CONCUPISCENCE.  Ce  que  c'est ,  et  combien  on  en 
distingue.  ^-i49etsuiv.  Elle  est  regardée  par  les  Pères 
comme  le  moyen  par  lequel  se  transmet  le  péché  originel. 
5'-453  et  suiv.  Comme  une  preuve  et  une  suite  de  ce 
péché.  462  et  suiv.  La  connoître,  c'est  connoître  le  fond 
du  péché  originel.  497*  Comment  elle  est  expliquée  par 
saint  Chrysostôme.  5oo.  Sa  malignité  se  répand  dans 
l'homme  tout  entier,  et  pénètre  jusqu'à  la  moelle  des  os. 
J/-554-  Combien  le  théâtre  contribue  à  l'enflammer. 
555.  Concupiscence  de  la  chair:  ce  que  c'est.   /& 


DES    MATIÈRES.  1^5 

Misères  et  passions  dont  elle  est  la  source.  348  et  siiiv. 
Elle  est  répandue  dans  tous  les  sens.  356  et  suiv.  Et  notre 
chair  est  une  chair  de  péché.  358.  D'où  vient  en  nous 
cette  concupiscence.  36o.  Concupiscence  des  yeux,  et 
d'abord  la  curiosité.  364  '^^  suiv.  En  second  lieu,  Tamour 
des  richesses  et  du  luxe,  370  et  suiv.  Troisième  espèce  de 
concupiscence  ,  dite  l'orgueil  de  la  vie.  377.  L'amour- 
propre  en  est  la  racine.  379  et  suiv.  P^of.  Amour-propre, 
Gloire,  Orgueil.  Naissance  des  trois  concupiscences  dans 
la  chute  de  nos  premiers  parens.  417  et  suiv.  La  vérité  de 
cette  histoire  constante  par  ses  effets.  /^Q.i,  Les  trois  con- 
cupiscences principe  de  toute  la  corruption  originelle. 
4^5  et  suiv.  Jésus-Christ  leur  oppose  trois  saints  désirs. 
433  et  suiv.  Obligation  qu'a  le  Chrétien  de  combattre  la 
concupiscence.  ^^-4ii.  Ce  combat  est  perpétuel.  27- 
'l'iQ ,  235.  Le  motus  primo-primus  est-il  un  péché  ?  ^S"" 
291,335,379. 

CONDÉ  (Louis  de  Bourbon ,  prince  de)  se  met  à  la  tête 
des  Huguenots  révoltés  de  France.  QO^'^^  et  suiv.  Il 
mande  l'amiral  de  Coligni,  et  prend  les  armes,  requis  et 
supplié  par  les  Protestans.  43  et  suiv.  Il  étoit  complice  de 
la  conjuration  d'Amboise.^^-Ssôet  suiv.  Yeut  assembler 
les  Etats  en  son  nom.  5^5.  Il  entretient  des  pratiques  se- 
crètes avec  Catherine  de  Médicis.  537.  Ses  liaisons  avec 
les  Huguenots.  568. 

Henri,  prince  de  Condé,  représente  à  Louis  XIII  le 
danger  de  la  doctrine  qui  donne  au  Pape  puissance  sur  le 
temporel.  J/-2i3. 

Louis  de  Bourbon  ,  dit  le  Grand  Condé.  Notice  sur  sa 
vie.  //-5i8.  Son  oraison  funèbre.  5ti3  et  suiv.  Ne  seroit 
rien  avec  toute  sa  gloire,  si  la  piété  n'avoit  comme  consa- 
cré ses  autres  vertus.  524.  Ses  exploits.  527  et  suiv.  Ses 
quahtés  de  l'esprit.  54o  et  suiv.  Parallèle  de  ce  prince 
avec  le  vicomte  de  Turenne.  546  et  suiv.  Avec  quels  sen- 
limens  de  la  plus  vive  piété  il  se  prépare  à  la  mort.  556 
et  suiv.  Ses  derniers  entretiens  avec  le  duc  d'Anguein ,  son 
fils.  558.  Derniers  momens  de  sa  vie.  56o  et  suiv.  J^oy, 
Discours. 

CONDESCENDANCE  chrétienne.  Quels  en  sont  les 
lois.  13-Si. 

CONDREN  (  Charles  de  )  général  de  l'Oratoire  :  son 
éloge.  17-^Tj' 

CONFÉRENCE a^ec  M.  Claude,  ministre  de  Charen^ 


1^6  TABLE  ' 

ton,  sur  la  matière  de  l'Eglise.^  J-234  et  suiv.  La  conversion 
de  mademoiselle  de  Duras  fut  le  motif  de  cette  conférence. 
Bossuet  s*est  vu  forcé  de  la  publier.  Mauvaise  foi  de 
M.  Claude  dans  ce  qu'il  en  a  écrit.  Défi  que  lui  fait 
Bossuet.  i^'i  et  suiv.  Il  refusa  d'abord  de  s'y  rendre.  269. 
Honnêtetés  qui  précédèrent  la  conférence.  277.  Bossuet 
se  proposa  de  faire  avouer  qu'un  simple  particulier  en- 
tendoit  mieux  la  parole  de  Dieu  que  toute  l'Eglise  en- 
semble^ et  qu'il  y  avoit  un  moment  où  un  Chrétien  étoit 
obligé  de  douter  si  l'Ecriture  est  inspirée  de  Dieu.  268 , 
286,  3 12,  334,  358.  /^oj-.  Claude. 

Conférence  du  diable  avec  Luther,  auquel  il  persuade 
d'abolir  les  messes  privées,  /p-235. 

CONFESSEUR.  Quahtés  d'un  bon  confesseur,  jg- 
696.  Il  tient  la  place  de  J,  C.  674,  625.  C'est  ainsi  qu'on 
doit  l'envisager.  38-1^1'  Comment  il  doit  se  conduire 
pour  ménager  les  intérêts  de  Dieu.  ^^-94.  Quelle  est  la 
prudence  que  le  concile  de  Trente  recommande  aux  con- 
fesseurs. 98.  Un  confesseur  peut  priver  les  religieuses  de 
la  communion.  39'^19'  Conduite  qu.'il  doit  tenir  à  l'égard 
des  personnes  dont  il  suspecte  les  dispositions.  1 7.  Réserves 
dont  on  doit  user,  pour  déclarer  ses  peines,  à  l'égard 
d'un  confesseur  qui  ne  connoîtroit  pas  à  fond  le  pénitent. 
^^-453,458,540. 

CONFESSION  (  la  )  avec  l'absolution  sacramentale  est 
conservée  par  les  Luthériens.  /^- 194  et  suiv.  55-520. 
^^-46.  Les  Vaudois  reconnoissoient  la  nécessité  de  la 
confession.  ^^-162.  Jean  Hus  n'erroit  point  sur  la  confes- 
sion sacramentale.  219. 

Qualités  d'une  bonne  confession.  ^-i65.  Exercice  pour 
la  confession.  499*  Règles  pour  se  bien  confesser.  3S~ 
658 ,  670.  Endroits  de  l'Ecriture  pour  se  préparer  à  la 
confession.  39~^^'^'  La  confession  des  péchés  véniels  est 
utile.  541.  Quelle  grâce  on  reçoit  dans  la  confession  lors- 
qu'on a  la  contrition  parfaite.  533.11  ne  faut  pas  s'inquiéter 
des  péchés  oubliés  dans  les  confessions.  44^?  4^5.  Ne 
point  revenir  sur  les  confessions  passées.  j<î^-562 ,  664 , 
666,670.  Jp-52,  69,  i83,  197,  475,  5i4,  5t7,  545, 
556,  559.  De  l'omission  de  certains  péchés  dans  la  confes- 
sion. 545.  Ce  doit  être  un  exercice  d'humilité  et  d'amour. 
204.  Que  penser  de  ceux  qui  se  confessent  avec  présomp- 
tion. 582.  Delà  confessionfaite  à  des  prêtres  qui  n'auroient 
pas  les  cas  réservés.  68.  A  quel  temps  est  déterminée  la 
confession  annuelle.  32.  Divers  cas  touchant  la  confession. 

38- 


J 


DES    MATIERES.  I^^ 

i^-4qB,655,677.  i5>-'^79,  3i2,  335,  402,  4^9,465, 
526,527,528,  5G9,  575,  .384  et  suiv.  600,  607.  L'assem- 
blée du  clergé  de  1700  censure  plusieurs  propositions  sur 
cette  matière.  .7-384- 

Dispositions  d'un  Chrétien  qui  fait  sa  dernière  confessioa 
pour  mourir.  ^ O-S'-fi.  Voy»  Contrition,  Pénitence. 

Confession  de  saint  Pierre.  On  appelle  ainsi  le  lieu  ou 
reposent  les  reliques  de  cet  apôtre.  J3"~i^4' 

CONFESSIONS  DE  FOI  desProtestans.  On  en  imprime 
un  recueil  à  Genève,  i ^-g.  Celles  des  Luthériens.  11, 
Celles  des  Calvinistes.  12.  Les  Protestans  ont  honte  de  la 
multitude  de  leurs  Confessions  de  foi.  Yains  prétextes  dont 
ils  se  couvrent.  i4,  i5.  Leurs  variations  dans  celles  qu'ils 
présentèrent  à  la  diète  d'Ausbourg.  Mélancton  dresse  celle 
appelée  d'Ausbourg  ,  adoptée  par   tous  les   Luthériens. 
i44-  Changemens  que  les  Protestans  y  ont  fait,  et  com- 
ment ils  s'en  justifient.  ^^-587.  Bucer   en  dresse  une 
autre,  appelée  de  Strasbourg  ou  des  quatre  villes,  où  il 
soutient  le  sens  figuré.  1Q-\f^S.  La  Confession  d'Ausbourg 
réfutée  par  les  Catholiques.  Mélancton  en  fait  l'apologie, 
que   tous  les  Luthériens  adoptent  dans  l'assemblée   de 
Smakalde.   146.  L'article  de  la  Cène  couché  en  quatre 
façons  différentes  dans  quatre  éditions  authentiques  de 
la  Confession.  Une  de  ces  façons  pourroit  être  souàcrite 
parles  Catholiques.  147.  Les  Luthériens,  dans  rassemblée 
de  Naiimbourg ,  ne  peuvent  convenir  à  laquelle  de  ces 
quatre  éditions  ils  doivent  se  tenir.  538.  L'électeur  Palatia 
embrasse  la  doctrine  zuinglienne  qu'il  croit  voir  dans  la 
Confession  d'Ausbourg.  539.  Cinquième  façon  d'expliquer 
la  Cène  dans  l'Apologie.  1 5 1 .  Les  Sacramentaires  ne  varient 
as  moins  que  les  Luthériens  dans  leurs  Confessions  de 
)i.  i53.  Ambiguités  de  celle  de  Strasbourg,  que  les  Ca- 
tholiques et  les  Luthériens  peuvent  expliquer  dans  leur 
sens.  i54  et  suiv.  Celle  de  Zuingle  ou  de  Zurich  est  nette 
et  précise  contre  la  présence  réelle,  ainsi  qu'une  autre 
de  Zuingle  adressée  à  Françoise''.  i58 ,  159.  La  Confession 
d'Ausbourg  rétracte  ce  que  Luther  avoit  Hit  sur  la  justi- 
fication, le  libre  arbitre,  et  la  volonté  de  Dieu,  qu'il  faisoit 
auteur  du  péché.   164.  Les  Luthériens  varient,  dans  le 
livre  de  la  Concorde,  sur  ce  qu'ils  avoient  dit  dans  la 
Confession  d'Ausbourg  ,   touchant  le  mérite  d,-s  bonnes 
œuvres.  173.  Première  Confession  de  Baie,  où  l'on  admet 
la  présence  sacramentale  par  la  foi,  et  non  réelle.  234- 
Seconde  Confession  de  Baie,  où  l'on  adoucit  la  première. 
BossuET.  XLiii.  12 


l 


J«j8  TABLE 

287  et  suiv.  Trois  ou  quatre  Confessions  de  foi  contra- 
dictoires, reçues  par  Bucer  et  ceux  de  Strasbourg.  5 10. 
Confessions  de  foi  Saxonique  et  de  Virtemberg ,  dressées 
à  l'occasion  de  V Intérim  ,V une  par  Mélancton,  l'autre  par 
Brentius.  5 16  et  suiv.  Contradiction  de  ces  Confessions 
entre  elles.  5 18  et  suiv.  Autre  Confession  de  foi  dressée  à 
Francfort,  oii  l'on  varie  encore  sur  l'article  de  l'Eucha- 
ristie. 53 1.  Confessions  de  foi  Helvétiques.  On  en  compte 
cinq,  depuis  celle  de  Zuingle  jusqu'à  celle  qui  fut  faite 
un  peu  après  la  mort  de  Calvin;  quelle  en  est  la  doc- 
trine. £^-64  ®^  suiv.  Confession  de  foi  Polonaise,  faite 
trois  ans  après  avoir  souscrit  la  cinquième  Helvétique.  On 
y  condamne  les  Catholiques  et  les  Luthériens  comme  man- 
geurs de  chair  humaine.  On  y  établit  l'ubiquité.  -yS  et 
suiv.  Trois  ou  quatre  Confessions  de  foi ,  et  divers  actes 
des  Calvinistes ,  contradictoires  les  uns  aux  autres.  ^  ^-€09. 
Ils  avouent  tous  les  articles  de  la  Confession  d'Ausbourg , 
dont  plusieurs  sont  contraires  à  leurs  créances.  614.  La 
Confession  de  foi  calvinienne  exclut  l'Eglise  romaine  du 
titre  de  vraie  Eglise,  parce  que  la  pure  vérité  de  Dieu 
en  est  bannie  et  les  sacremens  y  sont  corrompus.  ^0-^oi. 
Jurieu  adoucit  cette  assertion  en  notre  faveur.  P^oy.  Jurieu. 
La  Confession  de  foi  n'a  plus  d'autorité  parmi  les  mi- 
nistres, qui  changent  le  langage  et  les  idées  anciennes  de 
la  Réforme.  5o4.  Toutes  ces  diverses  Confessions  de  foi 
des  Protestans  marquent  la  désunion  du  parti.  26g. 

CONFIANCE  (la)  en  J.  C.  fondement  du  salut.  Admise 
aujourd'hui  par  les  Catholiques  comme  autrefois  par  leurs 
pères.  £3~5i  et  suiv.  64  et  suiv.  Exposition  de  la  doc- 
trine catholique  sur  cette  matière.  161  et  suiv.  La  con- 
fiance doit  être  unie  avec  l'amour.  39"^^-  Elle  est  une 
source  de  paix.  53.  Passages  de  l'Ecriture  sur  la  con- 
fiance. 85.  C'est  un  moyen  de  vaincre  les  tentations  à 
l'heure  de  la  mort.  96.  L'avoir  à  chaque  moment  pour 
la  trouver  à  la  mort.  204.  Quelle  doit  être  celle  du 
Chrétien  à  la  mort.  ^(9-572.  38~1^1'  Q^^  i^iive  pour 
ravoir  alors.  752.  Foy.  Abandon,  Peines. 

CONFIRMATION  (la)  pratiquée  par  les  apôtres , 
retenue  dans  toutes  les  Eglises,  n'a  pu  être  rejetée  sous 
prétexte  que  le  Saint-Esprit  ne  descend  pas  visiblement. 
;/^-io4.  Elle  est  un  sacrement,  quoi  qu'en  disent  les 
Protestans.  ^^~42.  Quel  en  est  le  ministre.  S9~^^^'  La 
Confirmation ,  dans  la  réforme  anglicane  ,  n'a  plus  été 
qu'un  catéchisme  pour  faire  renouveler  les  promesses 


DES    MATIERES.  I -^^ 

du  Baptême  ;  on  en  ôte  le  saint-chrême,  i 9'-^']^-  Les 
Vaudois  admettoient  ce  sacrement.  ^(j)—i65.  En  quoi 
consiste  ce  sacrement,  ^—^o.  La  meilleure  disposition  pour 
le  recevoir.  J^-386.  Elle  doit  être  reçue  avant  la  com- 
munion. 553. 

Confirmation  des  Conciles  :  en  quel  sens  on  doit  en- 
tendre que  les  Papes  confirment  les  Conciles  généraux. 
J^-223  et  suiv.  563  et  suiv. 

CONFORMITÉ  (  la  )  à  la  volonté  de  Dieu ,  est  le  meilleur 
remède  à,  nos  maux.  ^9-34o,  47^*  ^^f'  Abandon. 

CONJURATION  d'Amboise.  Foy,  Amboise. 

CONNOISSANCE  {delà)  de  Dieu  et  de  soi-même  , 
ouvrage  composé  pour  Téducation  du  Dauphin.  ^-^-6 1 
et  suiv.  La  connoissance  de  Dieu  est  la  plus  certaine  de 
celles  que  nous  avons  par  raisonnement.  407.  La  con- 
noissance de  soi-même  est  la  science  la  plus  nécessaire. 

CONQUÉRANS.  Dieu  les  fait,  et  pourquoi.  /7-526, 

549.  Leur  caractère.  533.  Vanité  de  leurs  pensées.  347. 
Dieu  les  confond  en  leur  donnant  la  gloire  des  hommes. 

550.  Funestes  effets  de  leurs  victoires.  ^^-6b3.  Caractère 
des  conquérans  ambitieux  tracé  par  le  Saint-Esprit.  36" 
449»  Leur  châtimenl  rigoureux.  4^2.  Sanglante  dérision 
des  conquérans  par  le  prophète  Isaïe.  459. 

CONQUÊTE.  Origine  de  ce  droit.  5^-68.  Son  an- 
cienneté attestée  par  l'Ecriture.  79.  Pour  rendre  ce  droit 
incontestable,  la  possession  paisible  doit  y  être  jointe.  82. 
Les  conque  tes  ambitieuses  sont  un  injuste  motif  de  faire  la 
guerre.  447*  Elles  produisent  plus  de  larmes  qu'elles  ne 
font  naître  de  lauriers.  ^  j-l^Qo.  Les  conquêtes  de  Jésus 
comparées  avec  celles  des  Alexandre  et  des  César.  Ihid. 

CONSCIENCE  (la)  témoin  véritable,  ami  fidèle  et 
incorruptible.  ii~l^\^.  Examen  de  conscience,  ce  que 
c'est,  i  3-294.  Comment  il  faut  le  faire.  295  et  suiv.  11 
n'est  jamais  permis  d'agir  contre  sa  conscience,  ne  fût-elle 
que  probable,  sans  être  certaine.  30"']'^^  et  suiv.  Cette 
maxime  :  Que  le  magistt  at  ne  peut  rien  sur  la  conscience^ 
souvent  répétée  par  Basnage  et  Jurieu,  est  combattue 
par  la  pratique  dans  les  États  Réformés.  S/ '"4^9' 

CONSÉCRATION.  Elle  a  toujours  consisté  dans  les 
paroles,  et  non  point  dans  le  mélange  du  vin  avec  le 
sacré  corps.  ^4-'~l\k']  et  suiv.  Témoignage  d'Amalarius  et 
de  l'abbé  Rupert.  452.  Absurdités  d'un  ministre  protes- 


l8o  TABLE 

tant,  qui  fait  consister  la  consécration  du  vin  dans  le  Pater 
et  autres  prières  de  Toflice  du  Vendredi-saint.  466,  47 1 
etsuiv.  La  consécration  du  calice,  comme  celle  du  pain, 
se  fait  par  les  paroles  de  J.  C.  481  et  suiv.  Vertu  de  ces 
paroles.  54o.  Force  de  cette  parole  :  Faites  ceci  en  mémoire 
de  moi.  548  et  suiv.  Les  liturgies  grecques  et  latines  con- 
viennent même  aujourd'hui  sur  l'essentiel  de  la  consécra- 
tion. 6o5.  Explication  du  langage  de  l'Eglise  dans  les 
sacremens.  608  et  suiv.  Application  de  cette  doctrine  à  la 
liturgie  des  Grecs.  612  et  suiv.  Preuve  que  la  consécration 
se  consomme  par  le  récit  des  paroles  de  Notre  Seigneur. 
614.  Nouvelles  preuves  tirées  de  quelques  liturgies  de 
l'Eglise  latine.  617.  Voy,  Eucharistie. 

CONSEILLER.  Celui  du  prince  doit  avoir  passé  par 
beaucoup  d'épreuves.  J^-554.  Les  bons  succès  souvent 
dus  à  un  sage  conseiller.  562.  Sa  première  qualité  est 
d'être  homme  de  bien.  566.  F'oy.  Ministre. 

CONSEILS.  Combien  nécessaires  aux  princes.  J^-2o3. 
Ils  doivent  être  réduits  à  peu  de  personnes.  206.  Le  secret 
en  est  l'ame.  188,  206.  Conseils  des  rois  de  Perse,  par  qui 
dirigés.  55o.  Le  conseil  doit  être  choisi  avec  discrétion.  554* 
Le  prince,  après  l'avoir  choisi  et  éprouvé  avec  soin,  ne 
doit  pas  s'y  livrer.  Ibid.  et  suiv.  Suite  funeste  des  conseils 
des  jeunes  gens  qui  ne  sont  pas  rompus  aux  affaires^.  556^ 
Lefort  du  conseil  est  de  s'attacher  à  déconcerter  l'ennemi. 
56 1.  Les  conseils  relèvent  le  courage  du  prince.  562.  Usage 
des  conseils.  591.  Conseil  de  religion  auprès  des  anciens 
rois.  594. 

CONSTANCE.  Sa  nécessité  dans  la  vie  rehgieuse.  ^^-^ 
724.  En  quoi  elle  consiste.  746. 

CONSTANCE  (concile  de).  Motifs  de  sa  convocation  : 
ce  qui  s'y  passa  dans  les  premières  sessions.  ^5- 167  et 
suiv.  Il  prend  dès  son  ouverture  le  titre  de  concile  œcumé- 
nique. Jy~90  et  suiv.  J^-193.  Il  fut  reconnu  tel  par  les 
Catholiques  dès  son  ouverture.  201  et  suiv.  Décrets  des 
quatrième  et  cinquième  sessions.  n2  et  suiv.  Difficultés  de 
Schelstrate  sur  plusieurs  sessions  de  ce  concile.  i23  et 
suiv.  243  et  suiv.  Ce  concile  n'a  point  calomnié  Viclef,  en 
lui  imputant  cette  proposition  :  Dieu  est  obligé  d'obéir  au 
diable,  ^Q—iiZ.  Il  décida  pour  la  communion  sous  une 
espèce,  parce  qu'il  en  trouva  la  coutume  établie  depuis 
plusieurs  siècles ,  sans  contradiction.  583.  f^oy,  Gré- 
goire XII,  Hus;  Jean  XXIII,  Martin  V^  Viclef. 


DES    MATIÈRES.  l8l 

CONSTANCE ,  empereur ,  fils  de  Constantin ,  se  livre 
aux  Ariens.  SS"^  ^9-  ^^  défait  les  Sarmates  et  les  Perses, 
et  meurt.  120.  Ses  violences  contre  les  Catholiques^  On  ne 
lui  refuse  pas  robéissance.J/-4o8  et  suiv.  S'est-il  converti 
à  la  mort?  4iB^. 

CONSTANT,  empereur  d'Orient,  publie  un  édit  ea 
faveur  des  Monothe'lites  :  fait  pe'rir  le  pape  saint  Martin, 
qui  Tavoit  condamné.  ^5'-i38.  Il  pille  Rome  et  l'Italie. 
Sa  mort.  i3g. 

CONSTANTIN,  fils  de  Constantin  Chlorus,  s'échappe 
des  mains  de  Galérius,  qui  étoit  jaloux  de  sa  gloire.  J^- 
1 13.  Il  succède  à  son  père.  1 14.  Il  fait  mourir  Maximien , 
et  marche  à  Rome.  1 15.  Il  défait  Maxen ce ,  et  embrasse  le 
christianisme;  (onzième  époque.)  116.  Il  est  choisi  de 
Dieu  pour  donner  la  paix  à  l'Eglise  et  la  faire  triompher. 
3-204.  Il  assemble  le  concile  de  Nicée.  35'"'^^']'  ^  b^tit 
Constantinople.  1 18.  Sa  mort.  Ibid. 

CONSTANTIN  Copronyme,  empereur  d'Orient ,  rem- 
plit Constantinople  de  supplices.  SS^^i^-  H  ^^it  la  guerre 
aux  images,  et  persécute  les  Catholiques.  i46. 

CONSTANTIN  Pogonat,  empereur  d'Orient,  fait  tenir 
le  sixième  concile  général.  ^5^-1 40- 

CONSTANTINOPLE  ( conciles  de.  )  Premier  concile, 
second  œcuménique.  Soji  objet.  32~i^i'  Comment  son 
œcuménicité  fut  reconnue.  575. 

Second  concile ,  cinquième  général.  F^oy.  Chapitres  , 
Vigile. 

Le  troisième  concile,  sixième  général ,  approuve  les  let- 
tres du  pape  Agathon  après  les  avoir  examinées,  3^-i33. 
32~^9^  ^t  suiv.  En  quel  sens  il  demande  la  confirmation 
au  Pape.  583.  P^oy.  Baronixjs,  Honorius. 

Le  quatrième  concile ,  huitième  général ,  examine  les 
lettres  du  pape  Adrien  II.  J£--533  et  suiv.  Il  lui  demande 
de  confirmer  ses  décrets  :  en  quel  sens.  684.  J^oy,  Pho- 

TIUS. 

CONSTANTIUS-CHLORUS,  empereur,  rend  les  Gaules 
heureuses.  3S^^  i3.  Il  est  un  des  sept  empereurs  au  nom 
desquels  s'exerça  la  dernière  persécution.  J-332, 335. 

CONSUBSTANTIATION  (la)  de  Luther  est  bien  ré- 
futée par  Bèze ,  Calvin ,  et  tout  un  synode  de  Zuingliens. 
/^-laoetsuiv. 

CONSULS.  Ils  sont  établis  à  Rome.  ijT-SS.  Le  sénat 


l82  TABLE 

veut  rétablir  leur  puissance  à  la  mort  de  Calîgula  :  les 
soldais  l'en  empêchent.  547. 

CONTEMPLATIFS.  Les  plus  parfaits,  selon  Cassien, 
fontavecDavid  de  continuelles  demandes.  Q^—'i^']  et  suiv, 

CONTEMPLATION.  Les  attributs  divins  proposés 
comme  son  objet.  ^/— 99.  Si  celui  de  la  présence  de 
Dieu  est  plus  utile  que  les  autres  à  la  contemplation.  104 
et  suiv.  Etat  de  Tame  dans  la  pure  contemplation.  184 
et  suiv.  Elle  ne  peut  être  perpétuelle.  243  et  suiv.  De 
la  contemplation  par  négation  du  simple  regard  amoureux 
et  de  l'exclusion  des  attributs.  ^^-35  et  suiv.  ^oy. 
Gnose.  Habitude  de  contemplation  éternelle  et  inalté- 
rable. 4'^«  Erreur  de  dire  qu'elle  exclut  les  mystères  et 
la  vue  de  J.  G.  389  et  suiv.  266 ,  29*2.  Contradictions  sur 
la  vocation  à  la  contemplation.  !254,  275.  Foi  explicite  en 
J.  C.  toujours  nécessaire.  675.  Erreurs  sur  la  contempla- 
tion parfaite  et  imparfaite.  58o  et  suiv.  730  ,  732.  La  con- 
templation changée  en  fanatisme  par  les  nouveaux  Mys- 
tiques. ^^-i63.  De  la  contemplation  de  J.  C.  et  des 
perfections  divines.  166,  170,  47^  et  suiv.  Vaines  défaites 
de  M.  de  Cambrai.  172.  Sentiment  de  sainte  Thérèse  et  de 
saint  Jean-de -la-Croix.  174  et  suiv.  De  Molinos  et  de 
madame  Guyon.  47^  et  suiv.  Il  ne  faut  pas  séparer  J.  C. 
dans  Texercice  de  la  contemplation.  39~^1^' 

CONTERANUS  (le  cardinal),  légat  du  Pape  à  la 
conférence  de  Ratisbonne ,  dit  sur  Y  Intérim  de  Charles  V, 
que  cette afïaire  doit  être  renvoyée  au  Pape.  jQ—^o^, 

CONTINENCE  (  la  )  perpétuelle  est  jugée  impossible 
par  Luther.  i9~-l'^y  i97*  y^^Y'  Chasteté. 

CONTRADICTION  des  Juifs  contre  J.  C.  ^~432  et  suiv. 
Des  Chrétiens  même  contre  sa  personne  sacrée.  437.  Sur 
le  mystère  de  la  grâce.  44^*  D'oîi  naissent  ces  contradic- 
tions. 435.  L'autorité  de  l'Eglise  en  donne  la  solution.  44 1 
et  suiv.  L'humilité  résout  les  difficultés.  443*  Contradic- 
tions dans  l'Eglise  par  les  péchés  des  fidèles.  445.  Ces 
contradictions  découvrent  le  secret  des  cœurs.  44^  et  suiv. 

CONTRITION.  Sa  nature  et  ses  qualités.  ^-^160  et  suiv. 
De  Tattrition.  164  et  suiv.  Conditions  que  demande  l'acte 
de  contrition  nécessaire  au  sacrement  de  Pénitence,  etc. 
39'~19'  Les  Quiétistes,  par  leurs  maximes,  éteignent  la 
contrition  ainsi  que  la  componction,  ^/-i  Sa  et  suiv.  f^oy. 
Amour  ,  Pénitence. 

CONTROVERSE.  Fragmcns  sur  diverses  matières  de 


DES    MATIÈRES.  l85 

controverse  j  en  réponse  aux  écrits  contre  le  livre  de 
V Exposition,  y  ^-189  et  suiv.  Etat  présent  des  contro- 
verses sur  la  grâce  entre  les  Luthériens  et  les  Calviuistes* 
^(9-4 1 4*  La  controverse  se  réduit  pour  les  simples,  à 
bien  connoître  l'Eglise;  ce  qu'ils  peuvent  faire  en  com- 
prenant six  ligues  de  l'Evangile,  qui  renferment  toutes 
les  promesses  faites  à  l'Eglise,  ^Q—^G3,  Utilité  des  écrits 
dans  les  controverses  qui  s'élèvent  dans  TEglise.  2.8'~^i^' 

CONVERSATIONS.  De  celles  qui  ont  pour  objet  les 
défauts  du  prochain.  39~^9'^' 

CONVERSION.  Combien  il  est  dangereux  de  la  diffé- 
rer, y /-i53.  /^-264etsuiv.4^3etsuiv.^^-'24.  i S-^l^* 
Motifs  d'une  prompte  conversion.  ^y7— 3-^0, 591.  Grâce  ex- 
traordinaire qu'il  faut  pour  opérer  la  conversion  à  la  mort. 
^^-432.  Qualités  de  la  conversion  des  mourans  :  quelle 
en  est  souvent  la  cause.  433  et  suiv.  Pourquoi  l'apôtre  ne 
parle- t-il  que  de  mort  et  de  sépulture,  quand  il  veut  dé- 
peindre la  conversion  du  pécheur.  ;/ J-538.  Marques 
d'une  vraie  conversion.  614.  1 5 "^1^  ^^  suiv.  37 -"B3» 
Gloire  qui  revient  à  Dieu  de  la  conversion  des  pécheurs. 

/4t'-245.    ^Oy.  PÉNITENCE. 

Conversion  mémorable  d'une  jeune  Protestante  arrivée 
dans  le  cours  de  la  mission  de  Metz.  ^(9--2o. 

CONVERTIS  (Protestans  nouveaux).  Il  falloit  les  mettre 
sur  le  pied  de  s'instruire  et  d'écouter  la  parole  de  Dieu;  sans 
quoi  ils  n'auroient  jamais  été  bons  Catholiques.  3S~9^* 
Les  voies  d'exhortation   et  de  douceur  faisant   souvent 

Î)lus  d'effet  que  tous  les  autres  moyens ,  Louis  XIV  vou- 
oit  qu'on  les  employât  préférablement.  loi.  Conduite 
de  l'Eglise  à  leur  égard  dès  les  premiers  temps.  109  et 
suiv.  Pour  bien  connoître  ce  qu'il  y  avoit  à  faire  à  l'égard 
des  nouveaux  convertis,  il  falloit  commencer  par  avoir 
une  idée  exacte  des  dispositions  où  ils  se  trouvoient.  114. 
Les  uns  étoient  éloignés  par  leurs  inclinations  de  suivre 
notre  religion  :  les  autres  demandoient  à  y  être  détermi- 
nés par  quelque  espèce  de  contrainte,  qui  les  mît  à 
couvert  contre  une  fausse  honte  qui  les  retenoit.  Ibid, 
Mesures  qu'il  étoit  convenable  de  prendre  pour  les  attirer 
tous  également.  116  et  suiv.  Si  on  ne  leur  demandoit 
rien,  ils  demeureroient  abandonnés  à  eux-mêmes,  dans 
une  espèce  de  langueur,  sans  culte,  sans  religion.  i36.  Un 
grand  nombre  d'entre  eux  étoient  fatigués  de  vivre  sans 
religion  :  mais  ils  étoient  arrêtés  par  une  mauvaise  honte , 
par  le  mauvais  exemple  de  quelque  esprit  malin.    i38. 


l84  TÂBIE 

L'expérience  faisoit  voir  qu'ils  profitoient  beaucoup  plus 
à  un  sermon ,  qui  se  taisoit  tous  les  dimanches  à  la  messe, 
qu'à  des  exliortaiions  vaines  el  ennuyeuses;  et  que  tout  cet 
appareil  de  religion  qu'on  y  voyoit,  les  désabusoit  plus 
que  tout  ce  qu'on  pouvoit  leur  représenter.  i56.  Ils  sor- 
toient  de  leur  erreur  comme  le  Lazare  sortit  du  tombeau , 
encore  liés  des  impressions  qui  leur  restent  de  leurs  pre- 
miers préjugés,  ne  voyant  la  lumière  du  jour  qu'à  demi , 
et  n'étant  capables  de  rien  par  eux-mêmes.  107.  Ils  ap- 
parLenoient  tous  à  l'Eglise  par  leur  abjuration  ou  par 
leur  baptême  ;  elle  ne  les  regarde  pas  comme  des  enne- 
mis déclarés,  mais  comme  des  enfans  indisciplinés  qu'elle 
est  en  droit  de  revendiquer.  207.  Conduite  que  le  Roi  dé- 
siroit  que  les  évéques  tinssent  à  leur  égard.  101.  Com- 
ment doit-on  agir  à  l'égard  de  ceux  qui  ne  reviennent  pas 
sincèrement  à  l'Eglise,  par  rapport  à  la  messe  et  aux  sa- 
cremcns.  37-^^1'  Par  rapport  aux  parrains  et  marraines, 
et  à  la  sépulture,  369. 

CONVOITISE.  Elle  est  toujours  en  guerre  avec  la 
charité.  /^-4i3.  Elle  ne  détruit  pas  la  sainteté  dans  les 
justes.  ^J-i^,  120.  Belle  doctrine  de  l'apôtre,  expliquée 
par  S.  Augustin  sur  cette  matière.  122  et  suiv. 

CORCELLES  (Thomas  de),  député  au  concile  de  Baie. 
^3-ia4-  Chargé  par  Charles  VÏI  de  travailler  à  la  récon- 
ciliation du  concile  avec  le  pape  Nicolas  V.  338.  Il  établit 
l'indépendance  de  l'autorité  royale,  en  même  temps  que 
la  supériorité  du  concile  sur  le  Pape.  4^9  et  suiv. 

CORDEMOY  (l'abbé  de).  Lettre  de  l'abbé  Fleury  à 
Bossuet ,  sur  sa  mort  et  sur  ses  ouvrages.  ^^-58.5. 

CORIOLAN  réduit  Rome  à  l'extrémité.  35'-54,  517. 

CORNET  (Nicolas),  grand-maître  du  collège  de  Na- 
varre; notice  sur  sa  vie.  i /-Gi^.  Son  Oraison  funèbre. 
61 5  et  suiv.  Innocence  de  sa  vie.  6i5,  Service  très-im- 
portant qu'il  a  rendu  à  l'Eglise,  dans  le  temps  de  nos 
dissentions.  616  et  suiv.  63o  et  suiv.  Son  mépris  pour  les 
dignités.  632  et  suiv. 

CORNUAU  (Marie  Dumoutiers,  veuve).  Elle  envoie 
au  cardinal  de  Noailles  une  copie  des  lettres  de  Bossuet, 
qui  l'avoit  conduite  pendant  vingt-quatre  ans.  38~^9^' 
Ses  sentimens  d'humilité.  Ibid,  4o3.  Soin  qu'elle  prit  de 
copier  ces  lettres  correctement.  396  et  suiv.  4o5.  Elle  fait 
connoître  la  manière  dont  Bossuet  conduisoit  les  âmes. 
402  et  suiv.  Lettres  de  Bossuet  à  cette  dame.  ^iS.  Elle 


DES    MATIÈRES.  l85 

entre  à  Jouarre.  534»  Pratiques  de  piëtë  que  lui  enseigne 
Bossuet  pour  remercier  Dieu  de  cette  grâce.  Ihid.  Il  la 
félicite  de  la  réception  qu'on  lui  a  faite.  SS^.  Et  lui  donne 
des  avis  pour  sa  conduite.  Ibid,  54^,  55^,  698,  70.5.  Jl 
l'engage  à  retourner  à  son  ancienne  communauté ,  et  l'a- 
nime à  la  confiance.  538.  Elle  revient  à  Jouarre.  568. 
Elle  rend  compte  à  Bossuet  d'une  vision  qu'elle  avoit  eue. 
577  et  suiv.  Elle  lui  expose  ses  peines.  597.  11  lui  donne 
des  avis  pour  son  fds.  65 1 ,  687.  Son  union  avec  madame 
d'Albert.  680,  686.  Elle  entre  à  Torcy.  689.  Combien 
Bossuet  lui  étoit  affectionné.  693,  704,  706,  709,  711, 
7  36.  Il  combat  ses  désirs  d'embrasser  une  règle  plus  austère. 
707,  739,  744*  A.vis  pour  sa  retraite  avant  sa  profession, 
712.  Précis  du  sermon  qu'il  avoit  prêché  à  sa  profession. 
716.  Il  lui  envoie  l'épitaphe  qu'il  a  faite  pour  madame 
d'Albert.  ^5-435. 

CORPS.  Ses  organes,  ses  mouvemens.  ^^-127.  Sa  for- 
mation. 161.  Description  de  ses  parties  extérieures.  1*28 
et  suiv.  Les  parties  intérieures ,  et  premièrement  celles 
qui  sont  enfermées  dans  la  poitrine.  i32.  Les  parties  qui 
sont  au-dessous  de  la  poitrine.  i35.  Les  passages  qui  con- 
duisent à  ces  parties.  i38.  Le  cerveau  et  les  organes  des 
sens.  140.  Les  os.  i43.  Les  artères,  les  veines  et  les  nerfs. 
145.  Le  sang  et  les  esprits.  i5i.  Le  sommeil,  la  veille  et 
la  nourriture.  i55.  Le  cœur  et  le  cerveau  sont  les  maî- 
tresses parties.  160.  La  santé,  la  maladie,  la  mort,  et  les 
passions  par  rapport  au  corps.  162.  Correspondance  de 
toutes  les  parties  du  corps.  169.  Leurs  propriétés.  171. 
Secours  mutuel  qu'elles  se  prêtent.  273.  Union  de  l'âme    ' 
et  du  corps j  effets  de  cette  union.  ^7-3.  Les  mouvemens 
du  corps  produisent  les  sensations.  176.  De  quels  objets 
viennent  ces  mouvemens.  1 79.  Les  nerfs  ébranlés  causent 
les  sensations.  181  et  suiv.  Les  sensations  instruisent  l'ame 
de  ce  qu'elle  doit  rechercher  ou  fuir  pour  la  conservation 
du  corps.  198.  Le  corps  est  assujetti  à  l'ame,  dans  les 
opérations  intellectuelles.  219  et  suiv.  Il  est  l'instrument 
de  l'ame.  249,  278.  Il  nous  est  moins  connu  que  notre 
ame.  258,  278.  C'est  un  ouvrage  d'un  dessein  profond  et 
admirable.  267.  Dieu  rendra  a  l'ame  son  corps  immortel. 
006.  V(yy.  Entendement,  Imagination,  Passions, Volonté. 
Providence  singulière  de  Dieu  dans  l'anatomie  du  corps 
humain.  ^^-599.  Le  corps  ne  laissera  à  la  terre  que  sa 
mortalité.  ^  ^-127.  Corps  de  J.  C.  modèle  de  notre  résur- 
rection. 126.  Comment  Dieu  entre  dès  ici-bas  en  posses- 
sion de  nos  corps.  ;/ J-562.  Conséquence  en  faveur  de  la 


1 86  TABLE 

résurrection  descorps.563.  Comment  nos  corps  deviennent 
les  temples  du  Saint-Esprit.  586.  De  quelle  sorte  TEsprit 
saint  remplit  nos  corps.  687  et  suiv.  Nos  corps,  masse  de 
boue ,  parée  d'un  léger  ornement  à  cause  de  l'ame  qui  y 
demeure,  j ^-ôi^,  /^— 346.  En  flattant  nos  corps ^  nous 
accroissons  la  proie  de  la  mort,  nous  lui  engraissons  sa 
victime.  J ^-ôiS.  ;/ 7-587.  Foj,  Chair. 

CORRECTION  fraternelle  (la)  est  un  devoir.  :/5-i 76. 
Manière  de  la  faire.  J^-538.  Elle  doit  être  quelquefois 
sévère ,  suivant  les  paroles  de  l'apôtre  :  Increpa  illos 
duré.  13-11' 

CORRUPTION.  Elle  est  un  obstacle  à  la  justice.  J^~4  32. 

COUET  (l'abbé),  soupçonné  d'être  auteur  du  Cas  de 
conscience,  signe  une  rétractation  rédigée  par  Bossuet. 
42~^19  et  ?iote. 

COULAU  (M.),  docteur  de  Sorbonne,  auteur  de  l'ou- 
vrage intitulé  :  Judicium  unius ,  etc.  ^^-^255.  Ce  livre 
étoit  fait  pour  appuyer  l'indifférence  des  religions.  256.  Il 
autorisoit  ce  sentiment  en  faisant  les  hommes ,  de  quelque 
religion  qu'ils  soient,  capables  du  salut.  Ibid.  Il  s'attache 
particulièrement  à  justifier  les  anciens  Perses ,  comme 
ayant  connu  le  vrai  Dieu ,  et  même  le  Messie.  Preuve 
qu'il  en  apporte.  Ibid.  Il  étoit  nécessaire  de  s'opposer  à 
ces  nouveautés,  si  l'on  ne  vouloit  donner  cours  à  l'indif- 
férence des  religions.  263.  On  ne  devoit  pas  se  flatter  sur 
l'impertinence  de  l'auteur,  parce  que  tout  ignorant  qu'il 
étoit,  il  se  donnoit  un  air  de  savoir,  qui  éblouissoit  tous 
les  esprits  médiocres.  Ibid.  Utilités  que  Bossuet  se  pro- 
mettoit  d'une  réfutation  de  cet  ouvrage.  281. 

COUPE  (la)  est  accordée  aux  Calixtins  par  le  concile 
de  Baie.  ^{9-222. 

COUR  (  la  ) ,  partie  la  plus  dangereuse  du  monde.  /  ^■~ 
9.  Séjour  de  trouble  et  de  confusion.  ^^-253.  Peinture 
de  la  Cour.  ;/^-i84,  217.  /  7-434  ^^  suiv.  Vie  delà  Cour. 
:/ J-io,  19.  Combien  la  flatterie  de  la  Cour  est  délicate 
et  dangereuse.  5i.  Si  la  conversion  est  possible  à  la  Cour, 
et  si  l'on  y  peut  goûter  les  douceurs  célestes,  question 
embarrassante.  120.  Faveurs  trompeuses  et  amitiés  in- 
constantes de  la  Cour.  494» 

COUTUMES.  Elles  tiennent  lieu  de  lois.  J^-4i3.  Les 
coutumes  ecclésiastiques  ont  force  de  canons,  si  elles  sont 
reçues  par  l'Eglise  universelle.  J  J-325.  Ce  que  le  Clergé 
de  France  entend  par  ce  mot.  326  et  suiv. 


I 


DES    MATIÈRES.  187 

CRAINTE  (la),  passion  servile.  i^-^S'i.  Comment  la 
définit  le  concile  de  Trente.  i44'  ^1  ^^">^  craindre  les  ju- 
geniens  de  Dieu  avant  d'être  porté  à  la  confiance.  j-J- 
ao3.  La  crainte  de  Tenfer  ou  du  jugement  est  bonne, 
et  prépare  Tame  à  la  charité.  ^--269  et  suiv.  L'amour 
parfait  bannit  la  crainte.  608.  La  crainte  de  Dieu,  dans 
un  prince,  est  le  vrai  contre-poids  de  la  puissance.  J^- 

i49- 

CRAMAUD  (Simon  de),  Patriarche  d'Alexandrie,  Ar- 
chevêque de  R.heims  et  Cardinal ,  préside  l'assemblée  du 
Clergé ,  pour  travailler  à  l'extinction  du  grand  schisme. 
^^—1^2.  Rainaldi  l'accuse  de  vicléfisme.  i44?  ^^9' 

CRAjNMER  (Thomas),  archevêque  de  Cantorbéri,  le  hé- 
ros du  ministre  Burnet ,  suit  pendant  la  vie  de  Henri  VIIÏ 
la  doctrine  de  l'Eglise  romaine.  /^--4o7«  H  se  lie  avec 
Anne  de  Boulen ,  et  favorise  en  secret  le  Luthéranisme. 
409,  4 10.  Le  Roi  l'envoie  à  Rome  solliciter  son  divorce. 
Il  est  fait  pénitencier  du  Pape,  revient  par  l'Allemagne, 
cù,  quoique  prêtre,  il  épouse  la  sœur  d'Osiandre,  et 
tient  son  mariage  caché,  dans  la  crainte  de  Henri.  4ii, 
Il  est  fait  archevêque  de  Cantorbéri,  reçoit  des  bulles, 
fait  serment  au  Pape,  contre  lequel  il  proteste  en  secret; 
dit  la  messe  pendant  trente  ans  sans  y  croire,  et  fait  des 
prêtres.  ^ïi  et  suiv.  11  procède  à  l'affaire  du  divorce, 
déclare  nul  le  mariage  du  Roi.  4i5.  Il  fait  la  visite  de  sa 
province  avec  la  permission  du  Roi.  1\'iï.  Il  casse  son  ma- 
riage avec  Anne  de  Boulen.  4^3.  Il  souscrit  plusieurs  fois  les 
décisions  de  foi  conformes  à  la  doctrine  de  l'Eglise  catho- 
lique, dressées  par  le  Roi.  43o  et  suiv.  Il  casse  le  mariage 
du  Roi  avec  Anne  de  Clcves,  433.  Son  hypocrisie,  ses 
souplesses.  11  fait  un  écrit  pour  établir  tout  le  ministère 
ecclésiastique  sur  une  simple  délégation  du  Roi.  Sa  doc- 
trine honteuse  sur  l'autorité  de  l'Eglise  durant  les  persé- 
cutions. 44^)  44  !•  L'autorité  ecclésiastique  du  Roi  est  le 
seul  dogme  de  Henri  VIII,  que  Cranmer  conserve  dans 
la  Réforme  sous  Edouard  VI ,  et  sur  lequel  lui  et  l'Eglise 
anglicane  n'ont  point  varié.  44^»  R  supprime  dans  le  culte 
ce  qui  lui  déplaît,  avant  que  d'examiner  la  doctrine.  479» 
f^  oy.  Eucharistie.  Il  signe,  quoique  évêque,  l'arrêt  de 
mort  du  duc  de  Sommerset,  condamné  sans  avoir  été 
entendu.  485.  Il  signe  la  disposition  d'Edouard  VI,  pour 
changer  l'ordre  de  la  succession  à  la  couronne ,  et  inspire 
la  révolte  contre  la  reine  Marie.  486.  Il  est  mis  dans  la 
tour  de  Londres  pour  crime  d'Etat ,  et  déposé  pour  hérésie 


l88  TABLE 

par  Tautorité  de  la  Reine  :  déclare'  he'rëtique  après  l'aveu 
des  faits  qu'on  lui  imputoit^  condamné  a  mort  pour  ses 
hérésies,  comme  lui-même  en  avoit  condamné  plusieurs. 
488.  Il  abjure  deux  fois  la  Réforme  avant  son  supplice  : 
sa  mort  honteuse.  Ibid.  et  suiv. 

GRASSET  (Jean),  Jésuite.  LesProtestans  opposoient  son 
livre  sur  la  dévotion  à  la  sainte  Vierge ,  à  celui  de  V Expo- 
sition. 3/~'235.  M.  de  Castorie  souhaitoit  que  la  Sorbonne 
censurât  cet  ouvrage ,  afin  de  lui  ôter  toute  autorité.  Ibid. 

CRASSUS  entreprend  la  guerre  contre  lesParthes^  elle 
est  funeste  à  lui  et  à  sa  patrie.  ^^^-93. 

CREATION  (la)  de  Tunivers  n'ajoute  rien  à  la  gran- 
deur ni  à  la  félicité  de  Dieu.  ^-64'  Dieu,  dans  la  création , 
n*a  eu  besoin  ni  de  matière  préexistante ,  ni  de  lieu ,  ni  de 
temps.  66,  69  et  suiv.  Efficacité  et  liberté  du  comman- 
dement divin.  73.  Les  six  jours.  75.  Actes  de  foi  et  d'amour 
sur  toutes  ces  choses.  77  et  suiv.  Ordre  des  ouvrages  de 
Dieu.  79  et  suiv.  Assistance  de  la  sagesse  divine.  82  et 
suiv.  P^oy.  Anges  ,  Homme.  Jurieu  abuse  du  terme  de 
création,  employé  par  quelques  anciens  Pères,  en  parlant 
du  Verbe,  pour  exprimer  sa  manifestation  à  l'extérieur 
et  par  ses  ouvrages.  ^^-1 1 2 , 1 1 3. 

Cre'ation  (la)  du  monde  :  première  époque  de  l'his- 
toire ancienne.  Jf^-Q,  161. 

CREATURES.  Chacune  d'elles  a  ses  caractères  propres, 
avec  ses  qualités  et  ses  excellences.  ;/^— 173.  D'où  les 
créatures  sont  plus  ou  moins  parfaites.  174-  Elles  ont  pour 
origine  le  néant.  1 77.  H  faut  louer  Dieu  dans  toutes  et  pour 
toutes,  en  faisant  un  bon  usage  d'elles  toutes.  38"^^^* 
Comment  s'en  détacher.  618,  647,  676,  697,  730.  Les 
Catholiques  n'égalent  aucune  créature  à  Dieu.  ^^-190. 
f^oy.  Culte. 

CPtÉCHE.  Le  Fds  de  Dieu  dans  la  crèche  nous  montre, 
par  son  abaissement,  qu'il  n'est  rian  de  plus  méprisable 
que  ce  qui  fait  l'admiration  des  hommes,  i  /-324  et  suiv. 

CRELLIUS  (  Jean  ) ,  Socinien ,  a  corrompu  le  nouveau 
Testament.  ^-322.  Loué  par  R.  Simon.  332  et  suiv. 
Son  pélagianisme.  409  et  suiv.  Il  réduit  la  grâce  à  la 
faveur  des  hommes.  676.  Autre  erreur  sur  le  Saint-Esprit. 
577  et  suiv.  Faux  raisonnement  de  Crellius  contre  la 
divinité  de  J.  C.  5'-i  ï8.  Loue  par  R.  Simon.  128.  Ses 
interprétations  recommandées  par  le  même.  137  et  suiv. 

CRIMES.  Pourquoi  les  crimes  les  plus  hardis  sont  or- 


DES    MATIÈRES.  189 

dinairement'plus  heureux  que  les  vertus  les  plus  renom- 
mées. /^-34.  L'homme  porte  en  lui  le  germe  de  tous 
les  crimes.   ;//-5i8. 

CROISADES  (les)  sont  entreprises  par  les  princes  à  la 
sollicitation  des  papes.  3^'-644«  Combien  elles  étoient 
justes.  3^-^^' 

CROIX.  Le  mystère  de  la  croix  pre'dit  par  J.  C.  et  non 
compris  par  les  apôtres.   Combien  on  craint   de  suivre 
J.C.  à  la  croix.  ^-99  et  suiv.  Vertu  de  la  croix.  169  et 
suiv.  L'amour  nous  apprend  à  la  porter.  i(!)-ï3g.  La 
croix  est  le  chef-d'œuvre  de  l'amour  de  Jésus.  i{i  et  suiv. 
La  tristesse  du  Chrétien  se  changera  en  joie.  186  et  suiv. 
Il  faut  souffrir,  se  faire  violence.  188.  Combien  la  sagesse 
divine  s'est  montrée  à  découvert  dans  le  mystère  de  la 
croix  à  ceux  à  qui  la  foi  a  donné  des  yeux,  i  3~^^1'  Ado»- 
rer  le  mystère  de  la  croix   pour  le  comprendre.  Ibid, 
Dégoût  et  mépris  que  la  croix  de  J.  C.  doit  nous  inspirer 
pour  tous  les  plaisirs  et  toutes   les   vanités  du  monde. 
i83.  Combien  il  étoit  difficile  de  rendre  la  croix  véné« 
rable.  ;/^-329.  Croix,  supplice  le  plus  effroyable.  33 1. 
L'exécration   des  hommes   et    la  malédiction  de   Dieu 
jointes  ensemble  dans  le  supplice  de  la  croix.  332.  Croix, 
gloire  des  Chrétiens.  334.  Conquêtes  de  la  croix.  344  et 
suiv.  Sa  vaste  domination.  346.    Miracles  opérés  par  la 
croix.  348.  Quel  motif  a  porté  le  Sauveur  à  mourir  pour 
nous  sur  la  croix.  35 1.  Tous  les  attraits  de  la  grâce  ren- 
fermés dans  la  croix.  383.  Mystères  des  trois  croix.  ^J- 
317.  yoX'  Marie.  Nous  devons  à  la  croix  un  culte,  même 
extérieur.  25~55.  En  quel  sens  on  peut  dire  qu'on  l'adore. 
61.  Temps  et  circonstances  remarquables  où  fut  décou- 
verte la  croix  du  Sauveur.  /^-47^-  ^oy.  Souffrances. 

Explication  du  signe  de  la  croix.  ^-18.  Ce  signe  est 
retenu  par  la  réforme  anglicane  dans  le  Baptême ,  la  Con- 
firmation et  la  consécration  de  l'Eucharistie  j  puis  retran- 
ché de  la  Confirmation  et  de  la  consécration.  i9~ill- 
Résignation  qu'on  doit  avoir  dans  les  croix.  Jp-469,  5i5, 
554.  Manière  de  les  porter.  25o,  298.  P^qy.  Crucifix. 

CROMWEL  (  Thomas  )  vice-gérent  de  Henri  VIII  au 
spirituel,  quoique  laïque,  suit,  pendant  le  règne  de  ce 
prince,  la  doctrine  de  l'Eglise  romaine.  i9~^^l'  ^  est 
fait  visiteur-général  de  tous  les  couvens  privilégiés.  En 
qualité  de  vicaire-général  au  spirituel,  il  ordonne  aux 
prêtres  de  dire  tous  les  jours  la  messe;  et  aux  moines 
d'observer  leurs  trois  vœux,  quoiqu'il  fût  Zuinglieu  ou 


igO  TABLE 

Luthérien,  ^no.  Il  souscrit  plusieurs  fois  a  la  doctrine  ca- 
tholique ,  décidée  par  le  roi  Henri  Vill.  ^3i.  II  est  con- 
damné à  mort  par  le  Parlement,  comme  hérétique,  et 
sans  être  entendu.  433. 

CROMWEL  (Olivier)  tyran  d'Angleterre 5  son  por- 
trait. /  7-3 16. 

CROMWÉLISME  (le)  rétabh  par  les  maximes  de  Ju- 
rieu  contre  l'indépendance  des  Rois.  £/-472,  473. 

CROYANS  (  les  )  des  Manichéens  n'étoient  pas  admis 
à  tous  les  mystères  de  la  secte.  £{9~i99' 

CRUCIFIX  (culte  du)  approuvé  par  Luther,  comme 
un  monument  de  piété.  :/^-209.  Elisabeth,  reine  d'An- 
gleterre, retient  le  crucifix  dans  sa  chapelle,  quoiqu'on 
rôte  de  toutes  les  Eglises.  ^^-6.  Aversion  des  anciens  et 
des  nouveaux  Manichéens  pour  le  crucifix.  93. 

CULTE  que  nous  devons  à  Dieu.  /^-53o.  ^^-554 
et  suiv.  Deux  conditions  pour  rendre  à  Dieu  un  culte  agréa- 
ble. ;/£-533  et  suiv.  Quelle  espèce  de  culte  nous  rendons 
ordinairement  à  Dieu  dans  nos  prières.  539  et  suiv.  L'E- 
glise catholique  est  le  seul  temple  où.  l'on  rende  à  Dieu  un 
culte  véritable.  545.  Gomment  cela.  JbicL  et  suiv.  Quelles 
dispositions  doivent  accompagner  le  culte  que  nous  ren- 
dons à  Dieu.  547.  Combien  les  nôtres  sont  défectueuses. 
548  et  suiv.  Le  culte  religieux  se  termine  à  Dieu  seul, 
i  8-11  •)  189  et  suiv.  Le  culte  que  les  Catholiques  rendent 
a  Dieu  n'est  pas  le  même  que  celui  qu'ils  rendent  aux 
Saints.  208.  Culte  intérieur  et  extérieur.  209  et  suiv.  In- 
justice des  Protestans  dans  les  reproches  qu'ils  font  aux 
Catholiques  au  sujet  du  culte.  Vaines  objections  sur  le 
terme  du  culte  religieux,  sur  le  mot  divus ,  sur  les  génu- 
flexions, etc.  221  et  suiv.  Sommaire  de  la  doctrine  catho- 
lique sur  le  culte  dû  à  Dieu  et  aux  saints.  253.  Zèle  et 
piété  de  David  pour  tout  ce  qui  appartenoit  au  culte  de 
Dieu.  ^-29  et  suiv.  Soin  que  les  grands  princes  en  ont  eu. 
J^"34i. 

CUPIDITÉ.  Ses  pièges,  ses  remèdes.  /5'-6o3  et  suiv. 
J^oy.  Avarice,  Riches. 

CURES.  Leur  juridiction  est  subordonnée  à  celle  des 
évêques.  J£-6i4. 

CURIOSITE  (la)  sur  son  état  dans  cette  vie,  est 
dangereuse.  J^-i 72.  ^o/.  Concupiscence. 

CUSA  (Nicolas  de)  cardinal,  rangé  par  Bellarmin  au 


i 


DES    MATIERES.  igi 

nombre  des  défenseurs  de  la  doctrine  des  Français.  J^- 
10.  33-ill' 

CYPRIEN  (saint)  assure  qu'on  ne  donnoit  la  commu- 
nion aux  enfans  que  sous  une  espèce.  i23~474»  S^^'-Sog, 
Embarras  des  ministres  pour  expliquer  le  passage  cité, 
476.  Dans  le  même  livre  il  parie  de  la  coutume  d'em- 
porter et  de  prendre  dans  les  maisons  le  pain  sacré.  48g. 
Ce  saint  docteur  enseigne  à  demander  la  persévérance 
dans  le  Pater.  5/-'ii2.  Sa  doctrine  sur  l'abandon.  4i9« 
Beaux  passages  de  saint  Cyprien  en  faveur  de  l'unité  de 
l'Eglise.  2S-^o  et  suiv.  Il  ne  croit  pas  le  Pape  infaillible. 
Sa  dispute  avec  le  pape  saint  Etienne.  33~^^  ^^  suiv. 
Voy.  Rebaptisation.  Ce  saint  est  calomnié  par  Jurieu , 
comme  n'entendant  pas  la  doctrine  de  la  satisfaction  de 
J.  C.  ^/-48.  Ce  saint  prouve  que  tout  schismatique  et 
hérétique  est  nouveau,  vient  troubler  l'Eglise  dans  sa 
possession ,  fait  bande  à  part,  se  sépare  de  la  tige.  ^2"" 
4io. 

CYR  (saint).  Pièges  que  doivent  craindre  les  religieuses 
de  cette  maison.  y^-45o  et  suiv.  Comment  elles  doivent 
instruire  leurs  élèves.  453. 

CYRILLE  (saint)  patriarche  d'Alexandrie,  s'oppose 
SI  TNestorius  :  sa  doctrine  célébrée  par  toute  la  terre.  3S^ 
127.  Il  instruit  le  pape  saint  Célestin  de  l'hérésie  de 
Nestorius  j  exécute  ses  ordres  au  concile  d'Ephèse.  ^3^ 
437  et  suiv.  Ses  Anathémadsmes  condamnés  par  les 
Orientaux  ;  l'aflaire  s'accommode.  111  ^  'i'2.i.  Erreurs  de 
l'abbé  Dupin  sur  sa  présidence  dans  le  concile  d'Ephèse 
au  nom  du  Pape.  3(9~^^'^  et  suiv.  Ce  saint  rendu  suspect, 
grièvement  accusé  et  foiblement  défendu  par  M.  Dupin. 
549,  553,  559.  Erreur  mal  imputée.  677.  Ecrits  contre 
Westorius  trouvés  peu  estimables  et  peu  convaincans  par 
M.  Dupin.  589.  Ce  qu'il  pense  de  ses  douze  Chapitres, 
Coo.  Subtilités  et  ambiguités  qu'il  leur  objecte  à  tort. 
602.  Eausse  imputation  faite  à  saint  Cyrille  d'être  con- 
venu lui-même  d'avoir  excédé.  6o5.  Ses  douze  Chapitres 
approuvés  par  le  concile.  607.  Ce  qu'il  faut  penser  de  son 
expression  :  Unam  naturam  incarnatam,  614  ,  617  et 
suiv. 

CYRUS ,  roi  de  Perse  ,  ses  exploits  :  il  prend  Babylone. 
35^-3q,  232,  481.  Il  joint  le  royaume  des  Perses  à  celui 
des  Medes.  4^,  48'^.  H  ordonne  de  rétablir  le  temple  de 
Jérusalem:  huitième  époque  de  l'histoire  ancienne.  5o, 
234.  Sa  mort  racontée  diversement  par  les  historiens.  41» 


192  TABLE 

Dieu  s'ëtoit  servi  de  ce  prince  pour  faire  en  faveur  de 
son  peuple  ce  que  les  prophètes  en  avoient  prédit.  ^^- 
260.  Il  est  croyable  qu'il  n'a  jamais  eu  le  véritable  culte. 
Ibid, 

CYRUS  le  jeune,  se  révolte  contre  Artaxerxe-Mnémon 
son  frère.  Sa  défaite  et  sa  morl.  J5'-64,  498. 

CYRUS,  patriarche  d'Alexandrie,  enseigne  le  mono- 
thélisme  :  condamné  au  sixième  concile.  ^£-487  et  suiv. 

CZEINGER,  ville  de  Pologne,  où  les  Zuingliens  tiennent 
un  synode,  dans  lequel  ils  prouvent  que  la  consubstantia- 
tion  luthérienne  est  insoutenable  et  contraire  au  sens 
littéral.  ^^-126,  127. 

D 

DAILLÉ  (Jean)  ministre  protestant,  assure  que  les 
Catholiques  tiennent  toutes  ses  créances,  mais  qu'il  ne 
tient  pas  toutes  leurs  opinions;  conséquence  qu'en  tire 
Bossuet.  i 8~1^'  Erreur  de  ce  ministre,  qui  accuse  les 
Pères  du  quatrième  siècle  d'avoir  innové  touchant  l'objet 
du  culte  religieux.  78.  Il  impute  aux  Catholiques  d'ado- 
rer les  saints.  207.  Ce  ministre  justifie,  par  ce  qu'il  dit  de  la 
connoissance  des  anges,  le  culte  que  l'Eglise  catholique 
rend  aux  saints.  Qj-'i55. 11  réfute  l'erreur  de  Jurieu  sur  la 
médiation  de  J.  C.  et  montre  combien  cette  médiation 
est  différente  de  l'intercession  des  saints.  263  et  suiv.  Sa 
doctrine  sur  les  articles  fondamentaux.  £3-4^' 

Dx\MIEN  (le  B.Pierre)  cardinal,  distingue  les  droits 
des  deux  puissances.  ^/~5o6  et  suiv.  J^-19,  20. 

DAMNATION.  On  ne  peut  consentir  à  la  sienne.  J^-* 
646.  Pourquoi.  ^/-i5o  et  suiv. 

DAMNÉS  (les)  ne  satisfont  pas  ;  mais  Dieu  satisfait 
lui-même  à  sa  justice  en  les  punissant  en  toute  rigueur.. 
3/-392.  Le  péché  n'est  puni  en  eux,  ni  infiniment,  ni 
selon  toute  la  capacité  qu'ils  ont  de  souffrir.  3gg.  J.  C.  n'a 
pas  souffert  en  faveur  des  hommes  damnés,  ni  uni  ses 
satisfactions  à  la  leur  ;  mais  Dieu  prend  occasion  de  la 
satisfaction  infinie  de  J.  C.  pour  les  péchés  de  tous  les 
hommes,  de  remettre  aux  damnés  quelque  chose  des 
justes  châtimens  qui  leur  sont  dus.  404.  P^oy,  Sfondrate. 

DANIEL  apprend,  par  révélation,  les  septante  fa- 
meuses semaines.  3S~^^  ?  ^3^*  ^ù  doit-on  en  placer  le 
commencement  ?  56.  Où  commence  la  dernière  se- 
maine? 97. 

DARIUS, 


DES    MATIÈRES.  ig^ 

DARIUS  fils  d'Hystaspe ,  roi  des  Perses.  Au  commen- 
cement de  son  règne,  le  temple  est  achevé.  J5'~52. 
Il  attaque  les  Grecs.  54-  Maigre'  ses  efforts ,  il  ne  peut 
venir  à  bout  de  redresser  tout-à-fait  les  Perses.  484. 

DAUVET.  Fcy.  Pie  IL' 

DAVID  ,  vainqueur  de  Goliath  ,  monte  sur  le  trône  ;  il 
est  grand  roi,  grand  conquérant,  grand  prophète.  Jj'- 
24.  Il  établit  à  Jérusalem  le  siège  de  la  royauté  et  celui 
delà  religion.  211.  Il  s'oublie  pour  un  peu  de  trmps  5 
répare  sa  faute  par  la  pénitence,  et  est  comblé  de  biens. 
222.  Il  est  tombé  par  la  soustraction  d'une  grâce  efficace. 
5'-628.  Sa  chute  lui  fait  oublier  Dieu.  /^-^Sy,  459.  Il 
prononce  sa  sentence  sans  y  penser.  /  J-16.  /^-'2i5.  Il 
désigne  Salomon  pour  son  successeur.  J/-294  et  suiv. 
Avis  important  qu'il  lui  donne  en  mourant.  /^-Sa^.  y  J~ 
390. 

Reconnoissance  de  David  envers  Dieu.  i^—3g6.  Ce 
prince  connoissoit  le  sérieux  de  la  religion.  J^-33.  Ses 
soins  pour  le  culte  de  Dieu.  348,  349-  Sa  piété.  386.  Il 
amasse  des  matériaux  pour  bâtir  un  temple  à  Dieu.  J^— 
IVI.  Dieu  ne  veut  point  qu'il  le  bâtisse,  parce  qu'il  avoit 
fait  la  guerre.  J^-489.  Zèle  de  David  pour  le  chant  et  la 
musique  sacrée.  I-'].  Il  célèbre  dans  les  Psaumes  toutes 
les  merveilles  de  l'histoire  sainte.  9.  En  parlant  des  choses 
de  la  vie  présente,  il  avoit  en  vue  la  vie  future.  i8, 
19.  On  y  voit  éclater  son  amour  pour  Dieu.  22,  23.  Pour 
ses  ennemis.  Ibid.  et  suiv.  Son  zèle  et  sa  piété  pour 
l'arche  et  les  choses  sacrées.  29  et  suiv.  P^oy,  Psaumes, 
Vie  FUTURE. 

Bonté  de  David  pour  son  peuple,  ^^-i  04.  Sa  clémence 
envers  Nabal.  io5.  Sa  douceur  ii5.  Dieu  punit  sévère- 
ment son  péché.  i5o,  610.  Sa  sagesse  dans  les  circon- 
stances difficiles.  169.  Il  connoissoit  bien  les  hommes.  177. 
H  écoutoit  les  conseils.  2o3.  Haïssoit  les  fourbes  et  les 
médisans.  21 5.  Sa  conduite  avec  Saiil  modèle  de  sagesse. 
229.  Sa  générosité  admirable  envers  ce  prince.  ^^-134. 
Sa  magnanimité  et  ses  vertus  royales.  J^-248.  Sa  ma- 
gnificence. 231.  Il  pleure  la  mort  de  Saiil,  quoique  mé- 
chant. 260.  Il  avoit  épargné  la  vie  de  ce  prince.  261 , 
268.  J^-3o2.  Sa  conduite  ne  favorise  pas  la  rébellion. 
^^-280.  Juste  motif  de  la  guerre  entre  David  et  Isboseth, 
fils  de  Saiil.  465.  Conduite  de  David  dans  la  guerre  civile 
d'Absalon  ef  de  Séba.  l^yi.  Il  réprime  Adonias  son  fils, 

BOSSUET.    XLIII.  i3 


194  TABLE 

qui  vouloit  profiter  de  sa  vieillesse  pour  se  faire  roi.  S21 , 
56 1.  Il  est  repris  dans  l'Ecriture  à  cause  de  son  indul- 
gence pour  ses  enfans.  SgS.  Humilité  de  David.  620.  Sa 
conduite  particulière,  et  soij  attention  à  remplir  ses  de- 
voirs. G'i3.  L'exemple  de  David  cite'  par  Jurieu,  pour 
prouver  la  légitimité  des  guerres  civiles.  ^/-Sgo  et  suiv. 
te  royaume  de  Juda  passe  légitimement  aux  Asmonéens 
ou  Machabées,  parce  que  la  famille  de  David  en  étoit 
'  xclue  par  le  fait,  et  par  le  droit  de  prescription  depuis 
Sédécias.  4^6. 

Prophéties  de  David  touchant  le  Messie.  ^-'248.  Il  Ta 
chanté  avec  une  magnificence  que  rien  n'égalera  jamais. 
35^-2i5.  Ses  Psaumes  condamnent  les  Quiétistes.  ^/— 9, 
10,  75,  98,  i'2.5,  ï/^ï ,  i56,  169,  170,  179,  187  et  suiv. 
197,  198,  301,416,417,424.' 

DEBBORA  (prophétesse).  Son  Cantique  après  la  dé- 
faite de  Sisara.  ^-4?  lo*  Son  explication,  534*  f^oy* 
Femmes. 

DÈGE ,  empereur ,  persécute  les  Chrétiens  avec  vio- 
lence. 35^-108. 

DÉCISIONS  (les)  de  foi  sont  réservées  à  l'autorité 
royale  par  la  déclaration  des  évéques  anglais.  Q(^^'2o.  Les 
évêques  français  du  colloque  de  Poissy  expliquent  simple- 
ment et  en  peu  de  mots  toute  la  doctrine  catholique  sur 
l'Eucharistie.  ;/p-694.  Les  décisions  de  l'Eglise  se  ré- 
duisent toujours  à  un  fait  précis  et  notoire  :  Que  croy oit- 
on  quand  tel  et  tel  hérétique  est  venu?  ^£-4^7«  Les 
contestations  des  hérétiques  font  que  l'Eglise  explique 
plus  clairement  les  vérités.  Ihid. 

DÉCLARATION  de  MM.  de  Noailles,  Bossuet,  et 
Godet  des  Marais,  contre  Y  Explication  des  Maximes  des 
Saints.  ^^-245  et  suiv.  Nécessité  de  cette  Déclaration, 
2^-63 1.  Modération  dont  ont  usé  les  trois  prélats.  63"^ 
et  suiv. 

Déclaration  du  clergé  de  France  en  1682.  7 — 18 
J^-27.  Ce  n'est  pas  une  décision  de  foi.  4^  €;t  suiv.  4 
3J-435,  436.  En  quoi  elle  a  pu  déplaire  au  Pape.  Si- 
46.  Bossuet  n'entreprend  pas  de  la  soutenir.  48.  Elle  s'ac- 
cwde  avec  la  doctrine  de  l'indcfectibilité  du  saint  Siège, 
et  avec  cette  maxime,  que  le  premier  siège  n'est  jugé  par 
personne.  ^J-148  et  suiv.  Elle  relève  la  dignité  du  saint 
Siège,  et  accable  les  hérétiques.  421  et  suiv. 

DÉCRÉTAXES,   Leur  autorité,  seloa  Gratien.  J/- 


DES    MATIÈBES.  IqS 

120.  Sont  reçues  après  examen.  ^J-66  et  suiv.  Pourquoi 
mises  au  nombre  des  canons.  323. 

DÉCRETS  (les)  des  papes ,  contraires  aux  canons ,  sont 
nuls.  33-3'io.  Les  éveques  de  France  acceptent  les  décrets 
des  papes  par  voie  de  jugement.  208  et  suiv.  ^16. 

DÉFAUTS.  Combien  il  importe  d'étudier  les  siens  :  ce 
qui  nous  en  empêche,  i /~i5'2  et  suiv.  Manière  de  rece- 
voir les  avis  qu'on  nous  donne  sur  nos  défauts.  J^-699. 
Les  combattre  sans  cesse.  710. 

DÉFIANCE  (la)  est  fille  de  la  lâcheté  et  mère  de  la 
dissention.  i  Q-S'j'i. 

DÉLxUSSEMENS.  Soumission  qu'on  y  doit  pratiquer. 
3^-564. 

DÉLECTATION  céleste.  Erreur  des  Quiétistes  qui 
s'en  détachent  comme  d'un  obstacle  à  l'amour  de  Dieu. 

DÉLECTATION  VICTORIEUSE.    Vof.   LiBERTÉ. 

DELPHT  (  le  synode  de  )  prétend  fermer  la  bouche 
aux  Remontrans,  en  leur  opposant  l'autorité  du  Saint- 
Esprit,  promise  aux  conciles j  ce  qui  étoit  revenir  à  la 
doctrine  catholique.  2(^-3go, 

DÉLLTGE.  Dieu  extermine  toute  chair  dans  ses  eaux. 
3^-10,  172.  La  tradition  s'en  trouve  par  toute  la  le  re. 
II.  Changement  qu'il  opère  dans  toute  la  nature.  173. 
Dieu  y  donne  des  marques  de  sa  bonté.  ^-197.  Il  promet 
de  ne  plus  envoyer  de  déluge.  198. 

DEMANDES.  Principes  des  Quiétistes  sur  leur  sup^ 
pression.  ^7-ii4  et  suiv.  Fondement  de  celles  qu'où 
doit  faire  à  Dieu  pour  soi  et  pour  les  autres  dans  l'orai- 
son :  erreurs  des  nouveaux  Mystiques.  i45.  Quelle  est  la 
source  de  la  suppression  des  demandes.  200  et  suiv.  Les 
prières  de  l'Eglise  convainquent  d'erreur  ceux  qui  croient 
que  les  demandes  sont  intéressées.  210  et  suiv.  Les  plus 
parfaits  ne  cessent  de  demander  avec  David,  etc.  237 
et  suiv, 

DÉMÉTRIUS-NICATOR ,  roi  de  Syrie,  défait  Balas 
qui  avoit  usurpé  son  royaume.  3S~^i'  H  est  fait  prison- 
nier par  les  Parthes.  86.  Il  rentre  dans  son  royaume.  87. 
Il  périt  par  les  ordres  de  Cléopâtre  sa  femme.  89. 

DEMONS.  Leur  existence  reconnue  par  toutes  les  na- 
tions de  la  terre.  i^-\']o  et  suiv.  Leur  arrogance,  cause 
de  leur  chute.  181 ,  2o3  et  suiv.  Pouvoir  du  démon,  g^ 


196  TABLifc 

5'2'2.  /^-t3  et  sulv.  Ses  artifices  pour  tenter  Eve.  J^- 
167.  Combien  il  est  acharné  à  notre  perte.  ^^-121  et  suiv. 
^^-i85  et  suiv.  207  et  suiv.  Force  du  jeune  contre  ses 
attaques.  ^20.  Les  démons  sont  nécessairement  cruels  et 
moqueurs.  ^  3-45o.  Leur  rage-contre  J.  C.  dans  sa  Passion. 
^^-55o  et  suiv.  Pompes  et  œuvres  du  démon.  H-ii^ 
et  suiv. 

DEMER  de  la  veuve  :  quel  fut  son  prix.  P-3i7  et 
suiv. 

DENIS  (S.)  TAréopagite^  des  livres  attribués  à  ce  saine, 
que  les  Mystiques  ont  pris  pour  modèle.  ^7-53.  Cesc 
de  là  qu'est  venue  l'oraison  passive.  258.  Quelles  étoient 
les  traditions  secrètes  dont  il  parle.  £^-i65.  Ce  secret 
regardoit  les  païens  seuls  et  non  pas  les  fidèles.  168,  172. 

DENIS  le  Chartreux.  Sa  doctrine  sur  l'autorité  de 
l'Eglise  ,  du  concile  général ,  et  du  Pape.  33-il9  ®^ 
suiv. 

DENIS  (leP^re),  Capucin,  auteur  du  Fiapacis,  ou 
moyen  de  réunir  les  Protestans  à  l'Eglise.  ^^-197 ,  23i, 
336. 

DENYS  le  Tyran ,  pour  se  venger  de  Dion ,  laisse  soa 
fils  s'abandonner  à  ses  passions.  34"^^» 

DEPOT.  C'est  une  chose  sacrée,  i  ^So.  Le  secret  est 
un  dépôt.  85. 

DÉPRAVATION  de  la  nature  humaine.  J9-i5i. 

DÉRISION  j  ce  que  c'est  :  ses  funestes  effets.  /  J-476. 
Dernier  excès  de  l'orgueil.  ://-443.  Dérision  maladroite 
des  incrédules  contre  la  religion.  /  /-275. 

DESCARTES  (René).  Ses  principes  mal  entendus, 
source  de  plus  d'une  hérésie.  37-^1^-  Etant  allé  trop 
vite  dans  les  affirmations ,  et  n'ayant  pas  assez  distingué 
le  certain  de  l'incertain,  il  n'avoit  pas  obtenu  son  but. 
492.  Il  avoit  toujours  craint  d'être  noté  par  l'Eglise,  et 
on  lui  voyoit  prendre  sur  cela  des  précautions  ,  dont 
quelques  unes  alloient  jusqu'à  l'excès.  3S~^^^  ^^  suiv. 
Bossuet  s'oppose  à  la  publication  de  deux  lettres  qu'il 
avoit  écrites  sur  la  Transsubstantiation ,  et  que  le  prélat 
jugeoit  opposées  à  la  doctrine  de  l'Eglise.  Ibid.  En  quoi 
consistoit  l'opinion  de  Descartes  sur  cette  matière.  4^"^ 
684  et  suiv.  Sous  le  nom  de  la  philosophie  de  Descartes, 
Bossuet  voyoit  un  grand  combat  se  préparer  contre 
rEslise.37-375^ 


DES    MATIERES.  i^'J 

DÉSESPOIR.  Erreur  de  faire  consentir  une  ame  sainte 
à  la  tentation  du  désespoir.  £^-45 1.  De  la  mettre  dans 
un  e'tat  de  déraison  et  de  blasphème.  453.  Combien  cet 
état  est  contraire  aux  Articles  d'Issy.  454-  A.  l'exemple  et 
à  la  doctrine  de  saint  François  de  Sales.  4^7.  Ce  désespoir 
est  une  tentation  qu'il  faut  faire  détester  aux  âmes  scru« 

Î)uleuses.  460.  M.  de  Cambrai  convaincu  d'avoir  enseigné 
e  désespoir.  587.  P^oy.  Abandon,  Acquiescement,  Indif- 
férence ,  Sacrifice. 

DÉSIRS.  Dieu  en  donne  dont  il  ne  veut  pas  Taccom- 
plissement.  i^-48i ,  55i.  i^-383,  5i3,  675.  To^.  De- 
mandes. 

DES  MAHIS  (  Marin  Grosteste ,  seigneur  ) ,  envoie  à 
Bossuet  des  notes  sur  l'Apocalypse.  ^£—648.  Lui  marque 
les  atteintes  portées  à  la  morale  par  les  Sociniens.  65 1. 

DÉSORDRES.  Quelle  est  la  cause  de  ceux  qui  régnent 
dans  l'univers.  //-16. 

D'ESPENSE  (Claude),  Docteur  de  Sorbonne  :  son 
éloge.  ^^-44*  I^  tâche,  par  quelques  additions ,  de  rendre 
les  propositions  calvinistes  sur  l'Eucharistie  recevables  ;  les 
ministres  rejettent  ses  additions,  j ^-613, 

DÉTACHEMENT  (le)  consiste  à  ne  point  se  confi2»r 
en  ses  richesses.  ^-77  et  suiv.  Mourir  à  tout  et  à  soi- 
même.  1 58 ,  160 ,  237.  Regarder  la  vie  comme  un  passage. 
458.  Régler  ses  désirs  et  son  activité  excessive.  ^^-126 
et  suiv.  Se  haïr  soi-même.  45 1.  Le  détachement  admira- 
blement pratiqué  par  saint  Joseph.  ^^-129. 

DETTES.  Abus  commun  d'acquitter  fidèlement  cer- 
taines sortes  de  dettes,  et  d'oublier  tout-à-fait  les  autres. 
^3~38i  et  suiv. 

DE  VERT  (  Claude  ) ,  trésorier  de  Cluni ,  envoie  à 
Bossuet  des  extraits  de  divers  anciens  Cérémoniaux ,  etc. 
sur  la  communion  sous  une  seule  espèce,  ^^-^o^  et  suiv. 

DEVINS  et  ASTROLOGUES ,  condamnés  par  Dieu  : 
vanité  de  leurs  pronostics.  ^^-234-  Malheur  aux  princes 
qui  les  consultent.  S436.  Ils  ne  doivent  pas  les  souffrir. 
36-2. 

DÉVOTION.  De  la  vraie  dévotioa.  /i'-Sgg.  Dévotion 
à.  la  sainte  Vierge  :  J.  C.  en  est  le  principe.  59.  Fausses 
dévotions  qui  déshonorent  le  christianisme.  80.  Que  la 
plupart  des  hommes  sont  aveugles  dans  leurs  dévotions.  84. 
Fausses  dévotions  envers  Marie.  i55.  Pratiques  ordinaires 


198  TABLE 

de  dévotion.  6-532  et  suiv.  £n  quoi  consiste  la  dévotion 
d'un  Roi.  J/^i  et  suiv.  Nature  et  effets  de  la  dévotioa 
sensible.  ^S-^1^'  Fausses  ide'es  là-dessus.  748. 

DEZ  (Jean),  Jésuite,  étoit  ami  de  Bossuet.  ^(9~^88. 
Il  compose  à  Rome,  un  livre  coatre  Baïus  :  on  le  défère 
au  Saint-Office.  388,  4^7*  486,  5io,  537.  L'abbé  Bossuet 
le  croit  favorable  au  livre  des  Maximes.  (\q!\^  I\(\o.  Ce 
père  le  nie.  4 /-i^S.  ^^—493'  L'abbé  Bossuet  le  soup- 
çonne d'être  auteur  d'un  ouvrage  en  faveur  de  Fénélon. 
4((ï^-5ii8,  536,  543.  Manière  indécente  dont  cet  abbé 
parle  du  P.  Dez.  ^/-aig,  237.  ^^ 

DICTATUS  P4PM  :  ce  que  c'est.  i/-592.       ^ 
DIDIUS-JCiLIANUS  achète  TEmpire  mis  àl'encan  par 
l'armée  :  sa  mort.  3S~^^^' 

DiDON  fonde  Carthage.  SS-^l- 

DIEU.  Sa  nature  et  ses  attributs.  ^-72  et  suiv.  Son 
être.  ^-5.  Sa  perfection.  6.  Sa  béatitude.  9.  Son  unité. 
10.  Sa  prescience  et  sa  providence.  1 1.  Sa  toute-puissante 
protection.  i5.  Sa  bouté  envers  les  siens.  19.  Envers  les 
pécheurs  pénitens. '23.  Sa  sainteté.  27,  3o.   J(^-'iSi.  Sa 

fistice.  287.  Sa  fécondité.  <y-34.  La  création  de  l'univers 
ajoute  rien  à  sa  grandeur  ni  à  son  bonheur.  64.  Dieu 
seul  nous  suffit.  68.  Combien  le  Dieu  que  l'Ecriture  nous 
propose  est  au-dessus  de  cette  cause  première  que  les 
philosophes  ont  connue.  JS^^^O  ^^  suiv.  11  se  fait  con- 
noître  à  Moïse.  191. 

Dieu,  nom  vénérable  qu'on  ne  doit  jamais  prononcer 
sans  tremblement,  y  /-371.  Ses  perfections.  /^-534,  535. 
Eternel ,  immuable.  687.  Comment  nous  devons  juger  des 
choses  qui  nous  paroissent  dites  de  lui  dans  les  Ecritures 
d'une  manière  peu  digne  de  sa  grandeur.  535  et  suiv.  En 
quel  sens  Dieu  est  bon.  488.  IJ  est  jaloux.  //-177  etsuiv. 
204  etsuiv.  Est  impénétrable ,  inaccessible,  unique.  //— 
333  et  suiv.  Qnoi  qu'il  fasse,  ne  peut  obtenir  que  le  titre 
de  bienfaiteur.  45,  483.  Remplit  le  ciel  et  la  terre.  578. 
Se  communique  aux  créatures  intelligentes,  fbid.  Pre- 
m^ier  principe  et  moteur  vuiiversel.  /  J-6i5.-En  lui  tout 
est  action,  tout  est  vie.  //-463.  Rien  n'arrête  le  cours 
de  ses  desseins.  3x8.  Dieu ,  père  de  J.  G.  par  nature ,  et  le 
nôtre  par  adoption.  ^^-68.  Sa  bonté  et  sa  justice,  i S" 
586.  Combien  il  aime  à  pardonner.  587.  Dieu  ne  conserve 
sa  grandeur  et  sa  majesté  que  dans  l'unité  seule.  68,  71. 
Quelle  idée  les  païens  s'étoient  formée   de  Dieu.  JbicI, 


DES  MATIÈRES.  igg 

et  suiv.  Quel  est  le  Dieu  que  nous  adorons.  70.  Impos- 
sible de  le  définir.  ://-3o  et  suiv.  Est  une  nourriture  ad- 
mirable. //-579.  Culle  que  nous  devons  à  Dieu.  ^£-35o. 
^5-554.  Doctrine  des  Catholiques  sur  sa  majesté.  ;/^~ 
190.  ^oy.  Culte. 

Dieu  s'aime  nécessairement  et  invinciblement  lui-même. 
^7-396.  N'agit  que  par  sa  volonté ,  et  sa  volonté  n'est 
que  son  amour.  Jbid,  Ce  n'est  pas  connoître  Dieu  que  de 
ne  pas  connoître  la  création,  et  d'assujettir  la  divinité  à 
ne  rien  faire  que  d'une  matière.  38~'^^9'  Dieu  est  digne 
d'être  aimé  pour  lui-même,  quand  il  ne  seroit  pas  notre 
bien.  ^^^55  et  suiv.  Combien  la  vision  intuitive  aug- 
mentera l'amour.  3^3.  Dieu  est  notre  fin  dernière.  334. 
Ses  dons  font  sans  repen tance,  i  j-5^3. 

Dieu  se  fait  connoître  dans  la  création  de  l'ame  et  du 
corps,  et  dans  leur  union.  J^-262  et  suiv.  Il  est  la  vérité 
éternelle,  objet  de  l'entendement  humain.  Q-Sï  ,  366.  Il 
possède  la  plénitude  de  l'être.  287.  Il  est  la  vérité  et  la 
source  de  l'mtelligence.  Si88 ,  366.  La  raison  première  et 
universelle,  qui  a  tout  tiré  du  néant,  qui  ordonne  tout. 
3o6.  Comment  il  agit  dans  les  plantes  et  dans  les  ani- 
maux. Ibid.  et  suiv.  Ses  promesses  et  ses  châtimens  pour 
l'éternité.  367.  Il  gouverne  notre  liberté.  383.  C'est  ce  qui 
rend  raison  de  sa  prescience.  388.  Il  ne  faut  pas  s'éton- 
ner s'il  se  réserve  des  secrets  qu'il  ne  veut  pas  commu- 
niquer. 4 16.  Dieu,  selon  la  doctrine  de  Luther,  est  auteur 
de  tous  les  crimes,  j  ^-gg.  L'amour  de  Dieu  non  né- 
cessaire pour  la  jtistification,  selon  la  Confession  d'Aus- 
bourg.  191.  Viclef  attaque  la  liberté,  la  bonté  et  la 
puissance  de  Dieu.  Q^-'ioS.  Les  Calvinistes  font  Dieu  au-r 
teur  du  péché.  34o.  f^oy.  Liberté. 

Dieu  est  moteur  des  cœurs  :  l'invoquer  sous  ce  nom. 
38~^1 1 ♦  JP-i o4  5  ï  1 1  •  Disposition  pour  aller  à  lui.  J^- 
623.  Allier  sa  justice  avec  sa  miséricorde.  646.  Sa  bonté 
nous  soutient  dans  nos  foiblesses.  674.  On  doit  l'aimer 
comme  le  seul  vrai  bien.  723.  Hors  de  lui  tout  est  néant. 
743,  75 1.  Amour  de  préférence  qu'on  doit  à  Dieu.  ^9- 
46.  Bonheur  d'aller  à  lui.  343.  Ol)ligation  de  le  chercher 
sans  retour  sur  soi.  178.  Pourquoi  il  se  cache  aux  âmes 
qu'il  attire.  180.  Peut-on  toujours  être  occupé  de  lui.  211. 
S'unir  à  lui  comme  à  la  souveraine  vérité  j  ce  qu'on  doit 
faire  pour  y  parvenir.  263.  Ce  qui  se  passe  ici-bas  n'est 
que  1  écorce  de  son  ouvrage.  3 16.  Comment  il  faut  l'écou- 
ter. 5 16. 
Dieu  instruit  lui-même  les  rois  dans  l'Ecriture ,  et  leur 


100  TABLÉ 

apprend  à  bien  gouverner.  J  ^-3  et  suiv.  Il  est  la  fin  de 
tous  les  hommes.  7.  Leur  père.  8.  Il  est  le  vrai  roi.  60.  Il 
a  exercé  visiblement  par  lui-même  l'autorité  sur  les 
hommes.  61.  Avec  quelle  rigueur  il  traite  les  princes  cou- 
pables. 149,  610  et  suiv.  Ce  qu'on  fait  pour  lui  de  plus 
magnifique  est  toujours  au-dessous  de  sa  grandeur.  3^i. 
C'est  lui  qui  fait  les  rois  et  qui  établit  les  maisons  ré- 
gnantes. 373.  Il  inspire  l'obéissance  aux  peuples,  et  il  y 
laisse  répandre  un  esprit  de  soulèvement.  375.  Il  décide 
de  la  fortune  des  Etats.  378.  Nulle  puissance  ne  peut  échap- 
per de  ses  mains.  384.  1'  est  le  juge  des  juges,  et  préside 
aux  jugemens.  398.  C'est  lui  qui  donne  la  justice  aux 
rois.  399.  Il  forme  les  princes  guerriers.  439.  11  donne  un 
commandement  exprès  aux  Israélites  de  faire  la  guerre. 
Ibid,  Il  leur  ordonne  d'épargner  les  peuples  qui  leur 
étoient  unis  par  les  liaisons  du  sang.  44'-*»I^  faisoit  la  guerre 
pour  eux  d'une  façon  extraordinaire  et  miraculeuse.  481. 
Il  vouloit  néanmoins  qu'ils  s'aguérîssent.  4B5.  Il  n^aime 
pas  la  guerre.  489.  Jugement  de  Dieu  sur  l'Empire  ro- 
main. J5^-44 1  6t  suiv.  Il  tient  en  sa  main  tous  les  royaumes 
et  tous  les  cœurs.  556. 

DIGNITÉS.  Ce  qu'en  pensoit  Bossuet.  ^^-367,  370. 

DIMANCHE.  Son  institution.  ^-'207  et  suiv.  Manière  de 
le  sanctifier,  ainsi  que  les  fêtes.  209, 21 16. 7-299.  Obligation 
de  les  sanctifier.  370.  Censure  de  quelques  propositions 
relatives  à  l'obligation  d'entendre  la  messe.  383  et  suiv. 
On  profane  le  dimanche  ainsi  que  les  fêtes  en  assistant 
à  la  comédie.  ^7-588,  595.  En  quoi  doit  consister  le 
repos  de  ce  saint  jour.  596  et  suiv.  Projet  de  déclaration 
du  Roi  sur  l'observation  des  dimanches  et  des  fê  tes.  ^^—i  3o. 

DIOCLETIEN,  parvenu  à  l'Empire,  choisit  Maximien 
pour  collègue,  jj'-iis.  Galérius  le  force  d'abdiquer. 
II 3.  Sa  mort.  11 5.  Ce  prince  disoit  qu'il  étoit  diflicile  de 
bien  gouverner,  parce  que  le  prince  est  trompé  par  ceux 
qui  l'entourent.  J^-210.  Il  persécute  les  Chrétiens.  J- 
289,  296,  320,  33 1.  Désigné  par  le  nom  de  la  Bête.  365 
et  suiv.  5 16  et  suiv.  ^-i53  et  suiv.  Commencement  de  sa 
persécution.  116  et  suiv.  Ses  caractères.  118  et  suiv. 
Son  triple  renouvellement.  125  et  suiv.  Exécutée  par  sept 
empereurs.  i3oetsuiv. 

DIOSCORE ,  patriarche  d'Alexandrie.  Ses  violences  au 
brigandage  d'Ephèse.  J^-461,  577  et  suiv.  Il  est  déposé 


I 


DES     MATIERES.  201 

au  concile  de  Chalcëdoine.  4^3.  Condamné  pour  avoir 
anathématisé  saint  Léon.  J  J-225. 

DIRECTEURS.  Chacun  d'eux  se  fait  une  méthode 
d'oraison.  ^/-'28.  Combien  la  science  leur  est  nécessaire. 
32.  Ne  doivent  pas  trop  donner  à  l'expérience.  34  et  suiv. 
Doivent  se  conduire  par  le  Saint-Esprit.  4^9-  Ce  sont  des 
laboureurs  spirituels ,  qui  doivent  attendre  le  fruit  avec 
patience.  J  /-5'jS, 

DIROIS  (François)  docteur  de  Sorbonne,  théologien 
du  cardinal  d'Eslrées  à  Rome.  Lettres  de  Bossuet  à  cet 
£^bbé  sur  une  traduction  italienne  de  V Exposition,  et 
autres  affaires.  37~^9->  4^  ^t  suiv.  69,  98,  11 '2,  23o. 
Bossuet  le  consulte  sur  les  ouvrages  d'Holstenius.  1 1 1.  Le 
prie  de  l'aider  à  obtenir  le  gratis  de  ses  bulles.  223.  Lui 
demande  ses  vues  sur  les  objets  qui  dévoient  occuper 
l'assemblée  de  1682.  23 1.  Lui  parle  des  matières  qu'on  y 
traitoit.  289,  249,  255,  258,  262,  266.  Cet  abbé  envoie 
à  Bossuet  un  projet  de  défense  de  1^  Déclaration.  3o4. 

DISCIPLINE  (la)  ecclésiastique  méprisée  par  les  Pro- 
testans,  qui  avouent  qu'il  n'y  a  pas  une  Eglise  parmi  eux 
qui  ait  de  la  discipline,  qu'elle  est  ruinée  parmi  eux,  et 
que  chacun ,  dans  la  Réforme ,  peut  croire  à  sa  fantaisie. 
i 9~'^']^y  274*  Toute  discipline  renversée  par  la  Réforme  ; 
le  déisme  et  d'autres  monstres  de  doctrine  sortis  de  son 
sein.  3 10.  La  discipline 'de  l'Eglise  esjt  variable.  JJ-33o, 
Antiquité  de  la  discipUne  de  l'EgUse  de  France.  333.  L'an- 
cienne discipline  interdisoit  aux  pénitens  tous  les  exer- 
cices qui  dissipent  l'esprit.  37-^9^'  Dans  les  causes  où  il 
ne  s'agit  pas  seulement  du  salut  de  quelques  particuliers, 
mais  où  l'on  doit  ramener  des  peuples  entiers,  il  faut  re- 
lâcher quelque  chose  delà  discipline,  afin  d'apporter  des 
remèdes  convenables  à  de  plus  grands  maux.  J^-i68. 

DISCOURS  prononcé  par  Bossuet,  à  sa  réception  à 
V Académie  française,  ^^-23. 

DISCOURS  au  Roi  :  sur  les  misères  publiques,  etc. 
:/ 5-449,  528,  G46.  yj-369,  404,  5o4.  632,  673.  1^- 
356.  7^-491.  A  la  Reine,  i 4~iii.  /^-454  et  suiv.  17- 
.27,263.  A  la  Reine  mère.  16-'^^^  84,  ii4,  i43,  490. 
:/7-26.  A  la  reine  d'Angleterre.  /5'-298.  /7-i55.  Km 
grand  Condé,  alors  appelé  M.  le  Prince.  11-56'].  13- 
3iietsuiv.  14-'!'].  1^-iZc). 

Discours  sur  la  Vie  cachée  en  Dieu.  lO-3i3  et  suiv. 
Discours  sur  l'Histoire  universelle,  pour  expliquer  la 


suite  de  la  religion  et  les  chaii^emens  des  empires.  S5* 
Notice  sur  les  diverses  éditions  de  cet  ouvrage,  et  sur  les 
changemens  que  l'auteur  y  a  faits.  J5^-56i. 

DISCUSSION  ^  la  )  de  TEcriture  impossible  aux  simples , 
de  l'aveu  de  Jurieu,  quoique  ce  soit  un  des  grands  prin- 
cipes de  la  Kéforme.  ^£-201. 

DISPENSES.  Le  Pape  peut  les  accorder,  avec  une 
autorité  souveraine.  JJ— 343.  Ce  qu'on  entend  par  dis- 
penses sans  cause,  34^)  et  suiv.  Règles  à  suivre  sur  cette 
matière.  ^^-54i. 

Dissert  AT  lUN  eu  L£  IV  advtrsùs  Prohabilitatem. 
i^  De  dubio  in  negotio  salutis.  J^-701.  2''  De  opinione 
minus  probabili  ac  simul  minus  tuta.  709.  3*  De  con- 
scientia.  721.  4"  De  prudentia.  726. 

DISSIPATION.  D'où  nous  vient  l'amour  de  la  dissipa- 
tion. //~ioo.  Ses  dangers.  i6~^9']' 

DISTRACTIONS.  Ne  point  s'en  inquiéter  si  elles  sont 
involontaires.  38~1 7  ^^^  >  ^43. 

DIVISION  parmi  les  Luthériens,  au  sujet  de  la  réalité. 
^^-85.  Les  divisions  parmi  les  hérétiques  et  les  schisma- 
tiques  sont  sans  remède,  parce  qu'ils  détruisent  l'autorité 
de  l'Eglise.  Ils  ne  peuvent  avoir  de  paix  entre  eux  qu'en 
tolérant  réciproquement  les  erreurs.  ££—398. 

DIVORCE.  L'abhé  Dupin ,  coupable  d'avoir  voulu  al- 
térer la  tradition  suV  ce  point.  J^-495.  Fiy^.  Henri  VIII. 

DOCTEURS  juifs.  Leur  caractère.  ^-296.  Leurs  vices. 
3i3  et  suiv.  Les  vœ ,  ou  les  malheurs  prononcés  contre 
eux  par  J.  C.  3oi ,  3 16.  Docteurs  juifs,  conducteurs  aveu- 
gles et  insensés.  3o4,  3o6.  Sépulcres  blanchis.  3o8.  Persé- 
cuteurs des  prophètes.  309. 

DOCTRINE  chrétienne.  Combien  elle  est  certaine  5  la 
bonne  foi  et  la  simplicité  sont  les  grands  docteurs  pour 
régler  notre  conscience  au  sujet  des  doutes  qui  pourroient 
s'élever  sur  elle.  ;/ J-4i  ,  69.  Comment  la  doctrine  de 
l'Evangile  a  été  fondée.  /  i-"^']i  et  suiv. 

DOMINIQUE  DE  LA  SAINTE  Trinité  ,  Carme-déchaussé. 
Son  sentiment  sur  l'infaillibilité  du  Pape.  ^^-568  etsuiv* 

pOMINIS  (Marc-Antoine  de).  Son  livre  de  la  Répu- 
blique chrétienne^  plein  des  erreurs  de  Luther,  censuré 
par  la  Faculté  de  Paris.  J£-393  et  suiv.  Il  est  un  des  pre- 
miers Protestans  qui  aient  parlé  en  faveur  de  l'indifférence 
des  religions.  ^^O-t^cp., 


\ 


DES    MATIÈRES.  2o3 

DOMITIEN,  empereur,  persécute  les  Chrétiens.  loi. 
Sa  mort.  102. 

DONATISTES.  Ils  furent  très-puissans  dans  F  Afrique; 
ils  y  érigèrent  autel  contre  autel,  et  le  schisme  devint  si 
considérable,  qu'il  n'étoit  pas  encore  éteint  au  sixième 
siècle.  J^-202.  Ils  croyoient  faussement  que  l'on  offroit 
sur  l'autel  autre  chose  que  ce* que  J.  C.  avoit  ordonné;  et 
que  les  prêtres  cathohques  n'avoient  pas  un  pouvoir  lé- 
gitime pour  l'offrir,  puisqu'ils  n'étoient  pas  dans  l'Eglise. 
207.  Lois  des  empereurs  pour  punir  sévèrement  les  Dona- 
tistes.  J^-i  I.  Condescendance  des  évéques  d'Afrique  en- 
vers ces  hérétiques,  imitée  par  le  concile  de  Constance. 
29  et  suiv. 

DORDRECT  (le  synode  de)  tenu  pour  œcuménique  dans 
la  Réforme,  ratifie  le  décret  de  Delpht.  Vaines  chicanes 
de  Basnage,  sur  les  termes  employés  à  Delpht.  ^£-^58, 
'25g.  Il  s'agissoit  de  la  dispute  d'Arminius  et  de  Gomar, 
ou  jdes  Remontrans  et  Contre-remontrans.  Poy.  Armi- 
Nius ,  Remontrans.  Ce  synode  réduit  la  dispute  à  cinq 
chefs.  Qj-êo.  Les  Remontrans  critiquent  l'inconstance 
de  la  doctrine  de  Calvin  sur  la  prédestination  ;  déclarent 
que  la  g-râce  efficace  n'est  pas  irrésistible;  que  Dieu  donne 
à  tous  ceux  à  qui  l'Evangile  est  prêché ,  une  grâce  suffi- 
sante ;  que  la  justice  pouvant  se  perdre  ,  on  n'est  pas 
assuré  de  son  salut;  et  qu'il  n'y  a  point,  de  la  part  de 
Dieu,  d'élection  absolue,  et  de  préférence  gratuite  pour 
les  élus.  5^-354.  Le  synode  décide  que  Dieu  donne  la 
vraie  foi  aux  seuls  élus,  que  les  enfans  des  fidèles  naissent 
dans  l'alliance ,  et  sont  sauvés  indépendamment  du  bap- 
tême; qu'on  est  assuré  de  son  salut;  que  la  grâce  suffisante 
des  Arminiens  est  le  pur  pélagianisme  ;  que  la  grâce  agit 
dans  nous,  sans  nous;  que  le  fidèle  sait  et  sent  qu'il  est 
justifié  ;  que  la  justice  est  inamissible ,  etc.  Sô'i  et  suiv. 
Qu'on  n'en  peut  déchoir,  même  un  instant,  au  milieu 
des  plus  grands  crimes;  que  les  fidèles  ne  peuvent  perdre 
totalement  la  foi  et  la  grâce ,  ou  àemenver finalement  dans 
le  péché ,  parce  qu'ils  sont  certains  de  leur  salut  et  de 
leur  persévérance.  L'incertitude  sur  ce  point  seroit  une 
tentation.  367.  Contradiction  du  synode  ,  qui  dit  que 
l'homme  justifié  peut  se  rendre  coupable  de  mort.  371. 
Le  synode  est  ferme  sur  ces  trois  points  :  la  certitude 
absolue  de  la  prédestination  ,  l'impossibilité  de  déchoir 
finalement  de  la  foi  et  de  la  grâce,  et  la  certitude  de  con- 
server, dans  le  crime,  la  grâce  justifiante  et  la  vraie  foi. 


204  TA-BLE 

On  ne  peut  Texcuser  de  tous  ces  excès ,  qui  furent  admis 
d*un  consentement  unanime.  369,  370.  Ce  synode  de'cide 
qu*on  peut  retoucher  les  Confessions  de  foi,  et  pourtant 
obliger  les  Remontrans  à  souscrire  ces  Confessions  sans  y 
croire.  39*2.  Les  docteurs  calvinistes  se  relâchent  sur  le 
de'cret  de  Dordrcct,  et  adoucissent  les  dogmes  de  Tina- 
missibilitë  de  la  justice  et  de  la  certitude  du  salut,  pour 
se  rapprocher  des  Luthériens.  399.  Ce  synode  épargne 
les  excès  des  anciens  réformateurs,  et  même  ceux  des 
Remontrans  sur  plusieurs  points,  qui  attaquoient  la  pres- 
cience de  Dieu ,  faisoient  Dieu  corporel  ,  etc.  4^3.  Ce 
synode  décide,  contre  les  Remontrans,  que  J.  C.  est  avec 
les  pasteurs  assemblés  de  son  Eglise.  ^^-477* 

DOUAI.  L'évéque  d'Arras  demande  à  Bossuet  ses  bons 
offices  pour  rétablir  Tordre  et  la  paix  dans  l'Université  de 
cette  ville.  4-^'^^  6t  suiv.  Mémoire  pour  cette  Univer- 
sité, dans  lequel  on  signale  les  désordres  à  en  bannir.  700 
et  suiv. 

DOUCEUR.  Son  excellence,  y  ^-449-  Ses  avantages. 
39"^"^'  Cette  vertu  est  le  caractère  propre  de  la  piété 
chrétienne.  (^-31 5.  Combien  la  douceur  et  l'humilité  sont 
nécessaires  aux  religieuses.  699,  704.  Nécessité  de  la  dou- 
ceur dans  le  gouvernement.  S6~^  i3.  Un  prince  doit  user 
de  la  douceur  plutôt  que  de  la  force,  pour  détruire  les 
fausses  religions  dans  son  Etat.  3 14. 

DOULEUR.  Quand  accompagne-t-elle  les  opérations 
des  sens.  J^-69.  Sa  définition.  70.  Instruit  l'ame  de  ce 
qui  est  utile  au  corps.  198.  Douleur  véritable  j  douleur 
trompeuse.  ^^-i5o.  Où  doit  naître  la  douleur  de  la  pé- 
nitence. i5i.  Douleur  qui  couvre  nos  péchés.  i53.  Com- 
parée avec  une  mer  agitée.  i85.  Douleur  de  J.  C.  dans 
sa  Passion.  412  et  suiv.  483. 

DOUTE.  Sa  définition.  J^-104.  Ses  diverses  espèces. 
107.  Caractère  du  doute.  ;/ J-48'  Comment  résoudre  les 
<^utes  sur  la  foi.  38-^'^^* 

DRIEDE  (Jean),  Docteur  de  Louvain,  suit  le  senti- 
ment d'Adrien  VI  sur  la  faillibilité  du  Pape.  31-^^-  ^^^ 
sentiment  sur  l'indéfectibilité  de  la  foi  de  Pierre*.  33" 
5o4  et  suiv. 

DROIT  du  Roi.  Jurieu  falsifie  l'Ecriture  pour  éluder 
ce  que  Samuel  dit  être  le  droit  du  Roi.  £^-4^7  et  suiv. 
Le  droit  royal,  parmi  lerHébreux,  étoit  tel  que  Samuel 
le  décrit  j  et  les  rois  de  leur  première  monarchie  étoient 


DES    MATIÈRES,  HoS 

indëpendans  de  toute  autre  puissance  que  de  celle  de 
Dieu.  43o  et  suiv.  Les  rois  Asmone'ens  ou  Machabe'ens 
furent  également  indépendans,  comme  le  peuple  même  le 
reconnut,  en  ne  se  réservant  aucun  degré  de  puissance,  pas 
même  le  pouvoir  que  Juricu  prétend  appartenir  à  tout 
peuple,  de  changer  le  gouvernement  dans  un  besoin.  436. 
DROITURE.  En  quoi  elle  consiste.  37-11- 
DRUIDES  (les),  les  augures,  etc.  cités  mal-à-propos 
pour  prouver  l'autorité  des  Papes  sur  le  temporel.  J^- 
287. 

DUBOIS  (Nicolas),  Professeur  à  Louvain  :  sa  réponse 
sur  le  sentiment  d'Adrien  VI,  touchant  la  faillibilité  du 
Pape.  3i~^7 1^'  33-^9'^  et  suiv.  Il  nie  que  le  pouvoir  sur 
le  temporel  soit  soutenu  par  aucun  théologien.  ^^— !io3. 
Sa  méprise  sur  les  décrets  du  concile  de  Constance.  3^~' 
114.  Il  veut  qu'on  envoie  des  courriers  pour  s'assurer  du 
consentement  de  l'Eglise.  33-^-  Il  accuse  Gerson  d'ava- 
rice. 460. 

DU  BOURDIEU ,  Ministre  protestant,  dresse  un  projet 
de  réunion  des  Catholiques  et  des  Protestans,  qu'il  envoie 
au  duc  de  Noailles.  Ce  projet  est  communiqué  à  Bossuet. 
55"- 172  et  suiv. 

DUELS.  Leur  injustice.  ^^-872.  Leur  barbarie,  i  3"" 
898.  Zèle  de  Louis  XIV  pour  les  réprimer.  Ibid.  Propo- 
sitions sur  le  duel,  condamnées  par  l'assemblée  de  1700, 
/-37.3- 

DUMOULIN  ,  Ministre  célèbre  ,  fait  une  prédiction 
pour  l'an  1689.  3^9^'  Elle  est  démontrée  fausse  et  son 
raisonnement  insoutenable.  694  et  suiv.  Sa  contradiction 
sur  les  douze  cent  soixante  jours  de  l'Apocalypse.  608,  etc. 
Son  système  sur  l'Antéchrist.  668  et  suiv.  Sur  le  Pape, 
auquel  il  applique  les  caractères  de  la  seconde  bête  de  l'A* 
pacalypse.  691  et  suiv. 

DUPIN  (Louis  Ellies)  Docteur  de  Sorbonne.  Erreurs 
contenues  dans  sa  Bibliothèque  des  auteurs  ecclésiastiques. 
30-^1^  et  suiv.  Sur  le  péché  originel.  Ibid.  Sur  le  pur- 
gatoire. 479.  Sur  les  livres  canoniques.  480.  Sur  l'éternité 
des  peines.  483.  Sur  la  vénération  des  Saints  et  de  leurs 
reliques.  487.  Sur  l'adoration  de  la  croix.  488.  Sur  la 
grâce.  Ibid,  et  suiv.  Sur  le  Pape  et  les  Evêques.  490.  Sur 
le  Carême.  494-  Le  divorce.  /^g5.  Le  célibat  des  clercs. 
4q6.  Critique  téméraire  de  M.  Dupin ,  sur  plusieurs  saints 
pères.  49O  et  suiv.  Sur  saint  Augustin  surtout.  5o5  et  suiv. 


20G  TABLE 

Altérations  et  omissions  affectées  pour  de'truire  la  supé* 
riorité  du  Pape  ,  e'tablie  dans  la  procédure  du  concile 
d'Ephèse.  5'2o  et  suiv.  Erreurs  sur  la  présidence  au  con- 
cile, afin  d'en  dépouiller  le  Pape.  533,  539  ^^  suiv.  Ou- 
trageantes objections  contre  le  concile  même,  et  ses  Pères 
les  plus  respectables.  544  ^^  suiv.  56^  et  suiv.  Irrévérence 
envers  le  concile  II  de  Nicée  et  le  concile  de  Chalcédoine. 
571.  Erreurs  sur  les  dogmes.  573.  Proposition  de  foi  que 
M.  Dupin  taxe  d'excès.  585.  Ecrits  de  saint  Cyrille  contre 
Nestorius,  qu'il  trouve  peu  estimables  et  peu  convain- 
cans.  30~^^9'  ^^^  sentiment  sur  les  douze  Chapitres. 
59g.  Subtilité  et  ambiguité  qu'il  leur  objecte  à  tort.  602. 
Ils  ont  été  approuvés  par  le  concile  d'Ephèse.  607.  Erreurs 
de  M.  Dupin  à  ce  sujet.  610  et  suiv.  61 3.  Sa  pente  à  excuser 
Nestorius  et  ses  partisans.  619,  623  et  suiv. 

Fénélon  écrit  à  Bossuet  en  faveur  de  Dupin ,  et  lui  fait 
part  des  sollicitations  de  Racine  à  ce  sujet.  653  et  suiv. 
Les  docteurs  Pirot  et  Gerbais  intercèdent  en  sa  faveur, 
et  instruisent  Bossuet  de  ses  dispositions.  CSg,  661  et 
suiv.  Lettre  de  Dupin  à  Bossuet.  668. 

DUPUY  (Pierre),  auteur  du  Traite'  des  libertés  de 
l'Eglise  gallicane.  Ce  livre  est  rejeté  par  les  évéques. 
J3'-356  et  note. 

DUPUY  (M.)  théologal  de  Luçon,  avoit  avancé  en 
chaire  des  propositions  erronées.  38~'^^1'  En  quel  sens 
Bossuet  les  jugeoit  dignes  de  condamnation.  Ibid.  Détail 
qu'il  donne  au  prélat,  de  l'affaire  qui  lui  avoit  été  intentée 
par  son  évéque.  240.  Avis  que  lui  donne  Bossuet.  247 
et  suiv. 

DUPRAT  (Antoine)  cardinal,  archevêque  de  Sens, 
tient  un  concile  contre  les  erreurs  de  Luther.  Sa  doctrine 
conforme  à  celle  de  l'école  de  Paris.  ^^-484. 

DURAND  (Guillaume),  évéque  de  Mende,  compose 
un  livre  pour  préparer  à  la  célébration  du  concile  général 
de  Vienne.  Ses  principes  sont  ceux  de  l'école  de  Paris. 
.^/-ii5  et  suiv.  ^£-553  et  suiv. 

DURAND,  théologien  scholastique.  Ses  erreurs  sur  la 
transsubstantiation.  ^"^-384.  ' 

DURAS  (mademoiselle  de)  invite  Bossuet  à  se  rendre 
chez  elle  pour  conférer  avec  M.  Claude,  sur  la  matière  de 
l'Eglise.  ^J-245.  Dans  un  entretien  qui  précéda,  Bossuet 
lui  .fit  entendre  que  les  ministres  ne  professoient  pas  de 
bonne  foi  l'article  du  Symbole ,  Je  crois  l'Eglise,  etc.  Défi- 


DES    MATIÈRES.  20^ 

nition  de  ce  mot  Eglise.  247.  Diverses  significations  de  ce 
mot.  248  et  suiv.  Mademoiselle  de  Duras  et  M.  Coton, 
objectent  à  Bossuet  l'exemple  du  peuple  de  Dieu  qui  avoit 
abandonné  son  culte  et  sa  loi.  269.  Re'ponsede  Bossuet.  270 
et  suiv.  Elle  demande  après  la  conférence  de  plus  grandes 
explications.  3i3.  Et  enfin  convaincue,  elle  promet  d'ab- 
jurer. 332.  Voy.  Conférence. 

DUVAL  (  André  ) ,  Docteur  de  Paris ,  introduit  en  Sor- 
bonne  une  nouvelle  doctrine  sur  la  puissance  ecclésias- 
tique. Il  ne  note  pas  le  sentiment  contraire.  3/-58  et 
suiv.  ^J-565  et  suiv.  Il  est  très-estimé  à  Rome.  388. 
Selon  lui  le  Pape  ne  peut  pas  tout  ce  qu'il  veut  dans 
l'Eglise.  398.  Il  croit  que  l'Eglise  peut  déposer  un  Pape 
qui  deviendroit  hérétique.  610  et  suiv.  Il  explique  le  seps 
du  décret  de  Florence  sur  l'autorité  du  Pape.  1^4?  et 
suiv. 

E 

EAU-BÉNITE.  Ce  que  c'est.  g-2i3.  Prières  pour  sa 
bénédiction.  3i3  et  suiv.  ^ 

EBBON,  archevêque  de  Rheims,  favorise  la  révolte 
desenfans  deLouis-le-Débonnaire  :  il  est  déposé.  ^/-493. 

ECBERT,  célèbre  théologien,  fait  connoître  les  er- 
reurs des  Catares,  ou  Mauicliéens  d'Allemagne.  ^(9- 
io3. 

ECCiUS,  théologien  catholique,  se  trouve  à  la  confé- 
rence de  Ratisbonne ,  où  il  rejette  le  livre  de  V  Intérim, 

ECCLESTASTE.  Sommaire  de  ce  que  contient  ce 
livre.  0,-1  l\i  et  suiv.  En  quel  4;emps  il  a  été  composé. 
143.  Opinion  singulière  de  Grotius  sur  l'auteur  de  ce  livre. 
145.  Versions  de  ce  livre.  146.  et  suiv.  Cornbien  la  lecture 
en  est  utile.  5'-7 24. 

ECCLÉSIASTIQUE,  Ce  livre  a  été  écrit  en  hé- 
breu :  de  son  titre.  ^-363.  L'original  est  perdu.  Ibid.  Dç 
l'auteur  de  ce  livre.  364.  De  l'époque  où  il  a  été  écrit.  365 
et  suiv.  En  quel  temps  a-t-il  été  traduit  en  grec.  370.  Par 
<jui.  371.  De  la  version  latine.  /Z»iW.* Nouvelle  version 
taite  sur  le  grec.  372.  But  de  ce  livre.  Ibid,  En  quoi  il 
diffère  des  Proverbes  et  de  la  Sagesse.  3']3.  Sa  division. 
Ibid.  Autorité  canonique  de  ce  livre,  reconnue  dès  l'anti- 
quité pour  décider  les  questions  de  foi.  374.  Pourquoi  on 
ra  attribué  à  Salomon.  375.  L'auteur  de  ce  livre  éioit 


ao8  TABLE 

convaincu  qu'il  parloit  par  esprit  prophétique.  Ibid,  Il 

a  connu  la  divinité'  de  J.  G.  G49  et  suiv. 

ECCLESIASTIQUES.  Pourquoi  on  les  choisit  dans  un 
ûge  tendre,  pour  les  former  comme  déjeunes  plantes. 
^  Ç-S'ii ,  note.  Quelle  doit  être  leur  conduite,  s'ils  veulent 
se  rendre  vénérables  aux  yeux  du  monde.  18  et  suiv..Es- 

Èrit  de  gémissement  nécessaire  aux  ecclésiastiques.  11. 
cclésiastiques  mondains.  24.  Triste  fin  qui  les  attend. 
Ibid. 

ÉCHANGES.  Quel  est  leur  raison  et  leur  origine,  i  ^- 
621. 

É  CRITS {divers)  ou  Mémoires  sur  le  livre  des  Maximes 
des  Saints.  ^S~^l^  ^^  suiv. 

.ÉCRITURE  SAIiNTE.  Ses  qualités.  /-5 ,'  6.  Le  plus 
ancien  livre.  Combien  elle  l'emporte  sur  les  histoires 
profanes.  J5^~i58.  36-^'  Merveilleux  rapport,  et  con- 
sentement parfait  des  livres  saints  entre  eux.  396.  Preuves 
de  leur  authenticité.  SgS  et  suiv.  Les  difficultés  qu'on 
forme  contre  l'Ecriture  sont  aisées  à  vaincre  par  les 
Wommes  de  bon  sens  et  de  bonne  foi.  408.  Combien  peu 
elles  sont  fondées.  4 10.  Il  est  impossible  que  les  livres 
saints  se  soient  perdus,  ou  qu'ils  aient  été  supposes.  ^01^ 
4^3  et  suiv.  La  doctrine  chrétienne  nous  est  révélée  dans 
ces  saints  livres.  ^-118. 

L'autorité  de  l'Eglise  est  nécessaire  pour  entendre 
l'Ecriture  sainte.  £J-357.  Claude  est  forcé  d'avouer  qu'il 
y  a  un  moment  où  un  Chrétien  ne  peut  pas  faire  un  acte 
de  foi  surnaturelle  sur  l'Ecriture.  358.  Les  Protestans 
luthériens  et  calvinistes  s'accordent  à  dire  que  toutes  les 
disputes  doivent  être  finies  par  elle,  parce  qu'elle  est 
claire;  et  cependant  ils  disputent  sans  fin  sur  ce  pas- 
sage :  Ceci  est  mon  Corps.  i^—iS'].  Ces  paroles  :  Buvez- 
en  tous  ^  ne  peuvent  être  bien  entendues  sans  consulter 
la  tradition  :  l'Ecriture  n'est  donc  pas  aussi  claire  a  tous 
le  monde  que  les  Protestans  le  disent.  4^7.  Toutes  les 
sectes  séparées  de  l'Eglise  catholique  fondent  leur  doctrine 
contradictoire  sur  l'évidence  de  l'Ecriture.  ^0-'i^Q.  La 
foible  constitution  de  la  Réforme  obli;^e  les  ministres 
à  changer  leur  dogme  de  la  nécessité  de  l'Ecriture.  Claude 
et  Jurieu  conviennent  qu'on  peut  former  sa  foi ,  sans  avoir 
lu  l'Ecriture.  555.  Fanatisme  de  la  Réforme  sur  le  té- 
moignage qu'on  croyoit  avoir  du  Saint-Esprit  pour  le 
discernement  des  livres  de  l'Ecriture.  558.  L'Ecriture, 
J.  C.  même  et  les  apôtres,  sont  sans  autorité,  suivant  les 

principes 


1 


DES    MAi-lèRES.  2b^ 

principes  établis  par  Jurieu.  5/-38.  Les  Ecritures,  seloii 
Tertullien,  sont  adressées  à  l'Eglise  déjà  subsistante.  Il 
faut  les  recevoir  d'elle,  et  leur  interprétation.  ^^-4 1 5. 
Les  plus  simples  d'entre  les  Protestans  se  glorifient  sanâ 
fondement,  d'entendre  l'Ecriture.  44??  44^*  Abus  et 
fausses  interprétations  de  l'Ecriture  parmi  les  Protes- 
tans. 453  et  Sui V.  Utilité  de  l'Ecriture  reconnue  dans  l'Eglise 
catholique.  Les  Protestans  la  calomnient,  quand  ils  disent 
qu'elle  la  croit  inutile  ou  même  dangereuse.  600,  601. 
Quand  on  veut  entendre  l'Ecriture  par  son  prdpre  esprit, 
il  n'est  point  d'erreur  où  l'on  ne  tombe.  607.  Sur  cer- 
tains points  principaux,  elle  est  évidente  par  elle-même. 
^'-93  et  suiv.  R.  Simon  en  affoiblit  l'autorité.  6si  et  suiv. 
79  et  suiv.  Amour  de  saint  Augustin  pour  les  saints  livres. 
234.  Fruits  de  cet  amour.  ^35  et  suiv.  Quel  ordre  on  doit 
suivre  dans  les  livres  de  l'Ecriture  pour  en  rendre  la  lec- 
ture profitable  aux  religieuses  et  aux  autres  fidèles.  723  et 
suiv.  Usage  que  lés  apôtres  ont  fait  de  l'Ecriture  pour 
prouver  la  divinité  de  J.  C.  ^-578  et  suiv.  Citer  l'Ecri- 
ture ,  en  n'alléguant  que  ce  qui  rie  sert  de  rien  à  la  matière , 
c'est  un  des  artifices  de  l'erreur.  37~^']']' 

L'Ecriture  sainte  joint  ordinairement  la  droiture  dit 
cœur  avec  la  simplicité  des  mœurs.  3~'^9-  Elle  est  lel 
trésor  de  la  vérité.^/— 467.  Les  livres  saints  sont  des  lettres 
envoyées  du  ciel  aux  Chrétiens  pour  les  consoler  dans  leur 
exil.  //-606.  Les  Ecritures  prophétiqvicis  sont  insipide^ 
et  pleines  de  folie,  du  moins  en  quelques  endroits,  si 
on  n'y  trouve  pas  J.  C.  587.  Excellente  méthode  pour 
l'es  entendre,  /^-^ô,  38.  L'étude  des  Ecritures,  véri- 
table exercice  des  prêtres.  /^— 3o4.  Dieu  y  pai"le  à  cha- 
cun selon  ses  besoins,  i  ^—l^i^.  Exemples  d'amour  pour  sa 
patrie,  que  l'on  y  trouve.  36~^^  ^^  suiv.  Elle  n'insinué 
en  aucun  endroit  le  pouvoir  de  l'Eglise  sur  le  temporel. 
31-^^1  et  suiv. 

Usage  que  Bossuet  faisoit  de  l'Ecriture  pour  la  ditection 
des  âmes.  ^(^-4^9,  435  ,  438,  443,  4^1 ,  4^9  ?473  et  suiv; 
5-22,  535,  565,  618,  634,  648,  666,  676,  715.  Quel 
respect  il  inspiroit  pour  elle  au  Dauphin*  comment  il 
la  lui  apprenoit.  34~^  ^t  suiv. 

L'Ecriture  sainte  ne  doit  être  publiée  eh  langue  vul- 
gaire qu'avec  précaution.  4~^9^  ^t  suiv.  Ptègle  pour  l'in- 
terpréter. 366, 38o.  La  connoissance  des  langues  et  de  la  cin- 
tique  ne  suffit  pas.  38 1.  Des  manuscrits  et  des  leçons  di- 
verses. 387.  Dans  l'interprétation  de  l'Ecriture,  il  faut 
éviter  les  nouveautés  et  les  singularités.  45o.  Suivre  le 

Bossuet  xliii.  i4 


aïO  TABLE 

sens  le  plus  généralement  admis.  453.  Bossuet  faisoit  peu 
de  cas  des  commentateurs  protestans  sur  l'Ecriture,  ex- 
cepté Grotius  et  Drusius.  37-^''jO.  Il  se  propose  pour 
modèle,  dans  ses  notes,  Jansénius  sur  les  Evangiles.  4^3. 
Explication  de  plusieurs  difllcultés  de  l'Ecriture.  J^-46i 
et  suiv.  52g. 

Les  livres  tenus  pour  apocryphes  par  les  Protestans , 
ont  toujours  été  reconnus  comme  canoniqueu  dans  l'E- 
glise. £é~358  et  suiv.  Objections  de  Leibniz.  386,  398, 
420.  Justification  du  décret  du  concile  de  Trente  tou- 
chant le  Canon  des  Ecritures ,  et  réfutation  des  objec- 
tions de  Leibniz.  47^  et  suiv.  Preuve  de  l'authenticité 
des  livres  deutérocanoniques.  ^£-640.  L'ahbé  Dupin 
coupable  d'avoir  voulu  détruire  la  tradition  de  l'Eglise 
sur  plusieurs  livres  canoniques.  3(9~^^^'  ^^X'  Testament. 

EDOUARD  VI,  roi  d'Angleterre ,  succède  à  Henri  YIIL 
La  Réforme  se  fait  sous  son  nom.  Poy.  Reformation 
ANGL  CANE.  Education  qu'on  lui  donne  pour  lui  inspirer 
la  haine  des  images.  /^-48i. 

EDOUARD  de  Bavière,  prince  Palatin,  réfugié  en 
France,  se  convertit  j  épouse  Anne  de  Gonzague.  77~ 
432. 

ÉDUCATION.  Voy,  Louis  Dauphin. 

ÉGALITÉ.  Tous  les  hommes  égaux  parleur  nature  : 
la  vanité  humaine  ne  peut  souffrir  cette  égalité.  //- 
6o3  et  suiv.  Efforts  qu'ils  font  pour  s'agrandir.  606. 

Égalité  des  personnes  divines.  Jurieu  impute  aux  Pères 
des  trois  premiers  siècles,  de  les  faire  inégales  en  perfec- 
tion et  en  opérations.  5â~48>  49-  Les  mots  engendré 
par  le  conseil  et  la  volonté  du  Père,  ne  détruisent  point 
l'égalité,  non  plus  que  le  nom  de  Ministre  attribué  au 
Fils.  Les  Pères,  en  se  servant  de  ces  expressions,  en  ont 
exclu  toute  idée  d'imperfection.  56,  57. 

ÉGINHARD,  auteur  de  la  Vie  de  Charlemagne,  rap- 
porte la  consultation  des  Français  au  papeZacharie.  Quel 
étoit  cet  auteur.  J^-566  et  note. 

ÉGLISE.  Définition  de  ce  mot  :  ses  diverses  signifi- 
cations. ^  J-247  et  suiv.  Quelles  sont  les  notes  de  la  vraie 
Eglise,  è-104.  L'Eglise,  dès  sa  naissance,  est  persé- 
cutée par  Néron.  J^^-ioi.  Elle  remplit  toute  la  terre. 
ïo5,  3o8.  Ses  martyrs  et  ses  docteurs  au  second  siècle. 
106.  Elle  n'est  point  ébranlée  par  les  hérésies.  107  ,  3i  i  , 
388.  Constantin  lui  donne  la  paix.  117.  Elle  est  perse- 


à 


DES    MATIÈRES.  ilÉ 

cutëe  en  Perse.  ii8.  Tout  l'Empire  s'émeut  contre  elle. 
'2g'j,  Maux  qu'elle  souffre  de  la  violence  des  liéréliquesi 
1 19  et  suiv.  Elle  se  soutient  malgré  les  princes  qui  pro- 
tègent riie'résie.  3i2.  Elle  conserve  un  caractère  d'auto- 
rite'  que  les  sectes  n'eurent  jamais.  38g.  Elle  les  confond 
toutes  par  sa  succession  invariable  depuis  l'origine  du 
monde.  43 1  et  suiv.  Elle  est  comparée  à  un  édifice  d'une 
éternelle  durée.  ^J-ï5i.  J.  C.  promet  à  l'Eglise,  pour 
le  temps,  l'universalité  des  temps  et  celle  des  lieux ^  ce 
qu'on  prouve  par  les  paroles  mêmes  de  la  promesse.  ^^- 
375  et  suiv.  Toutes  les  controverses  sont  résolues  par  ce 
seul  principe,  que  la  vérité  domine  toujours  dans  l'Eglise. 
799.  Les  hérétiques  sont  mis  par  J.  C.  au  rang  des 
païens,  parce  qu'ils  croient  que  la  vérité  cesse  dans 
l'Eglise.  409*  Témérité  du  ministre  Basnage,  qui  ne  veut 
pas  croire  queJ.C.  aitpudonner_,  en  six  lignes,  un  remède 
à  toutes  les  erreurs.  474?  47^-  L'Eglise  s'étend  de  Jéru- 
salem par  tout  le  monde,  de  proche  en  proche.  378.  Les 
passages  de  l'Evangile,  où  il  est  parlé  du  petit  troupeau , 
et  de  la  voie  étroite  qui  n'est  fréquentée  que  par  le  petit 
nombre,  ne  sont  pas  contraires  à  l'étendue  de  l'Eglise. 
419-  L'Eglise  ne  renferme  pas  seulement  des  saints.  383. 
Elle  est  composée  des  bons  et  des  méchans.  ^-275. 

L'Eghse  est  une  et  apostolique.  £5^-io  et  suiv.  Les 
Protestans,  qui  l'accusent  d'idolâtrie,  blasphèment  centre 
J.  C.  et  ses  promesses.  34  et  suiv.  39  et  suiv.  Sentiment 
d'un  célèbre  Protestant  sur  son  infaillibilité.  45^.  5^-6o. 
S'ils'âccordoit  avec  lui-même,  il  seroit  d'accord  avec  nous. 
^^-534.  Où  réside  cette  infaillibilité.  537.  £^-63,293, 
294.  On  ne  peut  pas  changer  ses  décrets  sur  la  foi.  388. 
Elle  ne  peut  rien  céder  sur  les  dogmes.  467.  ^^-649. 
Elle  est  attentive  à  s'opposer  à  toute  nouveauté.  ^/-62. 
A  bien  prendre  les  principes  des  hf^rétiques  pour  les  con- 
damner par  là.  81. 

L'Eglise  demeure  ferme  dans  sa  doctrine  sans  varia- 
tion. Ce  qu'on  croit  dans  toute  l'Eglise,  a  toujours  été 
cru.  ^{9-544-  3/-'^îi-  2S~1  t^t  suiv.  Sa  constance  à 
soutenir  invariablement  les  mêmes  dogmes.  Exemples 
dans  la  question  mue  par  Bérenger ,  de  la  présence  réelle. 
Conduite  de  l'Eglise  envers  les  novateurs.  Elle  condamne 
Bérenger,  et  lui  oppose,  dès  le  commencement,  le  chan- 
gement de  substance,  comme  la  croyance  de  toute  l'E-' 
glise  et  de  tous  les  Chrétiens.  2^-572.  L'hérésie  de  Bé- 
renger terrassée  sans  qu'il  fût  besoin  de  concile  général. 
579.  Décisions  uniformes  et  simples  du  grand  concile  de 


2ia  TABLE 

Latran  contre  Terreur  oppose'e  à  la  iranssuLstanliation. 
588.  Netteté  des  décisions  de  TEglise.  Sa  modération  dans 
la  décision  des  dogmes,  à  ne  donner  pour  certain  que 
ce  qui  l'est  en  eflet.  599.  L'Eglise  est  invariable  dans  ses 
décisions.  Sa  doctrine  est  toujours  la  même,  et  partout, 
parce  que  la  vérité  venue  de  Dieu  a  d'abord  toute  sa 
perfection.  ^/-5  et  suiv.  ^^-7.  'L'Eglise  ne  peut  être 
vaincue  par  l'erreur  ,  quelque  violente  que  soit  l'attaque. 
^^-i35.  La  promesse  de  J.  C.  d'être  toujours  avec  elle, 
la  soutient  j  et  le  principe  posé  par  la  Réforme  ,  que  J.  C. 
Ta  délaissée,  est  insoutenable.  Ibid.  Malgré  les  secousses 
des  hérésies,  elle  est  toujours  dans  la  même  situation. 
5(9-593.  Les  faits  qu'on  oppose  à  la  promesse  sont  inu- 
tiles; la  parole  de  J.  C.  suffit.  ^£-598,  594.  L'autorité 
de  l'Eglise  est  absolument  nécessaire  dans  les  matières  de 
la  foi.  ^{9-585.  Elle  décide  si  bien  les  questions,  du  premier 
coup  ,  qu'elle  n'est  jamais  obligée  d'y  revenir  et  de  chan- 
ger ses  décisions,  j  <)-^5o.  Claude  et  Jurieu,  forcés  de 
reconnoître  la  visiijilité  de  l'Eglise  et  la  pei^pétuité  de 
son  ministère,  ne  peuvent  se  dispenser  d'avouer,  qu'avant 
la  Réforme ,  les  élus  se  sauvoient  dans  sa  communion , 
et  sous  le  ministère  romain.  ^{9-47 7  ^t  suiv.  602.  Qj— 
196  et  suiv.  Les  Eglises,  quoique  éloignées  les  unes  des 
autres,  ne  font  qu'une  seule  Eglise  catholique  par  l'unité 
de  la  doctrine  et  des  sacremens.  5 12.  C'est  sans  preuve 
que  les  ministres  restreignent  son  infaillibilité  dans  la  dé- 
cision des  dogmes.  543 •  Les  promesses  sont  formelles 
en  faveur  de  son  infaillibilité;  et  Jurieu  ne  peut  la  nier 
sans  se  contredire.  545.  Se  soumettre  à  l'Eglise,  ce  n'est 
pas  se  soumettre  aux  hommes,  mais  à  Dieu.  ^^-211.  La 
succession  et  la  perpétuité  de  l'Eglise  attestées  par  les 
promesses  dej.  C.  forment  un  des  douze  articles  fonda- 
mentaux du  Symbole  des  apôtres.  5^-394.  Cette  ques- 
tion :  Où  éloit  V Eglise  avant  la  Reforme  7  est  une  question 
qui  regarde  le  fond  de  la  foi.  ^i-ig6.  Elle  embarrasse 
Jurieu  et  tous  les  docteurs  réformés.  Ses  ennemis  abattus 
à  ses  pieds  sont  forcés  de  la  reconnoître.  198  ;  et  contraints 
de  la  reconnoître  visible  :  l'Eglise  invisible  des  Protestans 
étant  une  chimère,  ils  ne  peuvent  trouver  que  l'Eglise 
catholique.  197.  La  visibilité  de  l'Eglise,  composée  de 
pasteurs  et  de  peuples,  démontrée  par  les  paroles  de  la 
promesse,  ainsi  que  son  gouvernement.  Q^-^So.  L'Eglise 
doit  toujours  durer;  au  lieu  que  la  Synagogue  devoit  finir. 
496.  Explication  des  promesses ,  tirée  des  paroles  mêmes 
de  J.  C.  comparée  avec  celle  des  ministres.  517.  Absurdité 


DES    MATIÈRES.  215 

d^un  ministre ,  qui  soutient  que  ces  mots  iisqiie  ad  con- 
summationem  sœculi,  expriment  non  la  fin  du  monde, 
mais  la  fin  du  siècle  où  vivoient  les  apôtres  ;  et  que  ceux-ci 
portœ  inferi,  signifient  la  mort,  et  prouvent  simplement 
qu'on  ressuscitera.  507  et  suiv.  L'Eglise  n'etoit  pas  moins 
visible  pendant  les  perse'cutions ,  qu'elle  l'est  pendant  la 
paix.  529.  Elle  l'étoit  pendant  la  persécution  de  Valens  et 
de  Constance  ;  les  saintsdocteursetsaintAthanase,  trois  ans 
après  la  mort  de  Constance,  la  disoient  répandue  par  toute 
la  terre.  578.  Les  Protestans  n'osent  rejeter  l'autorité  de 
l'Eglise  catholique  et  romaine  dans  la  Confession  d'Aus- 
bourg.  Luther  mémo ,  quatre  ans  après  cette  Confession , 
reconnoissoit  la  vraie  Eglise  dans  sa  communion.  :/p-207. 
L'Eglise  est  sainte,  parce  qu'elle  prêche  toujours  la  sainte- 
té, et  qu'elle  renferme  tous  les  saints  dans  son  sein.  Basnage 
raisonne  pitoyablement,  en  disant  qu'il  faudroit  au  moins 
que  tous  les  pasteurs  fussent  saints,  pour  pouvoir  dire 
que  l'Eglise  est  sainte.  Q2-^^l  et  suiv.  L'Eglise  étoit  très- 
forte  ,  très-puissante ,  et  néanmoins  très-soumise  aux  puis- 
sances légitimes  sous  Constance ,  sous  Julien  l'Apostat,  sous 
Valens  et  sous  Justine;  en  Afrique,  sous  la  tyrannie  des 
Vandales;  en  Perse,  sous  Sapor;  parmi  les  Goths,  sous 
Athanaric.  ^/ -355  et  suiv.  L'Eglise  catholique,  accusée 
par  Jurieu  de  nier  l'obligation  d'aimer  Dieu,  condamne 
ceux  qui  tiennent  cette  doctrine.  i4i-  L'Eglise  ancienne, 
selon  Jurieu,  n'avoit  qu'une  théologie  imparfaite  j  elle 
ignoroit  les  mystères  de  la  Trinité,  de  l'Incarnation,  etc. 
3o.  Elle  étoit  la  plus  malheureuse  et  la  plus  mal  instruite 
de  toutes  les  sociétés.  3i,  32.  Selon  ce  ministre,  la  foi 
du  peuple  demeuroit  pure,  pendant  que  celle  de  tous  les 
docteurs  étoit  corrompue,  ^^-162.   L'Eglise  catholique 
s'oppose ,  par  sa  constitution ,  à  l'indifférence  des  religions  : 
elle    est  intolérante  de  toutes   les  sectes,  et  ne  peut, 
comme  laPiéforme,  les  admettre,  iqd,  355  et  suiv.  Jurieu, 
pour  connoître  les  points  fondamentaux,  rappelle  la  Ré- 
forme à  l'autorité  de  l'Eglise  catholique,  et  dit  que  ce 
que  les  Chrétiens  ont  cru  unanimement  et  croient  encore, 
est  fondamental.  246.  L'Eglise  avoue  qu'il  y  a  quelques 
articles  principaux  de  la  foi  qu'il  n'est  pas  permis  d'igno- 
rer; mais  elle  ne  dit  pas,  comme  dans  la  Réforme,  qu'il 
soit  permis  de  nier  les  autres  points  également  révélés.  2^57. 
L'Eglise   est  visible;  aveux  des   Protestans.  Q3~^^^y 
583 ,  396  et  suiv.  Leurs  erreurs  sur  la  visibilité  et  l'in- 
faillibilité de  l'Eglise.  25o  et  suiv.  Quoique  notre  doctrine 
sur  l'Eglise  diffère  beaucoup  de  celle  des  Protestans,  dans 


2l4  TABLE 

la  pratique,  ils  exigent  la  soumission  à  ce  qu'elle  décide; 
preuves  qu'on  en  apporte.  '264,  9>86,  334*  L'Eglise  nous 
met  eu  main  les  Ecritures.  363.  Et  c'est  en  nous  soumet- 
tant à  sou  autorité  que  nous  commençons  à  croire.  36 1  , 
37'Jt.  Conséquence  de  cette  doctrine.  4oo«  L'autorité  et 
l'unilé  de  l'Eglise  attaquée  par  R.  Simon.  S~9^  ^^  ^uiv. 
Etablie  par  un  beau  pas-age  de  saint  Clirysostôme.  98. 
Par  Bossuet ,  dans  un  écrit  à  mademoiselle  de  Duras.  104. 
Elle  croit  la  même  chose  dans  tous  les  temps  et  dans  tous 
les  lieux.  4*^6.  Elle  croit  que  c'est  approuver  l'erreur  q^ue 
de  ne  pas  s'y  opposer.  33-'^^^  et  suiv. 

L'Eglise  est  le  corps  de  J.  C.  /^-i4^«  Son  épouse.  /  /- 
58'2.  Comment  elle  est  en  même  temps  le  corps  et  l'épouse 
de  J.  C.  ^^-386.  Son  union  avec  J.  C.  figurée  dans  le 
Cantique  des  Cantiques.  ^-2i5,  126  et  suiv.  Elle  est 
mère  et  nourrice  tout  ensemble.  ^  5^-562.  Mère  de  tous 
les  fidèles  par  son  unité.  //-58o  et  suiv.  Sa  fécondité. 
J(^--388.  Elle  est  toujours  jeune  et  toujours  nouvelle,  i  2~ 
1 10.  Comment  J.  C.  l'a  formée.  ://-i  16  et  suiv.  Combien 
elle  diffère  de  la  Synagogue  sous  le  rapport  des  promesses. 
i 2-^'  Avantages  de  l'Eglise  au-dessus  des  sectes  séparées. 
i  j-5g5.  Elle  est  la  cité  où  Dieu  habite  :  son  origine  est 
céleste.  J~i8o.  C'est  une  cité  dont  toutes  les  pierres  sont 
vivantes.  /^-4o9.  Un  édifice  tiré  du  néant ,  œuvre  d'une 
main  toute-puissante,  i Q-^'i'].  C'est  la  ville  des  pauvres, 
bâtie  par  J,  C.  /£-4?  G*  Le  seul  véritable  temple  où  Dieu 
soit  adoré  en  vérité  :  pourquoi?  544*  Circonstances  frap- 
pantes de  son  établissement.  /^— 53'2.  Elle  a  toujours  été 
sur  la  terre.  ^£-i54.  Elle  a  été  étendue,  sans  être  divisée; 
n'a  jamaisété  interrompue. y/— 117  et  suiv.  Elle  a  toujours 
été  visible.  122  et  suiv.  L'Eglise  persécutée  en  naissant 
par  les  tyrans  et  par  les  Chrétiens.  ;/^-55.  Elle  est  per- 
sécutée ,  parce  qu'elle  faisoit  profession  de  la  vérité. 
:/^-i53.  Toujours  visible  pendant  les  persécutions.  J- 
3oi.Ddnssa  naissance,  elle  obéit  aux  princes  persécuteurs. 
3/-328  et  suiv.  Puis  à  Julien  et  aux  princes  hérétiques 
comme  aux  catholiques.  401,  486  et  suiv.  L'Eglise  est 
étrangère  sur  la  terre,  où  elle  vient  recueillir  les  enfans 
de  Dieu.  ^^-584.  /  7-499.  ^^  "^  cesse  d'entrcj^rendre 
sur  ses  droits.  Ibid.  Glaive  que  Dieu  lui  a  mis  en  main. 
498.  L'Eglise  figurée  dans  la  personne  des  Israélites  i ^-' 
489.  dans  le  Psaume  xliv.  i-io'j.  Et  dans  Marie.  J ^- 
307.  L'Eglise  est  inspirée  de  Dieu,  /y-483.  Comment 
JDieu  lai  a  donné  le  caractère  de  l'immortalité.  :/^-653, 
^50,  Combien  l'Eglise  a  travaillé  pour  l'autorité  des  Rois. 


* 


DES    MATIÈRES.  2l5 

36i.  Grande  et  mdmorable  destinée  de  l'Eglise.  356  et 
suiv.  Services  qu'elle  exige  des  Rois.  358.  Elle  ne  relève 
point  de  la  puissance  des  hommes.  ^^-585.  Elle  est  le 
plus  solide  appui  des  trônes.  Ibid,  La  foi  est  le  dépôt, 
le  Ire'sor  et  le  fondement  de  l'Eglise.  Ibid.  Nécessité  de 
donner  de  l'autorité  à  l'Eglise,  afin  que  J.  G.  règne.  /  J- 
36i.  Uautorité  de  l'Eglise,  frein  de  la  licence.  36'2.  //- 
443.  Excès  où  le  mépris  de  cette  autorité  a  poussé  les 
hommes.  3ii.  L'amour  de  l'Eglise  renferme  la  condam- 
nation de  toutes  les  erreurs.  ;/ 5^-56 1.  Double  unité  dans 
l'Eglise  j  l'une  extérieure,  l'autre  invisible  et  spirituelle. 
^^-25o.  Les  médians  sont  dans  l'Eglise  ,  comme  une 
paille  est  dans  le  froment.  249.  L'Eglise  de  la  terre  unie 
à  celle  du  ciel  par  la  charité.  //-119  et  suiv.  Travaux 
de  Louis  XIV  pour  l'Eglise.  iS-^i^'  L'Eghse  catholique 
seule  supérieure  au  saint  Siège.  535.  Autorité  de  l'Eglise 
d'Occident.  :/ 7-421. 

Autorité  des  jugemens  de  l'Eglise  :  elle  a  toujours  exigé 
que  les  fidèles  passassent  des  actes  qui  marquassent  leur 
consentement  et  leur  approbation  expresse  à  ces  juge- 
mens, avec  une  persuasion  entière  et  absolue  dans  l'in- 
térieur. ^7-166,  167.  Elle  a  exercé  ce  droit  dès  l'origine 
du  christianisme.  Faits  qui  le  démontrent.  168  et  suiv. 
180.  L'Eglise  en  prononçant  ces  jugemens  agit  par  le 
commandement  du  Saint-Esprit.  173.  Maximes  et  faits 
qui  prouvent  que  l'Eglise  n'attend  pas  Taveu  des  héré- 
tiques pour  les  condamner.  174  et  suiv.  L'Eglise  est  la 
plus  foible  société  du  monde,  si  les  Chrétiens  ne  recon- 
noissent  pas  en  elle  une  autorité  vivante  et  parlante  , 
quand  ils  ne  sont  pas  d'accord  sur  le  sens  de  l'Ecriture. 
337.  Foy.  Autorité,  Babylone,  Gonciles,  Evêques,  Pape, 
Pierre,  Port-royal,  Unité,  etc. 

ÉGLISE  GHINOISE.  Basnage,  qui  conteste  à  J.  G.  l'an- 
tiquité de  son  Eglise  ,  l'accorde  à  une  Eglise  chinoise. 
Portrait  de  cette  Eglise  prétendue.  £^-528. 

EGLISE  GALLICANE.  Science,  force  et  vertus  de 
cette  Eglise.  /  J-663.  Sa  beauté,  i  S~-iO^'  Fondée  par  les 
ëvèques  que  saint  Pierre  et  ses  successeurs  ont  envoyés. 
55 1.  Sa  gloire  au  second  siècle.  ^^—106.  Opposée  à  l'a- 
rianisme.  i  ^-S'i'i.  Renouvelée  par  les  exemples  et  les 
miracles  de  saint  Martin.  Ibid.  Son  respect  pour  le  saint 
Siège,  qu'elle  imprima  dans  le  cœur  de  Clovis  et  des 
Français.  5^4.  Elle  hésite  à  recevoir  le  septième  concile. 
3S~^^9'  Sa  conduite  toujours  uniforme.  ;/  5'-545.  Son  zèle 
pour  ses  libertés.  549.  Fqy,  Libertés.  Cette  Eglise  croit 


21^  TABLE 

que  le5  ëvêqiies  reçoivent  imme'diatement  de  J.  C.  leur 
puissance.  J£-6i'2.  L'Eglise  gallicane   très -bien  réglée. 

ÉGLISE  judaïque.  Différence  des  promesses  qui  lui 
sont  faites,  de  celles  que  J.  C.  tait  à  son  Eglise.  L'une, 
par  sa  constitution,  devoit  finir,  et  l'autre  ne  point  finir. 
S£~494?  495-  Basnage  accuse  J.  C.  et  les  apôtres  de  s'en 
fêtre  séparés.  On  démontre  le  contraire.  627.  Cette  Eglise 
a  toujours  été  visible  avant  sa  réprobation,  même  du 
temps  de  J.  C.  496.  Sa  visibilité  dans  le  royaume  d'Israël , 
du  temps  d'Elie.  557. 

ÉGLISE  ROMAmE;  sa  primauté  et  sa  foi.  i(9-iS  et 
guiv.  Sa  grandeur.  /5'-5oo,  548.  Les  hérésies  n'ont  pu 
y  prendre  racine.  Sa  foi  toujours  celle  de  l'Eglise.  5b  i 
et  suiv.  L?i  chaire  romaine  j  combien  célébrée  par  les 
Pères.  5o8  et  suiv.  Eglises  enfantées  par  celle  de  Rome. 
5i3  et  suiv.  Oracle  prononcé  par  saint  Irénée,  en  faveur 
de  l'Eglise  romaine.  52o.  Elle  doit  élre  consultée  dans 
tous  les  doutes.  Jbid,  Les  évêques  de  France  se  règlent 
sur  elle  pour  la  foi  et  la  discipline.  5^4.  Amour  de  Char- 
lemagne  pour  cette  Eglise.  526  et  suiv.  Ce  qu'il  fait  pour 
sa  grandeur  J  elle  lui  doit  son  indépendance.  5si9,  53o. 
Son  autorité  défendue  par  saint  Bernard.  53^.  D'où 
viennent  l'affection  et  le  respect  de  l'Eglise  de  France 
pour  l'jPglise  romaine.  547  ,  548.  Protestation  d'atta- 
chement à  l'Eglise  romaine;  combien  nous  devons  tenir 
à  son  unité.  55o.  Aveuglement  des  royaumes  qui  s'en 
sont  séparés.  548.  Ce  n'est  pas  un  petit  honneur  à  cette 
Eglise  que  le  trône  le  plus  ancien  et  le  plus  auguste  de 
l'univers  ait  été  toujours  le  plus  soumis  et  le  plus  libéral 
envers  le  saint  Siège.  J/-192.  Au  milieu  des  pensées  hu- 
maines, l'oeuvre  de  Dieu  s'accomplit,  et  la  foi  romaine _, 
révérée  dans  tous  les  siècles,  subsiste.  J^-i6. 

Le  ministre  Ferry  avoue  qu'on  pouyoit  se  sauver  daii.5 
l'Eglise  romaine  avant  l'an  i543.  Conclusion  qu'en  tire 
Bossuet.  5  J-23  et  suiv.  Ce  n'est  pas  à  la  seule  Eglise  de 
Rome  que  convient  le  titre  de  Catholique  :  pourquoi  on 
le  lui  donne.  27.  Si  l'on  pouvoit  se  sauver  en  l'Eglise  ro- 
maine en  1543  on  le  peut  encore;  on  le  démontre  en 
prouvant  que  nous  n'avons  pas  varié  dans  notre  doctrine, 
lii  lesProtestans  dans  leurs  fausses  imputations.  28  et  suiv. 
38  et  suiv.  Il  n'y  a  aucune  différence  entre  la  doctrine 
des  anciens  Catholiques  et  la  nôtre.  /\o ,  60  et  suiv.  Sa 
doctrine  sur  la  rédemption  du  genre  humain.  70.  Sur  la 


DES    MATIÈRES.  217 

justification.  69.  Elle  relève  la  gloire  de  J.  C.  99.  Sa  doc- 
trine sur  la  justification  par  les  œuvres.  116.  On  ne  peut 
se  sauver  hors  de  cette  Eglise.  i65.]\i  s'ense'parer  sans  être 
scliismatique.  Ibid.  Elle  a  toujours  été  la  véritable  Eglise. 
168  et  suiv.  Elle  est  le  centre  de  l'unité  catholique.  190. 
Elle  est  infaillible.  Ce  n'est  que  dans  son  unité  que  se 
trouve  la  vérité.  198.  L'Eglise  romaine  reconnue  véri- 
table par  Grotius.  4^So'x, 

En  quel  sens  l'Eglise  de  Rome  persévère  invariablement 
dans  la  foi.  ^^-5i5  et  suiv.  Son  indéfectibilité  reconnue 
par  les  anciens  Scolastiques.  4^6  et  suiv.  En  quel  sens 
elle  a  une  autorité  souveraine.  593,  et  suiv.  Son  exactitude 
à  observer  les  canons  et  à  les  faire  observer  aux  autres. 
293  et  suiv.  Les  Eglises  d'Afrique,  de  France,  d'Espagne  et 
autres ,  ordonnoient  autrefois  leurs  évoques  sans  recourir 
à  Rome.  621. 

ÉGLISES  PROTESTANTES.  La  cause  de'  leurs  va- 
riations est  de  n'avoir  pas  connu  l'autorité  de  l'Eglise 
catholique.  ^(9-449-  Ea  Confession  d'Ausbourg  reconnoît 
la  visibilité  de  l'EgHse.  45 1.  L'Apologie  de  la  Confession 
d'Ausbourg  confirme  le  dogme  de  la  visibilité  de  l'Eglise. 
Elle  contredit  par-là  les  reproches  d'idolâtrie  et  de  sacri- 
lège que  les  Réformateurs  faisaient  sans  cesse  ^  l'Eglise 
romaine.  454?  455.  La  perpétuelle  visibilité  de  l'Eglise 
confirmée  de  nouveau  dans  les  articles  de  Smalcalde ,  et 
dans  les  Confessions  de  foi  Saxonique ,  de  Virtepiberg , 
de  B,ohéme  ,  de  Strasbourg,  de  Baie,  etc.  457  et  suiv. 
Les  Protestans  ont  recours  à  une  Eglise  invisible,  j>arce 
que,  de  l'aveu  de  Jurieu  ,  ils  n'en  pouvoient  trouver  une 
visible  de  leur  croyance.  461,  Ifi'i.  La  Confession  Belgique 
s'exprime  comme  les  autres  sur  la  visibilité ,  mais  se  pré- 
pare une  échappatoire;  l'Anglicane  est  pleine  d'équi- 
voques ,  et  celle  d'Ecosse  de  contradictions.  463 ,  4^4- 
La  Confession  de  foi  calvinienne  suppose  toujours  l'Eglise 
visible.  Eile  exclut  l'Eglise  romaine  du  titre  de  vraie 
Eglise ,  et  élude  la  question  :  Où  étoit  l'Eglise  avant  la 
liéforme?  4^8,  469.  DifFérens  synodes  proposent  de  re- 
toucher les  articles  omis  dans  la  Confession,  et  se  déter- 
minent à  la  fin  à  ne  pas  traiter  davantage  la  matière 
de  l'Eglise.  47 1  et  suiv.  Les  argumens  des  Réformateurs 
contre  l'autorité  de  l'Eghse,  sont  résolus  par  les  ministres 
eux-mêmes.  6o3.  Les  Réformés  n'ont  pour  eux  ni  l'Eglise 
visible ,  ni  l'Eglise  invisible,  puisqu'ils  ne  peuvent  nommer, 
non  sept  mille  hommes  cachés,  mais  même  un  seul  qui 
pensât  comme  eux  ,   çt  qu'ils  sont  convaincus  d'avoîr 


'2id  TABLE 

innové  contre  toute  l'Eglise  et  contre  eux-mêmes.  ^^-^ 
559.  Les  synodes  de  Gap  et  de  la  Rochelle,  embarrasse's 
de  ce  que  l'Eglise  invisible  a  voit  été  oubliée  dans  la  Con- 
fession de  foi  calvinienne.  ^(9-47 1?  47^* 

EGYPTIEINS.  Leur  commencement.  ^^-i3.  Ils  s'éta- 
blissent dans  la  Grèce.  18,  '20.  Ils  reçoivent  les  Grecs 
dans  leur  pays.  35.  Ils  étoient  graves  et  sérieux.  45*?'. 
Leur  principale  occupation  étoit  l'étude  des  lois  et  de 
la  sagesse.  453.  Leurs  mœurs.  Ibid  et  suiv.  Leur  industrie 
et  leurs  grands  édifices.  461  et  suiv.  Leurs  conquêtes  sous 
Sésostris.  471»  Us  sont  assujettis  par  Sabacon.  473;  et 
par  Cambyse.  474*  Leur  histoire  est  incertaine  jusqu'à 
Psammitique.  49« 

Egyptiens  ,  Grecs  et  Romains;  leur  aveuglement  avant 
la  venue  de  J.  C.  ^4"^^'^' 

ERARD  ,  Dominicain.  Ses  erreurs  ,  fort  approchantes 
du  Quiétisme,  condamnées  par  Jean  XXII.  ^£-4' 

ÉLÉVATION  (T)  de  l'Eucharistie  otée  par  Garloslad 
à  Vitemberg,  et  retenue  par  Luther,  en  dépit  de  Car- 
lostad.  /^-87  ,89,  198,  199.  Détruite,  et  pourtant  jugée 
irrépréhensible  par  Luther.  334  et  suiv. 

ÉLÉVATIONS  à  Dieu  sur  tous  les  Mystères  de  la 
religion  chrétienne,  Tom.  ^. 

ELIPAND,  évêque  de  Tolède,  fait  J.  C.  fils  adoptif 
de  Dieu  :  sa  condamnation.  3  J-59  et  suiv. 

ELISABETH,  mère  de  saint  Jean-Baptiste.  Son  cri  et 
son  humble  étonnement  à  la  vue  de  la  sainte  Vierge.  ^— 
33 1  et  suiv.  /  5^-264.  Ce  que  représentoit  sa  vieillesse. 
3o5. 

ELISABETH ,  reine  d'Angleterre  ,  a  du  scrupule  de 
prendre  le  titre  de  chef  de  l'Eghse  anglicane.  ^^-443. 
Foy.  Biens,  Réformation  anglicane. 

ÉLOQUENCE  (1')  ne  doit  paroître  dans  les  discours 
chrétiens  qu'à  la  suite  de  la  sagesse.  /£-329  et  suiv. 
Caractère  de  l'éloquence  chrétienne.  i7~^']\  ^^  suiv. 
f^oy,  PrÉdicateubs. 

ÉLUS,  prédestinés.  A  quelle  marque  on  les  reconnoît. 
3-179,  îi36,  237.  Leur  petit  nombre,  rappelé  souvent 
dans  l'Evangile.  ^-116.  Ils  sont  entre  les  mains  de  J.  C. 
464*  Ils  sont  tirés  du  monde  par  le  Père.  i0-i\Q.  Sauvés 
et  instruits  par  le  Fils.  'ii3,  9.18.  Comment  le  Père  les 
donne  au  Fils.  220.  Jésus  prie  pour  eux.  224,  23i;  et 


I 


DES    MATIÈRES.  aig 

demande  la  charité'.  23*2 ,  258.  Il  leur  fait  part  de  sa 
g-loire.  268.  Il  veut  qu'ils  soient  consommés  en  un.  271; 
et  qu'ils  partagent  sa  gloire  dans  le  ciel.  273.  Ils  sont 
aimes  de  Dieu  en  J.  C.  280.  Les  élus,  déjà  séparés  dans 
la  prédestination  éternelle,  même  au  milieu  de  la  con- 
tagion du  siècle.  /;/-6i8.  Avec  quel  ordre  Dieu  procède 
dans  le  renouvellement  de  ses  élus,  i  3~^1^  ^^  suiv.  Leur 
force  se  perfectionne  dans  l'infirmité.  583 ,  625.  Dieu 
remue  le  ciel  et  la  terre  pour  les  enfanter  et  les  sauver. 
^7-359.  Comment  ils  sont  dans  l'Eglise.  ^^-38 1.  Les 
élus ,  de  l'aveu  de  Claude  et  de  Jurieu ,  se  sauvoient , 
avant  la  Réforme,  dans  la  communion  de  l'Eglise  ro- 
maine. 2(9-455  et  suiv.  Les  élus  font  partie  des  appelés. 
Fausse  doctrine  de  Basnage,  qui  fait  des  élus,  le  lien  de 
l'Eglise ,  et  le  moyen  de  fiire  durer  le  ministère  j  en  quoi 
il  contredit  saint  Paul.  2^-572,  573.  Il  trouve,  dans  la 
promesse ,  la  durée  de  l'Eglise  par  les  élus ,  qui  n'y  est 
pas  'y  et  n'y  trouve  pas  cette  durée  par  les  pasteurs , 
qui  y  est.  535.  yoy.  Prédestines. 

EMPEREURS.  Conduite  qu'ils  ont  tenue  à  l'égard  des 
nouveaux  convertis  dans  les  premiers  siècles.  3^-io6. 
Les  lois  qu'ils,  ont  portées  à  leur  sujet ,  sont  les  sources 
où  l'on  doit  comioître  quel  étoit  leur  pouvoir,,  et  jusqu'où 
ils  avoient  été.  107. 

EMPIRES.  Leurs  révolutions  sont  réglées  par  la  Pro- 
vidence. 35-440-  Ces  révolutions  ont  des  causes  que  les 
princes  doivent  étudier.  447*  Cause  des  mutations  des 
Empires.  y7-3o8.  Les  Empires  et  les  monarchies,  présent 
de  peu  d'importance  aux  yeux  de  Dieu,  i Q—^iô- 

L'Empire  est  transféré  des  Grecs  aux  Français  et  à  Char- 
lemagne,  par  les  Romains,  et  non  par  les  papes.  3/~ 
535  et  suiv.  Il  est  transféré  des  Français  aux  Allemands 
par  la  même  autorité.  553  et  suiv.  Sur  quel  fondement 
les  papes  croyoient  avoir  un  droit  sur  l'Empire  et  les 
empereurs  d'Allemagne.  ^^-^^  et  suiv.  Foy.  Sacerdoce. 

EMPLOIS  :  comment  on  s'y  engage.  /5-628.  Illusion 
de  l'élévation  aux  emplois  relevés.  39~^^^' 

ENDURCISSEMENT  dans  le  péché.  Ce  que  c'est.  5- 
Goi.  Il  est  la  peine  des  péchés  précédens.  602.  C'est  de 
la  part  de  Dieu  plus  qu'une  simple  permission  du  péché; 
pourquoi?  6o5;  comment?  600. 

ENFANCE.  Caractères  particuliers  du  mystère  de  la 
sainte  enfance  de  J.  C.  ^/-434'   • 


220  TABLE 

ENFANS*  Avec  quelle  sorte  d'égalité  la  nature  a  par- 
tagé Tamour  des  entans  entre  le  père  et  la  mère  :  qui  sont 
ceux  qui  manquent  d'amour  pour  leurs  enfans.  ^  J-210 
et  suiv.  Les  enfans  des  fidèles  naissent  dans  la  grâce,  que 
le  baptême  ne  fait  que  sceller  en  eux,  selon  Calvinj  ce 
qui  emporte  la  prédestination  de  toute  la  postérité 
d'un  fidèle.  /^-SSg,  56 1.  Le  synode  de  Dordrect  décide 
que  tous  les  enfans  des  fidèles  sont  saints  et  sauvés.  ^(9" 
383.  Enfans  morts  sans  baptême.  Voy,  Sfondrate, 

Enfans  de  Babylone  (les  trois).  Leur  cantique  expliqué. 
:/-552. 

ENFANTEMENT.  Quel  est  le  sens  de  saint  Jean ,  dans 
cet  enfantement  douloureux  qu'il  attribue  à  la  sainte 
"Vierge.  :/^-253.  Deux  enfantemens  en  Marie.  480. 

ENFER.  En  quoi  il  consiste.  11-3S'].  /^-sl52.  Ca- 
ractère propre  de  l'enfer  :  deux  sortes  de  feux  dans  les 
divines  Ecritures  ',  l'un  qui  purifie ,  l'autre  qui  consume  ; 
d'où  leur  vient  cette  différence.  ^  J-34i.  Comment  Job 
nous  le  représente,  i /ji-iSi.  Voy.  Peine. 

ENNEMIS.  Comment  nous  devons  nous  comporter  à 
leur  égard.  ^^-i34.  Prier  pour  nos  ennemis.  iSg,  i44' 
Pardon  des  ennemis,  ^^-594.  Trois  sortes  d'ennemis 
auxquels  le  pécheur  a  mérité  d'être  livré  par  son  crime, 
:/J-4o8. 

ENNODIUS,  diacre,  puis  évêque  de  Pavie,  publie 
l'apologie,  du  pape  Symmaque.  JJ-227,  228. 

ENTENDEMENT.  Sa  définition,  ses  opérations.  34^ 
87  et  suiv.  Actes  de  l'entendement  joints  aux  sensations  : 
comment  on  les  distingue.  92.  En  quoi  l'entendement 
diffère  de  l'imagination.  96.  Comment  ils  s'aident  et  s'enir 
barrassent  mutuellement.  98.  Actes  particuliers  de  l'intel- 
ligence. 102.  Combien  l'homme  doit  le  cultiver.  En  quoi 
consiste  sa  perfection.  11 3.  Sa  perfection  au-dessus  des 
sens  119.  L'intelhgence  n'est  attachée  par  elle-même  à 
aucun  organe  ni  à  aucun  mouvement  du  corps.  223.  Elle 
en  dépend  par  accident.  226.  Elle  a  pour  objet  des  vérités 
éternelles.  279,  362.  Ce  que  c'est  qu'un  bon  entendement, 
et  ses  avantages.  ^£-28. 

ENVIE.  Sa  nature  et  ses  effets.  7^-673.  La  plus  noire, 
la  plus  basse  de  toutes  les  passions;  première  cause  de 
toutes  les  indignités  qu'on  fit  souffrir  à  J.  C.  ;/J-5i3. 
Elle  est  la  passion  la  plus  juste  et  la  plus  injuste.  1 4~ 
208. 


DES    MATIERES.  221 

ÉPAMÏNONDAS ,  Thébain ,  se  signale  par  son  équité, 
par  ses  victoires.  3S~^^* 

ÉPHÈSE  (concile  d'),  troisième  général.  Il  examine 
l'affaire  de  Nestorius,  déjà  condamné  par  le  pape  saint 
Célestin.  ^^/-i3o.  32~^^1  ^^  suiv.  Il  ne  demande  pas  la 
confirmation  de  ses  décrets.  575.  Il  tient  les  Pélagiens  pour 
hérétiques ,  comme  déjà  jugés  par  le  Pape.  JJ-i5.  L'his- 
toire de  ce  concile  est  défigurée  par  l'abbé  Dupin ,  pour 
afFoiblir  l'autorité  du  Pape.  J(9-52oj  à  qui  il  refuse  la 
présidence  des  conciles.  532,  SSg.  Ensuite  pour  insulter 
le  concile  même.  544-  Fausses  idées  que  Dupin  donne 
de  ce  concile.  548.  Saint  Cyrille  rendu  suspect.  549.  Saint 
Flavien  accusé  dans  ses  intentions.  55 1.  Objections  en- 
tassées. 553.  Réponses  décisives  omises.  556.  Déguisement 
en  faveur  des  partisans  de  Nestorius.  564-  Outrageantes 
objections  contre  le  concile,  demeurées  sans  réponse.  567. 
Les  douze  Chapitres  de  saint  Cyrille  approuvés  par  le 
concile.  607.  Ce  concile,  selon  Jurieu,  établit  l'idolâtrie 
dans  l'Eglise ,  en  nommant  la  sainte  Vierge  mère  de  Dieu. 

^£-263.    T^Of.  JURIEU. 

Le  brigandage  d'Ephèse,  annuUé  comme  tenu  sans  le 
pape  saint  Léon.  31-^1^'  3^-^11'  ^oj.  Diosgore. 

EPICURIENS.  Leur  doctrine  contre  la  Providence. 

ÉPIPHAJVIE.  Explication  du  mystère  de  cette  fête. 
^-ii'l.  Elévations  sur  ce  mystère.  S~^9^  ^t  suiv.  Pensées 
ieuses  sur  le  même  sujet.  / 5^-555.  C'est  la  fête  de  la 
•oi.i^-519. 

ÉPISCOPAT.  Son  unité.  :/5'-5o8  et  suiv.  En  quoi 
consiste  sa  dignité.  //-58i.  Il  est  tout  entier  dans  le  plus 
grand  péril,  lorsque  le  chef  des  évêques  est  attaqué.  524. 
En  quel  sens  il  vient  de  Pierre  :  témoignages  des  Pères. 
3^-^oij  et  suiv. 

EPISCOPIUS  (  Simon  )  ,  professeur  en  théologie  à 
Leyde,  paroi t  à  la  tê.te  des  Arminiens  ou  Remontrans, 
au  synode  de  Dordrect.  2(9-364.  H  engage  les  Arminiens 
dans  le  socinianisme.  ^-466.  Piegarde  les  prophéties 
comme  des  allégories.  474*  E^^  rejetant  la  preuve  des 
prophéties ,  il  ne  fait  que  répéter  ce  qu'ont  dit  les  Mar- 
cionites.  5-^85^  et  se  mettre  en  opposition  avec  les 
Chrétiens  de  la  primitive  Eghse.  187  et  suiv.  C'est  un 
interprète  infidèle  du  nouveau  Testament.  ^--325 ,  352. 


l 


222  TABLE 

EPOQUE  :  ce  que  signifie  ce  mot.  J^-6.  Division  de 
l'iiistoire  ancienne,  en  douze  époques.  7. 

EPOUX.  Gomment  J.  G.  est  l'époux  des  âmes  dans 
Toraison.  /^-568  et  suiv.  Il  est  l'époux  des  vierges  : 
à  quelles  conditions,  i 2-\(Si  et  suiv.  Manières  admirables 
dont  le  céleste  époux  tourmente  les  âmes.  J^-522. 
Gomment  il  a*unit  avec  elles.  681.  Son  avènement  dans 
les  âmes.  55 1.  Gomment  lui  plaire.  568.  Manière  de  l'at- 
tendre. 592.  N'avoir  d'autres  vues  que  de  lui  plaire. 
709,  729,  750.  Etat  de  l'épouse  qui  soupire  après  le  divin 
époux.  38-^^9'  Epouse  de  J.  G.  ce  qu'elle  lui  apporte 
en  dot.  576. 

EPREUVES  (les)  dans  la  vie  spirituelle,  expliquées 
en  la  personne  de  Job.  ^^-41 2  et  suiv.  Par  David  ^\Q. 
Erreurs  sur  leur  durée  et  leur  usage.  ^^-577.  Funestes 
conséquences  qui  s'en  suivent.  ^^-4^7.  L'épreuve  produit 
l'espérance,  selon  saint  Paul,  y^-386.  Deux  genres  d'é- 
preuves :  l'épreuve  de  la  pauvreté ,  l'épreuve  de  l'abon- 
dance. Ibid.  Epreuves  de  l'eau,  du  fer  chaud,  etc.  ap- 
pelées autrefois  le  jugement  de  Dieu.  3/-56i. 

ÉQUIVOQUES  (les)  en  matière  de  foi  sont  de  l'esprit 
de  la  nouvelle  Réforme.  /^-244«  Equivoques  de  Bucer 
et  des  Sacramentaires  sur  l'Eucharistie.  226 ,  289.  Equi- 
voques des  Galvinistes  au  colloque  de  Poissy  sur  le  même 
sujet.  619  et  suiv .  Sentimens  de  Pierre  Martyr ,  Florentin , 
sur  ces  équivoques.  628.  Equivoques  des  Manichéens  d'Al- 
lemagne. £(9~io5,  106. 

ERASME  objecte  à  Luther  Te  consentement  de  tous  les 
Pères  sur  le  libre-arbitre.  :/^-7i,  72.  Il  est  choqué  des 
emporlemens  de  ce  réformateur,  dont  il  peint  le  carac- 
tère. 84.  Luther  lâche  de  l'attirer  à  son  parti  par  des 
flatteries  basses.  Erasme  écrit  contre  le  livre  du  Serf- 
arbitre  de  Luther.  99.  Il  se  moque  des  mariages  des  mi- 
nistres réformés,  et  de  celui  de  Luther.  Ibid,  et  n2 ,  ï  î3. 
Il  exhortoit  les  Réformés  à  commencer  par  s'accorder 
entre  eux,  avant  de  vouloir  faire  la  loi  aux  autres.  137. 
Selon  lui,  le  monde  opiniâtre  et  endurci  avoit  besoin 
d'un  maître  aussi  rude  que  Luther  pour  le  corriger.  Son 
témoignage  sur  le  dérèglement  des  mœurs  des  prétendus 
Réformés.  280  et  suiv.  Audacieuse  critique  d'Erasme  sur 
saint  Augustin,  soutenue  par  R.  Simon.  5"— 168. 

ERMAINGARD  appelle  Vaudois  toutes  les  sectes  sépa- 
rées de  Rome  depuis  le  onzième  siècle ,  et  même  les  Al- 
bigeois  ou  Manichéens.  ^0-i\^* 


I 


DES    MATIÈRES.  223 

ERREURS.  Plus  elles  viennent  de  haut,  plus  le  coup 
qui  doit  les  frapper  doit  être  fort.  J^-3o. 

ESAÙ  est  supplanté  par  Jacob.  3S~^^->  i86.  Il  est  le 
père  des  Iduniëens  16.  Quel  est  le  sens  de  ce  passage 
qu'Esaii  est  haï  de  Dieu,  tandis  que  Jacob  en  est  aimé. 
<^-3*25  et  suiv.  4^4  et  suiv. 

ESDRA.S  réforme  les  abus  en  Judée.  35'-58.  Met  en 
ordre  les  livres  saints.  Sg,  236.  Il  est  impossible  qu'il  en 
soit  l'auteur.  4^4  et  suiv. 

ESPAGNE.  Elle  obéit  aux  Carthaginois.  SS-l^-  Les 
Romains  la  soumettenl^  -77.  Les  Vandales  s'y  répandent. 
124.  Les  Goths  s'y  établissent.  123.  Les  débauches  du  roi 
Rodrigue  la  font  livrer  aux  Maures,  qui  y  persécutent 
l'Eglise.  i4i.  Pelage  remporte  sur  eux  une  victoire  signa- 
lée, et  fonde  un  nouveau  royaume.  1^1.  Alphonse  le  Ca- 
thoHque  l'augmente  par  ses  victoires.  i44'  Alphonse  le 
Chaste  affranchit  l'Espagne  d'un  infâme  tribut,  et  signale 
sa  valeur.  i5i. 

ESPÈCES,  f^oy.  Communion. 

ESPÉRANCE.  En  quoi  consiste  cette  vertu.  ^-i23  et 
suiv.  Définition  de  l'espérance  chrétienne.  J^-4'^i.  Sa 
nécessité.  ^-286.  Elle  est  autant  d'obligation  que  la  foi. 
3^-633.  Elle  doit  êWe  notre  guide.  39-3'iSj  5ii.  Tou» 
jours  espérer  en  Dieu.  J^-646. 

L'espérance   supprimée   par  les   Quiétistes.   Q,^~iii , 
122.  Point  de  perfection  qui  exclue  cette  vertu.  ^^-loi, 
3 16,  47-^'  Ce  n'est  pas  être  mercenaire  que  de  s'exciter 
par  le  motif  de  la  récompense.  3o2.  L'espérance  détruite 
par  les  nouveaux  Mystiques.  25o ,  l^'ii.  Q9~i^9  et  suiv. 
L'espérance  regarde  Dieu  comme  un  bien  absent,  la  cha- 
rité comme  présent.  ^^-5i/^  et  suiv.  Elle  est  toujours 
intéressée.  558.  La  vue  de  la  récompense  constitue  son 
essence,  et  est  également  proposée  à  tous.  6o5 ,  607.  C'est 
un  vice  de  se  proposer  la  récompense  comme  fin  der- 
nière. 61 4,  616  et  suiv.  2^~44ï*  L'espérance  chrétienne 
doit  être  rapportée  à  la  gloire  de  Dieu.  ^^-612,  618. 
Abus  de  supposer  à  l'espérance  chrétienne  un  autre  mo- 
tif que  cehii  de  la  récompense.  620.  Pourquoi  on  dit  qu'il 
jpst  permis  d'agir  pour  la   récompense.  023.  Sylvius  fait 
une  oblij];alion  d'agir  en   cette  vue.  625.  La  perfection 
consiste  à  rapporter  la  récompense  à  la  gloire  de  Dieu. 
O27.  Aimer  Dieu  comme  récompense,  c'est  l'aimer  pour 
l'amour  de  lui-même.  (j^m.  Erreur  d'admettre  une  espé- 


r424  TABLE 

rance naturelle ,  outre  la  surnaturelle.  7.55,  744-  3^-44'^- 
Difterence  de  l'espérance  d'avec  la  charité.  67,  275, 
'280.  Est-il  vrai  que  l'espérance  soit  imparfaite  de  sa  na- 
tiire.  '280.  Passages  de  saint  Chrysostôme  et  de  saint  Am- 
broise,  sur  les  désirs  du  salut,  niai  entendus.  34i.  L'espé- 
rance ne  peut  être  suppléée  par  la  charité.  399.  Fénélon 
appelle  l'espérance  une  vertu  surnaturelle ,  et  la  désavoue 
ensuite  pour  telle.  3(9-'^'^9-  H  est  permis  d'agir  en  vue 
de  la  récompense.  284.  Erreur  de  M.  de  Cambrai  à  ce 
sujet ,  bien  réfutée.  238.  Le  nouveau  système  de  ce  pré- 
lat va  à  renverser  toute  la  théologie.  243. 

Les  Psaumes  fournissent  des  motifs  de  cette  vertu.  /- 
17,  19.  L'espérance  est  l'adoucissement  de  nos  maux,  la 
preuve  de  nos  besoins,  i  ^-S6.  Elle  peut  rester  après  la 
perte  de  la  vie;  en  quel  sens.  ^ /— 387.  Espérance  de  la 
joie  de  l'immortalité  bienheureuse  j  consolation  que  Dieu 
donne  à  ses  serviteurs  qui  souffrent.  /^-5i.  Espé- 
rance du  siècle.  ^^—4^9*  En  quoi  elle  diffère  de  celle 
des  enfans  de  Dieu.  Ilfici.  tt  suiv.  De  toutes  les  passions  la 
plus  charmante.  332; 

ESPRIT.  Ses  trois  opérations.  34~^^^-  Combien  les 
passions  dérèglent  ses  jugemcns.  1 1.5  et  suiv.  Dangers  que 
court  un  prince  qui  laisse  engourdir  son  esprit.  54  et  sùiv. 
P^qy.  Ame,  Entendement. 

L'esprit  de  J.  C.  est  un  esprit  vigoureux  qui  se  nourrit 
de  douleurs  et  fait  ses  délices  des  afflictions.  /^^-322, 
Quelle  est  la  cause  de  cette  affliction  dont  parle  l'apôtre. 
187  et  suiv.  Esprit  séducteur;  son  pouvoir  sur  Thomme. 
143  et  suiv.  Esprit  de  force  j  premier  caractère  des 
hommes  spirituels.  /^-igS.  Esprit  de  force  et  de  charité. 
167.  Esprit  du  christianisme.  1G7  ,  196.  Esprit  du  monde, 
combien  opposé  à  la  charité.  / 5^-588. 

ESPRIT  SAINT.  Sa  divinité.  ^-616.  Sa  procession  du 
Père  et  du  Fils.  ^-47  et  suiv.  Il  est  le  véritable  consola- 
teur. i(9-9^'  Ses  opérations  dans  les  saintes  âmes.  96.  H 
est  leur  maître  intérieur.  106.  Il  convainc  le  monde  d'in- 
crédulité :  i64;  d'injustice:  170;  et  d'iniquité  dans  son 
jugement.  172.  Il  enseigne  toute  vérité.  174.  Il  est  égal 
au  Fils  par  ses  œuvres  :  176;  par  sa  science  :  177  ;  par  son 
origine.  179.  Il  est  vrai  Dieu.  299.  Merveilles  opérées 
par  le  Saint-Esprit  dans  l'Eglise  naissante.  ^-'253.  Son 
opération  perpétuelle  dans  l'Eglise.  254.  Acte  de  foi 
envers  le  Saint-Esprit.  256.  Manière  de  recevoir  les 
dons  du  Saint-Esprit.  3^-^23.  Gomment  il  nous  en- 
seigne 


t)ES    MATIERES.  22^ 

seigne  au  dedans.  537.  Pourquoi  les  églises  grecque  et 
latine,  parleurs  liturgies,  attribuent  au  Saint-Esprit  le 
changement  du  pain  et  du  vin  dans  le  saint  sacrifice.  ^^- 
5o8  et  suiv. 

ESPRITS  (beaux)  ;  leur  commerce  de  louanges*  leur 
vanité,  j ^-56g.  Portrait  d'un  bel  esprit ,  d'un  philo- 
sophe. :/ (9-397.  Comment  Dieu  récompense  et  punit  tout 
ensemble  la  gloire  du  bel  esprit.  4o3. 

ESTREES  (  César  d'  )  cardinal ,  offre  de  revoir  lui- 
même  la  traduction  italienne  de  V  Exposition.  J7-4o. 
Bossuet  lui  fait  connoître  des  difficultés  qu'on  avoit  pro- 

F osées  sur  quelques  endroits  de  son  sermon  prononcé  à 
ouverture  de  l'Assemblée  de  i68-î;  les  motifs  qui  l'ont 
dirigé;  et  combien  les  Romains  seroient  peu  fondés  à  s'en 
plaindre.  242. 

EÏAT.  Il  faut  le  servir  comme  le  prince  l'entend.  Jg- 
253.  Les  ennemis  publics  seuls  séparent  l'intérêt  du  prince 
de  l'intérêt  de  l'Etat.  254»  H  n'y  a  jamais  eu  d'Etat  sans 
religion.  296.  Un  Etat  florissant  est  riche  en  or  et  en  ar- 
gent. 53o.  J^oy.  Empires,  Religion. 

Etat  religieux.  Son  origine,  i 4~^'^1  ^t  suiv.  Ses  obli- 
gations. 4^1,  5i2,  527.  Comment  l'amour-propre  se  dé- 
dommage des  sacrifices  qu'il  y  fait.  433.  Foy»  Religieuses, 
Silence. 

ETATS-GÉNÉRAUX  de  1614.  Article  du  tiers -Etat 
touchant  la  puissance  de  l'Eglise  sur  le  temporel  ;  le 
clergé  et  la  noblesse  s'y  opposent.  ^2— 56  et  suiv. 

ÉTERNITÉ  (!'),  digne  objet  du  cœur  de  l'homme. 
;/£-643.  //-482,  5i4-  Les  vérités  de  l'éternité  sont 
bien  établies.  370.  Eternité  de  la  peine  du  péché,  i  ^— 
585.  Elle  est  fondée  en  justice.  38~^'^  >  4^.  Saint  Justin 
et  saint  Irénée  faussement  allégués  par  l'abbé  Dupin 
contre  ce  dogme.  J(9-4^3'  ^oy.  Pèche,  Peine,  Temps. 

ETHIOPIENS  ',  leur  caractère  j  force  de  leurs  corps  ; 
conseil  que  leur  roi  donne  à  Cambyse.  J5^— 45o  et  suiv. 
Les  Ethiopiens,  qui  ajoutent  la  circoncision  aux  sacre- 
mens  de  l'Eglise,  sont  sauvés  par  le  ministre  Jurieu. 
â(9-5oi. 

ETIENNE  (S.)  premier^martyr  :  comment  il  a  été  vengé 
de  Saul,  son  ennemi,  i^-il^'i, 

ETIENNE  (S.)  pape.  Sa  dispute  avec  saint  Cyprien,  au 
sujet  du  baptême  des  hérétiques.  33-i6  et  suiv.  Il  est 
accusé  injustement  par  l'abbé  Dupin.  J(9""5oo. 

Bossuet.  xliii.  i5 


226     '  TABLE 

ETIENNE  II  fait  des  réponses  inexactes  à  plusieurs 
consultations.  33-^^^ y   ii9>624. 

ETIENNE  III  a  recours  à  Pépin,  roi  de  France ,  contre 
les  Lombards;  et  obéit  en  même  temps  à  Constantin  Copro- 
nyme.y/-48i,482. 

ETIENNE  VII ,  intrus ,  fait  jeter  dans  le  Tibre  le  ca- 
davre du  pape  Formose.  ^  J-92. 

ETIENNE,  évéque  d'Halberstat ,  et  autres,  dans  le 
onzième  siècle ,  croient  qu'un  Roi  excommunié ,  est  par- 
là  même  déposé.  J/-587. 

ÊTRE  :  il  y  a  quelque  chose  qui  est  éternellement. 
3^-282.  Fqy,  Dieu. 

EUCHARISTIE.  En  quoi  consiste  ce  sacrement ,  et 
comment  il  faut  le  recevoir,  ^-33,  i83,  507.  Pourquoi 
institué.  5o8.  Figuré  par  le  sacrifice  de  Melchisédecli.  ^- 
209.  C'est  le  m^émorial  de  la  mort  du  Sauveur,  p— 5o4. 
/  J-529.  Son  institution.  517.  Fruit  de  l'Eucharistie.  52 1. 
Elle  est  le  gage  de  la  rémission  des  péchés.  ^-SiQ.  J.  C. 
avoit  promis  de  nous  donner  sa  chair  et  son  sang.  536 
et  suiv.  La  foi  donne  l'intelligence  de  ce  mystère.  54 1. 
Vie  éternelle  fruit  de  l'Eucharistie.  542.  Désir  insatiable 
de  l'Eucharistie.  546.  Présence  réelle  du  corps  et  du 
sang  de  J.  C.  dans  l'Eucharistie.  55i ,  554,  558,  56o,  567. 
Scandale  des  disciples.  569.  Quel  en  est  le  sujet.  571.  In- 
crédulité des  Capharnaïtes  :  575 ;  et  même  de  plusieurs 
disciples.  583.  Sommaire  de  la  doctrine  de  l'Eucharistie. 
6o5.  Ce  sacrement  est  la  force  de  Tame  et  du  corps.  609. 
Le  viatique  des  mourans.  610  et  suiv.  Figure  de  la  joie 
du  banquet  éternel.  6i4  et  suiv.  En  quoi  semblable  à 
l'ancienne  Pâque.  618.  En  quoi  elle  nous  apprend  à  sanc- 
tifier la  nourriture  du  corps.  620.  Adoration,  exposition, 
réserve  de  l'Eucharistie.  627.  L'Eucharistie  considérée 
comme  sacrifice.  63 1.  Simplicité  et  grandeur  de  ce  sacri- 
fice. 637 .  L'Eucharistie  est  le  sang  du  nouveau  Testament. 
645  et  suiv.  Le  nouveau  Testament  même.  648. 

Nécessité  de  l'Eucharistie.  5'~38.  Nécessité  non  absolue. 
40,  43  ^*  ^*^^^'  47  6t  suiv.  Mais  seulement  de  précepte. 
5o.  Pourquoi  les  Pères  n'ont  pas  toujours  exprimé  cette 
distinction.  53.  Le  chapitre  vi  de  saint  Jean  doit  s'entendre 
de  l'Eucharistie.  56.  Rapports  de  l'Eucharistie  avec  la  pa- 
role de  Dieu.  ^^-33o.  Dans  ce  mystère  tous  nos  sens  nous 
trompent.  309.  Combien  J.  C.  est  admirable  dans  l'Eu- 
charistie. 38^^^9'  •^^s  dispositions  dans  ce  sacrement. 


DES    MATIERES.  22^ 

jg-3'^6.  Ce  qu'il  y  opère,  i^-533,69.6.  L'Eucharistie 
est  la  chose  sainte  des  Chre'tiens.  i 0—556.  C'est  une  grâce 
qui  confond.  38-^^1-  Quelle  est  sa  vertu.  533.  La  fré- 
quentation de  ce  sacrement  doit  être  re'glée  par  l'obéis- 
sance. 544*  Dispositions  où  l'on  doit  être  en  présence  du 
saint  Sacrement.643.  Instruction  sur  la  fête  du  saint  Sacre- 
ment. ^-SiSS. 

La  présence  réelle  est  solidement  établie  par  les  paroles 
de  l'institution^  mieux  encore  par  l'intention  du  Sauveur 
dans  l'institution  de  ce  mystère.  iS~^^l'  Ces  paroles, 
Ceci  est  mon  corps ^  ne  peuvent  être  entendues  dans  un 
sens  figuré;  doctrine  des  Calvinistes  sur  la  réalité;  chan- 
gemens  qu'ils  y  ont  faits  Combien  elle  est  inintelligible. 
1 10  et  suiv.  L'Eucharistie  est  la  controverse  la  plus  im- 
portante entre  les  Catholiques  et  les  Protestans.  Aveux 
des  Luthériens  et   des   Calvinistes  sur  ce  sujet  ;    consé- 
quences qu'en  tire  Bossuet.    i35  et  suiv.  Dans  tous  les 
mystères ,  et  surtout  dans  celui  de  l'Eucharistie ,  Ton  doit 
imposer  silence  au  sens  humain  pour  n'écouter  que  Dieu. 
3i3  et  suiv.  La  doctrine  des  Réformés  favorise  les  Soci- 
niens.  317.  Abus  de  ces  paroles,  Tout  est  consommé.  3si8. 
L?ï  doctrine  de  l'Eglise  sur  l'Eucharistie  est  plus  conforme 
à  l'Ecriture;  celle  des  Réformés  plus  accommodée  aux 
sens.  335.  Embarras  où  se  trouvent  les  Protestans  pour 
expliquer  leur  doctrine.  339.  La  force  de  la  vérité  les  con- 
traint à  user  d'expressions  qui  nous  favorisent.  35 1.  La 
doctrine  de  l'Eucharistie  ne  fait  pas  Dieu  trompeur.  395, 
Si  J.  C.  est  réellement  présent,  il  doit  être  adoré.  Discus- 
sions sur  le  sens  littéral  et  figuré  4^1  •  Vaines  objections 
d'un  auteur  anonyme  contre  ce  qu'avoit  dit  Bossuet  dans 
YExposition  :  il  développe  ce  qu'il  avoit  déjà  énoncé 
ailleurs.  4^>9  et  suiv.  L'institution  de  l'Eucharistie  est  un 
gage  de  l'amour  du  Sauveur.  489.  Tout  ce  que  les  Pro- 
testans nous  objectent  sur  ce  point  favorise  le  socinia- 
nisme ,  et  tend  à  détruire  tous  les  mystères.  493.  Com- 
ment il  faut  traduire  ces  paroles  de  l'institution  :  Hoc  est 
corpus  meiim.  ^—535. 

Ce  que  Luther  pensoit  de  l'Eucharistie.  1 9-^jf^.  Ce 
qu'on  en  a  toujours  cru  dans  l'Eghse.  Ibid,  Comment  les 
noms  de  pain  et  de  vin  peuvent  entrer  dans  l'Eucharistie 
après  la  consécration.  Deux  règles  tirées  de  l'Ecriture. 
i3o  et  suiv.  Pourq\ioi  on  se  sert  du  mot  de  substance  dans 
l'Eucharistie.  160.  Comment  l'oblation  de  l'Eucharistie 
profite  à  tout  le  monde.  î2o3,  204.  Equivoques  des  Sa- 
cramentaires  sur  l'Eucharistie.  237,  24^  et  suiv»    Com- 


•^28  TABLE 

ment  la  présence  du  corps  de  J.  C.  en  l'Eucharistie  est 
spirituelle.  226  et  suiv.  S'il  faut  admettre  une  pre'sence 
locale  dans  l'Eucharistie.  '228.  Comment  l'Eucharistie  est 
un  signe.  23o.  Si  la  présence  du  corps  de  J.  C.  est  du- 
rable dans  l'Eucharistie.  246  et  suiv.  Doctrine  de  l'Eglise 
catholique  sur  l'Eucharistie,  confirmée  par  Henri  VIII. 
4^8,  ^36,  Ce  que  les  Suisses  ou  les  Zuinglicns  croient  de 
l'Eucharistie.  2(9-1'^'  Eucharistie  particulière  et  abomi- 
nable des  Manichéens.  96.  Jean  Hus  a  cru,  sur  l'Eucha- 
ristie, tout  ce  qu'en  croit  l'Eglise  romaine.  217  ,  '218.  Les 
Calvinistes  entraînés  dans  les  principes  sociniens  par  leur 
opinion  sur  l'Eucharistie.  ^£-206  et  suiv.  Doctrine  de 
la  présence  réelle  dans  l'Eucharistie.  Peut-on  dire  que  les 
Luthériens  ne  la  croient  pas  nécessaire.  23o  et  suiv. 

La  forme  de  ce  sacrement  changée  par  les  Protestans. 
5^-5o  et  suiv.  La  tradition  seule  nous  en  indique  le  mi- 
nistre. 56.  Réserve  de  l'Eucharistie  sous  la  seule  espèce 
du  pain.  i25.  Il  étoit  d'usage  de  la  donner  à  tous  les  ma- 
lades ,  quoique  les  vies  des  saints  n'en  disent  souvent  rien. 
3o3.  Même  aux  petits  enfants,  sous  la  seule  espèce  du 
vin.  309.  Cependant  ce  sacrement  n'a  jamais  été  cru  né- 
cessaire de  nécessité  de  moyen.  343  et  suiv.  Comment  dans 
ce  saint  sacrifice  J.  C.  est  divisé  et  ne  l'est  pas.  5 16. 
Comment  il  s'offre  tous  les  jours  sur  nos  autels.  52o  et  suiv. 
L'Eucharistie  est  ensemble  un  sacrement  et  un  sacrifice. 
544  ^t  suiv.  L'adoration  lui  est  due.  557.  Preuves  ti- 
rées de  la  liturgie  grecque  et  du  sacrifice  des  Présanc- 
tifiés :  558  et  suiv.  des  prières  adressées  à  J.  C.  présent  : 
562 J  des  passages  de  saint  A.mbroise  et  de  saint  Augus- 
tin :  569  et  suiv.  de  l'Ordre  romain  et  des  anciens  Sacra- 
inentaires.  572.  L'adoration  inséparable  de  la  foi  de  la 
présence  réelle.  565.  L'adoration  extérieure  reconnue 
dans  l'Eglise  grecque  par  les  ministres  mêmes.  567.  A 
quel  moment  se  faisoit  l'adoration  dans  l'ancienne  Eglise. 
575.  Le  signe  et  la  vérité  joints  ensemble  dans  l'Eucha- 
ristie. 597. 

L'Eucliaristie  est  reconnue  comme  sacrifice  par  un 
Protestant  même.  ^^-276  et  suiv.  326  et  suiv.  De  l'ado- 
ration qui  lui  est  due.  298,  34i,  384,  4^5,  5i4-  ^6" 
38.  Présence  réelle  hors  l'usage  reconnue  par  plusieurs 
Protestans.  36,  434»  5 12.  Résultat  d'une  controverse 
entre  quelques  religieux  et  Molaaus,*sur  l'Eucharistie. 
5io  ,  5i4«  Jugement  de  Bossuet  sur  ce  résultat.  52o,  524. 
P^qy^.  Communion,  Messe,  Présence  réelle. 

EUDAMIDAS,   philosophe  de  Corinthe,  ne  laissant 


DES    MATIÈRES.  2ig 

pas  en  mourant  de  quoi  entretenir  sa  famille,  s'avisa  de 
léguer,  par  son  testament,  le  soin  de  sa  femme  et  de 
ses  enfans  au  plus  intime  de  ses  amis.  ^5^-463. 

EUGENE  m,  pape,  disciple  de  saint  Bernard,  qui 
lui  adresse  son  livre  c/e  la  Considération ,  pour  l'instruire 
touchant  le  gouvernement  de  l'Eglise,  et  sa  conduite 
particulière.  J/-637  et  suiv. 

EUGÈNE  IV.  DifFe'rends  de  ce  Pape  avec  le  concile  de 
Baie.  33-^73  ^^  suiv.  Il  est  déposé  à  Baie  :  la  plus  grande 
partie  de  TEglise  continue  à  lui  obéir.  828  et  suiv.  Il 
reconnoît  que  dans  les  questions  qui  peuvent  troubler 
considérablement  l'Eglise,  on  doit  s  en  tenir  à  la  décision 
du  concile,  plutôt  qu'à  celle  du  Pape.  ;JJ-532.  Sa  mort. 
^5-337. 

EUTRAPÉLIE.  Ce  qu'Aristote  et  saint  Thomas  ont 
entendu  par  ce  mot.  ^/-^^i.  Aristole  combattu  par 
saint  Chrysostôme,  602. 

EUTYCHÈS.  Son  hérésie.  SS'^'^l-  Condamné  par 
saint  Flavien,  son  évéque,  il  appelle  au  pape  saint 
Léon.  J 3-459.  Il  est  condamné  au  concile  de  Chalcé- 
doine.  J^^-i^S.  Ses  sectateurs  mis  par  Jurieu  au  nombre 
des  sociétés  vivantes,  quoiqu'ils  ruinent  le  fondement  de 
la  foi.  3/-i56.  Fojy.  Chalcédoine,  Léon. 

ÉVANGILE.  C'est  la  loi  ancienne  expliquée,  i  i-^S'j , 
599.  Combien  salutaire  la  sévérité  de  l'Evangile,  i  Q— 
45oi  Force  et  vigueur  de  ses  préceptes.  43.  Voie  des  pas- 
sions ,  plus  pénible  que  celle  de  l'Evangile.  ^6.  Comment 
les  Chrétiens  écoutent  l'Evangile.  5ii  et  suiv.  L'Evangile 
acquiert  une  grande  autorité  dans  la  condamnation  du 
Sauveur.  /  J-270.  Il  apprend  aux  Chrétiens  à  être  mo- 
destes, tranquilles,  respectueux  envers  les  puissances,  à 
donner  leur  sang,  et  non  à  répandre  celui  des  autres. 
^^-76.  La  prédication  de  l'Evangile  par  toute  la  terre 
prouvée  par  les  promesses.  Q^-^Si.  Il  ne  faut  ni  dimi- 
nuer ni  surcharger  le  joug  de  l'Evangile.  ^ /Su  et  suiv. 

EVE.  Sa  création,  ^-iio  et  suiv.  Le  démon  prend  la 
figure  du  serpent  pour  la  séduire.  i33  et  suiv.  Il  l'attaque 
avant  Adam.  i36.  Il  s'adresse  à  elle  comme  à  la  plus 
foible.  35-^67.  Comment  il  s'y  prend.  ^-i38.  Réponse 
d'Eve,  réplique  de  Satan.  i4o.  Eve  succombe.  i4i.  3 S" 
168.  Elle  s'aperçoit  de  sa  nudité.  ^-i44-  Elle  augmente 
son  crime  en  cherchant  des  excuses.  i5ï.  Son  supplice 
i53.  Dieu  lui  fait  voir  le  supplice  de  son  ennemi  vaincu, 


23o  TABLE 

et  lui  promet  un  Sauveur.  J^-170.  Eve  commence 
l'ouvrage  de  notre  corruption.  / 5^-288,  248.  Rapports 
qui  se  trouvent  entre  Eve  et  Marie.  ^~iç)3.  i ^-'iiQ, 
^5'-'^38,'48,466,  480. 

ÉVÊQUES.  Ils  sont  institues  en  la  personne  des 
apôtres.  3^-^^l  ^t  suiv.  Soumis  au  Pape  de  droit  divin, 
sont  d'un  ordre  e'gal  au  sien.  612  et  suiv.  JJ-i52.  Sont 
seuls  membres  nécessaires  des  conciles.  264.  Mystère  de 
Funité  eccle'siastique  en  leurs  persoijnes.  ^/-58i.  Ils  ont 
le  pouvoir  de  corriger  les  hérétiques.  33~9  Leur  crédit 
dans  les  affaires  temporelles  dès  les  premiers  siècles.  ^Z- 
537.  Sur  quoi  est  fondé  leur  pouvoir  déjuger  la  doctrine. 
37'-''^i9-  Distinction  à  faire  entre  ce  pouvoir  et  la  puissance 
de  juger  leurs  confrères  en  première  instance.  Ibid. 
et  suiv.  L'autorité  des  évéques  est  méprisée  par  les 
Protestans.  19—i')i  et  suiv.  Mélancton  veut  qu  on  re- 
connoisseles  évéques.  297.  Ceux  qui  foqdèrent  les  Eglises 
des  Gaules  furent  envoyés  par  saint  Pierre  et  par  ses  suc- 
cesseurs. ^ ^-5'io.  Les  évéques  d'Angleterre  souscrivent 
aux  décisions  de  Henri  VIII.  /^-43o.  Ils  prennent  de 
nouvelles  commissions  d'Edouard  YI.  466.  Ils  n'ont  au- 
cune part  aux  affaires  de  la  religion.  467.  Leur  fermeté 
pour  ne  vouloir  pas  souscrire  à  la  primauté  d'Elisabeth. 
^(f)-i5,  28.  Les  décisions  de  foi  réservées  à  l'autorité 
royale  par  les  évéques  protestans  d'Angleterre.  19, 
20.  Le  titre  d'évéque  universel  est  rejeté  par  saint  Gré- 
goire le  Grand.  ^ ^-^63.  Quel  soin  doit  mettre  le  prince  à 
bien  choisir  les  évéques.  ^^-36o.  P^qy.  Eglise,  Episcopat, 
Pape,  etc. 

EXAMEN.  Les  Protestans  ont  été  forcés  d'avouer  que 
chaque  particuhcr  pouvoit  examiner  après  la  décision  de 
toute  l'Eglise,  des  apôtres,  et  même  de  J.  C.  ^3-35o 
et  suiv.  Fqy.  Claude  _,  Conférence.  Les  Catholiques  n'exa- 
minent plus  après  que  l'Eglise  a  parlé  :  pourquoi.  356. 

Examen  de  conscience  5  quel  il  doit  être.  Les  moyens 
de  le  bien  faire.  ^2"~^94  et  suiv. 

EXCIDIO  {dé)  Babylonîs  apud  sanctum  Joannem  ^  de- 
monstrationes  adversùs  Samuelem  V erensfelsium.   ^—i. 

EXCOMMUNICATION.  Sa  définition  selon  les  synodes 
protestans,  et  selon  le  bon  sens.  Autre  qu'en  donne 
Jurieu.  £(9~5o6.  Effets  de  l'excommunication  :  en  quoi 
consiste  la  loi  d'éviter  les  excommuniés.  J/-34i  et  suiv. 
Cette    défense    n'est    que    de   droit    ecclésiastique.   365 


I 


DES    MATIÈRES.  ^3  X 

et  suiv.  L'excommunication  n'ote  pas  les  droits  civils. 
229  et  suiv.  368. 

Excommunications  portées  contre  celles  qui  entrent  dans 
les  monastères  de  filles.  39~^'^9* 

EXEMPTIOINS  des  monastères,  modëre'es  par  les 
conciles  de  Yienne  et  de  Trente.  /-83  et  suiv. 

EXERCICE  journalier  pour  faire  en  esprit  de  foi 
toutes  ses  actions.  ^  0-!fi^  et  suiv.  Exercice  pour  en- 
tendre la  sainte  Mcsse.  493. 

EXORCISMES.  Pourquoi  l'Eglise  exorcise  les  eaux 
baptismales,   j Q-iS3  et  suiv. 

EXPÉRIENCE  (  r  )  nous  fait  connoître  que  nous  sommes 
libres  ^^-373.  Utilité  de  l'expétience  dans  le  gouverne- 
ment. J^-217.  Les  expériences  sont  dangereuses  et  su- 
jettes à  illusion  en  matière  d'oraison.  Q7-'iS  et  suiv. 
Il  en  faut  juger  par  la  règle  de  la  foi.  2^"548.  f^oy. 
Directeurs. 

EXPLICATION  de  la  prophétie  d'haïe  y  sur  l'enfan- 
tement de  la  sainte  Vierge,  et  du  Psaume  xxi,  J-i. 
Voy.  IsAÏE,  Psaumes. 

EXPOSITION  de  la  Doctrine  de  l'Eglise  catholique 
sur  les  matières  de  controverse,  /^-i  et  suiv.  Les  Pro- 
testans   espéroient  que  ce  livre  sçroit  censuré,  comme 
contenant  une  doctrine  contraire  a  celle  des  papistes  ; 
Bossuet  leur  répond  en  faisant  connoître  les  nombreuses 
approbations ,  et  les  traductions  diverses  de  son   livre. 
10  et  suiv.  Il  promet  d'exposer  les  vrais  sentimens  de 
l'Eglise,  de  les  puiser  dans  le   concile   de  Trente,  où 
l'Eglise   a  décidé   les   matières   qu'il  traite.  18   et  suiv. 
De  ne  parler  que  des  matières  qui  ont  fait  le  sujet  de 
leur  rupture,  et  enfin  de  ne  rien  dire  qui  ne  soit  approuvé 
dans  l'Eglise.  33  et  suiv.  Approbations  données  à  Y  Expo- 
sition par  les  évéques  de  France,  par  les  cardinaux,  et 
autres  étrangers.  45  et  suiv.  Le  pape  Innocent  XI  l'ap- 
prouve par  deux  brefs.  64 ,  68.  Dessein  de  ce  traité.  73. 
Le  but  de  l'auteur  est  d'éclaircir  les  points  controversés 
avec  les  Protestons,  et  de  leur  donner  une  idée  exacte 
de  la  croyance  des  Catholiques.   i52.   37^^9^'   Bossuet 
conclut  le  traité,  en  établissant  que,  pour  se  réunir,  il 
ne  s'agit  que  de  s'entendre  et  de  déposer  tout  préjugé; 
et  que  pour  attaquer  son  traité,  il  faudroit  prouver  qu'il 
n'a  pas  fidèlement  exposé  la  doctrine  de  l'Eglise.  y^-i53. 
Remarque  sur  le  livre  de  V Exposition.  L'auteur  réfute 
les  Protestans ,  qui  prétendoient  que  son  livre  avoit  eu 


^32  TABLE 

une  première  édition  portée  à  la  Sorbonne ,  qui  y  avoit 
fait  des  changemens,  et  envoye'e  à  Rome  pour  être  exa- 
minée. i54  et  suiv.  Lettres  sur  le  livre  de  V Exposition, 
Bossuet  y  résout  plusieurs  difficultés  qui  lui  sont  proposées 
au  sujet  de  son  onvrage.  i6i  et  suiv.  Il  ne  donne  pour 
dogme  de  foi ,  dans  ce  livre ,  que  ce  qui  est  reçu  comme 
tel  par" tous  les  Catholiques.  J/-i85.  JJ-637.  En  parlant 
de  la  puissance  du  Pape,  ii  se  borne  aux  points  dont  tous 
les  Catholiques  sont  d'accord.  i85.  Ce  livre  contribue  à 
convertir  beaucoup  d'hérétiques.  188.  643.  Pourquoi 
Bossuet  parle  avantageusement  de  ce  livre  quoiqu'il  en 
fût  Tauteur.  3/-187.  J^-G37  et  suiv.  En  exhortant  les 
hérétiques  à  la  paix  ,  Bossuet  voulut  éviter  de  jeter  parmi 
les  Catholiques  des  semences  de  division.  ^^-loQ.  Ca- 
lomnies des  Protestans  contre  cet  ouvrage.  108.  Eclair- 
cissement donné  par  Bossuet  sur  quelques  endroits  de  cet 
ouvrage.  Voy.  Neercassel.  Raisons  qui  portoient  Bossuet 
à  ne  pas  permettre  qu'on  y  fit  des  changemens.  106. 
Traduction  hollandaise ,  que  M.  de  Castorie  en  fit  faire. 
107.  Il  est  traduit  en  anglais.  5i.  Traduction  latine  pro- 
jetée à  Rome,  et  exécutée  par  l'abbé  Fleury,  avec 
beaucoup  de  soin.  11 3.  L'approbation  que  le  saint  Siège 
avoit  donnée  à  cet  ouvrage ,  ôtoit  aux  Protestans  l'occasion 
de  s'élever  contre.  188.  La  pureté  de  la  doctrine  que  le 
prélat  avoit  enseignée  dans  cet  excellent  ouvrage,  avoit 
attiré  plus  d'ames  à  Dieu,  que  les  plus  beaux  sermons. 
^^-84.  Foy,  DiRois. 

EXTRÊME-ONCTION.  Rien  ne  manque  à  cette  céré- 
monie pour  être  un  sacrement^  il  soulage  Tame  et  le 
corps.  y^-io5.  Vertu  de  ce  sacrement.  //-364.  Pieux 
sentimens  pour  le  recevoir  avec, fruit.  iO~^l^' 

EZECHIAS,  roi  de  Juda:  son  cantique  expliqué.  /-549. 

EZEGHIEL,  cité  au  sujet  du  transport  prophétique. 

F 

FABLES.  Bossuet  ne  les  aimoit  pas;  il  trouvoit  un 
grand  creux  dans  ces  fictions  de  l'esprit  humain,  et  dans 
ces  productions  de  sa  vanité.  J/— 4^7* 

FACULTÉ  de  Théologie  de  Paris.  Son  éloge.  17-^iZ. 
Cette  Faculté  ne  recevoit  personne  qui  n'eût  juré  de 
tenir  ses  décrets,  et  nommément  la  doctrine  de  l'imma- 
culée Conception.  Jt^-SiS.  Son  intention  n'est  pas  ce- 
pendant d'obliger  personne  à  la  prêcher  et  l'enseigner 


DES    MATIÈRES.  ^33 

positivement.  820.  Sa  censure  de  Santarel.  31-'^^']  et 
suiv.  Ses  six  articles  sur  l'indépendance  de  la  puissance 
royale.  221.  3J-^32  et  suiv.  Autres  censures  touchant 
l'Eglise  et  le  Pape.  J£-368  et  suiv.  Ses  articles  contre  Lu- 
ther. iJ-438. 

FACUNDUS.  rof.  HoRMisDAs. 

FAGET,  ministre  de  la  Rochelle,  chasse'  par  les  ha- 
bitans.  ^/-SSg. 

FALCONI  (le  P.  Jean).  Ses  erreurs  au  sujet  de  To- 
raison,  etc.  2/~^7>  7^'  Il  est  condamné  à  Rome.  535, 

537.   f^Oy.  QuiETISME. 

FANATISME.  La  passiveté  et  Tinspiration  des  nou- 
veaux Mystiques  est  un  pur  fanatisme.  ^^-299,  35o. 
Donner  pour  règle  d'agir  l'instinct  et  la  grâce  actuelle, 
c'est  introduire  le  fanatisme.  586,  726  et  suiv.  29~^^^y 
485 ,  4^^  et  suiv. 

FARE  (sainte).  Ses  vertus,  i S-^'^-O» 

FAREL.  Fqy.  Beze. 

FARMOUTIERS.  Eloge  de  ce  monastère.  :/ 7-4^9- 
Lettre  de  Bossuet  aux  religieuses  de  celte  abbaye.  Il  fait 
l'éloge  de  leur  abbesse ,  les  exhorte  à  la  paix ,  à  l'obéis- 
sance. J^-619  et  suiv.  Il  les  console  de  la  mort  de  leur 
abbesse.  63o.  Sur  diverses  affaires  de  cette  maison.  639, 
648,  705  et  suiv.  726  et  suiv. 

FAUTES.  Combien  il  est  difficile  d'en  éviter  toutes 
les  occasions.  38~1^^'  S'humilier  de  celles  qu'il  n'est  pas 
nécessaire  de  confesser.  3^-i66.  Elles  ne  doivent  pas  faire 
perdre  courage.  474 1  ^1^»  Comment  en  profiter  pour 
avancer  dans  la  vertu.  670. 

FAYDIT  (Pierre),  après  avoir  composé  des  ouvrages 
licencieux ,  écrit  contre  la  Trinité  :  on  l'enferme  à  Saint- 
Lazare.  J^-23. 

FÉCIAUX ,  établis  chez  les  Romains  :  beauté  de  cette 
institution.  ^5'-53o. 

FÉCONDITÉ.  Deux  sortes  de  fécondité;  celle  de  la  na- 
ture, et  celle  de  la  charité.  /5'-25o,  471. 

FÉLICITÉ.  Tout  le  monde  y  aspire.  1  /-90.  Où  elle 
se  trouve  véritablement.  92.  La  félicité  des  enfans  du 
siècle  est  un  commencement  de  supplice  et  de  vengeance. 
i 4~^^'  Erreur  du  monde  sur  la  félicité.  4^. 

FEMMES.  Pourquoi  on  les  exclut  des  sciences,  i  S" 


234  TABLE 

5i  I.  Avantage  pour  l'Etat  de  les  exclure  de  la  succession 
au  trône.  36-1^'  Les  femmes,  dans  le  peuple  de  Dieu^, 
ont  excellé  en  courage,  et  ont  fait  des  actes  étonuans; 
témoins  Jahel,  Debbora,  Judith.  4B6.  Belle  peinture  de 
la  femme  forte.  Q—iS"].  Extravagance  des  femmes  dans 
leurs  habillemens.  /  £-609.  Leur  passion  dominante.  ^  ^- 
5io.  Les  femmes  ne  montoient  pas  sur  le  théâtre,  chez 
les  ancien».  37-^^^* 

FÉNÉLON  (François  de  Salignac  de  la  Mothe)  arche- 
vêque de  Cambrai.  Joie  que  Bossuet  ressent  de  sa  nomi- 
nation à  la  place  de  précepteur  du  duc  de  Bourgogne. 
^^-578.  Fait  des  observations  à  Bossuet  sur  le  mémoire 
de  ce  prélat  contre  Dupin.  653  et  suiv.  Lui  témoigne  le 
désir  de  le  voir  à  Versailles.  667.  Lui  parle  des  affaires  de 
Jouarre.  656,  658. 

Fénélon  lié  avec  madame  Guy  on.  ^5-544-  Il  soumet 
ses  écrits  sur  l'oraison  au  jugement  de  MM.  Bossuet,  de 
Noailles  et  Tronson.  547.  Sa  soumission  et  son  obéissance 
pour  eux.  55o.  Il  déclare  à  Bossuet  qu'il  ne  veut  se  régler, 
touchant  la  spiritualité,  que  d'après  lui,  et  se  soumet 
aveuglément  à  SCS  décisions.  ^^-99,  100,  io3,  io4,  108. 
Le  prie  de  retrancher  d'un  des  Articles  d'Issy,  une  asser- 
tion qu'il  ne  croit  pas  pouvoir  souscrire,  iio.  Lui  parle 
de  quelques  passages  des  Mystiques  dont  il  s'autorisoit , 
et  de  l'excitation  qu'il  excluoit  dans  l'état  de  quiétude. 
112.  Il  est  nommé  archevêque  de  Cambrai.  Q9~^^l' 
Admis  aux  conférences  d'Issy,  il  signe  les  trente-quatre 
Articles.  558.  Il  écrit  à  Bossuet  au  sujet  de  son  affaire  avec 
l'archevêque  deRheims,  et  de  ses  démarches  pour  obtenir 
ses  bulles  pour  Cambrai.  ^^—1 14-  H  choisit  Bossuet  pour 
son  consécraleur*  protestation  qu'il  lui  fit  avant  son  sacre. 
5P-56o.  4(^~i^.  11  continue  à  soutenir  madame  Guyon  , 
et  sa  doctrine.  ^^-563.  Comment  il  s'en  excuse.  568.  Son 
attachement  aux  livres  et  à  la  doctrine  de  cette  dame. 
599  et  suiv.  3(9-^^  y  187*  Ses  entrevues  avec  elle.  78 ,  93. 
Il  connoissoit  ses  visions.  81.  Comment  il  l'excusoit.  83.  Il 
fait  dépendre  sa  réputation  de  celle  de  cette  dame.  11 5. 
Sa  lettre  à  Bossuet  au  sujet  d'un  sermon  qu'il  avoit  prêché 
aux  Carmélites,  et  dans  lequel  on  l'accusoit  d'avoir  avancé 
des  propositions  téméraires.  40-ïQ^.  Le  remercie  de  sa 
réponse  au  sujet  du  sermon;  lui  témoigne  sa  révérence 
pour  sa  doctrine,  et  le  félicite  de  ce  qu'il  a  été  nommé 
conservateur  des  privilèges  de  TUniversité.  166.  Ses  rai- 
sons pour  remettre  à  un  autre  temps  l'examen  de  Yfn- 
struction  sur  les  états  d'Oraison ,  que  Bossuet  désiroit  qu'il 


DES    MATIÈRES.  ^35 

approuvât..  171.  Il  refuse  d'approuver  ce  livre,  et  charge 
le  duc  de  Clievreuse  d'en  dire  Ja  raison  à  Bossuet.  16, 
210.  11  adresse  à  madame  de  Maintenon  un  mémoire  oùil 
expose  les  raisons  qui  l'ont  empêché  de  donner  son  appro- 
bation. Madame  de  Mainlenon  communique  ce  mémoire 
à  l'évéque  de  Chartres,  et  Bossuet  l'insère  dans  sa  Rela- 
tion sur  le  Quiédsme.  3^-568.  Fénélon  lâche  de  rassurer 
Bossuet  à  son  égard,  et  de  justifier  son  refus.  ^/9— "iSS.  Il 
reproche  à  un  de  ses  anciens  amis  d'avoir  pris  parti  contre 
lui,  et  justifie  ses  sentimens  et  sa  conduite.  236,  246. 
Bossuet  déclare  que  si  Fénélon  ne  condamne  pas  ma- 
dame Guyon,  il  est  réduit  à  écrire  contre  lui  :  sa  lettre 
est  envoyée  à  Fénélon.  i^'i. 

Celui-ci  cache  à  Bossuet  son  livre  des  Maximes  des 
Saints  :  pourquoi.  3(9-^  ^9?  ^^9-  40-^1-  Ce  hvre  paroît. 
g^-608.  4(9-^^9  '^^1'  Soulèvement  général  contre  sa 
nouvelle  doctrine.  ^^-610.  ^^-18,  260,  270,  281.  Ju- 
gement qu'en  portent  différentes  personnes.  286,  3ii, 
346,  439,  443-  Explications  nouvelles  données  tous  les 
jours  pnr  Fénélon  pour  le  justifier.  Q^-6'a3.  Conférences 
amiables  proposées  à  Fénélon.  ^(9*-i4^-  Conditions  de  ces 
conférences.  i52.  Il  les  refuse.  ^^-634-  ^d^-^ig,  324, 
826,  33o,  346.  Efforts  faits  par  Bossuet  pour  le  ramener. 
3^-4i8,  420.  Fénélon  soumet  son  livre  au  Pape.  3(9" 
4'^9«  4(9-^o6.  Bref  en  réponse  à  sa  lettre.  829,  note.  Con- 
férences tenues  entre  MM.  Bossuet,  de  Noailles,  et  Godet 
des  Marais,  sur  le  livre  des  Maximes.  3o3,  3o5,  Sog. 
Nécessité  pour  les  trois  évêques  de  le  dénoncer.  817  ,  319. 
Leur  décision  finale  contre  ce  livre.  32 1.  Elle  est  portée 
au  Roi.  324.  Fénélon  envoie  à  Bossuet  vingt  Articles  sur  sa 
doctrine.  Réponse  de  Bossuet.  333.  Louis  XIV  demande 
au  Pape  de  prononcer  sur  le  livre  de  Fénélon.  347.  Ré- 
ponse de  Sa  Sainteté  au  Roi.  348.  L'abbé  Bossuet  reste  à 
Rome  pour  suivre  cette  affaire.  36o.  Fénélon  reçoit 
ordre  de  se  retirer  dans  son  diocèse^  en  partant,  il  re- 
met au  nonce  une  protestation.  356 ,  367 ,  383.  Sa  lettre 
à  un  ami  (le  duc  de  Beauvilliers  )  en  quittant  la  Cour. 
362.  Ce  que  Bossuet  pensoit  de  cette  lettre.  36o.  Il  y  fait 
une  réponse.  ^^-23 1.  ^^-366.  Les  trois  éveques  pu- 
blient leur  Dœlaration  sur  le  livre  des  Maximes.  Q^- 
243.  Bossuet  publie  le  Summa  doctrinœ,  pour  suppléer 
à  la  Déclaration.  287.  40-^^^ ->  374-  Justice  et  nécessité 
de  ces  deux  pièces.  2^-63 1 ,  637.  Conséquenses  perni- 
cieuses selon  Bossuet,  qui  suivent  du  livre  des  Maximes, 
^(^-296.  Effets  que  produisoit  à  Rome  la  lettre  du  Roi 


236  TABLE 

au  Pape,  \2i Déclaration^  et  la  lettre  de  Fe'nëlon  à  un'amî. 
4.0~^^9'  Les  trois  évéques  se  portent  comme  témoins  et 
appelés  en  garantie ,  non  comme  dénonciateurs.  3gsi.  Ce 
que  contient  une  seconde  lettre  de  Fénélon.  SgS,  523.  Il 
accuse  Bossuet  de  cabale.  896.  Examinateurs  de  son  livre 
nommés  à  Rome.  Ce  qu'en  écrivent  Bossuet,  son  ne- 
veu", et  l'abbé  Phelippeaux.  899,  4^8,  4^4?  ^'^^ y  45^> 
4*79,  486,  49^,  5o6,  5 18,  527,  55o,  558.  ^/-24,  82, 
3o,  40 7  43,  56,  62,  82,  145,  221.  ^^-52,  209.  On  a 
le  projet  de  mettre  seulement  le  livre  à  V Index.  483. 
Détails  sur  ce  qui  s'est  passé  dans  les  assemblées  des  exa- 
minateurs ,  relativement  à  cette  affaire.  40~^^^ ■>  46o, 
542,  549-  ^/-i8^  26,  48,  5i  ,  93,  115,117,  128,  i35, 

167,  172,  175,  188,  196,  212,  226,  282,  244,  ^49, 
262,  266,  286,  8i4,  332,  342,  355,  4^1)  435,  44^ > 
478,  487,  491,  5o2, 

Fénélon  publie  une  Instruction  pastorale  pour  expli- 
quer sa  doctrine.  Ce  qu'en  pense  Bossuet.  458.  Relation 
latine  de  l'affaire  que  ce  dernier  envoie  à  Rome,  où  il  en 
raconte  l'origine  et  le  progrès.  8 ,  458.  Le  Pape  se  la  fait 
lire.  ^/-i33.  Le  cardinal  de  Noailles  publie  so^  Instruc- 
tion contre  les  faux  Mystiques,  40~^^^-  Bossuet  montre 
qu'elle  est  dirigée  contre  Fénélon.  497  ,  5i2. 

Démarches  de  l'abbé  Bossuet  auprès  du  grand  duc  de 
Toscane ,  pour  empêcher  que  son  agent  à  Rome  ne  favo- 
risât le  livre  de  Fénélon.  554.  ^^-44-  ^^^  traduction  la- 
tine des  Maximes  des  Saints  paroît  à  Rome  :  ce  qu'en 
écrit  l'abbé  Bossuet.  53 1.  ^^-7,  18,  71.  On  nomme  deux 
nouveaux  examinateurs.  9.   Le  Pape  prépose  deux  car- 
dinaux pour   assister  aux  conférences  :  avantages  qu'on 
espéroit  de  cette  mesure.  47?  5i ,  77.  Louis  XIV  donne 
un  mémoire  pour  accélérer  le  jugement  du  livre  de  Fé- 
nélon. 68.  Effet  qu'il  produit  à  Rome.  99.  Bossuet  publie 
ses  divers  Ecrits  contre  les  Maximes  des  Saints.  ^^-841. 
Il  y  réduit  la  doctrine  du  livre  à  quatre  points.  345.  Pour- 
quoi  il  est  forcé   de   s'élever   contre.    374.   Abrégé  des 
principales  difficultés  qu'il  y  trouve.  879.    Il  donne  sa 
Préface    sur  V Instruction  pastorale  de  Fénélon.    528. 
Utilité  qu'il  espéroit  de  ces  ouvrages.  ^/-loi.  Ce  qu'on 
en    mande  de  Rome.    118,    122.  Fénélon  répond  à  la 
Déclaration  des  évéques^  et  à   V Instruction  de  M.  de 
Noailles,  etc.  102 ,  io5  ,  116,  119.  Variations  des  diverses 
éditions  de  ces  écrits.  164,  167,  171 ,  178  ,  174  ?  ïQ'^'?  ^o5. 
On  presse  l'affaire  à  Rome,  128.  Les  Protestans  s'inté- 
ressent à  Fénélon.  169.  Mémoire  de  Bossuet  pour  prouver 


DES    MATIÈRES.  287 

qu'on  ne  devoit  pas  se  contenter  d'une  prohibition  générale^ 
mais  qu'il  falloit  censurer  les  propositions.  182.  Il  envoie  à 
Rome  copie  du  me'moire  de  Fénélon  à  madame  de  Main- 
tenon,  oii  il  justifie  ses  liaisons  avec  madame  Guyon,  et 
son  refus  de  condamner  ses  livres.  204.  Usage  qu'en  fait 
l'abbé  îiossuet.    234  •»  ^4'-**   I^   publie  ses   traités  latins  : 
Mystici  in  tiito,  etc.   206.   Raisons  de  ne  pas   abréger 
l'affaire  avant  la  fin  de  l'examen.  21 5.  Bossuet  donne  sa 
Réponse  aux  quatre  lettres  de  Fénélon.  ^^-3.  ^/— 222. 
Il  publie  presque  en  même   temps  Mystici  in  tuto,  et 
Schola  in  tuto,  qu'il  avoit  envoyés  à  Rome  d'avance. 
Q9~9^y  2o5.  ^/-207  ,  224.  Et  peu  après,  le  Quielismus 
redivivus.  ^^-393.  ^/-38o.   Dans  ces  ouvrages,  Bos- 
suet accuse  Fénélon  de  contradictions:  ^^—3,    i25;  de 
s'écarter  du  sentiment^desvraisl  Mystiques:  126,  i38;  d'ew 
faire  des  téméraires   et  des  fanatiques:  121;  de  défendre 
et  d'imputer  aux  saints  une  hérésie  :  149,  4^9;  d'erreur 
sur  l'espérance  et  le  désir  du  salut  :  338  ;  de  fàysses  impu- 
tations. 282.  Autres  erreurs  capitales  qu'il  y  découvre.  377. 
Les  défenseurs  du  livre  ne  s'accordent  pas  avec  l'auteur. 
398.  Vaines  raisons  par  lesquelles  ils  voudroient  empêcher 
sa  condamnation.  401  et  suiv.  Rapprochement  de  la  doc- 
trine de  ce  livre  avec  celle  de  Molinos,  sur  le  sacrifice  du 
salut:  4^67  sur  le  sacrifice  absolu  et  les  actesî  réfléchis  ; 
4'26  ;  sur  les  vertus.  435  ;  sur  les  divers  amours  :  298 , 
439,  451.J  sur  la  contemplation  :  l\']i\  sur  les  actes  di- 
rects, et  réfléchis.  482.  Quatre  erreurs  ajoutées  au  Quié- 
tisme  par  Fénélon.  469.  Bossuet  publie  la  Relation  sur 
le  Quiétisme.  ^^-521.  ^7-229,  253,  258,  281.    Efiet 
que  produit  cette  Relation.  3o4 ,  3o8 ,  335,  34i ,  343, 
348, 362. On  renvoie  plusieurs  des  amis  de  Fénélon  attachés 
à  l'éducation  des  princes.  240,  245.    On  lui  ôte  la  place 
de  précepteur.  254,  265.  ^^-193.  Projet  présenté  aux 
consulteurspour  abréger  l'examen  du  livre  des  Maximes^ 
avec  les  propositions  censurables.  Z//-270  et  suiv.  Projet 
d'une   défense  générale  du  livre.  337,  note.  Divers  faits 
relatifs  aux  ouvrages  que  Fénélon  composoit  pour  sa  dé- 
fense, etjSurla  manière  dont  il  les  faisoit  imprimer  et  par- 
venir   à   Rome.   3t»9    et  suiv.    Bossuet   fait   traduire   en 
italien  sa  Relation.  372.  Estime  qu'on  fait  de  cette  tra- 
duction en  Italie.  ^^-44'  Fénélon  répond  à  cet  ouvrage. 
Ibid.    Il    donne   différentes  éditions  de   sa  Réponse  :  ce 
qu'en  disoit  Bossuet.  i^-428.  ^^-399,  4i5,  439,  490, 
507.  On  la  tient  secrète  à  Rome.  407.  On  la  distribue 
ensuite.  4'-i8.    Bossuet  publie  ses   Remarques  sur  ^ette 


aBB  TABLE 

Béponse.  52o,  552.  Fënélon  accuse  Bossuet  d'avoir  altéré 
son  texte,  violé  le  secret  de  la  confession  et  des  lettres 
missives.  3(9~^^y  ^^7  '9^*  I^  veut  tirer  avantage  de  la 
condescendance  de  Bossuet  envers  lui.  5i.  Il  l'accuse 
d'ignorance  dans  les  voies  mystiques.  88.  Bossuet,  dans 
ses  Remarques ,  se  justifie  de  ces  accusations,  fbid.  Il  re- 
proche à  Fénélon  d'avoir  fait  de  fausses  imputations  sur 
sa  conduite  après  la  publication  du  livre  des  Maximes: 
i4i  ;  la  restriction  qu'il  appose  à  sa  soumission  aux 
décrets  de  l'Eglise  :  167';  ses  subtilités  pour  se  justifier  lui 
et  madame  Guyon.  164,  168  et  suiv.  Bossuet  accusé  de 
cabale,  182  et  suiv.  objecte  à  Fénélon  ses  contradictions 
et  ses  faux  raisonnemens  :  194^  son  impuissance  pour  se 
justifier.  197.  Fénélon  répond  qu'il  s'est  servi  d'un  argu- 
ment ad  hominem.  25 1.  Il  publie  une  Réponse  à  l'arche- 
vêque de  Paris,  et  la  tient  secrète.  ^/-365,  876,  890, 
406.  Ce  qu'en  pense  Bossuet.  384-  Ce  qu'en  dit  M.  de 
Noailles.  386.  Ordres  donnés  par  le  Pape  pour  accélérer  : 
efforts  du  cardinal  de  Bouillon  pour  y  mettre  obstacle. 
354'  Les  cardinaux  se  déterminent  à  étudier  la  matière, 
pour  faire  cesser  le  partage  des  examinateurs.  491  •  Ce  qui 
se  passe  dans  leurs  congrégations.  494?  5o2,  5 12.  4^-^ 
10,  37,  58,  70,  72,85,  loi,  125,  141,  144,  i65,  1-79, 
182,  199,  212,  25o  ,  244,  257,  274,  280,  282,  285, 
296,  3o3,  319,  332.  Bossuet  pubhe  un  nouvel  écrit  : 
De  actihus  à  charitate  imperatis.  ^9-38i.  ^/-44<^> 
5o8.  Ordre  donné  par  Bossuet  à  son  neveu^  pour  remettre 
au  Pape  et  aux  cardinaux  ses  Remarques  sur  la  Réponse 
de  Fénélon  à  sa  Relation.  536.  Il  demande  à  M.  de 
Noailles  la  Censure  des  docteurs  de  Sorbonne  contre  le 
livre  des  Maximes.  548.  A  quoi  servoit  cette  pièce.  55 1  , 
553.<^5-4,67.  Texte  delà  Censure.  47-554.  L'abbé  Pirot 
enestrauteur.^^-3o.Impressionsdéfavorab]es  qu'on  veut 
donner  de  cette  pièce  àRome. 34.  Effet  qu'elle  y  produit.  5 1, 
61,80,82.  Liberté  avec  laquelle  elle  aélé  signée.  i23,  198, 
198,  241.  Pourquoi  on  ne  l'a  pasfaite  plus  forte.  ■255.  Mé- 
contentement du  Pape  au  sujet  de  Fénélon.  20.  Efforts  de 
cet  archevêque  pour  avoir  quelque  chose  en  sa  faveur  des 
Universités  étrangères.  36,  267.  Il  répond  avec  célérité 
aux  Remarques  de  Bossuet.  54»  Nécessité  de  réfuter  cette 
Réponse ,  suivant  l'abbé  Bossuet,  et  emportement  auquel 
il  se  livre  à  cette  occasion  contre  Fénélon.  55.  Le  Boi  or- 
donne au  cardinal  de  Bouillon  de  veiller  à  ce  qu'on  n'insé- 
rât rien  de  contraire  à  nos  maximes  dans  la  Bulle  contre 
Fénélon.  91.  Lettre  de  ce  prince  au  Pape  pour  se  plain- 


DES    M  ATI  EU  ES.  2.3g 

dre  des  retards  appertës  à  la  de'cision.  i35.   Il  écrit  pour 
le  même  sujet  au  cardinal  de  Bouillon.    137.  Thèse  sou- 
tenue à  Douai  en  faveur  de  la  doctrine  de  Fénélon.   iSg. 
Ce  prélat  publie  de  nouveaux  écrits  pour  sa  défense.  i53 , 
176,  i83_,  195,  237.  On  veut  faire  condamner  Bossuet  à 
Rome  sur  plusieurs  points.  174.  H  répond,  sous  le  nom 
d'un  théologien,  à  une  lettre  de  Fénélon  à  Févéque  de 
Chartres.  ^^-2^3.  ^^£-194  ?  ^i  i*  Puis  donne  sa  Réponse 
aux  Préjugés  décisifs  pour  M.  de  Cambrai.  3(9-^^^'  42" 
21 1.  Fénélon  écrit  au  Pape.  216.  Il  publie  deux  lettres  à 
Bossuet  sur  la  Censure  des  docteurs  de  Sorbonne_,  et  Tac- 
cuse  d'avoir  extorqué  les  signatures.  3(9~^^9'  ^2-'-i5o, 
Bossuet  fait   paroître    ses   Passages  éclairais ,    avec  un 
Avertissement  sur  les  signatures  des  docteurs.  3^-3o9, 
325.^^-221,  292,  3ii.  Il  adresse  à  son  neveu  un  Mé- 
moire sur  la  récrimination ,  touchant  les  points  sur  les- 
quels on  vouloit  le  faire  condamner  à  Rome.  222.  Les  cardi- 
naux Albani,  Ferrari  et  Noris  sont  chargés  de  rédiger  la 
Bulle  contre  Fénélon.  289.  On  leur  adjoint  le  cardinal  Casa- 
nate.  290.  Manière  dont  on  espéroitque  ce  décret  seroit 
tourné.  296.  Le  cardinal  Casanate  ayant  été  exclu  momen- 
tanément de  la  rédaction,  on  fait  des  changemens  au  décret. 
3oi.  Ce  cardinal  s'y  oppose.  Ibid.  Le  Pape  recommande 
de  ménager  la  personne  de  Fénélon.  3o4.  On  propose  un 
Projet  de  Canons  dans  lesquels  on  établiroit  la  saine  doc- 
trine sur  la  spiritualité,  sans  parler  du  livre  des  Maximes. 
L'abbé  Bossuet  parle  au  Pape  contre  cette  mesure.  3 14.  La 
congrégation  des  cardinaux  rejette  le  projet.  319.  Détails 
sur  cette  affaire.  329 ,  337,  344  >  ^49.  394.  Mémoire  dressé 
par  Bossuet,  et  envoyé  à  Rome  par  le  Roi,  contre  ce  pro- 
jet. 342,  35 1.  La  condamnation  du  livre  est  dressée  et 
envoyée  aux  cardinaux  :  ce  qu'en  apprend  l'abbé  Bossuet. 
321,  326,  333.  Texte  du  Bref  qui  condamne  le  livre  des 
Maximes.  J(9-4o3,  44 ï»  Circonstances  qui  ont  accompa- 
gné et  suivi  ce  jugement,  et  difficultés  qu'il  a  fallu  sur- 
monter  pour  l'obtenir.    ^^-355,   382,401.  Effet  que 
produit  en  France   le  Bref  contre  le  livre  de  Fénélon, 
375,  376,  392.  Bossuet  en  témoigne  sa  satisfaction.  374, 
389.  Bref  du  Pape  pour  annoncer  au  Roi  le  jugement  de 
ratïaire.J(9-449- Les  ducs  ^^  Beauvilliers  et  de  Chevreuse 
vont  porter  à  l'archevêché  leur  exemplaire  du  livre  des 
Maximes.  4(()'-3g'2.  Lettre  de  Fénélon  au  Pape,  lorsqu'il 
eut  appris  la  condamnation  de  son  livre.  ^£-402.  Cette 
lettre  est  lue  à  la  congrégation  des  cardinaux.  459,  47^» 
Ce  que  Bossuet  pense  de  cette  lettre.  507.  L'abbé  i3ossuet 


z/\.0  TABLE 

met  tout  en  œuvre  pour  faire  supprimer  le  Bref  que  le 
Pape  devoit  adresser  à  Fénélon.  479,  495*  Lettre  de  Fe'- 
tiélon  à  l'évéque  d'Arras,  où  il  lui  annonce  sa  soumission 
absolue,  et  la  prochaine  publication  de  son  Mandement. 
404.  Mandement  de  l'archevêque  de  Cambrai  par  lequel 
il  se  soumet  à  la  condamnation  prononcée  par  le  saint 
Siège.  30~^^^'  ^*  lettre  au  Pape  en  lui  envoyant  ce 
Mandement.  ^^-4o5.  Bref  d'Innocent  XII  en  réponse 
aux  lettres  de  Fénélon.  407.  Démarches  de  l'abbé  Bossuet 
au  sujet  de  la  seconde  lettre  de  Fénélon,  et  du  Bref  en 
réponse.  5o3.  Bossuet  juge  inutile  de  demander  une  Bulle 
au  lieu  du  Bi ef.  408 ,  4 1 '^ ,  4^5.  On  ne  veut  p!>int  faire  non 
plus  ce  changement  a  Rome.  4^5,  4^'^^  >  47^'  ^^  4^^  Bos- 
suet pense  de  la  soumission  de  Fénélon  :  4^3,  4*^  ?  4^ï  > 
441  î  47^  >  49^  '  499  î  ^e  sa  lettre  à  l'évéque  d'Arras  :  ^26  ; 
et  du  Bref  du  Pape  à  Fénélon.  529.  Joie  que  témoigne  le 
Pape  de  ce  qu'on  étoit  content  de  son  jugement.  4'^7,  44^- 
Mémoire  présenté  au  Roi  au  sujet  des  assemblées  pro- 
vinciales pour  l'acceptation  du  Bref.  438.  Manière  dont  oa 
devoit  procéder  dans  cette  affaire.  45 1 ,  4^3,  49'-^'  Lettre 
du  Roi  aux  archevêques  à  ce  sujet.  3(9-^^^'  Compte  que 
l'abbé  Bossuet  en  rend  au  Pape.  5oi.  Ce  qui  se  passa 
dans  l'assemblée  provinciale  de  Cambrai.  52o ,  5^28.  Quel- 
ques cardinaux  approuvent  d'abord  ce  qui  se  fait  en 
France  pour  la  réception  du  Bref.  619,  523.  On  n'est  pas 
content  à  Rome  de  la  forme  qu'on  avoit  suivie.  589.  Ce 
qu'on  y  pense  du  procès-verbal  de  Cambrai.  548.  Efforts 
de  l'abbé  Bossuet  pour  faire  condamner  les  explications  et 
les  écrits  publiés  par  Fénélon  pour  sa  défense.  527.  Man- 
dement de  Bossuet  pour  la  publication  du  Bref  qui  con- 
damne le  livre  des  Maximes.  4oi-  H  est  approuvé  à 
Rome.  ^£-558.  On  y  est  très-mécontent  du  réquisitoire 
de  M.  d'Aguesseau  pour  l'enregistrement  du  Bref  au  Par- 
lement. Ibid.  et  suiv.  Texte  de  ce  réquisitoire.  56 1.  Re- 
lation des  actes  et  délibérations  concernant  le  Bref  du 
Pape  qui  condamne  le  livre  des  3Iaximes,  faite  par  Bossuet 
à  l'assemblée  du  clergé  de  1700.  3(9-4i5.  Déclaration  du 
Roi  qui  ordonne  l'exécution  de  cette  constitution.  464. 
Mandement  de  Fénélon  pour  publier  ce  Bref.  ^^-57 2. 

Réflexions  de  Fénélon  sur  le  chapitre  ix  de  l'Apocalypse. 
645.  Sentiment  de  Bossuet  sur  le  Télémaque.  5oo.  Voy. 
Bossuet,  Bouillon,  Casanate,  Clément  XI,  Guyon, 
La  Combe,  Tronson ,  etc. 

FERDINAND  I ,  empereur ,  chasse  de  la  Saxe  les  Bo- 
hémiens révoltés.  ^Q-'il\\, 

FERDINAND 


J 


DES    MATIÈRES.  2^t 

FERDINAND,  dit  le  Catholique,  roi  d'Espagne,  s'em- 
pare de  la  Navarre  ,  en  vertu  d'un  de'cret  du  Pape. 
Charles-Quint  et  Philippe  II  en  ont  du  scrupule.  J^- 
691. 

FERMETÉ.  Elle  est  essentielle  au  prince.  3^-i38  et 
suiv.  Il  y  a  une  fausse  fermeté'  :  ses  suites  funestes.  i45. 
La  véritable  fermeté  est  le  fruit  de  la  sagesse.  157.  Elle 
est  nécessaire  a  la  justice  coutre  l'iniquité  qui  domine 
dans  le  monde,  /^lo, 
FERRiVND,  diacre.  Foy,  Hormisdas. 
FERRARE  (concile  de),  assemblé  par  Eugène  IV,  se 
dit  une  continuation  de  celui  de  Bàle.  Sa  translation  à 
Florence.  J^-Soq  et  suiv. 

FERRIER  (Arnaud  du),  ambassadeur  de  France  au 
concile  de  Trente  ,  y  déclare  la  doctrine  de  France  de  la 
supériorité  du  concile  sur  le  Pape.  J  J-44'^* 

FERRY  (Paul),  ministre  protestant.  Bossuet  lui  de- 
mande une  conférence.  ^j^-ioS.  Il  traite  avec  lui  du 
projet  de  réunion  des  deux  Eglises.  !o4  et  suiv.  114, 
II 5.  Ferry  répond  à  Bossuet  :  i38  ;  et  à  Théodore 
iVIaimbourg  sur  le  même  sujet.  i43.  Il  fait  le  récit  de 
ce  qui  s'étoit  passé  au  sujet  du  projet  de  réunion  :  i63j 
et  de  différens  faits  qui  y  ont  rapport.   168. 

Ce  ministre  publie  un  Catéchisme.  Sa  mauvaise  foi  ou 
son  ignorance,  d'attribuer  aux  Catholiques  de  donner  des 
adjoints  à  J.  C.  en  la  rédemption,  de  reconnoître  le  Pape 
pour  époux  de  l'Eglise ,  secluso  ChrisLo ,  d'introduire 
tous  les  ans  de  nouvelles  religions,  de  ne  pas  croire  de 
bonne  foi  que  J.  C.  soit  mort  pour  eux.  QJ-^^  ^^  suiv. 

P'oy.  Eg    ISE  ROMAINE,  Re'fuTATION. 

FERTÉ-SOl  S-JOUARRE  (la).  Communauté  établie 
dans  cette  ville.  Lettres  de  Bossuet  à  ce  sujet.  J^-635 
et  suiv.  Etablissement  de  madame  de  Beauveau  pour 
supérieure.  684  et  suiv.  Sur  l'union  de  t  elle  communauté 
avec  celle  de  madame  de  Miraraion.  701   et  suiv. 

FETES  Instruction  familière  sur  les  fêtes  de  l'Eglise  : 
^-217  et  suiv.  sur  les  fêtes  des  Saints.  260  et  suiv.  Or- 
donnance de  Bossuet  touchant  la  sanctification  des  fêtes. 
y-549.  Les  fêtes,  et  même  celles  des  Saints,  sont  admises 
dans  la  Réforme  anglicane,  i  9^/^!^-  L^is  Frères  de  Bohême 
conservent  des  fêtes  abolies  par  les  Luthériens.  2(9-'^40' 
f^oy.  DlMA^CHE. 

FIDELES.  Les  premiers  fidèles  estimoient  moins  que  de 
Bossuet,  xliii.  16         ^ 


24»  TABLE 

la  fange,  toutes  les  pompes  du  monde.  //-Sg.  Tous  les 
fidèles  représentés  dans  saint  Jean  l'Evangéliste.  ^  J-207. 
^5'-483.  Les  fidèles  doivent  seconder  le  zèle  de  leurs 
pasteurs  à  combattre  les  hérésies,  par  de  douces  insi- 
nuations auprès  des  errans,  par  la  prière,  et  par  de  bons 
exemples.  ^^-4^^* 

FIGUIER  stérile  de  l'Evangile  ;  de  quoi  il  est  la  figure. 
^-178.  :/^-56i.  ://-398. 

FIGURES  :  de  l'Eglise  en  la  personne  d'Eve  :  ^-192; 
de  J.  G.  et  de  Marie  dans  Adam  et  Eve  :  igS;  de  J.  C. 
dans  Abel  :  194;  de  l'Eucharistie  dans  le  sacrifice  de  Mel- 
chisédech  :  209;  du  ciel  dans  la  Terre  promise  :  21 1  ;  des 
persécutions  de  l'Eglise  dans  la  captivité  d'Egypte  :  2 1 7  ;  de 
J.  G.  dans  Moïse.  2*20.  La  mer  Rouge,  la  manne,  l'eau  du 
rocher,  la  colonne  de  nuée,  le  serpent  d'airain,  l'arche 
d'alliance,  les  sacrifices,  autant  de  figures  des  choses  à 
venir.  226,  228,  235,  238.  Figures  de  J.  G.  dans  Jérémie  : 
^-4<^^  ^^  suiv.  dans  Jonas.  44^  et  suiv. 

FIGURÉ,  roy.  Sens. 

FILLES.  Ge  qu'on  doit  leur  faire  apprendre.  39"^!^' 
L'infirmité  de  leur  sexe  les  a  consacrées  à  la  modestie  , 
et  demande  la  retraite  d'une  maison  bien  réglée.  J/- 
519,  55 1.  Quelle  mère,  tant  soit  peu  honnête,  n'aime roit 
pas  mieux  voir  sa  fille  dans  le  tombeau  que  sur  le  théâtre. 
Ibid. 

FIN  DU  MONDE.  Réflexions  sur  les  circonstances  qui 
l'accompagneront.  ^-336  et  suiv.  353,  356,  359,  ^^^  ^^ 
suiv.  Rien  de  plus  certain  :  le  jour  en  est  inconnu.  339. 
Instructions  à  recueillir  de  ces  réflexions.  368  et  suiv. 
P^qy,  Jugement  dernier. 

FINESSES.  Le  prince  doit  éviter  les  mauvaises.  J^- 
224.  Modèle  de  la  finesse  dans,  la  conduite  de  Saiil  avec 
David.  226. 

FIRMILIEN  (S.),  évêque  de  Gésarée  en  Gappadoce, 
est  favorable  à  la  rebaptisation  :  il  s'oppose  au  décret  du 
pape  saint  Etienne.  ^^-28,  376. 

FISCHER  (Jean),  évéque  de  Rochester,  l'un  des  plus 
grands  hommes  d'Angleterre  ,  mis  à  mort  pour  n'avoir 
pas  voulu  reconnoître  la  primauté  ecclésiastique  du  Roi. 

FISGHER  (Jean),  ou  le  Pêcheur,  connu  sous  le  nom 
de  Piscator ,  soutient  que  la  justice  de  J.  G.  qui  nous 


I 


DES    MATIÈRES.  ^4^ 

est  imputëe,  n'est  pas  celle  qu'il  avoit  pratiquée  pendant 
sa  vie ,  mais  celle  qu'il  avoit  subie  par  sa  mort.  Sa  doc- 
trine de'ieste'e  et  condamnée  dans  quatre  Synodes.  ^(9*" 
27g  et  suiv. 

FLATTERIE.  Combien  la  flatterie  de  la  Cour  est 
délicate  et  dangereuse.  :/J-5i. 

FLATTEURS.  Combien  ils  sont  à  craindre,  et  difficiles 
à  éviter.  i^-5ig.  Nos  passions,  notre  amour-propre, 
flatteurs  intérieurs  qui  autorisent  les  aulres.^S'io.  ^3" 
5i.  Remède.  02.  Les  princes  ont  des  ennemis  contre  les- 
quels ils  n'ont  jamais  tiré  l'épée  :  ce  sont  les  flatteurs. 
/5'-6i3.  Foy.  Prince. 

FLAVIEN  (S.),  Patriarche  de  Constantinople ,  con- 
damne Eutychès,  et  envoie  la  procédure  à  saint  Léon. 
Ji2-439  «t  suiv.  Ji-io. 

FLÉCHIER  (Esprit),  évêque  de  Nîmes.  Ses  réflexions 
sur  un  écrit  de  Bossuet ,  touchant  la  conduite  à  tenir 
envers  les  nouveaux  Convertis.  38~'^1^* 

FLEURY  (  André-Hei'cule  de  ) ,  évéque  de  Fréjus. 
M.  d'Aquin,  son  prédécesseur,  qui  s'étoit  démis,  s'oppose 
à  son  sacre  :  Bossuet  consulté  par  Louis  XÏV,  déclare  qu'on 
peut  passer  outre.  38"^^  ^^  suiv.  Il  remercie  Bossuet  de 
son  Instruction  contre  R.  Simon  ^  dont  il  fait  l'éloge. 
^3-709- 

FLEURY  (  l'abbé  Claude  )  traduit  avec  beaucoup  de 
soin  le  livre  de  V Exposition,  37~^^^'  Ses  lettres  à  Bossuet 
sur  la  mort  de  deux  amis  du  prélat.  ^2""58o,  585.  Il 
est  reçu  à  l'Académie  française  à  la  place  de  La  Bruyère. 
40~'^^1'  Il  est  conservé  dans  sa  place  de  sous-précepteur 
des  princes ,  lorsqu'on  renvoya  les  amis  de  Fénélon ,  parce 
que  Bossuet  répondit  de  lui.  ^/-252,  282. 

FLORENCE  (concile  de).  Eugène  IV  y  annulle  ce  qui 
a  été  fait  à  Baie  depuis  la  translation.  32~^^^  ^^  suiv. 
Les  Grecs  y  disent  que  l'union  ne  peut  être  faite  que 
dans  le  concile  général  j  que  l'Eglise  assemblée  ne  peut 
errer.  J/-196.  32~^il'  ^^^  décret  sur  l'autorilé  da 
Pape  :  ce  concile  a-t-il  annullé  par-l;i  les  décrets  de  celui 
de  Constance?  J/-3i6  et  suiv.  ^^-384,  447  ^^  ^^^^' 
FOETUS  ou  embryon  :  sa  formation.  ^^-161. 

FOI.  Sa  définition,  j 4~^9^'  i 7-^9^-  ^^^  diverses  es- 
pèces 5  leur  définition.  34~^^^'  Nécessité  de  la  foi.  ^- 
Di,  84.  7-284  et  suiv.  La  foi  ne  varie  jamais.  S5'~^4o? 


244  TABLE 

ago  et  suiv.  Combien  il  est  dangereux  de  prétendre  qu*on 
puisse  changer  les  de'crets  de  l'Eglise  sur  la  foi.  ^^-388. 
Objections  contre  rimmobilité  de  la  foi.  Sqi.  Le  consen- 
tement unanime  et  perpétuel  de  l'Eglise  forme  la  règle 
des  vérités  de  foi.  ^5-354.  La  foi  est  fondée  sur  la  parole 
de  Dieu,  et  non  sur  le  raisonnement  humain.  ^-io8, 
III  et  suiv.  Elle  est  toujours  la  même.  3o5 ,  4*^6.  C'est 
un  recueil  de  vérités  saintes  qui  surpassent  notre  intel- 
ligence, et  qui  nous  fait  unir  ce  que  notre  intelligence 
ne  peut  unir.  2^-ii5.  Notre  foi  est  affermie  par  les 
miracles  de  J.  C  et  par  l'accomplissement  visible  et 
perpétuel  de  ses  prédictions  et  de  ses  promesses.  ^^- 
409.  La  foi  a  été  soutenue  par  les  miracles  et  par  les 
martyrs.  /i^-3go.  Elle  est  le  fondement  de  l'édilice  de 
la  vie  spirituelle.  ;/£-3ii  et  suiv.  Elle  exige  des  œuvres. 
Ibid.  La  raison  lui  est  subordonnée.  3x3.  Heureux  effets 
de  la  foi  en  J.  C.  69.  Transportée  de  l'orient  au  nord, 
et  du  nord  en  d'autres  climats.  /  J-658.  Dépôt,  trésor, 
fondement  de  l'Eglise.  338.  Le  dépôt  de  la  foi  est  le 
plus  précieux  qu'un  roi  ait  reçu  de  ses  ancêtres.  35g. 
Comment  la  foi  ne  connoît  point  de  nécessités,  i  4~ 
i83. 

Effets  de  la  foi.  JP-3o8,  3og.  Elle  doit  nous  soutenir 
dans  nos  maux.  24*  C'est  la  voie  la  plus  sure.  176.  En  quoi 
consiste  la  foi  nue.  200,  206,  287,  agg.  Elle  doit  être 
notre  guide  ici-bas.  J^-SSg.  Elle  est  le  fondement  de 
l'oraison.  61 3.  Toute  espèce  d'oraison  doit  être  fondée 
sur  la  foi.  .^^-3o4,  622.  Le  don  de  foi  n'est  pas  donné 
à  tous.  ^-254  et  suiv.  Les  princes  ne  sont  pas  juges  de 
la  foi.  5o6  et  suiv.  Entre  les  articles  de  foi ,  les  uns  sont 
nécessaires  au  salut,  les  autres  ne  le  sont  pas.  ^^-374. 
L'assemblée  de  1700  censure  plusieurs  propositions  rela- 
tives à  la  foi.  /-365  et  suiv. 

La  foi  trouve  dans  les  Psaumes  un  ferme  appui.  /- 
8,  16.  Elle  donne  l'intelligence  de  ces  saints  cantiques.  ^Q. 
Il  faut  plonger  toutes  ses  lumières  dans  l'obscurité  de  la 
foi.  39~^^'^j  3o3.  Combien  sont  honorables  à  l'Eglise  les 
souffrances  endurées  pour  la  foi.  ^^-392.  La  foi  de  l'E- 
glise induit  nécessairement  l'esprit  de  sainteté  dans  sa 
communion.  33G.  P^oy.  Eglise. Déplorable  état  d'une  ame 
qui  a  perdu  la  foi.  y/— 44^^  et  suiv.  Exercice  pour  faire 
en  esprit  de  foi  toutes  ses  actions.  / (9-4^9  et  suiv. 

Si  la  loi  seule  justifie.  ^^-286,  332,  363,  377,  423. 
Certitude  de  la  foi  justifiante.  4'^5.  ^^-27.  Efïicace  de 
celte  foi.  ^S~^91'  Û6~-'^^*  La  foi  justifiante  inamissible 


DES    MATIÈRES.  2^5 

de  Calvin  est  liabiturlle,  suivant  ses  disciples,  et  reste 
dans  l'hoinme ,  quoique  plongé  dans  le  crime.  ^(9-379. 
Voy.  Salut. 

Foi  solide,  inventée  par  Bucer  dans  une  seconde  Con- 
fession de  foi,  où  il  confirme  que  les  indignes  reçoivent 
re'ellement  le  corps  du  Seigneur  :  ce  que  c'est  que  cette 

foi.  19-Ho- 

Foi  spéciale.  La  Confession  d'Aushourg  ne  lève  pas 
les  difficultés  sur  ce  point.  ^^~i83.  Foy.  Luther. 

FOIBLESSE.  Maux  qu'elle  cause  quand  le  prince  s'y 
laisse  entraîner.  ^^-i33  et  suiv.  Comment  remédier  à 
nos  foiblesses.  J<î^-685.  Avantages  à  en  tirer.  3^-52i  , 
5^5.  Foiblesse  d'une  ame  épuisée  par  l'attache  à  la  créa- 
ture. /i-i3i. 

FOLIE.  En  quoi  elle  consiste  :  sa  différence  d'avec  le 
délire.  J^-245.  Combien  elle  est  naturelle  à  l'orgueil, 
J  4-116. 

FONDAMENTAUX.  Foy.  Articles. 

FORMOSE ,  pape ,  transféré  du  siège  de  Porto.  Procès 
fait  à  sa  mémoire j  ses  ordinations  annulléesj  troubles  à 
ce  sujet.  33^9'^  et  suiv.  3oo. 

FORMULE  (la)  Régnante  Jesu  Christo  ^  dont  on  s'est 
servi  pour  la  date  des  actes  ,ne  prouve  pas  que  les  rois 
étoient  déposés.  J/-621 ,  622.  Les  formules  impréca- 
toires ne  prouvent  pas  la  puissance  de  l'Eglise  sur  le 
temporel.  44^  et  suiv.  La  formule  par  laquelle  on  publie 
les  décrets  des  conciles  au  nom  du  Pape,  avec  V appro- 
bation du  saint  concile,  ne  déroge  pas  a  leur  autorité. 
J2~232  et  suiv. 

Formule  helvétique  ,  où  Ton  décide  que  le  texte 
hébreu  est  exempt  de  toute  faute  de  copiste.  Les  savans 
du  parti  s'en  moquent.  2(9-4 1^« 

FORTUNE.  Ell€  n'a  aucune  part  dans  le  gouvernement 
des  choses  humaines.  3^-38o.  Quel  est  le  présent  le  plus 
cher  et  le  plus  précieux  de  la  fortune.  ;/£-623.  Combien 
elle  est  trompeuse.  63 1,  638.  Exemples  de  ses  désordres. 
632.  Combien  sont  aveugles  ceux  qui  courent  après  la 
fortune,  i ^-'1%^,  298.  Malédictions  des  grandes  fortunes. 

:/^-397- 

FOULQUES ,  archevêque  de  Rheims.  Sa  lettre  au 
roi  Charles  le  Simple ,  qu'il  menace  d'excommunication  ^ 


^4^  TABLE 

ne  prouve  pas  le  pouvoir  de  l'Eglise  sur  le  temporel. 
J/-5oo. 

FRACTION  du  pain  de  TEucharistie.  Les  Calvinistes 
de  Marpourg  et  les  Luthériens  de  Rintel  se  tolèrent  mu- 
tuellement, dans  la  Conférence  de  Cassel,  quoique  les 
uns  croient  la  fraction  essentielle  à  rinlégrité  du  sacre- 
ment, et  les  autres  non  essentielle.  ^0-[\\'à. 

FRANCE.  Sa  constitution  monarchique  est  la  meilleure 
et  la  plus  conforme  à  celle  que  Dieu  a  établie.  36~1^- 
Antiquité  de  la  maison  de  France.  ^/-34i,  384.  Pureté 
de  la  foi  de  ses  rois  ,  toujours  enfans  de  l'Eglise.  ;/  S- 
35g.  i  ^-53g.  //-Soo.  Eloge  donné  par  saint  Grégoire 
à  la  couronne  de  France.  ;/ J-SSg.  /^-525. 

FRANCFORT  (concile  de).  Les  évéques  de  France  et 
d'Allemagne,  y  rejettent ,  en  présence  des  légats  du  Pape , 
le  septième  concile.  ^£-5^7  et  suiv.  On  y  condamne  l'hé- 
résie d'Elipand.  33-^9  ^^  suiv. 

Assemblée  de  Francfort,  dans  laquelle  on  dresse  une 
nouvelle  formule  de  foi  sur  l'Eucharistie ,  contraire  à  la 
Confession  d'Ausbourg.  /^-53i.  Autre  assemblée  de  tout 
le  parti  du  sens  figuré,  où  Ton  tâche  de  convenir  d'une 
Confession  de  foi  commune,  et  d'y  comprendre  les  Lu- 
thériens. On  se  sert  de  termes  qui  exténuent  la  présence 
réelle.  Ql^-o-Gg.  Le  synode  de  Sainte-Foi  consent  à  la 
nouvelle  Confession  de  foi,  et  donne  pouvoir  à  quatre  dé- 
putés et  à  M.  de  Turenne,  de  régler  sur  la  foi  ce  qui  leur 
plairoit.  273.  Ces  deux  synodes  ne  peuvent  s'accorder  ni 
avec  les  Luthériens,  ni  même  entr'eux.  276, 

FRANCISCAINS.  Leurs  disputes  au  sujet  de  la  règle 
de  saint  François ,  donnent  lieu  à  plusieurs  bulles  contra- 
dictoires des  Papes.  3/~io6  et  suiv.  JJ-i3o  et  suiv. 

FRANÇOIS  d'Assise  (S.)  Son  panégyrique,  y^-421. 
Son  esprit  de  mortification  et  de  pauvreté,  ^'ig,  4^2 ,  443. 
Son  désir  ardent  pour  le  martyre.  447*  Ses  prédications 
en  Asie ,  en  Afrique.  Ibid,  Combien  il  étoit  humble.  44^' 
Son  institut  approuvé  par  Innocent  III,  pour  opposer  de 
vrais  pauvres  aux  faux  pauvres  de  Lyon.  Q(^ïiS. 

FRANÇOIS  DE  Paule(S.)  Son  panégyrique.  /^-i73, 
196.  Sa  vie  austère.  175  et  suiv.  Solitaire  au  miHeu  de 
la  Cour.  i85,  218.  Sa  vie  pénitente.  210  et  suiv.  Combien 
il  méprisoit  les  honneurs.  216.  Parallèle  de  ce  saint  et  de 
Loui-j  XI.  219  et  suiv.  Son  ardent  amour  pour  Dieu.  223. 

FRANÇOIS  deSales  (S.)  Panégyrique  de  ce  saint  évêque. 


DES    MATIÈRES.  ^47 

i Q-1^.  La  science,  rautorité,  la  conduite  des  âmes  lui 
ont  donné  beaucoup  d'éclat  dans  le  monde.  3i  et  suiv.  Où 
il  avoit  pris  cette  science  lumineuse  et  tout  à  la  fois  ardente 
avec  laquelle  il  savoit  également  persuader  et  convertir. 
34.  Parallèle  de  saint  François  de  Sales  et  de  saint  Charles 
Borromée.  35.  Combien  il  méprisa  le  monde.  4^.  Sa 
douceur.  45.  Sa  patience.  47*  Sa  tendre  compassion  pour 
les  pécheurs.  4^.  Sa  miséricordieuse  condescendance  pour 
les  ramener  au  bercail.  5o. 

Ce  saint  combat  les  retours  de  l'amour-propre.  5/- 
173.  Il  approuve  les  réflexions  dans  l'oraison.  176.  Com- 
ment il  explique  la  continuité  des  actes.  253.  Il  appelle 
l'oraison  passive,  de  simple  remise  en  Dieu.  258.  Sa 
doctrine  sur  l'oraison  est  celle  de  tous  les  bons  Mystiques  : 
on  l'expose  au  long.  293  et  suiv.  432  et  suiv.  Moyen  dé- 
cisif pour  bien  entendre  les  livres  de  saint  François  dé 
Sales  sur  V Amour  de  Dieu,  Q^-36S  et  suiv.  Les  préten- 
dus défenseurs  du  pur  amour  ont  tronqué  ou  falsifié  les 
passages  qu'ils  citent  de  ce  saint.  434  et  suiv.  Belle  règle 
qu'il  donne.  443»  Jamais  il  ne  fut  dans  une  persuasion  in- 
vincible de  sa  réprobation.  457,  4^4*  Combien  cet  état 
est  contraire  à  sa  doctrine.  458.  Il  n'a  point  exclu  les  dé- 
sirs du  salut.  552.  Diverses  éditions  de  ses  Entretiens  5 
quelles  sont  les  bonnes  ?  Ibid.  et  suiv.  O90.  Son  autorité 
sur  le  dogme  poussée  trop  loin.  682  et  suiv.  Exemples  et 
passages.  683  et  suiv.  En  vain  on  voudroit  trouver  dans 
ses  ouvrages  l'amour  naturel  délibéré.  686  et  suiv.  Ses 
Opuscules.  693.  Qu'étoit-ce  que  la  résolution  qu'on  lui 
attribue,  et  la  réponse  de  mort  empreinte  en  lui-même? 
^^-43  et  suiv.  4'^3,  /^6î  et  suiv.  Passage  de  ce  saint  mal 
interprété  sur  la  résignation.  193  et  suiv.  Les  Mystiques 
ne  peuvent  s'autoriser  de  la  pieuse  exagération  où  le 
porta  son  amour.  J (^9-3 49  et  suiv.  Mot  de  ce  saint  sur  la 
volonté  de  Dieu.  3^-285,  287,  387. 

FRANCS  (les)  élèvent  Pharamond  à  la  royauté,  et 
commencent  la  monarchie  de  France.  3S~^'^^'  Us  s'éta- 
blissent solidement  dans  les  Gaules ,  sous  Mérovée, 
128. 

FRA-PAOLO,  protestant  habillé  en  moine  ^  preuve 
tirée  de  Burnet.  i^^-495.  Il  travaille  à  introduire  l'héré- 
sie dans  l'Etat  de  Venise.  i2-53.  33-[^Sl^  et  notes. 

FRATRICELLES  :  nom  qu'on  donnoit  aux  Franciscains 
révoltés  contre  Jean  XXII.  Us  appellent  au  concile.  33- 
i33  et  suiv.  *. 


a^B  TABLE 

FRÉDÉRTC  ï ,  empereur.  Ses  dëmelës  avec  les  Papes. 
3l-^^o  et  suiv. 

FRÉDÉRIC  II  confirme  les  de'crets  du  concile  de  La- 
tran,  qui  prononçoient  des  y)eines  temporelles  contre  les 
hérétiques.  3Q~9'  ^^  prince  est  excommunié  et  déposé 
par  Grégoire  IX  :  on  le  reconnoît  toujours  comme  empe- 
reur. J/-3G3.  J^-22etsuiv. 

FRÉDP^RIC ,  duc  d'Autriche ,  usurpe  les  biens  de 
révêché  de  Trente  :  monitoire  du  concile  de  Constance  à 
ce  sujet.  J^-4<^*  Il  protège  Jean  XXIII après  son  évasion. 
169. 

FRÉDÉGONDE,  femme  de  Chilpéric  I,  met  la  France 
en  combustion.  ^5""^ 34. 

FRONDE.  Peinture  des  troubles  de  la  Fronde,  /7-435. 

FULGENCE  (saint).  Combien  son  autorité  a  toujours 
été  révérée.  5^-294. 

FURSTEMBERG  (Ferdinand de)  évéque  et  prince  de 
Paderborn.  Portrait  de  ce  prélat.  ^/— 78 ,  nofe.  Lettre  que 
Bossuet  lui  écrit  au  sujet  de  son  livre  des  Monumens  de 
Paderborn.  Ibid.  Combien  les  poésies  de  ce  prélat  sont 
dignes  de  sa  sagesse,  en  les  consacrant  à  porter  les  esprits 
à  la  véritable  piété.  74. 


GABRIEL  (Vange)  annonce  la  conception  de  saint 
Jean.  ^-266.  Celle  de  J.  C.  274  et  suiv. 

GALÉRIUS,  est  fait  César  par  Dioclétien.  S^-i\i.  II 
force  ce  prince  d'abdiquer.  11 3.  Jaloux  de  Constantin,  il 
l'expose  au  péril.  Ibid.  Il  fait  Licinins  empereur.  114. 
Contraint  Dioclétien  à  persécuter  les  Chrétiens.  11 5.  Sa 
cruauté.  1 16.  Sa  mort  misérable.  Ibid.  Sa  persécution  est 
prédite  dans  l'Apocalypse.  J-3'23  et  suiv. 

GAP  (le  synode  de)  déteste  la  doctrine  de  Piscator. 
0,0-1^0.  Ce  synode  déclare  le  Pape  Antéchrist.  Fonde- 
ment de  son  décret.  295  et  suiv.  Embarras  d'un  synode 
de  Gap  sur  ce  que  l'Eglise  invisible  avoit  été  oubliée  dans 
la  Confession  de  foi.  47  !•  Sa  décision  m,émorable  sur  la 
vocation  extraordinaire.  474* 

GAUCELIN,  évéque  de  Lodève ,  découvre  dans  le 
concile  de  Lombez,  toutes  les  erreurs  manichéennes  des 
Albigeois,  ^(^-m- 


I 


DES    MATIÈRES.  H^g 

GEBHAUD,  archevêque  de  Salzbourg  :  sa  lettre  à 
Herman  de  Metz  sur  l'empereur  Henri  IV.  J/-584. 

GÉDËON  abat  les  Madianites.  3S~'^^'  Son  exemple 
cite',  pour  prouver  que  cette  parole  :  Je  suis  avec  vous , 
marque  une  protection  assurée  et  invincible.  Mauvaises 
réponses  de  Basnage.  ^2*49 1  -,  492. 

GELAS !i^  (S.)  pape.  Sa  doctrine  sur  Tindépendance  des 
deux  puissances.  31-^1^  ^^  suiv.  Il  refuse  d'obéir  à  une 
loi  injuste  d'Odoacre.  435-  Sa  lettre  aux  évéques  de  Dar- 
danie ,  où  il  relève  l'autorité  du  saint  Siège.  33-^'^  et 
suiv.  Il  défend  d'appeler  du  Pape  au  concile  ;  en  quel 
sens.  238.  Comment  on  doit  accorder  des  dispenses ,  sui- 
vant ce  Pape.  352.  Il  s'oppose  à  l'empereur  Anastase,  au 
sujet  d'Acace.  174  et  suiv. 

GENDRE  (M.  le),  intendant  de  Montauban,  rend 
compte  à  Bossuet  de  la  conduite  qu'il  a  tenue  à  l'égard 
des  nouveaux  Convertis.  J^-84.  Fruits  qu'il  a  recueillis 
de  ses  soins.  Ibid, 

GÉNÉALOGIE  royale  de  J.  C.  par  saint  Matthieu.  ^- 
317  et  suiv.  —  Par  saint  Luc.  5i  i  et  suiv. 

GENERAL;  ses  qualités.  J^-5oo.  Il  appaise  de  braves 
gens  en  les  louant.  5o2.  Il  accoutume  le  soldat  à  mépriser 
l'ennemi.  5o3.  Diligence  et  précaution  dont  il  doit  user 
dans  les  expéditions.  Ibid.  Voy.  Guerre,  Prince. 

GENÈVE  (l'église  de)  et  celle  de  Zurich  s'accordent 
sur  ces  deux  points  contradictoires  :  que  le  baptême  n'a 
son  effet  qu'à  l'égard  des  prédestinés,  et  qu'il  ne  l'a  pas 
toujours,  même  à  l'égard  des  prédestinés.  ^^-563.  Cette- 
Eglise,  conjointement  avec  les  Suisses,  ajoute  deux  ar- 
ticles à  la  Confession  de  foi,  sur  l'imputation  du  péché 
d'Adam,  et  sur  l'ordre  des  décrets  divins  touchant  l'en- 
voi de  J.  C.  et  le  décret  d'élection.  Plaintes  à  ce  sujet  du 
ministre  Claude.  ^(9-4iS>  4i9- 

GENTILS.  Leur  conversion  prédite.  3S'~'^^']y  219»  ^44? 
36o.  Elle  s'accomplit.  298^  36o.  L'endurcissement  des 
Juifs  sert  à  leur  salut.  3oi.  Dieu  s'est  servi  du  mystère 
de  la  croix  pour  les  convertir.  36 1  et  suiv.  Leur  conver- 
sion qui  concourt  avec  la  désolation  des  Juifs _,  et  la  pré- 
dication de  l'Evangile,  suivant  les  prophéties,  preuve  de 
la  vérité  de  la  religion.  428.  Les  Gentils  n'ont  commencé 
à  connoître  Dieu  et  le  V  erbe ,  que  quand  J.  C.  a  paru. 
38'^"^9^'  Leurs  sages,  avec  leurs  discours  magnifiques. 


2JO  TABLE 

n'avoient  pu  attirer  personne  à  la  doctrine  des  bonnes 
mœurs,  et  de  l'immortalité  de  l'ame.  Ibid. 

GEORGES,,  duc  de  Saxe,  aussi  contraire  aux  Luthériens 
que  son  parent  l'Electeur  leur  étoit  favorable,  est  haï  de 
Luther  qui  prophétise  contre  lui,  et  qui  tâche  de  persua- 
der d'accomplir  ses  prophéties  à  coups  d'épée.  /^-i3g» 

GÉRARD  (Jean-André),  docteur  luthérien,  explique 
dans  un  sens  catholique  ce  qu'on  avoit  dit  obscurément 
de  la  certitude  du  salut  dans  le  livre  de  la  Concorde,  i^- 
552.  Il  enseigne,  contre  les  principes  de  sa  secte ,  la  certi- 
tude calvinienne  du  salut.  ^(9-435.  Il  prouve  que  Calvin 
et  les  Calvinistes  font  Dieu  auteur  du  péché.  âZ-^io"]. 

GERBAIS  (Jean),  docteur  de  Sorbonne,  sollicite  Bos* 
suet  en  faveur  de  l'abbé  Dupin.  4^~^^9y  ^7* 

GERMAIN  (S.)  patriarche  de  Constantinople,  obéit, 
ainsi  que  l'Eglise  d'Orient,  aux  empereurs  Iconoclastes , 
persécuteurs.  3 /-472,  486. 

GERSON  (Jean)  ou  Charlier,  chancelier  de  TUniversité 
de  Paris.  Son  éloge  et  sa  mort  sainte  à  Lyon.  33—^^1 
et  suiv.  Il  croit  les  papes  faillibles^  et  l'Eglise  romaine 
indéfectible.  i86  et  suiv.  471»  H  prêche  au  concile  de 
Constance,  et  appuie  les  décrets  des  quatrième  et  cin- 
quième sessions.  3^-^^^  et  suiv.  245,  Il  désire  la  réfor- 
mation des  mœurs,  et  non  de  la  doctrine.  :/^-3o.  Il  est 
mal  allégué  par  Burnet.  ^of.  Burnet. 

Sentiment  de  Gerson  sur  les  expériences  dans  l'oraison. 
^/-29  et  suiv.  ^^-548.  Sur  les  exagérations  des  Mys- 
tiques. ^/-54-  Ce  qu'il  dit  de  ceux  qui  imputent  à  Dieu 
leurs  péchés  :  1 58;  de  Toraison  de  quiétude.  ^^~ii5. 

Bossuet  accuse  Gerson  d'avoir  mal  parlé,  et  de  n'avoir 
pas  suivi  l'ancienne  tradition.  37~'^^9-  En  quoi.  Ibid. 
noie.  Sa  doctrine  touchant  les  décisions  des  évéques.  42~ 
678.  Du  livre  intitulé  V Esprit  de  Gerson,  et  de  son  au- 
teur. J^-I20. 

GIORI  (M.)  prélat  romain,  se  donne  beaucoup  de 
mouvemens  auprès  du  Pape  et  des  cardinaux  dans  l'af- 
faire Ags  Maximes  des  Saints.  4-i~^7  note;  43,  57,  i34, 
178,  1^11,  449-  ^£-43^  373.  Bossuet  lui  écrit  pour  l'eu 
remercier.  /^/-5g. 

GLOIRE.  En  quoi  consiste  celle  de  Dieu.  //^-333. 
Combien  la  gloire  de  J.  C.  est  différente  de  celle  des 
grands  du  monde  ;  exemple  d'Alexandre,  /y— 200.  Arti- 
iices  de  la  vaine  gloire.  ^^-289.  Celle  qui  vient  de  Dieu 


^. 


DES    MATIÈRES.  îiSl 

doit  seule  être  de'sirée.  293.  La  gloire  du  monde  est  ce 
que  le  Fils  de  Dieu  a  le  plus  combattu.  //-iSS.  Toutes 
les  vertus  corrompues  par  la  gloire,  142.  Rien  de  plus 
misérable  et  de  plus  pauvre  que  la  gloire.  s-jS.  Com- 
bien elle  est  à  craindre  pour  un  chrétien,  367.  La  gloire 
du  monde  dissipée.  ;/y-33o.  Sa  vanité.  iO-3io,  Dieu 
punit  l'homme  qui  en  est  avide  en  la  lui  donnant.  4oi. 
Malheur  de  ceux  qui  font  le  bien  en  vue  d'acquérir  de  la 
gloire.  4o4'  Ou  qui  sont  pleins  d'estime  pour  eux-mêmes. 
4o5.  La  foi  préserve  le  Chrétien  de  ce  malheur.  4o8. 

La  gloire  des  armes  est  un  motif  injuste  de  faire  la 
guerre.  J^-454«  Elle  est  anéantie  par  deux  paroles  de 
J.  C.  460.  La  gloire  préférée  à  la  vie  par  Judas  Macha- 
bée.  491.  L'amour  de  la  gloire  plus  dangereux  que  celui 
de  la  beauté  même.  J/-5ii. 

GNOSE,  GNOSTIQUE.  Idée  générale  de  la  Gnose. 
3(^-5.  Fausse  Gnose.  6.  Vraie  Gnose.  11.  Les  Mystiques 
la  font  consister  dans  une  habitude  d'amour  et  de  con- 
templation :  19  j  dans  une  habitude  de  charité  pure  et 
désintéressée  :  24;  dans  une  contemplation  permanente. 
26.  Le  Gnostique  fait  toujours  de  nouveaux  cfï'orts.  3o. 
Il  n'exclut  pas  un  raisonnement  discursif.  3i.  De  l'immu- 
tabilité du  Gnostique  de  saint  Clément.  37.  De  son  en- 
tendre perpétuel.  43.  Des  nécessités  qu'il  lui  attribue.  44» 
Sa  Gnose  est  un  état  d'impassibilité.  4^.  Exclut-elle  les 
pratiques  ordinaires?  61  et  suiv.  Les  demandes  du  Gnos- 
tique sont-elles  passives?  66.  Le  parfait  Gnostique  fait-il 
des  demandes?  71.  Passage  de  saint  Clément  qui  prouve 
l'affirmative.  72.  Y  a-t-il  dans  saint  Clément  un  état  su- 
périeur à  la  Gnose?  77.  L'action  de  grâces  en  lui  exclut- 
elle  sa  demande?  89.  Du  Gnostique  actif.  64  et  suiv.  94  et 
suiv.  S'il  peut  demander  les  biens  temporels.  97.  Désirer 
les  hiens  éternels  et  la  persévérance.  98  et  suiv.  Faire  des 
actes  d'espérance.  loi.  La  Gnose  de  saint  Clément  est-elle 
l'état  passif  des  Mystiques?  108.  Du  Gnostique  déifié.  121. 
S'il  voit  Dieu  face  à  face,  et  est  rassasié.  126.  Consé- 
quence de  la  doctrine  des  Mystiques.  i36.  Leur  prétendu 
Gnostique  a  le  don  de  prophétie.  i4o.  La  Gnose  est  un. 
état  apostolique.  146.  Sûreté  de  la  voie  gnostique.  i5o. 
Tradition  secrète  dont  on  voudroit  s'autoriser.  i55  et 
suiv.  Du  secret  qu'on  doit  garder  sur  la  Gnose.  198  et 
suiv.  P^ojr,  Clément  d'Alexandrie. 

GODET  DES  MARAIS  (Paul  de)  évêque  de  Chartres, 
approuve  Y  Instruction  sur  les  états  d'Oraison.  ^7-43.  l| 


2D2  TABLE 

condamne  les  livres  de  madame  Guyon.  43».  Bossuct  lui 
écrit  sur  le  livre  des  Maximes,  40-1^^.  M.  Tronson  le 
remercie  de  lui  avoir  communiqué  la  lettre  de  Bossuet ,  ou 
il  l'accuse  de  ménagement.  262.  Il  lui  fait  part  des  disposi- 
tions de  Fénélon  à  l'égard  des  explications  qu'on  lui  de- 
mandoit.  27.5.  L'évéque  de  Chartres  se  réunit  à  M.  de 
Koaillcs  et  à  Bossuet  pour  l'examen  du  livre  des  Maximes, 
3o3.  Il  signe  la  Déclaration  des  trois  évêques  contre  ce 
livre.  358.  Il  dément  les  faux  bruits  de  son  changement  à 
l'égard  du  livre.  4^-110.  Bossuet,  sous  le  nom  d'un 
théologien,  répond  à  une  lettre  de  Fénélon  contre  ce 
prélat.  4^^-194,  ^38. 

GOMAR  (François)  s'oppose  à  Arminius,et  soutient 
le  libre  arbitre ,  l'inamissibilité  de  la  justice  ;  et ,  sur  la  cer- 
titude du  salut,  la  pure  doctrine  de  Calvin.  2{9-35i.  Foy. 
Remontrans. 

GONZAGUE.  Anne  de  Gonzague  de  ClÈv es,  princesse 
Palatine.  Notice  sur  sa  vie.  i /-/^l'd.  Son  Oraison  funèbre. 
4^5.  Avec  quel  soin  sa  jeunesse  fut  cultivée.  4^9*  ^^^ 
amour  pour  les  choses  saintes.  43o.  Son  mariage  avec  le 
prince  de  Bavière,  qu'elle  ramène  au  sein  de  l'Eglise.  43^. 
Elle  se  laisse  prendre  à  l'amour  du  mionde.  434  et  suiv. 
Perd  la  foi.  443.  Par  quelle  grâce  elle  la  recouvre.  44^* 
Elle  se  convertit.  4^^^  et  suiv.  Sa  mort  édifiante.  464* 

GONZALEZ  (Thyrsus)  général  des  Jésuites,  écrit 
contre  le  probabilisme.  7^-34o,  35o  et  suiv.  Son  livre  est 
loué  par  Bossuet.  J^-710.  11  écrit  contre  la  Déclaration 
de  1682.  3I-9,  37.  On  le  réfute.  80,  98,  176  et  suiv. 
32-^1^7  181 ,  i3']  et  suiv.  290. 

GORGON.  (S.)  Panégyrique  de  ce  saint.  16-^^1-  H 
refuse  de  sacrifier  aux  idoles  :  son  douloureux  martyre» 

:/ (9-369, 389. 

GORGONIE  (sainte).  Ses  vertus,  y^-629  et  suiv. 

GORNAY.  (Henri  de)  Son  Oraison  funèbre,  i /-Ooq 
et  suiv.  Noblesse  et  antiquité  de  sa  famille.  609.  Son  es- 
prit de  mortification.  611. 

GOTESCALC,  Prédestinatien  du  neuvième  siècle: 
de  quelle  erreur  on  l'accusoit.  ^-i5.  Comment  on  le  dé- 
fendoit.  290  et  suiv. 

GO  UT  (le)  et  sentiment  de  l'Ecriture,  que  Jurieu ,  Claude 
et  d'autres  ministres  donnent  aux  simples  comme  une 
règle  certaine  pour  l'entendre,  est  une  illusion  manifeste. 
^^-201.  C*est  aussi  par  le  goût  qu'ils  leur  disent  de  dis- 


DES    MATIÈRES.  ^53 

tingnér  les  articles  fondamentaux.  217.  Jurieu  prétend 
connoître  la  Trinité',  l'Incarnation ,  l'Ascension  de  J.  C.  par 
le  goût.  243.  Le  goiit  et  le  sentiment  où  Jurieu  réduit  la 
Réforme,  est  un  aveu  de  son  impuissance  à  montrer  les 
points  fondamentaux  par  la  parole  de  Dieu.  235. 

GOUVERl^EMENT.  Son  autorité  peut  seule  mettre 
un  frein  aux  passions,  et  établir  l'union  parmi  les  hommes. 
3^-24  ^^  suiv.  Ses  avantages  pour  les  particuliers.  26.  Il 
rend  les  Etats  immortels.  3o.  A  besoin  des  lois  pour  sa 
perfection.  3 1 .  Origine  du  gouvernement  royal.  66.  Autres 
formes  de  gouvernement.  69.  On  doit  s'attacher  à  celle 
qu'on  trouve  établie  dans  son  pays.  79.  Le  gouvernement 
doit  être  doux,  i  ï3.  C'est  un  ouvrage  de  raison  et  d'intel- 
ligence. i52. 11  doit  être  fondé  sur  la  rehgion.  298.  Ce  que 
c'est  que  le  gouvernement  arbitraire.  4o3.  Il  diffère  du 
gouvernement  absolu.  404.  Dans  le  gouvernement  légitime 
les  personnes  sont  libres,  et  la  propriété  des  biens  est  in- 
violable. 4o5.  Le  gouvernement  civil  est  parfait  en  lui- 
même  dans  les  choses  de  son  ressort.  J/-285  et  suiv. 
P^qy.  Etat,  Monarchie,  Prince,  Religion. 

J.  C.  n'a  point  établi  le  gouvernement  de  l'Eglise  sur  la 
forme  des  gouvernemens  humains.  J^-'iGi.  Il  est  soumis, 
suivant  Gerson,  à  la  volonté  raisonnable  du  Pape.  32q.  En 
quoi  il  consiste.  87 1  et  suiv.  Le  sentiment  des  Français  sur 
cette  matière  ne  diffère  qu'en  apparence  de  celui  de  leurs 
adversaires.  897  et  suiv.  C'est  une  monarchie,  selon  Ger* 
son.  594-  Forme  de  l'ancien  gouvernement  de  l'Eglise  pen-» 
dant  lés  persécutions.  J/-i5i  et  suiv.  /^"o^.  Eglise. 

GRACE.  En  quoi  elle  consiste.  i4~'i^'^'  ^^  gratuité. 
/-325.  Sa  nécessité.  ^-124.  1 7-^7^-  Son  efficace  et  son 
influence  continuelle.  iO-i\(^.  Notre  libre  arbitre  doit  y 
coopérer.  ^S-^'^l-  56'~'^9-  Impuissance  de  l'homme  sans 
la  grâce.  39~^^^'  La  grâce  ne  nous  quitte  jamais  la  pre- 
mière, i  3~1'  Son  efïlcacité.  8.  Quel  est  le  propre  de  la 
grâce,  y  5^-3x4.  Elle  est  accordée  à  tous.  ^  /-533.  Il  faut  y 
être  fidèle.  ^(^-690.  Celui  qui  est  fidèle  à  la  grâce  peut 
s'élever  à  la  perfection ,  malgré  les  obstacles  les  plus  in- 
vincibles. / 7-42,5  et  suiv.  La  grâce  sanctifiante  ne  devoit 
être  donnée  qu'une  fois  dans  la  première  intention  de 
Dieu.  ;/£-io5.  /^-566.  Trois  principales  opérations  de 
la  gi  ace.  i  5'-^i  >  1 1 1 .  La  grâce ,  don  propre  de  l'Evangile. 
il-^Hç),  Force  de  la  grâce  pour  surmonter  rhabitude. 
y ^-260,  Ses  effets  sont  peu  connus.  261.  Comment  la 
grâce  nous  fait  faire  le  bien,  i^-741  •  Conserver  la  justice 


254  TABLE 

est  une  opération  de  la  grâce.  /^-i3o.  Opposition  de  la 
nature  et  de  la  grâce.  :/5'-6oo.  La  grâce  de  la  rémission 
des  péchés  est  le  truit  principal  du  sang  du  nouveau  Tes- 
tament. ^^—'294.  La  grâce  du  baptême  remet  tous  les 
péchés.  ii-[y^'2.  Grâce  qui  opère  dans  la  pénitence;  sa 
nature,  sa  force,  i 3-^^^y  ii'^«  On  peut  perdre  la  grâce 
recouvrée,  et  même  la  recouvrer  plusieurs  fois  dans  le 
sacrement  de  Pénitence.  QQQ.  La  grâce  de  la  vocation  des 
pécheurs  figurée  dans  la  soudaine  illumination  du  saint 
précurseur,  i  ^Si*  La  grâ^e  doit  prévenir  ceux  qui  se 
destinent  au  sacerdoce.  3i5.  La  grâce  nous  est  distribuée 
par  Marie.  824.  Manière  dont  Dieu  distribue  ses  grâces. 
J^-i6i.  Quelles  sont  celles  qu'on  doit  souhaiter  préféra- 
blement.  ^38,  335.  INe  pas  réfléchir  sur  leur  nature.  '246, 
'2.54.  Peut-on  demander  d'en  être  privé,  de  peur  d'en 
abuser.  526,  574.  Les  grâces  de  Dieu  ne  périssent  point; 
leurs  effets  contre  les  cœurs  ingrats.  /  /— 218. 

Dieu  a  attaché  à  certains  moyens  extérieurs  et  de  fait, 
la  grâce  nécessaire  à  produire  la  foi.  ^(9-559-  La  grâce 
universelle,  enseignée  à  Saumur  par  Cameron,  divise  en 
France  les  Calvinistes  ;  le  magistrat  décide  la  question. 
4i5.  La  nécessité  de  la  grâce  n'est  pas,  selon  Jurieu,  un 
article  fondamental  :  ^^-239;  quoiqu'il  n'y  ait  rien  qu'on 
doive  mieux  sentir  que  son  impuissance  à  faire  le  bien  sans 
elle,  et  le  besoin  qu'on  en  a.  245. 

On  peut  résister  à  la  grâce.  4^-204.  Elle  ne  nécessite 
pas,  quoiqu'on  ne  puisse  résister  à  la  volonté  de  Dieu. 
206.  C'est  un  mystère  impénétrable.  214.  Différence  de 
la  grâce  dans  l'état  de  nature  pure  et  dans  l'état  de  nature 
tombée.  216.  Divers  pouvoirs  en  divers  justes.  219.  Pou- 
voir qui  est  le  parfait  vouloir.  225.  Explication  du  texte 
Nisi  Paler  traxerit  eum.  Ce  que  c'est  que  d'être  laissé  à 
soi-même.  237.  Sans  la  grâce,  l'homme  ne  peut  rien  poul- 
ie ciel.  264.  Le  mystère  de  la  grâce  revient  à  toutes  les 
pages  de  l'Ecriture ,  et  il  faut  prendre  garde  de  s'égarer 
en  le  méditant.  281.  Extrait  de  l'Instruction  pastorale  de 
M.  de  Noaiiles  sur  la  grâce.  286  et  suiv.  Celui  qui  aura 
reçu  plus  de  grâces,  rendra  un  comte  plus  rigoureux.  528. 
Le  terme  grâce  ne  signifie  point,  dans  l'Ecriture,  la  faveur 
des  hommes.  574^ 

Il  y  a  une  grâce  ejfîicace.  544-  On  le  prouve  par  les 
prières  de  l'Eghse  :  549,  ^^i'?  P^^  l^s  liturgies  grecques  ; 
556;  par  la  liturgie  attribuée  à  saint  Ghrysostôme  :  558, 
564;  par  l'Oraison  dominicale:  570;  par  l'explication 
qu'ont  faite  des  deux  dernières  demandes  saint  Augustin, 


DES    M  ATI  EUE  S.  a55 

et  l'Eglise,  d'après  saint  Gyprien,  Tertullien,  etc.  571, 
575.  L'Ecriture  nous  présente  la  prière  comme  un  fruit 
de  la  grâce  efficace.  578.  Les  prières  de  TEglise  nous  en 
donnent  la  même  ide'e»  582,  584-  Grâce  efficace  recon- 
nue des  Pélagiens  mêmes.  587.  Prouvée  encore  par  la 
prière  de  J.  G.  pour  saint  Pierre  :  Sgo  j  par  une  prière  du 
concile  de  Selgenstad.  Sgi.  Deux  démonstrations  nou- 
velles parla  permission  du  péché  de  la  part  de  Dieu.  618 
et  suiv.  Gomment  Dieu  a  soustrait  sa  grâce  efficace  à  saint 
Pierre. 62!2  ,  626,  63o,  634.  Réflexion  sur  cette  conduite 
de  Dieu.  636.  Nul  cœur  humain  ne  résiste  à  la  volonté  de 
Dieu.  640.  Sans  la  grâce  efficace ,  le  Chrétien  ne  peut  rien 
pour  son  salut.  641.  Gratuité  de  cette  grâce.  643.  Fré- 
lérence  gratuite  dans  sa  distribution.  648,  65o,654.  Ceux 
à  qui  Dieu  ne  donne  pas  ces  grâces  de  choix  n'ont  goint 
à  se  plaindre.  664.  Prières  des  martyrs  et  de  plusieurs 
autres  saints  pour  demander  la  grâce  efficace.  673,  676, 
678,  682.  Hymnes  de  Synésius  et  de  Clément  d'Alexan- 
drie ;  prières  d'Origène  ,  où  se  trouve  la  doctrine  de 
saint  Augustin  sur  la  grâce  efficace.  685,  687,  691. 
Prières  de  saint  Grégoire  de  Nazianze ,  du  vénérable 
Guillaume.  703.  La  toute-puissance  de  cette  grâce  dé- 
montrée par  Origène.  6g8.  Cette  grâce  efficace  est  encore 
prévenante.  700.  En  quel  sens  on  peut  dire  que  la  grâce 
est  donnée  à  ceux  qui  en  sont  dignes.  709.  En  quel  sens 
saint  Augustin  a  condamné  la  proposition  de  Pelage  ;  La 
grâce  est  donnée  aux  dignes,  713.  En  quel  sens  on  pré- 
vient Dieu  et  on  en  est  prévenu.  715. 

La  doctrine  de  saint  Augustin  sur  la  grâce  est  celle  de 
l'Eglise  :  ^-^^S;  celle  des  siècles  précédens.  269,  278, 
284  et  suiv.  Contestations  de  Fauste  de  Riez  sur  la  grâce  ; 
quatre  papes  prononcent  en  faveur  de  saint  Augustin. 
284*  Contestations  de  Gotescalc  :  et  on  s'en  rapporte  en- 
core à  saint  Augustin.  290.  Les  propres  paroles  de  ce 
saint  docteur  employées  par  le  concile  de  Trente  contre 
Luther  et  Calvin.  292.  Beaux  passages  de  saint  Augustin 
sur  la  nécessité  de  la  grâce.  325,  329,  33i.  L'abbé  Dupin 
coupable  d'avoir  voulu  obscurcir  la  tradition  sur  la  néces- 
sité de  la  grâce  ;  30"^^'^  y  d'avoir  iiccusé  saint  Augustin 
d'innovation  sur  la  matière  de  la  grâce.  507  et  suiv. 

La  grâce  doit  être  demandée  par  tout  chrétien,  3/^ 
-^45  et  suiv.  Erreur  de  dire  qu'il  n'est  jamais  permis  de 
prévenir  la  grâce  :  S^-'^^^j  ^91  ?  386  j  que  la  grâce  ac- 
tuelle soit  la  règle  d'agir.  586,  726.  Ce  que  c'est  que 
cette  g^râce  actuelle.  2.9~^55  et  suiv.  L/e  propre  effort  pour 


256  TABLE 

prévenir  Dieu  n'est  pas  un  demi-pélagianisme.  ^<<^-588. 
^^-157.  Erreur  de  dire  que  tout  ce  qui  vient  de  la  grâce 
n'a  rien  d'imparfait.  ^^-t)o4,  655,  74*^. 

Précis  de  la  doctrine  de  l'Eglise  sur  la  matière  de  la 
grâce.  /-565  et  suiv.  Censure  de  plusieurs  propositions 
contraires  à  cette  doctrine.  365. 

GRA.CQUES'(les)  excitent  des  troubles  à  Rome.  S^- 
87.  Tibérius  est  tué  par  Scipion  INasica.  88.  Gaïus,  son 
frère,  veut  le  venger,  et  périt  comme  lui.  91. 

GRANDEUR.  Tous  les  hommes  nés  pour  la  grandeur. 
/^-3G4.  En  quoi  consiste  la  véritable  grandeur  de  la  na- 
ture raisonnable.  Ibid.  Moyens  de  sanctifier  la  grandeur 
par  un  bon  usage.  653.  Elle  réside  dans  le  maintien  de  la 
jusiice.  660.  Vin  de  la  grandeur.  664.  Vanité  des  grandeurs 
du  monde.  //-37i_, 606.  Combien  elles  sont  méprisables, 
considérées  entre  les  mains  des  impies.  ^  ^-4 1 6.  Toutes 
ont  leur  foible^  grand  en  puissance,  petit  en  courage; 
grand  courage,  et  petit  esprit  j  grand  esprit  dans  un  corps 
infirme,  qui  empêche  ses  fonctions.  ;/ 5^-267. 

GRANDS.  Ils  sont  pleins  d'intérêts  et  de  passions.  ^^- 
658.  Ne  remarquent  en  l'homme  de  bien  que  son  inuti- 
lité. Ibid.  Ils  doivent  protéger  l'innocence.  659.  Obligés 
d'imiter  Dieu,  dont  ils  sont  l'image.  661.  Funeste  idée  que 
les  grands  se  forment  de  la  puissance  :  maux  qui  en  ré- 
sultent. 663.  Ils  doivent  surtout  rechercher  la  vérité.  iS" 
389.  S'efforcent  inutilement  de  cacher  les  foiblesses  de  la 
nature.  ;/ J'-i  17  et  suiv.  S'imaginent  que  tout  leur  est  dû. 
6i3.  Dieu  qui  les  punit  dans  les  enfers,  leur  a  donné  la 
gloire  ici-bas.  y/— 55i.  Les  grands  du  monde  regardent 
avec  dédain  les  affaires  de  la  religion.  ^^-323.  Ils  crai- 
gnent de  l'approfondir.  3'24.  Ils  la  prennent  pour  une  folie» 
32i5.  Le  respect  humain  leur  ferme  la  bouche.  327. 

GRATIEN,,  empereur.  Sa  valeur  et  sa  piété  :  il  est  tué 
par  Maxime.  J5^-i2i ,  111.    . 

GRATIEN ,  canoniste.  Quel  ilétoit.  J/-636.  Les  pièces 
qu'il  a  insérées  dans  son  Décret  n'ont  pas  l'autorité  de 
Canons.  591.  Il  est  mis,  par  Melchior  Camus,  au  nombre 
de  ceux  qui  croient  le  Pape  faillible.  120.  J  J-463  et  suiv. 
Il  dit  le  premier  que  les  papes  ne  sont  pas  obligés  d'obéir 
aux  Canons.  3o3. 

GRAVINA  (l'abbé).  Eloges  que  Bossuet  donne  à  §on 
éloquence.  ^^-28.  Il  le  remercie  de  l'accueil  qu'il  a  fait  à 
son  neveu,  et  lui  recommande  l'abbé  Phelipeaux.  29. 

GRÈCE. 


DES    MATIÈRES.  2^n 

GRÈCE.  Des  colonies  de  divers  peuples  y  bâtissent  des 
villes.  3^-iS,  20.  Ses  jeux  Olympiques  contribuent  à  la 
polir.  3i.  Ses  sept  Sages.  38.  Elle  est  assujettie  par  Phi- 
lippe et  par  Alexandre.  66.  67.  Ses  philosophes  et  leurs 
sectes.  78.  Sa  politique  ferme;  son  amour  pour  la  liberté. 
489.  Son  excellente  police.  490-  Ses  philosophes  lui  don- 
nent de  bonnes  règles  des  mœurs.  492.  La  Perse,  avec  des 
arme'es  immenses,  se  trouve  foible  contre  elle.  494*  Com- 
bien la  Grèce  étoit  aveugle  sur  la  rehgion.  '260.  Fqy.  Ido- 
lâtrie. 

GRECS.  Ils  re'duisent  Troie  en  cendre.  ^^-23.  Eta- 
blissent des  colonies  en  Asie  ;  24;  en  Italie  et  en  Sicile.  34. 
Ils  ignoroient  les  antiquités,  et  se  soucioient  peu  de  la  vé- 
rité dans  leurs  histoires.  4^«  Attaqués  par  Xerxès,  ils  le 
battent,  à  Salamine,  à  Platée,  et  à  Mycale.  54,  55.  Ca- 
ractère des  Grecs,  I\go.  Admirable  retraite  de  dix  mille 
Grecs.  65  ,  49^.  Ignorance  des  Grecs  sur  le  mouvement  de 
la  terre,  tandis  que  les  Hébreux  le  connoissoient.  Q-i^i, 
Voy.  Grèce. 

L'EgUse  condamne  Terreur  des  Grecs  sur  la  primauté 
du  Pape.  J/-590.  Leur  réunion  à  l'Eglise  au  second  con- 
cile de  Lyon.  J£-54i  et  suiv.  Voy.  Florence.  Les  Grecs 
ont  innové,  en  cessant  de  reconnoître  la  primauté  du 
Pape,  que  leurs  pères  reconnoissoient  dans  les  conciles 
généraux  qu'ils  ont  tenus  avec  l'Eglise  romaine.  ^^-567, 
Basuage  soutient  que  les  actes  des  conciles  ne  prouvent  pas 
la  soumission  aux  Papes ,  et  la  communion  avec  eux.  On 
le  réfiite,  568,569.  Les  Grecs,  de  l'aveu  de  la  Réforme , 
ont  tort  contre  les  Latins.  570.  Comment  les  Grecs  ont  été 
admis  dans  l'Eglise  après  leur  schisme.  â^-i5o. 

GREGOIRE  de  Nazianze.  (S.)  Sa  doctrine  sur  les  deux 
puissances.  ^/-384.  Ses  discours  contre  Julien.  401.  Por- 
trait qu'il  fait  de  Yalens.  419. 

GREGOIRE  DE  Tours  (S.)  déclare  que  les  Rois  ne 
doivent  compte  de  leurs  actions  qu'à  Dieu.  3i~^']^' 

GRÉGOIRE  LE  Grand  (S.),  pape,  élevé  malgré  lui  sur  la 
chaire  de  saint  Pierre,  donne  un  parfait  modèle  du  gouver- 
nement ecclésiastique.  J5'-i35.  Ce  saint  Pape  révère, 
comme  les  quatre  Evangiles,  les  quatre  conciles  tenus 
avant  lui.  3^-537.  ^7_i3o.  Il  reçoit  aussi  la  condamna- 
tion tant  des  personnes  que  des  erreurs  faites  par  le  cin- 
quième concile.  37-i3o. 

Saint  Grégoire  publie  un  édit  de  l'empereur  Maurice, 
quoique  injuste.  3;/ -443.  Sa  doctrine  sur  la  juridiction 
BOSSUET.    XLIII.  in 


258  TABLE 

des  ëvéques.  6i6  et  suiv.  Sa  vigueur  contre  les  infracteurs 
des  Canons.  33"^^^  ^^  suiv.  $a  condescendance  pour 
Tlieodelinde,  reine  des  Lombards.  J^-^'22.  Son  Pastoral, 
chef-d'œuvre  de  prudence.  ;/6'-38.  Eloge  qu'il  t'ait  des 
rois  de  France.  /J-SSg.  i ^-5'25.  Le  privilège  de  saint 
Médard  de  Soissons  qu'on  attribuoit  à  saint  Grégoire  pa- 
roîl  supposé.  J2-445. 

GRÉGOIRE  II,  pape,  envoie  saint  Boniface  prêcher 
l'Evangile  en  Allemagne.  3S~^^^'  I^  s'oppose  au  renver- 
sement des  images ,  et  en  même  temps  aux  ennemis  de 
l'Empire.  i44.  I^  excommunie  Léonl'lsaurien.  JZ-SSg.  Il 
s'oppose  à  ceux  qui  se  révoltoient  contre  ce  prince.  ^5'i  et 
suiv.  Témoignages  de  Paul  diacre,  et  d'Anastase ,  à  ce 
sujet.  4^6,  540.  Il  donne,  selon  Gratien ,  une  réponse 
contraire  à  l'Evangile,  ism.  ^J-117.  Sa  réponse,  qui 
permet  à  un  mari,  dont  la  femme  ne  peut,  à  cause  de 
ses  infirmités,  souffrir  le  commerce  conjugal,  d'en  prendre 
une  autre ,  est  tout-à-fait  diilerente  de  celle  par  laquelle 
Luther  permet  la  polygamie  au  landgrave  de  Hesse.  ^j— 
619  et  suiv. 

GREGOIRE  III  obéit  aux  empereurs  Iconoclastes  :  ses 
deux  légations  à  Charles-Martel,  jy-474  ^^  suiv. 

GREGOIRE  Y  excommunie  Robert ,  roi  de  France  ,  à 
cause  d'un  mariage  incestueux.  J/-5o3. 

GRÉGOIRE  VII.  Son  caractère.  i/-25i.  Il  s'arroge 
le  premier  l'autorité  sur  le  temporel,  et  dépose  l'empereur 
Henri  IV.  226  et  suiv.  Il  s'attribue  des  droits  sur  l'An- 
gleterre ,  l'Espagne ,  la  Sardaigne ,  la  Hongrie  et  autres 
Etats.  151  et  suiv.  Histoire  de  la  première  déposition  de 
Henri  IV.  678  et  suiv.  Ce  Pape  cite  mal-à-propos  saint 
Ambroise,  qui  mit  Théodose  en  pénitence:  4^4  et  suiv.  et 
une  fausse  pièce  attribuée  à  Innocent  I.  43 1.  Il  est  obligé 
de  modérer  sa  loi  sur  l'excommunication.  359  ^^  suiv. 
588.  Il  assure  que  le  saint  Siège  est  exact  observateur  des 
canons.  JJ— 3i3.  Au  commencement  de  son  pontificat, 
il  ne  vouloit  exercer  que  les  droits  de  la  puissance  ecclé- 
siastique. J/-5i2.  Ses  intentions  étoient  bonnes,  et  son 
nom  a  été  inséré  avec  éloge  dans  le  Martyrologe  romain. 
241. 

GREGOIRE  IX  excommunie ,  puis  dépose  Frédéric  II, 
et  offre  la  couronne  impériale  à  Robert^  frère  de  saint 
Louis ,  qui  la  refuse.  J^-aa  et  suiv. 


DES    MATIÈRES.  ^5^ 

GRÉGOIRE  X  assemble  le  second  concile  de  Lyon. 
J^-54i  et  suiv.  f^oy.  Lyon. 

GRÉGOIRE  XI  révoque,  à  rarticle  de  la  mort,  les 
erreurs  contre  la  foi  dans  lesquelles  il  auroit  pu  tomber. 

^2-86,87. 

GREGOIRE  XII ,  ou  Ange  Corario ,  abandonné  de  ses 
partisans,  assemble  quelques  évéques  à  Austria,  sous  le 
nom  de  concile  œcuménique.  ^/-gS.  Il  paroissoit  mieux 
disposé  que  Pierre  de  Lune  à  abdiquer  la  papauté.  J£— 
i38.  Il  se  réunit  au  concile  de  Constance,  et  se  démet. 
2o5. 

GREÏSER  (Jacques),  Jésuite,  prouve  que  Bellarmin 
ne  donne  Tmlaillibilité  du  Pape  que  comme  opinion. 
3/-182. 

GROPPER  (le  docte)  fait  tenir  à  Herman,  archevêque 
de  Cologne ,  de  saints  conciles  pour  la  défense  de  l'ancieime 
foi,  et  pour  la  réformation  des  mœurs.  iQ-SoS.  Il  se 
trouve  à  la  conférence  de  Ratisbonne.  So*]. 

GROÏIUS  (Hugues).  Dissertation  sur  sa  doctrine  et  sa 
critique.  ^-465.  Son  attachement  aux  Sociniens.  4oo.  Son 
interprétation  sur  le  péché  d'habitude.  402.  Ce  qu'il  entend 
par  le  Fils  de  l'homme  :  4o3;  par  ce  passage  sine  me  nihil 
potestis  facere  :  4o4  ;  par  les  paroles  oiseuses.  4o5  et  suiv. 
11  justifie  l'usure.  409.  Il  passe  du  calvinisme  au  semi-pé- 
lagianisme.  4^5.  Son  penciiant  au  socinianisme.  4^7  y  et 
de  là  son  sentiment  sur  la  divinité  du  Verbe  :  468  j  sur 
l'immortalité  de  l'ame.  469.  Il  critique  témérairement  les 
livres  sacrés.  470.  En  nie  l'inspiration.  472.  Regarde  les 
prophéties  comme  des  allégories.  474  et  suiv.  Il  accuse 
saint  Augustin  d'être  novateur  et  en  contradiction  avec  les 
siècles  précédens ,  avec  l'Eglise  grecque ,  et  avec  lui-même. 
487  et  suiv.  Ses  progrès  étounans  dans  la  doctrine  catho- 
lique. 499*  Il  se  sépare  de  toute  société,  et  justifie  .sou 
indifférence  par  deux  livres  pleins  d'erreurs.  5oi.  Sur  la 
fin  de  sa  vie  il  reconnoît  la  vérité  de  l'EgUse  romaine.  5o2. 
Il  fait  les  princes  juges  de  la  foi.  5o6. 

Grotius  est  préconisé  par  R.  Simon.  J--171  et  suiv.  qui 
emprunte  delui  ses  sentimens  hérétiques.  3 16.  Il  accuse 
saint  Augustin  d'avoir  varié  dans  sa  croyance.  322.  Il  est 
auteur  d'une  hérésie  sur  le  péciié  originel.  389.  Ses  va- 
riations et  ses  incertitudes.  53 1.  Il  a  falsifié  les  prophéties. 
3-4'  Il  prétend  que  les  apôtres  n'ont  pas  employé  les 
prophéties  comme  argumeas  directs  pour  prouver  que 


*260  TABLE 

J.  C.  est  le  Messie.  1-^']'].  On  le  réfute.  578  et  suiv. 
Ses  iiiterpi étalions  favorisent  les  Sociniens.  58ci.  Il  se  rap- 
proche de  la  doctrine  catholique.  585  et  suiv.  Ce  qu'il 
pense  d'un  passage  du  Psaume  XLIV,  qu'il  élude  ensuite. 
608.  11  détourne  le  sens  de  ces  paroles  :  Ecçe  in  iniquita- 
tihuSy  etc.  6i4'  On  le  réfute.  Ibid  et  suiv.  Opinion  sin- 
gulière de  ce  savant  sur  l'auteur  de  Y Ecclésiaste.  ^-i45. 
U  interprète  dans  un  mauvais  sens  divers  passages  relatifs 
à  la  vie  future.  209.  Ses  fausses  conjectures  sur  plusieurs 
passages  de  V Ecclésiastique.  364.  Ses  efforts  pour  dé- 
tourner le  sens  d'un  texte  qui  prouve  la  divinité  de  J.  G. 
<)5o.  Sa  bonne  foi  dans  l'explication  de  l'Apocalypse.  J- 
i3o.  Erreur  de  chronologie  où  il  est  tombé.  i3i.  Son 
sentiment  sur  le  règne  de  mille  ans.  481.  Il  est  opposé  au 
dogme  du  Pape  Antéchrist.  547  ^^  ^^ly-  4~^99'  â(9-3o4- 
Il  va  contre  ses  propres  principes ,  quand  il  permet  à  la 
partie  affligée  d'un  Etat  de  se  défendre  contre  le  prince , 
excepté  pour  cause  de  rehgion.  ^:/-4o7-  Réfutation  des 
raisons  qu'd  allègue  p'our  permettre  l'usure.  36-^1^  7  ^7^ 
et  suiv. 

GUERRE.  Ses  justes  motifs.  36~i^9  ^^  suiv.  Dieu  s^en 
sert  pour  châtier  les  peuples.  44^'  Ses  injustes  motifs.  447 
et  suiv.  Désavantage  à  craindre  quand  on  la  fait  sans  sujet. 

456.  On  met  Dieu  de  sou  côté  quand  on  y  met  la  justice. 

457.  Guerres  civiles  :  leurs  motifs;  règles  qu'on  y  doit 
suivre.  461  et  suiv.  Manière  miraculeuse  dont  Dieu  faisoit 
la  guerre  pour  son  peuple.  481.  Avec  les  conditions  re- 
quises, la  guerre  est  non-seulement  légitime,  mais  encore 
pieuse  et  sainte.  488.  Dieu  néanmoins  n'aime  pas  la  guerre. 
489.  On  doit  faire  la  guerre  équitablement.  ^g6.  Cri  mi- 
litaire chez  les  Juifs  avant  le  combat.  498.  Choix  du  soldat. 
499.  L'accoutumer  à  mépriser  l'ennemi.  5o3.  Diligence  et 
précaution  nécessaires  dans  les  affaires  de  la  guerre.  Tbid. 
Honneurs ,  distinctions  et  exercices  militaires.  5o6  et  suiv. 
Rien  de  plus  beau,  dans  la  guerre,  que  l'intelligence  entre 
les  chefs.  509.  Ne  point  combattre  contre  les  ordres.  5 12. 
Accoutumer  l'armée  à  un  même  général,  5i3.  Connoître 
ses  forces.  5^0.  Moyens  de  s'assurer  des  peuples  vaincus. 
Ibid,  Combien  la  guerre  est  une  chose  horrible.  /^-265. 

-J  ^-6'l3.  /^-43l*    ^Of.  GÉNÉRAL. 

Guerres  civiles  et  révoltes  défendues  par  le  christia- 
nisme. ^^-5o3.  Approuvées  par  Calvin  et  les  Calvinistes 
sous  Charles  IX.  529.  Les  synodes  nationaux  font  un  crime 
du  repentir  qu'avoient  quelques-uns  d'avoir  pris  les  armes. 
2(9-36.  Celui  d'Al^s  remercie  M.  de  Ghatillon  de  ce  qu'il 


DES    MATli:ilES.  uSt 

a  fait  par  les  armes ,  pour  l'avancement  du  règne  de 
Christ.  37.  Les  guerres  des  Protestans  ne  furent  point  de 
politique ,  mais  de  religion.  4^^  ^t  suiv.  Quoique  Bèze 
eiit  fait  parade  de  la  patience  des  Réformés,  il  provoque 
lui-même  la  guerre  civile.  44»  Les  guerres  civiles  ,  sous 
prétextes  de  religion  ,  ont  paru  pour  la  première  fois 
dans  l'hérésie  des  Donatistes,  puis  des  Manichéens,  etc. 
5/-3i8.  Elles  sont  condamnées  et  ensuite  approuvées 
par  Luther  et  les  Luthériens.  Les  Calvinistes  les  désap- 
prouvent ,  puis  les  approuvent ,  et  remplissent  la  France 
de  massacres.  821,  322.  Les  Réformés  font  de  vains  ef- 
forts pour  persuader  que  leurs  guerres  n'étoient  pas  des 
guerres  de  religion.  Elles  étoient  entreprises  par  des  dé- 
crets des  synodes.  Q(f)-32S.  La  rébellion  et  la  force  étoient 
nécessaires  aux  Protestans  de  France,  selon  Jurieu,  et 
leurs  guerres ,  légitimes.  ££-3o8. 

GUI,  archevêque  de  Vienne,  depuis  pape  Calixte  II, 
et  son  concile ,  condamnent  les  Investitures  :  ils  deman- 
dent à  Paschal  II  la  confirmation  de  leur  décret.  ^^-624. 
Ji-i23.  ^o/.  Henri  V. 

GUILLAUME  de  Malmesbury,  avance  faussement 
qu'Urbain  II ,  en  excommuniant  Philippe  I^'' ,  roi  de 
France,  défendit  de  le  reconnoître  pour  roi.  ^i-Qi\. 

GUILLAUME  le  Conquérant  refuse  de  prêter  serment 
de  fidéhté  à  Grégoire  VU,  et  lui  paye  le  denier  de  saint 
Pierre.  ^/-254. 

GUILLOU  (François).  La  Faculté  de  Paris  censure 
une  proposition  de  sa  thèse,  touchant  la  juridiction  des 
évêques.  ^^-396. 

GUIMENIUS.  Fof.  Moya. 

GUISE  (François,  duc  de),  assassiné  par  Poltrot.  La 
Réforme  applaudit  à  ce  meurtre ,  et  les  chefs  avoient  ou 
excité,  ou  autorisé  le  meurtrier.  2^~54  et  suiv. 

GUSTAVE ,  roi  de  Suède ,  dit  le  Grand ,  prédit  par 
Mède,  comme  devant  détruire  le  règne  papal.  Sa  pro- 
phétie reconnue  fausse.  ^0-ZZo. 

GUYON  (  Jeanne-Marie  Bouvier  de  la  Motte  ).  Elle 
écrit  sa  vie  :  ce  qu'elle  y  dit  de  ses  oraisons  et  de  sa  plé- 
nitude de  grâce.  ^P-53i.  Elle  se  donne  pour  prophé- 
tesse,  et  pour  faire  des  miracles  :  535,  538 j  pour  direc- 
trice des  âmes.  537.  Elle  s'applique  l'Apocalypse.  538. 
Elle  ne  veut  rien  demander  à  Dieu.  543.  40-^  ■>  7-  Doc- 
trine de  son  livre  intitulé  Moyen  court  pour  faire  orai- 


aCa  TABLE 

son,  27-']l  et  suiV.  Conséquences  pernicieuses  qu'on  peut 
en  déduire.  8i.  Il  autorise  le  plus  l.i  suppression  des  de- 
mandes. II 8.  Etranges  discours  qu'on  y  trouve  sur  les 
réflexions.  i65.  Il  est  condamné  k  Rome.  537.  Erreurs  de 
son  livre  des  Torrens.  88.  11  est  condamné  par  l'éveque 
de  Chartres.  43 1.  Elle  annonce  de  grandes  croix  au  P.  la 
Combe,  et  lui  rend  compte  d'un  songe  merveilleux  qu'elle 
avoit  eu.  ^0-'i5.  Elle  instruit  son  frère  des  prétendus  ef- 
fets merveilleux  que  Dieu  opéroit  en  elle  et  par  elle.  29. 
Ses  sentimens  sur  l'abandon.  3i.  Ses  erreurs  sur  le  désir 
du  salut  :  ^p-4i3;  sur  le  sacrifice  absolu  et  les  actes  ré- 
fléchis :  4'^6j  sur  les  vertus  :  435;  sur  la  contemplation. 
472. 

M.  de  Harlay,  archevêque  de  Paris,  fait  enfermer  ma- 
dame Guyon  dans  un  monastère,  et  est  content  de  sa 
soumission.  3(9-4'*5.  4ô~9'  Comment  Bossue t  fut  chargé 
d'examiner  ses  livres.  ^9-Si<^.  4(9~^'  ^-^le  écrit  au  pré- 
lat plusieurs  lettres  où  elle  lui  témoigne  sa  soumission,  et 
lui  explique  sa  doctrine.  32,  34 ?  38,  4ï  ?  4-^?  4^?  4^?  49^ 
5i.  Elle  lui  adresse  un  écrit  sur  les  communications  inté- 
rieures des  purs  esprits.  37.  Bossuet  lui  marque  en  détail 
ce  qu'il  pense  de  ses  états  et  de  ses  écrits,  lui  en  fait  sentir 
l'illusion.  52.  Il  combat  ses  maximes  sur  la  prière  et  sur 
les  actes  rélléchis.  55.  Et  travaille  à  la  désabuser  de  ses 
erreurs.  Ibid.  et  suiv.  Elle  adresse  à  madame  de  Main- 
tenon  un  Mémoire  pour  la  prier  de  lui  faire  donner  des 
commissaires  qui  jugeassent  de  sa  vie  et  de  ses  mœurs. 
79,  81.  MM.  Bossuet,  de  Noailles  et  Tronson,  sont  choi- 
sis pour  faire  cet  examen.  £^-547-  .?6^-4'^5.  4(9~^o.  Elle 
sollicite  les  trois  examinateurs  d'entrer  dans  l'examen  de 
ses  mœurs ^  et  s'étend  sur  les  préventions  qu'on  avoit, 
suivant  elle,  contre  sa  personne.  88.  Ses  lettres  à  Bossuet 
pendant  cet  examen.  7.5  ,  94  ,  95.  Elle  lui  écrit  en  partant 
pour  le  monastère  de  la  Visitation  de  Meaux.  106.  Lui 
demande  de  la  confesser.  107.  Déclaration  où  elle  pro- 
teste être  innocente  des  abominations  dont  on  l'accuse. 
1 15.  Témoignages  de  M.  d'Aranthon,  évéque  de  Genève, 
sur  madame  Guyon.  3(9-^^  »  33.  40-6.  Lettre  du  cardi- 
nal le  Camus  sur  la  conduite  de  cette  dame  dans  son 
diocèse.  116.  Le  duc  de  Chevreuse  demande  au  P.  Ri- 
chebraque  ,  Bénédictin  ,  des  éclaircissemens  sur  un  fait 
de  la  lettre  du  cardinal,  où  ce  religieux  étoit  cité  comme 
s'étant  rétracté  au  sujet  de  madame  Guyon.  118,  note. 
122.  Madame  Guyon  lui  écrit  pour  le  morae  sujet.  118, 
note.  Réponse  de  D.  Richebraque,  qui  déclare  n'avoir  ja- 


à 


DES    "MATIÈRES.  S6ÎÎ 

mais  entendu  parler  qu'en  bien  de  la  conduite  de  cette 
dame.  119,  r^o ,  l'iS.  Bossuet  la  trouvoit  fort  soumise 
dans  sa  retraite.  126.  11  désiroit  consulter  M.  de  la  Broue 
sur  la  soumission  à  exiger  d'elle  :  il  la  laisse  communier. 
i3i.  11  n'y  avoit  point  de  preuves  contre  elle  à  l'arche- 
vêché de  Paris.  i33.  Pre'cautions  que  Bossuet  prenoit  à 
son  e'gard.  J^-56i  ,  368.  Ce  prélat  publie  son  Ordon- 
nance sur  les  Etats  d'oraison^  où  il  condamne  les  livres 
de  madame  Guyon.  2/"^?  ^^'  Elle  souscrit  cette  Ordon- 
nance et  les  Articles  d'Issy.  43o.  Elle  condamne  ses  pro- 
pres livres,  et  s'engage  à  ne  plus  écrire,  répandre  ses 
livres,  diriger,  etc.  ^^-565.  40~^^j  ^4^?  ^25.  Texte 
des  actes  de  soumission  de  madame  Guyon.  i43.  Bossuet 
accepte  cette  soumission.  146.  Il  lui  donne  un  certificat 
où  il  déclare  qu'il  est  satisfait  de  sa  conduite;  et  la  justi- 
fie des  accusations  portées  contre  ses  mœurs.  147.  Attes- 
tation des  religieuses  de  la  Visitation  de  Meaux,  donnée 
à  madame  Guyon  lorsqu'elle  quitta  ce  monastère.  148. 
Ces  mêmes  religieuses  lui  écrivent  pour  lui  témoigner 
leur  estime,  et  se  recommander  à  ses  prières.  149.  Elle 
ofire  à  Bossuet  un  tableau.  i34.  Le  prélat  lui  permet  d'al- 
ler aux  eaux ,  et  l'engage  à  vivre  fort  retirée  ,  sans  se 
mêler  de  diriger.  i35.  Elle  justifie  auprès  de  Bossuet  la 
manière  dont  elle  a  quitté  son  diocèse.  i36.  Elle  recom- 
mence à  dogmatiser.  ^^-566.  Ses  liaisons  avec  le  P.  la 
Combe.  619.  4Q~~99'  Lettres  de  ce  religieux  à  madame 
Guyon  :  il  l'engage  à  venir  le  trouver  :  lui  marque  les 
moyens  qu'elle  pourroit  prendre  pour  cacher  sa  marche, 
et  rester  inconnue  dans  le  lieu  qu'il  habitoit.  ^(9-i5o. 
Malgré  son  désir  de  la  voir,  il  consent  au  délai  de  son 
voyage;  et  lui  parle  de  ses  infirmités,  et  des  remèdes 
qu'elle  y  trouveroit  aux  eaux  des  Pyrénées.  i55,  160.  Il 
lui  témoigne  sa  satisfaction  de  son  apocalypse,  et  de  ses 
explications  de  l'Ecriture.  161.  Bossuet  dit  qu'elle  lui  a 
menti,  et  qu'il  faut  la  renfermer.  169,  179.  Lettre  de 
M.  Pirot  à  madame  Guyon  :  il  lui  expose  tout  ce  qu'elle 
doit  faire  pour  sortir  de  ses  erreurs.  179.  C'est  de  rétrac- 
ter et  supprimer  ses  écrits  :  186;  de  n'entrer  dans  la  di- 
rection de  personne  :  188  ;  de  rompre  tout  commerce  avec 
le  P.  la  Combe  :  189;  d'édifier  le  public  autant  qu'elle  l'a 
mal  édifié  :  195  ;  enfin,  de  se  remettre  à.  M.  l'archevêque 
de  ce  qu'elle  aura  à  faire  pour  satisfaire  le  public,  se  sou- 
mettant aveuglément  à  tout  ce  qu'il  lui  marquera.  197. 
Déclaration  de  cette  dame  faite  entre  les  mains  de  M.  de 
Noailles,  sur  ses  sentimcns,  ses  écrits  et  sa  conduite.  217. 


2G4  TABLE 

Elle  veut  consulter  M.  ïronson  avant  de  la  signer.  '220* 
D'après  son  avis ,  elle  signe  par  principe  de  conscience  la 
déclaration.  221.  Nouvelle  déclaration  (Qu'elle  fait  à  Tar- 
chevéquc  de  Paris  j  elle  y  jure  la  plus  parfaite  soumission 
à  ce  qu'on  lui  avoit  prescrit.  234-  Dans  sa  Relation  sur 
l'affaire  du  livre  des  Maximes  à  l'Assemblée  de  1700, 
Bossuet  la  justifie  sur  ses  mœurs.  J(9-4'^5.  L'abbé  de 
Saint- André ,  grand-vicaire  de  l'évêque  de  Meaux  ,  la 
justifie  également  à  ce  sujet.  4i)'~l'  V'^ï'  Bossuet,  Fé- 
HÉLON,  La  Combe,  Quiétisme,  Tronson. 

H 

HABACUC.  Cantique  de  ce  prophète  expliqué.  ;/- 
558. 

HABITS.  La  nécessité  et  la  pudeur  ont  fait  les  pre- 
miers habits,  y  ^-442.  Et,  pour  orner  ce  corps  mortel  et 
cette  boue  colorée,  presque  toute  la  nature  travaille, 
presque  tous  les  métiers  suent,  presque  tout  le  temps  se 
consume,  et  toutes  les  richesses  s'épuisent.  /  J-i65  et 
suiv.  ://-7o. 

HABITUDE.  Suites  funestes  de  la  mauvaise  habitude. 
i^-i55  et  suiv.  En  quoi  elle  consiste.  ^J-94.  Ha- 
bitudes vicieuses  :  leur  force.  ;/  /-548.  Foy.  Pèche. 

HAINE.  Quel  est  son  principe.  /J-32,  56.  Haine 
de  la  vérité  ;  ses  effets  sur  les  Juifs.  84.  Naturel  de  la 
haine.  35,  58.  Funestes  divisions  qu'elle  cause.  ^^-266. 
Elle  efface  le  souvenir  des  bienfaits,  y  3-444' 

HAMMOND  (Henri),  Protestant  anglais  :  est  du  nom* 
bre  de  ceux  qui  croient  l'Apocalypse  accomplie.  ^-loS. 
Il  ne  veut  pas  que  le  Pape  soit  l'Antéchrist.    i3i  ,  549- 

HARLAY  (  François  de  )  archevêque  de  Paris ,  veut 
faire  changer  un  mot  dans  le  sermon  de  Bossuet  sur 
l'unité  de  l'Eglise,  et  y  renonce  ensuite.  J7-243.  Fait 
enfermer  madame  Guy  on  dans  un  monastère,  et  est  con- 
tent de  sa  soumission.  ^^-Ssg.  40-^-  Bossuet  s'embar- 
rasse peu  de  lui  dans  l'affaire  du  Quiétisme.  127. 

HARPHIUS,  auteur  mystique  :  ses  exagérations.  2/- 
53  et  suiv.  2^-256. 

HAVRE -DE -GRACE  (le)  livré  aux  Anglais  par  les 
Protestans  révoltés.  ^(9-54o. 

HELENE,  mère  de  Constantin,  découvre  la  vraie 
croix  daus  les  ruines  de  l'ancienne  Jérusalem.  3S~^  ï^* 


DES    MATlÈPtES.  265 

HÉLTOGABALE,  empereur  :  ses  infamies.  ^5'-io5. 

HENRI  IV y  empereur,  de'posé  et  excommunié  par 
Grégoire  VII.  ^j~'i\6  et  suiv.  Ses  partisans  taxés  de 
schisme  et  d'hérésie.  592.  Ce  prince  est  toujours  reconnu 
comme  empereur.  .'jqS  et  suiv.  Il  engage  l'archevêque  de 
Mayence  à  lever  des  dîmes ,  à  condition  d'en  partager  le 
produit,  et  fait  confirmer  cette  exaction  dans  un  concile. 
5ii,  note,  578.  Il  meurt  à  Liège  j  on  l'enterre  dans  un 
monastère,  d'où  Paschal  II  le  fait  exhumer.  609. 

HEjNRI  V,  fils  du  précédent,  se  révolte  contre  son 
père,  et  le  fait  prisonnier  :  suites  de  cette  affaire.  Si" 
604  et  suiv.  Ce  prince  renouvelle  la  querelle  des  Investi- 
tures :  il  les  obtient  par  violence  de  Paschal.  1 1.  Il  est  ex- 
communié dans  plusieurs  conciles,  et  déposé  par  Galixt^ell. 
622  et  suiv. 

HENRI  VI  fait  arrêter  Richard ,  roi  d'Angleterre  :  il 
est  excommunié,  et  non  déposé  par  Célestin  III.  Ji-^ 
657. 

HENRI  I[,  roi  de  France,  ordonne  à  ses  ambassadeurs 
au  concile  de  Trente ,  de  veiller  au  maintien  dos  libertés 
de  l'Eglise  gallicane.  J^-34i.  Ce  prince  veut  expressé- 
ment que  les  nouveaux  convertis  pratiquent  comme  ses 
autres  sujets  les  exercices  de  l'Eglise.  3S~^^9' 

HENRI  IV,  roi  de  Navarre,  puis  de  France,  fait  affi- 
cher à  Rome  son  acte  d'appel  de  la  bulle  de  Sixte  V,  qui 
le  déclaroit  déchu.  Jj-i^gi  et  suiv.  Il  est  absous  des  cen- 
sures sans  qu'il  soit  mention  de  réhabilitation.  698.  Il  est 
médiateur  entre  le  Pape  et  les  Vénitiens.  ^^-5^.  Ce 
prince,  par  sa  bonté,  avoit  trouvé  le  moyen  de  rendre 
ses  peuples  heureux,  et  de  leur  faire  sentir  et  avouer 
leur  bonheur.  ^^-89.  Amour  des  Français  pour  sa  mé- 
moire. Leurs  regrets  de  sa  mort.  90.  S'il  avoit  ôté  de  sa 
vie  la  tache  de  l'impureté,  sa  gloire  seroit  parfaite,  et  il 
seroit  le  modèle  des  bons  rois.  Jbid, 

HENRI  II,  roi  d'Angleterre ,  attaque  les  droits  de 
l'Eglise.  ;/^-586.  Fait  périr  saint  Thomas  de  Cantorbéry. 
592.  Honore  son  tombeau.  602. 

HENRI  VIII,  roi  d'Angleterre,  réfute  le  livre  de  la 
Captivité i\e  Luther,  qui  lui  répond  avec  emportement. 
Il  veut  se  raccommoder  avec  ce  Prince,  qui  lui  reproche 
la  légèreté  de  son  esprit,  ses  erreurs,  et  la  honte  de  son 
mariage.  Nouveaux  emportemens  de  Luther  contre  lui. 
/^-8'2,  83.  Henri  épouse  Catherine  d'Arragon ,  veuve  de 


aGG  TABLE 

son  frère,  sur  la  dispense  de  Jules  II,  et  ne  doute  point 
pendant  vingt  ans  de  la  validilé  de  son  mariage.  Son  amour 
pour  Anne  de  Boulen  est  le  prétexte  de  son  doule.  447* 
On  attaque  la  dispense  par  des  moyens  de  droit  et  défait, 
Bucer  et  les  Protestans  d'Allemagne  croient  la  dispense 
légitime  :  Calvin  et  Zuingle  la  croient  illégitime.  449* 
Henri  gagne,  par  argent,  quelques  docteurs  catholiques, 
dont  la  consultation,  rapportée  par  Burnet,  n'est  pour- 
tant pas  certaine.  45ci.  La  décision  de  Clément  VIII ,  con- 
traire au  divorce,  est  appuyée  sur  un  fondement  solide. 
455.  Conclusion  que  l'on  prétend  avoir  été  donnée  par  la 
Sorbonne,  touchant  le  mariage  de  Henri  VII.  49"^'^']  y 
63i.  Ce  prince,  égaré  par  ses  passions,  ébranle  l'autorité 
de  l'Eglise,  et  met  tout  en  péril.  ^/-3o4.  Il  se  déclare 
chef  de  l'Église  anglicane  en  haine  du  Pape,  qui  con- 
damne son  divorce  avec  Catherine  d'Arragon,  et  son  ma- 
riage avec  Anne  de  Poulen.  4o3.  Il  fait  souscrire,  par  tous 
les  éveques^  et  mettre  en  pratique  ce  que  Burnet  appelle 
nos  plus  extravagantes  corruptions.  ^06.  Il  épouse  Anne 
de  Boulen  avant  que  son  premier  mariage  ait  été  déclaré 
nul.  4ï5.  Il  fait  mourir  Morus  et  Fischer,  pour  n'avoir 
pas  reconnu  sa'primauté  ecclésiastique.  Il  devient  sangui- 
naire, et  tombe  dans  tous  les  excès  des  tyrans,  depuis  son 
divorce.  417  et  suiv.  Il  aime  Jeanne  Seymour,  et  fait 
casser  son  mariage  avec  Anne  de  Boulen ,  qui  meurt  sur 
un  échafaud.  Henri  épouse  sa  maîtresse.  /\'i3  et  suiv.  En 
qualité  de  chef  de  l'Eglise  anglicane,  il  fait  des  décisions 
de  foi  conformes  à  la  doctrine  catholique  et  contraires  à 
celle  des  Protestans.  4*^7  et  suiv.  Il  épouse  Anne  de  Clèves, 
et  devient  amoureux  de  Catherine  Howard.  433,  Il  fait 
mourir  les  Catholiques  qui  nient  sa  suprématie,  et  les 
Luthériens  et  les  Zuingliens  qui  s'opposent  à  ses  six  articles  ; 
et  meurt  sans  qu'on  sache  s'il  eut  des  remords  de  ses  excès. 
469..  P^ojy,  Cranmer. 

HE]\RÏ,  disciple  de  Bruys.  ^"^oy.  Albigeois. 

HEISRIETTE  de  France,  reine  d'Angleterre.  ^Notice 
sur  sa  vie.  ^ y—'ic)'2.  Son  Oraison  funèbre.  'ig5.  Son  cou- 
rage au  milieu  des  adversités.  9.97  ,  327.  Son  éloge.  298. 
Son  caractère,  igg.  Attachement  invincible  de  cette  prin- 
cesse à  la  religion  de  ses  pères.  Ihid.  et  suiv.  Ses  aumônes 
abondantes.  3o5.  Histoire  de  ses  malheurs.  3 19  et  suiv. 
P^oy.  Discours. 

HENRIETTE -AT^NE  d'Angleterre,  fille  de  la  précé- 
dente. INotice  sur  sa  vie.  ^7-334'  Son  Oraison  funèbre. 


DES    M  ATI  EUE  S.  Si()^ 

337.  Cette  princesse  est  une  leçon  frappante  que  tout 
n'est  que  vanité'  dans  le  nïonde.  338  et  suiv.  Ses  belles 
qualite's.  34 1.  Ses  talens.  343,  345.  Désolation  que  sa 
mort  jeta  dans  les  cœurs.  349.  ^^  résignation  à  la  volonté 
de  Dieu.  365. 

HÉRACLIUS,  empereur  d'Orient,  favorise  les  Mono- 
thélites.  35-i38. 

HÉRÉSIARQUES.  Ils  ne  sont  pas  toujours  sans  religion  • 
mais  ils  prennent  toujours  la  religion  de  travers.  :/^- 
267. 

HERESIE.  Son  caractère  et  celui  de  ses  docteurs,  se- 
lon saint  Paul ,  est  de  se  condamner  par  son  propre  ju- 
gement, et  de  mettre  absurdités  sur  absurdités.  Qi-3,  4» 
Elle  varie  perpétuellement  dans  ses  Confessions  de  foi. 
^^—5.  ^/-5, 6.  Les  hérésies  ont  un  principe  d'instabilité, 
parce  qu'elles  sont  une  production  de  l'esprit  humain. 
^^-6.  L'hérésie  est  une  opinion  particulière  du  petit 
nombre  contre  le  grand.  ^^-64.  Les  hérésies  profitent  à 
l'Eglise,  qu'elles  mettent  dans  la  nécessité  d'expliquer 
l'Ecriture  avec  plus  de  soin  et  d'exactitude ,  et  d'éclaircir 
davantage  les  dogmes.  267,  68.  ^£-429.  La  méthode 
de  confondre  les  hérétiques  par  leur  nouveauté  et  leur 
petit  nombre ,  est  ancienne  et  apostolique.  Jurieu  ne  la 
suit  pas  contre  les  Sociniens,  parce  qu'elle  l'auroit  confondu 
Jui-méme.  Qi ■-']o  et  suiv.  Les  hérésies  et  les  schismes 
sont  nécessaires  pour  qu'il  ne  manque  rien  aux  épreuves 
où  J.  C.  veut  mettre  les  fidèles.  QQ-3Sg,  390.  Les  héré- 
sies toujours  condamnées  par  les  successeurs  des  apôtres , 
en  vertu  des  promesses.  5 11.  Dénombrement  et  descrip- 
tion des  hérésies  dont  il  est  parlé  dans  V Histoire  des  Va- 
riations et  dans  les  Averlissemens  aux  Protestans.  369 
et  suiv. 

Hérésies  judaïques  contre  la  Trinité  et  l'Incarnation _,  dé- 
truites par  saint  Jean.  J-196;  Renouvelées  dans  la  suite 
par  Praxéas,  IVoétus,  Sabellius,  Paul  de  Samosate,  etc. 
197  et  suiv.  Caractères  des  hérésies.  261  et  suiv.  ^-107 
et  suiv.  Elles  sont  figurées  par  les  sauterelles.  J-26'2 
et  suiv.  ^-io5.  Passages  de  Tertullien  et  de  saint  Gré- 
goire de  Nazianze.  'iQ(j,  267.  Victoire  de  l'Eglise  sur  les 
hérésies.  265. 

Sous  combien  de  formes  l'hérésie  s'est  montrée  eu 
Angleterre  :  ses  funestes  elfets.  :/7-3i3  et  suiv.  Ravages 
qu'a  faits  l'hérésie.  ^^-4o2.  La  curiosité  est  le  principe 
des  hérésies.  :/2-i55.  Leur  renversement.  /  J~658.  Dés^ 


26B  TABLE 

ordres  visibles  où  sont  tombe's  les  pays  où  elles  régnent. 
Ihid.  Louis  XIV  zélé  pour  les  détruire.  GSg.  //-5o4 
et  suiv. 

HÉRÉTIQUES.  Leur  succès  vient  de  l'appât  de  la 
nouveauté.  37-^1']-  Us  prétendent  toujours  qu'on  ne  les 
entend  pas.  878.  Ils  déchirent  cruellement  les  entrailles 
de  l'Eglise,  //-i  i5.  Ils  marchent  dans  les  ténèbres.  Ibicl. 
et  i'jH.  Leurs  contradictions  sur  l'Eglise  dans  leurs  Con- 
fessions de  foi.  1 19  et  suiv.  On  les  compare  avec  les  mau- 
vais Catholiques.  ;/ ^-580,679.  * 

Les  hérétiques,  en  se  multipliant  et  en  se  perpétuant, 
n'en  sont  pas  moins  du  nombre  de  ceux  qu'on  convainc  en 
remontant  à  leur  origine.  ^£-391.  Les  sectes  d'hérétiques 
n'ayant  pas  un  point  fixe  d'union,  se  séparent  aisément 
les  unes  des  autres,  et  quand  elles  se  réunissent,  elles  ne 
le  font  qu'en  apparence.  ^^-^45.  En  contredisant  l'Eglise, 
ils  lui  donnent  lieu,  non  d'apprendre  de  nouvelles  vérités, 
mais  de  connoître  plus  à  fond  ce  qu'elle  croyoit  déjà. 
^^-42.5.  Les  Catholiques  et  les  Protestans  s'accordent  sur 
cette  question  :  que  la  puissance  publique  a  droit  de  punir 
les  hérétiques.  Luther  et  Calvin  ont  fait  des  livres  pour  le 
prouver,  et  Calvin  en  vint  à  la  pratique  contre  Servet 
et  Valentin  Gentil.  ^^-63.  C'est  à  tort  que,  pour  excu- 
ser leur  séparation,  les  hérétiques  disent  que  l'Eglise  les 
persécute.  ^/-336  et  suiv.  Les  princes  ont  toujours  porté 
des  lois  contre  les  hérétiques  convertis ,  pour  les  obliger 
d'assister  aux  exercices  de  la  religion.  3^-i35  et  suiv. 
V^oy.  Convertis  (nouveaux),  Protestans. 

HERIBERT  ou  Etienne ,  chanoine  d'Orléans ,  et  Ma- 
nichéen, condamné  au  feu  sous  le  roi  Robert.  ^^-97. 

HÉRIMANN ,  évéque  de  Metz ,  consulte  Grégoire  VII , 
sur  l'excommunication.  Réponse  du  Pape.  J/-23o 
et  suiv. 

HERISSO]??  {\e),  image  du  pécheur,  qui  s'enveloppe 
dans  ses  excuses,  y  ^-188. 

HERMAN,  archevêque  de  Cologne,  établit  la  Ré- 
forme dans  son  diocèse.  Son  ignorance  prodigieuse.  ^0— 
5o.5. 

HERMANT  (Godefroi)  chanoine  de  Beauvais.  Bossuet 
le  consulte  sur  ses  ouvrages,  et  loue  sa  capacité.  37~ 
338. 

HER^ODE,  Iduméen,  s'empare  du  royaume  de  Ju- 
dée, où  les  Romains    le  maintiennent.  ^5* -94?  ^ô^-  ^'^a 


DES    MATiÈr.ES.  269 

jalousie  et  son  hypocrisie.  Sa  politique  trompée.  ^-402  _, 
457.  Sa  mort.  4^3. 

HÉRODOTE,  historien  judicieux.  ^5'-4^^-.  H  com- 
mence à  écrire  :  pourquoi  il  n'a  pas  parlé  des  Juifs.  59. 

HÉROS.  Qualités  qui  les  font.  ;7-5si5,  538.  Héros 
sans  humanité,  n'ont  pas  les  cœurs.  537.  Triste  immor- 
talité que  nous  leur  donnons.  562, 

HESSE  (Philippe,  landgrave  de)  arme  en  faveur  des 
Luthériens,  et  désarme  en  se  faisant  payer  de  grosses 
sommes.  y^-i38.  Il  maintient ,  autant  qu'il  peut,  la  ligue 
de  Vitemberg.  3^1.  Il  oblige  Luther  à  supprimer  dans  la 
Messe  l'élévation  du  saint  Sacrement.  334.  I^  envoie  Bu- 
cer  à  Luther  pour  lui  demander  la  permission  d'avoir  deux 
femmes  à  la  fois.  Il  promet  les  biens  des  monastères  en 
cas  qu'on  la  lui  donne j  et  menace  en  cas  de  refus,  de 
s'adresser  à  l'Empereur,  et  même  au  Pape.  3^3.  Luther, 
Mélancton ,  Bucer  et  d'autres  Réformés,  donnent  cette 
dispense.  3'28.  Pièces  justificatives  de  l'histoire  du  second 
mariage  du  Landgrave.  362  et  suiv.  Luther  et  les  autres 
docteurs  de  ce  prince  ne  veulent  pas  que  le  Landgrave 
s'adresse  à  l'Empereur,  et  demandent  que  le  second  ma- 
riage soit  tenu  secret.  Ils  ont  recours  aux  équivoques  pour 
cacher  ce  mariage.  33o.  Les  réformateurs  donnent  cette 
dispense  contre  leurs  lumières  et  leur  conscience,  de 
l'aveu  de  Basnage.  2J~6io.  Il  est  faux  qu'on  leur  ait  ar- 
raché cette  faute,  qui  montre  l'étrange  corruption  des 
chefs  de  la  Réforme.  Rien  ne  la  prouve  mieux  qu'un  ser- 
mon scandaleux  fait  par  Luther,  sur  le  mariage,  où  il 
permet  la  répudiation,  /p-333.  ^/-6i3  et  suiv.  Basnage 
compare  cette  dispense  pour  la  polygamie,  à  celle  que 
Jules  II  accorda  pour  le  mariage  de  Henri  VIII  avec  la 
veuve  de  son  frère.  61 5. 

HESHUSIUS,  ministre  luthérien,  maltraité  grossiè- 
rement par  Calvin,  au  sujet  des  pensées  qu'il  lui  attri- 
buoit  sur  l'Eucharistie,  ^p-590. 

HEUREUX.  Ce  qu'il  faut  pour  l'être.  //-65.  Deux 
choses  rendent  heureux  :  bien  vouloir,  et  pouvoir  ce 
qu'on  veut.  /^-88,  624.  Fq/,  Bonheur. 

HILAIRE  (S.)  évêque  de  Poitiers,  écrit  contre  l'empe- 
reur Constance  ;  il  déclare  qu'on  doit  l'obéissance  aux 
souverains,  même  impies.  jy-4o8  et  suiv.  On  l'accuse 
faussement  d'avoir  approuvé  une  des  formules  de  Sir- 
mium.  JJ-104. 


ayO  TAULE 

HILAIRE,  diacre,  Lucife'rien,  a  erré  sur  le  sort  des 
enfans  morts  sans  hapleme  :  5'-25o  et  suiv.  sur  le  péché 
originel  :  '253  j  sur  la  grâce,  255.  C'étoit  un  très-foible  au- 
teur. '25()  et  suiv. 

HING  V1A.R,  archevêque  de  Rheims ,  écrit  à  Charles  le 
Chauve  que  les  poalifes  ont  droit  de  puuir  les  attentats 
des  rois  contre  la  puissance  sacerdotale.  J/-3i5,  3i6.  II 
refuse  d'obéir  à  Adrien  II ,  qui  lui  défendoit  de  commu- 
niquer avec  Charles  le  Chauve.  357  ?  497*  Dans  le  concile 
deTroyes,  il  promet  obéissance  au  pape  Jean  VIII,  sui- 
vant les  canons.  J3~65.  Il  réclame,  dans  le  concile  de 
Pontion,  contre  un  ordre  du  même  Pape,  contraire  aux 
canons.  69. 

HIPPOLYTE  (S.)  ëvêque  et  martyr,  allégué  par  Ju- 
rieu  comme  enseignant  deux  nativités  du  Verbe.  Discus- 
sion d'un  passage  qu'il  objecte,  qui  sert  de  dénouement  à 
tous  les  autres.  ^^-loi,  102. 

HISTOIRE  (T)  conseillère  des  princes.  / 7-344.  Com- 
bien elle  leur  est  utile.  Ibid.  SS"^'  H  seroit  honteux  à 
tout  honnête  homme  de  l'ignorer.  4.  Difficulté  d'accorder 
l'histoire  profane  avec  l'histoire  sainte,  /^o.  L'histoire 
sainte  s'accorde  avec  elle-même.  ^i.  Cause  de  l'obscurité 
des  anciennes  histoires,  la  confusion  des  noms.  47-  Com- 
ment on  doit  tourner  une  histoire,  pour  la  rendre  plus 
croyable.  ^^-i48. 

Histoire  des  variations  des  Eglises  protestantes. 
Toni.  i ^  et  ^0.  Méthode  qu*a  suivie  Bossuet  en  écrivant 
cette  histoire.  ^^-180.  —  Défense  de  l'Histoire  des  va- 
riations contre  la  Réponse  de  M.  Basnage.^i-ffii, 

Histoire  mêlée  ou  Miscella,  Ce  que  c'est,  et  qui  eu 
est  l'auteur.  31-^']  i  ^^  note. 

Histoire  sainte.  Abrégé  de  cette  histoire,  pour  les  en- 
fans.  ^-55  et  suiv. 

HISTORIENS  Grecs  (les),  Théophane,  Cédrenus  et 
Zonare,  accusent  à  tort  Grégoire  II  de  révolte.  J/-4^^ 
et  suiv. 

HOMÈRE  et  Hésiode.  En  quels  temps  ils  florissoient.  Ils 
nous  représentent  les  mœurs  antiques.  ^5^-28. 

HOMICIDE.  L'assemblée  du  clergé  de  1700  censure 
plusieurs  propositions  relatives  à  ce  crime.  /-370  et 
suiv. 

HOMME.  Sa  création.  Ji'-g.  Dignité  de  sa  nature.  ^- 


DES    MATIEllES.  '2n  l 

loo.  Merveilles  de  sa  création.  io!i,  io4,  ii4.  3^^-162. 
Son  empire  sur  lui-même.  ^-107.  C'est  Timage  de  l'em- 
pire de  Dieu  sur  l'univers,  m.  Noblesse  de  son  ame.  1 15. 
^^-453.  Son  immortalité.  ^-i3i.  Première  destination 
de  riiomme.  /3-606.  Sa  chute.  ^^-iG8.  Changement 
funeste  qu'elle  opère  en  lui.  169.  Il  est  condamné  à  la 
mort.  fhid.  L'homme  avoit  reçu,  dans  la  sainteté  de  son 
origine,  l'innocence,  la  paix  et  l'immortalité,  i 3-^'ji' 
Comment  il  a  perdu  ces  trois  dons.  Ibid.  et  597. 

L'homme  est  une  énigme  àlui-mcme.  11  ne  connoît  ja- 
mais certainement  sa  foi  et  les  dispositions  de  son  cœur. 
:/5~49-  La  misère  de  l'homme  est  extrême,  i  7-^i'  38- 
718.  L'homme  prodige  de  misère  et  de  grandeur.  /7- 
339.  Son  néant.  ^  2~^^7  ^  7^'^'  Insuffisance  de  la  philosophie 

Îjour  remédier  à  sa  misère,  i  S~'^^  •>  '^^'  Quel  est  l'objet  et 
a  nature  de  l'homme.  ^7-^39,  357.  Combien  il  est  mé- 
prisable, si  on  le  regarde  des  yeux  du  corps.  356.  Il  n'est 
point  tel  que  Dieu  l'a  fait.  ^-188.  L'homme  est  un  abîme, 
un  amas  confus  de  choses  contraires.  ^^-453^  un  animal 
brut  ou  un  ange  céleste,  selon  qu'il  tourne  ses  inclinations. 
^7-222.  Quel  est  la  plus  noble  qualité  de  l'homme,  i  Q- 
53o.  En  quoi  consiste  sa  perfection,  i  ^-QiS  et  suiv.  Rien 
de  plus  sociable,  rien  de  plus  discordant  que  l'homme. 
•/£-i22.  Rien  déplus  paisible,  rien  de  plus  farouche.  5o4. 
L'homme  honteux  de  sa  pe'itesse  ,  travaille  à  s'accroître  : 
inutilité  de  ses  efforts.  366  ,  618.  Il  est  d'autant  plus  libre, 
qu'il  est  plus  esclave  de  la  justice.  Q-f\oQ. 

Rien  de  mieux  ordonné  dans  tout  l'univers  que  ce 
qui  touche  l'homme.  /^-33.  C'est  un  ouvrage  d'un  grand 
dessein  et  d'une  sagesse  profonde.  J^-262  et  suiv.  Ce  qui 
dislingue  l'homme  des  animaux.  87,  3o4et  suiv.  Comment 
il  peut  se  bien  connoître  lui-même.  247.  Combien  la  ré- 
flexion lui  est  nécessaire  pour  cela.  25o.  La  connoissance  de 
lui-même  doit  l'élever  à  son  auteur.  279.  Il  voit  en  Dieu 
toutes  les  vérités  et  les  règles  des  mœurs.  282.  lise  con- 
damne quand  il  s'en  écarte.  283.  L'imperfection  de  son 
intelligence  lui  fait  connoître  qu'il  y  a  ailleurs  une  intelli- 
gence parfaite.  285.  Comment  il  peut  parvenir  à  la 
connoissance  du  péché  originel.  297.  Combien- il  doit 
estimer  et  cultiver  son  ame.  3o2.  Pourquoi  les  hommes 
veulent  donner  du  raisonnement  aux  animaux.  3o4.  En 
quoi  ils  sont  semblables  à  l'homme.  3i2.  En  quoi  ils  dif- 
férent de  lui  quant  au  langage.  332.  Extrême  différence  de 
l'homme  et  de  la  bête.  333,  348.  L'homme  dompte  les 
animaux  même  les  plue  forts  et  les  plus  rusés.  347.  Sa 


H'J^A  TABLE 

raison  l'oblige  à  croire  sa  liberté ,  et  la  prescience  de  Dieu, 
quoiqu'il  ne  trouve  pas  le  moyen  de  les  accorder  ensemble, 

394. 

Rapport  intime  de  l'homme  avec  Dieu.  //-354. 
L'homme  devenu  le  temple  de  Dieu  par  le  baptême  :  di- 
gnité de  ce  temple.  /.^— G08.  Doit  se  revêtir  de  J.  C, 
i^-^'j.  Différence  entre  le  vieil  homme  et  l'homme 
renouvelé:  /^— 3ooj  entre  l'homme  animal  et  l'homme 
spirituel.  112.  Homme  sensuel.  Ji-i^3.  Les  hommes 
sont  égaux  par  la  nature.  ^  ^-162..  y/-6o3  et  suiv.  Tous 
confondus  dans  le  gouffre  de  la  mort.  -J  ^-ï63. 

L'homme  invente  ou  perfectionne  les  arts,  et  s'assu- 
jettit toute  la  nature.  J^-i3,  14.  Affoiblissement  de  la 
constitution  humaine  après  le  déluge.  173.  Dispersion  des 
hommes  à  Babel.  i^S.  Corruption  du  genre  humain  au 
temps  de  la  vocation  d'Abraham.  180. 

Les  hommes  sont  faits  pour  vivre  en  société  :  pourquoi  ? 
36-1  ^^  ^^^y»  Leur  amour  pour  la  terre  qui  les  a  vu 
naître.  21.  Tout  tend  à  la  division  parmi  eux,  à  moins 
qu'ils  n'aient  un  gouvernement.  23.  Biens  que  leur  pro- 
cure le  bon  gouvernement.  16.  La  division  en  peuples  et 
en  nations  ne  doit  point  altérer  la  société  du  genre  hu- 
main. 4^*  Les  hommes  sont  les  vraies  richesses  d'un 
royaume.  5^i.  Qui  sont  ceux  qui  doivent  être  éloignés 
des  emplois  publics.  585.  Caractère  d'un  homme  d'Etat. 
592.  Différence  d'un  homme  d'esprit  et  d'un  homme 
d'imagination.  ^^-100.  Homme  de  mémoire.  102. 
L'homme  de  bien  n'a  rien  à  perdre  à  la  mort,  tandis 
qu'elle  est  pleine  d'amertume  pour  le  mondain.  /  /— 136. 
L'homme  de  bien  peu  considéré ,  par  la  raison  qu'il  ne 
peut  se  faire  des  amis  que  par  sa  vertu.  /5^-6i4.  f^oj^. 
Ame,  Corps,  Raison. 

HONGRIE,  les  Etats  de  ce  royaume,  en  i548,  de- 
mandent un  concile  général  pour  remédier  aux  maux  de 
l'Eglise.  J^-56o  et  suiv. 

HONNEUR.  Sa  définition,  son  objet,  ses  abus.  //- 
406.  ;/£-383  et  suiv.  Sa  tyrannie  nous  rend  les  captifs 
de  ceux  dont  nous  voulons  être  honorés j  danger  de  se 
laisser  trop  entraîner  aux  considérations  de  l'honneur. 
36o.  Il  est  difficile  de  définir  l'estime  qu'on  en  doit  faire. 
36i.  En  quoi  il  consiste.  362.  Tristes  effets  de  l'honneur 
que  nous  mettons  dans  des  choses  vaines.  363.  L'hon- 
neur pare  les  vices  des  ornemens  de  la  vertu.  3^1.  Il  est 
changé  en  ignominie.  374*  Trois  espèces  d'honneur  fon- 
dées 


i 


DES    MATIERES.  2-^3 

dëes  sur  Terreur.  384-  En  quel  sens  l'honneur  peut  être 
vrai  et  faux  en  même  temps.  385  et  sui\^.  En  quel  sens 
riîonneur  qu'on  nous  rend  par  erreur ,  pour  de  bonnes 
qualités  que  nous  n'avons  pas  ,  est  un  avantage  pour 
nous.  387  et  suiv.  L'honneur  du  monde  autorise  le  vice. 
■J  J-ig^.  Il  est  représenté  dans  la  grande  statue  de  Na- 
buchodonosor.  ^83.  Ses  trois  crimes  capitaux.  284  et  suiv. 
Ses  effets  sur  le  pécheur,  igg  et  suiv.  Brièveté  de  son 
règne.  3o2.  Quel  est  le  plus  grand  attentat  de  l'honneur 
du  monde.  Ibid.  et  suiv.  l'exemple  de  Jésus-Christ,  com- 
bien propre  à  détromper  les  idolâtres  de  l'honneur  du 
monde.  Sog.  Comment  il  est  permis  d'aspirer  aux  hon- 
neurs du  monde.  /^-6i3. 

HONORIUS,  pape,  trompé  par  les  artifices  des  Mono- 
thélites ,  consent  à  un  dangereux  silence.  J^-137.  Il  ne 
peut  être  excusé  d'erreur.  ^^-123  et  suiv.  Il  approuve 
les  écrits  des  Monothélites  :  sa  condanination  par  le 
sixième  concile.  52~4^7  ^^  suiv.  JJ-116.  SS^^^o, 

HONTE  (la)  juste  peine  du  pécheur.  //-i8o  et 
suiv.  /  J-i53  et  suiv.  Première  des  passions  de  notre  pre- 
mier père  ;  lui  décèle  la  conspiration  de  toutes  les  autres. 
540-  Combien  elle  presse  les  consciences,  et  est  utile  au 
salut  du  pécheur.  i4  et  suiv. 

HOPITAL.  Utihté  d'un  hôpital.  248  et  suiv.  Spectacle 
de  l'infirmité  humaine  qu'il  nous  présente.  Ravage  qu'y 
exerce  la  maladie.  //-127.  /5^-ii5. 

HORMISDAS  (S.)  pape.  Instructions  qu'il  donne  à  ses 
légats  à  Constantinople,  sur  la  manière  dont  ils  doivent 
se  comporter  avec  les  évêques  séparés  de  la  communion. 
J^-356.  Consulté  par  l'empereur  Justinien  sur  la  pro- 
position des  moines  de  Scythie ,  Un  de  la  Trinité  a  été 
crucifié  :  ce  qui  se  passa  en  cette  occasion.  33-^^  ^t 
suiv.  114.  Formulaire  envoyé  par  ce  Pape  aux  Eglises 
d'Orient  au  sujet  de  la  condamnation  d'Acace.  168. 
Comment ,  sous  ce  pontife  ,  se  fit  la  réconciliation  des 
évêques  orientaux  avec  le  saint  Siège.  ^5'-398,  555. 

HUET  (  Pierre- Daniel  ),  évêque  d'Avranches  ,  et  le 
père  Petau,  vengés  contre  Jurieu,  qui  leur  impute  d'a- 
voir fait  arianiser  les  anciens  Pères.  S2~i49>  i^^* 

HUGUES  de  Sai nt- Victor  ;  ce  qu'il  étoit  :  ce  qu'il  dit 
sur  la  puissance  royale.  ^/-64^  ^^  suiv.  Beau  passage  de 
cet  auteur  sur  Tamour  désintéressé.  ^7-489  et  suiv. 

HUISSEAU  (d') ,  ministre  de  Saumur,  prêche  la  tolé- 
BossuET.  XLiii.  18 


3^4  TABLE 

rance  de  toutes  les  religions.  Il  est  condamne  par  les  sy- 
nodes. 2^-i8i. 

HUMBERT  (le  cardinal).  Sa  dispute  avec  les  Grecs  au 
sujet  délia  communion  sous  une  espèce.  ^^-i44-  Re- 
proche qu'il  faisoit  aux  Grecs  sur  leur  manière  d'admi- 
nistrer l'Eucharistie.  38i. 

HUMEUR.  Elle  est  la  source  de  toutes  les  maladies  de 
nos  âmes.  3S~1^1'  L'origine  de  cette  humeur  est  le  pè- 
che du  premier  père.  718. 

HUMILIATIONS.  Moyen  d'en  profiter.  .^^-GSg.  Leur 
utilité.  690. 

HUMILITÉ.  Son  caractère.  H-^o'j,  4o8.  /3-584, 
02g.  ^/-633,  634.  Heureux  effets  de  l'humilité.  ^  3- 
680.  Voie  pour  y  parvenir.  J^-736.  Quel  est  le  propre 
de  rhuuiililé.  ^5^-4^8  et  suiv.  Aucune  grandeur  véri- 
table qui  ne  soit  appuyée  sur  l'humilité.  4^5.  Com- 
bien Dieu  aime  l'humilité j  et  quel  exemple  il  en  donne 
en  se  faisant  homme.  229.  Comment  J.  C.  a  converti 
l'ambition  des  apôtres  en  humilité.  iO~Qy  11  et  suiv. 

F^Oy.  BOSSUET. 

HUS  (Jean) ,  disciple  de  Viclef,  veut  parvenir  à  la  Ré- 
formation par  la  rupture.  :/^-36.  Il  dit  la  messe,  croit  la 
transsubstantiation  et  tous  les  autres  articles  de  l'Eglise 
romaine^  excepté  ceux  de  la  communion  sous  les  deux 
espèces,  et  de  l'autorité  du  Pape ,  qu'il  appelle  l'Anté- 
christ. Il  pense,  comme  les  Vaudois,  que  l'autorité  ecclé- 
siastique ,  et  même  séculière ,  se  perd  par  le  péché.  Son 
principal  mérite  chez  les  Protestans  est  d'avoir  beaucoup 
crié  contre  le  Pape  et  l'Eglise  romaine.  QO-ii^  et  suiv. 
Ses  erreurs  et  celles  de  Jérôme  de  Prague ,  condamnées 
au  concile  de  Constance.  Ils  sont  brûlés  tous  deux  par  sen- 
tence du  juge  laïque,  et  non  du  concile.  J^— 240,  note. 

HYPOCRITES.  Leur  conduite.  /  :/-i85.  /5'-63i.  Elle 
sera  révélée  au  grand  jour,  i  /-186. 


ICONOCLASTES.  Commencement  de  leurs  violences. 
3S~^^^'  Leur  conciliabule  sous  Constantin  Copronyme. 
146.  Ils  persécutent  les  Catholiques.  Ibid.  Le  septième 
concile  condamne  leur  hérésie.  148.  Les  Protestans 
mettent  ces  hérétiques  au  nombre  de  leurs  prédéces- 
seurs. 2(?~8i. 


DES    MATIÈRES.  2^5 

IDOLA.TRIE.  Ses  horreurs.  ^-i83  et  suiv.  Outrage 
qu'elle  fait  à  la  divinité,  i 4-iS,  1 S-^^  et  suiv.  Elle 
couvroit  la  terre  de  te'nèbres  avant  la  venue  de  J.  C. 
/^-342.  L'idolâtrie  spirituelle  cause  de  l'idolâtrie  maté- 
rielle. /^-288  et  suiv.  L'idolâtrie  'adoroit  tout,  et  le  vrai 
Dieu  comme  les  autres.  J^-260.  L'homme  ayant  quitté 
par  le  péché  la  contemplation  de  la  nature  divine  invi- 
sible, se  plonge  entièrement  dans  les  sens,  et  s'abandonne 
à  l'idolâtrie.  287.  Elle  étoit  répandue  partout,  fbid.  et 
suiv.  A  quel  excès  elle  étoit  portée  au  temps  de  Moïse. 
^^-193.  Elle  s'établit  dans  le  royaume  d'Israël.  26,  iiS, 
Elle  est  la  principale  cause  de  la  perte  de  ce  royaume.  /  J- 
672.  Elle  entraîne  quelquefois  celui  de  Juda.  3S~'^'^1'  Elle 
cesse  en  Judée  après  la  captivité.  246.  Son  prodigieux  aveu- 
glement avant  la  venue  du  Messie.  aSp  et  suiv.  282.  Dieu 
se  sert  du  mystère  de  la  croix  pour  la  détruire.  36 1  et 
suiv.  Les  sens,  les  passions  et  les  intérêts  combattoient 
pour  l'idolâtrie.  369  et  suiv.  Elle  cherchoit  à  se  parer 
de  quelques  raisons.  374.  A  la  fin  elle  se  soutenoit  par 
l'austérité  apparente  des  philosophes,  et  leurs  magni- 
fiques paroles.  387. 

L'idolâtrie  faussement  attribuée  aux  Catholiques.  Pa- 
rallèle entre  la  doctrine  dé  l'Eglise  romaine  et  celle  des 
païens.  Diflerence  de  la  même  croyance  de  celle  des  Mani-. 
chéens,  Ariens,  etc.  ^^-191  et  suiv.  L'idolâtrie  est  née 
des  erreurs  touchant  la  nature  de  Dieu*,  on  en  conclut 
que Jes Catholiques,  qui  n'errent  pas  sur  cette  matière,  ne 
sont  donc  pas  des  idolâtres.  2o5.  Quoique  le  peuple  de 
Dieu  se  soit  laissé  aller  à  l'idolâtrie  du  temps  d'Elie,  de 
Manassès ,  etc.  les  Protestans  n'en  peuvent  rien  conclure 
contre  les  Catholiques.  ^  J-269  et  suiv. 

L'idolâtrie  attribuée  par  Jurieu  à  l'Eglise  romaine, 
n'empêche  pas,  selon  lui,  qu'on  ne  s'y  sauve.  L'idolâ- 
trie dont  il  accuse  les  Pères  du  quatrième  siècle,  ne  les 
empêche  pas  non  plus  d'être  saints.  £/-i6i  et  suiv.  L'i- 
dolâtrie et  l'antichristianisme  sont  incompatibles  avec  le 
salut.  192.  L'Eglise  ne  peut,  suivant  la  promesse,  être 
livrée  à  l'idolâtrie.  ^2-493-  E'aveu  que  fait  Jurieu,  que 
ce  qui  est  cru  de  tous  les  Chrétiens  est  une  vérité  fonda- 
mentale ,  et  que  le  culte  que  l'Eglise  rend  aux  saints  étoit' 
autrefois  universel,  démonlre  qu'il  nous  calomnie,  en 
nous  disant  idolâtres.  2/ -237,  238.  Les  définitions  de 
l'idolâtrie  et  de  l'invocation  des  saints,  démontrent  que 
cette  invocation  ne  peut  être  un  honneur  divin.  Locutions 
de  l'Ecriture.  En  quel  sens  on  peut  dire  que  les  saint» 


an6  tABLE 

donnent.  9.40.  L'Eglise  ne  met  la  force  des  saints  que  dans 
leurs  prières. 9.41  •  E^ti'iivagance  de  Jurieu,  qui  veut  qu'il 
soit  moins  permis  de  prier  les  saints  dans  la  gloire  que  les 
fidèles  sur  la  terre.  248.  On  n'attribue  rien  de  divin  aux 
anges  et  aux  saints,  en  leur  attribuant  la  connoissance  da 
nos  prières.  u55.  Jurieu  calomnie  l'Eglise,  en  l'accusant 
d'égaler  les  saints  à  J.  C.  '260  et  suiv.  On  n'adresse  point 
à  J.  C.  comme  il  le  dit,  cette  prière  :  Priez  pour  nous, 
son  intercession  étant  infiniment  différente  de  celle  des 
saints.  267.  Les  ministres  eux-mêmes  avouent  que  l'Eglise 
catholique  interprète  différemment  les  mérites  des  saints 
et  ceux  de  J.  C.  272.  La  différence  de  la  doctrine  et  du 
culte  des  païens  et  de  la  doctrine  et  du  culte  catholique 
est  infinie;  et  Jurieu  calomnie  l'Eglise  à  ce  sujet.  274. 
Quelle  étoit  la  source  de  l'idolâtrie.  Foy.  Culte. 

IDUMÉEINS.  Ils  sortent  d'Esaii,  fils  de  Jacob.  J5'-i6. 
Ils  sont  conquis  par  Hyrcan.  89. 

lÈNE  (synode  d')  en  Saxe,  tenu  pai:  les  Luthériens^ 
où  ils  condamnent  les  Zuingliens,  qu'ils  pressent  par  l'au- 
torité de  l'Eglise;  en  quoi  ils  démentent  tous  leurs  prin- 
cipes. :/^-536. 

IGNACE  de  Loyola  (S.)  préfère  le  délai  de  la  vision  de 
Dieu  à  la  jouissance  présente.  ^^-5 18. 

IGINORANCE.  En  quoi  elle  consiste  :  sa  différence 
d'avec  l'erreur.  34t'-io8.  Combien  est  grande  l'ignorance 
de  Thorame.  117. 

ILLUSION  des  expériences  dans  l'Oraison.  ^/-Sq 
et  suiv. 

ILLYRICI3S  (Flaccus)  ou  Francowitz,  et  d'autres,  se 
rendent,  après  la  mort  de  Luther,  aussi  tyrans  qu'il  l'avoit 
été  des  Eglises  luthériennes,  j ^-'iSS,  Il  avoit  été  dis- 
ciple de  Melancton,  dont  il  devient  jaloux,  et  qu'il  veut 
perdre  au  sujet  des  cérémonies  indifférentes.  Il  enseigne  le 
dogme  monstrueux  de  l'ubiquité.  5i5. 

IMAGES.  Du  culte  qu'on  leur  rend.  39~99-  Dispute 
sur  ce  culte  en  Orient  et  en  France. ^£-027  et  suiv.  Les 
Catholiques  ne  les  adorent  pas,  ne  leur  attribuent  aucune 
vertu,  ne  s'en  servent  que  pour  élever  leur  esprit  vers 
Dieu,  et  exciter  en  eux  le  souvenir  des  prototypes  qu'elles 
représentent,  i^-^y  ^^9-  ^^  culte  des  images  fait  le 
sujet  d'une  grande  controverse  avec  les  Protestans.  Doc- 
trine de  l'Eglise  sur  ce  sujet;  objection  tirée  du  second 
précepte  J  erreurs  des  païens.  160  et  suiv.  L'Apologie  de 


I 


à 


DES    MATIERES.  277 

la  Confession  d'Ausbourg  accuse  l'Eglise  de  croire,  comme 
'les  magiciens,  qu'elles  ont  en  elles  une  certaine  vertu. 
-jg-ioG.  Carlostad  les  abat  àVitemberg.  Luther  trouve 
qu'empêcher  le  culte  des  images,  c'est  ôter  la  liberté 
chre'tienne.  87  et  suiv.  Calomnies  et  ignorance  des  mi- 
nistres protestans  sur  le  culte  que  nous  rendons  aux 
images.  ^  jT-^Set  suiv.  Sentiment  d'un  célèbre  Protestant. 
3o6,  348,  387,  447'  lA  s'accorde  avec  le  concile  de 
Trente  et  le  second  de  Nicée.  5*27.  ^^-54.  Le  culte  des 
images  a  toujours  été  en  usage  dans  l'Eglise.  S190.  J^oy^ 
Culte  ,  Francfort,  Nicée. 

IMAGINATION  (1'.)  Sa  définition.  3 4^1 5- ^^  nature. 
77  et  suiv.  En  quoi  elle  diffère  de  l'entendement.  96. 
Comment  ils  s'aident  et  s'embarrassent  mutuellement.  98. 
A  quels  mouvemens  du  corps  est  attachée  l'imagination. 
206  et  suiv. 

IMMORTALITÉ.  Les  philosophes  et  les  nations  qui 
ne  sont  pas  tout-à-fait  brutes,  en  ont  l'idée.  J^— 364. 
L'immortalité,  compagne  inséparable  de  l'innocence,  i  3— 
637.  Triple  immortalité  de  J.  C.  639.  D'où  vient  en  nous 
le  désir  de  l'immortalité.  646. 

IMMUTABILITÉ  (1')  de  Dieu,  reconnue  clairement 
dans  les  premiers  siècles.  Ignorance  de  Jurieu  dans  la  doc- 
trine des  Pères.  3â~^9^  ^o.  Ce  dogme  est  marqué  dans 
l'Ecriture ,  ainsi  que  l'immutabilité  du  Fils  de  Dieu  ;  et  la 
Confession  de  foi  des  Protestans  l'établit.  32 ,  33.  Saint 
AtTiauase  prouve  aux  Ariens  que  le  Fils  de  Dieu  est  im- 
muable j  ce  qui  renverse  l'imputation  calomnieuse  faite 
par  Jurieu  au  concile  de  Nicée,  d'avoir  fait  naître  deux 
foi^  le  Fils  de  Dieu  comme  Dieu,  et  cru  qu'il  pouvoit 
croître  en  perfection.  86  et  suiv.  L'idée  de  l'immutabilité 
de  Dieu  est ,  selon  ce  ministre,  une  idée  d'aujourd'hui, 
qu'on  ne  peut  prouver  par  l'Ecriture.  270* 

IMPANATION.  Fcy.  Osiandre.  La  doctrine  de  Luther 
y  tend.  Il  admet  un  pain  charnel  et  un  vin  sanglant.  Z^- 
ï36. 

IMPATIENCE.  Son  désordre.  J^-44o. 

IMPECCABILITÉ.  Dernière  grâce ,  bonheur  parfait. 
^:/-552,  555. 

IMPÉNITENCE  finale;  comment  on  y  tombe,  /g- 
^'i3  et  suiv.  Rien  de  plus  horrible.  ;/ J-34i  et  suiv. 

IMPIES.  Idée  qu'ils  se  forment  de  Dieu.  ii-5ii.  Dieu 
^s  dissipera  dans  l'impéiuositc  de  sa'colère,  comme  là 


278  TABLE 

poudre  est  emporte'e  par  un  tourbillon.  60.  Leur  nombre 
infaii.  -J ^-i6/\.  Conduite  que  doivent  tenir  les  gens  de 
bieu  obligés  de  vivre  avec  eux.  i65.  Prospérité  des  im- 
pies; commencement  de  la  vengeance  divine  à  leur  égard. 
^^-339.  :/<^— 372.  Evénemens  sanglans  et  tragiques  que 
Dieu  leur  fait  quelquefois  éprouver.  ^^-340.  Ils  com- 
mencent leur  enfer  dès  ce  monde,  i  4~^1^'  Leur  aveu- 
glement. J  ^-55S.  Leur  mort  toujours  précipitée.  :/7- 
590.  Fojy.  Libertins. 

IMPIÉTÉ.  Comment  elle  fait  des  progrès.  /-io3. 
IMPOTS  (les).  Sont  une  source  de  richesses  pour  l'Etat, 
^^-535.  Le  prince  doit  les  modérer.  536.  P'oy.  Tributs. 

IMPRÉCATIONS.  Celles  qu'on  trouve  dans  les  Psaumes 
ne  doivent  point  être  prises  à  la  lettre.  ^-26  et  suiv.  Ce 
sont  des  prophéties.  28. 

IMPUDICITÉ.  Estime  qu'elle  s'attire  sous  de  certaines 
couleurs.  iQ~3'-]3. 

IMPUNITÉ.  Le  pécheur  s'en  flatte  vainement,  i  i-- 
376. 

INCARNATION.  Explication  de  ce  mystère.  ^-93 
et  suiv.  Dieu  y  avoit  préparé  les  hommes  par  ses  appari- 
tions aux  patriarches,  sous  une  forme  humaine.  ^-sSq 
et  suiv.  Conception  et  naissance  de  J.  C.  274  et  suiv. 
362 et  suiv.  Ignorance  des  libertins  au  sujet  de  ce  mystère. 
^/-3io.  Sa  grandeur»  IS-^IO-  Moyen  dont  Dieu  se 
sert  pour  guérir  notre  orgueil.  181  et  suiv.  Amour  que 
Dieu  témoigne  à  l'homme  dans  ce  mystère.  2o3  et  suiv. 
Ce  mystère  étoit  une  illusion,  selon  les  Manichéens  eÇ  les 
Albigeois.  QO-^']-  Erreurs  de  l'abbé  Dupin  sur  la  com- 
munication des  idiomes  :  J(9-585  ;  sur  l'expression  de 
saint  Cyrille,  Unam  naturam  incarnatum.  614 et  suiv. 

INCESTUEUX  de  Corinthe;  pénitence  qu'on  lui  im- 
posa; indulgence  qui  hii  fut  accordée.  i^S'i. 

INCLINATION.  Deux  nous  sont  naturelles  :  l'une  nous 
élève  à  Dieu,  origine  de  la  religion;  l'autre  nous  lie  avec 
nos  semblables,  principe  de  la  société,  j  /-444*  Les  incli- 
nations profondes  changent  difficilement.  /^-432. 

INCREDULES.  Ils  n'ouvrent  point  les  yeux  à  la  lu- 
mière. 5-172  et  suiv.  Foj.  Athées,  Impies  ,  Libertins. 

INDÉFECTIBILITÉ  de  la  foi  du  saint  Siège.  On  im- 
pute à  tort  aux  docteurs  de  Paris  de  croire  que  le  saint 


i 


DES    MATIERES.  279 

Siège  ne  soit  pas  indéfectible.  31~^1^  ^t  suiv.  Preuves 
de  l'indéfectibilité  de  l'Eglise  romaine.  J  J-161  et  suiv. 
2^5  et  suiv. 

INDÉPENDANS.  Leur  songe  séditieux  sur  un  prétendu 
règne  du  Christ,  qui  devoit  anéantir  la  royauté,  et  égaler 
tous  les  hommes.  ^  /-S  1 5.  L'indépendantisme  et  plusieurs 
autres  sectes  de  la  Réforme,  tirent  leur  source  de  l'indiffé- 
rence des  religions.  Les  Indépendans  rejettent  toutes  les 
formules ,  tous  les  catéchismes,  tous  les  symboles  ,  même 
celui  des  apôtres,  pour  s'en  tenir  à  la  seule  parole  de  Dieu, 
sans  glose  ni  interprétations.  ^^-3^3  et  suiv.  Les  Indiffé- 
rens  et  les  Indépendans  font  peu  de  cas  des  dogmes,  et 
ne  veulent  que  la  doctrine  des  mœurs.  Illusion  de  leurs 
maximes.  34^  et  suiv.  Jurieu  établit  l'indépendantisme 
des  Eglises,  et  confond  le  royaume  de  J.  C.  avec  celui  de 
Satan.  ^{9-6o8. 

INDIFFÉRENCE  des  religions.  Les  principes  de  Basnage 
y  conduisent,  et  surtout  ce  qu'il  avance  pour  innocenter 
le  schisme.  ^5-56o.  Foy,  Réforme. 

Indifférence  pour  le  salut.  Jusqu'où  va  celle  des 
Quiétistes.  £7-i33,  i38,  i5o  et  suiv.  20^  et  suiv.  En 
quoi  consiste  la  sainte  indifférence  selon  saint  François  de 
Sales.  294  et  suiv.  Distinction  inutile  entre  l'indifférence 
et  la  résignation.  322  et  suiv.  L'indifférence  ne  peut  avoir 
lieu  dans  les  suppositions  impossibles.  34B  et  suiv.  Exa- 
gération sur  celte  matière.  367  et  suiv.  L'indifférence 
pour  le  salut  est  établie  par  M.  de  Cambrai.  ^^-289 
et  suiv.  256  et  suiv.  ^^-4^2  et  suiv.  Du  consentement  à 
la  haine  de  Dieu  et  à  la  damnation,  suite  de  ses  prin- 
cipes. ^^-297.  Son  embarras  et  ses  contradictions  dans 
l'explication  de  ses  principes.  323.  Passages  tronqués  ou 
falsifiés  de  saint  François  de  Sales,  dont  on  voudroit  se 
prévaloir.  435,  438,  44^-  Vaines  ressources  de  l'auteur. 
^^-27.  L'indifférence  du  salut  établie  dans  le  livre  des 
Maximes  des  saints^  malgré  les  Articles  d'Issy.  30--'ioo, 
Quatre  remarques  à  ce  sujet.  379  et  suiv.  ^Of.  Abandon, 
Acquiescement,  Désespoir,  Sacrifice. 

Indifférence  à  l'égard  des  dons  de  Dieu;  en  quel  sens 
Bossuet  l'entend.  J5-332. 

INDULGENCE.  Celle  qui  est  fausse ,  dans  les  princes , 
a  des  suites  funestes.  J^-43o. 

INDULGENCES.    Leur  utilité.   ^-181   et  suiv.  599 
et  suiv.  Il  n'en  faut  point  rechercher  curieusement  l'effet 


aSo  TABLE 

précis.  60 1  et  sulv.  Elles  doivent  nous  porter  a  augmen- 
ter notre  amour  envers  Dieu  et  le  prochain.  607  et  sviiv. 
Elles  sont  fondées  sur  la  grande  indulgence  de  la  mort  de 
J.  C.  ^P*-5i5.  L'Eglise  a  le  pouvoir  d'en  accorder,  i S~ 
100.  De  la  confession  pour  gagner  les  Indulgences.  ^Q— 
160. 

INFAILLIBILITÉ.  Jurieu,  qui  vouloit  d'abord  qu'on 
jugeât  par  le  goût ,  quelles  sont  les  vérités  fondamentales , 
veut  ensuite  qu'on  compte  les  voix  ,  et  donne  l'infaillibi- 
lité  au  grand  nombre.  ^^-221  et  suiv. 

Infaillibilité  du  Pape.  Selon  les  défenseurs  de  cette 
infaillibilité,  elle  n'est  pas  de  foi.  3:/ -198  et  suiv.  JJ- 
635.  Formalités  nécessaires,  suivant  les  Ultramon tains , 
pour  que  la  décision  du  Pape  soit  infaillible.  287.  Le 
clergé  de  France  n'a  pas  voulu  prononcer  sur  cettç  ques- 
tion. 3g6. 

INGRATITUDE.  Sa  noirceur.  H-^-j^, 

INIMITIÉS.  Ce  qui  les  produit.  /  ^-'280  et  suiv.  f  ^-6 1  o. 

INJLTRES.  Le  pardon  des  injures  est  un  des  remèdes  les 
plus  efficaces  de  nos  fautes.  ;/£-522.  /  J-4o<>« 

INFIDÈLES.   Foy.  Sfondrate. 

INNOCENCE.  Moyens  de  la  conserver.  17-3q5,  896. 

INNOCENS.  (SS.)  Leur  massacre.  ^-460. 

INNOCENT  I  (S.)  pape,  prouve  la  nécessité  de  la 
grâce  par  les  prières  de  l'Eglise.  Q/—11 1. 

INNOCENT  III  est  choqué  des  singularités  des  Vaudois , 
qu'il  condamne  dans  le  grand  concile  de  Latran.  ^^-148. 
Ce  pontife  met  la  France  en  interdit,  dépose  l'empereur 
Othon  IV,  puis  Jean-Sans-Terre,  roi  d'Angleterre.  S1~ 
657  et  suiv.  Jean  s'étant  rendu  tributaire  du  saint  Siège, 
le  Pape  le  protège.  G60  et  suiv.  Ce  Pape  reconnoît  que  le 
concile  lui  est  supérieur.  ^3-8i. 

INNOCENT  IV.  En  quoi  consiste,  suivant  lui,  l'obéis- 
sance due  au  Pape.  J/-162.  Il  dépose  l'empereur  Fré- 
déric II  au  concile  de  Lyon,  sans  l'approbation  du  con- 
cile. J^-27  et  suiv. 

INNOCENT  XI  approuve  le  livre  de  V Exposition  par 
deux  brefs.  J^-65.  Conséquences  que  BossUet  tire  de 
cette  approbation.  J;/-i85  et  suiv.  33-^^1  ^t  suiv.  Ce 
Pape  est  par  ses  vertus  le  modèle  de  son  troupeau.  37~' 
2o5.  Bossuet  désire  qu'un  pontife  si  saint  mette  fin  à 
tant  d'opinions  corrompues,  dont  les  ennemis  de  l'Eglise 


n 


DES    MATIÈRES.  nSl 

2.  Le  remercie  de  Tapprabation  qu'il 
donnée  à  son  Exposition;  lui  marque  les  raisons  qui  le 
portèrent  à  composer  cet  ouvrage;  lui  rend  compte  de 
sa  manière  d'ëlevei  le  Dauphin,  et  fait  les  vœux  les  plus  ar- 
dens  pour  l'Eglise  et  le  souverain  Pontife.  i89etsuiv.  Bref 
d'Innocent  XI,  en  réponse  à  cette  lettre.  206.  Belle  lettj-e 
de  Bossuet  à  ce  pontife,  sur  l'éducation  du  Dauphin.  34~ 
1  et  suiv.  Bref  du  Pape  pour  témoigner  au  prélat  sa 
satisfaction.  44*  SeiUimens  de  recormoissance  et  vœux  de 
Bossuet  pour  la  conservation  de  ce  pontife.  37-^^^!'  ^ 
remet  au  prélat  les  droits  pour  les  bulles  de  l'évêché  de 
Meaux.  '-i33.  Motifs  honorables  qui  déterminent  le  Pape 
à  lui  accorder  cette  faveur.  Jbifi.  Réponse  d'Innocent  XI 
à  la  lettre  du  Clergé  de  France  qui  lui  rendoit  compte  de 
ses  opérations  sur  la  Régale.  /-'212  et  suiv. 

Innocent  XI  censure  les  Quiétistes.  ^J—!^.  Sa  censure 
des  Casuistes  sur  la  foi  explicite  en  Dieu.  104.  Combien 
fortes  ses  qualifications  contre  Molinos,  SgG.  Sa  bulle  rap- 
portée au  long.  5o6  et  suiv. 

INNOGEI^T  XII  accommode  le  différend  survenu  à 
l'occasion  de  la  Déclaration  de  1682,  sans  faire  de  re- 
proche aux  Français  touchant  la  foi.  J/-41.  Lettre  de 
cinq  évéques  de  France  à  ce  pontife,  pour  solliciter  la 
condamnation  d'un  livre  du  cardinal  Sfondrate  sur  la 
Prédestination.  3é^-3o.  Ils  ne  craignent  pas  que  Sa  Sain- 
teté, quoique  elle  eût  élevé  Sfondrate  à  une  si  haute 
dignité ,  à  cause  de  ses  qualités,  fît  grâce  à  ses  erreurs  qui 
tendoient  à  affoiblir  la  foi.  ïbid.  Ce  pontife  répond  qu'il  a 
renvoyé  le  livre  de  Sfondrate  à  l'examen  de  graves  théo- 
logiens, d'après  lequel  il  portera  son  jugement.  4B.  Voy, 
Sfondrate. 

Bref  d'Innocent  XII  à  Bossuet,  sur  son  livre  des  Htats 
d'oraison.  ^7-5o.  Son  Bref  contre  le  livre  des  Maximes 
des  Saints.  ^(9-4^3,  {\!\\  e^\.  suiv.  Sa  lettre  au  Roi  à  ce 
sujet.  449  6t  suiv.  Acceptation  du  Bref  dans  toutes  les 
provinces,  4^0  et  suiv.  T^  oy.  Fénélon. 

mQUISITION.  Décrets  de  celle  de  Rome  contre  les 
Quiélistes.  27-5o2 ,  535  et  suiv.  L'Inquisition  d'Espagne 
condamne  la  Déclaration  du  clergé  de  France,  comme 
erronée,  i/ -189  et  suiv. 

INSTINCT.  Ce  que- c'est  que  celui  qu'on  attribue  aux 
animaux.  i^-35i  et  suiv.  Voy,  Animaux. 

INSTRUCTION  {dcl')  de  Mgr.  le  Dauphin,  fils  de 


:i02  TABLE 

Louis  XIV;  liCttre  au  Pape  Innocent  XI  :  en  latin  et  en 
français.  34~^  et  suiv.   j^oy.  Louis,  Dauphin. 

Instruction  sur  la  lecture  de  V Ecriture  sainte. ^-']iZ 
et suiv.     ^ 

Instruction  sur  le  nouveau  Testament  de  Trévoux. 
^-3*2 1  et  suiv.  *—  Seconde  Instruction  sur  les  passages 
particuliers  de  cette  version.  Sii  et  suiv. 

Instruction  sur  les  Etats  d'oraison,  où  sont  exposées 
les  erreurs  des  faux  mystiques.  ^/-aS  et  suiv.  Ce  livre 
est  traduit  en  italien.  Voy.  Campioni. 

Instructions  sur  les  promesses  de  J.  C.  à  son  Eglise , 
pour  montrer,  par  l'expresse  parole  de  Dieu,  que  le 
même  principe  qui  nous  fait  Chrétiens,  nous  doit  aussi 
faire  CathoHques.  QQ-^']S ,  467. 

INTELLIGENCE.  Combien  elle  est  nécessaire  pour 
gouverner.  S6~^^'^'  ^^X'  Entendement. 

INTENTION.  Elle  doit  être  pure.  ^-70  et  suiv.  Ce 
que  c'est  que  l'intention  virtuelle ^  et  jusqu'à  quand  sub- 
siste-t-elle.  39~^^  ^t  suiv.  Quelle  intention  est  requise 
dans  le  ministre  pour  la  validité  du  sacrement.  ^5^-279 
et  suiv.  32g,  375. 

INTERET  (T)  contribue  à  unir  les  hommes  entre  eux. 
3^-1 3.  Exemple  tiré  du  corps  humain.  14.  L'intérêt, 
dieu  du  monde  et  de  la  Cour,  le  plus  ancien,  le  plus  dé» 
crié  et  le  plus  inévitable  de  tous  les  trompeurs ,  trompe 
dès  l'origine  du  monde,  i  3-^^'^-  Fait  toujours  les  flat- 
teurs. 4g'^.  Mobile  de  toutes  les  actions  humaines.  /  5^—608. 
Malignité  de  l'intérêt,  qui  rompt  les  amitiés  les  plus 
saintes,  montrée  dans  la  personne  de  Judas.  / 3-^0'^' 

Inte'ret  PROPRE.  Sens  que  l'Ecole  donne  à  ce  mot  :  QS'' 
Si"]  y  sa  définition  :  6285  son  équivoque  :  o'iÇ).  3(9"'^^']  y 
261.  M.  de  Cambrai  coupable  de  n'avoir  pas  défini  ce 
terme  équivoque.  QS~^^ij  7  ï^*  Cette  affectation  est  une 
illusion.  717.  Ses  principes  le  convainquent  de  prendre 
ce  mot  pour  le  salut.  535 ,719.  Ainsi  le  prennent  saint  An- 
selme :  556  j  saint  Bernard:  557;  Scot  ;  558;  Suarez  : 
559;  Sylvius  :  56o  ;  saint  Bonaventure  :  56i  ;  toute  l'Ecole 
fondée  sur  saint  Paul  :  562  ;  et  saint  François  de  Sales  : 
563.  Variation  de  M.  de  Cambrai  sur  ce  point.  564  et  suiv. 
20  et  suiv.  Ses  équivoques.  567  et  suiv.  Rodriguez  et  le 
.  Surin  ne  parlent  pas  de  cet  intérêt.  699.  M.  deCambrai 


i 


I 


DES    MATIÈRES.  xS3 

convaincu  d'entendre  par  îà  le  salut,  et  d'en  exiger  le 
sacrifice.  29^^  ^^  suiv.  4ï8  et  suiv.  4^9  et  suiv.  3(9-'^^^  > 
269.  Impie'té  de  cette  doctrine.  271.  f^oy.  Actes,  De- 
mandes, Indifférence,  Salut 

/iVr^/?/Af  (lelivredeF),  fait  par  ordre  de  Charles  V, 
étoit  un  lormuîaire  de  doctrine,  dans  lequel  on  condam- 
noit  toutes  les  erreurs  luthériennes,  en  tolérant  néan« 
moins  le  mariage  des  pasteurs  et  la  communion  sous  les 
deux  espèces.  Il  est  blâmé  à  Rome.  /P-307.  Conférences 
de  Ratisbonne  au  sujet  de  ce  livre,  entre  les  Catholiques  et 
les  Protestans.  On  s'y  concilie  sur  quelques  articles,  que 
les  Protestans  acceptent  en  les  expliquant.  Dernière  main 
mise  à  ce  livre,  qui  n'a  nul  succès.  Ibid.  et  suiv. 

INVESTITURES.  Disputes  à  leur  sujet,  i  /--632  et  suiv. 
et  note,  f^oy.  Henri  V. 

I1VVOCA.TION  des  saints.  Les  Luthériens  calomnient 
sur  ce  point  l'Eglise  catholique.  /^-3o5.  Henri  YIIl  ap- 
prouve l'invocation  des  saints.  4*^9.  ^oy.  Saints. 

IRÈNE,  impératrice,  gouverne  dans  la  minorité  de 
Constantin,  son  fils.  J5'-i47-  Elle  fait  tenir  le  septième 
concile  général.  148.  Son  fils  périt  par  ses  artifices:  elle 
est  reconnue  seule  impératrice.  i52. 

IRENEE.  (S.)  Pourquoi,  selon  lui,  l'Apocalypse  sur- 
passe toutes  les  anciennes  prophéties.  J*-83.  Il  voit  Rome 
et  son  empire  dans  l'Apocalypse.  92  et  suiv.  Ce  saint  dit 
que  Dieu  a  établi  l'autorité  royale  pour  le  bien  de  la 
société.  J/-243,  282.  Il  est  critiqué  témérairement  par 
l'abbé  Dupin.  30-^91- 

ISAAG.  Dieu  lui  réitère  les  mêmes  promesses  qu'il  avoit 
faites  à  Abraham  son  père.  3S~^^j  i^^*  I^  est  l'image  de 
J.C.  //--585. 

ISABELLE  de  France ,  reine  d'Espagne',  fille  de 
Henri  IV.  Son  éloge.  /  7-385. 

ISAIE.  Explication  de  sa  prophétie  sur  l'enfantement 
de  la  sainte  Vierge,  ^-i  et  suiv.  Première  lettre,  où  l'on 
prouve  que  la  naissance  d'une  Vierge  est  un  caractère  du 
Messie.  2  et  suiv.  Deuxième  lettre,  où  l'on  explique  com- 
ment ce  caractère  n*a  eu  force  de  preuve  qu'après  lu 
mort  du  Sauveur,  et  on  réfute  plusieurs  objections.  5 
et  suiv.  Troisième  lettre  où  l'on  explique  à  fond  la  pro- 
phétie. 18  et  suiv.  Plusieurs  cantiques  de  ce  prophète  ex- 


284  TABLE 

pliquës.  :/-543,  545.  Ce  qu'il  promettoit  aux  habitans  de 
la  Jérusalem  céleste.  /  /-70. 

ISBOSETH,  que  Jurieu  fait  roi  légitime  des  dix  Tribus, 
n'avoit  aucun  droit  au  royaume,  qui  apparteiioit  à  David 
par  élection  divine.  ^/~4^3. 

ISIDORE  (S.)  de  Péluse.  Sa  lettre  sur  les  livres  de  Sa- 
lomon.  ^-21. 

ISIDORE  (S.)  de  Séville,  prouve  que  les  rois  ne 
peuvent  être  punis  que  par  Dieu.  Sl-^li- 

ISRAËL.  Surnom  donné  à  Jacob.  3S~^^'  ^^  appelle 
de  ce  nom  le  royaume  que  Jéroboam  forma  des  dix  Tribus 
révoltées,  26,  61.  Ses  principaux  rois.  Ibid.  et  suiv.  Sa 
destruction.  33.  Ses  peuples  sont  transportés  à  Ninive ,  et 
dispersés. /è/û?,  et  61.  /^q^.  Idolâtrie,  Jacob. 

ISRAÉLITES.  Ils  s'établissent  en  Egypte.  ^^-17, 
190.  Leur  multiplication  excite  la  jalousie  des  Egyptiens. 
Ibid»  Ils  sont  délivrés  par  Moïse.  19.  Foy»  Juifs,  MoÏse. 

ISSY.  Conférences  qui  y  furent  tenues  entre  MM.  Bos- 
suet,  de  ]\oai.lles  et  Tronson,  pour  examiner  les  livres  de 
madame  Guy  on.  £^-55o.  ^^-10.  Fénélon  y  est  admis, 
et  signe  les  trente-quatre  Articles  qui  y  furent  dressés  sur 
rOraison.  558.  3(9-^^^-  Occasion,  dessein  et  nécessité  de 
ces  Articles.  QS-'^i^  et  suiv.  Texte  de  ces  Articles  en  fran- 
çais :  £7-12^  en  latin  :  £^-492.  Ils  sont  expliqués.  27- 
397  et  suiv.  Combien  ils  sont  opposés  aux  maximes  des 
nouveaux  mystiques.  ^(^-25 7 ,  375,  455,  468.  £^-421 
et  suiv.  L'acte  qui  est  marqué  dans  le  trente-troisième , 
doit  être  fait  avec  précaution.  J^-628,  J^-348.  Foj, 
Féne'lon. 

ITALIQUE.  Version  ancienne  des  livres  saints  ;  celle 
des  Proverbes.  £-i3.  Celle  deVEcclésiaste  :  notre  Vul- 
gate  est  différente.  1^6. 

IVES  de  Chartres.  Demeure  attaché  à  Philippe  I,  roi 
de  France,  excommunié  pour  ses  crimes  par  plusieurs 
conciles.  ^/-6iG  et  suiv.  Quelques  passages  tirés  de  son 
De'creÉj  au  sujet  des  rois.  633  et  suiv. 


JACOB  est  béni  par  son  père  :  il  reçoit  le  nom  d'Is- 
raël ;  est  père  des  douze  patriarches.  3^'~^^7  ^^7*  ^^ 
s'établit  en  Egypte.  17.  Sa  prophétie  touchant  le  Messie. 
Ibid,  et  i88.  Elle  s'accompht  de  point  en  point.  299. 


( 


DES    MATIÈRES.  285 

JACOBATIUS  (Christophe  et  Dominique)  cardinaux: 
leurs  sentimens  sur  rinfaiîlibilité  du  Pape  et  la  supério- 
rité du  concile.  i/-88.  33~55o  et  suiv. 

JACQUES  (S.)  le  Majeur,  apôtre.  Sa  demande  ambi- 
tieuse 'dJ.C.^-io3  et  suiv.  Précis  d'un  panégyrique  de 
cet  apôtre.  Ses  désirs  ambitieux  et  ceux  de  saint  Jean. 
Comment  J.  G.  corrige  leur  erreur.  /^-3i3  et  suiv. 

JACQUES  (S.)  le  Mineur,  apôtre.  Son  Epître  rejetée 
par  Luther,  sans  aucun  témoignage  de  l'antiquité.  Z^- 
195. 

JACQUES  I ,  roi  d'Angleterre  et  d'Ecosse ,  regarde  les 
Calvinistes ,  ou  Puritains,  comme  les  plus  grands  ennemis 
de  la  royauté.  /^-6oi. 

JACQUES  II,  roi  d'Angleterre.  Eloge  que  fait  Bossuet 
de  sa  foi,  de  sa  pénitence,  et  de  sa  résignation.  3^-344. 
Ce  prince  consulte  Bossuet  et  la  Sorbonne ,  sur  la  protec- 
tion qu'il  pouvoit  accorder  à  l'Eglise  anglicane,  au  cas 
qu'il  fût  rétabli  sur  le  trône;  et  sur  une  déclaration  qu'il 
avoit  donnée  à  ce  sujet.  43~']  ^t  suiv; 

Jx\LOUSlE.  Caractère  de  cette  passion.  ;/^-i3i  et 
suiv.  Elle  fait  voir  la  malignité  du  cœur  humain.  3^-i6. 
C'est  un  motif  injuste  de  faire  la  guerre.  454» 

JANSÉTsISME  (le)  imputé  a  tort  au  clergé  de  France, 
à  cause  de  *sa  Déclaration.  J/-4^.  Ce  clergé  a  accepté 
toutes  les  bulles  des  papes  contre  le  Jansénisme.  J/-160. 
33~'^^^  et  suiv.  4*^'  ^^s  constitutions  sont  exécutées 
nvec  vigueur;  et  on  n'écouteroit  pas  les  Jansénistes, 
quand  ils  appelleroient  à  mille  conciles.  ^/-i6i.  Censure 
du  clergé  de  France  sur  l'inobservation  des  constitutions 
d'Innocent  X  et  d'Alexandre  VII,  contre  les  cinq  propo- 
sitions. 7-363  et  suiv.  Foy,  Jansénius. 

JAiNîSEINIUS  (Corneille)  évéque  d'Ipres.  Ses  propo- 
sitions, déjà  condamnées  par  le  concile  de  Trente,  sont 
condamnées  par  le  saint  Siège,  à  la  demande  du  clergé  de 
France.  /-56'2  et  suiv.  Bossuet  donne  au  maréchal  de 
Bellefonds  des  avis  sur  la  manière  dont  il  doit  se  conduire 
à  l'égard  de  son  confesseur ,  relativement  aux  propositions 
de  Jansénius.  37~^'^^'  Il  lui  déclare  son  sentiment  sur  le 
fond.  r2  j.  On  ne  peut  tirer  aucun  préjugé  de  sa  personne 
contre  son  livre,  ni  rien  conclure  de  son  livre  contre  sa 
personne.  1 43.  En  condamnant  Jansénius,  on  ne  porte  au- 
cun préjudice  à  la  doctrine  de  saint  Augustin.  171.  Dans 
ses  notes  sur  l'Ecriture ,  Bossuet  se  propose  d'imiter  Jan- 


'à^6  TABLE" 

sénius  sur  lesEvangiles ,  dont  la  brièveté  lui  a  toujours  plu. 
484.  f^oy.  Eglise,  Jansénisme,  Port-Royal. 

JAINSON  (Toussaint  de  Foibin,  cardinal  de)  e'veque  de 
Beauvais,  ambassadeur  à  Rome,  te'moigne  toutes  sortes 
de  bontés  à  l'abbé  Bossuet.^T^— '201  et  suiv.Reconnoissance 
que  lui  en  a  l'évcque  de  Meaux.  229,  îi68,  817.  Il  re- 
vient en  France.  383.  Estime  qu'on  lui  portoit  à  Rome. 
^/-i56.  ^^-'232.  Foy.  La  Chaise. 

JEAN-BAPTISTE  (S.)  tressaille  dans  le  sein  de  sa  mère. 
^-334-  Il  prépare  les  esprits  à  la  venue  du  Sauveur  :  263, 
297;  d'abord  par  sa  conception  :  2,65;  qui  est  annoncée 
comme  celle  de  J.  C.  par  l'ange  Gabriel:  266,  282;  en- 
suite par  les  circonstances  de  sa  nativité  :  345;  par  sa  vie 
étonnante  dans  le  désert;  357;  'P^^  ^^  prédication.  489. 
Il  appelle  les  pécbeurs  à  la  pénitence  :  49^;  au  bap- 
tême :  49^7  et  leur  montre  J.  C.  499>  5o2,  5o4  et  suiv. 
Humilité  de  saint  Jean.  529.  Il  appelle  Jésus  l'Agneau  de 
Dieu.  53 1,  535.  Ses  disciples  le  quittent  pour  suivre 
Jésus.  536.  Nouveau  témoignage  qu'il  rend  à  Jésus,  en 
l'appelant  l'Epoux.  54 1.  Il  sacrifie  sa  gloire  à  celle  de 
Jésus.  544*  Il  découvre  un  autre  caractère  du  Messie  : 
l'aveuglement  des  Juifs  et  des  Chrétiens  infidèles.  546.  Il 
explique  l'amour  de  Dieu  pour  son  Fils  :  548;  la  peine  de 
ceux  qui  ne  croient  pas  à  J.  C.  549.  H  est  mis  en  prison 
parHérode.  55o.  Combien  il  lui  étoit  doux  dans  sa  prison 
de  penser  à  J.  C.  ^^-267.  Comment  il  prêche  la  pé- 
nitence, ^l'i.  Il  étoit  destiné  à  faire  désirer  J.  C.  aui 
hommes,  et  à  leur  montrer  la  lumière.  /^-273,  327.  Il 
est  le  point  de  réunion  qui  joint  la  Synagogue  à  l'Eglise. 
3i4'  Instruction  sur  la  fête  de  saint  Jean-Baptiste.  ^-274. 
JEAN  (S.)  apôtre.  Pourquoi  fut -il  conduit  au  pied 
de  la  croix,  y  ^-228.  Il  est  la  figure  des  fidèles  persé- 
vérans.  :/5^-ii3  et  suiv.  Toute  la  société  de  l'Eglise 
recommandée  à  Marie  dans  la  personne  de  S.  Jean.  467. 
Panégyrique  de  cet  apôtre  :  combien  il  étoit  aimé  de 
J.  C.  ;/^-552,  554.  Pourquoi  le  Sauveur  l'aimoit  si  parti- 
culièrement. 572,  Tous  ses  écrits  ne  tendent  qu'à  expli- 
quer le  cœur  de  Jésus.  573.  Comment  il  réfuta  l'héré- 
siarque Cérintbe.  ;/ 7-460.  Sublimité  de  sa  théologie  dans 
le  premier  chapitre  de  son  évangile.  ^-286. 

JEAN  I  (S.)  pape,  est  contraint  par  Théodoric  d'aller 
demander  à  l'empereur  Justin  de  rendre  les  Eglises  aux 
Ariens  d'Orient.  Ce  pape,  emprisonné  par  Théodoric , 
meurt  de  langueur.  3:/ -4  3*2. 


I 


I 


DES     MATIÈRES.  fiSj 

JEAN  II  approuve  la  propositioa  des  moines  de  Scy- 
thie,  coudanuiée  par  son  prédécesseur.  33-^i' 

JEAN  VII,  par  pusillanimité ,  ne  corrige  pas  le  concile 
in  Triillo,  quoique  l'Empereur  Ten  priât.  JJ-i  i4- 

JEAN  VIII,  par  complaisance  pour  l'empereur  Basile, 
rétablit  Photius.  3^-499  ^^  note.  Il  tient  le  second  con- 
cile de  Troyes,  et  y  établit  la  nécessité  du  consentement 
commun.  ^  J-62  et  suiv. 

JEAN  XI  et  JEAN  XII,  papes  intrus  et  scandaleux, 
dans  le  dixième  siècle.  3^-89.  Ce  dernier  déposé  dans 
un  concile  de  l'empereur  Otlion  I.  95.  Moyens  de  défense 
employés  par  Jean  XII  dans  ce  concile.  3oi  et  suiv, 

JEAN  XVII  est  accusé  de  violer  Tordre  canonique, 
par  les  évêques  français,  à  l'occasion  de  la  consécration 
d'une  église.  J  J-3o6. 

JEAN  XXII.  Ses  différends  avec  l'empereur  Louis  de 
Bavière.  ^/-686  et  suiv.  Ce  pape  reconnoît  que  les 
papes  peuvent  errer.  106.  33-i34  et  suiv.  Ce  qui  se 
passa  dans  la  dispute  sur  la  pauvreté,  entre  Jean  XXII 
et  les  Franciscains.  Ibid.  Profession  de  foi  de  ce  pape  au 
lit  de  la  mort.  82  et  suiv.  Son  erreur  sur  la  vision  béati- 
fique  :  ce  qui  arriva  à  ce  sujet.  i43  et  suiv. 

JEAN  XXIII  convoque  le  concile  de  Constance;  assiste 
à  son  ouverture ,  et  promet  d'abdiquer  s'il  est  nécessaire; 
après  cela,  il  s'enfuit  secrètement.  ^£-167  et  suiv.  Il  ra- 
tifie la  déposition  prononcée  contre  lui.  199  et  suiv. 

JEAN  (S.)  de  Damas.  Sa  définition  de  la  prière.  5/- 162. 

JEAN  (S.)  delà  Croix.  Sa  doctrine  sur  l'oraison  passive: 
Q7—'2.65  et  suiv.  44^  ?  sur  la  suspension  des  puissances  in- 
tellectuelles. 279  et  suiv.  Son  oraison  de  quiétude,  et  ses 
hautes  contemplations.  2^— io3  et  suiv.  Belle  doctrine  de 
ce  saint  sur  la  suspension  des  puissances  dans  l'oraison. 
108.  L'humanité  de  J.  C.  toujours  présente  à  lui  dans 
l'oraison.  175.  Beaux  passages  de  ce  saint  sur  le  pur  amour. 
190. 

JEAN  d'Antioche.  Comment  se  fit  la  réunion  de  son 
parti  avec  l'Eglise.  ^^-397  ,  555.  Sa  lettre  à  Nestorius. 
3(9-5'2i.  Pourquoi  le  concile  d'Ephèse  n'attendit  pas  son 
arrivée?  56o  et  suiv.  Cet  évéque  justifié  et  préconisé  par 
l'abbé  Dupin.  623  et  suiv. 

JEzVN  DE  JÉSUS-MARI  A  (le  P.)  Carme.  Son  témoi 
gnage  sur  les  dons  extraordinaires  d'oraison.  29^1 1']» 


;288  TABLE 

JEAN,  dit  le  Jeûneur,  patriarche  de  Constantinople , 
prend  le  titre  de  Patriarche  œcuménique.  Lies  papes  s'y 
opposent.  ^  J-4<^'5  ^^  note. 

JEÂ.N  HYRCAN  soutient  le  sie'ge  de  Jérusalem  contre 
Antiochus.  ^5^-87,  '254.  Il  ^^  suit,  dans  soUjexpe'dition  con- 
tre les  Parthes;  signale  sa  valeur,  et  fait  respecter  la 
religion  judaïque.  88.  Il  renverse  de  fond  en  comble  le 
temple  de  Garizim.  89.  11  prend  Samarie,  et  meurt.  90. 

JEAN-SANS -TERRE,  roi  d'Angleterre,  déposé  par 
Innocent  III,  se  rend  tributaire  du  saint  Siège,  jy  — 
658. 

JEANNE  D'ALBRET,  reine  de  Navarre,  exerce  d'hor- 
ribles  cruautés  sur  les  prêtres  et  les  religieux.  Q(^-5i. 

JEPHTE  ensanglante  sa  victoire  par  un  sacrifice.  J^- 

JEREMIE.  Figure  de  J.  G.  Prédictions  de  ce  prophète. 
^—408  et  suiv.  Ses  soulirances.  4^3.  Ses  persécutions.  4i5. 
On  le  met  dans  un  cachot  ténébreux.  417.  Sa  patience. 
419,  4^3. 11  prie  pour  son  peuple  qui  l'ouirage.  427,  429. 
Les  Juifs  même  le  reconnoissent  pour  leur  intercesseur. 
432.  Ses  regrets  de  n'être  au  monde  que  pour  annoncer 
des  malheurs.  435.  Il  prédit  à  son  peuple  sa  délivrance. 
439  et  suiv.  Ce  prophète  déplore  la  mort  du  roi  Sédécias, 
son  persécuteur.  36~'^^9'  Avec  quel  respect  il  parloit  de 
ce  prince.  271.  Jérémie  nous  donne,  en  sa  personne,  un 
exemple  des  motions  du  Saint-Esprit.  Q^-'iôi. 

JÉROBOAM ,  roi  d'Israël,  établit  l'idolâtrie  dans  ses 
états.  3S~^^'  La  source  de  son  crime  a  été  le  schisme ,  et 
l'idolâtrie  en  a  été  la  suite.  ^^-553. 

JEROME  (S.)  explique  et  traduit  l'Ecriture  sainte. 
35^-124.  Sa  version  des  Psaumes.  ^-56.  Sqa  commentaire. 
67 ,  68.  Sa  préface  sur  les  Psaumes.  79.  Sa  version  des 
Proverbes.  £-i3.  Sa  préface  sur  les  livres  deSalomon.  19. 
Passage  remarquable  de  ce  Père  sur  le  dernier  chapitre 
de  VEcclésiaste,  et  la  tradition  des  Juifs  à  ce  sujet.  142. 
Trois  versions  de  V Ficclénaste  faites  par  ce  Père,  dont 
l'une  est  notre  Fulgate.  147.  Quelle  méthode  il  suivoit 
dans  ses  traductions.  Ibid.  Son  commentaire  sur  ce  livre. 
149.  Sa  préface  sur  le  même  livre.  i5o.  Sa  version  faite 
pour  sainte  Paule,  jointe  à  la  Vulgate.  i5i  et  suiv.  Son 
estime  pour  le  commentaire  d'Origène  sur  le  Cantique 
des  Cantiques.  SiSèS.  Ge  qu'il  pense  de  l'auteur  du  livre 
de  la  Sagesse.  'iSi ,  282.  Il  n'a  point  traduit  ce  hvre,  ni 

celui 


DES    MATIÈRES,  .    289 

celui  de  Y  Ecclésiastique.  87 1 .  Traduction  du  Psaume  xxi , 
d'après  la  version  de  saint  Jérôme.  3-37  ,  44  et  suiv.  Ce 
Père  pense'que  la,Babylone  de  TApocalypse  désigne  Rome, 
94  et  suiv.  Il  déplore  éloquemment  la  ruine  de  cette 
ville.  4~^9'  Autorité  de  ce  grand  homme  sur  les  questions 
de  la  foi.  5^-449  ^^  suiv.  Son  sentiment  sur  les  plaisanteries 
et  les  discours  qui  font  rire.  ^7-607.  Il  est  l'objet  de  la 
critique  de  l'abbé  Dupin.  3(9~5i2. 

JERUSALEM  est  prise  par  Josué.  3.f~2og.  David  y 
établit  le  siège  de  la  royauté  et  de  la  religion.  211.  Elle 
est  assiégée  par  Sennachérib  :  34?  prise  par  Nabuchodo- 
nosor  :  37  j  rétablie  par  Néhémias  :  56,  67;  épargnée  par 
Alexandre  :  68  j  prise  par  Ptolémée,  fils  de  Lagus  :  249; 
assiégée  par  Antioclius  Sidétès ,  et  délivrée.  87 ,  254. 

Entrée  triomphante  de  J.  C.  dans  cette  ville.  p-i3i, 
i39  et  suiv.  Dernier  séjour  qu'y  fit  J.  C.  i 4~^^1  j  ^91» 
35'-i45.  Il  pleure  sur  cette  ville  infortunée.  3 1 1 .  Il  prédit 
ses  malheurs.  i43.  Sa  tendre  compassion  pour  elle.  Z^- 
287,  291.  Deux  sièges  de  Jérusalem  prédits  par  notre 
Seigneur.  ^-328  et  suiv.  Réflexions  sur  les  maux  extrêmes 
de  ces  deux  sièges.  33o,  333.  Séduction  qui  devoit  pré- 
céder. 353.  Autres  maux  et  circonstances  de  cette  terrible 
catastrophe.  356,  359,  ^^'^  ^^  ^"^^'  lignes  effrayansqui  se 
manifestent  contre  Jérusalem  après  la  mort  de  J.  G.  3 S'' 
3 14.  Elle  est  prise  et  brûlée  par  les  Romains.  loi,  319. 
Ruine  de  la  ville  et  du  temple.  ^-319.  ^^-3o9  et  suiv. 
Marques  particulières  de  cette  ruine  et  de  la  fin  du  monde. 
^—323,  325.  Déchirée  par  des  factions  horribles,  cette 
ville  offre  une  image  de  l'enfer.  ^5^— 32i.  Sa  ruine  justifie 
de  point  en  point  l'accomplissement  des  prophéties  de 
J.  C.  y ^-3 18.  ,^5~326.  Combien  Tite  fut  étonné  des 
marques  de  la  vengeance  divine  qu'il  avoit  reconnues  dans 
la  ruine  de  cette  ville.  ^^-3 12.  P^oj:  Tite. 

Adrien  rebâtit  Jérusalem  et  en  bannit  les  Juifs.  J^-^ 
io3.  Elle  est  prise  par  les  Sarrasins.  139. 

Jérusalem,  séjour  des  enfans  de  Dieu,  opposée  à  Ba- 
bylone  où  résident  les  médians.  :/^-i4.  Elle  est  la  figure 
de  l'ame  livrée  au  péché.  ^-i^3. 

Le  concile  de  Jérusalem,  tenu  par  les  apôtres^  est  le 
modèle  des  conciles  futurs.  32~^'^i  et  suiv. 

JÉSUITES.  Éloge'de  leur  société.  1i-5iS, 

JESUS  ^  fils  de  Sirach,  auteur  de  Y  Ecclésiastique,  Foy. 
«e  mot. 

JÉSUS.  Excellence  de  ce  nom.  //-44i,  669,  575.  Sa 

BOSSUET.    XLIII.  I^ 


agO  TABLE 

sigiiificalion.  483.  Jësus  compagnon  des  pauvres.  îi53.  Il  so 
trouve  dans  tout  l'ancien  Testament.  583,  587.  Sa  con- 
duite ,  ses  mœurs.  '254  ^^  suiv.  P^of.  Sauveur  ,  Verbe. 

JÉSUS-CHRIST,  figuré  avant  sa  venue  par  Adam.  ^- 
193;  par  Abel  :  194;  par  Moïse  :  220;  par  le  serpent 
d'airain  :  23i  j  promis  à  Adam  et  aux  patriarches  :  167, 
202  et  suiv.  indique'  par  les  prophéties  :  ^45  et  suiv.  Son 
règne,  sa  divinité,  sa  sainteté,  annoncés  par  l'ange.  '277, 
280.  Son  éternité  décrite  par  saint  Jean.  286,  3o4  et  suiv. 
Il  est  la  vie  et  la  lumière  de  tous.  292,  298.  Il  fait  enfans 
de  Dieu  ceux  qui  le  reçoivent.  299,  3oi  et  suiv.  Son 
onction.  3io  et  suiv.  Sa  généalogie  royale.  317  et  suiv. 
Son  sacerdoce.  32 1.  Il  est  le  véritable  Emmanuel.  370. 
Sa  nativité.  362.  Sa  circoncision.  388.  Sa  présentation  au 
temple.  /^\o.  Gozïimencement  de  ses  persécutions.  455. 
Retour  d'Egypte.  4^3.  Sa  vie  cachée.  4^7*  Son  avance- 
ment,  modèle  du  nôtre.  484.  Son  baptême.  ^—224.  ^— 
5o4.  Manifestation  de  sa  divinité  et  de  la  sainte  Trinité. 
5o8,  5 10.  Son  jeune  et  sa  tentation.  5i3.  Il  se  fait  con- 
noître  aux  noces  de  Gana.  ^-225.  ^-54o.  Il  baptise  en 
même  temps  que  saint  Jean.  54i.  Sa  sagesse  règle  les 
lieux  de  sa  prédication.  552.  Son  sermon  sur  la  montagne. 
^-5  et  suiv.  Il  prédit  sa  Passion  à  ses  apôtres.  99.  Il  res- 
suscite Lazare.  106.  Il  est  oint  trois  fois  par  de  pieuses 
femmes.  i25.  Son  entrée  triomphante  à  Jérusalem.  ^- 
235.  ^-i3i.  Raisons  de  ce  triomphe.  i35.  Toutes  les  cir- 
constances en  a  voient  été  prédites.  139.  Caractère  d'auto- 
rité dans  ce  triomphe.  147.  Caractère  d'humihation  ; 
jalousie  des  Pharisiens.  i5i,  i53.  Caractère  de  mort  dans 
ce  triomphe.  i55.  Son  trouble  au  milieu  même  de  son 
triomphe.  161.  Voix  du  ciel  qui  lui  rend  témoignage  dans 
son  triomphe.  164.  Il  refuse  de  répondre  aux  Juifs  superbes 
et  incrédules,  et  répond  aux  esprits  humbles  et  dociles. 
187.  Il  confond  les  docteurs  de  la  loi  par  plusieurs  para- 
boles: 193^  les  Pharisiens  par  sa  réponse  à  la  consultatioir 
sur  le  tribut  du  à  César  :  2205  les  Sadducéens,  par  la  so- 
lution de  la  question  sur  la  femme  qui  a  eu  sept  maris. 
233.  Il  prouve  aux  Juifs  sa  divinité  et  son  sacerdoce  par 
le  Psaume  cix.  277  et  suiv.  Sa  Passion  figurée  par  les  per- 
sécutions des  anciens  Juifs  contre  Jérémie.  4^8  et  suiv. 
Sa  sépulture  et  sa  résurrection  figurées  par  Jonas  dans  le 
ventre  de  la  baleine.  443.  Il  est  vrai  Dieu  et  vrai  homme. 
465.  Dieu  de  Dieu  :  468  j  sorti  de  Dieu,  et  devant  retourner 
à  Dieu.  47  ï'  Cependant  il  lave  les  pieds  de  ses  disciples  : 
473;  et  de  Judas  même.  481.  Le  crime  de  ce  traître  jette 


DES    MATIERES.  ^Qt 

son  orne  dans  le  trouble.  4B5.  Quel  étoit  ce  trouble?  48B. 
Il  étoit  volontaire  :  49^^  et  causé  par  l'horreur  du  péché, 
490.  Jésus  désire  de  manger  la  Pâque  avec  nous.  49^,  5oo. 
Il  institue  l'Eucharistie  comme  un  mémorial  de  sa  mort. 
5o4,  517.  Il  essaye  de  toucher  Judas.  Soq. 

Naissance  de  J.  C.  dixième  époque  de  l'histoire.  J^— ^^67. 
Une  étoile  l'annonce  aux  Gentils.  95.  Il  meurt  à  la  fin  de  la 
soixante-dixième  semaine.  V^fW.  Les  historiens  ont  parlé  de 
l'éclipsé  arrivée  à  sa  mort.  99.  Sa  résurrection.  100,  273.  Il 
monte  aux  cieux  et  envoie  le  Saint-Esprit.  loo.  Il  confirme, 
par  ses  miracles  ,  les  hauts  mystères  qu'il  annonce.  269.  Il 
découvre  l'hypocrisie  des  Pharisiens  et  des  Docteurs.  27 1. 
Il  dénonce  à  Jérusalem  sa  chute  prochaine.  272.  Il  est 
condamné  parce  qu'il  se  disoit  le  Christ.  Ibid.  Sa  mission 
est  infiniment  relevée  au-dessus  de  celle  de  Moïse.  282. 
La  rémission  des  péchés  au  nom  du  Sauveur  est  une  marque 
de  sa  venue.  355.  Son  innocence,  sa  sainteté  et  ses  mi- 
racles, reconnus  par  les  Juits  et  par  les  Païens.  376.  Il 
établit  la  liaison  de  trois  faits  :  la  désolation  des  Juifs,  la 
conversion  des  Gentils,  et  la  prédication  de  l'Evangile, 
qui  ont  concouru  ensemble ,  et  dans  les  prédictions  des  pro- 
phètes, et  dans  leur  accomplissement^  faits  qui  rendent 
sensible  la  vérité  de  la  rehgion.  428. 

J.  C.  tire  sa  gloire  de  saPassion  même.'/ ^—36.  Il  est  notre 
médiateur.  Confiance  que  nous  devons  avoir  en  son  inter- 
cession. 54. 11  est  notre  assurance  et  notre  repos  :  60;  la  voie, 
la  vérité  et  la  vie  :  63  j  notre  lumière .  64 .  Nul  ne  vient  à  Dieu 
le  Père  que  par  lui.  67  et  suiv.  Dieu  le  Père  est  dans  lui 
et  lui  dans  le  Père.  7J,  75.  J.  C.  Verbe  éternel,  nous  fait 
voir  le  Père  :  77  •  et  les  oeuvres  du  Père  par  ses  miracles. 
81.  Il  rentre  en  sa  gloire  en  retournant  à  son  père.  112. 
Il  avoit  prédit  tout  ce  qui  lui  devoit  arriver.  11 5.  Il  se 
compare  à  la  vigne,  dont  les  fidèles  sont  les  branches, 
et  le  Père  céleste  le  vigneron.  1 19,  i23.  La  croix,  mystère 
de  son  amour.  if^\.  Injuste  haine  du  monde  contre  lui 
et  contre  ses  disciples.  i53.  Prière  qu'il  a  adressée  pour 
nous  à  son  père  après  la  Cène.  199  et  suiv.  Son  délais- 
sement. 196.  Sa  vie  cachée.  329.  Ferme  foi  en  Jésus  vrai 
Messie.  292. 

Preuves  de  la  divinité  dej.  C.  par  le  passage  Ante- 
quam  Abraham  fieret ,  e^o  sum  :  ^-261 ,  559  ;  par  le  nom 
de  Fils  de  Dieu  que  l'Ecriture  lui  donne.  353,  683.  Ob- 
jection réfutée  par  la  doctrine  des  Pères ,  des  cardinaux 
Tolet ,  Bellarmin  et  autres.  36o.  Le  Fils  de  l'homme  dé- 
signe J.  C.   dans  l'Evangile.  4^4  ?  ^29.  La  tradition  en 


29*  TABLE 

offre  une  preuve  incontestable,  contre  laquelle  le  senti- 
ment de  Tostal  ne  peut  prévaloir.  ^'i5.  Si  J.  C.  est  ap- 
pelé Dieu  dans  l'Evangile ,  c'est  une  preuve  qu'il  l'est. 
5'i"i>  Gomment  il  convient  de  traduire)  fn  principio  erat 
p^erbiim.  548.  J.  C.  antérieur  à  saint  Jean  :  55o  •  Dieu  de 
toute  éternité  :  55i,  555;  le  prophète  par  excellence. 
556.  C'est  une  erreur  de  distinguer  ce  qu'il  a  fait  comme 
Messie  de  ce  qu'il  a  fait  comme  Dieu.  56g.  Ce  qu'il  faut 
entendre  par  ces  mots  de  l'apôtre ,  il  est  le  premier  né 
de  toute  créature.  599.  Sa  génération  éternelle.  604,  606. 
R.  Simon  prétend  que  les  Ariens,  qui  nient  la  divinité  de 
J.  C.  ne  peuvent  être  convaincus  par  l'Ecriture.  5^-66. 
Faux  raisonnement  de  cet  auteur  sur  la  prédestination  de 
J.  C.  118  et  suiv.  Sa  prédestination,  modèle  de  la  nôtre. 
670  et  suiv.  Marques  auxquelles  on  peut  reconnoître  sa 
divinité.  ii-i']o. 

Beauté  de  J.  C.  dans  tous  ses  états.  /-204.  Son  règne 
annoncé  dans  le  Psaume  xliv.  Ibid.  et  suiv.  Preuves  de 
sa  divinité,  tirées  des  Psaumes.  587,  605,619  et  suiv. 
Sa  résurrection  prouvée  par  ces  paroles  du  Psaume  xv  ; 
Providebam  Dominum  ,  etc.  600  et  suiv.  Son  délaisse- 
ment exprimé  dans  le  Psaume  xxi.  J-48  et  suiv.  Sa  ré- 
surrection y  est  annoncée.  59.  Union  de  J.  C.  avec  l'Eglise 
et  avec  les  âmes  saintes  ,  ligurée  dans  le  Cantique  des 
Cantiques  ,  sous  remblénie  de  l'amour  conjugal.  £-21 5 
et  suiv.  11Q  et  suiv.  IVous  avons  tout  en  lui,  selon  saint 
Âmbroise.  278.  Sa  divinité  prouvée  par  un  texte  de  V Ec- 
clésiastique. 649  et  suiv. 

J.  G.  apprend  à  ses  disciples  de  tous  les  siècles,  par  ses 
discours  et  par  ses  exemples ,  ce  qu'ils  doivent  à  la  puis- 
sance publique.  ^/-34'^.  Il  laisse  prendre,  dans  le  temps 
de  sa  Passion,  des  épées  à  deux  de  ses  apôtres,  non  pour 
faire  entendre,  comme  le  préiend  Jurieu,  qu'on  est  eu 
droit  de  se  servir  des  armes  contre  la  puissance  légitime 
persécutrice,  mais  pour  accomplir  cette  prophétie:  Il  a 
été  compté  au  nombre  des  scélérats.  872.  Il  a  laissé  la  puis- 
sance des  empereurs  telle  qu'elle  étoit  établie.  J/-372. 
Il  établit  par  sa  doctrine  et  par  son  exemple ,  l'amour 
de  la  patrie.  ;//-488.  J^-5o  et  suiv.  Il  décide  qu'on  doit 
le  tribut  au  prince.  266,  54o. 

Pourquoi  J.  G.  est  venu  sur  la  terre,  i  ^—'206.  Il  est 
venu  au  monde  sans  éclat  extérieur,  yy-358.  Pourquoi 
il  a  voulu  naître  de  parens  illustres.  //-608.  Il  est  roi 
par  naissance,  par  droit  de  conquête,  par  élection,  i 3~ 
342»  J»  G.  dans  sa  Passion.  ^'lOj  4H7  434?  44G*  li  ^st 


I 


DES    MATIERES.  agS 

notre  agent  dans  la  Jérusalem  céleste  :  /^-20  ;  médiateur 
général,  et  pontife  universel  pour  offrir  les  vœux  de  toutes 
les  créatures.  qS  ,  109.  Combien  sa  doctrine  est  admirable. 
:/ (9-564.  Tout  son  Évangile  renfermé  dans  ce  mot  :  Dieu 
a  tant  aimé  le  monde,  //-460.  Tout  nous  vient  par  lui. 
-^O-igS,  Que  devons-nous  demander  en  son  nom.  191. 
La  prière  en  son  nom  obtient  tout.  i34,  456.  En  quel 
esprit  J.  C.  s'off"re  à  son  père  dans  sa  présentation  au 
temple.  /^-333  et  suiv.  Manière  de  parler  à  Jésus  enfant, 
^^-606.  Comment  il  s'abaisse  pour  venir  à  nous.  683. 
Comment  il  est  notre  époux.  624.  H  est  l'époux  des 
vierges  :  ce  qu'il  demande  d'elles  :  -J  /-161  et  suiv.  196 
et  suiv.  l'époux  des  âmes  dans  l'oraison.  ^^-568  et  suiv. 
En  combien  de  manières  il  est  admirable.  38~^^i  ?  ^19, 
572.  Effets  que  produit  dans  l'ame  l'admiration  de  ses 
beautés.  367  et  suiv.  Seul  objet  de  notre  amour.  376  et 
suiv.  Sur  sa  Transfiguration.  ^^-364.  Ses  dispositions 
dans  l'Eucharistie.  376.  Comment  on  lui  fait  la  cour  devant 
le  saint  sacrement.  3S~il9'  Comment  on  doit  le  con- 
sidérer dans  l'oraison  :  6i5y  dans  la  contemplation.  J^- 
479.  Se  cacher  dans  ses  plaies.  749.  Indulgence  de  J.  C. 
envers  les  pécheurs.  S~^l  ^  •  Excès  de  sa  miséricorde  envers 
eux.  ^^-2g5  et  suiv.  Punition  exemplaire  des  Juifs  qui 
l'avoient  méprisée.  3o8  et  suiv. 

Il  n'y  eut  dans  J.  C.  aucun  trouble  involontaire.  QS-' 
278,  573.  £9~^5.  Foi  explicite  en  J.  C.  nécessaire  en  tout 
état.  ^(^-575,  730.  C'est  le  corps  de  la  vie  chrétienne.  58o, 
C!en  est  le  commencement  et  la  fin.  58 1 .  Vue  de  J.  C.  sous- 
traite par  les  nouveaux  Mystiques  à  l'oraison  des  âmes  par- 
faites. ^^-170,  47^'  Vaines  défaites.  172.  Sentiment  de 
sainte  Thérèse  et  de  saint  Jean  de  la  Croix.  174.  Selon  les 
nouveaux  Mystiques,  l'ame  parfaite  perd  de  vue  J.  C. 
dans  les  épreuves.  ^^-388.  Auteurs  cités  à  faux  sur  celte 
matière.  391.  F^oy.  Jérusalem,  Sauveur,  Verbe. 

JEU.  Ses  suites  funestes.  ^5-530.  Dangers  des  jeux  de 
hasard.  39-^1^- 

JEUINE.  Doctrine  de  l'Ecriture  et  de  l'Eglise  sur  le 
jeûne.  J/-589.  Le  jeûne  a  un  caractère  particulier  dans 
le  nouveau  Testament  ;  il  est  une  expression  de  la  dou- 
leur de  TEglise  dans  le  temps  qu'elle  aura  perdu  son 
époux.  590  et  suiv.  Essence  et  perfection  du  jeûne.  38" 
61 1.  Il  y  faut  éviter  l'ostentation.  ^-69.  Efficace  du  jeûne 
contre  l'attaque  desdéraons.y£-i9i.llfortine  et  engraisse 
i'ame.  192.  Quel  est  le  jeûne  que  Dieu  demande  à  son 


194  TABLE 

peuple.  i3~'A^'  Pourquoi  l'Eglise  le  prescrit.  y7-4îO* 

JOAS,  roi  de  Juda,  encore  au  berceau,  est  dérobé  à  la 
fureur  d'Athalie.  J5^-'28.  Joiada  le  fait  reconnoître.  29. 
Cérémonie  de  son  sacie.  /  J— 349.  H  est  rétabli  sur  le 
trône  de  Juda  par  la  fidélité  du  grand  prêtre  ,  et  non  eu 
vertu  du  sacerdoce.  J/-3io.  Joas  fait  lapider  le  pontife 
Zacharie,  fils  de  Joïadaj  sa  punition.  3S~'^9' 

JOB.  Le  livre  qui  porte  son  nom  a  été  écrit  par  Moïse. 
3S~'^^^'  ï^  enseigne  à  reconnoître  le  néant  de  l'homme, 
le  suprême  empire  de  Dieu  et  sa  sagesse  infinie.  207, 

Tendresse  de  Job  pour  les  misérables.  /  J-555,3^-98' 
Soin  qu'il  avoit  de  tenir  sa  famille  unie.  599.  Combien  il 
craignoit  de  déplaire  à  Dieu,  y/— 457.  Sa  conduite  dans 
les  épreuves.  ^/-4i2.  Son  amour  poussé  à  l'excès.  4i4 
et  suiv.  Les  nouveaux  Mystiques  ne  peuvent  en  autoriser 
leurs  erreurs.  5^-544« 

JOBIUS,  auteur  grec,  atteste  qu'on  communioit  les 
petits  enfans  sous  la  seule  espèce  du  vin.  ^^-3 '25  et  suiv. 

JOHNSTON,  Bénédictin,  traduit  V Exposition  en  an- 
glais :  ses  lettres  k  Bossuet  sur  les  calomnies  des  Protes- 
tans  contre  cet  ouvrage.  "] S~^l^  •>  i^^» 

JOIE.  Caractère  de  la  joie;  sa  source.  /  J-682.  Joie  de 
Dieu.  684.  La  véritable  joie  est  retirée  du  monde  depuis 
le  péché.  /^-452.  Joie  des  sens.  /  J— 688.  Combien  elle 
éloigne  notre  esprit  de  Dieu.  :/^-458.  Joie  chrétienne, 
combien  différente  de  celle  du  siècle.  ;/ J-55ci.  Joie  du 
monde,  i 4~1^'  Joie  raisonnable  et  juste.  27.  Joie  des 
élus,  i  i-5i3.  Joies  trompeuses  des  mondains.  5^5,  557, 
Joies  des  bienheureux.  377  et  suiv.  Joie  des  bienheureux 
et  celle  des  Chrétiens.  ^^-3i.  Joie  du  Saint-Esprit.  34. 
Celle  qu'on  doit  avoir  dans  les  humiliations.  227.  p^oy» 
Plaisirs. 

JOINAS  dans  le  ventre  de  la  baleine^  figure  de  J.  C. 
p-443  et  suiv.  Prédication  de  Joïias  à  !Ninivej  instructions 
que  nous  devons  en  tirer.  44^.  Le  cantique  de  ce  prophète 
expliqué.  /-555. 

JOSAPHAT,  roi  de  Juda.  Sous  son  règne  fleurissent  la 
piété,  la  justice  et  l'art  militaire.  J5^-26.  Son  habileté 
dans  le  gouvernement.  J^-192.  Son  zèle  pour  instruire  le 
peuple  de  la  religion.  32o.  Il  distingue  les  droits  du  sacer- 
doce et  du  roi.  354-  H  remporte  une  victoire  d'une  ma- 
nière miraculeuse.  ^S3.  11  détruit  l'idolâtrie  dans  ses 
ï^tats.  602.  Ce  prince  est  le  plus  accompli  des  rois  de 


I 


DES    MATIÈRES.  2^5 

Juda;  comme  il  pratiqua  parfaitement  la  divine  leçon 
adresse'e  à  tous  les  rois  de  Juda,  dans  la  cérémonie  de  leur 
sacre.  Quels  eflets  les  prospérités  produisirent  sur  sou 
cœur.  :/^-654  et  suiv. 

JOSEPH ,  fils  de  Jacob ,  est  vendu  par  ses  frères  :  son 
élévation.  SS^^l*  Figure  de  J.  C.  ;/  /-586. 

JOSEPH  (S.)  est  rassuré  en  songe  contre  ses  soupçons. 
^-362  et  suiv.  Il  devoit  avoir  part  avec  Marie  aux  per- 
sécutions de  J.  C.  459.  II  prend  soin  de  Marie  et  de  l'en- 
fant Jésus.  372.  Il  est  averti,  par  J'Ànge,  de  fuir  en 
Egypte.  457.  Quel  est  le  sens  du  mol  Juste  dont  l'Ecriture 
l'honore.  4~^9^  ^^  suiv.  Panégyriques  de  saint  Joseph. 
;/^-83,  116.  Trois  dépôts  confiés  à  sa  garde.  84  et  suiv. 
Ses  vertus.  87 ,  119.  En  quel  sens  il  étoit  le  père  de  J.  C. 
loi.  Sa  vie  simple  et  cachée.  139. 

JOSIAS,  roi  de  Juda.  Son  zèle  pour  la  loi  de  Dieu. 
3^-3i7  ,  3'2o.  Il  est  loué  dans  les  livres  saints.  348.  Il  est 
tenté  du  désir  de  faire  la  guerre.  Sa  mort.  455. 

JOSUE.  Sous  sa  conduite  la  Terre-Sainte  est  conquise 
et  partagée.  3^-'^^  >  209.  Il  figure  J.  G.  ^-243. 

JOUARRE,  abbaye  de  filles  du  diocèse  de  Meaux.  Bos- 
suet  veut  la  remettre  sous  sa  juridiction  ;  détails  sur  cette 
affaire.  3^-5,6,  10,  11 ,  i3,  i4,  i5  ,  22,  28,  38,4^?  45, 

47  et  suiv.  87 ,  95,  100,  io3,  106  et  suiv.  iio,  112, 
ii4etsuiv.  121,  122,  125,  157,  163,167,171,189^ 
216,  222,  225,  443,  47^*  Indécence  de  la  conduite  de 
la  Prieure  dans  les  affaires  de  cette  abbaye  avec  Bossuet  : 
lettres  qu'il  lui  écrit.  437.  Ses  avis  aux  religieuses  qui  lui 
avoient  rendu  obéissance,  sur  les  moyens  à  prendre  pour 
ramener  leurs  sœurs.  44 '• 

Pièces  concernant  l'état  de  cette  abbaye.  /-37  et  suiv. 
Sa  fondation.  Ibid.  et  suiv.  Sa  dépendance  jusqu'à  l'an  1 2 1 6. 
39  et  suiv.  Vaines  chicanes  et  prétentions  des  religieuses. 

48  et  suiv.  Le  cardinal  Romain  autorise  leur  privilège  sans 
pouvoir  du  Pape,  ni  confirmation  du  Roi.  67  et  suiv.  Mo- 
dération des  exemptions  par  les  conciles  de  Vienne  et  de 
Trente.  83  et  suiv.  Brefs  apostoliques  pour  la  visite  du 
monastère  de  Jouarre.  90  et  suiv.  Mémoire  de  Bossuet 
tontre  l'abbesse  :  98  et  suiv.  contre  la  sentence  arbitrale 
du  cardinal  Piomain.  120  et  suiv.  Procédure,  deux  raisons 
péremptoires.  142  et  suiv.  Arrêt  du  Parlement  qui  déclare 
Fabbaye  de  Jouarre  sujette  à  la  juridiction  épiscopale. 
154.  Procès-verbal  de  visite.  i58  et  suiv.  Ordonnance  do 
visite.  180  et  suiv. 


*9^  TABLE 

Difficultés  au  sujet  de  la  réception  des  filles  dans  cette 
abbaye.  ^^-'^34,  ^4^  et  suiv.  Q.f^5 ,  ^4?  >  '^^^  ?  '^^4?  ^^4  7 
269,  271 ,  -274,  si75,  33 1 ,393,  4%»  490,  5 18,  520,  565. 
Lettre  de  Fc'ne'lon  à  ce  sujet.  ^^-658.  Lettres  de  Bossuet 
aux  religieuses  de  cette  maison.  437  et  suiv. 

JUBILÉ.  Méditations  pour  ce  saint  temps.  ^-547 
et  suiv.  Instructions  à  ce  sujet.  612  el  suiv.  Qu'est-ce  que 
le  Juh'ilé?  Ibid.  Que  faut-il  taire  pour  le  gagner?  614.  Quel 
en  est  le  fruit? 61 7  et  suiv.  Grandeur  de  la  grâce  du  Jubilé. 
;/ ^-94  et  suiv.  Quel  en  doit  être  le  fruit.  119.  Quelle 
est  la  peine  et  la  douleur  que  relâche  l'indulgence  du 
Jubilé  j  quelle  est  celle  qu'elle  augmente.  /^— 81.  Grâce 
abondante  du  Jubilé,  qui  tient  lieu  d'un  second  baptême  à 
ceux  qui  sont  disposés  dans  le  degré  que  Dieu  sait,  i  ^-544» 
Comment  s'y  préparer.  3S~1^^- 

JUDA ,  fils  de  Jacob.  Le  Messie  devoit  naître  de  sa  race. 
35'-i6,  17,  188.  Le  royaume  de  Juda  demeure  fidèle  à 
la  religion.  26^  222.  P^qy,  Idolâtrie,  Israël. 

JUDAS  le  Machabée;  ses  victoires.  SS-^'^j  ^^2. 

JUDAS  Iscariote.  Son  crime  jette  l'ame  de  J.  C.  dans  le 
trouble.  ^-485  et  suiv.  Le  Sauveur  essaye  de  le  toucher: 
ses  paroles.  509.  Pacte  et  trahison  de  l'infidèle  disciple. 
5i4et  suiv.  Sa  trahison  découverte.  ^^-3  et  suiv.  Ma- 
lignité de  l'intérétmontréedansle  crime  de  Judas.  /  J-492. 

JLTDE  (S.)  apôtre,  trace  le  caractère  de  tous  les  héré- 
tiques, qui  se  séparent  eux-mêmes.  £^-385. 

JUDITH  arrête,  par  la  mort  d'Holopherne ,  les  vic- 
toires de  Nabuchodonosor.  J  jr-36.  Son  cantique  expli- 
qué. ;/-563.  f^oj.  Femmes. 

JUGEMENT.  Sa  définition;  moyens  de  bien  juger; 
causes  des  mauvais  jugemens.  34~^  i3  et  suiv. 

Qualités  du  jugement  que  nous  devons  exercer  contre 
nous-mêmes,  i ^-^'jô  et  suiv.  Règle  que  nous  devons 
observer  dans  nos  jugemens.  y  £-565.  i  ^—5g6.  Raison  de 
se  modérer  dans  ses  jugemens.  y  £-567.  Jugemens  de 
Dieu  ;  il  ne  suffit  pas  de  les  craindre  pour  être  Justifié. 
^^-86.  Jugemens  humains,  ne  point  s'y  arrêter.  :/^-594 
et  suiv.  Jugement  sans  miséricorde  à  celui  qui  ne  fait 
point  miséricorde.  ^£-286. 

Jugement  dernier.  Le  Fils  de  Dieu  en  a  connu  le 
jour,  p-341.  En  quel  sens  il  a  pu  dire  qu'il  ne  le  con- 
noissoit  pas.  344  ^t  suiv.  Raisons  profondes  de'  la  réserve 
mystérieuse  du  Sauveur.  35o  et  suiv.  Séduction  générale. 


DES    MATIÈRES.  ^97 

guerres,  famines,  pes'es,  tremblemens  de  terre  qui 
doivent  le  préce'der.  353,  356  et  suiv.  Réflexions  sur  les 
autres  circonstances.  359,  3^^?  ^^4  ^^  suiv.  Instructions  à 
recueillir  de  ces  réflexions.  368.  Peinture  du  jugement 
dernier.  388  et  suiv.  Séparation  des  bons  et  des  méchans. 
390.  Sentence  du  juge.  392 ,  4o3  ,  4o5  et  suiv.  Pourquoi, 
dans  les  saintes  Ecritures ,  le  jugement  dernier  est-il  tou- 
jours représenté  par  un  acte  de  séparation.  ^^-36.  Objet 
et  nécessité  du  jugement  universel,  y /-181.  Belle  pein- 
ture du  jugement  d'un  pécheur.  /  5^-582  et  suiv. 

Jugement  discrétif.  Ce  que  c'est.  ^  J-53o. 

Jugement  téméraire.  L'Evangile  le  défend,  p-82  et 
suiv.  85.  En  quoi  il  consiste.  ;/^-563.  Pour  l'éviter,  il 
faut  se  représenter  la  rigueur  du  jugement  de  J.  C.  ^(9"~ 
554. 

JUGES.  Leurs  devoirs  j  périls  de  leur  charge.  1 7-^1^ 
et  suiv. 

JUIFS.  Ils  sont  châtiés  à  diverses  fois ,  pour  leurs  re- 
bellions contre  Dieu,  et  rétablis  ensuite.  ^^-11.  Leur 
royaume,  par  l'union  des  Lévites  avec  Benjamin,  subsiste 
sous  le  nom  de  royaume  de  Juda.  111.  Cyrus  les  rétablit 
à  Jérusalem  :  huitième  époque.  5o.  Quand  ont-ils  changé 
leurs  caractères  d'écriture.  60.  Us  jouissent  d'une  longue 
paix  :  "^49;  prédite  par  les  prophètes.  248.  Ils  s'étendent 
parmi  les  Grecs.  71.  Sont  persécutés  par  les  rois  de  Syrie, 
o:  et  suiv.  25 1  et  suiv.  Us  s'agrandissent  par  des  con- 
quêtes sous  Jean  Hyrcan.  89,  255.  Deviennent  tributaires 
des  Roftiains.  266.  Leur  royaume  passe  des  Asmonéens  à 
Hérode  Iduméen.  Ibid, 

Incréduhté  des  Juifs  après  la  mort  de  Lazare.  ^-^117 
et  suiv.  Us  préfèrent  le  témoignage  de  saint  Jean  à  celui 
de  J.  C.  191.  Ils  sont  confondus  par  le  témoignage  de 
saint  Jean.  192  et  suiv.  Aveuglement  des  Juifs  de  mécon- 
noître  le  Christ.  202.  Leur  injustice  envers  J.C.  224.  Pous- 
sés par  la  vengeance  divine ,  ils  se  révoltent  contre  les 
Romains  qui  les  accablent.  33-"^^'  Les  maux  qu'ils  en- 
durent ne  peuvent  les  empêcher  de  croire  leurs  faux 
prophètes.  319.  Leur  châtiment  est  l'accomplissement 
des  prédictions  de  J.  C..  323.  Ils  se  laissent  séduire  par 
les  plus  grossières  impostures.  339.  Au  changement  de 
leur  république,  ils  connoissent  que  le  temps  du  Messie 
est  arrivé.  34 1.  Ils  sont  prêts  de  renoncer  à  l'espérance 
du  Messie.  349.  Ils  sont  la  risée  des  peuples  et  l'objet  de 
leur  aversion.  358.  Leurs  superstitions  et  leurs  fausse» 


29^  TABLE 

doctrines.  263.  Ils  connoissoient  l'immortalité  de  Tamc. 
284.  lisse  convertiront  un  jour.  3os4  et  suiv.  En  remon- 
tant à  la  source  de  leurs  institutions,  on  trouve  la  vérité 
de  la  religion.  417.  Triste  état  des  Juifs  depuis  la  ruine  de 
Jérusalem.  J-ig*j  et  suiv.  Ils  tâchent  d'obscurcir  les 
prophéties.  196,  246  et  suiv.  Leurs  châtimens  prédits 
dans  l'Apocalypse,  it-98  et  suiv.  Leur  aveuglement;  en 
quelle  manière  nous  les  imitons.  ;/^-526  et  suiv.  Leur 
incrédulité.  272.  Pourquoi  ils  ont  crucifié  J.  C.  277.  Leur 
punition  exemplaire.  ^^-3o8  et  suiv.  Trop  malheureu- 
sement exaucés  dans  le  vœu  qu'ils  énoncèrent  en  disant  : 
Que  son  sang  soit  surnous.  :/^-425.  Leur  fausse  politique 
dans  la  mort  de  J.  C.  figure  de  la  politique  du  siècle.  Q— 
121.  Souvenir  de  Dieu  en  faveur  de  leurs  misérables  restes. 
Ihid.  Vocation  des  Juifs  et  des  Gentils  dans  le  corps  de 
l'Eglise.  /  J'-5i2.  Quelle  idée  les  Juifs  avoient  du  Messie. 
:/^-42i.  Ils  en  espèrent  un  autre.  /  ^-326.  Leurs  contra- 
dictions au  sujet  de  J.  C.  ^ii.  Ils  se  trompent  sur  sa 
royauté.  44^?  4^^.  Caractère  des  docteurs  juifs.  ^-296. 

Les  Juifs  obéissoient  à  leurs  rois,  même  devenus  idolâtres. 
;5^-3oo  et  suiv.  Soumis  ensuite  aux  Perses,  aux  Grecs,  etc. 
ils  n'ont  pas  cru  que  leurs  pontifes  pussent  déposer  les  rois. 
372.  Ils  prennent  légitimement  les  armes  contre  les  rois 
de  Syrie.  ^^-377  et  suiv.  Ils  n'emploient  que  les  gémis- 
semens  et  les  prières,  et  non  les  armes,  contre  les  rois 
d'Egypte,  et  leurs  rois  impies  et  persécuteurs.  388.  Vqy. 
Machjlbées. 

Les  Juifs  connoissoient  le  mouvement  de  la  terre.  Q,— 
i52.  Ils  n'avoient  point  de  théâtres  :  leurs  seuls  spectacles 
pour  se  réjouir,  étoient  leurs  fêtes,  leurs  sacrifices,  leurs 
saintes  cérémonies  :  ce  peuple  simple  et  innocent  trou- 
voit  son  divertissement  dans  sa  famille.  37~^1^' 

JULES  II,  pape,  convoque  le  concile  de  Latran.  J^- 
556.  Ses  entreprises  contre  les  droits  temporels  de  la 
France.  46.  U  y  fait  confirmer  sa  bulle  contre  ceux  qui 
usurperoient  le  saint  Siège  par  simonie.  571.  Il  défend 
l'appel  du  Pape  au  concile.  J^~255  et  suiv.  Ce  pontife 
donne  dispense  à  Henri  VIII  d'épouser  la  veuve  de  son 
frère.  Ce  prince  attaque  la  dispense  par  des  raisons  de 
fait  et  de  droit.  Les  Protestans  d'Allemagne  sont  favo- 
rables à  cette  dispense.  /^-447' 

JULIE]^  Cesarini ,  cardinal ,  esr  nommé  président  du 
concile  de  Bâle  :  il  en  fait  l'ouverture.  ^£-271.  Il  em- 
pêche le  Pape  de  dissoudre  le  concile,  et  continue  à  le 


DES    MATIÈRES.  Hgg 

présider.  277  et  suiv.  Il  quitte  Bâle,  et  se  réunit  au 
concile  de  Ferrare.  307.  Ce  qu'il  dit,  dans  le  concile  de 
Florence,  sur  l'autorité  du  Pape.  55o,  55 1.  Ce  cardinal 
représente  à  Eugène  IV  les  désordres  du  clergé,  surtout 
de  celui  d'Allemagne ,  et  prédit  que  si  on  ne  les  corrige , 
il  s'élèvera  bientôt  une  hérésie  pire  que  celle  des  Bohé- 
miens. y^-3i ,  32. 

JULIEN  l'Apostat  bat  les  Allemands  :  se  révolte  contre 
Constance.  JjT-i^o*  Son  apostasie  :  nouveau  genre  de 
persécution  qu'il  fait  souffrir  à  l'Eglise.  ^-^04.  ^5'~'i2o. 
Il  veut  rétablir  le  temple  de  Jérusalem ,  le  ciel  s'y  oppose. 
137.  Il  met  tout  en  œuvre  pour  détruire  le  christianisme, 
3 12.  Il  ne  nie  pas  les  miracles  de  J.  C.  38 1.  Sous  lui  l'ido- 
lâtrie ressuscite.  344?  35»5.  ^-143  et  suiv.  Sa  vanité.  ^- 
345.  Il  finit  comme  Antiochus.  34^.  Il  se  fait  adorer 
comme  les  anciens  empereurs;  c'est  ce  que  figuroit  la 
guérison  de  l'image  de  la  Béte.  ^-i4B  et  suiv.  Il  fait 
revivre  en  lui  Dioclétien ,  par  ses  lois  et  son  impiété.  i5i 
et  suiv.  Julien,  ainsi  que  d'autres  persécuteurs,  sont  re- 
connus empereurs  par  les  Chrétiens,  qui  leur  obéissent 
quant  au  civil,  ^y— 352  et  suiv.  401  et  suiv.  Ce  prince  fut 
tué,  selon  Basnage,  par  un  soldat  chrétien,  en  haine  des 
maux  que  ce  prince  persécuteur  faisoit  souffrir  à  l'Eglise; 
ce  qui  est  démontré  faux  par  les  témoignages  des  histo- 
riens contemporains  ecclésiastiques  et  paiens,  et  par  ceux 
des  Pères.  £/-49i. 

JUREMENT.  L'Evangile  le  défend.  ^-44  et  suiv. 

JURIEU  (Pierre),  ministre  protestant.  Son  égarement 
alloit  jusqu'au  prodige.  Dieu  ne  le  permet  toit  pas  en  vainr, 
et  vouloit  qu'on  le  relevât.  J/-461.  Il  prétend  que  la 
fureur  et  la  rage  des  Protestans  fortifient  leur  amour  pour 
la  vérité.  Il  justifie  la  conjuration  d'Amboise  et  les  guerres 
civiles  des  Calvinistes.  ^0-38-  H  se  dédit  d'avoir  autre- 
fois désapprouvé  ces  guerres ;,  souffle  l'esprit  de  révolte, 
et  prophétise  de  nouvelles  guerres.  ^:/--329  et  suiv.  Il 
avilit  l'ancienne  Eglise,  dont  il  condamne  les  mœurs,  et 
ajoute,  après  Buchanan ,  que  si  les  Chrétiens  n'avoient 
pas  pris  les  armes  contre  les  persécuteurs,  c'étoit  par 
impuissance,  et  que  l'obéissance  n'étoit  que  de  perfection 
et  de  conseil.  34 1  et  suiv.  Buchanan  et  Jurieu  y  ajoutent 
que  le  précepte  étoit  accommode'  au  temps;  ce  qu'on  dé- 
truit par  un  seul  mot  de  saint  Paul.  347.  Etranges  maximes 
de  Jurieu  contre  la  puissance  publique.  Il  donne  non- 
seulement  aux  peuples,  mais  même  aux  particuliers,  le 


3oO  TABLE 

droit  de  résister  par  les  armes  au  souverain,  soit  poui^ 
la  religion,  soit  pour  toute  autre  cause,  et  pose  pour 
principe,  avec  \iclef ,  qu'on  ne  doit  rien  aux  princes 
qui  ne  rendent  pas  à  Dieu  ce  qu'ils  lui  doivent.  4^1, 
4o2. 

Jurieu  abrège,  autant  qu'il  peut,  le  temps  de  ses  pré- 
tendues prophéties.  Il  avoue  sa  prévention  dans  la  lecture 
des  prophètes;   prend   pour  guide  Joseph  Mède,  qu'il 
abandonne  ensuite.  ^(9--3o6.  Ses  calculs  apocalyptiques  ne 
cadrent  pas.  Il  les  change  pour  avancer  la  ruine  de  l'An- 
téchrist. So-y.  Il  fait  commencer  l'anti-christianisme  à  saint 
Léon,  qu'il  excuse,  parce  qu'il  n'étoit  qu'un  Antéchrist 
commencé.  3 12.  Il  ne  commence  pas  l'antichristianisme  à 
saint  Basile,  parce  que  l'événement  démentiroit  sa  pro- 
phétie. Son  calcul  ridicule.  3 19.  L'idolâtrie  de  saint  Basile 
et  des  autres  Pères  du  même  temps,  ne  lui  paroît  pas 
anti-chrétienne  pour  des  raisons  absurdes.  3^0.  Son  sys- 
tème sur  les  sept  Rois  de  l'Apocalypse ,  confondu  par  les 
termes  mêmes  de  la  prophétie.  Sa  réponse  frivole  et  son 
explication  ridicule  des  dix  autres  Rois.  322.  Il  contredit 
Mède,  qui  prédit  la  ruine  de  l'empire  du  Turc.  Jurieu 
prédit  au  contraire  que  le  Turc  va  se  joindre  à  la  Réforme 
pour  détruire  l'empire  papal.  3^8.  Jurieu  pose  pour  prin- 
cipe fondamental  de  la  Réforme ,  que  le  Pape  est  l'Anté- 
christ. ^-542.    ^(9-3o2.  Ses  rêveries  détruites  par  les 
savans  Grotius  et  Hammond,  qu'il  appelle  pour  cela  la. 
honte  de  la  Réforme  et  du  nom  chrétien.  Exposition  de 
sa  doctrine  sur  ce  point.  5(9-3o2,  3o3.  Ses  erreurs  gros- 
sières sur  les  mille  ans  de  l'Apocalypse.  3~49'^«  I^  anime 
les  rois  contre  l'Eglise  romaine.  538. 

Jurieu  convient  de  la  visibilité  de  l'Eglise ,  et  qu'au 
fond,  il  n'y  a  nulle  différence  entre  nos  pères  et  nous. 
^^-483.  Pour  venir  au  secours  du  ministre  Claude ,  il  établi  t 
qu'on  se  sauve  dans  toutes  les  communions,  et  même 
dans  la  romaine.  491  et  suiv.  ^^-i53  et  suiv.  Toutes  les 
sociétés  chrétiennes,  quoiqu'on  schisme  les  unes  avec  les 
autres,  sont,  selon  le  ministre,  du  corps  de  l'Eglise.  Il  est 
contraint  d'y  mettre  les  Sociniens.  Q,ô-^^^'^1~']']  et  suiv. 
Sa  réponse  illusoire,  qu'il  met  les  Sociniens  dans  l'Eglise  ,. 
au  même  sens  qu'il  y  met  les  Mahométans.  Ibid.  11  sauve 
même  les  Ethiopiens,  qui  ajoutent  la  circoncision  aux 
sacremens  de  l'Eglise.  Q(9-^oi.  La  confession  de  J.  C. 
Messie  et  Rédempteur  du  genre  humain,  suffit  pour  êtrer 
du  corps  de  l'Eglise  ;  et  pour  en  avoir  l'ame ,  il  ne  faut  que 
retenir  quelque  chose  de  la  bonne  administration  des  sa- 


DES    MATIÈRES.  3oi 

cremens.  5o3.  Ses  idées  sur  rexcommunication.  5o5.  Voy, 

ExCOMMUMCATION. 

Les  Eglises,  selon  lui,  ne  sont  lie'es  que  par  des  confé- 
dérations arbitraires  :  elles  sont  toutes  indépendantes  les 
unes  des  autres  :  leur  autorité  et  leur  subordination  entre 
elles  dépend  des  princes.  So^  ,  5o8.  Ce  système  est,  de  son 
propre  aveu,  contraire  à  la  foi  de  tous  les  siècles.  5 12.  Il 
délînit  l'Eglise,  le  corps  de  ceux  qui  croient  en  J.  G.   le 
véritable  Messie;  corps  divisé  en  un  grand  nombre  de 
sectes  :  en  quoi  il  contredit  Tidée  de  l'iiglise  donnée  par 
lui-même  en  faisant  le  catéchisme.  517.  5/ -7 7  et  suiv. 
179  et  suiv.  Dieu  peut,  selon  lui,  se  conserver  des  élus 
dans  des  sectes  très-corrompues ,  et  même  dans  le  socinia- 
nisme.  80  et  suiv.  Tout  se  dément  et  se  contredit  dans 
ses  écrits.  89.  Forcé  d'avouer  qu'on  se  sauve  dans  l'Eglise 
romaine ,  il  nie  de  l'avoir  dit  :  on  le  lui  prouve  par  ses 
propres  paroles  j  il  répond  par  des  injures.  161  et  suiv.  Il 
croit  éluder  en  disant  qu'il  ne  sauve  dans  cette  Eglise  que 
les  enfans  baptisés  :  illusion  de  cette  réponse.  175  et  suiv. 
Il  dit    ailleurs  qu'on  peut,  sans  scrupule,   passer  d'une 
secte  à  l'autre,  sans  courir  risque  de  son  salut,  et  avoue 
que  c'est  par  politique  que  la  Réforme  a  cessé  de  dire 
qu'on  pouvoit  se  sauver  dans  l'Eglise  romaine.  189  et 
suiv.   Etant  démontré,   par  l'aveu  du  ministre,   qu'on 
peut  se  sauver  dans  l'Eglise  romaine,  il  l'est  aussi  que 
cette  Eglise  n'est  ni  idolâtre  ni  anti-chrétienne.  Q0So^ 
et, suiv. 

Ce  ministre  a  tous  les  caractères  que  saint  Paul  donne 
aux  docteurs  des  hérésies.  Il  parle  plus  contre  lui-même 
que  contre  qui  que  ce  soit.  è/-3,  4'  H  accuse  l'Eglise 
des  premiers  siècles  d'avoir  varié  dans  la  foi,  qui  ne  s'est 
formée  que  par  parcelles^  en  quoi  il  contredit  Vincent  de 
Lérins.  8,  9.  La  doctrine  de  la  Trinité  étoit  informe, 
selon  lui,  avant  le  concile  de  Nicée,  ou  même  le  premier 
de  Constantinople.  vi^  i3.  Le  Sabellianisme  ne  lui  paroît 
pas  une  erreur  fondamentale.  ^^-65  ,  66.  Foy.  Immuta- 
fiiL;TÉ.  Les  Pères ,  selon  Jurieu ,  ignoroient  les  fondemens 
de  la  foi,  et  jusqu'à  la  Providence  de  Dieu,  que  les  Plato- 
niciens connoissoient  par  les  lumières  naturelles.  %i~-'ii.  Il 
ajoute  que  les  Pères  des  premiers  siècles  ne  s'attachoient 
pas  beaucoup  à  la  lecture  de  l'Ecriture  sainte.  '29.  Ce  fut, 
selon  lui,  une  témérité  au  concile  d'Ephèse,  d'appeler  la 
saiijle  Vierge,  Mère  de  Dieu;  et  c'est  de  là  que  la  dévo- 
tion à  la  sainte  Vierge  ,  qu'il  traite  d'idolâtrie,  a  pris  son 
origine.  35.  Dans  la  même  lettre ,  il  avance  ces  deux  pro- 


3oa  TABLE 

positions  contradictoires  :  Que  l'ancienne  Eglise  a  varié 
sur  les  mystères  de  la  ïrinilé  et  de  Tlncarnation ,  et 
qu'elle  n'a  janais  varié  sur  les  parties  essentielles  de  ces 
mystères  l\\i.  vSon  erreur  sur  la  manière  dont  s'est  formée 
la  foi  des  mystères,  confondue  par  le  concile  de  Ghalcé- 
doine.  54.  H  fait  admettre  aux  anciens  Pères  une  double 
génération  du  Fils  de  Dieu;  ce  qu'il  avoue  contraire  à 
l'immutabilité  de  Dieu.  ^^-2*2.  Sa  doctrine  et  ses  impu- 
tations, j^leines  de  blasphèmes.  Il  corrige  ses  erreurs  par 
d'autres  erreurs  :  ses  chicanes  sur  le  texte  de  l'Ecriture, 
qui  prouve  l'immutabilité.  25. 11  fait  Dieu  muable  dans  ses 
manières  d'être,  et  donne  la  main  aux  Sociniens.  36.  Il 
rejette  la  Confession  de  foi  des  Prolestans,  qui  déclare  le 
Symbole  de  Nicée  conforme  à  la  parole  de  Dieu ,  en  fai- 
sant admettre  à  ce  concile  différentes  erreurs.  gS.  P^oy, 
Njcée.  Il  se  dédit  de  plusieurs  absurdités  et  erreurs  attri- 
buées par  lui  aux  Pères,  et  exige  pourtant  qu'on  discute 
tous  les  passages  qu'il  en  citoit  pour  les  mculper  de 
ces  absurdités  et  de  ces  erreurs.  97.  Sa  mauvaise  foi,  de 
n'excepter  aucun  ancien  d'avoir  enseigné  la  double  nati- 
vité du  Fils,  et  d'avouer  pourtant  que  saint  Cyprien  et 
quelques  autres  ne  l'ont  pas  enseignée.  Son  injustice  d'exi- 
ger qu'on  lui  montre,  dans  les  premiers  siècles,  la  réfu- 
tation d'une  chimère  qu'il  imagine.  117.  Il  n'entend  pas 
les  Pères  qu'il  cite.  Pour  leur  faire  éviter  certaines  ab- 
surdités, il  leur  en  fait  dire  de  plus  outrées,  et  sent  lui- 
même  que  ses  sentimens  sont  outrés.  i43. 

La  succession  que  Jurieu  donne  à  sa  religion ,  lui  est 
commune  avec  toutes  les  hérésies.  ^0-^o'i.  11  dit  le  pour 
et  le  contre  sur  la  visibilité  de  l'Eglise.  527.  I^es  distinc- 
tions vaines  entre  les  erreurs  fondamentales  et  non  fon- 
damentales, détruites  par  ce  seul  mot  de  J.  C.  Je  suis 
avec  vous.  Selon  lui,  l'Eglise  est  plus  visible  par  ses  er- 
reurs que  par  les  vérités  qu'elle  enseigne.  532  et  suiv.  Il 
avoue  que  le  sentiment  de  l'Eglise  est  une  règle  certaine 
de  la  foi,  et  suffisante  dans  les  matières  les  plus  essentielles. 
536,  537.  L'idée  qu'il  se  forme  de  l'Eglise  universelle, 
composée  de  toutes  sortes  de  sectes,  ne  s'accorde  pas 
avec  l'idée  que  cette  Eglise  a  d'elle-même;  et  il  con- 
damne sa  propre  Eglise  par  les  caractères  qu'il  donne  à 
l'Eglise  universelle.  53g,  54 o.  Un  concile  n'est  universel, 
selon  Jurieu ,  que  quand  il  est  composé  de  tous  les  mi- 
nistres de  l'Église,  sans  exception.  Il  donne  aux  rebelles 
à  l'Eglise  un  pouvoir  excessif,  et  ôte  aux  pasteurs  assem- 
blés le  titre  de  juges  dans  les  matières  de  foi  :  il  con- 


DES    MATIÈRES.  3o3 

damne  les  souscriptions  exige'es  par  les  conciles ,  et  veut 
qu'on  ne  se  soumette  à  leur  autorité  que  sur  les  choses 
de  discipline  ou  de  peu  de  conséquence.  546.  H  ose  dire 
qu'il  faut  sacrifier  la  vérité  à  la  paix.  553.  Il  regarde  les 
décisions  du  synode  de  Dordrect  comme  peu  essentielles, 
et  pense  que  le  demi-pélagianisme  ne  damne  personne  : 
il  lait  agir  ce  synode  plus  par  politique  que  par  vérité. 
394,  395.  Il  se  dédit  de  Tinfaillibilité  qu'il  accordoit  au 
consentement  de  tous  les  Chrétiens,  et  retombe  dans  le 
même  embarras,  en  proposant  pour  règle  infaillible  le 
consentement  des  siècles  passés.  ^£-25 1.' Erreurs  oii  il 
tombe  :  i**  en  donnant  rinfaillibilité  aux  sociétés  schisma- 
tiques  et  hérétiques  ;  20  en  restreignant  arbitrairement 
les  promesses  de  J.  C.  et  les  vérités  qu'il  s'est  engagé  k 
conserver  dans  l'Eglise.  255. 

Il  attaque  les  fondemens  donnés  par  J.  G.  à  l'union  des 
familles  et  au  repos  des  empires.  ^/-289.  Il  entreprend 
la  défense  du  second  mariage  du  landgrave  de  Hesse,  et 
tâche  de  rendre  le  fait  douteux.  291.  Ses  principes  ab- 
surdes sur  l'affaire  du  landgrave.  Ses  raisonnemens  sur 
les  lois  divines  et  sur  celles  du  mariage,  convaincus  de 
fausseté.  3o3.  11  propose  un  accord  avec  les  Luthériens. 
Conditions  de  cet  accord.  ^{9~4'^^  ^t  suiv.  Il  est  contraint 
d'abandonner  la  règle  de  l'Ecriture,  pour  former  sa  foi; 
parce  qu'il  est  impossible  de  soutenir  cet  article  capital 
de  la  Réforme  :  qu'on  connoît  les  livres  canoniques  par 
le  témoignage  intérieur  du  Saint-Esprit.  3/— 211,  212. 
Ce  'ministre  mène  les  Protestans  par  degrés  au  socinia- 
nisme.  79.  Il  fait  même  triompher  le  socinianisme ,  quoi- 
qu'il tache  de  se  purger  de  ce  reproche.  On  le  prouve 
par  ses  propositions  expresses  et  par  ses  propres  excuses. 
^^—4,  5,  269. ^Ses  emportemens  contre  l'auteur  de  l'His- 
toire des  Variations,  qu'il  traite  de  calomniateur.  £(9~"94' 
On  le  convainc  de  faire  Dieu  auteur  du  péché ,  aussi  clai- 
rement que  Luther,  ^/-iii.  Il  reconnoît  les  Luthériens 
demi-Pélagiens ,  et  leur  otfre  la  tolérance,  et  de  les  ad- 
mettre à  la  communion.  129.  Voy,  Pélagianisme.  Jurieu, 
Bochard,  et  autres  ministres,  croient  qu'on  peut  tolérer 
les  particuliers  qui  s'attribuent  plus  de  capacité,  pour 
entendre  la  saine  doctrine ,  que  toute  l'Eglise.  %0~?i^. 
Tolérance  étonnante  qu'on  a  dans  la  Réforme  pour  Ju- 
rieu et  pour  ses  erreurs,  ^^-lyi,  Voy,  Tolérance. 

Ce  ministre  fait  l'inspiré,  et  est  cru  tel.  ^^—']o5  et 
suiv.  Son  silence  sur  diverses  objections  de  V Histoire  des 
Variations,  543  et  suiv.  Il  attribue  l'idolâtrie  à  toute 


3o4  TABLE 

l'Eglise  depuis  le  quatrième  siècle.  6i3  et  suiv.  Il  dé- 
prime même  l'Eglise  des  trois  premiiers  siècles.  628. 
Ses  contradictions  et  ses  blasphèmes.  669,  687,  609, 
626  et  suiv.  Sa  réponse  au  texte  de  saint  Paul  qui  prouve 
que  la  communion  sous  les  deux  espèces  n'est  pas  né- 
cessaire. 5^J-443«  Réfutation  de  son  histoire  du  retran- 
chement de  la  coupe.  58o.  Il  est  forcé ,  pour  éviter  les 
conséquences  de  ses  propres  principes,  de  dire  qu'en  ne 
recevant  que  le  pain,  on  ne  participe  pas  au  sacrement. 
536. 

JUSTES.  Demeure  de  J.  C.  et  de  son  Père  dans  Tame 
des  justes.  ^^-97,  loi  et  suiv.  Leurs  chutes  doivent  les 
affermir  dans  l'humilité.  io5  et  suiv.  Quel  est  leur  maître 
intérieur.  106  et  suiv.  Leur  paix  intérieure  et  impertur- 
bable. 108,  iio.  Ils  sont  les  amis  de  Jésus  :  146  et  suiv. 
qui  leur  découvre  tous  ses  secrets.  i5o  et  suiv.  Ils  peu- 
vent tout  demander  en  son  nom.  i52.  Comment  la  mi- 
séricorde les  environne.  ;/  ^—466.  Ils  sont  purifiés  par  les 
mêmes  afflictions  qui  consument  les  médians,  i  ^S'i, 
Comment  leur  vie  est  accompagnée  de  péchés.  4i4'  Les 
justes  sont  eux-mêmes  la  maison  de  Dieu.  249.  Com- 
bien étroite  la  voie  où  marche  le  juste.  //-3o2.  Com- 
ment la  grâce  étoit  donnée  aux  justes  de  l'ancien  Testa- 
ment. ^^-i32.  Ce  qu'on  entend  par  le  sommeil  des 
justes.  ^/-254.  Trois  états  des  justes  distingués  par  les 
Pères.  £^-5oo.  Erreur  d'appliquer  cette  distinction  à 
l'état  des  nouveaux  Mystiques.  5oi.  Principe  des  Pères 
pour  l'intelligence  de  ces  états  :  5o3,  5o4;  en  particulier 
de  saint  Clément  d'Alexandrie  :  5o5;  de  saint  Grégoire 
de  Nazianze.  507.  Différence  de  ces  trois  états  entre  eux, 
fondée  sur  ce  principe.  5o8  et  suiv. 

JUSTICE.  C'est  la  véritable  vertu  des  monarques  ; 
Tunique  appui  de  la  majesté.  ;/ J-366.  Ses  avantages,  ses 
effets.  372.  Elle  est  la  reine  des  vertus  morales.  373.  D'où 
elle  tire  son  origine.  374.  Définition  de  la  justice.  375. 
Elle  doit  être  ferme.  377.  Elle  est  établie  pour  entretenir 
la  paix  parmi  les  hommes.  395.  ^^-3.  Elle  appartient  à 
Dieu,  et  il  la  donne  aux  rois.  J^-399.  Elle  afi'ermit  leur 
trône.  4oo.  Toute  puissance  est  sujette  à  la  justice  de 
Dieu.  40 1.  Les  voies  de  la  justice  aisées  à  connoître.  ^\Q. 
Vertus  qui  doivent  l'accompagner.  419.  Combien  la  fer- 
meté lui  est  nécessaire.  420.  Elle  doit  devenir  plus  sévère 
lorsque  les  crimes  se  multiplient.  43 1.  Obstacles  à  la  jus- 
lice.  432  et  suiv.  Le  chemin  de  la  justice  est  droit  et  dé- 
couvert. 


I 


DES    MATIÈRES.  3o5 

couvert,  i 3~^^'  La  justice  dans  un  souverain  demande 
de  la  lermelé  et  de  l'égalité,  i  ^-ôi'i.  Elle  passe  du  prince 
dans  les  magistrats.  ^  7-493.  Elle  estle  principe  de  l'ordre. 
io3.  Abus  qui  corrompent  son  intégrité.  477*  La  justice  a 
pour  ennemis,  l'intérêt,  la  sollicitation  violente,  la  cor- 
ruption. /5'-6o8.  Le  zèle  pour  la  justice  fait  commettre 
des  injustices  énormes.  6io. 

La  justice  divine  punira  ceux  qui  méprisent  sa  bonté. 
^^—586.  Elle  est  toujours  en  action  contre  le  pécheur. 
^  ^—388.  Elle  s'accorde  avec  la  miséricorde  :  pourquoi  le 
pécheur  ne  doit-il  pas  présumer,  j ^~i53.  /7-444-  Quel 
est  en  nous  l'objet  de  cette  justice.  y^-i36. 

Excellence  de  la  justice  chrétienne  au-dessus  de  celle  des 
Païens  et  des  Juifs.  ^-3'2  etsuiv.  Chercher  Dieu  et  sa  justice, 
et  comment.  75  et  suiv.  D'où  vient  en  nous  la  justice  du 
christianisme,  i 4-^^!'  Bonheur  de  soulï'rir  pour  la  jus- 
tice. J5^-i23.  Justice,  vertu  justificative  de  deux  sortes  : 
gJ-io6j  justice  de  la  loi:  Ibid.  justice  de  la  foi.  107. 
Imperfection  de  notre  justice,  à  cause  du  combat  de  la 
convoitise.  i25  et  suiv.  Comparaison  de  notre  justice  avec 
celle  d'Adam.  128  etsuiv.  Foy.  Justification. 

Justice  inamissible.  Calvin  ajoute  ce  dogme  à  celui  de 
la  justice  imputative  de  Luther,  sur  les  principes  duquel 
sont  fondées  ses  raisons.  ^^-558.  Elle  est  rejetée  dans  la 
Confession  de  foi  anglicane.  ^0-i'à.  Impiété  de  la  justice 
imputative  ,  telle  qu'elle  est  proposée  par  quatre  synodes 
calvinistes.  Elle  tend  à  faire  tous  les  hommes  également 
justes.  284.  Netteté  et  simplicité  delà  doctrine  de  l'Eglise 
sur  les  mérites  de  J.C.  285.  Le  synode  de  Dordrect  et  les 
théologiens  anglais  tombent  dans  une  contradiction  mani- 
feste, en  avouant  qu'un  fidèle,  dont  la  justice  est  inamis- 
sible, seroit  damné  s'il  mouroit  dans  le  crime  j  et  que 
pourtant  la  foi  et  la  charité  demeurent  dans  les  plus 
grands  criminels.  378.  Etrange  doctrine  des  théologiens 
de  Brème,  sur  la  justice  inamissible.  £;/-382.  Basnage 
confond  l'erreur  calvinienne  de  l'inamissibilité  de  la  jus- 
tice, avec  la  doctrine  de  la  persévérance  des  saints,  et  dit 
qu'on  peut  tout  à  la  fois  avoir  une  union  éternelle  avec  J.C. 
et  être  dans  le  crime.  2£-4^7-  /^  <?/.  Amissibiuté,  Salut. 

JUSTIFICATION.  La  doctrine  catholique  sur  la  jus- 
tification a  été  le  principal  sujet  de  rupture  avec  les  Pro- 
lestans.  L'Eglise  enseigne  que  nous  sommes  justifiés  gra- 
tuitement par  la  miséricorde  de  Dieu,  à  cause  de  J.  C. 
iS^^  et  suiv.  Les  Protestans  avouent  qu'il  ne  falloit 

BossuET.  XLiii.  20 


3o6  TABLIÎ 

pas  se  séparer  pour  ce  point  j  conséquence  qu^en   tire 
feossuet.  97. 

Doctrine  de  TEglise  sur  la  justification.  Q3~l'i'  Elle  est 
gratuite.  75.  Elle  ne  couvre  pas  seulement  les  péchés _, 
mais  elle  les  ôte ,  elle  les  détruit.  78.  Les  Protestans  ont  per- 
verti cette  doctrine.  77.  Les  fondemens  sur  lesquels  ils  s'ap- 
puient pour  la  soutenir  sont  vains.  78.  Ceux  de  l'Eglise  ca- 
tholique sur  cette  matière  sont  inébranlables.  83.  Ils  sont 
appuyés  sur  l'Ecriture  et  la  tradition.  83  etsuiv.  La  justifi- 
cation n'est  pas  un  acte  du  juge  qui  renvoie  absous,  mais 
un  acte  du  Créateur  qui  régénère  et  renouvelle.  94  et  suiv. 
La  foi,  le  principe  de  notre  justification.  102.  Doctrine 
de  l'Eglise  sur  la  justification  par  les  œuvres.  116.  Sen- 
timens  des  Protestans  sur  la  justification.  ^5^-269,  32o. 
Comment  les  péchés  sont  efl'acés.  '283 etsuiv.  33o,  376.  Si 
la  foi  seule  justifie.  286 ,  33'2  ,  363,  377 ,  4'^3.  Si  l'on  peut 
éire  assuré  de  sa  justification.  "287,  333,  362,  376,  5o5. 
Delà  gratuité  de  la  justification.  4i5,  488.  £^-17. 

La  justification  est  une  grâce  de  Dieu,  par  laquelle,  de 
pécheur  que  nous  étions,  il  nous  rend  justes,  i ^-3S.  Le 
concile  de  Trente  ne  fait  que  répéter,  sur  la  justification , 
ce  que  les  Pères  et  saint  Augustin  avoient  autrefois  décidé 
contre  les  Pélagiens.  £(9-586,  587.  Il  faut  avec  la  grâce 
conserver,  comme  fait  le  concile,  le  libre  arbitre  et  le 
mérite  des  œuvres.  La  vraie  justice  fait  accomplir  les 
commandemens  de  Dieu.  Elle  est  toujours  imparfaite  ici 
basj  mais  Dieu  accepte  nos  bonnes  œuvres  {)our  l'amour 
de  J.  G.  590,  591.  Selon  les  principes  établis  dans  la  Con- 
fession d'Ausbourg,  l'incertitude  de  la  justification,  telle 
que  les  Catholiques  l'enseignent,  ne  doit  causer  aucun 
trouble.  ^^-186.  La  Confession  de  Strasbourg  varie  de 
celle  d'Ausbourg,  et  explique  la  justification  comme 
l'Eglise  romaine.  187.  La  justice  imputative  de  la  Con- 
fession d'Ausbourg,  bien  entendue,  n'exprime  que  la 
doctrine  de  l'Eglise.  179.  Les  Protestans  d'aujourd'hui 
regardent  l'imputation  comme  un  ouvrage  hors  de  nous , 
en  quoi  ils  varient  des  premiers  réformateurs  qui  croy oient 
avec  l'Eglise  qu'elle  est  un  ouvrage  en  nous.  180,  181. 
L'Apologie  de  la  Confession  d'Ausbourg  représente  la 
justice  chrétienne  comme  la  justice  des  œuvres  et  de  la 
raison ,  comme  la  justice  de  la  loi  et  la  justice  pharisaïque. 
192.  Luther,  par  la  justice  imputée,  donnoit  tout  à  J.C, 
en  ôtant  tout  à  l'homme.  L'Eglise  donne  à  la  giâce  tout 
ce  que  l'homme  a  de  bien,  et  même  le  bon  usage  de  son 
Ubrç  arbitre.  268.   /^o/,  Luther.  La  justice  imputative 


I 


DES    MATIÈRES.  3o'J 

de  Luther  et  de  Calvin  est  de'truite  par  saint  Cjprien ,  et 
par  les  textes  de  l'Ecriture,  qui  attribuent  aux  bonnes 
œuvres  le  rachat  des  péchés.  ^/-48. 

La  justification  représentée  dans  la  personne  des  apôtres 
aux  noces  de  Cana,  ^  5^-63.  La  foi  en  est  le  principe.  Ibid. 
La  crainte  des  jugemens  de  Dieu  est  insuffisante  pour  la 
justification.  :/^-86.  Foy.  Augustin  (S.),  Foi,  OEuvres. 

JUSTIN  (S.)  Passage  de  ce  Père  sur  le  règne  de  mille 
ans,  falsifié  par  Joseph  Mède.  ^-488.  Preuve,  par  ce 
passage ,  que  la  croyance  des  Pères  millénaires  n'étoit  que 
leur  opinion  particulière,  et  non  la  doctrine  de  l'Eglise.  Ibid, 

Saint  Justin  critiqué  témérairement  par  l'abbé  Dupin. 

JUSTIN  ou  Just  (S.)  martyr  du  temps  de  Dioclétien  : 
circonstance  de  cette  persécution  marquée  dans  la  passion 
de  ce  saint.  J-363. 

JUSTIN  II ,  empereur ,  protège  les  Persarméniens  ré- 
voltés, i^-^o,  91. 

JUSTIN,  historien,  donne  une  idée  juste  de  l'autorité 
royale.  J/-243. 

JUSTINE,  impératrice,  protège  les  Ariens,  et  persécute 
les  Catholiques  :  conduite  de  saint  Ambroise.  J/-421 
et  suiv. 

JUSTINIEN,  emperem-.  Son  règne  célèbre  par  les 
travaux  de  Tribonien  sur  le  droit,  et  par  les  exploits  de 
Bélisaire  et  de  Narsès.  3S~^^'^'  I^  ^^it  tenir  le  cinquième 
concile  général.  i33.  Il  consulte  le  pape  Hormisdas, 
sur  la  proposition  des  moines  de  Scy  thi».  33~^1  6t  suiv. 
Foy.  Hormisdas. 

K 

KELESISKI,  cordonnier,  se  met  à  la  tête  des  Frères 
de  Bohême,  et  leur  fait  un  corps  de  doctrine,  qu'on  ap- 
pelle les  Formes  de  Kelesiski.  ^(^-l'iS. 

KNOX  (Jean ) ,  disciple  de  Calvin ,  et  l'un  des  premiers 
Réformés  d'Ecosse,  est  complice  de  l'assassinat  du  car- 
dinal Béton,  et  prêche  la  révolte.  Ql-^'jg  et  suiv. 

ROETLEZ  (  Mathurin  Léni  de  )  est  nommé  par 
Louis  XIV  à  l'évêché  de  Poitiers  :  cette  nomination  est, 
rétractée;  pourquoi.  ^/-i79,  220.  ^ 

KONISBERG  (l'Université  de)  est  troublée  par  la  doc- 
trine d'Osiandre  sur  la  justification.  :/^-5i4-  Quelques 
théologiens    s'opposent    avec  vigueur   à  cette  doctrine. 


3o8  TABLE 

L*un  d'eux  revient  à  l'Eglise  catholique ,  voyant  qu^il  n'y 
a  point  d'autorité  dans  les  Eglises  protestantes.  53o. 


LA  BRUYERE  (Jean  de).  Amitié  que  Bossuet  lui  por-  , 
toit.  4(9-^1^ y  '^«4?  207,  ^244. 

LACÉDÉMONIENS.  Lycuigue  leur  donne  des  lois. 
35^-^8.  Leur  vie  dure  et  laborieuse.  Comparaison  de  La- 
cédémone  et  d'Athènes,  ^g!).  Léonidas,  leur  roi,  avec 
trois  cents  hommes,  tue  vingt  mille  hommes  à  Xerxès, 
et  périt.  54»  Us  s'emparent  d'Athènes,  et  font  la  guerre 
aux  Perses.  64. 

LA  CHAISE  (François  de),  Jésuite,  confesseur  de 
Louis  XIV.  Il  recommande,  au  nom  du  Roi,  au  cardinal 
de  Janson,  ambassadeur  à  Rome,  les  intérêts  de  Fénélon. 
Mécontentement  du  Roi ,  qui  fait  désavouer  la  lettre, 
4(9"'^']^  ^^  fiote.  Il  désapprouve  ensuite  le  livre,  et  le 
dit  à  Bossuet.  276.  Il  certifie  la  vérité  d'un  fait  rapporté 
par  Bossuet  dans  sa  Relation  sur  le  Qiiiédsme.  4-1~^'^ly 
628.  Sa  lettre  à  un  évêque  sur  la  condamnation  des  céré- 
monies chinoises  sollicitée  à  Rome.  J^-34i. 

LA  COMBE  (François),  Barnabite.  Son  Analysis  Ora- 
iionis  menlalis  ^  condamnée.  ^^-iZ  y  536.  Sa  doctrine 
sur  l'oraison.  1 89  c t  suiv.  Ses  liaisons  avec  madame  Guyon. 
^^-619.  Il  est  enfermé  au  château  de  Lourde  j  d'où  il 
écrit  à  cette  dame.  4Ô~^^^7  note.  Sa  déclaration  à  l'é- 
vêque  de  Tarbes,  sur  ses  écrits  et  sa  conduite.  ^/-io7. 
Il  est  transféré  à  Vincennes.  193.  Lettre  de  ce  Père  à 
madame  Guyon ,  où  il  fait  l'aveu  des  fautes  qu'ils  avoient 
pu  commettre  ensemble ,  et  l'exhorte  à  la  pénitence. 
196.  Il  étoit  alors  en  état  de  démence  :  sa  mort.  197, 
note.  Voy.  Guyon. 

LACTANCE ,  son  livre  de  la  mort  des  Perse'cuteurs , 
combien  utile  pour  l'explication  de  l'Apocalypse,  3-i33, 
291  et  suiv. 

LAMBERT  de  Schafnabourg ,  historien^  rapporte  ce 
qui  se  passa  entre  le  pape  Alexandre  II  et  l'empereur 
Henri  IV,  J/--5ii  et  note. 

LAMI  (François),  Bénédictin,  auteur  d'une  démons- 
tration au  sujet  de  la  satisfaction  de  J.  C.  soumet  son  ou- 
vrage au  jugement  de  Bossuet.  ^^-Zgo.  Sa  sensibilité 
aux  censures  du  prélat;  il  se  défend  d'avoir  les  senti- 


II 


DES    MATIERES.  3og 

mens  qu'il  avoit  condamnes.  4o5.  Il  s'engage  à  envoyer  à 
Bossuet  de  nouveaux  éclaircissemens  sur  sa  de'monslra- 
tion.  4o8.  Ses  remarques  sur  les  observations  que  le  pré- 
lat avoit  faites  sur  cette  démonstration.  4i  i  et  suiv.  f^qy, 

DaMi\£S. 

LAMOIGNON  (Guillaume  de),  premier  président  du 
Parlement  de  Paris.  Témoignage  rendu  à  son  mérite. 
^7-492. 

LAMOIGNON  DE  BASVTLLE  (M.  de),  intendant  du 
Languedoc  ,  souhaitoit  pouvoir  réformer  ses  idées  sur 
celles  de  Bossuet,  et  apprendre  d'un  aussi  grand  maître 
ce  qu'il  devoit  faire  pour  remplir  sa  vocation.  3S~9^'  *1 
propose  ses  doutes  au  prélat  sur  les  nouveaux  convertis. 
104.  Il  n'avoit  rien  plus  à  cœur  que  de  ne  point  excéder 
les  bornes  du  zèle  qu'il  devoit  avoir  pour  remplir  ses 
fonctions;  sa  confiance  dans  les  lumières  de  Bossuet.  iSq. 

LANDGRAVE  DE  HESSE.  ^qy.  Hesse. 

LANGERON  (l'abbé  de).  Ses  observations  sur  le  Com- 
mentaire de  Bossuet  sur  l'Apocalypse.  ^^-641. 

LANGUE.  C'est  d'elle  que  viennent  tous  les  péchés 
ui  se  commettent.  y^-5o3.  Ce  que  signifie  le  miracle 
u  don  des  langues.  164  et  suiv. 

LANGUET  (Hubert),  ministre  protestant,  publie, 
sous  le  nom  de  Junius  Brutus,  un  livre  séditieux,  où  il 
entreprend  de  prouver  que  les  peuples  ont  sur  leurs 
rois  la  puissance  souveraine.  Cette  doctrine  a  depuis  été 
enseignée  par  Jurieu.  ^/-588,  606. 

LARMES.  Sui:  [le  don  des  larmes.  39-^^9^  y  2ï6>  ^7? 
3oo,  336,  41^7  572. 

LARRON  (le  bon)  glorifie  J.  C.  pendant  que  les  siens 
l'abandonnent;  imitons  sa  foi.  i 4-~'Z']o  et  suiv. 

LA  RUE  (Charles  de),  Jésuite,  prêche  un  sermon  sur 
saint  Bernard,  où  il  fait  allusion  à  Fénélon  et  à  madame 
Guyon  :  les  amis  du  prélat  lui  en  savent  mauvais  gré. 
4.1-^00,  49'-'^l  •>  note.  Sa  lettre  à  Bossuet  sur  la  con- 
duite de  l'évêque  d'Alais  à  l'égard  des  Réunis  de  son 
diocèse.  ^^-^80  et  suiv.  U  est  envoyé  par  le  Roi  à 
Monlauban  pour  hâter  le  retour  des  Protestans  au  sein 
de  l'Eglise.  ^^-86.  Il  enlève  les  cœurs  avec  une  rapi- 
dité étonnante ,  et  trouve  le  secret  de  gagner  la  con- 
fiance de  tous  les  nouveaux  convertis.  Jbid,   Ce  Père 


l 


3lO  TABLE 

prononce ,  dans  la  cathédrale  de  Meaux ,   Toraison  fu- 
nèbre de  Bossuet.  ^J?-43  et  suiv. 

LATENAI  (le  P.)  Carme,  est  proposé  pour  exa- 
minateur du  livre  de  Fénélon.  4i~^^'  Sa  nomination 
est  suspendue.  53.  Bossuet  promet  de  le  servir.  68.  Mé- 
moire de  ce  Père  sur  les  sentimens  et  la  conduite  d'une 
dévote  quiétiste.  \f^i.  Lettre  de  ce  religieux  à  Bossuet. 
^£-1 18.  Il  mande  à  l'abbé  Bossuet  ce  qu'on  pe^soit  à 
Rome  des  procès-verbaux  des  assemblées  de  France  sur 
le  bref  contre  Fénélon.  SSg.         ^ 

LATITUDINAIRES.  Foy,  Tolérance. 

LATOME  (Jacques),  docteur  de  Louvain,  fait  l'éloge 
d'Adrien  VI.  i^-84.  Ce  qu'il  dit  de  l'infaillibilité  du 
Pape,  et  du  concile  de  Constance.  3^-497  ^^  ^^^^* 

LATRAN  (conciles  de).  Celui  qui  fut  tenu  sous  Pas- 
chal  II,  condamne  les  Investitures,  et  vient  au  secours 
du  Pape.  ^^-121 ,  \i'i.  Quatre  autres  conciles  de  Latran  : 
ce  qui  s'y  fît.  32~^^1  ^^  suiv.  Les  conciles  de  Latran 
sous  Alexandre  III  et  Innocent  III _,  prononcent  des  peines 
temporelles  contre  les  hérétiques.  32~^  ^^  suiv.  Les 
princes  approuvent  ces  décrets.  Ibid,  Celui  qui  se  tint 
sous  Innocent  III  note  les  Vaudois.  ^^-148.  Ce  concile 
oppose  le  mot  de  Transsubstantiation  aux  erreurs  contre 
la  présence  réelle.  Simplicité  des  décisions  de  l'Eglise. 
Le  concile  de  Trente  décide  comme  celui  de  Latran.  58o. 

Le  concile  de  Latran  sous  Jules  II,  a-t-il  abrogé  les 
décrets  de  Constance?  ^^-358  et  suiv.  JJ-384.  On  y 
prouve  la  nécessité  des  conciles.  32~^^1'  ^^  concile  est- 
il  œcuménique?  359.  ^3~556,  557. 

LAUREA  (Laurent  de),  Franciscain.  Bossuet  le  remer- 
cie de  l'approbation  qu'il  avoit  donnée  au  livre  de  ï Ex- 
position. S7~^^^' 

LAURENT  (frère),  Carme-déchaussé ,  eut  toujours  à 
combattre  des  peines  et  des  épreuves  terribles.  ^^-704. 
Les  Mystiques  ne  peuvent  s'autoriser  de  ses  pieuses  exa- 
gérations. ^^-35 1  et  suiv.  Lettre  publiée  à  ce  sujet. 
^(9-434. 

LAZARE.  J.  C.  le  ressuscite.  ^-106  et  suiv.  Sa  résur- 
rection, figure  du  pécheur  converti.  1 12.  Amitié  de  Jésus 
pour  lui,  modèle  de  la  nôtre.  114. 

LECTURE  de  l'Ecriture  sainte.  Henri  VIII,  roi  d'An- 
gleterre, fait  traduire  la  Bible  en  anglais,  et  en  permet 
la  lecture  à  tout  le  monde.  Il  est  faux  que  la  Réforme 


I 


DES    MATIÈRES.  3l  I 

doive  ses  progrès  à  celle  lecture  ,  qu'on  faisoit  avant 
Henri  VIII,  dans  des  versions  en  langues  vulgaires  an- 
térieures  à   la   sienne.    /^-455 ,    456.    Voy,  Ecriture 

SAINTE. 

LÉGION  Théhaine  (la),  ëtoit-elle  la  même  que  Idi  Ful- 
minante? Son  martyre.  J/— Spg. 

LEIBNIZ  (  Guillaume-Godefroi  )  entre  en  correspon- 
dance avec  Bossuet  au  sujet  de  la  réunion  des  Proteslans  à 
l'Eglise  catholique.  £5^-i85.  Son  caractère,  et  les  obstacles 
qu'il  apporte  à  la  réunion.  187.  Question  qu'il  propose 
contre  l'autorité  des  conciles.  Solution  de  Bossuet.  47 '? 
569.  Lettres  de  Leibniz  à  Bossuet,  touchant  la  réunion 
des  Proteslans  à  l'Eglise ,  et  réponses  du  prélat  au  phi- 
losophe. 5^-176  et  suiv.  Leibniz  propose  à  madame  de 
Brinon  les  moyens  de  concilier  les  esprits.  i4o  et  suiv. 
Il  tâche  d'excuser  de  schisme  les  Proteslans.  162.  Objec- 
tions contre  le  concile  de  Trente.  182  et  suiv.  Fausses 
règles  pour  parvenir  à  la  réunion.  i8g.  Condescendances 
dont  il  veut  qu'on  use  envers  les  Proteslans.  194.  Ses  ob- 
servations sur  le  traité  conclu  par  le  concile  de  Baie  avec 
les  Bohémiens.  218  ,  227.  Caractère  de  ce  philosophe. 
23o.  Ses  objections  contre  les  décisions  de  l'Eglise.  242. 
Son  peu  de  bonne  foi.  254.  Sa  réponse  au  mémoire  de 
l'abbé  Pirot  sur  l'autorité  du  concile  de  Trente  :  256  et 
suiv.  au  mémoire  de  Bossuet  sur  le  même  sujet.  3o8. 
Obstacles  qu'il  trouvoit  à  la  réunion.  3 18.  Raisons  du  re- 
fus qu'il  fait  de  reconnoître  que  le  concile  de  Trente  soit 
reçu  en  France  pour  règle  de  foi.  333.  Il  ne  veut  pas 
qu'on  exige  des  Proteslans  qu'ils  reconnoissent  l'œcu- 
ménicité  de  ce  concile.  34o.  Il  nie  et  combat  la  canoni- 
cité  des  livres  de  l'ancien  Testament.  386,  398,  4^0.  Ses 
vaines  déclamations  contre  les  décisions  de  l'Eglise.  453. 

Lettres  de  Leibniz  à  Bossuet  touchant  l'essence  des 
corps.  5/-488.  Jugement  que  porte  le  prélat  des  écrits 
du  philosophe  sur  cette  matière.  498. 

LEON  le  Grand  (S.)  pape,  condamne  Eutychès.  S^-~ 
127»  Il  sauve  Rome  du  pillage.  129.  Sa  lettre  à  saint  Fla- 
vien  de  Constantinople ,  approuvée  par  tout  l'Occident, 
est  examinée  au  concile  de  Chalcédoine.  ^^-46o  et  suiv. 

f^Oy.  ClIALCÉDOlNE,  DiOSCORE,   EphÈsE,   FlAVIEN.  p 

Ce  saint,  idolâtre,  et  chef  des  idolâtres,  selon  Jurieu, 
qui  pourtant  avoue  que  malgré  son  idolâtrie,  il  s'est 
sauvé.  £/-i63.  Il  est  critique  témérairetnent  parDupin. 


3l2  TABLE 

LÉON  II  (S.)  condamne  les  Monolhélites  et  avec  eux 
Honorius.  J^-5o5.  Ses  lettres  à  l'Empereur  et  aux  évé- 
ques  d'Espagne.  5 17,  5^2. 

LÉON  III.  (  S.  )  Concile  assemblé  pour  le  juger  :  les 
éveques  refusent  d'être  ses  juges.  JJ-229,  noie.  Il  ne  se 
croyoit  pas  supérieur  aux  conciles.  296. 

LÉON  IV,  ordonne  de  réserver  dans  une  boîte  le  corps 
de  notre  Seigneur,  pour  les  malades.  ^^-201    et  suiv. 

LÉON  IX  (S.)  menace  André,  roi  de  Hongrie,  d'ex- 
communication. Ji-5o5.  Il  dit  que  la  foi  de  Pierre  n'a 
jamais  manqué.  JJ-178. 

LÉON  X.  Sa  bulle  contre  Luther  :  /P-58î  ce  qu'il  y 
dit  des  appels.  JJ-257.  A-t-il  abrogé  les  décrets  de 
Constance?  J^— 358  et  suiv.  Il  condamne  les  décrets  d« 
Bâle  faits  après  la  translation.  36o. 

LÉON  risaurien,  empereur  d'Orient,  entreprend  de 
renverser  les  images  de  J.  C.  et  des  saints.  jj'-i43.  Il 
chasse  de  son  siège  saint  Germain,  patriarche  de  Constan- 
tinople.  i44»  I^  est  menacé  d'excommunication  par  Gré- 
goire II  et  III.  3/ -356,  45 1. 

LE  PELLETIER  (Michel),  évéque  d'Angers.  Bossuet 
se  rappelle  les  exemples  de  vigilance  et  de  prudence  qu'il 
avoit  admirés  eu  lui.  3^-S, 

LÉPORIUS  ,   moine  des  Gaules ,  avance  des  erreurs 
«ur  l'Incarnation;  il  se  rétracte,  z^^-44^)  note. 
LEPRE  (la)  est  une  image  du  péché.  ;//-6oi. 

LÉPREUX.  Ce  que  nous  figure  la  guérison  de  celui  de 
l'Evangile.  ^/~6oi.  A  quoi  il  étoit  obligé.  602. 

LE  ROI  (Guillaume)  abbé  de  Haute-Fontaine.  Désir 
que  Bossuet  témoigne  de  le  counoître  autrement  que  par 
ses  ouvrages.  J/-122.  Sa  dispute  avec  l'abbé  de  Rancé, 
sur  le  sujet  des  humiliations  pratiquées  à  la  Trappe.  1 17. 
Il  est  détourné  par  Bossuet  de  rendre  publique  sa  réponse 
à  la  lettre  que  l'abbé  de  Rancé  avoit  composée  à  ce  sujet. 
119. 

LETEÎjLIER  (Michel),  chancelier.  Notice  sur  sa  vie. 
^^-4^8.  Son  oraison  fj.nèbre.  471-  Idée  qu'il  avoit  de  la 
magistrature.  47^.  Coîubien  il  éioit  attaché  à  son  devoir. 
477.  Services  qu'il  rendit  à  la  France  durant  les  troubles 
de  la  régence.  485  et  suiv.  Avec  quel  soin  il  rendoit  la 


I 


DES    MATIÈRES.  3l3 

justice.  494-  Combien  il  fut  utile  à  l'Eglise.  5oo  etsuiv.  Sa 
mort.  5o8  et  suiv. 

LE  TEL  I JER  (Charles-Maurice)  archevêque  de  Rheims, 
pubhe,au  sujet  des  Réguliers,  une  ordonnance  que  Bossuet 
n'approuve  pas.  40~^^  i .  11  en  donne  une  autre  contre 
deux  thèses  sur  la  grâce,  soutenues  chez  les  Jésuites.  435 
et  note.  Ce  qu'en  disent  Bossuet  et  son  neveu.  Ibid.  4^4» 
484 ,  49^'  Les  Jésuites  pubUent  une  Remontrance  sur  cette 
ordonnance.  5'22, 553.  Ce  que  dit  M.  Le Tellier  de  cette  re- 
montrance. 539,  no'e.  Le  Parlement  est  chargé  de  cette 
affaire.  ^ y -16.  Le  premier  président  l'accommode.  23, 
25,  34.  M.  Le  Tellier  affirme  un  fait  rapporté  danslaiRe- 
lation  sur  le  Quiéiisnie.  4^6,  5'23.  Voy.  Louvois. 

LETTRE.  Ce  que  c'est  dans  saint  Paul  que  la  lettre  qui 
tue.  ^-595  et  suiv.  /^-i24  et  suiv, 

Lettee  de  Bossuet  à  Frère  N.  moine  de  l'abbaye 
de  N.  converti  de  la  religion  prolestante  a  la  religion  ca- 
tholique, sur  l'adoration  de  la  Croix.  55'~5i  etsuiv. 

Lettre  pastorale  aux  nouveaux  Catholiques  de  son 
diocèse,  sur  la  communion  pascale.  QS~^  ^t  suiv. 

Lettres  diverses  de  Bossuet.  S 7  ^t  38  • —  Lettres  de 
piété'  et  de  direction.  38  ^t  39-  —  Lettres  sur  l'affaire  du 
Quiétisme.  40 -,  41")  49'-  ^^J-  la  Table  précédente. 

LEVL  Cette  tribu  est  consacrée  à  Dieu,  qui  lui  donne 
en  partage  le  soin  des  choses  sacrées.  J^'"'^^!* 

LIBERE, pape,  donne  des  lettres  de  communion  aux 
évêques  de  Macédoine.  3^-^36.  Chute  de  ce  pape.  3i~ 
409.  JJ-ioo  et  suiv.  Doutes  à  ce  sujet.  loi  ,  note.  En- 
trelien de  Libère  avec  l'empereur  Constance.  Basnage 
abuse  des  paroles  de  ce  prince  pour  faire  entendre  que 
toute  l'Eglise  avoit  adopté  les  dogmes  ariens,  et  con- 
damné saint  Athanase  :  deux  faits  également  faux.  ^^~ 
578.  La  chute  momentanée  de  Libère  a  été  causée  par 
la  violence.  Son  retour  à  son  devoir,  de  son  propre  mou- 
vement, et  durable.  La  chute  d'un  pape  ne  seroit  pas  la 
chute  de  l'Eglise.  58o  et  suiv. 

LIBERTE.  Sa  définition,  différence  entre  ce  qui  est 
permis ,  ce  qui  est  volontaire ,  et  ce  qui  est  libre.  34~^1  ^  • 
Preuve  que  cette  liberté  est  en  nous ,  et  que  nous  connois- 
sons  cela  naturellement.  373.  Nous  connoissons  de  même 
que  Dieu  gouverne  notre  liberté,  et  ordonne  de  nos  ac- 
tions. 383.  Difficultés  pour  concilier  ensemble  ces  deux 


OUJ  TA  13  LE 

vérités.  894  et  suiv.  Divers  moyens  pour  les  accorder  ; 
premier  moyen  :  mettre  dans  le  volontaire  l'essence  de 
la  liberté.  ^i'2.  Second  moyen  :  la  science  moyenne  ou 
conditionnée.  417»  Troisième  moyen  :  la  contempératioa 
et  la  suavité,  ou  la  délectation  (victorieuse.  ^'20.  Qua- 
trième moyen  :  la  prémotion  et  la  prédétermination  phy- 
sique. 4^4*  Objections  et  réponses.  435.  Des  principes 
posés,  on  déduit  la  difîérence  des  deux  états  de  la  na- 
ture innocente  et  corrompue.  445* 

On  doit  user  raisonnablement  de  sa  liberté.  ;//-562. 
Le  nom  de  liberté  est  tout  à  la  fois  doux  et  trompeur. 
y^T— 36o.  Trois  espèces  de  liberté.  36 1.  Quelle  est  la  véri- 
table. Ibid.  et  365.  Abus  qu'on  en  fait.  366.  Liberté  du 
pécheur.  367.  L'amour  de  la  liberté,  source  du  premier 
crime.  i^-\5^.  Liberté  des  enfans  de  Dieu.  157.  ^7-52. 
Liberté  déréglée  :  deux  sortes.  7.  En  quoi  nous  la  faisons 
consister.  36.  Liberté  imaginaire  de  ceux  qui  errent  ça  et 
là  dans  le  monde.  39,  82.  Celle  qui  convient  à  l'homme 
est  dépendante  des  lois.  55.  Epreuve  que  saint  Augustin 
avoit  faite  de  la  liberté  des  pécheurs  et  de  celle  dest 
enfans  de  Dieu.  57.  La  multitude  suit  l'appât  de  la  liberté. 
817.  La  liberté  est  une  cause  des  inventions  et  des  va- 
riétés de  la  vie  humaine.  ^^-344*  f^oy.  Libre  arbitre. 

LIBERTÉS  de  l'Eglise  de  France  :  en  quoi  elles  con- 
sistent. :/ 5^-534  et  suiv.  3J-3i4  et  suiv.  33o.  La  disci- 
pline de  France  conforme  à  celle  de  l'Eglise  d'Afrique, 
sous  saint  Augustin.  333  et  suiv.  En  quel  sens  nos  libertés 
sont  appelées  privilèges  :  fausse  idée  qu'en  donne  de 
Marca.  338  et  suiv.  Définitions  odieuses  de  ces  libertés, 
données  par  Cliarlas.  353  et  suiv.  Obligé  de  parler  de  nos 
libertés  dans  son  discours  sur  V imité  de  C Eglise,  Bossuet 
se  proposoit  de  le  faire  sans  aucune  diminution  de  la  vraie 
grandeur  du  saint  Siège ,  et  de  les  expliquer  de  ia  ma- 
nière que  les  entendent  les  évéques,  et  non  de  la  ma- 
nière que  les  entendent  les  magistrats.  37~'^À^' 

Les  libertés  de  l'Eglise  gallicane  souvent  employées 
contre  elle-même.  ://-5oi.  Foj.  Déclaration,  Eglise 

GALLICANE. 

LIBERTINS.  Leur  caractère.  :/i-643.  :/^-55i.  D'où 
est  née  cette  troupe  de  libertins  qui  s'élèvent  si  hau- 
tement contre  les  vérités  de  la  religion.  ^^-277.  Quel 
est  leur  aveuglement.  ;/ 7-443.  Combien  est  grande  leur 
ignorance.  444*  Combien  frivoles  leurs  raisonnemens  con- 
tre l'établissement  delà  religion.  /^-535.  Ils  seront  dé- 


1 


DES    MATIERES.  OlD 

crédités,  parce  qu*on  tiendra  tout  dans  l'indiiTérence. 
-Jj-'iSi.  yoy.  Impies. 

LIBRE  ARBITRE,  sa  définition  :  3^-122;  comment 
il  s'exerce.  Ihid.  Traité  du  libre  arbitre.  36g.  Le  libre 
arbitre  n'est  pas  entièrement  maître  de  lui-même.  5*- 
539  et  suiv.  Il  n'est  pas  détruit  par  la  grâce  efficace.  ^-. 
209  et  suiv.  709  et  suiv.  ^'-56']  et  suiv.  Cependant  il  est 
mu  par  elle ,  comme  il  plaît  à  Dieu.  687  et  suiv. 

Luther  fait  un  livre  du  serf-arbitre  y  ou  il  enseigne  que 
les  hommes  et  les  anges  n'ont  point  de  liberté^  que  Dieu 
seul  est  libre;  que  tout  arrive  par  nécessité;  que  Dieu 
fait  également  en  nous  le  bien  et  le  mal ,  couronne  des 
indignes,  damne  des  innocens.  i 9-99  ^^  suiv.  Il  rétracte, 
dans  la  Confession  d'Ausbourg,  ce  qu'il  avoit  dit  sur  ce 
sujet.  i63  et  suiv.  Doctrine  des  Luthériens  contradictoire 
sur  le  libre  arbitre.  5^3,  524-  Us  décident  que  la  coopé- 
ration de  l'homme  n'a  point  lieu  dans  la  conversion ,  mais 
seulement  dans  les  bonnes  œuvres  faites  ensuite.  543.  La 
doctrine  catholique,  que  l'homme  ne  peut  rien  par  ses 
propres  forces ,  et  que  sa  coopération  vient  de  la  grâce , 
est  claire  et  lumineuse.  544  ?  ^45-  On  tâche  ,  dans  le 
livre  de  la  Concorde ,  de  répondre  à  l'objection  des  liber- 
tins ,  qui  disent  que  l'homme  n'a  rien  à  faire  pour  sa 
conversion ,  puisque  Dieu  y  fait  tout,  et  l'on  tombe  dans 
le  semi-pélagianisme.  54^  et  suiv.  La  Confession  d'Aus- 
bourg explique  le  libre  arbitre  d'une  manière  qui  sent  le 
demi-pélagianisme.  164.  Luther,  Calvin,  Bèze,  et  toute 
la  Réforme,  s'accordent,  sous  prétexte  de  s'opposer  au 
pélagianismc  dont  ils  accusent  l'Eglise  romaine,  à  dé- 
truire le  libre  arbitre,  et  admettent  une  fatalité  semblable 
à  celle  des  Stoïciens.  ^{9-34o. 

Comment  le  libre  arbitre  agit  dans  l'oraison  passive. 
57-2G8  et  suiv.  Quels  doivent  être  ses  efforts  dans  l'aban- 
don. 421,  /{11,  443.  ^oy.  Liberté. 

LICENCE  (la)  est  mère  de  tous  les  excès.  ;/2-43i. 

LICIIVIUS,  empereur,  d'abord  favorable  aux  Chré- 
tiens. J-4i3  et  suiv.  Sa  persécution  légère  en  comparai- 
son des  autres  :  343;  courte  :  4i6;  est  censée  faire  partie 
de  la  persécution  de  Dioclétien.  ^-170  et  suiv. 

LIEGE  (l'église  de).  Lettre  qu'elle  écrit  au  Pape  au 
sujet  de  la  déposition  de  l'empereur  Henri  IV.  3l-^^i 
et  suiv. 

LIGATURE  ou  suspension  des  puissances,  dansTorai^ 


3j6  ■  TABLE 

son,  mal  entendue  par  les  Mystiques.  Q7^^'  Elle  ap- 
partient à  Tétat  passif,  et  comment.  264  et  suiv.  Elle 
ne  peut  jamais  cire  totale.  277  et  suiv.  Deux  disposi- 
tions de  cette  suspension  des  puissances.  343 ,  344' 

LIGUEURS  (  les  )  couvrent  leur  révolte  du  voile  de 
la  religion  ;  ils  se  soumettent  à  Henri  IV,  après  sa  con- 
version. 31-^9^  6t  suiv. 

LIT  AMES.  Leur  institution  et  leur  fin.  ^-243  et  suiv. 
Comment  on  doit  réciter  les  litanies  du  saint  nom  de  Jé- 
sus. 4^9»  I^^s  litanies  de  la  sainte  Vierge,  et  des  titres 
qui  lui  sont  donnés.  494  ^^  suiv.  Il  siiiiil  de  lire  les  lita- 
nies des  Saints  pour  voir  la  fausseté  des  calomnies  des 
Protestans  à  ce  sujet,  ^^-'lo  et  suiv. 

LITURGIE-  Prière  de  la  liturgie  latine  pour  l'offert 
toire  :  24~^^T7  ^^  l^  liturgie  grecque.  5o8.  Comment 
l'une  et  l'autre  attribue  au  Saint-Esprit  le  changement 
du  pain  et  du  vin.  Sog  et  suiv.  Les  liturgies  des  diverses 
églises  prouvent  que  c'est  J.  C.  même  qui  est  la  matière 
de  l'oblation  dans  la  sainte  Messe  :  5i3,  5i4,  522  et  suiv. 
et  sont  par  conséquent  une  preuve  de  sa  présence  réelle. 
528.  Pourquoi  le  saint  sacrifice  est  appelé  un  sacrifice  de 
pain.  529.  De  l'oblation  préparatoire.  53o.  De  l'oblation 
parfaite.  53 1.  Bénédiction  de  l'Eucharistie,  preuve  du 
changement  de  substance.  533.  Antiquité  des  prières  de 
la  liturgie,  bien  antérieures  à  Paschase  Radbert  à  qui  les 
Protestans  attribuent  l'invention  du  dogme  de  la  présence 
réelle.  535  et  suiv.  Elles  ne  sont  qu'une  explication  de 
l'Ecriture.  538.  Elles  prouvent  l'adoration  due  à  l'Eu- 
charistie. 558  et  suiv.  Des  bénédictions  qu'on  fait  sur  l'Eu- 
charistie avant  et  après  la  consécration.  594.  Ce  que 
veut  dire  le  Siirsum  corda  et  le  Grattas  aganius.  599. 
Conformité  des  liturgies  grecques  et  latines.  6o4  et  suiv. 
Preuve  de  l'ancienneté  de  la  liturgie  grecque  et  de  la  foi 
du  changement  de  substance  dans  la  consécratioti.  61 5. 
Eclaircissemens  sur  différens  points  de  la  liturgie  grecque 
delà  semaine  sainte.  ^£-610. 

La  liturgie  changée  en  Angleterre  sous  Edouard  VI, 
par  l'autorité  du  Parlement.  Tous  les  restes  d'antiquité 
retenus  d'abord  en  sont  effacés.  2(9-^1^'  ^^  f^i^t  ?  sous 
Elisabeth  ,  des  changemens  essentiels  dans  la  liturgie 
d'Edouard.   11. 

LIFRES  SAPIENTIAUX:  Préfaces  et  notes  de  Bos- 
suet  sur  ces  livres.  Tom.  ^  entier, 

LOIS.  Elles  sont  nécessaires  dans  un  bon  gouverne- 


1 


f 


DES    MATIÈRES.  Bl^ 

ment.  J^-3i.  Leurs  principes  primitifs.  Ibid.  Ordre  dans 
les  lois.  32.  Leurs  caractères.  33.  La  loi  puriit  et  récom- 
pense. 34.  Son  autorité  inviolable.  35.  Elle  est  réputée 
venir  de  Dieu.  36.  On  ne  peut  changer  les.lois  fondamen- 
tales :  combien  il  est  dangereux  de  changer  sans  nécessité 
celles  qui  ne  le  sont  pas.  37.  Les  princes  sont  soumis 
aux  lois.  127.  Ils  doivent  les  savoir.  171.  Définition  de  la 
loi.  411.  Ses  effets.  l^\i.  Les  louables  coutumes  tiennent 
lieu  de  lois.  4i3. 

Lois  particulières  que  toutes  les  créatures  vivantes  et 
inanimées  portent  en  elles-mêmes  :  secrets  rapports  que 
ces  lois  ont  avec  la  loi  éternelle  :  concours  et  unité  qui 
résultent  de  ces  rapports.  /^-64.  La  loi  de  l'équité  na- 
turelle nous  est  donnée  avec  la  raison.  65.  Les  lois  humaines 
ne  sont  pas  tenues  à  réprimer  tous  les  maux,  mais  seule- 
ment ceux  qui  attaquent  directement  la  société.  J/-52i. 
On  peut  faire  une  loi  pour  une  bonne  fin ,  quand  même 
on  prévoit  qu'il  pourra  en  arriver  quelque  abus  dans 
l'observation.  J^-i23.  Selon  Bellarmin,  le  Pape  peut 
établir  ou  abroger  les  lois  malgré  Je  prince.  J/ -21 1.  P^oy, 
Souveraineté. 

La  loi  ancienne  donnée  sur  le  mont  Sinaï.  j^j'-^SS  et  suiv. 
Pourquoi  a-t-elle  été  écrite  sur  la  pierre?  /^-i44?  et 
promulguée  avec  plus  d'appareil  que  l'Evangile.  148. 
ÎJnion  de  la  loi  avec  l'Evangile.  /5'~3o3.  Différence  en- 
tre la  loi  ancienne  et  la  loi  nouvelle.  124.  La  loi  judaïque 
montroit  bien  ce  qu'il  falloit  faire,  mais  ne  subvenoit  pas 
à  l'impuissance  de  notre  nature,  y  /-SSq.  Loi  de  crainte, 
loi  d'amour  :  leurs  différons  effets.  591.  Esprit  de  la 
loi  nouvelle.  594.  Son  caractère.  i3-^^^'  J-  C.  est 
la  fin  de  la  loi.  597.  Coml^ien  l'élude  de  la  loi  de 
Dieu  est  prompte  et  facile.  ^^-67.  Paix  de  l'ame;  effet 
de  son  observation.  82.  La  loi  de  Dieu,  toujours  en  op- 
position avec  le  pécheur:  détruite  par  luij  le  détruit  à 
son  tour.  ^j-3Sg.  Quelle  est  la  loi  que  l'apôtre  appelle 
une  lettre  qui  tue,  une  loi  de  mort.  ^^—124.  Cette 
question  difficile  est  expliquée  par  saint  Augustin.  126. 
Deux  grands  effets  de  la  loi  distingués  par  le  même  Père. 
i4ï.  Juste  proportion  des  lois  chrétiennes.  ^/— 2.85.  Lois 
tyranniques  que  le  monde  nous  a  imposées,  contre  les 
obligations  de  notre  baptême,  i 4—i^i. 

Les  lois  des  anciens  Empereurs  chrétiens  contre  les 
hérétiques  autorisent  à  les  punir  par  des  peines  tempo- 
relles. 3£-ïo  et  suiv.  Basnage  dit  qu'il  n'y  a  point  dans 
les  Etats  protestans  de  lois  pénales  contre  les  hérétiques, 


3l8  TABLE 

établies  par  le  prince.  On  lui  prouve  le  contraire ,  par 
l'exemple  de  l'Allemagne,  de  l'Angleterre,  de  la  Suède, 
de  la  Hollande  et  de  la  Suisse.  21-^^9  ^t  suiv.  Jurieu 
soutient  que  les  princes  n'ont  droit  d'employer  l'épée 
que  contre  les  malfaiteurs,  et  non  contre  les  mal-sentans 
ou  hérétiques j  puis,  par  une  étrange  variation,  il  leur 
redonne  ce  droit.  ^^"^^7*  f^^X'  Hérétiques. 

LOMBARDS.  Ils  s'établissent  en  Italie,  et  font  souffrir 
aux  Romains  des  maux  extrêmes.  J5^-i34.  Ils  s'emparent 
de  Ravenne.  i44*  Menacent  Rome.  i45.  Sont  battus  par 
Pépin,  roi  de  France.  i46.  Leur  royaume  détruit  par 
Gharlemagne.  147. 

LOMBEZ  (concile  de)  assemblé  contre  les  hérétiques 
Toulousains  ou  Albigeois.  2(9-iïI'  Plusieurs  y  subissent 
interrogatoire.  Gaucelin,  évéque  de  Lodève ,  découvre 
toutes  leurs  erreurs  manichéennes.  11^.  Ces  hérétiques 
appelés  Ariens  par  ce  concile ,  à  cause  de  leurs  erreurs 
sur  la  Trinité,  semblables  à  celles  des  anciens  Mani- 
chéens combattus  par  saint  Augustin.  1 13. 

LONDRES  (concile  de)  contre  Viclef.  Le  ministre  la 
Roque  fils  lui  attribue  faussement  une  Confession  de  foi, 
où  la  transsubstantiation  est  rejelée.  ^0-i\5.  Synode 
tenu  à  Londres,  où  le  clergé  se  déclare  pour  la  suprématie 
d'Elisabeth.  i5. 

LORRAINE  (  Charles  de  )  cardinal ,  archevêque  de 
Rheims.  Son  caractère  ;  ce  qu'il  dit  à  Trente  sur  la  ju- 
ridiction des  évéques  et  l'autorité  du  Pape.  33-ii^ 
et  suiv.  Ses  acclamations  à  la  dernière  session  du  concile 
de  Trente.  3 ^-587.  Il  presse  la  tenue  du  colloque  de 
Poissy.  ^^-6i5.  ;?^q^.  Colloque. 

LORRAINE  (Henriette  de)  abbesse  de  Jouarre.  Lettre 
de  Bossuet  à  cette  abbesse,  sur  l'obligation  où  elle  est  de 
rentrer  dans  son  monastère.  39~i'^^'  Sa  mort.  238 ,  488. 
Fo/.  Jouarre. 

LOTHAIRE ,  roi  d'Austrasie ,  est  excommunié  par 
Nicolas  I  :  on  ne  parle  pas  de  le  déposer.  J/-494 
et  suiv. 

LOUANGES.  Leur  danger.  iO-^iQ-  /J-290.  Elles 
sont  le  secours  de  la  vertu,  i  ^—3']5.  La  modestie  s'oppose 
à  l'amour  désordonné  des  louanges.  376.  /  J-285. 

LOUIS  le  Débonnaire,  empereur  et  roi  de  France, 
est  déposé  par  ses  enfans  révoltés  ;  il  est  faux  qu'il  ait 
fallu  le  consentement  du  Pape  pour  le  rétablir.  J/--48^ 


I 


DES    MATIÈRES.  Sig 

etsuiv.  Il  assemble  les  e'véques  à  Paris,  au  sujet  des  saintes 
images.  J2-53o,  53 1. 

LOUIS  II,  empereur.  Sa  lettre  à  Basile,  empereur 
d'Orient,  où  il  soutient  ses  droits  à  l'Empire.  J/-567 
et  suiv. 

LOUIS  de  Bavière ,  empereur.  Sa  querelle  avec  le 
pape  Jean  XXII.  31-^^1  etsuiv.  Il  protège  les  Fratri- 
celles.  f^oy.  ce  mot, 

LOUIS  VIII,  roi  de  France,  fils  de  Philippe- Auguste, 
soutient  son  droit  sur  l'Angleterre,  sans  le  fonder  sur  la 
de'position  de  Jean-Sans-Terre,  par  le  Pape.  J/-66i  et 
note. 

LOUIS  IX  (S.)  reconnoît  pour  empereur  Fre'de'ric  II, 
déposé  par  le  Pape;  et  refuse  la  couronne  impériale  pour 
son  frère.  J^-aS,  26.  Il  recommande  à  son  fils  d'honorer 
l'Eglise.  17.   P^oy.  Pragmatique. 

LOUIS  XI.  Peinture  de  ce  monarque  et  de  sa  Cour, 
^^-218  et  suiv.  Sa  crainte  de  la  mort.  178. 

LOUIS  XIV.  Son  éloge.  /  2-^21.  :/ 7-326,  388,  5o4  , 
542.  ^5^-439.  ^^-3o.  Vœux  pour  sa  prospérité.  ;/^-222. 
Sa  patience  dans  une  maladie.  //-553.  Ce  prince  étoit  né 
avec  un  amour  extrême  pour  la  justice,  avec  une  bonté 
et  une  douceur  qui  ne  pouvoient  être  assez  estimées.  S/"" 
86.  Dieu  demandoit  d'autant  plus  de  lui  qu'il  travaillât 
sérieusement  à  soulager  ses  peuples,  qu'il  lui  avoit  donné 
toutes  les  qualités  nécessaires  pour  exécuter  un  si  beau 
dessein.  91.  Avis  que  Bossuet  lui  donne  à  ce  sujet.  88 
et  suiv.  Lettre  de  Bossuet  à  ce  monarque,  sur  sa  sépara- 
tion d'avec  madame  de  Montcspan.  83.  Instruction  que 
Bossuet  lui  adresse  sur  ses  devoirs;  les  obligations  d'un  roi 
réduites  à  celle  d'aimer  Dieu.  93.  En  confiant  à  Bossuet 
l'éducation  du  Dauphin ,  le  monarque  lui  recommanda  de 
l'e^ever  dans  la  crainte  de  Dieu,  dans  la  révérence  envers 
le  saint  Siège ,  et  dans  la  foi  que  les  rois  ses  ancêtres  ont 
toujours  embrassée,  protégée  et  défendue.  191.  Sentimens 
profonds  de   religion  dont  ce   prince  étoit  pénétré,  et 
qu'il  inculquoit  au  Dauphin.  36-^9^'  Dans  le  haut  point 
de  gloire  ou  le  mettoit  la  paix  donnée  à  l'Europe,  plus  en- 
core que  tant  de  victoires,  ce  prince  étoit  plus  touché  de 
la  religion  que  de  toute  la  grandeur  qui   l'environnoit. 
i» 7-1 92.  Bref  d'Innocent  XII  à  Louis  XIV,  en  lui  en- 
voyant le  Bref  qui  condamnoit  les  Maximes  des  Saints. 
3(9-ii0'  ï^  cïi  remercie  le  souverain  Pontife  par  une 


3aO  TABLE 

lettre  de  sa  propre  main.  43i.  Il  écrit  aux  métropolitains 
une  lettre  circulaire  à  ce  sujet.  456.  Après  l'acceptation  de 
tous  les  évéques ,  il  ordonne  rexécution  du  Bref.  464» 
Voy.  BossuET ,  Discours. 

LOUIS  XVI.  Leçons  que  lui  donnoit  un  de  ses  institu- 
teurs, sur  Tobligation  qu'a  un  prince  qui  gouverne,  de 
de'cider  par  lui-même.  ^^-222,  note. 

LOUIS ,  dauphin ,  fils  de  Louis  XIV.  Soin  que  ce  mo- 
narque prit  de  l'éducation  du  jeune  prince  :  il  veut  qu'on 
le  forme  de  bonne  heure  au  travail  et  à  la  vertu.  34~'^* 
Règle  de  ses  études.  4«  La  religion;  quelle  importance  on 
mit  à  la  lui  inculquer;  avec  quel  respect  il  l'étudioit.  6 
etsuiv.  La  grammaire,  les  auteurs  latins  et  la  géographie. 
i4  et  suiv.  L'histoire,  et  surtout  celle  de  France,  que  le 
prince  écrit  lui-même.  11  et  suiv.  La  philosophie  :  îi8 
et  suiv.  la  logique,  la  rhétorique  et  la  morale:  3'2;  les 
principes  de  la  jurisprudence  :  34;  la  physique  :  ibid.  les 
mathématiques.  36.  Ouvrages  composés  pour  recueillir 
le  fruit  des  études.  Ibid.  et  suiv.  Instruction  adressée  à 
ce  prince  sur  l'application  et  l'attention.  48  et  suiv.  Ce 
prince  devoit  apprendre,  par  les  exemples  du  Roi,  qu'il 
n'y  a  rien  de  plus  grand  ni  de  plus  royal ,  que  de  servir 
le  Roi  des  rois.  3/-i  92.  Bossuet  voyoit  en  lui  des  commen- 
cemens  de  grandes  grâces,  une  simplicité,  une  droiture 
et  un  principe  de  bouté.  45.  11  se  plaint  de  son  inappli- 
cation. 1 16.  Voy,  Adélaïde. 

LOUVAIN  (la  Faculté  de).  Son  respect  pour  Adrien  VI, 
Si—"^^-  Elle  ne  croit  pas  qu'on  puisse  censurer  cette  propo- 
sition :  Le  concile  est  au-dessus  du  Pape.  194.  Articles 
qu'elle  dressa  par  ordre  de  Charles-Quint.  JJ-5i4.  Les 
Lovanistes  modernes  embrassent  sur  l'autorité  du  Pape 
un  sentiment  outré.  571  et  suiv.  Emportemens  de  Luther 
contre  les  docteurs  de  Louvain.  :/^-386. 

Lettre  du  recteur  et  de  l'Université  de  cette  ville  ,  sur 
les  divisions  semées  dans  cette  Université,  qui  dévoient  né- 
cessairement causer  sa  ruine.  Jc^— 295.  Ses  théologiens  les 
plus  illustres  chargés  d'accusations  vagues,  et  exclus  sous 
ce  prélexte,  de  leur  charge.  Ibid.  Requête,  qu'ils  pré- 
sentent au  Roi  très-chrétien  ,  et  qu'ils  prient  Bossuet  d'ap- 
puyer par  son  crédit.  Ibid. 

LOUVOIS.  (François -Michel  le  Telher,  marquis  de) 
Son  éloge.  //-481. 

LOUYTRE    (Etienne),  doyen  de  Nantes,  en  vertu 

d'un 


DES    MATIÈRES.  321 

d'un  Bref  du  Pape,  suspend  l'évéque  de  Le'on  de  ses  fonc- 
tions ;  ce  qui  s'ensuit.  33-^^^  ^t  note, 

LUC  de  Bruges.  Son  sentiment  sur  la  divinité  de  3,  C. 
^-36 1. 

LUCIFER,  évéque  de  Cagliari,  se  sépare  seul  de  l'E- 
glise ,  par  un  zèle  outré  ,  à  cause  qu'elle  conservoit  dans 
leurs  sièges  les  évéques  qui  se  repentoient  de  s'être  laissé 
surprendre  à  Rimini.  ^^-584-  H  dit  que  l'empereur 
Constance,  hérétique,  doit  être  chassé  de  l'Eglise,  et  en 
même  temps  qu'on  doit  lui  obéir  comme  empereur.  J/- 
3i5,  4ii  et  suiv. 

LUCIUS  III,  pape,  condamne  les  Vaudois.  QO-  i4i. 

LULLI  (Jean-Baptiste),  musicien.  Ses  airs  ne  servent 
qu'à  insinuer  les  passions  les  plus  décevantes ,  en  les  ren- 
dant plus  agréables  et  plus  vives.  J7-5io,  538. 

LUNE  (la),  quand  le  soleil  l'éclairé,  est  la  figure  de 
l'ame  dans  laquelle  Dieu  répand  sa  lumière.  :/(9-443 
et  suiv. 

LUPUS  (Christianus)  ou  Wolf,  de  l'ordre  des  Augus- 
tins,  réfute  Baronius  au  sujet  de  la  falsification  des  actes 
du  sixième  concile.  3/-i'26.  Il  maltraite  les  évéques 
d'Afrique  qui  écrivirent  au  pape  saint  Célestin.  ^^-334 
et  suiv.  Ce  que  Bossuet  pense  de  cet  auteur.    32-^11* 

ii-573. 

LUTHER  (Martin)  se  fait  religieux  de  bonne  foi ,  effrayé 
d'un  coup  de  tonnerre  dont  il  avoit  pensé  périr.^y  ^-267.  Il 
entre  dans  l'ordre  des  Augustins.  37.  Il  donne  le  branle  à 
la  nouvelle  Réforme  ,  qui  le  reconnoît  pour  chef  des  deux 
partis  :  ses  bonnes  et  mauvaises  qualités.  Ibid.  La  jalousie 
des  Augustins  contre  les  Jacobins,  qui  prêchoient  les  In- 
dulgences, le  porte  à  prêcher  contre  les  abus  des  Indul- 
gences, et  peu  à  peu  contre  les  Indulgences  mêmes.  38. 
Il  attaque  la  doctrine  de  l'Eglise  sur  la  justification ,  par  le 
nouveau  dogme  de  l'imputation  de  la  justice  de  J.  G.  38, 
39.  Selon  lui,  on  est  assuré  de  sa  justification  sans  l'être  de 
sa  pénitence  et  de  sa  contrition ,  et  l'on  doit  croire  très- 
certainement  qu'on  est  absous,  quoi  qu'il  en  soit  de  la 
contrition.  4o.  Il  faut  croire  que  les  péchés  sont  remis 
par  la  foi,  sans  s'inquiéter  si  cette  foi  est  telle  que  Dieu 
la  demande ,  de  peur  de  faire  dépendre  la  justification 
d'une  chose  qui  peut  être  en  nous.  43.  Il  admet  ces  deux 
propositions  contradictoires  :  On  est  assuré  de  sa  justifi- 
cation :  la  sécurité  est  à  craindre.  4^?  47*  l^^ioï  spéciale 
Bossuet.  xliii.  ai 


322  TABLE 

enseignée  par  la  Confession  d'Ausbourg ,  laisse  subsister 
toutes  les  dilïiculte's.  i83.  Luther,  en  adoptant  Tarticle  de 
cette  Confession  sur  la  justification,  rétracte  tout  ce  qu'il 
avoit  dit  sur  ce  sujet  et  sur  la  volonté  de  Dieu,  qu'il  fait 
auteur  du  péché.  i65.  Il  détruit  le  libre  arbitre,  et  fait 
Dieu  auteur  du  mal  comme  du  bien.  ^(9-34 1-  ^oy.  Libre 
ARBiTHE,  PtCHÉ.  Juricu  Ic  couvainc  de  cette  erreur,  et 
rapporte  ses  propres  paroles,  où  il  dit,  que  Dieu  nous 
fait  nécessairement  damnables  par  sa  volonté.  Luther 
établit  même  ces  blasphèmes,  qu'il  n'a  jamais  rétractés, 
comme  dogmes  capitaux.  ^/-gS.  Jurieu  a  raison  de  dire 
que  cette  doctrine  tend  au  manichéisme  et  à  la  ruine  de 
.toute  religion.  1 18. 

Livre  de  Luther,  de  la  Capti\'ité  de  Bahylone ,  où  il 
éclate  contre  l'Eglise   romaine  ;  ébranle  le  dogme  de  la 
transsubstantiation ,  et  est  forcé  d'admettre  la  réalité.  iS" 
•]8,  79.  Il  croit  avec  Yiclef  que  le  pain  demeure,  et  que 
le  corps  est  ou  dans ,  ou  avec ^  ou  sous  le  pain,  et  rejette 
pourtant l'impanation  et  l'invination  d'Osiandre.  80.   La 
transsubstantiation  et  la  consubstantiation  lui  paroissent 
indifférentes.  Cependant  il  condamne  la  transsubstantia- 
tion avec  anathême,  puis  permet  de  la  croire.  82.  Ses 
démêlés  avec  Carlostad.  Il  retient  l'élévation  de  l'hostie 
en  dépit  de  Carlostad^  ainsi  que  la  communion  sous  une 
seule  espèce.  85  et  suiv.  Luther  et  Carlostad  boivent  à  la 
santé  l'un  de  l'autre,  en  se  promettant  de  se  faire  bonne 
guerre,  g^i.  11  écrit  contre  les  Sacramentaires,  se  moque 
de   Carlostad,  qu'il   accuse  d'approuver    les  visions  des 
Anabaptistes^  et  soutient  qu'il  avoit  eu  tort  d'abattre  les 
images.  11  traite  OEcolampade  avec  assez  de  douceur,  et 
s'emporte  par  pure  jalousie  contre  Zuingle ,  qui  préten- 
doit  avoir  prêché  la  Réforme  avant  luij  d'où  il  conclut 
qu'eux   ou  lui  sont  ministres  de  Satan.  11 -y.   Il  prouve 
très-bien  la  présence  réelle  contre  les  Zuingliens  et  au- 
tres Sacramentaires,  et  résout  solidement  les  objections. 
Sa  vanité ,  de  croire  avoir  mieux  défendu  le  sens  littéral 
que  tous  les  Papistes  ensemble.  119.  Il  affoiblit  et  détruit 
ses  preuves,  en  rejetant  la  transsubstantiation.   124.   Il 
abolit  les  messes  privées,  en  conséquence  d'une  conférence 
qu'il  dit  avoir  eue  avec  le  diable.  235.  Dans  l'accord  fait 
avec  Bucer,  il  convient,  contre  ses  propres  principes,  que 
la  présence  de  J.  C.  dans  l'Eucharistie  n'est  pas  durable, 
quand  on  la  garde  dans  des  tabernacles,  ou  qu'on  la  porte 
en  procession.  247.  Il  fixe  la  présence  réelle,  depuis  le 
Pater,  qui  dans  la  messe  luthérienne,  se  dit  incontinent 


DES    MATIÈRES.  3a^3 

après  la  consécration ,  jusqu'à  ce  que  tout  le  monde  ait 
communie'.  349.  H  avoue  l'élévation  de  l'hostie  irrépré- 
hensible, et  dit  que  s'il  l'avoit  ôtée,  c'étoit  en  dépit  de 
la  papauté;  et  que  s'il  l'avoit  retenue  si  long-temps , 
c'étoit  en  dépit  de  Carlostad.  35o.  Il  varie  sur  l'adoration 
de  l'Eucharistie,  et  décide  enfin  qu'elle  est  un  sacrement 
adorable.  35 1.  Il  soutient  toute  sa  vie  la  présence  réelle, 
même  après  avoir  ôté  l'élévation.  Cependant  il  biaise 
souvent  sur  ce  sujet.  345.  Par  complaisance  pour  le  Land- 
grave qui  vouloit  engager  les  Suisses  dans  la  ligue  de 
Smalcalde,  il  supprime  dans  la  messe  l'élévation  du  saint 
sacrement.  334.  ^^^  1^  reproche  qu'on  lui  fait,  qu'il  favo- 
risoit  par-là  les  Sacramentaires,  il  entre  en  i'ureur  contre 
Zuingle  et  ses  disciples.  336 ,  337. 

Luther  condamne  la  version  de  l'Ecriture  faite  par 
Léon  de  Juda,  Zuinghen ,  et  veut  qu'on  n'en  ait  point 
d'autre  que  celle  qu'il  avoit  faite  en  allemand.  Ihid.  Il  a 
toujours  le  diable  à  la  bouche  et  dans  ses  écrits.  Sa 
prière,  dans  laquelle  il  dit  qu'il  n'a  jamais  oflénsé  le 
diable,  le  Pape  et  le  Turc.  339.  Ce  qu'il  en  faut  penser. 

Humilité  apparente  de  Luther,  qui  se  soumet  au  con- 
cile et  au  Pape.  Il  condamne  la  séparation  des  Bohémiens, 
et  demande  pardon  d'avoir  manqué  de  respect  au  Pape* 
iS—S'i.  Cité  à  Rome,  il  appelle  au  Pape  mieux  informé, 
puis  au  concile.  Il  demande  au  Pape  d'imposer  silence  aux 
deux  partis,  mais  ne  veut  se  rétracter  sur  rien.  55.  Il  entre 
en  fureur  contre  le  Pape  après  sa  condamnation ,  le  traite 
d'Antéchrist,  l'excommunie,  et  prenant  le  ton  de  pro- 
phète, défend  de  faire  la  guerre  au  Turc,  jusqu'à  ce  que 
le  nom  du  Pape  soit  effacé  de  dessous  le  ciel.  56,  57.  Il  ne 
veut  comparoître  à  Rome,  qu'avec  vingt  mille  hommes 
de  pied  et  cinq  mille  chevaux  ;  déclare  qu'il  approuve  tout 
ce  que  le  Pape  condamne  dans  Jean  Hus,  et  qu'il  con- 
damne tout  ce  qu'il  approuve  :  qu'il  n'a  pas  d'autre  ré- 
tractation à  donner.  Il  fait  brûler  les  Décrétales  à  Vitem- 
berg,  et  dit  qu'il  seroit  bien  a  propos  d'en  faire  autant 
au  Pape  même.  58 ,  59.  Il  est  long-temps  retenu  par  l'au- 
torité de  l'Eglise ,  qu'il  secoue  enfin.  60. 

Luther  prétend  avoir  une  mission  extraordinaire  :  en 
conséquence,  quoique  simple  prêtre,  il  fait  des  prêtres 
et  un  évêque.  62.  Il  reproche  à  Muncer  et  aux  Anabap- 
tistes de  prêcher  sans  mission  :  leur  demande  des  miracles 
pour  prouver  qu^ils  en  ont  une  :  défend  à  ses  disciples  de 
prêcher  sans  la  mission  du  pasteur,  et  donne  pour  preuve 


324  TABLE 

de  sa  mission  son  doctorat ,  ses  miracles,  qui  ne  sont  autres 
que  le  succès  de  son  entreprise  et  sa  hardiesse  à  attaquer 
le  Pape.  64  et  suiv.  Enflé  de  son  savoir,  quoique  mé- 
diocre, il  se  vante  d'être  au-dessus  de  tous  les  Pères.  71. 
Il  épouse  une  religieuse,  et  en  est  honteux.  Son  auto- 
rité est  ébranlée  par  son  mariage,  et  plus  encore  par  la 
dispute  sacramentaire.  96,97.  Son  aôfiction,  de  se  voir 
méprisé  dans  un  parti  dont  il  vouloit  être  le  seul  chef. 
134.  Le  mariage  ne  le  rend  pas  moins  emporté.  Bon  mot 
d'Erasme  sur  la  manière  aigre  dont  le  Réformateur  ré- 
pond à  son  livre  du  franc  arbitre.  99. 

Luther  promet  de  détruire  sans  armes,  le  Pape  en  un 
moment.  69.  Il  s'applaudit  de  ce  que  ses  prédications 
excitent  des  séditions,  des  violences,  et  font  répandre  du 
sang.  75.  Après  avoir  dit  qu'il  détriiiroit  la  papauté  sans 
faire  de  guerre  et  sans  répandre  de  sang,  il  veut  qu'on 
extermine  les  princes  catholiques  d'Allemagne.  139.  Il 
excite  la  ligue  de  Smalcalde  à  prendre  les  armes.  Ses  thèses 
furieuses  contre  le  Pape,  qu'il  veut  qu'on  tue  comme  une 
bête  féroce,  ainsi  que  les  rois  et  les  empereurs  qui  le 
défendent.  5o4.  Luther  et  Calvin  également  blâmables  j 
l'un ,  d'avoir  posé  de  faux  principes;  l'autre,  d'en  avoir 
tiré  des  conséquences  erronées.  56 1.  Luther  prédit  la 
chute  prochaine  de  la  papauté.  Pour  prouver  que  le  pape 
est  l'Antéchrist,  il  cite  des  textes  de  l'Ecriture  qui  mon- 
trent tout  le  contraire.  ^^-^99.  Il  décide,  dans  les  articles 
de  Smalcalde,  que  le  Pape  est  l'Antéchrist.  3oo.  Son  per- 
sonnage variable  dans  l'affaire  des  paysans  révoltés.  Il 
finit  en  disant  qu'il  faut  les  exterminer  tous,  sans  même 
épargner  ceux  que  la  violence  avoit  entraînés  dans  la  sédi- 
tion, i ^-gi,  93.  11  prêche  avec  ses  disciples  la  révolte 
dans  toute  l'Allemagne,  et  approuve  la  guerre  civile. 
^/-583  et  suiv.  Comment  Luther  étoit  auteur  des  révoltes 
des  paysans  et  des  Anabaptistes.  593  et  suiv.  Basnage  l'en 
excuse  mal,  et  défend  encore  plus  mal  son  livre  de  la 
Liberté'  chrétienne.  Ibid.  pt  699  et  suiv.  Luther  permet 
de  massacrer  quelques  ecclésiastiques,  parce  qu'il  sait  par 
prophétie,  que  le  massacre  ne  s'étendra  pas  à  tous,  et  que 
leur  tyrannie  tombera  par  le  souffle  de  Dieu.  601 ,  602. 

Luther  et  les  chefs  du  parti  permettent  la  polygamie  au 
landgrave  de  Hesse.  i 9~^'^'].  J^oy.  Hesse.  Il  permet  la 
répudiation  dans  un  sermon  scandaleux  fait  à  Vitemberg. 
333.  Bouffonneries  plates  et  scandaleuses  de  Luther.  73.  Sa 
tyrannie  sur  les  siens,  dans  les  matières  de  doctrine,  étoit 
insupportable  à  Calvin,  à  Melancton,  et  à  tous  les  autres 


DES    MATIÈKES.  325 

chefs  de  la  Reforme.  284.  Sur  la  fin  de  ses  jours ,  il  devient 
plus  furieux  que  jamais,  et  écrit  d'une  manière  bouffonne 
et  plate  contre  les  docteurs  de  Louvain  et  contre  les 
ZuiiJgliens,  Sa  mort.  356  et  suiv.  Papier  écrit  à  Bucer, 
publié  par  le  ministre  Burnet,  dans  lequel  Luther  consent 
de  supporter  les  Zuingliens.  SSg. 

LUTHERIENS.  Ils  sont  honteux  des  emportemens  de 
Luther.  ^^-83.  Tout  le  corps  des  Luthériens  se  soumet, 
dans  la  Confession  d'Ausbourg,  à  la  décision  d'un  concile 
général  assemblé  par  le  Pape.  21 3.  Les  Luthériens  de 
Pologne  varient  sur  la  doctrine  de  la  présence  réelle  dans 
Faccord  de  Sandomir  avec  les  Zuingliens  et  les  Bohémiens. 
344*  Les  Luthériens  refusent  de  recevoir  la  Confession  de 
foi  de  l'assemblée  calvinienne  de  Francfort,  malgré  les 
lettres  où  les  Calvinistes  appeloient  Luther  et  Melancton 
leurs  maîtres.  ^6^-276.  Ils  tiennent  pour  excommunié 
tout  le  parti  sacramentaire.  ^o^.  Les  Luthériens  et  les 
Calvinistes  s'accusent  réciproquement,  et  se  convainquent 
de  faire  Dieu  auteur  du  péché,  et  d'être  devenus  demi- 
Pélagiens.  2/-117,  118.  P^qy.  Pelagianisme.  Ils  passent 
d'un  excès  à  l'autre,  et  Jurieu  le  leur  prouve.  121 ,  122. 
Avis  donné  à  Bossuet  sur  le  dessein  qu'il  avoit  de  com- 
battre en  particulier  les  Luthériens ,  la  manière  de  le  faire, 
et  différens  ouvrages  propres  à  ce  dessein.  4^~^91*  J^oy^ 
Protestons. 

LUXE.  Ses  excès.  /5-6o5  et  suiv.  1 3-"iÇ>o,  i4~-^9^' 
Le  luxe  et  la  débauche  aveuglent  les  hommes  dans  la 
guerre,  et  les  font  périr.  J^-5i8.  Le  prince  doit  les  ban- 
nir de  son  Etat.  543. 

LUYNES  (  Marie  -  Louise  de)  religieuse  de  Jbuarre,^ 
puis  prieure  de  Torcy.  Ce  que  Bossuet  pensoit  des  dispo- 
sitions de  Dieu  sur  elle.  ^^-352.  Son  éducation,  et  celle 
de  sa  sœur  à  Port-Royal  avoit  fait  mauvaise  impression 
sur  Louis  XIV.  3 16,  387.  Lettres  que  Bossuet  lui  écrit. 
447  et  suiv.  Il  l'exhorte  à  accepter  la  supériorité  du  mo- 
nastère de  Villarseaux.  549*  Sur  le  désir  que  Dieu  lui  don- 
noit  de  demeurer  dans  une  vie  privée.  55o,  55^.  Elle  va  à 
Torcy.  56*2.  Bossuet  la  console  de  la  mort  de  sa  sœur.-579. 
Il  l'engage  à  rester  à  Torcy.  58o.  Fof.  Albert. 

LYON.  Conciles  généraux  tenus  dans  cette  ville  :  le 
premier,  où  Innocent  IV  dépose,  par  sa  seule  autorité, 
l'empereur  Frédéric  II.  J/-27  et  suiv. 

Le  second  est  convoqué  par  Grégoire  X;  les  Grecs  y 
sont  reçus.  Décret  du  concile  sur  l'autorité  du  Pape.  J5- 


3^6  TABLE 

541  et  suiv.  Quel  en  est  le  sens.  J/~i!2o.  Ce  concile  a-t-il 
autorisé  les  dispenses  sans  cause?  33-^^1- 

M 

MABILLON  (Jean),  Bénédictin.  Témoignage  de  l'af- 
fection de  Bossue t  envers  ce  religieux.  J/-79.  Le  prélat 
étoit  plein  d'estime  pour  sa  vertu.  3o6.  Il  espéroit  de  son 
amour  pour  l'étude,  de  nouvelles  découvertes,  toujours 
très-utiles  pour  confirmer  la  tradition  et  l'ancienne  doc- 
trine de  la  mère  des  Eglises.  Ibid.  Lettre  de  ce  religieux 
au  prélat  sur  le  rétablissement  de  la  coupe  en  Angle- 
terre. 3o8.  11  donne  à  Bossuet  des  détails,  tirés  des  anciens 
cérémoniaux,  sur  la  communion  duYendredi  saint.  ^£- 
609.  Eclaircissemens  qu'il  lui  fournit  sui  les  temps  de  la 
persécution  dans  l'Occident  sous  Dioclétien  et  ses  succes- 
seurs. J/-446.  Le  prélat  étoit  très-aise  qu'il  fut  content 
des  résolutions  de  l'Assemblée  du  clergé  à  s'opposer  aux 
nouveautés  de  toutes  les  sortes  qui  s'élevoient  contre  la 
science  de  Dieu.  3S~91-  ^^  envoie  au  prélat  les  Annales  de 
son  ordre;  éloges  que  Bossuet  donne  à  cet  ouvrage.  Sog. 

MAC  AIRE,  patriarche  d'Antioche,  s'appuie  de  l'auto- 
rité d'Honorius  pour  défendre  le  monothélisme.  J/-I24» 
^5-492.  Il  est  déposé.  583,  584. 

MACEDONIENS  j  ces  hérétiques  sont  condamnés  au 
concile  de  Constantinople,  deuxième  général.  J5^-i22. 

MACHABEES.  Amour  de  Mathatias,  leur  père,  pour 
sa  patrie.  36~^1'  I^  excite  en  mourant  ses  enfans  à  la 
servir  au  péril  de  leur  vie.  49«  Les  guerres  que  les  Macha- 
bées  entreprirent  contre  Antiochus  et  les  autres  rois  de 
Syrie  étoient  légitimes,  et  faites  par  une  inspiration  par- 
ticulière. ^/~377  et  suiv.  3/-3o4  et  suiv.  Ces  guerres 
n'autorisent  point  les  révoltes.  J^-284.  Courage  de  Judas 
Machabée  :  49M  et  de  Jonathas,  son  frère.  493.  Leurs 
expéditions.  5 10.  Certitude  des  miracles  faits  en  faveur 
des  Machabées.  ^^-382.  Voy.  Simon. 

MAGDEBOURG  (les  Protestans  de)  soutiennent  un 
siège  contre  l'empereur  Charles  V,  et  établissent,  dans 
un  livre,  l'empire  prétendu  souverain  des  peuples  sur 
leurs  princes  légitimes  ;  ce  qui  depuis  a  été  soutenu  par 
Languet  et  par  Jurieu.  ^/— 587. 

MAGDELÈNE,  modèle  d'une  vraie  pénitence.  /J- 
io3,  i'23,  i44' 

Sur  les  trois  Magdelènes ,  ou  s'il  y  a  trois  personnes 


« 


1 


DES    MATIÈRES.  3^^ 

que  Ton  confond  sous  le  nom  de  Marie-Magdelène.  ^  J-3. 
Bossuet  croit  qu'il  est  plus  conforme  à  TEvangile  de  dis- 
tinguer ces  trois  saintes.  5. 

MAGES.  Etoile  qui  leur  apparoît.  ^-Sgo.  Trois  choses 
à  y  remarquer,  ^/-lôg.  Qui  sont  les  Mages?  ^-Sga. 
D*oii  viennent-ils?  3g5.  Quel  fut  leur  nombre?  Sgô.  Les 
docteurs  de  la  loi  leur  indiquent  Bethléem.  SgS  et  suiv. 
Les  Mages  adorent  l'enfant  Jésus.  4o4'  Us  retournent  par 
une  autre  voie.  407.  Les  Mages  adorèrent  véritablement 
l'enfant  Jésus.  ^-S-jo  et  suiv.  C'est  une  tradition  con- 
stante j  passage  de  saint  Irénée  à  ce  sujet. •4i3,  Preuve 
théologique.  4i5.  Preuve  nouvelle  tirée  de  la  règle  du 
concile  de  Trente.  4^7  et  suiv.  Passage  d'Origène  et  de 
saint  Grégoire.  624  et  suiv. 

MAGISTRAT.  Peinture  d'un  bon  magistrat.  /  7-496 
et  suiv.  Dans  la  Réforme ,  le  magistrat  se  fait  pape.  Il 
ordonne  de  la  Cène,  suspend  ou  abolit  la  messe,  donne 
la  mission  aux  pasteurs.  Luther  la  reçoit  du  prince  pour 
faire  la  visite  ecclésiastique.  iS^ii^  et  suiv.  Voy.  Prince. 

MAHOMET  s'érige  en  prophète  parmi  les  Sarrasins. 
35~^^1'  Sa  religion  fausse  et  tyrannique.  j ^-61.  Selon 
les  Sociniens ,  elle  est  meilleure  et  plus  pure  que  l'Eglise 
chrétienne.^ /-87.  Jurieu  confirme  ce  blasphème,  en 
disant  que  les  Pères  des  trois  premiers  siècles  préférèrent 
le  Platonisme  à  la  doctrine  des  apôtres.  88. 

MAIMBOURG  (Théodore),  deux  fois  apostat  de  la  re- 
ligion catholique,  exhorte  le  ministre  Ferry  à  s'occuper 
de  la  réunion  des  Protestans  à  l'Eglise  catholique.  ^5^- 
227  et  suiv.  Ferry  lui  répond.  i43.  Il  l'exhorte  une  se- 
conde fois  à  suivre  le  projet  de  réunion.  i49. 

MAINTENON  (  Françoise  d' Aubigné  ,   marquise  de  ).; 
Ses  lettres  à  Bossuet  dans  l'affaire  du  Quiétisme.  4(9-^^i- 
^y-149.  Le  pape  Innocent  XII  questionne  l'abbé  Bossuet 
sur  la  liaison  de  cette  dame  avec  Fénélon.  ^^-436.  Es- 
time que  lui  portoit  ce  pontife.  457.  P^oy.  FéwÉlon. 

MAIRES  du  palais  (les)  usurpent  en  France  la  puis- 
sance royale,  et  finissent  par  monter  sur  le  trône.  J/- 
5^3  et  suiv. 

MAISOINFORT  (madame  de  la).  Ses  difficultés  sur  î« 
Quiétisme,  et  leur  solution  par  Bossuet.  2(^-2 » 5. 

MAJESTE.  En  quoi  elle  consiste  dans  les  princes.  J^- 
242.  La  magnanimité  ,  la  magnificence  et  tout«s  les 
grandes  vertus  lui  conviennent.  246. 


3^8  TABLE 

M  V JOR  (Jean) ,  docteur  de  Paris ,  réfute  avec  Almain 
le  livre  de  Cajetan.  3£-38i.  SJ-^f^  ^'t  note.  Son  senti- 
ment sur  l'autorité  du  Pape  et  du  concile.  524* 

MAL;  sa  définition  :  il  a  besoin  d'un  certain  mélange 
de  bien  pour  se  soutenir.  Exemple  tiré  des  duels,  i  ^- 
371  et  suiv.  Deux  espèces  de  maux;  maux  extrêmes  : 
i4~^9y  maux  qui  affligent;  maux  qui  plaisent.  1  S~^ll 
et  suiv.  Les  maux  sont  une  épreuve  de  Dieu.  39~k^'  La 
patience  en  est  le  remède  :  3i4  ?  les  accepter  en  péni- 
tence. i35.  Pourquoi  Dieu  laisse  dans  ses  serviteurs  des 
désirs  imparfaits  du  mal.  /3-i48. 

MALACHIE,  le  dernier  des  prophètes  :  ses  prédictions. 

MALADIE  :  ses  avantages.  S^-io,  Grâces  qui  y  sont 
attachées.  38-^^1  j  ^^5.  P^oy.  Corps. 

MALAGUL A ,  Dominicain ,  exclus  de  la  Faculté  de 
Paris,  pour  avoir  soutenu  Tautorité  du  Pape  sur  le  tem- 
porel. ^/-22i,  222. 

MALAVAL  (François),  Quiétiste.  Sa  témérité  et  son 
ignorance.  ^7-92,  94.  Excès  de  son  Uvre.  39~^^l7  ^Sg. 
Bossuet  n'en  conseille  pas  la  lecture.  207,  211.  Il  est  con- 
damné à  Rome  :  ^/-535  ;  et  par  Bossuet.  23.  F'oy,  Mys- 
tiques. 

MALDONAT  (Jean),  Jésuite.  Explication  nouvelle 
qu'il  donne  des  paroles  de  l'ange  à  Marie;  abus  qu'en 
ont  fait  les  Sociniens  et  R.  Simon.  ^-349»  H  la  condamne 
lui-même.  365.  Elle  n'a  été  suivie  par  personne.  367. 
Maldonat  préféré  injustement  à  saint  Augustin  même 
par  R.  Simon.  5'-'^33.  Rabaissé  ensuite  par  le  même. 
241   et  suiv. 

MALEBRANCHE  (Nicolas),  Oralorien.  Bossuet  n'est  pas 
satisfait  de  son  Traité  de  la  Nature  et  de  la  Grâce.  37 ~ 
22.5 ,  283.  Il  loue  sa  modestie  et  ses  intentions  pures.  225  ► 
Sa  lettre  à  un  disciple  de  ce  Père.  372.  Plus  il  est  chré- 
tien ,  plus  Bossuet  se  sent  éloigné  des  idées  de  Maie- 
branche.  373.  Galimatias  qu'il  trouve  dans  ses  explications. 
Ihid.  Il  désire  des  entrevues  avec  ce  Père ,  pour  voir  si  on 
s'entend  les  uns  les  autres.  374.  Inconvéniens  terribles 
pour  la  religion  qu'il  voit  naître  de  ses  systèmes.  375.  Ses 
partisans  apprennent  aux  laïques  à  mépriser  la  théologie. 
376.  De  là  se  forme  un  parti  contre  l'Eglise ,  qui  doit 
faire  trembler  toute  ame  chrétienne.  377.  Une  proposi- 


DES    MATiÈllEfe.  3^9 

tion  du  P.  Malebranche  sur  la  satisfaction  de  J.  C.  donne 
lieu  à  une  dispute.  890  et  suiv.  Voy.  Abnauld,  Lami. 

MALÉDICTION.  Pourquoi  J.  C.  s'est  fait  malédiction. 
yj_^'jg.  Trois  degrés  de  la  malédiction  de  Dieu  conlre 
les  pécheurs.  43o.  Comment  la  malédiction  de  Dieu  va 
pénétrant  jusqu'au  fond  de  Tame  de  son  fds.  432. 

MALEZIEU  (  François  de  ) ,  chancelier  de  Dombes. 
Raisons  qu'il  allègue  pour  justifier  le  prince  de  Dombes 
d'avoir  permis  l'impression  du  nouveau  Testament  de 
R.  Simon.  J^-3o6.  Lettre  que  Bossuet  lui  écrit  à  cette 
occasion.  3o2. 

MALIGNITÉ.  Il  y  a  en  nous  un  fonds  de  malignité  qui 
a  gâté  notre  nature,  et  qui  a  mis  dans  nos  cœurs  la  racine 
de  tous  les  vices.  ^£-63o.  ^  J-5ii. 

MANASSÉS,  roi  de  Juda,  quoique  pénitent,  est  exclus 
de  la  sépulture  royale.  J^-ii'].  Sa  persécution  et  le  sang 
qu'il  répandit  dans  Jérusalem,  prouvent  la  visibilité  de 
l'Eglise  judaïque  dans  le  temps  de  son  plus  grand  obscur- 
cissement. 5£~5oO' 

MANDEMENT  pour  la  publication  de  la  Constitu- 
tion d^ Innocent  XIl,  portant  condamnation  du  livre  des 
Maximes  des  Saints.  SO-^^^  et  suiv.  Mandement  pour 
publier  la  Censure  de  l'assemblée  du  cierge'  de  1700. 
/-353  et  suiv. 

MANES,  Perse  de  nation,  avoit  pris  sa  doctrine  dans 
son  pays;  les  Manichéens,  ses  sectateurs,  adoroient  le 
soleil.  3S-'2d5. 

MANICHÉENS.  Ils  admettent  deux  premiers  prin- 
cipes ,  l'un  du  bien ,  l'autre  du  mal  :  condamnent  l'ancien 
Testament ,  nient  l'Incarnation ,  et  soutiennent  une  infi- 
nité d'erreurs  monstrueuses  qu'ils  tâchent  d'autoriser  par 
les  pratiques  de  l'Eglise.  2(9^1-  Cette  secte  avoit  l'esprit 
de  séduction ,  beaucoup  d'hypocrisie  ,  et  une  adresse  in- 
concevable à  se  cacher  sous  la  profession  de  la  foi  catho- 
lique. 89 ,  90.  Lois  rigoureuses  des  empereurs  contre  eux. 
3^-10.  Malgré  ces  lois,  qui  les  condamnoient  au  dernier 
supplice ,  ils  se  maintiennent  surtout  en  Arménie  par  un 
nommé  Paul,  ce  qui  leur  fait  donner  le  nom  de  Pauli- 
ciens.  Us  prennent  les  armes  et  font  long-temps  la  guerre. 
Pierre  de  Sicile  en  fait  l'histoire ,  et  marque,  ainsi  que 
Cedrenus,  leur  aversion  pour  la  croix,  la  sainte  Vierge 
et  l'Eucharistie.  Ceux  dont  parlent  ces  deux  historiens, 
traitent  d'idolâtrie  le  culte  des  Saints,  comme  les  anciens 


33o  TAULE 

Manichéens  réfutés  par  saint  Augustin.  92,  gS.  Ceux 
d'Orléans  attaquent  avant  Bérenger  la  présence  réelle. 
573.  Ils  s'étendent  en  Bulgarie,  d'où  ils  prennent  le  nom 
de  Bulgares  et  se  répandent  en  Europe.  On  les  découvre 
à  Orléans  sous  le  roi  Robert,  qui  les  condamne  au  feu.  La 
même  hérésie  se  trouve  en  Gascogne  et  à  Toulouse.  gS» 
Ceux  d'Italie,  nommés  Catares  ou  Purs,  sont  l'origine  de 
ceux  de  France ,  et  venoient  eux-mêmes  de  Bulgarie.  98. 
On  tient  contre  eux  des  conciles  à  Tours  et  à  Toulouse.  On 
leur  trouve  les  mêmes  caractères  qu'à  ceux  que  S£^nt  Au- 
gustin à  réfutés.  Ils  pénètrent  jusqu'au  fond  de  l'Alle- 
magne, sont  interrogés  juridiquement  et  convaincus, 
loi  et  suiv.  Leurs  variations  sur  le  mariage,  leur  soin  de 
se  cacher ,  leurs  équivoques.  io4,  io5.  On  en  trouve  au- 
tour de  Soissons  et  à  Agen.  ii5.  Trente  se  réfugient  en 
Angleterre.  On  les  appelle  Poplicains  ou  Publicains.  On 
tient  contre  eux  un  concile  à  Oxford,  où  on  les  convainc. 
1 16.  Leurs  différens  noms.  la-j.  Leurs  Eglis'es  nombreuses 
contiennent  des  provinces  entières.  196.  Saint  Paul  prédit 
pour  les  derniers  temps  les  sectes  manichéennes,  dont  il 
appelle  la  doctrine  une  doctrine  de  démons.  247.  Pour- 
quoi, de  toutes  les  hérésies,  le  Saint-Esprit  n'a  prédit 
que  le  manichéisme.  249. 

Erreurs  des  Manichéens  sur  le  culte  du  à  Dieu.  Z^- 
198  et  suiv.  Voy.  Idolâtrie.  Leurs  erreurs,  et  celles  des 
Marcioniles,  sur  la  nature  des  démons:  1  ^—i']^  ,  2'2o 
et  suiv.  sur  la  personne  de  J.  C.  i  Q-f^ii. 

MANNE.  Elle  figuroit  J.  G.  /  /-586. 

MAOZIM  (  le  Dieu) ,  dont  parle  Daniel,  est,  selon  les 
Calvinistes,  l'Eucharistie  que  les  Catholiques  adorent. 
L'époque  de  cette  prétendue  idolâtrie  est  la  même  que 
celle  de  la  messe.  2(9-^o']. 

M  ARC  A  (Pierre  de)  archevêque  de  Paris.  Jugement 
de  Bossuet  sur  ce  prélat.  31-^^-  H  croit  les  appels  au 
concile  contraires  à  l'ancienne  discipline.  33~^^1'  ^elon 
luii,  la  supériorité  des  conciles  ne  fait  point  partie  de  nos 
libertés.  338  et  suiv.  Ce  qu'il  dit  des  dispenses  sans  cause. 
347.  Sa  critique  sur  quelques  mois  du  décret  d'union  du 
concile  de  Florence.  3£-32i  et  note. 

MARC-AURÈLE,  empereur.  Sa  valeur.  ,^5'- io3. 
Touché  du  miracle  de  la  Légion  foudroyante,  il  écrit  au 
sénat  en  faveur  des  Chrétiens,  qu'il  persécute  ensuite. 
1 06. 

MARCEL  (S.)  centurion  chrétien,  ne  quitte  le  ban- 


à 


DES    MATIÈRES.  33  l 

drier  que  parce  qu'on  exigeoit  qu'il  participât  à  Tidolâtrie. 
i/-398. 

MARCELLIN.  Foy.  Sinuesse. 

MAE.CIEN,  empereur,  convoque  le  concile  de  Chalce'- 
doine.  J£-46'2  et  suiv.  II  en  reçoit  les  décisions  avec  le 
même  respect  que  Constantin  avoit  témoigné  pour  la  foi 
deNicée.  J5'-it28.  ! 

MARCION,  he'rétique.  En  quoi  il  trouvoit  inconsé- 
quent le  Dieu  de  Moïse.  16-^^1  ®*  ^uiv.  P^oy,  Mani- 
chéens. 

MARCULPHE,  moine  français.  Ses  Formules.  J/- 
447  et  note. 

MARIAGE.  J.  C.  le  réduit  à  sa  forme  primitive.  35^ 
287.  Son  indissolubilité.  /-3o3.  Sa  sainteté.  3^-573.  Ses 
contradictions  et  ses  peines.  :/^-438  et  suiv.  Trois  liens 
dans  le  mariage.  /  ^-91  • 

Le  mariage,  signe  de  Tunion  de  J.  C.  avec  son  Eglise, 
est  un  véritable  sacrement.  ^^-106.  Instruction  sur  ce 
sacrement.  ^-199  et  suiv.  Doctrine  de  TEglise  sur  le 
mariage  chrétien.  ^^-629  et  suiv.  Les  mariages,  selon 
Jurieu,  peuvent  être  dissous  dans  plusieurs  cas,  inconnus 
à  tout  le  christianisme  avant  la  Réforme.  L'Eglise  ne  per- 
met les  secondes  noces  qu'après  la  preuve  constante  de  la 
mort  d'une  des  parties.  298,  299.  Jurieu  et  toute  la 
Réforme  permettent ,  contre  l'Evangile ,  de  rompre  des 
mariages,  et  de  se  remarier  du  vivant  d'une  des  parties. 
Arrct  sur  ce  sujet  de  la  Cour  de  Hollande-  pratique  de 
l'Eglise  de  Genève,  et  lois  de  celle  d'Angleterre  sous 
Cranmer.  ^^-'i']^  et  suiv.  Mariage  des  prêtres  et  des 
moines  dans  la  Réforme;  celui  de  Luther.   ^^-93,  94. 

Toute  la  fidélité  du  mariage  de  Marie  et  de  Joseph 
consistoit  à  garder  la  virginité.  ^^-9^2,  i32.  Soin  que  le 
prince  doit  prendre  des  mariages  pour  le  bien  de  son 
Etat.  ^^-543. 

Ce  que  pensoit  Bossuet  de  ceux  entre  oncle  et  nièce  et 
entre  cousins-germains.  38 ~^-  Lettre  de  M.  deNoailles 
sur  le  même  sujet.  8.  Ce  que  c'est  que  les  mariages  du 
théâtre.  J7-5 18,  548. 

MARIE.  Sa  prééminence  sur  tous  les  ordres  des  bien- 
heureux. ^5^*-io.  De  combien  de  lois  générales  elle  a 
été  exceptée.  1 1 .  Quoique  soumise  à  la  corruption  com- 
mune, elle  en  a  été  préservée.  i3,  3i,  34.  Elle  a  été 
conçue  sans  péché  :  le  concile  de  Trente  n'a  pas  cru  dé- 


332  TABLE 

roger  à  une  règle  universelle ,  en  laissant  à  Dieu  le  pouvoir 
d'en  excepter  sa  sainte  Mère.  ^^-3 19.  Elle  étoitmère  du 
Fils  de  Dieu  dès  sa  conception.  /  5^-17.  li  l'ainioit  comme 
sa  mère,  dès  avant  qu'il  tût  homme.  19,  5o,  52.  Elle  est 
salue'e  par  l'ange  dans  l'Annonciation.  ^-'274-  Elle  con- 
çoit et  enfante  le  Messie.  277.  Sa  virginité.  279,  365 
et  siiiv.  Son  obe'issance.  S483.  Ses  autres  vertus.  284.  Quelle 
est  la  foi  de  l'Eglise  sur  la  manière  dont  elle  a  conçu. 
^J-209.  Sa  visite  à  sainte  Elisabeth.  ^-3^9  et  suiv.  Sa 
paix  dans  le  mystère  de  la  Visitation.  ^  ^-'263.  Cause  de 
son  exultation.  329.  Son  silence  d'admiration  à  la  crèche  : 
^— 385j  dans  le  temple,  ^'ig.  Sa  purification.  4i3.  Son 
obe'issance  et  son  esprit  de  sacrifice  dans  ce  mystère,  i  S'- 
352.  On  lui  annonce  qu'un  glaive  de  douleur  percera  son 
ame.  ^-447*  Sa  vie  d'oraison.  481.  Son  amour  pour  la 
pe'nitence  et  la  vie  cachée.  y/-i8  et  suiv.  Grandeur  de 
l'affliction  de  Marie  au  pied  de  la  croix.  /  J-171 ,  435. 
/5'-48i«  Dessein  de  la  Providence  en  l'associant  à  tout  le 
mystère  de  la  croix.  /  J- 172.  Pourquoi  Marie  s'approche 
de  la  croix.  173.  Sa  tendresse  pour  son  fils.  209.  Impé- 
tuosité de  son  amour  pour  lui.  ^ S-^^^r  4^^.  C'est  la 
cause  de  sa  mort.  419?  4^0.  Ce  qui  porte  à  croire  que 
Marie  a  dû  recevoir  l'immortalité  par  une  résurrection 
anticipée,  ^'iS  et  suiv. 

Pourquoi  Marie  a  été  déclarée  mère  de  Dieu,  contre 
JXestorius.  /  J-221.  En  quelle  manière  elle  a  été  associée 
à  la  génération  éternelle  du  Verbe.  222.  iS-^"]^-  Elle 
est  laissée  au  monde  après  J.  C.  pour  consoler  l'Eglise. 
443.  Son  étroite  alliance  avec  J.  C.  principe  des  grâces 
dont  elle  est  remplie.  104.  Sa  charité  féconde  instrument 
général  des  opérations  de  la  grâce.  66.  Ses  perfections. 
io3.  Attributs  qui  lui  sont  donnés.  J^-91.  Elle  est  don- 
née à  tous  les  hommes  en  la  personne  du  bien -aimé 
disciple,  yj-207.  Comment  elle  nous  a  été  donnée  pour 
mère,  i  ^~i5i,  4^7*  Puissance  de  son  intercession.  /  J- 
223.  Vrais  enfans  de  Marie.  /5'-4B5.  Elle  est  le  modèle 
des  personnes  de  son  sexe.  75.  Elle  doit  être  notre  mo- 
dèle dans  les  afflictions.  39~^^'^'  ^  son  exemple  nous 
devons  désirer  J.  C.  i ^—i^'ii.  Fondement  de  la  dévotion 
envers  Marie.  57  et  suiv. 

Marie,  seule  de  toutes  les  créatures,  mue  de  Dieu 
dans  tous  les  momens  de  sa  vie.  £7-279.  Sa  qualité  de 
mère  de  Dieu  est  trop  foiblement  soutenue  par  L'abbé 
Dupin.  30-^mo ,  583  et  suiv. 

Le  Cantique  de  Marie  réunit  la  simplicité  et  la  dignité. 


DES    MATIÈRES.  333 

i-56'j.  Beautés  de  cet  admirable  Cantique.  /  ^-280  ,  828. 
Son  explication,  j-56'j.  ^-335  et  suiv.  Silence  admirable 
de  Marie  :  impossibilité  de  la  louer  dignement,  y-568, 
570.  Beaucoup  de  passages  du  Cantique  des  Cantiques  lui 
sont  applicables  à  la  lettre.  £-277. 

Instruction  familière  sur  la  Conception  de  Marie.  ^- 
262.  Sa  Nativité  :  264  ;  sur  l'Annonciation  :  ^65^  sur  sa  Vi- 
sitation :  '267;  sur  sa  Purification  j  268  j  sur  son  Assomp- 
tion :  271;  sur  sa  Présentation  :  273.  Vqy,  Dévotion, 
Nativité. 

MARIE,  reine  d'Angleterre,  rétablit  la  religion  catho- 
lique. i9-lfiQ'  Elle  fait  arrêter  Cranmer.  ployez 
Cranmer. 

MARIE  d'Agréda,  religieuse  espagnole.  Remarques 
de  Bossuet  sur  son  livre  de /«  mystique  Cité  de  Dieu.  ^0- 
637  et  suiv.  La  Sorbonne  nomme  des  commissaires  pour 
examiner  ce  livre,  et  on  travaille  à  la  censure.  ^^-172, 
2q3,  2o5,  207,208.  21 3,  214,  228,  23o.  Décret  de  rin- 
^psition  de  Rome  contre  cet  ouvrage,  172 ,  note, 

MARIE  de  l'Incarnation,  Ursuline,  se  sert  des  suppo- 
sitions impossibles  pour  prouver  l'excès  de  son  amour. 
^7-356.  Les  Mystiques  voudroient  en  vain  s'en  autoriser. 
2(^-550. 

MARIE-THÉRÈSE  d'Autriche ,  femme  de  Louis  XIV. 
Notice  sur  sa  vie.  //-375.  Son  oraison  funèbre.  377. 
Combien  sa  vie  étoit  pure  et  sainte.  38o  et  suiv.  Ses  ver- 
tus au  milieu  des  grandeurs  du  monde.  395.  Son  humilité 
sur  le  trône.  898,  4oO'  Haine  qu'elle  portoit  au  péché. 
402.  Son  amour  pour  les  pauvres:  4oB;  pour  la  sainte 
Eucharistie.  f^\.i.  Comparaison  de  Marie-Thérèse  avec 
Anne  d'Autriche.  4i4-  ^oy.  Discours. 

MARIN,  pape,  n'étoit  point  évéque  quand  il  fut  élu  : 
son  exemple  n'autorise  pas  les  translations.  ^J-298et«o/c. 

MARIUS,  consul,  bâties  Teutons  et  les  autres  peuples 
du  Nord.  35-^^-  li  réveille  la  jalousie  du  peuple,  et 
s'élève  par -là  aux  plus  grands  honneurs.  544* 

MARPOURG  (conférence  de).  Les  Luthériens  et  les 
Sacramentaires  y  protestent  contre  le  décret  de  Spire, 
et  prennent  le  nom  de  Protestans.  Ils  s'accordent  en  ap- 

Fareiice  sur  toutes  les  questions,  excepté  sur  celle  de 
Eucharistie.  Luther  refuse  de  traiter  de  frères  les  Sacra- 
mentaires, et  leur  promet  seulement  la  charité  qu'on 
doit  aux  ennemis.  :/^-i4o  et  suiv. 


334  TABLE 

MARTÈNE(Edine)  Bénédictin,  envoie  à  Bossuet  sou 
livre  des  RiCs  ecclésiastiques.  3S~^'  Le  prélal  en  loue  le 
dessein,  et  juge  par  le  peu  qu'il  en  avoitlu,  que  l'exé- 
cution n*en  étoil  pas  moins  heureuse.  Ibid. 

MARTIN  I  (S.)  pape,  condamne  le  monothélisme; 
est  enlevé  de  Rome,  et  meurt  en  exil.  J/-45o*  32~^9^ 
et  suiv.  ^^-i38.  Il  écrit  aux  évéqucs  des  Gaules  pour 
les  prier  de  confirmer  les  décrets  de  son  concile.  J£- 
568. 

MARTIN  V,  étant  cardinal,  signe  avec  les  autres  une 
déclaration  que  le  Pape  est  soumis  au  concile.  J^-^oS.  Il 
adhère  aux  premières  sessions  du  concile  de  Constance. 
3/-91.  En  exécution  des  décrets  de  Constance,  il  con- 
voque un  concile,  d'abord  à  Pavie,  puis  à  Baie.  ^^-i83, 
i84«  Il  éteint  les  restes  du  schisme.  207  et  suiv.  A-t-il 
donné  une  Bulle  qui-  défend  d'appeler  au  concile  ?  33" 
ji45  et  suiv.  f^oy.  Mugnos. 

MARTYR.  Signification  de  ce  mot.  1S-?f']^.  Forcené 
la  grâce  dans  les  martyrs.  384.  Au  milieu  des  tourm^re , 
ils  déclarent  qu'ils  respectent  les  Empereurs  ,  et  leur 
doivent  l'obéissance.  ^/-332.  Cette  vérité  est  confirmée 
par  les  maximes  et  la  pratique  de  l'Eglise  persécutée. 
35o  et  suiv.  Le  martyre  est  un  baptême.  //-552. 

MARTYR  (Pierre),  Moine  marié,  appelé  en  Angle- 
terre sous  Edouard  VI ,  dresse  trois  articles  conformes  à 
la  doctrine  zuinglienne  contre  la  transsubstantiation  ,  etc. 

i^-^l'   ^^Oy.  RÉFORMATION  ANGLICANE.   Il  VOuloit  ,   daOS 

le  colloque  de  Poissi,  qu'on  s'expliquât  nettement,  et 
déclaroit  qu'il  n'entendoit  pas  le  mot  de  substance  em- 
ployé par  les  Calvinistes.  Qio. 

MASSON  (  Innocent  le  )  prieur  de  la  grande  Char- 
treuse ,  loue  les  écrits  de  Bossuet  sur  le  Quiétisme  :  com- 
bien cette  erreur  lui  paroissoit  pernicieuse.  ^/-32o. 

MASSOULIE  (Antonin)  Dominicain,  un  des  exami- 
nateurs du  livre  des  Maximes  à  Rome,  fait  demander 
des  instructions  à  Bossuet.  ^^-4o8.  Compose  un  ouvrage 
contre  les  Quiétistes.  44?)  i^ote.  Il  écrit  à  ce  prélat  une 
lettre  de  félicitation  sur  les  écrits  qu'il  avoit  publiés  dan» 
cette  affaire.  ^^-491  • 

MATIÈRE.  De  son  essence.  ^^-197. 

MAUDUIT  (Michel)  Oratorien.  Bossuet  goûte  sa  tra- 
duction de  Psaumes  en  vers:  J7-47<^J  et  approuve  son 
Analyse  sur  le  nouveau  Testament.  47 1  •  Ce  Père  adresse 


DES    MATIÈRES.  335 

au  prélat  un  ouvrage  qu'il  avoit  composé  sur  le  Quié- 
tisme  :  sa  modestie.  42-^^^  ^t  suiv. 

MAURES.  Ils  s'emparent  de  l'Espagne.  i^-i4i. 
Charles-Martel  les  défait.  142. 

MAURICE,  empereur  d'Orient 5  ses  victoires  récom- 
pensées de  l'Empire.  J5'-i34.  Sa  piété  et  sa  mort 
cruelle.  i36. 

MAURICE,  prince  d'Orange,  soutient  en  Hollande 
les  Gomaristes  contre  les  Arminiens.  5(9-35 1. 

MAXENCE  (Jean)  réfute  avec  trop  de  chaleur  la 
lettre  du  pape  Hormisdas  à  Possessor,  et  justifie  la  pro- 
position des  moines  de  Scythie.  JJ-53,  54» 

MAXIME  (S.)  abbé.  Son  zèle,  et  ses  souffrances.  3S- 
i38.  Il  obéit  aux  empereurs  monolhélites,  et  meurt  mar- 
tyr. J/-450  et  note. 

MAXIME,  tyran,  prend  les  armes  contre  l'empereur 
Valentinien  II,  qui  persécutoit  les  Catholiques.  Saint 
Ambroise  et  les  Catholiques  continuent  à  obéir  à  Valen- 
tinien. ^/— 4^^  et  suiv.  Maxime  s'empare  de  Rome,  et 
rétablit  le  paganisme.  J^-ii'i.  Défait  par  Théodose,  il 
est  tué  par  ses  soldats.  i'i3. 

Un  autre  Maxime  fait  tuer  Valentinien  III,  monte  sur 
le  trône,  et  contraint  l'impératrice  Eudoxe  à  l'épouser  : 
le  peuple  le  déchire.  ^5^-129. 

MAXIMES  DES  SAINTS  {Explication  des),  Voy. 
Fenélon. 

Maximes  et  Réflexions  sur  la  Comédie.  ^7-533.  Foy. 
Comédie. 

MAXIMIEN  est  fait  empereur  par  Dioclétien.  3S- 
i\1.  Son  inconstance  et  sa  persécution.  3-34i-  Les  carac- 
tères de  la  béte  et  du  septième  roi  de  l'Apocalypse  lui 
conviennent  bien.  416  et  suiv.  Sa  haine  contre  le  chris- 
tianisme. ^-17'^  et  suiv.  Galérius  le  force  d'abdiquer, 
35~^^^'  I^  reprend  la  pourpre.  114.  Chassé  de  Rome 
par  son  fils,  il  veut  tuer  Constantin  qui  l'avoit  reçu  dans 
les  Gaules.  1 15.  11  se  donne  la  mort.  Ibid. 

MAZARIN  (Jules)  cardinal.  Son  éloge.  / 5-221.  //- 
491- 

MEAUX.  Cérémonie  pratiquée  dans  cette  église  le 
jour  de  Pâque.  i  ^-^86. 

MECHANS.  Ils  sont  en  grand  crédit  sur  la  terre,  tan- 
dis que  les  sages  sont  dans  la  bassesse,  i  ^-61/^. 


336  TABLE 

MÈDE  (Joseph)  prophète,  avant  et  comme  Jurieu, 
trouve  dans  l'Apocalypse  la  ruine  prochame  du  règne 
papal.  ^(9-35 1. 

MEDES.  Ils  se  re'voltent  contre  les  Assyriens.  S^'-^'^y 
43.  L'Ecriture  unit  toujours  leur  monarchie  avec  celle 
des  Perses.  45.  Us  détruisent,  sous  la  conduite  de  Cyrus, 
le  second  empire  des  Assyriens.  482. 

MEDIATION  de  J.  G.  nécessaire ,  même  après  la  jus- 
tification, y ^-178.  Cette  médialion  non  comprise  par 
Jurieu,  bieir  entendue  par  le  ministre  Daillé ,  et  parfai- 
tement expliquée  par  saint  Grégoire  de  INaziauze  et  par 
les  autres  Pères.  ^^-Si63  et  suiv.  La  médiation  des 
saints,  combien  différente  de  celle  que  les  Platoniciens 
attribuoient  aux  démons.  280,  f^oy.  Jésus-Christ. 

MEDICIS  (Catherine  de),  régente  du  royaume  sous 
Charles  IX,  tâche,  dans  la  crainte  de  perdie  son  auto- 
rité ,  de  se  lier  avec  le  prince  de  Condé.  ^0~f^i, 

MÉDISANCE.  Sa  définition,  i^-^'ji  et  suiv.  Elle  naît 
de  la  haine  :  673;  de  l'orgueil.  674.  Effets  de  la  médi- 
sance. 676.  Son  remède.  (J72.  Procédés  de  la  médisance, 
y  5^— 598.  Le  silence  du  prince  lui  donne  de  l'empire.  //- 
33 1.  Il  doit  la  réprimer.  J^-120,  2ii3. 

MÉDITATIONS  sur  V Evangile,  g  et  I(<).  —  Médi- 
tations pour  le  temps  du  Jubilé.  ^-547  et  suiv. 

MELANCTON  (Philippe),  jeune  professeur  en  grec, 
plus  versé  dans  les  belles-lettres  que  dans  la  théologie , 
épris  de  la  nouveauté  et  de  la  trompeuse  apparence  de 
la  justice  imputative,  s'attache  à  Luther.  /^-268.  Il 
parle  de  Luther  comme  d'un  prophète ,  dans  une  lettre 
à  Erasme,  et  excuse  de  son  mieux  son  mariage  avec  une 
religieuse.  70,  9,5  et  suiv.  Il  enseigne,  après  Luther,  qus 
Dieu  n'est  pas  moins  cause  de  la  trahison  de  Judas  que 
de  la  conversion  de  saint  Paul.  loi.  Luther  même  le 
convainc  de  faire  Dieu  auteur  du  péché ,  et  d'avoir  dit 
que  l'adultère  de  David  et  la  trahison  de  Judas  ne  sont 
pas  moins  l'œuvre  de  Dieu  que  la  conversion  de  saint 
Paul.  ^I-g5.  Les  divisions  des  Protestans  dans  la  dis- 
pute sacramentaire  lui  font  craindre  que  la  religion  ne 
périsse.  /^-i34.  H  compatit  à  l'affliction  de  Luther  sur 
la  diminution  de  son  autorité.  Ibid.  Il  est  auteur  de  la 
Confession  d'Ausbourg,  cù  il  se  rapproche  le  plus  qu'il 
peut  des  dogmes  catholiques.  Luther  et  d'autres  l'em- 
pêchent d'adoucir  beaucoup  d'articles,   et  l'obligent  de 

changer 


t 


DES    MATIÈRES.  33*7 

changer  souvent  et  d'accommoder  à  l'occasion  sa  propre 
confession.  1 1 5. TJ apologie  de  cette  Confession  est  aussi  son 
ouvrage.  i46.  H  est  troublé  des  projetsde  guerre  formés  par 
les  Protestans.  219.  Il  commence  à  douter  de  la  présence 
réelle,  lorsque  Buceret  les  Sacramentaires  s'en  rappro- 
chent. 253.  La  dispute  du  temps  de  Ratramne  :  si  le  corps 
de  J.  G.  dans  TEucharistie  est  le  même  que  dans  les  en- 
trailles de  la  \ierge  ,  le  jette  dans  un  grand  embar- 
ras. 256. 

Le  caractère  doux  et  modéré  de  Mélancton  ne  s'ac- 
corde pas  avec  le  caractère  emporté  de  Luther.  L^arro- 
gance  de  ce  maître ,  les  sectes  impies  qui  s'élevoient  sous 
le  nom  de  Réformation ,  les  guerres  civiles  et  la  querelle 
sacramentaire  le  jettent  dans  le  trouble  et  dans  l'afflic- 
tion, et  lui  font  reconnoître  que  les  succès  de  Luther 
avoient  leur  source  dans  l'esprit  d'indépendance;  qu'en 
abolissant  l'autorité  des  éveques,  on  établissoit  une  ty- 
rannie plus  dure,  dont  Luther  étoit  le  chef.  2'jo,  271. 
Il  déplore  les  excès  du  parti,  où  le  peuple  décidoit  à 
table  des  points  de  la  religion,  et  songe  à  s'enfuir  pour 
éviter  la  tyrannie  de  Luther  :  la  crainte  qu'il  en  a,  et  de 
ceux  qui  dominoient  dans  le  parti,  lui  fait  passer  sa  vie, 
sans  jamais  oser  s'expliquer  tout-à-fait  sur  la  doctrine. 
378,  286,  287.  Après  la  mort  de  Luther,  Illyric  et  d'au- 
tres se  font  tyrans  des  églises  luthériennes,  sans  que 
Mélancton  ose  rien  dire.  Il  cherche  toute  sa  vie  sa  reli- 
gion. 288,  289.  Quarante  ans  après  la  mort  de  Luther, 
il  cherche  encore  beaucoup  d'articles  de  sa  religion,  et 
demande ,  malgré  les  nombreuses  Confessions  de  foi ,  une 
nouvelle  formule  pour  la  Cène.  293,  294.  Ses  incerti- 
tudes venoient  de  la  constitution  même  de  la  Réforme, 
où  nulle  autorité  ne  pouvoit  décider  les  questions.  Il 
pensoit,  avec  beaucoup  d'autres  Réformés,  que  l'auto- 
rité du  Pape  et  des  éveques  étoit  nécessaire  ^  la  police 
de  l'Eglise  et  au  maintien  des  dogmes.  295  et  suiv.  Il 
étoit  d'avis,  dans  l'assemblée  de  Smalcalde,  qu'on  recon- 
nût le  concile  convoqué  par  le  Pape.  3oo.  Il  s'oppose  vi- 
goureusement à  l'article  dressé  par  Luther,  où  le  Pape 
est  déclaré  l'Antéchrist ,  et  soutient  que  sa  supériorité 
est  un  grand  bien  pour  l'Eglise.  263 ,  264-  ^{9-3oo.  Il 
croit  l'autorité  du  Pape  de  droit  humain ,  et  répète  cent 
fois  qu'il  se  soumet  à  l'Eglise,  c'est-à-dire,  aux  gens  de 
bien  et  aux  gens  doctes,  i  9-3o3.  On  a  pourtant  lieu  de 
présumer  qu'il  auroit  reconnu  l'autorité  du  Pape,  telle 
que  le  concile  de  Trente  l'a  décidée.  QO-^oi. 

BossuET,  XLiii.  22 


338  TABLE 

Mélancton  ne  peut  se  deprendre  du  dogme  de  la  jus- 
tice imputative ,  quoiqu'il  eut  posé  pour  principe  qu'on 
devoit  suivre  la  doctrine  des  Pères,  où  ce  dogme  ne  se 
trouve  pas.  ^p--3o4.  H  pense  que  l'article  de  la  justifi- 
cation est  facile  à  concilier  avec  la  doctrine  de  l'Eglise 
catholique.  5{9-'^94'  I^  *^^  peut  pourtant  ni  se  contenter 
sur  l'opinion  de  la  justice  imputative,  ni  se  résoudre  à 
la  quitter.  Il  reconnoît  une  autorité  légitime  dans  les 
ëvéques,  et  ne  s'y  soumet  pas.  Il  prévoit  les  suites  hor- 
ribles du  renversement  de  l'autorité  de  l'Eglise.  i^-SoG 
et  suiv.  Il  connoît  les  promesses  faites  à  l'Eglise,  et  ne  s'y 
fie  pas.  3ii.  Les  princes  et  les  docteurs  luthériens  lui 
sont  également  insupportables,  parce  qu'ils  s'occupoient 
plus  de  ligues  que  de  religion.  3i^.  Sa  crédulité  étoit 
telle,  que  le  débordement  du  Tibre,  l'enfantement  d'une 
mule,  et  autres  événemens  semblables,  lui  font  pronos- 
tiquer que  la  papauté  va  tomber.  Il  donne  dans  toutes 
les  visions  des  astrologues.  3i6.  Il  dissimule  et  biaise  sur 
la  présence  réelle ,  et  décide  enfin  que  le  corps  n'est 
présent  que  dans  celui  qui  reçoit  l'Eucharistie,  et  non 
«i^ec,  dans  ou  sous  les  espèces.  349*  H  dresse  une  nou- 
velle Confession  de  foi,  appelée  Saxonique.  f^qy.  Con- 
fessions DE  FOI.  Il  enseigne  le  demi-Péiagianisme.  5i'2. 
La  doctrine  de  l'ubiquité  le  fait  tourner  vers  les  Sacra- 
mentaires  ;  mais  il  ne  peut  s'accorder  avec  Calvin  sur  la 
prédestination  et  sur  l'Eucharistie.  552.  Il  n'ose  s'expli- 
quer clairement ,  de  peur  d'augmenter  les  disputes  parmi 
les  Protestans.  Les  Ubiquitaires  songent  à  se  défaire  de 
lui.  11  ne  trouve  nulle  part  ni  la  paix  ni  la  vérité,  ei 
meurt  au  milieu  des  incertitudes,  534  ^^  suiv.  Son  mépris 
pour  Viclef.  ^0-^i6. 

Mélancton  est  invité  par  François  ï^r  à  une  conférence 
avec  les  docteurs  de  Paris  :  interrogations  que  dévoient 
faire  ces  docteurs  sur  la  puissance  ecclésiastique.  ^^-382. 

MÉLANDER  (Denys),  pasteur  et  prédicateur  du  land- 
grave de  Hesse,  approuve,  conjointement  avec  Luther, 
Mélancton  et  Bucer,  le  second  mariage  de   ce  prince. 

^/-^i4. 

MELANGE  des  bons  et  des  méchans.  ^<*^-38.i.  Leur 
séparation  se  fait  dans  le  siècle  par  les  hérésies  j  la  der- 
nière se  fera  à  la  fin  des  siècles.  383. 

MELANIE  (sainte)  quitte  Rome  par  un  secret  pressen- 
timent de  sa  ruine  prochaine.  J-97.  Peinture  de  sa  dou- 
leur après  la  désolation  de  sa  famille.  /  3-198. 


i 


DES    M  ATI  EUES.  BSg 

MELCHIADE  (S.)  pape,  juge  l'affaire  des  Donatistes. 

MELCHISÉDECH.  Il  figuroit  J.  C.  /^-gS*  De  quoi  son 

sacrifice  e'toit  la  figure,  ^y-tiog. 

MELCHITES  ou  Royalistes ,  nom  que  les  Eutychiens 
donnoient  aux  Orthodoxes,  parce  qu'ils  étoient  prolége's 
par  les  empereurs.  Jurieu,  par  une  ignorance  grossière, 
en  fait  une  secte.  5/-i56. 

MÉMOIRE.  Ses  diverses  espèces.  J^-102. 

Mémoire  sur  la  Bibliothèque  ecclésiastique  de  M*  Du* 
pin.  3(9-^1^  et  suiv. 

Mémoires  et  lettres  surVimpressîon  des  ouvrages  de 
doctrine  composés  par  les  évêques.  ^-l^o^  et  suiv. 

MENNAS,  patriarche  de  Constantinople,  explique  les 
droits  du  saint  Siège.  ^  J-Sn^. 

MENSONGE.  Censure  de  l'assemblée  de  1700  sur 
certaines  propositions  relatives  à  ce  pe'che'.  ^-379  et 
suivantes. 

MER  Rouge.  Ce  que  repre'sentoit   son   passage,  g--» 

MERCI  (  François  de  ) ,  géne'ral  allemand.  Son  éloge* 
^7-53i. 

MÈRES.  Affection  que  la  nature  leur    inspire   pour 
leurs  enfans.  /J- 176  et  suiv.   /5'~io3,  note,  4B2« 
.  MÉRITE.  Quel  en  est  le  principe.  J5-355. 

Doctrine  de  l'Eglise  catholique  sur  le  mérite  des  œu- 
vres. 55^-104,  4炙  490.  ^^-ig*  Propositions  d'un  Pro- 
lestant à  ce  sujet.  29.5,  33g,  382.  Des  mérites  ex  condi' 
gno,  1^11.  3^-24.  Selon  la  Confession  d'Ausbourg  les 
bonnes  œuvres  méritent  des  récompenses  en  cette  vie  et 
en  l'autre,  mais  non  la  vie  éternelle;  ce  qui  est  inintelli- 
gible. Quelle  est  la  doctrine  catholique.  Les  Protestans 
ontôté,  dans  le  livre  de  la  Concorde  y  les  passages  de  la 
Confession  d'Ausbourg  qui  autorisoient  le  mérite  des 
œuvres,  yp-172.  Voy.  OEuvbes. 

Les  mérites  des  saints  sont ,  de  l'aveu  des  ministres ,  re- 
connus par  l'Eglise  catholique  comme  infiniment  différons 
de  ceux  de  J.  G.  ^/-372. 

MESSE.  C'est  un  sacrifice.  ^-63 1.  Simplicité  et  gran- 
deur de  ce  sacrifice.  637  et  suiv.  La  victime ,  c'est  l'agneau 
qui  est  devant  le  trône  de  Dieu:  36g;  le  Dieu  mort  sur  la 
croix.  640. La  messe  estla  continuation  delà  Cène.65 1  .Doc* 


34o  TABLE 

trine  de  l'Eglise  sur  le  sacrifice  de  la  messe.  /<^-i27.  ^^-~ 
lOn.  La  messe  n'ane'antit  pas  le  sacrifice  de  la  croix. 
^^— i3o.  L'iipîlre  aux  Hébreux  ne  prouve  rieti  con- 
tre la  croyance  des  Catholiques.  i3i  et  suiv.  Nouvelle 
explication  de  la  doctrine  de  TEglise.  ^5^-iiSi,  i55 
et  suiv.  Aveu  remarquable  d'un  Protestant.  276  et  suiv. 
3.26  et  suiv.  436,  5i4-  Doctrine  offerte  aux  Protestans 
pour  le  projet  de  réunion.  26--^g. 

Explication  de  quelques  difficultés  sur  les  prières  de  la 
messe  j  à  un  nouveau  Catholique.  â^--497*  D'où  vient  et 
que  signifie  le  mot  de  messe.  5o3.  En  combien  départies 
se  divise  la  messe.  5o6.  Oblation  du  pain  et  du  vin,  et 
prière  de  la  liturgie  latine.  507.  Prière  de  la  liturgie 
grecque.  5o8.  Pourquoi  le  saint  sacrifice  éloit  appelé  ho- 
locauste. 5i  1.  La  vraie  matière  de  l'oblation  fut  toujours 
le  corps  et  le  sang  de  notre  Seigneur  présent  sur  l'autel. 
5i3.  C'est  ce  qu'explique  clairement  la  liturgie.  5i4,  52!<4. 
Le  sacrifice  de  la  messe  est  vraiment  propitiatoire.  5'25. 
C'est  un  véritable  sacrifice  :  54o;  le  même  que  celui  de  la 
croix.  541»  Simplicité  de  nos  oblations;  passage  de  Mala- 
chie  et  de  saint  Paul.  552.  L'Eglise  s'offre  elle-même  dans 
le  sacrifice.  579.  Comment  on  demande  à  Dieu  d'avoir 
notre  oblation  pour  agréable.  58i.  Pourquoi  on  y  emploie 
le  ministère  des  anges  :  583;  et  l'intercession  des  saints. 
589.  Ce  que  c'est  qu'offrir  le  sacrifice  à  l'honneur  des 
saints.  592. 

Manière  de  servir  la  m.esse.  ^-36  et  suiv.  3o5  et  suiv. 
Explication  sur  le  saint  sacrifice.  186,  3o'2.  De  la  messe 
paroissiale.  209,  212.  Manière  de  bien  entendre  la  messe. 
3i2  et  suiv.  ^(9—493'  39~^^^^^  A.  quel  âge  les  enfans  sont- 
ils  obligés  de  l'entendre.  25i.Péche-t-on  si  on  l'entend  en 
péché  mortel.  582. 

La  messe  a  toujours  été  comme  un  signe  et  un  carac- 
tère de  distinction  entre  le  Huguenot  et  le  Catholique  : 
pourquoi?  J^-i5o.  Elle  est  à  l'égard  des  pécheurs  pour 
lesquels  on  l'offre,  une  sorte  de  prière  dans  laquelle  i.  C. 
immolé  s'offre  à  son  père  et  intercède  pour  eux.  i(36. 

La  Confession  d'Ausbourg  conserve  dans  la  messe  pres- 
que toutes  les  cérémonies  extérieures.  Elle  ne  parle  point 
de  l'oblation,  que  Luther  avoit  supprimée,  quoiqu'elle 
soit  dans  toutes  les  liturgies,  i 9~^9^y  i99'  Elle  impute 
aux  Catholiques  de  croire  que  J.  C.  ayant  satisfait  par  sa 
Passion  pour  le  péché  originel,  avoit  institué  la  messe 
pour  les  péchés  journaliers,  mortels  et  véniels.  201.  Elle 
ôte  du  Canon  la  prière  pour  les  morts,  quoiqu'elle  nem- 


DES    MATIÈRES.  3^1 

pêche  pas  de  prier  pour  eux.  Elle  rejette  Terreur  d'Aërius 
dans  ia  spe'cuiation ,  et  l'admet  dans  la  pratique.  202.  Elle 
accuse  calomnieusement  les  Catholiques  de  croire  que  la 
messe  justifie  ex  opère  operato,  sans  aucune  bonne  dispo- 
sition. 2o3.  Dans  la  liturgie  anglicane,  on  change  tous  les 
restes  d'antiquité  qu'on  avoit  d'abord  conservés.  On  ôte 
de  la  messe  tout  ce  qui  pouvoit  ressentir  la  transsubstan- 
tiation et  la  présence  réelle.  On  retranche  aussi  la  prière 
pour  les  morts.  474  ^t  suiv.  La  messe  appelée  Gallicane, 
et  les  autres  anciennes,  sont  au  fond  la  même  que  la  Ro- 
maine. 475.  P  oy.  Sacrifice. 

Raisons  des  Protestans  pour  rejeter  les  messes  privées. 
3J-268,  319,  36 1.  Usage  des  Protestans  là-dessus.  438, 
5i6.  g^-41. 

MESSIE.  Il  est  annoncé  à  Eve  après  sa  chute.  SS"" 
\n\.  Dieu  promet  à  Abraham  qu'il  naîtra  de  sa  race.  i5, 
io3.  Jacob,  en  mourant,  découvre  le  temps  où  il  devoit 
venir,  17,  188.  Moïse  l'annonce  aux  Juifs.  201.  David 
l'a  chanté  dans  ses  Psaumes.  21 5.  Les  autres  prophètes 
prédisent  ses  merveilles.  217,  243  et  suiv.  Daniel  annonce 
son  règne  et  sa  miort.  238  et  suiv.  Sur  quoi  fondée  l'at- 
tente que  les  Juifs  avoient  du  Messie.  256.  Les  Rabbins 
connoissent  le  temps  du  Messie.  34 1.  Josephe  applique  à 
Vespasien  la  prophétie  de  Jacob  sur  le  Messie.  345.  Les 
Juifs  avouent  que  tous  les  temps  du  Messie  sont  passés,  et 
sont  prêts  à  renoncer  à  son  espérance.  348  et  suiv. 

Le  Messie  annoncé  par  Isaïe.  i  /-235.  Sa  prophétie 
prouve  que  le  Messie  devoit  naître  d'une  vierge.  ^-2,  i8  et 
suiv.  Divers  noms  du  Messie,  i  j-i^g.  Ses  caractères.  343, 
Ussont  opposés  à  ceux  que  le  Juif  charnel  s'est  figurés.  232 
et  suiv.  Il  devoit  venir  avec  une  puissance  royale.  447*  Ses 
bienfaits.  234-  H  est  méconnu  des  Juifs  aveugles.  232.  En- 
voyé pour  évangéliser  les  pauvres.  25o.  Il  est  la  fin  de  la 
loi,  et  l'unique  sujet  de  tous  les  oracles  de  Dieu.  236.  Sa 
compassion  pour  nos  maux  a  fait  tous  ses  miracles. 
237. 

METZ.  Mission  faite  dans  cette  ville  par  ordre  de  la 
Reine  mère,  et  sous  la  conduite  de  saint  Vincent  de 
Paul.  37-^  et  suiv.  Eloge  de  cette  ville,  délivrée  de  ses 
ennemis  par  l'entremise  de  saint  Bernard,  i  ^-352  et  suiv. 
Fidéhté  du  peuple  de  Metz  pour  nos  rois.  /  y-477'  ^^X* 
BossuEï,  Vincent  de  Paul  (S.) 

MIGNARD  (Pierre),  premier  peintre  du  Roi.  Lettre 
que  Bossuet  lui  écrit  sur  la  mort  de  sa^fille.  J-7-212* 


34^  TABLE 

MILLÉNAIRES.  Règne  de  mille  ans  marqué  dans 
TApocalypse;  en  quoi  il  consiste.  J-4t)8  et  suiv.  ^-188 
et  suiv.  Réflexion  sur  l'opinion  des  Millénaires.  3~4^7 
et  suiv. 

MINARD  (le  président)  est  assassiné  pour  exécuter  la 
prédiction  d'Anne  du  Bourg.  ^/-564. 

MINISTERE.  Les  Calvinistes  de  France  disent  qu'il  a 
été  interrompu  dans  l'Eglise.  ^(9-47 1  •  Le  ministre  Claude 
est  forcé  d'avouer  qu'avant  la  Réforme ,  les  élus  se  sau- 
voient  sous  le  ministère  romain.  479* 

MINISTRES.  Le  prince  doit  instruire  les  siens.  36" 
191.  Il  ne  doit  pas  s'abandonner  à  eux.  22!i  et  note.  Exem- 
ple d'un  sage  ministre,  dans  la  personne  de.  Joseph.  SSg. 
Quels  ministres  sont  remarqués  auprès  des  anciens  rois. 
545.  Divers  caractères  des  ministres  ou  conseillers  :  Sa- 
muel, Néliémias^  Joab,  Holoferne,  Aman.  567  et  suiv. 
Leur  faveur  ne  voit  guère  deux  générations.  SgS.  Ce 
qu'un  ministre  peut  faire  de  plus  utile  pour  l'Etat.  //- 
^g'i,  P^qy,  Conseiller. 

MIRACLES.  Ceux  des  apôtres  plus  grands  que  ceux 
de  J.  C.  /^-85  et  suiv.  Miracles  sensibles,  signes  sacrés 
d'autres  miracles  spirituels.  /  ^-'248 ,  27 1 .  Basnage  trouve 
la  doctrine  de  J.  C.  dans  ses  promesses  faites  à  l'Eglise , 
trop  miraculeuse  pour  être  crue ,  et  admet  lui-même  uu 
prodige  étonnant  et  faux.  ^£-536. 

MISÉRICORDE.  Faire  miséricorde  pour  obtenir  mi- 
séricorde. ii-3.  Grandeur  de  la  miséricorde  de  Dieu  à 
l'égard  des  pécheurs,  i 4~'^9^'  Excès  de  la  miséricorde 
qui  prévient  les  pécheurs  endurcis.  /  ^-54.  Pourquoi  la 
miséricorde  nous  prévient-elle.  255. 

MISSION.  Luther  prétend  que  la  sienne  est  extraordi- 
naire. /^-62.  /^O)^.  Luther,  Metz. 

MOEURS.  Nous  voyons  en  Dieu  leurs  règles  invariables. 
3^-282. 

MOINES.  Les  anciens,  et  même  les  modernes ,  comme 
saiilt  Bernard  et  saint  François,  mis  par  la  Confession 
d'Ausbourg  au  nombre  des  saints.  Variation  des  Protes- 
tans  d'aujourd'hui  à  ce  sujet.  ^^-181 . 

MOÏSE»  Dieu  le  délivre  des  eaux  du  Nil,  et  le  fait 
tomber  entre  les  mains  de  la  fille  de  Pharaon.  SS-^l»  A 

Ïuaranteans^il  quitte  la  Cour,  et  se  retire  en  Arabie.  18. 
lieu  l'envoie  pour  dcUvrer  son  peuple  de  l'Egypte,  et  lui 


S:. 


DES    MATIÈRES.  343 

donne  la  loi  écrite  (quatrième  époque  ).  19,  191.  Il  con- 
struit le  tabernacle,  et  règle  toute  la  religion  des  Juifs.  200. 
Il  confirme  la  venue  du  Messie.  ^-^247-  3S~''^^^'  Il  ^  *'ei 
cueilli  dans  la  Genèse  les  anciennes  traditions  du  genre 
humain.  19,5.  En  mourant  il  laisse  aux  Israélites  toute 
leur  histone.  21.  Il  a  écrit  le  livre  de  Job.  206.  Sa  con- 
formité avec  J.  C.  207. 

Moïse  est  montré  au  peuple  Juif  comme  son  libéra- 
teur. ^-"^17  et  suiv.  Figure  de  la  divinité  de  J.  C.  Si2o 
et  suiv.  Ce  qu'il  nous  apprend  de  Dieu  créateur.  H-GG. 
En  quel  sens  il  a  demandé  d'être  effacé  du  livre  de  vie. 
2^-29,  3ïi ,  3i5  et  suiv. 

Moïse  est  un  exemple  que  le  prince  se  doit  tout  au 
peuple  qu'il  gouverne.  36~9i'  Ingratitude  des  Juifs  en- 
vers lui.  io3. 

Moïse,  le  premier  des  poètes  et  leur  modèle;  ses  deux 
Cantiques.  ^-10.  Leur  explication.  523,  527.  Est-il  au- 
teur de  Psaumes?  60,  355. 

MOLANUS  (Gérard  Walther), abbé  de  Lokkum,  est 
choisi  par  les  Protestans  pour  conférer  avec  les  Catho- 
liques, du  projet  de  réunion.  Q^-iS^  et  suiv.  Il  compose 
dix  règles  à  ce  sujet.  i83,  2o5,  227.  Il  envoie  un  second 
plan  sous  le  titre  de  CogUationes  privatœ,  186,  257,  3 14. 
Son  caractère.  187  et  suiv.  Difficultés  importantes  levées 

Far  lui.  5o2  et  suiv.  Résultat  d'une  controverse  touchant 
Eucharistie ,  qu'il  avoit  eue  avec  quelques  religieux.  56"* 
5io, 5i4. 

MOLIÈRE.  (  Jean-Baptiste  Pocquelin  de)  Ses  comédies 
sont  pleines  d'impiétés  et  d'infamies,  et  des  équivoques 
les  plus  grossières.  ^/-Sog,  5i5,  544*  ^^  reçut  sur  la 
scène  les  atteintes  de  la  mort ,  et  passa  des  plaisanteries 
du  théâtre ,  au  tribunal  de  celui  qui  a  dit  :  Malheur  à 
vous  qui  riez.  545. 

MOLINISME.  Jurieu  prétend  qu'il  est  un  pélagianisme 
tout  pur  et  tout  cru,  toléré  par  l'Eglise  romaine.  Difte- 
rence  essentielle  entre  le  molinisme  et  le  pélagianisme. 
2/-I33. 

MOLINOS  (Michel),  prêtre  espagnol ,  avoit  acquis  la 
réputation  d'un  très-grand  directeur.  ^/-3o6.  Il  est  ar- 
rêté et  mis  dans  les  prisons  de  l'Inquisition  de  Rome. 
Ibid.  Son  affaire  n' avoit  pas  peu  surpris  tout  le  monde. 
307.  Ses  erreurs  sur  l'oraison.  ^/-^S,  29,  70,  76,  91 , 
ii4.  Ses  erreurs  renouvelées  sur  le  désir  du  salut  :  5^- 
4i3  J  sur  le  sacrifice  absolu  et  les  actes  réfléchis  :  4*^6;  sur 


344  TABLE 

les  [vertus  :  435  et  suiv.  sur  la  contemplation,  ^'ji.  Sa 
con.'lamnalion;  de'tails  sur  sa  vie.  ^^-626.  Sa  censure  et 
celle  (les  Quiétistes.  Sgj  et  suiv.  De'cret  de  l'Inquisition, 
et  Bulle  d'Innocent  XI  qui  le  condamne,  5o'i  et  suiv. 
F'oy.  Mystiques,  Quiétisme. 

MOLLESSE  :  elle  est  Tennemie  du  gouvernement. 
J^-43. 

MONACO  (Louis  Grimaldi,  prince  de)  est  nomme' 
ambassadeur  à  Rome,  ^j-^oi.  L'abbé  Bossuet  l'instruit 
de  tout  ce  quis'ëtoit  passé  dans  l'alFaire  de  M.  de  Cam- 
brai. 416.  Son  départ  de  Paris  :  ce  que  lui  dit  Louis  XIV. 
^^-249.  Son  arrivée  à  Rome.  54Ô.  Ses  bonnes  disposi- 
tions pour  l'abbé  Bossuet.  547  j  ^^3. 

MONARCHIE.  C'est  la  forme  du  gouvernement  la 
plus  commune  et  la  plus  ancienne  :  36~l^f  ^^  P^"s  natu- 
relle et  la  meilleure.  72.  La  monarchie  héréditaire  est  la 
meilleure  de  toutes.  74.  Ses  avantages.  75.  Les  femmes 
doivent  être  exclues  de  la  succession.  78. 

Jurieu  avance  cette  téméraire  proposition  :  Qu'on  ne 
voit  aucune  érection  de  monarchie  qui  ne  se  soit  faite 
»par  des  traités  où  les  devoirs  réciproques  des  souverains 
et  des  sujets  sont  exprimés.  Il  ne  cite  aucun  de  ces. 
prétendus  traités.  On  lui  prouve  le  contraire.  â/-454 
et  suiv, 

MONASTERES  :  quelles  raisons  permettent  d'en  sor- 
tii"»  39~'^'^1'  Les  ornemens  mondains  n'y  conviennent 
pas.  648.  Les  grands  monastères  doivent  être  fermes 
dans  les  observances.  706,  f^qy.  Religieuses.         ' 

Cromvel  fait  la  visite  des  monastères  d'Angleterre  , 
comme  vicaire  général  du  Roi.  i()-^io.  Cette  visite  est 
suivie  de  la  suppression  de  ces  monastères,  dont  le  Roi 
s'approprie  les  revenus ,  et  dont  il  vend  ensuite  les  biens 
à  bas  prix  aux  gentilshommes  de  chaque  province.  ^i\ 
et  suiv. 

MONDE  :  ce  que  c'est,  y  J-549.  1  ^-QiQ.  17-^-] ,  93 
et  suiv.  Image  du  monde ,  de  sa  confusion  apparente  et 
de  sa  justesse  cachée.  7^—54  ,  4^3.  Désordres  qui  régnent 
dans  le  monde.  4o4'  Conséquence  que  le  libertin  en  tire. 
4o5.  Jugement  de  Salomon  considérant  les  désordres  du 
monde.  Ihid.  Fin  des  désordres  apparens  que  Dieu  laisse 
dans  le  monde.  4^6.  De  quelle  manière  le  monde  en- 
seigne sa  doctrine.  ;/y-4iB,  i^-'iZ'i-  Ses  promesses 
trompeuses.  435.  Quel  est  le  fondement  de  ses  mai^imes. 


DES    MATIÈRES.  34^ 

;/^~268.  Ses  jugemens  pleins  de  bizarreries.  S469.  Avec 
quelle  bizarrerie  il  donne  et  ôte  ses  joies.  //^-84-  Ser- 
vitude où  nous  jettent  ses  biens,  i  ^-^26.  Néant  des 
grandeurs  du  monde.  39~'^9^'  Combien  elles  sont  m^é- 
prisables  entre  les  mains  des  impies,  i ^—^lO.  Combien 
est  misérable,  vain  et  fugitif  Téclat  du  monde  qui  nous 
éblouit,  i 4-i'^^'  Engagement  que  nous  avons  pris  dans 
le  baptême  de  renoncer  au  monde.  1 3-^11'  i 4-~k'^k' 
11  faut  le  condamner  sans  réserve.  280.  Combien  nous 
avons  de  sujets  de  le  quitter.  69.  Mépris  que  les  philo- 
sophes ont  fait  du  monde.  70.  Il  ne  faut  pas  s'embar- 
rasser de  ses  accueils.  39~^k'  Guerre  déclarée  entre  J.  C. 
et  le  monde.  y^-i3.  Jugement  et  condamnation  du 
monde  dans  la  Passion  du  Sauveur.  ;/J~268.  Le  monde 
jugé  par  le  jugement  qu'il  porte  de  J.  C.  ^-167  et 
suiv. 

Le  monde  est  incapable  de  recevoir  le  Saint-Esprit. 
iO—g^  et  suiv.  Son  injuste  haine  contre  Jésus  et  ses 
disciples.  i53  et  suiv.  Le  Saint-Esprit  le  convaincra  d'in- 
crédulité :  i64;  d'injustice  :  170J  et  d'iniquité  dans  son 
jugement.  172.  J.  C.  ne  prie  pas  pour  lui.  229.  Qu'est-ce 
que  le  monde?  247.  Jésus  et  ses  disciples  n'en  sont  pas. 
249.  Le  monde  ignore  la  justice  de  Dieu.  1277,  '279.  Vanité 
des  jugemens  du  monde.  817,  3 18,  33o.  Son  aveugle- 
ment même  tourne  à  la  gloire  de  Dieu.  334  ^^  suiv.  Dé- 
fense d'aimer  le  monde,  343  et  suiv.  On  n'y  voit  que  la 
triple  concupiscence  dont  parle  saint  Jean.  347  ^^  suiv. 
364  et  suiv.  377  et  suiv.  4^^*  Ee  monde  n'est  qu'une 
ombre  qui  passe.  4^9  et  suiv.  Exhortation  aux  divers 
âges  de  la  vie  à  ne  point  ainier  le  monde  et  sa  concu- 
piscence. 437  et  suiv. 

La  Cour  est  la  partie  la  plus  dangereuse  du  monde. 
^^T-9.  En  quoi  le  monde  paroît  grand.  i5.  Il  est  rem- 
pli d'illustres  malheureux,  i ^-'j'i.  Ses  maux  plus  réel» 
que  ses  biens.  466.  Erreur  de  croire  qu'on  ne  peut  faire 
son  salut  dans  le  monde  :  ^^-36;  et  qu'on  n'y  peut 
mener  une  vie  chrétienne,  i /-'iS^,  Maximes  du  monde 
sur  la  manière  de  s'avancer;  sur  les  injures,  y^-202. 
Sa  fausse  modération,  i  ^-36S.  L'honneur  du  monde  re- 
présenté dans  la  statue  de  Nabuchodonosor.  ;/J-283. 
Portrait  de  la  vie  d'un  homme  du  monde,  i  Q-^i^.  Sa 
destinée.  435. 

Monde  physique.  Idée  de  son  mécanisme  par  Leibniz. 
3^-^00.  yqx.  Création. 

MONOTHÉLITES  :  artifices  de  ces  hérétiques.  3S- 


0^6  T  A  B  L  E 

137.  Leur  condamnation.  i38,  i4o.  La  tradition  a  tou- 
jours admis  deux  volontés  en  J.  C.  ^^-'-^91.  f^oy.  Ho- 

NORIUS. 

MONTAIGNE.  (  Michel  de  )  Effet  pernicieux  de  ses 
sentences.   -JiSô. 

MONTBRUN.  (Charles  du  Puy ,  dit)  Paroles  insolentes 
de  ce  Reformé  :  Qu'en  temps  de  guerre  tout  le  monde 
est  compagnon,  et  qu'il  ne  reconnoît  pas  Henri  HI  pour 
son  Roi.  ^/-54i. 

MONTE  (Pierre  de),  évoque  de  Bresce,  met  la  déci- 
sion du  concile  avant  celle  cfu  Pape  dans  les  choses  de 
lu  foi.  JJ-532. 

MONTERBY  (Yolande  de).  Oraison  funèbre  de  cette 
abbesse.  i /-5g3  et  suiv.  Sa  naissance  illustre  :  594;  ses 
vertus.  600  et  suiv.  Avec  quel  zèle  elle  soulageoit  les 
pauvres.  602. 

MONTESPAN,  (Françoise-Athénaïs  de  Rochechouart, 
marquise  de  )  Bossuet  lui  rendoit  visite  par  ordre  du 
Roi,  pour  la  porter  à  Dieu.  ;^/-85.  Elle  étoit  touchée 
des  vérités  qu'il  lui  proposoit  :  son  goût  pour  les  bonnes 
œuvres.  Ilnd. 

MONTFAUCON  (Bernard  de).  Bénédictin.  Bossuet 
avoit  reçu  avec  plaisir  son  livre  de  la  vérité  de  V histoire 
de  Judith  ;  et  l'assure  de  son  estime.  37-462.  Ce  reli- 
gieux envoie  à  Bossuet  des  preuves  de  l'authenticité  des 
livres  deutérocanoniques.  ^^-640. 

MONTGAILLARD  (Pierre-Jean- François  de  Percin 
de  )  évéque  de  Saint-Pons.  Démêlés  de  ce  prélat  avec 
les  Récollets  de  son  diocèse  :  M.  de  la  Broue  accommode 
cette  affaire.  ^(9-^62 ,  269.  Un  livre  de  ce  prélat  est 
déféré  à  Rome.  ^;/-264.  U  y  défère  lui-même  un  livre 
sur  l'Eucharistie.  Ihid.  Diverses  affaires  qu'a  ce  prélat. 
i^-io3.  41-1^0,  note. 

MONTLXJG  (  Jean  de  )  évêque  de  Valence ,  grand 
homme  ,  selon  Burnet ,  qui  avoue  l'excessive  inconti- 
nence de  Montluc ,  ses  emportemens  et  son  avarice ,  sans 
le  blâmer.  /^-4o8.  Ce  prélat  fait  au  colloque  de  Poissi 
de  vains  discours  sur  la  réformation  des  mœurs.  Il  étoit 
marié.  Les  désordres  de  sa  vie  éclatèrent  d'une  manière 
scandaleuse  en  Irlande.  626 ,  626. 

MONTSON  (Jean  de)  Dominicain,  censuré  par  la 
Faculté  de  Paris,  appelle  au  Pape.  3^""369  et  suiv. 


DES    MATIÈRES.  347 

MORALE.  Tableau  de  la  morale  chre' tienne.  /  j-'j.S'2 
et  suiv.  Caractère  de  ceux  qui  la  contredisent.  286. 

MORT  :  elle  est  la  peine  du  péché.  S'-i^l»  ^-160. 
ii-ii/^.  yj-637.  Sa  tyrannie.  ^-178.  Pronostics  delà 
mort,  i ^-ô'iô.  Ses  terribles  effets  sur  les  corps,  y 7-352  , 
588.  Elle  confond  l'arrogance  humaine.  606.  Répugnance 
de  l'homme  pour  la  mort,  y  5^-336,  338.  Combien  il  est 
peu  soigneux  d'y  penser.  /£-683  et  suiv^.  Comment  les 
Chrétiens  doivent  la  considérer.  39-^1-  Est-il  permis 
de  la  désirer.  ^^-646.  La  mort  doit  nous  porter  à  nous 
humilier  devant  Dieu.  3^-4^8.  Ce  qu'il  faut  faire  pour 
avoir  la  confiance  à  ce  dernier  moment.  SS"!^"^'  ^^  pas 
attendre  la  mort  pour  s'y  préparer.  ^/-4i8  et  suiv.  554» 
Elle  met  fin  aux  péchés.  366,  4^^*  Elle  commence  à 
nous  revêtir ,  et  nous  donne  les  biens  véritables.  36^. 
Vivre  en  juste,  pour  mourir  en  juste.  589,  590.  La  na- 
ture et  la  grâce  établissent  la  nécessité  de  mourir,  i  S~~ 
4i3.  Trois  principes  de  la  mort  de  notre  Seigneur,  i 4~9' 
Mort  de  Marie  surnaturelle,  i ^-ii^^  Mort  de  l'homme 
de  bien.  384.  Mort  d'un  mauvais  riche.  ^^-446.  Celle  des 
impies  toujours  précipitée.  / 7-590.  La  mort  du  péché 
plus  redoutable  que  celle  du  corps.  ://-ii7.  ^oy-  Corps. 

Prières  pour  servir  de  préparation  à  la  mort.  /{9~566 
et  suiv.  Le  chrétien  à  la  vue  de  la  mort  adore  Dieu  qui 
le  punit.  Tbid.  Il  attend  sa  délivrance  et  adore  son  libé- 
rateur. 569.  Il  s'unit  à  l'agonie  du  Sauveur.  579.  Courtes 
prières  aux  approches  de  la  mort.  58 1.  Actes  pour  se 
disposer  à  bien  mourir.  585.  Sentimens  du  chrétien  tou- 
chant la  vie  et  la  mort,  tirés  du  chap,  r  de  la  seconde 
Epître  aux  Corinthiens,  608  et  suiv.  Voy,  Extrême- 
Onction. 

MORTIFICATION  :  elle  est  éteinte  par  les  Quiétistes. 
3/~^o5  et  suiv.  Elle  est  nécessaire  en  tout  état.  '228; 
4o3.  Elle  rfind  la  mort  familière  à  l'homme.  //-i36. 

MORTS.  Les  fidèles  ne  doivent  point  s'affliger  sur  les 
morts  ,  comme  les  Gentils  qui  n'ont  pas  d'espérance. 
37-'^^  ,  ^5.  Raisons  qui  nous  obligent  à  bien  espérer 
du  salut  des  fidèles  qui  meurent  dans  l'Eglise.  Ibid,  Cette 
espérance  ne  doit  pas  flatter  la  confiance  folle  et  témé- 
raire des  Chrétiens  mal  vivans.  26.  Il  est  permis  de  ver- 
ser des  pleurs  à  la  mort  des  Chrétiens ,  mais  des  pleurs 
qui  soient  bientôt  essuyés  par  la  foi  et  par  l'espérance. 
27.  On  doit  nommer  les  ecclésiastiques  avant  les  sei- 
gneurs au  Mémento  des  Morts.  475. 


34<^  .  TAULE 

Origine  de  la  prière  pour  les  morts  parmi  les  Juifs. 

La  prière  pour  les  morts  prouvée  par  la  tradition. 
^^T— 70  et  suiv.  Elle  est  reconnue  par  une  partie  des 
Protestans.  ^ jr-^294 ,  338,  448,  529.  ^^-55. 

MORUS  (Thomas)  chancelier  d'Angleterre,  et  l'un 
des  plus  grands  hommes  de  ce  royaume,  mis  à  mort  par 
Henri  VIII,  pour  n'avoir  pas  voulu  reconnoître  sa  pri- 
mauté eccle'siastique.  J9'-^i']. 

MOULIN  (Pierre  du)  ministre  de  France,  propose 
de  faire  une  nouvelle  Confession  de  foi,  commune  à  tout 
le  parti  de  la  Réforme  opposé  au  luthéranisme,  d'y  dis- 
simuler les  dogmes  dont  on  ne  pouvoit  convenir,  et  de 
s'expliquer  sans  condamner  la  présence  réelle ,  ni  l'ubi- 
quité, ni  la  nécessité  du  baptême.  ^O-i^'] ,  si88.  Le  sy- 
node de  l'Ile  de  France  applaudit  à  ce  projet.  291.  Du 
Moulin  envoie  au  synode  de  Dordrect  son  avis  sur  la 
doctrine  d'Arminius,  et  établit  l'inamissibilité  de  la  jus- 
tice et  la  certitude  du  salut.  376. 

MOURANS.  L'Eglise  leur  fait  professer  que  l'unique 
espérance  est  en  J.  C.  ^3~^^'  Pourquoi  on  leur  présente 
la  croix.  55.  Exhortation  que  leur  fait  l'Eglise.  56.  Foi 
qu'elle  exige  d'eux.  97. 

MOUSON.  (Concile  de)  Les  évêques  français  y  ex- 
cluent Hugues  du  siège  de  Rheims,  malgré  l'ordre  du 
Pape.  ii-3o5.  | 

MOYA  (Matthieu  de)  déguisé  sous  le  nom  d'Amédée 
Guiménius^  son  livre  est  censuré  par  la  Faculté  de  Paris. 

32-io5. 

MUGNOS  (Gilles)  successeur  de  Pierre  de  Lune,  sous 
le  nom  de  Clément  VIII,  abdique  la  papauté  ;  ce  qui 
s'observa  en  cette  occasion.   ^£-207  et  suiv. 

MUIS  (Siméon  de)  professeur  d'hébreu  au  collège 
royal  à  Paris.  Estime  que  Bossuet  faisoit  de  son  Com- 
mentaire sur  les  Psaumes.  37--\l^' 

MUNCER  (Thomas)  pasteur  des  Anabaptistes.  Luther 
lui  reproche  de  prêcher  sans  mission,  et  le  condamne 
par  ce  seul  endroit.  /^-64. 

MUZZARELLI  (Alphonse),  théologien  Romain,  dans 
son  livre  de  V Autorité  des  Conciles,  contredit  quelques 
assertions  de  Bossuet.  32-H^i  4^4?  4^7  7  47 <^  ?  47^? 
499;  5o4. 


DES    MATIÈRES.  349 

MYSTÈRES.  Leur  incompréhensibilité.  Ç-i  i6  et  suiv. 
Ceux  du  christianisme,  outre  le  fond  qui  lak  l'objet  de 
notre  foi,  ont  encore  leurs  effets  salutaires.  ^J-633. 

MYSTICI  m  TUTO ,  swe  de  S,  Theresia  aliisque  piis 
Mysticis  vindicandis.  ^^-93. 

MYSTIQUES,  (auteurs)  Avec  quelle  pre'caution  on 
doit  lire  leurs  livres.  38-^^^-  39-'^'^'^-  Leurs  erreurs  sur 
l'amour  divin.  ^^-5o2.  Leurs  raffinemens.  3^-38o,  419. 
Manière  de  les  entendre.  ^^-i52.  Aux  termes  de  M.  de 
Cambrai,  ils  sont  des  téméraires  et  des  fanatiques.  Q9-i  2 1 . 
Vaines  réponses  pour  se  justifier.  1^3.  Il  leur  impute  une 
hérésie.  i49  et  suiv.  Il  s'écarte  de  leur  sentiment.  i38 
et  suiv. 

Exagérations  des  Mystiques.  2/""^^  et  suiv.  Erreur  de 
ceux  de  nos  jours.  6  et  suiv.  60.  Ce  que  les  faux  Mystiques 
disent  pour  justifier  leurs  écarts.  74.  Leur  doctrine  sup- 
prime l'union  avec  J.  G.  en  qualité  d'homme  Dieu.  04 
et  suiv.  Leur  artifice  pour  éluder  la  foi  explicite  en  J.  C. 
89  et  suiv.    Leur  doctrine    sur  les  attributs  divins.  94 
et  suiv.  Leurs  raisons  pour  supprimer  les  demandes  dans 
l'oraison.  122 ,  125  et  suiv.  Leurs  équivoques  sur  les  actes 
envers  J.  G.  129  et  suiv.  Leur  abandon  prodige  d'indiffé- 
rence. i33  et  suiv.  Selon  eux^  les  Psaumes  et  le  Pater 
ne  sont  pas  pour  les  parfaits.  139  et  suiv.  Leur  excessif 
abandon  diminue  en  eux  l'horreur  du  péché.  i54  et  suiv. 
Est-il  vrai  que  Toubh  du  péché  soit  une  marque  qu'il  est 
pardonné.  1 55  et  suiv.  Leur  règle  pour  connoître  la  vo- 
lonté de  Dieu.  160.  Ils  éteignent  l'esprit  de  mortification 
et  de  vertu.  2o5.  La  tradition  de  l'Eglise  opposée  à  leur 
doctrine.  208  et  suiv.    Les  fondemens  de  leur   doctrine 
détruits  par  la  véritable  notion  de  l'oraison  passive,  ap- 
puyée sur  la  doctrine  des  saints.  272  et  suiv.  Leur  étrange 
erreur,  de  rendre  cette  oraison  commune  et  même  néces- 
saire. 281  et  suiv.  Ils  sont  confondus  par  saint  François  de 
Sales.  373.  Leurs  propositions  condamnées  au  concile  de 
Vienne  dans  celles  des  Béguards  ;  38i    et  suiv.  et 'par 
Rusbroc,  Tanière,  etc.  387  et  suiv.  Caractère  affreux  çîes 
faux  Mystiques;  pourquoi  omis,  391  et  suiv.  Abus  de  leur 
doctrine  sur  l'abandon.  4'-*^'  Leur  fausse  simplicité.  449* 
Condamnés  à  Rome  et  ailleurs.  5,  23,  49^  et  suiv.  Les 
nouveaux  Mystiques  veulent  trouver  dans  saint  Clément 
l'homme  passif  dont  ils  parlent.  ^^-17,  Go,   108.  Foy. 
Gnose.  Leurs  erreurs.  345.  Leur  système  n'est  fondé  que 
sur  une  fausse  métaphysique.  353.  Grands  inconvéniens 


35o  TAÏÎLE 

de  ce  système.  59~33cî.  Prétendue  mortification  des 
nouveaux  Mystiques  à  l'égard  tie  Dieu.  J^-349.  Voy, 
Amour  naturel,  Amour  pur,  Desespoir, 

N 

NABUCHODONOSOR  II,  roi  de  Babylone,  prend  une 
première  fois  Jérusalem,  et  transporte  à  Babylone  une 
partie  de  ses  habitans.  3S~^1^  '^'^^«  ^^  prend  Jérusalem 
pour  la  seconde  fois;  détruit  le  temple,  et  en  donne  le 
trésor  au  pillage.  l'iS.  Pendant  qu'il  admire  sa  grandeur , 
Dieu  le  frappe,  lui  ôte  l'esprit,  et  le  range  parmi  les 
bétes.  23 1. 

NAISSANCE.  Trois  vices  de  la  nôtre.  //-G.  Elle  a  des 
marques  indubitables  de  notre  commune  foiblesse.  604. 
Une  religieuse  de  grande  naissance  doit  l'oublier.  J^— 
536.  Bossuet  préfère  pour  la  vie  religieuse  les  personnes 
de  naissance.  543. 

NATHANAEL  est  amené  par  saint  Philippe  à  J.  C.  ^-^ 
538. 

NATIVITE  de  la  sainte  Vierge.  Sermons  pour  cette 
fête,  y  5^-89  et  suiv.  Combien  elle  est  glorieuse  pour 
Marie.  129.  Elle  est,  dans  sa  nativité,  un  J.  C.  ébauché. 
g'2.  Cette  nativité  est  la  fête  des  hommes.  161.  Biens 
qu'elle  nous  apporte,  167.  F'ojr.  Noël. 

NATURE.  Ce  qu'on  entend  par  ce  mot.  J^-263.  Na- 
ture innocente  et  nature  corrompue;  différence  de  ces 
deux  états,  d'après  les  principes  donnés  sur  la  liberté, 
445.  Pourquoi  le  Fils  de  Dieu  s'est  revêtu  de  la  nature 
humaine.  /^-3oo. 

NAUMBOURG  (assemblée  de)  par  les  Luthériens, 
pour  convenir  de  laquelle  des  quatre  éditions  de  la  Con- 
fession d'Ausbourg  ils  se  serviroient.  La  chose  demeura 
indécise.  /^-338. 

NAVARRE.  Fqy.  Azpilcueta. 

NAZZARï  (François)  auteur  de  la  traduction  italienne 
du  livre  de  V Exposition  :  ce  qu'il  étoit.  J/-98. 

NEANT.  Combien  absurde  qu'il  y  ait  un  seul  moment 
où  rien  ne  soit.  ^^—282.  Combien  l'ame  répugne  au 
néant.  367.  Le  néant  est  l'origine  des  créatures.  ^^-177. 
Néant  de  l'homme.  687.  17-3^'], 


DES    MATIÈRES.  35  I 

NÉCESSITÉS  de  la  vie.  Avec  quels  soins  paternels  la 
Providence  y  pourvoit.  ^^-586  et  suiv. 

NËERCASSEL  (Jean  de)  ,évéque  de  Castorie,  vicaire 
apostolique  en  Hollande.  37-99'   ^^  lettre  à  l'abbé  de 
Pontchâteau,  au  sujet  du  livre  de  V Exposition.  Plaisir 
qu'il  a  éprouvé  à  le  lire.  Il  le  fait  traduire  en  hollandais, 
et  en  feroit  une  version  latine,  s*il  n'espéroil  que  l'auteur 
se  chargeât  lui-même  de  ce  soin.  loo.  Il  indique  quelques 
endroits  qu'il  croit  susceptibles  d'explication  ou  de  correc- 
tion, loi.  Il  fait  l'éloge  de  Bossuet,  et  loue  sa  bonté.  102. 
Son  respect  pour  l'illustre  prélat  l'empêche  de  lui  écrire, 
de  peur  de  lui  enlever  un  moment   au   milieu   de   ses 
utiles   travaux.    107.    Il    approuve  les  explications  que 
Bossuet  avoit  données  à  certains  endroits  de  son  livre,  et 
lui  annonce  qu'une  traduction   hollandaise  en  est  ache- 
vée. 107,  108.  Il  lui  demande  la  traduction  latine  de  ce 
livre  :  qu'il  donnera  tous  ses  soins  pour  qu'elle  soit  bien 
imprimée.  1 15.  Il  compose  quatre  traités  sur  le  culte  des 
saints,  qu'il  envoie  à  Bossuet.  109.  Ses  excuses  de  ce  que 
la  traduction  latine  de  V  Exposition  a  été  si  mal  impri- 
mée. i85.  Il  offre  de  faire  traduire  en  hollandais  ï diver- 
tissement que  Bossuet  avoit  ajouté  à  son  livre  dans  une 
nouvelle  édition,  et  désire  que  cet  Avertissement  soit 
traduit  en  latin  par  l'abbé  Fleury.  208.  Eloges  qu'il  fait 
du  Discours  sur  t Histoire  universelle  ;  soumet  à  Bossuet 
ses   moyens  de  faire  passer  dans  le  Nord  son  livre  de 
r  Exposition  ;  l'exhorte  à  répondre  à  un  livre  de  Spanheira, 
et  lui  annonce  le  prodigieux  débit  du  livre  de  Jurieu, 
intitulé  :  la  Politique  du  Clergé  de  France,  si-j  et  suiv. 
Sa  réfutation  par  Arnauld.  T^oy.  Arnauld.  Il  avoit  com- 
posé un  petit  ouvrage  sur  X A niour  pénitent ,  afin  de  por- 
ter les  fidèles  à  entrer  dans  la  voie  étroite  du  salut.  282. 
Succès  de  cet  ouvrage  en  plusieurs  pays.  286.  Il  craint  les 
murmures  de  la  Pénitencerie  romaine  contre  son  livre,  au 
sujet  de  ce  qu'il  contient  sur  l'usage  des  clefs;  motifs  qui 
le  rassurent.  287.  Bossuet  lui  demande  des  renseignemens 
sur  un  livre  intitulé:  Traité  des  Billets.  288.  Il  satisfait  à 
sa  demande ,  et  lui  explique  la  coutume  des  négocians  de 
Hollande  sur  le  prêt.  289  et  suiv. 

NEGLIGENCE.  Ses  suites  funestes,  y/-!  74.  Combien 
elle  est  coupable  dans  un  prince  :  maux  dont  elle  est  la 
cause.  34-^0  et  suiv. 

NÉHÉMIAS  rebâtit  Jérusalem.  SS-^l-  H  réforme  les 
abus.  58,  236.  Son  amour  pour  sa  patrie.  ^^-22.  Il  soun 


îSa  TABLE 

lage  le  peuple  accablé,  loo.  Sa  fermeté.  i4o.  Ses  soins 
pour  le  culte  de  Dieu.  349.  Il  est  le  modèle  des  bons  gou- 
verneurs. 570. 

NEMRODestlepremierdesconquérans.^^'-'i^?  ï4;  i?^. 
NERFS.  Fqy.  Corps. 

NÉRON,  empereur,  commence  la  guerre  contre  les 
Juii's,  et  la  persécution  contre  les  Chrétiens.  Il  fait  mourir 
saintPierre  et  saint  Paul.  ^^-101,297.  Il  se  tue  lui-même. 
Jbid.  Monstre  du  genre  humain.  /  /-445  ,  5i6. 

NESMOND  (Henri  de) ,  évéque  de  Montauban  :  son 
Mémoire  sur  les  moyens  de  ramener  les  nouveaux  con- 
vertis. 3^^-199- 

NESÏORIUS,  patriarche  de  Constantinople ,  divise  la 
personne  de  J.  C.  J5'-i'^7.  H  est  condamné  par  le  pape 
saint  Célestin,  ensuite  par  le  concile  d'Ephèse.  32~i^l 
et  suiv.  Ce  concile  observa  envers  lui  les  formes  canoniques. 
3^-556.  Son  erreur  alloit  à  nier  la  divinité  de  J.  C.  573. 
La  manière  dont  il  la  nioit  ne  pouvoit  être  dissimulée: 
5765  et  ce  n*étoit  point,  comme  le  dit  Dupin ,  une  dis- 
pute de  mots.  579.  Pente  de  l'abbé  Dupin  à  excuser  l'hé- 
résiarque et  ses  partisans.  619,  6'23  et  suiv. 

Les  INestoriens  sont  mis  par  Jurieu  au  nombre  des 
sociétés  vivantes,  quoiqu'ils  renversassent  le  fondement 
de  la  foi,  non  directement,  selon  lui,  mais  seulement  par 
des  conséquences.  ^/-i57.  Leur  schisme  est  le  plus  an- 
cien dans  le  christianisme;  ce  qui  n'empêche  pas  de  les 
confondre,  en  leur  montrant  l'époque  de  leur  rupture. 
5^-397. 

NEUSTADT.  (Christophe  Royas  de  Spinola,  évêquede) 
Ses  talens,  ses  tentatives  pour  réunir  les  Protestans  d'Al- 
lemagne. ^jT-iSi  et  suiv.  Il  reçoit  à  ce  sujet  des  pleins 
pouvoirs  de  l'empereur  Léopold.  201.  Ce  que  dit  Leibniz 
de  ses  négociations.  £^-i55. 

NICAISE  (l'abbé)  chanoine  de  4a  Sainte -Chapelle  de 
Dijon.  Bossuet  lui  écrit  au  sujet  des  ouvrages  de  M.  Spon  ; 
J/-ig9;  sur  quelques  autres  écrits.  225,  354^ 

NICEE  (concile  de)  premier  œcuménique.  Quelques- 
uns  croient  qu'il  jugea  la  question  de  la  rebaptisation.  J/- 
1 10,  1 1 1.  Ses  décrets  contre  les  Ariens  tirèrent  leur  force 
du  consentement  commun.  3^-43 1.  Osius  y  préside  au 
nom  de  saint  Sylvestre.  Ibid.  note.  Le  concile  nedemande 
pas  la  confirmation  du  Pape.  573. 

L'addition  faite  à  son  symbole  par  le  concile  de  Con- 
stantinople , 


DES    MATIÈRES.  353 

stantinople,  pour  condamner  une  nouvelle  he'rësie,  qui 
nioit  la  divinité  du  Saint-Esprit,  n'est  pas  une  variation; 
et  les  Protestans  ne  peuvent  s'en  autoriser  pour  défendre 
les  variations  de  leurs  Confessions  de  foi,  :/^-i52.  Jurieu 
prétend  que  ses  idées  sur  l'Eglise  sont  les  mêmes  que  celles 
du  concile  de  INicée,  qui,  selon  lui,  ne  rejeta  pas  de  la 
communion  de  l'Eglise  tous  les  hérétiques;  en  quoi  il  se 
contredit  lui-même.  i2(9-5i4^  5i5.  Ce  concile  a  été  formé 
contre  les  principes  du  minisire,  qui  veut  que  les  sectes 
hérétiques  aient  voix  délibérative  dans  les  conciles.  547. 
Il  croit  trouver  l'inégalité  du  Pcre  et  du  Fils  dans  ces  pa- 
roles du  Symbole  :  Oieii  de  Dieu,  lumière  de  lunnère. 
Les  Pères  qui  avoient  assisté  à  ce  concile,  oiît  compris 
ces  paroles  tout  difléremment  du  mmistre.  ^^-73,  74. 
Il  soutient  aussi  que  ce  concile  a  enseigné  deux  nativités 
du  Verbe.  Cette  erreur  réfutée  par  saint  Athanase.  80 
et  suiv.  Jurieu  fait  même  admettre  aux  Pères  de  IVicée 
trois  nativités  du  Fils,  go,  91. 

Le  second  concile  de  Nicée,  septième  général,  admet 
après  examen  les  lettres  du  pape  i^drien.  5/-i33  et  suiv. 
3^-525.  Il  ne  demande  point  de  confirmation  au  Pape. 
584.  Les  Français  refusent  dele recevoir.  525  ,  527  et  suiv. 
yoy,  Francfort. 

NICODEME.  Jésus  lui  explique  la  renaissance  spiri- 
tuelle. <?-564  et  suiv. 

NICOLAS  I  (S.)  pape,  marque  exactement  les  bornes  des 
deux  puissances,  dans  sa  lettre  à  Michel  III.  Il  n'est  point 
auteur  du  Canon  Omnes  cité  par  Gratien,  non  plus  que 
Nicolas  II.  jy-386.  Il  excommunie  Lothaire,  mais  ne 
parle  pas  de  le  déposer.  495.  Réponse  peu  exacte  qu'il 
donne  aux  Bulgares  touchant  le  baptême.  J  J-i  19. 

NICOLAS  III.  Sa  bulle  Exiit^  touchant  la  règle  de 
saint  François.  J^-i3i  et  suiv. 

NICOLAS  V  reçoit  Félix  et  les  évêques  du  concile 
de  Bâle,  comme  catholiques.  J2""34i  et  suiv. 

NICOLE.  (Pierre)  Bossuet  aimoit  à  recevoir  des  marques 
de  son  amitié  et  de  son  approbation,  jy-472.  Il  prioit  Dieu 
qu'il  le  conservât  pour  soutenir  la  cause  de  son  Eglise, 
dont  ses  ouvrages  lui  paroissoient  un  arsenal.  474* 

NINIVE.  Sa  fondation.  3S-\Z.  Sa  grandeur.  22,476. 
Elle  est  prise  et  détruite.  87.  Vivacité  de  la  douleur  des 
Ninivites  à  la  prédication  de  Jonas.  ;/4'-263. 

Bossuet.  xliii.  a3 


354  TABLE 

NINUS,  fils  de  Be  ,  fonde  le  premier  empire  des  Assy- 
riens. Ji'-i2 ,  476. 

NO  AILLES  (  Louis- Antoine  de  )  ëvéque  de  Cliâlons , 
puis  archevêque  de  Paris  et  cardinal.  Bossuet  se  réjouit  de 
sa  nomination  à  l'archevêché  de  Paris.  39-^1^-  M.  de 
Noailles  approuve  le  livre  des  Reflexions  morales.  ^-196 
et  suiv.  11  y  enseigne  clairement  le  contraire  des  cinq 
Propositions.  200.  Il  est  accusé  de  Jansénisme  par  l'auteur 
du  Problème  ecclésiastique,  loi.  Ce  que  c'étoit  que  ce 
libelle.  ^^-^Sg.  Bossuet  défend  M.  de  Noailles.  ^-202.  Il 
lui  envoie  une  correction  pour  ï divertissement  sur  le 
livre  des  Réflexions  morales  ,  et  se  réjouit  de  le  voir 
appelé  à  défendre  la  doctrine  de  saint  Augustin.  ^^-58. 
Bossuet  compose  pour  lui  V Instruction  pastorale  sur  la 
grâce  et  la  prédestination.  ^—f^Qti^  56 1  et  suiv.  Il  envoie 
cette  Instruction  à  Rome  au  nom  de  M.  de  Noailles.  4^0- 
ii\.  Combien  il  désiroit  la  voir  approuvée.  228,  23o, 
235  ,  242.  Le  cardinal  Casanate  en  est  satisfait.  281 ,  244. 

M.  de  Noailles  est  chargé  d'examiner  les  écrits  de  Fé- 
nélon  et  de  madame  Guyon  sur  l'oraison.  £9~547*  H 
approuve  le  livre  de  Bossuet  sur  les  Etats  d'oraison.  ^Z- 
4i.  Il  se  déclare  avec  Bossuet  et  Tévéque  de  Chartres 
contre  le  livre  des  Maximes  des  Saints.  ^^-243 ,  etc. 
Fénélon  veut  le  détacher  de  Bossuet.  ^(9-^88.  Lettres  de 
M.  de  Noailles  à  l'abbé  Bossuet ,  relativement  à  l'affaire 
du  quiétisme.  ^^-35,  i3i,  160,  187,  209,  221,  23o , 
240,  256,  261,  3o8,  326,  363,  373,  386,  47^,  Sog,  522, 
539,  553.  4^"!  y  4^5  ^^î  ^'^?  ïo^:»  i^'-*^  '7^ >  197?  ^08, 
253,  294,  309,  348,  376,  4i6j  562.  Il  est  jaloux  de 
Tévéque  de  Meaux.  41~^1^' 

Bossuet  le  félicite  de  sa  promotion  au  cardinalat.  38~9^' 
Ce  cardinal  préside  l'assemblée  du  clergé  de  1700.  /-325. 
L'évéque  de  Meaux  l'engage  à  défendre  l'épiscopat  contre 
l'entreprise  du  chancelier.  4i6,  4^4?  4^7,  44^  et  suiv» 
Foy.  Bossuet,  Fenélon,  Guyon,  Pontchartrain,  Simon. 

NOBLESSE.  Elle  n'est  souvent  qu'une  pauvreté  vaine, 
ignorante  et  grossière,  oisive,  qui  se  pique  de  mépriser 
tout  ce  qui  lui  manque.  ^^-55i  et  suiv.  Quelle  est  la 
véritable  noblesse.  / 7-4.  De  quelle  sorte  la  noblesse  est 
recommandable.  608  et  suiv.  Noblesse  de  l'homme,  yy- 
36o. 

NOE,  ou  le  déluge,  seconde  époque  de  l'histoire.  J^- 
12.  Noé  est  seul  réservé  avec  sa  famille  pour  la  répa- 
ration du  genre  humain.   10,   172.    Il  partage  la   terre 


I 


DES    MATIÈRES.  355 

entre  ses  trois  enfans.  12.  Ses  enfans  n'épousèrent  pas  leurs 
sœurs,  comme  le  dit  Jurieu.  y^-'-iQJ.  De  quoi  ISoé  étoit 
la  figure.  ^  y-585. 

NOËL.  Élévations  sur  l'étable  et  la  crèche.  (^-374. 
L*ange  annonce  Jésus  aux  bergers.  876  et  suiv.  Marques 
pour  le  reconnoître.  378.  Cantique  des  anges.  379  et  suiv* 
Commencement  de  l'Evangile.  382.  Les  bergers  à  la 
crèche.  384.  Silence  et  admiration  de  Marie.  385  et  suiv. 
Instruction  sur  le  mystère  de  ce  jour.  ^-218*  Ce  que  nous 
y  honorons,  i  i—'>g(y  et  suiv.  Sujets  de  méditation  pour 
cette  fête.  3^-398,661.  S^-i55.  Sur  les  trois  messes  de 
ce  jour.  i56.  Pensées  pieuses  sur  cette  fétc.  i83  ,  384. 
/^oj-.  Jesus-Christ,  Sauveur,  Verbe. 

INOGUIER,  ministre  protestant,  attaque  le  livre  de 
Y  Exposition:  il  avance  que  Bossuet  adoucit  et  exténue  les 
dogmes  de  sa  religion.  /^-5.  11  accuse  les  Catholiques 
d'idolâtrie  ;  les  compare  aux  Manichéens,  Ariens,  etc.  193* 

INORIS  (  Henri  )  cardinal ,  envoie  à  Bossuet  son  Âpolop'e 
des  Moines  de  Scyih\e.  ^^-i  73. Estime  qu'en  fait  Bossuet. 
176.  Il  le  remercie  de  ce  présent.  38-^1-  Eloges  qu'il 
donne  aux  dissertations  de  ce  cardinal.  ^^-178.  Il  le  soup- 
çonne d'un  peu  de  froid  à  son  égard.  21 3.  Ce  qu'il  pense 
du  livre  de  Fénélon.  41  "'^9-  Hest  choisi  avec  le  cardinal 
Ferrari  pour  présider  aux  conférences  des  examinateurs 
de  ce  livre.  48.  Expédient  proposé  par  ce  cardinal  pour 
abréger.  266.  L'abbé  Bossuet  le  voit  pour  cette  affaire. 
5o3,  53 1,  543.  Ce  cardinal  désapprouve  les  lettres  de 
Fénélon  à  l'évéque  de  Chartres.  072.  Comment  il  s'ex- 
plique dans  les  congrégations.  .^^-70.  Altercation  entre 
lui  et  le  cardinal  de  Bouillon.  277.  Il  est  un  des  rédacteurs 
du  Bref  contre  le  livre  des  Maximes.  289. 

NOURRITURE,  y  éviter  la  délicatesse.  3S~H'i.  Voy, 
Corps. 

NOUVEAUTE.  Amour  incroyable  de  la  nouveauté; 
son  origine,  i ^-'ii'^.  Ses  effets.  224.  Quelle  nouveauté 
nous  représente  l'Eglise  dans  le  mystère  du  Verbe  fait 
chair.  22.5 ,  227,  234. 

NOUVELLES  CATHOLIQUES,  manière  de  les  ins- 
truire. 3^-640.  La  patience  et  la  douceur  sont  le  seul 
moyen  de  les  gagner.  654-  P^oy,  Catholiques. 

NOVATIEN  ,  anti-pape.  Son  schisme  éteint  par  le 
consentement  commun.  3^-i52. 

NOVICES.   Avis  pour  leur  conduite,  i^-333,  394, 


356  TABLE 

53i ,  534,  536,  678.  Ce  qu'il  faut  pratiquer  e'tant  novice» 
'     3^^-690,696. 

NU  MA  POMPILIUS,  roi  de  Rome,  règle  les  mœurs 
et  la  religion.  3S-^i  y  54o. 

O 

O  :  c*est  le  cri  du  cœur  ;  toute  Te'loquence  s*y  trouve. 
3^-66 1. 

OATÈS,  ministre  protestant,  accuse  faussement  les 
Catholiques  anglais  d'une  conspiration.  J^-ioi  et  note, 

OBEISSANCE.  Sa  nécessité  dans  la  vie  religieuse.  J^-^ 
625.  Elle  eu  est  le  fondement.  y^~5i4'  Ses  avantages. 
^^-i56.  Ses  effets.  ï5g.  ^9-288,  4i3.  La  grâce  du  salut 
y  est  attachée.  J^-707.  Elle  doit  être  intérieure.  J^- 
529.  Doit  régler  les  dispenses.  J^-54i.  A  qui  on  obéit 
proprement  dans  la  vie  religieuse.  /^-442.  Exemple 
d'obéissance  dans  les  personnes  qui  concourent  à  la  pré- 
sentation de  J.  C.  au  Temple,  i S-^^9  et  suiv.  Joie  qu'a 
Bossuet  de  l'obéissance  des  religieuses  dont  il  est  chargé. 

J5-634. 

L'obéissance  est  due  au  Pape,  à  moins  que  ce  qu'il 
ordonne  ne  soit  contre  la  foi.  3/— 162  à  178.  Les  évéques 
lui  promettent  obéissance  suivant  les  Canons.  J3-65  et 
suiv.  L'obéissance  promise  au  Pape  dans  la  profession  de 
foi  de  Pie  IV,  ne  suppose  pas  son  infaillibilité.  439. 

Quelle  est  l'obéissance  que  les  sujets  doivent  au  prince. 
3^-262  et  suiv.  Elle  ne  doit  être  altérée  par  aucun  pré- 
texte. 268.  L'impiété  des  princes  et  la  persécution  n'en 
dispensent  pas.  271.  L'obéissance  aux  puissances  souve- 
raines, recommandée  par  les  apôtres  aux  premiers  Chré- 
tiens, étoit  d'obligation ,  et  non-seulement  de  conseil  eC 
de  plus  grande  perfection.  ^/ -167  et  suiv.  P^qy.  Sujets. 

OBLATION  (  r  )  de  l'Eucharistie  retranchée  dans  la 
messe  luthérienne.  iQ-'ioo.  Comment  l'oblation  profite 
à  tout  le  monde.  2o3.  Foy.  Messe.  En  quel  sens  on  offre 
dans  la  nxesse  pour  la  rédemption  du  genre  humain.  Les 
ministres  contraints  d'approuver  ce  sens.  343. 

OBRECHT  (Ulric)  préteur  royal  de  Strasbourg,  fait 
abjuration  entre  les  mains  de  Bossuet  :  lui  donne  des 
éclaircissemens  sur  diverses  matières  pour  ses  ouvrages 
contre  les  Protestans.  42~^^']  et  suiv. 

OCHIN  (Bernardin)  moine  apostat  et  marié,  ennemi 


i 

I 


DES    MATIÈRES.  357 

dëdare  de  la  divinité  de  J.  C.  appelé  en  Angleterre  pour 
en  réformer  l'Eglise.   id'^l\l\-    Voy.   Réformation  an- 


glicane. 


OECOLAMPADE  (Jean)  prend  parti  pour  Carlostad 
contre  Luther  dans  la  dispute  sacranientaire.  ;/p-i02.  Il 
étoit ,  comme  Mélancton ,  tort  modéré.  Son  caractère  :  sa 
piété  tendre.  Il  se  fait  religieux  dans  un  âge  mùr^  sort  de 
son  monastère  j  prêche  la  Réforme ,  et  se  mortifie  à  la  mode 
des  nouveaux  Réformés,  en  épousant  une  jeune  fille,  m, 
112.  Au  lieu  de  son  ancienne  candeur,  il  ne  montre  plus 
que  dissimulation  et  artifice ,  et  meurt  accablé  des  coups 
du  diable,  selon  Luther.  223.  Il  avoit  averti  Bucer  que  ses 
équivoques  de  la  présence  réelle  sacramentale  étoient 
une  pure  illusion.  Les  Suisses  s'échauffent  en  sa  faveur 
contre  Luther.  282.  Sa  conférence  avec  les  Vaudois,  qu'il 
engage  dans  la  nouvelle  Réforme.  QO-^l^j  ^73.  Il  croit 
qu'on  peut  prier  les  saints  de  prier  pour  nous ,  et  en  ob- 
tenir des  secours.  2/~^^4' 

OEUVRES.  Celles  de  Dieu,  selon  Luther,  quand  elles 
seroient  toujours  laides,  sont  d'un  mérite  éternel^  au  lieu 
que  celles  des  hommes,  quoique  belles  en  apparence, 
sont  des  péchés  mortels.  iQ-l^o,  Le  mérite  des  bonnes 
œuvres  a  sa  source  dans  la  charité  habituelle.  37-443« 
Ce  mérite  provient  de  la  grâce  sanctifiante  qui  est  donnée 
gratuitement  au  nom  de  J.  C.  Erreurs  graves  que  nous 
imputent  les  Protestans  sur  cette  matière,  i S-^P-  ^t  suiv. 
La  nécessité  des  bonnes  œuvres  condamnée  tout  d'une 
voix,  par  les  Luthériens,  dans  l'assemblée  de  Vomies. 
;/^-528.  Les  Luthériens,  en  niant  leur  nécessité,  con- 
damnent cette  proposition  :  Les  bonnes  œuvres  sont  né- 
cessaires au  salut.  Jurieu  dit  qu'il  déteste  cette  erreur , 
et  pourtant  la  tolère  dans  les  Luthériens.  3/-i35.  De  la 
justification  par  les  œuvres.  2^~ii4  ^t  suiv.  Du  mérite 
des  bonnes  œuvres.  i3o.  Sentimens  de  l'ancienne  Eghse 
sur  cette  matière  :  de  saint  Augustin  :  erreurs  de  Pelage. 
i33  et  suiv.  Doctrine  du  concile  de  Trente  sur  le  mérite 
des  œuvres.  137  et  suiv.  Quelle  est  la  nature  du  mérite 
de  nos  œuvres.  i45  et  suiv.  Du  mérite  que  l'Ecole  ap- 
pelle de  condignité.  149.  Les  bonnes  œuvres  des  justes 
sont-elles  pures  de  tout  péché  et  agréables  à  Dieu?  ^S^ 
292  et  suiv.  336  et  suiv.  379  et  suiv.  Leur  mérite.   io4, 
29.5 ,  339,  382,  418,  490.  2^~ï9-  Leur  nécessité  pour  le 
salut.  297,  341,  383,  5oo.  Les  œuvres  satisfactoires  sont 
admises  dans  la  Confession  d'Ausbourg.  ;/5-i8i. 


358  TÀELE 

OFFICE  divin.  Explication  des  choses  qui  s'y  répètent 
le  plus  souvent.  ^-298  et  suiv.  Les  principaux  Psaumes, 
Cantiques  et  Hymnes  qui  s'y  chantent,  traduits  en  fran- 
çais pur  Bossuet.  Syi  et  suiv.  Sagesse  de  TEglise  dans  la 
distribution  des  divers  Olhces,  oii  tous  les  mystères  des 
deux  Testamens  sont  célébrés  et  renouvelés,  avec  une 
pieuse  commémoration  des  saints  hommes  qui  ont  été 
sanctifiés  par  ces  mystères.  37— ^^^'  f^oy.  Bréviaire. 

OISIVETE.  Combien  elle  est  nuisible  aux  Etats.  36~ 
543. 

OKAM,  moine  schisma tique ,  est,  suivant  quelques- 
uns,  l'auteur  du  sentiment  soutenu  depuis  par  les  doc- 
teurs de  Paris  à  Constance.  jy-io5. 

OLIER  (Jean- Jacques)  curé  de  Saint-Sulpice  à  Paris, 
Eloges  que  lui  donne  Bossuet  :  il  l'appelle  en  témoignage 
sur  la  suspension  des  puissances  dans  l'oraison.  ^^-\^\. 
Il  le  range  parmi  les  bons  spirituels,  38~^^^-  I^  demande 
des  éclaircissemens  sur  deux  de  ses  lettres.  4(9-^1^' 

OLYMPIADES.  Elles  tirent  leur  nom  des  jeux  Olym- 
piques. JJ'-So. 

ONCTION  en  J.  C.  ^-3 10.  Ce  n'est  autre  chose  que 
la  divinité.  /  /-25o.  Elle  lui  a  été  donnée  par  le  Sainte 
Esprit.  ^-3 1 1  et  suiv.  Quel  en  est  l'effet?  3i3.  Elle  doit 
nous  inspirer  deux  vertus  principales.  3x4  et  suiv. 

La  Réforme  anglicane  ôte  du  sacrement  de  l'Extréme- 
Onction  l'onction,  qu'elle  dit  introduite  dans  le  dixième 
siècle,  quoique  le  saint  pape  Innocent  en  ait  parlé  dans 
le  quatrième,  i 9-^']'].  P^oy,  ExtrÊme-Onction. 

OPÉRATIONS.  Fqx,  Ame  ,  Entendement,  Esprit,  Sens. 

OPINION;  sa  définition.  34~^^^'  ^^^  ascendant  sur 
les  hommes.  y^-36o. 

OPTAT  (S.)  évéque  de  Milève,  enseigne  que  l'Eglise 
est  dans  l'Etat,  et  qu'on  doit  prier  pour  le  prince,  même 
païen.  J 7-5 17,  5 18. 

ORAISON.  Ses  règles  enseignées  par  les  apôtres  et  les 
Pères.  ^7— 3o.  Comment  on  en  doit  juger.  3'2,  33.  Com- 
ment elle  est  cachée  aux  âmes  simples.  35.  Son  éloge;  et 
difficulté  d'en  parler.  38.  Comment  l'oraison  des  solitaires 
étoit  continuelle.  1^5  et  suiv.  Moyen  de  la  perpétuer  : 
248  et  suiv.  même  pendant  le  sommeil.  254.  Comment 
Toraison  ne  se  connoît  pas  elle-même.  172  et  suiv. 

Quelle  est  la  meilleure  manière  de  faire  oraison.  i0- 
558.  J^-43o,  433,  557,  6o3.  J5~ï^9-  Caractères  de  la 


DES    MATIÈRES,  35() 

véritable  oraison.  38~1^^'  En  quoi  elle  consiste,  et  sa 
perfection.  ^Q-ioi.  Défauts  à  éviter  dans  l'oraison.  Sog. 
Quelle  doit  être  la  présence  de  Dieu  dans  l'oraison.  î2o8, 
2IO.  Conditions  nécessaires  pour  faire  une  oraison  agréa- 
ble à  Dieu.  ;/£-552.  Sa  nature  j  quel  est  celui  qui  ne 
prie  pas.  54o.  Comment  l'oraison  est  une  espèce  de  mort. 
55 1.  C'est  dans  l'oraison  que  la  gloire  de  Dieu  éclate  sur 
nous.  323.  Union  admirable  qui  se  fait  de  l'ame  avec 
Dieu  dans  l'oraison,  i 4-~^ll'  Pratique  de  l'oraison  con- 
tinuelle. J^-Sgo.  Comment  il  faut  considérer  J.  C.  dans 
l'oraison.  6i5.  La  maladie  n'est  pas  contraire  à  la  per- 
fection de  l'oraison.  4o5.  On  doit  s'humilier  dans  l'orai- 
son. ;//-453.  Pourquoi  on  ne  connoît  pas  ce  qu'on  y 
fait.  J^-632.  Il  n'est  pas  besoin  de  le  savoir.  6701.  Point 
d'oraison  plus  forte  que  celle  qui  part  d'une  chair  mor- 
tifiée par  la  pénitence,  et  d'une  ame  dégoûtée  des  plai- 
sirs du  siècle,  i  4~^^'  La  miséricorde  et  la  toute-puissance 
de  Dieu  sujets  d'oraison.  38~^^^'  Danger  des  oraisons 
extraordinaires.  627.  Ni  Cassien,  ni  saint  Jean  Climaque 
ne  parlent  de  l'oraison  de  quiétude.  J.9-358.  Bossuet  n'est 
pas  contraire  à  cette  oraison.  362,  388. 

Origine  de  l'oraison  passive  ;  explication  des  termes  : 
5/-257  et  suiv.  Ce  que  c'est  précisément.  261.  En  quel 
sens  elle  est  surnaturelle.  263.  Sentimens  de  sainte  Thé- 
rèse et  du  B.  Jean  de  la  Croix.  264  et  suiv.  344-  L'état 
passif  expliqué  en  six  propositions.  264  et  suiv.  Le  libre 
arbitre  y  agit.  270.  Cet  état  est  de  peu  de  durée.  271. 
Cette  oraison  ne  peut  être  commune  à  tous.  281  et  suiv. 
Toute  perfection  ne  consiste  pas  dans  cet  état.  287.  C'est 
une  grâce  gratuite,  sans  laquelle  on  peut  se  sauver.  288 
et  suiv.  Où  peut  mener  l'idée  perpétuelle  passiveté.  393 
et  suiv. 

S'opposer  au  livre  des  Maximes  des  Saints  ^  ce  n'est 
point  mettre  l'oraison  en  péril.  2é^-4io,  l^ii.  La  per- 
fection ne  consiste  point  dans  l'oraison  de  quiétude.  270 
et  suiv.  Q9~iiQf.  Ce  que  c'est  que  l'oraison  de  quiétude 
et  d'union.  96.  La  suspension  de  l'intellect  y  est  surna- 
turelle et  discontinue.  98,   104.  Extases  et  ravissemens. 
loi.  Sentimens  de  saint  Jean  de  la  Croix  sur  cette  ma- 
tière :  io3;  de  saint  François  de  Sales  :  109;  d'Alvarez  : 
III j  de  tous  les  Mystiques.  11 5.  Les  grâces  extraordi- 
naires   d'oraison   ne  prouvent  pas  toujours  la   sainteté 
d'une  ame.  117.  La  suspension  des  puissances  de  l'ame  at- 
testée par  sainte  Thérèse  :  129  et  suiv.  par  M.  Olier.  i4i. 
Niée  par  M.  de  Cambrai  sans  aucune  preuve.  i4o  et  suiv. 


360  TABLE 

La  foi  ne  souffre  pas  de  cette  suspension  des  puissances. 
i32  et  suiv.  L'amour  effectif  peut  être  séparé  de  l'orai- 
son de  quiétude.  i34.  Criuie  de  traiter  de  fanatisme  ces 
dons  extraordinaires  d'oraison.  i35  et  suiv.  L'ame  tou- 
jours active  dans  l'oraison,  selon  M.  de  Cambrai.  149  et 
suiv.  Force  du  libre  arbitre.  i5i.  Saint  Bernard  cité  à 
faux.  i53  et  suiv. 

Méthode  facile  pour  faire  l'oraison  de  simple  présencç 
de  Dieu.  f0~-(\Qi  et  suiv. 

Oraison  dominicale.  Explication  de  cette  prière.'^- 
125.^-58.  Paraphrase  de  chaque  demande  appliquée  à 
la  pratique  de  la  charité.  267  et  suiv. 

L'Oraison  dominicale  est  supprimée  par  les  Quiétistes, 
^7-1 38  et  suiv.  Elle  contient  les  demandes  de  la  grâce 
et  de  la  persévérance  :  146,  212;  de  la  rémission  des  pé- 
elles.  i55.  Ce  qu'on  demande  par  le  pain  de  chaque  jour  : 
2^5  ;  et  par  votre  rè^ne  arrive,  etc.  238.  Doctrine  de 
saint  Augustin  sur  cette  prière.  463  et  suiv.  Elle  est  ex- 
pliquée par  ce  Père  et  par  les  prières  de  l'Eglise  :  ^— 
571;  par  saint  Cyprien,  ïertulien,  etc.  575  et  suiv. 

ORAISONS  FUNÈBRES.  1 7-iSg  et  suiv. 

ORANGE  (le  second  concile  d')  a  défini  qu'on  doit  de- 
mander la  persévérance.  5/-214. 

ORATEUR.  Trois  choses  contribuent  à  le  rendre  agréa- 
ble et  efficace.  /^-253.  /^o/.  Predicateuhs. 

ORATOIRE.  Congrégation  fondée  par  le  cardinal  de 
Bérulle.  Quel  en  étoit  le  but  et  l'esprit.  / 7-572. 

ORDINATION.  Elle  communique  la  plénitude  du 
Saint-Esprit,  i  Q~iZ,  L'ordination  des  pasteurs  conservée 
dans  l'Eglise  romaine,  de  l'aveu  de  Luther.  /P-209.  La 
forme  de  l'ordination  réglée  par  le  Parlement  en  Angle- 
terre. 4^6.  La  validité  des  ordinations  n'y  est  fondée  que 
sur  la  formule  de  la  liturgie  d'Edouard  VI.  ^0-^^'  Ees 
frères  de  Bohême  dérobent  l'ordination  dans  l'Eglise  ca- 
tholique. 23o. 

ORDONNANCE  et  Instruction  pastorale  sur  les  Etats 
d'oraison.  ^/-3  et  suiv. 

Ordonnance  pour  défendre  la  lecture  du  nouveau 
Testament  de  Trévoux.  4~^^1  ^^  suiv.  —  Ordonnances 
notifiées  aux  Ursulines  de  Meaux.  /^-486. 

ORDRE  (T)  ne  peut  être  exclu  des  sacremens  com- 


DES    MATIÈRES.  36l 

muns  à  toute  TEglise.  i  g-ioQ.  Définition  de  ce  sacre- 
ment :  en  quoi  il  consiste.  ^-3^ ,  i55. 

L'ordre  admirable  qui  paroît  dans  les  choses  humaines, 
considéré  par  rapport  au  jugement  dernier  :  comparaison 
tirée  de  l'optique,  qui  rend  cette  vérité  sensible,  i 4-^^- 

ORG AINES.  Foy.  Corps,  Sens. 

ORGUEIL.  Sa  définition  ;  il  cause  notre  ruine,  i  /-336. 
;/5'-i8i.  C'est  la  maladie  la  plus  dangereuse  de  l'homme. 
-J  j-i5ç).  ;//-^8,  235.  11  monte  toujours,  et  ne  cesse  j.a- 
mais  d'enchérir  sur  ce  qu'il  est.  ^^-^^y-  17-~^^\'>  ^99. 
Il  attribue  tout  à  soi-même.  7  ^-18.  Il  a  fait  tomber  les 
anges  rebelles.  2o3  et  suiv.  C'est  la  plus  dangereuse  et  la 
plus  pressante  de  toutes  les  passions.  -J  3-6'2.5.  Nature  de  ce 
péché.  J^-249.  Combien  il  est  à  craindre,  i  S-^'^l-  39" 
391.  Pensées  sur  l'orgueil.  -J  ^-606.  L'amour-propre  est 
la  racine  de  l'orgueil.  10-^19  et  suiv.  Ce  que  l'orgueil 
ajoute  à  l'amour-propre.  385.  Description  de  la  chute  de 
l'homme,  qui  consiste  principalement  dans  son  orgueil. 
388  et  suiv.  Effets  de  l'orgueil.  390,  397.  J^-(>45.  Ses 
désordres.  :/^— 77.  Comparaison  de  l'homme  amoureux 
des  louanges  avec  la  femme  infatuée  de  sa  beauté.  :/(9— 
394  et  suiv.  Dieu  punit  l'orgueil  en  lui  donnant  ce  qu'il 
demande.  401  et  suiv.  Comment  il  arrive  aux  Chrétiens 
de  se  glorifier  en  eux-mêmes.  4 10.  D'où  vient  ce  penchant 
de  l'homme  à  s'attvibuer  le  bien  qu*il  tient  de  Dieu.  4i3 
et  suiv.  Caractère  d'un  orgueilleux.  /^-i35. 

ORIGENE  prouve  la  divinité  de  J.  C.  par  le  texte  du 
Psaume  xliv  :  Sedes  tua^  Deus  ^  etc.  i~Qo<^.  Il  entend  du 
péché  originel  ces  paroles  de  David  ;  Ecce  in  iniqidtati- 
biis^  etc.  Oio,  611.  Estime  que  saint  Jérôme  faisoit  de 
ses  Commentaires  sur  l'Ecriture.  ^-2^3.  Origène  invoque 
l'ange  du  baptême.  J-i36.  Il  explique  comment  les 
martyrs  concourent  à  la  rédemption  du  genre  humain. 
140  et  suiv.  Passage  de  ce  Père  sur  les  persécutions.  287. 
Autre  passage  sur  l'obéissance  due  aux  puissances  sécu- 
lières. J^-io5.  Ses  œuvres  ont  été  autrefois  défendues; 
on  peut  les  lire  à  cause  de  la  piété  qui  y  règne.  .^^-55. 

L'origénisme  est  condamné  par  Théophile  d'Alexan- 
drie :  son  jugement  est  confirmé  par  le  consentement 
commun  et  devient  définitif.  3^-36  et  suiv. 

ORLEANS.  C'est  où  se  fit  la  première  paix  des  Calvi- 
nistes révoltés.  ^/-53!2.  On  y  tint  un  synode  pour  en- 
tretenir la  guerre.  556. 


3()2  TABLE 

OSIANDRE  '(  André )  Luthérien,  invente  Vimpana-^ 
tiofi  et  Vinvmation.  :/^-8i.  Il  abandonne  son  église  de 
jNiureniberg ,  dans  la  crainte  des  peines  dont  menaçoit 
Y  Intérim,  et  se  retire  en  Prusse.  5i  i.  Sa  doctrine  prodi- 
gieuse sur  la  justification.  Ibid.  Il  plaisantoit  sur  tout,  et 
avoit ,  selon  Calvin,  Tesprit  profane.  Melancton  blâme 
son  arrogance ,  ses  rêveries  et  les  prodiges  de  ses  opinions. 
5i3.  Il  trouble  l'Université  de  Konisberg,  oii,  enflé  delà 
faveur  du  prince ,  il  publie  hautement  sa  doctrine  5  ce 
qu'il  n'avoit  osé  faire  du  vivant  de  Luther.  5i5.  On 
épargne  ses  erreurs  dans  l'assemblée  de  Vormes.  Il  en 
triomphe  en  Prusse,  où  il  rend  sa  doctrine  dominante. 
528. 

OSILTS,  évéque  de  Cordoue,  distingue  les  droits  des 
deux  puissances.  3/-4i4*  I^  préside  au  concile  de  Nicée. 
3Q-l^Zi,note. 

OTHON  (S.)  évéque  deBamberg,  est  attaché  à  Tem- 
pereur  Henri  IV,  déposé.  Le  Pape  ne  l'en  reprend  pas. 
J/-5g9  et  suiv.  Son  vrai  nom  est  Udon,  602  et  note. 

OTHON,  évéque  de  Frisingue,  atteste  la  nouveauté 
du  pouvoir  que  s'attribuoit  Grégoire  VU  de  déposer  les 
rois.  ^^-228  et  suiv. 

OTHON  I  parvient  à  l'empire  par  le  concours  du  Pape 
et  des  Romains.  J/-554  et  suiv. 

OTHON  IV  est  déposé  par  Innocent  HI.  i/-658. 

ouïe.  Voy.  Sensations. 

OXFORD  (concile  d')  tenu  contre  les  AJbigeois,  appe- 
lés Poplicains.  ^{9-1 16.  Fbj'.  Manichéens. 

OZIAS,  roi  de  Juda ,  règne  avec  gloire.  3S~^^'  I^  ^st 
frappé  de  lèpre  pour  avoir  entrepris  sur  les  droits  du  sa- 
cerdoce. Ibid.  3è-353,  602.  Il  fut  toujours  roi.  ^/-3ii. 


PAÏENS.  Bepnis  la  loi  de  Moïse,  ils  avoient  acquis  une 
certaine  facilité  plus  grande  de  connoître  Dieu,  par  la  dis- 
persion des  Juifs,  et  par  les  prodiges  que  Dieu  avoit  faits 
en  leur  faveur.  ^^-275.  Les  Païens,  par  la  simple  rai- 
son, ont  mieux  vu  que  Jurieu,  qu'il  falloit,  pour  le  bien 
des  choses  humaines ,  supporter  les  mauvais  princes ,  et 
non  bouleverser  les  Etats  par  des  révoltes.  £/— 4o3. 

PAIN.  Demander  avec  confiance  notre  pain  de  tous  les 


DES    MATIÈIIES.  363 

jours  :  ce  que  signifie  cette  demande  du  Pater.  /£-585. 

Pain  bjl'ni.  Sa  signification  et  son  origine.  ^-21 4  et  suiv. 

PAIX.  Que  veut  dire  ce  mot.  i  S  '^9^'>  ^9'^»  Deux  sortes 
de  paix  sur  la  terre.  296.  La  paix  étroitement  unie  avec 
la  justice  :  i 4~^y  obtenue  et  annoncée  par  J.  C.  4  ;  con- 
clue par  la  mort  du  Fils  de  Dieu.  6  et  suiv.  Cause  de 
notre  paix.  11.  Pourquoi  J.  C.  donnant  la  paix  à  ses  dis- 
ciples, leur  découvre-t-il  ses  pieds  et  ses  mains.  11.  Il 
faut  renoncer  à  tous  nos  attachemens  criminels  pour  jouir 
de  cette  paix.  14,  17.  La  paix  est  le  fruit  de  la  retraite. 
18.  Caractère  de  la  paix  des  enfans  de  Dieu.  /^-^gS. 

Ce  que  c'est  que  la  paix  intérieure,  "l^-io^.  Paix  im- 
perturbable. 110  et  suiv.  Moyens  pour  avoir  la  paix  au 
dedans  de  soi.  39-1,  ^^' 

Comment  on  doit  chercher  la  paix  avec  les  ennemis 
de  l'Eglise,  et  prier  pour  la  conversion  des  hérétiques. 
Beau  passage  de  saint  Augustin.  Q^-ô^o. 

La  paix  affermit  les  conquêtes.  ^^-5 14.  Elle  est  don- 
née pour  fortifier  le  dedans.  Ibid.  Elle  rend  l'Etat  floris- 
sant. 528.  Complimens  à  la  Reine -mère,  au  Roi,  au 
cardinal  Mazarin,  au  sujet  de  la  paix  des  Pyrénées:  i Q- 
221  ;  à  la  reine  d'Angîelerre.  / 5^-290,  298. 

PAJON  (Claude)  ministre  d'Orléans,  soutient  l'indif- 
férence des  religions,  même  du  socinianisme.  ^Q—\Si. 

PALATEV  (Charles -Louis,  comte)  fait  imprimer  les 
actes  du  second  mariage  du  landgrave  de  Hesse.  y  ^-322. 
J^oy.  Hesse. 

PALATINE  (princesse).  Voy.  Gonzague. 

PALEOLOGUE  (Jean)  empereur  grec,  assiste  au  con- 
cile de  Florence  :  ce  qu'il  y  dit  sur  l'autorité  des  conciles 
et  du  Pape.  J£-323  et  suiv. 

PALEOTTI  (Gabriel),  célèbre  jurisconsulte,  se  dis- 
tingue au  concile  de  Trente.  33-^^  et  noie. 

PALLAVICIN  (Sforce)  cardinal,  historien  du  concile 
de  Trente ,  rapporte  ce  qui  s'y  passa  au  sujet  de  la  doc- 
trine des  Français  sur  la  puissance  ecclésiastique.  33- 
44 1  et  suiv.  /^o^.  Trente. 

PANÉGYRIQUES  des  Saints.  /  6  entier. 

PANORME.  Fqr.  TuDESCHi. 

PAPE.  C'est  le  premier  évêque^  préposé  par  J.  C. 
même  pour  conduire  tout  le  troupeau.  J(9-455.  Le  Pape 


364  TABLE 

est  le  plus  grancl  dans  l'Eglise,  et  non  plus  grand  que 
toute  l'Eglise.  33~^9i'  ï^  peut  tout  quand  la  nécessité 
Texige.  354-  Le  Pape,  chef  de  l'ordre  épiscopal.  //-58sî. 
Pourquoi  J.  C.  en  lui  donnant  une  si  grande  puissancv'^, 
n'a  pas  voulu  lui  donner  un  caractère  supérieur  à  l'épis- 
copat.  ^^-533.  De  quelle  manière  saint  Bernard  consi- 
déroit  le  Pape.  532.  Passages  remarquables  qui  montrent 
l'autorité  que  le  Pape  exerçoit  au  concile  d'Ephèse  :  3(^- 
5'24*,  et  dans  celui  de  Chalcédoine.  53o.  Il  présidoit  au 
concile  d'Ephèse ,  en  la  personne  de  saint  Cyrille.  53sî. 
Sa  lettre  dogmatique  fut  la  règle  que  suivit  le  concile. 
536. 

Quand  le  Pape  est  attaqué ,  tout  l'épiscopat  est  en  péril. 
V  5-524.  Le  Pape  ns  doit  pas  révoquer  les  sentences  des 
évéques  contre  l'ordre  canonique.  534.  Caractères  que 
doivent  avoir  les  décisions  du  Pape ,  pour  être  d'une  au- 
torité infaillible.  39-^^^- 

Soumission  de  Luther  envers  le  Pape.  iQ-^i  ,  52.  Ses 
emportemens  contre  lui.  73,  263.  Melanctou  veut  qu'on 
reconnoisse  son  autorité.  263 ,  264 ,  295 ,  3oo.  Incoiivé- 
niens  arrivés  pour  l'avoir  rejetée.  273.  Les  Protestant 
offrent  d'obéir  au  Pape  comme  au  chef  de  l'Eglise,  d'ad- 
mettre'pour  frères  les  Catholiques  romains,  et  de  recon- 
noître  l'ordre  de  la  hiérarchie  ecclésiastique.  272  et  suiv. 
323  et  suiv.  370  et  suiv.  De  sa  primauté  de  droit  divin. 
307,349,388,459,  540.  ^(î-65. 

La  primauté  du  Pape,  rejetée  en  Angleterre  sur  de 
faux  principes.  463.  Haine  de  Viclef  et  de  Jean  Hus 
contre  le  Pape.  £{9-^  17.  Les  Calixtins  disposés  à  recon- 
noître  le  Pape.  223.  Les  Protestans  déclarent  qu'il  est 
l'Antéchrist,  /^oy.  Antéchrist.  Le  concile  de  Trente  ne 
décide  sur  l'autorité  du  Pape  que  ce  qui  est  certain,  et 
laisse  à  l'écart  ce  qui  ne  l'est  pas,  601.  On  n'a  jamais 
fait  dans  l'EgHse  un  point  de  foi  de  Tinfaillibilité  du  Pape. 
55-475. 

L'abbé  Dupin  coupable  d'avoir  voulu  altérer  la  tradi- 
tion sur  l'autorité  du  Pape  et  de  sa  chaire  :  3(9~^9^y  d'a- 
voir, par  des  altérations  et  des  omissions  aôectées ,  com- 
battu la  supériorité  du  Pape  clairement  établie  dans  la 
procédure  du  concile  d'Ephèse.  52o  et  suiv.  Ce  n'est  pas 
le  Pape  que  figurent  la  Babylone,  l'Antéchrist,  ou  la  Béte 
de  l'Apocalypse.  J-553  et  suiv.  ^-25  et  suiv. 

Les  chutes  des  Papes  ne  portent  aucun  préjudice  à 
l'Eglise;  elles  prouvent  qu'ils  ne  sont  point  infaillibles. 
JJ-ioo  et  suiv.  L'erreur  d'un  ou  deux  Papes  ne  préju- 


DES    MATIÈRES.  365 

dicieroit  en  rien  à  la  foi  romaine.  600.  Duval  croit 
que  le  Pape  peut  devenir  scliismatique,  et  dès-lors  sou- 
mis au  concile.  31-^1-  i^-^QQ,  61 3  et  suiv.  Avantages 
de  la  souveraineté  temporelle  du  Pape.  Sl-'^l^-  Voy. 
Concile,  Constance,  Eglise,  Infaillibilité,  Pierre, 
Primauté,  etc. 

PAPIAS,  très-ancien  auteur,  mais  d'un  très-petit  esprit, 
introduit  dans  l'Eglise  le  règne  de  mille  ans.  J-4S7. 

PAPIN  (Isaac)  ministre  anglican,  puis  réuni  à  l'Eglise 
catholique,  écrit  en  faveur  de  la  tolérance  des  religions, 
se  lie  avec  le  ministre  Burnet ,  qui  lui  écrit  en  faveur  de 
cette  indiflerence.  Papin  rétracte  ses  erreurs.  35~363 
et  suiv. 

PAQUE;  que  figuroit  celle  des  Hébreux.  ^-223.  ^-458. 

Ce  que  c'est  que  la  Pâque  des  Chrétiens,  et  manière  de 
la  célébrer.  Q-'i[\\.  J.  C.  désire  manger  la  Pâque  avec 
nous.  ^-496-  Il  s'est  fait  lui-même  notre  Pâque.  497* 
IVous  devons  manger  la  Pâque  avec  lui.  5oo. 

Sermons  pour  la  fête  de  Pâque.  /  J-532.  Joie  toute 
spirituelle  des  Chrétiens  durant  ces  saints  jours.  55 1.  Des- 
sein de  Dieu  en  faisant  tomber  la  fête  de  Pâque  dans  la 
saison  où  la  nature  se  renouvelle.  6o3,  633.  Foy,  Résur- 
rection. 

PARABOLES.  Celle  des  deux  fils  désobéissans  :  p-194; 
des  Vignerons,  prise  de  David  et  d'Isaïe  :  196.  :/(9-i32; 
du  Festin  des  noces  :  2o5,  210  j  des  dix  Talens  et  des  dix 
Mines  :  384  ?  des  Vierges  sages  et  des  Vierges  folles  :  38o  ; 
du  Père  de  famille  et  de  ses  Serviteurs  ;  371  j  de  l'Eco- 
nome fidèle  et  prudent  :  375^  du  Serviteur  méchant  ; 
378  j  de  la  Vigne  taillée  par  le  Père  céleste  :  119  et 
suiv.  des  Semences  :  ii-Oo'j;  du  Serviteur  à  qui  son 
maître  avoit  quitté  dix  mille  talens.  i4~^'^^  ^t  suiv. 

PARADES  (Jacques  de)  Chartreux,  prouve  la  supé- 
riorité du  concile  sur  le  Pape.  J2""^4^' 

PARADIS.  Belle  description  qu'en  donne  l'Apocalypse. 
;î-496  et  suiv.  5o2  et  suiv.  Combien  il  faut  être  pur 
pour  y  entrer.  5o6.  Passage  de  saint  Paul  sur  la  gloire 
du  ciel.  ^-58 1  et  suiv.  Le  Paradis,  figuré  par  la  Terre 
promise.  ^—21 1  et  suiv.  La  joie  du  Paradis  sera  éternelle. 
^(9-189.  La  vie  éternelle  est  de  connoître  Dieu  et  J.  C. 
207  et  suiv.  Les  élus  y  partageront  la  gloire  de  J.  C. 
même.  273  et  suiv.  Foy.  Ciel,  Elus,  Saints. 

PARDON  universel  que  Jésus  accorde  à  ses  ennemis; 


366  TABLE 

son  immense  charité  pour  eux.  / ^-59.-2.  Conduite  que 
doit  nous  inspirer  un  tel  excès  de  miséricorde.  523. 

Pardon  des  injures  :  combion  les  leçons  de  la  philosophie, 
en  ce  point,  sont  inférieures  à  celles  de  J.  C.  ^^-268. 
Ingratitude  et  aveuglement  de  celui  qui  refuse  de  par- 
donner à  son  ennemi.  1S1.  i  S~^9i'  Combien  Dieu  aime 
à  pardonner.  587. 

PARESSE.  Elle  est  un  obstacle  à  la  justice.  SG-^H- 

PARESSEUX.  Son  caractère.  J^-i43. 

PA.RFUMS  répandus  avec  profusion  sur  la  tête  et  les 
pieds  de  Jésus  :  ce  qu'ils  signifient.  ^-124  et  suiv. 

PARIS.  Désordres  qui  y  régnent  j  souhaits  pour  la  con- 
version de  ses  habitans,  /y-i25. 

PARKER  (Matthieu)  archevêque  protestant  de  Gan- 
torbéry,  est  le  premier  à  reconnoître  par  sa  souscription 
la  suprématie  de  la  reine  Elisabeth.  ^(9-i5. 

PARLEMENT  d'Angleterre.  Il  règle  la  formule  de  l'or- 
dination des  évéques  et  des  prêtres.  ^^—466.  Il  refuse  de 
prendre  l'avis  des  évêques  sur  les  affaires  de  la  religion, 
et  réforme  par  son  autorité  la  liturgie  et  les  prières  pu- 
bliques. 469,  474- 

Parlement  de  Paris.  Il  supprime  le  livre  de  Bellar- 
min  contre  Bardai  ;  et  condamne  ceux  qui  soutenoient  le 
pouvoir  du  Pape  sur  le  temporel.  3^~^i  ^t  suiv. 

PAROLE.  Elle  est  le  lien  de  la  société  humaine.  36~ 
îg.  Ce  qu'il  faut  entendre  par  une  parole  oiseuse.  ^-4o5 
et  suiv. 

Parole  de  Dieu  :  son  efficacité  ;  /^-46o;  sa  douceur. 
0.^1.  C'est  cette  parole  qui  nous  jugera.  2,5 1  et  suiv.  Sou- 
mission qui  lui  est  due.  j  £-'299  et  suiv.  Ses  rapports  avec 
l'Eucharistie.  33o.  Précautions  à  prendre  pour  que  la 
sainte  parole  ne  tombe  pas  de  notre  cœur.  346.  Elle  est 
vive,  efficace,  plus  pénétrante  qu'un  glaive  tranchant 
des  deux  côtés,  etc.  349»  Avec  quel  mépris  on  écoute 
souvent  la  parole  de  Dieu.  357,  Parole  de  l'Evangile, 
instrument  de  la  grâce.  241.  Endurcissement  des  cœurs 
à  l'égard  de  la  parole  de  J.  C.  243  et  suiv. 

PARTICULARISME  (le)  des  Calvinistes,  qui  font  Dieu 
auteur  du  péché ,  et  renversent  toute  la  morale  chré- 
tienne ,  détesté  par  les  Luthériens,  comme  une  affreuse 
hérésie.  QO-^'^l' 


DES    MATIÈRES.  36j 

PASCHAL  II,  pape  :  sa  dispute  avec  Tempereur  Henri  V 
sur  les  Investitures  :  il  les  accorde  par  violence.  Sl~Q'^'i 
et  suiv.  Il  veut  se  démettre  au  concile  de  Latran.  JJ- 
121  et  suiv. 

PASCHASE  RADBERT ,  auteur  du  neuvième  siècle. 
Preuve  qu'il  n*a  rien  innové  sur  le  dogme  de  la  présence 
réelle.  ^2-503,  504-  2^-535  et  suiv. 

PASSAGES  ÉCLAfRCIS {les)  ou  Réponse  au  livre 
intitulé  :  Les  principales  Propositions  du  livre  des  Maxi- 
mes des  Saints,  justifiées  par  des  expressions  plus  fortes 
des  saints  Auteurs.  30~^^1' 

PASSION  de  J.  C.  Sermons  sur  ce  mystère,  i  J-^oS  et 
suiv.  Toute  l'économie  de  notre  salut  y  est  renfermée. 
44 1-  ^oy.  JÉsus-GuRisT,  Sauveur. 

PASSIONS  j  d'où  elles  naissent:  ^^-8o  ;  leur  défini- 
tion :  8i  ,  !2i5;  leur  nombre.  8i.  Combien  elles  influent 
sur  nos  jugemens.  ii5.  Altérations  qu'elles  causent  dans 
le  corps.  i65  et  suiv.  A  quels  mouvemens  elles  sont  unies. 
2o4,  21 1  et  suiv.  Leur  assujettissement  à  la  volonté.  23 1 
et  suiv.  Effets  de  l'attention  sur  elles.  241  et  suiv.  Leur 
excè^  cause  la  folie.  246.  Les  représentations  théâtrales  les 
excitent,  et  les  enflamment.  J/-5i  i ,  539  et  suiv. 

Les  passions  ont  en  elles-mêmes  des  peines  cruelles,  des 
dégoûts,  des  amertumes  :  exemples,  j i—^'j5.  Leur  avi- 
dité insatiable  endurcit  le  cœur  du  riche  à  l'égard  des 
pauvres.  ^2~443«  Elles  ont  détruit  la  société  humaine. 
3S—i5.  Le  prince  doit  se  rendre  maître  de  ses  passions, 
148.  De  quels  maux  elles  sont  la  source  quand  elles  le 
dominent.  34~^^' 

PASTEUR.  Charité  du  vrai  pasteur.  ^  J-i32.  Combien 
elle  éclate  dans  la  parabole  de  la  Brebis  égarée,  i 4~'^^1- 
Les  pasteurs  de  l'Eglise  s'élèveront ,  au  jugement  de  Dieu, 
contre  ceux  qui  n'auront  pas  fait  cas  de  leurs  paroles.  474* 
Sentence  prononcée  contre  les  pasteurs  aveugles.  662. 

Claude  et  Jurieu  s'accordent  à  dire  que  les  peuples 
peuvent,  à  leur  gré,  déposer  leurs  pasteurs,  et  s'en  don- 
ner d'autres.  2(9-56i.  L'Eglise  croit  que  J.  C.  établit  les 
pasteurs ,  et  non  le  peuple  ;  langage  différent  de  la  Rc- 
forme,  qui  défère  tout  au  peuple.  Ibid, 

PATAPilENS  (les)  étoient  les  mêmes  que  les  Albigeois 
ou  Manichéens.  QO-i'^^.  Quoiqu'ils  fussent  plus  corrom- 
pus que  les  autres  sectes  manichéennes,  les  Protestans  les 


368  TABLE 

prennent  pour  les  Vaudois,  et  les  regardent  comme  leurs 
ancêtres.  1.19,  i3o. 

PATIENCE  (la)  et  la  prière,  laisse'e  pour  ressource  à 
l'Eglise  par  J.  C.  contre  les  maux  qu'elle  auroit  à  souffrir 
des  princes  impies.  J/-32'2  et  suiv. 

PA.TRI ARCHES  :  leurs  soupirs  et  ceux  des  Prophètes 
pour  la  venue  du  Messie.  ^  i-5g']. 

Patriarches  ecclésîastiques  :  leur  origine  et  rang  de 
leurs  sièges.  Ji'-iSo. 

PATRIE  :  combien  l'homme  y  est  attache'.  J^-21. 
Obligation  de  l'aimer,  sur  quoi  fonde'e.  44*  Punition  de 
ceux  qui  la  troublent.  45.  Ou  ne  doit  pas  e'pargner  ses 
biens  pour  la  servir.  Ibia.  Ni  même  sa  vie.  4^*  Exemple 
de  J.  G.  des  apôtres ,  et  des  premiers  Chrétiens.  5o  et 
suiv.  On  sert  la  patrie  en  servant  le  prince.  253.  P^oy, 
Etat,  Gouvernement,  Prince,  Rois. 

PAUL  (S.)  Sa  conversion.  3S-^oo^  297.  Les  Juifs  le 
livrent  aux  Romains.  297. 

Saint  Paul  avoit  vu  quelque  chose  de  la  gloire  des  élus. 
il -1^0  et  suiv.  Panégyrique  de  cet  apôtre.  7 ^-246. Com- 
bien efficace  la  simplicité  de  ses  discours.  2.58.  Souffrances 
de  saint  Paul,  combien  persuasives.  264.  Ses  peines,  ses 
travaux,  son  désintéressement.  271.  Combien  il  a  aimé  la 
croix  et  l'église.  280.  f^oy.  Etienne  (  S.  ) 

Prédiction  de  cet  apôtre  à  Timothée ,  étrangement 
dépravée  par  les  ministres.  J-635  et  suiv.  Le  vrai  sens 
de  ce  passage  établi,  il  regarde  les  Manichéens.  685. Vaine 
défaite  de  Jurieu.  Ihid.  et  suiv.  Passage  de  la  seconde 
Epître  aux  Thessaloniciens ,  mal  interprété  par  les  Pro- 
testans.  657  et  suiv.  4^-187. 

Amour  de  saint  Paul  pour  ses  concitoyens.  36"^^-  Sa 
doctrine  et  celle  de  saint  Pierre  sur  l'obéissance  due  au 
prince  ;  263,  273  ;  sur  le  paiement  des  impôts.  367,  54o. 

Saint  Paul  renverse  la  doctrine  des  Quiétistés  sur  la  foi 
explicite  en  J.  C.  J7-89,  90,  92 ,  io3.  Il  explique  la  pré- 
sence de  Dieu  en  nous:  io5,  106;  le  désir  du  salut.  i23 
et  suiv.  Sa  doctrine  sur  la  prière  ;  i3o,  162 ,  191  j  contraire 
à  l'indifférence  du  salut.  34 ,  i35.  Il  inculque  les  réflexions. 
170,  171,  175  et  suiv.  Il  enseigne  la  pratique  de  la  morti- 
fication :  2o5  ;  celle  des  demandes  et  actions  de  grâce.  208, 
221.  Sa  doctrine  du  combat  de  la  concupiscence.  226^ 
236.  Exemple  en  sa  personne  des  suppositions  impossibles, 
349,  35o,  437.  Ce  qu'il  dit  des  actes  du  cœur.  402. 

Comment  et  pourquoi  saint  Paul  a  demandé   d'être 

anathême. 


\ 


DES    MATIÈRES.  869 

anathéme.  ^S"!^^-  ^^^  analhéme  ,  selon  saint  Chryso- 
stôme ,  exprime  un  plus  grand  désir  de  posséder  J.  C.  712. 
Saint  Grégoire  de  Nazianze  entend  cet  anathéme  de  la 
mort  temporelle  ,  et  non  de  réiernelle.  705.  Cette  inter-^ 
prétation  ne  sert  de  rien  pour  établir  l'amour  naturel  des 
Mystiques.  tiS.  Parfaite  sécurité  de  l'apôtre,  malgré  le 
désir  qu'il  laisoit  par  impossible.  29,  3ii  et  suiv.  Ré- 
flexions sur  les  interprétations  de  saint  Grégoire  et  de 
saint  Ghrysostôme  ,  36  et  suiv.  Explication  du  passage 
Ciipio  dissolvi,  etc.  'iffi.  Passage  de  saint  Basile  sur  l'ana- 
théme  auquel  se  dévouoit  le  saint  apôtre.  ^(9~34o. 

PAUL  I ,  pape ,  envoie  des  légats  à  Constantin  Copro— 
nyme  et  à  Léon  Cliazare  ,  pour  les  prier  de  rétablir  les 
saintes  images.  J/-482. 

PAUL  III  excommunie  Henri  VIII,  roi  d'Angleterre, 
et  le  prive  de  son  royaume  :  on  n'a  point  égard  à  sa 
bulle.  5^-96  et  suiv.  Il  croit  la  tenue  du  concile  deXrente 
nécessaire.  562. 

PAUL  V  met  en  interdit  la  ville  et  l'état  de  Venise. 
32—^9  cl  suiv.  Il  condamne  le  serment  exigé  des  catho- 
liques anglais.  100. 

PAUL  de  Samosate,  évéque  d'Antioche ,  flatte  les 
Juifs  en  faveur  de  Zénobie.  ^-199.  Sa  condamnation. 
5^-'^77-  31-1^1'  33-^^0, 

PAUL ,  patriarche  de  Constantinople,  compose,  sous  le 
nom  de  l'empereur  Constant  ,  l'édit  appelé  Type ,  favo- 
rable au  monothélisme.  J^-486. 

PAULICIENS.  Leur  histoire  écrite  par  Pierre  de  Sicile. 
Ils  étoient  Manichéens ,  et  venoient  d'Arménie.  Leurs 
erreurs  sont  les  mêmes  que  celîes  des  anciens  Manichéens 
réfutés  par  saint  Augustin.  Ils  vouloient  envoyer  des  pré- 
dicateurs de  leur  secte  en  Bulgarie,  et  réussirent  dans 
leur  projet.  QO-Çt'^  et  suiv. 

PAUVRES.  J.  C.  les  choisit  pour  être  les  ministres  de 
son  royaume  et  les  coadjuteurs  de  son  grand  ouvrage.  ^  /- 
253.  Leur  rang,  leur  dignité  et  leurs  privilèges  dans 
l'Eglise.  /^-2.  Honorer  les  pauvres  ,  respecter  leur  con- 
dition. 9.  Ils  s'élèveront  contre  la  dureté  inexorable  des 
riches  à  la  mort.  44o-  J-  C.  souffrant  dans  les  pauvres. 
^3-261  et  suiv.  Ils  sont  l'image  vivante  de  Jésus  mou- 
rant :  5o3  ;  les  trésoriers  et  les  receveurs  généraux  de 
Dieu  sur  la  terre.  /^-437.  Foy.  Aumône,  Ricues. 
Pauvres  de  Lyon.  Foy,  Vaudois. 
BossuET.  XLiii.  a4 


3^0  TABLE 

PAUVRETE.  Elle  n*est  plus  roturière  ,  le  roi  de  gloire 
Tayant  épousde.  y^-i8.  Elle  est  la  source  de  la  royauté 
du  Sauveur  :^  ^-i65  et  suiv.  le  moyen  que  Dieu  emploie 
quelquefois  pour  éprouver  ceux  qui  lui  sont  fidèles,  i 4~ 
386.  Il  ne  veut  voir  dans  sa  compagnie  que  ceux  qui  por- 
tent sa  marque,  c'est-à-dire,  la  pauvreté  et  la  croix.  387. 
En  quoi  consiste  la  pauvreté  religieuse.  ^3'2.  et  suiv.  A 
quoi  elle  oblige.  S^-'j'ii ,  746. 

PAYIE  (le  concile  de)  assemblé  par  Martin  V,  se  trans  • 
fère  à  Sienne  :  il  est  dissous ,  et  indique  Bâle  pour  le  lieu 
du  futur  concile.  ^^-268  et  suiv. 

PAVILLON  (Nicolas)  évéque  d'Alet.  Consultation  faite 
à  ce  prélat ,  et  sa  réponse  sur  la  signature  du  Formulaire 
et  sur  les  religieuses  de  Port-Royal.  J7-i63. 

PAYSANS.  Leur  révolte «n  Saxe,  causée  par  le  livre 
de  la  Liberté  chrétienne  de  Luther.  Les  Anabaptistes  se 
joignent  à  eux.  Luther  décide  qu'il  faut  les  exterminer. 

:?5-'38. 

PÉCHÉ.  Sa  définition  :  d'où  vient  sa  malice.  ii—Sog. 
Cent  le  plus  grand  de  tous  les  maux.  369,  5o4,  4^^?  53 1, 
538.  C'est  dans  le  cœur  de  l'homme  une  tache  infâme  qui 
le  défigure.  y^-.i54,  289.  Il  fait  un  cri  terrible  aux 
oreilles  de  Dieu  toujours  attentives.  -i55.  C'est  une  dette 
que  nous  ne  pouvons  payer,  i ^~?tiG.  Quelle  est  la  cause 
du  péché.  J-/-449'  ^^'^  principe  ;  étrange  propriété  qu'il 
a  dans  l'homme.  ;/ 3-539-  Combien  il  est  fortement  atta- 
ché à  notre  nature.  574?  ^77.  Le  péché  plaît  aux  hommes 
quand  ils  le  commettent,  i 4~^^9'  Ea  blessure  qu'il  fait, 
éternelia  et  irrémédiable  de  sa  nature.  ^53  et  suiv.  Point 
d'iiomme  si  corrompu  à  qui  quelque  péché  ne  déplaise. 
^^-319.  Le  péché  est  toujours  timide  et  honteux.  ;/ J— 
76.  Motifs  qui  doivent  nous  le  faire  détester.  458. 

Effets  du  péché.  ^^-17,  377.  /£-ioo,  698.  Pourquoi 
Dieu  permet  le  péché.  J^-477.  Moyen  de  s'en  purifier. 
3o8,  3i4.  Longs  combats  nécessaires  pour  conserver  le 
fruit  de  la  victoire  que  nous  obtenons  sur  le  péché  par  la 
grâce  de  J.  C.  i 3~^11'  Ce  qu'opère,  selon  les  Quiétistes, 
la  haine  et  l'oubli  du  péché.  ^/-iSi  et  suiv.  De  quelle 
manière  le  Sauveur  est  mort  au  péché,  y  J— 544*  Quelle 
est  la  pensée  de  l'apôtre,  quand  il  dit  que  J.  C.  est  mort 
au  péché.  674  et  suiv.  Les  péchés  sont  détruits  dans  les 
jnstes,  bien  qu'il  n'y  en  ait  point  qui  ne  soient  pécheurs. 
^J-89.  Comment  les  péchés  sont-ils  effacés.  ^^-.>83, 
33o;  364  J  376.  L'homme  ne  peut  passer  sa  vie  sans  quel- 


Î)ES    MATIÈRES.  3^1 

que  pëché.  494*  I^eux  sortes  de  pe'clie's ,  dont  les  uns  dé- 
truisent la  charité,  les  autres  ne  la  de'truisent  pas.  £J-i26 
et  suiv.  Les  bonnes  œuvres  des  justes  sont-elles  pures  de 
tout  péché.  ^^'-292,  336,  379  et  suiv. 

La  grandeur  du  péché  se  mesure  par  l'excellence  et  la 
dignité  de  la  personne  offensée,  au— dessus  de  celle  qui 
offense.  J/-3g6.  Par  le  péché,  Thomme  asservi  aux  sens 
oublioit  Dieu,  et  ne  faisoit  que  s'enfoncer  dans  l'idolâtrie, 
^^—ig'i.  Le  péché  mortel  renfernie  une  éternité,  et  pour 
ainsi  dire  une  immensité  de  concupiscence,  à  laquelle  Dieu 
doit  s'opposer  de  toute  son  infinité  :  raison  de  l'éternité 
des  peines  du  péché  4'^  ?  4  3.  Combien  de  sortes  de  péihés. 
^-i4i-  Des  sept  péchés  capitaux.  146  et  suiv.  Péché  d'ha- 
bitude, sa  nature.  y^-'^Bg.  Ses  suites  ùmesies. Ibid.  et  291. 
Péché  contre  le  Saint-Esprit.  J^— 453.  C'est  une  question 
impénétrable.  ^^-4^0. 

Saint  Augustin  a  été  accusé  par  R.  Simon  de  faire  Dieu 
auteur  du  péché.  ^-546,  594.  Dieu  permet  seulement  le 
péché ,  et  le  libre  arbitre  le  commet.  5g6  ,  597.  Pourquoi 
Dieu  n'est  pas  tenu  de  l'empêcher  ?  598,  600.  La  permis- 
sion du  péché  est  bien  différente  de  l'endurcissement.  604. 
Elle  n'est  pas  dans  Dieu  une  simple  patience.  607,  622, 
626.  Il  dirige  dans  le  mal  la  volonté  du  pécheur,  610,  et 
fait  ce  qu'il  veut  des  volontés  mauvaises.  612.  Belle  ex- 
plication de  cette  doctrine.  61 5.  Il  tient  en  bride  les  pas- 
sions des  méchans.  697. 

Les  Luthériens  et  les  Calvinistes  font  Dieu  auteur  du 
péché.  340.  Bèze  soutient  que  le  péché  d'Adam  éloit  or- 
donné de  Dieu,  et  que  ce  qui  étoit  volontaire  en  Adam 
étoit  en  même  temps  nécessaire.  Il  avoit  puisé  cette  doc- 
trine dans  Calvin.  34 1.  Jurieu  démontre  que  Luther  et 
Melancton  ont  admis  le  blasphème  que  Dieu  est  auteur  du 
péché.  ^7-95.  Cette  doctrine  détruit  le  libre  arbitre  de 
l'homme,  éteint  les  remords  de  la  conscience.  1 19.  Jurieu 
retombe  dans  les  excès  des  premiers  réformateurs  sur  la 
cause  du  péché,  en  voyant  l'inévitable  et  fatale  nécessité 
qui  nous  entraîne  au  mal  comme  au  bien.  ^(^—^oo..  Voy. 
Eternité,  Justice,  Pécheurs,  Peine,  Rechute. 

PÉCHÉ  ORIGINEL,  sou  occasiou.  ^-77.  / ^-539-  Ses  effets. 
78  et  SUIV.  /5-6,  9.  Tous  les  hommes  compris  dans 
Adam,  le  père  puni  dans  ses  enfans,  la  perte  de  la  jus- 
tice originelle;  tels  sont  les  trois  fondemens  de  la  justice 
divine  dans  le  péché  originel.  ^-164,  166,  1G8  et  suiv. 
Suites  affreuses  de  ce  péché.  173,  176,  179,  i83  et  suiv. 
11  est  le  principe  des  trois  concupiscences.  iO"^^!-)  ^'^^' 


B^a  TABLE 

La  corruption  du  genre  humain  est  une  preuve  da 
péché  originel,  35^-ioo.  Ce  péché  prouvé  par  le  texte 
du  Psaume  l  :  Ecce  in  iniquitalibus ,  etc.  ^-'X'i5 ,  6io 
et  suiv.  On  le  prouve  encore  par  l'usage  de  toute  l'E- 
glise, de  haptiser  les  enfans.  5^--34  et  suiv.  Il  est  cause 
de  la  damnation  éternelle  des  enfans  non  baptisés.  25i 
et  suiv.  Il  donne  vraiment  la  mort  à  l'ame.  889,  3g i  et 
suiv.  Preuve  par  le  texte  de  saint  Paul  :  In  qiio  omnes 
peccaverunt,  SgS.  Discussion  plus  ample  sur  ce  texte.  4oo, 
402,  4<^4  ^^  suiv.  Son  vrai  sens  établi  par  deux  consé- 
quences du  contexte  :  4^7  ?  4^^  ^^  suiv.  par  l'intention  de 
saint  Paul  dans  ce  passage,  l^w  et  suiv.  Sans  le  péché 
originel,  la  mort  d'un  enfant  accuse  Dieu  d'injustice.  4i3 
et  suiv.  437  et  suiv.  Objection  contre  ce  principe.  439. 
Solution.  440,  44 1  et  suiv.  Les  Pélagiens  mêmes  ont  re- 
connu que  la  peine  ne  marche  point  sans  la  coulpe.  443- 
Uniformité  des  Pères  anciens  et  nouveaux,  grecs  et  la- 
tins, sur  cet  article  de  notre  foi.  417  et  suiv.  4'^7  et  suiv. 
Il  est  impossible  que  FOrient  crût  autre  chose  que  l'Oc- 
cident. 4'-^^,  43 1-  Preuves  de  fait.  43^.  Témoignages  de 
la  tradition  de  l'église  d'Occident  :  446j  de  l'église  d'O- 
rient. 449*  Conformité  des  idées  des  Pères  sur  le  péch© 
originel  :  4^  i  ?  sur  le  moyen  par  lequel  il  se  transmet. 
453  .et  suiv.  Témoignages  de  saint  Justin  :  4^5;  de  sainU 
Irénée  :  4^75  de  saint  Clément  d'Alexandrie  :  4^^  j  d'Ori- 
gène  :  4^4  î  de  Tertullien  :  4^8,  47 1?  <le  saint  Cyprien.: 
4.705  de  saint  Athanase  :  47^;  de  saint  Basile  et  de  saint 
Grégoire  de  Nazianze  :  474?  ^^  saint  Grégoire  de  Nysse  r 
476;  de  saint  Chrysostôme.  487.  L'essence  du  péché  ori- 
ginel ne  consiste  point  dans  la  domination  de  la  convoi- 
tise. 498.  En  quoi  elle  consiste,  et  quelle  est  la  cause  de 
la  propagation  de  ce  péché?  499.  Solution  de  quelques 
difficultés  tirées  des  Pères.  5oi,  5o3 ,  5o5  ,  5o7J,  5io, 
L'abbé  Dupin ,  coupable  d'avoir  voulu  atfoiblir  la  tradi- 
tion des  premiers  siècles  sur  ce  dogme.  3Ô~'^^^  et  suiv. 

Comment  l'ame  peut  connoître  sa  dépravation  origi- 
nelle. .^^-'^97.  Les  Païens  ont  eu  quelque  idée  de  cette 
punition  divine.  298. 

Comment  on  doit  combattre  le  péché  originel.  J^- 
488  et  suiv. 

Péché  philosophique  5  en  quoi  consiste  cette  erreur. 
Elle  est  condamnée  par  Alexandre  VIII.  38~^^*  Sa  ré< 
futation.  43  et  suiv. 

Péché  véniel.  Sa  malice.  JP-54o.  Nul  n'en  est  exempt. 


i 


DES    MATIÈRES.  3^3 

ni  n'en  peut  élre  exempt.  ^-2^7  et  suiv.  Il  est  inévi- 
table. ^7-'^27  et  suiv.  Il  ne  peut  pas  être  rapporté  à 
Dieu.  Q9-^oï ,  629.  Moyen  de  s'en  corriger.  SS-^^i- 
Quoique  les  péchés  véniels  semblent  légers,  ils  accablent 
par  leur  multitude,  et  mettent  de  funestes  dispositions 
dans  les  consciences,  i  /-f^oi.  Les  justes  commettent  tous 
les  jours  des  péchés  véniels,  mais  tous  les  jours  ils  peu- 
vent en  être  purgés.  £^-91. 

PECHEURS.  Ce  sont  des  ennemis  impuissans  de  Dieu. 
i  ^-370.  Ils  voudroient  vivre  toujours,  pour  pouvoir  tou- 
jours pécher.  J^— 4-^'  Peines  interminables  des  pécheurs, 
proportionnées  à  leur  désir  de  pécher  sans  fin.  /^-54o. 
A  quoi  sont  semblables  les  pécheurs  endurcis.  i63.  Leur 
réponse  quand  on  leur  parle  des  jugemens  de  Dieu,  i  Q- 
271.  La  damnation  des  pécheurs  est  une  pure  justice, 
leur  justification   une  pure  miséricorde.  sSsi.   Pourquoi 
t)ieu  les  punit.  ^ 5^-58 1.  Sa  justice  en  action  contre  eux. 
;/ 2-^83  et  suiv.  Les  bons  regrets  des  pécheurs  à  la  mort 
sont  suspects.  473.  Pourquoi  ils  voudroient  détruire  les 
lois  primitives  et  invariables  de  la  vérité  et  de  la  justice. 
^^-35,  36    et  suiv.    Pourquoi    ils    s'irritent  contre  les 
conseils  qu'on  leur  donne.  Ibid,  Trésor  de  haine  qu'ils 
amassent  par  un  mépris  si  outrageux  de  l'Esprit  saint. 
20.  Caractère  des  pécheurs,  ^o.  Par  quels  degrés  ils  en 
viennent  à  regarder  leur  pénitence  impossible.  104.  Au- 
dace des  pécheurs  dans  leurs  excuses.  j^/-i88.  ^^-2  et 
suiv.   106.  Quels   guides  ils  doivent  chercher.  169.  Pé- 
cheurs superbes  :  leur  caractère.  160  et  suiv.  Quels  sont 
les  pécheurs  qui  sont  à  charge  à  la  miséricorde  divine. 
567.  Les  pécheurs  plus  coupables  que  les  Juifs.  /^-322 
et  suiv.   Pécheurs  réconciliés  :   avec  quelle  douceur  et 
quelle  charité  J.  C.  les  traite,  i  S~9^  et  suiv.  Ils  sont  éle- 
vés aux  premières  places  de  son  royaume.  98.  Ils  doivent 
trembler,  parce  que  chaque  nouvelle  chute  creuse  sous 
leurs  pas  de  nouveaux  abîmes.   ^ ^-^^i.  Les  pécheurs 
doivent  avoir  confiance  aussi  bien  que  les  innocens.  S9~ 
557.  En  quel  sens  on  peut  se  croire  un  grand  pécheur, 
quoiqu'on  n'ait  pas  commis  de  grands  crimes.  741. 

Réflexions  sur  le  triste  état  des  pécheurs,  et  les  res- 
sources qiiils  ont  dans  la  miséricorde  de  Dieu.  /{9-6i6 
et  suiv.  Le  pécheur  déchiré  par  ses  remords,  comparé 
à  un  cheval  couvert  d'une  armée  d'abeilles,  et  piqué 
par  leurs  aiguillons.  6asi.  Il  ne  peut  trouver  de  remèdes 
à  ses  maux  que  dans  le  sang  de  J.  C.  6^5.  Foy,  Conver- 
èiow ,  Miséricorde. 


3^^  TABLK 

PECTORAL  mystérieux  du  pontife  de  Tancienne  îoij 
ce  qu'il  signiOoit.  y^-3sii. 

PEINE  (la)  iudige'e  au  pécheur  s'accorde  avec  la  jus- 
tice j  elle  est  courorme  à  l'ordre.  ij-i^3  et  suiv.  Une 
partie  de  la  peine  due  au  péché  réservée  après  le  bap- 
tême dans  la  pénitence.  5^2.  La  peine,  pour  être  juste , 
doit  être  proportionnée  à  l'injustice  du  crime.  4oo.  Pre- 
mière peine  de  l'homme  pécheur,  j 3-^^9'  Séparation, 
abandon  et  malédiction  de  Dieu,  peine  du  péehé.  i ^- 
583  et  suiv.  Pourquoi  la  peine  du  péché  est  éternelle. 
585.. /^q/.  Eternité,  Justice,  Péché,  Pécheurs. 

Manière  de  porter  les  peines  de  l'ame.  39-^^  ?  ^^  ?  7^, 
78,81,85, loi,  119, 129,  i3i,  i38, 145, i46, i53, 177, 
321,  228,  3i4,  320,  323,  336,  365,  4^^,  528.  Avan- 
tages à  en  tirer.  J^-5o5 ,  568.  J^-55,  63,  83,  214, 
223.  Leurs  remèdes.  38'~i'^9j  44'^?  4^^?  49'^?  5i6,54o, 
543,  552,  556,  565,  594,  597,  6o5,  607,608,  610^617, 
620,  625,  647  ,  65o,  652  ,  657  y  ^58,  663,  667 ,  687,  689, 
694^  699,  703,  734,  750.  39-^^^'  ^6  pas  les  dire  à 
un  confesseur  qui  ne  nous  connoît  pas  à  fond.  J^-453, 
458,  540. 

PELAGE  I ,  pape ,  est  soupçonné  dans  sa  foi  par  Chil- 
debert,  roi  de  France  j  il  se  justifie  par  sa  profession  de 
foi*  33-1^  et  suiv. 

PELAGE  II  fait  une  Décrétale  que  saint  Grégoire  le 
Grand  trouve  dure,  et  que  la  Glose  dit  contraire  à  l'E- 
vangile. J/-123.  Ce  pape  se  promet  des  descendans  de 
Clovis,  leur  protection  pour  le  saint  Siège.  J^-392, 

PELAGE,  hérétique ,  nioit  le  fondement  de  la  foi  tou- 
chant la  rémission  des  péchés  par  le  baptême.  JJ-i3, 
i4  et  note.  Il  est  condamné  en  Afrique  et  par  les  Papes. 
3S~^'^^^'  ^^  cause  des  Pélagiens  est  jugée  sans  concile 
par  le  consentement  commun.  33~^- 

Pelage  excusé  et  préféré  à  saint  Augustin  par  R.  Si- 
mon. S-'^^^  et  suiv.  Foy.  Augustin  (S.) 

PÉLAGÎAMSME  (le)  présenté  par  R.  Simon  comme 
la  doctrine  de  toute  la  tradition.  ^—261  et  suiv.  et  sur- 
tout de  saint  Chrysostôme  :  258,  262*  attaqué  par  saint 
Augustin  au  nom  de  toute  l'Eglise,  267  et  suiv.  Le  pé- 
lagianisnie,  selon  Jurieu,  quoique  condamné  par  le  sy- 
node de  Dordrect,  n'est  pas  contraire  à  la  piété.  Il  pré- 
tend qu'o«  doit  prêcher  à  la  pélagienne ,  et  que  les 
Arminiens  et  autres,  quoique  Pélagiens  par  l'esprit,  sont 


I 


DES    MATIÈRES.  3^5 

par  le  cœur  disciples  de  saint  Augustin.  Q(9-/[00,  /Jot.  Ce 
ministre  convainc  les  Lutlie'riens  de  demi-pélagianisme 
dans  l'endroit  même  où  il  dit  que  c'est  une  calomnie  de 
les  en  accuser.  ^J-i'ii  et  suiv.  Le  demi-pëlagianismc  est 
et  n'est  pas,  selon  lui,  une  erreur  mortelle  et  fondamen- 
tale. 129  et  suiv.  Les  contradictions  de  ce  ministre.  22- 
219,  110.  Les  Calvinistes  tolèrent  le  demi-pélagijanisme 
des  Luthériens.  218.  En  quoi  les  Pëlagiens  erroient  sur 
le  péché  originel.  ^  ^-53g.  Ils  parlent  avec  mépris  de 
TEglise,  comme  étant  tombée.  Leur  langage  est  celui  de 
tous  les  hérétiques.  QQ-^oS ,  ^oG. 

PÉLISSON  (Paul  Fontanier)  converti  du  protestan- 
tisme à  la  religion  catholique ,  correspond  avec  Leibniz 
touchant  la  réunion  des  deux  religions:  ^^-182  et  suiv. 
227.  avec  Bossuet  sur  le  même  sujet.  222  et  suiv.  Sa 
mort.  247. 

Pélisson  étoit  mort  comme  il  avoit  vécu,  en  très-bon 
catholique.  37-^']^'  Loin  d'avoir  le  moindre  doute  de  la 
foi  catholique,  Bossuet  le  regardoit  depuis  le  temps  de 
sa  conversion  comme  un  des  plus  zélés  défenseurs  de 
notre  religion.  ïbid.  Il  pratiquoit  solidement  la  piété. 
476.  Les  détails  de  sa  conversion,  et  sa  conduite  édifiante 
jusqu'à  sa  mort,  démentent  les  calomnies  que  les  Pro- 
testans  débitoient  contre  la  sincérité  de  sa  conversion. 
480. 

PÉNITENCE.  Sa  nécessité,  i  i-i6i  et  suiv.  Motifs  qui 
doivent  exciter  les  hommes  à  faire  pénitence,  j  Q-'iffi  et 
suiv.  Sévérité  de  l'ancienne  pénitence.  /  j^— 543.  Lois  de 
l'ancienne  pénitence.  4ï5.  Effets  de  l'esprit  de  pénitence. 
420.  Conditions  de  la  vraie  pénitence  j  combien  elle  est 
rare.  l^'i'^.  Trois  qualités  de  la  pénitence,  i Q—^'J^  et  suiv. 
Alliance  plus  étroite  dans  laquelle  nous  entrons  par  la  pé- 
nitence. 4^1  et  suiv.  Deux  qualités  du  remède  de  la  pé- 
nitence. 488.  Nécessité  de  recevoir  la  pénitence  comme 
remède  et  comme  préservatif.  409  et  suiv.  La  pénitence, 
remède  pour  le  passé,  précaution  pour  l'avenir,  i 3~^9^- 
Fontaine  de  la  pénitence  toujours  ouverte  aux  péche)flrs 
pour  y  laver  leurs  crimes,  i Q-^g5.  On  doit  craindre  de 
ne  point  profiler  de  la  pénitence.  99.  L'amertume  de  la 
pénitence  plus  douce  que  tous  les  plaisirs.  yj-ii8. 
Echange  mystérieux  qui  se  fait  dans  la  pénitence.  88  et 
suiv.  Dispositions  avec  lesquelles  on  tloit  accomplir  la  pé- 
nitence. 100.  Sentiment  de  crainte  propre  à  disposer  les 
cœurs  à  la  grâce  de  la  pénitence.  i5o,  i63.  Quelle  est  la 


3']6  TABLE 

perfection  de  la  pénitence.  ^-^ç)S.  Elle  s'opère  dans  la 
solitude.  /y-4ï4*  t'A'uits  salutaires  de  la  pénitence,  i 4" 
263.  Qu'est-ce  que  faire  pénitence ,  selon  les  maximes  de 
l'Evangile.  559.  L'humilité  est  la  meilleure  disposition  à 
la  pénitence.  /  5^-571.  Deux  choses  composent  la  péni- 
tence :  la  mortification  du  corps  et  l'abaissement  de  l'es- 
prit. /^  '214.  Combien  elle  est  méprisée.  'i3o. 

La  pénitence  est  un  sacrement  établi  par  J.  C.  et  un  tri- 
bunal où  l'Eglise  exerce  la  puissance  qui  lui  a  été  donnée, 
de  remettre  ou  de  retenir  les  péchés  ,  non-seulement  pu- 
blics, mais  les  plus  secrets.  Utilité  et  avantage  de  la  con- 
fession, y ^-104.  5jr-44ï  y  ^'^^'  ^6~^^'  Les  Luthériens 
reconnoissent  le  sacrement  de  Pénitence  et  l'absolutiou 
sacraraentale.  i 9~'^9i'  Henri  VIII  confirme  la  foi  de  l'E- 
glise sur  ce  sacrement.  ^'iS,  ^36. 

Instruction  sur  ce  sacrement.  ^-i58.  Manière  de  le  re- 
cevoir utilement.  171  et  suiv.  x\mour  qu'exige  ce  sacre- 
ment ,  pour  que  le  pécheur  y  soit  justifié.  /-465  et  suiv. 
5i5  et  suiv.  Comment  doit-on  entendre  le  commence- 
ment d'amour  de  Dieu,  dont  parle  le  concile  de  Trente. 
475  ,  5i7  et  suiv.  En  quelles  dispositions  on  doit  s'appro- 
cher du  sacrement  de  pénitence.  /J-47^'  Satisfaction 
qu'il  exige.  476.  Tribunal  de  la  pénitence ,  tombeau  d'où 
nous  devons  sortir  comme  Jésus  Christ  ressuscité.  610. 
P^oy.  Confession  ,  Contrition  ,  Conversion. 

Retraite  de  dix  jours  sur  la  pénitence,  y^— 532. 

PÉNITENS.  Il  y  en  a  peu  de  vrais.  /  J-146.  Dans  la 
gloire  éternelle ,  les  fautes  des  saints  pénitens  ne  pa- 
roissent  plus.  //-534. 

PENSEES.  Comment  elles  naissent  dans  l'ame.  J^- 
333  et  suiv. 

PENTECOTE.  Instruction  sur  le  mystère  de  cette  fête. 
^-'23o  et  suiv.  Merveilles  qu'opéra  en  ce  jour  le  Saint-Es- 
prit. "J  ^—l'i'i  et  suiv. 

PEPIN,  dit  le  Bref,  réunit  en  sa  personne  toute  la 
puissance  de  Charles  Martel,  son  père.  3S~^^^'  ï^  ^^t  ap- 
pelé au  trône  par  les  Fraiiçais  ;  sacré  et  couronné  par  le 
pape  Etienne  lïl  ,  qu'il  avoit  reçu  en  France.  146.  II 
donne  à  l'Eglise  romaine  toutes  les  villes  reconquises  sur 
les  Lombards.  147. 

Ce  prince  est  mis  sur  le  trône  par  les  seigneurs  fran- 
çais, et  non  par  lepapeZacharie.  jy-523  et  suiv.  11  est  fait 
patrice  par  les  Romains.  54 1. 


DES    MATIÈRES.  877 

PERCY,  galant  d'Anne  de  Boulen.  Ses  amours  ne  ren- 
doieat  pas  nul  le  mariage  de  Henri  VIII  avec  cette  femme. 

PERDITION,  (l'enfant  de)  Ce  que  J.  C.  entend  par  là. 
^(9-35.  Explication  de  ce  texte  :  Aucun  ri  a  péri  que  V en- 
fant de  perdition.  13'], 

PEREDO  (Pierre  de)  saint  religieux,  envoyé  au  pape 
IBenoît  XI  par  Philippe-le-Bel  :  ses  remontrances  au  sujet 
des  entreprises  de  Boniface  VIII.  ^^-683  et  suiv. 

PÈRES  (SS.)  Quelle  est  leur  autorité.  3-107.  DifFé- 
rences  de  leurs  conjectures  d'avec  leurs  dogmes  et  leur 
consentement  unanime.  108.  Pourquoi  ils  conjecturoient 
que  le  monde  finiroit  avec  l'empire  romain.  i23  et  suiv. 
Les  Protestans  peuvent-ils  tirer  avantage  de  ce  sentiment 
des  Pères.  664  et  suiv. 

Les  Pères  méprisés  et  critiqués  par  R.  Simon  :  ^Si  et 
suiv.  i49i  iSg  et  suiv.  traités  avec  dédain  et  rabaissés 
par  le  même.  217  et  suiv.  Son  ignorance  jugée  d'après  sa 
critique  sur  Origène  et  saint  Alhanase.  2S4I  et  suiv.  Né- 
cessité de  lire  les  Pères.  247.  Pourquoi  les  Pères  anté- 
rieurs à  une  hérésie  ,  n'ont  pas  parlé  sur  cette  matière 
avec  la  même  précision  que  les  Pères  postérieurs?  3o:2, 
3o5  et  suiv.  Pourquoi  la  même  différence  entre  les 
grecs  et  les  latins?  3o8  et  suiv.  Illusions  de  quelques  cri- 
tiques modernes  à  ce  sujet.  3ii  et  suiv.  Valeur  des  té- 
moignages des  Pères  qui  ont  écrit  avant  les  disputes.  319 
et  suiv.  L'uniformité  de  foi  entre  les  Pères  anciens  et  nou- 
veaux ,  grecs  et  latins,  peut  se  prouver  par  quatre  prin- 
cipes de  S.  Augustin,  savoir,  la  tradition:  419^1  suiv.  le 
témoignage  de  l'Eglise  d'Occident  :  ^11  et  suiv.  un  ou 
deux  Pères  célèbres  de  l'Eglise  d'Orient  :  4^3j  le  sentiment 
unanime  de  l'Eglise  présente.  4''*4  et  suiv.  Ainsi  pensoit 
aussi  Vincent  de  Lérins.  ^16  et  suiv. 

Les  saints  Pères  calomniés  par  Jurieu  ,  tels  qu'Athéna- 
goras,  saint  Cyprien,  saint  Augustin,  dont  il  falsifie  un 
passage^  justifiés  par  les  Catholiques  et  même  par  les  Pro- 
testans. Qi-5i.  Tous  les  Pères  confondent  les  hérétiques 
par  l'argument  de  la  prescription  ,  et  en  leur  reprochant 
leur  nouveauté.  QQ-i^l- 

Les  Pères  prouvent  la  divinité  de  J.  C.  par  divers  pas- 
sages des  Psaumes.  /-i58  et  suiv.  609,  èii  et  suiv.  Ils 
établissent  le  dogme  du  péché  originel ,  par  le  texte  du 
Psaume  l  :  Ecce  in  iniquitatibus ,  etc. 

PERFECTION  chrétienne.  Son  étendue,  p-47  ,  49  et 


378  TAELE 

suiv.  En  quoi  elle  consiste.  i^-'H'j.  Quelle  en  est  le 
comble,  ^o'].  Jusqu'où  elle  peut  aller  en  cette  vie.  39— 
337.  Règles  tirées  de  saint  Paul  pour  y  arriver.  J^-435. 
Elle  est  toujours  défectueuse  en  cette  vie.  ^/-228. 
Quelle  perfection  Cassien  reconnoît  dans  les  Saints.  235. 
La  perfection  ne  consiste  pas  dans  une  oraison  extraordi- 
naire. ^(^-270,  592,  734.  ^5-116.  La  perfection  avilie 
par  les  nouveaux  Mystiques.  ^S~l^^'  ^^  que  c'est  qu'une 
imperfection.  747.  l^qy.  Religieuses. 

PERPIGNAN  (concile  de)  convoqué  par  Pierre  de 
Lune  ou  Benoit  XIII  :  sur  seize  évéques  qui  le  compo- 
soient,  quinze  sont  d'avis  de  se  réunir  au  concile  de  Pise. 
J^-i49,i63. 

PERRIN  (  Paul  )  a  publié  une  Confession  de  foi  des 
Vaudois  ,  comme  très  -  ancienne  ,  quoiqu'il  soit  visible 
qu'elle  est  des  Vaudois  réformés  à  la  mode  des  Protestans. 
â^-i85.  Il  soutient  faussement  que  les  Vaudois  rejetoient 
la  présence  réelle.  i5i.  Il  cite  des  livres  vaudois,  ou  qui 
n'ont  jamais  existé,  ou  qu'on  a  allérés  dans  les  derniers 
siècles.  182. 

PERRON  (  Jacques  du  )  cardinal.  Son  éloge  ;  ses  ou- 
vrages rempart  de  l'Eglise  contre  les  hérétiques,  i  S~^^- 
Il  convient  que  les  questions  du  pouvoir  du  Pape  ne  rou- 
lent que  sur  des  opinions.  31-^19,  '^1^-  33-^^^-  H  dit 
que  Bellarmin  est  du  même  avis.  31-^9^7  iQi»  Les 
exemples  qu'il  apporte,  pour  appuyer  le  pouvoir  de  l'E- 
glise sur  le  temporel ,  ne  prouven  t  point.  4o3 ,  5 1 4  et  suiv. 
Sa  harangue  au  tiers-état,  en  quoi  répréhensible.  32~^0 
et  suiv.  En  quoi  fut-elle  approuvée  par  le  clergé.  80,  81. 
Il  est  envoyé  à  Rome  par  Henri  IV  pour  obtenir  son  abso- 
lution. 3i~^9^  et  suiv.  Il  fait  rendre  un  arrêt  du  conseil 
qui  suspend  celui  du  Parlement  contre  Bellarmin.  J^-55. 

PERSÉCUTIONS.  Pourquoi  Rome  persécuta  l'Eglise. 
J-184  et  suiv.  Quatre  caractères  des  persécutions  :  l'E- 
glise en  triomphoit,  Dieu  y  mettoit  des  bornes,  et  punis- 
soit  les  persécuteurs  ,  l'Eglise  en  sortoit  plus  glorieuse. 
284  et  suiv.  La  captivité  des  Juifs  en  Egypte  étoit  la 
figure  des  persécutions  futures  de  l'Eglise,  ^-'ii'].  Com- 
bien la  voie  du  chrétien  est  étroite  pendant  les  persé- 
cutions. y/-3o2. 

PERSES.  Ils  assujettissent  toute  l'Asie  inférieure.  3^- 
5i.  Ils  avoient  une  horreur  extrême  pour  le  mensonge  et 
pour  la  vie  d'emprunt.  4^4-  Admirable  manière  dont  on 


DES    MATIÈRES.  ^  3^^ 

élevoit  les  enfans  des  rois  de  Perse,  486.  L'art  militaire 
étoit  parmi  eux  en  honneur;  mais  ils  n'en  connurent  ja- 
mais le  fond.  488.  L'empire  des  Perses  re'tabli  en  Orient. 
ïo5.  f'oy.  MÈdes. 

On  assure  trop  positivement  que  les  anciens  Perses 
n'a  voient  point  d'idoles.  J^-261 .  Us  adoroient  deux  dieux, 
l'un  bon  et  l'autre  mauvais.  262. 

PERSE VËRAINCE.  Elle  esl  un  don  spe'cial  de  Dieu  qui 
opère  en  nous  le  vouloir.  ^-23o  et  suiv.  Ce  don  esl  le 
plus  excellent  de  tous.  5'-646.  Comment  il  peut  être  me'- 
rite',  et  n'en  est  pas  moins  gratuit.  647.  La  grâce  seule 
peut  faire  persévérer.  6^3  et  suiv.  Prières  des  martyrs  et 
de  plusieurs  saints ,  qui  confirment  cette  vérité.  676 ,  678, 
682  et  suiv. 

La  persévérance  ,  dernière  grâce  )  par  elle  la  mort 
change  de  nature  pour  les  Chrétiens.  //-Soi.  La  persé- 
vérance finale  doit  être  demandée.  C^j/—\[\^  et  suiv.  211. 
Si  elle  est  donnée  à  tous.  i5o  et  suiv.  Assurée  en  cette 
vie  selon,  les  Mystiques,  en  cela  contraires  à  S.  Augustin. 
202  et  suiv. 

PERSOiNNE  en  Jésus -Christ.  Ce  que  saint  Athanase 
entendoit  par  cette  expression.  5'~'^i4  ^^  suiv.  Le  sens  de 
ce  mot  fixé  ,  après  quelques  variations.  212.  Différens 
textes  des  Pères  qui  ont  pris  le  nom  de  personne  pour  ce- 
lui de  nature.  ^£-676. 

PERTH.  (Jacques  Drummond,  duc  de)  Sa  conversion. 
;^/-3ij.  Le  livre  de  V Exposition,  lui  avoit  été  d'un  si 
grand  secours,  qu'il  auroit  voulu  en  reconnoissance  de  ce 
qu'il  de  voit  à  l'auteur,  lui  baiser  les  pieds  chaque  jour. 
3 16.  Motifs  qui  difïeroient  sa  réconciliation  à  l'Eglise  ca- 
tholique. /Z»/^.  Sa  conversion  lui  attiroit  beaucoup  de  re- 
proches: la  paix  dont  il  jouissoit  intérieurement,  com- 
pensoit  abondamment  tous  les  biens  de  ce  monde.  3 18. 
Les  livres  de  Bossuet  lui  avoient  fait  concevoir  une  très- 
grande  estime  de  ses  talens,  de  son  savoir  et  de  sa  sincé- 
rité. 319.  Personne  ne  pouvoit  exprimer  combien  sa  re- 
connoissance étoit  grande  envers  ceux  qui  l'avoient  aidé 
a  acquérir  la  connoissance  de  la  vérité.  32 1.  Sa  vénéra- 
tion pour  l'ordre  desévéques,  même  avant  sa  conversion. 
33o.  11  recommande  son  fils  aux  bontés  du  prélat.  354* 
Sa  reconnoissance  de  l'accueil  qu'il  lui  avoit  fait.  356.  Au 
milieu  des  souffrances  que  sa  fidélité  pour  son  roi  lui  atti- 
rait ,  il  avoit  à  Bossuet  l'obligation  de  ce  que,  par  la  mi- 
séricorde de  Dieu,  il  avoit  été  l'instrument  par  lequel 


380  TABLE 

ce  qu'il  souffroit  ëtoit  sanctifié.  45i2.  Si  cVtoit  la  volonté 
de  Dieu  qu'il  fût  condamné  à  mort  ,  il  prioit  le  prélat  de 
tenir  lieu  de  père  à  son  fils ,  et  d'ami  à  son  frère.  4'^4* 
Choisi  par  leurs  Majestés  Britanniques  pour  gouverneur 
du  prince  de  Galles,  Dieu  l'avoit préparé  à  celte  charge, 
par  les  souffrances  qui  l'avoient  rendu  en  quelque  façon 
le  martyr  de  la  religion  et  de  la  royauté.  J<y-26. 

PERTINAX ,  élevé  à  l'epipire  malgré  lui ,  est  tué  par 
les  soldats.  J5'""io4- 

PETÂ.U  ( Denis)  Jésuite ,  calomnié  par  Jurieu,  qui  lui 
fait  dire  que  les  anciens  Pères  ne  nous  ont  donné  que  les 
premiers  linéamens  sur  le  mystère  de  la  Trinité,  quoique 
ce  Père  dise  le  contraire.  Qi-S'^.  Le  père  Petau  explique 
dans  une  Préface ,  ce  qu'il  avoit  mal  dit  de  la  théologie 
des  anciens  Pères.  Jurieu  accuse  faussement  ce  Père  d'a- 
voir ,  dans  cette  Préface  parlé  de  la  Trinité  comme  au- 
roient  fait  les  Ariens  et  les  Sociniens.  QQ—^^Q'f^oy,  Huet. 

PETIT  (Jean)  n'étoit  pas  Franciscain.  Il  enseigne  une 
proposition  sur  le  meurtre ,  qui  est  condamnée  au  concile 
de  Constance.  ^^-4^7  ^t  note, 

PÉTROBRUSIEINS,  nom  donné  par  Pierre  le  Véné- 
rable aux  hérétiques  Toulousains  ou  Albigeois.  ^O—ioç). 
Voy.  Albigeois. 

PEUCER  (  Gaspard) ,  gendre  de  Mélancton,  de  Luthé- 
rien devient  Calviniste,  y  ^-533. 

PEUPLE.  Il  doit  se  tenir  en  repos  sous  l'autorité  du 
prince.  36~^'^^'  ^^  ^^^^  qu'il  craigne  le  prince.  i3o. 
Moyens  certains  d'augmenter  le  peuple.  543. 

Le  peuple,  selon  Jurieu,  donne  la  souveraineté  j  donc 
il  l'a  par  lui-même  ,  quoiqu'il  ne  puisse  l'exercer  que  par 
celui  qu'il  a  fait  son  souverain.  Contradiction  et  absur- 
dité de  ce  raisonnement.  ^^-44i,  442*  Les  peuples  ont 
besoin  de  frein  contre  eux-mêmes,  de  s'imposer  des  lois  , 
de  se  donner  des  magistrats  absolus  pour  se  préserver  des 
maux  affreux  de  l'anarchie.  Leur  intérêt  et  celui  des  sou- 
verains est  la  borne  naturelle  de  la  souveraineté.  457, 458. 
Le  peuple,  selon  Jurieu ,  est  si  souverain ,  qu'il  peut  à  sou 
gré  déposer  ses  rois ,  changer  la  forme  de  son  gouverne- 
ment, et  qu'il  n'a  pas  besoin  d'avoir  raison  pour  valider 
ses  actes.  4^4  et  suiv. 

Les  peuples  sont  contenus  par  la  religion  ,  et  ont  je  ne 
sais  quoi  d'inquiet ,  si  on  leur  ôte  ce  frein   nécessaire. 

:/7-3i5. 


DES    MATIÈRES.  38 1 

PHARISIENS.  Ils  étoient  pleins  de  rapines,  d'impu- 
retés et  de  corruption,  y  1-^f\g.  Avec  quelles  dispositions 
ils  reprenoient  les  péchés  des  hommes.  /2~568.  f^oy. 
Docteurs. 

PHELIPPEAUX  (Jean)  accompagne  à  Rome  l'abbé 
Bossuet.  ^(9""i74'  Rossuet  désire  qu'il  reste  à  Rome  avec 
son  neveu.  386.  Il  donne  au  prélat  des  détails  sur  ce  qui 
se  passe  à  Rome  dans  l'afFaire  du  livre  des  Maximes.  Voy, 
FénÉlon.  Il  compose  quelques  écrits  pour  cette  affaire. 
435.  ^/-i2i,  i63.  Sa  lettre  à  Bossuet  sur  la  mort  du  frère 
du  prélat.  ^£-281. 

PHILIPPE  (S.  )  apôtre.  Sa  vocation.  ^-538. 

PHILIPPE  DE  NÉRI  (S.)  Son  amour  pour  Dieu.  Le 
monde  étoit  trop  étroit  pour  l'étendue  de  son  cœur.  //- 
576. 

PHILIPPE ,  roi  de  Macédoine ,  gagne  sur  les  Athéniens 
la  bataille  de  Cliéronée.  3S~^^'  Moitié  par  adresse  et 
moitié  par  force  _,  il  se  rend  le  roi  le  plus  puissant  de  la 
Grèce.  499.  Il  est  assassiné.  66. 

PHILIPPE ,  arabe ,  empereur,  fait  une  paix  honteuse 
avecSapor,  roi  des  Perses.  35^-io8. 

PHILIPPE  I,  roi  de  France,  est  excommunié  pour 
avoir  répudié  sa  femme  :  on  ne  parle  pas  de  le  déposer, 
3y-6i4  et  suiv. 

PHILIPPE  II,  dit  Auguste,  demande  la  cassation  de 
son  mariage  à  Innocent  III ,  qui  la  refuse  comme  étant 
contraire  aux  canons.  ^  J-80 ,  81.  Il  est  excommunié  pour 
avoir  répudié  sa  femme ,  et  son  royaume  mis  en  interdit. 
3/-657.  Le  légat  de  Clément  III  le  menace  d'excommu- 
nication ,  s'il  ne  fait  la  paix  avec  le  roi  d'Angleterre j  sa 
réponse.  664. 

PHILIPPE  IV,  dit  le  Bel.  Son  démêlé  avec  Boni- 
face  VIII.  J/-^65  et  suiv.  f^oy.  Appel,  Clément  V. 

PHILIPPE  VI,  de  Valois,  assemble  les  docteurs  de 
Paris  pour  examiner  la  doctrine  de  Jean  XXII,  sur  la 
vision  béatifique.  JJ--i43  et  suiv.  ^oy.  Jean  XXH. 

PHILIPPE,  duc  d'Orléans,  frère  de  Louis  XIV  :  son 
éloge.  ; 7-307,  440. 

PHILOSOPHES.  Ceux  de  l'antiquité  ont  connu  Dieu 
sans  l'adorer.  SS^^^g-  H^  n'osent  l'avouer.  261.  Leur 
erreui-  sur  l'anie,  la  Providence,  etc.  ^83.  Ils  avoient  eu 
des  restes  de  la  véritable  idée  de  la  Divinité,  et  ils  n'é- 


38a  TABLE 

toieiit  devenus  idolâtres  qu'en  les  appliquant  mal.  SS" 
261.  Ce  que  les  philosophes  platoniciens  disoient  de  la 
nature  divine,  y /-3o6.  Ce  qu'ils  pensoient  du  Verbe. 
345.  Erreurs  des  philosophes  profanes  sur  la  nature  de 
l'homme.  12^^91'  '^^  ^^^  découvert  quelques  raisons  de 
la  vérité;  reproches  que  leur  fait  saint  Paul.  y^-5i4* 

Portrait  d'un  philosophe  bel-esprit.  lO-3g']  et  suiv. 

PHILOSOPHIE.  Sa  définition.  34-iog.  Combien  ses 
raisonnemens  sont  éloignés  de  la  force  des  exemples  d'un 
Dieu  pauvre.  /  ^-325.  Ses  préceptes  inférieurs  a  ceux  de 
l'Evangile.  Si8'2.  Son  insuffisance  pour  diriger  l'homme  : 
contestations  et  incertitudes  qu'elle  produit.  65.  Elle  ne 
peut  remédier  aux  misères  de  l'homme.  /  jr-26. 

La  philosophie  pythagoricienne  vient  au  secours  de 
l'idolâtrie  dès  le  temps  de  Dioclétien.  J-349.  Philoso- 
phie de  Plotin,  de  Porphyre,  ibid.  d'Hiéroclès,  35o;  de 
Maxime,  ami  principal  de  Julien  l'Apostat,  357;  4~ 
143  et  suiv.  Prestiges  et  faux  miracles  de  ces  philosophes. 
3-357.  La  seconde  Béte  de  l'Apocalypse  désigne  la  philo- 
sophie et  la  magie  employée  par  Julien,  ^-i 43  et  suiv. 
Explication  des  deux  cornes  de  la  Bete.  i46  et  suiv. 

Sous  le  nom  de  la  philosophie  cartésienne  ,  Bossuet 
voyoit  un  grand  combat  se  préparer  contre  l'Eglise.  J/- 
875  et  suiv. 

PHOTIUS,  patriarche  intrus  de  Constantinople.  Son 
caractère.  31~^^l->  note.  Il  est  condamné  par  le  huitième 
concile.  i35.  Il  excommunie  le  pape  Nicolas  I  :  son  con- 
ciliabule est  condamné  par  le  pape  Adrien  II  et  par  le 
huitième  concile.  J3"~^3o. 

Quelle  est  l'autorité  de  Photius  dans  l'explication  de 
saint  Paul.  5'-5io. 

PICARDS  (les)  renouvellent  l'hérésie  des  Adamites. 
Les  frères  de  Bohême  désavouent  ceux  qui  leur  donnent 
les  Picards  pour  ancêtres.  ^O-'ion, 

PIEU,  pape,  appelé  auparavant  ^Eneas  Sylvius.  Son 
histoire  du  concile  de  Baie,  dont  il  avoit  été  secrétaire* 
éloges  qu'il  y  fait  de  plusieurs  personnages  de  ce  concile. 
J  2-1^^4*  Sa  bulle  Execrabilis  ,  par  laquelle  il  condamne 
les  appels  du  Pape  au  concile  :  quelle  en  fut  l'occasion, 
3J-'i5i  et  suiv.  Sa  bulle  de  rétractation  adressée  à  l'Uni- 
versité de  Cologne.  49^*  H  J  confirme  les  décrets  de 
Constance,  et  ne  condamne  que  les  dernières  sessions  de 
Baie.  3£-353  et  suiv.  Il  loue  l'orthodoxie  de  l'école  de 
Paris.  3/-56. 


DES    MATIÈRES.  383 

PIE  IV  reconnoît  eu  consistoire  que  ses  préde'cesseurs 
et  lui  ont  pu  faillir.  .^J-87.  Dans  sa  profession  de  foi,  il 
ne  met  sur  le  Pape  que  ce  qui  est  cru  par  tous  les  Catho- 
liques. 435  et  suiv.  Il  consent  qu'on  ne  publie,  au  concile 
de  Trente,  que  les  décrets  unanimement  approuve's.  44^. 

PIE  V  (S.)  de'clare  Elisabeth ,  reine  d'Angleterre,  prive'e 
de  son  royaume  :  elle  est  reconnue  par  les  princes  catho- 
liques. 32~9^' 

PI12RRE  (S.)  Sa  primauté.  Prédiction  de  sa  chute  par 
son  orgueil.  i(^-i5  et  suiv.  Prière  de  notre  Seigneur 
pour  saint  Pierre,  et  en  sa  personne  pour  les  élus.  ^5  et 
suiv.  Saint  Pierre  est  délaissé  de  la  grâce  à  cause  de  sa 
présomption.  ^-238.  Chute  de  cet  apôtre,  j 0-/^3.  Pour- 
quoi Dieu  la  permit.  ^-G'i'i.  Il  tomba  par  la  çousLraction 
d'un  secours  efficace.  626,  63o,  633,  637.  Sa  présomp- 
tion ne  lui  avoit  point  fait  perdre  la  justice.  63*2. 

En  deux  prédications,  saint  Pierre  convertit  huit  mille 
Juifs.  2S-'^9^-  1^  ^st  envoyé  pour  baptiser  Corneille, 
centurion  romain.  297. 

L'apôtre  saint  Pierre  est  choisi  de  J.  C.  pour  être  le 
chef  et  le  fondement  de  son  Eglise.  ^  ^-^ç)6.  ,^5^-268.  Son 
ministère  doit  passer  à  ses  successeurs.  ^^-496.  Préro- 
gative de  saint  Pierre  sur  saint  Paul  :  les  clefs  confiées  à 
saint  Pierre  j  sa  prééminence  dans  l'Eglise.  5o2  et  suiv.  La 
plénitude  de  la  puissance  apostolique  dans  la  chaire  de 
Pierre.  507.  Explication  de  ces  paroles  de  J.  C.  :  F^ous  êtes 
Pierre^  etc.  La  foi  de  Pierre,  fondement  de  l'Eglise.  33~~ 
148  et  suiv.  Ces  autres  paroles  :  Confirmez  vos  frères^  sont 
un  ordre  donné  à  Pierre.  i54  et  suiv.  La  foi  de  saint  Pierre 
est  la  foi  de  l'Eglise  romaine.  1 0-vi']  et  suiv.  Cette  foi 
ne  manquera  ni  dans  son  siège  ni  dans  ses  successeurs. 
^3-i58.  Tradition  des  Pères  sur  cette  vérité.  161  et  suiv. 
Pierre  vit  dans  ses  successeurs,  et  exerce  par  eux  ses  ju- 
gemens.  J^-455.  Quelle  fut,  selon  saint  Chrysostôme , 
l'autorité  de  saint  Pierre  dans  l'élection  de  saint  Matthias. 
636  et  suiv.  Pour  consommer  le  mystère  de  l'unité ,  il 
fonde  l'Eglise  romaine.  38'^^90' 

Panégyrique  de  saint  Pierre.  ^^-233.  Son  amour  pour 
J.  C.  d'abord  imparfait ,  ensuite  épuré  et  fortifié  par  les 
larmes  delà  pénitence  ,  et  enfin  perfectionné  par  la  gloire 
du  martyre.  ^^'-235  et  suiv. 

Saint  Pierre  ,  dans  son  transport,  prouve  l'impossibilité 
de  la  réflexion  en  cet  état,  ^/-i  78.  Il  en  fait  voir  l'utilité , 
en  répondant  trois  fois  qu'il  aime.  180.  Il  met  en  Dieu 


384  TABLE 

tout  l'appui  du  Chrétien.  4i8.  Voy.  Chaire,  Eglise  ro 
MAINE,  Pape,  Saint-Siège. 

PIERRE  INOLASQUE  (S.)  fondateur  de  l'ordre  de 
Notre-Dame  de  la  Merci  :  panégyrique  de  ce  saint.  ;/^- 
54.  Son  dévouement  pour  le  rachat  des  captifs.  55  ,  69  et 
suiv. 

PIERRE  de  Lune  ou  Benoît  XIII,  schismatique  obstiné, 
est  le  premier  qui  condamne  les  appels  du  Pape  au  con- 
cile. ii-'>44- 

PIERRE  de  Sicile,  est  auteur  de  l'excellente  histoire 
des  Pauliciens.  QO-g^  el  suiv. 

PIERRE  le  Vénérable,  abbé  de  Cluni,  justifie  contre 
saint  Bernard  ses  religieux  qui  s'étoient  mis  sous  la  juri- 
diction immédiate  du  Pape.  J^-3o9,  3 10. 

PIETE.  En  quoi  consiste  la  véritable.  //-476.  La 
piété  est  le  tout  de  l'homme.  5'à5.  Celle  qui  est  véri- 
table est  conforme  à  la  tradition  ;  la  fausse  piété  préju- 
diciable à  la  vraie.  ^^-648  et  suiv.  Celle-là  est  fausse  et 
apparente,  qui  murmure  dans  l'épreuve,  et  ne  peut  la 
supporter.  ^  J-335.  Piété  à  la  mode,  vain  simulacre  de 
la  piété  chrétienne,  i ^-3io.  Cette  prétendue  piété  ne 
tient  pas  contre  les  adversités.  Tbid.  et  548. 

Quelle  est  la  piété  qui  convient  aux  princes.  36~~^^'^ 
et  suiv.  Piété  de  David.  386.  La  piété  donne  quelquefois 
du  crédit,  même  auprès  des  médians  rois.  593.  P^oy,  Dé- 
votion. 

PIGHIUS  (Albert),  théologien  flamand,  n'ose  censu- 
rer la  doctrine  des  Français.  Il  fait  l'éloge  de  Gerson. 
31-^^-33  474  ^^  note.  Il  réfute  Cajétan,  qui  dit  que 
le  concile  ne  peut  déposer  un  Pape,  parce  que,  selon 
lui,  un  Pape  ne  peut  jamais  devenir  hérétique.  609.  Il 
est  le  seul  Ultramontain  qui  raisonne  conséquemment  ; 
mais  ses  opinions  sont  outrées.  620  et  suiv. 

PILAÏE  est  un  exemple  de  ce  que  peut  faire  commettre 
la  foiblesse  à  celui  qui  a  l'autorité.  J^-i3G. 

PILLAGE  (le)  motif  injuste  de  faire  la  guerre.  36~^^^* 

PIROT  (Edme)  docteur  de  Sorbonne,  trouve  répréhen- 
sible  la  version  du  nouveau  Testament  de  R.  Simon.  38-^ 
298,  3^1,  327.  Il  sollicite  Bossuet  en  faveur  du  censeur  de 
ce  livre.  3^2.  Il  donne  au  prélat  des  détails  sur  une  conclu- 
sion prétendue  de  la  Sorbonne ,  touchant  le  mariage  de 
Henri  VIII.  ^^-63 1.  Il  lui  parle  d'un  prêtre  proposé  pour 
une  cure  de  son  diocèse,  et  des  dispositions  de  l'abbé  Du- 

pin. 


\ 


DES    MATIÈRES.  385 

Lui  rapporte  divers  textes  des  Pères  qui  ont  pris  le  mot 
de  personne  pour  celui  de  nature.  676.  Lui  rend  compte 
d*un  ouvrage  de  Gerson,  où  il  parle  des  décisions  des 
évéques.  678. 

L'abbé  Pirot  écrit  à  madame  Guyon  enfermée  à  Vin- 
cennes.  J^oy.  Guyon.  Il  rédige  la  Censure  des  Docteurs 
de  Sorbonne  contre  le  livre  des  Maximes.  ^^-So,  66. 

Ce  docteur  compose  un  Mémoire  pour  prouver  que  le 
concile  de  Trente  est  reçu  en  France  et  dans  toute  l'E- 
glise. 25'-566.  Réponse  de  Leibniz  à  ce  Mémoire.  2^-^56. 

PISCATOR.  Foy.  Fischer. 

PISE  (Concile  de)  convoqué  par  les  cardinaux  des  deux 
obédiences  )  dans  le  grand  schisme  :  ses  actes.  3Q-^^^ 
et  suiv. 

Autre  concile  de  Pise  sous  Jules  II  j  son  mauvais  suc- 
cès. 557. 

PISTORIUS  (Jean)  Protestant,  se  trouve  avec  Mé- 
lancton  et  Bucer  à  la  conférence  de  ïlatisbonne.  ^5^-5o8. 

PITIÉ  (la)  est  un  obstacle  a  la  justice,  i^-435. 

PLAISANTERIES  :  ce  qu*en  pensoient  saint  Ambroise 
et  saint  Jérôme.  J7-6o5,  607. 

PLAISIR  :  quand  accompagne-t-il  les  opérations  des 
sens?  J^-69.  Sa  définition.  ïbid.  Comment  il  vient  en 
nous.  vi\.  Il  instruit  l'ame  de  ce  qui  est  utile  au  corps. 
Ï98. 

Dangers  des  plaisirs.  ;/^-58.  Grandeur  des  maux  qu'ilâ 
nous  causent.  :/^-456  et  suiv.  Empressement  de  l'homme 
pour  les  plaisirs  mortels  et  les  biens  périssables,  -j^—i^i. 
Deux  obstacles  nous  empêchent  d'en  jouir  :  jugement 
qu'en  porte  Salomon.  /^-6i  et  suiv.  Leurs  funestes  ef- 
fets, i  S-^'^1'  L'attache  que  nous  y  avons  est  vicieuse. 
/(9~"35o  et  suiv.  Les  plus  innocens  deviennent  péché  par 
l'excès  de  l'attachement.  ^/-4o3.  P^oy.  Joie,  Volupté. 

PLATON.  Ses  sentimens  sur  la  comédie.  L'art  qui  for-- 
moit  un  comédien  à  faire  tant  de  personnages  différens  , 
lui  paroissoit  introduire  dans  la  vie  humaine  un  caractère 
de  légèreté  indigne  d'un  homme  ,  et  opposé  à  la  simpli- 
cité des  mœurs.  37-^^^']-  H  rejetoit  tout  ce  genre  de  poé- 
sie voluptueuse  ,  capable  seule  de  corrompre  les  plus 
gens  de  bien.  568.  Il  trouvoit  dangereux  tous  les  arts  qui 
n'ont  pour  objet  que  le  plaisir.  573.  Divers  passages  de 
ce  philosophe  ,  dans  lesquels  il  donne  au  mot  substance 
une  signification  fort  étendue.  ^^-SgS  et  suiv. 

BossuET.   XLiii.  a5 


386  TABLE 

Platon  et  Pythagore  ont  eu  des  connoîssances  plus  éle* 
vées  que  tous  les  philosophes  leurs  sectateurs  j  ils  recon- 
noissoient  l'existeuce  des  démons.  /^— 171  et  suiv. 

PLA-ïOlNICIliNS  (les)  et  les  Stoïciens  connoissoient 
mieux  ,  selon  Jurieu  ,  les  mystères  de  la  foi  que  les  Chré- 
tiens et  les  saints  Pères  des  trois  premiers  siècles.  Qi—'i6 , 
27.  Il  prétend  que  ces  Pères  oïit  préféré  la  philosophie 
platonicienne  à  la  doctrine  des  apôtres.  88.  Il  les  accuse 
de  platoniser,  parce  qu'ds  présentoient  aux  Païens  quel- 
ques idées  de  Platon  ,  qu'ils  rectifioient  par  l'Ecriture. 

POESIE.  Son  origine.  3 ^-^9']-  Les  anciens  peuples 
célébroient  par  des  poésies  les  grandes  actions ,  pour  en 
perpétuer  la  mémoire.  ^-9  ,  10. 

POINTS  fondamentaux.  P^oy.  Articles. 

POISSI.  P^ojr.  Colloque  de  Poissi. 

POLIGNAC.  (Melchior  de)  depuis  cardinal,  remplace 
Bossuet  à  TA-cadémie  française.  Il  y  prononce  son  éloge. 

43-31- 

POLITIQUE.   Combien   les  grands   doivent   craindre 

qu'elle  ne  se  mêle  dans  le  culte  qu'ils  rendent  à  Dieu.  ^  J- 

146  et  suiv. 

POLITIQUE  tirée  de  C Ecriture  sainte,  tom.  SQ, 
POLITIQUES.  Leur  dédain  et  leur  indifférence  sur  la 

religion.  36~^'^^  >  ^^9*  l's  en  viennent  à  la  persécuter. 

33 1.  Ils  prévoient  tout,  excepté  leur  mort.  77-348. 

POLOGNE.  Triste  état  oii  elle  éloit  réduite  par  l'inva- 
sion de  Charles  Gustave.  Dieu  la  délivre.  1 7-^^l  >  438. 

Confession  de  foi  remarquable  des  Polonais  zuingliens  , 
où  les  Luthériens  sont  maltraités.  ^(9-7^-  lis  enseignent 
l'ubiquité.  Ils  s'assemblent  à  Sendomir,  souscrivent  sur  la 
Cène  la  Confession  Saxonique  ,  et  s'accordent  avec  les 
Luthériens  et  les  Vaudois.  77  et  suiv. 

POLTROT  assassine  le  duc  de  Guise.  La  Réforme  ré- 
garde cet  assassinat  comme  un  acte  de  religion  ;  il  est  animé 
à  l'exécution  par  les  chefs  des  Réformes  et  par  les  ministres. 
5(9-54,55. 

POLYCRATE.  Voy,  Victor  (S.) 

POLYGAMIE.  Pour  quelles  raisons  elle  a  été  autrefois 
permise.  ^j-'iS^.  Jurieu  distingue  la  polygamie  directe 
et  indirecte.  Son  embrouillement  sur  ce  point.  Sa  doc- 


i 


DES    MATIÈRES.  SBl 

trille  se  détruit  d'elle-même.  ^/-3o4.  Principes  des  Pro- 
teslans  toiichaut  la  polygamie,  et  l'usage  qu'ils  en  firent  à 
l'égard  du  Landgrave  de  Hesse.  42~^9^7  ^96.  Foy.  Hesse. 

POMPÉE  ,  termine  les  guerres  des  Gladiateurs  et  de 
Mithridate.  JS-9'^'  Uirègne  dans  le  sénat.  98.  Il  assujettit 
les  Juifs ,  et  dépossède  Antiochus,  roi  de  Syrie.  265.  Il 
flatte  tantôt  le  peuple  et  tantôt  le  sénat.  545.  Il  est  battu  à 
Pliarsale.  98, 

POMPES.  Quelles  sont  celles  de  Satan,  i^-^il^, 

PONTCHARTRAIN  (Louis  Phelippeaux  ,  comte  de) 
ministre  de  Louis  XIV.  Mémoire  que  lui  adresse  Bossuet, 
pour  les  Réunis  de  son  diocèse.  38~1^'  ^^  réponse  à  ce 
prélat.  82.  Bossuet  réclame  ses  bontés  pour  le  chevalier 
Tartare.  354- 

Devenu  chancelier,  ce  ministre  veut  obliger  les  évéques 
à  soumettre  à  un  censeur  leurs  mandemens  et  ouvrages 
de  doctrine.  /-4ii  et  suiv.  Mémoires  de  Bossuet  au  Roi 
pour  s'opposer  à  cette  entreprise.  4'^ô,  l^'iQ  et  suiv.  f^qy, 
Bossuet,  Noailles. 

PONTION.  (  Concile  de  )  Les  évéques  s'opposent  aux 
ordres  de  Jean  VIII  et  de  Charles  le  Chauve,  qu'ils  disent 
contraires  aux  canons.  33-^1  ^^  suiv. 

POPLICAINS.Nom  donné  en  Angleterre  aux  Albigeois, 
ou  Manichéens.  2(9-^  i^« 

POPLINIÈRE  (La),  historien  protestant,  avoue  que 
la  conjuration  d'Amboise  fut  entreprise  par  les  Calvinistes. 
^(9-34'  Il  raconte  les  révoltes  des  Calvinistes  de  Piémont 
contre  le  duc  de  Savoie.  Le  ministre  Basnage  lui  fait  dire 
ce  qu'il  ne  dit  pas.  552  ,  553. 

PORSENA  ,  roi  des  Clusiens  ,  prend  les  armes  contre 
Rome.  JjT-oS. 

PORT-ROYAL.  Ltittre  à  Vahbesse  et  aux  religieuses 
de  ce  monastère.  J/-126.  Bossuet  leur  témoigne  ses  in- 
quiétudes de  l'état  où  il  les  voit ,  et  les  exhorte  à  lire  avec 
patience  ces  réflexions.  12'].  La  question  réduite  à  exa- 
miner si  la  chose  qu'on  leur  demande  est  mauvaise  en  soi. 
128.  Vaines  terreurs  qu'on  leur  a  données  que  ,  par  les 
termes  du  Formulaire ,  elles  soient  obligées  de  croire  le 
fait  qui  y  est  compris ,  avec  la  même  certitude  de  foi 
que  les  vérités  catholiques.  Que  ce  n'a  jamais  été  l'inten- 
tion de  l'Eglise  .que  ce  qui  touchoit  la  [)ersonne  fut  un 
article  de  foi.  129.  Application  de  divers  faits  à  cette  ma- 
tière. Ihid,  et  suiv.  Distinction  du  fait  et  du  droit,  inouie 


388  TABLE 

dans  les  souscriptions  aux    définitions  de  l'Eglise.    i3i. 
Toute  la  question  est  de  savoir  si  elles  peuvent  accorder 
la  soumission  de  leur  jugement  à  celui  de    leurs  supe'- 
rieurs  légitimes.  Ibid.  Raisons   qui   pourroient  justifier 
leur  refus  mal  fondées.  i33.  Le  jugement  du  fait  du  livre 
de  Jansénius,  établi  par  les  mêmes  moyens  que  le  juge- 
ment de  droit.  i35.  Que  le  déni  de  soumission ,  selon  leurs 
principes  ,  renverse  toute  la  discipline  de  l'Eglise.  Ibid, 
Bossuet  se  borne  à  avancer  des  vérités  qui  ne  peuvent  être 
révoquées  en  doute  que  par  des  esprits  contentieux.  iS-y. 
Que  l'Eglise  a  obligation  de  juger  de  certains  faits  ;  ra- 
vir à  l'Eglise  cette  autorité  ,  c'est  l'exposer  sans  défense 
aux  faux  docteurs.  i38.Que  ces  jugemensavoicntune  telle 
importance ,  que  l'Eglise  les  inséroit  dans  ses  professions 
de  foi.  139.  Exemples  qui  confirment  cette  pratique.  Ibid. 
Conduite  de  l'Eglise  envers  ceux  qui  refusoient  de  sous- 
crire la  condamnation  des  personnes,  après  avoir  même 
condamné  les  erreurs.  i4o.  Difficultés  tirées   de   la  no- 
toriété   des  faits,  vaines.   i43.  Que  s'il  falloit  attendre 
l'acquiescement  des  parties  pour   la  validité  des  juge- 
mens  sur  les  faits  ,  l'Eglise  ne   pourroit  plus  noter  les 
hommes  hérétiques.   i45.  Que  l'Eglise,  dans  ses  juge- 
mens,  n'appuie  pas  sur  l'aveu  de  ceux  qu'elle  juge,  mais 
bien  sur  un  examen  juridique.  146.  Que  c'est  une  témé- 
rité inouie  de  soutenir  qu'on  ne  peut  se  reposer  ,  sans 
péché,  sur  le  jugement  de  l'Eglise.  147.  Qu'elles  peuvent 
donc  s'en  reposer  sur  son  autorité  ,  et  souscrire  sur  son 
témoignage.  149.  Objection  sur  ce  que  ces  jugemens  n'é- 
toient  donnés  à  souscrire  qu'aux  évéques,  détruite  par  le 
témoignage  de  l'antiquité.  Jbid.  Que  les  évêques  souscri- 
vant à  de  pareils  jugemens  ,  rien  ne  peut  dispenser  les 
fidèles  d'imiter  leur  conduite.  i52  ,  i53.  Raisons  particu- 
hères  qui  doivent  les  porter  elles-mêmes  plus  particu- 
hèrement  à  souscrire.  i54.  Que  les  raisons  qu'elles  ont 
voulu  faire  servir  k  leur  justification,  les  condamnent  à  la 
soumission  au  jugement  de  l'Eglise.  i55.  Qu'on  ne  leur  de- 
mande pas  leur  témoignage  pour  faire  le  procès  au  livre  de 
Jansénius ,  mais  bien  le  témoignage  de  leurs  dispositions. 
i56.  Que  les  fidèles  trouvent  toujours  la   sûreté  de  leur 
conscience  dans  l'autorité   de  l'Eglise.   159.  Qu'elles  ne 
doivent  pas  s'arrêter  à  ce  qu'on  leur  dit  sur  le  Pape  et  les 
évêques.  Ibid.  Que  la  conduite  des  hérétiques  fut  tou- 
jours de  se  plaindre  de  ceux  qui  les  avoient  condam- 
nés. Ibid.  Que  la  sûreté  des  particuliers,  c'est  de  s'aita* 
cher  aux  décrets  et  à  la  conduite  publique  de  l'Eglise, 


t 


DES    MATIÈRES.  889 

160.  Leur  repos  est  donc  dans  l'obéissance.  i6i.  Consé- 
quences fâcheuses  de  leur  obstination,  qui  doit  les  porter 
à  croire  que  Dieu  a  laissé  son  Eglise  sans  aucun  appui 
contre  une  injustice  qu'elles  regardent  si  visible.  Ibid, 
Que  si  elles  les  craignent  avec  raison  ,  elles  doivent  re- 
garder comme  légitimes  et  valables  les  jugemens  des 
papes  ,  acceptés  par  les  évéques ,  sans  écouter  ceux  qui 
leur  disent  qu'elles  ne  peuvent ,  sans  péché  ,  s'y  sou- 
mettre.   l6'2. 

POSSÉDÉS.  De  quoi  ceux  dont  il  est  parlé  dans  l'E- 
vangile sont  la  figure,  ^g-lfii^ 

POSSIBILITÉ.  De  la  possibilité  d'accomplir  la  loi.  5^- 

288,    334,  378,  4'-^!?   49^'   S^~^3'   ^^J'  COMMANDEMENS. 

POUVOIR.  Foiblesse  et  fragilité  du  pouvoir  des 
hommes,  i  Q-Q'i']'  Point  de  pouvoir  où  règne  la  morta- 
lité. Ibid.  Voy.  Puissance. 

PRAGMATIQUE -SANCTION.  Celle  de  saint  Louis  j 
pourquoi  elle  fut  faite;  son  authenticité.  J3-3i5  et  suiv. 

Celle  de  Charles  Y II  ,  rédigée  dans  l'assemblée  du 
clergé  à  Bourges  ,  sur  les  décrets  de  Baie.  33 1.  Elle  est 
abolie  par  le  Concordat  entre  Léon  X  et  François  I.  J  J- 
363.  Le  Pape ,  en  l'abohssant ,  ne  l'accuse  point  d'erreur. 
i^-36o. 

PRAGUE.  (Jérôme  de)  Voy.  Hus. 

PRATIQUES  extérieures;  modération  à  y  garder.  38^ 
433,434,454.456,747. 

PRECEPTES  afîirmatifs.  On  ne  peut  pas  définir  pré- 
cisément quand  ils  obligent.  /^— 282  et  suiv.  Danger  de 
les  négliger.  3oi.  Préceptes  négatifs  :  efiforts  pour  les  élu- 
der. 3osi. 

PRÉCIPITATION.  Elle  est  un  obstacle  à  la  justice. 

.?^-434. 

PRÉDESTINATION.  C'est  un  mystère  impénétrable. 
iO-V^  et  suiv.  39~\'ll'  Comment  accorder  ce  mystère 
avec  la  volonté  qu'a  Dieu  de  sauver  tous  les  hommes. 
737  et  suiv.  Ce  qu'il  faut  croire  sur  ce  mystère.  ^(^—449' 
Précis  de  la  doctrine  de  l'Eglise  sur  ce  sujet.  y—5']o  et 
suiv.  La  gratuité  de  la  prédestination,  ex])liquée  parle 
baptême  des  enfans,  5^-5 16  et  suiv.  La  justice  de  Dieu 
vengée.  5!i3  et  suiv.  Doctrine  de  saint  Augustin  sur  la 
prédestination  gratuite.  655.  Cette  doctrine  est  de  foi. 
6C0,  6G3.  Elle  est  consolante  pour  tous  les  fidèles.  665  , 


390  TABLE 

670  et  suiv.  Elle  a  été'  reconnue  de  tous  les  docteurs  an- 
ciens ,  même  antérieurs  à  saint  Augustin.  700  et  suiv. 
Ce  que  nous  devons  apprendre  de  la  prédestination  des 
Saints.  ^(9-3o3  et  suiv. 

Doctrine  des  Arminiens,  ou  Remontrans  ,  sur  la  pré- 
destination. ^(9~'554*  Les  Saints  ont  détesté  ,  comme  un 
blasphème  ,  la  doctrine  qui  dit  que  Dieu  prédestine  au 
mal  comme  au  bien.  SgS. 

PREDESTIÎNES.  Us  ont  toutes  les  pensées  de  Dieu  dès 
Téternité  :  c'est  à  leur  personne  que  se  terminent  tous  les 
desseins  de  Dieu,  conjointement  avec  J.  C.  ^y-24.  f^oy. 
Elus. 

PREDICATEURS.  Ils  sont  les  ambassadeurs  de  Dieu. 
/^-22.  Us  sont  ordinairement  environnés  de  libertins  qui 
viennent  grossir  l'auditoire  par  curiosité.  /  i—^xo.  Us  sont 
les  anges  du  Dieu  des  armées.  479.  Leur  devoir.  /^-388 
et  suiv.  Us  sont  les  organes  de  J.  C.  :/(9-34o.  A  qui  les 
Chrétiens  doivent  imputer  le  défaut  de  bons  prédica- 
teurs. 341.  Us  ne  doivent  pas  monter  en  chaire  pour  faire 
entendre  de  vains  discours.  337.  Combien  sont  coupables 
ceux  qui  attendent  des  prédicateurs  autre  chose  que  l'E- 
vangile. Ibicl,  et  suiv.  Comment  Dieu  fait  quelquefois 
parler  les  prédicateurs  selon  nos  besoins:  manière  d'en  pro- 
fiter, y ^-349.  Le  mal  qu'ils  auront  fait  n'est  point  excusé 
par  le  bien  qu'ils  auront  dit.  j ^-11.  Conduite  que  les 
auditeurs  doivent  tenir  à  l'égard  des  prédicateurs,  quels 
qu'ils  puissent  être.  '23  et  suiv.  i-7~^^l'  La  vie  des  pré- 
dicateurs pénible  et  laborieuse,  i  3~'i']  ^t  suiv.  Leur  con- 
dition périlleuse.  ^ 5^-63 1.  Caractère  d'un  prédicateur 
chrétien,  i ^-5']/^  et  suiv.  II  doit  éviter  de  se  chercher 
lui-même.  4^9.  Ce  que  pensoit  Bossuet  des  prédicateurs 
qui  débitent  des  antithèses.  ^^-'281. 

PREFACE  sur  r Instruction  pastorale  de  M.  de  Cam- 
brai. ^^-325  et  suiv. 

PREJUGES  :  d'où  ils  viennent.  /^— 3o.  Leur  défini- 
tion. 3(9-'^^^'  Préjugés  prétendus  décisifs  ,  dont  M.  de 
Cambrai  cherche  à  étayer  sa  d  .clrine.  9.91  et  suiv.  Pré- 
jugés vraiment  décisifs  contre  lui.  28G  ,  3oo  et  suiv. 

PRÉMOTION  physique,  f^oj.  Liberté. 

PRÉOCCUPATION  de  l'esprit,  dépravation  de  la  vo- 
lonté ;  deux  causes  de  l'aveuglement  des  hommes  sur  la 
Passion  de  J.  C.  i^-^"}.  Danger  de  la  préoccujpalion.  /^-i 
(3o8  et  suiv. 


DES    MATIÈRES.  39  I 

PRESBYTÉRIENS  d'Angleterre  :  ils  sont  ennemis  de 
la  royauté.  ^J-5Hi ,  58*2. 

PRÉSANCTIFIÉS,  (office  des)  Ce  que  c'est  parmi  les 
Grecs.  ^^-485  et  suiv.  Ses  deux  diffe'rences  d'avec  ïe  sa- 
crifice parfait.  3g4et  suiv.  Antiquité  de  cet  office.  4oo  et 
suiv.  Comment  le  corps  et  le  sang  y  sont  nommés  , 
quoiqu'il  n'y  ait  qu'une  espèce.  /^o6  et  suiv.  De  l'office 
des  Présanctifiés  parmi  les  Latins.  4^^  et  suiv.  Le  vin 
n'y  est  point  consacré  par  le  mélange  du  corps,  l^i'i  et 
suiv.  Réponse  aux  objections  tirées  de  l'Ordre  Romain; 
42t8,  44'^  î  ^^  premier  concile  d'Orange.  434- Témoignage 
d'Amalarius  et  de  l'abbé  Rupert.  4^2.  Dans  les  endroits 
où  l'on  com.munioit  le  Vendredi  saint  sous  les  deux  espèces, 
elles  éloieot  toutes  deux  réservées  de  la  veille.  458  et  suiv. 
La  coutume  de  mêler  le  précieux  sang  avec  le  vin  n'a 
jamais  été  approuvée.  Ibid.  Absurdités  d'un  ministre  qui 
prétend  trouver  la  consécration  du  vin  dans  l'office  du 
Vendredi  saint.  466.  Il  la  fait  consister  dans  le  Pater.  471 
et  suiv.  Dans  l'office  des  Présanctifiés  des  Grecs ,  il  n'y  a 
aucune  prière  à  laquelle  on  puisse  attribuer  la  consécra- 
tion. 481  et  suiv. 

PRÉSENCE  DE  DIEU.  Moyen  de  s'y  tenir,  i^- 
517. 

PRÉSENCE  RÉELLE.  Preuves  de  ce  dogme.  ^-55 1 , 
544?  558,  56o,  567  et  suiv.  Il  est  prouvé  par  les  prières  si 
ancieni:es  de  la  liturgie.  24^~5i3  et  suiv.  522,  5^8,  533. 
Pasciiase  Radbert  n'a  rien  innové  sur  ce  dogme.  535  et 
suiv. 

La  présence  réelle  est  très-bien  prouvée  par  Luther 
contre  les  Sacramentaires;  il  répond  solidement  aux  ob^ 
jections.  j ^-\  19.  f^oy.  Luther.  Mélancton  réduit  la  pré- 
sence réelle  au  seul  moment  de  l'usage.   Il  ne   trouve 
point  (l'autre  moyen  de  détruire  la  messe ,  qu'en  niant  la 
présence  permanente.  Ses  raisons  frivoles.  Il  anéantit  sur 
ce  point  la  doctrine  de  son   maître  Luther.   On  ne  peut 
reconnoîrre  la  présence  de  J.  C.  véritablement  réelle  sans 
la  croire  permanente.  226.  La  présence  locale  et  sacra- 
mentale  de  Bucer  est  une  source  de  chicanes  et  d'équi- 
voques. Il  impute  aux  Cfatholiques  et  aux  Luthériens  de 
croire  que  J.  C.  est  enfermé  dans  l'Eucharistie  comme 
dans  un  lieu.  2*28.  Les  Piotestans  de  Zurich  l'avertissent 
que  ses  expressions  équivoques  le  mènent  à  la  doctrine 
de  Luther.  Ceux  de  Baie  ,  dans  leur  confession  ,  rejettent 
également  le  sentiment  de  Luther  et  les  équivoques  de 


392  TABLE 

Buctir,  et  disent  que  J.  C.  est  prësent  sacramentalement 
par  la  foi  qui  élève  rhoinme  au  ciel  et  n'en  ôte  pas  J.  G. 
:i33.  Burnet  avoue  que  la  présence  réelle  est  enseignée 
par  l'église  grecque,  473.  f^oy.  Eucharistie. 

PRÉSENS.  Ils  sont  un  obstacle  à  la  justice.  ^^-433. 

PRÉSENTATION  de  Jésus  au  temple  :  élévations  sur 
ce  mystère.  ^-4 10  et  suiv.  Foy.  Purification. 

Présentation  de  la  sainte  Vierge.  Précis  d'un  sermon 
pour  cette  fête,  i S-^^lA- 

PRÊTRES.  Ils  sont  amovibles  et  dépendans  des  évé- 
ques.  /^— 532.  Eminente  dignité  des  prêtres.  /  5^-3 10.  Ils 
sont  établis  les  ministres  de  la  mystérieuse  génération  des 
enfans  de  la  nouvelle  alliance.  /(9-3i'2.  Marque  de  leur 
vocation.  3i5.  Ils  sont  les  anges  du  Dieu  des  armées.  //- 
674;  les  coopérateurs  de  l'épiscopat.  583.  Poy.  Sacer- 
doce. 

PRÉVENTION.  Elle  est  un  obstacle  à  la  justice.  3S- 
433. 

PRIÈRE.  Sa  nécessité.  /-2g4.  Elle  est  une  grâce  et  un 
don  de  Dieu.  ^'-578,  58^,  644«  Des  dispositions  pour 
bien  prier.  ^-129.  ^^-'274  et  suiv.  Caractère  essentiel 
de  la  prière.  1  ^-^3.  Dieu  ne  lui  refuse  rien.  ^7-4o5, 
4o6.  L'homme  revêtu  de  la  puissance  de  Dieu  dans  la 
prière.  ^-180.  La  prière  persévérante  tient  de  la  plé- 
nitude de  la  foi.  184.  Elle  est  le  seul  soutien  de  notre 
impuissance,  j  J-65i.  Motif  pressant  de  prier  sans  cesse. 
623 ,  785, 

J.  G.  recommande  la  prière  faite  dans  le  secret.  ^-56 
et  suiv.  Elle  doit  être  accompagnée  de  foi  et  de  persévé- 
rance. 87,  88.  Prière  perpétuelle  :  895  poussée  jusqu'à  im- 
portuner Dieu,  90.  Motifs  d'espérance  dans  la  prière.  91. 
Qualités  d'une  parfaite  prière.  93.  Excellente  manière 
de  prier.  ii4  et  suiv.  Prières  formées  en  nous  par  le 
Saint-Esprit.  Z^-^-^^.  Pourquoi  elles  sont  nulles,  si  elles 
ne  viennent  de  lui.  273. 

La  prière  faite  au  nom  de  J.  G.  obtient  tout,  i  (f)- 
i34,  4^6  et  suiv.  Il  faut  toujours  prier  par  J.  G.  et 
s'unir  à  lui.  309  et  suiv.  J.  G. 'seul  exaucé  dans  toutes 
les  prières  de  l'Eglise  du  ciel  et  de  la  terre.  ;/^-iio. 
Gomment  on  doit  prier  et  prier  toujours,  i  0-A^'^  et  suiv. 
Ce  qu'il  faut  demander  dans  la  prière.  558. 

La  prière  est  inspirée  de  Dieu,  ^/-iig,  i3i.  Y  a-t-il 
uq  état  où  la  prière  soit  impossible.    127.  Elle  est  rcjctée 


DES    MATIÈRES.  S^S 

par  les  impies  et  les  Quiétistes  :  sa  nécessite.  i38,  i49, 
i5o.  Vaines  définitions  de  la  prière,  contraires  à  celles 
des  saints.  i6i.  Préparation  du  cœur  pour  la  prière,  igo 
et  suiv.  Les  prières  de  l'Eglise  prouvent  la  nécessité  des 
actes  de  foi  explicite,  des  demandes  et  des  actions  de 
grâce.  208  et  suiv. 

Prière  intérieure,  son  efficace.  3^~^4  ^^  suiv.  La 
prière  est  nécessaire  à  l'homme,  quelque  parfait  qu*il 
soit.  72.  Peut-on  demander  les  biens  temporels?  tf]  ; 
l'accroissement  de  l'amour  et  la  persévérance  ?  99, 
Obligation  de  prier  pour  nos  frères.  i4^^1^-  ^of- 
Oraison. 

Prière  de  J.  C.  après  la  Cène ,  tirée  de  l'Evangile  de 
saint  Jean.  ^-54o.  Cette  prière  expliquée.  i0-io\  et 
suiv.  jusqu'à  'a4o.  Effet  secret  de  cette  prière.  3o3  et 
suiv.   Elle  est  l'abrégé  du  sermon  qui  Tavoit  précédée. 

^90- 

Bucer  entreprend  la  défense  des  prières  de  l'Eglise ,  et 

fait  voir  en  quel  sens  les  mérites  des  saints  nous  sont 
utiles.  /^-iBg.  Les  Luthériens  ne  veulent  pas  empêcher 
la  prière  pour  les  morts.  201,  Ils  calomnient  l'Eglise  sur 
les  prières  adressées  aux  saints.  2o5.  Prière  scandaleuse  de 
Luther,  où.  il  dit  qu'il  n'a  jamais  offensé  le  diable.  SSg. 
Les  prières  pour  les  morts  conservées  par  Henri  VIII  :  43o  ; 
retenues ,  puis  abrogées  par  Edouard  VI.  476.  Ces  prières 
sont  reçues  dans  la  Confession  d'Ausbourg  et  par  les  Cal- 
vinistes. 614.  J^oy.  Morts. 

Prières  du  matin  :  S~^l\  ^"  ^^^^'  ^^*  —  Prières 
ECCLÉs I AST 1 QUES  pour  aider  le  Chre'tien  à  bien  entendre 
le  service  de  la  paroisse  aux  Dimanches  et  Fêtes ,  etc. 
295.  —  Prières  pour  la  Communion  :  52 1  j  pour  chaque 
jour  de  la  semaine,  533 ,  536  et  suiv. 

PRIMAUTE  (la)  de  saint  Pierre  et  de  ses  successeurs 
vient  de  J.  C.  3 £"4^8.  Elle  est  reconnue  par  les  anciens 
Pères  et  les  conciles  généraux.  Ibid.  et  suiv.  33~^^^  ^^ 
suiv.  Elle  est  fondée  et  comprise  dans  les  promesses  :  les 
Grecs,  qui  la  croy oient  autrefois,  ont  innové  en  ne  la 
croyant  plus.  ^2~i'^^'  L'Eglise  romaine  exerce  sa  pri- 
mauté en  faisant  observer  les  canons.  296.  La  doctrine  de 
l'Eglise  de  France  donne  des  appuis  solides  à  ce  dogme, 
loin  de  l'obscurcir.  37 1  et  suiv.  La  primauté  du  Pape  sur 
chaque  église ,  enseignée  par  le  concile  de  Constance. 
^£-180  et  suiv.  3J-^44^-  f^^y-  Elorence,  Pape, 
Pierre,  etc. 


394  TABLE 

PRINCE.  Il  n'est  pas  né  pour  lui-même,  mais  pour  le 
public.  J^-95.  Il  doit  pourvoir  aux  besoins  du  peuple  : 
96;  surtout  desfoibles  :  exemple  de  Job  ,  etc.  98.  C'est  là 
le  vrai  caractère  du  prince;  comme  celui  du  tyran  est  de 
ne  songer  qu'à  lui.  100.  Le  prince  inutile  au  bien  du  peu- 
ple est  puni,  aussi  bien  que  le  méchant  qui  le  tyrannise. 
ioi,  L'nigratitude  du  peuple  ne  doit  pas  alte'rer  sa  bonté. 
io3.  Le  prince  ne  doit  rien  donner  à  son  ressentimenti. 
104.  Il  épargne  le  sang  humain.  107.  Il  déteste  les  actions 
sanguinaires.  108.  Les  bons  princes  exposent  leur  vie 
pour  le  salut  du  peuple  ,  et  la  conservent  pour  l'amour 
d'eux.  III.  Le  prince  est  fait  pour  être  aimé.  1 16.  Celui 
qui  se  fait  haïr  est  toujours  à  la  veille  de  périr.  118.  Le 
prince  doit  se  garder  des  paroles  rudes  et  moqueuses.  1 19, 

L'autorité  du  prince  doit  être  absolue.  121.  On  n'ap- 
pelle point  de  ses  jugemens.  19.3.  Il  a  seul  la  force  coac— 
tive.  124.  Il  n'est  pas  pour  cela  affranchi  des  lois.  127.  Il 
ne  doit  pas  craindre  le  peuple.  i3o.  Il  doit  se  faire  craindre 
des  grands  et  des  petits.  i3a.  Maux  que  cause  lafoiblesse 
du  prince.  i33  etsuiv.  La  fermeté  lui  est  essentielle:  i38; 
surtout  contre  ses  favoris.  i4i.  I'  doit  se  garder  de  la  pa- 
resse :  143  ;  et  de  la  fausse  fermeté.  i45.  Il  faut  qu'il  com- 
mence par  soi-même  à  se  commander,  et  qu'il  se  rende 
maître  de  ses  passions.  i47-  H  ne  doit  craindre  que  Dieu. 
149.  Sa  sagesse  rend  le  peuple  heureux.  160.  Les  princes 
sages  sont  craints  et  respectés.  i65. 

Quelle  doit  être  l'étude  du  prince.  169.  Il  doit  savoir  la 
loi  :  171  ;  et  les  affaires.  172.  Il  doit  savoir  connoître 
les  occasions  et  les  temps.  174.  H  doit  connoître  les 
hommes  :  176;  et  surtout  se  connoître  lui-même,  181.  Il 
doit  savoir  ce  qui  se  passe  au  dedans  et  au  dehors  de  son 
royaume.  11  doit  savoir  parler  :  186  ;  et  se  taire.  188.  Il 
doit  prévoir  :  190J  et  être  capable  d'instruire  ses  minis- 
tres. 19t. 

Moyens  qu'a  un  prince  d'acquérir  les  connoissances 
nécessaires.  Premier  moyen  :  aimer  la  vérité.  193.  Se- 
cond moyen  :  être  attentif  et  considéré.  197.  Troisième 
moyen  :  prendre  conseil,  et  donner  toute  liberté  à  ses 
conseillers.  2o3.  Quatrième  moyen  :  choisir  son  conseil. 
2o5,  554.  Cinquième  moyen  :  écouter  et  s'informer.  209. 
Sixième  moyen  :  prendre  garde  à  qui  on  croit ,  et  punir 
les  faux  rapports.  211.  Septième  moyen  :  consulter  le 
passé  et  ses  propres  expériences.  21 5.  Huitième  moyen  : 
s'accoutumer  à  se  résoudre  par  soi-même.  219.  Ne  pas 
s'abandonner  à  ses  amis  et  a  ses  conseillers.  221  ,   555. 


DES    MATIÈRES.  3g5 

Le  prince  qui  règne  par  lui-même  est  sur  de  Tassis- 
tance  de  la  Providence,  'ii'i ,  note.  Neuvième  moyen  : 
éviter  les  mauvaises  finesses.  '224.  Le  prince  doit  éviter 
les  consultations  curieuses  et  superstitieuses.  9.33.  Il  ne 
doit  pas  se  fier  sur  les  conseils  humains.  239.  Il  lui  faut 
consulter  Dieu  par  la  prière ,  et  mettre  en  lui  sa  con- 
fiance. '241. 

Ce  que  c'est  que  la  majesté  dans  les  princes  ;  elle  est 
l'image  de  celle  de  Dieu.  '2^1.  Le  prince  n'est  pas  distin- 
gué de  la  patrie  ;  on  lui  doit  les  mêmes  services.  2.53.  Son 
intérêt  n'est  séparé  de  celui  de  l'Etat  que  par  les  ennemis 
publics.  254.  Le  prince  doit  être  aimé  comme  un  bien 
public.  256.  Sa  mort  est  une  calamité  publique,  et  les 
gens  de  bien  la  regardent  comme  un  châtiment  de  Dieu. 
'258.  Obéissance  qui  lui  est  due.  262  et  suiv. 

Division  générale  des  devoirs  du  prince.  290.  Il  doit  em- 
ployer son  autorité  pour  détruire  dans  son  état  les  fausses 
religions.  3 12  et  suiv.  Efficacité  de  son  exemple  pour 
attirer  les  peuples  à  la  religion.  317.  Il  doit  étudier  la  loi 
de  Dieu.  3 18.  Il  en  est  l'exécuteur.  319.  Il  doit  procurer 
que  le  peuple  en  soit  instruit.  32o.  Il  doit  craindre  la 
fausse  piété:  334  et  suiv.  avoir  soin  du  culte  de  Dieu;  34 1: 
faire  sanctifier  les  fêtes:  343;  avoir  soin  des  personnes  con- 
sacrées à  Dieu  ,  et  des  biens  destinés  à  leur  subsistance  : 
344  ;  des  lieux  sacrés,  etc.  347»  Combien  il  est  dangereux 
aux  princes  de  mettre  la  main  sur  les  biens  ou  sur  les 
personnes  consacrées  à  Dieu.  35 1.  Ils  ne  doivent  point 
entreprendre  sur  les  droits  du  sacerdoce.  353.  Le  prince 
ne  souïïVe  pas  les  impies ,  les  blasphémateurs ,  les  par- 
jures ,  etc.  362.  Il  est  religieux  observateur  de  son  ser- 
ment. 365.  Le  bonheur  des  princes  vient  de  Dieu.  378. 
Celui  qui  a  failli  ne  doit  pas  perdre  espérance,  mais  re- 
tourner à  Dieu  par  la  pénitence.  388. 

Le  prince  est  le  premier  juge ,  et  doit  rendre  la  jus- 
lice.  4i 3.  Il  établit  les  tribunaux,  et  instruit  les  juges  de 
leurs  devoirs,  ^l'j.  Vertus  qui  doivent  accompagner  la 
Justice  dans  un  prince  :  4i9J  ^^  fermeté  et  la  constance: 
4'2o  ;  la  prudence  :  4^3;  la  clémence.  4'-^'>.  Amour  que 
cette  vertu  attire  aux  princes.  4'^7.  Suites  funestes  de  la 
fausse  indulgence  des  princes.  43o.  I^e  prince  doit  faire 
justice  en  tout  temps  et  en  tous  lieux.  437. 

Les  princes  guerriers  formés  par  Dieu.  439.  Ceux  qui 
font  la  guerre  par  ambition  sont  déclarés  ennemis  de 
Dieu.  44^-  Les  plus  forts  sont  souvent  les  plus  circon- 
spects à  prendre  les  armes.  558.  Princes  belliqueux  donnés 


3t)6  TABLE 

de  Dieu  aux  Israélites.  485.  Dieu  pre'fère  les  princes  pa- 
cifiques aux  guerriers.  4^9.  Il  importe  à  un  prince  d'avoir 
la  réputation  d'homme  de  guerre ,  pour  tenir  l'ennemi 
dans  la  crainte.  5o5.  Il  doit  affectionner  les  braves.  5og. 
Au  milieu  des  soins  vigilans ,  il  faut  qu'il  ait  en  vue  l'in- 
certitude des  événemens  :  5 16;  qu'il  évite  le  luxe,  le  faste 
et  la  débauche,  qui  aveuglent  les  hommes  dans  la  guerre, 
et  les  font  périr  :  5i8;  qu'il  connoisse  ses  forces  avant 
toutes  choses  :  52o^  qu'il  s'assure  des  peuples  vaincus.  Ibid, 

Le  prince  a  des  dépenses  de  nécessité  et  des  dépenses 
de  splendeur.  5^6.  Il  doit  modérer  les  impôts.  536.  Ce 
qu'il  doit  faire  pour  augmenter  le  peuple.  543.  Il  doit  se 
faire  soulager  :  552  j  ménager  les  hommes  d'importance 
et  ne  les  pas  mécontenter  :  SSg  ;  savoir  pénétrer  et  dis- 
siper les  cabales:  56 1;  employer  chacun  selon  ses  talens: 
565;  prendre  garde  aux  qualités  personnelles  et  aux  inté- 
rêts cachés  de  ceux  dont  il  prend  conseil.  Ibid.  Qui  sont 
ceux  qu'il  doit  éloigner  des  emplois  publics.  585. 

La  sagesse  du  prince  paroît  dans  le  gouvernement  de  sa 
famille.  595.  Soin  qu'il  doit  prendre  de  sa  santé.  600.  In- 
convéniens  de  la  puissance  des  princes,  et  tentations  qui 
y  sont  attachées.  601.  Leurs  remèdes,  607.  • 

Les  princes  doivent  regarder  au-dessus  d'eux  l'empire 
inévitable  de  Dieu  :  608  ;  ne  perdre  jamais  de  vue  la 
mort  :  609;  respecter  le  genre  hunain,  et  révérer  le 
jugement  de  la  postérité  :  616;  respecter  les  futurs  re- 
mords de  leur  conscience.  617.  Réflexions  que  doit  faire 
un  prince  pieux,  sur  les  exemples  que  Dieu  fait  des  plus 
grands  rois.  618  et  suiv.  Il  supprime  tous  les  sentimens 
qu'inspire  la  grandeur.  6'Jto.  Il  se  rend,  tous  les  jours, 
devant  Dieu,  attentif  à  tous  ses  devoirs.  621  Modèle  de 
vie  d'un  prince  dans  son  particulier ,  et  résolutions  qu'il 
y  doit  prendre.  623. 

Les  princes  sont  obligés  d'imiter  la  bonté  de  Dieu  ,  qu'ils 
représentent.  ^^-3o3.  Combien  l'application  et  l'atten- 
tion leur  est  nécessaire;  maux  qui  résultent  des  défauts 
contraires.  48  et  suiv.  L'étude  de  l'histoire  leur  est  utile. 
3S-^'  Ils  doivent  étudier  les  causes  particulières  des  ré- 
volutions des  empires.  447- 

Dieu  apprend  aux  princes  leurs  devoirs  d'une  manière 
souveraine.  / 7-295.  Ils  ne  doivent  employer  leur  puis- 
sance que  pour  le  bien.  4*9-  Révolutions  qu'ils  ont  à 
craindre,  s'ils  négligent  la  connoissance  de  leurs  affaires. 
3o8.  f^oy:  Biens  ,  Conquêtes  ,  ConquÉrans  ,  Conseils  , 
EtaTj  Gr.oiRE,  Guerre,  Justice,   Peuple,  Rois,  Sujets. 


^ 


DES    MATIÈRES.  3c)J 

Jurieu  donne  à  la  puissance  des  princes  des  bornes  chi- 
mériques, puis  ôte  ces  bornes.  ^^-288.  La  Réforme  pose 
pour  principe  que  le  prince  ne  peut  punir  les  hérétiques. 
L'exemple  des  empereurs  catholiques  cités  par  Jurieu, 
ne  prouve  rien  dans  la  Réforme,  dont  la  constitution  est 
contraire  à  celle  de  l'ancienne  Eglise,  où  les  princes  re- 
cevoient  comme  des  oracles  divins  les  décisions  des  con- 
ciles. 3o2.  Jurieu  démontre  au  contraire  aux  Tolérans 
que  les  princes  de  la  Réforme  décident  les  matières  de 
foi.  Décret  des  Etats  généraux  de  Hollande  sur  la  foi ,  la 
vocation  et  la  prédestination.  3o.  Les  Tolérans  et  les 
Intolérans  se  poussent  à  bout,  les  uns  en  prouvant  que 
les  princes  ne  doivent  pas  être  les  arbitres  de  la  foi,  les 
autres  en  démontrant  que  dans  le  fait,  ils  le  sont  parmi 
les  Réformés.  3 1 1 . 

PRISONS.  Ce  que  figurent  les  deux  prisons  dont  il  est 
parlé  dans  TEvangile.  i  J-S^'i.  Peinture  d'un  chrétien 
en  prison.  /  ^-298  et  suiv. 

PR^IVAS.  Synode  national  tenu  dans  cette  ville  par  les 
Protestans  :  on  y  dresse  un  Formulaire  contre  la  doctrine 
de  Piscator.  ^(^-^Si. 

PRIVILEGES  (les)  accordés  par  saint  Grégoire  à  saint 
Médard  de  Soissons ,  et  à  l'hôpital  d'Autun,  paroissent 
supposés.  3  y -445  et  suiv. 

PROBABILISME  j  il  ne  doit  pas  être  notre  règle.  7-3 1 5 
et  suiv.  C'est  une  opinion  abandonnée  des  plus  grands 
hommes  :  34o;  nouvelle  :  34i;  sans  fondement  :  ibid.  et 
suiv.  fausse.  347  et  suiv.  Censure  de  l'assemblée  de  i-joo 
sur  cette  matière.  39.5  et  suiv.  Déclaration  de  ladite  as- 
semblée. 100  et  suiv. 

Quatre  Dissertations  sur  le  probabilisme.  ^^-699.  Dans 
le  doute,  il  faut  suivre  le  parti  le  plus  sur  :  701  et  suiv.  à 
moins  que  le  parti  opposé  ne  soit  plus  probable.  ^oS, 
L'opinion  qui  tient  pour  le  parti  moins  probable,  est 
nouvelle,  et  inconnue  à  la  tradition.  710.  Elle  est  erronée 
et  dangereuse.  715.  Il  n'est  jamais  permis  d'agir  contre 
sa  conscience,  ne  fut-elle  que  probable,  sans  être  cer- 
taine. 721  et  suiv.  Il  n'est  pas  permis  de  suivre  une  opi- 
nion moins  sûre ,  dans  le  concours  d'une  opinion  plus 
probable.  726  et  suiv. 

PROBLÈME  ECCLÉSIASTIQUE.  Réfutation  de 
ce  libelle.  ^-193  el  suiv.  Sa  mahgnité.  cioi  et  suiv.  Voy-^ 

WOAILLES» 


3gS  TABLE 

PROBUS  est  forcé  par  les  soldats  à  recevoir  l'empire^ 
sa  mort.  3S~^  ^^' 

PROCHAIN.  Règles  de  conduite  par  rapport  à  lui.  38" 
43'2,  44?  )  ^^^>  ^-^7»  ^4o-  Peut-on  s'entreienir  de  ses  dé- 
iauls.  39'~^^9f  ^9'^-  A-mour  du  prochain  :  son  étendue. 
^  /-'284.  Son  fondement.  /^-Sog  et  suiv.  P^qy,  Charité. 

PROCLE  (S.)  patriarche  de  Constantinople,  est  l'au- 
teur de  la  Proposition  des  moines  de  Scythie  :  sa  lettre 
louée  dans  le  concile  de  Chalcédoine.  33~'i^' 

PRODIGUE.  L'enfant  prodigue ,  image  de  nos  égare- 
mcns.  ^^-45i.  i Q-il^g.  Image  d'une  vraie  conversion. 

PROFESSION  religieuse.  Sermons  prononcés  à  cette 
cérémonie.    ;//~i34  et  suiv. 

PROMESSES.  Le  Messie  promis  dès  l'origine  du  monde  : 
^-187  et  suiv.  promis  encore  à  Abraham  :  202,  204  j  à 
Isaac  et  à  Jacob.  2o5  et  suiv.  Deux  genres  de  promesses 
dans  l'Evangile ,  les  unes  essentielles ,  les  autres  acces- 
soires :  quel  en  est  l'objet.  ^^-Sgô.  La  diftérence  est  ma- 
nifeste entre  les  promesses  faites  au  corps  de  l'Eglise  et 
aux  fidèles  particuliers.  ^£-488.  f^oy.  Eguse. 

PROPAGATION  DE  LA  FOI  :  séminaire  de  Filles 
établi  à  Metz  sous  ce  titre  :  Règlement  que  Bossuet 
dresse  pour  cette  Congrégation.  ^J-ô-j  et  suiv.  Nature 
de  cet  établissement.  69.  Vertus  principales.  ^^.  Pra- 
tiques de  dévotion.  77.  Gouvernement  du  séminaire.  82. 
Travail,  silence  et  retraite.  86.  Règlement  journalier.  92. 
Direction.  99. 

PROPHÈTES.  Leur  vie  et  leur  ministère ,  combien 
admirables.  35*^224.  Ils  s'opposent  à  l'idolâtrie.  225.  Le 
mépris  qu'en  fait  la  nation  juive  lui  a  attiré  une  foule  de 
calamités.  -Ji-^gô. 

Les  prophètes  sont  sans  réflexions  dans  le  transport  de 
l'inspiration  divine.  ^7-172,  177  et  suiv.  Exemples  des 
motions  du  Saint-Esprit  dans  les  prophètes.  2G2. 

PROPHÉTIES.  Elles  sont  une  preuve  de  la  religion  j 
on  le  démontre  par  le  raisonnement  de  J.  C.  et  des  apô- 
tres :  5^-1785  par  les  apologies  du  christianisme:  181; 
par  les  professions  de  foi  :  i83;  par  l'usage  que  les  Pères 
ont  fait  de  l'ancien  Testament  contre  les  Murcionites. 
i85.  Passage  de  Tertullien.  Ibicl.  La  force  de  la  preuve 
des  prophéties  ne  dépend  point  des  explications  des  Rab- 


DES    MATIÈRES.  3gg 

Lins.  186.  Combien  on  a  toujours  estimé   cette   preuve. 
187,  189  et  suiv. 

Plusieurs  sens  dans  les  prophéties.  J-109  ,  114  et 
suiv.  Quoique  enveloppées  d'obscurités,  elles  sont  claires 
sous  un  certain  rapport.  4~^1^  ^^  suiv.  Elles  ne  sont 
point  de  simples  allégories,  comme  l'ont  dit  les  Sociniens. 
475.  Trois  preuves  solides.  480  et  suiv. 

Elévations  sur  les  prophéties.  ^-'245  et  suiv.  Les  pro* 
phéties  sous  les  patriarches.  '2^5.  Prophétie  de  Moïse  ; 
247;  de  David  :  248;  celles  des  autres  prophètes.  25i  et 
suiv.  Réflexions  sur  les  prophéties.  254.  Prophétie  d'isaïe 
sur  saint  Jean-Bapliste.  491  •  Prophéties  concernant  J.  C. 
,^^—ii5.  Pour  abréger  la  discussion  des  prophéties.  Dieu 
les  réduit  à  trois  faits  qui  ont  concouru  ensemble  :  la 
désolation  des  Juifs,  la  conversion  des  Gentils,  et  la  pré- 
dication de  l'Evangile.  3S~i'^^'  ^^j,  Grotius,  Jésus- 
Ch«ist,  Messie. 

Prophétie  fausse  d'un  cordelier  un  an  avant  les  mou- 
vemens  de  Luther  :  que  la  puissance  du  Pape*  alloij 
baisser  et  ne  se  releveroit  jamais.  ^^-318.  Les  Protes- 
tans  souffrent  les  prophéties  fausses  et  ridicules  de  Mède, 
de  Jurieu  et  d'autres,  parce  que  le  peuple  se  repaît  de 
ces  illusions.  ^^-4o,  4^'  Luther  expliquoit  les  anciennes 
prophéties  dans  un  sens  propre  à  inspirer  les  révoltes. 
£;/-6o'2.  LesProtessans  aiment  mieux  croire  les  prophé- 
ties extravagantes  de  Jurieu  ,  que  ce  que  dit  l'Eglise. 
^^-45o,  45i.  Le  ministère  prophétique  éloit  perpétuel 
et  comme  ordinaire  pendant  la  durée  de  la  Synagogue. 
497.  Outre  ce  ministère,  celui  du  sacerdoce  lévitique  ne 
devoit  jamais  faillir  dans  l'Eglise  judaïque  jusqu'à  sa 
destruction.  45->. 

PROPOSITION.  Sa  définition.  J^-104.  Voy.  Raison- 


nement. 


PROSPÉRITÉ  :  ses  dangers.  /£-48.  /  7-3^8,  329. 
Prospérité  des  médians  :  l'homme  de  bien  affligé  ne  doit 
point  en  murmurer.  ^ ^~3i.  Ce  seroit  une  injustice.  J(j)- 
37.  La  prospérité  des  impies  est  un  effet  de  la  vengeance 
et  de  la  colère  de  Dieu.  372. 

PROSTITUTION  :  ce  que  c'est  selon  les  prophéties. 
3-409.  Prostitution  de  Rome  la  païenne.  Ibic/,  et  suiv. 

PROTESTONS.  Idée  générale  de  leur  religion.  19-^. 
Leurs  variations  en  corps  d'Eglise  et  dans  leurs  livres 
symboliques.  7.  Leur  division  en  deux  corps  principaux. 
8.  Ils  cherchent  vainement  à  se  réunir  sous  uue  seule  et 


4oO  TABLE 

uniforme  Confession  de  foi.  i6.  Leurs  chefs,  Calvin,  Bu- 
cer  et  autres  reconnoissent  qu'il  n'y  a  point  parmi  eux 
de  véritable  réformation  des  moeurs.  282.  Les  Protes- 
tans  se  donnent  une  origine  ancienne ,  et  comptent  Vi- 
gilance parmi  leurs  prédécesseurs  ^  parce  qu'il  s'opposa 
au  culte  des  saints;  Claude  de  Turin,  Arien  et  Nesto- 
rien,  parce  qu'il  a  brisé  les  images;  tous  les  Iconoclastes, 
Viclef,  Jean  Hus ,  en  un  mot,  tous  ceux  qui  ojil  ou  mur- 
muré contre  quelque  dogme  catholique,  ou  crié  contre 
le  Pape.  ^(9-^^ y  ^*«  Us  ne  peuvent  plus  s'excuser  de 
schisme.  606.  Us  se  font  chacun  arbitres  de  leur  croyance; 
et  se  précipitent  dans  l'indifférence  et  l'athéisme,  y/- 
3 12.  Leur  doctrine  conduit  à  l'indifférence  des  religions. 

Réfutation  des  erreurs  des  Protestans  sur  la  justifica- 
tion, i 4~^^1  ^^  suiv.  Réponse  aux  Protestans  qui  nous 
reprochent  d'appeler  les  saints  médiateurs.  112  et  suiv* 
Idée  fausse  qu'ils  se  forment  de  l'Eglise.  //-122.  Com- 
bien frivole  l'autorité  qu'ils  veulent  tirer  des  Hussites  et 
3es  Albigeois.  i23  et  suiv.  L'esprit  des  Protestans  est  le 
même  qu'on  a  toujours  remarqué  dans  les  hérésies.  127. 
Tout  ce  que  la  religion  a  de  plus  saint  a  été  en  proie  à 
leur  impiété.  3o5. 

Les  ministres  Protestans  convaincus  d'être  de  faux  pas- 
teurs :  2S~9  et  suiv.  des  pasteurs  sans  mission.  i3  et 
suiv.  Leurs  excès  et  leurs  emportemens.  18.  Leurs  ca- 
lomnies sur  les  litanies  et  la  prière  des  Saints:  20;  sur 
les  images  :  23;  sur  les  cétémonies,  le  service  en  langue 
latine  ,  et  l'adoration  de  l'Eucharistie.  3o  et  suiv.  Projets 
de  réunion  avec  l'Eglise,  f^oy.  Du  Bourdieu,  Ferry  ^ 
Leibniz,  Molanus,  Reunion. 

Variation  dans  les  symboles  des  Protestans.  5^— 15. 
Leibniz  tâche  de  les  excuser  de  schisme.  162.  Il  rejette 
avec  eux  le  concile  de  Trente  :  256 ,  3o8  ;  les  décisions 
de  l'Eglise  :  243  ;  et  plusieurs  livres  de  l'ancien  et  du 
nouveau  Testament.  386,  398,  4^0. 

Combien  les  Protestans  sont  faciles  à  se  laisser  trom- 
per par  de  fausses  interprétations  de  l'Ecriture,  et  en 
particulier  des  prophéties.  45o,  45 1.  Us  profanent  l'A- 
pocalypse par  l'interprétation  sacrilège  qu'ils  en  font.  J- 
535  et  suiv.  Leur  système  n'a  aucun  principe.  542  et 
suiv.  553  et  suiv.  Il  détruit  tous  les  caractères  marqués 
dans  l'Apocalypse.  567.  Leurs  illusions  et  contradictions 
continuelles.  568,  579,  588,  591,  600,  608  et  suiv.  Ils 
sont  en  contradiction  avec  suint  Paul  :  607  et  suiv.  avec 

les 


DES    MATIÈRES.  4^  * 

les  Pères  :  665  et  suiv*  avec  eux-mêmes.  667  et  suiv. 
Leur  sysléme  se  de'ment  de  tous  côtés.  740  et  suiv.  756 
et  suiv.  Extre'mités  où  ils  s'engagent.  78*2  et  suiv.  Voy-i, 
Apocalypse,  Calvinistes,  Luthériens,  Vaudois,  etc. 

Manœuvres  dés  Protestans  pour  troubler  la  mission  de 
Metz.  37-9^  î3?  i5.  Abjuration  d'une  femme  Protes- 
tante ,  convertie  dans  cette  mission.  20.  Ils  persécutent 
les  Catholiques  dans  les  {)ays  où  ils  sont  les  maîtres.  335* 
Zèle  de  Bossuet  pour  leur  conversion.  3io  et  suiv.  333, 
334.  Grand  nombre  de  Protestans  ramenés  par  Louis  XIV. 
;//-5o4.  ^oy.  Convertis  (nouveaux). 

PROVEtlBES  ou  sentences^  leur  origine;  pourquoi  on 
les  appelle  paraboles.  £-3  La  manière  d'instruire  par  des 
sentences  est  propre  à  aider  la  mémoire.  Jbld,  Pourquoi 
on  renferme  les  proverbes  dans  des  sentences  fort  courtes. 
4.  Les  proverbes  peignent  au  naturel  et  mettent  les  choses 
sous  les  yeux.  8. 

Proverbes  de  Salomon.  Préface  de  Bossuet  sur  ce 
livre.  ^-3  et  suiv.  Auteurs  des  Proverbes ,  et  leurs  dif- 
férentes collections.  5.  Ces  Proverbes  enseignent  toutes 
les  règles  des  mœurs ,  par  rapport  à  l'économie ,  à  la  poli- 
tique et  à  la  vie  privée.  6.  Leur  brièveté ,  leur  élégance  et 
leur  force.  8.  Promesses  et  menaces  temporelles  semées 
dans  ce  livre.  11.  Dés  versions  de  ce  livre.  12,  1 3. 

PROVIDENCE.  C'est  un  des  attributs  de  Dieu.  S-i  1  et 
suiv.  La  Providence  gouverne  d'une  manière  particulière 
les  choses  humaines.  J^--38si.  Ses  soins  paternels  envers  les 
hommes.  / £-586  et  suiv.  Elle  règle  les  révolutions  des 
empires.  SS-^^^'  C'est  à  elle  qu'il  faut  tout  rapporter. 
556. 

Ce  dogme  attaqué  par  les  libertins  :  les  moyens  qu'ils 
emploient  tournent  contre  eux-mêmes,  et  ne  servent  qu*à 
l'établir.  /£-4oo.  La  Providence  est  celle  de  toutes  les 
perfections  de  Dieu  qui  ait  été  exposée  à  de  plus  opi- 
niâtres contradictions.  ^^-28.  Elle  est  combattue  par  leg 
Epicuriens.  iO-i(^.  Toute  l'économie  de  la  Providence  re- 
présentée par  David  dans  le  Psaume  lxxiv.  l^o» 

Nécessité  de  s'abandonner  à  la  divine  Providence  dans 
les  affaires.  .^^-i5i.  Se  confier  en  elle.  ^-72 ,  79  et  suiv, 
J.  C.  garde  les  fidèles  dans  le  corps  comme  dans  l'ame. 
iO-'^X^  et  suiv. 

PROVINCES-UNIES.  Jurieu  compare  les  guerres  qui 
s'y  sont  faites  à  celles  des  Juifs  sous  les  Machabées.  Etrange 
différence  dans  l'état  de  la  religion  cl  dans  celui  des  per- 

BossuET.  XLiii.        '  26 


4oa  TABLE 

sonnes,  entre  les  Juifs  et  les  Protestans  et  le  prince  d*0- 
range.  ^/-384  et  suiv. 

PRUDENCE  (la)  vertu  compagne  de  la  justice,  doit 
s'instruire  par  elle-même.  J^-4'^3. 

PSALMODIE  :  en  quoi  elle  consiste  selon  saint  Augus- 
tin. i-']5  et  suiv.  Quel  en  est  le  meilleur  usage,  "fi.  Quel 
en  doit  être  le  fruit.  5^2. 

PSAUMES.  Dissertation  sur  les  Psaumes,  y -5  et  suiv. 
Ce  livre  est  le  plus  ancien  recueil  de  cantiques.  6.  La  foi 
y  trouve  un  solide  appui.  8,  i6.  On  y  rapporte  les  faits 
anciens  de  l'Histoire  sainte,  ii  et  suiv.  Ou  en  tire  une 
preuve  de  l'authenticité  du  Pentateuque.  14,  i5.  Motifs 
d'espérance  qu'ils  fournissent.  17.  Us  anuonceut  par  des 
figures  la  vie  future.  17,  19.  Motifs  de  charité  qu'on  y 
trouve,  soit  envers  Dieu,  soit  envers  le  prochain,  etc. 
ai  et  suiv.  Les  imprécations  ne  doivent  pas  être  prises  à 
la  lettre.  .26.  Beauté  du  style  des  Psaumes  ;  sa  no- 
blesse. 34  et  suiv.  Brièveté  sublime.  38  et  suiv.  Rapidité 
des  mouvemens.  4'  ^^  suiv.  Douceur  admirable.  44  et 
suiv.  Divers  genres  de  Psaumes.  47  et  suiv.  Profondeur  et 
obscurité  des  Psaumes  ;  quelles  en  sont  les  causes.  49  et 
suiv.  Du  texte  et  des  versious  :  règles  pour  l'iuterpré ta- 
lion. 5i  et  suiv.  Titres  et  autres  noies  des  Psaumes.  07  , 
388.  Auteurs  des  Psaumes.  60 ,  289  et  suiv.  Sujet  des 
Psaumes.  61.  Mètre  des  Psaumes  et  danses  sacrées.  63. 
lustrumeus  de  musique.  65.  Ordre  des  Psaumes.  66, 
L'obscurité  des  Psaumes  est  utile.  Ibid,  Manière  de  les 
lire.  67.  De  l'ordre  des  vei*sets  et  des  locutions  de  la  Vul- 
gale. t>8  et  suiv.  Lsage  des  Psaumes  dans  toutes  les  situa- 
tions de  la  vie.  7a  et  suiv.  Psaumes  graduels  :  pourquoi 
on  les  appelle  ainsi.  463. 

Explication  du  Psaume  xxr.  Remarques  préliminai- 
res, traits  propres  à  J.  C.  J-3o  et  suiv.  Absurdités  des 
Juife  et  de  quelques  critiques  dans  l'interprétation  de  ce 
Psaume.  33  et  suiv.  Traduction  d'après  l'hébreu  et  les 
Septante.  37  et  suiv.  Explication  selon  saint  Jérôme.  44 
et  suiv.  Première  partie  du  Psaume  contenant  le  délais- 
sement et  la  passion  de  J.  C.  48  et  suiv.  Seconde  partie 
contenant  sa  résurrection  et  la  conversion  des  Gentils.  5g 
et  suiv.  Réflexions  sur  le  délaissement  de  J.  C.  74  et 
suiv. 

Plusieurs  des  Psaumes  qui  se  chantent  à  l'office  divin  , 
tradui  is  par  Bossuet.  ^-374  etsuiv.Traductiou  des  Psaumes 
de  la  Pénitence.  4<>7  et  suiv. 


DES    MATIÈRES.  4^3 

PSAUTIER  attribué  à  saint  Bonaventure  ;  ce  qu  en 
pense  Bossuet.  38-^1^- 

PUDEUR.  Quelle  est  la  vraie  pudeur  chre'tienne.  //- 
378.  f^oy.  Chasteté  ,  Pureté. 

PUISSANCE.  Sa  fin  naturelle.  /  /-48g.  Grande  puis- 
sance ,  féconde  en  grands  crimes.  /^— 43i.  Danger  de  la 
puissance.  /{9-63'2.  La  plus  grande  puissance  du  monde 
ne  peut  s'étendre  plus  loin  que  d*ôter  la  vie  à  un  homme. 
627.  75^—369.  La  puissance  doit  protéger  l'innocence  : 
^^-ôSq;  soulager  la  misère  :  i0-ô6i  ^  favoriser  la  vertu. 
^  J-383.  /7-30I. 

La  puissance  royale  n'est  soumise  qu'à  celle  de  Dieu, 
31~'^^^  et  suiv.  On  doit  lui  obéir;  exception  mise  à  cette 
obéissance  par  J.  G.  et  les  apôtres.  3^6  et  suiv.  Cette  puis- 
sance est  légitime  dès  son  origine ,  même  parmi  les  Infi- 
dèles. 276  et  suiv.  En  quel  sens  la  puissance  temporelle 
vient  de  Dieu.  281  et  suiv.  Le  sentiment  de  la  supériorité 
des  conciles  préjudicie-t-il  à  la  puissance  des  rois.  32~i^9 
et  suiv.  f^oj.  Etat,  Gouvernement,  Orgueil, Pouvoir, 
Prince,  Rois. 

Quelle  est  la  nature  de  la  puissance  confiée  par  J.  C.  à 
ses  apôtres.  3/— 3 18  et  suiv.  On  objecte  à  tort  le  passage 
Toute  puissance  ma  été  donnée ^  etc.  3o4.  Béftu  pas- 
sage de  saint  Bernard  ,  sur  la  puissance  des  pontifes.  337. 
La  puissance  ecclésiastique  se  réduit  à  l'excommunica- 
tion. 36g.  De  la  puissance  directe  et  indirecte  ,  sur  le 
temporel ,  donnée  au  Pape  par  des  Théologiens.  202  et 
suiv.  Celte  doctrine  est  nouvelle.  222  et  suiv.  On  n'en 
trouve  aucune  trace  dans  les  premiers  siècles.  4'6  et  suiv, 
Différens  décrets  des  conciles  allégués  mal  à  propos  en 
preuve  de  la  puissance  de  l'Eglise  sur  le  temporel.  J2~3, 
i3  et  suiv. 

Les  deux  puissances ,  spirituelle  et  temporelle  ,  oc-» 
cupent  chacune  le  premier  rang  :  preuves  de  cette  vé- 
rité. 31  "^^9  e^  suiv.  Leur  union  demande  quelquefois 
qu'elles  usurpent  les  fonctions  l'une  de  l'autre.  39r~^9' 
Faut-il,  pour  qu'elles  soient  ordonnées  entre  elles,  que 
l'une  soit  soumise  à  l'autre.  31-^1^  et  suiv.  Pourquoi  Dieu 
a-t-il  distingué  ces  deux  puissances.  379  et  suiv.  Passages 
de  saint  Gëlase  sur  cette  matière.  Ibid, 

PL  LCHERIE  soutient  l'Empire  par  sa  piété  et  par  sa 
prudence.  35-^'^^'  Elle  élève  Marcien  à  l'empire.  128. 

PURETE.  Estime  que  nous  devons  faire  de  cette  vertu , 
à  l'exemple  de  Marie.  /£-2i2  et  suiv.  23g.  Combien  elle 


4o4  TABLE 

est  rare  parmi  les  hommes.  ^/-38o.  Comment  elle  se 
conserve  parmi  les  tentations.  SgS.  P^oy.  Chasteté. 

PURGATOIRE.  Le  concile  de  Trente  a  cru ,  comme 
une  vérité  révélée  de  Dieu,  que  les  ames  des  justes  non 
entièrement  purifiées  en  ce  monde  Tétoienl  dans  l'autre. 
Les  principes  des  Protestans  prouvent  la  nécessité  du  Pur- 
gatoire. ^Ô-^gS.  Leurs  difficultés  sur  cet  article  aisées  à 
lever.  ^5'-44^j  53 1.  £6^-57.  S'unir  aux  ames  qui  souffrent 
dans  le  Purgatoire.  J^-Sgi .  Pourquoi  la  flamme  du  Pur- 
gatoire purifie-t-elle  ces  ames.  /3~-34i.  Comment  leur 
sainteté  est-elle  confirmée,  ^y-108.  Ûabbé  Dupin  cou- 
pable d'avoir  déguisé  la  doctrine  de  l'Eglise  sur  ce  dogme. 
30-^19'  ^  9X*  Indulgences  ,  Satisfaction. 

Sur  la  nature  du  purgatoire  des  Juifs.  ^^-61 5. 

PURIFICATION  de  la  sainte  Vierge  ;  trois  sermons 
pour  cette  fête.  :/5'^33'2  et  suiv.  Elle  renferme  sous  un 
nom  commun  trois  cérémonies  différentes  de  la  loi  an- 
cienne. 390.  En  quoi  elles  consistent.  391. 

PUSSYRAN  (M.)  menace  Bossujet  d'écrire  contre  lui, 
s'il  ne  se  déclare  pas  ouvertement  contre  le  silence  res- 
pectueux. 4^~i  ï  '  • 

PURITAINS.  On  nomme  ainsi  les  Calvinistes  d'Ecosse 
et  d'Angleterre  ,  parce  qu'ils  prétendent  qu'en  suppri- 
mant les  cérémonies  ,  ils  suivent  plus  purement  la  lettre 
de  l'Ecriture.  /^-6oi. 

PYRRHUS,  roi  d'Epire  ,  entreprend  la  conquête  de 
l'Italie.  35^-70.  Il  est  défait  par  le  consul  Curius.  72.  Sa 
mort.  Ibid. 


QUAKERS  ou  Trembleurs  d'Angleterre.  Leur  fana-' 
tisme  peu  différent  de  celui  de  la  Réforme.  Qj—ii'], 

QUALIFICATIONS.  On  explique ,  d'après  Gerson  et 
Melchior  Canus ,  celles  qu'on  emploie  dans  les  censures 
théologiques.  J  J-584  et  suiv.  645  et  suiv. 

QUIÉTISME.  Idée  générale  de  ce  qu'on  appelle  Quié- 
tisme.  ^/-66  et  suiv.  Son  origine  et  ses  progrès  en 
France  :  ce  que  Bossuet  a  fait  pour  le  réfuter ,  et  motifs 
qui  ont  dirigé  sa  conduite  dans  cette  affaire.  4(9-^  et 
suiv.  Combien  le  Quiétisme  est  dangereux.  396.  Abjura- 
tion d'un  Quiétiste  à  Rome.  ^^-7 1 . 

Le  Quiétisme  ménagé  et  soutenu  pat  les  nouveaux 
Mystiques  :  ^^-391 5  rétabli  en  plusieurs  points.  289,  29G, 


DES    MATIÈRES.  4^5 

326,  386.  Ses  sectnteurs  trop  ménages  par  un  auteur  qui 
se  rend  par  là  suspect.  275  ,  5g5  et  suiv.  Pur  quiëtisme 
rétabli  par  Tattente  oisive  de  la  grâce:  583;  par  la  con- 
templation directe  :  58'2  j  par  la  suppression  de  la  vue  dis- 
tincte de  J.  G.  575 ,  58i  ;  et  par  autres  erreurs  semblables. 
584,  727,  7-29. 

QUŒTISMUS  redmi'its.  Q9-^g^  et  suiv. 

QUIÉTISTES.  Leur  condamnation.  S/^^qS  fit  suiv. 
Leurs  propositions  hérétiques  et  erronées.  397  ,  4^0  ^t 
suiv.  Abrégé  des  livres  des  Quiétistes  ,  où  Ton  remarque 
un  des  caractères  de  cette  secte.  449  ^^  suiv.  Actes  de  leur 
condamnation.  493  et  suiv.  On  a  donné  ce  nom  aux  anciens 
solitaires.  392. 

QUINAULT.  (Philippe)  La  corruption  réduite  en 
maximes  dans  ses  opéra  ;  Bossuet  Tavoit  vu  cent  fois  dé- 
plorer ces  égaremens.  Jj7-538. 

QUOTI  (Thomas)  de  Pragelas,  Tun  desVaudois.  Son 
interrogatoire,  dans  lequel  il  reconnoît  la  présence  réelle 
et  la  nécessité  de  la  confession.  2(j)-i6o. 

R 

RACINE  (Jean)  renonce  publiquement  aux  tendresses 
de  ses  tragédies.  ^/-Sii,  539.  Il  s'intéresse,  auprès  de 
Bossuet ,  pour  Tabbé  Dupin ,  dont  il  étoit  parent,  et  tra- 
vaille à  le  ramener  dans  le  bon  chemin.  ^1^-624. 

RAILLERIES.  Le  prince  doit  s'en  garder  et  les  répri- 
mer. J^-'llO. 

RAINALDUS  (  Odoric  )  historien,  donne  pour  seul 
vrai  pape  Grégoire  XII ,  abandonné  de  tout  le  monde. 
Si  -9^'  32-i64  et  suiv.  Il  avoue  que  Jean  XXII  eut 
raison  de  révoquer  la  bulle  de  Nicolas  III  sur  la  pauvreté 
de  J.  G.  J/-575.  Il  donne  la  raison  de  la  répétition  du 
décret  de  la  quatrième  session  du  concile  de  Constance. 
3^-1 '^7  ,  i'-i8.  Il  accuse  de  Vicléfisme  l'Eglise  de  France. 
142  et  suiv.  Faits  faux  qu'il  avance  sur  l'accord  conclu 
entre  Nicolas  V  et  les  Pères  de  Baie.  34^  et  suiv. 

RAISON.  Pourquoi  elle  nous  est  donnée.  J^-87. Diffé- 
rence de  la  droite  raison  et  de  la  raison  corrompue.  i25. 
Comment  elle  nous  dirige  dans  les  sensations.  198.  Com- 
bien elle  est  nécessaire  pour  en  juger ,  et  pour  en  régler 
les  mouvemens  extérieurs.  277.  Elle  nous  oblige  à  croire 
que  nous  sommes  libres  ^  et  que  nos  actions  sont  or  don- 


4o6  TABLE 

nées  par  la  Providence,  quand  même  nous  ne  pourrions 
trouver  le  moyen  d'accorder  ensemble  ces  deux  vérités. 
394.  Sur  combien  de  choses  la  raison  est-elle  obligée  de 
suspendre  son  jugement  ,  parce  qu'elles  sont  accompa- 
gnées do  difficultés  invincibles.  897.  Par  exemple  la  divi- 
sibilité de  la  matière  et  du  mouvement  à  l'infini.  398. 
Voy,  Liberté. 

La  raison  doit  céder  à  la  vérité,  dont  elle  est  néela  sujette. 
^/-274-  Elïe  doit  avoir  Tempire  sur  toutes  les  passions. 
;/^-iii.  Comment,  pour  rétablir  la  raison  humaine  par 
l'humilité,  il  étoil  à  propos  que  les  vérités  de  Jésus-Christ 
fussent  incroyables.  iJ-'iGo.  Attachement  à  la  raison 
souveraine,  seule  et  véritable  science,  j 2~^^- 

RAISONNEMENT.  En  quoi  il  consiste.  34-io^.  Ses 
règles  et  ses  différentes  sortes.  Ibid.  et  suiv.  Il  nous  fait 
connoître  notre  liberté.  377. 

RAMEAUX,  (dimanche  des)  Méditations  sur  Tévangile 
de  ce  jour.  ^-i3i  et  suiv. 

RANGE  (Armand -Jean  le  Bouthilier  de)  abbé  de  la 
Trappe.  Sa  dispute  avec  M.  Le  Roi ,  abbé  de  Hautefon- 
taine,  sur  certaines  pénitences  usitées  à  la  Trappe  :  lettre 
de  Bossuet  à  ce  sujet.  37~^  *7  et  note.  Le  prélat  recom- 
mande aux  prières  de  cet  abbé  le  succès  de  l'Assemblée  de 
1682,  ne  pouvant  aller  à  la  Trappe.  232.  Il  lui  demande  de 
prier  pour  lui  à  son  entrée  dans  son  diocèse.  261.  Estime 
que  Bossuet  faisoit  du  livre  de  M.  de  Rancé,  5wr  la  Sain- 
teté et  les  Devoirs  de  la  Vie  monastique,  268  ,  274.  H  voit 
l'archevêque  de  Paris  pour  le  faire  imprimer.  277.  Heu- 
reux fruits  de  ce  livre,  et  contradictions  qu'il  éprouve. 
280.  En  quel  sens  Bossuet  a  approuvé  ce  livre.  jf^-48i. 
Il  détourne  M.  de  Rancé  de  se  démettre.  J7-275.  Il  re- 
commande à  ses  prières  trois  de  ses  amis  qu'il  avoit  per- 
dus. 293.  Il  sollicite  l'admission  d'un  Bénédictin  à  la 
Trappe  :  295  ;  ce  qui  ne  s'exé(ute  pas.  298.  Il  l'instruit  de 
la  pubhcation  du  Commentaire  du  P.  Mege ,  sur  la  Règle 
de  saint  Benoît,  où  ce  Père  attaquoit  son  livre  sur  la  vie 
monastique.  385.  Il  l'invite  à  publier  au  plus  tôt  son  com- 
mentaire sur  cette  Règle,  387 ,  388.  Sur  quelques  incidens 
qui  retardent  cette  publication.  44^*  I^  ^^i  donne  son 
avis  sur  ce  livre.  460.  Sur  un  autre  Commentaire ,  par 
D.  Martène.  46i»  Bossuet  approuve  une  défense  que  cet 
abbé  avoit  faite  à  des  religieuses  de  lire  l'ancien  Testa- 
ment. 4^5.  Il  l'instruit  des  dispositions  du  Roi  pour  la 
Trappe.  47 1 .  Vœux  de  Bossuet  pour  cette  maison.  87 1, 507. 


DES    MATIÈRES.  4^7 

M.  de  Rancé  loue  le  zèle  de  Bossuet  contre  le  Quié- 
tisme.  ^(^-255.  Il  est  me'coiitent  du  livre  de  Fe'neloii ,  et 
oppjsé  à  sa  doctrine,  si-^g ,  '2.gi.  Un  ami  de  l'abbé  de  la 
Trappe  le  justifie  contre  les  plaintes  que  les  partisans 
de  Fénélon  faisoient  des  lettres  de  cet  abbé  à  BoFsuet. 
2q3.  Combien  M.  de  Rancé  goûte  l'Instruction  sur  les 
Etats  d^oraison.  291.  11  félicite  Bossuet  sur  le  Bref  que 
le  Pape  lui  avoit  écrit  au  sujet  de  ce  livre.  3qi5.  Lettres 
de  Bossuet  et  de  cet  abbé  sur  cette  affaire.  34 1  ,  34^*, 
870  et  suiv%  Eloges  que  M.  de  Rancé  donne  au  zèle  de 
Bossuet  à  défendre  l'Eglise.  ^<^-88.  Bossuet  lui  envoie  la 
Relation  faite  à  l'assemblée  de  1700  sur  le  Quiétisme  , 
et  s'excuse  de  ne  pouvoir  aller  le  voir.  42~^1 1  •  ^^^  éloge 
qu'il  fait  de  M.  de  Rancé  au  P.  de  Lacour ,  son  successeur , 
en  lui  témoignant  son  attachement  à  la  sainte  maison. 
3<¥-ioo.  Zèle  qu'il  mettoit  à  ce  qu'on  écrivît  sa  vie.  ii3. 
Il  étoit  à  désirer  qu'elle  fut  écrite  par  une  main  habile  , 
et  une  tête  au-dessus  deé  vues  humaines.  232. 

RAPPORTS.  Le  prince  y  doit  prendre  garde,  et  punir 
les  faux.  JJ~2ii. 

RATISBONINE.  (conférence  de)  Bucer  y  prend  la  dé- 
fense des  prières  de  l'Eglise ,  et  fait  voir  en  quel  sens  les 
prières  des  saints  nous  sont  utiles,  i 9~^^9'  Autre  confé- 
rence de  Ratisbonne  ,  où  l'on  met  la  dernière  main  à 
V Intérim.  Voy.  Intérim. 

RATRAMNE.  Sa  dispute  avecPaschase  Radbert,  pour 
savoir  si  le  corps  de  J.  C.  dans  l'Eucharistie ,  est  le  même 
que  celui  qui  étoit  dans  les  entrailles  de  la  sainte  Vierge. 
^^-256.  Son  livre  ambigu  embarrasse  Mélancton.  258. 

RAYMOND  ,  comte  de  Toulouse ,  protège  les  Albi- 
geois ;  ses  terres  données  par  le  Roi  à  Simon ,  comte  de 
Montfort.  3£-i5,i6. 

RAYNAUD  (Théophile)  Jésuite,  fait  l'éloge  de  Gerson. 
3i-458. 

REBAIS.  Affaire  de  Bossuet  avec  cette  abbaye  pour 
la  juridiction.  J^-282 ,  896 ,  4o3.  Lettre  de  Fénélon  à  ce 
sujet.  ^(9-ï02. 

REBAPTISATION.  Dispute  à  ce  sujet  entre  le  pape 
saint  Etienne  et  saint  Cyprien.  3/-i4o  et  suiv.  Saint 
Cyprien  n'a  pas  regardé  cette  question  comme  indiffé- 
rente :  3  J-'-ii  et  suiv.  ni  saint  Augustin  elles  autres  Pères. 
24  et  suiv. 


4oS  TAULE 

Critique  erronée  de  l'abbé  Dupin  sur  cette  affaire.  J^- 
5oo  et  suiv.  f^oy.  Cyprien  (S,) 

REBEGCA.  Ce  que^iguroient  les  deux  enfans  qu'elle 
portoit.  ^/-6i2. 

REBELLION.  Elle  n'est  autorisée  ni  par  la  conduite  de 
David  j  J^-'28o,  ni  par  les  guerres  des  Machabées.  284. 
ï^cs  royaumes  fondés  d'abord  sur  la  rébellion  peuvent 
devenir  légitimes.  478.  Elle  se  manifeste  au  commence- 
ment ou  à  la  fin  des  règnes,  à  cause  de  la  foiblesse  des 
princes.  Sii. 

RECHUTES.  A  quel  danger  elles  nous  exposent.  Q- 
52.  Combien  elles  doivent  faire  trembler  les  pécheurs, 
;/ ^-475.  Idée  ter  ible  que  les  Apôtres  et  les  Pères  en 
(lonnent.  5oo  et  suiv.  Des  rechutes  dans  le  péché  véniel. 

RÉCONCILIATION  (la)  du  monde  ,  opérée  en  J.  C. 
pendant  son  délaissement.  ^  J~433.  Combien  sont  cou- 
pables ceux  qui  ne  veulent  pas  se  réconcilier.  / ^-284. 
Voy.  Charité,  Pardon,  Prochain. 

RÉCRIMINATIONS  de  Jurieu  contre  les  Lulhériens  , 
qui  accusoient  le  synode  de  Dordrect  de  plusieurs  impié- 
tés. Sa  première  est  sur  les  blasphèmes  de  Luther,  qui 
fait  Dieu  auteur  du  péché.  Il  lâche  vainement  d'excuser 
Calvin  du  même  blasphème.  ^^-4'^^>  4'^9'  La  seconde, 
sur  le  pélagianisme  des  Luthériens.  La  troisième ,  sur  ce 
qu'ils  nient  la  nécessité  des  bonnes  œuvres.  La  quatrième  , 
sur  la  certitude  du  salut  ,  admise  par  Jean  Gérard  ,  et 
quelques  autres  Luthériens,  La  cinquième ,  sur  l'ubiquité. 
432, 433. 

RECUEILLEMENT.  Ses  avantages.  J^-695.  Combien 
nécessaire-  dans  la  prière  :  ^-56  ',  et  pour  écouler  J.  C. 
au-dedans  de  soi  :  1 4-~^l  *  ;  pour  s'établir  dans  les  vertus. 
497- 

RÉDî;MPTION.  Explication  de  ce  mystère.  ^-97  et 
suiv. 

Doctrine  des  Arminiens  ou  Remontrans  sur  son  univer- 
salité. ^(9-355,  356.  Voy.  Jésus-Christ,  Sauveur. 

RÉFLEXION.  Sa  définition,  i^-102.  Elle  est  néces- 
saire k  l'homme  pour  se  bien  connoître.  25o.  Elle  est  la 
première  cause  des  inventions  et  de  la  variété  de  la  vie 
humaine.  34o.  Oter  à  l'esprit  la  réflexian,  c'est  lui  ôter 
sa  force.  ;/^— 4i^- 

La  réflexion ,  dans  ^'oraison  ,  est  une  force  de  l'ame  ,  et 


DES    MATIÈRES.  4^9 

ne  doit  pas  être  renvoyée  aux  états  imparfaits.  ^7-167. 
Nature ,  nécessité  ,  force  de  la  réflexion  ;  ses  effets  divers. 
168.  Passage  d'Ezéchiel  qu'on  oppose  à  la  réflexion.  172. 
Différence  des  réflexions  qu'inspire  Tamour  de  Dieu  , 
d'avec  celles  qu'excite  l'amour-propre.  174  et  suiv.  A 
quelle  puissance  de  l'ame  appartiennent  les  réflexions. 

Réflexions  de  Bossuet  sur  l'écrit  de  Mohni/s ,  tou- 
chant la  réunion  des  Proiestans.  ^i'-355 ,  IfiQ-  Raisons 
de  la  méthode  que  Bossuet  j  a  suivie.  ^^-'238.  Accueil 
fait  par  les  Protestans  à  ces  Réflexions.  '2.1^1. 

Réflexions  morales  sur  le  nouveau  Testament^  approu- 
vées par  M.  de  Noailles  ;  Avertissement  de  Bossuet  sur  ce 
livre.  ^—195  et  suiv.  Elles  expriment  clairement  la  résis- 
tance à  la  grâce  5  204  et  suiv.  et  n'admettent  point  de 
grâce  nécessitante.  206  et  suiv.  Elles  renferment  trois  vé- 
rités incompatibles  avec  les  cinq  propositions*  -243  et  suiv. 
et  sont  pures  de  jansénisme.  Ibid.  et  suiv.  Voy.  Grâce. 

RÉFORMATEURS.  Nécessité  d'en  faire  connoître  les 
chefs,  y  ^-17.  Les  premiers  R.éformateurs  croyoient  qu'on 
pouvoit  se  sauver  ,  et  qu'on  se  sauvoit  en  effet  dans  l'E- 
glise romaine.  C'est  par  politique  que  la  Réforme  a  cessé 
de  l'avouer.  Jurieu  nous  a  découvert  cette  politique  du 
parti.  ^/-iSg,  190.  Les  chefs  de  la  Réforme  ,  malgré 
les  efforts  de  Jurieu,  sont  couverts  d'un  éternel  opprobre 
pour  avoir  donné  dispense  au  Landgrave  de  Hesse ,  d'a- 
voir deux  femmes  à  la  fois.  307.  Un  synode  national 
de  France  condamne  les  Réformateurs  ,  qui  vouloient , 
malgré  l'opposition  de  Bèze,  changer  l'article  de  la  Cène 
de  la  Confession  de  foi  présentée  à  Charles  IX.  ^O-i'],  28. 
RÉFORMATTON  (la)  désirée  par  saint  Bernard  ,  par 
tous  les  grands  hommes  de  l'Eglise ,  par  les  conciles  de 
Pise  et  de  Constance,  éludée  dans  celui  de  Baie,  regar- 
doit  la  discipline,  et  non  la  foi.  Différence  entre  ces  saints 
et  les  prétendus  réformateurs,  i 9~'^9  7  3o.  La  réforma- 
tion ,  prise  de  travers ,  conduit  aux  plus  grands  excès. 
Exemple  des  Donatistes.  ^y-4i!2,  4^3. 

Réformation  anglicane.  Elle  commence  par  Henri  VÏII, 
que  les  Catholiques  et  tous  les  partis  des  Réformés  re- 
jettent également.  -J  ()-^^5  ,  44^*  Sous  Edouard  VI,  elle 
a  pour  fondement  la  ruine  de  l'aulorité  ecclésiastique. 
Le  R-oi  y  tient  la  place  du  Pape ,  donne  aux  évoques  des 
commissions  révocables  à  sa  volonté  ,  et  par  grâce  ac- 
corde les  évcchés  à  vie.  405;  /|6(3.  Il  prétend  que  la  puis- 


4lO  TABLE 

sauce  épiscopale  émane  de  la  royauté'^  il  de'fend  à  tous 
les  éveques  d'exercer  aucune  juridiction  pendant  qu'il 
fera  la  visite  de  son  royaume.  II  destine  des  visiteurs  pour 
porter  partout  des  conslitutions  eccle'siastiques ,  et  des 
règles  de  foi  faites  par  son  conseil.  4^6,  4^7'  H  défend  de 
prêcher  par  tout  le  royaume  jusqu'à  nouvel  ordre.  Il 
abolit  les  six  articles  de  Henri  VIII ,  et  dresse  trois  ar- 
ticles contre  la  transsubstantiation.  On  excite  la  haine  du 
peuple  contre  la  messe,  en  exagérant  l'avarice  de  cer- 
tains prêtres  qui  la  disoient  pour  un  gain  sordide.  470  et 
suiv.  On  emploie  les  plus  indignes  moyens  ,  tels  que  le 
mariage  des  prêtres,  le  pillage  des  biens  ecclésiastiques, 
des  églises  et  des  châsses ,  etc.  pour  avancer  la  réforme  , 
dontBurnet  représente  les  progrès  comme  un  miracle  vi- 
sible. 483. 

La  Réformation  prend  une  nouvelle  forme  sous  Elisa- 
beth ,  qui  croit  ne  pouvoir  assurer  son  règne  que  par  la 
religion  protestante.  Q0-^.  Paul  IV  reçoit  mal  ses  civi- 
lités; ce  qui  la  détermine  à  une  nouvelle  réformation. 
Elle  désapprouve  quatre  points  dans  celle  d'Edouard  : 
celui  des  cérémonies;  celui  des  images  ;  celui  de  l'Eucha- 
ristie; celui  du  chef  de  l'Eglise  anglicane:  on  lui  persuade 
de  prendre  ce  titre  ,  comme  inséparablement  attaché 
à  la  royauté ,  et  d'ordonner  la  confiscation  des  biens  de 
ceux  qui  le  lui  refuseroient.  5  et  suiv.  Parker,  arche- 
vêque de  Cantorbéri,  et  le  reste  du  clergé,  reconnoissent , 
dans  un  synode,  la  suprématie  de  la  Reine.  Le  Parlement 
décide  les  points  de  foi  ,  et  le  clergé  ne  croit  les  ordi- 
nations valides  qu'autant  qu'elles  sont  faites  conformé- 
ment au  Rituel  d'Edouard.  i5  ,  16.  Le  clergé  d'Ecosse 
fait  une  déclaration  semblable  à  celle  du  clergé  d'Angle- 
terre. 21.  La  réformation  d'Elisabeth  est  embrassée  par 
tout  le  clergé  d'Angleterre,  excepté  par  quatorze  éveques 
et  par  cinquante  ou  soixante  ecclésiastique?.  23. 

RÉFORME.  Son  esprit ,  pendant  qu'elle  fut  foibîe  , 
e'toit  de  paroître  soumise,  et  d'être  violente  et  cruelle 
dès  qu'elle  se  crut  forte.  ^^-48.  Les  sectes  nées  de  la 
Réforme  sont  des  preuves  de  sa  mauvaise  constitution. 
Différence  de  la  constitution  de  la  Réforme  et  de  celle 
de  Tancienne  Eglise.  564  et  suiv.  La  Réforme  n'a  rien  de 
sérieux  et  de  sincère  dans  ses  réponses  ,  qu'elle  accom- 
mode au  temps.  Après  avoir  soutenu  l'indépendance  des 
rois,  elle  les  soumet  au  caprice  des  peuples.  Qi-^o"].  Ju- 
rieu  l'excuse  mal  d'avoir  fait  Dieu  auteur  du  péché  ,  en 
disant  qu'elle  s'est  corrigée  de  ce  blasphème  depuis  cent 


DES    MATIÈRES.  4^^ 

ans,  quoiqu'ei^ effet  elle  y  persévère  encore.  log.  L'esprit 
de  blasphème  au  milieu  de  ceux  qui  se  sont  dits  chrétiens 
réformés  et  réformaleurs,  de  l'aveu  même  de  Juricu.  121. 
Le  fondement  de  la  Réforme  est  que  l'Eglise  n'est  pas 
infaillible.  On  prédit  dès  le  commencement ,  et  l'expé- 
rience a  prouvé  que  ce  principe  menoit  à  l'indifférence 
des  religions.  ^£-178.  La  jeunesse  mal  élevée  dans  la 
Réforme,  de  l'aveu  de  Jurieu  ,  et  imbue  du  faux  prin- 
cipe de  l'indifférence  des  religions.  Combien  est  grand  le 
nombre  des  Réformés  approbateurs  de  cette  indifférence, 
en  Angleterre,  en  Hollande,  etc.  182  et  suiv.  Selon  les 
principes  de  la  Réforme  ,  l'indifférence  doit  l'emporter. 
Elle  ne  peut  condamner  les  indifférens  ,  qui  posent  pour 
règle  qu'il  n'y  a  point  d'autre  autorité  que  l'Ecriture; 
que  l'Ecriture,  pour  obliger,  doit  être  claire;  que  ,  quand 
elle  enseigne  des  mystères,  il  faut  la  tourner  au  sens  dont 
]a  raison  puisse  s'accommoder.  i83,  184  >  198  et  suiv. 
On  prouve  ,  par  Jurieu  ,  Burnet  et  Basnage  ,  que  tout 
tend,  dans  la  Réforme,  à  l'indifférence  des  religions.  ^65. 
Cette  indifférence  établie  dans  l'A-llemagne  protestante, 
même  à  l'égard  des  Sociniens.  Voy.  Strimesius.  La  tolé- 
rance universelle  est  inséparable  du  protestantisme ,  et 
ne  peut  être  détruite  que  par  les  principes  de  l'Eglise 
catholique  :  témoignage  des  réformateurs;  admission  des 
Sociniens.  3 16  et  suiv.  323.  La  Réforme  n'a  point  de 
principe  universel  contre  les  hérésies.  On  trouve  quelque 
chose  de  socinien  dans  tousses  auteurs.  269,  270. 

REFORMES  (les  prétendus)  depuis  leur  origine  jus- 
qu'à nos  jours ,  ne  cessent  de  nous  attribuer  des  doctrines 
qui  ne  sont  pas  les  nôtres.  ^J-iSi  et  suiv.  Ils  sont  vérita- 
blement schismatiques.  167.  Ils  n'ont  eu  aucun  motif 
pour  se  séparer.  179  et  suiv.  Ils  ne  peuvent  se  dissimuler 
qu'ils  sont  rebelles  à  l'Eglise.  194.  Ils  corrompent  le  sens 
des  auteurs  pour  justifier  leur  réforme.  206  et  suiv.  Ex- 
hortation aux  Réformés  pour  rentrer  dans  le  sein  de 
l'Eglise.  228  et  suiv. 

Les  Réformés  se  font  entre  eux  une  guerre  plus  cruelle 
que  celle  qu'ils  font  à  l'Eglise.  /^-i34.  Us  cherchent  leurs 
ancêtres  chez  les  Vaudois,  les  Albigeois  et  les  Bohémiens , 
faute  de  trouver  dans  les  siècles  précédens  des  témoins  de 
leur  doctrine.  ^(9-^46.  Voy.  Calvinistes,  Luthériens, 
Protestans. 

REFUGIES  (les)  de  France  souscrivent  le  synode  de 
Dordrcct.  ^{9-393.  Foy,  Dordrect. 


4  12  TABLE 

RÉFUTATION  du  Catéchisme  du  sieur  Paul  Ferry ^ 
par  deux  vérités  catholiques ,  tirées  de  ses  propres  prin- 
cipes. Q^-^ei  suiv.  Le  dessein  de  Bossuet  n'est  pas  de 
combattre  toutes  les  erreurs  de  ce  livre.  i3.  Mais  il  e'tablit 
par  les  raisons  mêmes  de  Ferry,  lo  que  la  Réforme  est 
pernicieuse;  a"  qu'on  peut  se  sauver  en  l'Eglise  romaine, 
el  ainsi  il  réfute  ces  deux  propositions  du  ministre  pro- 
testant, l'que  la  Réforme  a  été  nécessaire;  '2"  qu'encore 
qu'on  pût  autrefois  faire  son  salut  dans  l'Eglise  de  Rome, 
on  ne  le  p'eut  aujourd'hui.  21 ,  60  et  suiv.  f^oy.  Ferry. 

REGALE.  Origine  de  ce  droit.  J/-  256.  Les  maximes  des 
Parlemens  sur  la  Régale,  invincibles  dans  l'esprit  de  nos 
magistrats.  '259.  La  matière  avoil  été  bien  examinée  et 
bien  entendue  dans  l'assemblée  du  clergé.  255.  Le  clergé 
obtient  du  Roi,  en  cédant  quelques  droits  abolis,  plus  de 
prérogatives  qu'il  n'en  avoit.  3/ -635. 

Lettre  de  l'assemblée  du  clergé  de  1682,  au  pape  Inno- 
cent XI,  pour  lui  rendre  compte  de  ses  opérations,  au 
sujet  de  la  Régale.  7~^9^  ^^  suiv.  J^oy.  Bossuet,  Clergé. 

REGISTRES  PUBLICS.  Leur  utilité.  i^-55o. 

REGLE.  L'Ecriture ,  la  tradition  ,  la  raison  et  la  con- 
science doivent  être  notre  règle;  /-3o9  et  suiv.  Z'io  et 
suiv.  mais  non  pas  le  probabilisrae.  3i5  et  suiv.  La  bonne 
foi  excuse  l'erreur.  3 18  et  suiv.  Règle  de  conduite  dans 
les  cas  douteux.  3 12  et  suiv.  3 19  et  suiv. 

Dans  les  communautés ,  le  mépris  des  règles  est  péché. 
39-9^  y  '^47?  486.  Peut-on  suivre  leur  mitigation.  481. 

RÈGLE  des  Associés  à  l^ Enfant  Jéstb.  Idée  de  ce 
livre.  ^/-io6.  Il  est  condamné  à  Rome.  537,  et  par 
Bossuet.  23. 

Règles  touchant  la  réunion  des  Protestans  à  l'Eglise , 
données  par  les  théologiens  protestans  d'Hanovre.  ^5""- 
2o5  ,  227. 

RÉGULIERS.  Règlement  de  l'assemblée  du  clergé  de 
1700, pour  leur  approbation  dans  les  diocèses.  /— 552  et 
suiv. 

REGULUS,  consul,  avec  toute  son  armée,  combat  en 
Afrique  un  serpent  prodigieux.  3S~1^'  ï^  ^^^  battu  et 
pris  par  les  Carthaginois.  74. 

REL/lTTON  sur  le  Quiétisme.  3^-52 1  et  suiv.  — 
Remarques  sur  la  Réponse  de  Fénélon  à  cette  Relation. 

30-i> 


DES    MATIÈRES.  J^l'à 

Relation  des  actes  et  délibérations  de  l'assemblée  du 
clergé  de  1700  ,  concernant  la  condamnation  du  livre  des 
Maximes  des  Saints.  ^0-l^\5. 

RELIGIEUSES.  Elles  sont  les  épouses  de  J.  C.  Ce 
qu'elles  doivent  faire  en  cette  qualité.  J^-iS.  Elles  doi- 
vent être  crucifiées  et  mortes  au  monde  :  ^ 4~'^^'^  ^t  suiv. 
travailler  à  leur  perfection.  4^6,  617,  5c43.  i7~'^^']' 
Quelles  dispositions  elles  doivent  apporter  à  la  visite  de 
leur  évéque.  l4~^^l->  ^^4-  Compte  que  Dieu  leur  en  de- 
mandera. 47^.  Elles  doivent  regarder  J.  G.  dans  leurs 
supérieurs.  Ibid.  et  suiv.  Avec  quelle  ferveur  elles  doivent 
chanter  Toffice  divin.  4^6.  Maux  que  leur  cause  la  dissi- 
pation. 497^  Gombien  elles  doivent  craindre  le  relâche- 
ment. /j7-248,  254.  Lois  et  contiaintes  de  la  vie  reli- 
gieuse. II.  Pourquoi  les  instituteurs  de  cette  vie  Font-ils 
accompagnée  de  pratiques  sévères.  ;/ J-62. 

Règles  sur  les  dots  des  religieuses  :  J^-'i3^',  sur  leurs 
sorties.  J^-744'  39-^1^ y  '^'^1j  ^47,  35o,  355,  358,  56o, 
721.  Moyen  de  faire  revenir  de  son  illusion  une  religieuse 
qui  se  privoit  des  sacremens.  ^^o.  Gomment  doit  se  con- 
duire celle  qui  est  privée  de  la  communion.  627.  Ré- 
ponses de  Bossuet  à  des  consultations  que  des  religieuses 
lui  faisoient  sur  leurs  dispositions,  etc.  §26,  567,  583,  735. 
Avis  à  une  religieuse  sur  la  dispense  de  ses  vœux.  697. 
Peuvent-elles  passer  à  une  moindre  observance.  730. 
Peut-on  approuver  leurs  pensions.  731,  733.  Elles  peu- 
vent toucher  les  reliques.  i3.  Importance  du  choix  des 
postulantes. ^5 1.  Paroles  saintes  de  Bossuet  à  une  reli- 
gieuse, dans  la  cérémonie  de  sa  profession.  ^  ^—56o. 

Dans  quel  ordre  les  religieuses  doivent  lire  les  livres 
saints,  pour  que  cette  lecture  leur  profile.   S^T^^  ^^  suiv. 
La  lecture  de  l'ancien  Testament,  permise  sans  discré- 
tion ,  leur  fait  plus  de  mal  que  de  bien.  J/-465. 

RELIGION.  En  quoi  elle  consiste.  ^^-266.  C'est  un 
sentiment  mêlé  de  crainte  et  de  joie.  ^^—if^i.  Quel  est 
le  propre  de  la  religion.  /  5^-459.  Il  s'est  toujours  con- 
servé quelques  principes  de  religion  dans  l'ignorance  et 
la  corruption  du  genre  humain.  J^-291.  Ges  principes 
de  religion  ^voient  quelque  chose  de  ferme.  293.  Quoique 
appliqués  à  l'idolâtrie,  ils  ont  suffi  pour  établir  un  gou- 
vernement stable.  Ibid.  La  véritable  religion  étant  fon- 
dée sur  des  principes  certains,  rend  la  constitution  des 
Etats  plus  stable.  297.  A  quoi  conduisoient  les  fausses  re- 
ligions. Ibid,  La  vraie  religion  a  pour  marque  manifeste 


4l4-  TABLE 

son  antiquité.  299.  Les  fausses  religions  ont  pour  marque 
leur  innovation.  3oi,  La  suite  du  sacerdoce  rend  cette 
marque  sensible.  3o4.  Celle  marque  d'innovation  est  inef- 
façable. 307.  Il  ne  suffit  pas  de  conserver  la  saine  doc- 
trine, il  faut  en  tout  être  uni  à  la  vraie  Eglise.  Sog. 

La  religion  est  toujours  la  même  depuis  Torigine  du 
monde.  3S-^^1  et  suiv.  892  et  suiv.  Haute  ide'e  qu'elle 
nous  donne  de  Dieu.  iSg.  En  conside'rant  les  institutions 
chrétiennes  et  celles  des  Juifs,  on  remonte  à  la  source 
de  la  religion,  et  on  en  découvre  la  vérité  dans  son  prin- 
cipe. 4'^' 

Divinité  de  la  religion  chrétienne,  //-'^ôg.  C'est  un 
ouvrage  que  Dieu  a  fait,  et  qui  porte  le  caractère  de  son 
autorité.  ^/-443  et  suiv.  Par  quels  moyens  elle  s'est 
établie.  11~'i'][\.  Elle  ne  doit  pas  son  établissement  à  la 
protection  des  rois.  '277.  Quand  les  rois  la  protègent,  c'est 
plutôt  la  religion  qui  les  protège.  278.  Vérité  de  la  reli- 
gion, perfection  de  sa  morale;  deux  choses  inséparables. 
281  et  suiv.  A  oy.  Apôtres. 

La  vraie  religion  peut  subsister,  sans  être  unie  à  la 
puissance  politique,  ^/-^gi.  Licence  des  esprits  quand 
on  ébranle  la  religion.  y/-3ii.  On  l'énervé,  quand  on 
la  change ,  et  on  ôte  le  seul  frein  capable  de  retenir  les 
peuples.  3i5.  Railleries  insensées  des  libertins  contre  la 
religion.  :/:/-^^79.  Indifférence  des  grands  et  des  sages 
du  monde  sur  la  religion.  ^^-328.  Ils  en  viennent  à  la 
persécuter.  33 1.  La  religion  fournit  aux  princes  des  mo- 
tifs particuliers  de  pénitence.  889.  Voy.  Prince,  Rois, 
Schisme. 

Comment  on  doit  célébrer  la  rénovation  de  son  entrée 
en  religion.  ^  0-yii.  Prières  et  réflexions  sur  cette  ma- 
tière. 5'24  et  suiv. 

RELIQUES.  L'honneur  que  nous  leur  rendons  ne  blesse 
en  rien  celui  que  nous  devons  à  Dieu  ;  différence  entre 
les  deux  cultes.  ^^-88. 

Vigilance  s'oppose,  dans  le  quatrième  siècle ,  au  culte 
des  reliques.  ^O-^o.  Saint  Léon,  saint  Basile  et  d'^autres 
saints  du  même  temps,  accusés  d'idolâtrie  par  les  mi- 
nistres, à  cause  du  culte  qu'ils  rendoient  aux  reliques, 
Voj.  Saints,  Trente. 

REMARQUES  sur  rB'\?,\o\\e  des  conciles  d'Ephèse  et 
de  Chahédoine,  de  M.  Dupin.  ^{9-5 19. 

REMI  (S.)  nouveau  Samuel 3  éloge  qu'il  fait  des  rois 


DES    MATIÈRES.  /\.lS 

de  France î  ses  prières  pour  eux.  /5'-523.  J^-Sgi.  De 
Tapostolat  de  saint  Rémi.  3^-1^3, 

REMONTRONS  (les)  disciples  d'Arminius ,  et  les 
Contre-remontrans,  disciples  de  Gomar,  disputent  vive- 
ment sur  le  libre  arbitre ,  etc.  Les  Remontrans  condani- 
ne's  dans  les  synodes  provinciaux.  On  assemble  celui  de 
Dordrect.  ^oy.  Dordrect.  Ils  sont  aussi  condamnes  à 
Dordrect.  5^-35i  et  suiv.  Les  Remontrans  se  plaignent 
d*être  jugés  par  leurs  parties,  et  font  les  mêmes  raisoii- 
nemens  que  tout  le  parti  protestant  faisoit  contre  l'Eglise. 
383.  Le  synode  leur  ferme  la  bouche  par  l'autorité  des 
Etats  généraux.  Ils  protestent  contre  le  synode,  qui  leur 
répond  ce  que  l'Eglise  catholique  répondoit ,  en  pareil 
cas,  aux  Protestans.  385.  Il  ajoute  que  le  parti  le  plus 
foible  et  le  plus  nouveau  doit  céder  au  plus  fort  et  au 
plus  ancien.  Les  Remontrans  déposés  et  excommuniés 
par  ce  synode.  387  et  suiv. 

RENAUDIE  (La)  condamné  comme  faussaire  par  le 
Parlement,  trame  avec  Ghandieu,  ministre  de  Paris,  la 
conjuration  d'Amboise.  Q,(^-ig% 

RENAUDOT  (Eusèbe)  demande  à  Bossuet  sa  protec- 
tion pour  une  place  à  la  Bibliothèque  du  Roi.  ^^-58'2 , 
584.  Il  lui  donne  divers  détails  sur  la  liturgie  des  Grecs , 
610;  sur  la  prière  pour  les  morts,  et  le  purgatoire  chez 
les  Juifs:  6i5;  sur  les  confessions  de  foi  des  Anglicans. 
618.  Bossuet  désire  le  voir  admis  à  l'Académie  française. 
^/-45o.  II  traduit  pour  le  prélat  les  lettres  de  milord 
Perth.  321 ,  note;  32S4. 

RENIER,  de  l'ordre  des  Frères  Prêcheurs,  auparavant 
de  la  secte  des  Manichéens,  ou  Catares  d'Italie,  fait  le 
dénombrement  des  églises  manichéennes.  ^(^-ïi3  et  suiv. 
yor.  Albigeois.  Il  dit  que  les  Vaudois  admettent  la  trans- 
substanliation,  et  détaille  leurs  erreurs.  i53. 

RENONGEMENT  à  soi-même,  chose  essentielle  pour 
suivre  J.  G.  /  7-238,  249. 

REPENTIR.  L'espérance  du  repentir  douteux  devient 
le  motif  d'un  crime  certain,  j^-'ig^.  Ce  que  c'est  que 
le  repentir,  i/^-^qô.  Illusion  du  pécheur  à  ce  sujet,  fbici. 

RE  PONS E  aux  difficultés  de  madame  de  la  Maison- 
fort  sur  le  Quiétisme.  Q^-'ii^.  —  Réponse  h  une  lettre 
de  M.  Varchevéque  de  Cambrai.  231 .  —  Réponse  à  qwitrc 
lettres  de  M.  de  Cambrai.  ^9-3.  —  Réponse  d'un  théolo- 
gien (Bossuet)  à  une  lettre  de  Fénélon  à  M.  de  Chartres. 


4l6  TAT3T.E 

Jl^-'ii^.  —^  Réponse  aux  Préjugés  décisifs  pour  M.  de 
Cambrai.  '285  et  suiv. 

REPOS.  Celui  des  pécheurs   est  une  peine  terrible. 

RÉPROBATION.  Ses  effets.  £7-i5i.  La  réprobation 
figurée  par  la  haine  de  Dieu  contre  Esaiij  ce  qu'il  faut 
entendre  par  là.  ^-437  et  suiv.  Voy.  Salut. 

REPROUVES;  comment  ils  sont  dans  le  corps  de  TE- 
glise.  J^-38i.  l^oy.  Damnes,  Péché. 

RÉPUBLIQUE.  Ancienneté  de  cette  forme  de  gouver- 
nement. 36~^9-  Moins  ancienne  cependant  que  la  monar- 
chie. 71.  J^oy,  Etat,  Gouvernement. 

RÉSIGNATION.  Foy.  Indifférence. 

RESTRICTIONS  MENTALES.  Elles  sont  défendues. 
7-3o5.  Les  exemples  de  l'Ecriture  par  lesquels  on  vou- 
droit  les  défendre,  sont  faussement  appliqués.  333  et  suiv. 

RÉSURRECTION  des  corps ,  prouvée  par  J.  C.  contre 
les  Sadducéens.  ^-^38  et  suiv.  Sermon  sur  la  résurrection 
dernière,  j^-ii'i  et  suiv. 

La  résurrection  de  J.  C.  prouvée  par  ces  paroles  du 
Psaume  xv  :  Proi'idebam  Dominum,  etc.  ^-600  et  suiv. 
Explication  de  ce  mystère.  ^-loi.  C'est  un  jour  dé 
triomphe  pour  le  Sauveur,  et  de  joie  pour  les  fidèles. 
^  J-535.  La  résurrection  de  J.  C.  est  le  gage  de  noire 
immortalité.  586.  Résurrection  spirituelle;  combien  elle 
est  difficile  à  concevoir  aux  pécheurs  charnels  et  gros- 
siers. 535  et  suiv.  Marques  d'une  vraie  résurrection.  5g2. 

RETRAITE.  Ses  avantages.  :/5'-564  et  suiv.  Comment 
il  s'y  faut  occuper.  39-^9'^ ■>  ^^1 -,  48'^,  668.  L'amour  de 
la  retraite  n'a  pas  besoin  d'être  sensible.  388.  L'expé- 
rience du  monde  fait  trouver  quelque  chose  de  nouveau 
dans  la  retraite ,  et  enfonce  l'ame  plus  profondément  dans 
les  vues  de  la  foi.  37-1 1  • 

Retraite  de  dix  jours  sur  la  Pénitence.  /^-532.  Retraite 
sur  les  jugemens  téméraires ,  etc.  553  et  suiv. 

RETZ.  (  Jean-François-Paul  de  Gondi ,  cardinal  de  )  Son 
portrait.  -J  ^-^go. 

RÉUNION  (  projets  de  )  des  Protestons  de  France  à 
l'Eglise  catholique.  ^S~^^^  ^^  suiv.  Récit  de  ce  qui  fut 
traité  dans  les  conférences  tenues  à  ce  sujet.  120  et  suiv. 
Récit  du  ministre  Ferry  lui-même.  i63.  Différens  faits 

concernant 


I 


DES    MATIÈRES.  ^l'J 

concernant  le  projet  de  reunion.  i68.  Projet  envoyé  par 
le  ministre  du  Bourdieu.  172.  Dissertations  et  lettres  à 
ce  sujet  entré  Bossuet,  Molanus  et  Leibniz.  17g.  Règles 
proposées  par  les  théologiens  protestans  d'Hanovre  à  ce 
sujet.  9.0 5  j  227.  Opinion  de  Molanus  sur  cette  matière. 
257,  814.  Jugement  de  Bossuet  sur  cette  opinion.  355. 
Déclaration  de  la  foi  orthodoxe  à  ce  sujet.  4ï5.  Réflexions 
sur  récrit  de  Molanus.  486.  Confession  de  foi  que  les  Lu- 
thériens ont  à  faire  pour  opérer  la  réunion.  54-2.  Il  faut, 
pour  l'arrangement,  commencer  par  011  finit  Molanus. 
549.  Vrai  moyen  de  conciHalion.  £^-5.  S'en  tenir  aux 
décrets  dogmatiques  des  siècles  antérieurs.  7,  10  et  suiv. 
Exposition  des  points  controversés.  i5.  Nouvelle  expli- 
cation de  la  méthode  de  réunion  par  Molanus.  82  et  suiv. 
107  et  suiv.  Correspondance  àce  sujet  entre  Leibniz,  Bos- 
suet, Pelissonet  madame  de  Brinon.  i4i.  f^qy.  Bossuet, 
Ferry,  Leibniz,  Molanus,  Neustad  ,  Pelisson. 

RÉVÉLATION  (la)  nous  fait  connoître  notre  liberté. 

^^-382. 

RÉVOLTES.  Celles  des  Protestans  sont  approuvées  par 
les  décrets  exprès  de  leurs  synodes.  ^/-49i. 

RICCI.  (Michel-Ange)  Bossuet  loue  son  mérite  et  ses 
vertus,  et  le  remercie  de  l'approbation  qu'il  adonnée  à 
son  Exposition.  ^/-i83.  Il  est  bien  aise  que  le  Pape  l'ait 
obligé  à  accepter  le  chapeau  de  cardinal.  240. 

RICHEBRAQUE  (dom).  Bénédictin.  Foj.  Guyon. 
RICHELIEU.  (Armand  du  Plessis,  cardinal  de)  Son 
éloge.  /7-473. 

RICHER  (  Edmond) ,  docteur  de  Sorbonne,  s'oppose  à  une 
thèse  où  l'on  soutenoit  l'infaillibilité  du  Pape.  J^-386  et 
suiv.  Ce  qui  se  passa  à  l'occasion  de  son  livre  de  la  PuiS' 
sance  ecclésiastique  et  politique.  389  et  suiv.  Duval  le  ré- 
fute. J  J-565  et  suiv.  Il  se  défend  de  l'accusation  portée 
contre  lui,  de  croire  que  les  Etats-généraux  peuvent  dé- 
poser le  Roi.  3^-4i  I.  Ce  qu'il  pense  sur  le  gouvernement 
de  l'Eglise,  ii-595. 

RICHES.  Us  ne  sont  admis  dans  l'Eglise  que  pour  y 
servir  les  pauvres.  ^^-2,  18.  Pourquoi.  11.  Ils  doivent 
participer  aux  privilèges  des  pauvres  ,  s'ils  veulent  être 
sauvés.  17.  Leur  abondance  est  une  épreuve  où  Dieu  les 
met.  ^^-396.  Us  doivent  ressembler  à  J.  C.  4oo.  Ils  n'ont 
que  l'extérieur  de  brillant  :  combien  ils  sont  pauvres  en 

Bossuet.  xliii[.  a.j 


4l8  TABLE 

effet.  ^36.  Combien  leur  salut  est  difficile.  /^-45i  et 
suiv.  Ils  sont  nés  pour  servir  les  pauvres.  3oo.  Avec  quelle 
facilité  les  riches  se  laissent  prendre  aux  richesses  qu'ils 
croient  posséder.  ^/-SoG.  Effet  pernicieux  de  ces  atta- 
cheraens.  Ibid.  et  suiv.  Exemple  du  mauvais  riche  de 
l'Evangile  :  combien  il  doit  les  faire  trembler.  5ii.  Por- 
trait d'un  mauvais  riche  mourant.  ;/£-44G.  P^oy.  Abra- 
ham, Avarice. 

RICHESSES.  La  source  de  celles  de  l'Etat  est  le  com- 
merce et  la  navigation.  J^-53i.  Seconde  source  :  le  do- 
maine du  prince.  53a.  Troisième  source  :  les  tributs  im- 
posés aux  vaincus.  533.  Quatrième  source  :  les  impôts. 
535.  Quelles  sont  les  véritables  richesses.  54 1  et  suiv. 
•  Avantage  delà  pauvreté  sur  les  richesses  :  belle  idée  de 
saint  Jean  Chrysoslôme  à  ce  sujet.  /^-3.  Attachement 
vicieux  que  la  possession  des  richesses  produit  dans  le 
cœur,  i  4^^9'  Quel  usage  il  faut  en  faire.  /^-436,  456. 
Folie  de  s'y  attacher.  45o.  Muux  que  produit  le  désir  des 
richesses.  454*  Pourquoi  la  passion  des  richesses  est  si 
violente.  /  7^-27 2. 

RIEUX  (René  de)  évéque  de  Léon,  déclaré  suspens  par 
une  sentence  du  doyen  devantes,  est  déposé  et  ensuite 
rétabli  par  des  commissaires  du  Pape  :  pourquoi.  33~ 
4i3  et  suiv.  et  note. 

RIGUEUR  (la)  est  un  obstacle  à  la  justice.  36-^^^- 

RIMINI  (Le  concile  de)  assemblé  de  l'Occident  seul, 
confirme  la  foi  de  l^icée  ,  puis  souscrit,  par  surprise  et  par 
violence  ,  une  formule  arienne.  J5^-i  19.  Les  évéques,  de 
retour  à  leurs  églises,  réclament  contre  leurs  souscrip- 
tions. Basnage  dissimule  ces  faits ,  et  en  abuse  pour  con- 
clure que  l'Eglise  avoit  varié ,  et  que  le  ministère  avoit 
été  interrompu.  ^£-582  et  suiv. 

Ce  concile  ,  avant  sa  défection ,  prie  pour  Constance  , 
et  lui  rend  obéissance.  Ji-Z^iô.  Il  n'étoit  pas  œcuméni  • 
que  ,  et  est  annullé  par  le  saint  Siège.  3^~^1^'  ^^  ^^ 
prouve  rien  contre  la  doctrine  des  Catholiques  sur  l'auto- 
rité de  l'Eglise.  ^  J-290. 

ROBERT,  roi  de  France ,  excommunié  pour  son  ma- 
riage incestueux,  est  toujours  reconnu  roi.  J/-5o3,  5o4. 

ROBERT  de  Genève ,  ou  Clément  YII ,  élu  pape ,  dis- 
pute le  pontificat  à  Urbain  VI.  Il  est  reconnu  en  France. 

ROBERT  (Philippe)  curé  deSeurre,  infecté  des  erreurs 


I 


DES    M  ATI  Èr.  ES.  4' 9 

du  Quiétisme.  41  "^^^  ^^  ^"^^'-  Sentence  f3e  l'official  de 
Besançon  ,  qui  le  condamne^  46'2.  Anét  du  parlement  dé 
Dijon,  qui  ordonne  d'informer  contre  lui.  464*  I*  demeuré 
long-temps  à  Rome.  4^~^9^->  ^^^'  ^^  ^^^  arrêté  à  Flo- 
rence,- d'où  on  le  conduit  à  Rome.  619,  544» 

R.OBOAM,  roi  de  Juda.  Son  orgueil  et  sa  fausse  fer- 
meté lui  font  perdre  dix  tribus.  35~'^^  ■>  '■^'^'^'"  36~^^^y 
i58,  556.  Guerre  civile  qui  s'ensuivit.  477- 

ROCCABERTI  (Jean-Thomas)  Dominicain,  archevê- 
que de  Valence,  écrit  avec  violence  contre  la  Déclaration 
du  Clergé.  3i-\o^  87  et  suiv.  Mémoire  de  Bossuet  à 
Louis  XIV  contre  le  livre  de  ce  prélat*  J  J^659  et  suiv. 
ïl  y  traite  les  Français  comme  hérétiques.  66'2  et  suiv.  Sa 
doctrine  outrée  contre  l'indépendance  des  rois.  665.  Excès 
de  ses  approbateurs  sur  la  même  matière.  667  et  suiv. 
Quels  remèdes  on  peut  apporter  à  ce  livre  injurieux.  6^4 
et  suiv. 

ROCHELLE,  (synode  de  la)  On  y  ordonne  que  le  décret 
du  synode  de  Gap,  où  le  Pape  est  déclaré  Antéchrist,  se- 
roit  imprimé  comme  très-véritable.  ^(9~3oi.  Il  défend 
de  rien  ajouter  ou  diminuer  aux  articles  de  la  Confession 
de  foi,  oii  il  est  parlé  de  l'Eglise.  /\')\,  47^*  ^^  renou- 
velle la  guerre  par  une  délibération  du  corps  de  ville  de 
la  Rochelle,  à  l'occasion  de  vingt-six  ou  vingt-sept  prêtres 
qu'on  avoit  précipités  dans  la  mer.  £/— 3^4. 

ROGER,  roi  de  Sicile,  excommunié  par  le  second  con- 
cile de  Latran  ,  persévère  neuf  ans  dans  le  schisme,  sans 
qu'on  parle  de  le  déposer.  J/-637. 

ROHAN-SOUBISE  (Anne-Marguerite  de)  abbesse  de 
Jouarre  :  sa  prise  de  possession.  J^— 165.  Lettre  de  Bos- 
suet à  cette  abbesse ,  sur  la  nécessité  d'établir  le  scrutin 
secret  pour  la  réception  des  filles.  49*^  ^t  suiv.  Ployez 
Jouarre. 

ROIS.  Comment  ils  furent  établis  dans  l'origine  des 
sociétés.  3^—66.  Combien  ils  étoient  alors  multipliés.  68. 
Caractères  essentiels  de  l'autorité  royale.  84.  Les  rois  sont 
les  ministres  de  Dieu.  Ihid.  Leur  personne  est  sacrée.  85. 
On  doit  leur  obéir  par  principe  de  religion  et  de  con- 
science. 88.  Les  rois  doivent  respecter  leur  propre  puis* 
sance ,  et  ne  l'employer  qu*au  bien  public.  90.  Leur  nom 
est  un  nom  de  père,  et  la  bonté  est  leur  propre  carac- 
tère. 92  et  suiv.  Les  esprits  foibles  se  moquent  de  leur 
piété.  33'2é  Les  grands  rois  connoissent  le  sérieux  de  la 


420  TABLE 

religion.  333.  Soins  qu'ils  ont  en  du  culte  de  Dieu.  34i  et 
suiv.Pc'ril  où  ils  sont  lorsqu'ils  choisissent  de  mauvais  pas- 
teurs. 358.  On  voit  auprès  des  anciens  rois  un  conseil  de 
relieion.  594. 

C/est  Dieu  qui  fait  les  rois.  3^3.  Ils  doivent  plus  que 
les  autres  s'abandonner  à  la  Providence.  383.  Exemple 
de  David.  386.  La  justice  est  le  vrai  caractère  d'un  roi. 
400.  Les  rois  sont  toujours  armés.  524.  Quels  étoient  les 
ministres  des  anciens  rois.  545.  Ils  n'ont  rien  tant  à  crain- 
dre que  les  mauvais  conseils.  563.  Ils  doivent  être  au- 
dessus  des  louanges.  ;/5'-6i3.  En  quoi  consiste  le  vrai 
bonheur  des  rois.  J^-6'25. 

Tous  les  rois  relèvent  de  Dieu.  /  J-35o.  Ils  sont  les 
instrumcns  de  sa  puissance.  348.  A  quelle  fin  Dieu  la 
leur  a  communiquée.  //-^gS,  3oi.  Ils  sont  les  images  vi- 
vantes de  la  Majesté  suprême.  /J-4<>4'  1 7-^oo.  Ils 
doivent,  plus  que  les  autres  hommes,  avoir  la  majesté 
de  Dieu  vivement  imprimée  dans  leur  esprit.  ^J— 353. 
Grand  péril  des  rois  chrétiens.  355.  Comment  ils  doivent 
exercer  leur  autorité.  386.  Les  rois  sont  établis  par  J.  C. 
pour  défendre  son  Evangile.  ^^-277.  Quand  ils  défen- 
dent la  foi,  c'est  plutôt  la  foi  qui  les  défend.  '278. 

Les  bons  rois  sont  les  pères  des  peuples  ;  leur  gloire  et 
leur  intérêt  le  plus  essentiel  est  de  les  conserver  et  de 
Jeur  bien  faire.  37~^9'  Leur  dévotion  consiste  essentiel- 
lement à  aimer  Dieu.  93.  Un  roi  peut  pratiquer  cet 
amour  de  Dieu  à  tous  les  momens  de  sa  vie.  94.  Dieu  ren- 
voie les  rois  à  sa  loi ,  pour  y  apprendre  leurs  devoirs.  J^" 
6î2ii.  liée  glorifie  de  leur  faire  la  loi.  y  7-295. 

Les  rois  des  Juifs  n'étoien't  pas  soumis  aux  peines  por- 
tées contre  les  infracteurs  de  la  loi  :  les  rois  même  impies 
recevoient  jusqu'à  la  fin  les  honneurs  dus  à  leur  dignité. 
;J^— 3oo  et  suiv.  Les  rois  ne  sont  pas  soumis  à  l'Eglise 
dans  l'ordre  temporel.  329.  Est-il  vrai  que  l'impunité  soit 
assurée  aux  rois  impies,  s'ils  n'ont  pas  à  craindre  d'être 
déposés?  338  et  suiv.  Pourquoi  dans  les  derniers  temps 
des  rois  ont  consenti  à  être  déposés ,  s'ils  tomboient  dans 
l'hérésie  ou  dans  l'apostasie.  32~']^  et  suiv.  Le  sacre  des 
rois  ne  prouve  pas  qu'ils  reçoivent  par-là  le  droit  de  ré- 
gner. 3i~^^l'  Les  rois,  indépendans  de  toute  autre  puis- 
sance que  de  celle  de  Dieu  ,  seroient  moins  en  danger  s'ils 
dépendoient  des  papes,  que  dans  le  système  de  Jurieu  et 
d'autres  Protestans,  qui  les  abandonnent  au  caprice  de  la 
multitude.  £^-607.  Les  rois  sont  en  droit  de  maintenir 
dans  leurs  États  la  vraie  religion  qu'ils  y  ont  trouvée 


DES    MATIÈRES.  4^^ 

établie  en   montant  sur   le  trône.   Us  ont   fait   des  loi» 
justes  contre  les  païens,  les  Juifs,   les  hérétiques.  ^^^ 

459. 

Les  rois  injustes  et  persécuteurs  comparés  a  une  tem- 
pête de  courte  durée.  ^-60.  Foy*  Gouvernement,  Monar-  . 
CHiE,  Prince,  Serment. 

Les    rois  de  France    ont  une   obligation    particulière 
d'aimer  l'Eglise  et  le  saint  Siège.  390.  Voy,  France. 

ROMAIINS.  Ils  chassent  les  rois.  SS"^'^-  Défendent  avec 
courage  leur  liberté.  53.  Ils  prennent  Veies  :  perdent  la 
bataille  d' Allia.  65.  Battent  les  Gaulois  d'Italie.  ']o.  Sont 
vaincus  par  Pyrrhus ,  qu'ils  défont  ensuite.  7 1.  Se  rendent 
maîtres  de  toute  l'Italie.  73.  Entreprennent  la  première 
guerre   Punique.  ïbid.  Domptent  l'Illyrie  ,   et  se   font 
connoître  en  Grèce.  75.  Font  la  guerre  aux  Gaulois.  76. 
Sont  attaqués  par  Annibal.   [bid.  Ils  assujé tissent   Car- 
thage ,  et  donnent  la  loi  à  Antiocbus  roi  de  Syrie.  80. 
S'emparent  de  la  Macédoine.  81.  Ruinent  Carthage  et 
Corinthe.  84,  85.  Leurs  esclaves  leur  font  la  guerre.  87, 
Détruisent  ^Numance.  88.  S'étendent  au-delà  des  Alpes. 
90.   Révolte  des  esclaves  et  des  Latins.  91.  Guerre  des 
gladiateurs.  gi.   Les  Romains  passent  l'Euphrate.  Ibid, 
Sont  vaincus  par  les  Parthes.  93.  Assujélis   par  Pom- 
pée, César,  etc.  Ibid.  Le  fond  d'un  Romain   étoit  l'a- 
mour de  sa  liberté  et  de  sa  patrie.   5o5.  Leur  amour 
pour  la  pauvreté  ,  la  frugalité  et   le  travail.   79  ,   507. 
Ils   n'épargnent  rien  pour   orner   leur  ville.   5o8.  Leur 
milice  et  sa  discipline  étoit  admirable.  509  et  suiv.  Leur 
prudence   et  leur  profonde  politique  est   louée  par  le 
Saint-Esprit.  5i5.  J^-563.  Les  sentimens  forts  dans 
lesquels  on  les    élevoit  les  rendoient  capables  de  tout. 
3ir-522.  Leur  agrandissement  venoit,  non  du  hasard  , 
mais  de  la  conduite.  5a8.  Leur  équité  dans  les  commen- 
cemens  de  leur  république.  53o.  Cruels  et  injustes  pour 
conquérir,  ils  gouvernoient  avec  équité.  532.  Avantages 
qu'ils  tiroient  de  l'établissement  de  leurs  colonies.  534. 
L'ordre  de  la  justice  contribue  à  maintenir  la  paix  parmi 
eux.  535.  La  jalousie  des  Plébéiens  contre  les  Patriciens, 
cause  de  leur  ruine.  536.  Combien  ils  étoient  aveugles  sur 
la  religion.  260. 

Dieu  a  donné  aux  Romains  pour  récompense  l'empire 
du  monde,  comme  un  présent  de  nul  prix.  //-55o. 

ROME.  Sa  fondation  :  septième  époque.  3  J--32.  Elle 
dompte  les  Latins.  37.  Elle  chasse  les  rois  et  établit  les 


4^^  TABLE 

consuls.  5'2.  Assiegep ,  Horatius  Codés  la  sauve  par  sa 
valeur.  53.  Elle  pense  pe'rir  par  la  jalousie  du  peuple 
contre  les  Patriciens.  Ibicl.  Les  décemvirs  y  établissent 
les  lois  des  douze  Tables.  58.  Les  Gaulois  prennent  Rome. 
(35.  Elle  l'ait  la  guerre  aux  Samnites.  68.  Dans  la  seconde 
guerre  Punique,  elle  est  prête  à  succomber.  77.  Elle  est 
troublée  par  les  Gracques.  87 ,  90.  Est  déchirée  par  les 
fureurs  de  Marins  et  de  Syila.  c^'i.  Sauvée  par  Cicéron  : 
asservie  par  Pompée.  98,  545.  Elle  tombe  sous  le  joug  des 
triumvirs.  94.  Elle  retourne  à  l'état  monarchique  sous 
l'empire  d'Auguste.  96.  Elle  est  saccagée  par  Alaric  et 
par  Aiâulphe.  i25.  Sauvée  d' Attila  par  saint  Léon.  129. 
Pillée  par  Genséric.  Ibid.  Rendue  aux  empereurs  sous 
Justinien.  iS^.  Menacée  par  les  Lombards.  i34,  i44  > 
i47'  Secourue  par  les  Français.  i44  7  i4^?  ^47-  Parallèle 
de  Rome  et  de  Carlhage.  5^6.  Cause  de  son  élévation  et 
de  sa  chute.  5o4  et  suiv.  55o  et  suiv.  Jugemens  secrets 
de  Dieu  sur  Rome,  l^l^i  et  suiv. 

Droit  qu'avoit  celte  ville  ,  abandonnée  par  les  empe- 
reurs d'Orient,  de  se  mettre  sous  la  protection  des  Fran- 
çais. J/-546  et  suiv.  Voy.  Romains. 

La  chute  de  Rome,  cleFet  dénouement  de  l'Apocalypse. 
J-91 ,  I  o3  et  suiv.  Cette  ville  est  figurée  par  Babylone.  91 . 
Pourquoi.  188  et  suiv.  Son  idolâtrie  cause  de  sa  ruine. 
96.  Pourquoi  elle  persécuta  l'Eglise.  184  et  suiv.  Tou- 
jours païenne,  même  sous  les  princes  chrétiens.  204.  4~ 
48  et  suiv.  Son  idolâtrie  ne  consistoit  pas  dans  le  culte 
des  Saints,  comme  l'ont  rêvé  les  Protestans.  19  et  suiv. 
Sa  prise  par  Alaric.  J-207.  ^—52  et  suiv.  i55  et  suiv.  Son 
empire  et  le  paganisme  ruinés.  J-210.  Son  incendie  et  sa 
désolation  complète.  4^2 ,  4-^5  ^^  suiv.  ^-55.  Témoi- 
gnage de  saint  Augustin  ,  de  saint  Jérôme  et  autres.  57. 
C'est  Rome  païenne  et  persécutrice  ,  et  non  point  Ptome 
chrétienne  ,  qui  est  désignée  par  la  Babylone  de  l'Apo- 
calypse. 67  et  suiv.  Témoignage  de  Bullinger  et  autres 
docteurs  protestans.  Ihid.  Nouvelles  preuves  de  la  même 
vérité.  i63  et  suiv.  Pourquoi  les  anciens  Pères  n'ont  pas 
déclaré  clairement  que  cette  ville  étoit  la  Babylone  de 
l'Apocalypse.  ^^-648. 

Le  srége  de  Rome  a  toujours  été  regardé  comme  le 
premier  dans  l'Eglise.  J5^-i5o. 

ROMULrS  fonde  Rome,  i^-32,  538.  Il  y  étabht  la 
religion  et  les  lois.  34 ,  539-  Sa  mort.  Ibid, 

ROQUE  f  Matthieu  de  la  )  ministre  protestant,  réfute 


^  DES    MATIÈIIES.  ^2.'^ 

le  Traité  de  la  Communion  sous  les  deux  espèces  de  Bos- 
suet.  5^-5.  Le  prélat  lui  répond.  i3  et  suiv.  Ce  ministre 
soutient  faussement,  et  de  mauvaise  foi ,  que  les  Vaudois 
rejetoient  la  présence  réelle.  ^6^-1 5^^.  Il  prétend,  contre 
Jurieu  ,  que  le  sacrement  de  l'Eucharistie  n'est  pas  mutilé 
en  le  recevant  sous  une  seule  espèce,  et  qu'on  y  reçoit 
J.  C.  tout  entier.  ^2-438. 

ROQUESAl?ïE  ,  chef  des  Calixtins  de  Bohême,  l'une 
des  sectes  descendues  de  Jean  Hus,  fut,  sous  prétexte  de 
réforme,  le  plus  ambitieux  de  tous  les  hommes.  ^0-i'io. 
Il  engage  les  Calixtins  à  accepter  les  quatre  articles  accor- 
dés par  le  concile  de  Baie.  'l'xi.  Son  ambition  d'être  ar- 
chevêque de  Prague  ,  frustrée.  Il  rompt  l'accord  ,  et 
s'érige  ,  dans  la  Bohême  ^  en  archevêque  ,  ou  plutôt  en 
pape.  224. 

E.OSAIRE.  Sermon  pour  cette  fête.  / 5^-4^3  et  suiv. 
Origine  de  cette  pratique.  4^4?  Jiote. 

ROSELLIS  (  Antoine  de  )  canoniste  ,  partisan  d'Eu- 
gène ly,  pense  au  fond  comme  les  docteurs  de  Paris  sur 
la  puissance  du  Pape.  J^-SSg. 

ROSLET  (le  P.)  procureur- général  des  Minimes, 
homme  de  confiance  de  M.  de  Noailles  à  Rome ,  dans  l'af- 
faire du  livre  des  Maximes.  4i^^9j  ^^i^-  ^^  sert  beau- 
coup Bossuet  dans  cette  affaire.  3i6.  ^â-33g,  34 1.  Il 
rend  compte  à  l'abbé  Bossuet  de  ce  qu'on  pensoit  à  Rome 
du  mandement  de  l'évêque  de  Meaux  ,  et  du  discours  de 
M.  d'Aguesseau  sur  le  livre  des  Maximes.  S^j. 

ROSSETTE  (la  mère  Marie) ,  fille  spirituelle  de  saint 
François  de  Sales.  Son  oraison.  ^7-338  et  suiv. 

ROYAUMES.  Ceux  qui  sont  fondés  sur  la  rébellion 
peuvent  dans  la  suite  devenir  légitimes  :  exemple  de  ce- 
lui d'Israël.  3^-47^*  ^^  royaume  avoit  moins  de  fer- 
meté que  celui  de  Juda  :  pourquoi.  479*  Les  hommes 
sont  les  vraies  richesses  d'un  royaume.  54^.  P^qy.  Empire, 
Etat,  Monarchie. 

Ce  qu'il  faut  entendre  par  le  royaume  de  Dieu.  ^-526 
et  suiv. 

ROYAUTÉ.  Sublimité  de  son  origine.  //-488.  Elle 
est  immortelle.  /3-353.  En  quoi  consiste  la  science  de 
la  royauté.  355.  Royauté  de  J.  C.  pourquoi  annoncée  en 
trois  langues  sur  la  croix.  467.  Tous  les  instrumens  de  sa 
Passion  autant  de  marques  de  sa  royauté.  464'  Contra- 
diction apparente  du  Sauveur  au  sujet  de  sa  royauté.  On 


4'^4  TABLE 

veut  le  faire  roi;  il  renonce  à  ce  titre  ,  en  fuyant  sur  la 
montagne  :  ensuite  ,  lors  de  son  entrée  triomphante  à 
Jérusalem  ,  il  approuve  les  acclamations  du  peuple ,  et 
dit  que  les  pierres  elles-mêmes  applaudiroient ,  s'il  gar- 
doit  le  silence  :  fin  de  cette  contradiction.  /^-65o  et  suiv. 
Deux  royautés  en  J.  G.  ^/-igS. 

RUINART  (  Thierri  ) ,  Bénédictin.  Bossuet  le  prie  de 
faire  des  recherches  sur  une  leçon  de  la  vie  de  saint  Ani- 
broise ,  touchant  la  communion  sous  une  espèce.  ^/-SSg. 
Sa  réponse.  34o.  V^oy.  Communion. 

RUSBROC  ,  auteur  mystique  ;  ses  exagérations.  ^7- 
5i ,  55  et  suiv.  ^9-i^Q>  11  est  réfuté  par  Gerson.  ^7-54. 
Il  reprend  dans  les  Béguards  les  erreurs  des  Quiétistes.  387 
et  suiv. 

S 

SABBAT.  Il  est  établi  de  Dieu  en  mémoire  de  la  créa- 
tion ,  pour  donner  au  travail  de  l'homme  un  jour  de  re- 
lâche, et  en  signe  du  repos  éternel.  ^-21 3  et  suiv. 

SABELLIUS.  Son  hérésie.  ^5^-109.  Elle  est  imputée 
par  Jurieu  aux  Pères  des  trois  premiers  siècles.  ^£-i4« 

SACERDOCE.  Sa  succession  marque  la  suite  de  la  re- 
ligion. J^-3o4.  Les  rois  ne  doivent  pas  entreprendre  sur 
ses  droits.  353.  Le  sacerdoce  et  l'empire  sont  deux  puis- 
sances indépendantes,  mais  unies.  357.  Différence  entre 
l'établissement  du  sacerdoce  et  celui  des  empires.  3/- 
284.  L'institution  du  sacerdoce  légal  n'a  riep  changé  à  la 
puissance  royale.  291  et  suiv.  L'institution  du  sacerdoce 
chrétien  n'a  rien  changé  dans  les  droits  des  souverains.  317 
et  suiv. 

Excellence  du  sacerdoce  de  J.  G.  ^-3ai.  Sa  préémi- 
nence sur  celui  d'Aaron.  i  i—^'jj  et  suiv.  i 4~^^^'  Gom- 
ment nos  corps  sont  appelés  à  la  société  du  sacerdoce 
donné  à  tous  les  fidèles  en  J.  G.  J  ^—G'io.  La  préparation 
au  sacerdoce  est  une  étude  de  toute  la  vie.  ^7^570.  Dis- 
tinction des  évéques  et  des  prêtres.  5^-193  et  suiv. 

SAGRAMENT AIRES,  (livres)  Ceux  de  l'Eglise  de 
Rheims  prouvent  l'antiquité  de  la  réserve  de  l'Eucha- 
ristie. £^-143.  Sacramentaires  publiés  par  le  P.  Méiiard; 
réponse  aux  objections  qu'en  tirent  les  ministres.  a88  et 
suiv.  Belle  Préface  des  Sacramentaires  Grégorien  et  Am- 
brosien.  519. 

SACRAMErsTAiRES  (Ics)  hérétiqucs  unisà  Bucer  au  moyen 


DES    MATIÈRES.  4^^ 

des  équivoques,  accommodoient  à  leur  présence  morale  ce 
que  Luther  disoit  de  plus  fort  pour  la  présence  réelle  et 
substantielle.  iQ-'i^i.  lis  se  raillent  avec  raison  de  la  Con- 
fession d'Ausbourg  ,  que  chacun  peut  adapter  à  ses  senti- 
mens.  oSg,  54o. 

Dispute  sacramentaire ,  excitée  par  Carlostad  :  i^- 
85.  Soutenue  par  Zuingle  et  OEcolampade.  102.  Ces  pa- 
roles ;  Ceci  est  mon  corps ^  selon  Zuingle ,  doivent  s'en- 
tendre dans  un  sens  figuré.  ii4«  ^oy.  Zuingltens. 

SACREMENS.  Combien  il  y  en  a.  ^-3i  et  suiv.  Des 
sacremeiis  en  général:  i52j  en  particulier.  i54  et  suiv. 
De  quelle  manière  opèrent  les  sacremens.  ^p— 80.  Effi- 
cacité des  sacremens  par  lesquels  nous  sommes  justifiés  : 
doctrine  du  concile  de  Trente  sur  cette  matière.  7~^1^  ^^ 
suiv.  Difïérens  effets  des  sacremens  selon  qu'ils  sont  don- 
nés ou  différés.  /^-45o. 

Les  Sacremens  sont  des  signes  sensibles  institués  par 
J.  C.  pour  nous  donner  ses  grâces,  et  non  des  signes  qui 
nous  les  représentent  ou  des  sceaux  qui  nous  les  con- 
firment :  il  y  en  a  sept  -,  leur  institution  paroît  dans  l'E- 
criture sainte.  y<^-io2.  Il  n'y  a  d'indispensable  dans  les 
Sacremens  que  ce  qui  est  de  leur  substance.  Q^—SiQ.  On 
connoît  ce  qui  est  de  la  substance  d'un  sacrement  par 
les  effets  essentiels.  629.  Les  Réformés  sont  forcés  d'a- 
vouer ce  principe.  534.  Embarras  où  cela  les  a  jetés.  536. 
La  substance  d'un  sacrement  est  facilement  reconnue 
par  la  pratique  et  les  sentimens  de  l'Eglise.  530.  Preuves 
de  ce  principe  par  les  observances  de  l'ancien  Testament, 
544  >  et  par  celles  du  nouveau.  553. 

Le  sacrement  n'est  pas  détruit  par  la  transsubstantiation. 
Un  sacrement  ou  signe  consiste  dans  ce  qui  paroît ,  et  non 
dans  le  fond  et  dans  la  substance.  yp-i3i.  Le  mot  sa- 
crement de  V Eucharistie  est ,  pour  Bucer  ,  une  source 
d'équivoques.  Dans  l'usage  ordinaire ,  sacrement  veut  dire 
un  signe  sacré.  Il  signifie  en  latin  un  mystèPe^  une  chose 
haute  et  impénétrable.  Bucer  le  prend  en  ce  sens,  et  re- 
jette le  premier,  L'Eglise  reconnoît  le  mystère;  ce  qui 
n'empêche  pas  que  l'Eucharistie  ne  soit  un  signe  ,  et  le 
signe  n'exclut  pas  la  présence  réelle.  ii4,  ii5.  Les  Lu- 
thériens, dans  la  Confession  d'Ausbourg,  sont  forcés  de  re- 
connoître  avec  l'Eglise  que  le  sacrement  de  Baptême  opère 
ex  opère-  operato ,  ou  sans  aucun  bon  mouvement  dans 
les  enfans.  167.  La  Confession  d'Ausbourg  admet  le  sacre- 
ment de  Pénitence,  l'absolution  sacramentale ,  et  même 
les  sept  sacremens^  et  impute  sans  cesse  à  l'Eglise  Terreur 


42()  TABLE 

de  croire  que  les  sacremens  opèrent  sans  aucun  bon  mou- 
vement de  celui  qui  les  reçoit.  194. 

Ce  que  Bossuet  offre  aux  Protestans  touchant  les  sacre- 
mens, pour  ope'rer  la  réunion.  ^^-43o  ,  507.  Efficace  des 
sacremens  ex  opère  operato.  5o8,  4^0.  ^^-3'2. 

SACRIFICE  :  ce  que  c'est  :  tranquillité  d*esprit  et  de 
cœur  que  doit  avoir  celui  qui  TofFre.  ;/^-igo.  Excellence 
du  sacrifice  de  J.  C.  S~^'^l'  Oblation  qu'il  a  faite  de  lui- 
même  en  entrant  dans  le  monde.  3'24.  Exemple  de  sacri- 
fice dans  les  trois  personnes  qui  concourent  au  mystère  de 
J.  C.  présenté  au  temple.  :/5'— 335  et  suiv.  Ce  que  figu- 
roient  les  sacrifices  sanglans  de  l'ancienne  loi.  ^-S438. 

Vertu  du  saint  sacrifice;  sa  valeur  infinie.  i^—^iG,  On 
ne  connoît  plus  la  sainte  frayeur  dont  on  étoit  saisi  au- 
trefois à  la  vue  du  saint  sacrifice.  556.  P^oy.  Eucharistie, 
Messe. 

S  ADDUCÉENS.  Ils  tâchent  d'embarrasser  J.  C.  par  rap- 
port à  la  résurrection.  ^—'2'i3.  L'argument  que  Jurieu 
lire  de  la  tolérance  qu'on  avoit  pour  eux  dans  le  judaïsme , 
prouve  trop,  et  ne  prouve  rien.  ££-2g5. 

SADOLET.  (Jacques)  Ce  cardinal  a  donné  dans  le  se- 
mi-pélagianisme.  5-533  et  suiv. 

SAGESSE.  En  quoi  elle  consiste.  1^--]^.  iS-^l^-  34' 
63.  Nécessité  de  la  sagesse  pour  bien  gouverner,  j^—io'i. 
Elle  sauve  les  états  plutôt  que  la  force.  i63.  Elle  fait 
craindre  et  respecter  ceux  qui  la  possèdent.  i65.  C'est 
Dieu  qui  la  donne.  166.  On  doit  l'étudier.  168.  Tout  est 
sagesse  dans  le  monde,  rien  n'est  hasard.  38i.  La  grande 
sagesse  consiste  à  employer  chacun  selon  ses  lalens.  565. 

La  sagesse  divine  enferme  l'éternité  dans  ses  desseins. 

Sagesse,  (la)  Ce  livre  a  été  attribué  à  Salomon.  ^-281. 
On  ignore  cfheX  en  est  l'auteur ,  et  le  temps  auquel  il  a 
été  écrit.  28-i.  Sa  division  en  deux  parties  :  ce  qui  y  est 
traité.  Ibid.  et  suiv.  Autorité  divine  de  ce  livre.  284. 

SAINCTES  (Claude  de),  évêque  d'Evreux  ,  explique 
pourquoi  les  Français  s'opposoient  à  la  formule  de  Flo- 
rence qu'on  proposoit  à  Trente.  ^3-44^1  note, 

•SAINT-ANDRÉ  (l'abbé  de),  curé  de  Vareddes.  ÎBos- 
suet  lui  écrit  sur  diverses  affaires  de  son  diocèse ,  et  loue 
les  bons  effets  de  son  administration.  J^-5. 


DES    MATIÈRES.  4^7 

SAINT-CYRAN.  (Jean  du  Verger  de  Haurane,  abbé  de) 
Ce  que  Bossuet  pensoil  de  ses  lettres.  SS-^'^^- 

SAINTES  (synode  de)  où  l'on  décide  que  la  guerre 
civile  est  le'gitime  et  nécessaire,  ^i—55']. 

SAINTETÉ.  En  quoi  consiste  sa  perfection.  13-^1^- 

Sx4.INTS.  Quel  est  leur  pouvoir,  l'efficace  de  leurs 
prières  ,  la  connoissance  qu'ils  ont  de  ce  qui  arrive  dans 
l'Eglise?  J- 139.  Ce  qu'entend  saint  Jean  par  leur  pre- 
mière résurrection.  470.  Leur  culte  n'est  point  une  ido- 
lâtrie :  il  remonte  jusqu'aux  premiers  siècles.  61 3  et  suiv. 
Passage  de  Théodoret  à  ce  sujet.  622. 

En  quoi  consiste  l'invocation  des  Saints.  Différence 
entre  la  manière  dont  on  implore  Dieu  et  celle  dont  on 
invoque  les  Saints.  Combien  est  grande  l'erreur  des  Pro- 
testans  qui  prétendent  que  nous  leur  rendons  les  mêmes 
honneurs  qu'à  Dieu.  /^-8o  et  suiv,  3 12.  Il  n'est  pas  per- 
mis de  changer  les  termes  de  la  profession  de  foi  de 
Pie  IV,  concernant  l'invocation  des  Saints.  37~'^99'  Elle 
s'accorde  avec  le  décret  du  concile  de  Trente.  3oo  et 
suiv. 

Pourquoi  on  emploie  l'intercession  des  Saints  dans  l'ob- 
lation  dii  saint  sacrifice.  Q4-^^9  et  suiv.  Ce  que  c'est 
que  d'offrir  le  sacrifice  à  leur  honneur.  692.  En  quel  sens 
on  peut  offrir  le  sacrifice  pour  eux.  619  et  suiv.  La  plu- 
part ont  reçu  le  viatique  à  la  mort,  quoique  leurs  vies 
li'en  parlent  pas.  3o3  et  suiv. 

De  l'aveu  des  Protestans  ,  l'invocation  des  Saints  n'est 
pas  une  erreur  damnable.  ^^-45.  Les  Catholiques  ne  les 
adorent  pas,  quoique  souvent  leurs  antagonistes  feignent 
de  le  croire.  47»  Doctrine  de  plusieurs  Pères  sur  cette  ma- 
tière. i85. 

L'Apologie  de  la  Confession  d'Ausbourg  calomnie  l'E- 
glise sur  le  culte  des  Saints.  Aucun  de  ses  docteurs  ne 
leur  a  attribué  la  dwiniléy  et  ne  les  a  crus  médiateurs 
de  rédemption.  ^^-2o5.  L'Eglise  coupe  la  racine  des 
abus  sur  les  prières  qu'on  adresse  aux  Saints ,  et  sur  tout 
le  culte  qu'on  leur  rend.  i(9-Sg^.  Ce  culte  des  Saints^ 
que  Jurieu  qualifie  d'idolâtrie,  a,  de  son  aveu,  plus  de 
douze  cents  ans  d'antiquité,  et  a  été  pratiqué  par  les  Pères 
du  quatrième  siècle.  Ce  culte  étoit  le  même  alors  qu'il 
est  aujourd'hui.  21~^^1  et  suiv.  Saint  Chrysostôme  parle 
magnifiquement  du  culte  qu'on  leur  rendoit  de  son  temps. 
254.  Calomnies  des  ministres  protestans  sur  les  prières 


428  TABLE 

que  nous  adressons  aux  saints,  ^^-'io.  Doctrine  de  TE- 
giise  catholique  sur  le  culte  qui  leur  est  dû.  1 10  et  suiv. 
i58  et  suiv.  ^^-5o.  Sentiment  d'un  célèbre  Protestant. 
^^-3o4,  346,  386  ,  446-  Le  concile  de  Trente  d'accord 
avec  lui.  586.  f^oy.  Images,  Reliques  ,  Trente. 

Instruction  sur  les  l'êtes  des  Saints.  ^-260  et  suiv. 
Comment  on  doit  les  prier.  132.  Occupation  des  Saints 
dans  le  ciel,  //-i  1 1.  Honneur  que  nous  leur  devons.  Z^-- 
63o.  yoy.  Elus  ,  Prédestinés. 

Erreur  de  pousser  trop  loin  ,  en  matière  de  doctrine , 
l'autorité  des  Saints  canonisés.  ^^-677  et  suiv.  Les  er- 
reurs où  ils  tombent  de  bonne  foi  ne  sont  pas  un  obstacle 
à  leur  sainteté.  680  et  suiv.  L'Eglise,  en  les  canonisant , 
n'a  pas  intention  de  déclarer  leur  doctrine  infaillible.  681 
et  suiv. 

SALOMON  est  fait  roi  d'Israël  par  Tautorité  de  David, 
et  non  par  celle  du  sacerdoce.  J  i  -294 .  La  couronne ,  selon 
Jurieu ,  ne  lui  appartenoit  pas ,  mais  à  Adonias  son  frère 
aîné  j  et  il  ne  devint  roi  légitime  que  par  l'élection  du 
peuple.  5/-4'25 ,  4'^6. 

Ce  prince  demande  à  Dieu  la  sagesse.  SS^^^i-  H  le  prie 
de  lui  donner  un  cœur  docile  ,  et  la  science  de  bien  gou- 
verner. :/ J-367,  390  et  suiv.  Sa  fermeté  au  commence- 
ment de  son  règne.  J^-i32.  Félicité  du  peuple  sous  son 
règne.  160,  542.  Dieu  le  choisit  pour  lui  bâtir  un  temple , 
parce  qu'il  étoit  pacifique.  490.  Il  profite  de  la  paix  pour 
fortifier  ses  places.  5i4.  Sa  magnificence.  527.  Il  fait  fleurir 
le  commerce  et  la  navigation.  53i.  Il  lire  des  tributs  des 
peuples  soumis.  534.  ï^  célèbre  la  dédicace  du  temple  ; 
dixième  époque  de  l'histoire  ancienne.  J5^-25  ,  11 3.  Il 
s'égare  dans  sa  vieillesse.  Ibid.  J^-604.  Dieu  l'épargne  à 
cause  de  David.  ^^-111.  J^oy.  David. 

Salomon  a  précédé  tous  ceux  qui  ont  écrit  des  Pro- 
verbes. ^-3.  Combien  il  l'emporte  sur  les  autres  auteurs 
de  Sentences.  10.  Ses  amours  avec  la  fille  de  Pharaon, 
dans  le  Cantique  des  Cantiques ^  figurent  Tunion  de  J.  C. 
et  de  l'Eglise.  218.  Il  n'est  pas  l'auteur  du  livre  de  la  Sa- 
gesse,  qui  lui  a  été  attribué.  281 .  Pourquoi  on  lui  a  attribué 
Y  Ecclésiastique.  3']  5.  Jugement  que  Salomon  porte  des 
plaisirs  des  sens.  :/^-6i ,  62. 

SALOMON  ,  roi  de  Hongrie  ,  est  rétabli  dans  son 
royaume  par  l'empereur  Henri  IV  :  Grégoire  VII  pré- 
tend que  ce  royaume  appartient  au  saint  Siège.  J/-263. 

SALUT  :  ce  qu'il  faut  faire  pour  l'obtenir.  ^-81  et 


DES    MATIÈRES.  4^9 

suiv.  Combien  nous  devons  y  être  attentifs  et  y  travailler 
sans  délai.  //-iSg,  171.  La  promesse  de  notre  salut  est 
presque  aussi  ancienne  que  la  sentence  de  notre  mort. 
i ^-'2/^1 ,  4^5.  L'ouvrage  de  notre  salut  est  une  suite 
continuelle  de  miséricordes.  :/ 7-358. 

Les  Luthériens  s'expliquent  mal  sur  la  certitude  du 
salut  dans  le  livre  de  la  Concorde,  et  semblent  l'admettre 
au  sens  des  Calvinistes.  :/p-552.  La  certitude  du  salut 
semble  être  rejetée  dans  la  Confession  de  foi  anglicane. 
QO~'^^f  ^4*  Calvin  ajoute  la  certitude  du  salut  à  la  cer- 
titude de  la  justification  de  Luther,  et  dit  que  la  foi  qui 
justifie  est  inamissible,  même  au  milieu  des  plus  grands 
désordres.  /^-556  et  suiv.  Q(^-3i/^3.  Qu'ainsi  tout  fidèle 
est  aussi  assuré  de  sa  persévérance,  que  si  Dieu  le  lui 
avoit  dit  de  sa  propre  bouche.  344-  H  cesse  de  l'être  par 
le    décret  du  synode    de  Charenton,    où  l'on  admet    à 
la  communion  les  Luthériens  qui  rejetoient  ce  dogme. 
4ii.  La  réponse  de  Calvin  aux  textes  de  l'Ecriture,  qui 
disent  d'opérer  son  salut  avec  crainte  et  tremblement, 
est   ou  absurde  ou  désespérante.   Ceux  qu'il   cite  pour 
prouver  que  la  foi  justifiante   ne  se  perd  pas    dans  le 
crime,  sont  pris  à  contre-sens.  348.  Les  Calvinistes  em- 
barrassés de  cette  question  :  Si  un  fidèle  mort  dans  le 
crime  aiiroit  été  damne' ,  ne  peuvent  répondre  sans  con- 
tredire leurs  principes.  349.  Les  difficultés  font  revenir 
plusieurs  Calvinistes ,  et  causent  la  dispute  d'Arminius. 
35o.  Voy.  Arminius.  Les  Catholiques  et  les  Luthériens 
regardent  comme   impies  les    opinions   calviniennes   de 
l'inamissibilité  de  la  justice  et  de  la  certitude  du  salut. 
36o.  Faux  appât  de  la  certitude  du  salut,  que  pourtant 
le  synode  de  Dordrect  et  les  théologiens  anglais  donnent 
comme  une  certitude  de  foi.  3^3  et  suiv.  Le  salut,  selon 
Jurieu ,  peut  être  acquis  dans  les   églises   les  plus  cor- 
rompues, et  même  dans  celle  de  l'Antéchrist.   ^i~-iji 
et  suiv. 

Le  désir  qu'on  a  du  salut  n'est  point  un  désir  inté- 
ressé. ^/-i23  et  suiv.  Vaut-il  mieux  ne  point  le  désirer? 
2(^-551,555. 

Le  sacrifice  du  salut  fait  par  les  nouveaux  Mystiques  : 
2^-346,  386;  enseigné  par  M.  de  Cambrai.  538.  L'ame 
invinciblement  persuadée  de  sa  réprobation.  54o.  ^^-17, 
417.  Contradictions,  vaines  réponses  et  excuses  de  l'auteur. 
2(^—54^  et  suiv.  Onle  convainc  par  lui-même.  723.  Contra- 
dictions sur  ce  point.  725.  On  le  convainc  par  de  nouvelles 
preuves.  ^^-8  et  suiv.  24  ^^  suiv.  Erreurs  sur  le  sacri* 


43o  TAliLE 

fice  absolu  clu  bonlieur.  33o.'  Doctrine  de  saint  Chry- 
sostôme  et  des  autres  Pères,  oppose'e  à  M.  de  Cambrai. 
33 1.  Doctrine  de  Molinos  et  de  madame  Guyon,  con- 
forme à  celle  de  M.  de  Cambrai.  4i3,  4 «6  et  suiv.  Deux 
autres  principes  sur  cette  matière.  34 1.  Propositions  du 
livre  des  Maximes  des  Saints,  qui  commandent  le  sacri- 
fice absolu.  34*2.  Réflexions  sur  ces  propositions.  343»  Au- 
teurs i'aussement  allègues.  345.  Passages  de  plusieurs  saints 
et  auteurs  mystiques.  369.  Réponse  à  ces  passages.  373. 
Absurdité  manifeste  des  notes  de  M.  de  Cambrai  pour  se 
justifier.  383.  Le  sacrifice  du  salut  condamne'  par  les  Ar- 
ticles d'Issy,  que  M.  de  Cambrai  cberche  en  vain  à  éluder. 
J(^—'ioi  et  suiv.  Règle  pour  juger  des  expressions  exagérées 
des  saints  en  cette  matière.  33o.  Sept  principes  généraux 
de  solution,  tirés  de  cette  règle  et  de  l'autorité  des  saints; 
33^  et  suiv.  prouvés  en  outre  par  l'autorité  des  Pères. 
335  et  suiv.  P^oj\  Abandon,  Acquiescement,  Désespoir, 
Indifférence. 

SALUTATION  ANGÉLIQUE.  Explication  de  cette 
prière.  ^-i3i  et  suiv. 

SAMARITAINS.  C'étoient  des  peuples  d'Assyrie  en- 
voyés par  Asaraddon  pour  habiter  le  p'iys  de  Samarie. 
61.  Ils  ne  connoissent  que  le  Pentateuque.  Ibîd.  Ils  tra- 
versent les  Juifs  après  le  retour  de  la  captivité.  5i  ,  G2. 
Ils  bâtissent  le  temple  de  Garizim.  63,  67.  Ils  consacrent 
leur  temple  à  Jupiter  Hospitalier,  pour  plaire  à  Antio- 
clîus.  83.  Hyrcan  renverse  ce  temple.  63,  89.  Ce  peuple 
subsiste  encore.  63.  Il  conserve  son  Pentateuque  écrit  en 
anciens  caractères.  60. 

Le  schisme  des  Samaritains,  quoique  fort  ancien,  n'en 
étoit  pas  moins  réprouvé.  On  les  convainquoit  d'étie 
une  branche  séparée  du  tronc }  on  leur  reprochoit  leur 
origine  venue  de  Jéroboam.  Q^-^g^ ,  396.  J.  C.  les  con- 
damne, non  à  cause  de  leur  idolâtrie,  puisqu'alors  ils  n'a- 
voient  plus  d'idoles,  mais  à  cause  de  leur  schisme.  55o. 

SAMSON.  Son  courage  déterminé  à  la  mort.  36-^9^- 

SAMUEL.  Ce  prophète  agit  par  ordre  exprès  de  Dieu 
dans  l'onction  de  Saiil  et  de  David.  J/-294.  U  n'a  point 
déposé  Saiil,  il  déclare  seulement  que  Dieu  l'a  rejeté. 
3oi  ,  5o2.  Samuel  honore  la  dignité  royale  dans  Saùl, 
quoique  Dieu  l'eût  rejeté.  J^-269.  Caractère  de  son  gou- 
vernement. 567. 

SANDERUS  (Antoine)  historien  catholique,  accusé  par 


DES    MATlÈPcES.  43 1 

Burnet  d'inventer  des  faits  atroces  contre  les  réforma- 
teurs anglais,  /^-jo/v  f^oy.  Burnet. 

SANG.  Triomphe  du  sang  de  Jésus.  ://-498.  Ce  san^ 
étoit  nécessaire  pour  confirmer  son  testament.  /(9-4^i' 
Combien  étonnante  l'effusion  de  son  sang  dans  le  jardin  des 
Olives.  482.  Avec  quelle  profusion  il  versa  son  sang  pour 
nous  dans  toute  la  suite  de  sa  Passion.  i85, 

SANHEDRIN  (le)  ou  conseil  des  Juifs,  n'avoit  aucune 
autorité  sur  les  juges  et  les  rois  établis  de  Dieu.  2/-438 
et  suiv.  J/-2g5  et  suiv. 

SANTAREL  (Antoine)  Jésuite.  Son  livre,  contraire  aux 
droits  de  la  puissance  royale ,  censuré  par  la  Faculté  de 
Paris.  31~'^^1  6t  suiv. 

SANTE.  Pourquoi  il  faut  la  ménager.  3^~^36.  Soin 
que  le  prince  doit  avoir  de  la  sienne.  J^-6oo.  J^oy. 
Corps. 

SANTEUL  (Jean-Baptiste)  chanoine  régulier  de  Sainl- 
Yictor.  Il  adresse  à  Bossuet  une  pièce  de  vers  sur  les  re- 
proches que  lui  avoit  attirés  sa  Pomone  ;  éloges  qu'en 
fait  le  prélat.  ^7-463  et  note.  Bossuet  empêche  la  pu- 
blication d'un  poème  fort  vif  contre  sa  Pomone.  4^5. 
Louanges  que  donne  Bossuet  à  d'autres  pièces  de  ce  poète. 
467.  Il  l'invite  à  venir  chez  lui.  469. 

SARDANAPALE.  Sa  mollesse  cause  la  chute  du  pre- 
mier empire  des  Assyriens.  ^5^-32. 

SARDIQUE.  (Concile  de)  Ses  canons,  cités  par  le  pape 
Zozime,  sont  rejetés  par  l'église  d'Afrique.  JJ-334  et 
note. 

SARRASINS.  Ils  pénètrent  l'Empire ,  et  prennent 
Jérusalem.  J5^-i39.  Ils  assiègent  Coustantinople.  Ibid. 
S'emparent  de  l'Espagne.  i4i- 

SARRAZIN  (  Jean  ) ,  Dominicain  ;  ses  propositions  sur  la 
juridiction  du  Pape ,  censurées  par  la  Faculté  de  Paris. 
J^-373  et  suiv.  JJ-411. 

SATAN  et  ses  anges ^  leur  portrait.  ii-iii  et  suiv. 
Satan  revêtu  de  tous  les  droits  de  Dieu  contre  les  pé- 
cheurs. 225.  C'est  par  son  irapuision  que  le  genre  humain 
est  tombé.  536.  Il  est  très-tort  contre  les  lâches,  très- 
foible  contre  les  courageux.  ^£-216.  Satan  se  déclare 
hautement  le  rival  de  Dieu.  ^/-i8o.  Foj.  Démons. 

SATISFACTION.  J.  C.  seul  peut  satisfaire  pour  nos 
péchés  :  il  nous  applique  sa  satisfaction  en  deux  manières, 


43a  TAlîLE 

ou  en  nous  pardonnant  entièrement,  comme  dans  le  bap- 
tême, ou  en  commuant  la  peine  éternelle  que  nous  avons 
méritée,  en  une  moindre,  comme  à  ceux  qui  tombent 
après  le  baptême  :  pourquoi  le  Sauveur  en  use-t-il  ainsi? 
1 8~91  ^t  suiv.  Fausses  assertions  des  Protestans,  qui  nous 
accusent  d'afifoiblir  la  satisfaction  de  J.  G.  et  de  croire 
que  nous  pouvons  satisfaire  par  nous-mêmes.  loi.  La  sa- 
tisfaction de  J.  G.  ne  nous  exempte  pas  de  faire  péni- 
tence. Doctrine  des  saints  Pères  sur  ce  sujet.  !i88  et  suiv. 
La  satisfaction  est  approuvée,  quant  au  fond,  parles 
Protestans.  ^5'-443,  ^'i\.  26~^1' 

En  quoi  consiste  la  satisfaction  dans  le  sacrement  de 
Pénitence.  ^-169.  De  la  soumission  qu'on  doit  avoir  pour 
la  pénitence  imposée.  179  et  suiv.  Quelle  doit  être  la  ri- 
gueur de  notre  pénitence,  suivant  l'esprit  de  l'Eglise.  555. 
Raisons  de  cette  rigueur.  558.  La  ferveur  et  la  charité 
peuvent  y  suppléer.  571  et  suiv.  IN^écessité  de  la  satisfac- 
tion :  la  pénitence  en  est  inséparable.  ^^-87.  Quelle  doit 
être  la  satisfaction.  91.  Proportion  qu'elle  doit  avoir  avec 
les  péchés.  98.  Elle  nous  doit  rendre  conforme  à  Jésus 
crucifié.  47^'  ^(^y-  Penitenci:. 

Observations  de  Bossuet  sur  un  écrit  de  D.  Fran- 
çois Lami,  concernant  la  satisfaction  de  J.  G.  J/-39I  et 
suiv.  ^oy.  Damnes,  Lami. 

SAUL  est  sacré  roi  par  vSamuel.  Ses  victoires^  sa  ré- 
probation et  sa  chute.  3S~'^^i  ^^o. 

La  conduite  de  ce  prince  envers  David  ,  modèle  de 
mauvaise  finesse.  J^-226.  Il  consulte  les  devins,  qu'il 
avoit  défendus  :  sa  punition.  236,  61 1.  Sa  piété  fausse  et 
mal  entendue.  334,  338.  Sa  diligence  pour  secourir  une 
ville  assiégée.  Il  succombe  à  la  tentation  de  la  puissance. 
6o3. 

SAUTEUR.  Signes  décisifs  pour  le  reconnoître.  5oo. 
Son  abaissement  marque  qu'il  est  notre  Sauveur.  3oi. 
Gloire  qui  doit  suivre  ses  humiliations.  200.  L'autorité 
du  Sauveur  manifestée  par  les  témoignages  que  Moïse  et 
Elie  lui  rendent  sur  le  Thabor.  y£-3o5.  INous  sommes 
obligés  de  nous  en  rapporter  à  ce  que  nous  a  dit  le  sauveur 
Jésus.  '2o8.  f^oy.  JÉsus-GiiRisT,  Messie,  Sang,  Vie  cachée. 

SAVOIR.  Le  désir  de  savoir  est  une  des  plus  violentes 
passions  de  l'esprit  humain.  /£-683.  Foy.  Science. 

SA.XE.  Pourquoi,  et  par  qui  est  faite  la  Gonfession  de 
foi  Saxonique.  Comment  l'article  de  l'Eucharistie  y  est 
expUqué.  Changemens  faits  à  cette  Gonfession  sur  la  vo- 
lonté 


i. 


DES    MATIÈRES.  4^^ 

lontë  de  Dieu  touchant  le  péché,  et  sur  la  coopération 
du  libre  arbitre.  Article  considérable  sur  la  distinclioa 
des  péchés  mortels  et  véniels.  /^-5i7  et  suiv. 

SCANDALE.  J.  C.  objet  de  scandale,  aux  Juifs,  aux 
Gentils,  aux  Hérétiques,  aux  enfans  mêmes  de  l'Eglise 
par  la  dépravation  de  leurs  mœurs.  /  /— 262  et  suiv. 

SCEPTRES  :  Dieu  les  jette  comme  un  roseau.  /  /-Sgô. 

SCHELSTRATE  (Emmanuel),  sous-bibhothécaire  du 
Vatican,  avance  que  le  texte  du  concile  de  Constance  a 
été  falsifié  par  les  Pères  de  Baie.  3^-66,  8g.  J^-117  et 
suiv.  Il  dit  que  Martin  V ,  après  son  élection ,  refusa 
d'exécuter  un  décret  du  concile.  186.  Solution  des  diffi- 
cultés qu'il  tire  de  ses  manuscrits,  contre  la  quatrième 
session  de  Constance.  ^43  et  suiv. 

SCHISME.  C'est  une  injuste  séparation.  ^J-166.  La 
nouveauté,  caractère  des  schismatiques.  i'}^.  Le  défaut 
de  succession,  autre  marque  de  schisme.  177.  Le  schisme 
convaincu  de  crime  par  le  seul  fait.  ^S-^  i  et  suiv.  L'in- 
novation le  caractérise.  3^~3o5.  Il  faut  remonter  à  l'ori- 
gine du  schisme.  3 10.  Elle  est  aisée  à  trouver.  3ii.  Con- 
duite des  empereurs  pour  détruire  les  schismes  et  les 
hérésies.  3 16. 

Le  schisme  de  Jéroboam  justifié  par  Jurieu,  qui  accuse 
l'Eglise  du  temps  des  apôtres,  de  schisme  et  d'hérésie. 
Q(!)-5\g  et  suiv.  Basnage  prétend  que  les  sept  mille  que 
Dieu  sauvoit  dans  le  royaume  d'Israël  étoient  des  schis- 
matiques; qu'Elie,  Elisée,  ê't  les  autres  prophètes,  l'é- 
toient  également.  Il  approuve  le  schisme  des  dix  Tribus 
et  de  Samarie.  QQ-5^g.  Les  vrais  Israélites,  dans  les  dix 
Tribus,  étoient  pour  la  religion  en  communion  avec  ceux 
de  Juda.  Basnage  condamné  par  les  discours  et  la  con- 
duite de  Jouas,  d'Osée  et  d'Elie,  prophètes  dans  les  Tri- 
bus schismatiques.  553  et  suiv.  Il  enseigne  qu'on  peut 
être  saint  et  schismatique  ,  non  dans  un  simple  fait,  mais 
dans  la  foi.  Ses  principes  inouis  sur  l'unité  des  Eglises. 
538.  f^oy.  Union.  Sa  doctrine  insinue  le  schisme.  547- 
L'hérétique  et  le  schismatique  se  condamnent  eux-mêmes 
comme  novateurs,  par  cela  seul  qu'ils  ne  peuvent  nom- 
mer leurs  prédécesseurs.  383.  Ou  se  sépare  en  deux  ma- 
nières :  l'une ,  quand  des  évêques  ,  sans  quitter  leurs 
sièges,  renoncent  à  la  foi  de  leurs  prédécesseurs;  l'autre, 
quand  les  peuples  se  font  un  nouvel  ordre  de  pasteurs. 
388 ,  389.  Le  caractère  des  novateurs  est  de  quitter  l'E- 
glise 5  celui  des  fidèles,  d'y  demeurer  toujours.  4i3. 

BOSSUET,    XLIII.  28 


434  TABLE 

Histoire  abrégée  du  grand  schisme  du  quinzième  siècle. 
^^-i36  ei  suiv. 

se  HO  LA  IN  TUTO ,  sive  de  notione  charitatis  et 
amore  puro.  QQ-i-o']  et  suiv. 

SCHOL  \RIUS  (George) ,  le  plus  enclin  à  la  paix  parmi 
les  Grecs  qui  vinrent  au  concile  de  Florence,  soutient  l'in- 
faillibilité des  conciles.  J^-549. 

SGHOLASTIQUES  :  quelle  est  leur  autorité,  selon 
Melchior  Canus.  32~1^  ^^  suiv.  33-^1^  et  suiv. 

SCHOMAN  (Georges),  un  des  chefs  des  Unitaires.  ^(9- 
568. 

SCHOMBERG  (  Charies  de  ) ,  maréchal  de  France.  Son 
éloge.  ^^-197-  Discours  que  lui  adresse  Bossuet.  SSq.  Il 
lui  dédie  sa  Réfutation  du  Catéchisme  du  sieur  Paul 
Ferry.  ^J-3. 

SCIENCE.  Sa  définition.  J^-io8.  Diverses  espèces  de 
sciences.  109  et  suiv.  La  science  la  plus  nécessaire  est  de  se 
connoître  soi-même.  /^— 5i4.  //-52.  Combien  la  science 
de  riiomme  est  petite  devant  Dieu.  /  £-35. Combien  bornée 
au  milieu  du  monde.  58.  La  science  est  un  présent  du  ciel, 
la  nourrice  de  la  vertu,  l'ame  de  la  vérité.  / ^-494.  Usage 
naturel  de  la  science.  496.  Ses  abus.  495.  Toute  la  scienco 
du  chrétien  renfermée  dans  la  croix.  /  J-5o6. 

Science  moyenne,  f^oj.  Liberté. 

SCIPION,  encore  jeune,  feit  la  conquête  de  TEspagne. 
Il  passe  en  Afrique,  et  fait  trembler  Carthage.  3^-11'  ^^ 
lui  donne  le  nom  d'Africain.  78. 

SCIPION  ÉMILIEN  prend  Carthage  ,  et  la  réduit  en 
cendres.  3^-^^'  H  ruine  Numance  en  Espagne.  88. 

SCOT.  (Jean)  Sa  manière  de  regarder  l'essence  divine: 
^7~^1  >  d'expliquer  l'excès  de  l'amour  dans  les  supposi- 
tions impossibles.  352,  Son  sentiment  sur  l'objet  de  la 
charité.  £^-25o,  364-  Le  sentiment  de  saint  Thomas 
concilié  avec  le  sien.  Si52.  Confirmation  de  son  sentiment 
par  d'autres  passages.  254  ^^  suiv. 

SCRUPULES  mal  fondés.  3^-65.  Leurs  remèdes. 
99,  555. 

SCYTHES,  Ils  s'emparent  de  la  Médie  et  en  sont 
chassés.  33~^^^' 

SCYTHIE.  Proposition  des  moines  de  ce  pays.    Foy. 

HORMISDAS.  / 


DES    MATIÈRES.  4'^^ 

SÉCHERESSE.  Comment  on  doit  se  conduire  dans 
cet  état  de  Tame.  38-^^1-  39-1  i'^  ^^  ^^^^-  ^^  point  s'en 
étonner.  3S~^^9'  ^^^  avantages  de  cet  état  montrés  par 
une  belle  comparaison.  39^1^^'  Fruits  à  en  tirer.  5i3, 
519,545. 

SECRET.  Avis  pour  être  fidèle  a  garder  un  secret.  38"^ 
675.  Cas  où  on  peut  le  révéler.  39"^-  ^^  secret  est  Taine 
des  conseils.  ^^-188  ,  206. 

SECULIERS.  Quand  peuvent-ils  entrer  dans  les  mo- 
nastères, ^^-i  35,  169,  704,706,709,  717,731. 

SEDITIEUX.  Ils  sont  en  exécration  au  genre  humain. 

36-^5. 

SEDULIUS4  (Cœlius)  Son  poème  pascal,  où  il  dit  que 
J.  C.  n'ôte  pas  les  royaumes  de  la  terre.  J/-333  et 
note. 

SEL  A.  Mot  qui  se  trouve  dans  certains  Psaumes  ;  on  en 
ignore  le  sens.  j-ôi. 

SEMAIj\E  sainte.  Mystères  de  cette  semaine,  et 
manière  de  la  passer.  ^-236  et  suiv.  Pratique  pour  la 
passer  saintement.  J^— 553. 

SEMI-PÉLAGIENS.  On  prouve  contre  eux  que  le 
commencement  de  notre  salut  vient  de  Dieu.  J'-645  , 
654  ^^  suiv.  11  en  est  de  même  du  commencement  de  la 
prière.  652  et  suiv.  R.  Simon,  semi-pélagien.  21 3,  53o  , 
533  ,  65'i. 

SENDOMIR  (synode  de) ,  où  les  trois  sectes  des  Luthé- 
riens ,  des  Zuingliens  et  des  Bohémiens  de  Pologne  se 
réunissent.  2(9-'^i'^' 

SENEQUE  a  fait  un  traité  exprès  pour  défendre  la 
cause  de  la  Providence,  où  il  combat  ouvertement  la 
toute-puissance  de  Dieu.  :/^-3i. 

SEINNACHERIB ,  roi  deNinive,  assiège  Jérusalem.  Son 
armée  est  détruite  miraculeusement.  3S~^i' 

SENS.  Leurs  organes.  34~^^j  i4o.  Leurs  opérations. 
65  et  suiv.  Leurs  propriétés.  72.  Sens  commun;  sa 
définition.  74-  Division  des  sens  extérieurs  et  des  sens 
intérieurs.  77.  Comment  ils  donnent  lieu  à  connoître  la 
vérité.  88,  366.  Ils  sont  beaucoup  au-dessous  de  l'intel- 
ligence. 1 19.  Ils  nous  trompent  souvent.  200.  Nous  aident 
à  entendre  nos  besoins  et  à  connoître  toute  la  nature. 
202.  Comment  distinguer  les  opérations  sensitives  d'avec 


436  TABLE 

les  mouvemens  corporels  qui  en  sont  inséparables.  254. 
En  quoi  les  sens  diffèrent  de  la  raison.  /  /-417. 

Ce  que  c'est  que  la  vie  des  sens,  j  ^-^(io  et  suiv.  L'ame, 
livrée  aux  plaisirs  des  sens ,  éprouve  de  grandes  difficultés 
pour  arrêter  ses  résolutions.  461.  Triste  fin  de  celui  qui 
s'abandonne  aux  sens,  i  3~^^9'  ^^y-  Corps  ,  Sensations. 

Sens  figure.  Embarras  et  contradictions  de  Calvin  à  le 
défendre.  /P-58g.  Les  Calvinistes  envoient  à  Vormes 
une  confession  de  foi  qu'il  est  difficile  d'accorder  avec  ce 
sens.  61 1.  Les  Suisses  sont  les  plus  sincères  défenseurs  du. 
sens  figuré.  ^0—"}^'  Les  disputes  entre  les  défenseurs  de 
ce  sens  sont  de  la  plus  grande  importance  ,  quoiqu'ils 
conviennent  entre  eux  de  les  dissimuler.  291  et  suiv. 

Le  sens  littéral  de  ces  paroles:  Ceci  est  mon  corps  ^  de 
l'aveu  même  des  Zuingliens,  mène  à  admettre  un  chan- 
gement substantiel ,  tel  qu'il  arriva  à  l'eau  changée  en 
vin  aux  noces  deCana.  Luther  n'entendoit  pas  la  force  de 
cette  parole.  Le  sens  catholique  est  visiblement  le  plus 
naturel,  ^p-127,  128.  Le  sens  figuré  ou  la  métonymie  de 
Zuingle  vaut  bien  la  synecdoque  de  Luther.  129^ 

SENS  (  concile  de  )  tenu  par  le  cardinal  Duprat ,  contre 
les  erreurs  de  Luther.  ^^-384* 

SENSATIONS.  Comment  elles  se  font  dans  notre  ame. 
3^^-65  et  suiv.  Comment  distinguer  les  actes  de  Tenten- 
dement  qui  sont  joints  à  des  sensations.  92.  Les  sensations 
sont  attachées  à  des  mouvemens  corporels.  1 76.  De  quels 
objets  viennent  ces  mouvemens.  179.  Preuves  que  les 
sensations  sont  produites  par  les  mouvemens  des  nerfs, 
181  et  suiv.  De  quoi  les  sensations  instruisent  l'ame.  194 
et  suiv.  265.  Dessein  merveilleux  dans  les  sensations.  276. 
Les  sensations  sont  tout  ce  qu'on  peut  accorder  aux  ani- 
maux. 328.  J^oy,  Corps  ,  Passions. 

SENTIMENT  (le)  nous  fait  connoître  notre  liberté. 
3^-373. 

SEPTANTE.  Leur  version  des  Proverbes  très-ancienne; 
elle  s'écarte  de  l'Hébreu.  ^-12 ,  i3.  Celle  de  VEcclésiaste^ 
146. 

SÉPULCRE.  Pourquoi  le  Sauveur  veut-il  que  le  sien 
soit  honorable.  /  J-433.  Extrême  folie  d'élever  de  si  ma- 
gnifiques trophées  à  un  peu  de  cendres.  532. 

SERAPION ,  solitaire  pénitent ,  ne  communia  dans  sa 
dernière  maladie  que  sous  une  espèce.  ^J-445.  Vaines 
subtilités  des  Protestans  pour  prouver  le  contraire.  44^» 


DES    MATIÈUES.  4^7 

SERGE  et  Bacque  (SS.)  martyrs ,  reconnoissent  qu'ils 
sont  obligés  de  porter  les  armes  pour  TEmpereur.  Leurs 
actes  alte're's  par  Métaphraste.  ^/-SgS  et  note. 

SERGIUS,  patriarche  de  Constantinople ,  chef  des  Mo- 
nothëlites ,  consulte  le  pape  Honorius.  J/-i!24.  Il  compose 
YEcthèse  sous  le  nom  aBéraclius.  32~'48^'  W  est  con- 
damné par  le  sixième  concile.  4^8. 

SERGIUS  III ,  pape,  réordonne  les  évéques  et  les  prê- 
tres ordonnés  par  Formose.  J^-gS.  Il  ordonne,  sous  peine 
d'anathéme,  des  choses  contre  la  foi.  120. 

SERMENT.  Avec  quelle  religion  le  prince  doit  garder 
le  sien.  ^^-365.  Serment  du  sacre  des  rois  de  France. 
367.  Dans  le  doute,  on  doit  interpréter  en  faveur  du  ser- 
ment. 371. 

Serment  de  suprématie  et  d'allégeance  exigés  des  Ca- 
tholiques anglais^  différences  de  ces  deux  sermens.  39^" 
95  et  suiv. 

SERMONS.  Si  Ton  n'en  sort  chrétien ,  on  en  sort  plus 
coupable,  y  7-4^8. 

Sermon  de  Jésus  sur  la  Montagne,  p-5  et  suiv.  jusqu'à 
99.  —  de  Jésus  après  la  Cène.  iO-Sl^  et  suiv.  jusqu'à  199. 

Sermons  tom.  /  /  a  //.  P^oy,  la  Table  précédente. 

SERVET  (Michel)  écrit  contre  la  divinité  de  J.  C.  J~ 
123  et  suiv.  Servet  et  Valentin  Gentil  sont  mis  à  mort,  à 
Genève ,  comme  hérétiques.  30-^^*  Calvin ,  avec  l'appro- 
bation expresse  de  tout  le  parti ,  fit  prononcer  l'arrêt  qui 
condamnoit  Servet  au  feu.  Basnage  l'excuse  mal  en  disant 
que  c'étoit  un  reste  de  papisme.  QI-lfiQ.  ^7-335. 

SERVICE  DIVIN.  Pourquoi  on  ne  le  fait  pas  en  langue 
vulgaire.  Explication  que  l'on  donne  du  service  divin  dans 
l'Eglise  catholique ,  par  ordre  du  concile  de  Trente,  â^- 
444  6t  suiv. 

SERVITUDE  vient  du  mot  servare  :  elle  tire  son  ori- 
gine des  lois  d'une  juste  guerre  ,  où  le  vainqueur  se  con- 
tentoit  de  faire  esclave  le  vaincu  ,  auquel  il  avoit  droit 
d'ôter  la  vie.  Jurieu  imagine  un  pacte  fait  entre  le  maître 
et  l'esclave,  g/ -449-  Ce  que  c'est  que  la  servitude  du 
siècle.  /7--70.  Le  péché  est  la  plus  iniâme  des  servitudes. 
80, 

.   SERVIUS-TULLIUS ,  roi  de  Rome ,  établit  le  cens. 


438  TABLE 

3^-3S.  Il  projette  rétablissement  d'une  république.  5i , 
540.  Sa  mort.  5i. 

SÉSOSTRIS,roi  d'Egypte  ;  ses  conquêtes.  ^^'-471. 

SEVE  (la  demoiselle)  abandonnée  par  Misson  son  mari , 
obtient  de  l'Eglise  de  Genève  la  permission  de  se  remarier. 

SÉVÈRE,  empereur,  égale  César  par  ses  victoires. 

SEYMOUR  (Jeanne)  devient  maîtresse  de  Henri  VIÏI, 
qui  fait  périr  Anne  de  Boulen  ,  et  l'épouse.  Elle  meurt. 
^^-433  et  suiv. 

SEYMOUR  (Edouard),  duc  de  Sommerset,  oncle  ma- 
ternel d'Edouard  VI,  étoit  Zuinglien.  Il  est  fait  protecteur 
du  royaume  d'Angleterre,  i ^-^65.  f^oy.  Edouard.  Ses 
excès  et  ses  crimes  incompatibles  avec  la  qualité  de  réfor- 
mateur. Il  est  condamné  à  mort.  4^4  et  suiv. 

SEYSSEL  (Claude) ,  archevêque  de  Turin,  détaille  les 
erreurs  des  Vaudois,  et  n'en  marque  aucune  sur  l'Eucha- 
ristie. Il  montre  au  contraire  qu'ils  croy oient  la  transsub- 
stantiation. £(9-i57  ,  1 58. 

SFONDRATE  (  Célestin  ) ,  abbé  de  Saint-Gai  en  Suisse , 
puis  cardinal,  écrit  contre  la  Déclaration  de  i68'2.  S1~ 
10.  Il  dit  que  le  se'ntiment  de  l'Ecole  de  Paris  ne  date  que 
de  l'époque  des  conciles  de  Constance  et  de  Baie.  67.  Ce 
qu'il  répond  pour  atténuer  l'autorité  d'Adrien  VI.  80.  Il 
accuse  saint  Cyprien  d'avoir  erré  sur  la  foi.  i4i. 

Son  ouvrage  sur  la  prédestination  est  dénoncé  au  pape 
Innocent  XII  par  cinq  évêques  de  France.  38~^^'  Selon 
lui ,  tous  les  hommes  sont  destinés  à  la  vie  éternelle  ou 
à  quelque  chose  de  meilleur.  Ibid,  Les  enfans  morts  sans 
le  baptême ,  quoique  exclus  du  royaume  des  cieux ,  ne 
sont  pas  privés  des  biens  naturels.  3i.  Il  suppose  que 
l'exemption  du  péché  actuel  est  plus  estimable  que  la 
possession  du  ciel.  Ibid.  Il  appelle  cette  exemption  in- 
nocence personnelle.  34.  Son  opposition  à  la  doctrine  des 
conciles  d'Orange  el  de  Trente  ,  etc.  Ibid.  Il  ajoute  que 
ces  enfans  ne  sont  pas  damnés.  35.  En  quoi  il  est  contraire 
aux  conciles  de  Lyon  t;t  de  Florence,  à  saint  Augustin, 
aux  cardinaux  Beilarmin  et  Noris,  etc.  36  et  suiv.  Il  veut 
que  ce  soit  un  bienfait  pour  les  Infidèles  d'avoir  ignoré 
le  vrai  Dieu.  40.  Par  là  il  renouvelle  l'erreur  du  péché 
philosophique.  4 1 .  H  donne  atteinte  à  la  doctrine  de  saint 
Augustin,  qui  est  celle  de  l'Eglise  romaine,  sur  la  pré- 


DES    MATIÈRES.  ^^(J 

destination.  44  ^^  ^"^^*  Bossuet  avoit  été  chargé  de  ré- 
diger la  lettre  des  évtques.  ^(^-16^.  Louis  XIV  l'ap- 
prouve ,  et  ordonne  au  cardinal  de  Janson  de  la  rendre 
au  Pape  en  main  propre.  u65.  Le  Pape  nomme  huit 
consulteurs  pour  examiner  le  livre.  3oi  et  note.  Bcssuet 
désire  qu'on  mette  la  personne  à  couvert.  Ibid.  3o4.  Son 
avis  est  qu'on  laisse  dormir  cette  aliaire  à  cause  de  celle 
du  Quiétisme.  5 10.  ^^-465.  On  continue  cependant  à 
s'en  occuper  à  Rome.  4(9'-^'^9-  41  ~^^'  ^^  P-  <jabrieli, 
approbateur  du  livre  ,  en  fait  imprimer  une  défense.  5o5. 
Ce  que  pense  Bossuet  d'un  ouvrage  du  cardinal  Sfondrate 
sur  l'immaculée  Conception.  4(9'^'^^9^  3o^. 

SHIRBURI^E  (le  P.)  supérieur  des  Bénédictins  anglais, 
demande  des  éclaircissemens  sur  les  calomnies  des  Protès- 
tans  au  sujet  de  Y  Exposition,  j  ^~ï6g. 

SIEGE,  (saint)  En  expliquant  son  autorité  de  manière 
qu'on  en  ôtât  ce  qui  la  fait  plutôt  craindre  que  révérer 
à  c<^rtains  esprits ,  elle  se  montre  aimable  à  tout  le  monde, 
même  aux  hérétiques  et  à  ses  ennemis.  37-'^Al-  Pour- 
quoi le  saint  Siège  ne  perd  rien  dans  les  explications  de 
la  France.  Ibid.  Bossuet  avoit  pris  soin ,  dans  son  sermon 
d'ouverture  de  l'assemblée  de  1682,  d'en  relever  la  ma- 
jesté autant  qu'il  l'avoit  pu.  244'  Personne  ne  souhaitoil 
plus  que  lui  de  voir  son  autorité  grande  et  élevée.  2^3. 
Le  saint  Siège  ne  peut  oublier  la  France,  ni  la  France  lui 
manquer,  y  /-4  ^  i  •  ^^J"-  Eglise  romaine,  Indéfectibilite  , 
Pape,  Pierre,  Primauté,  etc. 

SIENNE.  (  concile  de  )  Il  désigne  la  ville  de  Bâle'pour  y 
tenir  le  concile  général.  ^Q—i'jo. 

SIGISMOND,  empereur.  Son  ordonnance  pour  lasdreté 
du  concile  de  Constance  :  il  y  distingue  les  droits  des  deux 
puissances.  32~^9  et  suiv.  Il  se  joint  au  concile  de  Baie. 
280. 

SIGISMOND  ,  duc  d'Autriche ,  appelle  du  Pape  au 
concile.  J^-^Sa  et  note. 

SILENCE.  Sa  nécessité  dans  les  communautés  reli- 
gieuses, pour  y  maintenir  la  charité,  i  4~^197  5o3,  54o. 
3^-6o5.  Ses  avantages.  /^-556.  Il  retranche  beaucoup 
de  péchés  et  de  défauts.  539.  Combien  on  doit  l'aimer. 
.39-^,)^',  628.  Trois  sortes  de  silence,  y^- 538.  Silence 
de  prudence.  543.  Silence  de  patience.  552.  Le  silence 
est  nécessaire  pour  que  Dieu  agisse  en  nous.  J^-602  , 
6o5. 


44<5  TABLE 

SIMÉON  attend  le  Messie.  ^-4i6.  Il  est  conduit  au 
temple  par  l'Esprit  saint.  ^iS,  Il  rencontre  Jésus  :  4'^oj  le 
reçoit  entre  ses  bras  :  4'^3  ;  et  bénit  Dieu.  4'i4»  Son  can- 
tique. 4^6.  Ses  prédictions.  ^3'2  et  suiv. 

Ardent  amour  du  saint  vieillard  pour  J.  C.  i ^-^^oS  et 
suiv.  Pourquoi  il  désiroit  la  mort  après  avoir  vu  le  Sau- 
veur. 340  et  suiv.  Comment  nous  devons  l'imiter.  38o  et 
suiv. 

Le  cantique  de  Siméon  respire  la  piété  d'une  ame 
qui  se  repose  en  J.  G.  ^-567.  Il  est  expliqué.  574. 

SIMON ,  fils  d'Onias;  quel  est  celui  dont  il  est  parlé  dans 
Y  Ecclésiastique.  £-365,  367,  637  et  suiv. 

SIMON  Machabée,  frère  de  Jonathas ,  lui  succède. 
35^-85.  Les  droits  royaux  lui  sont  accordés  ainsi  qu'à  sa 
famille.  86,  253.  Comment  la  souveraine  puissance  lui 
fut  donnée.  ^^-1^5.  Sa  sagesse;  bonheur  du  peuple 
sous  son  gouvernement.  160.  11  étoit  instruit  des  affaires. 

.73. 

SIMON  ,  comte  de  Montfort.  Voy.  Raymond. 

SIMON  (  Richard  ) ,  Oratorien  ;  idée  de  son  caractère. 
^£-639.  Danger  de  ses  écrits.  689.  Bossuet  y  voit  un 
sourd  dessein  de  saper  les  fondemens  de  la  religion.  37" 
473.  On  y  apprend  à  estimer  Grotius  et  les  Sociniens 
plus  que  les  Pères.  485.  ^£-670.  Ce  qui  le  faisoit  pa- 
roître  savant  n'étoit  que  nouveauté  et  hardiesse.  SS"" 
3ii.  Son  système  étoit  de  détruire  l'autorité  des  Ecri- 
tures. 4 18.  Il  étoit  le  chef  d'une  cabale  de  faux  critiques 
qu'il  falloit  abattre.  325.  Sa  version  du  nouveau  Testa- 
ment imprimée  à  Trévoux.  Voy.  Testament  (nouveau). 
Sa  remontrance  à  M.  de  Noailles ,  pour  se  justifier.  ^— 
412  et  suiv.  Elle  est  réfutée  par  Bossuet.  4i3  et  suiv. 
Son  sentiment  sur  Estius ,  dont  cependant  il  invoque  le 
témoignage.  443.  H  s'appuie  vainement  de  l'autorité  de 
Salmeron.  44^*  Trois  erreurs  de  R.  Simon  dans  sa  justi- 
fication. 449  ^^  suiv.  Ce  n'est  pas  lui  finire  tort  que  de 
le  tenir  pour  suspect.  45'6.  Invitation  des  Protestans  à 
R.  Simon  pour  travailler  avec  eux  à  une  nouvelle  Bible. 
457  et  suiv.  Il  défend  l'erreur  des  Sociniens ,  qui  regar- 
doient  les  prophéties  comme  des  allégories.  475.  Il  donne 
dans  le  semi-pélagianisme ,  et  accuse  saint  Augustin.  489. 
Il  tâche  d'opposer  les  saints  Pères  les  uns  aux  autres. 
579,  58 1  ,  596  et  suiv.  Ses  omissions  affectées  sur  le  Saint- 
Esprit.  616.  Bossuet  trouve  dans  sa  version  du  nouveau 


I 


DES    MATIÈRES.  44 '^ 

Testament  des  vérite's  affoiblies  ,  de  mauvais  commen- 
taires à  la  place  du  texte.  38~~^^^'  Eloges  que  M.  de 
Fleury ,  évéque  de  Fréjus ,  donne  aux  Instructions  de 
Bossuet  contre  cette  version.  49^-1^9- 

R.  Simon  est  l'auteur  de  Y  Histoire  critique  des  prin- 
cipaux Commentateurs  du  nouveau  Testament.  ^—4  et 
suiv.  Il  accuse  saint  Augustin  d'être  novateur  sur  la  ma- 
tière de  la  grâce.  lo.  Il  convient  pourtant  qu'il  a  été  suivi 
de  tout  l'Occident  [dans  les  siècles  postérieur».  1 1 ,  1 3  et 
suiv.  Par  là ,  son  accusation  retombe  sur  le  saint  Siège  et 
sur  l'Eglise,  il  et  suiv.  27  et  suiv.  Sa  doctrine  tend  à  l'in- 
différence des  religions.  28  et  suiv.  71  ,  gS  ,  108,  ii4  et 
suiv.   Mépris  insultant  de  R.  Simon  envers  la  Tradition. 
3i  et  suiv.  56  et  suiv.  Son  artifice  qui  ruine  une  preuve 
du  péché  originel.  33.  Erreur  inexcusable  par  laquelle  il 
accuse  saint  Augustin.  38.  Sa  mauvaise  foi.  4o-  Sa  témé- 
rité. 54.  Il  loue  la  Tradition  pour  affoiblir  l'Ecriture:  61 
et  suiv.  et  détruit  l'une  par  l'autre  alternativement.  65, 
67  et  suiv.  92  et  suiv.  Il  ne  veut  point  voir  établi  dans 
l'Ecriture  le   mystère  de  la  Trinité.  64  ,  66  ,  83 ,  89. 
Nouvelle  tentative  pour  détruire  l'autorité  de  la  Tradi- 
tion. 72  et  suiv.  75  et  suiv.  Son  mépris  pour  les  écrits  de 
saint  Basile  :  83 ,  85  j  de  saint  Grégoire  de  ISfazianze  :  o4 , 
88  ',  de  saint  Grégoire  de  Nysse.  87.  Il  les  traite  de  rhé- 
teurs sans  logique.  91 .  Il  attaque  l'autorité  de  l'Eglise  :  96; 
et  ne  laisse  rien  de  certain  ni  dans  l'Ecriture  ni  dans  la 
Tradition.  1 1 1  et  suiv.  Il  soutient  et  loue  les  Sociniens. 
117,  128  et  suiv.  Leur  cherche  un  appui  dans  saint  Kii- 
gustin.  121.  Etale  avec  affectation  leurs  blasphèmes.  i'-23. 
Tâche  de  s'en  excuser.  iiS.  Réfute  Socin,  Schlichtingius 
et  Eniedin  avec  une  foiblesse  affectée  qui  leur  laisse  la 
victoire.  i33,  i4o,  142.  Vante  les  interprétations  du  so- 
cinien  Crellius.  137.  Méprise  la  théologie  des  Pères  contre 
les  Ariens  ,  et  renverse  les  fondemens  de  la  foi.  149.  H 
méprise  toute  théologie.  i59  ,  162  et  suiv.  Il  la  calomnie 
malignement.  164.  Il  rabaisse  surtout  saint  Thomas.  iSg, 
168.  Il  relève  bien  haut  Grotius.  171.  Traite  les  prophé- 
ties de  simples  allégories,  à  l'exemple  des  Sociniens.  174. 
Il  commet  les  Pères  tantôt  contre  l'Eglise  :  192  ;  tantôt 
contre  la  saine  doctrine.  195.  Il  les  traite  avec  dédain  et 
mépris.  217  et  suiv.  Fausseté  de  sa  critique  sur  Origène 
et  saint  Alhanase.  221.  Il  élève  le  luciférien  Ililaire  et 
l'hérésiarque  Pelage  bien  au-dessus  de   saint  Ambroise 
et  de  saint  Jérôme  ;  229;  Maldonat  bien  au-dessus  de 
saint  Augustin  :  233  5  et  frappe  bientôt  l'interprète  jésuite 


44^  TABLE 

comme  les  autres  Pères.  241  et  suiv.  Il  adopte  l'hére'sie 
du  luciferien  Uilaire  sur  les  enfans  morts  sans  baptême  : 
35o  j  sur  le  péché  originel  :  '253;  sur  la  grâce.  255. 
Il  cherche  à  tromper  les  simples,  en  alléguant  à  tort  Tan- 
tiquité,  en  opposant  les  Grecs  aux  Latins:  3o6,  Sog,  3io, 
et  saint  Augustin  à  lui-même.  3 12.  Il  se  montre  ouver- 
tement Semi-pélagien.  3i3,  53o.  Il  intente  directement 
procès  à  saint  Augustin,  comme  à  un  novateur.  359.  En- 
tasse force  .accusations  sans  preuves.  364  >  3^9'  Fait  un 
crime  aux  auteurs  d'avoir  suivi  les  interprétations  de 
saint  Augustin.  366.  Vaines  et  malignes  remarques  sur 
un  passage  de  saint  Augustin.  38o.  Causes  de  son  achar*^ 
nement  contre  ce  Père.  388.  Il  défend  une  hérésie  sur  le 
péché  originel,  389,  393.  Détruit  les  preuves  dont  l'E- 
glise s'est  servie  pour  établir  ce  dogme.  394,  ^^^  ■>  4o-*. 
Téméraire  réponse  à  l'autorité  des  conciles.  398.  Prodi- 
gieux égarement  de  R.  Simon.  5 12.  Il  accuse  saint  Au- 
gustin de  nier  le  libre  arbitre  :  537  ;  dont  il  se  forme  une 
idée  pélagienne.  54 1.  H  lui  fait  un  crime  d'avoir  admis 
la  grâce  efficace.  544-  Lui  fait  dire  que  Dieu  est  auteur 
du  péché.  546,  594.  Bossuet  regardoit  cette  Histoire  cri- 
tique y  comme  un  amas  d'impiétés  et  un  rempart  du  li- 
bertinage. ^<^-3o2.  R,  Simon  en  reconnoît  lui-même  le 
danger ,  et  s'offre  de  réfuter  son  propre  ouvrage.  3o5.  L'E- 
glise auroit  été  ravie  de  lui  voir  tourner  son  esprit  à  quel- 
que chose  de  meilleur,  et  se  montrer  savant  par  des  re- 
cherches utiles.  3ii.  Poy,  Augustin  (S.) 

SIMOINIE.  Combien  elle^  est  défendue.  /-3o7  et  suiv. 
Censure  de  rassemblée  de  1700  sur  cette  matière.  38i  et 
suiv. 

SIMPLES  (les)  parmi  les  Protestans ,  quand  on  les 
convainc  d'erreur,  réclament  leurs  ministres  -,  et ,  quand 
on  confond  leurs  ministres,  ils  réclament  l'Ecriture,  qu'ils 
croient  entendre.  ^£-433. 

SIMPLICE ,  pape.  Ce  qu'il  dit  des  décrets  du  Saint- 
Siège  ,  devenus  irréformables  par  le  consentement  uni- 
versel. J  J-4o  et  suiv. 

SIMPLICITÉ.  En  quoi  consiste  cette  vertu.  ^-44  et 
suiv.  Une  religieuse  doit  toujours  agir  avec  simplicité. 
^^-642,  660.  La  simplicité  ignorante  qui  ne  sait  qu'aimer 
Dieu  est  infiniment  au-dessus  de  tous  les  docteurs,  i  4~ 
455.  La  simplicité,  vertu  de  saint  Joseph.  120  et  suiv. 
Simplicité  ecclésiastique.  21. 

SIINUESSE.    (concile  de)  Preuves  de  sa  supposition  ^ 


DES    MATIÈRES.  44^ 

ce  qu'on  dit  y  avoir  été  traité  louchant  le  pape  Marcel- 
lin.  33~9^  et  note.  2'24. 

SIRICE  (S.)  pape.  Son  jugement  contre  Jovinien,  et 
sa  réponse^  aux  évéques  de  Macédoine.  J^-218  et  suiv. 

SIRMOND  (Jacques),  Jésuite,  justifie  les  pères  du 
concile  de  Francfort,  qui  rejeloient  le  septième  concile. 

32-^^28. 

SIXTE  V,  pape,  déclare  Henri,  roi  de  Navarre,  dé- 
chu de  son  royaume  et  inhabile  à  succéder  à  celui  de 
France.  Sa  bulle  et  celle  de  Grégoire  XIV  sont  regardées 
comme  nulles  ,  même  à  Rome.  ^^-692  et  suiv. 

SIXTE  DE  SIENNE,  Dominicain,  fait  l'éloge  de  Ger- 
son.  i  J-458. 

SKHENCK  (Thierri) ,  archevêque  de  Mayence,  con- 
sulte rUniversité  d'Ertbrd,  au  sujet  de  la  déposition 
d'Eugène  IV  à  Baie.  33-335  et  note. 

SLEIDAN  (Jean),  historien  protestant,  rapporte  sé- 
rieusement les  folles  prophéties  de  Luther,  i  9~1^^* 

SMALCALDE  (assemblée  de)  où  Luther  dresse  de 
nouveaux  articles.  Dans  celui  de  l'Eucharistie,  il  dit,  ce 
qu'il  n'avoit  pas  fait  jusqu'alors ,  que  le  pain  et  le  vin  sont 
le  vrai  corps  de  J.  C.  Bucer  signe  ces  arlicles ,  ainsi  que 
Melancton,  qui  doutoit  alors  de  la  présence  réelle,  y^- 
259,  260.  On  y  demande  un  concile  libre ,  pieux  et  chré- 
tien, d'où  le  Pape  et  les  évéques  soient  exclus  comme 
parties.  3oo.  Melancton  ne  souscrit  que  par  complai- 
sance ,  et  met  une  restriction  pour  réserver  l'autorité  du 
Pape.  3o2.  Le  parti  protestant  y  fait  une  ligue  redouta- 
ble ,  et  les  ligués  mettent  en  doute  s'ils  traiteroient 
Charles  V  d'empereur.  5o4.  On  y  résout  la  guerre  civile 
pour  cause  de  religion.  5/-585. 

SOCIETE.  En  quoi  elle  consiste,  y ^-62 t.  Sur  quels 
principes  est  fondée  celle  des  hommes  entre  eux.  36-1  ^t 
suiv.  Causes  de  la  violation  de  cette  société.  i5  et  suiv. 
Division  de  la  société  par  les  diverses  nations  qui  se  sont 
formées.  18.  Principe  de  correspondance  et  <fe  société 
mutuelle ,  conservé  au  fond  de  nos  cœurs ,  malgré  l'esprit 
de  division  qui  s'est  mêlé  dans  le  genre  humain.  y2~5o6. 
f^oy.  Gouvernement,  Hommes. 

SOCIN  (Lélio  et  Fauste),  chefs  des  Sociniens.  3^-567. 
Fausle  Socin  est  loué  par  R.  Simon  :  5^-128  et  suiv.  qui 
s'émerveille  sur  les  progrès  de  sa  secte.  i35. 


444  TABLE 

SOCINIENS  (les)  sont,  de  toutes  les  sectes  se'parées  de 
l'Eglise  romaine, les  seuls  qui  puissent  trouver  une  sorte  de 
succession  ,  en  prenant  pour  ancêtres  ceux  qui ,  dans  tous 
les  temps, ont  attaqué  la  divinité  de  J.  C.^(^-'256,i^'].Ju- 
rieu  et  les  autres  ministres  rejettent  les  Sociniens  de  leur 
communion ,  qu'ils  accordent  aux  Arminiens  ouPélagiens. 
397.  Jurieu  est  forcé  de  mettre  les  Sociniens  au  nombre 
des  sociétés  dont  il  compose  l'Eglise  catholique.  Us  sont 
les  vrais  auteurs  de  son  système  sur  l'Eglise.  ^ç)i.  On  doit 
conclure  des  principes  qu'il  pose,  qu'on  peut  se  sauver 
dans  la  communion  des  Sociniens ,  et  même  dans  celle 
des  Mahométans  et  des  Juifs.  5'23 ,  5'i^.  Les  Sociniens 
trouvent  un  grand  appui  dans  la  doctrine  de  ce  ministre, 
qu'ils  poussent  dans  une  manifeste  contradiction  ,  sans  lui 
laisser  de  réplique.  Qi  -3g.  Il  n*ose  les  confondre  en 
montrant,  comme  l'Eglise  a  toujours  fait  aux  hérétiques, 
la  nouveauté  de  leur  doctrine  ,  de  peur  de  se  confondre  lui- 
même.  6'2.  Sesprincipes  mènent  peu  à  peules  Protestans  au 
Socinianisme,  qu'il  admet  dans  l'Eglise  universelle,  comme 
une  société  dans  laquelle  Dieu  peut  se  conserver  des  élus. 
7 5  et  suiv.  Les  Sociniens,  fiers  des  pas  que  la  Réforme  fait 
vers  eux  ,  et  de  la  tolérance  qu'elle  leur  accorde ,  se  van- 
tent d'avoir  porté  la  Réforme  à  sa  perfection,  en  niant  la 
divinité  de  J.  G.  86,  87.  Jurieu  ne  peut  les  exclure  du 
titre  d'Eglise ,  sans  en  exclure  toute  la  Réforme.  Aveu  du 
ministre  sur  la  succession  et  l'étendue  de  l'Eglise,  a  19.  Il 
nie  que  les  Sociniens  fassent  une  société,  parce  qu'ils  n'ont 
ni  succession  ni  étendue  j  en  quoi  il  fait  le  procès  à  toute 
la  Réforme.  2'2i,  222. 

Le  Socinianisme  a  commencé  avec  la  Réforme  et  s'est 
accru  avec  elle.  Pente  de  la  Réforme  vers  le  Socinia- 
nisme, prouvée  par  Jurieu.  ££-179,  180.  Les  Sociniens 
et  les  Anabaptistes  sont  sortis  de  la  Réforme,  et  ont  fait 
usage  des  principes  établis  par  les  premiers  réformateurs. 
566.  Une  cabale  socinienne  se  forme  en  France  dans  la 
Réforme ,  et  éclate  dès  que  les  Réformés  se  sont  réfu- 
giés ailleurs.  181.  Le  Socinianisme  a,  selon  Jurieu,  un 
grand  rajjport  avec  l'indifférence  des  religions.  194.  Les 
Sociniens  posent  pour  principe  qu'il  faut  tourner  TEcri- 
ture  au  sens  le  plus  plausible,  et  convainquent  les  Cal- 
vinistes de  faire  la  même  chose.  2o5.  Les  réponses  de  Ju- 
rieu sont  insoutenables  j  de  sorte  que  ce  qui  détourne 
les  Calvinistes  de  croire  la  présence  réelle,  est  précisé- 
ment ce  qui  détourne  les  Sociniens  de  croire  les  mys- 
tères. 208,  21 3.  Le  principe  socinien,  qu'on  ne  doit  croire 


DES    MATIÈRES.  44^ 

que  ce  qu*on  connoît  clairement,  est  admis  par  Basnage 
et  par  la  Réforme.  278. 

Les  Sociniens  de'tournent  le  sens  des  prophéties  qui 
s'appliquent  à  J.  C.  ;/-583  ,  606.  On  les  réfute.   Ibid. 

SOISSONS.  Histoire  des  Manichéens  qu'on  y  trouve. 

SOLITAIPlES.  Vie  angélique  que  menoient  ceux  de  la 
Thébaïde.  ^ ^-[\i^.  Caractère  de  ceux  qui  ont  tout-à-fait 
quitté  le  monde ,  et  de  ceux  qui  vivent  dans  le  monde. 
i ^-5,6.  Les  solitaires  se  communioient  dans  leurs  déserts 
sous  la  seule  espèce  du  pain ,  qu'ils  emportoient  avec  eux 
du  saint  sacrifice.  ^^-127  et  suiv. 

SOMMAIRE  de  la  doctrine  du  Iwre  des  Maximes  des 
Saints.  QS-'^^l  ^^  ^^^y- 

SOMMEIL.  Vrai  manière  de  le  consacrer  à  Dieu.  38~ 
5ii.  J^oy,  Corps.  * 

SONGES.  Comment  ils  naissent.  J^-246. 

SOPHRONE  j  moine  ,  puis  patriarche  de  Jérusalem , 
consulte  le  pape  Honorius.  J/-124.  Il  s'oppose  forte- 
ment au  monothélisme.  J^-4^7  et  suiv.  Il  assure  que  les 
fondemens  de  la  foi  orthodoxe  se  trouvent  dans  le  saint 
Siège.  3^-371. 

SORBONNE.  Elle  est  consultée  par  Jacques  If ,  roi 
d'Angleterre ,  sur  une  déclaration  que  ce  prince  avoit  don- 
née. Avis  de  ses  docteurs  conforme  à  celui  de  Bossuet. 
43~9'  Voy,  Faculté  de  Paris  ,  Jacques  II. 

SOUFFRANCES.  Elles  sont  le  fondement  du  christia- 
nisnie.  /^-43.  Elles  sont  une  grâce  ,  une  récompense.  47* 
Nécessité  des  souffrances.  ^  J-!243,  3i8_,  676  et  suiv.  ^^- 
65.  Quelle  doit  être  la  nature  et  l'étendue  de  nos  souf- 
frances. :/ 3-678.  Usage  qu'on  doit  en  faire.  3P~B4,  3^0, 
339.  Consolations  de  ceux  qui  souffrent  patiemment.  ^  3- 
33o.  Le  chrétien  ne  doit  pas  s'étonner  des  souffrances.  Z^- 
389.  Endurées  pour  la  foi,  elles  sont  honorables  à  l'Eglise* 
392. 

Profondeur  du  mystère  des  souffrances  de  J.  C.  ;/  ^--3  > 
et  suiv.  Ardeur  immense  du  Sauveur  pour  les  souffrances. 
;/ 3-324.  Nécessité  de  participer  à  ses  souffrances,  pour 
avoir  part  à  ses  grandeurs.  ;/^-43.  S'unir  à  lui  dans  ses 
souffrances.  ;/ (9-603.  39-^9?  4^6.  /^q/.  Afflictions  , 
Croix. 

SOUVERAINETÉ.  Elle  appartient  au  peuple,  selon 


44^  TABLE 

Jurieu;  il  avance  que  le  peuple  juif  fit  Saiil  son  premier 
roi,  et  avoit  droit  de  le  faire.  ^J-^l/^  et  suiv.  Ses  suppo- 
sitions chimériques  sur  la  puissance  royale.  Il  demande 
ce  qu'il  faudroil  faire  d'un  roi  qui  vou<'roit  tuer  tous  ses 
sujets.  4^*2.  La  souveraineté  paroît-elle  mieux  dans  les  lois 
qu'elle  établit ,  que  dans  les  dispenses  qu'elle  accorde.  /  ^— 
32  et  suiv.  f^  qy.  Puissance. 

SPADA.  (le  cardinal)  Lettre  de  Bossuetà  ce  cardinal, 
au  sujet  du  livre  de  Fénélon.  ^^-338.  Seconde  lettre. 

^9-4 II. 

SPANHEIM.  (  Frédéric)  Son  ouvrage  contre  V Exposi- 
tion, ^/— .417.  Bossuet  pensoit  qu'il  ne  talloit  pas  le  ré- 
futer légèrement ,  mais  qu'on  devoit  le  faire  avec  force. 
227. 

SPECTACLES.  Celui  du  chrétien  est  l'espérance.  //- 
363.  Merveilleux  spectacle  du  ciel  et  de  la  terre;  sage 
économie  de  cet  univers  ;  inégalité  entre  les  créatures. 
^^-598.  yoy.  Comédie,  Théâtre. 

SPIRITUALITÉ  de  Dieu.  Les  anciens  Pères ,  selon  Ju- 
rieu,  faisoient  Dieu  corporel ,  non  par  conséquences ,  mais 
en  propres  termes.  £^-39,  40* 

SPIRITUELS  (nouveaux)  :  leur  jargon  inintelligible  sur 
l'oraison.  3.9-^oo,  2o5.  Combien  leur  erreur  est  dange- 
reuse. 4ï4«  ^oy.  Oraison,  Qu!Étis|we. 

SPON  (Charles)  médecin,  Protestant,  célèbre  par  ses 
ouvrages; jugement  que  Bossuet  porte  de  quelques-uns. 
J/-199.  Ce  prélat  loue  ses  écrits,  et  lui  donne  quelques 
avis  pour  la  suite  de  ses  travaux.  210.  ^oy.  Arnauld. 

STAPHYLE,  célèbre  disciple  de  Luther  et  de  Melanc- 
ton,  frappé  des  divisions  des  Luthériens,  dont  aucune  au- 
torité ne  pouvoit  condamner  les  erreurs,  revient  à  l'Eglise 
cathohque.  ig-53o. 

STAPLETON  (Thomas),  docteur  de  Douai,  dit  que  la 
doctrine  de  l'infaillibilité  du  Pape  est  maintenant  certaine. 
^3-573,574. 

STATUTS  et  Ordonnances  synodales  de  Bossuet,  /- 
35 ,  28. 

STOÏCIENS  :  leur  doctrine  opposée  à  la  simplicité  du 
Sauveur.  y^-3o. 

STRASBOURG  (l'EgUse  protestante  de)  fournit  un 
exemple  mémorable  de  variations.  Elle  fut  d'abord  luthé- 
rienne, puis  zuinglienne;  ensuite  souscrivit  l'accord  de  Vi- 


DE^S     MATIÈRES.  44? 

temberg,  revint  au  lutliéraiiisnie  ,  enfin  admît  l'ubiquité, 
QO-^Qg.  La  Confession  de  foi  de  Strasbourg  contredit  celle 
d'Ausbourg  sur  la  justification,  qu'elle  explique  comme 
l'Eglise  romaine.  :/5— 187. 

STRIMESIUS  (  Samuel  ) ,  professeur  dans  l'académie 
de  Francfort  sur  l'Oder,  enseigne  la  tolérance  universelle 
et  la  réunion  de  tous  les  Chrétiens  ,  pourvu  qu'ils  sous- 
crivent à  l'Ecriture  de  quelque  façon  qu'ils  l'entendent , 
même  des  Sociniens  ,  quoiqu'ils  ne  croient  ni  la  Trinité, 
ni  l'Incarnation ,  ni  beaucoup  d'autres  articles  principaux. 
55~3i6  et  suiv.  Affreuses  conséquences  de  cette  doctrine. 

321. 

SUAREZ  (François),  Jésuite,  laisse  en  son  entier  le  sen- 
timent de  l'Ecole  de  Paris ^  il  détruit  lui-même  sa  censure , 
et  falsifie  les  faits  au  sujet  de  la  bulle  de  Léon  X  contre 
Luther.  J  J-56o  et  suiv.  Ses  efforts  inutiles  pour  trouver 
le  moyen  de  déposer  un  pape  hérétique.  606  et  suiv. 

Ce  que  ce  théologien  pense  de  Taulère.  ^/-54.  Son 
sentiment  sur  la  contemplation  de  l'essence  divine  :  ^7  j 
sur  les  grâces  efficaces  _,  la  persévérance  ,  etc.  i45  et  suiv. 

SUBSTAIS CE. Pourquoi  ce  mot  est  employé  dans  l'Eu- 
charistie. ;/p-i6o.  Calvin  s'en  sert.  On  ne  s'en  sert  pas 
sous  Edouard  YI  et  sous  Elisabeth.  3^-i3.  La  Cène  des 
Zuingliens  sans  substance.  7^2.  P'ojy.  Eucharistie. 

Signification  étendue  que  Platon  donnoit  à  ce  mot.  42" 
6g5  et  suiv. 

SUÈDE.  La  peine  de  mort  y  est  ordonnée  contre  les 
Catholiques.  Diverses  peines  décernées  contre  eux  dans 
d'autres  Etats  protestans.  ^^-489. 

SUFFOLK  (  Jeanne  de),  usurpatrice  du  trône  d'Angle- 
terre sur  la  reine  Marie.  /^-486. 

SUISSES  (  les  )  sont ,  sur  l'Eucharistie  ,  les  plus  sincères 
de  tous  les  défenseurs  du  sens  figuré.  ^0~^^' 

SUJETS.  Leurs  devoirs  envers  le  prince  :  ils  lui  doi- 
vent les  mêmes  services  qu'à  la  patrie.  ^^-i53.  Quel 
amour  ils  doivent  au  prince.  Ci56.  Un  bon  sujet  s'expose 
pour  sauver  la  vie  du  prince.  261.  Les  sujets  doivent  au 
prince  une  entière  obéissance  :  262-  excepté  quand  il 
commande  contre  Dieu.  264.  Aucun  prétexte  ne  peut  dis- 
penser de  cette  obéissance.  268.  Ils  n'ont  à  opposer  à  la 
violence  des  princes  que  des  remontrances  respectueuses 
et  des  prières.  275.  Voy.  Obéissance. 

SULPICE  (S.)  évêque  de  Bourges.  Son  panégyrique. 


44^  TABLE 

^^-3.  11  étoit  rempli  de  l'esprit  de  Dieu.  4*  Vertus 
dont  il  montra  l'exemple  à  la  Cour.  g.  Sa  charité'.  lo.  Sa 
modération.  i2.  Sa  frugalité',  sa  modestie,  etc.  i6  et  suiv. 

SULPICE-SÉVERE,  historien,  montre  que  les  décrets 
de  Nicée  tirent  leur  autorité  du  consentement  commun. 
35-433. 

SUPÉRIEURS.  Dieu  parle  par  leur  ministère.  Z^- 
473  et  suiv.  Manière  de  se  conduire  à  leur  égard.  3S~ 
496,  499>  5i3,  541,  546. 

SUPÉRIORITÉ.  Foy.  Concile,  Pape. 

SUPERSTITION  :  combien  Dieu  l'a  en  horreur.  Les 
princes  doivent  l'éviter.  J^-Si33  et  suiv. 

SUPPLENDA  in  Psalmos.  1-5-]-]  et  suiv. 

SUPRÉMATIE.  Elle  est  décidée  comme  article  de  foi 
par  l'Eglise  anglicane.  5(9-i4î  ï5.  Les  Calvinistes  la  con- 
damnent dans  plusieurs  synodes,  et  pourtant  la  souscri- 
vent. 21.  f^oy,  Henri  VIIL 

SURIN  (Jean-Joseph),  Jésuite,  est  l'auteur  du  Caté- 
chisme spirituel,  approuvé  par  Bossuet.  28-^99-  Objec- 
tion tirée  de  cette  approbation ,  et  réponse.  700.  Combien 
ce  Père  approuve  les  désirs  du  salut.  701.  Combien  il  est 
opposé  aux  raffinemens  des  Mystiques.  702.  Sa  doctrine 
admirable  sur  l'abandon.  Ibid»  et  suiv. 

SUSPENSION,  rqy.  Ligature. 

SYLLA  s'oppose  à  Marius.  35'-544-  H  domine  à  Rome 
sous  le  nom  de  Dictateur.  92 ,  545. 

SYLVESTRE  (S.)  pape,  préside  par  ses  légats  au  con- 
cile de  Nicée.  35-43i  et  noie. 

SYLVIUS  (^neas).  /V.  P(e  IL 

SYMBOLE  DES  APOTRES.  ^-22.  Explication  des 
douze  articles  qu'il  contient.  84  et  suiv.  Explication  plus 
particulière  de  ces  articles.  90  et  suiv.  Exposition  de 
toute  la  doctrine  du  Symbole,  iio  et  suiv. 

Ce  Symbole  propose  tous  les  attributs  divins  à  tous  les 
fidèles.  57-99  et  suiv.  Les  Quiétistes  ne  le  disent  plus. 
00,  87. 

L'addition  du  mot  Filioque ,  qu'on  fait  dans  le  hui- 
tième siècle,  au  symbole  de  Nicée,  éprouve  de  l'oppo- 
sion  de  la  part  de  l'Eglise  romaine.  ^  J-O2. 

Les  trois  Symboles  des  Apôtres ,  de  Nicée  et  de  Con- 
stanlinople,  sont,  de  l'aveu  de  Jurieu,  reçus  de  tout  le. 
monde ^  ce  qui  ne  l'empêche  pas  d'affoiblir  l'autorité  de 

celui 


DES    MATIÈRES.  449 

celui  des  Apôtres,  afin  de  renfermer  dans  TEglise  lous  les 
hérétiques  et  les  schismatiques.  5(9-5 17. 

SYMMAQUE  (S.)  pape,  explique  en  quoi  les  deux 
puissances  sont  égales.  3i~^ll ^  3'jS.  Son  apologie  àTem- 
pereur  Anastase,  qu'il  avoit  excommunié.  437  et  suiv.  Il 
est  accusé  auprès  de  Théodoric,  roi  d'Italie;  le  concile 
convoqué  à  Rome  refuse  de  le  juger.  J^-227  et  suiv.  Sa 
lettre  à  Avit  de  Vienne  sur  les  dispenses.  35 1. 

SYNAGOGUE.  Peinture  qu'en  fait  le  prophète,  /g- 
208.  Son  autorité  reconnue  et  recommandée  par  J.  G, 
dans  le  temps  même  qu'elle  conjure  contre  lui.  ^-285, 
287  et  suiv.  Cette  autorité  cesse  à  la  destruction  du  tem- 
ple. 288. 

Le  ministre  Claude,  prétendant  que  l'on  doit  examiner 
après  une  décision  de  l'Eglise,  apporte  en  preuve  l'exem- 
ple de  la  Synagogue  qui  condamna  J.  C.  et  dont  on  dut 
cependant  rejeter  la  sentence.  Q3-'^9^'  Réponse  de  Bos« 
suet.  293,  35 1. 

La  Synagogue  figurée  dans  Elisabeth ,  et  l'Eglise  dans 
Marie.  /^-3o5. 

SYNODE  national  des  Calvinistes  de  France,  où  sont 
condamnées  les  Eglises  du  parti  qui  vouloient  changer  la 
Confession  de  foi  présentée  à  Charles  IX.  Q0—'25g.  Sa 
décision  embrouillée  :  ses  vains  efforts  pour  trouver  la 
vraie  substance  dans  la  doctrine  calvinienne.  Il  cherche 
le  mystère  de  FEucharistie  dans  d'autres .  paroles  que 
celles  de  l'institution.  261 ,  262.  Il  décide  que  l'opinion 
qui  exclut  la  substance  est  contraire  à  la  parole  de  Dieu. 
263 ,  2G4.  Les  Suisses  se  plaignent  du  décret  qui  les 
condamnoit.  Bèze  répond,  par  ordre  du  synode,  que  la 
doctrine  décidée  n'est  que  pour  la  France.  265.  On  ré- 
duit à  rien  la  substance,  en  faveur  des  Suisses,  comme 
on  fit  ensuite  dans  le  synode  de  Nîmes,  où  l'on  exposa  la 
doctrine  de  façon  que  chaque  parti  pouvoit ,  par  des 
équivoques,  y  trouver  son  sentiment.  266,  267.  Les  sy- 
nodes approuvent  par  décret  les  révoltes.  On  le  prouve 
de  celui  de  Lyon ,  qui  dépose  un  ministre  pour  s'être  re- 
penti d'avoir  contribué  à  la  guerre  civile.  2/-542  et 
suiv.  Des  synodes  des  Vaudois  calvinisés,  de  Piémont,  et 
de  divers  autres  synodes  et  assemblétis  ecclésiastiques. 
547  et  suiv.  Lettre  insolente  et  menaçante  de  l'Eglise 
calviniste  de  Paris  à  la  reine  Catherine.  SSg,  56o. 


BOSSUET.    XLIII. 


4.5o  TABLE 

T 

TABERNACLE.  Ce  que  représentoit  la  fête  des  Ta- 
bernacles. ^J-85. 

TABORITES.  Secte  d'he're' tiques  qui  reconnoît  Jean 
Hus  pour  son  auteur,  i^-iio.  Voy,  ZiscA. 

TAPPER  (Ruard),  docteur  de  Louvain,  éditeur  des 
OEuvres  de  Driède  ,  approuve  ses  sentimens.  3J-5»9. 
Voy,  Driède.  Opinion  singulière  de  ce  docteur  sur  l'infail- 
libilité du  concile  général.  671. 

TARAÏSE  (S.) patriarche  deConstantinople,  approuve, 
dansle  septième  concile,  les  lettres  du  pape  Adrien,  après 
rexamen.  J^-i34.  3^-5^5,  569. 

TARQUIN  Tancien ,  roi  de  Rome  ,  orne  cette  ville. 
^5"— 38.  Il  augmente  le  nombre  des  sénateurs.  54o. 

TARQUIN  LE  SUPERBE,  roi  de  Rome,  fait  assassiner 
Serviusïullius.J5^-5i.Il  rend  par  ses  violences  la  royauté 
odieuse  ;  il  est  chassé.  52. 

T  ART  ARE.  (le  chevalier)  Lettre  de  Bossuet  à  M.  de 
Pontchartrain ,  dans  laquelle  il  lui  raconte  les  aventures 
de  ce  chevalier,  en  implorant  pour  lui  les  bontés  du  Roi. 
^^—354.  L'abbé  Bossuet  le  rencontre  à  Rome  ,et  sollicite 
son  oncle  pour  lui  obtenir  des  secours.  ^^-4i3 ,  5 10.  ^^- 
307. 

TATIEN,  disciple  de  saint  Hippolyte,  et  depuis  chef 
des  Encratiques  ,  cité  par  Jurieu,  comme  ayant  appris 
de  son  maître  l'erreur  des  deux  nativités  du  Verbe.  ^^- 
ii5.  ,  ' 

TAULÈRE,  un  des  Mystiques  les  plus  exacts ,  ne  parle 
pas  avec  précision.  ^/-54.  Exagérations  dans  ses  Institua 
lions.  57  et  suiv.  Les  erreurs  qu'il  reproche  aux  Béguards 
sont  celles  des  Quiétistes.  387  et  suiv. 

TEMPLE.  Forme  et  structure  du  temple  de  Jérusa- 
lem. i4~9^'  I^  étoit  la  figure  du  monde.  96  et  saiv.  Zèle 
de  J.  C.  pour  la  sainteté  du  temple.  ^-147  ^t  suiv.  Il 
prédit  sa  destruction.  319.  Comment  nous  sommes  le 
temple  de  Dieu.  ;/  ^-604.  Ce  que  nous  devons  faire  pour 
le  purifier.  6o5  et  suiv. 

TEMPS.  On  perd  tout  en  le  perdant.  /^-!265.  C'est 
un  dangereux  imposteur.  ^/-383.  Notre  vie  est  em- 
portée par  le  temps  qui  nous  échappe.  ^  5^-6 17.  Le  temps 
est  une  imitation  de  l'éternité.  i55  et  suiv.  ^^-267. Deux 


DES    MATIERES*  4^* 

manières  de  conside'rer  le  temps ,  par  rapport  à  nous  et 
par  rapport  à  re'ternité.  ^7-597.  Combien  il  est  court  en 
comparaison  de  l'éternité.  /^-i85  et  suiv.  ;/7-5i4. 

TENTATIONS.  Combien  l'homme  en  est  assiégé.  38"^ 
719  et  suiv.  Leurs  avantages.  3,9-2o,  21,  3o.  Moyen  de 
les  surmonter.  ^^-694  ,  7''4i.  Manière  de  les  repousser* 
^^-5io.  y^-567.  .?i9-^49.  '^1'^,  665  ,  674,  746.  Celles 
qui  assiègent  à  l'heure  de  la  mort.  96.  Diflerence  entre 
celles  qu'on  cherche  et  celles  qu'on  peut  éviter.  J/-558. . 
Cause  de  celles  qui  sont  attachées  à  la  puissance  souve- 
raine. 38~^oi. 

Les  trois  tentations  employées  contre  J.  C.  dans  le  dé- 
sert. <y-5i6  et  suiv.  Quel  remède  opposer  à  chacune. 
5i8.  De  la  puissance  du  démon  sur  le  genre  humain.  522. 
Comment  il  tenta  J.  C.  et  ne  se  relira  que  pour  revenir. 
526  et  suiv.  Haut  conseil  de  la  Providence  dans  la  tenta- 
tion du  Sauveur.  /^-i69. 

TEREINCE  ,  qui  s'est  modéré  sur  le  ridicule  ,  n'en  est 
pas  plus  chaste  pour  cela.  37^^^^-  César  ne  le  trouvoit 
pas  assez  plaisant.  614. 

TERRE.  Celle  qu'on  habite  ensemble  sert  de  lien  entre 
les  hommes ,  et  forme  l'unité  des  nations.  ^^-20. 

La  terre  Promise  est  la  figure  du  ciel.  ^-21  t.  Pour  y 
arriver,  il  faut  traverser  la  mer  Rouge  et  le  désert,  figu- 
res de  ce  monde.  226  et  suiv. 

TERTULLIEN.  Définition  qu'il  donne  de  Dieu,  i  S- 
267.  Jurieu  l'accuse  de  mettre  le  Fils  de  Dieu  au  nombre 
des  créatures.  ^^-19,  20.  Ce  Père  confond  tous  les  hé- 
rétiques par  l'argument  de  leur  nouveauté  ,  et  prouve 
que  c'est  de  l'Eglise  qu'il  faut  recevoir  les  Ecritures.  4 1 4* 
3urieu  entend  mal  ce  que  Tertullien  dit  de  la  naissance 
éternelle  du  Fils  de  Dieu.  Explication  du  passage  cité  par 
le  ministre.  Elle  doit  servir  à  entendre  ceux  qu'il  cite  des 
autres  Pères.  74,  75,  i3i  et  suiv.  Ce  qu'il  y  a  de  dur  dans 
le  livre  de  Tertullien  contre  Hermogene ,  il  ne  le  dit  pas 
selon  sa  croyance ,  mais  en  poussant  son  adversaire  par  ses 
propres  principes.  189. 

Tertullien  témoigne  la  fidélité  des  Chrétiens  envers  leur 
patrie.  3^-56.  H  parle  souvent  de  l'obéissance  que  les 
Chrétiens  doivent  aux  princes,  même  païens.  J^-280, 
327.  36-^^y  '^1^'  Le  prince,  dit-il,  n'a  que  Dieu  au- 
dessus  de  lui.  3^-371.  Il  fait  voir  que  c'est  par  conscience, 
et  non  faute  de  force,  que  les  Chrétiens  obéissent.  397.  Il 


45îi  TABLE 

explique  l^s  effets  de  rexcommunication.  345.  Il  expli- 
que les  caractères  de  Babylone  et  de  Rome.  3—92.  Gom- 
ment il  dépeint  les  hérésies.  266,  269. 

TEST,  (serment  du)  où  les  Anglais  se  rapprochent  de 
nos  sentimens,  et  ne  nous  condamnent  que  par  une  erreur 
manifeste  sur  l'adoration  de  l'Eucharistie  ,  le  sacrifice  de 
la  Messe  et  le  culte  des  Saints,  ^(^-^n  et  suiv. 

TESTAMENT  (l'ancien)  est  rejeté  par  les  Manichéens 
comme  une  fable,  et  par  les  Albigeois.  ^(9-S'],  m.  La 
lecture  de  l'ancien  Testament ,  permise  aux  religieuses 
sans  discrétion ,  leur  fait  plus  de  mal  que  de  bien.  J^~ 
465. 

Traduction  du  nouveau  Testament,  imprimée  à  Mons  : 
ce  que  Bossuet  blâme  dans  cette  version.  J/— 73.  Son 
sentiment  sur  le  fond  de  cette  traduction.  76.  11  conseille 
plutôt  celle  du  P.  Amelole.  Ibid, 

Lettres  de  Bossuet  sur  le  nouveau  Testament  imprimé 
à  Trévoux.  4^-297.  Grand  nombre  de  passages  traduits 
d'après  les  Sociniens  et  autres  hérétiques,  dont  l'auteur 
adopte  l'interprétation  :  322^  et  relève  bien  haut  le  mé- 
rite. 332.  La  divinité  de  J.  C.  attaquée  par  cette  traduc- 
tion. 335.  Vaines  excus.s  du  traducteur,  34i,  344-  Autre 
passage  qu'il  prétend  ne  point  prouver  la  divinité  de 
J.  C.  349.  L'autorité  deSocin  et  de  Grotius  lui  fait  douter 
si  les  Mages  adorèrent  J.  C.  369.  Passages  où  il  contredit 
la  Yulgate  :  3765  où  il  s'en  éloigne  contre  tous  les  Pères  et 
interprètes.  585.591.  Son  orgueil  et  son  ostentation.  382  et 
suiv.  Il  préfère  une  fausse  leçon  à  la  véritable.  388.  Atta- 
que la  théologie  scolastique.  390.  Dégrade  l'Evangile  par 
la  bassesse  affectée  de  ses  expressions.  392.  Il  insère  dans 
ses  notes  les  commentaires  vicieux  de  Grotius.  4^0,  432. 
Critique  des  principaux  passages  altérés  ou  accompa- 
gnés de  notes  trompeuses.  52 1.  Amas  d'erreurs.  61 3  et 
suiv.  f^oy.  Simon. 

Remarques  sur  la  signification  de  quelques  expressions 
grecques  du  nouveau  Testament.  -^£-691. 

THEATRES.  Danger  des  représentations  qu'on  y  donne. 
^2~35i  et  suiv.  P^oy.  Comédie. 

THEGAN,  chorévêque  de  Trêves,  et  historien,  re- 
proche à  Ebbon  ,  archevêque  de  Rheims,  sa  perfidie 
contre  Louis  le  Débonnaire ,  et  lui  prouve  par  l'Ecriture 
que  les  rois  sont  inviolables.  ^/-493. 

THÉMISTOCLE,  quoique  banni  par  ses  concitoyens, 
veut  être  enterré  dans  sa  patrie.  J^-21. 


DES    MATIÈRES.  4^^ 

THÉODELÏNDE.  Foy,  Grégoire  (S.) 

THÉODORE  de  Mopsueste  détourne  les  prophéties 
de  leur  vrai  sens.  y-6o4,  627  et  suiv.  11  entend  cepen- 
dant de  J.  C.  le  Psaume  xliv.  609.  Sa  personne  et  ses 
écrits  condamnés  par  le  cinquième  concile.  J5-479*  H 
est  condamné  pour  avoir  détourné  le  sens  des  prophéties 
qui  regardent  J.  C.  ^-4B3. 

Il  est  regardé  comme  le  maître  de  Pelage  :  R.  Simon 
Texcuse.  ^'-^go. 

THÉODORET,  évéque  de  Cyr.  Sa  profession  de  foi 
est  rejetée  au  concile  de  Chalcédoine,  jusqu'à  ce  qu'il  eût 
anathématisé  Nestorius.  ^/-i^g.  Déposé  par  le  brigan- 
dage d'Ephèse ,  il  est  rétabli  sur  son  siège  par  saint  Léon. 
Ses  écrits  condamnés  par  le  cinquième  concile.  ^^-47^ 
et  suiv.  et  note. 

ÏHÉODORIC,  roi  d'Italie,  persécute  le  Pape  et  les 
Catholiques  :  on  le  regarde  toujours  comme  souverain. 

THÉODOSE  le  Grand  est  associé  h  l'Empire  par  Gra- 
tien.  ^^—\ii.  Ses  victoires  et  son  zèle  pour  la  religion. 
122,  123.  Combien  il  aimoit  à  pardonner.  ;/3-399. 

Ce  prince  est  mis  en  pénitence  par  S.  Ambroise,  à  cause 
du  massacre  de  Thessalonique  :  cet  exemple  ne  prouve 
pas  l'autorité  de  l'Eglise  sur  le  temporel.  J/-4^4  ^t  suiv. 
Il  ordonne  à  un  évéque  de  rebâtir  une  synagogue  :  saint 
Ambroise  s'y  oppose.  4^9- 

Théodose  avoit  établi  des  lois  pénales  pour  obliger  les 
Donatistes  à  se  réunir  à  l'Eglise  catholique.  ^^-2o3. 

THEODOTE  de  Byzance.  Sa  chute;  autres  hérésiar- 
ques qui  introduisent  les  opinions  judaïques.  J-196  et 
suiv.  260. 

THÉOLOGIE.  Celle  des  Pères  des  trois  premiers 
siècles,  sans  aucune  exception,  est,  selon  Jurieu,  con- 
traire à  la  foi  de  l'Eglise.  Abus  de  sa  distinction  entre  la 
théologie  et  la  foi.  ^Q-^^'  La  théologie  en  général,  et 
surtout  celle  des  saints  Pères  contre  les  Ariens,  méprisée 
par  R.  Simon.  5"- 146,  1 48,  1 56,  1 59,  162,  164.  La  théo- 
logie scolastique  vengée  des  inépris  de  R.  Simon,  ino. 
On  n'est  pas  capable  de  prendre  parti  en  matière  de 
théologie,  pour  savoir  de  l'algèbre  et  de  la  physique,  et 
même  quelques  vérités  générales  de  la  métaphysique. 
^7-379- 

THÉOLOGIENS.  Ils  sont  méprisés  par  les  Quiétistes. 


454  TABLE 

^7-28,  29.  Habiles  h.  découvrir  les  erreurs.  32 ,  33.  Coni' 
ment  ils  expliquent  l'essence  divine  :  97;  les  attributs 
divins.  io3.  En  quoi  ils  mettent  l'essence  de  la  charité'. 
i3*2.  Leur  doctrine  sur  la  demande  des  grâces  et  de  la 
perséve'rance  :  i45  et  suiv.  sur  la  durée  de  la  passive  té 
actuelle.  271.  Selon  eux,  c'est  une  grâce  gratuite.  288. 
THÉOPHANE,  historien  grec,  dit  faussement  que  Gré- 
goire II  se  révolta  contre  Léon  l'isaurien.  ^  /-453  et  suiv. 
Léon  étoit  l'inventeur  de  cette  calomnie.  47'^» 

THÉOPHILE,  patriarche  d'Alexandrie.  Ses  violences 
contre  saint  Jean-Chrysostôme  :  sa  sentence  annulée  par 
saint  Innocent.  J  J-34  et  suiv.  Il  condamne  l'origénisme, 
avant  le  pape  samt  Anastase.  36  et  suiv. 

THÉRÈSE,  (sainte)  Ses  vertus.  ^^-649.  Son  panégy- 
l'ique.  /^-463.  Son  amour  brûlant  pour  Dieu.  467.  Ses 
travaux  animés  de  la  confiance  en  Dieu.  47 1 .  Elle  demeure 
inébranlable  au  milieu  des  obstacles  en  tout  genre  qu'elle 
éprouve.  475.  Son  esprit  de  pauvreté.  476.  Sa  vie  toute 
céleste.  Ibici.  Effets  de  sa  charité.  480. 

Sainte  Thérèse  préfère,  dans  un  directeur,  la  science 
à  l'expérience  pour  juger  de  l'oraison.  ^/-3'2  et  suiv.  Sa 
définition  de  l'oraison  passive  ,  et  sa  durée.  262 ,  329 , 
344'  Elle  se  sert  des  suppositions  impossibles  pour  expri- 
mer l'excès  de  son  amour.  355,  356,  362  et  suiv.  Elle 
fait  plus  de  cas  des  âmes  qui  s'avancent  par  leur  travail, 
que  de  celles  qui  recherchent  les  oraisons  extraordinaires. 
376  et  suiv.  Son  oraison  de  quiétude  et  d'union.  ^^-96. 
Ses  extases  et  ses  ravissemens.  101  et  suiv.  Elle  atteste 
la  suspension  des  puissances  de  l'ame  dans  l'oraison.  isi9; 
et  suiv.  L'humanité  de  J.  C.  toujours  présente  à  elle 
dans  l'oraison.  174.  Elle  n'a  point  connu  l'amour  naturel 
des  nouveaux  Mystiques  :  179;  ni  le  sacrifice  du  salut 
comme  ils  le  prétendent.  i83  et  suiv.  La  lecture  de  ses 
ouvrages  recommandée  dans  les  peines.  38~1^^' 

THOMAS  (S.)  d'Aquin.  Luther  doute  de  son  salut. 
/ ^-197.  Doctrine  de  ce  saint  sur  l'amour  nécessaire  dans 
le  sacrement  de  Pénitence ,  conforme  à  celle  du  concile 
de  Trente.  7-52o  et  suiv.  Il  enseigne  qu'il  faut  croire 
distinctement  certains  attributs  de  Dieu  :  ^/-io3;  que 
la  passiveté  dure  peu  :  27 1  j  que  la  béatitude  est  la  fin 
de  la  charité.  45o,  45 1-  H  est  mort  dans  des  élans  d'a- 
riîour.  299.  Beaux  passages  de  ce  saint  sur  la  béatitude, 
en  tant  que  notre  fin  dernière.  ^^-218,  229,  233.  Son 
septiment  sur  l'objet  de  la  charité,  concihé  avec  le  senti- 


DES   :iVïATlii:RES.  4^5 

ment  de  Scot.  aSs  et  suiv.  Il  n'a  point  connu  Tamour 
naturel  des  nouveaux  Mystiques  :  348  j  ni  leur  amour 
pur.  36o. 

Saint  Thomas  dit  que  l'Eglise  obéissoit  à  Julien,  parce 
qu'elle  n'avoit  pas  assez  de  force  pour  le  réprimer.  Jy  — 
406.  Son  sentiment  sur  la  défense  de  communiquer  avec 
les  excommuniés.  365.  Ce  que  Gerson  pensoit  de  la  doc- 
trine de  saint  Thomas  et  de  saint  Bonaventure.  ^J-202. 

Doctrine  du  saint  docteur  sur  la  comédie.  J^-S^S.  Il 
restreignoit,  comme  on  en  convient,  son  approbation  ou 
sa  tolérance  aux  pièces  qui  n'étoient  point  opposées  aux 
bonnes  mœurs.  537.  Raisons  qui  prouvent  que  les  témoi- 
gnages qu'on  tire  de  ce  saint,  en  faveur  de  la  comédie, 
ne  lui  sont  pas  applicables.  5^8  et  suiv.  Contradiction 
apparente  de  divers  passages,  levée  en  disant  que,  lors- 
qu'il l'excuse,  il  la  regarde  selon  une  idée  abstraite  et  méta- 
physique j  mais  que ,  lorsqu'il  la  considère  naturellement 
et  de  la  manière  dont  on  la  représente,  il  n'y  a  pas  d'op- 
probre dont  il  ne  l'accable.  586.  Abus  de  la  doctrine  de 
ce  saint.  Sgi. 

THOMAS  (S.)  de  Cantorbéry.  Son  panégyrique,  i  S~ 
5^8.  Il  résiste  aux  caresses  et  aux  menaces  de  Henri  II. 
586.  Ses  remontrances  inutiles.  589.  Il  est  très-bien  accueilli 
en  France  par  Louis  VII.  Ihid.  Son  martyre.  595.  Hon- 
neurs que  les  rois  vont  rendre  à  ses  saintes  reliques.  593. 
Effets  de  sa  mort.  602.  Bel  éloge  de  ce  saint.  ;/^-5oo^ 
Soi. 

THOMISTES  (les)  accusés  faussement  par  Jurieu  de 
mettre  dans  le  choix  de  l'homme,  comme  Luther  et 
Calvin,  une  inévitable  nécessité.  Ils  reconnoissent  une 
entière  liberté  de  faire  ou  de  ne  pas  faire,  ^/-i  16. 

THORN  (  le  synode  de)  se  sert  du  mot  de  diva  et  de  di^ 
vus  en  parlant  de  la  sainte  Vierge,  ou  de  quelque  saint; 
en  quoi  il  justifie  l'usage  des  Catholiques.  5/-^85. 

THOU  (Jacques -Auguste  de)  célèbre  historien,  croit 
que  le  landgrave  de  Hesse  avoit,  avec  la  permission  de 
ses  pasteurs,  une  concubine.  Il  se  trompe  :  c'étoit  une 
seconde  femme.  ^^-39/2.  Il  rapporte  les  révoltes  de» 
Vaudois  calvinisés  des  vallées  du  Piémont  contre  le  duc 
de  Savoie*:  Basnage  tâche  en  vain  de  lui  faire  dire  cç 
qu'il  ne  dit  pas.  2l~^il  ^t  suiv. 

TIBÈRE  succède  à  Auguste.  3S-9^'  J-  C.  paroît  sous 
son  règne.  97.  Tibère  propose  au  sénat  de  le  mettre  au 
nombre  des  dieux.  38 1. 


456  TABLE 

TIBÈRE  II,  empereur,  reprime  les  ennemis,  et  sou- 
lage les  peuples.  .^5^-i34. 

TILLET  (Jean  du)  fidèle  interprète  du  Droit  français. 
Son  livre  est  généralement  estimé.  Ql~5'jo,  571. 

TITE,  empereur,  donne  au  monde  une  courte  joie. 
3^-101.  Pendant  le  siège  de  Jérusalem  ,  il  fait  tous  ses 
eflbrts  pour  sauver  les  Juifs.  3 18.  Il  défend  de  brûler  le 
temple.  39>o.  Il  reconnoît  qu'il  n'est  que  l'instrument  de 
la  vengeance  divine,  ij-^g'],  i 4-^^'^-  i5'-322. 

TOBIE,  captif  et  persécuté  àNinive,  persiste  dans  la 
piété  avec  sa  famille.  ^5^-223. 

TOLEDE,  (xive  concile  de)  Ses  actes  démentent  la 
falsification  de  ceux  du  sixième  concile  général.  31 -^'^1- 
Ce  dernier  concile  n'y  est  reçu  qu'après  examen,  quoique 
muni  de  l'autorité  des  Papes.  128.  J^-5si2,  669. 

TOLÉRANCE.  La  doctrine  des  Pères  des  trois  pre- 
miers siècles,  que  Jurieu  dit  farcie  d'erreurs  grossières 
sur  les  plus  grands  mystères,  étoit  tolérable  autrefois,  et 
ne  l'est  plus.  Absurdité  de  cette  pensée,  et  avantages 
que  les  Protestans  en  tirent.  ££-i55.  Il  fonde  sa  tolé- 
rance en  faveur  des  Pères,  et  son  intolérance  à  l'égard 
des  Chrétiens  d'aujourd'hui,  i"  sur  ce  que  cette  matière 
est  maintenant  plus  éclairciej  sa  contradiction  visible  : 
ï56,  157  ;  2°  sur  ce  que  les  anciens  n'étoient  ni  Ariens 
ni  Sociniens;  mais,  selon  lui-même ,  leurs  erreurs  étoient 
une  grande  partie  de  l'arianisme  et  du  socinianisme:  i58, 
iSg;  3**  sur  ce  que  les  anciens  erroient  par  ignorance  ou 
par  surprise.  Il  ne  peut  se  défendre  contre  les  Catho- 
liques et  les  tolérans,  que  par  des  principes  contradic- 
toires. 161. 

La  tolérance  civile  est  liée,  de  l'aveu  de  Jurieu,  avec 
l'indifférence  des  religions.  188.  Il  avoue  que  le  nombre 
des  défenseurs  de  l'intolérance  civile  est  immense  dans  la 
Réforme.  On  le  prouve  par  une  lettre  des  réfugiés  de 
France  en  Angleterre,  au  synode  d'Amsterdam,  et  par 
le  décret  de  ce  synode.  189,  190. 

Jurieu  est  le  plus  grand  exemple  de  la  tolérance  de  la 
Réforme  pour  les  errans.  On  lui  tolère  de  dire  qu'on 
peut  se  sauver  dans  une  communion  socinienne  ;  qu'on 
doit  accorder  la  tolérance  aux  Ariens,  aux  Nestoriens  et 
aux  Eutychiens,  etc.  273  et  suiv.  La  Réforme  le  tolère, 
parce  qu'elle  a  besoin,  pour  se  soutenir,  de  ses  empor- 
lemens,  de  ses  fausses  prophéties,  etc.  282  et  suiv.  Les 


DES    MATIÈRES.  4^7 

Reformés  lolérans  et  intole'rans  se  poussent,  de  part  et 
d'autre,  à  l'absurdité.  Les  intolérans  tournent  contre  Ju- 
rieu  les  raisons  dont  il  se  servoit  contre  les  Catholiques. 
Ils  lui  prouvent  qu'il  se  contredit,  et  qu'il  contredit  le 
ministre  Claude.  283,  296. 

Jurieu  donne  la  main  aux  tolérans,  en  tolérant  lui- 
même  qu'on  ait  dit  que  le  Verbe  a  été  fait,  comme  il 
l'impute  aux  anciens  docteurs  et  à  TertuUien.  ^£—166. 
tes  tolérans  poussés  à  bout  par  ce  ministre,  qui  démontre 
que,  selon  leurs  principes,  ils  doivent  tolérer  les  Maho- 
métans  et  les  païens  aussi  bien  que  les  hérétiques.  i83. 
Il  leur  prouve  que  leur  tolérance  conduit  à  l'indifférence 
des  religions  ;  que  la  tolérance  civile  entraîne  l'ecclésias- 
tique; qu'ôter  à  la  religion  la  force  employée  par  le  ma- 
gistrat ,  c'est  anéantir  la  Réforme,  qui  n'a  été  établie  que 
par  ce  moyen.  184  et  suiv.  Les  tolérans  ou  indifférens 
s'offrent  de  tolérer  l'Eglise  romaine,  à  condition  qu'elle 
les  tolérera ,  et  toutes  les  sectes  qui  se  disent  chrétiennes. 
355  et  suiv.  Les  lolérans  et  les  Sociniens  ne  laissent  au- 
cune réplique  à  Jurieu ,  qui  accuse  les  trois  premiers 
siècles  d'erreurs  capitales,  qu'il  veut  qu'on  tolère.  Q,i-3g. 

TOLET.  (François)  Remarque  de  Ce  cardinal  pour  ex- 
pliquer la  liaison  de  tous  les  mystères.  ^—363.  Son  senti- 
ment sur  la  divinité  de  J.  C.  36o. 

TOMBEAU.  Différence  de  celui  de  J.  C.  d'avec  celui 
des  grands  de  la  terre.  /  J-532. 

TOSTAT  (Alphonse) ,  évéque  d'Avila ,  défend  le  senti- 
ment de  l'école  de  Paris  sur  la  puissance  ecclésiastique  . 
Repris  par  Turrecremata  et  censuré  par  le  pape  Eu- 
gène ly,  il  persiste  dans  son  sentiment.   31  ~1^'   33- 

TOULOUSAINS.  On  nommoit  ainsi  les  Manichéens 
de  Toulouse.   Fojr.  Albigeois. 

TOURNON  (François  de)  cardinal,  archevêque  de  Lyon, 
consent  avec  quelque  répugnance  à  l'ouverture  du  col- 
loque de  Poissi.  :/^-6i6,  617. 

TOURS.  (Conciles  de)  Le  second  objecté  mal-à-propos 
par  Charlas.  33-(^G'  Celui  qui  fut  tenu  par  Alexandre  III 
décerne  des  peines  temporelles  contré  les  hérétiques,  par 
l'autorité  des  princes.  32-1' 

TRADITION.  Ce  que  c'est.  ^-121.  La  règle  apostoli- 
que  est  que  la  doctrine  doit  aller  de  main  en  main,  en 
remontant  jusqu'aux  Apôtres  et  à  J.  C.  S2~4i8,  419. 


458  TABLE 

Comment  la  doctrine  se  transmet  d'ëvéque  a  ëvêque,  de 
sorte  que  les  peuples  écoutent  les  premiers  évéques  en 
écoutant  ceux  qui  sont  en  place,  et  comment  on  j)eut  re- 
connoître  aisément  qu*un  évêque  rompt  le  fil  de  la  tra- 
dition. 608.  Quelle  est  l'autorité  de  la  tradition.  ^5'-8 , 
9.  Sentiment  d'un  célèbre  Protestant.  Sog,  35o,  889,  45^2. 
Nécessité  d'admettre  la  tradition.  :J^-5oi.  Autorité  de 
saint  Paul.  5o5.  Erreurs  de  l'auteur  anonyme  qui  a  écrit 
contre  V Exposition.  5o6.  Les  règles  admises  pour  con- 
noître  une  véritable  tradition  ne  sont  pas  dangereuses. 
Foiblesse  des  objections  qu'on  y  oppose.  5i5  et  suiv.  Diffé- 
rence des  traditions  de  l'Eglise  et  de  celles  des  Pharisiens. 
535. 

La  tradition  de  l'Eglise  s'explique  principalement  par 
ses  prières.  ^/-3o8.  Elle  est  en  opposition  à  la  doctrine 
des  nouveaux  Mystiques.  Ibid.  Quelles  traditions  l'Eglise 
a  reçues.  4o5«  Quels  en  sont  les  principes.  ^(^-iSS  et 
suiv.  Vraie  notion  de  la  tradition.  1-^8  et  suiv.  Traditions 
prétendues  secrètes  ,  vaines  ressources  des  hérétiques. 
i55.  Trois  auteurs  par  lesquels  on  voudroit  les  établir. 
i63  et  suiv.  Passages  dont  on  abuse.  i85.  Réflexions  sur 
les  trois  auteurs  allégués.  195. 

Défense  de  la  Tradition  et  des  SS.  Pères ,  contre  Ri- 
chard Simon,  ^-g  et  suiv.  Dessein  et  division  de  l'ou- 
vrage. 3  et  suiv.  La  tradition  combattue  sous  prétexte  de 
la  défendre  :  3o;  traitée  indignement  par  les  nouveaux 
critiques.  3i.  Yraie  idée  de  la  tradition.  71.  Son  autorité 
employée  souvent  par  saint  Augustin  contre  les  Péla- 
giens  :  74;  par  saint  Hilaire  contre  les  Ariens  :  78;  par 
saint  Basile  et  saint  Grégoire  de  Nazianze,  contre  les 
Eunomiens.  80.  P^oy.  Augustin  (S.)  Chrysostôme  (S.) 
Simon  (Richard), 

La  Tradition  défendue  sur  la  matière  de  la  Communion 
sous  une  espèce,  ^^-i.  Nécessité  d'avoir  recours  à  la  tra- 
dition ,  pour  prouver  la  validité  du  baptême  par  infusion  : 
i3;  du  baptême  des  petits  enfansj  de  celui  qui  est  donné 
par  les  hérétiques  ou  par  les  simples  fidèles  :  28  j  pour  con- 
noître  le  ministre  de  l'Eucharistie  :  56 j  pour  pratiquer 
et  entendre  les  lois  divines  de  l'ancien  et  du  nouveau 
Testament. 66.  Voj.  Communion,  Eucharistie. 

Tradition  des  nouveaux  Mystiques.  2S~^  ^^  suiv. 

TRAITÉ  de  la  Concupiscence.  :/(9-34i. 

TRAJAN  ,  empereur  5  ses  victoires.  J5^-io2.  Ses  dé- 
bauches. io3. 


DES    MATIÈRES.  4^9 

TRANSFIGURATION.  Conseil  de  miséricorde  de  la 
part  du  Sauveur  dans  sa  transfiguration,  i  Q~ZZi. 

TRANSSUBSTANTIATION.  Ce  mot  est  employé  pour 
la  première  fois  dans  le  quatrième  concile  de  Latran  , 
sous  Innocent  III.  ^5-54o.  Ce  mot  signifie  changement 
de  substance ,  par  lequel  le  pain  devient  le  corps  de  J.  C. 
au  même  sens  que  l'eau  fut  faite  vin  aux  noces  de  Cana. 
/p-124-  On  n'ajoute  rien  à  l'Ecriture ,  en  se  servant  de 
ce  terme  pour  confondre  les  hérétiques  par  un  mot  pre'- 
cis,  comme  l'Eglise  fut  obligée  autrefois  de  se  servir  de 
celui  de  consubstantialité  contre  ceux  qui  nioient  l'égalité 
des  trois  Personnes  divines.  i6o.  La  transsubstantiation 
est  ébranlée  par  Luther.  78.  Les  Luthériens  rejettent  ce 
terme,  et  se  servent  de  celui  de  vraie  substance ^  qui  si- 
gnifie la  même  chose.  i6'2.  Mélancton  et  Bucer,  dans  la 
première  assemblée  de  Ratisbonne ,  composent,  sur  le 
changement  de  substance  ,  des  formules  de  foi  équivo- 
ques ,  pour  contenter  leurs  adversaires  ,  sans  leur  rien 
donner.  245.  Sentiment  d'un  célèbre  Protestant  sur  cette 
matière.  Q^-'àoZ,  345,  386.  Doctrine  offerte  par  Bossuet 
aux  Protestans  ,  pour  opérer  la  réunion.  4^^  ,  5 10. 
S^-34. 

Vuitasse,  professeur  deSorbonne,  accusé  d'erreur  sur 
cette  matière,  écrit  à  Bossuet  pour  se  justifier.  ^2"~^^4- 
f^oy.  Eucharistie,  Présence  réelle. 

TRAVAIL.  Ses  avantages.  /  7-453. 

TRENTE  (le  concile  de  )  est  faussement  accusé  d'avoir 
introduit  des  changemens  dans  la  foi.  23~^']'  Sa  doctrine 
sur  la  justification.  74?  sur  le  principe  de  la  justification  : 
io3  ;  sur  le  mérite  des  œuvres.  i33.  Sa  doctrine  sur  cette 
matière  est  si  peu  contradictoire ,  que  les  Luthériens  sont 
forcés  de  l'admettre  dans  la  Confession  d'Ausbourg.  i ^~ 
i65  ,  166.  Il  n'ajoute  rien  aux  décisions  des  Pères  sur  la 
grâce  justifiante,  sa  gratuité,  son  unio«  avec  la  liberté, 
le  mérite  des  œuvres,  l'accomplissement  des  commande- 
mens.  £^-36  et  suiv.  Il  coupe  la  racine  aux  abus  sur  le 
culte  des  images.  Il  ne  décide  que  ce  qui  est  certain.  Les 
Protestans  et  Fra-Paolo  l'accusent  mal-à-propos  d'ambi- 
guité.  Il  détermine  sur  l'autorité  du  Pape  ce  qui  est 
indubitable  ,  et  laisse  à  l'écart  ce  qui  ne  l'est  pas.  5g5 , 
596. 

Doctrine  du  concile  sur  l'amour  nécessaire  dans  le  sa- 
crement de  Pénitence.  /-465  et  suiv.  Tous  les  points  de 
cette  doctrine  s'accordent  entre  eux.  474»  ^^   9.^^  ^'^^^ 


4^0  TABLE 

passé  dans  les  sessions  vi  et  xiv,  où  Ton  discuta  cette  ma- 
tière. 5oi  etsuiv. 

Doctrine  de  ce  concile  sur  l'invocation  des  Saints  :  i  S" 
80;  sur  le  culte  qu'on  rend  aux  images  et  aux  reliques; 
85  et  suiv,  et  260  et  suiv.  sur  la  justification  :  90  et  suiv. 
sur  le  me'rite  des  œuvres  :  92  et  suiv.  sur  la  satisfaction  , 
les  indulgences  et  le  purgatoire  :  100  et  suiv.  sur  le  sacri- 
fice de  la  Messe.  i3o. 

La  doctrine  du  concile  de  Trente  condamne  les  Quie'- 
tistes.  ^7-127  ,  2i4>  4<^4-  Son  de'cret  sur  la  vertu  d'es- 
pérance, mal  expliqué  par  M.  de  Cambrai.  ^0-iZi ,  237. 
Réfutation  de  cette  mauvaise  interprétation.  288.  Consé- 
quences pernicieuses  de  cette  manière  d'interpréter  les 
conciles.  '1^1  et  suiv. 

Le  concile  de  Trente  est  reçu  partout,  quant  à  la  foi. 
55-467,  565.  £^-149  et  suiv.  Son  autorité.  ^^'-469. 
^6^-75' Raisons  des  Protestans  contre  ce  concile.  ^5-47^  7 
568.  £^-76.  Ce  qu'en  pensoit  Molanus.  87,  ii3.  Obli- 
gation de  déférer  à  ses  décisions  sur  le  dogme.  177.  Ob- 
jections de  Leibniz.  182.  Sa  réponse  au  mémoire  de  l'abbé 
Pirot ,  touchant  l'autorité  du  concile  de  Trente.  256  et 
suiv.  Réfutation  des  objections  de  Leibniz  contre  l'auto- 
rité de  ce  concile.  292  et  suiv.  Réponse  de  Leibniz  à 
cette  réfutation.  3o8.  Raisons  du  refus  qu'il  fait  de  recon- 
noître  que  ce  concile  soit  reçu  en  France  pour  règle  de 
foi.  333.  Preuves  de  sa  réception  en  fait  de  dogme.  4^9» 
Leibniz  ne  veut  pas  qu'on  exige  des  Protestans  qu'ils  re- 
connoissent  ce  concile  pour  œcuménique.  34o.  Justifica- 
tion du  décret  du  concile  sur  le  canon  des  Ecritures.  476 
et  suiv. 

Le  décret  du  concile  de  Trente  touchant  les  duels ,  et 
autres  semblables,  ont  empêché  la  réception  de  ce  con- 
cile en  ce  qui  regarde  la  discipline.  J^-47?  4^*  Pour- 
quoi on  s'est  écarté  en  France  de  quelques-uns  de  ses  dé- 
crets. JJ-342. 

Biens  qu'a  produits  ce  concile.  3^-562.  Il  fait  ,  pour 
la  réformation ,  tout  ce  que  le  malheur  des  temps  lui 
permet.  JJ-33i.  Son  décret  pour  modérer  les  dispenses. 
349.  11  s'abstient  de  décider  les  questions  débattues  entre 
les  Catholiques  sur  la  puissance  du  Pape.  44 ^  ^^  suiv. 
Les  Français  sont  reçus  au  concile  de  Treate  ;  et  tant  le 
concile  dans  ses  canons ,  que  Pie  IV  dans  sa  profession  de 
foi ,  ne  mettent  rien  qui  puisse  attaquer  leur  doctrine. 
3o6.  Les  Français  et  les  Espagnols  réclament  contre  la 
formule  :  Les  légats  proposant  et  présidant.  3^-36i.  Le 


DES    MATIÈRES.  4^1 

concile  demande  la  confirmation  de  ses  décrets  au  Pape, 
qui  la  donne  sans  examen.  ^^-587. 

TRIBUT.  On  le  doit  au  prince  ,  selon  l'Evangile.  36- 
265  et  suiv.  540.  Les  tributs  imposés  aux  peuples  vain- 
cus, source  de  richesse  pour  un  Etat.  533.  f^oy.  Impôts. 

TRIjNITÉ.  Exposition  de  ce  mystère,  ^--io.  Des  trois 
ouvrages  attribués  aux  trois  Personnes  divines.  1 10.  Com- 
ment cela?  ïi5.  La  grandeur  de  ces  trois  ouvrages  est 
également  infinie.  1 13.  Des  processions  divines,  et  de  Tin- 
compréhensibilité  des  mystères. 

Elévations  sur  le  mystère  de  la  Trinité  j  fécondité  de 
Dieu  le  Père  engendrant  un  fils.  <^-34-  Divinité  de  ce  fils. 
38.  Images  de  sa  génération  prises  dans  la  nature  :  4o^ 
dans  la  créature  raisonnable.  44*  Procession  du  Saint-Es- 
prit. 47-  Notre  ame  image  de  l'auguste  Trinité.  49,  106. 
Autre  image  tirée  des  arts.  55.  Béatitude  de  Tame , 
image  du  bonheur  de  Dieu  dans  la  Trinité  de  ses  per- 
sonnes. 58. 

Ordre  des  Personnes  divines.  /(9-i79  et  suiv.  Le  Père 
et  le  Fils  glorifiés  dans  l'établissement  de  l'Eglise.  202 , 
212.  LTnité  et  égalité  parfaite  du  Père  et  du  Fils.  260. 
Dieu  Père  et  Fils.  295.  Dieu  Saint-Esprit.  299.  La  Tri- 
nité ,  mystère  inaccessible  par  sa  hauteur.  /  /-274.  Image 
de  ce  mystère  dans  les  créatures.  /^-22i.  Autre  image 
dans  l'unité  de  l'Eglise.  Développement  de  ce  mystère. 
226  et  suiv. 

Le  dogme  de  la  Trinité  est  établi  par  l'Ecriture  et  la 
Tradition.  ^-So  et  suiv.  Authenticité  du  texte  de  S.  Jean  : 
Très  sunt ,  etc.  qui  prouve  ce  mystère,  z^-609  et  suiv. 
La  Trinité  désignée  dans  l'Apocalypse.  J-53i.  Comment 
saint  Basile  et  les  autres  Pères  ont  défendu  ce  dogme 
contre  Aëce  et  Eunome.  ^-79  et  suiv.  Ce  dogme  est  at- 
taqué indirectement  par  R.  Simon.  64,  66,  70,  87,  89. 

Dans  les  trois  premiers  siècles,  selon  Jurieu  ,  la  Trinité 
n'étoit  connue  que  d'une  manière  informe,  ^y-12,  i3. 
Il  impute  aux  anciens  d'avoir  cru  que  le  Verbe  n'avoit  eu 
sa  dernière  perfection  qu'à  la  création  du  monde  :  ^%- 
16,  17  ;  que  le  Verbe,  en  tant  que  fils,  n'étoit  pas  éter- 
nel ;  que  sa  génération  fut  faite  au  commencement  du 
monde  ;  que  la  Trinité  des  personnes  ne  commença  qu'a- 
lors ;  que  le  Verbe  n'étoit  pas  développé,  mais  dans  le 
sein  de  son  père  ,  comme  est  un  enfant  dans  le  sein  de  sa 
mère.  i8,  19.  Ce  prétendu  développement  ne  se  trouve 
dans  aucun  écrit  des  anciens.  4'^.  Que  le  Verbe'  n'étojt  au- 


46*2  TABLE 

paravaiU  qu'un  germe  imparfait,  et  non  une  personne  5 
que  toutes  ces  erreurs  sont  tole'rables,  aussi  bien  que  celle 
qui  fait  Dieu  et  le  Verbe  niuables,  imparfaits  ,  corporels. 
19  et  suiv.  Les  anciens ,  selon  lui,  croyoient  la  Trinité  in- 
forme. Il  croit  que  leur  erreur  ne  peut  être  re'fute'e  par 
l'Ecriture.  43  et  suiy. 

TRISTESSE.  Elle  peut  venir  de  Dieu.  i^-SgS  ,  604. 
Ses  remèdes.  59O.  Elle  est  utile,  jointe  à  respérance.  GgS. 
Elle  est  compatible  avec  la  joie  chrétienne.  J^-66,  677. 
Quelle  est  celle  des  enfans  de  Dieu,  i 4^']Q  et  suiv.  S'unir 
à  la  tristesse  de  J.  G.  J^-ôïi,  653. 

TROIE  est  réduite  en  cendres  par  les  Grecs ,  après  un 
siège  de  dix  ans;  cinquième  époque  de  l'histoire  ancienne. 
35-^.3. 

TROISVILLE.  (Henri- Joseph  de  Peyre,  comte  de) 
Motifs  de  sa  conversion.  3<7~44*  Défauts  dans  la  manière 
dont  il  avoit  étudié.  54. 

TRONSON  (Louis)  supérieur  du  séminaire  de  Saint- 
Sulpice  ,  est  chargé  avec  Bossuet  et  M.  de  Noailles  de 
l'examen  des  livres  et  de  la  doctrine  de  madame  Guyon. 
^^-547-  30-^'^^'  4(9-^0'  Rossuet  lui  envoie  son  Ordon- 
nance pour  la  publication  des  Articles  d'ïssy,  et  lui  parle 
de  madame  Guyon.  126.  M.  Tronson  envoie  à  Bossuet 
les  actes  concernant  la  soumission  de  cette  dame,  et 
l'engage  à  les  rendre  publics.  i4i.  Bossuet  lui  demande 
des  éclaircissemens  sur  deux  lettres  de  M.  Olier.  1 70.  Il  l'ac- 
cuse de  ménagement  à  l'égard  de  Fénélon.  aSg.  M.  Tron- 
son expose  à  l'évêque  de  Chartres  ses  sentimens  sur  le 
livre  des  Maximes.  161.  Il  lui  fait  part  des  dispositions 
où  étoit  Fénélon  de  profiter  des  remarques  de  Bossuet, 
et  de  déférer  à  ce  que  M.  de  Noailles  et  M.  Pirot  croiront 
qu'il  doit  corriger  dans  son  ouvrage.  275.  P^oy.  FénÉlon, 
Godet,  Guyon. 

TROUBLE.  Il  n'y  eut  dans  J.  C.  aucun  trouble  involon- 
taire. ^é^-^78  et  suiv.  573  et  suiv. 

TROUPEAU.  Quel  est  le  troupeau  de  Dieu.  /^-248. 
Les  pécheurs  ne  sont  pas  séparés  du  sacré  troupeau ,  comme 
le  prétend  Calvin. /è/d'. 

TROYES  (concile  de)  sous  Jean  VIÏÏ.  Il  confirme  les 
décrets  de  ce  pape.  J^-Sôg.  Les  Pères  de  ce  concile  éta- 
blissent la  nécessité  du  consentement  commun.  JJ-63. 

TPtYPHON  ,  tuteur  d'Antiochus  le  Dieu,  roi  de  Syrie, 


DES    MATIÈRES.  4^^ 

faitpëiir  Jonathas  avec  ses  enfansj  il  fait  mourir  son  pu- 
pille. 3^-87.  Sa  fin.  89. 

TUDESCHI  (Nicolas)  archevêque  de  Palerme  ,  connu 
sous  le  nom  de  Panormitanus  ou  Panorme  ,  soutient  la 
doctrine  de  l'Ecole  de  Paris ,  sur  la  puissance  ecclésiastique. 
^/-54,69.3J-475. 

TULLUS  HOSTILIUS,roi  de  Rome,  prend  Albe,  et 
établit  la  discipline  militaire.  33~^^  ■>  ^^^' 

TURENNE  (Henri  de  la  Tour  d'OIiergues,  vicomte  de) 
est  nommé  parles  Calvinistes  pour  régler  la  foi  avec  quatre 
ministres.  ^(9-^75. 

TURENNE.  (Henri  de  la  Tour  d'Auvergne,  vicomte  de) 
Son  éloge  r  ses  qualités  comparées  à  celles  du  grand  Condé. 

/7-540.  •.      .      . 

TURIN  (Claude  de),  Arien  et  Nestorien,  brise  les  images. 
Les  Protestans  le  mettent  au  nombre  de  leurs  ancêtres. 
5{9-8o. 

TURRECREMATA ou ToRQUEMADA  (Jean  de),  cardi- 
nal, le  plus  zélé  défenseur  d'Eugène  IV;  son  portrait. 
^  J— 529.  Il  spécifie  ,  selon  Duval ,  les  cas  où  le  Pape  peut 
être  déposé  par  le  concile.  31~^1-  I^  ^^^  favorable  aux 
docteurs  de  Paris.  88,  170  ,  171.  J3-53i.  Selon  lui,  le 
Pape  peut  déposer  un  prince  comme  un  évêqucj  quelle 
différence  il  met  entre  l'un  et  l'autre.  ^^-'211.  Ses  con- 
tradictions. ^  J-387  ,  536  et  suiv.  En  quelle  manière  il  dit 
que  le  sentiment  de  la  supériorité  du  concile  est  erroné. 
547  ,  548.  Il  met  de  la  diftérence  entre  le  Pape  et  le  saint 
Siège.  601.  Il  reconnoît  véritables  les  décrets  de  Con- 
stance, quoiqu'il  les  afFoiblisse.  3^-i35,  173.  Ses  subter- 
fuges pour  défendre  Eugène  IV  au  sujet  de  la  dissolution 
du  concile  de  Baie.  289  et  suiv. 

TYANE  (concile  de)  où  les  Macédoniens  sont  reçus 
comme  catholiques  en  présentant  des  lettres  de  commu- 
nion du  pape  Libère.  J2~436. 

u 

UBIQUITE  (T)  enseignée  par  Luther  sur  ce  fondement, 
que  Dieu  étant  partout ,  et  la  divinité  étant  unie  dans 
J,  C.  à  l'humanité  ,  cette  humanité  doit  être  partout. 
;/^-i35.  L'ubiquité  est  érigée  en  dogme  par  la  plupart 
des  Eglises  luthériennes.  5i5.  Elle  fait  pencher  Mélancton 
vers  les  Sacramentaires.  53'2.  On  la  trouve  établie  dans  le 


4^4  TABLE 

livre  de  la  Concorde ,  quoiqu'on  prétende  y  répéter  la 
Confession  d'Ausbourg,  qu'on  combat  en  effet.  54o.  Le 
but  des  Luthériens,  en  établissant  l'ubiquité,  étoit  de 
fermer  la  bouche  aux  Sacramentaires  ,  qui  disoient  que 
Dieu  ne  pouvoit  mettre  le  corps  de  J.  C.  en  plusieurs 
lieux  à  la  fois.  54^.  Ce  dogme  est  toléré  dans  les  Luthé- 
riens par  les  Calvinistes  au  synode  de  Charenton.  ^0- 
4io. 

UNION  des  Saints  avec  J.  C.  1i~^S.  Discours  sur  l'u- 
nion de  J.  C.  avec  l'ame  fidèle.  /^-568.  L'union  des 
Eglises  n'est  pas,  selon  Basnage,  du  premier  dessein  de 
J.  C.  ce  qu'on  réfute  par  les  paroles  mêmes  du  Sauveur. 
^^-54  !•  On  prouve,  par  saint  Paul,  que  les  Eglises  chré- 
tiennes étoient  établies  pour  ne  faire  ensemble  au  dedans 
et  au  dehors  qu'une  seule  Eglise  catholique.  54'-*-  On 
démontre  ,  par  l'Ecriture  ,  que  les  Eglises  s'unissoient 
dans  la  doctrine ,  et  même  dans  le  fond  de  la  discipline  , 
et  que  le  consentement  commun  tenoit  lieu  de  règle.  544* 

UNITAIRES.  Foy.  Sociniens.  * 

UNITE  de  Dieu.  Les  Personnes  divines  se  rapportent  à 
un  seul  principe.  La  théologie  des  Pères  profonde  sur  ce 
point.  La  hauteur  d'un  si  grand  mystère  fait  quelquefois 
trouver  des  difficultés  dans  les  explications  que  les  saints 
Pères  en  donnent.  ^£-^5,  66. 

L'unité  de  l'Eglise  constitue  sa  force  et  sa  beauté,  i ^~• 
495.  //-I25,  58o  et  suiv.  Quelle  est  l'origine  de  l'unité 
de  l'Eglise.  i32.  Cette  unité  parvenue  jusqu'à  nous,  par 
une  succession  continuelle.  Ibid.  Merveilles  du  mystère 
de  l'unité  de  l'Eglise.  38~^1^  ^t  suiv.  Saint  Pierre  est 
choisi  pour  le  consommer.  889  et  suiv. 

Sermon  sur  l'unité  de  l'Eglise.  / 5^-487.  Ce  discours  est 
approuvé  à  Rome.  J^— 188.  /^oj.  Bossuet ,  Eglise. 

UNIVERS.  Spectacle  qu'il  présente;  sage  économie  qui 
s'y  fait  remarquer  :  objections  des  incrédules  sur  les  dés- 
ordres apparens  de  l'univers,  i %-f^\o.  Bel  ordre  de  l'u- 
nivers. ^J'-3o3. 

UNIVERSITÉ  (V)  de  Paris,  écrit  à  Clément  VII  pour 
l'engager  à  abdiquer.  3^-i4i'  Elle  a  toujours  persisté 
dans  la  doctrine  du  cardinal  d'Ailly  et  de  Gerson  ,  sur  la 
puissance  du  Pape  et  des  conciles  :  pourquoi  on  l'appelle 
la  doctrine  de  l'Ecole  de  Paris.  33-^T^  et  suiv. 

URBAIN  VI,  pape  pendant  le  grand  schisme,  qui  ne 

put 


DES    MATIÈRES.  4^5 

put  être  terminé  que  par  le  concile  de  Pise.    33^9^' 
Foy.  Pise. 

URSULINES  DE  Meaux  j  exhortation  que  Bossuet  leur 
fait  dans  sa  visite  pastorale,  i 4~'^^1  ^^  suiv.  Avec  quelle 
vigilance  elles  doivent  travailler  à  1  éducation  des  enfans 
qu'on  leur  confie.  So-^  et  suiv.  Zèle  qu'elles  doivent  avoir 
pour  leur  perfection.  627.  Union  qui  doit  régner  entre 
elles.  535. 

USURE.  {Traité  de  V)  Dans  Tancienneloi ,  Tusure  étoit 
défendue  d'Israélite  à  Israélite,  et  cette  usure  étoit  tou't 
profit  au-delà  du  prêt.  30-^^^'  L'esprit  de  la  loi  est  de 
défendre  l'usure  comme  quelque  chose  d'inique.  647. 
L'Eglise  a  toujours  cru  celte  défense  de  l'usure  obligatoire 
sous  l'Evangile.  65 1  et  suiv.  Cette  défense  a  dû  même 
être  perfectionnée  dans  la  loi  nouvelle.  670.  Il  est  de  foi 
que  l'usure  est  défendue  à  tous  et  envers  tous.  676,  L'o- 
pinion contraire  est  sans  fondement.  678  et  suiv.  La  loi  di- 
vine ,  qui  défend  l'usure ,  défend  en  même  temps  tout  ce 
qui  y  est  équivalent.  691. 

L'usure  est  défendue  dans  l'Ecriture.  ^-544*  Crotius  la 
justifie.  409-  L'usure  est  défendue  envers  les  riches  et  les 
pauvres ,  hors  le  cas  de  lucrum  cessans  et  de  damnuni 
emergens.  7-3o6,  33o  et  suiv.  Censure  de  l'Assemblée  de 
1 700  sur  cette  matière.  377  et  suiv.  LTsage  des  commerçans 
de  Hollande  dans  les  prêts.  JDe  quelle  manière  se  con- 
duisent ceux  d'entre  eux  qui  veulent  éviter  l'usure.  J/~ 
289. 

V 

J^^.  Les  trois  Vœ  de  l'Apocalypse.*  J-255.  Ils  indi- 
quent la  suite  et  la  liaison  des  événemens.  ^-93  et  suiv. 

VALDO  (Pierre),  marchand  de  Lyon,  tige  des  Vau- 
dois  ou  Pauvres  de  Lyon.  Q0-\Z^.  Foy.  Vaudois. 

"VALENS,  empereur,  protège  les  Ariens,  et  persécute 
la  foi  en  Orient.  J5^*-i20,  On  continue  à  le  reconnoître. 
^y-419  et  suiv. 

VALENTIA  (Grégoire  de),  Jésuite.  Conséquences  qu'il 
tire  de  la  puissance  indirecte  du  Pape  sur  le  temporel. 

31-1V2.,   2l5. 

VALENTiMEN,  étant  officier  de  Julien,  communique 
avec  lui  dans  les  choses  civiles ,  et  refuse  de  participer  à 
ses  sacrilèges  j  il  est  exilé.  J^-352.  Devenu  empereur,  il 

Bossuet.  xliii.  3o 


466  TABLE 

s*associe  son  frère  Valens.  4 1 9*  Valeur  de  Valentinien ,  et 
son  zèle  pour  la  foi.  J5^-i2o.  Sa  mort.  121. 

Ce  prince  est  faussement  accuse',  par  Basnage,  de  biga- 
mie, et  d'avoir  fait  une  loi  pour  permettre  d  avoir  deux 
femmes  à  la  fois.  ^^-622. 

VALÉRIEIN,  empereur;  son  règne  et  ses  malheurs.  J~ 
201  et  suiv.  386.  Les  calamite's  de  son  règne  de'signées  par 
les  sept  coupes  de  l'Apocalypse.  ^-i55  et  suiv.  Il  perse'- 
cute  les  Chrétiens.  JJT-ioS.  Il  est  pris  par  les  Perses;  sa 
mort.  109. 

VALLIÈRE.  (Louise  de  la  Baume  Le  Blanc,  duchesse 
de  la)  Entretiens  que  Bossuet  avoit  avec  elle  pour  l'affer- 
mir dans  ses  bonnes  dispositions.  J/-55.  Elle  oblige  Bos- 
suet de  traiter  le  chapitre  de  sa  vocation  avec  madame 
de  Montespan.  56.  Ménagemens  que  sa  foiblesse  exige. 
55.  Sa  retraite  aux  Carmélites  leur  cause  des  tempêtes. 
69.  Sa  tranquillité  et  sa  joie,  au  moment  de  son  entrée 
dans  le  cloître,  étonne  et  édifie  la  Cour.  65.  Son  ardeur 
pour  la  pénitence.  66, 

Notice  sur  la  vie  de  la  duchesse  de  la  Vallière.  //-258. 
Sermon  pour  sa  profession.  262.  Changement  admirable 
qui  s'étoit  opéré  en  elle.  263,  288. 

VANDALES  :  leurs  rois  ariens  persécutent  l'Eglise 
d'Afrique.  Les  Catholiques  leur  sont  soumis.  3/ -433. 

VANITE.  Il  faut  s'en  défier  dans  le  bien  que  l'on  fait. 
p-54  et  suiv.  La  vanilé  au  dehors  est  la  marque  la  plus 
évidente  de  la  pauvreté  au  dedans.  ^^-368.  Elle  tarit  la 
source  des  aumônes  ;  est  l'écueil  de  la  modestie  et  de  là 
pudeur.  Ibid.  Vanité  de  l'homme.  /  7-338,  355.  Vanité 
de  la  femme  ambitieuse,  i 2-366.  Vanité  des  beaux  es- 
prits et  des  gens  de  lettres.  569. Vanités  du  siècle,  y  /-6i5. 
Combien  J.  C.  les  a  méprisées.  /  J-273. 

VARES  (l'abbé  de) ,  garde  de  la  bibliothèque  du  Roi, 
ami  de  Bossuet  :  détails  sur  sa  mort.  ^^-58o  et  suiv. 

VARIATIONS  (les)  dans  la  foi,  sont  une  preuve  cer- 
taine de  fausseté,  i 9~^-  Celles  de  l'un  des  deux  corps 
principaux  des  Protestans  sont  une  preuve  contre  l'au- 
tre, principalement  celles  de  Luther  et  des  Luthériens. 
8.  On  prouve,  parles  actes  authentiques  de  la  Réforme, 
la  foiblesse  et  l'instabilité  de  la  religion  protestante.  i3, 
14. 

Les  variations  des  Calvinistes  sont  moins  fréquentes 
que  celles  des  Luthériens,  mais  aussi  réelles.  Variations 


DES    MATIÈRES.  ^Gj 

de  Calvin  dans  ses  écrits  particuliers  et  dans  des  aotcs  pu- 
blics. Les  Calvinistes  dressent  en  cinq  ou  six  ans  diverses 
Confessions  de  foi  contradictoires.  /^-ôoQ.  Variations 
des  Protestans  anglais  ,  qui ,  sous  Edouard  VI  ,  con- 
damnent la  présence  réelle,  qu'ils  traitent  d'indiflerente 
sous  Elisabeth.  QO-l-  Variations  des  Protestans,  qui  van- 
tent leur  patience  à  souffrir  quand  ils  sont  foibles ,  et  se 
révoltent  dès  qu'ils  ont  la  force  en  main.  5i5.  â/— 5i3  et 
suiv.  On  prêche  d'abord  la  soumission,  puis  la  révolte  j 
et  la  Réforme  remplit  tout  de  sang  et  de  carnage.  597 
et  suiv.  Variations  sur  la  doctrine  de  l'indépendance  des 
rois,  et  sur  l'obéissance  aux  puissances.  3i8  et  suiv.  47^ 
et  suiv.  Prodigieuse  variation  de  toute  la  Réforme  ,  dé- 
montrée par  la  tolérance  des  Calvinistes  pour  le  demi- 
pélagianisme  des  Luthériens ,  auxquels  ils  offrent  la  com- 
munion, isig. 

Les  variations  de  la  Réforme  viennent  de  sa  propre 
constitution.  IN'ayant  ni  règle  ni  principes,  sa  doctrine  en 
général  et  celle  des  particuliers  ne  peut  être  qu'irrégu- 
lière  et  contradictoire.  ^^—179.  Elle  varie  en  ce  qu'ayant 
donné  d'abord  les  seules  Ecritures  aux  simples  fidèles  , 
pour  former  leur  foi,  elle  veut  maintenant  qu'ils  apportent 
à  la  lecture  des  Ecritures  une  foi  toule  formée  par  les  in- 
structions et  l'autorité  des  pasteurs.  257.  Les  ministres,  for- 
cés d'avouer  les  variations  de  leurs  Eglises,  s'étonnent  de 
ce  qu'elles  n'ont  pas  varié  davantage  ,  et  disent  qu'elles 
ne  sont  pas  infaillibles.  359  ^^  suiv. 

VASES  sacrés.  Quelle  vénération  ils  méritent.  5-^-" 
577.  Les  vases  et  linges  sacrés  sont  les  langes  du  saint  en- 
fant, les  draps  de  l'époux,  et  les  vaisseaux  de  sa  table  : 
^^-466  ;  les  instrumens  de  la  sépulture  mystique  deN.  S. 
549- 

VASSI  (le  massacre  de)  n'étoit  pas  une  entreprise  pré- 
méditée, mais  un  fait  fortuit.  2/ -368,  534.  Basnage  sou- 
tient que  la  guerre  entreprise  en  conséquence  par  les  Ré- 
formés étoit  juste.  Ibid.  Ce  massacre  fut  le  prétexte  de  la 
guerre.  On  en  découvre  la  vraie  cause.  369. 

VAUCERNAI  (Pierre  de)  écrit  contre  les  Vaudois  et  les 
Albigeois,  ^/-rio. 

VAUDOIS  (les)  veulent  parvenir  à  la  réformation  par 
la  rupture.  :/^-35,  36.  Les  Protestans  les  mettent  au 
nombre  de  leurs  ancêtres.  ^(^-H'i.  Ils  devroient  en  avoir 
d'autant  plus  de  honte,  que  les  ministres  en  font  des  Ma- 
nichéens, en  prétendant  qu'ils  sont  les  mêmes  que  les 


468  ÏABLE 

Poplicains  d'Angleterre.  117.  Fbj.  Manichéens.  Alanus 
les  distingue  des  Albigeois,  ainsi  que  Pierre  deVaucernai. 
I14I  et  suiv.  On  démontre  que  les  Vaudoiset  les  Albigeois 
faisoicnt  deux  sectes  très-distinctes.  189.  Leur  nom  est 
tiré  de  Valdo,  auteur  de  la  secte.  On  les  nomme  Pauvres 
de  Lyon  et  Léonistes,  parce  qu'ils  commencèrent  à  Lyon  • 
et  Insabbatés,  à  cause  de  leurs  souliers  coupés.  i38.  Leurs 
commencemens  furent  beaux.  Valdo  leur  apprit  à  imiter 
la  pauvreté  volontaire  de  J.  C.  Ensuite  ils  voulurent  prê- 
cher comme  les  apôtres,  quoique  laïques  et  saiis  mission, 
i39»  i4o.  Ils  firent  des  progrès,  et  lurent  condamnés  j^ar 
Lucius  m  comme  hérétiques.  i4i.  Conférence  avec  eux, 
dans  laquelle  on  les  convainc  de  diverses  erreurs.  i43  et 
suiv.  lis  viennent  à  Rome  demander  à  Innocent  III  l'ap- 
probation de  leur  secte.  Le  Pape  est  eflVayé  de  leurs  sin- 
gularités, et  de  ce  qu'ils  vont  pèle  -  mêle  hommes  et 
femmes.  147. 

Quand  les  Vaudois  parurent ,  toutes  les  sectes  séparées 
de  Kome  étoieut  manichéennes.  Ils  ne  s'y  joignirent  pas, 
2(9-1 5'2.  On  voit,  dans  l'interiogatQire  de  Pragelas,  qu'ils 
admettoient  la  transsubstantiation,  la  communion  sous 
une  espèce,  la  confession,  et  qu'à  l'extérieur  ils  faisoient 
les  devoirs  de  catholiques.  160  et  suiv.  Il  ne  paroît  pas 
qu'ils  aient  retranché  aucun  sacrement,  et  leur  doctrine 
étoit  très-bien  connue  des  Catholiques  de  leur  temps.  164, 
i65.  Ils  avouent  des  articles  que  les  Catholiques  et  les 
Protestans  rejettent,  d'autres  que  les  Catholiques  rejettent 
et  que  les  Protestans  approuvent.  170, 

Cette  secte  est  une  espèce  de  Donatisme.  Elle  fait  dé- 
pendre l'effet  des  sacremens  de  la  vertu  des  ministres,  et 
prétend  que  des  laïques,  gens  de  bien ,  peuvent  entendre 
les  confessions,  faire  le  corps  de  J.  C.  et  administrer  les 
sacremens.  Ils  ne  pensent  pas  non  plus  que  les  ministres 
de  l'Eglise,  qui  possèdent  quelque  chose  en  propre,  soient 
les  successeurs  des  apôtres.  Q(9-if[Ç).  Ce  qui  les  rend  plus 
chers  aux  Protestans,  c'est  qu'ils  disoient  que  l'Eglise  ro- 
maine étoit  l'Impudique  de  l'Apocalypse.  157.  Les  Vau- 
dois changent  de  doctrine  depuis  Luther  et  Calvin.  Bucer 
et  OEcolampade  les  réforment  à  leur  mode,  et  leur  pro- 
posent de  nouveaux  articles  de  foi.  Leur  conférence  avec 
OEcolampade,  où  ils  montrent  une  ignorance  grossière, 
et  pourtant  parlent  mieux  sur  plusieurs  articles  que  leurs 
réformateurs.  170  et  suiv.  Us  consultent  les  Calvinistes , 
qui  les  amènent  avec  peine  à  leur  doctrine.  La  secte  s'é- 
teint et  se  fond  dans  celle  de  Calvin.  177.  Leurs  anciens 


DES    M^LTIÈRES.  4% 

livres,  cites  par  Perrin,  sont  ou  suppose's  ou  aïtere's,  et 
leur  Confession  de  foi  de  très-fraîche  date.  Avant  la  R«'- 
forme  ,  ils  n'avoient  point  de  Confession  de  foi.  Dans  leur 
Confcvssion  calvinisée,  ils  retiennent  plusieurs  de  leurs 
anciennes  erreurs.  i83  et  suiv. 

En  quel  sens  on  peut  dire  que  les  Vaudois  sont  sortis 
des  Albigeois  Manichéens.  ^(^-'251.  P^oy.  Albigeois. 

VENDREDI-SAINT.  Sur  rassistance  à  l'office  de  ce  jour. 

VENGEANCE.  Combien  elle  nous  fait  illusion,  f^- 
187,  5^4.  Quelle  vengeance  permise.  iSg.  Quels  sont  les 
fondemens  de  la  vengeance  divine,  i  f-10^  et  suiv.  p^oy* 
Pardon. 

VENILON  ,  archevêque  de  Sens ,  trahit  Charles  le 
Chauve,  qui  l'avoit  fait  élever  sur  ce  siège.  ;J/-563  et 
suiv. 

VENISE.  Cette  ville  et  son  Etat  mis  en  interdit  pat- 
Paul  V.  L'affaire  est  accommodée  par  Henri  IV,  roi  de 
France.  32-^9  etsuiv. 

;  FÉPRES  ET  COMP LIÉS  du  Dimanche  ,  traduites 
par  Bossuet.  ^-388  et  suiv.  Vêpres  des  principales  Fêtes. 
408  et  suiv.  Vêpres  des  Morts.  459  et  suiv.  Hymnes  qui 
se  chantent  à  "Vêpres  les  Dimanches  et  Fêtes  principales. 
4i8  et  suiv. 

VERBE.  Sa  génération.  <y--34.  Sa  divinité.  38.  Images 
de  sa  génération  prises  dans  la  nature  ;  40  j  dans  la  créa- 
ture raisonnable,  44^^  suiv.  Sa  génération  surpasse  toutes 
les  intelligences  créées.  /^— 226.  Elle  est  représentée  par  , 
la  fécondité  de  l'Eglise.  22g.  Preuves  de  la  génération 
éternelle  du  Verbe  tirée  des  livres  Sapientiaux.  ^-52 , 
Si  2,  494  et  suiv.  Son  éternité.  ^-286. 11  est  le  créateur  de 
toutes  choses.  289.  Il  est  la  vie  et  la  lumière.  292.  En  lui 
tout  est  vie.  295.  Son  incarnation  préparée  par  les  appa- 
ritions aux  patriarches  :  259;  exécutée  :  274*  Effets  qu'il 
produit  sur  les  hommes  aussitôt  après  son  incarnation. 
329  etsuiv. 

Le  Verbe  descend  au-dessous  des  anges- par  son  incar- 
nation, et  devient  égal  au  pécheur.  -Ji-igH.  Il  guérit 
parla  notre  orgueih  i  ^-\^i.  Sa  pauvreté  relève  notre 
bassesse.  190.  Il  nous  enrichit  des  biens  véritables.  198. 
Combien  ses  abaissemens  sont  admirables,  225  et  suiv. 
Combien  son  anéantissement  est  incompréhensible.  //-- 
3i,  161.  Le  Verbe  incarné,  adorable  mélange  de  puis- 


47°  TABLE 

sance  et  d'infirmité.  y/-3i5.  Sage  e'conomie  de  toute  sa 
conduite.  3 14.  Il  est  le  réformateur  du  genre  humain.  32'2. 
P^of.  Jesus-Christ,  Sauveur. 

VERCELLIS  (Pierre  de),  évéque  deMeaux,  ambassa- 
deur de  Charles  VII  au  pape  Eugène  IV.  Sa  harangue  à 
ce  pontife.  J£-35o  et  suiv. 

VERENSF£LS  (Samuel),  docteur  protestant,  attaque 
rExpHcalion  de  l'Apocalypse  par  Bossuet.  4~1'  Bossue t 
lui  répond.  9  et  suiv.  Préjugés  du  docteur  protestant. 
ii3  et  suiv.  I^qy,  Apocalypse,  Bakylone. 

VERITE.  Sa  recherche  est  laborieuse  ;  comment  Tame 
y  procède.  34-'^'^^  »  ^39.  Elle  s'y  attache,  et  la  voit  tou- 
jours la  même.  2*25..  La  vérité  est  l'objet  éternel  de  l'en- 
tendement, l'jg.  Comment  nous  voyons  en  Dieu  toutes  les 
vérités.  282.  La  vérilé  reçue  dansl'ame  la  rend  conforme 
à  Dieu.  291.  Elle  est  la  nourriture  de  l'ame  raisonnable. 

Qu'est-ce  que  la  vérité?  où  la  voit-on.  H-ô']-  Ses  at- 
tributs. 68,  100.  Comment  elle  fait  la  béatitude  et  le  sup- 
plice de  tous  les  hommes.  69.  Elle  est  à  peine  connue 
dans  les  affaires  du  monde,  [bid.  et  73.  C'est  une  reine 
qui  habite  en  elle-même  et  dans  sa  propre  lumière.  273. 
La  vérité  est  venue  sur  la  terre  comme  une  étrangère, 
inconnue  et  persécutée  pendant  l'espace  de  quatre  cents 
ans.  277.  Elle  est  demeurée  intacte  au  milieu  des  schis- 
mes. 278.  Sagesse  et  autorité  nécessaire  pour  nous  faire 
entendre  et  croire  la  vérité;  deux  choses  qui  ne  se  trou- 
vent qu'en  Dieu  seul.  /£-3o3  et  suiv.  La  vérité  de  Dieu, 
notre  loi  immuable.  228.  Elle  réside  dans  les  consciences 
de  tous  les  hommes ,  même  des  pécheurs ,  quoiqu'ils  la 
méconnoissent  :  ce  qu'il  en  résultera  après  la  mort,  235. 
Danger  d'abandonner  la  vérité.  ^3-44  ^^  suiv.  Yaines 
excuses  des  pécheurs  pour  se  dispenser  de  la  suivre.  3. 
Les  lois  immuables  de  la  vérité  sont  en  Dieu.  33.  Elle 
nous  jugera  au  dernier  jour.  82.  Injustice  des  hommes  à 
l'égard  de  la  vérité.  54.  Les  Chrétiens  coupables  envers 
la  vérité,  du  même  attentat  que  les  Juifs  ont  commis 
contre  elle.  55.  La  vérité  outragée  funeste  au  pécheur. 
63  ,  83.  La  vérité  a  le  droit  de  reprendre  et  de  censurer 
les  hommes.  76.  Elle  peut  se  dire  haulement  partout , 
pourvu  que  la  discrétion  tempère  le  discours,  et  que  la 
charité  l'anime.  J/-240. 

La  conuoissance  de  la  vérité  nécessaire  aux  rois,  i 3" 
367.  Les  priuces  doivent  l'aimer,  et  n'épargner  rien  pour 


DES  matièri;s.  4?! 

la  savoir.  ^^-iqS.  Combien  sont  coupables  ceux  qui  ob- 
scurcissent la  vérité  auprès  des  personnes  publiques  ou 
des  princes.  /  J-3g4. 

Deux  moyens  de  connoître  la  vérité.  /^^-SSg  et  suiv. 
Manière  employée  par  les  catholiques  et  les  hérétiques 
pourrechercherla  vérité.  562.  La  pureté  incorruptible  des 
vérités  de  l'Evangile  est  cause  de  la  honte  du  pécheur  et 
du  refus  qu'il  fait  de  les  voir.  ^^-iS.  Force  de  la  vérité 
de  l'Evangile.  3o. 

Vérités  (les  trois)  du  concile  de  Baie  :  ce  que  c'étoit; 
en  quel  sens  Eugène  IV  les  condamne.  32"^^^  et  note ^ 
3i I  et  suiv. 

YEHNAINT  (Jacques),  Carme,  censuré  par  la  Faculté  de 
Paris,  à  cause  de  sa  doctrine  contraire  à  l'indépendance 
des  rois.  32-ioi  et  suiv. 

VERRON  (François),  Jésuite ,  auteur  d'un  livre  estimé, 
la  Règle  de  la  Foi.  Leibniz  consulte  Bossuet  sur  cet  ou- 
vrage. 26-^9*  Réponse  de  Bossuet.  354- 

VERSIONS.  P^oy.  Jérôme  (S.)  Italique,  Septante, 
Testament,  Vulgate. 

VERTU.  Sa  définition.  ^^— 123.  Les  principales  vertus. 
Ibid.  Nature  de  la  vertu;  combien  elle  est  supérieure  aux 
autres  biens  qui  peuvent  être  dans  l'homme,  i Q-^Sg  et 
suiv.  Elle  est  la  fin  principale  de  l'homme.  39.5.  En  quoi 
elle  consiste  selon  les  philosophes.  5oo.  Caractère  de  la 
véritable  vertu.  378.  La  stabihté  lui  est  essentielle ,  même 
selon  les  philosophes.  (367.  La  vertu  tient  de  l'éternité,  et 
trouve  tout  son  être  en  un  point,  i ^-5gS, 

La  vertu  chrétienne  comparée  à  une  fille  chaste  et 
pudique.  ;/  ^-288.  Deux  sortes  de  vertus.  296.  Les  vertus 
du  monde  n'ont  que  l'apparence.  298.  Ce  sont  des  vices 
colorés.  //-143.  Quelle  étoit  la  vertu  au  temps  des  apô- 
tres, i  Q-S'jS.  Les  vertus  chrétiennes  sont  hardies.  ^5^- 
599.  Elles  sont  toutes  fondées  sur  l'humilité.  / 7-282. 

Les  vertus  chrétiennes  sont  méprisées  par  les  Quié- 
tistes.  27-!^o5 ,  387 ,  ^3g.  Combien  estimées  par  saint 
François  de  Sales  ;  294  ,  373  et  suiv.  par  sainte  Thérèse. 
377  et  suiv.  On  ne  peut  en  rejeter  les  motifs  particuliers 
ni  les  pratiques.  ^(^-292  et  suiv.  Principe  de  saint  Fran- 
çois de  Sales  sur  l'amour  des  vertus.  444  ^^  suiv.  Erreur 
d'en  rejeter  les  pratiques,  si  recommandées  par  les  apô- 
tres. 438.  591.  Beau  principe  de  saint  François  de  Sales 
sur  la  recherche  des  vertus.  694  et  suiv.  Que  signifie  l'u- 
nion des  vertus  en  la  charité  ?  698  et  suiv.   Erreurs  de 


47  ^  TABLE 

M.  de  Cambrai,  sur  la  recherche  des  vertus.  437  et  suiv. 

Ce  qu'il  faut  entendre  par  les  Vertus  des  Cieux.  ^-539 
et  suiv. 

"Vertus  théologales.  Leur  ne'cessitépour  le  salut  5  leur 
nombre  et  leur  de'finition.  ^-81  et  suiv. 

VESPASIEN.  Sous  lui  l'Empire  affli^^é  se  repose.  3^- 
101.  Josephe  lui  donne  le  caractère  de  Messie,  que  d'au- 
tres attribuent  à  Hérode.  345. 

VETURE  et  profession  religieuse.  Sermons  pour  cette 
cérémonie.  //-3  et  suiv. 

VEUVES.  Caractère  d'une  veuve  chre'tienne.  38-^l^\ 
Manière  dont  elle  honore  l'Eglise.  575.  Quelles  doivent^ 
être  les  veuves  selon  les  préceptes  de  saint  Paul,  y  7-433. 

VIANDES  (l'abstinence  des)  admise  par  la  réforme  an- 
glicane, comme  dans  l'Eglise  catholique,  i 9-^']S, 

VIATIQUE.  On  peut  le  redonner  au  bout  de  huit  ou 
dix  jours.  39~^'^^  ?  4oi.  Sentimens  de  foi  d'un  Chrétien 
pour  le  recevoir,  i 0-^5'jS. 

VICE  :  sa  définition.  3^-i23.  D'où  il  vient.  ;/ J-295. 
Vices  que  riiomme  du  monde  met  en  crédit,  si  peu  qu'ils 
aient  soin  de  se  contrefaire.  298  et  suiv. 

VICLEF  (Jean) ,  Anglais ,  enseigne  dans  son  Trialogue 
une  doctrine  impie,  représente  Dieu  dominé  par  la  né- 
cessité, auteur  et  approbateur  de  tous  les  crimes.  Q(9~ 
308  et  suiv.  Il  imite  la  fausse  piété  des  Vaudois,  attribue 
l'effet  des  sacremens  au  mérite  des  personnes,  et  regarde 
les  ecclésiastiques  ,  qui  possèdent  des  biens  temporels , 
comme  coupables  d'un  grand  crime.  Il  croit  aussi  que 
Dieu  est  obligé  d'obéir  au  diable  ,  et  qu'un  roi  déchoit  de 
sa  dignité  par  le  péché  mortel ,  etc.  21 3  ,  31 4-  Il  rejetoit 
la  transsubstantiation ,  et  croyoit  la  présence  réelle ,  quand 
la  consécration  étoit  faite  par  un  ministre  saint.  Ibid.  Il 
rétracte  ses  sentimens  ,  et  meurt  dans  sa  cure  et  dans 
l'exercice  de  sa  charge.  216.  Il  disoit  le  Pape  Antéchrist. 
217.  Ses  erreurs  condamnées  au  concile  de  Constance,  et 
par  Martin  V.  3^-178,  179,  201  et  suiv.  Les  Calixtins 
respectoient  sa  mémoire.  ^^-223- 

VICTOR  (S.)  pape.  Son  décret  sur  la  célébration  de  la 
Pâque  :  Polycrate  et  les  évêques  d'Asie  refusent  d'y  ob- 
tempérer. 33-1^  et  suiv. 

VICTOR  (S.)  martyr.  Son  panégyrique.  / ^-282.  Il 
préfère  les  opprobres  de  J.  C.  aux  honneurs  de  la  milice 


DES    MATIÈRES.  4?*^ 

romaine.  iS6.  Il  renverse  d'un  coup  de  pied  la  statue  de 
Jupiter ,  qu'on  vouloit  lui  faire  adorer.  288.  Son  doulou- 
reux martyre.  807  et  suiv. 

VICTORIA  (  François  de) ,  Dominicain  espagnol ,  ne 
hlâraepasle  sentiment  de  l'Ecole  de  Paris.  J/-54.  33" 

470. 

YIE.  Combien  celle  de  l'homme  est  courte  et  fragile. 
iQ-no-î.  /7-338,  4i5,  5i4.  Combien  dure  est  la  condi- 
tion a  laquelle  on  nous  l'a  prêtée.  588.  Sa  rapidité  :  éga- 
remens  dans  lesquels  elle  se  passe.  ^  ^-688.  Combien  eWè 
est  vaine  et  inconstante.  ^^-343.  La  vie  présente  s'em''- 
blable  à  l'enfance,  y  J-600.  L'attache  à  la  vie,  contraît*'^à 
la  dignité  du  christianisme,  i  /-i35.  En  quoi  consiste  la 
vie  heureuse.  /  J-276.  Celle  qui  se  passe  dans  les  délices 
est  morte,  i^-Goo..  Ce  que  Dieu  fait  pour  nous  détacher 
de  la  vie.  i S^^^l-  ^oy.  Homme,  Temps. 

Yie  de  Dieu.  ^^-OgS.  ^^-567.  Dieu  est  notre  vie  : 
bonheur  de  cette  vie.  555.  La  vie  du  ciel  toute  en  action. 
-j ^—11.  Quelle  doit  être  notre  vie  nouvelle.  ^  J-601.  En 
quoi  consiste  la  vie  chrétienne,  i 4~^^k'  i  6~^^^'  Com-, 
bien  elle  doit  être  sérieuse ,  selon  saint  Basile.  3/-6og. 

Bonheur  de  la  vie  cachée,  i 0  —  3iS*  Sa  sagesse.  3 19. 
Elle  nous  fait  voir  et  connoître  Dieu.  325.  Elle  nous  rend 
semblables  à  J.  C.  3^29.  La  vie  chrétienne  doit  être  une  vie 
cachée.  1  S-^^l-  Pratique  de  la  vie  cachée  dans  saint  "Jo- 
seph. i39  et  suiv-. 

Vie  cachée  de  J.  C.  8~^^1  ^t  suiv.  Il  suit  ses  parens  à 
Jérusalem  :  4^9;  se  sépare  d'eux,  470.  Ils  le  retrouvent 
dans  le  tempje.  47'-^'  Leur  plainte.  473.  Sa  réponse. 
475.  Son  retour  à  Nazareth  et  sa  vie  obscure.  478,  487  et 
suiv.  Comment  imiter  Jésus  et  Marie  dans  leur  vie  obs- 
cure? 48si  et  suiv. 

Vie  pastorale  :sa  frugalité.  Q-iii. 

Vie  religieuse.  Règles  à  suivre  par  rapport  au  désir  d'y 
entrer.  ^^-.437,  468 ,  479 ,  545 ,  547,  ^74, 609, 63o  ,707. 
Ses  obligations.  7^5  et  suiv. 

Vie  future.  Elle  est  figurée  et  annoncée  dans  les 
Psaumes.  i~i'],  19.  Abus  étrange  que  font  des  paroles  de 
David  ceux  qui  n'y  croient  point.  92.  L'exemple  de  la 
fourmi  nous  enseigne  à  amasser  des  bonnes  œuvres  pour 
vivre  éternellement.  Q~f^'i.  La  vie  future  enseignée  dans 
VEcclésiaste.  '209.  Dangereuses  interprétations  de  Grotius 
a  ce  sujet.  IbicL  II  faut  tout  rapporter  à  la  jouissance  de 


474  TABLE  X 

cette  vie.  39"^'^^'  Discours  et  sentimens  du  inonde  sur 
la  vie  future  et  ses  promesses,  i  Q~3'2/l  et  suiv. 
Vies  des  Saints.  Manière  de  les  lire.  J^-^ig. 

VIENNE  (concile  ge'ncral  de)  sous  Cle'ment  V,  qui  y 
publie  la  bulle  Fidei  Catholicœ ,  avec  l'approbation  du 
concile.  ^^-553.  Fqy.  Beguards,  Gui. 

VIEE.GE.  Une  vierge  ne  doit  s'occuper  que  du  soin  des 
choses  du  Seigneur.  ^ ^—5iS.  Amour  de  Je'sus  pour  les 
vierges.  /  J-'^ig.  A  quelles  conditions  elles  deviennent 
sç|S|  épouses,  i ^-iQn  ,  ig6  et  suiv.  Elles  sont  le  fruit  sa- 
cvç  de  la  chasteté  féconde  des  évéques.  i  ^-5Q.'i.  Effets 
dp  la  virginité  dans  les  vierges  de  J.  C.  427  et  suiv.  In- 
quiétudes de  celles  qui  le  sont  véritablement.  //-20. 
Avec  quel  soin  elles  doivent  garder  tous  leurs  sens.  226, 
233.  Extrême  jalousie  avec  laquelle!.  C.  aime  les  vierges. 
244*  Combien  un  cœur  virginal  est  propre  à  être  embrasé 
de  l'amour  du  Sauveur.  /  J-2 1 3.  Manière  dont  les  vierges 
honorent  l'Eglise.  38^^!^'  ^^y.  Marie,  Virginité'. 

VIGILANCE  chrétienne  :  nécessité  de  cette  vertu  ^  ses 
motifs,  //-i  71  et  suiv. 

VIGILANCE.  Cet  hérétique  combat  le  culte  des  saints. 
Les  Protestans  le  mettent  au  nombre  de  leurs  prédéces- 
seurs, et  le  préfèrent  à  saint  Jérôme,  Q(^-So. 

VIGILE,  pape,  refuse  d'assister  au  cinquième  concile. 
3£-4^^-  ï^  ^^  veut  pas  condamner  les  trois  Chapitres;  c& 
qui  se  passa  en  cette  occasion.  482  et  suiv, 

VIN.  Quel  doit  être  celui  qui  sert  à  la  messe.  39^ 
521.  Ce  que  c'est  que  le  vin  de  la  nouvelle  alliance.  44^? 
487. 

VINCENT  DE  LÉRÏNS.  Ses  règles  pour  connoître  îa 
foi  de  l'Eglise.  5~4'-*6.  Briève  récapitulation  de  ces  règles. 
5i4  et  suiv.  Il  enseigne  que  la  vérité  catholique  est  tou- 
jours la  même,  et  partout,  et  que  l'Eglise  ne  change  ja- 
mais rien  à  ses  dogmes,  parce  que  la  vérité,  venue  de 
Dieu  ,  a  d'abord  toute  sa  perfection.  5o6.QjS  et  suiv.  Il 
cite  saint  Paul  pour  prouver  la  perpétuité  de  la  doctrine 
dans  l'Eglise  catholique.  %^-l^iS. 

VINCENT  DE  PAUL  (S.)  Bossuet  lui  témoigne  le 
désir  qu'il  a  de  seconder  la  mission  qui  devoit  se  faire  à 
Metz.  37-3.  Il  l'instruit  de  différensjfaits  concernant  cette 
mission.  8  et  suiv.  Lui  fait  part  de  l'établissement  de  con- 
férences à  l'instar  de  celles  de  Saint -Lazare.  18.  Eloger 


DES    MATIÈRES.  47^ 

qae  l'abbc  de  Chandenier  lui  fait  de  Bossuet.  22.  Lettre 
de  Bossuet  au  pape  Clément  XI  pour  demander  la  cano- 
nisation de  saint  Vincent  de  Paul,  qui,  dit-il,  avoit  mis 
dans  son  ame,  par  ses  discours  et  ses  conseils,  les  vrais  sen- 
timens  de  la  pie'té  chrétienne  et  de  la  discipline  ecclésias- 
tique. ^(^-335.  Peinture  qu'il  y  fait  des  conférences  de 
Saint-Lazare ,  de  son  zèle  pour  le  salut  des  âmes  ,  de  sa 
foi,  de  son  attachement  au  saint  Siège,  et  de  ses  grands 
travaux  pour  TEghsc.  Ibid.  et  suiv. 

VIO.  Voy.  Catetan. 

VIRGILE  avoue  qu'il  s'est  engagé  par  une  espèce  de 
manie  à  composer  son  Enéide.  ;/^-4o3.  Il  étale  le  vrai 
et  le  faux,  et  ne  croit  pas  que  la  vérité  lui  soit  néces- 
saire, pourvu  qu'il  plaise.  Sgg. 

VIRGIISITE.  Sa  définition;  son  excellence.  //-174* 
202,  229.  Ses  effets.  176.  En  quoi  elle  consiste  principal 
lement.  i 4■~^^^'  17-'^^^'  C'est  un  état  angélique.  ^^-^ 
573.  Elle  est  supérieure  au  m.ariage;  combien  chérie  du 
ciel.  /^-88.  ;/7-i74,  101,  12g.  L'ame  est  le  siège  de  la 
virginité,  225. 

Estime  que  J.  C.  a  faite  de  la  virginité.  ^-365.  Marie, 
modèle  de  cette  vertu,  368.  Attachement  extraordinaire 
de  Marie  pour  sa  virginité.  /J~2i2  et  suiv.  i^-i3i. 
Pourquoi  sa  virginité  devoit-elle  lui  faire  aimer  plus  ten- 
drement son  Fils,  j  3-113,  219.  La  virginité  perpétuelle 
de  Marie,  figure  de  l'Eglise.  :/5'-3o9. 

VIRTEMBERG  (Confession  de)  dressée  par  Brentius. 
L'article  de  l'Eucharistie  y  est  autrement  que  dans  celle 
d'Ausbourg.  On  y  reconnoît  le  mérite  des  bonnes  œuvres, 
y ^-5 16  et  suiv. 

VISAGE.  Dieu  a  un  visage  pour  les  justes  et  un  pour 
les  pécheurs.  /  J-43 1 ,  468. 

VISION  BÉATIFIQUE.  T^qr.  Jean  XXII. 

VISITATION  de  la  sainte  Vierge.  Elévations  sur  ce 
mystère.  ^-329  et  suiv.  Sermons  et  Discours  pour  cette 
fête.  /5'-259,  319.  Combien  Jésus  opère  dans  ce  mys- 
tère ,  quoiqu'il  y  paroisse  sans  action.  260 ,  3o  i ,  32o. 
Fqy.  Elisabeth,  Jean- Baptiste,  Marie. 

VISITE.  Fin  de  la  visite  épiscopale.  ^^-457,  565.  Dis- 
position pour  en  profiter.  467  et  suiv.  Fruits  de  la  visite. 
470  et  suiv.  566,  Compte  que  J.  C.  en  demandera.  473. 
Ordonnances  de  visite  notifiées  aux  Ursulines  de  Meaux. 
4B6.  Force  des  ordonnances  de  visite.  ^^-107  et  suiv. 


4;^  TABLE 

De  quoi  Bossuet  veut  qu'on  hii  rende  compte  dans  la 
visite  des  monastères.  655. 

VITEMBERG.  Accord  fait  dans  cette  ville  :  on  y  dresse 
Six  articles.  iQ-il^i.  Conclusion  de  l'accord.  248.  Les 
the'ologiens  de  Yitemberg  reconnoissent  qu'il  faut,  ou 
renoncer  à  la  doctrine  de  Luther,  ou  admettre  le  sacri- 
fice, la  transsubstantiation  et  l'adoration.  Ils  changent  sa 
doctrine  aussitôt  après  sa  mort.  Les  Luthériens  ne  peu- 
vent repondre  aux  raisonnemens  de  ces  the'ologiens.  Ce- 
pendant ils  reviennent  bientôt  après  à  la. doctrine  de  Lu- 
ther. 35i  et  suiv. 

VITIZA,  roi  d'Espagne,  impie,  défend  à  ses  sujets 
d'obéir  au  Pape,  et  foule  aux  pieds  les  lois  de  l'Eglise. 

VITRY  (  M.  de)  chantre  de  l'église  de  Meaux  j  estime 
qu'en  faisoit  Bossuet.  Son  désir  de  se  retirer  à  la  Trappe 
improuvé  par  le  prélat  :  pourquoi?  J7-371. 

VOCATION.  Les  parens  ne  doivent  pas  s'opposer  à 
celle  de  leurs  enfans.  -j  ^-6'ig.  La  vocation  extraordi- 
naire des  premiers  réformateurs ,  donnée  comme  cer- 
taine dans  la  Confession  de  foi  calviniste,  et  dans  deux 
synodes  nationaux,  est  abandonnée  par  Claude,  Jurieu 
et  autres.  Qj—160. 

VOEUX  monastiques,  de  deux  sortes;  leur  vertu,  i ^~ 
347.  Dispute  des  Protestans  conciliée  sur  cette  matière. 
S^-3o8,45o,532.  ^^-58. 

Elévation  pour  le  renouvellement  des  vœux.  f^-S'iÇ)^ 

Voeux  pour  le  Roi.  i  ^-555. 

VOIE  ÉTROITE  ;  ce  que  c'est,  y  (9-56o.  Toutes  voies 
sont  bonnes  quand  elles  viennent  de  Dieu.  J^-4i5. 

VOILE.  Pourquoi  celui  du  temple  de  Jérusalem  se 
déchira  à  là  mort  de  J.  C.  ;/^-io5. 

VOL.  Censure  de  quelques  propositions  relatives  à  ce 
crime  par  l'Assemblée  de  1700.  7-875  et  suiv. 
VOLONTAIRE.  Fo>'.  Liberté. 

VOLONTE.  En  quoi  elle  consiste  j  ses  actes.  ^^-121 
et  suiv.  Elle  n'est  pas  distinguée  de  l'appétit  supérieur. 
125.  Elle  n'est  attachée  à  aucun  organe ,  et  préside  aux 
mouvemens  du  corps.  228.  Cet  empire  de  la  volonté  la 
rend  indirectement  maîtresse  des  passions.  281  et  suiv. 
Comparaison  de  l'action  libre  de  la  volonté ,  avec  celles 
qu'on  attribue  soit  à  l'ame,  soit  aux  corps.  435.  . 


DES    MATlÈr.ES.  477 

Dërëglenienl  et  inconstance  de  la  volonté.  iQ-Sg.  La 
loi  de  Dieu,  remède  à  ses  maladies.  60.  La  sainte  et  im- 
muable volonté  de  Dieu  se  déclare  à  nous  en  deux  ma- 
nières. y5'-35o  et  suiv.  Quelle  est  celle  que  nous  devons 
suivre,  et  qu'il  y  a  des  volontés  divines  sur  lesquelles 
Dieu  ne  nous  demande  aucun  acte.  ^/-i37  et  suiv. 
Usage  qu'on  doit  faire  des  volontés  de  signe  et  de  bon 
plaisir.  147  et  suiv.  Erreur  sur  les  volontés  de  Dieu  incon- 
nues :  2(y~55oj  sur  la  distinction  des  trois  volontés.  585 
et  suiv.  Volonté  dans  Dieu  de  sauver  tous  les  hommes, 
spéciale  pour  les  fidèles,  très-spéciale  pour  les  élus.  ^- 
a5i  et  suiv. 

VOLUPTUEUX  :  leur  caractère  et  leurs  désordres. 
;/ 5-440.  14-59']'  Rien  de  plus  agréable  en  apparence 
que  leur  vie  :  ce  qu'ils  objectent  en  leur  faveur.  09.  Dis- 
cours de  Gicéron  contre  les  voluptés.  56.  /^oy.  Libertins, 
Plaisirs. 

VOLZOGUE  (Louis),  Socinien,  a  corrompu  le  nou- 
veau Testament.  4^-322,  33 1 ,  35 1,  4^7.  Comment  il  élude 
un  passage  de  saint  Jean  sur  la  divinité  de  J.  C.  553.  Il 
traite  de  fable  l'existence  de  l'enfer.  5'-i44' 

YORMES.  L'empereur  Henri  IV  y  tient  un  concile 
sclîismii tique,  où  il  fait  déposer  Grégoire  VIL  J^— 579. 

Conférence  tenue  dans  cette  ville  par  ordre  de  Charles- 
Quint,  pour  concilier  les  deuxreligions.  y^— 526.  Les  Luthé- 
riens se  divisent  sur  des  points  importans.  Ils  condamnent 
tout  d'une  voix  la  nécessité  des  bonnes  œuvres  pour  le  salut. 
On  épargne  la  doctrine  monstrueuse  d'Osiandre.  Les  Ca- 
tholiques refusent  de  continuer  à  conférer  avec  des  gens 
qui  ne  s'accordent  pas  entre  eux.  528. 

VOSSIUS.  (Gérard-Jean)  Passage  de  cet  auteur  sur  la 
mauvaise  foi  des  Prédicans  Réformés,  ^-539» 

VUE.  ^qy.  Sensations, 

VUITASSE  (Charles) ,  professeur  de  Sorbonne,  se  jus- 
tifie auprès  de  Bossuet  des  erreurs  dont  on  l'avoit  accusé 
sur  l'Eucharistie.  42~^%'  ^  oy.  Transsubstantiation. 

VULGATE,  (la)  version  très-ancienne  de  l'Ecriture; 
son  autorité.  ^-57.  55'-'299,  34^,  385.  Elle  est  préférée 
aux  autres  versions^iatines.  45 1 ,  533.  Mots  peu  usités,  et 
tournures  qu'on  y  trouve.  ^-68  et  suiv. 

La  Vulgate,  dahs  k)^  Proverbes^  s'écarte  moins  de  l'hc- 
hreu  que  les  Septante.  5-i3.  Elle  est  à  peu  près  la  vei^ 
sion  de  saint  Jérôme.  /Z>zV/.  Expressions  inusitées  qu'on  y 


47B  TABLE 

trouve;  hëbraïsmes.  16.  La  version  Vulgate  de  VEcclé^ 
siaste  diilère  de  l'ancienne  Italique.  146.  Pourquoi  elle 
n'est  pas  toujours  conforme  à  l'iie'breu?  148.  Version  Vul- 
gate de  V Ecclésiastique  'y  elle  diffère  beaucoup  du  grec 
actuel.  372. 

Le  décret  du  concile  de  Trente  sur  la  Vulgate ,  est  un 
décret  de  foi,  et  non  de  pure  discipline.  4~^1^' 

w 

W^ALEMBOURG  (Adrien  et  Pierre  de),  évêques,  cé- 
lèbres controversistes,  disent  que  les  questions  agitées  sur 
la  puissance  du  Pape  n'appartiennent  pas  à  la  foi.  jy- 
180.  Différence  qu'ils  mettent  entre  la  croyance  de 
l'infaillibilité  des  conciles  et  celle  du  Pape.  i83,  184. 

WALÉRAN,  éveque  de  Naiimbourg,  écrit  à  saint  An- 
selme, dans  le  temps  de  l'excommunication  de  l'empe- 
reur Henri  IV,  restant  à  sa  cour,  sans  communiquer  à  ses 
crimes.  ^y-63o  et  suiv. 

WIGGERS  (Jean) ,  docteur  de  Louvain ,  tâche  d'éluder 
l'autorité  d'Adrien  VI,  sur  la  faillibilité  des  Papes.  J;/- 
76.  33-^9^'  I^  <ii^  q"6  l'infaillibilité  est  crue  comme  de 
foi  par  quelques  théologiens.  SiQ  ,  572,  573. 

W^ISSOVATS  (  André)  fait  voir  comment  les  Unitaires 
se  sont  séparés  des  Réformés.  ^(9-568. 

X 

XENOPHON,  sage  philosophe  et  habile  capitaine.  Son 
histoire  est  conforme  à  l'Ecriture.  3^-^'^' 

XERXÈS  ,  roi  de  Perse ,  attaque  les  Grecs  avec  onze 
cent  mille  hommes  :  il  est  défait.  J5^-54.  Sa  mort.  55. 


ZABARELLA  (François),  cardinal,  archevêque  de  Flo- 
rence, est  mis  par  Bellarmin  au  nombre  des  défenseurs 
de  la  doctrine  gallicane.  31-^9'  3 3-^11  •  Chicane  de 
Schelstrate,  qui  prétend  que  ce  cardinal  refusa  de  lire  les 
décrets  des  sess.  v  et  vi  au  concile  de  Constance.  3^~'^^^' 
Preuves  qu'il  croy oit  le  concile  supérieur  au  Pape.  249  et 
suiv. 

ZACHARIE.  Ses  prophéties.  3S~'H^  et  suiv. 


DES    MATIÈIIES.  479 

ZACHARÎE,  père  de  saint  Jeaii-Baptiste;  son  incre'du- 
lite'.  S-'i'Ji'  Son  cantique.  347  ^^  suiv.Ge  cantique  réunit 
la  doctrine  à  la  beauté  du  style.  ;/-567.  Il  est  explique'. 
571. 

ZACHARIE  ,  pape ,  ne  déposa  pas  Childéric ,  mais  ré- 
pondit à  la  consultation  des  seigneurs  français,  jy-207  , 
233.  Grégoire  VII  est  le  premier  qui  parle  de  cette  dé- 
position. 5 19  et  suiv.  Histoire  abrégée  de  ce  qui  prépara 
Télévation  de  Pépin  et  la  chute  de  Childéric.  5ci3  et  suiv. 
Ce  pape  persista  dans  Tobéissance  des  empereurs.  480. 

ZELEPECHIMI  (Georges)  archevêque  de  Strigonie  et 
primat  de  Hongrie  ,  proscrit  les  Articles  du  clergé  de 
France  avec  des  qualifications  odieuses.  J/-6,  33,  34, 
J^-45i.  On  le  réfute.  32-56i.  Ji-584.  Son  décret  cen- 
suré par  la  Sorbonne.  ^2~4^8. 

ZÉNOBIE,  reine  de  Palmyre,  se  rend  célèbre  j  elle  est 
vaincue  par  Aurélien.  J5^~i  lo. 

ZENON,  empereur  d'Orient,  se  mêle  le  premier  de  ré- 
gler la  foi  :  son  Hénotique  est  condamné.  3  J^i^o. 

ZISCA  (Jean),  chef  des  Taborites,  Tune  des  sectes  des- 
cendues de  Jean  Hus  ,  excite  des  révoltes  ,  et  commet 
des  cruautés  iuouies ,  surtout  à  l'égard  des  moines  et  des 
ecclésiastiques.  Les  Frères  de  Bohême  en  descendent , 
selon  Rudiger,  l'un  des  Frères.  Ils  refusent  les  quatre  ar- 
ticles accordés  par  le  concile  de  Baie.  ^0-'2.'io  et  suiv. 

ZONARE  et  les  historiens  Grecs ,  accusent  à  tort  les 
papes  Grégoire  II  et  III  d'avoir  manqué  de  fidélité  à  Léon 
risaurien.  3/-4-^3. 

ZORO ASTRE  :  ses  sentimens  sur  la  divinité ,  convena- 
bles en  un  certain  sens  au  soleil.  ^^-iÇn. 

ZOROBABEL  ramène  les  Juifs  captifs  ,  et  pose  les  fon- 
demens  du  second  temple.  J5^-5i ,  239. 

ZOZIME  (S.)  pape,  est  accusé  d'avoir  approuvé  la 
Confession  de  foi  de  Célestius,  hérétique.  ^  J-109.  On  dis- 
cute cette  imputation,  Ibid,  noie.  Sa  doctrine  surTobser- 
vation  des  canons,  194.  V^oy,  Sardique. 

ZUINGLE.  (Ulric)  Son  caractère  hardi.  Il  prend  parti 
pour  Carlostad  dans  la  querelle  sacramen  taire.  ;/^-io2. 
il  accorde  le  salut  aux  païens  ;  Luther  désespère  de  son 
salut  à  cause  de  cette  erreur ,  que  ceux  de  Zurich  défen- 
dent mal.  /^-io3,  104.  H  nie  le  péché  originel,  qu'H 
appelle  un  vice ,  un  malheur ,  une  maladie ,  et  non  uu 


48o  TABLE    DES    MATIÈRES. 

crime.  Ses  erreurs  sur  le  baptême.  107.  Voy.  Baptême. 
Songe  de  Zuingle,  dans  lequel  un  fantôme  blanc  ou  noir  lui 
apprend  que  le  signe,  dans  l'Ecriture,  reçoit  le  nom  de  la 
chose  j  l'Agneau  est  la  Pâqiie  ,  pour  dire  qu'il  en  est  le 
signe.  Ignorance  de  cette  explication.  116.  Sa  Confession 
de  foi  appele'eHelve'tique,  envoye'e  à  Ausbourg.  i44-  ^oy. 
Confession  d' Ausbourg.  Il  est  tué  dans  une  bataille  donnée 
en  Suisse  entre  les  cantons  catholiques  et  les  cantons  pro- 
testans,  où  les  derniers,  quoique  plus  forts ,  sont  vaincus. 

1223. 

ZUINGLIENS  (  les  )  se  moquent  des  équivoques  de 
Bucer,  et  ne  veulent  point  entendre  parler  de  miracles 
et  de  toute-puissance  de  Dieu  dans  l'Eucharistie,  i^— 
25o.  Ceux  de  Pologne  disent ,  dans  leur  accord  avec  les 
Luthériens  et  les  Bohémiens  ,  que  le  corps  de  J.  C.  est 
substantiellement  présent  dans  l'Eucharistie.  ^(9-243. 

ZURICH.  Foy,  Genève. 


FIN    DE    LA    TABLE    GENERALE    DES    MATIERES. 


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P'4 

1725 

A2 

1815 


Bossuet,  Jacques  Bénigne 
Cfeuvres 


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