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Ex Libris
il J. J> Dassis Thenensis. p
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OEUVRES
DE BOSSUET.
TOME XLIII. ;
L A «i A
de VD
t'Oaoetiu^
Chez
A VERSAILLES,
LEBEL, Editeur, imprimeur du Roi et de l'Évêché, me
Satory, u.<» 122.
A PARIS,
LE NORMANT, imprimeur-libraire, rue de Seine, n.« 8j
PILLET, imprimeur-libraire, rue Christine , n.» 5 j
BRUNOT-LABBE , libraire , quai des Augustins , u." 33 j
BLAISE, libraire, quai des Augustins , n.° 6i ;
LE CLERE, libraire, quai des Augustins, n.** 35 j
BOSSANGE ET MASSON, imprimeurs -libraires, rue^
de Tournon ;
RENOUARD, libraire, rue Saint- André-des-Arts;
TREUTTEL et VURTS , libraires , rue de Bourbon j
FOUCAULT, libraire, rue des Noyers, n.*> Syj
AUDOT, libraire, rue des Mathurins- Saint -Jacques,
n.° iSj
POTEY, libraire , rue du Bac;
GOUJON, libraire de LL. AA. RR. Mesdames Duchesses
de Berry et d'ORLÉAws, rue du Bac, n.» 33;
DELAUNAY, libraire, Palais-Royal , galerie de Bois.
A BAYEUX,
GROULT, libraire.
ET A BRUXELLES,
LE CHARLIER, libraire.
OEUVRES
DE BOSSUET,
ÉVÊQUE DE MEAUX,
REVUES SUR LES MANUSCRITS ORIGINAUX;
ET LES ÉDITIONS LES PLUS CORRECTES.
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TOME XLIII.
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11^' 111
1^ I
A VERSAILLES,
DE L'IMPRIMERIE DE J. A. LEBEL,
mPRIMEUIl DU ROI.
I819.
rrii
/72ir
^j^i.
AVERTISSEMENT
DES ÉDITEURS.
Si l'on en excepte le Discours a V Académie
française , que nous avions réservé pour ce vo-
lume, les pièces qu'il renferme ne sont venues à
notre connoissance que lorsqu'il n'étoit plus pos-
sible de les mettre à la place qu'elles dévoient
naturellement occuper.
Le premier écrit, sur les trois Magdelènes,
ç^esl'dL-àïveyfaut^il admettre trois MagdelèneSj
ou bien une seule dans V Evangile j appartient à
la classe de l'Ecriture sainte. Il aura échappé à
l'attention de M. l'abbé Hémey, peut être à cause
de sa brièveté. Cette petite dissertation avoit été
imprimée avec une autre de l'abbé Fleury, sur
le même sujet, dans les nouveaux Opuscules de
cet auteur, qui parurent en 1807.
L'objet de la Réponse a une consultation de
Jacques II, roi d' Angleterre y est de montrer que
ce prince pouvoit en conscience donner une Dé-
claration, que ses sujets Protestans lui deman-
doient , en garantie des privilèges de l'Eglise An-
glicane, au cas qu'il fut rétabli sur le trône. Cette
pièce importante a été publiée récemment en An-
gleterre j et on trouvera dans le précis historique
BOSSUET. XLIII. a
VI AVERTISSEMENT
qui l'accompagne , des détails tant sur son au-
thenticité que sur les contestations qui s'élevèrent
à l'occasion de la Déclaration.
La Lettre a M. Brueys, qui vient ensuite , est
tirée d'un recueil de morceaux extraits des ou-
vrages de l'évéque de Meaux, qu'on a rangés
sous différens titres, et dont on a composé un
livre intitulé : Théologie dogmatique de Bossuet;
Montpellier, 1817 et x8i8. Elle est à la fin du
tome IV.
Nous avons mis en dernier lieu le Discours
prononcé par Bossuet a l'Académie française,
le jour de sa réception, 8 juin 1671. Ce Discours
étoit connu et apprécié depuis long-temps • il est
une nouvelle preuve qu'aucun genre d'éloquence
n' étoit étranger à Bossuet. La Réjonse de M. Char-
pentier, directeur de TAcadémie, venoit naturelle-
ment après j aussi l'a-t-on jointe au Discours.
Les lecteurs aimeront sans doute à connoître
le tribut d'éloges qui fut payé à la mémoire de
ce grand évêque , soit dans la chaire de vérité,
soit sur le fauteuil académique. On s'est borné à
trois pièces de peu d'étendue , les plus remar-
quables de celles qui parurent p<^u de temps après
sa mort. Ce sont l'éloge que fit de Bossuet, dans
son Discours de réception ^ l'abbé de Polignac,
son successeur à F Académie française 5 et celui
que l'abbé de Clérambault , directeur de l'Aca-
démie, inséra dans sa Réponse au Discours de
l'abbé de Polignacj enfin ^Oraison funèbre ptO"
DES ÉDITEURS. VII
noncèe par le P. de la Rue, au service solennel
ce'lëbrë dans la cathédrale de Meaux, le 23 juil-
let 1704? en présence d'un nombreux concours
d'e'véques et d'autres ecclésiastiques , qui ëtoient
venus rendre ce dernier hommage à la mémoire
de Bossuet. Le P. de la Rue avoit été honoré de
Tamitié du prélat, et étoit en correspondance
avec lui. 11 est surprenant qu'on n'ait point im-
primé cette Oraison funèbre dans les éditions des
OEuvres de Bossuet faites en France, et que l'é-
diteur de Venise ait eu seul cette pensée. Ce Dis-
cours mérite d'autant mieux d'être lu , qu'il peint
Bossuet sous les traits les plus propres à le faire
aimer et admirer. C'est une pièce qui fait hon-
neur au talent du P. de la Rue^ et on appliqua,
lorsqu'elle parut, à l'orateur et à celui dont il fait
l'éloge, ce que Pline disoit de Virginius Rufus,
loué par Tacite : Le comble de son bonheur a été
de rencontrer un panégyriste si éloquent (0.
M. l'abbé Héniey, premier éditeur de cette
collection, avoit annoncé dans sa Préface une
Table synoptique des OEuvr es de Bossuet ^ pour
être mise dans le tome premier. Il n'a pas exé-
cuté son projet, et n'en a même laissé aucun plan.
Cette Table, comme nous la concevons, eût pré-
senté des inconvéniens qui nous ont obligé d'y
renoncer. Les détails multipliés qu'elle compor-
toit, eussent exigé un caractère très-fin, et un
(0 Hic suprcraus felicilati ejus cumulus accessit, laudator elo-
quenlissioaus. Lih. iî, Epist. i.
VJII AVERTISSEMENT
papier fort grand , lequel , plié dans le livre ^ auroit
eu TefFet de'sagre'able des grandes cartes géogra-
phiques, qui se déchirent ordinairement, quand on
les déplie fréquemment. La Table que nous y avons
substituée renferme le titre de tous les Ouvrages
de Bossuet , rangés selon les classes auxquelles ils
se rapportent, avec tous les détails nécessaires
pour faire connoître ce que contient chaque édi-
tion de ses OEuvres , et en quoi la nôtre diffère
des précédentes. Elle est placée dans ce volume,
immédiatement avant la Table des matières , afin
qu'en faisant des recherches, on n'ait pas besoin
d'ouvrir plusieurs tomes.
. En achevant notre travail, nous ne pouvons
nous refuser à insérer ici la réclamation qui nous
a été faite sur une assertion de M. l'abbé Hémey
concernant D. Déforis. Il dit, pag. xvi de sa Pré-
face ^ que ce religieux suspendit son édition de»
OEuvres de Bossuet ^ parce que les supérieurs de
sa congrégation lui firent défense de la continuer.
Un confrère de D. Déforis, qui a vécu avec lui
aux Blancs-Manteaux jusqu'à leur expulsion da
monastère, n'a jamais ouï parler de cette dé-
fense; et il ajoute d'ailleurs, comme bien instruit,
que c'étoit le chapitre général seul , et non le su-
périeur de la Congrégation, qui avoit droit de
porter une pareille interdiction -, mais qu'elle n'a
jamais eu lieu. Si D. Déforis n'a pas mis plus
d'activité à faire paroître son édition, c'est que,
pendant plusieurs années, il s^est occupé d'af-
DES ÉDITEURS. IX
faires qui n'avoient aucun rapport à son travail
sur Bossuet, et ses confrères lui en firent même
souvent des reproches. Voilà les faits qui nous
ont été assurés, et que nous consignons ici pour
Tinté rêt de la vérité.
**'»^*^''*'*'«'*V«.*«"**^^*'W»«V*/*r%^*'»*«*%^^^<^
TABLE
DU TOME QUARANTE-TROISIÈME.
MELANGES.
Sur les trois Magdelènes. P^g^ 3
Réponse a une consultation de Jacques II, roi d'Angle-
terre. 7
Sentimens de M, Vévéque de Meaux , sur ces deux ques-
tions : I" Si le roi d'Angleterre peut, sans blesser sa
conscience, promettre à ses sujets Protestans , pour les
faire rentrer dans son obéissance, de prote'ger et de
défendre l'Eglise Anglicane, etc. 2" si le même Roi
peut promettre aussi de ne point violer le serment du
Test, 10
Lettre de M. l'évêque de Meaux à S. Em. le cardinal de
Janson, en lui envoyant cet écrit. n
Preuves du sentiment de M. l'évêque de Meaux sur la
Déclaration du roi d'Angleterre. 12
Discours prononcé par Bossuet, lorsqu'il fut reçu à l'Aca-
démie française, le 8 juin 167 1. 23
Réponse de M. Charpentier, directeur de l'Académie, au
Discours de Bossuet. Sa
Discours prononcé dans l'Académie française le 9 août
1704, par M. l'abbé de Polignac, lorsqu'il fat reçu à
la place de Bossuet. 87
Réponse de M. l'abbé de Clérambault au Discours de
M. l'abbé de Polignac, 89
Oraison funèbre de Bossuet , prononcée dans l'église ca-
thédrale de Meaux, le 23 juillet 1704, par le P. de la
Rue , de la Compagnie de Jésus. 4^^
Table des Ouvrages de Bossuet contenus dans cette édi-
tion. 79
Table générale des Matière». 9.5
MÉLANGES.
MÉLANGES.
BOSSUET. XUII.
SUR LES TROIS MAGDELÉNES.
Oaint Luc, vu. 87, parle de la femme pe'cheresse
qui vint chez Simon le Pharisien , laver de ses
larmes les pieds de Jésus, les essuyer de ses che-
veux, et les parfumer. Il ne la nomme point.
Idem, vin. 3, deux versets après la fin de l'his-
toire précédente , nomme , entre les femmes qui
suivoient Jésus, Marie -Magdelène, dont il avoit
chassé sept démons.
Idem, X. 39, dit que Marthe, qui reçut Jésus
chez elle, avoit une sœur nommée Marie, etc.
Ces trois passages semblent marquer plus aisé-
ment trois personnes différentes que la même. Car
il est bien difficile de croire que si la pécheresse
étoit Magdelène, il ne l'eut pas nommée d'abord,
plutôt que deux versets après, où non-seulement
il la nomme, mais la désigne par ce qui la faisoit
le plus connoître, d'avoir été délivrée de sept dé-
mons. Et il semble encore parler de Marie, sœur
de Marthe, comme d'une nouvelle personne dont
il n'a point encore parlé.
Idem, XXIV. 10, nomme encore Marie-Magdelène
entre les femmes qui vinrent dire aux apôtres la
nouvelle de la Résurrection. Tous les évanp;élistes
le marquent aussi. Saint Matthieu, xxvii. 56,
nomme Marie-Magdelène entre les femmes qui
avoient suivi Jésus de Galilée , et assistoient à sa
mort. Vers. 61 , il dit qu elle étoit assise auprès du
sépulcre, et chap. xxviii. i, il dit qu'elle vint I^
4 SUR LES TROIS MAGDELÈNES.
lendemain du sabbat, avec d'autres, voir le sé-
pulcre ; et verset 8 , que ces femmes coururent por-
ter la nouvelle aux apôtres.
Saint Marc, xv. 4^? compte Marie -Magdelène
entre les femmes qui avoient suivi, etc. comme
saint Matthieu, xxvii. 56; et verset 47, il dit qu'elle
regardoit où on mettoit le corps, qui est le même
que dit saint Matthieu, xxvii. 6i. Idem^ xvi. i , la
nomme entre celles qui vinrent au sépulcre, comme
saint Matthieu, xxviii. i. Ibidem j, verset g, il dit
que Jésus apparut d'abord à Marie-Magdelène , et
la désigne par les sept démons. Saint Jean, xix. 25,
nomme Marie-Magdelène pour la première fois,
lorsqu'il dit qu'elle étoit près de la croix ; et xx. i,
il la nomme encore, disant qu'elle vint au sépul-
cre. Il est vrai que dans le même chapitre, vers. 1 1
et i6, il la nomme deux fois simplement Marie;
mais la suite de l'histoire fait assez voir que c'est
la même ; et verset i8, il la nomme encore Magde-
lène, disant qu'elle vint porter la nouvelle aux dis-
ciples : ce qui convient avec saint Luc, xxiv. la,
comme l'apparition avec saint Marc , xyi. 9. Saint
Jean parle de Marie, sœur de Marthe et de Lazare,
XI. I, et par tout le chapitre, et dans le deuxième
verset, il la désigne par l'onction; ce qui ne doit
pas faire croire que ce soit une autre onction que
celle qu'il raconte au chapitre suivant : car ce
deuxième verset est une parenthèse. Et il y a appa-
rence qu'il la désigne ainsi , parce que cette action
étoit fort connue, suivant la prédiction de notre
Seigneur, Dans ces deux chapitres, où il parle si
souvent de la sœur de Marthe et de Lazare, il ne
SUR LES TROTS M A G D ELE N E S. 5
la nomme jamais que Marie, comme saint Luc, x.
39; et toutefois dans les chapitres xix et xx, où il
parle de Marie -Magdelène, il répète souvent ce
surnom.
Saint Matthieu, XXVI. 6, raconte l'histoire d'une
femme qui parfuma la tête de Jésus, et ne la nomme
point. Elle est autre que la pécheresse de saint
Luc, VII, 87, quoique, dans l'un et dans l'autre,
celui quitraitoit notre Seigneur soit nommé Simon;
mais l'un est qualifié le Pharisien, l'autre le Lépreux.
De plus, ce que saint Matthieu raconte arriva peu
avant la Pâque et la Passion. Saint Luc, qui est celui
de tous qui suit le plus l'ordre des temps, raconte
l'onction dont il parle, long-temps avant la Passion.
Mais cette femme dont parle saint Matthieu est Ma-
rie sœur de Lazare, et il raconte la même chose que
saint Jean, chap. xii. On le voit par les circonstances :
I* Béthanie; 2° le murmure de Judas; 3" la réponse
de notre Seigneur , où au lieu de ut. in diem sepul-
tiirœ meœ sefvet illud^ Joan. xii. 7, le grec dit:
c'est ce quelle avoit préparé pour ma sépulture
quelle me donne par a^^ance ; et qui se rapporte
plus à ce que dit saint Matthieu.
Il est donc plus conforme à la lettre de l'Evangile
de distinguer ces trois saintes : la pécheresse qui vint
chez Simon le Pharisien ; Marie, sœur de Marthe et
de Lazare ; et Marie-Magdelène , de qui notre Sei-
gneur avoit chassé sept démons.
16 Avril 1675.
P/wre^ : Baron, an. 32, n. 17, 18, 19. — Const.
Apost. m. c. 6. — Maria- Magdalena et Maria soror
6 SUR LES TROIS MAGDELÈNES.
Lazari: Orig. et ex eoTheophil. in Marc, xiv, et Eu-
thym, in Matth. xxvi. — Giirysost. homil. lxxxi in
Matth. et hom.Lxi in Joan. — Hieron. in Matth. xxvi.
— Ambros. n Luc. vu. — A^ugust. in Joan. tract, xlix.
Una : Orig. in Matth. tract, xxxv. Unaquœ Chris-
tum sœpius unxit. — Id. contra plures, etc. Idem ,
homil. de Magdal. — Ambros. lib. I de Salom. c. v.
— Gregor. hom. xxv etxxxiii. — Beda, in Luc. v. (*)
Il ne s'agit pas de prouver qu'il est impossible
que les trois soient la même ; il faut prouver que
l'Evangile force à n'en croire qu'une, ou du moins
que ce soit son sens le plus naturel.
(*) Ce sont les autorités pour et contre qu'iftdique Bossuet.
RÉPONSE DE BOSSUET
A UNE CONSULTATION DE JACQUES II,
iioi d'angleterrf,
On vient de publier celte Réponse en Angleterre; elle
a été Irouve'e dans les papiers d'un ancien secrétaire de
lord Melfort, qui remplissoit, à ce qu'il paroît, les fonc-
tions d'ambassadeur de Jacques II à Rome. Elle a rap-
port à une discussion importante que nous exposerons le
plus brièvement possible.
Jacques II , dépouillé de sa couronne par la révolution
de 1688, avoit conservé beaucoup de partisans en Angle-
terre, non-seulement parmi les Catholiques, mais encore
parmi les Protestans. Un grand nombre des Anglicans les
plus zélés n'avoient point voulu reconnoître Guillaume,
et plusieurs évéques avoient refusé de lui prêter ser-
ment: Ils furent dépossédés , ainsi que les ecclésias-
tiques qui suivirent leur exemple. Parmi ces derniers
étoient des hommes très - capables , et connus par leurs
écrits, tels que Dodwell , Hickes, Collier, Lesley, etc.
Hickes et Lesley vinrent secrètement en France s'abou-
cher avec Jacques. Ce prince avoit aussi été suivi par
plusieurs seigneurs protestans. Il entretenoit une corres-
pondance assidue avec l'Angleterre, et plusieurs projets
furent formés pour ménager son retour. Mais les Angli-
cans demandoient avant tout qu'il donnât des garanties
de sa fidélité à maintenir l'Eglise établie. Jacques avoit
cherché plusieurs fois à rassurer les esprits à cet égard.
Peu après son arrivée à Saint-Germain , il avoit adressé
s KÉPONSE DE BOSSUET
aux lords et autres membres du couseil privé, une lettre
où il protestoit de son uiteniion de respecter les droits
de l'Eglise e'tablie (*). Le 3 février 1689, il écrivit aux
pairs et aux membres des Communes une lettre dans ce
sens ; et il tint le même langage dans une Déclaration
datée de Dublin le 18 mai 1(189.
lues Vrolt'slans Jacobites lui ayant demandé en 1693,
de renouveler ces assurances , quelques Catholiques at-
tachés au Roi , élevèrent la question s'il pouvoit en
conscience promettre de maintenir une religion qu'il
croyoit fausse. Des ecclésiastiques de la suite de Jacques
blâmoient une telle promesse , et des seigneurs même
s'y montroient contraires. Dodd, dans son Histoire de
V Eglise d'Angleterre, nous a conservé la relation d'un
entretien à ce sujet entre le Roi et sir Edouard Haies. Ce-
lui-ci étoit un de ses plus fidèles partisans, et il avoit
quitté l'Angleterre en 1690, pour rejoindre le prince. On
voit, par sa relation, que Dodd possédoit écrite de sa
main , qu'il fit quelques objections au Roi contre la Dé-
claration j et ce fut alors que Jacques lui dit qu'il s'étoit
appuyé sur l'avis de quelques évéques français et de
quelques docteurs de Sorbonne, et que les théologiens
anglais, quoiqu*ils ne partageassent pas la même opinion,
avoient reconnu qu'il pouvoit en conscience la suivre (**).
La Déclaration, telle qu'elle fut publiée le 17 avril
1693 V. s. étoit conçue en ces termes, pour ce qui re-
garde la religion : « Nous déclarons, sur notre parole
» royale, que nous protégerons et défendrons l'Eglise an-
» glicane, telle qu'elle est établie par les lois, et que nous
» assurerons à ses membres toutes les églises , universités
» et écoles qu'ils possèdent aujourd'hui; ainsi que leurs
» dignités, droits et privilèges. Nous déclarons aussi que
(*) Kennet, Histoire complète d'Angleterre, lom. m, pag. 542.
(**) Tlie Church Historj of £n gland j (par Dodd) tom. m
pag. 4cxi.
I
A UNE CONSULTATION DE JACQUES II. 9
» nous recommanderons sérieusement au Parlement Téta-
» blissement d'une liberté de conscience impartiale, et telle
» qu'elle conviendra au bonheur de la nation. Nous décla-
» rons de plus que nous ne violerons pas le Test^ que nous
j» ne dispenserons pas de son observation, et que nous lais-
» serons au Parlement le soin d'expliquer et de limiter
» notre pouvoir de dispenser en d'autres matières ».
On avoit dressé d'abord deux différens projets de Dé-
claration , qui furent soumis l'un et l'autre au jugement
des évéques et des docteurs français. Nous trouvons deux
des réponses qui furent faites, dans le journal anglais the
Caiholic Gentleman s 31agazine , tom. i, n° x, novem-
bre 181 8, pag. 716. La première de ces réponses, est
signée de Bossuet, et la seconde de six docteurs de Sor-
bonne :
Les deux formules et promesses dans le fond
sont de même force. Le Roi de la Grande-Bretagne
peut également accepter et signer, sans blesser sa
conscience, et donner la préférence à celle que
Sa Majesté croira la plus avantageuse pour le bien
de soft service.
Fait à Versailles, ce 12 de février lôgS-
t J. BÉNIGNE, Ev. de Meaux.
Les docteurs en théologie de la Faculté de Paris,
soussignés, après avoir examiné les deux projets de
promesse que les Anglais proposent au Roi de la
Grande-Bretagne, pour qu'il puisse (*) Tun ou
(*) Il manque ici un mot qui apparemment ctoit effacé ou mal
écrit dans le manuscrit. Le journal anglais a mis entre deux paren-
thèses, adopter ou signer.
lO IIÉPOKSE DE BOSSUET
l'autre, sont d'avis qu'il n y a rien en pas un des
deux, à quoi Sa Majesté Britannique ne puisse s'en-
gager en conscience, dans l'e'tat où sont les affaires
d'Angleterre.
A Paris, le i3 février 1693.
Le journal qui nous fournit ces pièces, ne donne point
les noms des docteurs qui ont signé cette dernière ré-
ponse j il ne nomme point non plus les autres évéques
qui paroitroient avoir été consultés, suivant le récit de
sir Edouard Haies. Il présente ensuite l'extrait d'une lettre
du même, adressée à lord Melfort, à Rome, sous la date
du 17 février 1691. Cette lettre n*a pas un rapport direct
à notre objet, et ne contient que des détails sur des né-
gociations entre Jacques et plusieurs de ses partisans pro-
testans en Angleterre.
Voici actuellement les deux pièces trouvées dans les
papiers du secrétaire de lord Melfort, avec le titre qui
les précède dans le manuscrit , et la note en anglais qui
les termine :
Sentimens de feu M, VEvêque de Meaux sur ces
deux questions :
1 ." Si le roi d'Angleterre peut, sans blesser sa conscience,
promettre a. ses sujets protestans, pour les faire rentrer
dans son obéissance , de protéger et de défendre l'Eglise
anglicane , comme elle est maintenant établie par les lois,
et assurer aux membres de cette Eglise, toutes leurs
églises , universités , collèges et écoles , avec leurs immu-
nités et privilèges ; 2.® Si le même Roi peut promettre aussi
de ne point violer le serment du Test, et de n'en point
dispenser • ai^ec les motifs sur lesquels ce prélat fondoit
ses sentimens , qui étoient pour l'affirmative. Ensemble
diverses de'pêches relatives a cette consultation. Mai 1693.
A UNE CONSULTATION DE JACQUES II. II
Lettre de M, VEvêque de Meaux a S. Em, te
Cardinal de Janson^ du 22 mai 1693.
Monseigneur,
Il a plu au Roi d'Angleterre de me faire commu-
niquer certains éclaircissemens qu'on demandoit à
Sa Majesté, touchant la religion , en faveur de ses
sujets protestans , lorsqu'ils se rangeroient à leur de-
voir; et il me fît témoigner en même temps qu'il
vouloit savoir de moi si je croyois qu'ils pussent
blesser sa conscience. Je crus qu'il les pouvoit accor-
der sans aucune difficulté, et je lui déclarai mon
sentiment, tant de vive voix que par écrit.
Le même Roi m'ordonne présentement, Monsei-
gneur, de dire à Votre Eminence, les raisons dont
j'ai appuyé mon avis, afin qu'elle puisse en rendre
compte à Sa Sainteté (*), à qui je soume's de tout
mon cœur toutes mes pensées et toutes mes vues.
J'obéis, et Votre Eminence verra en peu de mots,
dans l'écrit inclus, les raisons qui me déterminent à
approuver la Déclaration de ce Prince.
Le Roi, notre maître, a su la consultation et la
réponse, et il a approuvé mes sentimens, qui se sont
trouvés conformes à celui des principaux docteurs
de la Sorbonne, sans que nous ayons communiqué
ensemble.
Il s'agit à présent. Monseigneur, de faire entendre
nos raisons à un Pape dont la prudence et la piété
éclatent par toute l'Eglise ; et j'ose espérer de la bonté
(*) Le Cardinal de Janson étoit ambassadeur de France ;!i Rome.
II occupa ce poste jusf{u'en 1697. {Edit. de Vers.)
12 r.ÉPOKSE DE EOSSUET
dont VOUS m'avez toujours honoré, que vous voudrez
bien vous servir de cette occasion, pour assurer ce
saint Pontife de mes profondes soumissions, et de
l'inviolable respect que je ressens, comme je le dois,
non-seulement pour sa place si auguste et si sainte,
mais encore pour sa personne, dont les vertus rem-
plissent le monde d'édification et de joie.
Conservez-moi, Monseigneur, l'honneur de votre
amitié, et croyez que je suis toujours avec le très-
humble respect que vous connoissez, Monseigneur,
votre, etc.
+ J. BÉNIGNE, Ev. de Meaux.
P RE VF ES du sentiment de M. ÏEvêque de Meaux
sur la Déclaration du Roi d'Angleterre,
La Déclaration qu'on demande au Roi d'Angleterre
en faveur de ses sujets protestans, consiste principa-
lement en deux points : le premier est que Sa Majesté
promette de protéger et défendre l'Eglise anglicane,
comme elle est présentement établie par les lois, et
qu'elle assure aux membres d'icelle toutes leurs
églises, universités, collèges et écoles, avec leurs
immunités et privilèges. Le second, que Sa dite Ma-
jesté promette aussi qu'elle ne violera point le ser-
ment du Test, ni n'en dispensera point.
J'ai répondu et je réponds, que Sa Majesté peut
accorder sans difficulté ces deux articles; et pour
entendre la raison de cette réponse, il ne faut que
fixer le sens des deux articles.
Le premier a deux parties ; l'une de protéger et de
défendre l'Eglise anglicane, comme elle est présente-
A UNE CONSULTATIOIV DE JACQUES II. l3
ment établie par les lois ; ce qui n'emporte autre chose
que de laisser ces lois dans leur vigueur, et comme
roi, les exécuter selon leur forme et teneur.
La conscience du Roi n'est point blessée par cette
partie de la Déclaration, puisque la protection et la
défense qu'il promet à l'Eglise anglicane protestante,
ne regarde que l'extérieur, et n'oblige Sa Majesté à
autre chose qu'à laisser cette prétendue Eglise dans
l'état extérieur où il la trouve, sans l'y troubler, ni
permettre qu'on la trouble.
Pour décider cette question par principes, il faut
faire grande différence entre la protection qu'on
donneroit à une fausse Eglise par adhérence aux
mauvais sentimens qu'elle professe, et à celle qu'on
lui donne pour conserver, à l'extérieur, la tranquil*
lité. La première protection est mauvaise, parce
qu'elle a pour principe l'adhérence à la fausseté;
mais la seconde est très-bonne, parce qu'elle a pour
principe l'amour de la paix, et pour objet, une
chose bonne et nécessaire, qui est le repos public.
Ceux qui traitent avec le Roi d'Angleterre, dans
cette occasion, ne lui demandent pas l'approbation
de l'Eglise anglicane, parce qu'au contraire ils le
supposent catholique, et traitent avec lui comme
l'étant. Ils ne lui demandent donc qu'une protection
légale, c'est-à-dire, une protection à l'extérieur,
telle qu'elle convient à un Roi qui ne peut rien sur
les consciences ; et tout le monde demeure d'accord
que cette sorte de protection est légitime et licite.
Les rois de France ont bien donné, par l'édit de
Nantes, une espèce de protection aujc Protestans ré-
l4 RÉPONSE DE BOSSUET
formés^ en les assurant contre les insultes de ceux
qui les voudroient troubler dans leurs exercices, et
en leur accordant des espèces de privilèges, où ils
ordonnoient à leurs officiers de les maintenir. On n'a
pas cru que leur conscience fut intéressée dans ces
concessions, tant qu'elles ont été jugées nécessaires
pour le repos public, parce que c'étoit ce repos, et
non pas la religion prétendue réformée, qui en étoit
le motif. On peut dire à proportion la même chose
du Roi d'Angleterre; et s'il accorde de plus grands
avantages k ses sujets protestans, c'est que l'état où
ils sont dans le royaume, et le motif du repos public
l'exigent ainsi. Aussi ceux qui trouvent à redire à cet
endroit de Tarticle ne mettent-ils la difficulté qu'en
ce qu'il renferme une tacite promesse d'exécuter les
lois pénales qui sont décernées par le Parlement
contre les Catholiques, parce que, disent-ils, les
Protestans mettent dans ces lois pénales une partie de
la protection qu ils demandentpour l'Eglise anglicane
protestante.
Mais les paroles dont se sert le Roi n'emportent
rien de semblable ; et il importe de bien comprendre
comme parle la Déclaration. « Nous protégerons,
» dit-elle, et défendrons l'Eglise anglicane, comme
» elle est présentement établie par les lois». 11 ne
s'agit que des principes constitutifs de cette préten*
due Eglise en elle-même, et non pas des lois pénales
par lesquelles elle prétendroit pouvoir repousser les
religions qui lui sont opposées.
Les principes constitutifs de lareligion^nglicane,
selon les lois du pays , sont premièrement les préten-
A VUE CONSULTATION DE JACQUES II. 1.5
dus articles de foi réglés sous la reine Elisabeth ; se-
condement, la liturgie approuvée par les Parle-
mens; troisièmement, les homélies en instructions,
que les mêmes Parlemens ont autorisées.
On ne demande point au Roi qu'il se rende le
protecteur de ces trois choses, mais seulement qu'à
l'extérieur il leur laisse un libre cours pour le repos
de ses sujets : ce qui suffit d'un côté pour maintenir
ce qui constitue à l'extérieur l'Eglise anglicane pro-
testante, et d'autre part ne blesse point la conscience
du Roi. Voilà donc à quoi il s'oblige par cette pre-
mière partie de l'article, où il promet d'assurer à l'E-
glise protestante et à ses membres ^^ leurs églises, etc.
La seconde a encore moins de difficulté, et même
elle tempère la première, en réduisant manifeste-
ment la protection et la défense de l'Eglise angli-
cane protestante aux choses extérieures dont elle
est en possession, et dans lesquelles le Roi promet
seulement de ne point souffrir qu'on la trouble.
Le Roi est bien loin d'approuver par là l'usurpa-
tion des églises et des bénéfices ; mais il promet seu-
lement de ne point permettre que ceux qui les ont
usurpés soient troublés par des voies de fait, parce
que cela ne se pourroit faire sans ruiner la tran-
quillité de ses Etats.
A l'égard du Test^ qui fait le second article de la
Déclaration du Roi, il n'oblige Sa Majesté à autre
chose, sinon à exclure des charges publiques ceux qui
refuseroient de faire un certain serment : en quoi il
n'y a point de difficulté, puisqu'on peut vivre humai-
nement et chrétiennement sans avoir des charges.
l6 RÉPONSE DE BOSSUET
Que s'il paroît rude aux Catholiques d'en être ex-
clus, ils doivent considérer Fétat où ils sont, et la
petite portion qu'ils composent du royaume d'Angle-
terre ; ce qui les oblige à ne pas exiger de leur Roi
des conditions impossibles, et au contraire à sacrifier
tous les avantages dont ils se pourroient flatter, à
l'avancement, au bien réel et solide d'avoir un roi
de leur religion, et d'affermir sur le trône sa famille,
quoique catholique; ce qui peut faire raisonnable-
ment espe'rer, sinon d'abord, du moins dans la suite,
l'entier rétablissement de l'Eglise et de la foi. Que
si on s'attache, au contraire, à vouloir faire la loi aux
Protestans, qui sont les maîtres, on perdra avec l'oc-
casion de rétablir le Roi, non-seulement tous le^
avantages qui sont attachés au rétablissement , mais
encore tous les autres, quels qu'ils soient, et on s'ex-
posera à toutes sortes de maux; étant bien certain
que si les rebelles viennent à bout, selon leurs désirs,
d'exclure tout à la fois le Roi, ils ne garderont au-
cune mesure envers les Catholiques, et ne songeront
qu'à assouvir la haine qu'ils leur portent.
Par ces raisons, je conclus, non-seulement que le
Roi a pu en conscience faire la Déclaration dont il
s'agit, mais encore qu'il y étoit obligé; parce qu'il
doit faire tout ce qu'il est possible pour l'avantage
de l'Eglise et de ses sujets catholiques, auxquels rien
ne peut être meilleur, dans la conjoncture présente,
que son rétablissement. On doit même regarder déjà
comme un grand avantage, la déclaration que fait
Sa Majesté , de recommander fortement à son Parle-
ment une impartiale liberté de conscience; ce qui
montre
A UNE COÎ^^SrLTATION DE JACQUES II. I^
montre le zèle de ce Prince pour le repos de ses sujets
catholiques, et tout ensemble une favorable disposi-
tion pour eux, dans ses sujets protestans qui accep-
tent sa Déclaration. Je dirai donc volontiers aux
Catholiques, s'il y en a qui n approuvent pas la
De'claration dont il s'agit : Noli esse justus multhm^
neque plus sapias quam necesse est, ne obstupescasi
(EccLEs. VII, 17.)
Je ne 3oute pas que notre saint Père le Pape n'ap-
puie le Roi d'Angleterre dans l'exe'cution d'une Dé-
claration qui étoit si nécessaire , et ne pense bien
des intentions d'un Prince qui a sacrifié trois royau-
mes, toute sa famille, et sa propre vie, à la religion
catholique. Je me soumets de tout mon cœur à là
suprême décision de Sa Sainteté-
Fait à Meaux, ce 22 mai 1693.
t J- BÉNIGNE, Ev. de Meaux.
« The foregoing were found with sèveral other ori-
» ginals , in the library , among the papers of an old
» secrëtary of the late lord Melfort. They are followed
» by other letters concerùing the Déclaration of 1695 ,
» froin lord Melfort , cardinal de Forbin , 25 lîiay j car-
» dihal Howard, i june; cardinal d'Esté, 3 jùne; car-
» dinal Howard , 8 juin : ail in the portfolio of M. Lan-
» celot and also contain along letter from lord Perth to
» the Abbort of la Trappe , on the King's iliness , and
» a short discoursè ôf Pope Clément on his death , with
» sundry remarks on the gênerai subjects of the catholic
» reHgion in England_, together with a summary reci-
» procity of law between Scotland, France, etc. »
Le docteur J. S. Clarke a parlé de ces pièces dans la
BossuET. XLiii, a
l8 HÉrORSE DE BOSSUEï
Vie de Jacques II, qu'il vient de publier sur les papiers
originaux de la famille des Stuarts ; papiers qui étoient
à Rome , et que le souverain Pontife a envoyés au
prince rcgent d'Angleterre. Le docteur entre dans quel-
ques de'tails sur cette controverse , et expose les raisons
des Catholiques anglais , qui blâmoient la Déclaration.
Le Roi , dit-il , s'étant adressé à quatre ecclésiastiques
de sa nation , ils déclarèrent unanimement qu'il ne pou-
voit pas promettre de protéger et de défendre une re-
ligion qu'il croyoit erronée ; mais que rien n'empêchoit
qu'il ne promît de protéger et de maintenir ses sujets
de l'Eglise d'Angleterre dans le libre exercice de leur
religion , et dans la tranquille possession et jouissance
de leurs bénéfices , comme aussi de conférer ces béné-
fices ; vu que c'étoit deux choses très-différentes de pro-
mettre de maintenir une religion, ou seulement de main-
tenir ceux qui la professoient dans la possession de leurs
bénéfices. Le Roi ayant consulté les mêmes théologiens ,
pour savoir s'il pouvoit promettre de consentir aux lois
qu'on lui proposeroit pour la sûreté de l'Eglise établie ,
ils firent encore une réponse négative ; car , disoient-ils ,
après une pareille promesse, le Roi se trouveroit obligé
d'accéder à la proposition qu'on lui feroit par exemple
d'élever le prince de Galles dans la religion anglicane , ou
d'exclure tout catholique de la succession.
C'étoit là aussi à peu près le raisonnement de sir
Edouard Haies , dans sa relation de la conférence du i
juin 1693 avec Jacques, et dans ses remarques sur cet
entretien. Si le Roi, 4isoit-il , remontoit sur son trône, en
vertu de la Déclaration du 1 7 avril , il se trouveroit livré aux
Protestans, et obligé d'accéder à toutes leurs demandes^
son armée et sa Cour seroient toutes composées de Pro-
testans ; le prince de Galles seroit entouré de Protestans,
et élevé par eux. Les Anglicans , disoit sir Edouard ,
pourroient - ils croire qu'un prince qui a perdu trois
A UNE CONSULTATION DE JACQUES II. I9
royaumes , plutôt que de manquer à sa religion , est sin-
cère en leur faisant des promesses qui tendent si mani-
festement à la ruine de cette même religion ? Enfin ,
ajoutoit-il, les Catholiques d'Angleterre et d'Irlande se-
roient dans une situation pire sous Jacques rétabli à de
telles conditions , qu'ils ne sont actuellement sous le prince
d'Orange ; car celui - ci peut leur accorder des faveurs ,
s'ils veulent lui prêter serment (*).
En rapportant ainsi les raisons des adversaires de la
Déclaration , nous sommes loin de chercher à combattre
le sentiment de Bossuet sur cette controverse , et nous
n'avons voulu que montrer ce qu'on disoit de part et
d'autre. Le docteur Clarke prétend que les docteurs
français revinrent sur l'avis qu'ils avoient donné. Ils s'é-
toient trop hâtés , selon lui , d'approuver la Déclaration ;
et après avoir pris connoissance des lois anglaises et de
l'acte du Test, ils donnèrent une réponse toute contraire
à la première. Bossuet lui-même reconnut , quoique plus
tard, qu'il s'étoit trompé, et Jacques abandonna aussi
son premier sentiment. L'historien ne cite rien de Bos-
suet , ni des docteurs de Sorbonne , à l'appui de ce
changement -, et la lettre du Roi à l'abbé de la Trappe
n'est pas assez précise pour confirmer ce qu'il avance.
Dodd au contraire rapporte que sir Edouard Haies et
quelques-uns de ses amis tombèrent peu âpres dans une
sorte de disgrâce pour ce sujet, ou pour quelque autre sem-
blable , et il est probable qu'il n'eut pas manqué de faire
mention du changement d'avis du Roi, si ce changement
avoit eu lieu. Enfin dans l'article du Catholic Gentle-
man s Magazine , que nous avons cité , on remarque que le
fils et le petit -fils de Jacques II ont toujours parlé dans
le sens de la Déclaration du 17 avril 1698; et on le
prouve par des extraits du manifeste du prince Charles ,
(*) ChurchUistory of£nglandj tom. ni, pag. 422.
20 RÉPONSE DE BOSSUET A UNE CONSULTATION, CtC.
signé à Paris le 16 mai 17 15, d'une Déclaration datée
de Rome le ^3 décembre 1743 , et du manifeste donné
à Edimbourg le 10 octobre 174^. Dans toutes ces pièces
les Stuarts promettent de maintenir l'Eglise établie (*).
(*) CalhoUc Gentkman's Magazine,, tora. i, pag. 718 et 719.
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LETTRE
DE BOSSUET A M. BRUEYS (*).
Je vous envoie, Monsieur, une lettre pour mon-
seigneur de Montpellier, comme vous l'avez souhaité,
M. de Noailles sait bien la part que je prends à ce
qui vous touche, puisque je lui ai parlé très- souvent
de vous; et je puis dire aussi que je l'ai trouvé très-
(*) David-Augustin Brueys, né à Aix en i64o, fut élevé dans la
religion protestante. Il avoit été destiné au barreau , et même reçu
avocat : mais entraîné par son goût pour la théologie, il se livra à
l'étude de celte science, et devint membre du consistoire de Mont-
pellier. Ce fut alors qu'il publia une Réponse au livre de V Exposi-
tion de Bossuetj et ensuite des Entretiens sur l'Eucharistie ^ où il
attaque la présence réelle. Bossuet , au lieu de lui répliquer , entre-
prit de le convertir, et y réussit. Après la mort de sa femme, brueys
entra dans l'état ecclésiastique ^ et composa plusieurs ouvrages pour
défendre l'Eglise catholique contre les Protestans. Le premier, pu-
blié peu de temps après son abjuration, et dont Bossuet parle
dans celte lettre , a pour titre : Examen des raisons qui ont donné
lieu à la séparation des Protestans , i683. Jurieu et plusieurs autres
ministres écrivirent contre cet ouvrage. Brueys les réfuta dans sa
Défense du culte extérieur de V Eglise catholique , qu'il fit paroître
en i685. Il a encore donné : Réponse aux plaintes des Protes-
tons contre les moyens que Von emploie en France pour les réunir
à l'Eglise, où, l'on réfute les calomnies qui sont contenues dans l&
livre intitulé : La Poiilique du Clergé de France , ( par Jurieu.) 1686^
Traité de V Eucharistie y oîi^ sans entrer dans la controi>erse, on
prouue la réalité par dps vérités avouées de part et d'autre , 1686.
Traité de l'Eglise , oii ton montre que les principes des Calvinistes
se contredisent : 1687. Histoire du Fanatisme de notre temps, et le
dessein que l'on avoit de soulever en France les Calvinistes : 1692 j
avec une suite de cette Histoire, 1709 et I7ï3. Traité de la sainte
Messe : 1700. Traité de l'obéissance des Chrétiens aux puissances
temporelles : 1709. Brueys a composé d'autres ouvrages d'un genre
différent. Il mourut à Montpellier le 25 novembre 1723. {Edit. de
Fers.)
H2 LETTRE DE BOSSUET A M. BRUEYS.
disposé à vous rendre service. Il est ici depuis hier au
soir; mais je ne l'ai pas encore vu. Je suis ravi du
nouvel ouvrage auquel vous travaillez , et j'espère
qu'il fera du bien. Je ne sais si vous savez que la
Gazette d'Hollande a parlé de vous d'une manière
bizarre, et a dit que vous aviez trouvé le moyen de
traiter la controverse en catholique, sans vous dé-
dire de rien de ce que vous aviez dit en écrivant
contre moi , étant Huguenot. J'ai reçu une lettre sans
nom, qui vous accuse de laisser pour indifférentes
toutes les choses que vous traitez dans votre ouvrage.
Ils n'ont pas entendu votre dessein , et ils ont cru
qu'en effet vous trouviez peu considérables les ar-
ticles qui, selon vous, ne devroient point arrêter les
Huguenots. Un mot ajouté, pour faire voir que
votre argument est ad hominein, consolera, à ce
que je vois, les âmes infirmes et ignorantes. Au reste,
ce petit ouvrage est fort estimé, et fait de grands
fruits. II a paru, il y a près de deux mois, une ré-
ponse de M. Claude à ma Conférence : elle m'obli-
gera à quelque réplique; mais je voudrois bien sans
tant écrire, qu'on pût pousser les adversaires à confé-
rer avec nous. Je suis certain qu'avecl a grâce de Dieu,
je les confondrois sur cette matière, et qu'en peu
d'heures je ferois paroître le défaut inévitable de
leur cause. Continuez, Monsieur, à les instruire, et
soyez au reste persuadé que je suis avec toute l'estime
et la sincérité possible, Monsieur, TOtre, etc.
f J. BÉNIGNE, Ev. de Meaux.
"Versailles, le 2 décembre iG83.
DISCOURS
PRONONCE
Par m. BOSSUET, ÉVÊQUE DE CONDOM,
lorsqu'il fut reçu a l'académie française,
A LA PLACE DE M. TiV CHATELET
Le 8 juin 1671.
I
DISCOURS
A L'ACADÉMIE FRANÇAISE.
Messieurs,
J E sens plus que jamais la difficulté de parler,
aujourd'hui que je dois parler devant les maîtres
de l'art du bien dire, et dans une Compagnie où
Ton voit paroître avec un égal avantage l'érudition
et la politesse. Ce qui augmente ma peine, c'est
qu'ayant abrégé en ma faveur vos formes et vos
délais ordinaires, vous me pressez d'autant plus à
vous témoigner ma reconnoissance, que vous vous
êtes vous-mêmes pressés de me faire sentir les effets
de vos bontés particulières; si bien que m'ayant
ôté, par la grandeur de vos grâces, le moyen d'en
parler dignement. In facilité de les accorder me
prive encore du secours que je pouvois espérer de
la méditation et du temps. A la vérité. Messieurs,
s'il s'agissoit seulement de vous exprimer les senti-
mens de mon cœur, il ne faudroit ni étude ni appli-
cation pour s'acquitter de ce devoir. Mais si je me
contentois de vous donner ces marques de recon-
noissance, que la nature apprend à tous les hommes,
sans exposer les raisons qui me font paroître ma
réception dans cette illustre Compagnie si avanta-
geuse et si honorable, ne seroit-ce pas me rendre
indigne d'entrer dans un Corps si célèbre, et démen-
tir en quelque sorte l'honneur que vous m'avez fait
26 DISCOURS
par votre choix? Il faut donc vous dire, Messieurs,
que je ne regarde pas seulement cette Académie
comme une assemblée d'hommes savans, que l'amour
et la connoissance des belles-lettres unissent ensem-
ble. Quand je remonte jusqu'à la source de votre
institution, un si bel établissement élève plus haut
mes pensées. Oui, Messieurs, c'est cette ardeur in-
fatigable qui animoit le grand cardinal de Richelieu
à porter au plus haut degré la gloire de la France;
c'est, dis-je, cette même ardeur qui lui inspira le
dessein de former cette Compagnie. En effet, s'il
est véritable, comme disoit l'orateur romain, que
la gloire consiste, ou bien à faire des actions qui
soient dignes d'être écrites, ou bien à composer des
écrits qui méritent d'être lus, ne falloit-il pas,
Messieurs, que ce génie incomparable joignît ces
deux choses, pour accomplir son ouvrage? C'est
aussi ce qu'il a exécuté heureusement. Pendant que
les Français, animés de ses conseils vigoureux, mé-
ritoient par des exploits inonis, qiip les plumes les
plus éloquentes publiassent leurs louanges, il pre-
noit soin d'assembler dans la ville capitale du royaume
l'élite des plus illustres écrivains de France, pour
en composer votre corps. Il entreprit de faire en
sorte que la France fournît tout ensemble, et la ma-
tière et la forme des plus excellens discours ; qu'elle
fût en même temps docte et conquérante, qu'elle
ajoutât l'empire des lettres à l'avantage glorieux
qu elle avoit toujours conservé de commander par
les armes. Et certainement. Messieurs, ces deux
choses se fortifient et se soutiennent mutuellement.
Comme les actions héroïques animent ceux qui écri-
A l'académie FRANÇAISE. ^J
vent, ceux-ci réciproquement vont remuer, parle
désir de la gloire, ce qu'il y a de plus vif dans les
grands courages, qui ne sont jamais plus capables
de ces généreux efibrts, par lesquels l'homme est
élevé au-dessus de ses propres forces, que lorsqu'ils
sont touchés de cette belle espérance, de laisser à
leurs descendans, à leur maison, à l'Etat, des exem-
ples toujours vivans de leur vertu, et des monumens
éternels de leurs mémorables entreprises: Et quelles
mains peuvent dresser ces monumens éternels, si ce
n'est ces savantes mains qui impriment a leurs ou-
vrages ce caractère de perfection que le temps et la
postérité respectent? C'est le plus grand effet de
l'éloquence. Mais, Messieurs, l'éloquence est morte,
toutes ses couleurs s'effacent, toutes ses grâces s'éva-
nouissent, si l'on ne s'applique avec soin à fixer en
quelque sorte les langues, et à les rendre durables.
Car comment peut-on confier des actions immor-
telles à des langues toujours incertaines et toujours
changeantes ; et la nôtre en particulier pouvoit-elle
promettre l'immortalité, elle dont nous voyons tous
les jours passer les beautés, et qui devenoit barbare
à la France même dans le cours de peu d'années?
Quoi donc? la langue française ne devoit-elle jamais
espérer de produire des écrits qui pussent plaire à
nos descendans ; et pour méditer des ouvrages im-
mortels, falloit-il toujours empiunter le langage de
Rome et d'Athènes? Qui ne voit qu'il falloit plutôt
pour la gloire de la Nation" former la langue fran-
çaise, afin qu'on vît prendre à nos discours un tour
plus libre et plus vif, dans une phrase qui nous fût
plus naturelle, et qu'affranchis de la sujétion d'être
û8 DISCOURS
toujours de foibles copies, nous pussions enfin as-
pirer à la gloire et à la beauté des originaux. Vous
avez été choisis, Messieurs, pour ce beau dessein,
sous l'illustre protection de ce grand homme , qui
ne possède pas moins les règles de l'éloquence, que
de Tordre et de la justice, et qui préside depuis tant
d'années aux conseils du Roi , autant par la supé-
riorité de son génie, que par l'autorité de sa charge. (0
L'usage, je le confesse, est appelé avec raison le père
des langues. Le droit de les établir, aussi bien que
de les régler, n'a jamais été disputé à la multitude;
mais si cette liberté ne veut pas être contrainte, elle
souffre toutefois d'être dirigée. Vous êtes. Messieurs,
un Conseil réglé et perpétuel, dont le crédit, établi
sur l'approbation publique, peut réprimer les bi-
zarreries de l'usage, et tempérer les déréglemens de
cet empire trop populaire. C'est le fruit que nous
espérons recevoir bientôt de cet ouvrage admirable
que vous méditez ; je veux dire, ce trésor de la langue^
si docte dans ses recherches, si judicieux dans ses
remarques, si riche et si fertile dans ses expressions.
Telle est donc l'institution de l'Académie ; elle est
née pour élever la langue française à la perfection de
la langue grecque et de la langue latine. Aussi a-t-on
vu, par vos ouvrages, qu'on peut, en parlant français,
Joindre la délicatesse et la pureté attique à la majesté
romaine. C'est ce qui fait que toute l'Europe apprend
vos écrits-, et quelque peine qu'ait l'Italie d'aban-
donner tout-à-fait l'empire, elle est prête à vous cé^
der celui delà politesse et des sciences. Par vos tra-
(*) Pierre Séguier, chancelier de France, mort le 28 janvier 1672 ,
âgé de quatre-vingi' quatre ans. ( Edit. de Fers.)
A l'académie française. 29
vaux et par votre exemple, les véritables beautés du
style se découvrent de plus en plus dans les ouvrages
français, puisqu'on y voit la hardiesse, qui convient
à la liberté, mêlée à la retenue, qui est l'elTet du
jugement et du choix. La licence est restreinte parles
préceptes ; et toutefois vous prenez garde qu'une
trop scrupuleuse régularité, qu'une délicatesse trop
molle, n'éteigne le feu des esprits, et n'afFoiblisse
la vigueur du style. Ainsi nous pouvons dire.
Messieurs , que la justesse est devenue par vos soins
le partage de notre langue , qui ne peut plus rien
endurer ni d'affecté ni de bas : si bien qu'étant sor-
tie des jeux de l'enfance , et de l'ardeur d'une jeu-
nesse emportée, formée par l'expérience, et réglée
par le bon sens , elle semble avoir atteint la per-
fection qui donne la consistance. La réputation tou-
jours fleurissante de vos écrits, et leur éclat toujours
vif , l'empêcheront de perdre ses grâces ; et nous
pouvons espérer qu'elle vivra dans l'état oîi vous
Favez mise, autant que durera l'Empire français, et
que la Maison de saint Louis présidera à toute l'Eu-
rope. Continuez donc , Messieurs , à employer une
langue si majestueuse à des sujets dignes d'elle. L'élo-
quence, vous le savez, ne se contente pas seule-
ment de plaire ; soit que la parole retienne sa liberté
naturelle dans l'étendue de la prose , soit que res-
serrée dans la mesure des vers , et plus libre encore
d'une autre sorte, elle prenne un vol plus hardi
dans la poésie ; toujours est-il véritable que l'élor
quence n'est inventée , ou plutôt qu'elle n'est in-
spirée d'en-haut que pour enflammer les hommes à la
vertu î et ce seroit, dit saint Augustin , la rabaisser
3o DISCOURS
trop indignement , que de lui ùùre consumer ses
forces dans le soin de rendre agréables des choses
qui sont inutiles. Mais si vous voulez conserver au
monde cette grande , cette sérieuse , cette véritable
éloquence, résistez à une critique importune, qui
tantôt flattant la paresse par une fausse apparence
de facilité, tantôt faisant la docte et la curieuse par
de bizarres raffinemens, ne laisseroit à la fin aucun
lieu à fart, et nous feroit retomber dans la barbarie.
Faites paroître à sa place une critique sévère, mais
raisonnable , et travaillez sans relâche à vous sur-
passer tous les jours vous-mêmes , puisque telle est
tout ensemble la grandeur et la foiblesse de l'esprit
humain , que nous ne pouvons égaler nos propres
idées ; tant celui qui nous a formés a pris soin de
marquer son infinité. Au milieu de nos défauts , un
grand objet se présente pour soutenir la grandeur
des pensées et la majesté du style. Un Roi a été donné
à nos jours, que vous nous pouvez figurer en cent
emplois glorieux, et sous cent titres augustes ; grand
dans la paix et dans la guerre, au dedans et au
dehors , dans le particulier et dans le public , on
Tadmire , on le craint, on l'aime. De loin il étonne,
de près il attache ; industrieux par sa bonté à faire
trouver mille secrets agrémens dans un seul bien-
fait ; d'un esprit vaste, pénétrant, réglé, il conçoit
tout, il dit ce qu'il faut, il connoît et les affaires et
les hommes ; il les choisit, il les forme, il les ap-
plique dans le temps, il sait les renfermer dans
leurs fonctions ; puissant, magnifique, juste, veut-il
prendre ses résolutions, la droite raison est sa con-
seillère j après il se soutient, il se suit lui-même, il
A l'académie FIVAWÇAISE. 3l
faut que tout cède à sa fermeté et à sa vigueur in-
vincible. Le voilà, Messieurs, ce digne sujet de vos
discours et de vos chants héroïques. Le voyez-vous
ce grand Roi dans ses nouvelles conquêtes, dispu-
tant aux Romains la gloire des grands travaux,
comme il leur a toujours disputé celle des grandes
actions? Des hauteurs orgueilleuses menaçoient ses
places; elles s'abaissent en un moment à ses pieds, et
sont prêtes à subir le joug qu'il impose. On élève
des montagnes dans les remparts , on creuse des
abîmes dans les fossés : la terre ne se reconnoît plus
elle-même, et change tous les jours de forme sous
les mains de ses soldats , qui trouvent sous les yeux
du Roi de nouvelles forces, et qui en faisant les for-
teresses s'animent à les défendre. Vous avez souvent
admiré l'ordre de sa maison ; considérez la disci-
pline de ses troupes , oii la licence n'est pas seule-
ment connue , et qui ne sont plus redoutées que par
l'ennemi. Ces choses sont merveilleuses, incroyables,
inouïes ; mais son génie , son cœur , sa fortune , lui
promettent je ne sais, quoi de plus grand encore. De
quelque côté qu'il se tourne , ses ennemis redoutent
ses moindres démarches ; ils sentent sa force et son
ascendant , et leur fierté affectée couvre mal leur
crainte et leur désespoir. Finissons : car où m'em-
porteroit l'ardeur qui me presse ? Il aime et les sa-
vans et les sciences ; c'est à elles , pour ainsi dire ,
qu'il a voulu confier le plus précieux dépôt de
l'Etat ; il veut qu'elles cultivent l'esprit le plus vif et
le plus beau naturel du monde. Ce Dauphin, cet
aimable prince , surmonte heureusement les pre-
mières difficultés des e'tudes ; et s'il n'est pas rebuté
Sa DISCOURS A l'académie FllANÇAlSE.
par les épines , quelle sera son ardeur quand il
pourra cueillir les fleurs et les fruits? On vous nour-
rit j Messieurs, un grand protecteur; si nos vœux
sont exauce's , si nos soins prospèrent , ce prince ne
sera pas seulement un jour le digne sujet de vos
discours ; il en connoîtra les beautés , il en aimera
les douceurs , il en couronnera le médite.
RÉPONSE DE M. CHARPENTIER,
DIRECTEUR DE l' ACADÉMIE,
AU DISCOURS DE BOSSUET.
Monsieur,
Après avoir remporté deà applaudissemens de toute la
France par vos célèbres prédications, après avoir été élevé
à la première dignité de l'Eglise par le concours de la
puissance royale et de l'autorité du saint Siège, après
avoir mérité le choix de notre auguste monarque pour
l'éducation du premier prince de toute la terre, après,
dis-je, tant d'événemens éclatans qui vous comblent de
gloire de tous côtés, aviez-vous encore quelque chose à
souhaiter ?
Cependant, Monsieur, votre arrivée en ce lieu-ci, qui
apporte un si grand ornement à la Compagnie f ces paroles
obligeantes qu'elle a ouïes de votre bouche , cet agréable
épanouissement de cœur et de visage que vous lui faites
paroître , marquent bien que vous avez regardé l'occasion
présente comme la matière d'une nouvelle joie qui vous
étoit offerte, et que vous avez voulu ajouter le nom d'aca-
démicien aux titres sublimes d'orateur chrétien , d'évêque^
et de précepteur de monseigneur le Dauphin.
Voua
ï
RÉPONSE AU DISCOURS DE BOSSUET. 33
Vous ne nous surprenez point , Monsieur , par cette
pensée, qui ne fait que confirmer ce que la voix de la re-
nomme'e avoit déjà publié de votre mérite. Vous justifiez
par là votre bonne fortune; et cet amour déclaré des
bonnes lettres, fait connoître évidemment une des causes
de votre prospérité auprès d'un Roi si éclairé, et qui se
plaît à distribuer les plus grandes récompenses aux plus
vertueux. 11 n'est pas malaisé de croire qu'un homme qui
a paru avec autant d'éclat que vous avez fait, Monsieur,
ait de la doctrine et de l'éloquence j il n'est pas malaisé de
croire qu'avec ces talens , il s'élève aux premières places.
Mais qu'après avoir acquis tant de réputation et de dignité,
il se fasse encore un honneur d'entrer dans nos exercices
académiques, c'est ce qu'il n'est pas aisé de croire, parce
que peu de gens sont capables de ces généreux sentimens
et de cette noblesse d ame.
Il en faut assurément beaucoup; il faut beaucoup d'élé-
vation d'esprit, et en même temps uq grand discernement
pour envisager la beauté de l'étude sous le dais et dans les
balustres. Il règne , parmi le grand monde , je ne sais quelle
contagion de faste et d'orgueil qui combat étrangement la
simplicité de la philosophie; et quiconque peut conserver
dans son cœur l'estime qu'on en doit faire, parmi tant d'ob-
jets qui semblent en inspirer le mépris, peut s'assurer
qu'il est au-dessns des opinions vulgaires, et que sa raison
est victorieuse de l'erreur.
C'est sans doute la connoissance de la vérité et l'amour
du bien qui mettent de la distinction entre les hommes.
La Cour a son peuple aussi bien que la ville ; la pourpre
couvre quelquefois des âmes basses ou médiocres ; et ce
n'est point la splendeur de la naissance , ni la grandeur des
emplois, ni l'abondance des richesses qui font les hommes
extraordinaires. Tous ces avantages véritablement ne sont
pas inutiles ; mais ce ne sont pas ceux sur qui roule la féli-
cité , ni d'où se tire la véritable louange. Le 'mérite per-
sonnel, ce mérite qui trouve en soi-même sa récompense,
BossuET. XLHI. 3
34 RÉPONSE Au DISCOURS DE BOSSUET.
et qui n'en voit point au dehors de si ëleve'e où il n'ait
droit de prétendre, est quelque chose de plus excellent
que les grandeurs et que les richesses j mais c'est un bien
qui se trouve rarement , et si rarement qu'il semble que
le ciel soit prodigue de tous les autres biens , en comparai-
son de celui-ci , dont il est très-avare. Cela veut dire qu'il
est plus aisé de faire une grande fortune que d'être un
parfaitement honnête homme j parce que la fortune se
peut présenter par mille voies différentes, au lieu que ce
mérite personnel qui fait l'honnête homme , ne se peut
acquérir ni se conserver qu'en cultivant son ame par les
plus belles connoissances , et en faisant une profession
continuelle de la vertuj de sorte que celui qui prend ce
soin de lui-même , qui au milieu des grandeurs en estime
moins la possession que ce qui l'en rend digne , qui en tout
temps , en tout âge , en tout état s'efforce de se conserver,
par l'exercice , ces excellentes habitudes qui s'évanoui-
roient peut-être par la négligence, de même que les arts
s'oublient, faute de les pratiquer, doit être considéré
comme un homme que le ciel a libéralement et pleinement
pourvu de cette qualité précieuse, de ce mérite si estimé
et si rare. Je n'oserois. Monsieur, en votre présence, faire
l'application de cette vérité sur votre personne ; mais je
suis très-assuré que l'action que vous venez de faire ne
sera point oubliée parmi vos éloges.
L'Eglise a toujours eu des prélats qui n'ont pas moins
attiré d^ vénération sur eux par l'éminence de leur savoir,
que par la majesté de leur sacerdoce. Le grand saint Ba-
sile, saint Grégoire de IVazianze, saint Augustin, saint
Ambroise, Synesius évêque de Cyrène, le patriarche
Photius, Eusèbe l'ami de Pamphile, et mille autres ont
été l'admiration de leur siècle; et l'obligation immortelle
que les studieux ont aux ouvrages de ce dernier , fait que
nous avons presque oublié son hérésie , ou que nous ne
nous en souvenons que pour déplorer son malheur. Vous
marchez , Monsieur, sur les pas de ces illustres évêques de
RÉPONSE AU DISCOURS DE «OSSULT. 35
l'anliquité^ et pour vous trouver des vestiges plus frais,
vous marchez sur les pas de rincoDiparable cardinal de
Richelieu , notre premier protecteur , qui nous a assem-
bles, qui nous a obtenu les premières grâces royales, et qui
nous auroit laissé un regret éternel de sa perte , s'il n'avoit
eu pour successeur monseigneur le chancelier, qui, par sa
constante affection envers Fx\cadëmie, Ta maintenue, l'a
agrandie, l'a honorée. Yous marchez sur les pas du car-
dinal du Perron, des Bembes, des Sadolets , des Benti-
voles, et des autres ornemens du sacré Collège, qui ont cru
qu'il ne leur étoit pas moins glorieux de se parer de l'im-
mortelle verdure des lauriers du Parnasse^ que de se dis*
tinguer par l'éclat éblouissant de la pourpre romaine.
Que n'attend point de vous la France? Que n'attend-
elle point de ces nobles mouvemens de votre ame, dans
l'emploi où vous êtes auprès de ce jeune Prince, qui lait
aujourd'hui l'espérance de l'Etat, et qui doit un jour en
faire la félicité? Tandis que son père, tout brillant de
l'éclat de ses victoires et de ses vertus , visite ses frontières,
assure ses conquêtes , affermit ses alliés et dissipe les
nuages que l'envie ou l'injuste frayeur peuvent élever
contre sa juste prospérité ; c'est sur vous qu'd se repose de
l'instruction de ce cher fils , et à qui il confie le soin de
l'introduire dans les mystères des Muses , sans le secours
desquelles on trouv e quelque chose à dire dans la fortune
des plus grands princes. Une fonction si importante, et qui
vous rend si nécessaire auprès de sa personne sacrée , ne
nous permet pas de croire que nous puissions souvent jouir
de voire présence ; mais elle ne nous défend pas d'espérer
que nous serons souvent présens à votre mémoire, et
quelquefois même à vos entretiens, et que vous inspirerez
à ce jeune héros les bons senlimens qu'il doit avoir pour
une Compagnie qui ne souhaite que sa gloire , et qui va
bientôt s'employer à la répandre par toute la terre. J'ose-
rois répondre. Monsieur, que vous en userez de la sorte.
Monseigneur le Dauphin n'apprendra point que son illus-
36 RÉPONSE AU DISCOURS DE EOSSUET.
tre précepteur ait voulu entrer dans cette Compagnie,
sans en concevoir en même temps une haute idée ^ et
vous ne rencontrerez point une si favorable disposition
dans son esprit, sans en même temps l'appuyer et la
fortifier. Le bonheur de l'Académie nous a donné votre
estime; c'est à vous, Monsieur, à nous donner celle de
monseigneur le Dauphin : et ainsi il se trouvera que cette
heureuse journée, en nous procurant un confrère aussi
illustre que vous, nous aura procuré l'appui d'un Princo
aussi puissant que votre royal disciple.
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L
DISCOURS
PRONONCÉ DANS L'ACADÉMIE FRANÇAISE
LE 2 AOUT 1704,
Par m. L'ABBÉ DE POLIGNAC (*),
Lorsqu'il fut reçu à la place de M. Bossuet, évêque de Meaux.
MESSIEURS;
Comment puis-je paroître devant vous , quand je songe
à la place que vous me donnez, et au grand homme à
qui je succède ?
Quel homme fut plus ce'lèbre que M. Tëvéque de
Meaux? Vous l'appelâtes dans un temps où sa réputation
voloit de toutes parts. Jugé digne d'élever un Prince,
l'espérance de l'Etat et le principal objet des attentions
du Roi , il fut jugé digne de vous. Il apporta dans cette
Compagnie tout le mérite qu'on vient y acquérir, une
politesse parfaite , une éloquence vive , une vaste éru-
dition. Vous fûtes moins touchés de la beauté de ses talens
que de l'usage qu'il en avoit su faire. Il avoit paru dans
la chaire de l'Evangile comme un Chrysostôme^ déjà la
vérité l'avoit choisi pour son défenseur comme un Atha^j
nase ; on ne parloit que du succès prodigieux de ses con-^.
férences et de ses disputes^ rien ne résistoit à la force de
ses raisonnemens ', et l'hérésie n' avoit point de présage
plus certain de sa prochaine ruine en France^ que les
victoires qu'il remportoit tous les jours sur les ennemi»
de la foi ^
Il persévéra jusqu'à la mort dans ce docte et saint exer-
cice, toujours animé du mçme zèle, toujours faisant servir
les lettres à la religion. De là sont sortis ces discours véhé-
mens qui saisissoient tous ses auditeurs, ces oraisons fa-
) Depuis cardinal et archcTeque d'Auch.
38 DISCOURS
meuses qui nous apprenncut comment on peut instruire
les vivans par Tcxeraple des morts ; de là ces merveilleux
ouvrages auxquels semble attache'e la grâce des conver-
sions, qui portent le flambeau de la vérité jusque dans
les plus épaisses ténèbres du mensonge, qui la peignent à
nos yeux, et^jui l'impriment dans l'esprit avec des traits
si nobles et si forts , qu'elle n'a plus besoin que de la
bonne foi pour achever de le soumettre. Mais ce qu'on
estima le plus en lui , c'est qu'il se regarda toujours
comme un enfant de l'Eglise, pendant qu'il en étoit le
docteur, et qu'il borna toute l'étendue de ses connois-
sances à savoir simplement , et à nous enseigner ce qu'il
falloit croire avec le commun des fidèles.
Tant de travaux ne le détournèrent jamais de ses autres
devoirs. Comme l'étude qu'il avoit faite de l'antiquité lui
avoit acquis l'expérience de tous les temps , il comprenoit
mieux que personne de quelle importance est aux Etats
l'éducation de ceux qui doivent les gouverner. Il savoit
que les premières impressions de la jeunesse forment or-
dinairement le caractère de toute la vie, et que la vie
des princes forme celle de leurs sujets. Il s'appliqua donc
à conduire l'heureux naturel de Monseigneur, et laissant
aux autres le soin de cultiver les qualités qui dévoient un
jour le faire craindre, il ne s'attacha qu'à celles qui dé-
voient le faire aimer. Il lui fit voir que dans la juste idée
qu'on doit avoir des Rois , la bonté l'emporte sur tout le
reste; que c'est principalement à cette marque qu'on re*
connoît en eux l'image du Dieu vivant ; qu'ils ne sont
jamais mieux les maîtres des autres hommes que lors-
qu'ils en sont lés véritables pères, et que la domination
là plus sure est celle qui commence par assujettir les
' cœurs. Il lui montra , dans l'histoire de saint Louis , quels
secours on tire des vertus chrétiennes au milieu des plus
grands malheurs , et dans celle du Roi , comment on
peut les conserver au comble de la gloire et dans le tor-
rent dés prospérités. Le Prince, en suivant ces règles et
ces modèles, s'est rendu l'objet de l'estime et de l'amour
DE M. l'abbé de POLIGNAC. 39
du monde ; la sagesse du fils fait le plus grand bonheur
du père , disons aussi que le mérite du disciple fait la plus
grande gloire du précepteur.
i%<»w%*'»^«<»^*'»^**»'**^
RÉPONSE
DE M. UABBÉ DE CLÉRAMBAULT,
AU DISCOURS DE M. L'ABBÉ DE POLIGNAC.
Monsieur,
Quoique la douce et charmante société qui nous unit ,
nous ait toujours fait regarder la mort de tous nos con-
frères comme on regarde ses propres malheurs , nous
avons été si vivement atteints de celle du fameux acadé-
micien dont vous occupez la place , que sans nos réflexions
sur Tindispensable nécessité de sortir de cette vie, et la
joie que nous ressentons de votre heureuse présence , nous
n'aurions jamais pu trouver aucun soulagement a notre
douleur.
Ce grand personnage étant un de ces hommes rares et
supérieurs, qui sont quelquefois montrés au monde,
pour lui faire seulement sentir jusques où peut être porté
le mérite sublime , sans laisser presque Tespérance de leur
pouvoir trouver des sisccesseurs : dès qu'il s'appliqua aux
lettres sacrées, il sut bien faire connoître, par le prodi-
gieux espace qu'il laissa entre lui et ceux qui couroient
la même carrière, qvi'il sembloit destiné à entrer un jour
dans ce petit et glorieux nombre des grands génies qui
font l'ornement de leurs siècles. Il soutint de si beaux
commencemens par une application exacte à tous ses
devoirs , et par cette ardeur infinie pour les sciences , dont
il devoit faire un si noble usage; et comme l'utilité de
l'Eglise fut toujours son tendre et principal objet , avec
l'amour de la belle gloire que Dieu veut bien être insépa-
}
4o RÉPONSE Ar DISCOURS
rable de la digne exposition, et de la ferme défense des
saintes yerit;és que la foi propose , il commença dès les
premières aune'es de sa jemiesse à faire valoir contre les
vices les talens qu'il avoit reçus du ciel pour l'éloquence.
Ce fiït avec de si grands succès, qu* ayant en peu de temps
obscurci la plupart de ses égaux , il s'acquit par ces im-
portantes fonctions j et par ses savantes conférences , cette
haute estime dans les esprits ^ et sut gagner par les
charmes de son commerce, dans lequel il savoit tout ren-
dre aimable , ce doux empire sur les cœurs , dont il a
joui d'une manière si singulière jusqu'aux derniers mo-
mens de sa vie.
Tant de talens extraordinaires, égalés ou surpassés en-
core par son désintéressement et sa modestie, lui ayant
donné autant de zélés partisans qu'il y avoit dans tous les
états de personnes capables de juger du vrai mérite , le
firent appeler au gouvernement d'une église considérable,
par le grand Prince que sa pénétration et sa justice
élèvent si fort au-dessus de tous les autres, et qui est suf-
fisamment désigné par ce npble caractère. Mais l'éduca-
tion du successeur de sa puissance et de sa gloire, ce fils
unique qui possède si dignement toute sa tendresse et son
estime , lui paroissant trop importante pour n'en pas con-
fier une grande partie à un homme si excellent, il le
détermina à renoncer, pour ce glorieux emploi , aux
fonctions de la haute dignité dont il venoit de l'honorer^
â'ùxqiicUes il se destinoit tout entier. Alors se donnant sans
réserve à ce nouveau devoir, il contribua si heureusement
a fortifier dans cet excellent naturel toutes ces grandes et
airnàmes qualités qui nous assurent la félicité publique , et
méditant déjà des victoires contre les ennemis de l'Eglise ,
il laissa.' obtenir à ses rivaux le premier rang, qu'il pou-
voit occuper dans l'éloquence sacrée 5 comme autrefois
( si Vàn ose comparer des hommes si différens ) le pre-
mier des"jBmpereurs avoit fait si noblement, parmi les
orateurs profanes, en préférant à cet honneur celui de
subjuguer les ennemis de sa patrie.
DE M. DE POLIGNAC. 4^
Ce prélat illustre commença peu de temps après à faire
sentir aux adversaires des vérités orthodoxes le poids de
sa supériorité , par celte science sublime dans laquelle il
s'étoit déjà rendu si recommandable ; cette maîtresse de
toutes les autres, si élevée au-dessus d'elles, non-seulement
par la dignité de son objet, mais encore par la profondeur
et la méthode de le traiter ; c'est-à-dire la grande et vraie
théologie , puisée dans les bonnes sources de l'Ecole , que
les partisans de l'erreur ont toujours tâché de décrier, et
même de charger de mépris apparens , connoissant com-
bien elle leur étoit funeste. Il se servit donc contre eux de
ce grand art, qui, supposant les notions claires et les défini-
tions justes , prises dans la nature même des choses, infère
l'un de l'autre, par des raisonnemens solides, et con-
cluans avec ordre et liaison* en un mot de cette parfaite
scolastique , également éloignée de la foiblesse embrouil-
lée, et de la chicane barbare, affectée par quelques-uns
qui se flattent avec si peu de fondement d'excellor par là
au-dessus des autres, et de l'épaisse confusion d'autorités
et de faits entassés et mal digérés , sans être rangés dans
les questions différentes, pour y servir de fortes et vives
preuves, que certains demi-savans, se fiant à ce qu'ils ont
d'esprit naturel, osent honorer du nom de positive, leur
peu de lumière ne leur permettant pas de connoître que
ce sont deux sœurs inséparables, dont l'une est le guide
et le soutien de l'autre , qui fait sa perfection et son orne-
ment. Il fit sentir toute sa force et sa méthode, en conser-
vant toujours dans ses écrits la politesse et même les
grâces , soit qu'il fallut justifier la doctrine de l'Église
contre les reproches et les calomnies de ses ennemis, soit
qu'il fallût les convaincre des contradictions absurdes de
la leur et des changemens essentiels qu'elle a déjà soufferts
malgré sa nouveauté. Ce grand homme se faisoit honneur
de posséder une science si nécessaire , et de s'en servir si
utilement ; bien différenlde ceux qui, n'étant pas seule-
ment à portée de l'entendre, ni par conséquent d'en pou-
voir jamais juger, croient que c'est bien plus tôt fait de la
4^ KÉPOJNSE AU DISCOURS DE M. DE POLIGNAC.
rejeter en la traitant de subtilité sèche et inutile ^ pour
excuser au moins par là leur peu de pénétration et leur
ignorance.
Tous ces grands et solides avantages , qui le mettoient si
fort au-dessus de ceux de son temps, ni les travaux d'es-
prit continuels dans lesquels il se trouvoit engagé, et qui
souvent y laissent de la' rudesse, ne le rendirent jamais ni
plus fier ni plus farouche. Il sut toujours parfaitement
accorder Taffabilité , la douceur , et même la condescen-
dance, avec la fermeté de vigilant et intraitable défen-
seur de la pure et saine doctrine ; il se crut indispensa-
blement obligé d'employer toutes les lumières de son
esprit à réprimer les entreprises de ceux qui vouloient y
donner atteinte : et voyant qu'une nouvelle erreur, d'au-
tant plus pernicieuse , qu'elle affectoit de se cacher sous
le prétexte d'une plus haute perfection, et de raffinement
dans les sentimens de piété, menaçoit la tranquillité de
l'Eglise j sans considérer son âge avancé , ni les incommo-
dités de sa personne , atténuée par tant de travaux , il
n'écouta plus que son zèle, pour l'affermir par ces doctes
ouvrages si dignes de notre admiration. Enfin, quoique bien
près de terminer ses jours , il ne put encore s'empêcher
de ranimer ses forces mourantes , pour réfuter un traduc-
teur et nouveau commentateur de l'Evangile, qui lui
parut trop hardi ; ce qu'il fit avec tant de profondeur et
de justesse, qu'on pourra douter un jour que ce fut le
dernier effort de son génie. Alors sentant en lui la nature
entièrement épuisée et sans aucune ressource, et qu'il
lui falloit subir la loi commune à tous les hommes , il
acheva de s'y préparer avec une fermeté et une résigna-
tion exemplaire , par tous les actes les plus édifians et les.
plus tendres; et vivement pénétré des vérités qu'il avoit
si constamment défendues, et plein de cette salutaire espé-
rance qu'il avoit si bien connue, il alla partager les ré-
compenses éternelleâ avec ses glorieux prédécesseurs, les
fameux Pères de l'Eglise, qui ont si bien mérité d'elle
dans leurs siècles , comme il a fait dans le sien.
ORAISON FUNÈBRE
DE MESSIItE
JACQUES-BÉNIGNE BOSSUET^
ÉVÊQUE DE MEAUX,
PRONONCÉE DANS L*ÉGTISE CATHEDRALE DE MEAtX ,
LE 23 JUILLET I704,
Par le P. DE I-A RUE, de la Compagnie de Jésus.
^1\_
ORAISON FUNÈBRE
BE MESSIRE
JACQUES-BÉNIGNE BOSSUET,
ÉVÊQUE DE MEAUX.
Operalus est bonum, et rectum, et verum, in unîversà cuUura
Hiinisterii domûs Domini j.... et prosperalus est.
Il fit ce qui éloit Ion et droit, et vrai^ dans tout ce qui regardait le
ministère de la maison du Seigneur : et tout lui réussit heureuse-
ment. C'est ce qui est <!<t d'Eïéchias, au livxe ii des Paralipo-
mènes, clu 5i. ]
Messeixineurs (*),
ô'iL fut glorieux à cet ancien roi de Juda , d'avoir mé-
rité des louanges si singulières dans un siècle malheureux ,
où l'impiété des souverains , l'ignorance du peuple et la
négligence des grands prêtres , avoient presque aboli le
service du Seigneur : quelle gloire au grand homme que
nous pleurons, de s'être rendu digne de lui être comparé,
dans un siècle aussi florissant que le nôtre, entre tant de
prélats zélés pour la religion, sous les yeux d'un Souve-
rain qui fait de la piété le plus fort appui de son trône !
Luire dans les ténèbres d'une nation dépravée, c'est à
quoi saint Paul sembloit borner la vertu des premiers
Chrétiens (0. Mais luire au milieu des lumières , et y sou-
C*) MM. l'archevêque de Narbonne , les évêques de Condom , de
Tulle, de Troyes, d'Autun.
(•) In medio aationi* pravas lucelis, eicut luminaria ia mundo.
Philipp. IL i5.
46 ORAISON FUNÈBRE
tenir son éclat, c'est ce qui n'appartient qu'aux premiers
astres du monde.
Il est éteint celui qui répandoit dans la maison du
Seigneur une si vive clarté, par sa bonté , par sa droiture,
par son zèle pour la vérité. Le reconnoissez-vous, Mes-
sieurs, à ces trois nobles caractères? Ne suffisent-ils pas
pour vous le rendre encore présent? tel que vous l'avez
vu confirmer par ses exemples, les leçons de vertu qu'il
avoit soirKde vous donner ; tel que la Cour l'a vu soutenir
les grands emplois que le plus sage des Rois confioit à sa
conduite; tel que l'Eglise enfin l'a vu combattre pour elle,
contre tous ses ennemis.
Vous aimiez sa bonté, la Cour respectoit sa droiture,
l'Eglise applaudissoit à son zèle pour la vérité. La bonté
dans ses mœurs, la droiture dans ses emplois, la vérité
dans sa doctrine : Operacus est honwn , et rectum , et ve-
rurn^ et prosperatus est.
Heureux de s'être attiré par ces trois rares qualités \j
l'affection du troupeau qu'il a conduit, la confiance du
Prince qu'il a élevé, l'admiration de l'Eglise qu'il a dé-
fendue ! Plus heureux d'avoir fait un usage assez fidèle
des talens précieux qu'il avoit reçus de Dieu , pour pou-
voir à la mort se présenter à ses yeux chargé du fruit de
ses travaux , et en attendre la récompense ! Heureux
nous-mêmes enfin , qui le regrettons , d'avoir dans notre
douleur une consolation aussi douce que l'idée de son bon-
heur! Ne rougissons point de nos larmes : elles n'ont rien
de l'amertume que l'on ressent à pleurer tant d'illustres
morts, dont on ne loue les vertus qu'en dis'^imulant les
vices , et pour lesquels on n'espère qu'en tremblant. Nos
louanges n'ont pas besoin des couleurs de la flatterie, ni
de celles du déguisement , pouf être applaudies; et si l'es^
pérance que nous osons concevoir de son salut, a la miàé-
ricorde pour fondement, elle a pour appui la justice (0.
Avec ces sentimens que l'apôtre saint Paul lâchoit
(») //. Tint. IV. 8.
DE BOSSUET. 47
(l'inspirer aux fidèles (0, dans les pleurs qu'ils versoient
sur les cendres de leurs morts , j'entreprends sans scru-
pule, à la face des saints autels, l'éloge de Monseigneur
l'Illustrissime et Révérendissime Père en Dieu , Jacques-
Bénigne BossuET , ëvéque de Mcaux , conseiller d'Etat
ordinaire, précepteur de Monseigneur le Dauphin, pre-
mier aumônier de madame la Dauphine , et de madame
la duchesse de Bourgogne , conservateur des privilèges de
l'Université, supérieur du collège royal deNavarre.Toutes
ces qualités sont mortes pour lui devant les hommes.
Celles dont nous allons parler sont immortelles , et le ren-
dront immortel.
PREMIÈRE PARTIE.
Dieu, par la perfection de son être étant essentielle-
ment tout bien (2) j et par la plénitude de son être , étant
le bien de toutes choses (3) • toute la bonté répandue dans
les créatures n'est qu'une image de cet Etre souveraine-
ment parfait, un écoulement de cet Etre souverainement
bienfaisant. Le fidèle , par conséquent , attaché constam-
ment au soin de sa perfection , plein d'une inclination
bienfaisante pour les autres, a dans son cœur et dans son
naturel les plus vives impressions de cette suprême
bonté.
Salomon s'en reconnoissoit prévenu , quand il se ren-
doit à lui-même ce témoignage avantageux : qu'il étoit
né plein d'esprit , et pourvu d'une bonne ame j Puer
eram ingeniosus ^ et sortltus animant honani (4).
A qui pouvoit mieux convenir cet aveu sincère des
dons du ciel, qu'à ce digne instrument, que Dieu a
formé de nos jours pour la gloire de son nom , et pour
le salut des peuples? 11 naquit à Dijon, d'une fî^mille
distinguée par des charges honorables , et par des em-
10 Non contrislemliii, sicut et caeteri, qui spem non liabent. /.
Thessal. iv. 12. — (») Omne bonum. Exotl. xxxiii. 19, — v^jBonum
omnium. Dlonys. de div. JSom. c. \. — 4} Sap. viii. 19.
48 ORAISON FUNÈBRE
plois importans. Ceux de son sang , établis depuis long-
temps dans le Parlement , y occupoient tant de diverses
places , que sou père fut obligé par les lois de s'en exclure
lui-même , et d'aller prendre à Metz , dans le nouveau
Parlement , où son oncle maternel étoit premier prési-
dent, la pourpre que sa patrie lui refusoit à regret. Aussi
fut-ce à regret qu'il s'éloignoit d'elle : et pour marque de
sa tendresse , il y laissa ses enfans en dépôt , sous les
soins de son frère aîné.
Ce fut auprès de cet oncle vertueux que le jeune
Bénigne, appelé de Dieu à de grands desseins, prit le
premier goiitdes belles-lettres , et de la vraie piété. Souf-
frez, Messieurs, que je vous dise que ce fut au collège
de notre Compagnie qu'il en reçut les premières leçons.
La complaisance est pardonnable à se souvenir d'un hon-
neur que l'on ne peut oublier sans être ingrat. Mais
bientôt il n'eut .plus besoin d'aucun maître que du Sei-
gneur même des sciences (0 : Dieu lui parla. Ce même
Dieu, qui voulant tirer Augustin des désordres de sa
jeunesse, des irrésolutions de son cœur, le forçoit, pour
ainsi dire, à la lecture des saints livres, et lui crioit avec
empire : Prends ^ et lis ; Toile, lege (2) : ce même Dieu
voulant entrer dans le cœur d'un jeune enfant , tout rempli
des idées fleuries des poètes et des orateurs , qu'il goùtoit
avec plaisir, disposa , comme par hasard, dans le cabinet
de son oncle, une Bible sous ses yeux , et l'attacha d'abord
à cette sainte lecture , avec un charme si doux ; lui fit
sentir si vivement l'élévation de cette divine parole au-
dessus de tous les discours humains , que ce moment lu-
mineux frappa dès-lors son esprit pour tout le reste de
sa vie. Il demanda le saint livre , et ne cessa point de l'étu-
dier : s'appliquant personnellement à lui-même cet ordre
général du Seigneur au peuple Hébreu : ^udi Israël :
Ecoute Israël. Ces paroles que je t'adresse seront gravées
dans ton cœur. Tu les auras toujours en vue , soit que tu
(') /. Reg. II. 3, — (2) Confess. lib. viii, ç. la.
sois
DEBOSSUET. 49
tu sois assis dans ta maison, soit que tu marches par les
chemins, soit que tu C endormes ou te réveilles (1)5 ordre
qu'il accomplit depuis littéralement. Quel fruit en tira-t-
il ? Nous le verrons dans la suite.
Plein de ces saintes impressions, il vient à Paris puiser
les hautes sciences dans les pures sources de cette ancienne
et fameuse Université. Avec quelles dispositions ? Un es-
prit solide et brillant , un génie sublime et aisé , un assem-
blage peu commun de douceur et de fermeté, de franchise
et de discrétion; un visage où la modestie et Tinnocence
étoient peintes, un air respectable et engageant, une grâce
infinie à s'expliquer. Ce fut avec ces qualités que le jeune
abbé parut dans le monde. En falloit-il plus pour s'y per-
dre avec la foule des jeunes gens ? Il y trouva de quoi
se distinguer, s'élever, se sanctifier; parce qu'il se ren-
dit docile aux conseils de la sagesse; et que, se dérobant
aux amusemens de son âge , il chercha son salut , en-
core plus que sa fortune, aux pieds et sous les yeux des
plus sages de son temps.
Un Nicolas Cornet, grand maître du collège de Navarre ,
un Vincent de Paul , instituteur des prêtres de la Mission,
furent ses maîtres et ses modèles dans la science de
l'Ecole, et dans celle du salut. Ce fut à ces hommes choisis
qu'il dévoua ses plus belles années : ce fut de leur fonds
qu'il tira l'amour de l'ancienne doctrine , et l'horreur de
la nouveauté : ce fut dans leur cœur qu'il puisa la simpli-
cité de la vertu , sans faste et sans hypocrisie.
Son activité pour les bonnes œuvres , et sa docte faci-
lité à exercer le ministère de la parole de Dieu, le firent
désirer pour les deux plus importantes et plus grandes
cures de Paris. Mais attaché dès sa tendre jeunesse au
chapitre de Metz , d'abord par un canonicat , ensuite par
les dignités d'archidiacre et de doyen : il crut devoir à
(0 Meditaberis in eis sedens in domo tua, et ambulans in itinere,
dormiens atque consurgens. Deuter. vi. 7.
BOSSUET. XLIII. /J.
50 OllAlSON FUNÈBRE
cette Eglise, qui sembloit prendre plaisir à l'élever , le
principal fruit de ses études. Il forma donc le dessein de
Vy établir.
Fut-ce pour s*y borner à la fonction des Lévites , occu-
pés autour de l'arche à chanter les louanges du Sei-
gneur (0 ? Il s'en acquittoit avec un soin religieux , il s'y
sentoit même porté par un attrait particulier : mais
c'étoit trop peu pour son zèle. Il se crut encore établi sur
les murs de Je'rusalem comme un de ces gardes surveil-
lans , h qui le prophète Isaïe recommande de la part de
Dieu de ne se taire nijourninuit (2). Il se disposa donc aux
travaux apostoliques par de fréquentes missions , par la
lecture des saints pères , et par la méditation des livres
divins , plus en esprit de prière que d'étude. Il regarda
comme un abus et comme une profanation , d'oser
fouiller dans ces trésors sacrés , pour enrichir son esprit ,
plutôt que pour cultiver son ame ; pour se raiettre en état
d'enseigner la religion , plutôt que pour la pratiquer.
Savans î c'est là l'écueil ordinaire de vos études. Il fut
assez fidèle à la grâce de sa vocation pour éviter cet
écueil , et pour se proposer son salut et sa perfection ,
comme le premier objet de son zèle. Envoyé de Dieu,
pour être en ce siècle d'illusion ce qu'Esdras avoit été
dans un siècle d'ignorance , l'interprète et le zélateur de
la loi ; sur ce modèle , il prépara son cœur , non-seule-
ment à pénétrer, comme Esdras , tous les mystères de la
loi , mais à l'accomplir comme lui , avant que d'en in-
struire le peuple : Paravit cor suum ut investigaret legem
Dominiy etfacerel, et docerct (3).
Tous les avis qu'il y trouva si souvent donnés aux
fidèles, sur la pureté de la vie, sur le mépris des biens,
0) Coram arca Domini de Levitis, qui miuistrarent, et recorda-
rentur operum ejus. /. Parai, xyi. 4.
W Super muros Jérusalem custodes lotâ die et totà nocte in per-
pctuum non tacebunt. Isai. lxii. 6.
C3)i. ^Wr.vii. 10.
DE BOSSUET. l5
sur reffusioii de la charité , sur Fesprit de paix et de
douceur, lui parurent dès-lors, et dans la suite de sa vie,
autant de lois aussi personnelles, que si la loi de Dieu
n'eut parle' que pour lui seul. Plus il croissoit en âge et
en honneurs , plus il redoubloit sa vigilance à cultiver
ces illustres vertus , si nécessaires aux ministres de l'au-
tel. L'innocence de sa vie éclata d'autant plus, qu'il tou-
cha de plus près aux écueils et aux pièges de la Cour,
Son mépris pour les biens augmenta par l'augmentation
des biens mêmes. Sa charité s'enflamma par la foule des
misérables, et par l'accroissement des difficultés du temps.
Sa douceur redoubla par tous les événemens les plus ca-
pables de l'altérer. ^
Irréprochable dans sa vie, jusqu'à faire rougir la plus
hardie médisance, il porta le détachement et le désinté-
ressement , jusqu'à s'attirer la censure de ceux qui mettent
la prudence à ne rien négliger de leurs propres intérêts;
et qui se croient élevés dans la maison du Seigneur, plu-
tôt pour en recueillir les fruits, que pour en remplir les
charges.
Si c'étoit en lui un défaut que ce noble mépris des
avantages temporels , c'étoit le même défaut dont le
sage Néhémias se vanfcoit au peuple de Dieu , de l'avoir
gouverné sans intérêt , sans empressement a rechercher
les revenus attachés a son ministère (0 •* Annonas ducatûs
mei non qiiœsivi. Il mettoit , aussi bien que ce sage chef
des Hébreux, le bon ordre de ses affaires , non pas à faire
retentir le Palais et les tribunaux du bruit de ses contes-
tations, pour conserver les droits utiles de son siège,
Annonas ducatûs mei non quœsivi'y mais plutôt à les sa-
crifier au zèle de la discipline et de la régularité; non
pas à se ménager des fonds toujours sufhsans aux dé-
penses d'un train pompeux, d'une abondance délicieuse
et d'un luxe scandaleux. Loin de moi cet indigne abus,
52 ORAISON FUNÈBRE
s'ëcrioit Néhémias : Ego autem non ita. Que ceux qui ne
craignent point Dieu, à qui le maniement des biens sacre's
ne paroît point redoutable, en fassent un emploi si hon-
teux , une e'pargne encore plus criante : Kgo autem non
ita , propter timorem Domini (0.
Pour lui , son économie ëtoit de bannir de sa maison
la débauche et l'oisiveté, d'y établir la concorde et la
piété, d'accoutumer ses domestiques au travail, de les
assembler à la prière, de les bénir tous les soirs de sa
main. Omnes pueri met congregati ad opus eranl (2),
C'étoit d'avoir toujours de quoi fournir aux frais de la
charité, de Thonneur, de la religion^ jamais rien pour
le jeu, ni pour la délicatesse; encore moins pour la vo-
lupté, pour l'intrigue, ou pour l'ambition. Sa suite étoit
la pudeur et la modestie j les ornemens de sa maison ,
l'ordre et la simplicité; la magnificence de sa table, une
noble frugalité. Les honnêtes gens y étoient reçus avec
joie, les savans avec estime, les vertueux avec respect.
Les grands mêmes s'y trouvoient quelquefois avec plaisir.
Les étrangers y venoient, de toutes les nations polies,
goûter les charmes de sa compagnie, les délices de sa
conversation. Qui veniebant ad nos de gentibus in mensa
mea erant (3). Souvenez- vous-en, ô mon Dieu, pour lui
faire miséricorde. Il vous la demande avec le fidèle Néhé-
mias , selon le bien quil a fait a votre peuple. Mémento
meî,^Deus meus y in bonum, secundàm omnia quœ feci
populo huic (4).!
Telle étoit la bonté de son cœur et de ses mœurs ,
aussi libérale à se répandre au dehors , qu'attentive à se
perfectionner elle-même. On eut dit qu'il eut toujours son
propre nom devant les yeux pour en remplir la mesure ,
et ne point démentir le caractère de douceur qui sem-
bloit y être attaché. Il portoit ses yeux bien plus haut.
Il se proposoit les noms que Salomon donne à l'esprit
(0 //. Esdr. V. i5. — W Ibid. 16. ^ 13) itid. 17. — (4) Ibid. 19.
DE BOSSUE T. 53
de sagesse : Esprit doux , bienfaisant ; plein d* affection
pour le bien; plein d'humanité' , de bénignité; Suavis,
amans bonum; benefaciens , humanus , benignus, (0
Cette varie'lé d'ide'es, pour exprimer la même perfection,
la lui reprësentoit plus nécessaire aux disciples de la
sagesse, que la subtilité y la force , la formeté , Tamas
enfin des autres perfections que l'Ecriture lui attribue (2).
Ressembloit-il à ceux qui ne sont doux que par foi-
blesse , obligeans que par intérêt , prévenans que par
dépendance; et qui, poussés par la fortune, abandonnent
aussitôt ces vertus feintes, qu'ils n'avoient empruntées
que pour s* élever? La vraie bénignité, semblable à celle
de Dieu , ne vient point , dit saint Augustin , (3) de
l'indigence j elle vient de l'abondance et de la profusion,
du cœur : Benignitas summa , non ex indigentiâ , sed
ex beneficentiâ. Bénigne établi à la Cour , dégénéra-
t-il de lui-même? ignora-t-il ses amis? mit-t-il sa poli-
tique à se rendre seul important, à ne souffrir auprès
des grands^ aucune lumière que la sienne? Au contraire,
il s'y fit toujours un plaisir d'y donner accès aux per-
sonnes distinguées par leurs talens : il les répandoit par-
tout dans les plus illustres familles : il se les attachoit
par mille soins officieux , et par une confiance qui
rendoit son amitié aussi agréable que précieuse.
Que de lumières placées maintenant sur le chandelier !
que de personnes élevées dans les dignités de TEglise
et sur les trônes sacrés , pleurent aujourd'hui avec nous
Forgane dont Dieu s'est servi pour donner le prix à leur
mérite et l'éclat à leur vertu ! C'étoit - là l'homme
généreux^ toujours secourable à la vertu, qui savoit
les temps et les momens de la tirer des ténèbres, et
de la faire connoître à ceux qui la pouvoient couronner.
Qu'un tel homme est rare à la Cour ! et combien n'y
(0 Sap.Yu. 11. — W Subtilis, acutas, stabilis, certus, etc. Ibid.
— (^) August. quœst. viii ad Dulcis. n. 2.
54 ORAISON FUNÈBRE
rougissent point d'être tout-puissans à nuire , et sans
cre'dit pour obliger ?
Serez-vous donc surpris du cre'dit qu'il s'y fit lui-
même, de l'ouverture qu'il trouva dans les esprits et
dans les cœurs? « Rien de si utile que d'être aimé,
» disoit saint Ambroise (•), et rien de si aimable que
» la bonté qui se fait sentir à tout le monde ». Cette
vertu de voit-elle avoir en lui de moindres effets, accom-
pagnée et soutenue dey' tant d'autres ?
Quand nous n'y remarquerions pas ni le^épouillement
absolu d'un Borromée, ni l'austère sévérité d'unXliryso-
stôme et d'un' Ambroise, ni les mortifications rigoureuses
d'un Basile; aussi ne voyoit-on pas dans Jésus-Christ,
non plus que dans ses disciples, les jeûnes continuels
de Jean-Baptiste. Il nous suffit de voir dans ce disciple
nouveau les saintes dispositions que saint Paul souhaitoit
à Tite et à Timolhée; et dont il composoit l'idée de
l'épiscopat j V innocence de la vie , la sobriété' y la
prudence , la justice , l'hospitalité , la bénignité , sans
nulle tache d'intérêt , de cupidité , de colère , ni
d* orgueil (^),
Si ce ne sont pas là ces vertus extraordinaires, où
l'on ne peut atteindre que par de stériles désirs ; ce sont
du moins ces charmantes vertus , qui excitent nos
efforts , sans rebuter notre courage. Un modèle trop
élevé fournit par son élévation un prétexte à notre
foiblesse. Il nous faut un modèle à notre portée, que
nous ne puissions admirer sans nous sentir en même
temps obligés de l'imiter. Tel celui que la Providence avoit
mis devant nos yeux. Nous ne serons pas condamnés
pourn'avoir pas été des Chrysostômes , des Borromées j
(0 Nihil tam utile quàm diligi.... Popularis et grata est omnibus
bonitas. OJfîc. lih. ir, cap. vn, n. 29.
(*) Oportet episcopum sine crimine esse; non superbum, non
iracundum, non turpislucri cupidumj sed hospitalem, benignum,
sobriura, jusium, coiilineatera. TU. i. 7j ul. Timoth. ni. 2.
DE BOSSUET. 55
mais pour n'avoir pas ressemblé à ce Pasteur choisi de
la main de Dieu, pour être le modèle et la forme de son
troupeau {}). Nous serons condamnés pour nous être con-
tentés d'aimer en lui la bonté de ses mœurs et de son
cœur, sans nous aimer nous-mêmes assez pour nous faire
une loi de son exemple. Est -il moins digne de nos res-
pects et de notre imitation , par la droiture dans ses em-
plois , que par la bonté dans sa vie particulière ? Nous le
verrons dans le second point : Operatus est bonum, et
rectum;,,,, et prosperatus est,
SECONDE PARTIE.
Un des plus beaux dons que Dieu fit à l'homme eu le
tirant du néant, fut de le remplir d'une ame droite. Fe-
cit Deus hominem rectum W. Une ame est droite, quand
elle est conforme et fidèle à la règle de ses devoirs^ qui
est la loi de Dieu et la raison ; et cette conformité est
parfaite, quand elle est égale et invariable, sans rephs
et sans changement. Fidélité, égalité, fermeté dans les
devoirs j c'est ce qui forme une parfaite droiture , « et
» qui rend l'homme digne du ciel, en l'attachant, dit
» saint Augustin, à sa règle et à son auteur, qui est
» Dieu (3) ». Voyons le vertueux prélat porter ces mêmes
qualités, et les soutenir jusqu'à la fin, dans tous les em-
plois de sa vie.
Voyons-le entrer dans la Cour. Fut-ce par les sentiers
dérobés de l'intrigue et de la cabale, ou par les routes
trop battues de la flatterie, de la souplesse et de la fausse
complaisance ? Ce fut par la voie du mérite : voie diffi-
cile et hasardeuse , oii l'on n'avance qu'à pas lents ; où
les concurrens sont sans nombre, les risques fréquens,
et les succès incertains. Il ne fallut que sa voix, l'éclat de
Ion éloquence, pour lui en aplanir les difficultés. Loin
(0 /. Petr. V. 3. — W Eccle. vu. 3o. — (3) Fecit Deus hominem
rectum , cœlo dignum , si suc cohaereret auctori. De Civit, Dei ,
Ub. XXII, cap. if n. 2.
B6 ORAISON FUNÈBUE
de lui faire acheter la faveur par les servitudes ordinaires
aux courtisans, on alla, si je Tose dire, au devant de lui.
Anne et Thc'rcse d'Autriche, noms immortels, heureux
et vénérables à la France , le venoient entendre elles-
mêmes au milieu des églises de Paris, et prenoient goût
à se nourrir du pain qu'il n'avoit préparé que pour le
peuple.
On voulut Tentendre à la Cour. Et quelle Cour? La
paix venoit d'y rappeler tous ces héros , que tant de
guerres étrangères et civiles en avoient depuis long-temps
écartés. On y étoit dans la joie de ce mariage glorieux ,
qui devoit quarante ans après changer le destin de l'Eu-
rope , et montrer l'ascendant de la providence de Dieu
sur toutes les précautions de la politique des rois. La
politesse de l'ancienne Cour s'y trouvoit jointe avec la
splendeur de la nouvelle. Et tant de sublimes génies ,
qui avoient fait l'appui du règne passé, faisoient encore
l'ornement de celui-ci j jusqu'à ce que le jeune Roi ,
qui commençoit alors à gouverner sans ministres , en
eût formé par ses leçons , et plus encore par ses
exemples , d'aussi habiles qu'il en a eu , pour exécuter
les projets qui lui ont mérité le nom de Grand.
Ce fut à cette assemblée d'esprits élevés, délicats, de
gens consommés en âge , en expérience • qu'un jeune
homme de trente - quatre ans fut adressé , comme un
autre Joseph j ut erucliret principes ejus , et senes pru-
denliam doceret (0 : pour enseigner aux princes la
vraie politique^ et aux vieillards la vraie sagesse ^ qui
est celle du salut. Il exerça plusieurs années ce saint mi-
nistère ; Avents et Carêmes de suite , avec le même
fruit , les mêmes applaudissemens. Mais pour les mé-
riter. Messieurs , eut-il recours aux fleurs , aux brillans de
l'éloquence ?
Il savoit trop que ces vains agrémens , qui ornent les
discours profanes, affoiblisseat et déshonorent la pa-
(0 Ps. CIV. 22.
DE BOSSUET. 5-^
role de salut. Ses sermons étoient me'dite's , plutôt qu'é-
tudiés et polis. Sa plume et sa mémoire y avoient
moins de part que son cœur. Cor sapientis erudiel os
ejiis: Cest le cœur, disoit Salomon (0 , qui doit rendre la
langue diserte. Et comme il avoit le cœur pénétré des
grandes vérités dont son esprit étoit plein, l'abondance,
la variété , l'onction ne lui manquoient jamais ; non pas
même la justesse et la vivacité de l'expression, sans affec-
tation et sans sécheresse. Il dépouilla son éloquence de
tout ce qui ne pouvoit que plaire sans édifier : et Dieu
permit qu'il plut sans vouloir plaire ; que le fruit de ses
sermons en égalât et surpassât l'éclat j qu'ils lui gagnassent
en même temps l'estime et la confiance de la Cour; que
le Roi même enfin , le premier des rois à connoître et à
honorer le vrai mérite, ne crut pas indigne de la ma-
jesté, de faire écrire à Metz, au père de l'orateur, les
succès édifians du fils; et de mêler sa voix à celle de la
renommée, en faveur d'un sujet qui devoit être si utile
à tous ses autres sujets.
Que dis-je , utile aux sujets? 11 étoit destiné pour l'être
aux souverains mêmes; et Dieu ne l'avoit comblé de tous
ces rares talens, que pour les faire servir à l'éducation
d'un Prince, qui devoit être la tige de tant de rois, et
faire ombre à tout l'univers , par des branches chargées
de tant de couronnes.
Ecoutez, Princes! écoutez, vous qui devez juger la
terre! Erudimini, qui judicatis terram. Celui qui vous
doit instruire est choisi de la main de Dieu , et de celle
de Louis. Apprenez de cet instructeur a servir Dieu avec
crainte, à ne goûter les joies de votre condition qu'en
vue de Dieu, h maintenir ses lois et sa discipline , aussi
exacte et sévère pour vous que pour vos sujets; et si
vous y manquez, craignez comme eux sa colère (2).
CO Prov. XVI. 23. — i-^) Servite Domino in limore, et exultate ei
cura treraore. Apprehendite disciplinam , nequando irascatur Do-
minus, Ps. II. 10, II.
i)8 ORAISON FUNÈBRE
C'est ce que Bénigne se proposa d'enseigner à son dis-
ciple, aussitôt qu'il sévit charge d'un emploi si impor-
tant. Il ne regarda pas sa nouvelle ëleValion comme un
degré pour monter aux premières dignités de l'Eglise et
de l'Etat. Au contraire, il y avoit un an qu'il étoit nommé
à l'évcclié de Condom. Il touchoit au jour marqué pour
la cérémonie de son sacre , et le Roi voulut qu'il se fît.
Mais un emploi qui l'attachoit nécessairement à la Cour^
lui parut incompatible avec les devoirs du Pasteur , dont
le plus essentiel est de veiller sur son troupeau , d'assez
près pour le connoître (»). H se déchargea donc du poids
de cette formidable dignité, et se mit en état de rem-
plir l'autre avec d'autant plus de succès, que son désin-
téressement ayant augmenté sa gloire , augmenta son
autorité.
Il se vit associé dans la conduite du Prince , avec un
gouverneur rempli de qualités toutes conformes, et ce-
pendant tout opposées aux sifennes. La probité , la libé-
ralité, la politesse; l'amour de la vérité, des lettres et
de l'honneur; la religion, la piété, leur étoient à tous
deux comme naturelles. On ne se souviendra jamais ni de
Charles de Sainte-Maure , ni de Bénigne Bossuet , que
toutes ces nobles vertus ne se présentent à la mémoire,
mais sous des traits biens différens. Elles étoient dans le
duc revêtues d'un air de grandeur, de gravité, d'austé-
rité, qui les faisoit respecter : dans l'évéque elles avoient
un air de sérénité, de douceur, qui les rendoit agréables.
On ne pouvoit ne se pas rendre aux sages conseils de
l'un; on alloit au-devant des insinuations de l'autre.
L'un eut peu de pareils dans l'art de former un grand
prince; l'autre encore moins à former un prince chré-
tien.
Si leurs soins ont réussi, jugez-en. Messieurs, par le
tendre amour de la France pour le Prince qu'ils ont élevé.
(0 Agnosce vultum pecoris lui. Proi'. xxvii. 23.
DE EOSSUET. ^9
I/amour du peuple est la vraie règle du me'rite des sou-
verains. C'est aux ennemis à mesurer ce mérite par la
crainte ; il est naturel aux sujets d'en juger par leur
affection. On est habile à se faire obéir, quand on l'est a
se faire aimer; et dès que l'on règne sur tous les cœurs,
on est digne de plus d'un empire.
Aussi fut-ce pour l'en rendre digne que le laborieux
prélat consacra dix années de sa vie à lui remplir Tcsprit
des plus nobles connoissances , et le cœur d'un sincère
amour de la religion. Jamais il ne sépara ces deux soins ;
et pour les mieux unir, il composa des traités tout nou-
veaux, depuis les premiers élémens jusqu'aux plus hautes
sciences; où dans les sables ennuyeux de la sèche litté-
rature, il sait ouvrir des sources de salut ^ qui rejaillissent
jusqu'au ciel {}). lia grammaire , la poésie, la dialectique,
la rhétorique, et tous ces trésors si vantés de l'antiquité
païenne, amusemens des esprits vains, devinrent Toccu'
pation sérieuse de son zèle. Il n'eut point de regret, non
plus que saint Augustin (2), au temps qu'il y employoit,
dès qu'il pouvoit ménager comme lui , dans ces espèces
d'ouvrages , des degre's pour porter à Dieu le disciple
qu'il instruisoit. C'est ainsi que des événemens de XHis-
toire universelle il élevoit le Prince à la ferme conviction
d'une seule vraie religion. C'est ainsi que sur les exem-
ples et les maximes de l'Ecriture, il lui dressa le plan
de la politique des vrais rois : ouvrage digne de leur
étude, et de la curiosité de l'univers.
Et pour rendre ses instructions plus familières au
Prince, il fit passer l'esprit d'étude en mode, pour ainsi
dire, au milieu de la jeune Cour. On le voyoit aux pro-
menades, entouré d'une troupe choisie de gens habiles
et vertueux, qui l'écoutoient avec respect, qu'il consul-
toit lui-même avec franchise et avec simplicité. On y
\y Joan. iT. 14. — (*; Ut adolescentes quibusdam gradibus à car-
nalibus litieris avellerentur^ alque uni Dec, incommutabilis verita-
lis amore, adhaerescercat. -^ug. deMusica, lib. yi, c. i.
6'û OIIAISON FUNÈBRE
' communiquoit la sagesse sans envie , on l'y apprenoit
sans feinte («), et par un vrai désir d'en profiter. L'ancien
Portique, et l'Académie d'Athènes se trouvoient ainsi
transportés au palais et dans les jardins de Louis le
Grand • mais académie de vertu et de religion , encore
plus que de science. On n'aura pas de peine à croire que
Tévéque y présidoit, qu'il en étoit même l'oracle. Et
comment ne l'eùt-il pas été aux curieux et aux savans ?
Il l'étoit aux évéques et aux docteurs , qui le consul-
toient de tous les endroits du monde. Il l'étoit aux plus
grandes âmes, aux esprits les plus fiers et les plus indé-
pendans.
Est-il arrivé de son temps un événement dans la Cour,
où l'on ait eu besoin des lumières d'un homme de Dieu,
qu'aussitôt on n'ait eu recours aux siennes? C'étoit le
Voyant (2) , l'interprète, à qui la Providence adressoit les
grands de la terre, dans les difficultés qui regardoient
leur salut. Sans doute , s'il eut été au temps de l'impie
Achab , il eût eu la même fermeté que le prophète Mi-
chée, pour répondre aux flatteurs, qui seroient venus
mendier, peut-être acheter desabouche, des décisions
favorables à leurs passions : Vive Dieu ! je nai rien a
dire que ce eue le Seigneur ni' a dit : Vivit Dominus ,
quia quodcumque dixerit milii Dominus hoc loquar (3).
Mais il a eu le bonheur de vivre sous un Roi qui n'a ja-
mais lié la parole de vérité dans la bouche des pro-
phètes , et devant qui l'Evangile a toujours conservé
l'autorité qui convient à l'Eternel sur toutes les gran-
deurs mortelles.
A combien de pécheurs a-t-il dit , avec le zèle d'un
Jean-Baptiste : Non licet : Cela nest point permis (4). Il
n'avoit quelquefois qu'à se. présenter à leurs yeux, en
des momens imprévus à leurs passions, pour les frapper
(ï) Quam sine ficlione didici, et sine invidià communico. Sap.
vn. i3. — W Eanaus ad Videntem. /. Reg. ix. 9. — 1,3) ///, lie^,
xxn. ï4. — C^) Marc. vi. j8.
k
DE BOSSUET. 6l
du regret de n'en être pas les mnîtres. Ils se faisoient
eux-mêmes^ en le voyant, les reproches qu'il leur épar-
gnoitj et son silence discret les touchoit plus que l'ardeur
empressée des autres.
A combien de pe'clieurs a-t-il porté ces paroles des
prophètes : Hœc dicit Domimis : Foilà ce que dit le Sei-
gneur (ï). Quelquefois il leur envoyoit par écrit les me-
naces et les arrêts, portés dans les livres divins contre
leurs désordres; et leur donnoit ainsi les moyens et le
loisir de se confondre et de se prêcher eux-mêmes.
A combien l'a-t-on vu, pénétré de charité^ annoncer
le dernier moment, et dire avec Isaïe •: Dispone domui
tuœ , quia morieris tu : Songez à vous, il faut mpurir (2),
Il y avoit pour ces tristes occasions une grâce particulière
attachée à ses paroles. Elles sembloient porter le repentir
et la confiance dans les cœurs, l'oubli même et le mépris
de la vie. Rappelons ces reines, ces princesses, à qui
la France doit tout ce qui fait sa gloire et son bonheur;
tant d'illustres mourans, dignes de pouvoir toujours vi-
vre. Voyons-les chercher dans sa vue et dans ses discours
de quoi animer leur courage , à s'élever des affections de
la terre à l'amour des biens éternels.
Rien peut-il mieux marquer l'idée que l'on avoit de
sa profonde sagesse et de sa sincère piété, que cette
confiance générale , en ce moment où nos plus tendres
amis nous deviennent importuns , où nous ne comptons
plus pour amis que ceux qui sont dignes de l'être, et que
nous sentons propres à nous approcher de Dieu. C'est
donc en vain qu'appliqué à l'éducation du Prince , il
avoit cru se devoir décharger du poids de l'épiscopat. Il
trouva dans la Cour un troupeau plus important, dont
le salut fut commis à sa vigilance et à son zèle.
Le temps vint cependant que le mariage du Dauphin
l'ayant remis en liberté de s'absenter de la Cour, et de
(') Isai. vu. 7. Jerem. u. 2. Ezech, ni. 1 1, etc, — W Isai. xxxvm. i.
Ga ORAISON FUNÈBRE
remplir rëgalicrcmcnt les fouctioiis du saint caractère ,
qu il n'avoit pas reçu pour n'en porter que le nom ,
l'église de Meaux lui fut confiée. Ici , Messieurs , ici,
peuple chéri, qu'il a conduit,, instruit, édifié, soulagé,
protégé vingt-deux, ansj dont il a si souvent porté les be-
soins et les requêtes au trône des rois et de Dieu, c'est
à vous de parler, d'annoncer à tout l'univers la droiture
de son cœur et son attachement au travail apostolique.
Pourriez-vous , prêtres et lévites, consacrés dans cette
église à glorifier le Seigneur, pourriez-vous jamais effa-
cer de votre esprit la tendre et constante affection qui
l'unissoit avec vous? Pourriez-vous oublier, pasteurs, sou
assiduité aux synodes annuels, aux exercices des sémi-
naires, aux conférences établies parmi vous, aux mis-
sions qu'il envoyoit dans vos principales villes, et dont
il étoit toujours l'ame et le chef? Pourriez-vous, heu-
reux troupeau j perdre l'idée de ses soins charitables, à /
pacifier les troubles de vos familles , à prévenir les scan-
dales; à corriger par l'indulgence plutôt que par la ri-
gueur; à distribuer les grâces et les bienfaits, non pas à
la sollicitation, mais aux besoins et au mérite; k joindre
toujours l'instruction familière, insinuante, à l'adminis-
tration publique des sacremens, dans la ville et dans la
campagne; à vous porter enfin la parole de salut, toutes
les fois qu'il ofïicioit solennellement dans cette église? Et
quel regret n'a-t-il pas témoigné de n'avoir pu satisfaire
à ce devoir la dernière année de sa vie, ni se procurer
la consolation de venir mourir au milieu de vous? Com-
ment redoubla-t-il alors l'attention qu'il avoit toujours
eue à vous élever ce cher meveu (*) , la plus douce par-
tie de son sang; à lui communiquer ses lumières, à lui
inspirer sa vigilance et sa douceur. Tout cela pour vous.
Messieurs. Souvenez-vous-en aussi tendrement qu'il s'en
souviendra lui-même, en se dévouant à l'avenir, avec la
(*) L'abbé Bossuet.
j
DE BOSSU ET. 6Ù
même affection que son oncle, au soin de votre sâlut.
Mettez ce don du saint évéque entre les plus précieux
qu'il vous a faits.
Mais les compagnes de TAgneau, les vierges consacrées
à Dieu ne rompront-elles pas le silence de leur solitude,
pour informer tout le monde chrétien de sa profonde
intelligence à leur faire connoître et aimer l'esprit propre
de leur étatj à les conduire sûrement dans les voies les
plus sublimes j à leur développer les secrets de la vie
mystique ; à leur ouvrir tous les trésors du véritable
amour de Dieu ?
Joignez donc tous vos voix pour rendre à sa vigilance
ce témoignage public. Faites comprendre à ces esprits
bornés, à qui la composition de tant d'ouvrages savans
sembloit s'accorder mal avec l'assiduité des fonctions de
l'épiscopat ; faites-leur comprendre qu'un homme accou-
tumé à ne perdre aucun moment, a du temps pour tous
ses devoirs; qu'un homme dont tous les plaisirs et le
sommeil même est une étude , a des années plus éten-
dues, une plus longue vie que le commun des vivans;
qu'une mémoire aussi fidèle , à qui rien n'échappoit de
ce qu'il avoit appris j un esprit aussi pénétrant , pour
qui les obscurités étoient des sources' de lumière ; un
cœur aussi spacieux , où le citoyen , l'étranger, le maître
et le serviteur, le juif et le gentil av oient leur place et
leur rang, comme dans celui de saint Paul, trouve pour
tant de soins divers des facilités inconnues aux petites
âmes.
C'étoit ainsi que , sans lever les yeux de dessus son cher
troupeau, Augustin étendoit sa vue aux extrémités du
monde, qu'il poursuivoit l'erreur au-delà des mers, et
que , par des écrits innombrables et immortels , il s'est
rendu l'oracle de tous les siècles et de toutes les nations.
Si un génie d'un même rang fait un pareil honneur à
notre nation et à notre siècle, c'est aux siècles suivans
et aux nations étrangères à nous envier cet honneur. Nous
64 OllAlSOJV FUNÈBRE
qui goûtons les fruits de ses veilles et de ses vertus, jouis-
sons-en sans jalousie, et tâchons de l'imiter j non-seule-
ment dans sa bonté, dans sa droiture, mais aussi dans
son zèle pour la ve'rité : Operatus est honurrij et rectum ^
et vcriim ; et prosperatus est,
TROISIÈME PARTIE.
Doctrine et vérité, deux mystérieuses paroles, gravées
entre les douze pierres précieuses qui étoient attachées
sur la poitrine d'Aaron (0, et qui marquoient les dispo-
sitions nécessaires au grand prêtre, pour conduire le peu-
ple de Dieu. Ces deux saintes dispositions étoient non pas
sur les habits, mais dans Tame du savant pontife, dont
nous célébrons les vertus. Elles y furent inséparablement
unies. Il sut toujours faire servir la doctrine à la vérité,
et toujours appuyer la vérité par la doctrine. Egalement
habile à prêcher la saine parole; JPotens exhortari in
doctrinâ sand; et à confondre ceux qui osoient la con-
tester : et eos gui contradicunt argue re (2) ; quels com-
bats n*a-t-il pas livrés contre la mauvaise foi, l'obstination,
l'artifice, l'illusion, la fausse subtilité des anciennes et des
nouvelles erreurs ? et dans quels combats n'a-t-il pas eu
la victoire ? Rien est-il échappé à son zèle pour l'exacte et
pure vérité?
Dès rage de vingt-huit ans^ il lui consacra le premier
essai de sa plume, en réfutant l'écrit d'un savant mi-
nistre de Metz. L'heureux succès l'affectionna dès -lors
à cette glorieuse mihce. Et comme il reconnut que l'obsti-
nation des ministres à calomnier l'Eglise, étoit ce qui sé-
duisoit plus dangereusement les âmes , et les attachoit
plus fortement aux préjugés de l'erreur, il médita dè&-
lors cet ouvrage immortel de V Exposilion de la doctrine
de V Eglise , qui commença quelques années après à pro-
duire des fruits durables dans tous les siècles. \
L'ouvrage n'étoit pas encore devenu public, lorsque le
CO Exod. xxvni. 3o. — W Tit. i. 9.
grand
DE BOSStlET. 65
grand Turenne, à qui rien ne manquoit de toutes les
qualite's qui forment la vraie vertu , que celle de catho-
lique, reçut enfin ce don du ciel, qui couronna tous les
titres d'honneur dont les rois et les peuples avoient déjà
comblé sa sagesse et sa valeur.
Les premières ébauches de cet excellent ouvrage, qui
lui furent communiquées, lui parurent si conformes aux
sentimens qui le faisoient rentrer dans la religion de ses
ancêtres, qu'il les jugea capables d'y rappeler tout le
parti séparé. Dès-lors devenu fervent en même temps
que fidèle, il s'unit de zèle à l'auteur, aussi bien que de
confiance ; et l'édition de ce précieux livre en fut le
fruit.
Quelle impression ne firent point sur les esprits et sur
les cœurs, le héros par son exemple, et l'évéque par ses
écrits? La peur de se déshonorer, de passer pour inté-
ressé, pour léger, de se rendre odieux à sa famille, en
changeant de religion; tous ces respects si vains et si com-
muns, dont on se faisoit des prétextes pour s'obstiner dans
l'erreur, s'évanouirent à la conversion de Turenne. Un
homme, alors au-dessus de la fortune, et toute sa vie au-
dessus de l'intérêt; attaché par le sang et par l'alliance
à ce qu'il y avoit de plus grand dans le parti protestant;
un sage respecté pour la solidité de son génie et la pro-
bité de son cœur; un guerrier renommé par tant de glo-
rieux travaux , qui ne pouvoil monter plus haut , ni
dans la confiance de son Roi, ni dans l'affection de sa
patrie, ni dans l'estime des nations étrangères et même
ennemies, trouve un intérêt plus touchant, une gloire
encore plus sublime, à chercher son salut par le change-
ment de religion.
Sur les pas d'un tel guide on n'eut plus de honte à
changer. Tous les cœurs furent ébranlés. Il ne fut plus
question que de convaincre les esprits; et ce fut l'ou-
vrage de l'évéque.
BOSSÛET. XLIII. 5
66 ORAISON FUNÈBRE
L*Europe chrétienne ouvrit les yeux au nouveau rayon
de lumière que son Exposition répandit. Les chimères de
la superstition, les calomnies de l'hérésie se dissipèrent;
et si les faux pasteurs feignirent de n'y pas trouver les
vrais traits de TEglise romaine , ils furent confondus par
la voix de Rome même, qui reconnut sa foi toute simple
et toute pure dans ce fidèle ra.iroir. Ils furent consternés
par la désertion publique de la plus noble partie de leurs
troupeaux. On s'empressa partout, en toute langue, de
parler comme l'évéque, et de croire selon sa foi.
Turenne, devenu catholique, avoitôté aux errans leurs
vains prétextes; Bossuet leur ôta leurs préjugés. L*héré-
sie trembla dès ce moment, privée de son plus fort ap-
pui par la conversion de l'un , sapée dans ses fondemens
par la doctrine de l'autre. Et que dut-on attendre d'un
édifice chancelant, sans fondement et sans appui, qu'une
ruine entière et prochaine, telle qu'elle arriva quinze ans
après ?
Pour la hâter, il se servit contre eux de leurs propres
architectes. A V Exposition de la doctrine de V Eglise y
qui avoit éclairé les esprits dociles , il ajouta V Histoire
des variations de C hérésie ^ qui confondit les obstinés.
Ils n'eurent qu'à y contempler l'opposition des réfor-
mateurs entre eux, leur contradiction monstrueuse avec
eux-mêmes, l'ambiguité de leurs dogmes, l'incertitude
et l'inconstance de leur foi j pour être persuadés que la
Réforme n'avoit rien de la fermeté, de l'unité, ni par
conséquent de la vérité essentielle à l'Eglise; et que si
Dieu dominoit dans leur religion, c'étoit comme autrefois
sur celte tour orgueilleuse de Babel ('), pour en montrer
la vanité par la confusion des langues , et par la divisioa
de ceux qui s'en prétendoient faire un rempart contre le
ciel.
(0 Gen, XI. 7.
DE BOSSUE T. G*)
Qui pourroit exprimer les mouvemens que ces ou-
vrages, et tant d'autres qu'il publia sur divers points
contestés, firent dans les consciences? En vain les gens
inte'ressés à retenir le peuple dans Terreur, j opposèrent
rinvective et la récrimination. Ce ne fut qu'en prêtant
le flanc, et se livrant eux-mêmes à ses coups, en tant de
manières, qu'un de leurs plus habiles écrivains n'a pu
s'empêcher de convenir que l'Evêque dans ses répliques
avoit poussé son adversaire jusqu'à l'absurdité et Vim*
■piété (0.
A cette voix d'un zélé Protestant, craindrai- je , Mes*-
sieurs, de joindre la voix publique, et les témoignages
éclatans que, de tous les pays où la religion est connue ^
on rendoit à ses écrits ? Rougirons-nous comme lui , d'en-
tendre ceux qui en avoient ressenti la force, le comparer
aux Ambroises , aux Cypriens^ lui écrire « que ses ou-
» vrages étoient semés jusque sur les montagnes et parmi
» les neiges du Nord j que ses livres parloient la plupart
» des langues de l'Europe \ et que ses prosélytes publioient
» ses triomphes , en des langues qu'il n'entendoit pas » :
lui protester que si leurs charges ne les eussent pas atta-
chés à leurs pays , « ils fussent allés des extrémités du
» monde nu-pieds à Meaux, pour mériter trois heures
» de conférence avec lui (2) », Serons-nous surpris que
son portrait y fut révéré dans les plus illustres familles ;
qu'il y fût brûlé avec horreur par les ennemis de l'Eglise
et de leur Roi j qu'après sa mort on se soit récrié comme
Elisée à l'enlèvement d'Elie ; O mon père ^ 6 char d'Js"
raèll ô conducteur des fidèles (3) I
Et ceux qui exprimoient ainsi leur vénération, leurs
respects, qui rendoient ce tribut de louanges à la vérité;
c'étoient des hommes distingués par leur science et leur
(0 Beauval, Histoire des Ouvrages desSai>ans^ 1692 j mai, p. 3983
— ('J Diverses LeUres écrites d'Ecosse , d'Angleterre^ etc. — C^, Pa-»
t«r mi, pater mi, currus Israël et auriga ejus. Ip^. Heg. u. 12.
66 OIIAISOW FUJVÈBRE
naissance, par leurs vertus et leurs emplois. C'etoient des
enfans reconnoissans qu'il avoit produits à l'Eglise. C'e-
toient de ze'le's confesseurs, à qui le martyre n'a manqué
que parce que leur perse'cuteur étoit moins cruel que po-
litique. C'étoit du milieu de la Cour, et des Parlemens, et
des fers que partoient tous ces éloges; et ceux qui les
donnoient s'en souviennent encore assez , et sont assez
près de nous pour désavouer ou pour confirmer mes
paroles.
Il eût avec plaisir consacré toute sa vie à ce glorieux
travail; il eût passé volontiers en Angleterre, où le saint
Koi le dcsiroit; ses vues s'étendoient plus loin, jusqu'à la
réunion des Protestans d'Allemagne ; et par deux fois, de
concert avec de grands princes, et du consentement du
Roi, les projets en furent dressés et même envoyés à
Rome , où le saint Père les avoit demandés. Les guerres
survenues en traversèrent l'effet, et rendirent ses soins
inutiles. Mais une autre guerre, plus dangereuse et plus
capable de troubler la religion, fut celle du Quiétisme
contre la vraie piété.
Jamais la vérité ne fut en plus grand péril de succom-
ber à l'illusion , la vertu à l'hypocrisie. On fût devenu scé-
lérat , croyant devenir dévot ; on se fût fait un mérite de-
vant Dieu, des désordres les plus honteux et les plus
crians devant les hommes. On ouvrit les yeux au péril.
Les yeux même du monarque, attentif à la gloire et au
repos de l'Eglise, encore plus qu'à sa propre gloire et au
repos de son Etat , en furent vivement frap]>és. Trois
grands prélats dignes de sa confiance, l'un sujet aujour-
d'hui de nos éloges et de nos pleurs; l'autre également
respecté par sa vigilance et par la régularité de sa vie;
l'autre joignant à l'éclat des plus éminentes vertus, celui
d'une éminente dignité, s'appliquèrent singulièrement à
désabuser les fidèles, à rendre à la dévotion déjà presque
décriée la splendeur de sa .pureté : lorsqu'un autre savant
DE BOSSUET. 6()
prélat, voulant dégager la vérité des grossières vapeurs
de la noire hypocrisie, l'engagea , sans y penser, dans un
tissu de nuages, d'autant plus difficiles à démêler, qu'ils
étoient plus subtils, et ressembloient plus à la lumière.
Quelle pénétration , quel fonds de pure lumière falloit-
il pour les dissiper? Les évéques n'en manquèrent point,
non plus que de vraie charité, de sagesse, ni de constance.
Celui de Meaux se signala par d'innombrables écrits; in-
fatigable dans son travail aussi bien que dans son zèle. On
gémit, il est vrai, de voir de vertueux prélats opposés
avec tant d'ardeur pour l'intérêt de la vertu. Le monde
partial , aveugle et toujours malin s'en fit un sujet de
scandale. Et vous, providence de Dieu, vous nous prépa-
riez dans ce combat deux exemples nouveaux de courage
et de soumission, pour opposer à la foiblesse et à l'orgueil
de notre zèle. Est-ce un combat nouveau que celui des
gens de bien, des hommes même apostoliques, dans la
recherche des vérités, que Dieu tient quelquefois cachées
sous des voiles qu'il n'appartient qu'à l'Eglise de lever?
Mais ce qui est nouveau , ce qui manquoit à notre siècle ,
c'étoit cet exemple public d'un zèle ardent et soumis : à
la confusion des indifférens, qui voient tranquillement la
vérité aux prises avec l'erreur; et des superbes, qui s'opi-
niâtrent à ne rendre jamais les armes à la vérité.
Et plut à Dieu que tous les différends de doctrine et de
religion , eussent toujours été en de telles mains ! que la
vérité n'eut jamais eu que de pareils défenseurs, et de
pareils adversaires!
Avec l'activité vigilante et charitable de l'un, jamais
on ne s'endormiroit sur les progrès de l'erreur , qu'il
suffit ordinairement de laisser naître , pour ne pouvoir
plus l'étouffer. Avec sa fermeté généreuse et intrépide,
jamais le zèle ne se laisseroit amollir par l'amitié, ni re-
froidir par l'intérêt, ni étonner par la cabale, ni intimi-
der par aucun respect humaio.
70 ORAISOW FUNÈBRE
Mais avec l'humilité de l'autre , on ne contesteroit
point les arrêts du juge que Ton a choisi ; on ne lui im-
puteroit point d'avoir porte' le coup sur un fantôme, au
lieu de frapper le criminel ; on ne chercheroit point de
frivoles distinctions pour en éluder la force ; on ne dé-
mentiroit point par des désaveux secrets les soumissions
publiques et solennelles; on ne couvriroit point le mé-
pris de l'autorité du nom spécieux de respect , ni Topi-
niâlreté du nom de silence; on seroit du moins religieux
à l'observer quand on Va. promis. Artifices , déguisemens ,
tous condamnés par l'exemple édifiant de l'humble pré-
lat qui , n'ayant cherché que la vérité , lors même qu'il
s'en écartoit , l'a retrouvée dans le chemin qui lui fut
prescrit par l'Eglise, et montré par son ami ; partageant
ainsi entre eux les avantages de la victoire ; le vain-
queur par la fermeté de son zèle, et le vaincu par la
docilité du sien; l'un glorieux d'avoir vaincu l'erreur |
l'autre, de s'être vaincu lui-même.
A-t-on profité de l'exemple; et ceux qui depuis soixante
ans , si peu soumis à l'autorité de l'Eglise , se vantent
tous les jours d'adhérer a la foi d'un saint , qui sans la
même autorité u'auroit pas cru, disoit-il (0, à l'Evan-
gile^ ont -ils depuis renoncé à leurs détours et à leurs
subtilités ? Aussi ont - ils trouvé l'évêque de Meaux
prêt à porter sur leurs ténèbres, le flambeau de la
vérité.
Quelque tempérament que sa prudence et sa douceur
lui eussent toujours fait garder pour réprimer l'erreur
en conciliant les esprits ,' comment a-t-il éclaté, quand il
a vu les saints décrets foulés aux pieds, la dignité du
saint Siège méprisée, la tolérance de l'Eglise poussée à
bout, la paix qu'elle avoit cru donner, n'avoir servi
(») Ego l^vangelio non crederem , nisi me Catholicœ Ecclesiae
commoverel auclorilas. ^ug. contra JEp. Fundanienti. ç. v, n. 6,
DE BOSSUET. ^ï
qu'à fomenter Terreur? Commentée rëcria-t-il dans l'as*
semble'e du Clergé , « sur le malheur d'être obligé de
w nommer encore le Jansénisme, et d'arrêter le cours
» des libelles scandaleux , qui renouveloient ouverle-
V ment les questions si souvent et si hautement déci-
?> dées (0 ».
Et quand ces esprits inquiets ^ comme pour insulter
aux ordonnances et aux lumières du Clergé , eurent semé
ce captieux écrit où Terreur , sous un nouveau fard ,
paroissoit en quelque manière innocente , et se faisoit
même souscrire à ceux qui la détestoient ; de quelle force
appuya-t-il la censure du grand cardinal , qui fit retom-
ber sur Terreur même , Torage qui sembloit menacer la
vérité.
Avec quelle sévérité, quelle précision de doctrine et
d'expressions, vouloit-il que Ton reconnût le droit an-
tique et perpétuel de TEglise de Jésus-Christ pour juger
des faits dogmatiques, pour déterminer le vrai sens des
livres suspects, et pour exiger des fidèles sur ces sortes
de jugemens, « une persuasion entière et absolue, une
» soumission sincère de cœur et de jugement, sans ré-
» serve et sans restriction ».
Ce n'étoit pas assez pour lui qu'un seul adversaire à
la fois. Tout autant que Tenfer en soulevoit contre
TEglise, éprouvoient en même temps sa vigilance et sa
vigueur. Quel plus habile défenseur la divinité de Jé-
sus-Christ a-t-elle eu de nos jours contre les Socinîens?
la divinité des prophéties, et Tautorité des livres saints,
contre la témérité des critiques?
Combien de fois, tout affable et tout modéré qu'il
étoit, a-t-il pris comme le Sauveur, le fouet, pour
ainsi dire , à la main , dans le temple de la doctrine , à
i^y Procès -verbal de VAfsemblée de 1700, p. 498. Voyez ci-
dessus, tom. VII y p. 326.
7^ ORAISON FUNÈBRE
la vue des docteurs de la loi, pour corriger publique-
ment la licence des faux savaris, hardis à débiter leurs
conjectures , au mépris de l'ancienne foi ? Ce fut à com-
battre l'orgueil de leur bon sens prétendu, qu'il passa
les dernières années de sa vie ; à découvrir à l'œil leur
intelligence secrète avec les ennemis publics de la reli-
gion j l'insolence du tribunal qu'ils érigent au raisonne-
ment humain, à l'érudition profane, à la conjecture,
à la grammaire, au goût même naturel, contre la tra-
dition des siècles passés et les décisions de l'Eglise. A-t-il
enfin crié moins fortement que Jérémie : State super
vias vestras y Prenez garde où vous marchez : interro-
gate de semitis antiquis {})', informez-vous des anciennes
routes, et ne vous en écartez jamais?
A cette règle de vérité solide et invariable , il rap-
peloit non- seulement la doctrine des dogmes, mais la
doctrine des mœurs : également ennemi de ceux qui
comptent pour rien le relâchement dans la foi , et de
ceux qui, trop fiers de la fermeté de leur foi, au lieu
d'élever sur ce fondement l'édifice d'or, d'argent, et de
pierres précieuses, ne craignent point d'y employer le
foin et la paille, foible jouet de l'orage et du feu (2).
Juge éclairé, ce n'étoit pas par prévention ni par en-
têtement, mais sur des principes certains, qu'il condam-
noit les maximes trop indulgentes. Juge équitable et
modéré, c'étoit sans étendre la censure du particulier
au général, ni du coupable à l'innocent. Juge édifiant
et exemplaire, c'étoit en appuyant la sévérilé de ses
décisions par la régularité de sa conduite. Sa vertu l'au-
torisoit à réformer les» abus , encore plus que sa dignité;
et quand on eut eu droit d'appeler de ses jugCiuens, il
eut fallu se rendre à la force de ses exemples.
(0 Jerein. vi. 16. — '■?■ Si quis autem aedificat super fnndamen-
tumhoc, aurura, argenlum, lapides preliosos, ligna, fœnum, sli-
pulam, etc. /. Cor. m. 12.
DEliOSSUET. -^3
Après tant de combats soutenus pour la vérité'; tant
de soins pour la de'couvrir , pour la faire connoître aux
autres ; éternelle vérité , n'est-il pas temps de délivrer
ce fidèle serviteur des fatigues de la vie, et de le faire
entrer , comme vous Tavez promis , dans le repos de
la vraie liberté : Cognoscetis veritatem , et veritas libe-
rahit vos (i).
Oui , Seigneur , il découvre de loin vos approches
par les vives douleurs , les fièvres ardentes , les tristes
assoupissemens dont il vous plaît de traverser la der-
nière année de sa vie j encore plus sûrement par
l'onction dont vous tempérez ses maux , par la pa-
tience invincible dont vous lui armez le courage , et
surtout par la confiance que vous répandez dans son
cœur.
Augustin se préparant a combattre contre la mort^
se fortifioit par la méditation des Psaumes de la Péni-
tence (2) , qu'il avoit fait décrire et disposer devant ses
yeux, pour s'exciter par le souvenir de ses fautes, et
du miracle que la grâce avoit opéré sur lui^ à chanter
éternellement les miséricordes divines.
Avec une pareille foi, Bénigne ayant toujours le tré-
sor des livres sacrés ouvert et présent à l'esprit , y
puisoit à chaque moment la force et la consolation né-
cessaires à la foiblesse humaine. Il s'en faisoit lire tous
les endroits convenables à son état, et propres à nour-
rir le désir d'un plus heureux; plus de soixante fois dans
le cours de sa maladie, l'évangile entier de saint Jean.
Tous ces passages de saint Paul, qui sont autant d'é-
cueils aux âmes lâches et serviles, étoient pour lui des
sources d'espérance, et des oracles de salut.
Ce Psaume mystérieux, dont la première parole est
regardée par les impies comme le désespoir du Sauveur
(») Joan. vin. 82. — (*} Possid. in vita Aug. cap. 3i.
74 ORAISON FUNÈBRE
abandonné sur la croix (0 , étoit sur les lèvres languis-
santes du serviteur, comme sur celles du maître, le
cantique du sacrifice qu'il alloit offrir à Dieu. Ce fut là
le dernier soupir de son éloquence mourante, qu'il laissa
recueillir par ses fidèles amis, et transmettre au public
pour gage certain de sa foi.
Mais sa foi , son amour survécut à son éloquence. Ac-
cablé de douleurs , presque sans voix , il se faisoit répé-
ter incessamment la prière du divin Maître. Il ne se
lassoit point d'en approfondir le sens. Il bornoit toute
sa science à la simple confiance des enfans envers leur
père qui est au ciel. On voyoit son cœur s'attendrir,
tressaillir à chaque parole j son ame aller au-devant de
la mort.
Où sont autour de lui îe trouble et la confusion , l'é-
pouvante et la terreur, compagnes ordinaires de la mort
des gens du monde ? Où est l'embarras d«s parens à
faire passer le nom de la mort aux oreilles du mourant j
l'empressement des gens de bien à lui faire entrer dans
le cœur les sentimens chrétiens qui n'y ont jamais été;
l'avidité des héritiers à dévorer ses dépouilles par leurs
désirs, dépouilles souvent de l'avarice et de l'inhuma-
nité ? Où sont ces cris éclatans, souvent feints, tou-
jours importuns, inutile tribut que l'on rend à la vanité
des grands hommes? Rien de pareil autour de ce fidèle
serviteur. Un concours de sages amis , qui viennent ho-
norer de leurs soupirs les derniers momens de sa vie;
les plus jeunes, s'exciter à vivre comme il a vécu; les
plus âgés, apprendre à bien mourir : une famille atten-
drie par reconnoissance , et non point par intérêt, des
regrets sincères, des larmes qui ont leur source dans le
cœur.
Deux chers neveux , héritiers , non pas de ses biens ,
i^) Deus, Deus meu3,.... quare me dereliquisti ? Ps. xxi.
DE BOSSUET. "^ ^
car son zèle et sa bonté Favoient garanti du péril de thé-
sauriser sur la terre; mais héritiers de la gloire attachée
pour tous les siècles à son nom ; héritiers de la modestie
et de Texacte probité, qui mettoit son nom à couvert
de la haine et de Tenvie : tous deux témoins assidus de
ses derniers sentimens, partagent avec lui le mérite de
sa constance, et se soutiennent par l'espérance d'avoir
au ciel un plus puissant appui, qu'ils n'av oient eu jus-
qu'alors dans le monde et à la Cour,
N'en doutons point. Messieurs; ce généreux athlète
de la vérité paroît au tribunal de Dieu, suivi de ses
œuvres, il est vrai, telles qu'elles échappent à la fragi-
lité humaine ; mais encore suivi des œuvres éclatantes .
dont Dieu s'est plu à le faire l'instrument. Contemplons
en esprit ce zélé serviteur, tel que saint Grégoire le
Grand nous représente les apôtres au jour de la der-
nière décision (0 , conduisant au Juge éternel les nations
soumises à l'Evangile : Pierre et la Judée sur ses pas,
André et l'Achaïe, Jean et l'Asie, Thomas et l'Inde,
Paul et le monde presque entier. Voyons Bénigne , à
la suite des apôtres , offrant à Dieu , non pas des bar-
bares, ,des ignorans; mais le choix des plus polies et
des plus savantes nations, rappelées par ses soins à l'u-
nité de la foi. Tant d'ames, tant de familles, à qui sa
voix a ouvert le chemin du ciel, n'attendront pas le
dernier jugement pour implorer sur lui la miséricorde
divine. Elles élèvent dès ce moment , de toutes les par-
ties du monde, leurs cris au ciel. Us y sont portés par
les anges tutélaires, qui ont vu ce ministre infatigable
travailler avec eux à la conversion des pécheurs. Joi-
gnez-y vos vœux, vos soupirs, ^t les présentez à l'au-
tel , pontifes du Très-haut que la Providence réunit au-
jourd'hui à son tombeau, pour lui rendre les derniers
(') Greg, Hom. xvii in Es^ang.
nG ORAISON FUIVKBRE DE BOSSUET.
devoirs de la piété et de ramitié. Que la victime toute-
puissante que vous offrez pour lui, le mette bientôt en
état d'être pour nous dans le ciel, tel qu'il ëtoit sur la
terre, et d'obtenir de Dieu le salut de son troupeau, la
victoire à son Roi, la paix à toute l'Eglise.
FIN DU TOME QUARANTE-TROISIEME ET DERNIER.
LETTRES
INÉDITES
DE BOSSUET.
<§e S
wuQeuu^
Chez
A VERSAILLES,
LEBEL, Editeur, imprimeur du Roi et de PÉvêché, rue
Satorjr, n.» 122.
A PARIS,
LE NORMANT, imprimeur-libraire, rue de Seine, n.» 3j
PILLET , imprimeur-libraire , rue Christine , n.» 5 ;
BRUNOT-LABBE, libraire, quaides Augustins, u.'^SS j
BLAISE, libraire, quai des Augustins, n.° 61 ;
LECLÈRE, libraire, quai des Augustins, n.** 35;
BOSSANGE ET MASSON, imprimeurs -libraires, rue
de Tournon ;
RENOUARD, libraire, rue Saint-André-des- Arts j
TREÛTTEL et VURTS, libraires, rue de Bourbon j
FOUCAULT, libraire, rue des Noyers, n.*' 87;
AUDOT, libraire, rue des Mathurins- Saint- Jacques >
n.° 18;
POTEY, libraire , rue du Bac;
GOUJON , libraire de LL. AA. RR. Mesdames Duchesses
de Berrt et d'ORLÉAws, rue du Bac, n.* 33;
DELAUNAY, libraire, Palais-Royal , galerie de Bois.
A BAYEUX,
GROULT, libraire.
ET A BRUXELLES,
\ LE CHARLIER, libraire.
LETTRES
IINÉDITES
DE BOSSUET,
ÉVÊQUE DE MEAUX.
A VERSAILLES,
DE L'IMPRIMERIE DE J. A. LEBEL,
IMPRIMEUR DU ROI.
1820.
k.l/^V'fc^W»'^^**-»^*'»/*».'»^*"'**''
AVIS DE L'ÉDITEUR.
La Tahle des matières des OEuvres de Bossuet
ëtoit à peu près achevée d'imprimer, quand nous
avons découvert ces Lettres. Les premières sont
vraiment dignes de Bossuet, et méritent de voir
le jour. La copie que nous avons entre les mains a
été faite sur les originaux, et exactement con-
frontée par M. Mercier, abbé de Saint-Léger, si
connu par son érudition littéraire. On lui doit la
publication de plusieurs Pièces inédites de Bos-
suet j et il paroît avoir eu dessein de faire im-
primer CAS Lettres, à en juger par les notes qu'il
y a jointes.
Quant à la correspondance avec l'abbesse de
Farmoutiers, qui comprend la plus grande partie
de ce^recueil, nous en possédons les originaux.
Des personnes seront peut être d'avis qu'on au-
roit pu sans inconvénient supprimer ces lettres ,
comme n'offrant pas un grand intérêt. Après
avoir hésité quelque temps, nous nous sommes
enfin déterminés à les joindre aux autres, parce
qu'un assez grand nombre de lettres de Bossuet à
celte abbesse ayant déjà été données dans le
tome XXXIX, et celles-ci traitant souvent d'af-
faires dont les autres font mention, elles s'éclair-
cissent mutuellement.
IV AVIS DE l'Éditeur.
Ces Lettres ^ comme inédites ^ se vendent sé-
parément des OEuvres de Bossuet, afin que ceux
qui sont possesseurs des anciennes éditions^ et
qui désireront les y joindre , puissent se les
procurer.
i" Janvier 1820.
LETTRES
LETTRES
INÉDITEIS
DE BOSSUET.
1.
A LA MÈRE DE BELLEFONDS,
CARMÉLITE (0*
H lui exprime ses regrets touchant la perte qu il faisoit du maréchal
de Bellefouds, son ami, qui venoit d'être disgracié.
JliN me regardant moi-même, je ne puis me conso-
ler deFéloignement de M. le mare'chal de Bellefonds*
En regardant la Cour, j ai regret qu'elle ait perdu un
homme de ce mérite. En le regardant, ma chère et
réve'rende Mère, f adore les dispositions cache'es de
la divine Providence qui le ramène à la Cour quand
il la veut quitter, et l'en arrache par un coup im-
prévu lorsqu'il semble y être le mieux. Quoi' qu'il en
soit, je suis persuadé que Dieu veille sur lui, pour y
détruire tout-à-fait le monde ,et y établir Jésus-Christ
(') Elle étoit sœur du maréchal de Bellefondà, et prieure des Car-
mélites de la rue Saint-Jacques à Paris, sous le nom à^A^^nès de
Jésus Maria. Bossuei correspondoit par son moyen avec le maréchal*
Lettres inéd. i
a LETTRES INÉDITES
tout seul. La perte que je fais d'un homme qui cher-
che Dieu, et d'un ami si sincère et si sûr, est une
chose presque irréparable en ce pays. Je ne sais ni
que désirer pour son retour, connoissant ses dispo-
sitions, ni qu'espérer en considérant celles des autres.
Je suis certain qu'il est percé de douleur de s'être trou-
vé dans un état auquel il a cru être obligé de déplaire
au Roi, et de lui désobéir. C'est une chpse bien rude
à un si bon cœur et à un si bon chrétien. Je prie
Dieu de lui servir de consolation et de conseil, et
de bénir sa famille. Je vous supplie de vouloir bien
lui envoyer cette lettre (0, et l'assurer que je suis à
lui comme je suis à voys de tout mon cœur.
Saint-Germaiu-en-Laye , aS avril 167a.
A LA MÊME.
Sur les causes de la disgrâce du maréchal de Bellefoiids, et le
peu d'espérance qu'il voyoit à son retour.
Je n'ai pas été si avant que de juger de l'action de
M. le maréchal de Bellefonds par rapport à la con-
science. Il lui doit suffire devant Dieu qu'il ait cru
pouvoir et devoir faire ce qu'il a fait. C'est ce qui
m'a obligé à vous écrire comme j'ai fait. Je lui écris
(0 C'est la lettre au maréclial de Bellefonds, de même date que
•celle-ci, imprimée tom. xxxvii, pag. 33.
DE BOSSUEÏ. 3
dans les mêmes termes ^ sans m'expliquer davantage
sur une chose qui demande qu'on examine beaucoup
de faits et de circonstances, et qu'il ne me semble
pas ne'cessaire de discuter à présent, puisqu'elle est
faitç. Pour ce qui est des jugemens des hommes, il
importe peu à M. le mare'chal de Bellefonds quel il
soit; les choses sont toujours prises de diffe'rentes fa-
çons, ou pour le fond ou pour les circonstances»
Un homme de bien se contente d'agir dans chaque
occasion suivant ce que sa conscience lui dicte. Gela^
dis-je , suffit à l'e'gard de Dieu. Quand on se seroit
trompe' en prenant de faux fondemens, il faudroit
espérer que Dieu nous pardonneroit de telles fautes,
pourvu qu'on ait agi en simplicité de cœur, suivant
les lumières présentes, sauf à réparer quand oncon-
noîtroit autre chose. Voilà, ma chère Mère, ce que
je vois à présent , et ne crois pas en devoir considérer
davantage. Vous savez la réponse de M. le maréchal
de Créqui. Il a offert sa démission de la charge de
maréchal de France, et ensuite d'obéir comme mar-
quis de Créqui, ou de quitter le commandement
autant de temps que son armée seroit jointe, et de
demeurer volontaire pendant ce temps-là auprès de
S. M., ou d'obéir enfin, en cas qu'il plût au Roi faire
une loi générale pour tout le corps, et attribuer le
commandement sur les maréchaux de France à la
charge de maréchal de camp général. Le Roi ne
s'étant contenté d'aucun de ces expédiens, il a de-
mandé une heure de temps, pour ne pas refuser en
ij. LETTKES INÉDITES
face; mais, s'ëtant ensuite expliqué sans délai, il esl
parti par ordre pour se retirer à Marine; voilà ce
que f ai appris. Assurez-vous au reste de Tamitié in-
violable que je garderai à M. le maréchal de Belle-
fonds. Je ne me consolerai point du malheur que
j'ai eu de le perdre. Je n'ose plus me flatter de l'es-
pérance du retour, ni presque le désirer, en l'état
où je vois les choses. Je crois que vous pouvez en-
voyer ma lettre. Prions Dieu qu'il nous attache de
plus en plus à lui seul. Je suis à vous de tout mon
cœur en son saint amour.
Mercredi malin (1672.)
3.
A LA MÈRE DE JARNAC, GAllMÉLITE (>).
.Sur les dispositions de madame de la Vallicre , et le sermon qu'il
devoil prêcher à sa profession.
Depuis notre dernière conversation, et l'entretien
que j'ai eu avec ma soeur Louise de la Miséricorde ,
il me semble qu'il faudroil à chaque moment s'é-
pancher pour elle en actions de grâces. Il y avoit
quatre mois que je ne l'avois vue , et je la trouvai de
nouveau enfoncée dans les voies de Dieu, avec des
lumières si pures, et des sentimens si forts et Èï vifs,
qu'on reconnoît à tout cela le Saint-Esprit. Selon ce
(»^ Prieure du couvent de la rue Saint-Jacques. Son nom de
religion étoit Claire du Saint-Sacrement.
DE BOSSU ET. 5
qu'on peut juger, cette ame sera un miracle de la
grâce. Eile n'a besoin que de quelqu'un qui lui ap-
prenne seulement à ouvrir le cœur, et qui sache,
en l'avançant , la cacher à elle-même. Dieu a jeté
dans ce cœur le fondement de grandes choses. Vrai-
ment tout y est nouveau ; et je suis persuadé plus
que jamais de l'application de mon texte. (0. Je
crois, au reste , tout de bon , ma chère et révérende
Mère, que je ferai le sermon ; car apparemment
nous ne vo3^agerons pas. J'en ai une joie sensible ;
et je prie Dieu de tout mon cœur que je puisse
porter à cette ame une bonne parole. Mon cœur
l'enfante; et je ne sais ni quand ni comment elle
sortira. Priez Dieu , ma chère Mère , que cette Pa-
role incréée', conçue éternellement dans le sein du
Perd, et enfin revêtue de chair pour se communi-
quer aux hommes mortels, possède mon intelligence.
Il y a plus de quinze jours que j'ai toujours envie
de vous écrire ceci ; je n'en ai trouvé qu'aujourd'hui
la commodité. Que ma sœur Anne-Marie de Jésus
ne m'oublie pas devant Dieu. Jç vous mets tou-
jours toutes deux ensemble, et j'y mets pour une
troisième ma sœur Louise. La Trinité bénisse les
trois. La Trinité nous fasse tous un cœur et une
ame pour aimer Dieu en concorde. Ainsi soit- il.
A Saint- Germa in, 19 mars (1675.)
(0 El dixit qui sedehat in throno : Ecce novafacio omnia. C'est le
texte du sermon que Bossuet prêcha à la profession de madame de
la Valiière, le 4 juin 1G75. Voy. lom. xvn , pag. 262.
LETTRES INEDITES
4.
A M. PERRAULT,
DE L*ACADEMIE FRANÇAISE (0»
Il le remercie de son poème de Saint Paulin ^ et fait Téloge de
répître dédicatoire et de Touvrage.
J'ai reçu le poème de Samt Paulùi, et je vous
rends grâces de l'iionneur que vous me faites de me
le vouloir dédier. La lettre dédicatoire, que vous
rendez utile en la faisant servir de préface à tout
Touvrage , est pleine de bon sens et de modestie. Le
poème est plein de grandes beautés , et sera fort
estimé des esprits bien faits. Le reste se dira quand
on aura l'honneur de vous voir, puisque monsieur
votre frère et vous me faites espérer cette grâce. Je
vous honore tous deux parfaitement , et je suis avec
une estime particulière , etc.
" A Germigny, 25 décembre i685.
(0 Charles Perrault publia en 1686 le poème de Saint Paulin,
évéque de Nole^ avec une Epdtte chrétienne sur la Pénitence, et une
Ode aux nouveaux Convertis : à Paris, chez J. B. Coignard , m-8°.
Il le dédia à Bossuet. L'évêque de Meaux le remercia par celle
leUre, dont roriginal se trouvoit en tête de Texemplaire du poème
qui avoit appartenu à M. Perrault, et qui exisloit autrefois dans la
bibliothèque de l'église de Paris.
LETTRES
A MADAME DE BÉRINGHEN,
ABBESSE DE F i. R M OUTI E RS.
5.
ïl lui envoie la perraission d'aller aux eaux pour une religieuse
malade.
Je suis fâché du mal de la mère de Sainte-Agnès,
dont M. Moi in m'avoit déjà informé, et j'avois déjà
résolu, sur son rapport, de lui accorder son obé-
dience pour aller aux eaux, puisque c'est le seul
remède par lequel on peut espérer de la secourir. Je
vous' envoie la permission pour elle et pour la mère
de Saint- Alexis. Celle-ci servira, s'il vous plaît, pour
vous et pour la mère prieure. Vous recevrez, outre
celle-ci, une lettre qui n'attendoit que la première
commodité (0. J'ai toujours beaucoup de joie quand
je reçois de vos nouvelles, et suis, ma chère Fille,
très-cordialement à vous.
A Meaux, ce i août i685.
0) Celte letlre est imprimée iom. xxxix , pag. 633.
LETTRES INÉDITES
*^VV»^»/**/»/lk*»»/Vl.'«/*'
6.
Il promet de l'aller voir, et la félicite de son entrée en possession.
Je suis ravi, ma Fille, d'apprendre de vos nou-
velles, et de voir que votre santé paroisse bonne. Je
vous irai voir le plus tôt qu'il se pourra ; mais je ne
puis encore marquer le temps précis. M. le curé de
Mauregard a raison de croire que votre recomman-
dation lui sera utile auprès de moi. M, le prieur et
curé de la Ferté-Gaucher, ici présent, me prie de
vous parler d'une lettre qu'il vous a écrite , et de
vous demander réponse de sa part. Je consens à
l'entrée dont vous m'écrivez; je me réjouis de vous
voir en possession, et j'ai beaucoup d'espérance que
Dieu bénira votre gouvernement. Je suis à vous.
Madame , de tout mon cœur.
AMeaux, 6 septembre i685.
7-
Il lui recommande une maîtresse d'école?.
Voila, Madame, la sœur Beiin qui va commencer
l'école de Farmoutiers dont vous m'avez parié. Je
vous supplie de lui accorder votre protection, et ce
que vous m'avez promis pour elle dans votre lettre.
Nous tâcherons de faire le reste, et de pourvoir le
DE BOSSUET. <)
mieux qu'il sera possible à riristruction des enfans.
C'est un très-bon sujet, et très-exercé en cette pra-
tique.
Je suis, Madame, de tout mon cœur à vous.
A Meaux, 4 ^vril 1686.
8.
Il cousent à ce qu'elle diffère le service de sa tante, dont le prélat
devoit faire l'oraison funèbre.
Vous pouvez, Madame, remettre la triste céré-
monie jusqu'au temps qui sera commode à M. votre
frère. Cela ne me fait aucune peine; et, dès à pré-
sent, si vous le voulez, je tiens l'afFair-e pour remise
au mois de juillet. Je ne laisserai pas, en attendant,
de vous aller voir ; et il y a si long-temps que j'en ai
envie, que je ne puis pas différer davantage. Je suis
à vous de tout mon cœur.
A Meaux, 16 juin 1686.
9-
Sur une visite qu'il doit lui faire , et une dame nouvelle convertie.
Je serai. Madame, le i5 de juillet à Farmou-
tiers , et il ne tiendra pas à moi que ce ne soit pour
le 16, qui doit être un mardi. J'arrivai hier vers les
dix heures. Je dois être demain à la conférence des
10 LETTRES liVÉDITES
ecclésiastiques , à Meaux , comme j'ai été aujour-
d'hui à celle de Coulommiers* Pour e'viter le chaud ,
je prétends être en carrosse avant quatre heures du
matin. J'espère que madame de Chevri verra et
sentira enfin la vérité qu'elle cherche. Je lui enverrai
chez vous mon carrosse, samedi soir, pour l'amener
le lendemain à Germigny, avec son mari. Pour moi,
j'y serai dès demain. Vous voilà bien instruite de ma
marche. Si j'en étois toujours le maître, je vous prie
de croire que je donnerois , ou plutôt que je pren-
drois volontiers plus que des quarts d'heure.
A Coulommiers, mardi 26 (juin 1686.)
10.
Sur une cure à laquelle le prélat devoit nommer.
Il n'y a , Madame , rien qui me presse à disposer
de la cure de Planoy, puisque même le curé de cette
paroisse n'a pas encore accepté Maisoncelles. J'au-
rai l'honneur de vous voir avant que de prendre
aucun dessein sur cela , et vous jugerez vous-même
du crédit que vous voudrez avoir. Voilà une énigme
que nous développerons en présence : ce sera, s'il
plaît à Dieu lundi j et malgré vos plaintes, vous me
donnerez, s'il vous plaît, un dîner frugal. Avons,
Madame, de tout mon cœur.
AGermignjr, 19 octobre 1686.
1
DE BOSSUET. I ï
II.
f
Sur une afFaire qu'avoit cette abbesse avec une dame alliée du
prélat.
Je suis prié , Madame, par madame de Bonneval,
de vous témoigner la crainte qu'elle a, que, fâchée
d'un arrêt qu'elle a obtenu, vous ne vous portiez à
quelque chose contre elle, et que vous ne travailliez
à la faire déposséder du bail judiciaire. Je sais que
ce ne sont pas là vos manières, et que vous voulez
bien que chacun défende son droit avec charité, par
les bonnes voies. Mais enfin je lui ai promis de vous
recommander ses intérêts, comme étant une dame
d'une grande vertu, qui est même nion alliée, et
dont le mari éloit en considération dans mon es-
prit. Au surplus, vous croyez bien que je ne veux
rien contre vos intérêts, et seulement que je serois
bien aise qu'ils se pussent concilier avec les nôtres.
On attend le Roi vendredi. Il a voulu demeurer pour
voir la suite du mal de madame de Bourbon (0. Il a
envoyé cependant Monseigneur et madame la Dau-
phine, qui arrivèrent hier. Je salue madame d'Ar-
minviUiers, et les deux petites poupées (^h
^ Versailles , 1 3 novembre 1 686.
(') Cette princesse étoit à Fontainebleau, malade de la petite
vérole.
C") C'étoient la sœur et les nièces de l'abbesse.
îî LETTRES INÉDITES
!
12.
Sur une abbesse qui vouloit se retirer à Farmoutiers.
J'envoie , ma Fille, pour apprendre des nouvelles
de votre santé. Je vous prie aussi de m'en mander
de la communauté. Je me suis souvenu de ce que
nous avions dit autrefois; et je destine à M. Ja-
metz une cure dont il aura lieu d'être content ; je
lui mande devenir ici lundi, si vous l'avez agréable.
Madame de Notre-Dame, à qui j'ai dit tous les bons
sentimens que vous aviez pour elle, vous en est
très-obligée; et si elle quitte son abbaye, ce que
j'empêcherai de tout mon pouvoir, la retraite de
Farmoutiers lui sera très- agréable. Pour moi, j'o-
pine fort à cela, et je suis très-assuré que deux es-
prits aussi bien faits, que vous êtes toutes deux, trou-
veront l'une avec l'autre beaucoup de douceur. Je
salue de tout mon cœur madame d'Arminvilliers : je
souhaite, ma chère Fille, que votre santé soit aussi
bonne que la mienne.
A Moaux, 21 mars 16S7.
DE nos SUE T,
il l'engage à accommoder une affaire pour éviter un procès.
M. de Chevri est ici, Madame, qui m'apporte un
blanc seing de madame de Bonneval, sur une dif-
ficulté qu'il dit rester encore entre vous et elle.
C'est à vous à voir ce que vous voulez que j'en fasse ;
et, tout ce que je puis vous dire, c'est que je serai
bien aise que vous ne plaidiez pas ensemble. Je
suis à vous. Madame, de tout mon cœur.
A Meaux, 3 avril 1687.
14.
H lui lémoigne son désir d'aller la voir, et d'apprendre des nouvelles
de l'abbesse qui s'étoit retirée avec elle.
Il me tarde bien, ma Fille, que j'aie la joie de vous
Voir, et d'apprendre de vous et de madame de Notre-
Dame, je l'appelle encore ainsi, comment vous vous
trouvez l'une de l'autre. Je ne doute pas que vous
ne vous donniez une mutuelle satisfaction. Quelques
affaires m'empêchent de vous aller voir de cette
semaine, mais je ne tarderai pas, s'il plaît à Dieu.
Je salue madame d'Arminvilliers de tout mon cœur.
A Germigny, aS juin 1687.
LETTRES INÉDITES
.15.
Il l'eugage à recevoir une dame, et ijpmoigne ses regrets de ue
pouvoir aller la voir.
Vous ayez çu la bonté de souhaiter, Madame, que
madame la présidente Chalet eût l'honneur de vous
présenter mademoiselle de Chavigny* Elle Ta autant
souhaité que vous; et, dans le désir extrême d'être
connue de vous, et de vous connoître, elle ne pou-
voit avoir une occasion plus favorable. J'espère que
vous voudrez bien la recevoir dans la maison, et l'y
garder quelques jours. Je voudrois bien être de la
partie ; mais un court voyage, que j'ai à faire à la
Cour, m'en empêche pour maintenant. La première
chose que je ferai, à mon retour, ce sera d'avoir
l'honneur de vous voir, pour vous recommander de
vive voix une parente qui m'est chère.
A Meaux , 20 août 1-688.
I>-V«> «/«/«. v^«
16.
Sur des Religieux à qui il donne le pouvoir de confesser.
Je viens, Madame, de recevoir votre billet du 5.
Je consens que le Père ministre de la Trinité,
soit que ce soit celui de Meaux, soit que ce soit
celui de Coupevray, confesse chez vous. En de sem-
DE BOSSUET. 1 5
blables occasions, quand je ne suis pas dans le dio-
cèse, il pourroit arriver du retardement à la réponse.
Ainsi, il faut que nous convenions d'une adresse, si
vous n'aimez mieux vous adresser au Père visiteur,
à qui je donne en ce cas tout mon pouvoir.
A Paris, 8 juin 1687.
Il donne à un prédicateur pouvoir de confesser les religieuses,
et dans la paroisse.
yARRivE, et à ce moment je reçois. Madame, votre
billet du 14. Vous pouvez vous servir du pre'dicateur
à confesser vos religieuses. Quant à la paroisse, M. le
curé a tort d'avoir si mal pourvu à son service. Ta-
vois donné les permissions; mais il étoit chargé du
reste. Je vous prie. Madame, en attendant qu'on y
ait pourvu, de charger le prédicateur de ce soin, de
ma part, et de l'assurer que je lui donne tous les
pouvoirs nécessaires. On ne tardera pas à y donner
ordre. Je suis. Madame, très parfaitement à vous.
AMeaux, 18 dccembrt 1690,
X6 LETTRES INÉDITES
18.
Sur des pouvoirs de confesser qu'il accorde à un religieux.
Il y a long-temps que j'ai donné l'ordre pour en-
voyer au P. de la Forge les pouvoirs que vous sou-
haitez pour le P. de la Forge. S'il ne les a pas encore
reçus, cette lettre lui suffira pour lui permettre, non-
seulement de prêcher, mais encore de confesser la
communauté, et même les habitans de Farmoutiers
et des lieux voisins , du consentement des curés, jus-
qu'à la Quasimodo inclusivement. Voilà, Madame,
ce que vous souhaitez 5 et il ne me reste plus qu'à
vous assurer du plaisir que j'ai à vous contenter.
A Paris, i4 mars J691.
»-»/»/^-v%/^»
19-
Sur quelques affaires, et sur un confesseur.
3e le vois bien. Madame, on ne vous fera jamais
trop de bien, à votre gré : vous voulez bien appeler
justice ce qui n'est assurément qu'une pure grâce
envers un ancien domestique devenu fort inutile. Je
voudrois bien du moins ne l'être pas pour vous ni
pour Farmoutiers.
M. Barrière peut confesser qui vous trouverez à
propos, un an durant, dans votre maison.
Je
DE BOSSUET» I7
Je suis bien aise d'entendre parler madame de
Menou ; et tout ce qui parlera par vos instructions,
parlera toujours très-agre'ablement pour moi.
< A Versailles, 17 janvier 1692.
>'»«/««^W«-%^«/-V%
Sur une religieuse qui quittoil son monastère pour entrer à
Farmouliers.
Là proposition de la religieuse dont vous m'écrivez,
Madame, en elle-même est très-bonne; le tout est de
bien connoître la personne. Il n'y a point de meilleur
moyen que celui que vous proposez, de la tenir un an
comme pensionnaire, avant que de parler d'associa-
tion. Je crois qu'il faudra un noviciat; et c'est l'o-
pinion commune, et l'usage des monastères, quand
on passe à une observance étroite d'une mitigée;
mais c'est à quoi on avisera à loisir, et il faudroit
commencer par où vous dites.
J'approuve le P. Irenée pour prédicateur et pour
confesseur.
Vous ne devez point douter que votre recomman-
dation n'ait tout pouvoir sur l'esprit de mon neveu,
qui sait ce que mérite votre approbation.
Je salue de tout mon cœur madame d'Arminvilliers
et mesdames de la Vieuville.
A Paris, 7 fémér 1692.
Lettres inéd. :>,
ï8 LETTRES INÉDITES
21,
Il lui permet de faire entrer des personnes du dehors aux vcturçs,
et de faire un voyage.
Vous pouvez, Madame, dans les vétures et pro-
fessions, faire entrer les personnes que vous croirez ne
pouvoir honnêtement refuser. Vous pourrez, quand il
vous plaira , faire le petit voyage que vous deviez faire
Tan passé, et aussi aller visiter votre nouvelle acquisi-
tion , où je ne doute pas que votre présence ne produise
beaucoup de bien. J'espère m'approclier de vous. Ma-
dame, dans les premiers jours de la semaine prochaine.
A Paris, 6 mars 1692.
22.
Sar des confesseurs, et le désir d'aller la voir.
Je me souviens très-bien. Madame, du P. de l'És-
pinasse, et je suis bien aise que vous l'ayez pour
confesseur : je consens aussi au P. gardien de Cou-
lommiers. Au reste. Madame, vous avez un trésor en
M. le théologal ; ce qu'il fera ou permettra sera bien
fait et bien permis. Je satisferai, au premier jour,
à l'acte que vous m'avez envoyé. Je me réjouis de
l'espérance dé vous voir bientôt. Ce n'est jamais,
Madame, sans beaucoup d'édification de ma part.
A Meaux, 22 mai 1692.
DE B0SS17ET.
Ï9
H donne une permission d'entrer dans le monastère, et lui parle
d'une affaire.
Je vous dirai, Madame, par M.Daniel, que voua
pouvez faire entrer la demoiselle dont il m'a parlé
de votre part , et qu'il m'a dit être votre filleule. Il
m'a donné de la peine , en me disant que vous étiez
indisposée. Je me rendrai à Farmou tiers le plus tôt
qu'il me sera possible, pour l'affaire que vous savez.
Il faudra prendre une voie plus courte pour la ter-
miner, que celle d'ouïr de nouveaux témoins, et de
recoler et confronter ceux qui ont été ouïs. Je suis ,
Madame, très-parfaitement à vous.
A Germigny, a4 septembre 169a.
24.
Sur des confesseurs demandés par une religieuse.
Vous pouvez, Madame, faire confesser la com-
munauté par le père vicaire des Capucins de Cou-
lommiers. A l'égard des confesseurs que demande ma
sœur de Saint-Bernard, je les lui accorde avec peine •
car une personne qui a été si long-temps sans s'ap-
procher des sacremens , devroit être mise en d'au'-
tres mains que celles d'un vieillard si occupé, et d'un
\
20 lettt.es inédites
Cordelier qu'on ne connoît pas. Cependant, Ma-
dame, comme tout le monde est occupé en ce saint
temps, et que je serois fâché de le lui voir passer
sans faire son devoir, je lui accorde ce qu'elle
souhaite, et je lui conseille le Cordelier, qui aura
plus de loisir^ plutôt que le curé qui n'en a point. Je
loue. Madame, votre obéissance, et je vous assure
qu'elle sera bénie de Dieu.
A Meaux, 22 décembre 1Ç92.
25.
Sur la mêole religieuse, et quelques affaires.
Je vous prie , Madame , de vouloir bien me man-
der ce qu'aura fait madame de Saint-Bernard, à
ces fêtes, et ce quelle aura dit sur ma lettre, si
vous lui avez montré l'article qui la regarde. Je
vous prie aussi de m'écrire si j'ai quelque chose de
plus à faire à ce sujet.
Voilà, Madame, une lettre que M. le curé de
Bannots a remise à ma discrétion de vous envoyer j
et je crois meilleur de le faire, parce que vous sau-
rez bien que me dire sur cela , si vous trouvez à pro-
pos, et qu'il soit utile que j'y entre.
Je vous enverrai bientôt quelque personne de
créance sur les affaires de chez vous. Pour moi, je
trouve à propos d'attendre encore une certaine con-
DE TîOSSUET. 21
johcture, qui facilitera la décision. Assurez-vous du
moins, Madame, que je fais tout pour le mieux.
A Meaux, 3o décembre 1693.
26.
Il approuve un confesseur, et s'excuse de ne pas répondre aux
lettres de cette abhesse.
Je suis dans mon tort, Madame, et je vous en
demande pardon. Je croyois de'jà avoir approuvé
votre prédicateur pendant le temps de la station.
Vous pouvez. Madame, le faire confesser, et M. Da-
niel aussi. Il faut tâcher de remettre madame de
Saint-Louis dans le train ordinaire. Vous pouvez
aussi, sortir, quand il vous plaira, pour voir cette
maison. J'ai mis ce matin votre lettre dans la place
qui fait faire les réponses. Pour à présent, je suis
environne de monde. Vous avez. Madame, raison
de vous plaindre de moi, et je vous promets devons
faire bonne justice.
A Paris, i5 février 1693.
27.
Il lui envoie des permissions pour des confesseurs.
Je vous assure. Madame, que je mçttois la main
la plume pour vous faire voir que je n'ai pas besoin
aa LETTRES INÉDITES
d'être sollicité pour penser à vous. Vous avez la
permission de M. Daniel j vous avez celle du prédi-
cateur, dont vous pouvez user-, je vous envoie celle
de M. Lemarquant, dont fai bonne opinion; je
souhaite qu'il vous contente.
Je songe beaucoup à vous, et je suis à vous de
tout mon cœur.
A Meaux, la mars iGgS.
28.
Il lui annonce quUI a nommé le curé de Farmoutiers à une autre
paroisse.
Vous voulez bien, Madame, que je vous dise que
j'ai pourvu M. le curé de Farmoutiers d'une autre
cure que la vôtre. Il m'a prié que cela n'empêchât
pas que je ne lui fisse justice sur l'affaire qu'il a avec
M. Raoul. Je lui ai dit que M. Raoul me deman-
doit aussi la même chose , et que je donnerois satis-
faction à l'un et h l'autre; mais qu'il falloit attendre
mon temps : au reste, que je le prendrois le plus
court qu'il seroit possible, et que je ferois raison en
-■ • .1 ■■■.■■■■ ir
même temps audit sieur Raoul de la dernière insulte
qu'il prétendoit lui avoir été faite. Sur cela. Madame,
il s'en est retourné pour donner ordre à ses affaires.
Il a résigné la cure de Farmoutiers à celui que j'y
avois destiné, qui est assurément un des meilleurs
prêtres, et des plus paisibles du diocèse. Je crois;
DE BOSSUET. ^3
Madame, en tout cela, avoir fait ce qu'il y avoit
dq plus important pour votre maison, et ce que
vous souhaitiez le plus : et il ne me reste plus qu'à
vous demander pardon si je n ai pas eu le loisir de
vous écrire ces deux choses plus tôt, à cause, Ma-
dame, quelles se firent la veille de mon départ de
Meaux, où j'étois fort occupé.
A Paris, 3 avril 1693.
29.
Sur une novice, et des confesseurs.
Vous pouvez. Madame, faire examiner votre no-
vice par M^ Lemarquant, votre confesseur, à qui
vous prescrirez , s'il vous plaît , qu'il me rende
compte de cet examen. Je ne hésite point, Madame,
à vous donner le pouvoir de vous servir, dans l'oc-
casion, des confesseurs approuvés dans le diocèse
pour les religieuses ; et je suis bien persuadii que
vous en userez avec la réserve nécessaire. Vous pou-
vez continuer à vous servir du vicaire des Capucins.
Quant à votre nouveau curé, il demande en grâce
qu'on ne l'oblige point à voir le parloir, si ce n'est
pour vous rendre ses devoirs. Ainsi, Madame, vous
jugez bien qu'il n'y a pas à craindre que son pré-
décesseur lui résigne ses amies. Je reçois toujours
avec joie, Madame, les témoignages de votre ami^
24 LETTRES IRÉDITES
tié, et personne ne souhaite plus de la conserver
que je fais.
A Paris, 19 avril ifigS.
3o.
Sur une novice dW caractère difficile.
J'ai reçu, Madame, la lettre que M. le curé de
Joui m'a rendue. Je ne doute pas que la demoiselle
n'ait un peu de peine à se réduire : tout ce que
j'ai dit là-dessus, c'est que, si quelqu'un étoit ca-
pable de la contenir et de la conduire, c'étoit vous.
J'espère avoir bientôt l'honneur de vous voir. Voilà
deux lettres de vieille date qui ont fait deux fois
le voyage de Paris à Meaux , avec celui de Meaux
à Paris. On a, comme de raison, beaucoup de re-
connoissance de vos bontés.
A Meaux, 2 septembre i6y3.
k.-%'*/^«%^-»«/«^«^-<
Sur des permissions qu il lui accorde.
Je ne hésite point, Madame, à accorder la permis-
sion pour madame de Montargis. Votre architecte
est privilégié ; et il n'y a point de duchesse qui
puisse contrebalancer vos intentions. Je manderai
DE BOSStlET. 2:)
VOS peines à madame de la Vallière j fy entre sin-
cèrement, et j'espère que bientôt nous en parlerons^
A Germigny, 2 octobre 1693.
32.
Il la prie de faire rendre justice à une maîtresse d'école.
Je vous supplie, Madame, de vouloir bien prendre
connoissance de l'afFaire de la maîtresse d'e'cole. Je ne
comprends pas pourquoi on l'oblige à payer le loyer
d'une maison , pendant qu'elle est oblige'e d'en louer
et d'en payer une autre. Il me semble qu'une per-
sonne qui sert le public doit être plus conside'rée.
J'ai promis de payer pour elle le loyer de la maison;
mais c'est à condition qu'elle n'en payera pas deux.
Je vous supplie donc. Madame, de vouloir bien lui
faire faire justice.
A Meaux, 27 décembre 1693.
33.
Sur une nièce de madame de la Vallière, pensionnaire à Farmou-
tiers, que le prélat vouloit faire sortir de cette maison.
Je suis ici. Madame, d'hier au soir, et je n'ai en-
core vu ni madame de la Vallière la Carmélite, ni
personne. Sur les dispositions que vous me mar-
quez de mademoiselle de laVallière,vous lui pourrez
dire, quand vous le trouverez à propos, que je vous
!a6 LETTIIES inédites
ai demandé compte d'un article de visite qui con-
cernoit les grandes pensionnaires, où je Tavois eu
en vue comme les autres, même un peu plus que
les autres, ne croyant pas utile à la maison quelle
y fasse un plus long séjour. C'est de quoi elle peut
tenir pour assuré que je ne me départirai jamais ;
et vous l'en devez avertir de bonne heure, afin
quelle s'y prépare. Je vais aujourd'hui à Versailles,
où je parlerai à madame de la Roche et à M. Bon-
temps. Vous pouvez croire que ce sera selon les
bons principes. Je vous rendrai compte de l'entre-
tien. J'ai vu leurs lettres, dont je vous renverrai les
copies quand elles me retomberont sous la main, ou
plutôt je les brûlerai , si vous ne souhaitez autre
chose.
C'eût été un beau discours à répéter que celui de
mademoiselle de la Vallière. Je n'ai pas seulement
songé à en dire un mot ; et si l'on a su que la de-
moiselle avoit tenu de tels propos , c'est apparem-
ment qu'elle en aura fait part à d'autres personnes,
qui n'auront pas eu la même discrétion.
Je suppose que M. de la Vallière sera parti à pré^
sent hors de chez vous.
Il ne nous faut plus de gens qui disent qu'ils se
veulent tuer, et donnent lieu de craindre , non pas
cela, mais une suite d'emportemensdont on se passe
fort bien dans une maison réglée comme la vôtre.
Si mademoiselle de Pons ne sait pa,s la mort de
I)E BOSSU ET. 27
madame de Cliavigny, sa grand mère ; je vous prie
de la lui apprendre avec vos bonte's ordinaires, et
de lui donner en même temps vos consolations.
A Paris, 5 janvier 1694.
34. :
Sur le même sujet.
Îl faut, Madame, vous avertir que sans y penser
je vous ai fait une petite affaire avec M. Bontemps.
Je crus bien faire de lui louer sa lettre, qui en
effet, est excellente, et de lui dire que vous m'en
aviez envoyé copie. En effet, il parut très-content
d'abord de ce que je lui en dis. J'ai vu aujourd'hui
qu'il étoit un peu fâché, non pas que j'en eusse eu
connoissance, mais que j'en eusse vu une copie. Je
raccommoderai cela le mieux qu'il me sera possi-
ble, et je tâcherai de changer la copie en extraits
Quoi qu'il en soit, je vous donne avis de tout. Je
verrai à Paris madame de la Vallière la Carmélite,
et je ferai ce que je pourrai pour vous délivrer, le
plus tôt qu'il sera possible, de mademoiselle sa
nièce.
f
A Versailles, 10 janvier 1694.
a8 LETTRES INÉDITES
KV><«/»«/«^,«/«/^«^«^«/%^«/«/V«^1
35.
Sur des permissions d'entrée dans le monastère.
Voila, Madame, les permissions que vous sou-
haitez. Elles seront consommées par la première
entrée. Comme bien assurément je vous irai voir, et,
s'il se peut, dans ce carême, nous réglerons les per-
missions générales et celles de madame de Roque-
pine. Si madame de Maupertuis souhaite beaucoup
coucher au dedans, et que vous croyiez Toffenser
ou la contrister en la refusant, vous pouvez faire ce
qu'il vous plaira. Je vous assure , Madame , que je
désire beaucoup de vous entretenir sur tout ce qm
s'est passé, et sur toutes choses. Croyez-moi à vous
plus que jamais.
A Meaux, i6 mars 1694-
36.
Même sujet.
Je vous prie. Madame, de donner entrée à ma-
dame de Montai dans votre monastèrâ> C'est sur %
moi que roulera cette entrée; elle ne roulera pas
moins sur vous, puisque vous savez que je ne veux
rien que de votre consentement.
A Meaux, 21 mars 1694.
DE BOSSUET.
^9
37.
Sur des permissions.
Je n ai pu refuser, Madame, à madame de Notre-
Dame, la consolation qu elle souliaitoit de voir ma-
demoiselle de Pons. J'ai été bien aise aussi de mon
côté de la voir ici avant qu elle l'éloigné de vous.
J'espère, Madame, que vous y doanerez votre agré-
ment, et je vous le demande.
A Meaux, 29 avril 1694.
38.
ÏI lui témoigne ses regrets du départ de deux personnes de sott
monastère.
Elles sont parties. Madame de la Vieuville est
allée prendre mademoiselle de Pons. Je n'ai plus
rien à vous dire sur ce triste sujet : il n'y a que
Dieu qui puisse vous consoler, et sa seule volonté
qui puisse être votre règle. Le P. Le Roi ne gagnera
rien; je me souviens trop de ses lettres. Si je vais à
la Cour, je presserai la reine d'Angleterre sur le
sujet de mademoiselle de Kynouille. Je suis à vous,
Madame, de tout mon cœur.
A Germigny , 7 mai 1694.
3o LETTRES INÉDITES
Sur des confesseurs, et la soumission àr la volonté de Dieu.
Il est vrai, Madame, fai oublié; je vous en de-
mande pardon. Vous pouvez vous servir de M. le
curé de Bannots, et du confesseur qu'il vous adresse;
cette épreuve sera utile. Je n'ai point encore de nou-^
velles de nos voyageuses. Vous allez à la vraie et à
la seule raison, qui est la volonté de Dieu : tout est
bon de ce côté-là.
A Germigny, 9 mai 1694-
Sur un mandement, et quelques affaires.
Je ne doute point, Madapie, que vous n'ayez
reçu à présent la résolution de vos doutes, par le
mandement qui a dû vous être rendu dès avant hier.
Vous aurez bien vu la raison pourquoi il a du être
adressé aux doyens qui y sont nommés, et à M. le
curé de Farmoutiers. C'étoit par eux qu'il falloit
faire savoir au peuple ce qui est supposé résolu
entre vous et moi. Nous expliquerons le reste de
vive voix samedi, s'il plaît à Dieu.
Je n'ai reçu aucune lettre de madame de la Vieu-
ville , mais seulement l'avis de son arrivée à la
DE BOSSUET. 3ï
Trappe, dont j'ai eu Thonneur de vous faire parti
Mademoiselle de Pons Ta rejointe à présent, et s'est
expliquée de ses intentions à madame sa mère, plus
qu elle ne Tavoit fait à moi-même; en sorte qu'il n'y
a presque plus à douter qu'elle ne demeure.
A Meaux, 3i mai 169^.
Il la remercie de la réception qu'on lui avoit faite à Farmouliers.
Le moyen , Madame, de se porter mal, après tous
les soins que vous avez eus de ma réception. Com-
ment se porte ma filleule ? ^lle nous fit un beau
régal le jour de son baptême. Je vous envoie la
lettre pour M. le curé de Joui. Vous pouvez conti-
nuer les entrées à madame de Roquepine , comme au-
paravant. Je rends un million de grâces à madame
votre sœur.
ÂMeaux, i3 juin 1694.
•'^^V»^«/«/«>%/«/»«/»/*>«i-&.-»i»>«/^%/%-w«.'^'%.«,<a^««/*>^w«>«.'«>^«
4^.
II lui recommande une dame, et lui permet de la faire entrer dans
le couvent.
Voila madame de Pons, Madame, qui va vous
rendre ce qu'elle vous doit , et vous marquer sa
reconnoissance pour toutes les bontés que vous avez
3à LET-TTtES IlfÉDITES
pour mademoiselle sa fille. J'entre en part des obli-
gations quelle vous a. Elle vous mène madame de
Fercourt sa sœur, et toutes deux souhaitant avec
passion d'avoir l'honneur de vous voir au dedans , je
vous prie de leur en accorder la grâce.
A Meaux, i4 juin (1694)
43.
Sur une religieuse d'un esprit difficile, et sur d'autres allaites.
A peu près en même temps , Madame , que j'ai
reçu votre lettre du 23 juin, j'en reçus une en forme
de justification de madame de Saint-Bernard. Elle
déguise un peu le fait; mais il y en a assez dans
ce qu'elle dit pour lui donner un grand tort. Je ne
lui ai point encore fait de re'ponse, et je n'en ferai
point que je n'aie parle' à M. de Lonville. Il faut
tacher de vous en défaire, et j'espère dans peu que
tout s'y disposera doucement.
_, Je vous rendrai dans le commencement de la se-
maine prochaine une réponse précise sur le sujet
du P. Séraphin.
Vous pouvez, Madame, faire examiner par M. le
curé de Bannots les deux converses dont vous me
parlez dans votre lettre du 5. Je serai, s'il plaît
à Dieu , de lundi en huit jours à Meaux. Si cet ec-
clésiastique dont vous m'écrivez y passe, il sera le
bien
I
DE BOSSUET. 33
bien venu; et je me remets à votre prudence de le
faire servir, en attendant que nous le voyions. Je
ressens, Madame, très-vivement les peines que vous
donne ce pernicieux esprit de raillerie. Il faut cher-
cher le moyen de le déraciner. Je vous offre à Dieu
de tout mon cœur.
P. S. J ai donné la permission a madame de Bes-
maux pour un an sans coucher, sous la promesse
qu'elle n'abandonnera pas. Je vous prie de me pro-
curer une copie de la lettre écrite de madame deë
Clairets (0 à madame votre sœur, ^ur la mort d'une
rehgieuse.
A 3farlij 2^ juillet 1694-
(0 Les Clairets, abbaye de Fittes de l'ordre de Cîteaux, au dio-
cèse de Chartres. Elle fut mise, dès sa foudation, en 121 3, saus'la
dépendance et la conduite des abbés de la Trappe, et y demeura,
jusqu'à ce que cette dernière abbaye fût tombée en commende,
sous le règne de François I"^. M. de Rancé étant devenu abbé régu-
lier, le chapitre général de Citeaux, tenu en 1686, le remit dans
son droit sur les Clairets , et Fengagea à prendre la direction da
cette maison. L'abbé de la Trappe sy refusa long- temps, ne vour
lant point sortir de son monastère. Mais enfin il ue put résister
aux instances de l'abbesse et des religieuses. Il alla donc en 1690
faire une première visite aux Clairets. Le 4 juillet de la même an-
née, ayant reçu une commission expresse de Fabbé de Cîteaux, ilj
bénit Tabbesse, qui étoit alors Françoise -Angélique d'Estampes
de Valençay. Il y fit encore deux visites en 1691 et 169:2 ; et 1^'ab-
besse, du conseniemeut des religieuses, établit dans son monastère
la réforme de la Trappe. Elle donna sa demis.sion en. 1708, et mou-
rut le 21 avril de rannée suivante, p^oy. la rie de M. de Rancd^
Lettres inéd. 3
34 LETTKES INÉDITES
44.
Sur 1« même religieuse, et les moyens de la placer dans une autre
maison.
J'aurois souhaité comme vous, Madame, que
madame de Saint-Bernard eût choisi un autre mo-
nastère que celui de Mont-Denis ; mais j'ai été au
plus court, et votre décharge m'a plus occupé que
tout le reste. Ainsi, comme le reste feroit traîner
la négociation, je persiste de mon côté; mais je
vous laisse votre liberté toute entière. Si vous con-
sentez à Mont-Denis, vous n'aurez qu'à rendre ma
lettre, et lui dire que depuis j'ai donné mon con-
sentement, à condition du vôtre, selon ma cou-
tume. Je prendrai les meilleures mesures qu'il se
pourra du côté de Mont-Denis. Quoi qu'il en soit,
elle sera hors de chez vous, et sa famille prendra
des mesures pour l'établir ailleurs, que je favori-
serai de tout mon pouvoir. Je ne vois à présent
rien de meilleur. Ce que m'a dit le père prieur
de l'hôpital m'a fait frayeur. Il faut songer aux
moyens de donner un autre esprit à votre maison ;
je gémis dç tout mon cœur avec vous de celui qui
y est.
A Gernûgny , 6 août iGg\.
par Marsollier, liv. iv, ehap. xvnj et Gallia Christ, tom. vm,
col. i324 et suiv.
I
DE BOSSUET. 35
45.
Sur la même religieuse, et le désir qu'avoit le prélat de la voir
hors de Farmoutiers.
Je ne doute point, Madame, que la famille de
madame de Saint-Bernard n ait des vues pour lui
procurer quelque bénéfice; mais ces choses durent
bien long-temps avant que d'éclore : ainsi, le re-
mède est bien long. Pour moi, je souhaite qu'elle
pense à une autre maison plus éloignée et plus ré-
gulière; mais, s'il ne s'en trouve point d'autre, je
persiste à croire qu'il est mieux de la voir dehors
que dedans. Il est plus aisé d'empêcher les lettres,
que les discours et les exemples; et on peut pren-
dre des mesures pour rendre l'écriture plus rare
et plus difficile. Après cela , Madame , vous ferez
par prudence ce que vous trouverez de plus à pro-
pos. Je ne me souviens point que M. le prieur de
Chaage m'ait donné aucune lettre. Je salue de tout
mon cœur madame d'A.rminvilliers. Je pourrai vous
rendre réponse du P. Séraphin , dans la semaine
prochaine ; mais je doute qu'on puisse l'avoir.
A Germigny, 12 août 1694.
36 LETTRES INÉDITES
».■**%.■%/»■ V«/»> V'«/«>V%'«-«
k «^«/^«/«/■W«/fc« '«/«/^«/«/«l*.
46.
Sur un procès , et la retraite de la même religieuse.
Je suis obligé, Madame, contre mon intention,
de partir d'ici sans vous voir. J'espère que mon au-
dience e'tant marquée, le procès s'expédiera bien-
tôt, et que je ne serai pas long-temps absent : ainsi,
j'aurai l'honneur de vous voir. Madame de Saint-
Bernard m'écrit sur le refus de Mont-Denis, dont
elle se plaint beaucoup. Je lui fais connoître nos
raisons , et je l'exhorte à penser à une autre retraite.
Je salue de tout mon cœur madame d'Arminvilliers.
A Meaux, 5 novembre 1694.
47-
Sur une méchante fille dont il désirpit la délivrer.
Je ne connois point du tout encore M. le curé de
Saint-Denis, mais j'approuve ce qu'il a fait avec votre
consentement. Je ne sais ce que vous pensez de lui ;
je vous prie de me le mander. J'ai fait écrire à
M. Doré, conformément au désir de cette méchante
fille, mais c'est à condition qu'elle deviendra meil-
leure. Je ferai. Madame, les derniers efforts pour
vous délivrer de cette demoiselle. Il me tarde que
j'aie la joie de vous voir,
A Versailles, 3i janvier 1695.
1
DE Bps SU ET.
37
k<a»/«>V»^«»/i>%«
/,8.
Sur la conduile à icnir par rapport à une fille, qui vouloit entrer
à Farmoulîers.
Je serai bien aise, comme vous, Madame, de
faire plaisir h M. le curé de Dammartin, votre voisin,
que f estime beaucoup. Si sa nièce a quelque incli-
nation à se faire religieuse, il n'y a rien de con-
traire à nos réglemens de la recevoir ; sinon , il faut
lui faire trouver bon que nous demeurions dans nos
règles, et je vous en prie. Je vous envoie la permis-
sion pour ces deux dames, sœur et belle-sœur de
madame de Saint-Alexis.
A Paris, 16 mars 169$.
49-
Il témoigne sa joie du succès d'un confesseur.
J'ai, Madame, reçu votre lettre, où vous me
donnez avis du bon succès des confessions de M. le
lîuré de Bannôts. J'en te'moigne ma joie à madame
de Saint-Bernard, par rapport à ce qui la touche,
et je l'exhorte à profiter de cette grâce. Il me semble
que madame la prieure eût édifié la maison en allant
à lui, puisque c'est un homme si parfait; néanmoins
il faut laisser la liberté.
Je salue madame votre sœur, et madame d'Ablois.
38 LETTRES INÉDITES
P. S. Votre confesseur peut venir dans toute cette
quinzaine, et toujours confesser en attendant.
A Mcaux, 39 mars 1695.
So,
Il l'exhorte à ménager sa santé , et lui parle de diverses
affaires.
Je suis , Madame, très-content du père Cordelier,
et je le reconnois digne de la recommandation dont
vous l'honorez. J'y aurai égard pour une autre fois;
car pour celle-ci il a pu voir que la chose étoit en-
gage'e. J'ai reçu une lettre de vous du 27 avril. Quel-
que inutile qu'on soit, on ne doit pas prodiguer sa
santé, ni faire à Dieu des sacrifices qu'il ne demande
pas. Il me semble, quand je paitis, que M. le Pre-
mier étoit disposé à laisser venir M. le curé deTour-
nan ; mais il me semble que vous n'y êtes pas fort
déterminée. Yous pouvez faire entrer mademoiselle
de Chéri, et la retenir à coucher. Pour madame de
Nemours, il n'y a nulle difficulté, ni pour elle, ni
pour ses femmes. La reine d'Angleterre vous dcr
mande encore trois semaines. Je ne vous ai engagée
à rien. J'espère vous voir dans la semaine de la Pen-
tecôte. Je ne sais si madame d'Ablois est comprise
dans le décret capitulaire des Clairets , de ne rece-
voir des religieuses de dehors, qu'après trois ans de
DE BOSSUET. 3g
séjour dans cette abbaye. Je salue madame d'Armin-
villiers, et suis à vous, comme vous savez.
A Gcrmigny, i3 mai 1695.
Sur un ecclésiastique qu'il approuve, et la bénédiction que Dieu
doonoit aux travaux d'un curé.
Il n'y a point à hésiter, Madame, sur la réception
de cet ecclésiastique chez vous, après les témoi-
gnages qu^il nous apporte. Ainsi, vous pouvez en
faire l'épreuve durant un temps, et lui de même de
son côté : je lui donne pour cela mon approbation.
Je suis très-aise , Madame , de l'arrivée de M. le curé
deBannots. J'espère toujours avoir l'honneur de vous
voir la semaine de la Pentecôte. A l'égard de Yexeat
de M. de Paris, il n'y a point d'autre expédient, sinon
que vous et moi nous lui écrivions, et que vous en-
gagiez M. le Premier à lui en parler dans le temps ,
qui sera après celui que vous destinerez pour l'é-
preuve. Je suis, Madame, à vous, comme vous
savez.
Si la reine d'Angleterre ne finit pas, vous serez
en droit d'agir comme vous voudrez,
P. 5. L'ordonnance contre les inquiètes seroit
peut-être plus difficile à exécuter que l'autre. J'es^
père beaucoup dans la retraite , et dans la bénédic-
4o LETTRES INÉDITES
lion que Dieu donnera aux travaux de M. le curd de
Bannots.
A Meaux, i5 mai 1695. ,
52*
Il lui témoigne son regret d'être obligé de différer d'aller la voir.
Il faut , Madame, me dédire malgré moi. Je de-
vois aujourd'hui arriver chez vous , et je m'en fai-
soisune joie. La famille de M. le chancelier me fait
rhonneur de se prier demain chez moi, et madame
de Jouarre, qui va visiter ses terres, jeudi. Ce ne
sera, s'il plaît à Dieu, qu'un court délai, et je vous
assure, Madame, que je suis avec vous en esprit et
de tout mon cœur.
P. S. Je salue madame votre sœur, et vous prie
toutes deux de prier pour moi.
"'A Meaux, 24 mai 1695.
53.
Il la prie d'empêcher raccommodement d'une affaire.
J'ai, Madame, donné à M. le curé de P'omeuse
l'audience qu'il souhaitoit. Je vous prie de l'encou-
rager à faire juger son affaire avec le curé de Saint-
Augustin , et à n'écouter aucun accommodement
DE BOSSUET. 4"^
avec cet homme, qu absolument je neveux pointa
Pomeuse, et qui n'aura jamais à lui proposer que
des barbouilleries ; il me déplaira tout-à-fait, s'il
écoute rien. J'attends de moment a autre madame de
Jouarre , et il ne tiendra pas à moi qu'elle n'aille
faire ma paix à Farmoutiers : mais bien constamment,
Madame , je Tirai faire moi-même.
A Germigny, 36 mai 1695.
54.
Sur Feutrée dans le monastère, et le succès d'un confesseur.
J'espère bientôt, Madame, d'avoir l'honneur dé
vous voir, et je m'en réjouis. Vous pouvez faire
entrer les dames dont vous me parlez, et madame
Robert, si elle revient. Après tout, il n'est pas mau-
vais que les abords de Farmoutiers se trouvent un
peu difficiles. Il est vrai que madame des Clairets me
parla des eaux de Belesme comme utiles à votre santé,
et que je fis la réponse qu'elle vous a mandée : c'est là
matière d'un sérieux entretien. J'ai vu M. le curé de
Bannots, qui m'a donné de la joie dans le récit qu'il
m'a fait de si heureux commencemens de ses soins.
On m'a dit que vous souhaitiez de savoir quand ma-
dame de Montespan et madame de Fontevrault set
roient en ce pays. On m'a mandé de Paris qu'elles
dévoient aujourd'hui arriver à Fresnes ; je crois
4^ LETTRES INÉDITES
qu'elles me donneront avis de leur arrive'e. Je salue
de tout mon cœur madame d' Arrainvilliers , et je
vous rends grâces à toutes deux de vos extrêmes
bontés.
A Meaux, 4 septembre 1695.
55.
Sur une affaire qu^on vouloil lui susciter, et la nouvelle année.
Je reçois , Madame , avec reconnoîssance, la con-
tinuation de vos bontés. L'affaire que vos frères me
vouloient faire ne m'incommodera guère, et retom-
bera sur eux. Madame de Druy peut entrer. Je vous
souhaite une sainte et heureuse année.
A Meaux, 2 de l'an 1696.
56.
Il lui promet d'a,ller la voir, et lui parle d'une affaire.
Je vous dis adieu, Madame, en partant pour
Rebais , d'oîi j'espère être de retour mardi. J'arrê-
terai aujourd'hui à Jouarre r j'attends pour vous le
lundi de Pâque.
J*ai oublié. Madame , de vous écrire du compro-
mis qu'on avoit passé entre vous et M. le curé de
Doui , que ce curé vous prie de ratifier ; à quoi je
m'attends, et suis à vous, Madame, comme vous save^.
A Meaux ,16 avril 1 696^.
^
I
DE DOSSUET. 4^
57. •
Sur une indulgence, une retraite, et une neuvaine à sainte Fare.
Je vous envoie , Madame , lapprobation de l'in-
dulgence que vous souhaitez , et je souhaite en tout
favoriser et accroître la dévotion de votre sainte
maison. Je n'ai jamais eu un moment de doute sur
les bonnes intentions de madame de la Vieuville. Je
plains son sort dans la dureté de M. son frère, et
je chercherai tous les moyens de lui procurer plus
de repos. Vous m'avez mandé, Madame, votre re-
traite entre les mains du P. de Morets, et j'atten-
dois, je vous l'avoue, de trouver un autre nom après
le mot de retraite ; mais c'est toujours en me repo-
sant sur votre choix. Je salue de tout mon cœur ma-^
dame d'Arminvilliers. l j^ip
La sœur Bénigne (0, qui vous honore toujours à
son ordinaire , est attaquée d'un mal d'yeux qui lui
a donné le mouvement de faire faire une neuvaine
à sainte Fare. Je vous prie de l'avoir pour agréa-
ble , et de me mander le prêtre que j'en pourrai
charger.
A Paris, 16 juillet 1696.
•') Céloit madame Cornuau, qui avoit suivi madame deLuynes
4 Torcy.
44 LETTRES INÉDITES
k %/m/»>%/*/»^^/»»%.^>fc»/%/«/»/«/»i%^/% %>«^«^^<%^^%«^ %'«i« ••/«
58.
Soir là neuYâîne pour îà sceur Bénigne, et une homélie da
P. Séraphin.
Vous pouvez, Madame, faire entrer et coucher
les personnes dont vous me parlez dans votre lettre.
J'ai mandé à sœur Bénigne ce que vous avez fait
pour elle : elle vous fait mille remerciemens, et en
effet se trouve mieux. La sainte ne refusera pas des
vœux aussi agréables que les vôtres, unis aux saints
sacrifices d'un si digne prêtre.
Le P. Séraphin a fait, selon sa coutume, une
homélie excellente : il a une méthode admirable à
partager son évangile, et en tire une fructueuse
morale. J'ai vu dans une lettre du père de Riberoles
quelque chose qui m'a fait peur, et qui en même
temps m'a consolé. Vous me ferez beaucoup de plai-
sir de me donner part de vos nouvelles, et j'envoie
exprès pour cela. Je salue madame d'Arminviiliers ,
et suis à vous comme vous savez.
A ^iermigtiy, 16 kûtit 1696.
DE BOSSUET. 45
u».^^*.'»'*^^^^'*'*'^^^^'^^'*^^'*^*^^'*^*^*'*'''*'*'*''*^^'*'^
59.
Sur une religieuse malade, et une permission d'exposer le
saint Sacrement.
J'ai reçu , Madame, le récit du mal de madame
de Saint-Menoux; et vous pouvez Fassurer que la
première chose que je ferai à Paris sera la consul-
tation du médecin Dechaudrez et des autres. On
m'a dit que vous souhaitiez exposer le saint Sacre-
ment pour la saint Placide, et j'y consens. Je se-
rois bien fâché , Madame , que vous comptassiez
mon passage; et j'espère bien vous rendre, à mon
retour de la Trappe, une plus longue visite.
A la For telle , 3o septembre 1696.
60,
Sur la nièce de cette abbesse, et quelques affaires.
Je prends part. Madame, à la sainte résolution
que mademoisselle votre nièce a prise, et je prie
Dieu qu'elle continue à vous donner une entière
satisfaction.
Je vous donnerai satisfaction sur le sujet de la
dignité de votre église; mais il est bon d'être en-
semble, pour concerter tous les termes avec une
commune satisfaction.
46 LETTRES INÉDITES
J'ai reçu la ratification du compromis avec M. le
curé de Doui. Il faudroit voir dans le compromis si
les termes n'en sont point expirés, ou s'il y a quel-
que chose qui lui ôte sa validité; c'est de quoi je
me ferai rendre compte, et je tâcherai ensuite de
vous tirer d'affaire. Je suis, Madame, autant à vous
cette année que les précédentes, et cela ne durera
pas moins que ma vie.
A Versailles, i4 janvier 1697.
»'»/»/%'»^«/%«*V*(»«/%/«. «.'*'».«
6i.
ïl lui parle des mêmes affaires, et lui témoigne son atlachement.
J'envoie, Madame, pour vous assurer de la con-
tinuation de mon estime, et vous demander de vos
nouvelles. M. le curé de Doui attend votre produc-
tion. On me presse aussi du côté de la Ferté-Gau-
cher, au sujet de la chapelle dont nous avons parlé.
Je ne ferai rien précipitamment ni sans un grand
concours avec vous. Je tâcherai de vous voir après
Pâque, et j'en ai un grand désir. Je salue madame
d'Arminvilliers et la postulante, sans oublier ses
chères sœurs, et en particulier ma filleule. Je suis à
vous, Madame, comme vous savez.
A Meaux, 28 mars 1697.
I
DE BOSSUET. /^n
62.
Sur les mêmes affaires.
Je VOUS envoie, Madame, la permission pour ma-
demoiselle Pynondel, que vous demandiez par votre
lettre du i3. Par celle du 28 mars, vous m'assuriez
que vous produiriez pour Taffaire du curé de Doui,
incontinent après les fêtes. Il est ici, et fort pressé
pour ses décimes, en sorte qu'il est nécessaire de lui
pourvoir. Cependant je n'entends rien de votre part,
et je ne vois rien dans votre lettre du 18. Je vous
prie d'exciter ceux que vous avez chargés de cette
affaire, et me délivrer des pressantes et justes pour-
suites de ce curé. Il n^ a nulle autre difficulté pour
les autres permissions, et je ne doute pas que vous
n'ayez suppléé à ma réponse, surtout pour madame
de Saint-Alexis.
A Paris, 24 avril 1697.
63.
Il lui témoigne son désir d'aller la voir.
Je me porte très-bien, Madame, de Farmoutiers.
et d'Arminvilliers. C'est un lieu charmant, et la
compagnie l'est encore davantage. Je ne puis encore
vous dire quand je pourrai ¥Ous aller voir j jçaais je
iJ8 LETTRES INÉDITES
VOUS assure que je le désire beaucoup. Je salue de
tout mon cœur madame votre sœur et mesdemoi-
selles vos nièces, surtout la novice, dont j'espère
que vous aurez beaucoup de satisfaction.
A Paris, 17 juin 1697.
k%>«^>»^>'«>«/«/«-'»<^/«>«/'W»»^/«%/»^W»
64.
Sur un procès qu'il Terigage à terminer, et une religieuse.
Je n'ai point du tout ouï parler, Madame, qu'on
ait demandé les sacs, et votre procureur n'a point
paru. Le curé a été ici durant trois semaines de
suite, pressant le jugement, et mourant de faim,
ses revenus étant saisis par vos ordres. S'il vous
plaît de lui donner main-levée, je vous donnerai
tout le temps que vous souhaiterez.
Il à été un temps que madame de Notre-Dame ne
se seroit point éloignée de recevoir madame de la
Vieuville. Ce qui s'est passé aux Clairets ne la fait
pas désirer, et je ne sais quel parti prendre. Je suis
à vous. Madame, de tout mon cœur.
A Paris, i août 1697.
65.
Sur le luéme sujet.
J'ai reçu. Madame, hier seulement votre lettre
du 6. Le fait est que le curé meurt de faim, et qu'il
presse
i
DE BOSSUET. 4^
presse le jugement avec raison. Que puis-je faire,
si votre avocat nous tient aussi long-temps qu'il en
a la mine? Faites en ce cas, je vous prie , travailler
un autre , et en diligence ; car ce pauvre curé n'en
peut plus. Je le connois ; mais enfin il a raison de
vouloir finir. J'ai e'crit à madame de la Vieuville.
Je pre'vois que la fin sera devenir languir et peut-
être mourir bientôt en son couvent , où Ton ne
craint rien tant que son retour.
Je salue madame d'Arminvilliers de tout mon
cœur.
A Meaux, 1 5 août 1697.
66.
M la pressé de faire réparer des églises dépendantes de son abbaye,
et lui parle du curé de Doui.
Avant que de partir d'ici, Madame, je suis obligé
de vous avertir que je vois, par les visites, qu'il y a
de vos églises où l'on me rapporte qu'il faut faire
des réparations considérables. Vous voyez bien,
Madame, qu'il est de votre intérêt d'en être avertie,
afin qu'il y soit pourvu avant l'hiver. Je suis aussi
fort pressé par le curé de Doui. Nous sommes en
vacation, et vous ne jouirez pas de vos avocats, si
vous ne les pressez fortement. Je pars pour Dammar-
tin, et de là, lundi pour Paris, pour être ici incon-
Lettres inéd. 4
50 LETTRES INÉDITES
tinent après le départ du Roi pour Fontainebleau ,
où je compte d'aller vers octobre, et, en allant ou
venant, d'avoir l'honneur de vous voir. Je vous con-
jure, Madame, de me mettre en état de finir avec
le curé de Doui. Vous savez, sans rien ajouter, ce
que je vous suis.
A Meaux, 7 septembre 1699.
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67.
Sur une novice, et son désir d'aller visiter Farmoutiers.
Je vous prie. Madame, de faire examiner votre
novice par M. Culembourg, en qui vous et moi nous
nous fions.
Je ne refuserai point le dimissoire qu'on demande
pour le sieur Gabriel Drouet, qui doit entrer à l'In-
stitution.
Je me repose. Madame, selon vos souhaits, pour
me mettre le plus tôt qu'il sera possible en état de
visiter la plus noble partie du troupeau.
A Versailles, 26 mai 1699.
68.
Sur des pouvoirs de confesser, et Tentrée de parens dans
le monastère.
M. de Pontas peut examiner votre troisième no-
vice. Les pères Barbier et de Latour peuvent con-
I
DE BOSSUET. 5l
fesser, et les parens entrer dans le monastère. Le
pouvoir de confesser est donné aux gens de savoir
et de me'rite , que la rencontre adressera à Farmou-
tiers sans qu'on puisse m'en avertir. Voilà une ré-
ponse laconique : la conclusion ne sera pas moins
courte ; c'est que personne au monde ne désire
plus votre satisfaction que moi. Je pars demain
pour Paris, jusqu'à la saint Etienne.
A Meaux, jeudi 8 juillet (1699.)
69.
Sur un prédicateur.
Je suis très-aise. Madame, que M. de la Roque,
notre ancien théologal, prêche TAvent et le Carême
chez vous. 11 est approuvé pour cela et pour les
confessions même des religieuses. C'est un homme
de piété et de doctrine. Je ne puis, Madame, vous
remercier assez de toutes vos bontés, ni vous té-
moigner combien je vous suis acquis, et à la sainte
maison.
A Versailles, 29 novembre 1699.
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70.
11 lui annonce la nomination de son curé à une autre paroisse.
Je serois fâché. Madame, que vous sussiez d'autre
que de moi la disposition que je fais de la personne
5a LETTRES INÉDITES DE BOSSUET.
de votre curé pour la cure de Tancrou. Nous au-
rons le loisir de penser à son successeur. Je suis.
Madame, comme vous savez, plein d'estime et de
confiance pour vous. Je ne crois pas pouvoir con-
fier cette paroisse à un plus capable d'y mettre
l'instruction en vigueur.
A Yersailtcs, 4 décembrd 1699.
vm.
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TABLE
DES LETTRES INÉDITES.
Lettre première. A la Mère de Bellefonds , Carmélite. Il lui ex-
prime SCS regrets louchant la perte qu'il faisoit du maréchal de
Bellefonds, son ami, qui venoit d'être disgracié. ^^8^ ï
a. A la même. Sur les causes de la disgrâce du maréchal de Belle-
fonds, et le peu d'espérance qu'il voyoit à son retour. a
3. A la Mère de Jarnac, Carmélite. Sur les dispositions de ma-
dame de la Valliére, et le sermon qu'il devoit prêcher à sa pro-
fession. 4
4* A M. Perrault y de l'Académie française. Il le remercie de son
poème de Saint Paulin^ et fait l'éloge de l'épitre dédicaloire et
de l'ouvrage. 6
A MADAME DE BERINGHEN , ABBESSE DE FARMOUTIERS.
5. Il lui envoie la permbsion d'aller aux eaux pour une religieuse
malade. 7
6. Il promet de l'aller voir, et la félicite de son entrée en posses-
sion. 8
7. Il lui recommande une maîtresse d'école. Ihid,
8. Il consent à ce qu'elle diffère le service de sa tante, dont 1«
prélat devoit faire l'oraison funèbre. 9
9. Sur une visite qu'il doit lui faire , et une dame nouvelle con-
vertie. Ibid.
10. Sur une cure à laquelle le prélat devoit nommer* 10
21. S)ir une affaire qu'avoit cette abbesse avec une dame alliée du
prélat. i-i
^^^ 11. Sur une abbesse qui vouloit se retirer à Farmoutiers. 12
^^V 2^. Il l'engage à accommoder une affaire pour éviter un procès. i3:
54 TABLE.
i4- Il lui témoigne son désTr d'aller la voir, et d'apprendre des nou-
velles de l'abbesse qui s'cloit retirée avec elle. Page i3
i5. Il l'engage à recevoir une dame, et témoigne ses regrets de ne
pouvoir aller la voir. i4
16. Sur des religieux à qui il donne le pouvoir de confesser. lèid.
17. Il donne à un prédicateur pouvoir de confesser les religieuses,
et dans la paroisse. 1 5
18. Sur des pouvoirs de confesser qu'il accorde à un religieux. 16
ig. Sur quelques affaires et sur un confesseur. Ibid.
20. Sur une religieuse qui quittoit son monastère pour entrer à
Farmoutiers. 1 7
21. Il lui permet de faire entrer des personnes du dehors aux vê-
tures, et de faire un voyage. ' 18
22. Sur des confesseurs, et le désir d'aller la Voir. Ibid.
28. II donne une permission d'entrer dans le monastère, et lui
parle d'une affaire. 19
24. Sur des confesseurs demandés par une religieuse. Ibid.
25. Sur la même religieuse, et quelques affaires. 20
26. Il approuve un confesseur, et s'excuse de ne pas répondre aux
lettres de cette abbesse. 2 1
27. Il lui envoie des permissions pour des confesseurs. Ibid.
28. Il lui annonce qu'il a nommé le curé de Farmoutiers à une
autre paroisse. 22
29. Sur une novice, et des confesseurs. 23
30. Sur une novice d'un caractère difficile. 24
3i. Sur des permissions qu'il lui accorde, ' Ibid.
32. Il la prie de faire rendre justice à une maîtresse d'école. aS
33. Sur une nièce de madame de la Vallière, pensionnaire à Far-
moutiers, que le prélat vouloit faire sortir de cette maison. Ibid.
34- Sur le même sujet. 27
35. Sur des permissions d'entrer dans le monastère. 28
36. Même sujet. Ibid.
37. Sur des permissions. 29
38. li lui témoigne ses regrets du départ de deux personnes de son
monastère. Ibid.
*ABLE. 55
39. Sur des confesseurs, et la soumission à la volonté de Dieu.
Page 3o
40. Sur un mandement, et quelques affaires. Ibid,
41. Il la remercie de la réception qu'on lui avoit faite à Farmou-
tiers, 3 1
42. II lui recommande une dame, et lui permet de la faire entrer
dans le couvent. Ibid*
43. Sur une religieuse d'un esprit difficile , et sur d'autres affaires.
32
44« Sur la même religieuse, et les moyens de la placer dans une
autre maison. 34
45. Sur la même religieuse, et le désir qu'avoit le prélat de la voir
hors de Farmoutiers. 35
46. Sur un procès, et la retraite de la même religieuse. - ' 36
47. Sur une méchante fille dont il désiroit la délivrer. Ibid.
48. Sur la conduite à tenir par rapport à une fille qui vouloit en-
trer à Farmoutiers. 3 y
49. Il témoigne sa joie du succès d'un confesseur. Ibid.
50. Il l'exhorte à ménager sa santé, et lui parle de diverses af-
faires. 38
5i. Sur un ecclésiastique qu'il approuve, et la bénédiction que
Dieu donnoit aux travaux d'un curé. 39
52. Il lui témoigne son regret d'être obligé de différer d aller la
voir. ^o
53. Il la prie d'empêcher raccommodement d'une affaire. Ibid,
54- Sur l'entrée dans le monastère , et le succès 4'«n confesseur. 4 *
55. Sur une affaire qu'on vouloit lui susciter^ et la nouvelle an-
née. 4 3
56. Il lui promet d'aller la voir, et lui parle d'une affaire. Ibid.
57. Sur une indulgence, une retraite, et une neuvaine à sainte
Fare. 43
58. Sur la neuvaine pour la sœur Bénigne, et une homélie du
P. Séraphin. 44
Sg. Sur une religieuse malade, et une permission d'exposer le
saint Sacrement. 4^
S5 TABLE»
60. Sur la nièce de cette abbesse, et quelques affaires. Page /{5
61. Il lui parle des mêmes affaires, et lui témoigne son attache-
ment. 4^
62. Sur les mêmes affaires. 4?
63. Il lui témoigne son désir d'aller la voir. Jbid,
64. Sur un procès qu'il Tengage à terminer, et une religieuse. 4^
65. Sur le même sujet. Ibid.
66. Il la presse de faire réparer des églises dépendantes de son ab-
baye, et lui parle du curé de Doui. 49
67. Sur une novice , et son désir d'aller visiter Farmoutiers. 5o
68. Sur des pouvoirs de confesser, et Tentrée de parens dans le
monastère. * Ibid.
69. Sur un prédicateur. 5i
70. II lui annonce la nomination de son curé à une auUre pa-
roisse. Jbid*
FIN DE LA TABLE,
I
1
i
TABLES
DES OEUVRES DE BOSSUET.
AVERTISSEMENT,
La Tablo suivante présente i° le titre de tous les écrits de
Bossuet, selon la classe à laquelle ils appartiennent 5 2° l'année de
Ja première édition de chacun d'eux 5 enfin le volume dans lequel
il se trouve.
Les ouvrages qui parurent de i655 à 170^ ont été donnés par
Bossuet lui-même. Ceux qui portent les dates de 1709 à 17 41 fu-
rent mis au jour par son neveu. Nous ne parlons point de Tédi-
tion des OEuvres de Tévéque de Meaux , publiée par l'abbé Përau
eu 1743 et années suivantes, parce qu'il n'y a mis que les écrits
qui étoient alors imprimés et connus de tout le monde. Seulement
la Defensio Declarationis Cleri Gallicani , qu'on y joignit, fut revue
sur le manuscrit original. En 174^ on imprima des Lettres et Opus-
cules de Bossuet y qui contiennent plusieurs j ièces nouvelles. Nous
ignorons pourquoi Le Roi ne les a pas données dans les OEu^res
posthumes^ qu'il fit paroître en 1753. Enfin Tabbé Le Queux y et
D. Déforis après lui, commencèrtnl une nouvelle édition des OEu"
ures de Bossuet, qui devoit renfermer, avec ses ouvrages déjà pu-
bliés, beaucoup de pièces restées manuscrites. Il n'en a paru que
trois livraisons : la première en 1772, la seconde en 1778 , et la der-
nière en 1788. L'éditeur ayant interrompu son travail, une grande
partie des écrits de Bossuet manquent dans sa collection. On a
donc noté , dans cette Table , ceux qu'il n'y a pas insérés j on
a pareillement marqué les pièces omises dans l'édition de 1743,
quoiqu'elles eussent été imprimées antérieurement.
Notre édition est la seule où se trouvent réunis tous les écrits
de Bossuet publiés jusqu'à présent : outre ceux qui avoient
été donnés au public avant 1788, elle en contient encore plu-
sieurs autres qui ont vu le jour depuis cette époque , ainsi que
diverses pièces inconnues aux éditeurs précédens , ou qu'ils avoient
négligées.
Le plan de la Table des Matières étoit tracé dans la Préface
générale. ( Tom. i , pag. xxxi. ) On a tâché de s y conformer
en rédigeant cette Table.
TABLE
DES OUVRAGES DE BOSSUET
CONTENUS DANS CETTE ÉDITION.
PREMIÈRE CLASSE.
Ouvrages sur l'Ecriture sainte, et sur son interprétation,
I. Liber Psalmorum , additis Canticis, cum nolis. (1690.)
Tom. 1, pag. I
Supplenda in Psalmos. (lôgS.) 577
II. Libri Salomonis, Proverbia, Ecclesiastes, Canticuni
Ca/îficomw;Sapienlia;Ecclesiasticus; cumnotis. (1693.)
Toni, II
III. Explication de la prophétie d'Isaie sur Tenfantement
de la eainte Vierge, et du Psaume xxi, sur la Passion
et le délaissement de N. S. (1704.) Tom. m, i
IV. L'Apocalypse , avec une Explication -, suivie d'un
Avertissement aux Protestans sur leur prétendu accom-
plissement des prophéties. (1689.) 79
V. De Excidio Babylonis, apud S. Joannem, Demon-
slrationes adversùs Samuelem Verensfelsium. (1772.)
Tom, IV, I
VI. Avertissement sur le livre des Réflexions morales y
publié sous le faux titre de Justification des Réflexions
morales. (1710.) 193
(Manque dans l'édition de D. Déforis.)
VII. Instructions sur la version du Nouveau Testament
imprimée à Trévoux : première Instruction : sur le
dessein et le caractère du traducteur. (1702.) 321
— Seconde Instruction : sur les passages particuliers du
80 • TABLE
traducteur j avec une Dissertation préliminaire sur la
doctrine et la critique de Grolius. (1703.) T, iv, p. 4^3
(Manque dans l'édit. de D. Déforis.)
VIII. Défense de la Tradition et des saints Pères, contre
R. Simon. (1753.) Tom. v, i
(Manque dans l'édit. de D. Déforis.)
IX. Instruction sur la lecture de l'Ecriture sainte. (1731.)
721
X. Sur les trois Magdelènes, ou s'il y a trois personnes
que Ton confonde sous le nom de Marie - Magdelène.
(1807.) Tom, xLiii, 3
SECONDE CLASSE.
Sect. I. Ouvrages composés pour le diocèse de Meaux.
I. Catéchisme du diocèse de Meaux. (16(87.) Tom. vi, i
II. Prières ecclésiastiques pour aider le Chrétien à bien
entendre le service de la paroisse aux dimanches, etc.
(1689.) 293
III. Méditations pour le temps du Jubilé. ( 1 696 et 1 7 02 .) 5 47
IV. Statuts et Ordonnances synodales de 1688, 1691 et
1698. Tom. vn, 1
V. De Doctrinâ Concilii Tridentini circa Dilectionem in
sacramento Pœnitentiae requisitam. (1736.) 4^3
VI. Ordonnance pour réprimer des abus qui s'étoient in-
troduits à l'occasion de la fête du monastère de Cerfroid.
(i685.) 549
(Manque dans l'édit. de i']f\^.)
VII. Pièces concernant l'abbaye de Jouarre , avec le pro-
cès-verbal et les ordonnances de visite. (1690.) 35
(Toutes les pièces de cette section manquent dans Tcdit. de D. Dé-
foris. )
Sect. h. Ouvrages composés pour le Clergé de France.
I. Cleri Gallicani de ecclesiastica Potestate Declaratio,
die 19 martii i68ii. 187
(Manque dans l'édit. de D. Déforis.)
II. Epistola
DES OUVRAGrES DE BOSSUET. 8l
II. Epistola Cleri Gallicani, Parisiis congregati, ad SS,
D. D.IV. Innocentium Papam XI; necrton ItinocentiiXI
responsa. (1682.) To^.vUj pag. igS
ÏII. Epistola Cleri Gallicani, anno 1682 in comitiis gene-
ralibus congregati, ad omnes Prselato^ per Gallias con-
sistentes, etuniversumClcrtim. (1778.) 221
IV. Epistola conventûs Cleri Gallicani ad universos Praela-
tos Ecclesiae Gallicanœ. (1682.) [231
V. Decretum de Morali disciplina, quod erat à Clerc Gal-
licane publicahdum in comitiis generalibus anni 1682.
(1753.) 257
(Manque dans Fédit. de D. Déforis.)
Vî. Censura et Declaratio conventûs generalis Cleri Galli-
cani, congregati anno 1700, in materiâ fidei et mo-
xum, unà cum Mandata Episcopi Meldensis, ad Cen-
suram, etc. promulgandam in synodo diœcesanâ. (1700
et 1701.) 325
(Manque dans l'édit. de D. Déforis.)
Vil. Epistola conventûs Cleri Gallicam anni 1700, ad Car-
dinales, etc. et universum Clerum per Gallias consis-
tentem. (1700.) 4^4
VIII. Re'glement pour les Réguliers, et lettre de l'assem-
hlée du Clergé de 1700, aux archevêques et évéques
du royaume, en leur envoyant ce Règlement. (1700.)
552
IX. Ordonnance et Instruction pastorale (publie'e sous le
nom) de monseigneur T Archevêque de Paris, portant
condamnation du livre intitule' : Exposition de la
Foij etc. toLichantla Grâce etla Prédestination, (1696.)
559
(Manque dans les édit. de lyjB et de D. Déforis.)
X. Mémoires au sujet de l'impression des Ouvrages de
doctrine, composés par les évéques. (1753.) 4^9
(D. Déforis a publié quelques lettres omises dans Tédit. de 1 753.)
BoSSUET. XLIII. (>
8a
TABLE
TROISIEME CLASSE.
Sect. I. Ouvrages de piété et de morale»
I. Elëvations à Dieu sur tous les Mystères de la religion
clire'tienne. (1727.) Tom. viii
II. Me'ditations sur TEvangile. ,(« 75i.) Tom. ix et x
III. Discours sur la vie cachée en Dieu, ou Exposition de
ces paroles de saint Paul : Fous êtes mqrts ^ etc. (1731.)
Tom. X, pag. 3i3
IV. Traité de la Concupiscence, ou Exposition de ces pa-
roles de saint Jean : W aimez pas le monde , etc. (i 78 1 .)
341
V. Opuscules , dont les titres suivent ;
Réflexions sur quelques paroles de Jésus-Christ. (1748.) 449
Manière courte et facile pour faire TOraison en foi, et de simple
présence de Dieu. (174 ••) 4^^
( Manque dans Ve'Jit. de D. Déforis. )
Exercice journalier pour faire en esprit de foi toutes ses actions
pendant le noviciat, (t ^78.) 4^9
Exercice de la sainte Messe. (1778.) 49^
Prières pour se préparer à la sainte communion. (i^Br.) 499
Discours sur l'acte d'abandon à Dieu : son caractère, ses condi-
tions et ses effets. ( 1 73 ' •) 5o4
Sur le parfait abandon. (1778.) Sig
Rénovation de l'entrée dars la sainte religion. (1748.) Saa
Elévation pour le renouvellement des voeux, le jour de la Tous-
saint. (1778.) 529
Retraite de dix jours sur la Pénitence. (1748.) 533
Retraite sur les jugemèns téméraires, et autres sujets. (^1778.) 553
Préparation à la mort. (1731.) S(iQ
Exercice pour se disposer à bien mourir. ('778.) 5&5
Réflexions sur Tagonie de Jésus-Christ. (1748.) 588
Prière pour unir nos souffrances à celles de J. C. (1778.) 6o3
Discours aux filles de la Visitation, sur la mort. (1748.) 6o5
Sentiment du chrétien touchanL la vie et la mort. (1778.) 608
Réflexions sur le triste état des pécheurs, et les ressources qu'ils
ont dans la miséricorde de Dieu. (1778.) 61Q
VI. Maximes sur la Comédie. (1694.) Tom. xxxvii; 533
DES OUVRAGES DE BOSSUET. 83
Sect. II. Sermons, Panégyriques et Oraisons funèbres.
I. Sermons. (1772 et 1778.)
Pour la Toussaint. jTom. xi , pag. 1
Pour le jour des Morts, sur la résurrection dernière. 1 1 2
AvEivT. /«'■ Dim. — Sur la nécessité de travailler à son salut. 1 89
Sur la Vigilance clirétienne. 1^71
Sur le Jugement dernier. i^g
Sur les fondemens de la vengeance divine. 2o3
//* Dim.—' Sur Jésus-Christ, considéré comme objet de scan-
dale. aaS
Sur la divinité de la religion. 269
III' Dim. — Sur la nécessité de la Pénitence. 364
ly^ Dim. ■— Sur la véritable conversion. y^io
Sur le mystère de la Nativité de notre Seigneur. 297 à 363
Sur la sainte enfance de notre Seigneur. ^34
Pour la fête de la Circoncision de notre Seigneur. 44<*
//* Dim. après U Epiphanie, — Sur les caractères. des deux al-
liances. 577
///« Dim. — Sur la lèpre du péché , etc. 600
P^" Dim. — Sur le mélange des bons avec les médians. 6o5
Dim. de la Septuagésime. — Sur l'éminente dignité des pauvres
dans l'Eglise. Tom.xu,t
Dim. de la Quinquagésime. — Sur l'utilité des souffrances. 23
Sur la foi de Dieu. §2
Pour le temps du Jubile'.' — Sur la Pénitence. 94
Carême. — Sur la Charité fraternelle. lai
Sur l'Eglise. i46
l^^ Semaine. — Sur les Démons. 169
Sur la Prédication évangélique. 224
Sur la Pénitence. ' 24^
Sur l'Aumône. 2^4
Sur le Péché d'habitude. 288
II' Semaine. Sur la soumission due à la parole de Jésus-Christ. 298
Sur la Parole de Dieu. 328
Sur THonneur, SSg
Sur la Providence. 899
Sur rimpénitence finale, ^22
64 TABLE
III' Semaine. — Sur l'amour des plaisirs. Tom. xii , png. 45o
Sur les Recliuies, 4?^
Sur la Charité fraternelle. 5o4
Sur le Culte dû à Dieu. SSg
Sur les Jugemeus humains. 557
//^'' Semaine. — Sur nos dispositions à Tégard des nccessite's de
la vie. 585
Sur TAmbition. ^ 620
Sur la Médisance. Côç)
Sur la Mort. 68a
Semaine de la Passion. — Sur les vaincs excuses des pécheurs.
Tom. xni, i
Sur le respect du à la vérité. 3i
Sur la haine des hommes pour la vérité. 54
Sur la Satisfaction. 85
Sur l'efficacité de la Pénitence. 102
Sur la ferveur de la Pénitence. 12a
Sur rintégrilé de la Pénitence. i43
Sur la Compassion de la sainte Vierge. 170
Sur la nécessité do l'aumône. 240
Sur le jugement de Jésus-Christ contre le monde. 267
Dim. des Rameaux. — Sur l'honneur du monde. a8 1
Sur la nécessité des souffrances. 3i4
Sur les devoirs des rois. 34a.
Sur la Justice. 870
Sur la Passion de Jésus-Christ. • 4^5
Pour la fête de Pàque. 532
Sur la paix faite et annoncée par Jé^us-Christ. Tom. %iv, 3
Sur la Providence. î5
Sur le danger des plaisirs des sens. 55
Sur la tristesse des enfans de Dieu, pour Touvcrture d'une
mission, {^imprimé en 1748.) 67
Sur le mystère de l'Ascension de notre Seigneur Jésus^Christ.
8S
Ppur le jour de la Pentecôte. 121
Sur le mystère de la très-sainte Trinité. arg
Sur la gloire qui revient à Dieu de la conversion des pé-
cheurs. 24 r
Sur la réconciliation avec* nos frères. 2G4
Sur la bonté et la rigueur de Dieu à l'égard des pécheurs. 286
DES OUVRAGES DE BOSSUET. 85
Tour la fêle de V Exaltation de la sainte Croix. — Sur la vertu
de Ja Croix. Toth. xiv, pag. 829
Sur les Souffrances. 36o
Sur la charité envers les nouvelles Catholiques. 385
Sur la vie chrétienne. 4^4
Sur les obligations de Félat religieux. 4^9
Exhortations sur le même sujet. . 4^7
Sur le Silence. 537
Sur l'union de Jésus-Christ avec Famé dans l'oraison. 568
Sermons pour les fêtes de la sainte Vierge. — Pour la Concep-
tion, Tom, XV, pag. 3
Sur la dévotion à la sainte Vierge. 57
Sur la Nativité de la sainte Vierge. 89
Pour la fête de l'Annonciation. 177
Sur la Visitation de la sainte Vierge. 259
Pour le jour de la Purification de la sainte Vierge. 333
Pour la fête de TAssoraption de la sainte Vierge. 4'^
Pour la fête du Rosaire. 4^3
Sermon prêché à l'ouverture de l'Assemblée générale du Clergé
de France , le 9 novembre 1681 , sur Tuuité de l'Eglise. (1682.)
487
Pensées chrétiennes et morales.. 553
IL Panégyriques des Saints. (1772 et 1778.) Tom. xvi
De saint Sulpice. — De saint François de Sales. — De saint
Pierre Nolasque. — De saint Joseph. — De saint Benoît. — De
saint François de Paule. — De Tapôtre saint Pierre. ~ De l'a-
pôtre saint Paul. — De saint Victor. — De Tapôtre saint
Jacques. — De saint Bernard. — De saint Gorgon. — Des
saints Anges Gardiens. — De saint François d'Assise. — De
sainte Thérèse. — De sainte Catherine. — De saint André ,
apôtre. — De saint Jean, apôtre. — De saint Thomas de Can»
torbéry.
III. Sermons peur les Vétures et Professions religieuses.
(1778.) Tom. XVII <, I à 288
(Le Sermon pour la profession de madame de la Valliére, fut
imprimé en 1691.)
rV. Oraisons funèbres. Tom, xvii, *i.^g
De Henriette-Marie de France , reine d'Angleterre. (1669.) - De
Henriette-Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans. (1670.) -<-
86 TABLE
De Marie-Thérèse d'Autriche, reine de France. (i683.) —
D'Aune de Gonzague de Clèves, princesse Palatine. (i685.)— '
De Michel Le Tellier, chancelier de France. (1686.) — De
Louis de Bourbon , prince de Condé. (1687.) — Du P. François
Bourgoing. — D'Yolande de Monierby. -^ De Henri de Gor-
nay. (1778.) — De Nicolas Cornet. (1698.)
QUATRIÈME CLASSE.
OUVRAGES DE CONTROVERSE.
Sect. I. Ouvrages contre les Protestans.
I. Exposition de la Doetme '^e ÎTglise catholique sur les
matières de controverse, (1671.) avec un Avertissement
de Fauteur, (1679.) «l quelques lettres relatives à cet
Ouvrage. (178B.) j^; .^î Tom. xyïu , pag. i
ÏI. Fragmens sur diverses matières de controverse. —
Du culte du à Dieu. (1-^88.) — Du culte des images.
— De la satisiaetion de Jésus - Christ. (ï753.) — De
FEucharistie. (1788.) — De la Tradition. (1753.) 187
III. Histoire des Variations d€s églises protestantes. (1688.)
V Tom. XIX et xx.
IV. Premier Avertissement aux Protestans sur les Lettres
du ministre Jurieu contre Y Histoire des Variations. '—
I4JB christianisme flétri, et le socinianismé autorisé par
ce ministre. (1689.) T^om. xxi, i
V. Second Avertissement. — La Réforme çonvajncue d'er-
reur et d'impiété. (1689.) 91
VI. Troisième Avertissement. — Le salut dans FEglise ro-
maine : le fanatisme établi dans la Réforme^ par les
mi.iriislres Claude et Jurieu, selon la doctrine des Qua-
kers : tout le parti protestant exclus du titre d'Eglise
par M. Jurieu. (1689.) i^i
VII. Avertissement aux Protestans sur le reproche de
Fidolâtrie, et sur Ferreur des païens. (1753.) 234
VIII. Quatrième Avertissement. — La sainteté et la con-
corde du mariage chrétien violées. (1690.) 287
\
DES OUVRAGES DE BOSSUET. 87
IX. Cinquième Averlissement. — Le fondement des em-
pires renversé parce ministre. (1690.) Tom. xxi , ;?. 3i3
X. De'fense de V Histoire des Fariations contre la Réponse
de M. Basnage. (1691.) 4^1
XT. Sixième Avertissement. — L'Antiquité éclaircie sur
l'immutabilité de l'Etre divin, et sur l'égalité des trois
Personnes. L'état présent des controverses et de la re-
ligion protestante. (1691.) Tom. XXII, I
XIL Instruction sur les promesses de l'Eglise, pour mon-
trer aux Réunis, par l'expresse parole de Dieu, que le
même principe qui nous fait chrétiens , nous doit aussi
faire catholiques. (1700.) 378
XIII. Seconde Instruction sur les promesses de Jésus-
Christ à son Eglise, ou Réponse aux Objections d'un
ministre contre la première Instruction. (1701.) 4^7
( Les Nos IV à Xin manquent dans l'édit. de D. Déforis. )
XIV. Réfutation du Catéchisme du sieur Paul Ferry , mi-
nistre de la religion prétendue réformée. ( i655. )
Tom, XXIII, I
XV. Conférence avec M. Claude, ministre de Gharenton,
sur la matière de l'Eglise. (1682.) 232
XVI. Traité de la Communion sous les deux espèces.
(1C82.J 439
XVII. La Tradition défendue sur la matière de la Com-
munion sous une seule espèce , contre les Réponses de
deux auteurs Protestans. (1753,) J^ow. xxiv, i
XVI il. Explication de quelques difficultés sur les prières
de la Messe, à un nouveau Catholique. (1689.) 49^
XXIX. Lettre pastorale aux nouveaux Catholiques du
diocèse de Meaux , pour les exhorter à faire leurs
Pâques, et leur donner des avertissemens nécessaires
contre les fausses lettres pastorales des ministres. (1686.)
Tom. XXV, I
XX. Lettre à frère N. moine de l'abbaye de N. ( la Trappe)
converti de la religion protestante à la religion catho-
lique, sur l'adoration de la Cioix. (1692.) 5i
BoSSUET. XLIII. 6 *
^8 TABLE
XXI. Règlement du séminaire des Filles de la Propaga-
tion de la foi, e'tablies en la ville de Metz. (1672.)
Tom. XXV, j)a^, 67
( Manque dans Tédit. de D. Déforis. )
XXII. Pièces concernant un projet de réunion des Pro-
testans de France à l'Eglise catholique , (concerté prin-
cipalement entre Bossuet, alors doyen de Metz, et le
ministre Ferry.) (1788.) loi
XXIII. Autre Projet de réunion envoyé par le ministre
du Bourdieu. (1777.) 17a
XXIV. Recueil de Dissertations et de Lettres , composées
dans la vue de réunir les Protestans d'Allemagne de la
Confession d' Ausbourg , à l'Eglise catholique j par Bos-
suet, évéqne de Meaux; Molanus, abbé deLokkumj et
Leibniz, conseiller de Jean-Frédéric, duc de Brunswick*
Hanover. (i753.) 17^
Première par Lie , qui contient les Dissertations , savoir :
Plein pouvoir donné par fempereur Léopold à M. l'évêque de
Neustadt, pour travailler à la réunion des Protestans d'Alle-
magne. 301
Régies touchant la réunion générale des Chrétiens , prescrites
tant par la sainte Ecriture que par TEglise universelle, et
par la Confession d'Ausbourg, que quelques théologiens de
la même Confession, animés d'un saint zèle pour la paix,
ont recueillies, et qu'ils soumettent à Texamen, et proposent
à la piété de tous les Chrétiens. En latin et en français. 2o5
Cogitationes prii^atce , ou Pensées particulières sur le moyen de
réunir l'Eglise protestante avec FEglise catholique romaine,
proposées par un Théologien sincèrement attaché à la Con-
fession d'Ausbourg, (Molanus) et traduites en français par
Bossuet. a 57
Réflexions sur l'écrit précédent de Molanus, par Bossuet. En la-
tin et en français. 355
De professoribus Confessionis Augustanae ad repetendam unita-
tem catholicam disponendisj (auctore Bossuet.) Tom. xxvi, 5
Nouvelle explication de la méthode qu'on doit suivre pour par-
venir à la réunion des églises, au sujet des Réflexions que
I
DES OUVRAGES DE BOSSUET. 89
M. révêque de Meaux a bien voulu faire sur cette méthode;
( par Molaiius. ) En latin et en français. Tom. xxvi , pag. 8i
( Toute celte première Partie manque dans Vëdu. de D. Deforis.)
Seconde Partie , qui coiilienl les Lettres. i4i
(D. Déforis a ajouté quelques Lettres à celles qui avaient été pu-
hliées par Le Roi en i^SS.) •
Sommaire de la controverse touchant TEucharistie, entre quel-
ques religieux et MoJajius. En latin et en français. 5 10
Jugement de Téveque de Meaus sur le Sommaire précédent. En
latin et en français. 5'JO
( Ces deux Pièces manquent dans Védit. de D. Déforis. )
Sect. II. Ouvrages sur le Qiaétisme.
I. Ordonnance et Instruction pastorale sur les Etats d'o-
raison. (1695.) Tom, XXVII, I
II. Instruction sur les Etats d'oraison , oii sont exposées
les erreurs des faux mystiques de nos jours. (1697.) "^^
III. Tradition des nouveaux Mystiques. (i^So.)
Tom. xxviiî , I
IV. Re'ponse aux difficulte's de madame de la Maison-
fort. (1733.) 2i3
V. Re'ponse à une lettre de M. l'archevêque de Cambrai.
:^(i697.) 229
VI. Déclaration des sentimens de messeigneurs Louis-An-
toine deNoailles, archevêque de Paris; Jacques-Bénigne
Bossuet, évêque de Meaux; et Paul de Godet des Ma-
rais , évéque de Chartres, sur le livre qui a pour
titre : Explication des Maximes des Saints sur la Fie
intérieure. En latin et en français. (1697.) 243
VII. Sommaire de la doctrine du livre qui a pour titre :
Explication des Maximes des Saints j des conséquences
qui s'en ensuivent , des défenses et des explications qui
y ont été données. En latin et en français. (1697.) 285
VIII. Divers écrits ou Mémoires sur le livre intitulé: Ex-
plication des Maximes des Saints. (1698.)
Avertissement sur ces Écrits et sur un nouveau livre de M. l'ar-
chcvcquc de Cambrai. " 3^3
90 TABLE
Premier Ecrit, ou Mémoire envoyé h M. de Cambrai, le i5 juil-
let 1697. Tom. xxvjii, pag. 3^3
Second Ecrit, pour répondre à quelques lettres oii Tétat de la
question est détourné. . 4°^
Troisième Ecrit : sur les passages de saint François de Sales. 4^3
QaaLriéme Ecrit î sur les passages de l'Ecriture. 47**
Cinquième Ecrit : des trois étais des justes, et des motifs de la
charité, où sont donnés des principes pour l'intelligence des
Pères, des Scolastiques, et des Spirituels. 5oo
IX. Préface sur V Instruction pastorale donnée à Cambrai
le i5 de septembre 1697. (^^9^-) ^25
X. Réponse à quatre Lettres de M. rarchevéque de Cam-
brai. (1698.) Z'ow. xxiXji
XI. De nova Quaestione tractatus très. (169S.) 89
1. Mystici in tuto : sive de S. Tteresia, de B. Joanne à Cruce,
aliisque piis Mysticis vindicàndis. 93
3. Schola in tuto : sive de notione charitatis, et amore pnro. 2o5
3. Quietismus redivivusj cum Admonitione praevia , de summa
quaestionis, ac de variis libri ( Cameracensis ) defensoribus.
XIÏ. Quoestiuncula de Actibus à charitate imperatis.
(1698.) 38i
XIII. Relation sur le Quiétisme. (1698.) 5 19
XIV. Remarques sur la Réponse de M. rarchevéque de
Cambrai à la Relation sur le Quiétisme. ( 1698. )
' Tom. XXX, 1
X^V. R.éponse d'un Théologien à la première lettre de
M. l'archevêque de Cambrai à M. l'évéque de Chartres.
(1699.) 221
XVI. Réponse aux Préjuges décisifs pour M. T archevêque
de Cambrai, 222
XVII. Les Passages éclaircis , ou Réponse au livre inti-
tulé : Les principales Propositions du livre des Maxi-
mes des Saints, justifiées par des expressions plus
fortes des saints auteurs : avec un Avertissement sur
I
DES OUVRAGES DE BOSSUE T. 9I
les signatures des Docteurs , et sur les dernières lettres
de M. l'archevêque de Canibrai. (1699.)
Tom. XXX, pag. 807
(Toutes ces Pièces, excepté les N°* IV, V, XV, manquent dans
redit, de D. Déforis. )
XVIII. Mandement de M. Tévéque de Meaux pour la
publication de la Constitution de N. S. P. le pape In-
nocent XII , portant condamnation et défense du livre
intitulé : Explication des Maximes des Saints , etc.
(1699.) 401
XIX. Relation des Actes et Délibérations concernant la
Constitution deN. S. P. le pape Innocent XII, portant
condamnation et prohibition du livre iij^titulé : Expli-
cation des Maximes des Saints , avec la délibération
prise sur ce sujet le 23 juillet 1700, dans l'assemblée
générale du Clergé de France. (1700.) 4^5
(Manque dans les édit. de 1743 et de D. Déforis.)
Sect. III. Ouvrages sur diverses matières de the'ologie
et de controverse.
I. Mémoire de ce qui est à corriger dans la nouvelle Bi-
bliothèque des auteurs ecclésiastiques , de M. Dupin.
(■753.) 473
II. Remarques sur l'Histoire des conciles d'Ephèse et de
Chalcédoine, de M. Dupin. (lySS.) 519
in. Remarques sur le livre intitulé : La m/ystique Cité de
Dieu, etc. (1753.) 63/
IV. Traité de l'Usure. (1753.) 641
V. Dissertatiunculœ iv adversùs Probabilitatem. (1700.)
1. De dubio in negotio salutis. ^01
2. De opiuioQe minus probabili, ac simul minus tulâ. . 709
3. De Conscientià, 721
4- Do Prudentiâ. 72G
VI. Defensio Declaralionis convenlùs Cleri GaUicani
9^ TABLE
anni 1C82, de ecclesiasticâ Poteslate. (1730 et 1745.)
Tom. XXXI, xxxii, xxxiH
VII. Mémoire présenté au Roi, contre le livre intitulé ;
De Romani Pontjficis auctoritate ^ etc. par D. Jean-
Thomas de Roccabertl, archevêque de Valence, etc.
(1745. Tom. XXXIII, 65"9
( Aucun de ces Ouvrages ne se trouve dans redit, de D. Déforis.)
CINQUIÈME CLASSE.
Ouvrages composés pour V éducation du Dauphin.
ï. De l'Instruction de monseigneur le Dauphin , fils de
Louis XIV : Lettre au pape Innocent XI : en latin et
enJrançais^{inog.) J'ow. xxxiv, 1
II. Instruction adressée au Dauphin , sur l'application à
ses devoirs : en latin et en français. (1764.) 4^
III. De la connoissance de Dieu et de soi-même. (1722 et
1741.) 61
IV. Traité du libre arbitre. (1731.) 869
V. Discours sur l'Histoire universelle , pour expliquer la
suite de la religion, et les changemens des empires.
(1681.) {Augmenté d'additions importantes^ qui ne se
trouvent pas dans les éditions précédentes.) Tom. xxxv
YI. Politique tirée des propres paroles de l'Ecriture
sainte. (1709.) Tom. xxxvi
(Tous ces Ouvrages, excepté le premier, manquent dans l'édit. de
D. Déforis.)
SIXIÈME CLASSE.
Lettres et Mélanges,
ï. Lettres diverses, c. à d. celles que Bossaet a écrites à
différentes personnes, depuis janvier i658, jusqu'au
4 septembre 1703. (1778.) J'ow. xxxvii ei xxxviii
Plusieurs de ces Pièces avoient drjà paru, savoir :
Lettre à la révérende mère Abbesse et aux Religieuses de Poift-
I
DES OUVRAGES DE BOSSUET. ()3
Royal, sur la signature du/^ormu/afre. (1709.) To/n.xxxvii,;7.i26
De l'autorité des Jugemens ecclésiastiques, où sont notés les au-
teurs des schisnaes et des hérésies. (181 4-) (C'est le préambule
et le plan d'un ouvrage dont Bossuet s'occupoit la dernière
année de sa vie.) 16S
Epislola ad sanclissimum D. D. Innocentium Papam XII, contra
librum cui titulus est : Nodus Prœdestinationis dissolutus ,
auclore Coelestino S. R.. E. PresbyLero Cardinale Sfondrato.
(1697.) Tom. xxxviii, 3o
II. Lettres de piété et de direction , dans Tordre suivant :
1. Lettres à une demoiselle de Metz. (1778.) 363
2. Lettres à la sœur Cornuau, dite en religion, de Saint-Bénigne.
(1746 et 1748.) 393
3. Lettres à madame d'Albert de Luynes, religieuse de l'abbaye
de Jouarre. (1778.) Tom. xxxix, 3
4. Lettres à FAbbesse et aux Religieuses de l'abbaye de Jouarre.
(1778.) 437
5. Lettres à des Religieuses de difFérens monastères. (1778.)
612
III. Lettres sur Taffaire du Quiétisme. (1788.)
Tom. XL, XLI, XLH
(On a ajouté, dans cette édition, plusieurs Lettres et autres Pièces
que D. Déforis a omises, ou qu'il n'a point connues. )
IV. Lettres écrites à Bossuet par diverses personnes, de-
puis 1684 jusqu'en 1703. (1778.) Tom. xlii, 577
( Ce sont des Lettres dont on n'a pas trouvé les réponses. A la têle
sont trois lettres de Bossuet, dont on n'a eu connoissance qu'après
l'impression des Lettres diverses f et au commencement du volume
suivant, une lettre à M. Brueys, Protestant converti, imprimée
en 1818.)
V. Réponse de Bossuet à une Consultation de Jacques II,
roi d'Angleterre. (1819.) Tom.xLui, 7
VI. Discours cle Bossuet à l'Académie française, lorsqu'il y
fut reçu à la place de M. du Chatelet, le 8 juin 1671. 23
(Manque dan« l'édit, de D. Déforis. )
On a mis à la suite :
Réponse de M. Charpentier au Discours de Bossuet. 3â
94 TA3LE DES OUVRAGES DE BOSSUET.
Discours de Tabbé de Polignac à TAcadémie française, lorsqu'il
y fut reçu à la place de Bossuet, le 2 août 1704.
Tom. xtiii, pag. 87
Repense de Tabbé de Clérambault au Discours de Tabbé de Poli-
gnac. 39
Oraison funèbre de messire Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de
Meaux, par le P. de la Rue, de la Compagnie de Jésus. 4^
TABLE GENERALE
DES MATIÈRES.
jyota. Les chiffres penchés, et d'un œilplus gros, indiquent les
tomes; ils sont suivis de ce signe — 5 les autres chiffres indiquent
les p? ges. On n'a répété, avant l'indication des pages, les chiffres
qui désignent le tome, que quand il y avoit changement de vo-
lume. Ces mots et suiv. marquent que la même matière est traitée
dans les pages suivantes; mais on a souvent omis cette indication.
Pour éviter les répétitions, on a renvoyé aux articles qui traitent du
même sujet sous une autre dénomination.
ABANDON. Discours sur V note d'abandon a Dieu. Ses
caractères , ses conditions et ses effets. Tome i 0 ^ P^}^^ 5o4.
38~^1 1 • Cet abandon est la mort du péché, i (^-5 1 4 et suiv.
Avantages du parfait abandon. 5 18. 39~^'^-> ^^v ^7? '-^SS,
340, 4^^- Il ^^^^ s'abandonner à la divine bonté. ^(^-547,
55i, 566, 570, 656, 674, 69'2, 7.51. 3^-69,151, 199,
'286, 289, 396, 496. Dans cet abandon est toute la piété.
645. Comment il en faut faire les actes. 3^-47^- Exem-
ple d'abandon et d'acquiescement à la volonté divine en
J. C /^— 196 et suiv. C'est un principe de foi que Dieu n'a-
bandonne que ceux qui l'abandonnent les premiers. ^-348.
Ce que c'est que d'ctre laissé à soi-même, dans saint
Pierre et les justes qui tombent. 237 et suiv. £n quoi
consiste l'abandon du Chrétien. Q^—'ii , 4^7 ^t suiv.
Abandon des Quiétistes ; jusqu'où il va. i33 et suiv.
^^-493, 291. Illusion d'appliquer à l'abandon l'abnéga-
tion commandée par J. C. 3^3, 49^ ^^ suiv. Réfutation
de cette interprétation. 495 et suiv. Contradictions qui
s'ensuivent. 496. Absurdité du renoncement au bonheur,
enseignépar Fénclon. 2^-3i7, 32o et suiv. Foj'. Acquies-
cement, Desespoir, I^D1FFÉRE^'CE, Sacrifice.
ABEL, figure de J. C. («^-194.
ABLETION (F) que les Vaudois rejetoient dans le
baptême, n'étoit pas l'eau dont on se servoit pour bap-
tiser, mais le vin qu'on donnoit aux enfans baptisés. Pour-
quoi on appeloit ce vin ablution. S(9-iC6.
9^ TABLE
ABNÉGATION de soi même, comment elle se fait.
/ ^-78. f^oy. Renoncement.
ABONDANCE (T) est une sorte d'épreuve. 14-386.
Quellessontles vues de Dieu dans cette épreuve. 896 et suiv.
ABRAHAM, sa vocation : troisième époque de l'his-
toire. ^5^-1 5. Il a toujours été célèbre dans l'Orient. 181.
Il mène avec sa famille la vie pastorale. 16, iS'i. Dieu
lui promet la terre de Clianaan pour sa postérité, et
qu'en lui toutes les nations seront bénites. ^-'io3. 3S~^^y
i83. A quelles épreuves Dieu expose sa foi, en lui com-
mandant d'immoler son fils. 184. La circoncision lui est
ordonnée en signe d'alliance. ^—206 et suiv. 11 donne à
Melchisédech la dîme du butin pris sur l'ennemi, 'loç) et
suiv. li sert lui-même les pauvres : son exemple proposé
aux riches. ^^-i3. j 3~'^^^'
ABSOLUTION sacramentale. Elle est reconnue, ainsi
que les autres parties du sacrement de Pénitence , par
les Luthériens. /^-ig4 et suiv. Henri VIII l'avoit con-
servée en Angleterre; et les évêques de ce royaume dres-
sèrent, sous son autorité, une confession de foi sur les
sacremens, entièrement conforme aux seiitimens de l'E-
glise. 436. A qui faut-il refuser l'absolution. 7~'ig(î et suiv.
La juridiction est-elle nécessaire au prêtre pour absou-
dre. 390. Soumission qu'on doit avoir quand elle est
refusée. ^-174 ^'^ suiv. Elle est le commencement du
travail de la pénitence j crime de ceux qui la profanent.
y^-117.
ABSTINENCE (1') des viandes, retenue en Angle-
terre, par Edouard VI , justifie l'Eglise romaine des re-
proches des Protestans à ce sujet. ^^—478 et suiv. Sur
l'abstinence des samedis après Noël. J^-19. Cas 011 on
peut rompre les abstinences de l'Eglise. 161 , 4^7 , 556. A
quel âge les enfans y sont obligés. 53^4.
. ABUS (les) qui donnent occasion aux révoltes des hé-
rétiques, loin d'être approuvés par l'Eglise, en sont au
contraire plus condamnés que par les hérétiques mêmes.
Les saints qui s'y opposoient le plus, comme saint Ber-
nard, n'en sont pas moins soumis aux supérieurs légi-
times, même mauvais. ^(^~'ioi, Voy. Appel.
AGACE, patriarche de Constantinople. Son nom est
ôté des Diptiques : le pape Gélase s'oppose à l'empe-
reur Anastase, qui veut le faire rétablir. JJ-174.
ACCOMPLISSEMENT ( l' ) de la loi , avoué dans l'Apo-
logie
i
DES MATIÈRES. gj
logie àe la Confession d'Ausbourg , au même sens que
dans l'Eglise. 19-i']5} et dans la Confession de Stras-
bourg. 187.
ACHAB, roi d^Israël. Dieu, après avoir supporte' ses
impie'tés, le punit pour avoir répandu le sang de Naboth*
^^-108. Il craignoit la vérité, en faisant semblant de
vouloir la savoir. igS. Son injustice et celle de sa femme
Jézabel dans l'affaire de Naboth. /^oô. Il périt misérable-
ment. SS-^^i' 36-^H'
ACQUIESCEMENT de l'ame à sa réprobation, ensei-
gné par les nouveaux Mystiques. QS^^^^y 4^0 et suiv.
287, 461 , 4^8. 3^-4*^0- Rejeté dans les Articles d'Issy.
5^^-261 , 455. Comment et pourquoi. 4^4 et suiv. Jamais
cet acquiescement ne fut dans saint François de Sales*
465. Combien il est contraire à sa doctrine. 4^7 et suiv.
Cet acquiescement est une tentation. 462, 4^6. M. de Cam-
brai établit cet acquiescement dans son Instruction pasto-
raie. 538 et suiv. 543 et suiv. Conviction par lui-même
de son erreur sur ce point. 724 et suiv. Il se plaint à tort
qu'on ait altéré son texte , quand on lui reproche d'ad-
mettre certaines tentations sur ce sujet. 3(9-^^4 ^^ suiv.
^qy» Abandon, Désespoir, Indifférence, Sacrifice.
ACTES. Différence entre le premier mouvement et
l'acte délibéré. J^-498.
Acte continu des Quiétistes, rétabli parles adoucisse-
mens des nouveaux Mystiques. S^""^^? ^t suiv. 269 et
suiv. ^^-481. En quoi il consiste. ^7-67.
Actes directs et réfléchis, au sujet de l'Oraison. Q^-iG^
et suiv. 181. Doctrine des nouveaux Mystiques sur ces
actes. 164 et suiv. Quels sont les actes du cœur. 187.
3P-6i , 226. Erreurs des nouveaux Mystiques, d'attri-
buer généralement à imperfection la perception de ses
actes. 192 et suiv. Mérite des actes. 292, 570. Usage des
actes directs et réfléchis chez les nouveaux Mystiques
comme chez les Quiétistes. .3^-3^6 et suiv. 3^-483 et
suiv. Réfutés par leurs dangereuses conséquences. ^^—
296. S^-4^7 ^t suiv. A quelle puissance de l'ame ils
appartiennent. ^^-54» et suiv. 589. Contradictions et
erreurs sur ce point. 54'-^, 584, 590, 6o3 , 733 et suiv.
Conviction d'erreurs par l'auteur même. 723. Véritable
fanatisme. âP-i6o.
Actes de foi explicite; comment nécessaires. g/-ioi
et suiv.
BossuET XLiii. n
qB ' TABLE
Actes de foi, d'espérance et de charité d'un Chrétien
qui va mourir. 1(9-^']^'
ACTIONS; comment discerner en chacune d'elles, ce
qui est du corps et ce qui vient de Tame. J^-îîSo. Ac-
tions mauvaises ; leurs causes. 448' Règle pour bien faire
ses actions. J^-5oi. Dans les grandes actions, il faut
songer uniquement à bien faire , et laisser venir la gloire
après la vertu. //— 53o. Quelles sont celles que J. C.
louera au dernier jour. 55^. Peut-on faire des actions d'où
il arrive que le prochain soit trompé. 39~^^9'
ADAM est placé dans le Paradis, et nomme tous les
animaux. ^-117 et suiv. Il reçoit un commandement de
Dieu. 124 et suiv. C'est la défense' de manger de l'arbre
de la science du bien et du mal. iiig et suiv. Sa tenta-
tion et sa chute. i43 et suiv. Elle consiste principale-
ment dans son orgueil. / (9-388 et suiv. Il s'aperçoit de
sa nudité. ^-i44 ^^ suiv. Enormité de son péché. 146
et suiv. Il redoute la présence de Dieu, et augmente son
crime en cherchant des excuses. 147 et suiv. Son sup-
Î)lice, savoir le travail, les habits et les injures de l'air,
a décision de Dieu, la mort du corps, le danger de la
mort éternelle , le péché originel de tous ses descendans.
i54 et suiv. J5-1G6. Il avoit la science du bien et du
mal. //-107. Il a été trompé par sa liberté. 55. 11 est
la figure de J. C. ^-igS. Ce que figuroit son sommeil.
^/-385. Adam étoit, selon les Calvinistes, dans une né-
cessité inévitable de pécher, et son péché étoit ordonné
de Dieu. ^^-34i. Ses enfans avoient, de Dieu même,
une dispense légitime d'épouser leurs sœurs dans ce com-
mandement : Croissez et multipliez, ^/-^gô. Adam ou la
Création , première époque de l'histoire ancienne. 3S-9*
ADELAÏDE de Savoie, duchesse de Bourgogne. Son
arrivée en France : portrait que Bossuet fait de cette
princesse. 4-0'^'^^'^' ^^ ^st nommé son premier aumônier.
S8'~^9- 4(9-^^']' Il assiste à son mariage. 5'iï. Eloges
qu'il donne à cette princesse. ^^-555.
ADORATION. En quoi elle consiste. 18-11- Adora-
tion en esprit et en vérité. ^^'-52o. Quel est le propre
et le principe de l'adoration religieuse, i^-^'^%. Pu-
reté d'intention , recueillement , ferveur ; trois qua-
lités principales de l'adoration spirituelle. 547- ^^cy.
Culte. L'adoration de Jésus-Christ dans l'Eucharistie est
rejetée par Melancton et par un grand nombre de Lu-
thériens. ^5-341. Luther, après beaucoup de variations.
DES MATIERES. 99
avoue cette adoration nécessaire. 2^5. C'e'toit une consé-
quence nécessaire de la présence réelle qu'il admettoit.
Jbid, et suiv. Elle est défendue par Edouard VI , puis
permise par Elisabeth. ^(9-8 et suiv. Les Calvinistes
changent sur l'adoration de J. C. 4o^ et suiv. Ils tolèrent,
dans les Luthériens, les actes intérieurs de l'adoration, et
rejettent les extérieurs. 4^9.
ADRETS ( le baron des ) exhorté par Calvin à empê-
cher les pillages. 2(9-34- Ses cruautés et ses exploits avec
ses troupes protestantes. 38.
ADRIEN I,pape, reconnoît pour empereur Constan-
tin, fils d'hérétiques. ^/-483. Le septième concile exa-
mine ses lettres sur les images. ^2— 525. Il répond aux
livres CarolinSj sans taxer les Français d'hérésie, 529.
ADRIEN I[ menace Charles -le- Chauve d'excommuni-
cation. Réponse d'Hincmar. 3J~^9^^ et suiv. Ce qu'il dit
de la condamnation du pape Honorius. ^£-5o6. Sa lettre
au huitième concile y est approuvée. 534.
ADRIEN IV adjuge à saint Pierre et à l'Eglise romaine
toutes les îles où le christianisme a pénétré. ,^^-209,
653. Ses démêlés avec l'empereur Frédéric I. 65o et
suivantes.
ADRIEN VI croit que le Pape peut errer. Il fait impri-
mer son livre à Rome durant son pontificat. JZ-yset
suiv. J^-488 et suiv. Respect des docteurs de Louvain
pour ce Pape. IbicL II traite Célestin III d'hérétique, à
cause d'une décrétale. JJ— i3o.
ADRIEN, empereur; ses bonnes et mauvaises qualités :
il adopte Antoniu-le-Pieux. J5^-io3. Il élève des temples
à J.C. 38i.
ADULTÈRE. Conduite étonnante de Jésus envers la
femme adultère. ^ 2-5^7 et suiv. Image de l'âme adultère
dans Ezéchiel. 58o et suiv.
AERIUS enseignoit que les prières pour les morts sont
inutiles. Les Luthériens disent qu'ils ne soutiennent point
Aérius, dont ils suivent la doctrine dans la pratique.
:/P-Q02.
AFFAIRES. Nous n'en avons qu'une, elle doit se passer
entre Dieu et nous. /7~636. L'intérêt et l'injustice mê-
lés dans les affaires du monde. 568.
AFFLICTIONS. Leur nature. ^^-363. Trois manières
de les surmonter. l3-ï84. Leur utilité. 333. Destinées à
lOO TABLE
faire exalter la miséricorde et la boule de Dieu. /^-37o.
Sont la voie royale par laquelle J. C. a marché. 387. P^qy,
Souffrances.
AFFRANCHIS. On changeoit d*habit autrefois à ceux
qu'on affranchissoit ; on fait de même aujourd'hui à ceux
qu'on affranchit dé l'esclavage du monde, //-71.
AGAPET (S.) papej sa fermeté à l'égard d'Anthime,
patriarche deC. P. hérétique. 33~^^^j 4^4 •
AGATHON (S.) pape. Ses lettres à l'empereur Con-
stantin Pogonat approuvées par le sixième concile après
l'examen. ^/-i33. 3^-49^, 499 et note. Ce que dit ce
Pape delà fidélité de ses prédécesseurs à garder la foi. 5 14.
AGESILAS , roi de Lacédémone, avec une petite ar-
m.ée,fait trembler les Perses dans l'Asie Mineure. ^^-498.
AGGÉE, prophète, annonce la gloire du second temple.
3S-H3.
AGNEAU sans tache , immolé dès l'origine du monde ;
ce qu'il représente. / /~598.
AGONIE. Réflexions sur l'agonie de J. C. /(9-588. Ad-
mirable fermeté du Fils de Dieu dans son agonie et ses
plus grandes douleurs. / J-188. En quoi l'agonie de J. C.
a-t-elle été si différente de celle des hommes. 4 18. Dans
les prières des agonisans l'Eglise achève de nous enfanter à
la vie céleste. / 7-557.
AGUESSEAU (Henri-François d') , avocat-général. Son
réquisitoire pour l'enregistrement du bref contre le livre
des Maximes des Saints. ^£--56 1.
AGUIRRE ( Joseph Saens d' ) , Bénédictin , puis cardi-
nal j écrit contre la Déclaration de 1682. 3J-9y 35.
Avance à tort qu'Adrien VI s'est rétracté. 82. Rapporte
le décret de l'Inquisition d'Espagne contre la Déclaration;
et dit qu'on doit s'abstenir de censure tant que le saint
siège n'a pas prononcé. 190. Ce qu'il pense des décrets des
sess. IV et v du concile de Constance. ^£-1 15 , 1 16. Son
ouvrage est défendu par le conseil d'Espagne. J/^—'ig^.,
Bossuet déplore que la guerre l'empêche de se procurer sa
collection des Conciles d'Espagne. 3S~^^' Eloges qu'il
donne à sa Synopse, que ce cardinal lui avoit envoyée.
Ibid. Respect qu'il avoit pour sa dignité unie à la piété et à
l'érudition. 12. Les travaux excessifs du cardinal avoient
ruiné sa santé. i4> "^^' Bossuet lui recommande son ne-
veu. 20 , 5a. Estime que ce cardinal faisoit de XHistoire
des Variations et des écrits de Bossuet. ai. Ce prélat l'in-
t)ES MATIÈRES. lOI
strui't de la conclusion de la paix. 49, 5*2. Le cardinal lui
témoigne sa satisfaction de son Instruction sur les états
d'Oraison.4(9-^^9' Bossue t le remercie de son approbation,
et lui montre le danger du Quiëtisme. 3g6. Il le remercie
de sesProle'goraènes contre les nouveaux Ariens, de ses
bontés pour son neveu, et l'instruit des motifs qui l'ont
porté à écrire contre la nouvelle Oraison. 4i—\ 5o. Vœu de
ce cardinal sur le livre de Fénélon. 42~1^' Propos qu'on
lui prête au sujet de la conduite de Bossuet dans cette
affaire. 3g3. Bossuet se justifie auprès delui, et lui témoigne
le désir de reprendre leur correspondance. 4^ ^ > 4^4*
AILLY (Pierre d' ) cardinal , évéque de Cambrai , est la
lumière du concile de Constance. ^2-!i3i. 33-^^1' Son
opinion sur la formule de publication des décrets des con-
ciles. ^^—232. Soutient l'indéfeclibilité du saint siège, et
la faillibilité des papes. J^-i84 et suiv. 468 et suiv. Il dé-
sire la réformation , non de la doctrine de l'Eglise, qu'il
croit pure, mais des abus et des mœurs. y^-3o. Il croit que
pour y parvenir , il faut rétablir l'autorité du Pape , ou en
choisir un que toute l'Eglise reconnoisse pour chef* au lieu
que Luther faisoit dépendre la réformation de la destruc-
tion de la papauté. 35.
ALARïC , roi des Goths, prend Rome. J-207 , ^3i,
ALBANI. roy. Clément XL
AIjBERT de Brandebourg, grand -maître de Tordre
Teutçnique, se réforme à la luthérienne, se marie, et se
fait une souveraineté héréditaire. /^— 5i2.
ALBERT de Luynes (Marie-Henriette-Thérèse d' ) , re-
ligieuse de Jouarre _, puis de Torcy; lettres que Bossuet lui
écrit. 39~^ ^ 434* lî avoit prêché à sa profession. 3. La
console de la mort de son père. 10. Grâce que Dieu lui a
faite en la mettant sous la conduite de son évéque. ig. Lui
défend de consulter d'autres que lui dans ses doutes. n3.
Conduite qu elle doit tenir dans les affaires de Jouarre,
106, 1 12, r24. Avis divers qu'il lui donne sur l'état de son
ame. Sii4, 221,229, 23i, 237, 246, 258, 260, 266,26g,
275,280,284,291^314,317, 322,328, 344,350, 353,
36o, 365, 369, 387, 395,400, 406, 409,422,427,432.
Foy. Peines. 11 s'offre à Dieu pour elle. 297^ Elle quitte
Jouai re pour aller à Torçy. 4 10. Sa mort. /. Son épi-
taphe, 435. Eloge que Bossuet fait de cette religieuse.
38-1^^' 3.9-^19' yoy. LuYNES.
ALBIGEOIS(les), les Vaudoi^, Yiclef , Jean Hus, et tous
lOa ïABLL
ceux que les Protestans reconnoissent pour leurs ancêtres,
vouloient parvenir à la réformation par la rupture. /^-36.
Les Calvinistes se déshonorent en prenant pour leurs pré-
décesseurs, les Albigeois, qui ne peuvent remonter plus
haut que Pierre de Bruis, au onzième siècle. ^(^S'i. Léger,
Tun de leurs barbes ou pasteurs, leur donne une grande
antiquité ; et Bèze met leur origine à l'an 120 de J. G. ce
qui est démontré faux. 83. Ils sont purs Manichéens. 85.
Les hérétiques Toulousains, combattus par saint Bernard,
étoient Manichéens. Ils avoientpour chefs Pierre de Bruis,
et son disciple Henri. Pierre le Vénérable les nomme Pe-
trobusiens. 210 et suiv. Ermangard réfuie leurs erreurs
dans son traité contre les Vaudois. 118. Aleanus, moine
de Cîteaux, fait un traité contre les Manichéens de Mont-
pellier, qui sont les Albigeois, et contre les Vaudois , qu'il
distingue des premiers, 119. René, de l'ordre des Frères
Prêcheurs, auparavant de la secte des Manichéens d'Ita-
lie, dislingue les Vaudois des Albigeois, l'i^. Il fait le dé-
nombrement des Eglises manichéennes, parmi lesquelles
il comprend celles des Albigeois, et fait voir qu'ils venoient
de Bulgarie. 1^5 et suiv. Matthieu Paris leur donne la
même origine, et dit que leur pape est en Bulgarie. 127.
Leur extérieur modeste, leur profonde hypocrisie, selon
Ernevin et saint Bernard. 128. Ce saint détaille l'infamie
de leur doctrine et de leurs mœurs j en quoi ils sont sem-
blables aux Manichéens combattus par saint Augustin.
129. Exposition de leur doctrine. i3o. Leur manich^me
est démontré, Ibid. et suiv. Pierre le Vénérable ne con-
noissoit que quelques-unes de leurs erreurs. Saint Bernard
en étoit mieux instruit. i32. Pourquoi les Albigeois sont
nommés Ariens , dans le concile de Lombez. Foy. Lombez.
Par quelle autorité les terres de ces hérétiques furent don^
nées au premier occupant. 32~^^y i4-
ALBRET (Jeand'), roi de Navarre. On n'a pas de
preuve de sa déposition par Jules IL Jeanne, sa fille, citée
à Rome pour hérésie. Jf-690 et suiv.
ALEMAND (Louis), cardinal, archevêque d'Arles,
préside le concile de Baie, après la seconde translation.
3^-3o8. Sa sainteté. ^^-i23. Il est mis au nombre des
bienheureux par Clément VII, quoiqu'il n'ait rien rétracté
de ce qu'il avoit fait à Baie. J/-99etsuiv. J^-343.
ALEXANDRE (saint) d'Alexandrie soutient l'immuta-
bilité du Fils de Dieu , qu'il dit être parfait : ce qui ré-
fute l'imjiutation d'erreur sur ce point, faite par Jurieu
DES MATIÈRES. Io3
aux Pères des trois premiers siècles. ££-89. Il rejette for-
mellemeut les deux naissances du Verbe avant F In car na-
tion, admises par les Ariens, et dont Jurieu inculpe les
mêmes Pères. 93.
ALEXANDRE II , pape , cite à Rome Tempereur
Henri IV, pour crime de simonie. J/-5i i.
ALEXANDRE III excommunie Fre'déric ï, le de'pose,
et le regarde cependant comme empereur. J/-653 et
suiv. Il lui défend de remporter des victoires. 247. Con-
voque le troisième concile de Latran. 3^~^^9' Erreur de
ce pontife en expliquant un passage de TEcriture. 33-^
124. Il annuUe les décrets de ses prédécesseurs sur le
mariage. 127.
ALEXANDRE V, élu pape à Pise, confirme ce concile.
J2~i52 et suiv.
ALEXANDRE Vï donne aux princes chrétiens les terres
des infidèles. ^^-267 et suiv. Il ordonne des leve'es de
deniers : appel au concile à ce sujet. ^^—^So.
ALEXANDRE VII condamne les censures de la Sor-
bonne contre Vernant et Guimenius. 3^-^^^ et suiv.
ALEXANDRE VIII fait une protestation, qui n'a pas
été publiée, contre la Déclaration du Clergé. 3i-^l'
ALEXANDRE d'Hiéraple, Nestorien entêté, traité de
Catholique par l'abbé Dupin. 3(9"^'^^ ^t suiv. Quelle
ëtoit son obstination dans son sentiment, malgré le décret
du concile d'Ephèse. 63o et suiv.
ALEXANDRE le Grand. Ses victoires sur les Grecs et
sur Darius. ^5^-67, 5oo. Il est changé à l'égard des Juifs,
qu'il avoit résolu de punir, à la vue du souverain Pontife.
68. Il fait son entrée dans Babylone avec un éclat qu'on
n' avoit jamais, vu. 5oi. Sa mort. 5o2. Ses généraux se
partagent son empire. 68, 5oa. Comment l'Ecriture parle
de sa vie et de sa mort, y ^-200. La rapidité de ses con-
quêtes est annoncée par le prophète Daniel, i /^-SiQ,
3S~'^^']' Par une fatalité inconcevable, doit entrer dans
tous les éloges. 55o. Combien misérable avec toute sa
gloire. //-273. Dieu le punit en lui en donnant plus qu'il
n'en désiroit. i0-(^o'i.
ALEXANDRE Sévère, Empereur : sous lui, Artaxerxe
rétablit Tempire des Perses. 35-^^^^* 1^ honore J. C. et
vouloit le mettre au nombre des dieux. 377, 38^.
ALGER; bombardement de celte ville. //-SSg.
I04 TABLE
ALLELUIA , Amen. Expressions de la joie des bienheu-
reux dans le ciel, i i-gQ et suiv. ;/ J-617.
ALLLVNCE. Caractères de la nouvelle alliance. H-
590. C'est une alliance de grâce et de miséricorde, i ^-
284. Deux sorles d'alliances que les pécheurs ont con-
tractées avec Dieu, l'une dans le baptême, l'autre dans
la pénitence. 485. Caractères et effets de ces deux allian-
ces. Ibil. et suiv. Caractère distinctif de l'ancienne et de
la nouvelle alliance. /^-i4'^ et suiv.
ALMAIN (Jacques) , docteur de Paris, défend la supé-
riorité du concile sur le Pape. J/-5i. Est chargé, avec
Major, de réfuter le livre de Cajetan, P^oy, ce mot.
J5-38I.
ALVAREZ (Baltasar), Jésuite. Ses sentimens au sujet
de l'Oraison passive ou de quiétude. 5^-^67 et suiv.
274? ^77 6t suiv. 324. ^9 III. Ses désirs du ciel. 872.
AMBASSADEUR. J. C. ambassadeur du Père éternel,
pour venir négocier la paix avec les hommes. /^-7.
Combien la personne d'un ambassadeur est sacrée et in-
violable. 8. Manière indigne dont l'ambassadeur de Dieu
a été traité. ïbid,
AMBITIEUX. Iniquité des moyens qu il emploie pour
se distinguer dans le monde. ;/£-636. L'homme sim-
ple et droit en trouve peu qui lui conviennent. Ibid,
Désir de faire du bien, appât ordinaire de l'ambitieux,
y £-637, 667. Grandeur et chute de l'ambitieux, dans
une belle allégorie du prophète Ezéchiel. 616, 689 et
suiv. Les ambitieux n'ont aucun moyen de se distinguer.
/ 7-349. Sont incapables de règle. 477-
AMBITION. Son caractère. I^So-j. :/^-i2, 38 et
suiv. Comment J. C. nous apprend à la réprimer, i ^—
620. Quelle est la distinction à laquelle doive aspirer une
ambition chrétienne. 635. Effet principal de l'ambition.
;/ J-61Ï. Ambition de deux apôtres réprimée. /^~3i3 et
suiv. Dangereux expédiens qu'elle fait trouver. / 7^47 7*
AMBOÏSE (la conjuration d' ) est le commencement des
troubles excités en France par les Calvinistes. ^(9-'2i4>
qui, à l'exemple des autres hérétiques, se lassèrent de
faire parade de leur patience, et prirent les armes par
ijiaxime de religion. Bèze en convient. 25 et suiv. L'exé-
cution d'Anne du Bourg et autres Calvinistes, fut l'occa-
sion de cette conjuration. On en donne quatre preuves
JçmonSitratives. 5o et suiv. Elle fut découverte par deux
DES MATIÈIIES. Io5
Huguenots, queBèze accuse pour cela de déloyauté. Ibid.
Desseins des conjure's. 3i. Le ministre Basaage cherche à
prouver que la conjuration ne fut pas tramée par les
Calvinistes. Castelnau les inculpe de ce crime. £/-5i7
et suiv. La conjuration approuvée comme dogme et par
délibération de la Réforme; témoignage de Bèze et autres.
525 et suiv. ^
AMBROISE (S,) reconnu pour saint par le ministre Ju-
rieu, quoiqu'il ait été, selon lui, non-seulement adora-
teur de l'idole , mais encore qu'il ait érigé l'idole dans la
maison de Dieu, et que le diable ait abusé de lui pour
le faire servir d'organe à l'impiété. 2/-i65. Ce saint
prouve que les rois ne dépendent que de Dieu. 31~^1^*
Il résiste à l'impératrice Justine : distingue les fonctions
des deux puissances. 4^1. 3S ^^^- SG-'^ll- Soumet
Théodose à la pénitence publique. 31 -^'^^ ^t suiv. 3S~'
123. Saint Ambroise ne reçut pas la communion sous les
deux espèces dans sa dernière maladie. ^3"^^^' ^^i^i^s
subtilités des Protestans pour prouver le contraire. 4^0,
Belle peinture que fait ce saint d'un aniour ardent. /-
449? 4^0. Son commentaire sur le Cantique des Canti-
ques, ^-223. Nous avons tout en J. C. suivant ce Père.
278. Ce qu'il pensoit des discours qui font rire. 3/-6o5.
AME. Sa définition. ^^-263. Comment nous la con-
noissons; ses opérations. 65 et suiv. Ses propriétés, et sa
différence d'avec le corps. 171. Elle lui est naturellement
unie. 173. Efïels de cette union, et deux genres d'opéra-
tions dans l'ame; les opérations sensitives et les intellec-
tuelles. Ibid. et suiv. 362. De quoi l'ame est instruite par
les sensations, et usage qu'elle en fait. 194? ^65. Lesmou-
vemens du corps assujettis aux actions de l'ame. 219,
248. L'ame s'attache à la vérité, et la voit toujours la
même. 225. Besoin qu'elle a des images sensibles. 236.
Comment elle peut tenir les passions en sujétion. 241.
Pourquoi nous connoissons beaucoup plus de choses de
notre ame que de notre corps. 258. Combien l'ame désire
être heureuse. 264, 367. La connoissance d'elle-même lui
sert pour s'élever à son auteur. 279. Elle se sent capable
de l'aimer, et sent dès-là qu'elle est faite pour lui. 287.
Elle connoît sa nature en sachant qu'elle est faite à l'image
de Dieu. 288. Entend la vérité, et reçoit en elle une im-
pression divine, qui la rend conforme à Dieu, 291. La
volonté droite achève dans l'ame l'image de Dieu. 294.
L ame attentive à Dieu se connoît supérieure au corps,
)
lOb TABLE
et que c'est par punition qu'elle en est devenue captive.
296. Elle a l'ide'e d'une vie immortelle. 364. Comment le
de'sir de cette vie s'élève et se fortifie en elle. 365. En
connoissant et aimant Dieu, elle s'unit à lui. 367. La na-
ture de l'ame est la source de son bonheur. ^<y-4^4'
F(yy. Attention, Corps, Homme, Volonté. Manière
admirable dont Dieu crée l'ame. ^5^-164. Erreur des phi-
losophes sur sa nature. 283. Notre ame est l'image de
Dieu. ^-227. / /-122 , 139. Elle doit se rendre semblable
à lui. ^-228, 229. Punition des corrupteurs de l'image de
Dieu. 232. L'ame est immortelle. 238. /y~i22, 139.
J^-486. Elle est capable d'être unie à Dieu, quoiqu'il
soit infiniment au-dessus d'elle. / J-553. Est dans le der-
nier ordre des substances intelligentes. ii-\ii. Force et
secrète vertu de l'ame. ^^-696. Ses foiblesses incom-
préhensibles. Ibid. Combien elle doit s'anéantir pour ap-
procher de Dieu. ;/ 5^-321 et suiv. Deux sortes de vie
dans l'ame, selon saint Augustin. ;/ J-553. ^^--4<^4' Chute
de l'ame qui veut trouver en elle-même sa félicité, i 7"
268. Misère où elle tombe quand elle s'abandonne aux
plaisirs des sens. 270. Comment, touchée de Dieu , elle
revient à lui, et s'y attache sans réserve, 277 et suiv.
Excellence de l'ame. 39~1^1' Créée à l'image de Dieu,
elle ne doit respirer que pour lui. 749. Doit chercher à
lui plaire. 267. Comparée à une plante qui croît dans la
maison du Seigneur. 353. Ame sèche et aride, semblable
à un arbre pendant l'hiver. 736. D'où vient qu'elle souffre
dans l'opération où Dieu la délecte. 382. Sur certains états
où Dieu la met pour l'attirer. 398. Comment ses senti-
mens lui sont cachés ou aperçus ) quelles en sont les
causes. 5/^-179 et suiv. Etal de l'ame dans l'oraison pas-
sive. 264 et suiv. Selon les nouveaux mystiques, l'ame
peut être divisée d'avec elle-même. ^^-291 , 388. Suites
de cette séparation. 277. Erreur de supposer une ame
sainte incapable d'entendre la raison et la parole de Dieu,
45o et suiv. Erreur de faire croire à une ame que Dieu
veut la damner sans perdre son amour. 276 et suiv. l\^'i.
Avec quel zèle il faut prendre soin des âmes dont on est
chargé : s'en charger difficilement. ^-4i« Union des âmes
saintes avec J. C. figurée dans le Cantique des Cantiques,
2i5, 226 et suiv. 277. Desseins de Dieu à l'égard des
ames; ce qu'elles doivent faire dans les difierens états par
où elles passent. 38~^^^ 7 ^4i« Avantage de travailler
pour les ames. JP-535.
AMEDÉE VIII, duc de Savoie, fait pape par le con-
DES MATIÈRES. lO-J
cile de Baie, sous le nom de Félix V : abdique la pa-
pauté', et meurt en odeur de sainteté, sans rétractation.
JJ-îoi, 104. Sa retraite à Ripaille avant son élection.
^^_33o et note. Après son abdication il est fait cardinal
et légat du saint Siège. 339 ^^ suiv.
AMI. Estime que nous devons faire d'un ami véritable.
/^-5i4. Combien il est rare. ^ Q-^\Q. Quels sont nos vé-
ritables amis- /^-53. Caractère d'un faux ami. /5^-6io.
36~^9^- Usage des amis. 691 .
AMISSIBILITÉ (I' ) de la justice, avouée dans la Con-
fession d' Ausbourg , et la nécessité du baptême : les Calvi-
nistes ont varié sur ces deux points, à l'exemple des Ana-
baptistes. /^-i83. L'amissibilité pareillement admise par
les Calvinistes de France. /^-6i4. Et parles Anglais,
sous Elisabeth. ^(5/-23.
AMITIÉ. Sur quoi elle repose, i 2-^1^- Est un nom
saint par lui-même. loi. Quel doit être le motif et le
principe de notre amitié. /J— 496. Force et douceur de
l'amitié. /5'-34'2. Amitié des gens du monde. /2-5i2.
Vraie et fausse amitié. / 5^-609. Amitiés particulières,
pestes de l'état religieux. :/^-488.
AMMIEN-MARCELLÏN, en voyant les fureurs des héré-
tiques , disoit que les bêtes féroces n'étoient pas aussi achar-
nées contre elles-mêmes, que les Chrétiens Tétoient entre
eux. 3S~^i'
AMOUR. Ce que Ton entend par ce nom. i ^-^38 et
suiv. Le propre de l'amour est de tendre à l'union la
plus intime et la plus parfaite. 1 4-~^ll' Force de Tamour
de deux époux : il surpasse celui des pères et des mères pour
leurs enfans. /^-SBi. L'amour est le moteur de toutes
les inclinations. / J-6i5. L'amour véritable tend à l'ado-
ration. ^^'-439. Dans son origine, n'est dû qu'à Dieu.
438. En quoi consiste l'amour de Dieu. ^/-94. A quoi
oblige le précepte de l'amour de Dieu. 6'-i44 et suiv.
7-4^5. C'est le grand commandement de la loi. si4'2 et
suiv. Explication de ce précepte. 5.48 et suiv. Il s'étend
à tous les temps et à tous les lieux. 260 et suiv. Motifs et
nécessité d'aimer Dieu. 7-286. ^-253,^255 et suiv. Ré-
flexions sur notre amour pour Dieu. 260 et suiv. Attraits
de l'amour divin. 263 et suiv. L'amour doit toujours croître.
266. Pratique de la charité dans l'Oraison dominicale. 267
et suiv. Le véritable amour de Dieu consiste dans l'obser-
>ation de ses commandemens. i(^-ç)o, i39 et suiv. Il
I08 TABLE
donne à Tame une joie parfaite. i4o. Du commencement
de l'amour de Dieu requis pour être justifié. /-345 , 3g9 ,
475, 540. Ce que c'est qu'aimer Dieu comme source de
toute justice. 476. Doctrine du concile de Trente sur cette
matière. 475 etsuiv. L'assemblée du clergé de 1700 cen-
sure plusieurs propositions sur l'amour de Dieu. 368. L'a-
mour de concupiscence ne peut préparer à la justice. 2S~
384? 57 1 . La Confession d'Ausbourg soutient cette maxime
avancée par Luther , qu'o« est justifié avant d^ avoir la
moindre étincelle de V amour de Dieu. ^ .9- ï 9 1 • L'amour est
l'unique instrument de la victoire de J. C. sur les cœurs.
i i-^g'j. Amour immense du Père éternel_, principe de
notre adoption. :/ J-197. Différence de l'amour que Dieu
témoigne au juste fidèle, et au pécheur converti, y 7-394.
Amour que J. C. nous témoigne dans le mystère de l'In-
carnation, i ^-iof\. Dans celui de l'Eucharistie. 7^-149.
Amour que nous devons à Dieu comme à notre père.
146. Amour, le principe de la joie des bienheureux. / J~
618. Le saint amour doit être la loi des héritiers du nou-
veau Testament. :/^-i45. Précepte de l'amour de Dieu,
fondement nécessaire de celui de l'amour du prochain,
y ^-609. Amour du pécheur réconcilié; quelle en doit
être la mesure, i ^—S'^/\. Amour de Marie, né du concours
de la grâce et de la nature, i 5^-439. Amour éternel de
Dieu au-dessus de tout. Q7-^^' ^^ P^^t être perpétuel
qu'en l'autre vie. 73 et suiv. C'est un acte d'amour par-
fait de désirer son salut. 1*23, 298 et suiv. Et aussi la
béatitude. 45o et suiv. Toute la vie chrétienne tend au
pur et parfait amour. 461 etsuiv. Excès de l'amour dans
les suppositions impossibles. 346 et suiv. Tel l'amour de
Job dans ses épreuves. 4i2 et suiv. Si l'amour de Dieu ôte
la contrition, lo'i et suiv. Passage d'PIugues de Saint-Vic-
tor, sur l'amour désintéressé. 4^9* Du désir de l'amour
divin. ^(^-363. Ses caractères. 373, 459- SO-^'^l-, 373.
Ses eiïets. Soi , 56i , 58i. La confiance doit y être jointe.
41. Mérite de l'amour et ses différens états. 34o , 371*,
391. Comment tout est amour. 3^-5i i. Quel est l'amour
de préférence. 39~-^^' ^^ laisser consumer par l'amour.
293, Comment pousser l'amour à bout. 38~^^9' Motifs
que les Psaumes fournissent de l'amour de Dieu et du
prochain, i-ii et suiv. Amour des ennemis. ^3 etsuiv.
Belle peinture d'un amour ardent. 449 > 4^0. ^oy. Cha-
rité. L'amour de Dieu et du prochain est le fondement de
la société, 36-1 ^^ suiv. Quel est l'amour que les peuples
doivent au prince. 256.
DES MATIERES. 109
Amour naturel. Illusion des Mystiques sur cet amour.
2^-362 et suiv. Définition de cet amour. 5ig. Abus de le
nommer délibéré, ni bon ni mauvais. 53 1 et suiv. Il est
incompatible avec l'amour pur. 53:2. Abus d'en faire la
différence des imparfaits et des parfaits. 533. Cet amour
ne se trouve ni dans l'Ecriture _, ni dans les prières de
l'Eglise, ni dans les Pères. 719, 736 et suiv. C'est un lan-
gage nouveau inconnu aux Pères et aux Scholastiques.
597 et suiv. A samt Thomas et à Eslius. 600 et suiv. A Denis
le Chartreux. 602, 739, 742. Réfutation de cet amour
par ses. conséquences dangereuses, fausses et erronées.
601 , 604. Abus de chercher cet amour dans le Caté-
chisme du concile de Trente. 6o5 et suiv. 61 3 et suiv.
Explication des termes du Catéchisme. 6x5 et suiv. Er-
reurs sur ce sujet démontrées et réfutées. 616 et suiv.
Aucun théologien, en parlant du motif de l'espérance,
n'a jamais songé à cet amour. 620 et suiv. Non plus que
saint Augustin. 632. Saint Anselme. 635. Saint Bernard.
638. et Albert le Grand. 646. Propriétés données à l'amour
naturel, sans autorité de l'Eaiture. 649 et suiv. 737.
Erreur de faire servir l'amour naturel de principe aux
actes surnaturels. 655 et suiv. Excès de cette erreur. 660.
Réfutation. 661 et suiv. Erreur d'ôter à J. C. les effets de
l'amour naturel. 663 et suiv. Sa réfutation. 665 et suiv.
Cette doctrine tend à étendre le désir surnaturel du
salut. 670 et suiv. Saint François de Sales cité à faux pour^
cet amour. 686 et suiv. Du sacrifice absolu de l'amour na-
turel,' 5^-4^ et suiv. Du silence de l'Ecriture sur cet
amour. 77. Inutilité de cet amour. 78 et suiv. 182. M. de
Cambrai le cherche en vain dans sainte Thérèse. 179 et
suiv. Dans l'Imitation de N. S. 196, 198 et suiv. 200 et
suiv. Dans saint Thomas et dans Estius, 348 et suiv.
Dans Denis le Chartreux et saint Bonaventure. 35o et
suiv. Argument péremptoire contre l'amour naturel. ^^—
353 et suiv. Témoignage d'Albert le Grand. 372 et suiv.
Argument de raison. 458. Cet amour est condamné par
les Articles d'Issy. 30-ioi,
Amour profane. Son désordre et sa bassesse. 38-^1^*
Il a toujours la sensualité pour fond, i 4~'^^1- La comédie
ne le purifie pas, elle l'excite, 37-^^^ y 544*
Amolr-propre. Son caractère, /^-432 ei suiv. Son dé-
guisement^ ses noms. ^ 3~1 1 • ^^s effets. J<^-362. Se fourre
partout. 3^-347. Ses artifices. 389. Comment le faire
mourir. ^^-564» J^-735. L'amour-propre est la ra-
cine de l'orgueil. 09-^19 et suiv. Opposition de l'amour
IIO TABLE
de Dieu et de Tamour -propre. 382 et suiv. Combien
l'amour -propre rend l'homme foible. 384. ïl ^^^*t lui
opposer le pur amour de Dieu. 44*^ ^^ suiv. Le de'sir de
voir Dieu n'est pas un acte d'amour-propre. J^-629.
Comment l'amour-propre est entretenu dans l'oraison par
les rétloxions. ^7-172 et suiv. Quel de'sir du ciel peut
naître de l'amour-propre. 372. Il s'entretient par les spi-
ritualite's outrées. 392 et suiv. Retours de l'amour-propre
blâmés par les saints. 172.
Amour pur. Erreur de mettre la perfection chrétienne
dans un prétendu pur amour.<y^-379etsuiVi Qui n'est ap-
puyé sur aucun passage de l'Ecriture. 487 et suiv. En quoi
consiste le pur amour. 319. Il n'exclut pas le désir du
ciel. 3o2 et suiv. La récompense proposée à tous les justes,
même aux plus parfaits, pour accroître leur amour. 3 10,
317,4^3 etsuiv. 471 et suiv. 47 5. Exemple d'Abraham, de
Moïse, deDavid et des saints. 4 1 7 , 47 7 et suiv. Décret du con-
cile de Trente; doctrine de l'Ecole sur la nature et les motifs
de l'amour. 418,4^0. Vaines objections tirées de David
et de Daniel. 487. Du sens nécessaire de l'Evangile. 489.
De la mort à nous-mêmes. 490. Du précepte de l'abnéga-
tion. 492 et suiv. Erreur des nouveaux Mystiques sur ce
pur amour. 4'^3, 4^5. Selon eux, il doit faire cesser les
désirs de la béatitude. 347. Un pareil amour est une illu-
sion. 356, 485. Leurs subtilités et leurs déguisemens. 4^7
et suiv. Passages de saint François de Sales tronqués ou
falsifiés, sur le désintéressement de l'amour. 434 et suiv.
Sur l'amour des vertus. 445. Vraie pratique du parfait
amour. 5 10. En quel sens on dit qu'il faut aimer Dieu sans
rapport à nous. 5i3. Difficultés tirées des Spirituels. 5 10
et suiv. Motifs de l'amour pur. 482 et suiv. Etablis par
cinq vérités. 522. Illusion d'admettre la récompense
comme objet de la charité , et de la rejeter comme motif.
416. L'amour pur des Mystiques devient impie au sens
proposé. 532. 5^— 3oo. Comment le véritable amour est
en soi désintéressé. ^^-556 et suiv. En quel sens le pur
amour exclut toute autre chose que lui-même. 689. Er-
reur luthérienne de dire que c'est un péché d'aimer Dieu
pour la récompense. 623 et suiv. Que signifient les sup-
positions impossibles de l'amour pur. ^^-49, i83. Passage
de l'ame au pur amour. i63 et suiv. Texte de sainte Thé-
rèse mal interprété sur le pur amour. 186 et suiv. Que si-
gnifient ces paroles : Il faut aimer Dieu pour lui-même et
non point pour nous? 259, 366 et suiv. Passages des
Pères et des théologiens qui l'expliquent. 262 et suiv.
DES MATIERES. III
Importance de cette question. 267. Ce qu'exige Famour
que nous nous devons à nous-mêmes. 271 et suiv. Ce que
pensoit saint Bernard de l'amour de Dieu, en tant que
notre bien. 294 et suiv. Erreurs de M. de Cambrai sur
l'amour justifiant et l'amour parfait. 298 et suiv. Selon
lui la plupart des justes ne peuvent atteindre à l'amour
pur. 3o4 et suiv. L'amour pur, inconnu de saint Augustin,
au sens des nouveaux Mystiques. ^^-358 et suiv. Inconnu
de saint Thomas et de saint Bonaventure. 36o et suiv.
Equivoques de M. de Cambrai sur le pur amour ; défini-
tions. 445 ^^ suiv. Erreurs évidentes. 447* Condamnées par
l'apôtre et par le concile de Trente. 44^. Nouvelles expli-
cations de l'amour pur , contraires au langaçe des saints
Pères , à la sécurité des saints, et à l'enseignement desScho-
lastiques. 453 et suiv. 462 et suiv. La volonté de Dieu est-
elle pour les parfaits le seul motif d'aimer? 4^6. L'amour
pur des Mystiques, bien diflerent du vrai amour pur de
l'Ecole. 30~^^9 ^^ suiv. Suites affreuses de leur faux
amour pur. 21 1. Principe et texte de l'Ecriture contraires
à cet amour pur. 212. Vains argumens de M. de Cambrai
en faveur de cet amour pur , tirés des disputés soutenues
en Sorbonne et des thèmes donnés au Dauphin par M. de
Meaux. 216 et suiv. Ce qu'il faut savoir du pur amour.
i^-5i2.
AMSDORF (Nicolas) consacré évéque par Luther , qui
n'étoit que prêtre. i9~^^*
ANABAPTISTES: leur origine. D'eux sont nésleslndé-
pendans. ;//-3i3. Luther, qui prêchoit sans mission et
sans miracle, trouve mauvais que les Anabaptistes fassent
la même chose. :/P-64. Ils se joignent aux paysans révol-
tés, yoy. Paysans. Les Anabaptistes avoient enseigné,
avant Calvin, plusieurs erreurs qu'il a enseignées depuis.
19-oQx.
ANARCHIE 5 tnaux qui en résultent. 36~'^9'
ANASTASE, (S.) pape; condamne les Origénistes,
après Théophile , patriarche d'Alexandrie. ^3~36.
ANASTASE, empereur, persécute les Catholiques.
Baronius dit qu'il fut excommunié dans un concile par le
papeSymmaque ; on le traite toujours comme empereur.
^/-5io. ^/-436 et suiv.
AN\STASE LE Bibliothécaire justifie la conduite du
pape (irégoire II. 3l~^^^ et suiv. Il rapporte la condam-
nation du pape Honorms , et fait néanmoins son apologie.
^2~5o5 et suiv.
Il '2 TUBLE
ANCUS-MARTIUS, roi de Rome, bâtit la ville d'Ostie.
SS-^T' Il établit les cérémonies sacrées pour la guerre.
55o, 540.
ANDRÉ (S.) Panégyrique de cet apôtre. i^-Si']. Il
amène saint Pierre à J. C. ^-537. :/^-539. Peuples qu'il
soumet à l'Evangile. 54o. Combien il aimoitla croix. 547.
^oy. Apôtres.
ANÉANTISSEMENT (1*) de Dieu pour l'homme j
exige l*anéantissement de l'homme pour Dieu. ^-"^Sg.
Combien l'ame doit s'anéantir pour s'approcher de Dieu.
-j ^-Zi\ et suiv. Jusqu'où s'étend l'anéantissement des
Quiétisles. ^/-i i4 et suiv. i36.
ANGÈLE (laB.) de Foligny, exemple des excès de
l'amour dans les suppositions impossibles. £7-354. 30~
346. Les Mystiques ne peuvent s'en autoriser. 347.
ANGELI (Jeand'), Frère Mineur; exagère l'autorité
du Pape j il est censuré par la Faculté de Paris. 32-^19-
ANGES. Leur création. ^-S6. Leur chute. 90 et suiv.
Persévérance et béatitude des saints Anges : leur minis-
tère. S ï35. ^^^"94 et suiv. Sept d'entre eux versent les
coupes de la colère de Dieu. J-386. Leur intercession
établie contre les Protestans. 246 et suiv. Bel ordre qui
règne entre eux. i^-I^g'i, 494* Quels soins ils prennent
des hommes, i S"^^^* Présentent à Dieu nos besoins
et nos prières. 4'0. Lui portent aussi nos crimes. /^i5
et suiv. Leur joie quand nous sommes renouvelés par la
pénitence. ^ ^-2^1 et suiv. Effets de leur charité: bon-
heur de leur vie. y ^—339. Pourquoi on emploie le minis-
tère des anges dans l'oblation du saint sacrifice. £^~583.
Origine du faux culte qu'on leur a rendu ; il est condamné
par les Pères et les conciles. /^-i97 et suiv.
ANGES-GARDIENS. Sermon pour leur fête. 16-^9^
et suiv. f^oy. Anges.
ANGLAIS (les), peuples Saxons, occupent la Grande-
Bretagne et lui donnent leur éiom..3ir- 128. Leur conver-
sion. i35 , i38.
ANGLETERRE. Ses changemens depuis qu'elle a aban-
donné l'unité catholique . ^/-3io et suiv. Sa prétendue
réformalion commencée par Henri VIII , également re-
jetée des Catholiques et des Protestans. Ce que fait ce
prince pour établir sa réformalion. i9-^^i' L'Eglise
d'Angleterre fait schisme avec toute l'Eglise, en se don-
nant
I
DES MATIÈRES. ïlS
nant pour chef son roi , et en réglant sa doctrine indépen-
damment du reste' de TEglise. Combien elle s'écarte en
ce point de l'ancienne Eglise, i ^-/^5g. Les lois ecclésias*
tiques d'Angleterre faites sous Cranmer, permettent, eu
plusieurs cas, la dissolution des mariages, et d*encontrac*
ter d'autres du vivant des deux époux. g^-Ji8i.
ANGLICANS. Leurs diverses confessions de foi : quand
elles ont été faites. ^£-619 et suiv. Elles diffèrent entré
elles en plusieurs points. 628 et suiv. Leur doctrine sur le
chef de l'Eglise anglicane est pleine de contradictions.
ANIMAUX. Pourquoi les hommes veulent leur donner
du raisonnement. ^^-3o4. Dieu ordonne et règle tout en
eux , comme dans les plantes. 3og. En quoi les animaux
sont semblables à l'homme. 3i2. Apprennent-ils? 822. On
peut leur accorder des sensations. 328. Ce que c'est que les
dresser. 32g. Ils n'inventent rien. 338. N'ont point la ré-
flexion. 343. Ni la liberté. 344* Combien la sagesse de Dieu
paroît dans les animaux. 346. Ils sont soumis à l'homme, et
n'ont pas même le premier degré de raisonnement. 347.
La ressemblance des organes ne prouve rien. 348. Ce que
c'est que l'instinct qu'on attribue aux animaux : est-ce un
sentiment, ou un mouvement purement mécanique ? 35 1
et suiv. Inconvéniens de la première opinion. 354* Com-
ment on en sort. 355. Comment la seconde opinion se tire
d'affaire. 359. P^oy, Corps , Homme.
ANNATES. Leur origine. 32-^02 , note. Le concile de
Baie les défend; ce qui s'en suit. 297 et suiv.
ANNE, mère de Samuel. Son cantique. /-lo. Expli-
qué. 541.
ANNE la prophétesse; digne témoin de J. C. Pour-
quoi. ^-45 1.
ANNE d'Autriche, reine de France, mère de Louis XIV.
Son éloge. /^-22i. /5'-385. /7-i55. Sa préparation à
la mort. :/ 7-4 14. Fbj. Discours.
ANNEES. Elles se poussent successivement comme des
flots. :/ 7-340,605.
ANNIBAL passe en Espagne avec son père, i J-75. Il
remplace Asdrubal. 76. Il met Rome à deux doigts de sa
perte. 77. Il ne peut soutenir Carthage, attaquée par
Scipion. 527. Il échappe aux Romains par le poison. 80.
ANNONCIATION de h sainte Vierge : élévations sur ce
BOSSUET. XLIII. 8
Il4 * TABLE
mystère. ^-274 et suiv. Trois vertus principales que la
sainte Vierge y fait paroître. 284. Serinons pour cette fetei
i S~'^ll ^^ suiv. Foy. Incarnation, Marie, Verbe.
ANSE ( concile d*). Les évéques frança:is y déclarent
nul un privilège obtenu du Pape. J^-3o7,3o8.
ANSELME (S.) archevêque de Cantorbéri, s'oppose
aux rois d'Angleterre, sans parler de de'position. Ses
lettres à Waleran , partisan de l'empereur Henri IV. 31 -
628 et suiv. Il a le premier défini la béatitude par une
vue d'intérêt. ^7-453.
ANTECHRIST (1') est désigné dans l'Apocalypse. J-
473, 478 et suiv. 527. Ce qu'on en peut dire de certain.
678 et suiv. Prédiction de saint Paul mal expliquée et
mal entendue par les Protestans. 667 et suiv. ^-107. La
Prostituée et la Babylone de l'Apocalypse ne désigne pas
l'Antéchrist. 3o et suiv. Ses caractères. 178 et suiv. Sa
persécution. 181 et suiv. Sa séduction. 186 et suiv. Le
Turc et le Pape, selon Luther, sont deux Anlechrists. y^-
69. Le Synode de Gap décide , comme article de foi, que
le Pape est l'Antéchrist. 0,0-1^5. Tous les papes, depuis
saint Grégoire, ou même depuis saint Léon, sont, selon
les Protestans , des Antechrists. 296.
ANTHIME. Fvj. Agapet.
ANTIOCHE (le concile d' ) accepte l'exposition de la foi
du pape Damase. J£-566.
ANTK)GHUS l'Illustre entreprend de ruiner le tem-
ple et toute la nation Juive. SS~^^ , 25i. Quel étoit son
dessein eu persécutant les Juifs. ^^-286. Son orgueil sans
borne. 6o5. Il meurt d'une manière affreuse. ^5^-82, 252.
^^-109,614.
ANTIOCHUS SmETES, est reconnu roi de Syrie. 33^
87. Ses succès contre les Parthes. 88. Il assiège et réduit
à l'extrémité Jérusalem, qui est délivrée d'une mianièrâ
admirable. 254. U périt avec son armée. 89.
ANTOINE (S.) explique l'oraison non aperçue. 27"
173 et suiv.
ANTONIN (S.) archevêque de Florence , croit que le
concile ne peut imposer des lois au Pape, ni le Pape en
faire de contraires au concile. JJ-399. Son sentiment
sur l'infaillibilité du Pape discuté. 54 1 et suiv. Ses senti-
mens sur la comédie. ^7~586. Sa délicatesse alloit si loin
qu'il ne permettoit même pas d'entendre le chant des
femmes. 588.
I
DES MATIÈRES. Il 5
APATHIE. Comment elle se trouve dans les parfaits.
Q/-2'26. Ce que les anciens en ont pensé. 23'2 et suiv.
APOCALYPSE. Merveilles de ce divin livre. J-8i. Ex-
plication morale d*après saint Augustin. 85. Sens litte'ral
et prophétique d'après le texte et la tradition. 88. Chute
de Rome et de son empire annoncée. 91 et suiv. Réfutation
du système des Protestans. 98. La prostituée de l'Apoca-
lypse n'est pas une épouse infidèle ni l'Eglise corrompue.
101. Docteurs catholiques et protestans qui regardent l'A-
pocalypse comme accomplie. io5. La fin du monde n*est
pas le seul objet de l'Apocalypse. 106. Plusieurs sens peu-
vent être à la fois l'objet de la prophétie. 108. Il n'est pas
nécessaire que les prophéties soient entendues lorsqu'elles
s'accomplissent. 11 3. L'intelligence des prophéties dé-
pend de l'esprit de Dieu qui dispense ses lumières avec
une profonde sagesse. iiO. Pourquoi les saints Pères ont
usé de tant de réserve dans l'interprétation de l'Apoca-
lypse. 122. La tradition ne peut aider dans cette inter-
prétation. 128. Abus que les Protestans font de ce livre.
i3i. Doctrine de ce livre sur le ministère des anges. i35
et suiv. Sur la puissance des Saints. 139. Des martyrs.
140. Sur l'efficace de leur prière. i4i. Sur la connoissance
que Dieu leur donne de ce qui arrive dans l'Eglise. 142 et
suiv. Des visions de saint Jean. 146 et suiv. Division de
l'Apocalypse en trois parties. i52. Explication détaillée
du premier chapitre , qui est comme l'exorde. i53 et suiv.
Première partie, les Avertissemens. 164. Seconde partie,
les Prédictions. Pœmarques pour bien les entendre, 182.
Histoire des événemens depuis saint Jean jusqu'à la prise
de Rome par Alaric. 192. Application de ces remarques
et de cette histoire aux chap. iv et suiv. jusqu'au chap. xx»
212. Objection des Protestans. 44^ ^^ suîv. Quels sont les
mille ans. 465. Troisième partie : les Promesses. 494»
Abrégé de toute l'Apocalypse. 509. Satan vaincu est le
sujet de ce livre. 628. Interprétation absurde que les
Protestans font de l'Apocalypse. 535. Babylone ne désigne
point l'Eglise, ni la Bête, le Pape, 553. Vaines objec-
tions des ministres. 556, 565. Leurs illusions, contradic-
tions et absurdités continuelles. 568 et suiv. t)émonstra-
tion que la destruction de la Prostituée est une chose
accompHe. 708. Que l'Eglise romaine est la vraie Eglise.
711. Que la Babylone, la Bête et la Prostituée ne peut
être une église corrompue. 714. Que les ministres ne
peuvent expliquer les quarante-deux mois de la persé-
cution. 718. Que leur système se dément de tous côtés,
tl6 TABLE
est Touvragé de la haine, et les conduit a des extrémite's
pitoyables. 74^ et suiv. En quel temps saint Jean, a écrit
l'Apocalypse. ^-96. Plusieurs desévénemens qu'il prédit,
dévoient bientôt arriver. 33. Les nombres de l'Apocalypse
sont des nombres mystérieux qui ne doivent pas se pren-
dre à la rigueur. ^1. Bossuet prouve que son jCxplication
s'accorde avec le texte et l'histoire, et répond aux objec-
tions de Verensfels. 96 et suiv. L'Apocalypse est rejetée
par Luther. Q^-ig']. Jurieu et les autres Calvinistes se
contrarient les uns les autres , et se contredisent eux-
mêmes dans leurs explications apocalyptiques. 328 et
suiv. Mède trouve l'Anglais dans l'endroit de l'Apoca-
lypse où Jurieu trouve le Français. Ibid. et suiv. Sédi-
tieuse explication de l'Apocalypse. lia Réforme croit y
voir que Rome est la Babylone qu'il faut exterminer.
Qj—3i5, Remarques de l'abbé de Langeron sur le Com-
mentaire de Bossuet sur l'Apocalypse. ^£-641 et suiv.
Béflexions de l'abbé de Fénélon sur le chap. ix de ce
livre. 645. Remarques de l'abbé Desmahis, 648. ^o^.Béte,
APOLOGIE (T) de la Confession d'Ausbourg, faite par
Melancton, est approuvée de tout le luthéranisme. ^ ^-
140. Elle met saint Bernard, saint Dominique et saint
François parmi les saints Pères qui se croyoient justifiés
par la foi , et non par les œuvres ; et condamne les moines,
feurs successeurs, comme se croyant justifiés par les œu-
vres sans la foi. i8i.
APOTRES. Soin que Jésus prend d'eux. /(9-34. Ils
font de plus grands miracles que J. G. 85. Sont persécu-
tés, haïs d'une haine de religion. 169. Ils s'affligent de
l'absence de Jésus. i63. Efi'ets que produit dans les apôtres
la descente du Saint-Esprit. ^5^-296. Ils tiennent le con-
cile de Jérusalem. 100. Combien étonnante leur entre-
prise. /^-i78. y ^-554. Leurs victoires. ;/ 4^-180. Carac-
tère et témoignage des apôtres. 199. Leur doctrine, et
les moyens qu'ils emploient pour l'établir. /^-554 et
suiv. Les dons extraordinaires , tels que celui des mira-
cles, et leur sainteté ne dévoient pas nécessairement pas-
ser à chacun de leurs successeurs , en vertu de la promesse :
Je suis avec vous. Abus que les Protestans font de ces dons
particuliers et passagers, pour contester à l'Eglise sa visi-
bilité, sa sainteté, son infaillibilité. ££-5oi_, 5i5 et suiv.
Les apôtres sont annoncés dans le Psaume xnv. /~2o8.
Ils prouvent la divinité de J. C. non-seulement par les
miracles, mais aussi par les prophéties. 578 et suiv. Ils
DES MATIERES. 11^
appliquent à J. C. beaucoup de passages des Psaumes,
pour prouver sa divinité, sa re'surrection , etc. 5gi, SgS^
600, 628, 632 et suiv. Les apôtres ont toujours été de
bons citoyens. 36"^^* Us recommandent d'obéir aux
princes. 263. Ils donnent pour marque de la vraie Eglise,
son antiquité. 3oo. Ce qu'on doit savoir des apôtres et
des évangélistes pour sanctifier leurs fêtes. ^-277, 279.
APPEL du Pape au concile général. Il n'en est point
parlé dans la Déclaration du Clergé : en quel sens on
Ï)eut le condamner. ^ J~235 et suiv. L'appel ne doit avoir
ieu que dans les cas extraordinaires où toute l'Eglise est
bouleversée : la doctrine contraire est odieuse. 32o , Sgô.
On impute à tort aux Docteurs de Paris que le recourt
au concile soit toujours nécessaire. $97 et suiv. En quels
sens les appels ont été condamnés par le pape Gélase,
238 et suiv. Pierre de Lune , schismatique , condamne le
premier les appels au concile ; sa bulle révoquée à Con-
stance. 244* On objecte à tort une bulle de Martin V,
245. Bulles de Pie II et de Jules II, pour défendre les
appels. 25 1 et suiv. Exemples d'appel en différens temps.
;9/-i92et suiv. SQ-^ilf ^78 et suiv. 33-9i> i4o, Ho
et suiv.
Appels comme d'abus : leur origine. ^^-363.^
APPÉTIT. Fqy, Volonté.
APPLICATION. Combien elle est nécessaire à uA
prince; maux qui résultent de sa négligence. 34"^^^ et
suiv.
ARAGOJTOOIS. Comment on les reçoit au concile de
Constance. ^2~^ ^ ^i ^^ suiv.
ARBOUZE (la mère d') réformatrice du Val-de-Grâce.
Son éloge. 39--^H-
ARCADE, empereur, excommunié par Innocent I; la
pièce qui contient cette excommunication est supposée,
J/-431 , 432 note.
ARCHE (1') et les autres sacremens de l'ancien peuple,
figures des choses célestes ou de l'Eglise. ;/-32 et suiv. De
quoi l'arche d'alliance étoit encore la figure. ^-235. Com-
ment elle représentoit le Sauveur. i4^^*
APJENS. Combien ils ont varié dans leurs différentes
confessions de foi. 1^-1^. Leurs erreurs sur le culte du à
Dieu. ^^-194. Voy. Idolâtrie. Ils étoient en petit nom-
bre en comparaison des Catholiques, même sous le règne
Îl8 TABLE
de Constance. 31"^^^* I^ ^^t plus aisé, selon Jurieu, de
se sauver dans leur secte que dans l'Eglise catholique.
^/-i94. Ce ministre accusé par ses confrères d'enseigner
• le pur arianisme. ^£-io. Jurieu fait arianiser les Pères
des trois premiers siècles, et le concile de Nicée. 94. Les
Ariens et les Sociniens n'ont jamais rien dit de si extra-
vagant, que ce que ce ministre fait dire aux auciensPères.
134. L'Eglise, quoi qu'en dise Basnage, ne varia jamais du
temps de l'arianisrae; elle persista toujours dans sa même
doctrine; elle conserva son étendue par toute la terre, et
ne cessa de reprocher aux Ariens leur nouveauté. S^S.
ARISTOTE. Sentiment de ce philosophe sur le théâtre.
Il n'y admet point la jeunesse pour y voir ni les comédies
ni les tragédies. 37^^!^'
ARIUS. Combien son hérésie éprouva d'obstacles de la
part de saint Alhanase et de saint Hilaire. i ^-Sni.
ARLES ( le concile d' ) décide des questions impor-
tantes. J^-6oi , 602. Il n'a pas décidé celle de la rebap-
tisation ; c'est plutôt celui de Nicée. ^^-3o et suiv.
ARMÉES, ARMES. Voy. Guerre.
ARMENIENS (les), sujets de la Perse, se donnent aux
Romains. Basnage les cite pour autoriser les révoltes
contre les souverains r sont-ils condamnés par la loi de
Dieu? ^/-5ii et suiv.
ARMINIUS (Jacques) combat les excès des Calvinistes
par d'autres excès : il établit le pur pélagianisme , et fa-
vorise les Sociniens. ^(5?-35o. Goniar, rigoureux Calvi-
niste , s'oppose à lui. Les églises calviniennes forment
deux partis opposés , sous les noms de Remontrans et de
Coùtre-remontrans. 35 1. J^oy, Remontrans. Arminius pré-
fère les sentimens que saint Augustin a rétractés à ceux
qu'il a toujours soutenus. J'-3i6 et suiv.
ARNAUD de Bresse trouve des erreurs dans les dogmes
de l'Eglise, qu'il entreprend de réformer. Saint Bernard
s'y oppose. /^-34. Voy, Bernard (S.)
ARNAULD (Antoine) docteur de Sorbonne, réfute la
lettre de M. Spon sur l'Antiquité de la religion, 37~'^ïg»
Estime que fait Bossuet de cette réfuta'tion. l'ii. 11 com-
pose V Apologie des Catholiques contre Jurieu. 32~99y
note. 37^'^i^' 11 donne le traité des vraies et des fausses
Idées y contre Malebranche. 283. Bossuet souhaitoit que
ces ouvrages se répandissent, pour le bien de l'Eghse.
284. A la demande du prélat , il travaille à une réfutation
DES MATIÈRES. Iig
du Traité de la Nature et de la Grâce du P. Malebran-
che. 283, 288. Plusieurs gens doctes, éblouis du savoir
de ce docteur , s'en servoient pour rabaisser Taulorké des
jugemens de l'Eglise. 166. Arnauld félicite Bossuet du
dessein qu'il avoit d'écrire pour la défense de saint Au-
gustin contre Richard Simon , et lui demande son juge-
ment sur divers écrits. 42-^^9'
ARNOUL (S.) évêque de Metz, père d'Ansegise ,
maire du palais, et tige des rois de la seconde race. J/-
523 et suiv.
ARNOUL, évèque de Lisieux , témoigne que Tempire
d'Allemagne dépend de l'Eglise romaine. J2-34.
ARTICLES fondamentaux , selon les Calvinistes. Toutes
leurs disputes avec les Luthériens ne leur paroissent pas
être sur des points fondamentaux , au lieu que celles qu'ils
ont avec les Catholiques roulent sur ces points. 5(9-4ï2.
Absurdités avancées par Jurieu , au sujet des articles fon-
damentaux et non fondamentaux. ^/-2o6, 207. LesSoci-
niens demandent aux Réformés qu'on leur fasse voir par
l'Ecriture quels sont ces articles. Jurieu avoue qu'il ne le
peut. ^£-214. Trois caractères qu'il propose pour les dis-
tinguer : inutilité des deux premiers; extravagance du troi-
sième. 21 5 et suiv. Jurieu veut encore qu'on distingue les
articles fondamentaux par leur liaison avec la fin de la reli-
gion. Sa foiblesse sur ce point contre les Sociniens. Sa preuve
se détruit d'elle-même. ^ / -226. La doctrine de la "Grâce et
de la Présence réelle, sur laquelle les Calvinistes et IcsLuthé-
riens pensent dififéremment, fait tomber toutes les preuves
de Jurieu sur les articles fondamentaux. Sa chicane à ce
sujet détruite. 5(9-4' !•» 4'^' Sur quoi est fondé le pré-
tendu goût des articles fondamentaux. Absurdités de Ju-
rieu. 55-241. C'est se moquer du genre humain, de
vouloir qu'il croie par goût la Trinité et l'Incarnation.
242« On peut admettre la distinction d'articles fondamen-
taux et non fondamentaux , mais dans un sens bien diffé-
rent de Jurieu. 26~^1 ' et suiv.
ARTS. Quels furent les premiers : Noé les conserve.
3S~^ I , i3. En quoi les arts diffèrent des sciences. 34"
110. Quels sont les principaux, i n . Leur fécondité. ^-55.
A quoi ils tendent. ^5'-623.
ASAPH , un des auteurs des Psaumes. /-60. Est-il
l'auteur de ceux qui portent son nom? 28g et suiv.
ASCElSfSIO]?^ de notre Seigneur. Explication du mys-
120 TABLB
tère de cette fête. ^-247 et suiv. Triomphe de J. C. en
ce jour. ^^-88. Pourquoi J. G. rend ses disciples témoins
de son Ascension. 117. Ce que comprend ce mystère.
i^-56o. 39-'^Qo,
ASCÈTES. Chre'tiens dans le célibat qui suivoient toute
la perfection du conseil de Tapotre. :/^-4^9'
ASSASSINATS commis dans la Réforme , avec autori-
sation par les ministres : exemples, l'assassinat du duc de
Guise et plusieurs autres. £/-56si.
ASSEMBLÉES de charité. Sermons ou Exhortations
que Bossuet y a prêches, //-i , 16. i S-'^i^' i 4-~'^^^'
ASSOMPTION de Marie. Sermons pour cette fête.
i S~^^^' Combien glorieuse et réjouissante pour les es-
prits célestes, ^n et suiv.
ASSUÉRUS , roi de Perse. Sa foiblesse fait pitié.
ASSYRIENS. On a très-peu de choses certaines tou-
chant leur premier empire. 3S~^^y 49? 47^* Sémiramis
l'augmente. Ibid. Sa chute. 32. Leur second empire. Ibid.
Ils détruisent le royaume d'Israël. 3i , 33. Foy, Baby-
LONE, NlNlVE.
ATHALIE usurpe le royaume de Juda : sa mort. ^^-^
28, 2g. L'exemple de sa déposition prouve-t-il l'autorité
du Pape sur le temporel. ^/-2i5, 309, 3 10.
ATHANASE (S.) patriarche d'Alexandrie, fait par ses
longues souffrances l'admiration de l'Eglise. 3^—^ i^- I^
excommunie un gouverneur. 3/-354. Déclare qu'on doit
obéir à l'empereur Constance, quoiqu'il persécutât les Ca-
tholiques. 4i4- Belle lettre de ce Père, sur l'usage qu'on
peut faire des Psaumes. /-72 et suiv. Il prouve la divi-
nité de J. C. par ce texte : Je vous ai engendré aujour-
d'hui, 588 et suiv. Il prouva aux Ariens la nouveauté de
leur doctrine, et que la foi du concile de Nicée étoit celle
dans laquelle les martyrs avoient versé leur sang. ^/-58.
Sa sublime théologie sur l'unité de Dieu, dont les trois
personnes se rapportent à un seul principe. ^^-65. Sen-
timent de saint Athanase sur la cause de l'idolâtrie. 38^
286 et suiv. Selon lui, avoir plusieurs dieux, c'est n'en
avoir point 5 et ainsi, l'idolâtrie étant partout, il y avoit
partout une espèce d'athéisme. 288.
ATHÉES. Il y en a de diverses sortes j combien insen-
sés. i-110. ii-id^iy 181 et suiv, /^o)'. Incrédules.
DES MATIERES, 121
ATHÉNAGORE et les anciens Pères calomnie's par
Jurieu, comme ne croyant pas Dieu immuable j justifie's
par les propres paroles d'Athénagore; et non-seulement
par les Catholiques , mais même par les plus savans Pro-
testans. ^/-46. Il est attaqué par Jurieu, comme ensei-
gnant deux nativités du Verbe. On le j ustifie par ses propres
paroles , que ce ministre falsifie. ^£-io5. Son dessein étoit
de prouver aux Païens , que les Chrétiens ne sont pas des
alliées , comme les Païens le supposoient. 1 1 1 .
ATHÉNIENS. Leur ville fondée par Cécrops. S^-iB*
Thésée forme leur gouvernement. 2.2. Ils abolissent là
royauté, et créent des archontes. 24, 3i , 34. Us répandent
leurs colonies dans l'Asie. 24. Pysistrate s'empare de l'au-
torité parmi eux. 3g. Ils chassent Hipparque son fils, et
éteignent la tyrannie. 52, Ils battent les Perses à Mara-
thon. 54. Ils font la guerre aux Lacédémoniens , qui sous
la conduite deLysandre prennent Athènes. 64. Sont battus
à Chéronée par Philippe. 66. Caractère des Athéniens,
495.
ATTENTION. Sa nature 5 ses effets immédiats sur 1©
cerveau. ^^-233 et suiv. Son effet sur les passions. 1/^.1 .
Combien l'attention est nécessaire aux princes, 48 et suiv,-
36-^91-
ATTILA, roi des Huns, désole l'univers avec une ar^
mée immense, ^^-iig. Quel coup il frappa sur l'empire
romain. J-S^S.
ATTON , évéque de Verceil , prouve qu'on doit l'obéis-
sance même aux méchans princes. J/-5o2.
ATTRAIT. Il faut suivre celui que Dieu donne. 39"^
i85, 191,217,285, 325,326, 338,339, 354,366,386,
G^i. Le distinguer du consentement. 4i5.
ATTRIBUTS divins. Doctrine des Quiétistes sur ce
sujet, S/~94« Doctrine de saint Clément d'Alexandrie,
96. Ces attributs proposés dans le Symbole pour être
crus distinctement. 99 et suiv.
ATTRITION. Sa nature et sa vertu, ^•r-498 et suiv.
Fo)^. Contrition.
AUBERTIN (Edme) ministre protestant, dit fausse-
ment que Claude Seyssel , archevêque de Turin , qui dé-
taille et combat les erreurs des Vaudois , n'avoit osé atta-
quer leur opinion contraire à la transsubstantiation et à la
présence réelle. Ils pensoient comme l'Eghse sur ce* deux
points. 2(9-1 57.
122 TADLE
AUGUSTE gagne ïa bataille d'Aclium, et se rend
maître de tout l'Empire. 3S'-9^y 9^? ^47'
AUGUSTIN (S.) éclaire l'Eglise par ses écrits, et
confond les hérétiques. ^jT-i^ô. En écoutant avec plaisir
l'éloquence de saint Ambroise, il remporte la semence
des scrupules qui produisirent ensuite sa conversion. J/-
36i. Eloge de ce saint : combien dur étoit son esclavage
dans la liberté des enfaris du monde : Dieu le convertit.
//-58 et suiv. Doctrine de ce Père sur la grâce dévelop-
pée dans V As>ertissement sur le livre des Réflexions
morales, ^-206 et suiv. Saint Augustin est accusé d'être
novateur par Grotius, par R. Simon, et ensuite par
l'abbé Dupin. 4"^^!' S-^^ ? i9) ^Sg et suiv. ^(9-5o5. On
le justifie de cette accusation. ^-^9'^ ? 497 ^^ suiv. 5^— 12 ,
17 et suiv. Malignité de R, Simon contre ce saint Docteur.
^-579. Il est accusé d'erreur sur la nécessité de l'Eucha-
ristie, et sur le péché originel. 5^-32. Justifié. 34, 38, ^'Jt
et suiv. Insulté par R. Simon. 227, 232, 243 et suiv. Son
amour pour l'Ecriture sainte. 234 ^t suiv. Usage admi-
rable qu'il en a fait. 236 et suiv. Caractère de ce Père. 245.
Son autorité sur la niiatière de la grâce. ^-495. S'opposer
à ce saint Docteur sur la matière de la grâce , c'est s'oppo-
ser à l'Eglise. 5'-265. Il est chargé de la cause de l'Eglise
contre les Pélagiens. 267. Démonstration qu'il n'a défendu
que l'ancienne et véritable doctrine. 269. Il est vénéré de
l'Orient comme de l'Occident, et invité en particulier au
concile d'Ephèse. 272. Sa pénétration et son autorité. 276.
Le pape saint Célestin prononce qu'Augustin est le défen-
seur de l'ancienne doctrine. 278. Raisons de ce jugement.
281. Quatre papes et quatre conciles ont prononcé la
même chose. 284. Toute l'Eglise a toujours pensé ainsi.
287, 290, 292. Tradition constante de tout l'Occident en
faveur de l'autorité de ce saint Docteur. 295. Témoignage
des ordres religieux et de toutes les écoles. 299. Injustice
de R. Simon , qui préfère les sentimens que ce Père a ré-
tractés à ceux qu'il a toujours soutenus. 3 12. Usage qu'a
fait saint Augustin de l'autorité des Pères qui l'ont précédé.
320. Quoi qu'en dise Grotius, saint Augustin tenoit la
même doctrine sur la grâce avant sa dispute avec les Pé-
lagiens. 322. Il la tenoit aussitôt après sa conversion , et
avant l'examen de la question. 324. La preuve en est au
livre de ses Confessions. 329. Dans ses premières lettres
et ses premiers écrits. 33 1. Il tombe dans l'erreur sur la
gratuité de la grâce, en commençant à approfondir la
question. 336. Il en sort bientôt. 339. Se reprend lui-
DES MATIÈRES. 123
même dans ses Rétractations. 34i. Et devient capable de
de'fendre la vraie doctrine. 344- Ses changemens ne font
qu'augmenter son autorité. 348. Nouveaux témoignages
des auteurs catholiques en faveur de saint Augustin. 349.
Témoignages remarquables de plusieurs savans Jésuites.
354. Accusations odieuses de R. Simon. 359 ? ^^4 ? ^69.
Force de la logique de saint Augustin contre Julien d'E-
clane. 372. Avantages qu'il a tirés du texte grec contre son
adversaire. 376, 378. Ainsi que des Pères et commen-
tateurs grecs. 385. Ce Père n'a enseigné sur le péché
originel que la doctrine de toute l'Eghse. 391. A admis,
dans le sens de l'Eglise, une grâce eflicace. 553 et suiv.
618. N'a point fait Dieu l'auteur du péché. 6i4, 616.
Tradition constante de sa doctrine sur la prédestination.
639. Concihation de sa doctrine avec celle des anciens. 7 1 7.
S. Augustin soutient sur la justification , contre les Pé-
lagiens, la même doctrine que nous soutenons contre les
Protestans. ^^-87. Il enseigne que les péchés étoient dé-
truits dans les justes, bien qu'il n'y ait point de justes qui
ne soient pécheurs. 92. Il soutient en plusieurs endroits
que la régénération en J. C. nous justifie, 97. Que la foi est
]e principe de notre justification. io3, 109, m. Que la
convoitise dans les justes ne détruit pas la sainteté. \ii ,
127. Sa doctrine sur le mérite des œuvres. i33. Les Ré-
formés le citent en faveur de la justice imputative , qu'il
n'a ni connue ni enseignée. Melancton traite d'imagination
la doctrine de ce Père sur la justification du pécheur. iQ-
3o5. Ce saint Docteur n'a pas innové dans le culte qu'il
faut rendre aux saints, comme le lui reproche Daillé.
iS~l^' Il enseigne qu'en offrant le sacrifice sur le corps
des samls , ce n'étoit pas à eux qu'on l'offroit , ni lorsqu'on
en faisoit mémoire au milieu des saints mystères, on ne
prioit pas pour eux , mais on les conjuroit de prier pour
nous. 82. Il range les Manichéens parmi les Gentils , et ex-
pose une partie de leur doctrine. 194. Règle qu'il donne
pour connoître les véritables traditions. 5o8. Jurieu falsifie
un passage de ce Père, pour lui faire dire que l'Eglise ap-
prend de nouvelles vérités. ^(9-3 1. Saint Augustin prouve
au contraire, contre les Pélagiens, que la foi de l'Eglise
n'a jamais varié. £/-65. Saint Augustin est contraire à la
contemplation perpétuelle. 57~73 , 445 , 446. Quelle est
selon lui la règle de la volonté de Dieu. 147. Sa doctrine
sur la persévérance; qu'il faut la demander pour l'obtenir.
21 1 et suiv. Sur les effets de la grâce. 221, 421. Il n'a pas
connu l'oraison passive. 288 et suiv. Ce qu'il dit du parfait
124 TABLE
abandon. 4iS et suiv. Son sentiment sur Tamour pur*
473 et suiv. Sur les suppositions impossibles. 4^3. Effort
qu'il admet comme nécessaire dans l'opération du libre
arbitre. 4*^1? 443. Sa doctrine sur le Pater. 464 et suiv.
Quels sont, selon lui, les devoirs de la charité et de la
justice. 4B0 et suiv. Quatre principes de ce saint docteur
sur la béatitude en tant que motif de nos actions. ^Q-
3îi6. Sommaire de sa doctrine sur la béatitude eu général.
356. Il n'a point connu le pur amour, au sens des nou-
veaux Mystiques. 358.
Réflexions de saint Augustin sur la chute de Rome. J-
20g, 439. Ce Père pose pour principe, que jamais les
sujets ne sont en droit de prendre les armes contre leur
souverain; et que, s'ils en sont persécutés injustement, ils
n'ont point d'autre parti à prendre que de souffrir, ^i-
5o5. Il prouve que les Chrétiens doivent obéir même aux
méchans princes : exemple de Julien. ^/-4o4, ^^^' Ce
qu'il pense de la contestation du pape saint Etienne avec
saint Cyprien, 142 et suiv. On examine le passage de ce
Père : La cause est finie. 33-1 ^^ ^^i^* ^^ qu'on lui prête
sur le pape Zozime n'est pas exact. 109, note. Saint Au-
gustin avoit cru d'abord qu'il ne falloit pas contraindre les
Donatistes : ce qui le fit changer de sentiment. J^-2o5,
T^oy. Donatistes.
En quoi consiste la véritable psalmodie , selon ce Père*
:/-75. Quel en est le meilleur usage. 78. Il mettoit en
doute s'il falloit laisser dans les églises un chant harmo-
nieux, de peur d'affoiblir par là la vigueur des âmes. 37"
577. En quoi il fait consister le vrai bonheur des rois.
i^-625.
AUGUSTIN (S.) moine, envoyé par saint Grégoire le
Grand, convertit TAngleterre. 35^-i35.
AUMOINE. Sa nécessité et son mérite. 7-294- ^-394»
i 3-'^^'^ et suiv. Refus de faire l'aumône , crime capital.
^^-277. Efficacité de l'aumône. 286. Combien il est
doux de faire l'aumône. / J-ii55. Qu'il faut retrancher de
ses convoitises pour faire l'aumône. 258. Motif de faire
l'aumône, en considérant J. C. dans les pauvres. 261 et
suiv. Vices à éviter touchant l'aumône. :/5^-6oi, 602.
J^qy. Pauvres, Riches.
AURÉLIEN, empereur, triomphe deZénobie. J^'-iio,
Sa colère lui cause la mort, m .
AUSBOURG (Diette d') tenue par l'empereur Charles V.
DES MATIÈRES. 123
Les Protestans y donnent différentes confessions de foi.
i 9-1^3' ^oy. Confessions de foi.
AUSTÉRITÉS. Elles sont salutaires. :/7~65. Combien
on doit en user mode're'ment. 3<¥"-436, 44^» 5<^i> ^17,
571, 575, 612,643, 678. J9-47I- Préférer la mortifica^
lion du cœur. 476. Se contenter de celles de la règle. 4B3 ,
5^3. Consulter le confesseur là-dessus. 664.
AUTEURS. Louanges que le monde donne aux grands
auteurs : comment Dieu les récompense et les punit tout
ensemble. J(^-/^o3. Les auteurs profanes n'ont point de
goût à qui connoît J. C. J^-655.
AUTORITÉ. La première qui ait été exercée parmi les
hommes est l'autorité paternelle. ^^-63. Caractères essen-
tiels de l'autorité royale. 84 etsuiv. P^oj, Gouvernement,
Prince, Rois,
Autorité de l'Église (T), établie par J. C. pour nous
transmettre les Ecritures, nous apprendre leur sens véri-
table, décider toutes les questions épineuses d'une manière
irrévocable, infaillible. ^<y-i4i. Sentimens des Protestans
sur l'autorité de l'Eglise ; leurs variations sur ce point de
doctrine. 145. Déclaration du synode de Charenton,et
autres sur cette matière. Ibid. et suiv. L'assujettissement
à l'autorité de l'Eglise est le vrai remède aux absurdités
où l'on se jette, en suivant son propre esprit. ^£~43o.
Soumission à l'autorité de l'Egbse exigée par les Protes-
tans comme par les Catholiques. QS-'^^i- Preuves tirées
de leurs consistoires et de leurs synodes. 265 et suiv. Doc-
trine des Protestans sur l'autorité de l'Eglise. 278. Elle
ne peut être soutenue , sans qu'on en conclue qu'un
particulier peut mieux juger de la foi que l'Eglise univer-
selle. 286. L'autorité de l'Eglise, rejetée dans la spécula-
tion par les Protestans, est reconnue dans la pratique,
îfouvelle preuve qu'on en apporte. 334- Vaines subti-
lités qu'ils allèguent pour fronder la conséquence qu'on
en tire. 335 et suiv. L'autorité du saint Siège et de l'épis-
copat établie par J. C. reconnue par toutes les Eglises ,
enseignée parles saints Pères, nécessaire pour l'unité. /^^
i5i. f^oy. Eglise, Pape.
Autorité {de l') des jugemens ecclésiastiques , où sont
notés les auteurs des schismes et des hérésies; dessein de
Bossuet en composant cet ouvrage : comment il a disparu.
^7-166 , et noie, Voy. Eglise, Jansénisme.
AUTRICHE. Caractère de cette maison. / 7-383.
126 TABLE
AUXILIUS, prêtre de Rome, dit qu'on ne doit pas
obéir aux ordres injustes des papes. 33'~9^ etsuiv.
AVARICE ( r ) , passion détestable. ;/ 3-49^. Ses effets,
//-'i-j'i. Il faut la déraciner. ^-72. Par quel moyen. 77.
Les richesses ne la guérissent point, j Q-^'iô. Plusieurs
sortes d'avarice. 81. /^-333. L'avarice est une idolâtrie.
A VENT. Ce que c'est que ce saint temps. ^-217
et suiv.
AVERTISSE MENS aux Protestans sur les lettres du
ministre Jurieu , coniie l'Histoire des variations. Tôm. £/
et 22.
AVEUGLEMENT. Comment représenté dans l'Ecri-
ture. /^-i49. Notre aveuglement aussi grand que celui
des Juifs, i 3-5i6.
A FIS AUX RÉFUGIÉS, L'auteur de cet ouvrage,
quoique Protestant , montre les égaremens où la Réforme
s est jetée, en attaquant la majesté des rois et la tran-
quillité des Etats. ^y-6o5, 606.
AZPILCUETA ( Martin ) , appelé aussi Navarrus , ne
décide rien sur la supériorité du Pape ou du concile.
i/-53. Ji-475.
B
BABEL (tour de). C'est l'ouvrage de l'orgueil. ^--201.
Dieu y frappe le genre humain par la confusion des
langues. i5'-i2, 175.
BABYLONE, fondée par Nemrod. ^^-i3. Son royaume
établi par Bélésis. 33. Sa puissance s'augmente souiS Nabo-
polassar. 37. Elle est prise par Cyrus. 39, 232, 482. Beauté
de cette ville : caractère de ses peuples. 479* Babylone
représente Rome dans l'Apocalypse. 3-9 1* Sa chute dans
l'Apocalypse est celle de Rome sous Alaric. 653 et suiv.
Caractères des deux cités , Babylone et Jérusalem. / /-609.
BAGOT (Jean) Jésuite. Son livre sur le droit des évé-
ques, dénoncé à l'assemblée du Clergé de i655. Il se ré-
tracte. 3^-612 et suiv.
BALE. Cette ville désignée pour la tenue d'un concile
général. ^£-270 et suiv. Les premières sessions de ce
concile sont légitimes, de l'aveu de Bellarmin, etc. SI"
g6 et suiv. Quel est le sens de ses décrets sur le tempo-
rel. 3S"43. Il renouvelle les décrets de la quatrième et
DES MATIERES. IQ."]
cinquième session du concile de Constance. i34 , 274. His-
toire du premier différend entre le pape Eugène IV et le
concile. 278 et suiv. Le Clergé de France ne défend pas
les dernières sessions du concile. 3o8. Pourquoi il n'est;
plus regardé comme œcuménique depuis la session vingt-
cinquième. 329 et suiv. Il se transfère à Lausane, et se
dissout. 336 et suiv. P^oy. Eugène IV, Amédée.
Le concile de Bâle accorde quatre articles aux Calixtins,
2(9-'^'^'^* Comment il parvint à réunir les Bohémiens sé-
parés à l'Eglise. 25'~4oo. Sa condescendance. 47B et suiv.
558. Sentence exécutoriale des^ légats du concile au sujet
du traité conclu avec les Bohémiens. 3^-202 et suiv. Ex-
plication de ce fait. 222, 292. f^qy. Confessions de foi.
BALTASAR, roi de Babylone, périt au milieu d'une
f(3te, en punition de ses profanations. SS"'^^^* 36~^^'^'
BAPTÊME. En quoi il consiste, et ses cérémonies. ^-
37 et suiv. Ses eflfets. ^/-223. ^£-11 5. 16-^^' En quoi
il diffère de la pénitence. ^^-271. Nous donne un droit
réel sur le corps de J. C. : conséquence. 128. Combien
peu de Chrétiens ont conservé l'innocence du Lapleme.
^£-493. Belle cérémonie que Ton observoit dans l'an-
cienne Eglise , au baptême des Chrétiens. /^-4o9. Le
baptême de saint Jean et celui de Jésus : en quoi ils dif-
fèrent. ^-496 et suiv. Elévations sur le baptême de Jésus.
5o4 et suiv.
Le baptême est de nécessité absolue pour les enfans,
qui ne peuvent y suppléer. 5~34- /^-^io3. Les seuls Cal-
vinistes ne reconnoissent pas cette vérité. Ibid. Dieu a-t-il
une volonté réelle de sauver les enfans qui meurent sans
baptême? S"^^!' Leur damnation, aussi bien que la pré-
destination de ceux qui meurent baptisés , ne vient que
des secrets jugemens de Dieu. 52i. f^oy, Sfondrate. La
tradition seule prouve que le baptême est valide, donné
par infusion. £^-i3 et suiv. Donné aux petits enfans, ou
par des hérétiques ou par de simples fidèles. 28 et suiv. Ce
sacrement opère ex opère operato. 3J'"43o.
Zuingle attaque la nécessité du baptême, sans lequel il
croit que le mal originel, qu'il dit n'être pas péché, est
ôté dans tous les hommes par la mort de J. C. ^^-107.
Selon lui , ce qu'on appelle péché originel ne damne
personne; le baptême n'ôle aucun péché, et ne donne
aucune grâce. ^^-108. Il force tous les passages de l'E-
criture, pour en conclure que le baptême est seule-
ment le signe du sang de Jésus-Christ. 109. Il méprise
.128 TABLE
tout ce que disent les Pères sur le baptême , et ne daigne
Ï)as même les consulter. lOi. Les Luthériens admettent
a nécessité du baptême pour être fait enfant de Dieu.
i68. Ce que la Confession d'Ausbourg enseigne claire-
ment. i85.
Selon Calvin et les Calvinistes, le baptême n'est pas
nécessaire au salut, f p-558. Il est la source de la grâce,
et ne Topère pas. Les enfans des fidèles naissent dans la
justice. Calvin appuie ce nouveau dogme d'un passage de
l'Ecriture, mal entendu. 558. Il suit de cette doctrine,
jointe à celle de l'inamissibilité de la justice, que toute
la postérité d'un fidèle est prédestinée. 56i. Etranges
contradictions des Calvinistes sur ce point. 563. Les Cal-
vinistes, en recevant la Confession d'Ausbourg, admettent
ïa nécessité du baptême. 614. Le baptême inutile, selon
les Manichéens. ^O-^Q- Les A^audois en méprisent les cé-
rémonies. 166. Les Frères de Bohême rebaptisoient tous
ceux qui venoient à eux. l'iQ.
Les Remontrans ou Arminiens nient la nécessité du
baptême. ^(9-354. Le synode de Dordrect approuve ce
point de leur doctrine. 363. Les Protestans admettent ,
comme l'Eglise catholique , le baptême par infusion in-
troduit par la coutume, sans décision de l'Eglise, quoi-
qu'il ne soit pas plus établi dans l'Ecriture que la com-
munion sous une espèce. 583. Ils contredisent leurs propres
principes, en recevant la forme du baptême usitée danfr
l'Eglise catholique. ^^-44 1»
BARCOCHÉBAS excite les Juifs à la révolte, i-194 et
suiv. ^-io3 et suiv.
BARNEVELD ( Jean ) ennemi du prince d'Orange ,
prend parti pour Arminius et les Remontrans ou Calvi-
nistes Pélagiens, contre les Gomaristes. ^^-34 1.
BARONIUS ( César ) cardinal. Ses tergiversations
quand il s'agit de défendre les prétentions ultramon-
taines. 37~'^^1' ^^ déploroit la renaissance du semi-péla-
gianisme, sous prétexte de s'opposer à Luther. S8~'^^^'
Son opinion de la falsification des Actes du sixième con-
cile réfutée, ^/-i^^. J^-5o4 et suiv. Sa dispute avec
Bellarmin sur la lettre de saint Léon , examinée au con-
cile de Chalcédoine. ^/-i3i. 39^-^1^- I^ avance à tort
que Grégoire il déposa Léon l'Isaurien, J/-454 ^t suiv.
Ce qu'il dit sur la translation de l'Empire, des Françait
aux Allemands. 555 et suiv.
BASILE (S.) le Grand. Combien, selon lui, la vie chré-
tienne
I
DES MATIÈRES. Ï^Q
tienne doit être se'rieuse. ^/-Gog. Ce qu'il entend par
les paroles inutiles dont on rendra compte au jugement.
6io. Ce saint est outragé par Lupus. J/-i38. Ce qu'il dit
de la réception d'un décret du Pape. iSg. Son opinion
sur la validité du baptême des hérétiques. ^^-28 et suiv.
BASNAGE (Jacques) ministre protestant, fertile en
injures. ^0-S6 et suiv. Il tâche vainement de justifier
les synodes de la Réforme, d'avoir approuvé les révoltes.
3/-54'^ et suiv. 11 cite à faux de Thou el la Poplinière,
au sujet des révoltes des Calvinistes des vallées de Pié-
mont contre le duc de Savoie. 547 ^^ suiv. Il ne cherche
qu'à éblouir les lecteurs, et falsifie les faits. 54g et suiv.
Il justifie mal l'électeur de Saxe et le landgrave de Hesse
de la guerre entreprise en conséquence de la ligue de
Smalcalde. 584. ^^ accuse, sans preuve, l'auteur d'avoir
tronqué un passage de Melancton , que lui-même falsifie.
5go et suiv. Il prouve ce qu'on ne lui conteste pas, et
dissimule ce qu'on lui conteste. 5g2. Il impute à l'Eglise
de prétendre dispenser des lois de Dieu. 618. Il blâme
Jurieu de trouver, à l'occasion de l'affaire du landgrave
de Hesse, des nécessités contre l'Evangile. 3 10. Il entre-
prend de réfuter la première Instruction pastorale sur les
promesses Jaites a r Eglise. Sa témérité de contester à
J. C. d'avoir pu donner , en six lignes, un remède à toutes
les erreurs. 470. Il enseigne que l'Eglise peut être livrée à
îapuissance de l'enfer, pendant que J.C.est avec elle. ^^^
487. If accuse l'auteur d'appliquer la promesse aux seuls
pasteurs de l'Eglise latine. 48g. Il élude la force de ces
paroles : Je suis avec vous. 4g2. Ses absurdités grossières
et sans nombre au sujet de l'Eglise, qu'il suppose pouvoir
être invisible. Il corrompt les paroles de J. C. 5i i et suiv.
Il réduit à rien les promesses de J. G. en bornant sa pré-
sence aux consolations intérieures qu'il donne aux saints.
5i6. Il ose même faire J. C. schismatique et novateur, et
dire que tous les caractères donnés péir les Catholiques à
l'Eglise , manquoient à J. C. 5si4. Il compare les commen-
ce mens de Calvin à ceux de J. C. 527. Il autorise les
schismes. Voy. Schisme. Il avance une multitude de faits
étrangers à la question, et laisse à l'écart ceux qui seuls
sont importans au salut. 56i , 572. Il entreprend de prou-
ver qu'il y a eu des innovations dans l'Eglise, et demeure
court dans sa preuve. 563. Sur le dogme de la visibilité
et de l'étendue de l'Eglise , il oppose à saint Augustin
saint Athanase, saint Hilaire et saint Grégoire de Na-
BOSSUET. XLIII. Q
#
l3o TABLE
ïianze , qui disent la même chose que ce saint Docteur*
590. Maxime trompeuse et illusoire de Basnage, que la
promesse de J. C. doit s'expliquer par l'événement, et
non par la clarté des paroles et la véracité de celui qui
promet. 699 et suiv. Ses chicanes sur les termes employés
par le synode de Delpht, pour soumettre les Remontrans
à Tautorité de l'Eglise. 258. Voy, Beau val.
BÉtiTITUDE; elle se trouve en cette vie, selon les
Quiélistes. Q/-101 et suiv. Le désir de la béatitude est
un acte d'amour parfait. 123,298 et suiv. 45o et suiv. Er-
reur de dire qu'on ne peut la désirer que par conformité
à la volonté de Dieu. 385. L'Ecriture la propose comme
niotif de la charité. 472 et suiv. L'exclure, c'est détruire
l'espérance. 424*Erreurset contradictions de M. de Cam-
brai sur la béatitude. 570. Principes de saint Augustin sur
la béatitude naturelle et surnaturelle. ^^-3o. P^oy. Amour
PUR, Amour naturel. Espérance. Idée de la ^béatitude.
5i et suiv. La béatitude objective et la formelle ne sont
qu'une seule et même béatitude. 72 et suiv. Elle est la
fin dernière de la charité. 233 et suiv. P^oy, Charité;
et le motif de nos actions : principes de saint Augustin à
ce sujet. 326, 334» Essence de la béatitude. 335. Som-
maire de la doctrine de saint Augustin sur la béatitude.
356. Les huit béatitudes désignent le bonheur du ciel,
et sont l'abrégé du sermon sur la montagne. ^-9 et
suiv. Vrai caractère du Chrétien dans les huit béati-
tudes. 25 et suiv. Explication de quelques-unes d'elles.
BEAU VAL (Henri Basnage de) Protestant, ne veut
plus disputer contre Jurieu, qui, dit-il, ne se défend qu'à
coups de caillou. £^-io.
BÉCAN (Martin), Jésuite, attribue aux papes le pou-
voir de déposer les rois : condamné par Paul V. J/-2i5,
216.
BÉDACIER (M.), évêque d'Auguste, sufFragant de
Metz , témoig-ne à saint Vincent de Paul ses dispositions à
favoriser la mission de Metz. J/-5.
BÉGUARDS et BÉGLINES ; leurs commencemens.
^/-3i, 62. Ils sont condamnés au concile de Vienne.
32, 38i et suiv.
BELLARMIN (Robert) cardinal, avoue que les pre-
mières sessions du concile de Baie sont légitimes. Ji-g6,
Son opinion sur le décret du concile de Constance qui
DES MATIÈRES. l3î
soumet le Pape au concile. 32-^1^ ^ 2*^9 ^t suiv. Il tâclie
d*excuser le pape Honoiius, et soupçonne de falsification
les actes du sixième concile. S^-ii^, i25. ^^-5o4 et
suiv. Sa dispute avec Baronius sur la lettre de saint
Le'on à Flavien. ^^-iSi. 3S~47^ <^t suiv. Il n'attribue
au Pape qu'un pouvoir indirect sur le temporel. ^/-!îo3.
En quel cas, selon lui, les papes peuvent donner les
royaumes infidèles. 0^66. P^qy, Infaillibilité, Pape.
BELLEFONDS (Bernard Gigault, marquis de), ma-
réchal de France , est disgracié. Cause de sa disgrâce. 37-^
33 , note. Lettres et différens avis de Bossuet pour le sou-
tenir dans cette épreuve. 35. Il l'entretient des miséricordes
de Dieu à son égard , en l'arrachant aux occasions de re-
venir au monde. 36. Sa seconde disgrâce : quel en fut le
motif. 66. Conduite admirable de Dieu à son égard. 68.
Bossuet lui témoigne combien il étoit sensible au soupçon
que ce maréchal avoit eu qu'il fut changé à son égard.
78. Dieu, dans la maladie de son fils, avoit voulu se con-
tenter de sa soumission. 80. Après la mort deTurenne,
on av^oit fort pensé à le rappeler ; pourquoi la Providence
ne l'avoit pas permis. log. Réponse de Bossuet à quelques
questions qu'il lui faisoit. 1^3. ^ojVjwFansenisme.
BEUbEFONDS ( la mère de ) , prieure des Carmélites.
Sa mort et ses vertus. ^^-690.
BENOIT (S.) Son panégyrique, f^-i 45. Attentif dès
sa jeunesse à la voix qui lui crioit de sortir de lui-même •
horreur de la solitude où il se retire. i5o. Sa vie admi-
rable au désert. i5i. Excellence de sa règle. i63. Com-
ment il résiste à une terrible tentation. i53. Bossuet trou-
voit dans l'histoire de l'ordre de saint Benoît ce qu'il y
avoit de plus beau dans celle de l'Eglise. ^^-359.
BENOIT XI , pape, absout Philippe le Bel des censures
deBonifaceVIII.3/-683.
BENOIT XII examine le décret de Jean XXII sur la
vision béatifique. JJ-85, i44- ^^^ ^^^ ^^s décisions des
papes peuvent être fausses, et révoquées par leurs suc-
cesseurs. 173. Etant cardinal, il avoit tenu la même doc-
trine, ^/"'logetsuiv.
BENOIT DE CANFELD (le P.) Sa Règle de perfec-
tion^ condamnée à Rome. Q^--53'],
BÉRENGAUDE, auteur du Commentaire de V Apoca-
lypse, attribué à saint Ambroise. 3~91' ^^ ({n^il dit sur
iSa TABLE
les dix rois du cliap. xvii de l'Apocalypse. Ibid. Quel
étoit ce Be'rengaude. ^-lxii.
BÉRENGER attaque , après les Manichéens d'Orle'ans,
la pre'sence réelle. Sa coiidanination. ^Q-^'-ji , 573. J^oy.
Eglise. Sa première et sa seconde confession de foi. 578,
574» Ses disciples inventent Y impanation et X inclination,
576. Bérenger avouoit que sa doctrine étoit nouvelle.
577. On n'eut pas besoin de concile universel pour le
condamner. 579. On le combat de la même manière
qu'on avoit combattu les anciens hérétiques, en prouvant
qu'il apportoit une doctrine nouvelle , et qu'il troubloit
l'Eglise dans sa possession invariable, suivant la promesse,
d'enseigner la vérité. ^^-4'^i, 4^2-
BÉRENGER, comte de Barcelonne, donne au saint
Siège la ville de Tarragone. J/-S457.
BERINGHEN (M.'^^de), abbesse de Farmoutiers.
Conduite qu'elle doit tenir pour ramener ses religieuses
prévenues contre elle. ^P-6i 5. Lettres que Bossuet lui
écrit. Jhid. et suiv. Sa mort. 63o. Bossuet fait son oraison
funèbre. 633. Sa nièce est nommée pour lui succéder;
lettres de Bossuet à cette dame. 63 1 et suiv. Il lui pro-
pose de recevoir une ijouvelle convertie. 643, 645. 11 la
éonsole de la mort de son père, 694. Qu'elle ne doit pas
différer sa bénédiction. 722, 724.
BERNARD (S.) abbé de Clairvaux, est suscité de
Dieu, au milieu de la barbarie et de l'ignorance. /5^-53sè.
Panégyrique de ce saint, i S~^^9' Sa naissance. 33o. Re-
nonce au monde à l'âge de vingt-deux ans, Ibid. et 337.
Sa sobriété. 338. Ses mortifications. 339. Ses travaux. 34'^»
Son apostolat. 344 ^^ suiv. Son zèle pour l'Eghse ro-
maine : de quelle manière il considéroit le Pape, y ^-^
532 et suiv. 11 engage Louis VII à assembler les évêques.
544 et suiv. Quelle étoit la science qu'ail recherchoit.
i ^-3'28. Ce que ce saint pensoit de l'amour de Dieu en
tant que notre bien. ^^-294 et suiv. Passage du saint
Docteur tronqué par les nouveaux Mystiques. 369 et
suiv. Saint Bernard croit qu'il vaut mieux punir les hé-
rétiques par le glaive de la puissance temporelle , que
de souffrir qu'ils persistent dans leurs erreurs, ou qu'ils
pervertissent les fidèles, ^^—iio..
Saint Bernard croit indigne du Pape de juger les affaires
temporelles. J^- 336 et suiv. Il ne parle pas du droit des
papes de déposer les rois, quoique cette dispute s'agitât
beaucoup de son temps. 629. A quelle occasion il écrivit
DES MATIÈRES. l33
son livre de la Considération : il y marque les bornes des
deux puissances. 636 et suiv.
Ce saint Docteur désire la réformalion des mœurs et
non de la foi. /^-3i , 3'i. Il s'oppose à Pierre de Bruis, à
Henri et à Arnaud de Bresse qui veulent réformer les
dogmes. 33o. Il est mis au rang des saints par Luther.
197. Il de'taille et réfute les erreurs manichéennes des Ca-
tares d'Allemagne, de Pierre de Bruis et de son disciple
Henri. 231. Il en convertit plusieurs. Si53. Les Protestans
l'accusent de crédulité, à cause de ce qu'il dit du mani-
chéisme des Albigeois. On le justifie. Q(()~i35, i36.
Onction du Commentaire de saint Bernard sur le Can^
tique des Cantiques. ^-iiZ, Bossuet en a profité. Ibid.
et suiv. Sa vénération pour ce saint abbé. ^^-363.
BERNIÈRES de Louvigny (M.) Son Chrétien intérieur,
condamné par l'Inquisition de Rome. ^/— 537 , 538. Bos-
suet n'y trouve rien de mauvais. JP-354. Endroits de
ses lettres qui paroissent suspects. 36o.
BERTIER (Antoine- François de), éveque de Rieux,
combat le sentiment de Bossuet sur la conduite à tenir
envers les nouveaux Convertis. J^-189, 192. Ses ré-
flexions sur l'expédient d'obliger les Réunis d'assister
seulement à la partie de la messe appelée des Catéchu-
mènes. 196.
BÉRULLE (Pierre de) , fondateur de l'Oratoire. Son
éloge. /7-573U
BESSAR.I01V, archevêque de Nicée, et depuis cardi-
nal , explique au concile de Florence les droits du Pape.
S^-^1'1 et suiv.
BETE de l'Apocalypse. ^-328 et suiv. Elle porte k
prostituée ; sa parure , son mystère. 4^6 et suiv. Elle
désigne Dioclétien. 365 et suiv. 5 16. Elle est blessée à
mort sous Constantin, et ressuscite sous Julien. 34^ et
suiv. 520 et suiv. ^-i38 et suiv. Ses trois caractères.
'37-
BETON (le cardinal), primat d'Ecosse, assassiné par
les Protestans. ^^-574.
BEZE (Théodore de) démontre, dans la conférence de
Montbelliard, que les transsubstantiateurs peuvent seuls
soutenir le sens littéral , et que les conssubstantiateurs
n'y entendent rien. ^^-i25. Bèze et Farel, députés des
Calvinistes à Vormes , font une Confession de foi en
termes si équivoques , qu'on croiroit qu'ils admettent ,
l34 TABLE
comme les Luthe'riens, la présence re'elle. 6io, 6ii. Il
avoue que la conjuration d'Amboise fut entreprise par
maxime de religion, et est fâché qu'elle n'ait pas réussi,
^(p-o.fi. Il excite à des assassinats par ses prédications.
Poltrot l'accuse de l'avoir engagé à tuer le duc de Guise.
58. Il détruit lo libre arbitre, et fait Dieu auteur du pé-
ché. 340. ^oy. Libre \rbiti\e , Pe'chk. il dément, dans la
pratique, la belle idée qu'il donne de l'Eglise : quelle est
une enclume qui soujfre les coups et n'en donne point. Il
inspire la révolte. ^/~558.
BIEN. Ses qualités. i^-Zgi, La vie est un bien. Ibid.
Bien de la société, le second après celui de la nature.
334. Souverain bieiï qui ne peut jamais être mal. ;/^-
4io. 14-"^'
BIENHEUREUX. Source de leur joie. Jp-3i.
BIENS j leur partage entre les hommes ne doit point
altérer la société du genre humain. 36-^^- Trois degrés
de biens temporels marqués distinctement dans l'Evan-
gile : le nécessaire, le superflu, la fortune éminente. 1 ^-~
587. Trois vices à craindre : l'empressement et l'inquié-
tude j la dissipation et le luxe; l'ambition désordonnée;
remèdes contre ces vices. 588. Les biens sont tous
communs entre les fidèles par la fraternité chrétienne.
^^—188. Soin que doivent prendre les princes des biens
qui sont consacrés à Dieu. Jo~"344' Réflexions que doit
leur suggérer leur libéralité envers les églises. 35 1. Les
biens des monastères pille's en Angleterre, i f)~^ii. Yen-
dûs à vil prix à la noblesse par Henri VIIL 433;. Les
biens de l'Eglise en proie aux laïques sous Edouard VI.
483. Le reste est envahi sous Elisabeth. 2(^~'i'2.
Diff*érence des biens et des maux. y^-4io. Biens et
maux de la vie. /5^— 601.
BINIUS (Séverin), dans sa collection des conciles, a
mis en tête de celui de Constance : Approuvé en partie,
31-9^' J^-ii'-*- 33-^^^' Il suit Baronius sur la falsifl-
cation des Actes du sixième concile. 3/~i^5.
BISSY (Henri deTliiard de), évêque deToul, consulte
Bossuet sur un mandement qu'il avoit donné contre l'u-
sure. ^^-710.
BLANDRATE (Georges) et Socin , sortis de la Ré-
forme, sont les chefs des Sociniens. ^^-56'].
BLASPHÈMES. Ils font périr les rois et les armées.
J^-364.
DES MATIÈRES. l35
BOGOMILES, hérétiques Manichéens , pris par le mi-
îiislre La Roque pour des Yaudois. ^0—\^'i et suiv.
BOHÊME (les frères de) , faussement appelés Vaudois.
Ils se disoient eux-mêmes frères de Bohême ou Picards»
Leur histoire écrite par Camérarius. De toutes les sectes
séparées de Rome, avant Luther, celle-ci est la plus
louée par les Protestans. ^0-io[\. L'origine Vaudoise,
dont les Protestans se glorifient , paroît honteuse aux
Bohémiens. 207. Ils se disent disciples de Jean Hus,
qui se prétendoit disciple de Yiclei. iio8. Ils descen-
dent de Zisca et des Taborites, selon Radiget, Tun des
frères; mais ils désavouent cette origine. 2^1. Ils vien-
nent certainement des Calixtins, dont ils se séparèrent
ensuite. Ibid. Des gens de métiers forment d'abord la
secte : ils se joignent à Roquesane et aux Calixtins. Ils
rejettent la messe ^ la transsubstantiation, la prière pour
les morts, les honneurs des saints, tt la puissance du
Pape : mettent à leur tête Relesiski, cordonnier, puis
Mathias Convalde, laïque ignorant. 2^5. Ils honorent Jean
Hus comme un saint , quoiqu'il eut dit la messe toute sa
vie. 'iiQ. Ils rebaptisent tous ceux qui viennent à eux,
227. Ils envoient par toute la terre, pour trouver des
gens de leur croyance. Leur enquête inutile. 229. Us dé-
robent les ordres sacrés, en se mêlant dans les ordina-
tions des évêques catholiques. 230. Luther leur reproche
de ne pas croire la justice imputative. Ils admettoient
d'abord sept sacremens, qu'ils réduisent ensuite à deux
pour obéir à Luther. Ils croyoient la présence réelle. Us
laisoient dépendre l'effet des sacremens du mérite des mi-
nistres. 281^ 232. Ils ne veulent pas qu'on adore Jésus-
Christ dans l'Eucharistie , et expliquent leur croyance
d'une manière ambiguë. 286. Les Luthériens et les Calvi-
nistes les recherchent. Us penchent vers les Luthériens.
288. Luther approuve leur Confession de foi réformée
sur sa doctrine, et leur laisse leurs fêtes,, leurs temples,
leurs jeunes et le célibat de leurs prêtres. 240. Ils croient
la perpétuelle virginité de la sainte Vierge, quoiqu'ils ne
trouvent point ce dogme dans l'Ecriture. Us entrent dans
la révolte des Réformés contre Charles V; sont chassés
de Saxe , se réfugient en Pologne , où ils se réunissent
aux Luthériens et aux Zuingliens dans le synode de
Sendomir. 241. Tout est équivoque dans cet accord.
Ibicl.
BOHÉMIENS. Comment se fit leur réunion à l'Eghse.
l3Ô TABLK
^5'-4oo et suiv. 478 et suiv. De quelle condescendance le
coiicile de Bâle usa envers eux. 558 et suiv. 579 et suiv.
Sentence c.vécutoriale des légats du concile au sujet du
traité conclu avec eux. £^-'202.
BOILCAU-DESPREAUX (Nicolas). Bossuet trouve ses
Satires répréhensibles. i0~f^oo,
BON A (Jean) cardinal , approuve et fait un grand
éloge du livre de X Exposition, i S''^!-
BONAVENÏURE (S.) Beaux passages de ce saint sur'
Tamour divin. ^^^^*^f^o, 244, ^4^ et suiv. Il n'a point
connu l'amour naturel des nouveaux Mystiques. 35o et
suiv. Ni leur amour pur. 36 1, 363.
BONHEUR. Le bonheur est la fin dernière de toute
créature intelligente. ^^-'217. De l'homme en particu-
lier. 220. Pourquoi? 221. Témoignages de saint Thomas.
218. D'Estius et Sylvius. 221. Erreur grave de M. de
Cambrai sur le bonheur. 225. 11 accuse saint Thomas sous
le nom de M. de Meaux. 226. Ses contradictions. 228. Le
désir du bonheur est inné et nécessaire en nous. 229,
368. J^-264. L'idée du bonheur nous mène à Dieu.
287. Le bonheur de l'homme de bien, consiste dans la
simplicité de sa vie. y ^-84 et suiv. D'où vient qu'il ne
consiste pas à obtenir ce que l'on désire. /^-47. Bonheur
des saints dans le ciel. ii-5'].
BONIFACE I, pape, écrit à Rufe de Thessalonique
qu'il n'est pas permis d'agiter de nouveau les questions
décidées par le saint Siège. 3J-23i.
BONIFACE II, fait un décret contraire aux canons; il
le casse ensuite, et le brûle. JJ-297.
BONIFACE VIII. Son différend avec Philippe le Bel,
roi de France. J/-665 et suiv. JJ-241.
BONS mêlés sur la terre avec les méchans ; raisons de
la conduite de Dieu dans ce mélange. ^/-6o8 et suiv.
^^-40. Le jour de la séparation viendra. ;/^-6i9.
BONTE (la) divine est immense, .infinie. ^/~28o.
Est le seul des attributs de Dieu , qui nous approche de
lui. 3o4. Prévient l'homme en tout. / 5^-568. Bonté de
Dieu envers les siens. ^-19 et suiv. Envers les pécheurs
pénitens. 23 et suiv. Bonté immense du Sauveur, i 3'~
125. Les eft'ets de la bonté surpassent ceux de la justice :
exemple, y ^-573. Rien de plus efficace, pour nous faire
rentrer en nous-mêmes, que la bonté de Dieu. 474-
DES MATIÈRES. l3'^
Bonlé plus abondante qui doit opérer la conversion des
pêcheurs. /^-258. La bonté est le propre caractère de
l'autorité royale. 36~9'^ ^^ suiv. Elle ne doit pas être
altérée par l'ingratitude du peuple : exemple de Moïse
et de David. io3. La bonté, mise par Dieu au fond de
notre cœur, en devroit faire le fond, i ^-53'],
BOSSUEÏ ( Jacques-Bénigne ) , évêque de Meaux.
Zèle qu'il témoigne, étant archidiacre de Metz, pour
seconder la mission de cette ville; ses lettres à saint Vin-
cent de Paul à ce sujet. ^7-3,8, i4, i6^ 1 8. Il est associé
aux travaux des Missionnaires, l'i, note. Il traite avec le
ministre Ferry de la réunion des Protestans à l'Eglise
catholique. 55'-io3, ii4» ii5 et suiv. Ses explications
nettes et équitables faisoient évanouir les difficultés i3o.
Il Rend des services au ministre à la Cour, afin de facili-
ter la réunion. i53 et suiv. P^qy. Ferry.
Bossue t détaille au maréchal de Bellefonds les raisons
qui l'ont porté à accepter l'abbaye de Saint-Lucien. 37~*
/^'2. Ses bulles lui sont accordées gratis pour cette ab-
baye. 53. Il travaille à faciliter à madame de la Vallière
saretraite de la Cour. 55, 57, 6'2, 65. Il voit pour cela
madame de Montespan. 56. Ses lettres à Louis XIY.
89. ,86. Il emploie ses momeus de loisir à la Cour à
travailler au salut des hérétiques, iio. Ses sentimens sur
le Jansénisme. 125 et suiv.
Kommé à l'évéché de Meaux, il a le projet d'aller faire
une retraite à la Trappe. 224. Le pape Innocent XI lui
annonce, par un bref, qu'il lui remet les droits à payer
pour ses bulles. 233. Bossuet remercie le Pontife, et té-
moigne son tendre attachement pour l'Eglise romaine.
234. Il prêche le sermon d'ouverture de l'assemblée du
clergé, et il l'auroit prêché dans Rome avec autant de
confiance que dans Paris. 240. Il avoit lu ce sermon aux
archevêques de Paris et de Rheims avant de le pro-
noncer : on demeure d'accord qu'il n'y avoit rien à
changer. 242. Louis XIV estcontent de ce discours. 243. En
y parlant des libertés gallicanes, Bossuet s'étoit proposé
de les expliquer de la manière que les entendent les
évêques, et non de la manière que les entendent les ma-
gistrats. 244. Il y prend soin dç relever l'autorité du saint
Siège. Ibid. Il rédige la Déclaration. 7-189. Puis la lettre
au Pape sur les opérations de l'assemblée. 195. Et une
lettre de l'assemblée aux évêques de France. 221. Il dresse
un projet de Décret sur la Morale, qui devoit être publié
dans cette assemblée. 257. En partant pour son diocèse, il
l33 TABLE
demande des prières à l'abbé de Rance'. ^7-261. Coup
sensible que lui porte la perte de trois de ses amis.
293.
Sa tendre sollicitude pour ramener au bercail de TEglise
ceux d'entre ses dioce'sains que l'hérésie en avoit éloignés.
3io , 333 , 334' Eloges que l'ont de lui les Protestans. 3i i ,
note. Il donna son avis au duc de Noailles, sur un projet
de réunion proposé par deux ministres. £5^-177. Sa ré-
ponse aux calomnies des Protestans contre V Exposition.
ig-i5^ et suiv. F^oy, Exposition. En écrivant contre eux,
Bossuet s'attend à des plaintes et à des récriminations de
leur part. Il montre d'avance combien elles seront vaines.
i^-'23 , 24. Jurieu l'accable des injures les plus atroces*
^£-3, 4j le traite àe fripon et àe fourbe , pour l'avoir
renvoyé au père Petau et à BuUus, afin d'apprendre d'eux
les sentimens des anciens Pères. ^:/-542. Il accuse sou-
vent le prélat de ne pas croire ce qu'il dit; et soutient
que son zèle pour la défense des mystères de la religion ,
n'est qu'une comédie. £^-171. H l'accuse d'avoir nié,
dans son Catéchisme , l'obligation d'aimer Dieu. ^/-i35,
1 36. Basnage entreprend de réfuter la première Instruc-
tion de Bossuet sur les promesses , et commence par lui
dire que la vieillesse a afFoibli son esprit. Le prélat mé-
prise ses injures et celles de Jurieu. ^2~il^' Bossuet se
trouve chargé par la Providence de traiter de la réunion
des Protestans d'Allemagne. ^5'-i84 et suiv. Sa marche,
et sa façon de procéder dans cette affaire. 193 et suiv. Ses
réflexions sur les écrits deMolanus. 355, 4^5, 4^^' ^6~^*
Ses lettres à Leibniz et à madame de Brinon sur le même
sujet. 14B, 177 et suiv. Son mémoire sur l'autorité du
concile de Trente. 292 et suiv. f^oy. Leibniz, Molanus,
Protestans. Bossuet approuve une Déclaration demandée
à Jacques II, roi d'Angleterre, par ses sujets hérétiques,
par laquelle ce prince promettoit de protéger l'église An-
glicane, et de la maintenir dans ses droits, au cas qu'il
remontât sur le trône. 43-9- H écrit au cardinal de Jan-
son pour avoir l'avis du Pape à ce sujet. 11. Preuves sur
lesquelles Bossuet établit son sentiment. 12. Il n'est pas
prouvé qu'il ait changé d'opinion. 19.
Bossuet intente un procès à Tabbesse de Jouarre, pour
îa faire rentrer sous sa juridiction : pièces concernant cette
affaire. /-37 et suiv. Il visite cette abbaye, et y fait di-
verses ordonnances, afin d'y rétablir le bon ordre. i58
et suiv.
Il est prié par le duc de Chevreuse de se charger d'exa-
DES MATIÈRES. I 3()
miner les livres et la doctrine de madame Guyon. 4(9~^\»
Qg^^'2g. 11 prononce que le genre d'oraison de cette dame
appartènoit au Quiétisme. 4(9-^- Ce qu'il reprenoit dans
ses e'crits. 6. Madame de Maintenon consulte Bossuet sur
le Quiétisme. 8. Madame Guyon se soumet a TEvéque
de Meaux, qui lui donne une attestation de sa soumis-
sion. i3. Conférences d'Issy; part qu'y eut Bossuet, 29^"
55o. 40-^^' Il est choisi par Fënélon pour le sacrer. 14.
Il demande à l'archevêque de Cambrai d'approuver son
livre des Etats d'oraison. 16. Fénélon , après avoir gardé
le livre quelque temps, refuse son approbation. ^9-563.
40 16, 210, 256. Motifs que Bossuet donne de ce refus*
16, 22.5, 269. Bossuet est informé que Fénélon pré-
pare le livre des Maximes des Saints. ^^-Sgs et suiv.
4(9-^']' Il tâche de le faire détourner de le publier. 18. Il
déclare que s'il ne condamne pas madame Guyon , il
est réduit à écrire contre lui. 252. Pureté des motifs
qui faisoient agir Bossuet. 19 et suiv. 278. Ce qu'il écrit
à diverses personnes touchant le livre des Maximes, lors
de sa publication. 256, 257 , 259 et suiv. 264, -^68, 281.
Erreurs qu'il y reprend. 277. Sa compassion pour l'au-
teur. 278, 281. ^/-238. Ce qui l'oblige à parler. ^^-
374, 400 et suiv. ^{9-^88. Fénélon ne voulant point con-
férer avec lui, Bossuet presse M. de Noailles de se décla-
rer. 329. Il expose sa conduite dans l'affaire du Quiétisme,
et répond aux reproches qu'on lui faisoit. S^-\ïS, 4^^?
423 , 4'^6 , 4'^9. Son désintéressement dans cette affaire.
38-^^^ y 716, 730. Ce qu'il craignoit pour l'Eglise. 697.
II se justifie du reproche d'ignorance dans les voies inté-
rieures. 39-^^1' Il se plaint des procédés de Fénélon à
son égard. ^^-352. Il dresse la Déclaration des trois
évéques. £(^^-243. Publie le Summa Doctrinœ. 287. 40-'
366, 374. Et divers autres ouvrages sur cette affaire. 224,
229 et suiv. Il envoie à Rome un avis sur l'oraison , pour
être adressé aux confesseurs, et qu'il désiroit faire ap-
prouver. 284. Plan d'un ouvrage qu'il préparoit pour
faire suite à son Instruction sur les Etats d oraison. 49^~
79. Il fait quelques avances auprès de Fénélon après la
condamnation de son livre. 392, 4i5, l^i\. Pour tout le
reste de V affaire du Quiétisme ^ voy. Bouillon, Fenélon,
Guyon.
Bossuet est nommé conseiller-d'Etat. ^^-33o. Puis pre-
mier aumônier de la duchesse de Bourgogne. 38-^9' 40-
467. I! assiste en cette qualité au mariage du duc de
Bourgogne, dont il décrit la cérémonie. 52 1.
l4o TABLE
Il est nomme chef de la commission pour la morale
dans Tassemble'e du Clergé de 1700. Ses rapports à l'as-
semble'e. /-3'25 et suiv. Son mandement pour publier la
Censure de cette assemblée. 353. Il attaque la prétention
qu'avoit le chancelier de Pontchartrain de faire examiner
par un censeur les mandemens et les ouvrages de doctrine
des évéques : ses mémoires au Roi , au chancelier et au
cardinal de INoailles sur cette affaire. 4ii ^^ suiv. f^qy, y
Clergé, Réguliers.
Bossuet est consulté par M. Lamoignon de Basville, in-
tendant de Languedoc, et par les évéques de cette pro-
vince , sur la conduite à tenir envers les Protestans nou-
vellement convertis. Ses lettres et mémoires à ce sujet.
3^-52, 71, 78, 96, i4o. P'oy. Basville, Convertis
(nouveaux).
Il présente un placet au Roi pour le supplier de lui
donner son neveu pour coadjuteur. 3^-348. Il prie le
cardinal de Noailles d'appuyer sa demande. 347. Sa lettre
à son neveu pour lui témoigner la peine qu'il ressent de
ne pouvoir, la dernière année de sa vie, conférer avec
ses curés, et tenir son synode. 36o. Il demande le secours
de leurs prières. Ibid.
Malgré ses grandes occupations, il se livre avec zèle à
la conduite des âmes. ^^-4^3, /^u , ^11, 4^3, 4^^? 606,
637, 65i, 668. Combien il y étoit expérimenté. I\o5f
4i3, 4i5, 420, 4^3, 638, 668, 687. Avec quelle piété il
remplissoit cette fonction. 40g. Quelles étoient ses disposi-
tions dans cette conduite. J^-7 7, 98, 102, 124, i38, i44>
289, 329, 344, 346, 35o, 359, 375, 4H, 4G6, 56i. Il
attendoit tout de Dieu. J^-4i8, ^i5 et suiv. 5o5, 524-
Ses lettres aux religieuses de Jouarre dans le temps de
ses démêlés avec leur abbesse. 3^—436 et suiv. P^oy,
Jouarre, Lorraine, Rohan-Soubise. Ses lettres aux re-
ligieuses de divers monastères. 61 3 et suiv. Il leur pro-
met la même affection que son prédécesseur. Ibid. Atten-
tion qu'il avoit aux règles des communautés. 667, 660,
666. P^oy. Farmoutiers, Religieuses, Silence.
Témoignages du respect et de l'amour de Bossuet pour
le Pape et l'Eglise romaine, ^g-t^iï, 3^-455, 460. 33-
421 , 43o. 37-234. ^/-8o. ^^-544. Fox- Eglise ro-
maine. Pape, etc. Ses sentimens touchant les dignités.
3^-367, 570. ^(9-344- Son humilité. J7-64, 194.
3S 404, 408, 417. 700. J^-3i5, 334, 357, 635. Sa
douceur. 38'i^^' ^^^ détachement et sa mortification.
420 et suiv. Son amour pour Dieu, /^ig. Sa résignation
!
I
DES MATIÈRES. 1^1
à la volonté de Dieu à la mort de son frère. ^^-225,
237. Combien il lui étoit attache'. 268. Sa patience
et sa résignation dans la maladie. J^-346. Son amour
pour la prière, ^'l'i. Il demande des prières pour lui.
i7-8i, 261. 3^-5ii, 526, 686, 696, 700, 705.
Pour l'anniversaire de son sacre. 39~'^9i' I^ étoit peu
régulier en fait de visites : ses raisons pour n'en point
faire. /{O'i. Il faisoit des vers : pourquoi. 407.
Bossue t compose ses notes sur les Psaumes à la Cour :
il les adresse à son clergé. /-3, 4- ^^^ ^^'il s'est pro-
posé dans ce travail , et auteurs qu'il a suivis. 67. J/~
470. Pourquoi ses notes sur les Proverbes sont courtes.
^-14. Quelques-unes plus étendues. i5. Sa p éface sur
VEcclésiaste. i4i. Son commentaire sur le Cantique des
Cantiques. 21 5. A quels auteurs il s'est attaché. 223. Sa
préface et ses notes ^ui'^di Sagesse. 281. Sur V Ecclé-
siastique. 363.
Il est l'auteur de la Défense de la Déclaration du
Clergé ^ quoi qu'on ait dit au contraire. 3i^^^ et suiv.
Son but dans cet ouvrage. 3i , 32. Il n'entreprend point
^'y défendre la Déclaration , mais la doctrine de l'école
de Paris. 4B. Ses dispositions en composant cet ouvrage.
^(9-1 68. Il excuse les théologiens qui pensent autrement
que lui sur cette matière. ^/-lo/f.
Combien Bossuet goùtoit peu le système du P. Male-
branche. ^7-273. Le succès des nouveaux systèmes de
philosophie lui faisoit peur : pourquoi. 377 et suiv.
f^Oy. Ma LEBR ANCHE.
Discours de Bossuet à l'Académie française le jour de
sa réception. ^J-23. Réponse de M. Charpentier. 82.
L'abbé de Polignac successeur de Bossuet à l'Académie
y fait son éloge. 37. L'abbé de Clérambault le fait aussi
dans sa réponse à l'abbé de Polignac. 3g. L'oraison fu-
nèbre de Bossuet est prononcée dans la cathédrale de
Meaux par le P. de la Rue. 43.
Eloges donnés à Bossuet et à ses ouvrages , par des person-
nages illustres ou des savans. J7-99 et suiv. 114, '^'26,
Îi4i,''i8i,3i6, 3i8, 327, 38i.i<y-i2, 19,21, 57,84,
BB» 'M- ^{9-23i, 322, 368, 43i, 5ii.V/-3i9, 320,
44i, 524. ^£-76, 118, 353, 422, 454, 490, 491, 554,
041, 653, 709. f^oj. Bouillon, Broue (de la), Claude,
Conférence, Couet, Duras, EstrÉes , Harlay, Jansé-
nisme, Neercassel, Noailles, Pertu, Port-Royal, Rance',
Simon, Tronson.
BOSSUET (Jacques-Bénigne ), abbé de Savigny , neveu
li^T. TABLE
de Tévêque de Meaux ; voyage en Italie , et est bien
accueilli du grand - duc de Toscane. 40~^1^ •> '77* ^^
arrive à Rome. '2oi. Bossuet lui marque comment il doit
se conduire dans cette ville, 'lo'x. L'engage à fréquenter
le cardinal Casanate. 208. Quelles connoissances il doit
chercher à se faire. ^45. L'abbe' Bossuet présente au Pape
V Instruction sur les Etals d'oraison. 289. Le Roi approuve
que cet abbé demeure à Rome pour l'affaire du livre des
Maximes. 36o. Avis que Bossuet lui donne sur la conduite
qu'il doit tenir en cette circonstance. 378. Il donne à son
oncle des détails sur ce qui se passe à Rome dans cette
affaire. 40 !• H désire être chargé à Rome des afîaires du
prince de Conti, nommé roi de Pologne, [^w ^ 4'^9- I^
souhaite d'être conclaviste de quelque cardinal français,
en cas de mort du Pape. 4^^^? 4^7* Ses démarchés pour
accélérer l'affaire du livre des Maximes. So-y , 5i5, 5^25.
41-10, i58, 175,215,266, 292, 358, 376, 496,511,
53i, 543, 570. 4^^-21, 35, 57, 355. Audiences qu'il a
du Pape à ce sujet. ^^-126, i55, 225, 291, 296, 409,
483, 529. ^^-19, 93, 129, 184, 366, 427, 445, 454,
484. II remet au cardinal de Bouillon un mémoire sur
les demandes qu'il avoit faites au Pape. ^/-436. Bruits
répandus d'une aventure arrivée à l'abbé Bossuet. 37,
58, 64. Cet abbé se justifie. 75, 84, 96, i25, i36. Le
cardinal de Noailles en parle à la Cour pour détruire les
mauvaises impressions. i32, i38, 161. Madame de Main-
tenon mande à Bossuet que le Roi est persuadé que son
neveu est innocent. i49. Vues ambitieuses de l'abbé
Bossuet pour l'élévation de son oncle. 190. Son empor-
tement contre Fénélon, qu'il appelle h été féroce. 4^~'
56. J^oy. Bouillon, Chanterac, FenÉlon.
Bossuet lui annonce la mort de son père , frère du
prélat , et le console de cette perte. 224 , 237 , 291 , 3 10.
M. de Noailles lui écrit à ce sujet. 226. Senti mens de
l'abbé Bossuet en apprenant cette nouvelle. 270, 34^,
420. Il use de peu de délicatesse à l'égard de l'abbé
Phelippeaux. 265. Ses démêlés avec le cardinal de
Bouillon au sujet d'un courrier que cet abbé avoit en-
voyé en France. 4i7' H désire obtenir un induit pour les
bénéfices de son abbaye. 399, 523, 532, 546. Le prince
de Monaco promet d'agir à ce sujet. 553. L'abbé Bossuet
prend congé du Pape. 546. Il part de Rome , et est bien
accueilli à Florence. 549- Puis à Bologne et à Modène.
555. T'^oy. V article précédent.
BOUHOURS (Dominique), Jésuite. Sa mort. J^-323.
I
DES MATIÈRES, ï f^.^
Il ëtoit des amis de Bossuet : ce prélat n'approuvoit pas
ses expressions affectées, surtout dans la traduction du
nouveau Testament. 326.
BOUILLON (Emmanuel-Théodose de la Tour-d'Au^
vergne, cardinal de) est nommé ambassadeur à Rome.
^(^-'256. Il obtient pour son neveu la coadjutorerie de
l'abbaye de Cluni, et en instruit Bossuet. 43i. Il fait Fé-
loge de V Instruction sur les Etats (V oraison, et demande
à Bossuet ses remarques sur le livre des Maximes. 281. Il
se déclare en faveur de ce livre. 3o5. Le cardinal arrive
à Rome. 3^6. Son but est de tirer en longueur l'affaire
du livre des Maximes. 407. Ses efforts en faveur de ce
livre. 4'^4* Il écrit à l'abbé de Fleury, pour qu'il en fît part
à Bossuet, qu'il ne se mêle de rien. 47^? 4^9* H est nié*
content du séjour de l'abbé Bossuet à Rome. 434^ H évite
de lui parler de l'affaire des Maximes. 491* Rossuet se
plaint que ce cardinal veut faire passer cette affaire pour
une querelle entre lui et Fénélon. 49^. Ce que les abbés
Bossuet et Phelippeaux mandent sur les discours et la
conduite de cette Eminence. 5i6. ^/-ig, 27, 74, 94?
1 1 5 , 1 55 , 2 18 , 235 , 266 , 295 , 3 1 4 , 323 , 388 , 4o4 ? 4^ ï ,
447' 47^7 49'-^ 7 5oo, 53o, 574. ^^-33, 40, 43, 57, 69,
71,86, III, i4o, 173, 188, 218, 229, 245, 258, 274,
286, 295, 3o2, 369, 401,431, 447 5 4^67 49^* Le car-
dinal écrit à Bossuet qu'if ne soupçonne ni sa droiture ni
ses intentions dans cette affaire. 4l~^l' W veut faire pré-
cipiter Iç jugement. 178, note. 5ii. Soin qu'il mettoit à
examiner l'affaire. 519. L'abbé Bossuet vouloit qu'on em-
pécbât le cardinal de voter. ^^-12, 4^. Avis donné au
Roi pour empêcher les elfels de la mauvaise volonté du
cardinal. 78, 1 19. Conjectures que l'abbé Bossuet formoit
sur son vœu. 94. Le cardinal cherche les moyens d'alon-
ger. 102. Louis XIV lui écrit fortement à ce sujet. 137.
Effet de cette lettre. 1 58. Le cardinal n'invite pas l'abbé
Bossuet au festin deSainte-Luce; ce qui étonne beaucoup.
207, 210, 236. Altercation entre le cardinal de Bouillon
et le cardinal Panciatici , au sujet d'une grâce que ce
dernier ne vouloit pas accorder. 23i. Affront sensible
qu'il reçoit 246. Sa lettre à Bossuet sur la mort du frère
du prélat. 269. Il est fâché que l'abbé Bossuet eut envoyé
un courrier à son oncle pour le prévenir au sujet du pro-
jet des Canons. 373, 378, 4i7' ^ écrit à Bossuet pour lui
en témoigner son mécontentement. 467. Bossuet justifie
son neveu, et sa propre conduite dans l'affaire du Quié-
tisme. 469. Procédés violens du cardinal à l'égard du gen-
l44 TABLE
tilhomme que Fabbé Bossuet avoit envoyé en courrier.
5ii. Cet abbé va s'expliquer avec le cardinal. 5i3. Mé-
moire de Bossuet à Louis XIV pour justifier la conduite
de son neveu dans cette circonstance. 534. Affaire d'éclat
du cardinal avec l'ambassadeur de l'Empereur. 517. Mé-
contentement du Pape contre le cardinal à cette occasion.
5^4, 533. Il lui accorde enfin audience. 542.
BOUILLON (mademoiselle de) , religieuse Carmélite.
Sermon prononcé à sa véture. ://-3 et suiv.
BOULEN ( Anne de ) , maîtresse , puis femme de
Henri VIIÏ, roi d'Angleterre, favorise le luthéranisme,
et se lie avec Cranmer. i 9-^io, Ses mœurs déréglées :
son mariage cassé par Cranmer ; sa mort sur un éclia-
faud. ^'11 et suiv.
BOURDALOUE ( Louis) , Jésuite. Sur un sermon qu'il
avoit prêché. ^^-280.
BOURG (Anne du). Son exécution occasionne la conju-
ration d'Amboise. iS-l^i"}. Il prédit, avant sa mort, que
le président Minard ne sera pas de ses juges; ce président
est assassiné, comme plusieurs conseillers i'auroient été,
s'ils étoient venus au palais. ^0-So.
BOURGOING (François) , supérieur de la congrégation
de l'Oratoire. Notice sur sa vie. i ^-566. Son oraison fu-
nèbre. 567 et suiv. Son esprit d'oraison. 574. Toujours en
action malgré ses infirmités. 586.
BOURRET (M.), docteur de Sorbonne, approbateur
de la version du nouveau Testament de Richard Simon ,
étoit digne d'estime. 38~^'^'^' I^ étoit capable et bien
intentionné; mais il avoit été trop facile, et n'a voit pas
pensé à son approbation avant de la donner. Ibid, Son
estime pour Bossuet. 332.
BRACHET (Théophile) de la Milletière : son livre in-
titulé le Pacifique •Ôéritable^ censuré par la Faculté de
théologie de Paris. ^^-169. J^-3g5.
BRENTIUS (Jean) dresse la Confession de foi deVir-—^
temberg. P^oy. Confessions de foi. jB|
BREVIAIRE. Attention qui est nécessaire pour le ré-
citer. 38~1^^' Diverses décisions sur sa récitation. J^-
55, io3, 257, 396, 404 > 594, 654. Cas où il faut le re-
commencer. 82, 88, 211 , 279. L'assemblée de 1700 cen-
sure plusieurs propositions sur cette matière. /-SSg.
BR.IAS (Jacques -Théodore de), archevêque de Cam-
brai ,
I
DES MATIÈRES. î^^
brai, adopte la Déclaration du Clergé, non comme déci-
sion de foi, mais comme opinion. 31-^'^'
BRINON (madame de ). Ce qu'elle étoit. QS-^^i- Elle
reçoit diverses lettres de Leibniz, Q^-i^ï , i53, 162,
175, 228, 3 18, et de Bossuet, 148, touchant la réunion
des ProtestaiiS d'Allemagne à l'Eglise. Elle écrit à Bossuet
et travaille au grand ouvrage de la réunion. 191 , 322,
344, 347.
BROUE (Pierre de la), évêque de Mirepoix. Il té-
moigne à Bossuet son mécontentement de l'abbé Dupin.
^/-4^^* Bossuet lui propose ses difllcultés, et lui de-
mande ses avis sur la conduite qu'on devoit tenir à l'égard
des Protestans convertis. J^-52, 7 1 . Observations de l'évê-
que de Mirepoix sur le sentiment de Bossuet; il expose les
raisons qui l'empêchent de le suivre, et lui donne des dé-
tails sur la conduite des convertis. 54, 70, 72, 1 65. Bossuet
désire pouvoir conférer avec lui sur madame Guy on; lui
parle de ses ouvrages sur le Quiétisme et de ceux de f é-
nélon, et lui détaille le progrès de l'aifaire. 4(9-^"^! 7
i3o, i33, 168, 225, 260, 261 , 269, 280, 3ii> 354, 397.
41-^^ , 32, 252, 335, 4i5. 4^-11 ■> ^^^? 473. Lui envoie
l'Instruction de M. de Noailles sur la grâce, et lui en de-
mande son avis. ^(9--^^4* Détails sur une contestation de
l'évtque de Mirepoix , avec l' évêque d'Alais, sur la
députation aux États. J^-68, 76, 92. ^/-4i5. Bossuet
donne ,à M. de la Broue des avis sur un ouvrage
auquel ce prélat travailloit, ^^-334* H lui parle des
siens. 346. ^^-127, i32. Lui fait part des difficultés qui
s'opposoient à la translation de l'évêché de Mirepoix à
Maserettes. 4^~^1^' ^^' Montgaillard.
BRUEYS (David-Augustin) , Protestant converti. Avis
que Bossuet lui donne sur un de ses ouvrages. ^J-21.
BPiUJS (Pierre de) veut réformer les dogmes de l'E-
glise , qu'il dit être tombée dans l'erreur. Saint Bernard
s'y oppose. :/^-33.
BRUNEH AUX , reine de France , protège la mission
de saint Augustin en Angleterre. 35*-^ 35. Sa mémoire
est déchirée. 1 36.
BPtUNON, archevêque de Trêves, reconnoît tous les
droits de la souveraineté dans l'empereur Henri IV, dé-
posé par le Pape , qui n'exige pas que ce prélat renonce
a l'obéissance du prince. J/-595 et suiv.
BUCER (Martin), de Jacobin se fai^ Protestant, et so
Bossuet, xliii. io
l46 TABLE
marie jusqu'à trois fois ; ce qui , dans la Réforme , parois-
soit honorable. y^-i44' Sa Confession de foi, appelée de
Strasbourg ou des quatre villes. Poy. Confessions de foi.
Son esprit pliant , plus fertile en distinctions et en équi-
voques que celui des plus raffinés Scolastiques. Il justifie
la doctrine de l'Jiglise sur les mérites des saints. 189. Il
négocie de la doctrine avec Luther, pour accélérer la
ligue protestante retardée par la dispute sacramentaire.
2Si3. 11 a recours aux équivoques, et avoue une présence
qu'il appelle substantielle-spirituelle. l'iQ. Il se joue des
mots, en admettant une présence réelle sacramentale.
1Z1. Après son accord équivoque avec Luther, il fait re-
venir les quatre villes à la croyance de la présence réelle.
292. Ce qui ne l'empêche pas de souscrire à une confession
de foi de Calvin , toute pleine des idées des Sacramen-
taires. U trouve à toutes les difficultés des dénouemens
merveilleux. Si53. 11 fait une nouvelle confession de foi ,
où il embrouille tout. Ses subtilités préparent la voie à
celles de Calvin. 2Si4, 225. U s'oppose en vain aux ar-
ticles contre la transsubstantiation et la présence réelle,
dressés en Angleterre par Pierre Martyr et Bernardin
Ochin. 47^' îl ^^i*^ "^^^ nouvelle confession de foi, dans
laquelle il n'ôte que la transsubstantiation, et établit la
présence réelle. 11 autorise deux actes contradictoires. Sa
mort. 509. Il justifie l'Eglise catholique sur le culte des
saints et leur intercession. ^/~272, 278.
BUCHANAN (George), excite les Protestans d'Ecosse
à la révolte conti e leur reine Marie Stuart. Fanatisme
de Buchanan et de Jean Knox. ^^-58o et suiv. Basnage
ose dire, après Buchanan, que les premiers Chrétiens se
croyoient obligés de prier pour les empereurs persécu-
teurs , dans le même sens qu'on est obligé de prier pour
les voleurs. Illusion de ce discours. 34 1.
BULLES. Celles que donne le Pape pour instituer les
évêques, ne prouvent pas que la juridiction vienne de lui.
^£-620, 621.
BULLUS (George) , savant Protestant anglais, prouve,
contre les principes de Jurieu, l'infaillibilité du concile
de INicée : ce qu'il dit de ce concile doit être dit de tous
les autres. ^^-548. 11 défend les Pères des trois pre-
miers siècles des erreurs sur la Trinité et sur l'Incarna-
tion , que Jurieu leur impute. 34o. Il prouve , par les
paroles de la promt^sse de Jésus-Christ, que l'infaillibilité
est donnée au corps des pasteurs de l'Eglise. ^^-^47^^
I
DES MATiÈRESi 1^^
477. Il venge les Pères des premiers sièdes des erreurs
qu on leur impute, et donne le dénouement de quelques-
unes de leurs expressions. 123 , i'J-/\. Il oppose aux
Sociniens l'autorité infaillible du concile de Nicée. 260,
261.
BURCHARD, éveque de Vormes, a fait au dixième
siècle une collection de canons. Il y prouve que les rois
ne dépendent que de Dieu. ^^— 5o3.
BURNET (Gilbert), éveque de Salisbury, publie un écrit
de Luther à Bucer, dans lequel Luther consent à supporter
les Zuingliens. Il traduit infidèlement quelques endroits
de cet écrit. ^^-SSg, 36o. Il écrit l'histoire de la Réfor-
mation anglicane; accuse Sanderus, historien catholique,
d'inventer des faits atroces contre les Réformés, et loue
excessivement la sagesse des Réformateurs anglais. 4o4»
Ses héros ne sont pas toujours d'honnêtes gens. Ibid. Il
compare la faute de Cranmer, qui, par la crainte de la
mort, abjura deux fois sa doctrine , à celle de saint Pierre*
488, 489. Il est peu sur dans la narration des faits. 49^,
494* Ce qu'il dit du concile de Trente, sur la foi de Fra-
Piiolo, ne mérite aucune créance. 610, 611. Fb/. Fra-
Paolo. T1 fait de faux plans de religion, et donne de fausses
dates aux pratiques des Catholiques qu'il méprise. 496.
11 cite Gerson, comme ayant dit qu'on peut se passer du
Pape, à cause de son livre de auferihilitate Papœ. 497.
Il tombe dans une erreur grossière sur le célibat des ecclé-
siastiques et le Pontifical romain. 498. Il dit faussement
que les prêtres anglais, qui se marièrent sous Edouard,
n'avoient pas fait vœu de chasteté. 499 et suiv. II sou-
tient , contre toute raison, que les Anglais, qui, sous
Edouard VI ^ a voient condamné la présence réelle, ne
varièrent pas sous Elisabeth, en déclarant qu'il étoit in-
différent de la croire ou de ne la pas croire. ^(9-i3. Il fait
des bévues grossières , et montre beaucoup d*ignorance
des affaires de France, et prend pour lois du royaume les
prétextes dont les Calvinistes couvroient leur révolte. 40,
4i.Il se rétracte sur ce qu'il avoit avancé faussement de
la régence du roi de Navarre ; mais non d'avoir approuvé,
sur ce fondement, les révoltes des Protestar.s. ^f 570,
571. Il approuve, comme Chillingworth, l'indifférence
des rehgions. ^^-532 et suiv. II est forcé d'avouer, ainsi
que Jurieu , Basiaage et les autres, l'instabilité des Eglises
prolestantes. ^7-^27, 528. Histoire abrégée de ce mi-
nistre, et extrait de ses lettres à M. Papin, au sujet de son
l48 TABLE
livre de la Foi réduite à ses justes homes , dans les-
quelles il approuve l'indifférence des religions et la tolé-
rance de toutes les sectes qui se disent chrétiennes. ^£-
363 et suiv.
c
CADALOUS , évêque de Parme , fait antipape par
l'empereur Henri IV ; il est abandonné de ses partisans.
;J/-5o8, noie.
CAFFARO (le Père), Théatin. Lettre de Bossuet à
ce religieux, sur une dissertation touchant la comédie,
publiée sous son nom. J7-5o8. Il s'excuse auprès du
prélat, lui fait connoître comment cette lettre lui a été
attribuée, et la mahgnité de ceux qui s'étoient prévalus
d'un écrit qui n'étoit pas destiné à voir le jour. 53o.
Pour l'édification du public et pour l'amour de la vérité ,
il s'offre de faire une lettre dans laquelle il explique ses
gentimens sur cette matière. 53 1. I^oy. Comédie.
CAILLY (Pierre), curé du diocèse de Bayeux. Juge-
ment que Bossuet porte de son livre sur l'Eucharistie :
il en écrit à son évêque, de concert avec le cardinal de
JNoailles. Sg-'iZl^.
GAIN, fait voir au monde la première action tragique.
Sa punition. ^5^-io.
CAJETATM ou THOMAS DE VIO, cardinal. Son hvre
de la comparaison du Pape et du Concile , réfuté par
ordre de la Faculté de Paris. J^-38i. Il croit que le Pape
peut être schismatique en trois manières. J/-67. Il
soutient l'infaillibiUté du Pape. JJ-546 et suiv. et sa
supériorité sur le concile. 602 et suiv.
CALIXTE (George), célèbre Luthérien, met dans la
communion de l'Eglise universelle _, toutes les sectes, san&
en excepter l'Eglise romaine. ^^-49^ •
CALIXTINS, secte d'hérétiques de Bohême, qui re-
connoissent Jean Hus pour leur auteur, ^(^—l'io^ 221.
Voy. RoQUESANE. On les appelle Galixtins, parce qu'ils
croient le calice absolument nécessaire. 222. Le concile,
de Baie leur accorde quatre articles. Ils sont disposés à
reconnoître le Pape ; l'ambition de Roquesane les en
empêche. Ibid. et suiv. Les Protestans ne peuvent s'au-
toriser de la condescendance du concile de Baie envers eux.
2^-222. Voy. Bohémiens.
CALOMNIES contre l'Eglise, dans la Confession d'Aus-
I
DES MÀTlÈTtES. l49
l)Ourg , sur la justification gratuite et le mérite des oeuvres.
•J9^^^5i i6^« L^ Confession ainsi que son Apologie,
avoue, comme l'Eglise, que les bonnes œuvres sont me'-
ritoires. 170, 171. Autres calomnies sur l'accomplissement
de la loi, avoué dans l'Apologie au même sens que dans
l'Eglise. 174 et suiv. On lui impute faussement de croire
que les bonnes œuvres méritent par elles-mêmes la ré-
mission des péchés, et de ne pas croire la médiation de
Jésus- Christ nécessaire, 177. Autres calomnies sur les
images et l'invocation des saints. Sio5, 206. Le décret du
synode de Charenton convainc les Calvinistes d'avoir ca-
lomnié les Catholiques comme mangeurs de chair hu-
maine. 2(9-4o5, 406.
CALVAIRE (le) est l'école de la conduite que nous
avons à tenir au milieu de nos souffrances. /^-3i6. Diver-
sité terrible dans les trois hommes que nous y voyons,
^^-36a. Fqy. Croix.
CALVEV (Jean), second chef de la Réforme, s'élève
au-dessus de Luther, et donne un nouveau tour à la
doctrine «réformée. Son esprit. ^^-556. Il rend Genève
aussi célèbre que Vitemberg. Son orgueil insupportable.
602. Parallèle de Luther et de Calvin. 604, 6o5. Calvin
réfute solidement la consubstantiation luthérienne, et
montre que les Transsubstantiateurs entendent mieux le
sens littéral. i25. Il accuse Luther d'avoir élevé l'idolâ-
trie dans le temple de Dieu, pour avoir appelé l'Eucha-
ristie le Sacrement adorable, 35 1. Il désapprouve les
équivoques en matière de foi, et condamne les formules
de foi très-ambiguës de Melancton et de Bucer. 245. Ce-
pendant il fait avec les Calvinistes divers personnages au
sujet de la Confession d'Ausbourg, dont il parle avec res-
pect en public, et avec mépris entre ses amis. 629 et
suiv. 11 ne peut s'accorder avec Melancton sur les deux
articles de la prédestination et de l'Eucharistie. 532. Il
reproche aux Luthériens du synode d'Iène , de faire plus
valoir l'autorité de l'Eglise que les Papistes mêmes. 536.
Il connive à la conjuration d'Amboise, dont il se justifie
mollement après le coup manqué. 2^-3^, 33. Il autorise
les guerres civiles et les révoltes, Qi-S'ig, 53o. Il dé-
truit le libre arbitre, et fait Dieu auteur du péché. 34o.
^oy. Libre arbitre. Pèche'. Sa doctrine sur la certitude
du salut. j[^-556. Foy. Salut. Sur l'inamissibilité delà jus-
tice et la non nécessité du baptême pour être sauvé. 558.
/^oj'. Baptême, Justice imputative. Il prétend que tousles
l5o TABLE
pécheurs sont séparés du sacré troupeau et de la commu-
niou de l'Eglise. ^^-'248. Il raisonne mieux que Luther,
et s'égare davantage. /^-56o. Il s'élève , sur l'iîucharis-
tie, contre ce chef de la Rét'orme et contre Zumgle. Sa
doctrine. 5(ji[. Sa mort. ^(9-^4*
CALVINISTES. Us mettent les Yaudois et les Albigeois
au nombre de leurs prédécesseurs. ^(9-83. ^oj^. Vaudois.
Ils ne peuvent autoriser leur doctrine de celle des Vau-
dois, qui ne pensoient pas comme eux sur l'Eucharistie,
ni produire aucun auteur qui parle des erreurs vaud» ises,
comme ayant quelque rapport à la doctruie calvinienne.
64, G5. A l'exemple des Anabaptistes, ils nient la né-
cessité du baptême et l'amissibilité de la justice. /^-iSa,
i83. Les Calvinistes haïs des autres Protesta ns, comme
fiers, inquiets et séditieux. Leurs progrès en France. 601.
Us veulent contraindre les Papistes, par taxes et autres
violences, à embrasser leur Réforme. ^/-3'23. Les Calvi-
nistes et les Luthériens, dans leurs nouveaux dogmes,
n'ont pas plus de succession et d'antiquité que les Soci-
niens. 543. Ils sont contraints d'avouer que l'Eglise ro-
maine est vraie Eghse, et qu'on peut s'y sauver.* ^l'i. Ils
sont convaincus^ par les Luthériens, de faire Dieu au-
teur du péché. 107. Ils tolèrent dans les Luthériens l'er-
reur qui nie la nécessité d'aimer Dieu. i4i. Us ne
peuvent dire que les erreurs luthériennes ne les regar-
dent pas. Elles les regardent en ce qu'ils les tolèrent
toutes, sans en excepter les plus monstrueuses. ^^-462.
Us approuvent les Confessions de foi des Luthériens ,
comme n'ayant rien de contraire aux points fondamen-
taux. IQ-io. Ils s'unissent avec les Luthériens, quoi-
qu'ils ne tiennent pas la même doctrine sur l'Eucharis-
tie. ^3-4'^. Conséquence qu'en tire Bossuet. 43 et suiv.
Us se sont établis en se séparant des autres Eglises, sans
s'unir à aucune. 3i3, 378. 437* Us se condamnent eux-
mêmes, lorsqu'en niant dans la spéculation l'infaillibilité
de l'Eglise, ils sont forcés de l'admettre dans la pratique.
286, 334 et suiv. Ils se condamnent, lorsque forcés par
les conséquences de leur doctrine, ils sont forcés d'avouer
qu'un particulier ignorant peut mieux entendre l'Ecri-
ture que l'Eglise. 3i2, 358. Us se condamnent en lais-
sant leurs propres enfans dans les incertitudes d'une foi
humaine. 357, 369 et suiv. Us se condamnent en avouant
que, pour s'établir, ils ont rompu avec toutes les Eglises.
3i3, 378. Us se condamnent enfin en se voyant forcés à
reçouuoître la visibilité de l'Eglise, et en admettant néan-
DES MATIÈRES. l5l
moins une corruption générale dans le ministère. 407 et
suiv. Voy. Eglise, Protestans, Réformés.
CAMBYSE, roi de Perse, fils de Cyrus, s'empare de
TEgypte. J5^-5i , 474» Conseils que lui donne le roi
d'Ethiopie j son armée périt par sa folie. 4^1 • Il coi*-
rompt les mœurs des Perses. 4^3.
CAMERARIUS ( Joachim) , ami de Melancton , qui lui
écrit pour excuser Luther sur son mariage, i 9^9^ y 9^-
Il écrit l'histoire des Frères de Bohême, et dit qu'ils dés-
avouoient ceux qui les appeloient Vaudois. 0,(^-0.05.
CAMERON (Jean), célèbre ministre écossais, enseigne
une grâce universelle. Toute l'académie de Saumur adopte
sa doctrine. 5(9-4*5.
CAMILLE prend Véies. Sa générosité lui gagne les Fa-
lisques : il rétablit les affaires de Rome. ^5^—65.
CAMPIOINI (François-Marie), examinateur du clergé
à Rome, traduit en italien V Instruction sur les Etals cVo-
raison. ^/-44i, 524* Compose une dissertation sur la
nécessité d'un amour de Dieu commencé pour les sacre-
mens des morts. 443- Attaques livrées à cette disserta-
tion. 525. Approbation qu'y donne Bossuet. ^£-4-^2»
Lettres de ce Père au prélat pour le féliciter du juge-
ment du saint Siège en sa faveur dans l'affaire du Quié-
tisme. 353, l^i'i,
CAMUS (Pierre), évéque de Belley, auteur confus^
suivant Bossuet, et dont la théologie est peu précise.
^/-52I.
CAMUS (Etienne le), évéque de Grenoble, et cardi-
nal. Estime que Bossuet faisoit de ses lumières. 37—^^'
Mécontentement que certaines gens témoignoient de sa
promotion au cardinalat. 352. Sa lettre sur la conduite de
madame Guyon dans son diocèse. 4(9-^ >6. Il improuve le
livre de Fénélon. 286. Félicite Bossuet de sa nomination
à la place de conseiller-d'Etat ; et lui témoigne l'estime
qu'il faisoit de son livre sur les Etats d'oraison. 322. Il
fait l'éloge de son zèle contre les nouveautés, et de ses
ouvrages contre le Quiétisme. 5i i.
CANA. Noces de Cana ; leurs circonstances mysté-
rieuses, i i-5'j'j. Vin des noces de Cana; de quoi il étoit
la figure. 582.
CANON (le) des Ecritures étoit différent dans les dif-
, férentes Eglises, aux premiers siècles, sans qu'il y eût
ichisrae. 33-58-;. Foy. Ecriture.
IÎÎ2 TABLE
CANONS des conciles généraux, confirme's ou infirmés
par le saint Siège. J£-588 et suiv. Les canons sont obser-
vés religieusement dans l'Eglise romaine. ;/ 5^-545. 33-
îigô. Cette Eglise gardienne des Canons comme de son
propre bien. 32 1. Origine des canons. 4^3 et suiv.
CANTIQUES. Les Hébreux célèbrent par des Can-
tiques les merveilles de Dieu à leur égard. ;/-io. Leur
exécution. '2'jo. Les Cantiques ont le même but que les
Psaumes. 5qi3. Cantiques de l'ancien Testament : ceux de
Moïse. Ibid. et 527. Celui de Debbora. 534. Cantique
d'Anne, mère de Samuel. 54 1. Ceux d'Isaïe. 543, 545.
Celui d'Ezéchias. 549. Celui des trois enfans de Babylone.
552. Celui de Jonas. 555. Celui d'Habacuc. 558. Celui de
Judith. 563. Cantiques du nouveau Testament : celui de
Marie. 567. Celui de Zacharie. 571. Celui de Siméon.
574. Quel est le but de ces trois cantiques. 575.
Cantique des Cantiques. L'union de J. C. avec l'Eglise
et avec les âmes saintes , figurée dans ce livre sous l'em-
blème de l'amour conjugal. ^-21 5 et suiv. 'l'iô. Ce livre
est une églogue ou un drame, divisé en sept jours : per-
sonnages qui y sont introduits. 219. Par qui et dans
quelle disposition ce Cantique doit être lu. 222. Qui sont
ceux qui l'ont interprété. 223. Ce livre ne respire qu'un
amour céleste; et cependant, parce qu'il y est repré-
senté sous la figure d'un amour humain, on en défendoit
la lecture à la jeunesse. J/-527, 577.
CANUS (Melchior)^ évêque des Canaries. Règles qu'il
donne pour accepter les décrets des papes. 31~^1^'
Quelle est selon lui la force des qualifications théolo-
giques. JJ-569. Ce qu'il pense de l'autorité des Scho-
lastiques. J£-74- 33-^1^ et suiv.
CAPITON (Wolfang), collègue de Bucer dans le mi-
nistère de Strasbourg, reconnoît la licence eflfrénée des
peuples de la Réforme, et le tort qu'a fait à l'Eghse la
véhémence inconsidérée avec laquelle on a rejeté le
Pape. ^^-275 et suiv.
CARACALLA, empereur. Sa cruauté. J5'-i<^4»
CARACCIOLI (le cardinal) archevêque de Naples, a
le premier découvert les Quiétistes. ^7-395. Sa lettre à
Innocent XI. 493.
CAREME. Son institution : comment il faut le passer.
g-233 et suiv. / J'-564. Intention de l'Eglise en l'éta-
DES MATIÈRES. I 53
blissant. /J-55i. Uabbé Dupin affoiblit la tradition sur
cette pratique. J(9-494-
CARLOSTAD (André- Rodolphe). Luther l'appeloit
son vénérable précepteur, malgré son caractère brutal.
Il attaque Luther et la réalité. /^-86. Il soutient que
Jésus-Christ, en disant : Ceci est mon corps, ne vouloit
que se montrer lui-même assis à table. Ibid. Il renverse
les images à Vitemberg, de sa propre autorité; ôte l'élé-
vation du saint Sacrement et les messes basses, et réta-
blit la communion sous les deux espèces. 87 et suiv.
CARMÉLITES. Exhortation aux Carmélites pour se
renouveler tous les jours, et attendre en elles le règne de
J. C. :/i--63o. Leur vie pénitente. :/^-55i. :/7-22, iZ,
CARNAVAL. Licence effrénée de ce temps. ^^-52,
89. Quelle doit être la conduite des vrais Chrétiens pen-
dant ces jours. Q—'i'5'i.
CAROLINS (les livres). Ce que c'étoit. ^2^5:28.
CARTHAGE. Sa fondation. 3S~'^1' ^^ puissance lors
de la première guerre Punique. 73. Elle est obligée de
payer tribut aux Romains. 74. Elle leur est assujettie :
neuvième époque de l'histoire ancienne. 80. Sa destruc-
tion. 84.
CARUS , empereur , réprime les Barbares et fait trem-
bler l'Orient. Il meurt d*un coup de foudre. J5^-ii2.
CASAJVATE (Jérôme), cardinal, approuve V Instruc-
tion pastorale de M. de Noailles sur la Grâce. 4(9"'^^ ' j
244- Sa conduite dans l'afifaire du Quiétisme. ^/-2i7,
3i6, 347, 543, 570. ^5-60, 70, 87, 92, i63, 172. Il
n'est pas content de la censure des docteurs de Sorbonne
sur le livre des Maximes. 21 5. Manière dont il devoit
tourner son vœu. 242. On veut l'exclure de la rédaction
du Bref. 289. Il est un des rédacteurs. 290, 296. Il est
charmé qu'on soit content en France de la décision. 447*
Il propose une nouvelle rédaction du Bref adressé à Fé-
nélon après sa soumission. 5o4. Il est mécontent des termes
qa'avoient employés les évcques dans leur acceptation,
540. Voy. FÉNELON.
CASSEL ( Conférence de ) , où les Luthériens de Rintel
s'accordent avec les Calvinistes de Marpourg , en restant
chacun dans leur sentiment sur la fraction du pain de
l'Eucharistie. Ils pourroient faire un semblable accord
avec les Catholiques sur la communion sous une seule
espèce. 5(9-4» 3.
l54 TABLE
CASSIEN n'a pas connu l'acte perpétuel des Quiétisles.
57-'^39 et suiv. Il enseigne la demande du salut. 237.
CASTELNAU (Michel de), dans ses Mémoires, fait
les Protestans de France auteurs de la conjuration d'Am-
boise, et dénient partout Basnage. £;/-5i6.
CASTRO ( Alphonse de ) , Franciscain , défend la doc-
trine gallicane. J/-71. 33-^1^-
CATARES ( les ) ou Purs , parmi les Manichéens ,
étoient les plus parfaits d'entre eux. Ils les distinguoient
des simples croyans , dont la perfection étoit beaucoup
moindre , et le nombre presque infini, ^(j)-'ig6. P^of,
Croyans.
CATÉCHISME du diocèse de Meaux. Q-i et suiv.
Avertissement aux curés et aux fidèles. 3 et suiv. Caté-
chisme pour ceux qui commencent. i3 et suiv. Pour ceux
qui sont un peu plus avancés. 16 et suiv. Pour ceux que
l'on prépare à la première communion. 54 et suiv. Ca-
téchisme des fêtes et observances de V Eglise. 217 et suiv.
CATHERINE. Panégyrique de cette sainte. /^-493.
Sa science. 494? 5^'^' Mépris qu'elle fait de son rang et
de sa noblesse pour se couvrir toute entière des opprobres
de Jésus-Christ. 507. Confond les raisonnemens de la phi-
losophie. 5i5.
CATHERINE (sainte) de Gènes : ses vertus. J^-649.
Tout est admirable en elle , mais non pas imitable. 664.
Sa vie est pleine de choses extraordinaires. ^^-384- Goût
de Dieu qu'elle trouve mauvais. 89 1. Sa doctrine sur
ce que Dieu opère dans l'ame. J^-682. Cette sainte est
un exemple des excès de l'amour par les suppositions
impossibles. ^/— 355, 36o et suiv.
CATHERI]>fE D'ARAGON, veuve d'Artus, frère aîné
de Henri YIII, roi d'Angleterre , épouse ce prince en
secondes noces. Son mariage déclaré nul par Cranmer.
^^-4i6. Foy. Cranmer, Divorce. Sa mort et ses vertus.
422.
CATHOLIQUES. Sentimens que doit leur donner la
lecture de V Histoire des Variations. ^ ^-16. La même
démonstration et les mêmes principes qui font chrétien
rendent catholique. La dilférence entre le catholique et
l'hérétique est que le premier n'a point d'opinion, et
suit avec une pleine confiance le sentiment de l'Eglise ;
au lieu que l'hérétique se plaît à avoir des opinions par-
ticulières. ^^-4^8, 4ï9* Les Zuinglieus prouvent à
i
DES MATIÈRES. l55
Luther que les Catholiques entendent mieux que lui le
sens litte'ral de l'institution de l'Eucharistie, i ^-ii^.Tout
un synode étabht la même vérité en Pologne. 126. Le
sens catholique est visiblement le plus naturel , et qui
présente une doctrine suivie. i3o. Les divisions des Pro-
testans sur cet article important justifient la croyance ca-
tholique. 242, 243. On pose l'état de la question sur ces
paroles : Ceci est mon corps, et sur celles-ci : Faites ceci
en mémoire de moi. Expressions vagues. 579.
La foi des nouvelles Catholiques les expose â la pau-
vreté. i4-3SS. Exhortation k la charité en leur faveur.
Jbid. Les mauvais Catholiques comparés avec les héré-
tiques. /£-58o, 679.
CALSES qui, selon saint Augustin, peuvent être finies
sans concile, et Causes qui demandent un concile. ^J-"
7 et suiv.
CÉCILIEN. Foy. Melchiade.
CÉLESTIN (S.) pape, prononce contre Nestorius :
son jugement soumis au concile d'Ephèse. ^^-4^7 et suiv.
Il regarde le concile des apôtres comme le modèle des
autres. 33-^9"^'
CÉLESTIIN IIÏ , sa décrétale pour annuller un mariage,
rejetée par deux papes. 3 3-^'^^ 7 ^'^9 y ^'^^*
CÉLESTILS. Fqy, Pelage.
CELIBAT (le) méprisé par Luther et les autres Ré-
formateurs. i9-9^y 94* J^e seize mille ecclésiastiques
dont le clergé d'Angleterre étoit composé sous Edouard VI,
les trois quarts renoncent au célibat. 4B3. Les prêtres des
fières de Bohême retiennent le célibat. ^(9-240,24 1. Pas-
sage de saint Paul sur cette matière , dénaturé par R. Si-
mon. ^-590.
CELLOT (Louis), Jésuite. Son livre de la Hie'rarchie
ecclésiastique , censuré par la Faculté de Paris. 32~^9^*
CELSE, quoique ennemi des Chrétiens, n'a pas nié les
miracles de J. C. 35-38 1. Pourquoi il se railloit des Chré-
tiens. 16-^1-
CÈNE. Méditations sur ce qui se passa alors dans le
cénacle. ^-453 et suiv. Foy. Eucharistie.
Dans le colloque de Poissi , Bèze fait frémir tous les
assistans par son discours impie sur la Cène. /^-^ï^*
Explication des Calvinistes, à Poissi, sur la Cène. 619.
I^a Cène des Suisses et des Zuingliens sans substance ,
Jésus-Christ n'y étant présent qu'en vertu. QO 72- Les
i5G
TABLE
Zuingliens àe Pologne reprochent aux Sociniens d'avoir
une Cène vide , quoique la leur ne soit pas mieux remplie.
ï
6. Plusieurs Eglises de France veulent changer l'article
e la Cène dans la Confession de foi. 258.
CENSURE de l'Assemble'e du clergé de France de 1700,
Sur la foi et les mœurs. /-323 et suiv,
CENTENIER de l'Evangile , image de la préparation
à l'Eucharistie. y^-6oo.
CÉRÉMONIES de l'Eglise. Elles sont toutes conservées
en Angleterre sous Henri VIIÏ. :/9-4'^9« Disputes des
Luthériens au sujet des cérémonies qu'ils appellent in-
différentes. Mélancton veut qu'on les retienne, et d'autres
qu'on les abroge. 5i5. Calvin les abolit, et prétend par-
là s'attacher plus purement à la doctrine de l'Ecriture.
601. Les Vaudois rejettent avec mépris les plus anciennes
cérémonies du Baptême. ^^-166. Injustes reproches des
Protestans au sujet des cérémonies de l'Eglise, et sur le
service en langue latine. ^S^3o et suiv.
CERVEAU. A quoi il est destiné. 34~^^^' L'ame s'en
sert par le besoin qu'elle a des images sensibles. 236.
Comment affecté dans la folie, etc. ^45. Fqy. Attention ,
Imagination.
CES AIRE (S.) frère de saint Grégoire de. Nazianze,
est médecin de Julien l'Apostat sans communiquer à son
impiété. i/-363.
CESAR (Jules) dompte les Gaules, défait Pompée à
Pharsale, et est reconnu maître à Rome. 3S~9^f ^46.
Il est tué. 94*
Le Sauveur consulté par les Juifs si on doit payer le
tribut à César. Q-110. Sa réponse, l'ii et suiv. Pourquoi
les Césars ne pouvoient être Chrétiens. ^ ^-5ï^.
CEVOLI ( Nicolas ) ou Saretto , auteur d'un livre
contre la Déclaration , soutient le pouvoir indirect du
Pape sur le temporel. 31^^, 2^3. Ses injures contre les
évêques de France. ^J-576.
CHAIR. Le péché cause de son altération. //-24^ et
suiv. Elle changera de nature, et deviendra un je ne sais
quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue. 127. i Q-
688. :/ 7-353, 588. Elle doit être détruite pour être re-
nouvelée. ^ ^-^i5. Voy. Corps.
CHAIRE de saint Pierre. Elle est le dépôt inviolable
de la foi, et la source primitive et invariable des tradi-
tions chrétiennes. ^y-i52. Ce qu'on entend par les déci-
■
DES MATIÈRES. l5'^
sions ex cathedra. J^-SgS et suiv. Foy, Eglise romaine,
Pape, Pierre, Siège (saint).
CHALGÉDOINE ( concile de ) , quatrième géne'ral.
Dioscore, patriarche d'Alexandrie^ y est de'pose'. 3£-
463. La lettre de saint Léon à Fiavien examinée et
approuvée. ^/-i3o , i3i. ^£-4^6 et suiv. Troubles
qui suivirent ce concile. ^^-38 et suiv. Ce concile veut
que les canons prévalent sur les décrets de TEmpereur
qui y étoient contraires. 36-^^1' L'autorité que le con-
cile de Chalcédoine reconnoît dans le Pape, méconnue
par l'abbé Dupin. J(9-53o et suiv. Irrévérence de cet
auteur envers ce concile. 571. Foy. Conciles.
CHALDÉENS (les) furent les premiers observateurs
des astres. 3^-i3.
CHANANÉENS. Dieu ordonne aux Israélites de leur
faire la guerre pour punir leur impiété, qu'il avoit sup-
portée avec une longue patience. ^^-4^9 et suiv.
CHANDIEU ( Antoine ) , ministre de Paris , nommé
depuis Sadael , trame avec la Renaudie la conjuration
d'Amboise. 2^-523.
CHANSONS d'amour. On doit les bannir de l'éduca-
tion des filles. ^^-374, 56*2.
CHANT. L'église d'Alexandrie y soufFroit à peine de
foibles inflexions , de peur d'affoiblir la vigueur de l'ame
par la douceur du chant. J/-528, $77. La musique in-
troduite bien tard dans le chant de l'Eglise. Ibid. Le
chant latin est conservé dans la messe luthérienne. Z^—
if^. Voy. Augustin (saint).
CHANT AL (la B. mère de). Ses désirs, jusqu'où ap-
prouvés. 27-^96. Quelle étoit son oraison. 3ii et suiv,
3^5 et suiv. ^^--109 et suiv.
CHANTERAC (G. de la Cropte de), vicaire - général
de Cambrai. Sa lettre à madame de Pontchat (*) , où il
fait l'éloge du livre et de la personne de Fénélon. ^(9-
38o. Jugement que Bossuet porte de cette lettre. 2^-
43 1. ^^-376. L'abbé de Chanterac est envoyé à Rome
par Fénélon pour son affaire, 36 1, 393. L'abbé Bossuet
Ï>romet de lui donner un espion. Sgi. Son arrivée à
lome : compte que l'abbé Bossuet rend de ses discours
et de jses démarches. 401 et suiv. 4*8, 4^*^, 4'^4? 453,
487, 5o6, 523, 527. ^/-i4, 21,62, i35, i63, 166,
(*) 11 faut lire ainsi partout: Ponthac^ qu'on a iwis quelquefoii,
esl une erreur.
l58 TABLE
196, a63, îi88, 346, 36o, 390, 397, 47^- 42-^^ y 7^?
1^7, 373,497.
CHA.PELET. Ce que c'est j comment on doit le dire.
^—34 et suiv.
CHAPELLES, n'y pas entrer sans rendre à Dieu, à
genoux, une adoration sérieuse. i'S~^^^-
CHAPITRES ( les trois ) : ce que c'est : leur condam-
nation. J^-479 et suiv.
CHARENTON (synode de), où Ton reçoit les Luthé-
riens à la communion. Difïerence de ce qu'on fit alors ,
et de ce qu'on vouloit faire à Francfort et à Sainte-Foi,
pour unir les deux sectes dans une même confession de foi.
^O-'i']^-, '^79. Les Calvinistes montrent partout un esprit
d'instabilité. IbicL Ce synode ne trouve aucune idolâtrie
dans le culte des Luthériens, quoiqu'ds admettent la pré-
sence réelle. l^ol\. Ce décret met un grand changement
dans les controverses, convainc les Calvinistes de calomnies
contre l'Eglise romaine , et rend vain le principal sujet
de leur rupture. 4^6. Les Calvinistes tournent la haine
des peuples contre la transsubstantiation j et soutiennent,
contre Calvin , que Jésus-Christ n'est pas adorable partout
où il est. 4o8. Le décret tolère , dans les Luthériens , l'a-
doration intérieure, et condamne l'extérieure. Frivole
réponse des Calvinistes. 409. Les disputes vives des Cal-
vinistes avec les Luthériens, sur la prédestination , cessent ,
par le décret de Charenton^ d'être de l'essence de la re-
ligion. 4i !• Ce synode approuve celui de Dordrect, et re-
garde la certitude du salut, comme le point principal de
sa doctrine. 394.
CHARGES. Conditions nécessaires pour les désirer légiti-
mement :dans quel cas ce désir n'est pas permis. :/^-6i i.
CHARITÉ. Ce que c'est. :/ ^-277. Son excellence.
/^-i5i. Couvre la multitude des péchés. ^£-'286. A
quoi etle nous oblige. ^^-276. Quel en est l'esprit et
quels en doivent être les effets, i S-ii\i , :/5'-588.
Erreur d'attribuer à la cupidité tout ce qui ne vient
pas de la charité, â^-572. La charité désintéressée, éga-
lement commandée à tous. 609 et suiv. Beau caractère
de la charité parfaite. Gi4, ^38 et suiv. En quel sens
l'amour ne tire point ses forces de l'espérance. 644.
Erreur d'admettre une charité naturelle outre la surna-
turelle. 744 et suiv. Différence de la charité d'avec l'espé-
rance. 29~^1 ? ^7^- Motifs de la charité proposés dans
I
DES MATIERES. I Dy
l'Evangile. 60 et suiv. et vraiment inséparables. 61 et
suiv. La be'alitude est sa fin dernière. st33 et suiv.
Objection de M. de Cambrai. 'j»36. Autorité de saint Tho-
mas e'iude'e. 238. Autorité de saint Bonaventure. 240 et
suiv. Réponse de M. de Cambrai, réfutée par le même
saint Bonaventure. 243 et suiv. La charité et le désir de
l'union avec Dieu ou de la béatitude sont inséparables.
237. La vraie charité préfére-t-elle Dieu à soi-même,
245 et suiv. 3o3 et suiv. Quel est l'objet de la charité.
25o et suiv. Définition de la charité d'après saint Augus-
tin. 268. De la jouissance de Dieu d'après le même Père.
270. La charité est-elle mercenaire comme l'espérance.
276. L'amour de charité, distingué de l'amour de grati-
tude. 278 et suiv. L'amour d'amitié entre Dieu et l'homme.
290, 293, 368, Que penser de cette question : aimeroit-
on autant Dieu, si notre amour ne pouvoit lui être connu?
323. Combien la vision intuitive augmente l'amour. Ibid,
et suiv. Explication radicale de la définition de la charité.
336 et suiv. Question particulière sur les actes commandés
■par la charité'. 383 et suiv. La charité enferme toutes les
vertus. 39~^'^^' Les motifs de la charité sont répandus
partout dans les Psaumes. /-21 et suiv. Charité immense
de Dieu le Père envers nous. 1 3"^^^' Manière dont la
charité influe sur les bonnes œuvres pour les rendre mé-
ritoires. 3/-443 et suiv. Combien la charité pour les ma-
lades est agréable à Dieu. J<î^-^665. f'oy. Amour,
Charité fraternelle : son étendue. ^-47 et suiv. i0-
559. Comment Dieu punit les haines ou les paroles inju-
rieuses envers le prochain, p-37 et suiv. Obligation de se
réconcilier, ^o et suiv. La charité du prochain est le se-
cond commandement de la loi. 242 et suiv. Belles ré-
flexions sur ce précepte. 257 et suiv. Nouvelle intimation
de ce commandement par J. C. après la Cène. ;/(9-38 et
suiv. La croix nous apprend à aimer nos frères. i44 et
suiv. Nouveaux motifs de cet amour fraternel. i46 et
suiv, J. C. l'a demandé pour nous à son Père après la
Cène. 232 et suiv. 258 et suiv, 265 et suiv. Cette charité
est le caractère du christianisme. 267. C'est l'orgueil qui
l'éteint dans nos cœurs. 270. La charité fraternelle est une
dette que nous nous devons les uns aux autres. y^--i23.
Comment J. C- l'étabHt. 5o5 et suiv. Combien sont cou-
pables ceux qui en rompent les liens sacrés. i^-'23g. Né-
cessité de la charité envers le prochain. /-292. L'assem-
blée du Clergé de 1700 censure plusieurs propositions
relatives à cette vertu. 369.
l6o TABLE
CHARLAS, prêtre français, réfugié à Rome à cause des
affaires de la Régale, cité sous le nom d^ Anonyme , auteur
du Traité des Libertés de l'Eglise gallicane. J/-7. On
le réfute. 79, i4'^, 164, 170, 224, 69/5. 32-11 ^^ ^"^^•
ii5, 61 5, è'i'i et suiv. ^^^-353 et suiv. 4oo, 589, etc.
11 tronque un texte d'Innocent III. 181. Bossuet engage
son neveu à se servir de lui dans l'affaire du Quiétisme.
4(9-3g5, Sa mort. ^;-i65.
CH ARLEMAGNE ^ soutient avec autant de courage
que de piété la qualité de protecteur de l'Eglise romaine.
J^—i^']. Il prend le titre de roi des Français et des Lom-
bards. Ibid. Fait patrice, puis empereur par les Romains j
il est sacré en celte qualité par Léon III. J/-543 et suiv.
^^-i52 , 55o. L'Eglise romaine lui doit ses richesses, mais
il ne fit point payer le denier de saint Pierre. J^-î253.
11 consulte Adrien I, au sujet de l'hérésie d'EIipand. 33"
69 et suiv. Sa conduite respectueuse envers l'Eglise dans
cette affaire. J^-355. f^oy, Carolins.
CHARLES-BORROMÉE (S.) a travaillé à rétablir l'es-
prit ecclésiastique. /^-35. On allègue ce saint comme
ayant eu dessein de corriger la comédie ; il ne cesse d'en
inspirer le dégoût, en l'appelant un reste de gentilité,
^7-616.
CHARLES-MARTEL, succède à son père Pépin Héris-
tel. Ses exploits. 35~^^'^' H ^st maître absolu en France.
143. Il assiste le pape Grégoire II. i44- I^ ^st invité par
Grégoire III à secourir Rome contre les Lombards. 31-
476 et suiv.
CHARLES le Chauve , est élu empeieur par les Ro-
mains. J/-55o et suiv. La dignité impériale lui est con-
firmée au concile de Rome. 610. Objection tirée d'un
rescrit de Charles contre l'archevêque de Sens, en faveur
du droit sur le temporel. 56^ et suiv.
CHARLES V, empereur, convoque la diète d'Ausbourg
en i53o, où les Confessions de foi lui sont présentées,
^^—143. 11 fait réfuter la Confession luthérienne appelée
d'Ausbourg. i46. Il établit une espèce de ligue défensive
avec tous les Etats catholiques contre la nouvelle reli-
gion. 1^17. Il prend les armes pour mettre à la raison les
rebelles de la ligue de Smalcalde. 5o6. Il remporte la
victoire, et fait prisonniers l'électeur de Saxe et le land-
grave de Hesse. 607. Son Intérim. Voy, ce mot.
CHARLES VII, roi de France^ est médiateur de la
paix.
DES MATIÈRES. t6 1
paix enire le concile de Baie et le pape Nicolas Y.
i5-337.
CHARLES VIII consulte la Faculté de théologie de Pa-
ris sur les moyens d'assembler le concile général. J^-379.
CHARLES IX, roi de France, obligé de fuir de Meaux
à Paris, avec toute sa Ccur, pour se sauver de la fureur
des Protestans révoltés. Ql-^^o.
CHARLES V' , roi d'Angleterre; son caractère. /7-
309.
CHARLES II, roi d'Angleterre, rétabli sur le trône;
par quels moyens. //-33o.
CHARLES-GUSTAYE, roi de Suède. Ses succès et sa
fin. y 7-437, 438.
CHASTETÉ. Cette vertu n'est point un joug dur et
pesant, mais une douce liberté. /^-438. Ses avantages.
;/^-io. Combien elle est délicate. 9~^'^' 17-^9' Elle est
la gardienne de nos corps, temples du Samt-Espnt. / J-
590, 622. Ornement immortel , céleste préservatif contre
la corruption. ;/^-i28. L'Assemblée de 1700 censure
quelques propositions sur cette matière. 7-374. f^oj;
Pureté.
CHEVREUSE (le duc de). Foy, Bossuet, Fenélon,
GuYON.
CHICANE (la) est ennemie de la justice. 3^-^36,
CHIGI ( Sigismond ) cardinal , approuve le livre de
V Exposition. :/^-48. A le dessein de le faire traduire en
italien. 3 7-^9 y 4^-
CHILDERIG, roi de France, pousse ses conquêtes dans
les Gaules. Il est chassé et rappelé. J5^~-i3o.
CHILDEPvlC III, roi de France, est déposé, dit- on,
par le pape Zacharie. 3y-233. Poj, Zacuarie.
CHILLINGWORTH (Guillaume), célèbre Protestant
anglais , prêche l'indifférence des religions , et met au
nombre des Chrétiens tous ceux qui croient implicite-
ment les vérités, même les Mahométans, les Juifs, les
déistes et les athées. ^^-328 et suiv. Il démontre qu'il
faut être ou cathoHque , ou indifférent. 333. Il réduit les
articles fondamentaux qui suliisent au salut, à croire l'E-
criture, et à tâcher de la croire en son vrai sens. 335,
336. 11 laisse à tout le monde la liberté d'interpréter l'E-
criture. Son livre est applaudi par les théologiens d'Ox-
ford. 337 , 338.
Bossuet. xliii. jh
léfa TABLE
CHOEUR. Obligations pour les religieuses d*y assister.
^9-488 , 6oG. On peut en sortir pour des affaires sans
recommencer l'office. 588.
CHRÉTIEN. Son caractère tracé dans les huit béati-
tudes. ^-îi5 et suiv. Le Chrétien est un homme renou-
velé qui ne peut exister sans la charité. ii-5ç)^. H se
conduit par rautorité de la foi. i 2-2gQ. Combien il mé-
prise la vie et tout ce qui la concerne. 5g5. Quel est
Pétat d'un Chrétien : d'où part-il et où doit-il arriver ?
y ^-69. Comment un Chrétien doit sanctifier sa journée.
^-44 6^ suiv. Tout tourne à bien au Chrétien, s'il se
tourne à Dieu. 37~^i- ^^ai caractère d'un Chrétien. //-
5 10, Les Chrétiens sont nés des blessures de Jésus-Christ.
^ J-3si6. Sont de pauvres bannis, relégués de leur patrie.
^ ^-6o5. Sont les vrais habitans de Jérusalem , et les héri-
tiers des promesses faites à la Synagogue. 246. Combien
les premiers Chrétiens méprisoient les biens du monde.
^-^-177.115 sont toujourspersécutés depuis Domitien , sans
faire jamais la moindre sédition. 3S~^^^' Marc-Aurèle
écrit au sénat en leur faveur. 106. La persécution re-
commence. Ibid. Us sont persécutés plus violemment que
jamais sous Dioclétien. ii5. Us lassent les persécuteurs
par leur patience. 116, 3io. Us sortent de Jérusalem
avant qu'elle fut assiégée. 335. Leur soumission et leur
respect pour les princes persécuteurs. 372. 36~'^1 ^' Leur
fidélité envers la patrie. 55 et suiv. Les calomnies des
Païens pour les rendre odieux. 3S~^']^- ^^ ^^s con-
damne sans aucune formalité de justice. ^^-3o4, 365,
887. Crimes qu'on leur reprochoit. 366, 887. Les insti-
tutions des Chrétiens, recherchées à leur source, prouvent
la vérité de la religion. 4 16.
Chrétien intérieur. Voy. BerniÈres.
CHRlSTIAJNflSME. Son esprit , dont nous devons être
revêtus, y ^-444- :/^-i66. U a réformé le genre hu-
main par la pureté de sa morale; preuve de sa divinité.
/ /-28'2. Son extravagance plus forte que la plus sublime
philosophie, /z^-344*
CHRONOLOGIE. Son utihté. J^T-S. U ne faut point
entrer dans ses minuties. i53. La supputation de l'hé-
breu et celle des Septante indifférente en elle-même*
154.
CHRYSOSTOME (S. Jean) est travesti en Nestorien
par R. Simon. 5^-195. En protecteur de Théodore de
Hopsueste et de Nestorius. 198 et suiv. Combien il étoit
DES MATIÈRES. l63
éloigné de ces sentimens. 3oo et suiv. Il n'a jamais
admis deux personnes en J. G. io'2 et suiv. Rc Simon a
choisi à dessein une leçon fautive. 207 ; et en effet, si le
saint docteur eut ainsi pensé , les Nestoriens se seroient
appuyés de son autorité. 'io8 et suiv. Mais la leçon même
que choisit R. Simon ne s'accorde pas avec le langage de
IVestorius. ^l'i et suiv. Rabaissé par R. Simon, et loué
ensuite en haine de saint Augustin. 227 et suiv. Mis par
le même R. Simon au nombre des Pélagiens. 258 et suiv.
Il a cru le dogme du péché originel. 4'^7 ^t suiv. Il fut
même un des principaux canaux de la tradition de ce
dogme dans l'Eglise grecque. 432 et suiv. Passage de ce
saint docteur objecté à saint Augustin. ^nS. Vrai sens
de ce passage découvert. 479^ 4^^ ^^ suiv. Pourquoi saint
Chrysostôme n'a point parlé ici du péché originel. 483 et
suiv. Il en parle clairement ailleurs. 4^7 et suiv. Il s'em-
barrasse un peu dans cette question. 4^9 et suiv.
Pourquoi il ne donnoit le nom de péché qu'au péché
actuel. 491 et suiv. Il n'a rien de commun avec les Pé-
lagiens. 494^ et n'a point dit qu'on puisse être puni sans
être coupable. 49^. Pourquoi sa doctrine n'est pas aussi
liée que celle de saint Augustin, quoique la même dans
le fond. 5oo et suiv.
Ce saint docteur distingue dans les rois la puissance
de l'abus qu'ils en font. 3/-283. Sa doctrine sur la
soumission aux puissances séculières. J^~io5, 106. Il
apprend aux peuples , dans ses homélies , à n'opposer
que la prière aux persécutions les plus injustes. 21-^oi.
Passages de ce samt objectés à tort par Charlas. j^-
622 et suiv. Il est déposé par Théophile d'Alexandrie
au conciliabule du Chêne, Il appelle au Pape. JJ-
34 et suiv.
CHYTRE (David), Ubiquitaire , cherche à se défaire
de Mélancton. /^-53i, 535.
CIBO ( Alderan ) cardinal. Bossuet le remercie de
l'approbation qu'il a donnée à son Exposition ; loue son
zèle et ses utiles travaux pour la gloire de l'Eglise. J7-
187. Ce cardinal l'instruit de la bienveillance et de l'es-
time qu'avoit pour lui le souverain Pontife. 196. Il pré-
sente au pape Innocent XI la lettre dans laquelle Bossuet
rend compte à ce Pontife de l'éducation du Dauphin.
201. Témoigne au prélat avec quel plaisir Sa Sain-
teté avoit lu celte lettre , et quel fruit le Pontife se
promettoit de ses ouvrages en faveur de la religion. 2o3.
l64 TABLE
Son désir d'obliger Bossuet, Ihid. Ce cardinal dénonce
aux évcques , par une lettre circulaire , les erreurs des
QuiétisVes. 3/~4? 497 ^^ suiv.
CICERON, ruine par son éloquence le parti de Gati-
lina. i?jr-93.
CIEL. Séjour de la miséricorde. //-3. On ne peut y
entrer que par un pur effet de la grâce et de la bonté
de Dieu. 4- J» C. y est monté , nous y entrerons par
lui. i4^^ ^^ suiv. f^oy. Paradis, Saints.
CIRCONCISION ( la ) est donnée à Abraham. Ce qu elle
représentoit. ^-206. Circoncision du Sauveur. 388. Expli-
cation de ce mystère. ^-221. Sa grandeur. 7/-441 et
suiv. Sermons pour la tête de la Circoncision, ^/^o. En
quoi consiste la circoncision du cœur. J^-663.
CITE de Dieu : sa politique directement opposée à
celle du siècle : pourquoi. '/^-2. Deux cités diverses,
mêlées de corps et séparées de cœur : quels en sont le»
citoyens. ;/^-i4 et suiv. :/^-8.
Cité mystique. Voy, Marie d'Agreda,
CITEAUX. Peinture de la vie qu'y menoient les reli-
gieux sous saint Etienne. /^-337.
CLAIRVAUX. Respect dont étoient saisis ceux qui
alloient dans cette maison, en voyant la vie édifiante des
religieux sous saint Bernard. / ^-348.
CLAUDE (Jean). Conférence de Bossuet avec ce mi-
nistre, sur la matière de l'Eglise. 5J-234. H accepte
la conférence, puis il refuse de s'y rendre. 269. Honnê-
tetés qui précèdent la conférence. 277. Embarras où il se
trouve pour expliquer l'autorité des synodes', dont les
Protestans ne reconnoissent pas l'infaillibilité. 278. Pour
prouver que l'autorité de l'Eglise n'est pas infaillible,
il objecte le concile de Rimini";, et la Synagogue qui con-
damna J. C. 290. Réponse à ces objections. 291 et suiv.
Il est forcé d'avouer qu'un particulier peut mieux en-
tendre l'Ecriture que l'Eglise. 286, 334 et suiv. Il convient
qu'un Chrétien se trouve dans un moment où il est obligé
de douter si l'Ecriture est inspirée. 3x2, 358 et suiv.
Il répond par un petit écrit à la relation de Bossuet. 333.
Réflexions de Bossuet sur cet écrit. 334- Vaine subtilité
qu'il emploie pour montrer qu'il ne reconnoît ni dans la
spéculation ni dans la pratique l'autorité infaillible dd
l'Eglise. 335.
I
DES MATIÈRES. l65
Ce ministre excuse mal tout ce qui se fit à Francfort
et à Sainte-Foi , pour re'unir les Calvinistes aux Luthé-
riens, en se servant d'expressions équivoques. ^^-278.
Il désapprouve l'Eglise de Genève d'avoir ajouté deux
articles à sa confession de foi. ^iS, 4'^9* ^^ élude la diffi-
culté qu'on lui fait sur l'embarras des synodes de Gap et
de la Rochelle, à trouver l'Eglise invisible. 47 3. Il avoue-
sa visibilité, sans recourir, comme les autres, aux Vau-
dois. Albigeois, etc. mais il se jette inévitablement dans
des contradictions. 479 > 4^^* ï^ "^ veut pas avouer, quoi-
que ce soit une conséquence de ses principes, que, par
rapport au salut, tout est en son entier dans l'Eglise ro-
maine. Différences frivoles qu'il met entre nous et nos
pères. 483. 11 soutient qu'on pouvoit être dans la com-
munion romaine . sans communiquer à ses dogmes et à
ses pratiques. 4^5 et suiv. Il varie sur ce qu'il avoit dit
de la visibilité de l'Eglise , et revient à l'Eglise invisible.
4.90. Il ne sauve dans l'Eglise romaine , avant la Réforme ,
que les hypocrites qui demeuroient dans son sein , sans y
croire, ^/-i 79.
CLÉMENCE (la) , compagne de la justice, est la joie
du genre humain. 3^-4^^. Elle est la gloire d'un règne.
4*^7. Elle doit accompagner la victoire. 4'^^. Dans les
actions de clémence, il est souvent convenable de laisser
quelque reste de punition. 43o.
CLÉMENT (S.) d'Alexandrie. Sur les attributs divins.
^7-96. Son Gnostique ou Chrétien parfait et ses de-
mandes. 21 5. ^(<^-ii. Sa doctrine sur l'oraison perpé-
tuelle. ^/-Si4B et suiv. Ses suppositions impossibles pour
exprimer l'excès de l'amour. 349 ^^ suiv. De sa sagesse.
^^-5 et suiv. Excès qu'on lui attribue. 7 et suiv. Examen
des passages de cet auteur dont ont voulu profiter les
nouveaux Mystiques. 19 et suiv. Q17 et smv. jusqu'à 10g.
Sa Gnose est-elle l'état passif des Mystiques. 108 et suiv.
f^oy. Gnose. Ce saint confond les novateurs par la date
de leur origine, et prouve que leur doctrine est incon-
stante et variable, parce qu'ils quittent la source de la
vérité, qui est l'Eglise. ^^-f\\Q , 417. H est mis par Ju-
rieu au nombre de ceux qui enseignoient la double nati-
vité du Verbe. On le réfute par les propres paroles de
ce Père. 119.
CLEMENT V pape, prétend avoir le droit d'établir
en ItaUe des vicaires de l'Empire. J/-576, 686. II an-
nulle ce qui avoit été fait par Boniface Ylïl contre Phi-
l66 TABLE
lippe le Bel. 667 et suiv. Il confirme la dëcrétale de Ni-
colas III sur la pauvreté de J. C. ^J-i33.
CLÉMENT V'II exhorte Henri VIII à reprendre sa
femme lëgitime : il Texcommunie. ^j9~4ï^' 3^~9^- Les
Proteslans d'Allemagne approuvent la dispense de Ju-
les II, et la sentence de Clément VIÏ. ^p-4^i et suiv.
Raisons de la décision de Clément VU. 4->4- Ce Pape croit
le concile général nécessaire pour détruire l'hérésie de Lu-
ther. 56 1.
CLÉMENT VIII absout des censures Henri IV, roi de
France, sans parler de le réhabiliter à la couronne. Jj-
696 et suiv.
CLÉMENT XI, auparavant cardinal Albani. Il est
membre de la congrégation chargée de prononcer sur le
livre des Maximes. L*abbé Bossuet le dénigre tant qu'il
peut. 4^^-54, 1^7, 5 14. Craintes qu'inspire à Bossuet et
à son neveu l'attachement du cardinal pour Fénélon. 4^~
i3'2, 169, 9.04, ^14- 369, 4B1. Son vœu sur le livre. 104.
Avis qu'il donne à l'abbé Bossuet pour faire accélérer la
conclusion. 127. On n'auroit pas voulu qu'il fût chargé de
la rédaction du Bref. 2i5, i3'2^ '23g. Elle lui est confiée.
289. Il rédige le Bref adressé à Fénélon après sa soumis-
sion. 5o4. Bossuet le félicite sur son élévation au ponti-
ficat. 3^-225, Réponse du Pape. 229. Lettre de Bossuet
à ce pontife , pour lui retracer les vertus de saint Vincent
de Paul , et demander sa canonisation. 335.
CLÉMENTINES : ce que c'étoit que ces lettres : le
concile de Baie les abolit. 3^~'^91 -, ^t note.
CLERGÉ (le) est établi pour être la lumière du monde;
pourquoi il a des privilèges et un certain éclat. / ^-6o3
et suiv. Le Clergé de France, assemblé en i655, oblige le
P, Bagot à reconnoître que les évéques tiennent immé-
diatement de J. C. leur juridiction. .^^-612 et suiv.
Bossuet voyoit dans l'Assemblée de 1682 certaines dis-
positions qui le faisoient bien espérer de cette assemblée.
J/-Q.31. Lettres des évéques au pape Innocent XI, en
lui rendant compte de leurs opérations. 7-195 et suiv. Ré-
ponse du Pape. '212 et suiv. Lettre circulaire de l'Assem-
blée, pour se justifier contre le Bref d'Innocent XI. 221
et suiv. Seconde lettre à tous les éveques de France. 25 1
et suiv". Décret de morale projeté dans cette assemblée,
V>Oiit la première partie renferme plusieurs propositions
à condamner. 259 et suiv. Et la seconde contient la saine
'-d.>ctrine. 281 et suiv.
DES MATIÈRES. 167
Assemblée de 1700. Extrait des procès -verbaux. 325 et
suiv^. Censure de plusieurs propositions contraires à la foi
et aux mœurs. 357 ®^ ^^^^- lettre du Clergé en envoyant
cette Censure à tous les évéques de France. 4o4 et suiv.
Lettres et réglemens de cette assemblée touchant les Ré-
guliers. 552 et suiv. Voy, Bossuet.
CLEVES (Anne de), quatrième femme de Henri VIII,
roi d'Angleterre, est décapitée pour ses infamies, bientôt
après son mariage, /p-435.
CLOCHE (Antonin), général des Dominicains , est un
des examinateurs du livre de Sfondrate. ^(9-3oi. Il féli-
cite Bossuet sur ses services qu'il avoit rendus a l'Eglise
dans l'affaire du Quiétisme. «^5~49<>' I^ avoit été toujours
contraire au livre de Fénélon. 389.
CLOTURE. Combien une religieuse doit l'aimer. ^Q-
543. Raisons qui en dispensent. 724.
CLOYIS, roi de France, gagne la bataille de Tolbiac :
il est baptisé à Rheims avec ses Français, par saint Rémi.
^5'-i3i.
COEUR. C'est le cœur que Dieu demande. 37-S3,
Quand on a engagé son cœur à la créature, il est malaisé
de se retirer d'un si malheureux engagement. Ibid. Ma-
lice profonde du cœur humain. Quel besoin nous avons
que Dieu crée en nous un cœur pur. :/^-2i4. La dureté
du cœur est la cause la plus juste de la damnation éter-
nelle. / 5-285.
COLÈRE. Ce que c'est. ^3-128. Colère de Dieu tem-
pérée sur la terre, à cause des gens de bien. //-G 19. La
colère est une passion indigne d'un prince, ennemie de la
justice. J^-436.
COLIGINI (Gaspard de), amiral de France, n'auroit pas
approuvé la conjuration d'Amboise , qu'on eut soin de
lui cacher. ^^-33. Il se met à la tête des rebelles dans
les premières guerres civiles. 34 et suiv. Il est soupçonné
d'avoir eu part à l'assassinat du duc de Guise. 5^ et suiv.
COLIGNI (Odet de), cardinal de Châtillon. Son aposta-
sie, et arrêt du Parlement rendu contre lui. ^7-252.
COLLECTES et Oraisons des dimanches et principale^
fêtes de l'année, traduites par Bossuet. ^-34o et suiv.
— Des fêtes de la sainte Vierge et des principales fêtes
des Saints. 356 et suiv.
COLLOQUE de Poissi , assemblé par la reine Catherine V
j6S table
de Médicis» Calvin n'y vient pas, et y envoie Bèze. On y
traite les points de l'Eglise et de la Cène. ^^-6x5, 6i6.
Le cardinal de Lorraine fait une harangue éloquente que
Bèze s'otlVe de réfuter sur-le-champ. Ce dernier présente
une Confession de foi j il nie d'avoir dJt que J. C n'étoit pas
plus dans la Cène que dans la boue, et le répète en termes
équivalent» 6i8. li explique d'une manière confuse l'ar-
ticle de la Cène; les Catholiques s'opposent à ses équivo-
ques. 620 , 6.i I . Claude d'Espense ne peut leur persuader
de réformer cet article, et les prélats expliquent nette-
ment la doctrine catholique. 6^3, 6'2/^. Montluc, évéque
de Valence, fait de vains discours sur la réformation des
mœurs. 6*25. f^oy. Montluc. On propose aux Calvinistes
l'article de la Cène de la Confession d'Ausbourg, qu'ils
refusent de signer. Ils reçoivent tout le reste de cette Con-
fession, en quoi ils renoncent à beaucoup de points im-
portans de leur doctrine. 626, 6*27.
COMBEFIS (le P.) Dominicain, réfute Baronius et
Bellarmin du sujet de la falsification des actes du sixième
concile. J^-5i.2.
COMEDIE. La dissertation pour la défendre attribuée
à un religieux , donne occasion à Bossuet d'écrire sur cette
matière, 3/~535. A quoi on peut réduire la question.
536. La comédie d'aujourd'hui est -elle aussi honnête
qu'on le prétend. 609, 537. Son but est de flatter les pas-
sions. 5i I , 53g et suiv. Combien la pudeur y est offensée.
5i5, 543. Èst-il vrai que la comédie purifie l'amour en le
faisant aboutir au mariage. 5i5 , 544* Crimes publics et
cafchés dans la comédie : la concupiscence y est répandue
dans tous les sens. 5 18, 55o. On doit craindre le scan-
dale qu'on donne en allant à la comédie. 557. Peut-on
alléguer les lois en faveur de la comédie. 52 1, 55g. Au-
torité des Pères sur cette matière. 522, 56i. Peut-on
excuser les laïques qui vent à la comédie, sous prétexte
des canons qui la défendent spécialement aux ecclésias-
tiques. 563. Sentimens des anciens philosophes sur le
théâtre. 5^4, 567, 571. Peut-on s'autoriser du silence de
l'Ecriture. 525 , 574. Doctrine de saint Thomas sur ce
sujet. 578 et suiv. Abus qu'on en fait. 5gi. Sentiment de
saint Antonin. 586. Ce que prescrivent les Jésuites sur
les pièces de collège. 61 3. Il est impossible de réformer
le théâtre. 61 4 et suiv. Combien ce genre de plaisirs est
improuvé par l'Eglise. 616. Elle prive les comédiens de
la sépulture et des sacremens^ elle les regarde conime
DES MATIÈRES. 1 69
des pécheurs publics et des personnes infâmes. 522 ,
56o. f^oy. Caffaro.
COMINES (Philippe de). Témoignage que cet histo-
rien rend à saint François de Paule. ^^-228.
COMMANDEMEINS de Dieu. ^-24 et suiv. i34 etsuiv.
Ceux de TEglise. 3o et suiv. 187 et suiv. Les comman-
demens de Dieu ne nous sont pas impossibles. ^^-218 et
suiv.
COMMUNAUTÉS religieuses, formées sur la régula-
rité de vie des premiers Chrétiens, y^-428. Pauvreté,
chasteté, obéissance, fondement de leur état. 43 1.
COMMUNION. Ce qu'on y reçoit, et comment on doit
le recevoir. ^-188 et suiv. Ce qu'il faut faire avant la
communion. 171 et suiv. 5io et suiv. 527. Dans la com-
munion. 194 et suiv. 5i5 et suiv. Après la communion.
197 , 519 et suiv. 528 et suiv. Exercice pour la commu-
nion. 5o5 et suiv. Prières pour la communion. 52 1 et suiv.
■jO~^9^- Quelle préparation elle requiert? ^-212 et suiv.
Quelle pureté est nécessaire ? 478 et suiv. Par la commu-
nion le fidèle est consommé en un avec J. C. 524. !• G. s'y
fait notre nourriture aussi bien que notre victime. 532.
Désir insatiable qu'il faut avoir de la communion. 546 et
suiv. Crime de la communion indigne. 592 et suiv. Qui
sont ceux qui communient indignement. 596, iO—^S"],
La communion est la préparation à la mort de J. C. ^-
598. Elle donne la persévérance. 600. S'éprouver soi-
même. 601 et suiv. La communion est la force de l'ame
et du corps. 609. Elle suffit sous une seule espèce. 622
et suiv. Il faut communier au moins en esprit. 654 ^^ suiv.
De l'action de grâces. 656 et suiv. La communion est
l'action la plus sainte et la plus importante du christia-
nisme. ^3-^29. Le soutien de l'ame au sein de la dé-
tresse. ^5^—444* Nécessité d'une sainte épreuve pour s'en
approcher dignement. ;/J-529. Abus déplorable que les
Chrétiens de nos jours ifont de la communion. 568/ Dis-
positions pour faire une sainte communion. ^5^-4o5 et
suiv. Avis divers sur la communion et sur la préparation
qu'on doit y apporter. J^-466 , 533 , 544 , 558 , 644 , 648 ,
655, 684, 685. Combien elle est utile dans les sécheresses.
673. Règles pour la fréquentation de ce sacrement. S9~'
173,406, 568,573, 596, 6oo,6o3, 679,691. Désir de
la communion de tous les jours. 473. Goût de la commu-
nion. 143 , 208. La fréquente communion soutien de l'ame.
469. Elle est le remède des tentations. 571. Il ne faut pas
J7O TABLE
omeltre légèrement la communion. i63, 29-1 , 282, 4i6,
6o5. Cas ou un confesseur peut priver les religieuses de
la communion. 626 , 679. Comment en soufirir la priva-
tion. J<y-7o3. Il faut faire communier souvent les enfans
suivant leurs progrès dans la vertu. 3^-558. En quoi
consiste la communion spirituelle. 38~^l^j 536, 675.
Traité de la Communion sous les deux espèces. QS~
44 1 et suiv. Pratique et sentimens de l'Eglise dès les pre-
miers siècles. L'institution de l'Eucharistie et l'autorité
de saint Paul concourent à favoriser le sentiment qui sou-
tient la communion valide sous une espèce. 44^« I^ est
d'ailleurs appuyé sur quatre coutumes authentiques do
l'EgHse. 444* D'abord la communion des malades. 445.
Exemples de Sérapion. Ibid. de S. Ambroise. 45o. Autorité
de plusieurs conciles et auteurs ecclésiastiques. 460. Vaines
subtilités de plusieurs ministres pour les expliquer. 44^ ?
45o , 468. Seconde coutume , la communion des enfans :
autorité de saint Cyprien. 473. Aveu d'un ministre. 482.
Autorité des Pères et des conciles. 484. Coutume de faire
consumer à de petits enfans les restes du saint sacrifice.
488. Troisième exemple : la communion dans les mai-
sons. 489. Tertullien et saint Cyprien parlent de la cou-
tume d'emporter et de prendre chez soi le corps du Sau-
veur. 489. Les exemples qu'apportent les Protestans pour
prouver le contraire, ou pour démontrer qu'on emportoit
les deux espèces, ne prouvent rien. 497. Quatrième cou-
tume, la communion publique. Autorité de saint Léon,
de saint Gélase. 5o2. Les Protestans ne peuvent y ré-
pondre. 5o3 et suiv. La communion sous une seule espèce
£t toujours été reçue dans l'Eglise, et ne divise pas le mys-
tère, comme le prouve la messe du Vendredi -saint et celle
des Présanctifiés. 5o8. La_pratique de l'Eglise dans la
communion sous une seide espèce, est fondée sur la
pratique ancienne. 522 ; et sur des principes que les
Protestans ne pe^uvent nier. 526. ^q^. Sacrement. La
communion sous une seule espèce s'est établie sans con-
tradiction. 571. Elle est une suite nécessaire de notre
croyance sur la présence réelle. 594. Aveu de Jurieu.
595.
La Tradition défendue sur cette matière, ^^-i. Né-
cessité d'avoir recours à la tradition en pareille matière.
Premier argument tiré du Baptême, i3, 28 et suiv. Se-
cond argument tiré de l'Eucharistie, où les Protestans
n'observent point tout ce que J. C. a fait. 38 et suiv. Ab-
surdités des Protestans, qui rejettent la communion sous
DES MATIÈRES. I^t
une espèce. 60. Comment cette communion s'est établie
dans TEglise sans contradiction. 85. Equité du décret du
concile de Constance à ce sujet. 94. Vames chicanes des
défenseurs de la communion sous les deux espèces. 104.
Combien Luther et les premiers réformateurs les mé-
prisoient. 108. La communion sous une ou sous deux
espèces reconnue indifférente dans la Confession d'Aus-
bourg. 1 1 1 et suiv. Jugée égale dès la première antiquité.
117 et suiv. La communion se faisoit sous la seule espèce
du pain, par les particuliers dans leurs maisons. i25 et
suiv. Par les solitaires dans leurs déserts. 127 et suiv. Par
tous les fidèles dans le temps de persécution. i35. Preuves
tirées de Tertullien, et de l'histoire de saint Satyre. 187 et
suiv. De saint Optât et de Jean Moscli. i4i et suiv. Du
Sacramentaire de Rheims et du cardinal Humbert. i43.
Des Actes de saint Tharsice et des Martyrs de Nicomédie.
145. De sainte Eudoxe. 148. La seule espèce du pain étoit
réservée pour les malades. i5i , 179. et suiv. Exemple de
la communion de saint Ambroise mourant. 182 et suiv.
Les passages qui nomment le corps seul , ne désignent
point en même temps le sang. 191. Antiquité de la ré-
serve de l'Eucharistie sous l'espèce du pain. 195 et suiv.
Preuve manifeste au neuvième siècle. 200 et suiv. Usage
des colombes d'or et d'argent pour ce suj'ît. 206 et suiv.
Examen d'un canon du deuxième concile de Tours sur
cette matière. 217 et suiv. Opposition entre les premiers
Chrétiens et les Protestans. 235. Réponses aux objections
des ministres contre la réserve de l'Eucharistie. 25 1. Ja-
mais on n'a réservé l'espèce de vin. 257. Réponses aux
objections des adversaires. 273. Examen des passages de
Baronius qu'ils objectent. 277. De quelques autres en-
droits 283. Des Sacramentaires du P. Ménard. 288. D'un
canon d'un concile de Tours. 296. Communion des enfans
sous la seule espèce du vin; chicanes des ministres contre
la vérité de ce fait. 309. Contre l'autorité de Jobius, qui
en atteste la certitude pour l'Eglise grecque. 325. Com-
munion donnée sous la seule espèce du pain aux enfnns
plus âgés. 353. Sous une seule des deux espèces dans l'of-
fice public de l'Eglise. 363. Preuves tirées des décrets
de saint Léon et de saint Gélase pour l'église d'Occi-
dent. 364. De saint Chrysostôme et de l'usage de l'Eglise
de Jérusalem pour l'Eglise d'Orient. 376. Nouvelle preuve
tirée deToffice des Présanctifiés. 385, ^ii. Divers passages
des Pères qui prouvent l'antiquité de la communion sous
une espèce, et qu'on croyoit y recevoir J. C. tout entier.
I;^ l'ABLlî
37-340 et suiv. Extraits d'aociens Pontificaux touchant
la communion sous une seule espèce. 4^^-602 , 606 , 608.
On n'a toujours communié le Vendredi-saint que sous une
espèce. 604, 608 et suiv. La communion sous les deux
espèces n'est pas nécessaire pour recevoir tout ce qui est
essentiel à ce sacrement. En réduisant les fidèles à une
seule espèce , l'Eglise a voulu empêcher les irrévérences;
les Protestans eux-mêmes ont jugé que les deux espèces
n'étoient pas essentielles à la communion, i ^-i3S et
suiv. La communion sous les deux espèces rétablie par
Carlostad. f'oy, Carlostad. La communion sous une
ou deux espèces paroît indifférente à Luther, i ^Sg,
Il excuse , ainsi que Mélancton, ceux qui ne reçoivent
qu'une espèce. 212. L'ancienne Eglise regardoit comme
indifTérente la communion sous une ou sous deux espèces.
5(9-<)o. Jean Hus vouloit la communion sous les deux
espèces, ainsi que lesGalixtins, auxquels le concile de Baie
l'accorda. 217 , 218, 221 , 222. On démontre que la com-
munion sous une seule espèce est suffisante. 4i4- â5^~44-
Elle avoit été établie par la coutume, avant la décision
du concile de Constance. 583. Les Protestans voudroient
réduire aujourd'hui toute la controverse à la communit)n
sous les deux espèces. ££-434 , 4^5. ^oy. Eucharistie.
Raisons qu'ils allèguent pour communier sous les deux es-
pèces. ^jT-^ôo, 3 18, 359. On les réfute. 459, 517. £^-4^.
COMMUNION DES SAINTS. Explication de ce dogme.
^-107 et suiv.
COMPACTATUM. Ce mot , célèbre dans l'histoire de
Bohême, signifie les quatre Articles réglés par le concile
de Baie, dont les Calixtins furent d'accord. £^-222.
COMPARAISONS. Il faut suppléer plusieurs choses
à celles du livre des Proverbes. £-17. Comparaisons tirées
des choses humaines, employées par les saints Pères sur
la génération du Fils de Dieu. ££-68, 69. Les Pères , en
faisant ces comparaisons, présupposoient que Dieu étoit
un pur esprit. 71, 72. La comparaison du soleil et de
son rayon , pour marquer la génération du Fils , est de
saint Paul, qui établit expressément l'égalité des per-
sonnes divines. 80, Le caractère de comparaison qui se
trouve dans les passages dont Jurieu abuse , ne lui per-
mettoit pas de les prendre au pied de la lettre. i25. Les
comparaisons des Pères titées des opérations de notre
ame, par rapport à la génération du Verbe, montrent
qu'ils parloient dans un sens métaphorique. 126. Jurieu
DES MATIÈRES. l'jB
avoue qu'on ne peut les entendre sans avoir recours au
sens figure, comme toutes leurs locutions y déterminent,
i3o, i3i.
COMPASSION de la sainte Vierge. Deux sermons pour
cette fête. 13-^1^- /^<?j^. Marie.
COMPENSATION d'erreurs proposée par Jurieu, en-
tre les Luthériens et les Calvinistes , et la tolérance mu-
tuelle. £/-3io. Il den/ande aux Luthériens de passer
aux Calvinistes leur particularisme, à condition que ceux-
ci toléreront toutes les erreurs reprochées aux Luthé-
riens. 5^~438. Pour conclure Taccord , il propose de
rendre les princes juges souverains des disputes. 440'
COMPLIMENS. roy. Discours.
CONCEPTION de la sainte Vierge. La question de Fim-
tnaculée Conception très -délicate. 1^-1^, 28. N'est point
comprise dans les articles de foi. 19, 4^. Objection tirée
des paroles de TApôtre contre l'immaculée Conception.
7 , 29. Sentimens et conduite de la Faculté de théologie
de Paris sur ce point. 20, J^-3i5, Sig.
CONCILES. Pourquoi on assemble les conciles géné-
raux. J2~4''*' 7 44^ ? ^36. ^3~8, Us sont infaillibles. SB"
563. Jls examinent les décrets des papes. 31 "^^^^^ 32-^
535. Leur supériorité sur les papes. 146 et suiv. 241
et suiv. Ils doivent être assemblés par l'autorité du Pape.
3/- 170. Ne peuvent le juger. JJ-23o. Foy, Bale,>
Constance, Eugène IV, Pape. Par qui le§ conciles étoienl
convoqués dans les premiers siècles, et manière dont on
les tenoit. 3S^^^9' Objections tirées de saint Augustin
contre leur autorité. J'-ïo' et suiv. Sentimens de plusieurs
Protestans sur leur infaillibilité. 3^-453. 0,^-01. Passages
de la tradition sur le même sujet. 456, 538 et suiv. Quand
un concile est-il œcuménique? 455. Si, en admettant l'au-
torité de l'Eglise, on peut sans hérésie rejeter certain
concile en particulier. 47 i et suiv. 569 et suiv. Ce que
pensoit Molanus de l'autorité des coaciles œcuméniques.
5^-87, II 3. On ne peut mettre en suspens l'autorité
des anciens conciles jusqu'à ce qu'il en fut tenu un nou-»
veau, comme le vouloient les Protestans, pour opérer
plus facilement la réunion. ^5^-394 et suiv. 553 et suiv.
Ou n'arriveroit à ce concile qu'en foulant aux pieds les
précédens!; dès-lors il n'auroit pas plus d'autorité. Ibid,
Le corps des Luthériens se soumet au jugement du concile
général dans la Confession d'Ausbourg. /5^-2i3. Autorité
des conciles reconnue par les synodes de Dordrect et de
174 TABLE
Delpht. 5(9~"389, Sqo. Uinfaillibilité des conciles ge'né-
raux est une suite de rinfaillibilité de l'Eglise universelle.
545, 546. Jurieu dit que le mystère de la Trinité' étoit
informe au concile de Nicée, et jusqu'à celui de Constan-
tinople : que le mystère de l'Incarnation étoit informe
aux conciles de Constantinople et d'Ephèse, et ne fut
formé qu'à celui de Ghalcédoine. ^/-Sg. Celui de Ghalcé-
doine, celui d'Ephèse, et ainsi des autres, en remontant
jusqu'à l'origine du christianisme , ne firent que confirmer
la foi des précédens conciles. 54. La manière des conciles,
pour prouver la nouveauté des hérétiques, est de se ré-
crier contre leur doctrine, comme on fait contre des
choses inouies, et de dire qu'ils changent ce qu'on croyoit
avant eux. 67.
Les conciles particuliers ne peuvent juger le Pape. 33—
225 et suiv. Ils ne prétendent pas, comme l'Eglise angli-
cane , avoir une autorité indépendante de l'Eglise univer-
selle, dont au contraire leurs décrets tirent toute leur
force. /P-459'
Concile PLENIER. f^oy. Arles , Nice'e.
CONCOMITANCE (la) , ou (la) présence de J. C. tout
entier sous chacune des deux espèces, est établie par
Henri VIII, roi d'Angleterre : et dans la Confession luthé-
rienne de Virtemberg. /^-436, 5ig.
CONCORDE {le Hvre delà) pubhé en 1579, est le
dernier dans lequel les Luthériens en corps aient fait des
décisions sur la foi. ^^-553.
CONCUBINES. On appeloit autrefois de ce nom les
femmes légitimes, qu'on épousoit avec moins de solen-
nité. Basnage abuse de l'équivoque de ce mot, pour
imposer aux premiers siècles de l'Eglise d'avoir approuvé
l'usage des concubines, ou femmes de mauvaise vie. 2i~
626.
CONCUPISCENCE. Ce que c'est , et combien on en
distingue. ^-i49etsuiv. Elle est regardée par les Pères
comme le moyen par lequel se transmet le péché originel.
5'-453 et suiv. Comme une preuve et une suite de ce
péché. 462 et suiv. La connoître, c'est connoître le fond
du péché originel. 497* Comment elle est expliquée par
saint Chrysostôme. 5oo. Sa malignité se répand dans
l'homme tout entier, et pénètre jusqu'à la moelle des os.
J/-554- Combien le théâtre contribue à l'enflammer.
555. Concupiscence de la chair: ce que c'est. /&
DES MATIÈRES. 1^5
Misères et passions dont elle est la source. 348 et siiiv.
Elle est répandue dans tous les sens. 356 et suiv. Et notre
chair est une chair de péché. 358. D'où vient en nous
cette concupiscence. 36o. Concupiscence des yeux, et
d'abord la curiosité. 364 '^^ suiv. En second lieu, Tamour
des richesses et du luxe, 370 et suiv. Troisième espèce de
concupiscence , dite l'orgueil de la vie. 377. L'amour-
propre en est la racine. 379 et suiv. P^of. Amour-propre,
Gloire, Orgueil. Naissance des trois concupiscences dans
la chute de nos premiers parens. 417 et suiv. La vérité de
cette histoire constante par ses effets. /^Q.i, Les trois con-
cupiscences principe de toute la corruption originelle.
4^5 et suiv. Jésus-Christ leur oppose trois saints désirs.
433 et suiv. Obligation qu'a le Chrétien de combattre la
concupiscence. ^^-4ii. Ce combat est perpétuel. 27-
'l'iQ , 235. Le motus primo-primus est-il un péché ? ^S""
291,335,379.
CONDÉ (Louis de Bourbon , prince de) se met à la tête
des Huguenots révoltés de France. QO^'^^ et suiv. Il
mande l'amiral de Coligni, et prend les armes, requis et
supplié par les Protestans. 43 et suiv. Il étoit complice de
la conjuration d'Amboise.^^-Ssôet suiv. Yeut assembler
les Etats en son nom. 5^5. Il entretient des pratiques se-
crètes avec Catherine de Médicis. 537. Ses liaisons avec
les Huguenots. 568.
Henri, prince de Condé, représente à Louis XIII le
danger de la doctrine qui donne au Pape puissance sur le
temporel. J/-2i3.
Louis de Bourbon , dit le Grand Condé. Notice sur sa
vie. //-5i8. Son oraison funèbre. 5ti3 et suiv. Ne seroit
rien avec toute sa gloire, si la piété n'avoit comme consa-
cré ses autres vertus. 524. Ses exploits. 527 et suiv. Ses
quahtés de l'esprit. 54o et suiv. Parallèle de ce prince
avec le vicomte de Turenne. 546 et suiv. Avec quels sen-
limens de la plus vive piété il se prépare à la mort. 556
et suiv. Ses derniers entretiens avec le duc d'Anguein , son
fils. 558. Derniers momens de sa vie. 56o et suiv. J^oy,
Discours.
CONDESCENDANCE chrétienne. Quels en sont les
lois. 13-Si.
CONDREN ( Charles de ) général de l'Oratoire : son
éloge. 17-^Tj'
CONFÉRENCE a^ec M. Claude, ministre de Charen^
1^6 TABLE '
ton, sur la matière de l'Eglise.^ J-234 et suiv. La conversion
de mademoiselle de Duras fut le motif de cette conférence.
Bossuet s*est vu forcé de la publier. Mauvaise foi de
M. Claude dans ce qu'il en a écrit. Défi que lui fait
Bossuet. i^'i et suiv. Il refusa d'abord de s'y rendre. 269.
Honnêtetés qui précédèrent la conférence. 277. Bossuet
se proposa de faire avouer qu'un simple particulier en-
tendoit mieux la parole de Dieu que toute l'Eglise en-
semble^ et qu'il y avoit un moment où un Chrétien étoit
obligé de douter si l'Ecriture est inspirée de Dieu. 268 ,
286, 3 12, 334, 358. /^oj-. Claude.
Conférence du diable avec Luther, auquel il persuade
d'abolir les messes privées, /p-235.
CONFESSEUR. Quahtés d'un bon confesseur, jg-
696. Il tient la place de J, C. 674, 625. C'est ainsi qu'on
doit l'envisager. 38-1^1' Comment il doit se conduire
pour ménager les intérêts de Dieu. ^^-94. Quelle est la
prudence que le concile de Trente recommande aux con-
fesseurs. 98. Un confesseur peut priver les religieuses de
la communion. 39'^19' Conduite qu.'il doit tenir à l'égard
des personnes dont il suspecte les dispositions. 1 7. Réserves
dont on doit user, pour déclarer ses peines, à l'égard
d'un confesseur qui ne connoîtroit pas à fond le pénitent.
^^-453,458,540.
CONFESSION ( la ) avec l'absolution sacramentale est
conservée par les Luthériens. /^- 194 et suiv. 55-520.
^^-46. Les Vaudois reconnoissoient la nécessité de la
confession. ^^-162. Jean Hus n'erroit point sur la confes-
sion sacramentale. 219.
Qualités d'une bonne confession. ^-i65. Exercice pour
la confession. 499* Règles pour se bien confesser. 3S~
658 , 670. Endroits de l'Ecriture pour se préparer à la
confession. 39~^^'^' La confession des péchés véniels est
utile. 541. Quelle grâce on reçoit dans la confession lors-
qu'on a la contrition parfaite. 533.11 ne faut pas s'inquiéter
des péchés oubliés dans les confessions. 44^? 4^5. Ne
point revenir sur les confessions passées. j<î^-562 , 664 ,
666,670. Jp-52, 69, i83, 197, 475, 5i4, 5t7, 545,
556, 559. De l'omission de certains péchés dans la confes-
sion. 545. Ce doit être un exercice d'humilité et d'amour.
204. Que penser de ceux qui se confessent avec présomp-
tion. 582. Delà confessionfaite à des prêtres qui n'auroient
pas les cas réservés. 68. A quel temps est déterminée la
confession annuelle. 32. Divers cas touchant la confession.
38-
J
DES MATIERES. I^^
i^-4qB,655,677. i5>-'^79, 3i2, 335, 402, 4^9,465,
526,527,528, 5G9, 575, .384 et suiv. 600, 607. L'assem-
blée du clergé de 1700 censure plusieurs propositions sur
cette matière. .7-384-
Dispositions d'un Chrétien qui fait sa dernière confessioa
pour mourir. ^ O-S'-fi. Voy» Contrition, Pénitence.
Confession de saint Pierre. On appelle ainsi le lieu ou
reposent les reliques de cet apôtre. J3"~i^4'
CONFESSIONS DE FOI desProtestans. On en imprime
un recueil à Genève, i ^-g. Celles des Luthériens. 11,
Celles des Calvinistes. 12. Les Protestans ont honte de la
multitude de leurs Confessions de foi. Yains prétextes dont
ils se couvrent. i4, i5. Leurs variations dans celles qu'ils
présentèrent à la diète d'Ausbourg. Mélancton dresse celle
appelée d'Ausbourg , adoptée par tous les Luthériens.
i44- Changemens que les Protestans y ont fait, et com-
ment ils s'en justifient. ^^-587. Bucer en dresse une
autre, appelée de Strasbourg ou des quatre villes, où il
soutient le sens figuré. 1Q-\f^S. La Confession d'Ausbourg
réfutée par les Catholiques. Mélancton en fait l'apologie,
que tous les Luthériens adoptent dans l'assemblée de
Smakalde. 146. L'article de la Cène couché en quatre
façons différentes dans quatre éditions authentiques de
la Confession. Une de ces façons pourroit être souàcrite
parles Catholiques. 147. Les Luthériens, dans rassemblée
de Naiimbourg , ne peuvent convenir à laquelle de ces
quatre éditions ils doivent se tenir. 538. L'électeur Palatia
embrasse la doctrine zuinglienne qu'il croit voir dans la
Confession d'Ausbourg. 539. Cinquième façon d'expliquer
la Cène dans l'Apologie. 1 5 1 . Les Sacramentaires ne varient
as moins que les Luthériens dans leurs Confessions de
)i. i53. Ambiguités de celle de Strasbourg, que les Ca-
tholiques et les Luthériens peuvent expliquer dans leur
sens. i54 et suiv. Celle de Zuingle ou de Zurich est nette
et précise contre la présence réelle, ainsi qu'une autre
de Zuingle adressée à Françoise''. i58 , 159. La Confession
d'Ausbourg rétracte ce que Luther avoit Hit sur la justi-
fication, le libre arbitre, et la volonté de Dieu, qu'il faisoit
auteur du péché. 164. Les Luthériens varient, dans le
livre de la Concorde, sur ce qu'ils avoient dit dans la
Confession d'Ausbourg , touchant le mérite d,-s bonnes
œuvres. 173. Première Confession de Baie, où l'on admet
la présence sacramentale par la foi, et non réelle. 234-
Seconde Confession de Baie, où l'on adoucit la première.
BossuET. XLiii. 12
l
J«j8 TABLE
287 et suiv. Trois ou quatre Confessions de foi contra-
dictoires, reçues par Bucer et ceux de Strasbourg. 5 10.
Confessions de foi Saxonique et de Virtemberg , dressées
à l'occasion de V Intérim ,V une par Mélancton, l'autre par
Brentius. 5 16 et suiv. Contradiction de ces Confessions
entre elles. 5 18 et suiv. Autre Confession de foi dressée à
Francfort, oii l'on varie encore sur l'article de l'Eucha-
ristie. 53 1. Confessions de foi Helvétiques. On en compte
cinq, depuis celle de Zuingle jusqu'à celle qui fut faite
un peu après la mort de Calvin; quelle en est la doc-
trine. £^-64 ®^ suiv. Confession de foi Polonaise, faite
trois ans après avoir souscrit la cinquième Helvétique. On
y condamne les Catholiques et les Luthériens comme man-
geurs de chair humaine. On y établit l'ubiquité. -yS et
suiv. Trois ou quatre Confessions de foi , et divers actes
des Calvinistes , contradictoires les uns aux autres. ^ ^-€09.
Ils avouent tous les articles de la Confession d'Ausbourg ,
dont plusieurs sont contraires à leurs créances. 614. La
Confession de foi calvinienne exclut l'Eglise romaine du
titre de vraie Eglise, parce que la pure vérité de Dieu
en est bannie et les sacremens y sont corrompus. ^0-^oi.
Jurieu adoucit cette assertion en notre faveur. P^oy. Jurieu.
La Confession de foi n'a plus d'autorité parmi les mi-
nistres, qui changent le langage et les idées anciennes de
la Réforme. 5o4. Toutes ces diverses Confessions de foi
des Protestans marquent la désunion du parti. 26g.
CONFIANCE (la) en J. C. fondement du salut. Admise
aujourd'hui par les Catholiques comme autrefois par leurs
pères. £3~5i et suiv. 64 et suiv. Exposition de la doc-
trine catholique sur cette matière. 161 et suiv. La con-
fiance doit être unie avec l'amour. 39"^^- Elle est une
source de paix. 53. Passages de l'Ecriture sur la con-
fiance. 85. C'est un moyen de vaincre les tentations à
l'heure de la mort. 96. L'avoir à chaque moment pour
la trouver à la mort. 204. Quelle doit être celle du
Chrétien à la mort. ^(9-572. 38~1^1' Q^^ i^iive pour
ravoir alors. 752. Foy. Abandon, Peines.
CONFIRMATION (la) pratiquée par les apôtres ,
retenue dans toutes les Eglises, n'a pu être rejetée sous
prétexte que le Saint-Esprit ne descend pas visiblement.
;/^-io4. Elle est un sacrement, quoi qu'en disent les
Protestans. ^^~42. Quel en est le ministre. S9~^^^' La
Confirmation , dans la réforme anglicane , n'a plus été
qu'un catéchisme pour faire renouveler les promesses
DES MATIERES. I -^^
du Baptême ; on en ôte le saint-chrême, i 9'-^']^- Les
Vaudois admettoient ce sacrement. ^(j)—i65. En quoi
consiste ce sacrement, ^—^o. La meilleure disposition pour
le recevoir. J^-386. Elle doit être reçue avant la com-
munion. 553.
Confirmation des Conciles : en quel sens on doit en-
tendre que les Papes confirment les Conciles généraux.
J^-223 et suiv. 563 et suiv.
CONFORMITÉ ( la ) à la volonté de Dieu , est le meilleur
remède à, nos maux. ^9-34o, 47^* ^^f' Abandon.
CONJURATION d'Amboise. Foy, Amboise.
CONNOISSANCE {delà) de Dieu et de soi-même ,
ouvrage composé pour Téducation du Dauphin. ^-^-6 1
et suiv. La connoissance de Dieu est la plus certaine de
celles que nous avons par raisonnement. 407. La con-
noissance de soi-même est la science la plus nécessaire.
CONQUÉRANS. Dieu les fait, et pourquoi. /7-526,
549. Leur caractère. 533. Vanité de leurs pensées. 347.
Dieu les confond en leur donnant la gloire des hommes.
550. Funestes effets de leurs victoires. ^^-6b3. Caractère
des conquérans ambitieux tracé par le Saint-Esprit. 36"
449» Leur châtimenl rigoureux. 4^2. Sanglante dérision
des conquérans par le prophète Isaïe. 459.
CONQUÊTE. Origine de ce droit. 5^-68. Son an-
cienneté attestée par l'Ecriture. 79. Pour rendre ce droit
incontestable, la possession paisible doit y être jointe. 82.
Les conque tes ambitieuses sont un injuste motif de faire la
guerre. 447* Elles produisent plus de larmes qu'elles ne
font naître de lauriers. ^ j-l^Qo. Les conquêtes de Jésus
comparées avec celles des Alexandre et des César. Ihid.
CONSCIENCE (la) témoin véritable, ami fidèle et
incorruptible. ii~l^\^. Examen de conscience, ce que
c'est, i 3-294. Comment il faut le faire. 295 et suiv. 11
n'est jamais permis d'agir contre sa conscience, ne fût-elle
que probable, sans être certaine. 30"']'^^ et suiv. Cette
maxime : Que le magistt at ne peut rien sur la conscience^
souvent répétée par Basnage et Jurieu, est combattue
par la pratique dans les États Réformés. S/ '"4^9'
CONSÉCRATION. Elle a toujours consisté dans les
paroles, et non point dans le mélange du vin avec le
sacré corps. ^4-'~l\k'] et suiv. Témoignage d'Amalarius et
de l'abbé Rupert. 452. Absurdités d'un ministre protes-
l8o TABLE
tant, qui fait consister la consécration du vin dans le Pater
et autres prières de Toflice du Vendredi-saint. 466, 47 1
etsuiv. La consécration du calice, comme celle du pain,
se fait par les paroles de J. C. 481 et suiv. Vertu de ces
paroles. 54o. Force de cette parole : Faites ceci en mémoire
de moi. 548 et suiv. Les liturgies grecques et latines con-
viennent même aujourd'hui sur l'essentiel de la consécra-
tion. 6o5. Explication du langage de l'Eglise dans les
sacremens. 608 et suiv. Application de cette doctrine à la
liturgie des Grecs. 612 et suiv. Preuve que la consécration
se consomme par le récit des paroles de Notre Seigneur.
614. Nouvelles preuves tirées de quelques liturgies de
l'Eglise latine. 617. Voy, Eucharistie.
CONSEILLER. Celui du prince doit avoir passé par
beaucoup d'épreuves. J^-554. Les bons succès souvent
dus à un sage conseiller. 562. Sa première qualité est
d'être homme de bien. 566. F'oy. Ministre.
CONSEILS. Combien nécessaires aux princes. J^-2o3.
Ils doivent être réduits à peu de personnes. 206. Le secret
en est l'ame. 188, 206. Conseils des rois de Perse, par qui
dirigés. 55o. Le conseil doit être choisi avec discrétion. 554*
Le prince, après l'avoir choisi et éprouvé avec soin, ne
doit pas s'y livrer. Ibid. et suiv. Suite funeste des conseils
des jeunes gens qui ne sont pas rompus aux affaires^. 556^
Lefort du conseil est de s'attacher à déconcerter l'ennemi.
56 1. Les conseils relèvent le courage du prince. 562. Usage
des conseils. 591. Conseil de religion auprès des anciens
rois. 594.
CONSTANCE. Sa nécessité dans la vie rehgieuse. ^^-^
724. En quoi elle consiste. 746.
CONSTANCE (concile de). Motifs de sa convocation :
ce qui s'y passa dans les premières sessions. ^5- 167 et
suiv. Il prend dès son ouverture le titre de concile œcumé-
nique. Jy~90 et suiv. J^-193. Il fut reconnu tel par les
Catholiques dès son ouverture. 201 et suiv. Décrets des
quatrième et cinquième sessions. n2 et suiv. Difficultés de
Schelstrate sur plusieurs sessions de ce concile. i23 et
suiv. 243 et suiv. Ce concile n'a point calomnié Viclef, en
lui imputant cette proposition : Dieu est obligé d'obéir au
diable, ^Q—iiZ. Il décida pour la communion sous une
espèce, parce qu'il en trouva la coutume établie depuis
plusieurs siècles , sans contradiction. 583. f^oy, Gré-
goire XII, Hus; Jean XXIII, Martin V^ Viclef.
DES MATIÈRES. l8l
CONSTANCE , empereur , fils de Constantin , se livre
aux Ariens. SS"^ ^9- ^^ défait les Sarmates et les Perses,
et meurt. 120. Ses violences contre les Catholiques^ On ne
lui refuse pas robéissance.J/-4o8 et suiv. S'est-il converti
à la mort? 4iB^.
CONSTANT, empereur d'Orient, publie un édit ea
faveur des Monothe'lites : fait pe'rir le pape saint Martin,
qui Tavoit condamné. ^5'-i38. Il pille Rome et l'Italie.
Sa mort. i3g.
CONSTANTIN, fils de Constantin Chlorus, s'échappe
des mains de Galérius, qui étoit jaloux de sa gloire. J^-
1 13. Il succède à son père. 1 14. Il fait mourir Maximien ,
et marche à Rome. 1 15. Il défait Maxen ce , et embrasse le
christianisme; (onzième époque.) 116. Il est choisi de
Dieu pour donner la paix à l'Eglise et la faire triompher.
3-204. Il assemble le concile de Nicée. 35'"'^^']' ^ b^tit
Constantinople. 1 18. Sa mort. Ibid.
CONSTANTIN Copronyme, empereur d'Orient , rem-
plit Constantinople de supplices. SS^^i^- H ^^it la guerre
aux images, et persécute les Catholiques. i46.
CONSTANTIN Pogonat, empereur d'Orient, fait tenir
le sixième concile général. ^5^-1 40-
CONSTANTINOPLE ( conciles de. ) Premier concile,
second œcuménique. Soji objet. 32~i^i' Comment son
œcuménicité fut reconnue. 575.
Second concile , cinquième général. F^oy. Chapitres ,
Vigile.
Le troisième concile, sixième général , approuve les let-
tres du pape Agathon après les avoir examinées, 3^-i33.
32~^9^ ^t suiv. En quel sens il demande la confirmation
au Pape. 583. P^oy. Baronixjs, Honorius.
Le quatrième concile , huitième général , examine les
lettres du pape Adrien II. J£--533 et suiv. Il lui demande
de confirmer ses décrets : en quel sens. 684. J^oy, Pho-
TIUS.
CONSTANTIUS-CHLORUS, empereur, rend les Gaules
heureuses. 3S^^ i3. Il est un des sept empereurs au nom
desquels s'exerça la dernière persécution. J-332, 335.
CONSUBSTANTIATION (la) de Luther est bien ré-
futée par Bèze , Calvin , et tout un synode de Zuingliens.
/^-laoetsuiv.
CONSULS. Ils sont établis à Rome. ijT-SS. Le sénat
l82 TABLE
veut rétablir leur puissance à la mort de Calîgula : les
soldais l'en empêchent. 547.
CONTEMPLATIFS. Les plus parfaits, selon Cassien,
fontavecDavid de continuelles demandes. Q^—'i^'] et suiv,
CONTEMPLATION. Les attributs divins proposés
comme son objet. ^/— 99. Si celui de la présence de
Dieu est plus utile que les autres à la contemplation. 104
et suiv. Etat de Tame dans la pure contemplation. 184
et suiv. Elle ne peut être perpétuelle. 243 et suiv. De
la contemplation par négation du simple regard amoureux
et de l'exclusion des attributs. ^^-35 et suiv. ^oy.
Gnose. Habitude de contemplation éternelle et inalté-
rable. 4'^« Erreur de dire qu'elle exclut les mystères et
la vue de J. G. 389 et suiv. 266 , 29*2. Contradictions sur
la vocation à la contemplation. !254, 275. Foi explicite en
J. C. toujours nécessaire. 675. Erreurs sur la contempla-
tion parfaite et imparfaite. 58o et suiv. 730 , 732. La con-
templation changée en fanatisme par les nouveaux Mys-
tiques. ^^-i63. De la contemplation de J. C. et des
perfections divines. 166, 170, 47^ et suiv. Vaines défaites
de M. de Cambrai. 172. Sentiment de sainte Thérèse et de
saint Jean-de -la-Croix. 174 et suiv. De Molinos et de
madame Guyon. 47^ et suiv. Il ne faut pas séparer J. C.
dans Texercice de la contemplation. 39~^1^'
CONTERANUS (le cardinal), légat du Pape à la
conférence de Ratisbonne , dit sur Y Intérim de Charles V,
que cette afïaire doit être renvoyée au Pape. jQ—^o^,
CONTINENCE ( la ) perpétuelle est jugée impossible
par Luther. i9~-l'^y i97* y^^Y' Chasteté.
CONTRADICTION des Juifs contre J. C. ^~432 et suiv.
Des Chrétiens même contre sa personne sacrée. 437. Sur
le mystère de la grâce. 44^* D'oîi naissent ces contradic-
tions. 435. L'autorité de l'Eglise en donne la solution. 44 1
et suiv. L'humilité résout les difficultés. 443* Contradic-
tions dans l'Eglise par les péchés des fidèles. 445. Ces
contradictions découvrent le secret des cœurs. 44^ et suiv.
CONTRITION. Sa nature et ses qualités. ^-^160 et suiv.
De Tattrition. 164 et suiv. Conditions que demande l'acte
de contrition nécessaire au sacrement de Pénitence, etc.
39'~19' Les Quiétistes, par leurs maximes, éteignent la
contrition ainsi que la componction, ^/-i Sa et suiv. f^oy.
Amour , Pénitence.
CONTROVERSE. Fragmcns sur diverses matières de
DES MATIÈRES. l85
controverse j en réponse aux écrits contre le livre de
V Exposition, y ^-189 et suiv. Etat présent des contro-
verses sur la grâce entre les Luthériens et les Calviuistes*
^(9-4 1 4* La controverse se réduit pour les simples, à
bien connoître l'Eglise; ce qu'ils peuvent faire en com-
prenant six ligues de l'Evangile, qui renferment toutes
les promesses faites à l'Eglise, ^Q—^G3, Utilité des écrits
dans les controverses qui s'élèvent dans TEglise. 2.8'~^i^'
CONVERSATIONS. De celles qui ont pour objet les
défauts du prochain. 39~^9'^'
CONVERSION. Combien il est dangereux de la diffé-
rer, y /-i53. /^-264etsuiv.4^3etsuiv.^^-'24. i S-^l^*
Motifs d'une prompte conversion. ^y7— 3-^0, 591. Grâce ex-
traordinaire qu'il faut pour opérer la conversion à la mort.
^^-432. Qualités de la conversion des mourans : quelle
en est souvent la cause. 433 et suiv. Pourquoi l'apôtre ne
parle- t-il que de mort et de sépulture, quand il veut dé-
peindre la conversion du pécheur. ;/ J-538. Marques
d'une vraie conversion. 614. 1 5 "^1^ ^^ suiv. 37 -"B3»
Gloire qui revient à Dieu de la conversion des pécheurs.
/4t'-245. ^Oy. PÉNITENCE.
Conversion mémorable d'une jeune Protestante arrivée
dans le cours de la mission de Metz. ^(9--2o.
CONVERTIS (Protestans nouveaux). Il falloit les mettre
sur le pied de s'instruire et d'écouter la parole de Dieu; sans
quoi ils n'auroient jamais été bons Catholiques. 3S~9^*
Les voies d'exhortation et de douceur faisant souvent
Î)lus d'effet que tous les autres moyens , Louis XIV vou-
oit qu'on les employât préférablement. loi. Conduite
de l'Eglise à leur égard dès les premiers temps. 109 et
suiv. Pour bien connoître ce qu'il y avoit à faire à l'égard
des nouveaux convertis, il falloit commencer par avoir
une idée exacte des dispositions où ils se trouvoient. 114.
Les uns étoient éloignés par leurs inclinations de suivre
notre religion : les autres demandoient à y être détermi-
nés par quelque espèce de contrainte, qui les mît à
couvert contre une fausse honte qui les retenoit. Ibid,
Mesures qu'il étoit convenable de prendre pour les attirer
tous également. 116 et suiv. Si on ne leur demandoit
rien, ils demeureroient abandonnés à eux-mêmes, dans
une espèce de langueur, sans culte, sans religion. i36. Un
grand nombre d'entre eux étoient fatigués de vivre sans
religion : mais ils étoient arrêtés par une mauvaise honte ,
par le mauvais exemple de quelque esprit malin. i38.
l84 TÂBIE
L'expérience faisoit voir qu'ils profitoient beaucoup plus
à un sermon , qui se taisoit tous les dimanches à la messe,
qu'à des exliortaiions vaines el ennuyeuses; et que tout cet
appareil de religion qu'on y voyoit, les désabusoit plus
que tout ce qu'on pouvoit leur représenter. i56. Ils sor-
toient de leur erreur comme le Lazare sortit du tombeau ,
encore liés des impressions qui leur restent de leurs pre-
miers préjugés, ne voyant la lumière du jour qu'à demi ,
et n'étant capables de rien par eux-mêmes. 107. Ils ap-
parLenoient tous à l'Eglise par leur abjuration ou par
leur baptême ; elle ne les regarde pas comme des enne-
mis déclarés, mais comme des enfans indisciplinés qu'elle
est en droit de revendiquer. 207. Conduite que le Roi dé-
siroit que les évéques tinssent à leur égard. 101. Com-
ment doit-on agir à l'égard de ceux qui ne reviennent pas
sincèrement à l'Eglise, par rapport à la messe et aux sa-
cremcns. 37-^^1' Par rapport aux parrains et marraines,
et à la sépulture, 369.
CONVOITISE. Elle est toujours en guerre avec la
charité. /^-4i3. Elle ne détruit pas la sainteté dans les
justes. ^J-i^, 120. Belle doctrine de l'apôtre, expliquée
par S. Augustin sur cette matière. 122 et suiv.
CORCELLES (Thomas de), député au concile de Baie.
^3-ia4- Chargé par Charles VÏI de travailler à la récon-
ciliation du concile avec le pape Nicolas V. 338. Il établit
l'indépendance de l'autorité royale, en même temps que
la supériorité du concile sur le Pape. 4^9 et suiv.
CORDEMOY (l'abbé de). Lettre de l'abbé Fleury à
Bossuet , sur sa mort et sur ses ouvrages. ^^-58.5.
CORIOLAN réduit Rome à l'extrémité. 35'-54, 517.
CORNET (Nicolas), grand-maître du collège de Na-
varre; notice sur sa vie. i /-Gi^. Son Oraison funèbre.
61 5 et suiv. Innocence de sa vie. 6i5, Service très-im-
portant qu'il a rendu à l'Eglise, dans le temps de nos
dissentions. 616 et suiv. 63o et suiv. Son mépris pour les
dignités. 632 et suiv.
CORNUAU (Marie Dumoutiers, veuve). Elle envoie
au cardinal de Noailles une copie des lettres de Bossuet,
qui l'avoit conduite pendant vingt-quatre ans. 38~^9^'
Ses sentimens d'humilité. Ibid, 4o3. Soin qu'elle prit de
copier ces lettres correctement. 396 et suiv. 4o5. Elle fait
connoître la manière dont Bossuet conduisoit les âmes.
402 et suiv. Lettres de Bossuet à cette dame. ^iS. Elle
DES MATIÈRES. l85
entre à Jouarre. 534» Pratiques de piëtë que lui enseigne
Bossuet pour remercier Dieu de cette grâce. Ihid. Il la
félicite de la réception qu'on lui a faite. SS^. Et lui donne
des avis pour sa conduite. Ibid, 54^, 55^, 698, 70.5. Jl
l'engage à retourner à son ancienne communauté , et l'a-
nime à la confiance. 538. Elle revient à Jouarre. 568.
Elle rend compte à Bossuet d'une vision qu'elle avoit eue.
577 et suiv. Elle lui expose ses peines. 597. 11 lui donne
des avis pour son fds. 65 1 , 687. Son union avec madame
d'Albert. 680, 686. Elle entre à Torcy. 689. Combien
Bossuet lui étoit affectionné. 693, 704, 706, 709, 711,
7 36. Il combat ses désirs d'embrasser une règle plus austère.
707, 739, 744* A.vis pour sa retraite avant sa profession,
712. Précis du sermon qu'il avoit prêché à sa profession.
716. Il lui envoie l'épitaphe qu'il a faite pour madame
d'Albert. ^5-435.
CORPS. Ses organes, ses mouvemens. ^^-127. Sa for-
mation. 161. Description de ses parties extérieures. 1*28
et suiv. Les parties intérieures , et premièrement celles
qui sont enfermées dans la poitrine. i32. Les parties qui
sont au-dessous de la poitrine. i35. Les passages qui con-
duisent à ces parties. i38. Le cerveau et les organes des
sens. 140. Les os. i43. Les artères, les veines et les nerfs.
145. Le sang et les esprits. i5i. Le sommeil, la veille et
la nourriture. i55. Le cœur et le cerveau sont les maî-
tresses parties. 160. La santé, la maladie, la mort, et les
passions par rapport au corps. 162. Correspondance de
toutes les parties du corps. 169. Leurs propriétés. 171.
Secours mutuel qu'elles se prêtent. 273. Union de l'âme '
et du corps j effets de cette union. ^7-3. Les mouvemens
du corps produisent les sensations. 176. De quels objets
viennent ces mouvemens. 1 79. Les nerfs ébranlés causent
les sensations. 181 et suiv. Les sensations instruisent l'ame
de ce qu'elle doit rechercher ou fuir pour la conservation
du corps. 198. Le corps est assujetti à l'ame, dans les
opérations intellectuelles. 219 et suiv. Il est l'instrument
de l'ame. 249, 278. Il nous est moins connu que notre
ame. 258, 278. C'est un ouvrage d'un dessein profond et
admirable. 267. Dieu rendra a l'ame son corps immortel.
006. V(yy. Entendement, Imagination, Passions, Volonté.
Providence singulière de Dieu dans l'anatomie du corps
humain. ^^-599. Le corps ne laissera à la terre que sa
mortalité. ^ ^-127. Corps de J. C. modèle de notre résur-
rection. 126. Comment Dieu entre dès ici-bas en posses-
sion de nos corps. ;/ J-562. Conséquence en faveur de la
1 86 TABLE
résurrection descorps.563. Comment nos corps deviennent
les temples du Saint-Esprit. 586. De quelle sorte TEsprit
saint remplit nos corps. 687 et suiv. Nos corps, masse de
boue , parée d'un léger ornement à cause de l'ame qui y
demeure, j ^-ôi^, /^— 346. En flattant nos corps ^ nous
accroissons la proie de la mort, nous lui engraissons sa
victime. J ^-ôiS. ;/ 7-587. Foj, Chair.
CORRECTION fraternelle (la) est un devoir. :/5-i 76.
Manière de la faire. J^-538. Elle doit être quelquefois
sévère , suivant les paroles de l'apôtre : Increpa illos
duré. 13-11'
CORRUPTION. Elle est un obstacle à la justice. J^~4 32.
COUET (l'abbé), soupçonné d'être auteur du Cas de
conscience, signe une rétractation rédigée par Bossuet.
42~^19 et ?iote.
COULAU (M.), docteur de Sorbonne, auteur de l'ou-
vrage intitulé : Judicium unius , etc. ^^-^255. Ce livre
étoit fait pour appuyer l'indifférence des religions. 256. Il
autorisoit ce sentiment en faisant les hommes , de quelque
religion qu'ils soient, capables du salut. Ibid. Il s'attache
particulièrement à justifier les anciens Perses , comme
ayant connu le vrai Dieu , et même le Messie. Preuve
qu'il en apporte. Ibid. Il étoit nécessaire de s'opposer à
ces nouveautés, si l'on ne vouloit donner cours à l'indif-
férence des religions. 263. On ne devoit pas se flatter sur
l'impertinence de l'auteur, parce que tout ignorant qu'il
étoit, il se donnoit un air de savoir, qui éblouissoit tous
les esprits médiocres. Ibid. Utilités que Bossuet se pro-
mettoit d'une réfutation de cet ouvrage. 281.
COUPE (la) est accordée aux Calixtins par le concile
de Baie. ^{9-222.
COUR ( la ) , partie la plus dangereuse du monde. / ^■~
9. Séjour de trouble et de confusion. ^^-253. Peinture
de la Cour. ;/^-i84, 217. / 7-434 ^^ suiv. Vie delà Cour.
:/ J-io, 19. Combien la flatterie de la Cour est délicate
et dangereuse. 5i. Si la conversion est possible à la Cour,
et si l'on y peut goûter les douceurs célestes, question
embarrassante. 120. Faveurs trompeuses et amitiés in-
constantes de la Cour. 494»
COUTUMES. Elles tiennent lieu de lois. J^-4i3. Les
coutumes ecclésiastiques ont force de canons, si elles sont
reçues par l'Eglise universelle. J J-325. Ce que le Clergé
de France entend par ce mot. 326 et suiv.
I
DES MATIÈRES. 187
CRAINTE (la), passion servile. i^-^S'i. Comment la
définit le concile de Trente. i44' ^1 ^^">^ craindre les ju-
geniens de Dieu avant d'être porté à la confiance. j-J-
ao3. La crainte de Tenfer ou du jugement est bonne,
et prépare Tame à la charité. ^--269 et suiv. L'amour
parfait bannit la crainte. 608. La crainte de Dieu, dans
un prince, est le vrai contre-poids de la puissance. J^-
i49-
CRAMAUD (Simon de), Patriarche d'Alexandrie, Ar-
chevêque de R.heims et Cardinal , préside l'assemblée du
Clergé , pour travailler à l'extinction du grand schisme.
^^—1^2. Rainaldi l'accuse de vicléfisme. i44? ^^9'
CRAjNMER (Thomas), archevêque de Cantorbéri, le hé-
ros du ministre Burnet , suit pendant la vie de Henri VIIÏ
la doctrine de l'Eglise romaine. /^--4o7« H se lie avec
Anne de Boulen , et favorise en secret le Luthéranisme.
409, 4 10. Le Roi l'envoie à Rome solliciter son divorce.
Il est fait pénitencier du Pape, revient par l'Allemagne,
cù, quoique prêtre, il épouse la sœur d'Osiandre, et
tient son mariage caché, dans la crainte de Henri. 4ii,
Il est fait archevêque de Cantorbéri, reçoit des bulles,
fait serment au Pape, contre lequel il proteste en secret;
dit la messe pendant trente ans sans y croire, et fait des
prêtres. ^ïi et suiv. 11 procède à l'affaire du divorce,
déclare nul le mariage du Roi. 4i5. Il fait la visite de sa
province avec la permission du Roi. 1\'iï. Il casse son ma-
riage avec Anne de Boulen. 4^3. Il souscrit plusieurs fois les
décisions de foi conformes à la doctrine de l'Eglise catho-
lique, dressées par le Roi. 43o et suiv. Il casse le mariage
du Roi avec Anne de Clcves, 433. Son hypocrisie, ses
souplesses. 11 fait un écrit pour établir tout le ministère
ecclésiastique sur une simple délégation du Roi. Sa doc-
trine honteuse sur l'autorité de l'Eglise durant les persé-
cutions. 44^) 44 !• L'autorité ecclésiastique du Roi est le
seul dogme de Henri VIII, que Cranmer conserve dans
la Réforme sous Edouard VI , et sur lequel lui et l'Eglise
anglicane n'ont point varié. 44^» R supprime dans le culte
ce qui lui déplaît, avant que d'examiner la doctrine. 479»
f^ oy. Eucharistie. Il signe, quoique évêque, l'arrêt de
mort du duc de Sommerset, condamné sans avoir été
entendu. 485. Il signe la disposition d'Edouard VI, pour
changer l'ordre de la succession à la couronne , et inspire
la révolte contre la reine Marie. 486. Il est mis dans la
tour de Londres pour crime d'Etat , et déposé pour hérésie
l88 TABLE
par Tautorité de la Reine : déclare' he'rëtique après l'aveu
des faits qu'on lui imputoit^ condamné a mort pour ses
hérésies, comme lui-même en avoit condamné plusieurs.
488. Il abjure deux fois la Réforme avant son supplice :
sa mort honteuse. Ibid. et suiv.
GRASSET (Jean), Jésuite. LesProtestans opposoient son
livre sur la dévotion à la sainte Vierge , à celui de V Expo-
sition. 3/~'235. M. de Castorie souhaitoit que la Sorbonne
censurât cet ouvrage , afin de lui ôter toute autorité. Ibid.
CRASSUS entreprend la guerre contre lesParthes^ elle
est funeste à lui et à sa patrie. ^^^-93.
CREATION (la) de Tunivers n'ajoute rien à la gran-
deur ni à la félicité de Dieu. ^-64' Dieu, dans la création ,
n*a eu besoin ni de matière préexistante , ni de lieu , ni de
temps. 66, 69 et suiv. Efficacité et liberté du comman-
dement divin. 73. Les six jours. 75. Actes de foi et d'amour
sur toutes ces choses. 77 et suiv. Ordre des ouvrages de
Dieu. 79 et suiv. Assistance de la sagesse divine. 82 et
suiv. P^oy. Anges , Homme. Jurieu abuse du terme de
création, employé par quelques anciens Pères, en parlant
du Verbe, pour exprimer sa manifestation à l'extérieur
et par ses ouvrages. ^^-1 1 2 , 1 1 3.
Cre'ation (la) du monde : première époque de l'his-
toire ancienne. Jf^-Q, 161.
CREATURES. Chacune d'elles a ses caractères propres,
avec ses qualités et ses excellences. ;/^— 173. D'où les
créatures sont plus ou moins parfaites. 174- Elles ont pour
origine le néant. 1 77. H faut louer Dieu dans toutes et pour
toutes, en faisant un bon usage d'elles toutes. 38"^^^*
Comment s'en détacher. 618, 647, 676, 697, 730. Les
Catholiques n'égalent aucune créature à Dieu. ^^-190.
f^oy. Culte.
CPtÉCHE. Le Fds de Dieu dans la crèche nous montre,
par son abaissement, qu'il n'est rian de plus méprisable
que ce qui fait l'admiration des hommes, i /-324 et suiv.
CRELLIUS ( Jean ) , Socinien , a corrompu le nouveau
Testament. ^-322. Loué par R. Simon. 332 et suiv.
Son pélagianisme. 409 et suiv. Il réduit la grâce à la
faveur des hommes. 676. Autre erreur sur le Saint-Esprit.
577 et suiv. Faux raisonnement de Crellius contre la
divinité de J. C. 5'-i ï8. Loue par R. Simon. 128. Ses
interprétations recommandées par le même. 137 et suiv.
CRIMES. Pourquoi les crimes les plus hardis sont or-
DES MATIÈRES. 189
dinairement'plus heureux que les vertus les plus renom-
mées. /^-34. L'homme porte en lui le germe de tous
les crimes. ;//-5i8.
CROISADES (les) sont entreprises par les princes à la
sollicitation des papes. 3^'-644« Combien elles étoient
justes. 3^-^^'
CROIX. Le mystère de la croix pre'dit par J. C. et non
compris par les apôtres. Combien on craint de suivre
J.C. à la croix. ^-99 et suiv. Vertu de la croix. 169 et
suiv. L'amour nous apprend à la porter. i(!)-ï3g. La
croix est le chef-d'œuvre de l'amour de Jésus. i{i et suiv.
La tristesse du Chrétien se changera en joie. 186 et suiv.
Il faut souffrir, se faire violence. 188. Combien la sagesse
divine s'est montrée à découvert dans le mystère de la
croix à ceux à qui la foi a donné des yeux, i 3~^^1' Ado»-
rer le mystère de la croix pour le comprendre. Ibid,
Dégoût et mépris que la croix de J. C. doit nous inspirer
pour tous les plaisirs et toutes les vanités du monde.
i83. Combien il étoit difficile de rendre la croix véné«
rable. ;/^-329. Croix, supplice le plus effroyable. 33 1.
L'exécration des hommes et la malédiction de Dieu
jointes ensemble dans le supplice de la croix. 332. Croix,
gloire des Chrétiens. 334. Conquêtes de la croix. 344 et
suiv. Sa vaste domination. 346. Miracles opérés par la
croix. 348. Quel motif a porté le Sauveur à mourir pour
nous sur la croix. 35 1. Tous les attraits de la grâce ren-
fermés dans la croix. 383. Mystères des trois croix. ^J-
317. yoX' Marie. Nous devons à la croix un culte, même
extérieur. 25~55. En quel sens on peut dire qu'on l'adore.
61. Temps et circonstances remarquables où fut décou-
verte la croix du Sauveur. /^-47^- ^oy. Souffrances.
Explication du signe de la croix. ^-18. Ce signe est
retenu par la réforme anglicane dans le Baptême , la Con-
firmation et la consécration de l'Eucharistie j puis retran-
ché de la Confirmation et de la consécration. i9~ill-
Résignation qu'on doit avoir dans les croix. Jp-469, 5i5,
554. Manière de les porter. 25o, 298. P^qy. Crucifix.
CROMWEL ( Thomas ) vice-gérent de Henri VIII au
spirituel, quoique laïque, suit, pendant le règne de ce
prince, la doctrine de l'Eglise romaine. i9~^^l' ^ est
fait visiteur-général de tous les couvens privilégiés. En
qualité de vicaire-général au spirituel, il ordonne aux
prêtres de dire tous les jours la messe; et aux moines
d'observer leurs trois vœux, quoiqu'il fût Zuinglieu ou
igO TABLE
Luthérien, ^no. Il souscrit plusieurs fois a la doctrine ca-
tholique , décidée par le roi Henri Vill. ^3i. II est con-
damné à mort par le Parlement, comme hérétique, et
sans être entendu. 433.
CROMWEL (Olivier) tyran d'Angleterre 5 son por-
trait. / 7-3 16.
CROMWÉLISME (le) rétabh par les maximes de Ju-
rieu contre l'indépendance des Rois. £/-472, 473.
CROYANS ( les ) des Manichéens n'étoient pas admis
à tous les mystères de la secte. £{9~i99'
CRUCIFIX (culte du) approuvé par Luther, comme
un monument de piété. :/^-209. Elisabeth, reine d'An-
gleterre, retient le crucifix dans sa chapelle, quoiqu'on
rôte de toutes les Eglises. ^^-6. Aversion des anciens et
des nouveaux Manichéens pour le crucifix. 93.
CULTE que nous devons à Dieu. /^-53o. ^^-554
et suiv. Deux conditions pour rendre à Dieu un culte agréa-
ble. ;/£-533 et suiv. Quelle espèce de culte nous rendons
ordinairement à Dieu dans nos prières. 539 et suiv. L'E-
glise catholique est le seul temple où. l'on rende à Dieu un
culte véritable. 545. Gomment cela. JbicL et suiv. Quelles
dispositions doivent accompagner le culte que nous ren-
dons à Dieu. 547. Combien les nôtres sont défectueuses.
548 et suiv. Le culte religieux se termine à Dieu seul,
i 8-11 •) 189 et suiv. Le culte que les Catholiques rendent
a Dieu n'est pas le même que celui qu'ils rendent aux
Saints. 208. Culte intérieur et extérieur. 209 et suiv. In-
justice des Protestans dans les reproches qu'ils font aux
Catholiques au sujet du culte. Vaines objections sur le
terme du culte religieux, sur le mot divus , sur les génu-
flexions, etc. 221 et suiv. Sommaire de la doctrine catho-
lique sur le culte dû à Dieu et aux saints. 253. Zèle et
piété de David pour tout ce qui appartenoit au culte de
Dieu. ^-29 et suiv. Soin que les grands princes en ont eu.
J^"34i.
CUPIDITÉ. Ses pièges, ses remèdes. /5'-6o3 et suiv.
J^oy. Avarice, Riches.
CURES. Leur juridiction est subordonnée à celle des
évêques. J£-6i4.
CURIOSITE (la) sur son état dans cette vie, est
dangereuse. J^-i 72. ^o/. Concupiscence.
CUSA (Nicolas de) cardinal, rangé par Bellarmin au
i
DES MATIERES. igi
nombre des défenseurs de la doctrine des Français. J^-
10. 33-ill'
CYPRIEN (saint) assure qu'on ne donnoit la commu-
nion aux enfans que sous une espèce. i23~474» S^^'-Sog,
Embarras des ministres pour expliquer le passage cité,
476. Dans le même livre il parie de la coutume d'em-
porter et de prendre dans les maisons le pain sacré. 48g.
Ce saint docteur enseigne à demander la persévérance
dans le Pater. 5/-'ii2. Sa doctrine sur l'abandon. 4i9«
Beaux passages de saint Cyprien en faveur de l'unité de
l'Eglise. 2S-^o et suiv. Il ne croit pas le Pape infaillible.
Sa dispute avec le pape saint Etienne. 33~^^ ^^ suiv.
Voy. Rebaptisation. Ce saint est calomnié par Jurieu ,
comme n'entendant pas la doctrine de la satisfaction de
J. C. ^/-48. Ce saint prouve que tout schismatique et
hérétique est nouveau, vient troubler l'Eglise dans sa
possession , fait bande à part, se sépare de la tige. ^2""
4io.
CYR (saint). Pièges que doivent craindre les religieuses
de cette maison. y^-45o et suiv. Comment elles doivent
instruire leurs élèves. 453.
CYRILLE (saint) patriarche d'Alexandrie, s'oppose
SI TNestorius : sa doctrine célébrée par toute la terre. 3S^
127. Il instruit le pape saint Célestin de l'hérésie de
Nestorius j exécute ses ordres au concile d'Ephèse. ^3^
437 et suiv. Ses Anathémadsmes condamnés par les
Orientaux ; l'aflaire s'accommode. 111 ^ 'i'2.i. Erreurs de
l'abbé Dupin sur sa présidence dans le concile d'Ephèse
au nom du Pape. 3(9~^^'^ et suiv. Ce saint rendu suspect,
grièvement accusé et foiblement défendu par M. Dupin.
549, 553, 559. Erreur mal imputée. 677. Ecrits contre
Westorius trouvés peu estimables et peu convaincans par
M. Dupin. 589. Ce qu'il pense de ses douze Chapitres,
Coo. Subtilités et ambiguités qu'il leur objecte à tort.
602. Eausse imputation faite à saint Cyrille d'être con-
venu lui-même d'avoir excédé. 6o5. Ses douze Chapitres
approuvés par le concile. 607. Ce qu'il faut penser de son
expression : Unam naturam incarnatam, 614 , 617 et
suiv.
CYRUS , roi de Perse , ses exploits : il prend Babylone.
35^-3q, 232, 481. Il joint le royaume des Perses à celui
des Medes. 4^, 48'^. H ordonne de rétablir le temple de
Jérusalem: huitième époque de l'histoire ancienne. 5o,
234. Sa mort racontée diversement par les historiens. 41»
192 TABLE
Dieu s'ëtoit servi de ce prince pour faire en faveur de
son peuple ce que les prophètes en avoient prédit. ^^-
260. Il est croyable qu'il n'a jamais eu le véritable culte.
Ibid,
CYRUS le jeune, se révolte contre Artaxerxe-Mnémon
son frère. Sa défaite et sa morl. J5'-64, 498.
CYRUS, patriarche d'Alexandrie, enseigne le mono-
thélisme : condamné au sixième concile. ^£-487 et suiv.
CZEINGER, ville de Pologne, où les Zuingliens tiennent
un synode, dans lequel ils prouvent que la consubstantia-
tion luthérienne est insoutenable et contraire au sens
littéral. ^^-126, 127.
D
DAILLÉ (Jean) ministre protestant, assure que les
Catholiques tiennent toutes ses créances, mais qu'il ne
tient pas toutes leurs opinions; conséquence qu'en tire
Bossuet. i 8~1^' Erreur de ce ministre, qui accuse les
Pères du quatrième siècle d'avoir innové touchant l'objet
du culte religieux. 78. Il impute aux Catholiques d'ado-
rer les saints. 207. Ce ministre justifie, par ce qu'il dit de la
connoissance des anges, le culte que l'Eglise catholique
rend aux saints. Qj-'i55. 11 réfute l'erreur de Jurieu sur la
médiation de J. C. et montre combien cette médiation
est différente de l'intercession des saints. 263 et suiv. Sa
doctrine sur les articles fondamentaux. £3-4^'
Dx\MIEN (le B.Pierre) cardinal, distingue les droits
des deux puissances. ^/~5o6 et suiv. J^-19, 20.
DAMNATION. On ne peut consentir à la sienne. J^-*
646. Pourquoi. ^/-i5o et suiv.
DAMNÉS (les) ne satisfont pas ; mais Dieu satisfait
lui-même à sa justice en les punissant en toute rigueur..
3/-392. Le péché n'est puni en eux, ni infiniment, ni
selon toute la capacité qu'ils ont de souffrir. 3gg. J. C. n'a
pas souffert en faveur des hommes damnés, ni uni ses
satisfactions à la leur ; mais Dieu prend occasion de la
satisfaction infinie de J. C. pour les péchés de tous les
hommes, de remettre aux damnés quelque chose des
justes châtimens qui leur sont dus. 404. P^oy, Sfondrate.
DANIEL apprend, par révélation, les septante fa-
meuses semaines. 3S~^^ ? ^3^* ^ù doit-on en placer le
commencement ? 56. Où commence la dernière se-
maine? 97.
DARIUS,
DES MATIÈRES. ig^
DARIUS fils d'Hystaspe , roi des Perses. Au commen-
cement de son règne, le temple est achevé. J5'~52.
Il attaque les Grecs. 54- Maigre' ses efforts , il ne peut
venir à bout de redresser tout-à-fait les Perses. 484.
DAUVET. Fcy. Pie IL'
DAVID , vainqueur de Goliath , monte sur le trône ; il
est grand roi, grand conquérant, grand prophète. Jj'-
24. Il établit à Jérusalem le siège de la royauté et celui
delà religion. 211. Il s'oublie pour un peu de trmps 5
répare sa faute par la pénitence, et est comblé de biens.
222. Il est tombé par la soustraction d'une grâce efficace.
5'-628. Sa chute lui fait oublier Dieu. /^-^Sy, 459. Il
prononce sa sentence sans y penser. / J-16. /^-'2i5. Il
désigne Salomon pour son successeur. J/-294 et suiv.
Avis important qu'il lui donne en mourant. /^-Sa^. y J~
390.
Reconnoissance de David envers Dieu. i^—3g6. Ce
prince connoissoit le sérieux de la religion. J^-33. Ses
soins pour le culte de Dieu. 348, 349- Sa piété. 386. Il
amasse des matériaux pour bâtir un temple à Dieu. J^—
IVI. Dieu ne veut point qu'il le bâtisse, parce qu'il avoit
fait la guerre. J^-489. Zèle de David pour le chant et la
musique sacrée. I-']. Il célèbre dans les Psaumes toutes
les merveilles de l'histoire sainte. 9. En parlant des choses
de la vie présente, il avoit en vue la vie future. i8,
19. On y voit éclater son amour pour Dieu. 22, 23. Pour
ses ennemis. Ibid. et suiv. Son zèle et sa piété pour
l'arche et les choses sacrées. 29 et suiv. P^oy, Psaumes,
Vie FUTURE.
Bonté de David pour son peuple, ^^-i 04. Sa clémence
envers Nabal. io5. Sa douceur ii5. Dieu punit sévère-
ment son péché. i5o, 610. Sa sagesse dans les circon-
stances difficiles. 169. Il connoissoit bien les hommes. 177.
H écoutoit les conseils. 2o3. Haïssoit les fourbes et les
médisans. 21 5. Sa conduite avec Saiil modèle de sagesse.
229. Sa générosité admirable envers ce prince. ^^-134.
Sa magnanimité et ses vertus royales. J^-248. Sa ma-
gnificence. 231. Il pleure la mort de Saiil, quoique mé-
chant. 260. Il avoit épargné la vie de ce prince. 261 ,
268. J^-3o2. Sa conduite ne favorise pas la rébellion.
^^-280. Juste motif de la guerre entre David et Isboseth,
fils de Saiil. 465. Conduite de David dans la guerre civile
d'Absalon ef de Séba. l^yi. Il réprime Adonias son fils,
BOSSUET. XLIII. i3
194 TABLE
qui vouloit profiter de sa vieillesse pour se faire roi. S21 ,
56 1. Il est repris dans l'Ecriture à cause de son indul-
gence pour ses enfans. SgS. Humilité de David. 620. Sa
conduite particulière, et soij attention à remplir ses de-
voirs. G'i3. L'exemple de David cite' par Jurieu, pour
prouver la légitimité des guerres civiles. ^/-Sgo et suiv.
te royaume de Juda passe légitimement aux Asmonéens
ou Machabées, parce que la famille de David en étoit
' xclue par le fait, et par le droit de prescription depuis
Sédécias. 4^6.
Prophéties de David touchant le Messie. ^-'248. Il Ta
chanté avec une magnificence que rien n'égalera jamais.
35^-2i5. Ses Psaumes condamnent les Quiétistes. ^/— 9,
10, 75, 98, i'2.5, ï/^ï , i56, 169, 170, 179, 187 et suiv.
197, 198, 301,416,417,424.'
DEBBORA (prophétesse). Son Cantique après la dé-
faite de Sisara. ^-4? lo* Son explication, 534* f^oy*
Femmes.
DÈGE , empereur , persécute les Chrétiens avec vio-
lence. 35^-108.
DÉCISIONS (les) de foi sont réservées à l'autorité
royale par la déclaration des évéques anglais. Q(^^'2o. Les
évêques français du colloque de Poissy expliquent simple-
ment et en peu de mots toute la doctrine catholique sur
l'Eucharistie. ;/p-694. Les décisions de l'Eglise se ré-
duisent toujours à un fait précis et notoire : Que croy oit-
on quand tel et tel hérétique est venu? ^£-4^7« Les
contestations des hérétiques font que l'Eglise explique
plus clairement les vérités. Ihid.
DÉCLARATION de MM. de Noailles, Bossuet, et
Godet des Marais, contre Y Explication des Maximes des
Saints. ^^-245 et suiv. Nécessité de cette Déclaration,
2^-63 1. Modération dont ont usé les trois prélats. 63"^
et suiv.
Déclaration du clergé de France en 1682. 7 — 18
J^-27. Ce n'est pas une décision de foi. 4^ €;t suiv. 4
3J-435, 436. En quoi elle a pu déplaire au Pape. Si-
46. Bossuet n'entreprend pas de la soutenir. 48. Elle s'ac-
cwde avec la doctrine de l'indcfectibilité du saint Siège,
et avec cette maxime, que le premier siège n'est jugé par
personne. ^J-148 et suiv. Elle relève la dignité du saint
Siège, et accable les hérétiques. 421 et suiv.
DÉCRÉTAXES, Leur autorité, seloa Gratien. J/-
DES MATIÈBES. IqS
120. Sont reçues après examen. ^J-66 et suiv. Pourquoi
mises au nombre des canons. 323.
DÉCRETS (les) des papes , contraires aux canons , sont
nuls. 33-3'io. Les éveques de France acceptent les décrets
des papes par voie de jugement. 208 et suiv. ^16.
DÉFAUTS. Combien il importe d'étudier les siens : ce
qui nous en empêche, i /~i5'2 et suiv. Manière de rece-
voir les avis qu'on nous donne sur nos défauts. J^-699.
Les combattre sans cesse. 710.
DÉFIANCE (la) est fille de la lâcheté et mère de la
dissention. i Q-S'j'i.
DÉLxUSSEMENS. Soumission qu'on y doit pratiquer.
3^-564.
DÉLECTATION céleste. Erreur des Quiétistes qui
s'en détachent comme d'un obstacle à l'amour de Dieu.
DÉLECTATION VICTORIEUSE. Vof. LiBERTÉ.
DELPHT ( le synode de ) prétend fermer la bouche
aux Remontrans, en leur opposant l'autorité du Saint-
Esprit, promise aux conciles j ce qui étoit revenir à la
doctrine catholique. 2(^-3go,
DÉLLTGE. Dieu extermine toute chair dans ses eaux.
3^-10, 172. La tradition s'en trouve par toute la le re.
II. Changement qu'il opère dans toute la nature. 173.
Dieu y donne des marques de sa bonté. ^-197. Il promet
de ne plus envoyer de déluge. 198.
DEMANDES. Principes des Quiétistes sur leur sup^
pression. ^7-ii4 et suiv. Fondement de celles qu'où
doit faire à Dieu pour soi et pour les autres dans l'orai-
son : erreurs des nouveaux Mystiques. i45. Quelle est la
source de la suppression des demandes. 200 et suiv. Les
prières de l'Eglise convainquent d'erreur ceux qui croient
que les demandes sont intéressées. 210 et suiv. Les plus
parfaits ne cessent de demander avec David, etc. 237
et suiv,
DÉMÉTRIUS-NICATOR , roi de Syrie, défait Balas
qui avoit usurpé son royaume. 3S~^i' H est fait prison-
nier par les Parthes. 86. Il rentre dans son royaume. 87.
Il périt par les ordres de Cléopâtre sa femme. 89.
DEMONS. Leur existence reconnue par toutes les na-
tions de la terre. i^-\']o et suiv. Leur arrogance, cause
de leur chute. 181 , 2o3 et suiv. Pouvoir du démon, g^
196 TABLifc
5'2'2. /^-t3 et sulv. Ses artifices pour tenter Eve. J^-
167. Combien il est acharné à notre perte. ^^-121 et suiv.
^^-i85 et suiv. 207 et suiv. Force du jeune contre ses
attaques. ^20. Les démons sont nécessairement cruels et
moqueurs. ^ 3-45o. Leur rage-contre J. C. dans sa Passion.
^^-55o et suiv. Pompes et œuvres du démon. H-ii^
et suiv.
DEMER de la veuve : quel fut son prix. P-3i7 et
suiv.
DENIS (S.) TAréopagite^ des livres attribués à ce saine,
que les Mystiques ont pris pour modèle. ^7-53. Cesc
de là qu'est venue l'oraison passive. 258. Quelles étoient
les traditions secrètes dont il parle. £^-i65. Ce secret
regardoit les païens seuls et non pas les fidèles. 168, 172.
DENIS le Chartreux. Sa doctrine sur l'autorité de
l'Eglise , du concile général , et du Pape. 33-il9 ®^
suiv.
DENIS (leP^re), Capucin, auteur du Fiapacis, ou
moyen de réunir les Protestans à l'Eglise. ^^-197 , 23i,
336.
DENYS le Tyran , pour se venger de Dion , laisse soa
fils s'abandonner à ses passions. 34"^^»
DEPOT. C'est une chose sacrée, i ^So. Le secret est
un dépôt. 85.
DÉPRAVATION de la nature humaine. J9-i5i.
DÉRISION j ce que c'est : ses funestes effets. / J-476.
Dernier excès de l'orgueil. ://-443. Dérision maladroite
des incrédules contre la religion. / /-275.
DESCARTES (René). Ses principes mal entendus,
source de plus d'une hérésie. 37-^1^- Etant allé trop
vite dans les affirmations , et n'ayant pas assez distingué
le certain de l'incertain, il n'avoit pas obtenu son but.
492. Il avoit toujours craint d'être noté par l'Eglise, et
on lui voyoit prendre sur cela des précautions , dont
quelques unes alloient jusqu'à l'excès. 3S~^^^ ^^ suiv.
Bossuet s'oppose à la publication de deux lettres qu'il
avoit écrites sur la Transsubstantiation , et que le prélat
jugeoit opposées à la doctrine de l'Eglise. Ibid. En quoi
consistoit l'opinion de Descartes sur cette matière. 4^"^
684 et suiv. Sous le nom de la philosophie de Descartes,
Bossuet voyoit un grand combat se préparer contre
rEslise.37-375^
DES MATIERES. i^'J
DÉSESPOIR. Erreur de faire consentir une ame sainte
à la tentation du désespoir. £^-45 1. De la mettre dans
un e'tat de déraison et de blasphème. 453. Combien cet
état est contraire aux Articles d'Issy. 454- A. l'exemple et
à la doctrine de saint François de Sales. 4^7. Ce désespoir
est une tentation qu'il faut faire détester aux âmes scru«
Î)uleuses. 460. M. de Cambrai convaincu d'avoir enseigné
e désespoir. 587. P^oy. Abandon, Acquiescement, Indif-
férence , Sacrifice.
DÉSIRS. Dieu en donne dont il ne veut pas Taccom-
plissement. i^-48i , 55i. i^-383, 5i3, 675. To^. De-
mandes.
DES MAHIS ( Marin Grosteste , seigneur ) , envoie à
Bossuet des notes sur l'Apocalypse. ^£—648. Lui marque
les atteintes portées à la morale par les Sociniens. 65 1.
DÉSORDRES. Quelle est la cause de ceux qui régnent
dans l'univers. //-16.
D'ESPENSE (Claude), Docteur de Sorbonne : son
éloge. ^^-44* I^ tâche, par quelques additions , de rendre
les propositions calvinistes sur l'Eucharistie recevables ; les
ministres rejettent ses additions, j ^-613,
DÉTACHEMENT (le) consiste à ne point se confi2»r
en ses richesses. ^-77 et suiv. Mourir à tout et à soi-
même. 1 58 , 160 , 237. Regarder la vie comme un passage.
458. Régler ses désirs et son activité excessive. ^^-126
et suiv. Se haïr soi-même. 45 1. Le détachement admira-
blement pratiqué par saint Joseph. ^^-129.
DETTES. Abus commun d'acquitter fidèlement cer-
taines sortes de dettes, et d'oublier tout-à-fait les autres.
^3~38i et suiv.
DE VERT ( Claude ) , trésorier de Cluni , envoie à
Bossuet des extraits de divers anciens Cérémoniaux , etc.
sur la communion sous une seule espèce, ^^-^o^ et suiv.
DEVINS et ASTROLOGUES , condamnés par Dieu :
vanité de leurs pronostics. ^^-234- Malheur aux princes
qui les consultent. S436. Ils ne doivent pas les souffrir.
36-2.
DÉVOTION. De la vraie dévotioa. /i'-Sgg. Dévotion
à. la sainte Vierge : J. C. en est le principe. 59. Fausses
dévotions qui déshonorent le christianisme. 80. Que la
plupart des hommes sont aveugles dans leurs dévotions. 84.
Fausses dévotions envers Marie. i55. Pratiques ordinaires
198 TABLE
de dévotion. 6-532 et suiv. £n quoi consiste la dévotion
d'un Roi. J/^i et suiv. Nature et effets de la dévotioa
sensible. ^S-^1^' Fausses ide'es là-dessus. 748.
DEZ (Jean), Jésuite, étoit ami de Bossuet. ^(9~^88.
Il compose à Rome, un livre coatre Baïus : on le défère
au Saint-Office. 388, 4^7* 486, 5io, 537. L'abbé Bossuet
le croit favorable au livre des Maximes. (\q!\^ I\(\o. Ce
père le nie. 4 /-i^S. ^^—493' L'abbé Bossuet le soup-
çonne d'être auteur d'un ouvrage en faveur de Fénélon.
4((ï^-5ii8, 536, 543. Manière indécente dont cet abbé
parle du P. Dez. ^/-aig, 237. ^^
DICTATUS P4PM : ce que c'est. i/-592. ^
DIDIUS-JCiLIANUS achète TEmpire mis àl'encan par
l'armée : sa mort. 3S~^^^'
DiDON fonde Carthage. SS-^l-
DIEU. Sa nature et ses attributs. ^-72 et suiv. Son
être. ^-5. Sa perfection. 6. Sa béatitude. 9. Son unité.
10. Sa prescience et sa providence. 1 1. Sa toute-puissante
protection. i5. Sa bouté envers les siens. 19. Envers les
pécheurs pénitens. '23. Sa sainteté. 27, 3o. J(^-'iSi. Sa
fistice. 287. Sa fécondité. <y-34. La création de l'univers
ajoute rien à sa grandeur ni à son bonheur. 64. Dieu
seul nous suffit. 68. Combien le Dieu que l'Ecriture nous
propose est au-dessus de cette cause première que les
philosophes ont connue. JS^^^O ^^ suiv. 11 se fait con-
noître à Moïse. 191.
Dieu, nom vénérable qu'on ne doit jamais prononcer
sans tremblement, y /-371. Ses perfections. /^-534, 535.
Eternel , immuable. 687. Comment nous devons juger des
choses qui nous paroissent dites de lui dans les Ecritures
d'une manière peu digne de sa grandeur. 535 et suiv. En
quel sens Dieu est bon. 488. IJ est jaloux. //-177 etsuiv.
204 etsuiv. Est impénétrable , inaccessible, unique. //—
333 et suiv. Qnoi qu'il fasse, ne peut obtenir que le titre
de bienfaiteur. 45, 483. Remplit le ciel et la terre. 578.
Se communique aux créatures intelligentes, fbid. Pre-
m^ier principe et moteur vuiiversel. / J-6i5.-En lui tout
est action, tout est vie. //-463. Rien n'arrête le cours
de ses desseins. 3x8. Dieu , père de J. G. par nature , et le
nôtre par adoption. ^^-68. Sa bonté et sa justice, i S"
586. Combien il aime à pardonner. 587. Dieu ne conserve
sa grandeur et sa majesté que dans l'unité seule. 68, 71.
Quelle idée les païens s'étoient formée de Dieu. JbicI,
DES MATIÈRES. igg
et suiv. Quel est le Dieu que nous adorons. 70. Impos-
sible de le définir. ://-3o et suiv. Est une nourriture ad-
mirable. //-579. Culle que nous devons à Dieu. ^£-35o.
^5-554. Doctrine des Catholiques sur sa majesté. ;/^~
190. ^oy. Culte.
Dieu s'aime nécessairement et invinciblement lui-même.
^7-396. N'agit que par sa volonté , et sa volonté n'est
que son amour. Jbid, Ce n'est pas connoître Dieu que de
ne pas connoître la création, et d'assujettir la divinité à
ne rien faire que d'une matière. 38~'^^9' Dieu est digne
d'être aimé pour lui-même, quand il ne seroit pas notre
bien. ^^^55 et suiv. Combien la vision intuitive aug-
mentera l'amour. 3^3. Dieu est notre fin dernière. 334.
Ses dons font sans repen tance, i j-5^3.
Dieu se fait connoître dans la création de l'ame et du
corps, et dans leur union. J^-262 et suiv. Il est la vérité
éternelle, objet de l'entendement humain. Q-Sï , 366. Il
possède la plénitude de l'être. 287. Il est la vérité et la
source de l'mtelligence. Si88 , 366. La raison première et
universelle, qui a tout tiré du néant, qui ordonne tout.
3o6. Comment il agit dans les plantes et dans les ani-
maux. Ibid. et suiv. Ses promesses et ses châtimens pour
l'éternité. 367. Il gouverne notre liberté. 383. C'est ce qui
rend raison de sa prescience. 388. Il ne faut pas s'éton-
ner s'il se réserve des secrets qu'il ne veut pas commu-
niquer. 4 16. Dieu, selon la doctrine de Luther, est auteur
de tous les crimes, j ^-gg. L'amour de Dieu non né-
cessaire pour la jtistification, selon la Confession d'Aus-
bourg. 191. Viclef attaque la liberté, la bonté et la
puissance de Dieu. Q^-'ioS. Les Calvinistes font Dieu au-r
teur du péché. 34o. f^oy. Liberté.
Dieu est moteur des cœurs : l'invoquer sous ce nom.
38~^1 1 ♦ JP-i o4 5 ï 1 1 • Disposition pour aller à lui. J^-
623. Allier sa justice avec sa miséricorde. 646. Sa bonté
nous soutient dans nos foiblesses. 674. On doit l'aimer
comme le seul vrai bien. 723. Hors de lui tout est néant.
743, 75 1. Amour de préférence qu'on doit à Dieu. ^9-
46. Bonheur d'aller à lui. 343. Ol)ligation de le chercher
sans retour sur soi. 178. Pourquoi il se cache aux âmes
qu'il attire. 180. Peut-on toujours être occupé de lui. 211.
S'unir à lui comme à la souveraine vérité j ce qu'on doit
faire pour y parvenir. 263. Ce qui se passe ici-bas n'est
que 1 écorce de son ouvrage. 3 16. Comment il faut l'écou-
ter. 5 16.
Dieu instruit lui-même les rois dans l'Ecriture , et leur
100 TABLÉ
apprend à bien gouverner. J ^-3 et suiv. Il est la fin de
tous les hommes. 7. Leur père. 8. Il est le vrai roi. 60. Il
a exercé visiblement par lui-même l'autorité sur les
hommes. 61. Avec quelle rigueur il traite les princes cou-
pables. 149, 610 et suiv. Ce qu'on fait pour lui de plus
magnifique est toujours au-dessous de sa grandeur. 3^i.
C'est lui qui fait les rois et qui établit les maisons ré-
gnantes. 373. Il inspire l'obéissance aux peuples, et il y
laisse répandre un esprit de soulèvement. 375. Il décide
de la fortune des Etats. 378. Nulle puissance ne peut échap-
per de ses mains. 384. 1' est le juge des juges, et préside
aux jugemens. 398. C'est lui qui donne la justice aux
rois. 399. Il forme les princes guerriers. 439. 11 donne un
commandement exprès aux Israélites de faire la guerre.
Ibid, Il leur ordonne d'épargner les peuples qui leur
étoient unis par les liaisons du sang. 44'-*»I^ faisoit la guerre
pour eux d'une façon extraordinaire et miraculeuse. 481.
Il vouloit néanmoins qu'ils s'aguérîssent. 4B5. Il n^aime
pas la guerre. 489. Jugement de Dieu sur l'Empire ro-
main. J5^-44 1 6t suiv. Il tient en sa main tous les royaumes
et tous les cœurs. 556.
DIGNITÉS. Ce qu'en pensoit Bossuet. ^^-367, 370.
DIMANCHE. Son institution. ^-'207 et suiv. Manière de
le sanctifier, ainsi que les fêtes. 209, 21 16. 7-299. Obligation
de les sanctifier. 370. Censure de quelques propositions
relatives à l'obligation d'entendre la messe. 383 et suiv.
On profane le dimanche ainsi que les fêtes en assistant
à la comédie. ^7-588, 595. En quoi doit consister le
repos de ce saint jour. 596 et suiv. Projet de déclaration
du Roi sur l'observation des dimanches et des fê tes. ^^—i 3o.
DIOCLETIEN, parvenu à l'Empire, choisit Maximien
pour collègue, jj'-iis. Galérius le force d'abdiquer.
II 3. Sa mort. 11 5. Ce prince disoit qu'il étoit diflicile de
bien gouverner, parce que le prince est trompé par ceux
qui l'entourent. J^-210. Il persécute les Chrétiens. J-
289, 296, 320, 33 1. Désigné par le nom de la Bête. 365
et suiv. 5 16 et suiv. ^-i53 et suiv. Commencement de sa
persécution. 116 et suiv. Ses caractères. 118 et suiv.
Son triple renouvellement. 125 et suiv. Exécutée par sept
empereurs. i3oetsuiv.
DIOSCORE , patriarche d'Alexandrie. Ses violences au
brigandage d'Ephèse. J^-461, 577 et suiv. Il est déposé
I
DES MATIERES. 201
au concile de Chalcëdoine. 4^3. Condamné pour avoir
anathématisé saint Léon. J J-225.
DIRECTEURS. Chacun d'eux se fait une méthode
d'oraison. ^/-'28. Combien la science leur est nécessaire.
32. Ne doivent pas trop donner à l'expérience. 34 et suiv.
Doivent se conduire par le Saint-Esprit. 4^9- Ce sont des
laboureurs spirituels , qui doivent attendre le fruit avec
patience. J /-5'jS,
DIROIS (François) docteur de Sorbonne, théologien
du cardinal d'Eslrées à Rome. Lettres de Bossuet à cet
£^bbé sur une traduction italienne de V Exposition, et
autres affaires. 37~^9-> 4^ ^t suiv. 69, 98, 11 '2, 23o.
Bossuet le consulte sur les ouvrages d'Holstenius. 1 1 1. Le
prie de l'aider à obtenir le gratis de ses bulles. 223. Lui
demande ses vues sur les objets qui dévoient occuper
l'assemblée de 1682. 23 1. Lui parle des matières qu'on y
traitoit. 289, 249, 255, 258, 262, 266. Cet abbé envoie
à Bossuet un projet de défense de 1^ Déclaration. 3o4.
DISCIPLINE (la) ecclésiastique méprisée par les Pro-
testans, qui avouent qu'il n'y a pas une Eglise parmi eux
qui ait de la discipline, qu'elle est ruinée parmi eux, et
que chacun , dans la Réforme , peut croire à sa fantaisie.
i 9~'^']^y 274* Toute discipline renversée par la Réforme ;
le déisme et d'autres monstres de doctrine sortis de son
sein. 3 10. La discipline 'de l'Eglise esjt variable. JJ-33o,
Antiquité de la discipUne de l'EgUse de France. 333. L'an-
cienne discipline interdisoit aux pénitens tous les exer-
cices qui dissipent l'esprit. 37-^9^' Dans les causes où il
ne s'agit pas seulement du salut de quelques particuliers,
mais où l'on doit ramener des peuples entiers, il faut re-
lâcher quelque chose delà discipline, afin d'apporter des
remèdes convenables à de plus grands maux. J^-i68.
DISCOURS prononcé par Bossuet, à sa réception à
V Académie française, ^^-23.
DISCOURS au Roi : sur les misères publiques, etc.
:/ 5-449, 528, G46. yj-369, 404, 5o4. 632, 673. 1^-
356. 7^-491. A la Reine, i 4~iii. /^-454 et suiv. 17-
.27,263. A la Reine mère. 16-'^^^ 84, ii4, i43, 490.
:/7-26. A la reine d'Angleterre. /5'-298. /7-i55. Km
grand Condé, alors appelé M. le Prince. 11-56']. 13-
3iietsuiv. 14-'!']. 1^-iZc).
Discours sur la Vie cachée en Dieu. lO-3i3 et suiv.
Discours sur l'Histoire universelle, pour expliquer la
suite de la religion et les chaii^emens des empires. S5*
Notice sur les diverses éditions de cet ouvrage, et sur les
changemens que l'auteur y a faits. J5^-56i.
DISCUSSION ^ la ) de TEcriture impossible aux simples ,
de l'aveu de Jurieu, quoique ce soit un des grands prin-
cipes de la Kéforme. ^£-201.
DISPENSES. Le Pape peut les accorder, avec une
autorité souveraine. JJ— 343. Ce qu'on entend par dis-
penses sans cause, 34^) et suiv. Règles à suivre sur cette
matière. ^^-54i.
Dissert AT lUN eu L£ IV advtrsùs Prohabilitatem.
i^ De dubio in negotio salutis. J^-701. 2'' De opinione
minus probabili ac simul minus tuta. 709. 3* De con-
scientia. 721. 4" De prudentia. 726.
DISSIPATION. D'où nous vient l'amour de la dissipa-
tion. //~ioo. Ses dangers. i6~^9']'
DISTRACTIONS. Ne point s'en inquiéter si elles sont
involontaires. 38~1 7 ^^^ > ^43.
DIVISION parmi les Luthériens, au sujet de la réalité.
^^-85. Les divisions parmi les hérétiques et les schisma-
tiques sont sans remède, parce qu'ils détruisent l'autorité
de l'Eglise. Ils ne peuvent avoir de paix entre eux qu'en
tolérant réciproquement les erreurs. ££—398.
DIVORCE. L'abhé Dupin , coupable d'avoir voulu al-
térer la tradition suV ce point. J^-495. Fiy^. Henri VIII.
DOCTEURS juifs. Leur caractère. ^-296. Leurs vices.
3i3 et suiv. Les vœ , ou les malheurs prononcés contre
eux par J. C. 3oi , 3 16. Docteurs juifs, conducteurs aveu-
gles et insensés. 3o4, 3o6. Sépulcres blanchis. 3o8. Persé-
cuteurs des prophètes. 309.
DOCTRINE chrétienne. Combien elle est certaine 5 la
bonne foi et la simplicité sont les grands docteurs pour
régler notre conscience au sujet des doutes qui pourroient
s'élever sur elle. ;/ J-4i , 69. Comment la doctrine de
l'Evangile a été fondée. / i-"^']i et suiv.
DOMINIQUE DE LA SAINTE Trinité , Carme-déchaussé.
Son sentiment sur l'infaillibilité du Pape. ^^-568 etsuiv*
pOMINIS (Marc-Antoine de). Son livre de la Répu-
blique chrétienne^ plein des erreurs de Luther, censuré
par la Faculté de Paris. J£-393 et suiv. Il est un des pre-
miers Protestans qui aient parlé en faveur de l'indifférence
des religions. ^^O-t^cp.,
\
DES MATIÈRES. 2o3
DOMITIEN, empereur, persécute les Chrétiens. loi.
Sa mort. 102.
DONATISTES. Ils furent très-puissans dans F Afrique;
ils y érigèrent autel contre autel, et le schisme devint si
considérable, qu'il n'étoit pas encore éteint au sixième
siècle. J^-202. Ils croyoient faussement que l'on offroit
sur l'autel autre chose que ce* que J. C. avoit ordonné; et
que les prêtres cathohques n'avoient pas un pouvoir lé-
gitime pour l'offrir, puisqu'ils n'étoient pas dans l'Eglise.
207. Lois des empereurs pour punir sévèrement les Dona-
tistes. J^-i I. Condescendance des évéques d'Afrique en-
vers ces hérétiques, imitée par le concile de Constance.
29 et suiv.
DORDRECT (le synode de) tenu pour œcuménique dans
la Réforme, ratifie le décret de Delpht. Vaines chicanes
de Basnage, sur les termes employés à Delpht. ^£-^58,
'25g. Il s'agissoit de la dispute d'Arminius et de Gomar,
ou jdes Remontrans et Contre-remontrans. Poy. Armi-
Nius , Remontrans. Ce synode réduit la dispute à cinq
chefs. Qj-êo. Les Remontrans critiquent l'inconstance
de la doctrine de Calvin sur la prédestination ; déclarent
que la g-râce efficace n'est pas irrésistible; que Dieu donne
à tous ceux à qui l'Evangile est prêché , une grâce suffi-
sante ; que la justice pouvant se perdre , on n'est pas
assuré de son salut; et qu'il n'y a point, de la part de
Dieu, d'élection absolue, et de préférence gratuite pour
les élus. 5^-354. Le synode décide que Dieu donne la
vraie foi aux seuls élus, que les enfans des fidèles naissent
dans l'alliance , et sont sauvés indépendamment du bap-
tême; qu'on est assuré de son salut; que la grâce suffisante
des Arminiens est le pur pélagianisme ; que la grâce agit
dans nous, sans nous; que le fidèle sait et sent qu'il est
justifié ; que la justice est inamissible , etc. Sô'i et suiv.
Qu'on n'en peut déchoir, même un instant, au milieu
des plus grands crimes; que les fidèles ne peuvent perdre
totalement la foi et la grâce , ou àemenver finalement dans
le péché , parce qu'ils sont certains de leur salut et de
leur persévérance. L'incertitude sur ce point seroit une
tentation. 367. Contradiction du synode , qui dit que
l'homme justifié peut se rendre coupable de mort. 371.
Le synode est ferme sur ces trois points : la certitude
absolue de la prédestination , l'impossibilité de déchoir
finalement de la foi et de la grâce, et la certitude de con-
server, dans le crime, la grâce justifiante et la vraie foi.
204 TA-BLE
On ne peut Texcuser de tous ces excès , qui furent admis
d*un consentement unanime. 369, 370. Ce synode de'cide
qu*on peut retoucher les Confessions de foi, et pourtant
obliger les Remontrans à souscrire ces Confessions sans y
croire. 39*2. Les docteurs calvinistes se relâchent sur le
de'cret de Dordrcct, et adoucissent les dogmes de Tina-
missibilitë de la justice et de la certitude du salut, pour
se rapprocher des Luthériens. 399. Ce synode épargne
les excès des anciens réformateurs, et même ceux des
Remontrans sur plusieurs points, qui attaquoient la pres-
cience de Dieu , faisoient Dieu corporel , etc. 4^3. Ce
synode décide, contre les Remontrans, que J. C. est avec
les pasteurs assemblés de son Eglise. ^^-477*
DOUAI. L'évéque d'Arras demande à Bossuet ses bons
offices pour rétablir Tordre et la paix dans l'Université de
cette ville. 4-^'^^ 6t suiv. Mémoire pour cette Univer-
sité, dans lequel on signale les désordres à en bannir. 700
et suiv.
DOUCEUR. Son excellence, y ^-449- Ses avantages.
39"^"^' Cette vertu est le caractère propre de la piété
chrétienne. (^-31 5. Combien la douceur et l'humilité sont
nécessaires aux religieuses. 699, 704. Nécessité de la dou-
ceur dans le gouvernement. S6~^ i3. Un prince doit user
de la douceur plutôt que de la force, pour détruire les
fausses religions dans son Etat. 3 14.
DOULEUR. Quand accompagne-t-elle les opérations
des sens. J^-69. Sa définition. 70. Instruit l'ame de ce
qui est utile au corps. 198. Douleur véritable j douleur
trompeuse. ^^-i5o. Où doit naître la douleur de la pé-
nitence. i5i. Douleur qui couvre nos péchés. i53. Com-
parée avec une mer agitée. i85. Douleur de J. C. dans
sa Passion. 412 et suiv. 483.
DOUTE. Sa définition. J^-104. Ses diverses espèces.
107. Caractère du doute. ;/ J-48' Comment résoudre les
<^utes sur la foi. 38-^'^^*
DRIEDE (Jean), Docteur de Louvain, suit le senti-
ment d'Adrien VI sur la faillibilité du Pape. 31-^^- ^^^
sentiment sur l'indéfectibilité de la foi de Pierre*. 33"
5o4 et suiv.
DROIT du Roi. Jurieu falsifie l'Ecriture pour éluder
ce que Samuel dit être le droit du Roi. £^-4^7 et suiv.
Le droit royal, parmi lerHébreux, étoit tel que Samuel
le décrit j et les rois de leur première monarchie étoient
DES MATIÈRES, HoS
indëpendans de toute autre puissance que de celle de
Dieu. 43o et suiv. Les rois Asmone'ens ou Machabe'ens
furent également indépendans, comme le peuple même le
reconnut, en ne se réservant aucun degré de puissance, pas
même le pouvoir que Juricu prétend appartenir à tout
peuple, de changer le gouvernement dans un besoin. 436.
DROITURE. En quoi elle consiste. 37-11-
DRUIDES (les), les augures, etc. cités mal-à-propos
pour prouver l'autorité des Papes sur le temporel. J^-
287.
DUBOIS (Nicolas), Professeur à Louvain : sa réponse
sur le sentiment d'Adrien VI, touchant la faillibilité du
Pape. 3i~^7 1^' 33-^9'^ et suiv. Il nie que le pouvoir sur
le temporel soit soutenu par aucun théologien. ^^— !io3.
Sa méprise sur les décrets du concile de Constance. 3^~'
114. Il veut qu'on envoie des courriers pour s'assurer du
consentement de l'Eglise. 33-^- Il accuse Gerson d'ava-
rice. 460.
DU BOURDIEU , Ministre protestant, dresse un projet
de réunion des Catholiques et des Protestans, qu'il envoie
au duc de Noailles. Ce projet est communiqué à Bossuet.
55"- 172 et suiv.
DUELS. Leur injustice. ^^-872. Leur barbarie, i 3""
898. Zèle de Louis XIV pour les réprimer. Ibid. Propo-
sitions sur le duel, condamnées par l'assemblée de 1700,
/-37.3-
DUMOULIN , Ministre célèbre , fait une prédiction
pour l'an 1689. 3^9^' Elle est démontrée fausse et son
raisonnement insoutenable. 694 et suiv. Sa contradiction
sur les douze cent soixante jours de l'Apocalypse. 608, etc.
Son système sur l'Antéchrist. 668 et suiv. Sur le Pape,
auquel il applique les caractères de la seconde bête de l'A*
pacalypse. 691 et suiv.
DUPIN (Louis Ellies) Docteur de Sorbonne. Erreurs
contenues dans sa Bibliothèque des auteurs ecclésiastiques.
30-^1^ et suiv. Sur le péché originel. Ibid. Sur le pur-
gatoire. 479. Sur les livres canoniques. 480. Sur l'éternité
des peines. 483. Sur la vénération des Saints et de leurs
reliques. 487. Sur l'adoration de la croix. 488. Sur la
grâce. Ibid, et suiv. Sur le Pape et les Evêques. 490. Sur
le Carême. 494- Le divorce. /^g5. Le célibat des clercs.
4q6. Critique téméraire de M. Dupin , sur plusieurs saints
pères. 49O et suiv. Sur saint Augustin surtout. 5o5 et suiv.
20G TABLE
Altérations et omissions affectées pour de'truire la supé*
riorité du Pape , e'tablie dans la procédure du concile
d'Ephèse. 5'2o et suiv. Erreurs sur la présidence au con-
cile, afin d'en dépouiller le Pape. 533, 539 ^^ suiv. Ou-
trageantes objections contre le concile même, et ses Pères
les plus respectables. 544 ^^ suiv. 56^ et suiv. Irrévérence
envers le concile II de Nicée et le concile de Chalcédoine.
571. Erreurs sur les dogmes. 573. Proposition de foi que
M. Dupin taxe d'excès. 585. Ecrits de saint Cyrille contre
Nestorius, qu'il trouve peu estimables et peu convain-
cans. 30~^^9' ^^^ sentiment sur les douze Chapitres.
59g. Subtilité et ambiguité qu'il leur objecte à tort. 602.
Ils ont été approuvés par le concile d'Ephèse. 607. Erreurs
de M. Dupin à ce sujet. 610 et suiv. 61 3. Sa pente à excuser
Nestorius et ses partisans. 619, 623 et suiv.
Fénélon écrit à Bossuet en faveur de Dupin , et lui fait
part des sollicitations de Racine à ce sujet. 653 et suiv.
Les docteurs Pirot et Gerbais intercèdent en sa faveur,
et instruisent Bossuet de ses dispositions. CSg, 661 et
suiv. Lettre de Dupin à Bossuet. 668.
DUPUY (Pierre), auteur du Traite' des libertés de
l'Eglise gallicane. Ce livre est rejeté par les évéques.
J3'-356 et note.
DUPUY (M.) théologal de Luçon, avoit avancé en
chaire des propositions erronées. 38~'^^1' En quel sens
Bossuet les jugeoit dignes de condamnation. Ibid. Détail
qu'il donne au prélat, de l'affaire qui lui avoit été intentée
par son évéque. 240. Avis que lui donne Bossuet. 247
et suiv.
DUPRAT (Antoine) cardinal, archevêque de Sens,
tient un concile contre les erreurs de Luther. Sa doctrine
conforme à celle de l'école de Paris. ^^-484.
DURAND (Guillaume), évéque de Mende, compose
un livre pour préparer à la célébration du concile général
de Vienne. Ses principes sont ceux de l'école de Paris.
.^/-ii5 et suiv. ^£-553 et suiv.
DURAND, théologien scholastique. Ses erreurs sur la
transsubstantiation. ^"^-384. '
DURAS (mademoiselle de) invite Bossuet à se rendre
chez elle pour conférer avec M. Claude, sur la matière de
l'Eglise. ^J-245. Dans un entretien qui précéda, Bossuet
lui .fit entendre que les ministres ne professoient pas de
bonne foi l'article du Symbole , Je crois l'Eglise, etc. Défi-
DES MATIÈRES. 20^
nition de ce mot Eglise. 247. Diverses significations de ce
mot. 248 et suiv. Mademoiselle de Duras et M. Coton,
objectent à Bossuet l'exemple du peuple de Dieu qui avoit
abandonné son culte et sa loi. 269. Re'ponsede Bossuet. 270
et suiv. Elle demande après la conférence de plus grandes
explications. 3i3. Et enfin convaincue, elle promet d'ab-
jurer. 332. Voy. Conférence.
DUVAL ( André ) , Docteur de Paris , introduit en Sor-
bonne une nouvelle doctrine sur la puissance ecclésias-
tique. Il ne note pas le sentiment contraire. 3/-58 et
suiv. ^J-565 et suiv. Il est très-estimé à Rome. 388.
Selon lui le Pape ne peut pas tout ce qu'il veut dans
l'Eglise. 398. Il croit que l'Eglise peut déposer un Pape
qui deviendroit hérétique. 610 et suiv. Il explique le seps
du décret de Florence sur l'autorité du Pape. 1^4? et
suiv.
E
EAU-BÉNITE. Ce que c'est. g-2i3. Prières pour sa
bénédiction. 3i3 et suiv. ^
EBBON, archevêque de Rheims, favorise la révolte
desenfans deLouis-le-Débonnaire : il est déposé. ^/-493.
ECBERT, célèbre théologien, fait connoître les er-
reurs des Catares, ou Mauicliéens d'Allemagne. ^(9-
io3.
ECCiUS, théologien catholique, se trouve à la confé-
rence de Ratisbonne , où il rejette le livre de V Intérim,
ECCLESTASTE. Sommaire de ce que contient ce
livre. 0,-1 l\i et suiv. En quel 4;emps il a été composé.
143. Opinion singulière de Grotius sur l'auteur de ce livre.
145. Versions de ce livre. 146. et suiv. Cornbien la lecture
en est utile. 5'-7 24.
ECCLÉSIASTIQUE, Ce livre a été écrit en hé-
breu : de son titre. ^-363. L'original est perdu. Ibid. Dç
l'auteur de ce livre. 364. De l'époque où il a été écrit. 365
et suiv. En quel temps a-t-il été traduit en grec. 370. Par
<jui. 371. De la version latine. /Z»iW.* Nouvelle version
taite sur le grec. 372. But de ce livre. Ibid, En quoi il
diffère des Proverbes et de la Sagesse. 3']3. Sa division.
Ibid. Autorité canonique de ce livre, reconnue dès l'anti-
quité pour décider les questions de foi. 374. Pourquoi on
ra attribué à Salomon. 375. L'auteur de ce livre éioit
ao8 TABLE
convaincu qu'il parloit par esprit prophétique. Ibid, Il
a connu la divinité' de J. G. G49 et suiv.
ECCLESIASTIQUES. Pourquoi on les choisit dans un
ûge tendre, pour les former comme déjeunes plantes.
^ Ç-S'ii , note. Quelle doit être leur conduite, s'ils veulent
se rendre vénérables aux yeux du monde. 18 et suiv..Es-
Èrit de gémissement nécessaire aux ecclésiastiques. 11.
cclésiastiques mondains. 24. Triste fin qui les attend.
Ibid.
ÉCHANGES. Quel est leur raison et leur origine, i ^-
621.
É CRITS {divers) ou Mémoires sur le livre des Maximes
des Saints. ^S~^l^ ^^ suiv.
.ÉCRITURE SAIiNTE. Ses qualités. /-5 ,' 6. Le plus
ancien livre. Combien elle l'emporte sur les histoires
profanes. J5^~i58. 36-^' Merveilleux rapport, et con-
sentement parfait des livres saints entre eux. 396. Preuves
de leur authenticité. SgS et suiv. Les difficultés qu'on
forme contre l'Ecriture sont aisées à vaincre par les
Wommes de bon sens et de bonne foi. 408. Combien peu
elles sont fondées. 4 10. Il est impossible que les livres
saints se soient perdus, ou qu'ils aient été supposes. ^01^
4^3 et suiv. La doctrine chrétienne nous est révélée dans
ces saints livres. ^-118.
L'autorité de l'Eglise est nécessaire pour entendre
l'Ecriture sainte. £J-357. Claude est forcé d'avouer qu'il
y a un moment où un Chrétien ne peut pas faire un acte
de foi surnaturelle sur l'Ecriture. 358. Les Protestans
luthériens et calvinistes s'accordent à dire que toutes les
disputes doivent être finies par elle, parce qu'elle est
claire; et cependant ils disputent sans fin sur ce pas-
sage : Ceci est mon Corps. i^—iS']. Ces paroles : Buvez-
en tous ^ ne peuvent être bien entendues sans consulter
la tradition : l'Ecriture n'est donc pas aussi claire a tous
le monde que les Protestans le disent. 4^7. Toutes les
sectes séparées de l'Eglise catholique fondent leur doctrine
contradictoire sur l'évidence de l'Ecriture. ^0-'i^Q. La
foible constitution de la Réforme obli;^e les ministres
à changer leur dogme de la nécessité de l'Ecriture. Claude
et Jurieu conviennent qu'on peut former sa foi , sans avoir
lu l'Ecriture. 555. Fanatisme de la Réforme sur le té-
moignage qu'on croyoit avoir du Saint-Esprit pour le
discernement des livres de l'Ecriture. 558. L'Ecriture,
J. C. même et les apôtres, sont sans autorité, suivant les
principes
1
DES MAi-lèRES. 2b^
principes établis par Jurieu. 5/-38. Les Ecritures, seloii
Tertullien, sont adressées à l'Eglise déjà subsistante. Il
faut les recevoir d'elle, et leur interprétation. ^^-4 1 5.
Les plus simples d'entre les Protestans se glorifient sanâ
fondement, d'entendre l'Ecriture. 44?? 44^* Abus et
fausses interprétations de l'Ecriture parmi les Protes-
tans. 453 et Sui V. Utilité de l'Ecriture reconnue dans l'Eglise
catholique. Les Protestans la calomnient, quand ils disent
qu'elle la croit inutile ou même dangereuse. 600, 601.
Quand on veut entendre l'Ecriture par son prdpre esprit,
il n'est point d'erreur où l'on ne tombe. 607. Sur cer-
tains points principaux, elle est évidente par elle-même.
^'-93 et suiv. R. Simon en affoiblit l'autorité. 6si et suiv.
79 et suiv. Amour de saint Augustin pour les saints livres.
234. Fruits de cet amour. ^35 et suiv. Quel ordre on doit
suivre dans les livres de l'Ecriture pour en rendre la lec-
ture profitable aux religieuses et aux autres fidèles. 723 et
suiv. Usage que lés apôtres ont fait de l'Ecriture pour
prouver la divinité de J. C. ^-578 et suiv. Citer l'Ecri-
ture , en n'alléguant que ce qui rie sert de rien à la matière ,
c'est un des artifices de l'erreur. 37~^']']'
L'Ecriture sainte joint ordinairement la droiture dit
cœur avec la simplicité des mœurs. 3~'^9- Elle est lel
trésor de la vérité.^/— 467. Les livres saints sont des lettres
envoyées du ciel aux Chrétiens pour les consoler dans leur
exil. //-606. Les Ecritures prophétiqvicis sont insipide^
et pleines de folie, du moins en quelques endroits, si
on n'y trouve pas J. C. 587. Excellente méthode pour
l'es entendre, /^-^ô, 38. L'étude des Ecritures, véri-
table exercice des prêtres. /^— 3o4. Dieu y pai"le à cha-
cun selon ses besoins, i ^—l^i^. Exemples d'amour pour sa
patrie, que l'on y trouve. 36~^^ ^^ suiv. Elle n'insinué
en aucun endroit le pouvoir de l'Eglise sur le temporel.
31-^^1 et suiv.
Usage que Bossuet faisoit de l'Ecriture pour la ditection
des âmes. ^(^-4^9, 435 , 438, 443, 4^1 , 4^9 ?473 et suiv;
5-22, 535, 565, 618, 634, 648, 666, 676, 715. Quel
respect il inspiroit pour elle au Dauphin* comment il
la lui apprenoit. 34~^ ^t suiv.
L'Ecriture sainte ne doit être publiée eh langue vul-
gaire qu'avec précaution. 4~^9^ ^t suiv. Ptègle pour l'in-
terpréter. 366, 38o. La connoissance des langues et de la cin-
tique ne suffit pas. 38 1. Des manuscrits et des leçons di-
verses. 387. Dans l'interprétation de l'Ecriture, il faut
éviter les nouveautés et les singularités. 45o. Suivre le
Bossuet xliii. i4
aïO TABLE
sens le plus généralement admis. 453. Bossuet faisoit peu
de cas des commentateurs protestans sur l'Ecriture, ex-
cepté Grotius et Drusius. 37-^''jO. Il se propose pour
modèle, dans ses notes, Jansénius sur les Evangiles. 4^3.
Explication de plusieurs difllcultés de l'Ecriture. J^-46i
et suiv. 52g.
Les livres tenus pour apocryphes par les Protestans ,
ont toujours été reconnus comme canoniqueu dans l'E-
glise. £é~358 et suiv. Objections de Leibniz. 386, 398,
420. Justification du décret du concile de Trente tou-
chant le Canon des Ecritures , et réfutation des objec-
tions de Leibniz. 47^ et suiv. Preuve de l'authenticité
des livres deutérocanoniques. ^£-640. L'ahbé Dupin
coupable d'avoir voulu détruire la tradition de l'Eglise
sur plusieurs livres canoniques. 3(9~^^^' ^^X' Testament.
EDOUARD VI, roi d'Angleterre , succède à Henri YIIL
La Réforme se fait sous son nom. Poy. Reformation
ANGL CANE. Education qu'on lui donne pour lui inspirer
la haine des images. /^-48i.
EDOUARD de Bavière, prince Palatin, réfugié en
France, se convertit j épouse Anne de Gonzague. 77~
432.
ÉDUCATION. Voy, Louis Dauphin.
ÉGALITÉ. Tous les hommes égaux parleur nature :
la vanité humaine ne peut souffrir cette égalité. //-
6o3 et suiv. Efforts qu'ils font pour s'agrandir. 606.
Égalité des personnes divines. Jurieu impute aux Pères
des trois premiers siècles, de les faire inégales en perfec-
tion et en opérations. 5â~48> 49- Les mots engendré
par le conseil et la volonté du Père, ne détruisent point
l'égalité, non plus que le nom de Ministre attribué au
Fils. Les Pères, en se servant de ces expressions, en ont
exclu toute idée d'imperfection. 56, 57.
ÉGINHARD, auteur de la Vie de Charlemagne, rap-
porte la consultation des Français au papeZacharie. Quel
étoit cet auteur. J^-566 et note.
ÉGLISE. Définition de ce mot : ses diverses signifi-
cations. ^ J-247 et suiv. Quelles sont les notes de la vraie
Eglise, è-104. L'Eglise, dès sa naissance, est persé-
cutée par Néron. J^^-ioi. Elle remplit toute la terre.
ïo5, 3o8. Ses martyrs et ses docteurs au second siècle.
106. Elle n'est point ébranlée par les hérésies. 107 , 3i i ,
388. Constantin lui donne la paix. 117. Elle est perse-
à
DES MATIÈRES. ilÉ
cutëe en Perse. ii8. Tout l'Empire s'émeut contre elle.
'2g'j, Maux qu'elle souffre de la violence des liéréliquesi
1 19 et suiv. Elle se soutient malgré les princes qui pro-
tègent riie'résie. 3i2. Elle conserve un caractère d'auto-
rite' que les sectes n'eurent jamais. 38g. Elle les confond
toutes par sa succession invariable depuis l'origine du
monde. 43 1 et suiv. Elle est comparée à un édifice d'une
éternelle durée. ^J-ï5i. J. C. promet à l'Eglise, pour
le temps, l'universalité des temps et celle des lieux ^ ce
qu'on prouve par les paroles mêmes de la promesse. ^^-
375 et suiv. Toutes les controverses sont résolues par ce
seul principe, que la vérité domine toujours dans l'Eglise.
799. Les hérétiques sont mis par J. C. au rang des
païens, parce qu'ils croient que la vérité cesse dans
l'Eglise. 409* Témérité du ministre Basnage, qui ne veut
pas croire queJ.C. aitpudonner_, en six lignes, un remède
à toutes les erreurs. 474? 47^- L'Eglise s'étend de Jéru-
salem par tout le monde, de proche en proche. 378. Les
passages de l'Evangile, où il est parlé du petit troupeau ,
et de la voie étroite qui n'est fréquentée que par le petit
nombre, ne sont pas contraires à l'étendue de l'Eglise.
419- L'Eglise ne renferme pas seulement des saints. 383.
Elle est composée des bons et des méchans. ^-275.
L'Eghse est une et apostolique. £5^-io et suiv. Les
Protestans, qui l'accusent d'idolâtrie, blasphèment centre
J. C. et ses promesses. 34 et suiv. 39 et suiv. Sentiment
d'un célèbre Protestant sur son infaillibilité. 45^. 5^-6o.
S'ils'âccordoit avec lui-même, il seroit d'accord avec nous.
^^-534. Où réside cette infaillibilité. 537. £^-63,293,
294. On ne peut pas changer ses décrets sur la foi. 388.
Elle ne peut rien céder sur les dogmes. 467. ^^-649.
Elle est attentive à s'opposer à toute nouveauté. ^/-62.
A bien prendre les principes des hf^rétiques pour les con-
damner par là. 81.
L'Eglise demeure ferme dans sa doctrine sans varia-
tion. Ce qu'on croit dans toute l'Eglise, a toujours été
cru. ^{9-544- 3/-'^îi- 2S~1 t^t suiv. Sa constance à
soutenir invariablement les mêmes dogmes. Exemples
dans la question mue par Bérenger , de la présence réelle.
Conduite de l'Eglise envers les novateurs. Elle condamne
Bérenger, et lui oppose, dès le commencement, le chan-
gement de substance, comme la croyance de toute l'E-'
glise et de tous les Chrétiens. 2^-572. L'hérésie de Bé-
renger terrassée sans qu'il fût besoin de concile général.
579. Décisions uniformes et simples du grand concile de
2ia TABLE
Latran contre Terreur oppose'e à la iranssuLstanliation.
588. Netteté des décisions de TEglise. Sa modération dans
la décision des dogmes, à ne donner pour certain que
ce qui l'est en eflet. 599. L'Eglise est invariable dans ses
décisions. Sa doctrine est toujours la même, et partout,
parce que la vérité venue de Dieu a d'abord toute sa
perfection. ^/-5 et suiv. ^^-7. 'L'Eglise ne peut être
vaincue par l'erreur , quelque violente que soit l'attaque.
^^-i35. La promesse de J. C. d'être toujours avec elle,
la soutient j et le principe posé par la Réforme , que J. C.
Ta délaissée, est insoutenable. Ibid. Malgré les secousses
des hérésies, elle est toujours dans la même situation.
5(9-593. Les faits qu'on oppose à la promesse sont inu-
tiles; la parole de J. C. suffit. ^£-598, 594. L'autorité
de l'Eglise est absolument nécessaire dans les matières de
la foi. ^{9-585. Elle décide si bien les questions, du premier
coup , qu'elle n'est jamais obligée d'y revenir et de chan-
ger ses décisions, j <)-^5o. Claude et Jurieu, forcés de
reconnoître la visiijilité de l'Eglise et la pei^pétuité de
son ministère, ne peuvent se dispenser d'avouer, qu'avant
la Réforme , les élus se sauvoient dans sa communion ,
et sous le ministère romain. ^{9-47 7 ^t suiv. 602. Qj—
196 et suiv. Les Eglises, quoique éloignées les unes des
autres, ne font qu'une seule Eglise catholique par l'unité
de la doctrine et des sacremens. 5 12. C'est sans preuve
que les ministres restreignent son infaillibilité dans la dé-
cision des dogmes. 543 • Les promesses sont formelles
en faveur de son infaillibilité; et Jurieu ne peut la nier
sans se contredire. 545. Se soumettre à l'Eglise, ce n'est
pas se soumettre aux hommes, mais à Dieu. ^^-211. La
succession et la perpétuité de l'Eglise attestées par les
promesses dej. C. forment un des douze articles fonda-
mentaux du Symbole des apôtres. 5^-394. Cette ques-
tion : Où éloit V Eglise avant la Reforme 7 est une question
qui regarde le fond de la foi. ^i-ig6. Elle embarrasse
Jurieu et tous les docteurs réformés. Ses ennemis abattus
à ses pieds sont forcés de la reconnoître. 198 ; et contraints
de la reconnoître visible : l'Eglise invisible des Protestans
étant une chimère, ils ne peuvent trouver que l'Eglise
catholique. 197. La visibilité de l'Eglise, composée de
pasteurs et de peuples, démontrée par les paroles de la
promesse, ainsi que son gouvernement. Q^-^So. L'Eglise
doit toujours durer; au lieu que la Synagogue devoit finir.
496. Explication des promesses , tirée des paroles mêmes
de J. C. comparée avec celle des ministres. 517. Absurdité
DES MATIÈRES. 215
d^un ministre , qui soutient que ces mots iisqiie ad con-
summationem sœculi, expriment non la fin du monde,
mais la fin du siècle où vivoient les apôtres ; et que ceux-ci
portœ inferi, signifient la mort, et prouvent simplement
qu'on ressuscitera. 507 et suiv. L'Eglise n'etoit pas moins
visible pendant les perse'cutions , qu'elle l'est pendant la
paix. 529. Elle l'étoit pendant la persécution de Valens et
de Constance ; les saintsdocteursetsaintAthanase, trois ans
après la mort de Constance, la disoient répandue par toute
la terre. 578. Les Protestans n'osent rejeter l'autorité de
l'Eglise catholique et romaine dans la Confession d'Aus-
bourg. Luther mémo , quatre ans après cette Confession ,
reconnoissoit la vraie Eglise dans sa communion. :/p-207.
L'Eglise est sainte, parce qu'elle prêche toujours la sainte-
té, et qu'elle renferme tous les saints dans son sein. Basnage
raisonne pitoyablement, en disant qu'il faudroit au moins
que tous les pasteurs fussent saints, pour pouvoir dire
que l'Eglise est sainte. Q2-^^l et suiv. L'Eglise étoit très-
forte , très-puissante , et néanmoins très-soumise aux puis-
sances légitimes sous Constance , sous Julien l'Apostat, sous
Valens et sous Justine; en Afrique, sous la tyrannie des
Vandales; en Perse, sous Sapor; parmi les Goths, sous
Athanaric. ^/ -355 et suiv. L'Eglise catholique, accusée
par Jurieu de nier l'obligation d'aimer Dieu, condamne
ceux qui tiennent cette doctrine. i4i- L'Eglise ancienne,
selon Jurieu, n'avoit qu'une théologie imparfaite j elle
ignoroit les mystères de la Trinité, de l'Incarnation, etc.
3o. Elle étoit la plus malheureuse et la plus mal instruite
de toutes les sociétés. 3i, 32. Selon ce ministre, la foi
du peuple demeuroit pure, pendant que celle de tous les
docteurs étoit corrompue, ^^-162. L'Eglise catholique
s'oppose , par sa constitution , à l'indifférence des religions :
elle est intolérante de toutes les sectes, et ne peut,
comme laPiéforme, les admettre, iqd, 355 et suiv. Jurieu,
pour connoître les points fondamentaux, rappelle la Ré-
forme à l'autorité de l'Eglise catholique, et dit que ce
que les Chrétiens ont cru unanimement et croient encore,
est fondamental. 246. L'Eglise avoue qu'il y a quelques
articles principaux de la foi qu'il n'est pas permis d'igno-
rer; mais elle ne dit pas, comme dans la Réforme, qu'il
soit permis de nier les autres points également révélés. 2^57.
L'Eglise est visible; aveux des Protestans. Q3~^^^y
583 , 396 et suiv. Leurs erreurs sur la visibilité et l'in-
faillibilité de l'Eglise. 25o et suiv. Quoique notre doctrine
sur l'Eglise diffère beaucoup de celle des Protestans, dans
2l4 TABLE
la pratique, ils exigent la soumission à ce qu'elle décide;
preuves qu'on en apporte. '264, 9>86, 334* L'Eglise nous
met eu main les Ecritures. 363. Et c'est en nous soumet-
tant à sou autorité que nous commençons à croire. 36 1 ,
37'Jt. Conséquence de cette doctrine. 4oo« L'autorité et
l'unilé de l'Eglise attaquée par R. Simon. S~9^ ^^ ^uiv.
Etablie par un beau pas-age de saint Clirysostôme. 98.
Par Bossuet , dans un écrit à mademoiselle de Duras. 104.
Elle croit la même chose dans tous les temps et dans tous
les lieux. 4*^6. Elle croit que c'est approuver l'erreur q^ue
de ne pas s'y opposer. 33-'^^^ et suiv.
L'Eglise est le corps de J. C. /^-i4^« Son épouse. / /-
58'2. Comment elle est en même temps le corps et l'épouse
de J. C. ^^-386. Son union avec J. C. figurée dans le
Cantique des Cantiques. ^-2i5, 126 et suiv. Elle est
mère et nourrice tout ensemble. ^ 5^-562. Mère de tous
les fidèles par son unité. //-58o et suiv. Sa fécondité.
J(^--388. Elle est toujours jeune et toujours nouvelle, i 2~
1 10. Comment J. C. l'a formée. ://-i 16 et suiv. Combien
elle diffère de la Synagogue sous le rapport des promesses.
i 2-^' Avantages de l'Eglise au-dessus des sectes séparées.
i j-5g5. Elle est la cité où Dieu habite : son origine est
céleste. J~i8o. C'est une cité dont toutes les pierres sont
vivantes. /^-4o9. Un édifice tiré du néant , œuvre d'une
main toute-puissante, i Q-^'i']. C'est la ville des pauvres,
bâtie par J, C. /£-4? G* Le seul véritable temple où Dieu
soit adoré en vérité : pourquoi? 544* Circonstances frap-
pantes de son établissement. /^— 53'2. Elle a toujours été
sur la terre. ^£-i54. Elle a été étendue, sans être divisée;
n'a jamaisété interrompue. y/— 117 et suiv. Elle a toujours
été visible. 122 et suiv. L'Eglise persécutée en naissant
par les tyrans et par les Chrétiens. ;/^-55. Elle est per-
sécutée , parce qu'elle faisoit profession de la vérité.
:/^-i53. Toujours visible pendant les persécutions. J-
3oi.Ddnssa naissance, elle obéit aux princes persécuteurs.
3/-328 et suiv. Puis à Julien et aux princes hérétiques
comme aux catholiques. 401, 486 et suiv. L'Eglise est
étrangère sur la terre, où elle vient recueillir les enfans
de Dieu. ^^-584. / 7-499. ^^ "^ cesse d'entrcj^rendre
sur ses droits. Ibid. Glaive que Dieu lui a mis en main.
498. L'Eglise figurée dans la personne des Israélites i ^-'
489. dans le Psaume xliv. i-io'j. Et dans Marie. J ^-
307. L'Eglise est inspirée de Dieu, /y-483. Comment
JDieu lai a donné le caractère de l'immortalité. :/^-653,
^50, Combien l'Eglise a travaillé pour l'autorité des Rois.
*
DES MATIÈRES. 2l5
36i. Grande et mdmorable destinée de l'Eglise. 356 et
suiv. Services qu'elle exige des Rois. 358. Elle ne relève
point de la puissance des hommes. ^^-585. Elle est le
plus solide appui des trônes. Ibid, La foi est le dépôt,
le Ire'sor et le fondement de l'Eglise. Ibid. Nécessité de
donner de l'autorité à l'Eglise, afin que J. G. règne. / J-
36i. Uautorité de l'Eglise, frein de la licence. 36'2. //-
443. Excès où le mépris de cette autorité a poussé les
hommes. 3ii. L'amour de l'Eglise renferme la condam-
nation de toutes les erreurs. ;/ 5^-56 1. Double unité dans
l'Eglise j l'une extérieure, l'autre invisible et spirituelle.
^^-25o. Les médians sont dans l'Eglise , comme une
paille est dans le froment. 249. L'Eglise de la terre unie
à celle du ciel par la charité. //-119 et suiv. Travaux
de Louis XIV pour l'Eglise. iS-^i^' L'Eghse catholique
seule supérieure au saint Siège. 535. Autorité de l'Eglise
d'Occident. :/ 7-421.
Autorité des jugemens de l'Eglise : elle a toujours exigé
que les fidèles passassent des actes qui marquassent leur
consentement et leur approbation expresse à ces juge-
mens, avec une persuasion entière et absolue dans l'in-
térieur. ^7-166, 167. Elle a exercé ce droit dès l'origine
du christianisme. Faits qui le démontrent. 168 et suiv.
180. L'Eglise en prononçant ces jugemens agit par le
commandement du Saint-Esprit. 173. Maximes et faits
qui prouvent que l'Eglise n'attend pas Taveu des héré-
tiques pour les condamner. 174 et suiv. L'Eglise est la
plus foible société du monde, si les Chrétiens ne recon-
noissent pas en elle une autorité vivante et parlante ,
quand ils ne sont pas d'accord sur le sens de l'Ecriture.
337. Foy. Autorité, Babylone, Gonciles, Evêques, Pape,
Pierre, Port-royal, Unité, etc.
ÉGLISE GHINOISE. Basnage, qui conteste à J. G. l'an-
tiquité de son Eglise , l'accorde à une Eglise chinoise.
Portrait de cette Eglise prétendue. £^-528.
EGLISE GALLICANE. Science, force et vertus de
cette Eglise. / J-663. Sa beauté, i S~-iO^' Fondée par les
ëvèques que saint Pierre et ses successeurs ont envoyés.
55 1. Sa gloire au second siècle. ^^—106. Opposée à l'a-
rianisme. i ^-S'i'i. Renouvelée par les exemples et les
miracles de saint Martin. Ibid. Son respect pour le saint
Siège, qu'elle imprima dans le cœur de Clovis et des
Français. 5^4. Elle hésite à recevoir le septième concile.
3S~^^9' Sa conduite toujours uniforme. ;/ 5'-545. Son zèle
pour ses libertés. 549. Fqy, Libertés. Cette Eglise croit
21^ TABLE
que le5 ëvêqiies reçoivent imme'diatement de J. C. leur
puissance. J£-6i'2. L'Eglise gallicane très -bien réglée.
ÉGLISE judaïque. Différence des promesses qui lui
sont faites, de celles que J. C. tait à son Eglise. L'une,
par sa constitution, devoit finir, et l'autre ne point finir.
S£~494? 495- Basnage accuse J. C. et les apôtres de s'en
fêtre séparés. On démontre le contraire. 627. Cette Eglise
a toujours été visible avant sa réprobation, même du
temps de J. C. 496. Sa visibilité dans le royaume d'Israël ,
du temps d'Elie. 557.
ÉGLISE ROMAmE; sa primauté et sa foi. i(9-iS et
guiv. Sa grandeur. /5'-5oo, 548. Les hérésies n'ont pu
y prendre racine. Sa foi toujours celle de l'Eglise. 5b i
et suiv. L?i chaire romaine j combien célébrée par les
Pères. 5o8 et suiv. Eglises enfantées par celle de Rome.
5i3 et suiv. Oracle prononcé par saint Irénée, en faveur
de l'Eglise romaine. 52o. Elle doit élre consultée dans
tous les doutes. Jbid, Les évêques de France se règlent
sur elle pour la foi et la discipline. 5^4. Amour de Char-
lemagne pour cette Eglise. 526 et suiv. Ce qu'il fait pour
sa grandeur J elle lui doit son indépendance. 5si9, 53o.
Son autorité défendue par saint Bernard. 53^. D'où
viennent l'affection et le respect de l'Eglise de France
pour l'jPglise romaine. 547 , 548. Protestation d'atta-
chement à l'Eglise romaine; combien nous devons tenir
à son unité. 55o. Aveuglement des royaumes qui s'en
sont séparés. 548. Ce n'est pas un petit honneur à cette
Eglise que le trône le plus ancien et le plus auguste de
l'univers ait été toujours le plus soumis et le plus libéral
envers le saint Siège. J/-192. Au milieu des pensées hu-
maines, l'oeuvre de Dieu s'accomplit, et la foi romaine _,
révérée dans tous les siècles, subsiste. J^-i6.
Le ministre Ferry avoue qu'on pouyoit se sauver daii.5
l'Eglise romaine avant l'an i543. Conclusion qu'en tire
Bossuet. 5 J-23 et suiv. Ce n'est pas à la seule Eglise de
Rome que convient le titre de Catholique : pourquoi on
le lui donne. 27. Si l'on pouvoit se sauver en l'Eglise ro-
maine en 1543 on le peut encore; on le démontre en
prouvant que nous n'avons pas varié dans notre doctrine,
lii lesProtestans dans leurs fausses imputations. 28 et suiv.
38 et suiv. Il n'y a aucune différence entre la doctrine
des anciens Catholiques et la nôtre. /\o , 60 et suiv. Sa
doctrine sur la rédemption du genre humain. 70. Sur la
DES MATIÈRES. 217
justification. 69. Elle relève la gloire de J. C. 99. Sa doc-
trine sur la justification par les œuvres. 116. On ne peut
se sauver hors de cette Eglise. i65.]\i s'ense'parer sans être
scliismatique. Ibid. Elle a toujours été la véritable Eglise.
168 et suiv. Elle est le centre de l'unité catholique. 190.
Elle est infaillible. Ce n'est que dans son unité que se
trouve la vérité. 198. L'Eglise romaine reconnue véri-
table par Grotius. 4^So'x,
En quel sens l'Eglise de Rome persévère invariablement
dans la foi. ^^-5i5 et suiv. Son indéfectibilité reconnue
par les anciens Scolastiques. 4^6 et suiv. En quel sens
elle a une autorité souveraine. 593, et suiv. Son exactitude
à observer les canons et à les faire observer aux autres.
293 et suiv. Les Eglises d'Afrique, de France, d'Espagne et
autres , ordonnoient autrefois leurs évoques sans recourir
à Rome. 621.
ÉGLISES PROTESTANTES. La cause de' leurs va-
riations est de n'avoir pas connu l'autorité de l'Eglise
catholique. ^(9-449- Ea Confession d'Ausbourg reconnoît
la visibilité de l'EgHse. 45 1. L'Apologie de la Confession
d'Ausbourg confirme le dogme de la visibilité de l'Eglise.
Elle contredit par-là les reproches d'idolâtrie et de sacri-
lège que les Réformateurs faisaient sans cesse ^ l'Eglise
romaine. 454? 455. La perpétuelle visibilité de l'Eglise
confirmée de nouveau dans les articles de Smalcalde , et
dans les Confessions de foi Saxonique , de Virtepiberg ,
de B,ohéme , de Strasbourg, de Baie, etc. 457 et suiv.
Les Protestans ont recours à une Eglise invisible, j>arce
que, de l'aveu de Jurieu , ils n'en pouvoient trouver une
visible de leur croyance. 461, Ifi'i. La Confession Belgique
s'exprime comme les autres sur la visibilité , mais se pré-
pare une échappatoire; l'Anglicane est pleine d'équi-
voques , et celle d'Ecosse de contradictions. 463 , 4^4-
La Confession de foi calvinienne suppose toujours l'Eglise
visible. Eile exclut l'Eglise romaine du titre de vraie
Eglise , et élude la question : Où étoit l'Eglise avant la
liéforme? 4^8, 469. DifFérens synodes proposent de re-
toucher les articles omis dans la Confession, et se déter-
minent à la fin à ne pas traiter davantage la matière
de l'Eglise. 47 1 et suiv. Les argumens des Réformateurs
contre l'autorité de l'Eghse, sont résolus par les ministres
eux-mêmes. 6o3. Les Réformés n'ont pour eux ni l'Eglise
visible , ni l'Eglise invisible, puisqu'ils ne peuvent nommer,
non sept mille hommes cachés, mais même un seul qui
pensât comme eux , çt qu'ils sont convaincus d'avoîr
'2id TABLE
innové contre toute l'Eglise et contre eux-mêmes. ^^-^
559. Les synodes de Gap et de la Rochelle, embarrasse's
de ce que l'Eglise invisible a voit été oubliée dans la Con-
fession de foi calvinienne. ^(9-47 1? 47^*
EGYPTIEINS. Leur commencement. ^^-i3. Ils s'éta-
blissent dans la Grèce. 18, '20. Ils reçoivent les Grecs
dans leur pays. 35. Ils étoient graves et sérieux. 45*?'.
Leur principale occupation étoit l'étude des lois et de
la sagesse. 453. Leurs mœurs. Ibid et suiv. Leur industrie
et leurs grands édifices. 461 et suiv. Leurs conquêtes sous
Sésostris. 471» Us sont assujettis par Sabacon. 473; et
par Cambyse. 474* Leur histoire est incertaine jusqu'à
Psammitique. 49«
Egyptiens , Grecs et Romains; leur aveuglement avant
la venue de J. C. ^4"^^'^'
ERARD , Dominicain. Ses erreurs , fort approchantes
du Quiétisme, condamnées par Jean XXII. ^£-4'
ÉLÉVATION (T) de l'Eucharistie otée par Garloslad
à Vitemberg, et retenue par Luther, en dépit de Car-
lostad. /^-87 ,89, 198, 199. Détruite, et pourtant jugée
irrépréhensible par Luther. 334 et suiv.
ÉLÉVATIONS à Dieu sur tous les Mystères de la
religion chrétienne, Tom. ^.
ELIPAND, évêque de Tolède, fait J. C. fils adoptif
de Dieu : sa condamnation. 3 J-59 et suiv.
ELISABETH, mère de saint Jean-Baptiste. Son cri et
son humble étonnement à la vue de la sainte Vierge. ^—
33 1 et suiv. / 5^-264. Ce que représentoit sa vieillesse.
3o5.
ELISABETH , reine d'Angleterre , a du scrupule de
prendre le titre de chef de l'Eghse anglicane. ^^-443.
Foy. Biens, Réformation anglicane.
ÉLOQUENCE (1') ne doit paroître dans les discours
chrétiens qu'à la suite de la sagesse. /£-329 et suiv.
Caractère de l'éloquence chrétienne. i7~^']\ ^^ suiv.
f^oy, PrÉdicateubs.
ÉLUS, prédestinés. A quelle marque on les reconnoît.
3-179, îi36, 237. Leur petit nombre, rappelé souvent
dans l'Evangile. ^-116. Ils sont entre les mains de J. C.
464* Ils sont tirés du monde par le Père. i0-i\Q. Sauvés
et instruits par le Fils. 'ii3, 9.18. Comment le Père les
donne au Fils. 220. Jésus prie pour eux. 224, 23i; et
I
DES MATIÈRES. aig
demande la charité'. 23*2 , 258. Il leur fait part de sa
g-loire. 268. Il veut qu'ils soient consommés en un. 271;
et qu'ils partagent sa gloire dans le ciel. 273. Ils sont
aimes de Dieu en J. C. 280. Les élus, déjà séparés dans
la prédestination éternelle, même au milieu de la con-
tagion du siècle. /;/-6i8. Avec quel ordre Dieu procède
dans le renouvellement de ses élus, i 3~^1^ ^^ suiv. Leur
force se perfectionne dans l'infirmité. 583 , 625. Dieu
remue le ciel et la terre pour les enfanter et les sauver.
^7-359. Comment ils sont dans l'Eglise. ^^-38 1. Les
élus , de l'aveu de Claude et de Jurieu , se sauvoient ,
avant la Réforme, dans la communion de l'Eglise ro-
maine. 2(9-455 et suiv. Les élus font partie des appelés.
Fausse doctrine de Basnage, qui fait des élus, le lien de
l'Eglise , et le moyen de fiire durer le ministère j en quoi
il contredit saint Paul. 2^-572, 573. Il trouve, dans la
promesse , la durée de l'Eglise par les élus , qui n'y est
pas 'y et n'y trouve pas cette durée par les pasteurs ,
qui y est. 535. yoy. Prédestines.
EMPEREURS. Conduite qu'ils ont tenue à l'égard des
nouveaux convertis dans les premiers siècles. 3^-io6.
Les lois qu'ils, ont portées à leur sujet , sont les sources
où l'on doit comioître quel étoit leur pouvoir,, et jusqu'où
ils avoient été. 107.
EMPIRES. Leurs révolutions sont réglées par la Pro-
vidence. 35-440- Ces révolutions ont des causes que les
princes doivent étudier. 447* Cause des mutations des
Empires. y7-3o8. Les Empires et les monarchies, présent
de peu d'importance aux yeux de Dieu, i Q—^iô-
L'Empire est transféré des Grecs aux Français et à Char-
lemagne, par les Romains, et non par les papes. 3/~
535 et suiv. Il est transféré des Français aux Allemands
par la même autorité. 553 et suiv. Sur quel fondement
les papes croyoient avoir un droit sur l'Empire et les
empereurs d'Allemagne. ^^-^^ et suiv. Foy. Sacerdoce.
EMPLOIS : comment on s'y engage. /5-628. Illusion
de l'élévation aux emplois relevés. 39~^^^'
ENDURCISSEMENT dans le péché. Ce que c'est. 5-
Goi. Il est la peine des péchés précédens. 602. C'est de
la part de Dieu plus qu'une simple permission du péché;
pourquoi? 6o5; comment? 600.
ENFANCE. Caractères particuliers du mystère de la
sainte enfance de J. C. ^/-434' •
220 TABLE
ENFANS* Avec quelle sorte d'égalité la nature a par-
tagé Tamour des entans entre le père et la mère : qui sont
ceux qui manquent d'amour pour leurs enfans. ^ J-210
et suiv. Les enfans des fidèles naissent dans la grâce, que
le baptême ne fait que sceller en eux, selon Calvinj ce
qui emporte la prédestination de toute la postérité
d'un fidèle. /^-SSg, 56 1. Le synode de Dordrect décide
que tous les enfans des fidèles sont saints et sauvés. ^(9"
383. Enfans morts sans baptême. Voy, Sfondrate,
Enfans de Babylone (les trois). Leur cantique expliqué.
:/-552.
ENFANTEMENT. Quel est le sens de saint Jean , dans
cet enfantement douloureux qu'il attribue à la sainte
"Vierge. :/^-253. Deux enfantemens en Marie. 480.
ENFER. En quoi il consiste. 11-3S']. /^-sl52. Ca-
ractère propre de l'enfer : deux sortes de feux dans les
divines Ecritures ', l'un qui purifie , l'autre qui consume ;
d'où leur vient cette différence. ^ J-34i. Comment Job
nous le représente, i /ji-iSi. Voy. Peine.
ENNEMIS. Comment nous devons nous comporter à
leur égard. ^^-i34. Prier pour nos ennemis. iSg, i44'
Pardon des ennemis, ^^-594. Trois sortes d'ennemis
auxquels le pécheur a mérité d'être livré par son crime,
:/J-4o8.
ENNODIUS, diacre, puis évêque de Pavie, publie
l'apologie, du pape Symmaque. JJ-227, 228.
ENTENDEMENT. Sa définition, ses opérations. 34^
87 et suiv. Actes de l'entendement joints aux sensations :
comment on les distingue. 92. En quoi l'entendement
diffère de l'imagination. 96. Comment ils s'aident et s'enir
barrassent mutuellement. 98. Actes particuliers de l'intel-
ligence. 102. Combien l'homme doit le cultiver. En quoi
consiste sa perfection. 11 3. Sa perfection au-dessus des
sens 119. L'intelhgence n'est attachée par elle-même à
aucun organe ni à aucun mouvement du corps. 223. Elle
en dépend par accident. 226. Elle a pour objet des vérités
éternelles. 279, 362. Ce que c'est qu'un bon entendement,
et ses avantages. ^£-28.
ENVIE. Sa nature et ses effets. 7^-673. La plus noire,
la plus basse de toutes les passions; première cause de
toutes les indignités qu'on fit souffrir à J. C. ;/J-5i3.
Elle est la passion la plus juste et la plus injuste. 1 4~
208.
DES MATIERES. 221
ÉPAMÏNONDAS , Thébain , se signale par son équité,
par ses victoires. 3S~^^*
ÉPHÈSE (concile d'), troisième général. Il examine
l'affaire de Nestorius, déjà condamné par le pape saint
Célestin. ^^/-i3o. 32~^^1 ^^ suiv. Il ne demande pas la
confirmation de ses décrets. 575. Il tient les Pélagiens pour
hérétiques , comme déjà jugés par le Pape. JJ-i5. L'his-
toire de ce concile est défigurée par l'abbé Dupin , pour
afFoiblir l'autorité du Pape. J(9-52oj à qui il refuse la
présidence des conciles. 532, SSg. Ensuite pour insulter
le concile même. 544- Fausses idées que Dupin donne
de ce concile. 548. Saint Cyrille rendu suspect. 549. Saint
Flavien accusé dans ses intentions. 55 1. Objections en-
tassées. 553. Réponses décisives omises. 556. Déguisement
en faveur des partisans de Nestorius. 564- Outrageantes
objections contre le concile, demeurées sans réponse. 567.
Les douze Chapitres de saint Cyrille approuvés par le
concile. 607. Ce concile, selon Jurieu, établit l'idolâtrie
dans l'Eglise , en nommant la sainte Vierge mère de Dieu.
^£-263. T^Of. JURIEU.
Le brigandage d'Ephèse, annuUé comme tenu sans le
pape saint Léon. 31-^1^' 3^-^11' ^oj. Diosgore.
EPICURIENS. Leur doctrine contre la Providence.
ÉPIPHAJVIE. Explication du mystère de cette fête.
^-ii'l. Elévations sur ce mystère. S~^9^ ^t suiv. Pensées
ieuses sur le même sujet. / 5^-555. C'est la fête de la
•oi.i^-519.
ÉPISCOPAT. Son unité. :/5'-5o8 et suiv. En quoi
consiste sa dignité. //-58i. Il est tout entier dans le plus
grand péril, lorsque le chef des évêques est attaqué. 524.
En quel sens il vient de Pierre : témoignages des Pères.
3^-^oij et suiv.
EPISCOPIUS ( Simon ) , professeur en théologie à
Leyde, paroi t à la tê.te des Arminiens ou Remontrans,
au synode de Dordrect. 2(9-364. H engage les Arminiens
dans le socinianisme. ^-466. Piegarde les prophéties
comme des allégories. 474* E^^ rejetant la preuve des
prophéties , il ne fait que répéter ce qu'ont dit les Mar-
cionites. 5-^85^ et se mettre en opposition avec les
Chrétiens de la primitive Eghse. 187 et suiv. C'est un
interprète infidèle du nouveau Testament. ^--325 , 352.
l
222 TABLE
EPOQUE : ce que signifie ce mot. J^-6. Division de
l'iiistoire ancienne, en douze époques. 7.
EPOUX. Gomment J. G. est l'époux des âmes dans
Toraison. /^-568 et suiv. Il est l'époux des vierges :
à quelles conditions, i 2-\(Si et suiv. Manières admirables
dont le céleste époux tourmente les âmes. J^-522.
Gomment il a*unit avec elles. 681. Son avènement dans
les âmes. 55 1. Gomment lui plaire. 568. Manière de l'at-
tendre. 592. N'avoir d'autres vues que de lui plaire.
709, 729, 750. Etat de l'épouse qui soupire après le divin
époux. 38-^^9' Epouse de J. G. ce qu'elle lui apporte
en dot. 576.
EPREUVES (les) dans la vie spirituelle, expliquées
en la personne de Job. ^^-41 2 et suiv. Par David ^\Q.
Erreurs sur leur durée et leur usage. ^^-577. Funestes
conséquences qui s'en suivent. ^^-4^7. L'épreuve produit
l'espérance, selon saint Paul, y^-386. Deux genres d'é-
preuves : l'épreuve de la pauvreté , l'épreuve de l'abon-
dance. Ibid. Epreuves de l'eau, du fer chaud, etc. ap-
pelées autrefois le jugement de Dieu. 3/-56i.
ÉQUIVOQUES (les) en matière de foi sont de l'esprit
de la nouvelle Réforme. /^-244« Equivoques de Bucer
et des Sacramentaires sur l'Eucharistie. 226 , 289. Equi-
voques des Galvinistes au colloque de Poissy sur le même
sujet. 619 et suiv . Sentimens de Pierre Martyr , Florentin ,
sur ces équivoques. 628. Equivoques des Manichéens d'Al-
lemagne. £(9~io5, 106.
ERASME objecte à Luther Te consentement de tous les
Pères sur le libre-arbitre. :/^-7i, 72. Il est choqué des
emporlemens de ce réformateur, dont il peint le carac-
tère. 84. Luther lâche de l'attirer à son parti par des
flatteries basses. Erasme écrit contre le livre du Serf-
arbitre de Luther. 99. Il se moque des mariages des mi-
nistres réformés, et de celui de Luther. Ibid, et n2 , ï î3.
Il exhortoit les Réformés à commencer par s'accorder
entre eux, avant de vouloir faire la loi aux autres. 137.
Selon lui, le monde opiniâtre et endurci avoit besoin
d'un maître aussi rude que Luther pour le corriger. Son
témoignage sur le dérèglement des mœurs des prétendus
Réformés. 280 et suiv. Audacieuse critique d'Erasme sur
saint Augustin, soutenue par R. Simon. 5"— 168.
ERMAINGARD appelle Vaudois toutes les sectes sépa-
rées de Rome depuis le onzième siècle , et même les Al-
bigeois ou Manichéens. ^0-i\^*
I
DES MATIÈRES. 223
ERREURS. Plus elles viennent de haut, plus le coup
qui doit les frapper doit être fort. J^-3o.
ESAÙ est supplanté par Jacob. 3S~^^-> i86. Il est le
père des Iduniëens 16. Quel est le sens de ce passage
qu'Esaii est haï de Dieu, tandis que Jacob en est aimé.
<^-3*25 et suiv. 4^4 et suiv.
ESDRA.S réforme les abus en Judée. 35'-58. Met en
ordre les livres saints. Sg, 236. Il est impossible qu'il en
soit l'auteur. 4^4 et suiv.
ESPAGNE. Elle obéit aux Carthaginois. SS-l^- Les
Romains la soumettenl^ -77. Les Vandales s'y répandent.
124. Les Goths s'y établissent. 123. Les débauches du roi
Rodrigue la font livrer aux Maures, qui y persécutent
l'Eglise. i4i. Pelage remporte sur eux une victoire signa-
lée, et fonde un nouveau royaume. 1^1. Alphonse le Ca-
thoHque l'augmente par ses victoires. i44' Alphonse le
Chaste affranchit l'Espagne d'un infâme tribut, et signale
sa valeur. i5i.
ESPÈCES, f^oy. Communion.
ESPÉRANCE. En quoi consiste cette vertu. ^-i23 et
suiv. Définition de l'espérance chrétienne. J^-4'^i. Sa
nécessité. ^-286. Elle est autant d'obligation que la foi.
3^-633. Elle doit êWe notre guide. 39-3'iSj 5ii. Tou»
jours espérer en Dieu. J^-646.
L'espérance supprimée par les Quiétistes. Q,^~iii ,
122. Point de perfection qui exclue cette vertu. ^^-loi,
3 16, 47-^' Ce n'est pas être mercenaire que de s'exciter
par le motif de la récompense. 3o2. L'espérance détruite
par les nouveaux Mystiques. 25o , l^'ii. Q9~i^9 et suiv.
L'espérance regarde Dieu comme un bien absent, la cha-
rité comme présent. ^^-5i/^ et suiv. Elle est toujours
intéressée. 558. La vue de la récompense constitue son
essence, et est également proposée à tous. 6o5 , 607. C'est
un vice de se proposer la récompense comme fin der-
nière. 61 4, 616 et suiv. 2^~44ï* L'espérance chrétienne
doit être rapportée à la gloire de Dieu. ^^-612, 618.
Abus de supposer à l'espérance chrétienne un autre mo-
tif que cehii de la récompense. 620. Pourquoi on dit qu'il
jpst permis d'agir pour la récompense. 023. Sylvius fait
une oblij];alion d'agir en cette vue. 625. La perfection
consiste à rapporter la récompense à la gloire de Dieu.
O27. Aimer Dieu comme récompense, c'est l'aimer pour
l'amour de lui-même. (j^m. Erreur d'admettre une espé-
r424 TABLE
rance naturelle , outre la surnaturelle. 7.55, 744- 3^-44'^-
Difterence de l'espérance d'avec la charité. 67, 275,
'280. Est-il vrai que l'espérance soit imparfaite de sa na-
tiire. '280. Passages de saint Chrysostôme et de saint Am-
broise, sur les désirs du salut, niai entendus. 34i. L'espé-
rance ne peut être suppléée par la charité. 399. Fénélon
appelle l'espérance une vertu surnaturelle , et la désavoue
ensuite pour telle. 3(9-'^'^9- H est permis d'agir en vue
de la récompense. 284. Erreur de M. de Cambrai à ce
sujet , bien réfutée. 238. Le nouveau système de ce pré-
lat va à renverser toute la théologie. 243.
Les Psaumes fournissent des motifs de cette vertu. /-
17, 19. L'espérance est l'adoucissement de nos maux, la
preuve de nos besoins, i ^-S6. Elle peut rester après la
perte de la vie; en quel sens. ^ /— 387. Espérance de la
joie de l'immortalité bienheureuse j consolation que Dieu
donne à ses serviteurs qui souffrent. /^-5i. Espé-
rance du siècle. ^^—4^9* En quoi elle diffère de celle
des enfans de Dieu. Ilfici. tt suiv. De toutes les passions la
plus charmante. 332;
ESPRIT. Ses trois opérations. 34~^^^- Combien les
passions dérèglent ses jugemcns. 1 1.5 et suiv. Dangers que
court un prince qui laisse engourdir son esprit. 54 et sùiv.
P^qy. Ame, Entendement.
L'esprit de J. C. est un esprit vigoureux qui se nourrit
de douleurs et fait ses délices des afflictions. /^^-322,
Quelle est la cause de cette affliction dont parle l'apôtre.
187 et suiv. Esprit séducteur; son pouvoir sur Thomme.
143 et suiv. Esprit de force j premier caractère des
hommes spirituels. /^-igS. Esprit de force et de charité.
167. Esprit du christianisme. 1G7 , 196. Esprit du monde,
combien opposé à la charité. / 5^-588.
ESPRIT SAINT. Sa divinité. ^-616. Sa procession du
Père et du Fils. ^-47 et suiv. Il est le véritable consola-
teur. i(9-9^' Ses opérations dans les saintes âmes. 96. H
est leur maître intérieur. 106. Il convainc le monde d'in-
crédulité : i64; d'injustice: 170; et d'iniquité dans son
jugement. 172. Il enseigne toute vérité. 174. Il est égal
au Fils par ses œuvres : 176; par sa science : 177 ; par son
origine. 179. Il est vrai Dieu. 299. Merveilles opérées
par le Saint-Esprit dans l'Eglise naissante. ^-'253. Son
opération perpétuelle dans l'Eglise. 254. Acte de foi
envers le Saint-Esprit. 256. Manière de recevoir les
dons du Saint-Esprit. 3^-^23. Gomment il nous en-
seigne
t)ES MATIERES. 22^
seigne au dedans. 537. Pourquoi les églises grecque et
latine, parleurs liturgies, attribuent au Saint-Esprit le
changement du pain et du vin dans le saint sacrifice. ^^-
5o8 et suiv.
ESPRITS (beaux) ; leur commerce de louanges* leur
vanité, j ^-56g. Portrait d'un bel esprit , d'un philo-
sophe. :/ (9-397. Comment Dieu récompense et punit tout
ensemble la gloire du bel esprit. 4o3.
ESTREES ( César d' ) cardinal , offre de revoir lui-
même la traduction italienne de V Exposition. J7-4o.
Bossuet lui fait connoître des difficultés qu'on avoit pro-
F osées sur quelques endroits de son sermon prononcé à
ouverture de l'Assemblée de i68-î; les motifs qui l'ont
dirigé; et combien les Romains seroient peu fondés à s'en
plaindre. 242.
EÏAT. Il faut le servir comme le prince l'entend. Jg-
253. Les ennemis publics seuls séparent l'intérêt du prince
de l'intérêt de l'Etat. 254» H n'y a jamais eu d'Etat sans
religion. 296. Un Etat florissant est riche en or et en ar-
gent. 53o. J^oy. Empires, Religion.
Etat religieux. Son origine, i 4~^'^1 ^t suiv. Ses obli-
gations. 4^1, 5i2, 527. Comment l'amour-propre se dé-
dommage des sacrifices qu'il y fait. 433. Foy» Religieuses,
Silence.
ETATS-GÉNÉRAUX de 1614. Article du tiers -Etat
touchant la puissance de l'Eglise sur le temporel ; le
clergé et la noblesse s'y opposent. ^2— 56 et suiv.
ÉTERNITÉ (!'), digne objet du cœur de l'homme.
;/£-643. //-482, 5i4- Les vérités de l'éternité sont
bien établies. 370. Eternité de la peine du péché, i ^—
585. Elle est fondée en justice. 38~^'^ > 4^. Saint Justin
et saint Irénée faussement allégués par l'abbé Dupin
contre ce dogme. J(9-4^3' ^oy. Pèche, Peine, Temps.
ETHIOPIENS ', leur caractère j force de leurs corps ;
conseil que leur roi donne à Cambyse. J5^— 45o et suiv.
Les Ethiopiens, qui ajoutent la circoncision aux sacre-
mens de l'Eglise, sont sauvés par le ministre Jurieu.
â(9-5oi.
ETIENNE (S.) premier^martyr : comment il a été vengé
de Saul, son ennemi, i^-il^'i,
ETIENNE (S.) pape. Sa dispute avec saint Cyprien, au
sujet du baptême des hérétiques. 33-i6 et suiv. Il est
accusé injustement par l'abbé Dupin. J(9""5oo.
Bossuet. xliii. i5
226 ' TABLE
ETIENNE II fait des réponses inexactes à plusieurs
consultations. 33-^^^ y ii9>624.
ETIENNE III a recours à Pépin, roi de France , contre
les Lombards; et obéit en même temps à Constantin Copro-
nyme.y/-48i,482.
ETIENNE VII , intrus , fait jeter dans le Tibre le ca-
davre du pape Formose. ^ J-92.
ETIENNE, évéque d'Halberstat , et autres, dans le
onzième siècle , croient qu'un Roi excommunié , est par-
là même déposé. J/-587.
ÊTRE : il y a quelque chose qui est éternellement.
3^-282. Fqy, Dieu.
EUCHARISTIE. En quoi consiste ce sacrement , et
comment il faut le recevoir, ^-33, i83, 507. Pourquoi
institué. 5o8. Figuré par le sacrifice de Melchisédecli. ^-
209. C'est le m^émorial de la mort du Sauveur, p— 5o4.
/ J-529. Son institution. 517. Fruit de l'Eucharistie. 52 1.
Elle est le gage de la rémission des péchés. ^-SiQ. J. C.
avoit promis de nous donner sa chair et son sang. 536
et suiv. La foi donne l'intelligence de ce mystère. 54 1.
Vie éternelle fruit de l'Eucharistie. 542. Désir insatiable
de l'Eucharistie. 546. Présence réelle du corps et du
sang de J. C. dans l'Eucharistie. 55i , 554, 558, 56o, 567.
Scandale des disciples. 569. Quel en est le sujet. 571. In-
crédulité des Capharnaïtes : 575 ; et même de plusieurs
disciples. 583. Sommaire de la doctrine de l'Eucharistie.
6o5. Ce sacrement est la force de Tame et du corps. 609.
Le viatique des mourans. 610 et suiv. Figure de la joie
du banquet éternel. 6i4 et suiv. En quoi semblable à
l'ancienne Pâque. 618. En quoi elle nous apprend à sanc-
tifier la nourriture du corps. 620. Adoration, exposition,
réserve de l'Eucharistie. 627. L'Eucharistie considérée
comme sacrifice. 63 1. Simplicité et grandeur de ce sacri-
fice. 637 . L'Eucharistie est le sang du nouveau Testament.
645 et suiv. Le nouveau Testament même. 648.
Nécessité de l'Eucharistie. 5'~38. Nécessité non absolue.
40, 43 ^* ^*^^^' 47 6t suiv. Mais seulement de précepte.
5o. Pourquoi les Pères n'ont pas toujours exprimé cette
distinction. 53. Le chapitre vi de saint Jean doit s'entendre
de l'Eucharistie. 56. Rapports de l'Eucharistie avec la pa-
role de Dieu. ^^-33o. Dans ce mystère tous nos sens nous
trompent. 309. Combien J. C. est admirable dans l'Eu-
charistie. 38^^^9' •^^s dispositions dans ce sacrement.
DES MATIERES. 22^
jg-3'^6. Ce qu'il y opère, i^-533,69.6. L'Eucharistie
est la chose sainte des Chre'tiens. i 0—556. C'est une grâce
qui confond. 38-^^1- Quelle est sa vertu. 533. La fré-
quentation de ce sacrement doit être re'glée par l'obéis-
sance. 544* Dispositions où l'on doit être en présence du
saint Sacrement.643. Instruction sur la fête du saint Sacre-
ment. ^-SiSS.
La présence réelle est solidement établie par les paroles
de l'institution^ mieux encore par l'intention du Sauveur
dans l'institution de ce mystère. iS~^^l' Ces paroles,
Ceci est mon corps ^ ne peuvent être entendues dans un
sens figuré; doctrine des Calvinistes sur la réalité; chan-
gemens qu'ils y ont faits Combien elle est inintelligible.
1 10 et suiv. L'Eucharistie est la controverse la plus im-
portante entre les Catholiques et les Protestans. Aveux
des Luthériens et des Calvinistes sur ce sujet ; consé-
quences qu'en tire Bossuet. i35 et suiv. Dans tous les
mystères , et surtout dans celui de l'Eucharistie , Ton doit
imposer silence au sens humain pour n'écouter que Dieu.
3i3 et suiv. La doctrine des Réformés favorise les Soci-
niens. 317. Abus de ces paroles, Tout est consommé. 3si8.
L?ï doctrine de l'Eglise sur l'Eucharistie est plus conforme
à l'Ecriture; celle des Réformés plus accommodée aux
sens. 335. Embarras où se trouvent les Protestans pour
expliquer leur doctrine. 339. La force de la vérité les con-
traint à user d'expressions qui nous favorisent. 35 1. La
doctrine de l'Eucharistie ne fait pas Dieu trompeur. 395,
Si J. C. est réellement présent, il doit être adoré. Discus-
sions sur le sens littéral et figuré 4^1 • Vaines objections
d'un auteur anonyme contre ce qu'avoit dit Bossuet dans
YExposition : il développe ce qu'il avoit déjà énoncé
ailleurs. 4^>9 et suiv. L'institution de l'Eucharistie est un
gage de l'amour du Sauveur. 489. Tout ce que les Pro-
testans nous objectent sur ce point favorise le socinia-
nisme , et tend à détruire tous les mystères. 493. Com-
ment il faut traduire ces paroles de l'institution : Hoc est
corpus meiim. ^—535.
Ce que Luther pensoit de l'Eucharistie. 1 9-^jf^. Ce
qu'on en a toujours cru dans l'Eghse. Ibid, Comment les
noms de pain et de vin peuvent entrer dans l'Eucharistie
après la consécration. Deux règles tirées de l'Ecriture.
i3o et suiv. Pourq\ioi on se sert du mot de substance dans
l'Eucharistie. 160. Comment l'oblation de l'Eucharistie
profite à tout le monde. î2o3, 204. Equivoques des Sa-
cramentaires sur l'Eucharistie. 237, 24^ et suiv» Com-
•^28 TABLE
ment la présence du corps de J. C. en l'Eucharistie est
spirituelle. 226 et suiv. S'il faut admettre une pre'sence
locale dans l'Eucharistie. '228. Comment l'Eucharistie est
un signe. 23o. Si la présence du corps de J. C. est du-
rable dans l'Eucharistie. 246 et suiv. Doctrine de l'Eglise
catholique sur l'Eucharistie, confirmée par Henri VIII.
4^8, ^36, Ce que les Suisses ou les Zuinglicns croient de
l'Eucharistie. 2(9-1'^' Eucharistie particulière et abomi-
nable des Manichéens. 96. Jean Hus a cru, sur l'Eucha-
ristie, tout ce qu'en croit l'Eglise romaine. 217 , '218. Les
Calvinistes entraînés dans les principes sociniens par leur
opinion sur l'Eucharistie. ^£-206 et suiv. Doctrine de
la présence réelle dans l'Eucharistie. Peut-on dire que les
Luthériens ne la croient pas nécessaire. 23o et suiv.
La forme de ce sacrement changée par les Protestans.
5^-5o et suiv. La tradition seule nous en indique le mi-
nistre. 56. Réserve de l'Eucharistie sous la seule espèce
du pain. i25. Il étoit d'usage de la donner à tous les ma-
lades , quoique les vies des saints n'en disent souvent rien.
3o3. Même aux petits enfants, sous la seule espèce du
vin. 309. Cependant ce sacrement n'a jamais été cru né-
cessaire de nécessité de moyen. 343 et suiv. Comment dans
ce saint sacrifice J. C. est divisé et ne l'est pas. 5 16.
Comment il s'offre tous les jours sur nos autels. 52o et suiv.
L'Eucharistie est ensemble un sacrement et un sacrifice.
544 ^t suiv. L'adoration lui est due. 557. Preuves ti-
rées de la liturgie grecque et du sacrifice des Présanc-
tifiés : 558 et suiv. des prières adressées à J. C. présent :
562 J des passages de saint A.mbroise et de saint Augus-
tin : 569 et suiv. de l'Ordre romain et des anciens Sacra-
inentaires. 572. L'adoration inséparable de la foi de la
présence réelle. 565. L'adoration extérieure reconnue
dans l'Eglise grecque par les ministres mêmes. 567. A
quel moment se faisoit l'adoration dans l'ancienne Eglise.
575. Le signe et la vérité joints ensemble dans l'Eucha-
ristie. 597.
L'Eucliaristie est reconnue comme sacrifice par un
Protestant même. ^^-276 et suiv. 326 et suiv. De l'ado-
ration qui lui est due. 298, 34i, 384, 4^5, 5i4- ^6"
38. Présence réelle hors l'usage reconnue par plusieurs
Protestans. 36, 434» 5 12. Résultat d'une controverse
entre quelques religieux et Molaaus,*sur l'Eucharistie.
5io , 5i4« Jugement de Bossuet sur ce résultat. 52o, 524.
P^qy^. Communion, Messe, Présence réelle.
EUDAMIDAS, philosophe de Corinthe, ne laissant
DES MATIÈRES. 2ig
pas en mourant de quoi entretenir sa famille, s'avisa de
léguer, par son testament, le soin de sa femme et de
ses enfans au plus intime de ses amis. ^5^-463.
EUGENE m, pape, disciple de saint Bernard, qui
lui adresse son livre c/e la Considération , pour l'instruire
touchant le gouvernement de l'Eglise, et sa conduite
particulière. J/-637 et suiv.
EUGÈNE IV. DifFe'rends de ce Pape avec le concile de
Baie. 33-^73 ^^ suiv. Il est déposé à Baie : la plus grande
partie de TEglise continue à lui obéir. 828 et suiv. Il
reconnoît que dans les questions qui peuvent troubler
considérablement l'Eglise, on doit s en tenir à la décision
du concile, plutôt qu'à celle du Pape. ;JJ-532. Sa mort.
^5-337.
EUTRAPÉLIE. Ce qu'Aristote et saint Thomas ont
entendu par ce mot. ^/-^^i. Aristole combattu par
saint Chrysostôme, 602.
EUTYCHÈS. Son hérésie. SS'^'^l- Condamné par
saint Flavien, son évéque, il appelle au pape saint
Léon. J 3-459. Il est condamné au concile de Chalcé-
doine. J^^-i^S. Ses sectateurs mis par Jurieu au nombre
des sociétés vivantes, quoiqu'ils ruinent le fondement de
la foi. 3/-i56. Fojy. Chalcédoine, Léon.
ÉVANGILE. C'est la loi ancienne expliquée, i i-^S'j ,
599. Combien salutaire la sévérité de l'Evangile, i Q—
45oi Force et vigueur de ses préceptes. 43. Voie des pas-
sions , plus pénible que celle de l'Evangile. ^6. Comment
les Chrétiens écoutent l'Evangile. 5ii et suiv. L'Evangile
acquiert une grande autorité dans la condamnation du
Sauveur. / J-270. Il apprend aux Chrétiens à être mo-
destes, tranquilles, respectueux envers les puissances, à
donner leur sang, et non à répandre celui des autres.
^^-76. La prédication de l'Evangile par toute la terre
prouvée par les promesses. Q^-^Si. Il ne faut ni dimi-
nuer ni surcharger le joug de l'Evangile. ^ /Su et suiv.
EVE. Sa création, ^-iio et suiv. Le démon prend la
figure du serpent pour la séduire. i33 et suiv. Il l'attaque
avant Adam. i36. Il s'adresse à elle comme à la plus
foible. 35-^67. Comment il s'y prend. ^-i38. Réponse
d'Eve, réplique de Satan. i4o. Eve succombe. i4i. 3 S"
168. Elle s'aperçoit de sa nudité. ^-i44- Elle augmente
son crime en cherchant des excuses. i5ï. Son supplice
i53. Dieu lui fait voir le supplice de son ennemi vaincu,
23o TABLE
et lui promet un Sauveur. J^-170. Eve commence
l'ouvrage de notre corruption. / 5^-288, 248. Rapports
qui se trouvent entre Eve et Marie. ^~iç)3. i ^-'iiQ,
^5'-'^38,'48,466, 480.
ÉVÊQUES. Ils sont institues en la personne des
apôtres. 3^-^^l ^t suiv. Soumis au Pape de droit divin,
sont d'un ordre e'gal au sien. 612 et suiv. JJ-i52. Sont
seuls membres nécessaires des conciles. 264. Mystère de
Funité eccle'siastique en leurs persoijnes. ^/-58i. Ils ont
le pouvoir de corriger les hérétiques. 33~9 Leur crédit
dans les affaires temporelles dès les premiers siècles. ^Z-
537. Sur quoi est fondé leur pouvoir déjuger la doctrine.
37'-''^i9- Distinction à faire entre ce pouvoir et la puissance
de juger leurs confrères en première instance. Ibid.
et suiv. L'autorité des évéques est méprisée par les
Protestans. 19—i')i et suiv. Mélancton veut qu on re-
connoisseles évéques. 297. Ceux qui foqdèrent les Eglises
des Gaules furent envoyés par saint Pierre et par ses suc-
cesseurs. ^ ^-5'io. Les évéques d'Angleterre souscrivent
aux décisions de Henri VIII. /^-43o. Ils prennent de
nouvelles commissions d'Edouard YI. 466. Ils n'ont au-
cune part aux affaires de la religion. 467. Leur fermeté
pour ne vouloir pas souscrire à la primauté d'Elisabeth.
^(f)-i5, 28. Les décisions de foi réservées à l'autorité
royale par les évéques protestans d'Angleterre. 19,
20. Le titre d'évéque universel est rejeté par saint Gré-
goire le Grand. ^ ^-^63. Quel soin doit mettre le prince à
bien choisir les évéques. ^^-36o. P^qy. Eglise, Episcopat,
Pape, etc.
EXAMEN. Les Protestans ont été forcés d'avouer que
chaque particuhcr pouvoit examiner après la décision de
toute l'Eglise, des apôtres, et même de J. C. ^3-35o
et suiv. Fqy. Claude _, Conférence. Les Catholiques n'exa-
minent plus après que l'Eglise a parlé : pourquoi. 356.
Examen de conscience 5 quel il doit être. Les moyens
de le bien faire. ^2"~^94 et suiv.
EXCIDIO {dé) Babylonîs apud sanctum Joannem ^ de-
monstrationes adversùs Samuelem V erensfelsium. ^—i.
EXCOMMUNICATION. Sa définition selon les synodes
protestans, et selon le bon sens. Autre qu'en donne
Jurieu. £(9~5o6. Effets de l'excommunication : en quoi
consiste la loi d'éviter les excommuniés. J/-34i et suiv.
Cette défense n'est que de droit ecclésiastique. 365
I
DES MATIÈRES. ^3 X
et suiv. L'excommunication n'ote pas les droits civils.
229 et suiv. 368.
Excommunications portées contre celles qui entrent dans
les monastères de filles. 39~^'^9*
EXEMPTIOINS des monastères, modëre'es par les
conciles de Yienne et de Trente. /-83 et suiv.
EXERCICE journalier pour faire en esprit de foi
toutes ses actions. ^ 0-!fi^ et suiv. Exercice pour en-
tendre la sainte Mcsse. 493.
EXORCISMES. Pourquoi l'Eglise exorcise les eaux
baptismales, j Q-iS3 et suiv.
EXPÉRIENCE ( r ) nous fait connoître que nous sommes
libres ^^-373. Utilité de l'expétience dans le gouverne-
ment. J^-217. Les expériences sont dangereuses et su-
jettes à illusion en matière d'oraison. Q7-'iS et suiv.
Il en faut juger par la règle de la foi. 2^"548. f^oy.
Directeurs.
EXPLICATION de la prophétie d'haïe y sur l'enfan-
tement de la sainte Vierge, et du Psaume xxi, J-i.
Voy. IsAÏE, Psaumes.
EXPOSITION de la Doctrine de l'Eglise catholique
sur les matières de controverse, /^-i et suiv. Les Pro-
testans espéroient que ce livre sçroit censuré, comme
contenant une doctrine contraire a celle des papistes ;
Bossuet leur répond en faisant connoître les nombreuses
approbations , et les traductions diverses de son livre.
10 et suiv. Il promet d'exposer les vrais sentimens de
l'Eglise, de les puiser dans le concile de Trente, où
l'Eglise a décidé les matières qu'il traite. 18 et suiv.
De ne parler que des matières qui ont fait le sujet de
leur rupture, et enfin de ne rien dire qui ne soit approuvé
dans l'Eglise. 33 et suiv. Approbations données à Y Expo-
sition par les évéques de France, par les cardinaux, et
autres étrangers. 45 et suiv. Le pape Innocent XI l'ap-
prouve par deux brefs. 64 , 68. Dessein de ce traité. 73.
Le but de l'auteur est d'éclaircir les points controversés
avec les Protestons, et de leur donner une idée exacte
de la croyance des Catholiques. i52. 37^^9^' Bossuet
conclut le traité, en établissant que, pour se réunir, il
ne s'agit que de s'entendre et de déposer tout préjugé;
et que pour attaquer son traité, il faudroit prouver qu'il
n'a pas fidèlement exposé la doctrine de l'Eglise. y^-i53.
Remarque sur le livre de V Exposition. L'auteur réfute
les Protestans , qui prétendoient que son livre avoit eu
^32 TABLE
une première édition portée à la Sorbonne , qui y avoit
fait des changemens, et envoye'e à Rome pour être exa-
minée. i54 et suiv. Lettres sur le livre de V Exposition,
Bossuet y résout plusieurs difficultés qui lui sont proposées
au sujet de son onvrage. i6i et suiv. Il ne donne pour
dogme de foi , dans ce livre , que ce qui est reçu comme
tel par" tous les Catholiques. J/-i85. JJ-637. En parlant
de la puissance du Pape, ii se borne aux points dont tous
les Catholiques sont d'accord. i85. Ce livre contribue à
convertir beaucoup d'hérétiques. 188. 643. Pourquoi
Bossuet parle avantageusement de ce livre quoiqu'il en
fût Tauteur. 3/-187. J^-G37 et suiv. En exhortant les
hérétiques à la paix , Bossuet voulut éviter de jeter parmi
les Catholiques des semences de division. ^^-loQ. Ca-
lomnies des Protestans contre cet ouvrage. 108. Eclair-
cissement donné par Bossuet sur quelques endroits de cet
ouvrage. Voy. Neercassel. Raisons qui portoient Bossuet
à ne pas permettre qu'on y fit des changemens. 106.
Traduction hollandaise , que M. de Castorie en fit faire.
107. Il est traduit en anglais. 5i. Traduction latine pro-
jetée à Rome, et exécutée par l'abbé Fleury, avec
beaucoup de soin. 11 3. L'approbation que le saint Siège
avoit donnée à cet ouvrage , ôtoit aux Protestans l'occasion
de s'élever contre. 188. La pureté de la doctrine que le
prélat avoit enseignée dans cet excellent ouvrage, avoit
attiré plus d'ames à Dieu, que les plus beaux sermons.
^^-84. Foy, DiRois.
EXTRÊME-ONCTION. Rien ne manque à cette céré-
monie pour être un sacrement^ il soulage Tame et le
corps. y^-io5. Vertu de ce sacrement. //-364. Pieux
sentimens pour le recevoir avec, fruit. iO~^l^'
EZECHIAS, roi de Juda: son cantique expliqué. /-549.
EZEGHIEL, cité au sujet du transport prophétique.
F
FABLES. Bossuet ne les aimoit pas; il trouvoit un
grand creux dans ces fictions de l'esprit humain, et dans
ces productions de sa vanité. J/— 4^7*
FACULTÉ de Théologie de Paris. Son éloge. 17-^iZ.
Cette Faculté ne recevoit personne qui n'eût juré de
tenir ses décrets, et nommément la doctrine de l'imma-
culée Conception. Jt^-SiS. Son intention n'est pas ce-
pendant d'obliger personne à la prêcher et l'enseigner
DES MATIÈRES. ^33
positivement. 820. Sa censure de Santarel. 31-'^^'] et
suiv. Ses six articles sur l'indépendance de la puissance
royale. 221. 3J-^32 et suiv. Autres censures touchant
l'Eglise et le Pape. J£-368 et suiv. Ses articles contre Lu-
ther. iJ-438.
FACUNDUS. rof. HoRMisDAs.
FAGET, ministre de la Rochelle, chasse' par les ha-
bitans. ^/-SSg.
FALCONI (le P. Jean). Ses erreurs au sujet de To-
raison, etc. 2/~^7> 7^' Il est condamné à Rome. 535,
537. f^Oy. QuiETISME.
FANATISME. La passiveté et Tinspiration des nou-
veaux Mystiques est un pur fanatisme. ^^-299, 35o.
Donner pour règle d'agir l'instinct et la grâce actuelle,
c'est introduire le fanatisme. 586, 726 et suiv. 29~^^^y
485 , 4^^ et suiv.
FARE (sainte). Ses vertus, i S-^'^-O»
FAREL. Fqy. Beze.
FARMOUTIERS. Eloge de ce monastère. :/ 7-4^9-
Lettre de Bossuet aux religieuses de celte abbaye. Il fait
l'éloge de leur abbesse , les exhorte à la paix , à l'obéis-
sance. J^-619 et suiv. Il les console de la mort de leur
abbesse. 63o. Sur diverses affaires de cette maison. 639,
648, 705 et suiv. 726 et suiv.
FAUTES. Combien il est difficile d'en éviter toutes
les occasions. 38~1^^' S'humilier de celles qu'il n'est pas
nécessaire de confesser. 3^-i66. Elles ne doivent pas faire
perdre courage. 474 1 ^1^» Comment en profiter pour
avancer dans la vertu. 670.
FAYDIT (Pierre), après avoir composé des ouvrages
licencieux , écrit contre la Trinité : on l'enferme à Saint-
Lazare. J^-23.
FÉCIAUX , établis chez les Romains : beauté de cette
institution. ^5'-53o.
FÉCONDITÉ. Deux sortes de fécondité; celle de la na-
ture, et celle de la charité. /5'-25o, 471.
FÉLICITÉ. Tout le monde y aspire. 1 /-90. Où elle
se trouve véritablement. 92. La félicité des enfans du
siècle est un commencement de supplice et de vengeance.
i 4~^^' Erreur du monde sur la félicité. 4^.
FEMMES. Pourquoi on les exclut des sciences, i S"
234 TABLE
5i I. Avantage pour l'Etat de les exclure de la succession
au trône. 36-1^' Les femmes, dans le peuple de Dieu^,
ont excellé en courage, et ont fait des actes étonuans;
témoins Jahel, Debbora, Judith. 4B6. Belle peinture de
la femme forte. Q—iS"]. Extravagance des femmes dans
leurs habillemens. / £-609. Leur passion dominante. ^ ^-
5io. Les femmes ne montoient pas sur le théâtre, chez
les ancien». 37-^^^*
FÉNÉLON (François de Salignac de la Mothe) arche-
vêque de Cambrai. Joie que Bossuet ressent de sa nomi-
nation à la place de précepteur du duc de Bourgogne.
^^-578. Fait des observations à Bossuet sur le mémoire
de ce prélat contre Dupin. 653 et suiv. Lui témoigne le
désir de le voir à Versailles. 667. Lui parle des affaires de
Jouarre. 656, 658.
Fénélon lié avec madame Guy on. ^5-544- Il soumet
ses écrits sur l'oraison au jugement de MM. Bossuet, de
Noailles et Tronson. 547. Sa soumission et son obéissance
pour eux. 55o. Il déclare à Bossuet qu'il ne veut se régler,
touchant la spiritualité, que d'après lui, et se soumet
aveuglément à SCS décisions. ^^-99, 100, io3, io4, 108.
Le prie de retrancher d'un des Articles d'Issy, une asser-
tion qu'il ne croit pas pouvoir souscrire, iio. Lui parle
de quelques passages des Mystiques dont il s'autorisoit ,
et de l'excitation qu'il excluoit dans l'état de quiétude.
112. Il est nommé archevêque de Cambrai. Q9~^^l'
Admis aux conférences d'Issy, il signe les trente-quatre
Articles. 558. Il écrit à Bossuet au sujet de son affaire avec
l'archevêque deRheims, et de ses démarches pour obtenir
ses bulles pour Cambrai. ^^—1 14- H choisit Bossuet pour
son consécraleur* protestation qu'il lui fit avant son sacre.
5P-56o. 4(^~i^. 11 continue à soutenir madame Guyon ,
et sa doctrine. ^^-563. Comment il s'en excuse. 568. Son
attachement aux livres et à la doctrine de cette dame.
599 et suiv. 3(9-^^ y 187* Ses entrevues avec elle. 78 , 93.
Il connoissoit ses visions. 81. Comment il l'excusoit. 83. Il
fait dépendre sa réputation de celle de cette dame. 11 5.
Sa lettre à Bossuet au sujet d'un sermon qu'il avoit prêché
aux Carmélites, et dans lequel on l'accusoit d'avoir avancé
des propositions téméraires. 40-ïQ^. Le remercie de sa
réponse au sujet du sermon; lui témoigne sa révérence
pour sa doctrine, et le félicite de ce qu'il a été nommé
conservateur des privilèges de TUniversité. 166. Ses rai-
sons pour remettre à un autre temps l'examen de Yfn-
struction sur les états d'Oraison , que Bossuet désiroit qu'il
DES MATIÈRES. ^35
approuvât.. 171. Il refuse d'approuver ce livre, et charge
le duc de Clievreuse d'en dire Ja raison à Bossuet. 16,
210. 11 adresse à madame de Maintenon un mémoire oùil
expose les raisons qui l'ont empêché de donner son appro-
bation. Madame de Mainlenon communique ce mémoire
à l'évéque de Chartres, et Bossuet l'insère dans sa Rela-
tion sur le Quiédsme. 3^-568. Fénélon lâche de rassurer
Bossuet à son égard, et de justifier son refus. ^/9— "iSS. Il
reproche à un de ses anciens amis d'avoir pris parti contre
lui, et justifie ses sentimens et sa conduite. 236, 246.
Bossuet déclare que si Fénélon ne condamne pas ma-
dame Guyon, il est réduit à écrire contre lui : sa lettre
est envoyée à Fénélon. i^'i.
Celui-ci cache à Bossuet son livre des Maximes des
Saints : pourquoi. 3(9-^ ^9? ^^9- 40-^1- Ce hvre paroît.
g^-608. 4(9-^^9 '^^1' Soulèvement général contre sa
nouvelle doctrine. ^^-610. ^^-18, 260, 270, 281. Ju-
gement qu'en portent différentes personnes. 286, 3ii,
346, 439, 443- Explications nouvelles données tous les
jours pnr Fénélon pour le justifier. Q^-6'a3. Conférences
amiables proposées à Fénélon. ^(9*-i4^- Conditions de ces
conférences. i52. Il les refuse. ^^-634- ^d^-^ig, 324,
826, 33o, 346. Efforts faits par Bossuet pour le ramener.
3^-4i8, 420. Fénélon soumet son livre au Pape. 3(9"
4'^9« 4(9-^o6. Bref en réponse à sa lettre. 829, note. Con-
férences tenues entre MM. Bossuet, de Noailles, et Godet
des Marais, sur le livre des Maximes. 3o3, 3o5, Sog.
Nécessité pour les trois évêques de le dénoncer. 817 , 319.
Leur décision finale contre ce livre. 32 1. Elle est portée
au Roi. 324. Fénélon envoie à Bossuet vingt Articles sur sa
doctrine. Réponse de Bossuet. 333. Louis XIV demande
au Pape de prononcer sur le livre de Fénélon. 347. Ré-
ponse de Sa Sainteté au Roi. 348. L'abbé Bossuet reste à
Rome pour suivre cette affaire. 36o. Fénélon reçoit
ordre de se retirer dans son diocèse^ en partant, il re-
met au nonce une protestation. 356 , 367 , 383. Sa lettre
à un ami (le duc de Beauvilliers ) en quittant la Cour.
362. Ce que Bossuet pensoit de cette lettre. 36o. Il y fait
une réponse. ^^-23 1. ^^-366. Les trois éveques pu-
blient leur Dœlaration sur le livre des Maximes. Q^-
243. Bossuet publie le Summa doctrinœ, pour suppléer
à la Déclaration. 287. 40-^^^ -> 374- Justice et nécessité
de ces deux pièces. 2^-63 1 , 637. Conséquenses perni-
cieuses selon Bossuet, qui suivent du livre des Maximes,
^(^-296. Effets que produisoit à Rome la lettre du Roi
236 TABLE
au Pape, \2i Déclaration^ et la lettre de Fe'nëlon à un'amî.
4.0~^^9' Les trois évéques se portent comme témoins et
appelés en garantie , non comme dénonciateurs. 3gsi. Ce
que contient une seconde lettre de Fénélon. SgS, 523. Il
accuse Bossuet de cabale. 896. Examinateurs de son livre
nommés à Rome. Ce qu'en écrivent Bossuet, son ne-
veu", et l'abbé Phelippeaux. 899, 4^8, 4^4? ^'^^ y 45^>
4*79, 486, 49^, 5o6, 5 18, 527, 55o, 558. ^/-24, 82,
3o, 40 7 43, 56, 62, 82, 145, 221. ^^-52, 209. On a
le projet de mettre seulement le livre à V Index. 483.
Détails sur ce qui s'est passé dans les assemblées des exa-
minateurs , relativement à cette affaire. 40~^^^ ■> 46o,
542, 549- ^/-i8^ 26, 48, 5i , 93, 115,117, 128, i35,
167, 172, 175, 188, 196, 212, 226, 282, 244, ^49,
262, 266, 286, 8i4, 332, 342, 355, 4^1) 435, 44^ >
478, 487, 491, 5o2,
Fénélon publie une Instruction pastorale pour expli-
quer sa doctrine. Ce qu'en pense Bossuet. 458. Relation
latine de l'affaire que ce dernier envoie à Rome, où il en
raconte l'origine et le progrès. 8 , 458. Le Pape se la fait
lire. ^/-i33. Le cardinal de Noailles publie so^ Instruc-
tion contre les faux Mystiques, 40~^^^- Bossuet montre
qu'elle est dirigée contre Fénélon. 497 , 5i2.
Démarches de l'abbé Bossuet auprès du grand duc de
Toscane , pour empêcher que son agent à Rome ne favo-
risât le livre de Fénélon. 554. ^^-44- ^^^ traduction la-
tine des Maximes des Saints paroît à Rome : ce qu'en
écrit l'abbé Bossuet. 53 1. ^^-7, 18, 71. On nomme deux
nouveaux examinateurs. 9. Le Pape prépose deux car-
dinaux pour assister aux conférences : avantages qu'on
espéroit de cette mesure. 47? 5i , 77. Louis XIV donne
un mémoire pour accélérer le jugement du livre de Fé-
nélon. 68. Effet qu'il produit à Rome. 99. Bossuet publie
ses divers Ecrits contre les Maximes des Saints. ^^-841.
Il y réduit la doctrine du livre à quatre points. 345. Pour-
quoi il est forcé de s'élever contre. 374. Abrégé des
principales difficultés qu'il y trouve. 879. Il donne sa
Préface sur V Instruction pastorale de Fénélon. 528.
Utilité qu'il espéroit de ces ouvrages. ^/-loi. Ce qu'on
en mande de Rome. 118, 122. Fénélon répond à la
Déclaration des évéques^ et à V Instruction de M. de
Noailles, etc. 102 , io5 , 116, 119. Variations des diverses
éditions de ces écrits. 164, 167, 171 , 178 , 174 ? ïQ'^'? ^o5.
On presse l'affaire à Rome, 128. Les Protestans s'inté-
ressent à Fénélon. 169. Mémoire de Bossuet pour prouver
DES MATIÈRES. 287
qu'on ne devoit pas se contenter d'une prohibition générale^
mais qu'il falloit censurer les propositions. 182. Il envoie à
Rome copie du me'moire de Fénélon à madame de Main-
tenon, oii il justifie ses liaisons avec madame Guyon, et
son refus de condamner ses livres. 204. Usage qu'en fait
l'abbé îiossuet. 234 •» ^4'-** I^ publie ses traités latins :
Mystici in tiito, etc. 206. Raisons de ne pas abréger
l'affaire avant la fin de l'examen. 21 5. Bossuet donne sa
Réponse aux quatre lettres de Fénélon. ^^-3. ^/— 222.
Il publie presque en même temps Mystici in tuto, et
Schola in tuto, qu'il avoit envoyés à Rome d'avance.
Q9~9^y 2o5. ^/-207 , 224. Et peu après, le Quielismus
redivivus. ^^-393. ^/-38o. Dans ces ouvrages, Bos-
suet accuse Fénélon de contradictions: ^^—3, i25; de
s'écarter du sentiment^desvraisl Mystiques: 126, i38; d'ew
faire des téméraires et des fanatiques: 121; de défendre
et d'imputer aux saints une hérésie : 149, 4^9; d'erreur
sur l'espérance et le désir du salut : 338 ; de fàysses impu-
tations. 282. Autres erreurs capitales qu'il y découvre. 377.
Les défenseurs du livre ne s'accordent pas avec l'auteur.
398. Vaines raisons par lesquelles ils voudroient empêcher
sa condamnation. 401 et suiv. Rapprochement de la doc-
trine de ce livre avec celle de Molinos, sur le sacrifice du
salut: 4^67 sur le sacrifice absolu et les actesî réfléchis ;
4'26 ; sur les vertus. 435 ; sur les divers amours : 298 ,
439, 451.J sur la contemplation : l\']i\ sur les actes di-
rects, et réfléchis. 482. Quatre erreurs ajoutées au Quié-
tisme par Fénélon. 469. Bossuet publie la Relation sur
le Quiétisme. ^^-521. ^7-229, 253, 258, 281. Efiet
que produit cette Relation. 3o4 , 3o8 , 335, 34i , 343,
348, 362. On renvoie plusieurs des amis de Fénélon attachés
à l'éducation des princes. 240, 245. On lui ôte la place
de précepteur. 254, 265. ^^-193. Projet présenté aux
consulteurspour abréger l'examen du livre des Maximes^
avec les propositions censurables. Z//-270 et suiv. Projet
d'une défense générale du livre. 337, note. Divers faits
relatifs aux ouvrages que Fénélon composoit pour sa dé-
fense, etjSurla manière dont il les faisoit imprimer et par-
venir à Rome. 3t»9 et suiv. Bossuet fait traduire en
italien sa Relation. 372. Estime qu'on fait de cette tra-
duction en Italie. ^^-44' Fénélon répond à cet ouvrage.
Ibid. Il donne différentes éditions de sa Réponse : ce
qu'en disoit Bossuet. i^-428. ^^-399, 4i5, 439, 490,
507. On la tient secrète à Rome. 407. On la distribue
ensuite. 4'-i8. Bossuet publie ses Remarques sur ^ette
aBB TABLE
Béponse. 52o, 552. Fënélon accuse Bossuet d'avoir altéré
son texte, violé le secret de la confession et des lettres
missives. 3(9~^^y ^^7 '9^* I^ veut tirer avantage de la
condescendance de Bossuet envers lui. 5i. Il l'accuse
d'ignorance dans les voies mystiques. 88. Bossuet, dans
ses Remarques , se justifie de ces accusations, fbid. Il re-
proche à Fénélon d'avoir fait de fausses imputations sur
sa conduite après la publication du livre des Maximes:
i4i ; la restriction qu'il appose à sa soumission aux
décrets de l'Eglise : 167'; ses subtilités pour se justifier lui
et madame Guyon. 164, 168 et suiv. Bossuet accusé de
cabale, 182 et suiv. objecte à Fénélon ses contradictions
et ses faux raisonnemens : 194^ son impuissance pour se
justifier. 197. Fénélon répond qu'il s'est servi d'un argu-
ment ad hominem. 25 1. Il publie une Réponse à l'arche-
vêque de Paris, et la tient secrète. ^/-365, 876, 890,
406. Ce qu'en pense Bossuet. 384- Ce qu'en dit M. de
Noailles. 386. Ordres donnés par le Pape pour accélérer :
efforts du cardinal de Bouillon pour y mettre obstacle.
354' Les cardinaux se déterminent à étudier la matière,
pour faire cesser le partage des examinateurs. 491 • Ce qui
se passe dans leurs congrégations. 494? 5o2, 5 12. 4^-^
10, 37, 58, 70, 72,85, loi, 125, 141, 144, i65, 1-79,
182, 199, 212, 25o , 244, 257, 274, 280, 282, 285,
296, 3o3, 319, 332. Bossuet pubhe un nouvel écrit :
De actihus à charitate imperatis. ^9-38i. ^/-44<^>
5o8. Ordre donné par Bossuet à son neveu^ pour remettre
au Pape et aux cardinaux ses Remarques sur la Réponse
de Fénélon à sa Relation. 536. Il demande à M. de
Noailles la Censure des docteurs de Sorbonne contre le
livre des Maximes. 548. A quoi servoit cette pièce. 55 1 ,
553.<^5-4,67. Texte delà Censure. 47-554. L'abbé Pirot
enestrauteur.^^-3o.Impressionsdéfavorab]es qu'on veut
donner de cette pièce àRome. 34. Effet qu'elle y produit. 5 1,
61,80,82. Liberté avec laquelle elle aélé signée. i23, 198,
198, 241. Pourquoi on ne l'a pasfaite plus forte. ■255. Mé-
contentement du Pape au sujet de Fénélon. 20. Efforts de
cet archevêque pour avoir quelque chose en sa faveur des
Universités étrangères. 36, 267. Il répond avec célérité
aux Remarques de Bossuet. 54» Nécessité de réfuter cette
Réponse , suivant l'abbé Bossuet, et emportement auquel
il se livre à cette occasion contre Fénélon. 55. Le Boi or-
donne au cardinal de Bouillon de veiller à ce qu'on n'insé-
rât rien de contraire à nos maximes dans la Bulle contre
Fénélon. 91. Lettre de ce prince au Pape pour se plain-
DES M ATI EU ES. 2.3g
dre des retards appertës à la de'cision. i35. Il écrit pour
le même sujet au cardinal de Bouillon. 137. Thèse sou-
tenue à Douai en faveur de la doctrine de Fénélon. iSg.
Ce prélat publie de nouveaux écrits pour sa défense. i53 ,
176, i83_, 195, 237. On veut faire condamner Bossuet à
Rome sur plusieurs points. 174. H répond, sous le nom
d'un théologien, à une lettre de Fénélon à Févéque de
Chartres. ^^-2^3. ^^£-194 ? ^i i* Puis donne sa Réponse
aux Préjugés décisifs pour M. de Cambrai. 3(9-^^^' 42"
21 1. Fénélon écrit au Pape. 216. Il publie deux lettres à
Bossuet sur la Censure des docteurs de Sorbonne_, et Tac-
cuse d'avoir extorqué les signatures. 3(9~^^9' ^2-'-i5o,
Bossuet fait paroître ses Passages éclairais , avec un
Avertissement sur les signatures des docteurs. 3^-3o9,
325.^^-221, 292, 3ii. Il adresse à son neveu un Mé-
moire sur la récrimination , touchant les points sur les-
quels on vouloit le faire condamner à Rome. 222. Les cardi-
naux Albani, Ferrari et Noris sont chargés de rédiger la
Bulle contre Fénélon. 289. On leur adjoint le cardinal Casa-
nate. 290. Manière dont on espéroitque ce décret seroit
tourné. 296. Le cardinal Casanate ayant été exclu momen-
tanément de la rédaction, on fait des changemens au décret.
3oi. Ce cardinal s'y oppose. Ibid. Le Pape recommande
de ménager la personne de Fénélon. 3o4. On propose un
Projet de Canons dans lesquels on établiroit la saine doc-
trine sur la spiritualité, sans parler du livre des Maximes.
L'abbé Bossuet parle au Pape contre cette mesure. 3 14. La
congrégation des cardinaux rejette le projet. 319. Détails
sur cette affaire. 329 , 337, 344 > ^49. 394. Mémoire dressé
par Bossuet, et envoyé à Rome par le Roi, contre ce pro-
jet. 342, 35 1. La condamnation du livre est dressée et
envoyée aux cardinaux : ce qu'en apprend l'abbé Bossuet.
321, 326, 333. Texte du Bref qui condamne le livre des
Maximes. J(9-4o3, 44 ï» Circonstances qui ont accompa-
gné et suivi ce jugement, et difficultés qu'il a fallu sur-
monter pour l'obtenir. ^^-355, 382,401. Effet que
produit en France le Bref contre le livre de Fénélon,
375, 376, 392. Bossuet en témoigne sa satisfaction. 374,
389. Bref du Pape pour annoncer au Roi le jugement de
ratïaire.J(9-449- Les ducs ^^ Beauvilliers et de Chevreuse
vont porter à l'archevêché leur exemplaire du livre des
Maximes. 4(()'-3g'2. Lettre de Fénélon au Pape, lorsqu'il
eut appris la condamnation de son livre. ^£-402. Cette
lettre est lue à la congrégation des cardinaux. 459, 47^»
Ce que Bossuet pense de cette lettre. 507. L'abbé i3ossuet
z/\.0 TABLE
met tout en œuvre pour faire supprimer le Bref que le
Pape devoit adresser à Fénélon. 479, 495* Lettre de Fe'-
tiélon à l'évéque d'Arras, où il lui annonce sa soumission
absolue, et la prochaine publication de son Mandement.
404. Mandement de l'archevêque de Cambrai par lequel
il se soumet à la condamnation prononcée par le saint
Siège. 30~^^^' ^* lettre au Pape en lui envoyant ce
Mandement. ^^-4o5. Bref d'Innocent XII en réponse
aux lettres de Fénélon. 407. Démarches de l'abbé Bossuet
au sujet de la seconde lettre de Fénélon, et du Bref en
réponse. 5o3. Bossuet juge inutile de demander une Bulle
au lieu du Bi ef. 408 , 4 1 '^ , 4^5. On ne veut p!>int faire non
plus ce changement a Rome. 4^5, 4^'^^ > 47^' ^^ 4^^ Bos-
suet pense de la soumission de Fénélon : 4^3, 4*^ ? 4^ï >
441 î 47^ > 49^ ' 499 î ^e sa lettre à l'évéque d'Arras : ^26 ;
et du Bref du Pape à Fénélon. 529. Joie que témoigne le
Pape de ce qu'on étoit content de son jugement. 4'^7, 44^-
Mémoire présenté au Roi au sujet des assemblées pro-
vinciales pour l'acceptation du Bref. 438. Manière dont oa
devoit procéder dans cette affaire. 45 1 , 4^3, 49'-^' Lettre
du Roi aux archevêques à ce sujet. 3(9-^^^' Compte que
l'abbé Bossuet en rend au Pape. 5oi. Ce qui se passa
dans l'assemblée provinciale de Cambrai. 52o , 5^28. Quel-
ques cardinaux approuvent d'abord ce qui se fait en
France pour la réception du Bref. 619, 523. On n'est pas
content à Rome de la forme qu'on avoit suivie. 589. Ce
qu'on y pense du procès-verbal de Cambrai. 548. Efforts
de l'abbé Bossuet pour faire condamner les explications et
les écrits publiés par Fénélon pour sa défense. 527. Man-
dement de Bossuet pour la publication du Bref qui con-
damne le livre des Maximes. 4oi- H est approuvé à
Rome. ^£-558. On y est très-mécontent du réquisitoire
de M. d'Aguesseau pour l'enregistrement du Bref au Par-
lement. Ibid. et suiv. Texte de ce réquisitoire. 56 1. Re-
lation des actes et délibérations concernant le Bref du
Pape qui condamne le livre des 3Iaximes, faite par Bossuet
à l'assemblée du clergé de 1700. 3(9-4i5. Déclaration du
Roi qui ordonne l'exécution de cette constitution. 464.
Mandement de Fénélon pour publier ce Bref. ^^-57 2.
Réflexions de Fénélon sur le chapitre ix de l'Apocalypse.
645. Sentiment de Bossuet sur le Télémaque. 5oo. Voy.
Bossuet, Bouillon, Casanate, Clément XI, Guyon,
La Combe, Tronson , etc.
FERDINAND I , empereur , chasse de la Saxe les Bo-
hémiens révoltés. ^Q-'il\\,
FERDINAND
J
DES MATIÈRES. 2^t
FERDINAND, dit le Catholique, roi d'Espagne, s'em-
pare de la Navarre , en vertu d'un de'cret du Pape.
Charles-Quint et Philippe II en ont du scrupule. J^-
691.
FERMETÉ. Elle est essentielle au prince. 3^-i38 et
suiv. Il y a une fausse fermeté' : ses suites funestes. i45.
La véritable fermeté est le fruit de la sagesse. 157. Elle
est nécessaire a la justice coutre l'iniquité qui domine
dans le monde, /^lo,
FERRiVND, diacre. Foy, Hormisdas.
FERRARE (concile de), assemblé par Eugène IV, se
dit une continuation de celui de Bàle. Sa translation à
Florence. J^-Soq et suiv.
FERRIER (Arnaud du), ambassadeur de France au
concile de Trente , y déclare la doctrine de France de la
supériorité du concile sur le Pape. J J-44'^*
FERRY (Paul), ministre protestant. Bossuet lui de-
mande une conférence. ^j^-ioS. Il traite avec lui du
projet de réunion des deux Eglises. !o4 et suiv. 114,
II 5. Ferry répond à Bossuet : i38 ; et à Théodore
iVIaimbourg sur le même sujet. i43. Il fait le récit de
ce qui s'étoit passé au sujet du projet de réunion : i63j
et de différens faits qui y ont rapport. 168.
Ce ministre publie un Catéchisme. Sa mauvaise foi ou
son ignorance, d'attribuer aux Catholiques de donner des
adjoints à J. C. en la rédemption, de reconnoître le Pape
pour époux de l'Eglise , secluso ChrisLo , d'introduire
tous les ans de nouvelles religions, de ne pas croire de
bonne foi que J. C. soit mort pour eux. QJ-^^ ^^ suiv.
P'oy. Eg ISE ROMAINE, Re'fuTATION.
FERTÉ-SOl S-JOUARRE (la). Communauté établie
dans cette ville. Lettres de Bossuet à ce sujet. J^-635
et suiv. Etablissement de madame de Beauveau pour
supérieure. 684 et suiv. Sur l'union de t elle communauté
avec celle de madame de Miraraion. 701 et suiv.
FETES Instruction familière sur les fêtes de l'Eglise :
^-217 et suiv. sur les fêtes des Saints. 260 et suiv. Or-
donnance de Bossuet touchant la sanctification des fêtes.
y-549. Les fêtes, et même celles des Saints, sont admises
dans la Réforme anglicane, i 9^/^!^- L^is Frères de Bohême
conservent des fêtes abolies par les Luthériens. 2(9-'^40'
f^oy. DlMA^CHE.
FIDELES. Les premiers fidèles estimoient moins que de
Bossuet, xliii. 16 ^
24» TABLE
la fange, toutes les pompes du monde. //-Sg. Tous les
fidèles représentés dans saint Jean l'Evangéliste. ^ J-207.
^5'-483. Les fidèles doivent seconder le zèle de leurs
pasteurs à combattre les hérésies, par de douces insi-
nuations auprès des errans, par la prière, et par de bons
exemples. ^^-4^^*
FIGUIER stérile de l'Evangile ; de quoi il est la figure.
^-178. :/^-56i. ://-398.
FIGURES : de l'Eglise en la personne d'Eve : ^-192;
de J. G. et de Marie dans Adam et Eve : igS; de J. C.
dans Abel : 194; de l'Eucharistie dans le sacrifice de Mel-
chisédech : 209; du ciel dans la Terre promise : 21 1 ; des
persécutions de l'Eglise dans la captivité d'Egypte : 2 1 7 ; de
J. G. dans Moïse. 2*20. La mer Rouge, la manne, l'eau du
rocher, la colonne de nuée, le serpent d'airain, l'arche
d'alliance, les sacrifices, autant de figures des choses à
venir. 226, 228, 235, 238. Figures de J. G. dans Jérémie :
^-4<^^ ^^ suiv. dans Jonas. 44^ et suiv.
FIGURÉ, roy. Sens.
FILLES. Ge qu'on doit leur faire apprendre. 39"^!^'
L'infirmité de leur sexe les a consacrées à la modestie ,
et demande la retraite d'une maison bien réglée. J/-
519, 55 1. Quelle mère, tant soit peu honnête, n'aime roit
pas mieux voir sa fille dans le tombeau que sur le théâtre.
Ibid.
FIN DU MONDE. Réflexions sur les circonstances qui
l'accompagneront. ^-336 et suiv. 353, 356, 359, ^^^ ^^
suiv. Rien de plus certain : le jour en est inconnu. 339.
Instructions à recueillir de ces réflexions. 368 et suiv.
P^qy, Jugement dernier.
FINESSES. Le prince doit éviter les mauvaises. J^-
224. Modèle de la finesse dans, la conduite de Saiil avec
David. 226.
FIRMILIEN (S.), évêque de Gésarée en Gappadoce,
est favorable à la rebaptisation : il s'oppose au décret du
pape saint Etienne. ^^-28, 376.
FISCHER (Jean), évéque de Rochester, l'un des plus
grands hommes d'Angleterre , mis à mort pour n'avoir
pas voulu reconnoître la primauté ecclésiastique du Roi.
FISGHER (Jean), ou le Pêcheur, connu sous le nom
de Piscator , soutient que la justice de J. G. qui nous
I
DES MATIÈRES. ^4^
est imputëe, n'est pas celle qu'il avoit pratiquée pendant
sa vie , mais celle qu'il avoit subie par sa mort. Sa doc-
trine de'ieste'e et condamnée dans quatre Synodes. ^(9*"
27g et suiv.
FLATTERIE. Combien la flatterie de la Cour est
délicate et dangereuse. :/J-5i.
FLATTEURS. Combien ils sont à craindre, et difficiles
à éviter. i^-5ig. Nos passions, notre amour-propre,
flatteurs intérieurs qui autorisent les aulres.^S'io. ^3"
5i. Remède. 02. Les princes ont des ennemis contre les-
quels ils n'ont jamais tiré l'épée : ce sont les flatteurs.
/5'-6i3. Foy. Prince.
FLAVIEN (S.), Patriarche de Constantinople , con-
damne Eutychès, et envoie la procédure à saint Léon.
Ji2-439 «t suiv. Ji-io.
FLÉCHIER (Esprit), évêque de Nîmes. Ses réflexions
sur un écrit de Bossuet , touchant la conduite à tenir
envers les nouveaux Convertis. 38~'^1^*
FLEURY ( André-Hei'cule de ) , évéque de Fréjus.
M. d'Aquin, son prédécesseur, qui s'étoit démis, s'oppose
à son sacre : Bossuet consulté par Louis XÏV, déclare qu'on
peut passer outre. 38"^^ ^^ suiv. Il remercie Bossuet de
son Instruction contre R. Simon ^ dont il fait l'éloge.
^3-709-
FLEURY ( l'abbé Claude ) traduit avec beaucoup de
soin le livre de V Exposition, 37~^^^' Ses lettres à Bossuet
sur la mort de deux amis du prélat. ^2""58o, 585. Il
est reçu à l'Académie française à la place de La Bruyère.
40~'^^1' Il est conservé dans sa place de sous-précepteur
des princes , lorsqu'on renvoya les amis de Fénélon , parce
que Bossuet répondit de lui. ^/-252, 282.
FLORENCE (concile de). Eugène IV y annulle ce qui
a été fait à Baie depuis la translation. 32~^^^ ^^ suiv.
Les Grecs y disent que l'union ne peut être faite que
dans le concile général j que l'Eglise assemblée ne peut
errer. J/-196. 32~^il' ^^^ décret sur l'autorilé da
Pape : ce concile a-t-il annullé par-l;i les décrets de celui
de Constance? J/-3i6 et suiv. ^^-384, 447 ^^ ^^^^'
FOETUS ou embryon : sa formation. ^^-161.
FOI. Sa définition, j 4~^9^' i 7-^9^- ^^^ diverses es-
pèces 5 leur définition. 34~^^^' Nécessité de la foi. ^-
Di, 84. 7-284 et suiv. La foi ne varie jamais. S5'~^4o?
244 TABLE
ago et suiv. Combien il est dangereux de prétendre qu*on
puisse changer les de'crets de l'Eglise sur la foi. ^^-388.
Objections contre rimmobilité de la foi. Sqi. Le consen-
tement unanime et perpétuel de l'Eglise forme la règle
des vérités de foi. ^5-354. La foi est fondée sur la parole
de Dieu, et non sur le raisonnement humain. ^-io8,
III et suiv. Elle est toujours la même. 3o5 , 4*^6. C'est
un recueil de vérités saintes qui surpassent notre intel-
ligence, et qui nous fait unir ce que notre intelligence
ne peut unir. 2^-ii5. Notre foi est affermie par les
miracles de J. C et par l'accomplissement visible et
perpétuel de ses prédictions et de ses promesses. ^^-
409. La foi a été soutenue par les miracles et par les
martyrs. /i^-3go. Elle est le fondement de l'édilice de
la vie spirituelle. ;/£-3ii et suiv. Elle exige des œuvres.
Ibid. La raison lui est subordonnée. 3x3. Heureux effets
de la foi en J. C. 69. Transportée de l'orient au nord,
et du nord en d'autres climats. / J-658. Dépôt, trésor,
fondement de l'Eglise. 338. Le dépôt de la foi est le
plus précieux qu'un roi ait reçu de ses ancêtres. 35g.
Comment la foi ne connoît point de nécessités, i 4~
i83.
Effets de la foi. JP-3o8, 3og. Elle doit nous soutenir
dans nos maux. 24* C'est la voie la plus sure. 176. En quoi
consiste la foi nue. 200, 206, 287, agg. Elle doit être
notre guide ici-bas. J^-SSg. Elle est le fondement de
l'oraison. 61 3. Toute espèce d'oraison doit être fondée
sur la foi. .^^-3o4, 622. Le don de foi n'est pas donné
à tous. ^-254 et suiv. Les princes ne sont pas juges de
la foi. 5o6 et suiv. Entre les articles de foi , les uns sont
nécessaires au salut, les autres ne le sont pas. ^^-374.
L'assemblée de 1700 censure plusieurs propositions rela-
tives à la foi. /-365 et suiv.
La foi trouve dans les Psaumes un ferme appui. /-
8, 16. Elle donne l'intelligence de ces saints cantiques. ^Q.
Il faut plonger toutes ses lumières dans l'obscurité de la
foi. 39~^^'^j 3o3. Combien sont honorables à l'Eglise les
souffrances endurées pour la foi. ^^-392. La foi de l'E-
glise induit nécessairement l'esprit de sainteté dans sa
communion. 33G. P^oy. Eglise. Déplorable état d'une ame
qui a perdu la foi. y/— 44^^ et suiv. Exercice pour faire
en esprit de foi toutes ses actions. / (9-4^9 et suiv.
Si la loi seule justifie. ^^-286, 332, 363, 377, 423.
Certitude de la foi justifiante. 4'^5. ^^-27. Efïicace de
celte foi. ^S~^91' Û6~-'^^* La foi justifiante inamissible
DES MATIÈRES. 2^5
de Calvin est liabiturlle, suivant ses disciples, et reste
dans l'hoinme , quoique plongé dans le crime. ^(9-379.
Voy. Salut.
Foi solide, inventée par Bucer dans une seconde Con-
fession de foi, où il confirme que les indignes reçoivent
re'ellement le corps du Seigneur : ce que c'est que cette
foi. 19-Ho-
Foi spéciale. La Confession d'Aushourg ne lève pas
les difficultés sur ce point. ^^~i83. Foy. Luther.
FOIBLESSE. Maux qu'elle cause quand le prince s'y
laisse entraîner. ^^-i33 et suiv. Comment remédier à
nos foiblesses. J<î^-685. Avantages à en tirer. 3^-52i ,
5^5. Foiblesse d'une ame épuisée par l'attache à la créa-
ture. /i-i3i.
FOLIE. En quoi elle consiste : sa différence d'avec le
délire. J^-245. Combien elle est naturelle à l'orgueil,
J 4-116.
FONDAMENTAUX. Foy. Articles.
FORMOSE , pape , transféré du siège de Porto. Procès
fait à sa mémoire j ses ordinations annulléesj troubles à
ce sujet. 33^9'^ et suiv. 3oo.
FORMULE (la) Régnante Jesu Christo ^ dont on s'est
servi pour la date des actes ,ne prouve pas que les rois
étoient déposés. J/-621 , 622. Les formules impréca-
toires ne prouvent pas la puissance de l'Eglise sur le
temporel. 44^ et suiv. La formule par laquelle on publie
les décrets des conciles au nom du Pape, avec V appro-
bation du saint concile, ne déroge pas a leur autorité.
J2~232 et suiv.
Formule helvétique , où Ton décide que le texte
hébreu est exempt de toute faute de copiste. Les savans
du parti s'en moquent. 2(9-4 1^«
FORTUNE. Ell€ n'a aucune part dans le gouvernement
des choses humaines. 3^-38o. Quel est le présent le plus
cher et le plus précieux de la fortune. ;/£-623. Combien
elle est trompeuse. 63 1, 638. Exemples de ses désordres.
632. Combien sont aveugles ceux qui courent après la
fortune, i ^-'1%^, 298. Malédictions des grandes fortunes.
:/^-397-
FOULQUES , archevêque de Rheims. Sa lettre au
roi Charles le Simple , qu'il menace d'excommunication ^
^4^ TABLE
ne prouve pas le pouvoir de l'Eglise sur le temporel.
J/-5oo.
FRACTION du pain de TEucharistie. Les Calvinistes
de Marpourg et les Luthériens de Rintel se tolèrent mu-
tuellement, dans la Conférence de Cassel, quoique les
uns croient la fraction essentielle à rinlégrité du sacre-
ment, et les autres non essentielle. ^0-[\\'à.
FRANCE. Sa constitution monarchique est la meilleure
et la plus conforme à celle que Dieu a établie. 36~1^-
Antiquité de la maison de France. ^/-34i, 384. Pureté
de la foi de ses rois , toujours enfans de l'Eglise. ;/ S-
35g. i ^-53g. //-Soo. Eloge donné par saint Grégoire
à la couronne de France. ;/ J-SSg. /^-525.
FRANCFORT (concile de). Les évéques de France et
d'Allemagne, y rejettent , en présence des légats du Pape ,
le septième concile. ^£-5^7 et suiv. On y condamne l'hé-
résie d'Elipand. 33-^9 ^^ suiv.
Assemblée de Francfort, dans laquelle on dresse une
nouvelle formule de foi sur l'Eucharistie , contraire à la
Confession d'Ausbourg. /^-53i. Autre assemblée de tout
le parti du sens figuré, où Ton tâche de convenir d'une
Confession de foi commune, et d'y comprendre les Lu-
thériens. On se sert de termes qui exténuent la présence
réelle. Ql^-o-Gg. Le synode de Sainte-Foi consent à la
nouvelle Confession de foi, et donne pouvoir à quatre dé-
putés et à M. de Turenne, de régler sur la foi ce qui leur
plairoit. 273. Ces deux synodes ne peuvent s'accorder ni
avec les Luthériens, ni même entr'eux. 276,
FRANCISCAINS. Leurs disputes au sujet de la règle
de saint François , donnent lieu à plusieurs bulles contra-
dictoires des Papes. 3/~io6 et suiv. JJ-i3o et suiv.
FRANÇOIS d'Assise (S.) Son panégyrique, y^-421.
Son esprit de mortification et de pauvreté, ^'ig, 4^2 , 443.
Son désir ardent pour le martyre. 447* Ses prédications
en Asie , en Afrique. Ibid, Combien il étoit humble. 44^'
Son institut approuvé par Innocent III, pour opposer de
vrais pauvres aux faux pauvres de Lyon. Q(^ïiS.
FRANÇOIS DE Paule(S.) Son panégyrique. /^-i73,
196. Sa vie austère. 175 et suiv. Solitaire au miHeu de
la Cour. i85, 218. Sa vie pénitente. 210 et suiv. Combien
il méprisoit les honneurs. 216. Parallèle de ce saint et de
Loui-j XI. 219 et suiv. Son ardent amour pour Dieu. 223.
FRANÇOIS deSales (S.) Panégyrique de ce saint évêque.
DES MATIÈRES. ^47
i Q-1^. La science, rautorité, la conduite des âmes lui
ont donné beaucoup d'éclat dans le monde. 3i et suiv. Où
il avoit pris cette science lumineuse et tout à la fois ardente
avec laquelle il savoit également persuader et convertir.
34. Parallèle de saint François de Sales et de saint Charles
Borromée. 35. Combien il méprisa le monde. 4^. Sa
douceur. 45. Sa patience. 47* Sa tendre compassion pour
les pécheurs. 4^. Sa miséricordieuse condescendance pour
les ramener au bercail. 5o.
Ce saint combat les retours de l'amour-propre. 5/-
173. Il approuve les réflexions dans l'oraison. 176. Com-
ment il explique la continuité des actes. 253. Il appelle
l'oraison passive, de simple remise en Dieu. 258. Sa
doctrine sur l'oraison est celle de tous les bons Mystiques :
on l'expose au long. 293 et suiv. 432 et suiv. Moyen dé-
cisif pour bien entendre les livres de saint François dé
Sales sur V Amour de Dieu, Q^-36S et suiv. Les préten-
dus défenseurs du pur amour ont tronqué ou falsifié les
passages qu'ils citent de ce saint. 434 et suiv. Belle règle
qu'il donne. 443» Jamais il ne fut dans une persuasion in-
vincible de sa réprobation. 457, 4^4* Combien cet état
est contraire à sa doctrine. 458. Il n'a point exclu les dé-
sirs du salut. 552. Diverses éditions de ses Entretiens 5
quelles sont les bonnes ? Ibid. et suiv. O90. Son autorité
sur le dogme poussée trop loin. 682 et suiv. Exemples et
passages. 683 et suiv. En vain on voudroit trouver dans
ses ouvrages l'amour naturel délibéré. 686 et suiv. Ses
Opuscules. 693. Qu'étoit-ce que la résolution qu'on lui
attribue, et la réponse de mort empreinte en lui-même?
^^-43 et suiv. 4'^3, /^6î et suiv. Passage de ce saint mal
interprété sur la résignation. 193 et suiv. Les Mystiques
ne peuvent s'autoriser de la pieuse exagération où le
porta son amour. J (^9-3 49 et suiv. Mot de ce saint sur la
volonté de Dieu. 3^-285, 287, 387.
FRANCS (les) élèvent Pharamond à la royauté, et
commencent la monarchie de France. 3S~^'^^' Us s'éta-
blissent solidement dans les Gaules , sous Mérovée,
128.
FRA-PAOLO, protestant habillé en moine ^ preuve
tirée de Burnet. i^^-495. Il travaille à introduire l'héré-
sie dans l'Etat de Venise. i2-53. 33-[^Sl^ et notes.
FRATRICELLES : nom qu'on donnoit aux Franciscains
révoltés contre Jean XXII. Us appellent au concile. 33-
i33 et suiv. *.
a^B TABLE
FRÉDÉRTC ï , empereur. Ses dëmelës avec les Papes.
3l-^^o et suiv.
FRÉDÉRIC II confirme les de'crets du concile de La-
tran, qui prononçoient des y)eines temporelles contre les
hérétiques. 3Q~9' ^^ prince est excommunié et déposé
par Grégoire IX : on le reconnoît toujours comme empe-
reur. J/-3G3. J^-22etsuiv.
FRÉDP^RIC , duc d'Autriche , usurpe les biens de
révêché de Trente : monitoire du concile de Constance à
ce sujet. J^-4<^* Il protège Jean XXIII après son évasion.
169.
FRÉDÉGONDE, femme de Chilpéric I, met la France
en combustion. ^5""^ 34.
FRONDE. Peinture des troubles de la Fronde, /7-435.
FULGENCE (saint). Combien son autorité a toujours
été révérée. 5^-294.
FURSTEMBERG (Ferdinand de) évéque et prince de
Paderborn. Portrait de ce prélat. ^/— 78 , nofe. Lettre que
Bossuet lui écrit au sujet de son livre des Monumens de
Paderborn. Ibid. Combien les poésies de ce prélat sont
dignes de sa sagesse, en les consacrant à porter les esprits
à la véritable piété. 74.
GABRIEL (Vange) annonce la conception de saint
Jean. ^-266. Celle de J. C. 274 et suiv.
GALÉRIUS, est fait César par Dioclétien. S^-i\i. II
force ce prince d'abdiquer. 11 3. Jaloux de Constantin, il
l'expose au péril. Ibid. Il fait Licinins empereur. 114.
Contraint Dioclétien à persécuter les Chrétiens. 11 5. Sa
cruauté. 1 16. Sa mort misérable. Ibid. Sa persécution est
prédite dans l'Apocalypse. J-3'23 et suiv.
GAP (le synode de) déteste la doctrine de Piscator.
0,0-1^0. Ce synode déclare le Pape Antéchrist. Fonde-
ment de son décret. 295 et suiv. Embarras d'un synode
de Gap sur ce que l'Eglise invisible avoit été oubliée dans
la Confession de foi. 47 !• Sa décision m,émorable sur la
vocation extraordinaire. 474*
GAUCELIN, évéque de Lodève , découvre dans le
concile de Lombez, toutes les erreurs manichéennes des
Albigeois, ^(^-m-
I
DES MATIÈRES. H^g
GEBHAUD, archevêque de Salzbourg : sa lettre à
Herman de Metz sur l'empereur Henri IV. J/-584.
GÉDËON abat les Madianites. 3S~'^^' Son exemple
cite', pour prouver que cette parole : Je suis avec vous ,
marque une protection assurée et invincible. Mauvaises
réponses de Basnage. ^2*49 1 -, 492.
GELAS !i^ (S.) pape. Sa doctrine sur Tindépendance des
deux puissances. 31-^1^ ^^ suiv. Il refuse d'obéir à une
loi injuste d'Odoacre. 435- Sa lettre aux évéques de Dar-
danie , où il relève l'autorité du saint Siège. 33-^'^ et
suiv. Il défend d'appeler du Pape au concile ; en quel
sens. 238. Comment on doit accorder des dispenses , sui-
vant ce Pape. 352. Il s'oppose à l'empereur Anastase, au
sujet d'Acace. 174 et suiv.
GENDRE (M. le), intendant de Montauban, rend
compte à Bossuet de la conduite qu'il a tenue à l'égard
des nouveaux Convertis. J^-84. Fruits qu'il a recueillis
de ses soins. Ibid,
GÉNÉALOGIE royale de J. C. par saint Matthieu. ^-
317 et suiv. — Par saint Luc. 5i i et suiv.
GENERAL; ses qualités. J^-5oo. Il appaise de braves
gens en les louant. 5o2. Il accoutume le soldat à mépriser
l'ennemi. 5o3. Diligence et précaution dont il doit user
dans les expéditions. Ibid. Voy. Guerre, Prince.
GENÈVE (l'église de) et celle de Zurich s'accordent
sur ces deux points contradictoires : que le baptême n'a
son effet qu'à l'égard des prédestinés, et qu'il ne l'a pas
toujours, même à l'égard des prédestinés. ^^-563. Cette-
Eglise, conjointement avec les Suisses, ajoute deux ar-
ticles à la Confession de foi, sur l'imputation du péché
d'Adam, et sur l'ordre des décrets divins touchant l'en-
voi de J. C. et le décret d'élection. Plaintes à ce sujet du
ministre Claude. ^(9-4iS> 4i9-
GENTILS. Leur conversion prédite. 3S'~'^^']y 219» ^44?
36o. Elle s'accomplit. 298^ 36o. L'endurcissement des
Juifs sert à leur salut. 3oi. Dieu s'est servi du mystère
de la croix pour les convertir. 36 1 et suiv. Leur conver-
sion qui concourt avec la désolation des Juifs _, et la pré-
dication de l'Evangile, suivant les prophéties, preuve de
la vérité de la religion. 428. Les Gentils n'ont commencé
à connoître Dieu et le V erbe , que quand J. C. a paru.
38'^"^9^' Leurs sages, avec leurs discours magnifiques.
2JO TABLE
n'avoient pu attirer personne à la doctrine des bonnes
mœurs, et de l'immortalité de l'ame. Ibid.
GEORGES,, duc de Saxe, aussi contraire aux Luthériens
que son parent l'Electeur leur étoit favorable, est haï de
Luther qui prophétise contre lui, et qui tâche de persua-
der d'accomplir ses prophéties à coups d'épée. /^-i3g»
GÉRARD (Jean-André), docteur luthérien, explique
dans un sens catholique ce qu'on avoit dit obscurément
de la certitude du salut dans le livre de la Concorde, i^-
552. Il enseigne, contre les principes de sa secte , la certi-
tude calvinienne du salut. ^(9-435. Il prouve que Calvin
et les Calvinistes font Dieu auteur du péché. âZ-^io"].
GERBAIS (Jean), docteur de Sorbonne, sollicite Bos*
suet en faveur de l'abbé Dupin. 4^~^^9y ^7*
GERMAIN (S.) patriarche de Constantinople, obéit,
ainsi que l'Eglise d'Orient, aux empereurs Iconoclastes ,
persécuteurs. 3 /-472, 486.
GERSON (Jean) ou Charlier, chancelier de TUniversité
de Paris. Son éloge et sa mort sainte à Lyon. 33—^^1
et suiv. Il croit les papes faillibles^ et l'Eglise romaine
indéfectible. i86 et suiv. 471» H prêche au concile de
Constance, et appuie les décrets des quatrième et cin-
quième sessions. 3^-^^^ et suiv. 245, Il désire la réfor-
mation des mœurs, et non de la doctrine. :/^-3o. Il est
mal allégué par Burnet. ^of. Burnet.
Sentiment de Gerson sur les expériences dans l'oraison.
^/-29 et suiv. ^^-548. Sur les exagérations des Mys-
tiques. ^/-54- Ce qu'il dit de ceux qui imputent à Dieu
leurs péchés : 1 58; de Toraison de quiétude. ^^~ii5.
Bossuet accuse Gerson d'avoir mal parlé, et de n'avoir
pas suivi l'ancienne tradition. 37~'^^9- En quoi. Ibid.
noie. Sa doctrine touchant les décisions des évéques. 42~
678. Du livre intitulé V Esprit de Gerson, et de son au-
teur. J^-I20.
GIORI (M.) prélat romain, se donne beaucoup de
mouvemens auprès du Pape et des cardinaux dans l'af-
faire Ags Maximes des Saints. 4-i~^7 note; 43, 57, i34,
178, 1^11, 449- ^£-43^ 373. Bossuet lui écrit pour l'eu
remercier. /^/-5g.
GLOIRE. En quoi consiste celle de Dieu. //^-333.
Combien la gloire de J. C. est différente de celle des
grands du monde ; exemple d'Alexandre, /y— 200. Arti-
iices de la vaine gloire. ^^-289. Celle qui vient de Dieu
^.
DES MATIÈRES. îiSl
doit seule être de'sirée. 293. La gloire du monde est ce
que le Fils de Dieu a le plus combattu. //-iSS. Toutes
les vertus corrompues par la gloire, 142. Rien de plus
misérable et de plus pauvre que la gloire. s-jS. Com-
bien elle est à craindre pour un chrétien, 367. La gloire
du monde dissipée. ;/y-33o. Sa vanité. iO-3io, Dieu
punit l'homme qui en est avide en la lui donnant. 4oi.
Malheur de ceux qui font le bien en vue d'acquérir de la
gloire. 4o4' Ou qui sont pleins d'estime pour eux-mêmes.
4o5. La foi préserve le Chrétien de ce malheur. 4o8.
La gloire des armes est un motif injuste de faire la
guerre. J^-454« Elle est anéantie par deux paroles de
J. C. 460. La gloire préférée à la vie par Judas Macha-
bée. 491. L'amour de la gloire plus dangereux que celui
de la beauté même. J/-5ii.
GNOSE, GNOSTIQUE. Idée générale de la Gnose.
3(^-5. Fausse Gnose. 6. Vraie Gnose. 11. Les Mystiques
la font consister dans une habitude d'amour et de con-
templation : 19 j dans une habitude de charité pure et
désintéressée : 24; dans une contemplation permanente.
26. Le Gnostique fait toujours de nouveaux cfï'orts. 3o.
Il n'exclut pas un raisonnement discursif. 3i. De l'immu-
tabilité du Gnostique de saint Clément. 37. De son en-
tendre perpétuel. 43. Des nécessités qu'il lui attribue. 44»
Sa Gnose est un état d'impassibilité. 4^. Exclut-elle les
pratiques ordinaires? 61 et suiv. Les demandes du Gnos-
tique sont-elles passives? 66. Le parfait Gnostique fait-il
des demandes? 71. Passage de saint Clément qui prouve
l'affirmative. 72. Y a-t-il dans saint Clément un état su-
périeur à la Gnose? 77. L'action de grâces en lui exclut-
elle sa demande? 89. Du Gnostique actif. 64 et suiv. 94 et
suiv. S'il peut demander les biens temporels. 97. Désirer
les hiens éternels et la persévérance. 98 et suiv. Faire des
actes d'espérance. loi. La Gnose de saint Clément est-elle
l'état passif des Mystiques? 108. Du Gnostique déifié. 121.
S'il voit Dieu face à face, et est rassasié. 126. Consé-
quence de la doctrine des Mystiques. i36. Leur prétendu
Gnostique a le don de prophétie. i4o. La Gnose est un.
état apostolique. 146. Sûreté de la voie gnostique. i5o.
Tradition secrète dont on voudroit s'autoriser. i55 et
suiv. Du secret qu'on doit garder sur la Gnose. 198 et
suiv. P^ojr, Clément d'Alexandrie.
GODET DES MARAIS (Paul de) évêque de Chartres,
approuve Y Instruction sur les états d'Oraison. ^7-43. l|
2D2 TABLE
condamne les livres de madame Guyon. 43». Bossuct lui
écrit sur le livre des Maximes, 40-1^^. M. Tronson le
remercie de lui avoir communiqué la lettre de Bossuet , ou
il l'accuse de ménagement. 262. Il lui fait part des disposi-
tions de Fénélon à l'égard des explications qu'on lui de-
mandoit. 27.5. L'évéque de Chartres se réunit à M. de
Koaillcs et à Bossuet pour l'examen du livre des Maximes,
3o3. Il signe la Déclaration des trois évêques contre ce
livre. 358. Il dément les faux bruits de son changement à
l'égard du livre. 4^-110. Bossuet, sous le nom d'un
théologien, répond à une lettre de Fénélon contre ce
prélat. 4^^-194, ^38.
GOMAR (François) s'oppose à Arminius,et soutient
le libre arbitre , l'inamissibilité de la justice ; et , sur la cer-
titude du salut, la pure doctrine de Calvin. 2{9-35i. Foy.
Remontrans.
GONZAGUE. Anne de Gonzague de ClÈv es, princesse
Palatine. Notice sur sa vie. i /-/^l'd. Son Oraison funèbre.
4^5. Avec quel soin sa jeunesse fut cultivée. 4^9* ^^^
amour pour les choses saintes. 43o. Son mariage avec le
prince de Bavière, qu'elle ramène au sein de l'Eglise. 43^.
Elle se laisse prendre à l'amour du mionde. 434 et suiv.
Perd la foi. 443. Par quelle grâce elle la recouvre. 44^*
Elle se convertit. 4^^^ et suiv. Sa mort édifiante. 464*
GONZALEZ (Thyrsus) général des Jésuites, écrit
contre le probabilisme. 7^-34o, 35o et suiv. Son livre est
loué par Bossuet. J^-710. 11 écrit contre la Déclaration
de 1682. 3I-9, 37. On le réfute. 80, 98, 176 et suiv.
32-^1^7 181 , i3'] et suiv. 290.
GORGON. (S.) Panégyrique de ce saint. 16-^^1- H
refuse de sacrifier aux idoles : son douloureux martyre»
:/ (9-369, 389.
GORGONIE (sainte). Ses vertus, y^-629 et suiv.
GORNAY. (Henri de) Son Oraison funèbre, i /-Ooq
et suiv. Noblesse et antiquité de sa famille. 609. Son es-
prit de mortification. 611.
GOTESCALC, Prédestinatien du neuvième siècle:
de quelle erreur on l'accusoit. ^-i5. Comment on le dé-
fendoit. 290 et suiv.
GO UT (le) et sentiment de l'Ecriture, que Jurieu , Claude
et d'autres ministres donnent aux simples comme une
règle certaine pour l'entendre, est une illusion manifeste.
^^-201. C*est aussi par le goût qu'ils leur disent de dis-
DES MATIÈRES. ^53
tingnér les articles fondamentaux. 217. Jurieu prétend
connoître la Trinité', l'Incarnation , l'Ascension de J. C. par
le goût. 243. Le goiit et le sentiment où Jurieu réduit la
Réforme, est un aveu de son impuissance à montrer les
points fondamentaux par la parole de Dieu. 235.
GOUVERl^EMENT. Son autorité peut seule mettre
un frein aux passions, et établir l'union parmi les hommes.
3^-24 ^^ suiv. Ses avantages pour les particuliers. 26. Il
rend les Etats immortels. 3o. A besoin des lois pour sa
perfection. 3 1 . Origine du gouvernement royal. 66. Autres
formes de gouvernement. 69. On doit s'attacher à celle
qu'on trouve établie dans son pays. 79. Le gouvernement
doit être doux, i ï3. C'est un ouvrage de raison et d'intel-
ligence. i52. 11 doit être fondé sur la rehgion. 298. Ce que
c'est que le gouvernement arbitraire. 4o3. Il diffère du
gouvernement absolu. 404. Dans le gouvernement légitime
les personnes sont libres, et la propriété des biens est in-
violable. 4o5. Le gouvernement civil est parfait en lui-
même dans les choses de son ressort. J/-285 et suiv.
P^qy. Etat, Monarchie, Prince, Religion.
J. C. n'a point établi le gouvernement de l'Eglise sur la
forme des gouvernemens humains. J^-'iGi. Il est soumis,
suivant Gerson, à la volonté raisonnable du Pape. 32q. En
quoi il consiste. 87 1 et suiv. Le sentiment des Français sur
cette matière ne diffère qu'en apparence de celui de leurs
adversaires. 897 et suiv. C'est une monarchie, selon Ger*
son. 594- Forme de l'ancien gouvernement de l'Eglise pen-»
dant lés persécutions. J/-i5i et suiv. /^"o^. Eglise.
GRACE. En quoi elle consiste. i4~'i^'^' ^^ gratuité.
/-325. Sa nécessité. ^-124. 1 7-^7^- Son efficace et son
influence continuelle. iO-i\(^. Notre libre arbitre doit y
coopérer. ^S-^'^l- 56'~'^9- Impuissance de l'homme sans
la grâce. 39~^^^' La grâce ne nous quitte jamais la pre-
mière, i 3~1' Son efïlcacité. 8. Quel est le propre de la
grâce, y 5^-3x4. Elle est accordée à tous. ^ /-533. Il faut y
être fidèle. ^(^-690. Celui qui est fidèle à la grâce peut
s'élever à la perfection , malgré les obstacles les plus in-
vincibles. / 7-42,5 et suiv. La grâce sanctifiante ne devoit
être donnée qu'une fois dans la première intention de
Dieu. ;/£-io5. /^-566. Trois principales opérations de
la gi ace. i 5'-^i > 1 1 1 . La grâce , don propre de l'Evangile.
il-^Hç), Force de la grâce pour surmonter rhabitude.
y ^-260, Ses effets sont peu connus. 261. Comment la
grâce nous fait faire le bien, i^-741 • Conserver la justice
254 TABLE
est une opération de la grâce. /^-i3o. Opposition de la
nature et de la grâce. :/5'-6oo. La grâce de la rémission
des péchés est le truit principal du sang du nouveau Tes-
tament. ^^—'294. La grâce du baptême remet tous les
péchés. ii-[y^'2. Grâce qui opère dans la pénitence; sa
nature, sa force, i 3-^^^y ii'^« On peut perdre la grâce
recouvrée, et même la recouvrer plusieurs fois dans le
sacrement de Pénitence. QQQ. La grâce de la vocation des
pécheurs figurée dans la soudaine illumination du saint
précurseur, i ^Si* La grâ^e doit prévenir ceux qui se
destinent au sacerdoce. 3i5. La grâce nous est distribuée
par Marie. 824. Manière dont Dieu distribue ses grâces.
J^-i6i. Quelles sont celles qu'on doit souhaiter préféra-
blement. ^38, 335. INe pas réfléchir sur leur nature. '246,
'2.54. Peut-on demander d'en être privé, de peur d'en
abuser. 526, 574. Les grâces de Dieu ne périssent point;
leurs effets contre les cœurs ingrats. / /— 218.
Dieu a attaché à certains moyens extérieurs et de fait,
la grâce nécessaire à produire la foi. ^(9-559- La grâce
universelle, enseignée à Saumur par Cameron, divise en
France les Calvinistes ; le magistrat décide la question.
4i5. La nécessité de la grâce n'est pas, selon Jurieu, un
article fondamental : ^^-239; quoiqu'il n'y ait rien qu'on
doive mieux sentir que son impuissance à faire le bien sans
elle, et le besoin qu'on en a. 245.
On peut résister à la grâce. 4^-204. Elle ne nécessite
pas, quoiqu'on ne puisse résister à la volonté de Dieu.
206. C'est un mystère impénétrable. 214. Différence de
la grâce dans l'état de nature pure et dans l'état de nature
tombée. 216. Divers pouvoirs en divers justes. 219. Pou-
voir qui est le parfait vouloir. 225. Explication du texte
Nisi Paler traxerit eum. Ce que c'est que d'être laissé à
soi-même. 237. Sans la grâce, l'homme ne peut rien poul-
ie ciel. 264. Le mystère de la grâce revient à toutes les
pages de l'Ecriture , et il faut prendre garde de s'égarer
en le méditant. 281. Extrait de l'Instruction pastorale de
M. de Noaiiles sur la grâce. 286 et suiv. Celui qui aura
reçu plus de grâces, rendra un comte plus rigoureux. 528.
Le terme grâce ne signifie point, dans l'Ecriture, la faveur
des hommes. 574^
Il y a une grâce ejfîicace. 544- On le prouve par les
prières de l'Eghse : 549, ^^i'? P^^ l^s liturgies grecques ;
556; par la liturgie attribuée à saint Ghrysostôme : 558,
564; par l'Oraison dominicale: 570; par l'explication
qu'ont faite des deux dernières demandes saint Augustin,
DES M ATI EUE S. a55
et l'Eglise, d'après saint Gyprien, Tertullien, etc. 571,
575. L'Ecriture nous présente la prière comme un fruit
de la grâce efficace. 578. Les prières de TEglise nous en
donnent la même ide'e» 582, 584- Grâce efficace recon-
nue des Pélagiens mêmes. 587. Prouvée encore par la
prière de J. G. pour saint Pierre : Sgo j par une prière du
concile de Selgenstad. Sgi. Deux démonstrations nou-
velles parla permission du péché de la part de Dieu. 618
et suiv. Gomment Dieu a soustrait sa grâce efficace à saint
Pierre. 62!2 , 626, 63o, 634. Réflexion sur cette conduite
de Dieu. 636. Nul cœur humain ne résiste à la volonté de
Dieu. 640. Sans la grâce efficace , le Chrétien ne peut rien
pour son salut. 641. Gratuité de cette grâce. 643. Fré-
lérence gratuite dans sa distribution. 648, 65o,654. Ceux
à qui Dieu ne donne pas ces grâces de choix n'ont goint
à se plaindre. 664. Prières des martyrs et de plusieurs
autres saints pour demander la grâce efficace. 673, 676,
678, 682. Hymnes de Synésius et de Clément d'Alexan-
drie ; prières d'Origène , où se trouve la doctrine de
saint Augustin sur la grâce efficace. 685, 687, 691.
Prières de saint Grégoire de Nazianze , du vénérable
Guillaume. 703. La toute-puissance de cette grâce dé-
montrée par Origène. 6g8. Cette grâce efficace est encore
prévenante. 700. En quel sens on peut dire que la grâce
est donnée à ceux qui en sont dignes. 709. En quel sens
saint Augustin a condamné la proposition de Pelage ; La
grâce est donnée aux dignes, 713. En quel sens on pré-
vient Dieu et on en est prévenu. 715.
La doctrine de saint Augustin sur la grâce est celle de
l'Eglise : ^-^^S; celle des siècles précédens. 269, 278,
284 et suiv. Contestations de Fauste de Riez sur la grâce ;
quatre papes prononcent en faveur de saint Augustin.
284* Contestations de Gotescalc : et on s'en rapporte en-
core à saint Augustin. 290. Les propres paroles de ce
saint docteur employées par le concile de Trente contre
Luther et Calvin. 292. Beaux passages de saint Augustin
sur la nécessité de la grâce. 325, 329, 33i. L'abbé Dupin
coupable d'avoir voulu obscurcir la tradition sur la néces-
sité de la grâce ; 30"^^'^ y d'avoir iiccusé saint Augustin
d'innovation sur la matière de la grâce. 507 et suiv.
La grâce doit être demandée par tout chrétien, 3/^
-^45 et suiv. Erreur de dire qu'il n'est jamais permis de
prévenir la grâce : S^-'^^^j ^91 ? 386 j que la grâce ac-
tuelle soit la règle d'agir. 586, 726. Ce que c'est que
cette g^râce actuelle. 2.9~^55 et suiv. L/e propre effort pour
256 TABLE
prévenir Dieu n'est pas un demi-pélagianisme. ^<<^-588.
^^-157. Erreur de dire que tout ce qui vient de la grâce
n'a rien d'imparfait. ^^-t)o4, 655, 74*^.
Précis de la doctrine de l'Eglise sur la matière de la
grâce. /-565 et suiv. Censure de plusieurs propositions
contraires à cette doctrine. 365.
GRA.CQUES'(les) excitent des troubles à Rome. S^-
87. Tibérius est tué par Scipion INasica. 88. Gaïus, son
frère, veut le venger, et périt comme lui. 91.
GRANDEUR. Tous les hommes nés pour la grandeur.
/^-3G4. En quoi consiste la véritable grandeur de la na-
ture raisonnable. Ibid. Moyens de sanctifier la grandeur
par un bon usage. 653. Elle réside dans le maintien de la
jusiice. 660. Vin de la grandeur. 664. Vanité des grandeurs
du monde. //-37i_, 606. Combien elles sont méprisables,
considérées entre les mains des impies. ^ ^-4 1 6. Toutes
ont leur foible^ grand en puissance, petit en courage;
grand courage, et petit esprit j grand esprit dans un corps
infirme, qui empêche ses fonctions. ;/ 5^-267.
GRANDS. Ils sont pleins d'intérêts et de passions. ^^-
658. Ne remarquent en l'homme de bien que son inuti-
lité. Ibid. Ils doivent protéger l'innocence. 659. Obligés
d'imiter Dieu, dont ils sont l'image. 661. Funeste idée que
les grands se forment de la puissance : maux qui en ré-
sultent. 663. Ils doivent surtout rechercher la vérité. iS"
389. S'efforcent inutilement de cacher les foiblesses de la
nature. ;/ J'-i 17 et suiv. S'imaginent que tout leur est dû.
6i3. Dieu qui les punit dans les enfers, leur a donné la
gloire ici-bas. y/— 55i. Les grands du monde regardent
avec dédain les affaires de la religion. ^^-323. Ils crai-
gnent de l'approfondir. 3'24. Ils la prennent pour une folie»
32i5. Le respect humain leur ferme la bouche. 327.
GRATIEN,, empereur. Sa valeur et sa piété : il est tué
par Maxime. J5^-i2i , 111. .
GRATIEN , canoniste. Quel ilétoit. J/-636. Les pièces
qu'il a insérées dans son Décret n'ont pas l'autorité de
Canons. 591. Il est mis, par Melchior Camus, au nombre
de ceux qui croient le Pape faillible. 120. J J-463 et suiv.
Il dit le premier que les papes ne sont pas obligés d'obéir
aux Canons. 3o3.
GRAVINA (l'abbé). Eloges que Bossuet donne à §on
éloquence. ^^-28. Il le remercie de l'accueil qu'il a fait à
son neveu, et lui recommande l'abbé Phelipeaux. 29.
GRÈCE.
DES MATIÈRES. 2^n
GRÈCE. Des colonies de divers peuples y bâtissent des
villes. 3^-iS, 20. Ses jeux Olympiques contribuent à la
polir. 3i. Ses sept Sages. 38. Elle est assujettie par Phi-
lippe et par Alexandre. 66. 67. Ses philosophes et leurs
sectes. 78. Sa politique ferme; son amour pour la liberté.
489. Son excellente police. 490- Ses philosophes lui don-
nent de bonnes règles des mœurs. 492. La Perse, avec des
arme'es immenses, se trouve foible contre elle. 494* Com-
bien la Grèce étoit aveugle sur la rehgion. '260. Fqy. Ido-
lâtrie.
GRECS. Ils re'duisent Troie en cendre. ^^-23. Eta-
blissent des colonies en Asie ; 24; en Italie et en Sicile. 34.
Ils ignoroient les antiquités, et se soucioient peu de la vé-
rité dans leurs histoires. 4^« Attaqués par Xerxès, ils le
battent, à Salamine, à Platée, et à Mycale. 54, 55. Ca-
ractère des Grecs, I\go. Admirable retraite de dix mille
Grecs. 65 , 49^. Ignorance des Grecs sur le mouvement de
la terre, tandis que les Hébreux le connoissoient. Q-i^i,
Voy. Grèce.
L'EgUse condamne Terreur des Grecs sur la primauté
du Pape. J/-590. Leur réunion à l'Eglise au second con-
cile de Lyon. J£-54i et suiv. Voy. Florence. Les Grecs
ont innové, en cessant de reconnoître la primauté du
Pape, que leurs pères reconnoissoient dans les conciles
généraux qu'ils ont tenus avec l'Eglise romaine. ^^-567,
Basuage soutient que les actes des conciles ne prouvent pas
la soumission aux Papes , et la communion avec eux. On
le réfiite, 568,569. Les Grecs, de l'aveu de la Réforme ,
ont tort contre les Latins. 570. Comment les Grecs ont été
admis dans l'Eglise après leur schisme. â^-i5o.
GREGOIRE de Nazianze. (S.) Sa doctrine sur les deux
puissances. ^/-384. Ses discours contre Julien. 401. Por-
trait qu'il fait de Yalens. 419.
GREGOIRE DE Tours (S.) déclare que les Rois ne
doivent compte de leurs actions qu'à Dieu. 3i~^']^'
GRÉGOIRE LE Grand (S.), pape, élevé malgré lui sur la
chaire de saint Pierre, donne un parfait modèle du gouver-
nement ecclésiastique. J5'-i35. Ce saint Pape révère,
comme les quatre Evangiles, les quatre conciles tenus
avant lui. 3^-537. ^7_i3o. Il reçoit aussi la condamna-
tion tant des personnes que des erreurs faites par le cin-
quième concile. 37-i3o.
Saint Grégoire publie un édit de l'empereur Maurice,
quoique injuste. 3;/ -443. Sa doctrine sur la juridiction
BOSSUET. XLIII. in
258 TABLE
des ëvéques. 6i6 et suiv. Sa vigueur contre les infracteurs
des Canons. 33"^^^ ^^ suiv. $a condescendance pour
Tlieodelinde, reine des Lombards. J^-^'22. Son Pastoral,
chef-d'œuvre de prudence. ;/6'-38. Eloge qu'il t'ait des
rois de France. /J-SSg. i ^-5'25. Le privilège de saint
Médard de Soissons qu'on attribuoit à saint Grégoire pa-
roîl supposé. J2-445.
GRÉGOIRE II, pape, envoie saint Boniface prêcher
l'Evangile en Allemagne. 3S~^^^' I^ s'oppose au renver-
sement des images , et en même temps aux ennemis de
l'Empire. i44. I^ excommunie Léonl'lsaurien. JZ-SSg. Il
s'oppose à ceux qui se révoltoient contre ce prince. ^5'i et
suiv. Témoignages de Paul diacre, et d'Anastase , à ce
sujet. 4^6, 540. Il donne, selon Gratien , une réponse
contraire à l'Evangile, ism. ^J-117. Sa réponse, qui
permet à un mari, dont la femme ne peut, à cause de
ses infirmités, souffrir le commerce conjugal, d'en prendre
une autre , est tout-à-fait diilerente de celle par laquelle
Luther permet la polygamie au landgrave de Hesse. ^j—
619 et suiv.
GREGOIRE III obéit aux empereurs Iconoclastes : ses
deux légations à Charles-Martel, jy-474 ^^ suiv.
GREGOIRE Y excommunie Robert , roi de France , à
cause d'un mariage incestueux. J/-5o3.
GRÉGOIRE VII. Son caractère. i/-25i. Il s'arroge
le premier l'autorité sur le temporel, et dépose l'empereur
Henri IV. 226 et suiv. Il s'attribue des droits sur l'An-
gleterre , l'Espagne , la Sardaigne , la Hongrie et autres
Etats. 151 et suiv. Histoire de la première déposition de
Henri IV. 678 et suiv. Ce Pape cite mal-à-propos saint
Ambroise, qui mit Théodose en pénitence: 4^4 et suiv. et
une fausse pièce attribuée à Innocent I. 43 1. Il est obligé
de modérer sa loi sur l'excommunication. 359 ^^ suiv.
588. Il assure que le saint Siège est exact observateur des
canons. JJ— 3i3. Au commencement de son pontificat,
il ne vouloit exercer que les droits de la puissance ecclé-
siastique. J/-5i2. Ses intentions étoient bonnes, et son
nom a été inséré avec éloge dans le Martyrologe romain.
241.
GREGOIRE IX excommunie , puis dépose Frédéric II,
et offre la couronne impériale à Robert^ frère de saint
Louis , qui la refuse. J^-aa et suiv.
DES MATIÈRES. ^5^
GRÉGOIRE X assemble le second concile de Lyon.
J^-54i et suiv. f^oy. Lyon.
GRÉGOIRE XI révoque, à rarticle de la mort, les
erreurs contre la foi dans lesquelles il auroit pu tomber.
^2-86,87.
GREGOIRE XII , ou Ange Corario , abandonné de ses
partisans, assemble quelques évéques à Austria, sous le
nom de concile œcuménique. ^/-gS. Il paroissoit mieux
disposé que Pierre de Lune à abdiquer la papauté. J£—
i38. Il se réunit au concile de Constance, et se démet.
2o5.
GREÏSER (Jacques), Jésuite, prouve que Bellarmin
ne donne Tmlaillibilité du Pape que comme opinion.
3/-182.
GROPPER (le docte) fait tenir à Herman, archevêque
de Cologne , de saints conciles pour la défense de l'ancieime
foi, et pour la réformation des mœurs. iQ-SoS. Il se
trouve à la conférence de Ratisbonne. So*].
GROÏIUS (Hugues). Dissertation sur sa doctrine et sa
critique. ^-465. Son attachement aux Sociniens. 4oo. Son
interprétation sur le péché d'habitude. 402. Ce qu'il entend
par le Fils de l'homme : 4o3; par ce passage sine me nihil
potestis facere : 4o4 ; par les paroles oiseuses. 4o5 et suiv.
11 justifie l'usure. 409. Il passe du calvinisme au semi-pé-
lagianisme. 4^5. Son penciiant au socinianisme. 4^7 y et
de là son sentiment sur la divinité du Verbe : 468 j sur
l'immortalité de l'ame. 469. Il critique témérairement les
livres sacrés. 470. En nie l'inspiration. 472. Regarde les
prophéties comme des allégories. 474 et suiv. Il accuse
saint Augustin d'être novateur et en contradiction avec les
siècles précédens , avec l'Eglise grecque , et avec lui-même.
487 et suiv. Ses progrès étounans dans la doctrine catho-
lique. 499* Il se sépare de toute société, et justifie .sou
indifférence par deux livres pleins d'erreurs. 5oi. Sur la
fin de sa vie il reconnoît la vérité de l'EgUse romaine. 5o2.
Il fait les princes juges de la foi. 5o6.
Grotius est préconisé par R. Simon. J--171 et suiv. qui
emprunte delui ses sentimens hérétiques. 3 16. Il accuse
saint Augustin d'avoir varié dans sa croyance. 322. Il est
auteur d'une hérésie sur le péciié originel. 389. Ses va-
riations et ses incertitudes. 53 1. Il a falsifié les prophéties.
3-4' Il prétend que les apôtres n'ont pas employé les
prophéties comme argumeas directs pour prouver que
*260 TABLE
J. C. est le Messie. 1-^']']. On le réfute. 578 et suiv.
Ses iiiterpi étalions favorisent les Sociniens. 58ci. Il se rap-
proche de la doctrine catholique. 585 et suiv. Ce qu'il
pense d'un passage du Psaume XLIV, qu'il élude ensuite.
608. 11 détourne le sens de ces paroles : Ecçe in iniquita-
tihuSy etc. 6i4' On le réfute. Ibid et suiv. Opinion sin-
gulière de ce savant sur l'auteur de Y Ecclésiaste. ^-i45.
U interprète dans un mauvais sens divers passages relatifs
à la vie future. 209. Ses fausses conjectures sur plusieurs
passages de V Ecclésiastique. 364. Ses efforts pour dé-
tourner le sens d'un texte qui prouve la divinité de J. G.
<)5o. Sa bonne foi dans l'explication de l'Apocalypse. J-
i3o. Erreur de chronologie où il est tombé. i3i. Son
sentiment sur le règne de mille ans. 481. Il est opposé au
dogme du Pape Antéchrist. 547 ^^ ^^ly- 4~^99' â(9-3o4-
Il va contre ses propres principes , quand il permet à la
partie affligée d'un Etat de se défendre contre le prince ,
excepté pour cause de rehgion. ^:/-4o7- Réfutation des
raisons qu'd allègue p'our permettre l'usure. 36-^1^ 7 ^7^
et suiv.
GUERRE. Ses justes motifs. 36~i^9 ^^ suiv. Dieu s^en
sert pour châtier les peuples. 44^' Ses injustes motifs. 447
et suiv. Désavantage à craindre quand on la fait sans sujet.
456. On met Dieu de sou côté quand on y met la justice.
457. Guerres civiles : leurs motifs; règles qu'on y doit
suivre. 461 et suiv. Manière miraculeuse dont Dieu faisoit
la guerre pour son peuple. 481. Avec les conditions re-
quises, la guerre est non-seulement légitime, mais encore
pieuse et sainte. 488. Dieu néanmoins n'aime pas la guerre.
489. On doit faire la guerre équitablement. ^g6. Cri mi-
litaire chez les Juifs avant le combat. 498. Choix du soldat.
499. L'accoutumer à mépriser l'ennemi. 5o3. Diligence et
précaution nécessaires dans les affaires de la guerre. Tbid.
Honneurs , distinctions et exercices militaires. 5o6 et suiv.
Rien de plus beau, dans la guerre, que l'intelligence entre
les chefs. 509. Ne point combattre contre les ordres. 5 12.
Accoutumer l'armée à un même général, 5i3. Connoître
ses forces. 5^0. Moyens de s'assurer des peuples vaincus.
Ibid, Combien la guerre est une chose horrible. /^-265.
-J ^-6'l3. /^-43l* ^Of. GÉNÉRAL.
Guerres civiles et révoltes défendues par le christia-
nisme. ^^-5o3. Approuvées par Calvin et les Calvinistes
sous Charles IX. 529. Les synodes nationaux font un crime
du repentir qu'avoient quelques-uns d'avoir pris les armes.
2(9-36. Celui d'Al^s remercie M. de Ghatillon de ce qu'il
DES MATli:ilES. uSt
a fait par les armes , pour l'avancement du règne de
Christ. 37. Les guerres des Protestans ne furent point de
politique , mais de religion. 4^^ ^t suiv. Quoique Bèze
eiit fait parade de la patience des Réformés, il provoque
lui-même la guerre civile. 44» Les guerres civiles , sous
prétextes de religion , ont paru pour la première fois
dans l'hérésie des Donatistes, puis des Manichéens, etc.
5/-3i8. Elles sont condamnées et ensuite approuvées
par Luther et les Luthériens. Les Calvinistes les désap-
prouvent , puis les approuvent , et remplissent la France
de massacres. 821, 322. Les Réformés font de vains ef-
forts pour persuader que leurs guerres n'étoient pas des
guerres de religion. Elles étoient entreprises par des dé-
crets des synodes. Q(f)-32S. La rébellion et la force étoient
nécessaires aux Protestans de France, selon Jurieu, et
leurs guerres , légitimes. ££-3o8.
GUI, archevêque de Vienne, depuis pape Calixte II,
et son concile , condamnent les Investitures : ils deman-
dent à Paschal II la confirmation de leur décret. ^^-624.
Ji-i23. ^o/. Henri V.
GUILLAUME de Malmesbury, avance faussement
qu'Urbain II , en excommuniant Philippe I^'' , roi de
France, défendit de le reconnoître pour roi. ^i-Qi\.
GUILLAUME le Conquérant refuse de prêter serment
de fidéhté à Grégoire VU, et lui paye le denier de saint
Pierre. ^/-254.
GUILLOU (François). La Faculté de Paris censure
une proposition de sa thèse, touchant la juridiction des
évêques. ^^-396.
GUIMENIUS. Fof. Moya.
GUISE (François, duc de), assassiné par Poltrot. La
Réforme applaudit à ce meurtre , et les chefs avoient ou
excité, ou autorisé le meurtrier. 2^~54 et suiv.
GUSTAVE , roi de Suède , dit le Grand , prédit par
Mède, comme devant détruire le règne papal. Sa pro-
phétie reconnue fausse. ^0-ZZo.
GUYON ( Jeanne-Marie Bouvier de la Motte ). Elle
écrit sa vie : ce qu'elle y dit de ses oraisons et de sa plé-
nitude de grâce. ^P-53i. Elle se donne pour prophé-
tesse, et pour faire des miracles : 535, 538 j pour direc-
trice des âmes. 537. Elle s'applique l'Apocalypse. 538.
Elle ne veut rien demander à Dieu. 543. 40-^ ■> 7- Doc-
trine de son livre intitulé Moyen court pour faire orai-
aCa TABLE
son, 27-']l et suiV. Conséquences pernicieuses qu'on peut
en déduire. 8i. Il autorise le plus l.i suppression des de-
mandes. II 8. Etranges discours qu'on y trouve sur les
réflexions. i65. Il est condamné k Rome. 537. Erreurs de
son livre des Torrens. 88. 11 est condamné par l'éveque
de Chartres. 43 1. Elle annonce de grandes croix au P. la
Combe, et lui rend compte d'un songe merveilleux qu'elle
avoit eu. ^0-'i5. Elle instruit son frère des prétendus ef-
fets merveilleux que Dieu opéroit en elle et par elle. 29.
Ses sentimens sur l'abandon. 3i. Ses erreurs sur le désir
du salut : ^p-4i3; sur le sacrifice absolu et les actes ré-
fléchis : 4'^6j sur les vertus : 435; sur la contemplation.
472.
M. de Harlay, archevêque de Paris, fait enfermer ma-
dame Guyon dans un monastère, et est content de sa
soumission. 3(9-4'*5. 4ô~9' Comment Bossue t fut chargé
d'examiner ses livres. ^9-Si<^. 4(9~^' ^-^le écrit au pré-
lat plusieurs lettres où elle lui témoigne sa soumission, et
lui explique sa doctrine. 32, 34 ? 38, 4ï ? 4-^? 4^? 4^? 49^
5i. Elle lui adresse un écrit sur les communications inté-
rieures des purs esprits. 37. Bossuet lui marque en détail
ce qu'il pense de ses états et de ses écrits, lui en fait sentir
l'illusion. 52. Il combat ses maximes sur la prière et sur
les actes rélléchis. 55. Et travaille à la désabuser de ses
erreurs. Ibid. et suiv. Elle adresse à madame de Main-
tenon un Mémoire pour la prier de lui faire donner des
commissaires qui jugeassent de sa vie et de ses mœurs.
79, 81. MM. Bossuet, de Noailles et Tronson, sont choi-
sis pour faire cet examen. £^-547- .?6^-4'^5. 4(9~^o. Elle
sollicite les trois examinateurs d'entrer dans l'examen de
ses mœurs ^ et s'étend sur les préventions qu'on avoit,
suivant elle, contre sa personne. 88. Ses lettres à Bossuet
pendant cet examen. 7.5 , 94 , 95. Elle lui écrit en partant
pour le monastère de la Visitation de Meaux. 106. Lui
demande de la confesser. 107. Déclaration où elle pro-
teste être innocente des abominations dont on l'accuse.
1 15. Témoignages de M. d'Aranthon, évéque de Genève,
sur madame Guyon. 3(9-^^ » 33. 40-6. Lettre du cardi-
nal le Camus sur la conduite de cette dame dans son
diocèse. 116. Le duc de Chevreuse demande au P. Ri-
chebraque , Bénédictin , des éclaircissemens sur un fait
de la lettre du cardinal, où ce religieux étoit cité comme
s'étant rétracté au sujet de madame Guyon. 118, note.
122. Madame Guyon lui écrit pour le morae sujet. 118,
note. Réponse de D. Richebraque, qui déclare n'avoir ja-
à
DES "MATIÈRES. S6ÎÎ
mais entendu parler qu'en bien de la conduite de cette
dame. 119, r^o , l'iS. Bossuet la trouvoit fort soumise
dans sa retraite. 126. 11 désiroit consulter M. de la Broue
sur la soumission à exiger d'elle : il la laisse communier.
i3i. 11 n'y avoit point de preuves contre elle à l'arche-
vêché de Paris. i33. Pre'cautions que Bossuet prenoit à
son e'gard. J^-56i , 368. Ce prélat publie son Ordon-
nance sur les Etats d'oraison^ où il condamne les livres
de madame Guyon. 2/"^? ^^' Elle souscrit cette Ordon-
nance et les Articles d'Issy. 43o. Elle condamne ses pro-
pres livres, et s'engage à ne plus écrire, répandre ses
livres, diriger, etc. ^^-565. 40~^^j ^4^? ^25. Texte
des actes de soumission de madame Guyon. i43. Bossuet
accepte cette soumission. 146. Il lui donne un certificat
où il déclare qu'il est satisfait de sa conduite; et la justi-
fie des accusations portées contre ses mœurs. 147. Attes-
tation des religieuses de la Visitation de Meaux, donnée
à madame Guyon lorsqu'elle quitta ce monastère. 148.
Ces mêmes religieuses lui écrivent pour lui témoigner
leur estime, et se recommander à ses prières. 149. Elle
ofire à Bossuet un tableau. i34. Le prélat lui permet d'al-
ler aux eaux , et l'engage à vivre fort retirée , sans se
mêler de diriger. i35. Elle justifie auprès de Bossuet la
manière dont elle a quitté son diocèse. i36. Elle recom-
mence à dogmatiser. ^^-566. Ses liaisons avec le P. la
Combe. 619. 4Q~~99' Lettres de ce religieux à madame
Guyon : il l'engage à venir le trouver : lui marque les
moyens qu'elle pourroit prendre pour cacher sa marche,
et rester inconnue dans le lieu qu'il habitoit. ^(9-i5o.
Malgré son désir de la voir, il consent au délai de son
voyage; et lui parle de ses infirmités, et des remèdes
qu'elle y trouveroit aux eaux des Pyrénées. i55, 160. Il
lui témoigne sa satisfaction de son apocalypse, et de ses
explications de l'Ecriture. 161. Bossuet dit qu'elle lui a
menti, et qu'il faut la renfermer. 169, 179. Lettre de
M. Pirot à madame Guyon : il lui expose tout ce qu'elle
doit faire pour sortir de ses erreurs. 179. C'est de rétrac-
ter et supprimer ses écrits : 186; de n'entrer dans la di-
rection de personne : 188 ; de rompre tout commerce avec
le P. la Combe : 189; d'édifier le public autant qu'elle l'a
mal édifié : 195 ; enfin, de se remettre à. M. l'archevêque
de ce qu'elle aura à faire pour satisfaire le public, se sou-
mettant aveuglément à tout ce qu'il lui marquera. 197.
Déclaration de cette dame faite entre les mains de M. de
Noailles, sur ses sentimcns, ses écrits et sa conduite. 217.
2G4 TABLE
Elle veut consulter M. ïronson avant de la signer. '220*
D'après son avis , elle signe par principe de conscience la
déclaration. 221. Nouvelle déclaration (Qu'elle fait à Tar-
chevéquc de Paris j elle y jure la plus parfaite soumission
à ce qu'on lui avoit prescrit. 234- Dans sa Relation sur
l'affaire du livre des Maximes à l'Assemblée de 1700,
Bossuet la justifie sur ses mœurs. J(9-4'^5. L'abbé de
Saint- André , grand-vicaire de l'évêque de Meaux , la
justifie également à ce sujet. 4i)'~l' V'^ï' Bossuet, Fé-
HÉLON, La Combe, Quiétisme, Tronson.
H
HABACUC. Cantique de ce prophète expliqué. ;/-
558.
HABITS. La nécessité et la pudeur ont fait les pre-
miers habits, y ^-442. Et, pour orner ce corps mortel et
cette boue colorée, presque toute la nature travaille,
presque tous les métiers suent, presque tout le temps se
consume, et toutes les richesses s'épuisent. / J-i65 et
suiv. ://-7o.
HABITUDE. Suites funestes de la mauvaise habitude.
i^-i55 et suiv. En quoi elle consiste. ^J-94. Ha-
bitudes vicieuses : leur force. ;/ /-548. Foy. Pèche.
HAINE. Quel est son principe. /J-32, 56. Haine
de la vérité ; ses effets sur les Juifs. 84. Naturel de la
haine. 35, 58. Funestes divisions qu'elle cause. ^^-266.
Elle efface le souvenir des bienfaits, y 3-444'
HAMMOND (Henri), Protestant anglais : est du nom*
bre de ceux qui croient l'Apocalypse accomplie. ^-loS.
Il ne veut pas que le Pape soit l'Antéchrist. i3i , 549-
HARLAY ( François de ) archevêque de Paris , veut
faire changer un mot dans le sermon de Bossuet sur
l'unité de l'Eglise, et y renonce ensuite. J7-243. Fait
enfermer madame Guy on dans un monastère, et est con-
tent de sa soumission. ^^-Ssg. 40-^- Bossuet s'embar-
rasse peu de lui dans l'affaire du Quiétisme. 127.
HARPHIUS, auteur mystique : ses exagérations. 2/-
53 et suiv. 2^-256.
HAVRE -DE -GRACE (le) livré aux Anglais par les
Protestans révoltés. ^(9-54o.
HELENE, mère de Constantin, découvre la vraie
croix daus les ruines de l'ancienne Jérusalem. 3S~^ ï^*
DES MATlÈPtES. 265
HÉLTOGABALE, empereur : ses infamies. ^5'-io5.
HENRI IV y empereur, de'posé et excommunié par
Grégoire VII. ^j~'i\6 et suiv. Ses partisans taxés de
schisme et d'hérésie. 592. Ce prince est toujours reconnu
comme empereur. .'jqS et suiv. Il engage l'archevêque de
Mayence à lever des dîmes , à condition d'en partager le
produit, et fait confirmer cette exaction dans un concile.
5ii, note, 578. Il meurt à Liège j on l'enterre dans un
monastère, d'où Paschal II le fait exhumer. 609.
HEjNRI V, fils du précédent, se révolte contre son
père, et le fait prisonnier : suites de cette affaire. Si"
604 et suiv. Ce prince renouvelle la querelle des Investi-
tures : il les obtient par violence de Paschal. 1 1. Il est ex-
communié dans plusieurs conciles, et déposé par Galixt^ell.
622 et suiv.
HENRI VI fait arrêter Richard , roi d'Angleterre : il
est excommunié, et non déposé par Célestin III. Ji-^
657.
HENRI I[, roi de France, ordonne à ses ambassadeurs
au concile de Trente , de veiller au maintien dos libertés
de l'Eglise gallicane. J^-34i. Ce prince veut expressé-
ment que les nouveaux convertis pratiquent comme ses
autres sujets les exercices de l'Eglise. 3S~^^9'
HENRI IV, roi de Navarre, puis de France, fait affi-
cher à Rome son acte d'appel de la bulle de Sixte V, qui
le déclaroit déchu. Jj-i^gi et suiv. Il est absous des cen-
sures sans qu'il soit mention de réhabilitation. 698. Il est
médiateur entre le Pape et les Vénitiens. ^^-5^. Ce
prince, par sa bonté, avoit trouvé le moyen de rendre
ses peuples heureux, et de leur faire sentir et avouer
leur bonheur. ^^-89. Amour des Français pour sa mé-
moire. Leurs regrets de sa mort. 90. S'il avoit ôté de sa
vie la tache de l'impureté, sa gloire seroit parfaite, et il
seroit le modèle des bons rois. Jbid,
HENRI II, roi d'Angleterre , attaque les droits de
l'Eglise. ;/^-586. Fait périr saint Thomas de Cantorbéry.
592. Honore son tombeau. 602.
HENRI VIII, roi d'Angleterre, réfute le livre de la
Captivité i\e Luther, qui lui répond avec emportement.
Il veut se raccommoder avec ce Prince, qui lui reproche
la légèreté de son esprit, ses erreurs, et la honte de son
mariage. Nouveaux emportemens de Luther contre lui.
/^-8'2, 83. Henri épouse Catherine d'Arragon , veuve de
aGG TABLE
son frère, sur la dispense de Jules II, et ne doute point
pendant vingt ans de la validilé de son mariage. Son amour
pour Anne de Boulen est le prétexte de son doule. 447*
On attaque la dispense par des moyens de droit et défait,
Bucer et les Protestans d'Allemagne croient la dispense
légitime : Calvin et Zuingle la croient illégitime. 449*
Henri gagne, par argent, quelques docteurs catholiques,
dont la consultation, rapportée par Burnet, n'est pour-
tant pas certaine. 45ci. La décision de Clément VIII , con-
traire au divorce, est appuyée sur un fondement solide.
455. Conclusion que l'on prétend avoir été donnée par la
Sorbonne, touchant le mariage de Henri VII. 49"^'^'] y
63i. Ce prince, égaré par ses passions, ébranle l'autorité
de l'Eglise, et met tout en péril. ^/-3o4. Il se déclare
chef de l'Église anglicane en haine du Pape, qui con-
damne son divorce avec Catherine d'Arragon, et son ma-
riage avec Anne de Poulen. 4o3. Il fait souscrire, par tous
les éveques^ et mettre en pratique ce que Burnet appelle
nos plus extravagantes corruptions. ^06. Il épouse Anne
de Boulen avant que son premier mariage ait été déclaré
nul. 4ï5. Il fait mourir Morus et Fischer, pour n'avoir
pas reconnu sa'primauté ecclésiastique. Il devient sangui-
naire, et tombe dans tous les excès des tyrans, depuis son
divorce. 417 et suiv. Il aime Jeanne Seymour, et fait
casser son mariage avec Anne de Boulen , qui meurt sur
un échafaud. Henri épouse sa maîtresse. /\'i3 et suiv. En
qualité de chef de l'Eglise anglicane, il fait des décisions
de foi conformes à la doctrine catholique et contraires à
celle des Protestans. 4*^7 et suiv. Il épouse Anne de Clèves,
et devient amoureux de Catherine Howard. 433, Il fait
mourir les Catholiques qui nient sa suprématie, et les
Luthériens et les Zuingliens qui s'opposent à ses six articles ;
et meurt sans qu'on sache s'il eut des remords de ses excès.
469.. P^ojy, Cranmer.
HE]\RÏ, disciple de Bruys. ^"^oy. Albigeois.
HEISRIETTE de France, reine d'Angleterre. ^Notice
sur sa vie. ^ y—'ic)'2. Son Oraison funèbre. 'ig5. Son cou-
rage au milieu des adversités. 9.97 , 327. Son éloge. 298.
Son caractère, igg. Attachement invincible de cette prin-
cesse à la religion de ses pères. Ihid. et suiv. Ses aumônes
abondantes. 3o5. Histoire de ses malheurs. 3 19 et suiv.
P^oy. Discours.
HENRIETTE -AT^NE d'Angleterre, fille de la précé-
dente. INotice sur sa vie. ^7-334' Son Oraison funèbre.
DES M ATI EUE S. Si()^
337. Cette princesse est une leçon frappante que tout
n'est que vanité' dans le nïonde. 338 et suiv. Ses belles
qualite's. 34 1. Ses talens. 343, 345. Désolation que sa
mort jeta dans les cœurs. 349. ^^ résignation à la volonté
de Dieu. 365.
HÉRACLIUS, empereur d'Orient, favorise les Mono-
thélites. 35-i38.
HÉRÉSIARQUES. Ils ne sont pas toujours sans religion •
mais ils prennent toujours la religion de travers. :/^-
267.
HERESIE. Son caractère et celui de ses docteurs, se-
lon saint Paul , est de se condamner par son propre ju-
gement, et de mettre absurdités sur absurdités. Qi-3, 4»
Elle varie perpétuellement dans ses Confessions de foi.
^^—5. ^/-5, 6. Les hérésies ont un principe d'instabilité,
parce qu'elles sont une production de l'esprit humain.
^^-6. L'hérésie est une opinion particulière du petit
nombre contre le grand. ^^-64. Les hérésies profitent à
l'Eglise, qu'elles mettent dans la nécessité d'expliquer
l'Ecriture avec plus de soin et d'exactitude , et d'éclaircir
davantage les dogmes. 267, 68. ^£-429. La méthode
de confondre les hérétiques par leur nouveauté et leur
petit nombre , est ancienne et apostolique. Jurieu ne la
suit pas contre les Sociniens, parce qu'elle l'auroit confondu
Jui-méme. Qi ■-']o et suiv. Les hérésies et les schismes
sont nécessaires pour qu'il ne manque rien aux épreuves
où J. C. veut mettre les fidèles. QQ-3Sg, 390. Les héré-
sies toujours condamnées par les successeurs des apôtres ,
en vertu des promesses. 5 11. Dénombrement et descrip-
tion des hérésies dont il est parlé dans V Histoire des Va-
riations et dans les Averlissemens aux Protestans. 369
et suiv.
Hérésies judaïques contre la Trinité et l'Incarnation _, dé-
truites par saint Jean. J-196; Renouvelées dans la suite
par Praxéas, IVoétus, Sabellius, Paul de Samosate, etc.
197 et suiv. Caractères des hérésies. 261 et suiv. ^-107
et suiv. Elles sont figurées par les sauterelles. J-26'2
et suiv. ^-io5. Passages de Tertullien et de saint Gré-
goire de Nazianze. 'iQ(j, 267. Victoire de l'Eglise sur les
hérésies. 265.
Sous combien de formes l'hérésie s'est montrée eu
Angleterre : ses funestes elfets. :/7-3i3 et suiv. Ravages
qu'a faits l'hérésie. ^^-4o2. La curiosité est le principe
des hérésies. :/2-i55. Leur renversement. / J~658. Dés^
26B TABLE
ordres visibles où sont tombe's les pays où elles régnent.
Ihid. Louis XIV zélé pour les détruire. GSg. //-5o4
et suiv.
HÉRÉTIQUES. Leur succès vient de l'appât de la
nouveauté. 37-^1']- Us prétendent toujours qu'on ne les
entend pas. 878. Ils déchirent cruellement les entrailles
de l'Eglise, //-i i5. Ils marchent dans les ténèbres. Ibicl.
et i'jH. Leurs contradictions sur l'Eglise dans leurs Con-
fessions de foi. 1 19 et suiv. On les compare avec les mau-
vais Catholiques. ;/ ^-580,679. *
Les hérétiques, en se multipliant et en se perpétuant,
n'en sont pas moins du nombre de ceux qu'on convainc en
remontant à leur origine. ^£-391. Les sectes d'hérétiques
n'ayant pas un point fixe d'union, se séparent aisément
les unes des autres, et quand elles se réunissent, elles ne
le font qu'en apparence. ^^-^45. En contredisant l'Eglise,
ils lui donnent lieu, non d'apprendre de nouvelles vérités,
mais de connoître plus à fond ce qu'elle croyoit déjà.
^^-42.5. Les Catholiques et les Protestans s'accordent sur
cette question : que la puissance publique a droit de punir
les hérétiques. Luther et Calvin ont fait des livres pour le
prouver, et Calvin en vint à la pratique contre Servet
et Valentin Gentil. ^^-63. C'est à tort que, pour excu-
ser leur séparation, les hérétiques disent que l'Eglise les
persécute. ^/-336 et suiv. Les princes ont toujours porté
des lois contre les hérétiques convertis , pour les obliger
d'assister aux exercices de la religion. 3^-i35 et suiv.
V^oy. Convertis (nouveaux), Protestans.
HERIBERT ou Etienne , chanoine d'Orléans , et Ma-
nichéen, condamné au feu sous le roi Robert. ^^-97.
HÉRIMANN , évéque de Metz , consulte Grégoire VII ,
sur l'excommunication. Réponse du Pape. J/-23o
et suiv.
HERISSO]?? {\e), image du pécheur, qui s'enveloppe
dans ses excuses, y ^-188.
HERMAN, archevêque de Cologne, établit la Ré-
forme dans son diocèse. Son ignorance prodigieuse. ^0—
5o.5.
HERMANT (Godefroi) chanoine de Beauvais. Bossuet
le consulte sur ses ouvrages, et loue sa capacité. 37~
338.
HER^ODE, Iduméen, s'empare du royaume de Ju-
dée, où les Romains le maintiennent. ^5* -94? ^ô^- ^'^a
DES MATiÈr.ES. 269
jalousie et son hypocrisie. Sa politique trompée. ^-402 _,
457. Sa mort. 4^3.
HÉRODOTE, historien judicieux. ^5'-4^^-. H com-
mence à écrire : pourquoi il n'a pas parlé des Juifs. 59.
HÉROS. Qualités qui les font. ;7-5si5, 538. Héros
sans humanité, n'ont pas les cœurs. 537. Triste immor-
talité que nous leur donnons. 562,
HESSE (Philippe, landgrave de) arme en faveur des
Luthériens, et désarme en se faisant payer de grosses
sommes. y^-i38. Il maintient , autant qu'il peut, la ligue
de Vitemberg. 3^1. Il oblige Luther à supprimer dans la
Messe l'élévation du saint Sacrement. 334. I^ envoie Bu-
cer à Luther pour lui demander la permission d'avoir deux
femmes à la fois. Il promet les biens des monastères en
cas qu'on la lui donne j et menace en cas de refus, de
s'adresser à l'Empereur, et même au Pape. 3^3. Luther,
Mélancton , Bucer et d'autres Réformés, donnent cette
dispense. 3'28. Pièces justificatives de l'histoire du second
mariage du Landgrave. 362 et suiv. Luther et les autres
docteurs de ce prince ne veulent pas que le Landgrave
s'adresse à l'Empereur, et demandent que le second ma-
riage soit tenu secret. Ils ont recours aux équivoques pour
cacher ce mariage. 33o. Les réformateurs donnent cette
dispense contre leurs lumières et leur conscience, de
l'aveu de Basnage. 2J~6io. Il est faux qu'on leur ait ar-
raché cette faute, qui montre l'étrange corruption des
chefs de la Réforme. Rien ne la prouve mieux qu'un ser-
mon scandaleux fait par Luther, sur le mariage, où il
permet la répudiation, /p-333. ^/-6i3 et suiv. Basnage
compare cette dispense pour la polygamie, à celle que
Jules II accorda pour le mariage de Henri VIII avec la
veuve de son frère. 61 5.
HESHUSIUS, ministre luthérien, maltraité grossiè-
rement par Calvin, au sujet des pensées qu'il lui attri-
buoit sur l'Eucharistie, ^p-590.
HEUREUX. Ce qu'il faut pour l'être. //-65. Deux
choses rendent heureux : bien vouloir, et pouvoir ce
qu'on veut. /^-88, 624. Fq/, Bonheur.
HILAIRE (S.) évêque de Poitiers, écrit contre l'empe-
reur Constance ; il déclare qu'on doit l'obéissance aux
souverains, même impies. jy-4o8 et suiv. On l'accuse
faussement d'avoir approuvé une des formules de Sir-
mium. JJ-104.
ayO TAULE
HILAIRE, diacre, Lucife'rien, a erré sur le sort des
enfans morts sans hapleme : 5'-25o et suiv. sur le péché
originel : '253 j sur la grâce, 255. C'étoit un très-foible au-
teur. '25() et suiv.
HING V1A.R, archevêque de Rheims , écrit à Charles le
Chauve que les poalifes ont droit de puuir les attentats
des rois contre la puissance sacerdotale. J/-3i5, 3i6. II
refuse d'obéir à Adrien II , qui lui défendoit de commu-
niquer avec Charles le Chauve. 357 ? 497* Dans le concile
deTroyes, il promet obéissance au pape Jean VIII, sui-
vant les canons. J3~65. Il réclame, dans le concile de
Pontion, contre un ordre du même Pape, contraire aux
canons. 69.
HIPPOLYTE (S.) ëvêque et martyr, allégué par Ju-
rieu comme enseignant deux nativités du Verbe. Discus-
sion d'un passage qu'il objecte, qui sert de dénouement à
tous les autres. ^^-loi, 102.
HISTOIRE (T) conseillère des princes. / 7-344. Com-
bien elle leur est utile. Ibid. SS"^' H seroit honteux à
tout honnête homme de l'ignorer. 4. Difficulté d'accorder
l'histoire profane avec l'histoire sainte, /^o. L'histoire
sainte s'accorde avec elle-même. ^i. Cause de l'obscurité
des anciennes histoires, la confusion des noms. 47- Com-
ment on doit tourner une histoire, pour la rendre plus
croyable. ^^-i48.
Histoire des variations des Eglises protestantes.
Toni. i ^ et ^0. Méthode qu*a suivie Bossuet en écrivant
cette histoire. ^^-180. — Défense de l'Histoire des va-
riations contre la Réponse de M. Basnage.^i-ffii,
Histoire mêlée ou Miscella, Ce que c'est, et qui eu
est l'auteur. 31-^'] i ^^ note.
Histoire sainte. Abrégé de cette histoire, pour les en-
fans. ^-55 et suiv.
HISTORIENS Grecs (les), Théophane, Cédrenus et
Zonare, accusent à tort Grégoire II de révolte. J/-4^^
et suiv.
HOMÈRE et Hésiode. En quels temps ils florissoient. Ils
nous représentent les mœurs antiques. ^5^-28.
HOMICIDE. L'assemblée du clergé de 1700 censure
plusieurs propositions relatives à ce crime. /-370 et
suiv.
HOMME. Sa création. Ji'-g. Dignité de sa nature. ^-
DES MATIEllES. '2n l
loo. Merveilles de sa création. io!i, io4, ii4. 3^^-162.
Son empire sur lui-même. ^-107. C'est Timage de l'em-
pire de Dieu sur l'univers, m. Noblesse de son ame. 1 15.
^^-453. Son immortalité. ^-i3i. Première destination
de riiomme. /3-606. Sa chute. ^^-iG8. Changement
funeste qu'elle opère en lui. 169. Il est condamné à la
mort. fhid. L'homme avoit reçu, dans la sainteté de son
origine, l'innocence, la paix et l'immortalité, i 3-^'ji'
Comment il a perdu ces trois dons. Ibid. et 597.
L'homme est une énigme àlui-mcme. 11 ne connoît ja-
mais certainement sa foi et les dispositions de son cœur.
:/5~49- La misère de l'homme est extrême, i 7-^i' 38-
718. L'homme prodige de misère et de grandeur. /7-
339. Son néant. ^ 2~^^7 ^ 7^'^' Insuffisance de la philosophie
Îjour remédier à sa misère, i S~'^^ •> '^^' Quel est l'objet et
a nature de l'homme. ^7-^39, 357. Combien il est mé-
prisable, si on le regarde des yeux du corps. 356. Il n'est
point tel que Dieu l'a fait. ^-188. L'homme est un abîme,
un amas confus de choses contraires. ^^-453^ un animal
brut ou un ange céleste, selon qu'il tourne ses inclinations.
^7-222. Quel est la plus noble qualité de l'homme, i Q-
53o. En quoi consiste sa perfection, i ^-QiS et suiv. Rien
de plus sociable, rien de plus discordant que l'homme.
•/£-i22. Rien déplus paisible, rien de plus farouche. 5o4.
L'homme honteux de sa pe'itesse , travaille à s'accroître :
inutilité de ses efforts. 366 , 618. Il est d'autant plus libre,
qu'il est plus esclave de la justice. Q-f\oQ.
Rien de mieux ordonné dans tout l'univers que ce
qui touche l'homme. /^-33. C'est un ouvrage d'un grand
dessein et d'une sagesse profonde. J^-262 et suiv. Ce qui
dislingue l'homme des animaux. 87, 3o4et suiv. Comment
il peut se bien connoître lui-même. 247. Combien la ré-
flexion lui est nécessaire pour cela. 25o. La connoissance de
lui-même doit l'élever à son auteur. 279. Il voit en Dieu
toutes les vérités et les règles des mœurs. 282. lise con-
damne quand il s'en écarte. 283. L'imperfection de son
intelligence lui fait connoître qu'il y a ailleurs une intelli-
gence parfaite. 285. Comment il peut parvenir à la
connoissance du péché originel. 297. Combien- il doit
estimer et cultiver son ame. 3o2. Pourquoi les hommes
veulent donner du raisonnement aux animaux. 3o4. En
quoi ils sont semblables à l'homme. 3i2. En quoi ils dif-
férent de lui quant au langage. 332. Extrême différence de
l'homme et de la bête. 333, 348. L'homme dompte les
animaux même les plue forts et les plus rusés. 347. Sa
H'J^A TABLE
raison l'oblige à croire sa liberté , et la prescience de Dieu,
quoiqu'il ne trouve pas le moyen de les accorder ensemble,
394.
Rapport intime de l'homme avec Dieu. //-354.
L'homme devenu le temple de Dieu par le baptême : di-
gnité de ce temple. /.^— G08. Doit se revêtir de J. C,
i^-^'j. Différence entre le vieil homme et l'homme
renouvelé: /^— 3ooj entre l'homme animal et l'homme
spirituel. 112. Homme sensuel. Ji-i^3. Les hommes
sont égaux par la nature. ^ ^-162.. y/-6o3 et suiv. Tous
confondus dans le gouffre de la mort. -J ^-ï63.
L'homme invente ou perfectionne les arts, et s'assu-
jettit toute la nature. J^-i3, 14. Affoiblissement de la
constitution humaine après le déluge. 173. Dispersion des
hommes à Babel. i^S. Corruption du genre humain au
temps de la vocation d'Abraham. 180.
Les hommes sont faits pour vivre en société : pourquoi ?
36-1 ^^ ^^^y» Leur amour pour la terre qui les a vu
naître. 21. Tout tend à la division parmi eux, à moins
qu'ils n'aient un gouvernement. 23. Biens que leur pro-
cure le bon gouvernement. 16. La division en peuples et
en nations ne doit point altérer la société du genre hu-
main. 4^* Les hommes sont les vraies richesses d'un
royaume. 5^i. Qui sont ceux qui doivent être éloignés
des emplois publics. 585. Caractère d'un homme d'Etat.
592. Différence d'un homme d'esprit et d'un homme
d'imagination. ^^-100. Homme de mémoire. 102.
L'homme de bien n'a rien à perdre à la mort, tandis
qu'elle est pleine d'amertume pour le mondain. / /— 136.
L'homme de bien peu considéré , par la raison qu'il ne
peut se faire des amis que par sa vertu. /5^-6i4. f^oj^.
Ame, Corps, Raison.
HONGRIE, les Etats de ce royaume, en i548, de-
mandent un concile général pour remédier aux maux de
l'Eglise. J^-56o et suiv.
HONNEUR. Sa définition, son objet, ses abus. //-
406. ;/£-383 et suiv. Sa tyrannie nous rend les captifs
de ceux dont nous voulons être honorés j danger de se
laisser trop entraîner aux considérations de l'honneur.
36o. Il est difficile de définir l'estime qu'on en doit faire.
36i. En quoi il consiste. 362. Tristes effets de l'honneur
que nous mettons dans des choses vaines. 363. L'hon-
neur pare les vices des ornemens de la vertu. 3^1. Il est
changé en ignominie. 374* Trois espèces d'honneur fon-
dées
i
DES MATIERES. 2-^3
dëes sur Terreur. 384- En quel sens l'honneur peut être
vrai et faux en même temps. 385 et sui\^. En quel sens
riîonneur qu'on nous rend par erreur , pour de bonnes
qualités que nous n'avons pas , est un avantage pour
nous. 387 et suiv. L'honneur du monde autorise le vice.
■J J-ig^. Il est représenté dans la grande statue de Na-
buchodonosor. ^83. Ses trois crimes capitaux. 284 et suiv.
Ses effets sur le pécheur, igg et suiv. Brièveté de son
règne. 3o2. Quel est le plus grand attentat de l'honneur
du monde. Ibid. et suiv. l'exemple de Jésus-Christ, com-
bien propre à détromper les idolâtres de l'honneur du
monde. Sog. Comment il est permis d'aspirer aux hon-
neurs du monde. /^-6i3.
HONORIUS, pape, trompé par les artifices des Mono-
thélites , consent à un dangereux silence. J^-137. Il ne
peut être excusé d'erreur. ^^-123 et suiv. Il approuve
les écrits des Monothélites : sa condanination par le
sixième concile. 52~4^7 ^^ suiv. JJ-116. SS^^^o,
HONTE (la) juste peine du pécheur. //-i8o et
suiv. / J-i53 et suiv. Première des passions de notre pre-
mier père ; lui décèle la conspiration de toutes les autres.
540- Combien elle presse les consciences, et est utile au
salut du pécheur. i4 et suiv.
HOPITAL. Utihté d'un hôpital. 248 et suiv. Spectacle
de l'infirmité humaine qu'il nous présente. Ravage qu'y
exerce la maladie. //-127. /5^-ii5.
HORMISDAS (S.) pape. Instructions qu'il donne à ses
légats à Constantinople, sur la manière dont ils doivent
se comporter avec les évêques séparés de la communion.
J^-356. Consulté par l'empereur Justinien sur la pro-
position des moines de Scythie , Un de la Trinité a été
crucifié : ce qui se passa en cette occasion. 33-^^ ^t
suiv. 114. Formulaire envoyé par ce Pape aux Eglises
d'Orient au sujet de la condamnation d'Acace. 168.
Comment , sous ce pontife , se fit la réconciliation des
évêques orientaux avec le saint Siège. ^5'-398, 555.
HUET ( Pierre- Daniel ), évêque d'Avranches , et le
père Petau, vengés contre Jurieu, qui leur impute d'a-
voir fait arianiser les anciens Pères. S2~i49> i^^*
HUGUES de Sai nt- Victor ; ce qu'il étoit : ce qu'il dit
sur la puissance royale. ^/-64^ ^^ suiv. Beau passage de
cet auteur sur Tamour désintéressé. ^7-489 et suiv.
HUISSEAU (d') , ministre de Saumur, prêche la tolé-
BossuET. XLiii. 18
3^4 TABLE
rance de toutes les religions. Il est condamne par les sy-
nodes. 2^-i8i.
HUMBERT (le cardinal). Sa dispute avec les Grecs au
sujet délia communion sous une espèce. ^^-i44- Re-
proche qu'il faisoit aux Grecs sur leur manière d'admi-
nistrer l'Eucharistie. 38i.
HUMEUR. Elle est la source de toutes les maladies de
nos âmes. 3S~1^1' L'origine de cette humeur est le pè-
che du premier père. 718.
HUMILIATIONS. Moyen d'en profiter. .^^-GSg. Leur
utilité. 690.
HUMILITÉ. Son caractère. H-^o'j, 4o8. /3-584,
02g. ^/-633, 634. Heureux effets de l'humilité. ^ 3-
680. Voie pour y parvenir. J^-736. Quel est le propre
de rhuuiililé. ^5^-4^8 et suiv. Aucune grandeur véri-
table qui ne soit appuyée sur l'humilité. 4^5. Com-
bien Dieu aime l'humilité j et quel exemple il en donne
en se faisant homme. 229. Comment J. C. a converti
l'ambition des apôtres en humilité. iO~Qy 11 et suiv.
F^Oy. BOSSUET.
HUS (Jean) , disciple de Viclef, veut parvenir à la Ré-
formation par la rupture. :/^-36. Il dit la messe, croit la
transsubstantiation et tous les autres articles de l'Eglise
romaine^ excepté ceux de la communion sous les deux
espèces, et de l'autorité du Pape , qu'il appelle l'Anté-
christ. Il pense, comme les Vaudois, que l'autorité ecclé-
siastique , et même séculière , se perd par le péché. Son
principal mérite chez les Protestans est d'avoir beaucoup
crié contre le Pape et l'Eglise romaine. QO-ii^ et suiv.
Ses erreurs et celles de Jérôme de Prague , condamnées
au concile de Constance. Ils sont brûlés tous deux par sen-
tence du juge laïque, et non du concile. J^— 240, note.
HYPOCRITES. Leur conduite. / :/-i85. /5'-63i. Elle
sera révélée au grand jour, i /-186.
ICONOCLASTES. Commencement de leurs violences.
3S~^^^' Leur conciliabule sous Constantin Copronyme.
146. Ils persécutent les Catholiques. Ibid. Le septième
concile condamne leur hérésie. 148. Les Protestans
mettent ces hérétiques au nombre de leurs prédéces-
seurs. 2(?~8i.
DES MATIÈRES. 2^5
IDOLA.TRIE. Ses horreurs. ^-i83 et suiv. Outrage
qu'elle fait à la divinité, i 4-iS, 1 S-^^ et suiv. Elle
couvroit la terre de te'nèbres avant la venue de J. C.
/^-342. L'idolâtrie spirituelle cause de l'idolâtrie maté-
rielle. /^-288 et suiv. L'idolâtrie 'adoroit tout, et le vrai
Dieu comme les autres. J^-260. L'homme ayant quitté
par le péché la contemplation de la nature divine invi-
sible, se plonge entièrement dans les sens, et s'abandonne
à l'idolâtrie. 287. Elle étoit répandue partout, fbid. et
suiv. A quel excès elle étoit portée au temps de Moïse.
^^-193. Elle s'établit dans le royaume d'Israël. 26, iiS,
Elle est la principale cause de la perte de ce royaume. / J-
672. Elle entraîne quelquefois celui de Juda. 3S~'^'^1' Elle
cesse en Judée après la captivité. 246. Son prodigieux aveu-
glement avant la venue du Messie. aSp et suiv. 282. Dieu
se sert du mystère de la croix pour la détruire. 36 1 et
suiv. Les sens, les passions et les intérêts combattoient
pour l'idolâtrie. 369 et suiv. Elle cherchoit à se parer
de quelques raisons. 374. A la fin elle se soutenoit par
l'austérité apparente des philosophes, et leurs magni-
fiques paroles. 387.
L'idolâtrie faussement attribuée aux Catholiques. Pa-
rallèle entre la doctrine dé l'Eglise romaine et celle des
païens. Diflerence de la même croyance de celle des Mani-.
chéens, Ariens, etc. ^^-191 et suiv. L'idolâtrie est née
des erreurs touchant la nature de Dieu*, on en conclut
que Jes Catholiques, qui n'errent pas sur cette matière, ne
sont donc pas des idolâtres. 2o5. Quoique le peuple de
Dieu se soit laissé aller à l'idolâtrie du temps d'Elie, de
Manassès , etc. les Protestans n'en peuvent rien conclure
contre les Catholiques. ^ J-269 et suiv.
L'idolâtrie attribuée par Jurieu à l'Eglise romaine,
n'empêche pas, selon lui, qu'on ne s'y sauve. L'idolâ-
trie dont il accuse les Pères du quatrième siècle, ne les
empêche pas non plus d'être saints. £/-i6i et suiv. L'i-
dolâtrie et l'antichristianisme sont incompatibles avec le
salut. 192. L'Eglise ne peut, suivant la promesse, être
livrée à l'idolâtrie. ^2-493- E'aveu que fait Jurieu, que
ce qui est cru de tous les Chrétiens est une vérité fonda-
mentale , et que le culte que l'Eglise rend aux saints étoit'
autrefois universel, démonlre qu'il nous calomnie, en
nous disant idolâtres. 2/ -237, 238. Les définitions de
l'idolâtrie et de l'invocation des saints, démontrent que
cette invocation ne peut être un honneur divin. Locutions
de l'Ecriture. En quel sens on peut dire que les saint»
an6 tABLE
donnent. 9.40. L'Eglise ne met la force des saints que dans
leurs prières. 9.41 • E^ti'iivagance de Jurieu, qui veut qu'il
soit moins permis de prier les saints dans la gloire que les
fidèles sur la terre. 248. On n'attribue rien de divin aux
anges et aux saints, en leur attribuant la connoissance da
nos prières. u55. Jurieu calomnie l'Eglise, en l'accusant
d'égaler les saints à J. C. '260 et suiv. On n'adresse point
à J. C. comme il le dit, cette prière : Priez pour nous,
son intercession étant infiniment différente de celle des
saints. 267. Les ministres eux-mêmes avouent que l'Eglise
catholique interprète différemment les mérites des saints
et ceux de J. C. 272. La différence de la doctrine et du
culte des païens et de la doctrine et du culte catholique
est infinie; et Jurieu calomnie l'Eglise à ce sujet. 274.
Quelle étoit la source de l'idolâtrie. Foy. Culte.
IDUMÉEINS. Ils sortent d'Esaii, fils de Jacob. J5'-i6.
Ils sont conquis par Hyrcan. 89.
lÈNE (synode d') en Saxe, tenu pai: les Luthériens^
où ils condamnent les Zuingliens, qu'ils pressent par l'au-
torité de l'Eglise; en quoi ils démentent tous leurs prin-
cipes. :/^-536.
IGNACE de Loyola (S.) préfère le délai de la vision de
Dieu à la jouissance présente. ^^-5 18.
IGINORANCE. En quoi elle consiste : sa différence
d'avec l'erreur. 34t'-io8. Combien est grande l'ignorance
de Thorame. 117.
ILLUSION des expériences dans l'Oraison. ^/-Sq
et suiv.
ILLYRICI3S (Flaccus) ou Francowitz, et d'autres, se
rendent, après la mort de Luther, aussi tyrans qu'il l'avoit
été des Eglises luthériennes, j ^-'iSS, Il avoit été dis-
ciple de Melancton, dont il devient jaloux, et qu'il veut
perdre au sujet des cérémonies indifférentes. Il enseigne le
dogme monstrueux de l'ubiquité. 5i5.
IMAGES. Du culte qu'on leur rend. 39~99- Dispute
sur ce culte en Orient et en France. ^£-027 et suiv. Les
Catholiques ne les adorent pas, ne leur attribuent aucune
vertu, ne s'en servent que pour élever leur esprit vers
Dieu, et exciter en eux le souvenir des prototypes qu'elles
représentent, i^-^y ^^9- ^^ culte des images fait le
sujet d'une grande controverse avec les Protestans. Doc-
trine de l'Eglise sur ce sujet; objection tirée du second
précepte J erreurs des païens. 160 et suiv. L'Apologie de
I
à
DES MATIERES. 277
la Confession d'Ausbourg accuse l'Eglise de croire, comme
'les magiciens, qu'elles ont en elles une certaine vertu.
-jg-ioG. Carlostad les abat àVitemberg. Luther trouve
qu'empêcher le culte des images, c'est ôter la liberté
chre'tienne. 87 et suiv. Calomnies et ignorance des mi-
nistres protestans sur le culte que nous rendons aux
images. ^ jT-^Set suiv. Sentiment d'un célèbre Protestant.
3o6, 348, 387, 447' lA s'accorde avec le concile de
Trente et le second de Nicée. 5*27. ^^-54. Le culte des
images a toujours été en usage dans l'Eglise. S190. J^oy^
Culte , Francfort, Nicée.
IMAGINATION (1'.) Sa définition. 3 4^1 5- ^^ nature.
77 et suiv. En quoi elle diffère de l'entendement. 96.
Comment ils s'aident et s'embarrassent mutuellement. 98.
A quels mouvemens du corps est attachée l'imagination.
206 et suiv.
IMMORTALITÉ. Les philosophes et les nations qui
ne sont pas tout-à-fait brutes, en ont l'idée. J^— 364.
L'immortalité, compagne inséparable de l'innocence, i 3—
637. Triple immortalité de J. C. 639. D'où vient en nous
le désir de l'immortalité. 646.
IMMUTABILITÉ (1') de Dieu, reconnue clairement
dans les premiers siècles. Ignorance de Jurieu dans la doc-
trine des Pères. 3â~^9^ ^o. Ce dogme est marqué dans
l'Ecriture , ainsi que l'immutabilité du Fils de Dieu ; et la
Confession de foi des Protestans l'établit. 32 , 33. Saint
AtTiauase prouve aux Ariens que le Fils de Dieu est im-
muable j ce qui renverse l'imputation calomnieuse faite
par Jurieu au concile de Nicée, d'avoir fait naître deux
foi^ le Fils de Dieu comme Dieu, et cru qu'il pouvoit
croître en perfection. 86 et suiv. L'idée de l'immutabilité
de Dieu est , selon ce ministre, une idée d'aujourd'hui,
qu'on ne peut prouver par l'Ecriture. 270*
IMPANATION. Fcy. Osiandre. La doctrine de Luther
y tend. Il admet un pain charnel et un vin sanglant. Z^-
ï36.
IMPATIENCE. Son désordre. J^-44o.
IMPECCABILITÉ. Dernière grâce , bonheur parfait.
^:/-552, 555.
IMPÉNITENCE finale; comment on y tombe, /g-
^'i3 et suiv. Rien de plus horrible. ;/ J-34i et suiv.
IMPIES. Idée qu'ils se forment de Dieu. ii-5ii. Dieu
^s dissipera dans l'impéiuositc de sa'colère, comme là
278 TABLE
poudre est emporte'e par un tourbillon. 60. Leur nombre
infaii. -J ^-i6/\. Conduite que doivent tenir les gens de
bieu obligés de vivre avec eux. i65. Prospérité des im-
pies; commencement de la vengeance divine à leur égard.
^^-339. :/<^— 372. Evénemens sanglans et tragiques que
Dieu leur fait quelquefois éprouver. ^^-340. Ils com-
mencent leur enfer dès ce monde, i 4~^1^' Leur aveu-
glement. J ^-55S. Leur mort toujours précipitée. :/7-
590. Fojy. Libertins.
IMPIÉTÉ. Comment elle fait des progrès. /-io3.
IMPOTS (les). Sont une source de richesses pour l'Etat,
^^-535. Le prince doit les modérer. 536. P'oy. Tributs.
IMPRÉCATIONS. Celles qu'on trouve dans les Psaumes
ne doivent point être prises à la lettre. ^-26 et suiv. Ce
sont des prophéties. 28.
IMPUDICITÉ. Estime qu'elle s'attire sous de certaines
couleurs. iQ~3'-]3.
IMPUNITÉ. Le pécheur s'en flatte vainement, i i--
376.
INCARNATION. Explication de ce mystère. ^-93
et suiv. Dieu y avoit préparé les hommes par ses appari-
tions aux patriarches, sous une forme humaine. ^-sSq
et suiv. Conception et naissance de J. C. 274 et suiv.
362 et suiv. Ignorance des libertins au sujet de ce mystère.
^/-3io. Sa grandeur» IS-^IO- Moyen dont Dieu se
sert pour guérir notre orgueil. 181 et suiv. Amour que
Dieu témoigne à l'homme dans ce mystère. 2o3 et suiv.
Ce mystère étoit une illusion, selon les Manichéens eÇ les
Albigeois. QO-^']- Erreurs de l'abbé Dupin sur la com-
munication des idiomes : J(9-585 ; sur l'expression de
saint Cyrille, Unam naturam incarnatum. 614 et suiv.
INCESTUEUX de Corinthe; pénitence qu'on lui im-
posa; indulgence qui hii fut accordée. i^S'i.
INCLINATION. Deux nous sont naturelles : l'une nous
élève à Dieu, origine de la religion; l'autre nous lie avec
nos semblables, principe de la société, j /-444* Les incli-
nations profondes changent difficilement. /^-432.
INCREDULES. Ils n'ouvrent point les yeux à la lu-
mière. 5-172 et suiv. Foj. Athées, Impies , Libertins.
INDÉFECTIBILITÉ de la foi du saint Siège. On im-
pute à tort aux docteurs de Paris de croire que le saint
i
DES MATIERES. 279
Siège ne soit pas indéfectible. 31~^1^ ^t suiv. Preuves
de l'indéfectibilité de l'Eglise romaine. J J-161 et suiv.
2^5 et suiv.
INDÉPENDANS. Leur songe séditieux sur un prétendu
règne du Christ, qui devoit anéantir la royauté, et égaler
tous les hommes. ^ /-S 1 5. L'indépendantisme et plusieurs
autres sectes de la Réforme, tirent leur source de l'indiffé-
rence des religions. Les Indépendans rejettent toutes les
formules , tous les catéchismes, tous les symboles , même
celui des apôtres, pour s'en tenir à la seule parole de Dieu,
sans glose ni interprétations. ^^-3^3 et suiv. Les Indiffé-
rens et les Indépendans font peu de cas des dogmes, et
ne veulent que la doctrine des mœurs. Illusion de leurs
maximes. 34^ et suiv. Jurieu établit l'indépendantisme
des Eglises, et confond le royaume de J. C. avec celui de
Satan. ^{9-6o8.
INDIFFÉRENCE des religions. Les principes de Basnage
y conduisent, et surtout ce qu'il avance pour innocenter
le schisme. ^5-56o. Foy, Réforme.
Indifférence pour le salut. Jusqu'où va celle des
Quiétistes. £7-i33, i38, i5o et suiv. 20^ et suiv. En
quoi consiste la sainte indifférence selon saint François de
Sales. 294 et suiv. Distinction inutile entre l'indifférence
et la résignation. 322 et suiv. L'indifférence ne peut avoir
lieu dans les suppositions impossibles. 34B et suiv. Exa-
gération sur celte matière. 367 et suiv. L'indifférence
pour le salut est établie par M. de Cambrai. ^^-289
et suiv. 256 et suiv. ^^-4^2 et suiv. Du consentement à
la haine de Dieu et à la damnation, suite de ses prin-
cipes. ^^-297. Son embarras et ses contradictions dans
l'explication de ses principes. 323. Passages tronqués ou
falsifiés de saint François de Sales, dont on voudroit se
prévaloir. 435, 438, 44^- Vaines ressources de l'auteur.
^^-27. L'indifférence du salut établie dans le livre des
Maximes des saints^ malgré les Articles d'Issy. 30--'ioo,
Quatre remarques à ce sujet. 379 et suiv. ^Of. Abandon,
Acquiescement, Désespoir, Sacrifice.
Indifférence à l'égard des dons de Dieu; en quel sens
Bossuet l'entend. J5-332.
INDULGENCE. Celle qui est fausse , dans les princes ,
a des suites funestes. J^-43o.
INDULGENCES. Leur utilité. ^-181 et suiv. 599
et suiv. Il n'en faut point rechercher curieusement l'effet
aSo TABLE
précis. 60 1 et sulv. Elles doivent nous porter a augmen-
ter notre amour envers Dieu et le prochain. 607 et sviiv.
Elles sont fondées sur la grande indulgence de la mort de
J. C. ^P*-5i5. L'Eglise a le pouvoir d'en accorder, i S~
100. De la confession pour gagner les Indulgences. ^Q—
160.
INFAILLIBILITÉ. Jurieu, qui vouloit d'abord qu'on
jugeât par le goût , quelles sont les vérités fondamentales ,
veut ensuite qu'on compte les voix , et donne l'infaillibi-
lité au grand nombre. ^^-221 et suiv.
Infaillibilité du Pape. Selon les défenseurs de cette
infaillibilité, elle n'est pas de foi. 3:/ -198 et suiv. JJ-
635. Formalités nécessaires, suivant les Ultramon tains ,
pour que la décision du Pape soit infaillible. 287. Le
clergé de France n'a pas voulu prononcer sur cettç ques-
tion. 3g6.
INGRATITUDE. Sa noirceur. H-^-j^,
INIMITIÉS. Ce qui les produit. / ^-'280 et suiv. f ^-6 1 o.
INJLTRES. Le pardon des injures est un des remèdes les
plus efficaces de nos fautes. ;/£-522. / J-4o<>«
INFIDÈLES. Foy. Sfondrate.
INNOCENCE. Moyens de la conserver. 17-3q5, 896.
INNOCENS. (SS.) Leur massacre. ^-460.
INNOCENT I (S.) pape, prouve la nécessité de la
grâce par les prières de l'Eglise. Q/—11 1.
INNOCENT III est choqué des singularités des Vaudois ,
qu'il condamne dans le grand concile de Latran. ^^-148.
Ce pontife met la France en interdit, dépose l'empereur
Othon IV, puis Jean-Sans-Terre, roi d'Angleterre. S1~
657 et suiv. Jean s'étant rendu tributaire du saint Siège,
le Pape le protège. G60 et suiv. Ce Pape reconnoît que le
concile lui est supérieur. ^3-8i.
INNOCENT IV. En quoi consiste, suivant lui, l'obéis-
sance due au Pape. J/-162. Il dépose l'empereur Fré-
déric II au concile de Lyon, sans l'approbation du con-
cile. J^-27 et suiv.
INNOCENT XI approuve le livre de V Exposition par
deux brefs. J^-65. Conséquences que BossUet tire de
cette approbation. J;/-i85 et suiv. 33-^^1 ^t suiv. Ce
Pape est par ses vertus le modèle de son troupeau. 37~'
2o5. Bossuet désire qu'un pontife si saint mette fin à
tant d'opinions corrompues, dont les ennemis de l'Eglise
n
DES MATIÈRES. nSl
2. Le remercie de Tapprabation qu'il
donnée à son Exposition; lui marque les raisons qui le
portèrent à composer cet ouvrage; lui rend compte de
sa manière d'ëlevei le Dauphin, et fait les vœux les plus ar-
dens pour l'Eglise et le souverain Pontife. i89etsuiv. Bref
d'Innocent XI, en réponse à cette lettre. 206. Belle lettj-e
de Bossuet à ce pontife, sur l'éducation du Dauphin. 34~
1 et suiv. Bref du Pape pour témoigner au prélat sa
satisfaction. 44* SeiUimens de recormoissance et vœux de
Bossuet pour la conservation de ce pontife. 37-^^^!' ^
remet au prélat les droits pour les bulles de l'évêché de
Meaux. '-i33. Motifs honorables qui déterminent le Pape
à lui accorder cette faveur. Jbifi. Réponse d'Innocent XI
à la lettre du Clergé de France qui lui rendoit compte de
ses opérations sur la Régale. /-'212 et suiv.
Innocent XI censure les Quiétistes. ^J—!^. Sa censure
des Casuistes sur la foi explicite en Dieu. 104. Combien
fortes ses qualifications contre Molinos, SgG. Sa bulle rap-
portée au long. 5o6 et suiv.
INNOGEI^T XII accommode le différend survenu à
l'occasion de la Déclaration de 1682, sans faire de re-
proche aux Français touchant la foi. J/-41. Lettre de
cinq évéques de France à ce pontife, pour solliciter la
condamnation d'un livre du cardinal Sfondrate sur la
Prédestination. 3é^-3o. Ils ne craignent pas que Sa Sain-
teté, quoique elle eût élevé Sfondrate à une si haute
dignité , à cause de ses qualités, fît grâce à ses erreurs qui
tendoient à affoiblir la foi. ïbid. Ce pontife répond qu'il a
renvoyé le livre de Sfondrate à l'examen de graves théo-
logiens, d'après lequel il portera son jugement. 4B. Voy,
Sfondrate.
Bref d'Innocent XII à Bossuet, sur son livre des Htats
d'oraison. ^7-5o. Son Bref contre le livre des Maximes
des Saints. ^(9-4^3, {\!\\ e^\. suiv. Sa lettre au Roi à ce
sujet. 449 6t suiv. Acceptation du Bref dans toutes les
provinces, 4^0 et suiv. T^ oy. Fénélon.
mQUISITION. Décrets de celle de Rome contre les
Quiélistes. 27-5o2 , 535 et suiv. L'Inquisition d'Espagne
condamne la Déclaration du clergé de France, comme
erronée, i/ -189 et suiv.
INSTINCT. Ce que- c'est que celui qu'on attribue aux
animaux. i^-35i et suiv. Voy, Animaux.
INSTRUCTION {dcl') de Mgr. le Dauphin, fils de
:i02 TABLE
Louis XIV; liCttre au Pape Innocent XI : en latin et en
français. 34~^ et suiv. j^oy. Louis, Dauphin.
Instruction sur la lecture de V Ecriture sainte. ^-']iZ
et suiv. ^
Instruction sur le nouveau Testament de Trévoux.
^-3*2 1 et suiv. *— Seconde Instruction sur les passages
particuliers de cette version. Sii et suiv.
Instruction sur les Etats d'oraison, où sont exposées
les erreurs des faux mystiques. ^/-aS et suiv. Ce livre
est traduit en italien. Voy. Campioni.
Instructions sur les promesses de J. C. à son Eglise ,
pour montrer, par l'expresse parole de Dieu, que le
même principe qui nous fait Chrétiens, nous doit aussi
faire CathoHques. QQ-^']S , 467.
INTELLIGENCE. Combien elle est nécessaire pour
gouverner. S6~^^'^' ^^X' Entendement.
INTENTION. Elle doit être pure. ^-70 et suiv. Ce
que c'est que l'intention virtuelle ^ et jusqu'à quand sub-
siste-t-elle. 39~^^ ^t suiv. Quelle intention est requise
dans le ministre pour la validité du sacrement. ^5^-279
et suiv. 32g, 375.
INTERET (T) contribue à unir les hommes entre eux.
3^-1 3. Exemple tiré du corps humain. 14. L'intérêt,
dieu du monde et de la Cour, le plus ancien, le plus dé»
crié et le plus inévitable de tous les trompeurs , trompe
dès l'origine du monde, i 3-^^'^- Fait toujours les flat-
teurs. 4g'^. Mobile de toutes les actions humaines. / 5^—608.
Malignité de l'intérêt, qui rompt les amitiés les plus
saintes, montrée dans la personne de Judas. / 3-^0'^'
Inte'ret PROPRE. Sens que l'Ecole donne à ce mot : QS''
Si"] y sa définition : 6285 son équivoque : o'iÇ). 3(9"'^^'] y
261. M. de Cambrai coupable de n'avoir pas défini ce
terme équivoque. QS~^^ij 7 ï^* Cette affectation est une
illusion. 717. Ses principes le convainquent de prendre
ce mot pour le salut. 535 ,719. Ainsi le prennent saint An-
selme : 556 j saint Bernard: 557; Scot ; 558; Suarez :
559; Sylvius : 56o ; saint Bonaventure : 56i ; toute l'Ecole
fondée sur saint Paul : 562 ; et saint François de Sales :
563. Variation de M. de Cambrai sur ce point. 564 et suiv.
20 et suiv. Ses équivoques. 567 et suiv. Rodriguez et le
. Surin ne parlent pas de cet intérêt. 699. M. deCambrai
i
I
DES MATIÈRES. xS3
convaincu d'entendre par îà le salut, et d'en exiger le
sacrifice. 29^^ ^^ suiv. 4ï8 et suiv. 4^9 et suiv. 3(9-'^^^ >
269. Impie'té de cette doctrine. 271. f^oy. Actes, De-
mandes, Indifférence, Salut
/iVr^/?/Af (lelivredeF), fait par ordre de Charles V,
étoit un lormuîaire de doctrine, dans lequel on condam-
noit toutes les erreurs luthériennes, en tolérant néan«
moins le mariage des pasteurs et la communion sous les
deux espèces. Il est blâmé à Rome. /P-307. Conférences
de Ratisbonne au sujet de ce livre, entre les Catholiques et
les Protestans. On s'y concilie sur quelques articles, que
les Protestans acceptent en les expliquant. Dernière main
mise à ce livre, qui n'a nul succès. Ibid. et suiv.
INVESTITURES. Disputes à leur sujet, i /--632 et suiv.
et note, f^oy. Henri V.
I1VVOCA.TION des saints. Les Luthériens calomnient
sur ce point l'Eglise catholique. /^-3o5. Henri YIIl ap-
prouve l'invocation des saints. 4*^9. ^oy. Saints.
IRÈNE, impératrice, gouverne dans la minorité de
Constantin, son fils. J5'-i47- Elle fait tenir le septième
concile général. 148. Son fils périt par ses artifices: elle
est reconnue seule impératrice. i52.
IRENEE. (S.) Pourquoi, selon lui, l'Apocalypse sur-
passe toutes les anciennes prophéties. J*-83. Il voit Rome
et son empire dans l'Apocalypse. 92 et suiv. Ce saint dit
que Dieu a établi l'autorité royale pour le bien de la
société. J/-243, 282. Il est critiqué témérairement par
l'abbé Dupin. 30-^91-
ISAAG. Dieu lui réitère les mêmes promesses qu'il avoit
faites à Abraham son père. 3S~^^j i^^* I^ est l'image de
J.C. //--585.
ISABELLE de France , reine d'Espagne', fille de
Henri IV. Son éloge. / 7-385.
ISAIE. Explication de sa prophétie sur l'enfantement
de la sainte Vierge, ^-i et suiv. Première lettre, où l'on
prouve que la naissance d'une Vierge est un caractère du
Messie. 2 et suiv. Deuxième lettre, où l'on explique com-
ment ce caractère n*a eu force de preuve qu'après lu
mort du Sauveur, et on réfute plusieurs objections. 5
et suiv. Troisième lettre où l'on explique à fond la pro-
phétie. 18 et suiv. Plusieurs cantiques de ce prophète ex-
284 TABLE
pliquës. :/-543, 545. Ce qu'il promettoit aux habitans de
la Jérusalem céleste. / /-70.
ISBOSETH, que Jurieu fait roi légitime des dix Tribus,
n'avoit aucun droit au royaume, qui apparteiioit à David
par élection divine. ^/~4^3.
ISIDORE (S.) de Péluse. Sa lettre sur les livres de Sa-
lomon. ^-21.
ISIDORE (S.) de Séville, prouve que les rois ne
peuvent être punis que par Dieu. Sl-^li-
ISRAËL. Surnom donné à Jacob. 3S~^^' ^^ appelle
de ce nom le royaume que Jéroboam forma des dix Tribus
révoltées, 26, 61. Ses principaux rois. Ibid. et suiv. Sa
destruction. 33. Ses peuples sont transportés à Ninive , et
dispersés. /è/û?, et 61. /^q^. Idolâtrie, Jacob.
ISRAÉLITES. Ils s'établissent en Egypte. ^^-17,
190. Leur multiplication excite la jalousie des Egyptiens.
Ibid» Ils sont délivrés par Moïse. 19. Foy» Juifs, MoÏse.
ISSY. Conférences qui y furent tenues entre MM. Bos-
suet, de ]\oai.lles et Tronson, pour examiner les livres de
madame Guy on. £^-55o. ^^-10. Fénélon y est admis,
et signe les trente-quatre Articles qui y furent dressés sur
rOraison. 558. 3(9-^^^- Occasion, dessein et nécessité de
ces Articles. QS-'^i^ et suiv. Texte de ces Articles en fran-
çais : £7-12^ en latin : £^-492. Ils sont expliqués. 27-
397 et suiv. Combien ils sont opposés aux maximes des
nouveaux mystiques. ^(^-25 7 , 375, 455, 468. £^-421
et suiv. L'acte qui est marqué dans le trente-troisième ,
doit être fait avec précaution. J^-628, J^-348. Foj,
Féne'lon.
ITALIQUE. Version ancienne des livres saints ; celle
des Proverbes. £-i3. Celle deVEcclésiaste : notre Vul-
gate est différente. 1^6.
IVES de Chartres. Demeure attaché à Philippe I, roi
de France, excommunié pour ses crimes par plusieurs
conciles. ^/-6iG et suiv. Quelques passages tirés de son
De'creÉj au sujet des rois. 633 et suiv.
JACOB est béni par son père : il reçoit le nom d'Is-
raël ; est père des douze patriarches. 3^'~^^7 ^^7* ^^
s'établit en Egypte. 17. Sa prophétie touchant le Messie.
Ibid, et i88. Elle s'accompht de point en point. 299.
(
DES MATIÈRES. 285
JACOBATIUS (Christophe et Dominique) cardinaux:
leurs sentimens sur rinfaiîlibilité du Pape et la supério-
rité du concile. i/-88. 33~55o et suiv.
JACQUES (S.) le Majeur, apôtre. Sa demande ambi-
tieuse 'dJ.C.^-io3 et suiv. Précis d'un panégyrique de
cet apôtre. Ses désirs ambitieux et ceux de saint Jean.
Comment J. G. corrige leur erreur. /^-3i3 et suiv.
JACQUES (S.) le Mineur, apôtre. Son Epître rejetée
par Luther, sans aucun témoignage de l'antiquité. Z^-
195.
JACQUES I , roi d'Angleterre et d'Ecosse , regarde les
Calvinistes , ou Puritains, comme les plus grands ennemis
de la royauté. /^-6oi.
JACQUES II, roi d'Angleterre. Eloge que fait Bossuet
de sa foi, de sa pénitence, et de sa résignation. 3^-344.
Ce prince consulte Bossuet et la Sorbonne , sur la protec-
tion qu'il pouvoit accorder à l'Eglise anglicane, au cas
qu'il fût rétabli sur le trône; et sur une déclaration qu'il
avoit donnée à ce sujet. 43~'] ^t suiv;
Jx\LOUSlE. Caractère de cette passion. ;/^-i3i et
suiv. Elle fait voir la malignité du cœur humain. 3^-i6.
C'est un motif injuste de faire la guerre. 454»
JANSÉTsISME (le) imputé a tort au clergé de France,
à cause de *sa Déclaration. J/-4^. Ce clergé a accepté
toutes les bulles des papes contre le Jansénisme. J/-160.
33~'^^^ et suiv. 4*^' ^^s constitutions sont exécutées
nvec vigueur; et on n'écouteroit pas les Jansénistes,
quand ils appelleroient à mille conciles. ^/-i6i. Censure
du clergé de France sur l'inobservation des constitutions
d'Innocent X et d'Alexandre VII, contre les cinq propo-
sitions. 7-363 et suiv. Foy, Jansénius.
JAiNîSEINIUS (Corneille) évéque d'Ipres. Ses propo-
sitions, déjà condamnées par le concile de Trente, sont
condamnées par le saint Siège, à la demande du clergé de
France. /-56'2 et suiv. Bossuet donne au maréchal de
Bellefonds des avis sur la manière dont il doit se conduire
à l'égard de son confesseur , relativement aux propositions
de Jansénius. 37~^'^^' Il lui déclare son sentiment sur le
fond. r2 j. On ne peut tirer aucun préjugé de sa personne
contre son livre, ni rien conclure de son livre contre sa
personne. 1 43. En condamnant Jansénius, on ne porte au-
cun préjudice à la doctrine de saint Augustin. 171. Dans
ses notes sur l'Ecriture , Bossuet se propose d'imiter Jan-
'à^6 TABLE"
sénius sur lesEvangiles , dont la brièveté lui a toujours plu.
484. f^oy. Eglise, Jansénisme, Port-Royal.
JAINSON (Toussaint de Foibin, cardinal de) e'veque de
Beauvais, ambassadeur à Rome, te'moigne toutes sortes
de bontés à l'abbé Bossuet.^T^— '201 et suiv.Reconnoissance
que lui en a l'évcque de Meaux. 229, îi68, 817. Il re-
vient en France. 383. Estime qu'on lui portoit à Rome.
^/-i56. ^^-'232. Foy. La Chaise.
JEAN-BAPTISTE (S.) tressaille dans le sein de sa mère.
^-334- Il prépare les esprits à la venue du Sauveur : 263,
297; d'abord par sa conception : 2,65; qui est annoncée
comme celle de J. C. par l'ange Gabriel: 266, 282; en-
suite par les circonstances de sa nativité : 345; par sa vie
étonnante dans le désert; 357; 'P^^ ^^ prédication. 489.
Il appelle les pécbeurs à la pénitence : 49^; au bap-
tême : 49^7 et leur montre J. C. 499> 5o2, 5o4 et suiv.
Humilité de saint Jean. 529. Il appelle Jésus l'Agneau de
Dieu. 53 1, 535. Ses disciples le quittent pour suivre
Jésus. 536. Nouveau témoignage qu'il rend à Jésus, en
l'appelant l'Epoux. 54 1. Il sacrifie sa gloire à celle de
Jésus. 544* Il découvre un autre caractère du Messie :
l'aveuglement des Juifs et des Chrétiens infidèles. 546. Il
explique l'amour de Dieu pour son Fils : 548; la peine de
ceux qui ne croient pas à J. C. 549. H est mis en prison
parHérode. 55o. Combien il lui étoit doux dans sa prison
de penser à J. C. ^^-267. Comment il prêche la pé-
nitence, ^l'i. Il étoit destiné à faire désirer J. C. aui
hommes, et à leur montrer la lumière. /^-273, 327. Il
est le point de réunion qui joint la Synagogue à l'Eglise.
3i4' Instruction sur la fête de saint Jean-Baptiste. ^-274.
JEAN (S.) apôtre. Pourquoi fut -il conduit au pied
de la croix, y ^-228. Il est la figure des fidèles persé-
vérans. :/5^-ii3 et suiv. Toute la société de l'Eglise
recommandée à Marie dans la personne de S. Jean. 467.
Panégyrique de cet apôtre : combien il étoit aimé de
J. C. ;/^-552, 554. Pourquoi le Sauveur l'aimoit si parti-
culièrement. 572, Tous ses écrits ne tendent qu'à expli-
quer le cœur de Jésus. 573. Comment il réfuta l'héré-
siarque Cérintbe. ;/ 7-460. Sublimité de sa théologie dans
le premier chapitre de son évangile. ^-286.
JEAN I (S.) pape, est contraint par Théodoric d'aller
demander à l'empereur Justin de rendre les Eglises aux
Ariens d'Orient. Ce pape, emprisonné par Théodoric ,
meurt de langueur. 3:/ -4 3*2.
I
I
DES MATIÈRES. fiSj
JEAN II approuve la propositioa des moines de Scy-
thie, coudanuiée par son prédécesseur. 33-^i'
JEAN VII, par pusillanimité , ne corrige pas le concile
in Triillo, quoique l'Empereur Ten priât. JJ-i i4-
JEAN VIII, par complaisance pour l'empereur Basile,
rétablit Photius. 3^-499 ^^ note. Il tient le second con-
cile de Troyes, et y établit la nécessité du consentement
commun. ^ J-62 et suiv.
JEAN XI et JEAN XII, papes intrus et scandaleux,
dans le dixième siècle. 3^-89. Ce dernier déposé dans
un concile de l'empereur Otlion I. 95. Moyens de défense
employés par Jean XII dans ce concile. 3oi et suiv,
JEAN XVII est accusé de violer Tordre canonique,
par les évêques français, à l'occasion de la consécration
d'une église. J J-3o6.
JEAN XXII. Ses différends avec l'empereur Louis de
Bavière. ^/-686 et suiv. Ce pape reconnoît que les
papes peuvent errer. 106. 33-i34 et suiv. Ce qui se
passa dans la dispute sur la pauvreté, entre Jean XXII
et les Franciscains. Ibid. Profession de foi de ce pape au
lit de la mort. 82 et suiv. Son erreur sur la vision béati-
fique : ce qui arriva à ce sujet. i43 et suiv.
JEAN XXIII convoque le concile de Constance; assiste
à son ouverture , et promet d'abdiquer s'il est nécessaire;
après cela, il s'enfuit secrètement. ^£-167 et suiv. Il ra-
tifie la déposition prononcée contre lui. 199 et suiv.
JEAN (S.) de Damas. Sa définition de la prière. 5/- 162.
JEAN (S.) delà Croix. Sa doctrine sur l'oraison passive:
Q7—'2.65 et suiv. 44^ ? sur la suspension des puissances in-
tellectuelles. 279 et suiv. Son oraison de quiétude, et ses
hautes contemplations. 2^— io3 et suiv. Belle doctrine de
ce saint sur la suspension des puissances dans l'oraison.
108. L'humanité de J. C. toujours présente à lui dans
l'oraison. 175. Beaux passages de ce saint sur le pur amour.
190.
JEAN d'Antioche. Comment se fit la réunion de son
parti avec l'Eglise. ^^-397 , 555. Sa lettre à Nestorius.
3(9-5'2i. Pourquoi le concile d'Ephèse n'attendit pas son
arrivée? 56o et suiv. Cet évéque justifié et préconisé par
l'abbé Dupin. 623 et suiv.
JEzVN DE JÉSUS-MARI A (le P.) Carme. Son témoi
gnage sur les dons extraordinaires d'oraison. 29^1 1']»
;288 TABLE
JEAN, dit le Jeûneur, patriarche de Constantinople ,
prend le titre de Patriarche œcuménique. Lies papes s'y
opposent. ^ J-4<^'5 ^^ note.
JEÂ.N HYRCAN soutient le sie'ge de Jérusalem contre
Antiochus. ^5^-87, '254. Il ^^ suit, dans soUjexpe'dition con-
tre les Parthes; signale sa valeur, et fait respecter la
religion judaïque. 88. Il renverse de fond en comble le
temple de Garizim. 89. 11 prend Samarie, et meurt. 90.
JEAN-SANS -TERRE, roi d'Angleterre, déposé par
Innocent III, se rend tributaire du saint Siège, jy —
658.
JEANNE D'ALBRET, reine de Navarre, exerce d'hor-
ribles cruautés sur les prêtres et les religieux. Q(^-5i.
JEPHTE ensanglante sa victoire par un sacrifice. J^-
JEREMIE. Figure de J. G. Prédictions de ce prophète.
^—408 et suiv. Ses soulirances. 4^3. Ses persécutions. 4i5.
On le met dans un cachot ténébreux. 417. Sa patience.
419, 4^3. 11 prie pour son peuple qui l'ouirage. 427, 429.
Les Juifs même le reconnoissent pour leur intercesseur.
432. Ses regrets de n'être au monde que pour annoncer
des malheurs. 435. Il prédit à son peuple sa délivrance.
439 et suiv. Ce prophète déplore la mort du roi Sédécias,
son persécuteur. 36~'^^9' Avec quel respect il parloit de
ce prince. 271. Jérémie nous donne, en sa personne, un
exemple des motions du Saint-Esprit. Q^-'iôi.
JÉROBOAM , roi d'Israël, établit l'idolâtrie dans ses
états. 3S~^^' La source de son crime a été le schisme , et
l'idolâtrie en a été la suite. ^^-553.
JEROME (S.) explique et traduit l'Ecriture sainte.
35^-124. Sa version des Psaumes. ^-56. Sqa commentaire.
67 , 68. Sa préface sur les Psaumes. 79. Sa version des
Proverbes. £-i3. Sa préface sur les livres deSalomon. 19.
Passage remarquable de ce Père sur le dernier chapitre
de VEcclésiaste, et la tradition des Juifs à ce sujet. 142.
Trois versions de V Ficclénaste faites par ce Père, dont
l'une est notre Fulgate. 147. Quelle méthode il suivoit
dans ses traductions. Ibid. Son commentaire sur ce livre.
149. Sa préface sur le même livre. i5o. Sa version faite
pour sainte Paule, jointe à la Vulgate. i5i et suiv. Son
estime pour le commentaire d'Origène sur le Cantique
des Cantiques. SiSèS. Ge qu'il pense de l'auteur du livre
de la Sagesse. 'iSi , 282. Il n'a point traduit ce hvre, ni
celui
DES MATIÈRES, . 289
celui de Y Ecclésiastique. 87 1 . Traduction du Psaume xxi ,
d'après la version de saint Jérôme. 3-37 , 44 et suiv. Ce
Père pense'que la,Babylone de TApocalypse désigne Rome,
94 et suiv. Il déplore éloquemment la ruine de cette
ville. 4~^9' Autorité de ce grand homme sur les questions
de la foi. 5^-449 ^^ suiv. Son sentiment sur les plaisanteries
et les discours qui font rire. ^7-607. Il est l'objet de la
critique de l'abbé Dupin. 3(9~5i2.
JERUSALEM est prise par Josué. 3.f~2og. David y
établit le siège de la royauté et de la religion. 211. Elle
est assiégée par Sennachérib : 34? prise par Nabuchodo-
nosor : 37 j rétablie par Néhémias : 56, 67; épargnée par
Alexandre : 68 j prise par Ptolémée, fils de Lagus : 249;
assiégée par Antioclius Sidétès , et délivrée. 87 , 254.
Entrée triomphante de J. C. dans cette ville. p-i3i,
i39 et suiv. Dernier séjour qu'y fit J. C. i 4~^^1 j ^91»
35'-i45. Il pleure sur cette ville infortunée. 3 1 1 . Il prédit
ses malheurs. i43. Sa tendre compassion pour elle. Z^-
287, 291. Deux sièges de Jérusalem prédits par notre
Seigneur. ^-328 et suiv. Réflexions sur les maux extrêmes
de ces deux sièges. 33o, 333. Séduction qui devoit pré-
céder. 353. Autres maux et circonstances de cette terrible
catastrophe. 356, 359, ^^'^ ^^ ^"^^' lignes effrayansqui se
manifestent contre Jérusalem après la mort de J. G. 3 S''
3 14. Elle est prise et brûlée par les Romains. loi, 319.
Ruine de la ville et du temple. ^-319. ^^-3o9 et suiv.
Marques particulières de cette ruine et de la fin du monde.
^—323, 325. Déchirée par des factions horribles, cette
ville offre une image de l'enfer. ^5^— 32i. Sa ruine justifie
de point en point l'accomplissement des prophéties de
J. C. y ^-3 18. ,^5~326. Combien Tite fut étonné des
marques de la vengeance divine qu'il avoit reconnues dans
la ruine de cette ville. ^^-3 12. P^oj: Tite.
Adrien rebâtit Jérusalem et en bannit les Juifs. J^-^
io3. Elle est prise par les Sarrasins. 139.
Jérusalem, séjour des enfans de Dieu, opposée à Ba-
bylone où résident les médians. :/^-i4. Elle est la figure
de l'ame livrée au péché. ^-i^3.
Le concile de Jérusalem, tenu par les apôtres^ est le
modèle des conciles futurs. 32~^'^i et suiv.
JÉSUITES. Éloge'de leur société. 1i-5iS,
JESUS ^ fils de Sirach, auteur de Y Ecclésiastique, Foy.
«e mot.
JÉSUS. Excellence de ce nom. //-44i, 669, 575. Sa
BOSSUET. XLIII. I^
agO TABLE
sigiiificalion. 483. Jësus compagnon des pauvres. îi53. Il so
trouve dans tout l'ancien Testament. 583, 587. Sa con-
duite , ses mœurs. '254 ^^ suiv. P^of. Sauveur , Verbe.
JÉSUS-CHRIST, figuré avant sa venue par Adam. ^-
193; par Abel : 194; par Moïse : 220; par le serpent
d'airain : 23i j promis à Adam et aux patriarches : 167,
202 et suiv. indique' par les prophéties : ^45 et suiv. Son
règne, sa divinité, sa sainteté, annoncés par l'ange. '277,
280. Son éternité décrite par saint Jean. 286, 3o4 et suiv.
Il est la vie et la lumière de tous. 292, 298. Il fait enfans
de Dieu ceux qui le reçoivent. 299, 3oi et suiv. Son
onction. 3io et suiv. Sa généalogie royale. 317 et suiv.
Son sacerdoce. 32 1. Il est le véritable Emmanuel. 370.
Sa nativité. 362. Sa circoncision. 388. Sa présentation au
temple. /^\o. Gozïimencement de ses persécutions. 455.
Retour d'Egypte. 4^3. Sa vie cachée. 4^7* Son avance-
ment, modèle du nôtre. 484. Son baptême. ^—224. ^—
5o4. Manifestation de sa divinité et de la sainte Trinité.
5o8, 5 10. Son jeune et sa tentation. 5i3. Il se fait con-
noître aux noces de Gana. ^-225. ^-54o. Il baptise en
même temps que saint Jean. 54i. Sa sagesse règle les
lieux de sa prédication. 552. Son sermon sur la montagne.
^-5 et suiv. Il prédit sa Passion à ses apôtres. 99. Il res-
suscite Lazare. 106. Il est oint trois fois par de pieuses
femmes. i25. Son entrée triomphante à Jérusalem. ^-
235. ^-i3i. Raisons de ce triomphe. i35. Toutes les cir-
constances en a voient été prédites. 139. Caractère d'auto-
rité dans ce triomphe. 147. Caractère d'humihation ;
jalousie des Pharisiens. i5i, i53. Caractère de mort dans
ce triomphe. i55. Son trouble au milieu même de son
triomphe. 161. Voix du ciel qui lui rend témoignage dans
son triomphe. 164. Il refuse de répondre aux Juifs superbes
et incrédules, et répond aux esprits humbles et dociles.
187. Il confond les docteurs de la loi par plusieurs para-
boles: 193^ les Pharisiens par sa réponse à la consultatioir
sur le tribut du à César : 2205 les Sadducéens, par la so-
lution de la question sur la femme qui a eu sept maris.
233. Il prouve aux Juifs sa divinité et son sacerdoce par
le Psaume cix. 277 et suiv. Sa Passion figurée par les per-
sécutions des anciens Juifs contre Jérémie. 4^8 et suiv.
Sa sépulture et sa résurrection figurées par Jonas dans le
ventre de la baleine. 443. Il est vrai Dieu et vrai homme.
465. Dieu de Dieu : 468 j sorti de Dieu, et devant retourner
à Dieu. 47 ï' Cependant il lave les pieds de ses disciples :
473; et de Judas même. 481. Le crime de ce traître jette
DES MATIERES. ^Qt
son orne dans le trouble. 4B5. Quel étoit ce trouble? 48B.
Il étoit volontaire : 49^^ et causé par l'horreur du péché,
490. Jésus désire de manger la Pâque avec nous. 49^, 5oo.
Il institue l'Eucharistie comme un mémorial de sa mort.
5o4, 517. Il essaye de toucher Judas. Soq.
Naissance de J. C. dixième époque de l'histoire. J^— ^^67.
Une étoile l'annonce aux Gentils. 95. Il meurt à la fin de la
soixante-dixième semaine. V^fW. Les historiens ont parlé de
l'éclipsé arrivée à sa mort. 99. Sa résurrection. 100, 273. Il
monte aux cieux et envoie le Saint-Esprit. loo. Il confirme,
par ses miracles , les hauts mystères qu'il annonce. 269. Il
découvre l'hypocrisie des Pharisiens et des Docteurs. 27 1.
Il dénonce à Jérusalem sa chute prochaine. 272. Il est
condamné parce qu'il se disoit le Christ. Ibid. Sa mission
est infiniment relevée au-dessus de celle de Moïse. 282.
La rémission des péchés au nom du Sauveur est une marque
de sa venue. 355. Son innocence, sa sainteté et ses mi-
racles, reconnus par les Juits et par les Païens. 376. Il
établit la liaison de trois faits : la désolation des Juifs, la
conversion des Gentils, et la prédication de l'Evangile,
qui ont concouru ensemble , et dans les prédictions des pro-
phètes, et dans leur accomplissement^ faits qui rendent
sensible la vérité de la rehgion. 428.
J. C. tire sa gloire de saPassion même.'/ ^—36. Il est notre
médiateur. Confiance que nous devons avoir en son inter-
cession. 54. 11 est notre assurance et notre repos : 60; la voie,
la vérité et la vie : 63 j notre lumière . 64 . Nul ne vient à Dieu
le Père que par lui. 67 et suiv. Dieu le Père est dans lui
et lui dans le Père. 7J, 75. J. C. Verbe éternel, nous fait
voir le Père : 77 • et les oeuvres du Père par ses miracles.
81. Il rentre en sa gloire en retournant à son père. 112.
Il avoit prédit tout ce qui lui devoit arriver. 11 5. Il se
compare à la vigne, dont les fidèles sont les branches,
et le Père céleste le vigneron. 1 19, i23. La croix, mystère
de son amour. if^\. Injuste haine du monde contre lui
et contre ses disciples. i53. Prière qu'il a adressée pour
nous à son père après la Cène. 199 et suiv. Son délais-
sement. 196. Sa vie cachée. 329. Ferme foi en Jésus vrai
Messie. 292.
Preuves de la divinité dej. C. par le passage Ante-
quam Abraham fieret , e^o sum : ^-261 , 559 ; par le nom
de Fils de Dieu que l'Ecriture lui donne. 353, 683. Ob-
jection réfutée par la doctrine des Pères , des cardinaux
Tolet , Bellarmin et autres. 36o. Le Fils de l'homme dé-
signe J. C. dans l'Evangile. 4^4 ? ^29. La tradition en
29* TABLE
offre une preuve incontestable, contre laquelle le senti-
ment de Tostal ne peut prévaloir. ^'i5. Si J. C. est ap-
pelé Dieu dans l'Evangile , c'est une preuve qu'il l'est.
5'i"i> Gomment il convient de traduire) fn principio erat
p^erbiim. 548. J. C. antérieur à saint Jean : 55o • Dieu de
toute éternité : 55i, 555; le prophète par excellence.
556. C'est une erreur de distinguer ce qu'il a fait comme
Messie de ce qu'il a fait comme Dieu. 56g. Ce qu'il faut
entendre par ces mots de l'apôtre , il est le premier né
de toute créature. 599. Sa génération éternelle. 604, 606.
R. Simon prétend que les Ariens, qui nient la divinité de
J. C. ne peuvent être convaincus par l'Ecriture. 5^-66.
Faux raisonnement de cet auteur sur la prédestination de
J. C. 118 et suiv. Sa prédestination, modèle de la nôtre.
670 et suiv. Marques auxquelles on peut reconnoître sa
divinité. ii-i']o.
Beauté de J. C. dans tous ses états. /-204. Son règne
annoncé dans le Psaume xliv. Ibid. et suiv. Preuves de
sa divinité, tirées des Psaumes. 587, 605,619 et suiv.
Sa résurrection prouvée par ces paroles du Psaume xv ;
Providebam Dominum , etc. 600 et suiv. Son délaisse-
ment exprimé dans le Psaume xxi. J-48 et suiv. Sa ré-
surrection y est annoncée. 59. Union de J. C. avec l'Eglise
et avec les âmes saintes , ligurée dans le Cantique des
Cantiques , sous remblénie de l'amour conjugal. £-21 5
et suiv. 11Q et suiv. IVous avons tout en lui, selon saint
Âmbroise. 278. Sa divinité prouvée par un texte de V Ec-
clésiastique. 649 et suiv.
J. G. apprend à ses disciples de tous les siècles, par ses
discours et par ses exemples , ce qu'ils doivent à la puis-
sance publique. ^/-34'^. Il laisse prendre, dans le temps
de sa Passion, des épées à deux de ses apôtres, non pour
faire entendre, comme le préiend Jurieu, qu'on est eu
droit de se servir des armes contre la puissance légitime
persécutrice, mais pour accomplir cette prophétie: Il a
été compté au nombre des scélérats. 872. Il a laissé la puis-
sance des empereurs telle qu'elle étoit établie. J/-372.
Il établit par sa doctrine et par son exemple , l'amour
de la patrie. ;//-488. J^-5o et suiv. Il décide qu'on doit
le tribut au prince. 266, 54o.
Pourquoi J. G. est venu sur la terre, i ^—'206. Il est
venu au monde sans éclat extérieur, yy-358. Pourquoi
il a voulu naître de parens illustres. //-608. Il est roi
par naissance, par droit de conquête, par élection, i 3~
342» J» G. dans sa Passion. ^'lOj 4H7 434? 44G* li ^st
I
DES MATIERES. agS
notre agent dans la Jérusalem céleste : /^-20 ; médiateur
général, et pontife universel pour offrir les vœux de toutes
les créatures. qS , 109. Combien sa doctrine est admirable.
:/ (9-564. Tout son Évangile renfermé dans ce mot : Dieu
a tant aimé le monde, //-460. Tout nous vient par lui.
-^O-igS, Que devons-nous demander en son nom. 191.
La prière en son nom obtient tout. i34, 456. En quel
esprit J. C. s'off"re à son père dans sa présentation au
temple. /^-333 et suiv. Manière de parler à Jésus enfant,
^^-606. Comment il s'abaisse pour venir à nous. 683.
Comment il est notre époux. 624. H est l'époux des
vierges : ce qu'il demande d'elles : -J /-161 et suiv. 196
et suiv. l'époux des âmes dans l'oraison. ^^-568 et suiv.
En combien de manières il est admirable. 38~^^i ? ^19,
572. Effets que produit dans l'ame l'admiration de ses
beautés. 367 et suiv. Seul objet de notre amour. 376 et
suiv. Sur sa Transfiguration. ^^-364. Ses dispositions
dans l'Eucharistie. 376. Comment on lui fait la cour devant
le saint sacrement. 3S~il9' Comment on doit le con-
sidérer dans l'oraison : 6i5y dans la contemplation. J^-
479. Se cacher dans ses plaies. 749. Indulgence de J. C.
envers les pécheurs. S~^l ^ • Excès de sa miséricorde envers
eux. ^^-2g5 et suiv. Punition exemplaire des Juifs qui
l'avoient méprisée. 3o8 et suiv.
Il n'y eut dans J. C. aucun trouble involontaire. QS-'
278, 573. £9~^5. Foi explicite en J. C. nécessaire en tout
état. ^(^-575, 730. C'est le corps de la vie chrétienne. 58o,
C!en est le commencement et la fin. 58 1 . Vue de J. C. sous-
traite par les nouveaux Mystiques à l'oraison des âmes par-
faites. ^^-170, 47^' Vaines défaites. 172. Sentiment de
sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix. 174. Selon les
nouveaux Mystiques, l'ame parfaite perd de vue J. C.
dans les épreuves. ^^-388. Auteurs cités à faux sur celte
matière. 391. F^oy. Jérusalem, Sauveur, Verbe.
JEU. Ses suites funestes. ^5-530. Dangers des jeux de
hasard. 39-^1^-
JEUINE. Doctrine de l'Ecriture et de l'Eglise sur le
jeûne. J/-589. Le jeûne a un caractère particulier dans
le nouveau Testament ; il est une expression de la dou-
leur de TEglise dans le temps qu'elle aura perdu son
époux. 590 et suiv. Essence et perfection du jeûne. 38"
61 1. Il y faut éviter l'ostentation. ^-69. Efficace du jeûne
contre l'attaque desdéraons.y£-i9i.llfortine et engraisse
i'ame. 192. Quel est le jeûne que Dieu demande à son
194 TABLE
peuple. i3~'A^' Pourquoi l'Eglise le prescrit. y7-4îO*
JOAS, roi de Juda, encore au berceau, est dérobé à la
fureur d'Athalie. J5^-'28. Joiada le fait reconnoître. 29.
Cérémonie de son sacie. / J— 349. H est rétabli sur le
trône de Juda par la fidélité du grand prêtre , et non eu
vertu du sacerdoce. J/-3io. Joas fait lapider le pontife
Zacharie, fils de Joïadaj sa punition. 3S~'^9'
JOB. Le livre qui porte son nom a été écrit par Moïse.
3S~'^^^' ï^ enseigne à reconnoître le néant de l'homme,
le suprême empire de Dieu et sa sagesse infinie. 207,
Tendresse de Job pour les misérables. / J-555,3^-98'
Soin qu'il avoit de tenir sa famille unie. 599. Combien il
craignoit de déplaire à Dieu, y/— 457. Sa conduite dans
les épreuves. ^/-4i2. Son amour poussé à l'excès. 4i4
et suiv. Les nouveaux Mystiques ne peuvent en autoriser
leurs erreurs. 5^-544«
JOBIUS, auteur grec, atteste qu'on communioit les
petits enfans sous la seule espèce du vin. ^^-3 '25 et suiv.
JOHNSTON, Bénédictin, traduit V Exposition en an-
glais : ses lettres k Bossuet sur les calomnies des Protes-
tans contre cet ouvrage. "] S~^l^ •> i^^»
JOIE. Caractère de la joie; sa source. / J-682. Joie de
Dieu. 684. La véritable joie est retirée du monde depuis
le péché. /^-452. Joie des sens. / J— 688. Combien elle
éloigne notre esprit de Dieu. :/^-458. Joie chrétienne,
combien différente de celle du siècle. ;/ J-55ci. Joie du
monde, i 4~1^' Joie raisonnable et juste. 27. Joie des
élus, i i-5i3. Joies trompeuses des mondains. 5^5, 557,
Joies des bienheureux. 377 et suiv. Joie des bienheureux
et celle des Chrétiens. ^^-3i. Joie du Saint-Esprit. 34.
Celle qu'on doit avoir dans les humiliations. 227. p^oy»
Plaisirs.
JOINAS dans le ventre de la baleine^ figure de J. C.
p-443 et suiv. Prédication de Joïias à !Ninivej instructions
que nous devons en tirer. 44^. Le cantique de ce prophète
expliqué. /-555.
JOSAPHAT, roi de Juda. Sous son règne fleurissent la
piété, la justice et l'art militaire. J5^-26. Son habileté
dans le gouvernement. J^-192. Son zèle pour instruire le
peuple de la religion. 32o. Il distingue les droits du sacer-
doce et du roi. 354- H remporte une victoire d'une ma-
nière miraculeuse. ^S3. 11 détruit l'idolâtrie dans ses
ï^tats. 602. Ce prince est le plus accompli des rois de
I
DES MATIÈRES. 2^5
Juda; comme il pratiqua parfaitement la divine leçon
adresse'e à tous les rois de Juda, dans la cérémonie de leur
sacre. Quels eflets les prospérités produisirent sur sou
cœur. :/^-654 et suiv.
JOSEPH , fils de Jacob , est vendu par ses frères : son
élévation. SS^^l* Figure de J. C. ;/ /-586.
JOSEPH (S.) est rassuré en songe contre ses soupçons.
^-362 et suiv. Il devoit avoir part avec Marie aux per-
sécutions de J. C. 459. II prend soin de Marie et de l'en-
fant Jésus. 372. Il est averti, par J'Ànge, de fuir en
Egypte. 457. Quel est le sens du mol Juste dont l'Ecriture
l'honore. 4~^9^ ^^ suiv. Panégyriques de saint Joseph.
;/^-83, 116. Trois dépôts confiés à sa garde. 84 et suiv.
Ses vertus. 87 , 119. En quel sens il étoit le père de J. C.
loi. Sa vie simple et cachée. 139.
JOSIAS, roi de Juda. Son zèle pour la loi de Dieu.
3^-3i7 , 3'2o. Il est loué dans les livres saints. 348. Il est
tenté du désir de faire la guerre. Sa mort. 455.
JOSUE. Sous sa conduite la Terre-Sainte est conquise
et partagée. 3^-'^^ > 209. Il figure J. G. ^-243.
JOUARRE, abbaye de filles du diocèse de Meaux. Bos-
suet veut la remettre sous sa juridiction ; détails sur cette
affaire. 3^-5,6, 10, 11 , i3, i4, i5 , 22, 28, 38,4^? 45,
47 et suiv. 87 , 95, 100, io3, 106 et suiv. iio, 112,
ii4etsuiv. 121, 122, 125, 157, 163,167,171,189^
216, 222, 225, 443, 47^* Indécence de la conduite de
la Prieure dans les affaires de cette abbaye avec Bossuet :
lettres qu'il lui écrit. 437. Ses avis aux religieuses qui lui
avoient rendu obéissance, sur les moyens à prendre pour
ramener leurs sœurs. 44 '•
Pièces concernant l'état de cette abbaye. /-37 et suiv.
Sa fondation. Ibid. et suiv. Sa dépendance jusqu'à l'an 1 2 1 6.
39 et suiv. Vaines chicanes et prétentions des religieuses.
48 et suiv. Le cardinal Romain autorise leur privilège sans
pouvoir du Pape, ni confirmation du Roi. 67 et suiv. Mo-
dération des exemptions par les conciles de Vienne et de
Trente. 83 et suiv. Brefs apostoliques pour la visite du
monastère de Jouarre. 90 et suiv. Mémoire de Bossuet
tontre l'abbesse : 98 et suiv. contre la sentence arbitrale
du cardinal Piomain. 120 et suiv. Procédure, deux raisons
péremptoires. 142 et suiv. Arrêt du Parlement qui déclare
Fabbaye de Jouarre sujette à la juridiction épiscopale.
154. Procès-verbal de visite. i58 et suiv. Ordonnance do
visite. 180 et suiv.
*9^ TABLE
Difficultés au sujet de la réception des filles dans cette
abbaye. ^^-'^34, ^4^ et suiv. Q.f^5 , ^4? > '^^^ ? '^^4? ^^4 7
269, 271 , -274, si75, 33 1 ,393, 4%» 490, 5 18, 520, 565.
Lettre de Fc'ne'lon à ce sujet. ^^-658. Lettres de Bossuet
aux religieuses de cette maison. 437 et suiv.
JUBILÉ. Méditations pour ce saint temps. ^-547
et suiv. Instructions à ce sujet. 612 el suiv. Qu'est-ce que
le Juh'ilé? Ibid. Que faut-il taire pour le gagner? 614. Quel
en est le fruit? 61 7 et suiv. Grandeur de la grâce du Jubilé.
;/ ^-94 et suiv. Quel en doit être le fruit. 119. Quelle
est la peine et la douleur que relâche l'indulgence du
Jubilé j quelle est celle qu'elle augmente. /^— 81. Grâce
abondante du Jubilé, qui tient lieu d'un second baptême à
ceux qui sont disposés dans le degré que Dieu sait, i ^-544»
Comment s'y préparer. 3S~1^^-
JUDA , fils de Jacob. Le Messie devoit naître de sa race.
35'-i6, 17, 188. Le royaume de Juda demeure fidèle à
la religion. 26^ 222. P^qy, Idolâtrie, Israël.
JUDAS le Machabée; ses victoires. SS-^'^j ^^2.
JUDAS Iscariote. Son crime jette l'ame de J. C. dans le
trouble. ^-485 et suiv. Le Sauveur essaye de le toucher:
ses paroles. 509. Pacte et trahison de l'infidèle disciple.
5i4et suiv. Sa trahison découverte. ^^-3 et suiv. Ma-
lignité de l'intérétmontréedansle crime de Judas. / J-492.
JLTDE (S.) apôtre, trace le caractère de tous les héré-
tiques, qui se séparent eux-mêmes. £^-385.
JUDITH arrête, par la mort d'Holopherne , les vic-
toires de Nabuchodonosor. J jr-36. Son cantique expli-
qué. ;/-563. f^oj. Femmes.
JUGEMENT. Sa définition; moyens de bien juger;
causes des mauvais jugemens. 34~^ i3 et suiv.
Qualités du jugement que nous devons exercer contre
nous-mêmes, i ^-^'jô et suiv. Règle que nous devons
observer dans nos jugemens. y £-565. i ^—5g6. Raison de
se modérer dans ses jugemens. y £-567. Jugemens de
Dieu ; il ne suffit pas de les craindre pour être Justifié.
^^-86. Jugemens humains, ne point s'y arrêter. :/^-594
et suiv. Jugement sans miséricorde à celui qui ne fait
point miséricorde. ^£-286.
Jugement dernier. Le Fils de Dieu en a connu le
jour, p-341. En quel sens il a pu dire qu'il ne le con-
noissoit pas. 344 ^t suiv. Raisons profondes de' la réserve
mystérieuse du Sauveur. 35o et suiv. Séduction générale.
DES MATIÈRES. ^97
guerres, famines, pes'es, tremblemens de terre qui
doivent le préce'der. 353, 356 et suiv. Réflexions sur les
autres circonstances. 359, 3^^? ^^4 ^^ suiv. Instructions à
recueillir de ces réflexions. 368. Peinture du jugement
dernier. 388 et suiv. Séparation des bons et des méchans.
390. Sentence du juge. 392 , 4o3 , 4o5 et suiv. Pourquoi,
dans les saintes Ecritures , le jugement dernier est-il tou-
jours représenté par un acte de séparation. ^^-36. Objet
et nécessité du jugement universel, y /-181. Belle pein-
ture du jugement d'un pécheur. / 5^-582 et suiv.
Jugement discrétif. Ce que c'est. ^ J-53o.
Jugement téméraire. L'Evangile le défend, p-82 et
suiv. 85. En quoi il consiste. ;/^-563. Pour l'éviter, il
faut se représenter la rigueur du jugement de J. C. ^(9"~
554.
JUGES. Leurs devoirs j périls de leur charge. 1 7-^1^
et suiv.
JUIFS. Ils sont châtiés à diverses fois , pour leurs re-
bellions contre Dieu, et rétablis ensuite. ^^-11. Leur
royaume, par l'union des Lévites avec Benjamin, subsiste
sous le nom de royaume de Juda. 111. Cyrus les rétablit
à Jérusalem : huitième époque. 5o. Quand ont-ils changé
leurs caractères d'écriture. 60. Us jouissent d'une longue
paix : "^49; prédite par les prophètes. 248. Ils s'étendent
parmi les Grecs. 71. Sont persécutés par les rois de Syrie,
o: et suiv. 25 1 et suiv. Us s'agrandissent par des con-
quêtes sous Jean Hyrcan. 89, 255. Deviennent tributaires
des Roftiains. 266. Leur royaume passe des Asmonéens à
Hérode Iduméen. Ibid,
Incréduhté des Juifs après la mort de Lazare. ^-^117
et suiv. Us préfèrent le témoignage de saint Jean à celui
de J. C. 191. Ils sont confondus par le témoignage de
saint Jean. 192 et suiv. Aveuglement des Juifs de mécon-
noître le Christ. 202. Leur injustice envers J.C. 224. Pous-
sés par la vengeance divine , ils se révoltent contre les
Romains qui les accablent. 33-"^^' Les maux qu'ils en-
durent ne peuvent les empêcher de croire leurs faux
prophètes. 319. Leur châtiment est l'accomplissement
des prédictions de J. C.. 323. Ils se laissent séduire par
les plus grossières impostures. 339. Au changement de
leur république, ils connoissent que le temps du Messie
est arrivé. 34 1. Ils sont prêts de renoncer à l'espérance
du Messie. 349. Ils sont la risée des peuples et l'objet de
leur aversion. 358. Leurs superstitions et leurs fausse»
29^ TABLE
doctrines. 263. Ils connoissoient l'immortalité de Tamc.
284. lisse convertiront un jour. 3os4 et suiv. En remon-
tant à la source de leurs institutions, on trouve la vérité
de la religion. 417. Triste état des Juifs depuis la ruine de
Jérusalem. J-ig*j et suiv. Ils tâchent d'obscurcir les
prophéties. 196, 246 et suiv. Leurs châtimens prédits
dans l'Apocalypse, it-98 et suiv. Leur aveuglement; en
quelle manière nous les imitons. ;/^-526 et suiv. Leur
incrédulité. 272. Pourquoi ils ont crucifié J. C. 277. Leur
punition exemplaire. ^^-3o8 et suiv. Trop malheureu-
sement exaucés dans le vœu qu'ils énoncèrent en disant :
Que son sang soit surnous. :/^-425. Leur fausse politique
dans la mort de J. C. figure de la politique du siècle. Q—
121. Souvenir de Dieu en faveur de leurs misérables restes.
Ihid. Vocation des Juifs et des Gentils dans le corps de
l'Eglise. / J'-5i2. Quelle idée les Juifs avoient du Messie.
:/^-42i. Ils en espèrent un autre. / ^-326. Leurs contra-
dictions au sujet de J. C. ^ii. Ils se trompent sur sa
royauté. 44^? 4^^. Caractère des docteurs juifs. ^-296.
Les Juifs obéissoient à leurs rois, même devenus idolâtres.
;5^-3oo et suiv. Soumis ensuite aux Perses, aux Grecs, etc.
ils n'ont pas cru que leurs pontifes pussent déposer les rois.
372. Ils prennent légitimement les armes contre les rois
de Syrie. ^^-377 et suiv. Ils n'emploient que les gémis-
semens et les prières, et non les armes, contre les rois
d'Egypte, et leurs rois impies et persécuteurs. 388. Vqy.
Machjlbées.
Les Juifs connoissoient le mouvement de la terre. Q,—
i52. Ils n'avoient point de théâtres : leurs seuls spectacles
pour se réjouir, étoient leurs fêtes, leurs sacrifices, leurs
saintes cérémonies : ce peuple simple et innocent trou-
voit son divertissement dans sa famille. 37~^1^'
JULES II, pape, convoque le concile de Latran. J^-
556. Ses entreprises contre les droits temporels de la
France. 46. U y fait confirmer sa bulle contre ceux qui
usurperoient le saint Siège par simonie. 571. Il défend
l'appel du Pape au concile. J^~255 et suiv. Ce pontife
donne dispense à Henri VIII d'épouser la veuve de son
frère. Ce prince attaque la dispense par des raisons de
fait et de droit. Les Protestans d'Allemagne sont favo-
rables à cette dispense. /^-447'
JULIE]^ Cesarini , cardinal , esr nommé président du
concile de Bâle : il en fait l'ouverture. ^£-271. Il em-
pêche le Pape de dissoudre le concile, et continue à le
DES MATIÈRES. Hgg
présider. 277 et suiv. Il quitte Bâle, et se réunit au
concile de Ferrare. 307. Ce qu'il dit, dans le concile de
Florence, sur l'autorité du Pape. 55o, 55 1. Ce cardinal
représente à Eugène IV les désordres du clergé, surtout
de celui d'Allemagne , et prédit que si on ne les corrige ,
il s'élèvera bientôt une hérésie pire que celle des Bohé-
miens. y^-3i , 32.
JULIEN l'Apostat bat les Allemands : se révolte contre
Constance. JjT-i^o* Son apostasie : nouveau genre de
persécution qu'il fait souffrir à l'Eglise. ^-^04. ^5'~'i2o.
Il veut rétablir le temple de Jérusalem , le ciel s'y oppose.
137. Il met tout en œuvre pour détruire le christianisme,
3 12. Il ne nie pas les miracles de J. C. 38 1. Sous lui l'ido-
lâtrie ressuscite. 344? 35»5. ^-143 et suiv. Sa vanité. ^-
345. Il finit comme Antiochus. 34^. Il se fait adorer
comme les anciens empereurs; c'est ce que figuroit la
guérison de l'image de la Béte. ^-i4B et suiv. Il fait
revivre en lui Dioclétien , par ses lois et son impiété. i5i
et suiv. Julien, ainsi que d'autres persécuteurs, sont re-
connus empereurs par les Chrétiens, qui leur obéissent
quant au civil, ^y— 352 et suiv. 401 et suiv. Ce prince fut
tué, selon Basnage, par un soldat chrétien, en haine des
maux que ce prince persécuteur faisoit souffrir à l'Eglise;
ce qui est démontré faux par les témoignages des histo-
riens contemporains ecclésiastiques et paiens, et par ceux
des Pères. £/-49i.
JUREMENT. L'Evangile le défend. ^-44 et suiv.
JURIEU (Pierre), ministre protestant. Son égarement
alloit jusqu'au prodige. Dieu ne le permet toit pas en vainr,
et vouloit qu'on le relevât. J/-461. Il prétend que la
fureur et la rage des Protestans fortifient leur amour pour
la vérité. Il justifie la conjuration d'Amboise et les guerres
civiles des Calvinistes. ^0-38- H se dédit d'avoir autre-
fois désapprouvé ces guerres ;, souffle l'esprit de révolte,
et prophétise de nouvelles guerres. ^:/--329 et suiv. Il
avilit l'ancienne Eglise, dont il condamne les mœurs, et
ajoute, après Buchanan , que si les Chrétiens n'avoient
pas pris les armes contre les persécuteurs, c'étoit par
impuissance, et que l'obéissance n'étoit que de perfection
et de conseil. 34 1 et suiv. Buchanan et Jurieu y ajoutent
que le précepte étoit accommode' au temps; ce qu'on dé-
truit par un seul mot de saint Paul. 347. Etranges maximes
de Jurieu contre la puissance publique. Il donne non-
seulement aux peuples, mais même aux particuliers, le
3oO TABLE
droit de résister par les armes au souverain, soit poui^
la religion, soit pour toute autre cause, et pose pour
principe, avec \iclef , qu'on ne doit rien aux princes
qui ne rendent pas à Dieu ce qu'ils lui doivent. 4^1,
4o2.
Jurieu abrège, autant qu'il peut, le temps de ses pré-
tendues prophéties. Il avoue sa prévention dans la lecture
des prophètes; prend pour guide Joseph Mède, qu'il
abandonne ensuite. ^(9--3o6. Ses calculs apocalyptiques ne
cadrent pas. Il les change pour avancer la ruine de l'An-
téchrist. So-y. Il fait commencer l'anti-christianisme à saint
Léon, qu'il excuse, parce qu'il n'étoit qu'un Antéchrist
commencé. 3 12. Il ne commence pas l'antichristianisme à
saint Basile, parce que l'événement démentiroit sa pro-
phétie. Son calcul ridicule. 3 19. L'idolâtrie de saint Basile
et des autres Pères du même temps, ne lui paroît pas
anti-chrétienne pour des raisons absurdes. 3^0. Son sys-
tème sur les sept Rois de l'Apocalypse , confondu par les
termes mêmes de la prophétie. Sa réponse frivole et son
explication ridicule des dix autres Rois. 322. Il contredit
Mède, qui prédit la ruine de l'empire du Turc. Jurieu
prédit au contraire que le Turc va se joindre à la Réforme
pour détruire l'empire papal. 3^8. Jurieu pose pour prin-
cipe fondamental de la Réforme , que le Pape est l'Anté-
christ. ^-542. ^(9-3o2. Ses rêveries détruites par les
savans Grotius et Hammond, qu'il appelle pour cela la.
honte de la Réforme et du nom chrétien. Exposition de
sa doctrine sur ce point. 5(9-3o2, 3o3. Ses erreurs gros-
sières sur les mille ans de l'Apocalypse. 3~49'^« I^ anime
les rois contre l'Eglise romaine. 538.
Jurieu convient de la visibilité de l'Eglise , et qu'au
fond, il n'y a nulle différence entre nos pères et nous.
^^-483. Pour venir au secours du ministre Claude , il établi t
qu'on se sauve dans toutes les communions, et même
dans la romaine. 491 et suiv. ^^-i53 et suiv. Toutes les
sociétés chrétiennes, quoiqu'on schisme les unes avec les
autres, sont, selon le ministre, du corps de l'Eglise. Il est
contraint d'y mettre les Sociniens. Q,ô-^^^'^1~']'] et suiv.
Sa réponse illusoire, qu'il met les Sociniens dans l'Eglise ,.
au même sens qu'il y met les Mahométans. Ibid. 11 sauve
même les Ethiopiens, qui ajoutent la circoncision aux
sacremens de l'Eglise. Q(9-^oi. La confession de J. C.
Messie et Rédempteur du genre humain, suffit pour êtrer
du corps de l'Eglise ; et pour en avoir l'ame , il ne faut que
retenir quelque chose de la bonne administration des sa-
DES MATIÈRES. 3oi
cremens. 5o3. Ses idées sur rexcommunication. 5o5. Voy,
ExCOMMUMCATION.
Les Eglises, selon lui, ne sont lie'es que par des confé-
dérations arbitraires : elles sont toutes indépendantes les
unes des autres : leur autorité et leur subordination entre
elles dépend des princes. So^ , 5o8. Ce système est, de son
propre aveu, contraire à la foi de tous les siècles. 5 12. Il
délînit l'Eglise, le corps de ceux qui croient en J. G. le
véritable Messie; corps divisé en un grand nombre de
sectes : en quoi il contredit Tidée de l'iiglise donnée par
lui-même en faisant le catéchisme. 517. 5/ -7 7 et suiv.
179 et suiv. Dieu peut, selon lui, se conserver des élus
dans des sectes très-corrompues , et même dans le socinia-
nisme. 80 et suiv. Tout se dément et se contredit dans
ses écrits. 89. Forcé d'avouer qu'on se sauve dans l'Eglise
romaine , il nie de l'avoir dit : on le lui prouve par ses
propres paroles j il répond par des injures. 161 et suiv. Il
croit éluder en disant qu'il ne sauve dans cette Eglise que
les enfans baptisés : illusion de cette réponse. 175 et suiv.
Il dit ailleurs qu'on peut, sans scrupule, passer d'une
secte à l'autre, sans courir risque de son salut, et avoue
que c'est par politique que la Réforme a cessé de dire
qu'on pouvoit se sauver dans l'Eglise romaine. 189 et
suiv. Etant démontré, par l'aveu du ministre, qu'on
peut se sauver dans l'Eglise romaine, il l'est aussi que
cette Eglise n'est ni idolâtre ni anti-chrétienne. Q0So^
et, suiv.
Ce ministre a tous les caractères que saint Paul donne
aux docteurs des hérésies. Il parle plus contre lui-même
que contre qui que ce soit. è/-3, 4' H accuse l'Eglise
des premiers siècles d'avoir varié dans la foi, qui ne s'est
formée que par parcelles^ en quoi il contredit Vincent de
Lérins. 8, 9. La doctrine de la Trinité étoit informe,
selon lui, avant le concile de Nicée, ou même le premier
de Constantinople. vi^ i3. Le Sabellianisme ne lui paroît
pas une erreur fondamentale. ^^-65 , 66. Foy. Immuta-
fiiL;TÉ. Les Pères , selon Jurieu , ignoroient les fondemens
de la foi, et jusqu'à la Providence de Dieu, que les Plato-
niciens connoissoient par les lumières naturelles. %i~-'ii. Il
ajoute que les Pères des premiers siècles ne s'attachoient
pas beaucoup à la lecture de l'Ecriture sainte. '29. Ce fut,
selon lui, une témérité au concile d'Ephèse, d'appeler la
saiijle Vierge, Mère de Dieu; et c'est de là que la dévo-
tion à la sainte Vierge , qu'il traite d'idolâtrie, a pris son
origine. 35. Dans la même lettre , il avance ces deux pro-
3oa TABLE
positions contradictoires : Que l'ancienne Eglise a varié
sur les mystères de la ïrinilé et de Tlncarnation , et
qu'elle n'a janais varié sur les parties essentielles de ces
mystères l\\i. vSon erreur sur la manière dont s'est formée
la foi des mystères, confondue par le concile de Ghalcé-
doine. 54. H fait admettre aux anciens Pères une double
génération du Fils de Dieu; ce qu'il avoue contraire à
l'immutabilité de Dieu. ^^-2*2. Sa doctrine et ses impu-
tations, j^leines de blasphèmes. Il corrige ses erreurs par
d'autres erreurs : ses chicanes sur le texte de l'Ecriture,
qui prouve l'immutabilité. 25. 11 fait Dieu muable dans ses
manières d'être, et donne la main aux Sociniens. 36. Il
rejette la Confession de foi des Prolestans, qui déclare le
Symbole de Nicée conforme à la parole de Dieu , en fai-
sant admettre à ce concile différentes erreurs. gS. P^oy,
Njcée. Il se dédit de plusieurs absurdités et erreurs attri-
buées par lui aux Pères, et exige pourtant qu'on discute
tous les passages qu'il en citoit pour les mculper de
ces absurdités et de ces erreurs. 97. Sa mauvaise foi, de
n'excepter aucun ancien d'avoir enseigné la double nati-
vité du Fils, et d'avouer pourtant que saint Cyprien et
quelques autres ne l'ont pas enseignée. Son injustice d'exi-
ger qu'on lui montre, dans les premiers siècles, la réfu-
tation d'une chimère qu'il imagine. 117. Il n'entend pas
les Pères qu'il cite. Pour leur faire éviter certaines ab-
surdités, il leur en fait dire de plus outrées, et sent lui-
même que ses sentimens sont outrés. i43.
La succession que Jurieu donne à sa religion , lui est
commune avec toutes les hérésies. ^0-^o'i. 11 dit le pour
et le contre sur la visibilité de l'Eglise. 527. I^es distinc-
tions vaines entre les erreurs fondamentales et non fon-
damentales, détruites par ce seul mot de J. C. Je suis
avec vous. Selon lui, l'Eglise est plus visible par ses er-
reurs que par les vérités qu'elle enseigne. 532 et suiv. Il
avoue que le sentiment de l'Eglise est une règle certaine
de la foi, et suffisante dans les matières les plus essentielles.
536, 537. L'idée qu'il se forme de l'Eglise universelle,
composée de toutes sortes de sectes, ne s'accorde pas
avec l'idée que cette Eglise a d'elle-même; et il con-
damne sa propre Eglise par les caractères qu'il donne à
l'Eglise universelle. 53g, 54 o. Un concile n'est universel,
selon Jurieu , que quand il est composé de tous les mi-
nistres de l'Église, sans exception. Il donne aux rebelles
à l'Eglise un pouvoir excessif, et ôte aux pasteurs assem-
blés le titre de juges dans les matières de foi : il con-
DES MATIÈRES. 3o3
damne les souscriptions exige'es par les conciles , et veut
qu'on ne se soumette à leur autorité que sur les choses
de discipline ou de peu de conséquence. 546. H ose dire
qu'il faut sacrifier la vérité à la paix. 553. Il regarde les
décisions du synode de Dordrect comme peu essentielles,
et pense que le demi-pélagianisme ne damne personne :
il lait agir ce synode plus par politique que par vérité.
394, 395. Il se dédit de Tinfaillibilité qu'il accordoit au
consentement de tous les Chrétiens, et retombe dans le
même embarras, en proposant pour règle infaillible le
consentement des siècles passés. ^£-25 1.' Erreurs oii il
tombe : i** en donnant rinfaillibilité aux sociétés schisma-
tiques et hérétiques ; 20 en restreignant arbitrairement
les promesses de J. C. et les vérités qu'il s'est engagé k
conserver dans l'Eglise. 255.
Il attaque les fondemens donnés par J. G. à l'union des
familles et au repos des empires. ^/-289. Il entreprend
la défense du second mariage du landgrave de Hesse, et
tâche de rendre le fait douteux. 291. Ses principes ab-
surdes sur l'affaire du landgrave. Ses raisonnemens sur
les lois divines et sur celles du mariage, convaincus de
fausseté. 3o3. 11 propose un accord avec les Luthériens.
Conditions de cet accord. ^{9~4'^^ ^t suiv. Il est contraint
d'abandonner la règle de l'Ecriture, pour former sa foi;
parce qu'il est impossible de soutenir cet article capital
de la Réforme : qu'on connoît les livres canoniques par
le témoignage intérieur du Saint-Esprit. 3/— 211, 212.
Ce 'ministre mène les Protestans par degrés au socinia-
nisme. 79. Il fait même triompher le socinianisme , quoi-
qu'il tache de se purger de ce reproche. On le prouve
par ses propositions expresses et par ses propres excuses.
^^—4, 5, 269. ^Ses emportemens contre l'auteur de l'His-
toire des Variations, qu'il traite de calomniateur. £(9~"94'
On le convainc de faire Dieu auteur du péché , aussi clai-
rement que Luther, ^/-iii. Il reconnoît les Luthériens
demi-Pélagiens , et leur otfre la tolérance, et de les ad-
mettre à la communion. 129. Voy, Pélagianisme. Jurieu,
Bochard, et autres ministres, croient qu'on peut tolérer
les particuliers qui s'attribuent plus de capacité, pour
entendre la saine doctrine , que toute l'Eglise. %0~?i^.
Tolérance étonnante qu'on a dans la Réforme pour Ju-
rieu et pour ses erreurs, ^^-lyi, Voy, Tolérance.
Ce ministre fait l'inspiré, et est cru tel. ^^—']o5 et
suiv. Son silence sur diverses objections de V Histoire des
Variations, 543 et suiv. Il attribue l'idolâtrie à toute
3o4 TABLE
l'Eglise depuis le quatrième siècle. 6i3 et suiv. Il dé-
prime même l'Eglise des trois premiiers siècles. 628.
Ses contradictions et ses blasphèmes. 669, 687, 609,
626 et suiv. Sa réponse au texte de saint Paul qui prouve
que la communion sous les deux espèces n'est pas né-
cessaire. 5^J-443« Réfutation de son histoire du retran-
chement de la coupe. 58o. Il est forcé , pour éviter les
conséquences de ses propres principes, de dire qu'en ne
recevant que le pain, on ne participe pas au sacrement.
536.
JUSTES. Demeure de J. C. et de son Père dans Tame
des justes. ^^-97, loi et suiv. Leurs chutes doivent les
affermir dans l'humilité. io5 et suiv. Quel est leur maître
intérieur. 106 et suiv. Leur paix intérieure et impertur-
bable. 108, iio. Ils sont les amis de Jésus : 146 et suiv.
qui leur découvre tous ses secrets. i5o et suiv. Ils peu-
vent tout demander en son nom. i52. Comment la mi-
séricorde les environne. ;/ ^—466. Ils sont purifiés par les
mêmes afflictions qui consument les médians, i ^S'i,
Comment leur vie est accompagnée de péchés. 4i4' Les
justes sont eux-mêmes la maison de Dieu. 249. Com-
bien étroite la voie où marche le juste. //-3o2. Com-
ment la grâce étoit donnée aux justes de l'ancien Testa-
ment. ^^-i32. Ce qu'on entend par le sommeil des
justes. ^/-254. Trois états des justes distingués par les
Pères. £^-5oo. Erreur d'appliquer cette distinction à
l'état des nouveaux Mystiques. 5oi. Principe des Pères
pour l'intelligence de ces états : 5o3, 5o4; en particulier
de saint Clément d'Alexandrie : 5o5; de saint Grégoire
de Nazianze. 507. Différence de ces trois états entre eux,
fondée sur ce principe. 5o8 et suiv.
JUSTICE. C'est la véritable vertu des monarques ;
Tunique appui de la majesté. ;/ J-366. Ses avantages, ses
effets. 372. Elle est la reine des vertus morales. 373. D'où
elle tire son origine. 374. Définition de la justice. 375.
Elle doit être ferme. 377. Elle est établie pour entretenir
la paix parmi les hommes. 395. ^^-3. Elle appartient à
Dieu, et il la donne aux rois. J^-399. Elle afi'ermit leur
trône. 4oo. Toute puissance est sujette à la justice de
Dieu. 40 1. Les voies de la justice aisées à connoître. ^\Q.
Vertus qui doivent l'accompagner. 419. Combien la fer-
meté lui est nécessaire. 420. Elle doit devenir plus sévère
lorsque les crimes se multiplient. 43 1. Obstacles à la jus-
lice. 432 et suiv. Le chemin de la justice est droit et dé-
couvert.
I
DES MATIÈRES. 3o5
couvert, i 3~^^' La justice dans un souverain demande
de la lermelé et de l'égalité, i ^-ôi'i. Elle passe du prince
dans les magistrats. ^ 7-493. Elle estle principe de l'ordre.
io3. Abus qui corrompent son intégrité. 477* La justice a
pour ennemis, l'intérêt, la sollicitation violente, la cor-
ruption. /5'-6o8. Le zèle pour la justice fait commettre
des injustices énormes. 6io.
La justice divine punira ceux qui méprisent sa bonté.
^^—586. Elle est toujours en action contre le pécheur.
^ ^—388. Elle s'accorde avec la miséricorde : pourquoi le
pécheur ne doit-il pas présumer, j ^~i53. /7-444- Quel
est en nous l'objet de cette justice. y^-i36.
Excellence de la justice chrétienne au-dessus de celle des
Païens et des Juifs. ^-3'2 etsuiv. Chercher Dieu et sa justice,
et comment. 75 et suiv. D'où vient en nous la justice du
christianisme, i 4-^^!' Bonheur de soulï'rir pour la jus-
tice. J5^-i23. Justice, vertu justificative de deux sortes :
gJ-io6j justice de la loi: Ibid. justice de la foi. 107.
Imperfection de notre justice, à cause du combat de la
convoitise. i25 et suiv. Comparaison de notre justice avec
celle d'Adam. 128 etsuiv. Foy. Justification.
Justice inamissible. Calvin ajoute ce dogme à celui de
la justice imputative de Luther, sur les principes duquel
sont fondées ses raisons. ^^-558. Elle est rejetée dans la
Confession de foi anglicane. ^0-i'à. Impiété de la justice
imputative , telle qu'elle est proposée par quatre synodes
calvinistes. Elle tend à faire tous les hommes également
justes. 284. Netteté et simplicité delà doctrine de l'Eglise
sur les mérites de J.C. 285. Le synode de Dordrect et les
théologiens anglais tombent dans une contradiction mani-
feste, en avouant qu'un fidèle, dont la justice est inamis-
sible, seroit damné s'il mouroit dans le crime j et que
pourtant la foi et la charité demeurent dans les plus
grands criminels. 378. Etrange doctrine des théologiens
de Brème, sur la justice inamissible. £;/-382. Basnage
confond l'erreur calvinienne de l'inamissibilité de la jus-
tice, avec la doctrine de la persévérance des saints, et dit
qu'on peut tout à la fois avoir une union éternelle avec J.C.
et être dans le crime. 2£-4^7- /^ <?/. Amissibiuté, Salut.
JUSTIFICATION. La doctrine catholique sur la jus-
tification a été le principal sujet de rupture avec les Pro-
lestans. L'Eglise enseigne que nous sommes justifiés gra-
tuitement par la miséricorde de Dieu, à cause de J. C.
iS^^ et suiv. Les Protestans avouent qu'il ne falloit
BossuET. XLiii. 20
3o6 TABLIÎ
pas se séparer pour ce point j conséquence qu^en tire
feossuet. 97.
Doctrine de TEglise sur la justification. Q3~l'i' Elle est
gratuite. 75. Elle ne couvre pas seulement les péchés _,
mais elle les ôte , elle les détruit. 78. Les Protestans ont per-
verti cette doctrine. 77. Les fondemens sur lesquels ils s'ap-
puient pour la soutenir sont vains. 78. Ceux de l'Eglise ca-
tholique sur cette matière sont inébranlables. 83. Ils sont
appuyés sur l'Ecriture et la tradition. 83 etsuiv. La justifi-
cation n'est pas un acte du juge qui renvoie absous, mais
un acte du Créateur qui régénère et renouvelle. 94 et suiv.
La foi, le principe de notre justification. 102. Doctrine
de l'Eglise sur la justification par les œuvres. 116. Sen-
timens des Protestans sur la justification. ^5^-269, 32o.
Comment les péchés sont efl'acés. '283 etsuiv. 33o, 376. Si
la foi seule justifie. 286 , 33'2 , 363, 377 , 4'^3. Si l'on peut
éire assuré de sa justification. "287, 333, 362, 376, 5o5.
Delà gratuité de la justification. 4i5, 488. £^-17.
La justification est une grâce de Dieu, par laquelle, de
pécheur que nous étions, il nous rend justes, i ^-3S. Le
concile de Trente ne fait que répéter, sur la justification ,
ce que les Pères et saint Augustin avoient autrefois décidé
contre les Pélagiens. £(9-586, 587. Il faut avec la grâce
conserver, comme fait le concile, le libre arbitre et le
mérite des œuvres. La vraie justice fait accomplir les
commandemens de Dieu. Elle est toujours imparfaite ici
basj mais Dieu accepte nos bonnes œuvres {)our l'amour
de J. G. 590, 591. Selon les principes établis dans la Con-
fession d'Ausbourg, l'incertitude de la justification, telle
que les Catholiques l'enseignent, ne doit causer aucun
trouble. ^^-186. La Confession de Strasbourg varie de
celle d'Ausbourg, et explique la justification comme
l'Eglise romaine. 187. La justice imputative de la Con-
fession d'Ausbourg, bien entendue, n'exprime que la
doctrine de l'Eglise. 179. Les Protestans d'aujourd'hui
regardent l'imputation comme un ouvrage hors de nous ,
en quoi ils varient des premiers réformateurs qui croy oient
avec l'Eglise qu'elle est un ouvrage en nous. 180, 181.
L'Apologie de la Confession d'Ausbourg représente la
justice chrétienne comme la justice des œuvres et de la
raison , comme la justice de la loi et la justice pharisaïque.
192. Luther, par la justice imputée, donnoit tout à J.C,
en ôtant tout à l'homme. L'Eglise donne à la giâce tout
ce que l'homme a de bien, et même le bon usage de son
Ubrç arbitre. 268. /^o/, Luther. La justice imputative
I
DES MATIÈRES. 3o'J
de Luther et de Calvin est de'truite par saint Cjprien , et
par les textes de l'Ecriture, qui attribuent aux bonnes
œuvres le rachat des péchés. ^/-48.
La justification représentée dans la personne des apôtres
aux noces de Cana, ^ 5^-63. La foi en est le principe. Ibid.
La crainte des jugemens de Dieu est insuffisante pour la
justification. :/^-86. Foy. Augustin (S.), Foi, OEuvres.
JUSTIN (S.) Passage de ce Père sur le règne de mille
ans, falsifié par Joseph Mède. ^-488. Preuve, par ce
passage , que la croyance des Pères millénaires n'étoit que
leur opinion particulière, et non la doctrine de l'Eglise. Ibid,
Saint Justin critiqué témérairement par l'abbé Dupin.
JUSTIN ou Just (S.) martyr du temps de Dioclétien :
circonstance de cette persécution marquée dans la passion
de ce saint. J-363.
JUSTIN II , empereur , protège les Persarméniens ré-
voltés, i^-^o, 91.
JUSTIN, historien, donne une idée juste de l'autorité
royale. J/-243.
JUSTINE, impératrice, protège les Ariens, et persécute
les Catholiques : conduite de saint Ambroise. J/-421
et suiv.
JUSTINIEN, emperem-. Son règne célèbre par les
travaux de Tribonien sur le droit, et par les exploits de
Bélisaire et de Narsès. 3S~^^'^' I^ ^^it tenir le cinquième
concile général. i33. Il consulte le pape Hormisdas,
sur la proposition des moines de Scy thi». 33~^1 6t suiv.
Foy. Hormisdas.
K
KELESISKI, cordonnier, se met à la tête des Frères
de Bohême, et leur fait un corps de doctrine, qu'on ap-
pelle les Formes de Kelesiski. ^(^-l'iS.
KNOX (Jean ) , disciple de Calvin , et l'un des premiers
Réformés d'Ecosse, est complice de l'assassinat du car-
dinal Béton, et prêche la révolte. Ql-^'jg et suiv.
ROETLEZ ( Mathurin Léni de ) est nommé par
Louis XIV à l'évêché de Poitiers : cette nomination est,
rétractée; pourquoi. ^/-i79, 220. ^
KONISBERG (l'Université de) est troublée par la doc-
trine d'Osiandre sur la justification. :/^-5i4- Quelques
théologiens s'opposent avec vigueur à cette doctrine.
3o8 TABLE
L*un d'eux revient à l'Eglise catholique , voyant qu^il n'y
a point d'autorité dans les Eglises protestantes. 53o.
LA BRUYERE (Jean de). Amitié que Bossuet lui por- ,
toit. 4(9-^1^ y '^«4? 207, ^244.
LACÉDÉMONIENS. Lycuigue leur donne des lois.
35^-^8. Leur vie dure et laborieuse. Comparaison de La-
cédémone et d'Athènes, ^g!). Léonidas, leur roi, avec
trois cents hommes, tue vingt mille hommes à Xerxès,
et périt. 54» Us s'emparent d'Athènes, et font la guerre
aux Perses. 64.
LA CHAISE (François de), Jésuite, confesseur de
Louis XIV. Il recommande, au nom du Roi, au cardinal
de Janson, ambassadeur à Rome, les intérêts de Fénélon.
Mécontentement du Roi , qui fait désavouer la lettre,
4(9"'^']^ ^^ fiote. Il désapprouve ensuite le livre, et le
dit à Bossuet. 276. Il certifie la vérité d'un fait rapporté
par Bossuet dans sa Relation sur le Qiiiédsme. 4-1~^'^ly
628. Sa lettre à un évêque sur la condamnation des céré-
monies chinoises sollicitée à Rome. J^-34i.
LA COMBE (François), Barnabite. Son Analysis Ora-
iionis menlalis ^ condamnée. ^^-iZ y 536. Sa doctrine
sur l'oraison. 1 89 c t suiv. Ses liaisons avec madame Guyon.
^^-619. Il est enfermé au château de Lourde j d'où il
écrit à cette dame. 4Ô~^^^7 note. Sa déclaration à l'é-
vêque de Tarbes, sur ses écrits et sa conduite. ^/-io7.
Il est transféré à Vincennes. 193. Lettre de ce Père à
madame Guyon , où il fait l'aveu des fautes qu'ils avoient
pu commettre ensemble , et l'exhorte à la pénitence.
196. Il étoit alors en état de démence : sa mort. 197,
note. Voy. Guyon.
LACTANCE , son livre de la mort des Perse'cuteurs ,
combien utile pour l'explication de l'Apocalypse, 3-i33,
291 et suiv.
LAMBERT de Schafnabourg , historien^ rapporte ce
qui se passa entre le pape Alexandre II et l'empereur
Henri IV, J/--5ii et note.
LAMI (François), Bénédictin, auteur d'une démons-
tration au sujet de la satisfaction de J. C. soumet son ou-
vrage au jugement de Bossuet. ^^-Zgo. Sa sensibilité
aux censures du prélat; il se défend d'avoir les senti-
II
DES MATIERES. 3og
mens qu'il avoit condamnes. 4o5. Il s'engage à envoyer à
Bossuet de nouveaux éclaircissemens sur sa de'monslra-
tion. 4o8. Ses remarques sur les observations que le pré-
lat avoit faites sur cette démonstration. 4i i et suiv. f^qy,
DaMi\£S.
LAMOIGNON (Guillaume de), premier président du
Parlement de Paris. Témoignage rendu à son mérite.
^7-492.
LAMOIGNON DE BASVTLLE (M. de), intendant du
Languedoc , souhaitoit pouvoir réformer ses idées sur
celles de Bossuet, et apprendre d'un aussi grand maître
ce qu'il devoit faire pour remplir sa vocation. 3S~9^' *1
propose ses doutes au prélat sur les nouveaux convertis.
104. Il n'avoit rien plus à cœur que de ne point excéder
les bornes du zèle qu'il devoit avoir pour remplir ses
fonctions; sa confiance dans les lumières de Bossuet. iSq.
LANDGRAVE DE HESSE. ^qy. Hesse.
LANGERON (l'abbé de). Ses observations sur le Com-
mentaire de Bossuet sur l'Apocalypse. ^^-641.
LANGUE. C'est d'elle que viennent tous les péchés
ui se commettent. y^-5o3. Ce que signifie le miracle
u don des langues. 164 et suiv.
LANGUET (Hubert), ministre protestant, publie,
sous le nom de Junius Brutus, un livre séditieux, où il
entreprend de prouver que les peuples ont sur leurs
rois la puissance souveraine. Cette doctrine a depuis été
enseignée par Jurieu. ^/-588, 606.
LARMES. Sui: [le don des larmes. 39-^^9^ y 2ï6> ^7?
3oo, 336, 41^7 572.
LARRON (le bon) glorifie J. C. pendant que les siens
l'abandonnent; imitons sa foi. i 4-~'Z']o et suiv.
LA RUE (Charles de), Jésuite, prêche un sermon sur
saint Bernard, où il fait allusion à Fénélon et à madame
Guyon : les amis du prélat lui en savent mauvais gré.
4.1-^00, 49'-'^l •> note. Sa lettre à Bossuet sur la con-
duite de l'évêque d'Alais à l'égard des Réunis de son
diocèse. ^^-^80 et suiv. U est envoyé par le Roi à
Monlauban pour hâter le retour des Protestans au sein
de l'Eglise. ^^-86. Il enlève les cœurs avec une rapi-
dité étonnante , et trouve le secret de gagner la con-
fiance de tous les nouveaux convertis. Jbid, Ce Père
l
3lO TABLE
prononce , dans la cathédrale de Meaux , Toraison fu-
nèbre de Bossuet. ^J?-43 et suiv.
LATENAI (le P.) Carme, est proposé pour exa-
minateur du livre de Fénélon. 4i~^^' Sa nomination
est suspendue. 53. Bossuet promet de le servir. 68. Mé-
moire de ce Père sur les sentimens et la conduite d'une
dévote quiétiste. \f^i. Lettre de ce religieux à Bossuet.
^£-1 18. Il mande à l'abbé Bossuet ce qu'on pe^soit à
Rome des procès-verbaux des assemblées de France sur
le bref contre Fénélon. SSg. ^
LATITUDINAIRES. Foy, Tolérance.
LATOME (Jacques), docteur de Louvain, fait l'éloge
d'Adrien VI. i^-84. Ce qu'il dit de l'infaillibilité du
Pape, et du concile de Constance. 3^-497 ^^ ^^^^*
LATRAN (conciles de). Celui qui fut tenu sous Pas-
chal II, condamne les Investitures, et vient au secours
du Pape. ^^-121 , \i'i. Quatre autres conciles de Latran :
ce qui s'y fît. 32~^^1 ^^ suiv. Les conciles de Latran
sous Alexandre III et Innocent III _, prononcent des peines
temporelles contre les hérétiques. 32~^ ^^ suiv. Les
princes approuvent ces décrets. Ibid, Celui qui se tint
sous Innocent III note les Vaudois. ^^-148. Ce concile
oppose le mot de Transsubstantiation aux erreurs contre
la présence réelle. Simplicité des décisions de l'Eglise.
Le concile de Trente décide comme celui de Latran. 58o.
Le concile de Latran sous Jules II, a-t-il abrogé les
décrets de Constance? ^^-358 et suiv. JJ-384. On y
prouve la nécessité des conciles. 32~^^1' ^^ concile est-
il œcuménique? 359. ^3~556, 557.
LAUREA (Laurent de), Franciscain. Bossuet le remer-
cie de l'approbation qu'il avoit donnée au livre de ï Ex-
position. S7~^^^'
LAURENT (frère), Carme-déchaussé , eut toujours à
combattre des peines et des épreuves terribles. ^^-704.
Les Mystiques ne peuvent s'autoriser de ses pieuses exa-
gérations. ^^-35 1 et suiv. Lettre publiée à ce sujet.
^(9-434.
LAZARE. J. C. le ressuscite. ^-106 et suiv. Sa résur-
rection, figure du pécheur converti. 1 12. Amitié de Jésus
pour lui, modèle de la nôtre. 114.
LECTURE de l'Ecriture sainte. Henri VIII, roi d'An-
gleterre, fait traduire la Bible en anglais, et en permet
la lecture à tout le monde. Il est faux que la Réforme
I
DES MATIÈRES. 3l I
doive ses progrès à celle lecture , qu'on faisoit avant
Henri VIII, dans des versions en langues vulgaires an-
térieures à la sienne. /^-455 , 456. Voy, Ecriture
SAINTE.
LÉGION Théhaine (la), ëtoit-elle la même que Idi Ful-
minante? Son martyre. J/— Spg.
LEIBNIZ ( Guillaume-Godefroi ) entre en correspon-
dance avec Bossuet au sujet de la réunion des Proteslans à
l'Eglise catholique. £5^-i85. Son caractère, et les obstacles
qu'il apporte à la réunion. 187. Question qu'il propose
contre l'autorité des conciles. Solution de Bossuet. 47 '?
569. Lettres de Leibniz à Bossuet, touchant la réunion
des Proteslans à l'Eglise , et réponses du prélat au phi-
losophe. 5^-176 et suiv. Leibniz propose à madame de
Brinon les moyens de concilier les esprits. i4o et suiv.
Il tâche d'excuser de schisme les Proteslans. 162. Objec-
tions contre le concile de Trente. 182 et suiv. Fausses
règles pour parvenir à la réunion. i8g. Condescendances
dont il veut qu'on use envers les Proteslans. 194. Ses ob-
servations sur le traité conclu par le concile de Baie avec
les Bohémiens. 218 , 227. Caractère de ce philosophe.
23o. Ses objections contre les décisions de l'Eglise. 242.
Son peu de bonne foi. 254. Sa réponse au mémoire de
l'abbé Pirot sur l'autorité du concile de Trente : 256 et
suiv. au mémoire de Bossuet sur le même sujet. 3o8.
Obstacles qu'il trouvoit à la réunion. 3 18. Raisons du re-
fus qu'il fait de reconnoître que le concile de Trente soit
reçu en France pour règle de foi. 333. Il ne veut pas
qu'on exige des Proteslans qu'ils reconnoissent l'œcu-
ménicité de ce concile. 34o. Il nie et combat la canoni-
cité des livres de l'ancien Testament. 386, 398, 4^0. Ses
vaines déclamations contre les décisions de l'Eglise. 453.
Lettres de Leibniz à Bossuet touchant l'essence des
corps. 5/-488. Jugement que porte le prélat des écrits
du philosophe sur cette matière. 498.
LEON le Grand (S.) pape, condamne Eutychès. S^-~
127» Il sauve Rome du pillage. 129. Sa lettre à saint Fla-
vien de Constantinople , approuvée par tout l'Occident,
est examinée au concile de Chalcédoine. ^^-46o et suiv.
f^Oy. ClIALCÉDOlNE, DiOSCORE, EphÈsE, FlAVIEN. p
Ce saint, idolâtre, et chef des idolâtres, selon Jurieu,
qui pourtant avoue que malgré son idolâtrie, il s'est
sauvé. £/-i63. Il est critique témérairetnent parDupin.
3l2 TABLE
LÉON II (S.) condamne les Monolhélites et avec eux
Honorius. J^-5o5. Ses lettres à l'Empereur et aux évé-
ques d'Espagne. 5 17, 5^2.
LÉON III. ( S. ) Concile assemblé pour le juger : les
éveques refusent d'être ses juges. JJ-229, noie. Il ne se
croyoit pas supérieur aux conciles. 296.
LÉON IV, ordonne de réserver dans une boîte le corps
de notre Seigneur, pour les malades. ^^-201 et suiv.
LÉON IX (S.) menace André, roi de Hongrie, d'ex-
communication. Ji-5o5. Il dit que la foi de Pierre n'a
jamais manqué. JJ-178.
LÉON X. Sa bulle contre Luther : /P-58î ce qu'il y
dit des appels. JJ-257. A-t-il abrogé les décrets de
Constance? J^— 358 et suiv. Il condamne les décrets d«
Bâle faits après la translation. 36o.
LÉON risaurien, empereur d'Orient, entreprend de
renverser les images de J. C. et des saints. jj'-i43. Il
chasse de son siège saint Germain, patriarche de Constan-
tinople. i44» I^ est menacé d'excommunication par Gré-
goire II et III. 3/ -356, 45 1.
LE PELLETIER (Michel), évéque d'Angers. Bossuet
se rappelle les exemples de vigilance et de prudence qu'il
avoit admirés eu lui. 3^-S,
LÉPORIUS , moine des Gaules , avance des erreurs
«ur l'Incarnation; il se rétracte, z^^-44^) note.
LEPRE (la) est une image du péché. ;//-6oi.
LÉPREUX. Ce que nous figure la guérison de celui de
l'Evangile. ^/~6oi. A quoi il étoit obligé. 602.
LE ROI (Guillaume) abbé de Haute-Fontaine. Désir
que Bossuet témoigne de le counoître autrement que par
ses ouvrages. J/-122. Sa dispute avec l'abbé de Rancé,
sur le sujet des humiliations pratiquées à la Trappe. 1 17.
Il est détourné par Bossuet de rendre publique sa réponse
à la lettre que l'abbé de Rancé avoit composée à ce sujet.
119.
LETEÎjLIER (Michel), chancelier. Notice sur sa vie.
^^-4^8. Son oraison fj.nèbre. 471- Idée qu'il avoit de la
magistrature. 47^. Coîubien il éioit attaché à son devoir.
477. Services qu'il rendit à la France durant les troubles
de la régence. 485 et suiv. Avec quel soin il rendoit la
I
DES MATIÈRES. 3l3
justice. 494- Combien il fut utile à l'Eglise. 5oo etsuiv. Sa
mort. 5o8 et suiv.
LE TEL I JER (Charles-Maurice) archevêque de Rheims,
pubhe,au sujet des Réguliers, une ordonnance que Bossuet
n'approuve pas. 40~^^ i . 11 en donne une autre contre
deux thèses sur la grâce, soutenues chez les Jésuites. 435
et note. Ce qu'en disent Bossuet et son neveu. Ibid. 4^4»
484 , 49^' Les Jésuites pubUent une Remontrance sur cette
ordonnance. 5'22, 553. Ce que dit M. Le Tellier de cette re-
montrance. 539, no'e. Le Parlement est chargé de cette
affaire. ^ y -16. Le premier président l'accommode. 23,
25, 34. M. Le Tellier affirme un fait rapporté danslaiRe-
lation sur le Quiéiisnie. 4^6, 5'23. Voy. Louvois.
LETTRE. Ce que c'est dans saint Paul que la lettre qui
tue. ^-595 et suiv. /^-i24 et suiv,
Lettee de Bossuet à Frère N. moine de l'abbaye
de N. converti de la religion prolestante a la religion ca-
tholique, sur l'adoration de la Croix. 55'~5i etsuiv.
Lettre pastorale aux nouveaux Catholiques de son
diocèse, sur la communion pascale. QS~^ ^t suiv.
Lettres diverses de Bossuet. S 7 ^t 38 • — Lettres de
piété' et de direction. 38 ^t 39- — Lettres sur l'affaire du
Quiétisme. 40 -, 41") 49'- ^^J- la Table précédente.
LEVL Cette tribu est consacrée à Dieu, qui lui donne
en partage le soin des choses sacrées. J^'"'^^!*
LIBERE, pape, donne des lettres de communion aux
évêques de Macédoine. 3^-^36. Chute de ce pape. 3i~
409. JJ-ioo et suiv. Doutes à ce sujet. loi , note. En-
trelien de Libère avec l'empereur Constance. Basnage
abuse des paroles de ce prince pour faire entendre que
toute l'Eglise avoit adopté les dogmes ariens, et con-
damné saint Athanase : deux faits également faux. ^^~
578. La chute momentanée de Libère a été causée par
la violence. Son retour à son devoir, de son propre mou-
vement, et durable. La chute d'un pape ne seroit pas la
chute de l'Eglise. 58o et suiv.
LIBERTE. Sa définition, différence entre ce qui est
permis , ce qui est volontaire , et ce qui est libre. 34~^1 ^ •
Preuve que cette liberté est en nous , et que nous connois-
sons cela naturellement. 373. Nous connoissons de même
que Dieu gouverne notre liberté, et ordonne de nos ac-
tions. 383. Difficultés pour concilier ensemble ces deux
OUJ TA 13 LE
vérités. 894 et suiv. Divers moyens pour les accorder ;
premier moyen : mettre dans le volontaire l'essence de
la liberté. ^i'2. Second moyen : la science moyenne ou
conditionnée. 417» Troisième moyen : la contempératioa
et la suavité, ou la délectation (victorieuse. ^'20. Qua-
trième moyen : la prémotion et la prédétermination phy-
sique. 4^4* Objections et réponses. 435. Des principes
posés, on déduit la difîérence des deux états de la na-
ture innocente et corrompue. 445*
On doit user raisonnablement de sa liberté. ;//-562.
Le nom de liberté est tout à la fois doux et trompeur.
y^T— 36o. Trois espèces de liberté. 36 1. Quelle est la véri-
table. Ibid. et 365. Abus qu'on en fait. 366. Liberté du
pécheur. 367. L'amour de la liberté, source du premier
crime. i^-\5^. Liberté des enfans de Dieu. 157. ^7-52.
Liberté déréglée : deux sortes. 7. En quoi nous la faisons
consister. 36. Liberté imaginaire de ceux qui errent ça et
là dans le monde. 39, 82. Celle qui convient à l'homme
est dépendante des lois. 55. Epreuve que saint Augustin
avoit faite de la liberté des pécheurs et de celle dest
enfans de Dieu. 57. La multitude suit l'appât de la liberté.
817. La liberté est une cause des inventions et des va-
riétés de la vie humaine. ^^-344* f^oy. Libre arbitre.
LIBERTÉS de l'Eglise de France : en quoi elles con-
sistent. :/ 5^-534 et suiv. 3J-3i4 et suiv. 33o. La disci-
pline de France conforme à celle de l'Eglise d'Afrique,
sous saint Augustin. 333 et suiv. En quel sens nos libertés
sont appelées privilèges : fausse idée qu'en donne de
Marca. 338 et suiv. Définitions odieuses de ces libertés,
données par Cliarlas. 353 et suiv. Obligé de parler de nos
libertés dans son discours sur V imité de C Eglise, Bossuet
se proposoit de le faire sans aucune diminution de la vraie
grandeur du saint Siège , et de les expliquer de ia ma-
nière que les entendent les évéques, et non de la ma-
nière que les entendent les magistrats. 37~'^À^'
Les libertés de l'Eglise gallicane souvent employées
contre elle-même. ://-5oi. Foj. Déclaration, Eglise
GALLICANE.
LIBERTINS. Leur caractère. :/i-643. :/^-55i. D'où
est née cette troupe de libertins qui s'élèvent si hau-
tement contre les vérités de la religion. ^^-277. Quel
est leur aveuglement. ;/ 7-443. Combien est grande leur
ignorance. 444* Combien frivoles leurs raisonnemens con-
tre l'établissement delà religion. /^-535. Ils seront dé-
1
DES MATIERES. OlD
crédités, parce qu*on tiendra tout dans l'indiiTérence.
-Jj-'iSi. yoy. Impies.
LIBRE ARBITRE, sa définition : 3^-122; comment
il s'exerce. Ihid. Traité du libre arbitre. 36g. Le libre
arbitre n'est pas entièrement maître de lui-même. 5*-
539 et suiv. Il n'est pas détruit par la grâce efficace. ^-.
209 et suiv. 709 et suiv. ^'-56'] et suiv. Cependant il est
mu par elle , comme il plaît à Dieu. 687 et suiv.
Luther fait un livre du serf-arbitre y ou il enseigne que
les hommes et les anges n'ont point de liberté^ que Dieu
seul est libre; que tout arrive par nécessité; que Dieu
fait également en nous le bien et le mal , couronne des
indignes, damne des innocens. i 9-99 ^^ suiv. Il rétracte,
dans la Confession d'Ausbourg, ce qu'il avoit dit sur ce
sujet. i63 et suiv. Doctrine des Luthériens contradictoire
sur le libre arbitre. 5^3, 524- Us décident que la coopé-
ration de l'homme n'a point lieu dans la conversion , mais
seulement dans les bonnes œuvres faites ensuite. 543. La
doctrine catholique, que l'homme ne peut rien par ses
propres forces , et que sa coopération vient de la grâce ,
est claire et lumineuse. 544 ? ^45- On tâche , dans le
livre de la Concorde , de répondre à l'objection des liber-
tins , qui disent que l'homme n'a rien à faire pour sa
conversion , puisque Dieu y fait tout, et l'on tombe dans
le semi-pélagianisme. 54^ et suiv. La Confession d'Aus-
bourg explique le libre arbitre d'une manière qui sent le
demi-pélagianisme. 164. Luther, Calvin, Bèze, et toute
la Réforme, s'accordent, sous prétexte de s'opposer au
pélagianismc dont ils accusent l'Eglise romaine, à dé-
truire le libre arbitre, et admettent une fatalité semblable
à celle des Stoïciens. ^{9-34o.
Comment le libre arbitre agit dans l'oraison passive.
57-2G8 et suiv. Quels doivent être ses efforts dans l'aban-
don. 421, /{11, 443. ^oy. Liberté.
LICENCE (la) est mère de tous les excès. ;/2-43i.
LICIIVIUS, empereur, d'abord favorable aux Chré-
tiens. J-4i3 et suiv. Sa persécution légère en comparai-
son des autres : 343; courte : 4i6; est censée faire partie
de la persécution de Dioclétien. ^-170 et suiv.
LIEGE (l'église de). Lettre qu'elle écrit au Pape au
sujet de la déposition de l'empereur Henri IV. 3l-^^i
et suiv.
LIGATURE ou suspension des puissances, dansTorai^
3j6 ■ TABLE
son, mal entendue par les Mystiques. Q7^^' Elle ap-
partient à Tétat passif, et comment. 264 et suiv. Elle
ne peut jamais cire totale. 277 et suiv. Deux disposi-
tions de cette suspension des puissances. 343 , 344'
LIGUEURS ( les ) couvrent leur révolte du voile de
la religion ; ils se soumettent à Henri IV, après sa con-
version. 31-^9^ 6t suiv.
LIT AMES. Leur institution et leur fin. ^-243 et suiv.
Comment on doit réciter les litanies du saint nom de Jé-
sus. 4^9» I^^s litanies de la sainte Vierge, et des titres
qui lui sont donnés. 494 ^^ suiv. Il siiiiil de lire les lita-
nies des Saints pour voir la fausseté des calomnies des
Protestans à ce sujet, ^^-'lo et suiv.
LITURGIE- Prière de la liturgie latine pour l'offert
toire : 24~^^T7 ^^ l^ liturgie grecque. 5o8. Comment
l'une et l'autre attribue au Saint-Esprit le changement
du pain et du vin. Sog et suiv. Les liturgies des diverses
églises prouvent que c'est J. C. même qui est la matière
de l'oblation dans la sainte Messe : 5i3, 5i4, 522 et suiv.
et sont par conséquent une preuve de sa présence réelle.
528. Pourquoi le saint sacrifice est appelé un sacrifice de
pain. 529. De l'oblation préparatoire. 53o. De l'oblation
parfaite. 53 1. Bénédiction de l'Eucharistie, preuve du
changement de substance. 533. Antiquité des prières de
la liturgie, bien antérieures à Paschase Radbert à qui les
Protestans attribuent l'invention du dogme de la présence
réelle. 535 et suiv. Elles ne sont qu'une explication de
l'Ecriture. 538. Elles prouvent l'adoration due à l'Eu-
charistie. 558 et suiv. Des bénédictions qu'on fait sur l'Eu-
charistie avant et après la consécration. 594. Ce que
veut dire le Siirsum corda et le Grattas aganius. 599.
Conformité des liturgies grecques et latines. 6o4 et suiv.
Preuve de l'ancienneté de la liturgie grecque et de la foi
du changement de substance dans la consécratioti. 61 5.
Eclaircissemens sur différens points de la liturgie grecque
delà semaine sainte. ^£-610.
La liturgie changée en Angleterre sous Edouard VI,
par l'autorité du Parlement. Tous les restes d'antiquité
retenus d'abord en sont effacés. 2(9-^1^' ^^ f^i^t ? sous
Elisabeth , des changemens essentiels dans la liturgie
d'Edouard. 11.
LIFRES SAPIENTIAUX: Préfaces et notes de Bos-
suet sur ces livres. Tom. ^ entier,
LOIS. Elles sont nécessaires dans un bon gouverne-
1
f
DES MATIÈRES. Bl^
ment. J^-3i. Leurs principes primitifs. Ibid. Ordre dans
les lois. 32. Leurs caractères. 33. La loi puriit et récom-
pense. 34. Son autorité inviolable. 35. Elle est réputée
venir de Dieu. 36. On ne peut changer les.lois fondamen-
tales : combien il est dangereux de changer sans nécessité
celles qui ne le sont pas. 37. Les princes sont soumis
aux lois. 127. Ils doivent les savoir. 171. Définition de la
loi. 411. Ses effets. l^\i. Les louables coutumes tiennent
lieu de lois. 4i3.
Lois particulières que toutes les créatures vivantes et
inanimées portent en elles-mêmes : secrets rapports que
ces lois ont avec la loi éternelle : concours et unité qui
résultent de ces rapports. /^-64. La loi de l'équité na-
turelle nous est donnée avec la raison. 65. Les lois humaines
ne sont pas tenues à réprimer tous les maux, mais seule-
ment ceux qui attaquent directement la société. J/-52i.
On peut faire une loi pour une bonne fin , quand même
on prévoit qu'il pourra en arriver quelque abus dans
l'observation. J^-i23. Selon Bellarmin, le Pape peut
établir ou abroger les lois malgré Je prince. J/ -21 1. P^oy,
Souveraineté.
La loi ancienne donnée sur le mont Sinaï. j^j'-^SS et suiv.
Pourquoi a-t-elle été écrite sur la pierre? /^-i44? et
promulguée avec plus d'appareil que l'Evangile. 148.
ÎJnion de la loi avec l'Evangile. /5'~3o3. Différence en-
tre la loi ancienne et la loi nouvelle. 124. La loi judaïque
montroit bien ce qu'il falloit faire, mais ne subvenoit pas
à l'impuissance de notre nature, y /-SSq. Loi de crainte,
loi d'amour : leurs différons effets. 591. Esprit de la
loi nouvelle. 594. Son caractère. i3-^^^' J- C. est
la fin de la loi. 597. Coml^ien l'élude de la loi de
Dieu est prompte et facile. ^^-67. Paix de l'ame; effet
de son observation. 82. La loi de Dieu, toujours en op-
position avec le pécheur: détruite par luij le détruit à
son tour. ^j-3Sg. Quelle est la loi que l'apôtre appelle
une lettre qui tue, une loi de mort. ^^—124. Cette
question difficile est expliquée par saint Augustin. 126.
Deux grands effets de la loi distingués par le même Père.
i4ï. Juste proportion des lois chrétiennes. ^/— 2.85. Lois
tyranniques que le monde nous a imposées, contre les
obligations de notre baptême, i 4—i^i.
Les lois des anciens Empereurs chrétiens contre les
hérétiques autorisent à les punir par des peines tempo-
relles. 3£-ïo et suiv. Basnage dit qu'il n'y a point dans
les Etats protestans de lois pénales contre les hérétiques,
3l8 TABLE
établies par le prince. On lui prouve le contraire , par
l'exemple de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la Suède,
de la Hollande et de la Suisse. 21-^^9 ^t suiv. Jurieu
soutient que les princes n'ont droit d'employer l'épée
que contre les malfaiteurs, et non contre les mal-sentans
ou hérétiques j puis, par une étrange variation, il leur
redonne ce droit. ^^"^^7* f^^X' Hérétiques.
LOMBARDS. Ils s'établissent en Italie, et font souffrir
aux Romains des maux extrêmes. J5^-i34. Ils s'emparent
de Ravenne. i44* Menacent Rome. i45. Sont battus par
Pépin, roi de France. i46. Leur royaume détruit par
Gharlemagne. 147.
LOMBEZ (concile de) assemblé contre les hérétiques
Toulousains ou Albigeois. 2(9-iïI' Plusieurs y subissent
interrogatoire. Gaucelin, évéque de Lodève , découvre
toutes leurs erreurs manichéennes. 11^. Ces hérétiques
appelés Ariens par ce concile , à cause de leurs erreurs
sur la Trinité, semblables à celles des anciens Mani-
chéens combattus par saint Augustin. 1 13.
LONDRES (concile de) contre Viclef. Le ministre la
Roque fils lui attribue faussement une Confession de foi,
où la transsubstantiation est rejelée. ^0-i\5. Synode
tenu à Londres, où le clergé se déclare pour la suprématie
d'Elisabeth. i5.
LORRAINE ( Charles de ) cardinal , archevêque de
Rheims. Son caractère ; ce qu'il dit à Trente sur la ju-
ridiction des évéques et l'autorité du Pape. 33-ii^
et suiv. Ses acclamations à la dernière session du concile
de Trente. 3 ^-587. Il presse la tenue du colloque de
Poissy. ^^-6i5. ;?^q^. Colloque.
LORRAINE (Henriette de) abbesse de Jouarre. Lettre
de Bossuet à cette abbesse, sur l'obligation où elle est de
rentrer dans son monastère. 39~i'^^' Sa mort. 238 , 488.
Fo/. Jouarre.
LOTHAIRE , roi d'Austrasie , est excommunié par
Nicolas I : on ne parle pas de le déposer. J/-494
et suiv.
LOUANGES. Leur danger. iO-^iQ- /J-290. Elles
sont le secours de la vertu, i ^—3']5. La modestie s'oppose
à l'amour désordonné des louanges. 376. / J-285.
LOUIS le Débonnaire, empereur et roi de France,
est déposé par ses enfans révoltés ; il est faux qu'il ait
fallu le consentement du Pape pour le rétablir. J/--48^
I
DES MATIÈRES. Sig
etsuiv. Il assemble les e'véques à Paris, au sujet des saintes
images. J2-53o, 53 1.
LOUIS II, empereur. Sa lettre à Basile, empereur
d'Orient, où il soutient ses droits à l'Empire. J/-567
et suiv.
LOUIS de Bavière , empereur. Sa querelle avec le
pape Jean XXII. 31-^^1 etsuiv. Il protège les Fratri-
celles. f^oy. ce mot,
LOUIS VIII, roi de France, fils de Philippe- Auguste,
soutient son droit sur l'Angleterre, sans le fonder sur la
de'position de Jean-Sans-Terre, par le Pape. J/-66i et
note.
LOUIS IX (S.) reconnoît pour empereur Fre'de'ric II,
déposé par le Pape; et refuse la couronne impériale pour
son frère. J^-aS, 26. Il recommande à son fils d'honorer
l'Eglise. 17. P^oy. Pragmatique.
LOUIS XI. Peinture de ce monarque et de sa Cour,
^^-218 et suiv. Sa crainte de la mort. 178.
LOUIS XIV. Son éloge. / 2-^21. :/ 7-326, 388, 5o4 ,
542. ^5^-439. ^^-3o. Vœux pour sa prospérité. ;/^-222.
Sa patience dans une maladie. //-553. Ce prince étoit né
avec un amour extrême pour la justice, avec une bonté
et une douceur qui ne pouvoient être assez estimées. S/""
86. Dieu demandoit d'autant plus de lui qu'il travaillât
sérieusement à soulager ses peuples, qu'il lui avoit donné
toutes les qualités nécessaires pour exécuter un si beau
dessein. 91. Avis que Bossuet lui donne à ce sujet. 88
et suiv. Lettre de Bossuet à ce monarque, sur sa sépara-
tion d'avec madame de Montcspan. 83. Instruction que
Bossuet lui adresse sur ses devoirs; les obligations d'un roi
réduites à celle d'aimer Dieu. 93. En confiant à Bossuet
l'éducation du Dauphin , le monarque lui recommanda de
l'e^ever dans la crainte de Dieu, dans la révérence envers
le saint Siège , et dans la foi que les rois ses ancêtres ont
toujours embrassée, protégée et défendue. 191. Sentimens
profonds de religion dont ce prince étoit pénétré, et
qu'il inculquoit au Dauphin. 36-^9^' Dans le haut point
de gloire ou le mettoit la paix donnée à l'Europe, plus en-
core que tant de victoires, ce prince étoit plus touché de
la religion que de toute la grandeur qui l'environnoit.
i» 7-1 92. Bref d'Innocent XII à Louis XIV, en lui en-
voyant le Bref qui condamnoit les Maximes des Saints.
3(9-ii0' ï^ cïi remercie le souverain Pontife par une
3aO TABLE
lettre de sa propre main. 43i. Il écrit aux métropolitains
une lettre circulaire à ce sujet. 456. Après l'acceptation de
tous les évéques , il ordonne rexécution du Bref. 464»
Voy. BossuET , Discours.
LOUIS XVI. Leçons que lui donnoit un de ses institu-
teurs, sur Tobligation qu'a un prince qui gouverne, de
de'cider par lui-même. ^^-222, note.
LOUIS , dauphin , fils de Louis XIV. Soin que ce mo-
narque prit de l'éducation du jeune prince : il veut qu'on
le forme de bonne heure au travail et à la vertu. 34~'^*
Règle de ses études. 4« La religion; quelle importance on
mit à la lui inculquer; avec quel respect il l'étudioit. 6
etsuiv. La grammaire, les auteurs latins et la géographie.
i4 et suiv. L'histoire, et surtout celle de France, que le
prince écrit lui-même. 11 et suiv. La philosophie : îi8
et suiv. la logique, la rhétorique et la morale: 3'2; les
principes de la jurisprudence : 34; la physique : ibid. les
mathématiques. 36. Ouvrages composés pour recueillir
le fruit des études. Ibid. et suiv. Instruction adressée à
ce prince sur l'application et l'attention. 48 et suiv. Ce
prince devoit apprendre, par les exemples du Roi, qu'il
n'y a rien de plus grand ni de plus royal , que de servir
le Roi des rois. 3/-i 92. Bossuet voyoit en lui des commen-
cemens de grandes grâces, une simplicité, une droiture
et un principe de bouté. 45. 11 se plaint de son inappli-
cation. 1 16. Voy, Adélaïde.
LOUVAIN (la Faculté de). Son respect pour Adrien VI,
Si—"^^- Elle ne croit pas qu'on puisse censurer cette propo-
sition : Le concile est au-dessus du Pape. 194. Articles
qu'elle dressa par ordre de Charles-Quint. JJ-5i4. Les
Lovanistes modernes embrassent sur l'autorité du Pape
un sentiment outré. 571 et suiv. Emportemens de Luther
contre les docteurs de Louvain. :/^-386.
Lettre du recteur et de l'Université de cette ville , sur
les divisions semées dans cette Université, qui dévoient né-
cessairement causer sa ruine. Jc^— 295. Ses théologiens les
plus illustres chargés d'accusations vagues, et exclus sous
ce prélexte, de leur charge. Ibid. Requête, qu'ils pré-
sentent au Roi très-chrétien , et qu'ils prient Bossuet d'ap-
puyer par son crédit. Ibid.
LOUVOIS. (François -Michel le Telher, marquis de)
Son éloge. //-481.
LOUYTRE (Etienne), doyen de Nantes, en vertu
d'un
DES MATIÈRES. 321
d'un Bref du Pape, suspend l'évéque de Le'on de ses fonc-
tions ; ce qui s'ensuit. 33-^^^ ^t note,
LUC de Bruges. Son sentiment sur la divinité de 3, C.
^-36 1.
LUCIFER, évéque de Cagliari, se sépare seul de l'E-
glise , par un zèle outré , à cause qu'elle conservoit dans
leurs sièges les évéques qui se repentoient de s'être laissé
surprendre à Rimini. ^^-584- H dit que l'empereur
Constance, hérétique, doit être chassé de l'Eglise, et en
même temps qu'on doit lui obéir comme empereur. J/-
3i5, 4ii et suiv.
LUCIUS III, pape, condamne les Vaudois. QO- i4i.
LULLI (Jean-Baptiste), musicien. Ses airs ne servent
qu'à insinuer les passions les plus décevantes , en les ren-
dant plus agréables et plus vives. J7-5io, 538.
LUNE (la), quand le soleil l'éclairé, est la figure de
l'ame dans laquelle Dieu répand sa lumière. :/(9-443
et suiv.
LUPUS (Christianus) ou Wolf, de l'ordre des Augus-
tins, réfute Baronius au sujet de la falsification des actes
du sixième concile. 3/-i'26. Il maltraite les évéques
d'Afrique qui écrivirent au pape saint Célestin. ^^-334
et suiv. Ce que Bossuet pense de cet auteur. 32-^11*
ii-573.
LUTHER (Martin) se fait religieux de bonne foi , effrayé
d'un coup de tonnerre dont il avoit pensé périr.^y ^-267. Il
entre dans l'ordre des Augustins. 37. Il donne le branle à
la nouvelle Réforme , qui le reconnoît pour chef des deux
partis : ses bonnes et mauvaises qualités. Ibid. La jalousie
des Augustins contre les Jacobins, qui prêchoient les In-
dulgences, le porte à prêcher contre les abus des Indul-
gences, et peu à peu contre les Indulgences mêmes. 38.
Il attaque la doctrine de l'Eglise sur la justification , par le
nouveau dogme de l'imputation de la justice de J. G. 38,
39. Selon lui, on est assuré de sa justification sans l'être de
sa pénitence et de sa contrition , et l'on doit croire très-
certainement qu'on est absous, quoi qu'il en soit de la
contrition. 4o. Il faut croire que les péchés sont remis
par la foi, sans s'inquiéter si cette foi est telle que Dieu
la demande , de peur de faire dépendre la justification
d'une chose qui peut être en nous. 43. Il admet ces deux
propositions contradictoires : On est assuré de sa justifi-
cation : la sécurité est à craindre. 4^? 47* l^^ioï spéciale
Bossuet. xliii. ai
322 TABLE
enseignée par la Confession d'Ausbourg , laisse subsister
toutes les dilïiculte's. i83. Luther, en adoptant Tarticle de
cette Confession sur la justification, rétracte tout ce qu'il
avoit dit sur ce sujet et sur la volonté de Dieu, qu'il fait
auteur du péché. i65. Il détruit le libre arbitre, et fait
Dieu auteur du mal comme du bien. ^(9-34 1- ^oy. Libre
ARBiTHE, PtCHÉ. Juricu Ic couvainc de cette erreur, et
rapporte ses propres paroles, où il dit, que Dieu nous
fait nécessairement damnables par sa volonté. Luther
établit même ces blasphèmes, qu'il n'a jamais rétractés,
comme dogmes capitaux. ^/-gS. Jurieu a raison de dire
que cette doctrine tend au manichéisme et à la ruine de
.toute religion. 1 18.
Livre de Luther, de la Capti\'ité de Bahylone , où il
éclate contre l'Eglise romaine ; ébranle le dogme de la
transsubstantiation , et est forcé d'admettre la réalité. iS"
•]8, 79. Il croit avec Yiclef que le pain demeure, et que
le corps est ou dans , ou avec ^ ou sous le pain, et rejette
pourtant l'impanation et l'invination d'Osiandre. 80. La
transsubstantiation et la consubstantiation lui paroissent
indifférentes. Cependant il condamne la transsubstantia-
tion avec anathême, puis permet de la croire. 82. Ses
démêlés avec Carlostad. Il retient l'élévation de l'hostie
en dépit de Carlostad^ ainsi que la communion sous une
seule espèce. 85 et suiv. Luther et Carlostad boivent à la
santé l'un de l'autre, en se promettant de se faire bonne
guerre, g^i. 11 écrit contre les Sacramentaires, se moque
de Carlostad, qu'il accuse d'approuver les visions des
Anabaptistes^ et soutient qu'il avoit eu tort d'abattre les
images. 11 traite OEcolampade avec assez de douceur, et
s'emporte par pure jalousie contre Zuingle , qui préten-
doit avoir prêché la Réforme avant luij d'où il conclut
qu'eux ou lui sont ministres de Satan. 11 -y. Il prouve
très-bien la présence réelle contre les Zuingliens et au-
tres Sacramentaires, et résout solidement les objections.
Sa vanité , de croire avoir mieux défendu le sens littéral
que tous les Papistes ensemble. 119. Il affoiblit et détruit
ses preuves, en rejetant la transsubstantiation. 124. Il
abolit les messes privées, en conséquence d'une conférence
qu'il dit avoir eue avec le diable. 235. Dans l'accord fait
avec Bucer, il convient, contre ses propres principes, que
la présence de J. C. dans l'Eucharistie n'est pas durable,
quand on la garde dans des tabernacles, ou qu'on la porte
en procession. 247. Il fixe la présence réelle, depuis le
Pater, qui dans la messe luthérienne, se dit incontinent
DES MATIÈRES. 3a^3
après la consécration , jusqu'à ce que tout le monde ait
communie'. 349. H avoue l'élévation de l'hostie irrépré-
hensible, et dit que s'il l'avoit ôtée, c'étoit en dépit de
la papauté; et que s'il l'avoit retenue si long-temps ,
c'étoit en dépit de Carlostad. 35o. Il varie sur l'adoration
de l'Eucharistie, et décide enfin qu'elle est un sacrement
adorable. 35 1. Il soutient toute sa vie la présence réelle,
même après avoir ôté l'élévation. Cependant il biaise
souvent sur ce sujet. 345. Par complaisance pour le Land-
grave qui vouloit engager les Suisses dans la ligue de
Smalcalde, il supprime dans la messe l'élévation du saint
sacrement. 334. ^^^ 1^ reproche qu'on lui fait, qu'il favo-
risoit par-là les Sacramentaires, il entre en i'ureur contre
Zuingle et ses disciples. 336 , 337.
Luther condamne la version de l'Ecriture faite par
Léon de Juda, Zuinghen , et veut qu'on n'en ait point
d'autre que celle qu'il avoit faite en allemand. Ihid. Il a
toujours le diable à la bouche et dans ses écrits. Sa
prière, dans laquelle il dit qu'il n'a jamais oflénsé le
diable, le Pape et le Turc. 339. Ce qu'il en faut penser.
Humilité apparente de Luther, qui se soumet au con-
cile et au Pape. Il condamne la séparation des Bohémiens,
et demande pardon d'avoir manqué de respect au Pape*
iS—S'i. Cité à Rome, il appelle au Pape mieux informé,
puis au concile. Il demande au Pape d'imposer silence aux
deux partis, mais ne veut se rétracter sur rien. 55. Il entre
en fureur contre le Pape après sa condamnation , le traite
d'Antéchrist, l'excommunie, et prenant le ton de pro-
phète, défend de faire la guerre au Turc, jusqu'à ce que
le nom du Pape soit effacé de dessous le ciel. 56, 57. Il ne
veut comparoître à Rome, qu'avec vingt mille hommes
de pied et cinq mille chevaux ; déclare qu'il approuve tout
ce que le Pape condamne dans Jean Hus, et qu'il con-
damne tout ce qu'il approuve : qu'il n'a pas d'autre ré-
tractation à donner. Il fait brûler les Décrétales à Vitem-
berg, et dit qu'il seroit bien a propos d'en faire autant
au Pape même. 58 , 59. Il est long-temps retenu par l'au-
torité de l'Eglise , qu'il secoue enfin. 60.
Luther prétend avoir une mission extraordinaire : en
conséquence, quoique simple prêtre, il fait des prêtres
et un évêque. 62. Il reproche à Muncer et aux Anabap-
tistes de prêcher sans mission : leur demande des miracles
pour prouver qu^ils en ont une : défend à ses disciples de
prêcher sans la mission du pasteur, et donne pour preuve
324 TABLE
de sa mission son doctorat , ses miracles, qui ne sont autres
que le succès de son entreprise et sa hardiesse à attaquer
le Pape. 64 et suiv. Enflé de son savoir, quoique mé-
diocre, il se vante d'être au-dessus de tous les Pères. 71.
Il épouse une religieuse, et en est honteux. Son auto-
rité est ébranlée par son mariage, et plus encore par la
dispute sacramentaire. 96,97. Son aôfiction, de se voir
méprisé dans un parti dont il vouloit être le seul chef.
134. Le mariage ne le rend pas moins emporté. Bon mot
d'Erasme sur la manière aigre dont le Réformateur ré-
pond à son livre du franc arbitre. 99.
Luther promet de détruire sans armes, le Pape en un
moment. 69. Il s'applaudit de ce que ses prédications
excitent des séditions, des violences, et font répandre du
sang. 75. Après avoir dit qu'il détriiiroit la papauté sans
faire de guerre et sans répandre de sang, il veut qu'on
extermine les princes catholiques d'Allemagne. 139. Il
excite la ligue de Smalcalde à prendre les armes. Ses thèses
furieuses contre le Pape, qu'il veut qu'on tue comme une
bête féroce, ainsi que les rois et les empereurs qui le
défendent. 5o4. Luther et Calvin également blâmables j
l'un , d'avoir posé de faux principes; l'autre, d'en avoir
tiré des conséquences erronées. 56 1. Luther prédit la
chute prochaine de la papauté. Pour prouver que le pape
est l'Antéchrist, il cite des textes de l'Ecriture qui mon-
trent tout le contraire. ^^-^99. Il décide, dans les articles
de Smalcalde, que le Pape est l'Antéchrist. 3oo. Son per-
sonnage variable dans l'affaire des paysans révoltés. Il
finit en disant qu'il faut les exterminer tous, sans même
épargner ceux que la violence avoit entraînés dans la sédi-
tion, i ^-gi, 93. 11 prêche avec ses disciples la révolte
dans toute l'Allemagne, et approuve la guerre civile.
^/-583 et suiv. Comment Luther étoit auteur des révoltes
des paysans et des Anabaptistes. 593 et suiv. Basnage l'en
excuse mal, et défend encore plus mal son livre de la
Liberté' chrétienne. Ibid. pt 699 et suiv. Luther permet
de massacrer quelques ecclésiastiques, parce qu'il sait par
prophétie, que le massacre ne s'étendra pas à tous, et que
leur tyrannie tombera par le souffle de Dieu. 601 , 602.
Luther et les chefs du parti permettent la polygamie au
landgrave de Hesse. i 9~^'^']. J^oy. Hesse. Il permet la
répudiation dans un sermon scandaleux fait à Vitemberg.
333. Bouffonneries plates et scandaleuses de Luther. 73. Sa
tyrannie sur les siens, dans les matières de doctrine, étoit
insupportable à Calvin, à Melancton, et à tous les autres
DES MATIÈKES. 325
chefs de la Reforme. 284. Sur la fin de ses jours , il devient
plus furieux que jamais, et écrit d'une manière bouffonne
et plate contre les docteurs de Louvain et contre les
ZuiiJgliens, Sa mort. 356 et suiv. Papier écrit à Bucer,
publié par le ministre Burnet, dans lequel Luther consent
de supporter les Zuingliens. SSg.
LUTHERIENS. Ils sont honteux des emportemens de
Luther. ^^-83. Tout le corps des Luthériens se soumet,
dans la Confession d'Ausbourg, à la décision d'un concile
général assemblé par le Pape. 21 3. Les Luthériens de
Pologne varient sur la doctrine de la présence réelle dans
Faccord de Sandomir avec les Zuingliens et les Bohémiens.
344* Les Luthériens refusent de recevoir la Confession de
foi de l'assemblée calvinienne de Francfort, malgré les
lettres où les Calvinistes appeloient Luther et Melancton
leurs maîtres. ^6^-276. Ils tiennent pour excommunié
tout le parti sacramentaire. ^o^. Les Luthériens et les
Calvinistes s'accusent réciproquement, et se convainquent
de faire Dieu auteur du péché, et d'être devenus demi-
Pélagiens. 2/-117, 118. P^qy. Pelagianisme. Ils passent
d'un excès à l'autre, et Jurieu le leur prouve. 121 , 122.
Avis donné à Bossuet sur le dessein qu'il avoit de com-
battre en particulier les Luthériens , la manière de le faire,
et différens ouvrages propres à ce dessein. 4^~^91* J^oy^
Protestons.
LUXE. Ses excès. /5-6o5 et suiv. 1 3-"iÇ>o, i4~-^9^'
Le luxe et la débauche aveuglent les hommes dans la
guerre, et les font périr. J^-5i8. Le prince doit les ban-
nir de son Etat. 543.
LUYNES ( Marie - Louise de) religieuse de Jbuarre,^
puis prieure de Torcy. Ce que Bossuet pensoit des dispo-
sitions de Dieu sur elle. ^^-352. Son éducation, et celle
de sa sœur à Port-Royal avoit fait mauvaise impression
sur Louis XIV. 3 16, 387. Lettres que Bossuet lui écrit.
447 et suiv. Il l'exhorte à accepter la supériorité du mo-
nastère de Villarseaux. 549* Sur le désir que Dieu lui don-
noit de demeurer dans une vie privée. 55o, 55^. Elle va à
Torcy. 56*2. Bossuet la console de la mort de sa sœur.-579.
Il l'engage à rester à Torcy. 58o. Fof. Albert.
LYON. Conciles généraux tenus dans cette ville : le
premier, où Innocent IV dépose, par sa seule autorité,
l'empereur Frédéric II. J/-27 et suiv.
Le second est convoqué par Grégoire X; les Grecs y
sont reçus. Décret du concile sur l'autorité du Pape. J5-
3^6 TABLE
541 et suiv. Quel en est le sens. J/~i!2o. Ce concile a-t-il
autorisé les dispenses sans cause? 33-^^1-
M
MABILLON (Jean), Bénédictin. Témoignage de l'af-
fection de Bossue t envers ce religieux. J/-79. Le prélat
étoit plein d'estime pour sa vertu. 3o6. Il espéroit de son
amour pour l'étude, de nouvelles découvertes, toujours
très-utiles pour confirmer la tradition et l'ancienne doc-
trine de la mère des Eglises. Ibid. Lettre de ce religieux
au prélat sur le rétablissement de la coupe en Angle-
terre. 3o8. 11 donne à Bossuet des détails, tirés des anciens
cérémoniaux, sur la communion duYendredi saint. ^£-
609. Eclaircissemens qu'il lui fournit sui les temps de la
persécution dans l'Occident sous Dioclétien et ses succes-
seurs. J/-446. Le prélat étoit très-aise qu'il fut content
des résolutions de l'Assemblée du clergé à s'opposer aux
nouveautés de toutes les sortes qui s'élevoient contre la
science de Dieu. 3S~91- ^^ envoie au prélat les Annales de
son ordre; éloges que Bossuet donne à cet ouvrage. Sog.
MAC AIRE, patriarche d'Antioche, s'appuie de l'auto-
rité d'Honorius pour défendre le monothélisme. J/-I24»
^5-492. Il est déposé. 583, 584.
MACEDONIENS j ces hérétiques sont condamnés au
concile de Constantinople, deuxième général. J5^-i22.
MACHABEES. Amour de Mathatias, leur père, pour
sa patrie. 36~^1' I^ excite en mourant ses enfans à la
servir au péril de leur vie. 49« Les guerres que les Macha-
bées entreprirent contre Antiochus et les autres rois de
Syrie étoient légitimes, et faites par une inspiration par-
ticulière. ^/~377 et suiv. 3/-3o4 et suiv. Ces guerres
n'autorisent point les révoltes. J^-284. Courage de Judas
Machabée : 49M et de Jonathas, son frère. 493. Leurs
expéditions. 5 10. Certitude des miracles faits en faveur
des Machabées. ^^-382. Voy. Simon.
MAGDEBOURG (les Protestans de) soutiennent un
siège contre l'empereur Charles V, et établissent, dans
un livre, l'empire prétendu souverain des peuples sur
leurs princes légitimes ; ce qui depuis a été soutenu par
Languet et par Jurieu. ^/— 587.
MAGDELÈNE, modèle d'une vraie pénitence. /J-
io3, i'23, i44'
Sur les trois Magdelènes , ou s'il y a trois personnes
«
1
DES MATIÈRES. 3^^
que Ton confond sous le nom de Marie-Magdelène. ^ J-3.
Bossuet croit qu'il est plus conforme à TEvangile de dis-
tinguer ces trois saintes. 5.
MAGES. Etoile qui leur apparoît. ^-Sgo. Trois choses
à y remarquer, ^/-lôg. Qui sont les Mages? ^-Sga.
D*oii viennent-ils? 3g5. Quel fut leur nombre? Sgô. Les
docteurs de la loi leur indiquent Bethléem. SgS et suiv.
Les Mages adorent l'enfant Jésus. 4o4' Us retournent par
une autre voie. 407. Les Mages adorèrent véritablement
l'enfant Jésus. ^-S-jo et suiv. C'est une tradition con-
stante j passage de saint Irénée à ce sujet. •4i3, Preuve
théologique. 4i5. Preuve nouvelle tirée de la règle du
concile de Trente. 4^7 et suiv. Passage d'Origène et de
saint Grégoire. 624 et suiv.
MAGISTRAT. Peinture d'un bon magistrat. / 7-496
et suiv. Dans la Réforme , le magistrat se fait pape. Il
ordonne de la Cène, suspend ou abolit la messe, donne
la mission aux pasteurs. Luther la reçoit du prince pour
faire la visite ecclésiastique. iS^ii^ et suiv. Voy. Prince.
MAHOMET s'érige en prophète parmi les Sarrasins.
35~^^1' Sa religion fausse et tyrannique. j ^-61. Selon
les Sociniens , elle est meilleure et plus pure que l'Eglise
chrétienne.^ /-87. Jurieu confirme ce blasphème, en
disant que les Pères des trois premiers siècles préférèrent
le Platonisme à la doctrine des apôtres. 88.
MAIMBOURG (Théodore), deux fois apostat de la re-
ligion catholique, exhorte le ministre Ferry à s'occuper
de la réunion des Protestans à l'Eglise catholique. ^5^-
227 et suiv. Ferry lui répond. i43. Il l'exhorte une se-
conde fois à suivre le projet de réunion. i49.
MAINTENON ( Françoise d' Aubigné , marquise de ).;
Ses lettres à Bossuet dans l'affaire du Quiétisme. 4(9-^^i-
^y-149. Le pape Innocent XII questionne l'abbé Bossuet
sur la liaison de cette dame avec Fénélon. ^^-436. Es-
time que lui portoit ce pontife. 457. P^oy. FéwÉlon.
MAIRES du palais (les) usurpent en France la puis-
sance royale, et finissent par monter sur le trône. J/-
5^3 et suiv.
MAISOINFORT (madame de la). Ses difficultés sur î«
Quiétisme, et leur solution par Bossuet. 2(^-2 » 5.
MAJESTE. En quoi elle consiste dans les princes. J^-
242. La magnanimité , la magnificence et tout«s les
grandes vertus lui conviennent. 246.
3^8 TABLE
M V JOR (Jean) , docteur de Paris , réfute avec Almain
le livre de Cajetan. 3£-38i. SJ-^f^ ^'t note. Son senti-
ment sur l'autorité du Pape et du concile. 524*
MAL; sa définition : il a besoin d'un certain mélange
de bien pour se soutenir. Exemple tiré des duels, i ^-
371 et suiv. Deux espèces de maux; maux extrêmes :
i4~^9y maux qui affligent; maux qui plaisent. 1 S~^ll
et suiv. Les maux sont une épreuve de Dieu. 39~k^' La
patience en est le remède : 3i4 ? les accepter en péni-
tence. i35. Pourquoi Dieu laisse dans ses serviteurs des
désirs imparfaits du mal. /3-i48.
MALACHIE, le dernier des prophètes : ses prédictions.
MALADIE : ses avantages. S^-io, Grâces qui y sont
attachées. 38-^^1 j ^^5. P^oy. Corps.
MALAGUL A , Dominicain , exclus de la Faculté de
Paris, pour avoir soutenu Tautorité du Pape sur le tem-
porel. ^/-22i, 222.
MALAVAL (François), Quiétiste. Sa témérité et son
ignorance. ^7-92, 94. Excès de son Uvre. 39~^^l7 ^Sg.
Bossuet n'en conseille pas la lecture. 207, 211. Il est con-
damné à Rome : ^/-535 ; et par Bossuet. 23. F'oy, Mys-
tiques.
MALDONAT (Jean), Jésuite. Explication nouvelle
qu'il donne des paroles de l'ange à Marie; abus qu'en
ont fait les Sociniens et R. Simon. ^-349» H la condamne
lui-même. 365. Elle n'a été suivie par personne. 367.
Maldonat préféré injustement à saint Augustin même
par R. Simon. 5'-'^33. Rabaissé ensuite par le même.
241 et suiv.
MALEBRANCHE (Nicolas), Oralorien. Bossuet n'est pas
satisfait de son Traité de la Nature et de la Grâce. 37 ~
22.5 , 283. Il loue sa modestie et ses intentions pures. 225 ►
Sa lettre à un disciple de ce Père. 372. Plus il est chré-
tien , plus Bossuet se sent éloigné des idées de Maie-
branche. 373. Galimatias qu'il trouve dans ses explications.
Ihid. Il désire des entrevues avec ce Père , pour voir si on
s'entend les uns les autres. 374. Inconvéniens terribles
pour la religion qu'il voit naître de ses systèmes. 375. Ses
partisans apprennent aux laïques à mépriser la théologie.
376. De là se forme un parti contre l'Eglise , qui doit
faire trembler toute ame chrétienne. 377. Une proposi-
DES MATiÈllEfe. 3^9
tion du P. Malebranche sur la satisfaction de J. C. donne
lieu à une dispute. 890 et suiv. Voy. Abnauld, Lami.
MALÉDICTION. Pourquoi J. C. s'est fait malédiction.
yj_^'jg. Trois degrés de la malédiction de Dieu conlre
les pécheurs. 43o. Comment la malédiction de Dieu va
pénétrant jusqu'au fond de Tame de son fds. 432.
MALEZIEU ( François de ) , chancelier de Dombes.
Raisons qu'il allègue pour justifier le prince de Dombes
d'avoir permis l'impression du nouveau Testament de
R. Simon. J^-3o6. Lettre que Bossuet lui écrit à cette
occasion. 3o2.
MALIGNITÉ. Il y a en nous un fonds de malignité qui
a gâté notre nature, et qui a mis dans nos cœurs la racine
de tous les vices. ^£-63o. ^ J-5ii.
MANASSÉS, roi de Juda, quoique pénitent, est exclus
de la sépulture royale. J^-ii']. Sa persécution et le sang
qu'il répandit dans Jérusalem, prouvent la visibilité de
l'Eglise judaïque dans le temps de son plus grand obscur-
cissement. 5£~5oO'
MANDEMENT pour la publication de la Constitu-
tion d^ Innocent XIl, portant condamnation du livre des
Maximes des Saints. SO-^^^ et suiv. Mandement pour
publier la Censure de l'assemblée du cierge' de 1700.
/-353 et suiv.
MANES, Perse de nation, avoit pris sa doctrine dans
son pays; les Manichéens, ses sectateurs, adoroient le
soleil. 3S-'2d5.
MANICHÉENS. Ils admettent deux premiers prin-
cipes , l'un du bien , l'autre du mal : condamnent l'ancien
Testament , nient l'Incarnation , et soutiennent une infi-
nité d'erreurs monstrueuses qu'ils tâchent d'autoriser par
les pratiques de l'Eglise. 2(9^1- Cette secte avoit l'esprit
de séduction , beaucoup d'hypocrisie , et une adresse in-
concevable à se cacher sous la profession de la foi catho-
lique. 89 , 90. Lois rigoureuses des empereurs contre eux.
3^-10. Malgré ces lois, qui les condamnoient au dernier
supplice , ils se maintiennent surtout en Arménie par un
nommé Paul, ce qui leur fait donner le nom de Pauli-
ciens. Us prennent les armes et font long-temps la guerre.
Pierre de Sicile en fait l'histoire , et marque, ainsi que
Cedrenus, leur aversion pour la croix, la sainte Vierge
et l'Eucharistie. Ceux dont parlent ces deux historiens,
traitent d'idolâtrie le culte des Saints, comme les anciens
33o TAULE
Manichéens réfutés par saint Augustin. 92, gS. Ceux
d'Orléans attaquent avant Bérenger la présence réelle.
573. Ils s'étendent en Bulgarie, d'où ils prennent le nom
de Bulgares et se répandent en Europe. On les découvre
à Orléans sous le roi Robert, qui les condamne au feu. La
même hérésie se trouve en Gascogne et à Toulouse. gS»
Ceux d'Italie, nommés Catares ou Purs, sont l'origine de
ceux de France , et venoient eux-mêmes de Bulgarie. 98.
On tient contre eux des conciles à Tours et à Toulouse. On
leur trouve les mêmes caractères qu'à ceux que S£^nt Au-
gustin à réfutés. Ils pénètrent jusqu'au fond de l'Alle-
magne, sont interrogés juridiquement et convaincus,
loi et suiv. Leurs variations sur le mariage, leur soin de
se cacher , leurs équivoques. io4, io5. On en trouve au-
tour de Soissons et à Agen. ii5. Trente se réfugient en
Angleterre. On les appelle Poplicains ou Publicains. On
tient contre eux un concile à Oxford, où on les convainc.
1 16. Leurs différens noms. la-j. Leurs Eglis'es nombreuses
contiennent des provinces entières. 196. Saint Paul prédit
pour les derniers temps les sectes manichéennes, dont il
appelle la doctrine une doctrine de démons. 247. Pour-
quoi, de toutes les hérésies, le Saint-Esprit n'a prédit
que le manichéisme. 249.
Erreurs des Manichéens sur le culte du à Dieu. Z^-
198 et suiv. Voy. Idolâtrie. Leurs erreurs, et celles des
Marcioniles, sur la nature des démons: 1 ^—i']^ , 2'2o
et suiv. sur la personne de J. C. i Q-f^ii.
MANNE. Elle figuroit J. G. / /-586.
MAOZIM ( le Dieu) , dont parle Daniel, est, selon les
Calvinistes, l'Eucharistie que les Catholiques adorent.
L'époque de cette prétendue idolâtrie est la même que
celle de la messe. 2(9-^o'].
M ARC A (Pierre de) archevêque de Paris. Jugement
de Bossuet sur ce prélat. 31-^^- H croit les appels au
concile contraires à l'ancienne discipline. 33~^^1' ^elon
luii, la supériorité des conciles ne fait point partie de nos
libertés. 338 et suiv. Ce qu'il dit des dispenses sans cause.
347. Sa critique sur quelques mois du décret d'union du
concile de Florence. 3£-32i et note.
MARC-AURÈLE, empereur. Sa valeur. ,^5'- io3.
Touché du miracle de la Légion foudroyante, il écrit au
sénat en faveur des Chrétiens, qu'il persécute ensuite.
1 06.
MARCEL (S.) centurion chrétien, ne quitte le ban-
à
DES MATIÈRES. 33 l
drier que parce qu'on exigeoit qu'il participât à Tidolâtrie.
i/-398.
MARCELLIN. Foy. Sinuesse.
MAE.CIEN, empereur, convoque le concile de Chalce'-
doine. J£-46'2 et suiv. II en reçoit les décisions avec le
même respect que Constantin avoit témoigné pour la foi
deNicée. J5'-it28. !
MARCION, he'rétique. En quoi il trouvoit inconsé-
quent le Dieu de Moïse. 16-^^1 ®* ^uiv. P^oy, Mani-
chéens.
MARCULPHE, moine français. Ses Formules. J/-
447 et note.
MARIAGE. J. C. le réduit à sa forme primitive. 35^
287. Son indissolubilité. /-3o3. Sa sainteté. 3^-573. Ses
contradictions et ses peines. :/^-438 et suiv. Trois liens
dans le mariage. / ^-91 •
Le mariage, signe de Tunion de J. C. avec son Eglise,
est un véritable sacrement. ^^-106. Instruction sur ce
sacrement. ^-199 et suiv. Doctrine de TEglise sur le
mariage chrétien. ^^-629 et suiv. Les mariages, selon
Jurieu, peuvent être dissous dans plusieurs cas, inconnus
à tout le christianisme avant la Réforme. L'Eglise ne per-
met les secondes noces qu'après la preuve constante de la
mort d'une des parties. 298, 299. Jurieu et toute la
Réforme permettent , contre l'Evangile , de rompre des
mariages, et de se remarier du vivant d'une des parties.
Arrct sur ce sujet de la Cour de Hollande- pratique de
l'Eglise de Genève, et lois de celle d'Angleterre sous
Cranmer. ^^-'i']^ et suiv. Mariage des prêtres et des
moines dans la Réforme; celui de Luther. ^^-93, 94.
Toute la fidélité du mariage de Marie et de Joseph
consistoit à garder la virginité. ^^-9^2, i32. Soin que le
prince doit prendre des mariages pour le bien de son
Etat. ^^-543.
Ce que pensoit Bossuet de ceux entre oncle et nièce et
entre cousins-germains. 38 ~^- Lettre de M. deNoailles
sur le même sujet. 8. Ce que c'est que les mariages du
théâtre. J7-5 18, 548.
MARIE. Sa prééminence sur tous les ordres des bien-
heureux. ^5^*-io. De combien de lois générales elle a
été exceptée. 1 1 . Quoique soumise à la corruption com-
mune, elle en a été préservée. i3, 3i, 34. Elle a été
conçue sans péché : le concile de Trente n'a pas cru dé-
332 TABLE
roger à une règle universelle , en laissant à Dieu le pouvoir
d'en excepter sa sainte Mère. ^^-3 19. Elle étoitmère du
Fils de Dieu dès sa conception. / 5^-17. li l'ainioit comme
sa mère, dès avant qu'il tût homme. 19, 5o, 52. Elle est
salue'e par l'ange dans l'Annonciation. ^-'274- Elle con-
çoit et enfante le Messie. 277. Sa virginité. 279, 365
et siiiv. Son obe'issance. S483. Ses autres vertus. 284. Quelle
est la foi de l'Eglise sur la manière dont elle a conçu.
^J-209. Sa visite à sainte Elisabeth. ^-3^9 et suiv. Sa
paix dans le mystère de la Visitation. ^ ^-'263. Cause de
son exultation. 329. Son silence d'admiration à la crèche :
^— 385j dans le temple, ^'ig. Sa purification. 4i3. Son
obe'issance et son esprit de sacrifice dans ce mystère, i S'-
352. On lui annonce qu'un glaive de douleur percera son
ame. ^-447* Sa vie d'oraison. 481. Son amour pour la
pe'nitence et la vie cachée. y/-i8 et suiv. Grandeur de
l'affliction de Marie au pied de la croix. / J-171 , 435.
/5'-48i« Dessein de la Providence en l'associant à tout le
mystère de la croix. / J- 172. Pourquoi Marie s'approche
de la croix. 173. Sa tendresse pour son fils. 209. Impé-
tuosité de son amour pour lui. ^ S-^^^r 4^^. C'est la
cause de sa mort. 419? 4^0. Ce qui porte à croire que
Marie a dû recevoir l'immortalité par une résurrection
anticipée, ^'iS et suiv.
Pourquoi Marie a été déclarée mère de Dieu, contre
JXestorius. / J-221. En quelle manière elle a été associée
à la génération éternelle du Verbe. 222. iS-^"]^- Elle
est laissée au monde après J. C. pour consoler l'Eglise.
443. Son étroite alliance avec J. C. principe des grâces
dont elle est remplie. 104. Sa charité féconde instrument
général des opérations de la grâce. 66. Ses perfections.
io3. Attributs qui lui sont donnés. J^-91. Elle est don-
née à tous les hommes en la personne du bien -aimé
disciple, yj-207. Comment elle nous a été donnée pour
mère, i ^~i5i, 4^7* Puissance de son intercession. / J-
223. Vrais enfans de Marie. /5'-4B5. Elle est le modèle
des personnes de son sexe. 75. Elle doit être notre mo-
dèle dans les afflictions. 39~^^'^' ^ son exemple nous
devons désirer J. C. i ^—i^'ii. Fondement de la dévotion
envers Marie. 57 et suiv.
Marie, seule de toutes les créatures, mue de Dieu
dans tous les momens de sa vie. £7-279. Sa qualité de
mère de Dieu est trop foiblement soutenue par L'abbé
Dupin. 30-^mo , 583 et suiv.
Le Cantique de Marie réunit la simplicité et la dignité.
DES MATIÈRES. 333
i-56'j. Beautés de cet admirable Cantique. / ^-280 , 828.
Son explication, j-56'j. ^-335 et suiv. Silence admirable
de Marie : impossibilité de la louer dignement, y-568,
570. Beaucoup de passages du Cantique des Cantiques lui
sont applicables à la lettre. £-277.
Instruction familière sur la Conception de Marie. ^-
262. Sa Nativité : 264 ; sur l'Annonciation : ^65^ sur sa Vi-
sitation : '267; sur sa Purification j 268 j sur son Assomp-
tion : 271; sur sa Présentation : 273. Vqy, Dévotion,
Nativité.
MARIE, reine d'Angleterre, rétablit la religion catho-
lique. i9-lfiQ' Elle fait arrêter Cranmer. ployez
Cranmer.
MARIE d'Agréda, religieuse espagnole. Remarques
de Bossuet sur son livre de /« mystique Cité de Dieu. ^0-
637 et suiv. La Sorbonne nomme des commissaires pour
examiner ce livre, et on travaille à la censure. ^^-172,
2q3, 2o5, 207,208. 21 3, 214, 228, 23o. Décret de rin-
^psition de Rome contre cet ouvrage, 172 , note,
MARIE de l'Incarnation, Ursuline, se sert des suppo-
sitions impossibles pour prouver l'excès de son amour.
^7-356. Les Mystiques voudroient en vain s'en autoriser.
2(^-550.
MARIE-THÉRÈSE d'Autriche , femme de Louis XIV.
Notice sur sa vie. //-375. Son oraison funèbre. 377.
Combien sa vie étoit pure et sainte. 38o et suiv. Ses ver-
tus au milieu des grandeurs du monde. 395. Son humilité
sur le trône. 898, 4oO' Haine qu'elle portoit au péché.
402. Son amour pour les pauvres: 4oB; pour la sainte
Eucharistie. f^\.i. Comparaison de Marie-Thérèse avec
Anne d'Autriche. 4i4- ^oy. Discours.
MARIN, pape, n'étoit point évéque quand il fut élu :
son exemple n'autorise pas les translations. ^J-298et«o/c.
MARIUS, consul, bâties Teutons et les autres peuples
du Nord. 35-^^- li réveille la jalousie du peuple, et
s'élève par -là aux plus grands honneurs. 544*
MARPOURG (conférence de). Les Luthériens et les
Sacramentaires y protestent contre le décret de Spire,
et prennent le nom de Protestans. Ils s'accordent en ap-
Fareiice sur toutes les questions, excepté sur celle de
Eucharistie. Luther refuse de traiter de frères les Sacra-
mentaires, et leur promet seulement la charité qu'on
doit aux ennemis. :/^-i4o et suiv.
334 TABLE
MARTÈNE(Edine) Bénédictin, envoie à Bossuet sou
livre des RiCs ecclésiastiques. 3S~^' Le prélal en loue le
dessein, et juge par le peu qu'il en avoitlu, que l'exé-
cution n*en étoil pas moins heureuse. Ibid.
MARTIN I (S.) pape, condamne le monothélisme;
est enlevé de Rome, et meurt en exil. J/-45o* 32~^9^
et suiv. ^^-i38. Il écrit aux évéqucs des Gaules pour
les prier de confirmer les décrets de son concile. J£-
568.
MARTIN V, étant cardinal, signe avec les autres une
déclaration que le Pape est soumis au concile. J^-^oS. Il
adhère aux premières sessions du concile de Constance.
3/-91. En exécution des décrets de Constance, il con-
voque un concile, d'abord à Pavie, puis à Baie. ^^-i83,
i84« Il éteint les restes du schisme. 207 et suiv. A-t-il
donné une Bulle qui- défend d'appeler au concile ? 33"
ji45 et suiv. f^oy. Mugnos.
MARTYR. Signification de ce mot. 1S-?f']^. Forcené
la grâce dans les martyrs. 384. Au milieu des tourm^re ,
ils déclarent qu'ils respectent les Empereurs , et leur
doivent l'obéissance. ^/-332. Cette vérité est confirmée
par les maximes et la pratique de l'Eglise persécutée.
35o et suiv. Le martyre est un baptême. //-552.
MARTYR (Pierre), Moine marié, appelé en Angle-
terre sous Edouard VI , dresse trois articles conformes à
la doctrine zuinglienne contre la transsubstantiation , etc.
i^-^l' ^^Oy. RÉFORMATION ANGLICANE. Il VOuloit , daOS
le colloque de Poissi, qu'on s'expliquât nettement, et
déclaroit qu'il n'entendoit pas le mot de substance em-
ployé par les Calvinistes. Qio.
MASSON ( Innocent le ) prieur de la grande Char-
treuse , loue les écrits de Bossuet sur le Quiétisme : com-
bien cette erreur lui paroissoit pernicieuse. ^/-32o.
MASSOULIE (Antonin) Dominicain, un des exami-
nateurs du livre des Maximes à Rome, fait demander
des instructions à Bossuet. ^^-4o8. Compose un ouvrage
contre les Quiétistes. 44?) i^ote. Il écrit à ce prélat une
lettre de félicitation sur les écrits qu'il avoit publiés dan»
cette affaire. ^^-491 •
MATIÈRE. De son essence. ^^-197.
MAUDUIT (Michel) Oratorien. Bossuet goûte sa tra-
duction de Psaumes en vers: J7-47<^J et approuve son
Analyse sur le nouveau Testament. 47 1 • Ce Père adresse
DES MATIÈRES. 335
au prélat un ouvrage qu'il avoit composé sur le Quié-
tisme : sa modestie. 42-^^^ ^t suiv.
MAURES. Ils s'emparent de l'Espagne. i^-i4i.
Charles-Martel les défait. 142.
MAURICE, empereur d'Orient 5 ses victoires récom-
pensées de l'Empire. J5'-i34. Sa piété et sa mort
cruelle. i36.
MAURICE, prince d'Orange, soutient en Hollande
les Gomaristes contre les Arminiens. 5(9-35 1.
MAXENCE (Jean) réfute avec trop de chaleur la
lettre du pape Hormisdas à Possessor, et justifie la pro-
position des moines de Scythie. JJ-53, 54»
MAXIME (S.) abbé. Son zèle, et ses souffrances. 3S-
i38. Il obéit aux empereurs monolhélites, et meurt mar-
tyr. J/-450 et note.
MAXIME, tyran, prend les armes contre l'empereur
Valentinien II, qui persécutoit les Catholiques. Saint
Ambroise et les Catholiques continuent à obéir à Valen-
tinien. ^/— 4^^ et suiv. Maxime s'empare de Rome, et
rétablit le paganisme. J^-ii'i. Défait par Théodose, il
est tué par ses soldats. i'i3.
Un autre Maxime fait tuer Valentinien III, monte sur
le trône, et contraint l'impératrice Eudoxe à l'épouser :
le peuple le déchire. ^5^-129.
MAXIMES DES SAINTS {Explication des), Voy.
Fenélon.
Maximes et Réflexions sur la Comédie. ^7-533. Foy.
Comédie.
MAXIMIEN est fait empereur par Dioclétien. 3S-
i\1. Son inconstance et sa persécution. 3-34i- Les carac-
tères de la béte et du septième roi de l'Apocalypse lui
conviennent bien. 416 et suiv. Sa haine contre le chris-
tianisme. ^-17'^ et suiv. Galérius le force d'abdiquer,
35~^^^' I^ reprend la pourpre. 114. Chassé de Rome
par son fils, il veut tuer Constantin qui l'avoit reçu dans
les Gaules. 1 15. 11 se donne la mort. Ibid.
MAZARIN (Jules) cardinal. Son éloge. / 5-221. //-
491-
MEAUX. Cérémonie pratiquée dans cette église le
jour de Pâque. i ^-^86.
MECHANS. Ils sont en grand crédit sur la terre, tan-
dis que les sages sont dans la bassesse, i ^-61/^.
336 TABLE
MÈDE (Joseph) prophète, avant et comme Jurieu,
trouve dans l'Apocalypse la ruine prochame du règne
papal. ^(9-35 1.
MEDES. Ils se re'voltent contre les Assyriens. S^'-^'^y
43. L'Ecriture unit toujours leur monarchie avec celle
des Perses. 45. Us détruisent, sous la conduite de Cyrus,
le second empire des Assyriens. 482.
MEDIATION de J. G. nécessaire , même après la jus-
tification, y ^-178. Cette médialion non comprise par
Jurieu, bieir entendue par le ministre Daillé , et parfai-
tement expliquée par saint Grégoire de INaziauze et par
les autres Pères. ^^-Si63 et suiv. La médiation des
saints, combien différente de celle que les Platoniciens
attribuoient aux démons. 280, f^oy. Jésus-Christ.
MEDICIS (Catherine de), régente du royaume sous
Charles IX, tâche, dans la crainte de perdie son auto-
rité , de se lier avec le prince de Condé. ^0~f^i,
MÉDISANCE. Sa définition, i^-^'ji et suiv. Elle naît
de la haine : 673; de l'orgueil. 674. Effets de la médi-
sance. 676. Son remède. (J72. Procédés de la médisance,
y 5^— 598. Le silence du prince lui donne de l'empire. //-
33 1. Il doit la réprimer. J^-120, 2ii3.
MÉDITATIONS sur V Evangile, g et I(<). — Médi-
tations pour le temps du Jubilé. ^-547 et suiv.
MELANCTON (Philippe), jeune professeur en grec,
plus versé dans les belles-lettres que dans la théologie ,
épris de la nouveauté et de la trompeuse apparence de
la justice imputative, s'attache à Luther. /^-268. Il
parle de Luther comme d'un prophète , dans une lettre
à Erasme, et excuse de son mieux son mariage avec une
religieuse. 70, 9,5 et suiv. Il enseigne, après Luther, qus
Dieu n'est pas moins cause de la trahison de Judas que
de la conversion de saint Paul. loi. Luther même le
convainc de faire Dieu auteur du péché , et d'avoir dit
que l'adultère de David et la trahison de Judas ne sont
pas moins l'œuvre de Dieu que la conversion de saint
Paul. ^I-g5. Les divisions des Protestans dans la dis-
pute sacramentaire lui font craindre que la religion ne
périsse. /^-i34. H compatit à l'affliction de Luther sur
la diminution de son autorité. Ibid. Il est auteur de la
Confession d'Ausbourg, cù il se rapproche le plus qu'il
peut des dogmes catholiques. Luther et d'autres l'em-
pêchent d'adoucir beaucoup d'articles, et l'obligent de
changer
t
DES MATIÈRES. 33*7
changer souvent et d'accommoder à l'occasion sa propre
confession. 1 1 5. TJ apologie de cette Confession est aussi son
ouvrage. i46. H est troublé des projetsde guerre formés par
les Protestans. 219. Il commence à douter de la présence
réelle, lorsque Buceret les Sacramentaires s'en rappro-
chent. 253. La dispute du temps de Ratramne : si le corps
de J. G. dans TEucharistie est le même que dans les en-
trailles de la \ierge , le jette dans un grand embar-
ras. 256.
Le caractère doux et modéré de Mélancton ne s'ac-
corde pas avec le caractère emporté de Luther. L^arro-
gance de ce maître , les sectes impies qui s'élevoient sous
le nom de Réformation , les guerres civiles et la querelle
sacramentaire le jettent dans le trouble et dans l'afflic-
tion, et lui font reconnoître que les succès de Luther
avoient leur source dans l'esprit d'indépendance; qu'en
abolissant l'autorité des éveques, on établissoit une ty-
rannie plus dure, dont Luther étoit le chef. 2'jo, 271.
Il déplore les excès du parti, où le peuple décidoit à
table des points de la religion, et songe à s'enfuir pour
éviter la tyrannie de Luther : la crainte qu'il en a, et de
ceux qui dominoient dans le parti, lui fait passer sa vie,
sans jamais oser s'expliquer tout-à-fait sur la doctrine.
378, 286, 287. Après la mort de Luther, Illyric et d'au-
tres se font tyrans des églises luthériennes, sans que
Mélancton ose rien dire. Il cherche toute sa vie sa reli-
gion. 288, 289. Quarante ans après la mort de Luther,
il cherche encore beaucoup d'articles de sa religion, et
demande , malgré les nombreuses Confessions de foi , une
nouvelle formule pour la Cène. 293, 294. Ses incerti-
tudes venoient de la constitution même de la Réforme,
où nulle autorité ne pouvoit décider les questions. Il
pensoit, avec beaucoup d'autres Réformés, que l'auto-
rité du Pape et des éveques étoit nécessaire ^ la police
de l'Eglise et au maintien des dogmes. 295 et suiv. Il
étoit d'avis, dans l'assemblée de Smalcalde, qu'on recon-
nût le concile convoqué par le Pape. 3oo. Il s'oppose vi-
goureusement à l'article dressé par Luther, où le Pape
est déclaré l'Antéchrist , et soutient que sa supériorité
est un grand bien pour l'Eglise. 263 , 264- ^{9-3oo. Il
croit l'autorité du Pape de droit humain , et répète cent
fois qu'il se soumet à l'Eglise, c'est-à-dire, aux gens de
bien et aux gens doctes, i 9-3o3. On a pourtant lieu de
présumer qu'il auroit reconnu l'autorité du Pape, telle
que le concile de Trente l'a décidée. QO-^oi.
BossuET, XLiii. 22
338 TABLE
Mélancton ne peut se deprendre du dogme de la jus-
tice imputative , quoiqu'il eut posé pour principe qu'on
devoit suivre la doctrine des Pères, où ce dogme ne se
trouve pas. ^p--3o4. H pense que l'article de la justifi-
cation est facile à concilier avec la doctrine de l'Eglise
catholique. 5{9-'^94' I^ *^^ peut pourtant ni se contenter
sur l'opinion de la justice imputative, ni se résoudre à
la quitter. Il reconnoît une autorité légitime dans les
ëvéques, et ne s'y soumet pas. Il prévoit les suites hor-
ribles du renversement de l'autorité de l'Eglise. i^-SoG
et suiv. Il connoît les promesses faites à l'Eglise, et ne s'y
fie pas. 3ii. Les princes et les docteurs luthériens lui
sont également insupportables, parce qu'ils s'occupoient
plus de ligues que de religion. 3i^. Sa crédulité étoit
telle, que le débordement du Tibre, l'enfantement d'une
mule, et autres événemens semblables, lui font pronos-
tiquer que la papauté va tomber. Il donne dans toutes
les visions des astrologues. 3i6. Il dissimule et biaise sur
la présence réelle , et décide enfin que le corps n'est
présent que dans celui qui reçoit l'Eucharistie, et non
«i^ec, dans ou sous les espèces. 349* H dresse une nou-
velle Confession de foi, appelée Saxonique. f^qy. Con-
fessions DE FOI. Il enseigne le demi-Péiagianisme. 5i'2.
La doctrine de l'ubiquité le fait tourner vers les Sacra-
mentaires ; mais il ne peut s'accorder avec Calvin sur la
prédestination et sur l'Eucharistie. 552. Il n'ose s'expli-
quer clairement , de peur d'augmenter les disputes parmi
les Protestans. Les Ubiquitaires songent à se défaire de
lui. 11 ne trouve nulle part ni la paix ni la vérité, ei
meurt au milieu des incertitudes, 534 ^^ suiv. Son mépris
pour Viclef. ^0-^i6.
Mélancton est invité par François ï^r à une conférence
avec les docteurs de Paris : interrogations que dévoient
faire ces docteurs sur la puissance ecclésiastique. ^^-382.
MÉLANDER (Denys), pasteur et prédicateur du land-
grave de Hesse, approuve, conjointement avec Luther,
Mélancton et Bucer, le second mariage de ce prince.
^/-^i4.
MELANGE des bons et des méchans. ^<*^-38.i. Leur
séparation se fait dans le siècle par les hérésies j la der-
nière se fera à la fin des siècles. 383.
MELANIE (sainte) quitte Rome par un secret pressen-
timent de sa ruine prochaine. J-97. Peinture de sa dou-
leur après la désolation de sa famille. / 3-198.
i
DES M ATI EUES. BSg
MELCHIADE (S.) pape, juge l'affaire des Donatistes.
MELCHISÉDECH. Il figuroit J. C. /^-gS* De quoi son
sacrifice e'toit la figure, ^y-tiog.
MELCHITES ou Royalistes , nom que les Eutychiens
donnoient aux Orthodoxes, parce qu'ils étoient prolége's
par les empereurs. Jurieu, par une ignorance grossière,
en fait une secte. 5/-i56.
MÉMOIRE. Ses diverses espèces. J^-102.
Mémoire sur la Bibliothèque ecclésiastique de M* Du*
pin. 3(9-^1^ et suiv.
Mémoires et lettres surVimpressîon des ouvrages de
doctrine composés par les évêques. ^-l^o^ et suiv.
MENNAS, patriarche de Constantinople, explique les
droits du saint Siège. ^ J-Sn^.
MENSONGE. Censure de l'assemblée de 1700 sur
certaines propositions relatives à ce pe'che'. ^-379 et
suivantes.
MER Rouge. Ce que repre'sentoit son passage, g--»
MERCI ( François de ) , géne'ral allemand. Son éloge*
^7-53i.
MÈRES. Affection que la nature leur inspire pour
leurs enfans. /J- 176 et suiv. /5'~io3, note, 4B2«
. MÉRITE. Quel en est le principe. J5-355.
Doctrine de l'Eglise catholique sur le mérite des œu-
vres. 55^-104, 4炙 490. ^^-ig* Propositions d'un Pro-
lestant à ce sujet. 29.5, 33g, 382. Des mérites ex condi'
gno, 1^11. 3^-24. Selon la Confession d'Ausbourg les
bonnes œuvres méritent des récompenses en cette vie et
en l'autre, mais non la vie éternelle; ce qui est inintelli-
gible. Quelle est la doctrine catholique. Les Protestans
ontôté, dans le livre de la Concorde y les passages de la
Confession d'Ausbourg qui autorisoient le mérite des
œuvres, yp-172. Voy. OEuvbes.
Les mérites des saints sont , de l'aveu des ministres , re-
connus par l'Eglise catholique comme infiniment différons
de ceux de J. G. ^/-372.
MESSE. C'est un sacrifice. ^-63 1. Simplicité et gran-
deur de ce sacrifice. 637 et suiv. La victime , c'est l'agneau
qui est devant le trône de Dieu: 36g; le Dieu mort sur la
croix. 640. La messe estla continuation delà Cène.65 1 .Doc*
34o TABLE
trine de l'Eglise sur le sacrifice de la messe. /<^-i27. ^^-~
lOn. La messe n'ane'antit pas le sacrifice de la croix.
^^— i3o. L'iipîlre aux Hébreux ne prouve rieti con-
tre la croyance des Catholiques. i3i et suiv. Nouvelle
explication de la doctrine de TEglise. ^5^-iiSi, i55
et suiv. Aveu remarquable d'un Protestant. 276 et suiv.
3.26 et suiv. 436, 5i4- Doctrine offerte aux Protestans
pour le projet de réunion. 26--^g.
Explication de quelques difficultés sur les prières de la
messe j à un nouveau Catholique. â^--497* D'où vient et
que signifie le mot de messe. 5o3. En combien départies
se divise la messe. 5o6. Oblation du pain et du vin, et
prière de la liturgie latine. 507. Prière de la liturgie
grecque. 5o8. Pourquoi le saint sacrifice éloit appelé ho-
locauste. 5i 1. La vraie matière de l'oblation fut toujours
le corps et le sang de notre Seigneur présent sur l'autel.
5i3. C'est ce qu'explique clairement la liturgie. 5i4, 52!<4.
Le sacrifice de la messe est vraiment propitiatoire. 5'25.
C'est un véritable sacrifice : 54o; le même que celui de la
croix. 541» Simplicité de nos oblations; passage de Mala-
chie et de saint Paul. 552. L'Eglise s'offre elle-même dans
le sacrifice. 579. Comment on demande à Dieu d'avoir
notre oblation pour agréable. 58i. Pourquoi on y emploie
le ministère des anges : 583; et l'intercession des saints.
589. Ce que c'est qu'offrir le sacrifice à l'honneur des
saints. 592.
Manière de servir la m.esse. ^-36 et suiv. 3o5 et suiv.
Explication sur le saint sacrifice. 186, 3o'2. De la messe
paroissiale. 209, 212. Manière de bien entendre la messe.
3i2 et suiv. ^(9—493' 39~^^^^^ A. quel âge les enfans sont-
ils obligés de l'entendre. 25i.Péche-t-on si on l'entend en
péché mortel. 582.
La messe a toujours été comme un signe et un carac-
tère de distinction entre le Huguenot et le Catholique :
pourquoi? J^-i5o. Elle est à l'égard des pécheurs pour
lesquels on l'offre, une sorte de prière dans laquelle i. C.
immolé s'offre à son père et intercède pour eux. i(36.
La Confession d'Ausbourg conserve dans la messe pres-
que toutes les cérémonies extérieures. Elle ne parle point
de l'oblation, que Luther avoit supprimée, quoiqu'elle
soit dans toutes les liturgies, i 9~^9^y i99' Elle impute
aux Catholiques de croire que J. C. ayant satisfait par sa
Passion pour le péché originel, avoit institué la messe
pour les péchés journaliers, mortels et véniels. 201. Elle
ôte du Canon la prière pour les morts, quoiqu'elle nem-
DES MATIÈRES. 3^1
pêche pas de prier pour eux. Elle rejette Terreur d'Aërius
dans ia spe'cuiation , et l'admet dans la pratique. 202. Elle
accuse calomnieusement les Catholiques de croire que la
messe justifie ex opère operato, sans aucune bonne dispo-
sition. 2o3. Dans la liturgie anglicane, on change tous les
restes d'antiquité qu'on avoit d'abord conservés. On ôte
de la messe tout ce qui pouvoit ressentir la transsubstan-
tiation et la présence réelle. On retranche aussi la prière
pour les morts. 474 ^t suiv. La messe appelée Gallicane,
et les autres anciennes, sont au fond la même que la Ro-
maine. 475. P oy. Sacrifice.
Raisons des Protestans pour rejeter les messes privées.
3J-268, 319, 36 1. Usage des Protestans là-dessus. 438,
5i6. g^-41.
MESSIE. Il est annoncé à Eve après sa chute. SS""
\n\. Dieu promet à Abraham qu'il naîtra de sa race. i5,
io3. Jacob, en mourant, découvre le temps où il devoit
venir, 17, 188. Moïse l'annonce aux Juifs. 201. David
l'a chanté dans ses Psaumes. 21 5. Les autres prophètes
prédisent ses merveilles. 217, 243 et suiv. Daniel annonce
son règne et sa miort. 238 et suiv. Sur quoi fondée l'at-
tente que les Juifs avoient du Messie. 256. Les Rabbins
connoissent le temps du Messie. 34 1. Josephe applique à
Vespasien la prophétie de Jacob sur le Messie. 345. Les
Juifs avouent que tous les temps du Messie sont passés, et
sont prêts à renoncer à son espérance. 348 et suiv.
Le Messie annoncé par Isaïe. i /-235. Sa prophétie
prouve que le Messie devoit naître d'une vierge. ^-2, i8 et
suiv. Divers noms du Messie, i j-i^g. Ses caractères. 343,
Ussont opposés à ceux que le Juif charnel s'est figurés. 232
et suiv. Il devoit venir avec une puissance royale. 447* Ses
bienfaits. 234- H est méconnu des Juifs aveugles. 232. En-
voyé pour évangéliser les pauvres. 25o. Il est la fin de la
loi, et l'unique sujet de tous les oracles de Dieu. 236. Sa
compassion pour nos maux a fait tous ses miracles.
237.
METZ. Mission faite dans cette ville par ordre de la
Reine mère, et sous la conduite de saint Vincent de
Paul. 37-^ et suiv. Eloge de cette ville, délivrée de ses
ennemis par l'entremise de saint Bernard, i ^-352 et suiv.
Fidéhté du peuple de Metz pour nos rois. / y-477' ^^X*
BossuEï, Vincent de Paul (S.)
MIGNARD (Pierre), premier peintre du Roi. Lettre
que Bossuet lui écrit sur la mort de sa^fille. J-7-212*
34^ TABLE
MILLÉNAIRES. Règne de mille ans marqué dans
TApocalypse; en quoi il consiste. J-4t)8 et suiv. ^-188
et suiv. Réflexion sur l'opinion des Millénaires. 3~4^7
et suiv.
MINARD (le président) est assassiné pour exécuter la
prédiction d'Anne du Bourg. ^/-564.
MINISTERE. Les Calvinistes de France disent qu'il a
été interrompu dans l'Eglise. ^(9-47 1 • Le ministre Claude
est forcé d'avouer qu'avant la Réforme , les élus se sau-
voient sous le ministère romain. 479*
MINISTRES. Le prince doit instruire les siens. 36"
191. Il ne doit pas s'abandonner à eux. 22!i et note. Exem-
ple d'un sage ministre, dans la personne de. Joseph. SSg.
Quels ministres sont remarqués auprès des anciens rois.
545. Divers caractères des ministres ou conseillers : Sa-
muel, Néliémias^ Joab, Holoferne, Aman. 567 et suiv.
Leur faveur ne voit guère deux générations. SgS. Ce
qu'un ministre peut faire de plus utile pour l'Etat. //-
^g'i, P^qy, Conseiller.
MIRACLES. Ceux des apôtres plus grands que ceux
de J. C. /^-85 et suiv. Miracles sensibles, signes sacrés
d'autres miracles spirituels. / ^-'248 , 27 1 . Basnage trouve
la doctrine de J. C. dans ses promesses faites à l'Eglise ,
trop miraculeuse pour être crue , et admet lui-même uu
prodige étonnant et faux. ^£-536.
MISÉRICORDE. Faire miséricorde pour obtenir mi-
séricorde. ii-3. Grandeur de la miséricorde de Dieu à
l'égard des pécheurs, i 4~'^9^' Excès de la miséricorde
qui prévient les pécheurs endurcis. / ^-54. Pourquoi la
miséricorde nous prévient-elle. 255.
MISSION. Luther prétend que la sienne est extraordi-
naire. /^-62. /^O)^. Luther, Metz.
MOEURS. Nous voyons en Dieu leurs règles invariables.
3^-282.
MOINES. Les anciens, et même les modernes , comme
saiilt Bernard et saint François, mis par la Confession
d'Ausbourg au nombre des saints. Variation des Protes-
tans d'aujourd'hui à ce sujet. ^^-181 .
MOÏSE» Dieu le délivre des eaux du Nil, et le fait
tomber entre les mains de la fille de Pharaon. SS-^l» A
Ïuaranteans^il quitte la Cour, et se retire en Arabie. 18.
lieu l'envoie pour dcUvrer son peuple de l'Egypte, et lui
S:.
DES MATIÈRES. 343
donne la loi écrite (quatrième époque ). 19, 191. Il con-
struit le tabernacle, et règle toute la religion des Juifs. 200.
Il confirme la venue du Messie. ^-^247- 3S~''^^^' Il ^ *'ei
cueilli dans la Genèse les anciennes traditions du genre
humain. 19,5. En mourant il laisse aux Israélites toute
leur histone. 21. Il a écrit le livre de Job. 206. Sa con-
formité avec J. C. 207.
Moïse est montré au peuple Juif comme son libéra-
teur. ^-"^17 et suiv. Figure de la divinité de J. C. Si2o
et suiv. Ce qu'il nous apprend de Dieu créateur. H-GG.
En quel sens il a demandé d'être effacé du livre de vie.
2^-29, 3ïi , 3i5 et suiv.
Moïse est un exemple que le prince se doit tout au
peuple qu'il gouverne. 36~9i' Ingratitude des Juifs en-
vers lui. io3.
Moïse, le premier des poètes et leur modèle; ses deux
Cantiques. ^-10. Leur explication. 523, 527. Est-il au-
teur de Psaumes? 60, 355.
MOLANUS (Gérard Walther), abbé de Lokkum, est
choisi par les Protestans pour conférer avec les Catho-
liques, du projet de réunion. Q^-iS^ et suiv. Il compose
dix règles à ce sujet. i83, 2o5, 227. Il envoie un second
plan sous le titre de CogUationes privatœ, 186, 257, 3 14.
Son caractère. 187 et suiv. Difficultés importantes levées
Far lui. 5o2 et suiv. Résultat d'une controverse touchant
Eucharistie , qu'il avoit eue avec quelques religieux. 56"*
5io, 5i4.
MOLIÈRE. ( Jean-Baptiste Pocquelin de) Ses comédies
sont pleines d'impiétés et d'infamies, et des équivoques
les plus grossières. ^/-Sog, 5i5, 544* ^^ reçut sur la
scène les atteintes de la mort , et passa des plaisanteries
du théâtre , au tribunal de celui qui a dit : Malheur à
vous qui riez. 545.
MOLINISME. Jurieu prétend qu'il est un pélagianisme
tout pur et tout cru, toléré par l'Eglise romaine. Difte-
rence essentielle entre le molinisme et le pélagianisme.
2/-I33.
MOLINOS (Michel), prêtre espagnol , avoit acquis la
réputation d'un très-grand directeur. ^/-3o6. Il est ar-
rêté et mis dans les prisons de l'Inquisition de Rome.
Ibid. Son affaire n' avoit pas peu surpris tout le monde.
307. Ses erreurs sur l'oraison. ^/-^S, 29, 70, 76, 91 ,
ii4. Ses erreurs renouvelées sur le désir du salut : 5^-
4i3 J sur le sacrifice absolu et les actes réfléchis : 4*^6; sur
344 TABLE
les [vertus : 435 et suiv. sur la contemplation, ^'ji. Sa
con.'lamnalion; de'tails sur sa vie. ^^-626. Sa censure et
celle (les Quiétistes. Sgj et suiv. De'cret de l'Inquisition,
et Bulle d'Innocent XI qui le condamne, 5o'i et suiv.
F'oy. Mystiques, Quiétisme.
MOLLESSE : elle est Tennemie du gouvernement.
J^-43.
MONACO (Louis Grimaldi, prince de) est nomme'
ambassadeur à Rome, ^j-^oi. L'abbé Bossuet l'instruit
de tout ce quis'ëtoit passé dans l'alFaire de M. de Cam-
brai. 416. Son départ de Paris : ce que lui dit Louis XIV.
^^-249. Son arrivée à Rome. 54Ô. Ses bonnes disposi-
tions pour l'abbé Bossuet. 547 j ^^3.
MONARCHIE. C'est la forme du gouvernement la
plus commune et la plus ancienne : 36~l^f ^^ P^"s natu-
relle et la meilleure. 72. La monarchie héréditaire est la
meilleure de toutes. 74. Ses avantages. 75. Les femmes
doivent être exclues de la succession. 78.
Jurieu avance cette téméraire proposition : Qu'on ne
voit aucune érection de monarchie qui ne se soit faite
»par des traités où les devoirs réciproques des souverains
et des sujets sont exprimés. Il ne cite aucun de ces.
prétendus traités. On lui prouve le contraire. â/-454
et suiv,
MONASTERES : quelles raisons permettent d'en sor-
tii"» 39~'^'^1' Les ornemens mondains n'y conviennent
pas. 648. Les grands monastères doivent être fermes
dans les observances. 706, f^qy. Religieuses. '
Cromvel fait la visite des monastères d'Angleterre ,
comme vicaire général du Roi. i()-^io. Cette visite est
suivie de la suppression de ces monastères, dont le Roi
s'approprie les revenus , et dont il vend ensuite les biens
à bas prix aux gentilshommes de chaque province. ^i\
et suiv.
MONDE : ce que c'est, y J-549. 1 ^-QiQ. 17-^-] , 93
et suiv. Image du monde , de sa confusion apparente et
de sa justesse cachée. 7^—54 , 4^3. Désordres qui régnent
dans le monde. 4o4' Conséquence que le libertin en tire.
4o5. Jugement de Salomon considérant les désordres du
monde. Ihid. Fin des désordres apparens que Dieu laisse
dans le monde. 4^6. De quelle manière le monde en-
seigne sa doctrine. ;/y-4iB, i^-'iZ'i- Ses promesses
trompeuses. 435. Quel est le fondement de ses mai^imes.
DES MATIÈRES. 34^
;/^~268. Ses jugemens pleins de bizarreries. S469. Avec
quelle bizarrerie il donne et ôte ses joies. //^-84- Ser-
vitude où nous jettent ses biens, i ^-^26. Néant des
grandeurs du monde. 39~'^9^' Combien elles sont m^é-
prisables entre les mains des impies, i ^—^lO. Combien
est misérable, vain et fugitif Téclat du monde qui nous
éblouit, i 4-i'^^' Engagement que nous avons pris dans
le baptême de renoncer au monde. 1 3-^11' i 4-~k'^k'
11 faut le condamner sans réserve. 280. Combien nous
avons de sujets de le quitter. 69. Mépris que les philo-
sophes ont fait du monde. 70. Il ne faut pas s'embar-
rasser de ses accueils. 39~^k' Guerre déclarée entre J. C.
et le monde. y^-i3. Jugement et condamnation du
monde dans la Passion du Sauveur. ;/J~268. Le monde
jugé par le jugement qu'il porte de J. C. ^-167 et
suiv.
Le monde est incapable de recevoir le Saint-Esprit.
iO—g^ et suiv. Son injuste haine contre Jésus et ses
disciples. i53 et suiv. Le Saint-Esprit le convaincra d'in-
crédulité : i64; d'injustice : 170J et d'iniquité dans son
jugement. 172. J. C. ne prie pas pour lui. 229. Qu'est-ce
que le monde? 247. Jésus et ses disciples n'en sont pas.
249. Le monde ignore la justice de Dieu. 1277, '279. Vanité
des jugemens du monde. 817, 3 18, 33o. Son aveugle-
ment même tourne à la gloire de Dieu. 334 ^^ suiv. Dé-
fense d'aimer le monde, 343 et suiv. On n'y voit que la
triple concupiscence dont parle saint Jean. 347 ^^ suiv.
364 et suiv. 377 et suiv. 4^^* Ee monde n'est qu'une
ombre qui passe. 4^9 et suiv. Exhortation aux divers
âges de la vie à ne point ainier le monde et sa concu-
piscence. 437 et suiv.
La Cour est la partie la plus dangereuse du monde.
^^T-9. En quoi le monde paroît grand. i5. Il est rem-
pli d'illustres malheureux, i ^-'j'i. Ses maux plus réel»
que ses biens. 466. Erreur de croire qu'on ne peut faire
son salut dans le monde : ^^-36; et qu'on n'y peut
mener une vie chrétienne, i /-'iS^, Maximes du monde
sur la manière de s'avancer; sur les injures, y^-202.
Sa fausse modération, i ^-36S. L'honneur du monde re-
présenté dans la statue de Nabuchodonosor. ;/J-283.
Portrait de la vie d'un homme du monde, i Q-^i^. Sa
destinée. 435.
Monde physique. Idée de son mécanisme par Leibniz.
3^-^00. yqx. Création.
MONOTHÉLITES : artifices de ces hérétiques. 3S-
0^6 T A B L E
137. Leur condamnation. i38, i4o. La tradition a tou-
jours admis deux volontés en J. C. ^^-'-^91. f^oy. Ho-
NORIUS.
MONTAIGNE. ( Michel de ) Effet pernicieux de ses
sentences. -JiSô.
MONTBRUN. (Charles du Puy , dit) Paroles insolentes
de ce Reformé : Qu'en temps de guerre tout le monde
est compagnon, et qu'il ne reconnoît pas Henri HI pour
son Roi. ^/-54i.
MONTE (Pierre de), évoque de Bresce, met la déci-
sion du concile avant celle cfu Pape dans les choses de
lu foi. JJ-532.
MONTERBY (Yolande de). Oraison funèbre de cette
abbesse. i /-5g3 et suiv. Sa naissance illustre : 594; ses
vertus. 600 et suiv. Avec quel zèle elle soulageoit les
pauvres. 602.
MONTESPAN, (Françoise-Athénaïs de Rochechouart,
marquise de ) Bossuet lui rendoit visite par ordre du
Roi, pour la porter à Dieu. ;^/-85. Elle étoit touchée
des vérités qu'il lui proposoit : son goût pour les bonnes
œuvres. Ilnd.
MONTFAUCON (Bernard de). Bénédictin. Bossuet
avoit reçu avec plaisir son livre de la vérité de V histoire
de Judith ; et l'assure de son estime. 37-462. Ce reli-
gieux envoie à Bossuet des preuves de l'authenticité des
livres deutérocanoniques. ^^-640.
MONTGAILLARD (Pierre-Jean- François de Percin
de ) évéque de Saint-Pons. Démêlés de ce prélat avec
les Récollets de son diocèse : M. de la Broue accommode
cette affaire. ^(9-^62 , 269. Un livre de ce prélat est
déféré à Rome. ^;/-264. U y défère lui-même un livre
sur l'Eucharistie. Ihid. Diverses affaires qu'a ce prélat.
i^-io3. 41-1^0, note.
MONTLXJG ( Jean de ) évêque de Valence , grand
homme , selon Burnet , qui avoue l'excessive inconti-
nence de Montluc , ses emportemens et son avarice , sans
le blâmer. /^-4o8. Ce prélat fait au colloque de Poissi
de vains discours sur la réformation des mœurs. Il étoit
marié. Les désordres de sa vie éclatèrent d'une manière
scandaleuse en Irlande. 626 , 626.
MONTSON (Jean de) Dominicain, censuré par la
Faculté de Paris, appelle au Pape. 3^""369 et suiv.
DES MATIÈRES. 347
MORALE. Tableau de la morale chre' tienne. / j-'j.S'2
et suiv. Caractère de ceux qui la contredisent. 286.
MORT : elle est la peine du péché. S'-i^l» ^-160.
ii-ii/^. yj-637. Sa tyrannie. ^-178. Pronostics delà
mort, i ^-ô'iô. Ses terribles effets sur les corps, y 7-352 ,
588. Elle confond l'arrogance humaine. 606. Répugnance
de l'homme pour la mort, y 5^-336, 338. Combien il est
peu soigneux d'y penser. /£-683 et suiv^. Comment les
Chrétiens doivent la considérer. 39-^1- Est-il permis
de la désirer. ^^-646. La mort doit nous porter à nous
humilier devant Dieu. 3^-4^8. Ce qu'il faut faire pour
avoir la confiance à ce dernier moment. SS"!^"^' ^^ pas
attendre la mort pour s'y préparer. ^/-4i8 et suiv. 554»
Elle met fin aux péchés. 366, 4^^* Elle commence à
nous revêtir , et nous donne les biens véritables. 36^.
Vivre en juste, pour mourir en juste. 589, 590. La na-
ture et la grâce établissent la nécessité de mourir, i S~~
4i3. Trois principes de la mort de notre Seigneur, i 4~9'
Mort de Marie surnaturelle, i ^-ii^^ Mort de l'homme
de bien. 384. Mort d'un mauvais riche. ^^-446. Celle des
impies toujours précipitée. / 7-590. La mort du péché
plus redoutable que celle du corps. ://-ii7. ^oy- Corps.
Prières pour servir de préparation à la mort. /{9~566
et suiv. Le chrétien à la vue de la mort adore Dieu qui
le punit. Tbid. Il attend sa délivrance et adore son libé-
rateur. 569. Il s'unit à l'agonie du Sauveur. 579. Courtes
prières aux approches de la mort. 58 1. Actes pour se
disposer à bien mourir. 585. Sentimens du chrétien tou-
chant la vie et la mort, tirés du chap, r de la seconde
Epître aux Corinthiens, 608 et suiv. Voy, Extrême-
Onction.
MORTIFICATION : elle est éteinte par les Quiétistes.
3/~^o5 et suiv. Elle est nécessaire en tout état. '228;
4o3. Elle rfind la mort familière à l'homme. //-i36.
MORTS. Les fidèles ne doivent point s'affliger sur les
morts , comme les Gentils qui n'ont pas d'espérance.
37-'^^ , ^5. Raisons qui nous obligent à bien espérer
du salut des fidèles qui meurent dans l'Eglise. Ibid, Cette
espérance ne doit pas flatter la confiance folle et témé-
raire des Chrétiens mal vivans. 26. Il est permis de ver-
ser des pleurs à la mort des Chrétiens , mais des pleurs
qui soient bientôt essuyés par la foi et par l'espérance.
27. On doit nommer les ecclésiastiques avant les sei-
gneurs au Mémento des Morts. 475.
34<^ . TAULE
Origine de la prière pour les morts parmi les Juifs.
La prière pour les morts prouvée par la tradition.
^^T— 70 et suiv. Elle est reconnue par une partie des
Protestans. ^ jr-^294 , 338, 448, 529. ^^-55.
MORUS (Thomas) chancelier d'Angleterre, et l'un
des plus grands hommes de ce royaume, mis à mort par
Henri VIII, pour n'avoir pas voulu reconnoître sa pri-
mauté eccle'siastique. J9'-^i'].
MOULIN (Pierre du) ministre de France, propose
de faire une nouvelle Confession de foi, commune à tout
le parti de la Réforme opposé au luthéranisme, d'y dis-
simuler les dogmes dont on ne pouvoit convenir, et de
s'expliquer sans condamner la présence réelle , ni l'ubi-
quité, ni la nécessité du baptême. ^O-i^'] , si88. Le sy-
node de l'Ile de France applaudit à ce projet. 291. Du
Moulin envoie au synode de Dordrect son avis sur la
doctrine d'Arminius, et établit l'inamissibilité de la jus-
tice et la certitude du salut. 376.
MOURANS. L'Eglise leur fait professer que l'unique
espérance est en J. C. ^3~^^' Pourquoi on leur présente
la croix. 55. Exhortation que leur fait l'Eglise. 56. Foi
qu'elle exige d'eux. 97.
MOUSON. (Concile de) Les évêques français y ex-
cluent Hugues du siège de Rheims, malgré l'ordre du
Pape. ii-3o5. |
MOYA (Matthieu de) déguisé sous le nom d'Amédée
Guiménius^ son livre est censuré par la Faculté de Paris.
32-io5.
MUGNOS (Gilles) successeur de Pierre de Lune, sous
le nom de Clément VIII, abdique la papauté ; ce qui
s'observa en cette occasion. ^£-207 et suiv.
MUIS (Siméon de) professeur d'hébreu au collège
royal à Paris. Estime que Bossuet faisoit de son Com-
mentaire sur les Psaumes. 37--\l^'
MUNCER (Thomas) pasteur des Anabaptistes. Luther
lui reproche de prêcher sans mission, et le condamne
par ce seul endroit. /^-64.
MUZZARELLI (Alphonse), théologien Romain, dans
son livre de V Autorité des Conciles, contredit quelques
assertions de Bossuet. 32-H^i 4^4? 4^7 7 47 <^ ? 47^?
499; 5o4.
DES MATIÈRES. 349
MYSTÈRES. Leur incompréhensibilité. Ç-i i6 et suiv.
Ceux du christianisme, outre le fond qui lak l'objet de
notre foi, ont encore leurs effets salutaires. ^J-633.
MYSTICI m TUTO , swe de S, Theresia aliisque piis
Mysticis vindicandis. ^^-93.
MYSTIQUES, (auteurs) Avec quelle pre'caution on
doit lire leurs livres. 38-^^^- 39-'^'^'^- Leurs erreurs sur
l'amour divin. ^^-5o2. Leurs raffinemens. 3^-38o, 419.
Manière de les entendre. ^^-i52. Aux termes de M. de
Cambrai, ils sont des téméraires et des fanatiques. Q9-i 2 1 .
Vaines réponses pour se justifier. 1^3. Il leur impute une
hérésie. i49 et suiv. Il s'écarte de leur sentiment. i38
et suiv.
Exagérations des Mystiques. 2/""^^ et suiv. Erreur de
ceux de nos jours. 6 et suiv. 60. Ce que les faux Mystiques
disent pour justifier leurs écarts. 74. Leur doctrine sup-
prime l'union avec J. G. en qualité d'homme Dieu. 04
et suiv. Leur artifice pour éluder la foi explicite en J. C.
89 et suiv. Leur doctrine sur les attributs divins. 94
et suiv. Leurs raisons pour supprimer les demandes dans
l'oraison. 122 , 125 et suiv. Leurs équivoques sur les actes
envers J. G. 129 et suiv. Leur abandon prodige d'indiffé-
rence. i33 et suiv. Selon eux^ les Psaumes et le Pater
ne sont pas pour les parfaits. 139 et suiv. Leur excessif
abandon diminue en eux l'horreur du péché. i54 et suiv.
Est-il vrai que Toubh du péché soit une marque qu'il est
pardonné. 1 55 et suiv. Leur règle pour connoître la vo-
lonté de Dieu. 160. Ils éteignent l'esprit de mortification
et de vertu. 2o5. La tradition de l'Eglise opposée à leur
doctrine. 208 et suiv. Les fondemens de leur doctrine
détruits par la véritable notion de l'oraison passive, ap-
puyée sur la doctrine des saints. 272 et suiv. Leur étrange
erreur, de rendre cette oraison commune et même néces-
saire. 281 et suiv. Ils sont confondus par saint François de
Sales. 373. Leurs propositions condamnées au concile de
Vienne dans celles des Béguards ; 38i et suiv. et 'par
Rusbroc, Tanière, etc. 387 et suiv. Caractère affreux çîes
faux Mystiques; pourquoi omis, 391 et suiv. Abus de leur
doctrine sur l'abandon. 4'-*^' Leur fausse simplicité. 449*
Condamnés à Rome et ailleurs. 5, 23, 49^ et suiv. Les
nouveaux Mystiques veulent trouver dans saint Clément
l'homme passif dont ils parlent. ^^-17, Go, 108. Foy.
Gnose. Leurs erreurs. 345. Leur système n'est fondé que
sur une fausse métaphysique. 353. Grands inconvéniens
35o TAÏÎLE
de ce système. 59~33cî. Prétendue mortification des
nouveaux Mystiques à l'égard tie Dieu. J^-349. Voy,
Amour naturel, Amour pur, Desespoir,
N
NABUCHODONOSOR II, roi de Babylone, prend une
première fois Jérusalem, et transporte à Babylone une
partie de ses habitans. 3S~^1^ '^'^^« ^^ prend Jérusalem
pour la seconde fois; détruit le temple, et en donne le
trésor au pillage. l'iS. Pendant qu'il admire sa grandeur ,
Dieu le frappe, lui ôte l'esprit, et le range parmi les
bétes. 23 1.
NAISSANCE. Trois vices de la nôtre. //-G. Elle a des
marques indubitables de notre commune foiblesse. 604.
Une religieuse de grande naissance doit l'oublier. J^—
536. Bossuet préfère pour la vie religieuse les personnes
de naissance. 543.
NATHANAEL est amené par saint Philippe à J. C. ^-^
538.
NATIVITE de la sainte Vierge. Sermons pour cette
fête, y 5^-89 et suiv. Combien elle est glorieuse pour
Marie. 129. Elle est, dans sa nativité, un J. C. ébauché.
g'2. Cette nativité est la fête des hommes. 161. Biens
qu'elle nous apporte, 167. F'ojr. Noël.
NATURE. Ce qu'on entend par ce mot. J^-263. Na-
ture innocente et nature corrompue; différence de ces
deux états, d'après les principes donnés sur la liberté,
445. Pourquoi le Fils de Dieu s'est revêtu de la nature
humaine. /^-3oo.
NAUMBOURG (assemblée de) par les Luthériens,
pour convenir de laquelle des quatre éditions de la Con-
fession d'Ausbourg ils se serviroient. La chose demeura
indécise. /^-338.
NAVARRE. Fqy. Azpilcueta.
NAZZARï (François) auteur de la traduction italienne
du livre de V Exposition : ce qu'il étoit. J/-98.
NEANT. Combien absurde qu'il y ait un seul moment
où rien ne soit. ^^—282. Combien l'ame répugne au
néant. 367. Le néant est l'origine des créatures. ^^-177.
Néant de l'homme. 687. 17-3^'],
DES MATIÈRES. 35 I
NÉCESSITÉS de la vie. Avec quels soins paternels la
Providence y pourvoit. ^^-586 et suiv.
NËERCASSEL (Jean de) ,évéque de Castorie, vicaire
apostolique en Hollande. 37-99' ^^ lettre à l'abbé de
Pontchâteau, au sujet du livre de V Exposition. Plaisir
qu'il a éprouvé à le lire. Il le fait traduire en hollandais,
et en feroit une version latine, s*il n'espéroil que l'auteur
se chargeât lui-même de ce soin. loo. Il indique quelques
endroits qu'il croit susceptibles d'explication ou de correc-
tion, loi. Il fait l'éloge de Bossuet, et loue sa bonté. 102.
Son respect pour l'illustre prélat l'empêche de lui écrire,
de peur de lui enlever un moment au milieu de ses
utiles travaux. 107. Il approuve les explications que
Bossuet avoit données à certains endroits de son livre, et
lui annonce qu'une traduction hollandaise en est ache-
vée. 107, 108. Il lui demande la traduction latine de ce
livre : qu'il donnera tous ses soins pour qu'elle soit bien
imprimée. 1 15. Il compose quatre traités sur le culte des
saints, qu'il envoie à Bossuet. 109. Ses excuses de ce que
la traduction latine de V Exposition a été si mal impri-
mée. i85. Il offre de faire traduire en hollandais ï diver-
tissement que Bossuet avoit ajouté à son livre dans une
nouvelle édition, et désire que cet Avertissement soit
traduit en latin par l'abbé Fleury. 208. Eloges qu'il fait
du Discours sur t Histoire universelle ; soumet à Bossuet
ses moyens de faire passer dans le Nord son livre de
r Exposition ; l'exhorte à répondre à un livre de Spanheira,
et lui annonce le prodigieux débit du livre de Jurieu,
intitulé : la Politique du Clergé de France, si-j et suiv.
Sa réfutation par Arnauld. T^oy. Arnauld. Il avoit com-
posé un petit ouvrage sur X A niour pénitent , afin de por-
ter les fidèles à entrer dans la voie étroite du salut. 282.
Succès de cet ouvrage en plusieurs pays. 286. Il craint les
murmures de la Pénitencerie romaine contre son livre, au
sujet de ce qu'il contient sur l'usage des clefs; motifs qui
le rassurent. 287. Bossuet lui demande des renseignemens
sur un livre intitulé: Traité des Billets. 288. Il satisfait à
sa demande , et lui explique la coutume des négocians de
Hollande sur le prêt. 289 et suiv.
NEGLIGENCE. Ses suites funestes, y/-! 74. Combien
elle est coupable dans un prince : maux dont elle est la
cause. 34-^0 et suiv.
NÉHÉMIAS rebâtit Jérusalem. SS-^l- H réforme les
abus. 58, 236. Son amour pour sa patrie. ^^-22. Il soun
îSa TABLE
lage le peuple accablé, loo. Sa fermeté. i4o. Ses soins
pour le culte de Dieu. 349. Il est le modèle des bons gou-
verneurs. 570.
NEMRODestlepremierdesconquérans.^^'-'i^? ï4; i?^.
NERFS. Fqy. Corps.
NÉRON, empereur, commence la guerre contre les
Juii's, et la persécution contre les Chrétiens. Il fait mourir
saintPierre et saint Paul. ^^-101,297. Il se tue lui-même.
Jbid. Monstre du genre humain. / /-445 , 5i6.
NESMOND (Henri de) , évéque de Montauban : son
Mémoire sur les moyens de ramener les nouveaux con-
vertis. 3^^-199-
NESÏORIUS, patriarche de Constantinople , divise la
personne de J. C. J5'-i'^7. H est condamné par le pape
saint Célestin, ensuite par le concile d'Ephèse. 32~i^l
et suiv. Ce concile observa envers lui les formes canoniques.
3^-556. Son erreur alloit à nier la divinité de J. C. 573.
La manière dont il la nioit ne pouvoit être dissimulée:
5765 et ce n*étoit point, comme le dit Dupin , une dis-
pute de mots. 579. Pente de l'abbé Dupin à excuser l'hé-
résiarque et ses partisans. 619, 6'23 et suiv.
Les INestoriens sont mis par Jurieu au nombre des
sociétés vivantes, quoiqu'ils renversassent le fondement
de la foi, non directement, selon lui, mais seulement par
des conséquences. ^/-i57. Leur schisme est le plus an-
cien dans le christianisme; ce qui n'empêche pas de les
confondre, en leur montrant l'époque de leur rupture.
5^-397.
NEUSTADT. (Christophe Royas de Spinola, évêquede)
Ses talens, ses tentatives pour réunir les Protestans d'Al-
lemagne. ^jT-iSi et suiv. Il reçoit à ce sujet des pleins
pouvoirs de l'empereur Léopold. 201. Ce que dit Leibniz
de ses négociations. £^-i55.
NICAISE (l'abbé) chanoine de 4a Sainte -Chapelle de
Dijon. Bossuet lui écrit au sujet des ouvrages de M. Spon ;
J/-ig9; sur quelques autres écrits. 225, 354^
NICEE (concile de) premier œcuménique. Quelques-
uns croient qu'il jugea la question de la rebaptisation. J/-
1 10, 1 1 1. Ses décrets contre les Ariens tirèrent leur force
du consentement commun. 3^-43 1. Osius y préside au
nom de saint Sylvestre. Ibid. note. Le concile nedemande
pas la confirmation du Pape. 573.
L'addition faite à son symbole par le concile de Con-
stantinople ,
DES MATIÈRES. 353
stantinople, pour condamner une nouvelle he'rësie, qui
nioit la divinité du Saint-Esprit, n'est pas une variation;
et les Protestans ne peuvent s'en autoriser pour défendre
les variations de leurs Confessions de foi, :/^-i52. Jurieu
prétend que ses idées sur l'Eglise sont les mêmes que celles
du concile de INicée, qui, selon lui, ne rejeta pas de la
communion de l'Eglise tous les hérétiques; en quoi il se
contredit lui-même. i2(9-5i4^ 5i5. Ce concile a été formé
contre les principes du minisire, qui veut que les sectes
hérétiques aient voix délibérative dans les conciles. 547.
Il croit trouver l'inégalité du Pcre et du Fils dans ces pa-
roles du Symbole : Oieii de Dieu, lumière de lunnère.
Les Pères qui avoient assisté à ce concile, oiît compris
ces paroles tout difléremment du mmistre. ^^-73, 74.
Il soutient aussi que ce concile a enseigné deux nativités
du Verbe. Cette erreur réfutée par saint Athanase. 80
et suiv. Jurieu fait même admettre aux Pères de IVicée
trois nativités du Fils, go, 91.
Le second concile de Nicée, septième général, admet
après examen les lettres du pape i^drien. 5/-i33 et suiv.
3^-525. Il ne demande point de confirmation au Pape.
584. Les Français refusent dele recevoir. 525 , 527 et suiv.
yoy, Francfort.
NICODEME. Jésus lui explique la renaissance spiri-
tuelle. <?-564 et suiv.
NICOLAS I (S.) pape, marque exactement les bornes des
deux puissances, dans sa lettre à Michel III. Il n'est point
auteur du Canon Omnes cité par Gratien, non plus que
Nicolas II. jy-386. Il excommunie Lothaire, mais ne
parle pas de le déposer. 495. Réponse peu exacte qu'il
donne aux Bulgares touchant le baptême. J J-i 19.
NICOLAS III. Sa bulle Exiit^ touchant la règle de
saint François. J^-i3i et suiv.
NICOLAS V reçoit Félix et les évêques du concile
de Bâle, comme catholiques. J2""34i et suiv.
NICOLE. (Pierre) Bossuet aimoit à recevoir des marques
de son amitié et de son approbation, jy-472. Il prioit Dieu
qu'il le conservât pour soutenir la cause de son Eglise,
dont ses ouvrages lui paroissoient un arsenal. 474*
NINIVE. Sa fondation. 3S-\Z. Sa grandeur. 22,476.
Elle est prise et détruite. 87. Vivacité de la douleur des
Ninivites à la prédication de Jonas. ;/4'-263.
Bossuet. xliii. a3
354 TABLE
NINUS, fils de Be , fonde le premier empire des Assy-
riens. Ji'-i2 , 476.
NO AILLES ( Louis- Antoine de ) ëvéque de Cliâlons ,
puis archevêque de Paris et cardinal. Bossuet se réjouit de
sa nomination à l'archevêché de Paris. 39-^1^- M. de
Noailles approuve le livre des Reflexions morales. ^-196
et suiv. 11 y enseigne clairement le contraire des cinq
Propositions. 200. Il est accusé de Jansénisme par l'auteur
du Problème ecclésiastique, loi. Ce que c'étoit que ce
libelle. ^^-^Sg. Bossuet défend M. de Noailles. ^-202. Il
lui envoie une correction pour ï divertissement sur le
livre des Réflexions morales , et se réjouit de le voir
appelé à défendre la doctrine de saint Augustin. ^^-58.
Bossuet compose pour lui V Instruction pastorale sur la
grâce et la prédestination. ^—f^Qti^ 56 1 et suiv. Il envoie
cette Instruction à Rome au nom de M. de Noailles. 4^0-
ii\. Combien il désiroit la voir approuvée. 228, 23o,
235 , 242. Le cardinal Casanate en est satisfait. 281 , 244.
M. de Noailles est chargé d'examiner les écrits de Fé-
nélon et de madame Guyon sur l'oraison. £9~547* H
approuve le livre de Bossuet sur les Etats d'oraison. ^Z-
4i. Il se déclare avec Bossuet et Tévéque de Chartres
contre le livre des Maximes des Saints. ^^-243 , etc.
Fénélon veut le détacher de Bossuet. ^(9-^88. Lettres de
M. de Noailles à l'abbé Bossuet , relativement à l'affaire
du quiétisme. ^^-35, i3i, 160, 187, 209, 221, 23o ,
240, 256, 261, 3o8, 326, 363, 373, 386, 47^, Sog, 522,
539, 553. 4^"! y 4^5 ^^î ^'^? ïo^:» i^'-*^ '7^ > 197? ^08,
253, 294, 309, 348, 376, 4i6j 562. Il est jaloux de
Tévéque de Meaux. 41~^1^'
Bossuet le félicite de sa promotion au cardinalat. 38~9^'
Ce cardinal préside l'assemblée du clergé de 1700. /-325.
L'évéque de Meaux l'engage à défendre l'épiscopat contre
l'entreprise du chancelier. 4i6, 4^4? 4^7, 44^ et suiv»
Foy. Bossuet, Fenélon, Guyon, Pontchartrain, Simon.
NOBLESSE. Elle n'est souvent qu'une pauvreté vaine,
ignorante et grossière, oisive, qui se pique de mépriser
tout ce qui lui manque. ^^-55i et suiv. Quelle est la
véritable noblesse. / 7-4. De quelle sorte la noblesse est
recommandable. 608 et suiv. Noblesse de l'homme, yy-
36o.
NOE, ou le déluge, seconde époque de l'histoire. J^-
12. Noé est seul réservé avec sa famille pour la répa-
ration du genre humain. 10, 172. Il partage la terre
I
DES MATIÈRES. 355
entre ses trois enfans. 12. Ses enfans n'épousèrent pas leurs
sœurs, comme le dit Jurieu. y^-'-iQJ. De quoi ISoé étoit
la figure. ^ y-585.
NOËL. Élévations sur l'étable et la crèche. (^-374.
L*ange annonce Jésus aux bergers. 876 et suiv. Marques
pour le reconnoître. 378. Cantique des anges. 379 et suiv*
Commencement de l'Evangile. 382. Les bergers à la
crèche. 384. Silence et admiration de Marie. 385 et suiv.
Instruction sur le mystère de ce jour. ^-218* Ce que nous
y honorons, i i—'>g(y et suiv. Sujets de méditation pour
cette fête. 3^-398,661. S^-i55. Sur les trois messes de
ce jour. i56. Pensées pieuses sur cette fétc. i83 , 384.
/^oj-. Jesus-Christ, Sauveur, Verbe.
INOGUIER, ministre protestant, attaque le livre de
Y Exposition: il avance que Bossuet adoucit et exténue les
dogmes de sa religion. /^-5. 11 accuse les Catholiques
d'idolâtrie ; les compare aux Manichéens, Ariens, etc. 193*
INORIS ( Henri ) cardinal , envoie à Bossuet son Âpolop'e
des Moines de Scyih\e. ^^-i 73. Estime qu'en fait Bossuet.
176. Il le remercie de ce présent. 38-^1- Eloges qu'il
donne aux dissertations de ce cardinal. ^^-178. Il le soup-
çonne d'un peu de froid à son égard. 21 3. Ce qu'il pense
du livre de Fénélon. 41 "'^9- Hest choisi avec le cardinal
Ferrari pour présider aux conférences des examinateurs
de ce livre. 48. Expédient proposé par ce cardinal pour
abréger. 266. L'abbé Bossuet le voit pour cette affaire.
5o3, 53 1, 543. Ce cardinal désapprouve les lettres de
Fénélon à l'évéque de Chartres. 072. Comment il s'ex-
plique dans les congrégations. .^^-70. Altercation entre
lui et le cardinal de Bouillon. 277. Il est un des rédacteurs
du Bref contre le livre des Maximes. 289.
NOURRITURE, y éviter la délicatesse. 3S~H'i. Voy,
Corps.
NOUVEAUTE. Amour incroyable de la nouveauté;
son origine, i ^-'ii'^. Ses effets. 224. Quelle nouveauté
nous représente l'Eglise dans le mystère du Verbe fait
chair. 22.5 , 227, 234.
NOUVELLES CATHOLIQUES, manière de les ins-
truire. 3^-640. La patience et la douceur sont le seul
moyen de les gagner. 654- P^oy, Catholiques.
NOVATIEN , anti-pape. Son schisme éteint par le
consentement commun. 3^-i52.
NOVICES. Avis pour leur conduite, i^-333, 394,
356 TABLE
53i , 534, 536, 678. Ce qu'il faut pratiquer e'tant novice»
' 3^^-690,696.
NU MA POMPILIUS, roi de Rome, règle les mœurs
et la religion. 3S-^i y 54o.
O
O : c*est le cri du cœur ; toute Te'loquence s*y trouve.
3^-66 1.
OATÈS, ministre protestant, accuse faussement les
Catholiques anglais d'une conspiration. J^-ioi et note,
OBEISSANCE. Sa nécessité dans la vie religieuse. J^-^
625. Elle eu est le fondement. y^~5i4' Ses avantages.
^^-i56. Ses effets. ï5g. ^9-288, 4i3. La grâce du salut
y est attachée. J^-707. Elle doit être intérieure. J^-
529. Doit régler les dispenses. J^-54i. A qui on obéit
proprement dans la vie religieuse. /^-442. Exemple
d'obéissance dans les personnes qui concourent à la pré-
sentation de J. C. au Temple, i S-^^9 et suiv. Joie qu'a
Bossuet de l'obéissance des religieuses dont il est chargé.
J5-634.
L'obéissance est due au Pape, à moins que ce qu'il
ordonne ne soit contre la foi. 3/— 162 à 178. Les évéques
lui promettent obéissance suivant les Canons. J3-65 et
suiv. L'obéissance promise au Pape dans la profession de
foi de Pie IV, ne suppose pas son infaillibilité. 439.
Quelle est l'obéissance que les sujets doivent au prince.
3^-262 et suiv. Elle ne doit être altérée par aucun pré-
texte. 268. L'impiété des princes et la persécution n'en
dispensent pas. 271. L'obéissance aux puissances souve-
raines, recommandée par les apôtres aux premiers Chré-
tiens, étoit d'obligation , et non-seulement de conseil eC
de plus grande perfection. ^/ -167 et suiv. P^qy. Sujets.
OBLATION ( r ) de l'Eucharistie retranchée dans la
messe luthérienne. iQ-'ioo. Comment l'oblation profite
à tout le monde. 2o3. Foy. Messe. En quel sens on offre
dans la nxesse pour la rédemption du genre humain. Les
ministres contraints d'approuver ce sens. 343.
OBRECHT (Ulric) préteur royal de Strasbourg, fait
abjuration entre les mains de Bossuet : lui donne des
éclaircissemens sur diverses matières pour ses ouvrages
contre les Protestans. 42~^^'] et suiv.
OCHIN (Bernardin) moine apostat et marié, ennemi
i
I
DES MATIÈRES. 357
dëdare de la divinité de J. C. appelé en Angleterre pour
en réformer l'Eglise. id'^l\l\- Voy. Réformation an-
glicane.
OECOLAMPADE (Jean) prend parti pour Carlostad
contre Luther dans la dispute sacranientaire. ;/p-i02. Il
étoit , comme Mélancton , tort modéré. Son caractère : sa
piété tendre. Il se fait religieux dans un âge mùr^ sort de
son monastère j prêche la Réforme , et se mortifie à la mode
des nouveaux Réformés, en épousant une jeune fille, m,
112. Au lieu de son ancienne candeur, il ne montre plus
que dissimulation et artifice , et meurt accablé des coups
du diable, selon Luther. 223. Il avoit averti Bucer que ses
équivoques de la présence réelle sacramentale étoient
une pure illusion. Les Suisses s'échauffent en sa faveur
contre Luther. 282. Sa conférence avec les Vaudois, qu'il
engage dans la nouvelle Réforme. QO-^l^j ^73. Il croit
qu'on peut prier les saints de prier pour nous , et en ob-
tenir des secours. 2/~^^4'
OEUVRES. Celles de Dieu, selon Luther, quand elles
seroient toujours laides, sont d'un mérite éternel^ au lieu
que celles des hommes, quoique belles en apparence,
sont des péchés mortels. iQ-l^o, Le mérite des bonnes
œuvres a sa source dans la charité habituelle. 37-443«
Ce mérite provient de la grâce sanctifiante qui est donnée
gratuitement au nom de J. C. Erreurs graves que nous
imputent les Protestans sur cette matière, i S-^P- ^t suiv.
La nécessité des bonnes œuvres condamnée tout d'une
voix, par les Luthériens, dans l'assemblée de Vomies.
;/^-528. Les Luthériens, en niant leur nécessité, con-
damnent cette proposition : Les bonnes œuvres sont né-
cessaires au salut. Jurieu dit qu'il déteste cette erreur ,
et pourtant la tolère dans les Luthériens. 3/-i35. De la
justification par les œuvres. 2^~ii4 ^t suiv. Du mérite
des bonnes œuvres. i3o. Sentimens de l'ancienne Eghse
sur cette matière : de saint Augustin : erreurs de Pelage.
i33 et suiv. Doctrine du concile de Trente sur le mérite
des œuvres. 137 et suiv. Quelle est la nature du mérite
de nos œuvres. i45 et suiv. Du mérite que l'Ecole ap-
pelle de condignité. 149. Les bonnes œuvres des justes
sont-elles pures de tout péché et agréables à Dieu? ^S^
292 et suiv. 336 et suiv. 379 et suiv. Leur mérite. io4,
29.5 , 339, 382, 418, 490. 2^~ï9- Leur nécessité pour le
salut. 297, 341, 383, 5oo. Les œuvres satisfactoires sont
admises dans la Confession d'Ausbourg. ;/5-i8i.
358 TÀELE
OFFICE divin. Explication des choses qui s'y répètent
le plus souvent. ^-298 et suiv. Les principaux Psaumes,
Cantiques et Hymnes qui s'y chantent, traduits en fran-
çais pur Bossuet. Syi et suiv. Sagesse de TEglise dans la
distribution des divers Olhces, oii tous les mystères des
deux Testamens sont célébrés et renouvelés, avec une
pieuse commémoration des saints hommes qui ont été
sanctifiés par ces mystères. 37— ^^^' f^oy. Bréviaire.
OISIVETE. Combien elle est nuisible aux Etats. 36~
543.
OKAM, moine schisma tique , est, suivant quelques-
uns, l'auteur du sentiment soutenu depuis par les doc-
teurs de Paris à Constance. jy-io5.
OLIER (Jean- Jacques) curé de Saint-Sulpice à Paris,
Eloges que lui donne Bossuet : il l'appelle en témoignage
sur la suspension des puissances dans l'oraison. ^^-\^\.
Il le range parmi les bons spirituels, 38~^^^- I^ demande
des éclaircissemens sur deux de ses lettres. 4(9-^1^'
OLYMPIADES. Elles tirent leur nom des jeux Olym-
piques. JJ'-So.
ONCTION en J. C. ^-3 10. Ce n'est autre chose que
la divinité. / /-25o. Elle lui a été donnée par le Sainte
Esprit. ^-3 1 1 et suiv. Quel en est l'effet? 3i3. Elle doit
nous inspirer deux vertus principales. 3x4 et suiv.
La Réforme anglicane ôte du sacrement de l'Extréme-
Onction l'onction, qu'elle dit introduite dans le dixième
siècle, quoique le saint pape Innocent en ait parlé dans
le quatrième, i 9-^']']. P^oy, ExtrÊme-Onction.
OPÉRATIONS. Fqx, Ame , Entendement, Esprit, Sens.
OPINION; sa définition. 34~^^^' ^^^ ascendant sur
les hommes. y^-36o.
OPTAT (S.) évéque de Milève, enseigne que l'Eglise
est dans l'Etat, et qu'on doit prier pour le prince, même
païen. J 7-5 17, 5 18.
ORAISON. Ses règles enseignées par les apôtres et les
Pères. ^7— 3o. Comment on en doit juger. 3'2, 33. Com-
ment elle est cachée aux âmes simples. 35. Son éloge; et
difficulté d'en parler. 38. Comment l'oraison des solitaires
étoit continuelle. 1^5 et suiv. Moyen de la perpétuer :
248 et suiv. même pendant le sommeil. 254. Comment
Toraison ne se connoît pas elle-même. 172 et suiv.
Quelle est la meilleure manière de faire oraison. i0-
558. J^-43o, 433, 557, 6o3. J5~ï^9- Caractères de la
DES MATIÈRES, 35()
véritable oraison. 38~1^^' En quoi elle consiste, et sa
perfection. ^Q-ioi. Défauts à éviter dans l'oraison. Sog.
Quelle doit être la présence de Dieu dans l'oraison. î2o8,
2IO. Conditions nécessaires pour faire une oraison agréa-
ble à Dieu. ;/£-552. Sa nature j quel est celui qui ne
prie pas. 54o. Comment l'oraison est une espèce de mort.
55 1. C'est dans l'oraison que la gloire de Dieu éclate sur
nous. 323. Union admirable qui se fait de l'ame avec
Dieu dans l'oraison, i 4-~^ll' Pratique de l'oraison con-
tinuelle. J^-Sgo. Comment il faut considérer J. C. dans
l'oraison. 6i5. La maladie n'est pas contraire à la per-
fection de l'oraison. 4o5. On doit s'humilier dans l'orai-
son. ;//-453. Pourquoi on ne connoît pas ce qu'on y
fait. J^-632. Il n'est pas besoin de le savoir. 6701. Point
d'oraison plus forte que celle qui part d'une chair mor-
tifiée par la pénitence, et d'une ame dégoûtée des plai-
sirs du siècle, i 4~^^' La miséricorde et la toute-puissance
de Dieu sujets d'oraison. 38~^^^' Danger des oraisons
extraordinaires. 627. Ni Cassien, ni saint Jean Climaque
ne parlent de l'oraison de quiétude. J.9-358. Bossuet n'est
pas contraire à cette oraison. 362, 388.
Origine de l'oraison passive ; explication des termes :
5/-257 et suiv. Ce que c'est précisément. 261. En quel
sens elle est surnaturelle. 263. Sentimens de sainte Thé-
rèse et du B. Jean de la Croix. 264 et suiv. 344- L'état
passif expliqué en six propositions. 264 et suiv. Le libre
arbitre y agit. 270. Cet état est de peu de durée. 271.
Cette oraison ne peut être commune à tous. 281 et suiv.
Toute perfection ne consiste pas dans cet état. 287. C'est
une grâce gratuite, sans laquelle on peut se sauver. 288
et suiv. Où peut mener l'idée perpétuelle passiveté. 393
et suiv.
S'opposer au livre des Maximes des Saints ^ ce n'est
point mettre l'oraison en péril. 2é^-4io, l^ii. La per-
fection ne consiste point dans l'oraison de quiétude. 270
et suiv. Q9~iiQf. Ce que c'est que l'oraison de quiétude
et d'union. 96. La suspension de l'intellect y est surna-
turelle et discontinue. 98, 104. Extases et ravissemens.
loi. Sentimens de saint Jean de la Croix sur cette ma-
tière : io3; de saint François de Sales : 109; d'Alvarez :
III j de tous les Mystiques. 11 5. Les grâces extraordi-
naires d'oraison ne prouvent pas toujours la sainteté
d'une ame. 117. La suspension des puissances de l'ame at-
testée par sainte Thérèse : 129 et suiv. par M. Olier. i4i.
Niée par M. de Cambrai sans aucune preuve. i4o et suiv.
360 TABLE
La foi ne souffre pas de cette suspension des puissances.
i32 et suiv. L'amour effectif peut être séparé de l'orai-
son de quiétude. i34. Criuie de traiter de fanatisme ces
dons extraordinaires d'oraison. i35 et suiv. L'ame tou-
jours active dans l'oraison, selon M. de Cambrai. 149 et
suiv. Force du libre arbitre. i5i. Saint Bernard cité à
faux. i53 et suiv.
Méthode facile pour faire l'oraison de simple présencç
de Dieu. f0~-(\Qi et suiv.
Oraison dominicale. Explication de cette prière.'^-
125.^-58. Paraphrase de chaque demande appliquée à
la pratique de la charité. 267 et suiv.
L'Oraison dominicale est supprimée par les Quiétistes,
^7-1 38 et suiv. Elle contient les demandes de la grâce
et de la persévérance : 146, 212; de la rémission des pé-
elles. i55. Ce qu'on demande par le pain de chaque jour :
2^5 ; et par votre rè^ne arrive, etc. 238. Doctrine de
saint Augustin sur cette prière. 463 et suiv. Elle est ex-
pliquée par ce Père et par les prières de l'Eglise : ^—
571; par saint Cyprien, ïertulien, etc. 575 et suiv.
ORAISONS FUNÈBRES. 1 7-iSg et suiv.
ORANGE (le second concile d') a défini qu'on doit de-
mander la persévérance. 5/-214.
ORATEUR. Trois choses contribuent à le rendre agréa-
ble et efficace. /^-253. /^o/. Predicateuhs.
ORATOIRE. Congrégation fondée par le cardinal de
Bérulle. Quel en étoit le but et l'esprit. / 7-572.
ORDINATION. Elle communique la plénitude du
Saint-Esprit, i Q~iZ, L'ordination des pasteurs conservée
dans l'Eglise romaine, de l'aveu de Luther. /P-209. La
forme de l'ordination réglée par le Parlement en Angle-
terre. 4^6. La validité des ordinations n'y est fondée que
sur la formule de la liturgie d'Edouard VI. ^0-^^' Ees
frères de Bohême dérobent l'ordination dans l'Eglise ca-
tholique. 23o.
ORDONNANCE et Instruction pastorale sur les Etats
d'oraison. ^/-3 et suiv.
Ordonnance pour défendre la lecture du nouveau
Testament de Trévoux. 4~^^1 ^^ suiv. — Ordonnances
notifiées aux Ursulines de Meaux. /^-486.
ORDRE (T) ne peut être exclu des sacremens com-
DES MATIÈRES. 36l
muns à toute TEglise. i g-ioQ. Définition de ce sacre-
ment : en quoi il consiste. ^-3^ , i55.
L'ordre admirable qui paroît dans les choses humaines,
considéré par rapport au jugement dernier : comparaison
tirée de l'optique, qui rend cette vérité sensible, i 4-^^-
ORG AINES. Foy. Corps, Sens.
ORGUEIL. Sa définition ; il cause notre ruine, i /-336.
;/5'-i8i. C'est la maladie la plus dangereuse de l'homme.
-J j-i5ç). ;//-^8, 235. 11 monte toujours, et ne cesse j.a-
mais d'enchérir sur ce qu'il est. ^^-^^y- 17-~^^\'> ^99.
Il attribue tout à soi-même. 7 ^-18. Il a fait tomber les
anges rebelles. 2o3 et suiv. C'est la plus dangereuse et la
plus pressante de toutes les passions. -J 3-6'2.5. Nature de ce
péché. J^-249. Combien il est à craindre, i S-^'^l- 39"
391. Pensées sur l'orgueil. -J ^-606. L'amour-propre est
la racine de l'orgueil. 10-^19 et suiv. Ce que l'orgueil
ajoute à l'amour-propre. 385. Description de la chute de
l'homme, qui consiste principalement dans son orgueil.
388 et suiv. Effets de l'orgueil. 390, 397. J^-(>45. Ses
désordres. :/^— 77. Comparaison de l'homme amoureux
des louanges avec la femme infatuée de sa beauté. :/(9—
394 et suiv. Dieu punit l'orgueil en lui donnant ce qu'il
demande. 401 et suiv. Comment il arrive aux Chrétiens
de se glorifier en eux-mêmes. 4 10. D'où vient ce penchant
de l'homme à s'attvibuer le bien qu*il tient de Dieu. 4i3
et suiv. Caractère d'un orgueilleux. /^-i35.
ORIGENE prouve la divinité de J. C. par le texte du
Psaume xliv : Sedes tua^ Deus ^ etc. i~Qo<^. Il entend du
péché originel ces paroles de David ; Ecce in iniqidtati-
biis^ etc. Oio, 611. Estime que saint Jérôme faisoit de
ses Commentaires sur l'Ecriture. ^-2^3. Origène invoque
l'ange du baptême. J-i36. Il explique comment les
martyrs concourent à la rédemption du genre humain.
140 et suiv. Passage de ce Père sur les persécutions. 287.
Autre passage sur l'obéissance due aux puissances sécu-
lières. J^-io5. Ses œuvres ont été autrefois défendues;
on peut les lire à cause de la piété qui y règne. .^^-55.
L'origénisme est condamné par Théophile d'Alexan-
drie : son jugement est confirmé par le consentement
commun et devient définitif. 3^-36 et suiv.
ORLEANS. C'est où se fit la première paix des Calvi-
nistes révoltés. ^/-53!2. On y tint un synode pour en-
tretenir la guerre. 556.
3()2 TABLE
OSIANDRE '( André ) Luthérien, invente Vimpana-^
tiofi et Vinvmation. :/^-8i. Il abandonne son église de
jNiureniberg , dans la crainte des peines dont menaçoit
Y Intérim, et se retire en Prusse. 5i i. Sa doctrine prodi-
gieuse sur la justification. Ibid. Il plaisantoit sur tout, et
avoit , selon Calvin, Tesprit profane. Melancton blâme
son arrogance , ses rêveries et les prodiges de ses opinions.
5i3. Il trouble l'Université de Konisberg, oii, enflé delà
faveur du prince , il publie hautement sa doctrine 5 ce
qu'il n'avoit osé faire du vivant de Luther. 5i5. On
épargne ses erreurs dans l'assemblée de Vormes. Il en
triomphe en Prusse, où il rend sa doctrine dominante.
528.
OSILTS, évéque de Cordoue, distingue les droits des
deux puissances. 3/-4i4* I^ préside au concile de Nicée.
3Q-l^Zi,note.
OTHON (S.) évéque deBamberg, est attaché à Tem-
pereur Henri IV, déposé. Le Pape ne l'en reprend pas.
J/-5g9 et suiv. Son vrai nom est Udon, 602 et note.
OTHON, évéque de Frisingue, atteste la nouveauté
du pouvoir que s'attribuoit Grégoire VU de déposer les
rois. ^^-228 et suiv.
OTHON I parvient à l'empire par le concours du Pape
et des Romains. J/-554 et suiv.
OTHON IV est déposé par Innocent HI. i/-658.
ouïe. Voy. Sensations.
OXFORD (concile d') tenu contre les AJbigeois, appe-
lés Poplicains. ^{9-1 16. Fbj'. Manichéens.
OZIAS, roi de Juda , règne avec gloire. 3S~^^' I^ ^st
frappé de lèpre pour avoir entrepris sur les droits du sa-
cerdoce. Ibid. 3è-353, 602. Il fut toujours roi. ^/-3ii.
PAÏENS. Bepnis la loi de Moïse, ils avoient acquis une
certaine facilité plus grande de connoître Dieu, par la dis-
persion des Juifs, et par les prodiges que Dieu avoit faits
en leur faveur. ^^-275. Les Païens, par la simple rai-
son, ont mieux vu que Jurieu, qu'il falloit, pour le bien
des choses humaines , supporter les mauvais princes , et
non bouleverser les Etats par des révoltes. £/— 4o3.
PAIN. Demander avec confiance notre pain de tous les
DES MATIÈIIES. 363
jours : ce que signifie cette demande du Pater. /£-585.
Pain bjl'ni. Sa signification et son origine. ^-21 4 et suiv.
PAIX. Que veut dire ce mot. i S '^9^'> ^9'^» Deux sortes
de paix sur la terre. 296. La paix étroitement unie avec
la justice : i 4~^y obtenue et annoncée par J. C. 4 ; con-
clue par la mort du Fils de Dieu. 6 et suiv. Cause de
notre paix. 11. Pourquoi J. C. donnant la paix à ses dis-
ciples, leur découvre-t-il ses pieds et ses mains. 11. Il
faut renoncer à tous nos attachemens criminels pour jouir
de cette paix. 14, 17. La paix est le fruit de la retraite.
18. Caractère de la paix des enfans de Dieu. /^-^gS.
Ce que c'est que la paix intérieure, "l^-io^. Paix im-
perturbable. 110 et suiv. Moyens pour avoir la paix au
dedans de soi. 39-1, ^^'
Comment on doit chercher la paix avec les ennemis
de l'Eglise, et prier pour la conversion des hérétiques.
Beau passage de saint Augustin. Q^-ô^o.
La paix affermit les conquêtes. ^^-5 14. Elle est don-
née pour fortifier le dedans. Ibid. Elle rend l'Etat floris-
sant. 528. Complimens à la Reine -mère, au Roi, au
cardinal Mazarin, au sujet de la paix des Pyrénées: i Q-
221 ; à la reine d'Angîelerre. / 5^-290, 298.
PAJON (Claude) ministre d'Orléans, soutient l'indif-
férence des religions, même du socinianisme. ^Q—\Si.
PALATEV (Charles -Louis, comte) fait imprimer les
actes du second mariage du landgrave de Hesse. y ^-322.
J^oy. Hesse.
PALATINE (princesse). Voy. Gonzague.
PALEOLOGUE (Jean) empereur grec, assiste au con-
cile de Florence : ce qu'il y dit sur l'autorité des conciles
et du Pape. J£-323 et suiv.
PALEOTTI (Gabriel), célèbre jurisconsulte, se dis-
tingue au concile de Trente. 33-^^ et noie.
PALLAVICIN (Sforce) cardinal, historien du concile
de Trente , rapporte ce qui s'y passa au sujet de la doc-
trine des Français sur la puissance ecclésiastique. 33-
44 1 et suiv. /^o^. Trente.
PANÉGYRIQUES des Saints. / 6 entier.
PANORME. Fqr. TuDESCHi.
PAPE. C'est le premier évêque^ préposé par J. C.
même pour conduire tout le troupeau. J(9-455. Le Pape
364 TABLE
est le plus grancl dans l'Eglise, et non plus grand que
toute l'Eglise. 33~^9i' ï^ peut tout quand la nécessité
Texige. 354- Le Pape, chef de l'ordre épiscopal. //-58sî.
Pourquoi J. C. en lui donnant une si grande puissancv'^,
n'a pas voulu lui donner un caractère supérieur à l'épis-
copat. ^^-533. De quelle manière saint Bernard consi-
déroit le Pape. 532. Passages remarquables qui montrent
l'autorité que le Pape exerçoit au concile d'Ephèse : 3(^-
5'24*, et dans celui de Chalcédoine. 53o. Il présidoit au
concile d'Ephèse , en la personne de saint Cyrille. 53sî.
Sa lettre dogmatique fut la règle que suivit le concile.
536.
Quand le Pape est attaqué , tout l'épiscopat est en péril.
V 5-524. Le Pape ns doit pas révoquer les sentences des
évéques contre l'ordre canonique. 534. Caractères que
doivent avoir les décisions du Pape , pour être d'une au-
torité infaillible. 39-^^^-
Soumission de Luther envers le Pape. iQ-^i , 52. Ses
emportemens contre lui. 73, 263. Melanctou veut qu'on
reconnoisse son autorité. 263 , 264 , 295 , 3oo. Incoiivé-
niens arrivés pour l'avoir rejetée. 273. Les Protestant
offrent d'obéir au Pape comme au chef de l'Eglise, d'ad-
mettre'pour frères les Catholiques romains, et de recon-
noître l'ordre de la hiérarchie ecclésiastique. 272 et suiv.
323 et suiv. 370 et suiv. De sa primauté de droit divin.
307,349,388,459, 540. ^(î-65.
La primauté du Pape, rejetée en Angleterre sur de
faux principes. 463. Haine de Viclef et de Jean Hus
contre le Pape. £{9-^ 17. Les Calixtins disposés à recon-
noître le Pape. 223. Les Protestans déclarent qu'il est
l'Antéchrist, /^oy. Antéchrist. Le concile de Trente ne
décide sur l'autorité du Pape que ce qui est certain, et
laisse à l'écart ce qui ne l'est pas, 601. On n'a jamais
fait dans l'EgHse un point de foi de Tinfaillibilité du Pape.
55-475.
L'abbé Dupin coupable d'avoir voulu altérer la tradi-
tion sur l'autorité du Pape et de sa chaire : 3(9~^9^y d'a-
voir, par des altérations et des omissions aôectées , com-
battu la supériorité du Pape clairement établie dans la
procédure du concile d'Ephèse. 52o et suiv. Ce n'est pas
le Pape que figurent la Babylone, l'Antéchrist, ou la Béte
de l'Apocalypse. J-553 et suiv. ^-25 et suiv.
Les chutes des Papes ne portent aucun préjudice à
l'Eglise; elles prouvent qu'ils ne sont point infaillibles.
JJ-ioo et suiv. L'erreur d'un ou deux Papes ne préju-
DES MATIÈRES. 365
dicieroit en rien à la foi romaine. 600. Duval croit
que le Pape peut devenir scliismatique, et dès-lors sou-
mis au concile. 31-^1- i^-^QQ, 61 3 et suiv. Avantages
de la souveraineté temporelle du Pape. Sl-'^l^- Voy.
Concile, Constance, Eglise, Infaillibilité, Pierre,
Primauté, etc.
PAPIAS, très-ancien auteur, mais d'un très-petit esprit,
introduit dans l'Eglise le règne de mille ans. J-4S7.
PAPIN (Isaac) ministre anglican, puis réuni à l'Eglise
catholique, écrit en faveur de la tolérance des religions,
se lie avec le ministre Burnet , qui lui écrit en faveur de
cette indiflerence. Papin rétracte ses erreurs. 35~363
et suiv.
PAQUE; que figuroit celle des Hébreux. ^-223. ^-458.
Ce que c'est que la Pâque des Chrétiens, et manière de
la célébrer. Q-'i[\\. J. C. désire manger la Pâque avec
nous. ^-496- Il s'est fait lui-même notre Pâque. 497*
IVous devons manger la Pâque avec lui. 5oo.
Sermons pour la fête de Pâque. / J-532. Joie toute
spirituelle des Chrétiens durant ces saints jours. 55 1. Des-
sein de Dieu en faisant tomber la fête de Pâque dans la
saison où la nature se renouvelle. 6o3, 633. Foy, Résur-
rection.
PARABOLES. Celle des deux fils désobéissans : p-194;
des Vignerons, prise de David et d'Isaïe : 196. :/(9-i32;
du Festin des noces : 2o5, 210 j des dix Talens et des dix
Mines : 384 ? des Vierges sages et des Vierges folles : 38o ;
du Père de famille et de ses Serviteurs ; 371 j de l'Eco-
nome fidèle et prudent : 375^ du Serviteur méchant ;
378 j de la Vigne taillée par le Père céleste : 119 et
suiv. des Semences : ii-Oo'j; du Serviteur à qui son
maître avoit quitté dix mille talens. i4~^'^^ ^t suiv.
PARADES (Jacques de) Chartreux, prouve la supé-
riorité du concile sur le Pape. J2""^4^'
PARADIS. Belle description qu'en donne l'Apocalypse.
;î-496 et suiv. 5o2 et suiv. Combien il faut être pur
pour y entrer. 5o6. Passage de saint Paul sur la gloire
du ciel. ^-58 1 et suiv. Le Paradis, figuré par la Terre
promise. ^—21 1 et suiv. La joie du Paradis sera éternelle.
^(9-189. La vie éternelle est de connoître Dieu et J. C.
207 et suiv. Les élus y partageront la gloire de J. C.
même. 273 et suiv. Foy. Ciel, Elus, Saints.
PARDON universel que Jésus accorde à ses ennemis;
366 TABLE
son immense charité pour eux. / ^-59.-2. Conduite que
doit nous inspirer un tel excès de miséricorde. 523.
Pardon des injures : combion les leçons de la philosophie,
en ce point, sont inférieures à celles de J. C. ^^-268.
Ingratitude et aveuglement de celui qui refuse de par-
donner à son ennemi. 1S1. i S~^9i' Combien Dieu aime
à pardonner. 587.
PARESSE. Elle est un obstacle à la justice. SG-^H-
PARESSEUX. Son caractère. J^-i43.
PA.RFUMS répandus avec profusion sur la tête et les
pieds de Jésus : ce qu'ils signifient. ^-124 et suiv.
PARIS. Désordres qui y régnent j souhaits pour la con-
version de ses habitans, /y-i25.
PARKER (Matthieu) archevêque protestant de Gan-
torbéry, est le premier à reconnoître par sa souscription
la suprématie de la reine Elisabeth. ^(9-i5.
PARLEMENT d'Angleterre. Il règle la formule de l'or-
dination des évéques et des prêtres. ^^—466. Il refuse de
prendre l'avis des évêques sur les affaires de la religion,
et réforme par son autorité la liturgie et les prières pu-
bliques. 469, 474-
Parlement de Paris. Il supprime le livre de Bellar-
min contre Bardai ; et condamne ceux qui soutenoient le
pouvoir du Pape sur le temporel. 3^~^i ^t suiv.
PAROLE. Elle est le lien de la société humaine. 36~
îg. Ce qu'il faut entendre par une parole oiseuse. ^-4o5
et suiv.
Parole de Dieu : son efficacité ; /^-46o; sa douceur.
0.^1. C'est cette parole qui nous jugera. 2,5 1 et suiv. Sou-
mission qui lui est due. j £-'299 et suiv. Ses rapports avec
l'Eucharistie. 33o. Précautions à prendre pour que la
sainte parole ne tombe pas de notre cœur. 346. Elle est
vive, efficace, plus pénétrante qu'un glaive tranchant
des deux côtés, etc. 349» Avec quel mépris on écoute
souvent la parole de Dieu. 357, Parole de l'Evangile,
instrument de la grâce. 241. Endurcissement des cœurs
à l'égard de la parole de J. C. 243 et suiv.
PARTICULARISME (le) des Calvinistes, qui font Dieu
auteur du péché , et renversent toute la morale chré-
tienne , détesté par les Luthériens, comme une affreuse
hérésie. QO-^'^l'
DES MATIÈRES. 36j
PASCHAL II, pape : sa dispute avec Tempereur Henri V
sur les Investitures : il les accorde par violence. Sl~Q'^'i
et suiv. Il veut se démettre au concile de Latran. JJ-
121 et suiv.
PASCHASE RADBERT , auteur du neuvième siècle.
Preuve qu'il n*a rien innové sur le dogme de la présence
réelle. ^2-503, 504- 2^-535 et suiv.
PASSAGES ÉCLAfRCIS {les) ou Réponse au livre
intitulé : Les principales Propositions du livre des Maxi-
mes des Saints, justifiées par des expressions plus fortes
des saints Auteurs. 30~^^1'
PASSION de J. C. Sermons sur ce mystère, i J-^oS et
suiv. Toute l'économie de notre salut y est renfermée.
44 1- ^oy. JÉsus-GuRisT, Sauveur.
PASSIONS j d'où elles naissent: ^^-8o ; leur défini-
tion : 8i , !2i5; leur nombre. 8i. Combien elles influent
sur nos jugemens. ii5. Altérations qu'elles causent dans
le corps. i65 et suiv. A quels mouvemens elles sont unies.
2o4, 21 1 et suiv. Leur assujettissement à la volonté. 23 1
et suiv. Effets de l'attention sur elles. 241 et suiv. Leur
excè^ cause la folie. 246. Les représentations théâtrales les
excitent, et les enflamment. J/-5i i , 539 et suiv.
Les passions ont en elles-mêmes des peines cruelles, des
dégoûts, des amertumes : exemples, j i—^'j5. Leur avi-
dité insatiable endurcit le cœur du riche à l'égard des
pauvres. ^2~443« Elles ont détruit la société humaine.
3S—i5. Le prince doit se rendre maître de ses passions,
148. De quels maux elles sont la source quand elles le
dominent. 34~^^'
PASTEUR. Charité du vrai pasteur. ^ J-i32. Combien
elle éclate dans la parabole de la Brebis égarée, i 4~'^^1-
Les pasteurs de l'Eglise s'élèveront , au jugement de Dieu,
contre ceux qui n'auront pas fait cas de leurs paroles. 474*
Sentence prononcée contre les pasteurs aveugles. 662.
Claude et Jurieu s'accordent à dire que les peuples
peuvent, à leur gré, déposer leurs pasteurs, et s'en don-
ner d'autres. 2(9-56i. L'Eglise croit que J. C. établit les
pasteurs , et non le peuple ; langage différent de la Rc-
forme, qui défère tout au peuple. Ibid,
PATAPilENS (les) étoient les mêmes que les Albigeois
ou Manichéens. QO-i'^^. Quoiqu'ils fussent plus corrom-
pus que les autres sectes manichéennes, les Protestans les
368 TABLE
prennent pour les Vaudois, et les regardent comme leurs
ancêtres. 1.19, i3o.
PATIENCE (la) et la prière, laisse'e pour ressource à
l'Eglise par J. C. contre les maux qu'elle auroit à souffrir
des princes impies. J/-32'2 et suiv.
PA.TRI ARCHES : leurs soupirs et ceux des Prophètes
pour la venue du Messie. ^ i-5g'].
Patriarches ecclésîastiques : leur origine et rang de
leurs sièges. Ji'-iSo.
PATRIE : combien l'homme y est attache'. J^-21.
Obligation de l'aimer, sur quoi fonde'e. 44* Punition de
ceux qui la troublent. 45. Ou ne doit pas e'pargner ses
biens pour la servir. Ibia. Ni même sa vie. 4^* Exemple
de J. G. des apôtres , et des premiers Chrétiens. 5o et
suiv. On sert la patrie en servant le prince. 253. P^oy,
Etat, Gouvernement, Prince, Rois.
PAUL (S.) Sa conversion. 3S-^oo^ 297. Les Juifs le
livrent aux Romains. 297.
Saint Paul avoit vu quelque chose de la gloire des élus.
il -1^0 et suiv. Panégyrique de cet apôtre. 7 ^-246. Com-
bien efficace la simplicité de ses discours. 2.58. Souffrances
de saint Paul, combien persuasives. 264. Ses peines, ses
travaux, son désintéressement. 271. Combien il a aimé la
croix et l'église. 280. f^oy. Etienne ( S. )
Prédiction de cet apôtre à Timothée , étrangement
dépravée par les ministres. J-635 et suiv. Le vrai sens
de ce passage établi, il regarde les Manichéens. 685. Vaine
défaite de Jurieu. Ihid. et suiv. Passage de la seconde
Epître aux Thessaloniciens , mal interprété par les Pro-
testans. 657 et suiv. 4^-187.
Amour de saint Paul pour ses concitoyens. 36"^^- Sa
doctrine et celle de saint Pierre sur l'obéissance due au
prince ; 263, 273 ; sur le paiement des impôts. 367, 54o.
Saint Paul renverse la doctrine des Quiétistés sur la foi
explicite en J. C. J7-89, 90, 92 , io3. Il explique la pré-
sence de Dieu en nous: io5, 106; le désir du salut. i23
et suiv. Sa doctrine sur la prière ; i3o, 162 , 191 j contraire
à l'indifférence du salut. 34 , i35. Il inculque les réflexions.
170, 171, 175 et suiv. Il enseigne la pratique de la morti-
fication : 2o5 ; celle des demandes et actions de grâce. 208,
221. Sa doctrine du combat de la concupiscence. 226^
236. Exemple en sa personne des suppositions impossibles,
349, 35o, 437. Ce qu'il dit des actes du cœur. 402.
Comment et pourquoi saint Paul a demandé d'être
anathême.
\
DES MATIÈRES. 869
anathéme. ^S"!^^- ^^^ analhéme , selon saint Chryso-
stôme , exprime un plus grand désir de posséder J. C. 712.
Saint Grégoire de Nazianze entend cet anathéme de la
mort temporelle , et non de réiernelle. 705. Cette inter-^
prétation ne sert de rien pour établir l'amour naturel des
Mystiques. tiS. Parfaite sécurité de l'apôtre, malgré le
désir qu'il laisoit par impossible. 29, 3ii et suiv. Ré-
flexions sur les interprétations de saint Grégoire et de
saint Ghrysostôme , 36 et suiv. Explication du passage
Ciipio dissolvi, etc. 'iffi. Passage de saint Basile sur l'ana-
théme auquel se dévouoit le saint apôtre. ^(9~34o.
PAUL I , pape , envoie des légats à Constantin Copro—
nyme et à Léon Cliazare , pour les prier de rétablir les
saintes images. J/-482.
PAUL III excommunie Henri VIII, roi d'Angleterre,
et le prive de son royaume : on n'a point égard à sa
bulle. 5^-96 et suiv. Il croit la tenue du concile deXrente
nécessaire. 562.
PAUL V met en interdit la ville et l'état de Venise.
32—^9 cl suiv. Il condamne le serment exigé des catho-
liques anglais. 100.
PAUL de Samosate, évéque d'Antioche , flatte les
Juifs en faveur de Zénobie. ^-199. Sa condamnation.
5^-'^77- 31-1^1' 33-^^0,
PAUL , patriarche de Constantinople, compose, sous le
nom de l'empereur Constant , l'édit appelé Type , favo-
rable au monothélisme. J^-486.
PAULICIENS. Leur histoire écrite par Pierre de Sicile.
Ils étoient Manichéens , et venoient d'Arménie. Leurs
erreurs sont les mêmes que celîes des anciens Manichéens
réfutés par saint Augustin. Ils vouloient envoyer des pré-
dicateurs de leur secte en Bulgarie, et réussirent dans
leur projet. QO-Çt'^ et suiv.
PAUVRES. J. C. les choisit pour être les ministres de
son royaume et les coadjuteurs de son grand ouvrage. ^ /-
253. Leur rang, leur dignité et leurs privilèges dans
l'Eglise. /^-2. Honorer les pauvres , respecter leur con-
dition. 9. Ils s'élèveront contre la dureté inexorable des
riches à la mort. 44o- J- C. souffrant dans les pauvres.
^3-261 et suiv. Ils sont l'image vivante de Jésus mou-
rant : 5o3 ; les trésoriers et les receveurs généraux de
Dieu sur la terre. /^-437. Foy. Aumône, Ricues.
Pauvres de Lyon. Foy, Vaudois.
BossuET. XLiii. a4
3^0 TABLE
PAUVRETE. Elle n*est plus roturière , le roi de gloire
Tayant épousde. y^-i8. Elle est la source de la royauté
du Sauveur :^ ^-i65 et suiv. le moyen que Dieu emploie
quelquefois pour éprouver ceux qui lui sont fidèles, i 4~
386. Il ne veut voir dans sa compagnie que ceux qui por-
tent sa marque, c'est-à-dire, la pauvreté et la croix. 387.
En quoi consiste la pauvreté religieuse. ^3'2. et suiv. A
quoi elle oblige. S^-'j'ii , 746.
PAYIE (le concile de) assemblé par Martin V, se trans •
fère à Sienne : il est dissous , et indique Bâle pour le lieu
du futur concile. ^^-268 et suiv.
PAVILLON (Nicolas) évéque d'Alet. Consultation faite
à ce prélat , et sa réponse sur la signature du Formulaire
et sur les religieuses de Port-Royal. J7-i63.
PAYSANS. Leur révolte «n Saxe, causée par le livre
de la Liberté chrétienne de Luther. Les Anabaptistes se
joignent à eux. Luther décide qu'il faut les exterminer.
:?5-'38.
PÉCHÉ. Sa définition : d'où vient sa malice. ii—Sog.
Cent le plus grand de tous les maux. 369, 5o4, 4^^? 53 1,
538. C'est dans le cœur de l'homme une tache infâme qui
le défigure. y^-.i54, 289. Il fait un cri terrible aux
oreilles de Dieu toujours attentives. -i55. C'est une dette
que nous ne pouvons payer, i ^~?tiG. Quelle est la cause
du péché. J-/-449' ^^'^ principe ; étrange propriété qu'il
a dans l'homme. ;/ 3-539- Combien il est fortement atta-
ché à notre nature. 574? ^77. Le péché plaît aux hommes
quand ils le commettent, i 4~^^9' Ea blessure qu'il fait,
éternelia et irrémédiable de sa nature. ^53 et suiv. Point
d'iiomme si corrompu à qui quelque péché ne déplaise.
^^-319. Le péché est toujours timide et honteux. ;/ J—
76. Motifs qui doivent nous le faire détester. 458.
Effets du péché. ^^-17, 377. /£-ioo, 698. Pourquoi
Dieu permet le péché. J^-477. Moyen de s'en purifier.
3o8, 3i4. Longs combats nécessaires pour conserver le
fruit de la victoire que nous obtenons sur le péché par la
grâce de J. C. i 3~^11' Ce qu'opère, selon les Quiétistes,
la haine et l'oubli du péché. ^/-iSi et suiv. De quelle
manière le Sauveur est mort au péché, y J— 544* Quelle
est la pensée de l'apôtre, quand il dit que J. C. est mort
au péché. 674 et suiv. Les péchés sont détruits dans les
jnstes, bien qu'il n'y en ait point qui ne soient pécheurs.
^J-89. Comment les péchés sont-ils effacés. ^^-.>83,
33o; 364 J 376. L'homme ne peut passer sa vie sans quel-
Î)ES MATIÈRES. 3^1
que pëché. 494* I^eux sortes de pe'clie's , dont les uns dé-
truisent la charité, les autres ne la de'truisent pas. £J-i26
et suiv. Les bonnes œuvres des justes sont-elles pures de
tout péché. ^^'-292, 336, 379 et suiv.
La grandeur du péché se mesure par l'excellence et la
dignité de la personne offensée, au— dessus de celle qui
offense. J/-3g6. Par le péché, Thomme asservi aux sens
oublioit Dieu, et ne faisoit que s'enfoncer dans l'idolâtrie,
^^—ig'i. Le péché mortel renfernie une éternité, et pour
ainsi dire une immensité de concupiscence, à laquelle Dieu
doit s'opposer de toute son infinité : raison de l'éternité
des peines du péché 4'^ ? 4 3. Combien de sortes de péihés.
^-i4i- Des sept péchés capitaux. 146 et suiv. Péché d'ha-
bitude, sa nature. y^-'^Bg. Ses suites ùmesies. Ibid. et 291.
Péché contre le Saint-Esprit. J^— 453. C'est une question
impénétrable. ^^-4^0.
Saint Augustin a été accusé par R. Simon de faire Dieu
auteur du péché. ^-546, 594. Dieu permet seulement le
péché , et le libre arbitre le commet. 5g6 , 597. Pourquoi
Dieu n'est pas tenu de l'empêcher ? 598, 600. La permis-
sion du péché est bien différente de l'endurcissement. 604.
Elle n'est pas dans Dieu une simple patience. 607, 622,
626. Il dirige dans le mal la volonté du pécheur, 610, et
fait ce qu'il veut des volontés mauvaises. 612. Belle ex-
plication de cette doctrine. 61 5. Il tient en bride les pas-
sions des méchans. 697.
Les Luthériens et les Calvinistes font Dieu auteur du
péché. 340. Bèze soutient que le péché d'Adam éloit or-
donné de Dieu, et que ce qui étoit volontaire en Adam
étoit en même temps nécessaire. Il avoit puisé cette doc-
trine dans Calvin. 34 1. Jurieu démontre que Luther et
Melancton ont admis le blasphème que Dieu est auteur du
péché. ^7-95. Cette doctrine détruit le libre arbitre de
l'homme, éteint les remords de la conscience. 1 19. Jurieu
retombe dans les excès des premiers réformateurs sur la
cause du péché, en voyant l'inévitable et fatale nécessité
qui nous entraîne au mal comme au bien. ^(^—^oo.. Voy.
Eternité, Justice, Pécheurs, Peine, Rechute.
PÉCHÉ ORIGINEL, sou occasiou. ^-77. / ^-539- Ses effets.
78 et SUIV. /5-6, 9. Tous les hommes compris dans
Adam, le père puni dans ses enfans, la perte de la jus-
tice originelle; tels sont les trois fondemens de la justice
divine dans le péché originel. ^-164, 166, 1G8 et suiv.
Suites affreuses de ce péché. 173, 176, 179, i83 et suiv.
11 est le principe des trois concupiscences. iO"^^!-) ^'^^'
B^a TABLE
La corruption du genre humain est une preuve da
péché originel, 35^-ioo. Ce péché prouvé par le texte
du Psaume l : Ecce in iniquitalibus , etc. ^-'X'i5 , 6io
et suiv. On le prouve encore par l'usage de toute l'E-
glise, de haptiser les enfans. 5^--34 et suiv. Il est cause
de la damnation éternelle des enfans non baptisés. 25i
et suiv. Il donne vraiment la mort à l'ame. 889, 3g i et
suiv. Preuve par le texte de saint Paul : In qiio omnes
peccaverunt, SgS. Discussion plus ample sur ce texte. 4oo,
402, 4<^4 ^^ suiv. Son vrai sens établi par deux consé-
quences du contexte : 4^7 ? 4^^ ^^ suiv. par l'intention de
saint Paul dans ce passage, l^w et suiv. Sans le péché
originel, la mort d'un enfant accuse Dieu d'injustice. 4i3
et suiv. 437 et suiv. Objection contre ce principe. 439.
Solution. 440, 44 1 et suiv. Les Pélagiens mêmes ont re-
connu que la peine ne marche point sans la coulpe. 443-
Uniformité des Pères anciens et nouveaux, grecs et la-
tins, sur cet article de notre foi. 417 et suiv. 4'^7 et suiv.
Il est impossible que FOrient crût autre chose que l'Oc-
cident. 4'-^^, 43 1- Preuves de fait. 43^. Témoignages de
la tradition de l'église d'Occident : 446j de l'église d'O-
rient. 449* Conformité des idées des Pères sur le péch©
originel : 4^ i ? sur le moyen par lequel il se transmet.
453 .et suiv. Témoignages de saint Justin : 4^5; de sainU
Irénée : 4^75 de saint Clément d'Alexandrie : 4^^ j d'Ori-
gène : 4^4 î de Tertullien : 4^8, 47 1? <le saint Cyprien.:
4.705 de saint Athanase : 47^; de saint Basile et de saint
Grégoire de Nazianze : 474? ^^ saint Grégoire de Nysse r
476; de saint Chrysostôme. 487. L'essence du péché ori-
ginel ne consiste point dans la domination de la convoi-
tise. 498. En quoi elle consiste, et quelle est la cause de
la propagation de ce péché? 499. Solution de quelques
difficultés tirées des Pères. 5oi, 5o3 , 5o5 , 5o7J, 5io,
L'abbé Dupin , coupable d'avoir voulu atfoiblir la tradi-
tion des premiers siècles sur ce dogme. 3Ô~'^^^ et suiv.
Comment l'ame peut connoître sa dépravation origi-
nelle. .^^-'^97. Les Païens ont eu quelque idée de cette
punition divine. 298.
Comment on doit combattre le péché originel. J^-
488 et suiv.
Péché philosophique 5 en quoi consiste cette erreur.
Elle est condamnée par Alexandre VIII. 38~^^* Sa ré<
futation. 43 et suiv.
Péché véniel. Sa malice. JP-54o. Nul n'en est exempt.
i
DES MATIÈRES. 3^3
ni n'en peut élre exempt. ^-2^7 et suiv. Il est inévi-
table. ^7-'^27 et suiv. Il ne peut pas être rapporté à
Dieu. Q9-^oï , 629. Moyen de s'en corriger. SS-^^i-
Quoique les péchés véniels semblent légers, ils accablent
par leur multitude, et mettent de funestes dispositions
dans les consciences, i /-f^oi. Les justes commettent tous
les jours des péchés véniels, mais tous les jours ils peu-
vent en être purgés. £^-91.
PECHEURS. Ce sont des ennemis impuissans de Dieu.
i ^-370. Ils voudroient vivre toujours, pour pouvoir tou-
jours pécher. J^— 4-^' Peines interminables des pécheurs,
proportionnées à leur désir de pécher sans fin. /^-54o.
A quoi sont semblables les pécheurs endurcis. i63. Leur
réponse quand on leur parle des jugemens de Dieu, i Q-
271. La damnation des pécheurs est une pure justice,
leur justification une pure miséricorde. sSsi. Pourquoi
t)ieu les punit. ^ 5^-58 1. Sa justice en action contre eux.
;/ 2-^83 et suiv. Les bons regrets des pécheurs à la mort
sont suspects. 473. Pourquoi ils voudroient détruire les
lois primitives et invariables de la vérité et de la justice.
^^-35, 36 et suiv. Pourquoi ils s'irritent contre les
conseils qu'on leur donne. Ibid, Trésor de haine qu'ils
amassent par un mépris si outrageux de l'Esprit saint.
20. Caractère des pécheurs, ^o. Par quels degrés ils en
viennent à regarder leur pénitence impossible. 104. Au-
dace des pécheurs dans leurs excuses. j^/-i88. ^^-2 et
suiv. 106. Quels guides ils doivent chercher. 169. Pé-
cheurs superbes : leur caractère. 160 et suiv. Quels sont
les pécheurs qui sont à charge à la miséricorde divine.
567. Les pécheurs plus coupables que les Juifs. /^-322
et suiv. Pécheurs réconciliés : avec quelle douceur et
quelle charité J. C. les traite, i S~9^ et suiv. Ils sont éle-
vés aux premières places de son royaume. 98. Ils doivent
trembler, parce que chaque nouvelle chute creuse sous
leurs pas de nouveaux abîmes. ^ ^-^^i. Les pécheurs
doivent avoir confiance aussi bien que les innocens. S9~
557. En quel sens on peut se croire un grand pécheur,
quoiqu'on n'ait pas commis de grands crimes. 741.
Réflexions sur le triste état des pécheurs, et les res-
sources qiiils ont dans la miséricorde de Dieu. /{9-6i6
et suiv. Le pécheur déchiré par ses remords, comparé
à un cheval couvert d'une armée d'abeilles, et piqué
par leurs aiguillons. 6asi. Il ne peut trouver de remèdes
à ses maux que dans le sang de J. C. 6^5. Foy, Conver-
èiow , Miséricorde.
3^^ TABLK
PECTORAL mystérieux du pontife de Tancienne îoij
ce qu'il signiOoit. y^-3sii.
PEINE (la) iudige'e au pécheur s'accorde avec la jus-
tice j elle est courorme à l'ordre. ij-i^3 et suiv. Une
partie de la peine due au péché réservée après le bap-
tême dans la pénitence. 5^2. La peine, pour être juste ,
doit être proportionnée à l'injustice du crime. 4oo. Pre-
mière peine de l'homme pécheur, j 3-^^9' Séparation,
abandon et malédiction de Dieu, peine du péehé. i ^-
583 et suiv. Pourquoi la peine du péché est éternelle.
585.. /^q/. Eternité, Justice, Péché, Pécheurs.
Manière de porter les peines de l'ame. 39-^^ ? ^^ ? 7^,
78,81,85, loi, 119, 129, i3i, i38, 145, i46, i53, 177,
321, 228, 3i4, 320, 323, 336, 365, 4^^, 528. Avan-
tages à en tirer. J^-5o5 , 568. J^-55, 63, 83, 214,
223. Leurs remèdes. 38'~i'^9j 44'^? 4^^? 49'^? 5i6,54o,
543, 552, 556, 565, 594, 597, 6o5, 607,608, 610^617,
620, 625, 647 , 65o, 652 , 657 y ^58, 663, 667 , 687, 689,
694^ 699, 703, 734, 750. 39-^^^' ^6 pas les dire à
un confesseur qui ne nous connoît pas à fond. J^-453,
458, 540.
PELAGE I , pape , est soupçonné dans sa foi par Chil-
debert, roi de France j il se justifie par sa profession de
foi* 33-1^ et suiv.
PELAGE II fait une Décrétale que saint Grégoire le
Grand trouve dure, et que la Glose dit contraire à l'E-
vangile. J/-123. Ce pape se promet des descendans de
Clovis, leur protection pour le saint Siège. J^-392,
PELAGE, hérétique , nioit le fondement de la foi tou-
chant la rémission des péchés par le baptême. JJ-i3,
i4 et note. Il est condamné en Afrique et par les Papes.
3S~^'^^^' ^^ cause des Pélagiens est jugée sans concile
par le consentement commun. 33~^-
Pelage excusé et préféré à saint Augustin par R. Si-
mon. S-'^^^ et suiv. Foy. Augustin (S.)
PÉLAGÎAMSME (le) présenté par R. Simon comme
la doctrine de toute la tradition. ^—261 et suiv. et sur-
tout de saint Chrysostôme : 258, 262* attaqué par saint
Augustin au nom de toute l'Eglise, 267 et suiv. Le pé-
lagianisnie, selon Jurieu, quoique condamné par le sy-
node de Dordrect, n'est pas contraire à la piété. Il pré-
tend qu'o« doit prêcher à la pélagienne , et que les
Arminiens et autres, quoique Pélagiens par l'esprit, sont
I
DES MATIÈRES. 3^5
par le cœur disciples de saint Augustin. Q(9-/[00, /Jot. Ce
ministre convainc les Lutlie'riens de demi-pélagianisme
dans l'endroit même où il dit que c'est une calomnie de
les en accuser. ^J-i'ii et suiv. Le demi-pëlagianismc est
et n'est pas, selon lui, une erreur mortelle et fondamen-
tale. 129 et suiv. Les contradictions de ce ministre. 22-
219, 110. Les Calvinistes tolèrent le demi-pélagijanisme
des Luthériens. 218. En quoi les Pëlagiens erroient sur
le péché originel. ^ ^-53g. Ils parlent avec mépris de
TEglise, comme étant tombée. Leur langage est celui de
tous les hérétiques. QQ-^oS , ^oG.
PÉLISSON (Paul Fontanier) converti du protestan-
tisme à la religion catholique , correspond avec Leibniz
touchant la réunion des deux religions: ^^-182 et suiv.
227. avec Bossuet sur le même sujet. 222 et suiv. Sa
mort. 247.
Pélisson étoit mort comme il avoit vécu, en très-bon
catholique. 37-^']^' Loin d'avoir le moindre doute de la
foi catholique, Bossuet le regardoit depuis le temps de
sa conversion comme un des plus zélés défenseurs de
notre religion. ïbid. Il pratiquoit solidement la piété.
476. Les détails de sa conversion, et sa conduite édifiante
jusqu'à sa mort, démentent les calomnies que les Pro-
testans débitoient contre la sincérité de sa conversion.
480.
PÉNITENCE. Sa nécessité, i i-i6i et suiv. Motifs qui
doivent exciter les hommes à faire pénitence, j Q-'iffi et
suiv. Sévérité de l'ancienne pénitence. / j^— 543. Lois de
l'ancienne pénitence. 4ï5. Effets de l'esprit de pénitence.
420. Conditions de la vraie pénitence j combien elle est
rare. l^'i'^. Trois qualités de la pénitence, i Q—^'J^ et suiv.
Alliance plus étroite dans laquelle nous entrons par la pé-
nitence. 4^1 et suiv. Deux qualités du remède de la pé-
nitence. 488. Nécessité de recevoir la pénitence comme
remède et comme préservatif. 409 et suiv. La pénitence,
remède pour le passé, précaution pour l'avenir, i 3~^9^-
Fontaine de la pénitence toujours ouverte aux péche)flrs
pour y laver leurs crimes, i Q-^g5. On doit craindre de
ne point profiler de la pénitence. 99. L'amertume de la
pénitence plus douce que tous les plaisirs. yj-ii8.
Echange mystérieux qui se fait dans la pénitence. 88 et
suiv. Dispositions avec lesquelles on tloit accomplir la pé-
nitence. 100. Sentiment de crainte propre à disposer les
cœurs à la grâce de la pénitence. i5o, i63. Quelle est la
3']6 TABLE
perfection de la pénitence. ^-^ç)S. Elle s'opère dans la
solitude. /y-4ï4* t'A'uits salutaires de la pénitence, i 4"
263. Qu'est-ce que faire pénitence , selon les maximes de
l'Evangile. 559. L'humilité est la meilleure disposition à
la pénitence. / 5^-571. Deux choses composent la péni-
tence : la mortification du corps et l'abaissement de l'es-
prit. /^ '214. Combien elle est méprisée. 'i3o.
La pénitence est un sacrement établi par J. C. et un tri-
bunal où l'Eglise exerce la puissance qui lui a été donnée,
de remettre ou de retenir les péchés , non-seulement pu-
blics, mais les plus secrets. Utilité et avantage de la con-
fession, y ^-104. 5jr-44ï y ^'^^' ^6~^^' Les Luthériens
reconnoissent le sacrement de Pénitence et l'absolutiou
sacraraentale. i 9~'^9i' Henri VIII confirme la foi de l'E-
glise sur ce sacrement. ^'iS, ^36.
Instruction sur ce sacrement. ^-i58. Manière de le re-
cevoir utilement. 171 et suiv. x\mour qu'exige ce sacre-
ment , pour que le pécheur y soit justifié. /-465 et suiv.
5i5 et suiv. Comment doit-on entendre le commence-
ment d'amour de Dieu, dont parle le concile de Trente.
475 , 5i7 et suiv. En quelles dispositions on doit s'appro-
cher du sacrement de pénitence. /J-47^' Satisfaction
qu'il exige. 476. Tribunal de la pénitence , tombeau d'où
nous devons sortir comme Jésus Christ ressuscité. 610.
P^oy. Confession , Contrition , Conversion.
Retraite de dix jours sur la pénitence, y^— 532.
PÉNITENS. Il y en a peu de vrais. / J-146. Dans la
gloire éternelle , les fautes des saints pénitens ne pa-
roissent plus. //-534.
PENSEES. Comment elles naissent dans l'ame. J^-
333 et suiv.
PENTECOTE. Instruction sur le mystère de cette fête.
^-'23o et suiv. Merveilles qu'opéra en ce jour le Saint-Es-
prit. "J ^—l'i'i et suiv.
PEPIN, dit le Bref, réunit en sa personne toute la
puissance de Charles Martel, son père. 3S~^^^' ï^ ^^t ap-
pelé au trône par les Fraiiçais ; sacré et couronné par le
pape Etienne lïl , qu'il avoit reçu en France. 146. II
donne à l'Eglise romaine toutes les villes reconquises sur
les Lombards. 147.
Ce prince est mis sur le trône par les seigneurs fran-
çais, et non par lepapeZacharie. jy-523 et suiv. 11 est fait
patrice par les Romains. 54 1.
DES MATIÈRES. 877
PERCY, galant d'Anne de Boulen. Ses amours ne ren-
doieat pas nul le mariage de Henri VIII avec cette femme.
PERDITION, (l'enfant de) Ce que J. C. entend par là.
^(9-35. Explication de ce texte : Aucun ri a péri que V en-
fant de perdition. 13'],
PEREDO (Pierre de) saint religieux, envoyé au pape
IBenoît XI par Philippe-le-Bel : ses remontrances au sujet
des entreprises de Boniface VIII. ^^-683 et suiv.
PÈRES (SS.) Quelle est leur autorité. 3-107. DifFé-
rences de leurs conjectures d'avec leurs dogmes et leur
consentement unanime. 108. Pourquoi ils conjecturoient
que le monde finiroit avec l'empire romain. i23 et suiv.
Les Protestans peuvent-ils tirer avantage de ce sentiment
des Pères. 664 et suiv.
Les Pères méprisés et critiqués par R. Simon : ^Si et
suiv. i49i iSg et suiv. traités avec dédain et rabaissés
par le même. 217 et suiv. Son ignorance jugée d'après sa
critique sur Origène et saint Alhanase. 2S4I et suiv. Né-
cessité de lire les Pères. 247. Pourquoi les Pères anté-
rieurs à une hérésie , n'ont pas parlé sur cette matière
avec la même précision que les Pères postérieurs? 3o:2,
3o5 et suiv. Pourquoi la même différence entre les
grecs et les latins? 3o8 et suiv. Illusions de quelques cri-
tiques modernes à ce sujet. 3ii et suiv. Valeur des té-
moignages des Pères qui ont écrit avant les disputes. 319
et suiv. L'uniformité de foi entre les Pères anciens et nou-
veaux , grecs et latins, peut se prouver par quatre prin-
cipes de S. Augustin, savoir, la tradition: 419^1 suiv. le
témoignage de l'Eglise d'Occident : ^11 et suiv. un ou
deux Pères célèbres de l'Eglise d'Orient : 4^3j le sentiment
unanime de l'Eglise présente. 4''*4 et suiv. Ainsi pensoit
aussi Vincent de Lérins. ^16 et suiv.
Les saints Pères calomniés par Jurieu , tels qu'Athéna-
goras, saint Cyprien, saint Augustin, dont il falsifie un
passage^ justifiés par les Catholiques et même par les Pro-
testans. Qi-5i. Tous les Pères confondent les hérétiques
par l'argument de la prescription , et en leur reprochant
leur nouveauté. QQ-i^l-
Les Pères prouvent la divinité de J. C. par divers pas-
sages des Psaumes. /-i58 et suiv. 609, èii et suiv. Ils
établissent le dogme du péché originel , par le texte du
Psaume l : Ecce in iniquitatibus , etc.
PERFECTION chrétienne. Son étendue, p-47 , 49 et
378 TAELE
suiv. En quoi elle consiste. i^-'H'j. Quelle en est le
comble, ^o']. Jusqu'où elle peut aller en cette vie. 39—
337. Règles tirées de saint Paul pour y arriver. J^-435.
Elle est toujours défectueuse en cette vie. ^/-228.
Quelle perfection Cassien reconnoît dans les Saints. 235.
La perfection ne consiste pas dans une oraison extraordi-
naire. ^(^-270, 592, 734. ^5-116. La perfection avilie
par les nouveaux Mystiques. ^S~l^^' ^^ que c'est qu'une
imperfection. 747. l^qy. Religieuses.
PERPIGNAN (concile de) convoqué par Pierre de
Lune ou Benoit XIII : sur seize évéques qui le compo-
soient, quinze sont d'avis de se réunir au concile de Pise.
J^-i49,i63.
PERRIN ( Paul ) a publié une Confession de foi des
Vaudois , comme très - ancienne , quoiqu'il soit visible
qu'elle est des Vaudois réformés à la mode des Protestans.
â^-i85. Il soutient faussement que les Vaudois rejetoient
la présence réelle. i5i. Il cite des livres vaudois, ou qui
n'ont jamais existé, ou qu'on a allérés dans les derniers
siècles. 182.
PERRON ( Jacques du ) cardinal. Son éloge ; ses ou-
vrages rempart de l'Eglise contre les hérétiques, i S~^^-
Il convient que les questions du pouvoir du Pape ne rou-
lent que sur des opinions. 31-^19, '^1^- 33-^^^- H dit
que Bellarmin est du même avis. 31-^9^7 iQi» Les
exemples qu'il apporte, pour appuyer le pouvoir de l'E-
glise sur le temporel , ne prouven t point. 4o3 , 5 1 4 et suiv.
Sa harangue au tiers-état, en quoi répréhensible. 32~^0
et suiv. En quoi fut-elle approuvée par le clergé. 80, 81.
Il est envoyé à Rome par Henri IV pour obtenir son abso-
lution. 3i~^9^ et suiv. Il fait rendre un arrêt du conseil
qui suspend celui du Parlement contre Bellarmin. J^-55.
PERSÉCUTIONS. Pourquoi Rome persécuta l'Eglise.
J-184 et suiv. Quatre caractères des persécutions : l'E-
glise en triomphoit, Dieu y mettoit des bornes, et punis-
soit les persécuteurs , l'Eglise en sortoit plus glorieuse.
284 et suiv. La captivité des Juifs en Egypte étoit la
figure des persécutions futures de l'Eglise, ^-'ii']. Com-
bien la voie du chrétien est étroite pendant les persé-
cutions. y/-3o2.
PERSES. Ils assujettissent toute l'Asie inférieure. 3^-
5i. Ils avoient une horreur extrême pour le mensonge et
pour la vie d'emprunt. 4^4- Admirable manière dont on
DES MATIÈRES. ^ 3^^
élevoit les enfans des rois de Perse, 486. L'art militaire
étoit parmi eux en honneur; mais ils n'en connurent ja-
mais le fond. 488. L'empire des Perses re'tabli en Orient.
ïo5. f'oy. MÈdes.
On assure trop positivement que les anciens Perses
n'a voient point d'idoles. J^-261 . Us adoroient deux dieux,
l'un bon et l'autre mauvais. 262.
PERSE VËRAINCE. Elle esl un don spe'cial de Dieu qui
opère en nous le vouloir. ^-23o et suiv. Ce don esl le
plus excellent de tous. 5'-646. Comment il peut être me'-
rite', et n'en est pas moins gratuit. 647. La grâce seule
peut faire persévérer. 6^3 et suiv. Prières des martyrs et
de plusieurs saints , qui confirment cette vérité. 676 , 678,
682 et suiv.
La persévérance , dernière grâce ) par elle la mort
change de nature pour les Chrétiens. //-Soi. La persé-
vérance finale doit être demandée. C^j/—\[\^ et suiv. 211.
Si elle est donnée à tous. i5o et suiv. Assurée en cette
vie selon, les Mystiques, en cela contraires à S. Augustin.
202 et suiv.
PERSOiNNE en Jésus -Christ. Ce que saint Athanase
entendoit par cette expression. 5'~'^i4 ^^ suiv. Le sens de
ce mot fixé , après quelques variations. 212. Différens
textes des Pères qui ont pris le nom de personne pour ce-
lui de nature. ^£-676.
PERTH. (Jacques Drummond, duc de) Sa conversion.
;^/-3ij. Le livre de V Exposition, lui avoit été d'un si
grand secours, qu'il auroit voulu en reconnoissance de ce
qu'il de voit à l'auteur, lui baiser les pieds chaque jour.
3 16. Motifs qui difïeroient sa réconciliation à l'Eglise ca-
tholique. /Z»/^. Sa conversion lui attiroit beaucoup de re-
proches: la paix dont il jouissoit intérieurement, com-
pensoit abondamment tous les biens de ce monde. 3 18.
Les livres de Bossuet lui avoient fait concevoir une très-
grande estime de ses talens, de son savoir et de sa sincé-
rité. 319. Personne ne pouvoit exprimer combien sa re-
connoissance étoit grande envers ceux qui l'avoient aidé
a acquérir la connoissance de la vérité. 32 1. Sa vénéra-
tion pour l'ordre desévéques, même avant sa conversion.
33o. 11 recommande son fils aux bontés du prélat. 354*
Sa reconnoissance de l'accueil qu'il lui avoit fait. 356. Au
milieu des souffrances que sa fidélité pour son roi lui atti-
rait , il avoit à Bossuet l'obligation de ce que, par la mi-
séricorde de Dieu, il avoit été l'instrument par lequel
380 TABLE
ce qu'il souffroit ëtoit sanctifié. 45i2. Si cVtoit la volonté
de Dieu qu'il fût condamné à mort , il prioit le prélat de
tenir lieu de père à son fils , et d'ami à son frère. 4'^4*
Choisi par leurs Majestés Britanniques pour gouverneur
du prince de Galles, Dieu l'avoit préparé à celte charge,
par les souffrances qui l'avoient rendu en quelque façon
le martyr de la religion et de la royauté. J<y-26.
PERTINAX , élevé à l'epipire malgré lui , est tué par
les soldats. J5'""io4-
PETÂ.U ( Denis) Jésuite , calomnié par Jurieu, qui lui
fait dire que les anciens Pères ne nous ont donné que les
premiers linéamens sur le mystère de la Trinité, quoique
ce Père dise le contraire. Qi-S'^. Le père Petau explique
dans une Préface , ce qu'il avoit mal dit de la théologie
des anciens Pères. Jurieu accuse faussement ce Père d'a-
voir , dans cette Préface parlé de la Trinité comme au-
roient fait les Ariens et les Sociniens. QQ—^^Q'f^oy, Huet.
PETIT (Jean) n'étoit pas Franciscain. Il enseigne une
proposition sur le meurtre , qui est condamnée au concile
de Constance. ^^-4^7 ^t note,
PÉTROBRUSIEINS, nom donné par Pierre le Véné-
rable aux hérétiques Toulousains ou Albigeois. ^O—ioç).
Voy. Albigeois.
PEUCER ( Gaspard) , gendre de Mélancton, de Luthé-
rien devient Calviniste, y ^-533.
PEUPLE. Il doit se tenir en repos sous l'autorité du
prince. 36~^'^^' ^^ ^^^^ qu'il craigne le prince. i3o.
Moyens certains d'augmenter le peuple. 543.
Le peuple, selon Jurieu, donne la souveraineté j donc
il l'a par lui-même , quoiqu'il ne puisse l'exercer que par
celui qu'il a fait son souverain. Contradiction et absur-
dité de ce raisonnement. ^^-44i, 442* Les peuples ont
besoin de frein contre eux-mêmes, de s'imposer des lois ,
de se donner des magistrats absolus pour se préserver des
maux affreux de l'anarchie. Leur intérêt et celui des sou-
verains est la borne naturelle de la souveraineté. 457, 458.
Le peuple, selon Jurieu , est si souverain , qu'il peut à sou
gré déposer ses rois , changer la forme de son gouverne-
ment, et qu'il n'a pas besoin d'avoir raison pour valider
ses actes. 4^4 et suiv.
Les peuples sont contenus par la religion , et ont je ne
sais quoi d'inquiet , si on leur ôte ce frein nécessaire.
:/7-3i5.
DES MATIÈRES. 38 1
PHARISIENS. Ils étoient pleins de rapines, d'impu-
retés et de corruption, y 1-^f\g. Avec quelles dispositions
ils reprenoient les péchés des hommes. /2~568. f^oy.
Docteurs.
PHELIPPEAUX (Jean) accompagne à Rome l'abbé
Bossuet. ^(9""i74' Rossuet désire qu'il reste à Rome avec
son neveu. 386. Il donne au prélat des détails sur ce qui
se passe à Rome dans l'afFaire du livre des Maximes. Voy,
FénÉlon. Il compose quelques écrits pour cette affaire.
435. ^/-i2i, i63. Sa lettre à Bossuet sur la mort du frère
du prélat. ^£-281.
PHILIPPE (S. ) apôtre. Sa vocation. ^-538.
PHILIPPE DE NÉRI (S.) Son amour pour Dieu. Le
monde étoit trop étroit pour l'étendue de son cœur. //-
576.
PHILIPPE , roi de Macédoine , gagne sur les Athéniens
la bataille de Cliéronée. 3S~^^' Moitié par adresse et
moitié par force _, il se rend le roi le plus puissant de la
Grèce. 499. Il est assassiné. 66.
PHILIPPE , arabe , empereur, fait une paix honteuse
avecSapor, roi des Perses. 35^-io8.
PHILIPPE I, roi de France, est excommunié pour
avoir répudié sa femme : on ne parle pas de le déposer,
3y-6i4 et suiv.
PHILIPPE II, dit Auguste, demande la cassation de
son mariage à Innocent III , qui la refuse comme étant
contraire aux canons. ^ J-80 , 81. Il est excommunié pour
avoir répudié sa femme , et son royaume mis en interdit.
3/-657. Le légat de Clément III le menace d'excommu-
nication , s'il ne fait la paix avec le roi d'Angleterre j sa
réponse. 664.
PHILIPPE IV, dit le Bel. Son démêlé avec Boni-
face VIII. J/-^65 et suiv. f^oy. Appel, Clément V.
PHILIPPE VI, de Valois, assemble les docteurs de
Paris pour examiner la doctrine de Jean XXII, sur la
vision béatifique. JJ--i43 et suiv. ^oy. Jean XXH.
PHILIPPE, duc d'Orléans, frère de Louis XIV : son
éloge. ; 7-307, 440.
PHILOSOPHES. Ceux de l'antiquité ont connu Dieu
sans l'adorer. SS^^^g- H^ n'osent l'avouer. 261. Leur
erreui- sur l'anie, la Providence, etc. ^83. Ils avoient eu
des restes de la véritable idée de la Divinité, et ils n'é-
38a TABLE
toieiit devenus idolâtres qu'en les appliquant mal. SS"
261. Ce que les philosophes platoniciens disoient de la
nature divine, y /-3o6. Ce qu'ils pensoient du Verbe.
345. Erreurs des philosophes profanes sur la nature de
l'homme. 12^^91' '^^ ^^^ découvert quelques raisons de
la vérité; reproches que leur fait saint Paul. y^-5i4*
Portrait d'un philosophe bel-esprit. lO-3g'] et suiv.
PHILOSOPHIE. Sa définition. 34-iog. Combien ses
raisonnemens sont éloignés de la force des exemples d'un
Dieu pauvre. / ^-325. Ses préceptes inférieurs a ceux de
l'Evangile. Si8'2. Son insuffisance pour diriger l'homme :
contestations et incertitudes qu'elle produit. 65. Elle ne
peut remédier aux misères de l'homme. / jr-26.
La philosophie pythagoricienne vient au secours de
l'idolâtrie dès le temps de Dioclétien. J-349. Philoso-
phie de Plotin, de Porphyre, ibid. d'Hiéroclès, 35o; de
Maxime, ami principal de Julien l'Apostat, 357; 4~
143 et suiv. Prestiges et faux miracles de ces philosophes.
3-357. La seconde Béte de l'Apocalypse désigne la philo-
sophie et la magie employée par Julien, ^-i 43 et suiv.
Explication des deux cornes de la Bete. i46 et suiv.
Sous le nom de la philosophie cartésienne , Bossuet
voyoit un grand combat se préparer contre l'Eglise. J/-
875 et suiv.
PHOTIUS, patriarche intrus de Constantinople. Son
caractère. 31~^^l-> note. Il est condamné par le huitième
concile. i35. Il excommunie le pape Nicolas I : son con-
ciliabule est condamné par le pape Adrien II et par le
huitième concile. J3"~^3o.
Quelle est l'autorité de Photius dans l'explication de
saint Paul. 5'-5io.
PICARDS (les) renouvellent l'hérésie des Adamites.
Les frères de Bohême désavouent ceux qui leur donnent
les Picards pour ancêtres. ^O-'ion,
PIEU, pape, appelé auparavant ^Eneas Sylvius. Son
histoire du concile de Baie, dont il avoit été secrétaire*
éloges qu'il y fait de plusieurs personnages de ce concile.
J 2-1^^4* Sa bulle Execrabilis , par laquelle il condamne
les appels du Pape au concile : quelle en fut l'occasion,
3J-'i5i et suiv. Sa bulle de rétractation adressée à l'Uni-
versité de Cologne. 49^* H J confirme les décrets de
Constance, et ne condamne que les dernières sessions de
Baie. 3£-353 et suiv. Il loue l'orthodoxie de l'école de
Paris. 3/-56.
DES MATIÈRES. 383
PIE IV reconnoît eu consistoire que ses préde'cesseurs
et lui ont pu faillir. .^J-87. Dans sa profession de foi, il
ne met sur le Pape que ce qui est cru par tous les Catho-
liques. 435 et suiv. Il consent qu'on ne publie, au concile
de Trente, que les décrets unanimement approuve's. 44^.
PIE V (S.) de'clare Elisabeth , reine d'Angleterre, prive'e
de son royaume : elle est reconnue par les princes catho-
liques. 32~9^'
PI12RRE (S.) Sa primauté. Prédiction de sa chute par
son orgueil. i(^-i5 et suiv. Prière de notre Seigneur
pour saint Pierre, et en sa personne pour les élus. ^5 et
suiv. Saint Pierre est délaissé de la grâce à cause de sa
présomption. ^-238. Chute de cet apôtre, j 0-/^3. Pour-
quoi Dieu la permit. ^-G'i'i. Il tomba par la çousLraction
d'un secours efficace. 626, 63o, 633, 637. Sa présomp-
tion ne lui avoit point fait perdre la justice. 63*2.
En deux prédications, saint Pierre convertit huit mille
Juifs. 2S-'^9^- 1^ ^st envoyé pour baptiser Corneille,
centurion romain. 297.
L'apôtre saint Pierre est choisi de J. C. pour être le
chef et le fondement de son Eglise. ^ ^-^ç)6. ,^5^-268. Son
ministère doit passer à ses successeurs. ^^-496. Préro-
gative de saint Pierre sur saint Paul : les clefs confiées à
saint Pierre j sa prééminence dans l'Eglise. 5o2 et suiv. La
plénitude de la puissance apostolique dans la chaire de
Pierre. 507. Explication de ces paroles de J. C. : F^ous êtes
Pierre^ etc. La foi de Pierre, fondement de l'Eglise. 33~~
148 et suiv. Ces autres paroles : Confirmez vos frères^ sont
un ordre donné à Pierre. i54 et suiv. La foi de saint Pierre
est la foi de l'Eglise romaine. 1 0-vi'] et suiv. Cette foi
ne manquera ni dans son siège ni dans ses successeurs.
^3-i58. Tradition des Pères sur cette vérité. 161 et suiv.
Pierre vit dans ses successeurs, et exerce par eux ses ju-
gemens. J^-455. Quelle fut, selon saint Chrysostôme ,
l'autorité de saint Pierre dans l'élection de saint Matthias.
636 et suiv. Pour consommer le mystère de l'unité , il
fonde l'Eglise romaine. 38'^^90'
Panégyrique de saint Pierre. ^^-233. Son amour pour
J. C. d'abord imparfait , ensuite épuré et fortifié par les
larmes delà pénitence , et enfin perfectionné par la gloire
du martyre. ^^'-235 et suiv.
Saint Pierre , dans son transport, prouve l'impossibilité
de la réflexion en cet état, ^/-i 78. Il en fait voir l'utilité ,
en répondant trois fois qu'il aime. 180. Il met en Dieu
384 TABLE
tout l'appui du Chrétien. 4i8. Voy. Chaire, Eglise ro
MAINE, Pape, Saint-Siège.
PIERRE INOLASQUE (S.) fondateur de l'ordre de
Notre-Dame de la Merci : panégyrique de ce saint. ;/^-
54. Son dévouement pour le rachat des captifs. 55 , 69 et
suiv.
PIERRE de Lune ou Benoît XIII, schismatique obstiné,
est le premier qui condamne les appels du Pape au con-
cile. ii-'>44-
PIERRE de Sicile, est auteur de l'excellente histoire
des Pauliciens. QO-g^ el suiv.
PIERRE le Vénérable, abbé de Cluni, justifie contre
saint Bernard ses religieux qui s'étoient mis sous la juri-
diction immédiate du Pape. J^-3o9, 3 10.
PIETE. En quoi consiste la véritable. //-476. La
piété est le tout de l'homme. 5'à5. Celle qui est véri-
table est conforme à la tradition ; la fausse piété préju-
diciable à la vraie. ^^-648 et suiv. Celle-là est fausse et
apparente, qui murmure dans l'épreuve, et ne peut la
supporter. ^ J-335. Piété à la mode, vain simulacre de
la piété chrétienne, i ^-3io. Cette prétendue piété ne
tient pas contre les adversités. Tbid. et 548.
Quelle est la piété qui convient aux princes. 36~~^^'^
et suiv. Piété de David. 386. La piété donne quelquefois
du crédit, même auprès des médians rois. 593. P^oy, Dé-
votion.
PIGHIUS (Albert), théologien flamand, n'ose censu-
rer la doctrine des Français. Il fait l'éloge de Gerson.
31-^^-33 474 ^^ note. Il réfute Cajétan, qui dit que
le concile ne peut déposer un Pape, parce que, selon
lui, un Pape ne peut jamais devenir hérétique. 609. Il
est le seul Ultramontain qui raisonne conséquemment ;
mais ses opinions sont outrées. 620 et suiv.
PILAÏE est un exemple de ce que peut faire commettre
la foiblesse à celui qui a l'autorité. J^-i3G.
PILLAGE (le) motif injuste de faire la guerre. 36~^^^*
PIROT (Edme) docteur de Sorbonne, trouve répréhen-
sible la version du nouveau Testament de R. Simon. 38-^
298, 3^1, 327. Il sollicite Bossuet en faveur du censeur de
ce livre. 3^2. Il donne au prélat des détails sur une conclu-
sion prétendue de la Sorbonne , touchant le mariage de
Henri VIII. ^^-63 1. Il lui parle d'un prêtre proposé pour
une cure de son diocèse, et des dispositions de l'abbé Du-
pin.
\
DES MATIÈRES. 385
Lui rapporte divers textes des Pères qui ont pris le mot
de personne pour celui de nature. 676. Lui rend compte
d*un ouvrage de Gerson, où il parle des décisions des
évéques. 678.
L'abbé Pirot écrit à madame Guyon enfermée à Vin-
cennes. J^oy. Guyon. Il rédige la Censure des Docteurs
de Sorbonne contre le livre des Maximes. ^^-So, 66.
Ce docteur compose un Mémoire pour prouver que le
concile de Trente est reçu en France et dans toute l'E-
glise. 25'-566. Réponse de Leibniz à ce Mémoire. 2^-^56.
PISCATOR. Foy. Fischer.
PISE (Concile de) convoqué par les cardinaux des deux
obédiences ) dans le grand schisme : ses actes. 3Q-^^^
et suiv.
Autre concile de Pise sous Jules II j son mauvais suc-
cès. 557.
PISTORIUS (Jean) Protestant, se trouve avec Mé-
lancton et Bucer à la conférence de ïlatisbonne. ^5^-5o8.
PITIÉ (la) est un obstacle a la justice, i^-435.
PLAISANTERIES : ce qu*en pensoient saint Ambroise
et saint Jérôme. J7-6o5, 607.
PLAISIR : quand accompagne-t-il les opérations des
sens? J^-69. Sa définition. ïbid. Comment il vient en
nous. vi\. Il instruit l'ame de ce qui est utile au corps.
Ï98.
Dangers des plaisirs. ;/^-58. Grandeur des maux qu'ilâ
nous causent. :/^-456 et suiv. Empressement de l'homme
pour les plaisirs mortels et les biens périssables, -j^—i^i.
Deux obstacles nous empêchent d'en jouir : jugement
qu'en porte Salomon. /^-6i et suiv. Leurs funestes ef-
fets, i S-^'^1' L'attache que nous y avons est vicieuse.
/(9~"35o et suiv. Les plus innocens deviennent péché par
l'excès de l'attachement. ^/-4o3. P^oy. Joie, Volupté.
PLATON. Ses sentimens sur la comédie. L'art qui for--
moit un comédien à faire tant de personnages différens ,
lui paroissoit introduire dans la vie humaine un caractère
de légèreté indigne d'un homme , et opposé à la simpli-
cité des mœurs. 37-^^^']- H rejetoit tout ce genre de poé-
sie voluptueuse , capable seule de corrompre les plus
gens de bien. 568. Il trouvoit dangereux tous les arts qui
n'ont pour objet que le plaisir. 573. Divers passages de
ce philosophe , dans lesquels il donne au mot substance
une signification fort étendue. ^^-SgS et suiv.
BossuET. XLiii. a5
386 TABLE
Platon et Pythagore ont eu des connoîssances plus éle*
vées que tous les philosophes leurs sectateurs j ils recon-
noissoient l'existeuce des démons. /^— 171 et suiv.
PLA-ïOlNICIliNS (les) et les Stoïciens connoissoient
mieux , selon Jurieu , les mystères de la foi que les Chré-
tiens et les saints Pères des trois premiers siècles. Qi—'i6 ,
27. Il prétend que ces Pères oïit préféré la philosophie
platonicienne à la doctrine des apôtres. 88. Il les accuse
de platoniser, parce qu'ds présentoient aux Païens quel-
ques idées de Platon , qu'ils rectifioient par l'Ecriture.
POESIE. Son origine. 3 ^-^9']- Les anciens peuples
célébroient par des poésies les grandes actions , pour en
perpétuer la mémoire. ^-9 , 10.
POINTS fondamentaux. P^oy. Articles.
POISSI. P^ojr. Colloque de Poissi.
POLIGNAC. (Melchior de) depuis cardinal, remplace
Bossuet à TA-cadémie française. Il y prononce son éloge.
43-31-
POLITIQUE. Combien les grands doivent craindre
qu'elle ne se mêle dans le culte qu'ils rendent à Dieu. ^ J-
146 et suiv.
POLITIQUE tirée de C Ecriture sainte, tom. SQ,
POLITIQUES. Leur dédain et leur indifférence sur la
religion. 36~^'^^ > ^^9* l's en viennent à la persécuter.
33 1. Ils prévoient tout, excepté leur mort. 77-348.
POLOGNE. Triste état oii elle éloit réduite par l'inva-
sion de Charles Gustave. Dieu la délivre. 1 7-^^l > 438.
Confession de foi remarquable des Polonais zuingliens ,
où les Luthériens sont maltraités. ^(9-7^- lis enseignent
l'ubiquité. Ils s'assemblent à Sendomir, souscrivent sur la
Cène la Confession Saxonique , et s'accordent avec les
Luthériens et les Vaudois. 77 et suiv.
POLTROT assassine le duc de Guise. La Réforme ré-
garde cet assassinat comme un acte de religion ; il est animé
à l'exécution par les chefs des Réformes et par les ministres.
5(9-54,55.
POLYCRATE. Voy, Victor (S.)
POLYGAMIE. Pour quelles raisons elle a été autrefois
permise. ^j-'iS^. Jurieu distingue la polygamie directe
et indirecte. Son embrouillement sur ce point. Sa doc-
i
DES MATIÈRES. SBl
trille se détruit d'elle-même. ^/-3o4. Principes des Pro-
teslans toiichaut la polygamie, et l'usage qu'ils en firent à
l'égard du Landgrave de Hesse. 42~^9^7 ^96. Foy. Hesse.
POMPÉE , termine les guerres des Gladiateurs et de
Mithridate. JS-9'^' Uirègne dans le sénat. 98. Il assujettit
les Juifs , et dépossède Antiochus, roi de Syrie. 265. Il
flatte tantôt le peuple et tantôt le sénat. 545. Il est battu à
Pliarsale. 98,
POMPES. Quelles sont celles de Satan, i^-^il^,
PONTCHARTRAIN (Louis Phelippeaux , comte de)
ministre de Louis XIV. Mémoire que lui adresse Bossuet,
pour les Réunis de son diocèse. 38~1^' ^^ réponse à ce
prélat. 82. Bossuet réclame ses bontés pour le chevalier
Tartare. 354-
Devenu chancelier, ce ministre veut obliger les évéques
à soumettre à un censeur leurs mandemens et ouvrages
de doctrine. /-4ii et suiv. Mémoires de Bossuet au Roi
pour s'opposer à cette entreprise. 4'^ô, l^'iQ et suiv. f^qy,
Bossuet, Noailles.
PONTION. ( Concile de ) Les évéques s'opposent aux
ordres de Jean VIII et de Charles le Chauve, qu'ils disent
contraires aux canons. 33-^1 ^^ suiv.
POPLICAINS.Nom donné en Angleterre aux Albigeois,
ou Manichéens. 2(9-^ i^«
POPLINIÈRE (La), historien protestant, avoue que
la conjuration d'Amboise fut entreprise par les Calvinistes.
^(9-34' Il raconte les révoltes des Calvinistes de Piémont
contre le duc de Savoie. Le ministre Basnage lui fait dire
ce qu'il ne dit pas. 552 , 553.
PORSENA , roi des Clusiens , prend les armes contre
Rome. JjT-oS.
PORT-ROYAL. Ltittre à Vahbesse et aux religieuses
de ce monastère. J/-126. Bossuet leur témoigne ses in-
quiétudes de l'état où il les voit , et les exhorte à lire avec
patience ces réflexions. 12']. La question réduite à exa-
miner si la chose qu'on leur demande est mauvaise en soi.
128. Vaines terreurs qu'on leur a données que , par les
termes du Formulaire , elles soient obligées de croire le
fait qui y est compris , avec la même certitude de foi
que les vérités catholiques. Que ce n'a jamais été l'inten-
tion de l'Eglise .que ce qui touchoit la [)ersonne fut un
article de foi. 129. Application de divers faits à cette ma-
tière. Ihid, et suiv. Distinction du fait et du droit, inouie
388 TABLE
dans les souscriptions aux définitions de l'Eglise. i3i.
Toute la question est de savoir si elles peuvent accorder
la soumission de leur jugement à celui de leurs supe'-
rieurs légitimes. Ibid. Raisons qui pourroient justifier
leur refus mal fondées. i33. Le jugement du fait du livre
de Jansénius, établi par les mêmes moyens que le juge-
ment de droit. i35. Que le déni de soumission , selon leurs
principes , renverse toute la discipline de l'Eglise. Ibid,
Bossuet se borne à avancer des vérités qui ne peuvent être
révoquées en doute que par des esprits contentieux. iS-y.
Que l'Eglise a obligation de juger de certains faits ; ra-
vir à l'Eglise cette autorité , c'est l'exposer sans défense
aux faux docteurs. i38.Que ces jugemensavoicntune telle
importance , que l'Eglise les inséroit dans ses professions
de foi. 139. Exemples qui confirment cette pratique. Ibid.
Conduite de l'Eglise envers ceux qui refusoient de sous-
crire la condamnation des personnes, après avoir même
condamné les erreurs. i4o. Difficultés tirées de la no-
toriété des faits, vaines. i43. Que s'il falloit attendre
l'acquiescement des parties pour la validité des juge-
mens sur les faits , l'Eglise ne pourroit plus noter les
hommes hérétiques. i45. Que l'Eglise, dans ses juge-
mens, n'appuie pas sur l'aveu de ceux qu'elle juge, mais
bien sur un examen juridique. 146. Que c'est une témé-
rité inouie de soutenir qu'on ne peut se reposer , sans
péché, sur le jugement de l'Eglise. 147. Qu'elles peuvent
donc s'en reposer sur son autorité , et souscrire sur son
témoignage. 149. Objection sur ce que ces jugemens n'é-
toient donnés à souscrire qu'aux évéques, détruite par le
témoignage de l'antiquité. Jbid. Que les évêques souscri-
vant à de pareils jugemens , rien ne peut dispenser les
fidèles d'imiter leur conduite. i52 , i53. Raisons particu-
hères qui doivent les porter elles-mêmes plus particu-
hèrement à souscrire. i54. Que les raisons qu'elles ont
voulu faire servir k leur justification, les condamnent à la
soumission au jugement de l'Eglise. i55. Qu'on ne leur de-
mande pas leur témoignage pour faire le procès au livre de
Jansénius , mais bien le témoignage de leurs dispositions.
i56. Que les fidèles trouvent toujours la sûreté de leur
conscience dans l'autorité de l'Eglise. 159. Qu'elles ne
doivent pas s'arrêter à ce qu'on leur dit sur le Pape et les
évêques. Ibid. Que la conduite des hérétiques fut tou-
jours de se plaindre de ceux qui les avoient condam-
nés. Ibid. Que la sûreté des particuliers, c'est de s'aita*
cher aux décrets et à la conduite publique de l'Eglise,
t
DES MATIÈRES. 889
160. Leur repos est donc dans l'obéissance. i6i. Consé-
quences fâcheuses de leur obstination, qui doit les porter
à croire que Dieu a laissé son Eglise sans aucun appui
contre une injustice qu'elles regardent si visible. Ibid,
Que si elles les craignent avec raison , elles doivent re-
garder comme légitimes et valables les jugemens des
papes , acceptés par les évéques , sans écouter ceux qui
leur disent qu'elles ne peuvent , sans péché , s'y sou-
mettre. l6'2.
POSSÉDÉS. De quoi ceux dont il est parlé dans l'E-
vangile sont la figure, ^g-lfii^
POSSIBILITÉ. De la possibilité d'accomplir la loi. 5^-
288, 334, 378, 4'-^!? 49^' S^~^3' ^^J' COMMANDEMENS.
POUVOIR. Foiblesse et fragilité du pouvoir des
hommes, i Q-Q'i']' Point de pouvoir où règne la morta-
lité. Ibid. Voy. Puissance.
PRAGMATIQUE -SANCTION. Celle de saint Louis j
pourquoi elle fut faite; son authenticité. J3-3i5 et suiv.
Celle de Charles Y II , rédigée dans l'assemblée du
clergé à Bourges , sur les décrets de Baie. 33 1. Elle est
abolie par le Concordat entre Léon X et François I. J J-
363. Le Pape , en l'abohssant , ne l'accuse point d'erreur.
i^-36o.
PRAGUE. (Jérôme de) Voy. Hus.
PRATIQUES extérieures; modération à y garder. 38^
433,434,454.456,747.
PRECEPTES afîirmatifs. On ne peut pas définir pré-
cisément quand ils obligent. /^— 282 et suiv. Danger de
les négliger. 3oi. Préceptes négatifs : efiforts pour les élu-
der. 3osi.
PRÉCIPITATION. Elle est un obstacle à la justice.
.?^-434.
PRÉDESTINATION. C'est un mystère impénétrable.
iO-V^ et suiv. 39~\'ll' Comment accorder ce mystère
avec la volonté qu'a Dieu de sauver tous les hommes.
737 et suiv. Ce qu'il faut croire sur ce mystère. ^(^—449'
Précis de la doctrine de l'Eglise sur ce sujet. y—5']o et
suiv. La gratuité de la prédestination, ex])liquée parle
baptême des enfans, 5^-5 16 et suiv. La justice de Dieu
vengée. 5!i3 et suiv. Doctrine de saint Augustin sur la
prédestination gratuite. 655. Cette doctrine est de foi.
6C0, 6G3. Elle est consolante pour tous les fidèles. 665 ,
390 TABLE
670 et suiv. Elle a été' reconnue de tous les docteurs an-
ciens , même antérieurs à saint Augustin. 700 et suiv.
Ce que nous devons apprendre de la prédestination des
Saints. ^(9-3o3 et suiv.
Doctrine des Arminiens, ou Remontrans , sur la pré-
destination. ^(9~'554* Les Saints ont détesté , comme un
blasphème , la doctrine qui dit que Dieu prédestine au
mal comme au bien. SgS.
PREDESTIÎNES. Us ont toutes les pensées de Dieu dès
Téternité : c'est à leur personne que se terminent tous les
desseins de Dieu, conjointement avec J. C. ^y-24. f^oy.
Elus.
PREDICATEURS. Ils sont les ambassadeurs de Dieu.
/^-22. Us sont ordinairement environnés de libertins qui
viennent grossir l'auditoire par curiosité. / i—^xo. Us sont
les anges du Dieu des armées. 479. Leur devoir. /^-388
et suiv. Us sont les organes de J. C. :/(9-34o. A qui les
Chrétiens doivent imputer le défaut de bons prédica-
teurs. 341. Us ne doivent pas monter en chaire pour faire
entendre de vains discours. 337. Combien sont coupables
ceux qui attendent des prédicateurs autre chose que l'E-
vangile. Ibicl, et suiv. Comment Dieu fait quelquefois
parler les prédicateurs selon nos besoins: manière d'en pro-
fiter, y ^-349. Le mal qu'ils auront fait n'est point excusé
par le bien qu'ils auront dit. j ^-11. Conduite que les
auditeurs doivent tenir à l'égard des prédicateurs, quels
qu'ils puissent être. '23 et suiv. i-7~^^l' La vie des pré-
dicateurs pénible et laborieuse, i 3~'i'] ^t suiv. Leur con-
dition périlleuse. ^ 5^-63 1. Caractère d'un prédicateur
chrétien, i ^-5']/^ et suiv. II doit éviter de se chercher
lui-même. 4^9. Ce que pensoit Bossuet des prédicateurs
qui débitent des antithèses. ^^-'281.
PREFACE sur r Instruction pastorale de M. de Cam-
brai. ^^-325 et suiv.
PREJUGES : d'où ils viennent. /^— 3o. Leur défini-
tion. 3(9-'^^^' Préjugés prétendus décisifs , dont M. de
Cambrai cherche à étayer sa d .clrine. 9.91 et suiv. Pré-
jugés vraiment décisifs contre lui. 28G , 3oo et suiv.
PRÉMOTION physique, f^oj. Liberté.
PRÉOCCUPATION de l'esprit, dépravation de la vo-
lonté ; deux causes de l'aveuglement des hommes sur la
Passion de J. C. i^-^"}. Danger de la préoccujpalion. /^-i
(3o8 et suiv.
DES MATIÈRES. 39 I
PRESBYTÉRIENS d'Angleterre : ils sont ennemis de
la royauté. ^J-5Hi , 58*2.
PRÉSANCTIFIÉS, (office des) Ce que c'est parmi les
Grecs. ^^-485 et suiv. Ses deux diffe'rences d'avec ïe sa-
crifice parfait. 3g4et suiv. Antiquité de cet office. 4oo et
suiv. Comment le corps et le sang y sont nommés ,
quoiqu'il n'y ait qu'une espèce. /^o6 et suiv. De l'office
des Présanctifiés parmi les Latins. 4^^ et suiv. Le vin
n'y est point consacré par le mélange du corps, l^i'i et
suiv. Réponse aux objections tirées de l'Ordre Romain;
42t8, 44'^ î ^^ premier concile d'Orange. 434- Témoignage
d'Amalarius et de l'abbé Rupert. 4^2. Dans les endroits
où l'on com.munioit le Vendredi saint sous les deux espèces,
elles éloieot toutes deux réservées de la veille. 458 et suiv.
La coutume de mêler le précieux sang avec le vin n'a
jamais été approuvée. Ibid. Absurdités d'un ministre qui
prétend trouver la consécration du vin dans l'office du
Vendredi saint. 466. Il la fait consister dans le Pater. 471
et suiv. Dans l'office des Présanctifiés des Grecs , il n'y a
aucune prière à laquelle on puisse attribuer la consécra-
tion. 481 et suiv.
PRÉSENCE DE DIEU. Moyen de s'y tenir, i^-
517.
PRÉSENCE RÉELLE. Preuves de ce dogme. ^-55 1 ,
544? 558, 56o, 567 et suiv. Il est prouvé par les prières si
ancieni:es de la liturgie. 24^~5i3 et suiv. 522, 5^8, 533.
Pasciiase Radbert n'a rien innové sur ce dogme. 535 et
suiv.
La présence réelle est très-bien prouvée par Luther
contre les Sacramentaires; il répond solidement aux ob^
jections. j ^-\ 19. f^oy. Luther. Mélancton réduit la pré-
sence réelle au seul moment de l'usage. Il ne trouve
point (l'autre moyen de détruire la messe , qu'en niant la
présence permanente. Ses raisons frivoles. Il anéantit sur
ce point la doctrine de son maître Luther. On ne peut
reconnoîrre la présence de J. C. véritablement réelle sans
la croire permanente. 226. La présence locale et sacra-
mentale de Bucer est une source de chicanes et d'équi-
voques. Il impute aux Cfatholiques et aux Luthériens de
croire que J. C. est enfermé dans l'Eucharistie comme
dans un lieu. 2*28. Les Piotestans de Zurich l'avertissent
que ses expressions équivoques le mènent à la doctrine
de Luther. Ceux de Baie , dans leur confession , rejettent
également le sentiment de Luther et les équivoques de
392 TABLE
Buctir, et disent que J. C. est prësent sacramentalement
par la foi qui élève rhoinme au ciel et n'en ôte pas J. G.
:i33. Burnet avoue que la présence réelle est enseignée
par l'église grecque, 473. f^oy. Eucharistie.
PRÉSENS. Ils sont un obstacle à la justice. ^^-433.
PRÉSENTATION de Jésus au temple : élévations sur
ce mystère. ^-4 10 et suiv. Foy. Purification.
Présentation de la sainte Vierge. Précis d'un sermon
pour cette fête, i S-^^lA-
PRÊTRES. Ils sont amovibles et dépendans des évé-
ques. /^— 532. Eminente dignité des prêtres. / 5^-3 10. Ils
sont établis les ministres de la mystérieuse génération des
enfans de la nouvelle alliance. /(9-3i'2. Marque de leur
vocation. 3i5. Ils sont les anges du Dieu des armées. //-
674; les coopérateurs de l'épiscopat. 583. Poy. Sacer-
doce.
PRÉVENTION. Elle est un obstacle à la justice. 3S-
433.
PRIÈRE. Sa nécessité. /-2g4. Elle est une grâce et un
don de Dieu. ^'-578, 58^, 644« Des dispositions pour
bien prier. ^-129. ^^-'274 et suiv. Caractère essentiel
de la prière. 1 ^-^3. Dieu ne lui refuse rien. ^7-4o5,
4o6. L'homme revêtu de la puissance de Dieu dans la
prière. ^-180. La prière persévérante tient de la plé-
nitude de la foi. 184. Elle est le seul soutien de notre
impuissance, j J-65i. Motif pressant de prier sans cesse.
623 , 785,
J. G. recommande la prière faite dans le secret. ^-56
et suiv. Elle doit être accompagnée de foi et de persévé-
rance. 87, 88. Prière perpétuelle : 895 poussée jusqu'à im-
portuner Dieu, 90. Motifs d'espérance dans la prière. 91.
Qualités d'une parfaite prière. 93. Excellente manière
de prier. ii4 et suiv. Prières formées en nous par le
Saint-Esprit. Z^-^-^^. Pourquoi elles sont nulles, si elles
ne viennent de lui. 273.
La prière faite au nom de J. G. obtient tout, i (f)-
i34, 4^6 et suiv. Il faut toujours prier par J. G. et
s'unir à lui. 309 et suiv. J. G. 'seul exaucé dans toutes
les prières de l'Eglise du ciel et de la terre. ;/^-iio.
Gomment on doit prier et prier toujours, i 0-A^'^ et suiv.
Ce qu'il faut demander dans la prière. 558.
La prière est inspirée de Dieu, ^/-iig, i3i. Y a-t-il
uq état où la prière soit impossible. 127. Elle est rcjctée
DES MATIÈRES. S^S
par les impies et les Quiétistes : sa nécessite. i38, i49,
i5o. Vaines définitions de la prière, contraires à celles
des saints. i6i. Préparation du cœur pour la prière, igo
et suiv. Les prières de l'Eglise prouvent la nécessité des
actes de foi explicite, des demandes et des actions de
grâce. 208 et suiv.
Prière intérieure, son efficace. 3^~^4 ^^ suiv. La
prière est nécessaire à l'homme, quelque parfait qu*il
soit. 72. Peut-on demander les biens temporels? tf] ;
l'accroissement de l'amour et la persévérance ? 99,
Obligation de prier pour nos frères. i4^^1^- ^of-
Oraison.
Prière de J. C. après la Cène , tirée de l'Evangile de
saint Jean. ^-54o. Cette prière expliquée. i0-io\ et
suiv. jusqu'à 'a4o. Effet secret de cette prière. 3o3 et
suiv. Elle est l'abrégé du sermon qui Tavoit précédée.
^90-
Bucer entreprend la défense des prières de l'Eglise , et
fait voir en quel sens les mérites des saints nous sont
utiles. /^-iBg. Les Luthériens ne veulent pas empêcher
la prière pour les morts. 201, Ils calomnient l'Eglise sur
les prières adressées aux saints. 2o5. Prière scandaleuse de
Luther, où. il dit qu'il n'a jamais offensé le diable. SSg.
Les prières pour les morts conservées par Henri VIII : 43o ;
retenues , puis abrogées par Edouard VI. 476. Ces prières
sont reçues dans la Confession d'Ausbourg et par les Cal-
vinistes. 614. J^oy. Morts.
Prières du matin : S~^l\ ^" ^^^^' ^^* — Prières
ECCLÉs I AST 1 QUES pour aider le Chre'tien à bien entendre
le service de la paroisse aux Dimanches et Fêtes , etc.
295. — Prières pour la Communion : 52 1 j pour chaque
jour de la semaine, 533 , 536 et suiv.
PRIMAUTE (la) de saint Pierre et de ses successeurs
vient de J. C. 3 £"4^8. Elle est reconnue par les anciens
Pères et les conciles généraux. Ibid. et suiv. 33~^^^ ^^
suiv. Elle est fondée et comprise dans les promesses : les
Grecs, qui la croy oient autrefois, ont innové en ne la
croyant plus. ^2~i'^^' L'Eglise romaine exerce sa pri-
mauté en faisant observer les canons. 296. La doctrine de
l'Eglise de France donne des appuis solides à ce dogme,
loin de l'obscurcir. 37 1 et suiv. La primauté du Pape sur
chaque église , enseignée par le concile de Constance.
^£-180 et suiv. 3J-^44^- f^^y- Elorence, Pape,
Pierre, etc.
394 TABLE
PRINCE. Il n'est pas né pour lui-même, mais pour le
public. J^-95. Il doit pourvoir aux besoins du peuple :
96; surtout desfoibles : exemple de Job , etc. 98. C'est là
le vrai caractère du prince; comme celui du tyran est de
ne songer qu'à lui. 100. Le prince inutile au bien du peu-
ple est puni, aussi bien que le méchant qui le tyrannise.
ioi, L'nigratitude du peuple ne doit pas alte'rer sa bonté.
io3. Le prince ne doit rien donner à son ressentimenti.
104. Il épargne le sang humain. 107. Il déteste les actions
sanguinaires. 108. Les bons princes exposent leur vie
pour le salut du peuple , et la conservent pour l'amour
d'eux. III. Le prince est fait pour être aimé. 1 16. Celui
qui se fait haïr est toujours à la veille de périr. 118. Le
prince doit se garder des paroles rudes et moqueuses. 1 19,
L'autorité du prince doit être absolue. 121. On n'ap-
pelle point de ses jugemens. 19.3. Il a seul la force coac—
tive. 124. Il n'est pas pour cela affranchi des lois. 127. Il
ne doit pas craindre le peuple. i3o. Il doit se faire craindre
des grands et des petits. i3a. Maux que cause lafoiblesse
du prince. i33 etsuiv. La fermeté lui est essentielle: i38;
surtout contre ses favoris. i4i. I' doit se garder de la pa-
resse : 143 ; et de la fausse fermeté. i45. Il faut qu'il com-
mence par soi-même à se commander, et qu'il se rende
maître de ses passions. i47- H ne doit craindre que Dieu.
149. Sa sagesse rend le peuple heureux. 160. Les princes
sages sont craints et respectés. i65.
Quelle doit être l'étude du prince. 169. Il doit savoir la
loi : 171 ; et les affaires. 172. Il doit savoir connoître
les occasions et les temps. 174. H doit connoître les
hommes : 176; et surtout se connoître lui-même, 181. Il
doit savoir ce qui se passe au dedans et au dehors de son
royaume. 11 doit savoir parler : 186 ; et se taire. 188. Il
doit prévoir : 190J et être capable d'instruire ses minis-
tres. 19t.
Moyens qu'a un prince d'acquérir les connoissances
nécessaires. Premier moyen : aimer la vérité. 193. Se-
cond moyen : être attentif et considéré. 197. Troisième
moyen : prendre conseil, et donner toute liberté à ses
conseillers. 2o3. Quatrième moyen : choisir son conseil.
2o5, 554. Cinquième moyen : écouter et s'informer. 209.
Sixième moyen : prendre garde à qui on croit , et punir
les faux rapports. 211. Septième moyen : consulter le
passé et ses propres expériences. 21 5. Huitième moyen :
s'accoutumer à se résoudre par soi-même. 219. Ne pas
s'abandonner à ses amis et a ses conseillers. 221 , 555.
DES MATIÈRES. 3g5
Le prince qui règne par lui-même est sur de Tassis-
tance de la Providence, 'ii'i , note. Neuvième moyen :
éviter les mauvaises finesses. '224. Le prince doit éviter
les consultations curieuses et superstitieuses. 9.33. Il ne
doit pas se fier sur les conseils humains. 239. Il lui faut
consulter Dieu par la prière , et mettre en lui sa con-
fiance. '241.
Ce que c'est que la majesté dans les princes ; elle est
l'image de celle de Dieu. '2^1. Le prince n'est pas distin-
gué de la patrie ; on lui doit les mêmes services. 2.53. Son
intérêt n'est séparé de celui de l'Etat que par les ennemis
publics. 254. Le prince doit être aimé comme un bien
public. 256. Sa mort est une calamité publique, et les
gens de bien la regardent comme un châtiment de Dieu.
'258. Obéissance qui lui est due. 262 et suiv.
Division générale des devoirs du prince. 290. Il doit em-
ployer son autorité pour détruire dans son état les fausses
religions. 3 12 et suiv. Efficacité de son exemple pour
attirer les peuples à la religion. 317. Il doit étudier la loi
de Dieu. 3 18. Il en est l'exécuteur. 319. Il doit procurer
que le peuple en soit instruit. 32o. Il doit craindre la
fausse piété: 334 et suiv. avoir soin du culte de Dieu; 34 1:
faire sanctifier les fêtes: 343; avoir soin des personnes con-
sacrées à Dieu , et des biens destinés à leur subsistance :
344 ; des lieux sacrés, etc. 347» Combien il est dangereux
aux princes de mettre la main sur les biens ou sur les
personnes consacrées à Dieu. 35 1. Ils ne doivent point
entreprendre sur les droits du sacerdoce. 353. Le prince
ne souïïVe pas les impies , les blasphémateurs , les par-
jures , etc. 362. Il est religieux observateur de son ser-
ment. 365. Le bonheur des princes vient de Dieu. 378.
Celui qui a failli ne doit pas perdre espérance, mais re-
tourner à Dieu par la pénitence. 388.
Le prince est le premier juge , et doit rendre la jus-
lice. 4i 3. Il établit les tribunaux, et instruit les juges de
leurs devoirs, ^l'j. Vertus qui doivent accompagner la
Justice dans un prince : 4i9J ^^ fermeté et la constance:
4'2o ; la prudence : 4^3; la clémence. 4'-^'>. Amour que
cette vertu attire aux princes. 4'^7. Suites funestes de la
fausse indulgence des princes. 43o. I^e prince doit faire
justice en tout temps et en tous lieux. 437.
Les princes guerriers formés par Dieu. 439. Ceux qui
font la guerre par ambition sont déclarés ennemis de
Dieu. 44^- Les plus forts sont souvent les plus circon-
spects à prendre les armes. 558. Princes belliqueux donnés
3t)6 TABLE
de Dieu aux Israélites. 485. Dieu pre'fère les princes pa-
cifiques aux guerriers. 4^9. Il importe à un prince d'avoir
la réputation d'homme de guerre , pour tenir l'ennemi
dans la crainte. 5o5. Il doit affectionner les braves. 5og.
Au milieu des soins vigilans , il faut qu'il ait en vue l'in-
certitude des événemens : 5 16; qu'il évite le luxe, le faste
et la débauche, qui aveuglent les hommes dans la guerre,
et les font périr : 5i8; qu'il connoisse ses forces avant
toutes choses : 52o^ qu'il s'assure des peuples vaincus. Ibid,
Le prince a des dépenses de nécessité et des dépenses
de splendeur. 5^6. Il doit modérer les impôts. 536. Ce
qu'il doit faire pour augmenter le peuple. 543. Il doit se
faire soulager : 552 j ménager les hommes d'importance
et ne les pas mécontenter : SSg ; savoir pénétrer et dis-
siper les cabales: 56 1; employer chacun selon ses talens:
565; prendre garde aux qualités personnelles et aux inté-
rêts cachés de ceux dont il prend conseil. Ibid. Qui sont
ceux qu'il doit éloigner des emplois publics. 585.
La sagesse du prince paroît dans le gouvernement de sa
famille. 595. Soin qu'il doit prendre de sa santé. 600. In-
convéniens de la puissance des princes, et tentations qui
y sont attachées. 601. Leurs remèdes, 607. •
Les princes doivent regarder au-dessus d'eux l'empire
inévitable de Dieu : 608 ; ne perdre jamais de vue la
mort : 609; respecter le genre hunain, et révérer le
jugement de la postérité : 616; respecter les futurs re-
mords de leur conscience. 617. Réflexions que doit faire
un prince pieux, sur les exemples que Dieu fait des plus
grands rois. 618 et suiv. Il supprime tous les sentimens
qu'inspire la grandeur. 6'Jto. Il se rend, tous les jours,
devant Dieu, attentif à tous ses devoirs. 621 Modèle de
vie d'un prince dans son particulier , et résolutions qu'il
y doit prendre. 623.
Les princes sont obligés d'imiter la bonté de Dieu , qu'ils
représentent. ^^-3o3. Combien l'application et l'atten-
tion leur est nécessaire; maux qui résultent des défauts
contraires. 48 et suiv. L'étude de l'histoire leur est utile.
3S-^' Ils doivent étudier les causes particulières des ré-
volutions des empires. 447-
Dieu apprend aux princes leurs devoirs d'une manière
souveraine. / 7-295. Ils ne doivent employer leur puis-
sance que pour le bien. 4*9- Révolutions qu'ils ont à
craindre, s'ils négligent la connoissance de leurs affaires.
3o8. f^oy: Biens , Conquêtes , ConquÉrans , Conseils ,
EtaTj Gr.oiRE, Guerre, Justice, Peuple, Rois, Sujets.
^
DES MATIÈRES. 3c)J
Jurieu donne à la puissance des princes des bornes chi-
mériques, puis ôte ces bornes. ^^-288. La Réforme pose
pour principe que le prince ne peut punir les hérétiques.
L'exemple des empereurs catholiques cités par Jurieu,
ne prouve rien dans la Réforme, dont la constitution est
contraire à celle de l'ancienne Eglise, où les princes re-
cevoient comme des oracles divins les décisions des con-
ciles. 3o2. Jurieu démontre au contraire aux Tolérans
que les princes de la Réforme décident les matières de
foi. Décret des Etats généraux de Hollande sur la foi , la
vocation et la prédestination. 3o. Les Tolérans et les
Intolérans se poussent à bout, les uns en prouvant que
les princes ne doivent pas être les arbitres de la foi, les
autres en démontrant que dans le fait, ils le sont parmi
les Réformés. 3 1 1 .
PRISONS. Ce que figurent les deux prisons dont il est
parlé dans TEvangile. i J-S^'i. Peinture d'un chrétien
en prison. / ^-298 et suiv.
PR^IVAS. Synode national tenu dans cette ville par les
Protestans : on y dresse un Formulaire contre la doctrine
de Piscator. ^(^-^Si.
PRIVILEGES (les) accordés par saint Grégoire à saint
Médard de Soissons , et à l'hôpital d'Autun, paroissent
supposés. 3 y -445 et suiv.
PROBABILISME j il ne doit pas être notre règle. 7-3 1 5
et suiv. C'est une opinion abandonnée des plus grands
hommes : 34o; nouvelle : 34i; sans fondement : ibid. et
suiv. fausse. 347 et suiv. Censure de l'assemblée de i-joo
sur cette matière. 39.5 et suiv. Déclaration de ladite as-
semblée. 100 et suiv.
Quatre Dissertations sur le probabilisme. ^^-699. Dans
le doute, il faut suivre le parti le plus sur : 701 et suiv. à
moins que le parti opposé ne soit plus probable. ^oS,
L'opinion qui tient pour le parti moins probable, est
nouvelle, et inconnue à la tradition. 710. Elle est erronée
et dangereuse. 715. Il n'est jamais permis d'agir contre
sa conscience, ne fut-elle que probable, sans être cer-
taine. 721 et suiv. Il n'est pas permis de suivre une opi-
nion moins sûre , dans le concours d'une opinion plus
probable. 726 et suiv.
PROBLÈME ECCLÉSIASTIQUE. Réfutation de
ce libelle. ^-193 el suiv. Sa mahgnité. cioi et suiv. Voy-^
WOAILLES»
3gS TABLE
PROBUS est forcé par les soldats à recevoir l'empire^
sa mort. 3S~^ ^^'
PROCHAIN. Règles de conduite par rapport à lui. 38"
43'2, 44? ) ^^^> ^-^7» ^4o- Peut-on s'entreienir de ses dé-
iauls. 39'~^^9f ^9'^- A-mour du prochain : son étendue.
^ /-'284. Son fondement. /^-Sog et suiv. P^qy, Charité.
PROCLE (S.) patriarche de Constantinople, est l'au-
teur de la Proposition des moines de Scythie : sa lettre
louée dans le concile de Chalcédoine. 33~'i^'
PRODIGUE. L'enfant prodigue , image de nos égare-
mcns. ^^-45i. i Q-il^g. Image d'une vraie conversion.
PROFESSION religieuse. Sermons prononcés à cette
cérémonie. ;//~i34 et suiv.
PROMESSES. Le Messie promis dès l'origine du monde :
^-187 et suiv. promis encore à Abraham : 202, 204 j à
Isaac et à Jacob. 2o5 et suiv. Deux genres de promesses
dans l'Evangile , les unes essentielles , les autres acces-
soires : quel en est l'objet. ^^-Sgô. La diftérence est ma-
nifeste entre les promesses faites au corps de l'Eglise et
aux fidèles particuliers. ^£-488. f^oy. Eguse.
PROPAGATION DE LA FOI : séminaire de Filles
établi à Metz sous ce titre : Règlement que Bossuet
dresse pour cette Congrégation. ^J-ô-j et suiv. Nature
de cet établissement. 69. Vertus principales. ^^. Pra-
tiques de dévotion. 77. Gouvernement du séminaire. 82.
Travail, silence et retraite. 86. Règlement journalier. 92.
Direction. 99.
PROPHÈTES. Leur vie et leur ministère , combien
admirables. 35*^224. Ils s'opposent à l'idolâtrie. 225. Le
mépris qu'en fait la nation juive lui a attiré une foule de
calamités. -Ji-^gô.
Les prophètes sont sans réflexions dans le transport de
l'inspiration divine. ^7-172, 177 et suiv. Exemples des
motions du Saint-Esprit dans les prophètes. 2G2.
PROPHÉTIES. Elles sont une preuve de la religion j
on le démontre par le raisonnement de J. C. et des apô-
tres : 5^-1785 par les apologies du christianisme: 181;
par les professions de foi : i83; par l'usage que les Pères
ont fait de l'ancien Testament contre les Murcionites.
i85. Passage de Tertullien. Ibicl. La force de la preuve
des prophéties ne dépend point des explications des Rab-
DES MATIÈRES. 3gg
Lins. 186. Combien on a toujours estimé cette preuve.
187, 189 et suiv.
Plusieurs sens dans les prophéties. J-109 , 114 et
suiv. Quoique enveloppées d'obscurités, elles sont claires
sous un certain rapport. 4~^1^ ^^ suiv. Elles ne sont
point de simples allégories, comme l'ont dit les Sociniens.
475. Trois preuves solides. 480 et suiv.
Elévations sur les prophéties. ^-'245 et suiv. Les pro*
phéties sous les patriarches. '2^5. Prophétie de Moïse ;
247; de David : 248; celles des autres prophètes. 25i et
suiv. Réflexions sur les prophéties. 254. Prophétie d'isaïe
sur saint Jean-Bapliste. 491 • Prophéties concernant J. C.
,^^—ii5. Pour abréger la discussion des prophéties. Dieu
les réduit à trois faits qui ont concouru ensemble : la
désolation des Juifs, la conversion des Gentils, et la pré-
dication de l'Evangile. 3S~i'^^' ^^j, Grotius, Jésus-
Ch«ist, Messie.
Prophétie fausse d'un cordelier un an avant les mou-
vemens de Luther : que la puissance du Pape* alloij
baisser et ne se releveroit jamais. ^^-318. Les Protes-
tans souffrent les prophéties fausses et ridicules de Mède,
de Jurieu et d'autres, parce que le peuple se repaît de
ces illusions. ^^-4o, 4^' Luther expliquoit les anciennes
prophéties dans un sens propre à inspirer les révoltes.
£;/-6o'2. LesProtessans aiment mieux croire les prophé-
ties extravagantes de Jurieu , que ce que dit l'Eglise.
^^-45o, 45i. Le ministère prophétique éloit perpétuel
et comme ordinaire pendant la durée de la Synagogue.
497. Outre ce ministère, celui du sacerdoce lévitique ne
devoit jamais faillir dans l'Eglise judaïque jusqu'à sa
destruction. 45->.
PROPOSITION. Sa définition. J^-104. Voy. Raison-
nement.
PROSPÉRITÉ : ses dangers. /£-48. / 7-3^8, 329.
Prospérité des médians : l'homme de bien affligé ne doit
point en murmurer. ^ ^~3i. Ce seroit une injustice. J(j)-
37. La prospérité des impies est un effet de la vengeance
et de la colère de Dieu. 372.
PROSTITUTION : ce que c'est selon les prophéties.
3-409. Prostitution de Rome la païenne. Ibic/, et suiv.
PROTESTONS. Idée générale de leur religion. 19-^.
Leurs variations en corps d'Eglise et dans leurs livres
symboliques. 7. Leur division en deux corps principaux.
8. Ils cherchent vainement à se réunir sous uue seule et
4oO TABLE
uniforme Confession de foi. i6. Leurs chefs, Calvin, Bu-
cer et autres reconnoissent qu'il n'y a point parmi eux
de véritable réformation des moeurs. 282. Les Protes-
tans se donnent une origine ancienne , et comptent Vi-
gilance parmi leurs prédécesseurs ^ parce qu'il s'opposa
au culte des saints; Claude de Turin, Arien et Nesto-
rien, parce qu'il a brisé les images; tous les Iconoclastes,
Viclef, Jean Hus , en un mot, tous ceux qui ojil ou mur-
muré contre quelque dogme catholique, ou crié contre
le Pape. ^(9-^^ y ^*« Us ne peuvent plus s'excuser de
schisme. 606. Us se font chacun arbitres de leur croyance;
et se précipitent dans l'indifférence et l'athéisme, y/-
3 12. Leur doctrine conduit à l'indifférence des religions.
Réfutation des erreurs des Protestans sur la justifica-
tion, i 4~^^1 ^^ suiv. Réponse aux Protestans qui nous
reprochent d'appeler les saints médiateurs. 112 et suiv*
Idée fausse qu'ils se forment de l'Eglise. //-122. Com-
bien frivole l'autorité qu'ils veulent tirer des Hussites et
3es Albigeois. i23 et suiv. L'esprit des Protestans est le
même qu'on a toujours remarqué dans les hérésies. 127.
Tout ce que la religion a de plus saint a été en proie à
leur impiété. 3o5.
Les ministres Protestans convaincus d'être de faux pas-
teurs : 2S~9 et suiv. des pasteurs sans mission. i3 et
suiv. Leurs excès et leurs emportemens. 18. Leurs ca-
lomnies sur les litanies et la prière des Saints: 20; sur
les images : 23; sur les cétémonies, le service en langue
latine , et l'adoration de l'Eucharistie. 3o et suiv. Projets
de réunion avec l'Eglise, f^oy. Du Bourdieu, Ferry ^
Leibniz, Molanus, Reunion.
Variation dans les symboles des Protestans. 5^— 15.
Leibniz tâche de les excuser de schisme. 162. Il rejette
avec eux le concile de Trente : 256 , 3o8 ; les décisions
de l'Eglise : 243 ; et plusieurs livres de l'ancien et du
nouveau Testament. 386, 398, 4^0.
Combien les Protestans sont faciles à se laisser trom-
per par de fausses interprétations de l'Ecriture, et en
particulier des prophéties. 45o, 45 1. Us profanent l'A-
pocalypse par l'interprétation sacrilège qu'ils en font. J-
535 et suiv. Leur système n'a aucun principe. 542 et
suiv. 553 et suiv. Il détruit tous les caractères marqués
dans l'Apocalypse. 567. Leurs illusions et contradictions
continuelles. 568, 579, 588, 591, 600, 608 et suiv. Ils
sont en contradiction avec suint Paul : 607 et suiv. avec
les
DES MATIÈRES. 4^ *
les Pères : 665 et suiv* avec eux-mêmes. 667 et suiv.
Leur sysléme se de'ment de tous côtés. 740 et suiv. 756
et suiv. Extre'mités où ils s'engagent. 78*2 et suiv. Voy-i,
Apocalypse, Calvinistes, Luthériens, Vaudois, etc.
Manœuvres dés Protestans pour troubler la mission de
Metz. 37-9^ î3? i5. Abjuration d'une femme Protes-
tante , convertie dans cette mission. 20. Ils persécutent
les Catholiques dans les {)ays où ils sont les maîtres. 335*
Zèle de Bossuet pour leur conversion. 3io et suiv. 333,
334. Grand nombre de Protestans ramenés par Louis XIV.
;//-5o4. ^oy. Convertis (nouveaux).
PROVEtlBES ou sentences^ leur origine; pourquoi on
les appelle paraboles. £-3 La manière d'instruire par des
sentences est propre à aider la mémoire. Jbld, Pourquoi
on renferme les proverbes dans des sentences fort courtes.
4. Les proverbes peignent au naturel et mettent les choses
sous les yeux. 8.
Proverbes de Salomon. Préface de Bossuet sur ce
livre. ^-3 et suiv. Auteurs des Proverbes , et leurs dif-
férentes collections. 5. Ces Proverbes enseignent toutes
les règles des mœurs , par rapport à l'économie , à la poli-
tique et à la vie privée. 6. Leur brièveté , leur élégance et
leur force. 8. Promesses et menaces temporelles semées
dans ce livre. 11. Dés versions de ce livre. 12, 1 3.
PROVIDENCE. C'est un des attributs de Dieu. S-i 1 et
suiv. La Providence gouverne d'une manière particulière
les choses humaines. J^--38si. Ses soins paternels envers les
hommes. / £-586 et suiv. Elle règle les révolutions des
empires. SS-^^^' C'est à elle qu'il faut tout rapporter.
556.
Ce dogme attaqué par les libertins : les moyens qu'ils
emploient tournent contre eux-mêmes, et ne servent qu*à
l'établir. /£-4oo. La Providence est celle de toutes les
perfections de Dieu qui ait été exposée à de plus opi-
niâtres contradictions. ^^-28. Elle est combattue par leg
Epicuriens. iO-i(^. Toute l'économie de la Providence re-
présentée par David dans le Psaume lxxiv. l^o»
Nécessité de s'abandonner à la divine Providence dans
les affaires. .^^-i5i. Se confier en elle. ^-72 , 79 et suiv,
J. C. garde les fidèles dans le corps comme dans l'ame.
iO-'^X^ et suiv.
PROVINCES-UNIES. Jurieu compare les guerres qui
s'y sont faites à celles des Juifs sous les Machabées. Etrange
différence dans l'état de la religion cl dans celui des per-
BossuET. XLiii. ' 26
4oa TABLE
sonnes, entre les Juifs et les Protestans et le prince d*0-
range. ^/-384 et suiv.
PRUDENCE (la) vertu compagne de la justice, doit
s'instruire par elle-même. J^-4'^3.
PSALMODIE : en quoi elle consiste selon saint Augus-
tin. i-']5 et suiv. Quel en est le meilleur usage, "fi. Quel
en doit être le fruit. 5^2.
PSAUMES. Dissertation sur les Psaumes, y -5 et suiv.
Ce livre est le plus ancien recueil de cantiques. 6. La foi
y trouve un solide appui. 8, i6. On y rapporte les faits
anciens de l'Histoire sainte, ii et suiv. Ou en tire une
preuve de l'authenticité du Pentateuque. 14, i5. Motifs
d'espérance qu'ils fournissent. 17. Us anuonceut par des
figures la vie future. 17, 19. Motifs de charité qu'on y
trouve, soit envers Dieu, soit envers le prochain, etc.
ai et suiv. Les imprécations ne doivent pas être prises à
la lettre. .26. Beauté du style des Psaumes ; sa no-
blesse. 34 et suiv. Brièveté sublime. 38 et suiv. Rapidité
des mouvemens. 4' ^^ suiv. Douceur admirable. 44 et
suiv. Divers genres de Psaumes. 47 et suiv. Profondeur et
obscurité des Psaumes ; quelles en sont les causes. 49 et
suiv. Du texte et des versious : règles pour l'iuterpré ta-
lion. 5i et suiv. Titres et autres noies des Psaumes. 07 ,
388. Auteurs des Psaumes. 60 , 289 et suiv. Sujet des
Psaumes. 61. Mètre des Psaumes et danses sacrées. 63.
lustrumeus de musique. 65. Ordre des Psaumes. 66,
L'obscurité des Psaumes est utile. Ibid, Manière de les
lire. 67. De l'ordre des vei*sets et des locutions de la Vul-
gale. t>8 et suiv. Lsage des Psaumes dans toutes les situa-
tions de la vie. 7a et suiv. Psaumes graduels : pourquoi
on les appelle ainsi. 463.
Explication du Psaume xxr. Remarques préliminai-
res, traits propres à J. C. J-3o et suiv. Absurdités des
Juife et de quelques critiques dans l'interprétation de ce
Psaume. 33 et suiv. Traduction d'après l'hébreu et les
Septante. 37 et suiv. Explication selon saint Jérôme. 44
et suiv. Première partie du Psaume contenant le délais-
sement et la passion de J. C. 48 et suiv. Seconde partie
contenant sa résurrection et la conversion des Gentils. 5g
et suiv. Réflexions sur le délaissement de J. C. 74 et
suiv.
Plusieurs des Psaumes qui se chantent à l'office divin ,
tradui is par Bossuet. ^-374 etsuiv.Traductiou des Psaumes
de la Pénitence. 4<>7 et suiv.
DES MATIÈRES. 4^3
PSAUTIER attribué à saint Bonaventure ; ce qu en
pense Bossuet. 38-^1^-
PUDEUR. Quelle est la vraie pudeur chre'tienne. //-
378. f^oy. Chasteté , Pureté.
PUISSANCE. Sa fin naturelle. / /-48g. Grande puis-
sance , féconde en grands crimes. /^— 43i. Danger de la
puissance. /{9-63'2. La plus grande puissance du monde
ne peut s'étendre plus loin que d*ôter la vie à un homme.
627. 75^—369. La puissance doit protéger l'innocence :
^^-ôSq; soulager la misère : i0-ô6i ^ favoriser la vertu.
^ J-383. /7-30I.
La puissance royale n'est soumise qu'à celle de Dieu,
31~'^^^ et suiv. On doit lui obéir; exception mise à cette
obéissance par J. G. et les apôtres. 3^6 et suiv. Cette puis-
sance est légitime dès son origine , même parmi les Infi-
dèles. 276 et suiv. En quel sens la puissance temporelle
vient de Dieu. 281 et suiv. Le sentiment de la supériorité
des conciles préjudicie-t-il à la puissance des rois. 32~i^9
et suiv. f^oj. Etat, Gouvernement, Orgueil, Pouvoir,
Prince, Rois.
Quelle est la nature de la puissance confiée par J. C. à
ses apôtres. 3/— 3 18 et suiv. On objecte à tort le passage
Toute puissance ma été donnée ^ etc. 3o4. Béftu pas-
sage de saint Bernard , sur la puissance des pontifes. 337.
La puissance ecclésiastique se réduit à l'excommunica-
tion. 36g. De la puissance directe et indirecte , sur le
temporel , donnée au Pape par des Théologiens. 202 et
suiv. Celte doctrine est nouvelle. 222 et suiv. On n'en
trouve aucune trace dans les premiers siècles. 4'6 et suiv,
Différens décrets des conciles allégués mal à propos en
preuve de la puissance de l'Eglise sur le temporel. J2~3,
i3 et suiv.
Les deux puissances , spirituelle et temporelle , oc-»
cupent chacune le premier rang : preuves de cette vé-
rité. 31 "^^9 e^ suiv. Leur union demande quelquefois
qu'elles usurpent les fonctions l'une de l'autre. 39r~^9'
Faut-il, pour qu'elles soient ordonnées entre elles, que
l'une soit soumise à l'autre. 31-^1^ et suiv. Pourquoi Dieu
a-t-il distingué ces deux puissances. 379 et suiv. Passages
de saint Gëlase sur cette matière. Ibid,
PL LCHERIE soutient l'Empire par sa piété et par sa
prudence. 35-^'^^' Elle élève Marcien à l'empire. 128.
PURETE. Estime que nous devons faire de cette vertu ,
à l'exemple de Marie. /£-2i2 et suiv. 23g. Combien elle
4o4 TABLE
est rare parmi les hommes. ^/-38o. Comment elle se
conserve parmi les tentations. SgS. P^oy. Chasteté.
PURGATOIRE. Le concile de Trente a cru , comme
une vérité révélée de Dieu, que les ames des justes non
entièrement purifiées en ce monde Tétoienl dans l'autre.
Les principes des Protestans prouvent la nécessité du Pur-
gatoire. ^Ô-^gS. Leurs difficultés sur cet article aisées à
lever. ^5'-44^j 53 1. £6^-57. S'unir aux ames qui souffrent
dans le Purgatoire. J^-Sgi . Pourquoi la flamme du Pur-
gatoire purifie-t-elle ces ames. /3~-34i. Comment leur
sainteté est-elle confirmée, ^y-108. Ûabbé Dupin cou-
pable d'avoir déguisé la doctrine de l'Eglise sur ce dogme.
30-^19' ^ 9X* Indulgences , Satisfaction.
Sur la nature du purgatoire des Juifs. ^^-61 5.
PURIFICATION de la sainte Vierge ; trois sermons
pour cette fête. :/5'^33'2 et suiv. Elle renferme sous un
nom commun trois cérémonies différentes de la loi an-
cienne. 390. En quoi elles consistent. 391.
PUSSYRAN (M.) menace Bossujet d'écrire contre lui,
s'il ne se déclare pas ouvertement contre le silence res-
pectueux. 4^~i ï ' •
PURITAINS. On nomme ainsi les Calvinistes d'Ecosse
et d'Angleterre , parce qu'ils prétendent qu'en suppri-
mant les cérémonies , ils suivent plus purement la lettre
de l'Ecriture. /^-6oi.
PYRRHUS, roi d'Epire , entreprend la conquête de
l'Italie. 35^-70. Il est défait par le consul Curius. 72. Sa
mort. Ibid.
QUAKERS ou Trembleurs d'Angleterre. Leur fana-'
tisme peu différent de celui de la Réforme. Qj—ii'],
QUALIFICATIONS. On explique , d'après Gerson et
Melchior Canus , celles qu'on emploie dans les censures
théologiques. J J-584 et suiv. 645 et suiv.
QUIÉTISME. Idée générale de ce qu'on appelle Quié-
tisme. ^/-66 et suiv. Son origine et ses progrès en
France : ce que Bossuet a fait pour le réfuter , et motifs
qui ont dirigé sa conduite dans cette affaire. 4(9-^ et
suiv. Combien le Quiétisme est dangereux. 396. Abjura-
tion d'un Quiétiste à Rome. ^^-7 1 .
Le Quiétisme ménagé et soutenu pat les nouveaux
Mystiques : ^^-391 5 rétabli en plusieurs points. 289, 29G,
DES MATIÈRES. 4^5
326, 386. Ses sectnteurs trop ménages par un auteur qui
se rend par là suspect. 275 , 5g5 et suiv. Pur quiëtisme
rétabli par Tattente oisive de la grâce: 583; par la con-
templation directe : 58'2 j par la suppression de la vue dis-
tincte de J. G. 575 , 58i ; et par autres erreurs semblables.
584, 727, 7-29.
QUŒTISMUS redmi'its. Q9-^g^ et suiv.
QUIÉTISTES. Leur condamnation. S/^^qS fit suiv.
Leurs propositions hérétiques et erronées. 397 , 4^0 ^t
suiv. Abrégé des livres des Quiétistes , où Ton remarque
un des caractères de cette secte. 449 ^^ suiv. Actes de leur
condamnation. 493 et suiv. On a donné ce nom aux anciens
solitaires. 392.
QUINAULT. (Philippe) La corruption réduite en
maximes dans ses opéra ; Bossuet Tavoit vu cent fois dé-
plorer ces égaremens. Jj7-538.
QUOTI (Thomas) de Pragelas, Tun desVaudois. Son
interrogatoire, dans lequel il reconnoît la présence réelle
et la nécessité de la confession. 2(j)-i6o.
R
RACINE (Jean) renonce publiquement aux tendresses
de ses tragédies. ^/-Sii, 539. Il s'intéresse, auprès de
Bossuet , pour Tabbé Dupin , dont il étoit parent, et tra-
vaille à le ramener dans le bon chemin. ^1^-624.
RAILLERIES. Le prince doit s'en garder et les répri-
mer. J^-'llO.
RAINALDUS ( Odoric ) historien, donne pour seul
vrai pape Grégoire XII , abandonné de tout le monde.
Si -9^' 32-i64 et suiv. Il avoue que Jean XXII eut
raison de révoquer la bulle de Nicolas III sur la pauvreté
de J. G. J/-575. Il donne la raison de la répétition du
décret de la quatrième session du concile de Constance.
3^-1 '^7 , i'-i8. Il accuse de Vicléfisme l'Eglise de France.
142 et suiv. Faits faux qu'il avance sur l'accord conclu
entre Nicolas V et les Pères de Baie. 34^ et suiv.
RAISON. Pourquoi elle nous est donnée. J^-87. Diffé-
rence de la droite raison et de la raison corrompue. i25.
Comment elle nous dirige dans les sensations. 198. Com-
bien elle est nécessaire pour en juger , et pour en régler
les mouvemens extérieurs. 277. Elle nous oblige à croire
que nous sommes libres ^ et que nos actions sont or don-
4o6 TABLE
nées par la Providence, quand même nous ne pourrions
trouver le moyen d'accorder ensemble ces deux vérités.
394. Sur combien de choses la raison est-elle obligée de
suspendre son jugement , parce qu'elles sont accompa-
gnées do difficultés invincibles. 897. Par exemple la divi-
sibilité de la matière et du mouvement à l'infini. 398.
Voy, Liberté.
La raison doit céder à la vérité, dont elle est néela sujette.
^/-274- Elïe doit avoir Tempire sur toutes les passions.
;/^-iii. Comment, pour rétablir la raison humaine par
l'humilité, il étoil à propos que les vérités de Jésus-Christ
fussent incroyables. iJ-'iGo. Attachement à la raison
souveraine, seule et véritable science, j 2~^^-
RAISONNEMENT. En quoi il consiste. 34-io^. Ses
règles et ses différentes sortes. Ibid. et suiv. Il nous fait
connoître notre liberté. 377.
RAMEAUX, (dimanche des) Méditations sur Tévangile
de ce jour. ^-i3i et suiv.
RANGE (Armand -Jean le Bouthilier de) abbé de la
Trappe. Sa dispute avec M. Le Roi , abbé de Hautefon-
taine, sur certaines pénitences usitées à la Trappe : lettre
de Bossuet à ce sujet. 37~^ *7 et note. Le prélat recom-
mande aux prières de cet abbé le succès de l'Assemblée de
1682, ne pouvant aller à la Trappe. 232. Il lui demande de
prier pour lui à son entrée dans son diocèse. 261. Estime
que Bossuet faisoit du livre de M. de Rancé, 5wr la Sain-
teté et les Devoirs de la Vie monastique, 268 , 274. H voit
l'archevêque de Paris pour le faire imprimer. 277. Heu-
reux fruits de ce livre, et contradictions qu'il éprouve.
280. En quel sens Bossuet a approuvé ce livre. jf^-48i.
Il détourne M. de Rancé de se démettre. J7-275. Il re-
commande à ses prières trois de ses amis qu'il avoit per-
dus. 293. Il sollicite l'admission d'un Bénédictin à la
Trappe : 295 ; ce qui ne s'exé(ute pas. 298. Il l'instruit de
la pubhcation du Commentaire du P. Mege , sur la Règle
de saint Benoît, où ce Père attaquoit son livre sur la vie
monastique. 385. Il l'invite à publier au plus tôt son com-
mentaire sur cette Règle, 387 , 388. Sur quelques incidens
qui retardent cette publication. 44^* I^ ^^i donne son
avis sur ce livre. 460. Sur un autre Commentaire , par
D. Martène. 46i» Bossuet approuve une défense que cet
abbé avoit faite à des religieuses de lire l'ancien Testa-
ment. 4^5. Il l'instruit des dispositions du Roi pour la
Trappe. 47 1 . Vœux de Bossuet pour cette maison. 87 1, 507.
DES MATIÈRES. 4^7
M. de Rancé loue le zèle de Bossuet contre le Quié-
tisme. ^(^-255. Il est me'coiitent du livre de Fe'neloii , et
oppjsé à sa doctrine, si-^g , '2.gi. Un ami de l'abbé de la
Trappe le justifie contre les plaintes que les partisans
de Fénélon faisoient des lettres de cet abbé à BoFsuet.
2q3. Combien M. de Rancé goûte l'Instruction sur les
Etats d^oraison. 291. 11 félicite Bossuet sur le Bref que
le Pape lui avoit écrit au sujet de ce livre. 3qi5. Lettres
de Bossuet et de cet abbé sur cette affaire. 34 1 , 34^*,
870 et suiv% Eloges que M. de Rancé donne au zèle de
Bossuet à défendre l'Eglise. ^<^-88. Bossuet lui envoie la
Relation faite à l'assemblée de 1700 sur le Quiétisme ,
et s'excuse de ne pouvoir aller le voir. 42~^1 1 • ^^^ éloge
qu'il fait de M. de Rancé au P. de Lacour , son successeur ,
en lui témoignant son attachement à la sainte maison.
3<¥-ioo. Zèle qu'il mettoit à ce qu'on écrivît sa vie. ii3.
Il étoit à désirer qu'elle fut écrite par une main habile ,
et une tête au-dessus deé vues humaines. 232.
RAPPORTS. Le prince y doit prendre garde, et punir
les faux. JJ~2ii.
RATISBONINE. (conférence de) Bucer y prend la dé-
fense des prières de l'Eglise , et fait voir en quel sens les
prières des saints nous sont utiles, i 9~^^9' Autre confé-
rence de Ratisbonne , où l'on met la dernière main à
V Intérim. Voy. Intérim.
RATRAMNE. Sa dispute avecPaschase Radbert, pour
savoir si le corps de J. C. dans l'Eucharistie , est le même
que celui qui étoit dans les entrailles de la sainte Vierge.
^^-256. Son livre ambigu embarrasse Mélancton. 258.
RAYMOND , comte de Toulouse , protège les Albi-
geois ; ses terres données par le Roi à Simon , comte de
Montfort. 3£-i5,i6.
RAYNAUD (Théophile) Jésuite, fait l'éloge de Gerson.
3i-458.
REBAIS. Affaire de Bossuet avec cette abbaye pour
la juridiction. J^-282 , 896 , 4o3. Lettre de Fénélon à ce
sujet. ^(9-ï02.
REBAPTISATION. Dispute à ce sujet entre le pape
saint Etienne et saint Cyprien. 3/-i4o et suiv. Saint
Cyprien n'a pas regardé cette question comme indiffé-
rente : 3 J-'-ii et suiv. ni saint Augustin elles autres Pères.
24 et suiv.
4oS TAULE
Critique erronée de l'abbé Dupin sur cette affaire. J^-
5oo et suiv. f^oy. Cyprien (S,)
REBEGCA. Ce que^iguroient les deux enfans qu'elle
portoit. ^/-6i2.
REBELLION. Elle n'est autorisée ni par la conduite de
David j J^-'28o, ni par les guerres des Machabées. 284.
ï^cs royaumes fondés d'abord sur la rébellion peuvent
devenir légitimes. 478. Elle se manifeste au commence-
ment ou à la fin des règnes, à cause de la foiblesse des
princes. Sii.
RECHUTES. A quel danger elles nous exposent. Q-
52. Combien elles doivent faire trembler les pécheurs,
;/ ^-475. Idée ter ible que les Apôtres et les Pères en
(lonnent. 5oo et suiv. Des rechutes dans le péché véniel.
RÉCONCILIATION (la) du monde , opérée en J. C.
pendant son délaissement. ^ J~433. Combien sont cou-
pables ceux qui ne veulent pas se réconcilier. / ^-284.
Voy. Charité, Pardon, Prochain.
RÉCRIMINATIONS de Jurieu contre les Lulhériens ,
qui accusoient le synode de Dordrect de plusieurs impié-
tés. Sa première est sur les blasphèmes de Luther, qui
fait Dieu auteur du péché. Il lâche vainement d'excuser
Calvin du même blasphème. ^^-4'^^> 4'^9' La seconde,
sur le pélagianisme des Luthériens. La troisième , sur ce
qu'ils nient la nécessité des bonnes œuvres. La quatrième ,
sur la certitude du salut , admise par Jean Gérard , et
quelques autres Luthériens, La cinquième , sur l'ubiquité.
432, 433.
RECUEILLEMENT. Ses avantages. J^-695. Combien
nécessaire- dans la prière : ^-56 ', et pour écouler J. C.
au-dedans de soi : 1 4-~^l * ; pour s'établir dans les vertus.
497-
RÉDî;MPTION. Explication de ce mystère. ^-97 et
suiv.
Doctrine des Arminiens ou Remontrans sur son univer-
salité. ^(9-355, 356. Voy. Jésus-Christ, Sauveur.
RÉFLEXION. Sa définition, i^-102. Elle est néces-
saire k l'homme pour se bien connoître. 25o. Elle est la
première cause des inventions et de la variété de la vie
humaine. 34o. Oter à l'esprit la réflexian, c'est lui ôter
sa force. ;/^— 4i^-
La réflexion , dans ^'oraison , est une force de l'ame , et
DES MATIÈRES. 4^9
ne doit pas être renvoyée aux états imparfaits. ^7-167.
Nature , nécessité , force de la réflexion ; ses effets divers.
168. Passage d'Ezéchiel qu'on oppose à la réflexion. 172.
Différence des réflexions qu'inspire Tamour de Dieu ,
d'avec celles qu'excite l'amour-propre. 174 et suiv. A
quelle puissance de l'ame appartiennent les réflexions.
Réflexions de Bossuet sur l'écrit de Mohni/s , tou-
chant la réunion des Proiestans. ^i'-355 , IfiQ- Raisons
de la méthode que Bossuet j a suivie. ^^-'238. Accueil
fait par les Protestans à ces Réflexions. '2.1^1.
Réflexions morales sur le nouveau Testament^ approu-
vées par M. de Noailles ; Avertissement de Bossuet sur ce
livre. ^—195 et suiv. Elles expriment clairement la résis-
tance à la grâce 5 204 et suiv. et n'admettent point de
grâce nécessitante. 206 et suiv. Elles renferment trois vé-
rités incompatibles avec les cinq propositions* -243 et suiv.
et sont pures de jansénisme. Ibid. et suiv. Voy. Grâce.
RÉFORMATEURS. Nécessité d'en faire connoître les
chefs, y ^-17. Les premiers R.éformateurs croyoient qu'on
pouvoit se sauver , et qu'on se sauvoit en effet dans l'E-
glise romaine. C'est par politique que la Réforme a cessé
de l'avouer. Jurieu nous a découvert cette politique du
parti. ^/-iSg, 190. Les chefs de la Réforme , malgré
les efforts de Jurieu, sont couverts d'un éternel opprobre
pour avoir donné dispense au Landgrave de Hesse , d'a-
voir deux femmes à la fois. 307. Un synode national
de France condamne les Réformateurs , qui vouloient ,
malgré l'opposition de Bèze, changer l'article de la Cène
de la Confession de foi présentée à Charles IX. ^O-i'], 28.
RÉFORMATTON (la) désirée par saint Bernard , par
tous les grands hommes de l'Eglise , par les conciles de
Pise et de Constance, éludée dans celui de Baie, regar-
doit la discipline, et non la foi. Différence entre ces saints
et les prétendus réformateurs, i 9~'^9 7 3o. La réforma-
tion , prise de travers , conduit aux plus grands excès.
Exemple des Donatistes. ^y-4i!2, 4^3.
Réformation anglicane. Elle commence par Henri VÏII,
que les Catholiques et tous les partis des Réformés re-
jettent également. -J ()-^^5 , 44^* Sous Edouard VI, elle
a pour fondement la ruine de l'aulorité ecclésiastique.
Le R-oi y tient la place du Pape , donne aux évoques des
commissions révocables à sa volonté , et par grâce ac-
corde les évcchés à vie. 405; /|6(3. Il prétend que la puis-
4lO TABLE
sauce épiscopale émane de la royauté'^ il de'fend à tous
les éveques d'exercer aucune juridiction pendant qu'il
fera la visite de son royaume. II destine des visiteurs pour
porter partout des conslitutions eccle'siastiques , et des
règles de foi faites par son conseil. 4^6, 4^7' H défend de
prêcher par tout le royaume jusqu'à nouvel ordre. Il
abolit les six articles de Henri VIII , et dresse trois ar-
ticles contre la transsubstantiation. On excite la haine du
peuple contre la messe, en exagérant l'avarice de cer-
tains prêtres qui la disoient pour un gain sordide. 470 et
suiv. On emploie les plus indignes moyens , tels que le
mariage des prêtres, le pillage des biens ecclésiastiques,
des églises et des châsses , etc. pour avancer la réforme ,
dontBurnet représente les progrès comme un miracle vi-
sible. 483.
La Réformation prend une nouvelle forme sous Elisa-
beth , qui croit ne pouvoir assurer son règne que par la
religion protestante. Q0-^. Paul IV reçoit mal ses civi-
lités; ce qui la détermine à une nouvelle réformation.
Elle désapprouve quatre points dans celle d'Edouard :
celui des cérémonies; celui des images ; celui de l'Eucha-
ristie; celui du chef de l'Eglise anglicane: on lui persuade
de prendre ce titre , comme inséparablement attaché
à la royauté , et d'ordonner la confiscation des biens de
ceux qui le lui refuseroient. 5 et suiv. Parker, arche-
vêque de Cantorbéri, et le reste du clergé, reconnoissent ,
dans un synode, la suprématie de la Reine. Le Parlement
décide les points de foi , et le clergé ne croit les ordi-
nations valides qu'autant qu'elles sont faites conformé-
ment au Rituel d'Edouard. i5 , 16. Le clergé d'Ecosse
fait une déclaration semblable à celle du clergé d'Angle-
terre. 21. La réformation d'Elisabeth est embrassée par
tout le clergé d'Angleterre, excepté par quatorze éveques
et par cinquante ou soixante ecclésiastique?. 23.
RÉFORME. Son esprit , pendant qu'elle fut foibîe ,
e'toit de paroître soumise, et d'être violente et cruelle
dès qu'elle se crut forte. ^^-48. Les sectes nées de la
Réforme sont des preuves de sa mauvaise constitution.
Différence de la constitution de la Réforme et de celle
de Tancienne Eglise. 564 et suiv. La Réforme n'a rien de
sérieux et de sincère dans ses réponses , qu'elle accom-
mode au temps. Après avoir soutenu l'indépendance des
rois, elle les soumet au caprice des peuples. Qi-^o"]. Ju-
rieu l'excuse mal d'avoir fait Dieu auteur du péché , en
disant qu'elle s'est corrigée de ce blasphème depuis cent
DES MATIÈRES. 4^^
ans, quoiqu'ei^ effet elle y persévère encore. log. L'esprit
de blasphème au milieu de ceux qui se sont dits chrétiens
réformés et réformaleurs, de l'aveu même de Juricu. 121.
Le fondement de la Réforme est que l'Eglise n'est pas
infaillible. On prédit dès le commencement , et l'expé-
rience a prouvé que ce principe menoit à l'indifférence
des religions. ^£-178. La jeunesse mal élevée dans la
Réforme, de l'aveu de Jurieu , et imbue du faux prin-
cipe de l'indifférence des religions. Combien est grand le
nombre des Réformés approbateurs de cette indifférence,
en Angleterre, en Hollande, etc. 182 et suiv. Selon les
principes de la Réforme , l'indifférence doit l'emporter.
Elle ne peut condamner les indifférens , qui posent pour
règle qu'il n'y a point d'autre autorité que l'Ecriture;
que l'Ecriture, pour obliger, doit être claire; que , quand
elle enseigne des mystères, il faut la tourner au sens dont
]a raison puisse s'accommoder. i83, 184 > 198 et suiv.
On prouve , par Jurieu , Burnet et Basnage , que tout
tend, dans la Réforme, à l'indifférence des religions. ^65.
Cette indifférence établie dans l'A-llemagne protestante,
même à l'égard des Sociniens. Voy. Strimesius. La tolé-
rance universelle est inséparable du protestantisme , et
ne peut être détruite que par les principes de l'Eglise
catholique : témoignage des réformateurs; admission des
Sociniens. 3 16 et suiv. 323. La Réforme n'a point de
principe universel contre les hérésies. On trouve quelque
chose de socinien dans tousses auteurs. 269, 270.
REFORMES (les prétendus) depuis leur origine jus-
qu'à nos jours , ne cessent de nous attribuer des doctrines
qui ne sont pas les nôtres. ^J-iSi et suiv. Ils sont vérita-
blement schismatiques. 167. Ils n'ont eu aucun motif
pour se séparer. 179 et suiv. Ils ne peuvent se dissimuler
qu'ils sont rebelles à l'Eglise. 194. Ils corrompent le sens
des auteurs pour justifier leur réforme. 206 et suiv. Ex-
hortation aux Réformés pour rentrer dans le sein de
l'Eglise. 228 et suiv.
Les Réformés se font entre eux une guerre plus cruelle
que celle qu'ils font à l'Eglise. /^-i34. Us cherchent leurs
ancêtres chez les Vaudois, les Albigeois et les Bohémiens ,
faute de trouver dans les siècles précédens des témoins de
leur doctrine. ^(9-^46. Voy. Calvinistes, Luthériens,
Protestans.
REFUGIES (les) de France souscrivent le synode de
Dordrcct. ^{9-393. Foy, Dordrect.
4 12 TABLE
RÉFUTATION du Catéchisme du sieur Paul Ferry ^
par deux vérités catholiques , tirées de ses propres prin-
cipes. Q^-^ei suiv. Le dessein de Bossuet n'est pas de
combattre toutes les erreurs de ce livre. i3. Mais il e'tablit
par les raisons mêmes de Ferry, lo que la Réforme est
pernicieuse; a" qu'on peut se sauver en l'Eglise romaine,
el ainsi il réfute ces deux propositions du ministre pro-
testant, l'que la Réforme a été nécessaire; '2" qu'encore
qu'on pût autrefois faire son salut dans l'Eglise de Rome,
on ne le p'eut aujourd'hui. 21 , 60 et suiv. f^oy. Ferry.
REGALE. Origine de ce droit. J/- 256. Les maximes des
Parlemens sur la Régale, invincibles dans l'esprit de nos
magistrats. '259. La matière avoil été bien examinée et
bien entendue dans l'assemblée du clergé. 255. Le clergé
obtient du Roi, en cédant quelques droits abolis, plus de
prérogatives qu'il n'en avoit. 3/ -635.
Lettre de l'assemblée du clergé de 1682, au pape Inno-
cent XI, pour lui rendre compte de ses opérations, au
sujet de la Régale. 7~^9^ ^^ suiv. J^oy. Bossuet, Clergé.
REGISTRES PUBLICS. Leur utilité. i^-55o.
REGLE. L'Ecriture , la tradition , la raison et la con-
science doivent être notre règle; /-3o9 et suiv. Z'io et
suiv. mais non pas le probabilisrae. 3i5 et suiv. La bonne
foi excuse l'erreur. 3 18 et suiv. Règle de conduite dans
les cas douteux. 3 12 et suiv. 3 19 et suiv.
Dans les communautés , le mépris des règles est péché.
39-9^ y '^47? 486. Peut-on suivre leur mitigation. 481.
RÈGLE des Associés à l^ Enfant Jéstb. Idée de ce
livre. ^/-io6. Il est condamné à Rome. 537, et par
Bossuet. 23.
Règles touchant la réunion des Protestans à l'Eglise ,
données par les théologiens protestans d'Hanovre. ^5""-
2o5 , 227.
RÉGULIERS. Règlement de l'assemblée du clergé de
1700, pour leur approbation dans les diocèses. /— 552 et
suiv.
REGULUS, consul, avec toute son armée, combat en
Afrique un serpent prodigieux. 3S~1^' ï^ ^^^ battu et
pris par les Carthaginois. 74.
REL/lTTON sur le Quiétisme. 3^-52 1 et suiv. —
Remarques sur la Réponse de Fénélon à cette Relation.
30-i>
DES MATIÈRES. J^l'à
Relation des actes et délibérations de l'assemblée du
clergé de 1700 , concernant la condamnation du livre des
Maximes des Saints. ^0-l^\5.
RELIGIEUSES. Elles sont les épouses de J. C. Ce
qu'elles doivent faire en cette qualité. J^-iS. Elles doi-
vent être crucifiées et mortes au monde : ^ 4~'^^'^ ^t suiv.
travailler à leur perfection. 4^6, 617, 5c43. i7~'^^']'
Quelles dispositions elles doivent apporter à la visite de
leur évéque. l4~^^l-> ^^4- Compte que Dieu leur en de-
mandera. 47^. Elles doivent regarder J. G. dans leurs
supérieurs. Ibid. et suiv. Avec quelle ferveur elles doivent
chanter Toffice divin. 4^6. Maux que leur cause la dissi-
pation. 497^ Gombien elles doivent craindre le relâche-
ment. /j7-248, 254. Lois et contiaintes de la vie reli-
gieuse. II. Pourquoi les instituteurs de cette vie Font-ils
accompagnée de pratiques sévères. ;/ J-62.
Règles sur les dots des religieuses : J^-'i3^', sur leurs
sorties. J^-744' 39-^1^ y '^'^1j ^47, 35o, 355, 358, 56o,
721. Moyen de faire revenir de son illusion une religieuse
qui se privoit des sacremens. ^^o. Gomment doit se con-
duire celle qui est privée de la communion. 627. Ré-
ponses de Bossuet à des consultations que des religieuses
lui faisoient sur leurs dispositions, etc. §26, 567, 583, 735.
Avis à une religieuse sur la dispense de ses vœux. 697.
Peuvent-elles passer à une moindre observance. 730.
Peut-on approuver leurs pensions. 731, 733. Elles peu-
vent toucher les reliques. i3. Importance du choix des
postulantes. ^5 1. Paroles saintes de Bossuet à une reli-
gieuse, dans la cérémonie de sa profession. ^ ^—56o.
Dans quel ordre les religieuses doivent lire les livres
saints, pour que cette lecture leur profile. S^T^^ ^^ suiv.
La lecture de l'ancien Testament, permise sans discré-
tion , leur fait plus de mal que de bien. J/-465.
RELIGION. En quoi elle consiste. ^^-266. C'est un
sentiment mêlé de crainte et de joie. ^^—if^i. Quel est
le propre de la religion. / 5^-459. Il s'est toujours con-
servé quelques principes de religion dans l'ignorance et
la corruption du genre humain. J^-291. Ges principes
de religion ^voient quelque chose de ferme. 293. Quoique
appliqués à l'idolâtrie, ils ont suffi pour établir un gou-
vernement stable. Ibid. La véritable religion étant fon-
dée sur des principes certains, rend la constitution des
Etats plus stable. 297. A quoi conduisoient les fausses re-
ligions. Ibid, La vraie religion a pour marque manifeste
4l4- TABLE
son antiquité. 299. Les fausses religions ont pour marque
leur innovation. 3oi, La suite du sacerdoce rend cette
marque sensible. 3o4. Celle marque d'innovation est inef-
façable. 307. Il ne suffit pas de conserver la saine doc-
trine, il faut en tout être uni à la vraie Eglise. Sog.
La religion est toujours la même depuis Torigine du
monde. 3S-^^1 et suiv. 892 et suiv. Haute ide'e qu'elle
nous donne de Dieu. iSg. En conside'rant les institutions
chrétiennes et celles des Juifs, on remonte à la source
de la religion, et on en découvre la vérité dans son prin-
cipe. 4'^'
Divinité de la religion chrétienne, //-'^ôg. C'est un
ouvrage que Dieu a fait, et qui porte le caractère de son
autorité. ^/-443 et suiv. Par quels moyens elle s'est
établie. 11~'i'][\. Elle ne doit pas son établissement à la
protection des rois. '277. Quand les rois la protègent, c'est
plutôt la religion qui les protège. 278. Vérité de la reli-
gion, perfection de sa morale; deux choses inséparables.
281 et suiv. A oy. Apôtres.
La vraie religion peut subsister, sans être unie à la
puissance politique, ^/-^gi. Licence des esprits quand
on ébranle la religion. y/-3ii. On l'énervé, quand on
la change , et on ôte le seul frein capable de retenir les
peuples. 3i5. Railleries insensées des libertins contre la
religion. :/:/-^^79. Indifférence des grands et des sages
du monde sur la religion. ^^-328. Ils en viennent à la
persécuter. 33 1. La religion fournit aux princes des mo-
tifs particuliers de pénitence. 889. Voy. Prince, Rois,
Schisme.
Comment on doit célébrer la rénovation de son entrée
en religion. ^ 0-yii. Prières et réflexions sur cette ma-
tière. 5'24 et suiv.
RELIQUES. L'honneur que nous leur rendons ne blesse
en rien celui que nous devons à Dieu ; différence entre
les deux cultes. ^^-88.
Vigilance s'oppose, dans le quatrième siècle , au culte
des reliques. ^O-^o. Saint Léon, saint Basile et d'^autres
saints du même temps, accusés d'idolâtrie par les mi-
nistres, à cause du culte qu'ils rendoient aux reliques,
Voj. Saints, Trente.
REMARQUES sur rB'\?,\o\\e des conciles d'Ephèse et
de Chahédoine, de M. Dupin. ^{9-5 19.
REMI (S.) nouveau Samuel 3 éloge qu'il fait des rois
DES MATIÈRES. /\.lS
de France î ses prières pour eux. /5'-523. J^-Sgi. De
Tapostolat de saint Rémi. 3^-1^3,
REMONTRONS (les) disciples d'Arminius , et les
Contre-remontrans, disciples de Gomar, disputent vive-
ment sur le libre arbitre , etc. Les Remontrans condani-
ne's dans les synodes provinciaux. On assemble celui de
Dordrect. ^oy. Dordrect. Ils sont aussi condamnes à
Dordrect. 5^-35i et suiv. Les Remontrans se plaignent
d*être jugés par leurs parties, et font les mêmes raisoii-
nemens que tout le parti protestant faisoit contre l'Eglise.
383. Le synode leur ferme la bouche par l'autorité des
Etats généraux. Ils protestent contre le synode, qui leur
répond ce que l'Eglise catholique répondoit , en pareil
cas, aux Protestans. 385. Il ajoute que le parti le plus
foible et le plus nouveau doit céder au plus fort et au
plus ancien. Les Remontrans déposés et excommuniés
par ce synode. 387 et suiv.
RENAUDIE (La) condamné comme faussaire par le
Parlement, trame avec Ghandieu, ministre de Paris, la
conjuration d'Amboise. Q,(^-ig%
RENAUDOT (Eusèbe) demande à Bossuet sa protec-
tion pour une place à la Bibliothèque du Roi. ^^-58'2 ,
584. Il lui donne divers détails sur la liturgie des Grecs ,
610; sur la prière pour les morts, et le purgatoire chez
les Juifs: 6i5; sur les confessions de foi des Anglicans.
618. Bossuet désire le voir admis à l'Académie française.
^/-45o. II traduit pour le prélat les lettres de milord
Perth. 321 , note; 32S4.
RENIER, de l'ordre des Frères Prêcheurs, auparavant
de la secte des Manichéens, ou Catares d'Italie, fait le
dénombrement des églises manichéennes. ^(^-ïi3 et suiv.
yor. Albigeois. Il dit que les Vaudois admettent la trans-
substanliation, et détaille leurs erreurs. i53.
RENONGEMENT à soi-même, chose essentielle pour
suivre J. G. / 7-238, 249.
REPENTIR. L'espérance du repentir douteux devient
le motif d'un crime certain, j^-'ig^. Ce que c'est que
le repentir, i/^-^qô. Illusion du pécheur à ce sujet, fbici.
RE PONS E aux difficultés de madame de la Maison-
fort sur le Quiétisme. Q^-'ii^. — Réponse h une lettre
de M. Varchevéque de Cambrai. 231 . — Réponse à qwitrc
lettres de M. de Cambrai. ^9-3. — Réponse d'un théolo-
gien (Bossuet) à une lettre de Fénélon à M. de Chartres.
4l6 TAT3T.E
Jl^-'ii^. —^ Réponse aux Préjugés décisifs pour M. de
Cambrai. '285 et suiv.
REPOS. Celui des pécheurs est une peine terrible.
RÉPROBATION. Ses effets. £7-i5i. La réprobation
figurée par la haine de Dieu contre Esaiij ce qu'il faut
entendre par là. ^-437 et suiv. Voy. Salut.
REPROUVES; comment ils sont dans le corps de TE-
glise. J^-38i. l^oy. Damnes, Péché.
RÉPUBLIQUE. Ancienneté de cette forme de gouver-
nement. 36~^9- Moins ancienne cependant que la monar-
chie. 71. J^oy, Etat, Gouvernement.
RÉSIGNATION. Foy. Indifférence.
RESTRICTIONS MENTALES. Elles sont défendues.
7-3o5. Les exemples de l'Ecriture par lesquels on vou-
droit les défendre, sont faussement appliqués. 333 et suiv.
RÉSURRECTION des corps , prouvée par J. C. contre
les Sadducéens. ^-^38 et suiv. Sermon sur la résurrection
dernière, j^-ii'i et suiv.
La résurrection de J. C. prouvée par ces paroles du
Psaume xv : Proi'idebam Dominum, etc. ^-600 et suiv.
Explication de ce mystère. ^-loi. C'est un jour dé
triomphe pour le Sauveur, et de joie pour les fidèles.
^ J-535. La résurrection de J. C. est le gage de noire
immortalité. 586. Résurrection spirituelle; combien elle
est difficile à concevoir aux pécheurs charnels et gros-
siers. 535 et suiv. Marques d'une vraie résurrection. 5g2.
RETRAITE. Ses avantages. :/5'-564 et suiv. Comment
il s'y faut occuper. 39-^9'^ ■> ^^1 -, 48'^, 668. L'amour de
la retraite n'a pas besoin d'être sensible. 388. L'expé-
rience du monde fait trouver quelque chose de nouveau
dans la retraite , et enfonce l'ame plus profondément dans
les vues de la foi. 37-1 1 •
Retraite de dix jours sur la Pénitence. /^-532. Retraite
sur les jugemens téméraires , etc. 553 et suiv.
RETZ. ( Jean-François-Paul de Gondi , cardinal de ) Son
portrait. -J ^-^go.
RÉUNION ( projets de ) des Protestons de France à
l'Eglise catholique. ^S~^^^ ^^ suiv. Récit de ce qui fut
traité dans les conférences tenues à ce sujet. 120 et suiv.
Récit du ministre Ferry lui-même. i63. Différens faits
concernant
I
DES MATIÈRES. ^l'J
concernant le projet de reunion. i68. Projet envoyé par
le ministre du Bourdieu. 172. Dissertations et lettres à
ce sujet entré Bossuet, Molanus et Leibniz. 17g. Règles
proposées par les théologiens protestans d'Hanovre à ce
sujet. 9.0 5 j 227. Opinion de Molanus sur cette matière.
257, 814. Jugement de Bossuet sur cette opinion. 355.
Déclaration de la foi orthodoxe à ce sujet. 4ï5. Réflexions
sur récrit de Molanus. 486. Confession de foi que les Lu-
thériens ont à faire pour opérer la réunion. 54-2. Il faut,
pour l'arrangement, commencer par 011 finit Molanus.
549. Vrai moyen de conciHalion. £^-5. S'en tenir aux
décrets dogmatiques des siècles antérieurs. 7, 10 et suiv.
Exposition des points controversés. i5. Nouvelle expli-
cation de la méthode de réunion par Molanus. 82 et suiv.
107 et suiv. Correspondance àce sujet entre Leibniz, Bos-
suet, Pelissonet madame de Brinon. i4i. f^qy. Bossuet,
Ferry, Leibniz, Molanus, Neustad , Pelisson.
RÉVÉLATION (la) nous fait connoître notre liberté.
^^-382.
RÉVOLTES. Celles des Protestans sont approuvées par
les décrets exprès de leurs synodes. ^/-49i.
RICCI. (Michel-Ange) Bossuet loue son mérite et ses
vertus, et le remercie de l'approbation qu'il adonnée à
son Exposition. ^/-i83. Il est bien aise que le Pape l'ait
obligé à accepter le chapeau de cardinal. 240.
RICHEBRAQUE (dom). Bénédictin. Foj. Guyon.
RICHELIEU. (Armand du Plessis, cardinal de) Son
éloge. /7-473.
RICHER ( Edmond) , docteur de Sorbonne, s'oppose à une
thèse où l'on soutenoit l'infaillibilité du Pape. J^-386 et
suiv. Ce qui se passa à l'occasion de son livre de la PuiS'
sance ecclésiastique et politique. 389 et suiv. Duval le ré-
fute. J J-565 et suiv. Il se défend de l'accusation portée
contre lui, de croire que les Etats-généraux peuvent dé-
poser le Roi. 3^-4i I. Ce qu'il pense sur le gouvernement
de l'Eglise, ii-595.
RICHES. Us ne sont admis dans l'Eglise que pour y
servir les pauvres. ^^-2, 18. Pourquoi. 11. Ils doivent
participer aux privilèges des pauvres , s'ils veulent être
sauvés. 17. Leur abondance est une épreuve où Dieu les
met. ^^-396. Us doivent ressembler à J. C. 4oo. Ils n'ont
que l'extérieur de brillant : combien ils sont pauvres en
Bossuet. xliii[. a.j
4l8 TABLE
effet. ^36. Combien leur salut est difficile. /^-45i et
suiv. Ils sont nés pour servir les pauvres. 3oo. Avec quelle
facilité les riches se laissent prendre aux richesses qu'ils
croient posséder. ^/-SoG. Effet pernicieux de ces atta-
cheraens. Ibid. et suiv. Exemple du mauvais riche de
l'Evangile : combien il doit les faire trembler. 5ii. Por-
trait d'un mauvais riche mourant. ;/£-44G. P^oy. Abra-
ham, Avarice.
RICHESSES. La source de celles de l'Etat est le com-
merce et la navigation. J^-53i. Seconde source : le do-
maine du prince. 53a. Troisième source : les tributs im-
posés aux vaincus. 533. Quatrième source : les impôts.
535. Quelles sont les véritables richesses. 54 1 et suiv.
• Avantage delà pauvreté sur les richesses : belle idée de
saint Jean Chrysoslôme à ce sujet. /^-3. Attachement
vicieux que la possession des richesses produit dans le
cœur, i 4^^9' Quel usage il faut en faire. /^-436, 456.
Folie de s'y attacher. 45o. Muux que produit le désir des
richesses. 454* Pourquoi la passion des richesses est si
violente. / 7^-27 2.
RIEUX (René de) évéque de Léon, déclaré suspens par
une sentence du doyen devantes, est déposé et ensuite
rétabli par des commissaires du Pape : pourquoi. 33~
4i3 et suiv. et note.
RIGUEUR (la) est un obstacle à la justice. 36-^^^-
RIMINI (Le concile de) assemblé de l'Occident seul,
confirme la foi de l^icée , puis souscrit, par surprise et par
violence , une formule arienne. J5^-i 19. Les évéques, de
retour à leurs églises, réclament contre leurs souscrip-
tions. Basnage dissimule ces faits , et en abuse pour con-
clure que l'Eglise avoit varié , et que le ministère avoit
été interrompu. ^£-582 et suiv.
Ce concile , avant sa défection , prie pour Constance ,
et lui rend obéissance. Ji-Z^iô. Il n'étoit pas œcuméni •
que , et est annullé par le saint Siège. 3^~^1^' ^^ ^^
prouve rien contre la doctrine des Catholiques sur l'auto-
rité de l'Eglise. ^ J-290.
ROBERT, roi de France , excommunié pour son ma-
riage incestueux, est toujours reconnu roi. J/-5o3, 5o4.
ROBERT de Genève , ou Clément YII , élu pape , dis-
pute le pontificat à Urbain VI. Il est reconnu en France.
ROBERT (Philippe) curé deSeurre, infecté des erreurs
I
DES M ATI Èr. ES. 4' 9
du Quiétisme. 41 "^^^ ^^ ^"^^'- Sentence f3e l'official de
Besançon , qui le condamne^ 46'2. Anét du parlement dé
Dijon, qui ordonne d'informer contre lui. 464* I* demeuré
long-temps à Rome. 4^~^9^-> ^^^' ^^ ^^^ arrêté à Flo-
rence,- d'où on le conduit à Rome. 619, 544»
R.OBOAM, roi de Juda. Son orgueil et sa fausse fer-
meté lui font perdre dix tribus. 35~'^^ ■> '■^'^'^'" 36~^^^y
i58, 556. Guerre civile qui s'ensuivit. 477-
ROCCABERTI (Jean-Thomas) Dominicain, archevê-
que de Valence, écrit avec violence contre la Déclaration
du Clergé. 3i-\o^ 87 et suiv. Mémoire de Bossuet à
Louis XIV contre le livre de ce prélat* J J^659 et suiv.
ïl y traite les Français comme hérétiques. 66'2 et suiv. Sa
doctrine outrée contre l'indépendance des rois. 665. Excès
de ses approbateurs sur la même matière. 667 et suiv.
Quels remèdes on peut apporter à ce livre injurieux. 6^4
et suiv.
ROCHELLE, (synode de la) On y ordonne que le décret
du synode de Gap, où le Pape est déclaré Antéchrist, se-
roit imprimé comme très-véritable. ^(9~3oi. Il défend
de rien ajouter ou diminuer aux articles de la Confession
de foi, oii il est parlé de l'Eglise. /\')\, 47^* ^^ renou-
velle la guerre par une délibération du corps de ville de
la Rochelle, à l'occasion de vingt-six ou vingt-sept prêtres
qu'on avoit précipités dans la mer. £/— 3^4.
ROGER, roi de Sicile, excommunié par le second con-
cile de Latran , persévère neuf ans dans le schisme, sans
qu'on parle de le déposer. J/-637.
ROHAN-SOUBISE (Anne-Marguerite de) abbesse de
Jouarre : sa prise de possession. J^— 165. Lettre de Bos-
suet à cette abbesse , sur la nécessité d'établir le scrutin
secret pour la réception des filles. 49*^ ^t suiv. Ployez
Jouarre.
ROIS. Comment ils furent établis dans l'origine des
sociétés. 3^—66. Combien ils étoient alors multipliés. 68.
Caractères essentiels de l'autorité royale. 84. Les rois sont
les ministres de Dieu. Ihid. Leur personne est sacrée. 85.
On doit leur obéir par principe de religion et de con-
science. 88. Les rois doivent respecter leur propre puis*
sance , et ne l'employer qu*au bien public. 90. Leur nom
est un nom de père, et la bonté est leur propre carac-
tère. 92 et suiv. Les esprits foibles se moquent de leur
piété. 33'2é Les grands rois connoissent le sérieux de la
420 TABLE
religion. 333. Soins qu'ils ont en du culte de Dieu. 34i et
suiv.Pc'ril où ils sont lorsqu'ils choisissent de mauvais pas-
teurs. 358. On voit auprès des anciens rois un conseil de
relieion. 594.
C/est Dieu qui fait les rois. 3^3. Ils doivent plus que
les autres s'abandonner à la Providence. 383. Exemple
de David. 386. La justice est le vrai caractère d'un roi.
400. Les rois sont toujours armés. 524. Quels étoient les
ministres des anciens rois. 545. Ils n'ont rien tant à crain-
dre que les mauvais conseils. 563. Ils doivent être au-
dessus des louanges. ;/5'-6i3. En quoi consiste le vrai
bonheur des rois. J^-6'25.
Tous les rois relèvent de Dieu. / J-35o. Ils sont les
instrumcns de sa puissance. 348. A quelle fin Dieu la
leur a communiquée. //-^gS, 3oi. Ils sont les images vi-
vantes de la Majesté suprême. /J-4<>4' 1 7-^oo. Ils
doivent, plus que les autres hommes, avoir la majesté
de Dieu vivement imprimée dans leur esprit. ^J— 353.
Grand péril des rois chrétiens. 355. Comment ils doivent
exercer leur autorité. 386. Les rois sont établis par J. C.
pour défendre son Evangile. ^^-277. Quand ils défen-
dent la foi, c'est plutôt la foi qui les défend. '278.
Les bons rois sont les pères des peuples ; leur gloire et
leur intérêt le plus essentiel est de les conserver et de
Jeur bien faire. 37~^9' Leur dévotion consiste essentiel-
lement à aimer Dieu. 93. Un roi peut pratiquer cet
amour de Dieu à tous les momens de sa vie. 94. Dieu ren-
voie les rois à sa loi , pour y apprendre leurs devoirs. J^"
6î2ii. liée glorifie de leur faire la loi. y 7-295.
Les rois des Juifs n'étoien't pas soumis aux peines por-
tées contre les infracteurs de la loi : les rois même impies
recevoient jusqu'à la fin les honneurs dus à leur dignité.
;J^— 3oo et suiv. Les rois ne sont pas soumis à l'Eglise
dans l'ordre temporel. 329. Est-il vrai que l'impunité soit
assurée aux rois impies, s'ils n'ont pas à craindre d'être
déposés? 338 et suiv. Pourquoi dans les derniers temps
des rois ont consenti à être déposés , s'ils tomboient dans
l'hérésie ou dans l'apostasie. 32~']^ et suiv. Le sacre des
rois ne prouve pas qu'ils reçoivent par-là le droit de ré-
gner. 3i~^^l' Les rois, indépendans de toute autre puis-
sance que de celle de Dieu , seroient moins en danger s'ils
dépendoient des papes, que dans le système de Jurieu et
d'autres Protestans, qui les abandonnent au caprice de la
multitude. £^-607. Les rois sont en droit de maintenir
dans leurs États la vraie religion qu'ils y ont trouvée
DES MATIÈRES. 4^^
établie en montant sur le trône. Us ont fait des loi»
justes contre les païens, les Juifs, les hérétiques. ^^^
459.
Les rois injustes et persécuteurs comparés a une tem-
pête de courte durée. ^-60. Foy* Gouvernement, Monar- .
CHiE, Prince, Serment.
Les rois de France ont une obligation particulière
d'aimer l'Eglise et le saint Siège. 390. Voy, France.
ROMAIINS. Ils chassent les rois. SS"^'^- Défendent avec
courage leur liberté. 53. Ils prennent Veies : perdent la
bataille d' Allia. 65. Battent les Gaulois d'Italie. ']o. Sont
vaincus par Pyrrhus , qu'ils défont ensuite. 7 1. Se rendent
maîtres de toute l'Italie. 73. Entreprennent la première
guerre Punique. ïbid. Domptent l'Illyrie , et se font
connoître en Grèce. 75. Font la guerre aux Gaulois. 76.
Sont attaqués par Annibal. [bid. Ils assujé tissent Car-
thage , et donnent la loi à Antiocbus roi de Syrie. 80.
S'emparent de la Macédoine. 81. Ruinent Carthage et
Corinthe. 84, 85. Leurs esclaves leur font la guerre. 87,
Détruisent ^Numance. 88. S'étendent au-delà des Alpes.
90. Révolte des esclaves et des Latins. 91. Guerre des
gladiateurs. gi. Les Romains passent l'Euphrate. Ibid,
Sont vaincus par les Parthes. 93. Assujélis par Pom-
pée, César, etc. Ibid. Le fond d'un Romain étoit l'a-
mour de sa liberté et de sa patrie. 5o5. Leur amour
pour la pauvreté , la frugalité et le travail. 79 , 507.
Ils n'épargnent rien pour orner leur ville. 5o8. Leur
milice et sa discipline étoit admirable. 509 et suiv. Leur
prudence et leur profonde politique est louée par le
Saint-Esprit. 5i5. J^-563. Les sentimens forts dans
lesquels on les élevoit les rendoient capables de tout.
3ir-522. Leur agrandissement venoit, non du hasard ,
mais de la conduite. 5a8. Leur équité dans les commen-
cemens de leur république. 53o. Cruels et injustes pour
conquérir, ils gouvernoient avec équité. 532. Avantages
qu'ils tiroient de l'établissement de leurs colonies. 534.
L'ordre de la justice contribue à maintenir la paix parmi
eux. 535. La jalousie des Plébéiens contre les Patriciens,
cause de leur ruine. 536. Combien ils étoient aveugles sur
la religion. 260.
Dieu a donné aux Romains pour récompense l'empire
du monde, comme un présent de nul prix. //-55o.
ROME. Sa fondation : septième époque. 3 J--32. Elle
dompte les Latins. 37. Elle chasse les rois et établit les
4^^ TABLE
consuls. 5'2. Assiegep , Horatius Codés la sauve par sa
valeur. 53. Elle pense pe'rir par la jalousie du peuple
contre les Patriciens. Ibicl. Les décemvirs y établissent
les lois des douze Tables. 58. Les Gaulois prennent Rome.
(35. Elle l'ait la guerre aux Samnites. 68. Dans la seconde
guerre Punique, elle est prête à succomber. 77. Elle est
troublée par les Gracques. 87 , 90. Est déchirée par les
fureurs de Marins et de Syila. c^'i. Sauvée par Cicéron :
asservie par Pompée. 98, 545. Elle tombe sous le joug des
triumvirs. 94. Elle retourne à l'état monarchique sous
l'empire d'Auguste. 96. Elle est saccagée par Alaric et
par Aiâulphe. i25. Sauvée d' Attila par saint Léon. 129.
Pillée par Genséric. Ibid. Rendue aux empereurs sous
Justinien. iS^. Menacée par les Lombards. i34, i44 >
i47' Secourue par les Français. i44 7 i4^? ^47- Parallèle
de Rome et de Carlhage. 5^6. Cause de son élévation et
de sa chute. 5o4 et suiv. 55o et suiv. Jugemens secrets
de Dieu sur Rome, l^l^i et suiv.
Droit qu'avoit celte ville , abandonnée par les empe-
reurs d'Orient, de se mettre sous la protection des Fran-
çais. J/-546 et suiv. Voy. Romains.
La chute de Rome, cleFet dénouement de l'Apocalypse.
J-91 , I o3 et suiv. Cette ville est figurée par Babylone. 91 .
Pourquoi. 188 et suiv. Son idolâtrie cause de sa ruine.
96. Pourquoi elle persécuta l'Eglise. 184 et suiv. Tou-
jours païenne, même sous les princes chrétiens. 204. 4~
48 et suiv. Son idolâtrie ne consistoit pas dans le culte
des Saints, comme l'ont rêvé les Protestans. 19 et suiv.
Sa prise par Alaric. J-207. ^—52 et suiv. i55 et suiv. Son
empire et le paganisme ruinés. J-210. Son incendie et sa
désolation complète. 4^2 , 4-^5 ^^ suiv. ^-55. Témoi-
gnage de saint Augustin , de saint Jérôme et autres. 57.
C'est Rome païenne et persécutrice , et non point Ptome
chrétienne , qui est désignée par la Babylone de l'Apo-
calypse. 67 et suiv. Témoignage de Bullinger et autres
docteurs protestans. Ihid. Nouvelles preuves de la même
vérité. i63 et suiv. Pourquoi les anciens Pères n'ont pas
déclaré clairement que cette ville étoit la Babylone de
l'Apocalypse. ^^-648.
Le srége de Rome a toujours été regardé comme le
premier dans l'Eglise. J5^-i5o.
ROMULrS fonde Rome, i^-32, 538. Il y étabht la
religion et les lois. 34 , 539- Sa mort. Ibid,
ROQUE f Matthieu de la ) ministre protestant, réfute
^ DES MATIÈIIES. ^2.'^
le Traité de la Communion sous les deux espèces de Bos-
suet. 5^-5. Le prélat lui répond. i3 et suiv. Ce ministre
soutient faussement, et de mauvaise foi , que les Vaudois
rejetoient la présence réelle. ^6^-1 5^^. Il prétend, contre
Jurieu , que le sacrement de l'Eucharistie n'est pas mutilé
en le recevant sous une seule espèce, et qu'on y reçoit
J. C. tout entier. ^2-438.
ROQUESAl?ïE , chef des Calixtins de Bohême, l'une
des sectes descendues de Jean Hus, fut, sous prétexte de
réforme, le plus ambitieux de tous les hommes. ^0-i'io.
Il engage les Calixtins à accepter les quatre articles accor-
dés par le concile de Baie. 'l'xi. Son ambition d'être ar-
chevêque de Prague , frustrée. Il rompt l'accord , et
s'érige , dans la Bohême ^ en archevêque , ou plutôt en
pape. 224.
E.OSAIRE. Sermon pour cette fête. / 5^-4^3 et suiv.
Origine de cette pratique. 4^4? Jiote.
ROSELLIS ( Antoine de ) canoniste , partisan d'Eu-
gène ly, pense au fond comme les docteurs de Paris sur
la puissance du Pape. J^-SSg.
ROSLET (le P.) procureur- général des Minimes,
homme de confiance de M. de Noailles à Rome , dans l'af-
faire du livre des Maximes. 4i^^9j ^^i^- ^^ sert beau-
coup Bossuet dans cette affaire. 3i6. ^â-33g, 34 1. Il
rend compte à l'abbé Bossuet de ce qu'on pensoit à Rome
du mandement de l'évêque de Meaux , et du discours de
M. d'Aguesseau sur le livre des Maximes. S^j.
ROSSETTE (la mère Marie) , fille spirituelle de saint
François de Sales. Son oraison. ^7-338 et suiv.
ROYAUMES. Ceux qui sont fondés sur la rébellion
peuvent dans la suite devenir légitimes : exemple de ce-
lui d'Israël. 3^-47^* ^^ royaume avoit moins de fer-
meté que celui de Juda : pourquoi. 479* Les hommes
sont les vraies richesses d'un royaume. 54^. P^qy. Empire,
Etat, Monarchie.
Ce qu'il faut entendre par le royaume de Dieu. ^-526
et suiv.
ROYAUTÉ. Sublimité de son origine. //-488. Elle
est immortelle. /3-353. En quoi consiste la science de
la royauté. 355. Royauté de J. C. pourquoi annoncée en
trois langues sur la croix. 467. Tous les instrumens de sa
Passion autant de marques de sa royauté. 464' Contra-
diction apparente du Sauveur au sujet de sa royauté. On
4'^4 TABLE
veut le faire roi; il renonce à ce titre , en fuyant sur la
montagne : ensuite , lors de son entrée triomphante à
Jérusalem , il approuve les acclamations du peuple , et
dit que les pierres elles-mêmes applaudiroient , s'il gar-
doit le silence : fin de cette contradiction. /^-65o et suiv.
Deux royautés en J. G. ^/-igS.
RUINART ( Thierri ) , Bénédictin. Bossuet le prie de
faire des recherches sur une leçon de la vie de saint Ani-
broise , touchant la communion sous une espèce. ^/-SSg.
Sa réponse. 34o. V^oy. Communion.
RUSBROC , auteur mystique ; ses exagérations. ^7-
5i , 55 et suiv. ^9-i^Q> 11 est réfuté par Gerson. ^7-54.
Il reprend dans les Béguards les erreurs des Quiétistes. 387
et suiv.
S
SABBAT. Il est établi de Dieu en mémoire de la créa-
tion , pour donner au travail de l'homme un jour de re-
lâche, et en signe du repos éternel. ^-21 3 et suiv.
SABELLIUS. Son hérésie. ^5^-109. Elle est imputée
par Jurieu aux Pères des trois premiers siècles. ^£-i4«
SACERDOCE. Sa succession marque la suite de la re-
ligion. J^-3o4. Les rois ne doivent pas entreprendre sur
ses droits. 353. Le sacerdoce et l'empire sont deux puis-
sances indépendantes, mais unies. 357. Différence entre
l'établissement du sacerdoce et celui des empires. 3/-
284. L'institution du sacerdoce légal n'a riep changé à la
puissance royale. 291 et suiv. L'institution du sacerdoce
chrétien n'a rien changé dans les droits des souverains. 317
et suiv.
Excellence du sacerdoce de J. G. ^-3ai. Sa préémi-
nence sur celui d'Aaron. i i—^'jj et suiv. i 4~^^^' Gom-
ment nos corps sont appelés à la société du sacerdoce
donné à tous les fidèles en J. G. J ^—G'io. La préparation
au sacerdoce est une étude de toute la vie. ^7^570. Dis-
tinction des évéques et des prêtres. 5^-193 et suiv.
SAGRAMENT AIRES, (livres) Ceux de l'Eglise de
Rheims prouvent l'antiquité de la réserve de l'Eucha-
ristie. £^-143. Sacramentaires publiés par le P. Méiiard;
réponse aux objections qu'en tirent les ministres. a88 et
suiv. Belle Préface des Sacramentaires Grégorien et Am-
brosien. 519.
SACRAMErsTAiRES (Ics) hérétiqucs unisà Bucer au moyen
DES MATIÈRES. 4^^
des équivoques, accommodoient à leur présence morale ce
que Luther disoit de plus fort pour la présence réelle et
substantielle. iQ-'i^i. lis se raillent avec raison de la Con-
fession d'Ausbourg , que chacun peut adapter à ses senti-
mens. oSg, 54o.
Dispute sacramentaire , excitée par Carlostad : i^-
85. Soutenue par Zuingle et OEcolampade. 102. Ces pa-
roles ; Ceci est mon corps ^ selon Zuingle , doivent s'en-
tendre dans un sens figuré. ii4« ^oy. Zuingltens.
SACREMENS. Combien il y en a. ^-3i et suiv. Des
sacremeiis en général: i52j en particulier. i54 et suiv.
De quelle manière opèrent les sacremens. ^p— 80. Effi-
cacité des sacremens par lesquels nous sommes justifiés :
doctrine du concile de Trente sur cette matière. 7~^1^ ^^
suiv. Difïérens effets des sacremens selon qu'ils sont don-
nés ou différés. /^-45o.
Les Sacremens sont des signes sensibles institués par
J. C. pour nous donner ses grâces, et non des signes qui
nous les représentent ou des sceaux qui nous les con-
firment : il y en a sept -, leur institution paroît dans l'E-
criture sainte. y<^-io2. Il n'y a d'indispensable dans les
Sacremens que ce qui est de leur substance. Q^—SiQ. On
connoît ce qui est de la substance d'un sacrement par
les effets essentiels. 629. Les Réformés sont forcés d'a-
vouer ce principe. 534. Embarras où cela les a jetés. 536.
La substance d'un sacrement est facilement reconnue
par la pratique et les sentimens de l'Eglise. 530. Preuves
de ce principe par les observances de l'ancien Testament,
544 > et par celles du nouveau. 553.
Le sacrement n'est pas détruit par la transsubstantiation.
Un sacrement ou signe consiste dans ce qui paroît , et non
dans le fond et dans la substance. yp-i3i. Le mot sa-
crement de V Eucharistie est , pour Bucer , une source
d'équivoques. Dans l'usage ordinaire , sacrement veut dire
un signe sacré. Il signifie en latin un mystèPe^ une chose
haute et impénétrable. Bucer le prend en ce sens, et re-
jette le premier, L'Eglise reconnoît le mystère; ce qui
n'empêche pas que l'Eucharistie ne soit un signe , et le
signe n'exclut pas la présence réelle. ii4, ii5. Les Lu-
thériens, dans la Confession d'Ausbourg, sont forcés de re-
connoître avec l'Eglise que le sacrement de Baptême opère
ex opère- operato , ou sans aucun bon mouvement dans
les enfans. 167. La Confession d'Ausbourg admet le sacre-
ment de Pénitence, l'absolution sacramentale , et même
les sept sacremens^ et impute sans cesse à l'Eglise Terreur
42() TABLE
de croire que les sacremens opèrent sans aucun bon mou-
vement de celui qui les reçoit. 194.
Ce que Bossuet offre aux Protestans touchant les sacre-
mens, pour ope'rer la réunion. ^^-43o , 507. Efficace des
sacremens ex opère operato. 5o8, 4^0. ^^-3'2.
SACRIFICE : ce que c'est : tranquillité d*esprit et de
cœur que doit avoir celui qui TofFre. ;/^-igo. Excellence
du sacrifice de J. C. S~^'^l' Oblation qu'il a faite de lui-
même en entrant dans le monde. 3'24. Exemple de sacri-
fice dans les trois personnes qui concourent au mystère de
J. C. présenté au temple. :/5'— 335 et suiv. Ce que figu-
roient les sacrifices sanglans de l'ancienne loi. ^-S438.
Vertu du saint sacrifice; sa valeur infinie. i^—^iG, On
ne connoît plus la sainte frayeur dont on étoit saisi au-
trefois à la vue du saint sacrifice. 556. P^oy. Eucharistie,
Messe.
S ADDUCÉENS. Ils tâchent d'embarrasser J. C. par rap-
port à la résurrection. ^—'2'i3. L'argument que Jurieu
lire de la tolérance qu'on avoit pour eux dans le judaïsme ,
prouve trop, et ne prouve rien. ££-2g5.
SADOLET. (Jacques) Ce cardinal a donné dans le se-
mi-pélagianisme. 5-533 et suiv.
SAGESSE. En quoi elle consiste. 1^--]^. iS-^l^- 34'
63. Nécessité de la sagesse pour bien gouverner, j^—io'i.
Elle sauve les états plutôt que la force. i63. Elle fait
craindre et respecter ceux qui la possèdent. i65. C'est
Dieu qui la donne. 166. On doit l'étudier. 168. Tout est
sagesse dans le monde, rien n'est hasard. 38i. La grande
sagesse consiste à employer chacun selon ses lalens. 565.
La sagesse divine enferme l'éternité dans ses desseins.
Sagesse, (la) Ce livre a été attribué à Salomon. ^-281.
On ignore cfheX en est l'auteur , et le temps auquel il a
été écrit. 28-i. Sa division en deux parties : ce qui y est
traité. Ibid. et suiv. Autorité divine de ce livre. 284.
SAINCTES (Claude de), évêque d'Evreux , explique
pourquoi les Français s'opposoient à la formule de Flo-
rence qu'on proposoit à Trente. ^3-44^1 note,
•SAINT-ANDRÉ (l'abbé de), curé de Vareddes. ÎBos-
suet lui écrit sur diverses affaires de son diocèse , et loue
les bons effets de son administration. J^-5.
DES MATIÈRES. 4^7
SAINT-CYRAN. (Jean du Verger de Haurane, abbé de)
Ce que Bossuet pensoil de ses lettres. SS-^'^^-
SAINTES (synode de) où l'on décide que la guerre
civile est le'gitime et nécessaire, ^i—55'].
SAINTETÉ. En quoi consiste sa perfection. 13-^1^-
Sx4.INTS. Quel est leur pouvoir, l'efficace de leurs
prières , la connoissance qu'ils ont de ce qui arrive dans
l'Eglise? J- 139. Ce qu'entend saint Jean par leur pre-
mière résurrection. 470. Leur culte n'est point une ido-
lâtrie : il remonte jusqu'aux premiers siècles. 61 3 et suiv.
Passage de Théodoret à ce sujet. 622.
En quoi consiste l'invocation des Saints. Différence
entre la manière dont on implore Dieu et celle dont on
invoque les Saints. Combien est grande l'erreur des Pro-
testans qui prétendent que nous leur rendons les mêmes
honneurs qu'à Dieu. /^-8o et suiv, 3 12. Il n'est pas per-
mis de changer les termes de la profession de foi de
Pie IV, concernant l'invocation des Saints. 37~'^99' Elle
s'accorde avec le décret du concile de Trente. 3oo et
suiv.
Pourquoi on emploie l'intercession des Saints dans l'ob-
lation dii saint sacrifice. Q4-^^9 et suiv. Ce que c'est
que d'offrir le sacrifice à leur honneur. 692. En quel sens
on peut offrir le sacrifice pour eux. 619 et suiv. La plu-
part ont reçu le viatique à la mort, quoique leurs vies
li'en parlent pas. 3o3 et suiv.
De l'aveu des Protestans , l'invocation des Saints n'est
pas une erreur damnable. ^^-45. Les Catholiques ne les
adorent pas, quoique souvent leurs antagonistes feignent
de le croire. 47» Doctrine de plusieurs Pères sur cette ma-
tière. i85.
L'Apologie de la Confession d'Ausbourg calomnie l'E-
glise sur le culte des Saints. Aucun de ses docteurs ne
leur a attribué la dwiniléy et ne les a crus médiateurs
de rédemption. ^^-2o5. L'Eglise coupe la racine des
abus sur les prières qu'on adresse aux Saints , et sur tout
le culte qu'on leur rend. i(9-Sg^. Ce culte des Saints^
que Jurieu qualifie d'idolâtrie, a, de son aveu, plus de
douze cents ans d'antiquité, et a été pratiqué par les Pères
du quatrième siècle. Ce culte étoit le même alors qu'il
est aujourd'hui. 21~^^1 et suiv. Saint Chrysostôme parle
magnifiquement du culte qu'on leur rendoit de son temps.
254. Calomnies des ministres protestans sur les prières
428 TABLE
que nous adressons aux saints, ^^-'io. Doctrine de TE-
giise catholique sur le culte qui leur est dû. 1 10 et suiv.
i58 et suiv. ^^-5o. Sentiment d'un célèbre Protestant.
^^-3o4, 346, 386 , 446- Le concile de Trente d'accord
avec lui. 586. f^oy. Images, Reliques , Trente.
Instruction sur les l'êtes des Saints. ^-260 et suiv.
Comment on doit les prier. 132. Occupation des Saints
dans le ciel, //-i 1 1. Honneur que nous leur devons. Z^--
63o. yoy. Elus , Prédestinés.
Erreur de pousser trop loin , en matière de doctrine ,
l'autorité des Saints canonisés. ^^-677 et suiv. Les er-
reurs où ils tombent de bonne foi ne sont pas un obstacle
à leur sainteté. 680 et suiv. L'Eglise, en les canonisant ,
n'a pas intention de déclarer leur doctrine infaillible. 681
et suiv.
SALOMON est fait roi d'Israël par Tautorité de David,
et non par celle du sacerdoce. J i -294 . La couronne , selon
Jurieu , ne lui appartenoit pas , mais à Adonias son frère
aîné j et il ne devint roi légitime que par l'élection du
peuple. 5/-4'25 , 4'^6.
Ce prince demande à Dieu la sagesse. SS^^^i- H le prie
de lui donner un cœur docile , et la science de bien gou-
verner. :/ J-367, 390 et suiv. Sa fermeté au commence-
ment de son règne. J^-i32. Félicité du peuple sous son
règne. 160, 542. Dieu le choisit pour lui bâtir un temple ,
parce qu'il étoit pacifique. 490. Il profite de la paix pour
fortifier ses places. 5i4. Sa magnificence. 527. Il fait fleurir
le commerce et la navigation. 53i. Il lire des tributs des
peuples soumis. 534. ï^ célèbre la dédicace du temple ;
dixième époque de l'histoire ancienne. J5^-25 , 11 3. Il
s'égare dans sa vieillesse. Ibid. J^-604. Dieu l'épargne à
cause de David. ^^-111. J^oy. David.
Salomon a précédé tous ceux qui ont écrit des Pro-
verbes. ^-3. Combien il l'emporte sur les autres auteurs
de Sentences. 10. Ses amours avec la fille de Pharaon,
dans le Cantique des Cantiques ^ figurent Tunion de J. C.
et de l'Eglise. 218. Il n'est pas l'auteur du livre de la Sa-
gesse, qui lui a été attribué. 281 . Pourquoi on lui a attribué
Y Ecclésiastique. 3'] 5. Jugement que Salomon porte des
plaisirs des sens. :/^-6i , 62.
SALOMON , roi de Hongrie , est rétabli dans son
royaume par l'empereur Henri IV : Grégoire VII pré-
tend que ce royaume appartient au saint Siège. J/-263.
SALUT : ce qu'il faut faire pour l'obtenir. ^-81 et
DES MATIÈRES. 4^9
suiv. Combien nous devons y être attentifs et y travailler
sans délai. //-iSg, 171. La promesse de notre salut est
presque aussi ancienne que la sentence de notre mort.
i ^-'2/^1 , 4^5. L'ouvrage de notre salut est une suite
continuelle de miséricordes. :/ 7-358.
Les Luthériens s'expliquent mal sur la certitude du
salut dans le livre de la Concorde, et semblent l'admettre
au sens des Calvinistes. :/p-552. La certitude du salut
semble être rejetée dans la Confession de foi anglicane.
QO~'^^f ^4* Calvin ajoute la certitude du salut à la cer-
titude de la justification de Luther, et dit que la foi qui
justifie est inamissible, même au milieu des plus grands
désordres. /^-556 et suiv. Q(^-3i/^3. Qu'ainsi tout fidèle
est aussi assuré de sa persévérance, que si Dieu le lui
avoit dit de sa propre bouche. 344- H cesse de l'être par
le décret du synode de Charenton, où l'on admet à
la communion les Luthériens qui rejetoient ce dogme.
4ii. La réponse de Calvin aux textes de l'Ecriture, qui
disent d'opérer son salut avec crainte et tremblement,
est ou absurde ou désespérante. Ceux qu'il cite pour
prouver que la foi justifiante ne se perd pas dans le
crime, sont pris à contre-sens. 348. Les Calvinistes em-
barrassés de cette question : Si un fidèle mort dans le
crime aiiroit été damne' , ne peuvent répondre sans con-
tredire leurs principes. 349. Les difficultés font revenir
plusieurs Calvinistes , et causent la dispute d'Arminius.
35o. Voy. Arminius. Les Catholiques et les Luthériens
regardent comme impies les opinions calviniennes de
l'inamissibilité de la justice et de la certitude du salut.
36o. Faux appât de la certitude du salut, que pourtant
le synode de Dordrect et les théologiens anglais donnent
comme une certitude de foi. 3^3 et suiv. Le salut, selon
Jurieu , peut être acquis dans les églises les plus cor-
rompues, et même dans celle de l'Antéchrist. ^i~-iji
et suiv.
Le désir qu'on a du salut n'est point un désir inté-
ressé. ^/-i23 et suiv. Vaut-il mieux ne point le désirer?
2(^-551,555.
Le sacrifice du salut fait par les nouveaux Mystiques :
2^-346, 386; enseigné par M. de Cambrai. 538. L'ame
invinciblement persuadée de sa réprobation. 54o. ^^-17,
417. Contradictions, vaines réponses et excuses de l'auteur.
2(^—54^ et suiv. Onle convainc par lui-même. 723. Contra-
dictions sur ce point. 725. On le convainc par de nouvelles
preuves. ^^-8 et suiv. 24 ^^ suiv. Erreurs sur le sacri*
43o TAliLE
fice absolu clu bonlieur. 33o.' Doctrine de saint Chry-
sostôme et des autres Pères, oppose'e à M. de Cambrai.
33 1. Doctrine de Molinos et de madame Guyon, con-
forme à celle de M. de Cambrai. 4i3, 4 «6 et suiv. Deux
autres principes sur cette matière. 34 1. Propositions du
livre des Maximes des Saints, qui commandent le sacri-
fice absolu. 34*2. Réflexions sur ces propositions. 343» Au-
teurs i'aussement allègues. 345. Passages de plusieurs saints
et auteurs mystiques. 369. Réponse à ces passages. 373.
Absurdité manifeste des notes de M. de Cambrai pour se
justifier. 383. Le sacrifice du salut condamne' par les Ar-
ticles d'Issy, que M. de Cambrai cberche en vain à éluder.
J(^—'ioi et suiv. Règle pour juger des expressions exagérées
des saints en cette matière. 33o. Sept principes généraux
de solution, tirés de cette règle et de l'autorité des saints;
33^ et suiv. prouvés en outre par l'autorité des Pères.
335 et suiv. P^oj\ Abandon, Acquiescement, Désespoir,
Indifférence.
SALUTATION ANGÉLIQUE. Explication de cette
prière. ^-i3i et suiv.
SAMARITAINS. C'étoient des peuples d'Assyrie en-
voyés par Asaraddon pour habiter le p'iys de Samarie.
61. Ils ne connoissent que le Pentateuque. Ibîd. Ils tra-
versent les Juifs après le retour de la captivité. 5i , G2.
Ils bâtissent le temple de Garizim. 63, 67. Ils consacrent
leur temple à Jupiter Hospitalier, pour plaire à Antio-
clîus. 83. Hyrcan renverse ce temple. 63, 89. Ce peuple
subsiste encore. 63. Il conserve son Pentateuque écrit en
anciens caractères. 60.
Le schisme des Samaritains, quoique fort ancien, n'en
étoit pas moins réprouvé. On les convainquoit d'étie
une branche séparée du tronc } on leur reprochoit leur
origine venue de Jéroboam. Q^-^g^ , 396. J. C. les con-
damne, non à cause de leur idolâtrie, puisqu'alors ils n'a-
voient plus d'idoles, mais à cause de leur schisme. 55o.
SAMSON. Son courage déterminé à la mort. 36-^9^-
SAMUEL. Ce prophète agit par ordre exprès de Dieu
dans l'onction de Saiil et de David. J/-294. U n'a point
déposé Saiil, il déclare seulement que Dieu l'a rejeté.
3oi , 5o2. Samuel honore la dignité royale dans Saùl,
quoique Dieu l'eût rejeté. J^-269. Caractère de son gou-
vernement. 567.
SANDERUS (Antoine) historien catholique, accusé par
DES MATlÈPcES. 43 1
Burnet d'inventer des faits atroces contre les réforma-
teurs anglais, /^-jo/v f^oy. Burnet.
SANG. Triomphe du sang de Jésus. ://-498. Ce san^
étoit nécessaire pour confirmer son testament. /(9-4^i'
Combien étonnante l'effusion de son sang dans le jardin des
Olives. 482. Avec quelle profusion il versa son sang pour
nous dans toute la suite de sa Passion. i85,
SANHEDRIN (le) ou conseil des Juifs, n'avoit aucune
autorité sur les juges et les rois établis de Dieu. 2/-438
et suiv. J/-2g5 et suiv.
SANTAREL (Antoine) Jésuite. Son livre, contraire aux
droits de la puissance royale , censuré par la Faculté de
Paris. 31~'^^1 6t suiv.
SANTE. Pourquoi il faut la ménager. 3^~^36. Soin
que le prince doit avoir de la sienne. J^-6oo. J^oy.
Corps.
SANTEUL (Jean-Baptiste) chanoine régulier de Sainl-
Yictor. Il adresse à Bossuet une pièce de vers sur les re-
proches que lui avoit attirés sa Pomone ; éloges qu'en
fait le prélat. ^7-463 et note. Bossuet empêche la pu-
blication d'un poème fort vif contre sa Pomone. 4^5.
Louanges que donne Bossuet à d'autres pièces de ce poète.
467. Il l'invite à venir chez lui. 469.
SARDANAPALE. Sa mollesse cause la chute du pre-
mier empire des Assyriens. ^5^-32.
SARDIQUE. (Concile de) Ses canons, cités par le pape
Zozime, sont rejetés par l'église d'Afrique. JJ-334 et
note.
SARRASINS. Ils pénètrent l'Empire , et prennent
Jérusalem. J5^-i39. Ils assiègent Coustantinople. Ibid.
S'emparent de l'Espagne. i4i-
SARRAZIN ( Jean ) , Dominicain ; ses propositions sur la
juridiction du Pape , censurées par la Faculté de Paris.
J^-373 et suiv. JJ-411.
SATAN et ses anges ^ leur portrait. ii-iii et suiv.
Satan revêtu de tous les droits de Dieu contre les pé-
cheurs. 225. C'est par son irapuision que le genre humain
est tombé. 536. Il est très-tort contre les lâches, très-
foible contre les courageux. ^£-216. Satan se déclare
hautement le rival de Dieu. ^/-i8o. Foj. Démons.
SATISFACTION. J. C. seul peut satisfaire pour nos
péchés : il nous applique sa satisfaction en deux manières,
43a TAlîLE
ou en nous pardonnant entièrement, comme dans le bap-
tême, ou en commuant la peine éternelle que nous avons
méritée, en une moindre, comme à ceux qui tombent
après le baptême : pourquoi le Sauveur en use-t-il ainsi?
1 8~91 ^t suiv. Fausses assertions des Protestans, qui nous
accusent d'afifoiblir la satisfaction de J. G. et de croire
que nous pouvons satisfaire par nous-mêmes. loi. La sa-
tisfaction de J. G. ne nous exempte pas de faire péni-
tence. Doctrine des saints Pères sur ce sujet. !i88 et suiv.
La satisfaction est approuvée, quant au fond, parles
Protestans. ^5'-443, ^'i\. 26~^1'
En quoi consiste la satisfaction dans le sacrement de
Pénitence. ^-169. De la soumission qu'on doit avoir pour
la pénitence imposée. 179 et suiv. Quelle doit être la ri-
gueur de notre pénitence, suivant l'esprit de l'Eglise. 555.
Raisons de cette rigueur. 558. La ferveur et la charité
peuvent y suppléer. 571 et suiv. IN^écessité de la satisfac-
tion : la pénitence en est inséparable. ^^-87. Quelle doit
être la satisfaction. 91. Proportion qu'elle doit avoir avec
les péchés. 98. Elle nous doit rendre conforme à Jésus
crucifié. 47^' ^(^y- Penitenci:.
Observations de Bossuet sur un écrit de D. Fran-
çois Lami, concernant la satisfaction de J. G. J/-39I et
suiv. ^oy. Damnes, Lami.
SAUL est sacré roi par vSamuel. Ses victoires^ sa ré-
probation et sa chute. 3S~'^^i ^^o.
La conduite de ce prince envers David , modèle de
mauvaise finesse. J^-226. Il consulte les devins, qu'il
avoit défendus : sa punition. 236, 61 1. Sa piété fausse et
mal entendue. 334, 338. Sa diligence pour secourir une
ville assiégée. Il succombe à la tentation de la puissance.
6o3.
SAUTEUR. Signes décisifs pour le reconnoître. 5oo.
Son abaissement marque qu'il est notre Sauveur. 3oi.
Gloire qui doit suivre ses humiliations. 200. L'autorité
du Sauveur manifestée par les témoignages que Moïse et
Elie lui rendent sur le Thabor. y£-3o5. INous sommes
obligés de nous en rapporter à ce que nous a dit le sauveur
Jésus. '2o8. f^oy. JÉsus-GiiRisT, Messie, Sang, Vie cachée.
SAVOIR. Le désir de savoir est une des plus violentes
passions de l'esprit humain. /£-683. Foy. Science.
SA.XE. Pourquoi, et par qui est faite la Gonfession de
foi Saxonique. Comment l'article de l'Eucharistie y est
expUqué. Changemens faits à cette Gonfession sur la vo-
lonté
i.
DES MATIÈRES. 4^^
lontë de Dieu touchant le péché, et sur la coopération
du libre arbitre. Article considérable sur la distinclioa
des péchés mortels et véniels. /^-5i7 et suiv.
SCANDALE. J. C. objet de scandale, aux Juifs, aux
Gentils, aux Hérétiques, aux enfans mêmes de l'Eglise
par la dépravation de leurs mœurs. / /— 262 et suiv.
SCEPTRES : Dieu les jette comme un roseau. / /-Sgô.
SCHELSTRATE (Emmanuel), sous-bibhothécaire du
Vatican, avance que le texte du concile de Constance a
été falsifié par les Pères de Baie. 3^-66, 8g. J^-117 et
suiv. Il dit que Martin V , après son élection , refusa
d'exécuter un décret du concile. 186. Solution des diffi-
cultés qu'il tire de ses manuscrits, contre la quatrième
session de Constance. ^43 et suiv.
SCHISME. C'est une injuste séparation. ^J-166. La
nouveauté, caractère des schismatiques. i'}^. Le défaut
de succession, autre marque de schisme. 177. Le schisme
convaincu de crime par le seul fait. ^S-^ i et suiv. L'in-
novation le caractérise. 3^~3o5. Il faut remonter à l'ori-
gine du schisme. 3 10. Elle est aisée à trouver. 3ii. Con-
duite des empereurs pour détruire les schismes et les
hérésies. 3 16.
Le schisme de Jéroboam justifié par Jurieu, qui accuse
l'Eglise du temps des apôtres, de schisme et d'hérésie.
Q(!)-5\g et suiv. Basnage prétend que les sept mille que
Dieu sauvoit dans le royaume d'Israël étoient des schis-
matiques; qu'Elie, Elisée, ê't les autres prophètes, l'é-
toient également. Il approuve le schisme des dix Tribus
et de Samarie. QQ-5^g. Les vrais Israélites, dans les dix
Tribus, étoient pour la religion en communion avec ceux
de Juda. Basnage condamné par les discours et la con-
duite de Jouas, d'Osée et d'Elie, prophètes dans les Tri-
bus schismatiques. 553 et suiv. Il enseigne qu'on peut
être saint et schismatique , non dans un simple fait, mais
dans la foi. Ses principes inouis sur l'unité des Eglises.
538. f^oy. Union. Sa doctrine insinue le schisme. 547-
L'hérétique et le schismatique se condamnent eux-mêmes
comme novateurs, par cela seul qu'ils ne peuvent nom-
mer leurs prédécesseurs. 383. Ou se sépare en deux ma-
nières : l'une , quand des évêques , sans quitter leurs
sièges, renoncent à la foi de leurs prédécesseurs; l'autre,
quand les peuples se font un nouvel ordre de pasteurs.
388 , 389. Le caractère des novateurs est de quitter l'E-
glise 5 celui des fidèles, d'y demeurer toujours. 4i3.
BOSSUET, XLIII. 28
434 TABLE
Histoire abrégée du grand schisme du quinzième siècle.
^^-i36 ei suiv.
se HO LA IN TUTO , sive de notione charitatis et
amore puro. QQ-i-o'] et suiv.
SCHOL \RIUS (George) , le plus enclin à la paix parmi
les Grecs qui vinrent au concile de Florence, soutient l'in-
faillibilité des conciles. J^-549.
SGHOLASTIQUES : quelle est leur autorité, selon
Melchior Canus. 32~1^ ^^ suiv. 33-^1^ et suiv.
SCHOMAN (Georges), un des chefs des Unitaires. ^(9-
568.
SCHOMBERG ( Charies de ) , maréchal de France. Son
éloge. ^^-197- Discours que lui adresse Bossuet. SSq. Il
lui dédie sa Réfutation du Catéchisme du sieur Paul
Ferry. ^J-3.
SCIENCE. Sa définition. J^-io8. Diverses espèces de
sciences. 109 et suiv. La science la plus nécessaire est de se
connoître soi-même. /^— 5i4. //-52. Combien la science
de riiomme est petite devant Dieu. / £-35. Combien bornée
au milieu du monde. 58. La science est un présent du ciel,
la nourrice de la vertu, l'ame de la vérité. / ^-494. Usage
naturel de la science. 496. Ses abus. 495. Toute la scienco
du chrétien renfermée dans la croix. / J-5o6.
Science moyenne, f^oj. Liberté.
SCIPION, encore jeune, feit la conquête de TEspagne.
Il passe en Afrique, et fait trembler Carthage. 3^-11' ^^
lui donne le nom d'Africain. 78.
SCIPION ÉMILIEN prend Carthage , et la réduit en
cendres. 3^-^^' H ruine Numance en Espagne. 88.
SCOT. (Jean) Sa manière de regarder l'essence divine:
^7~^1 > d'expliquer l'excès de l'amour dans les supposi-
tions impossibles. 352, Son sentiment sur l'objet de la
charité. £^-25o, 364- Le sentiment de saint Thomas
concilié avec le sien. Si52. Confirmation de son sentiment
par d'autres passages. 254 ^^ suiv.
SCRUPULES mal fondés. 3^-65. Leurs remèdes.
99, 555.
SCYTHES, Ils s'emparent de la Médie et en sont
chassés. 33~^^^'
SCYTHIE. Proposition des moines de ce pays. Foy.
HORMISDAS. /
DES MATIÈRES. 4'^^
SÉCHERESSE. Comment on doit se conduire dans
cet état de Tame. 38-^^1- 39-1 i'^ ^^ ^^^^- ^^ point s'en
étonner. 3S~^^9' ^^^ avantages de cet état montrés par
une belle comparaison. 39^1^^' Fruits à en tirer. 5i3,
519,545.
SECRET. Avis pour être fidèle a garder un secret. 38"^
675. Cas où on peut le révéler. 39"^- ^^ secret est Taine
des conseils. ^^-188 , 206.
SECULIERS. Quand peuvent-ils entrer dans les mo-
nastères, ^^-i 35, 169, 704,706,709, 717,731.
SEDITIEUX. Ils sont en exécration au genre humain.
36-^5.
SEDULIUS4 (Cœlius) Son poème pascal, où il dit que
J. C. n'ôte pas les royaumes de la terre. J/-333 et
note.
SEL A. Mot qui se trouve dans certains Psaumes ; on en
ignore le sens. j-ôi.
SEMAIj\E sainte. Mystères de cette semaine, et
manière de la passer. ^-236 et suiv. Pratique pour la
passer saintement. J^— 553.
SEMI-PÉLAGIENS. On prouve contre eux que le
commencement de notre salut vient de Dieu. J'-645 ,
654 ^^ suiv. 11 en est de même du commencement de la
prière. 652 et suiv. R. Simon, semi-pélagien. 21 3, 53o ,
533 , 65'i.
SENDOMIR (synode de) , où les trois sectes des Luthé-
riens , des Zuingliens et des Bohémiens de Pologne se
réunissent. 2(9-'^i'^'
SENEQUE a fait un traité exprès pour défendre la
cause de la Providence, où il combat ouvertement la
toute-puissance de Dieu. :/^-3i.
SEINNACHERIB , roi deNinive, assiège Jérusalem. Son
armée est détruite miraculeusement. 3S~^i'
SENS. Leurs organes. 34~^^j i4o. Leurs opérations.
65 et suiv. Leurs propriétés. 72. Sens commun; sa
définition. 74- Division des sens extérieurs et des sens
intérieurs. 77. Comment ils donnent lieu à connoître la
vérité. 88, 366. Ils sont beaucoup au-dessous de l'intel-
ligence. 1 19. Ils nous trompent souvent. 200. Nous aident
à entendre nos besoins et à connoître toute la nature.
202. Comment distinguer les opérations sensitives d'avec
436 TABLE
les mouvemens corporels qui en sont inséparables. 254.
En quoi les sens diffèrent de la raison. / /-417.
Ce que c'est que la vie des sens, j ^-^(io et suiv. L'ame,
livrée aux plaisirs des sens , éprouve de grandes difficultés
pour arrêter ses résolutions. 461. Triste fin de celui qui
s'abandonne aux sens, i 3~^^9' ^^y- Corps , Sensations.
Sens figure. Embarras et contradictions de Calvin à le
défendre. /P-58g. Les Calvinistes envoient à Vormes
une confession de foi qu'il est difficile d'accorder avec ce
sens. 61 1. Les Suisses sont les plus sincères défenseurs du.
sens figuré. ^0—"}^' Les disputes entre les défenseurs de
ce sens sont de la plus grande importance , quoiqu'ils
conviennent entre eux de les dissimuler. 291 et suiv.
Le sens littéral de ces paroles: Ceci est mon corps ^ de
l'aveu même des Zuingliens, mène à admettre un chan-
gement substantiel , tel qu'il arriva à l'eau changée en
vin aux noces deCana. Luther n'entendoit pas la force de
cette parole. Le sens catholique est visiblement le plus
naturel, ^p-127, 128. Le sens figuré ou la métonymie de
Zuingle vaut bien la synecdoque de Luther. 129^
SENS ( concile de ) tenu par le cardinal Duprat , contre
les erreurs de Luther. ^^-384*
SENSATIONS. Comment elles se font dans notre ame.
3^^-65 et suiv. Comment distinguer les actes de Tenten-
dement qui sont joints à des sensations. 92. Les sensations
sont attachées à des mouvemens corporels. 1 76. De quels
objets viennent ces mouvemens. 179. Preuves que les
sensations sont produites par les mouvemens des nerfs,
181 et suiv. De quoi les sensations instruisent l'ame. 194
et suiv. 265. Dessein merveilleux dans les sensations. 276.
Les sensations sont tout ce qu'on peut accorder aux ani-
maux. 328. J^oy, Corps , Passions.
SENTIMENT (le) nous fait connoître notre liberté.
3^-373.
SEPTANTE. Leur version des Proverbes très-ancienne;
elle s'écarte de l'Hébreu. ^-12 , i3. Celle de VEcclésiaste^
146.
SÉPULCRE. Pourquoi le Sauveur veut-il que le sien
soit honorable. / J-433. Extrême folie d'élever de si ma-
gnifiques trophées à un peu de cendres. 532.
SERAPION , solitaire pénitent , ne communia dans sa
dernière maladie que sous une espèce. ^J-445. Vaines
subtilités des Protestans pour prouver le contraire. 44^»
DES MATIÈUES. 4^7
SERGE et Bacque (SS.) martyrs , reconnoissent qu'ils
sont obligés de porter les armes pour TEmpereur. Leurs
actes alte're's par Métaphraste. ^/-SgS et note.
SERGIUS, patriarche de Constantinople , chef des Mo-
nothëlites , consulte le pape Honorius. J/-i!24. Il compose
YEcthèse sous le nom aBéraclius. 32~'48^' W est con-
damné par le sixième concile. 4^8.
SERGIUS III , pape, réordonne les évéques et les prê-
tres ordonnés par Formose. J^-gS. Il ordonne, sous peine
d'anathéme, des choses contre la foi. 120.
SERMENT. Avec quelle religion le prince doit garder
le sien. ^^-365. Serment du sacre des rois de France.
367. Dans le doute, on doit interpréter en faveur du ser-
ment. 371.
Serment de suprématie et d'allégeance exigés des Ca-
tholiques anglais^ différences de ces deux sermens. 39^"
95 et suiv.
SERMONS. Si Ton n'en sort chrétien , on en sort plus
coupable, y 7-4^8.
Sermon de Jésus sur la Montagne, p-5 et suiv. jusqu'à
99. — de Jésus après la Cène. iO-Sl^ et suiv. jusqu'à 199.
Sermons tom. / / a //. P^oy, la Table précédente.
SERVET (Michel) écrit contre la divinité de J. C. J~
123 et suiv. Servet et Valentin Gentil sont mis à mort, à
Genève , comme hérétiques. 30-^^* Calvin , avec l'appro-
bation expresse de tout le parti , fit prononcer l'arrêt qui
condamnoit Servet au feu. Basnage l'excuse mal en disant
que c'étoit un reste de papisme. QI-lfiQ. ^7-335.
SERVICE DIVIN. Pourquoi on ne le fait pas en langue
vulgaire. Explication que l'on donne du service divin dans
l'Eglise catholique , par ordre du concile de Trente, â^-
444 6t suiv.
SERVITUDE vient du mot servare : elle tire son ori-
gine des lois d'une juste guerre , où le vainqueur se con-
tentoit de faire esclave le vaincu , auquel il avoit droit
d'ôter la vie. Jurieu imagine un pacte fait entre le maître
et l'esclave, g/ -449- Ce que c'est que la servitude du
siècle. /7--70. Le péché est la plus iniâme des servitudes.
80,
. SERVIUS-TULLIUS , roi de Rome , établit le cens.
438 TABLE
3^-3S. Il projette rétablissement d'une république. 5i ,
540. Sa mort. 5i.
SÉSOSTRIS,roi d'Egypte ; ses conquêtes. ^^'-471.
SEVE (la demoiselle) abandonnée par Misson son mari ,
obtient de l'Eglise de Genève la permission de se remarier.
SÉVÈRE, empereur, égale César par ses victoires.
SEYMOUR (Jeanne) devient maîtresse de Henri VIÏI,
qui fait périr Anne de Boulen , et l'épouse. Elle meurt.
^^-433 et suiv.
SEYMOUR (Edouard), duc de Sommerset, oncle ma-
ternel d'Edouard VI, étoit Zuinglien. Il est fait protecteur
du royaume d'Angleterre, i ^-^65. f^oy. Edouard. Ses
excès et ses crimes incompatibles avec la qualité de réfor-
mateur. Il est condamné à mort. 4^4 et suiv.
SEYSSEL (Claude) , archevêque de Turin, détaille les
erreurs des Vaudois, et n'en marque aucune sur l'Eucha-
ristie. Il montre au contraire qu'ils croy oient la transsub-
stantiation. £(9-i57 , 1 58.
SFONDRATE ( Célestin ) , abbé de Saint-Gai en Suisse ,
puis cardinal, écrit contre la Déclaration de i68'2. S1~
10. Il dit que le se'ntiment de l'Ecole de Paris ne date que
de l'époque des conciles de Constance et de Baie. 67. Ce
qu'il répond pour atténuer l'autorité d'Adrien VI. 80. Il
accuse saint Cyprien d'avoir erré sur la foi. i4i.
Son ouvrage sur la prédestination est dénoncé au pape
Innocent XII par cinq évêques de France. 38~^^' Selon
lui , tous les hommes sont destinés à la vie éternelle ou
à quelque chose de meilleur. Ibid, Les enfans morts sans
le baptême , quoique exclus du royaume des cieux , ne
sont pas privés des biens naturels. 3i. Il suppose que
l'exemption du péché actuel est plus estimable que la
possession du ciel. Ibid. Il appelle cette exemption in-
nocence personnelle. 34. Son opposition à la doctrine des
conciles d'Orange el de Trente , etc. Ibid. Il ajoute que
ces enfans ne sont pas damnés. 35. En quoi il est contraire
aux conciles de Lyon t;t de Florence, à saint Augustin,
aux cardinaux Beilarmin et Noris, etc. 36 et suiv. Il veut
que ce soit un bienfait pour les Infidèles d'avoir ignoré
le vrai Dieu. 40. Par là il renouvelle l'erreur du péché
philosophique. 4 1 . H donne atteinte à la doctrine de saint
Augustin, qui est celle de l'Eglise romaine, sur la pré-
DES MATIÈRES. ^^(J
destination. 44 ^^ ^"^^* Bossuet avoit été chargé de ré-
diger la lettre des évtques. ^(^-16^. Louis XIV l'ap-
prouve , et ordonne au cardinal de Janson de la rendre
au Pape en main propre. u65. Le Pape nomme huit
consulteurs pour examiner le livre. 3oi et note. Bcssuet
désire qu'on mette la personne à couvert. Ibid. 3o4. Son
avis est qu'on laisse dormir cette aliaire à cause de celle
du Quiétisme. 5 10. ^^-465. On continue cependant à
s'en occuper à Rome. 4(9'-^'^9- 41 ~^^' ^^ P- <jabrieli,
approbateur du livre , en fait imprimer une défense. 5o5.
Ce que pense Bossuet d'un ouvrage du cardinal Sfondrate
sur l'immaculée Conception. 4(9'^'^^9^ 3o^.
SHIRBURI^E (le P.) supérieur des Bénédictins anglais,
demande des éclaircissemens sur les calomnies des Protès-
tans au sujet de Y Exposition, j ^~ï6g.
SIEGE, (saint) En expliquant son autorité de manière
qu'on en ôtât ce qui la fait plutôt craindre que révérer
à c<^rtains esprits , elle se montre aimable à tout le monde,
même aux hérétiques et à ses ennemis. 37-'^Al- Pour-
quoi le saint Siège ne perd rien dans les explications de
la France. Ibid. Bossuet avoit pris soin , dans son sermon
d'ouverture de l'assemblée de 1682, d'en relever la ma-
jesté autant qu'il l'avoit pu. 244' Personne ne souhaitoil
plus que lui de voir son autorité grande et élevée. 2^3.
Le saint Siège ne peut oublier la France, ni la France lui
manquer, y /-4 ^ i • ^^J"- Eglise romaine, Indéfectibilite ,
Pape, Pierre, Primauté, etc.
SIENNE. ( concile de ) Il désigne la ville de Bâle'pour y
tenir le concile général. ^Q—i'jo.
SIGISMOND, empereur. Son ordonnance pour lasdreté
du concile de Constance : il y distingue les droits des deux
puissances. 32~^9 et suiv. Il se joint au concile de Baie.
280.
SIGISMOND , duc d'Autriche , appelle du Pape au
concile. J^-^Sa et note.
SILENCE. Sa nécessité dans les communautés reli-
gieuses, pour y maintenir la charité, i 4~^197 5o3, 54o.
3^-6o5. Ses avantages. /^-556. Il retranche beaucoup
de péchés et de défauts. 539. Combien on doit l'aimer.
.39-^,)^', 628. Trois sortes de silence, y^- 538. Silence
de prudence. 543. Silence de patience. 552. Le silence
est nécessaire pour que Dieu agisse en nous. J^-602 ,
6o5.
44<5 TABLE
SIMÉON attend le Messie. ^-4i6. Il est conduit au
temple par l'Esprit saint. ^iS, Il rencontre Jésus : 4'^oj le
reçoit entre ses bras : 4'^3 ; et bénit Dieu. 4'i4» Son can-
tique. 4^6. Ses prédictions. ^3'2 et suiv.
Ardent amour du saint vieillard pour J. C. i ^-^^oS et
suiv. Pourquoi il désiroit la mort après avoir vu le Sau-
veur. 340 et suiv. Comment nous devons l'imiter. 38o et
suiv.
Le cantique de Siméon respire la piété d'une ame
qui se repose en J. G. ^-567. Il est expliqué. 574.
SIMON , fils d'Onias; quel est celui dont il est parlé dans
Y Ecclésiastique. £-365, 367, 637 et suiv.
SIMON Machabée, frère de Jonathas , lui succède.
35^-85. Les droits royaux lui sont accordés ainsi qu'à sa
famille. 86, 253. Comment la souveraine puissance lui
fut donnée. ^^-1^5. Sa sagesse; bonheur du peuple
sous son gouvernement. 160. 11 étoit instruit des affaires.
.73.
SIMON , comte de Montfort. Voy. Raymond.
SIMON ( Richard ) , Oratorien ; idée de son caractère.
^£-639. Danger de ses écrits. 689. Bossuet y voit un
sourd dessein de saper les fondemens de la religion. 37"
473. On y apprend à estimer Grotius et les Sociniens
plus que les Pères. 485. ^£-670. Ce qui le faisoit pa-
roître savant n'étoit que nouveauté et hardiesse. SS""
3ii. Son système étoit de détruire l'autorité des Ecri-
tures. 4 18. Il étoit le chef d'une cabale de faux critiques
qu'il falloit abattre. 325. Sa version du nouveau Testa-
ment imprimée à Trévoux. Voy. Testament (nouveau).
Sa remontrance à M. de Noailles , pour se justifier. ^—
412 et suiv. Elle est réfutée par Bossuet. 4i3 et suiv.
Son sentiment sur Estius , dont cependant il invoque le
témoignage. 443. H s'appuie vainement de l'autorité de
Salmeron. 44^* Trois erreurs de R. Simon dans sa justi-
fication. 449 ^^ suiv. Ce n'est pas lui finire tort que de
le tenir pour suspect. 45'6. Invitation des Protestans à
R. Simon pour travailler avec eux à une nouvelle Bible.
457 et suiv. Il défend l'erreur des Sociniens , qui regar-
doient les prophéties comme des allégories. 475. Il donne
dans le semi-pélagianisme , et accuse saint Augustin. 489.
Il tâche d'opposer les saints Pères les uns aux autres.
579, 58 1 , 596 et suiv. Ses omissions affectées sur le Saint-
Esprit. 616. Bossuet trouve dans sa version du nouveau
I
DES MATIÈRES. 44 '^
Testament des vérite's affoiblies , de mauvais commen-
taires à la place du texte. 38~~^^^' Eloges que M. de
Fleury , évéque de Fréjus , donne aux Instructions de
Bossuet contre cette version. 49^-1^9-
R. Simon est l'auteur de Y Histoire critique des prin-
cipaux Commentateurs du nouveau Testament. ^—4 et
suiv. Il accuse saint Augustin d'être novateur sur la ma-
tière de la grâce. lo. Il convient pourtant qu'il a été suivi
de tout l'Occident [dans les siècles postérieur». 1 1 , 1 3 et
suiv. Par là , son accusation retombe sur le saint Siège et
sur l'Eglise, il et suiv. 27 et suiv. Sa doctrine tend à l'in-
différence des religions. 28 et suiv. 71 , gS , 108, ii4 et
suiv. Mépris insultant de R. Simon envers la Tradition.
3i et suiv. 56 et suiv. Son artifice qui ruine une preuve
du péché originel. 33. Erreur inexcusable par laquelle il
accuse saint Augustin. 38. Sa mauvaise foi. 4o- Sa témé-
rité. 54. Il loue la Tradition pour affoiblir l'Ecriture: 61
et suiv. et détruit l'une par l'autre alternativement. 65,
67 et suiv. 92 et suiv. Il ne veut point voir établi dans
l'Ecriture le mystère de la Trinité. 64 , 66 , 83 , 89.
Nouvelle tentative pour détruire l'autorité de la Tradi-
tion. 72 et suiv. 75 et suiv. Son mépris pour les écrits de
saint Basile : 83 , 85 j de saint Grégoire de ISfazianze : o4 ,
88 ', de saint Grégoire de Nysse. 87. Il les traite de rhé-
teurs sans logique. 91 . Il attaque l'autorité de l'Eglise : 96;
et ne laisse rien de certain ni dans l'Ecriture ni dans la
Tradition. 1 1 1 et suiv. Il soutient et loue les Sociniens.
117, 128 et suiv. Leur cherche un appui dans saint Kii-
gustin. 121. Etale avec affectation leurs blasphèmes. i'-23.
Tâche de s'en excuser. iiS. Réfute Socin, Schlichtingius
et Eniedin avec une foiblesse affectée qui leur laisse la
victoire. i33, i4o, 142. Vante les interprétations du so-
cinien Crellius. 137. Méprise la théologie des Pères contre
les Ariens , et renverse les fondemens de la foi. 149. H
méprise toute théologie. i59 , 162 et suiv. Il la calomnie
malignement. 164. Il rabaisse surtout saint Thomas. iSg,
168. Il relève bien haut Grotius. 171. Traite les prophé-
ties de simples allégories, à l'exemple des Sociniens. 174.
Il commet les Pères tantôt contre l'Eglise : 192 ; tantôt
contre la saine doctrine. 195. Il les traite avec dédain et
mépris. 217 et suiv. Fausseté de sa critique sur Origène
et saint Alhanase. 221. Il élève le luciférien Ililaire et
l'hérésiarque Pelage bien au-dessus de saint Ambroise
et de saint Jérôme ; 229; Maldonat bien au-dessus de
saint Augustin : 233 5 et frappe bientôt l'interprète jésuite
44^ TABLE
comme les autres Pères. 241 et suiv. Il adopte l'hére'sie
du luciferien Uilaire sur les enfans morts sans baptême :
35o j sur le péché originel : '253; sur la grâce. 255.
Il cherche à tromper les simples, en alléguant à tort Tan-
tiquité, en opposant les Grecs aux Latins: 3o6, Sog, 3io,
et saint Augustin à lui-même. 3 12. Il se montre ouver-
tement Semi-pélagien. 3i3, 53o. Il intente directement
procès à saint Augustin, comme à un novateur. 359. En-
tasse force .accusations sans preuves. 364 > 3^9' Fait un
crime aux auteurs d'avoir suivi les interprétations de
saint Augustin. 366. Vaines et malignes remarques sur
un passage de saint Augustin. 38o. Causes de son achar*^
nement contre ce Père. 388. Il défend une hérésie sur le
péché originel, 389, 393. Détruit les preuves dont l'E-
glise s'est servie pour établir ce dogme. 394, ^^^ ■> 4o-*.
Téméraire réponse à l'autorité des conciles. 398. Prodi-
gieux égarement de R. Simon. 5 12. Il accuse saint Au-
gustin de nier le libre arbitre : 537 ; dont il se forme une
idée pélagienne. 54 1. H lui fait un crime d'avoir admis
la grâce efficace. 544- Lui fait dire que Dieu est auteur
du péché. 546, 594. Bossuet regardoit cette Histoire cri-
tique y comme un amas d'impiétés et un rempart du li-
bertinage. ^<^-3o2. R, Simon en reconnoît lui-même le
danger , et s'offre de réfuter son propre ouvrage. 3o5. L'E-
glise auroit été ravie de lui voir tourner son esprit à quel-
que chose de meilleur, et se montrer savant par des re-
cherches utiles. 3ii. Poy, Augustin (S.)
SIMOINIE. Combien elle^ est défendue. /-3o7 et suiv.
Censure de rassemblée de 1700 sur cette matière. 38i et
suiv.
SIMPLES (les) parmi les Protestans , quand on les
convainc d'erreur, réclament leurs ministres -, et , quand
on confond leurs ministres, ils réclament l'Ecriture, qu'ils
croient entendre. ^£-433.
SIMPLICE , pape. Ce qu'il dit des décrets du Saint-
Siège , devenus irréformables par le consentement uni-
versel. J J-4o et suiv.
SIMPLICITÉ. En quoi consiste cette vertu. ^-44 et
suiv. Une religieuse doit toujours agir avec simplicité.
^^-642, 660. La simplicité ignorante qui ne sait qu'aimer
Dieu est infiniment au-dessus de tous les docteurs, i 4~
455. La simplicité, vertu de saint Joseph. 120 et suiv.
Simplicité ecclésiastique. 21.
SIINUESSE. (concile de) Preuves de sa supposition ^
DES MATIÈRES. 44^
ce qu'on dit y avoir été traité louchant le pape Marcel-
lin. 33~9^ et note. 2'24.
SIRICE (S.) pape. Son jugement contre Jovinien, et
sa réponse^ aux évéques de Macédoine. J^-218 et suiv.
SIRMOND (Jacques), Jésuite, justifie les pères du
concile de Francfort, qui rejeloient le septième concile.
32-^^28.
SIXTE V, pape, déclare Henri, roi de Navarre, dé-
chu de son royaume et inhabile à succéder à celui de
France. Sa bulle et celle de Grégoire XIV sont regardées
comme nulles , même à Rome. ^^-692 et suiv.
SIXTE DE SIENNE, Dominicain, fait l'éloge de Ger-
son. i J-458.
SKHENCK (Thierri) , archevêque de Mayence, con-
sulte rUniversité d'Ertbrd, au sujet de la déposition
d'Eugène IV à Baie. 33-335 et note.
SLEIDAN (Jean), historien protestant, rapporte sé-
rieusement les folles prophéties de Luther, i 9~1^^*
SMALCALDE (assemblée de) où Luther dresse de
nouveaux articles. Dans celui de l'Eucharistie, il dit, ce
qu'il n'avoit pas fait jusqu'alors , que le pain et le vin sont
le vrai corps de J. C. Bucer signe ces arlicles , ainsi que
Melancton, qui doutoit alors de la présence réelle, y^-
259, 260. On y demande un concile libre , pieux et chré-
tien, d'où le Pape et les évéques soient exclus comme
parties. 3oo. Melancton ne souscrit que par complai-
sance , et met une restriction pour réserver l'autorité du
Pape. 3o2. Le parti protestant y fait une ligue redouta-
ble , et les ligués mettent en doute s'ils traiteroient
Charles V d'empereur. 5o4. On y résout la guerre civile
pour cause de religion. 5/-585.
SOCIETE. En quoi elle consiste, y ^-62 t. Sur quels
principes est fondée celle des hommes entre eux. 36-1 ^t
suiv. Causes de la violation de cette société. i5 et suiv.
Division de la société par les diverses nations qui se sont
formées. 18. Principe de correspondance et <fe société
mutuelle , conservé au fond de nos cœurs , malgré l'esprit
de division qui s'est mêlé dans le genre humain. y2~5o6.
f^oy. Gouvernement, Hommes.
SOCIN (Lélio et Fauste), chefs des Sociniens. 3^-567.
Fausle Socin est loué par R. Simon : 5^-128 et suiv. qui
s'émerveille sur les progrès de sa secte. i35.
444 TABLE
SOCINIENS (les) sont, de toutes les sectes se'parées de
l'Eglise romaine, les seuls qui puissent trouver une sorte de
succession , en prenant pour ancêtres ceux qui , dans tous
les temps, ont attaqué la divinité de J. C.^(^-'256,i^'].Ju-
rieu et les autres ministres rejettent les Sociniens de leur
communion , qu'ils accordent aux Arminiens ouPélagiens.
397. Jurieu est forcé de mettre les Sociniens au nombre
des sociétés dont il compose l'Eglise catholique. Us sont
les vrais auteurs de son système sur l'Eglise. ^ç)i. On doit
conclure des principes qu'il pose, qu'on peut se sauver
dans la communion des Sociniens , et même dans celle
des Mahométans et des Juifs. 5'23 , 5'i^. Les Sociniens
trouvent un grand appui dans la doctrine de ce ministre,
qu'ils poussent dans une manifeste contradiction , sans lui
laisser de réplique. Qi -3g. Il n*ose les confondre en
montrant, comme l'Eglise a toujours fait aux hérétiques,
la nouveauté de leur doctrine , de peur de se confondre lui-
même. 6'2. Sesprincipes mènent peu à peules Protestans au
Socinianisme, qu'il admet dans l'Eglise universelle, comme
une société dans laquelle Dieu peut se conserver des élus.
7 5 et suiv. Les Sociniens, fiers des pas que la Réforme fait
vers eux , et de la tolérance qu'elle leur accorde , se van-
tent d'avoir porté la Réforme à sa perfection, en niant la
divinité de J. G. 86, 87. Jurieu ne peut les exclure du
titre d'Eglise , sans en exclure toute la Réforme. Aveu du
ministre sur la succession et l'étendue de l'Eglise, a 19. Il
nie que les Sociniens fassent une société, parce qu'ils n'ont
ni succession ni étendue j en quoi il fait le procès à toute
la Réforme. 2'2i, 222.
Le Socinianisme a commencé avec la Réforme et s'est
accru avec elle. Pente de la Réforme vers le Socinia-
nisme, prouvée par Jurieu. ££-179, 180. Les Sociniens
et les Anabaptistes sont sortis de la Réforme, et ont fait
usage des principes établis par les premiers réformateurs.
566. Une cabale socinienne se forme en France dans la
Réforme , et éclate dès que les Réformés se sont réfu-
giés ailleurs. 181. Le Socinianisme a, selon Jurieu, un
grand rajjport avec l'indifférence des religions. 194. Les
Sociniens posent pour principe qu'il faut tourner TEcri-
ture au sens le plus plausible, et convainquent les Cal-
vinistes de faire la même chose. 2o5. Les réponses de Ju-
rieu sont insoutenables j de sorte que ce qui détourne
les Calvinistes de croire la présence réelle, est précisé-
ment ce qui détourne les Sociniens de croire les mys-
tères. 208, 21 3. Le principe socinien, qu'on ne doit croire
DES MATIÈRES. 44^
que ce qu*on connoît clairement, est admis par Basnage
et par la Réforme. 278.
Les Sociniens de'tournent le sens des prophéties qui
s'appliquent à J. C. ;/-583 , 606. On les réfute. Ibid.
SOISSONS. Histoire des Manichéens qu'on y trouve.
SOLITAIPlES. Vie angélique que menoient ceux de la
Thébaïde. ^ ^-[\i^. Caractère de ceux qui ont tout-à-fait
quitté le monde , et de ceux qui vivent dans le monde.
i ^-5,6. Les solitaires se communioient dans leurs déserts
sous la seule espèce du pain , qu'ils emportoient avec eux
du saint sacrifice. ^^-127 et suiv.
SOMMAIRE de la doctrine du Iwre des Maximes des
Saints. QS-'^^l ^^ ^^^y-
SOMMEIL. Vrai manière de le consacrer à Dieu. 38~
5ii. J^oy, Corps. *
SONGES. Comment ils naissent. J^-246.
SOPHRONE j moine , puis patriarche de Jérusalem ,
consulte le pape Honorius. J/-124. Il s'oppose forte-
ment au monothélisme. J^-4^7 et suiv. Il assure que les
fondemens de la foi orthodoxe se trouvent dans le saint
Siège. 3^-371.
SORBONNE. Elle est consultée par Jacques If , roi
d'Angleterre , sur une déclaration que ce prince avoit don-
née. Avis de ses docteurs conforme à celui de Bossuet.
43~9' Voy, Faculté de Paris , Jacques II.
SOUFFRANCES. Elles sont le fondement du christia-
nisnie. /^-43. Elles sont une grâce , une récompense. 47*
Nécessité des souffrances. ^ J-!243, 3i8_, 676 et suiv. ^^-
65. Quelle doit être la nature et l'étendue de nos souf-
frances. :/ 3-678. Usage qu'on doit en faire. 3P~B4, 3^0,
339. Consolations de ceux qui souffrent patiemment. ^ 3-
33o. Le chrétien ne doit pas s'étonner des souffrances. Z^-
389. Endurées pour la foi, elles sont honorables à l'Eglise*
392.
Profondeur du mystère des souffrances de J. C. ;/ ^--3 >
et suiv. Ardeur immense du Sauveur pour les souffrances.
;/ 3-324. Nécessité de participer à ses souffrances, pour
avoir part à ses grandeurs. ;/^-43. S'unir à lui dans ses
souffrances. ;/ (9-603. 39-^9? 4^6. /^q/. Afflictions ,
Croix.
SOUVERAINETÉ. Elle appartient au peuple, selon
44^ TABLE
Jurieu; il avance que le peuple juif fit Saiil son premier
roi, et avoit droit de le faire. ^J-^l/^ et suiv. Ses suppo-
sitions chimériques sur la puissance royale. Il demande
ce qu'il faudroil faire d'un roi qui vou<'roit tuer tous ses
sujets. 4^*2. La souveraineté paroît-elle mieux dans les lois
qu'elle établit , que dans les dispenses qu'elle accorde. / ^—
32 et suiv. f^ qy. Puissance.
SPADA. (le cardinal) Lettre de Bossuetà ce cardinal,
au sujet du livre de Fénélon. ^^-338. Seconde lettre.
^9-4 II.
SPANHEIM. ( Frédéric) Son ouvrage contre V Exposi-
tion, ^/— .417. Bossuet pensoit qu'il ne talloit pas le ré-
futer légèrement , mais qu'on devoit le faire avec force.
227.
SPECTACLES. Celui du chrétien est l'espérance. //-
363. Merveilleux spectacle du ciel et de la terre; sage
économie de cet univers ; inégalité entre les créatures.
^^-598. yoy. Comédie, Théâtre.
SPIRITUALITÉ de Dieu. Les anciens Pères , selon Ju-
rieu, faisoient Dieu corporel , non par conséquences , mais
en propres termes. £^-39, 40*
SPIRITUELS (nouveaux) : leur jargon inintelligible sur
l'oraison. 3.9-^oo, 2o5. Combien leur erreur est dange-
reuse. 4ï4« ^oy. Oraison, Qu!Étis|we.
SPON (Charles) médecin, Protestant, célèbre par ses
ouvrages; jugement que Bossuet porte de quelques-uns.
J/-199. Ce prélat loue ses écrits, et lui donne quelques
avis pour la suite de ses travaux. 210. ^oy. Arnauld.
STAPHYLE, célèbre disciple de Luther et de Melanc-
ton, frappé des divisions des Luthériens, dont aucune au-
torité ne pouvoit condamner les erreurs, revient à l'Eglise
cathohque. ig-53o.
STAPLETON (Thomas), docteur de Douai, dit que la
doctrine de l'infaillibilité du Pape est maintenant certaine.
^3-573,574.
STATUTS et Ordonnances synodales de Bossuet, /-
35 , 28.
STOÏCIENS : leur doctrine opposée à la simplicité du
Sauveur. y^-3o.
STRASBOURG (l'EgUse protestante de) fournit un
exemple mémorable de variations. Elle fut d'abord luthé-
rienne, puis zuinglienne; ensuite souscrivit l'accord de Vi-
DE^S MATIÈRES. 44?
temberg, revint au lutliéraiiisnie , enfin admît l'ubiquité,
QO-^Qg. La Confession de foi de Strasbourg contredit celle
d'Ausbourg sur la justification, qu'elle explique comme
l'Eglise romaine. :/5— 187.
STRIMESIUS ( Samuel ) , professeur dans l'académie
de Francfort sur l'Oder, enseigne la tolérance universelle
et la réunion de tous les Chrétiens , pourvu qu'ils sous-
crivent à l'Ecriture de quelque façon qu'ils l'entendent ,
même des Sociniens , quoiqu'ils ne croient ni la Trinité,
ni l'Incarnation , ni beaucoup d'autres articles principaux.
55~3i6 et suiv. Affreuses conséquences de cette doctrine.
321.
SUAREZ (François), Jésuite, laisse en son entier le sen-
timent de l'Ecole de Paris ^ il détruit lui-même sa censure ,
et falsifie les faits au sujet de la bulle de Léon X contre
Luther. J J-56o et suiv. Ses efforts inutiles pour trouver
le moyen de déposer un pape hérétique. 606 et suiv.
Ce que ce théologien pense de Taulère. ^/-54. Son
sentiment sur la contemplation de l'essence divine : ^7 j
sur les grâces efficaces _, la persévérance , etc. i45 et suiv.
SUBSTAIS CE. Pourquoi ce mot est employé dans l'Eu-
charistie. ;/p-i6o. Calvin s'en sert. On ne s'en sert pas
sous Edouard YI et sous Elisabeth. 3^-i3. La Cène des
Zuingliens sans substance. 7^2. P'ojy. Eucharistie.
Signification étendue que Platon donnoit à ce mot. 42"
6g5 et suiv.
SUÈDE. La peine de mort y est ordonnée contre les
Catholiques. Diverses peines décernées contre eux dans
d'autres Etats protestans. ^^-489.
SUFFOLK ( Jeanne de), usurpatrice du trône d'Angle-
terre sur la reine Marie. /^-486.
SUISSES ( les ) sont , sur l'Eucharistie , les plus sincères
de tous les défenseurs du sens figuré. ^0~^^'
SUJETS. Leurs devoirs envers le prince : ils lui doi-
vent les mêmes services qu'à la patrie. ^^-i53. Quel
amour ils doivent au prince. Ci56. Un bon sujet s'expose
pour sauver la vie du prince. 261. Les sujets doivent au
prince une entière obéissance : 262- excepté quand il
commande contre Dieu. 264. Aucun prétexte ne peut dis-
penser de cette obéissance. 268. Ils n'ont à opposer à la
violence des princes que des remontrances respectueuses
et des prières. 275. Voy. Obéissance.
SULPICE (S.) évêque de Bourges. Son panégyrique.
44^ TABLE
^^-3. 11 étoit rempli de l'esprit de Dieu. 4* Vertus
dont il montra l'exemple à la Cour. g. Sa charité'. lo. Sa
modération. i2. Sa frugalité', sa modestie, etc. i6 et suiv.
SULPICE-SÉVERE, historien, montre que les décrets
de Nicée tirent leur autorité du consentement commun.
35-433.
SUPÉRIEURS. Dieu parle par leur ministère. Z^-
473 et suiv. Manière de se conduire à leur égard. 3S~
496, 499> 5i3, 541, 546.
SUPÉRIORITÉ. Foy. Concile, Pape.
SUPERSTITION : combien Dieu l'a en horreur. Les
princes doivent l'éviter. J^-Si33 et suiv.
SUPPLENDA in Psalmos. 1-5-]-] et suiv.
SUPRÉMATIE. Elle est décidée comme article de foi
par l'Eglise anglicane. 5(9-i4î ï5. Les Calvinistes la con-
damnent dans plusieurs synodes, et pourtant la souscri-
vent. 21. f^oy, Henri VIIL
SURIN (Jean-Joseph), Jésuite, est l'auteur du Caté-
chisme spirituel, approuvé par Bossuet. 28-^99- Objec-
tion tirée de cette approbation , et réponse. 700. Combien
ce Père approuve les désirs du salut. 701. Combien il est
opposé aux raffinemens des Mystiques. 702. Sa doctrine
admirable sur l'abandon. Ibid» et suiv.
SUSPENSION, rqy. Ligature.
SYLLA s'oppose à Marius. 35'-544- H domine à Rome
sous le nom de Dictateur. 92 , 545.
SYLVESTRE (S.) pape, préside par ses légats au con-
cile de Nicée. 35-43i et noie.
SYLVIUS (^neas). /V. P(e IL
SYMBOLE DES APOTRES. ^-22. Explication des
douze articles qu'il contient. 84 et suiv. Explication plus
particulière de ces articles. 90 et suiv. Exposition de
toute la doctrine du Symbole, iio et suiv.
Ce Symbole propose tous les attributs divins à tous les
fidèles. 57-99 et suiv. Les Quiétistes ne le disent plus.
00, 87.
L'addition du mot Filioque , qu'on fait dans le hui-
tième siècle, au symbole de Nicée, éprouve de l'oppo-
sion de la part de l'Eglise romaine. ^ J-O2.
Les trois Symboles des Apôtres , de Nicée et de Con-
stanlinople, sont, de l'aveu de Jurieu, reçus de tout le.
monde ^ ce qui ne l'empêche pas d'affoiblir l'autorité de
celui
DES MATIÈRES. 449
celui des Apôtres, afin de renfermer dans TEglise lous les
hérétiques et les schismatiques. 5(9-5 17.
SYMMAQUE (S.) pape, explique en quoi les deux
puissances sont égales. 3i~^ll ^ 3'jS. Son apologie àTem-
pereur Anastase, qu'il avoit excommunié. 437 et suiv. Il
est accusé auprès de Théodoric, roi d'Italie; le concile
convoqué à Rome refuse de le juger. J^-227 et suiv. Sa
lettre à Avit de Vienne sur les dispenses. 35 1.
SYNAGOGUE. Peinture qu'en fait le prophète, /g-
208. Son autorité reconnue et recommandée par J. G,
dans le temps même qu'elle conjure contre lui. ^-285,
287 et suiv. Cette autorité cesse à la destruction du tem-
ple. 288.
Le ministre Claude, prétendant que l'on doit examiner
après une décision de l'Eglise, apporte en preuve l'exem-
ple de la Synagogue qui condamna J. C. et dont on dut
cependant rejeter la sentence. Q3-'^9^' Réponse de Bos«
suet. 293, 35 1.
La Synagogue figurée dans Elisabeth , et l'Eglise dans
Marie. /^-3o5.
SYNODE national des Calvinistes de France, où sont
condamnées les Eglises du parti qui vouloient changer la
Confession de foi présentée à Charles IX. Q0—'25g. Sa
décision embrouillée : ses vains efforts pour trouver la
vraie substance dans la doctrine calvinienne. Il cherche
le mystère de FEucharistie dans d'autres . paroles que
celles de l'institution. 261 , 262. Il décide que l'opinion
qui exclut la substance est contraire à la parole de Dieu.
263 , 2G4. Les Suisses se plaignent du décret qui les
condamnoit. Bèze répond, par ordre du synode, que la
doctrine décidée n'est que pour la France. 265. On ré-
duit à rien la substance, en faveur des Suisses, comme
on fit ensuite dans le synode de Nîmes, où l'on exposa la
doctrine de façon que chaque parti pouvoit , par des
équivoques, y trouver son sentiment. 266, 267. Les sy-
nodes approuvent par décret les révoltes. On le prouve
de celui de Lyon , qui dépose un ministre pour s'être re-
penti d'avoir contribué à la guerre civile. 2/-542 et
suiv. Des synodes des Vaudois calvinisés, de Piémont, et
de divers autres synodes et assemblétis ecclésiastiques.
547 et suiv. Lettre insolente et menaçante de l'Eglise
calviniste de Paris à la reine Catherine. SSg, 56o.
BOSSUET. XLIII.
4.5o TABLE
T
TABERNACLE. Ce que représentoit la fête des Ta-
bernacles. ^J-85.
TABORITES. Secte d'he're' tiques qui reconnoît Jean
Hus pour son auteur, i^-iio. Voy, ZiscA.
TAPPER (Ruard), docteur de Louvain, éditeur des
OEuvres de Driède , approuve ses sentimens. 3J-5»9.
Voy, Driède. Opinion singulière de ce docteur sur l'infail-
libilité du concile général. 671.
TARAÏSE (S.) patriarche deConstantinople, approuve,
dansle septième concile, les lettres du pape Adrien, après
rexamen. J^-i34. 3^-5^5, 569.
TARQUIN Tancien , roi de Rome , orne cette ville.
^5"— 38. Il augmente le nombre des sénateurs. 54o.
TARQUIN LE SUPERBE, roi de Rome, fait assassiner
Serviusïullius.J5^-5i.Il rend par ses violences la royauté
odieuse ; il est chassé. 52.
T ART ARE. (le chevalier) Lettre de Bossuet à M. de
Pontchartrain , dans laquelle il lui raconte les aventures
de ce chevalier, en implorant pour lui les bontés du Roi.
^^—354. L'abbé Bossuet le rencontre à Rome ,et sollicite
son oncle pour lui obtenir des secours. ^^-4i3 , 5 10. ^^-
307.
TATIEN, disciple de saint Hippolyte, et depuis chef
des Encratiques , cité par Jurieu, comme ayant appris
de son maître l'erreur des deux nativités du Verbe. ^^-
ii5. , '
TAULÈRE, un des Mystiques les plus exacts , ne parle
pas avec précision. ^/-54. Exagérations dans ses Institua
lions. 57 et suiv. Les erreurs qu'il reproche aux Béguards
sont celles des Quiétistes. 387 et suiv.
TEMPLE. Forme et structure du temple de Jérusa-
lem. i4~9^' I^ étoit la figure du monde. 96 et saiv. Zèle
de J. C. pour la sainteté du temple. ^-147 ^t suiv. Il
prédit sa destruction. 319. Comment nous sommes le
temple de Dieu. ;/ ^-604. Ce que nous devons faire pour
le purifier. 6o5 et suiv.
TEMPS. On perd tout en le perdant. /^-!265. C'est
un dangereux imposteur. ^/-383. Notre vie est em-
portée par le temps qui nous échappe. ^ 5^-6 17. Le temps
est une imitation de l'éternité. i55 et suiv. ^^-267. Deux
DES MATIERES* 4^*
manières de conside'rer le temps , par rapport à nous et
par rapport à re'ternité. ^7-597. Combien il est court en
comparaison de l'éternité. /^-i85 et suiv. ;/7-5i4.
TENTATIONS. Combien l'homme en est assiégé. 38"^
719 et suiv. Leurs avantages. 3,9-2o, 21, 3o. Moyen de
les surmonter. ^^-694 , 7''4i. Manière de les repousser*
^^-5io. y^-567. .?i9-^49. '^1'^, 665 , 674, 746. Celles
qui assiègent à l'heure de la mort. 96. Diflerence entre
celles qu'on cherche et celles qu'on peut éviter. J/-558. .
Cause de celles qui sont attachées à la puissance souve-
raine. 38~^oi.
Les trois tentations employées contre J. C. dans le dé-
sert. <y-5i6 et suiv. Quel remède opposer à chacune.
5i8. De la puissance du démon sur le genre humain. 522.
Comment il tenta J. C. et ne se relira que pour revenir.
526 et suiv. Haut conseil de la Providence dans la tenta-
tion du Sauveur. /^-i69.
TEREINCE , qui s'est modéré sur le ridicule , n'en est
pas plus chaste pour cela. 37^^^^- César ne le trouvoit
pas assez plaisant. 614.
TERRE. Celle qu'on habite ensemble sert de lien entre
les hommes , et forme l'unité des nations. ^^-20.
La terre Promise est la figure du ciel. ^-21 t. Pour y
arriver, il faut traverser la mer Rouge et le désert, figu-
res de ce monde. 226 et suiv.
TERTULLIEN. Définition qu'il donne de Dieu, i S-
267. Jurieu l'accuse de mettre le Fils de Dieu au nombre
des créatures. ^^-19, 20. Ce Père confond tous les hé-
rétiques par l'argument de leur nouveauté , et prouve
que c'est de l'Eglise qu'il faut recevoir les Ecritures. 4 1 4*
3urieu entend mal ce que Tertullien dit de la naissance
éternelle du Fils de Dieu. Explication du passage cité par
le ministre. Elle doit servir à entendre ceux qu'il cite des
autres Pères. 74, 75, i3i et suiv. Ce qu'il y a de dur dans
le livre de Tertullien contre Hermogene , il ne le dit pas
selon sa croyance , mais en poussant son adversaire par ses
propres principes. 189.
Tertullien témoigne la fidélité des Chrétiens envers leur
patrie. 3^-56. H parle souvent de l'obéissance que les
Chrétiens doivent aux princes, même païens. J^-280,
327. 36-^^y '^1^' Le prince, dit-il, n'a que Dieu au-
dessus de lui. 3^-371. Il fait voir que c'est par conscience,
et non faute de force, que les Chrétiens obéissent. 397. Il
45îi TABLE
explique l^s effets de rexcommunication. 345. Il expli-
que les caractères de Babylone et de Rome. 3—92. Gom-
ment il dépeint les hérésies. 266, 269.
TEST, (serment du) où les Anglais se rapprochent de
nos sentimens, et ne nous condamnent que par une erreur
manifeste sur l'adoration de l'Eucharistie , le sacrifice de
la Messe et le culte des Saints, ^(^-^n et suiv.
TESTAMENT (l'ancien) est rejeté par les Manichéens
comme une fable, et par les Albigeois. ^(9-S'], m. La
lecture de l'ancien Testament , permise aux religieuses
sans discrétion , leur fait plus de mal que de bien. J^~
465.
Traduction du nouveau Testament, imprimée à Mons :
ce que Bossuet blâme dans cette version. J/— 73. Son
sentiment sur le fond de cette traduction. 76. 11 conseille
plutôt celle du P. Amelole. Ibid,
Lettres de Bossuet sur le nouveau Testament imprimé
à Trévoux. 4^-297. Grand nombre de passages traduits
d'après les Sociniens et autres hérétiques, dont l'auteur
adopte l'interprétation : 322^ et relève bien haut le mé-
rite. 332. La divinité de J. C. attaquée par cette traduc-
tion. 335. Vaines excus.s du traducteur, 34i, 344- Autre
passage qu'il prétend ne point prouver la divinité de
J. C. 349. L'autorité deSocin et de Grotius lui fait douter
si les Mages adorèrent J. C. 369. Passages où il contredit
la Yulgate : 3765 où il s'en éloigne contre tous les Pères et
interprètes. 585.591. Son orgueil et son ostentation. 382 et
suiv. Il préfère une fausse leçon à la véritable. 388. Atta-
que la théologie scolastique. 390. Dégrade l'Evangile par
la bassesse affectée de ses expressions. 392. Il insère dans
ses notes les commentaires vicieux de Grotius. 4^0, 432.
Critique des principaux passages altérés ou accompa-
gnés de notes trompeuses. 52 1. Amas d'erreurs. 61 3 et
suiv. f^oy. Simon.
Remarques sur la signification de quelques expressions
grecques du nouveau Testament. -^£-691.
THEATRES. Danger des représentations qu'on y donne.
^2~35i et suiv. P^oy. Comédie.
THEGAN, chorévêque de Trêves, et historien, re-
proche à Ebbon , archevêque de Rheims, sa perfidie
contre Louis le Débonnaire , et lui prouve par l'Ecriture
que les rois sont inviolables. ^/-493.
THÉMISTOCLE, quoique banni par ses concitoyens,
veut être enterré dans sa patrie. J^-21.
DES MATIÈRES. 4^^
THÉODELÏNDE. Foy, Grégoire (S.)
THÉODORE de Mopsueste détourne les prophéties
de leur vrai sens. y-6o4, 627 et suiv. 11 entend cepen-
dant de J. C. le Psaume xliv. 609. Sa personne et ses
écrits condamnés par le cinquième concile. J5-479* H
est condamné pour avoir détourné le sens des prophéties
qui regardent J. C. ^-4B3.
Il est regardé comme le maître de Pelage : R. Simon
Texcuse. ^'-^go.
THÉODORET, évéque de Cyr. Sa profession de foi
est rejetée au concile de Chalcédoine, jusqu'à ce qu'il eût
anathématisé Nestorius. ^/-i^g. Déposé par le brigan-
dage d'Ephèse , il est rétabli sur son siège par saint Léon.
Ses écrits condamnés par le cinquième concile. ^^-47^
et suiv. et note.
ÏHÉODORIC, roi d'Italie, persécute le Pape et les
Catholiques : on le regarde toujours comme souverain.
THÉODOSE le Grand est associé h l'Empire par Gra-
tien. ^^—\ii. Ses victoires et son zèle pour la religion.
122, 123. Combien il aimoit à pardonner. ;/3-399.
Ce prince est mis en pénitence par S. Ambroise, à cause
du massacre de Thessalonique : cet exemple ne prouve
pas l'autorité de l'Eglise sur le temporel. J/-4^4 ^t suiv.
Il ordonne à un évéque de rebâtir une synagogue : saint
Ambroise s'y oppose. 4^9-
Théodose avoit établi des lois pénales pour obliger les
Donatistes à se réunir à l'Eglise catholique. ^^-2o3.
THEODOTE de Byzance. Sa chute; autres hérésiar-
ques qui introduisent les opinions judaïques. J-196 et
suiv. 260.
THÉOLOGIE. Celle des Pères des trois premiers
siècles, sans aucune exception, est, selon Jurieu, con-
traire à la foi de l'Eglise. Abus de sa distinction entre la
théologie et la foi. ^Q-^^' La théologie en général, et
surtout celle des saints Pères contre les Ariens, méprisée
par R. Simon. 5"- 146, 1 48, 1 56, 1 59, 162, 164. La théo-
logie scolastique vengée des inépris de R. Simon, ino.
On n'est pas capable de prendre parti en matière de
théologie, pour savoir de l'algèbre et de la physique, et
même quelques vérités générales de la métaphysique.
^7-379-
THÉOLOGIENS. Ils sont méprisés par les Quiétistes.
454 TABLE
^7-28, 29. Habiles h. découvrir les erreurs. 32 , 33. Coni'
ment ils expliquent l'essence divine : 97; les attributs
divins. io3. En quoi ils mettent l'essence de la charité'.
i3*2. Leur doctrine sur la demande des grâces et de la
perséve'rance : i45 et suiv. sur la durée de la passive té
actuelle. 271. Selon eux, c'est une grâce gratuite. 288.
THÉOPHANE, historien grec, dit faussement que Gré-
goire II se révolta contre Léon l'isaurien. ^ /-453 et suiv.
Léon étoit l'inventeur de cette calomnie. 47'^»
THÉOPHILE, patriarche d'Alexandrie. Ses violences
contre saint Jean-Chrysostôme : sa sentence annulée par
saint Innocent. J J-34 et suiv. Il condamne l'origénisme,
avant le pape samt Anastase. 36 et suiv.
THÉRÈSE, (sainte) Ses vertus. ^^-649. Son panégy-
l'ique. /^-463. Son amour brûlant pour Dieu. 467. Ses
travaux animés de la confiance en Dieu. 47 1 . Elle demeure
inébranlable au milieu des obstacles en tout genre qu'elle
éprouve. 475. Son esprit de pauvreté. 476. Sa vie toute
céleste. Ibici. Effets de sa charité. 480.
Sainte Thérèse préfère, dans un directeur, la science
à l'expérience pour juger de l'oraison. ^/-3'2 et suiv. Sa
définition de l'oraison passive , et sa durée. 262 , 329 ,
344' Elle se sert des suppositions impossibles pour expri-
mer l'excès de son amour. 355, 356, 362 et suiv. Elle
fait plus de cas des âmes qui s'avancent par leur travail,
que de celles qui recherchent les oraisons extraordinaires.
376 et suiv. Son oraison de quiétude et d'union. ^^-96.
Ses extases et ses ravissemens. 101 et suiv. Elle atteste
la suspension des puissances de l'ame dans l'oraison. isi9;
et suiv. L'humanité de J. C. toujours présente à elle
dans l'oraison. 174. Elle n'a point connu l'amour naturel
des nouveaux Mystiques : 179; ni le sacrifice du salut
comme ils le prétendent. i83 et suiv. La lecture de ses
ouvrages recommandée dans les peines. 38~1^^'
THOMAS (S.) d'Aquin. Luther doute de son salut.
/ ^-197. Doctrine de ce saint sur l'amour nécessaire dans
le sacrement de Pénitence , conforme à celle du concile
de Trente. 7-52o et suiv. Il enseigne qu'il faut croire
distinctement certains attributs de Dieu : ^/-io3; que
la passiveté dure peu : 27 1 j que la béatitude est la fin
de la charité. 45o, 45 1- H est mort dans des élans d'a-
riîour. 299. Beaux passages de ce saint sur la béatitude,
en tant que notre fin dernière. ^^-218, 229, 233. Son
septiment sur l'objet de la charité, concihé avec le senti-
DES :iVïATlii:RES. 4^5
ment de Scot. aSs et suiv. Il n'a point connu Tamour
naturel des nouveaux Mystiques : 348 j ni leur amour
pur. 36o.
Saint Thomas dit que l'Eglise obéissoit à Julien, parce
qu'elle n'avoit pas assez de force pour le réprimer. Jy —
406. Son sentiment sur la défense de communiquer avec
les excommuniés. 365. Ce que Gerson pensoit de la doc-
trine de saint Thomas et de saint Bonaventure. ^J-202.
Doctrine du saint docteur sur la comédie. J^-S^S. Il
restreignoit, comme on en convient, son approbation ou
sa tolérance aux pièces qui n'étoient point opposées aux
bonnes mœurs. 537. Raisons qui prouvent que les témoi-
gnages qu'on tire de ce saint, en faveur de la comédie,
ne lui sont pas applicables. 5^8 et suiv. Contradiction
apparente de divers passages, levée en disant que, lors-
qu'il l'excuse, il la regarde selon une idée abstraite et méta-
physique j mais que , lorsqu'il la considère naturellement
et de la manière dont on la représente, il n'y a pas d'op-
probre dont il ne l'accable. 586. Abus de la doctrine de
ce saint. Sgi.
THOMAS (S.) de Cantorbéry. Son panégyrique, i S~
5^8. Il résiste aux caresses et aux menaces de Henri II.
586. Ses remontrances inutiles. 589. Il est très-bien accueilli
en France par Louis VII. Ihid. Son martyre. 595. Hon-
neurs que les rois vont rendre à ses saintes reliques. 593.
Effets de sa mort. 602. Bel éloge de ce saint. ;/^-5oo^
Soi.
THOMISTES (les) accusés faussement par Jurieu de
mettre dans le choix de l'homme, comme Luther et
Calvin, une inévitable nécessité. Ils reconnoissent une
entière liberté de faire ou de ne pas faire, ^/-i 16.
THORN ( le synode de) se sert du mot de diva et de di^
vus en parlant de la sainte Vierge, ou de quelque saint;
en quoi il justifie l'usage des Catholiques. 5/-^85.
THOU (Jacques -Auguste de) célèbre historien, croit
que le landgrave de Hesse avoit, avec la permission de
ses pasteurs, une concubine. Il se trompe : c'étoit une
seconde femme. ^^-39/2. Il rapporte les révoltes de»
Vaudois calvinisés des vallées du Piémont contre le duc
de Savoie*: Basnage tâche en vain de lui faire dire cç
qu'il ne dit pas. 2l~^il ^t suiv.
TIBÈRE succède à Auguste. 3S-9^' J- C. paroît sous
son règne. 97. Tibère propose au sénat de le mettre au
nombre des dieux. 38 1.
456 TABLE
TIBÈRE II, empereur, reprime les ennemis, et sou-
lage les peuples. .^5^-i34.
TILLET (Jean du) fidèle interprète du Droit français.
Son livre est généralement estimé. Ql~5'jo, 571.
TITE, empereur, donne au monde une courte joie.
3^-101. Pendant le siège de Jérusalem , il fait tous ses
eflbrts pour sauver les Juifs. 3 18. Il défend de brûler le
temple. 39>o. Il reconnoît qu'il n'est que l'instrument de
la vengeance divine, ij-^g'], i 4-^^'^- i5'-322.
TOBIE, captif et persécuté àNinive, persiste dans la
piété avec sa famille. ^5^-223.
TOLEDE, (xive concile de) Ses actes démentent la
falsification de ceux du sixième concile général. 31 -^'^1-
Ce dernier concile n'y est reçu qu'après examen, quoique
muni de l'autorité des Papes. 128. J^-5si2, 669.
TOLÉRANCE. La doctrine des Pères des trois pre-
miers siècles, que Jurieu dit farcie d'erreurs grossières
sur les plus grands mystères, étoit tolérable autrefois, et
ne l'est plus. Absurdité de cette pensée, et avantages
que les Protestans en tirent. ££-i55. Il fonde sa tolé-
rance en faveur des Pères, et son intolérance à l'égard
des Chrétiens d'aujourd'hui, i" sur ce que cette matière
est maintenant plus éclairciej sa contradiction visible :
ï56, 157 ; 2° sur ce que les anciens n'étoient ni Ariens
ni Sociniens; mais, selon lui-même , leurs erreurs étoient
une grande partie de l'arianisme et du socinianisme: i58,
iSg; 3** sur ce que les anciens erroient par ignorance ou
par surprise. Il ne peut se défendre contre les Catho-
liques et les tolérans, que par des principes contradic-
toires. 161.
La tolérance civile est liée, de l'aveu de Jurieu, avec
l'indifférence des religions. 188. Il avoue que le nombre
des défenseurs de l'intolérance civile est immense dans la
Réforme. On le prouve par une lettre des réfugiés de
France en Angleterre, au synode d'Amsterdam, et par
le décret de ce synode. 189, 190.
Jurieu est le plus grand exemple de la tolérance de la
Réforme pour les errans. On lui tolère de dire qu'on
peut se sauver dans une communion socinienne ; qu'on
doit accorder la tolérance aux Ariens, aux Nestoriens et
aux Eutychiens, etc. 273 et suiv. La Réforme le tolère,
parce qu'elle a besoin, pour se soutenir, de ses empor-
lemens, de ses fausses prophéties, etc. 282 et suiv. Les
DES MATIÈRES. 4^7
Reformés lolérans et intole'rans se poussent, de part et
d'autre, à l'absurdité. Les intolérans tournent contre Ju-
rieu les raisons dont il se servoit contre les Catholiques.
Ils lui prouvent qu'il se contredit, et qu'il contredit le
ministre Claude. 283, 296.
Jurieu donne la main aux tolérans, en tolérant lui-
même qu'on ait dit que le Verbe a été fait, comme il
l'impute aux anciens docteurs et à TertuUien. ^£—166.
tes tolérans poussés à bout par ce ministre, qui démontre
que, selon leurs principes, ils doivent tolérer les Maho-
métans et les païens aussi bien que les hérétiques. i83.
Il leur prouve que leur tolérance conduit à l'indifférence
des religions ; que la tolérance civile entraîne l'ecclésias-
tique; qu'ôter à la religion la force employée par le ma-
gistrat , c'est anéantir la Réforme, qui n'a été établie que
par ce moyen. 184 et suiv. Les tolérans ou indifférens
s'offrent de tolérer l'Eglise romaine, à condition qu'elle
les tolérera , et toutes les sectes qui se disent chrétiennes.
355 et suiv. Les lolérans et les Sociniens ne laissent au-
cune réplique à Jurieu , qui accuse les trois premiers
siècles d'erreurs capitales, qu'il veut qu'on tolère. Q,i-3g.
TOLET. (François) Remarque de Ce cardinal pour ex-
pliquer la liaison de tous les mystères. ^—363. Son senti-
ment sur la divinité de J. C. 36o.
TOMBEAU. Différence de celui de J. C. d'avec celui
des grands de la terre. / J-532.
TOSTAT (Alphonse) , évéque d'Avila , défend le senti-
ment de l'école de Paris sur la puissance ecclésiastique .
Repris par Turrecremata et censuré par le pape Eu-
gène ly, il persiste dans son sentiment. 31 ~1^' 33-
TOULOUSAINS. On nommoit ainsi les Manichéens
de Toulouse. Fojr. Albigeois.
TOURNON (François de) cardinal, archevêque de Lyon,
consent avec quelque répugnance à l'ouverture du col-
loque de Poissi. :/^-6i6, 617.
TOURS. (Conciles de) Le second objecté mal-à-propos
par Charlas. 33-(^G' Celui qui fut tenu par Alexandre III
décerne des peines temporelles contré les hérétiques, par
l'autorité des princes. 32-1'
TRADITION. Ce que c'est. ^-121. La règle apostoli-
que est que la doctrine doit aller de main en main, en
remontant jusqu'aux Apôtres et à J. C. S2~4i8, 419.
458 TABLE
Comment la doctrine se transmet d'ëvéque a ëvêque, de
sorte que les peuples écoutent les premiers évéques en
écoutant ceux qui sont en place, et comment on j)eut re-
connoître aisément qu*un évêque rompt le fil de la tra-
dition. 608. Quelle est l'autorité de la tradition. ^5'-8 ,
9. Sentiment d'un célèbre Protestant. Sog, 35o, 889, 45^2.
Nécessité d'admettre la tradition. :J^-5oi. Autorité de
saint Paul. 5o5. Erreurs de l'auteur anonyme qui a écrit
contre V Exposition. 5o6. Les règles admises pour con-
noître une véritable tradition ne sont pas dangereuses.
Foiblesse des objections qu'on y oppose. 5i5 et suiv. Diffé-
rence des traditions de l'Eglise et de celles des Pharisiens.
535.
La tradition de l'Eglise s'explique principalement par
ses prières. ^/-3o8. Elle est en opposition à la doctrine
des nouveaux Mystiques. Ibid. Quelles traditions l'Eglise
a reçues. 4o5« Quels en sont les principes. ^(^-iSS et
suiv. Vraie notion de la tradition. 1-^8 et suiv. Traditions
prétendues secrètes , vaines ressources des hérétiques.
i55. Trois auteurs par lesquels on voudroit les établir.
i63 et suiv. Passages dont on abuse. i85. Réflexions sur
les trois auteurs allégués. 195.
Défense de la Tradition et des SS. Pères , contre Ri-
chard Simon, ^-g et suiv. Dessein et division de l'ou-
vrage. 3 et suiv. La tradition combattue sous prétexte de
la défendre : 3o; traitée indignement par les nouveaux
critiques. 3i. Yraie idée de la tradition. 71. Son autorité
employée souvent par saint Augustin contre les Péla-
giens : 74; par saint Hilaire contre les Ariens : 78; par
saint Basile et saint Grégoire de Nazianze, contre les
Eunomiens. 80. P^oy. Augustin (S.) Chrysostôme (S.)
Simon (Richard),
La Tradition défendue sur la matière de la Communion
sous une espèce, ^^-i. Nécessité d'avoir recours à la tra-
dition , pour prouver la validité du baptême par infusion :
i3; du baptême des petits enfansj de celui qui est donné
par les hérétiques ou par les simples fidèles : 28 j pour con-
noître le ministre de l'Eucharistie : 56 j pour pratiquer
et entendre les lois divines de l'ancien et du nouveau
Testament. 66. Voj. Communion, Eucharistie.
Tradition des nouveaux Mystiques. 2S~^ ^^ suiv.
TRAITÉ de la Concupiscence. :/(9-34i.
TRAJAN , empereur 5 ses victoires. J5^-io2. Ses dé-
bauches. io3.
DES MATIÈRES. 4^9
TRANSFIGURATION. Conseil de miséricorde de la
part du Sauveur dans sa transfiguration, i Q~ZZi.
TRANSSUBSTANTIATION. Ce mot est employé pour
la première fois dans le quatrième concile de Latran ,
sous Innocent III. ^5-54o. Ce mot signifie changement
de substance , par lequel le pain devient le corps de J. C.
au même sens que l'eau fut faite vin aux noces de Cana.
/p-124- On n'ajoute rien à l'Ecriture , en se servant de
ce terme pour confondre les hérétiques par un mot pre'-
cis, comme l'Eglise fut obligée autrefois de se servir de
celui de consubstantialité contre ceux qui nioient l'égalité
des trois Personnes divines. i6o. La transsubstantiation
est ébranlée par Luther. 78. Les Luthériens rejettent ce
terme, et se servent de celui de vraie substance ^ qui si-
gnifie la même chose. i6'2. Mélancton et Bucer, dans la
première assemblée de Ratisbonne , composent, sur le
changement de substance , des formules de foi équivo-
ques , pour contenter leurs adversaires , sans leur rien
donner. 245. Sentiment d'un célèbre Protestant sur cette
matière. Q^-'àoZ, 345, 386. Doctrine offerte par Bossuet
aux Protestans , pour opérer la réunion. 4^^ , 5 10.
S^-34.
Vuitasse, professeur deSorbonne, accusé d'erreur sur
cette matière, écrit à Bossuet pour se justifier. ^2"~^^4-
f^oy. Eucharistie, Présence réelle.
TRAVAIL. Ses avantages. / 7-453.
TRENTE (le concile de ) est faussement accusé d'avoir
introduit des changemens dans la foi. 23~^']' Sa doctrine
sur la justification. 74? sur le principe de la justification :
io3 ; sur le mérite des œuvres. i33. Sa doctrine sur cette
matière est si peu contradictoire , que les Luthériens sont
forcés de l'admettre dans la Confession d'Ausbourg. i ^~
i65 , 166. Il n'ajoute rien aux décisions des Pères sur la
grâce justifiante, sa gratuité, son unio« avec la liberté,
le mérite des œuvres, l'accomplissement des commande-
mens. £^-36 et suiv. Il coupe la racine aux abus sur le
culte des images. Il ne décide que ce qui est certain. Les
Protestans et Fra-Paolo l'accusent mal-à-propos d'ambi-
guité. Il détermine sur l'autorité du Pape ce qui est
indubitable , et laisse à l'écart ce qui ne l'est pas. 5g5 ,
596.
Doctrine du concile sur l'amour nécessaire dans le sa-
crement de Pénitence. /-465 et suiv. Tous les points de
cette doctrine s'accordent entre eux. 474» ^^ 9.^^ ^'^^^
4^0 TABLE
passé dans les sessions vi et xiv, où Ton discuta cette ma-
tière. 5oi etsuiv.
Doctrine de ce concile sur l'invocation des Saints : i S"
80; sur le culte qu'on rend aux images et aux reliques;
85 et suiv, et 260 et suiv. sur la justification : 90 et suiv.
sur le me'rite des œuvres : 92 et suiv. sur la satisfaction ,
les indulgences et le purgatoire : 100 et suiv. sur le sacri-
fice de la Messe. i3o.
La doctrine du concile de Trente condamne les Quie'-
tistes. ^7-127 , 2i4> 4<^4- Son de'cret sur la vertu d'es-
pérance, mal expliqué par M. de Cambrai. ^0-iZi , 237.
Réfutation de cette mauvaise interprétation. 288. Consé-
quences pernicieuses de cette manière d'interpréter les
conciles. '1^1 et suiv.
Le concile de Trente est reçu partout, quant à la foi.
55-467, 565. £^-149 et suiv. Son autorité. ^^'-469.
^6^-75' Raisons des Protestans contre ce concile. ^5-47^ 7
568. £^-76. Ce qu'en pensoit Molanus. 87, ii3. Obli-
gation de déférer à ses décisions sur le dogme. 177. Ob-
jections de Leibniz. 182. Sa réponse au mémoire de l'abbé
Pirot , touchant l'autorité du concile de Trente. 256 et
suiv. Réfutation des objections de Leibniz contre l'auto-
rité de ce concile. 292 et suiv. Réponse de Leibniz à
cette réfutation. 3o8. Raisons du refus qu'il fait de recon-
noître que ce concile soit reçu en France pour règle de
foi. 333. Preuves de sa réception en fait de dogme. 4^9»
Leibniz ne veut pas qu'on exige des Protestans qu'ils re-
connoissent ce concile pour œcuménique. 34o. Justifica-
tion du décret du concile sur le canon des Ecritures. 476
et suiv.
Le décret du concile de Trente touchant les duels , et
autres semblables, ont empêché la réception de ce con-
cile en ce qui regarde la discipline. J^-47? 4^* Pour-
quoi on s'est écarté en France de quelques-uns de ses dé-
crets. JJ-342.
Biens qu'a produits ce concile. 3^-562. Il fait , pour
la réformation , tout ce que le malheur des temps lui
permet. JJ-33i. Son décret pour modérer les dispenses.
349. 11 s'abstient de décider les questions débattues entre
les Catholiques sur la puissance du Pape. 44 ^ ^^ suiv.
Les Français sont reçus au concile de Treate ; et tant le
concile dans ses canons , que Pie IV dans sa profession de
foi , ne mettent rien qui puisse attaquer leur doctrine.
3o6. Les Français et les Espagnols réclament contre la
formule : Les légats proposant et présidant. 3^-36i. Le
DES MATIÈRES. 4^1
concile demande la confirmation de ses décrets au Pape,
qui la donne sans examen. ^^-587.
TRIBUT. On le doit au prince , selon l'Evangile. 36-
265 et suiv. 540. Les tributs imposés aux peuples vain-
cus, source de richesse pour un Etat. 533. f^oy. Impôts.
TRIjNITÉ. Exposition de ce mystère, ^--io. Des trois
ouvrages attribués aux trois Personnes divines. 1 10. Com-
ment cela? ïi5. La grandeur de ces trois ouvrages est
également infinie. 1 13. Des processions divines, et de Tin-
compréhensibilité des mystères.
Elévations sur le mystère de la Trinité j fécondité de
Dieu le Père engendrant un fils. <^-34- Divinité de ce fils.
38. Images de sa génération prises dans la nature : 4o^
dans la créature raisonnable. 44* Procession du Saint-Es-
prit. 47- Notre ame image de l'auguste Trinité. 49, 106.
Autre image tirée des arts. 55. Béatitude de Tame ,
image du bonheur de Dieu dans la Trinité de ses per-
sonnes. 58.
Ordre des Personnes divines. /(9-i79 et suiv. Le Père
et le Fils glorifiés dans l'établissement de l'Eglise. 202 ,
212. LTnité et égalité parfaite du Père et du Fils. 260.
Dieu Père et Fils. 295. Dieu Saint-Esprit. 299. La Tri-
nité , mystère inaccessible par sa hauteur. / /-274. Image
de ce mystère dans les créatures. /^-22i. Autre image
dans l'unité de l'Eglise. Développement de ce mystère.
226 et suiv.
Le dogme de la Trinité est établi par l'Ecriture et la
Tradition. ^-So et suiv. Authenticité du texte de S. Jean :
Très sunt , etc. qui prouve ce mystère, z^-609 et suiv.
La Trinité désignée dans l'Apocalypse. J-53i. Comment
saint Basile et les autres Pères ont défendu ce dogme
contre Aëce et Eunome. ^-79 et suiv. Ce dogme est at-
taqué indirectement par R. Simon. 64, 66, 70, 87, 89.
Dans les trois premiers siècles, selon Jurieu , la Trinité
n'étoit connue que d'une manière informe, ^y-12, i3.
Il impute aux anciens d'avoir cru que le Verbe n'avoit eu
sa dernière perfection qu'à la création du monde : ^%-
16, 17 ; que le Verbe, en tant que fils, n'étoit pas éter-
nel ; que sa génération fut faite au commencement du
monde ; que la Trinité des personnes ne commença qu'a-
lors ; que le Verbe n'étoit pas développé, mais dans le
sein de son père , comme est un enfant dans le sein de sa
mère. i8, 19. Ce prétendu développement ne se trouve
dans aucun écrit des anciens. 4'^. Que le Verbe' n'étojt au-
46*2 TABLE
paravaiU qu'un germe imparfait, et non une personne 5
que toutes ces erreurs sont tole'rables, aussi bien que celle
qui fait Dieu et le Verbe niuables, imparfaits , corporels.
19 et suiv. Les anciens , selon lui, croyoient la Trinité in-
forme. Il croit que leur erreur ne peut être re'fute'e par
l'Ecriture. 43 et suiy.
TRISTESSE. Elle peut venir de Dieu. i^-SgS , 604.
Ses remèdes. 59O. Elle est utile, jointe à respérance. GgS.
Elle est compatible avec la joie chrétienne. J^-66, 677.
Quelle est celle des enfans de Dieu, i 4^']Q et suiv. S'unir
à la tristesse de J. G. J^-ôïi, 653.
TROIE est réduite en cendres par les Grecs , après un
siège de dix ans; cinquième époque de l'histoire ancienne.
35-^.3.
TROISVILLE. (Henri- Joseph de Peyre, comte de)
Motifs de sa conversion. 3<7~44* Défauts dans la manière
dont il avoit étudié. 54.
TRONSON (Louis) supérieur du séminaire de Saint-
Sulpice , est chargé avec Bossuet et M. de Noailles de
l'examen des livres et de la doctrine de madame Guyon.
^^-547- 30-^'^^' 4(9-^0' Rossuet lui envoie son Ordon-
nance pour la publication des Articles d'ïssy, et lui parle
de madame Guyon. 126. M. Tronson envoie à Bossuet
les actes concernant la soumission de cette dame, et
l'engage à les rendre publics. i4i. Bossuet lui demande
des éclaircissemens sur deux lettres de M. Olier. 1 70. Il l'ac-
cuse de ménagement à l'égard de Fénélon. aSg. M. Tron-
son expose à l'évêque de Chartres ses sentimens sur le
livre des Maximes. 161. Il lui fait part des dispositions
où étoit Fénélon de profiter des remarques de Bossuet,
et de déférer à ce que M. de Noailles et M. Pirot croiront
qu'il doit corriger dans son ouvrage. 275. P^oy. FénÉlon,
Godet, Guyon.
TROUBLE. Il n'y eut dans J. C. aucun trouble involon-
taire. ^é^-^78 et suiv. 573 et suiv.
TROUPEAU. Quel est le troupeau de Dieu. /^-248.
Les pécheurs ne sont pas séparés du sacré troupeau , comme
le prétend Calvin. /è/d'.
TROYES (concile de) sous Jean VIÏÏ. Il confirme les
décrets de ce pape. J^-Sôg. Les Pères de ce concile éta-
blissent la nécessité du consentement commun. JJ-63.
TPtYPHON , tuteur d'Antiochus le Dieu, roi de Syrie,
DES MATIÈRES. 4^^
faitpëiir Jonathas avec ses enfansj il fait mourir son pu-
pille. 3^-87. Sa fin. 89.
TUDESCHI (Nicolas) archevêque de Palerme , connu
sous le nom de Panormitanus ou Panorme , soutient la
doctrine de l'Ecole de Paris , sur la puissance ecclésiastique.
^/-54,69.3J-475.
TULLUS HOSTILIUS,roi de Rome, prend Albe, et
établit la discipline militaire. 33~^^ ■> ^^^'
TURENNE (Henri de la Tour d'OIiergues, vicomte de)
est nommé parles Calvinistes pour régler la foi avec quatre
ministres. ^(9-^75.
TURENNE. (Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de)
Son éloge r ses qualités comparées à celles du grand Condé.
/7-540. •. . .
TURIN (Claude de), Arien et Nestorien, brise les images.
Les Protestans le mettent au nombre de leurs ancêtres.
5{9-8o.
TURRECREMATA ou ToRQUEMADA (Jean de), cardi-
nal, le plus zélé défenseur d'Eugène IV; son portrait.
^ J— 529. Il spécifie , selon Duval , les cas où le Pape peut
être déposé par le concile. 31~^1- I^ ^^^ favorable aux
docteurs de Paris. 88, 170 , 171. J3-53i. Selon lui, le
Pape peut déposer un prince comme un évêqucj quelle
différence il met entre l'un et l'autre. ^^-'211. Ses con-
tradictions. ^ J-387 , 536 et suiv. En quelle manière il dit
que le sentiment de la supériorité du concile est erroné.
547 , 548. Il met de la diftérence entre le Pape et le saint
Siège. 601. Il reconnoît véritables les décrets de Con-
stance, quoiqu'il les afFoiblisse. 3^-i35, 173. Ses subter-
fuges pour défendre Eugène IV au sujet de la dissolution
du concile de Baie. 289 et suiv.
TYANE (concile de) où les Macédoniens sont reçus
comme catholiques en présentant des lettres de commu-
nion du pape Libère. J2~436.
u
UBIQUITE (T) enseignée par Luther sur ce fondement,
que Dieu étant partout , et la divinité étant unie dans
J, C. à l'humanité , cette humanité doit être partout.
;/^-i35. L'ubiquité est érigée en dogme par la plupart
des Eglises luthériennes. 5i5. Elle fait pencher Mélancton
vers les Sacramentaires. 53'2. On la trouve établie dans le
4^4 TABLE
livre de la Concorde , quoiqu'on prétende y répéter la
Confession d'Ausbourg, qu'on combat en effet. 54o. Le
but des Luthériens, en établissant l'ubiquité, étoit de
fermer la bouche aux Sacramentaires , qui disoient que
Dieu ne pouvoit mettre le corps de J. C. en plusieurs
lieux à la fois. 54^. Ce dogme est toléré dans les Luthé-
riens par les Calvinistes au synode de Charenton. ^0-
4io.
UNION des Saints avec J. C. 1i~^S. Discours sur l'u-
nion de J. C. avec l'ame fidèle. /^-568. L'union des
Eglises n'est pas, selon Basnage, du premier dessein de
J. C. ce qu'on réfute par les paroles mêmes du Sauveur.
^^-54 !• On prouve, par saint Paul, que les Eglises chré-
tiennes étoient établies pour ne faire ensemble au dedans
et au dehors qu'une seule Eglise catholique. 54'-*- On
démontre , par l'Ecriture , que les Eglises s'unissoient
dans la doctrine , et même dans le fond de la discipline ,
et que le consentement commun tenoit lieu de règle. 544*
UNITAIRES. Foy. Sociniens. *
UNITE de Dieu. Les Personnes divines se rapportent à
un seul principe. La théologie des Pères profonde sur ce
point. La hauteur d'un si grand mystère fait quelquefois
trouver des difficultés dans les explications que les saints
Pères en donnent. ^£-^5, 66.
L'unité de l'Eglise constitue sa force et sa beauté, i ^~•
495. //-I25, 58o et suiv. Quelle est l'origine de l'unité
de l'Eglise. i32. Cette unité parvenue jusqu'à nous, par
une succession continuelle. Ibid. Merveilles du mystère
de l'unité de l'Eglise. 38~^1^ ^t suiv. Saint Pierre est
choisi pour le consommer. 889 et suiv.
Sermon sur l'unité de l'Eglise. / 5^-487. Ce discours est
approuvé à Rome. J^— 188. /^oj. Bossuet , Eglise.
UNIVERS. Spectacle qu'il présente; sage économie qui
s'y fait remarquer : objections des incrédules sur les dés-
ordres apparens de l'univers, i %-f^\o. Bel ordre de l'u-
nivers. ^J'-3o3.
UNIVERSITÉ (V) de Paris, écrit à Clément VII pour
l'engager à abdiquer. 3^-i4i' Elle a toujours persisté
dans la doctrine du cardinal d'Ailly et de Gerson , sur la
puissance du Pape et des conciles : pourquoi on l'appelle
la doctrine de l'Ecole de Paris. 33-^T^ et suiv.
URBAIN VI, pape pendant le grand schisme, qui ne
put
DES MATIÈRES. 4^5
put être terminé que par le concile de Pise. 33^9^'
Foy. Pise.
URSULINES DE Meaux j exhortation que Bossuet leur
fait dans sa visite pastorale, i 4~'^^1 ^^ suiv. Avec quelle
vigilance elles doivent travailler à 1 éducation des enfans
qu'on leur confie. So-^ et suiv. Zèle qu'elles doivent avoir
pour leur perfection. 627. Union qui doit régner entre
elles. 535.
USURE. {Traité de V) Dans Tancienneloi , Tusure étoit
défendue d'Israélite à Israélite, et cette usure étoit tou't
profit au-delà du prêt. 30-^^^' L'esprit de la loi est de
défendre l'usure comme quelque chose d'inique. 647.
L'Eglise a toujours cru celte défense de l'usure obligatoire
sous l'Evangile. 65 1 et suiv. Cette défense a dû même
être perfectionnée dans la loi nouvelle. 670. Il est de foi
que l'usure est défendue à tous et envers tous. 676, L'o-
pinion contraire est sans fondement. 678 et suiv. La loi di-
vine , qui défend l'usure , défend en même temps tout ce
qui y est équivalent. 691.
L'usure est défendue dans l'Ecriture. ^-544* Crotius la
justifie. 409- L'usure est défendue envers les riches et les
pauvres , hors le cas de lucrum cessans et de damnuni
emergens. 7-3o6, 33o et suiv. Censure de l'Assemblée de
1 700 sur cette matière. 377 et suiv. LTsage des commerçans
de Hollande dans les prêts. JDe quelle manière se con-
duisent ceux d'entre eux qui veulent éviter l'usure. J/~
289.
V
J^^. Les trois Vœ de l'Apocalypse.* J-255. Ils indi-
quent la suite et la liaison des événemens. ^-93 et suiv.
VALDO (Pierre), marchand de Lyon, tige des Vau-
dois ou Pauvres de Lyon. Q0-\Z^. Foy. Vaudois.
"VALENS, empereur, protège les Ariens, et persécute
la foi en Orient. J5^*-i20, On continue à le reconnoître.
^y-419 et suiv.
VALENTIA (Grégoire de), Jésuite. Conséquences qu'il
tire de la puissance indirecte du Pape sur le temporel.
31-1V2., 2l5.
VALENTiMEN, étant officier de Julien, communique
avec lui dans les choses civiles , et refuse de participer à
ses sacrilèges j il est exilé. J^-352. Devenu empereur, il
Bossuet. xliii. 3o
466 TABLE
s*associe son frère Valens. 4 1 9* Valeur de Valentinien , et
son zèle pour la foi. J5^-i2o. Sa mort. 121.
Ce prince est faussement accuse', par Basnage, de biga-
mie, et d'avoir fait une loi pour permettre d avoir deux
femmes à la fois. ^^-622.
VALÉRIEIN, empereur; son règne et ses malheurs. J~
201 et suiv. 386. Les calamite's de son règne de'signées par
les sept coupes de l'Apocalypse. ^-i55 et suiv. Il perse'-
cute les Chrétiens. JJT-ioS. Il est pris par les Perses; sa
mort. 109.
VALLIÈRE. (Louise de la Baume Le Blanc, duchesse
de la) Entretiens que Bossuet avoit avec elle pour l'affer-
mir dans ses bonnes dispositions. J/-55. Elle oblige Bos-
suet de traiter le chapitre de sa vocation avec madame
de Montespan. 56. Ménagemens que sa foiblesse exige.
55. Sa retraite aux Carmélites leur cause des tempêtes.
69. Sa tranquillité et sa joie, au moment de son entrée
dans le cloître, étonne et édifie la Cour. 65. Son ardeur
pour la pénitence. 66,
Notice sur la vie de la duchesse de la Vallière. //-258.
Sermon pour sa profession. 262. Changement admirable
qui s'étoit opéré en elle. 263, 288.
VANDALES : leurs rois ariens persécutent l'Eglise
d'Afrique. Les Catholiques leur sont soumis. 3/ -433.
VANITE. Il faut s'en défier dans le bien que l'on fait.
p-54 et suiv. La vanilé au dehors est la marque la plus
évidente de la pauvreté au dedans. ^^-368. Elle tarit la
source des aumônes ; est l'écueil de la modestie et de là
pudeur. Ibid. Vanité de l'homme. / 7-338, 355. Vanité
de la femme ambitieuse, i 2-366. Vanité des beaux es-
prits et des gens de lettres. 569. Vanités du siècle, y /-6i5.
Combien J. C. les a méprisées. / J-273.
VARES (l'abbé de) , garde de la bibliothèque du Roi,
ami de Bossuet : détails sur sa mort. ^^-58o et suiv.
VARIATIONS (les) dans la foi, sont une preuve cer-
taine de fausseté, i 9~^- Celles de l'un des deux corps
principaux des Protestans sont une preuve contre l'au-
tre, principalement celles de Luther et des Luthériens.
8. On prouve, parles actes authentiques de la Réforme,
la foiblesse et l'instabilité de la religion protestante. i3,
14.
Les variations des Calvinistes sont moins fréquentes
que celles des Luthériens, mais aussi réelles. Variations
DES MATIÈRES. ^Gj
de Calvin dans ses écrits particuliers et dans des aotcs pu-
blics. Les Calvinistes dressent en cinq ou six ans diverses
Confessions de foi contradictoires. /^-ôoQ. Variations
des Protestans anglais , qui , sous Edouard VI , con-
damnent la présence réelle, qu'ils traitent d'indiflerente
sous Elisabeth. QO-l- Variations des Protestans, qui van-
tent leur patience à souffrir quand ils sont foibles , et se
révoltent dès qu'ils ont la force en main. 5i5. â/— 5i3 et
suiv. On prêche d'abord la soumission, puis la révolte j
et la Réforme remplit tout de sang et de carnage. 597
et suiv. Variations sur la doctrine de l'indépendance des
rois, et sur l'obéissance aux puissances. 3i8 et suiv. 47^
et suiv. Prodigieuse variation de toute la Réforme , dé-
montrée par la tolérance des Calvinistes pour le demi-
pélagianisme des Luthériens , auxquels ils offrent la com-
munion, isig.
Les variations de la Réforme viennent de sa propre
constitution. IN'ayant ni règle ni principes, sa doctrine en
général et celle des particuliers ne peut être qu'irrégu-
lière et contradictoire. ^^—179. Elle varie en ce qu'ayant
donné d'abord les seules Ecritures aux simples fidèles ,
pour former leur foi, elle veut maintenant qu'ils apportent
à la lecture des Ecritures une foi toule formée par les in-
structions et l'autorité des pasteurs. 257. Les ministres, for-
cés d'avouer les variations de leurs Eglises, s'étonnent de
ce qu'elles n'ont pas varié davantage , et disent qu'elles
ne sont pas infaillibles. 359 ^^ suiv.
VASES sacrés. Quelle vénération ils méritent. 5-^-"
577. Les vases et linges sacrés sont les langes du saint en-
fant, les draps de l'époux, et les vaisseaux de sa table :
^^-466 ; les instrumens de la sépulture mystique deN. S.
549-
VASSI (le massacre de) n'étoit pas une entreprise pré-
méditée, mais un fait fortuit. 2/ -368, 534. Basnage sou-
tient que la guerre entreprise en conséquence par les Ré-
formés étoit juste. Ibid. Ce massacre fut le prétexte de la
guerre. On en découvre la vraie cause. 369.
VAUCERNAI (Pierre de) écrit contre les Vaudois et les
Albigeois, ^/-rio.
VAUDOIS (les) veulent parvenir à la réformation par
la rupture. :/^-35, 36. Les Protestans les mettent au
nombre de leurs ancêtres. ^(^-H'i. Ils devroient en avoir
d'autant plus de honte, que les ministres en font des Ma-
nichéens, en prétendant qu'ils sont les mêmes que les
468 ÏABLE
Poplicains d'Angleterre. 117. Fbj. Manichéens. Alanus
les distingue des Albigeois, ainsi que Pierre deVaucernai.
I14I et suiv. On démontre que les Vaudoiset les Albigeois
faisoicnt deux sectes très-distinctes. 189. Leur nom est
tiré de Valdo, auteur de la secte. On les nomme Pauvres
de Lyon et Léonistes, parce qu'ils commencèrent à Lyon •
et Insabbatés, à cause de leurs souliers coupés. i38. Leurs
commencemens furent beaux. Valdo leur apprit à imiter
la pauvreté volontaire de J. C. Ensuite ils voulurent prê-
cher comme les apôtres, quoique laïques et saiis mission,
i39» i4o. Ils firent des progrès, et lurent condamnés j^ar
Lucius m comme hérétiques. i4i. Conférence avec eux,
dans laquelle on les convainc de diverses erreurs. i43 et
suiv. lis viennent à Rome demander à Innocent III l'ap-
probation de leur secte. Le Pape est eflVayé de leurs sin-
gularités, et de ce qu'ils vont pèle - mêle hommes et
femmes. 147.
Quand les Vaudois parurent , toutes les sectes séparées
de Kome étoieut manichéennes. Ils ne s'y joignirent pas,
2(9-1 5'2. On voit, dans l'interiogatQire de Pragelas, qu'ils
admettoient la transsubstantiation, la communion sous
une espèce, la confession, et qu'à l'extérieur ils faisoient
les devoirs de catholiques. 160 et suiv. Il ne paroît pas
qu'ils aient retranché aucun sacrement, et leur doctrine
étoit très-bien connue des Catholiques de leur temps. 164,
i65. Ils avouent des articles que les Catholiques et les
Protestans rejettent, d'autres que les Catholiques rejettent
et que les Protestans approuvent. 170,
Cette secte est une espèce de Donatisme. Elle fait dé-
pendre l'effet des sacremens de la vertu des ministres, et
prétend que des laïques, gens de bien , peuvent entendre
les confessions, faire le corps de J. C. et administrer les
sacremens. Ils ne pensent pas non plus que les ministres
de l'Eglise, qui possèdent quelque chose en propre, soient
les successeurs des apôtres. Q(9-if[Ç). Ce qui les rend plus
chers aux Protestans, c'est qu'ils disoient que l'Eglise ro-
maine étoit l'Impudique de l'Apocalypse. 157. Les Vau-
dois changent de doctrine depuis Luther et Calvin. Bucer
et OEcolampade les réforment à leur mode, et leur pro-
posent de nouveaux articles de foi. Leur conférence avec
OEcolampade, où ils montrent une ignorance grossière,
et pourtant parlent mieux sur plusieurs articles que leurs
réformateurs. 170 et suiv. Us consultent les Calvinistes ,
qui les amènent avec peine à leur doctrine. La secte s'é-
teint et se fond dans celle de Calvin. 177. Leurs anciens
DES M^LTIÈRES. 4%
livres, cites par Perrin, sont ou suppose's ou aïtere's, et
leur Confession de foi de très-fraîche date. Avant la R«'-
forme , ils n'avoient point de Confession de foi. Dans leur
Confcvssion calvinisée, ils retiennent plusieurs de leurs
anciennes erreurs. i83 et suiv.
En quel sens on peut dire que les Vaudois sont sortis
des Albigeois Manichéens. ^(^-'251. P^oy. Albigeois.
VENDREDI-SAINT. Sur rassistance à l'office de ce jour.
VENGEANCE. Combien elle nous fait illusion, f^-
187, 5^4. Quelle vengeance permise. iSg. Quels sont les
fondemens de la vengeance divine, i f-10^ et suiv. p^oy*
Pardon.
VENILON , archevêque de Sens , trahit Charles le
Chauve, qui l'avoit fait élever sur ce siège. ;J/-563 et
suiv.
VENISE. Cette ville et son Etat mis en interdit pat-
Paul V. L'affaire est accommodée par Henri IV, roi de
France. 32-^9 etsuiv.
; FÉPRES ET COMP LIÉS du Dimanche , traduites
par Bossuet. ^-388 et suiv. Vêpres des principales Fêtes.
408 et suiv. Vêpres des Morts. 459 et suiv. Hymnes qui
se chantent à "Vêpres les Dimanches et Fêtes principales.
4i8 et suiv.
VERBE. Sa génération. <y--34. Sa divinité. 38. Images
de sa génération prises dans la nature ; 40 j dans la créa-
ture raisonnable, 44^^ suiv. Sa génération surpasse toutes
les intelligences créées. /^— 226. Elle est représentée par ,
la fécondité de l'Eglise. 22g. Preuves de la génération
éternelle du Verbe tirée des livres Sapientiaux. ^-52 ,
Si 2, 494 et suiv. Son éternité. ^-286. 11 est le créateur de
toutes choses. 289. Il est la vie et la lumière. 292. En lui
tout est vie. 295. Son incarnation préparée par les appa-
ritions aux patriarches : 259; exécutée : 274* Effets qu'il
produit sur les hommes aussitôt après son incarnation.
329 etsuiv.
Le Verbe descend au-dessous des anges- par son incar-
nation, et devient égal au pécheur. -Ji-igH. Il guérit
parla notre orgueih i ^-\^i. Sa pauvreté relève notre
bassesse. 190. Il nous enrichit des biens véritables. 198.
Combien ses abaissemens sont admirables, 225 et suiv.
Combien son anéantissement est incompréhensible. //--
3i, 161. Le Verbe incarné, adorable mélange de puis-
47° TABLE
sance et d'infirmité. y/-3i5. Sage e'conomie de toute sa
conduite. 3 14. Il est le réformateur du genre humain. 32'2.
P^of. Jesus-Christ, Sauveur.
VERCELLIS (Pierre de), évéque deMeaux, ambassa-
deur de Charles VII au pape Eugène IV. Sa harangue à
ce pontife. J£-35o et suiv.
VERENSF£LS (Samuel), docteur protestant, attaque
rExpHcalion de l'Apocalypse par Bossuet. 4~1' Bossue t
lui répond. 9 et suiv. Préjugés du docteur protestant.
ii3 et suiv. I^qy, Apocalypse, Bakylone.
VERITE. Sa recherche est laborieuse ; comment Tame
y procède. 34-'^'^^ » ^39. Elle s'y attache, et la voit tou-
jours la même. 2*25.. La vérité est l'objet éternel de l'en-
tendement, l'jg. Comment nous voyons en Dieu toutes les
vérités. 282. La vérilé reçue dansl'ame la rend conforme
à Dieu. 291. Elle est la nourriture de l'ame raisonnable.
Qu'est-ce que la vérité? où la voit-on. H-ô']- Ses at-
tributs. 68, 100. Comment elle fait la béatitude et le sup-
plice de tous les hommes. 69. Elle est à peine connue
dans les affaires du monde, [bid. et 73. C'est une reine
qui habite en elle-même et dans sa propre lumière. 273.
La vérité est venue sur la terre comme une étrangère,
inconnue et persécutée pendant l'espace de quatre cents
ans. 277. Elle est demeurée intacte au milieu des schis-
mes. 278. Sagesse et autorité nécessaire pour nous faire
entendre et croire la vérité; deux choses qui ne se trou-
vent qu'en Dieu seul. /£-3o3 et suiv. La vérité de Dieu,
notre loi immuable. 228. Elle réside dans les consciences
de tous les hommes , même des pécheurs , quoiqu'ils la
méconnoissent : ce qu'il en résultera après la mort, 235.
Danger d'abandonner la vérité. ^3-44 ^^ suiv. Yaines
excuses des pécheurs pour se dispenser de la suivre. 3.
Les lois immuables de la vérité sont en Dieu. 33. Elle
nous jugera au dernier jour. 82. Injustice des hommes à
l'égard de la vérité. 54. Les Chrétiens coupables envers
la vérité, du même attentat que les Juifs ont commis
contre elle. 55. La vérité outragée funeste au pécheur.
63 , 83. La vérité a le droit de reprendre et de censurer
les hommes. 76. Elle peut se dire haulement partout ,
pourvu que la discrétion tempère le discours, et que la
charité l'anime. J/-240.
La conuoissance de la vérité nécessaire aux rois, i 3"
367. Les priuces doivent l'aimer, et n'épargner rien pour
DES matièri;s. 4?!
la savoir. ^^-iqS. Combien sont coupables ceux qui ob-
scurcissent la vérité auprès des personnes publiques ou
des princes. / J-3g4.
Deux moyens de connoître la vérité. /^^-SSg et suiv.
Manière employée par les catholiques et les hérétiques
pourrechercherla vérité. 562. La pureté incorruptible des
vérités de l'Evangile est cause de la honte du pécheur et
du refus qu'il fait de les voir. ^^-iS. Force de la vérité
de l'Evangile. 3o.
Vérités (les trois) du concile de Baie : ce que c'étoit;
en quel sens Eugène IV les condamne. 32"^^^ et note ^
3i I et suiv.
YEHNAINT (Jacques), Carme, censuré par la Faculté de
Paris, à cause de sa doctrine contraire à l'indépendance
des rois. 32-ioi et suiv.
VERRON (François), Jésuite , auteur d'un livre estimé,
la Règle de la Foi. Leibniz consulte Bossuet sur cet ou-
vrage. 26-^9* Réponse de Bossuet. 354-
VERSIONS. P^oy. Jérôme (S.) Italique, Septante,
Testament, Vulgate.
VERTU. Sa définition. ^^— 123. Les principales vertus.
Ibid. Nature de la vertu; combien elle est supérieure aux
autres biens qui peuvent être dans l'homme, i Q-^Sg et
suiv. Elle est la fin principale de l'homme. 39.5. En quoi
elle consiste selon les philosophes. 5oo. Caractère de la
véritable vertu. 378. La stabihté lui est essentielle , même
selon les philosophes. (367. La vertu tient de l'éternité, et
trouve tout son être en un point, i ^-5gS,
La vertu chrétienne comparée à une fille chaste et
pudique. ;/ ^-288. Deux sortes de vertus. 296. Les vertus
du monde n'ont que l'apparence. 298. Ce sont des vices
colorés. //-143. Quelle étoit la vertu au temps des apô-
tres, i Q-S'jS. Les vertus chrétiennes sont hardies. ^5^-
599. Elles sont toutes fondées sur l'humilité. / 7-282.
Les vertus chrétiennes sont méprisées par les Quié-
tistes. 27-!^o5 , 387 , ^3g. Combien estimées par saint
François de Sales ; 294 , 373 et suiv. par sainte Thérèse.
377 et suiv. On ne peut en rejeter les motifs particuliers
ni les pratiques. ^(^-292 et suiv. Principe de saint Fran-
çois de Sales sur l'amour des vertus. 444 ^^ suiv. Erreur
d'en rejeter les pratiques, si recommandées par les apô-
tres. 438. 591. Beau principe de saint François de Sales
sur la recherche des vertus. 694 et suiv. Que signifie l'u-
nion des vertus en la charité ? 698 et suiv. Erreurs de
47 ^ TABLE
M. de Cambrai, sur la recherche des vertus. 437 et suiv.
Ce qu'il faut entendre par les Vertus des Cieux. ^-539
et suiv.
"Vertus théologales. Leur ne'cessitépour le salut 5 leur
nombre et leur de'finition. ^-81 et suiv.
VESPASIEN. Sous lui l'Empire affli^^é se repose. 3^-
101. Josephe lui donne le caractère de Messie, que d'au-
tres attribuent à Hérode. 345.
VETURE et profession religieuse. Sermons pour cette
cérémonie. //-3 et suiv.
VEUVES. Caractère d'une veuve chre'tienne. 38-^l^\
Manière dont elle honore l'Eglise. 575. Quelles doivent^
être les veuves selon les préceptes de saint Paul, y 7-433.
VIANDES (l'abstinence des) admise par la réforme an-
glicane, comme dans l'Eglise catholique, i 9-^']S,
VIATIQUE. On peut le redonner au bout de huit ou
dix jours. 39~^'^^ ? 4oi. Sentimens de foi d'un Chrétien
pour le recevoir, i 0-^5'jS.
VICE : sa définition. 3^-i23. D'où il vient. ;/ J-295.
Vices que riiomme du monde met en crédit, si peu qu'ils
aient soin de se contrefaire. 298 et suiv.
VICLEF (Jean) , Anglais , enseigne dans son Trialogue
une doctrine impie, représente Dieu dominé par la né-
cessité, auteur et approbateur de tous les crimes. Q(9~
308 et suiv. Il imite la fausse piété des Vaudois, attribue
l'effet des sacremens au mérite des personnes, et regarde
les ecclésiastiques , qui possèdent des biens temporels ,
comme coupables d'un grand crime. Il croit aussi que
Dieu est obligé d'obéir au diable , et qu'un roi déchoit de
sa dignité par le péché mortel , etc. 21 3 , 31 4- Il rejetoit
la transsubstantiation , et croyoit la présence réelle , quand
la consécration étoit faite par un ministre saint. Ibid. Il
rétracte ses sentimens , et meurt dans sa cure et dans
l'exercice de sa charge. 216. Il disoit le Pape Antéchrist.
217. Ses erreurs condamnées au concile de Constance, et
par Martin V. 3^-178, 179, 201 et suiv. Les Calixtins
respectoient sa mémoire. ^^-223-
VICTOR (S.) pape. Son décret sur la célébration de la
Pâque : Polycrate et les évêques d'Asie refusent d'y ob-
tempérer. 33-1^ et suiv.
VICTOR (S.) martyr. Son panégyrique. / ^-282. Il
préfère les opprobres de J. C. aux honneurs de la milice
DES MATIÈRES. 4?*^
romaine. iS6. Il renverse d'un coup de pied la statue de
Jupiter , qu'on vouloit lui faire adorer. 288. Son doulou-
reux martyre. 807 et suiv.
VICTORIA ( François de) , Dominicain espagnol , ne
hlâraepasle sentiment de l'Ecole de Paris. J/-54. 33"
470.
YIE. Combien celle de l'homme est courte et fragile.
iQ-no-î. /7-338, 4i5, 5i4. Combien dure est la condi-
tion a laquelle on nous l'a prêtée. 588. Sa rapidité : éga-
remens dans lesquels elle se passe. ^ ^-688. Combien eWè
est vaine et inconstante. ^^-343. La vie présente s'em''-
blable à l'enfance, y J-600. L'attache à la vie, contraît*'^à
la dignité du christianisme, i /-i35. En quoi consiste la
vie heureuse. / J-276. Celle qui se passe dans les délices
est morte, i^-Goo.. Ce que Dieu fait pour nous détacher
de la vie. i S^^^l- ^oy. Homme, Temps.
Yie de Dieu. ^^-OgS. ^^-567. Dieu est notre vie :
bonheur de cette vie. 555. La vie du ciel toute en action.
-j ^—11. Quelle doit être notre vie nouvelle. ^ J-601. En
quoi consiste la vie chrétienne, i 4~^^k' i 6~^^^' Com-,
bien elle doit être sérieuse , selon saint Basile. 3/-6og.
Bonheur de la vie cachée, i 0 — 3iS* Sa sagesse. 3 19.
Elle nous fait voir et connoître Dieu. 325. Elle nous rend
semblables à J. C. 3^29. La vie chrétienne doit être une vie
cachée. 1 S-^^l- Pratique de la vie cachée dans saint "Jo-
seph. i39 et suiv-.
Vie cachée de J. C. 8~^^1 ^t suiv. Il suit ses parens à
Jérusalem : 4^9; se sépare d'eux, 470. Ils le retrouvent
dans le tempje. 47'-^' Leur plainte. 473. Sa réponse.
475. Son retour à Nazareth et sa vie obscure. 478, 487 et
suiv. Comment imiter Jésus et Marie dans leur vie obs-
cure? 48si et suiv.
Vie pastorale :sa frugalité. Q-iii.
Vie religieuse. Règles à suivre par rapport au désir d'y
entrer. ^^-.437, 468 , 479 , 545 , 547, ^74, 609, 63o ,707.
Ses obligations. 7^5 et suiv.
Vie future. Elle est figurée et annoncée dans les
Psaumes. i~i'], 19. Abus étrange que font des paroles de
David ceux qui n'y croient point. 92. L'exemple de la
fourmi nous enseigne à amasser des bonnes œuvres pour
vivre éternellement. Q~f^'i. La vie future enseignée dans
VEcclésiaste. '209. Dangereuses interprétations de Grotius
a ce sujet. IbicL II faut tout rapporter à la jouissance de
474 TABLE X
cette vie. 39"^'^^' Discours et sentimens du inonde sur
la vie future et ses promesses, i Q~3'2/l et suiv.
Vies des Saints. Manière de les lire. J^-^ig.
VIENNE (concile ge'ncral de) sous Cle'ment V, qui y
publie la bulle Fidei Catholicœ , avec l'approbation du
concile. ^^-553. Fqy. Beguards, Gui.
VIEE.GE. Une vierge ne doit s'occuper que du soin des
choses du Seigneur. ^ ^—5iS. Amour de Je'sus pour les
vierges. / J-'^ig. A quelles conditions elles deviennent
sç|S| épouses, i ^-iQn , ig6 et suiv. Elles sont le fruit sa-
cvç de la chasteté féconde des évéques. i ^-5Q.'i. Effets
dp la virginité dans les vierges de J. C. 427 et suiv. In-
quiétudes de celles qui le sont véritablement. //-20.
Avec quel soin elles doivent garder tous leurs sens. 226,
233. Extrême jalousie avec laquelle!. C. aime les vierges.
244* Combien un cœur virginal est propre à être embrasé
de l'amour du Sauveur. / J-2 1 3. Manière dont les vierges
honorent l'Eglise. 38^^!^' ^^y. Marie, Virginité'.
VIGILANCE chrétienne : nécessité de cette vertu ^ ses
motifs, //-i 71 et suiv.
VIGILANCE. Cet hérétique combat le culte des saints.
Les Protestans le mettent au nombre de leurs prédéces-
seurs, et le préfèrent à saint Jérôme, Q(^-So.
VIGILE, pape, refuse d'assister au cinquième concile.
3£-4^^- ï^ ^^ veut pas condamner les trois Chapitres; c&
qui se passa en cette occasion. 482 et suiv,
VIN. Quel doit être celui qui sert à la messe. 39^
521. Ce que c'est que le vin de la nouvelle alliance. 44^?
487.
VINCENT DE LÉRÏNS. Ses règles pour connoître îa
foi de l'Eglise. 5~4'-*6. Briève récapitulation de ces règles.
5i4 et suiv. Il enseigne que la vérité catholique est tou-
jours la même, et partout, et que l'Eglise ne change ja-
mais rien à ses dogmes, parce que la vérité, venue de
Dieu , a d'abord toute sa perfection. 5o6.QjS et suiv. Il
cite saint Paul pour prouver la perpétuité de la doctrine
dans l'Eglise catholique. %^-l^iS.
VINCENT DE PAUL (S.) Bossuet lui témoigne le
désir qu'il a de seconder la mission qui devoit se faire à
Metz. 37-3. Il l'instruit de différensjfaits concernant cette
mission. 8 et suiv. Lui fait part de l'établissement de con-
férences à l'instar de celles de Saint -Lazare. 18. Eloger
DES MATIÈRES. 47^
qae l'abbc de Chandenier lui fait de Bossuet. 22. Lettre
de Bossuet au pape Clément XI pour demander la cano-
nisation de saint Vincent de Paul, qui, dit-il, avoit mis
dans son ame, par ses discours et ses conseils, les vrais sen-
timens de la pie'té chrétienne et de la discipline ecclésias-
tique. ^(^-335. Peinture qu'il y fait des conférences de
Saint-Lazare , de son zèle pour le salut des âmes , de sa
foi, de son attachement au saint Siège, et de ses grands
travaux pour TEghsc. Ibid. et suiv.
VIO. Voy. Catetan.
VIRGILE avoue qu'il s'est engagé par une espèce de
manie à composer son Enéide. ;/^-4o3. Il étale le vrai
et le faux, et ne croit pas que la vérité lui soit néces-
saire, pourvu qu'il plaise. Sgg.
VIRGIISITE. Sa définition; son excellence. //-174*
202, 229. Ses effets. 176. En quoi elle consiste principal
lement. i 4■~^^^' 17-'^^^' C'est un état angélique. ^^-^
573. Elle est supérieure au m.ariage; combien chérie du
ciel. /^-88. ;/7-i74, 101, 12g. L'ame est le siège de la
virginité, 225.
Estime que J. C. a faite de la virginité. ^-365. Marie,
modèle de cette vertu, 368. Attachement extraordinaire
de Marie pour sa virginité. /J~2i2 et suiv. i^-i3i.
Pourquoi sa virginité devoit-elle lui faire aimer plus ten-
drement son Fils, j 3-113, 219. La virginité perpétuelle
de Marie, figure de l'Eglise. :/5'-3o9.
VIRTEMBERG (Confession de) dressée par Brentius.
L'article de l'Eucharistie y est autrement que dans celle
d'Ausbourg. On y reconnoît le mérite des bonnes œuvres,
y ^-5 16 et suiv.
VISAGE. Dieu a un visage pour les justes et un pour
les pécheurs. / J-43 1 , 468.
VISION BÉATIFIQUE. T^qr. Jean XXII.
VISITATION de la sainte Vierge. Elévations sur ce
mystère. ^-329 et suiv. Sermons et Discours pour cette
fête. /5'-259, 319. Combien Jésus opère dans ce mys-
tère , quoiqu'il y paroisse sans action. 260 , 3o i , 32o.
Fqy. Elisabeth, Jean- Baptiste, Marie.
VISITE. Fin de la visite épiscopale. ^^-457, 565. Dis-
position pour en profiter. 467 et suiv. Fruits de la visite.
470 et suiv. 566, Compte que J. C. en demandera. 473.
Ordonnances de visite notifiées aux Ursulines de Meaux.
4B6. Force des ordonnances de visite. ^^-107 et suiv.
4;^ TABLE
De quoi Bossuet veut qu'on hii rende compte dans la
visite des monastères. 655.
VITEMBERG. Accord fait dans cette ville : on y dresse
Six articles. iQ-il^i. Conclusion de l'accord. 248. Les
the'ologiens de Yitemberg reconnoissent qu'il faut, ou
renoncer à la doctrine de Luther, ou admettre le sacri-
fice, la transsubstantiation et l'adoration. Ils changent sa
doctrine aussitôt après sa mort. Les Luthériens ne peu-
vent repondre aux raisonnemens de ces the'ologiens. Ce-
pendant ils reviennent bientôt après à la. doctrine de Lu-
ther. 35i et suiv.
VITIZA, roi d'Espagne, impie, défend à ses sujets
d'obéir au Pape, et foule aux pieds les lois de l'Eglise.
VITRY ( M. de) chantre de l'église de Meaux j estime
qu'en faisoit Bossuet. Son désir de se retirer à la Trappe
improuvé par le prélat : pourquoi? J7-371.
VOCATION. Les parens ne doivent pas s'opposer à
celle de leurs enfans. -j ^-6'ig. La vocation extraordi-
naire des premiers réformateurs , donnée comme cer-
taine dans la Confession de foi calviniste, et dans deux
synodes nationaux, est abandonnée par Claude, Jurieu
et autres. Qj—160.
VOEUX monastiques, de deux sortes; leur vertu, i ^~
347. Dispute des Protestans conciliée sur cette matière.
S^-3o8,45o,532. ^^-58.
Elévation pour le renouvellement des vœux. f^-S'iÇ)^
Voeux pour le Roi. i ^-555.
VOIE ÉTROITE ; ce que c'est, y (9-56o. Toutes voies
sont bonnes quand elles viennent de Dieu. J^-4i5.
VOILE. Pourquoi celui du temple de Jérusalem se
déchira à là mort de J. C. ;/^-io5.
VOL. Censure de quelques propositions relatives à ce
crime par l'Assemblée de 1700. 7-875 et suiv.
VOLONTAIRE. Fo>'. Liberté.
VOLONTE. En quoi elle consiste j ses actes. ^^-121
et suiv. Elle n'est pas distinguée de l'appétit supérieur.
125. Elle n'est attachée à aucun organe , et préside aux
mouvemens du corps. 228. Cet empire de la volonté la
rend indirectement maîtresse des passions. 281 et suiv.
Comparaison de l'action libre de la volonté , avec celles
qu'on attribue soit à l'ame, soit aux corps. 435. .
DES MATlÈr.ES. 477
Dërëglenienl et inconstance de la volonté. iQ-Sg. La
loi de Dieu, remède à ses maladies. 60. La sainte et im-
muable volonté de Dieu se déclare à nous en deux ma-
nières. y5'-35o et suiv. Quelle est celle que nous devons
suivre, et qu'il y a des volontés divines sur lesquelles
Dieu ne nous demande aucun acte. ^/-i37 et suiv.
Usage qu'on doit faire des volontés de signe et de bon
plaisir. 147 et suiv. Erreur sur les volontés de Dieu incon-
nues : 2(y~55oj sur la distinction des trois volontés. 585
et suiv. Volonté dans Dieu de sauver tous les hommes,
spéciale pour les fidèles, très-spéciale pour les élus. ^-
a5i et suiv.
VOLUPTUEUX : leur caractère et leurs désordres.
;/ 5-440. 14-59']' Rien de plus agréable en apparence
que leur vie : ce qu'ils objectent en leur faveur. 09. Dis-
cours de Gicéron contre les voluptés. 56. /^oy. Libertins,
Plaisirs.
VOLZOGUE (Louis), Socinien, a corrompu le nou-
veau Testament. 4^-322, 33 1 , 35 1, 4^7. Comment il élude
un passage de saint Jean sur la divinité de J. C. 553. Il
traite de fable l'existence de l'enfer. 5'-i44'
YORMES. L'empereur Henri IV y tient un concile
sclîismii tique, où il fait déposer Grégoire VIL J^— 579.
Conférence tenue dans cette ville par ordre de Charles-
Quint, pour concilier les deuxreligions. y^— 526. Les Luthé-
riens se divisent sur des points importans. Ils condamnent
tout d'une voix la nécessité des bonnes œuvres pour le salut.
On épargne la doctrine monstrueuse d'Osiandre. Les Ca-
tholiques refusent de continuer à conférer avec des gens
qui ne s'accordent pas entre eux. 528.
VOSSIUS. (Gérard-Jean) Passage de cet auteur sur la
mauvaise foi des Prédicans Réformés, ^-539»
VUE. ^qy. Sensations,
VUITASSE (Charles) , professeur de Sorbonne, se jus-
tifie auprès de Bossuet des erreurs dont on l'avoit accusé
sur l'Eucharistie. 42~^%' ^ oy. Transsubstantiation.
VULGATE, (la) version très-ancienne de l'Ecriture;
son autorité. ^-57. 55'-'299, 34^, 385. Elle est préférée
aux autres versions^iatines. 45 1 , 533. Mots peu usités, et
tournures qu'on y trouve. ^-68 et suiv.
La Vulgate, dahs k)^ Proverbes^ s'écarte moins de l'hc-
hreu que les Septante. 5-i3. Elle est à peu près la vei^
sion de saint Jérôme. /Z>zV/. Expressions inusitées qu'on y
47B TABLE
trouve; hëbraïsmes. 16. La version Vulgate de VEcclé^
siaste diilère de l'ancienne Italique. 146. Pourquoi elle
n'est pas toujours conforme à l'iie'breu? 148. Version Vul-
gate de V Ecclésiastique 'y elle diffère beaucoup du grec
actuel. 372.
Le décret du concile de Trente sur la Vulgate , est un
décret de foi, et non de pure discipline. 4~^1^'
w
W^ALEMBOURG (Adrien et Pierre de), évêques, cé-
lèbres controversistes, disent que les questions agitées sur
la puissance du Pape n'appartiennent pas à la foi. jy-
180. Différence qu'ils mettent entre la croyance de
l'infaillibilité des conciles et celle du Pape. i83, 184.
WALÉRAN, éveque de Naiimbourg, écrit à saint An-
selme, dans le temps de l'excommunication de l'empe-
reur Henri IV, restant à sa cour, sans communiquer à ses
crimes. ^y-63o et suiv.
WIGGERS (Jean) , docteur de Louvain , tâche d'éluder
l'autorité d'Adrien VI, sur la faillibilité des Papes. J;/-
76. 33-^9^' I^ <ii^ q"6 l'infaillibilité est crue comme de
foi par quelques théologiens. SiQ , 572, 573.
W^ISSOVATS ( André) fait voir comment les Unitaires
se sont séparés des Réformés. ^(9-568.
X
XENOPHON, sage philosophe et habile capitaine. Son
histoire est conforme à l'Ecriture. 3^-^'^'
XERXÈS , roi de Perse , attaque les Grecs avec onze
cent mille hommes : il est défait. J5^-54. Sa mort. 55.
ZABARELLA (François), cardinal, archevêque de Flo-
rence, est mis par Bellarmin au nombre des défenseurs
de la doctrine gallicane. 31-^9' 3 3-^11 • Chicane de
Schelstrate, qui prétend que ce cardinal refusa de lire les
décrets des sess. v et vi au concile de Constance. 3^~'^^^'
Preuves qu'il croy oit le concile supérieur au Pape. 249 et
suiv.
ZACHARIE. Ses prophéties. 3S~'H^ et suiv.
DES MATIÈIIES. 479
ZACHARÎE, père de saint Jeaii-Baptiste; son incre'du-
lite'. S-'i'Ji' Son cantique. 347 ^^ suiv.Ge cantique réunit
la doctrine à la beauté du style. ;/-567. Il est explique'.
571.
ZACHARIE , pape , ne déposa pas Childéric , mais ré-
pondit à la consultation des seigneurs français, jy-207 ,
233. Grégoire VII est le premier qui parle de cette dé-
position. 5 19 et suiv. Histoire abrégée de ce qui prépara
Télévation de Pépin et la chute de Childéric. 5ci3 et suiv.
Ce pape persista dans Tobéissance des empereurs. 480.
ZELEPECHIMI (Georges) archevêque de Strigonie et
primat de Hongrie , proscrit les Articles du clergé de
France avec des qualifications odieuses. J/-6, 33, 34,
J^-45i. On le réfute. 32-56i. Ji-584. Son décret cen-
suré par la Sorbonne. ^2~4^8.
ZÉNOBIE, reine de Palmyre, se rend célèbre j elle est
vaincue par Aurélien. J5^~i lo.
ZENON, empereur d'Orient, se mêle le premier de ré-
gler la foi : son Hénotique est condamné. 3 J^i^o.
ZISCA (Jean), chef des Taborites, Tune des sectes des-
cendues de Jean Hus , excite des révoltes , et commet
des cruautés iuouies , surtout à l'égard des moines et des
ecclésiastiques. Les Frères de Bohême en descendent ,
selon Rudiger, l'un des Frères. Ils refusent les quatre ar-
ticles accordés par le concile de Baie. ^0-'2.'io et suiv.
ZONARE et les historiens Grecs , accusent à tort les
papes Grégoire II et III d'avoir manqué de fidélité à Léon
risaurien. 3/-4-^3.
ZORO ASTRE : ses sentimens sur la divinité , convena-
bles en un certain sens au soleil. ^^-iÇn.
ZOROBABEL ramène les Juifs captifs , et pose les fon-
demens du second temple. J5^-5i , 239.
ZOZIME (S.) pape, est accusé d'avoir approuvé la
Confession de foi de Célestius, hérétique. ^ J-109. On dis-
cute cette imputation, Ibid, noie. Sa doctrine surTobser-
vation des canons, 194. V^oy, Sardique.
ZUINGLE. (Ulric) Son caractère hardi. Il prend parti
pour Carlostad dans la querelle sacramen taire. ;/^-io2.
il accorde le salut aux païens ; Luther désespère de son
salut à cause de cette erreur , que ceux de Zurich défen-
dent mal. /^-io3, 104. H nie le péché originel, qu'H
appelle un vice , un malheur , une maladie , et non uu
48o TABLE DES MATIÈRES.
crime. Ses erreurs sur le baptême. 107. Voy. Baptême.
Songe de Zuingle, dans lequel un fantôme blanc ou noir lui
apprend que le signe, dans l'Ecriture, reçoit le nom de la
chose j l'Agneau est la Pâqiie , pour dire qu'il en est le
signe. Ignorance de cette explication. 116. Sa Confession
de foi appele'eHelve'tique, envoye'e à Ausbourg. i44- ^oy.
Confession d' Ausbourg. Il est tué dans une bataille donnée
en Suisse entre les cantons catholiques et les cantons pro-
testans, où les derniers, quoique plus forts , sont vaincus.
1223.
ZUINGLIENS ( les ) se moquent des équivoques de
Bucer, et ne veulent point entendre parler de miracles
et de toute-puissance de Dieu dans l'Eucharistie, i^—
25o. Ceux de Pologne disent , dans leur accord avec les
Luthériens et les Bohémiens , que le corps de J. C. est
substantiellement présent dans l'Eucharistie. ^(9-243.
ZURICH. Foy, Genève.
FIN DE LA TABLE GENERALE DES MATIERES.
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P'4
1725
A2
1815
Bossuet, Jacques Bénigne
Cfeuvres
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