Skip to main content

Full text of "Patrologia orientalis"

See other formats


BZ 


ee 


N 
h 
v4 
64 
“ 

















PATROLOGIA ORIENTALIS 


TOMUS SECUNDUS 





R. GRAFFIN — F. NAU 


PATROLOGIA ORIENTÄLIS 


TOME DEUXIEME 
. = M.-A. KUGENER. 
VIE DE SEVERE, PAR ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 
ID RF REVILLOUT. 
LES EVANGILES DES DOUZE APOTRES ET DE SAINT 
BARTHELEMY. 
MI MA KUGENER. 
VIE DE SÜEVERE, PAR JEAN, SUPERIEUR DU MONASTERE 
DE BEITH APHTHONIA. 
BZ DREEHAYE S. J. 
LES VERSIONS GRECQUES DES ACTES DES MARTYRS 
PERSANS SOUS Saror 11. 
V. — FRANCISCO MARIA ESTEVES PEREIRA. 
LE LivrE DE Jo®. 





LIBRAIRIE DE PARIS 
FIRMIN-DIDOT ET C'=, IMPRIMEURS-EDITEURS 


56, RUE JACOB, PARIS 
1907 


EN SS AL EE, 
IND ON 


An 
N. 





VIE DE SEVERE 





RL 25 
SEVERE 
Ze RIARCHE D’ANTIOCHE 


512-518 


TEXTES SYRIAQUES PUBLIES, TRADUITS ET ANNOTES 


PAR 
M.-A. KUGENER 
DOCTEUR EN PHILOSOPHIE ET LETTRES 


PREMIERE PARTIE 


VIE DE SEVERE 


Par ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE 








PERMIS D’IMPRIMER. 


Paris, le 29 mai 4903. 

. 4 
G. LEFEBVRE, 

Vie. gen. 





Tous droils reserve&s- 


AVERTISSEMENT 


L’ouvrage que nous publions sous le titre : Textes syriaques rela- 
tifs a la vie de Severe, patriarche d’ Äntioche, paraitra en trois fas- 
cicules. 

Le premier que nous presentons aujourd’'hui au publie comprend 
le texte syriaque et la traduction francaise de la Vie de Severe par 
Zacharie le Scholastique ; le second contiendra le texte et la traducetion : 
1° de la Vie de Severe par Jean, higoumene du couvent de Beth-Aph- 
thonia; 2° des diverses notices que les &crivains syriens nous ont lais- 
sdes sur ce c#lebre patriarche; le troisieme donnera l'introduction, le 
commentaire, index nominum et un index syriacıtatıs. 

Les Vies composees par Zacharie et par l’higoumene Jean ont 
- te Eerites primitivement en grec, mais le texte grec en est perdu. La 
litterature syriaque nous en a heureusement conserv&e une excellente 
version, qui nous est parvenue, pour la premiere de ces Vies, dans le 
ms. Sachau 321', et pour la seconde* dans le m&me ms. Sachau 321 
ainsi que dans l’add. 17.203 du British Museum°. Toutefois, dans ce 
dernier manuserit, le texte est tres mutile par suite de la disparition 
de plusieurs feuillets. 

La Vie composde par Zacharie a et6 publiee par M. Spanuth en 
1893°, et traduite par M. Nau, en 1899-1900, dans la Revue de U O- 
rient chretien®. L’edition de M. Spanuth, qui est actuellement epuisee®, 
a &te faite avec beaucoup de soin. Il nous a cependant te possible d’y 
apporter quelques ameliorations, en supprimant parfois quelques 


' Fol. 109 r°-135 r°. 

2 Fol. 135 re-147 v°. 

3 Ce ms. n’a que seize leuillets et ne renferme pas d’autre texte que la Vie de Severe 
par l’higoumene Jean. 

i Zacharias Rhetor, Das Leben des Severus von Antiochien in syrischer Ueberset- 
sung, Goettingue, 1893, in-4°, 31 pages (Wissenschaftliche Beilage zum Programm 
des Königlichen Gymnasiums zu Kiel). 

5 Tome IV, p. 343-353, p. 544-571; tome V, p. 74-98. 

° Nous reproduisons en marge, en caracteres gras, la pagination de l’edition de 


M. Spanuth. 


AVERTISSEMENT. 


fautes d’impression', en retablissant ailleurs la lecon du manuscrit, 
enfin, en faisant certaines corrections qui nous ont paru necessaires. 
Le texte de cette Vie est loin d’&tre toujours facile A comprendre. 
Nous nous sommes eflfore# d’en reconstituer par endroits l’original 
grec, et nous sommes ainsi parvenu ä penetrer le sens de maint pas- 
sage obscur. Ge n’est pas que toutes les diffieultes du texte soient 
rösolues, mais nous croyons avoir reussi A diminuer, dans une assez 
large mesure, le nombre de celles qui restent A resoudre. Nous avons 
mis entre parenthöeses dans notre traduction les mots grees que le tra- 
ducteur syrien a employes et qu'il a empruntes, sinon toujours, du 
moins presque toujours, au texte de Zacharie?; et nous avons place au 
bas de la page, pour certains mots et certaines locutions, l'original grec 
que le tradueteur semble avoir eu sous les yeux. Pour plus de clarte, 
nous avons supplöe souvent des noms propres; les noms propres sup- 
ple&s sont imprimes en caracteres ordinaires, les autres en caracteres 
italiques. 

La Vie composde par V’higoumene Jean est restee inedite jusqu’ä 
ce jour; elle a seulement ete resumee par M. Nau A la suite de sa tra- 
duction de la Vie de Sövere par Zacharie®. Quant aux notices sur S6- 
vere, plusieurs d’entre elles seront publices pour la premiere fois. 

L’Introduction et le Commentaire seront etendus : dans I’ Introduc- 
tion, nous etudierons toutes les questions litteraires qui se rattachent 
aux documents publies; dans le Commentaire, nous fournirons tous les 
renseignements historiques de nature A illustrer ces documents et ä 


faire apprecier leur valeur par les historiens. 


M.-A. KUGENER. 


' Signalons, par exemple, a titre de curiosite, la faute jo, au lieu de p, (p. 1, 1. 4 de 
l’edition de M. Spanuth = p. 7,1. 6 de la nötre), qui a passe dans le dietionnaire de 
Brockelmann (p. 304” et p. 424). 

? Les mots grecs qui reviennent souvent dans le texte syriaque et dont la notation 
ne presente guere d’interet, tels que : a1Adsayaz, pilogopiz, vonos, Ypxuuarıxag, elc., n’ont ei 
signales que dans les premieres pages. 

> Repue de l Orient chretien, t. V, p. 293-302. — La traduetion de M. Nau de la Vie 
de Severe par Zacharie et son resume de la Vie de Severe par l’higoumene Jean, ont 
aussi paru a part chez E. Leroux, Paris, 1900. 


— — 9009 — 


Be 


u 


10 


VIE DE SEVERE 


ZACHARIE LE SCHOLASTI@QUE 


Joh ro haus WW )y 20» JNusal ool 
par, 00 :kanfimdbann! Lrsy „20 Nödolly kart ls Ind 
»Lwasäsy Jloy}o wajo-aso hilumasLso Joor J,2 


‚ass basi ol usa Jos Al] Jar] 
klISS 2. „lad bon ur ML :Jomsol ol Lade Jam! „> 
— Jay ha>do . nasıD u A yDhalı hl I} Da Sy N; 
ga anmm r od | ulm Jason sl N) yl 

„ps Jun Am; 
ASS basKas bj Luloo 6] Ira harlo 


1. Ple>y: corr. S (Spanuth). 


Voici ensuite la biographie de saint Mar Sepere, patriarche (Targızayns) d’Antioche, 


la 


ui a ele eerite par Zacharie le Scholastique (syodastızss), lequel Eetudia avee Severe 
I yA I 





grammaire et la rhötorique] A Alewandrie et le droit (vouo) a Beryte. 


— D’oü nous viens-tu aujourd hui, ö amı et camarade > 

— Du Portique (sr0%) royal,* mon cher‘. Je suis venu aupres de toi pour 
etre renseigne sur les questions que je veux te poser. Mon esprit vient en ellet 
d’etre bouleverse par un libelle, qui semble avoir pour auteur un chretien 
(Xersrixvde), mais qui, en realite, vise plutöt (12%ov) & bafouer le christia- 


nisme’°. 


‘ 


— Et comınent cela? dis-moi°. Et de quelle maniere en es-tu arrıve A lire 
ce libelle ? 


1. & Bauuscte. — 2. 1% twy Norstiavav. — 3. Kat ng toüro, eine. — 1. Evruyyaveıv. 
p \% 


* fol. 109 
2ah8 


* fol. 109 
ı° b. 


* fol. 109 
ve 


* fol. 109 
yo 


a. 


Ad. 


s ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [8] 


ey 5a U] se Lad Jadıml> N.» J5olo, J5A5 hl mas » 
:L5A5 1>}800 gl; Doro su id DA u Kl, Asa; 
ro >} > il; zad> ads „| :»ollly oa Lasdio I 0 
Yard 1» > po sam .9 Joan Dasaı 350 kuays L5olwo 
Jrao,> sl ka Base :JLuo2 las..so o wel dur sooh.! 
alhrassly oo :ls] „ol Joh :)hrao JENN Miu JIBö5 Lass sa 50 
NaOH as; de 3 aan od > „A, wc lan u 
aa hl case Alias, ab Jajoı 0 

y> >55 Lk :san ol » N] Joan > Lot el kusas ‚lo 
joy Dar 80 zu heile „Loo.] Sorr 88 Jolie Kia o od NA 
as u Sp :Lu dm. ga | Jel3 amsıso $Jasımla, :Au| 
on Lu 09ril>y .per2 ‚ac Jusär Lad :yıäs Jauiz Don 
hat a2 02 20 ul Ko JaD]J woäno role JLo5jAu na, 
or Narr; aan ss sn Jyoı ).n "a5, 


1. Supplevi &. — 2. wR. 


— J'examinais les livres des libraires &tablis dans le Portique (sr0%) royal 
— tu connais en eflet ma passion pour les livres — lorsque l’un de ceux qui 
sont assis la et qui vendent des livres, me donna le libelle en question pour le 
lire. Dans ce libelle, on diffame, on ealomnie, on outrage, on bafoue un philo- 
sophe (9:%650905). Tu l’as connu au debut de sa carriere; il s’est distingue de- 
puis dans l’öpiscopat' et s’est fait remarquer jusqu’ä ce jour par sa conduite 
et sa science des divines Ecritures®. J’entends parler de Severe, dont la repu- 
tation est grande aupres de ceux qui savent apprecier le bien® sans aucun 
parti pris'. Et voilä pourquoi j’ai le cur eruellement afflige. 

— Mais, mon ami, si tu as une si bonne opinion de Severe, pourquoi te pre- 
oceuper de son diffamateur et de son calomniateur, quel qu'il soit Il semble, 
en effet, d’apres ce que tu dis, quiil n'est chretien (Xarorıxvog)” que pour la 
forme (syäpa) et par hypoerisie, qu'en realite il se donne plutöt (u@%ov) pour 
täche de glorifier les paiens, et n’aspire qu’ä les combler de louanges, outra- 
geant de la sorte des personnes qui sont estimees pour leur vertu et ä qui ıl 
a et6 donne de servir Dieu depuis tant d’anndes dejäa par cette belle philoso- 
phie (giosogtz) qu'elles nous ont fait voir. 

1. &pyıepeia. — 2. ol eÜoebeis ar Admbeis Aöyor. — 3. ta zodd. — A. Cl. Evagrius (edition Bıpez et Pan- 
MENTIER), P. 25, I. 17-18 : zwy gun npoonabete 4 Avrınaleia xpıvovrwv. — 5. Les mots « chretien, philo- 


sophe, philosophie » sont toujours representes dans le texte syriaque par les mots grees « Xpioriuvsg, 
grhöcozos, giooozi« ». Nous nous dispenserons dorenavant de les indiquer. 


10 


10 


mn acht eine Feieni. e ee e 





or 


10 


10 


[9] VIE DE SEVERE. _ 9 


Al! Alan man hl Da ol Li yısız hl; <> y.l al 
Da 0 rl baden loly zul Lass wamı I] ylaD Mill 
fo a; DA :)lasgamm aan „as rs Zune )adıa.a5, 
8 Jay ar pp Dt li Sn 8 Sugar 50 «EP bar yelı 
a2 Luna war 00,390 >55 Jod; Nass 86] oA ala) 
jr Hands ..o,as sam, Do Jlasoi; dor | aim 
he] 00 -.bas Ku] or ou] Arne Je] ers Ar] mass „0 
hl aaslı od ar ro hang oda | sr sol han 
D bis po od hob ja, as Jo SQ s5L] la) no Klo 
Jai> Ja; Ja Jasıo „80; A200 [I] :uolspaogo won. DA gas 
„.kasaas 55 „ll har Kaauz Lusioo sun, 0] .Joorı IS JjoNabo 
‚Loasiso "L5h. Juadbä, Jooı DL, Kuss 
krels Iksor> pre ad INS; NAD 15 wulz dor ab Pl 


1. lo corr. S. — 2. Glose marginale : Joasisy Das, |Loyj.sen Io il hana.. 


., 


— (Ce n’est pas parce que le doute m’a envahi, ou que ] ajoute foi A des 
recits dietes par la mechancete, que je suis venu aupres de toi. Non, mais 
mon caur, comme je l’ai dit, est afflige. J’ai peur que des lecteurs ä l’es- 
prit simple ne se fassent par hasard une opinion desavantageuse de ce' pa- 
triarche?. Aussi, si tu as le souci de la verit& — et tu l’as, — raconte-moi la 
vie de Ssvere depuis sa jeunesse, pour la gloire de Dieu tout-puissant et de 
notre Sauveur Jesus-Christ’, en qui reposent ceux qui se sont vous au 
sacerdoce et ä la philosophie, jentends la vraie philosophie. Tu m'appren- 
dras de quelle ville il est, de quel peuple, de quelle famille, si toutefois tu 
connais ces details‘. Tu me diras surtout quelle a ete sa conduite, et ce 
qu’ont &te, depuis sa jeunesse, ses opinions au sujet de Dieu. Gar le diffama- 
teur l’a inerimine non seulement ä propos de sa vie et de sa eonduite, mais 
encore parce que, au debut de sa carriere, il aurait adore les d&mons malfai- 
sants et les idoles. Il a dit en eflet : « On l’a aussi surpris offrant des sacri- 
fices paiens, en Phenicie, a V’&poque oü il etudiait les belles-lettres’ et les 
loıs (vou.o:) 20) 

— Mais, si quelqu’un diffame la vie d’autrui, en recueillant des propos fu- 

1. toroürog. — 2. üpyıepzug. — 3. 'O ueyaz Bes zal swrnp np@v Insovs Nprarös. — 4. Proprement : 7& raÜ 


&vöpös. — 5. ai Zeufepror drarpısai. — 6. Le mot « loi » est Loujours represent6 dans le texte syriaque par 
le mot grec vöuo;. 


* fol. 109 
v°b. 


* fol. 109 
vo 


b. 


10 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [10] 


Korea „poliao; Das ia ad Mir da NE add au 
arlıy Dorn :arcıy ‚omsanjdo Lais |; ord| an J odohes 
Nr JEN Lurasoı BEER) so | Poly wo) Jo an Jlo5jAusas 
Juas-so JNo,> JADS vor De) Ja] omas Lil Lulo 50 Ns 
Jasyy Jus5 vaspıaa5r . opoho rg! JsooD wau9] .JaS IL] Do 
is oo al Lady u] Su Il, or SA Ja aan 
de Dar :bl Hase „ade jr „2. LuasAin 0 0 “aa Nm 
Kespumasf> :Niooı AL] "omas Nuss |Nsao 0 „5 ..Lıl Lilo 
Juor> “092 > 0020 -,Mooı war (al &N ‚oo > Do . kassaaso 
Du,80 .:0001 rs as wa polo Dom or 04m ‚Nuooı Slasso 

ad, | lunıması au 


ı No ‚Lan > Joor sol] 0 hrnmus ..Laraf 00 Jmoko 
A085 ori2or users war 5A> oo zu, Ira un Dasojam - Lo 


1. hew; corr. 8. 


tiles et mensongers, nous ne devons pas nous en pr&occuper, ä moins que ce 
qu’on dit ne renferme une part de verite. Car les mauvais demons et leurs amıs 
calomnient facilement ' la eonduite' de ceux qui ont vecu dans la vertu. Il ne 
faut pas nous etonner si les serviteurs du Christ, Dieu de l’univers, sont 
traites de Satans par Satan, puisque°, quand la cause efliciente et ereatrice 
de toute chose fut venue parmi nous, il poussa les Juifs A blasph&mer et ä 
dire : @’est par Beelzebub, prince des demons, qu'il chasse le demon’. Gependant, 
puisque tu m’as dit que tu crains que ce libelle nuise a quelques esprits 
simples, je vais, par respect pour la verite et par amour pour toi, raconter la 
vie de Severe' avec lequel j’ai ete, des sa premiere jeunesse’, A Alewan- 
drie et en Phenicie, entendant les m&mes maitres que lui, et partageant les 
m&mes occupations". Ceux qui etudiaient avee nous et qui sont encore en vie 
— leur nombre est assez considörable — pourront attester la veracite de mon 
recit. 


L'illustre Severe est Pisidien d’origine, sa ville natale est Sozopolis. C'est 
en eflet cette ville qui lui echut comme sejour apres la premiere, dont nous 


1.7& zwy etc. — 2. önou. — 3. Matth., xı1, 24. — 4. 7% adrod. — 5. Ex npwing (vers) Marias. — 6. Srarpıbat. 


10 


10 


15 


or 


10 


10 


[11] VIE DE SEVERE. 11 


oo J>2 N WI) — = LoeN ku lad; : Das Jyılı alas aA 
Ze eS ed: son Il. Laasos JNu0 jet oO N.| u J > el 
yal JADE wär Joöl 0 sl 2 Jo oyaaıo oumools wo 


Joan Jörn arg 00 za mol or :0780| or SSEUs ach 
Naoal wams|> Maul], uoı JNu20.0 woran >>: JNuno, ass 
1 9-3 Jooı "ola-ı_0, :uora>|y Slam ;AL> eszrei assa Nm, 
NA zo Se wär] oil Jan : :NS205 3 ol ” 0 alu} 
. )Nas005o Js ‚sol Isar :Logoryo aan! Loy» en , JADSS 
‚keiraaD]] 5,Naso 
:Lsoparo; yo mau) I aiol wre yl alla md Is ur 
„> soäo 60m ERS Mn as as; ‚od Au Dany |Nyaas 


>  hipaa >] lb poll; JODSS SA : 00h] Laäraa Nuss 
„Löpuaasdt> Jo; Kl yadı INS, als As Kl @l Nocı „Aels Kuny> 
JmoN20, 00 KAmsam una, lad — road el INSEL Don Duscı ol 


1. nLas,. — 2, Slasso 5. — 3, ax. 


avons tous &t6 bannis A la suite de la transgression ' d’Adam, et que le divin 
Apötre nous invite a rechercher de nouveau. Car nous n’avons point iei, dit-ıl, 
de ville permanente, mais nous cherchons celle ou nous devons habiter un jour”, 
celle dont Dieu est l’architeete et le fondateur*. Il fut eleve par des parents 
distingu6s‘, comme l’ont dit ceux qui les connaissaient. Ils descendaient de 
ce Severe, qui fut eveque’ de ‘la ville de Sozopolis a l’epoque ou le premier 
concile (suvodo;) d’Ephese fut r&euni contre l’impie Nestorios. Apres la mort de 
son pere, qui faisait partie du senat (Bo»Aa) de la ville, sa m&re devenue veuve 
l’envoya® avec ses deux freres, qui talent plus äges que lui, a Alewandrie, 
pour etudier la grammaire (ypapuzrıza) et la rhetorique (Önropıza), tant grec- 
ques que latines (fou.xiog).. 

La coutume &tant stablie dans son pays, comme on le rapporte, de ne pas 
s’approcher du saint bapteme, a moins de necessit& (&vZyzn) urgente, avant 
läge mür, il se fit que Severe et ses freres n’staient encore que cat&chumenes’, 
quand ils vinrent a Alewandrie, pour la cause indiquee. A cette &poque, mol 
aussi je sejournais* dans cette ville pour le m&me motif. Les trois freres se 


1. rapaßasıs. — 2. Hebr., xıı, 14. — 3. Hebr., x1, 10. — 4. #ELödoyoı — 5. apyıezeic. — 6. Si l’on garde 
le texte du ms., on obtient comme sens : « Apres la mort de son pere, comme il faisait partie du se- 
nat avec sa mere devenue veuve, il fut envoy6, ete. » — 7. Litteralement : « auditeurs » (&rpowpevor). — 


8. ÖLarpınäz Erorouumv. 


* fol. 110 


ro 


Aa. 


+ fol. 


110 


d. 


* fol. 110 


ı° b. 


* fol. 


110 


b. 


12 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [12] | 


:JLo„gar, JLassool> looı onolasoy worgLsam aD 520 „was, Dam Joa 
rd Klee lady od udn So JA>5 Logo 3 om Jooı Aulo 
asia Jrs0,20 Ip psassı „unsseN ya; sodass 001 LLoo JR 
ud Jain Ns, Laso lass! Asau,so :) ADS Jlaaaıso 
ara „araro| |As,o ao: wa EN Joa “orohu.o .Jooı zollaumo 
‚ipma\ wu KoRaı, ur Jill In y.| aan; 

Nasyus „00 0} „0a „| Luabaıso Jos Ducr 042 „> 
Jjasy Kusy> halo ‚Joho Joop Jas; Jadä, IQo Jlas so ku: 
Niue] kastis Ion; Jabiz Fol SA 2 :lolzuan Som will] 
8% wre Ya „Jo ‚as Jbaso JS lomnas 5AS Joio op 
oo ads Lada | Pl .Jash Ja Jose: Da A| ..os001 Joor 
‚Joa SA} Nas > ‚Joan Ka Nun sNas J Ju Do 

Jeas> op Y Ir ln Has, gl gas gr de ip 


rendirent d’abord aupres du sophiste (soporiz) Jean, surnomme le Enpeio- 
yo+pos (?), ensuite aupres de Sopater, qui etait r&put& dans l’art de la rhetorique 
(önrogızr), comme tout le monde lui en rendait un grand temoignage. Il se 
trouva que je frequentais egalement les cours de ce maitre, A cette öpoque, 
ainsi que Menas (Mnväg), de pieuse memoire', dont l’orthodoxie?, P’humilite de 
vie, la grande chastet‘, ’amour de son semblable ® et la commis6ration envers 
les pauvres etaient universellement attestes. Il etait * en eflet de ceux qui 
fröquentent avec assiduite la sainte Eglise, ceux que les Alexandrins, suivant 
la coutume du pays, ont l’habitude d’appeler Pirsrow.r. 

Au cours de nos &tudes, pendant notre s&jour' a Alexandrie, nous admi- 
rions la finesse d’esprit du merveilleux’ Severe, ainsi que son amour de la 
science. Nous 6tions etonnes de voir comment dans un court espace de temps, 
il avait appris a s’exprimer avee elegance, en s’appliquant avec assiduite 
a l’ötude des pröceptes des anciens rheteurs (SAropes)‘, et en s’eflorcant 
d’imiter "leur style brillant* et travaill& (?). Son esprit ne s’occupait que 
de cela, et nullement de ce qui seduit d’ordinaire la jeunesse. Il se consacrait 
tout entier A l’etude, s’eloignant dans son zele pour elle de tout spectacle 
blämable. 

Affliges qu’une telle intelligence n’eüt pas encore regu le divin baptöme, 


1. 6 ng guloypiorov mung. — 2. öpßodokix. — 3. pilavdpwria. — di. drarpin. — 5. Akiohaupaato;. — 6. Les 


mots « rheteur, rhötorique » sont toujours repr6sentes dans le texte syriaque par les mots grecs « fntwp, 
Pnntopian ». — 7. ötwxwy. — 8. event OU KIMoYia. 


a 


10° 


13] VIE DE SEVERE. 13 
ward fiel Wasaıy «Los oo ade :Nioha| Lou 
wann Kuda .,01> Jooı porlise Luso;o Io ya LAmxsas 
[SPORT RIO 130 .Mjlsaas ya jeaan,s| Ja} N WERTEN 
SZ dor yolz io „0 „wolsas ac Jlaamds0 Lusas JaS od 
warn Jady wollunl > ER! IAsayo .Joor ‚ara JNussly os 
har a2 „us wanın. da „od ea Do ."Joor una opoaa.s 
‚Joa as 00 Iy) )a5j0 .„wollus|> „0 way wars 50" Da 
RSTITEENG er So Sara) oo wolluml> 110, Sam Jia] 
:Jooı nolAiso aD 5 0 Jo Amauıaz 001 zu du Ja 001 Klo 
Jar Joor oo] u, 0) :uas Juaam so ul oh Jr )asaıs 
Jän guoll; 001 „iear Jaro „| - Jsaanmisls ho 1 zaror :]lması 
» Joh DA Suscı <> dc waDası. Kılmsas; INa.o Ins 
Da wogaın 09 Jon oo - Jon Ana; fa, > vol :soohu| LDL 
Joa IR se rs pn 


1. \520ls0. — 2. wauaN; corr. hie et infra S- — 3. |Layl; corr. S: — 4. hass; corr. S- 


nous conseillämes A Sövere d’opposer aux discours du sophiste (sopLarts) 
Libanios, qu'il admirait a l’egal des anciens rheteurs, ceux de Basile et de 
Gregoire, ces illustres ev&ques (Erisxoro), et de les comparer ensemble. Nous 
lui donnions ce conseil, afın qu’il parvint, par la voie de la rhetorique qui 
lui &tait chere, A la doctrine' et ä la philosophie de ceux-ci. Lorsque Se- 
vere eut appris & connaitre ® ces &erits*, il fut entierement conquis par eux. 





On lVentendit aussitöt faire l’eloge des lettres adressees par basile a Liba- 

nios et de celles que Libanios &erivit en reponse, dans lesquelles il avouait 

“ avoir et vaincu par Basile et accordait la vietoire aux lettres de celui-ci. Il * fol. 110 
vora, 


10 resulta de la que Severe se plongea a partir de ce moment dans la lecture 
des ouvrages de l’illustre Basile et les meditations, et que Menas, mon 





ami, qui faisait l’admiration de tout le monde par sa ferveur, declara dans 
une prophetie que l’evenement a confirmee * (Menas aimait, en eflet, ä faire 
le bien)’ : « Celui-lä (Severe) brillera parmi les eveques (triszoro.) comme 

15 saint Jean, A qui fut confie le gouvernail de la sainte Kglise de Constanti- 
nople ». Dieu, qui seul connait l’avenir, revelait done ces choses sur Severe, 
quand il etait encore jeune homme, en se servant ici encore de l’interme- 
diaire d'une äme pieuse'. 


1. öö&ae. — 2. Mot a mot : « eut goüte » (ds Eyevcaro). — 3. rorodroı Aöyor. — . bs m Amöbanız Edzıke. 
5. ma nad. — €. dia pilößeov buyHv. 


* fol. 110 
ve. 


* fol. 110 
vob. 


14 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [14] 


wa, NA go ul; EN EN As al 
cas <> soo] Kun Jain u} and. ‚a>as;o0o 
< fol, aasl| ou Jo; Lwaräı —_ ya 00 es kiape os 
al pol DoS Jisr Lian 
ol ud» war " :Jooı wood] "worum 0,8] N g ward;s [so 
rue] Jerzy Hansi & Sl DI JIDL OD Jos AL] Pal ifjor bass 
ar, Masse |NaäNso us so JAUras ..Lais Jade „ooon 
BI. JoN; Jar odrzhl jaol wanaulk] dpa] or or" „oo "unide 


Jar) 09 had yax -.adul Jose; 0005. Liymasls IS, Mann 
I zul] wamaas Id Das; "Lmäses „> :]Ausso Jloyne 5A har 
5 sollly os Kkadols SE +20 ‚Lipumadj) ro Jun So 
er 129, :Ja Mus la, 2o Jocı soo] — aan, 
Lars |jao oa, oD ;äa ..Joor ad55 ads Aus 0] "LAmusam; 
NO u Wo Jod; Ipos 0 un yel Is "Lasıa,y Jlausools 
Joor „oroh.! Ku) 0053 oda >35 «>» ‚ans Srra aan, Ins 


1. van ammasy059|. — 2. us; comr, S. — 3. mau. — 1. well; corr. S: — 5. WaasIam ; corr. S. 


’ 
— 6. Glose marginale : 9 >aamy |Lawoll : |jo Inınay, 


Peu apres se produisirent les evenements relatifs A Paralios (Ilxgxrros) et 
ä Horapollon le grammairien (ygaxwuzrızög), desquels il ressort que celui qui 
a “t& ealomnie eontrairement aux lois divines, est innocent des calomnies 
de son infäme insulteur. Voici quelle a &te l’origine de ces evenements. 

Paralios &tait d’Aphrodisias, qui est la metropole de la Carie. Il avait 
trois freres, dont deux 6taient adonnes A l’idolätrie, et se coneiliaient les 
dömons pervers par des invocations, des sacrifices, des incantations et par les 
artifices des magiciens," et le troisiceme, Athanase, cet homme de Dieu, avait 
embrass& la vie monastique ä Alerandrie, dans (le couvent) appel& "Evzrov, en 
meme temps que Yillustre Etienne. Apres ses premieres etudes, pendant 
lesquelles il avait &tudie le jus eivile' en Phenicie, Athanase s’ctait rendu & 
Alexandrie pour une certaine affaire. La il rencontra Etienne, dont je viens de 
parler, qui depuis son enlance stait anim6 d’une ardente piete, et qui exergait 
alors les fonetions de sophiste (sogıorzg), c’est-A-dire de professeur, et il 
jugea bon de rejeter avec lui les vaines esperances’ du barreau (dizavz7). 
Comme sur un signe de Dieu, chacun d’eux regut le joug de la vraie phi- 


1. Mot A mot : « les lois de la ro)ıreia (ce mot est dans le texte) » = rolırızol vöno: ou plutöt 76 rolı- 


TIRövy vonımov. — 2. HEvai Eimiöcg. 


u De Bent 


or 


10 


10 


or 


10 


10 


15 


[15] VIE DE SEVERE. 15 


oaaıs Jooı Du Jay Jar OD 0001 gran sasalıs; BOSCH) Is; 
Say JE Musas Jooı raxo 
I -.olo will bil worin] Dar Man dis Suscı 
No )Lassoriamo ” ge STERE )aısol ads [a5 „  ipmas) 
waruns)l] as Su JM Jo], us SA." a <> ya SS 
— alausoo|y a aaa Dasjo0 Ja Nuscı I „only oöı 
Joan ou] or La .Joo I; Mokuuas Jose ‚Jo so las; 
ai. „N . was 501 (ajor > .Jocı „ol, Jlas-io Jasy Labo ‚aD. s 
ID or 22 ‚wo Jooı Nas 25 yax Jjahay Zu, husfs .ols..s Jooı 
1 > Ju hop waums)l] oa; Jo yuyg}) say! Luns „> 
waraı)L]o Lilshiw! Los” Lyon Jos Ir ad oasS Suaoı 
zul or Nlarıs.. JJäso JNuaıs IS |Nasät ho no u 35 > 
logo! 50 Lau um 2 a Joa vondu] „Lo Luoiz Jun 
AS Nlaan’ Nu oh Jlo;8 A200 Lö [abi Su Aso 


1. Iei el plus bas l’orthographe de ce nom propre est @sa9050m. — 2. IyS0l; corr. S. —3. Glose 
’ 
marginale : |j0 >> |Losiso won |Nus;2d0s |Loyze. 


losophie de la main du grand Salomon, & cette &poque le superieur de ceux 
qui eultivaient la philosophie dans le couvent en question. C’etait un homme 
a l’esprit sain, qui se distinguait par les vertus de la vie monastique. 
Paralios, apres avoir ete eleve en paien dans son pays par ses deux 
autres freres, partit pour Alexandrie dans le desir d’apprendre la grammaire 
yorpuarıza)‘ : ses freres Jui avaient fortement recommande avant son depart 
de ne jamais adresser une seule parole a Athanase, dont il a te fait mention. 
Il vint done aupres du grammairien (ypxuwarız35) Horapollon. CGelui-ci connais- 
sait d'une facon remarquable son art * et son enseignement £tait digne d’e- 
loge; mais il etait de religion paienne, et plein d’adıniration pour les d&mons 
et la magie. Dans le commerce d’Horapollon, le paganisme de Paralios 
s'accentua davantage : il s'attachait *, en effet, a offrir avec son maitre des sa- 
erifices aux idoles. A la longue, Paralios, vaincu par la nature, brüla du desir 
de voir enlin® son frere Athanase. Il se rendit done au monastere de Salomon, 
et fut captive par le saint‘ couple que formaient Etienne et Alhanase. Ceux- 
ei eurent facilement raison, avee l’aide de l’esprit de Dieu, des nombreuses 
objeetions et questions paiennes qu'ils s’entendaient faire par Paralios. 


1. Les mots « grammairien, grammaire » sont toujours representes dans le texte syriaque par les 
mMOts grecs « yeaumarızas, Ypaumarızn d. — 2. mpossysıy volv. — 3. ypovw. — 4. lepös. 


2401: 
Tzun, 


111 


fol 


* fol. 111 


* fol. 111 


16 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 16) 
NA Jail lad; Im; Juan un® ig JlaısNasi> „0 » Jooı 
ID (wo woaNs — kon: aa Jo 30 0 an? 
Jya » ‚Joa Jose I>5 09 LDL> Jon Ada; Ss JudLss . ootladı 
yo adS funds Dasad; Lars; Um sän |Kassı Duseı 
5 Laotoo .Lais, JaI; Jjaa In Dscäao . as Jlopana Jo Ds 
do ar J 2a JasdDjo ass häylıs waso oo lol 
od wasawo .Jikay od „> ‚od JNue] Jasıo „Aa 
| m. ,asolo wa a nano ee ‚adDasjooı Nun; od; 
„Dass do el ha-säs ., onlad; Lean; I5,20 Dojo [0 
Asa, Ssascı » «Pose öl oe ga :Joou Iyil Jo 
mon ul una] ..Jooı asaaıo „Dot yln Juris wauD,9 ö01 JE» 
‚„>NaSo LyotaxD jJası Kr! amwoll! ‚Jeoas Jo Juin . Ja, 
ass a gQax0 Jo apisoy u —»  bipmaN\ 00 waaDam| 


1. Lire ici el plus loin wmusasn.so|. 


Etienne etait en eflet trös savant et bien' au courant A la fois des doctrines 
divines et de la science enceyelopedique *. Apres avoir lu * de nombreux traites 
des docteurs de l’Eglise, qui combattent les paiens, il avait recu de Dieu la 
gräce de triompher entierement | de ceux-ci, en diseutant avec eux; et son zele 
pour la religion le rendait semblable au grand Elie. Il refuta done les objec- 
tions sophistiques (soptorızot) que les paiens font aux chretiens, puis il retorqua 
contre Paralios les turpitudes des paiens, les mysteres infimes’ de leurs dieux, 
les oracles mensongers du polytheisme ', les reponses obscures et embarras- 
s6es de ces dieux, leur ignorance de l’avenir, ainsi que d’autres tromperies 
de ces * memes dömons. Il persuada ä Paralios de soumettre des doutes de ce 
genre A Horapollon’, Heraiskos, Asklepiodotos, Ammonios, Isidore, et aux autres 
philosophes qui &taient aupr&s d’eux; ensuite de peser dans une juste balance 
ce qui aurait öte dit des deux cöt6s. Pendant de nombreux jours, Paralios eut 
des conversations sur ce sujet avec les paiens, et il trouva leurs r&ponses 
faibles et sans fondement. 

Il se produisit ensuite un fait qui est digne d’ötre rappele et mis par eerit. 


Asklepiodotos d’Alexandrie, qui s’occupait d’enchantements, exergait la 


1. ikavds. — 2. Eyalmdıos mardele. — 3. Evruyyavsıy. — I. mavswg. — 5. TEIETAL; peut-£lre faut-il traduire 
simplement : « les actions infämes ». — 6. roAuhsia. — 7. Mot a mot : ol negi "Upanollwva, elc. 





10 


or 


10 


‚Sur ces deux personnages, cf. le commentaire. — 2. 7% npwrei 


f17] VIE DE SEVERE. 17 
ISaS „Lars > al N aan as JASS ms :)läy JAuio Jocı 
5jop>Maso [as25 oo Jocı Auly KuNDaiso JFaL> Lısj 0933 wo] oma 
JM) ak m SA . Jo JA worum) Jası JNxs5o :Jooı 
‚Jos v is: Jblo :JIN] war yas Jar Lras Jo hs) Suacı 
33 EN JEAN oa | Les asmw »D N Loc JI ZEN 
“oa or p .Jlasiı; Lass J,äs ray a SS :oalNs | JLonaso 
ol .Leamdss 501 I, Da a4, Lis apa. Sao Jocı as 
Son — yl :L>05 A» warmls; 05 :La/l Nm Ike > Ja nD 
a a8, Ho lu] yas Syby dor \] his: Is5y! on Krokaso 
hiaaı — kanns, Jo ud! o! IN.ro :Lasba> Jooı sood | Yard 
Ns ar ‚wasa.ıo Holm; oo oı ur „kam ash 55] 


* 


ol! ws ».)Aoo; on Syh orsaso ou] mar Von vorasaun 
Dar of] > wafmelam] ..oD Josr 20 ld] yas olalı yadı 
‚Lira ]l Sl omas 


magie, faisait des invocations d&moniaques, et qui avait conquis par la l’ad- 
miration des paiens pour sa philosophie, avait determine son homonyme 
(= Asklepiodotos)', qui en ce temps-lä se glorifiait des honneurs et des digni- 
tes dont le comblait le roiet tenait le premier rang? dans le sönat (Bowrr) d’Aphro- 
disias, A lui donner sa fille en mariage. Il habita longtemps avec sa femme en 
Carie, et desira avoir des enfants. Mais son desir ne s’accomplit pas, Dieu 
lui infligeant comme chätiment, parce qu’il s’oceupait des pratiques mau- 
vaises de la magie, la privation d’enfants et la sterilite de sa femme. Comme son 
beau-pere etait afllige que sa fille n’eut pas d’enfants, notre philosophe ima- 
gina un oracle (ou plutöt il fut trompe par le demon figure par Isis), d’apres 
“ lequel la deesse lui promettait des enfants ’, s’il allait avec sa femme dans le 
temple que cette deesse avait jadis A Menouthis (Mevoudıs), village eloigne 
d’Alexandrie de quatorze milles, et voisin de la [localite] appelee Canope 
(Kavw605). Il persuada donc ä son beau-pere de lui permettre d’emmener sa 
femme et d’aller avec elle en ce lieu. Apres lui avoir promis de revenir aupres 
de lui avec sa femme et l’enfant quelle aurait eu, Asklepiodotos partit pour 
Alexandrie, ayant trompe son homonyme (= Asklepiodotos). 


la fille d’Asklepiodotos d’Aphrodisias. 







1. G.-a-d. : Asklepiodotos d’Alexandrie demande en maria; 
&. — 3. GMEpUR Talöwv. 


PATR, OR. — T. II. 


# fol. 144 
va 
"4 
I 

* fol. 111 
va 


2501. 44 
v° bh. 


* fol. 111 
veb. 


18 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 118] 
„Lo J :]5kaD SD Lin asjo :Jooı lashbas Yoro husy „20 

Padua Jr er Hm 15 ‚LAND alas; Sn solo Ja ya ‚ill; aa] 
aan . alt, as Sol; NCYT ee war - la Kae waum|s 
Juaoo «yon Jay road; Los wyj -Jooı Jolie anmla, Jıka oo. 
Nur wars] » Jo» nA» by) ha ‚Joow Nu] Jar As 
y>o Lian or od Joan; Kar] ihr yolz Mans D Loamdus soı 
Jyat 50 :oloNa wu]; iron aD Auf LofaN sole] ID 
yarı :bo of „DB J;s0a5 dor IL Nas Jlras Lusoo —y So .olu] 
Dolly Jo yo his) ol pasıo Ars am] Syh zandıs alu] 
JAN a a Jan as aD sy VDo rs am, 15 Jhpsaad 
AN] yas Jyus] - unsll] „> Js habe er oör.Joor IS Kasız hallo 
..Srd hob Liup Jans 120 „Jpaas one] Ja JL] «.yoonas wu] AUS »s 
Jiras 1DCy johaso „5 ..Kuny 5A JE] Lipiaad]) Kisoo ‚oral ha 
Daa.> kai, Jlasıas ru: gar La] ‚kin dor ‚ode 5A 


Il sejourna un certain temps a Menouthis et oflrit un nombre consid6rable 
de sacrifices aux d&emons. Mais cela ne lui servit de rien. La sterilit@ de sa 
femme persista galement la. Ayant eru voir en songe Isis couch6e aupres 
de lui, il s’entendit declarer par ceux qui interpr6taient lä-bas les songes 
et qui servaient le dömon figur6 par Isis, qu'il devait stunir ä l'idole de cette 
deesse, puis avoir commerce avec sa femme; qu’ainsi lui naitrait un enfant'. 
Notre philosophe ajouta foi ä une tromperie aussi grossiere, comme le pretre 
qui l’avait conseill@ depuis le commencement le reconnut ä la fin, et s’unit 
a la pierre qui reprösentait Isis, et, apres la pierre, il s'unit ä sa femme. 
Celle-ci resta sterile malgre cela. A la fin, le prötre lui conseilla d’aller, mais 
rien qu’avec sa femme, au village d’Astu ("Asru), d’y demeurer " un certain 
temps, puis de prendre pour son enfant? celui qui etait ne A la pretresse, une 
compatriote ä lui, peu de temps auparavant. Car les dieux et les destins, 
disait-ıl en extravagant, voulaient qu’il fit cela. Asklepiodotos suivit egalement 
ce conseil, alla avee sa femme, sans que personne les accompagnät, aupres 
de la mere de cet enfant. Il lui donna une certaine somme d’argent et prit 
son enfant. Puis il revint A Alexwandrie, en se vantant qu'une femme sterile 
avait enfant& apres tout ce temps. I] s'ensuivit que tous ceux qui &taient livres 
ala folie des paiens, se glorifierent grandement de cette fable*, comme d’une 


l. rais. — 2. M)aoua. 








ur 





10 


or 


119] VIE DE SEVERE. 19 


yaması wmumjlo Spore De ul g5orndas Al 3505 [cr 
25 arolı os a8 as „5 wuly war ‚Jon all;o „laubo8o 
‚Jh. Loy Maas J als u] na) 
Jr ya was oo u] Jar am II; Jar JAusaalı „5 
» Jax> JNarl aD Jod :Jooı sa orsary ‚asotDo om) 5; 
Miasor lopnassz yulo „LS (ms So 0 rlu]s z20] LUD. 
N ca Like! sa » ‚a3 Jooı sof>Nam IIDg Lau, 
Juno o| Ian ED, So | wajab 536] ..Lr> bon INasas Jros 
as; JM] as horse amua A \socs oo ‚Mus [ao 
aD Li spa 0; Jar Ans ?Naso  |ADIsah 
Kassiz os Jper Hohsl fIy 5 gel iso Isyass Ira JLasolo Jil, 
Nam 5A] Sm Au] zuaay Jon Nsascı » ‚Jsands, ol lo Los 
! wa. aa wumjo;3 Jod wa;s So Jain, Jamie Lab 
Ian pe Ir Dar waed 90] ..LDaa.ı Mamas no ad, „ 
yelıı pad soil Jo La omas paul Iso, Ir kully Au] 


1. haar. — 2. La premiere colonne du fol. 112 r® est presque entierement eflacce. 


chose vraie, et louerent Isis ainsi que Menouthis, le village de la deesse, ou 
quelqu’un a, accomplissant ainsi une bonne action', enfoui sous le sable le 
temple d’Isis, au point qu’on n’en voit m&me plus la trace. 

Paralios eroyant que cette histoire mensongere 6tait vraie, la fit connaitre 
a son frere et A ceux qui etaient avec Jui, comme une chose remarquable. Il 
disait que cette d&monstration par les faits possedait une plus grande force que 
n’importe quel argument de la raison, et il s’en glorifiait comme d’un miracle? 
paien et evident. Le divin Etienne ayant entendu l’histoire de cette ineptie dit 
a Paralios : « Sı une femme sterile, mon cher’, a enfant6, elle a aussi du lait 
et il faut que les paiens s’assurent de la chose, par l’intermediaire d'une dame 
honorable ‘, * pure, et d’une famille connue A Alewandrie. Elle verra le lait eta- 
blissant ce prodige et ce miracle, et ainsi la fille d’un haut personnage de la 
Carie et la femme d’un philosophe n’aura pas l'air d’avoir ete outragee (?). » Ce 
langage parut raisonnable, et Paralios transmit la proposition (rpörasız) des 
moines aux philosophes paiens. Mais ceux-ci craignant qu'on ne leur repro- 
chät cette histoire fabuleuse, dirent A Paralios : « Tu oses (demander) l’im- 
possible. Tu penses (?) persuader (?) des personnes qui restent attachees d'une 


1. ed rowv. — 2. Bnunaroupyia., — 3. & Beitiote. — A. &rödoyoc. 


I 
x 


* fol. 112 
BEE 


* fol. 112 
p 


+ fol. 112 
r> b. 


* fol. 112 
ı> b. 


20 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 120] 


ha..2055Nas0 |......:2....Joor Jule oo Peek] Kl jan 0 
was)... Jana) Joa. Du...) 22 0001 a. „Jar... DA aus as 
„wos Jar, ...ofhisas RS) a; Jook.... June]. zBolAos Dos 
N Bw) „laula> BOT NT| » Jr ga gl kl Brenn soll] 

zu Jap „IS 0 joy] ads ON jnol; Joyso os} oär JyfaS Anno] 
„OO ‚Joa L| Naad msn a>/sy 00 oly <<! a | 
wand, So „labas JM » OD... Bell. JS Labs, 
aa yolı Jöre :\00u0 puds Wusor „5 no] [Loans] Jrka 01 
a id wooha|Jo| Is, ol adasjooy Jaaol> is I\ Joop. 
— 0019 EN OOL-130 mo Joor ano „pol pa SAL OLD aa 
aa has) Sa Nu was;s 50 Jun] ID et Aa pe 
ya LoLol Al So "ol Do :fais She; ausge -.Liektel Io, 
u Tara NSasaD Larssdo .olas wu Lim 5 warmı)l] 
BrWeY hass N! » :$aoNhoA50 or na> J>ja> 2 ao 


1. 500. — 2. nDHr. 


[acon inebranlable a la verite, et qui ne songent pas A des choses de ce 


genre. Mais comme il semblait..... envoy@ . 


de sorte qu’(il resulta) pour Paralios qu'il s’eloigna des doctrines... des paiens. 

Il se produisit encore cet autre fait que voici : &tant a Menouthis, Paralios 
vit Isis, c’est-A-dire le dömon qui represente cette deesse, qui lui disait en 
songe : « Prends garde A un tel, c'est un magicien ». Or, il se fit que celui 
dont il etait question, etait &galement venu pour apprendre la grammaire, 
qu’il etudiait chez le (m&me) maitre..... et que le d&mon lui revela (la möme 
chose) au sujet de Paralios, lorsqu’il se rendit ä Menouthis. L’un et l’autre 
ayant fait connaitre cette vision A ses camarades' dans l’&cole (syorr) d’Ho- 
rapollon, et ayant appris " ce que son condisciple' avait raconte sur son 
compte, tait persuad& qu'il disait la verit& et que son eondiseiple' mentait. 
Aussi Paralios se souvint-il de l’enseignement du grand Etienne; il se rappela 
qu’ Etienne ainsi qu’Athanase lui avaient tenu de longs discours sur la perver- 
sit& des d&mons malfaisants, lui disant qu'ils avaient l’habitude d’exeiter les 
hommes les uns contre les autres, parce qu’ils se plaisent toujours aux guerres 


et aux combats, et qu'ils sont les ennemis de la paix. 


1. Etaipog. 








or 


10 


[21] VIE DE SEVERE. 21 
Js Da u, Joa aus . Jid su Lama vo or IS, 

Au 0014 Dos " Jooı | .JAussy 950 :lauadıo Ja 000 
„ob Jake oo Jans Kiss „0 JE] olashss La wol ..Joor Suypo 
oo ol Lars ol] 501 : Korn Il; od NA 28: Joan ass 
Ja or 0 „SasL] aD Am0 201 yolyı k,s Jipa>, 501 ‚lo :Ha> Is 
Jo ...gar> JLasao hrs Dan Jla->sans; )asmass anno | » 
I. Dad ILS Ada was 50 La] „was ho kun „us 
Iasas so as ai [85 I u de „Les I woanaası 
er asasıu Ds Jon WAor 501 \ | he Jar Nio dus Lunso 


aD was Ladus Jun ul Duas Jo ala oo kolas 5A ir en 


Nas Jooı 55Nalo .Lis Nokm> Ju>) Jon od 5A Saal] - ou lo, 
aan LIehlim| 5 Aus Do ‚Jhäs oda. lass SA anaaıs 
Joa > Nu200 ‚0001 rel go DA J;ya Lisam> ‚oor>y :Jooı 
> »polr ln 1 50 mo] 2.8 ho hLor> .uoraadn bj 00 „el 


Paralios voulut cependant savoir ce qu'il en etait r&ellement de ces choses. 
Il reflöchissait en effet ä ce qui etait dans l’habitude du demon et de l’erreur, 
et Ace qui se pratiquait en ces lieux'. Il tenait jusque-lä que son compagnon 
mentait. Il revint done a Menouthis. Il offrit au d&mon les sacrifices habituels 
et le supplia de lui faire savoir par un oracle si e'etait lui qui etait magicien ou 
son ennemi, et si reellement un tel oracle avait te rendu egalement A son 
sujet. Le demon, ne tolörant pas que l’on reprochät aux oracles en question 
d’ötre entaches de contradiction et de mechancete, ne daigna pas lui repondre. 
Paralios supplia alors le demon pendant de nombreux jours de ne pas le laisser 
sans röponse, parce que, disait-il, il ne chercherait pas & lui refuser, ä lui ainsi 
qu’aux autres dieux, la soumission et les honneurs, s'il recevait ä& ce sujet 
entiere satisfaction?. Le dömon persevera dans son silence * et ne lui fit pas 
voir l’illusion (savr«siz) habituelle de son epiphanie. Apres avoir attendu bien 
longtemps et oflert de nombreux sacrifices, Paralios s’irrita, et n’eut plus de 
doutes sur la mauvaise doctrine® des d&mons. Il loua le grand Etienne qui 
lui avait reellement dit la verite, et il pria, comme il lui avait conseille de le 
faire : « Createur de toutes choses » [ete.], en ajoutant ces paroles du grand 
Etienne : « Revele-moi ta verit& et ne permets plus que je sois seduit par ce de- 


em 


1. Passage obscur; le texte nous semble corrompu. — 2. ei xuröy ni rautou minpogopnss:e (ce verbe se 


trouve dans le texte syriaque). — 3. xaxoBLöaora)ia. — 4. ol mepi Toy uEyav Irepavov. 


€ 


12 
1. 


* fol. 112 
vb. 


* fol. 112 
vb. 


22 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [22] 


a3 har Joka oo Iag| Sao wuaasl Jo ya DD .blekdio! 
SAD Jloj6 lade Js Dana [aruäN ‚od per ör ‚Lokal 
Da, Jans lad zu ad, od asot hats Jila; Jaja Lad Jo ‚son 
Jar, JS; No 0 Jay vonanıın u} rei Jo „oraadıo 
woLuopado 1 dar yr|y Joräago „num 30 wnojyo Jul Hol warn; .-Jjlao 
> Jl. Do Lie] hass Sp Yro :oDä, Je Jam SuDo Su Das 
gl >| nV JLogsoo Ku dDäso uns5lo Jadın “oorLS kan van 
Jo Joor „0,30 ISIN Sao ‚sol :Jooı „o—kS my HDD BE NET) 


pe 
35 as5 2 was 00 kinman) yaıı et, Jar Suscı 5As 

Janin; JSN ‚oold> » ..Joor mel „or Jaso :Jooı zo] Jail, JE Dasad 
INSET) as <> D9450 <=! Joa was . « var usaa x! Io | ); 

09 „wojo mo wuasolo waam.];oo wamaDam|so ‚aDa9jo01 
lauba>; aDdor bar; Jarimo  Jaayso LUD Jari sell Id 
Jr2 harlo „au; Jia Jlası)o u) Dass anyaso pls 


mon qui aime le combat', qui arme les hommes les uns contre les autres et 
qui les excite aux querelles, ni par les autres d&mons pervers qui lui res- 
semblent. » On lui avait en eflet conseille d’adresser une priere au ercateur . 
de toutes choses, parce qu’on voulait l’eloigner aussitöt de l’invocation des 
dieux des paiens et des d&emons, de Kronos, dis-je, de Zeus, d’Isis, et de 
noms de ce genre, et l’'habituer petit ä petit A la verite des doctrines; qu’on 
voulait qu’il ne reconnüt pas d’autre erdateur de toutes choses que Notre-Sei- 
gneur Jesus-Christ, par lequel le Pere a fait le monde, les principautes (224x4), 
les puissances et les dominations, comme il est &erit*. Toutes choses ont ete 
faites par lui, dit le Theologien °, et rien na ete fait sans lui. 

Apres cette priere, Paralios retourna A Alerandrie. Il proferait de nom- 
breuses paroles contre les dieux des paiens et disait avee David : Tous les 
dieusc des nations sont des demons, mais le Seigneur est le ereateur des cieun‘. 
* Il se moquait d’Horapollon °, d’Asklepiodotos, d’Heraiskos, d’Ammonios et d’Isi- 
dore (lequel finit par etre reconnu un magieien manifeste et perturbateur) 
et du reste des paiens, (raillait) ce qui se passait a Menouthis, les impudicites de 


1. 2önayos. — 2. Ch. Eph., I, 21 : Unepavw naone Kpyns nal kouatas za Övvapsıng za Kupiörntos. — 3. Jean, 
1,3. L’epithete dso)öyos est donnee a saint Jean l’Evangeliste et A Gregoire de Nazianze. —ı. Ps. xcv, 5. 


— 5. ol nept panordwva. 








10 


or 


En 


[23] VIE DE SEVERE. 93 


IN) Yras loan Jedi | „> Jap Jyor Loc Bars Jooı ka} aD 
‚Jauo Ds Jr?! 
„0A ra aaa] | wa, Hamas No Iso Lujäs » 
Jaao|> > ho Ss DEU ..0001 wrl Jai, Jlanıas, ‚ars „a 2j0013 
„000 rd J um Lund or Les dl mad ul 
oo .,JNasy JAay Joa, or Joor wood] „om Jooı wir aD \abasjooro 
„830 „oo „Ds hu] Julio „dor jolai; zu] 0157 .JNao;s Jolie; 


. 


kod sooo ER" ass 29 am aus aD Jasäso JLab&, .Jooı 


ae or 22 .anı20 oa yo] OS OD on IN&Do, ax 
ERD, ey Josı ol] „won arcıs Ne > JNusan, as] 
AD rn ai Ian wa kufa;s 0 Liyass - gas 
Kuda; JNSS SA : 00 uns;o 2 grat Dusot gie ‚OD Kuaıamo 
|Axaisı :\a>asjooo Leam>is ac u 909 ri sam .5, 
Jul zo ID u Suacı uafo „> ad Js wabaaml> |A>oin; 


IE Ser Hamıı95 corT. S. 


toute espece et la lubrieit6 de la pretresse Isis, aflirmant quelle se livrait a 
la debauche avec quiconque le voulait, qu'elle ne differait en rien de la pros- 
tituee qui se donne au premier venu. 

Les eleves d’Horapollon, qui etaient livres a la folie des paiens, ne purent 
pas supporter les sarcasmes et les reproches de Paralios. Aussi tomberent-ils 
sur lui dans l’ecole (syorn) m&me ou ils etudiaient. Ils avaient attendu le mo- 
ment ou peu de chretiens etaient presents et oü Horapollon s’etait eloigne. 
C’etait le sixieme jour de la semaine, qu’on appelle vendredi', pendant 
lequel tous les autres professeurs, pour ainsi dire, avaient l’'habitude d’en- 
seigner et d’expliquer chez eux. Paralios fut roue de coups; il en eut la tete 
toute meurtrie et tout son cOrpS fut en quelque sorte couvert de blessures. 
Apres avoir r&ussi, mais avec peine, ä &chapper en partie ä leurs mains — il 
6tait de constitution robuste ?, — il chercha un refuge et du secours chez les 
chretiens, * tandis qu’une foule de paiens l’entouraient et lui donnaient des 
coups de pied. Or, nous &tions prösents en ce moment, ayant cours de philo- 
sophie. Les philosophes ainsi qu'Horapollon avaient en effet l’habitude d’en- 
seigner le vendredi dans l’ecole (sy»r%) habituelle. Nous nous approchämes au 
nombre de trois : moi, Thomas le sophiste, qui aime le Christ en toute chose 


1. Explication du traducteur. — 2. iyıns To owpart. 


21012113 


* fol..113 
ro b. 


“fol 


24 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [24] 


> ud Ju are N Ya En 0 Kmxsam [soo/lo 
INsjo J,&> Nufurso] oo audNas: 8 yo] Sp wwagaasjo DEN 
ol ve | Jos, no :wsasalı is rl; a as 
‚0, ui u] juas JIy -.000r \oomdu] Ike käse cd DO 
y-ly ma ..Jocı RSSEV ER Jar dns Joous Ir ap ‚Lost 
Sam „> Ko ga N N ER as. nme 
ar gel zur 0 @o aasas Joe „DAS: oa ine] ‚oalanaäse 
= eaul® kasıaas 
ac NASEN rs] 20 aa po Jaayas Duo museh 
„n>o| hrs Lad Ze NST| ol ano, oo - Lois Juu20o aa Dyaas 
EWR NS Ss » Jane ‚Jod Ni, any omLäs vos i N 
ir kurssa 5,5 Jimaa Nase Dam mass „mo ja la, 
lokal Nas ador Imna=s oohu|y o0ı gaDs J>; gr asus 


(il est comme moi de Gaza) et Zenodote de Lesbos. Comme nous nous trouvions 
constamment dans les saintes “glises avec ceux qu’on appelle (A Alexandrie) 
PAsrovoı, qui sont appelös en d’autres lieux zelateurs et dans d’autres encore 
compagnons, et que nous leur (aux eleves paiens) paraissions ' dans une cer- 
taine mesure redoutables, nous nous approchämes des perturbateurs qui 
ötaient nombreux, et nous leur afliırmämes qu'ils n’agissaient pas bien du 
tout, en faisant souflrir de la sorte quelqu’un qui voulait devenir chretien. 
C'stait, en eflet, ce que criait Paralios. Les paiens, voulant nous tromper et 
nous tranquilliser par leurs tEmoignages, disaient : « Nous n’avons pas allaire 
A vous, mais nous nous vengeons de Paralios comme d'un ennemi. » 

Nous eümes beaucoup de peine, A cause de certains perturbateurs, ä 
arracher Paralios A ces mains meurtrieres. Nous le conduisimes aussitöt au 
lieu dit "Evxrov aupres des moines. Nous leur monträmes * les meurtrissures 
qu'il avait recues pour la religion chretienne *, leur fimes savoir combien 
il avait souflert injustement ’, pour avoir bläm& l’erreur des paiens, et leur 
apprimes qu'il avait oflert au Christ comme de belles premices' les souffrances 
qu'il avait endurees pour lui. Aussitöt, le grand Salomon (le superieur d’Etienne 


et d’Athanase °, les illustres) prit des moines avec lui, alla a Alexwandrie, et fit 


1. En maintenant le texte du ms-, le sens est :« et qui leur paraissent ». — 2. züogösız. — 3. napa- 


vous. — 4. anapyın. — 5. ol nepi Iteyavoy, elc. 


10 


rn re ME 


ur 


10 


ur 


10 


[25] VIE DE SEVERE. 25 


092) wonLaNo kiss] Sao Li! Lie aa Jans) warmı/Llo 
Se uD aan ray :=80n ma sı0| Jo, Lö 5 Jooı voroN.] [usj 
>} ‚unser D Ia>o ag Vaoadı ERS | Jo ne 
MN] Ne JäDlo „da; Joor voodul; Kmrsam warıchs|o 
„as S ip gas DD "OHIO 0001 al, ,IAD5 001.0 Jooı 
woran : JäAıo Jai. ass Nr uunolo „Da has .QaD Nuss Is 
od j5 » (50 Jasaa ai] Oo SO 2 ge} oa .JBaam,s]| 
h>) 0923 > ra wann; du] Job. Lumos Juan Johns JHansoors; 
„20 :Jooı sooh.! Alms NOT JA 13 pe Ja}s001 Joor zoo! 
ei, Jia Ja sas Jo Tan! "mwasusam or Jooı N), las 


. 


ar „as ID aa a a8 5 LI 
8 ..arıa wauıoha/; oän, or 2 .biram aa —; Jjası 
 kusaso Joor vood| |Asasaııs JIr2 «2 04 war, ‚ums (sasa 
Dad 0, 061 wagorasyo «.Lol] Ns oo oa kauf 01 Los 


1. 909. — 2. Bw. — 3. Lisez wwaAsam. — ;. #= 9. — 5. Ici et plus bas : wahoyao1- 


eonnaitre ce qui 6tait arrive A Pierre, qui 6tait A cette epoque le patriarche ! 
de Dieu. Pierre etait un homme tres capable ? et d’une ardente piete. Il exeita 
contre les paiens la plupart des notables de la ville, au nombre desquels se 
trouvait aussi le sophiste Aphthonios qui etait chrötien et qui avait beaucoup 
d’eleves. Aphthonios ordonna aux jeunes gens qui suivaient ses cours d’aller 
avec nous et de nous aider. Nous decidämes tous d’aller denoncer ensemble 
les paiens meurtriers a l’eveque (£risxoros) ’ Pierre. Celui-ci, apres nous avoir 
adjoint son archidiacre (&27:d:7z0v) |diacre] et protonotaire‘, qui est appele 
en latin ° primicerius, nous envoya aupres d’Entrichios (Evrpsyuos?), qui, en ce 
temps-la, etait prefet (öragyos) d’Egypte. Entrichios etait un adepte cache 
des paiens, et l’assesseur " qu'il avait comme syurovos, s’adonnait ouvertement 
au culte des d&mons paiens. Ce dernier commenca par nous outrager, puis 
il fit expulser la grande masse des jeunes gens, et ordonna qu’un petit nombre 
seulement exposassent l’affaire. * Apres le depart des &leves d’Aphthonios, 
nous restämes au nombre de cing : Paralios qui, avant le bapteme, 6tait con- 
fesseur; l’'illustre Menas que j’ai mentionn& plus haut; Zenodotos de Myti- 





1. üpyrepeüg. — 2. ixavös. — 3. Sauf indication contraire, le mot « Eev&que » est represente dans le 
texte syriaque par le mot grec Erisxono;. — /ı. Je considere le mot « diacre », que j’ai mis entre crochets, 
comme ne formant dans le texte syriaque qu’un seul mot avec apyrörızwy. — 5. « En langue latine 


(Bwpatos) ». — 6. Tägeöpos. 


* fol. 113 
a. 


yo 


* fol. 113 
ve b. 


26 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [26] 


ai. (Nasä | got] aradan „20 0 war i20r0 .Jaspd, 
50 us0ı as ‚Nooı ana kasanı od ul aly ka Jo Ai, ads 
0 yanımı |>Na> :\o0uo od yası on -.Lpsamy od. ad „> [}2001 
. Jkai, Lin SA was 50 sl yrdoo Sumsı As Joy ar 
„ad Da al yolı = So 
won „0 wu aa so aydtöll; go ‚ol, Ja,s001 „as zip 
ag INag Sd0r (hd Jöotr Jin; sraschuisı Johder os bay) es 
afdıio -.KLuns5 Nr as [Da 0 » Jlojarmo aupoll]; Kai. Linse 
Jar, 00 wor) Ir ans „2 -.L3}2001 orslano 5 09 Ssasab Afluac 
‚SloNu Jlausuz, as so :j)lauas5z Joou Kslas ;> Aal. „ooh.| 
aa Do „wwosag,naJo! JaNinos L,eäso oasiıs Jo may aox 
pas od Nam „nass „as Do SA] wa ; » :{s}0001 oDJaa 
5 > all: as u 0 ‚ans Jei, Nasa am > 


1. Supplevi #. 


lene, ville de Lesbos, Demetrios de Sulmone (?), tous les quatre d’ardents cham- 
pions (yowsrat) de la erainte de Dieu. A la suite de ceux-lä, moi, je venais 
en qualite de cinquieme. Lorsque le prefet (örapya;) eut appris la gravite de 
l’affaire, il ordonna que celui d’entre nous A qui cela plairait, redigeät un acte 
d’aceusation comme bon lui semblerait. Paralios eerivit alors, et accusa cer- 
taines personnes d’avoir oflert des sacrifices paiens, et d’ötre tombees sur lui 
comme des brigands. 

Le prefet (öra2yo5) ordonna aux aceuses de venir. Lorsque des membres du 
elerg6 ("goz) et du corps (xypx) des Birsrowo. eurent appris l’allront fait a ceux 
qui avaient rivalise de zele pour le bien, qu'ils connurent les sacrifices et les 
pratiques paiennes qu’on avait ose accomplir', ils se souleverent subite- 
ment contre les notables, et attaquerent avec violence l'assesseur® du prefet 
(Urapyos)', en eriant : « Il ne convient pas que quelqu'un qui est de religion 
paienne soit un assesseur du gouvernement, et prenne part aux aflaires du 
gouvernement, car les lois et les edits des empereurs autocrates (abrozrzroges 
le defendent. » Le prefet eut de la peine A sauver son assesseur quand * on le 
röclama. A nous, il ordonna de rester tranquilles. Des lors le peuple se sou- 


leva tout entier eontre les paiens. Ceux qui avalent &te accuses s’etalent, 


1. toru.&w. — 2. nararpeyw. — 3. mapeögos. — A. Le mot « pröfet » est toujours represente dans le texte 


syriaque par le mot grec ÜUrapyos- 
5 2.4 





or 


10 


[21 


10 


Jar2001 501 „> zoo „aaadAn JASS Cor or (a>asjoor dor Lusopns 
„soon ‚cola; (aa SA 

Nlaxo „ad; Ju adu) las ID Jo Liam! a5 ad Jhci "> 
— 0 .hasbas “ad, hai, Jiohs Jan Ip. wad;a Jooı 
DI jass yuas auisoll], Kopno Das INSSSo Jain 00 ol 
wo la I Do ao Var . mDäs um 001 as ya wol 
onan Jjohal, “sad wa n;s co oNa| ..Loor v2 a Jeaam,s]| 
No I vor 1 ans Joh Jlausdı Jaaade . Jauı Küsse INS; 
BEER en as 20 Do 0 is] wos Jo; [55 hör us; ci 
par wasaras baızy ua :lyansılads LroAno: Fi war, „od 
„Komsasoıso Ja, Fila; JA; Lars I 

aD ol hause Nuss Sl RE Do >; a 
alusä Juuso ‚Jaaıu, JAasN5 o8a5 Jooı a. JAnay 0 
nu JaNoS o00ı dr u aD bt) os Mana (No| Loc aus 


[27] VIE DE SEVERE. 97 


en effet, enfuis, aA commencer par Horapollon, qui fut cause que tous les 
paiens furent poursuivis. Le prefet, dans son amour pour eux, ne les avait 
pas inquietes. 

A la nouvelle de ces faits, le grand Etienne nous appela a "Evarov, au 
couvent de Salomon. Il demanda a Paralios s’il pourrait montrer les idoles 
paiennes cachees a Menouthis. Paralios repondit qu'il les montrerait, qu'il 
livrerait l’autel et prouverait les sacrifices qu'on avait 0s& accomplir. Lä- 
dessus, nous decidämes de nouveau, avec le tres illustre' Salomon, d’aller 
faire connaitre ces choses A l’eveque Pierre. Arrives la, Paralios promit devant 
Pierre de montrer les idoles, l’autel et les sacrifices, et de faire connaitre le 
pretre de l’erreur idolätre. Le grand patriarche? de Dieu, Pierre, nous donna 
alors des membres du clerg& (zr#g05)* et invita par lettre ceux qui habitaient 
le couvent dit des Tabennesiotes (Taßevvnsıwrng) situe A Canope (Kavw6o;), de 
nous aider ä extirper et A renverser les dieux d&moniaques des paiens. 

Apres avoir prie comme il le fallait, on partit pour Menouthis * et on arriva 
A une maison, qui etait alors totalement couverte d’inseriptions paiennes (hie- 
roglyphiques). Dans l’un de ses coins, &tait bätie une double muraille. Der- 
riere cette muraille, &taient cachees les idoles. Une entree 6troite en forme 


1. nolumdeng. — 2. Kpyızpeic. — 3. Au mot « clerge » correspond toujours dans le texte syriaque le 
mot grec »Aägos. 


* fol. 11% 
1’ a- 


* fol. 114 


* (ol. 114 
Top. 


* fol. 11% 
la) 


28 /ACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 128] 


> -.Jy20a5 Jooı Wa Po: .Jlasy JLaso.> OD Jooı en IN DISS 
yas us] lan Joa. Lila Ir, Jain ası Duscı <j»P ‚Joa Joa 
aujLND0 zu 0001 aa . Loor Jjsan ol) IJN> oo, ws JIsoas 
NZ „> I} 900 ‚Labaso kolä> JussseD vormpas -.|Nuna> loor 
Jo} .-)Nooy usoyas jaam ara . Janus o Js koroNı Luiz John 
‚Ja, EINS sooh! » had Jurıo aD) auo do „Jusäso (aıs,S 
PSsszofag San 0 DAS rd dark AT 
» ‚uaadD 22 Kausco ‚oa Js “2 Jusos ».Joor word] las 
uam U ER | JLuaso Lunar Ds aa 50 „Ar 
No 5 .Jooı am Jusı> > Im Juus>o [släs „KDD aus 
uasto ‚Ip Mus as „Sar 0001 ll "Yaimolıa) dor 
Nase; IBllo „us! Mllauz ar oo Aa, PAS (000 „ul 
INS&30 :.)j Jjohor Johado Yarmlıag Duo Ss rs Ja] 


1. 1809; corr. S. — 2. bushab; corr. S. — 3. „>; corr. S. — A. Kamlıah; corr. S. 


de fenötre y conduisait, et c'est par la que s’introduisait le pretre pour ac- 
complir les sacrifices. Voulant que notre recherche n’aboutit ä rien, les paiens, 
aides de la prötresse qui habitait cette maison — ils etaient en effet au courant 
du soulevement qui avait eu lieu en ville, — avaient bouch& l’entree avec des 
pierres et de la chaux. De plus, pour qu’on ne s’apergüt pas du caractere 
recent de la maconnerie et qu'ainsi on ne decouvrit la ruse et l’artifice, ils 
avaient place devant cet endroit un meuble (szeuzpwov) rempli d’encens (A:6avog) 
et de zorava (?)', et ils avaient suspendu au-dessus une lampe (zavÖnra) qui brü- 
lait alors qu’il faisait plein jour. Il en rösulta que Paralios fut d’abord un peu 
troubl& et embarrasse, ne sachant ce que l’entree, en forme (syfyx) de fene- 
tre, &tait devenue. Il d&couvrit cependant, mais non sans peine, la ruse. I fit 
alors le signe de la croix”, descendit la lampe (»2vÖ7%2), &carta le meuble et 
montra l’entree qui &tait bouch6e en ce moment avec des pierres, par une 
maconnerie röcente. II demanda ensuite aux Tabennesiotes qui nous accom- 
pagnaient pour nous aider, d’apporter une hache, puis il chargea l’un d’eux 
d’ouvrir ce qui avait &t& fraichement maconng, et de faire apparaitre l’aspect 
primitif (de l’ouverture). Le Tabennesiote entra alors. * Quand il vit la multi- 

1. Le röravov est une sorte de galette que l’on oflrait dans les saerifices. On peut aussi supposer que 


le mot syriaque 49a9 represente le mot grec rerovs;, mais cette lecture me parait moins salisfaisanle. 
— 2. KaTEoppAyıoEv Enuroy rw oraupım ou Xptotov. 


or 


en en 






or 


10 


a} 


10 


129] VIE DE SEVERE. 29 


auf; Liaasııy „el 2 ‚Jo zu A650 JLo Las any |». Iso, us 
Jor.> ad, marc; omas Aao| NJ2o.00 ‚ol Jar JSHN lol 
u) Sa; Johas Juiso .-Jilas Jroho bir] (god Lusoo .Jooı Waıamı 
u Da 0] ‚Lirigo hype länge Jjängo ISno or 92 0 alt: 
kanoy „Jhopo kusly or duo „Lirnor Ilm Juro Do soo ‚souhul 
ang had; ws | poir DD j>Nmxo „Loy au, Jo word] 
Joa Lass muss Dax so) loop „aM Juno >} » so ol 
KMly "JLascı > Joe Dar or Loar Jolie „Loy „oraaSiso „0 
923 Joan od So aaı warm |z wopnansasas Jaıo „0 Jost 
„AS hai; Liam ‚ob usa; oo ang! 2 Lay 
ya Larms ugs Jam „> :ollly Kassam| Kos oooı uno 
or Ir oo Kaas 
Io INusas Han Ju Hay 0 02 20 2° oo; wc 
‚ac Jei, 0001 "mo » „ro Jjaus „laba> >43 Da das) 


1. a0} 29. — 2. Main; corr. 8. — 3. warasly0; corr. S. — 4. 22; supplevi N. — 5. >». 


tude des idoles et qu'il apercut l’autel couvert de sang, il s’eeria en egyptien : 
« I n’y a qu’un seul Dieu' », ayant voulu dire par la qu'il fallait extirper 
lerreur du polytheisme°. Il nous tendit d’abord l’idole de Kronos qui etait 
entierement remplie de sang, ensuite toutes les autres idoles des d&mons, puis 
une collection variee d’idoles de toutes esp@ces, notamment des chiens, des 
chats, des singes, des crocodiles et des reptiles; car dans le temps les 
Egyptiens adoraient aussi ces animaux. Il tendit encore le dragon rebelle. 
Son idole &tait de bois, et il me semble que ceux qui adoraient ce serpent, 
ou plutöt que ce dernier en voulant &tre ador& de la sorte, rappelaient la 


rebellion des premieres erdatures ’, qui se fit par le bois (arbre) ‘, sur les 
conseils du serpent. On disait que ces idoles avaient &t6 enlevees du temple 
qu’Isis avait jadis a Memphis’ par le pretre de cette epoque, quand on s’etait 
apercu que le paganisme avait perdu sa force, et qu'il etait aboli. Elles 
avaient &t& cachees, comme nous l’avons dit. On esperait, espoir vain et fu- 
tile, qu’on ne les d&couvrirait pas. 

Nous livrAmes aux flammes°, a Menouthis meme, celles d’entre les idoles 
qui, ä cause de leur haute antiquite, &taient deja en grande partie deteriorees. 


1. eis Beds. — 2. noludeie. — 3. NEWTOTIAGTOG, epithete donnee ä Adam et Eve. — 4. Eov; il yaici un 
jeu de mots, &ö%ov signifiant & la fois « bois » et « arbre ». — 5. Le texte n’est pas sür. — 6. xateıy mupt. 


* fol. 114 
v°a. 


* fol. 114 


30 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [30] 
loc July JNoyla Mayasıe 0 .Lsolll; Nas 3 o001 Kunası 
JAsa> 93 Jlo Syolas; ep: gl DS Boy ul kp 'n so 
od TU A50 Jar. ag D Ja Irsams vor, Vor ir >| „bh 
„JS; Jo od Lunaso wrslle I] > oe File Jess JS Ju 
oo KDsaam JUL od [DO NANETENE, as; ass ud 001 
‚aD Naouo .Lusas „so Los | Na Aula alu, Sol ER 
Jyot ” ‚kasdas Jun od Sso Laraxo Soil Sin aroıl JufDas 

Pr este Se ee rel 
e Nuss! 2 ME :0009 ‚con Jul 2 «x som BEN) 
Jyuslo :Ja2ı, INS; Dur ar :)läso, Wo karay Jlooı 200 :0001 
san. ‚0 bö 5 won deN ira Asa J>Nab 0 - Lauıs, 
‚sjarmı us abs, om Dia » ka 


00 laslsa> 3 Als o001 „Nas Kult no 


Jo 0001 ‚sort Lust oda :noly JLuss 0001 mals wonsa> 


Les paiens qui habitaient ce village pensaient, " sous l’influence des dömons qui 
les possedaient, qu'il n’&tait pas possible que l’on eüt la vie sauve, si l’on in- 
fligeait quelque outrage aux idoles; ils croyaient que l’on perirait sur-le-champ. 
Nous voulümes done leur montrer par les faits que toute la puissance des 
dieux paiens et des d@mons etait brisce et abolie depuis la venue et l’incar- 
nation du Messie, le Verbe de Dieu, qui souflrit pour nous volontairement la 
croix, afın de detruire toute la puissance adverse; car il a dit : J’ai vu tomber 
Satan comme un eelair du ciel, et je vous ai donne le powoir de fouler aus pieds 
les serpents et les scorpions et toulte la puissance de Vennemi‘. Et ce fut pour 
ce motif que nous livrämes une partie des idoles aux flammes°. Quant aux 
autres idoles, nous fimes une description de celles qui 6taient d’airain et qui 
6taient fabriqudes avec un certain art ingenieux, ainsi que de celles qui etaient 
en marbre *, de toutes les formes, sans oublier l’autel d’airain et le dragon de 
bois. Puis nous envoyämes cette description en ville, ä Pierre, le patriarche ‘ 
de Notre-Seigneur Jösus-Christ, en lui demandant de nous apprendre ce que 
nous avions A faire. 

Ceux qui passaient pour &tre chrötiens A Menouthis, et ceux qui faisaient 
partie du clerg& de l’öglise de ce village, &taient, A l’unique exception de 


\ 


leur pretre, tout ä fait faibles dans leur foi, ä ce point qu’ils etaient asservis 


1. Luc, x, 18-19. — 2. xateıy mupt. — 3. Mot A mot : «en matiere (Ür) de marbre ». — N. äpyrepeis. 


EA AT ET 


10 


15 








10 


15 


10 


[3U VIE DE SEVERE. 31 


o& 0001 "parase Jaordo :ya.s ‚vous Janus so „dm Jlamascıs 
auf ‚our ‚add Jy JADISS :\0008 Jooı Soul Jain, ‚oou>, 
Jo wo) r> Tee Da 3 Joa. 00 Lass; sus » ‚Jei. Li> 
a N su <> Js — gl: wu Hl << ascı :asNol|y 5A JjoNal; 
DoD „2 :)Nussfa Joe Jlayyanıo no as Joe bad, sl Dh 
ga Jai. o00 na. Jar ul N o) am ge rd 
JDI> > woaD5 „207 :0001 | >: NL 2 La sl as Ks 
my ar 1a Dun Je In: Kauas 09 Wsuaoı » „ul 
Ara 0 «Joa ya aaa, aan Jlasın JosAusaso a) Lusasoo 
Jos Dar 953 :)loss INS > Moos. ;As = D_ „3 :kAuas 
a Dig hal bl WE Jaho Do Kos «.j20l ‚oo oa 
a Joe orhulz yo I 72.100 Lil wräne Fin; obs zo bl 
al HE LDD ob I Inn pas 88 I, ol wat 
„2 ylı Jo; INasaalı Js yalı od Wr Jon el 
RS Us di 


Al’or* que les paiens leur donnaient pour qu'ils ne les empechassent pas d’of- 
frir des sacrifices aux idoles. Le soir du jour oü nous fimes ces choses etant 
arrive, comme il leur fallait garder les idoles, apres que la description en eut 
6t6 faite, afıin que personne ne les volät, ils declarerent qu’ils craignaient de 
souflrir quelque vexation diabolique en les gardant, et estimerent que c’etait 
a nous A les garder. De leur cöte, les paiens habitant Menouthis pensaient et 
disaient que nous mourrions infailliblement pendant la nuit. Le prötre, voyant 
la peur des chretiens et des eleres — e'etait un bon fid&le que distinguaient 
les vertus de la vie monastique ainsi que celles de la vieillesse, et dont les 
meurs dtaient simples, — nous conduisit, apr&s nous avoir offert un repas, 
dans l’une des chambres' de l’eglise, ou &taient depos6es les idoles. Il nous 
dit: « Je meprise ä ce point les idoles que je les foule aux pieds et que je leur 
inflige tous les outrages, ne songeant nullement qu'elles sont quelque 
chose? ». Puis il pria pour nous et nous invita ä garder les idoles pendant 
toute la nuit, sans avoir peur. « Lui-meme, disait-il, devait,. comme d’habi- 
tude, s’occuper du service de Dieu. » 


Nous passons done toute la nuit a garder les idoles. Nous chantions : 


1. oixos — 2. CS, I Cor., x, 19. 


* fol. 11% 
v°b. 


* fol. 11% 
vb. 


32 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [32] 


‚0rNa> woran; ar :laID rd act os ‚ol > 
"ol. 115 Jbäsanı Jjohoz we :as Las or Live: as] Jjla " Jasiss JöLN; wSto 
800 .-« aan Jlo ‚vos AL] Jaoas :fannis: Lie] „8 Lone Joh 
jo Aür „Dod; 

ea ee a ee ee 
Iyaw| Janngo Jo Jiha Landis Iron ad „in unur runde, Ss 
IYarssl a, hier sascı ya wol „iz sl Nam ‚ao Jooı 
I; Iso, 000 ‚as Küsse ausla] Jsohs dor or>, 00 Juno 
Jsäanss|, (a; „as ha» „A 

:J}a0 80 ao » Lu san > 5, :810 has uns Ja oı » 
:)Nasaslı !Lsaın I, :hipma N; Jpax od00 : Lass Mo] Ja 
JroNs Jo : 0001 gas ‚adasjoyı Wasabo Jai, Sasal JL5 Ais as; 
Audolo : 0001 gras IDEEN mas ur wol : Dassams ||| : \abasjoor 
eV} YrD 8 „da SA Lab Joy 09 :wansamcı IL; Ausas 


1. Jeaı2; corr. S. 


Que tous ceux-la soient confus qui adorent les ouvrages de sculpture et qui se glo- 
* fol. 115 riftent dans leurs idoles'; puis : Les dieuwe des nations " sont des demons; mais 
"le Seigneur est le ereateur des cieuxe”; puis : Les idoles des nations sont de l’ar- 
gent et de l’or, c’est un ouvrage de la main de U’'homme. Elles ont une bouche et ne 
parlent pas°....., ainsi que les paroles qui suivent celles-ei et qui leur res- 
semblent. 

Le matin, ä notre lever, nous trouvons les paiens etonnes de nous voir 
encore en vie. Tant le eulte de certains d&mons et l’erreur dtaient profonde- 
ment enracinös chez eux! Nous courümes alors de nouveau avec nos moines 
Tabennesiotes A la maison oü les ıdoles avaient &t& trouvees et ou les sacrifices 
avaient eu lieu, et nous la d@molimes de fond en comble. C’stait la en eflet 
l’ordre de l’archeveque '. 

Le dimanche etait arrive, pendant lequel Notre-Seigneur Jesus-Christ res- 
suscita du tombeau et brisa le pouvoir de la mort. Tout le peuple d’Alewan- 
drie, Al’'heure de la eel&öbration de l’ollice, faisait entendre des milliers d’im- 
precations contre Horapollon, et il criait qu’on ne l’appelät plus Horapollon 
mais Psychapollon, c’est-a-dire « qui perd les ämes ». Hesychios, qui est ad- 
mirable par ses vertus (c'est lui qui m’apprit ces choses; il a dt“ dans le 


1. Ps. xcvı, 7. — 2. Ps. xcv, 5. — 3. Ps. cxııı, 12-13. — 4. dpyısnioronos ; Enioxono; est dans le lexle. 





[33] VIE DE SEVERE. 33 
pur, JaB udn :[asao ER ! Jacı :wsasaSı9, [55 Jooı “orok,] 
‚Aue > waaaı DI well un Fiat ngorshly 001 Jolo yas :zunl 
ana Joh: " Kuısoo wabooı > har : ro 5glialy IHN; os Jah + 101. 115 
aus ro 03 | a msaa mo; ra > Ja; hör us 501 :.auoNals 
Ja Ja, Ds haar So Joh. Saas Jsjoı 0 al US 
..JAs pas asamo N.] :|Nä>, öcr „lo vordul än co || :laiiı, 


wur 





JaLs ul o„oolo 
JpoNo as ul] 25. JAupeD ıro un SAD abo or als 
ya! oO > Je BP ray gie poll a (0) Jy>oaaSo 
gl 42 ga year Jain Jos Jä rs gl 1) ‚Jodo 
„add JNı.0, oil na Do ‚On „Lulsa> > soll! 
00 Jr ala Jo uno own 55 501 jarımıy „as Jar Son » 
oDao N, Jaälı LusDo waltsa, ? Jar200M ..wolsag Jos, 
„> ‚JNu.0 faıäNo . 155050 lass OaN > Dass; ga 


1. wa.m1aAmo}D. 


temps le chef des BiAsrovor, maintenant il est prötre) avait excite tout le monde 

au zele, avec l’aide de Menas, dont nous avons parle plus haut, qu'il nous avait 

sembl& bon de laisser en ville. Le patriarche' de Dieu fit connaitre a tout le 

monde dans son allocution (rg0sgovasıs) la description des idoles que nous 

avions envoyde, dans laquelle etaient indiques la matiere (Wr) et le nombre 

“des idoles qui avaient 6t& trouvees. Lä-dessus, le peuple s’enflamme, apporte * Bin 115 
toutes les idoles des dieux des paiens, soit qu'elles se trouvent dans les bains IR 
(Baravsiov), ou dans les maisons, les place en tas* et y met le feu. 

Nous revinmes peu de temps apres dans la ville. En m&me temps que les 
idoles, nous ramenions aussi leur pretre avec nous. Il nous avait en effet &t& 
possible, avec l’aide de Dieu, de nous emparer &egalement de lui. Vingt cha- 
meaux avaient &t& charges par nous d’idoles variees, quoique nous en eussions 
deja brüle a Menouthis, comme nous l’avons raconte. Nous les introduisimes 
au milieu de la ville, sur l’ordre que nous regümes du grand Pierre. Gelui- 
ei convoqua immediatement aupres de lui, devant le Tyyauv, le prefet d’Eyypte, 
chefs des corps (r%:;) de troupes, et tous ceux qui etaient revetus de quelque 


charge, ainsi que le senat (BouXAn), les grands” et les propridtaires (= les 


possessores) de la ville. Ouand il fut assis avec eux, ıl fit amener le prötre des 
J I 


1. &py:zpeü;. — 2. Elg mEcov nararıdevar. — 3. BEYIGTÄVES. 
PATR., OR — T, II 





Zara 
voa. 


* fol. 115 
DaB 


34 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [34] 
No > Jos „0 „Kai, Joas oo An pe „A| .. omas IS 
hısor IA» mas ol] Jos dor „> Jooı Na» :,09 Yan) Jaojr Jones 
\OO0 „udn, [ano .Lams [I Jo Jyon Der Jia launs Jar on 
ADD 22 (00.130 „udn Jaao|, JADS vo Jusoo " .orD „as „ol; 
;Aso ui H)AD0, DaDo ya ads al 2 as 
Jp>0a> So; dar." 0001 ganz ai JEAN; Ijaaa Iisam Un dor 
DERY.T) >> .Jaro, Juü) osto :L] [WAT INS zo gr pP .Jooı „sol 
Jar ud Judy 091 word] kuss) öoro .Joor JsoMaso oooı nolls 
rg do .Jocı el Juso;o Jj20as no Hans od AsadAsl un 
‚Las 8 @] Iohs; ‚ones Jin Wusoı Jul Nam .Joo hass jail 
° wamwaıı, ascı -.Joor sasyıdy was Is] jsolans gl as 50: Nuaoo 
Js}; Jeario Jay war, ascı .Lis Jim warn ascı .aaı 54 Jo 
‚Lsös| Nuoo le} wen l;l us Lo Asa; Noch LjL] Jyoi 
er „ol Id; 001 co har \adslo „„oohu] Iar0 as Jh Lo ws! 


1. @N:; corr. S. — 2. Iei et plus bas wauwaus: corr. S. 


idoles et lui ordonna de se tenir debout en un certain endroit &lev6. Puis, 
apres qu’on eut expos& ' les idoles, il se mit & l’interroger. Il lui demanda ce 
que signifiait cette idolätrie qui s’exergait sur une matiere (Wr) sans äme, 
lui ordonna de donner le nom de tous les demons " et de dire quelle &tait la 
cause de la forme (syäux) de chacun d’eux. En ce moment, tout le peuple 6tait 
deja accouru pour voir. I] &coutait ce qui se disait, puis se moquait des actions 
infämes des dieux des paiens que le pretre faisait connaitre. Lorsque l’autel 
d’airain fut arrive ainsi que le dragon de bois, le pretre confessa les sacri- 
fices qu'il avait os& accomplir, et declara que le dragon de bois &tait celui 
qui avait trompe& Eve. Il tenait en ellet cela, disait-il, par tradition, des pre- 
miers pretres. Il avouait que les paiens adoraient le dragon. Gelui-ci fut done 
aussi livre au feu, en möme temps que les autres idoles. On pouvait alors en- 
tendre en quelque sorte tout le peuple erier : « Voilä Dionysos, le dieu herma- 
phrodite! Voilä Kronos qui haissait les enfants?! Voilä Zeus, l’adultere et 
l’amant des jeunes gens*! Ceci, c'est Athene, la vierge qui aimait la guerre'; 
ceci, Arlemis, la chasseresse et l’ennemie des dtrangers°’. Ares, ce dömon-lä, 


faisait la guerre, et Apollon, c'est celui-laA qui a fait perir beaucoup de gens. 


1. eis nEoov pepsıv. — 2. picönarz. — 3. giövsos. — A, Eilonö)enos. — 5. icökevor. 








10 


10 


[35] VIE DE SEVERE. 35 
“DamaLsH Hau Jesus > INT | ‚Jası)s )NsaZo us [ED SET IRET| 
LaSao KOMA I] Jsoro us), Soro ST Kiss Jar .zoohu | )a.053 ZEN 
au ip JAN my ga ol .Jjäs; Jaie er 92 0 .eäno 


REIS) Ayo kl od Joa Kuls gD0io ru Jos „Dorso 2 ©0010 * fol. 115 


KMöN; -,0000 ro ill; Kia yo] yore aus Jaso .. os 0001 
EEINTS (aS5o Jul Js um.) ol Jo „go AD \dudssilo 
as) Do 0001 una » ‚oo mass [ai Sasalı wol, da yels 
Joan paul Kun) o9> Jaadng KAaiD: 001 :Joı Ni Isabany osı 
‚000 aa any go IN. iDo ..I3 Lö a5 wonfabo 
Il; Masdı LAS Ass :jodjl uuaano „5 (on auık [io 
asasS ul Mar, Loss Jr20a3, „asl! ».har yoly JjoNs laayo 
UN, Ns 
karsı :syorasS ol] » :bleläio! >> Aus: gar :u08ı kuscı do > 
"olsganaan] In: Da Ssyo :fıaly Ja> oo :)lyas us Su Aor 051 


1. Glose marginale : Heo53lo “A, wo uud anjas soon : [a nd 20 omerel> oo SS, 
.umo&| Lw0j0 al, on an ebd le. — 2. wahozaadom|y. 


Aphrodite, elle, presidait ä la prostitution. I] y a aussi parmi eux quelqu'un 
qui avait soin du vol. Quant ä& Dionysos, il protögeait livresse. Et voiei que 
parmi ces idoles se trouve &galement le dragon rebelle! Dans leur nombre, 
il ya encore des chiens et des singes, et, en outre, des familles de chats; 
car ceux-ci egalement taient des dieux egyptiens. » Le peuple se moquait 
aussi des autres idoles. S’il y en avait parmi elles qui avaient “des pieds et des 
mains, il les brisait et eriait en plaisantant dans la langue du pays : « Leurs 
dieux n’ont pas de karoumtitin (?). Voici egalement Isis qui est venue pour se 
laver!‘ » Puis il accablait les paiens d’une foule de plaisanteries de ce genre, 
et faisait l’eloge de Zenon, de pieuse fin?, qui tenait A cette &poque le sceptre 
de l’empire; de Pierre, le grand patriarche’, ainsi que des notables de la 
ville qui siegeaient avec lui. Ensuite tout le monde se retira en louant Dieu au 
sujet de la destruction de l’erreur des d&mons, et du culte des idoles'. Quant 
au pretre de la turpitude paienne, ordre fut donn& de le garder en vue d’une 
enquöte plus minutieuse. 

Apres ces evenements, le grand Etienne’, s’etant rappel& la fable de la 
femme sterile et de l’enfant suppos6, et songeant quel grand menteur etait 


1. Cette derniere phrase ne semble pas &tre a sa place. — 2. 5 räg sbosboug Ankewc. — 3. dpyıspsüc. — 


4. elöwiodlarpsix. — 5. ol nepi Tov wiyay Ereomvov 


vb. 


* 


* fol. 115 
vob. 


* fol. 116 


To a. 


* fol. 116 


12a: 


36 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [36] 


ara 50 yalr Dar 2 > bar IA Lola aäs)) Badyy ago 
Hoausäsooy wmum5,3 yanaı - (saamis]) ID aD 55 Khan 
Jr20as oSLD Jan, ol Aso Aasas wol 1. Nino: wwanıo] „so Jooıl 
A ie Na 2 20 aa ordas wo] ».Loor Jyor „oo Ju 
Nas "& Sl audaS (Das, Suscı Lo „20 ad rn 
Jassovam |Na_Nä> ..looı Ju) oa Jaua) holfio! eo Lo Il! 
Näm; „ aoao; 2]; Jeans] Las Ja worhs I55 ac] 
Jy> 5 SAo „as Jaka> S/As] „> Joan or „Jail; „dor Kos 
„AD| Joi Dan: ga ala RT) koa> od \P200 ‚Joel; 
KaD Sy] 2 dan „asly od ..Jar yalı karovan I) BI 
Je hu) Jojo So ‚son ’J Sail] Jan 0 ads Id: zu] 
Das da or] Jirar - wommsosls; Kai „ oA] 


9 


Kasse ya; Jay Jan aA Sl] Li; wadmir! 1 Iors 
Joy nass, Lu “pol! SL on LandmNDasn Jos sooku!s 


1. wonmy0;9). DalradarSı 


Asklepiodotos, eraignit que celui-ei ne trompät, en Asie, des gens avec cette in- 


! d’or- 


sanite. Aussi le grand Salomon conseilla seeretement a l’archevöque 
donner qu'acte (rz&&:;) füt dresse des depositions (drouviuarz) par le defensor 
(£zd1205) de la cite, lorsqu'il demanderait que le pretre des paiens füt soumis 
a un interrogatoire au sujet de l’enfant. Cela fut fait, et le pretre avoua 
toutes les choses que nous avons dejäa racontees, car c’est de ui que nous les 
tenons. Quand limposture® d’Asklepiodotos fut connue de tout le monde, 
“Pillustre Etienne deeida de son eöte le grand Pierre aA adresser une lettre 
synodale (svvodızi) A Nonnos, l’eveque d’Aphrodisias, dans laquelle il lui faisait 
connaitre toutes les machinations ’ des paiens que le pretre, lors de son inter- 
rogatoire, avait mises par &erit (?), au sujet de l’enfant suppose, et dans la- 
quelle il l!’exhortait a reveler A tous l’histoire de cette fable *. Mais cette lettre 
synodale (svvodız7) ne fut pas remise. Celui qui avait et charg6 de la porter, 
avait ete, A son arrıvee en Carie, corrompu par un present, comme nous fi- 
nimes par l’apprendre. Il s’ensuivit que les paiens d’Aphrodisias erurent quelque 
temps que l’'histoire de cette fable' etait vraie, jusqu’au moment ou le juge 


Adraste s’&mut de la chose — e’&tait un homme pieux ®, qui dtait le syorasrızdz 


1. &pxgıentoxonog (Enioxono; est dans le lexte). — 2. Mioyu.x. — 3. näyra Ta ray. — 4. Ta ToU MIdcHaTa;. 


— 5. Totoürog. — 6. FihöypLoTos. 


or 


10 





or 


10 


[37] VIE DE SEVERE. 
gar Sp Ja) 0955 waltsa, tz; karaoo &o uDaa. , ala 
ESSEN; himası 
IE > . JS) 5 Lo eh Las 12 a9 Nuscı — 001 
Jha-> Ian ® Ju>j0 zug „mc SA» Jlaasa Jon: Jei. 1 


Ss) 
1 


pas. ‚JNa00,3 )Nuyasasıan JoNas : ee [DS LA» m ER > 


wand, JLuadss Jyar JNumas faon 00 .waslsso| Jommolo omas ! 
oa walrasyy woras| KusıD Joan [0 .oolu| Jusoosy (usdy JLoy2or 
INejo zoo oo] 2 or par Jim hiulo ..onl] SD 0 
000 PD Dar zu > aD Joor Auls „Dar File Lo! Jain, JAN; 
;K> „> Ja Ss > 0001 ga D200 :)NoN |Nyasaııo ro od. 
„pas Lug uD NS far0 12. luaD war ira .JaNs dor ra: 
aD ol bl ko :kundtapa; Jo wen | lan Kill, SA 

.|Na00,9 )Nsyasasıo Su Ao} 091 wa coll N ERTENE) Aa Jr>o)>0 


1. 809. -— 2. 88-09. — 3. hal sine 0. — 4. o@ol P 9 Op; corr. S. 


du pays — et prit soin de faire venir d’Alexandrie en Carie, par l’entremise du 
prefet d’Egypte de cette &poque, une copie de l’acte (r7#2:5) concernant cette 
fable ' 

Paralios, apres avoir oflert ä Dieu un exploit de ce genre, regut le bapteme 
rödempteur *, lorsque la fete de Päques arrıva, en meme Dune que beaucoup 
de paiens qui avaient &te pleins de zele pour lidolätrie jusqu’a leur vieillesse, 
et avaient servi longtemps les demons pervers. Avec lui fut aussi baptise 
*Vadmirable Urbanus, qui est aujourd’hui, dans cette ville imp6riale *, profes- 
seur de grammaire latine ', et Isidore de Lesbos, frere de Zenodotos que j ai men- 
tionne plus haut, ainsi que beaucoup d’autres. Il recut le bapteme, apres avoir 
brül& auparavant les formules d’invocation aux dieux des paiens, c’est-A-dire, 
aux demons, qu'il possedait. Ceux-ei le tourmentamt en effet avant le bapteme 
divin et le remplissant d’epouvante pendant la nuit, depuis que les idoles 
avaient &t6 brülees, il m’avait fait venir chez lui, pour me demander ce qu'il 
devait faire. Je me rendis aupres de lui, ayant avee moi un livre des chre- 
tiens et voulant lui lire I’homelie d’exhortation ’ de Gregoire le Theologien 
(dsoX5yog), relative au bapteme redempteur. Je le trouvai, A la suite d’une lutte 
avec les d&mons, tout en nage et tres abattu. Il pouvait ä peine respirer, 

1. Le texte de cette phrase est peu clair. — 2- zarnäıwen TuÜ swrnpiou Bantiopatos. — 3. Baar; mölız 


ou Baomevoüse nö). Constantinople ou Rome, iei Constantinople. — 4. Mot a mot : « grammairien 
(ypawuarıxös) de la science de la langue des Romains (‘Pwyatoı) ». — 5. MPOTPENTIXOS NOYOG- 


* fol. 116 
r° b. 


r'fol. 


116 


b. 


* fol. 116 
Es 


10 


* fol. 116 
yo 


dr 


a. 


38 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [38] 


Kaua-I0 ‚das 20 Nu, od2 ..Jihe yası Jaolol os SNSRENY| 
Sax .)Mufes Is Jası;o „as :Jooı „ol :Lu05 wamıy uaaso 
50 ‚alas U] Jain, JA; yore JNoro Jod, - Los Susoı Auooı 
„ao Wusoı war ‚ala AL] dor yolız kaufe zoll „2 wohl 
os ars ax);> gDo> „sol Jay Jh, Kasol, <> Al 3} N 
aD Auso Me „wo | Daao Da J-a20L 00 ‚0,0 an ol 
: 85 ga>a ssaa0 Lo ge; lan Jose ga ;A> or 
Js rsso :Jayı se Mil aa so Au] yaalı INS „> Pl« 
u wo8 [una . > |.» WYuas . Jass| Ass; y> DL « 
ol :bas 0] Ja y> in ‚imma Na as Joaa o« 
ll kon „oloy mo ol zalado un y> > MMS Ns c 
» Bo „sol Ss Ann Las Jo .-Jlasaso! Jo INA AD; Jarl« 
0 wos ‚yo „I wos ‚badıs 0 yası sad. ‚Jod; JAadä« 
ad> ‚ku jojo > waoll 5 Au! yaalız N > won pas « 
0] ..oiD od role or Wascı 2. Wohal Iran] Jr -.Sjohal « 


disait-il, sous l’influence des paroles chretiennes. Je lui demandai s’il n’avait 
pas par hasard des formules d’invocation aux dieux des paiens. I] avoua, lors- 
qu'il eut fait appel A son souvenir, qu'il possedait des papiers (yzprng) de ce 
genre. Il m’entendit alors lui dire : « Si tu veux £tre delivre de l’obsession des 
d&mons, livre ces papiers (y&grrs) aux flammes '. » C’est ce qu'il fit aussi devant 
moi, et, ä partir de ce moment, il fut delivr& de l’obsession des demons .” Je 
lui lus apres cela l’home&lie d’exhortation du divin Gregoire. Lorsqu'il eut 
entendu ces paroles : « Mais vis-tu dans le monde et es-tu souill& par les affaı- 
res publiques, et te serait-il penible de perdre la misericorde divine ’ Le remede 
est simple : si c’est possible, fuis le forum et sa belle societe; attache-toi 
les ailes de l’aigle ou plutöt de la colombe, pour parler d'une facon plus 
appropriee. (Qu’y a-t-il, en effet, de commun entre toi et Cesar, ou les af- 
faires de Cesar?) Tu t’arreteras la ou n’existe pas le peche ni la noirceur, la 
ou iln’ya pas de serpent qui mord dans le chemin et qui t!’empeche de mar- 
cher dans la voie de Dieu. Arrache ton äme de ce monde, fuis Sodome, 
sans te retourner de peur que tu ne te liges en 
de sel, sauve-toi sur la montagne de crainte que tu ne p£risses. » Lors- 


fuis l’incendie, fais route 
pierre 


1. xaleıy rupt. 
p 


15 


10 


- 





or 


10 


[39] VIE DE SEVERE, 39 
ones +.Jars ILoN Jlaam So Jado „mi JäL er wars öor 
Jyl5 s)Llo Lo JeasD SrBl] Ja Dusoı har yas „> .Luoo;s Jmarı 
No Des, Jooı „I 3 0-8 As Lus), Ivaus 0-5 :LöN 
‚army Jlaımoo| Jooı ao :Jjsolbo Jo I,5; had u; Lu] - Inmsäs 
a ol Day uD una); SA. da a bl u I oo 
Iroası JLlo :aQu]) omas ! Jsiio wor yelı Io; han" Jansen JAN .;20] 
warmsl)| „om „0 BEE, Er) Kun, „Dot vp ga > 
‚Jap heaam| aan ud; Lulo öcı ud] KAMI ug sd) 
N JNoN san .so 
De er nn hai. 0001 (vorduly :bre) vorür| Don sp» Nuaso 
od suwarrsasoy Jooı orasy :J5ll; Jam Darm Joor vooi,| oor-10 en) 
No, od Kinsas Jooı „oroN.]o malroo;3 Jooı onaaı Lie] uor 
Je» 2 .usNa| woör dor Kon 3 cola AD Jlaulins; In] 
Bl z20l :JoS zur Ingado .Jlanclı huiol Lad \oianı Var -.sob 
a6 „ang Llssa. .Lwol» Nass [Kay Fl LDL 


1, 595; corr. S- — 2, yasah. — 3, IL ADS ,. 


que, dis-je, Paralios eut entendu la lecture de ce passage, il s’eerla : « Pre- 
nons donc des ailes et envolons-nous vers la philosophie divine avee' le bap- 
teme rödempteur. » Ce fut avec cette pensde qu’il s’approcha du divin bapteme 
et qu'il fut initie aux mysteres divins. Le huitieme jour apres le bapteme, 
quand il devait quitter les vetements des [nouveau-/baptises, il emmena mon 
frere Etienne, qui etudiait les lettres et apprenait la medecine, vers l’allegresse 
de la vie monastique. Il l’emmena pendant la nuit, a mon insu, parce qu'il 
m’avait trouv6 trop faible, pour dire la verite *.* Il courut avee luı A "Evaro, et 
alla au couvent du grand Salomon, aupres de Villustre Etienne °. Apres avoir 
supplie ardemment son frere Athanase, il prit l’'habit (syzuz) monastique ' et em- 
brassa la philosophie divine, parmi eux, en m&me temps que mon frere. 
Paralios s’oceupa alors de ses deux autres freres, qui etaient paiens A 
Aphrodisias. L'un d’eux &tait le syorzorızo: de la contree, et s’appelait Demochares 
(Anuoy&ers); Vautre s’appelait Proclos et &tait le sophiste (sopıoras) de la ville. 
Il leur &erivit une lettre d’admonition, dans laquelle il leur raconta tout ce qui 
s’etait passe. Il les exhortait ä tourner immediatement leur regard vers le 
1. « Apres » (?), ner zo Bsiov Bartiopo au lieu de yer& tod deioy Bantioparos? — 2. « Pour me dire la 
verite » (2). — 3. olnept rov etc. — 4. oyila Hovaxınöv. 


* fol. 116 
yo 

* fol. 116 
v° b. 


b. 


* fol. 117 


* fol. 117 


279% 


40 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [40] 


! | von] Dada Hu wood] fa} ln .biam> ‚o> 
york] : 008 ‚sol „> wars; asasyo was], JLoso,203 gl ln Juölo 
ah » Jai, JaD) Las Jai, gs u! ie a>+ol| Li>, Lay 
)asfiso wm ei )35 ee) al JAN >; wa Ki 
Iabası 05 Jade \aslyD ie any So | Ddhr idor> oo a>An 
„NOOAN 09,203 gro ara ware wars] :JoIl Adluy 


.. 


Jooı aase oor2Ls Holz Jia] -.Ioäs yas Jun] Kumas Jbors asjo 
u Nasjo Liam wraso „iNasor :husy !JKl, II ID al) pam 
I; sl was bors dor haare dor yoj>o ‚Jain Ingo as.So 
> hyuscı woaaNo sad wmumora asoull Jao;0 Dr: Ly2l 
NS JMsor> 01 gamdedo 2 Se » OST, wer u Jo „das 
bay was ol Manıpı ol Jhyoaa E Jo iD » :)Nuo <> „ads 
2 yelyı re wm Juan, 00 or30 Zara 0 Miss ah y2 


1. ILlyo. 


chemin du repentir, et ä embrasser le eulte d'un seul Dieu, je veux dire, de la 
Trinite sainte et consubstantielle '. Il les engageait A apprendre par les faits 
quelle etait la puissance du christianisme. Il leur rappela des histoires comme 
celle de la rebellion d’Illos et de Pamprepios. « Souvenez-vous, leur disait-il, 
combien de sacrifices nous oflrimes, comme paiens, en Carie, aux dieux des 
paiens, lorsque nous leur demandions, ä ces pretendus dieux, tout en dissequant 
des foies et en les examinant par la magie, de nous apprendre si avee Leontios, 
“ Illos et Pamprepios et tous ceux qui se rebellerent avec eux, nous vaincrions 
l'’empereur * Zenon, de pieuse fin *. Nous recümes alors une multitude d’oraeles 
en meme temps que des promesses, comme quoi l’empereur * Zenon ne pouvait 
pas resister Aleur choc, mais que le moment &tait venu otı le christianisme ' se 
ılesagrögerait et disparaitrait, et oü le culte des paiens allait reprendre. Cepen- 
dant l’övönement montra que ces oracles &taient mensongers, comme cela 
arriva pour ceux rendus par Apollon a Uresus le Lydien et ä Pyrrhus l’Epirote. » 
— Et, continua-t-il, vous connaissez aussi les faits suivants : « Lorsque nous 
sacrifions dans la suite, dans ces lieux situes hors ville, nous restions prives de 
tout signe, de toute vision, de toute r&eponse, quoique auparavant nous fus- 


sions habitues ä &prouver quelque illusion (vavrasi«) de ce genre. En proie ä 


1. öpooVoro;. — 2. Baoıeus. — 3. 6 Tg elosDnü; Ankews. — 4. T& Toy Xproriaviv. 


5 


10 





[al] VIE DE SEVERE. A 


„a Juso „001 Mn ud Kaas „5 „00 „ass SH 
RC 9 0) Is Js Dt lol e [FEW] 001 nn —— kan JNza0y0 ‚Ja 
. „dot uN| )o5saro Jy ‚od, go Jo rar ma 000 
— | had «> )8oı kasan Do „ram! wa ed N! 
„olin 0 na „od AL! Jaal; kunsı SD ud, ws 
. Jo, „iuar|o N hi Ib; do 8 J Ran ga „hass 
ga SS os JH DIANS - kuranor "fsaas Ja: a >00; e 


as = ige wu a 23 Kia: Da pre De ‚Haag: 
gl "aaa „20 JAN rom; ac aD ISsoaao "Luxe 
af] Kun daD Jooı Jasas ILajor 00 :Jyot vor Jusos 
Jasasy Ka, ort one au] Hohn] Jaja; Laie Läs En 
Mjdo; hass: -.Ioyoas Audo| [aD sonu| J.ly - .„el=o BEIN 
da el Lunän| „mo pa JE as Duo Nuloyyy ‚Auto 
„fun war 209 Mas was Ds ma al goal Da > 


1.. 21. — 2. lo0a2 ante as posilum; corr, S. — 3. ha-%7 supplevi. 


la perplexite, nous recherchions et nous nous demandions ce que cela voulait 
dire. Nous ehangions les lieux des sacrilices. Malgr& cela, les soi-disant | 
dieux restaient muets et leur eulte” demeurait sans eflfet. Aussi, nous pen- 
sämes qu'ils 6taient irrites contre nous, et l’idse nous vint finalement que 
peut-etre quelqu'un de notre suite avait une volont& opposce A ce que nous 
accomplissions. Nous nous interrogions done mutuellement et nous nous de- 
mandions si nous etions tous du m&me sentiment. Nous trouvämes alors qu’un 
jeune homme avait fait le signe de la eroix au nom du Christ et qu'il avait 
rendu par lä notre sollieitude vaine et nos sacrifices ineflieaces, les soi-disant 
dieux fuyant souvent le nom [du Christ] et le signe de la eroix. Nous ne sa- 
vions * comment expliquer la chose. Asklepiodotos ainsi que les autres sacrili- 
cateurs et magiciens se mirent alors A la recherche. L’un d’eux erut avoir ima- 
ging Ja solution de la diflieulte et dit: « La croix est un signe qui indique 
« qu'un homme a peri de mort violente. C’est done avee raison que les dieux 
« ont en horreur des figures (syäux) de ce genre. » — Apres avoir rappele 
ces faits A ses freres dans la lettre qu'il leur envoya, Paralios le serviteur de 


Notre-Seigneur Jesus-Christ, ajouta : « Et si cela est vrai, mes freres, et si ces 


1. ot vonföp.evor Beoi. — 2. Ta auTwv. 


tollen 


117 


del 


72101117 


vo 


a, 


12 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 12) 
Mu lud ascı oo ul ol pr ad So „lo ame] 
Jyl5> INSS Ju] SA -.asjs \orasyäa 800 ‚gorzaas —o JEN \acı 
da IS ol] EN roNaaroz ad Mu] aD fans Sue 
Jsoas dor .-Atso Auliadtor Jaspnr Iso; Ks: Jan „> J] :uDsolän 
unaso; ad IUly Fire haus Jojo so Jooık Ns Jar] „Juno 
ra; wu al sas Jr J . Joa 0 x; als Nusy 00 
ID: | Jo; > Luna warn, omas; Lo wo So | .JaN 
Karin Lido ar IA Por or Las | ]lası Lass Jhd 
up un Ja Fila ou ol Laie; aD) bel 
Nuss 30 091 :200,8 jno| all dog „a0 | 50 So] ‚ooraal> „ 
Korn Va KriDT More] aD Josie .oo Ju] SAS 
OA I0ÜR Juno SAoin lu dıo ‚las nz) su) re 
Dur dor (act rel: Kar] god (ausıÄus as kauiıso Jyors do 

„a9 Jjra Vasadsy 091 wa,5as,s öoro :a>An| 


ı Glose marginale : |Laus po. — 2. Op: colt, S- 


dieux fuient ce qui rappelle et indique que des gens ont peri de mort violente, 
pourquoi dans les mysteres relatifs au Soleil, les soi-disant dieux ne se ma- 
nifestent-ils aux inities' que lorsque le prötre produit une &pee souillde du sang 
d’un homme qui a peri de mort violente? Aussi, les amis de la verite peuvent- 
ils se rendre compte par ceci que le signe de la eroix fait par le jeune homme 
sur son front a montre que les soi-disant dieux n’etaient rien. D’autre part, 
l’invocation du nom de J&sus-Christ, comme elle est l’invocation de Dieu et 
qu’elle inspire de la crainte aux d&mons pervers,“ a montr& que celui qui a fui 
pouvait etre vaincu *. Les meurtres violents des hommes sont tres recherch6s 
par les dieux des paiens, vu que ce sont des d&mons pervers. Ils ressemblent 
a leur pere le diable, au sujet duquel notre Sauveur a dit : Celui-la a ete ho- 
micide des le commencement*. C'est pour ce motif qu'ils ne consentent A faire 
leurs r&velations qu’ä la vue d’un homme qui a &te tu& violemment & la suite 
de leurs machinations, et qui provoque leurs indications. C'est encore pour 
ce motif qu'ils ont ordonne qu’on leur sacrifiät des @tres humains, comme 
le disent ceux qui ont raconte l’histoire de leur eulte‘, et meme Porphyre qui 
sevit contre la verite. » 


1. toig rereieopevor. — 2. Le texte de la derniere partie de celte phrase est obscur, et a deja em- 
barrasse le Syrien qui a annot£& cette Vie. — 3. Jean, vIII, 44. — 4. ra alrov. 


10 


[a3] VIE DE SEVERE. 13 
— [EN] Sp aus;s Sr Jako Dot yuln2o Lusöl Dos 
‚Dr oa] wars lo ham! [5 os A| [abs 1) son] Lau) 
& LS Ik hal Jo aaa cn ll lan or hasst 
Ja; Jan > (ang Nasen Ji2090 -.or> (a0; 0001 psy \arcı 
alu 0 a godas (Mu Da Jlaradı2, Im ä> „2 . Ja2ol. 
Jyoas oo, Kaas; oo] :hacı \0ouo „u Dr aD gie ol yasl| 
warm); wwohla> 80 (00420 pur -.K0OAD0rD „80 Don Jlo5Ausas yaao 
anal, JLauso| „ rl ei 09 .Joor vorohis| walsa |: 2,3003 
yalı as Has Ihoja Jaamaucd ul] Arlas ad Jlaamaluso ee 
‚Like! I>5 Jadıso Jöor Dot 
Nas] Jo IaN Sa} Lua. Kan Lfolf| „> yorss his) or SANS 
. word |) )yolDı yllanay wars) yas Las | woam,s Solo 
..as| J5lo od, Ku Nofoy, han Mara; „no Jans! nd; Joa 
‚yr->|! Asası Amolllo. Sax! DD Lass uD ;A> ad Lusoı 
karo -.„zas] Sol @] Jain o JLigade wanmı[1] Ku wur hiay » 


C'est par ces histoires et ces admonitions que Paralios chercha a detourner 
ses freres de l’erreur, sous l’inspiration du grand Etienne et de son frere Atha- 
nase. Lui-meme s’appliqua avee une telle allegresse A la philosophie divine 
que beaucoup de jeunes ötudiants V’imiterent et embrasserent la vie monas- 
tique dans le couvent de l’admirable Etienne, qui les prit tous dans les filets de 
la doctrine apostolique. Jean aussi eut le plaisir de jouir de son amıtie'. Cha- 
eun d’eux est aujourd’hui direeteur dans ce couvent et egale en vertu ses pre£- 
decesseurs; l’un d’eux avait &t& l’adjudant (80nd5:) de la cohorte (r#&::) du pre- 
fet (Srasyog) d’Egypte, Vautre eultiva la vraie philosophie, apres avoir etudie 
d’une facon remarquable la mödecine * et la philosophie profane. Le grand * fol. 117 
Etienne fut le maitre d’hommes de cette valeur. Er 
Quand, au bout d’un certain temps, Etienne, le maitre commun de nous 
tous, fut retourne A Dieu, Paralios se rendit avec son frere, l’ıllustre Athanase, 
en Carie, pour convertir ses freres; il y fonda une communaute chretienne 
dont il abandonna, comme de juste, la direction A son fröre et A son pere. Peu 
de temps apres, il partit pour « les tentes &ternelles® » et fut recu dans le 
sein d’Abraham. Athanase vecut encore quelque temps. Il baptisa aussi en Ca- 


1. Passage obscur, qui nous semble corrompu. — 2. ai aiwvıor oxnvai; ch. Luc, xVI, )- 





* fol. 118 
1° a- 


* fol. 118 


Al ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 144] 


01 was Jabo „wur Lo Liehäo| Las ad JEa> “rors0.> 
gan dor :lusAsalo kabaa Lade .. od ua aD Js 
za Jo Dur 
N] bansy Has Ja Se zaD INusal Ian ja wol U Bl 
Iusası „0 Jwoho [55 Joa aus od bay. Jaslı DS U u ba 
Joa vor] Jai. Dasal asas har yolız hurdp dor Jar -„oradın Jsot 
:Jooı ans; horn od .\ooM2o „oöls Don Jo maano „2 . Nuss! 
Pl ‚los yolsa |Nuaı. Jana; Kaas De Auul Den 
<2l Ja, eo; Jana :alaı os — un; Jooı "oo! 
93 Jans, asAm| J :Jocı 8 rd 3 Joy JuadDais 1) 
JM Linaadl> aly “a or ya al] audab unsaas kl 
Jr >) 5A, 2 :har oa] Lau. Jlayamm ads > Jo sooh| 
lass; DD unslly 09 Luna Yani Jo > ‚J>As u sascı 
as fu opD yanuiz 001 Ja Iso a fu] > )Lason 
>00 un! au! Amso 2 NEID hass, JlaDoA>0 Lo )5Ma> 


rie beaucoup de paiens, fit naitre par sa eonduite le zele chez beaucoup de 
gens, puis il rejoignit le divin Etienne et Paralios, qui fut leur diseiple com- 
mun, et parvint ä la fin et ä la felieite reservees A ceux qui ont vecu dans la 
erainte de Dieu. 

Mais que personne ne pense que cette histoire est ötrangere A notre sujet. 
Nous avons pour but de montrer que l"aceusation portee contre le grand Se- 
vere n’est nullement fondee. Bien loin d’avoir jamais merite l’accusation et le 
reproche d’idolätrie, il &tait constamment avec ceux qui firent preuve de ce! 
zele contre les paiens, et louait leur conduite. Il etait” chretien par sa foi, mais 
n’&tait encore que catöchumene * en ce moment. Comme il s'appliquait alors 
a l’ötude des sciences profanes, il ne put pas se montrer tel que tout le monde 
le vit en Phenieie. Cependant le fait suivant prouve qu’& Alewandrie egalement il 
6tait bien au-dessus de toute opinion paienne. Quelque temps apres la des- 
truction des idoles, le pieux * Menas, qui prophetisa a Severe la dignite d’eve- 
que *, quitta la vie humaine. Il fit immediatement route vers celui qu’il aimait, 
orne de nombreuses vertus : de la virginite de l’äme et du corps, de l’amour 


du prochain®, de !’humilite, d’une charite parfaite, et d’une grande douceur. 


]. zoroörog. — 2. Mot A mot: « auditeur » (Axpowpevog). — 3. präöygiotos. — 4. Apyıepeia. — 5. piravüpwri. 


10 





145] VIE DE SEVERE. 45 


Lunge hoiaas Jısy !os u bl Jlaanaroo Jg Jans ya las 
röd|>, Day ie rom Lig Ja 0001 erao :Mocr un] 
| </’Jreol; hräso 0 „As! Joh AI, ad, Ju) SA 
RaL 5) SE „bl U Lus) oA> > woran > ol ls oocı galt 
‚NSjoNa] Looias mo :funa m san 0, alas As Jam 
> ASıolo :ljas Lau) od Lulsa uiNs Jia ao Ss; Jpolaso 
as os Jr2 Joy > Ash Da "Lraro Jain, Jos Jsaas 
BET au, Ds > MisNal looy “Dot &0 Jo N.lo,j0 Senn) 
De Je, ‚soo Sl Janus! Asıüio ENT alas ms As; 001 
"ps Js Joe Is5 Solo -.Joor polliso ‚ooDasa as, Lu) 
hei, rö.N Dasaı ui „aDos0 a Do yoly häsohs jojo 
2, 2 as ad [5 adın Jun] :5op5has Dura: ul polo 
li weis Da Ir y » „ohlo arol| Jssaad, ascı Jail 
pohs JAna. „0 (oo aulo .oool gs Dur Don oh ol 


1. 0823. — 2. Pro; corr. S. — 3. Is; corr. S. — Le verbe d’oü dependent les futurs Irw, 10% 
et 3928s) semble avoir &t& oublie par le seribe. C’etait probablement 3 any, 


A cette epoque, j'etais alllıge d’une maladie corporelle', et les paiens pen- 
saient que nous recevions notre chätiment pour ce que nous avions fait A leurs 
dieux, dans notre zele pour la religion, et pour les idoles que nous avions 
brülees. Ils röpandaient le bruit que moi aussi je mourrais certainement” A 
cette epoque. Lorsque, dans la suite, par un miracle dü ä la bont& de Notre- 
Seigneur Jesus-Christ, j’eus &te delivr& de la maladie, je pronongai l’eloge 
de V’illustre Menas dans un discours fun&bre®. J’y fis mention de la destruc- 
tion des idoles paiennes; j'y racontai leur an&antissement par le feu, devant 
tout le peuple de la ville;* enfin, tout ce qui s’etait passe, je le rappelai, 
comme il fallait, sur la tombe de celui qui, par sa grande amenite et son 
amour du prochain, faisait m&eme l’admiration des paiens, avant le zele que l’on 
montra contre eux. Le grand Severe se rejouissait tellement et eprouvait une 
si vive joie en entendant ce discours, et il se glorifiait ä ce point des paroles 
proferees par moi contre les paiens, comme de propres paroles a hui, qu'il 
m’applaudissait plus que tout le monde. Pendant ce temps, les paiens, que 
nous avions Invites A venir &couter, et qui etaient venus sans savoir ce qui 


allait &tre dit, pleuraient en quelque sorte * sur leurs malheurs’, et !’un d’eux 


1. awparıyn Appwaoria. — 2. mävtws. — 3. )öyog Emitägtos. N. be elmeiv. —5. Tax auroy. 


fol. 118 
Lan 

* fol. 118 
ro b. 


‘12 


* fol. 118 
va. 


7101:418 
va. 


46 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [46] 


ao Id DS us Jaso SAe zoll JAN Sasalıy 001 A,cor >} U 
m 

Krsaoy u aD lol Loans od Sue LEN] sl, Den 
Don zus ab .-b] Jar Jo bl sad Judii: Jay Lo] un: 
Pl: ISKal wand; warmslLlo Lilli] Is5 Aus; arsı So: 
Kairo Lu au) (ana, \adı WOLae ..Lolse dur Jlo 
ahDA 20 00 ‚Laiay JlaısNas Jo vor Jam Loy oa .JsoLo 
‚ul IoKaso kasaas any? «oda 

> JanıaaN Sl Ladäs um 00 Joh Joa „An „a 
..'karıärs, Jassoo|; ame Awasär; Lada, JÄSS SA. Lima 
:b] au Suaısı Kol or Jul pp as Sl; N Jooı ac 
>; ‚ad ai So : jo] MN Jein Sao Jrfoiz polo, 
ad Sasad, Jun] :Ca5jojio ss Mulsjo; „201 „ol; Lada; 


1. Glose marginale : Ho.Se>Dansy |Lassoll |;o Jnuınsy. 


s’&eria tout en colere : « Si tu avais lintention de parler contre les dieux, 
pourquoi nous as-tu amenes aupres de la tombe de ton ami? » 

J’ai et6 oblige de dire ces choses ä cause du calomniateur en question. Car 
je ne cherche pas ä raconter mes allaires, qui sont celles d’un homme plonge 
dans le pöche et indigne d’eerire V’histoire non seulement du grand Etienne‘, 
d’Athanase et de Paralios, mais encore de Menas, ainsi que des amis de ceux- 
la qui rivaliserent de zele avec eux, et principalement de Severe, qui est la 
cause * du present opuscule, et dont nous allons egalement raconter le s&jour 


en Phenieie. 


Lorsque le tres illustre Severe fut sur le point de quitter Alexandrie et de 
se rendre en Phenicie dans le but d’etudier le droit (von) et avec lidee de 
devenir avocat (dıxavız0g),” ıl m’engagea A partir avec lui. Mais je lui dis que 
Javais encore besoin d’etudier davantage les discours des rheteurs et des 
philosophes, a cause des paiens, qui se glorifiaient et s’enorgueillissaient tant 
de ces etudes, afın que nous les combattions aussi publiquement sous ce rap- 
port. Severe m. preeeda done en Phenicie, mais d’une annde seulement. Celle-ei 


1. oi nept Toy ueyay Iregavov. — 2. 6 ınv Umobesıv Beöwxw:. 


or 


10 


10 


ur 


10 


[47] VIE DE SEVERE. h7 


Na Ip usor0 0 Sl yrD al 5 dor vous Lass 
als Tmaloal bl ol NL] ‚Jon Aidsoha]; Sao 5AS gas 
Da se sl, Dil Ns: Jul Jaso „oo „Lug Das; Lose 
aD Nollpuy dor puma Dr od aD Na role; 
Dar ‚yore Jo 5 Faso ran „Loäsas; INSSS Ns] Kuno 
INS, Liyo] aus „op Dod Rp gauds a or 
od Joh, or lo „una Jun] au (02 don 
.Asaas Dass Joa HU; Ass N N.00 as .-Lusors [ao 
:Laso,o Ksoaus 05 Wusoı ADS 15 bie] Don Ju Jooı Joiline 
0 :kwasis Jooı a gr 0 waumsoo|, or> :wanduol, Haas) 
Nina] ..loasis NA sun Da (od Ja ua) ausası 
höNa, Bad; | ON bar lad; hu] yas Jmoko " Jones 
Mani, Aöpu N [os Lass Jon Möooı a » N ‚Joaxi, 
lo Io yal no much Sl za. Jard AD Juin Aula] 


1. Ici et plus loin le nom de la ville de Beryte est orthographie wagosas. — 2. Glose marginale : 
apadıy 0 nel van, In ol addnuya. 


6coulee, je me rendis A mon tour A Beryte pour etudier le jus eivile‘. Je m’at- 
tendais a devoir souffrir de la part des &tudiants appeles edictales (Adırrzrcı) 
tout ce qu’endurent ceux qui arrivent nouvellement dans cette ville pour ap- 
prendre les lois. Ils n’endurent, en verite, rien de honteux. On accable seu- 
lement de plaisanteries ceux que l’on voit, et on Eprouve ainsi sur l'heure la 
possession de soi-meme” de ceux dont on se moque et dont on s’amuse. Je 
m’attendais surtout A avoir aA souflrir de la part de Severe, aujourd’hui cet 
homme sacre. Je pensais, en effet, qu’&tant encore jeune*, il imiterait la cou- 
tume des autres. J’entrai le premier jour dans l’ecole (syora) de Leontios, fils 
d’Eudoxios, qui enseignait alors le droit (vöpo:) et qui jouissait d’une grande re- 
putation aupres de tous ceux qui s'interessaient aux lois. Je trouvai l’admirable 
* Severe, assis avec beaucoup d’autres aupres de ce maitre pour eeouter les le- 
cons sur les lois. Alors que je croyais qu'il serait un ennemi pour mol, je vis 
qu'il etait favorablement ' dispose ä mon egard. Il me salua en effet le pre- 
mier, en souriant et en se rejouissant. Aussi remerciai-je Dieu pour ce prodige 


1. Avayıyumaxsıy zb To)ırızov vöuıpov; Sur l’expression to ro)ttınav vöunov, ef. plus haut. — 2. Zyxpareıa. 


— 3. Miniz veo; ir av. — 4. savbgwrivws. 


ol 
yo 


118 


b. 


* fol. 119 
12.0% 


* fol. 119 


nat 


AS ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [48] 
SA Nas har Jam. SAs Jod; Hang bl Saölı hal 
das um53 2 una, os „A| bay sr wie int nt 
hl: un ws ADS | Au ou) wis os ga :NSyho Lian 
„>A>0 Ih Sy] ads! Krone: us Nano Is L3on> = 
a Do oio :)Nuo a Ar |, wor Joe ID voD 
Jh ads AudorD Moon ano . a ;As0 ‚Labs 
2 wald Su hu „lab Mn > Jo, Jays og Nuıo 5A 
bl oral or) el „ol 1 ‚No Jo „ı] „II Jo . ‚nel 
„05! Lo gel Jasa, 09 :M2aa Jo] - IL Lmaas » Nor oo Dust 
Moi;, bsam SA, Ss :ola m IK>lo ‚ul! oo, Jjasdo :04> 
JS 1 Jasos yo] zohamd Jufs 12. y8 JE AU] Släre Join 


‚Nas Iuro Jlö> Io. -INLSEN 13 0; Dar yD Jah] solo 


„wollums [>55 K5An, Son „| Jon SL NSEV.F\ Dan 50 
IN“, :lRol l 29 ‚wa NM] „Los, LäIssso nen So 
„0 .JuI 1,5, Jasoı > usar Jooı I aa Mao )ausNäs Ll 


1. 3 sans point; corr. S. 


remarquable. Lorsque nous, qui &tions a cette &poque les dupondii, nous nous 
fümes retires, ayant te mine notre exereice (Tp% Ze), tandıs que ceux qui etaient 
de l’annee de Severe restaient encore pour leur compte, je me re ındis en cou- 
rant ä la sainte eglıse appelee "Avzsrasia (eglise de la Resurreetion) afın de 
prier. Ensuite j'allai a celle de la Mere de Dieu, qui est situde A l’interieur de la 
ville, tout pres du port (Xıprv). Ma priere achevee, je me promenai devant 
l’eglise meme. 

Peu de temps apres, cet homme de Dieu (Severe) vint aupres de moi. Il me 
salua gaiment et me dit : « Dieu ta envoy& A cause de moi dans cette ville. 
Apprends-moi done comment je dois etre sauve. » Je levai alors de joie les yeux 
au ciel, et je remereiai Dieu d’avoir inspir6 A Severe cette pensee et de l’avoir 
fait songer A son salut. Puis je lui dis : « Puisque ta question a trait aux choses 
de la piet6, viens — je l’avais pris par la main, — je vais te conduire au temple 
de la Mere de Dieu, et la je te raconterai ce que les saintes BEcritures' et* les 
saints Peres m’ont appris. » Lorsqu'il eut entendu ces paroles, Severe me de- 
manda si javais avec moi des livres du grand Basile, des illustres Gregoire et 
des autres docteurs. Je lui röpondis que j’apportais beaucoup de leurs &erits. Lä- 


l- 7& Beta Möyıa (oi Betor Aöyor). 


2 


10 


10 








or 


10 


or 


10 


[49] VIE DE SEVERE. 19 


oı bl. Jos I] Pas 001 Ss an Da Jose war u, 
an Nöoor Jaiso -.kaaso (>35 »Aoly oo JAu5ay Lolny oo Asia ja 
» ul; ga ser )ao> 5A <” ka! „DA Jo; 
yel kaya> Lasjo Söll you] So] I Da oe DS Sl 
gaDı DJ 109 or 00,9 Lwascı :|IS ud Nso JLUDISN, 


= er ka, Jans kiss Ksäss ade „20 op Joa woyy3 


‚.Jaamı „> „Don IE JrD! od = ‚us, „nor ki 
Ja Do Moor Ja Ba OD .,Aoor „sol no » ‚aan Jolase [IS 
rg INuulös Loans „so; IADaano 5Aa . Laos > ers > 

No wo :Nsocı Ja > 0 = Hi Ing» DAS ad 
u od aa) en ol use oa Jıkas kolo aundı 
kl SA „DA Jo; [a5 . Most amwax . La; Josı JLosor2os 


Jsa Hama [DS rD ‚als er aa a nl Jo ook] 
ws IL] Joaks wo Ja rN| I ma > 1) :OLaDy ga ul; Jo 


dessus, il vint avec moi au temple de la Mere de Dieu. Apres avoir d’abord reeite 
avec moi les prieres qu'il fallait, il me posa la möme question (qu’au debut]. 
Commencant alors par le livre de la Genese, qui a &te ecrit par le grand Moise, 
je lui fis voir la sollieitude de Dieu a notre egard; comment apres avoir eröe 
tout ce qui existe et nous avoir tirös 6galement du nöant, il avait place nos 
premiers parents dans le paradis (rap%9e:s0;); comment il leur avait donne, 
comme A des etres doues de raison et maitres d’eux-memes, la loi de sa- 
lut, au sujet de ce qu’ils devaient faire; et comment, apres avoir meprise les 
commandements souverains, par la tromperie du serpent, ils avaient perdu 
cette vie heureuse, et echange l’immortalit& contre la mort, dont la loi les 
avait menaces d’avance. Tout en lui disant cela, je lui montrais Adam et Eve 
— ils ötaient peints dans Je temple — revetus de tuniques de peau, apres 
leur expulsion du paradis (#xp%9e1505). Je lui fis voir ensuite les nombreuses 
souffrances qui &taient r&sultees de la, toute la ruse et la puissance des de- 
mons que nous avions dechaindes volontairement contre nous, * en ob6issant 
A celui qui est A la tete de toute rövolte. Puis je mentionnai la miserieorde de 
Dieu envers nous. Dans sa bonte il ne permit pas que sa er6ature p£rit, elle, 
qui aurait &t& incorruptible, qui n’aurait point etc sujette aux souflrances de 


la nature humaine, une fois sortie du n&ant pour entrer dans le devenir'; elle, 


1. Passage un peu obscur, que nous ayons (raduil assez librement. 


PATR, ORIENT. — T, 11, s 


*43 
10: 


r° b. 


22fol: 


r° 


119 


119 


b. 


fol. 119 


vo 


a. 


50 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. \50] 


KL Ja; sam a ..!ocı Kams Jun oe SS; Jlolaus Jr 
ENT „20 : aa yo vor ads 09 8] un Isa ;A> au lyo 
au ac oo Nu; Jan] Da; SA Pl aD 58 kaso Kiss 
kopen So Jhaas Joe Jo; INS Son ».kanımy lach 
u 5öul Issojso ol] hy un P: urSl] Jans Luoiso Laly 
jaaa> Ja.o Jo; 20 pp .oocı Sr Jay „DSA>0 basız) „DoD 
>) 22 ao Jeoig us as RONS; Jo JasohS Jän a „dohl 
Iso Kasy Ir ud :llooeIi; wor JNusors I)Na.) Jyoro N IANDoN> 

x > woran Kö} 220.3 hass kun oe Sad |, Duo LA 
Miu; ad; Bud, am aD 1a} Jojo 001 )padol: ko! 
Jia > ya bei. „AD . a ‚a5 mas 
Dur kruolo px» „sorass do (ES Jkajo ". padolı ”Laso;} 
BEWNCT) y-l a5 omas Jl>lo Aa N ol al » ‚Laos 


1. Mom; corr. S- — 2. \La;b; cort, I 


qui aurait regu l’immortalit@ superieure ä notre nature, si elle avait garde 
la loi de Dieu. » Ensuite je continuai : « Apres la loi naturelle, Dieu nous 
donna aussi la loi 6erite par l’intermediaire de Moise. Il vint ögalement en aide 
A la nature par l’entremise de beaucoup de saints prophetes. Mais quand il 
vit que la plaie avait besoin d’un remede plus puissant, le Verbe de Dieu 
et le Dieu Cröateur nous visita, apres avoir 6t& fait homme par la volont& du 
Pere et du Saint-Esprit. Soleil levant, il brilla des hauteurs sur nous qui diions 
assis dans les tenebres et dans l’ombre de la mort'. Il fut concu du Saint-Esprit 
dans la chair, et sortit par la vertu du Saint-Esprit d’un sein virginal et im- 
macule. Il laissa a sa mere sa virginite. Ce fut la la premiere preuve qu'il 
donna de sa divinite : il produisit par un miracle une conception sans semence 
et sans tache, et un enfantement au-dessus de la nature. Il voulut ensuite 
nous arracher ä la puissance du diable, ce rebelle ä qui nous avions vendu 
notre äme, et accepta volontairement la croix pour nous dans son corps. Il livra 
son corps A la mort comme prix de notre rangon, et ressuscita le troisieme 


jour, ayant brise la tyrannie du diable * et des d&mons pervers, ses auxiliaires, 


ainsi que le pouvoir de la mort. Il nous ressuscita avee lui, nous fit asseoir 
avec lui dans 'e ciel, comme le dit l’Eeriture?, et nous montra la nouvelle 


1. Luc, 1, 78-79. — 2. Ephes. ı1, 6. 


10 


10 


10 


10 


[51] VIE DE SEVERE. 51 
Sol a8 ‚00 Koas Lass aD; „> var Lisjas; Ill Luiolo 
I Io ‚Jh Kino ‚lei, lass sro y> Zi a 
Jena > wax lu oo as] solo yalo| Is5| Das wa Doho 
os Jos,» JA-sarsıo :|mä, INN) Jlaao, Jlasoyı oo ‚Loos 
K5h5 Do; dar . Aöino] [Lupe] INGA as5 1 Kalo ‚Lian 


aası Da (ads Ba; o] Suscı Jr: Lin] u göl 


ER ars ho Jan away Li 05 BRETT) 

ads, Lois Wul a 2.50 won has DI ol NSS juan 
++ maxi, 

:INUS[N Js Don o! Ds :asa ll, As] >} “Sl :od Iisolo 
4 0 :lorsı "söpr — Miso.o Don hs sä, HäIsdo 
haar 44 ih .Loj Larzıs Sasadı Jlaiız Il 00 -.IHillo kasir 
JaD) ob -.koasäs, Sax Ana; 5As yandıs "Lasis aD 0 FED 
INa;0 Is» Jar;  Nasaalı > N! Low II DEREN Do or) 


1. S|ASL; corr. S. — 2. Ici et plus loin Poste; eorr. S. — 3. 3 sans point; corr. S. 


voie du salut, laquelle mene au eiel, Apres avoir conquis toute la terre au 
moyen de ses apötres, il abolit les oracles de la magie paienne, et les sacri- 
fices des d&mons, etablit une seule &glise catholique (zador:z7) sur toute la 
terre, et nous apprit A nous repentir et ä chercher un refuge en lui au moyen 
du bapt&me r&dempteur, lequel symbolise la söpulture de trois jours et la re- 
surreetion du Sauveur de nous tous, le Christ. » Lorsque j'eus encore produit 
de nombreuses autres preuves [de la divinite du Christ], dont les Evangiles 
(Eizyy&iız) sont remplis, je dis a Severe : « Il est done nöcessaire, mon amı, 
que toutes les personnes intelligentes! cherchent un refuge en lui par le bap- 
teme qui vivilie®. 

— Tu as bien parle, me dit-ıl, mais maintenant il nous faut arreter une 
ligne de conduite. Car je m'occupe ici de l’etude des loıs. 

— Situ veux m’en croire, lui dis-je, ou plutöt si tu veux en eroire les saintes 
Eeritures® et les docteurs universels de l’Eglise, fuis d’abord les spectacles hon- 
teux, les courses de chevaux et le theätre (Bxrgov), et ceux ou l’on voit des betes 
opposees a de pauvres malheureux. Ensuite, garde ton corps en etat de purete, 
et offre chaque jour a Dieu, apres l’etude ' des lois, les prieres du soir dans les 
saintes Eglises. Il convient en eflet que nous, qui avons la connaissance de 


Dieu, nous accomplissions les devoirs * du soir dans les saintes Eglises, 


1. navres ol zöapovnövres., — 2. To Lwonnıov Bantıaua. — 3. x Bein Aöyız. — . yihorovia. 


* fol. 119 
vb. 


* fol. 119 
ve b. 


52 ZACHARIE LE SCHOTASTIQUE. [52] 
Marojso in [msäs, LisKals> Lim D, Dil 2 m 
.La> MLSsan ol ol. N Nö) > Juualo a 

„sel unasl J Lin 0 dm - „oNal “DoD „4uo as ge 50 
oo | ‚Kaas SQ N NS] as. gs. ‚aaa BER 
„amo| Nil >} rel Va 

Jod Asl] KudDas; Lwasü, JÄDS SQ .1pel Aigall 1a bl 
SA „a Slo Sa IT Jana Mausol; LI 2 2. )Uume 
. zaanso iss IAe; bias Ku Jr Lam hl „ol . yısjas 
. aaa so Ju] JLonJoryo - or Jlaso J| .oD IN u RSS Ne Sur" Jo 
‚uebä,o JE Js, As 

Ja Das > Jr > U :hypas AD un © ‚o| bar co kulo 
u) us Nofpes > oöh gm el INS} lo „Las Lwasi 
‚Ju os 

Kuuso [ans zu 0 Hin -.JKaa od AAN, zu] wie Koro hoasüı 
‚> On 00 


pendant que les autres passent d’ordinaire leur temps A jouer aux des (23601), A 
se vautrer dans liivresse, A boire avec des prostitudes et m&me & s "avılir com- 
pletement. » 

Severe promit de faire et d’observer cela. « Seulement, dit-il, tu ne feras 
pas un moine de moi. Car je suis etudiant en droit (dıxavızse), et j 'aime beau- 
coup les lois. Maintenant, si tu veux encore autre chose, dis-le. » 

Plein de joie, je lui repondis : « Je suis venu dans cette ville pour &tudier 
le jus eivile', car jjaime la science des lois (dizavızz). Mais, puisque tu te sou- 
cies aussi de ton salut, je vais te soumettre un projet qui, sans nuire A l’ötude 
des lois et sans exiger beaucoup de loisir, nous procurera la connalssance 
de la rhötorique, de la philosophie, la science des saintes Eeritures? et de la 
theologie. 

— Quel est ce projet ?dit-il: Car tu me fais la une grande et forte promesse, 
s'il est possible que, sans negliger l’&tude des lois, nous puissions egalement 
acquerir d’aussi grands biens, surtout le dernier qui est le plus important de 
tous. 

— Nous &tudions les lois, d’apres ce que jai appris, pendant toute la se- 


maine, sauf le limanche et le samedi apres-midi. 


1. zo no)ırınöv vourpov. — 2. Ta Bein Aayıa (ol beior Aöyor). 


ar 


10 


10 


or 


10 


[53] VIE DE SEVERE. 53 
kpl INsoir dor> DI „dsoham dor foasäı zu, Kurs 
Be 0 RUDI Aus do „5520 tn Di Luaiso > 
me "yoror Naar aan, on das wi "uses ie aus 
Jos] os as Das (sam 50 Sy 00 - Lass 
a>saN ..ao-as Lan Lord ..ord Iisol Jan yd; Susoı 501 | 


EETUEER hl | warms/l] [>35 Aa asorD :JlaısNäso Ian 


ia 20 Does 15 .Lörar \assto :wwaDjaso „isa,o N WERTEN 
uDax> yamıı Näss u ir „(amd wor wu was Lin] 
I )aı>Näm;, Juabä, oh m so . Joänso (N 
JaDso Lion So 5 Nha Asoıo haus 0] Ian SA 46] or Sur 
har Lyra D ass Jo yon; Duo SAL „as Kl AS 
sopeolll, his Do yurlı mo bl as u Hlpoly wc I 'zal 
au>När no Wusor gie pa 22 .wööt dor mas ol za Dot 


1. el; corr. S.— 2. © manque; corr. S. — 3. ML; corr. S. — 4. \ial; corr. S- 


— Ein effet, nous assistons aux lecons que nos maitres nous font sur les lois 
pendant les autres jours de la semaine, nous les repetons ensuite pour notre 
compte chez nous, et nous nous reposons pendant la moitie du jour qui pre- 
cede * le dimanche, jour (dimanche) que meme la loı (vous) eivile (RoX:rıza5) nous 
ordonne de consacrer A Dieu. 

— Si done cela te eonvient, lui dis-je, nous r&eserverons pour ce moment- 
la les eerits des doeteurs de l’Eglise, c’est-ä-dire ceux du grand Athanase', 
de Basile, de Gregoire, de Jean, de Gyrille, ete. Laissant nos condiseiples 
s’occuper comme bon leur semble, nous nous deleeterons dans la theologie, et 
dans les sentences et la seience profonde * des &erits ecelesiastiques. 

— (est pour ee motif, mon ami, me repondit Severe, que je ai demand6, 
des l’abord, situ apportais avec toi tous ces livres. Or, maintenant que, gräce 
a Dieu, nous sommes convenus de quelque chose, tu vas nous faire obtenir 
les biens dont tu as parle, car je ne te quitterai pas pendant les moments en 
question. » 

D’accord tous les deux, nous nous mimes A l’auvre. Nous commencämes 
par les traites que differents auteurs ecel6siastiques ont gerits contre les 


paiens. Nous lümes apres cela l’Hexameron ® du tr&s sage Basile, ensuite ses 


1. oi nep: tov neyav ’Adavdorov, elc. — 2. noAvmadeıe. — 3. "Efanuepov. 


* fol. 120 


“44 


fol: 


120 


* fol. 120 
zzuh: 


* fol. 120 


54 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [54] 


JaD, J}20)-200 TERN As a — Jo) ao Das ya. 
00 - wamsoaso| Lady; JADm Ja Isa an, oo wa a no| 
‚kein, I}2obo oo oilb Lat DS 95. Jady (aa Jaamo,s 
>00 rd HAN nein „aD; Jipoleo iao| je „As 
»|S, Da wadjano „imas 
dl ang sell, no ads oo Lil... dar Hl’ 
ER ar KM] 2 a0, |NaäsAD Yan ha 0 
Iiadı har]. Joo JR] wagopuab JoN 0 Jodidiser oör Joel. oöı 
No aaa as aalıı Jasay anzu; 3N& Lt) 
IA Lea til, wabar ml > .,Joor wood] Aascaa Ze une) Lo 
.JaDg Joor soroh.] 2 audgs Jr u | ons <! a, Jo sl 
„ol loan ana ol> Do .JNiysas > Jo yore hope Is, Sy lo 
"Soll! „Luis Lori 0 Kim ul] Hano us 0 „5 al 
AD ."hus) 00433 arcı Jar oa Jam > „"JNsu5o >> Nas 


1. bon. — 2, & wlll. — 3. |du,0 |Ln>, 


discours detaches et ses lettres, puis le traite adresse A Amphilochtos, la 
refutation ' qu'il a eerite contre Eunomios, ainsi que l’alloeution (Tpossavnrızv) 
aux jeunes gens, dans laquelle il leur apprend comment ils tireront profit des 
ouvrages des paiens. Ensuite, continuant nos leetures, nous en arrivämes 
aux 6erits des trois divins Gregoire et A ceux des illustres Jean et Cyrille. 
“Iln’y avait que Severe et moi qui fissions ces leetures profitables pendant 
les moments indiques. Mais nous nous rendions chaque jour de compagnie ä 
l’eglise pour accomplir les devoirs du soir. Nous avions avec nous l’admirable 
Evagrios, que Dieuavait envoy6 expres A Beryte pour pousser beaucoup de jeunes 
gens a &changer la vanite du barreau (dizzviz7) contre la philosophie divine. 
Get Evagrios etaıt de Samosate, et avait ete instruit dans les &eoles (sy Rai) 
d’Antioche la grande*. Quand il etait jeune, il lui arriva de se Jaisser entrai- 
ner par les passions de la jeunesse, et il alla voir un spectacle qui se donnait 
dans cette ville. Une sedition (srisız) eut lieu et il y fut blesse. Corrige par 
cette blessure, il prit en horreur les spectacles honteux, et frequenta depuis 
lors avec assiduite les saintes Eglises, s’etant joint A ceux qui, en ce temps-lä, 


chantaient toutc la nuit dans leglise du tres illustre Etienne, le protomartyr. 


1. "Avarpertixöe. — 2. 4 wey@n, Epithete donnee fröquemment ä Antioche sur l’Oronte. 


10 


10 


10 


10 


155] VIE DE SEVERE. 55 
rl: Jay urope Jr: Is wall! Das ua/ı ao LOS 
Pgrp I Jo Na Nuss krai x :)Nsaso Jlaamı 
NLIma2o .. yanı Jyo ho — S} . aus] JNuno,o JLosy2o Jusoı 
ass; Lad SA . voa>]| — pul Jay ans J2203 


Susor Jos JE oh Mall Lil aly Kay 095 5 ..Syh Lasaslı 


0 09 Sa Jorisolo .. QoNS Fisı5 05 „2 045 ADS; od; NS As 
sooN| Soräsyso yaasoo Ja u) Io Joa wo] cal; J5L] 
»jaasdo (umjo) Nun arımı a I $ar> Jooı suaao Kiss Jcor 
Ma; lad, Also : Moor Ir Ju; Jans yıl sa as » 

SB] Lasoiz LEN, | ars Jl5s> ‚sonen; Aus] . uanfiro Jo 
gas 20 Jbäso Lvasiı; usa; Lot 5AD 0 Jar & Lie „0 Jos} 
rel ul 091 gl JNsauo; [aa I5 us > Je; So 
ul ul kann 00 Jolo . Liu] dor 0 olb Ja JE 
de or 09 waa Ds zoo] „Do, od walls] ori . Nuss loon 
wa a Hinaa wardalu| sorsa-so .Joor wor Lucad; 


iR |Dau,0 ILp>- 


Cetaient des personnes adonnees A la philosophie pratique ', qui, sous la plu- 
part des rapports, ne le eedaient en rien aux moines. Apres s’etre applique A 
la science preliminaire’, Evagrios voulut s’elever jusqu’a la philosophie et 
embrasser completement la vie monastique. Mais son pere le forca d’aller en 
Phenieie, pour y &tudier les lois, a l’epoque oü moi aussi je m’y rendis. * A 
la meme epoque, l’admirable Elisee, originaire de la Lyeie, vint aussi a Beryte 
pour le meme motif. Elisee etait un homme tr&s doux et tres humble. Il etait 
de mours simples, et plein de compassion pour ceux qui ont besoin de nourri- 
ture et de vetements. 

Ayant trouve dans Evagrios et Elisce en quelque sorte des nourriciers ® 
pour moi et ayant vu qu'ils preparaient a lamour de Dieu, je leur proposai 
d’offrir ensemble a Dieu les prieres du soir dans les saintes iglises. La 
chose fut decidee, et nous nous reunissions chaque soir dans l’eglise dite 
de la Resurrection, apres nous &tre appliques a l’etude des lois et aux tra- 
vaux qui s’y rapportent. I] s'’ensuivit que beaucoup d’autres se joignirent ä 
nous, et en tout premier lieu‘, l'illustre Severe, selon ce qui avait dte 
convenu entre nous. Apres Severe, vinrent Anastase d’Edesse, Philippe de 


1. A rpaxtınn giocopia. — 2. nponauöetz. — 3. Mot A mot : « une nourrice ». — A. npo TAYTWYV. 


* fol. 120 


* fol. 120 
yo 


a. 


* fol. 


y‘ 


* fol. 


yo 


aa 


120 
). 


120 


b. 


56 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [56] 


Js sl) 0 „ol das; Imasiı JıaSaxs „> Kun5o ., Jo 
JNi2e Jyor> en Junly or ans] .\sopo; Lass ‚soD Joor AL] 
:kunssaD ya) Lyon oo Tworogasyo ans Jooı | „> „ana As 
Joa won] July Kar jamı Jill or od „warfopa Jocı JE] AD: 
his) has ph] Landtadaäo|> Lasse Jagwl> Jjor „a3 001 „ulanl 
KleldLolo „near Jar yels Nora or Jooı slaaso ‚nun Läs] kun 
‚Joor JE dr ol a 5A: uf ds 

Lisa od. "wasrygel -. Luc Kaas Lion Lass or Jooı word] 
ya ds „olsaD; y-l Jooı PAR: 04 : una war, 9 [sans 
alas „2 NN aan as Jo amd Ja) Es Las0Do 
rar 0. gas har „u UP Joa ku Jo ywo ..)jora> ons Jost 
una Ds; Loos; JN55 |sauo, Luna Irls 

SU TFERENGE BEN IL.» of Jo \NUDo u Da> Jooı es Loa> 
In JS, „0 JLä> „> ‚Isoly ot Ly> Joor J,S jan MDaN Jo) 30 


|. WoJOHW0EI0. —_ 2, war lo; corr. S: — 3, ILoj>m3: corr. S. 


Patara, ville de Lyeie, et Anatolios d’Alerandrie. C’etaient des personnes 
pieuses, et les premieres dans la connaissance du jus civile', car elles le tra- 
vaillaient et l’etudiarent depuis quatre ans. Elles demanderent A etre recues 
dans nos rangs. Nous avions aussi avec nous Zenodore, de pieuse memoire ?, 
qui vint apres nous A beryte. I etait comme moi originaire du port de Gaza ® 
Apres avoir brille ieı‘, dans le Portique (sr0%) royal, parmi les avocats 
(sy»aorizot), il a quitte dans ces derniers temps la vie humaine." Faisait encore 
partie avec nous de cette soci6öte, Etienne de Palestine, qui arrıva egalement 
dans la suite [a Beryte). 

Evagrios etait le prösident de cette sainte association. C’&tait un philosophe 
pratique de Notre-Seigneur Jesus-Christ. I] jeünait en quelque sorte tous les 


Jours, et consumait la grande fleur de la jeunesse® dans la philosophie divine. 


Il torturait son corps par les veilles et ne se baignait jamais, sauf un seul jour: 
c'etait la veille de Paques, la föte de la grande r&surrection de notre Sauveur 
a tous, le Christ. 

Le grand Severe rivalisa peu a peu avee lui dans la pratique et dans la theo- 
rie (Beoptz). Il Etudiait, en eflet, avee moi de la maniere qui a &te dite. Une 


1. 76 nolırıxov vöuımov. — 2. 6 TAg pioypiorou wvnwng. — 3. to napadaddacınv Din; = Maiouma. — 
4. A Gonstantinople. — 5. &vdos Höre. 


10 


10 





10 


10 


157] VIE DE SEVERE. 57 
5 ya :)LuoN DIESEN Jsolls IA Iosor 20 :Jocı +, 
wel: Nas zu Jlojar JAN ans Mijasn sam .s SA: 
I Lean Su2 „5 ‚Lau Lisaso —ı Na) lady „el -.Jornsel 
‚bpsamso P] -.IEio yelo las] I] zus His ar udn 


„ho EN) S| Jooı aa » ‚Joa oA al5Ausoso Nusoı Lors 


Ja, JNDaslso 0 » .Jooı Ja Nu] ollo5jNusaso oöl  ollaaaızo 
Saal I „el mie gel u] Bi u yel eb ai] 
I INA, olgamo „LIU NEN Joa s laN ho 0, Janus, 

.Joor “A| OD 01 001 gel $oD> od, or :Jooı Lu 


“> 0000 dd hair rl an | dar 2 

|; ul m a Maas 0001 nun Jana has . [Aus 
sa, Las SuM] JNuno, er :JIu do KansaDol 0 Jooı 
> ul alas Dame :Lum; JNuo wol) ’ wasjolmo;so 


1. Lam .9,0. _ 2, „Ad. _ 3. L’orthographe de ce nom varie; A cöle de la forme que nous 
avons adoptee, on lrouve les formes suivantes : wasjole;5, wasjleoo;d. waslmoldj. wasslmol;n 
wassamlojN. 


fois qu'il fut verse dans les &erits des docteurs de l’Eglise et qu'il eut regu 
d’eux la partie thöorique (Bsopiz) de la philosophie divine, ainsi que les prin- 
eipes de la philosophie pratique, il se tourna vers la maniöre d’agir de l’admi- 
rable Evagrios, comme vers un exemple, untype (r3roz) et un modele (eixuv) vi- 
vants. Il voyait en lui un philosophe chretien, qui ne se contentait pas de la 
theorie ', comme moi et beaucoup d’autres, mais qui abordait aussi la pra- 
tique ?. Il imitait done Evagrios et ses perfections, en torturant comme lui 


* et ses autres vertus, 


son corps par le jeüne. Il s’ellorcait d’egaler sa chastete 
en s’abstenant de manger de la viande, non pas parce qu’elle est mauvaise, 
comme le disent les Manicheens, mais parce qu’en s’en abstenant, on se rap- 
proche davantage de la philosophie. Il ne prenait pas de bains pendant la 
plus grande partie de l’annee, et finit pas ne plus en prendre que le m&me 


jour qu’Evagrios'. 


Sur ces entrefaites, ıl arrıva que des etudiants en droit de Beryte se firent 
un grand renom dans la magie. C’etaient Georges, originaire de la ville de 
Thessalonique, qui est la premiere ville de I’Illyricum, Chrysaorios de Tralles, 
ville d’Asie,; Asklepiodotos d’Heliopolis, ainsi qu’un Armenien, et d’autres indivi- 


1. Aöyoı. — 2. Epya. — 3. Passage obscur. 


15 


01.121 


* fol. 1: 


l 


7 fol. 421 


58 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [58] 


Joa Au! Kinos 21008 Se 5:2) ao kuss! ul > ua Das Do 


Da J ade: boll oo Joa woouly :J5 0 Hole; ua, ‚som 
„al Do yes AN Jr hisamıı ud „30 0001 
A nsah LER Jr>or> zer) lo BET) yo —_ as, J5ho 
„ojauı [aa0} old oo LA; Jor2o Lisa Lad; .. sohn Suse ass ch] 
..kasll od Joor wood]; Kaas Jyasr -.eolsAe „ad, La yol 
pay har kisam „an; ha] „auas Jhd Jasi Ko Auas > [NSS 
Dar Luamaao ..opols lo» N] Jos od ara Jyla - JS] 
Klar SD Jos N] <<! au. ‚yam| ao gl OUo pls: 
Naja; as 001 pad or hd „Lumassı J Lisam War :.36 
ol Ua Ile; Juftaso Jans, IN ‚Joa Los; ING; 
Kr SA; el . kom Susoı od „mx ‚Lo uL Jlaaaıs JAnay 
..uejsollus LAS 50 Jooı lin „00 ‚hass Ada Arad fa Jr LDDS we] 
I og Ns mL > Juris Lisa SA od Sud 001 Jo 


l. Ge mot est en partie ellace. 


dus de leur espece. Ils &taient soutenus par Jean, surnomme le Foulon, origi- 
naire de Thebes en Eyypte, etils ne cessaient de machiner des choses impies ' 
comme les suivantes. 

Ils reunirent de tous cöt&es des ouvrages de magie, et les montrerent ä 
des personnes qui se complaisaient dans les menees des perturbateurs *. Tout 
le monde pensa done qu'ils allaient accomplir un meurtre abominable. Le 
bruit se repandit d’ailleurs sur leur compte qu’ils meditaient de sacrifier pen- 
dant la nuit, dans le eirque°, un esclave &thiopien appartenant A ce Thebain. 
* Ils voulaient se concilier, ä ce qu’ils disaient, par ce forfait abhorre de Dieu ', 
le d&mon qui leur etait attach6, et lui faire accomplir ainsi, ä ce qu'ils suppo- 
saient, ce qu'ils projetaient. Leur but general etait de commettre n’importe 
quelle action eriminelle° et leur but partieulier d’amener de force au maitre 
de cet esclave, par le desir de l’amour et la violence des d&mons, une femme 
qui vivait dans la chastet& et dont il ötait öperdument amoureux. Ils condui- 
sirent done cet esclave, comme pour quelque autre motif, dans le eirque, 
au milieu de la nuit°. Mais au moment oü ils allaient commettre’ ce crime, 
Dieu qui se soucie de ce que font les hommes, eut piti6 de ce malheureux 

1. eos. — 2. Tout ce passage est obscur; le texte semble corrompu. — 3. irrößpouos. — 4. Bzosruyhz. 


— 5. £pyov &vopov; cl. II Pierre, II, 8. — 6. vuxröc zwptz ou simplement &wpia«. Mot ä mot : Ev vuxri Kris, 
el. nox intempesla. — 7. zody.iw. 


10 


10 


159] VIE DE SEVERE. 59 
“Ol 00 OD 0 ad re Kar hürly HANS. Lo 
= „asas oo ke D&D wow)! Jusoo „ass Nr gramm || ı5 


„sol > od Jalı 2 0 ‚won wo, JNDaAs 7 | 
2} O0 mL > Sl ya. oDdaaal Se, Lisamd Loı 


a > Dass 09 .Joor Ws Joy or, xo „dm Joor vooh.! 


a so oO sol -.wflL a3 Niuso :Joot Sr has: A090 „> :00 
gr al Do "oaaıDy ..Joor waaxo „LAS SAso OOHA>0 
pol any Joa op SD Joou udn yopo hiyas - Looı Karoline |jla 


N bo oo gadharo ..assas ir dor mom. > „ol bon 
yol ka Lo Joor sro; ey 9 ‚aD | Sasıi, ISA5, So 
=) 091.000 gar JNio „> kmaräs voor ra; dor \0odın Jolal, 
wojo.m.|o De FERTTO pl; Suscı oo wu) „mol Jusas oo „20| Jyoo 
orsL 0001 ke} -.JNu,o inimaı 9 0001 Sr], warn s)llo 
aa > sol dn 4 ya Jo AD, Ja [an sü.o 
NA :0001 ‚oorAu| waor> = was aDaaDo LutıAwacd 


esclave et fit passer des gens en cet endroit. Eflrayes de leur propre audace 
ainsi que de cet incident imprevu, ils prirent la fuite, et l’Eihiopien trouva de 
la sorte l'occasion de s’&chapper de leurs mains meurtrieres, d&jäa pretes ä le 
mettre a mort. 

Cet esclave fit connaitre l'attentat medite contre lu a un compatriote de 
son maitre, qui etait un tres bon chretien et craignait le jugement de Dieu. 
Ge compatriote, vu l’interet qu'il portait au maitre de l’esclave et la pitie 
qu'il ressentait pour l’esclave lui-möme, nous fit part de la tentative erimi- 
nelle de ces personnes, ainsi que de leur desir de meurtre, et sollieita pour 
l’äme * de son compatriote, assiegee par les demons, un secours chretien. Il 
s’interessait en eflet, disait-il, a celui-ci, en sa qualit& de compatriote. Lors- 
qu'il nous eut appris ces choses, nous lui demandämes si son compatriote 
possedait des livres de magie; car le fait qu'il etait magicien &tait en quel- 
que sorte connu de tous ceux qui etudiaient les lois dans cette ville. — 


Oui, dit-il, l’Ethiopien en a aussi parlö. — Nous decidämes alors, moi, 
Evagrios, Isidore et Athanase — ces deux-ci &taient d’Alewandrie, c’&taient 
deux freres animes d’une ardente piete — ainsi que celui qui nous avail 


fait connaitre ces choses, de nous adjoindre Constantin et Polycarpe, qui 
etaient de Beryte, pour deliberer sur ce que nous avions A faire. Le pre- 


* fol. 121 
veatl 
2010121 
va 


7501. 121 


"46 


* fol. 121 


60 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [60] 


| kanıny ol Jo ha) > > 00 -.zanamı huror „an Jasa 
N.lo .Joor wood] Kar300, wanmaı us os Lo :JNupso „rs Jooı 
„Ams ‚INi.o Is 0001 gauaNas garo ..bysamy (ums ‚som Joa 
Da yolyaı 091 ‚Joan wood] Kundligmap: Koi ol ja, Jooı 
aa) JLLR op DSB Dj dor Das 12 nal 
asoHLın 800 :5is Jilar Man 8 Jay > :5,880 JN „> "als 
Na Jlasasi, Lys Nyh oluads bla, all .,04D Jh: 
0, arms as001} Ina ro el lady „ol ala eLlıo „OD 


‚aha Lassd; Jaram m SA Ip „sa>sNäD, „ir sp 
„ahS A Kuno das „url Ja} Ass :5,800 JAN 2 Kinanamıo 
„DO jung OD „inunaro Lnamı> |o0r> U 
OD Sad or do old ady]l u] Aufafı DI Yes Jar yo 
A200 Bol ‚ones LundLutmas A300 om, „> Seo 
. par \NNu90ı „Ds „pe JaÄäxo Luis — g0 „r>Nax; 


mier' exercait depuis longtemps la profession d’avocat (dızavımr) dans cette 
ville; le second * &tait soldat dans la cohorte (r%&::) du prefet (örzzyog). Tous 
les deux avaient l’experience des aflaires, et fr&öquentaient avec nous les 
saintes Eglises. De plus, Constantin passait pour etre lami de celni qui 
avait dt accuse de choses aussi graves. Nous les mimes au courant des 
faits, comme il le fallait. Apres avoir delibere beaucoup sur les moyens A em- 
ployer * pour delivrer, avec l'aide de Dieu, cet homme de l’erreur des de- 
mons et du danger (xivdvvog) qui le menagcait, nous decidämes de nous rendre 
tous ensemble chez lui, de lui parler le langage de l’amitie et de luı dire que 
nous venions aupres de lui comme aupres d’un frere, que nous nous interes- 
sions A sa bonne reputation (drörnyız) et que nous voulions examiner ses livres 
A cause du soupcon auquel ıl etait en butte; que nous etions en &tat, avec 
laide de Dieu, de dissiper le bruit röpandu sur son compte dans toute la 
ville, si nous trouvions qu’en rdalite il n’y pretait pas. 

Cette decision nous parut excellente et nous nous rendimes chez lui. Il 
nous recut tant A cause de son compatriote, et de son amı Constantin, que 
parce que nous avions tous l’air doux et l’aspeet humble. Nous lui fimes alors 


part, avee toute la douceur voulue, des choses dont nous &tions convenus 


10 


10 


15 


10 


[61] VIE DE SEVERE. 61 
BROOR TE. WC], rad » .& us „AR al; ga lau Sa x 
ass aD Noms ua Jo. zoll; aDor Say Nu] 


NL )asriz; END aD 000 uafdo SA or 001 ol Au: 
<> Joa ana :\008 or Jooı paaN kol Laser oA :orslarıı Lumjan 


au ‚aD Jjas Jyoy So \ „sol Na, ao ala dor 


K5N5 ooda AL] zo] Iran 20 «uSld 015 ul air gel hans 
Jo as aD „2; DA00 ‚oo (rain aluas UL ad 
Jobpago Nana 051 - Lo pas ..öor ars; or 0 pe iena| 
‚oa 5a Nlıms I var ol ansch] 20] con „ul JLAS 
erel20 Jess Judo 05] adsan | zaudıs Lay nur -.Jooi j2o;o 
NL, lauso|; :001 0 gras Ja Dass 9 „gan; dor JSN5 
yo I -.Lao ya oO Jon ass soäs| Ns I; » . Joa ua 
gran Je Asus Nl uf 2 .laasiıd voasalu 
a Jo, „| soll JNax> 0 any ad... Vusor war nie 
„aorsh> 509 ED wo) N ee „ısaDa.Do usjasS „n Pl 


entre nous, apres l’avoir prie auparavant d’aceueillir en frere nos paroles et de 
ne pas prendre en mauvaise part notre admonition. Comme il avait cache ses 
livres de magie sous le siege de sa chaise, qu'il avait fait faire pour eux en 
forme de caisse (dr), et qui etait derobee a la vue de ceux qui se rendaient 
aupres de lui, il nous röpondit avec assurance : " « Puisque tel est votre bon 
plaisir, A vous qui etes des amis, examinez mes livres, comme vous voudrez. » 
Cela dit, il fit apporter tous les livres qui &taient places en vue dans sa mai- 
son. N’y ayant rien trouve, apres les avoir examinds, de ce que nous cher- 
chions, l’eselave de cet homme, dont on avait complote, ainsi qu'il l'avait 
dit, ’immolation et le meurtre', — nous indiqua furtivement la chaise de 
son maitre, en nous donnant A entendre par signes que si nous enlevions 
seulement une planche, aussitöt les livres que nous cherchions apparaitraient. 
C’est ce que nous fimes. Lorsqu'il s’apergut que son artifice etait connu de 
tout le monde, il se jeta sur sa face et nous supplia, les larmes aux yeux, 
de ne pas le livrer aux lois; nous etions des chretiens et penetres de la 
erainte de Dieu. Nous lui repondimes que nous n’etions pas venus aupres de 
lui pour lui faire du mal, comme Dieu en etait t&moin, mais dans le desir de 


sauver et de guerir son äme. Il devait toutefois brüler de sa propre main ces 


1. yizızovia. 


1012122 


* fol. 122 


+ fol. 


b. 


ro 


ol: 


122 


62 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [62] 


„gas I] Kits il yo hioä, Dar „sus Jlasi; cr J>NiD 
JyE> ao :]laso; „Do :lısläno Lions Lyoäso Lists Joräso 
Si LO ‚Ja | worLl50J3 — NOMLIO iu} 0001 ala; ‚lo 3 
rad} wyola| „2 wor 501 „nollınor ‚sone or hu Jar waudio|; wol 
ano Nas JUN], JMsan;> „53 +. Jocı Nas «Jia JUjl, " „ao : ci 
lass JaN .- Loc a3 any Lil Dars 5 dar us AD ms 
INS A20 - Japl; Jlauoo] Js har in; -.amo] „5 .JL] Jar Jlausoo] 
aD sh As0 woı voran Alu; Jun] » Lohan; Do ri! 
ya Opa. NE Llo Il al] JLaaiso ’Jlasa as sans 501 
2? ‚0001 aus ga I» Jh ws ol; 30] » aa ‚ooropäs sl; 
‚ooul> & 501 Jlaayi, J5h5 “Dom > ws 05 ..boD Js IL] Dass 
> Mrd „loan > owaalı .-Jooı ol JN, Jlaaı) Sa-a300 
Jarslı Ir>0 Jooı jpol kundtnsjs za Jooı wonduls ‚Jöhar Janngo Iloras 
Jilas Ku Ss Johado „polls od Lusy> usgll] DI Ludtanjo 
J,ä, Duuscı 5A „0 TB NR är Is30,0 Jam.) Das, wyyyo ‚kiss 


1. Live : worßwljo1s. — 2. umarwL; con. S. — 3. Laaa>; con. S. 


livres de magie, dans lesquels il y avait certaines images des d@mons pervers, 
des noms barbares, des indications presomptueuses et nuisibles, et qui 
etaient remplis d’orgueil et convenaient tout A fait aux d&mons pervers. Ger- 
tains d’entre eux 6taient attribuds A Zoroastre le mage, d’autres A Ostanes le 
magicien, enfin d’autres A Manethon. — I promit de les brüler, et ordonna 
* qu’on apportät du feu. Entre-temps, il nous racontait qu’etant tombe amou- 
reux d’une femme, et qu’ayant pens& qu’a l’aide de ces livres, ıl triompherait de 
son refus d’avoir commerce avec lui, il avait eu recours A la perversite de cet 
art. Il ajouta que l’art des magiciens £tait tellement impuissant et que ses pro- 
messes 6taient tellement vaines que cette femme le haissait encore davantage; 
A cause d’elle, non seulement lui, mais beaucoup d’autres encore, s’etaient 
adonnes a la magie et A la sorcellerie. Il en &num6ra aussi les noms, en di- 
sant qu'ils possedaient egalement des livres de ce genre. Lorsqu’on lui eut 
apporte le feu, il y jeta, de sa propre main, ces livres de magie. Il remereiait 
Dieu, disait-il, d’avoir daigne le visiter et de l’avoir liber& de la servitude et 
de l’erreur des A&mons. 11 &tait en eflet chretien, deelarait-il, et fils de parents 
chretiens, mais il avait erre pendant ce temps-lä et avait adore les idoles, afın 
de se concilier les dömons malfaisants. Aussi lui lallait-il offrir [au Seigneur| 


or 


10 


10 


10 


10 


[63] VIE DE SEVERE. 63 
yo ud; > Iba, Ds ud] ..JoN „20 wlünn Kö don 
Nas may Joa be ‚Loany a DR zZ olo „JoD/l N 
:alıs EAST da, ga <<! iDo| ‚La, OS )M>Dasl2o; 


op Jka> | Joa AU] ga Josa> od wos N N 
SH JoJo „0 Wide ar hot 501 Slohas Jans; JNbaslıo, 


u ip har „| ma Nm 3 Jläso pol Jas;is, 


rl Ja} Los oDan|soo 
ID Ds; Nas zaıs Jnso Sl EN Nuoo 3A 
„away vorais 0001 (0 I |; dar har) waarız uorau| .|yooL 
Js) Lore ."Joor Hase Jon LDu ya; „pda Mol [N aunoz 001 
Jawas .. Lac ho or Dur por worän] souMu|z oo rolAo 
‚Mas us Joa Du} JoEN 0 04 ."Jyaso;so Laxao Jooı „oroi| as] 
gomaso .Laus Jooı voohu lo .Jooı Kay Nian Ds, JNasaal so 
‚Joa „ao Jo; |Nasaal Nu orj0 »,Jooı Nano an. IMs 
„wwausizo| Jooı JHolso; 001 „Lu dm DS „iraso Jar “ohu,| horn yas 


1. wage; com. S. — 2, Iuwoi8o. 


un repentir et des larmes en proportion de son peche. — Quand ces ouvrages, 
abhorres de Dieu ', furent brüles, nous mangeämes tous ensemble, apres avoir 
prie auparavant, et lou& et remercie le Seigneur de ce qui venait de se passer. 
L’heure du repas de midi tait en effet dejäa arrivee. Nous mangeämes les VI- 


vres que chacun de nous * 


avait apportes de chez lui, tout prepards pour son 
döjeuner. Parmi eux, ily avait aussi de la viande. Nous avions, en ellet, veille 
A ce que cet homme mangeät de la viande avec nous, parce qu’on dit que ceux 
qui se plaisent dans la magie et qui ont reeours aux d&emons pervers, s’en 
abstiennent, et consid£rent cet aliment comme impur. 

Notre repas achev6, nous nous rendimes au temple tres venerable du saint 
apötre Jude, frere de Jacques le Juste, qui etaient tous deux fils de Joseph, 
l’epoux de la sainte Vierge, toujours vierge, Marie, Möre de Dieu, et qui etaient 
appeles pour cette raison fröres de Notre-Seigneur. — Un certain Kosmas 
etait le pretre et le rapamovzpıos” de ce temple. Il craignait Dieu avec ardeur 
et s’acquittait de son service avec diligence. C’etait un ascete qui &tait orne 
de toutes les vertus du christianisme, et qui exercait ä juste titre® le ministere 
divin‘. Avec lui se trouvait Jean de Palestine, surnomme edgavns (Nactif) (?). 


l. Beopıong. Heoßözruzros. ete. — 2. C.-A-d. « le mansionarius (gardien); on peul aussi lire rposwova- 
eos en corrigeant |H-0jA en lu amd. — 3. Brnafwg. — A. Binzovia rob Deod. 


* fol. 122 


voq 
* fol. 122 
voa 


+ fol. 122 


ol. 122 


6% ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [6%] 
20; „2 JaD) ass ‚ JLassı 095 -.Loarir Iajoy 5A> 0 Jay 
Da 9 ‚vos, du lol Img >o ‚Joa „> Lsamalı.s, 
:Jooı us, Jam [5Ns Ss Adoo :Lwasäıs 0001 rs JNuo > 
o] Jooı I8r „ Lasyaas odı [Ja „g Ihdr " 095 " .Jooı oro Jooı alanıcy 
Na Jlassı oo» or> WERT ao! ol, Lu! ‚dudDas; Loasıs 501 
SA gie JusoNs ol; won so : [ua lu. LraaS [uno 
JEN Ja Il un IS, amd Jr Jo . Das Lias oo ee 
> Joa “ooh.|; bunamls> > Nas 
u ga Da ges Lamas Kun dom us is EBEN EN 
am DL Jod) amrany od „is asllo lb Do Lrans 
Kun] ll] Joe Lan Ho liso)llz pol Milan Hansa oör 
Dado .JIora Jan) od gro sp Jana) 0 Jos MLDsanns 
so — La aD Mao SD, Ns > ya las Jası> <> 
> Ser Jr 4) „> og Nase „oda u) So [is . ost 


C’etait un homme qui, apres avoir etudie les lois, s’etait consaere dans ce 
temple A Dieu, en s’y adonnant ä la vie philosophique, et qui se rendit utile A 
beaucoup d’etudiants en droit de cette ville, tant par ses meurs que par les 
livres chretiens qu'il possedait, et qu'il communiquait et donnait. * Menas de 
Cappadoce, qui etudiait aussi en ce moment le jus eivile', rivalısa plus tard 
de zele avec lui. Il regut &galement l’habit (syäu.x) monastique dans ce möme 
temple, et il se proposait de retourner ainsi dans sa ville de Cesarde et de 
s’y faire admettre dans les rangs de son clerg& — Jean avait voulu, A cause 
de la carriere (syägz) qu'il (Menas) avait d’abord embrassde, qu’il n’eüt rien 
a soullrir des egarements de la jeunesse, — mais il monta ä Dieu* avee 
’habit (syäp.e) meme dont il etait revetu®. 

Nous racontämes alors ä Kosmas et a Jean‘ les eirconstances qui avaient 
accompagne la destruction de ces livres, et nous les suppliämes de prier 
Dieu pour l’äme de celui qui avait ete livre, ainsi que je l’ai dit, A l’erreur 
des d&mons pendant quelque temps, afın qu’il la delivrät compl&tement de 
l’erreur et qu'iil luı fit don du vrai repentir, et aussi, pour quil nous sauvät 
tous de la perversit& des demons. Lorsque le pretre eut dit pour celui-lä de 
nombreuses prieres, chacun retourna chez soi. Dans la suite, celui-läa fre- 


l. 0 modıtıxov vönov. — 2. mpög Beöv Enopsidn, ou Eksönumgev, ele. — 3. Le texte de ce passage n'est 
pas tres clair. — 4. oi nepi Kooyäv, etc. 


or 


10 


or 


10 


or 


10 


10 


165] VIE DE SEVERE. 


[ER aD 0 mc NA Iso Slam) ..Joor oh Ass 
.Jooı Be. 
or )as-is JNu.e REN) Da ‚godab us “orspsla; A200 
als aD ol La); Kaas 000 Lo las; I>Nöo :0001 
go mol Je ai, Li laSo Jlaaı,s rl! ma ‚soDadbo 


oorsohe| EN oa NZ ga ." 00 "VnN] Ne gl: al am} 


Juoko (5 sl Ass Dos I 580 2 Lima w axpl] Do 
& Ja! .Jooı ya» jarmıy wyj3 Ole uge0ölg Kot Das Joa In2o 
„um ssSs | oassso PaS INS >, Ju>Nas 001 Loss - Lasor 

„a1 Maas SI,» Haas NS 
Ipaus wöolg KDD gie er NB00 [is „aasilm Pe go 
u all tea! or Jam Nso : Jo — “Lio [>N5 Sr 
I oo wasa ja was :lool ul; Bu öl aD yopas 
Neo; hs :l5oasl] DSDS Nez) 04 was; salaNo - |Nu30 er) INa.o 

1. aD sine >. 


quenta avec nous pendant quelque temps les saintes Eglises, et oflrait chaque 
fois du repentir et des larmes pour ses peches anterieurs. 

Comme nous avions appris ä connaitre, par son entremise, tous ceux qui 
dans cette ville se plaisaient dans la magie et possedaient des livres de magie, 
nous recherchämes comment nous nous rendrions aussi maitres de ceux-lä, 
ainsi que de tous ceux qui &taient attaches au paganisme et se livraient ä des 
sacrifices paiens. La plupart* de ceux que cet Egyptien nous avait nomme6s, 
etaient des gens de cette espece et nous dtaient connus depuis Alerandrie. 
Dans ces affaires, le grand Severe nous aidait aussi par des conseils. Il se 
rejouissait de tout ce qui avait lieu, et nous indiquait ce qu’il fallait faire. 
Aussi doit-il rougir de honte, des maintenant, l’auteur des propos tout & fait 
mensongers et des calomnies invraisemblables' qu'il a accumules contre Se- 
vere, apres les avoir forges de toutes pieces. 

Pendant que nous rellechissions a ces choses, et que nous admirions tous 
ce qui s’etait pass& quand ces livres abhorres de Dieu* avaient et& brüles, no- 
tamment le repentir de cet Egyptien, — le bruit de ce qui avait eu lieu s’6tait 
repandu partout, — il arrıva qu’un copiste fit savoir a Martyrios, lecteur® 
d’une sainte Eglise de cette ville, et a Polycarpe, qui a et mentionne plus haut, 


1. arıdavos. — 2. Beowiong, Deonne)uaros, Beootuyns, ele. — 3. Avayvwarns. 


PATR. OR. — T. I, 


* fol. 123 


ra. 


* fol. 123 


* fol. 123 
roh. 


* fol. 123 


66 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 166] 


» uasalol äh > yel .g0 yely ads ku assoo 
Molllz sa wol wo NCYT "Om aD volasy od wor aa J>N5 
or oA wa aba] So uch DI ai0l or gie OD 
04 001 wasojl Sao -.wollig 20 wasolao,> Niso - un .Dasacı 

© ..)Kuso „> Amasäs oo eray .’Jocı soo] wor his) 
da Is ‚Aus us Loaamıs] Ja ai gina hu] küsl 


y-l aa yeln kalo Lasay| a 0l vr! wa ln 8 selun 
VOL ‚INu,o ws Su5asar ‚005 Lalı ., ‚oo ALo Jooı ya „olsoh, 
as N. 2 Je ‚oda; 5A, „aso TERN) > ne Nusoı o_ 
— yl :looı ASyLL] Jon ah Ar Nu. BER. umvo|yy ascı 


wanluo]l 00 :0001 FETT) NSS) ga ln I>Nä> (var aD, ERNET) 
„000 ala» Jaaı.> soll oo 


lasaıo un — Joo1 ao J Lad, aan; ER EN Joa vor! 
ls dar 55 lasıı,.so IS Aus ur Joor Joh . JLoy0 


1. esadoL: corr. S. — 2. woAdonl: corr. S. 


personnes actives et montrant du zele dans ces aflaires, que Georges de Thes- 
salonique lui avait donne un livre de magie pour en transerire un exemplaire. 
Ceux-ci nous firent savoir ce qui leur avait &t6 dit. Nous denongämes lä- 
dessus Georges, Asklepiodotos d’Heliopolis, Chrysaorios de Tralles et Leontios (& 
cette &poque wzyıoraog), qui etudiaient les lois A Beryte, ainsi que d’autres 
encore, A Jean, le pieux eveque de cette ville. Cet Egyptien nous les avait 
aussi dönonees comme tels," et ils avaient encore cette röputation, en quel- 
que sorte, aupres de tous les habitants de la ville. L’eveque nous adjoignit 
des membres du elerg6 et nous ordonna d’examiner les livres de tous ceux- -Jä. 
Les grefliers de l’Etat ( (dnpsero:)' etaient avec nous. Toute la ville etait en 
smoi de ce que beaucoup &tudiaient les livres de magie au lieu de s’appli- 
quer aux lois, et de ce que Leontios, dont il a et& fait mention, leur faisait du 
tort par son paganisme. 

Ce Leontios etait un homme qui savait tromper. Au lieu de s’adonner 
A la science preliminaire®, il dressait des horoscopes, predisait l’avenir, 
annoncait A tous ceux qui le fröquentaient leur election” en qualite de 


1. Mot a mot : « ceux du önpöcrov ». — 2. nponadete. — 3. Proprement : « Elisait (&yeıgeröver) Lous 
ceux qui le frequentaient prefets ete. » 


ur 


10 


u 


10 


in 


or 


er 


[67] VIE DE SEVERE. 67 
N ana Lıas5o as}soor „omas 000 „iso; dor ‚solado 
aD Joa AU] ! Jar ds „away N Jy->Nası ‚om Jooı ars ‚Jooı 
a8 walha,La5 .-[isy 00453 [1505 > sul, Jun] ass) JLausoo| 
I 0; dla » :)Nusal Jar Slo Als d u, Foo Jo) As0 :Jooı 

30 also ollojaıa 0: Maraa-v Ja 2: „Joor Kuda aA! 


ER »- oA Mus <> aaa = ‚As m Je Jos sol 


> use; JNas, oe „> NS/Naly -.j0l Do ds Aus" JAUSSÄN 
Jar gt Pod aus! hiny ro 0 Ir DS han Inolo ou! 
Da wlan Jo NEN „| Jira ge “N .oD Joou Joy 
0 ol 0 ui jpo] dar 120.) DuNor ud u] Nam woran 
„aso ‚ans, SA Fa od ade] DS [Namı IIND] 25 Kai 
oo want! <! So In an No wa Nojl sc Js 
loa Js o.)aaın, Jun] RN Joa Au]; SA : INuS5L 0 

„ao; loc Las, 


1. 1AS5L; corr. S. 


prefets et de hauts fonctionnaires, et les amenait ä avoir recours aux idoles. 
Tel etait chez lui l’art de la tromperie que quelqu’un d’entre les grands de 
cette &poque, qui habitait a Byblos, [devint aussi sa dupe]'. On racontait en 
effet au sujet de Leontios l’'histoire suivante : Le personnage en question 
lui ayant demande ce que sa femme, qui &tait enceinte, enfanterait, il lui 
avait röpondu, en lui donnant ä eroire qu’il caleulait et conjeeturait d’apres 
ses inepties, qu’elle mettrait au monde un garcon’. Etant ensuite sorti de 
la maison, il avait pris A part la portiere” et lui avait dit : « Le maitre de 
la maison m’a demand& ce que sa femme enfanterait, et jai repondu : un 
garcon, ne voulant pas le chagriner d’avance, lui qui desire avoir un gar- 
con. Mais ä toi je dis la verite, garde-la cache pour le moment : L’enfant 
qui lui naitra sera certainement® une fille‘ ». La-dessus, Leontios &tait parti. 
Dans la suite, la femme ayant mis au monde une fille, ceet homme s’etait irrite 
de ce qu'il avait &te trompe et avait fait venir Leontios, afın de le convaincre 
de mensonge. Mais celui-ci se tira d’aflaire avec le temoignage de la por- 
tiere, parce qu'elle etait ägee” et qu'elle paraissait meriter er&ance. 


1. Le ms. semble presenter une lacune ici. — 2. Mot & mot : « un mäle ». — 3. za&vrwz. — A. Mot ä 
mot : « une femelle ». — 5. Lilteralement : « parce quelle ayait la dignite de la vieillesse ». 


“18 


toll (BR) 


v°b. 


* fol. 123 


68 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [68] 


N VER TEN) :lası, 5A Sr! al; so Nast — Zune 

go dar Kuss EINER gie «dl Dodo „ware Nam|yo 
=! wassol. 00,5 „al RR any WA ‚Nas | Liu] ac 
IN wis vord uds Jun] Laäya ku] .ojas „ol NY 
oh opus yanıo kiape Js] :Loasis ad go Ne HL Su anal 
Jansen bar od af 22 „um J Jen Do : im is) JädLo 
oO geip0g0 as] as Dasa Do .JorN Nus Joa “orch] 
wol, Jas,s Jooı “oo !; - Ir waullı Amaoo :0001 0Nas 
‚oma>o :Lu5a-o )Aus, wa Niasal Jooı DR See IJA5; 
sa 50 Ir yo „ad Luso)ll; um win saio ad 
„„Neor Ass] > wantuojl ll ” amN ya) Yondo [DEWENN 
I; DA» aD NS Lisjas, Loos ‚ads Amsoriunz Joor „Aso 
„eh IT 2 ons ya Has us 2] dor 233 > Josı areas 
kuss Jon Ni; Lady Auf No .Loor Loose ‚one, udn Anis, 


1. kiba>; corr. S. 


Il nous fut possible de savoir oü etaient les livres de magie de Georges et 
d’Asklepiodotos, et nous les apportämes au milieu de la ville. Mais ceux des 
autres nous echapperent en ce moment, parce que leurs possesseurs s’etaient 
enfuis et les avaient cach6ös. Toutefois Chrysaorios souleva contre nous des 
perturbateurs parmi ceux qu'on appelle Poroi(?)' et que les etudiants en droit 
ont l’habitude de nommer compagnons(?)”, gens de m&urs infämes, qui vivent 
avec arrogance, sont souvent meurtriers, et ne menagent pas l’öpce. Bien que 
le peuple tout entier craignit Dieu avec ardeur," qu'il se füt souleve contre 
ces gens, et qu'il promit de nous aider, Constantin de Beryte, qui etait & la 
tete d’une grande et puissante fortune (sdstz), menaga (deeida?) encore d’a- 
mener des paysans et de faire saisir par eux tous les chefs des dits compa- 
gnons°. Mais pour que cette affaire ne tournät pas en mal, lorsque Leontios 
eut &t& pris par des personnes zelees et alors qu'il allait se trouver en danger 
(zıvöuveicw), nous lui assurämes, non sans peine, la fuite et le salut‘. Ne pou- 
vant pas punir pour cause de zele ceux que nous avions excites [au zele], 
nous mod6rions la violence du mal dont ils se rendaient coupables, en leur 


1. röpvor « des mignons »? — 2. Eroigor? ou plulöt Erauptöru? — 3. Passage dilfieile. — A. Peut-etre 
vaut-il mieux traduire celte phrase comme suit :« Sans celte mesure, nous aurions ele mis dans quel- 


que mauyais cas. Ce ne fut pas sans diffieult€ que nous assurämes la fuile et le salut ä Leonfios, 
lorsqu'il eut te pris ete. » 


or 


10 


10 





ur 


10 


(21 


10 


169] VIE DE SEVERE., 69 
alasas | I->} Js | > +8 Jo, Lvarıı, Jun.] „ass ‚oolass 
J ag SEHR 
‚uhso Jel; gl als 
Nr JAssy :aasS | 2 Jo :Jlaa;s J5N5 nn 07 ISA 
lo nam sol; ode Nun wan., ] „2 Jhoddio „rohr 


non Jan; 3-3 Das ha ui, L,oaas won 0, dot 


aus ap Jo 20 JNs.o JIDoN>; Has vora.s - „Las 
000 gmmaso ":ljlas Koa-aojo a Joa 52 Jlaa;i, AsNä> ‚vor 
Nassoraa .,Jooı Spam JjaıD so, 001 :Jooı Js; dor > Yaraad 
u0 [ai > Isoaso [,>,50 N Jh Ksaso -‚woöt AN an 
Jene Dar yalız kordanaz od. Ja Dalı Naseio -.Jika; Kaıiıs 
ul, dat ln hosa a0 any 909 Gr N| AN }lojarwo 
is NSasah Jöl5| \Alyyo :JJa3&ı am LAo JNio DU; or, 
NO Seen Lo3as La NOOMLO mL, ac om as Naoabo 
al ou Mol ws! Kuaoo Jul; Liasaro mas K05) 
1. 880: corr. S. 


disant qu'il nous fallait plutöt convertir les ämes de ces gens ala crainte de 
Dieu, comme l’ordonne la loi divine quand elle dit : « Je ne veux pas la mort 
du pecheur, (mais) (afın?) qu'il se convertisse et vive! ». 

Nous nous occupämes aussitöt de brüler les livres de magie qui avalent 
deja ete saisis. C’est pourquoi ayant pris avec nous, sur l’ordre de l’eveque?, 
le defensor (£x8:205) de la ville, les grefliers de l’Etat (Inuscroı)? et les membres 
du elerge, nous allumämes pour ces livres un feu devant l’eglise de la sainte 
Vierge et Mere de Dieu, Marie. Chacun regardait brüler les livres de magie 
et les signes diaboliques, " et apprenait ä connaitre auparavant, par les lec- 
tures que faisait celui qui les livrait aux flammes, la fanfaronnade des choses 
eerites, lorgueil athee et barbare (B4s6220:) des d&mons, leurs indieations 
malfaisantes et remplies de haine pour les hommes, ainsi que l’arrogance du 
diable, qui enseigna ä promettre et ä accomplir des choses horribles de ce 
genre. Telles etaient en effet ces indications : « Comment faut-il troubler les 
villes, soulever les peuples et armer les peres contre leurs fils et leurs petits- 
fils'? Par quels moyens on rompra les unions legitimes et les cohabitations 
Comment on amenera par violence une femme qui dösire vivre dans la chas- 


1. Ezech., xxxuur, 11. — 2. äpyısoeös. — 3. Cf. plus haut, p. 66, note 1. — A. Litteralement : « contre 


ceux qu’ont engendres ceux qui ont &te engendr6s par eux ». — 5. ouvorunstz. 


* fol. 124 


€ fol. 121 
L.a, 


toll 1? 
T2zub? 


* [fo]. 12% 


eu: 


70 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [70] 
Bas ha ol )Numan- Jan lad ll; Lass jan, 
au a A wl ky Delape Jagll Hasını ol „os 
gan 1.303 Iuydas or DAL 2 oa a ‚anal )Lasyı Kama; 
aan wa No .aaıı| Lö Ni> ass JarLo Jain Sasal bar on 
‚Joa Na (mNao oo „0 «Joa I» gu )au>o gamral; 
yel 09 — Jooı )yt->0 Dr Joh [E57 POTENSCH J;ko go 
MS Jwarisy Lusaso Jooı Ja ..JjopAno: zahanı oz; I Ds us u; 
kyrtas "Oh Ds} Das Mau Jia Jspady 05° Wuaoı Juns] .„Jooı 
Mm] odsaal Sana, una (van = Jo ua I yo; 
“usaäno Lö is] -.Lus; Duo LeL, 2 or | Fr a 
> Ze wor ol . Nuss Nox |Naasso .JarLo Jän Aus 
Ja aan BR BENEN hrs Jo el: » ‚|Neio ans „olam 
Las Jr INio0; 00 „SL od rd JM „ han, 
ad ano] haar Jjas Dayo Dsyo ‚Jo For ua -.uodı [Nine 


” 
|, mX2-20, 


l 


tete A l’amour illicite', ou comment on commettra° l’adultere et le meurtre, 
ou comment on cachera le vol. De quelle maniere on forcera les juges ä 
rendre pour soi une sentence d’acquittement’ ». A cause de ces indications 
si infames, le peuple tout entier poussa de nombreuses clameurs contre les 
paiens et les magiciens, et benissait et comblait de louanges ceux qui avaient 
veilleä ce que [ces Ecrits] fussent divulgues et livres au feu‘. 

Voilä quels furent les fruits des conseils du grand Severe. Dans ces aflaires, 
il dirigeait comme un chef d’arm6e, mais pour ne pas avoir l'air de se donner 
en spectacle, il se tenait tranquille et s’appliquait a l’ötude des lois. Aussi* 
celui qui a altörd la veritö par son mensonge et sa fietion, a-t-il port& contre 
lui une aceusation qui ne peut nullement &tre d&emontree’ et ne saurait en 
rien etre &tablie. 

Peu de temps apres, il se passa encore un autre evenement : des vaga- 
bonds, des va-nu-pieds“, des magiciens, suivis du ramas de l’univers, vinrent 
a Beryte. Ils promettaient de faire apparaitre des tr&sors, et avaient compos& 
Vinepte histoire suivante : « Darius, roi des Perses, quand il etait venu jadis 
dans ce pays et dans ces lieux, oü il exista avant notre temps des villes, avait 
cache beaucoup d’or, et autant et autant de talents d’or, ajoutaient-ils; ils 


1. ävonos. — 2. rorpäv. — 3. Mot A mot : « une sentence de victoire » — Yigoz virntöptos; cl. PASSOW, 
Handwörterbuch der griechischen Sprache®, sub v. Yäpog. — A. Le sujet des deux derniers verbes 
n'est pas exprime dans le texte, qui presenle probablement une lacune ä cet endroit. — 5. &vanößsızroz. 


— 6. Bwuoröyar. 


or 


10 


10 





10 


or 


10 


[71] VIE DE SEVERE. 71 


.,009 gaaaıl 0,3 „dot ,20 ‚aa Iam;s;0 kaä or kusoh “ Jo 


09 Jan. a.m > ano Saas Jan) Jod ad Nas 0) 
.Joors I} han; Jape rt kuss don Sl .hyoar2os sans 
! 8 hs ka woan0| -, aa Ds wa-ssolmo;n NL Da „20 


| ON-> No kam asın |Nims I;s Ns 30] <! as 
kg So header JansKso [Ass „Dar yalzz jo IA yauudı 
„00 or ms ; gap rn Is <>” yal 
INS > Jr oD Joa Aulo :)Nas5), nam el 5 Dr je 
Joaa Lord I ch Jo Mus Jos, 09 James Jar Jr» 
än> Jo Ijası | kzo lad mol 22 or 5 main " SSH 
RN gm Kran ke Is JEANS: he>90 „OpLIO „Ns; as oa» As! 
aD kt yulı Ks od SAD W50t a-N120 .\00rL ka.Ası 
Kol lady -.kapso hörs ! aıdı asdı Wuscı 0430] . hör Mus, 


1. Sie codex. j 


avaient appris la chose par le r&cit des mages et des Perses. » Apres avoir 
invente cette ineptie, ils se demandaient qui ils trouveraient de nature ä 
acceueillir leur tromperie, et qui, par manque d’intelligence, perdrait, dans l’es- 
poir d’obtenir des biens, m&me ceux qu'il possedait, et serait la vietime de 
cette bouflonnerie persane. 

Mis au courant des faits et gestes de Chrysaorios, ils lui firent connaitre 
leur fable. Celui-ei ladmit sans diffieultö, et demanda comment ils stempare- 
raient de ces trösors. Ils lui repondirent que l’aflaire exigeait le secours de la 
nöcromancie ', qu’ils avaient parmi eux quelqu’un qui s’entendait A ces evo- 
cations; qu'il fallait encore un endroit cach& A la foule, afın, disaient-ils, 
qu’on ne les surprit pas“ dans leurs op6rations. 

Chrysaorios, en homme depourvu d’esprit, [ajouta foi] ä ces paroles?. 
Ayant eu pour un certain motif une conversation avec le rzpauovzgıs de la 
chapelle dite le second martyrion', il lui fit part de cette promesse de tresors. 
Celui-ei, comme il &tait faseine par l’or, röpondit qu'il y avait beaucoup 
de tombeaux isoles dans le temple dont il avait la garde, et qu'il leur 
serait possible d’y accomplir, au milieu de la nuit‘, ce qu'ils avaient en 
vue. Ils se rendirent done tous, apres avoir attendu ce’ moment, au mar- 

1. Mot a mot : « divination par les morts » — vexpopavreia. — 2. Le verbe de cette phrase a &lc 


omis par le copiste. — 3. waprögtov. — A. awot OU Awpid TTS VURTÖG, TWV VURTWY, YUATOS Awpl, VURTOz Kwmnic, 


ou simplement : &wgt, &wpi«. — 5. 6 ToLoUTaz. 


oe 
va, 


19 


Efole1 
va, 


[C 
4 


0 


* fol. 124 
v°b- 


72 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [72] 


[72] 
dyb god wuro, 001 ba 5 wor hun] „Lisam Lois umso 
a <! oa or Lö gas vn Ami mon alu Js >Do 
Ja Ds Ss ‚oo 50 „ads JMuis, hozan Dass oa> Aus 
Jas I; Lissaaso . \wassol mo, aD anazl] „> :bor ul; Inaoı> Loon 
20 wa ‚Joh; LI Vor wassolao;s 50 — ade .Jyörm ass 
aaa, road; . kan! an » ‚asrso u| aaa So 55 
tl un Do Jsadu Isla... yulı LI yaro .. au r 
SD .0rs hola; hass > Lö LA5 |. Juanope ur 01 „or 
‚Js Nino, INS ji A00 .- JLsaasoy Joor Johaso  JAumäs, ko +5, 
So 2 „eis [85] Jul ad [Ass SAuo dor 20 
Inu Jooı oJ Jans 45 0010 :ura Jar 05 Nussfa us Nas 
Ja] -.ooolan)ı wu! Is] 1) as] SL Jyörar Joel kuss > 
rd Das, JUascı dn „5 „soo Ki as INS; 0 \vodn 
. wasolmorn, pas oo; Nösnl] :karlo Los — 0 „20 „0001 gan 


1. & addidi- 


tyrion‘. Ges vagabonds et magiciens d6elarerent alors que des objets en argent 
leur &taient necessaires pour cette entreprise, aux uns, pour aller ä la mer qui 
etait proche et Evoquer au moyen de ces objets les d&mons, gardiens de ces 
tresors; A cet autre, pour pratiquer Ja n&cromaneie * dans les tombeaux situ6s 
dans le temple. Pouss& par l’espoir de l’or, le ministre indigne de ces martyrs, 
obeissant ä Chrysaorios, les aida a commettre leur saerilege. Chrysaorios pour 
sa part donna A certains d’entre eux des objets d’argent avec lesquels ils ne 
tarderent pas A prendre la fuite, aprös avoir fait semblant de se tenir d’abord 
devant la mer, et d’evoquer, avec ces objets, les d&mons, gardiens de ces 
tresors imaginaires. Quant au raozuovzoros, il prit parmi les vases sacres® l’en- 
eensoir d’argent, et le donna ä celui qui promettait de pratiquer la neero- 
mancie,* d’&voquer de force les Ames des morts, et d’apprendre d’elles en quel 
lieu ces tr&sors ötaient caches. Mais au moment m&me oü le magicien com- 
mencait cette evocation diabolique et qu'il portait l’encensoir, le Dieu des 
martyrs punit ces gens. Il fit trembler le sol sous leurs pieds, au point qu'ils 
furent tous ä demi morts' de frayeur, s’attendant A voir le temple tout en- 


tier s’&erouler sur eux. Oppressös par l’angoisse, ce vagabond et magicien 
c C o 


' UR - EAEN Her , & = 
1. wapruptov. — 2. Cl. p. 71, note 1. — 3. t& iepx axsun. — 4. Hudvärez. 


10 


10 


10 


[73] VIE DE SEVERE. 73 
092, Län; Jua,] „asp Jooı Yan Wasopia0 0 aa] usa 
JNuas go ara soll]; gas al „> :0001 Kaas Hazsı 

anyaı 


‚fJarLo Jaıs Nasa Jooı Bas 5 Ju] Saum Am . [ojor —> 


> „Juasss, JNfaN Jar I on DsaaN min Lö Niso 


Nas ala, Jylao [4009 Jooı JLiohamo > :wasohmo,n od sa.ao <! 
Jeaamıs| 800 yaSl| » Jma2o;2 0 0 Pl ‚haso.o KYario haare una, 
‚Iosr Wiss rise wanı Ir sach jun] 43 hund 5a] > Gäl! 
=) Io Jar ID | 0 rt WR 42 ur Wwasjohmo;n 
DEN JNu2o.o aus, Asa> 5 Bien aloe "uop us us 
:$ 413 kuss „ao ka. o Jona, Jaos 0 Loop Ja; is 
ass, Ja Jsaa ds; omaso :uoodu]| Lu; Wusoı Johan je 

wudot W200; ud oO ala; . assl] asaN 


1. wusvoll: corr, S. 


(— le neeromancien) ainsi que Chrysaorios eurent beaucoup de peine & &chap- 
per au danger (z!vöuvog) qui les menacait. Les pauvres qui dormaient dans ce 
temple s’etant rendu compte de ce qu'’on avait os&e accomplir, pousserent des 
eris et allerent faire connaitre ces faits en ville. 

Un nouveau soulevement de tout le peuple r&sulta de la contre les paiens et 
les magiciens, et de nombreuses clameurs s’eleverent contre celui qui n’&tait 
pas digne d’ötre appel& razauovipıos et aussi contre Chrysaorios, au moment 
ou l’on eelebrait la comme&moration et la fete du tres glorieux [saint| Jean, 
Baptiste et Pr&curseur'. Le raganovzg:os, apres avoir 6te arrete, puis repri- 
mande par l’&v@que, fut envoy& dans un couvent, avec delense d’en sortir 
pendant un temps determine. Quant A Chrysaorios, il s’enfuit en ce moment 
de la ville, et ce fut au prix de beaucoup d’or qu'il acheta plus tard le 
droit d’y rentrer. — 'Leontios s’clait en effet decide, apres avoir pris la fuite 
lors du premier soulevement, ä recevoir le divin bapteme dans le temple 
du saint martyr Leontios, et c'est ainsi quil avaıt pu rentrer dans la ville. Il 
etait revenu en confessant qu'il &tait maintenant chretien, et en suppliant 
tout le monde, dans le vötement blanc des Inouveaux| baptises, de lui par- 


donner ce qui avait eu lieu anterieurement. 


1. 6 Bantıorns za Ilpoögouos. 


* fol. 125 


* fol. 125 


* fol. 125 
sob. 


21010125 


7a ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [74] 


a0 10h. Kara, ua s Dr zamı wasolmors oo 3 Jor> 

lies hai 1]3] Sana Eee ee 

a Jyöry Jo Os J Jaaziy, or Joor Aal KöNso :o-saa 
N has ol, ans] » ‚hy has ou Jans ..orum laduuallı 
od olr yl afgı Da sjlaapır JaNE ‚son I ale „Ja 
Jaariı, dar [EN or ad wol Ju Ks \wl his; asp} 
Io Ns ]y \vorolo woraise -.orD Joor Malz Kokos; Lulsös ‚ook amo 
bie] yaa Iuuol or: „-JAsas 043 „a9 wall JAN) oo ‚ohasj; 
—o Ja5äs, Jay: Jad OLI0O yo JlasıL 0 mas 2 ki 
Syhb IS5l > yel ‚Joa +20 yl Lot ERBEN 3 ."voaaaäı 
Sy] :ayadordmlıo Fila, Kranz Ja AS) Sao „5 .onljl So 
Insadı> Hi>Noo Jlas;i; omas -.043 Joor Auly dor Jar ISjolano 
.SJyoNhus wasolamors — JeSl> ol Da ar Js kn! ., Loot 
DS fun 0 JH od Ir; Jän; Joe JAsa, Kasasamı [io goes 


1. aahll»; corr. S. — 2. 000. 


Mais pour que Chrysaorios n’eüt pas la presomption d’ötre sage et ne 
s’imaginät pas que gräce aux demons, A la magie et ä la richesse, il avait 
seul triomph& dans les soul&vements qui avaient eu lieu contre lui, — les 
livres de magie qu'il possedait n’avaient pas et& brüles, — le Dieu des martyrs 
qu'il avait foul6s aux pieds, se vengea de lui de la facon suivante. Quand 
il eut r&solu de retourner dans son pays, il loua un navire sur lequel il 
chargea tous les livres de magie qu'il se trouvait avoir acquis, au dire des 
personnes bien inform6es, au prix de beaucoup d’or. Il embarqua encore les 
livres de loi et la plupart des objets d’argent qu'il possedait, ainsi que ses 
enfants' et leur mere qui etait sa concubine, et ordonna de mettre A la voile 
au moment qu'il eroyait propice avec beaucoup d’autres personnes, apres 
avoir consulte quelque trait@ de magie, le mouvement des astres et ses caleuls. 
Lui-meme devait retourner dans son pays par voie de terre®. Le navire mit 
done ala voile sur la promesse * des d&mons et des astrologues (&srgor3yo:) qu’il 
serait sauvd avec tout ce qu'il contenait. Or, malgre la magie et les livres 
de magie, il fut englouti, et rien de ce que Chrysaorios avait embarqu& ne fut 
sauv&. C'est par ce chätiment que le Dieu des martyrs punit en ce moment 


1. notöec. — 2. Le seribe semble avoir oubli& quelques mots devant cette phrase, tels que : y »8 
on jols yel Lom |ea8. 


10 


10 


10 


[75] VIE DE SEVERE. 75 


yel 7 :Lam.o era, sous Jo woraus Jlas,As 3} Ip 


» Jro Jası.os ;Na an; 9 


Je .amhal| Nflaim Jane „| 1201 yalıy Lusöh do 


kan! NMloy Kai, JHass}ıo las, „um )asaa 0 SA 
baräS ul} od .kunaso war „00580 [ji Jo; |NassN amoll|; 
‚eos /ra pe hassro uoas;so Mas as |ax;alo N ONaruS 
„do Sam lsıladı „bauas Mas ao za Do ass zo || rs 
oa „ol yo I Nas) Alaao _ ee lDar od > 
La! Seil )as,is o| Jlaaı., kus;> Smoke örs au5o JoNi, as 
wu | Jod) us SA Jo Lsadins |y oo „mohss wol aan 001 
ir 00 ar 1 Sy han har asaas ad. oh] \| don 
a 00 "zo Is ul aan Jr Kuss Aus 093 ua is] 


1: alaNs. 


cet homme insensible, parce qu'il n’avait pas voulu se rendre agr6able & ui 
par le repentir,. ni tenir compte du premier chätiment, mais que, comme 


Pharaon, il avait persever@ dans son obstination '. 


Il semblera qu’il stait inutile de raconter ces* histoires. Cependant, comme 
elles contribuent A refuter la magie et l’erreur des paiens, nous avons cru 
bon de les ajouter, a juste titre?, ala gioire de Dieu tout-puissant et de notre 
Sauveur J&ösus-Christ ', qui surprend les sages dans leur ruse °, et qui a pre- 
eipit& Pharaon dans la mer avec ses chars, ses cavaliers et les sages de 
l’Egypte°. D’ailleurs ces histoires ne sont nullement &trangeres A notre sujet 
que nous traiterons dorenayant, en &vitant toute digression. Nous avons 
montre suflisamment que jamais le serviteur de Dieu et pontife’ Severe n’a pu 
etre surpris en train d’oflrir des sacrifices paiens ou de se livrer a la magie, 
comme le calomniateur a eu l’audace de le dire. Celui-ei, quel qu'il soit, sera 
puni par Dieu‘, des ce monde, s’il est encore en vie, pour la calomnie qu'il a 
inventee de la sorte, et s'il a quitte la vie humaine, devant le tribunal que 


1. ordnporpaynAia. — 2. ol rowüror. — 3. dnaiws. — 4. 5 ueyas heö; zur swrnp numv ’Insous Notarö;. — 
J 


5. Job, v, 13; I Cor., ııı, 19. — 6. Lev., XV, 4. — 7. &pyıspeüs. — 8. dtanv Bwast 1a Bew Umso. 


"20 


* fol. 125 
va. 


* fol. 125 
yo 


a 


76 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [76] 


ano Jo wood! wa a - uasaaso kipanas 50  JI; Lörs 
Jar . Luna wa | 3990 wonauds JouNi; Luis .,000r un 
aan. SA nasaas 3 Julio ‚Jaiı, JöD]J \oodo Ja; 
:o4.S Jooı en 9 = N.la.ao aol: Jauso,o oe : Asa 
125 <> aka dr NJNr un ra dass Lsojlo INn—o 
‚ul; Ju>Nas; 
[Da wabas Ns ran fa>äs Jsole : 5 Nlaam „> dor 
Joas> JoNas; aasl] zornrsh>o +0 Jos] Lusoro J}20L20 Los > ‚Lo 
Jooı J>9 ger OjorD Ipl ..ansı Da ‚od; Jua.] ‚Luoo;s 
> 93. )NSEN ji Sido; snL> | Juscr -.ooon ooliss Lass 


. 
9 


DES 127 Ja 2 Lulı m DS yarmll] unse] Josel Jooı Las 
095, Jo Ja SA . Jos Jod) aasllo :uoha! INae Jr 
eS IauNs ID m Jul ao Jo )NsasasıeDS Hol, Lisams 

Jh; slaus Jr oo lo Aa» [ao ku lan ho 5 «l 


1. 299; corr. S. 


personne ne peut tromper.' Ce patriarche' de Dieu £tait, en eflet, a Alewandrie 
et en Phenicie, avec ceux qui, avec la seule aide*de Dieu et de Notre-Seigneur 
Jösus-Christ, traiterent comme ils le firent les paiens, les magiciens et les 
dieux des paiens. I] etait surtout avec eux en Phenicie, parce qu'il possedait 
dejäa bien’ la philosophie pratique, par la suite de son &mulation avee Evagrios, 
et parce quiil etait mieux au courant de la science et de la theorie (Bewgtz) des 
doctrines, depuis qu'il s'appliquait ä la leeture des &erivains ecelösiastiques. 

Lorsqu'il eut bien® profite de celle-ei, il composa un panegyrique sur le 
divin apötre Paul; offrit ce premier discours ä Dieu et le supplia, par son in- 
termediaire, d’etre jug& digne du bapteme sauveur‘. Tous ceux qui le lu- 
rent’ admirerent sa science des divines Eeritures°, de m&me qu'ils admi- 
raient son application A l’&tude des lois. L’admirable Evagrios, en considerant 
cette science, me reprimanda vivement. « Pourquoi, me disait-il, apres avoir 
acquis tout ce savoir et avoir suppli@ Dieu au sujet du divin bapteme, Se- 
vere tarde-t-il a le recevoir r&ellement? D’ou savons-nous qu'il persäverera 
dans son intention et son desir actuels? S’il ne participe pas aux saints mys- 
teres, bien plus, s’il ne recoit pas immediatement le bapteme sauveur', tu 


1. apyızpeös. — 2. wavn Bandsin. — 3. Travoz. — A. mol awrnpioy (owrnpiääovg) Bartioparo; adımdrvar. — 


5. naytz; 01 Evruyovres. — 6b. T& Beta Adyıa. 


10 


10 


10 


or 


10 


[77] VIE DE SEVERE. 77 
„uoaad As] soLA0 [55 Luiz Joa Luoo;s |ass 5 o| :Lusör 
3 0| Jain, Join an :Nucor Jyoi y-lı Nr us. - 
2; [uam Sa Ladys haso, Do .Jlans Isle JAnyamıııas 
yıı yısjas N] wol So 1 Pl .oNolı unse was 4-0 

N |NoN Jans Dr worpar] - 000 


ws| JAN yariy ats ‚oa Sl | Als aD » 


‚od Aa, 

ol] JaBäg Kaoors Jan 5A> 0 DM] Kans jo] or ur 
INusas [sl pas : is al; UL bl IL bio weisı m 
„Lipaadl> [| nase -.Loasi Jeba, as; 5A5 I] Jans Jlokuon 
3 Ul; Nil game „pas il fesas, us 

mar u „al :kis Soma I As] Joel ol Lul zoll Karl „mo 
gi, Limsaso oo Leo waaı Liso ol :con Jel Ana ol ya s 
„Jı> 1430| „ Kanal! Pic ohe| Jyor yeln > :JoNio [10 
010». « Aasasy Jasduab SEE J .-Lusio [ss so Dale JI wulı 0 


subiras ä sa place un grand chätiment.” Car c'est ä toi qu'il doit cette 
science, celui qui tarde ä montrer egalement dans le bapteme les fruits du 
repentir, qui hesite ä recevoir le sceau royal‘ et A etre compte au nombre 
des serviteurs de Notre-Seigneur Jesus-Christ. Mais si tu t'interesses a ton 
salut et au sien, fais en sorte qu'il recoive immediatement la gräce divine® ». 

A la suite de cet entretien, j’allai trouver Severe et je luı rapportai les 
paroles du pieux Evagrios. 

— Vous exigez de moi, me dit-il, que je me couvre de souillures apres le 
bapteme sauveur. Car je vois souvent des jeunes gens captives par les femmes 
publiques, et j’'habite dans une ville qui est une source de plaisirs®. Attends 
que j’aie fini l’ötude des lois, et je recevrai le bapteme & Alewandrie, ou tu 
m’aflirmes qu’en tout temps regne l’orthodoxie'. 

— Depuis quand, mon cher ami’, lui dis-je, sommes-nous sürs de la vie, 
ne füt-ce que pour un seul jour, voire meme une heure quelle qu’elle soit? Et 
quelle excuse aurons-nous ä donner au dispensateur de notre vie, au juge etä 
Dieu, [si], apres avoir acquis une si grande [science], nous ne lui avons pas 


obei, quand il dit: « Si un homme ne nait pas de l’eau et de lesprit, il n’entrera 


1. 1 Baoriınn (= Beia) ogpayis. — 2. 70 Belov yapısua (= Bartioun). — 3. höovav anyh. — A. Öploöndte. 


5. & Bauussıe. — 6. Passage obseur; pour le mot « seience » que nous avons supplee, cf. p. 76, 1. 11. 


* fol. 125 
vaıns 


* fol. 195 


* fol. 126 
r’ a, 


* fol. 126 


ra. 


78 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [78] 


„.yassasl oLD.oy ©01 Jo». «Du 9 as Jo >03 us} Se 
.« lo aD ‚las arol J 

„SM oft “elf [ul paSo ..|Nyasanso 0 ze] was up 

SloNas Jr -.Muly ws Moor SJAaso ons SS SA or bl 
walsa Jar mar Lars 5] Pl. nasaası ‚ass Jeans) Mocı 
Ja Ad Jo; I Mmsä, | raso3 0001 mM], „Lunfiabaso 
aa Jh Nupas Leaamus] Jon :Ljalı Jill nor 09 words 
iso. osasınso :Jlasıy aausso :)uns aan as 0 ‚as 
:walaıslo, \saamıs/o wwallsa Iren; ieaso iyr2l 2 Kun Ni 
NSCH JLaso.> Jon “oorsl>: :JLo5Ausoy L>5 Lo 001 :ohndu ls 061 JsosoJlo 
090 ug OD „aa Js, 0 Kamdo a RE Iiosl Lil 
ousaao JI| ua omas ya d> ads 001 .Jusl kuss jana| Jooı Amäusı 
Jon al DA So BI ıyrol wasadu! Kaiz olasoı> Laustse Is 
‚Lam so NÖ/Ns] INS 


1. Lojpsmso; corr. S. — 2. Heute: corr. S. 


pas dans le royaume des eieux' » et : « Celui qui connait la volonte de son maätre 
et qui ne l’aura pas accomplie, sera frappe de nombreusx coups? » et: « Si vous 
entendez sa voi.c, n’endureissez pas vos c@urs pour lirriter® ». 

— Reponds done de moi, dit-il, aux fonts baptismaux ', et je me ferai bap- 
tiser quand vous voudrez. 

Mais* je refusai pour le motif suivant : Je ne communiais pas avec les 
eveques de Phenicie, mais avec les saints Peres d’Egypte et de Palestine, 
dont les chefs ötaient de grands athletes (&ywvisrai) de la religion ’. C’etait 
Pierre, du pays des Iberiens, qui fut evöque de Maiouma ‘ et qui se distin- 
gua par une philosophie remarquable, par la pratique de la vie monastique, 
et par l’accomplissement de miracles apostoliques. O’etaient Jean, archiman- 
drite [d’un couvent] d’Eyypte et eveque de Sebennytos, et Theodore, eveque 
d’Antinoe, ce grand vase de perfection, par l'intermediaire duquel Dieu 
accomplit, comme avec les autres, beaucoup de miracles, et fit don de la 
vue A un aveugle. C’etait encore celui qui fut de nos jours le second prophete 
Isaie, lequel n’herita pas seulement du nom du prophete, mais encore de sa 
gräce [prophetique]”, et qui brilla parmi les ascetes comme le grand An- 
toine. Je refusai done pour ce motif la proposition de Severe. 

1. Jean. ıı1, 5. — 2. Luc, xır, 47. — 3. Ps., xc1, 7-8. — 4. Odxoiv, avadekai we, elnev, Ex told Bantionatos. 


— 5. edoeöeıe. — 6. Mot A mot : « de la ville de Gaza sur le bord de la mer » (Ta rpös Barascav, 
Iniverov Txlatwv, 7d napada)drtıov pepos ns Talaimv no)sws). — 7. Yapıcpa (mpognT.ov). 


or 


10 


10 





10 


or 


10 


79) VIE DE SEVERE. 79 
u D 004 Woran, oa DER | Jah sol was| ur 
>»0 ud Joon Luc; [als .JAu00, 5 IAsya-a.ı.m u y>D 
hl „aso „Nass I ad oo! Jlaslas „> Ira Hanmacı; 
„ar NDaas As u Jam Das wma Ho aa zaa ı| 
N | | 2° ‚Nische! Jar ol en ML. =! | 


Jod A200 „du JNDfa DS yaaıl yon. „m han olasısı :Jorısol 


Naordy hyalz od Iisoly us „as Dusor olas ar By Kt 
u as] .Ll ylo Lil yadı da [il wlo la uDs Ass 
yo Jo places al Usa, zn JAN 15 Jmolo Jauch 
‚Joa, Loy ss; Lalı „> 0,70 „Lucas vomsohus AD JAsss 
Naopds a Das .yaaı „asl (as osjan; As] Jocı Lyanso „> Ih 

BR ER 


ı el] Lasan bar bil grau Dos Ihr 0 DD iS 
L| . ar Dad war soll Lo N Jonas Hass » Opa al 


1, wi 


— Prie alors, me dit-il, ladmirable Evagrios, qui insiste tant pour que je 
recoive la vie &ternelle par le bapteme sauveur, d’etre mon pere spirituel et 
de se porter garant de ma foi — il communie avec toutes les saintes BE glises 
— et je me ferai baptiser, si cela vous plait, dans le temple du tres illustre 
martyr Leontios, qui se trouve ä Tripolis. 

Je promis avec plaisir de le faire. Lorsque j'eus prie l’admirable Evagrios ' 
de se charger d’etre le parrain de Severe, il me fit d’abord la möme demande''. 
Il apprit alors ce qu’il fallait, et je lamenai (ä accepter] par le langage que 
je lui tins. « De meme, lui-dis-je, que tu m’avais d’abord impose une charge, 
de m&me je t’en impose une autre ä mon tour. J’aı amene, avec V’aide de 
Dieu, ladmirable Severe A se rendre avec empressement a ton exhortation et 
a ne differer nullement la gräce” par erainte. Or, il convient maintenant 
que tu deviennes son pere spirituel,, si tu ne veux pas ötre un obstacle ä 
son salut, et te condamner ainsi toi-m&me au chätiment dont tu m’avais d’a- 
bord menace. » 

Il nous sembla bon de faire part de cette resolution A nos autres com- 


pagnons; puis, moi, Evagrios, cet homme si vertueux, Elisee, a l’äme pure 


1. Proprement : « il me retorqua ma demande ». — 2. yagıoyıı (= Bartıoye). 


ZH 


* fol. 126 


roh. 


* fol. 126 


0 
I 


b. 


* fol. 126 
va. 


* fol. 126 


s0 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. ; [50] 
Jan2olo „Laos | oaaıs [3,5 00 saIio .JLo5uas Im oa wayolo 
as hrlo unse ans 0 " wojoyasjo | sa Sat! 

As yuL>0 )ojaras [55 leandus 00 gu aD vom s0| JAsaso 
Alopaa „00 Jo] rl — ala, 0 04 Just wa 209 
Ju Asa; os Fascı ‚Jon 0] oral; Jro Jon Kun aD 
ya Js aan Dus; Ir han Kam oa, Ds al 
ads or azjaan > ang Mann "joy wu Jo 
0 „rs Jo Jo hal. ser Dar as hai James pas 
kuss or dar poly „opadı Jo; LoamıD „nun ga god 
uoalis lu |Naası La] ..Joon Aus Ne IN <> Is20» 
‚wos Aiso Jusol sis 

| ha : ia IN 'Loyols oo Asa; Susor JA 
NEN Hajo ua di IDsoo .-Jooı za Nun) wars As 
Jeaanıs]| Joy wolums> (ai, voran! wu DO As Naa00 


1. wuNaßsol. — 2. wojo,Wo0Io. 3. 0595; corr. 8. — I. bel: — 5. hadao Mass. 


comme l’or, l’admirable Anatolios, le pieux' Zenodore, ainsi que d’autres 
encore, nous nous rendimes avec Severe au temple du divin martyr Leontios, 
a Tripolis. 

Nous le conduisimes aussitöt aupres de Jean, ce grand philosophe de Notre- 
Seigneur Jesus-Christ, tant dans la pratique que dans la theorie *, qui depuis 
sa jeunesse etait consacr& A Dieu, et qui depuis son enfance 6tait assidu A l’au- 
tel du saint temple en question. Il vecut A ce point dans la erainte de Dieu 
qu’il eleva A cöte du martyrion une demeure de la vraie philosophie, et qu'il 
engagea beaucoup de personnes ä se debarrasser des entraves du monde pour 
embrasser la vie monastique, " ä rejeter les vaines esp£rances" qui ne different 
en rien des songes, et ä preferer la loi de Dieu & tout ce qu'ils possedaient. 
Il versait de tels torrents de larmes A la suite de ses nombreux g&missements 
que ses yeux portaient la trace du flux eontinuel qu'ils faisaient jaillir. 

Sev£re fut done d’abord catechis& par ce Jean, qui excellait autant dans 
les vertus pratiques que dans les theories (Beogizı) spirituelles, et qui etait p&- 
netre des doctrines du mystere divin. La leeture des homelies catechetiques 
de Gregoire, früre du grand Basile et &veque de Nysse, de Cyrille de Jerusalem 


1. gi.öyptoroz. — 2. Proprement: « la science ». — 3. xeval Eintözz. 


10 


10 


or 


10 


10 


[s1] VIE DE SEVERE. N REN 
Jsol-20; Lupo us [25 001 „iuaso yaDajoly wa Dsjao 20 :lway 
‚Joa J;» )ADsis dor $roäso No wasso)lo Luk Du 
Nıs, od Jwas,2o (asaco Ja iarollo . JauoD N 20 ;Aso 

Juolo ID woaasız on 0 mr ado ‚LadusoJ Jooı omasy -.Jyörm 
IN I so JeolaN as] Iwan JE5Muma5 oo) 2 


Joa Lopaaay JNuas5o :jooı As gur>a Jilarz 1m Das, As 


> oo EN Joa “oo! :Jocı JA JNu,so ? 00 Ja>J>3 
JS; Lu Haar Ambarnz Jlaso] so „As Jon jl Joor ro Lil 
„as, od Saas also . Jlasız. Jos DS iur Jhy wo;No0 : pas 
han; Has. Ja LAD au; dor Sm on. ar JE] 2ar 08 Koll 
Ka; Ja Mas > Jo; Kö 5 Las; 09 Dazoı „ar „> 
Jo Kalo :/Nyasasıo „> hob ons 1 ‚ham wanluojl Ilası jnano 
> Jooı un SEN Il SlLoNa! „20 war ol Jar2ol Kuno ou 
Jo) Sröl] Nana zu har oda yas ‚Jos Sihs hu] al opel 


1.809 ; Bysaao. — 2. um. — 3. 588: con. S. 


et du grand Jean, l’initia ensuite aux theories (Newpizı) divines et aux sym- 
boles du bapteme'. 

Apres cela, nous nous rendimes au temple; nous nous presentämes au 
pretre et rzg2povZeros du martyrion, nomme Zeontios, et nous le priämes de 
baptiser le grand Severe. Jean, cet homme admirable par ses vertus, avait prie 
auparavant Scvere, pretre de la sainte Eglise de Tripolis, qui &tait orne de 
toutes sortes de dons et qui occupait le premier rang” dans la noblesse divine 
de cette ville, — lui aussi s’etait approche de Dieu par de bonnes &uvres et 
avait prefere la gräce divine A la carriere du barreau (syzsTı74), — il l’avait 
prie, dis-je, lui et le clerge de l’eglise, de nous aider " dans notre täche et de 
preparer sa maison pour recevoir celui qui allait etre baptise. Il etait venu 
avee nous, et s’etait charge de tous les soins que r&clamait cette affaire. Gelui 
qui est aujourd’hui &veque° de Dieu fut done baptise dans la chapelle' du 
divin et vietorieux ’ martyr Leontios. L’admirable Evagrios röpondit de lui aux 
fonts baptismaux ® et fut son pere spirituel. Des qu'il eut participe aux mys- 
teres divins’, on put prevoir ce qu'il serait plus tard. Il s’etait, en effet, 

1. 7% e)oöneva? releiwsıs? Ce passage n'est pas tres elair. Nous avons rallache [UN wasollo etc. 
a loo IL5s. Peut-eire vaul-il mieux ratlacher ces mols a HP „> el lraduire : « Il fut ensuite instruil 


par Gregoire, ete., en lisant leurs homelies cat&chetiques, leurs th&ories divines et leurs symboles du 
bapteme ». — 2. 7& npwreia eiys. — 3: üpyrepebs. — 1. paprüptov. — 5. Kaddtvıraz. — 6. aurov Er Tov Bantio- 
hartas avedsiorto. — 7. incl Twy Fylmv HUOTNplWv WMETEOYE. 


PATR. OR. — T, II. B 


* fol. 126 


vb. 


* fol. 126 


v°b. 


* fol. 127 


* fol. 127 


a. 


ro 


32 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [82] 
go Da .Jad]) auası olasıa. NAs Sache]; go Jun] 
> od San JJ)> yon :lasuaa (sa, 5As > Joa a) Dua, 
045 -.zohsas „lo Ups KD20 jsanl] «ao Josh Imoas, der 
o_5 .Jocı my» rt 0 Jod, dus lab Syls enamlo aa) 
Jasy);o Load dwaa; Jlais, eo Aapo JN is os Loc Ju] or 
u Sn walyıan Lumasäsıo Jäln |Amä, 5A> go Dasoı nis 

gar Ja yelı ‚Jaszol Dot J-islyo „Loc Jyonms SD; on „2 
Jı-2.] -.„oa->]! Joor Lo; ” :Jooı En oA, I Aasas Say 
a5 aN Jo; )Rs:50 ‚Joa ku JJ y2> .Jooı > „olo8s yl ya 
ka] ‚Joa ra JASS> am y.lo Pl ..Jooı as J-a205, JNasial 
Jod. JKD se" ZL ..ons a No ogS Jooı hal „5 Jaior or 
Lu] IAsoal | Noıso “Jar „2 ..JoDsk> Jooı way Ass Kusow .ollaaı, 
Koasiıy ‚od; "Las al; u] .- Jooı as Joäsasy Ja5oso Ju,o Luas Js 
’ auch ige ro aD N] Joou da yolz kasaso .-Jlo,Anno JA 


1. 8924: corr. S. — 2. „l ante HADss cum S. supplendum? — 3. wo. 


approch& de Dieu avec une telle foı que tous ceux qui furent presents louerent 
Dieu au sujet de sa componetion. Comme il devait, apres le septieme jour, 
quitter les vetements blanes, qui symbolisent l’aflranchissement, et les mettre 
de eöte, il fut triste quelque temps, et desirait, en quelque sorte, s’en aller 
alors ä Dieu, avec cet ornement et ce costume (syäpz). Tant ıl etaıt penetre 
de douleur, et si grandes &taient sa connaissance et son intelligence de la 
cerömonie ' divine et mystique! 

Apres les jours fixes et legaux, nous retournämes a Beryte, munis de prie- 
res du divin martyr et de ces hommes admirables. A partir de ce moment, 
Severe fit de tels progres dans la vertu, ä l’exemple de son pere (spirituel), 
“qu’il jeünait, pour ainsi dire, tous les jours, ne prenait jamais de bains, et 
n’accomplissait pas seulement les devoirs du soir dans les Eglises de Dieu, 
mais aussi, la plupart du temps, y passait une bonne partie (?) de la nuit. Tout 
cela afın que son corps maigrit, que sa chair se consumät, et que sa vertu 
grandit davantage. Il cherchait ainsi un refuge en Dieu, tout en &tudiant et 
en approfondissant sans reläche le droit pendant les jours oü nous avions 
cours*. Aussi en vint-il a posseder dans les lois le savoir d'un professeur, et 


1. redern (Tedeiwarg). — 2. Mot a mot : « pendant les autres jours » = les jours aulres que le samedi 
apres-midi et le dimanche, 


ı 


10 


10 


ur 


10 


10 


[83] VIE DE SEVERE. 33 


0 ! Lı>) Js Au or Kar Jam. os „0 „420 ." 0001 iD 
Na J)USEN JaiaD ra :0M Am Oo Na>e Lias Nr) 
Ja> Jooı Na Ja: — Joor Ja J 00 el dos „20 

:JLo5Musa> 55 001 wol :]lasrey J>0,80 I)NoN aan. Asa; 
5A N) hl ra sanl.s Lunası mar gar aa o 
(>53 aus 00 Jasalo : Ir] = 0 wor aD] vaio kr 
gras kulalas „ ur ray gadoı ES 5h ‚Nico o Nass tale 
Kr au Juden; ‚ools5 las igopaOl 0001 gu IA>5 JNLaaal. :0001 
SS 80, 001 :u0r0] 207 09 walls] dor yolyz JNusal 20 YoRcalı 
330 [55 wo.daN . ollus a Jo ‚J>Nado Jam AD Jası :lorsl] 
„as, voha| Luis; (air (as |r od una war 0 Löw 
Joy a0 22 or 501 ‚oil Lrodiso: ua ans; a Ju Spar .ord 
No; Wuscı 45 + Luc 018042, la; ol amol » .uusyo| ,oas yax 


etait-il tenu dans une pareille estime par la plupart des ötudiants capables de 
juger sans envie le merite '. D’autre part, nous consacrions avec joie, a l’etude 
des doctrines divines, le temps dont nous tions convenus entre nous des le 
debut. 


Pendant que notre vie allait de ce train, Evagrios, ce grand vertueux, ne 
cessait d’amener beaucoup de personnes ä l’amour de la philosophie divine et 
A la vie monastique, et ne cessait de rappeler l’aseetisme de ceux qui culti- 
vaient la philosophie en Orient. Or, tandis que je mettais par erit les ex- 
ploits® de ces hommes inspires de Dieu®, de Pierre l’Iberien, dis-je, et d'Isaie, 
ce grand aseete d’Egypte, — car ces deux hommes," pendant leur sejour en 
Palestine, s’etaient acquis une grande r&putation aupres de tous les chrö- 
tiens, — Anastase d’Edesse, dont j'ai parle plus haut, eut le premier une aven- 
ture‘ dans le genre de ces histoires, aventure qui vaut la peine d’etre admirce 
et racontee. I] vit, en eflet, en songe Pierre, ce grand eveque° de Notre-Sei- 
gneur Jesus-Christ, auquel fut aussi donne le nom du prince des apötres, qui 
lui ordonnait de venir immediatement, en montant ce qu'’on appelle un 
Besndos (cheval de poste). A son lever, Anastase me fit part de sa vision et de 
l’ordre qu'il avait recu, et me deerivit aussi la personne (mg0sorov) sacrde" de 


1. Ce passage n'est pas tres clair. — 2. äptorsupara? — 3. Deozöpnt. — Ai. npodmadev? — 5. Apzıspeuz. 


6. iepoc. 


* fol. 127 


rc bh. 


t fol. 12 


#t0l. 197 
va. 


* fol. 197 


54 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [84] 


Lo ud. DI iopells oı wood] Ja ad zusAslz uDor 
Io] ..Jonzol was]: 29 JaD km. Ja. 00 „am Jio, 
Pe ja Jar AD wsaah, „DB wrj0 ‚Moliepa Li J55 Jans od; 
Ja>;300 or gerad} SORD Joa Au] Ju; DA or 001. 500 aD 
Niocı IS Mjuo.Ls5] any Kasopu „se pol Lil Ss - Jos Hape 
IN u SA N] Auf ish [ars ..uD Joık Lasj.ı Loos 
. Jajaas Jooı vorohislo :Jooı Jay wor of Zoot Jo :5K Jos DS AL0 ar 
DS od Lad yore IS5] pası Lai alas] Jia; oc" Jod 
Nas (a0 ‚Lay san 90,80 > JoaNıs Apaso La as :|abäo 
N yo Is - walorus x Sl 2 as mL <> Joa Du. borD 
I aD 9 ul Jl za, Jamı.|> or> Jooı mer red oO so, 
Das [as Lon „ar 001.50 Sam hrs Jr or KDD Judo 
Jod; oo Dura Jo „sur un Amds, Lima Wars .ous] |„Ssn 
words Lai5 zomjsahn; as aan Jar 09 as alal Jo 


Pierre. Je conclus du reeit qu'il me fit que ce n’etait pas un songe qu’il avait 
eu, mais une apparition divine, qui appelait, par l’entremise de ce saint 
homme, l’admirable Anastase a la vie monastique. Aussi je lui dis : « C'est bien 
le grand homme que tu as vu, et tu dois obeir promptement. C'est lä, en effet, 
la signifieation que cette apparition a pour toi. » Comme il avait un oncle qui 
6tait alors gouverneur de la province (Sragyiz), il me repondit qu’il avait peur 
de se mettre en route par voie de terre, et qu’il prel6rait attendre que le vent 
du nord lui permit de se rendre par mer en Palestine. ll attendit done un certain 
nombre de jours pour ce motif. Comme ce qu'il desirait ne se produisait pas, 
et quil etait en proie au decouragement, je lui rappelai la vision’ qu'il avait 
eue et qui voulait plutöt („2%%ov) quil se rendit promptement par terre aupr&s 
de cet illustre eveque' et serviteur du Dieu tout-puissant et de notre Sauveur 
Jesus-Christ ®. Puis je lui conseillai, a lui qui avait peur A cause de son oncle 
de passer |par Tyr] en quittant Beryte, de ne pas traverser Tyr, oü son oncle 
habitait alors, pendant le jour, mais au milieu de la nuit’, apres avoir fait 
halte pendant le jour en dehors des murs. Ce conseil lui plut, et il le mit ä 
ex&cution. Parvenu A Cesaree de Palestine, Dieu, qui l’avait appele & lui au 
moyen du grand Pierre, fit en sorte qu’il renconträt des diseiples de ce saint 


1. üpyıepeus. — 2. 6 ueyaz Beög Kor owrnp nuwv "Inooüs Xp. — 3. Awpi zäg vurtös elc.; cl. plus haut 
P- 71, note 4. 


or 


10 


10 





10 


10 


[85] VIE DE SEVERE. 35 


Na dor „20 Sl oo ala, horn 0 Ja.l; aD \oormo 
‚Niol] [aoD Jos Kino SAo -.JUjly yD zasl! TLJLNS ., -.n2aa 
uölo :LoeN EN oo Juhu a5 luumıso Jh] ala » As0 
os Ayasaa No JS] sohal Jan kin je .‚idas SA: 
„so horas Jolie; 0. Immo oa Joa ul Kl oo .-Jooı 
‚> An; 2 „20 Jooı wis} 
Ihr ka DB 2 8. Jorasol SD] wagojuas ASuk] Jar yo 
ia San ku Sy IS zug! JEN ya; un ho 
Yu 2: ga Dre EEK Joa kam : las wu! kim 
Joor voNal .;Ao JI Lei yelı LotohN : sau [55 501 .voräsys Joor soo] 
. JADD> 8 109, kan Jay ums lu hy ro 0 ol u 
el Ju bar 8 ur Mb] Jod) 5865 ansas, Jjayo Yäo 
la > u JL, 80 har] os Loc Lad} INN Saas: Jia, 
JaD NN IN5o; JNusor Dan hor zaum | 255 hal .unsot omas 


1. MB9; corr. S.— 2. &biel; corr. S. 


homme, et qu'il apprit d’eux oü s&journait celui aupres duquel il se rendait. 
Au cours de son entretien avec eux, il s’entendit dire : « Pourquoi, invite A 
venir promptement, as-tu tarde }usque maintenant? » Arrive ensuite aupres 
de Pierre, il apprit a connaitre par experience" les vertus de cet homme divin 
et les reeits qu’on racontait A son sujet, et, aussitöt qu'il eut promis a Dieu 
d’embrasser la vie monastique et de vivre sous son obedience? (de Pierre), il 
fut delivr& de la lepre dont son corps &tait atteint; car cette maladie, ap- 
pelöe maladie sacree ’, avait d6ja commene£ Aa s’emparer de lui. 

Lorsque ces faits furent connus, a Beryte, de l’admirable Elise, ils suseit&- 
rent chez lui le desir de partir aussi. Le pieux * Evagrios nous avait, en eflet, 
souvent parl& de la vie monastique, et il esp6rait, etant un homme de maurs 
simples, nous entrainer tous, ou du moins un grand nombre de nous. Le 
grand Elisee n’attendit pas aussi longtemps. Il avait sgalement eu, longtemps 
auparavant, une apparition du saint homme, qui lui ordonnait, pendant la 
nuit, de se lever et de chanter ä Dieu le psaume cinquante. A la fin, & la 
suite de son grand amour [de Dieu] ‘, le feu de la philosophie divine s’etait 
allum& en lui, comme il me l’avait appris, car j'habitais a cette epoque avec 
lui. N’ayant pas su resister A la flamme de la vocation divine, il se rendit en 


1. neipav Made. — 2. Unorayh. — 3. lep& vooos. — 'i. Ge passage n'est pas Lres clair. 


tolw127 
v°b. 


* fol. 127 


vb: 


s6 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 186] 


pn . Js Aarar Ns Jun any! ala Ja KindaDs 
‚Dar Jlasml.s; 
words; Ja Lad, omsaa; [sad „I JL] sy DDo wo Hör 
23 .uohe] I SS So/Aro ulÄs . Josh wage] Son Karl hanaf' 
Joa ul IJNoN Haas, use . I; any SED voraus in] ah 
Ss bar yolz Jah Sao ud HiuohS 0 Sp Dass oo 
ara] ma [todo <! 
gu <> = aaa on kiss aD wor Ja, SA > 
Jol> Ing 2-20 2.1.5, (samus Jay afleaıs Joor JEolso oöı 
“fol.12s Mamsy aD Joor Au] Lsooro 2 > er 1092 lo  :Jooı “oroh] 


1249: 


: Joot osohas — Jasusi, 001 J5osoJLo :Lönlo L») ige} bi! :JoN 
Joa, Jo, auans, Nil "Los, sotaso.nr il da ar Mas 
0 .um9o; Jol20; v0 „ara, kunpas gr ol na, J55 aa od 
as, 001 „walornn> Jooı J5 Imäsıs solls or Jsosoll. Ja JarD 0 


1. kiays. — 2. los. 


hate en Palestine aupres du saint homme, et se placa sous son obedience ', 
apres avoir pris le joug de la philosophie. 

Peu de temps apres, nous apprimes la mort ? de l'illustre Pierre. A cette 
nouvelle, l’admirable Evagrios gemit et se lamenta de ce qu'il n’avait pas ob- 
tenu, comme d’autres, la faveur de voir ce grand homme et de connaitre par 
experience la gräce divine dont il etait dou6. Il me reprochait d’avoir differe 
mon depart ‘, et blämait aussi l’hesitation des autres. 

Nous apprimes egalement que le grand Pierre avait laisse des heritiers 
apres lui. L’un d’eux etait Jean, surnomme le Canopite, un philosophe qui &tait 

* fol. 128 vierge d’äme et de corps, " et m&me des sens du corps, et dont l’esprit etait 
"® tourne vers Dieu. Les autres &taient Zacharie, Andre et Theodore. Celui-ei etait 
mentionne en quatrieme lieu, mais sur la proposition des deux qui &taient 

avant lui, il parut juste de lui confier la direction du eouvent avec le grand 

Jean, ainsi que de reserver l’autel ä Jean, surnomm& Rufus. Gelui-ei avait etu- 

die precödemment les lois A Beryte avec Theodore dont je viens de parler; et 

ils avaient laiss& tous deux dans cette ville une grande reputation de chastete 


et de piete aupres de tout le monde. A cause de la gravit@ de son visage et 


l. Vnorayn. — 2. ano- OU Exönuia pas Beov. — 3. neipay Aaudaverv. — /. Öpwn- 


10 


[87] VIE DE SEVERE, 87 


10, „> a9; | add Ja opan Ir yel JS Asıı;50 Jaaaıs [55 
0 -,Joor Joel 5a Ar Jasaıso :voäs|, Joa, Am > 00 
Na, ‚oo 0 hot .Joor io, go JE SA kan or 
oA wo. <> :|N5 koastisl) won dad an Los, Juabä. 
0 yamo :jlasın.a, usajorın Va20 :5dı, Leaamıs| Joor vooh.|; 
RN) — on Jooı Nuly Iımaa JLosono SAo :yan pas anıalorıs 
oo; Al >| air alsS EL Maren Be I] funfasas „ao 5Aso 
uns 82 > „>jo . N Iso Do woa0.0 0 ur 001 
) 09 1. N! ol sum . basasl> om Jooı IN.lo om Joor wyJs 
Juno Aa, “umso ‚a9 oN  Ioası, °09 Jun! :kamsäN ax) 

EWG} yel ala Nylo 


E ‚karal 09 wor Ser ira ga yelı Jiya, Dazcı SA 
uro5 [>| 00 et Dan Joan ol . Se [2 D_ IM 
PBaRıy wol 0 Jos voly wor :0uM| Akas Iralı ol > Joa (55, 


1. |; o fortasse in codice. 


l’aseetisme de son corps, Jean ' etait surnommd Lazare, et Theodore? stait 
appel& le Juste, a cause des vertus qu'il possedait. Jean’ avait dt& incor- 
pore au clerge d’Antioche la grande ' par Pierre, alors eveque de cette ville, 
qui Tavait arrach& aux £coles. Il avait recu [de lui] l’ordination (ysıporo- 
vix) de la pretrise, et avait habit€ avec celui qui l’avait ordonn& (2yasornse) A 
cause du beau tEmoignage que tout le monde lui rendait. Dans la suite, il s’6- 
tait rendu en Palestine et avait embrass& la vie monastique aupres du grand 
Pierre. (Juant ä Theodore’, ıl avait, avant Jean, aime la meme vie. I] avait 
vendu tous les biens qu'il possedait a Ascalon, d’oü il etait; en avait donn& le 
prix (rien) aux pauvres, comme l’ordonne la loi” de Dieu‘; s’etait charge de la 
croix du Christ et l’avait suivi, conformement A ce que dit l’Beriture ®. 


8 


Apres que nous eümes appris*® que le grand Pierre avait laiss& ces” heri- 
tiers, Eragrios, le pere spirituel du grand Severe, nous declarait A tous 
avec instances, lorsque leur renommee fut parvenue jusqu’ä nous, que e’6tait 
perdre son äme que de tarder encore A habiter avec eux. Anatolios abandonna 


alors la femme et les enfants qu'il avait a Alexwandrie, et promit a Evagrios de 
1. 6 pev. — 2. 608. — 3. 6 ev. — 4. m ney@dn. — 5. 68€. — 6. Matthı., xıx, 21. — 7. Matth., xvI, 24; 


Mare, vıır, 34; Luce, ıx, 23. — 8. Zacharie reprend et acheve ici la phrase commencede au paragraphe 


preeedent. — 9. rorwsüror. 


doll, 
a laR 


128 


* fol. 128 
b. 


rs 


7 f01. 128 
yo 


* fol. 128 
yo 


a. 


Ad. 


s8 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. '88] 


AD Jooı Asly as voraiado ld] zma dafs); Lu] „act yas 
was. Dmus 3| .‚badln oe Nasa» aD Jsolaso . waaıı kiruman lo 
Yo 0 Ih] Da5 p Du was "5 wausabe ..Lizle or ! 
eS [ED NE WARST) ZN ENT Joa un Son ” „wood J5j5 Jun) SuDo 
walls), kur) Jasoı> ..hu>y oa oo ‚JAN, voawasis, Jong DA 
09.) Lisot „Joan od IJNza 45, Jolie; Ni, sauNso 
—> Niooı a3 - :)NoHN aan >. Iso; SA u 0001 N 
“al du 2 or bl u a2] yo I “amuavo ‚Jan his 
> bl Holsoyo :wo,fi8 Jair Ir alu mo klaus I :Noor nme 
wanıı Ja gel: >03 ku, <> Ss „> Niooı „o| wno,as 
» rel Syn an ol arQ, hass el Jr» „| .Moa pol DI 
EN or» & UL Joa Ja ;> ol gar Nil as J.s2a0alııs uud] 
Ip „Joa nase J Du; Jah Joh Ka > (wo Suscı Aa ‚Jin 
.,Jooı amsA N Jajaass ! sl: Jy2 Jooı Jr2 As 7 ” > 


1.00: —2.P add. S. 


quitter le monde. Philippe de Patara l’imita egalement, ainsi que mon compa- 
triote Lucius, qui avait recu peu de temps auparavant une lettre du grand 
Pierre, — qui jouissait encore A cette öpoque de la vie corporelle, — dans 
laquelle il nous exhortait A l’observance des lois divines. J'aurais voulu des 
lors imiter le zele d’Anastase et d’Elisce, et promettre a ceux-lä de devenir leur 
compagnon. Comme j’avais peur de la vie monastique, ils insistaient tous 
trois aupres de moi, en faisant valoir ä mes yeux l’elevation de la philosophie 
divine, et en mie priant de ne pas me söparer d’eux. Objectant la erainte de 
mon pere, dont la maison n’etait pas eloignde du couvent du grand Pierre, je 
disais que je serais certainement empöch& par mes parents d’embrasser ce 
genre de vie, * et je les priais de me pardonner', si pareille chose arrivait. 
« [Suis-nous toujours], me dirent-ils. Ou bien tu seras des nötres, et tu cul- 
tiveras la philosophie avec nous, ou bien tu te borneras A nous accompagner 
jusqu’au couvent. » Je les suivis done. Le grand Severe n’approuvait pas 
mon depart*. D’abord il prevoyait ce qui allait arriver, ensuite il etait afllig& 
de ce que tout le monde le quittait; il savait en outre que j’etais trop faible 


pour cet acte. Mais je ne m’etendrai pas sur ce sujet, car je ne veux pas 


1. « et je disais qu'ils (les parents) m’abandonneraient »? — 2. öpun. 


10 


10 





10 


or 


10 


89] VIE DE SEVERE. 89 
: sol gadıı SA Jo .Jooı Se pas ho SA, dus Sabina 
wa bl „al Das u, „:ololy hl I} je Da u aa 
pl ua! INN aan. Iso olls = « ass Kl dar 
Jyar :udy Manu „> <> ho :uäı ih JoJo, ws yl Ren) 
as » wwagoraS wol Müıs . As Jyor Son :polkly INS > 


2 ibors Ayıı Lian 0 zug p5 „udn Aidisohsl Jan) od words: 


swwaLmans ar Joor vor lo :LipaaN > ds SL] ll Nus 
> gr Joor word] :sorodu| Joe yai Jr, Kat 00 :b5aa\ 
‚Joa JE alas 1 Jh... ad; Ser  wazdlsa.: karsoon wanna 
yui! ao ‚as Nj „sol Yard ha aaa „> 0] 242 1) — of Lab 
San sol IN Das. ka > “Oro Arad ya hl So] 2! EN 
ba>o ‚as, Ia203 aD EN D As ab — 0 hans] .. Jbasın 
kasıa.y us! or bl „adtorsadieo! Jos oor> :Laoı [born EL 
Jade: Inam> sale ‚boss Nysl] bisams (oo „2 - fe 


1. |®ja20? — 2. » ®. 


raconter mes aflaires, quoique je m’aceuse moi-meme dans ce que je dis. 
Ceux-lä purent certes atteindre les hauteurs de la philosophie; quant ä moi, 
les ailes me tomberent', comme on dit, — tant A cause de ma faiblesse que 
pour les raisons que j’ai donnees, — et je revins de nouveau A Beryte. La 
prophetie que V'illustre Pierre avait faite A mon sujet s’etait accomplie : Lors- 
que je le revis, A l’&poque ol j’etais nouvellement revenu dans mon pays 
d’Alexandrie, — j’etais accompagne& de Plousianos (Ihovsavsg) d’Alewandrie, qui 
est aujourd’hui un pieux moine; il faisait alors partie de la cohorte (=a&:5) 
du prefet d’Eyypte et etait venu aupres de Pierre pour [recevoir] sa priere 
et [sa benedietion?] " — lorsque, dis-je, je le vis alors, il dit Amon compa- 
gnon, apres l’avoir regarde et apres avoir devine son nom: « Va et tonds ta 
chevelure »; mais ä moi il me dit, pendant que je mangeais avec ses dis- 
ciples äl’heure du repas : « Mange, jeune homme. » Il s’ensuivit que, peu de 
temps apres, mon compagnon choisit la vie monastique, dans laquelle il s’est 
distingue jusqu’ä ce jour, au couven! dit "Oxrozaudezzrov; et que, quant A moi, 
j'embrassai la profession d’avocat (dızav:x“), m’&tant reellement montre « jeune 
homme »? et plonge dans de nombreux peches. 

c’est- 


1. &yi di, zo Aeyöwevov, mresoppungas. -— 2. veos, dans le sens de: « inexperimente, irrellechi », 


a-dire dans le sens du mot francais : « enlant ». 


* fol. 128 


ve 


b. 


“24 


* fol. 128 


* fol. 129 


Dead, 


* fol. 129 


da. 


90 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 901 


[mas 001 BRENNT ER | MN! en wwa-lopua Susoı Allıs 
JNorsao Juan ums 09 wanılyo :kauno; op Ja :JoIN Mus 
My dur No ;> | ojoya, Aus da Lad :)Nue Il Kai 
‚J)auNNay As ud Lasas DAm fuasaso (oaaan ars Joot 
[0a ra bie] rau Lab as hl «Ja; Jabä, Jajo; Wuasoo 
Nase Iso hu] Jar or Iudl 00 ons Lima „25 Jun] „5 
Joh (>30 < h! "001 umdNam fasaiso [asi, |Nasäsl; Less 
INa> ag> Iası bs Lian 0 > Asadınz u pol amd DI Aus 
Jusos  Suor Lion dns JlasNäns Nr rs kuro 
„sans . lan Lana! 0 „m ol; ha] io Jo lab 
bias har 3 .Asıaso Im yo] bias Jul Lido 
> olsad; „el ya m basa, , JNniso ..Joor Kos od, Lajl 
Ns Isa waso)N> Lo or Jooı Kay .Jooı JA |) Jlasaıs 
uygado]l;o 
„LS Jusoo :lalo Jail lab; wol IAS pas} Do Jsöhol [| oAso 


|. wososw0ol, — 9, Lyanm, 


Je revins done A Beryte. Je rapportais avec moi une lettre du fervent 
Evagrios a son filleul, et une lettre d’Ende (Aivsizz), le grand et savant sophiste 
chretien de la ville de Gaza, a Zenodore' mon compatriote. Ges lettres excu- 
saient et me pardonnaient mon retour, c'est-A-dire mon refus |d’embrasser la 
vie monastique'. Des lors moi et ceux-ci nous reprimes nos &tudes habituelles 
avec nos autres compagnons. Nous &tudiions ensemble les lois, et nous fre- 
quentions, en commun avec d’autres, les saintes Eglises a l’heure des oflices 
du soir et des assemblees°’. D’autre part, le grand Severe et moi, nous fai- 
sions pour notre compte, ä la maison, aux moments habituels, la lecture des 
eerits chrötiens, selon ce qui avait &t& convenu entre nous des le commen- 
cement. Si grands * furent ses progr&s dans la vertu que, m&me avant d’avoir 
revötu l’'habit (syäpz) monastique, il se montrait un philosophe chrötien par 
les actes et par la science. Dans la pratique, il etait semblable a son pere 


ispirituel|, et il n’avait plus, pour ainsi dire, que l’ombre de son corps, ala. 


suite de son ascetisme exalte; dans les theories (Bewgix.) de la science de la 
nature’ et de la theologie (so%oy!x), il le surpassait. 


Je passe sous silence les luttes qui, dans l’intervalle, eurent lieu de nou- 


1. oi zepı Zuvöoöwpov. — 2. ouvaksıc. — 3. puctrn. 


cr 


10 


10 





10 


2 


91) VIE DE SEVERE. 9 
INjeS.a> usa )ADälo SHersl > JAN .: ‚sono au Nioot 
wo! a5 Nuny dor „> Kuna wars 200 ‚ol kaylı far o3ı 
ä-ms05 0 Alma » „amıs| Los a, ala f5 :Jwolo Jarsolo 
„Son od Aulı ul ge y-lı Ka Da-saı Suacı J-12.! .Jooı 5,820 
Dun mo ca ol: „al Als Da ..Jooı oA Sa „el ad 


N ol ‚oil Dar yeln JDEN .-soou] unfiais 8 yo] ol 


J Ja, (pm „305 oa Jo; Kunz me Dur | „Nasa, soll) 00 
any Kr |Nısa> JLoly :JaNiss Jo wo) "har SA» > Na5Sl 
‚Joot > „oa>| „20 Jlo5jNum; 

ko go Lay J,oäs do : Tanz kp y.l loäsıus » 
Ir JaD 3 dor Mana ä> Lasäso „as I}> Ds küsS 
Don HAasrsassor yo! .Lsorasıo Jauı)ı Kiso Jyas -.JoNä> yaswo 
„ana od Iyoäao Jbaao; „252, 

"soo :karlor kosası as :Nyhy aası] onljl, ’ Suaso 2 So 


1. Du8as. — 2, || ante y@ et» ante ugs? addidi. — 3. bay. — ı. ab, — 5. Baay 9. — 
6. Kolso. 


veau contre les paiens et les magiciens, et tout ce que jaurais eu A souffrir de 
leur part, si je n’avais pas et sauve ä differentes reprises' de leurs mains 
meurtrieres par l’agonothöte *, notre Seigneur et notre Dieu, Jesus-Christ, 
gräce aux prieres que lui avaient adressees pour nous le grand Evagrios’ et 
V’admirable Severe. Celui-ei nous aidait en cachette de ses conseils. Comment 
done une personne pourvue d’intelligence pouvait-elle eerire contre lui ce que 
tu m’as dit que ce menteur a dcrit? Ou bien, celui qui est chrötien, n’adhere 
pas ä des calomnies de ce genre; ou bien, s’il consent A les accueillir, il ne 
eraint pas le jugement de Dieu, qui dit : « Tu ne recevras pas un vain bruit, » 
A cause de ce diflamateur, il fallait * qu'il füt montre que Severe ne le eeda 
pas m&me en une petite mesure en vertu A son pere. 

Severe ötudia les lois autant qu'on peut le faire, examina et approfondit 
tous les edits impsriaux y compris ceux de son temps, compara ensemble les 
commentaires contenus dans les preeis des lois’, nota dans des cahiers des 
racines auxiliaires de l’oubli et du sowenir (?), et laissa, comme des bmouvanarz, 
A ceux qui viendraient apres lui, ses livres et ses notes". 

Lorsqu'il eut deeide dans la suite de rentrer dans son pays, alın de s’y 


1. &ragöpws. — 2. Aywyoßirng; dywv est dans le lexle. — 3. ol ment rov ueyav ele. — 4. Exode, xxu, 1: 
oJ nopadsin ixonv waralav; le texte de cette phrase nous semble corrompu. — 5. Les explicalions con- 
tenues dans les commentaires des lois? — 6. Tout ce passage n'est pas tr&s clair. 


* fol. 129 


* fol. 129 
m 


b 


b. 


+ fol. 


vi 


* fol. 129 


129 


92 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [92] 


Do Jod Jia, Se as Sylı uD 52] Jan Ambann], 
DJ SR „20 „Luoor2 Jos Los] 013; od .wauduo]l Jo Das 
LoN (a5 Jadı „lad JIDS SA omas Nj/ PD ol, vol as] 
> ‚Nu, > uoNals usoro Youo kenne gu har 2, :Luoso 
)aaa>ıs 1001 N sl, Lunınso man oO ke,is; er ” 
#149 wald wol ..Lusj oo» „ol 000 grau] UND. No 
rad aa] . karıa.y ı20| SA = kuss wi 501 

>35 EN Soma Do jesaNs aD ya mıo Ds;oll 
NLaso a o| Na, aa Jan JIh ol 200 ‚Luna war 00,90 
HD Slam INN Jlası) 0 er Aa ‚ll Luaso oopaıa 
OLD voly Jkam> walorı> 0 Na yrP ‚Joa hol Jlaaaııs; 
Joan ans pn 2 or Jans dus );230 -.äsle I SS] 20 
> JaD; war, haoops Imgcäad ng „uanin: Do 
Jousel, Aası udars 5 or SS „5 Jo Sy] INaro JNunsoln 


. 

ötablir comme rheteur (4rwg) et d’y exercer la profession d’avocat (syohasrıza), 
il me dit d’aller prier avec lui au temple du tres illustre martyr Leontios, ou il 
avait recu le bapteme sauveur'. De la, il me fit encore aller avee lui ä Emese, 
pour prier devant le chef divin et sacr& de saint Jean, Baptiste et Precur- 
seur°, qui avait &t& decouvert en cette ville. Apres y avoir trouve ce que 
nous cherchions, et fröequent& beaucoup de personnes qui etaient fortement 
adonndes lä, a cette &poque, A la philosophie divine, nous revinmes ä Berylte. 

Apres avoir achete des toges (yAavidız) pour sa profession d’avocat (dıxavızn), 
Severe resolut d’aller d’abord a Jerusalem * et d’y adorer la croix, le tombeau 
et la rösurrection de notre grand Dieu et de notre Sauveur Jesus-Christ’; puis 
de se rendre aupres d’Evagrios‘, de lui dire bonjour; ensuite de rentrer dans 
son pays. Il ne s’ötait point apercu que la gräce de Dieu le eonduisait A la 
philosophie elle-m&me! En quittant Beryte avec l'intention d’y revenir encore, 
il me confia ses bagages’ et ses serviteurs (esclaves), s’&tant contente de 
prendre un seul de ceux-ci avec lui, un des anciens. Il adora certes les signes 
sauveurs des souflrances divines, une fois arrive dans la ville sainte; mais 


1. zarniındn Tod owrrpiou (owrnpimdor;) Bantionatos. — 2. Bantısrng va Ilpoögopos. — 3. 6 neyaz Beö; at 
owrrp Amy ’Insoüs Xpiotöz. — A. oi nept Esdyprov; peut-Ctre est-il preferable de traduire iei et plus bas: 





« Evagrios et ses compagnons ». — 5. oxeun. 


10 


10 


or 


10 


er 


10 


[93] VIE DE SEVERE. 93 


rl :gpoar, Jan) on Jo :)gı a5 wordt: Ik yaro - unno| 
‚Juaso AD Jas; - var ya fDSnaso .)NoN JlasamS.s, Asar;> 
Dos . Jwasiı; [Eh ads zagıal] Has hans! ds ad. 
Nazjy Mass aD i hasıan JLsiso ‚Jos ade ILSEN 
Jon Ad If; SD !SNDas No Jlaaı) „2 ‚Jlaaadiuso 
Nase |Aa5 [Nuso Loattrl; Jason lan; Lobo -.Loi Lie! 
Na] Iso; oda " Narmäs yo; Näaul] Nils Lad 20 

Ns ka 8.50 Nu — Jo}> LAN wohe yrolı za Jen ER 
JlaS jo :pobad; yo [ASS ordın: Jjorso :lsa, od Jsaäso :[s5| 
a gun ” ‚ala, gamas .)Nasösah50 Nun] 
00 un 41303 karl u NDaaN ass ..L ma, Jjasy ka NENNE 
S| ger NO udn Haan Da Jalaso Jagsı ILEN INS 
a Ja yelz ‚Jooı as INSEN 5 pa kung kudas, Lys> > 


j. 83: corr. S. 


lorsqu’il eut rencontre dans la suite l’admirable Evagrios', qu'il eut frequente 
les heritiers du grand Pierre, et qu'il eut vu toute la disposition de leur vie, il 
fut saisi par l’amour de la philosophie divine, et fit voir un changement digne 
d’admiration? : au lieu de la toge (yavidwv), il revetit U’habit (syäp.z) monas- 
tique; au lieu de se servir des livres des lois, il se servit des livres divins; au 
lieu des travaux du barreau ($ızavr), il choisit les labeurs* de la vie monas- 
tique et de la philosophie. Peu ä peu la gräce divine l’avait proclam& rhöteur 
de la religion ‘, et oint pour le patriarchat° d’Antioche, la grande ville®! 


Parvenu ä cet endroit de mon recit, je veux raconter brievement * tout le 
genre de vie que l’on menait dans le couvent fonde par le divin Pierre. |Les 
moines| passaient tout leur temps’ A jeüner, a coucher sur la terre°, A se 
tenir debout toute la journee, ä veiller pour ainsi dire la nuit entiere, a prier 
constamment et A assister aux oflices. Is ne consaeraient qu'une tres faıble 
partie du jour au travail des mains, par lequel ils se procuraient ce qu'il leur 
fallait pour [nourrir] leur corps et pour assister les indigents. D’autre part, 
chacun d’eux meditait les saintes Beritures’ meme A l’heure du travail ma- 
nuel'°. Si grande etait leur chastet& que, pour ainsi dire, ils ne regardaient 


1. 0 regt tov Daupasıov Edaypiov. — 2. atolavuaotos. — 3. Mot ämot:: « sueurs (= löpwreg) ». — Ai. eio- 
Bez. — 5. Apyıspeiz. — 6. weyadönorts. — 7. Mot A mot : « tous les jours ». — 8. yapamortiz. — ). 7x Dein 


%yız. — 10. Proprement : « corporel ». 


“25 


* fol. 


yo 


129 


* fol. 130 


ro a. 


+ fol. 
po 


130 


a. 


YA ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [94] 


L 


Pl. Io JSl> Hol. zeobedı yulı hun] :\gorD Jocı Au] Jlaaaı 
aa ‚ooasoo DA nn wmum,sas] pol a5 rad 3 
v2 :lo5Namo; [us5| DA} gaDor : op a Ja Id, yaso 
> [ewT| x! [87] Sr 0091 mas man Ju JNS20 Imm ol 
I>33 ou: No Kris jan . ads al alıa5 pay Joh; Jam] als 
aD > 00 nm Ja>J| sau >30 .Jooı I FER ” wos 
Kasd., [ass !S As} :opasl] (al Holy ot, aume „2 " ‚JNasaslio 
aD a Jojo “oganıs od Eco ke als) 0 
alu lo ul] ur har So „(adası (vorn foyj; Jan; haar] 
)Nabor> ol Lrasaml> 0] .wasl \oonas > JNSAD> INS» Ju Hol; 

or ll yo 0] aaa JIo I, Jasan Ja Luis Jpor> ol 


ads Irre Solo (55 war; Jdor .- Nas Mass Jlaamxs Jon 
:Ohad3 ala) <> 0 as; :ulalı ira yon SA2o a Lo yl 
Ja>]| aa, go I ma u say > .,oD Joa Ana N ENE) 0 


1. DSss0. — 9, |yors; corr. S 


meme pas les visages les uns des autres. C’stait en fixant les yeux A terre quiils 
se repondaient' dans les relations qu'ils avaient ensemble *. Ils accomplis- 
saient avec piete tout ce qui avait trait aux exercices de la vertu ?, evitant de 
prononcer la moindre parole inutile. — J’en connais parmi eux qui furent aussi 
astreints par le grand Pierre, quand il vivait corporellement, ä observer un 
silence complet envers tout le monde pendant dix ans et davantage. Ils ne 
parlaient qu’a Dieu dans les prieres et les ofliees,* ayant recu l’ordre de la 
part de celui qui les avait astreints au silence, de ne reveler, a cause des 
pens6es dont les demons les obsedaient souvent, qu’ä lui (Dieu) seul leur com- 
bat, afin d’en recevoir le remede qu’il leur fallait. Ils obeissaient ä ce point 
que non seulement aucune parole futile ne sortait de leur bouche, mais qu'ils 
ne se laissaient aller, ni par la tenue, ni par la demarche, ni par le elignement 
des yeux, ä exprimer une pensce inconvenante. 


C'est de cette philosophie si pure que le grand Severe s’eprit et dont il 
porta le joug. II m’envoya par consequent celui (le serviteur) qui l’avait eleve 
depuis son enfance et qui l'’avait preeisement accompagn&, en me faisant sa- 
voir par lettre ee qui avait plu a Dieu ä son sujet, et en m'invitant ä envoyer 


1. Mot a mot : «disaient les r&eponses (aroxgiserz) les uns aux aulres ». — 2, suvavastpozn? 3. Clest- 
a-dire : « asceliques ». 


10 


10 


10 


195] VIE DE SEVERE. 95 
all aD Ds gear eordH yar wornräs; „ass „od os As 
‚iso Joorı Sy wor see >>, 001 
oLl No; Dar 8 ja har.adıo Jomselo Sih> 4 I320; Lars 
> :Moc A] Sa )Nu.20 wos [us] „2° ‚Joa woroN.] waloraa 
L\esao| alas aNylo ana, |Na ars oo Jdoy Jusaa wu an. 


y» ep os NS Sl sun . (ax) wor: Iror> lan 


hope ds sl Azıs r> Koasäs, Iuro As go Susor — il 
— :Nioot aan J or Losl) 035 Nico IL. Nöpa INN 00 
IN EN | any? Pr )asms So ne yaD Juan, Js. 
au Jasıny Jusol 30 ..-JL] JAxadıso Jrcı JNuneS 
JNDS Joor o-> ‚ass A aa Kuda oo Dad, 001 or el 
INN Slasa na NS san 50 NLA » Iror> 3 3]. )Näb 
ja) aD JaN may kus0 „ann Jlo5Mum am. Jlsäso |Asöro 


l. # »; com. 8. — 2. EM3s; corr. S 


dans son pays terrestre ses serviteurs (esclaves) ainsi que tout ce qu'il m’avait 
coniie; ce que je fis. 

L’admirable Etienne brüla ögalement de zele dans la suite pour ce genre 
de vie. Il etait de ceux qui vinrent apres nous a Beryle. Comme j'etais encore 
dans cette ville, je luı appris le depart qui en avait eu lieu de ces six |compa- 
gnons|, qui etaient alles revetir l’habit (syAux) monastique dans le couvent de 
Villustre Pierre. Il s’y rendit alors ä son tour, en qualit@ de septieme, apres 
n’etre reste que peu de temps ä Beryte. 

* Lorsque j'eus acheve l’etude des lois, je retournai dans ımon pays. Je 
vis la troupe divine, mais j'avais beau la voir, je ne pouvais pas faire de möme, 
retenu que j’etais par la faıblesse de mon äme. Une Epreuve qui arrıva A mon 
pere, me forca de venir dans cette ville imp6riale' et d’y exercer la profession 
d’avocat (dıxavıza). 

Quant & Evagrios, qui avait et& cause tle beaucoup de bien pour tous ceux 
qui s’etaient appliques A l’imiter, apres qu'il se fut aussi consacr& vaillam- 
ment ä la philosophie divine dans ce couvent, qu'il eut endur& des peines® 


et des fatigues pour la vertu, qu'il se fut montr& un moine parfait aux yeux 


1. Baoıkeuodon ou Baoııis nörıs = iei Constantinople. — 2. Proprement : « sueurs » (= !öswreg), 


* fol. 130 
eb: 


* fol. 139 


* fol. 130 
v’a. 


* fol. 130 


96 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [96] 
AD yanıy 00 Luna wars 0 ID. 5) ade » Ju5) So 5A 
NS >23. Kuson Se |Naäs, Jar] Yo as oo :NSsaa| 
50 I „omas SA zolı ws Dr Jlanaı > Nas [sa Das 5 
ans) odı «us hl Use hrs sb] and Jan hanasle laryı 
»$| Joa Luc 
INN Jlasaa dan In „ro his) „2 :]mohos Joel ur 601 
od J>oge „Mao Nisoy Mani ad blu Iisollls Ior> 
alo5sAusası werel al ‚lo our wasas| Isis 001 bad Joh} 
wm Daso;laNs JapaDo - iR kay oo (ssamıso Jr04 — son 
aa, zo „> zo opası :uolo| or 00 wald] ' onen NL] ” ENT] 
Jö-so :L as 20,2 wo Jusoı „Joa jan 209 Ju) Lado „od Joa Au] 
ja a> Lig) ua] -.ooot us As JNDsYS Jlaaıaso Ja, 
aN ACHe® kl Lk 00 ao Jlascaısn 0 ep du ao 
ws Jen Ir ad zus]. Saas Jr yulıs ana ds 09 Ja; J 
App al ao JR! ws loan JaDo .Li> Jaxa} 001 Jumwoss 


1. >; corr. 8. 


de tout le monde, ıl quitta peu de temps apres la terre, retourna A Notre- 
Seigneur Jesus-Christ qu'il aimait, et courut au ciel ou reposent les ämes de 
ceux qui ont vecu comme lui. La prophetie qu’il avait faite sur son compte 
s’tait accomplie : « S’il arrive que je prenne l’habit (syAyz) monastique, je 
mourrai dans le couvent m&me oü jaaurai recu l’habit (syäp«) sacre'. » 
L’admirable Severe, apres avoir vaillamment supporte pendant un certain 
temps la philosophie divine dans le couvent en question, fut entraine par 
l’amour des lieux deserts et de la vie dite solitaire, *— qu’institua le grand 
Antoine, ou bien un autre qui lui a &t€ semblable en vertu, — quitta le sejour® 
et la vie en commun, et se rendit dans le desert d’Eleutheropolis. Il etait 
accompagne d’Anastase d’Edesse, qui etait anıme de la mö&me allegresse et 
pouss& au meme zele. Ils s’adonnerent [tous deux] a une vie si dure, ä des 
travaux sı pönibles, A un ascötisme' si eleve, que leurs corps tomberent dans 
une grave maladie, et quils auraient ete forees, A cause de leur grand 
ascetisme, ä quitter la vie humaine, si Dieu, qui approuve cette allegresse, 
n'avait pousse |v superieur du monastere, fond& par lillustre Romanos, A venir 


1, tepüs, — 2. Starpıön. 


10 


10 


or 


[97] VIE DE SEVERE. 97 
‚opasıs ‚oopas [Anıay sl wauslo .\oolla> Joy; Mau. „Sm Jusoto 
aD 2 „lu ano Lusl Kuda (00-203 > Joan soo. lo 
Jon ‚ad 3 Jon aaa aaa goät ro ulm as 
wo; gar; od an, 0, : Lada; Joh ao SA Lola 
oa Joan yully 5A ml; 00 Lyp> 


Inge BU) has wait] jaojlls Joan > jaas In Ks) Sao» 


EEE EEE 
:Ly La> > » Nut — ha +baio worlts (553 Jo or ‚Lars 
ul SS Da Lies Iran SiL Das Il Im Lisy 
> Opa Oyasanzı „on Joorı Auly Hasıdı JS SA voamıs]| 
I 068 Sasialı De Jay oe a: Harp keuan| „Das 


Dar ala wo 1 00WorS |} el od] Ja-ı > I 
Also), WAo res; Nun, SA -, Kr 0 - Mama on Joa 


hrs BER SD: Ji> ADS. NA 


1. sie codex. 


les visiter, A les recueillir dans son couvent, A les traiter avec la sollicitude 
qu'il fallait, et ä les engager a habiter pour le moment avec eux. La vie de 
ces moines etait penible, plus que celle de tous les couvents reputes en 
Palestine pour leur ascetisme. Mais l’admirable Severe ne l’en aima que 
davantage pour sa grande austerite, qui fut cause que ses pieds se tume- 
fierent de la maniere que l’on sait, apres qu'il eut ete gueri de sa maladie. 

Apres avoir demeure un certain temps dans ce dernier monastere, il resolut 
de retourner au port de Gaza', et il vecut la vie des solitaires dans une cellule 
(z.%ov) tranquille “de la laure (%zöex) de Maiouma, ou se trouvait aussi le 
couvent du grand Pierre. Mais lorsqu'il eut brill& longtemps ainsi dans ces 
deux monasteres, dans le silence de la retraite, certaines personnes lui 
demanderent, a cause de la parole de gräce dont il etait doue, A vivre sous son 
obedience? en portant l’'habit (syärz) monastique. Il fut alors oblige de con- 
sacrer ä l’achat d’un couvent et A son arrangement le restant de l’argent qui 
lui etait revenu, lors du partage qu'il avait fait avec ses freres des biens de 
ses parents, et dont il avait distribue la plus grande partie aux pauvres. Il 
bätit des cellules (ze%%:x) propres A recevoir d’autres personnes. 


1. zb napodardasıov u£poe Daing, c'est-ä-dire : « Maiouma »; cf. plus haut, p. 78, note 6. — 2. ROTAYN. 


. 


PATR. OR. — T. IL 


"26 


* fol. 


yo 


130 
b. 


+ fol. 131 
T°'a. 


* fol. 131 


2020, 


98 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 198] 


0 . JufmNs; Limo „m Jon worohisly 0 wos ans yo .2 

85, :Jlorjoiyo bl Hol Hannfsergı hojohso Lada, Jloyo 5A> 
on fesoNa 0, ‚ar wa säı do wajopua N As » -.|Nunso EN 
aan Dom as wor Las Jam ‚oo lo :Ladan 
2. JE] DE Sao Ic 22 .Livoos Lauadı Irns ig das ION 
02» "INsaaso od Joorı Mu], Jlaaaı, Jooı Nas 2 > huumı 
SA ol Nöonlls Haste .-JloiAuse Ds: Jlaxıoo Noris ode 
Las hoias SA 15 han la aa IL aDo]lo „Nun Lio)l 
Joa AIsol Kioly oa Ly> ."Jasoos Is5, Jooı „2,0 pass 001 EL! 
NaN Jlaam dus (slaao oa aan ums] Nuusoı ho „NS 
kl oe bu „oA ADe s10| ur 801 .JuaDl; aD [Isar kan „= 
goD> U! Ju Liz) &o Lums IL ams als JLasauns [>j05 


od; ‚sole Nur aa made ur 9-2 „30 .Jla-a0,20 
ya I aus ssar „5 wohl, os: Aauado (35 05 Joor vordis] 


l. ka Sollso. 


Quand cela fut connu de Pierre — il etait de Cesaree de Palestine; apres 
ayoir etudie dans cette ville les sciences eneyelopediques', e’est-ä-dire la 
grammaire et la rhötorique, il avait meprise Beryte et les lois qu'il convient, 
dit-on, d’apprendre (?), comme aussi les vaines esp@rances°, et s’Ctait joint A 
ceux qui pratiquaient la philosophie divine dans le couvent de l'illustre Roma- 
nos — quand, dis-je, cela fut connu de Pierre, il vint trouver S6vere. Il avait 
dejä appris ä connaitre par experience" sa chastete, sa sagesse, * toute sa con- 
tinence, tout le tresor de ses vertus et la gräce qui lui avait &t& accordee par 
rapport ä la science (dewetz) de la nature" et la theologie (dersytz), qui est le 
receptacle de celle-ei, lorsque, a la suite de la maladie corporelle’ qui l’a- 
vait atteint, !’higoumene du couvent du grand Romanos l’eut conduit dans ce 
monastere, comme je l’ai raconte. Il le pria done de le reeevoir comme associd 
de la philosophie divine et de lui assigner le rang (#5) de diseiple. Severe 
consulta A son sujet les notables d’entre les grands qui avaient vieilli dans 
l’ascötisme, qui possedaient depuis longtemps une grande experience et 
beaucoup de jugement, et qui avaient notamment recu l’ordination (z2r7&07x- 


6 


sı:) spirituelle. Au nombre de ceux-ci etait le grand et illustre Elie °. Celui- 


1. Eyrundıa marbeupare. — 2. KEval Eimiosg. 3. hön reipay E)ade. — K. Yucımh. — 5. Kppworia GWuarıYHN. 
T 1) . 
— 65. Ne comprenant pas les mols »o&D >> om, le sens exact de la phrase suivante ne nous appa- 
rail pas elairementl. 


10 


10 





10 


10 


15 


99) VIE DE SEVERE. 99 


sorohs| aoMalso kan 10 „2 O41200 way > Kuno; [ll 
=] la Lurros Lisoäs SA Asa, As; SA AluNio 
wabas, rs] - auadl] hass JS] 2 kam Je Nuss oLDLa0 
„as, 09 LEN SD / wolad0.0 „200 wolle ID Lo [Ns 
Au] IS, <! U ‚Joa Lio» ga NER, NAr sus LasD Jo 00 
was] „Lu war (+30 homo 09 LoAN wanna. [45] 
„walıas 94099 Jusyı> (m Däs D 1 wollums o| :frmo oo 
ga ‚DSL 0% Luds lady Lilo og] ol ‚Lo N ERTERN 
een san 1a ae aaa a Lac yohh Uiles 
used o! 5 ars JOD | ‚alo5Auso Ayo JAsas SA ads: (un, 
N! o5arn DENE wo Kuss Lio)Ası aaa "Lora>| 2 uno 
Joan Nas ouoo Lust I>Näso 0] Iso N Sao ENTE yl 
LoN (0; at) 0:6, Jasaaso IALSEN 7 kpa> 30 :Mflı no! 
J;las Jojo > :Jooı Joa ahussÄs Hi ws) MIND Klaas 


1. 159», fortasse legendum : 8a yely 15] Don. — 2. wonaall, 


ei lui dit de ne pas repousser le frere spirituel qui s’etait refugie aupres de lui, 
qu’il (ce frere) prenait part A la meme lutte et au möme combat, et «jue e’etait 
surtout par amour de la philosophie et des dons spirituels qu'il s’stait rendu 
aupres de lui. Obeissant alors aux saints Pöres, Severe le recut comme 
disciple, de möme que Paul, le divin apötre, avait recu le grand Timothee, et 
avant lui, Elie de Thisbe, qui etait parvenu au ciel par ses vertus, Elisee, et si 
l’on veut, comme le divin Pamphile, ce martyr de Notre-Seigneur Jösus-Christ, 
avait recu Eusebe "de Cesaree, ou comme le tres illustre Basile, Gregoire le divin, 
a l’epoque de son sejour dans le Pont. D’autres encore vinrent aupres de lui, 
qui se distinguerent par le möme zele, et qui montrerent, en vivant sous l’o- 
bedience ' du grand Severe, de tels fruits de la philosophie que tout le monde 
louait Dieu ä cause de leur progres et de leur avancement dans la vertu. 
Quant au disciple Pierre, lorsque son pere |spirituel] lui eut permis de s’appli- 
quer A la theorie (Beozix) dont la pratique forme, comme l’a dit Gregoire le 
Theologien, les echelons’, il concentrait constamment son esprit sur les Livres 
sacres’, sur la meditation des Paroles divines“ et sur leur explication que 
sa pensee concevait souvent, avec l’aide de l’Esprit divin, de deux et de trois 
manieres. Il s’acquit de la sorte la richesse de la science et l’abondance des 

1. Srorayf. — 2. Ce passage n'est pas tres elair. Si Von garde la lecon du ms. : wma>N. on obtient 


pour le commencement de la phrase le sens suivant, qui nous parait peu salisfaisant : « Quant au dis- 
eiple Pierre, lorsqu'il eut abandonnd son pere pour s’appliquer, ele, » — 3. kzgös. — 1. Deix Aöyıa 


2 foleial 
Kh: 


* fol. 131 


+ fol. 131 
va. 


»2101..481 


100 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 1100) 


> ! Jooı sol - JN..5A5 [Naxih, Jlarlaso :o 8 audl] INses 
INS] JEAES gro )aasıo Lu, Hopp WA saıs ab . ad 
> JEN sm NJEN 05 : Lass Ns; Jlamman,so Ss diso | 
do = Jusols rs Juan! SAsı aa. „o Jess SS A200 we 
ar Nas, ag Joh >> 8 yauııs ads har o ‚oa wu 
Sl, “or „wor As Jess. has> oo „ad> Pl  . Masuıo, el 
kpl .go> vor Jar kusar Lsaamıs| or 2| ER 572 alıa5 
„oo, Jsaam.n|, Was opaanoy IK Jiogo)ADo „una 0020.0 „20 
»Jwoho ai; Karo oo JarSl 

wada J>: Jör>| «goed0 : a Dor ‚0203 Joor vorodu] Dor> > 
yrll| uDa Jam. .,000t „5a Da JEN.a3 : un Ama so 
al, Jlaslas “is „rN|; Nm Das ao (od Nasa 
rs kinımadlso wadısa. h31 

man )Nsarı — RINGEN >  heipimaN\ har ul EN warn 


exemples de l’Eeriture '. Tout le monde l’admirait non seulement ä cause de 
la continence de sa vie, de sa chastete et de ses autres vertus, mais encore 
pour sa charite envers les indigents, qui est surtout agreable a Dieu, et 
notamment pour sa bienveillance et sa sollieitude a l’ögard des etrangers 
(Eövor) qui passaient?. Ce furent la les motifs qui determinerent tous les saints 
äne pas seulement choisir le grand Severe pour recevoir l'ordination de la 
prötrise, * mais encore, dans la suite, l’admirable” Pierre. Tous deux la recu- 
rent des mains d’Epiphane, cet &veque confesseur, qui la leur donna, comme 
il Vavait donnee auparavant a Jean et a Theodore, les heritiers du tres re- 
nomme &veque Pierre et les peres spirituels du grand Severe. 


* 


La vie de ceux-la allait de ce train, et tous les Pöeres d’Eyypte et de 
Palestine etaient fiers de leurs vertus, quand tout A coup l’envie se dressa 
contre tous ceux de Palestine qui communiaient avec les Pöres d’Egypte et 
d’Alexandrie. 

En effet, Nephalios (Nr9&%w0:), un moine d’Alewandrie, apres avoir comple- 


tement oublie la vertu pratique, puis aiguise sa langue ' pour parler, et adopte 
C C 


1. yoazınaz. — 2. mapodeunvreg. — 3. Akidaöpaotng. — I. Anovhaas (küvac) 6: vv yamocav. Ol. PS. CXXXIX, A. 


10 


FT 


10 


10 


on VIE DE SEVERE. 101 


es aa Lmsas yore Lo :Wrasy wir Lad ad ur ad 8 
5 asS ..aslo Jlasauı, !JLsinn: Do vos Ss Sol] Jojcı 
a; ao| lady -Liraaln, Lö as Ihr Mau; JOSE aa ll 
woran Na0ady yab (u) So ..JAuadıno ho JNu.20 jeaaa.s| 
all IJADS Jsoı As rm] a5,0 ‚Asunl| komadas u 
yel do „m aD Jooı yass SR 7) „2 Ja; Maas SA 
‚|Nupa> ’La. ra dor 0 AfA ‚ou wis zoll; 
op ki ala) msaad Jo Nun habası 00 ul oly hun] 
as;s olaslaa or \asıı 230] rar m 55 har ni] > el 
nn <> hi (N „al „a0| aus Alan DIA-» voraus 
in as yo Dass Lirnadjl; anQNio aagas warte 1 
»asyilly S2o]Ao: som 5,807 55a] Jans; anso] Kamas 12. JLanı 
\aesaol aD „a8 „ ons 50 kaisl in — SerY gı Mio 

SA url N ENT eis] 0% Wuasalı gms > wolhlo aduNs|; 
Jasyasamzz Do > „Joa nr Ns Lassoljoly - ao] Ja; Manu 


Ar Pas>>. - 2, Glose marginale : | aua;ADo aguan. 


des procedes sophistiques, s’en prit A tous ceux qui avalent vieilli dans les tra- 
vaux de l’ascetisme. Il souleva le peuple de son pays a cause de la commu- 
nıon de Pierre, patriarche ' d’Alexandrie, avec Acace, archeveque” de cette ville 
imperiale®, et par zele, disait-ıl, contre le coneile (s3va905) de Chaleedoine. Une 
foule de säditions (s7%se:;) et de massacres naquirent de son inimitie avee 
Pierre, qui etait tres aim& de tous ses compatriotes, pour ainsi dire, et prin- 
cipalement de ceux qui formaient "les partis dans la ville. C’est ainsi qu'il 
exeita aussi souvent l’empereur Zenon, de pieuse lin ', contre Pierre, en disant 
qu’il avait chasse de leurs couvents ceux qui s’etaient separds de sa commu- 
nion par suite de son union avec Acace. C'est ainsi encore qu'il souleva trente 
mille moines Egyptiens et qu'il s’appretait A entrer a Alerandrie afın de 
dötruire cette union, lorsque Cosmas, l’eunuque (edvoöyas) de l’empereur, fut 
envoy& pour porter aide ä ceux qu’on disait avoir &te chasses. 

Apres la mort de Pierre, il fit semblant de se convertir et de regretter les 
seditions qu'il avait souvent suseilees contre lui ä propos de son union avec 


Acace; etil s’efforca de faire eroire qu'il etait devenu orthodoxe (69 6dofos), A 


1. äpyısoese. — 2. Koyıenloxonos. — 3. Bares ou BromMevouca nödıs. — 1. Tis elgeBous Arkews. 
[SpEsG vr h h 


*27 


* fol. 131 


fol: 
yo 


131 


b. 


* fol. 132 
T° a 


102 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. c102 
saloranı I>} =) As „an|y or» JE oo wall); Lab Jooı Re 
Ina > ds Joh As; uolso :ipmad ls Nina Jlanıacsı 


Sara] ji > har Se aadz Kar] adden, (ud 
kins Jopaaa [as Sog A-0025 Jlasoıp Jans; words 5A: 0 
— yol ..Mbobs Joor Lus has wordt Lab oib Jocı N! Jsoraso 
ap ‚„alaxs> Ja] Dis arım, hykao ‚Lusäs asıy Joa JADS» 
900 geronms Kor ons Joouy [Nu solo sus] Jo " „ooot 
soo] Jurs 0 wir .wwopnamy as Das yaıı al RN 
hu} ooD oascı „> aDsjoly wonaS ass DoLo pda Joa 
u Sl Vie wis > hie Laägd JÄDS Jar z8 soorila: 
Iso and yradas Jin; Jay Sa-sado .- „so wolo Lass 


„NaL osLly Hama so 
Nasa : Lara! ran Hs ala. Ns Narl > „As 
DI Vasado . „dor iS} us Saoado word air ii 


1. ILie. 


la suite de ce que Pierre avait derit dans sa lettre synodale (suwvodıza) A Fravi- 
tas, Vheritier d’Acace. Apres, il voulut recevoir l’ordination (yeıporovix) de la 
pretrise aA Aleswandrie et &tre charge de l’&conomat ' d’une &glise, et il poussa 
beaucoup de personnes du palais (rxr&ruov) A insister par 6erit A ce sujet au- 
pres d’Athanase, qui regut le patriarchat” apres Pierre. Mais le peuple gardait 
un souvenir sympathique de Pierre et dötestait avec raison N6phalios, qui 
avait 6t6 la cause d’une multitude de troubles; il eriait dans son angoisse que 
c’&tait un demon qui avait besoin d’etre enchaine, * et il aflirmait qu'il 6tait 
impossible que son desir audacieux se r&alisät. 

A la fin, Nephalios osa prendre la delense du coneile (s3vodoz) dont il etait 
auparavant l’accusateur. Il se joignit alors au elerg& de Jerusalem et revint 
au zele par lequel il avait provoque de nombreux troubles, quand il avait fait 
de fröquents voyages aupres de l’empereur, quil avait boulevers& complete- 
ment l’union des Rglises, et corrompu la paix et l’ordre de son pays. 

Dans la suite, il feignit * de donner une preuve de sa conversion et dressa 
des embüches' aux heritiers du grand Pierre, A leurs partisans, ainsi qu’ä tous 
ceux qu'il admirait auparavant, lorsqu'il fut venu A Maiouma’, ou se trou- 


1. olxovopstov. — 2. Apyıepeian. — 3. oynparıoäwevos; oyäyx est dans le texte. — ". Enıboviny ovveoxeüase. 
— 5. mo napadaddasıov pipos rs Dafaiov nösws; cf. plus haut, p. 78, note 5. 


or 


er 


10 


10 


1103] VIE DE SEVERE, 103 
Ss; SL JM » „AS Jar :0001 „soo om rd 0 ad 
are ia aller do Ns 3 :]Nu,o Ih: ha. - 
gas 0 Jo Ad adaxs Juolo Jo Yan) sorohs| Kurs 
wart das|; u 20 ur Moldun soräs] yEar-m Nas un..0} 
ash» odsaad Jo ya usloAIS dor :bafolıo wassa mo 
Joor na o | funny | onadd; or DAS „ad ka do; Josı 
msaa.N ., voran NGss aus. Do woansär, lawas Jo am 
Joan “oo! Jans “Oa20.0 "a a :hel ke dor Dasao 
er Jun AD 05 Da» » N Is Joro Jr2ol2o dur I ham 
0 wa 55 Jin 20 da as or Hide ‚Luna van 0 
aoNdlo .-\olaD oo mas Mlunam „Spas: N yaD iNOOFOaN 
„galad ‚sors Joor Mol; 0 aSsas voroMNs|y oocı gras ar 
JauseyIN20; Korn -,0001 gps (ao „0 Joro So amaoplil; hans; hun] 
‚Lrsols Ky> ‚vormasaNn Joolk; EN Jsolll» 
Ham Do )NoN las ns Las; 061 Joh; JAN loc Jjo1 


1. kuwl. 


vaient leurs couvents. Ayant reconnu que le pieux' Severe etait invincible 
dans la science de la cerainte de Dieu et qu'il se detournait avec une egale 
horreur de toutes les her6sies, prineipalement de celles d’Apollinaire, de 
Nestorios et d’Eutyches, ces adversaires de Dieu°, il resolut de lui livrer 
tout un combat (%y6v). Mais il ne put pas r6sister ä sa parole invincible, ni 
a la profondeur de ses pensdes ni ä la puretc de ses doctrines. Il prononca 
alors devant l’eglise un discours contre Severe et contre les autres moines, 
* dont il avait 6t& le defenseur (suvÄyogos) devant l’empereur. Dans ce discours, 
il partageait en deux natures Notre-Seigneur Jesus-Christ qui est un. Fi- 
nalement, il chassa ces moines de leurs couvents avec l’aide du elerg& des 
eglises, c’est-a-dire avec l’aide de ceux qui avaient toujours ete pacilique- 
ment disposes A leur egard, et qui consideraient comme une querelle ? entre 
freres le differend ' qu’ils avaient avec eux. Aussi, les appelaient-ils ortho- 
doxes (6p96d0&:) avant le jour ot le soulevement en question se produisit 
contre eux, de la maniere que je l’ai raconte. 

Voilä quel futle motif pour lequel Severe, cet ami de la philosophie divine et 


7 


1. 2.öBens. — 2. Beouayoı. — 3. Luyopoyia. — /. Brapopf. 


* fol 
pr 


132 


b, 


“28 
fol. 132 
yora, 


* fol. 132 


104 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 104) 
u aD Krssas ya) Jun aD 25 ‚1b Nds |Nue Jod; 
Js) ro > wasah; alas ao :];L| oo Joor „>r30y 001 oroly :Looız 
.‚omsaad ya Lilo Jo) > .ga2p 20 ou ‚a0 5 Aumo :Jooı Se 
ale 0, di? Kia] „Ladss; Jod] Dur hrs; sp a han! 
„godasan Jcor Jar Am eye Juoko ID irn .‚asyl] 
una war \ 203 RSS) ga Do N) SS. —& 5 m e ot 
» ‚Ja 2,0 Ds ao, mr as DA „450 ad „so 
wann Ns00 Jans orD Joa Mu] era 0 ! wa uses "woloips 
voohs]y „unse Yanio keys Jsotası 09 wanına,20lo ana Auso 


5 


ODasa wöor go oo „ae hadis; Amsäso| > m Joa 10 


Pl: uno us Js! „2 12.10 :JLoUN&> unNal 
1) „a2LoNas wadsa? a>]lo „area yrasas kuls Das 
as Do ‚JaD aD Sur wuy| osdhl orroan — pas Das 


|. waugusads ; corr. S. 


de la tranquillits', vint dans cette ville imperiale. Lorsque, en effet, notre 


pieux ? empereur apprit ce qui s’etait passe, — il avait &te mis au couranl 
des faits par le gouverneur du pays, — comme il connaissait de par le passe 


’humeur perturbatrice de Nephalios et les vertus de ceux qui avaient te per- 
sceutes, il entra dans une juste colere eontre lui. Tout le monde put, par 
consöquent, connaitre la pieuse volonte de l’empereur. Aussi, ceux qui 
avaient &t& chassds de leurs couvents envoyerent-ils le grand Severe comme 
depute, pour raconter l’injustiee qui leur avalt ete faite, 

A son arrivee, il me demanda et demanda aussi Jean, le serviteur de 
Notre-Seignenr Jesus-Christ. Lorsqu’il eut öte renseigne par nous au sujet de 
ceux qui avalent A cur l’orthodoxie (60odc&:x), ıl se rendit devant l’empe- 
reur; il avait &tC appuy6& par Clementinus qui avait alors * ’'honneur d’etre 
consul (brarızds) et patrice (Rareizuos), et par Eupraxios, de glorieuse et pieuse 
memoire°, qui &tait un des eunuques (ebvoöyor) cubiculaires ' de l’empereur. 
ll raconta en detail tout ce qu’on avait fait contre eux; comment, alors 
qu’aucune her6sie (aienaıg) ne pouvait leur &tre reprochee, mais qu'ils adhe- 
raient completement aux doctrines de l’Eglise et quils communiaient avec 
les Pöres d’Egyypte, ils avaient et chasses de leurs couvents oü ils vivaient 


1. Aovyla — vie contemplalive. — 2. zi\öypraros. — 3. 6 Tas Evöogou za Ziloyptorou yvnung. — Mol & 
mot :« des chambres (xorr@vsz) imperiales ». 


10 





or 


10 


10 


1105] VIE DE SEVERE. 105 
ls gu ki > ul sol 2 „a5 Ja N! JLDei5; 
fan. ma) SA :asl us] Ja200r Laso „dog gar orax Jooı 
aa .u> ENZISIS Dias Nas ‚JS yaası Immo, ha! Lucio 
—! N . ol Daxlly wos pls Lin) 0023 wordt us: 


: ua il oo u EN) Il Ira ga RE a0) oo 


I an an ad, u! Aal >30 ‚una war ‚as Jas 
Jod; wasoNs As. 

Jonsol. ot Jrsolasy -.oo0i <r> -.Jusaad; ‚assı aaNa| so „2 
2 PEN = opwL| as0.0 Ira; Loa-Joly mumi|> -.ola-slaa iso 
Joa, ascı Jaso ‚au2| las ran Jp>0[.0 : mas Juoi el: $caası 
NOT Aa a.:aamo,33 0 ‚ana 0001 rm |; „Nas opasıo 
La N Sr | kao 2 Ian ol, ha! bafols arw;| Nasa 
‚wasallanso was das/o Jsajo! DasaN .";r2 gadıı gl 

)aıshasx > ad aasadlaıy „Dot As; ul Din 


1. 68; corr, S. — 2. ILägl. — 3. 920. 


tranquilles '. Il exeita la pitie de l’empereur et des hauts fonctionnaires, 


lorsque, avec les moines qui l’aceompagnaient, il leur eut fait connaitre ce 


- qui s’etait passe; et il les remplit d’admiration pour sa conduite (Z&::) sage 


et spirituelle. Aussi, l’empereur ordonna-t-il immediatemeni que le magister 
(nyısrgos) d’alors veillät a ce que ceux qui avalent et6 traites avec iniquite, 
rentrassent le plus vite possible en possession de leurs couvents. D’autre 
part, il eerivit une lettre dogmatique A ceux qui etaient A la tete de ces 
couvents, dans laquelle il eonfessait que Notre-Seigneur Jesus-Christ etait 
« hors de deux natures »° et dans laquelle il les exhorta ä avolr en vue 
l’union de la sainte Kglise catholique (zxdarız7) de Dieu. 

Irritös par ces choses, ceux du parti adverse inventerent que l’admirable 
Severe et ses associes avaient d’abord et& adonnes aux höresies de l’impie Eu- 
tyches. * Pour refuter cette calomnie, Severe composa contre les heresies 
d’Eutyches un discours qu'il dedia (Rgossguvnse) A Apion et Paul, de tres i!lustre 
memoire°, qui etaient patrices (rargizo:). 11 envoya egalement de nombreuses 
lettres de ce genre A d’autres personnes, dans lesquelles il attaquait Eutyches, 
Apollinaire et Nestorios. 

Ayant appris que des partisans de Nestorios ‘ avaient fait des extraits des 

ns) — 4. zıyis tay T& ou Ne- 


1. Ev Hauyig. — 2. Ex Öln pücswy. — 3. ol Tns maväognu (Erıgaveotarng) yYNUNS- 


GTOP!OV PpovouyTWv. 


012193 


v°b, 


* fol. 132 
yo 


* fol. 133 
2°.8. 


* fol. 133 


106 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 1106] 
Lods as 0 „bipmaN; )>5 Kö u; 09 wadussan, Jo „> Nuias 
aD» od 0 Jasa, aD „xo :hafta> aan Kö As „os 
JNo worje]) JE] 25 - Isis Iauas ware dor war Kanes 
a ni as] LJis Sasal Aasill; HasQıN La yolı 
ärnı mo J-> => „ LoeN DEN 94 Nasa soll]; kasaası 
aa wa ILS INS Suas [5501 0 „Kaär dor „200 + „aim 
aha yalı dad 
rl; ass i io Ja es ga )su>Näsn „> hl oNao 
uussaD yo [ia da yasi Ja ul, aa» Aus oo 
ads, „ua Imsäso] > u Joa vorohsly .-Lyorsk|y 001 | waxıms+30| 
rar "Jansäs, a KAöhlre „haus Amis Jan eo 
wrw;] Joor a, ." wara ma, wald ol Lilo „or; 
aaa, 00 „mas uno] om] band In „20 as) anöäNns |) 
ge usglo 18% wruyols INAS5As0 J950 ‚lag Lana] 


1. wamso0;dol, — 2. Jaaa9, 3. waugAsaD:. 4. brwasuD: corr. S. 


eerits, inspirds par Dieu ', de Cyrille, le orand patriarche? d’Alexandrie, et 
) I I ) S P 


qu’ils s’ötaient attaches A &tablir par des eitations foreöes, tronquees et deta- 


chees de l’ensemble du contexte qu'il adherait aux doctrines de l’impie Nesto- 


rios, il refuta, quand cet ouvrage luı fut tombe sous la main, la ruse machinde 
contre les esprits simples. Il demasqua, en eflet, par ce qui preeedait et sui- 
vait [ces eitations], la calomnie qu’on avait ose porter contre cet homme di- 
vin, et pour ce motif, intitula ce traite (maaynareiz), Philalethe (PBiraxabng). 

Je passerai sous silence les traites qu’il composa pour beaucoup de per- 
sonnes * du palais imperial, notamment pour lamı de la science® et l’ami 
du Christ‘, Eupra.eios, dont jai fait mention — c’etait un des eunuques 
(edvoSyor) imperiaux — lequel l’avait interroge sur certains points (zeg&raız) et 
dogmes (döyparx) ecelösiastiques, aimsi que sur des questions (Inräpare) qui 
paraissent embarrassantes. Je ne dirai pas comment il röfuta le Testament 
($ıd7zn) de Lampetios, qui engendra l’heresie des Adelphiens ("Adergıavol) ; com- 
ment, &tant alle a Nicomedie, il dömasqua Isidore, c’est-A-dire Jean, qui avait 
quitte ’habit (syäyx) monastique et qui erra par la et par les doctrines d’Ori- 
gene, et qui en fit errer beaucoup d’autres; comment’, avec laide du grand 


1. Beömvsuorog. — 2. Apyıspeds. — 3. gilopadrng. — I. siöyproror. — 5. La suite de ce passage manque 
de clarte. 


or 


10 


10 


or 


10 


or 


- [107) VIE DE SEVERE. 107 


word hand Ile \ascı ve Jiogoll 25 Aus, Do Lunslo ‚uus;s 
har Ne NIS; Du; SS A SN5 ol „a chi] 20, 00 
Jar> > :\00420 looı „2pin: au; JADS Se or arcı :|Auaıo 
:ya>a-n_7 ui „ads Lsaa.n.s| ao OD iur 


: ma wa or N EN :Jsotr yas al Ns : Lido wa Ämjlo 


warmasollo: kısoo; um, iur kas5 Jooı worÄis], oo Kasıbo .- 0001 wol 
eo ja el a era Ian as 
0001 erh on lol Lisam> (so 2 ll adı “r)l> Liam. 
INa..0 Is jeaam.s| Ns, Jlaslas 0 JaS 0001 ar oA 
Joa en 0001 NS Js (oA „uasdoNs Jo, 
ads "oh do INS Las tu| ar wa Lie „> hunlo .aNäol; 
Nam 0001 ga Jyası00 :0001 ro Jans Jbof.2>0 :0001 SSL am; 
> lo 0% Lo hd > hu Ds 2% Da Jar dcr "Dan 
u I Do Leaas,s] aäs IADS Jo “old [RER FE N NOR, 


1. b5uDD, — 2. nNdgp. 


Theodore', Yun des heritiers de V'illustre Pierre VIberien, quand il fut venu 
dans la suite pour le möme motif dans cette ville imp6riale, e’est-a-dire A 
cause de l’umion A laquelle il s'interessait et dont Sövere avait commence A 
s’occuper (?); [puis comment|, avec l’aide de Seryios, le saint &veque de Phila- 
il diseuta avec celui-ei; il se fit, 





delphie de Seleucie *; d’Asterios de Knrvöons 
en eflet, que ceux-ci etaient egalement venus A Constantinople; — de Mamas, 
qui 6tait le chef du couvent de saint Romanos; du venerable * Eunomios, l’ar- 
chimandrite du bienheureux Acace, Tcomment, dis-je|, avec l’aide de ceux-ci, 
il acquit l’union avee tous les &veques Isauriens, confondant ainsi par les faits 
ceux qui disaient d’eux qu'ils fuyaient Ja communion de tout * öveque de la 
sainte Eglise catholique (z#o%:x“) de Dieu, et qui, pour ce motif, leur don- 
naient le nom mensonger d’Acephales ("Az:oaXoı). — Je ne dirai pas non plus 
comment, les moines d’Antioche la grande arrivant pour le m&me motif et se 
plaisant dans des excommunications terribles et &tant un obstacle a l’union 
de l’Eglise, Severe et ceux de Palestine, ayant considered ce qui &tait possible 
et ne s’etant ecartes en rien de l’exactitude des doctrines, avaient laisse sans 
exeuse les ev@ques qui ne voulaient pas alors r&unir ensemble les membres 


1. ol mepi röv ueyav Osööwpoy. — 2. C’est-ä-dire du diocese ayant Seleucie pour metropole (diocese 
d’Isaurie). Nous adoptons la conjecture de M. Nav: waNamsy au lieu de PaDamısy. — 3. zuAöynpos- 


* fol. 


* fol. 13 


133 


229 
* fol. 133 
yo 


108 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 1108) 
„2 .JoN; wasdollo |Nu.o Js; Josösen axını ‚oolası ." gopeöl 0001 


sau; Jeaamıs] Js od wauahe, Liaso„s; Ja, As ZN 
by Jod :uoradın all; as Jlaraado am| abi, Jlasıay la 
Joorky zaaas ..Lusct ul; Kasadısı aD mus] 0 Jon; por 
yDa5oly No Lan du; |\wauabs amıa) As al OD. las 
Ja>DasS Ja KAauD „do Dasal ann, wa lo 
N] Im 
oh 5 8 oo LS [saniirs] So hianı :ojaed wyj Lus 
«001 kaylı Jsmo wol Lu] „alu ale No N) NO FEN 
?,sl Ja wana "doD; ha! | wasaflas, [abi Sasal om 
Jy202 «0 Jr i,> J Mas, JIDSS SSA0 zur Jojo kris AD) De) :hl 
bar. Iooro Jr Kir Jo Län; Jo .Auo Lars 00 - Jlasen 
„J5) 09 oS5 Joor soroh.| „ | > 4 wos [553 Lu, sas 
AD ‚000 ul] JS Jyor SAe many ascı hir Jan — Nlos 


1. wauNa9, _ 9, jols uo. 


de la sainte Eglise eatholique (z280%:77) de Dieu. Il eleva, en effet, les convie- 
tions (TXngopopix) terre A terre de Flavien, qui fut 6v&que (Ertozoro;) d’Antioche, 
vers la sublimit6 des doctrines, tempdra dans la mesure du possible la vio- 
lence de ceux qui s’ötaient separ6s de lui, et pria l’empereur d’ordonner que 
l’union se fit de cette maniere. Flavien d’Antioche et Elie de Jerusalem, ainsi 
que certains adversaires de ces choses, ne voulurent pas lui obeir et oceasion- 
nerent de grands troubles a eux-memes et au peuple. 

Quoi? Faut-il raconter comment il attira A lui les eväques eloquents, les 
uns en leur derivant, les autres en leur parlant, de sorte qu'eux aussi l’aid&- 
rent A combattre les doctrines de Nestorios?* J’omettrai cela, et je me bornerai 
A dire qu’ayant sejourne trois ans ici (— ä Constantinople) pour la cause de 
"union, il ne s’&ccarta en rien de la vie monastique, ni de la regle (zav&v) ri- 
goureuse des ascetes, et ne v6cut jamais d’une vie sans contröle, suivant 
l’ordre du grand Pierre l’Iberien. Il vecut pendant tout ce temps, d’abord avec 
les moines qui l’accompagnaient pour cette affaire, ensuite avec les saints 
hommes qui 6taient montes apres lui' de Palestine pour le m&me motif, je 
veux dire avec Theodore dont j'ai parl&, qui fut appel& le Juste a Beryte, et avec 


1. Proprement : « avec lui »; le (raducleur aura lu per’ adrov au lieu ger’ adtov; cl. plus haut, p. 107, 
1. 1-2. 


10 


10 


N. 





10 


10 


1109] VIE DE SEVERE. 109 
gas )aso,> +3 ums „m onanı mor kauio ul yar or 
J-asıyy 091 ."orsans gaDao koanılı oa Jiooll aD! Is! „sol ." 0001 
„000 JOH )aDoN 30 JLo5Nums lass od m roll warn 
IN55 Ja> or ad as] or 0 es hhagD 000 pr at (Od 


> . Kool Anıö | Js soodu! vu „Lot Jar 0001 +2 :]laaımo 


ann bonamlo ax Jo v9 worte ol was kao Kar wc 
3005 Ja->o auıso Jlo5Aun Ja hordo . Solo Jos od ason 
‚ads NoN Jlaaalı.s; 

Lo "DIS 0, 001 bon pasaD)L wwojQL20 su „dor 5A 
m hoa> era wa ade ‚oiroası Jsas SA os Joor some 
‚Joot Ass Mohn; Jaj| von as, So So] wpull das Al mıo 
>; !Nuss wa, ‚ala Slo ‚Janus so as, Jans Dsaaso 
»Joor Boll |Nusp] 5a Doro )aaaıs -.JsosoJl. 

war ade DAror udor ar "ei ul asyll] «od „Dar 0 
as Joh So amor :Ldisayoı Ds} ala, JLDSsa200 kayl ‚As 


1. &53; corr. S. — 2. » anle 2 suppl. S. 


ceux qui laccompagnaient. Tous ceux qui connurent cet homme (Theodore) 
affirmaient qu'il etait image parfaite de la vertn et de la purete. Oui, meme 
des personnes de grand eonseil et d’äge' ötudierent avec lui. C'est, comme 
je Vai dit preeödemment, lun de ceux qui avec le saint Jean furent les heri- 
tiers de Pierre, ce vase d’slection?, qui donnerent l’habit (syäpx) monastique 
a ladmirable Severe, le consacrerent pour la vertu et l’eleverent A la hauteur 
de la philosophie divine. 

Dans la suite, Pierre, le disciple de Severe, dont j'ai parl& plus haut, " ar- 
riva egalement [iei]. Il venait rappeler Severe au retour dans son couvent. 
Tous ceux de nous qui virent alors ce Pierre et apprirent A le connaitre, le 
trouverent egalement orne de toute espece de vertus, et parfait dans la pra- 
tique de la vie monastique et dans la componetion. Il etait aussi admire du 
grand Theodore’ pour sa chastete et ses autres vertus. 

A la suite de tout cela, lorsque les evenements relatifs a Maeedonios eurent 
eu lieu, apres la lutte (&y6v) et la discussion que Severe avait engagees avec lui 


b) 


au sujet des dogmes (dsyuara), devant les juges ötablis par l’empereur, des 
O k io 


1. « de la grande Boule et du senat »? — 2. oxzVog Erloyis; el Act., IX, 19: 3. ol nepi röv neyan 
Ozööwpoy; peut-eire est-il pröferable de traduire ici : « Theodore et ses compagnons » 


*f0l. 133 
vb. 


110 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 110\ 


„aD ‚Nu Jlaso Jası5z Ina, Ja» oe asowl|; hu Zorn 
Jos Joos Lads5 001 8] Suo > ha! aa Jo aly word 
his 81.85 hot yalı Faso geäuls hunfo ham I AN lansy 
9 wollen) zus dar : Ki Ka) JaD26; ou Aasl! Rn) 
„An laxım Nuss bau, so Jlo5Ausas uno); Jay wa. SI, Jo 
Is; bisam onax „ap ana Judy Jlasu WAdor dor :Jooı 
"ol. 1a Nase Jroog0 Lada Asass zoral] „a WAR] hot yolız Kalsan 0 
ie das bo yalı Iso: lab Life] „5 Jojo So ‚Jan Suse 
IM ol Asc} „Dsaa Jooı hy yl ao rl ” Du Jun ONBan 
pas Jufm>Das>, «Do (00a Do oo Nas JNuyo Jyor> Jooı 
spaz Mason Sog Muse] da Word YorD 80 2 ml Handıa 
INu.2o sat ls Lö a Jan I} hols 23 +. 5A Jo Il 
husnso, herr \oord, Juan ‚od | Jon Banana „AS . As; 
aus. aa Nu.so Jos ‚aaanı Lim ERNET) ar AOOLLDO} 
wa ol gt Jaandus lad; Liu] vorofsoyo :Lor Lada, No yilo 


personnes furent portees ä le faire elire comme patriarche '. Beaucoup d’au- 
tres se joignirent ä elles. Aussi, s’en fallut-il de peu que l’empereur lui-möme 
ne füt de cet avis, si l’envie et la jalousie de certaines gens n’avaient fait 
echouer ce projet. Gependant Severe fut invit& plusieurs fois par l’empereur A 
habiter avec Timothee, — le successeur de Macedonios, un homme admirable de 
vertu et plein de misericorde pour les pauvres, — ä s’occuper [avec lui] de 
l’union de l’Eglise et ä gerer avee lui les affaires de l’Eglise. Mais il deelina 
* fol. 134 cette invitation, en rappelant son amour de la tranquillite * et de la vie” mo- 
Zu nastique et philosophique. Apres en avoir engage d’autres A embrasser cette 
möme vie, il retourna avec eux dans son couvent. Il avait rempli dans la me- 
sure du possible la mission pour laquelle il etait venu dans cette ville impe- 
riale *. Pour lui et pour tous ceux habitant la Palestine, il avait obtenu la 
tranquillitö; et ä toute chose, il avait prefere la vie monastique. 

Mais, dans la suite, Dieu voulant l’6tablir® patriarche® d’Antioche la 
grande, fit porter sur lui les sullrages (Vigisux) de celle-ci, par le choix de 
tous les moines de l’Orient. Un grand nombre de ceux-ci avaient eu l’occasion 
de faire, dans cette ville imp£riale, l’experience de sa foi, de son ortliodoxie et 
de ses autres qualites philosophiques, lorsqu'ils y &taient arrives pour le meme 


1. &apyıspeuc. 2. nouyia. — 3. Baaig ou Basıeuoica nölıe. — I. valısravar. — 5. Kpyrzpeus. 


Di 


10 


10 


[nat] VIE DE SEVERE. 1 


7 9 


Da Jor2 800 92 0 2.0001 am INDS Jon dus; ol As 
Lrazas as; as! bed NAT W-) — I oo sag [799 NZ au 
axı8dy swasadlmy abi, Suasalı las 0 fu) DA. Las; 


Kr, 0001 gar „0 „ae 0001 werd Jay added 0001 


noir vorolis 00 Jo 0 any] KOHL „u 5 ooÄShn Ns 


0 er vol :aNasl| Jans) as aolyo No „"Jus005y0 Jura yo 
> ." 0001 ro SA Jjas asics 2 >> o>5 
2 maaas loan woJam.so ‚Joa aN5L| Iwil Jusas SA Jason 
hai, as ala al - .‚amsool;| [-saä.m,s]l 2a 5A> sro 
“ap ba, das „as Sn] Jsogojl 
ya JaDs5 01 yadıa Jason Lass, "NS A, Kaas Suscı y 
& kuabe :Luıno; Jsanmisl, Luä, kamä> 05 0 2 :lunamd 
ar eo har „as DS Jason "lasse bolyu DA Lascı lan; 
uno - ksaxduf Nyb Liuno Jsaamis!; ano Jasosa SA 


1. wany. — 2, mÖD-S09. — 3, |0m9. 


motif [que luil. En outre, avant eux, les moines du couvent de Tourgas (?) 
avalent appris ä le connaitre. Chasses de l’un des villages situ6s aupres d’Apa- 
mee, par ordre de Flavien, a cause du zele dont ils avaient fait preuve contre 
les doctrines de Nestorios, ıls etaient arrıves en Palestine, au nombre d’une 
centaine. Ils s’en etaient alles portant chacun sa croix sur ses &paules, et ils 
avaient &te recus par Severe et par les heritiers de Pierre, d’Isaie, de Romanos, 
de Salomon, d’Acace, ces hommes illustres.* — De plus, [Severe fut encore &lu) 
par le peuple tout entier, qui etait deja dans l’admiration de la belle reputa- 
tion qu’il s’etait acquise par les combats qu'il avait livr6s iei pour l’orthodoxie, 
ainsi que dans le coneile (s3vodo;) tenu en Phenicie, ou, sur le desir des ev&- 
ques orthodoxes (685d0&0:),ıl avait uni ses ellorts a ceux du grand Theodore, 
et les avait fait triompher dans tous les combats (ayövss) ' 

Notre pieux empereur approuva le choix qu’on avait fait pour le patriar- 
chat *. Lorsque Flavien eut &te chass& du tröne patriarcal °, sur la decision g6- 
nerale des evöques de l’Orient, A cause de ses innovations en matiere de foi’, 
il ordonna a Severe de quitter son couvent, de se rendre ä Antioche, en vertu 
de l’accord unanime des &veques et des moines, d’y recevoir le patriarcat? et 


1. Passage obsceur. — 2. &pyıepeia. — 3. ai This NLOTEWS KaLvoropiat. 


* fol. 134 


* 30 


* fol. 134 
va. 


* fol. 134 


va. 


AM ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [112] 
gas „> zwanads Jia, wor zyds aan Nano ‚Dass Jon 
das; asp BR N) wasaftmı dor as Do wnso,aseN 
„ad en wwojozo]lyo woran 
INx> 0001 asp wipLde was 0 »,000 N] sollanly 
lad Jeaanrs|; amran „2.008 >! DS lad An ı50 Norge! 
lad Kfz u So „dar SA sold N] ku; hal) ad 
hass>o J| op as ‚o)Lly ranlsor Juabas sam ab Jo 
oo DS Asaslly :Lums; aD ar „5. Das Luslln 
Koasds ‚oo yasanıy wo] -.Ly00) 0 ram dur ac ln dsrn 
ap, So Las Do So Leaam,s| So EI os .L>aaN; 
Jar Je  Ipsr> aa JUN) Lund; ‚ooDo ul Auaso 
„> Ja Ni, Jon ör> ass Jsorr oo ao Kom rd 2 Pad 
Lan oo . u da wojoo)Lyo wasalmn — Liadi SA uns] 


gas I mag: > yo | ko > —ı hauän OO 
+ JR Da Jlauobasah 


d’obtenir pour tout le monde l’union que Flavien avait rompue en favorisant 
Macedonios ainsi que tous ceux qui partagent les idöes de Nestorios' et veu- 
lent introduire dans l’Eglise les ddoctrines de Diodore et de Th£odore. 

De cette espece &taient egalement ceux qui en Perse soulevaient de nouveau 
des controverses ? de ce genre, et A cause desquels les orthodoxes de ce pays 
avalent envoy& de frequentes ambassades ä notre empereur, pour prier nos 
eveques de faire connaitre leurs avis sur ces choses, * notamment sur ce fait 
que chez eux Bargauma s'6tait non seulement efforc& de leur faire adopter les 
doctrines höretiques en question, mais avait encore corrompu les canons (2u0- 
yec) de l’Eglise. Pour plaire au roi des Perses, irrite du grand nombre des chre- 
tiens qui s’&taient abstenus du mariage, il avait os& leur imposer des lois con- 
traires, qui obligeaient tout eveque, tout elere (“Anaızsg), tout moine, et, d’une 
facon göngrale, tous les chrötiens a s’unir ä une femme par le mariage et A 
habiter avec elle. A cette &poque, Acace, qui etait patriarche* de cette ville 
imp6riale, apres avoir censur6 Barcauma, Y'avait depouille ä cause des doc- 
trines de Nestorios et de Theodore — le serpent siffle encore; — quant ä ses 
canons (xzvövee), il les avait condamnds comme ne concordant nullement avec 
la tradition apostolique. 


1. ol a zob Nestopisy vpovodvres, — 2. Inthasıs. — 3. Apyrepeüc. 
£ P S s f a 


10 


10 





10 


10 


113 VIE DE SEVERE. 113 


Do wasa-/mn Luis I hass Do yelD Duo » 
:amıs)] Ja Aus Ja>as, 03 us at JAN Sasalı, 
Sl ga ‚As ol, SA . Liam Jans [EINS Is 20 ze ya hs} 
“ol dur Lusafopunz „20 kuzı> 25 bar yolız huumıs ua warnen 
AD > :Leaän,s| VD vol! Jelasssyo : aarlas]l ET 
! SEEN) Ze aD; )a_uso N, BENZIN ! 
ADaN /IsSaso 00, Do ra wauans br kı5) 5A kus, kon 
Nana ds ad, ud oe As a LEN 1: ses Lies 
wasalms wnumjo Do aa aus, JAss,>0 Jbaxso :)MuofN 
Dado Jo; Jo wazı Das; us as iudopus Aulas Jsalol;o 
„2 :JI; ua DoNs [Ayo I Dasal Aranı Jr] Kusaa lasıs 
y-lı kams lol Nor 5 znaangasl Ida: Jun so Ka 2, } 
Asoyo, gel :Jwoho (35, INuaD aD 501 Jlas I3, :|290930 go 
wo) Say . Li8o| Ara, yal )aso2 Jans Lobo ., Sao Iso] 
AN DA lo Hans Mn] > Lord aan hl Ase Jar ya 


Notre pieux empereur voulut faire disparaitre' les innovations? que les 
Nestoriens avalent machinees contre "Henotique ("Evorızev) de Zenon, de 
pieuse fin®. Macedonios avait, en ellet, egalement voulu commencer dans la 
suite une tentative de ce genre : apres avoir promis, A l’epoque de son ordina- 
tion (ze10r0vtx), de recevoir ’ Henotique et de communier avec tous les eveques, 
il avait meprise plus tard la vertu de cet &erit et refuse l’union avee les Eyyp- 
tiens. Apres un certain temps, Flawien avait manıfeste la m&me volonte par 
ses actes. Il avait mis le trouble parmi tous les moines de l’Orient, en y per- 
secutant un grand nombre de ceux " quı &taient attaches A la philosophie di- 
vine, qui se r&jouissaient des travaux et des fatigues ' de la vie ascelique, qui 
anath@matisaient egalement les heresies de Nestorios, d’Eutyches, eelle d’Apol- 
Iinaire, cet ennemi de Dieu, ainsi que toute autre mauvaise doctrine qui s’est 
dressee contre la sainte Eglise catholique (zx0o%:z7) de Dieu. Ne voulant pas 
s’ecarter de la vertu de I’Henotique et desirant reprimer les innovations” el 
les perseeutions, l’empereur ratilia l’eleetion du grand Severe, comme je Vai 
dit plus haut, et le reconnut digne de recevoir le patriarcat‘. 

Aussitöt que je l’appris, je rappelai a Sövere par lettre la prophetie que le 
Te: — 5. KAVOTORla. — 6b. &p- 


) ns E)oz0nds; Inzews. — ı. löawr 


l. &x nioou Avaıpeiv. — 2. zurvaroniat. — 3.0 





OLmBR 


* fol. 134 


* fol. 135 


r° 


a. 


114 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [114] 


SA od on) Jo If ud] IN Lol zol 12 „bio Kisadı 
Na, ..ol8 A Jarad IN JS; DS. Jo 501 an? „OrL3O 
Jap heil worte D, yel Mord Kuno 5 22 „as Jlao Lanz; 
ans Doro Ze jeaaass|; )Lano Jason las; Suusoı SS 
or or ud dä] Lad Man a pl Jaasänge Liane 
Jeaamxs| 09 a9] ya > or JNul )asasa, sa „ado.D 
JaD Ja mann I „uotau| vorods|; ua Lady Jasan; So son 
DA gr aanı ‚sol. al wc Seas 09 Ku Da, yas la 
ar> 00 x} > al > N U u „Jeaamis| „> 0001 rd |s 
Jasowan J|NasN20 any Jo 5,aD0 ‚au Jora, aDor (009 Jado : JUN; 
a5 ur y@ Js ass :> Jasly karlo Sika; Lam. J AN: oollalı 
ID) Ju30075 JADa> a )Nu..20 J> a! DE ERET :)l> 
| Da yill aan NaSpll wo 001 us sa> Joor ul Ja,äs 
worin lan oh Luc Bor Sl; Ka) >” any con Janan od 


bienheureux Menas avait faite a son sujet. Je lui disais que sa nomination &tait 
d’ordre divin et qu’il ne devait pas la deeliner. C’etait Dieu qui, en r6alısant la 
prophötie faite a son sujet, l’avait fait monter sur le tröne patriarcal', tandis 
que toute la ville le considerait comme un second Pierre. Il accepta done le pa- 
triarcat ', ainsi que l’union de tous les evöques orientaux, des celeres (xAngızoi), 
des moines et des peuples. Il retablit aussitöt l’union avec les Eyyptiens que 
son pröd6cesseur avait rompue dans le but d’alterer la eoncorde de l’Eglise. 
Epiphane seulement, eveque de Tyr, en raison de son amour pour Flavien dont 
il est le fröre, refusa completement d’adherer ä l’union, de meme que Julien 
de Bostra.* Ceux-ci abandonnerent alors les villes dont ils etaient &v@ques, 
sans que personne les y forgät. Cet homme de Dieu (Severe) aurait aussi fait 


l'union avec tous les autres [&v@ques], — il leur envoya, en eflet, des lettres 
synodales (suvodıxai), — s’iln’en avait &t6 empeche par !’envie des demons et la 


jalousie des personnes qui ne se röjouissent nullement de la paix des Eglises, 
ainsi que par l’agitation qui se produisit dans cette ville imp6riale a cause de 
’hymne du Trisagion ?. Cette hymne 6tait en usage en Orient avec l’addition : 
« Toi qui as ete erucifie pour nous, aie pitie de nous », et il avait plu A certaines 
personnes de la <hanter egalement ici de cette maniere. Mais elles coururent 


de grands dangers (zivöwo:), lors des troubles que provoquerent chez les 


l. &pyespeia. — 2. 76 Tproayınv. 


10 


10 


10 


10 


[115] VIE DE SEVERE. 115 

wasaltaı, “Dor ascı 20 Akad rot 00017 hama is :lasıs (305 N) 
Jso> Js el JE300) o001 ad: : 0001 nAÄx 

lass; Nas, Jus) 095 ! 5. zasL| au ga user — kuss 


3 ri] oa a1, ..jo] Ja; "Jlns Leroro Face «lass >51 


a2 INa5N5 Jonas :LaDä Jo. Poll a5 „2; Jun.! 
aa boD Jjra> wily (ua Min; 
335 ar „>31. Has Jan. Jao.2, gan :bar;5 ol Mishal Jar 
ROSEN?) JNusad kl aaa 2 Musi] Dar u )Musal Jnoho 
:amam5L]| Lom JH Ds Sara NSsaso :0,531| orımor Da ‚(odado + 
f>o>Das ..aamı ums Lain voalsäryo zum. J>0,20 92 
35 N; Nass Adarl] yıl :lamı bar el aN ao! 
Iren Nuss) Voyo Jo Nu, 9-5 09 :huua so was „00,90 
‚sodass (50 Ja zooh.! 


r-2! gr Joh us ano oa, Jr>099 Jun) Asa Ds 
Jamba Lund aaa, ‚)asaanıs]| 


ılz pie —)2. el ls; Gort. S- 


simples les partisans de Nestorios, qui pröparaient cette hymne pour Rome (?)'. 

Voilä comment l’union fut empechee. Severe, au moment oü il monta sur 
le tröne patriarcal?, prononcga sa premiere homelie dans l’Eglise de Dieu. Il y 
foula aux pieds toutes les heresies. Aussi, tout le monde admirait-ıl son or- 
thodoxie, ses eitations de l’Ecriture®, la clart de sa parole, et le consid£rait- 
il, en verite, comme un second Jean. 

Voiei que j'ai raconte, mon ami, quelle a et6 la vie du grand Severe Jusqu’ä 
son patriarcat®. Laissant l’histoire des autres faits ä la ville qui l’a aceueilli, ä 
ceux qui "ont et& diriges par lui, qui ont profit& de son enseignement aposto- 
lique et qui ont fait l!’experience ' de sa vie et de ses travaux ascötiques, je ter- * lol. 
minerai ce r&eit que jai compose, sur ton invitation, pour la gloire du grand 
Dieu et de notre Sauveur, Jesus-Christ°, qui est l’objet, le commencement et 


fin® de toute erainte de Dieu et de toute histoire vrale. 


Fin de l’histoire de la vie de saint Mar Severe, anterieurement A son Episco- 
pat (Irıszorn), par Zacharie le Scholastique (syMasrız3g). 


1. Passage obseur. — 2. äpysepzin. — 3. ypazpıröz. — K. meipav Eiaöoy. — 5. 0 MEY, de05 #21 owrnp AuWv 


05; el. Apoc., 1, 8 et passim. 





’Insoüs Nptoröcs. — 6b. xpyn al 


135 


b. 





LES APOCRYPHES COPTES 





m - “ 


EX TYPOGRAPHIA FIRMIN-DIDOT, — MESNIL AD STRATAN. 


LES APOCHNPIIES COPTES 


Le Dr E. REVILLOUT 


Professeur et conservateur au Louvre. 


PREMIERE PARTIE 
LES EVANGILES DES DOUZE APOTRES 


ET DE SAINT BARTHELEMY 


IT - 










IMPRIMATUR. 


‘ve 


Parisiis, die 8° julii 1904. 3.4 usa rass 





i P. FAGES, ° 
- j Vie. gen. NN aaa 
ei B 


Tous droits reserves. 


. 








AVERTISSEMENT 


La presente publication comprendra d’abord tous les apocryphes 
coptes du Nouveau Testament. Elle se divisera en plusieurs parties : 

1° Les Evangiles apoeryphes proprement dits. 

9° Les vies de la Vierge, de saint Joseph, de saint Jean-Baptiste, de 
l’ensemble de la sainte famille en un mot. 

3° Les vies des Apötres. 

4° Les diverses apocalypses non canoniques. 

Tous les textes auront une double pagination dont l’une se refere 
aux tomes de la Patrologie orientale dans lesquels ıls paraitront, 
l’autre A l’ensemble des apocryphes coptes. 

Dans le volume actuel nous commencerons par l’Evangile inedit des 
douze Apötres et par l’Evangile inedit de saint Barthelemy, avant d’en 
venir aux deux versions differentes des Acta Pıilatı ou Evangile de Nico- 
deme, etc. Pour ce premier volume nous avons dü emprunter le carac- 
tere copte en usage ä limprimerie Didot sans attendre celui que 
M:= Graffin fait specialement graver, sous notre direction, pour la 
Patrologia Orientalis : par suite nous avons 6te oblige d’imprimer le 
texte copte sans accents. 

Nous avons utilis6 entre autres les manuscrits coptes de Paris, 
129/17 et 129/18 qui sont un agregat de feuillets divers; nous avons 
done donn& un sigle particulier (A', A* ete., B', B? ete.) aux feuillets 


qui proviennent de ,‚manuserits differents. On pourra ainsi constater 


vi AVERTISSEMENT. 
que les fragments publies par nous proviennent de vingt-neuf manu- 
scerits. 

Nous devons noter ici qu’un de nos &leves, M. No&@l Giron, nous 
avait signald et copie plusieurs des documents qui, soigneusement 
revus par nous, prendront place soit dans le volume actuel, soit dans les 
suivants. 


E. REVILLOUT, 


ee 





INTRODUCTION 


En dehors de l’Evangile de saint Pierre si eelebre dans les premiers siö- 
cles de l’Eglise ' et dont M. Bouriant a &dite un important fragment d’apres 
un manuserit grec que le grand paleographe Wessely date du temps de Dio- 
elötien ou de Constantin, tous les Evangiles apocryphes qu’on a publies jus- 
qu’iei ont un cadre historique different de celui des Evangiles eanoniques. 
Il n’en est pas de möme pour l’Evangile des douze Apötres® et pour celui 
de saint Barthölemy * dont j'ai a deux reprises trouv& et dont je vais donner 
ici des morceaux assez considerables et qui traitent l’un et l’autre des 
grandes periodes de la vie du Christ. Le plus important, sans contredit, est 
celui des douze Apötres. Pour s’en assurer, on n’a qu’ä consulter Origene. 

Origene qui partait de idee courante, röpetee encore par saint J&röme ' et 
qui faisait de l’Evangile selon les Hebreux, la forme hebraique ’ primitive 


1. Origene en parle, ainsi que du protoevangile de saint Jacques, ä propos du double mariage al- 
tribue & saint Joseph (Origene in Matth., Migne, Patrologia Graeca, t. XIII, e. 875 et suiv.); voir aussi 
sur cet Evangile, Eusebe, I. III, ch. ı; 1. VI, ch. x; Theodoret, Haeres. Fab. 1. II, ch. ır (qui nous 
dit que les Nazardens ou les Juifs convertis s’en servaient; et saint Jeröme, De viris illustr., ch. 11). 
D’apres les renseignements fournis par Eusebe (l. VI, ch. x), ce livre de l’Evangile de saint Pierre a 
surtout commence A etre connu au moment des perseculions de Severe contre l’Eglise, c’est-a-dire 
du temps de Serapion, ev&que d’Antioche, et d’Origene. Certains freres habitant a Rhossus en Gilicie, 
in ecelesia Rossensi, avaient demand& d’abord ä Serapion de lire cet @vangile: ce a quoi il avait 
consenti, les eroyant tous orthodoxes. Mais il apprit ensuite qu'il s’agissait de docetes cherchant ä 
r&pandre leurs erreurs. Il se ravisa done et interdit absolument la lecture de l’Evangile dit de saint 
Pierre, par lui attribu& ä un certain Marcianus et non Mareion. On comprend comment Origene ne 
reunit pas cet evangile aux deux &vangiles plus antiques selon les Hebreux et des douze Apötres 
(voir infra, p. 125). La decouverte de M. Bouriant n’en est pas moins des plus interessante, bien qu'il 
n’ait pas connu les tmoignages antiques sur cet &vangile (Memoires publies par les membres de la 
mission archeologique francaise au Caire, Paris, 1892, t. IX, p. 137 et suiv.). Il avait seulement vu, 
dans Tischendorf, un renvoi a l’Apocalypse de saint Pierre, qu’Eusebe (l. III, ch. 1) signale ä 
cöte de ’Evangile du m&me Apötre. 

2. Jen avais deja donne plusieurs fragments dans mes apocryphes coptes du Nouveau Testament 
(E. Revillout, Apocryphes coptes du Nouveau Testament, Paris, Vieweg, 1376). M. I. Guidi les a pu- 
blies de nouyeau en y joignant une page nouvelle (Rendiconti della R. Accademia dei Lincei, vol. III, 
1° semestre; vol. IV, 1°" semestre, Rome, 1888). J’ai retrouv& r&cemment : 1° d’autres fragments se 
reliant direetement aux premiers; 2° d’autres fragments, tres nombreux, qui, sans se r&unir directe- 
ment aux premiers, paraissent bien appartenir au m&me document (voir plus loin). Notons que c'est 
cette annee seulement que j’ai songe a assimiler les anciens fragments (comme les nouveaux) a 
l’Evangile des douze Apötres. 

3. Les fragments de l’Evangile de saint Barthelemy paraissent iei pour la premiere fois. 

4. Conf. saint Jeröme, Contr. Pelag., 1. III, ch. ı, De viris illustribus; ch. 11, ch. mr, ch. XVI, 
eh. XXVI. 

5. Voir aussi saint Irende, Contra haereses, l. III, ch. 1. 


124 INTRODUCTION. [8] 


(un peu grossie) de l’Evangile selon saint Matthieu, considere l’Evangile se- 
lon les Egyptiens et l’Evangile des douze Apötres comme les plus anciens 
evangiles apocryphes, peut-etre anterieurs A saint Luc et vises par lui dans 
son prologue '; tous les autres sont pour lui posterieurs et, s’il n’admet pas his- 
toriquement ceux-ei A l’egal des evangiles canoniques, c'est que l’Eglise les a 
repouss6s parce qu’ils n’ötaient pas inspires par le Saint-Esprit (ce que saint 
Jeröme ? rendra plus tard par ces mots : « necesse est dicere extitisse quosdam 
qui sine spiritu et gratia Dei conati sunt magis ordinare narrationem quam 
historiee texere veritatem »). Ce serait done comme &manant de contempo- 
rains d’une bonne foi douteuse et jug6e telle par les chefs de l’Eglise que ces 
deux Evangiles seraient repouss6s. Ceei devient la elef de voüte des sys- 
tömes de saint J&röme, de saint Ambroise*, de Bede', ete. Seulement les Peres 
les plus recents confondent avec les deux apocryphes fondamentaux les plus 
antiques (plus antiques möme que l’Evangile de saint Pierre, vise ailleurs par 


1. Origene in Lucam, Migne, P. G., t. XIII, e. 1802. Ce livre d’Origene a el& traduit par saint J6- 
röme. Voici le passage en question : « Sieut olim in populo Iudaeorum multi prophetiam profl- 
tebantur et quidam erant pseudo-prophelae... ita et nune in novo testamento multi conati sunt scri- 
bere Evangelia, sed non omnes recepti. Et ut sciatis non solum quatuor evangelia sed plurima esse 
conscripta, e quibus haee quae habemus electa sunt et tradita Eeclesiis, ex ipso prooemio Lucae quod 
ita contexilur, cognoscamus « Quoniam quidem multi conali sunt ordinare narralionem ». Hoc quod: 
ait : « Gonati sunt » latentem habet accusalionem eorum qui absque gratia spiritus sancli ad scribenda 
Evangelia prosiluerunt. Matthaeus quidem et Marcus et Iohannes et Lucas non sunt « conali » scribere 
sed spiritu sancto pleni scripserunt Evangelia. « Multi » « igitur conati sunt ordinare narralionem de 
his rebus quae manifestissime cognitae sunt in nobis ». Ecelesia quatuor habet Evangelia, haeresis plu- 
rima : e quibus quoddam scribitur secundum Aegyptios, aliud iuzla duodecim Apostolos. Ausus fuit et 
Basilides scribere Evangelium et suo illud nomine titulare. Multi conati sunt seribere; sed et multi 
conati sunt ordinare. Quatuor tantum Evangelia sunt probata, e quibus sub persona Domini et Salva- 
toris nostri proferenda sunt dogmata. Seio quoddam Evangelium quod appellatur « secundum Thomam » 
et « iuxta Matthian » et alia plura legimus, ne quid ignorare videremur propter eos qui se putant seire 
aliquid si ista eognoverint. Sed in his omnibus nihil aliud probamus nisi quod Ecelesia, id est quatuor 
evazgelia recipienda. » 

2. Saint Jeröme in Matth., Migne, P. L., t. XXVI, c. 15 et suiv. Le passage commence ainsi : « Plures 
fuisse qui Evangelia scripserunt et Lucas Evangelisla testatur dicens : « Quoniam multi, ete. » et per- 
severanlia usque ad praesens tempus monimenla declarant quae a diversis auctoribus edita diverso- 
rum haereseon fuere prineipia, ut est illud iuxta Aegyplios, et Thomam, et Matthiam, et Bartholo- 
maeum, duodeeim quoque apostolorum et Basilidis atque Apellis ac reliquorum quos enumerare 
longissimum est, ete. » 

3. Saint Ambroise, Prowem. in Luc. Il dit seulement de notre texte : « Et aliud quidem fertur Evan- 
gelium quod duodeeim apostoli seripsisse dieuntur. » 

4. Bede in Luc., Migne, P. L., t. NCI, c. 307, donne ä propos du prologue de Luce : « Quoniam 
mulli, ete. », le commentaire suivant evidemment tire aussi d’Origene : « Quo manifestissime prooemio 
significat eam sibi maxime causam Evangelii fuisse scribendi, ne pseudo-evangelistis facullas esset falsa 
praedicandi, qui, ut eorum hodieque monumenta testantur, sub nomine apostolorum perfidiae conali 
sunt inducere seclas. Denique nonnulli Thomae, alii Bartholomaei, alii Matthiae, aliqui etiam duodeeim 
Apostolorum titulo reperiuntur falso sua scripta praenotasse. Sed et Basilides alque Apelles quorum 
unus trecentos sexaginta quinque coelos, alter duos invicem contrarios deos inter alia nefanda 
dogmalizabant, evange!ia sui nomine errore foeda reliquisse. Inter quae notandum quod dieitur Evan- 
gelium iuxta Hebraeos non inter apocryphas sed inter ecelesiasticas numerandum historias; nam et 
ipsi sacrae Scripturae interprete Hieronymo pleraque ex eo testimonia usurpare et ipsum in Latinum 
Graecumque visum est {ransferre sermonem. » 


it. 





[9j INTRODUCTION. 125 


Origene) ', ceux qu’Origene nomme, dans ce meme passage, en les en distin- 
guant avec soin, tant au point de vue des dates qu’ä un autre point de vue 
encore : Pour lui, il y a ceux qui ont voulu seribere et ceux qui ont voulu 
ordinare narrationem. Geux qui ont voulu scribere, ce sont ceux qui ont essaye 
de raconter, ä l’instar des Evangiles canoniques, les evenements de la grande 
periode de la vie du Christ dont ont trait& Matthieu, Mare, Jean et Luc (ce 
que nous remarquerons dans l’Evangile des douze Apötres et dans celui de 
saint Pierre cites par Origene, aussi bien que dans celui de saint Barthelemy 
qu’il ne parait pas encore avoir connu°). Il y a aussi ceux qui ont voulu ordi- 
nare, e'’est-A-dire ici composer et inventer, comme l’ont fait les auteurs des 
evangiles encore existants de saint Thomas et de saint Matthias sur l’enfance 
de Jesus et de Marie, que cite Origene dans le möme passage, ou le proto6- 
vangile, egalement connu depuis longtemps, de saint Jacques, ayant un sujet 
analogue et qu’Origene signale Iui-m&me dans son commentaire sur saint Mat- 
thieu, comme d’ailleurs beaucoup d’autres Pöres qu’il serait trop long d’enu- 
merer. 

Tout ceci est dans Origene parfaitement net, tandis que le melange des 
divers apocryphes opere par les Peres posterieurs (qui se sont pourtant 
surtout inspires de lui) l’est beaucoup moins. 

Origene voulait montrer qu’il fallait seulement s’attacher aux quatre evan- 
giles canoniques pour les recits proprement evangeliques. (Que lui importaient 
les autres, traitant d’autres sujets, meme s’ils etaient deja cites par Irense, etc. 
C’etait hors de la question et il n’en parlait secondairement que pour prou- 
ver l’audace grande de ceux qui avaient voulu inventer de tels evangiles. 
Voilä pourquoi, dans cette seconde partie, il eite d’abord celui de ’heretique 


Basilide, avant d’en venir ä ceux qui avaient te attribues A saint Matthias, ete. 


1. Origene in Matth., Migne, P. @., t. XIII, e. 875 et suiv. : « Putabant igitur illum esse Tosephi et 
Mariae filium; fratres autem Jesu filios esse Ioseph ex priore coniuge quam ipse ante Mariam duxerit, 
affirmant nonnulli, ad id scilicet adducti tradilione Evangelii quod seeundum Petrum inseribitur vel 
libri Tacobi. » Le second livre eit& parait &tre le protoevangile de saint Jacques qui est aussi cile 
dans les Philosophoumena, p. 118 de l’edition Cruice. La me&me tradition se retrouve dans plusieurs 
autres apoeryphes, la Vie de saint Joseph le charpentier, ete. Il est bien certain, d’apres le passage re- 
produit prec&demment, qu’Origene n’attribuait pas ä l’Evangile de saint Pierre la m&me importance 
(surtout au point de vue. de l’antiquite), qu’aux deux grands apoeryphes donnes par lui comme types. 

2. L’Evangile de saint Barthölemy commence ä £tre eit& durant le quatri&me et le cinquieme siccle. 
Saint Jeröme, dans un passage dejä eit@ des Prolegomenes de son commentaire, lindique A cöle de 
l’Evangile de saint Thomas et de celui de saint Matthias (textes dejä cites ou vises par Justin apres 
Origene, l’auteur des Philosophumena, Eusebe, ete. et que nous possedons encore). Bede (loc. cit.) 
nomme de meme l’Evangile de saint Barthelemy et le catalogue Gelasien le condamne. Mais tout semble 
prouver que ce texte, tr&s gnostique, n’a pas de beaucoup precede saint Jeröme comme composition. 
II va sans dire que l’Evangile de saint Barthelemy n’a rien de commun, quoi qu’on en ait dit, avec 
!’Evangile hebreu de saint Matthieu qu’Eusebe (l. V, ch. x), saint Jeröme (De wiris illustribus, 
ch. xxxvi), Nieephore (1. IV, ch. xxxır), pretendent avoir et& rapporte par Panthaenus des Indes ou 
il avait et& porte par saint Barthelemy. 


126 INTRODUCTION. [10] 


Semblablement, A cause de l’importance capitale qu'avait, ä cöte de VE- 
vangile selon les Egyptiens, l’Evangile des douze Apötres (rapproch& ailleurs 
par saint Jeröme' de l’Evangile des Nazardens ou selon les Hebreux et de 
l’Evangile hebreu de saint Matthieu se trouvant dans la bibliothöque de Ce- 
sarde), les eritiques allemands qui ont commente les nouveaux fragments 
svangsliques coptes de Strasbourg ont sembl& hesiter comme attribution 
entre ces deux textes, tout en penchant vers l’Evangile selon les Egyptiens. 
J’avoue que l’ötude comparative de ces fragments de Strasbourg et des miens 
m’amene A une conclusion toute diflerente. Tous egalement me paraissent 
devoir ötre attribues Al’Evangile des douze Apötres. En eflet, l’Evangile selon 
les Egyptiens® comme l’Evangile selon les Hebreux ’ ne se permettait que de 
tres lögeres intercalations par rapport aux r6cits canoniques. Il en 6tait tout dil- 
[öremment de l’Evangile des douze Apötres *, beaucoup plus suspeet aux pre- 
miers Peres par consöquent, en depit de sa date relativement tres ancienne. 

Nous remarquerons, d’ailleurs, dans ces nouveaux fragments que nous 


1. Voiei le passage en question (S. Jeröme, Adv. Pelag., 1. III, ch. 1): « In evangelio iuxta Ie- 
braeos, quod Chaldaico quidem Syroque sermone sed Hebraieis literis seriptum est, quo utuntur usque 
hodie Nazaraeni, (in Evangelio) secundum Apostolos, sive (in Evangelio) ut plerique autumant, iuxta 
Matthaeum quod et in Caesariensi habetur bibliotheca, narratur historia : « Ecce mater Domini el fratres 
eius dicebant ei... ete.». On a eru voir une assimilation entre ces trois @vangiles, fort bien dislingues 
par Origene, par Böde, ete., dont cependant au moins l’histoire comparalive nous est contee ailleurs 
par S. Jeröme lui-möme, De viris illustribus, Migne, P. L., t. XXIII, e. 614. C'est la une erreur. Saint 
Jcröme faisait seulement un triple renvoi pour un texte commun aux trois sources, comme plusieurs 
recits sont communs aux quatre @vangiles canoniques. 

2. L’Evangile selon les Egyptiens, eit6 par saint Clement (Clem. Ads Cor., ps 2, 212, Migne, P. @., t. 1, 
c. 346), par saint Cl&ment d’Alexandrie (Clem. Alex., I. III, Strom., p. 445), par saint Epiphane (Haeres. 
62), par saint Jeröme (Prooem. in Matth.), par Theodote (in calce Oper. S. Cl. Alex.), par Origene (in 
Matth.), Tite de Bostres, Theophylacte (sur saint Matthieu), ete., suivait gendralement les &evangiles 
canoniques auxquels il ajoutait quelques details ou de rares l&gendes d'un caractere essenien, comme le 
disent les editeurs de la Bible de Vence : Quand le monde finira-t-il? « Lorsque, repond Jesus, deux 
ne feront qu’un, quand ce qui est au dehors sera au dedans, lorsque l’'homme et la femme ne seront 
ni mäle ni femelle, et lorsque vous foulerez aux pieds les habits de votre nudit& ». Salome ayant de- 
mande& au Seigneur : « Jusqu’ä quand les hommes mourront-ils? » Jesus repondit : « Tant que vous 
autres femmes produirez des enfants. » « J’ai done bien fait de n’avoir point d’enfants », repliqua Salome. 
Mais le Sauveur lui dit : « Nourrissez-vous de toute sorte d’herbes, ä l’exception de celle qui est 
amere (du pöche). » Ailleurs on pröte au Christ ces paroles : « Je suis venu pour detruire les 
«@uvres de la femme. » C'est la tout ce que nous savons de cet @vangile, si l’on en excepte un passage 
de saint Epiphane, lui attribuant des idees sabelliennes. 

3. M. Nicholson a publi& et comment6 tous les passages attribues A cet Evangile dans son ouvrage 
The Gospel according to the hebrews, Londres, 1879. Les extraits donnes par lui prouvent combien cel 
evangile &tait gönsralement synoptique par rapport aux &vangiles canoniques et combien courtes 
etaient les intercalations. 

/. Beaucoup plus nombreux et plus consid6rables sont iei les r&eits complels et etrangers aux 
evangiles canoniques, bien que ces reeits rentrent dans la trame historique des textes sacres. Il en 
est de m&me, d’ailleurs, dans les textes de Strasbourg, dont certains passages visent, du reste, evidem- 
ment d’autres fragments r&ceemment deeouverts par nous de l’Evangile des douze Apötres, par exem- 
ple celui-ei :« Je vous ai revel& toule ma gloire et je vous ai enseign& votre puissance et le mystere 
de votre apostolat... sur la montagne...» Ce discours que Jesus adresse A ses Apölres apres la re- 
surrection vise, avec certitude, la benedietion donnee par le Sauveur aux Apötres sur la montagne 
alors qu’il leur prophetisa leur röle, suivant nos nouveaux textes. 


[11] INTRODUCTION. 127 


attribuons A l’Evangile des douze Apötres, un ton de bonne foi historique et 
de simplieit@ qui est tout & fait etranger aux nouveaux [ragments de l’Evan- 
gile gnostique et tr&s apprei de saint Barthelemy. Certains reits se rap- 
prochent beaucoup, comme saveur speciale, de ces Gesta Pilati que les Peres 
des second, troisieme et quatrieme siecles eroyaient authentiques et dont 
Tischendorf a magistralement d&montr& l’existence actuelle dans la premiere 
partie de l’Evangile de Nicodeme. L’un d’eux semble möme faire suite, en 
quelque sorte, au 13° chapitre; et javais d’abord pens6 a une partie perdue de 
ces Gesta Pilati. Mais si l’on rapproche ce reeit des recits anterieurs de 
l’Evangile des douze Apötres sur Pilate, songeant d’abord ä jaire roi le 
Christ, se brouillant A ce sujet avec Tibere, ete., on a grande tendance ä voir 
dans la conversion de Pilate, apres son instruetion judieiaire sur le fait de la 
rösurrection du Christ, une suite toute naturelle de ce premier Evangile, ins- 
pird, du reste, par des traditions analogues & celles qu’on trouve dans les 
Gesta Pilati et dans la celebre lettre de Pilate a l’empereur. 

Il n’y a pas eu, je le röpete, d’autre r6eit parallele ä celui des Evangiles 
canoniques en dehors des Gesta et des trois evangiles apoeryphes signales plus 
haut. Or les fragments des Evangiles de saint Pierre et de saint Barthelemy 
font toujours parler leurs auteurs pretendus A la premiere personne. Dans 
nos textes, saint Pierre et saint Barthelemy sont nommes a la troisieme per- 
sonne, ainsi que chacun des autres Apötres. L’auteur suppos& n'est done pas 
un Apötre. Mais, ainsi que cela avait &t6 dit par les auteurs de la Bible de 
Vence pour l’Evangile des douze Apötres — qui seul subsiste pour nous comme 
origine probable, — cet auteur pretendait avoir recu ces traditions de tout 
le college apostolique. 

Quel etait-il? — Lui aussi il parle souvent ä la premiere personne, en sem- 
blant s’adresser aux chrötiens qui l’&coutent et qu'il interpelle parfois. Mais il 
ne se nomme qu’une seule fois et c’est justement dans le fragment relatif & 
Pilate juge d’instruction sur le fait de la rösurrection. Lä il dit: « Moi Gama- 
liel, je le suivais (Pilate) au milieu de la foule. » Le docteur de la loi Gamaliel 
est eit& par les Actes des Apötres comme ayant pris la defense des disciples 
du Seigneur devant les prötres juils (Actes, v, 34-39). Il est indique aussi 
comme ayant te le maitre de saint Paul (Actes, xxır, 3). La tradition en fait 
done un converti : et cette tradition n'est pas seulement une tradition chre- 
tienne, mais une tradition juive. En effet M. Lowe dans son « Fragment of 
Talmud Babli, Psachim » et M. Nicholson dans son « Gospel according to the 
Hebrews » ont atlire l’attention sur un fragment tres interessant du Talmud 
de Babylone (Shabbath) relatif a Imma Shalom (= Salome), fille de Rabbi 
Kliezer (ben Hyrcanus) et seur de Rabban Gamaliel le jeune. Le Rabban Ga- 


128 INTRODUCTION. [12] 


maliel en question qui fut president du sanhedrin entre l’an 70 et l’an 82 de 
Jesus-Christ apres la destruction de Jerusalem, A propos d’un cas particulier 
Asa s@ur, opposait ou faisait opposer la loi juive de Moise qui refusait tout 
droit d’heredite aux femmes, A une autre loi röcente qui mettait la fille et le fils 
sur le m&me pied. On donnait la preference A cette derniere (la loi chre- 
tienne) et on eitait deux textes qu’on a crus tires de l’Evangile selon les 
Hebreux et qui ont pu fort bien ötre tires de l’Evangile des douze Apötres 
rödige par l’ancien Gamaliel (celui des Actes). On comprendrait tres bien en 
effet comment devant Gamaliel le jeune on aurait eit& (selon une tradition 
juive evidemment posterieure) un evangile &manant de sa famille et que jus- 
tement — du moins pour certains passages — saint Jeröme rapproche de 
l’Evangile des Nazardens ou des Juifs convertis. 

Quoi qu’il en soit de cette hypothese, l’auteur qui a redige la plupart de 
nos fragments semble preoceupe par l’idee de montrer l’allection du Christ 
pour tous ses apötres, de detailler les benedietions dont il comble chacun 
d’eux, separes ou reunis, bref de mettre le plus possible en lumiere le corps 
apostolique, ce qui convient bien A un evangile des douze Apötres. Si meme 
on admet cette hypothese — vers laquelle j'incline de plus en plus mainte- 
nant — que, tout en suivant generalement le cadre historique des @vangiles 
canoniques, l’auteur de notre texte ait voulu ne pas s’arreter A la resurrec- 
tion du Christ, mais prolonger son reeit jusqu’ä l’assomption de Marie, arrivde 
quinze ans apres selon la tradition, pour rapprocher, en quelque sorte, ees 
deux miracles, nous trouverons Ala fin de ce r6eit la declaration expresse, qui 
est cens6e faite colleetivement par les apötres ä Gamaliel, que tout ce qu'ils 
ont racont6, ils !’ont vu de leurs propres yeux, declaration analogue ä celle 
que fait ailleurs Gamaliel, selon un passage dejä reproduit. 

Il va sans dire qu’ä notre avis rien de tout cela ne remonte effectivement 
jusqu'aux apötres et Jjusqu’ä Gamaliel l’ancien'; mais les reeits tres eirconstan- 
eies de l’Evangile en question ne nous donnent pas moins de curieuses tradi- 
tions devant avoir 6te ecrites des le second sieele, comme les Gesta Pilati, ete., 
puisque des le troisieme, Origene en fait un apocryphe tres ancien pouvant 
ötre anterieur A l’@uvre de saint Luc (que saint Jeröme, avec preuves A l’appui, 
nous repr&sente comme le disciple et le seeretaire de saint Paul, soit pour son 
Evangile, soit pour les Actes des Apötres). 

Dans les premiers fragments publics par moi et que viennent completer 


d’autres morceaux, il est question d'un certain Carius envoye@ par Tibere pour 


1. Pour la erilique detaill6e de ces textes compares ä ceux des &vangiles eanoniques, voir notre tra- 
vail intitule : « l’Evangile des XII Apötres r&cemment decouvert », extrait de la Revue biblique, avvil et 
juillet 1904. J’ai retrouv& depuis un nouveau fragment important, reproduit et commente plus loin, p. 68. 


[13] INTRODUCTION, 129 


nommer un nouveau tetrarque, alors que, selon les Evangiles eanoniques, on 
cherchait Jesus pour le faire roi. M. Robinson a pens& que Carius (kapıoc) 
representait le Quirinus ou kwpinoc de l’Evangile de saint Luc (u, 2). Je 
penserais plutöt y voir Caius qui, d’apres Tacite, fut envoy@ par Tibere 
pour pacifier l’Armenie et y installer un roi de son choix. D’apres un autre 
fragment qui doit ötre anterieur, Tibere avant de penser & la nomination 
d’un tetrarque devant remplacer Philippe, aurait recu d’Herode des denoneia- 
tions contre son frere et il aurait ordonne de s’emparer des biens de Phi- 
lippe, en ne lui laissant que sa vie, celle de sa femme et celle de sa fille. Est-ce 
en executant cet ordre qu’Herode se serait empar& de sa belle-s&ur et de sa 
niece?La chose est douteuse; mais toute cette affaire du remplacement de 
Philippe par Jesus qui, gräce au consentement de Pilate, aurait brouille ce 
dernier avec Herode, semble aussi visee par le fragment recemment retrouve 
de l’Evangile de saint Pierre qui raconte la reconciliation de Pilate et d’He- 
rode, lors de la passion. C’&taient done la des legendes alors courantes, comme 
celle qui se rapporte A la conversion definitive du prötre Gamaliel, qui aurait 
eu lieu soit apres l’instruction de Pilate sur la resurreetion du Christ ä laquelle 
Gamaliel aurait assiste, soit, ce qui me parait moins probable, lors de l’As- 
somption de la Vierge, si l’on assimile Gamaliel au grand pretre converti dont 
il parlerait et qui deja anterieurement, au moment de la passion, aurait 
defendu saint Pierre contre la portiöre de la maison de Caiphe. Rien n’in- 
dique, en effet, dans les Actes des Apötres, la conversion complete de ce doc- 
teur bien intentionne quand il prit la defense des chretiens devant ses collegues. 

Les apocryphes de cette &poque s’inspirent ainsi sans cesse des textes 
sacr6s, qu'ils combinent assez habilement avec leurs affırmations. 

Parfois m&me, notre texte cite expressöment « l’Evangile », c’est-A-dire un 
des evangiles canoniques. Il n’a done pas la pretention de se substituer ä eux 
et, disons-le, en dehors de certaines tendances tres discutables vers le doce- 
tisme qu’aurait eues egalement, selon les Pöres, l’Evangile de saint Pierre, cet 
evangile des douze Apötres, si net quand il parle de Vinfaillibilite pontificale, 
parait, d’ordinaire, ötre fort orthodoxe. Les passages mömes qui, pour l’in- 
carnation, peuvent s’interpreter dans le sens des docetes, sont souvent cor- 
riges plus loin par le contexte. Ainsi, Jesus habite, cela est vrai, avec les sera- 


phins dans le sein de la Vierge, mais il n’en devient pas moins homme, ete. 


— Au point de vue de l’orthodoxie, nous n’avons pas de semblables hesi- 
tations pour l’Evangile de saint Barthelemy, tres gnostique et faisant sulie 
aux textes gnostiques qu’ont analyses saint Irenee, saint Epiphane, l’auteur 


des Philosophumena, etc. 


130 INTRODUCTION. [14] 


Ajoutons que si, dans l’Evangile de Nieodeme, nous trouvons des phra- 
ses hebraiques interpretees en grec, de semblables traductions, s’appliquant, 
cette fois, A la langue celeste, se rencontrent sans cesse ici'. Il est vrai qu’Ori- 
gene a beaucoup insiste sur ces fragments de langues inconnues, usitdes jus- 
que dans les incantations, ete. Mais Origene &tait devenu, lui aussi, un gnos- 
tique, et admettait des puissances celestes, des dieux paiens, pouvant se 
convertir, de veritables &ons analogues A ceux de notre Evangile de saint 
Barthelemy et des documents valentiniens. 

Comme l’Evangile de saint Barthelemy, du reste, il croyait ä la conver- 
sion et A la liböeration des damnes. 

Dans notre texte, Jesus les emmene tous au ciel, excepte Cain, Judas et 
Herode. L’histoire de la mort de Judas est ici fort curieuse. 

On remarquera aussi la distinetion nettement etablie entre Marie, saur 
de Marthe, et Marie Madeleine A propos du recit de la resurrection et de l’en- 
trevue de Ja mere du Sauveur avec son Fils. 

Pour cette entrevue m&me et la substitution de la Sainte Vierge Marie ä 
Madeleine l’auteur s’est inspire de l’Evangile des douze Apötres, certaine- 
ment de beaucoup anterieur*. 


E. RevirLour, 


1. Nous avons aussi un fragment ol de semblables intercalalions en langue celeste ont le ajoulees 
au reeit de la passion que donnent les Acia Pilali en s’inspirant de saint Luc. Je me suis demande un 
instant si l’Evangile de saint Barthelemy n’avait pas emprunte cette page aux Acia en la grossissant. 
Nous aurons A revenir sur cetle question dans le prochain faseicule. 

2. Nous avons indiqu6 en note (page 195) les raisons qui nous faisaient ajouter, en appendice de 
l'’Evangile de saint Barthölemy, deux fragments tres douteux aussi, Les deux seuls fragments certains 
sont ceux que nous indiquons dans le texte de cette preface; mais d’autres paraissent avoir et& utilises 
par des sermonaires dont nous parlerons. 


SE 





4“ 
Pr 


EVANGILE DES DOUZE APOTRES 


1° FRAGMENT' 


"2WOg © NTETPAAPXHC EXN TFAAIAAIA ! — 

— AOIMON A TCAAANAC BOOK E2OTN EPOY AYTWOTH AGBIORK Ya 
NPPo TIBEpIOC agkarnropeı |[ulbıaımnoc [ovrs|ng:. Xe 
" ETumar ag OXONT EUATE EIXW UUOC NE OTKOTN EIC TOIKOTUENH 
THPC TTHOTACGCE UMAKPATOC HXIN ENEOTOEII NTA TINOTTE TAaAaT 2a 
TOIN UNACHOT ATFOTCTOC. AO EPE PIAINNOC NMACTACIALE NTAUN- 


TEPO [ar] NANOO! NAULAZTEG nfraanıxe HAG ANOK- 





Ban [KERGRE N A ee A N ua 


A 


ende hen ‚os D 


HIAHALIGN"G [UKOTANTITITOTE AAO NMHTIICON UTNIGGHIE NVZAPMATE NNMEGLHRTAN. LIM 


1. Ce fragment auquel nous donnons la lettre A! occupe le folio 154 reeto et verso du recueil de 
fragments, portant le n° 129/18 du fonds copte de la Bibliotheque nationale de Paris. 


1°° FRAGMENT 
* (Herode), lui aussi, etait tetrarque sur la Galilee. Enfin, Satan entra en 


Iui. I se leva. Il alla pres de l’empereur Tibere. Il accusa Philippe pres de lui 
AUSANIESR I MEN. 


* [Cet empereur] se fächa beaucoup disant : « Voila done que tout l’univers * 


est soumis A ma puissance depuis le temps ou Dieu a donn& ces choses entre 
les mains de mon pere Auguste. Et Philippe exeitera des söditions contre ma 
royaut6 et ma grande puissance. Je ne le permettrai pas, moi. » Et il ordonna 


"tu confisqueras Philippe, tu lui enleveras sa maison. Tu te saisiras de ses 
serviteurs, de ses bestiaux, de toutes ses richesses, de tout ce qui est ä lui 


* ATS. 154 
ro b 


“AL. 15% 
va 


+ ATS. 15% 
Koh 


* Atf, 154 
voa 


* ALS, 154 


vb 


"ALT 15% 


vb 


132 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [16] 


TBHOOTE- UN NHEAXPHUA THPOT. UN NKA NIMM ETWOON HAgG- NFTNNOO- 
COT HAI ETAUNTPPO. AO NEIKEOTCIA NFONOT EPOL. HETUSIEAT Ada 
Hag Enazor. eIunTeı TEQYrXH UMATE UN Ta Tegcame um |TaA 
TEgUBEpEl- - Hu eures wien ee ee Eee 
ee LUMAPANOUOG ZHPLANG AGBOK UN NENTATTHNOOTCOT NUUAG. 


AG OWOTNG Lich AITITIOG 1GGOOTN AU MAAAU: TAG UMIEGEIUG U. » +» ZUOB He... 


2° FRAGMENT' 


NHASIBHP: ATETNHMAY (O0 NHACHHT 6 NOEIC ENG? NOH utlal. GQUE 
NNMEGATIOCTOXOG EGEPPHT NA NTEQUENTEPPO. ETPETOTLOLU NMCECKO 
NHELMAG. QINEN TETPAIIHTGA HTEQUENTPPO- EXIN 649001 ZIXNGU TIKAT 
GIOTCOL NMENUMAT QINEN TETPAMMTA UHTIKAR- eqFt UNGGPMUGETG NA“ 
NTETPANNGa ITEqueN|TPPo. EBOX rap X6E| |negeon nmjan KoOCHOG 
eplog) anı 2ZWAOGC- 

EINE KOTOYI GEIGE. COTIH TATAUORK. HH EPE TINO TE 076!) NEQA- 
NOGCTOAOC AH ZEN ATATIIH NMTOOT THPOT. CWTEL GIOTANHNNG MGTALFTG- 
1. La premiere partie de ce fragment, comprenant les manuscrits Borgia GXI el GXII, a et& publice 
d’abord par moi dans mes Apocryphes coptes, p. 113 et suiv. M. Guidi l’a republiee en y joignant une 
page nouvelle tiree d’un manuserit Bodleien dans ses frammenti copli, p. 373 des Rendiconti de VA- 
cademie des Lincei, vol. III, fase. 13, 2° semestre. %, Roma, 1887. Enfin une nouvelle partie, se re- 
joignant aux trois morceaux primitifs, a &t& recemment d6couverte aussi par moi (Recueil 129/17 de la 
Bibl. nat. de Paris, fol. 53 ä 58). 
Quand nous nous trouvons avoir ainsi plusieurs lextes, jindique en note les variantes. Le numero 
EXT Borgia portera ici la lettre A®. Le manuserit CXIL la lettre A®. Le manuscrit Bodleien la lettre 
At. Nous avons de plus les fragments A5 (Recueil 129/17, fol. 53 & 58). A® (Recueil 129/18 Bibl. nat., 


fol. 151). A? (ibid., fol. 158). A$ (ibid. f. 92). 
Nous suivons ici A?. 


et tu m’enverras ces choses au siege de mon empire. Tous ses biens, tu les 
compteras pour moi et tu ne lui laisseras rien, si ce n'est sa vie, celle de sa 
femme et (celle de sa fille). » 

*[Voiei ce que Tibere dit| ä limpie Herode. 

ll alla, ainsi que ceux qu’on avait envoy6s avec lui. Il prit Philippe sans 
qu'il süt rien et sans qu’il connüt l’affaire [pour laquelle on le traitait ainsi]. 


2° FRAGMENT 


©... "Mes amis. » Avez-vous vu, ö mes freres, de seigneur comme celui- 
ci, aimant ses apötres, leur promettant son royaume pour qu'ils mangent et 
boivent avec lui sur la table de son royaume? Depuis qu'il &tait sur la terre, 
il mangeait avec eux sur la table de la terre, en leur rappelant la table de son 
royaume; car il comptait pour rien les choses du monde. 

Si tu veux savoir, &coute, je t’enseignerai. Est-ce que Dieu n’a pas aime 
ses apötres — eux tous? Ecoute Jean l’Evangeliste t6moignant que le Christ 


17] MULTIPLICATION DES PAINS. 133 


AIGCTHG EIPUENTPE XE EPE MEXC CONG UNEIEMOT 2APOOr. XE 
ETEWIOTE NOTA- KATA OH ANO NOWA. 

KOT GEILE ETUE. NE AICOTM HUOOT LUNMUNTENOOTC ETPET. 

"P00r EgXw unoc XE Foeneerm 62paı ZıXıı MEIIHHWIE- NE GIG 
WOUENT 12007 CEOGET EPOL. AT HENTAT UMAT UNGETOTUAOTALL: 
ufortos AG al EKAaT EBOA ETZKOCIT UHMOTE NEECOWEN ?paı zen 
TELIN. 

NEXE ANAPEAC NMAaqQ XE NIGA? MNAZE EOEIK TON EU MIEIMIA UXAIN 
SICHEBETEL EN ran er ler re: 

MEXE IC HOWUAC XE BLOK Ya MEIPUE. Epe neıtor mocır HOT 
HTOOTG- LEN MEITEBT CHAT- NTETENENTG MAI ENEIA: 

NEXE ANMAPGAC Madg- RE MCar Epe neıfor nocık HApp 07 uneı- 
LUHHSIE NTEIOOT: 

MEXE IC MAG XE ANICOT MAI: AYCO MRLOB NAPLOSE. 

ATBLOR AG ATEINE UMIHPESIHU EPATG NIC. ATW AIOTOSIT Mag 
[n]rlerluor- 


eine HNGOGIRK "erpaı. Luielt MNITEBT CHA“. 





In]rernor ag 
NEXE MIYHPESIHL MIC NE MIGAT ALIEN 2A HRIGE ETBE NAl- 


MEXNG IG UMIHPEIIHU. NG UA Mäl untor MOGIK ETOAAHT EPOR 


\ 


\ 
aprie son Pere pour eux « pour qu'ils soient un, comme nous sommes un '». 
Tu veux savoir la verite : il les a choisis les douze pour qu'ils fussent. 


re Se as 


"sur eux en disant : « J’ai piti& de cette multitude, car voilä trois jours 
qu’ils restent pres de moi et ils n’ont pas de quoi manger. Je ne veux pas les 
renvoyer ayant faim, de peur qu’ils ne manquent de force en route. » 

Andre lui dit : « Seigneur, oü trouverons-nous du pain dans ce lieu de- 
SER RCATL TINO Er 20 nee ee au 

Jesus ditä Thomas :« Va pres de cet homme. Il a eing pains d’orge en 
sa main et deux poissons. Apporte-les-moi ici. » 

Andre dit : « Maitre, ces cing pains que feront-ils pour une si grande 
multitude? » 

Jesus lui dit : « Apportez-les-moi et cela suffira. » 

Ils allerent. Ils amen£rent le petit enfant aupres de Jesus et il l’adora A 
l’instant. Il lui apporta les * pains et les deux poissons. 

L’enfant dit a Jesus : « Maitre, j'ai pris beaucoup de peine pour ceux-ci. » 

Jesus dit a l’enfant : « Donne-moi les eing pains dont tu es le depositaire; 


1. Jean xvı, 11. 
PATR. OR. — T. II. 10 


*A2p. 


9 


Am. 24 


13% EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [18] 


XNTOK AU AKTOVNG TIEILHHWYIG ETITANTEN [aaJaa Toıko|nonlıa TE 
eT|per]uar GepAl elor eos NHSYITIHPE HEN OVEPNMUGETE HATIOXN 9A 
ENG?- HEN OTIPG GTGEI NMAT- 

IC AG AQAT HNOGIK AG!IENTUOT GepAl EXLWOT AYUNOWIOT- AQTAaaı 
HNATOGTOAOG. ETPETKAAT 2ZAPWOT NHNEUHMYIG. 

1I0TAAC TAap TIGE TMIZAH MNTAGNI ZEN MNOECIK. 

NENE AUAPGAG NIG NE TIGA2- UNG 10OWTAACG XI KAHPCONOLIA EN NOGIK 


u(ragı) GTPGEYKAAT 2APOOT NNEIUHHIE-FRK FRI BE ren U Te nen 


. 


[Tlapent ulneunnlun. u 2-00 ne ae 

Es "MERWYAXE. NE NETE 11 F 11aqd LIT MNOGIK EBOAZEN MAOINX- 
IgLIJaA AN LIMTKOSI MTACAPE- OTTE PO UNGgPOOTWS an ne 2a F n- 
NEZHKE- EINMTEI MERALECOFEOHON" UMATE- OTUTETHPIon rap (una 
EKOT--- EIK--- Enns [nTalcape- 

Inrer nor lageulor ePpoor |eqxXw)| uuoc |Xe nackor Tnowne rn|pc 
NTIMTAFAOOC: FTioOBar UHUOR ETPERCHOT Encıtor HOsIK HIOT HEETGIO 
UMEIIHMYIE THPG- NEKAC EPE MIERKYIHPE XI EOOT NIHTK. ATO MTE 
HEINTAKGAKOT JAPOG EBOAZEN MKOGUOC COTEN NGWG- 


ATLO NTETNOT A TEYNIAXNG IWTNE ZN GZOTCIA. A NIECHOT LONG GN 


1. Celle möme expression pour designer la bourse de Judas se frouve dans le fragment n® 5, 


p. 156. La phrase est, du reste, inspiree par le verset 6 du chapitre XII de saint Jean portant : « il 
disait eeei non qu'il se soueiät des pauvres, mais parce que c’6lait un larron et qu’ayant la bourse 


il portait l’argent qu’on y mellait. » 


car ce n'est pas toi qui sauves du besoin cette multitude, mais c'est un des- 
sein providentiel pour que tu voies une chose admirable dont le souvenir ne 
disparaitra pas A jamais et une nourriture dont ils seront rassasi6s. » 

Jesus prit les pains. Il rendit gräces sur eux. Il les divisa. Il les donna ä& 
ses apötres pour qu'ils les apportassent aux multitudes. 

Judas fut le dernier qui partieipa aux pains. 

Andre dit A Jesus : « Maitre, Judas n’a pas regu d’'heritage dans les pains 
quand il est venu pour les donner ä ces multitudes; et tu (as voulu) que nous 
donnions... » 

(Jesus dit:) « ... *ta parole; car celui auquel je n’ai pas donn& le partage 
des pains de mes mains n'est pas digne du partage de ma chair. Et du reste il 
ne se soucie pas du don aux pauvres, mais se soucie seulement de la bourse. 
— C'est un mystere de mon Pere qui a trait au partage de ma chair. » 

Alors il les benit disant : « Mon Pere, racine de toute bont£e, je te prie de 
benir ces cing pains d’orge pour qu'ils rassasient toute cette multitude, afın 
que ton fils regoive gloire en toi et que ceux que tu as tires A lui hors du 
monde lui obeissent. » 

Alors sa parole devint A puissance. Sa benedicetion penetra dans les pains 


[19] MULTIPLICATION DES PAINS. 135 


HOGBIK- 26H NMEONIN HMNATIOGCTOAOGC. ATLO A TIXAOG THPg OoTrWwı a’rcelı. 
ATCUO“N ENINOTTE- 

ATETEHNMAT "oo HALUGPATE ENIUGE MIG GrOTU ENGLLANOCTOAOG. EBOAXG 
UNEGZEN AAaAU EPOOT. 26H MEZBHTE THPOT HTEALUENTNOTTE: OTVCON.: 
2611 TGGLOT untor HOGIK NHIHOT. OTCON. 2El MYIENTUOT UNEGEICOT. 
OTCON 261 MIENTUOT UTGANIG HOGIK. 

NENNE OCOLAC MIG NE MAXOEGIC. EIG ?ZUOT 111 AKAAT HUMAN ZEHN TEK- 
UENTATAOOG. OTVLWB HNHOTLOT TIGE EMO’TCO!Y ETPEKTIIOH LHIUMON epoqg. 
ENOTWOI (O IANOGIGC ETPEHNNAT EZENPEYUUOONT ETENKOTK ZEN NETADOC 
GAKTOTNAGOT. GTUAGIN MTGEKANAGTAGIG ETNASYICONG. HUOHN. TEHCOOTH 
(0 MIENNOEBEIG NG AKTOTUNGC TIIIHPE MTE XHPA ZEN MAGIM. AXXA OVET 
TEITIHPE HIINAT ETGUMAT. NG MHTARKZE EPOOT ETUOOYE HEHMAG 2 
TEZIH. GNOTLONI EMAT GIZENKEGEG EU neıraboc HTATBCOXN GBOAX. NE 
IJATTOO'G ENETEPNHT ulalsı HRG ncewsla|XG 2611 TIGINIA. 

"nexe IG NG6COULAG NG OWOLHAC TIANYIBHP SING UNOL WEN MEKGCHHT 
ETBE 20B HILL EKGEIMOTUGI EPOG. ATLO nfnazen AdAT GPWTEN AN. NG 
LMOFIG HTNAT. AUTO NFOOUO'EUN NMTE TIEKEHT TAXPO- EINE AKETIIOTLEI 
HNAN GNGET ZEN neracdboc EATTWOTH- KAAODC UEN AKYINE NCA OYTUAGIN 


HANAGTAGIG. AIOTO TAP EXLO UNOG EPLOTNH NG ANOK TIGE TANAGTACIG 


entre les mains des apötres. Et le peuple entier mangea et fut rassasie. Ils be- 
nirent Dieu. 

Vous avez vu, "6 mes bien-aim6s, l’amour de Jesus pour ses apötres; car il 
ne leur a rıen cach& dans les @uvres de sa divinite : une fois dans la bönedie- 
tion des cing pains d’orge; une fois dans l’action de gräces ä son Pere; une 
fois en rendant gräce pour les sept pains. 

Thomas dit a Jesus : « Mon Seigneur, volci que toute gräce tu as faite avec 
nous dans ta bonte. Il y aune seule chose que nous voulons que tu nous ac- 
cordes: nous voulons, mon Seigneur, voir des morts reposant dans les tom- 
beaux que tu aies ressuseites : cela comme signe de ta resurreetion qui aura 
lieu pour nous. Nous savons, Seigneur, que tu as ressuscite le fils de la veuve 
de Nain. Mais autre chose est le miracle de ce moment-lä, car tu les as 
trouves marchant avec lui (le mort) dans le chemin. Nous voulöns voir des 
ossements qui se sont disjoints dans le tombeau, comment ils s’y r&uniront 
un & l’autre, en sorte que les (morts) puissent parler. » 

“Jesus dit aA Thomas: « Thomas, mon ami, interroge-moi, ainsi que tes 
freres, au sujet de toutes choses que tu desires. Je ne vous cacherai rien, en 
sorte que tu voies, que tu palpes et que ton cur soit allermi. Si tu desires voir 
des gens dans le tombeau qui ressuseitent, e’est avec raison que tu cherches 
un signe de la resurrection, car je vous ai repondu disant : Je suis la resurrec- 


*A2p.25 


* A2p. 236 


An 20 


“2 p. %6 


en A? P- 27 


* A?p. 28 


136 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 20) 


AUCO TIONAT- ATLO ENILOTIG UEPE TBGABIAG NCOTO WO" uect KAPNOG. 
EIILONME ZUOTTHTTN UHETETENNMAT ZU NHETENBAAA- LHEPG TIGTENZHT TAXPO. 
LH UMIXOOG NHHTEN XE MALIATONY NNGTUNOTNAT. AUTO ATIICTETEG 
HZOTO EPOG NHENTATHAT- ATLO UNMNOTTIECTETG- TETENNAT NE AIGP OTHP 
LIIAGIM. 21 SITIHPE HNIGLTO 6BOA NHNIOW. Al. AUTO UNOTTIIGCTETE EGPOLl. 
TENOT O'G (O NECHHT TETEN COOTU GAALAPOG TIPGEUBTOANIA NETOT- 
UHOTTE EGPOQG X& TNAWIBHP TIG. GIG QTOOT NTOO" toeer GPLOTEHN. LITN- 
NOT TAOTELIIIING HNEGENHT. NG NEGTOONT HAALAPOG 116 100%. HNINT- 
TAQULOT. TENOT O'GE MHAPON WAPOG- MTETENGEACLWAOT. ETBE NE7GOoN 
AALAPOCG- ALATUOG AUON MELMAI. MTEHTIOT GBGEOANIA TATAUHOK ENTT- 
N0OC NTANAGTAGIG UNMZAH HZOOT 26U neqracdoc-. TAPG NGTENTHT TAXPO 
NG ANOK NG TANACTAGIG ATO TICONMAT. AUOT NHEGLMAL (O ALATUOGC TATA- 
HOK GHEKGEG. NMTATBLOA GBOX 2GU nrtacdoc: GTCOOTT HKECON EGMETE- 
ph. ano“ MGLMAT (0 AIATIOG TATAHOKR GNGBAA GAALAPOG NTA“ 
SIOR? GIIECHT ATKE NOTOGIN GBOX- AUOT MNHEUMAT (O AIATUOG 9A 
NTOOY NHBEOTNIA TATAUOR ETIAAG HAALAPOG NHTAGYOTVEITE GT: -». Faıse 
TAPEYYANG neu) mar: HKECGOTI- ALIOS’ NELILAT (O ALATUOG YA TIGURAAT 
MHAALAPOG. HTNAT GITAKO MHHGOKGGG. HEN TGEGKAIGE- GA HEBENT BAAXOT 


GBOAX- HTPNMAT — GNENTAGMYICONG 1104 2611 NG62POOT NWYAIUOTTG 6GPOU 


tion et la vie; si le grain de froment ne meurt pas, il ne donne pas de fruits. 
Si, vous aussi, vous ne voyez pas de vos yeux, votre c@ur n'est pas allermi. 
Ne vous ai-je pas dit : Bienheureux ceux qui n’ont pas vu et qui eroient bien 
plus que ceux qui ont vu et qui ne croient pas. Vous voyez combien jai 
fait de miracles et de prodiges devant les Juifs et ils n’ont pas cru en moi. 
Maintenant done, ö mes freres, vous connaissez * Lazare, !’homme de Beötha- 
nie qu’on nomme mon ami : voila quatre jours que je reste aupres de vous 
et que je ne suis pas alle prendre des nouvelles de ses saurs; car voilä 
quatre jours que Lazare est mort. Allons aupres de lui pour les consoler A 
cause de leur frere Lazare. Didyme, viens avec moi. Allons a Beöthanie. Je 
te montrerai le type de la resurrection du dernier jour dans son tombeau, 
afın que votre cour s’affermisse; car je suis la rösurrection et la vie. Viens 
avee moi, Didyme; je te montrerai les os qui se sont disjoints dans le 
tombeau se röunissant de nouveau ensemble. Viens avec moi, Didyme; je 
te montrerai les yeux de Lazare qui se sont creuses (vides) par la pourri- 
ture et ont laisse la lumiere. Viens avec moi, Didyme, jusqu’a la montagne 
de Bethanie; je te montrerai la langue de Lazare qui s’est liquefice par la 


* A2 p. 28 corruption et qui parlera * avec toi encore. Viens avee moi, Didyme, jusqu'au 


tombeau de Lazare, pour que tu voies la destruction des os et de sa sepulture 


n 


(de son corps enseveli) que les vers ont rong& et ce qui lui advient a ma 


[21] RESURRECTION DE LAZARE. 137 


NZHTG. AUOT NENMAI (O0 AIATUOGC Wa MTADOC HAALAPOC- ENEIITOOT 
NE NOOT XINTAYQUOT- TATOTNOCH" EIONAL MKECONM”. AKWINGE Ca 
MUAGII" NTANACTACIG" (O0 OWUAC- AUOT TATAUORK EPog zu nTaboc 
MHAALAPOC- AKSINE NHGAOH MNAT" EZENKEEC ETTHO ENETEPHT. Auo“ 
HLLaT EITAbOC MAALAPOG NEFWMAT EPOOT ETUOOWIE ETUMT" EBOA ZIpen“ 
NPO WNEGEHZAAT". AKSINE MCA  2ENOIX  ETPETCOOTTEN AaUor 
TATAUOK ENEOIX  MAALAPOC ETCON? HKTPIA" ATO ETOAEUHAWU € 
NECINHACONION  ETTAAO UMAT UIXWOT" maraar ErTUNT EBOAZEN 


15 * 
ERIÄTIIOC NASIBHP ALO“ MALIAI enıradboc HAALAPOC XG A 


NELMZAAT 
TATAIPO ENEIOTUGI GNIENTAKUGETE EPOG- MNEYTOOT TAP MHAATAPOG TIG 
N00°%7 UAPOA UM HAPIA OWOYIT GBOAX 2A Tarlı TABLOKR TAOMU METIING 
GTBE NG“T'CON.- 

HALT AG EPG IC NO 1HMUOOT GNATIOCTOAXOC- 

A AIATUOGC + NEGOTOL MNENACG MAG NG TIANOGIC GHMABCOR 0'G GUA“! 
MA!I N2GE EGPE MIOWAAL SYING MCA 21 COMG GPOR. 

MHTAGNE TAI NG AGAUTIEI ETBGE MIYAXNG MTA IC NOOT ETBE AALAPOC 


NE NHGGBLOK- 


I ALTUNTATOTNOCH. — 2. AR ZNKECON EGON?. — 3. A%: OTUaEeıN. = u A 
HANACTACIC. — 5. At: NAT. —6. At: ENEIUHSYE NGNT. — 7. AA: ETNA ETNHT- 
— 8. At: zıpeui U. — 9. At: UNMLZAAT-. — 10. At: MAT EZENOMIX. — 11. At: ENOMIN- 
— 12. A 4: KEpGa. — 13. At: NZENCOTAAPION. — 14. At: UULIOOT EXWOT. —15. Nous 


suivons depuis ici At, 


voix quand je l’appelle. Viens avee moi, Didyme, jusqu'au tombeau de Lazare, 
alors que voilä quatre jours quil est mort, et je le ressusciterai vivant 
encore. Tu cherches le signe de la r&surrection, Thomas; viens et je te le 
montrerai dans le tombeau de Lazare; tu cherches A voir des os adherer de 
nouveau les uns aux autres; viens avec moi au tombeau de Lazare pour les 
voir allant et venant sur la porte de son tombeau. Tu cherches des mains 
qui s’etendent; viens, je te montrerai les mains de Lazare lies de leurs ban- 
delettes, enveloppees par les linceuls, qui s’en eleveront la, sortant du tom- 
beau. * Didyme, mon ami, viens avec moi au tombeau de Lazare; car ma 
bouche desire ce que tu as pense. Voila aujourd’hui le quatrieme jour pour 
Lazare. Marthe et Marie m’attendent pour que j’aille les visiter a cause de 
leur frere. » 

Telles sont ces choses que Jesus dit A ses Apötres. 

Didyme prit son &lan. Il lui dit : « Monseigneur, comment done irons-nous 
la, alors que les Juifs cherchent ä te lapider? » 

Il dit cela, parce qu'il &tait afllıge de la parole que Jesus avait dite A 


propos de Lazare et afın de ne pas y aller. 


*Aip.18-19 


*A4p.18-i9 


* A3 p. 19 


138 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [22] 


NENNE IC NAG NE AIATUOC METUOONIE el MNOWOEIN UEYNINXNPON- 

HTA IC NE MEIYJANXE TIAl EOLWUAG NE EGEGACWAG XE AYUNAT EPOg Eg 
ATTIGI 6ETBE MNUOY MHAATLAPOC- 

LIGA Mal AG THPOT AgEıl Epu nl1zAaAU MAATAPOC YAATH OVKOVI 
AO A TEICWONE TWOUNT EPOG ZU nA GTUUNAN- 

NENXNAC NAQG A& TINOGIG ENGER UTGLA HGPE MNACON NA UO“ AN TIG NG 
HTOK ME TANACTACICG ETTOTNOTC NHNETUOOTT EICOOTU UUOR XI 
TEKUNTKOTI UN TAGON AALTAPOGC. 

NEXE IC NAC XE TENICTETE GENIAL NE ANOK 11G TANACTACIC ETTOTNOTC 
HHETUOOTT ATLO TIONZ NHOTON MIL-. 

NEXNE UAPOA MAQG NG CE TINOGIG Frmiererve. 

TNEXNG IG NAC NG N0OTCON NATWOTH- 

EITA ETAXCO HNMAT UM NGETEPHT GIG UHAPOA. HM HAPIA HIN IC. areı" 
erI12aan MHAALAPOCG EPE IC CWOK ZHTON NHNHANOCTOAOG. 


NEXAG AG MAT NG GI TIONE HMAY HTMAT GTUMNTUNTPG MOG MTOTNEG 
3 
peqyquoo”T - 

AUTO NHTETNMOT A OOUAC PING UMNMTO GBOX MIC GQNLO LOG x6 


* h 5 
E’IAXG AK YEN NGICKWALOG- AKGI en Tabdoc NHPEYUOO“T GTBG TAUNT 


1A TERN ULAON ZZ AS ajoule : @ BOWUAGC. — 3. A® ajoule : NHFITMICTETE 
AUTO HUHTTIUPZHTCHAN. — 4. Nous suivons depuis ici A®. — 5. A®: Tadoc GTOTNGG 


peqyquoo“WT. 


Jesus lui dit : « Didyme, celui qui marche dans la lumiere ne trebuchera 
pas. » 

Jesus dit cette parole a Thomas pour le eonsoler, parce qu'il avait vu qu'il 
etait alllige au sujet de la mort de Lazare. 

Apres tout cela, il arrivait presque ä la porte du tombeau de Lazare que 
sa seur vint A sa rencontre en ce lieu. Elle lui dit : « Seigneur, si tu avais 
et& ici, mon frere ne serait pas mort, car tu es la resurrection, ressusci- 
tant les morts. Je te connais depuis ton enfance, ainsi que mon frere Lazare. » 

Jesus lui dit : « Tu crois cela, ä savoir que je suis la resurreetion, ressus- 
eitant les morts et la vie de quiconque? » 

Marthe lui dit : « Oui, Seigneur, je crois. » 

Jesus lui dit : « Ton frere ressuscitera. » 

Ils disaient ces choses, Marthe et Marie etant avec Jesus. Ils vinrent au 
tombeau de Lazare, Jesus marchant devant les Apötres. 

ll leur dit : « Enlevez la pierre de lä, afın que toi, Thomas, tu voies le 
temoignage semblable A la resurrection des morts. » 

En cet instant Thomas pleura devant Jesus, disant : « Tu as regu cette “fa- 
tigue, tu es venu au tombeau d’un mort a cause de mon ineredulite. Que ta 


123] RESURRECTION DE LAZARE. 139 


ANICTOC UAPE NEKOTWOYI YWOTE exwı' HTEG neırTadoc WONT EPOoqU IA 
MNEZOOT HTEKANACTAGIG. 

ıc” AG AgEIuUE NG A BHWUAG ATTIEl nEeXAag MAG 2M OT2POOT NHPAIEG 
LM OTYIANE NHCON? NG BWUAG UTPATTIGI- neteıpe UNUOGQ HPCOOTHN UNOG 
OR: LUH OT2QICE TIGE GI TICONG UMAT HOTYIBHP EUOPB EROTN erTaboc 
HQTWOTH NGEIL EBOX- umparren" VO 8WUAC XE AIXOOC MNaR NE GI 
TCONG UUAT NHTE OTUNTUNTPGE NANACTACIG OTWON? GBOA Zu orTadoc 
HPEQUOOTT- unNpArrEı OO 0WUAC XE AIXOOC MNAK ANGE QYI TICONG 
LIkIG 2° ETOTNEC PEYUOOTT. OYVCON HIPO unmmzaar" ATCO fiacıne 
GBOA UNETUOOTT". gt TICONG UUAT (0 OWUAGC rar NCONZ UMNGTHKOTRK 
21a MURAAU» CEK none” ENOTE (VO OLWMUAC Tape" NETUOOTT ON TEZIHN 
HEIL GBOAZU nTacdboc- eneıfzTop EPOK AN WO OWMUAG NE gi TICOHNG 
UUAT NE UM O'OU ETPE AALAPOC GI EBOA EPE& TNCONG yoru' CGG OWN 
OOU LWUOI 62WB MNIU- AAAA EKYANGIE TICONG LAU (0 8WUAGC WAPG 
mm2aar OTLCONZ GBOA TE PowUue HILL MAN GPOG NHGENAT ETIENTAQUON 


XE EQNKOTK MAI NRG- HTAKGI TICONG HMAT BOWUACG A nectswecon 


1. AB: ZIX WI. — 2. AS : NENXOEIG AG IC — 3. AS ajoute : TENOT-. — 4. A® : UNE- 
KATIEI. — 5. AS : UMEKRATNE- — 6. A® : UNON NOTATTIGEL AN 116 TOTHEC PEY- 
MOOTT. — 7. AS ajoute: _ O@MUac- — 8. A® ajoule : ETNKOTK NOHTg- — 9 A°: 
ECKPKOP TICONE. — 10. Ad: HTE NETUOOT O'EN. — 11. A 9:19 Tau. 


volont& soit faite sur moi et que ce tombeau me recoive jusqu'au jour de ta 
resurrection. » 

Jesus sut que Thomas s’affligeait. Il lui dit, avec une voix joyeuse et une 
parole de vie: « Thomas, ne t’afflige pas. Ce que je fais, tu ne le sais pas. 
Est-ce que c’est une peine de prendre une pierre de la pour un ami qui est enferme 
dans le tombeau afiın qu’il ressuseite et sorte? Ne t/afllige pas, ö Thomas. Je 
te l’ai dit, öte la pierre de la, afın qu’un tömoignage de rösurrection apparaisse 
dans un tombeau de mort. Ne t/afflige pas, ö6 Thomas. Je te Vai dit : öte la 
pierre de la, pour ressusciter le mort. Ouvre la porte du tombeau et je ferai 
sortir celui qui est mort. Ote la pierre de la, pour que je donne la vie a celui 
qui dort dans ce tombeau. Enleve la pierre, Thomas, alin que celui qui est 
mort trouve le chemin de sortir du tombeau. Si je t'oblige, Thomas, & öter 
la pierre, ce n’est pas parce que je n’ai pas le pouvoir de faire sortir Lazare, 
alors que la pierre ferme (le tombeau). Oui, j’ai pouvoir pour toute chose. 
Mais si tu enlöves la pierre, 6 Thomas, le tombeau sera manifeste * en sorte 
que tous les hommes le verront et verront le mort comme il dort. Et est-ce que 
quand tu enleves la pierre, ö6 Thomas, c'est pour que la mauvaise odeur sorte 


« 


*ASD. 


20 


p. 20 


* Asp. 


“Asp. 21 


140 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [24] 


1LOOWE 6BOA UN TEIABGE UN TIQNT NOG NHNETLOONT THPOT LLON 
HNEGCWYLOTIG- 

UNNGA Mal AG THPOT MEXEG IC 1IMAPIA NE TEPMICTETE NG NOTCON 
HATWOOTN. 

NGENACG MAG NE GE TINOGIC Fnıerere HAHN AGP CTOI NGEYYTOO“T FAp NIE 
XIN MTAGUON AAAA FnıcTere NG OTN O'OU UUOR GZWOB NIN. 

IC AG AGKOTG GBWUHAG MEXNAG NAG NE AUOT NTNMAT erKecc HPEU- 
HOOTWT GTNKOTRK ?2M nTadboc unatrornocor”: auor" HIILIAT CO OLWUAG 
HTMAT ENBAA NTAT2ZAATGE GBOA ULUOO“ unatt NOTOGIN NAT NHKECON- 
ALOT (WO OWLUAG NHTMAN GIGETNKOTK NG GYKH MAI NREG unafrornocg 
NHKEGOM:. AUOT (O OLOUAC KA TNIGTIG MAK ETOTN EPOI NG OTN O!OU 1NOI 
G2LOB Hill. MHAPOA HN MHAPIA TAXNPG MNETUHZHT. KA INGCTIG NHAR i NHRZOTO 
GUAPIA LM MAPOA. ETPUNTPG Mal. NG GE OTN O'OU UMNOK GLOB HIN. 

MAT AG G6PG IG NO 1HUOO“ AQO!I GBOXA GGXNLO UUOG NG NAGKOT 
NAGHKOT TNOTNG THPC 11 TUNTATAOOGC- Feone HUOK. NG A TETNOT EI. 
NGKAG eret 6007 UNER!IHPG-. NGKAG EPG OTON MNIN GIUG NG HTOR 


NENTAKTNHNMOOTT " EINEIXKKOB NEOOT MARK YA ENGE? NENG? ZAUNN. 


1. AT: 6GNERGEG NNETUOOTT. — 2. A: UNATATOTNACOT. — 3. A? supprime MU- 
at. — 4. Le A? trös fragmente en cet endroita: (ka T)MICTIC @ oWwluac). E20rO 
(enapıa) um (napoa) ere(pınırpe). — 5. AT :EXEeR NEIYAXE..- NE N... (ET)PE 


mim(lge HMOoWwon nm (EI ENEROAINX... MAGI)LOT ETO)TAaB. 


et que la pourriture et les vers apparaissent, comme cela a lieu pour tous 
les morts? Non! a Dieu ne plaise! » 

Apres cela, Jesus dit ä Marie : « Tu erois que ton frere ressuscitera? » 

Elle dit : « Oui, Seigneur, je le erois. D6jäa il sent mauvais; car voilä 
quatre jours qu’il est mort. Mais je crois que tu peux toute chose. » 

Jesus se tourna vers Thomas et lui dit : « Viens et vois les os du mort qui 
reposent dans le tombeau avant que je ne les ressuscite. Viens avec moi, 6 
Thomas, et vois les yeux qui se sont liquifi6s avant que je ne leur rende de 
nouveau la lumiere. Viens avec moi, ö Thomas, et vois celui qui dort, com- 
ment il est plac&, avant que je ne le fasse se lever de nouveau. Viens, Thomas, 
place la foi en toi ä mon &gard et crois que jai puissance pour toute chose. 
Marthe et Marie, aflermissez votre caur, et toi (Thomas), place la foi en toi 
plus que Marthe et Marie qui m’ont rendu temoignage en disant : Oui, tu 
as puissance pour tout. » 

Jesus dit cela;; puis il eria disant : « Mon Pere, mon Pere, racine de toute 
bonte, je te prie, car le moment est venu de donner gloire A ton Fils, afın 
que tous connaissent que c’est toi qui m’as envoy@ pour cela. Gloire ä toi ä 
jamais! Amen. » 


125] RESURRECTION DE LAZARE. 141 


NAT AG EPE IC XW NUO0O%T'. AYWI EBOA EIXW MHUOG XE AALtapoG 
AUOT EBOXA. 
AO NTETNOT A NTOOT KOTE NOE HOTWAAOOT”. A NETUOOTT 
TWOOTN ATEI EBOA ETBG TIE2ZPOO“T MIG NTAQUOTTE "epogq EeqyAWw uNoc 
NE Aatape AUO“U GBOX- 
ATCO NTETNOT AGEI EBOA NOT AALAPOC- EIOALAWU NHZENKEPEA GPE 
16Eg20 LUHP u 0% Cor AApION '. EPE MEGANE UNMP NREHKTPIA" > “AST. 53 
— TIEXE IC NAT NE BAAG EBOA NTETENKAAG NIBCOR j 
— NTEPE AALAPOC Mar EIC EGArEpaTg apeu mpo unequzaan" 
AyMA2TGg AIOTWOYIT NAG AGOI EBOA EYXW MUOG : T NE KCHAUAAT IC 
NETEIAPE AUENTE" CTOT 2A NEIZPOOT: MAI NTAQUOTTE EPol UNOG : 
— TIETEPE NET ZN AUENTE THPOT EMIOTUEL HMAT ENOTOEIN NTEI 
uenTnorTe'" : — KcuauaaT nanezpoor '" nanacracıc. " XE HTOR. " A’ 1.53 
NETNHAT zarı ETOIKOTUENNH THPC- 
— Mal AG EPE AALapoc XO UNMOOT EIG. A nunmse"” MET NCWG 


ENAT EPOgY- 


1. A? : (rag) es E5(oA) (Eg)Xw uNOE XE AaLape- — 2. A’: MOM NOWIIAAAN. 


— 3, AT: A NETUOOTT ON EEI EBOX- — 4. AT : NALAPOC. — 5. Nous suivons le 
nouveau texte A°. On y remarque, comme dans A!, l’emploi frequent du trait surmonte d’un point el 
ayant un autre point en bas qui remplace la rapaypapn des auteurs manuserils grecs. Getle napaypapn 
se met devant les lignes dans lesquelles commeneent les paragraphes concus ä la facon moderne. 


L’accentuation est aussi speciale. — 6. A? : KEPEA. — 7. A?: aipu. — 8A? : Mpo UN 
L2AAT. —9. A? : AUNTE-. — 10. A: UNTNOTTE. — 11. A? : MANEI2POOT. — 12. A®: 


A ULHMIYG. 


Apres que Jesus eut dit ces choses, ileria, disant : « Lazare! viens dehors! » 

A cet instant Ja montagne tourna comme une roue. Les morts ressusciterent 
et sortirent A cause de la voix de Jesus qui avait appele : « Lazare! viens 
dehors. » 

A cet instant Lazare vint dehors, envelopp6 de bandelettes et la face liee 
d’un *suaire. Sa tete &tait attachee par des kuria. 

Jesus dit : « Deliez-le et laissez-le aller. » 

Lorsque Lazare vit Jesus debout devant la porte de son tombeau, il se 
prosterna, il l’adora. Il cria, disant : « Sois beni, Jösus ä la voix duquel trem- 
ble l!’Amenti (l’enfer egyptien, sejour des morts) et qui mas appele, toi dont 
tous ceux qui sont dans l’Amenti desirent voir la lumiere de sa divinite; sois 





beni, toi dont la voix est resurreetion, " parce que c’est toi qui jugeras le * A‘ 
monde entier. » 
Voilä ce que disait Lazare ä J£sus et la multitude courait pour le voir. 


a AB.F.53 
vo b 


142 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 126) 


— 16 AG IHITEPEqNAT NE A NELUHHWE" ZAXTEX UNOG ENAT EPoqg ven 
TIKGAALAPOC- 

— Epe 2OINE ZEN NANEITENOG EP 2auımp” Epog 

— EpeE 2016 OINE UNEGSING- 

— epe Tegewne’ centre Frıcı " Eregranpo ! 

— 2AamNaE 2ANAOEC NEPE OTNOO” MASIKAK ZU MTOOT NBTOANIA" ! 

— "RoInE ErAWYAOTAAL EBOA 

— 2OINE° ETTWUOAWFEI ETXWOUUOC XE UNE PWUE IWONE ENE? 
NOH MTIPCOLG EU MIIHA. 

— 2O01NE" XE TEHNMIETETE enaı! Xe ori! ANACTAacıG ZEH MENTAN- 
ar epog zeu radıoe '” mAAaLapoOC UNOOT 

— enepe " munmwe '' C0072 € AACAPOC NON NOTAB NEIIW | Zen 


OTUOTAT GTBGE TEITINHPE MTACYLOTG 


16. 17 


* 
AOIKON MUNG AALAPOG CENT NGOTVEPHTEI HIG GBOX egtmi 
! 
18 
EPOO“% GYEPUGNTPG UNLHHIIG NG TANACGTACIG NHNGTON? HEN NET 
R' 20 
UOOTT NE IC — OT NE TEOEWPIA "nmeia ZWAÄLOG HAZPEH TEOHEWPIA 


24 
HAUGNTG- LITAS. MTAGUOUTEG enapan 276 1Ipa 1UINAGHRAA. NE 


1. A? : NE UUMMMWYE ZONEN MMOG MM TIKEXATAPOC- — 2. A? : Feaump. 
— 3. AP: EPE NEYCWNE. — 4. A%: Fri. — 5. A? : ETE OTNOO. — 6. A? : BH- 
BANIa. — 7. A2: ETEWIAOTAAI. — 8. A? : ZENKOOTE- — 9. A? : ZENKOOTE- — 10. A? : 
ETIH. — 11.A2: OTanmacTacıc. —12.A2: zu 1ıTadoc. — 13. A? :Eepe nei. — 14. A: 
NHENIHIIG. — 15. A? NMOG NMZENAG NM EBIO ETUOTAL: — 16.A?: AaTapoc AG 
UNEGEN NOTEPHTE N 16. — 17. A2: egPnieı. — 18. A? : EgP uUNTpe NULHHWE:- 
- 19. A: 07 TE TEVEWPIA-. — 20. A?: ZOANOC NNAZPN- — 21. A: NTAQUOTTE 


enapamHı GBOAX ZU T11PO.-. 


Jösus done vit que la multitude se pressait pour le voir, ainsi que Lazare. 
Quelques-uns appartenant a sa race (A sa gens) serraient celui-ci dans leurs 
bras. Quelques-uns lui faisaient visite. Ses deux sours baisaient sa bouche. 
Enfin il y avait de grands eris dans la montagne de Bethanie. * Quelques-uns 
poussaient des eris de joie. Quelques-uns confessaient, disant :« I n’y eut 
jamais d’'homme comme cet homme dans Isra@l. » D’autres : « Nous eroyons A 
ceei qu'il y a rösurrection dans ce que nous avons vu dans le tombeau de 
Lazare aujourd’hui. » 1ls se r&unissaient autour de Lazare, comme les 
abeilles sur le rayon de miel, ä cause du miracle qui avait eu lieu. 

Enfin Lazare ne lächait pas“ les pieds de Jesus, les embrassant et rendant 
tömoignage a I« multitude en disant : « La resurrection des vivants et des 
morts est Jösus. Qu’est la theorie (la procession sacree) de ce lieu devant la 
theorie de ’Amenti au moment oü il appela mon nom & la porte de mon 


[27] RESURRECTION DE LAZARE. 143 


AALapoC AUOT EBOA ! — FXW uUOG" XE unnar ETEUUMAT A NAGIOT AAAl 
coren Tegcum” UNMEILZPOOT ZWEXE" EI zen HELTMTAH NaunTe" eg 
LHOTTE EPOI :— AgEp OTAnpHTE EPE NEqUAAXE Pake' NCa NEI2ZPOOT 
EqUEETE XE EQUOTTE EPOY ! — AT Agp UENTPGE UNMUHHSE MON 
aAalı. XE MERPOOT Mal MTAICOTEN EPog NANpegiwonT" ne I — 
TEICHH TAI NTAICOTEL EPOI TANapEgwsenT@peı TE. — TEIcUNn Taı 
efewreu Epoc Mal LIE MAWIOTSIOT EQUOTTE EPOI UUOG U MINAPAAI- 
coec —"EgTwn MNAT "NSJAgEI ENMAPAAICOC- HQUOTTE EPOI !—— NN NE 
MIHPE ETHANOTG EPE NAPEICWONT HOTTE EPOY enegpanı" : — 1m 
NE MEINYBHP ETNANOTG- EPG MAPEICONT UOTTE EPOG ENEgpan XE 
AaLapPOC AUOT EBOA- — FrWws2 LMNMOR MASIHPE AALCAPOC NIENTA TINA 
LMMANTCORPATCOP ONE WApog " XE Aauor 6B0A ! — F nmamıne 
UNAPEGLONT " (O MASIHPE " AAaLapoc- NE IA AI NMOTOENI EINAGEOTU 
ENEIZPOOT 110NAar "- 2 EqUOTTE Epoı 


1 
— HAI AG EPE AALAPOCG NO LLLOO“ GITLTIINIE eynarzT 2a NGOTEPHTG 


NIC. 
1.42: FXx@ uUOC NHTU- —2. A®: UN mMEg2poOT- — 3.A?: WE EIXE 
Egzn. — 4. A? UNTAH UNUOT EQUOTTE EPOg- — 5. A? : PORE. — 6. A? : IPEg- 


GCONT. — 7. A?: TATMAPEL!IENTOPE TE GQUO“TE GEPOLl UNOG et TITAPAAI- 
CoC. — 3. A? : INAT ETUNMAN EYAGEI- — N. A? 2 MI NG IGIYHPG ETNANOTG 
EPE NAPEIHCCONT UOTTE EPOQG UNEIPAN NG... — 10. A? : WONG UNUOG ]; 
MASYINE-.. — 11. A? : MAIHPE UUEPIT. — 12. A? : 11 One. Lä s’arrete la phrase. — 13. 


A? : MOTEPHTE. 


tombeau en disant : « Lazare, viens dehors? » Je le dis, ä& ce moment mon 
pere Adam reconnut sa voix," comme s’il 6tait ä la porte de ’Amenti a m’ap- 
peler. Il passa un moment l'oreille inelinee du cöt& de la voix, pensant qu’elle 
l’appelait. Et il rendit temoignage — Adam — en ces termes : « Cette voix 
« que j’ai entendue est celle de mon er6sateur. Cette voix que jJai entendue 
« est celle de mon garant (fidejussor). Cette voix est celle de celui qui 
« 6tait ma gloire quand il m’appelait dans le paradis. “ Oü est-il le moment 
« ou il avait coutume de venir dans le paradis pour m’appeler? Quel est 
« le bon fils que mon createur appelle par son nom en disant : Lazare, 
« viens dehors? Je t'en prie, mon fils Lazare, jusqu’auquel la misericorde du 
« Tout-Puissant est descendue : vadehors. Porte mes salutations A mon Crea- 
« teur, *ö mon fils Lazare. Ah! en quel temps pourrai-je, moi aussi, entendre 
« cette voix de vie m’appelant. » 

Telles ötaient les choses que Lazare disait ä la multitude, alors qu'il 


etait prosterne aux pieds de Jesus. 


a 


rADIfBE 


ra 


* ASS, 5% 
ro b 


* Ab Sf. 5% 
vea 





1AA EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [28] 


Aa NEGICOEIT NW? YA MHENOO NIOTAAIL ! NE A IC EP MEIMIAEIN Tal 
ze11 MCABBATON 

— AarEcı ENAT EAALAPOC- ATO NCEZIWONE EIC: 

— ACWIWONG AE MHMNELOOT ETEUUAT-: MTA IC TOTHEC AALAPOC. 
ene' pe” OTNOO" MITEFAAAIAAIA" ZATN THPWAHC ETBE NIPOOTI NNEXWPA 
ıdbaaınınoc" EITHS ZIXWOT: NTATKATHTOPEI MNOG 2ArTeu NEPPO- 
NE AGSIOG" MUMOOT. ETBE TAOIOE NTEICAUE NE A ZHPWAHG BITG 
NTOOTG : 

— KaApIOC AEG MNOO UNEPPO. NTEPEICWTEH ENEIOOLU " epe ıc cıpe 
LUOOT. AYIMOT" WAaPpog’ aqynar epog 

— TOTE KAPIOG AGEINE LUNOTCO "NIC. AIXOOC" HEHPWAHC. XE Mal 
111JA Maaagl MEPPO. zixenm TForaasa THpCc. HEN NEXWPA THPO“ 
ııcbıaınoG 


7 NTEPE <HPWOAHC NG CWOTEN GHaäal ETBE IC X6 qumm!IJa HAAAG 

f 1 
NGEPPO % ALLONZEN UMATG ® 77 AUTO AGNCO NICH NOO' HKATHICOPIA 
11 . 
et NAZO“" MIG. NG MHTENO“TG!J NAT AN ETPEYEP PPO GepAal <IXN Te TAala.: 


+ 12 
— HTEIRE AC AG CWOT? NHNGENOO! HMIOTAAL THPOT . AYXO EPOO“T 


LIGHT A KAPICOG . 1N1GEG GPOG EROTN GIG NG GWGAAG = HEPPO : — AUW 
17 A277 RNETATIG P!I-.. 1IIICABBATOHN (arı) GENAU GAALAPOG AUW etc. — 2. A?: 
NHGPG. — 3. A?: TTAAIAATA ZAITN. +. — 1. A? : 6TE qTi9 EGNWOT-. — 5. AR OU 
IOG. — 6. A? : ENO'YOU ETEPE IC... — 7. A®: AQIMOT GPATQ NG GYENE PH D— 
A2: AUXOOTY:. —N. A2:6AA0Q NPPO. — 10. A? : euaTe. — 11. A?: EZOTHN E. — 12. 
A®: KAPIOG. — 13. A? NMNOO! THPO“ HIOTAAL- 14. A? : GTNAAAG NPPO- 


Le bruit en parvint jusqu’aux grands des Juifs, ä savoir : « Jesus a fait ce 
miracle le jour du sabbat ». Ils vinrent pour voir Lazare et pour lapider Jesus. 

Or il arriva que ces jours-lä dans lesquels Jesus ressuscita Lazare, “un 
grand de Galilde &tait venu trouver Herode au sujet de l’administration (du 
soin) qui leur incombait des contrees de Philippe, lequel Philippe on avait 
accuse devant l’empereur comme les ayant devastees, sous le pretexte de sa 
femme qu’Herode lui avait enlevee. 

Carios (Caius) done, le grand de l’empereur, quand il eut entendu les mi- 
racles que Jesus faisait, s’empressa d’aller pres de lui et le vit. Alors Carios 
apporta des nouvelles "de Jesus. Il dit A Herode : « Celui-lä est digne d’Etre 
fait roi sur toute la Judee et sur toutes les contr&es de Philippe. » 

Lorsque Herode entendit ces choses au sujet de Jesus, ä savoir : « il est 
digne d’ötre fait roi », il fut fort en peine et il dit de grandes accusations par 
derriere Jesus, en ajoutant : « Nous ne voulons pas qu'il soit roi sur Ja Jud6e. » 
Il röunit aussi "tous les grands des Juifs. Il leur dit ce que Carios pensait au 


129) JESUS PROPOSE POUR ROT. 145 


HTETNOT AGLZLON ETOOTOT MON <HPWAHC EUXLO UNOGC. NE TIETE 11YJAT- 
DENT EIGENETALOREI ENEIZLOB. EGEIICOTIG 2A MTAKO NTCHBE.” ATCO 
NGETCOPEN NNET 2EU TIEAQHI 

7 ANMAG AG UM Kalacbac. un NENOO:" HNIOTAAI-. "Aarcwor? GKA- 
P!OC TINOO" MAIBEPIAG TIPPO- ATCLING MZEGHYANXNE MOAA j“ HEN ZGEMIIGHT 
UGNTPE NNMOTN. EGTE NGECHONT AN ETBE IC GXIM t NEANTIO. YA TIEAQNCOK 
EBOA : — ZOINE XE OTUATOC NIE ! LENHKOOTGE. NG HTATATIOG x ZEN OTGZIUIE : 
7 gQENKOOTG NE GBLCOA GBOA UNICGABBATCON : — TEN KOOTE XE AGHOTLOGYH 
HTCETNATCOTH NNIOTAAI 


* y 7 
— AT NTETNOT AULNXOOT NGA KKOcH«c. MEN HIKCOATLOG . NE GG RLZE ADS 5D 


NHOO 2WOT NTE NMIOTAAIT ! — AUTO UNOTGENETAÄLOKEI s NEULA’T ENET- 
KATHTCOPIA NOAA” ° AAN ATXO N2ZUWYAXE > ETCUAUAAT ETBG IG ! 

7 MTEPE ZHPWAÄHG COTEN EMAl NHTOOTG NICOCH<b- HEN MIKCOATIOG. 
AGZITOOTQ HMNAXOT ENGEYTERO EUOOTT MHMOOT NE UNOTP TETTNAAHA 
E800° : — HCGABHA XE > ATTALG KAPIOG ETIGEKRPOG NHZHPLOAHG : 


— ATIO AUICWOTT NHNENOO' HNIOTAAI AGLOPK UNMNETUTO EBOXA GYXW 


1. A? EGETNETAOREI. — 2. A? : NTCHGE-. — 3. A?: UN NNOOY. — 4. A? : OR. 
— 5. A®: KIM. — 6. A2: EBOA ZN OTCQAIUIE. — 7. A? : ATEINE UUOOT ENE ZEN- 
NOO' 2WOT NE... — 8. A?: UMOTCTNAOKE NUUAT- —9.A? : TOA. — 10. AR: 
TENWIANE- 


sujet de Jesus pour le faire roi. A cet instant Herode leur ordonna, disant : 
« Gelui qu’on trouvera consentant ä cette chose sera mis ä mort par le glaive 
et l’on se saisira de toutes les choses qui sont dans sa maison. » 

Anne et Caiphe, les grands des Juifs, “se reunirent a Carios, le grand de 
Tibere l’empereur. Ils etablirent des paroles de mensonge et des temoignages 
(aux, qui ne tenaient pas, contre Jesus : et cela depuis sa naissance jusqu’ä 
la fin. Quelques-uns portaient que e’&tait un magicien, d’autres qu'il avait eie 
engendre par une femme, d'autres qu'il rompait le sabbat; d’autres qu'il dötrui- 
sait la synagogue des Juils. 

A cet instant "il (Carios) envoya chercher Joseph et Nieodeme qui 6taient, 
eux aussi, des grands des Juifs; et ceux-ci ne furent pas d’accord avec eux 
pour leurs accusations menteuses; mais ils dirent des paroles de bönedietion 
sur Jesus. 

Lorsque Herode apprit les choses faites par Joseph et Nicodeme, il entre- 
prit de les jeter en prison pour les tuer parce qu'ils n’avaient pas fait cette 
tromperie mauvaise : cela aurait eu lieu, s’ils n’avaient averti * Carios de 
cette ruse d’Herode. 

Il (Carios) reunit les grands des Juifs. Il jura devant eux, disant : « Par le 


v°b 


ZEASER 
voa 


55 


ro b 


146 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 130) 


HMOG- NG IE MOTNAL MTNIEPPO AIBEPIAG NG EPYAalı OTNEHOO"T GI QINGN 
KOCHd II HIKCOATUOG. TCHBG UNEPPO NATAKG THTTEN. ATLO NGEPLORKT 
HTETENTIOAIG : 

—— NTEPE Mal AG ICOTNIE. A ZHPWOAÄHG AMETEIL 1INMOTDA. NOTA HNGNOO! 
IINOTAAIL NOTAITPA HNOTB ENOTA. TT ATLO AICWOTT HOTNHOO! HXPHUA. 
AQTAAG MHKAPIOG. NG unegrt HMIGOGIT NIG 2A2TEN NPPO AlBEPIAG- 

7 KAPIOG AG AQXT HNENPHLA NTOOTG NHZHPLOAHG" ATIO HIIGQMIGENEG 
ENJANXNG GKECGA (karcap):. 

—. IKOCH«d AG NTEPEYNAU NG A MIOTAAT TICOT NHGCOG. AGTIOCONG 
GBOAZEN OIAHL. AGBCOK GAPIHAOALA : 

—— KRAPIOG AG AUXI * LINCOZAHNMING NAMNOGTOAOG EPATG UNPPO. AQGXNO 
GPOog. NZLOB MI GETBE IC. T— AUYWO A TIPPO AIBGPIAG NAapICE NZGENHNOO! 
MHTAGIO HICOQZANUNNHG 2 7 ANO AGCLAL GTBG IC NG GWEAHAZTEG. NUUOG 
NGGAAG NEPPO. —— KaTa TIETEH? ZEN NHETATFTGAON NG TIEHNOGIG AG IC 
NHTEPEIEING NG GENMT NGCETOPNG. NGKACG ETGAAU NEPPO > ALGEITA 
11 ca O7CA UHATAAU-: 

GA NG?TOOT HTEQANAATUWIG XOK 6BOA : — AQUUOTTE GENATIOCTOAOG 
NENXNAG MAD. NG NMAGHHT. GIG ZHMTG A MEROOT HIATICOLONG GBOA ZU NIG1 
KOGUOG 2LOM GNLORKR GBOA : —— MGENTA TIAGHOT AG NapiIis NMUOOY MäAl, 
AINAPICE UNOOT NHTEN : — UNMIKETHTTN GBOA GTEUTAUGE THTTEN 


G2OB Mil GTETENGINIOTUGI GPOO“V. 


salut de l’empereur Tibere! si un mal arrive A Joseph et a Nicodeme, le glaive 
de l’empereur vous fera tous periret on brülera votre ville. » 

Lorsque eurent eu lieu ces choses, Hörode demanda ä chacun des grands 
des Juifs " une livre d’or. Il reunit une grande somme. Il la donna & Carios pour 
qu'il ne fit pas (parvenir) la renomm6e de Jesus devant l’empereur Tibere. 

Carios recut l’argent de la main d’Herode et il ne transmit pas l’affaire 
a Cesar. 

Joseph, quand il vit que les Juils le poursuivaient, sortit de Jerusalem et 
alla ä Arimathie. 

(Juant A Carios, "il envoya aupres de l’empereur l’apötre Jean qui lui dit 
toute chose au sujet de Jesus. L’empereur Tibere accorda de grands honneurs 
a Jean et il eerivit au sujet de Jesus qu’on le prit pour le faire roi, selon ce 
qui est eerit dans les Evangiles, a savoir : « Notre-Seigneur Jesus, lorsqu’il 
sut qu’on venait pour le saisir et le faire roi, s’&carta* dans un lieu tout seul®. » 

Les jours de sa retraite etant &coules, il appela les Apötres. Il leur dit : 
« Mes freres, voici que les jours de ma sortie hors de ce monde sont pres d’etre 
accomplis. Ceux que mon Pere m’a accordes, je vous les ai accordes. Je ne 
vous al pas laisses sans vous enseigner toutes les choses que vous desiriez. 


1. Jean vI, 15. 


(31] PRIVILEGE DE PIERRE. 147 


—! NETPOC NHTOK TIETAPXH UITCOZEL MHHERGIH“T. — AUO“Y "JAapoıl 
<INEN TEINETPA TACUOT EPOK TAAAK NHENONACTOG ETOIKOTHENNH THpPG: 
= NNE TEKATIE Frkac EPOK ENGER : — OTAE HNG HEKBAA ICOCOT NOTOGIMN 
eEU NERNKOTK. TT NHNG TIEKGIB OHtOX : — HNG TIERBCO ZLOA EBOA ! — INGE 
TIAIBE umTachboc TAKO HUTIEKGCOUA YA GNEO : — NUNG OTYEATHLU NIJAAD 
OtOAX zu MERWYAAP 11a ENG : T— KO MHTEKATIE Mal ENECHT (O NETPOG 


TETOTMHAL KITTAGIOT AA 6E27PAL EXCOR- TANIP(OACONGI LHNOK NAPXH 
GIMIGKOTNOG : — HAPE NEXNOTTAGTE UNPECBTTEPOG UE? nercdbıaan uct 
HOTBE UNOO“ ncer G2pAal 2ZAXNLOK (O0 TIETPOC ETNANIPCOACONGIE HILOR 
NHAPXHETIICKOTIOG. — UHAPEG MEAHTOOT NLLOON TCUO“T GpOl LINOO”V. HIGH 
NAGKOT GE" KO MITTPIGAFTIOG : NG GETNANIPCOACONGI MNOOT UMAGCONT 
NETPOC HAPNEMNICKOTMIOG : — NCA!YIG HAKON HMOVOEI. OTION HGA 
HETNEPHT. NE EPE TEZOTCIA UNMAEHKOT MAGI ENECHT NHTOT. MGCOTLOT 
ZEN TATIPO UNAGCOTM MNETPOG : — MARO MHTTIG LM MHEMANWYCOLONE HTA- 
UENTPPO. PAWIE NHHTEN UNMOO“-. NE ernaf HNGTEN!JONIT HITTAGCOITT 
"neETpoc. 7 MAPXH. MEN NEEZOTCIA NTTIIG PAYJE HHTEN NE mar 
NHOTGZOTCIA NHATTICOOLCONG MHWIJAENETO ETNIAAG UMNGETPOGC !: — NEBOPONOC WEN 
NEUETNOGIC PANIE NHTEN UNMOOT- NE eınaf NHOTUNTEHOT UNACCOTT 


NETPOC. LIGN ZENTBA HAAOC YA ENEL- — TIKAT THPg PASIEG NUHTEN UNOO“- 


«  Toi Pierre, tu gouverneras la foule («oz ?) de tes fröres. Viens pres de 
moi sur cette pierre, que je te benisse et que je te fasse tvouasros (Bvonusrös 
celebre?) sur le monde entier. Ta tete ne te fera pas de tourment, tes yeux 
ne se separeront pas de la lumiere dans le sommeil. Ton ongle ne te sera 
pas enleve. Ta chevelure ne s’en ira pas. La pourriture du tombeau ne de- 
truira pas ton corps ä jamais. Le prurit de ta chair ne reviendra pas dans ta 
chair * a jamais. Courbe ta tete, ö Pierre. La droite de mon Pere est elevee sur 
toi pour t'ordonner archeveque. Que les vingt-quatre vieillards remplissent 
leurs phiales de parfums et les versent sur ta tete, ö Pierre, pour t'ordonner 
archev&que. Que les quatre animaux me fassent benedietion ainsi qu’ä mon Pere 
et qu’ils disent* le trisagios; car on va ordonner aujourd’hui mon &lu Pierre 
archeveque. O vous quatre &ons de lumiere, ouvrez-vous, car la puissance 
de mon Pere viendra en vous pour habiter dans la bouche de mon &lu Pierre. 
Tresors celestes et lieux d’habitation de mon royaume, r&jouissez-vous au- 
jourd’hui; car on donnera vos clefs a mon elu * Pierre. Puissances et Domi- 
nations du ciel, r&ejouissez-vous; car j'ai donn& une puissance qui ne passera 
pas A la langue de Pierre. Trönes et seigneuries, r&jouissez-vous aujourd’'hui; 
car je donnerai une paternite A mon elu Pierre sur (avec) des milliers de 
peuples ä jamais. Terre entiere, rejouis-toi, car jai donne la puissance de 


TASCHE 


ra 


* A5f. 58 


* ASS. 58 
r’b 


* A5f. 58 
vob 


148 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [32] 


NG aıf MHTEZOTCIA NMOTPLOUE NIIJENGZTHG ATLO NBLOA GBOA ar 
AICGOG paSNy6 NH 1 100% HTEPTOOTE norct HOTBG. NG 6GINAOOOAG 
ENIETPOG NHOTGCTLOAH NATTCOAL IA GENE : 7 AUGENTE EPZHBG NAK UNOO“T 
HEN MEREZOTCIA. NG AIGPPHT UMAGLONT TMGETPOG NMOTATIAOHKH  NMIJA 
ENEZ : —  EBOAXE Fnaktor HTAGKKAÄHGIA ATIO NNG UMNTVAH NAUMNMTG 
NHAEWIO'TELO'OL GEPOC AN 

— Nal AG 6PE IC NO UMOOT GATMA NMETPOC ZINEN NTOOT-: 

—— TMI6EXAG NAaqg NG GIMCON { NETPOG GKXNLO UNOG EPOLl. NG Anum Ill 

— ATO NTETNOT A NETPOG OWIT ERPAI ETTNE. AQGNAT ETCAIGE 
UNG ETOTHN NHCGA NETEPHT- AQNAT ENEOOT UNMEGIOT. HN NHGAAZIG THPO“T 
HNELUTMIHTG. ETNHT GMECHT ZIXNGU MNTOOT- ETBE TEUYNIPLOALONIA 3, — 
AUTO AQGNAT ETOTNAL HIIGHOT MHATAOOG GENHT EINGCHT <IXNGN TEYATNG 
HOTGING NOTCOT. LIM mM IHPE GTO’OOAG UNGTIINA GETOTAAB. 

ATIO MHTEPEY BEWPEI MHMATAG ZEN TETNOT AGXNIKAK GBOA. GQNHN 
GBOX GQXLO 1HNOG. NUTOK TIGE TIEXNG 11!Y1HPG UNMOTTE GTOMAT : 

—— NIEXNG IG MAG NG MAIATK MTOK GIMKON BAPHKONA,. XN GCAapz an 2 
GNHOQG. TMEMTAGO'GATI TIAL NHAK GBOA : 7 TENOT DE CAZWK E2pal TaL 
TEZOTCIA UMAAAG ETIGKAAG EUOTP ATO GBLOA GBOA 

7 NTETNOT AG AGKCO HTEG ON <INGN TEYATIG. 


ANG AAZIG THPOT HNGUTHTE NO UIMTPIGZAFTIOG : 7 2ZWCGAG NTE 


delier Aun homme misericordieux et pröt A delier. Paradis, r&jouis-toi * aujour- 
d’hui et repands tes parlums, car je revetirai Pierre d'une £tole (srorA) sans 
tache ä jamais! Amenti (enfer), tu prends deuil aujourd’hui ainsi que tes 
puissances; car j’ai promis A Pierre un testament eternel, parce que je bätirai 
(sur lui) mon Eglise et les portes de l’enfer ne pourront rien contre elle. » 

Ces choses, Jesus les dit, tandis que Pierre &tait sur la montagne. Il dit ; 
« Simon * Pierre, dis-moi : Qui suis-je? » 

Et ä cet instant Pierre regarda au ciel. Il vit les sept cieux ouverts. Il 
vit la gloire du Pere et les arm6es celestes qui descendaient sur la terre ä cause 
de son ordination. Et ıl vit Ja droite du Pere bon venant sur sa tete d’une 
seule venue (ou d'une seule ressemblance?) avec le Fils, tous les deux 
"le revetant du Saint-Esprit, et lorsque, seul, il l’eut contemplö, ä cet instant, 
il poussa un cri, se pr&cipita A terre en disant : « Tu es le Christ, le fils du 
Dieu vivant. » 

Jesus lui dit: « Tu es heureux, Simon Bariona, car la chair et le sang ne 
t'ont pas rövele ces choses. Maintenant done, &carte-toi pour que je donne la 
puissance de ma langue A ta langue pour lier et delier. » 

Alors ıl placa sa main "sur sa tete: et toutes les armees celestes dirent le 


(33] BENEDICTION DES APOTRES. 119 


NECOMN ETZEL MTOO“ (0O!YJ GBOX NEUUA“T., NG AZIOC. AZIOC. AZIOG. Ama 
NETPOC APNIEPETGC 

7 NTEPEYNI AG LMNEINOO' MTAEIO MO’ NETPOGC. A 164820 XI O07OoEmı 
NHTETNON AYUTBOTE NEON mp LIIIGIITO EBOAX NMATIOGTOXOG MOHN 
NLICOTCHG UNGIOTOEIS, 


7 IC AG HTEPEYINAT ENATIOCTOXOC EA NERZHT OBBE EPOO“T . 


3° FRAGMENT' 


... "TANE UMETPOC. * A9L. 66 

= AGCcUO“ EPOG MON TIEICOT EYNXNO 1MMOC NE EKESICOTNE el 1MXAN 
HTAUMTEPPO. GKREIILONE EKNXNOGE ?H TOTAL HTNASSIHPE : 

7 NETERNATAAG TEKOIN EXNCOG ZINM TIKA? ANOR (n)uı NASIHPE 111 
MNEMINMA GTOTAAB. TTETNHATAAXE TEIONIN EXNCOG 5 

7 METERNABOAG EBOA ZIXU TIKAL- ANON METBLOX 111100 GBOXA- AUO 
NETERNMAUOPG ANON NGETNHALO“P 11104. 

7 UN Ada HASICONE E4U4XOGE EPOR LIM NEKOPONOC 

u ATAHITIIETE I) MATKOSIH AN ENEKOPONOG TEIONN NHHN EBOX. ATCO * A® F. 66 
‚NHCYWHT Am. # 

Ira) NGEKNIBE EUEWICOTNGE EBOAZIU TINIBE UMASIHPE LI TIGTIHA 
ETOTAAB : — NXNEKAac pwie min ETERNAaBanTıe 111O0G NTNMIBG E2OTM ZEN 

1. Ce fragment, paraissant appartenir au m&me manuserit que le dernier reproduit plus haut, est 


aussi entierement inedit. Il est extrait du recueil 129/17, fol. 66, de la Bibliotheque nationale. Nous lui 
donnons la lettre A®. 


trisagios de sorte que les Gons qui etaient sur la montagne criaient avec eux : 
« Saint, saint, saint l’apa Pierre grand pretre! » i 

Lorsque Pierre eut recu ce grand honneur, son visage s’illumina. Il res- 
plendit comme le soleil, devant les apötres, comme un Moise de ce temps. 


Jesus, lorsqu'il vit les apötres ayant leur c@ur humilie en eux. 


3° FRAGMENT 


“sur la tete de Pierre. I] le benit — le Pere — en disant : « Tu seras dans les * AU 
sommets de mon royaume. Tu seras tres elev& A la droite de mon Fils. Celui sur 5 
lequel tu elöveras la main sur la terre, moi, mon Fils et l’Esprit saint eleverons 
la main sur lui. Ce que tu delieras sur la terre, nous le delierons dans le cie!, 
et ce que tu lieras, nous le lierons. Personne ne sera aussi eleve que toi et ton 


* 


siege, et celui qui ne partieipera (mo) pas A ton siege (ou : qui ne sera pas * A® f. 66 

en communion avec toi), sa main sera rejetee et non acceptee. Ton soullle 

(esprit) viendra du souflle (esprit) de mon Fils et de l’Esprit saint, de sorte 
PATR. OR. — T. II. 11 


SEA 2766 


vo 


KAT, 66 


V 


ZRH, (66 


v° 


a 


a 


h 


150 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [34] 


1EG20O 6EYEXI TINA GTOTAAB. ZU 1IPAN HTGIOT-. NM TNSHPE HN TIGTMINMA 
ETOTAAB : 
— ATOTWOSYIB MONI NHENCPOTBIN unmecepacın LM MHATTGAOG THPO“T 


NG QALMH 





AUO AGCHOT GAHAÄPGACG EUXNLO UNOCG NG EKEIIJCONIG HOTETTAXOG 
NOWTOGIN ZU TALNITE PO OIAHL TATMOAIG MMGPIT ZALIHM- 

—— (0 1AKCOBOG TOAXIG HILL 21 Fue HILL GTERKMABLOR GROTNH GPOO"T. GKG 
NA GPOI LIN MASIHPE 2ZAOH UNATEKTAIGOGLI MAT QZAUMMN 

— ANO HTOR ZIOLCOK (O MKORZAHNHG TIALGPIT. TUPPE THPC GTUNP EGXU 
MZHT 1NAYIMHPG. TEKRTINA HIN TA TASIMPG LI TICOI HIN TICOPX OTTWOONT 
OTCON. AXAXA KNAICOTNG GKCHALHAAT ZU TAUNTPPO ZAlımm. 

7 arw@ NTOKR $ıammnmoc NOAIG HILL GTERNABLOK GTOTH G6POC NT 
TAWEOEIY LI AOVOG LUNALGPIT (nsnpe) HRZITG nege+toe NHAOKO GYUOO!IG 
HUIHAK YJANTOTTIGTENTG GPORK ?ZAlılıH 

—— NHTOR 2ZWOLORKR (DO TTAGCOITT OCOMAG. GPG TERINICTIG !IWONG NOTAGETOC 
NHOTOEGIN ECEHA (ÜJEN NHEXNWOPA THPOT YJAHTOTIHETENG GPOL AWO NECE- 
IIETGTG UNMPAH UNASIMPG GBOA 2ITOOTK gatımıH : 

—— (O0 BAPOLWAOLGOG EPG TERYTNH NMANICONG UUA MOTTO? AUTO HMA- 
NHOOIAG NHUUMTCTHPION UNASIMHPG QZAHiM-. 


= NHTOK 2WIOK MHATOAIOG TERK..+... 


que tout homme que tu baptiseras et au visage duquel tu soullleras (par la con- 
firmation) recevra l’Esprit saint au nom du P£re, du Fils et du Saint-Esprit. » 

Les cherubins, les seraphins et tous les anges r&epondirent : « Amen. » 

Et il benit Andr& en disant : « Tu seras une colonne de lumiere dans mon 
royaume, "Jerusalem, ma ville bien-aim6e. Amen. 

« O Jacques, toute ville oü tu entreras, tu m'y verras ainsi que mon Fils 
avant que tun’y pröeches. Amen. 

« Toi, Jean mon bien-aime, le lien qui est lie sur le c@ur de mon Fils, 
ton esprit et celui de mon Fils et le mien, il n’y a pas de s“paration entre eux. 
Mais tu seras beni dans le royaume. Amen. 

« Toi, Philippe, en toute ville ou tu entreras pour y pröcher le" verbe de 
mon Fils, sa croix restera marchant avec toi jusqu’ä ce qu'ils eroient en tol. 
Amen. 

« Toi, mon &lu Thomas, ta foi sera un aigle de lumiere qui volera dans 
tous les pays jusqu’ä ce qu'ils eroient au nom de mon Fils par toi. Amen. 

« O Barthelemy, ton äme sera le ljeu de sejour et d’habitation des mys- 
teres de mon Fiis. Amen. 

« Toı aussı, Matthieu... » 


35] JESUS PROPOSE POUR ROT. 151 


4° FRAGMENT' 


u... "uepe Ada P ATOOL HHTEN 26li TINLOCONG EBONX HNETOO“. 
TENO“T O'GE Ka TICTIG HHTEN 2 TATAalmıHN MMACIHOT NG TINCOK NICOB 
HilI ME TMICTIG. 

HAI AG THPON A MIIENCCOTHP NOOT ENGAANOCTOAXOG GUCGAAGCGA UNOO“T 
<INGL IITOOT-. EGICOO“YN ETIETCHP EBOX ETBHHTG ZEN Toraaıa eITGN 
NMGEEZONGIA NHTAUTGI NCCOG ETOPTIg NGKRAC G7GAAUL NPPO. 

HBATYING AG 106C0<bıaoc AmelJa7 IC: ATTAUHOG GTANLCO UMOC. NE 
GEIIINE NCCOG ETONO!YI GAAB NPPO. 

NENG NANOCTOXOG HIG. NG MIENMNXNOGIG OTPAWYE Mall TG: NEKAG 
GTGAAK NEPPO.- 

HENG IC NAT NE UH UNINOOG NHHTEN MHKECOM: NE TAUENTPPO ANOR. 
O0“ EBAA EU NIGIKOCUOG AN TE. LITIEPKO UTMPA!IG NTUGNTPPO UNEGIKOCUHOGC 
e6ll METENZHT (O MHACHHY NANOCTOAOC- 1HUON OUTTMIPOCOTEIY TE. 11 
MHTAICUHGENTG NEULH TEN (OO HAUEXOC GTOTAAB. AUTO MACHH“ (erwu?) 
HULMHTEN QINEL TETPATIHCLA NOTUNTPPO NTE TMEIKOCUOG-: AXAA EPG 


TAUNTEPPO ANOK LIHN GBOAX MWYJA ENG. ?ZEN TTIG. HEN eINGLU TIKAR- 


I. Ce texte n» CXII Borgia a el& aussi publi6 par moi pour la premiere fois dans mes Apoeryphes 
coptes, p. 124 el suiv. Il a &t& ensuite reproduit par M. Guidi loc. eif., p. 381. Nous lui donnerons la 
lettre A!P, 


4° FRAGMENT 


“« Rien ne peut &tre impossible pour vous dans le transport m&me des 
montagnes. Maintenant ayez foi dans l’amour de mon Pere, car la perfection 
de toute chose, c’est la foi. » 

Toutes ces choses, le Sauveur les disait aux apötres pour les consoler sur 
la montagne; car il connaissait ce qui 6tait repandu A son sujet dans la Judee 
par les puissances qui &taient venues pour l’enlever pour le faire roi. Les 
messagers de Theophile vinrent jusqu’a Jesus. Ils l’avertirent, disant qu’on 
cherchait apres lui, voulant le faire roi. Les apötres dirent A Jesus : « Notre 
Seigneur, c’est une joie pour nous qu'on te fasse roi. » Jösus leur dit : « Kst-ce 
que je ne vous ai pas dit souvent que mon royaume A moi n'est pas de ce 
monde? Ne mettez pas la joie dans votre caur pour le royaume de ce monde, 
ö mes freres les apötres! N’est-il pas pour un temps? Est-ce que j’ai etabli 
cela avec vous, “6 mes membres saints et mes freres : de manger avec vous 
sur la table d'un royaume de ce monde? Mon royaume A moi demeure 6ternel- 


lement dans le ciel et sur la terre. » 


x Alp. 03 


* A1O P- 5% 
* Al0'p. 53 
* Allıp. 54 


= AUDIn.5D 


2400'9.756 


* A10 p. 55 


* Alop. 56 


152 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [36] 


HAT AG MEN MEIKOONE EGPE IC NO UNOO“N NHNEQUAOHTHC Ey2Hın 
<IXNGElI MNTOOT NG ETYIING NCWG GAAY NEPPO. 

AO A NGZOTCIX MAÄIBEPIAG AUAZTE UNMUEZCEN CHAT ETBE IC. ATWO 
ON TIKGIIMIAATOG 2WOG: NG EWEC"TNLICTA NIC GAAG NEPPO- TIHXATOG 
AG AQENENO“T HUOOT ENELOTO GUYXLO UMOG. NE AAHOLCOC KaTa UUAGIN 
LEN MEIITIHPE EPG TIETELLAN EIPGE UMOO“T. QUATE NNAAAL NEPPO ZINEH 
TorAala THPGC NHQAPNEI ZINEN NEXWOPA THPO“ nftoraala: HETGIGCCOTGLH 
AG 6E6pPoOOo”r ETBE& po ne ETELIMAN OVTAFTAOOGC TIGE AUTO OVYWIOTAAG 
NHPPO 116. 

MAL AG GPG INAATOC NO UUOO“N UNGELUTO GBOA NHNMGZOTCIA ufBepiac 
NPPO. UNE ZHPWOAÄNHG 6G!YIQ1 EPOG GTGUGCLKO!I HINAATOC-. GYAXLO UUOG NG 
HTRKR OTIIKONTOG NTAAAAIOG HAAAODLOACHOC NPELHKHUG. NMPCOOVN AN 
HAAAU IIITCOLOG GIITHPG- OWAG PO UMNATGKCOOCK NHNIHTAKGP <HTGLCON 
GTEINOAIG. NGEKAG GKGEGIMIG GNEGZBNMTG UNPLCOLE GTEULAT. TIIENXNG ZHPLOANG 
NHAQG. NG OWON MNIU eTrTorBe NOWTELGALNG UNPPO. eqtoswonTr 1NIPPO. 
1HLION MGHEGAGI MAT AU. ANORK GTPEG IC GPPPO eToTrAala. 

AO MTETNONT A TUGNHTNANXNG !ICOTG 21 TUHTGI MHZHPCOAHC WEN 
MNIAATOC ETBE IG- EXIN TIEZOOT GTELIUAT. A NEN SJANG Feoecır 26H 
Foraaıa TIHPG-. NG IC 1IPPO NHMIOTAAT. AUO A INHAATOG CGRAAl nranadbopa 


NIG. AQTAO'G GNGETATPOG- NG TlAl TIG 16 NEPPO HIOTAAI- 


Ges choses et d’autres encore, Jesus les disait A ses diseiples, cache sur 
la montagne parce qu’on le cherchait pour le faire roi. Et les autorites de 
Tibere, avec Pilate aussi — firent acte de puissance une seconde fois au 
sujet de Jesus pour le faire roi. Pilate les approuva beaucoup en disant 
« Vraiment, d’apres les miracles et les prodiges que fait cet homme, il m6- 
rite d’etre fait roi sur toute la Judee et les contrees qui en döpendent; d’apres 
les choses que j’ai entendues’ de cet homme, il est bon et digne d’ötre fait 
roi. » Voilä ce que disait Pilate devant les autorites de Tibere l'’empereur. 

Iörode ne put supporter cela sans me£priser Pilate. Il dit: « Tu es un 
Pontus Galilöen, etranger, egyptien. Tu ne connais rien ä la loi. Tu n’es 
d’ailleurs pas reste assez longtemps praeses en cette ville pour connaitre les 
auvres de cet homme. » Ilörode lui dit : « Quiconque va contre les ordres du 
roi irrite le roi. Non! Il ne me eonvient pas, A moi, que Jesus soit roi sur la 
Judee. » 

Et alors il y eut une inimitie entre Herode et Pilate au sujet de Jesus 
depuis ce moment. 

Cette parole se r&pandit” et devint e@lebre dans toute la Judee : « Jesus, 
roi des Juifs. » Et (c'est pourquoi) Pilate &erivit le rapport (anadopa) sur 
Jesus et fit sur la eroix cette inseription : « Celui-ei est Jesus, le roi des 


Juifs. » 


[37] APPARITION DU DEMON. 153 


HTEPEG ZHPWAÄHG AG COTL EMAIL. AGO EQUHN EBOA ZEN TEQUHANIA- 
G2OTH GIG EYXLO UNMOG. NG MHTA TIAGIKOT NOT ZEHN Tabeopıum Limlar 24 
TEUNMENTKOTI.- ANOKR AG 2WLOT HEIANING LLOIN TALON 6GPEG TIAl ONMAL- 
ATLO aqf NOTAZIH NHXNPHLA NHNGEZOTGCIA ayedoo“ GBOX EPATg UNGEPPO- 
ATLO AUGEP OTNMOO" NKPOG EBOA ZEN foraaıa THPGC- 

MNEHNOGIG AG IG MEAGCOOTN TIZCOB HILL ETNHT 6G2pPpal 2IXNWG- NENXNAG 
HNGGQUHAOHTHG NE NHAGHMU. EIG TIATABOAOG AUKTPA NHOTANMAT HKPOUG 
EPOY ETPOTCTATPOT UNOL TENOT 0'G KA NAUMTETHPION THpPOo” 24 
NETENIIAA NE UMNIKATHT TEN GTETENYJAAT NAAAT RZEH NHEUTETHPION 
THPO” NTAUENTPPO- art HMHTENM NMEZOTGIA HILL 21 TTIIG UEN ING 
MKA2Z- AIKCO MHTOOL MHNMGZOG. MEN NEOTAARLG 2A TETNGZOTGIA. TENOT O6 
TOOTH HAPON EBOX 2611 TIGIMIA. NE ZHDPCOAÄHG IING NGCOI GUOTOTT 1HLOI. 

NENHNOGIG AG 16 AUGI GNIGCHT 2761 MITOON HEN NHGQUAONTHG. GIG 
MAIABOAOG AQUP 2ZIOH WHMOOT. AGEP MECHOT NMNOTOTLORTE GPE OTUNH!IG 
MHAATIKONMION OTH2 MHGCOG- EPE OTLUHHYIE MIINH. 21 ABO. 21 AIG TAAH“ 
EPOOT ETHHN IHM 21 ONE QINGU NTOO". 

HANOGTOAOC AG HTEPOTNAT EPOOT- GTHHN IIUH GIGA. UEN nal. 21 
OlIUG- ATEPYITIHPE LHMATE. TIEXNAT NIG NE TIENNOEIC NIL TIGE AL HTEILG 


EGEIPE. NMUGIRBHTE 26U TIGINAIN. 


Lorsque Hörode entendit ces choses, il resta encore plus fix dans sa ma- 
nie contre Jesus, disant : « Mon p@re mourut dans l’aversion de Jesus des 
l’enfance de celui-ci. Moi, je ne me laisserai pas mourir, celui-ci vivant. » Il 
donna beaucoup de richesses aux puissances et les envoya aupr6s de l’empe- 
reur et il organisa une conspiration perfide dans toute la Judee. 

Notre-Seigneur Jesus connaissait toute chose qui se pr&parait contre lui. 
Il dit & ses disciples : « Le diable a prepare (verse) un calice de ruse pour 
me faire erucifier. Maintenant done, mettez tous mes mysteres dans vos 
oreilles. * Je ne vous ai laisses manquer de rien dans les mysteres de mon 
royaume. Je vous ai donne toute puissance dans le ciel et sur la terre. Je vous 
ai donn& force et pouvoir sur les serpents et les scorpions, qui sont sous 
votre autorite. Maintenant, levez-vous. Sortons de ce lieu; car Herode cherche 
apr&s moi pour me faire mourir. » 

Notre-Seigneur Jesus descendit de la montagne avec ses disciples. 

Voici que le diable se presenta devant eux sous la forme d’un pecheur. 
Beaucoup de demons le sulvalent portant une multitude de filets, de pieges, 
d’hamecons et de crochets, jetant les filets et les hamecons sur la montagne. 

Les apötres, quand ils les virent jetant leurs filets de cötes et d’autres, 
et leurs hamecons aussi, s’ctonnerent beaucoup. Ils dirent : « Notre Sei- 
gneur, quel est !’homme de cette sorte qui fait ces choses dans ce desert? » 


* A10 pn.57 


* AlO pn. 57 


* Al0 pn. 58 


* Al0 np. 59 


* Alp. 58 


154 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [38] 


NENG IC MAY NG TIGTPOG MAI TG TGEMTAINOOG MAR GTBHNHTO NG "eıc 
NGAAANAG. AGETI MLCOTEN GGEKTHTTN NOH NUNGGOTA- ANOK AG AIGOIG 
ZINCOKR NG HNG TEKIICTIG (ONXEH. 

NENNE IKORANUNNHG MAG. NG EPG Mal O'GN OT EU NGINXAIM. 

NEXE IG MAG NG TAUGPIT KORANIIHG NETEYIINE NMGLOA. GIG ZHHTG 
AGOTO EIOHLOTIEL 1MMOC- FIAT 116 NOTLO2G NPEYOGENMN TBT HIN GOOO"T. 
NPEIOWPO! GLLOONT HILL GTNAZEU TIG NaAl. 21 OTON MI GOOO"- 

NGENG $Dıaımınoß NHAG- NG HANXOGIG GPG HIM MAOLOAXO" ZEN TOIMG UTIAL. 
GIG NGQIMHM. 

NENG IG MAG NG OTN OTLHHNM!IG MAOTOAO! ZH TOLNIG HNAT HIGH MGAJIITHIHN- 

NGEXG ANAPGAG Mat. NG MAXOEIG OT NG n2m mal GQTNAPABA 
NINE PionG. 

NEXNGE IG MAG NG UM MTAIGI AN GA NNGTG NOTI NG GTALUGNTPPO- 
GPE TAT !IING 2LOCOG MHCGA MGETE NOTG NG GTEUKLOAAGIG. MHTALIGN NGINOO*! 
NHOBBIA. AIG GIGCHT GIKOCUHOG: NG GIGTHKOPR HIIIGIB LINIMON GTEG NaAl NG. 

NENXNG MKORZANUNNMG MAG. NG MAXNOEIG OWG2GATNG Mal TAIOT GpaTg- 


TAEIUE NE EIEPP O- 


Jesus leur dit : « Pierre, celui-la est celui dont je t'aı dit : Voici " que 
Satan vous demande pour vous ceribler comme le froment; moi j'’ai prie pour 
toi afın que ta foi ne defaille pas '. » y i 

Jean lui dit : « Que trouvent-ils dans ce dösert? » 

Jesus lui dit: « Mon bien-aim6& Jean, celui apres lequel il cherche, voici 
qu'il l’a pris. C'est le p&cheur qui prend tous les poissons mauvais. C'est le 
chasseur qui prend toutes les bötes souilldes et quiconque est mauvais. » 

Philippe lui dit : « Qui done a 6t& saisi par l’'hamecon de celui-ei, ou 
dans ses filets ? » 

Jesus lui dit : « Il ya une multitude qui est prise par ’hamecon ou dans le 
filet de celui-ci. » 

Andre lui dit : « Mon Seigneur, quel est le bönefice de celui-ci A faire 
‚ransgresser les "hommes? » 

Jesus dit : « Est-ce que je ne suis pas venu pour prendre A mon royaume 
ceux qui sont A moi? CGelui-ci aussi cherche ceux qui sont A lui pour son tour- 
ment. J'ai supporte cette grande humiliation. Je suis descendu au monde 
alın d’arracher mes brebis ä la mort qui est celui-ci. » 

Jean lui dit : « Mon Seigneur, ordonne-moi, et je le poursuivrai pour sa- 
voir ce qu'il fait. 


1. Eue xxtr, 31. 


[39] APPARITION DU DEMON. 155 


NEXNG IG MAG NG HOONIG MALEPIT KOQZAHUNMG. NG AITGBBORKR HNIN GRZEH 
TEPWTEG HTERUAAU. 

NZ2ATIOC AG KOZANUNMG AQUOO!MYIE GIIAÄIABOAOG. TIENACG HAG. NG EKGPP 
OT NHGELYMH. GIG GKO'GII HT 7611 TIGILA. 

NEXE TALIABOAOG Mat XGE HTAICGOTELN GETBHNTK- HGN NMERCHHT NG 
MHTCOTEN ZENOTLOIE- HPEJOTEN TET. AIGI GIIGILA GNAT GTGETENLIGNTGAL 
LUNOOT- GIG ANOK HIGH MAZGLZAA MEN MAYHH IITIGILIA- " OrTeE LWIOR 
ENEKGCHHT-. MHAPOTEI WAPOR GIIGINA. HEN HETIYHH.- IETGNMOTN 11100" 
LIMIGIMA. MIETE YJAGHO'GN TEBT LITIGINIA- TIAI TIGE TIGAQZ- NHOTIYITIHPG AM TIG 
OEN TEBT 21 NMELMLUOOT. TEITIHPG NIE MEINAIH. GO'GN TBT NIHTG. 

MNEXE HOQZAHUNMHG MAG- NG ALIOULO GIGCWOTEL GTGKUENTCGAT- UNATAGI 
!JAPOR GIIGILA. AAXAA HOTN HNGEKIYINN HTGHNMAT NG GKNAO'GTN OT 

MHTETNMOT AGNHAXNOT- AGQO'GI FENOG BILL IITBT ETNAZGU GTZEN HUNMOON. 
ZOINME ETOAAO" ENGTBAXN- ZOING ETTONAO GHETUATT-. ZEHKOOTE GTO’AAO! 
ENGTCHOTON- 

GNEPE IG 21 NOWG. UGN HEQATIOGTOAOG GYBEWEPLOT MMOO“- 

NEXAG HA NG ANA GOH EUOWOTNGIE NHENPEIYHPNOBG GHGTUGAOG MONI 
GAXAHAG- 

NENXNE IG MHILWZANNMG NG AXIG MAG. NG MON +++ +- 


Jesus füi dit :« Va, mon bien-aime Jean, car je t’ai purifi& des le sein 
de ta mere. » 

Saint Jean marcha vers le diable. Il lui dit: « Que fais-tu de ces filets et 
que prends-tu en ce lieu? » 

Le diable lui dit : « J’ai entendu A ton sujet et au sujet de tes freres que 
vous ötes des p&cheurs prenant le poisson. Je suis venu ici pour voir votre 
habilet& aujourd’hui. Me voici moi, mes serviteurs et mes filets. Appelle 
aussi tes freres. Qu’ils viennent aupres de toi en ce lieu avee leurs filets, et 
jetons-les iei. Gelui qui prend du poisson ici, celui-lA est le maitre. Il n'est 
pas bien &tonnant de prendre du poisson dans les eaux, mais dans ce de- 
sert il est &tonnant de prendre du poisson. » 

Jean lui dit : « J’ai fini d’entendre parler de ton habilete. Avant que je 
vienne pres de toi en ce lieu, jette tes filets. Nous verrons ce que tu prendras. » 

A cet instant il les jeta et prit toute espece des poissons qui sont dans 
les eaux. Quelques-uns 6taient pris par leurs yeux, d’autres talent pris par 


leurs levres. 


Jesus etait au loin ainsi que les apötres, contemplant ces choses. Il leur 


dit : « Voyez la maniere dont Satan prend les p&cheurs par leurs membres. » 


Jesus dit a Jean: « Dis-lui de jeter... » 


* A10p.60 


* Al0 n.60 


AM, 


x AUF. 25 


r° b 


SALE, 


152 
or 


9 
zo 


156 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 40 


5° FRAGMENT' 


nn. "GE AG ENPWUE ETLUMAT EGLWIT 21 NHETOTNOTXNE 1MOOT 
LILIHHNE ENERKAOGOFOLKON " EXT MNMOOT  ELOTH NHTEICLIUE EIOKOXB 
HUZHKE MEHTOT 2 TAIAKONIA- 

EIIANBLOR EROTU MRENGON ETI ZOING ZU MEIOIN WJACPADIE E2Pal 
EXRWAI- 

00 auıman AG ON EPOG HNEANI MAG GZOTNM KATA TIONHPIA NNGG 
BAX HIN TECHNTATGEIL TACKONI 1CCOG 

MTEIZG 06 EBOA MTEGCHUNTATGEI 11 TEGUNTEIEPBOONG: AGLUOOG 
MMEIZOOT ACCTUBOTAETE MAG ENEIMOO MIIAXG GTUGT MROTG NE EIC 
CHHTE GIG MIOTAAT AHOREI NGA TERGAFL: TOOTU NHTTIAPAAIAOT UNOG HAT. 
ceHaF mar NEENNOO HXPHHA HTHKAAT MAN 2 TENHI ETENOTMMOHT 

"AITOOTN AG NOT MTAXAMMOPOG NENTAICOTU NGA TEICZAINE YJAN- 
TEIP TEYYTNH HEBINM 24H MTAPTAPOC HAUNTE 

AGEIPG KaTa 06 HTAGNOOGC MAG NOG MTA ANAL COTH NGA TEICAIME 


YJANTGEGP ILNLO GNOOT UNMAPANICOGC HTG 1NOT PXOGIG GPO«G ll NEAG- 


l. Ce fragment, auquel nous donnerons la letlre A!, est extrait du fol. 25 du manuserit copte 132/1 
de la Bibliotheque nationale. 
2. Gf. p. 134, note 1. 


5° FRAGMENT 


"Nous avons trouve cet homme volant dans les choses qu’on jetait dans la 
bourse chaque jour, les apportant ä sa femme, et en [rustrant les pauvres dans 
son service. (Juand, des fois (sie), il sten retournait A la maison ayant des 
sommes entre les mains, elle avait coutume de se r&jouir de ce qu'il avait 


fait. Nous l’avions meme vu n’ayant pas pris pour elle chez lui conform&öment 


» a la malice de ses * yeux et son insatiabilite. Et alors, elle avait coutume de 


le tourner au ridieule. 

De cette facon done, par suite de l'insatiabilit& et du mauvais il de 
cette femme, il resta ce jour-lä et elle lui conseilla cette grande chose sı ter- 
rible, a savoir : « Voici que les Juifs poursuivent ton Maitre. Leve-toi done et 
livre-le-leur. On te donnera beaucoup de richesses et nous les mettrons pour 
nous dans notre maison, alin d’en vivre. » 


"x1f£2 "Ilse leva, le malheureux, apres avoir 6&coute sa femme, jusqu’äa ce qu’il eüt 


conduit son äme an tartare de l’Amenti, de la meme maniere qu’Adam &eouta 
sa femme, jusqu’ä ce quil devint etranger A la gloire du Paradis et de telle 


facon que la mort dominät sur lui et sa race. De meme, Judas &couta sa femme 


[a1] CELEBRATION DE LA PAQUE. 157 


nepma Tupg- Tal 2004 TE 906 MIOTAAG NMTAGGCOTIE NMGA TEAUGLNIG 
YJANTEI P "JUNO GNATTIIG HIN MATIKAZ MHAOKATAHTA GAUMTG TILIA NpiluG * AU f,55 
HM TAMNIAZOL Le 

IITGEIRGE 0°G AGBLOKR 9A MIOVAAT ACGGLUMTG HIIMAT GHAAB MAT KICJTIA- 
PAALXAOT UMNEGNOGIG ATTIIGEIOG EIIJANXNG ATTAAT NHAG 

AUTNCOKR G6BOA NOT T1YAXNG ETCH? XG ATAI MITIHAAB NMZAT 7a TTIIH 
UNETTAIHT 

AGTOOTNH AQGANITOT G2ZOTH MHTEIGZIHE GOOOT 


NEXAG MAC NE-.- 
6° FRAGMENT ' 


* 
7 ANGCOTHP MAX LIE TIEINTGCHOOTG MATIOGTOAOG NGEPE TETPATIHTA * A12 Sf, 61 


KH 2APWwor: e 
— EPYAN NEOTHP COOTTH ETOINOTON JAPE TETPAHELA KOTE NE 

ETEXE TOOTOT THPOT ENENTA NCOTHP OTON NEHTI: AICUOT EPoqg: 
— A UAOIAG KO E2PAIl HOTIMINAE EPE OTAAERTLOP FIXOG- EPE OTZUOT 

zıxen TETPaneLda! 
— ANGCOTHP COOTTEN EBOA EOTON FI NEZMOT MIOPN. A TETPATELA 

KCOTE A HMANOCTOAOG XI ne |Hnrg ! i an x 61 


1. Morceau inedit. Ms. copte 129/17, fol. 61, de la Bibliotheque nationale. Nous lui donnerons la 
lettre Al?. 


et se rendit de la sorte etranger " aux choses du ciel et aux choses de la terre * A! L 2 
pour aboutir ä l’Amenti, le lieu des pleurs et des gemissements. ; 

Il alla vers les Juifs et il convint avec eux de trente pieces d’argent pour 
livrer son Seigneur. Ils les lui donnerent. 

Ainsi fut accomplie la parole qui etait &erite : « ils ont recu les trente pieces 
d’argent pour le prix de celui qui est precieux. » 

Il se leva. Il les porta a sa mauvaise femme. Il lui dit: 


6° FRAGMENT 


* Le Sauveur le mit (Mathias) avec les douze apötres et la table etait devant * a: 1. 61 
eux. ve 
(Quand le Sauveur etendait la main vers la nourriture, la table faisait le 
tour, en sorte qu'ils etendaient tous leurs mains vers ce dont le Sauveur man- 
geait et il le bönissait. 
Mathias deposa un plat sur lequel etait un coq. Le sel etait sur la table. 
Le Sauveur 6tendit la main pour prendre du sel d’abord, et, sur la table qui 


faisaıt le tour, tous les apötres en * prirent. ei 


+ Al2f. 61 


I ASER61 


158 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [42] 


— TIEXE 11AO1IAC NIG. NG 2PaABBGl KMAT ENEIAXGKTLOP : NTGEPEG 
MIOTAAT MAT GPOL EINMAJAATL. NEXAT Mal NG GEMNATICOTT GBOA 
UNGECNOG UNGETENCGA? NOG 1IMA TGIAAGKTODP- 

— IG AG AQUGETG PWA MHCLOBE MNEXAG NG (O 1UAOIAG I1JANG NHTATNXNOOG 
GENAAAQ : 77 EPE NAAGKTOP TAap GTUHANG 10H UNOTOGIN GQNAMIA 
NTTNOC TE MHICOZANHMHNG TIBAMTIECTHG GYIKTPIGGE 2A TAaRG. — ANOR I1G 
Noro ein UMIE Elli KAKG MIHTGQ — GING A MGIAXGKTCOP UOT EUNLO 
1N1OG EPOI NG Fıauo”w 20 Ga MHAPIA XTIO GBOAGN TECHHTPA. T GNGI 
zEN TECKAAXALH TIE UGN NMENEPOTBIN IM <epadın . 7 AaANOKTAGTAIEI 
EBOA2N TTIG HUTIHTE 6G2PAal GAUN TIKAg- NEIYTG TIKAT GIq1 2A NAGOO“T 
AIGPPWUG ETBG THMTTTEN. 


TENOT O'G TIGIAAEKTLOP NATWOOTH 





A IC AG X? ENAXERTEOP MEXAL MAG XE EING MAR NTOR 
MAAERTOP EKGLON? MTERFE I — MTEZE NMTEH? PLOT EPOK MIO 
ENANP. NEKAG EREETUANG UNEZOOT ETOTNANAPAAAOT HUOL NIHTG- 

— A760 AIBOOgG E2Pal MONI MAAERTOP FIX TINAE AGBLOA GBOA- — 
NEXE IC 1IMAOIAG NE EIG MRAAHT NTAKWYAATI ?AOH NSOUTE NOTNOT 
aqrwornm egong ! — cenactor rap mmol. Aw NAGHOG MAINE 
NOTOrXar unezeolnoc) ':--: 


1. C'est a la suite de ce fragment que doit sans doute se placer celui que Bickell a retrouve en 


grec et que nous rappelons iei pour simple memoire : [rg zod we perahlrayeiv, ws &... (Nestle lit : 





ooaörwe; Bickell lit : &e 2E 200u5) nalvres &v Tadın] ın vurri auavönloldnseode ward] To ypapsv naraiw Tov 


Mathias dit a Jesus: « Rabbi, tu vois ce coq. Lorsque les Juifs me virent 
le tuer, ils dirent : « On tuera ton maitre comme ce coq. » 

Jesus sourit. Il dit: « O Mathias, la parole qu’ils ont dite, ils !’accompliront. 
Ce coq donnera le signal avant la lumiere se levant. C'est le type de Jean 
Baptiste qui a annone& devant moi. Moi je suis la lumiere * vöritable qui n’a 
en elle rien de tenebreux. Quand ce coq est mort,on a dit sur moi que je mour- 
rais, moi aussi que Marie a fait tre dans son sein. J’y ai reside avec les Che- 
rubins et les Seraphins. Je suis sorti du ciel des eieux sur la terre. I] fut dur 
pour la terre de pouvoir porter ma gloire. Je suis devenu homme pour vous. 

« Maintenant done ce coq ressuscitera. » 


* 


Jesus toucha le coq et lui dit: « Je te dis, 6 coq, de vivre, comme tu las 
fait. Que des ailes te poussent et que tu voles en l'air, afın d’avertir du jour 
ol on me livrera. » 

Se leva le coq sur le plat. Il s’&chappa. 

Jösus dit A Mathias : « Voilä que l’oiseau que tu as immole il ya trois 
heures est ressuscite. On me crucifiera; et mon sang sera le salut des na- 
tions; (et je ressusciterai le troisieme jour)... ». 


143] PRIERE AVANT LA PASSION. 159 


7° FRAGMENT' 


: une: - 2 "Asp 
LISIIHHN MMASICOUE — EVECOTWONHG 2aleTu na 1 yJuUO NEEF CL ortong 


EBOAZITU NEIKAPMIOC XE |gOTOT|B EUNHSE HTE N NAXE| 

2auımm MA MAL MTER|NOUTE| MACHOT NE Kaac |UNETTTTIO WEINE 
in ar |enarao loc 

zanımm [aılaı (naı nreopnne urultepo Taı Telopnne une |To- 
vnrar)| cowsqg 1oor | ner|oBB10 eunoreı |enıron) 

AIPPO EBOLITOOTK IM ACKOT KUATPE |NEIXAXE ?TNIOTACGE MAI 

(zanıımm MNXAXE EYNAOTKOSIG ZIT II MIN. ZU NEXE 

zarımm EIS MMO“ |EIBCOA E|BOA zurın mn. |ZITU MO NOFENHE 

zaımm TUN TEPO Ta min Te. |Ta nsyHnple Te 


@ALHIHN GPE |20OB MHilL IO/OT GBOX erru kill. 21T 0 Spruice|- 


*“r [ r 7 * A135 DD 
INTEPEA XCOK OE EBOX MENJAHA) THPG MUNG GEKOT AgKOTg epon X". 2 


[ropeve zo Ta] mpoBare drnoxopnichtolovra:. einövro;] [to]ü ner|pev]' zar ei navres olüx Eyw. Einev 6 xUptog]. 
6 Mextpuwv Öls xor[zUkeı, nal ou ToWroy Tpig a rappvlnon pe... Anlilegomena... von Erwin Preuschen, Giessen, 
1901, p. 19-20. 

C'est ce dont nous reservens de parler dans la dissertalion detaillee dejä annoneee (supra, p. 128). 

1. Ge fragment, auquel nous donnons la lettre A'3, provient de Strasbourg eta &t& publie pour la pre- 
miere fois par Jacoby en 1900, chez Trübner, sous le titre: « Ein neues Evangelien fragment ». Apres avoir 
pense A l’Evangile des douze Apötres (que semble viser la phrase. « Nous, les Apötres, ete. », laquelle 
se retrouve d’ailleurs dans d’autres de nos fragments), le savant Allemand l’avait definilivement attribue 
a l’Evangile selon les Egyptiens. Mais la phrase ei-dessus visce, aussi bien qu’une aulre eitee plus 
haut et dont nous reparlerons, le style general ete. ne nous permettent plus guere d’hesiter. Ce fragment 
fait corps avec les nötres et doit etre attribue A l’Evangile des douze Apötres. Voir la revision deja 
faite par nous, le 22 septembre 1900, dans l’Intermediaire des curieux. Nous en publions iei une nou- 
velle, tres corrigee d’apres les photographies. 


7° FRAGMENT 


« Mon vrai fils, l’arbre de mon jardin, * on le connaitra ä eöt& de celui * AM: p. ı 
de l’Etranger : On le fera reconnaitre par son fruit; car il est preferable A une 
multitude de ceux de l’ennemi (?). En verite, donne-moi ta force, 6 mon Pere. 
Etablis-la pour celui qui souffrira avec moi pour le bien (ou le bon). En ve- 
rite Jai regu pour moi la couronne du royaume, la couronne de ceux qui ont 
en partage le mepris dans leur humiliation et qui n’ont pas trouv6 le repos. 

Je suis roi de par toi, ö mon P£re. Tu feras que cet ennemi (le diable) me 
soit soumis. En verite, cet ennemi il sera brise par qui? Par le Christ (ou le 
doux ypraroz OU ypısrös). En verite, l’aiguillon de la mort sera detruit par qui? 
Par le Fils unique En verite le royaume appartient ä qui? Il appartient au 
Fils. En verite, toutes choses ont &t6& faites par qui? par le premier-ne... » 
*Lorsqu’il eut achev& cette priere A son P£re, il se retoarna vers nous. Il * A p. 2 


160 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. | [44] 


- = 4 e 
NEN. AU man) NE AGZLON EZOTN NO/)L TETINOT ETOTNAYIT ur ooTTHT| 
] 


u. nenna nen PolorT ne) Tcalpz Ale Oracoen|nG TE. 00| O6 HTETH 
pocıc numal- 

ANON AC HANOCTOAOG ANPINE ENXW UNOC Mag XG [na man) O6 |W 
nun pe NNOTTE € +... anon| 200N O7 NE NEN LOB, 

AIOTWOSIB NEXAG MAN XE UNPPZOTE 2UTG HNBCOA GBOA- AAAA NTOI 
12070 MINPPZOTE ZHTG NTEEOTEIA- Apı NUGETE MINGTALXOOT HHTM 
THPOT RE AT IMOT NET ATLO ETENOT CA THTTN. MTCOTH| O'E PAIE 


XxE Al AÄpPO ENKOG NOG Al. 


8° FRAGMENT | 


B3 1% 
"Alp. 3 JAloT | (ON? NHHTUN GBOA HNAGOOT THPG AUTO NHTATAHOTN GTETNOON 
THPG HM MNMIVGETHPIOHN HTETHIINTATIOGTOAOG. 
\eNM OTUG NEAIOTLON?| NAN EBOA |NNERWB »- » „ . zn a due = art 


SI ENT RS] LS Den VASNANSEN er en ee TITELN OR ee 


1. Ce fragment et le suivant auxquels nous donnons la lettre Ali et A!, provenant ögalement de 
Strasbourg et &galement publies d’abord par Jacoby, font suite au preeedent. Comme lui, ils paraissent se 
rapporter A la scene du jardin des Oliviers. Jesus y conlinue son discours aux Apötres. Geux-ei lui 
röpondent, puis, plus loin, ils racontent d’un facon plus impersonnelle. Ainsi que nous l’avons dit dans la 
preface, Jesus et ses Apölres y visent egalement deux des fragments anlerieurement publies par nous et 
dans lesquels le Christ et le Pere eternel ont rev@le aux Apölres, non seulement leur gloire (comme ä 
quelques-uns d’entre eux dans la transfiguralion), mais aussi la mission de chacun d’eux, c’est-A-dire 
leur propre apostolat. Tout cela est cense avoir eu lieu alors sur la montagne, ol Jesus s’6tait refugie 
quand on voulait le faire roi. 


nous dit : « Elle est venue l’heure ou l’on me prendra A vous. L’esprit est vif, 
mais la chair est faible. Restez done ä prier avee moi. » 

Nous les apötres, nous pleurämes en lui disant: « Aie pitie de nous, 6 fils 
de Dieu! A nous aussi, quelle sera notre destinde? » 

Il repondit et nous dit: « Ne craignez pas la dissolution... Mais bien plus, 
ne craignez pas la puissance. Souvenez-vous de tout ce que je vous ai dit; car 
de möme qu'ils m’ont persecute, ils vous persdeuteront aussi; vous donc, re- 


jouissez-vous, car jai vaincu le monde 


5° FRAGMENT 


+ AMp.3 « Je vous ai * revele toute ma gloire et je vous ai enseigne toute votre force 
ainsi que le mystöre de votre apostolat. » En verite il nous avait revele ces 
choses : et pröcöädemment je vous ai donne les t@moignages relatifs aux ensei- 

onements et aux bönedictions qu’il nous avait donnes sur la montagne . 


oO 


[45] INTERROGATOIRE CHEZ PILATE. 161 


9° FRAGMENT' 


A NENBAX NOTE ZU HA HIN. ANGIOPT UNMEOO““ NTEQUNTNOTTE Lan " 


N600% THPG |HTENLNTXOGIGC- agf <IOCOHM MTO'OL NTEN LIHTNOGIG - 
NM ... ATPOE UM|LPH| --- AUTP OTOEIN U. 


10° FRAGMENT'° 


ya IC €E9 N2OTH ENEGNPAITCOPION- 

77 NEXAG MAG NG NTK OT EBOA TLOON. H EKXCO ULOG NE OT ETBHHTK- 
AIZICG EINIGE ENCOK UINESIOMOOL GENATUER — EICONGE MTOR NE 1pPpo 
HMIOTAAT ANXNICG MAN IM OWMAPPHCIA 

7 AIOTWOIB MON IC TMEXNAG UIMIAATOC- NE EKXW LITNAI <APOR. 
HATAAR. NE 2NKOOTGE HENTATYNXOOC NAK ETBHHT 

7 MENGE TIAATOC MAG NE UHTEI ANOK ANT OTIOTAAI. TIEKRTEONOG 
nen’ Tagraak GTOOT-. 0% MIENTAKAAUL- 

— AU 0OT7TWYIB NON IC NG TALUNTPPO ANOK NO“ EBOA2ZU MIEIKOCUOGC 


AN TE- —Z EBENE OTO (sie) GBOAZU TIGIKOCUOG TE TAUNTPPO NETMNALLIE 


1. Voir la note preeedente. 

2. Ge fragment auquel nous donnerons le n° A! est inedit ettir& du Ms. copte 129/17, fol. 52, de la 
Bibl. nat. J’en ai seulement donne la traduction dans l’Intermediaire en le raltachant alors a l’Evan- 
gile selon les Egyptiens, comme on rattachait au m&me evangile les fragments de Strasbourg. 


9° FRAGMENT 


Al 


"nos yeux penötrerent en tout lieu. Nous contemplämes la gloire de sa divi * A p. 


nite, ainsi que toute la gloire de notre seigneurie. Il nous a revetus de force 
pour notre apostolat... Toutes ces choses devinrent claires pour nous comme 
le soleil et silluminerent. . . ... 


10° FRAGMENT 


* jusqu’a Jesus qui etait dans le pretoire. Il lui dit : « D’ou es-tu et que dis-tu * Alt. 5: 


de toi-m&me? J’ai peine en combattant pour toi et je n’ai pu te sauver. Si tu 
es roi des Juils, dis-le-nous avec assurance. » Jesus röpondit et dit ä Pilate : 
« Tu dis cela de toi-m&me, ou si d’autres te l’ont dit de moi? » Pilate lui dit: 
« Suis-je un juif, moi? Ton peuple * ta livr& A moi. Qu’as-tu fait? » 

Jesus repondit : « Mon royaume A moi n'est pas de ce monde. Si mon 


royaume 6tait de ce monde, mes serviteurs combattraient alfin qu’on ne 


ul 5 


KIA LES. 52 


yo h 


* Al6f, 52 


* A16 f; 52 
VS 


b 


6} 


162 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. (46) 


NG HOT  MAZTIIHPHTHG- NEKAG NHUETTAAT ETOOTOT  NMIOTAAL. 77 
TENOT AG TALUNTPPO NOT GBOAZU TIGEIKOGUOG AN TE. 

7 NEXG TIIXATOCG 1MAG- NE OTKOTN O6 NHTK OTPpPO 

7 AIHOTWOYIB MON IC NG NTOK NGETALO UUOC NG AUT OTPPO- 

7 MNENXNE INAATOG MAG. NE EINE HTOK OTPPO. TALIOl GLUG. GBOATN 
PWRK. NGKAG 6PG NEIYITOPTP AL MEITAPAXH ANAXNLCOPEI HAT NHCABOA 
LLNIOR- 

7 TOTE NENNE IC NMAG- XG GIG ZHMNTG KZOUOAXOTGI NMTNOG GBOALH 
PORK NG AUT ONPPO. AUO MTATATIOL GIIEILWB- AO MTAIGI ENKOCUOGC 
ENAI. NEKAC GIGEP LMNTPE HTUG. OTON Hi ETWIOON EBOAZN TUE 
JAGCOTU GTAGLH 

7 TIENXNG TNAATOC MAG NE OT TIG TUE 

7 MENXNG IC MAG NG UN NTNMAT AN HTOR ENETYANG HUMAK- NE OT 
UG NIE ! — UM NTNMAT AN MTOK GTIEGLO NE OTXTIE GBOAZU TNIGMKOT. NM 
NHPCCOTLM AM EGNEYJANG EGETNHT EGBOAIZN TEUTANPO.- NG MON  GBOALU 
NGIKOCUOG AN T16G- 

7 6111G O°G HAK (O I11XATOCG. NE TlAl exrtzan EPOog-. MTOG TNIGETMARPING 
NHTOIKOTUGNH 7N OTAIKAIOCTNH ! 7 NEGIONN GKAUATTE UUOOT WO 
IMAATOGC MHTOOT AUTTIAACCGE UMOR. 77 TGICOMHA GTEKNAT GPog Hm 


TEICAPZ- HTAT- 


me livrät pas aux juils. Maintenant done mon royaume n'est pas de ce 
monde. » 

Pilate lui dit : « Done, tu es roi? » 

Jesus repondit : « C'est toi qui las dit : je suis roi. » 

Pilate lui dit : « Si * tu es roi, enseigne-moi la verite de ta bouche afın 
que ces troubles et ces revolutions s’eloignent de toi. » 

I lui dit alors : « Voici que tu confesses et que tu dis de ta bouche que je 
suis rol. J’ai et@ enfante et je suis venu dans le monde pour cette chose : 
pour rendre tömoignage & la verite. Quiconque est de moi deoute ma voix. » 

Pilate lui dit : « Qu’est la verite? » 

Jesus lui dit : « Est-ce que tu n’as pas vu, * toi, que celui qui parle avee toi 
est verit&? Ne vois-tu pas A sa face qu'ila et& enfante par le Pere? N’entends- 
tu pas aux paroles de sa bouche qu’il ne vient pas de ce monde? 

« Sache done, ö Pilate, que celui-lA que tu juges, c’est lui qui jugera le 
monde avec justice. Ces mains que tu saisis, 6 Pilate, t'ont form& (ou ere£). Ce 


corps que tu vois et cette chair qu'ils ont 


[a7] INTERROGATOIRE CHEZ PILATE. 163 


11° FRAGMENT' 


xr 7] r 7 r 7 r 7 
[AIATTIEI EIUATE ET|BE XE| un 208 |EFnalkw an HTOOT|g nlneıKe * Are 
Ford 


va (EITpaxoocC xXE Tayrıyn AUıHn Wa 62paı enlo“ 

— 20UA10C AG almıar ENAWyal NENATWOC ETKOTE EPoı ErEIne 1oı 
EBOX ZU 070 

— ETAIYKAK EBOX E2Pal EXWI 

— ETCOBTE NHOTZMAAT MZHUX- EURO MMO G2paı 

— 6PE ZOINE COBTE NZNEIBT 

— EPE ZUKOOTE ICOHNT HOTKAOU NYONTE EAQUEZ NCOTPE ! 

— EPE NEGAIMIEPEZ KLOTE EPOL 111 NHETZONAON 

— elpe|..... RUDID.S- ern XH: 

— EPE MUHMSIE HINOTAAI (09 GBOA NE BITG Birg ctor unag ! 

— NTEPEINAT ENAI NTENMNE AINT " MEI TEONOT E2pal enuor! 


2 


u EIKIATT enenTaıTauıooTr KAAOG sarrTarolı] KAKLOC ZU TUNTA- 
7 6INAa% ENOUGE GEQENGETKE UTIKEPAUGTGE ! 
7 6IMAT ENIETXACUHA GEIOTWYI 6G2WTB UMENTAGTIAACCE LUUAG 2 0% 
UNTATAOOG : 


7 GINA ETILCOB MHMAOIN GIAREPAT GPOG NMOG NOTKATHTOPOG ! 


1. Ce fragment est tire du manuserit 129/17, fol 42. Nous lui donnerons la lettre A!7 


2. Le texte porle faulivement : ENENTAKTAUIOOT: et plus loin: GATTAKOR. 


11° FRAGMENT. 


"« (Je m’allligeai) beaucoup parce qu'il n’y a aucune chose que je puisse "AR. 
\ c ra 


placer en parallele de cette autre — et cela de maniere ä me faire dire : Mon 
äme est triste jusqu’a la mort. 

« Semblablement j’aı vu (par prophötie) la multitude de mes compatriotes 
m’environnant et me chassant avec mepris; criant contre moi; pr&parant 
un verre de vinaigre et le placant devant moi; d’autres pr&parant des clous; 
d’autres tressant une couronne d’epines; les porteurs de lances m’entourant 
avec leurs armes;..... toute cette multitude de Juifs eriant : Prenez-le! 
Prenez-le! Crucitiez-le! 

« Lorsque j’eus vu ces choses de cette facon, je "m’allligeai beaucoup et 
jusqu'a la mort, voyant ceux que j’avais er&es bellement (sic) voulant me perdre 
mechamment dans leur folie; voyant l’argile luttant contre le potier; voyant 
la ereature voulant tuer celui qui l’a ere&; voyant l’auvre de mes mains alors 
que je me tenais debout devant elle comme aceuse. Je n’ai pas pöche et on 


4» 


4 


SAMT, 
v°b 


42 


164 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. a8) 


—- 1IMP MOBG- OTAE UNOT2E EKPOG MH TATANPO- ETBE Tal a TAYTNH 
ATIIN JaA2pal ENUO“T ! 

— UINMCA MATAG THPOT- A TIAATOC XI HMANOAOTIA MIC EIXNKO MNOG- 
NE EINE HTOR NE NIPPO 1OTAAI AXNIC HAN NAPPHEIA' 

— TIEXE IC MAG XE MWMMGA MEINOO NOTOEIYI UMATEREIUG NE 
ANOR "ne TIP|PO- arto XE lan OR AIMAACCE UUOK ZN HAOIN (0 INAATOC- 
MAGICOT NMENTAGTNNOOTT GNEIMA NEKRAG GIEKTO UNPWUG ETEIJAPXH 
HKEGON 

— Acp 211al laP EKTG NLKOB NHMAOIN ETEYJAPXH NKECON ETE AAAN 
NG. EBOAXG NIN NETOENI NMTALQMAPABA. ANNOXNG EBOAZU NNMAPAAICOG NG 
AIPATCOTU- EIOTLWOY TENOT EKRTOI 62OTN EPOG HKEGON- 

— XIN ENETOENY ON MTA TAGIN ZWOTB MABEA NEIGON- HUNG NEIENOG 
KAPCOG EIWO:I EBOA WA TENOT OTAG NYNAAO AN EIWOYI EBOX- JANTE TICOI 
(03 EBOA- NTE TIWOG Kapwg- 

—— ATOTEICE NHHCAIAC nenpobnrne: 

— aTCTpa NIEPHLINAC 

— Farwert..... 

— ATZIONG EZENKOOTE 

— ATMANFH NOTREUNHSIE NNENPODHTHE 

— ar 0 ON Ya TENOT UNOTKE TOOTOT EBOA N TETTOAUNPIA- HIN 


TETUNTATIYIIIIG 


1. Le nı n’a pas Ele röpele avant NAPPHCIA (en se changeant en u). 


n’a pas trouv& de malice dans ma bouche. C'est pourquoi mon äme a 6te 
alllıgce jusqu’ä la mort. » 

Apres toutes ces choses, Pilate recut les apologues de Jesus en disant 
(encore) : « Si tu es le roi des Juifls, dis-le-nous avec assurance. » 

Jesus lui dit: « Apres ce long temps, tu ne sais pas encore que je suis * roi 
et que c'est moi qui t’ai forme de mes mains, ö Pilate? C’est mon Pere qui m’a 
envoy6 ici afın que je ramene l’'homme A son prineipe encore, parce que, depuis 
le temps oü il a viole nos commandements, nous l’avons chass& dehors du 
Paradis en vertu de sa desobeissance. Je veux maintenant l’y faire revenir 
encore. Depuis an Cain a tu& son f[rere Abel, le sang de celui-ci ne se tait 
point, eriant jusqu’ä cette heure. Il ne cessera pas de crier jusqu’ä ce 2 le 
mien crie et que le sien se taise. 

« Ils ont seie en deux Isaie.* Ils ont &cartel& Jer@mie. Ils ont etrangle les 
uns. Ils ont lapid& les autres. Ils ont frappe une multitude de prophetes et 
jusqu’a present ils n’ont point cess& leur audace et leur impudence. Ils ont 


[49] INTERROGATOIRE CHEZ PILATE. 165 


— ATZWTB HCAXAPIAC NOTHHB T!IHPE 
NGQ!IMPEG- 


MHBAPANAIAG. KIN TCOQZANUMMNG 


— ATO EICZHHTE TENOT CECCOK UIXWOT UNETO NNOO EMAIL THPOT 
ETE ANOR NIE: 

— AUTO NTEPE TMIAATOC COTU ENEISAXG AGPZOTE EUATE. Ageınd 
ING ETUHTE UNETNZTAPION. NEXAg MAT XE Eıc| npwue [erern wine 

7 
[nccog| zı neıma. 
] > 

— urelrnor]| ar03 EB0X emimaaroc. NE Birg- Bırg- c+or uuag- 

—  TIEXE MIAATOC' NAT... 


12° FRAGMENT' 


* ii 7 r 7 E I 
UUOOT. .-.» 1OTJAAaL NM... TE Egelaps M2HT Erpaı |EXW|OT XeE 


orzap un |auT 1al. NE EICOOTN RE GEHHT Eneglorn|X uqF zarı EPoo“. 
— EIC OVPWUHE AG GBOAL TILHHYIGE ENEIPAN NE ANAMIAC GOTPEH 
BHOAGEN NE TNOACG MAATEIA. 


1. Ce reeil inedil se trouve en parlie dans trois manuserils : 129/17, f 
lettre A!S; 129/17, f. 60, auquel nous donnons la lettre A'"; et 129/18, f. 156, auquel nous donnons la 
lettre A2%. Nous suivons d’abord A!S dans le texte du haut de la page et A!” dans celui du bas. 
A20 eonstiluera le 13° fragment. 


. 51, augqnel nous donnons la 


tu6 le prötre Zacharie, fils de Barachias ', et Jean son fils. Et voici que main- 

tenant ils s’attaquent A celui qui est plus grand qu’eux tous, c’est-A-direämoı » 
Lorsque Pilate entendit ces paroles, ıl eut tres peur. Il amena Jesus au 

milieu du sanhedrin et dit : « Voila ’homme que vous cherchez en ce lieu. » 
Alors, ils erierent A Pilate : « Prenez-le! Prenez-le! Crucifiez-le! » 
Pilate leur dit. 


12° FRAGMENT 


* Juifs — patient pour eux; car il est patient, sachant qu'ils viendront en ses 
mains pour qu'il les juge. 


Voiei qu’un homme de la multitude dont le nom &tait Ananias et qui etait 


1. Dansle manuserit 129/17, f.11 v°,on trouve un fragment intitul® : THAPTTPIA 11ZATIOG 


ANA KCANAPIAG NIOTIHB NGOT YIUMOTLLLITTGBOT OCOT ZH OTEIPHNMH MTEG TINO TE 
zalımıı, « Martyre du saint Apa Zacharie, le pretre, le 8 du mois de thot ». Le fragment eoncerne la 
visite des mages ä Herode et le trouble du roi A ce sujet. La suite nous manque. Mais, selon une tra- 
dition, ce serait A l’oceasion de la mort des saints Innocents que Zacharie aurait et marlyrise pour 
avoir defendu saint Jean. Notre texte assimile ce Zacharie, pere de saint Jean-Baptiste, au Zacharie 
fils de Barachias, dont le Christ a parl& deux fois. Ci. Patrol. Or., t. I, fase. 3: Le synaxaire arabe ja- 
cobite publie et traduit par Ren& Basset, au huilieme jour de Tout. Le Livre de la crdalion en parle. 
PATR. OR. — T. II. 12 


x A1ST. 51 


2 ANSIES 51 


* AS f, 51 
vb 


* AS]. 51 


*A197.160 * 


ra 
NT Pol 
r2ab 
a AS !. 51 
vera 


166 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 150) 


— AagEWo6 AG erorm enectoe 16 aqzwa Eezorn EPpogq- — agka neq 
OIN EXU NEOIX UNMSIMPE UMNOTTE- — AGTEO 2UTG ELOTN GZHTg 
en[s)hp [e ulnnorre............ " laglacnate HNEOTEPHTE MIC AQACNAaLE 
HNEOIX MIG AQACNALE NHTTANPO MIC |aqlacnaze ulneelmp mic nenTar 
KONCG ETBE MENOTXAI THPEN. AGACNATE NMELUEAOG HMSIHPE LIn- 
HOTTG 7 AGOSI EBOA EIXKO UMUOC NE (O0 MIOTAAI UMAANOG AO 
NATNHOTTE. — UHOOTT HHTU HUNPUOTOTT UMAXOGIG. — TI (ONE EPoI 
unepzı cone enaxocıc- — cFor uno unepctor unaxoeıc. XEe na- 
NOEIGC NE IC AUTO MANOTTE NG NENE. 

— 11al AG NTEPEIXOOT ATCHN EI EBOAI 1 COUA UNGCOTHP ZIXU 
NECTATPOC GEXNOUMOG NE. — AMAMNIAC ANAMIAC HNE TERYUXH BCOR 
GAUNTE NME MEKRCCOUA EP CTOI NPEYUOOTT-. — HNE NUOT O'EUOOU 
ENERCOMUA- — ETECZAI UMNERPAN EUNTAH HULTIHTE- — NGEUOTTE EPOR 
21 NEUNMTE NG TANAPXH LUMNKAPNOG NATUOT. 


MAI AG GPG TNIGCOUA HM!IHPG UMNNOTTE NO UVOOT EGYTAAHT EIG 


2tOTB 111101 un(p2co)rB HIANOGIGC IC. NG NANXNOEGIG TIGE IC AUTO MNANOTTEG 
NAT TG TGENG 

HAI AG NMTEPGEYNXNOO“T- MON AMANIAG GIG OTCUN GQTMEZ UTNGGCOLLA 
HIIHPG GLTMMOTTEG. GC NO UNOG NG NNG TERYTNH BOOK GAUNTEG-. HNE 
NERCCONMA GP NETOL NPEYQUOOTT ++» ETGUOTTGE EPOK XG TATNAPNXH 


UNKAPNMOG UNGCHOT rer 


de Bethleem la eite de David, se preeipita vers la croix de J&sus, courut A lui, 
placa ses mains sur les mains du Fils de Dieu. Il appliqua son c@ur au c@ur 
du Fils de Dieu. *Il embrassa les pieds de Jösus. Il embrassa les mains de 
Jesus. Il embrassa la bouche de Jesus. Il embrassa le flanc de Jösus qu’on 
a perce pour notre salut. Il embrassa tous les membres du Fils de Dieu, 
disant :« O Juifs menteurs et impurs! Tuez-moi, mais ne tuez pas le Fils 
de Dieu (lapidez-moi, mais ne lapidez pas le Fils de Dieu. Crucifiez-moi, 
mais ne crucifiez pas le Fils de Dieu), car Jesus est mon Seigneur, Jesus 
est mon Dieu. Q’est le Christ. » 

Lorsqu’il eut dit ces choses, une voix sortit du * corps du Sauveur sur la 
eroix, disant : « Ananias, Ananias, ton äme n’ira pas A l’Amenti, ton corps 
n'aura pas l’odeur des morts. La mort ne pourra rien sur ton corps. On &erira 
ton nom sur la porte des cieux et on t’appellera dans les cieux « les pre- 
mices des fruits d’immortalite (ou de la benedietion) ». 

Telles sont les choses que le corps du Fils de Dieu dit, suspendu A la 


CTOIX. 


[51] JESUS SUR LA CROIX. 167 


> 

cF#oe. 7 MAPNIEPETC AE ON NETUHN EBOAZL MNETLZHT ET2ICONG ENP- 
KUG : 

MNZEAAO AG UMAKAPIOG ATIA & ananıılac agor con np cog MNG-.+.. EUEHOT 


ENNOTTE EUXLO UUOC NG ATMATHT OTNOG u nectnorse LI HPE 
UNNOTTE ! — A MOTOEIN UNMNSYIHPE UNNOTTE Ep OWOGIN GTAYTNH IM 
NAGCONUA. AIOTNOG. NGOOT UNEGIOT UN MEGTINA GETOTAAB JA GNEL 
HENG?Z. ZAUHMN- 

HAPNXIEPETC AG NHTEPOTOO ETTLHONG ENPWOUE UMEQUOÜ AUTKEAGTEG 
EPORK2?Q EYONZ — MTEPOTXGPO AG NHTKALUINOG NHKCOFLT- TIKWIT AG.-..- 
EHNEIEWUASIETE HET SEE RE N ae 


"NEAAO AG HUAKAPIOG AGOSON NM NPCOG AGCUO“ ENNMOVTTG GEYXO 
NMOG NG A TAarHT OTNOG du nectfnorge UIMSSIHPE HMMOTTE A T1GG 
OTOEIN WSLOTNIE ZN TAYTNH TIE0O0O% NAK UN TMEKEMKOT HATAOOC UN TIGTINA 
ETOTAAB YA GENE? NENG?Z QAUHN. ANANIAG AG UNEG SE Od». .: tım 
NRKLOZT «+» 

QIIKCOLT AG AQGTKBOG ENEICWOUA NOE NOTNIB NIOTE ! — ENEYYIOON 
NG 2MH TUHTG UTKCOLT NMHWJOUNT N2OOT HM WOLUTE NMOT!IIH WANTEG 
NCCOTHP TWOTH GBOAZN MNETUOOTNT. NHTEPOTNAU AG NUNG NHKOTT 
AO? EPOg ENTHPGg A NEAPNIEPETC KONG UNUOG NOVTUEPEL--- 

—' HTETNOT & NCCOTHP XI MTEYTNH NANANIAG E2PAal MUMIAG 
EHÜUNIEIDEN 2 — 

TIGENG TINOGIG NAK NE NAIATK NHTOK (OO ANANIAC NE AKTIICGTETE EN!IHPE 


UMNMOTTGE WUNGOTOEIYJ EGK 2 TIKOCUOG. OTUONON NE AKTIICTENG AAAA 


Les grands pretres etaient tout A fait hors d’eux-m&mes, jetant des pierres 
sur !’'homme. 

*Le vieillard bienheureux apa Ananias ouvrit la bouche pour louer Dieu 
en disant : « Mon cur se r&jouit de la bonne odeur du Fils de Dieu. La lu- 
miere du Fils de Dieu a illuming mon äme et mon corps. Je suis plein d’alle- 
gresse. Gloire au Pere et au Saint-Esprit Ajamais! Amen. » 

Les prötres, apres etre restes A lapider ’homme sans qu'il mourüt, ordon- 
nerent de le brüler vivant. Quand ils eurent allum& le brasier de feu,* le feu 
rafraichit son corps, comme un vent de rosee. Il resta au milieu du feu troıis 
jours et trois nuits jusqu’a ce que le Sauveur ressuseität d’entre les morts. 
Lorsqu’ils eurent vu que le feu ne le touchait pas, les grands prötres le peree- 
rent d’une lance... 

* A cet instant le Sauveur prit l’äme d’Ananias en haut avec lui vers les cieux. 
Le Seigneur lui dit : « Tu es bien heureux, ö toi Ananias, parce que tu as cru 
au Fils de Dieu au temps oü tu dtais dans le monde. Non seulement tu as 


* A1SS, 60 
r? b 

* AN. 60 
va 

#7 A197 60 
vb 

= Aal fing 
vah 

* AII Sf, 60 
va 

* Alf. 60 
vb 


* ASS 


168 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [52] 


AKGA errrenn|c] EGNMIHPG UMMNOTTE —T EPG... NEKRCOUA NTAKTAO'Y 


ENACCOMA. HNEGKNOC HNMG TIKAZ BOAG GBOA NG... 


13° FRAGMENT' 


* AS F.156 = > a > ETPER?ET2ZWTOT. — ut“ S Sr en 
HIN MHALGAOG THPOT ETPERTETRTWOTOT- HTSITIG AU GETBE HGEAGAÄKHLIH 
a 
ETZU TMIACOUA 7 ufwıne AN ETBE NCAYI ETZIWWOT. — nıtrıazcon Alı 
NHNMETPONAION MHMANXNPO HM MAGOON 7 AAXA Fıaorongor €EBOA NTE- 


KATEIG THPC- ATO Fnarperistong EVOTON? GBOX- 
” A201. 156 —— QC00TN NMAL MON TIPH- ET £ 
— (6007N NMAL NOT MKRAZ- ETBE MAI FAp| mragkın egwsine ca) orua 
ma TON) EPOG — ECECOOTH HMAL MON UNETPA- ETBE MAI FAP ATIIO? 
ETPLNBE EXL MELICE MTETOTMIEOPN- — CECOOTN NHMAL MON NETUOOTT- 


* 206.156 ETBE TAI NMTATTWOTN ATEI EBOA2U HErTaboec- "gecoorn)| nmnmaı [no 


Wir f f 7 r } 
" nkaranelracna ulnpne) erse Inlaı ra neı |nlerneoe. (algspnı pie 
lelxıı mTaRo |nlimoT Aal: 
— KNAT GNAOINX NOG MHTAKOTCOY: — KBCOKR EZOTH ENAWIOA ZITH NER 
THHNBE- — KOTOW ON ENAar enarecmıp utnaxrrrın HUMOR” all: — GIG 
1. Ge fragment se trouve dans le ms. 129/18, fol. 156 (voir plus haut page 165, nole 1). 
2. J’avais pens€ ä corriger NNOG AM : « Jen’en aurai pas de peine ». 
cru, mais tu es devenu le parent du Fils de Dieu. Le corps que tu as uni ä 
mon corps ne se corrompra pas. La terre ne le detruira pas, car... ' 
13° FRAGMENT 
+ A20f. 156 «.... * Et tous mes membres pour que tu les examines. Je n’ai pas honte en 


I Aa . . nF 
elfet des blessures qui sont dans mon corps, je nai pas honte des coups que 


jai recus, je ne cacherai pas les troph6es de ma vietoire et de ma gloire; 
mais je les manifesterai et les rendrai bien &vidents. Le soleil connait ces 
“291.156 choses puisqu’il s’est obscurei. "La terre connait ces choses puisqu'elle s’est 
u agitee, cherchant un lieu de repos pour elle. Les pierres connaissent ces 
choses puisqu’elles se sont fendues, en faisant deuil de mes souflrances par 
cette brisure d’elles-mömes. Les morts ont connu ces choses puisque A cause 
“azof 156 de cela ils sont ressuscites et ıls sont sortis de leur tombeau. "Le voile du 
“2 temple a connu ces choses, puisqu’il s’est fendu et a ainsi pleure le premier 

sur la perte des Juifs. 
« Tu vois mes mains comme tu l’as voulu; tu peux penetrer dans mes 
plaies avee tes doigts ; sı tu veux voir mon cöte je ne t/allligerai pas (en cela), 
1. Je remplirais facilement ainsi la Tacune: car tu parlieiperas ä mon incorruplibilite. A cause de ta 


piele a venerer mes blessures, je te les livre ainsi que lous mes membres pour les examiner, elec. 


[53] JESUS APPARAIT AUX DISCIPLES. 169 


eHHNTE Fowan 110OQ MAR EBOA. — ; ANGE TEROMIN upegzorzer| AUTO 


MMAITGABO NHTNONXNG EGAL TIAGTIIP. ATCO NEVNCOT? GTIACGCOLA. Hal IITAG 


ICOMIGE AXM CTMEPLA. — NO2 GTAGLOLA TIAI HTAINUTO GBOAZN TIAPOG- 
NOG ETOTAAB-. TT NO ENACCOHA TIEKCTTTENHG TAP IIG. — NO ENACOLA 
ENTAGIMLIGE KATA TIAOTLOI. T NO? GEIAGLOUA NHTAGQLON- 


14° FRAGMENT' 


HEIKAZ MHTATNAT GHUOT HNGTIIHPG- ETIJANBCOR 6BOA enradoc 
NGGENAT GIIGCOMA NUHGTATPIUG EPOOT WAPGE OTCOAGEX HIN OTIAPA- 
11MH91A \ICOTIE HAT! —— ANOK AG All GBOX GNAT EPOY. ETEI... ul nal 


> 
THPO%--- G EQTAAN“T enectoc HOG VIONVCOONG.-- GIG ZHHTEG- 


i HET--- (cor long AGOTLON HNECGBAA NG NETIIYTO HINGGOTOSIT GIGCHT 
zIXlı MIKA ETBE TIGECKANAAXAON HNHGNBAA ! —— TIENAG HAC zu OWPAIG 
NG 2PAaBBEI TIGAZ? TANOGIG. ATO  TIANOTTG. AUTO MAYIHPE. AKTOOTH. 
KAXMOG AKTOOTN. GHECO"NO!I AG TG GAHAZTE LINIAG efneı geprog 2A 
NPA!IG : T MTOG AG AGKCOAT HNOG AQGTCOBE UNMOGC NE (O0 TAauaaı t111p 


X? 6PON... OTKOTI (OO TauaaT. NG OBClO MTA TIAGIOT TaaG 2IOLOT 


1. Morceau inedit extrait du manuscrit 129/17, fol. 20; nous lui donnons la lettre A®!. 


* A20f, 156 


N 


1 a 


20 


voiläa que je te le decouvre. * Apporte ta main qui veut chercher et s’instruire. + A201. 156 


Mets ta main dans mon flane et touche mon corps concu sans intervention 
de l’homme. Touche mon corps que jai recu de la Vierge sainte. Touche 
mon corps qui est ton parent. Touche mon corps qui a supporte la souflrance 


d’apres ma volonte. Touche mon corps qui est mort (et ressuscite). » 


14° FRAGMENT 


* « Les meres qui en ces pays ont vu la mort de leurs fils, quand elles vont 
au tombeau pour voir le corps de ceux qu’elles pleurent, une grande conso- 
lation et une... en resultent pour elles. Moi je suis sortie pour le voir... avde 
tous eeux-ci... eleve sur sa croix comme un voleur... Voici que... » 

* Elle ouvritses yeux, car ils ötaient abaiss6s pour ne pas regarder sur terre 
A cause des scandales. Elle lui dit avec joie : « Maitre, mon seigneur, mon Dieu, 
non fils, tu es ressusecite, bien ressuseite. » Elle voulait le saisir pour le baiser 
surla bouche. Mais lui l’en empecha et la pria, disant : « Ma mere, ne me tou- 
che pas. Attends un peu, (car) c'est le vetement que mon Pere m’a donne quand 


v°b 
*A2ıS, 
ra 


* A215, 20 
yo 


+ A221, 20 
vo 


* A22 1.37 


*.A21f. 20 


yo 


FAZ 20 
vo 


* A22 f. 37 


Te 


a 


b 


a 


b 


a 


170 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [54] 


NHTEPEYTOTNOCT. LM O'OL ETPE Pl MNGAPZ NWR GPOl YJANTABLOR GepAl 
ETNEG- » 
* 

NTOG--- TOO’TN-.. TGENTAIP WIC NHEBOT ZH TOTKAAALH-.. COTCONT NH CO 
11ApIA TALAAU NE (raılcapg HTAINITG HZHTG MTOG TNTAGENHKOTK ZU 


1Tadboc HTOG ON TENOT TENTACTDOTN UNOOO“T GCATEPATC EPO — 


1162 GlAATG HNAOIN HH NAOTEPHTG ! (OO HAPIA TALAAU GOTLONT NG ANOK 


NGNTAPGANOTIIT — unpt-.. (0 TAUHAAT NG ANOK NOTIIYHPG — ANOK TIGHT 
TAIKAATG ETOOTG MHICOZAHNNG UTMAT MAXG ensctoe 

—— TENON O'C--. O TauaaT O'GIN TALCO.--+- HACHMU- 
; KATA HYANXG NTAINOOT HHTN ALUHUTN GTTAAMAAIA TETNHNAHAU GEPOL T 
O'GIIH LINICOTIE NG HM O'OL MMOL GTUBCORKR GLPAal ETNEG JA TIAGHKOT Gru 
AMANTA GPCOTH..» 


HGENTATIJGTIZIGG HILILLAT ZINN TIKAR +»: 


15° FRAGMENT' 


* 
Tr AQUOWTG GENUG? CHAT TIEXAG NAG xX6 Fcoorn NG NTK OVPEYNE 


1. Ce texte (lir& du manuserit 129/17, fol. 37 et suiv., el auquel nous donnons la letire A®*) est inedit. 
J'’en avais seulement donne une traduclion dans l’Intermediaire des curieux en le rapprochant des 


il m’a ressuscite. Il n’est pas possible que rien de charnel ne me touche jusqu’ä 
ce que jaille au ciel. 

"« Ce corps est cependant celui avec lequel j'ai passe neuf mois dans 
ton sein... Sache ces choses, 6 ma mere. Cette chair est celle que j’ai regue 
en toi. Celle-lä est celle qui a repose dans mon tombeau. Gelle-lä est aussi 
celle qui est ressuscitöe aujourd’hui, celle qui se tient debout devant toi. Fixe 
tes regards sur mes mains et mes pieds. O Marie, ma mere, sache que 
c’est moi que tu as nourri. Ne doute pas, ö ma mere, que je ne sois ton fils. 
C’est moi qui tal laissde aux mains de Jean au moment oü j’etais mont& sur la 
CTOIX. 

« Maintenant done, 6 ma mere, häte-toi d’avertir mes freres et de leur 
dire... “Selon ces paroles que je vous ai dites, allez en Galilee : vous me ver- 
rez. Hätez-vous, car il ne m’est pas possible de ne pas aller au ciel vers mon 
Pere, pour ne plus vous rencontrer. 


« Ceux qui ont souflert avec moi sur la terre... » 


15° FRAGMENT 


“Il appela le second. Il lui dit : « Je sais que tu es un homme veridique 


[55] ENQUETE DE PILATE. 171 


LE HROTO ENAI THPOT UHATAUOI NE A OTHP NHANOCTOAOG GI UNGWLHA IC 
zu mTacoc. 

— 1IEXAQ MAG XE areı UMMUNTOTE MM NETKEUAOHTHG ATgırg 
NXNIOVE AQTMKOPX LNEIKGOTA EBOX- 

— AQUOTTE ENMUEL SJOUNT MEXAI NAg NE EIG ZHHTEe Frı NTER 
LEITIINTPE MAPA 2Aar- MIN NENTAGGT UNGWHA NIG Zu TTAcdoc- 

— TIEXAG MAG NE MOCH& ME LI NEIKCOAHLOG LI TETETTFENIA THPC- 

— ag UOTE ENUE? ITOO“T NIEXAG NAG NE HTOR NE NNOO ETNZHTOT 
aro NTAIF HNal THPOT. HATAUOI TENOT NE 0% MENTAISICONE Aargı 
LINECCOMA MIC 21 MTAPDOC HTOOTTHTTN- 

— NEXAG MAG KE NENXOGIG NZHTELCON EHKOTK ENOBYI ATLO UNENILG 
ENENTAGGITG EIHTI NE art won ansine [nccog u|nEneE EPog- 
ENECHT EXU INMIA-..- ANUTAUO ANE- 

— NEXE MEIXATOC MNIOTAAI MN MNEKATONTAPXOG XE EPE Mäl.-..- 
MTEITE EPE NETWYAXE TIHY "ENOOA ATLO AIOTELZCALNGE ETPETEOPX U 


UNATOIL JAHTEGEI El ıradoc . 


Gesta Pilati si bien &ludies par Tischendorf et au seizi&me chapitre desquels il fait pour ainsi dire 
suite. Mais tout bien consider, il me parait impossible d’admettre la perte de cette partie dans les 
Actes dont tant de versions nous sont conservees, meme en copte. Je crois done que nous avons en- 
core ici affaire A l’Evangile des douze Apötres. 


1. Lire ATTICOPN- 


plus que tous ceux-ci. Apprends-moi combien d’Apotres ont pris le corps de 
Jesus dans le tombeau ? » 

Il dit : « Ils vinrent tous les onze ainsi que leurs disciples. Ils le prirent 
fürtivement et se söparörent seulement de cet autre (de Judas). » 

* Il appela le troisieme et lui dit : «Je prise ton t&moignage plus que ceux 
de beaueoup. Qui a pris le corps de Jesus dans le tombeau ? » 

Il lui dit : « Joseph avec Niecodeme et leurs parents. » 

Il appela le quatriöme. Il lui dit : « Tu es le plus considerable parmı eux 
et je les ai tous renvoyes. Apprends-moi maintenant ce qui a eu lieu quand 
on a pris de vos mains le corps de Jesus dans le tombeau. » 

Il lui dit: « Notre seigneur, le praeses, voici que nous dormions. Nous nous 
etions oublies et nous n’avons pu savoir qui l’a pris. Ensuite nous nous som- 
mes leves, nous l’avons cherche, mais nous ne l’avons pas trouve... Nous 
avons averti...» 

Pilate dit aux Juifs et aux centurions : « Ges gens-lä mentent de cette fa- 
con. Leurs paroles sont partagees (et se contredisent)" pour le mensonge! » 
Et ilordonna qu’on s’assurät des soldats jusqu’ä ce qu'il vint au tombeau. 


“Aa f0 37 


* 


* A22f. 38 
ra 


172 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [56] 


7 NTETNOT AG AQTOOTN UI MNOO INOTAAT KIN TIGENATPION LM 
HAPNEGIEPETC ATEGI enTadboc ATZE NHCINACONTON GTKH 6G2PAl HMATPLOLHG ! 

— NENNE TIGIXMATOCG NE ( NPWUE ETUOCTEG UNMETEON?! MHATAAT GUNG 
MHTATOE TIGCOUA-.. MHTRKAIGG lon- 

7 NHTOOT AG [nexlar XG NU’NAT an] MTOKR NG N... GQ AN NG MEI 
lern awııon AAAA ZENAAAOTPIOG NE. 


7 MEIXNATOG AG AGP TIMGGEWG MIIJANGE MHIG NG ZAMIG NG MTE ZEHNOO! 


I NSIMHPE SICONE ZU NATADOoC- 


— NGIAATOG AG AUP YOPI 11 BLOR E2OTH GTNIGURAOT AGXNI KIRIGIREEACOT 
MON MIG AGP ZAauMP HIHOOT AGPIMG EG2PpAal EGNWOT agfmeı EPOOT 2A 
NPAIG 2WOCG NG MGPEG IC O!’AMALCOL GPOO“T- 

m ee) agferng ENZGKATONTAPNOG EYAREPATG il NPO HNENZAONT 
NENG OTBAA MOTIOT NET MHUMOG NG HE ATMATTH HITTGAQGKEBAA ZI TIEMAAT 
GAGLZLON MTOOTG HOTOGII GTUNAT ENOTOGIN HINTG- 

—7 MEIAATOC Ab A Tiel i 


Gl AO1IO'G GPLOTN 2A TION UNXOGIG AXXA CGHNT GAN THTTH HON 
TOPFHN UNGAQOKONT- 


1. Ici une grande lacune de quatre pages du manuserit. Evidemment Pilate se doute que ce centu- 
rion, ainsi ebloui, a vu quelque chose. Celui-ci lui fait des aveux complels. Il raconte comment il a 
contempl& la resurreelion du Seigneur. Il raconte aussi la discussion qu’il a eue avec ces Juifs obsti- 
nes qui avaient paye ces soldals pour ne rien dire et comment il les a menac6s des chätiments du ciel. 
C'est ainsi que commence le passage suivant. 


Ein cet instant il se leva avec les grands des Juils et le sanhedrin et les 
grands pretres. Ils trouverent les linceuls places A terre sans personne la. 

Pilate dit: « O hommes! qui detestez votre propre vie, si on avait pris le 
corps, (on aurait pris) les bandelettes aussi. » 

Eux, ils Jui dirent :« Tu ne vois pas que ce ne sont pas les siennes, mais 
d’autres etrangeres? » 

Pilate se souvint de la parole de Jesus : « Il faut que * de grands miracles 
atent lieu dans mon tombeau. » Pilate se häta done d’entrer dans le tom- 
beau. Il prit les linceuls de Jesus. Il les serra contre son sein. Il pleura sur 
eux. Il les baisa de joie comme si Jesus en 6tait entoure. 

Il fixa son attention sur le centurion qui se tenait debout ä la porte du 
tombeau et vit qu'il n’avait qu’un seul «il (car on avait erev6 l’autre eeil dans 


le combat) et qu'il le cachait de sa main, tout le temps, pour ne pas voir la 
lumiere. 


Pilate... 


« (Vous croyez done que Dieu ne saura pas vous) * chercher querelle pour 
la vie du Seigneur? Mais elle est venue sur vous, la flamme de sa colere. » 


7] ENQUETE DE PILATE. 173 


— NTOOT AG ATF XWOT ELOTH 2a MERPINA XE NEIEHOG ZIXOH LH 
NEquor ya ENGL: 

— TIEIAATOG AG MEXAG MMZERATONTAPXOGC XE 0 nacon 1ınpf 
umcon 2 tue mTaRrxı Tg] EBOA ENXINXHM 2a NOOA HIN MUTON NINOT- 


Adl-...- AG NOTOY HUN NMIOVAAI- . 


k LHMGIAATOG UN MIZEKATONTAPNOG EXL TIIJHE LMLOONT NTESIH ENEAQIORT ; 


GUATG T1G- ANOR TI6 TAUHAAIHA ENGIOTHZ NMGLCOG ZOCOT 21 MTTATIA- AUO 
ATOWYIT ENIGCHT ENE!IHI HUUOOT. ATNMAT GNETUOOTT GQO’AUACON NMGA 
OTCcaA 21 TI!9H. 

— NIOTAAI AG ATONY EBOA XE [WW TIGIAATOC EGIC- 
"newıra HIG 1ITAQKOT Karl TAT TIG- 

—— NMTOOT AG NENXNAU NE TIENNOFBIG NEIGINACOMION ETTAAHT EPOR 
HA IG MG. TIGIGCONA AG TlAl TMATNIGOONG TIG urarctor 1110G Tal IG- 

7 MUPP6..--- KOCHd 11 MIRKCOATLOG- 


* 
HTA IG XOOT NAG NG GEPE NETUHOOTT NHMATOOTH ZU naTacdoc: 


1. Le manuserit porte fautivement HTENI HI. 


Eux, ils donnerent de la tete (ils consentirent) A cette condamnalion en 
disant : « Son sang soit sur nous ainsi que sa mort aA jamais! » 

Pilate dit au centurion : « Mon frere, ne livre pas la vie veritable que tu as 
recue, et cela en vain pour le mensonge et pour le repos des Juifs. » 

Voilä ce qu’il dit en presence des Juifs' (et des disciples du Christ) 

(On eonduisit)* Pilate et le centurion sur le puits d’eau du jardın, puits 
tres profond. Moi, Gamaliel, je les suivais aussi au milieu de la troupe. Ils 


regarderent en bas dans le puits. 


Les Juifs erierent : « O Pilate, voici’. . . *Le corps de Jesus qui est mort, » 


n’est-ce pas celui-ci? » 

Eux (les disciples) ils dirent : « Notre seigneur, les linceuls qui sont sur toi 
sont ceux de Jesus. Ge corps-lä est celui du voleur qu’on a erucifie avec 
Jesus... Joseph et Nicodeme (ont place sur le corps) les bandelettes (que tu as 


en mains)®’». . . . . *Pilate se rappela ce qu’avait dit Jesus : « Les morts * 


ressusciteront dans mon tombeau. » 


1. Dans la lacune textuelle, on deyait mettre en face les adversaires naturels, c’est-ä-dire les Juifs 
et les diseiples; car on les voit plus loin soutenir des deux parts une opinion contraire. On devail 
aussi indiquer ä Pilate l’existence d’un mort dans un puits, qu’il va aussilöt examiner en bon juge 
d’instruetion. 

2. Autre lacune. 

3. Il ne reste que deux ou trois mots de la derniere phrase. Mais il est cerlain que les diseiples 
continuaient leur plaidoyer en invoquant ce t&moignage de Joseph et de Niecdeme qui avaient fait l’en- 
sevelissement du Christ. 


12 f. 38 
es) 
“A22f. 38 
va 
* A>2f. 38 
v°b 
* A2S f. 38 
1) 
A: f. 38 
va 
A: 1.38 
vb 


174 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [58] 


—7 6TB6 TAI AQUHOYTG ENNOO! NHNIOTAAT TIENAG MAT NG GTETNHIIG- 
TETE PLO NE TIAI TIG TINATCOPAIOG- 

NENXNAT MAG NG TNIICTETE. 

NENXNAG MAT NG CTHPETNGI EKWO MHNGICWOHA ZU negqrabdoc NHNOG NHNGT- 


ULOOTT THPO”-..-- 


16° FRAGMENT' 


— NHTGEPGANAT  GNAMOGTOXOG AQJTWOTN AGTIPOCKAAGI UUNODOTIGSZE 
AQAO UNOG NG fFeone LIICOTH MA 2A TALHITGBIHNN- 

7 AQGKOTG GHNETPOG. NEXNAG MAL NE feone LHIKOTI MA 2ZAPOI-. — 
ApI MUGETG HUTMMAS GPG TGUNMO“TT Frıon HHIHAK- NG HTORKR OTUAOHNTHG 
HTG IC. ANUOK AG AIGIITTILNA MAG- TENOT O'G NAGHOT NETPOG UNGPKAAT 
G1MO” ZU TEIBAGANOG. 


—7 NENE TIETPOG MAG NE NHTCON AU TG TEIEGZOTCIA. AAAA GKIYJANIIIG- 


’ TETE ENNOTTE HIN NGAQ!IHPEG LLO NOFENHG IG NENG- HENT A TNAPOGHNOG 


XNo4- 


— AGOTWOYIB MOL NAPNIEPETGC GTEUMAT XG TNCOOTU 2ZWALON. NG 


l. Ge fragment, plus douteux que les autres, auquel nous donnons la lettre A®®, est fire du manus- 
erit 129/17, f. 67 et f. 21 et suiv. 


C'est pourquoi il appela les grands des Juifs et leur dit : « Vous eroyez 
que c'est le Nazarcen ? » Ils dirent: « Nous le eroyons. » Il dit: « Il convient de 


placer son corps dans son tombeau comme on le fait pour tous les morts'. » 


16° FRAGMENT 


* Lorsqu'il vit ces apötres, il se leva. Il les appela. 

Il dit : « Ayez pitie de ma misere. » 

Il se tourna vers Pierre et lui dit : « Je t'en prie, aie piti& de moi. Sou- 
viens-toi du moment oü la portiere discuta avec toi en disant : « Tu es un 
« disciple de Jösus. » Moi je l’ai röprimandee. Maintenant done, mon pere 
Pierre, ne me laisse pas mourir dans ce tourment. » 


Pierre lui dit: « Cette puissance ne nous appartient pas; mais situ crois en 


 Dieu et en son fils* unique, Jesus-Christ que la Vierge a enfant6, (tu obtiendras 


gräc e). » 


Ce grand prötre r&epondit : « Nous savons, nous aussi, que c'est le fils de 


I. Malheureusement, la suite contenant sans doule la rösurreclion el le l&moignage du voleur 
mort a disparu dans une nouvelle lacune, cette fois definitive. 


[59] MORT DE LA VIERGE. 175 


HTOG ME TIHPEG UMMOTTE- AXXA GKRNAP OT NHTUNTUAINPHLA NTAGTCOL 
HNGENBAA- — ETMIGIAH NTEPE NENGIOTE GI ETNMAUOT ATNOOG MAN: NG 
GIG ZHHTG ATVAANU HOTHHB ETPENYIUNIG TAXNOG HMNAAOG GTPEHAI 
NHATMAPXH UN TPUUHT HTOOTOT. — ATO 2APE? EPLOTM HNEPEP LIAI- 
our” XG NNG TINOTTG OCWONT EPLOTN. AAXA, NETNMAGP2LOTO EPWTH- 
TAAGQ HUNTHA NHNEZHKG- LM NHETEPNXNPIA.  ANON AG. UNENCOTI 1MGA 
HENAPAAOGIG HNENGIOTG- T AAAA- ANSICOTIE MEIICOT. GHIICOT- ent GBOA. 
—rAaQEI 2OCOG MOM IG. At HONGEN GBOAZH TIEPTIG- EGYXNLO 1MNOG NG UTIGEPKA 
HAT 21 TIGIMA. NG TIPTIG UTAGKOT- ATAAG MHUANG!IICOT. — ANON AG 
LOCO. ANONOMT EPOCL GTBG NEQUWIANG. ANEGP oo" NHOTCOT 111 
NHENGEPM“. AMO’OTIG- ancto” 1NNOGQG. HHON TENGOOTU. NG MTOG TG 
N93HPG UNMNMOTTE- 77 2 TENO“ 0/6 TIAGMKOT METPOC. HIIPGEI CO HILLLIAL- 
GTBG TAUGTATHATZTG-. KO MAIL GBOA MTATLOAUHPIA. —— GIG ZHHTE. MIIG- 
NOTWO!I MON MMONTG- GTPA GPBGAAG- NOG NHNEIKOOTG. MAI ETUNOT 
L11!9A HAT ENIGOOT UNGCOUA MTUAAT GNIANXNOGIG. 

77 TOTG NGETPOC NENXNAUL MAG NE GING KINICTETE GIIGENXC BLOKRK NHTAG- 
NACE LNICWUA HTIMAPOGNOCG GKXNLOUNMOG MHTEITG. NG Frııerere EpOo- 
LUM TMENMTAPXNTOCG. TIAPOENOG NATTCOAL 


7 MAPNI!GEPETG AG. AUYIMCOT MTETNOT- AGYACNATE UTCOLA MTIAP- 


Dieu. Mais que feras-tu pour l’avarice qui nous a aveugl6 les yeux? et cela 
alors avec nos peres, (qui), allant arriver ä la mort, nous ont dit: « Voiei qu’on 
« nousa faits pretres pour servir A la tete du peuple et recevoir les pr&mices et 
« les dimes de leurs mains. Mais gardez-vous d’aimer l’argent, * de peur que 
« Dieu ne s’irrite contre vous. Ge qui vous sera de trop, donnez-le aux pauvres 
« etäceux qui ont besoin. » Nous, nous n’avons pas obei aux preseriptions de 
nos peres, mais nous avons &t& des marchands achetant et vendant. Jesus vint. 
Il nous chassa du temple en disant : « Ne laissez pas ceux-ci dans ce lieu; car 
du temple de mon Pere ils ont fait un marche. » Nous done, nous nous 
sommes mis en colere ä cause de ses paroles, nous avons fait projet ensemble, 
nous l’avons pris, nous l’avons crucifi6* sans avoir connaissance que c’est le 
Fils de Dieu. Maintenant, mon pere Pierre, n’entre pas en compte avec moi 
pour mon manque de foi. Pardonne-moi mon audace; voici que Dieu n’a pas 
voulu que je fusse aveugl& comme les autres qui n’ont pas £te dignes de voir 


la gloire du corps de la mere de mon Seigneur. » 


* 


Alors Pierre lui dit : « Si tu erois au Christ, va embrasser le corps* de la‘ 


Vierge en disant : Je crois en toi et en celui que tu as enfante, vierge sans 
tache. » 
Le grand pretre courut en cet instant, il embrassa le corps de la Vierge en 


[. 67 





A23 


Vase: 


6% 


176 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. \60) 


OENOG- EIYIAXG MUETZEBPEOGC- EICHOT ENNOTTE ATO 6IEP UNTPE 
NNETEH? 211 MNONOC UM NHENPOLDHTHG- ETBE MEXNGC. LWCAÄE (ON. MTE 
NAMOGCTOAOG EPSITMIHPE NHNETEIXLO UNOOT THPOT- 

— NTOG AE. AQAUA?TE NTEIONIN MTACOTO"AEN EBOX- AITWOOE HUOG 
ENEGLA EIXO MMOG- NG ZU TIPAN unentarctor 1110 EX TIGE LIIIEG- 
Foc. NENTA TMAPOENOG MAPIA XNNOG IG NEXNG- EKECOTU EPOL ZI UNOOT: 
HENI HMATCOB? NTAAT. HUPTOOO'E MNANXNNAQ ENEGUHA MHKEGOM- — ANOR 
FAP MAXOGIG AINAT EGPOR. GAKTOOE MNMMAANXNE UMFUZAA TINAPXNIGPGTC- 
NTA NETPOC GAAmg- 

— NTETNOT NTA MIJAXE AO ZU TEITATNPO- ATEI ON TOO'G 106 
NSIOPN. 

— NETPOGC AG NEXAG NAag- NE TWOOTH- NPFGEI NHZENBHT 211 TIIBA- 
HEBCOR ELOTH ETNOAIG- KNMAONIME HIHLIHMIGE MPOHNG ETO MBGAAG- ERE 
NO 6POOT NHNENTATIICONG HHOK THPOT-. — NETNAMECTETE ENENG- KA 
HEIBHT GXN MEAQBAXN. AUTO GQNANAT EBOA- NETE HAMIGTETE EPOog An 
IC) HANAT EBOA AM. 

— NTOG AG AQIKOT KATA 0OE MTAIXOOG NAd- AGONING NOTUHIIIG 
..MHBAAG ETZUOOG ETPINE" ETXOUNMOG NG: 


7 O%WOI MAN. HIGH TAGIICOTNG HHA GONOMA AGIICOTG HUHON QZLOCOH- 


parlant en hebreu, benissant Dieu et rendant temoignage de ce qui est Eerit 
dans la loı et les prophetes au sujet du Christ : de telle sorte que les apötres 
admiraient tout ce qu'il disait. 

Lui-m&me done il saisit sa main qui avait et@” coupee. Il l’applique en son 
lieu en disant : « Au nom de celui qu’on a crueifi@ sur le bois de la croix, de 
celui que la Vierge Marie a enfante, 6 Jösus-Christ, tu m’&couteras aussi au- 
jourd’hui, tu recevras ma priere et tu feras adherer mon bras ä sa place de 
nouveau; car moi, mon Seigneur, je t'ai vu recollant l’oreille du serviteur du 
grand pretre que Pierre avait coup6e. » 

Au moment ou la parole cessa dans sa bouche, sa* main adhera comme au- 
paravant. 

Pierre lui dit : « Leve-toi, prends des palmes de ce palmier et va ä la ville: 
Tu y trouveras des multitudes d’hommes aveugles; tu leur diras toutes les 
choses qui te sont arriv6es. Celui qui croira au Christ, mets ces palmes sur ses 
yeux et il verra; celui qui ne croira pas en lui ne verra pas. 

ui, le grand pretre, il trouva une multitude d’aveugles assis, pleurant et 
*disant: « Malheur a nous! Ce qui est arriv aux gens de Sodome nous est 
arrıve. » 


[61] MORT DE LA VIERGE. 177 


7 NTETNOT. A MAPNIGEPETC YAXE MHUUMAT ETBE TIEXC-. UN NMENTAT 
ICOTE UUOG. — AUTO OTON NIL MTATITICTETE ATNAT GBOX- 

7 MATNOCTOAOC AG ATGEIL UTICCOUA MHTTIAPOENOG- AUKCO 1104 HZOTH 
enTtaboc- ATZUOOG ZU TIMA ETUMAT. GTOTWOMYT ?ZAOHN UINXOGIG- ETPEIEI 
HATOTNOG TICCOUA  MTTIAPOGENOG GBOAXNU  NETUOONT. MHANITC Gepal 
* enuunmve <Aa2THQG KATA 096 NMTAGNXOOGC-.  A2SS 2 

—— MATIOCTOAOC AG TIEXAT HNENAPOGNOC ETOTH2 NGCLOOT: NG HAPE 
TO”rGLl. TOT’EL HMCOTN. KTOG GTIGCHI ?M OTEIPHHH- 

77 NGENMAPOENOGC AG UNETOTOYI. GBOANE NETOTLOY COLD 2OOT FU 
MIA GTUMAT. 

7 NETPOC AG UN ICOQZANNHC- NEXAT MAT. NE LIHATN MTCOTN- CO HAIE 
EPE UTAPOGENOC. BOOK NHITN 2N OTEIPHUNH- GPE TIENG GP ZUlIE ULKCOTH- 
anaccharıce HITGCCCOLLA KAALOG- EBOANG ACWILOTIE UMANOTCOT? GIIAXOTVOC 
EHEICOT "unprpe OTNTUVYIC ICONE NM TUUMTE MN TIGENCAL- EBOANG * A: f. 2 
GEUOCTE 1MNOAC MOM MIOWAAL- —— TGENOT AG. EIC TNIECCCOUA. ANHKAAC . 
NHZOTH erracdoc: AAXA. TGEMIICETGUG NE HAONMARKAACG AM NEHTO IJABOX- 
qm NQTOTMOCG- KATA 06 MTAGNXOOG MAN. —— EIG ZHNTE- Fxo INIIOG 
HITTII- NG TIETNZICE MAG GBOX AU. NG TETMATIAKONGI ETHAAT UTNXOGIG- 


— HAI AE ETAXCO LUOOT NaT. ETCOACEX UNOOT-. MIEXAT XE CUOTY 


A cet instant le grand prötre parla avee eux du Christ et de ce qui lui 6tait 
arrıve A Jui-m&me. Tous ceux qui erurent virent. 

Les apötres cependant portaient le corps de la Vierge. Ils le depos£rent 
dans le tombeau. Ils resterent dans ce lieu attendant le Seigneur pour qu’il res- 
suseität le corps de la Vierge d’entre les morts et l’emportät“ aux cieux aupres 
de lui, comme il V’avaiıt dit. * A283 





Les apötres dirent aux vierges qui les suivaient : « Que chacune de vous 
retourne en sa maison en paix. » 

Les vierges ne voulurent pas, parce qu’elles desiraient rester, elles aussi, 
en ce lieu. 

Pierre et Jean leur dirent : « Courage! ö mes filles. Allez-vous-en en paix. 
Le Christ vous conduira. Nous avons bien mis en sürete son corps (de la 
Vierge), parce qu'il a &t6 le lieu d’habitation du Verbe du Pere. Ne nous faites 
pas etre* comme une procession de noce, en restant entre nous et notre 
Maitre, car les Juifs le haissent. Maintenant done son corps (de la Vierge), + ass 1.» 
nous l’avons plac& dans le tombeau. Mais nous eroyons qu'il ne le laissera 
pas A jamais. Il viendra pour le ressuseiter comme il nous l’a dit. Voiei que 
je vous le dis : « Votre peine ne tombera pas, car vous servez ainsi la Mere 
du Seigneur. » 

Ces choses, ils les leur dirent en les consolant. Elles dirent : « Benissez- 


“A233 f.22 


va 





23 





178 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [62] 


EPON NENGIOTE, NG GPG TIETNGLO"T !ICONG NHULAHN- au” HGEMLLALSYCOTIG- 

7 NETPOG AG. NENAG MHICOZANUNMNMG. XG TOOTHN NAGOHN- NTGLO“ 
EPOO'. 

7 MORANMNHG AG TIEXAG ag: NE KO Mal 6EBOXA MAXOGIG MNEGIWOT. 
HTORKR MNETEPEG MNGEOOT TIPGTIGI HAR- 

NGETPOG AG. AYTPETKA XWON ENECHT. AQUTGUOT EPOO“T EYXWUULOG 
xe Tcone HUOK MINXNOEGIG 1IG NENG- IICOG UNE MHTAYICDOOTT EROTN NNEG 


P) 
ECOO“. UMEGKA TIPCOUE EICWOPI MTOOTG UTAIABOAOG-. AAAA-. Ag CWTE 


x 
21U0OGQ 21T TIEKCHOG ETOTAAB. IC TIGNPPO- IG TMENNXOGIG. IG TNO'OLN. 


IC TUHRZEATIG. IC MEHMCOHN?L- IG TIENPAMIG. GKECUOT EPON- NTGP 2AIBGG 
EPON 21 OAIBEC NHERTEN?. NIGOOT MARK UN TIGKGIHCOT MATAOOC UN TIGTINA 
ETOTAAB JA ENG? NGENG?- ZALUMHN. 

7 ANO MTEPEYAG NAT Ma. GIG NPOUGE MTAGIMICETETEG ENNMOTTG. 
NTUOOC. 





A(GEI GBOA enradoc HT SJOLTE UNGZ2OOT- AUHO'M NMATMOCTOAOG € 
NEXAG Na. NG EI TON NAGHKOT MNETPOG. MHTOOT AG ATUOTTE GPOY 
AGGI N OTO'GHM- 

NAPNIGEPE"TG AG" NENXNAG ag”. NG KO MAI GBOA TAGIOT. TAXLO MAR 
HNENTATIICOTNIG UUOL THPOW- 

7 ANOK AG NTEPIBCOR EG2OUMH ETTNOAIG. AINLO GPOOT UNGNTAG!ILCOTNG 


1. Le manuseril porle faulivement MA“. 


2. Le manuserit porle faulivement AK. 


» nous, nos peres, afın que cette benedietion soit avee nous dans* nos lieux de 


rösidence. » 

Pierre dit A Jean : « Löve-toi, mon frere, bönis-les. » Jean lui dit : « Par- 
donne-moi, mon seigneur et pere, c'est ä toi que la gloire convient. » 

Pierre leur fit baisser la tete. Il les benit en disant : « Je t'’en prie, Sei- 
gneur Jesus-Christ, pasteur veritable, qui reunit ses brebis et ne laisse pas 
l’'homme &gare dans la main du diable, car tu l’as sauv& par ton sang saint; 


? * Jesus notre Seigneur, Jesus notre force, Jesus notre espörance, Jesus notre 


vie, Jesus notre joie; tu nous böniras, tu nous ombrageras par l’ombre de tes 
ailes. Gloire ä toi et & ton Pere bon, a l’Esprit-Saint, a jamais! Amen. » 

Lorsqu'il eut dit ces choses, voici que I’'homme qui erut en Dieu, vint au 
tombeau ä la troisieme heure du jour. 

Il trouva les apötres assis. Il leur dit :« Ou est mon p£re Pierre? » 

Eux, ils l’appelerent et il vint en häte. 

Le grand pretre” lui dit : « Pardonne-moi, mon pere, que je te dise 
toutes les choses qui me sont arrivees: 

« Moıi done, lorsque je vins A la ville, je leur dis ce qui m’ötait advenu. 


[63] j MORT DE LA VIERGE. 179 


101 THPG. — NHTEPOTCOTU AG HON MIOTAAL ATUOT? NOTCONT GIOTU 

EPWTN ETBE UAPIA. TUAAY UTMNOEIC-. ATWYANE LIM HETEPHT. NE OT 
> 

NGETGAÄCOKGI MAN- HTHAAG. — UINNMAT rap urarctor UNGCYIMPEG IC. 


ANOMING NMOTAOLIOG ANUNXOOGC. NG NHGCLUAOHTHG- ATGITGg NHXNIOTGE NTETIIH. 


x + 
u. DTENOT ;O:E EIG TEYKEUAAT ACUOT. AM BOOK ON. NE ENNAPLCOK? 


UMEGEWLHA. UMENOENTG NCGA MUA NENKOTK UNMATE. ANF KWzT epoq 
LNEGPLOR?. 

— ATO NEXAT. NE EIC ZHHTE. ATKO UNMOC Error EenTaboc. — 
HAPENTIKOT TENOT- THPCOR? HNOC UN NIKETAPOC. XE NNETOENTE PC 
enrupg- un|nolTe. HNETWOTH NOG UNECSIHPE. HTE HAM LINAANN. WONE 
ECROOT. NAPA TYAPTIE: 

77 QENKOOTE AG ON NE EIG ZHNHTE THLUIOOC EMO NBEAAGC UNENNAT 
EBOX: 

—— AOIMON. ATEP OTWIAXE NHOTEOT UN NETEPHMT” NE MAPENMWT 
UNGICON. MTHPLOR? UNOG- 

—T ANOK AE NTEPIGIUE ENETSIONXNNE. AICI AITAUCOTH EKENTATWLONE 
THPOT. — AT BLOK NTETNHZEN THTTH. LIHTMCOC. NCEEI NCEOEN THTTNH. 
NHEEZLOTB LILKOTN- 

7 HAI AG HTEPEYIXOOT NAT. AGIBCOK ENEIHI 21 OTZLON- 

—— TIETPOG AE. AG TauIE NELNAOHTHEC- 


7. INOTTE Ace TMATA90C. aqf NHOWTOB!IEC  ENZHT NHNAPXNIEPETC. 


Lorsque les Juifs entendirent, ils furent remplis de colere contre vous A cause 
de Marie, la mere du Seigneur. Ils parlerent ensemble en disant : « Que faut- 
« il que nous fassions? Car au moment ou l’on a crucifie son Fils Jesus, nous 
« avons dit : Les disciples l’ont pris en secret de nuit. Maintenant voieci que 
« sa mere est morte, nous sommes* alles pour brüler son corps, nous n’avons 
« pu trouver que son lieu de repos, nous y avons mis le feu et il n’a pas 
« brüle. » Et ils dirent : « Voiei qu’ils l’ont mise dans le tombeau. Allons 
« maintenant, brülons-la, ainsi que son tombeau, pour qu’on ne puisse plus la 
« trouver du tout : et cela, de peur qu’elle ne ressuscite comme son Fils et que 
« la derniere erreur soit pire que la premiere. » D’autres disaient: « Voici 
« que nous sommes restes aveugles et que nous ne voyons point. » Enfin 
ils firent une parole ensemble, “ ä savoir : « Courons cette fois pour la brüler. » 
Moi done, quand j’ai su leur dessein, je suis venu vous avertir de tout ce qui 
s’est passe. Allez! cachez-vous, de peur qu’ils ne viennent vous trouver et vous 
tuer. » Lorsqu’il eut dit ces choses, il sen alla dans sa maison en grand 
secret. 

Pierre avertit les disciples. Mais le bon Dieu donna un oubli au coeur des 


grands pretres. Ils ne rechercherent pas le corps de la Vierge de nouveau, 
u 








150 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 6%] 


UNOTWIING NCA TICCOUA MHTMAPOENOTG NHKECOM- ETNO ULMOC- NG ANIMOT 
EN IJOPEN ECGOM. ENMOTWO!YI GBCOKRK ON HAPENZUOOG NAN. 


3 — *fETPOC AG IM ICOZANNHC ATAI NOTUNTXAPZHT. ATKA TIUA 





MNNOTTE. ATZUOOG UN NETEPHT NE UNMEPTPENKA TIGCOUA EBOA. OTM 
O'OU UMOC NGTOB? EXON HAQNAZUEN. 
— ETEI OTN ETLUOOC ETYJAXE HN NETEPHT- ENEUNTNOO UMNOTTE. 
EIC OTCUN ACHWONME WJAPOOT EEXNO UMOG. XE UNPPZOTE NACCONT 1m 
NGE800% MASICONG MLCOTN. OTAGE NCENAGI AN NKECON GAN THUTU. 
AFTER HOT MIATNOTTE. AAAA- QUOOC NHTN. Fnarornec nEcceo ua: UNATE 
ER Wong: Fnat Horwsine MINANOULOG MIOTAAI- 
— Mal AG NTEPEEXNOOT MON TECHN: ACBLOK Ge2Ppal ENUNMHTE 2u 
OTEOO“T- 
— ACSHONG AG UINNGA MAI AUTO? ECOTUNTACGE UNGECOTPH NENWYAXG 
MI NENPHT- ENGOOTT UN MANOCTOAOG- ENTATO HZUNOO HITIHPE NTE 
NHOTTE- AUTO TU OTSINENSICON AHMAT EGZENTEPBHO' MEATICOL MUNMON 
au NPO 1IM12AAT- EPE TNAPOENOG HEHTG. ANEPLOTE GUATEG. 
Am. 2 MIINICCOE A U MOO MLPOOT HONG: TWETE ETPEHXOOG NE EPE 
IA MHALLOBG EBOA ZIXNLON TENOT- — AO ANSKOAU ETHOO NETnorge 
E40 EBOX- 


— HINMGA MAL. A ZEHKGNOO! HLPOON !ICWOTG. HIN ZUGBPHO'G NOTOGIN. 


disant : « Nous avons &chappe la premiere foıs alors que nous voulions y aller. 


Restons. » 


»> 
[5 


* Pierre et Jean prirent assurance. Ils laisserent la place A Dien. Ils reste- 
rent ensemble en disant: « Ne laissons pas le corps. Elle a la force de prier 
pour nous et de nous sauver. » 

Ils ötaient encore röunis A parler des grandeurs de Dieu. Voiei qu'une 
voix vint A eux, disant : « N’ayez crainte, mes &lus, rien de mal ne vous ar- 
rivera. Ces athees ne viendront pas de nouveau vers vous. Restez. Je ressus- 
1» 1.21 eciterai son * corps (de la Vierge) sans retard. Je donnerai honte A ces impies 
“ juifs. » 

Lorsque la voix eut dit ces choses, elle retourna aux eieux dans la gloire. 

Il arriva, apres cela, que nous parvinmes au seize m6sor&; nous parlions 
ainsi, rdunis avec les apötres en racontant les grands miracles de Dieu. Nous 
vimes des &clairs au-dessus de nous A la porte du tombeau dans lequel etait 
la Vierge; nous eümes tres peur. 

A28 f. 24 Apres cela, un’ grand bruit se fit entendre, de telle sorte que nous nous di- 
mes : « Le lieu va s’ellondrer sur nous », et nous sentimes une bonne odeur 
qui se repandit. 


Ensuite de grandes voix eurent lieu et des &clairs de lumiere et de feu 


[65] RESURRECTION DE LA VIERGE. 181 


ATO MKCOLT EGTCOR ZIEH MUON. — AUCCOTM ENEZPOOT NOTUHHWE 
HEAATIITE ETCCOK ZIOH MHMON GLOW GBOX: 

— ANOOSIT AUNAT ENPO UNTAPOG EAgorton. EPE OTNOO NOTOGIN 
YO0ON NZHTQ. 

LNNCKOG EIG "OTNOO MRAPLA NMOTOGIM. AQEI ENECHT EPG OTKWET 
KOTE EPOgY- 

— ANOOSYIT ANNAT ENXOGIE IC EAICOOTTI EBOA MTEIOHIX: — Ad 
acnace numon agF man ufpmum. 

LHNCCOG AQUOTTE ELOTU ENTAPOC-: NE NAPIA TallaaY HANANITON 
MTAISCONE MZHTG- TOOTH MTERCO MC  MTKAIGE: MTEGI  EBOAL 
neıTadoc- KATA 06 MTA MAIOT TOTMOCT EBOATN NHETUOOTT- ANMOR 
20 FıaTornoce TAXITE ETNE ?Aazrıı. 

— ANUOKOSYT NTETNOT ANUMAT ETNAPOENOC ETOTAAB  MAPIA: GC 
bopeı HOBC NHTATATIOGC NEHTG- NOE EING UNGECHOY EITHPAI- 

— ANMAT ENMXOEIG IC. EAICOOTTH EBOA MTEIOIX: AQTAXOG EXU 
NZApUIA NOTOEIN EJTAAMT EPOG: 

— ArlO ANNAT ELHXOPOC MATFEXOC- ETCCOK TIOH. LNOOT YJAHTOT 
BCOK E2Pal ENUNMTEG- 


7 MHZOGON AG- GUHW IHIITIHPG GMNOTO!IT MGLOON- ANMUGCOTI  GETCUN 


qui passaient devant nous; nous entendimes le bruit d’une multitude de trom- 
pettes sonnant devant nous a grand 6elat. 

Nous vimes la porte du tombeau qui etait ouverte. Il y avait en elle une 
grande lumiere. 

Ensuite, voici*qu'un grand char lumineux descendit, un feu l’environnant. 

Nous regardämes; nous vimes le Seigneur Jesus qui etendait la main droite. 
Il nous embrassa. Il nous donna la paix. 

Apres cela, il nous appela au tombeau : « Marie, ma mere, mon lieu de 
repos dans lequel j’ai &t@, leve-to1; laisse derriere toi ces linceuls et viens 
dehors du tombeau. Comme mon Pere m’a ressuscite des morts, moi je te 
ressusciterai pour t'emmener au ciel aupres de moi. » 

Nous regardämes; alors nous vimes la Vierge sainte " Marie portant le 
vetement (le corps) dans lequel elle avait et enfantee, comme sı elle n’avait 
pas du tout vu la mort. 

Nous vimes le Seigneur Jesus qui etendit sa main, Ja fit monter sur le 
char de lumiere qui le portait. 

Nous vimes des cheurs d’anges qui marchaient devant eux jusqu'ä ce 
qu’ils fussent arrives aux cieux. 

Nous 6tions encore dans l’&tonnement en regardant derriere eux quand 


PATR. OR. — T. II. 13 


* A2 
dee 
x A233, 
rouh 
* A>3 f. 
va 
AS2ST, 
ra 
+ AS. 
vb 
A>Sf, 
va 


182 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [66] 


GECXNWO UNOG. XG Fpum HET DO NACHKHT UNPPZOTEG. HN NG800%T NAIWO 
NG UNICOTN- 

KGFAP TEITIHPE MTAG!ILCONGE UNEZOOT NTA "Tnapocsnoc TOOTNH GBOX 
zu NETUOOTT NHIZHTG GO NMMOO GENFOOT..- MTA IXNOGIG TWOTH EBOATUN 
HETMOOTT MHZHG- — GNGIAH UNNOON MTA NNXNOGIG TWOOTH  GBOATN 
HETLOO“T NZHTG UTNGNMAT EPOGQ AAXAA 11APIA TEQUMAAT HM TKG UAPIA 
THIATAAAINH NENTAGIOTCON! GPOOT UMATG. — ATEI WOT AUTAUON. 
ANITIOT erıracdoc. HIGENOTEN TIGEGGCOMA. AXAA NG2BLOLOG UNATG NENTAN- 
O'GNTOT GTKH  6GR2PAIl YJANTEHNIIOT GTFAAMAGA HTANO’GHTG E 1A. 


1200” AG N TA napıal TLOOTIH GBOALH NHGTUOOTT ANON AUMAT GIZH 


5 EBPHor ukcozr || @uGaamırg. — Mess AHA MIEH- Qu. 


TAI TE 06 MTATAINMTTAPOENOG GZPAl GETTING... ZU T--- NTAT... HT. 


— ANON AG |NANMOGTO/XOGC ANP, HIMTPG HNAL THPOT HNIGNMOTCO?T 


* 
5 2IXNOOT ON UTNIENGEGI NZNMTOT- 1NAPA NHGNMTANHAT GEPOO”T UM HGENBAA HM 


NEN TANHGOTUOT 21 TTANPO UMNGNNOGIG IG NENG TIENGCOTHP. NAOVOG 
ITAGGP GAPzZ NOG NMPCWOLNHG MIIL. 7 AUO QIOON TENOT 21 OTUAN 


GENGNGIOT HAVAOOG- 


1. Le lexte porle faulivement GH TO" 


“nous entendimes une voix disant : « Paix A vous, mes freres, ne craignez 


point; aucun mal ne vous arrivera. » 

En ellet, le miracle qui eut lieu en ce jour-lä, oü "la Vierge est ressus- 
cite des morts, est plus grand que celui ou le Seigneur est ressuseite des 
morts. Le jour ou le Seigneur est ressuscit& des morts, nous ne l’avons pas 
vu, mais seulement, Marie, sa mere et Marie la Madeleine : ce sont elles aux- 
quelles il est apparu. Elles vinrent, elles nous avertirent. Nous allämes au 
tombeau, nous ne trouvämes point son COTPS, mais ce sont ses vetements fu- 
nebres seuls que nous avons trouv6s et qui &taient deposes la. Nous ne l’avons 
pas vu jusqu’äa ce que nous soyons arrives en Galilee oü nous l'avons trouve. 
Elle, quand elle est ressuscitee des morts, nous avons vu des 6clairs et nous 


>> avons entendu des trompettes, "nous avons vu. 


De cette facon a et& prise la Vierge au ciel..... 
Nous done, les apötres, nous pouvons temoigner de ces choses. Nous n’y 


> avons rien ajoute; " nous n’avons rien retranch@ de ce que nous avons vu de 


nos yeux, de ce que nous avons entendu de la bouche de Notre-Seigneur 
Jesus-Christ, le Verbe qui s’est fait chair comme tous les hommes et qui est 
maintenant ä la droite du Pere bon. 


[67] RESURRECTION DE LA VIERGE. 183 


> 


— ar 0 ON TGAPEZE NTATATIO MTNAPBENOG NEHTC ZU TUHTPA 
HTECUAAT. ETW|OTH] we relnor| zı ornan (unee|snpe- E6conG og 
E2paı EXU MNKOGUOG THPI AO" NEHOT XI UNEGCONE MIN NECTOBL EC 
EIPE UNO ZAPON NOTOENI MIN. ATLO NECGONG EHEPFE- NAPA NHETOTAAB 
THPo“w- 

— art UNNAYT EPE TINOTTE NHAKPING HTUNTPOLUE THPC- WApe 
oroN HI HAT EPOI EIPOpPEIı HTCAPE NTAYAITE ZU MAPIA TNAPOENOG 
ETOTAAB- 

— UINNGA Hal AEG ANUBCOK EZOTN ENTAPOG AUTINE HHEZBOWEC ETKH 


gEzpal zul TIUA MTATKCO UTECGEOUA HZHTOG ANUTOUCOT GM... 


Et la chair en laquelle a ete engendree la Vierge dans le sein de sa mere, 
elle est ressuscitee elle-m&me, elle est A la droite de son Fils Jesus-Christ. 


Elle prie pour le monde entier : et*le Pere recoit les supplications et les’ 


prieres quelle fait pour nous plus que celles de tous les saints. 

Au temps oü Dieu jugera I’humanite entiere, chacun le verra (le Christ) 
portant la.chair qu'il a recue de Marie la Vierge sainte, 

Apres ces choses, nous allämes au tombeau. Nous trouvämes les vete- 
ments deposes dans ce lieu ou on avait place son corps; nous les enseve- 
limes... Nous... 


# AA? 
ra 


* A®3f.125 
ra 


SUPPLEMENT 


FRAGMENT 4 bis ! 


". [O TOENS KORK EBOA- HTEPEIAE naı || TOg agbcorR zu TrAAı Aal: 
HTEPE NE EHHT AG BOOK 62|Pal EN YA. TOTE |HTOG 2LOG Ag BioR| 
E2par 211 OTLON? AN EBOX- Aaaaa 2 Orzon. " Mor Aa AG NErWsinG| 
HGcog zu nEp|ne) arto HETAW UMOEC| NE QTWON-.--: aro HEpEe nm un) 
ıpuena |nequanıs|oon ETBN--..- HHHSG. |NMTOOT| en Er X uno |c 


x6 or[nerennaay]lror ig!) daR EEE EEE 


* 


..... Je temps soit accompli. Lorsqu'il eut dit ces choses, il alla en Gali- 
lee. Quand ses freres furent montes A Jerusalem pour la föte, il y alla aussi, 
non pas d'une facon apparente, mais en*seeret. "Les juifs cependant cher- 
chaient apres lui et ils disaient : « Ou est-il? » Et e’ötait la maison d’Irmeel 
qui etait son lieu de s&jour a cause de..... la multitude. Eux done disaient : 
«Que. ferons-nousp De. 2 men 


1. Ge fragment, retrouve apres coup, est ä intercaler apres le n» 4 qui se termine a la page 155 de 
cette publication. Nous Iui avons donn& le n® A®4. II est extrait du manuserit 129/18, fol. 125. Il se rap- 
porte a l’arrivee de Jesus a Jerusalem avant sa derniere Päque. L’auleur suil surlout saint Jean xı, 
54 et suiv., en ce qui touche cette venue secrete (Cl. Luc xxt, 37), les recherches des Juifs, le conseil 
preside par Caiphe (Jean xı, 47 et suiv.). Seulement, il suppose que ce’elait dans la maison d’Irmeel 
(ON Dr») situee sans doute sur la montagne des Öliviers (Luc xx1, 37) que se rendait Jesus (Voir aussi 
Math. xxvı, 6; Marc xıv, 3, Jean xıı, 1). On sait que, dans le conseil presid& par Caiphe, les premiers 
mots prononc£6s furent : « Que ferons-nous? » Pour le commentaire exögetique de nos autres fragments, 
voir l’etude que nous avons publice sur l’Evangile des douze Apötres recemment decouvert dans la Re- 
vue Biblique, 1904, n” d’avril et de juillet. 


EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY 


1° FRAGMENT ' 


*xıap er AGKATAMETEIL UMEANIP : AUCH MHUOG EUTZAATCIG 
UMENITNEG-. I AAEBIN 2 — 2 MRZOCON GP&E 10% YJAXNE HEN TKRAIGE MIC ZU 
NEU2ZAAU 277 A IC GAETOEPOT UTITENOC THPGg HNEPWOUE . T AYEPTMA2PE 
ENE!IMPE HANAL MHTA TINANGE MHATTH MHUOON 2 7 AGKTO UNECOOT NMTAG 
TWPEN EROTN ETEYIAIPE NHKECON ! — AGKTOGg NMAAALU ETEYAPXH NHKE 
con AUKA NE NOBE MAL EBOA ZEN OWVEGIPHNH ZAUHN- 


m TOTE 1ICAQ KOTY ENIPWLHE MTAGMAPAAIAOT UUOG ETE I10OWNAC 


MICKAPIOTHG NE. — TIEXNAG MAG NG MTAKTIEHT NOT WO 10WNAC NE 
AKTIAPAALAOT LIHOIL GNGOIN NHNAPNIEPGTC 7 TIAHN ANOK ALIEN RICG 
Hill. WANTAGWOTE HIATIAACHA- —— 2 NTOK 2WIOK O“OI MARK ?ZEN OTTO 


EUKHB UGEN O’TNOO! NXNTIO 21 GCAro“T z 64200° 


7 JOWTAAC AG A TEUUEPIGC ICOTE HEN TIEGEIOT MAIABOXOC T AUBET 


1. Texte in&dit du manuserit 129/17, fol. 63, de la Bibliotheque nationale. Je lui donne la lettre BT. 


1°° FRAGMENT 


* Liar (Belial). Il enlaca Melchir. Il l’attacha d’une chaine de fer et d’acier. 
Tandis que la mort parlait avec le corps (la söpulture) de Jesus dans le tom- 
beau, Jesus aflranchissait toute la race humaine. Il gu6rissait les fils d’Adam 
que l’ennemi avait frappes. Il ramenait la brebis qui s’etait ögarde vers la ber- 
gerie encore. Il replacait Adam dans son &tat primitif et lui remettait ses 
*peches en paix. Amen. 

Jesus se retourna vers ’homme qui l’avait livre, c’est-a-dire Judas Isca- 
riote. Il lui dit : « En quoi as-tu benefieie, 6 Judas, de m’avoir livre? 
Moi j’ai souffert toutes les douleurs pour sauver une er&ature. Mais toi, Judas, 
malheur A toi! Double anatheme et malediction sur toi. » 

* Judas, son partage est avec le diable. On a effae& son nom du livre de vie. 


* Bif. 63 
no 


*Blf.63 


va 


*B1f. 8 


Lg 


u Bf63 
ro b 


* BIS, 63 
va 


2 BEf6S 


vob 


186 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. [70] 


NEGPAN EBOAZU TIXNCOCOLE UICONAQ 77 ATGI UNEGKAHPOG GEBOATEN 
THING NNGTONA? — ATOTWOOT MHTEYTMENATIG. — ATIIW? NTEI CTOAH. 
7 A TICATANAC NT 2arlı MHLIMAG AGEI EBOA GYOAEIN“T — Arge NTOOTG 
HTEQYUENTENICKONOC ! — ATTLOOPMN UNMEGKAOU — A ZEN MYEHNMO TEPEN 
HEGZIGE —- 5 AUHOOOAGG UTIGA2O“ 7 AGICOOG NOE NOTUOOT — ATTWOPN 
HTEIETOANH UNEYIOTWYIOT 7 AUXNENA UNOWOGIN LUNEGEHBEGG. T AUKO 
HUMGEGHI GBOA EIO NHXAIN ! — ANUGGLOOT CBOK. — A TIGEQAREG OR — 
A TUOTNEC OTE MHCABOAX UNMOG. — A TIGE GI NAQ. — A TNIKAKE AITG- 
7 A TIBENT KAHPONOUGI MHUOG —— AU'ZOBECI MOTNOOAEG. A NAFVPGEAOG 


GTOTH2 MGA TINOGIG BOPBP 111104 


2° FRAGMENT ' 


TIP XOO0% GXNGN I10O%WAAG GUENTIGCHT GAUNTEG 
— NCOTHP AG AUTWOTN GBOATEH (SIE) ETNOOTT UNMEO SOUNT 
H2ZOO”T ! 


— ABBATCON AG ETGE MHTOG 116 10T AGONVG G2PAal HIIEGLG ETKAIGE 


I. Il est fir en partie du manus. 129/17, fol. 31,33,34,35,36. Je lui donne la letire B?. Un autre texte 
auquel nous donnerons la lettre B® est tir& du manus. 129/17, fol. 32, et complete le reeit. 
Je mettrai les deux textes l’un au-dessous de l’autre dans les parlies correspondanles. 


On a pris son destin d’entre le nombre des vivants. On a detruit son revayis 
(rxvayis). On a dechire son etole. Satan a regu son jugement avec lui, alors 
qu’il s’en va dans le mepris. On lui a enlev& son piscopat. On lui a vole sa 
couronne. Des ötrangers se sont empar6s de ses peines. * Il s’est revetu de 
maledietion. Il a &te souill& comme une eau corrompue. On lui a vol&e son 
vötement de gloire. On a eteint la lumiere de son luminaire. On a laiss& sa 
maison deserte. Ses jours ont &t& amoindris. Sa vie s’est terminde. Sa tran- 
quillite s’est eloignde de lui. La douleur est venue le trouver. Les tenebres 
l’ont saisi. Le ver en a herite. On l’a couvert de pourriture. Les anges qui 
suivent le Seigneur l'ont repousse. 


2° FRAGMENT 


* Telles sont les choses que le Sauveur dit sur Judas qui “tait au fond 
de l’Amenti. 

Le Sauveur ressuseita d’entre les morts le troisieme jour. 

L’Abbaton' (qui est la mort) se leva. Il ne trouva pas le corps (mot ä& mot 


1. Voir la Vie de saint Joseph le eharpentier dans mes Apoeryphes coptes. C'est, on la dit depuis 
longtemps, TITaN ou "TI2N 


[71] RESURRECTION DE JESUS. 187 


MIC ETEYYJANGE NUNUAG een NENMRZAA“ ze FtlERAa UNEGATNATOG 
MAOIUOG : — NE TAXH BOR ETIECHT GAUNTE- achaxrııe HTOOTK KAAWLG- 
:JTALL NMMEPO NM AUMTEG. WANMTANAS NE Nil TIGE TIAI HTAGEP  2aAuılıoıl 
MTEILEe UNIEIUNE-: — AUJAXE HIILIAG. AGLOTMIG EPON. AUO NMTENGOOTH 
au NE MHTAGBORK ETON : — APH’ Mal TIE TIYHPE UNMNOTTE : T EIXNG 
NLMON ANOK METBCOA GBOA NHOTOH Hill: TAT NG MHTOG HINZG EO'OM EPOGL 
OTAGE ANOK OTAE NAATHATOC 

7 AQIOT AG MNON MMOS GIECHT GALUNYG UN MEGKECOO““ HAÄG- 
KANOG- AQUO'EN AUNTE GYIHG 6EYO MEPHUOG ENGEN OTYTXH NOTWT 
nznrg © 7 -AAAA  NEUSITPTOP THPq NE 2 T 6PE NEYPO VOWTOOT.- 
EPE NEQUGEITBC NM GEBOX ! T EPE MEYUHONAOGC ?OP4 ° nm ATIO AYILOG 
HNETPIP MZOUNT GTNGPO 

— UNOTZE EXAAT ZU TIUA ETUNMAT GIGLUNHTEI WJOUTE NCUH UUATG. — 
GUW!Y EBOAX ZEN OVZOTE UNOT 2POO“T NPINIEG 21 GLKAZ MHZMT 21 ITOPTEP 5 
7 E77 Qu TIUA UMPIUGE LM TIXAZNXN HNMOB2E ! — TILIA 1ITAJAZOLN Kill 11639 
TOpPTEep. 1m : MNECTCOT- U MIBENMT MATNKOTK ! — OTTO MAT NGETAAG- 
MNOPOC HEBIHN HZHKE ZU MINOTTE — GTE HAI NE TIYJOLNT NMTAUIOONO“ 
ENXNOKWOUHE HIMCONTZ 2 AUGITOT G6BOAZH  TBIBAIOOHKH NNETOTAAB- 


HEN TEFMCOGCIGE UNOTXNAI ! — ETE 1OTAAG TE HEN KAGHE HEN ZHPLWOAÄNG : 


la momie) de Jesus avec laquelle il pariait dans le tombeau. Il dit a sa puis- 
sance (duvaro; pour Avzpıs) le Idau (Aoınss) : « Descends vite dans l’Amenti. 
Fortifie bien ta main, ferme les portes de l’Amenti jusqu’ä ce que je voie 


qui est celui-lä qui m’a *trompe de cette facon sans que je le connaisse. * 


Nous avons parl& avec lui. Il s’est cach@ ä nous et nous ne savons pas on il 
va. Peut-ötre est-ce le fils de Dieu. Sinon, moi je detruis quiconque. Mais 
lui, je n’ai pu trouver force contre lui, ni mes puissants. » 

La mort descendit dans l’Amenti avec ses six decans. Elle trouva l’Amenti 
dösol& et sans aucune äme "en lui. Mais il &tait tout entier rempli de terreur. 
Ses portes etaient brisees, ses verrous forees et il (Jesus) avait comble les 
fournaises d’airain allumees. 

Ils ne trouverent personne dans ce lieu, si ce n'est trois volx d hommes 
seulement qui eriaient dans la crainte, les larmes, la douleur, et le trouble. 
Ils etaient dans le lieu des larmes et des grincements de dents, le lieu du 


gemissement, du trouble,*de la terreur et du ver qui ne dort pas. Malheur a eux ' 


les infortunes miserables devant Dieu, ces trois hommes qu'on avait ellaces du 
livre de vie, qu’on avait enlev6s de la bibliotheque des saints et de la gnose du 
salut; c’est-A-dire Judas, Cain et Hörode. Ils ötaient dans ce lieu les triee- 


BL 











188 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. [72] 


= ETWYOON ZU TIUA ETUUAT. ETO MTPIKEDAAOC-: KGEAOC NTUNTATNA 
ETYIOOT AIXWOOT- UNETEPMNUECTE YOON AU " entnpg 

7 1IOTAAC AQUNAPAAIAON MIINOGIG NNATTIE UEN MATKAZ ! 7 7H- 
PWAHC AGPEeT IC NMOWIIG ENAAAGC ETOTH 24 116920. KAGIN AGTOOTH 
GAXU N69GCON LH 10OG AGLOTB 111104 

—— NUOY NG HUGH MGGKGEAGKANOGC- AGO GBOX EYXW HUOG. NG TIAI 
NG 1IMPG UMMOTTG- GAYTOOTN EBOATEN HETHOOST AUCOTEGE MAAAL, 
AQNOTZU HNEGIMPE TNHPOT- AQKA HETNOBG MA“ * EBOA N Fpumm 
NNEGEKOT ZAUMHM 2 — NGOTNP AG AUTWOTN GBOX NH HNETUOOTT AGING 
G2PAI MHTENUAADGCIA ! 

age enTadoc AQeE GNAFTEAOG LITAS  MMNOTOGIN  IITKUÜPIAKH- 
ETZTUNETE ZU NZWHINOG- HUNGCUOT MAI NMWIATXNOOG MON HAPVGAOG 
LIIIHAT MNOTOGIH MTKTPIAKNM EGAL TICCOHA HIH NGENOG UNENE 


— N2TOOTE AG AITEI GPE TIKAKG NBAAX AIG GBOA enTadoc no 


NEZIOLIG. i ETOTAAB- ETE MAI NG NETPAN : — UApIA THAPAANHH. AUO 
NHAPIA TATIAKLOBOG. HTAGNAGZUGG NTOOTGQ HUNGAXAHAG ° 77 UN GAAODUN 
Tpeqmipaca — HM 11ApIA TPGQAÄIAKCOHGI © 7 IM UHAPOA TECCLEONG — 
1111 KOANNA OMG NMXONCA NENMITPONOC HITPWAÄHG — UM BEPEHIKH 
TAI MHTAGTAAO'E TIVITIE UNEGCNOG.- eu kadbapnaoın — um AlA TEXHPA 
TAI MTA NGCOTHP TOTNEGC NGCIINMPE REN NAGCINFF—— Ri tıG1ı TGGZHLIG 


NPGUHEPNOBG MTA N1IGOTINP NOOG HACG- NE NHOTHOBG ETNAYWOT KH NG 


GBOX 


phales sur lesquels pesait le deeret de non-misericorde, leur souvenir ne sub- 
s sistera pas * du tout. 

Judas a livre le Seigneur de tout ce qui est dans le ciel et sur la terre; H6- 
rode a frappe Jesus d’un grand coup sur la face; Cain s’est lev& contre son 
propre frere et l’a tue. 

La mort suivie de ses döcans cria, disant : « Celui-lä est le fils de Dieu qui 
est ressuscit6 des morts, a sauve Adam et tous ses fils. Il leur a remis leurs 
33 p@ches "par la paix de son Pöre. Amen. Le Sauveur est ressuscit& des morts, 
ila emmene en haut toute la captivite. » 

Elle vint au tombeau, elle trouva les anges au moment de (l’apparition) de 
la lumiere du dimanche. Ils chantaient ces hymnes que les anges ont cou- 
tume de chanter au point du jour du dimanche sur le corps et le sang du Christ. 

Au matin encore, alors que les tenebres etaient A l’exterieur, vinrent au 
33 tombeau les saintes femmes * dont voici les noms : Marie Madeleine et Marie, 
celle de Jacques qui la sauva des mains de Satan, et Salome la säductrice, et 
Maria la servante (du Christ) et Marthe, sa soeur, et Jeanne, la femme de 
Kouza l’intendant d’Herode, et Börönice dont il a gueri la perte de sang ä 


1. 33 Capharnaüm, et Lia l’artiste dont le Christ ressuseita le fils a Naim, * et la 


femme pöcheresse A laquelle le Sauveur dit: « Tes peches te seront remis. » 


[73] RESURRECTION DE JESUS. 189 


7 ENETAZE PATOT NIE ZEN TEIHH- HUÄDIAOTHEC MIKTIIOPOE Tal TA 
NEOTHP TAAOE NEIIHPE CTUECON. UNEOTOENYI EqHMT ENEcHT 2 
MNTOOT NHNEXOEIT HEN NMEIANOCTOAOC 

—— MEXE WApıa. LbIAOrFHE- NE ESIXE HTOR ne Fcoorn nor 

— NEXE bIAOrHE NHac X6 MTO NE" HAPIA TIIAAT MOAAKALAPILAO 
7 ETE NEGIOTOTU NE MPAIE HEN NECUOT UM NOTPOT ! 

7 MEXAC MAG NOT HAPIA. NE EINE NMTOR AKGI LINCCOLA MMAXOEIE 
ANIG EPOL NE NTAKKAAG TON. LIHTKOC EKEP 2OTE. Aro Aanor TFrıa- 
BITg 

— NENXAG MAG MON PDIAOTFHG NE TACCOHE MAPIA- TNAPOEHOC TIAA“ 
ÜNENG. 0% NE NENSJAXG EPXLO MLOOT. 

—— AIN EIHNAT NTA MIOTAAI CTATPOT MMOY. "ArOW EUKOTE CA 
OWEUZAAT EIOPX KAADOC ETPETKAAG MENTI:- ETBE UMAOHTNHE NE 
HNETEI MTETIIH MGEBITG NHXNIOTE. ANOK AG MIEXAI MAT XE OTEN O0%- 


Taboc <ITOTCOG MTASIHN NMOTOOTE- am oWarg <IOOG- AUO ANHOR 


Frapoeıc EPOG — EINEETE ZU NazıdT xXEe EU JANUOONIE MON 1107 AAI 

GENABLOK ENIETHI I — Tırascor BEROTU enTabdoc UNANOGIG. TAGITG 
r 7 * 

Taf LNZEN | ZHME EPOYy-. UN OTUHNHSYE NETOI nctnorse a — ATENTG AG 


ATOTAZI 2IWCOY- avchparıce NIICONE MM TKOVYCADOAIA AUBCOOK ENIETHI ! 


7 2<M TNAYIE AG NTETYH. AITWOTN. AIBCOK E2OTN errrabdoc III A 


Elles se tenaient debout dans le jardin de Philogene, le jardinier (znrouss: 
dont le Sauveur guerit le fils Simeon au temps oü il descendait de la mon- 
tagne des Oliviers avec les Apötres. 

Marie dit a Philogene : « Si c'est toi, je te connais. » 

Philogene lui dit :« Tu es * Marie la Mere de Thalkamarimlath, « mot 
dont la traduction est la joie, la benediction et l'allegresse. 

Marie lui dit : « Si e’est toi qui as pris le corps de mon Seigneur, dis-moi 
ou tu l’as mis — n’aie pas peur — et je le prendrai? » Philogene lui dit : 
« Ma s@ur Marie, la vierge, la m&re du Christ, quelles sont ces paroles que 
tu dis? 


« Depuis le moment ou les Juifs l’ont erucifie * ils sont restes, cherchant * B# t. 


un tombeau bien defendu pour l’y placer ä cause des disciples, de peur qu’ils 
ne viennent de nuit pour l’enlever seer@tement. Moi je leur dis: Il ya un 
tombeau proche de mon jardin a lögumes. Apportez-l’y. Placez-l’y. Je veillerai 
sur Jui. Je pensais dans mon coeur : Quand ils s’en iront pour retourner A 
leurs maisons, j'irai au tombeau de mon Seigneur pour l’enlever et lui mettre 


» b 


Bl 


des aromates * et beaucoup de parfums. Ils l’apporterent. Ils le deposerent * B: 1. x 


dans ce tombeau. Ils scellerent la pierre, mirent garde et allerent ä leurs 
maisons. 
« Au milieu de la nuit, je me levai, j’entrai dans le tombeau de mon Sei- 


*B2t.,: 


AuBzzT: 
vb 


* Bf. 
ro b 


35 


3 


35 


190 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. [74] 


XO6EIG ! T AIRGE ETECTPATIA THPC NHNATTGAOG ETCHP EBOA !: — TWOPNE 
NHTAZIC HNEXAIPOTBIN GEEIPE LHLMTCNHOOTC NWO ! —— TUG2CENTE NTAZIC 
nenecepacıı GEEIPGE NHXOTWT NO : — TUGZIOUTE NTAZIC NE NEAT- 
MALIG. CGEEIPG UMMTIIOLTE MIO : 7 TUGE2ZYTO NTAZIG MHENMAPOGENOGC 
GEEIPE WMAAB MIO : —— 2UWIONYIJO METLLWCG EPOY : —— ZUNTBANTBA 
nervt 600° MAG ! 7 EPG OTNOO' MRZAPUA AZGPATG HLA EIO HKCO?TT eqt 
AAUMAG 277 6P&E UNTCNOOTCE UMNAPOGNOG A2LEGPATOT IX NZAPUA-. 
ETTTUNGTE 71 TACHG MHNENAIPOT BIN. EVOTWOYIB NMCLOO“N NE RAM: 
AAHAOTHA 

T AINHAU EGCA!IG HETEPEWUA GATOTCON ri HCA NETEPHT ! — A TIEIOT 
GI 6BOAZN NETNOCGE. HUN TEICEKTHN NOTOEIH. AGTOTHOCI EBOATUH NET- 
UOOTT 2 77 NGIEOOT THPOT AINAT EPOOT (WO TACLONG UHAPIA ! —— NCA- 
BHANG AIOIMG HNETPOG 1INMOO! NM ZEPUENGTTHG UNMA“. AQAUATTE NHTAOIN 
agqFf roor. UNION GIYNG AIKGTOOT GBOX ATHLON GTBE IINOO! MEOO“ NTAINHA“* 
EPOY : 7 TENOT 0'C © TAGCLONG HAPIA. 0% nefnaaag: YAanfBtor EIMIA 
ETGUNA“T : 

—— NHal A& Epe ; d$ıaorne XO UUOOT UUapIa : — A NCWTHp El 
UNGTEUTO GBOA. GQTAAHT GENHNOO! HZAPUA UNEIOT HITTHPG : 

7 A409 GBOX 2N TACHIGE NHTEQUNTNOTTE 7 7 NG UAPIXA. HAPILA. 
8140 : — ETE TEIZEPLUNHNMIA TE 1APIZALU. THAT HINIHPEG UMINOTTE ! 


7 1APIZAI AG AGCGGOTEN OEPUHENHIA. AGKOTG-. NENAC NG 2PABOTHNEI-. 


gneur. Je trouvai toute l’armde des anges en ordre. Le premier bataillon des 
Cherubins faisait 12.000, le second bataillon des seraphins 20.000, le troisieme 
bataillon * des Puissances 13.000, le quatrieme bataillon des vierges 30.000. 
Des milliers de milliers chantaient pour lui; des myriades de myriades lui 
rendaient gloire. Un grand char ardent se tenait la tout embrase de feu 
comme un flambeau. Douze vierges &taient debout sur le char chantant des 
hymnes dans la langue des Chörubins qui r&pondaient derriere elles : Amen. 

« Je vis les sept cieux ouverts.* Le Pere sortait des hauteurs avec sa tente 
de lumiere. Il le ressuscita d’entre les morts. Toutes ces gloires, je les ai vues, 
ö ma sur Marie. Je trouvai la Pierre le grand interprete. Il saisit ma main. Il 
nous donna la sienne. Si je n’avais pas läch@ sa main je serais mort a cause de 
la grande gloire que j’ai vue. Maintenant done, ö ma sa@ur Marie, que faut-il 
que je lasse jusqu’ä ce que J’aille en ce lieu-lä? » 

Voieci les choses que disait Philogene * a Marie. Le Sauveur vint au milieu 
d’eux, monte& sur le grand char du Pere du monde entier. 

Il eria dans la langue de sa divinit€ : « Marikha, Marima, Thiath. » L’in- 
terpretation en est : Mariham mere du fils de Dieu. 

Marıham connaissait l’interprötation. Elle se retourna., Elle dit : « Rabboni 


175) RESURRECTION DE JESUS. 191 


* 
KABO1AO. BALIIOO. ETE IEYO“OTH NG TIMPE HIINOTSTE NNANTCOKRPATODP. * 


AUCO MANOGIG. AO MAIHPE 


77 MNEXAG NAC NONI NCCOTHP-. NE XNalpE TENTACTWOTH 2A TION? 


UMNKOCUOC THPG :  XAalpe Tauaar TAKIBOWAÄOC ETOTAAB ! — NAIDE 
Tauaar TAmMOAIC. MAUANOTWOL © 77 NAIPE TACTOAH NEOOT. NTAI- 
O'OOXET UUOG : GINHT ENKOCUOC ! — NAIPE TazTApIa ETUE? UUOO“ 
ETOTAAB ! T NAIPE TENTACTWOTN 2A TICON? HIITHPG ZEN TECKAAATH 


— XAaIpe TENTAC"SON EPOC UNGASIG HALON ZU OTCNMINE NOTWT ! — 
NAIPE TENAAZE ETTAO'C ENNAPAAICOC NTUET CAYGIE UNE ETE NECO- 
TOZU NE NEOUOCOUHAN EPE MNMAPAAICOE THPG POOTT ETBHHTE : — FXw 
HNOG NE (O0 UAPIA TauaaT NE NETUE. UMO-. EQUE LION? 

NENE TICWTHP MAC. NE BLOK YA NACHNHT NHTEXOOC NAT. NE AITWOTU 
EBOAZEN HETUOOTT 7 — AXIC NAT XE Friastor 62paı Ya NAEIWT ETE 
NETENEI”" (OT NE ATCO NANOTTE ETE NETHNOTTE NIE- AO Aapı nUGETE NE 
MIAXE HTAINOOT UNTEN XE Fr SaptoTı. UMNAT UNOTOGIN MPACTE : 
7 UMNMAT MYAICOOTTN EBOA MHTAOTNAU NHNOTTE- NTE NPH WA E2pal 
EXEU TIKAQ THPG : — UNNA 1YAIKIU ETACTOAH LIMA EIRLOOC NCA 
1orman (Sic) unaeıor. ure Fore uruez casge (u)un ra NTAPAAICON El 
G2paı EXU NKa2- HNIFOTW neenkapnıoc "monz : — Fun Sapwren un- 


HAUT traf NHTN MHTAGIPHNH. MTAINITC EBOAZLITU MAEIOT : — Tal TE 


Kathiath Thamioth » dont la traduction est : Fils du Dieu * Tout-Puissant, 
mon Seigneur et mon Fils. 

Le Sauveur lui dit : « Salut ä toi qui as porte la vie du monde entier! 
Salut, ma mere! mon arche sainte. Salut, ma mere, ma ville, mon lieu de 
sejour. Salut, mon vetement de gloire dont je me suis revötu en venant dans 
le monde. Salut, mon hydria pleine d’eau sainte. Salut, toi qui as porte la 
vie du monde entier dans ton sein. Salut, toi qui as recu *& toi les sept &ons 
dans un seul mode. Salut, ö plaque (naag) fixee au paradis du septieme eiel 
dont l'interpretation est khomthomach. Le paradis entier se rejouit A cause 
de toi. Je te le dis, Marie, ma m£re, celui qui t'aime, aime la vie. » 

Le Sauveur lui dit : « Va pres de mes fröres pour leur dire que je suis 
ressuscite des morts; dis-leur aussi ceci : j'irai a mon Pere qui est votre Pöre, 
“a mon Dieu qui est votre Dieu. Souvenez-vous des paroles que je vous ai 
dites. Je viens ä vous au temps de la lumiere de demain, au moment ou j'ai 
coutume d’etendre ma droite divine pour que le soleil brille sur la terre, au 
moment ou j ai coutume d’agiter mon vetement spirituel, alors que je suis assis 
Ala droite du P£re, pour que la rosce du septiöme ciel et du Paradis descende 
sur la terre et y fasse germer les fruits* de vie. Je viens vers vous A ce moment 


= BEE 36 
r b 


"DB: f. 36 
vb 





B? 
va 


af 
36 


192 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. 176] 


Fpunm NHTA MNAGIOT TAaaG Mal- AIGI ETIIKOCUOG ! —— AITAACG NHHTI MHaA- 
UHAOHTHC MTCOTH LM OTON HILL GTIIICTETE ENAPAN. UEN MHAPIA TAallAaaı. 
TANAPOENOC UUE ! — TA TKAXAZH UNNA 2 7 AAO UNAPKAPITHC St 
TKIBOVAOC NTIOY NAT NNEIIHPE THPO“N MAAALU. "TENTACTWOTH 2A TIGWOLA 
UINSIHPE LIIIMOTTTG HIN NEGCHMOG HAAHOINON- 

NENXNG UAPIA UMNGCWYHPE- NE HANXOGIG CUHOT GTAKAAATH HTARK!ICOLG 
NZHTCG UNATERKBCOK YA TIGKGIWT- 

TOTE AYOTOSYIB MAG MOM NGCCOTHP NENCON?: NENOTNAI TENZEATIG 
EYIXOHUOG- — NG EPEIILONG EP2UOOG 21 OTNAL 1HNOL ZH TAUNTPPO. 


INGTGTG MAI MAGHH“ MANOGCTOAXOG 77 AHOK BAPOLKL AOUGCOT 1HATNOGC- 


"xıre GBOXNZITII TIAGICOT ETE TAI TG Fpimmi. HTA NAGIOT TAAG HAI 
EIN“ E2PAL GIIKOCUOG. AUO Tııaraac HIUTIE BITCOTH TG HAUAOMTHEG 

77 NIEXE MAPIA UNGEGCWHPEG NG IC HANXNOGIG. AUO TNAHONOTGNIG- Go“ 
EpPOol NG ANOR NG TERKUAAU HTAIXNTORK. HIITATGERIHKOT G2par cHummG 9A 
NEKEHOT GING HEKKAAT TAXO? EPORK 

—— TOTG AGOTLONYIB NHAG MON IG NENMLONZ THPH NG EPE!IWONG EP2UOOG 
HIINIAT 21 TALUMTGEPO. 


IIIGTGETG NAT (O NHAGHIIT HATIOGCTOXOG j GTO“WAAB ANOK BAPOOXOUAIOG 


pour vous donner ma paix que j’ai recue du Pere. C'est la paix que le Pere ma 
donnde quand je suis venu dans le monde. Je vous la donne, mes disciples, A 
vous et ä tous ceux qui eroient en mon nom et ä Marie, ma mere, la Vierge 
veritable, le tresor de perles, l’arche de salut de tous les enfants d’Adam. 


"36 Celle qui a port& * le corps de Dieu et son sang veritable. » 


Marie dit A son fils : « Mon Seigneur, bönis mon sein dans lequel tu as 
et6 avant d’aller aupres de ton Pere, » 

*"Lui repondit le Sauveur, notre vie, notre salut, notre esperance, disant : 
« Tu seras assise A ma droite dans mon royaume. » 

" Croyez-moi, mes freres, les apötres. Moi Barthölemy l’apötre du Fils de 


©... *que jjai recue de mon Pere, c’est-ä-dire la paix que ınon Pere m’a 
donnce, alors que je suis venu dans le monde; je vous la donne A vous, mes 
apötres. » 

Dit Marie a son fils : « Jesus, mon Seigneur et mon Fils unique, benis- 
moi (car je suis ta Mere qui t’ai (enfant6 avant que tu n’ailles aux cieux pres 
de ton Pere), si tu ne veux pas que je te touche. » 

Jesus, notre vie A tous, repondit alors: « Tu seras assise avec moi dans 
mon royaume. » 


Croyez-moi, ö mes freres, les apötres * saints : moi Barthelemy, j’ai vu le 


[77] RESURRECTION DE JESUS. 193 


TOAOG 1UNSIHPE UNMOTTE- NG AINAT EN!IHPE UNMOTTE EAYUTWOTH FIX 11 
MNZAPUHA NHNEPOTBIN — ATAZEPATOT 2WOT. MOT ZUWIONYIO MATTEAOC. HIN 
<HTBAUTBA HAPNAFTTEAOC — HIN ?ZENTBA HNEPOTBIN ! — 21 sepadın. > 
In 1LATHALIG- EPE NOO“ MAT ENECHT- ETCBTLCOT EOTWOYIB NG TALIHN ! 


7 6TBE NIECHOY MTA TIGCOTHP XOO0G ETEQYLIAAT ENGEN TECKAAATH ITIAP-»-. 


NG AINHAT GITIYHPG LITMATTE HTAGQTOOTN EXNL TI2ZAPILIA NHNGEXAIPO"'BIH 
GWAZEPATOT HOT NMIONIO ETEBTLOT EOTLOTMI NE AXAHAOTIA ! 

7 TOTE MNENCEOTHP AGICOOTTN EBOX HTEHONINX NMOTUHAN- AUGLO“T 
ETNAPOENOC. AINAY MUTHTE GATONCON IM N1CA!IG MCTEPECONUA. AINAT. 
ETZIOLGE MOIN NPCOUE NOTOEGIN- EACOTLOT? ZINN Tane NHTIMIAPOENOG 
ETOTAAB ETE TOMIN LUTNIMANTOKPATOP TE AUCUOT EPOG EUXLO UUOG NE 
GEPEIILONEG "epcuanaar eu TIME UN MIKA: — ETELUOTTE: EpPO Z2ITH NMMEGE- 
pabın NG. TMOAIG  HITMOO” NIPPO- ATOTOWYB. NOT NGAAZIC THPOo“ 
HIITIHTG NE ZAlıHmm. 

AUTO TIENAG MAC NG EPYANGI GBOALM GOLA Fra AHNHOR IH HIINAHA 
11 TFABPIHA ZAPO. HTHTLUKAA EP2OTE 2ZAOH LNUOT TIAI MHYJAPE.-TIKOCUOG 
THPQqg P20OTE ATEIEH MTAXNI HNO ENETONOGC MHTUNTATUOT NTESILOTE 


IIIIIIAT 211 TAUMTPPO. — AUTO Fırarco UNOTCOLNA 2A TIIHN LTIKCONT EPG 


Dieu, jai vu le Fils de Dieu qui s’eleva sur le char de Cherubins et des milliers 
de milliers d’anges se tenaient debout avec des myriades de myriades d’ar- 
changes et des myriades de Cherubins et de Seraphins, de Puissances. Leurs 
tetes etaient inclinees ä terre et ils etaient tout prets A repondre : Amen. 
Quant ä la benedietion que le Sauveur dit Asa mere sur son sein virginal... 


Fils de Dieu qui s’est eleve sur son char de Cherubins, et se tenaient debout 
des milliers de milliers tout prets ä repeter : Alleluia. 

Alors notre Sauveur etendit sa main droite. Il benit la Vierge. Je vis les 
cieux ouverts et les sept firmaments. Je vis un bras d’homme lumineux qui 
restait sur la töte de la Vierge sainte. C’ötait la main du Tout-Puissant. Il la 
benit, disant: « Tu seras * benie dans le ciel et sur la terre, tu seras appelee par 
les anges « la ville du grand roi. » Toutes les armees celestes repondirent : 
Amen. 

I Iui dit : « Quand tu sortiras du corps, je viendrai ä toi. Moi avee Michel 
et Gabriel pres de toi pour que nous ne te laissions pas avoir peur devant la 
mort, devant laquelle tout le monde craint, et pour que je t’emporte aux lieux 
d’immortalite et que tu sois avec moi dans mon royaume. Je laisserai ton corps 








194 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. [78 


“Ps f.32 MAXAIBOTBIN LM TECH ” qE MKWZT POEIG EPOG WA NEZOOT NTAUNTPPO 

”P  epnabopı unoe 

— 11al AG EPE NCLOTHP XtO HNOOT NTEQUAAT 

ACHLOT ACTAUG MANOCTOAOC XE ANXOECIE TWOTH EBOATN NETUOOTT 
AO TIEXNAGQ AG ALIKWING ETFAAAAIA UNNMAT UNOToGM npacre Fat 
HHTM MTAGIPHUH HTA MAGCHKOT TAAG Hal 

— accı AG NO MAPIA TOO/E) NMNANOCTOAOG ET UXU MTOOT 
NNHEXOGIT ETTAAXO NOTOTCIA 62PAI UNXOBIG 

AGGTNATE NUMAT- 


ATOTO!YIB HOT INOO! HMAPNXH+ ++ 


* 55 1. »2 auprös de larbre de vie que veille mon cherubin avec le glaive* de feu jus- 
ji qu’au jour de ma royaute, tu la porteras. » 

Voilä les choses que le Sauveur dit ä sa Möre. 

Elle s’en alla. Elle prevint les apötres : a savoir le Seigneur est ressuscite 
des morts et il a dit : « Venez au moment de la lumiere de demain, je vous 
donnerai ma paix que mon Pere m’a donnee. » 

Marie vint done au siege des apötres sur la montagne des Oliviers ou ıls 
offraient un sacrifice au Seigneur. Elle fit la suvadı; avec eux. Repondit l’ar- 
chevöque Pierre : 


[79] 195 


APPENDICE 


MORCEAUX DOUTEUX 


1® FRAGMENT ' 


H..+-. NÄANOGTOAOG 10% AAG NTEPE TIATABOAOG ..+... GLOTH EPOY AGEI + if. 59 


EBOA AGIIKOT WA NAPXIEPETG- 

IEXAG MAY NE O% NETETNNATAAG HAI TAMNAPAAAOT LINOG HHTH. ATCO 
art mag nnaas hHeAT. 

TEGZINE AE MIOTAAC AGAT IIMIHPE HICOCHD TIAAPIIAOGA EGANOTWIG- 

aıı NEZOOT AG 2WEOG MTA MEBIHN IOTAAG XI LINMAAG MZAT HTOOTOT 
NINOTAAT AGAITOT ELOTN ENEIHI UNE MWMPE-..-- 

"Iweng.-... zu TAapı HTECIZUE-... 1OTAAC....- 

ageı g2paı (nor) twend....- NAT..... eqarneı |EXUI| NEgISHPE- 


NTEPE MINMPE KOTI NA ENEGEINOT ENGG ZUM CGAaSIg TAPp NEBOT TIGE 


1. Ce fragment provient du manuserit 129/17, f. 59, nous lui donnons le n® Bi. 

Ge qui nous ferait deeidement supposer possible Vattribution de ce fragment ä l’evangile de saint 
Barthelemy, e’est le röle qu’y oecupe Judas, dont l’evangile de saint Barthelemy nous raconte la des- 
tinee d’outre-tombe. Dans ces textes imites des evangiles apocryphes et dont nous parlerons bientöt, 
on voit Judas se donner la mort dans l’esperance que le Christ l’emmenera avec lui au ciel, lors de sa 
resurrection (tandis que, d’apres le dire de Barthelemy, le Christ le laissera ä peu pres seul en enfer). 
Dans le texte actuel, cette maledietion complete de Judas est dejä preparee. L'Evangile des douze 
Apöfres, au conlraire, accuse surtout sa femme. 


SUPPLEMENT 


I FRAGMENT 


“L’apötre Judas, quand le diable entra en lui, il sortit et il courut vers 
les grands prötres. I] dit : « (Que donnerez-vous pour que je vous le livre? » 
Ils lui donnerent 30 pieces d’argent. 

Or la femme de Judas prit (avait pris) le fils de Joseph d’Arimathie 
pour le nourrir. 

Le jour oü le malheureux Judas recut les trente pieces d’argent et les 
porta ä sa maison, le petit (ne voulut pas boire). 

“Joseph vint dans la chambre de la femme... Judas..... 

Joseph y vint tout afllige sur son fils. 

Lorsque le petit enfant vit son pere (il avait sept mois) il cria, disant 


rat 


BER 
vb 


39 


ABA: 
va 


59 


* Bi f. 59 


vb 


196 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. 80] 


AGO EBOA EIAW NNOG XE MAEMOT AUOT NPBIT UTOOTG (IC) wreiczime 
NOHNPION XE HXIN NAT UXENYITE ncag mraraı urtiun..... 

"irrepeglcoru enal) agaı Tq HON) NEIENMOT. 

AGBCOR |EBOA NOT 1OTAAC WO AGA--. TENEPE +. UN ZEHKOOTE 
TE NPPO. ATOKONE ING. ATEING UNO UNEZHFEIKON- 

NEXG INAATOG HAT NE 0% NETETNOTOSI TAaag NAG- 

NEXAT MAG XE CTAYPOT UNOG- 

ao mreporeı enua ernactoer unog nzurqg ArKaag Karte... 
"Eelsox zu WOHNTE ArKaag IX TEIATE- 

art NOTrWIBEWT ETEIOIX NHOTMAL ATENIGE MHNECOONGE CHAT MULAG 
oOrA 21 OTNMAU MNOG AT KEOTA I 2BOTP UNOG- IC AG NEG ZU TETUNTE. 

agqgı UNEGBAA 62PAal ETNE NEXAG NE MAEMKOT KW HAT EBOA NE C6- 
COOTH AN NETOTEIPE UNOG- 


AUIO NMGTCWBEG + ++» 


« Mon pere, viens, emporte-moi de la main de cette femme qui est une 
bete sauvage. Depuis la 9° heure d’hier, ils ont regu le prix (du sang du 
juste). » 

* Lorsqu’il entendit cela, son pere le prit. 

Judas sortit aussi. I] prit... et des autres gens du roi. Ils prirent Jesus. 
Ils lamenörent au prince. Pilate leur dit : « Que voulez-vous que je lui 
fasse? » 

Ils lui dirent : « Crucifiez-le! » 

Et lorsqu’ils vinrent au lieu ou on devait le erueifier, ils le mirent 
nu...” Ils lui tresserent une couronne d’öpines, qu’ils placerent sur sa tete. 
Ils lui 'mirent un bäton dans sa main droite. Ils erucifierent deux voleurs 
avec lui, un A sa droite, un A sa gauche et lui au milieu. Il leva les yeux 
au ciel. Il dit: « Mon pere, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. » 


Ei ls. .se'moqualentuns. nou2: = 0 = oa SE BE Een ee Be 


1. C'est iei que j'avais songe A intercaler le fragment qui se trouve dans le manuserit 129/18 au folio 
140 et qui contient un r6eit de la suite de la passion identique A celui qui se trouve dans la version copte 
des Acia Pilati, sauf quelques legeres intercalations gnostiques. 

La chose est ala rigueur possible. Mais, ainsi que je l’ai dit plus haut, dans ma preface, je pr&- 
fere le reserver pour mon 6dilion des Acta Pilati, qui paraitra dans le prochain fascicule. 


[sl] 197 


2° FRAGMENT ' 


ETO’THT neu Tu) A TIXOEIC. . » XOOCG MAN NE TIETNHATAIGOELI * B>T, 108 
NHOTUHH!YIE UNMOAIC NYTOTYNXNO NOTUHH!IE UnNYTNH QHANXT NMOTIIHHIE 
HZUOT 21 TUNTPPO HHLTHTG 

HZOCON AG ETWYANE UN NETEPHT. AYMAPATE NON OVEIWOT HTERON- 
Tobopoc lalgnıe 7 ENATIOCTOAXOC- ETZUOOGC UOE MHMI..-. neXxag a elnenalın; 

ETIGIAÄH.-. LM NENN...- uopedbH HM. 

HAI AG ETXO ULOOT ENEPE IC ATEPATG EYXWO NIGHH EPOO“N ETIJANG 
ut NHETEPHT MHGECOOTN AN NE IC TIG 

HTETNOT ETUUHATY AQYYSIBTG UMNETUTO EBOA AYIOTLON? EPOO“T AGIJANG 
HULAT NMTACTEG nzle|spaıoc EUXLO MUOCG NE NEPE NAETIICKOTIOG ETTAIHN* 
METPOC NEPE HOLULMAG MAUGZTCNHAT HNXPC- 


.. ETACIN OTAG--- AT EIG EBOX NE AYEP TIECHOT NOTEIWOT AYLUOOG * B5 f. 108 


vb 

QINEN OTWUE AUHOTCON? EPOO“ 

NENNE METPOC UMESICOT NE EIG MENNXNOEGIG. AUOT NHTJANG IILLAG 
ETBE NIETEKOTAYIG NZHTN 

1. Ce fragment est extrait du 129/18, fol. 108; nous lui donnons la lettre B®. L’attribution possible ä 
l’Evangile de saint Barthelemy est basee sur la comparaison d’un fragment inedit, tir& des Acies de saint 
Barthelemy (ibid., f. 206 et suiv.) qui raconte la vente faite par saint Pierre de l’apötre saint Barthe- 
lemy, vente analogue ä celle que fait ieci le Christ; nous publierons, du reste, bientöt ce document avec 
les autres analogues, relatils aux apötres. 
DEUXIEME FRAGMENT 
* Lorsqu’il habitait parmi nous, le Seigneur nous a dit : « Gelui qui &vange- , an 


lisera une multitude de villes et sauvera une multitude d’ämes recevra une wa 
multitude de gräces dans le royaume des cieux. » 

Ils parlaient encore ensemble, lorsque passa un marchand Tekontophore. Il 
vit les apötres assis comme les... 


Il leur dit : *« (De quoi parlez-vous ensemble) »? 


* Bf. 108 
Ils dirent... L’apparence de... mb 
Tandis qu’ils disaient ces choses, Jesus etait debout, les ecoutant parler 
ensemble, sans qu'ils sachent que c’etait Jesus. 
A cet instant, il se transforma devant eux. Il se revela A eux. Il parla 
avec eux en langue hebraique, disant : « Bonjour, mon eveque venerable 
Pierre. Bonjour, Thomas mon second ypnsr2e... 
se a Jesus, parce qu'il avait pris l’aspect d’un marchand. Il s’assit sur = ps r. 108 
vb 


une pierre. Il se revela ä eux. 
PATR. OR. — T. II. 14 


* B5 f.'60 


198 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. 182] 


TOTE NEIWT MENXNAG NIG NE XEPE TINOO HPWOUG ETTAIHT KOTWON? 
EBOX NG NHTK OTPWUE ETTAIHT AO Inlerreune. OO SR a 0 

NEIWOT AG AYHOWIIT E2OTN G2PAB NHOWUAG AGLE EPOG EAYP ZHAHKIA 
NAPA MAOIAC TIEXNAG MAG NG Nl- » » Fırn mal ur Taag| HAI 

MNENG IG MAG NG Sp HAl- » . TE NAITPA MHNOTG 2ZAPOy- ATW A IEICOT 
MNIOE ETaaT MAG. NEXNAG NMIG NE CE? TIPAGIG Mal GPOLL- IG AG Aguc2aAl 64 


x0 unoc Xe |F| 20uoxorı u F| napwue: 


Pierre dit au marchand : « Voila Notre-Seigneur, viens-t'en parler avec 
lui de ce que tu veux ä notre 6gard. » 

Alors le marchand dit ä Jesus : « Salut, homme grand et venerable, tu 
sembles etre un homme important et bien ne. » 

“Le marchand regarda la face de Thomas. Il le trouva ayant la force de 
l’age plus que Matthien. Il dit : « Regois le prix de celui-ci et donne-le-moi. » 
Jesus lui dit : « Donne-moi tant de livres d’or pour lui. » Le marchand y 
consentit. Il dit A Jesus : « Beris-moi la vente. » J&sus eerivit disant : « Je re- 


connais vendre mon homme... » 











VIE DE SEVERE 





DAL n= 
SEVERE 
IE RIARCHE DANTIOCHE 
312-518 


TEXTES SYRIAQUES PUBLIES, TRADUITS ET ANNOTES 
PAR 


M.-A. KUGENER 


DOCTEUR EN PHILOSOPHIE ET LETTRES 





DEUXIEME PARTIE 


VIE DE SEVERE 


Par JEAN 


SUPERIEUR DU MONASTERE DE BEITH-APHTHONIA 


AVEC DIVERS TEXTES SYRIAQUES, GRECS ET LATINS 


IMPRIMATUR. 


Parisiis, die 8° julii 1904. 


P. FAGES, 


Vie. gen. 


Tous droits reserves, 


AVERTISSEMENT 


Nous publions la Vie de Severe par Jean, sup6rieur du monastere 
de Beith-Aphthonia, d’apres deux manuscrits : un manuscrit de Ber- 
lin, le Sachau 321 (B), et un manuserit de Londres, l’add. 17.203 (L). 

Bet L different tres peu l’un de l’autre, et uniquement, pour ainsi 
dire, au point de vue orthographique. On peut dire que ce sont deux 
bonnes copies de l’archetype. Le texte que nous reproduisons est celui 
du manuserit de Berlin, qui est le manuscrit le plus ancien 'et le 
mieux conserve. Le manuserit de Londres a beaucoup soulfert : non 
seulement il a perdu un feuillet au commencement et ala fin, et six 
dans le corps de l’ouvrage°, mais plusieurs des feuillets restants sont 
par endroits completement illisibles. Pour ne pas encombrer inutile- 
ment notre apparat eritique, nous avons laisse de cöte les variantes 
orthographiques de L qui ne presentent aucun interet, telles que: 
br et au lieu por, owı au lieu de co 5, = «we au lieu de wi, wi w 
au lieu de „ss ete.’; quant aux autres, nous ne les avons signalees 
qu’une foıis pour toutes. On remarquera que l’orthographe des noms 
propres et des mots grecs est plus phonedtique dans L que dans B. Mais 


L ne fournit pas seulement d’interessantes varıantes orthographiques; 


dans plusieurs cas, ce manuscrit nous a conserve — pour ne pas parler 
de sa ponctuation qui est plus soignee que celle de B — la vraıe lecon 


du texte original. De plus, sans L, il aurait &te diflicile, sinon impos- 


1. Le manuserit Sachau 321, que.M. Sachau avait cru pouvoir dater de 741, remonte 
probablement au ıx° siecle (cf. Introduetion). Quant a l’add. 17.203, Wright le date du 
xı° siecle. } 

2. Deux feuillets ont disparu Ala fois entre les fol. 8 et 9, les fol. 11 et 12 et les fol. 14 
et 15. 

3. Ces variantes ont pu ötre laissees de cöt& avec d’autant moins d’inconv£nient qu’elles 
ne sont nullement constantes : si L orthographie d’ordinaire p, „.ı et B pl, il arrive aussi 


que L orthographie pp et B pı „.ı elc. 


206 AVERTISSEMENT. [122] 


sible, d’editer entierement le fol. 442 r® de B, qui est en tres mauvais 
etat. 

Nous avons encore examine, pour la constitution du texte, outre B 
et L, trois extraits qui ont ete faits de cette Vie de Severe : 

Le premier (J) fait partie de la Chronique de Pseudo-Denys de Tell- 
Mahre (Jean d’Asie)'. L’auteur de cette Chronique l’a intercale pure- 
ment et simplement dans son @uvre, sans juger ä propos de signaler 
son emprunt. Il va de lap. 241, 1. 4 vos» » ä lap. 243, 1. 7 8 100 Inae. 

Le second (M) figure dans la Chronique de Michel le Syrien’, sous le 
titre : « Extrait de l’histoire de saint Severe ». Il va de la p. 253, 1. 13 
“sont » A la p. 256, 1. 13 Has. 

Le troisieme (A), le plus court, est contenu dans l’add. 14.731°. Ce 
manuscrit, qui est du xı° siecle a peu pres, l'attrıbue faussement A Jean 
bar Aphthonia. Son en-tete est: « Voici egalement l’histoire de sa vie 
et de sa mort (de Sövere), qui a dt6 composee par Jean bar Aphthonia ». 
Il va de la p. 260, 1. 13 oo » Ala p. 261, 1.13 So. 

A la Vie de Sövere par Jean nous ajoutons tous les autres textes syria- 
ques connus qui concernent cet illustre patriarche : d’abord, les ex- 
traits des historiens syriens; ensuite, les notices detachees; enlin, quel- 
ques po6sies. 

Pour finir, nous donnons, en appendice, les divers textes grecs et 
latins relatifs A la vie de Severe. 

En töte de chacun de ces textes, on trouvera l'indication exacte de sa 


SOUTCe. 


M.-A. KUGENER. 


1. Cet extrait occupe dans le manuscrit syriaque 284 de la Bibliotheque nationale, qui 
est une copie du Vaticanus 162, les fol. 149v°-150v°. M. Nau a eu l'obligeance de nous 
transerire cet extrait en möme temps que tous les autres passages de la Chronique de 
Pseudo-Denys de Tell-Mahre, qui sont relatils a Severe. 

2. Chronique de Michel le Syrien, editee et traduite par J.-B. Cuasor, Paris, Leroux. 
1902, t. II, p. 280-281 (texte), p. 195-196 (traduction). 

3. Fol. 31r°. Nous devons les variantes de cet extrait al’amabilite de M. Brooks. 


[21 


VIE DE SEVERE 


Par JEAN, 


SUPERIEUR DU MONASTERE DE BEITH-APHTHONIA 


amd Jmolo ur Lan? voaius Jrsoy Ihm] JLunal wol 

:Lusohs| Aus, Karo Joan Je a5 mas m A5lally :Lmandul; 

| 55 od :]any du mo: Jod] yasi Jar as, musl) 
Si pad hias S| lady ..)ioı Jeaamıs! 


on ol .)kMum lad; yiy>> yiaDu KiN L] was 
Mann us sad IT .INSN dor yS N! Isa» Hals .JoNs; 


INS) oo as, -.Asl Se u T “2 > Loon AS: wö IS 
Ja lad; Lias. Jasor> son Ju! ..vorodu] Nas Lad; Lsascı 
Dos 1420 . Juolo Is5, JHaä> Must! „nr IN 20, Loop 


Voici ensuite une autre biographie de saint Mar Severe, patriarche (rarpıaoyns) d’An- 
tioche. Celle-ei a &te &crite par Jean, superieur du saint monastere de Deith-Aphthonia, ä 
la priere du pieux ' Dometios (Aou£tıos)?, qui est devenu eveque (Erisxors;) dans la suite: 


c'est ä ce dernier que le debut est adresse. 


Je loue ton amour de la science? et ta passion du bien, 6 homme de Dieu! 
Tu ne te fatigues jamais des choses divines, mais chaque fois que tu en as 
goüt6, tu es repris du desir d’en goüter encore. Tu sais, en elfet, tres bien 
que s’arreter dans le bien, c'est revenir au mal; et que, par contre,“ debuter 
dans le bien, c’est fuir le mal. Apres t’ötre applique aux eerits du grand Severe 

1. 2iößeos. — 2. Telle est la forme que repr6sente l’orlhographe de L 4}ho> (cf. p. 224, note 4). 


L’orthographe de B est tantöt #-%o>. tantöt W=%oy. Cette derniere supposerait plutöt Aouitos. 


3. gilon.aheın. 


* B fol.135 


va. 


* B fol. 135 


v 1. 


*L fol. 1 


a. 


ro 


208 JEAN. 124] 
russ louil, arsr20 er wol 0 kiollyo uya>Doll; 
air ba lan, Jhadi, Jlaulpaso .ILLSLN >; Lasaaso 
Dan - banıs ul ad Aakul] EL aD IL; han orsope 
a0 Jan Lo; „50 el no Nas] JNUus5l 0 sad os 
I dor aaäsy . LS baän Läsls Hop iii wol or 2 
Jasaas » .oNa5 051, worofsoy aan ul Ads - Jan N TEN 
2: ARE Ira Lad As] Jan JI 5 Lade Jary DS mas Kun 
„May NSarın [ale N ol DS Lusolly | | as öl 
Lido Nojpon Jul kasas dan „2 :figs; Bus u, hcı ad 

Js b; ma yolz kulz Jos „> ho June] Js Liu Ju 
sul, Day 0] ».Ları m oo oa ns .,0ö Wolo-20 za JNus.al 


9 51 =, 
lass al ge) a1 „00 aD voä Do "Jans, uaads ..alasls 
1. Ici commence le manuscrit de Londres; le fol. 1 est par endroits completement illisible. — 2. Cor- 
rexi: B By; dans IL, ce mot est illisible. — 3. L law». 


et apr&s avoir consider l’elevation de leur theologie (dzoroyix) et de leur science 
(deweix), les dogmes (döyuara) de leur orthodoxie, leur interpretation des 
saintes Eeritures', et leurs exposes doctrinaux qui sont abondants comme 
'Veau de] la mer, tu as egalement voulu connaitre la vie de cet homme, te 
disant que le Saint-Esprit ne s’exprime pas de la sorte par la bouche d’un 
homme ordinaire, mais plutöt (u2%%ov de) par celle d’un homme qui est au- 
dessus de la pensee humaine. Mais comme tu as alors constat& que nous 
sommes priv6s d’hommes sages et eloquents — ils ont quitte ce monde parce 
que l’iniquit6 a augmente — et que personne n’est ä m&me d’eerire l’histoire de 
sa vie, te trouvant dans un grand embarras, tu m’as exhorte A le faire, moi 
qui suis petit, et qui ne suis pas instruit dans les lettres. Tu as fait cela comme 
quelqu’un qui engagerait un plombier? ä fabriquer une couronne royale. 
La force visuelle de l’eil du corps, quand il s’efforce de regarder le soleil 

en face®, n’est pas obscurcie au point ou l’est celle de l’esprit quand il veut 
contempler la vie d’hommes comme Severe. Pour raconter sa vie, il faudrait 
son propre organe*, ou celui d'un homme qui le valüt, et en etat de trouver 
des expressions qui fussent A la hauteur de ses actions. Qui ne me taxera 
d’etre audacieux et etourdi, en me voyant entreprendre une täche au-dessus 
1- Beior Yöyoı ou Bein höyız. — 2. morußdoupyös. — 3. Litteralement : « tout le soleil clairement ». 


1, 


— 4 Proprement : « sa propre langue ». 


10 


10 


or 


10 


10 


1125] VIE DE SEVERE. 209 
N 2» I) LEITERN a SS, non m van DI Jlas.amso 
Al | oo, oly303lo won 0 "Ada Asus Nuss) ads 501 
I Aal, „ol Su, DS fan]; das par byol ..D 
aD Jo Lad; ya} san. al! Il .. Jos; on as ES 
aa; sad; ol Muss [il So L Siaıy SA 
JS )Naasıs 
BE hl, Kl san... kan nen aa nn LE. 2 
ID, IAaas, Jasa) od; ur :asaadı Kaos Lassly; van Jlörs 
any „kasaay ISIS [os os LA» ..Ja5l Da > bausı :)lo5jNuno 
KOD „Adn ? Jooı ya. Lr20 .Jo]lsö duo 000 ao sol 
Kr er aD :Kaamso one Jajlss . ad Sy u. 
>. 35 Ja Joe Dusoı Lıscı Nass mass [m - adsas 
„DSL Kasas; Jän, olad ua Join; MUND, : INT 

30] ' walas yl Lars — sell, ba ol LA ul Sci I 


1. Au lieu de #sel, lire £&0? — 2. L, ne donne pas lom- — 3. LI? — A. w&s0|9; telle est tou- 


jours l’orthographe de L pour ce nom propre. 


de mes forces, a moıns que' tu ne me demandes un reeit plus ordinaire et plus 
simple * que ses faits et ses miracles (de Severe), comme le roi d’Israel a dit jadis 
au serviteur d’Elisee : « Raconte-moi ce qua fait ’homme de Dieu »”? Mais sup- 
plie ton Jesus de me [ortifier dans ma täche, parce que je suis fatigu& et que 
mon esprit est affaibli comme le sont les jambes' d’un vieillard qui gravit 
une mont6e sablonneuse. 

Quand je consid£ere toute la carriere de Severe, ilme semble voir l’öchelle 
du patriarche Jacob qui touchait au eiel. Appuyce sur la terre, cette öchelle, 
qui est le symbole (riro;) de l’avancement dans la vertu, arrivait jusqu’aux 
portes du ciel. Des anges montaient et descendaient le long d’elle, et le Sei- 
gneur etait appuye dessus'. Les personnes qui montaient, talent guidees et 
aidees par les anges, et le Seigneur recevait au ciel celles qui avaient accom- 
pli leur course. Il en est de m&me de ce grand homme : des degrös inferieurs 
de la vertu, il s’est öleve jusqu’aux voütes du ciel. 

On ne se trompera donc pas en disant que Severe a “galement et& choisi 


des le ventre (de sa mere) comme Paul’ par la prescience de celui qui choisit 


» , r « 5 un x D > - . .. } 
1. miny ei un. — 2. IV Rois, vi, 4. — 2. nöösg. — 4. Gen., XxvI, 12, 13, 17, en consideranl I 
comme la 1° pers. du fulur, on pourrait traduire : « Le dirai-je ? des anges elc. v. — 5. Gal., I, 15. 


* B fol. 135 
v° b. 


* B fol. 135 
vb. 


210 JEAN. 1136) 


fol. ad (assDo .„"LaSp20 0 29 a (ar od Ir Jaso.asası ; 
ho,a> Duos „2 "amsbo ! van, Ay! :jlass ou] Dar ol 
waba2y or wöo „mollise uMm|; ur oO. yanslly 80 008. 0ouMu] 

"B fol. 136 LAS Nuss) Ds EN EV IAs,20 > ko "aralı Loyn — 
y-l koNs lade ..yasas wornpsog Ir Iady oo ur bl Ir 

2. 52d5 JNüssl usNäs mo sc aD „re koa, Mus las 


ur a8: as Do Jipag uam) Jän so > ” ads Jbö 
rer wär lad "5 Ju Mo . od sul] asamız wir Fire (aucı 
ln u] 6 Jloiluser SA JS 0 AD Losype 55 
as od Sp Suusor JJ BE N —! JND» :fası> Lau, IA} 

& wu Jo zu hat Ill iuuaaso | )aDas Lad; SA - )Ausas 
„solas Yordoy Joor or8 -.uadiso Jo ..Luda Jo Las J lady Doı 

‚Luoi; Lamas 0 0001 Kuno (005 „> 


1. L oans|dy. — 2, I, amsbo. — 3. B ala>. 1. Lk — 5. L sa>>bs; L orthographie tou- 
jours ainsi ce mol. — 6. L er — 7. # esl omis par B. 8. L Das; I orthographie plus souvent 
Dass (le N. 


des le sein ceux qui sont dignes et qui rejette ceux qui ne le sont pas, ainsi 
qu'il est dit au sujet de Jacob et d’Esaü : quand ils ötaient encore dans le sein, 
un fut aim& et l’autre hai'. Et certes les expressions : « Paul a &t& choisi 
x 


"B1ol.136 des le ventre » 


et « les pöcheurs ont &t& &loignds des le sein » * aboutis- 
r° a. 


sent au meme sens’. 

Mais je vois que mon esprit est aveugl& par lesrayons de sa vie et qu'il fuit 
vers le silence comme vers un refuge. Les historiens profanes, preferant‘ les 
paroles aux faits, se pr&occeupent peu de la vörite. Mais chez nous ä qui il 
appartient de [ne] respirer [que] la verit@’, surtout quand nous &crivons pour 
des personnes au courant, la parole est vaincue par les faits, parce que la 
vertu est un bien dont le siege est dans l’äme, tandis que la parole [ne] « frappe 
que) l’air »°. Ne nous d&ecourageons done pas entierement pour notre part’, 
si nous ne pouvons pas parvenir A etre complet. Au surplus, aucun de ceux 
qui sont aupres de nous, ni prophete, ni apötre, ni docteur, ne s’est presente 
pour &erire quelque chose, tous &tant vaincus par la profondeur de l’esprit |de 
l’ouvre de Severe). 


1. Gf. Malach., ı, 2-3; Rom., ıx, 11-13. — 2. Ps. Lvir, 4. — 3. Ge passage n’est pas tres celair. — 
h. yärdov (ce mot est dans le texte) aipoönevormn. — 5. Mirbernv mvsiv. — 6. Aepa deper, cl. I Cor., ıx, 26. Le 
sens de ce passage nous semble &tre le suivant : « La parole frappant loujours coups ä faux, est ne- 


cessairement vaincue par la vertu, representee par les fails, qui est retranchee dans l’äme comme dans 
une forleresse ». 


7. Ev pepet. 


10 


10 


[127] VIE DE SEVERE. 211 

Sie or Loijaa 45 Jh JNosaly üladı; .Nuao or 001 Kuss 

. Ja rs Io > 20 Las nn oo, Ja] > . )IDeN 
+) SuM] ol A000 NEN o 


or Ayo om 5 Joor won]  Lamus . Jmolo 55 

aD .,Jeor or do :Jocı “OO KaNS as Na +2 :oMh A wa. Dasyam 
801} „el ..Dunlı Lusasöpo ‚sod: JIl aus IN Spur Les;s 
„ul s0 Jjlaray os uno 5505 gt 0 Ja>| ai lims 
‚Kuno aD, hör 5 Joorr os :asas Sole ooa>/ 0 lol 
ad wanssao (>; DS Jeaanxs] <> I . or Joan vorohi.|> 
‚Jsas som 20 orsua0 <> yal Ja, wasadms mus; "am; No 
<> > a, den al, SAD. ° Das -l ug N Pl 

a0 er (0010 ie dr Kai o IHR > aD . tuaudo 


1. L wuml;{Lio. 2, [, Ha. — 3. [, wo;h 38; T, orthographie rarement wo;89- 


Mais il est temps maintenant d’aborder notre r&eit. Nous le commencerons 
a partir du moment ou Severe a commenee sa vie, en implorant l’aide de Dieu 


et les prieres de celui dont nous allons parler'. 


Le grand Severe etait Pisidien de naissance (yvos). La ville de Sozopolis lui 
echut. Il en justilia le nom par ses @uvres, ou plutöt (uZr%ov SE), il ne fut pas 
seulement le sauveur * d’une ville, mais celui de tous les fideles de la terre, 
comme l’exp6rience le montra. Ses parents @taient du nombre des grands et 
des notables de la ville. Ils se distinguaient par leur richesse et leur pouvoir. 
et descendaient de leur pere Severe, qui fut eveque* de cette meme ville. 
Celui-eci fut l’un des deux cents &veques (£riszors:)’ qui, avec le grand Cyrille, 
prononeerent la deposition (zx.dxt2ea1s) de l’impie Nestorios. C'est de lui, son 
grand-pere, que Severe recut son nom. 

Je n’insisterai pas sur ce point. Nous ne connaissons pas Pierre et Jean 
par leur pays et leur famille (y&vos), mais c’est par eux plutöt (n&Rrov d€) que 
nous avons appris A connaitre Jonas‘, Zebedee’ et Bethsaide". D’autre part, ne 


1. nept od 6 döyos ati. — 2. Apyıepeös. — 3. Sauf indicalion conlraire, le mol « Eväque » est repre- 
sente dans le texte syriaque par le mot grec : &risxonog. — 4. Le pere de l’apötre Pierre, cf. Matth., 


xv1, 17. — 5. Le pere de l’apötre Jean, cl. Matth., ıy, 21. — 6. La patrie des apölres Pierre et Jeau 


* Bfol.136 
roh: 

*T, [0192 
T°.2. 


*B fol. 136 


212 JEAN. 128] 
bar udn or ! [Nu gjpo 2usıohal I} Muade ads Lade 
as Say: a; ee... > lix 2 ‚Jadt»ol>o 
kails ! IA=25, — Do (vor Hay OHIO JNDP8 JS) Sl A530 
„ngoNa| ya „m Lars ‚asöD kusor „ooor Jor-ä- m [5505 ‚asöı 
. Yy>Jo :)la Das ge) ward Laie 2a, u <> ya-ııdo 
DJ :kıı) DJ lan ..pordo <! Ja. :)laı soo 
Yr2 cr aA Jod; IN lasanıo 5] za, Kos, Jans 
! wos „Li iD gaDa>, as; -kaso.o N ENT 


* B fol. 136 JsäD1 > „Aus > oo asus wol aamı Ja. i x> dr 


v 


Da. 


* L fol. 2 


* B fol. 136 


V 


a. 


hör do ro yamsl] (one ul; or od :hradsaN 2] alais 
„O0 oa Ian oo Lo 
yl UN] IAsaado . Kiss; od INN Jlaaı) „> Suscı Luscı 
Naoal Sum Jo „> . Asaba| ads load .JAson JUL hy 
ga zus, 80 ‚asod wär ‚Lara iorsKas ya > So asöı 


1.L In 500- —2.B ‚sslaßgwol>o- -3. L eu ddan 4. L bor>aso: — 5. L orthographie ici 


et plus bas »ol»- 


trouve-t-on pas les perles sur le bord de la mer et dans l’huitre (6orgeov), la 
teinture de la pourpre royale dans le murex, et les pierres precieuses' dans 
les mines (nir@r%«) ? C'est par eux-memes et non par leur pays et leur famille 
(yevos) que les grands hommes furent e@lebres. Nous connaissons de cette ma- 
niere les saints de toute &ternite : Henoch que caracterise la gräce*; Noe, la 
perfeetion ’; Abraham, la foı*: Moise et David, la douceur°; Elie, le zele®; Elisee, 
la double portion de l’esprit de son maitre"; Jeremie, la eonnaissance que Dieu 
eut de lui avant sa formation*; le Preceurseur, la grandeur parmi tous ceux 
qui sont nes de la femme". Quant ä Pierre et a Jean, * c'est a l’amour qu'ils 


doivent d’etre connus : le premier'" aima le Maitre plus que tous les autres 
disciples'', le second '* fut le plus aim& d’entre eux'’. Aussi en ce qui con- 


cerne notre patriarche'', ses @uvres se chargeront de le faire connaitre. 
Lorsque la gräce de Dieu l’eut elev& et amen& A l’adolescence '’ comme une 
nourrice devouee. elle lui fit etudier la science profane. Celle-ei, de par 
sa nature, frappe ceux qui s’enorgueillissent d’elle seule. Elle est une arme 
1. %:Bor Yapmovres. — 2. Eceli., xLIv, 16. — 3. Eccli., xLıv, 17. — 4. Eceli., xLiv, 21; I Mach., ıı, 52. — 
5. Eccli., xLv, 4; I Mach., ı1, 57. — 6. I Mach., ır, 58; Eccli., xLvıu, 1-2. — 7. Cf. IV Rois, ıı, 9. — 
8. Jer., 1,5. — 9. Matth., xı, 11; Luc, vır, 28. — 10. 6 uev. — 11. Jean, xxı, 15-17. — 12. 5 d8. — 13. 
Jean, XIII, 23; XIX, 26; xx, 2 etc. — 14. a;y, 15. Adızıa. 





10 


10 


or 


10 


10 


[129] VIE DE SEVERE. 213 


al JA 2}. Alla ! Don :Lı0jas u! u) > 


Sl so; Kmasäsı .. 57a] "wagopual - sloha] !Nfaas 15; wärs 
| NER „> :Joor wood] baum. omas us ‚comad, [a] „Dh 
ass oda, Lu] JNuS5Äs oo Laie sh Joor sono] | iso 
var "aan. Iajo JaJamlı Hard; - Joch, or so ‚kabaıs 
<> sl :.Joors IA: IN=5;l sell Karol [BE oo yalı ‚Joa 
y.l )Nuos I)NDS2 voran [NsoNelo :|A5505 JN>y JNuno.o )A-sas 
ausm Lmasüs JI I,&s> „Nass; JeasD ya „Las Jam Ds; 
ol ..JNuso un Mau a0 lc Do 8 u Jr Jo "x. Jooı 
„DL olaaaıs 0] sd JINAn od; LS 

«ol war Jo ul 0 Hana LocN Jun IDalz has 
as Jols> 


1. L donne Mo aprös Slodal. — 2. 1 wagen; B waßujaan. _ 3. B apmo: — 4. I 
|La9amaNn.9, sie I, P- 16,1.1.— 5. L |. 73-00- 


de salut pour ceux qui s’en servent bien, mais une cause de perdition pour 
ceux qui s’en servent mal. Il en est d’elle comme de l’epee, qui n'est pas mau- 
vaise de par elle-meme, mais qui se conforme A la volonte de ceux qui l’em- 
ploient. 

Apres que Severe se fut bien ' assimile cette science, il fut envoy& ä Beryte 
pour y etudier les lois romaines. Lä, il fut envie de tous ses camarades’ pour 
son caractere grave et ferme' et sa finesse d’esprit, qui fit qu'il surpassa tout 
le monde en savoir. Chose etonnante, de l’antre de la debauche il avait fait 
une ecole de philosophie! Des lors on pressentit sa grandeur future, comme 
on reconnait les grandes plantes A leur premiere pousse; des lors aussi s’ac- 
complit pour lui la parole sacree, comme pour Lot le juste, qui « chaque jour 
affligeait son äme juste a cause des sacrileges »°." Aucune des voluptes, aucun 
des plaisirs de cette ville, ne purent, en effet, modifier son caractere l[erme, 
ni luı ravir sa chastete. 

Mais il importe® que nous ne passions pas sous silence la divine vision 
prophetique que quelqu’un eut & son sujet A Beryte. 


1. avec. — 2. Sous-entendez : «A Alexandrie »; cf. p. suiv., l. 10. — 3. dundhruss. — + GSILVOg Kal GTEppüs 


@v &v Her. — 5. II Pierre, ı1, 8. — 6. &ıöv iarıy orı. 


tool 


*B fol. 136 
ve b. 


*B fol. 136 
vob. 


214 JEAN. 1130) 


As a so.a.a>} .,Joor „a8 JNu..20 zo ad; hrau a ul 
saw „il, „Jadis LS Je Jo wohl] Laca) Haase 
JNSS SC Ae jr od „Jap Kuss larro Limo fra [so Kusuche 
„ol On Yard} wöt Jh 0 + .uolpuo woros Sl aD» 
Joos Lö wasiso . Lialisas 85 Joors Jon :30| oooı gern) gador 
Los oo 20 Insara NL Dan Sara, Nuaasls0 ala) 
Jos Luis Laımo kumo "IN rarzicr 

No ‚aD Am ars KäDsN | ..Luo; ! Ren 


| BEN BR “ao; 20. > Jaas sul Jay Jo | "ipman Loy Muas 
do Nr (usa.200 . Jlaaaıs ge) Ama. Ly> Is! anio :)Lausa.oı> 
|ssa1as0 ss Joan ol aD +30 :Jo onaaso ul Jalı arm! 
„ol AulaXıno :Jooı mal asasälıs al ro: won ka.o 
* B fol. 137 Jpw »..bbe 0 Joa oraa :lu Am, Luas od Jos vorohs] Jiras 


ra. 


1. L “mon; L orthographie encore ainsi plus loin. — 2. Correxi : Bet L an. — 3.1 Iumpl5l 
L transerit regulierement les syllabes aigse- des mols grecs algesız, algerızös par Il; Landis que B les 
transcrit le plus souvent par 3%, quelquefois par 5l, mais jamais par I}l- — 4. L köpkaalls; L 


orthographie ainsi le nom de cette ville. 


Un anachorete qui habitait en dehors de la ville, et qui etait repute pour 
sa prescience et son ascetisme, le vit en songe, tenant en main une beche 
et nettoyant une fontaine pleine de bourbier, de fange et de puanteur'. 
Sövere etant venu aupres de lui pour prier, il le reconnut aussitöt qu’il l’aper- 
cut, gräce A la vision ou il l’avait vu auparavant, et dit A ceux qui se trou- 
vaient aupres de lui : « Celui-la (Severe) deviendra grand parmi les docteurs, 
et c@lebre parmi les &veques*. Avec la beche de l’Erudition, ıl debarrassera 
toute la terre’ du bourbier, de la fange et de la puanteur höretiques' ». 

Le (Saint-) Esprit accorda aussi A des laies le don de prophötiser a son sujet. 
Quand il frequentait encore l’6eole d’Alexandrie, un homme &tait repute aupres 
de tout le monde pour la puret& de sa vie, l’ardeur de sa foi, la generosite de 
son caractere’, sa chastete, qui etait semblable ä celle de Joseph‘, et sa com- 
passion pour les pauvres. Il etait constamment en priere a l’Eglise, et faisait 
partie de la sainte association de ceux qui sont appeles la-bas Pirörove:. Pour 
qu'il etait appel@ chretien, Son nom 


*B fol. 137 tout dire en un mot, e'&tait A juste titre 


ro a. 
1. övawöra. — 2. üpyıspeis. — 3. näce 7 um’ oüpavov; cl. Job, XLI, 2. — 4. Aux mols « heresie, here- 

PXIER 1 pP ’ 
Lique » correspondent toujours dans le texte syriaque les mols : algeoız, alperınöz. — 5. 705. — 6. Of. 


Gen., XXxXIX, 7 et suiv. 


[2 


10 


B} 


10 


[131] VIE DE SEVERE. | 915 
has. > Js 2430] REN gan do <> ai) .,4> 8Jo Lo 
!Is&fs . Loaamxols in “> a5 IESTISHISSINS, faN 
Jsaam,s]| giea. ha >> 85 06 y-l hass aıDaN las NS; 
‚esaa Nu Fo gr ad - "un Daslı Aulmsao, 

sr >> > BOTEN polll ar2: gadoı —! zn! 

orjai, aD loan ..od Jo | NL JS Ja —ı Jos 
‚Do aus) olanlı LNL on — „NL (wasöıso :Jooı nu —D 
Ja) ’LandmDain o001 rd 0 gadoı NO SE > N, <! 
Jyolisoy o0ı KM mÄRı od Jos Juan, aa oda, ku! 
samına Ju ‚solal 

Jo Yan “oa 0 wu -.Joor wood! kuncr Kisol; gl Ss „ 


‚aD Looyaa.s, "Limo, Jeaamxs| "wollin|s [a;5 od wor al * L fol. 3 


kai lı KAmsas wa D Lad; Jar]. Loss AL "0d5 Jon ! 
> ans Be LS es > ‚oa; has Su ERE 


1. B bouso. — 2. L adadandılganany. — 3. B2y. — 4. B Mb. — 5. 1, Jeudmaanm. — 
6. L walıw]>; I, orthographie toujours ainsi ce nom propre. — 7. L Liloloy. — 3. L koo»l3]o,. 
— 9. B m3». - 5 


etait Menas. Lorsqu’il eut vu et admire Severe, ıl dit A certains de ses con- 
disciples : « CGelui-la s’ölevera comme une nuee au-dessus de toute la terre; 
il resplendira parmi les eveques et abreuvera tout le monde par les flots de sa 
science, ä l’exemple du grand docteur Jean, eveque de Constantinople, ou plu- 
töt (n&Rrov de), de l’univers entier' ». 

Les &venements confirmerent par les faits les predietions faites A son sujet. 

Severe avait de telles dispositions pour l’art oratoire °; ıl s’adonna tant ä 
l’eloquence’ de la rhetorique, et surpassa a ce point, par son application A 
l’ötude des lois, tous ses jeunes camarades et möme (u@%%ov dE) tous ceux qui 
furent auparavant des scholastiques (syaasrızat) celebres, que tous le choisi- 
rent pour leur professeur de droit, celui qu’ils appellent vrızavoop. 

Il en etait la, lorsqu’un de ses compagnons, qui almait Dieu, lui donna 
un livre du grand Basile, eveque de Cesarde de Cappadoce, ou plutöt (n&RXov de) 
astre de l’univers entier‘. Dans ce livre, Basile repondait aux lettres de Li- 
banios, sophiste (sogısr7z) d’Antioche. Apres l’avoir lu’, Severe souffrit en son 


äme, car il venait d’apprendre quelle etait la vraie philosophie (g:%sogix) et 
Um’ oupavöv. — 2. mepi Aoyayg Bervas eis. — 3. züemeın. — 1. mäcd n In’ olpavov. — 5. Evruywv. 


1. räoa 7 


* 1,fol23 


I 


b. 


* B fol. 137 
r° b. 


7 fol, 3 
ro. b. 


*B fol. 137 
Tann? 


216 JEAN. [132] 


aaa AD wi N] Ielo o Ilja Maas ul] Il -.noel 
Jar „ass Jasso x) Jos as — “od Nas |5joı <> f el 
oo nr] orda; Inaojo JNusil laais su ol 0 Js] on 
dt Jola ?o] ade ob ad (ad oDad lad nd Fir jan 
wollum|>; " uilus]; J;2olso» Kuro Labo ..Jyodlso RS <> JeD 
.)JNosasası SA NCOSS gro: WA>0 SS IE BEN RUNGEN 
N] ‚Joa „ :20lo glas | wäh Lo wor; wollumfsn 85 aao 
Sup J .|ND20 Au] J1LASE ylopaa 80 „2 Au] JolNsoo As] Joint ı 
yel Asp Jod AL] Ss Jo Au] DE pDas . Jia FE 
IST] u Ay] :)lasa_mN os ER Il LE ums 
Jasaso Kun) Lo zoha] 80} pol yD ussohaso „Ao] :"Lundumis ı 
Kroäs; uoNal Je; ups „An: 008 Au] Jane Jar wol Jaoı :Nuoor ı 
Da J}ohal J zpue ii U] sc Au] a8 Dar bin a gailı ı 
JS. JNfo 0 Ns] a8 Kal . Lass "ol Do uns Bis lab. dur Jr « 


1. L o%- — 2. Correxi : Bet L ont ol : ad-w. — 3. L ‚wo3dAly. — 4. L wassaein 30; L or- 
thographie toujours ainsi ce nom propre. — 5. L ud. — 6. L orthographie toujours cette inter- 


7) 
jeetion ol- 


quelle &tait la fausse'.” A partir de ce moment, negligeant la seconde, il 
s’adonna A la premiere*, A ce point qu'il reconnut, des lors, la mauvaise doc- 
trine ® et l’impiete de toutes les hörösies. La verite attire, en ellet, & elle tous 
ceux qui en sont dignes, plus que (u@%ov #) l’aimant‘ n’attire le fer. — 
Apres quoi’, il aborda aussi la lecture des homelies cathedrales (£rıdgowar) 
de Basile et de Gregoire. Il lut” &galement celles qu’ils prononcerent sur le 
bapteme. Il entendit d’une part (p£v) Basile menacer ceux qui ne sont pas bap- 
tisös, et dire‘ : « Tu differes, tu hösites, tu tardes? Depuis ton enfance tu es 
instruit dans la doctrine chretienne, et tu n’as pas encore adhere A la verite? 
Tu apprends toujours et tu n’es pas encore parvenu au savoir? Tu vis en ex- 
perimentant; observateur jusqu’ä la vieillesse, quand deviendras-tu chretien ? 
Quand te connaitrons-nous comme nötre? L’an passe tu attendais ce moment- 
ci; maintenant de nouveau tu attends celui A venir? Prends garde que tu ne 
sois surpris, faisant des promesses plus longues que la vie! Tu ne sais pas 


ce que le lendemain enfantera; ne promets pas ce qui n'est pas ä toi. Nous 


1. deuöwvupos; cf. I Tim., VI, 20.— 2. Bote &4 Tolrou räv ev äpyov, ınv dE mapesyov noreiohat. — 3. Raxodofia. 
— A. Propremenl la pierre de Magnesie » — 4 Mayvärız ins. — 5. Ex Tobrwv. — 6. Proprement: 





enıdsoviwy (gen. plur.). — 7. Evruxav. — 8. MIGNE, Patr. Gr., t. XXXI, col. 425°. 


10 


10 


or 


10 


[133] VIE DE SEVERE. 217 


ol wol gr" waren ..c Kinos Ar] yaf Kusel". kras Jlaslan ı 
| bass. \uması; gas Al aalAxo N! yaalım —! In pas C 
DORN : :bopor > ö01 J- JS» KAXas. lau! Asa; yD andy 50 « 
wor Lass o] sy Nil as Jo Bi» IN} INaS > Joan wol ı 
ll Bars pansı Do 0] made „I zu kuss ..ol DALE, ı 
Bo Iso! Ss Nas La Jo: Jlasa-so| Jo AZ MD, all 
SO WORN : OO „80 wos . (aan D&D yası sad . JodL> yNä>Dor « 
INs25 wuaoll ” |; .yNaaN Nil ya || > won ya « 
= Js] Doll Lad; Syoha] "jadS :LI " « 

|Nsasısıyo Jo Nas user Js Din :Jooı kayl> Nr ga » 
> Ay ya ‚oolad mas yelı :onklı Jr» Is y.l : No 
ass Jun, od ao, bon ss J :lassı Tsau! 


. L transe nit le mot grec Kaioag par $lelo. — 2. BN. — 3.1 15ag8- — 4. L, orthographie iei et plus 
E : wwbl. — 5. He» manque dans L. 


Vappelons A la vie, 6 homme, pourquoi fuis-tu P’appel? [Nous t'appelons] ä la 
participation de la vie, pourquoi passes-tu A cöts du don? » — Il entendit 
d’autre part (de) Gregoire * s’6erier ' : « Mais vis-tu dans le monde et es-tu 
souille par les affaires publiques, et te serait-il penible de perdre la mis£ri- 
corde [divine]? Le remede est simple : si c’est possible, fuis le forum et sa 
belle societ&; attache-toi les plumes de l’aigle, ou plutöt de la colombe, 
pour parler d’une facon plus appropride. — Qu’y a-t-il, en effet, de commun 
entre toi et Cesar, ou les aflaires de Cesar? — Tu t’arreteras la oü n’existe 
pas le pech£ ni la noirceur, la ou iln’'ya pas de serpent qui mord sur le che- 
min et qui t'empeche de marcher dans la voie de Dieu. Arrache ton äme 
de ce monde, fuis Sodome, fuis l’incendie, fais route sans te retourner de 
peur que tu ne te figes en statue de sel, sauve-toi sur la montagne de crainte 
que tu ne perisses aussi. » 

Lorsqu’il les eut entendus, il fut plein d’anxiete (2y6v)°, parce qu'il n’avait 
pas encore regu le bapteme divin, selon une coutume de son pays: Cette cou- 
tume, qui s’etäit implantee chez eux comme une loi (vopos), voulait que per- 
sonne,ä moins d'y etre oblig& par la mort*, ne füt baptise avant la eroissance 


de la barbe. 


1. MıGnE, Palr. gr., t. NXXVI, col. 333. — 2. &yoy dans le sens de &ywvia « crainle, anxicle ». — 


3. Mol ä mot: « sauf contrainle (&v&yxn) de la mort ». 


PATR, OR. — T. II. 16 


* L fol. 4 


nora% 


* Bfol. 137 
y? 


+ L fol. 4 


dA. 


Tzab: 


* B fol. 137 
yo 


a. 


* B fol. 137 
v°b. 

* L fol. 4 
va. 


“DB fol. 137 


v°eb. 


218 JEAN. 1134] 


„20 „J1] eek Jr wa Dası;z lado ‚as aD Wusoı worum 
ka] No |Nyasasıah loha| ol ..su86 Jam !waxluof; Hasos 
ID 50 ol an haha; dur Ile JL5L]) :Dsaaso Jo, Joan 
Nas 5 :.20l 0 er We 25 Jonny woran  yamı Jdolsas . Sho | 
Do Lusasıny basam) :Lo  Laass 5AS 20: „yull] Jlassaso Juan 
:)Nyaso_a30, oo Jaayo Jira> oo Lusoy os zaadu Jay sam! 
Iso Alpe | )olo ass. ger Jyot el ‚wars, ololus; Issoaao 
Jooı wohl; ol 22 Iuasoz Kaas] .kuylio Loin JLacz Jlara 000 
ad Id yaDaio]l so] ap BEN ode baride Sy] 
oO-Do HD N ans „lo ya „00,9 JAN; karo Jas0 JHais 
cha] aalı N: 


"NarshasoS Las, Ju] JNusal . DS JNSI0r orform Jajoı 


1. L wasßvoolly. — 2. I, donne ey aprös |Lassan. 3. L Lau 5200. — /. B Nawo. — 5. Correxi : 
B et L ont ojmel- — 6. L nlaıusimAsN. 


Il eut done häte d’etre baptise, et se rendit sans retard ä Tripoli. Il ar- 
riva au temple du martyr Leontios, et y recut le bapteme divin. La les pro- 
diges et les miracles du martyr produisirent une p@che parfaite, comme Se- 
vere en t&moigna lui-meme plus tard dans l’homelie qu'il composa " sur ce 
martyr. Apres son döpart de Beryte, il fut en proie a une violente tristesse et 
a un (profond) chagrin, parce que, apres le costume divin, il devait revetir 
Vhabit (syäp«) laic et non l’habit (syäuz) monastique, lequel est sacre, en ve- 


ritö, equivaut A celui du bapteme, et symbolise la mort de Jesus‘. Une telle 


alllietion et de tels regrets s’emparerent de lui; il comprit et saisit ä ce point 
la douleur (?) divine et mystique*, qu'il s’en alla aussitöt tel qu'il etait, dit 
adieu® A ses amis ainsi qu’aux lettres, et courut a Jerusalem adorer la pre- 
cieuse Croix et le saint Tombeau de Dieu notre Sauveur. Lä il prit sa eroix, 


et promit de suivre Celui qui a ete erucifie '. 


Le cours de notre r&eit est arr&te ici par une autre histoire qui merite d’ötre 
racontee. 


1. Gf. II Cor., Iv, 10 : n&vrore Av verpworv ou ’Inooo Ev 7@ owwarı mepizepovtez,; Philip., I, 10. — 
2. Dans la Vie de Severe par ZacHARIE, d’oü ce passage est lire, on lit (p. 82, 1. 5), au lieu de Nas : 


Pxaa « ceremonie » (reden). — 3. Mol aA mot : « rejouissez-vous » —= yatgere. — /ı. Cf. Matth., Xv1, 






24, elc. 


10 


10 





or 


10 


[135] VIE DE SEVERE. 219 
hipmaN; "Jloypso Nas Joh [55 Joo „as Jon Jun) ods 

aD5 Jod uns ousası os" ulsesö]; IJNuaz3 ? 05 words Jorusol, 
Day oöı „Joor „Las Jasro hi Kaaausz [as; „9 :Jooı za un nsas 
INasaly ‚do JLäs0 ..Is;a Jon INSsor fol. So war ka; Iahas oraor 
Jason ».Joor Id u 220 „Liasly Jay Jocı wood] J;> har ds] 
N BEE RE 5, Ja» Jjasy) "warnoy INN .-uoras| > vol 


DU Do yuls Käse Jlasolo Jia WA; .asäsı Ki 2a 
Jon I] Mär] za IDL NDa5 Jadıs, od zu, bad aa 
3530 Jjasoy-so Iya>o :Jlaaus ADaso )lanı.so )a>DoNas ..oD 
MjaS2o „od iso] Jo N Js won] Jar. Isoßrss JE 


A 


:$a09 JAsaado :)L] Nass „Dr 00 .woäl ad Jo Asıı,so 
ERS Hoy-sa> N a Kadian as Mus NN Jasy J204 
DD LAD wuls yolo ‚Has, dis eis ads [saso 
Jäs> Jamdo :uM5l] Nlaasıı „20 Jay "and SS Alarad 


1. B \Loyps. — 2. 1, 00- 3. L orthographie iei et plus bas kianaly. — 4. L edmNjas. 25,7, 
warmoyo[AN. — 6. 1 ass|&mM. 


A l’epoque ou le grand Severe frequentait ' l’&cole d’Alexwandrie, Vadmirable 
Pierre, ces premices de l’Iberie” dont tout le monde eelebre les louanges, ha- 
bitait la Palestine, ouı il 6tait devenu le chef d’une assemblöe de saints moi- 
nes. Raconter toute sa vie depasse la force du style’ de ce rdecit, et constitue 
plutöt la täche ‘ de l’histoire. Pierre &tait fils du roi des Iberes. Tout jeune 
encore, il avait el& donn& en otage (öungos) par son pere aA Theodose le Jeune, 
empereur des Romains, selon * la coutume qu’ont les princes des peuples de 
donner des otages de ce genre A l’empereur pour conlirmer leur alliance [avec 
lui). I fut.aceueilli par [Pulch£rie] ’, la sur de !’empereur; (celui-ei avait trois 
seurs, qui etaient adonndes A la virginite, A la puret6, a la chastete parfaite, 
aux psalmodies, aux saintes Eeritures® et aux jeünes, avec leur frere, le pieux ' 
empereur : |en un mot], elles vivaient sagement* et dans l’amour de Dieu). 
Lorsqu'il fut devenu grand, et qu'il eut atteint l’äge de la barbe, il se condui- 
sit d’une maniere digne de son öducation. Il &changea les appartements 
(zoır@ves) royaux contre le desert, la gloire royale contre la vie humble” des 
moines. Comme un athlete (#0%nr45) vigoureux, il entra courageusement dans 


) 


1. Starpıöas emoteı. — 2. Cl. Rom., XVI, 5 >05 Eorıv Anopyn Ti; "Actaz ei; Xptoröv; I Cor., XVI, 15. — 
3. Aöyos. — 4. Zpyov. — 5. Le nom de la s@ur : « Pulcherie », manque ici dans le texte syriaque; ef. plus 
loin, p. 222, 1. 2. — 6. dsio, Aöyıa (Beior Asyor). — 7. PiröBeos (Beopıdnz). — 8. « Angeliquement » (M}ols)? — 


9. Proprement : « la vie vile ». 


* B fol. 138 
ar 


* B fol. 138 
rar 


* 1, 1ol. 5 
N, 


* B fol. 138 
ro b. 


zelntole > 


* PB fol. 138 
1). 


220 JEAN. 136) 


Jile ya Ds hoose yasl] Jay Jin Dasado aus Jlasau, 
Is; Sa, Jun.] Nas Jlasası 5 DAN .NSypll Yan Ih 
> as] warmes rät; ala „> ‚sollado ..Joou Lim Lie 
„aNdl| Yard oa Sl; 
J)& Nasa Judas hot one : io IMdr laso.aso har PD 
gas, ass jass yolo .kas,aD kaylı | oasaın os Jon > Nas 
an genası as Li "Jai> Jasäı, Lin] NN Zäarl, „aDor 
— ki ! ä>sS ‚JLzaas Ask. [ol wamaso .: oo Ir 
hs) 207 :lad als Nu] ul ar2 2a han! ni Jıkäy lasse 
Asa &> udn JLly 00 IkaD Ir -.Lans Jrka 0 looı Lashaso JLu gen 
JNau, a ao 2 Ahauıy „0 I, UI Sa Dan Jtta>o 
u Jo Lnxio ID Nas 20 +0. 0 Nil was ga ol 
INS, we hä pol > Haan IDG, äa5 Sn. Naalır uoansıo 
I] ol eis Jia 0: „ul IND20; "onaso one "Leo; "Jo; Job 


1. L wu, 2, Bas. — 3. B mmaso. 


le stade (sr#dov) du monachisme. Il combattit selon les regles ', tortura sa 
chair par des travaux ascöliques, s’endureit contre les passions infämes*, en 
vint aux prises® en esprit avec les d&mons sans corps ', et regut la couronne 
de l’impassibilite. Il devint des lors le chef de beaucoup de moines, et les 
oignit pour les memes combats (2yövss) que ceux qu'il avait soutenus. 

Il acquit une si grande prescience, et Dieu, l’agonothete" des saints, qui 
distribue, comme il convient, ä ceux qui en sont dignes, les r&compenses 
qu’ils meritent”, lui accorda un tel pouvoir sur les demons qu'il revelait aux 
moines qui habitaient avec lui leurs mauvaises pensees, “ et brisait la violence 
de leurs honteuses imaginations. — Il delivra aussi de nombreux laies de la 
possession * des demons. Un jour, un homme lui amena’sa fille, qui etait tour- 
mentee depuis longtemps par un möchant demon. Pierre vit le demon se 
preeipiter sur la jeune fille en ce moment me&me, et s’appreter ä l’attaquer 
avec violence. Il fixa durement’ l’esprit impur et dit: « Tu oses faire cela 
devant moi?» puis, prenant une 6euelle — on ui en avait servi une pour son 
repas — il la vida sur la tete de la jeune fille, en disant : « Esprit rebelle, 
quitte la ereature et l'image de Dieu ». Immödiatement le demon s’enfuit, 


1. vonipws; ch. II Tim., ı1, 5: 2&v &E xat &0%M Tız, ob orepavoürar, Ey un vopiuw; ldnon. — 2. nahn Atımiaz, 
cf. Rom., 1, 26. 3. ovverdaxun. — . Proprement:« en esprit nu ». — 5. Kowı.aros. — 6. äywvolsıng; c'est- 
ä-dire l’arbitre des luttes soulenues par les saints. — 7. Lillöralement : wz 3&:0v, zuig aklorz, =& akın. 
— 8. 2y&syerac. — 9. Cl. Matlh., xvur, 18. 


on 


10 


10 


or 


[137] VIE DE SEVERE. 391 


har osgel Ian Bil 0 12 hier Jon «Feel onanı wu] wos!) 

pol ..prası ‚oomary walamo . (15) Sun hs Imohao onaanı usly :+20l0 

us fun) or» NET I or wa .Jmoloy orLaj LAS Dr J .. das 

Joa ra kıscı Lo)» ana > was Liane r öcı ‚Ksollls 

Ja] ..oD> Joa aan Jkassoo . Joh K>5, IaDas Lijaan N 
oo ara al AS as, DD va Ja 

Lad  Jlaaamıs] [sas; dass Jo; "Jaas da 55 Bios 


va 


Jaasaso ° Jy> ..horg Las wuls hyolo „LIND words Jadjl "N 
ERS DS Betz hadıNasao, Is a0. Lusas 
aD wauoo, (us) 093 iO ll wis bau, wit -.JNunso 
. kuoran IaaoD; ‚asöıd :JNu.2o hoipnaaN; lass 5 ” wa.,Jo;20 
. 0001 2,8 do Nusoı „2 ‚0001 Kay} +,0001 >] } aslAu; 
0009 DK dor 203 lasse " wasjams]lo Lyoirer JLyado 


I. L orthographie iei et ailleurs \Le9an.m8|. — 2. ], uNli2. — 3. I, duswany; B omel le 3. — 
4. B Sy, — 5. B wasjatz9s0. — 6. L, orthographie ici et plus loin wons8. — 7. I, w|jamalo. 


comme s’il cherehait a &chapper ä& un supplice. — Une autre fois, quelqu’un 
du nom de Severe vint aupres de lui pour devenir moine. Le portier du couvent 
lui ayant fait savoir la chose et lui ayant dit que quelqu’un du nom de Severe 
se trouvait devant la porte et demandait a habiter avec eux, il lui repondit: 


« Le temps de Severe n'est pas encore venu ». Les moines' 


ne comprirent 
pas A cette epoque ses paroles, mais l’&venement leur fit connaitre la pro- 
phetie qu'il avait faite. Ainsi il predisait * le renoncement au monde du grand 
Severe et le considerait comme chose precieuse, au point qu'il le r&velait par 
anticipation A ceux qui &taient dignes [de le connaitre] et qu’il les preparait 
A l’annoncer d’avance ! 
Dans la suite, sur la decision * de Dieu et par la contrainte du peuple, *B ol. 138 


Yo. 


le divin® Pierre fut eleve a l’episcopat (Erıszorr). Comme ä un excellent 


pilote (zußssvirne), on lui confia, au milieu de la tempete ({#)n) et de la tour- 
mente, le gouvernail' de l’öglise de Constantine — (localite) situee tout pres de 
la ville de Gaza et que les gens du pays appellent Maiouma — a l’epoque oüı 
l’empereur Marcien et l’eveque’ d’Alewandrie, Proterios, pers6cutaient ceux 
qui ne voulaient pas partieiper a l’impiete chaleedonienne. Alors que tout le 


monde &tait persccute et avait ses biens pilles, que tous 6taient livrös A l’exil 


) 7 


1. Proprement : « ceux-lä ». — 2. rgooptleıy. — 3. Proprement: dzogöpas. — li, roVg vraxag Enioreuln. 


— 5. rpDeöpn;, 


* T:fal. 6 


*L fol. 6 
Te, 
*B fol. 138 
vob. 


* B fol. 138 
vb, 


222 JEAN. 138] 
‚Joa Nana Duzıs For De) a, > . Joa Js IJAm-a, ©01 
ı WA] -.JaDS38 Jo yasio Kata) warmopo/k; lu zu, Kianbas 
Joor vooh] Ds Nuss, <> y-l ha Las AD, od warn 
Fayal 08 yo boyf Io ..Jn Sans] Jlauckse hob |] ori J 
IaD 045 „5 wabaan „>45 Lin! om ol au al was 


I N] 05 Lisa aN JusiN Nasa Jugsi Sao. manmm 
„2320| za wohsan ‚os j20] usan Au] w;hso J Kuss Ss J] Je 
530ly "ago za5 L}Dolo Lusoy; „20 HALmı Jooı Kai wahaah, 
as No N JLo Is Suscı Jod » ; Ba, Jlabi.ma> Du 
waanıı by yul all JAN 0 mo ass ao a! Jo wl 2 Ju 
Kiymalı; [has or Luns 05 1] ’ wollen, La} lab. Nuhuy lad, 
el she Jh, oo Lö ws x» :)laaamıs]| lal Judas nal 
er ad :JLlı Ksolı gel ss Vusor > ‚0001 unge haus „el 
Kuso Ja; Din 2 Jod Los ons! Da} -.usol] kan Luoiz oo „> 


1. L waawls(s. — 3. I, #l- — 3. L orthographie toujours Ddhglol. — 4, L Lisel sans >» 
— 5. L orthographie iei et plus loin wolla>=b. 


(*Zopix) et A la misere qui s’ensuit, Pierre vivail provisoirement en paix et na- 
vait encore subi aucune de ces &preuves. En eflet, Pulcherie, la seur de Yil- 
lustre et pieux ' empereur Theodose, la femme de Marcien, son successeur, avait 
ordonn& qu’on ne le pers&cutät pas, parce qu'il &tait son fils par adoption. Mais 
Dieu fit cesser cette quietude, et montra au saint qu’elle n’&tait pas digne de 
lui. Il luı eria, en effet, comme jadis A Paul, quand il s’approchait de Damas, 
plein de colere contre les disciples, non pas: « Pourgquor me persecutes-tu, 


Pierre* », zus « Rn n'es-tu Unis a avec Re Tu Ds en Het, 


eutions et sans oppressions, que ma puissance est a ne la faibte sse' 

Lorsqu’il eut entendu cette parole divine, il partit aussitöt A l’insu de tout * 
monde. Guid& par Dieu, il arriva aupres du grand Timothee, comme Habacue 
aupres de Daniel‘, a l’epoque ol Timothee avait ete traine de force par le 
peuple d’Alexwandrie a l’episcopat (Ex1s70r4). Comme on manquait du troisieme 
evöque ° pour faire l’imposition des mains selon le canon (zxvov), il preta sa 
main au (Saint-) Esprit A l’&poque ou il arrıva de la maniere susdite, ou plutöt 


m Nr 


(n2RRov de), ol il vint guide par le Saint-Esprit. Lorsqu'il l’eut placee sur la 


1. 206205. — 2. Act., ıx, 4. — 3. II Cor., x11, 9, 10. — 4. Dan., xI1, 33-39. — 5. &pyrepeig 


[9 


10 


10 


10 


10 


1139] VIE DE SEVERE. 223 


So or Jans - 05 Jlasos kansiz 26 | hussaa - Jam Jlasoal Jasyo 

os san Ja . Li, Sud [ji 3 gs p.Das ol — 
zu oD yalın 

JENS u 0 bus! Juolo I55 laS wol JO or & hel 


a2 oo Ja La} —> Nlaaso aD; Dassı „0 er 
Ir onen yornL| „D .. waloraS ol yadı J -.soyl JNmauo mo 
:omaa nn Jadıası ‚som Jin D „uoa>]| jazas James aa 
Sa wu] „he häny o Hi uslaın | Jura Lin: pol 
or Saas ML od — 5 od ? rn) omas olofan — 
os SD Do SS OS HänsS somsäno 
ool J} „20 Quo ” go " 000 en) gDoLdo Na5 Juäcos J5oADd; 
ass faaal Pos DJ "oda yaaı 


1. L han. _2,B wagjaab. 3. L lb. — 1. B well. — 5. So manque dans L. — 6. o9 
manque dans B. 


tete sacrde et digne du sacerdoce ' [de Timothee], il lu donna d’une part (tv) 
le don de l’6piscopat?, et en recut d’autre part (32) la saintete. Apres avoir 
vecu peu de temps dans |la pratique de] ces belles @uvres, Pierre partit vers 
Jesus qui lui etait cher. 

Mais revenons ä l’histoire du grand Severe, et quittons en quelque sorte 


un prodige pour un autre prodige. 


Lorsque Severe eut fini de prier et qu'il se fut bien fortifi6 par la pr&cieuse 
Croix, le Tombeau et la Resurrection, il ne revint plus a Beryte, se souve- 
nant de notre Sauveur qui ne permit pas Aun disciple d’enterrer son pere', et 
qui appela des « morts » ceux qui vivent dans le monde ‘, parce qu’ils ne par- 
ticipent pas A la y raie vie, mais qu'ils vivent la vie des poissons’’. Il eerivit en 
consöquence A l’un de ses compaguons, du nom de Zacharie, de vendre ses 
meubles et tous ses vetements, d’en partager le prix ("yA) aux pauvres, et 
de renvoyer ses serviteurs (esclaves) dans son pays, imitant Elisee, qui fit 
cuire ses ba&ufs avec les socs des charrues, les fit manger ä ceux qui labou- 
raient, et sans plus retourner chez lui, * suivit Elie le Thesbien®. 


1. iepwouvn. — 2. &pyıepwauvn. — 3. Matth., vırı, 21-22; Luc, ıx, 59. — 4. Luce, ıx, 60. — 5. 6 t@v 


iydiwv Bios; sur cette expression, voir le commentaire. — 6. III Rois, xıx, 21. 


*L fol. 6 


* 7, 101.6 
v°b. 
*B fol. 139 
rva, 


* B fol. 139 
T” ar 


"1 fol. 7 


224 JEAN. 1140) 


Yard, oo ka5 wong ol Lad ., Joa ware] Nuscı Das _ 

as m] po a da5 Jlopus Jar Las ur os. N] Hisel 
. „0001 N] gr add ww. A8 (555 Jans voadın AN yuNsls 
oe 4 umaso :La5 od Jsoyollo -." wanllsaıo Jooı a A Kr 
u words Joisol lade ml La au; Joou Jr "os Loatu! 
aa ji u ww „Jo TR hasora.0, Io „od ax EWR 
‚AD 0001 0 „ J<NS 300 Dön 00 N] u! „wwon iD 5A 


> Nuso Jsjor ol; :” A200, JaN; DER ol “DB Zoo Loaas Il 
oh bi I>} kg ul nor I,3> — Xp Jones :hl aaı (>,2 
ig! 2 De bil, SA : las) Jan! al oe „lo 
Jsoyoll ‚una > Moor b| - aufsaıo Joh; oo Wuso was 
ze je Do Jocı ia :" oh, Ds JAD/LS Yr2 Do do un 


1. B omet loo- — 2. 1, orthographie ieci et plus loin “9a. — 3. B war — ı.L In. —5.L 
orthographie loujours ce nom propre Hhe0y- — 6. L d>. 


Il se rendit en ce moment! au couvent du grand Pierre dont il a &te 
question plus haut. Les superieurs du couvent l’aceueillirent avec joie, et 
comprirent alors qu'une prophetie du grand Pierre s’etait accomplie a son 
sujet. Ges superieurs 6taient : Jean, sumomme& le Canopite, Theodore le grand, 
et Jean qui s’etait enfui d’Antioche pour ne pas y devenir &vöque*, qui avait 
embrass& la vie monastique aupres de l’admirable Pierre, et avait herite de 
sa prescience. Ce furent la, en elfet, les höritiers que Pierre laissa : ils etaient 
tr&es savants et eloquents, et lui ressemblaient. 


Mais pardonne-moi, 6 homme de Dieu, Dometios, si jei encore je sors un 
peu du sujet, et si je desire raconter quelques-unes des actions de ces hommes 
admirables, et faire reconnaitre en quelque sorte les lions A leurs griffes®, dans 
linteret des lecteurs‘. 

J’ai eu commerce avee Jean, dit le Canopite. Theodore avait quitte cette vie 
peu de temps avant mon arrivee. Quant A Jean d’Antioche, il etait dans une 


1. Mot ä mol: &v rodrors av. — 2. Apyıezeus. — 3. Cl. le proverbe !ı zwv dviywv Yeovra, er ungue leo- 


nem. — !i. ol Evruyyavovıss. 


10 


= 


10 


10 


10 


1141] VIE DE SEVERE. 225 


0) ‚Joa ! Sl Loc Je SE 7) wich . kasarfus! ot gras 
JuD» Lil wand bio su fin ds Lüseo 0 
h>) 092 aasıl! " aa imNaans Mjırjzo eB Jloypo Sanyo 
‚woNe| ol; Jlasnuao, Ja] 
Joan asslo hl] ao Lojaas BD NOS u u} walk 
DS ASsAoll m a :jgS I woasan - uanlsaıo os kam „ua 
aD „2 kam or 0 Jay 06 wars ab Lian son e Il. koasaas 
NjoNs ..oujaso olanı,o Ss arm wols :;80| INDfa Ja amsl] 
SA} so ;so] ’uDlo JE u 2 er 0 .Lasoy; Jos voohul; 
Kias, wor Kuasy :430] > or dor us ol I waaaly As] ion Lim 
Mae .Jjaaa Jj20; „DS AL] zoladı wol j20] -.Joou Lunase yaso 
gaaisoo ig (aül | SU "Lad . Lina Ja e N.| 
‚bis od aa gas aD, ..Duoly pol od la 2 80 our 


9 
1 BISSjle 2. Lire PDlo? 


situation tres critique (?)'. J’ai) aussi [connu|” les premiers du couvent : 
Elisee, Etienne et Philippe. C’etaient des gens eloquents, verses dans toute 
science, et qui s’etaient appliques avec distinction A la jurisprudence (syarz- 
srız#)*.* En ce temps-lä, ils avaient obtenu l’'honneur d’exercer la-bas les fonc- 
tions sacerdotales. 

L’un de ceux-eci, Htienne, ayant &t& atteint d'une maladie grave, supplia le 
Pere‘ Jean, le Canopite, de le delivrer de son corps, non pas qu'il n’eüt plus 
d’espoir de guerir, mais parce qu'il avait häte de se rendre aupres de Jesus 
qu'il aimait. Tres afllige par cette demande, le vieillard lui dit qu’on avait encore 
besoin de sa presence et de son assistance, d’autant plus qu’on £tait en 
(pleine) pers&cution. Comme il insistait et (le) tourmentait beaucoup, Jean lui 
dit : « Pourquoi es-tu presse de nous quitter, 6 mon fils? » Etienne lui re- 
pondit : « II convient que je m’en aille et que je sois avec le Christ’ ». Jean 
lui dit de nouveau : « As-tu une belle vie? Es-tu pret pour le depart ? Ne 
erains-tu pas ceux qui viennent a la rencontre [des morts| et essaient de |les 
prendre? » Etienne ayant röpondu A toutes les questions qu'il avait confiance, 
une seule priere suflit pour lui accorder la delivrance. 


1. Mot a mot: « allait (B : 6tait parti) dans une voie tres &troite » (Estevoywpeito?). Dans Matth., vır, 
14 il est dit que le chemin qui conduit a la vie est &troit (teddıu.uevn A 6655), mais il n'est guöre pos- 
sible de donner A notre passage un sens analogue. — 2. Peul-elre faut-il simplement traduire : « D’au- 
tre part les premiers du couvent (etaient) ete. ». — 3. C'est du moins ce mot grec, qui ne ligure pas 


dans les dietionnaires, A notre connaissance, que le mot syriaque scholastikouthä semble reprösenler. 
— 4. Proprement : yezwv. —5. Gl, Philip., , 23. 


* B fol. 139 
ra, 


De 


eh; 


=L fol. 7 


* B fol. 139 
ro b. 


226 JEAN. [142] 


SD usa] 8 Jin -Jiorolk Kaiz wonpäs SAe or Da 2 
kl son jan; lo In „as aan, wos wis län Do 
INS SL] JLo Biol Ir 

JE Jans bel aulz IL Ds SS Jooı zaf 45 Kay2} -.0001 ojel 
ala Fo Lel os 15..JAnas 50 ‚od JL] Kasas Lu; Lauso 
Biol. 199 yop30o Nu] Jamäso hscı „ADa JNSe Jh "0 Jooı Sfäso 
SA Samlı zo] 12 wor !od.Asl „a8 Lian abo IN, Kür voodul, 
Ba 1 ano, aD; Jar2 soäs| Ns oası Jrao ao aaa 
Jorao Dass Jr ..)Amän, Nas, au SI] .-Jlasıso Jr ana 
Bas Jr yo Joa Li 8 "oöro .Joou JLä , kBaoo 
ga BUTIEN) Jia JM; aaa Jr oör or Jo :5Da5 Lorslo 
he] 008 u] 1 Wuscı wol Ja banas Kuss os JylD won. 
P -.z20l Iasre Joor zorodo] my Poor va „pol Loc Lamasy wär a 
> Pl Jake lol ol kamı „ul Dur JUDo Asans ol „0 


1. Bon. — 2, 1, omo- 


Quand nous nous sommes inform& au sujet des faits du grand Theodore, il 
nous a certes („v) et@ raconte beaucoup de choses par les Peres' de son age, 
qui vieillirent avec lui. Je n’en mentionnerai toutefois (d<), A l’appui*, qu’une 
seule, pour ne pas trop allonger notre reecit. 

Un jour qu'il passait aupres de la cellule (z»9%) d’un frere ami de Dieu’ 
et aseete, il lui arrıva un parfum agreable. Il appela immediatement ce frere 

* Bfol.139 aupres de lui et lui dit : * « Pourquoi parfumes-tu ainsi ta cellule (»«), et 
"= fais-tu quelque chose qui est le propre des femmes de mauvaise vie, et non 
des moines? » Dans sa grande humilite, le frere röpondit qu'il avait pech£, et 
se jeta sur sa face devant les pieds du saint. Celui-ci ne le laissa pas sans pe- 
nitence, mais le condamna A rester toute une semaine sans nourriture, avec 
veille et station nocturne‘. Le frere recut cette penitence comme quelque 
chose d’agreable et de paternel. Mais Dieu, qui ne permet pas que les vertus 
seeretes de ses serviteurs restent ignor6es, revela au vieillard le mystere de 
ce parfum agreable. Gelui-ci fit done venir de nouveau le frere et l’obligea ä 
dire ce qu'il lui avait cache. Le frere r&pondit, car il n’etait pas obstine : 
« Jamais je n’ai parfum& ma cellule (x©%%x) comme tu l’as pense, 6 vönerable 


1. yEoovres. — 2. ing eis Bebalworv. — 3. gilößeos. — 4. aräcız ravvuyoz. Tel doit etre le sens de la fin de 
cette phrase. Littöralement : « sans nourriture et (sans) veille et (sans) station nocturne » 


10 


10 


[143] VIE DE SEVERE, 227 


„r20g} 

doll. Jsosoll Isis ER go hei 

Jan DaS ..Lonl| DD yor0 307 051 ..mauly u Jana 
‚us sam öl; JAD2 .. JA 20 Iron zu, AD Jo) 'INSss 
ano «bl jo bil SA Far dar 0 zus Inu Ira Yr> 
„gas "dor 015 

.Kra>Das Joy Auas JofN san <> Sl Schar » soD 
zyrl Ja .mansı hl asr> omas .a 0] :,o0l. worisyy Jankuso 
‚ursas a3 Joro 


os Smoke IspD Jaclı II -NSL JB bel pp Se der 

50 | er ade .-Jor "Iraor> Jüryo IasaDl (are :ho} "Dod; 
.‚olwas wis [45 wa Lyplo „as Judo „ol Sir wyı 
aa, (ans Jos, 2 el „N ol wis aD :[5joro [REN 


1. LU ne donne pas ID. — 2, L wc — 3. L word. — A. L 172022: 


pere, mais au moment de ton passage, le grand Pierre etait venu aupres de 
moi, en louant mes travaux et les labeurs' de ma vie ». 

Ceei est une des nombreuses histoires que l’on raconte sur le grand Theo- 
dore. 

L’humilite d’Elisee, dont j’ai parl& un peu plus haut, depasse tout ce que 
l’on peut dire; la parole est, en effet, trop faible pour louer celui qui en est 
orne. Je raconterai toutefois le fait suivant de la vie de cet homme, pour etre 
utile, et pour amener les leeteurs? Aimiter son exemple : 

“Une personne pieuse' l’ayant vu a l’&cole et ayant admire la douceur de 
son caractere, dit en le montrant du doigt A ceux qui etaient presents : « Voilä 


Adam avant la transgression! » 


Si jjai raconte ceci, c’est uniquement pour faire savoir que le grand 
Severe fut semblable ä ces moines, qu’il fut leur diseiple et leur egal sous le 
rapport de la conduite, ou plutöt (u&@%%ov de), s'il me faut dire la verite, qu’il en 
surpassa beaucoup. De meme qu'il avait Eclipse les laies de son Age, de möme 


1. Proprement : « les sueurs (löpwres) ». — 2. Proprement : « les auditeurs ». — 3. #1Aödeog. 


" 1,1028 


*B fol. 139 
v’b. 


* 1 fol. 8 
vb. 


*B fol. 139 
vo. 


228 JEAN. 1144] 


„JDND od (Saaso Jjorn> Jooı a 'ss.! ı NäIuD .Jooı 
way. Jasy WoDas; Kun] :hüo K5ND "Lux oonso |As iso 
oaas nad „NDod; ‚ar Kalisy JlaisNaso LA JLo Karls 
yely.aıp Lu) Das el aumz] So Nasa "0800 Ks 
DL Sn Dr eg En ..Nasaso |N Dash as oiS as or 
kasadıs laD 0.5 

> Mly wir Jamas Kuss Jaraıı vgl er ul 9 
App aaa. JaD) sul aaılm IP Ne) Iso Jlosasııo Lioll; 
Pur 0 al > loc » al 406 wuDasojla au, SS JramaDo 
ZUNG aus süss gar >0 Jsora>0 Jos ,> Lo oDd20 ‚Saas As 
Nude Hö Nis Los base or wol; 12. DS ao horaaz; Jun.] 
ii La, os har a5. Sail 5 ara, Jan el Pe pas 
"LS ondg 6Mdolo „Duo  hilas kaso|y wärs oo Lunase du zu vie 
DR) SORT) rs ka: sion: a aD 1, „Du 001 gr bh! 


IB asarl». — 2. B orthographie ici et plus bas kupon- — 3. B ‚omio: — 4. L I«9amal.9. _ 
5.BetL near: 


il 6elipsa ici les moines. Il consid6rait le jeüne comme quelque chose d’agröa- 
ble, et des nuits il faisait des jours par les veilles, les stations de toute la nuit, 
les oflices et la meditation des Livres saints '. Il en resulta qu’en peu de temps 
il apprit !’Ancien et le Nouveau Testament (Aıdrxn), et qu'il put eiter de 
me“moire* les &erits des docteurs qui les ont expliques, 6erits dont il s’arma 
comme d’une armure complete’ contre les heresies. Il habitua d’autre part 
son corps A ne prendre en fait de nourriture et de boisson que ce qui lui 

6tait necessaire pour qu'il püt se livrer ä la philosophie (gissogie). 
Aspirant apres un ascetisme plus rigoureux et apres la tranquillite, qui 
est Ja mere de la contemplation (Beosiz) et de l’activite de l’esprit, gräce A 
laquelle !’homme s’attache ä Dieu, il abandonna son couvent et courut au 
"Bfol.110 desert situ6 tout pres d’Eleutheropolis.* Lä, realisant son dösir, il etendit son 
© asc6tisme. Il tortura A ce point son corps par le jeüne, les veilles, l’&tude des 
(Livres saints et les] travaux, quiltomba dans une grave maladie. Brülant en- 
core de zele® dans sa maladie, il mit des paroles apostoliques, et dit : « Autant 
notre homme exterieur se corrompt, autant ’homme interieur * se renouvelle. 





!, En gardant la lecon de B, on pourrait supposer que le texte gree porlail : « zo vuydnuepov 83 Emoter 
Ev Aysunviaıs, Ev oräassr mavvöyoıs, Ele. » — 2. Ev sröuarı. — 3. navondia. — I. havyia. — 5. lEwv Ta mvEupart: 


cl. Act., xvim, 25; Rom., XI1, 11. — 6. 6 Eow Avbpwros; cl. Rom., vır, 22; Ephes., ı1, 16. 


10 


10 


145] VIE, DE SEVERE. 22) 


! no ra Naı Noo Ju, Siso an 'Jasax Lopaaa Ns 
osas Ss . Ai Lo5 Lab |.) on A] Jkaso I lab ad; 
Lınyo „ao; Dasa aN5N.n la <> N, o0ı gain Im! 
Jay Nasa aDSu „2 Jost ass 
Joa, as ar ol NS N aa ruz Am Sa, ir 
as DD wlan „> aan JL] So . Jost Js 12005 SEES 
5 » Nasa, Jun.) AD? ho ago Alascaız  — 
Lısj)o aD Jia Lim Da, „20 ‚pp MM] - omas] Jusoı „20 aan 
‚Ja Jean} Lies Iron Kırıo soo |y os Kuda Vol ol Jsor 5any Jr 
> _- Lo Su] N) “oos>|y mol „> Dusct opt 
Js - as, Ir DES O8 ass oA Nuss IIg»> | 
a) LEN) 2a. ar . Joor Jain oörs|s Jroas au, SS >) 
upät>o Naaıas + 8 Joo | Hana So „2 so ol JR be) 


Dal ka — 2, La. _ 3. B omet le » devant ah: — 4. L PL803- — 5. Deux feuillets ont dis- 


paru ici dans le ms. de Londres; le fol. 9 de ce ms. ne reprend qu’a la p. 234, 1. 5. 


Le Christ est ma vie et il est avanltageux pour moi de mourir'. Quand je suis faible, 
c’est alors que je suis fort”. Ceux qui doivent partir pour faire la guerre, ont 


besoin d’etre forts ® 


‚ vigoureux et bien portants, tandis que ceux qui n’ont pas 
a lutter contre le sang et la chair, mais contre les mauvais esprits, ont besoin 
de torturer leur eorps, qui combat plus que les demons contre l’esprit, et qui 
est une arme pour les demons contre l’äme, tant qu'il est en bonne sante. » 

(uand la faiblesse de son corps l’eut terrass6, ’higoumene du couvent de 
lillustre Romanos vint immediatement aupres de lui, en le priant de se relä- 
cher un peu de son grand ascetisme, et de s’occuper de son corps, alin de 
pouvoir pratiquer ses vertus. Il le persuada de la sorte, et le conduisit ä son 
couvent. Lorsqu'il fut gueri, Severe, qui y etait reste longtemps, s’eprit de 
nouveau de la tranquillite ' qui est le bien special des moines. 

Il partagea A co moment avec ses freres la fortune (oösiz) de ses parents, 
qui etait considerable, * donna aux pauvres la majeure partie de la part qui 
lui &tait revenue, et acheta avec le restant un couvent dans le voisinage du 
monastere de ses Peres, pres de Maiouma de Gaza. Revenu la-bas, il fat 
anime du meme zele’ et pratiqua sans cesse l’ascötisme et les exereices dia- 


1. Cf. Philip., 1, 21: ’Ewoi yap zo Liv Nptotös xaı 10 Kmohaveiv xEpooz. 2. II Cor,, xur, 10 : örav yap 


üolev@, torz duvaros ein. — 3- Proprement : « ont besoin de eiswyari« ou zVowı.ia (ms. de Berlin), de 


eöypor« (ms. de Londres) ». — 4. Hoyyia. — 9. roodunia. 


* DB fol. 140 
Th 


230 JEAN. 146) 


Ksor> )laa- > r2 7 hrsls J,ax> Lass ” an :Jooı ol h-25033 
waNoaN Dead haöslso Lian Aus, SA .uaiin 
I lu) sd oh] > Ja 0 is] Lalı jsols LaojAne 
aD 5,800 Js 3 kusoy So | dc main dar (aroSo 

.K Daum 


muy Mo5jluseh „Lsjs800 use Das Juin lass ag er as 

— Jo. Daaso; Jun] ‚sido Lad shi aD AL] bl Hass 
haypno Kid Pläs od ana „Lie „mo ano so Jseanmis] 
na era Jooı BE u\ NMLass.s ‚ooDado . [uın a>0 )Aa:A5 > 


gu Ans 
kurs so das udmss Krmo > Joa wood; aslo 
Joan „Aa „9 ..Joor Iy5 Sonne Haar. ger Das ka 
„As, Los 0 ‚asus 5 MD An ad 15 5 walonuad: 
"Biol. 10 or 06 ‚Joou opasanıy aus „5 U] las Lotl. I. adhs 


4 


V- a. 


1. Correxi : B a : La. 


leetiques. Il ne me£prisait pas pour cela le travail manuel, mais sy appliquait 
avec soin pour fournir le necessaire aux pauvres et aux ötrangers (Zevor) qui 
passaient. Il imitait Paul qui dit ä quelques disciples : « Vous savez vous-memes 
que ces mains-la m’ont servi le necessaire) a moi et a ceux qui etatent avec mot, 
parce que c'est ainsi qu'il nous faut travailler et secourir les faibles‘ ». 

Sa renomme&e se röpandit comme une nu6e dans tout l’Orient et dans tout 
l"Oeceident. C'est en eflet, je erois, le propre de la vertu de voir la renommee 
s’emparer de ses belles @uvres*. Des lors, de nombreux evöques, eleres 
(xInaızot) et moines lui soumirent des questions d’Eeriture® et de dogme 
(döyuz), par lettre et de vive voix, et ä tous il donnait sans peine la solution 
de ce qu’on lui demandait '. 

Un |jeune) homme de Cesarce de Palestine, appel& Pierre, d’origine (ydvog) 
illustre, qui etait verse dans toute la grammaire (ypap.uarız“) et dans la rheto- 
rique ($nrosıza), etait sur le point d’etre envoye ä Beryte, lorsqu'il entendit 
parler de Severe. Touche au ewur, il möprisa les lois qu'il allait apprendre, 


*Bfol. 140 * et se rendit sans retard aupres de Severe, en le suppliant de le recevoir 
Verde 


= I m; n . . 
1. Act., xx, 34-35. — 2. Passage un peu obscur. En corrigeant pl ms en bmx, on obliendrait 





comme sens : « Car la renommee qui l’accompagne est, pour la vertu, le heraut de ses belles wuvres ». 


— 3, ypapıros. — /ı. « Des points controverses » (1% Intolusva)? 


or 


10 


10 


[147] VIE DE SEVERE. 331 


e 09.5 .Nyl von] AuaNn wol Jo pol 3.» yo Ir -ady 22 
sl) Bade alör>! Jiogo)Ano wars Zr oo „rosll Mrs 
Nöpol| Nbuar Lion LasıS war Jy -.uoaad2; asöı „SAL 
nn JERE Js os Jan aD Sa . asoll] 1) N Jod / 
Jlas2o Lars „Mi |Nuso So Lirelo af hors „woaoiad 
KO00W Many oL! ws S| De) go ‚Ne )aSSsas0 Jlasıa.. 50 
ung bil aaa Jora; l5Aumo olmaaı 80 42-0001 Kurs 
0001 
a Di an Das aaa, ![Nuwanı ro JL] uote] dor „a 
2 .by> ka Ip Jasäl, Jlao;s0 85 ur or -.uadis;o 
Kinds] Sy] oil INS Jo Ho Karog0 :spll gands Jlasta 
0 Jr ..Joci „so| Jh} 2 OR ol I: Waso]) „29 RORSIT a8 ” 
Na Sam ..Jsjor Isla a5 wordt yar ANA: Jl5, Waslars, 


1. Le ms. (B) parait plutöt donner |!Mwass. — 3. Le point du » de Do, est efface dans le ms. (B). 


sous son obedience'. Sevöre l’ayant repouss£, il dit qu'il ne s’en irait pas, 
et qu’il ne retournerait plus chez ses parents. Plein d’admiration pour son 
ardeur, le saint consulta ä son sujet ses peres (spirituels) Jean et Theodore. 
Ceux-ei lui conseillerent de ne pas repousser l’äme qui s’etait offerte a Dieu 
avec tant d’allögresse. Il leur obeit, regut cet homme, et trouva que ses pro- 
messes n’ötaient pas mensongeres. Des personnes d’autres villes eelebres 
rivaliserent &galement de zele avec Pierre, personnes de haute naissance 
(yevos), riches, considerdes et eloquentes. Elles vinrent aussi aupres de Se- 
vöre et demanderent A habiter avee lui, dösirant profiter de sa sagesse et de 
ses autres vertus. 

Sur ces entrefaites, un monstre nubien, du nom de Nephalios* — ou plutöt 
(u0ov 82) Kraipalios®, c’est-A-dire ivrogne, et dans l’ivresse de ses projets 
r&volutionnaires, d’'humeur perturbatrice — qui ne fut connu que par le mal 
(quil fit], et qui fut cause de beaucoup de dissensions ' dans son pays, se ren- 
dit A Alexandrie, en semant le trouble et le desordre. Il voulait rompre 
union des Eglises et disait : « Il ne faut pas nous unir dans la communion des 


mysteres’ A Pierre, l’eveque® d’iei, A cause de son union avec Acace, eveque 


1. Unorayt. — 2. Nne@ıos = sobre. — 3. Mot forme par Vauteur de la Vie, e’est-a-dire par l’higou 


mene Jean, de xpx:r&ın, pris dans le sens de « ivresse, ivrognerie ». — 4. wayat. 5. XOLVWVIR TWV HU- 
srnpiwv. — 6. Mp6zLpos. 


* B fol. 140 
vo b. 


* B fol. 140 
v°b. 


232 JEAN. 1148] 


oh )asoaD „> .‚Jlass i Nu, Jeaamıs| ao] laS "oo loc 
haso.> OO „> 122 öl Bew. NT > Haar JyoDo INNEN 
‚Joa aA ho-aDs; won aD ollsas ol Is u > 
SS 25.08 Jo I] Hasop so m Sara an I „> wolo 
<<) pp, Dasab an, Dodo JNi.o, = Jeaamxs]|| „aa ago 
Nas oa » „LasD and Jo al wor wy3 el » 
.Dyanll J20,5 JaS oe u NUIo So 21 WO adopmdo 
5501 0 „dam Juan Laos . „obady „ul olz Lie ‚son; Jun] 
ad homadıs, woran OD mad Jar os K>Na> Jlon. Kumo 
Liao Jlaum a. P 00 an) any, gl Joh ara, von 
..g6; aa AusoS ..olamäsN za J ya} od ‚ob „an ass 
Sl 50 aD Kl 1) .JulDas ums mar „als: I->3 »> 
20] huiksor wär 0] „hope Luk os .sols Lolase 5 was. 
Ju gay DA aan Lunaso; Las si, basaola „ss! kalı 


de la ville * imperiale ' ». Il agissait ainsi, parce qu'il desirait l’episcopat® 
d’Alexandrie, et quil voulait sen emparer par les troubles. N’ayant pas 
reussi dans son projet, ıl combattit pour le coneile (sövodog) * de Chalcedoine, 
Al’imitation d’un polype‘ ou d’un cameleon (yazuz:rov). Il se rendit en Pales- 
tine, anım& du me&me zele, troublant et bouleversant tout le monde. Il arma 
les eveques des villes et les eleres (zAngtzsi) contre les moines en disant : « Il 
nous les faut chasser, afın qu'ils ne trompent plus le peuple en anath&matisant 
le saint concile ». Excites peu ä peu par Nephalios, ils en vinrent ® aux pers6- 
cutions, et tous les moines, pour ainsi dire, de Palestine, furent violemment 
chasses. Cet impie 6crivit ensuite une apologie (suvnyogiz) du concile de Chal- 
cedoine. Le sage Severe l’aneantit, comme si c’eüt ete une toile d’araignee, par 
la forte refutation qu'il en composa. N’ayant pas su resister aux arguments de 
Sövere, Nephalios courut ala ville imperiale pour se faire appuyer. Il etait sou- 
tenu par Macedonios, !’eveque" de Constantinople, ce serpent rebelle, ou, pour 
employer le terme propre, ce loup arabe’”, qui, sous l’habillement (syäux) d'un 
pasteur‘, tendait des embüches dans l'Eglise du Christ. Par cerainte de l’em- 


1. Basıhis ou Baomebous« nödtz. — 2. lepwovvn; cl. un peu plus haut p. 223, 1. 1.— 3. Au mot « concile » 
correspond toujours, dans le texte syriaque, le mol gree « oUvoöog ». — A. rolörou;; sur celle expres- 
sion, cl. le commentaire. —5. Lilt.: « ils s’enflammerent ». — 6. mpozöpos. — 7. 9x0; "Apa6ızo;; sur celle 


expression, cl. le commenlaire. — 8. Cf. Mattlı., vır, 15. 


10 


10 


or 


ur 


10 


10 


1149] VIE DE SEVERE. 233 


Lsas lan his Do .-Joo Lane Asa; alapjsa Lanz, 
‚Joa Jasaso hie ha) a8 ° Joony „aumi]; 

JaS ol] Mans Loy; wujlll 2» Judmdası Lie os si 
kaotp -.„er20l „2 - Jlaadso Nunsebs \oonas um, umsxass - Jmols IS; 
Jo ! SAoo0 . Jaul Mio Jus) Bas sr aaa .-usy voods] 
na. Do :uso5l| » won "00 a0, LAD Jo DEN :bä|o 
NuUlaDo gr wol :« )>+03 Ausyo kuss Jusyy > sell wall! Nborao 
wÄn ano; » .,.axıs AD Jlarıo, Nasa; om I, us 
burn ..« Joor Justaw fasawo : Ja. aa 0 Lusod aaııa 
Km 28 45 Jod 10h] —iahs anna iS din} u INDIE Janis 13 
Nil Dan Ira» LE AN Nasa ..‚oAus| gan h>+53 
Joan aaa :J5osoJl JuL.o; zoa->lo omas m „> hir > NE od 
gan jpd oo OR Baron Ju omaso Jrao>0 )Msası 
‚“otadn Loot Kasorso Nu )asaın 20 Jlasja, SA :o8 0001 


1. Le point seul du » est visible dans le ms. (B). 


pereur, il cachait pour le moment sa ferocite, et ses sympathies pour la mau- 
vaise doctrine des heresies. * I] attendait que le temps lui vint en aide. 
Lorsque la perseeution fut devenue violente, tous les moines de Palestine 
se rendirent aupres du grand Severe et le prierent de monter avec eux ä 
la ville imperiale. Ils lui dirent : « C'est maintenant le moment pour toi de 
montrer la philosophie que tu as acquise pendant tout le temps, et pour les 
dialecticiens de se transformer en soldats et en athletes (nat), A cause des 
guerres et des combats (&y@vs:) ». Il consentit, ecouta le sage Ecelesiaste qui 


dit: «Il ya un temps pour la paix et un temps pour la querre ' 


», et le prophete 
Joel qui exhorte ceux qui sont parvenus aux qualites supr@mes : « Brisez les 
soes de vos charrues en lances et vos faux en epees” et que l’homme dou.sx devienne 
um querrier? » (c'’est-A-dire : transformez en armes de guerre les instruments 
aratoires avec lesquels vous cultivez votre äme, et elevez-les contre les 
ennemis de la verite)‘, et il monta avec les moines. Il prit avec lui son pere 
spirituel, Theodore, qui etait a meme de l’aider par la parole, par la conduite 
et par toute la force du dogme ($°yu.x), et qu’on appelait Lazare ä cause de la 
päleur qui le distinguait ä la suite de son grand ascetisme. 

1. Ecel., ıın, 8. — 2. Joel, ıı, 10 : ovynödare T& Aporga ün@v eis fougaiaz xal T& Öperava Ummv eig 


Getpoudoras. — 3. Joel, ıı, 11 : 6 npabz Eorw payıneng — \. Passage obscur. 


PATR, OR, — T. II. 17 


* Bfol. 141 
Dr 


*Bfol. IAl 
1° 


ad. 


da. 


*B fol. 141 
r° b. 


*L fol. 9 


* Lfol. 9 
LTD. 


* B fol. 141 
r’ b. 


ix 
o. 
En 


JEAN. 1150 
aaa Auftmsan Joh Joel; olamso,; NS locı Jar 
„N D5, Lypl ..ary wasahmı onısas Jasın hie of je) DER 
Duo lan, SA au 0001 aa 02 0 Dr KO KDD 
ga 0) Jsasıo |Nraaas. lass „23 asöt ‚a gr2° SEN 
all, [mis Jo yelı Jana .J55 A, voran ! ash}! " Laalols 
„> 0 a, Juoass Lo), I :Janar an GN; 1) öl „OLD 
2 00 > aD ; Jaso ‚aus| laD ee | FERN ER) 
se Ksöyyo kurs ay> byolo ‚Joais (ası ER Il - .vork] 

5 ‚od : ok Joh Do Lusor zo nis p sau la> aslo 
> warrın ba s|yo Iwasaso|; Jmao; wie .anslo us sumumjon 
or pr 0 on 7 a 0jor5 :)Moaiso Jyzas Lim Jäs  wasafmso 
KäDn; ua dis "sr er 3) os; Jun (soBady ascı 
aasan arg od Lysl „acıs ‚ai haade „.usi] " har Faro 


1. Laapl- — 2.1, — 3. L ayorelo- .Lwaswoly — 5. L — 6. B n’a pas 
de » apres le © initial. — 7. er donne ce mot au singulier. — 8. B Ilker — 9. L Ili>y- 


Ce fut la la cause pour laquelle l’admirable Severe monta A Constantinople. 
Quand les fauteurs de la mauvaise doctrine de Nestorios l’apercurent, ils 
tremblerent comme jadis les Philistins ä la vue de David. Ils avaient, en eflet, 
deja entendu parler de sa science, et de sa force dans l’Eeriture! et dans les 


* 


dogmes (Ssypz). Bourdonnant comme des escarbots et des guepes, * ils 
röpandirent sur son compte le bruit qu’il partageait la doctrine d’Eutyches. Is 
voulaient ternir de la sorte cette grande röputation. Quand cet homme sage 
(Severe) l’apprit, il &carta de lui sans retard cette accusation, en composant 
un discours prosphonetique (rgosgovasızöv) a Vadresse d’Appion et Paul, hauts 
personnages du palais (r@r&rıv). Lorsquiil le leur eut remis, les calomnia- 
teurs rentrerent sous terre. Et de möme que jadis les Pharisiens, les Sadueeens 
et les Herodiens s’approcherent de Jesus en le tentant, de möme tous les chels 
herötiques : Manichdens, Ariens et adeptes de l’impiete d’Eunomios, d’Apolli- 
naire et de Nestorios, chereherent ä envelopper l’admirable Severe dans les 
hörösies, par des paroles compliquees et tenebreuses. Il les vainquit tous 
avec l’aide du (Saint-) Esprit; arme des enseignements des saints Peres de 
l’Eglise comme d'un trait, il s’elancga et rompit leurs liens (leurs sophismes) 
comme le vaillant Samson (avait rompu) les liens des Phailistins® 


1. %yos; ef. Actes, XvIm, 24 2 duvaros @v Ev mais ypapais. — 2. Juges, xXvI, 7-14. 


or 


10 


or 


10 


10 


10 


1151 VIE DE SEVERE. 


IX 
SI 


2 


wojogollyo wojonug Jlanıa, ll > wis ..Lusj 0045 

5 walisao (ua, Jlus Jlaıshän — > :wasallmno 
“oma; ol „5 a5 JjlaäN ..aa.jo — Zus al, 
San 00,80 oo PD a ";As — > |EET) AD: :laaS 
a LıasAs ac? go ‚hass oJ) us; om wa) yl Loss 
LAD ya „ol „> :Loa Jr od 0423 ‚wora_>oL ee 
osklo > a. Na| mo :uoufo 2 008 ‚a5 Dan „ur 
JaDaS orho 1] 2" or dar Ko ala Iruse . Joh Jouiohh 
aD SE Jr > ol ala zo dor 8 ame ur Joh] N; 
hl yajsoo LAS L] SAso bl Sy] bl ‚oa als Li00 
Jo5> - Das No Laskab Nu odas er Nu ln.) > a 
> vo» A| Jr Jo :wadisao bean, [alä, Aus o| JAnina 
Ja Aus >säwo „ul JS os Ma Lo Janis 
5 „Dodo JjlaäN Jia Ala,s yo 2 nal [s,as Nas Diss 


1. LIrpllL- — 2. U n’a pas le > apres le © initial. — 3. BP 9- — 4. L |NBESS; sie L infra. — 


5. SicB et L. 


A cette epoque, des partisans de la folie impure de Diodore, de Theodore 
et de Nestorios, firent des extraits des &crits eprouves' du sage Cyrille. Ils les 
falsifierent, et tronquerent les ze9&Aaı« (propositions), dans le but de prouver 
que le saint confesse que Notre-Seigneur, notre Dieu et notre Sauveur, J&sus- 
Christ, est « en deux natures apr&s l’union » " selon le Tome (zus) de ’impie 
Leon. Apres avoir compose un opuscule, ils le donnerent a Macedonios. De- 
pourvu d’intelligence, celui-ei sen rejouit comme d’une oeuvre solide, et l’of- 
frit ä l’empereur. Tres troubl& et attrist@ par la lecture de cet ouvrage, 
l’empereur fit immediatement venir l’admirable Severe aupres de lui. Lorsqu'il 
fut venu et quiil eut vu l’afllietion du pieux empereur, il lui dit ces paroles 
de David : « Que mon seigneur le roi ne perde pas courage; j'irai et je tuerai le 
Philistin, et j’enleverai l’opprobre d’Israel? ». Il prit ensuite le libelle et s’assit 
dans une retraite silencieuse; puis, avec des pierres polies’, c’est-ä-dire avec 
les doctrines du sage Gyrille, qui ne renferment aucune perversite heretique, il 
lapida cet impie et montra que e’&tait un imposteur ' et un sacrilege°. Il eerivit 
avec amour de la verit&® les ze92%x:= (de Cyrille), ainsi que ce qui les pr&ecede 


1. ööxzınog. — 2. I Rois, XVIt, 32 et 36. — 3. %tBor Ietor; cf. I Rois, xvir, 40. — 4. Bouodöyog. — 5. lepöaudos. 
— 6. Cest-A-dire : « integralement, sans rien ajouter ni rien retrancher » 


* B fol. 141 
va. 


TT. fol. 9 


* Biol. 141 
va. 


*L fol. 9 
vb: 


*B fol. 141 
v°b- 


* Lfol. 10 
r’a. 


* B fol. 141 
veb. 


236 JEAN. 152] 
NN... (5Nab do Jod AD N „Done N er) 
D5[N  .Lusasope „> spe! opehl 223 00 Jia as ge 0 :oropaa 
sr op Jlanıy wir JNwanaly Duo „Ds 001 Lusı as ans 
Job Sdo nord win se Las Kia fü Da ap 
‚Dur  Jlasis> 
yo ol „Nypls wol aa | Jo. Nuas gr 
„aöAD mol N san SA ol wir :)molo Is, INT er) 
SA or Jooı ka ! ruD ‚000 Das ..0los » — ao 
So DS lad, „ads; olafusad olanıs loc Lad :"wanıo.am 
Ki SA hass 0] yD Lahr dr 1 God "nolo Lana Jan 
BoD Nor ws JaI;  JAuspso Sn ul wLLo hasäss JLasolo is 
Sowl ..koson Is Ian Lola DS Sal; ..Jj 800 ubado koyo Lie 
„aysl]| jasuas Jo zaadl] ad, ol jo] Juhu a wu 
aa ar 06 LED bodds uär u] Jo LEBE 2DSL] yasjso 000 


1. 1. wuAN]L9. _2. L, wawoylole. — 3, I, lo, 


et ce qui les suit, et appela pour ce motif son livre Philalethe, e'est-ä-dire : 
« Ami de la verite ». Lorsqu'il parut, il r&jouit les fideles et attrista les 
herstiques. C’est donc le moment pour nous de chanter l’'hymne de vietoire que 
les femmes qui jouaient du tambour chantaient jadis a Dawid : « Severe a tue 
ses dix mille'! » 

* Des lors aucun heretique n’osa plus en venir aux mains? avec le grand 
Severe nı meme l’aborder, comme cela est egalement &crit dans l’Evangile 
(Edayydiov) au sujet de notre Dieu Jesus’. Tout honteux, les heretiques se 
tinrent tranquilles. A la fin, toutefois, Severe eut A livrer un combat (zy&v) A 
cause de Macedonios, dont la perversite trompait la simplieite de l’empereur. 
Cet homme sage (Severe) alla trouver l’empereur et lui dit : « Si tu as souci, 
ö empereur, de la paix des Eglises et de l’union des peuples, et si tu as pitie 
du troupeau de Dieu, — que celui-ci a rachete par son sang, — il est bon, il 
convient, il est utile pour tout le monde que tu demandes a l’eveque' de 
cette eglise, s’il reconnait, pour « un » de la Trinite, celui qui s’est fait chair 
pour nous, qui est devenu homme sans changement et qui est ne de Marie, 
et (s'il reconnait) que celle qui l’a enfante est la Mere de Dieu ». Le tres 


1. I Rois. xvıus, 6 et 7. — 2. ouumderzodar. — 3. Gi. Matthı., xxır, 46. — 4. np6zöpos. — 5. Fi)odeo; zul 
FOYPLOTOS« 


10 


10 


10 


10 


1153] VIE DE SEVERE. 237 
waren lad uud Immo ie :faS Jo Yaio Joa) Nu 
ws ‚Ja vowadlas, wor 0 ZERRER o wand Ilm 
„5a ad udn Ju u] Iso - Jadns, Jan od as-öo :oh] 
.D yon al amsA; dor „| Jalıo -.zel Jr Jans Se Pro 
a5 — wansoLasch Ma So wa (ardı > Jo "Jod » 
= .a9 ana " "wonam ! all, -.omdo5| Ksamn|s 

‚JLasj Jr «eo ER „Ns Joou Luise ‚Joh Joel; hä, | lasuıoy a 

PN! „2 „los Js wol al 4 a no Nuss pn » 
Jay J-20.50 en | las, ERSESET gm ? NO RO. . Ja 
wars. do 5Any 001 -.Joors wollsaug Jaso mol Ni, voam.s]| 
N 0 . JadDis Jia od Ja 0 Lota0410 . „el wars), Na NS 
Jane D aus. ‚nel „> ‚alab sy] oo wur Kö Misb 

ol —_ as N ‚oDa> „20 ‚Jizssoer' 


I. L wu Mh lihel. — 2, ], widoNo. — 3. I, orthographie toujours ce mot woywam. — 4. B 
DD. — 5. L SH>20; a partir d’iei, L orthographie plus souvent Da que N. — 6. B wnoymo. 
— 7, B donne ce mot au singulier. 


pieux’ empereur approuva Severe, et chargea aussitöt les grands de son pa- 
lais, le general (srparnikrns) Patrice et le magister (pyıszeos) Geler (Kersp), 
d’interroger Macedonios. A leur arrivee, ils lui soumirent la question de 
l’empereur. Aussitöt il bondit comme un sanglier blesse au c@ur, et deelara 
qu’il ne confesserait jamais cela, pas meme s’il (’empereur) le menagait de Iui 
eouper la langue. * Lorsqu’ils eurent rapporte cette parole ä l’empereur, il 
frappa Macedonios de la peine de l’exil (&opix), et ordonna qu’un concile se r&u- 
nit en Phenicie. 

Tels sont les premiers combats (&yöv:;) de l’admirable Severe. Que peut- 
il y avoir de plus manifeste que cette victoire 

Apres avoir arrange les choses pour lesquelles il etait monte (a Constan- 
tinople), Severe retourna dans sa retraite, alors que l’empereur et tous ceux 
qui 6taient au faite de la grandeur', et de nombreux amis, le priaient de 
rester A Constantinople, d' er avec Timothee, qui avait suceede A Macedo- 
nios sur le tröne (Agsvos) (&piscopal), et de le guider vers toute la verite des 
doetrines. Mais il leur eria ces mots de Gregoire le Theologue (heoroyos) 
« Soyez-moi rendus, desert et Christ », dit adieu a tout le monde et par tit. 


1. Cf. I Tim., 1, 2 : Intp Baoılwv xal NavıWv Tav Eu Umepoyn OYTWv. 


*B fol. 142 
nat: 6 

* fol} 
1° 


* L fol. 10 
va. 


* B fol. 142 
Stk 


*B fol. 142 
r° b. 


* L fol. 10 
vb: 


+ B fol. 142 


32ıD, 


238 JEAN, 154] 


> ..ası5l) NJLDo wasas | omas Lupo —; Leaämss] 
5 "waLalıs; Do . asıal] » SE] as] vorm Jadıns; hsas 
alas; ao wano.an adus;l > Lodo . aaaı kouttils Jolass 
‚pa Nujaıs - onusas Janis 0 as Jo ..auas] 

ya Jooı es: oa :)Ass ai Jeaän,s|;, Lasa, SA „o 
0 ol Laädıso Li Lea ämus] oodo » Loatul; Il Lau 
yel ya lab Lo; 83 Joa "warn Jnoho ..aasy] was „u 
RN IND IM 2 nad go] "Lasado wcbaslı yuyo or 
Di a0 rel aa omas dor „Jar Lady \oordn;  Jlasadıs 
‚Lupe by >} yslo kan 

‚ad Wscı ia .anınso asalıa Joh | ads a] „Don 
„Das 0}. "ondalı or yasdı JE sah Bu 0 il 
Jo£zolz or laD asfo op 0 ur .läral 5 yorolı as 


I. Glose marginale donnee par B et L: or] ESS Srm. — 2. B hal. —3.L wwLolld,. —4.L 
wao;NN. — 5,1], PhiaBo. — 6. Le > devant 95, 8=@| manque dans B- 


Les ev&ques orientaux se r&unirent rapidement a Sidon en Phenicie, car 
l’ordre de l’empereur les pressait. Lorsqu’ils furent assembles, ils examin&- 
rent les actes de Flavien', patriarche* d’Antioche. Ils le trouverent partisan 
de Macedonios et de ses semblables, et, comme il ne voulait pas quitter son 
heresie, ils le deposerent canoniquement. 

A la suite de la mesure prise par les eveques, tandis qu’on recherchait 
qui pourrait bien ötre place ä la tete de l’Eglise d’Antioche, tous, evöques, 
moines et laies, s’&erierent en quelque sorte d’une seule voix’: « Severe sur 
le tröne (Bpovog)! C’est Severe que le (Saint-) Esprit demande pour la chaire 
(Ep), comme (il a demande) auparavant Paul et Barnabas pour (precher) 
l’Evangile (Edayysdov) '». Ils en voyaient un signe manifeste * dans l’accord 
de tous sous ce rapport. Ils disaient que lui seul etait capable de debarrasser 
l’Orient de la l&pre heretique, qui regnait depuis si longtemps’°. 

L’empereur et Dieu approuverent ce choix et le sanctionnerent‘. On 
deputa done a Severe des personnes connues par leur piete. Celles-ei imi- 
terent le serviteur du patriarche Abraham. Arrivees tout pres du couvent de 


l. za ou BAasıavou. — 2. mpozöpos. — 3. waonep EE Evög arömarog. — /. Act., XII, 2sqq. — 5. moAuypövıog. 
6. Mot a mot : « approuverent ces choses et les deer6terent ». 


10 


10 


or 


10 


15 


155 VIE DE SEVERE. 239 


ol Laj har haroz Solo ‚ussa- uiel all JoiSN Kiss -.op30] Jmoke 
BL Jod je a hs » 50 >. yıs Joouy 

> 7 P 2 ..,n Joan a Jun LOS JLuas «Joh K>5 eı ©01 
Jashs " Jän; INSS SAo dor LUD; Jar U Jo use wol 
a Dur Lulslo Aa] u SS. ‚la 0001 all fein ol 
Na, aDabo .,Jooı JLsasıo gm) SCH INS3S oa Na 
‚Joa Ira 

AND Jam words 501 ul aa ma 931 bes Hay 09 
gan Is;5A5 Susoı ! Nr „way TUIo Ju 0 as aD kl 
Iau,o 501 „ol! - BereY) » As „2° OD Sy wu] Joan Mu «0001 
‚ala wol 20| er «< ad ul SS ..bil „As „20 ‚Aso 
ol tl os Juno 001 ya . Ku s0.30 a or Kat > 
SS or wir JADE Sn or Sa 5 „dar Jän Jade "sa 
2 wopamıs ‚auohal; ‚aa „as a3 JoBLD SS :ollaS opel ol 


1,1 ,an- 


l’admirable Severe, elles dirent en effet! : « Seigneur Dieu, dirige notre vole 
aujourd’hui. Situ veux que ce saint devienne ton pasteur, envoie-le A la porte 
pour qu’il nous röponde ». 

Le grand Severe av ait P’habitude de se tenir dans la partie* superieure du 
couvent. Il n’avait de relations avec personne, si ce nest avec les quelques 
visiteurs qui venaient le trouver pour lui soumettre des questions d’ Eeriture®, 
ou pour discuter avec lui. Pierre, son disciple et son second, dont nous avons 
parl& plus haut, accomplissait le necessaire pour ceuX qui venaient, et con- 
gediait tout le monde avec promptitude. 

Au moment de l’arriv6e des deputes, Pierre, avec tous les freres, s’etait 
preeisöment eloigne un B£ u du couvent pour une affaire. Aussi quand ils 
frapperent ä la porte, iln’y eut personne pour leur röpondre. Ils continuerent 
afrapper. Le saint, etonne, descendit. Il ouvrit la porte, et regut les deputes. 
Ceux-ei lui repeterent les paroles du serviteur fidele‘ : « Beni soit le Sei- 
gneur qui a dirig@ notre voie aujourd’hui * et qui a exauce notre priere ». 
Severe leur demanda pourquoi ils etaient venus. Ils lui r&pondirent : « Notre 
pieux empereur vous a donn& l’ordre d’assister au concile », et ils lui ten- 


1. Cf. Gen., xxıv, 12, 42. — 2. olxog. — 3. ypapıtöc. — 4, Bliezer: cf. Gen., xxIv, 27 sqq. 


* B fol. 142 
va. 

* 1 fol: 14 
re b. 


* Bfol. 142 


vo 9% 


* L fol. 11 
VaRd, 


*B fol. 142 
vob. 


* B fol. 142 
veb. 


240 JEAN, 156] 
2. aD Ihn as] J 22, od ads Lir-sas 0] od afıao/ 
„gonas I] Da; lad . al use Sad 

= | » wall) ass - als al Aor Ua . Na90t m „ 
2 Vo Io Lil harlo „or yelı Jyliy JNamasa DS Lil aan |} 
„N, Jar mans: rn] sl Tanim] „all "warte J>5, Jolaxs Ns 
40 u 0 00 Lido Lea a mis) as] Las soon Lu 
Pos. all, alas au, 
Re NG I us) Nas . voalas Jlonoy> „0 

on aka as Sn a a Fe 
aD» „5 ..Lfo Laxago Jod] yasiz zuoadıng JlausıN ’ Loos ]o 
| a JH aD INLa. 0 wor Jo Das Ir od 
za Haas SA 2] sau "Jr Js Jod] Dr asopun ); 
‚Jos Ja /Naso 

Sol Jo „pas so as] Do N Das „5 do 


JaoloID aaı. mA, ann ! 


1. Bwddal. — 3. 1, Al. — 3. 1 warpligel. — 4. L wial. —5. B 00. — 6. 1, Hape. — 7.1, 


woasoalo. — 8. L N sans ». 


dirent l’ordre imperial. Ne pouvant y rösister, il recut les deputes, les fit 
reposer et partit le lendemain avec eux. 

Quand il arriva et apprit le choix qu’on avait fait de lui, il songea A s’en- 
fuir. « Je ne suflis pas, disait-il, pour un ministere aussi sacre. Comment 
moi, petit, qui ne suis pas pröpare, pourrais-je m’asseoir sur le siege du 
grand Ignace? Ordonnez un autre qui soit capable ». Ces paroles ne firent 
qu’augmenter l'insistance des evöques et des moines. Celui, en eflet, qui se 
laisse prendre aisement', est aisement meprise?, mais celui qui se laisse 
prendre diflieilement’, est diflieile a combattre ‘. Ils s’emparerent done de 
Severe avec precaution, et le garderent avec grand soin. 

Quelques-uns des amis’ de Sövere, qui avaient &tudie avec lui, lui &erivi- 
rent alors et lui rappelerent la prophetie que le pieux et illustre Menas avait 
faite a son sujet. Ils lui conseillaient de ne pas refuser, et de ne pas se sous- 
traire au choix de Dieu. Il n’ötait pas sans danger (x!vöuvos) de ne pas entendre 
l'appel de Dieu, meme si l!’on refusait par la modestie. 

Peu a peu” cependant Severe les &couta, et se soumit. Il comprit qu'il 


l. euaiperoz. — 2. eixatappnvntos. — 3. Buoalperoc. — I. Öyoudyntos. — 5. guvnßeız. 


10 


10 


10 


10 


1157) VIE DE SEVERE. 24 
Jı>o, ID Joa Audo . kisalısso Lrono Jeans]; yk: RN 
Jusanul ID ‚oonas "I «as 
|Nsoas W850 »‚goriLso oorias Jar ‚so2 -.aads Opjasar „23 öl 
al any "> ..„oaDas Jim Ladäaso Lu oo ans 
5 Red lin Jplis wlohan ie as Io hisy oo Dal 
bopads, > sonam a a5 uläD ‚usa Jaa > oo 
wopam "yore Jacı Joa „Jul Jacı Nascı "SS, som oral 
Ama) Yu ‚omas; wonam Kopun0 „ypul kacı aa), ws 
„rohe Laly -. yore Jr od anepus Lac ‚son Leaämus! ol; 
ads; 1Pjooı ons; 945, zahase; as] Jooı Aslı So „lo us) abo 
—» ‚Joa Sy wi opam rl "Ds :Jooı "ssaa Au lopaamo 
as iD uörg guöto Da :mopam PAS] ‚oods 


9 

1. B ne donne pas ». — 2. L ILL. — 3. Ici commence le passage de cette Vie qui figure dans la 
Chronique de Pseudo-Denys de Tell-Mahre (Jean d’Asie); il va jusqu'ä la p. 243, 1. 7 (o> lo ID). — 
Nous noterons les variantes de cette Chronique par la lettre J. — 4. J ua, — 5. J orthogra- 
phie ici et plus bas woyowaw. — 6. J orthographie ici et plus bas bo>3. _ 7. 7 Suly. — 8. 
J omet les mots : rel Jao ILyoja>. — 9. J #2. — 10. Au lieu de Jon, J donne om apres heas3,. 
— 11. B ada9y. — 12. B »0a (parf.). — 13. L &9: — 14. 1, s’arrete au mot wo,am pour ne reprendre 
qu'ä la p. 246, 1. 12, au mot I. Deux feuillets ont de nouveau disparu iei dans le ms. de Londres. — 
15. J DosieLl. 


ne pouvait rien contre l’insistance opiniätre des eveques, des moines et des 
laies, et se rendit avec eux A Antische. 

Lorsque ses habitants l’apprirent, tous, jeunes et vieux', avec femmes et 
enfants, sortirent de la ville et le reeurent avec de grandes louanges. « Depuis 
longtemps, criaient-ils, nous desirons partieiper aux saints mysteres. Delivre 
la ville de I’heresie?! Nous demandons A baptiser nos enfants. Anath&matise 
le eoneile de Chaleedoine! Anathematise (le concile) qui a boulevers6 l’univers! 
Anathematise (le concile) apostat! Anathömatise le concile des renegats! 
Maudit le concile de Chaleedoine! Maudit le Tome (Tsuos) de Leon! Que tous 
les evöques anath@matisent! Celui qui n’anathematise pas, est un loup et 
non un pasteur! » Et s'il y en avait qui talent supposes etre du parti de 
Flavien, ils s’entendaient appeler par leur nom’: « Un tel, anath&matise le 
concile! » ce qu/il faisait. Lorsque tout le monde eut anath&matise le con- 
cile par ces cris et des cris de ce genre, les louanges se firent entendre. 


1. Proprement : r&oa Miria. — 2. zarodokia. — 3. OyYop.asTı MXOUEV. 


* L fol. 11 
v°b. 


* B fol. 143 
ra. 


* Bfol. 143 
ar 


242 JEAN. 1158 
‚Joa I obaäs ol aD „Dos Joh [55 o! 801 ‚0001 BE NERT) 
Jeass 5 Jlusom lan.s5o :)NupaD Ns NL no Nas "Lıss 
IE As — us ao we waso;) Nuso :Na5 
"lo .. Jo|> Ja Susoı Has » Je AD er (Lo5jiusas .oöı 5As 
Ja Dan "or "La doll; "LA. "Din; Juan Jisoy [sole 
ı DoL um; Loadols umad. Lafuado "mwasadmn "ass 
IND "Aljlsaca ls kon soaJo homadıs wonam \asaDo 
aa jo Inaojs 88 wän Jenän ooril 0 22 as Juan 
‚Jos „aan; JOD Jo; wil eo Lus u jo Judo wı Liol> 
has ..j20] ">jys] Jooı wor kyay yol :aon Joh Sr Ilias 120 
fa Imger hs Las ..Joor JS, 
0 Jd) nad Jagd od Jdor NDS Kara Isar Kor yols 


. J gaaDas0. — 2. Au lieu de Jabatos ol, J donne Mb303. — 3. Les pie köo... a hel> Las 


l. h) sont omis par J. — 4. Jury wo. — 5. 10829. — 6, Bllodslm. _ 7., DlLy. — 8. Au lieu 
de >», J donne : Lu>| 23 bs >. — 9. J bus (lege faıtsı>). — 10. J. RL — 11.J eh - 
12. Peuf-etre vaut-il mieux im LaSsans. — 13. J donne > avant wata. — 14. Blir. 5 Or gel 
lel bes. — 16. J loo Ira. - Au lieu de Ida... a 09] (p. 243,1. 1), J donne : a „> on 


aaa] MAN ey 154; BEE 


Mais le grand Severe se r&jouissait plus des cris que (ur A) des louanges. 

C'est de cette maniere glorieuse et brillante que Severe entra dans la ville 
et qu'il regut l’&piscopat' en ce jour. Il monta sur le tröne (Bsövos) d’Ignace, 
lui suceedant, il est vrai (new), " apres beaucoup d’autres au point de vue 
numerique, mais (2) immediatement pour la vertu. Etant monte en chaire 
(ßünx), il prononca une homelie pleine de la science de toute l’exactitude de 
la theologie (Peoroyia). II y demasqua "anthropolätrie? de Nestorios et la fan- 
taisie (pxvrasia) röveuse d’Eutyches. Il refuta en outre longuement ’ le concile 
de Chalcedoine et le Tome de Leon, en recommandant de nous &carter ' des deux 


10 


or 


seueils egalement impies, pour suivre la voie royale ’ et confesser piav göcw &x 10 


dVo od Ocod Asyay seszprwpevou". Puis, apres avoir ajoute quelques mots sur la 
reforme des m&urs, comme le moment en fournissait l’occasion, il congedia 
le peuple qui etait fatigue, [et l’envoya] prendre du repos corporel. 
Tel fut le jour glorieux de l’entree (a Antioche) de cet homme inspire de 
1. üpyıepwaivn. — 2. Außpwrodlarpein. — 3. Avrıppntixöv Iöyov mordv inoimas. — 4. « En prenant soin de 


s’ecarter »? — 5. ödö: Basııan; cf. Num., xx, 17. — 6. Ou sesapxwpevny, car jaas0y peul aussi bien se 
rapporter ä MD qu’ä Is; cf. p. 242, note 2. 


10 


1159) VIE DE SEVERE. 343 


anaams| Mus, Lou 00 JLaäs 3 aD us no! am 
?pjLDo „ol a as] "Nuss Na| (oo ( Nas Sao 
won Las Kor. Isa Ihn, Lip] „an ol Jooı Il; 
‚5 Dr Kaas :’Jlapysg sy or Jj20; lansa> ‚Ladss Jon! 
. 'asiyy IA Das 200 LM m0 J80075 Nasa 0 Slam JL>o 
Laos "as 2; Jar 00 u Ba uni) San; LS lass 
‚uaäseb a8 asasaj5] 2 ot "os Joor JS 

ho Iaißy gel Jooı kanss soo lasay a; Kuscr 5A> SA Jo 
Pl 3a, Loar Jo bad: Las aN .-Joor “any oa; Las 
Loo Jan, wor Las, odldDImo y.l ho, JS» wann, wön Juaa 
asp wir ul Mor sl; Hans Se :llamdro; Jlanıg od 
ua] ESS abo 0001 Ss — ONE D :2001 Jr2 L>r> NET | 


1. J omet Pyazsoy. — 2. J SeLll. — 3.7 hDabo. — 4. J place kaa» avant how. — 5. Au lieu de 
are nun, J donne: AT 10,0 ou29 da: |Lasjeyy. — 6. Ges deux mols sont ellaces dans J. 
— 7.J Nasy. — 8. Ce mot est illisible dans J. — 9. Iei s’arrete, dans le ms. de l’abbe Martin (Pari- 
sinus syriaque 284), l’extrait de la Chronique de Pseudo-Denys de Tell-Mahre. L ’abb& Martin laisse en- 
suite une ligne en blanc. Gette ligne represente peut-etre la suite jusqu’ä ham>aD, qui sera sans doute 
illisible dans le ms. original (Vaticanus syriaque 162). 


Dieu'. Aussitöt apres son intronisation, il renvoya les marmitons et les cui- 
siniers? du palais &piscopal (trısxoreiov), avec tout ce qu'ils avaient invente 
en fait de pröparations culinaires. Il renversa les bains (Baaveiov) qui s’y 
trouvaient, comme les pieux rois Ezechias et Josias (avaient renverse) les 
statues de Baal’. Il continua la vie dure‘ qu'il menait comme moine : il 
couchait ä terre, ne prenait pas de bains, faisait de longs ollices de chant, 
mangeait des legumes comme les jeunes gens de Babylone", et se faisait 
apporter du marche du pain grossier et commun, * comme les boulangers 
(2er0z;r0:) ont ’habitude d’en faire pour les pauvres. 

Il ne cessa, des lors, A la maniere d’une fontaine, d’arroser, comme 
ane terre qui a soif, le peuple d’Antioche qui avait faim, non pas faim de 
pain ni soif d’eau, mais faim d’entendre la parole du Seigneur, selon le mot 
du prophete’. La gräce de l’enseignement lui avait, en effet, fait defaut, 
par suite de la mechancete de ses pasteurs anterieurs“, qui se repais- 
saient eux-memes, au lieu de paitre leurs brebis’. Gräce aux paroles de 

1. Bzogögoe. — 2. Le texte syriaque presente iei deux mots : le premier est l’equivalent du mot grec 
öbororös, le and et le mot grec wäysıpos lui-m&me. On sait que le wäysıpo; &tait au-dessus de l’öryo- 
roröz (Athenee, 405 a). — 3. IV Rois, xvIu, 4; XXI, 14. — 4- arngaywyia. — 5. To yanarzarreiv. — 6. Dan., 


1. 12, 16. — 7. Amos, vırr, 11.— 8. Mot ä mot : « des gens ä qui &tait Echu le soin de les paitre prece- 
demment ». — 9. Cf. Ezech.. xxxıv. 8 : zul &6ooxnoav ol noreve; Saurouc, Ta ÖE npöbard mov obr Eböcunaav. 


* B fol. 113 
loR 


*Bfoi. 143 
r°b. 


*B lol. 143 
yo 


* Bfol. 143 
vo 


A, 


24h JEAN. 160) 
ROW NET I JaN; Ne JERSSS- a} ICH . Ola D35 > Nass 
0 Das 80 0910 ort ILrsopsı Laidul; has or Ip m 

.AusAn Jo Ja | us Hu läs a os ze (OO Lass 
„as |NuSal ..yalo] af DES 120 „„oais yas (I do [5] laroıs 
„Do lpane] ia JLu por odı uojkl Jod Jos al 1 «so yabalo 
. Jos» NLoual>o ..)oNo Jlawo - >>, JUABo Jjols Kiss lab roh 
an ou] 1 wu Lane a) pas ga> ll: > 
HU 2 pa uda auap od Joe ul ER > 
‚Kuläsı Io) Dar > aD „worin or. ud Kisıs od 
Don :J)N05 us Ja abo kuls Lok Lady JNuänıo ' "IAuzaso 


ro Ihe Dis; do1 J!- ‚Dal 00 Mus5 os usihas 
Ira! <> Jua>: Jun. BEN rT on Jo J) Asa; JA, aD 
noll a gl ‚wanaı Io} Mausolso „sol ondlh 


I, Gorrexi : B «sol. — 2. Lire I #30 7 


Severe, ceux qui avaient faim devinrent des theodidactes, comme il est &erit'. 

Voyant que les habitants d’Antioche aimaient les chants, les uns, ceux 
que l’on chante sur la scene’, les autres, ceux des po6tes (roınrzi) de 
l’Eglise, il se montra plein de condescendance pour ce penchant*. Comme un 
pere qui balbutie avec ses enfants, il forma des chantres (Yrra:), composa 
des hymnes et les leur remit. Sous ce rapport encore, il imita l’exemple de 
Dieu. Dieu s’etant, en eflet, apergu que les fils d’Israel etaient attaches aux 


sacrifices de taureaux, aux immolations' de brebis, aux viandes oflertes aux 
idoles’, a l’eflusion du sang, — choses auxquelles ils s’etaient accoutum6s en 
Egypte, et dont il etait diflieile de les döshabituer, — ne les en detourna pas 
immediatement, mais leur ordonna de lui oflrir ces sacrifices, se röservant de 
les en delivrer en temps opportun. Severe ne composa pas de ces chants 
poetiques, frivoles (?)" et efleminds, * qui menent ceux qui s’y laissent aller ä 
la volupte de perdition et non ä la volupte spirituelle, mais des chants pleins 
de gemissements, qui provoquent les larmes aimees de Dieu' chez les audi- 
teurs. Aussi en arracha-t-il beaucoup de la sorte a la perdition du theätre 
(derrzov), pour leur faire frequenter avec assiduite l’eglise. Parmi ces chants, 
les uns enseignent, en effet, la theologie (Beorsyix), la theorie (Bewpix) et 

l. Isaie, Liv, 13; I Thess., ıv, 9. — 2. Mot a mot : « ceux de la tente » = 1& nö ounvas (udn). — 3. 
suyxarabatveı eis touro, — 4. apayal. — 5. 7% slöwAößure; ch. I Cor., vırı, 1, 4 et passim. — 6. En ratta- 


chant I\N5-3» A #%, on pourrait traduire ce mot par « horribles, aflreux ». Mais ce sens ne convient 
guere ici. — 7. oMoßeos. 


10 


10 


161] VIE DE SEVERE. 3h5 
LEN JoNäs; kaxäsı gm DS banon ol Mo :Liollo 
DS ou or lim po as Manıad ons aD. 
kiany u hs . poll Na. Jlospsoo Las ads, Jlauno II. 
Jaasx haso,> She IMll2o, Jolie ai Losaso ..JHAo lorumso 
Joor Iso has od: Jlaxıs us „5 ..Joor hs JS; Inge; asabı 
ga woai I] oo Jooı za sans Jloröly JAsass al Pad 
„D Syaa Fila Jjadols Joan 0 pp iusd cr 
‚aa>Ka| Lani> IS JoI; Jlausopas Lisss Jjla 45 „29 
gra>36 Jooı Waolmxoy dor ao So .,0001 RER OD la Laso.so 
a N IN) oh Lade as aı [uäs; \oor 0001 
is 20: Jia Lasoı> . u DorN 0001 gl; „As; Lin] ‚Jo 
Nass 50 aD > Iso 5; N Kot ram; 0001 Rare) SC RT "Bol. 109 
1 ala > wann Ds. JoD] Joor ana Sud: Jlasäso 
adorso Jorgtis Ill INjols; SAe Hiss -.430lo Jooı Jo Lana 


or 





1. Correxi:B erelll. 


l’exactitude du dogme (doypz), d’autres decouvrent les profondeurs des Li- 

vres divins, d’autres conduisent ä la possession des &uvres', beaucoup ont 

pour sujet les fleaux et les plaies infliges au peuple tout entier et les chäti- 

ments communs. Aux temps, en effet, de secheresse et de manque de pluie*, 
5 d’epidemies, d’irruptions violentes de d&mons, il se dressait comme Moise 

contre la colere de Dieu, et l’apaisait par les prieres de tous : il ne lui rappe- 

lait pas seulement les serments des Peres’, mais les souffrances qu’il endura 

pour nous, en nous delivrant de la servitude du diable et des demons. 

Et un jour des demons en fureur se ruerent sur des personnes avec la 

Io permission‘ de Dieu. Ils les faisaient paitre comme des animaux, les for- 

gaient d’approcher leur langue de tous les objets qu’elles rencontraient, et 

les leur faisaient avaler, que ce fussent des morceaux de verre ou du fer; et 

lorsque ces personnes les rendaient ensuite, elles les vomissaient sous forme 

de charbons ardents. * Cet homme grand et jusie (Severe) demanda alors A *Biol. 113 
15 Dieu, en le priant, en le suppliant et en l’invoquant comme il fallait, de chasser a. 
ces demons de sa creature. I] priait avee componction et disait : « Seigneur, 
parce que nous marchons dans de nouveaux sentiers de peches, nous sommes 


l. vateubuvous: eis xricıv Twv Eoyav? — 2, @bpoyta. — 3. Of. Rom., XV, 8 : räs drayyadias soy nation. 
5 1 pY R Y f 


— . KaTX guyyWpnstv. 


246 JEAN. [1162| 
0 kujasamso ja Jade 5ido Il hass yamızoz Jajls in 
yol alaDo „was oma . bar; lad Worms oöto a Ip) 
Nam Jar » ».Joor asys J,äs> ‚0or> J55 kaaso Lobo Las) „yab Labı 
„> Jaior Jr .« yAdo „ul „oo Jöoıl hoaaas ..Lor a, Nas ol ya) 
Joa Aulo .oocı ee a7 Sen A309 001 yulo « Js) 0001 gay 
Dr :lpolo Jod] nad; dor ad > laso,> Loäa> [REN 
‚Joa 20,30 Lsaso oA wasar Do 

Joan pls a ht Saum] od ul; dor Duscı Las 
SA .Joor J5 aD > hr ot NS JLosysa>Do Ip; Nasa 
Jadg dar 2] ua cr :\laDÄn „or Luasaa 0 | 0 <<! 
"pD bl sad Jr SQ. oousdun PL J > -.lalı Joh] Jos jol Losil 
kyalo .« AS Yo ud ud 9 Bas: ul Ie£ DB ol 
SED [Dsaiso Ars] as] „> Lob ..No; Joa dr Joe JasasSı 
Dal Io 


l- Gorrexi: B&07». — 2. B adw5ol>. 


punis par de nouveaux genres de chätiments. Nous avons, en effet, depasse 
les chätiments que tu infliges habituellement dans ta colere ». Et celui qui est 
prompt ä la misericorde, &couta celui qui intereedait aupres de lui. Il lui eria, 
par les faits eux-mömes, comme & Lot le juste et au grand Moise : « Voici, je t’ai 
accorde encore cette faveur‘ et je leur pardonnerai selon ta demande* ». Et voilä 
que les demons sortirent en criant, comme s’il (Dieu) les poursuivait. Les 
places publiques prirent alors l’aspect d’une eglise : tout le monde y chantait 
les louanges du divin’ Severe au lieu de celles de Phe@bos (#oi6oz) le perni- 
cieux'. 

Aussi longtemps qu’il pouvait etre remedie aux peches que nous commet- 
tions, il se levait contre la colere (de Dieu], et emp£chait par la priere les chä- 
timents qui nous menagaient. Mais nos pech6s &tant devenus trop grands pour 
etre pardonnes, Dieu lui dit comme ä Jeremie : « Ne prie plus pour eur, parce 
que je ne t'ecouterai plus. Ne vois-tu pas combien ils m’irritent tous par leurs voies 
perverses® »? et l’ayant fait partir de la, il livra, comme s’il avait enleve la 
colonne qui supportait tout le poids, la ville entire A une ruine complete. 

l- Gen., xıx, 21. — 2. Cf. Exode, xxxII, 11-14. — 3. 7% zou Beopöpoy Zeunpov. — ı. C’est-a-dire au lieu 
des po6sies compose&es en l’honneur de ®oi6o; ’AnöMwy. Selon une etymologie courante, le mot Arorwv 


a ete ratlache au verbe anod%ypı « je perds, je detruis ». Cf. le Thesaurus de PAYNE-SMITH, S. v. 
boas, col. 9. — 5. Jer., vır, 16, 17. 


or 


10 


10 


ar 


10 


163 VIE DE SEVERE. 247 

5 2 :JaS) aD Jia, 50 Nuss muss „ol yr alı sa 
Inpn Du Las haso.> : )as.As0 Ned 2 od 

led an Jolas u el zum] dor Hana or dor 
Ja Jan; Do Mfuso au] Yin» «ler "Melle So « 
Ta aD hl el lb Ip; oe arg wär Jane « 
BET NE nn Jos Maus... ur Jr 00 Juan “öl « 
| ET aan. Nas ID. Jo ha Hoya Jh my U « 
Dass JI3N0 . Joos Du, Lrsaso Jo > ’ rer ‚Nas « 
: ‚DU Sassas | pao DA « 

«soh oMD asıjl] od aD olaam ;A> 20 or Lie JaDo 
„Nil: Nuscı öoı J Los Aludoy Jas&s0 Jäsas u! Nil « 
rl Jo ..‚aoMiso; > NyMlo Asyl hair am Nil; « 
NO; Do JA5jo5 [Niudo :Jodl; Jope Jansas II :kamn | « 
= 040 an « 


1. L Ita 23. — 2. B bll=. 


* Cet homme inspir& de Dieu' (Severe) avait predit cette ruine aux habi- 
tants de la ville, en les exhortant ä apaiser la colere [de Dieu] par les prieres 
et le repentir, comme les Ninivites®. 

Voiei les paroles de sa prophetie. Dans son homelie sur l’arrıvee des 
demons, il leur dit : « Devancons la necessite (av&yzn) et faisons preuve, 
de plein gre, de repentir. Non seulement nous &chapperons & la colere, 
mais nous meriterons une recompense, car tout ce qui est fait de plein gre, 
est r&compense. Avant qu'il (Dieu) nous surprenne, vivons dans l’amour du 
travail et dans la philosophie. Si, en eflet, nous ne changeons pas & la suite 
de ce chätiment et sous l’empire de la crainte, ilne nous reste plus qu’ä etre 
prives de Dieu, ä devenir des ötrangers pour lui, a &tre livres A la ruine com- 
plete, a tomber dans un abime profond ». 

Et il Eerivit d’autre part aux moines qu’il apprit avoir ete tous persecu- 
tes apres son depart : « Vous &tes les colonnes et les soutiens' de la ville du 
Seigneur. Si done vous qui ötes les colonnes, vous avez et& ebranles et en- 
leves de place, a quoi d’autre devons-nous nous attendre, si ce n'est ä quel- 
que chätiment de Dieu, et A ces grands maux que l’on ne peut pas &viter? » 


1. Beogöpo;. — 2. Cf. Jonas, III, 5; Matth., xır, #41; Eue, x1;: 32. — 3. Cf. I Tim., 1,15 : 07%os x: 


Eöpaiwp.a Trg Kindeiaz. 


*B fol. 144 
ra. 


© 1.101212 
vb. 


* B fol. 144 
Lesar 


* L fol. 12 


a. 


V 


*B fol. 144 
ro b. 


fol, 42 
yalh® 


" B fol. 14 
ob. 


248 JEAN. 164 


Ja; Ko :0> od as. dcr Kino Jlomsol alaas u; SA 
ki) nl aD JUN. JisNaso [LuAso dor dor» ade 
„eipase ara ar (Wöd ala a Snlı halaı ol pa 
JLasso - öl; yr2 loan as Nuss So : Las} dor Nuacı SHll » 
JorzaS Jo ..JAuspso Ds umı2 J 20.5 Jura Jlas; IN 
Du; 08 I] are Id so Jo. "hmsiS Jo „is 
a [RENTE 2 aa 05 
ERW ER ET EE Io} aa sn alaısool> Jooı voohsls ulo 
kan) Ir Monk Jar 20) D0r50 or (aD .Jaoıy um; 
his AN} .opso] jaaay zo] „2 an " LoNas horadin, woramd 
As > ua saa No „oh! Lssaıs uno oraido 
JAD» Jo, Lis oh; Sl] So 2 co BENV „> „lan 
Mio )ls->!; Lo )Losöt-.m._>0 a )laısMam |, 09 „nass 





1. B |ey-aD. — 2. B aadD. — 3. L orthographie iei et plus bas wanh han. 


Severe a raconte et deerit avec soin son depart merveilleux, les souf- 
frances qu’il endura et les jugements de Dieu qui s’ensuivirent, dans la lettre 
" quiil eerivit, A ce sujet, ä des personnes zelees. Nous y renvoyons les amis 
de la lecture '. 

Apres que le pasteur eut &t6 chasse, le troupeau fut livre a des loups. 
De faux pasteurs remplacerent les vrais. Ils n’avaient pas compassion de 
leur troupeau *, ne fortifiaient pas le malade, ne bandaient pas le blesse, ne 
ramenaient pas l’&gar&’, mais faisaient tomber dans l’'heresie ceux qui etaient 
sains dans la foi‘. 

Un homme, grammairien (ysapuzrızös) de son tat, un des plus habiles 
heresiarques ° de maintenant, et m&me de ceux d’autrefois“, composa alors 
une longue apologie du concile de Chalcedoine. 1 y declarait « qu’on avait 
dit avec raison que Notre-Seigneur et notre Dieu Jesus-Christ etait « en deux 
natures unies et en une hypostase apres l’union », aflirmant que c’est la m&me 
chose que de dire « unenature du Dieu Verbe incarne(e)” ». — Le meme com- 
posa aussi un traite, et pensa le fortifier par de nombreux temoignages des 

1. Mot a mot: « ceux qui desirent lire » — evruyyaveıv. — 2. Cf. Actes, XX, 29 : Eyi olöx Orı eloekeuaoyraı 


per try Apıkiv ou Auxor Bapeiz eis unäs, un petöönevor ou mormviou. — 3. Of. Ezech., xxxIv, 4 : 6 hoBevnxos 
DUX EVLOYÜGATE... Kal TO GUVTETPILHEVOV OU Katzönoate, zal To miavmuevoy oly. Amearpebare. — 4. Of. Tit., 18, 
2 : üytalvovras ch miotel. — 5. alpestapyns. — 6. Motäa mot : « habile parmi les heresiarques de mainte- 
nant, ou plutöt (nu&%ov de) aussi etc. ». — 7. ia püoıg roü Qeoü Adyov GeoaprwpEvov OU GEesapxwievn: cl. 
p- 242, note 6 et p. 249, note 2. 


10 


or 


10 


1165] VIE DE SEVERE. 949 


2 ul Jade. än|y yo] Aus on; “Doro :fasiin Liadimo 
Lan Solo yads du, » Snsascıo Slammasoıy wär | a) 
al, wär als Kun] -.oo ones ja hoc aa Jooı ui] Jo]! 
ha za Da " olas; J Ns wg ag slasn So 
Yasll; Haus! aDaS aD, Din Kia. ad, omas Jona 
Iayoanyz son \] som] "nimo] ulih hin weily soly wörs .jn0l 
Js, “ot wonamN So oo vol Jamol SH] Muna.in han] 
„solss won BETERG sol » ‚JNoas. snan od ksoä.), NOITEO Ay Mai 
gel] Noanı INusilz znsser ur mas Jo. Jiise Jain Gil 
& öl J ‚lab jsol „.haispe Nasa waljan Jan, Jams 
ID io anailly jsoly uaduian hauao [ig oMus5ÄN 0] ol 
Mas |Nusily aD "a har paar ins nu 00] ji SA 
ZT »; go JADE ws Ana 50r0 do Il. sandıs uN.] 


9 


pol Joy Jdtas I I „5 a8 je IND sdam jLö Aisbo 


1. L 89 —2.L wlool. — 3. L omet ag: 


saints Pöres et des docteurs anciens et modernes, qu'il eita en les falsifiant. 
Le divin Severe &tait seul de force A pouvoir en entreprendre la röfutation. 
Il ridieulisa son auteur ä ce point que m&me les personnes peu versees dans 
les dogmes (döyuz) se moquerent de son ignorance. * Severe montra, en 
effet, qu'il avait pouss& la folie jusqu’a declarer que toute la Trinite s’etait 
incarnde dans toute l’humanite, en disant « que deux natures sont deux 
obsizı, si l’on donne A ovstz un sens general" ». Il montra ensuite, par les de- 
finitions du concile lui-möme, que le coneile dont il avait &t& le defenseur 
(svväyopag), etait obscur. Le Grammairien ayant, en eflet, allirm& que dire 
« deux natures unies» et ne pas ajouter « d’un seul qui s’est incarnd » est d'une 
pensee obscure, selon la deeision de saint Cyrille contre les Orientauxr, Severe 
lui dit: « Tu n’as pas compris, ö toi, la pensee du grand et sage Cyrille, qui 
a deelare que les Orientausxc ont &te obsceurs, non pas parce qu'ils n’ont pas 
dit « une nature incarndee » — cela n'est pas seulement d’une doctrine obs- 
cure, mais aussi erronde et heretique, qui melange ce qui n’est pas m6- 
lange et cherche a identifier de force des termes opposes et contradictoires, je 
veux dire :« en deux natures unies » et « une nature du Dieu Verbe incarnde? » 


1. Passage obscur. — 2. La traduction « incarnee » parait Elre la bonne iei. La formule ia go; 
zov Ozoü Aoyov oeosapzwpevn Se lit ä plusieurs reprises dans les lettres de Cyrille ä Succensus, et c'est 
bien a cette formule que Severe semble faire allusion. 

PATR. OR. — T. I, 


18 


* B fol. Yılı 


V 


#1: Solsl8 


"Lfol.13 


I 


+ B fol. 14 


V 


a, 


*B fol. 1a 
v°b. 
tol. 13 
v’a. 


2 14,201. 13 
vob. 


* Bfol. 14 
v°b. 


250 JEAN. [166 


Jar pa; INS Jo I; hun ud opiineg is 5 bl 
Js 50. Lrm-0a., Jeaa-n 9] wamıcsam JaNs Im u 
RE  DE sam Ju e JADo: SA Sl .30l waNlsao 
Hay „el Jasassa> NA oa sol ya id J 2. lusi 
‚yo; [ia pe Holy „Dur woran " Wascı Ja 0] .Imiel Kay 
‚NE Manag; hasse hpmass 28; Beil zu] ol 

)\au>Masas; or WON was „m ao, has oo Lusy an Jl 
Mad; ya) Jesolo zu JADE ars Jo; Jay NMomsel, 
IND20 Isoly yol rar wre „as wand, san Nas 
ol ..praD 159 a locı Ins ‚aD 20] aaa > ar 
LO pad za 0 Mol Isaac sl» Las Los „DD 
‚Has Dur bayoD JiaolAuer wir yul Lö The; 

IJAD>80 . usäsopo Na "jpadol Aula] anses. EB 53h 
aus oly » j „ol No $po>Da.a . walas ka. o — Koll! Aso.o; 


1. Bow. — 2. LIie8. —3. B Po. — 4. LIyo Sal, 


(car ceci, Cyrille, eet homme &prouv6, l’a aussi dit dans sa lettre A Suecensus, 
eveque de Diocesarde) — mais parce qu’ils avaient employ6 une expression in- 
termeödiaire, qui penchait des deux cötds, et qu'ils n’avaient pas manifeste la 
verite. Toutefois Severe lui dit : « Je veux bien conceeder' que Cyrille s’est 
exprime@ ainsi. Montre done * que ton concile a dit « une nature incarnde », 
ou bien, selon tes propres decisions, il est plong& dans les tenebres et dans 
l’obscurite de l’erreur® ». 

Mais ce n'est pas le moment de nous occuper de questions de dogme 
(Soyu.x). Il sera facile a ceux qui le voudront, de lire® l’admirable traite en 
trois livres‘ que l’'homme de Dieu (Severe) composa contre le Grammairien 
(IRRBEEBEIB ) en I’honneur de la sainte Trinite. On rapporte qu’apres l’avoir 
lu®, les herötiques dirent A celui-ci : « Il eüt &t& pröferable de retenir ta lan- 
gue, plutöt que d’ouvrir contre nous cette gueule de lion; car il a extirpe 


6 


notre docetrine (doynx), depuis la racine et les fondements ", comme on dit ». 


Peu de temps apres, le diable accabla les fideles d’une autre plaie, et la 
parole predite par saint Paul se realisa : « De vous-memes se leveront des hom- 
I. Littöralement : « Toutefois il lui dit qu'il accordera par eoncession (indulgence) comme par 
course qu'il a et& dit ainsi »; dans ce passage, le traducteur a rendu par 159% « course » le terme de 
rhötorique suvöpoun, qui designe une concession apparente. — 2. Le raisonnement de Scvere nous 
parait iei trop resume pour &tre clair. — 3. Evrayyavsıv. — I. Aöyoı. — 5. 8% Biöns; on s’attendrait plutöt au 
pluriel : &x 61Zav. — 6. x Beuellwv. 


10 


10 


or 


10 


1167] ' VIE DE SEVERE. 251 
aD ‚alu Jo] Las uDDsin Jia, samanı ad; 
Wo 0 ass LdLa 2 0 Jeäam.s| o Jam u ul .« ‚os 
layamwo Jlass; Jooı Jo; Img N) . „olsoD y-l v>ol ET BA NSTROT 
alaaıniz Js) od aa| -Joagolso \arsi2sg0 wuhogo want do 
od] Lsse; Var ano oma jobs Lu] .ashl, hob Sr Ass 
Is Judo aD | Lean NLmaıs on al Jan0 207 061 
ki-D „asus Jo INS lad; Jlanır sus Jlars Jo zoo] Jaanı 
iolz Jbas or NojlDo Lord Laad "won il Jo Lin Ds 
Kassa jan +01 Jia ado dor as Jlaspamsas I] .Jlasado 
Ir I ar a Iglu] Jay u mas » .odu, Lusoro « 
‚>| Jayamsas Jo .« aa) „Na | ..)las „ooK.] )as,ano « 
20 J->a.50| JEAN ot asNaso .Jjras aNo Lusss las el 
Js Lu Dassı u A» ‚oA Au]l gD <! ‚av ga « 


| 00 Jana. || as Jr won voodu| Jo 22 us ro ws ur « 


1. Tei et plus bas (l. 9 et 11) le mot |Lajas» est 6erit avec un point sous le w. — 2. L waholyo. 


mes disant des choses perverses, pour entrainer les disciples derriere eue' ». Un 
vieil eveque, dejä sot et insens6, qui avait perdu, en quelque sorte?, la faculte 
de raisonner et qui depuis longtemps £tait ivre de l’ivresse et du docötisme’ 
de Valentinien, de Mani, de Mareion et d’Eutyches, prolita de l’&poque oü 
notre pasteur etait eloigne pour vomir ceci: il döclara que le tr&s saint Corps 
du Christ notre Dieu, (corps) que (le Christ) s’est uni de Marie hypostatique- 
ment et qui avait une äme intelligente, &tait impassible et immortel a partir 
de l’union avec le Verbe, * et n’&tait pas soumis A nos souffrances naturelles 
et irrepr&hensibles ', c’est-ä-dire Ala faim, A la soif, a la fatigue du voyage’ 
et ä la mort, mais souffrit tout cela en apparence et non pas r&ellement. Il dit 
en ellet dans son tome (Tou.og) premier : « Le peche est l’aiyuillon de la mort®; 
quand il ne pique pas, la mort est sans action, bien qu’elle semble agir ». 
Vous voyez qu'il dit que la mort a agi dans le Christ en apparence et non pas 
reellement. Et dans son livre cite, qui est dit obseur” et tres long* ou plutöt 
(u2%Rov dE) tres lamentable”, il &erit: « Celui, en eflet, qui, par pouvoir, Pos- 
sede la faeulte de souflrir et de ne pas souflrir, alors qu'il pouvait ne pas 
souflrir et que son corps aussi etait impassible, fut volontairement passible 


l. Act., xX, 30. — 2. @5 eineiv. — 3. Börnors. — U. adıdb)nza (mabn). — 5. 70005 &£ Öönrmopias. — 6. I Cor., 


SV, 56. — Tu 








3. nOIUGTıY05. — 0. NO)UGTEVOATDS. 


* B fol. 145 
nd 


*T, fol. 1% 
tr’ a. 


* B fol. 145 
1° a. 


* 1, fol. 14 


* B fol. 145 


Tb. 


*B fol. 145 


toi. 


252 JEAN. 168) 


un zrel o! faas_, » -,0lo .« [aaa ga. Jar ASS Ing» « 

.« ER oA Dan, "uors abo N WR “> « 
gt] id lan gon wa oh 155 [Lad s dor 
> 2. JNADgo kul m „Auso ass Loss Sun; JAS,A0 
Be " odasal :anas Jod; go >| 00 kom IK, Jia 5 


Joan soo]! „u D>asin JyoLso la so — sa s2; -.\gou0 vaso 
P Nana Jon „dor JuDaaso ‚NS Ja; Nas SorD OS 
Ja JNsuo 5A > ıDaiin J Ja Slo Jans Jo <! Jaaa. 
hau Lac „ass "Lada on og aD wann dor 
aLaN Ja, har harlz wär ads Jain II opel mad Lian] 00 
Bl JNS.Na> JENE) y.lo :alum,d0y Jooı or NR > Ss :Josf 
‚Joa a3 
ala Jo am! „aD 01 -.Lopsam o00 „usa user Lusoı » 


j\ mu! oo Js ha SA ORIAD NET BA NET) — yel Jojo ID 


1. B Day 9%: — 2: L enD2and. — 3. 1 Jh 077. 


pour nous » et ailleurs « nous (le) disons passible en ce quil souflrit et non 
pas en ce qu'il fut susceptible de souffrances ». 

Le grand docteur Severe montra que tout cela etait de la fantasmagorie ', 
des coups d’epee donnes dans l’eau*, des choses plus vaines que la fumee et 
’ombre . Arme de la verite de l’Ecriture sainte, et des docteurs qui l’ont ex- 5 
pliquee, il etablit que le tres saint corps de Dieu le Verbe etait passible, 
mortel, et partant corruptible et susceptible de ces souffrances jusqu’a la 
resurrection, mais qu'il etait impassible, immortel, et partant incorruptible, 
apres la resurrection. 

* Mais laissons ce sujet, car notre but, aujourd’hui, n’est pas, comme 10 
nous l’avons dit plus haut, de nous occuper de questions de dogme (doyux- 
(sa), mais seulement de montrer comment cet homme inspire de Dieu', 
möme quand il &tait eloigne, s'interessait ä son troupeau, et transpergait 
les loups avec ses &crits, comme au moyen de traits. 

Les choses en &taient la, lorsque le tr&s puissant® empereur appela aupres 15 
de lui le grand Severe pour deliberer avee lui au sujet de la paix des Eglises. 
Sans se soucier de son propre salut, il se mit en mer ® pendant l’'hiver, a l’e- 

1. Litleralement : gävrasp.a Evunviwy OU &vörviov. — 2. Proprement : ygäupara zah' Übaro; ou Uharwy ye- 


ysapnzva. — 3. Cf. l’expression : zarvob oxtäs mpiachat ti. — Ai. Beopöpog. — 5. xp&tıstoz. — 6. eioeon eis ınv 


daaccav. 


1 


10 


10 


[169] VIE DE SEVERE, 253 
Ir “Asol -.Ksars Joy [1.5.5 N .,9-.2001.03 Jlopoyy wir aL 
ao. JoD]E wor du on 40 ../Auspso Jh aidado ori] Jsa} 
„20 .Jipa DA au YraDag anfr0 06 0 Dur Jordo Nu; 
— 8 » laNSo >> Nam Lila, Jo aa; Se JrD 
role na JIy Sc „| Dur oo0ı rd; INS wo, DES 
fMoaraN JLonso »> yaDas Da m, kaD Jy3as Josı " 801 
‚ira > 27 wa] Isar 5 KON . 72 aus 
2. ..Jooı ya er" >) Maas Aua5 . Nusoı ai » 
JaN aaa Hl „ol 0 ua Jam do 5A Sa 
D2 :u0alsäsD Jay EN I oa kaszo :doı yel oa san; 
oh Il, Löw a5 wars] ; Jay BD ‚od wor llama or 
„„solss IS [EWR gr wöı .Jo0ı >olara 20,0 MED 7 Io} » .asıo Nas 
umy_No  Juolo Jod] axaS 50 lass Auas NS sooh] os 


1.1 >, — 2, L |SS22. — 3. L wmadten sans 9. — 4. Sie B et L; peut-6tre vaudrait-il mieux 
lire ce verbe au pa‘el. — 5. L donne ce mot au pluriel. — 6. Ici commence l’extrait de cette Vie qui 
figure dans la Chronigue de Michel le Syrien (t. II, fase. ır, p. 280-281). Comme cet extrait est plutöt 
au debut une paraphrase qu’une eitation textuelle, nous en reproduisons la premiere partie in ewtenso, 


poque oü elle n'est pas navigable et olı personne ne voyage. ll avait donne 
a Dieu tout ce qu'il possedait, et montre que rien n’est plus fort que celui qui 
est pröt A tout souffrir pour la verite. Bien qu’il eüt prövu l'inutilite et l’insue- 
ces de son voyage, ıl partit cependant pour öviter les reproches des amis de 
la chicane ', qui n’auraient pas manque de le eritiquer s’il &tait rest6 : ils 
auraient dit qu'il etait un obstacle a la paix des lglises, qu'il trahissait tout 
le monde, et ne se souciait que de son propre salut. La suite des &venements 
leur prouva qu'ils se seraient trompes. 

S’etant done rendu [ä& Constantinople], Severe fut retenu longtemps A la 
cour, au point qu’on perdit tout espoir de le voir revenir. Toutefois Dieu ne 
permit pas que de si grandes peines fussent inutiles, et il lui accorda une 
r&compense digne de ses peines, ou plutöt (u2%%ov de) de son zele. Severe prit 
et emmena, en eflet, (avec lui), le religieux * Anthime, patriarche * de l’Eglise 
de Constantinople °, qu il avait captur&‘ par ses prieres et son enseignement. 
Force nous est de raconter comment cela eut lieu. 

Tandis que le divin® Severe habitait le palais imperial, le religieux (An- 


1. gildörxor. — 2. Apyrepeüs. — 3. Mot A mol: « de la ». — A. Proprement : « celui-ei ayant el la 


proie (le butin) de ses prieres, ete. ». — 5. Neogopos. 


lt 
y 


l. 1% 
b. 


*B fol. 145 
0 


V 


da, 


* B fol. 145 


\ 


d. 


254 JEAN. [170 
ur wöl )NaDsS wa.as or Jool. Jyono -. "woraus ar !öo Joor 
0 kazaNn ;Na u jan a5 Ju ab „Joa Lars do Jyoı 
m.2.% :vas Jsadas so Jun,] ..Nusor wausl] _ ‚dA; SS 
ji ge pr od wmele . rs Salt - DS 2} os .)ADIaS 
hin ud 20 pr aD „el wol «ol „ass Jar ass Jo +15} 
ran Jooı I» my J DS 0 od eo Kar, wi Ian) Jsor „usol 
INN. mssolso| Ss, Luabıoo hal 0 : Aa} 3, ENSU ET? r2 
yels yraoD hl uaäse :hmolo Job nad alad je] ans wu p 
ya ar Ihpil Jlausancrs ul Yes ‚as I, SD „oo Jar 


Döbut de l’extrait ins6re par Michel : vno&l |5osoll |dadsoy |1un> |ole „o „2 sole „0, Inal 
ro WED 907 [Oman 50 jas,oD Dma9| |Nade 20 umassuy Aid 8.09 Der 89 won loc 
lo No N (p. 281) -1dwos |Lass or Lo Ian Iso Alps on wm: Stlo Na 0 .|Llo w8l 
bl an ‚> jselo „ua wi 20 el 0 hs WI, 20 ‚aa Lopsly Idm Izapı on amp as 
ALS) leja> (lisez gO4s0r) Ditsy > - BR = bo |Lausesm>y bl No. -biaa> I gl NY u} „ron 
ao, basis ‚a>| Nano N el 2 am ur om ‚un 00 balas Ip ‚lsojse alias „so Koriss ı Ds 
\Nusas iD | yon, oosl .HaS.so > | -Pabolso jap, NN N (sie) bona>|p, „amd 
pl any Nil ILsanS, woD |maDu [La ads Lyest |Lasssono > D| yoraass uon| wo -anıhy sl, 
P} wadas, looasıs 550: — 1. Lems. de Londres (L) presente de nouveau ici une lacune de deux 
feuillets. L ne reprend qu’ä la p. 259, 1. 2, aux mols wa |, 2, B unokay. 


thime) desirait le voir, et il supplia l’imp6ratrice que cette faveur lui füt ac- 
cord6e. L’imperatrice fit part de la chose au grand Severe. Celui-ci n’accepta 
pas immediatement. Peut-etre attendait-il un avis d’en haut ä son sujet. 
L'ayant done recu, comme la fin le montra, il consentit a l’entrevue. Lorsque 
Anthime fut entre, Sövere s’agenouilla, et lui demanda de faire la priere. 
Anthime ne voulut pas, deelarant qu'il n’osait pas le faire. Severe lui dit de 
nouveau de prier, et quand Anthime eut prie, il röpondit : « Amen! » C'est 
la la preuve que Severe avait regu un avis d’en haut. En eflet, le gardien et le 
docteur de toute l’exacte orthodoxie (5200902x) n’aurait pas prie avec Anthime 
avant sa conversion au bien'. Apres qu'ils se furent assis, le divin* Severe 
lui dit : « Je loue ta vie qui est, peu s’en faut, incorporelle *, et je prie pour 
qu’elle fasse resplendir dans la foi orthodoxe toutes les vertus qui‘ caracte- 


1. Voici, d’apres la traduction de M. C'habot, cette parlie de l’extrait de Michel (t. II, fase. 11, 
p. 195) : « Extrait de U’histoire de saint Severus. » — Tandis que saint Severus £te it dans Ja demeure 
de limperatrice Theodora, Anthimus, patriarche de la ville, desirait le voir. L'imperatrice y engageait 
le saint. Celni-ci attendit la decision d’en haut: puis il y consentit, et (Anthimus) vint. Quand il entra 
et s'inclina, (Severus) lul demanda de prier. Ceci est un signe de pe rspicacit6 spirituelle; car ce gar- 
dien soigneux de l’orthodoxie ne priait point avec les hereliques. Quand il eut price, le saint lui re- 
pondit: « Amen! ». — 2. Beogöpos. — 3. Proprement : « non charnelle » (&sasx0:). — 4. Proprement: 
« toutes les choses qui (ravra ra) ». 


10 


10 


15 


. 


1174) VIE DE SEVERE. 955 


ala 20 day nr ud Jo; kayaD „nis uör Dot 
Polo ol raus (am er 501 ‚One wo] Wöla Jr or 
Nass Jl . horadın, won Jason Kara a>| ol Ras 
So „| Kram 001 ala so] Jormsol ol N ‚Jaafolo wassa-ja 
aD Nil sam ash] > an. |Na2.> SD Au] sonmn-203 
aan I] Jaady son AI. a )auaS a5 pil ).aıs0,00 
au5| aan io u Jän „>53 wadas; Imaxı Zum „.l 
wöto kam was aN wausasly wön I2| un aa Nu5 

— Nun.o an]; oa Im. uöo warnjasaD (aus 
a5 wann. s00| Ss,5 Joor soroduly wär „mu or Iso. Asul] 
JNi.2o Jon <=! Dur „OASOrD 20} 00 war aD Ira „Jon Jolam 
pol Lone - „ooris|> am 5, I, yo y » „Lass Joor soo] 
wö Jo an. Il. molz zo 2 Son 5 aD 5] I 


1. Correxi : B aljaw. — 2, La suite jusqu’aux mots w| PER (p. 256, 1. 4) a et6& omise par 
Michel. 


risent ’'homme de Dieu, car lorsqu’une de ces vertus est privee de sa com- 
pagne, sa possession n’est d’aueune utilite ». — Le venerable vieillard (An- 
thime) lui röpondit : « Je n’ai pas recu, 6 notre p£re, le coneile de Chalce- 
doine, quant ä la definition de la foi, * mais quant a l’exeommunication de 
Nestorios et d’Eutyches ». — « Mais, mon cher', lui dit le docteur (Severe), sı tu 
lui accordes (au concile de Chaleedoine) l’excommunication des herötiques, 
tu lui accordes aussi ndcessairement * la loı orthodoxe, car c'est par la saine 
doctrine qu’on refute les eontradieteurs, selon la loi &tablie’ par Paul“. De 
nombreux conciles d’höretiques Ariens ont depos& les heretiques : celui 
d’Ariminum (Rimini), Marcel le Galate,; celui de Sirmium, Photin,; et celui qui 
s’est d’abord r&uni A Seleucie d’Isaurie, et ensuite ıcı, dont le chef fut Eu- 
do.xios, le patriarche ° d’ici, Macedonios, le predecesseur d’Eudoxios. Mace- 
donios se trouvait a la tete de cette ville; au lieu d’imiter leur hypoerisie (des 
Ariens) et de dire que ie Fils est semblable au Pöre, non en ce qu'il est de la 


meme essence (oösix), mais par cette similitude que possede I’homme, qui est 


N 


1. & auuicıe. — 2. 2E Avayans (avayzn figure dans le texte syriaque). — 3. vonodesta. — 4. Cf. Tit., I, 
9. — Cf. la traduction du passage : « Apres qu'ils se furent assis..... par Paul» dans la Chronique de 
Michel le Syrien, t. II, p. 196. — 5. npöeöpoc. 


* B fol. 145 


vB, 


* B fol. 145 
veb, 


256 JEAN. [172] 


Jesolo: wär pol Lhasa II ur os Ja un JuraD Aulı 
Sao ao ‚ol La) hapauı am A203 Jo ».Joor ass od InacD 
Na] 9120 as aaızion Maasady u] anızior am Jar 


- Jo aaıı Jo... AUS I posl ao. “| my Ss uch Dax 
Jos Ku>Da-ao DL wo,fi2 Jam. nr od ma 0 N 
*D fol. 140 Do y> SL» .osol Jon! 9 »ols oöt Ja .-ouımo Jaslh 

Jar>o :Jasaa> um] Joou :|s5l> sam)ly "yore Jonso :kasaaı JLasdssos 
wo, 23 ollausasoay 1 oa Som ro .« usaas Jxa Joou :Is5l> Jrals 
OSNoh] gr 2.58 AD Ju oral o| "zamjly ol Jrals - Ana) 
ads Jo Do Jo as5 ul Ns aaa ous;5Aso . ums dor 
Ja» )ausascı SA hi» „20 usa :a] ya lamjaaıı 
‚D2 . Je ars} 1 Don "Aus "e ass . (a5 Karo ol umso 
wo JAuas Jan Jon]! my Ja120 ‚haDso ‚oodus DETEEE N) ze 

1. La suite de l’extrait de Michel, qui va depuis wl N a ka>so (l. 13), reproduit fidelement 

le texte de la Vie, Nous pouvons done nous borner A en noler simplement les variantes, que nous in- 
diquerons par la lettre M. — 2. Ag om. M. — 3. M le oo. — ı.M yam 00. — 5. M lialy ol jawlly. 


6. M. was. — 7. M an -liosl ‚Lsels ‚Losjar. — 8. Les mols ILe Po a 2 W@% ont ie omis par 
M.— 9. MIN so, — 10. M ws: — 11. Pri89 >>. 


form& d’apres Celui qui est vivant, il proclamait sur les toits', comme on dit, 

son impiete, et declarait que [le Fils] unique n'est nullement semblable au 

Pere. Nous n’acceptons pas pour cela les conciles des heretiques quant A 
l’excommunication des herötiques qu’ils ont deposes. Car quelqu’un qui n’a 

pas la foı orthodoxe, ne peut ni refuter ni excommunier*. Gelui qui a rejet& 

-Bfol.146 ]a foi de Pierre, a aussi perdu le pouvoir de Pierre, * auquel notre Sauveur a 
a dit, apres qu'il eut confess6 Dieu : « Je te donnerai les clefs du royaume des 
cieux, et tout ce que lu lieras sur la terre sera lie dans les ereuxe, et tout ce que 

tu delieras sur la terre sera delie dans les cieue* ». Aussi le concile qui a 


rejete la foi de Pierre n’a pas le pouvoir de delier, de lier, ni d’excommu- 





nier” >». Le vengrable (Anthime) comprit ces paroles, se les grava bien dans 
l’esprit et s’en alla aussitöt, abandonnant tout : siege &piscopal, chaire, 
honneur et gloire. Il s’en alla, apr&s avoir parl& longuement avec franchise 
(rzegnste) devant l’empereur au sujet de la foi, et devint le guide de ceux qui 


N 


talent persdeutes, ou plutöt (v%ov de) leur patriarche (rarpıäpyns) et doc- 


teur‘. Dieu conduit, en effet, A la d&couverte du bien ceux qui n’y &taient 


1. Lilteralement : « il proclamait sur un sommet visible, apparent » — £v 1@ gavepw, & OU zara To 
savesov? Cf. Mallh., x, 27 : anpökare Emi twy öwparwv. — 2. &popifeıv. — 3. Matth., xvi, 16-19. — 4. CA. la 
traduelion du passage : « Car quelqu’un qui n’a pas la foi orthodoxe... et docteur » dans la Chronique 


de Michel, t. II, p. 196. 


10 


173] VIE DE SEVERE. 257 
J Jar Jad IND Dar Il lan i> SAm ad, son :]5jAuns 
sad sjacdo wa  ..oll 
lo ung As <=! aD Solo JaD] nad; kun: Dos [so 
Ns; |NaDs; )as5.asa> ‚ Kasaa> ost > was a>Na| „2 oo 
ma ‚Joy or ‚a>2 .Jlausanı JuD5 Saas „2 as . Joe 
a8 2 .JoEN Ja uAs0 :iaası; dor ado  Lins jan 
Ms o| „oa, Jsabas so, Se Jr2 „20 JS oS aui IHaa> 
N) aD dsl as od — gl Jaja 20 as 
[saw haso.> „sol; yo ‚Jar sacı DA; Kay dot . >09 
uspAro je. Sad -.c ol laso JiaQD am > ..clalı jnolz Jod San 
as ka5ot <> -.)lo5lumo | >20, So, Lsoas, (3005 soo! 
Day! No pls Nr od Jade lad wu] Ado . word] 
„> Jolly os Ir ans giea. J,oamo kai Ja ga PER 
Ja> om loc ar As :usn20s here golradı “tösL>0 . Jsohs] 
kufıllmsa-o,o himaı, feaaa,s| war Nslo warnosoll Knän 


pas venus, non pas par m&chancete, mais par ignorance, comme Paul et 
Corneille'. 

Telle fut la glorieuse vietoire * du divin® Severe. Peu de temps aprös, 
ayant pu quitter, avec l’aide de la pieuse‘ imp6ratrice, le lieu oü il &tait 
retenu, ıl partit & son tour. Il partit avec la ecouronne des confesseurs, ou 
plutöt (n@%%ov 82) du martyre, car Dieu juge ce qui est fait volontairement et 
non ce qui est dü au hasard. Apres son depart, il se rendit au desert qui lui 
ötait cher.“ Il pr&vit des lors que la fin de sa vie etait proche, c’est-a-dire 
son döpart d’iei — toutes choses 6taient finies pour lui: la vie, la lutte pour 
la foi?, et comme Moise, en quelque sorte‘, il avait entendu Dieu lui dire : 
« Monte d la montagne et meurs ld’ », car la montagne spirituelle, c'est le som- 
met de l’aceomplissement de toute vie de vertu, — et se trouvant seul, et 
aucun de ses notaires (vorzzıs:) n’&tant aupr&s de lui pour &erire, il &erivit de sa 
propre main une longue ‘ lettre au saint et vengrable archimandrite Jean, sur- 
nomme& Bar Aphthonia, et par son intermediaire, A tous les moines de l’Orient, 
au sujet de l’union qu’il avait faite avee Theodose et Anthime, les venerables 
evöques d’Alerandrie et de Constantinople. Dans cette lettre, il fit une double 
1. Sur Corneille, ef. Actes, x, 1 sqq. — 2. Proprement : «la couronne de gloire »; cf. I Pierre, v, 4: 


6 ıng Öökns oregavos; I Thess., ı1, 19 : oregavog nouynoewg. — 3. Bzopöpas. — Si. onMoBeo;. — 5. Gi. II Tim., 
IV, 7. — 6. 5 eineiv. — 7. Deut., xxxIr, 49-50. — 8. noAdgtıyor. 


* B fol. 146 
r° b, 


* DB fol. 146 
ro b. 


* B fol. 146 
ee: P 


*B fol. 146 
yo 


d. 


358 JEAN. 174] 
lady oo Ad, onabas Ar uasl! JNasas Jlarsıo >, „adas 
re Liu] Kin Lau iss :501 r2 2 wol Jasoım; Jun] „oA 
auch | Ja->3 laso..> Isa Das Nass zör  mM] Im 
ars; Sulz ]y Jbol Jar Sdo 

ER IN As — )Aa, zashama, ma ka > Solo 
J}poha> Jsjor yazi; ol 5 z0pu yaiy oöı wars labo R 
.waaa| LSsaaso J} Joldo :Aooı >| soo, Jo; any De En: 
Joh; lan arme Jr :Lısasöno, |Ässase Sn Lil wis „no 
2 ul] JUN J ..looı "ass wär :Jomsolg er wäre „woaal 
Nic oh .dyly wäh Iras union od yo] Msaui 2 ohasjAno 
alas Nun „D bla; Assaa [5a J aN „Ins yol EN 
neopDo <! vol » äs Jonas eo aD a0 :|aas0so ah 
Do Lado :« woaäys Jlaso Liso Joro wood] Jpaume > ol, Loin 
koye8 Ijlo JLl “Asolo gl “laaloly Duo»: ‚solo amiäso fi. 


1. Correxi: By. — 2. Correxi : B Ia3>>. 


prophetie : il prophötisa sa mort et la mort de celui auquel il avait £erit. 
Par contre, il avait annonc& auparavant une longue vie'ä d’autres personnes, 
dont l’une d’elles est Ja tres chaste * Agathonice, qui est courageuse comme 
Debora et qui |est surnomme&e)| pour cela la möre d’Israel spirituel®. 

Le (6 gv) venerable Jean surv&eut quinze jours & cette lettre,' puis fit 
route vers Jesus qu'il aimait. Quant au (6 d&) grand Severe... je voudrais, 6 
pieux homme de Dieu, Dometios, arreter ici mon r6eit et le laisser inacheve, 
par piti6 pour l’oreille des fideles qui ne supporte pas d’entendre parler de la 
mort de Severe : chose &tonnante, ce qui a eu lieu r&ellement, est intolörable 
«wand on le raconte, et inspire alors pour ceux qui sont partis (morts), Ja möme 
commiseration que s’ils etaient presents. Je me tairais done, comme je l'ai 
dit, si je ne savais' que l’Eeriture nous raconte la mort d’Abraham, de Moise, 
de Josue fils de Noun, de David et des autres prophetes; que le divin David 
dit : « C'est une chose precieuse devant le Seigneur, que la mort de ses justes »°, 
et qu'il s’emporte contre cette vie, et s’&crie : « Malheur a moi d’etre si long- 
temps exile® » et « Quand viendrai-je et verrai-je la face de Dieu’' >» et « mon äme 


1. nargoßiweıs (Beörng). — 2. mavayvog. — 3. Cf. Jug., ıv et v et speeialement v, 7 : "Eiiırov öuvaroi Ev 


’lopanı, 






mov ws oU Avsarn Asbonpe, Ew; 09 Avesın unTnp Ev ’Ispafı. — 4. Mot a mot : « si je n’avais 
entendu (zl ur Axovsa) l’Ecriture nous raconter ». — 5. Ps., CXV, 6. — 6. Ps., cxIx, 5. — 7. Ps., XLI, 3, 


10 


or 


10 


10 


10 


[175] VIE DE SEVERE. 359 
Aıs 0 aa as] » wolo :« KL JEN ua y wor Kae :JaN; 


as, Ja I Do - J5 Nu]. ENT | Don [RER 22. REDE 
Jy Da .-loor KJasas „Au |Asaıo SAo; JM . Joor vooN..! JLas 
Joa SAL] Jos Jo :locı Kia INA Jo :Jooı wel] Iso! Sans 
JAN an > mollo Nas NL Jr» Sl ..suN u SA 
5, ao aa wir Haasası SA -Mloyo I 02, Loans 
” a8 wu 4 O5 m Ja ao] IA IN zooN.! be) „Jass), 
Bi „As "pol Jason was. ol, SA» 45 I), Lasa) 7 Jrs 
Musa : Suscı uns] er) a SO » Hm do1s go <> 
‚JoNas Ds J :osas Aus o| Joh, Jojo = Janmlo kuXaa 
Duo -,olnası Ss aim ja :OLnJa.ay go; Ss yo 
„uni "Ljlasy or 0001 mar äm| ya od ass. Dusol/ 
oha| > 2 aD I „om Jh Kl ja) am sh] —! 501 


1. Lomet «emo. — 2. L orthographie ici et plus bas K>2. 


a soif de toi, Dieu vivant‘ », et ailleurs « Fais sortir mon äme de prison® >», 
appelant prison cette vie lamentable, ol la mort &tait la mort, et oü la parole 
relative A la resurrection fut tres obscure, l’agneau n’ayant pas encore ete 
immole, ni le peche .brise, ni la mort andantie. — Au sujet d’Elisee, on 
raconte meme quelque chose d’extraordinaire. L’homme de Dieu devint ma- 
lade de la maladie dont il mourut’, et e’ötait necessaire pour etablir quil 
avait recu la double portion * de l’esprit de son maitre (Elie)*. Apres sa mort, 
il ressuscita, en effet, un mort°; or, son maitre n’avait fait cela'que quand il 
vivait encore‘, ebauchant ainsi l’image (3ro:) du grand mystere : en effet, 
Jesus, auteur de miracles’, accorda egalement ä ses disciples le pouvoir de 
faire des miracles plus grands que ceux qu'il avait faits lui-m&eme. — Comment 
done ne mettrions-nous pas par &erit le glorieux et admirable depart d’iei 
de Severe, e’est-A-dire son retour (A Dieu)? 

Peu de temps avant sa mort*, Severe &tait couch& sur son lit, les forces 
affaiblies. Les siens et les medecins l’engageaient ä prendre un bain (Baraveiov). 
Il s’y opposa, en declarant qu’il n’avait jamais vu son corps depuis quiil avait 
promis au Christ de porter le joug du monachisme. Ils le presserent davan- 

1. Ps., xıı, 3. — 2. Ps., oxuı, 8. — 3. IV Bois, xımı, 14 : zal ’Eltooı: Appwornse nv Appwariav autod, 6: 


Av anedave. — 4. Ci. IV Rois, ı1, 9. — 5. IV Rois, x, 21. — 6. III Rois, xvı, 17 sqq. — 7. bauuatonoıos 
ou dauparoupyös. — 8. Mot a mot : « son depart ». 


So rtoleein 


* B fol. 146 
vo. 


* 1 fol. 15 
ro b. 


* B ol. 146 


vob. 


* 1101. 
a, 


o 


v 


260 JEAN. [176] 


Insel — oO op! EN <*! as a IEWRT Ira, [ERRENN 
ylı Lumanc :lae mo hass Jel Jay m pulaan 


15 DAS yaasııs el yrg>Dı „Doc ErSg' ID Han). Lo 


* B fol. 147 


ad. 


* L fol. 


Ye 


*B fol. 147 


r° 


da, 


„20 „a ügsıs da yulıı Dis ad man .yD ui. 
Zus „2 har; gaaD2 Vs oa ‚Haas s [ll aN Soadın] 
No 92 0, 06 "oe an Se I bl se I bil, ads 
Pr Ju uno woddas ur „2 od Joor Jo Jr Sp 1 Jo ..Jooı 
oly 2 MD Luisa bo; Jans] lol ws Ds is Liam As 
ul JS: aD: Ile] JS 0! :)NaL> o| JAuazas 
aD fun] od „iu] haras 0 Jans au Fols has „> gas 
a> — 0 :wada sy word Kids Lisa u „ol Lusos 
900 a0 Old (OD .woräsle 80; [005 „us gr 0 
Io HE -.zooh.] Iobaa La 012 „20 Jar :! Sc wornlyu "> 


1. Il faut sans doute lire #& ou plulöt &l#&. — 2, I, omet iS — 3. Ici commence l'extrait de 
l’add. 14,731, qui attribue faussement la presente Vie de Severe a Jean bar Aphthonia; il s’arrete ä 
la page suivante, 1. 13, aux mols & %>2. Il a pour en-löte : wmoj20, Way |Nsal So wol Iayas 
ol i> uud umy vo unAsc. Nous nolerons par la leltre A les prineipales varianles qu'il 
presente. —4. A omet 201. — 5. L etA Ps. 


tage, en disant : « Tu t'assoiras pour nous (dans le bain). Tu n’aflranchiras 
pas avant le temps ton äAme de ton corps. Tu n’aflligeras pas d’une telle perte 
l’Eglise. Nous ne te forgons pas de voir ton corps. Nous te ferons entrer (dans 
le bain) avee ton vetement ». Ils le persuaderent par ces paroles et par beau- 
coup d’autres encore. Apres l’avoir fait entrer dans le bain (BaXaveiov) avec son 
vötement, ils l’ötendirent A terre sur une dalle (rAxziov) de marbre. J'ignore 
si e’ötait pour que son corps, qui etait d&ja mort, se r&chauflät, ou bien parce 
qu'il n’avait plus la force de s’asseoir. Lorsqu'ils l’eurent enlev& de cette 
pierre, il y laissa une vertu ineflacable' : jusqu’aujourd’hui, quiconque est 


* 


atteint d’un refroidissement, de la fievre, ou de toute * autre maladie corpo- 
relle°, est delivre de la maladie qui l’accable, rien qu’en touchant cette pierre. 
Comment ne le declarerait-on pas semblable aux figures (eixövs2) apostoliques 
de Pierre et de Paul, quil’un par son ombre°, l’autre par les pans de ses vete- 
ments‘, guerissait ceux qui &taient malades ? 

Quand ils virent que Sövere touchait A sa fin, ils pousserent des eris, et 


r 


1. Avapaipero;. — 2. Appworia swparınn. — 3. Act., V, 15. — 4. Act., xIx, 12. 


10 


10 


10 


10 


1177] VIE DE SEVERE. 261 
„Dar yolı ago "Jr hisy> al wanuı Jr ass „> opas 
haso.> „sol ! 5 .J| ol Lass us Loc ai ne) 20.0120 ' 
DM] ande U] as, MU gras hi Für] » .wabas I5j 
ID PN MiDsohal „Joa Imuaso yanı J5Nal, Tu a .c ua 
hl Sol Nissakly os Jans, JuAso aD od ha] „Liu |Naaso 
masly » po] bö au; war Jad; sans Jlasl ai Lars bl @l 
As] kl. 2093 IYono -.D od IERNsl u yS NA] JB LEN” 
Do 5A ‚Las rs Lois sad „m Ju ha) > aa Jal 
Io „ie nam Kunascdo id So du] ans ul Tel 
DD ol IsoSa-a dor "ol ci Sims Ip yas yadas 
‚pad N Un rer \ si Liasas, Jar] 
Zi Dr ne ur Di Load 5 sd pol Dat > 
huspo 42 2.02 5 EN kaon jan gas „Dodo Sc 
LSs0 Jlaa| 5 — KIDS ‚aaa on so] > D&D as JaDJ 


1. A HS. — 2.1 819; A wliy. — 3. Les mols lmasope > ä N ol UST a A.—AD 
Sie I. Bet L omettent I. — 6.1 sank. on ENSSER NESSe A 23 Joa. 
— 10. B Deljeder Jam. 


le supplierent de ne pas les abandonner au milieu de la tempete ((#Ar) et de 
si grands troubles, pensant qu'il dependait de lui de mourir ou de ne pas 
mourir. Mais il leur dit comme le grand Paul : « Hommes, que faites-vous, en 
pleurant et en broyant mon c@ur!? » C’est un bonheur pour moi de partir et 
d’aller rejoindre le Christ”. Le terme de ma vie est achev& ; sont aussi achev6es 
les fonetions de pasteur qui m’avalent ete confises. Comme le patriarche Jacob, 
je ne redoute pas de dire au pontife’ Jesus : « Je ne t'ai point apporte (de bre- 
bis] dechirees par les betes‘ ». Le cours de ma carriere est termine. Je suis pret 
pour le d&part depuis en y ayant reflechi ä toute heure. Bientöt vous 
aussi vous suivrez; nous nous joindrons vite les uns aux autres et au Christ, 





et nous nous r&jouirons eternellement ensemble s la möme 
fin — la ou est le sejour de ceux qui se rejouissent. " et glorifient le Seigneur ». 
Apres avoir dit ces mots, il envoya son äme’ au ciel, et ä nous [il laissa 
son corps, ou plutöt (n&RXov d2), il [se laissa] tout entier a nous; car nous 
croyons que maintenant surtout il veille sur nous, Dieu l’ayant institu& notre 
intercesseur aupres de lui. [A son arrivee au ciel], tous les patriarches, pro- 


ER eteRsTn lag 9 Ct Ehilip, 7, 23, —08: Apyrepeig; sur celle epilhete donnede a Jesus, ef. Hebr., 
ıı1, 1 et passim. — 4. Gen., XXXT, 39 : Önstd@rov 004 Zynvoy& aut. — 5. TVEüum. 


* B fol. 147 


1) 10), 


EB fol. 


nn 


FT 


1. 
16210)8 


16 


* Bol. 147 


va. 


* Bfol. 


vo 


dl. 


117 


262 JEAN. [178] 
rad, JuaNoAm 00, "ss oNS -.aadı a iu " ‚KaSıs6o 
„2 uns} sans „dor yas „adads [Ange Jän no yo] ij mo 
‚Jaslo; JLD> um \oopas or :Jamm Iroöl his, Ja 

INsasosıı aras Li; .)Asaas I, al _ a0 A 
a ar yo - soaiı omas ode a5] JIy oöı -Joor wor 
'yamsl® ‚ojasasy -.oum0 „oo Joor In Jo Juno -.oL> 0001 Sg! 
JhD os 0001 usız 25 «.Jooi 

‚lass 5A> „0 Sl .ku sun ol, un] Jam) Ko Se So 
.,Asao, Nash Jooı aD Is aD ar a0 -.yaday REN 


ooh,| ums, Juso]) or - ‚De ji > ‚Jssol — Jo „nn nn Pu 


„20 ao "8 Ir von a Doll y Img> may ol! je ‚Joor 
say J 7S 129 „0001 rN| Jasaa5> . „oasam ia > IN 
gr ad "0001 | > ‚Nass > \a9l0 «0001 as, Ss 


B io. — 3. Correxi : Bet L Ir»: 


phetes et docteurs allerent a sa rencontre, prineipalement les docteurs de 

l’Eglise, afıin de recevoir leur defenseur et avocat (suviyogo;) au sortir des 

travaux et des sueurs!. Avec eux il se r&ejouit au ciel, en attendant le jour 
j J 


du jugement ee oü il recevra en möme temps qu'eux la couronne de 


justice® 


Son venerable corps, lorsqu'il fut inanim&', exhalait encore le parfum 
suave du baptöme. Ce parfum ne l'avait pas quitt6 durant toute sa vie, de 
sorte que ceux qui le rencontraient et qui sentaient ce parfum, eroyaient, ne 
connaissant pas le secret, qu'il s’etait parfume de myrrhe (mögov). 

Apres sa mort, Severe accomplit aussi un miracle comme le prophete 
Elisee. Lorsqu’'il eut quitte ce monde, on lui fit un tombeau qui ne convenait 
pas A la grandeur de sa taille, car il manquait beaucoup de longueur. On ne 
s’en rendit pas compte (immediatement), et on congedia l’ouvrier qui &tait un 
stranger (vos). Mais lorsqu’on vint pour y deposer le corps, on ne le put pas, 
le tombeau n'ötant pas assez grand pour le contenir. On placa alors le corps 
au-dessus du sarcophage’, ne sachant que faire®. Apres avoir rellöchi long- 
temps, les uns proposaient de lui plier" les jambes*, * les autres ne voulaient pas 


1. löpwres. — 2. Öphn xptars. — 3. 6 Tg Ötzarooüvng aregavog; ch. II Tim., ıv, 8. — 4. ünveuorog. — 5. 
aopös. — 6. Ev Anopia üvrec. — 7. Tel est le sens que le conlexte exige ici et ala page suivante (l. 3) pour 


le verbe 892. Ce sens ne figure pas dans le Thesaurus de PAYNE-SMITH. — 8. nößer. 


10 


10 


10 


[179] VIE DE SEVERE. 263 
gel . „0001 <m® Jo> Jlopuaso I] -.oooi solo J >20 Jon 
"oräsogor 0 peu Js] „a. A Jako Inge 501 Loc oo Jun 0 
Kay, 2a ol . waa-ol| "rg Sor „lo .Kanl| ET ERAT 2ol a 
„ass 5As — als o0ı dot} Jar od ya (oT Se . MAL] 
5, Haag IA Alu pay far aD ga, mon BEN TY.) 
Silo - „aaIuKs )amıaıo hosas Sn Jua,] . Jaime “ads; > 
opel (cooD A| Dar wi as-oNı » ads . as; 
Jos; Lars ol Moll] "EN So ASsha] yAsuD 2 „Da 


yel Bl > Loc 0 u) Kon 209 Day Jo . gas Io! en) 
hawa> .. Na „5 1 Jam Jan Jos 0 0] Kr oo Kascı 
yanıy pl Na sans SD, — . Ass gt Do y> Dr 


1. L bojo. — 2. BNo — 3. B lag omslo. — 4. L La>}. — 5. Le manuscrit de Londres (L) s’ar- 
rete ici. 


entendre parler de cette proposition, qu'ils consideraient comme chose abo- 
minable, lorsque, comme pouss& par quelque force divine, le venerable corps 
descendit, sans qu’aucun membre se brisät ou m&me se pliät leg@rement. Le 
corps s’etait-il contract ou le sarcophage allonge, Dieu seul, l!’auteur de 
ce miracle, le sait, lui qui glorifie aussi apres leur mort ceux qui le glo- 
rifient (ici-bas). C'est, en eflet, surtout maintenant que la gräce du (Saint-) 
Esprit couvre de son ombre' ses ven£rables reliques, et toute maladie et toute 
infirmite est guerie, et les demons sont chasses, du moment que le patient ® 
s’approche de son tombeau. 


De} 


Voilä le r&eit que j’ai compose, 6 homme de Dieu, Dometios, dans la 
mesure de mes forces, en cedant A ton invitation et en comptant sur tes prieres. 
Je n’ai pas fait d’eloges, comme je l’ai dit pröc&demment, et je ne me suis 





pas occupe de toute la vie de Severe cela n’etait pas possible; — mais 


jai eueilli en quelque sorte une fleur dans un pre, ou une belle grappe sur 
une vigne, et je te l’ai oflerte, a toi et aux lecteurs”, pour vous £tre agr6able. 


Je ne vous demande, en r&compense de mes peines, que des prieres, alın 


1. Zrıozıakeı: ef. Luc, 1, 35. — 2. Litteralement : « ceux qui ont ces choses ». — 3. ol Evzuyydvovrsz. 


* L fol. 16 
vb. 


*B fol. 147 
vob. 


* B fol. Iı7 
vb. 


264 JEAN. 1180) 


Kanıse } Ihaso «.luge or Kaas „I Joou Lader - bis Lusjas 
„Joymolo Iraslo Lesas :harrs Lusi yas Fo) ananı „Lunasor bels Jorsı 
al EN 


art ls borrdt2 Jmoko uno kasınz voraiuz Jasoy JMunel Naols 
20 wa] Laco Lam Jo yari Liam La so aan 
ko wm n2 


que je sois pr&t ä quitter mon corps, et que je ne comparaisse ' pas en cou- 
pable devant le tribunal (Bäux) du Christ, auquel soit, ainsi qu'au Pere et 
au Saint-Esprit, louange, honneur et puissance, dans les sieeles des sieeles. 
Amen. 


Est finie Uhistoire de la vie de saint Mar Severe, patriarche (rargızeynz) d’An- 
tioche, que le pieusx, religieux et saint abbe (45625) Mar Sergios, fils de Charia (2), 


a traduite du gree en syriaque. 





EXTRAITS, 


NOTICES ET POESIES SUR SEVERE 


PATR-LORF NIE 





EXTRAITS RELATIFS A SEVERE 


I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 


L’Histoire ecelösiastique de Pseudo-Zacharie le Rhöteur a &te& composee 
ou plutöt achevee en 569 apres J.-C. Elle a pour auteur un Syrien jaco- 
bite anonyme, et nous est parvenue dans un manuscrit du British Museum, 
l’add. 17.202, qui date du vır-vıre® siecle. Elle a 6t6 editee en 1870 par 
Land dans le troisieme volume de ses Anecdota syriaca (Leyde,- Brill) et tra- 
duite en 1899 en anglais par F. J. Hamilton et E. W. Brooks (The syriac 
Chroniele known as that of Zachariah of Mitylene, Londres, Methuen) et en 
allemand par K. Ahrens et G. Krüger (Die sogenannte Kirchengeschichte des 
Zacharias Rhetor, Leipzig, Teubner). 

Nous avons collationne les extraits que nous en donnons d’abord avec 
le manuserit Iui-m&me'; ensuite, quand e’6tait le cas, avec la Chronique de 
Michel le Syrien (tome II, fase. II, Paris, Leroux, 1902). Les emprunts 
faits par Michel a l’euvre de Pseudo-Zacharie le Rhöteur sont indiques A 
la fois en marge du texte et de la traduetion : les premieres indications 
renvoient au texte syriaque de la Chronique de Michel, les autres a la tradue- 
tion de M. J.-B. Chabot. Nous avons fait ä cette derniere de nombreux em- 
prunts : nous l’avons reproduite littöralement partout oü nous n’avons pas 
du ou cru devoir nous en ecarter. Nous ne donnons pas toutes les variantes 
du texte de Michel, mais seulement celles qui presentent quelque interet ; nous 
avons neglige les variantes orthographiques, les fautes manifestes et faciles A 
corriger, les interversions de mots, etc. Le manuscrit de l’Histoire ecelesias- 
tique de Pseudo-Zacharie le Rheteur que Michel a eu sous les yeux, semble 
avoir &t& plus complet que l’add. 17.202, mais tout aussi incorrect; et maintes 
variantes de Michel ne sont, ä notre avis, que des corrections plus ou moins 
heureuses, parfois m&me inutiles. La ponctuation de l’add. 17.202 etant tres 
defectueuse, nous l’avons corrigse partout ou nous l’avons juge necessaire. 


1. Gette collation 6tait a peu pres inulile, car nous n’avons relev6 qu’une seule faute interessante 


“ de Land qui ait 6chappe aM. Brooks : c'est la faute |No:a9 au lieu de |dot.a® (p- 283, 1. 8). 





*L p- 225, 


Gi. M 
p- 162, 


col. 2. 


968 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1184] 


I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR 


Joan woropam Na Sams :Laaa, JHsolao: od, Sans Lass 
Jsaxtul;o Luas; ANSlo mso Jbaı sol Nis, :LJus; JNuas rp 
„Ni lo )Iassas, 
Jaams! .‚Jasuo> Jooı Julo :ssam Jualwo JULI Joan ,um>! 
Ds au) 20 solo Jlaısascı 5,0 A : auıyy almeäs :, a3 
— 0 ums ylılı ou Dan oo ‚Ks 200 lau za.cı 
5,ao A505 „oo Jason Lusads Io „.r Joor „ammo ‚oumjan 
App wonam Jools, anaso > walls! Lad Ja Lıllaiy 
iD 3A0 „ehe Jessen; Loafil, Limisas Aausllo „Aso 
ara 0420; Joy 20 [LI as! Lssygaado Kuss: Jrilo Luasöne 
ca N "as 00 man "one yanlul> Jon Pay una 


1. Le ms. porte #9- —2.Ms. »>0; voir pour celle correclion el les deux correclions suivanles, 
l’en-töte du chap. xı de ce m&me livre VII. — 3. Ms. Sj00- 


I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR 


Le chapitre X du livre VII traite du coneile qui se tint a Sidon en lan V 


reuren), qui est lan 823 des Grees et lan 560 des habitants d Antioche. 
Xenaias fut un Syrien eloquent et savant, et zel& dans sa foi. Evöque de 
Mabboug, du temps de Zenon, ıl &erivit et envoya une [profession de] foi, 
interrogea Zenon au sujet de sa foi, et recut une r&ponse. Ce fut lui qui de- 
voila Calandion d’Antioche et qui le chassa de son siege. Soupconnant aussi 
Flavien d’&tre heretique, il 6erivit et envoya des messagers pressants A l’empe- 
reur Anastase pour demander qu’un concile se tint A Sidon. |L’empereur] 
donna l’ordre et [le concile] fut reuni en 560 suivant l’ere d’Antioche. Xenaias 
poussa les moines fideles et zeles de l’Orient, ainsi que Cosmas, un homme 
eloquent du couvent de Mar Agiba de Kennesrin (= Xadxiz), qui habitait A 
Antioche, A faire une requete (dens:z) et A la presenter A Flavien et A l’assem- 


10 


or 


10 


10 


[185] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 269 


[RES TS Neo A| saro app mas jeaams|, Lsausdo 
sy [SD \jpa0r hazo- adıns; Jim nme :lamso unss 
ja . oogopa-m NS !asouo a>Kn] \ojls Lanssao Jona woWam 
SÄn5o! > JMDoöl ara.o ol rad 0a 250 Loaä> mas 


. 


ui, or Jade „woosamd LI, pu0 „2 aa nıo los 
aa ir „> Lrsamd uormo omas has er islo .Joor Lö 
„aız) NS | > 0093 80 Ks WO Kun "(>N5, oo 
Alpsa20 por} LEAD as Jr  asadtanı do dusao, Jjlao 
‚Ns5da| wyowam lasoo Ju Es Du 
ads) La anno wol ui „An umslz od or hub 
„20 ‚oo kangjorr ade Vo - unyoyamıs wog dor Ds „omas /o 


1. Ms. v»o all. — 2, Ms. PD. — 3. Telle est la lecon du ms.; L(and) donne par erreur MuDS. 


blöe des ev@ques qui se trouvalent avec lui A Sidon'. D’une maniere sage 
et eonsöquente, ils &erivirent 77 chapitres de bläme et de nombreux te- 
moignages (ygrseı) des saints doeteurs, qui confirmaient les eritiques contre 
le coneile de Chaleedoine et le Tome (zsyos) de Leon, et les donnerent au con- 
cile en priant et en conjurant les prötres de faire des reformes, d’enlever les 
pierres d’achoppement du chemin de l’Eglise, et de purifier celle-ei en ana- 
th&matisant ouvertement le concile. Mais le patriarche Flawen et quelques- 
uns des pretres qui etaient avee lui, empecherent l'affaire en disant : «A 
nous il suffit d’anathömatiser les ecrits de Diodore? et les accusations que 
quelques-uns ont portees contre les XII Chapitres (x:9@%aı2) de Cyrille, ainsi 
que Nestorius, de peur que nous ne reveillions le dragon qui sommeille et 
quil n’en fasse perir beaucoup par son venin ». C’est de cette maniere que 
le concile fut dıissous. 

Mais le zele de Xenaias excita de nouveau les moines a monter trouver 
Anastase et A lui faire connaitre ce qui s’etait passe dans le concile, notam- 
ment que Flavien &tait höretique. Apres avoir recu l’ordre de le chasser et 


1. Le debut de cette requete forme le chapitre xı de ce m&me livre VII. Michel reproduit ce chapitre 


(p. 262-263 du texte, p. 163-165 de la traduetion), mais en ajoutant : « Nous les (les 77 chapitres de bläme 
eontre le eoneile de Chaleedoine) avons resumes plus haut dans cel ouvrage, a l’endroit ou est reunie 
V’affaire de ce econcile de Chalesdoine, dans le huitieme livre ». II nous a toutefois et€ impossible de 
trouver ce resume dans le livre en question de la Chronique de Michel. — 2. Litteralement : ot wept 


Arböwpov, 


Ci. M 
p- 261, 
col. 2. 


Ci M 
p- 162, 
col. 2. 


Ci. M 
P- 262, 
eol. 1. 


Gi. M 
p- 26%, 
col. 1. 


Ge. M 
p- 163, 


col. 2. 


Ch M 
p- 163, 


col. 2. 


Gf. M 
p- 166, 


col. 2- 


270 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. [186] 


ya] oa asıalı) uses aasoo us Ass I .sas al a0 
‚Mumjan „20 uads uugl] er Jor> ‚adLol| ‚solo ax Ss „voLmo 
"Jorlig on 0: LuDs Li a solo als Jooto 
Joor So )aasıo Kuno wanm,as|> Jooı ooh|s Im: | anslanas] 
„20 0 RAT YrsaD oNs| ha .voamusoo was, \n MuLauo 
‚Lars ya Joor ai, Aula No ‚Away, Jjäüa aa L5ao 
yantulı Lö ww; yumlılo „was;s > Ja suLlo 
hasasyo oda; Jöpo ums] yas jo,> wyonam "as As 
az ‚aalloD ornaso ‚Lu Jamo ’Laı};2olo >55lo waua.D; 
Jeaaas| el Sao, o .Jooı o-ada saıs HYasdı Jaus ” 
ga a>Ao Mus, kaxadıDo horads OWamS op anınl)y 
:Juıs ‚000 18300 .JlaaS» Nuss, wol. ADo bias |; 


ea Jos ID wushly 01 :yadajoly LS] © 


1. Ms. a laı0s,9|. — 2. Sie M(ichel); le ms. de Pseudo-Zacharie (PZ) a #- — 3. Lire kab80lo? 


— 4. Sic Je ms.; L, donne erron&ment Vapo: 


aprös ötre revenus en Orient, ils se röunirent contre lui ä Antioche. Quelques- 
uns d’entre eux furent blesses, d’autres tues, mais Flavien fut chass& de son 
tröne. Severe lui succeda : e’&tait un moine “loquent et distingus du mo- 
nastere de Theodore; un ancien avocat (&rd dwzavızov) de Gaza', qui etait 
apocrisiaire® dans la ville imperiale, et qui 6tait connu et aim& de Probus et 
de ses proches. Il avait &erit auparavant le Philalethe (PAxxidng), et avalt 
aussi compos& une solution de sept questions des Diphysites (Arvairae). 
Il avait disputs avec competence avec les heretiques, et avait &t@ connu 
de l’empereur par l’entremise de Probus. Il fut etabli patriarche d’Antioche. 

Dans la suite’, iltint un concileä Tyr avee Xenaias et les pretres de son 
diocese, ainsi qu’avee ceux de la Phenicie Libanaise, de l’Arabie, de l’Euphrate- 
sie et de la Mesopotamie (Mesororauia), et il expliqua l’Henotique de Zenon, en 
montrant qu’il avait &t& &erit pour annuler l’assemblee de Chaleedoine. Les 
ovöques qui s’assemblerent A Tyr y anath@matiserent ouvertement le coneile 
de Chaleedoine et le Tome (zouos), 6erivirent A Jean d’Alexandrie et A Timo- 
thee de la ville imperiale et en recurent une r&ponse, de möme que d’Elie 
de Jerusalem, qui fut chass& ä la fin et dont Jean fut [le successeur)]. 


1. Sil’on rapporte ces mots ä Theodore, il est difficile de rattacher ce qui suit a Severe. — 2. Lit- 


teralement : « qui 6tait en &möxgısız ». — 3. Les trois derniers paragraphes de ce chapitre ainsi que les 


deux premiers paragraphes du chapitre suivant forment des notices detachees. 


10 


10 


10 


10 


187] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 2 


EN a > KOOIOLJA.DI EERNT) ID J>A» SAl0o 
u los; us [ua 20 ki woro „Duo 5A ol) 
a3, mu 5.n30 :[ han [DIsasas or ON] : ol ho hot 
JMaais AD > onaba, ja game Ja N 50 . Judy Jos 
aa, In 

waumai 00 „sansäso Jjolo Lo LuaDino, uoopsolo; or Jar} 
EN) alle :I-darm us [u Da, Ss; JlausNawo os 
JueD, a.N nz Ja50y0 I» Lil :)hamorks 


1 
m 


2 


wiolm nmäs ya so> Joan woran Sy ansls La; 

Sao) Do lu; o, voran, Leiamslo LıaDss Lumslo 
‚=. kasoa Do wopamdı 

0 — Joa an Hass 55 yanluıla Joa or wiolLw 


1. Ms. 483: — 2. Dans M, cet alinea est represente par: u od, LD»r (lire PA2y0) 5820 
\natı9 «8 ha Iaole oD| wandern: 


Sergius, un grammairien (ypxuparwzoc) de la (d’Antioche?), &erivit peu de 
temps apres une critique du coneile [de Chaleedoine|' et la donna aux moi- 
nes de Palestine, qui partageaient ses idees. Lorsque saint Severe l’apprit, ıl 
en rödigea une r&futation en style abondant, et au moyen de citations (yerssıs) 
et d’exemples tires des vrais docteurs de l’Eglise, il confirma sa doctrine 
en trois tomes (rivaxss), [quwil intitula) : Contre le grammairien (yoapparwrsg)?. 

Les autres discours du docteur Severe, ses commentaires et ses catöcheses 
(zurnyAssıs), son traite contre Julien le Phantasiaste (Bavrasızoras) et son admi- 
rable lettre dogmatique (doyuarızn), donnent grand profit et exereice aux 
amis de la science. 

2 


Chapitre XII (du livre VII). Du coneile qui se tint a Tyr, du temps des doc- 
teurs Severe et Nenaias et des eveques qui furent avec euw et analhematiserent 
exspressement et ouvertement le concile et le Tome (70x02). 

Severe qui succeda A Flavien A Antioche, fut un homme qui devint elo- 

1. Le mot oövoöos employ& absolument designe souvent dans les &crits monophysites le concile de 
Chaleedoine; ef. par exemple plus bas 1. 13. — 2. Michel dit plus brievement, mais aussi plus exacte 


ment : « Severus 6erivit aussi, en trois tomes (rivaxec), la refutation du livre des objections redige 
par Jean grammaticus ». 


Cf.M 
p- 262, 
coldE 


* Lp. 228 


220, 


1. 18. 


M p. 264, 
colyd- 


CGf.M 
p- 163, 
col. 2. 


M p. 165, 


col..2. 


* L p. 229. 


Gf. M 
p- 264, 
col. 1. 


"Mp. 166, 


col. 2. 


Ge. M 
p- 166, 


t91.2. 


972 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 188) 


)auso> wol Julo :Jnus iso Lonmmo Joor „Ju Lu, Asaaı, 
war waı so wol! :Lusdas san mo LasNs Ju>Näs or 


„wwolsslo wası00 antun! nA .wolAsa lo ads 
"yo ui, Jar a daso mm sllo wauumso ner so 
:Lasaa laslsoh „adlhn Jam yo „Nano Jlrsz Soja Ja Dinos 
RAN Re" |Näsal 30 Lascı imo Nails also > was 
‚Jap Njpou alus;A> Nmmo :0 Jooı 

ga, „lo Jan [as Jooı au vol Lumn| oo 
JuDas> S[o - „dor yas ‚od Joa as Jladumaus 001 0] har kun 
wa el or > ‚Jar ud bil; Loparo wior)lo wions Mus 
‚Jujo Jaw har Jay ic Nana; Jooı "Lusssope :kasjad a. Jän 

JaaıaD Joor [La oMussl Das walls] Label asyo| dor 


1. M donne la liste des auteurs lus par Severe, comme il suit (p. 26%, col. 1): waswauasyo wolli! 
waNmso wanb;slo wsado biulo Iiul wo amaLıasyo wsadno wage wahre wolän.Lo 
we wre wre saxenıe: — 2. Le ms. donne ce mot au pluriel. 


quent en &tudiant la science des Grees. Ascete et moine &prouve, il fut 
aussi zel& pour la vraie foi et y fut verse. Il avait lu avec intelligence les 
Livres saints et leurs interpretations par les &erivains anciens, disciples 
des apötres, (notamment) par Hierothee, Denys, Titus et Timothee, puis par 
Ignace, Clement, Irenee, les Gregoire, Basile, Athanase, Jules et les autres &v6- 
ques et vrais docteurs de la sainte Kglise'. Comme un sceribe instruit pour le 
royaume des cieux, qui tire de ses tresors des choses anciennes et des choses nou- 
velles?, il avait etudie de nombreuses histoires, et elles &taient fixdes dans 
son esprit clairement et nettement. 

D’autre part, Xenaias etait un docteur syrien : il avait etudie avec zele 
les (serits) qui existent dans cette langue; il 6tait, de plus, verse dans la 
doctrine de Diodore et de Theodore et des autres; n&anmoins, comme les 
evenements le montrerent aux personnes intelligentes, ce vieillard zel& fut 
vraiment un fidele. 


Ils (Severe et X@naias) firent connaitre ces choses® a l’empereur Anastase, 


1. Michel donne comme il suit la liste des auteurs lus par Severe (p. 166, col. 2) : « Ilierotheus, Dio- 
nysius, Timotheus, Titus, Clement, l’autre Dionysius, l’autre Clement, Irenzus, Basilius, Gregorius, 
Alhanasius, Jean (Uhrysostome), Cyrillus ». — 2. Matth., xım, 52. — 3. Pseudo-Zacharie donne ici la 
veritable suite du second alinea du chapitre preceedent. Il fait toutefois allusion A des &venements 
qu'il a oublie d’exposer. 


10 


[189] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 273 
oa ara Kuss Nor ] yo; „as .lun] Loradıs, 
soslo ya! Ja, "jaaäs], | SooLam Nausl.lo so kuusio 
Ds (asıass Ls5lo Lsalammo Lumlo U mıl;olo 
a2 aaa Du [SNaD oraas :)lamesoy JizaD uno „0 
UL, ol er] .Jooı „aa > Anl; don and; 


D.n asınl!,;, Jeaams| 09745] Jia aNo .‚Jlamuos Loos JNamoln 


10 


maus Keaams!; Is, > :LadSso Lusuöm Ian amalo Joh 
os maN; tea do Jlaı Ds, IN asA 0 : IL Asa 0001 
„> hun) oo» yaDajoly; [N] wolo „aan Kuno; wollsan Do 
„am Lasoıo Dry A> Jooro Joor wusk] Duo 5A Jsas \lo iD 
‚Jausuon wol Jlasa>a Jro> Lsöts 0001 ol hmooiiy; Lumwias „so 
Js JNuas od Joor zoo .: ol Jo zaalu| zu wann] 
:LAS,0 Jooı ap ‚yo > aa Jooı | oo uam s] Sun 
er 2 wasius Lläo Lisi> 2 5 ug "LSLUls Jaxdo 


1. Addidi. — 2. Le ms. donne ce mot au singulier. — 3: Lire ke4;80? Cf. p. 270,1. 9. 


qui rejetait expressement et de tout son ceur l’assembl&ee de Chaleedoine, et 
il ordonna qu'un concile d’Orientaux se reunit A Tyr pour faire les reformes 
necessaires. Et (un concile) s’assembla, compos& des &veques du pays (y69«) 
d’Antioche, d’Apamee, d’Euphratesie, d’Osrhoene, de Mesopotamie (Mesororau:z), 
d’Arabie et de la Phenicie Libanaise. 

Faisant briller la verit@ de la foi, il (Severe) expliqua l’Henotique de 
Zenon, (en montrant) qu'il avait &t& compos6& pour annuler ce qui avait ete 
accompli A Chaleedoine. 11 y anath&matisa ouvertement l’addition qui avait 
6t& faite A la foi. Les &veques qui s’ötaient assembles avec Severe et Xenaias, 
ces fideles docteurs qui se trouvaient avec zele a la tete des &veques, pro- 
elamerent toute la verite, et &crivirent des lettres d’union A Jean d’Alexandrie 
et ä Timothee de la ville imp£riale. Elie de Jerusalem y adhera ä cette &poque; 
il fut ndanmoins chasse peu de temps aprös, et Jean fut son successeur. 
C'est ainsi que les pretres s’unirent de nouveau dans cet accord de la foi, ä 
l’exception (de ceux) du siege de Rome. Alimerie qui y fut avrixzısap, se 
revolta, en effet, en Oceident contre Anastase et s’empara du pouvoir royal 
a Rome. C'&tait un homme de guerre, qui rendit de grands services ä son 
epoque au peuple de l’Italie, (en le protegeant) contre les barbares et les 
Goths... mais e’etait un Diphysite (Arpuairns) qui s’etait converti de l’heresie 


Gi. M 
p- 262 et 
P- 264, 


col. 1. 


* [, p. 230. 


Gf.M 
p. 163, 
Colmar 
p- 166, 
col. 2. 


274 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 190) 


Joan „Da J) Lasoıo ‚as;ly wanmjor — ya Jon wa. Ama. 
Dan :uB0001r55 Lö a5 oA, Jyp 305001 os Jo :umanoam > 
ums! oA, IN — oo Sa do Na Klo Lusası 
»oaNaas 5A 

> 


*Lp. 243, 
1.721. 


Jeaams]! Jooı 9 a d00 Om a ER Lo <=! Joa vorohu] 

I ..oD an IN . usan| Jr2 wmaLals mais uool> 
ro) J>N5 Low .Joor du; wasasamy Wade wosopamd SD Yours 
Jas Jo madal am „o ‚JuadDs 55 Jon oöı -.JLl Jsoko kurs 
soNa| 2 wo :LoD| sa > alabam og aaso :0- DS oL>0W 


ROW NET) gl INS 40 ua, Jo Joan Mans Jo .oor Jusos 
7 


"10,23% ao Joan Sa ULADaso :Lı 5505 Jooı esitel > . nn 


1. L msly. — 2. Ms. 


d’Arios. C'est ainsi que l’evöque de Rome, Symmaque, et son successeur Hor- 
misdas, n’adherörent pas A ceux de l’Orient. Les personnes zelöes trouveront 
des renseignements sur ces övönements dans la lettre que Xenaias &erivit 
apres son exil. 


Bun 


Celui-ei (Paul) tait un homme orgueilleux de sa personne et rafline. 
Quand il etait Eveque d’Edesse, avant Asklepios, du temps de Flavien, ıl en- 
voyaä celui-eci un 6erit dans lequel il n’anath&matisait pas le coneile, parce 
qu'il avait &te son syncelle (ssyx.%oz). Cet &erit tomba entre les mains de 
saint Severe, qui suceeda A Flavien; et lorsque Paul monta pour le saluer, il 
le lui donna [de retour] et lui pardonna sa faute pour l’amour de Dieu, c'est- 
a-dire quand il eut promis d’etre un fidele. Cet homme sage (Severe), qui 
cachait son sentiment, comme il est &crit', ne le devoila pas. 


1 


Il (Vitalien) devint l’un des gendraux (srexrnyoi) en chef; ıl entrait au 
palais (raAZrıov) et en sortait en maitre, et s’occupait de la direetion des 


l. Prov., x, 14 : cool xpürbouawv aiodnatv. 





[191| l. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 
oo yatılı JuaD2; Jooı Lunaaaso .‚Lsäm Joor waı,aoo : (ma 
> Joan La - Jiolo La. o Ds orD Jocı | Mol ae uusll; 
AanaD ur er Yr> row alms| usais, uns| Jo „mnals 
gel. md amslı . „adAı al yasl| au dma Jam Lon 

„asus aba ol: 


| De 
1 


or 


or 


Ju» Solo; auf Das „> juAo hun: "Lsaaäas! 
ie irn ano Sn Jlo5l]) anın oomldoo asy;l| oono 
ds Jjoho Löp wi, ollaäss 


6 


hama 1 FREE al wa.) ad al, bs; 
vo Ns al >.asaN] !ı Sc, 


1. Le ms. donne : HBasy. — 2. L, kasjoD!. 


aflaires. Parrain de Flavien d’Antioche qui fut chasse, il nourrissait un grand 

ressentiment contre saint Severe, le successeur de Flavien. Il ne put pas lui 

nuire du temps d’Anastase, mais au debut du regne du vieux Justin, ordre 

fut donne, sur le conseil, dit-on, de Vitalien, que la langue lui füt coupee la 
> ouilserait pris. 


Quant aux eveques orientaux et specialement ceux du diocese de l’elo- 
quent Severe, les uns furent chasses, les autres se retirörent dans diverses 
regions, notamment A Alewandrie, suivant ainsi les traces de leur patriarche, 
le savant Severe. 


6 


10 Chapitre IX du livre (royos) IX. Sur U’heresie du Phantasiaste (Payrasızoras) 
Julien d’Halicarnasse,; comment elle naqutt. 

Julien, eveque de la ville d’Halicarnasse, quitta son siege par zele avec les 

autres öveques fideles. C’etait un homme äg6 et zel& pour la foi. En refusant, 


*L p. 235. 


ZN P- 247, 


*L p. 263, 
r 
.S 


M p- 225, 
col. 1. 


M,p- 298, 
col. 1. 


*% Mp- 299, 


col. 2 


976 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 192) 


„20 Ja mcor> Jooı ls 2-0 Jooı ap ‚Anja ads wu 
war. J an; „| Lie bafolı byol is öl Joh; D/Aas 
wol LS, Jasano Jooı oo "ball auwjos Vs TR NS 
u wa) Tl 0 Aida Lo co WAR] „> are Lör> ni 
uf ar Hp Da Jr "oarası Afuas Jo ‚ümwaaı, Vasab „as 
Sohol> „Joh ba. Lo Yasay | ad! 2 Jo IN > Josı 
ad, Lı.] Jan „ao ENGE wahl pol ad» pass 

o . JA „> Loc koy>; alarm Dam aD a3 | Nas 
id il pe Arası wi Masoll] INS SS INS lası 
kalofiada, usasso Jao5s; WilaD . Jira, lamacy "Jrgaso Jsolo; 


. M kub bo,a20. — 2. Lire peut-&tre avec Nöldeke eo»; M a omis le passage bel. a bau d>- 

— 3. M donne Io gl» au lieu de Papoly- — 4. M ajoute : |da,o Las IS yol Sul hass. — 5. M 
donne : MA »Ao No. I, a imprime par erreur dest — 6. M a omis le passage a>ao a Iredie. — 
. Le ms. donne |j9a= sans ©. — 8. Au lieu de Ladn Po a MAI, M donne : HB om Ay 5&> IN 
Volle Da Puls LS ll] No |ası aljl „ > “90 98 Ion Lasuy Wpee Irche Mi LaN 
hass, Lila \eoloy nlausuuoo alaS das |Lasp. ‚a suite hkalso..- ä k5as> manque dans M. 


comme Eutyches et les moines qui ne comprennent pas bien le dogme (?), de 
dire : « deux natures », il 6tait tomb& dans l’heresie d’Eutyches'. C’etait une 
connaissance et un ami de l’@eloquent patriarche Severe. Un jour, questionne 
par quelqu’'un?, Julien composa un discours (%5yog) contre les Diphysites (Arpv- 
sitze), mais il ne produisit pas grand'chose qui ne füt pas a blämer*. Quand 
Severe, ce sage combattant (#yovısrx;), l’apprit, il dissimula ce sentiment', car 
il comprit qu’en le (Julien) redressant, la maison serait peut-ötre divisde 
contre la maison’ et l’amour rompu, car tout le monde ne se r&sout pas A 
accepter la reprimande qu'il merite, lorsqu'elle est dure*. Lorsque, de cette 
maniere, une raison se fut ajoutse A l’autre, sur la volonte de Notre-Seigneur, 
il devint necessaire que l’aflaire füt d6eouverte et l’erreur devoilde)’. Alın 
de montrer l’eloquence de Severe et la beaut& de sa vraie foi, pour l’utilite 
des personnes intelligentes* et des amis de la science, et (afin de montrer) 


1. Passage obseur. On s’attendrait plutöt au sens : « En refusant de dire « deux natures », comme 
(disait) Nestorius et les moines, etc. ». Michel donne simplement : «Il avait refuse de proclamer les 
deux natures, mais il tomba dans une telle heresie ». — 2. Michel ajoute : « (sur le point de savoir) 
quelle etait la confession de la sainte Eglise ». —3. Fe obscur; a donne : « Il ne le composa 
pas d’une maniere pure et irr&prochable ». 1. Ci. Prov., X, 14. — 5. Cf. Luc, xı, 17. — 6. Passage 
obseur qui manque dans Michel. Nous l’avons tr: ai en lisant gel au en de hl et nlaumas au lieu 
de nlauas. — 7. (ie passage a el& supplee d’apres Michel. — 8. Au lieu de : « Lorsque... person- 


nes intelligentes », Michel donne : « Mais apr&s que Julianus eut &erit au sage Severus, car il lui elail 
connu, et que le saint lui eut repondu par deux fois, sans qu'il se laissät convainere, il devint necessaire 
que l’affaire füt decouverte et l’erreur devoilee, par l’Eloquence et la foi de Severe, pour lutilit& des 
fideles ». M omet la suite, 


or 


10 


10 


10 


[193] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 277 
a» As ;Ass Iyl [87] yo :Li5aa> Loy wrmisosı m PS NER | 
„Jah hr Joey Tod UNS 0: ka Load od 


SA» Has > :jiam Ia8; Ayo File; Jg] SS Jans "Ja; 
‚unazog oimS 

‚Jopao [Dahn 0: mad 0 „updolı Jaja us] Yan 

Joh» alas oA (Das, IN Jon Ne 57 | Be e sol fa; 
2. Lasoı 

dar Is gel 8 Ni plan Img] as Ju 0 2 
4 kasadd; zus lan 0.2 or SA .Adas uD ua ol 
rl oly yulı assı ak 5 ana Mahly os :lpol 5hal oması 
;A> oo [say san 2,80 nlo Por SEN soolL! Kain 
AnD J>Na5 )Ass Jar SA Lunas als -.Anal oo 
> gaDoo Liam Nlguar : aa [4] ssohas ao :y>3 Jon! 
IN] Dot Jo :Lıay Jo Ds Ado :b| au JNoo; so JAoos 


1. Ms. >93. — 2. Nous eitons les ineipit des lettres de Julien et de Severe d’apres l’add. 17.200, qui 
presente un texte beaucoup plus correet que celui de Pseudo-Zacharie et de Michel. — 3. Lire 440. 


comment l’aflaire (srö9es:1;) Etait au debut, je reproduirai, dans les chapitres 
suivants de ce livre IX, les lettres qui renseignent successivement le lecteur. 


Chapitre X. Sur la lettre de Julien a Severe, sous forme de question relative au 
corps du Christ. 

Des gens ont surgi ici qui disent que le corps de Notre-Seigneur est cor- 
ruptible, ete. 

Chapitre XI. Reponse (avrıygaga) que Severe eerivit comme suit a cette lettre de 
Julien : 

Quand j’ai recu auparavant la lettre de Ta Saintete, je me suis rejoul, 
selon ma coutume, d’avoir recu une salutation qui m’est chere. Tu m’as presse 
dans cette lettre de lire le volume (0405) que tu m’as envoy€@ en meme temps 
et que tu as compos6 contre ceux qui, dis-tu, döclarent que le corps de Notre- 
Seigneur et notre Dieu, Jesus-Christ, notre Sauveur, est corruptible. Tu 
m’as demand6 qu’apres l’avoir lu, j’eerive une critique sur cette question et 
que je l’envoie a Ta Charite divine. Repondant ä ton desir, j’ai fait cela volon- 
tiers, moi, qui suis un homme qui change constamment de lieu et qui n’ai pas 


* Tıp. 263, 


Add. 17200 
fol.4 r° b. 
M p. 299, 
col. 2. 
* L pP. 264, 


1. 16. 


Add. 17200 
fol. 4 ve a. 


M p. 225, 


eol. 1. 


M p. 227, 
eol. 1. 


*]Lp..265, 
1843: 


Add. 17200 
fol. 5 r? b. 
M p. 300, 
col. 1. 
* L p. 266, 


1. 14. 


Add. 17200 
fol. 5 vb. 
M p. 301, 


col. 2. 


1. 9. 
M p. 30%, 
col. 1. 


M p- 228, 
eol. 1 


M p. 229, 
col. 1. 


Mp. 235. 


278 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1194] 
worh| Jusoı oöly :Looı po 3 Jy> „ars Jlanuas „I „Söns 
— Asus Na, Naalı [EWENSEN > Jyotaraı ma ‚ASAs vol, 
Das Aulmwacaso :)Ass Jzor Son TER [ET] Se ‚Dashm|; [5A5 
kur Load .. us wäll; Jörol; Hause 0 mo Adyyl] 
‚Jorso „Da 

har aus - Jiolo Lad Li Das ll In] mail 133 
en dul> 

‚Jap wu; dor 20 pe Jopas ‚oNamnkl, oh>As 

das dur lad Ik! har med pasADL, ol Ja; 
»Jjolo 0 loon 

‚Jap „ar JaD| Man; Isoly wär Jar uD pl] um 


PL u |iolo har LS > Da, . Sao I] har el > 


Jo 'Lajoo "Ju JNca or urhalı 580] „> oN50 "Jooı JN-aLso 


I. M omet \5oleo bon Muse 8. — 2, M leolo Las |Ö5]> lome. — 3. M omet I. — A. M leo. 


le temps necessaire ni les autres choses qui me faciliteraient la täche. Cepen- 
dant, autant que quelqu'un qui se trouve dans une pareille situation pouvait 
6erire, j’ai 6erit ce que j’ai recueilli dans ma m&emoire des doctrines des Pöres 
et ce que j’ai reuni d’apres les livres que j'ai eus sous la main. Je sais tr&s 
bien que cette m&me question a aussi 6t6 agitee A Constantinople, et que la dıs- 
cussion a 6t& tranchee par les doctrines des Peres que javais pr&sentces, etc. 

Chapitre XII. Seconde lettre de Julien a Severe, qui replique a celle-ci, sous 
forme de reponse (avrıygapn) : 

Vous avez 6erit que vous avez dt [roisse par quelques passages de mon 
(volume), etc. 

Chapitre XIII. Reponse (avrıypagt) de Severe a cette lettre de Julien : 

Ce que Ta Charite a dit m'a semble &tonnant, ete. 


Quand Julien regut cette lettre de l’&loquent Severe, il fut tres indigne et 
entra en colere (contre lui). 11 &erivit' et (lui) dit qu’il Tavait ajourne pendant 
une annde et un mois, qu’il n’avait pas compris sa dignite et s’&tait esquiv&®. 

1. Pseudo-Zacharie n’a pas jug& ä propos de reproduire cette troisieme lettre de Julien ä Severe, 


et il ne fait aucune allusion A la reponse de Severe ä cette lettre. On trouvera ces deux lettres dans 
l’add. 17.200 fol. 8 v" b et fol. 10 r° b. — 2. Passage obscur. 


10 


10 


10 


[195] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 279 


„5 2 Lara Jos NS wol rote Zune pa) ! Ad 
has; omg rolı :]Naro Ihr Fra ads, Lass lan, 
horn Iuge 0 do :)Lis I hi Judas Joor Das 120, 
‚Jasgas SD 0 „Dot IN Ans; sol JS rat „200 ‚)Nanas 
Lylo waus00j0 „warm. N 00 IIANS UN LEN \>N5 0001 
wen 50.3 sl. Do Ju JJaD>e oa> ALlo .oAuss) us 
2 Alausaa No Nr JLameon Jona ER [RER Ssp_Llo Jod 
Aarsalöl soo I, iss aaa )lo aam Lo [ADaä mo 
„rs AjluNuo 


vol Lamas] or; Lust dor Laäns| Na msNhasi, La; 
Ja>soN ‚oolamıa,cı Va, ms asopo - aa Is Nursa ro) 


„= .Lasoı “oo; 


1. M «82: — 2. Nous lisons avee M : &uyLlo- — 3. Au lieu de Ha LaS M donne simplement : 
WaooN. — 4. PZ donne }aa9; M las9y (öradeoız) s|Liy- 


— Alors Severe &erivit de son cöte un grand traite plein de d&monstrations 
des vrais docteurs de la sainte Eglise, disant que le corps humain pris par le 
Christ fut sujet aux passions irreprehensibles, al’exception du p&che, jusqu’ä 
laresurrection. Pour cette raison, [c’est-aA-dire] afın que la chose füt connue, 
jaai transcrit les lettres ci-dessus pour les personnes intelligentes. 

De nombreux ouvrages furent composes contre Julien‘, Felicissimus, 
Romanus, et d’autres de ses adeptes. Ils renferment pour les amis de la 
science une grande richesse dont ils profiteront par l’&tude. Les personnes 
sagaces et intelligentes du parti de la vraie foi, sous le rapport de I’Incarna- 
tion de notre Sauveur, les connurent, et les personnes simples furent &clai- 
r&es, et empöchees de devenir des Eutychianistes (Eyrugızvisret), prineipale- 
ment les moines. 


7 
Chapitre XV. Sur les eveques fideles qui avaient ete rappeles de Vexil (Eopix) 


dans la ville imperiale et qui remirent a l’empereur, au sujet de leur foi, une 


supplique ainsi concue : 


1. Michel omel : « Julien ». 


*L p. 273. 
M p. 281, 
eol. 1. 
M p. 196, 


col. 1. 


*Lp. 278, 
l. 16. 
Gi. M 
p- 284, 
Col.2. 


*1p..279. 


CGf.M 
P- 203. 


280 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1196) 
ao ya D [m Däo kunsas Lilo a Lil 
‚Jora0 Dax 


Jadsab vowh] Jausascı Nun, Lo, ao „Doı el JNasNo " „0 
Janis]  "wolo JNıa Ju sasy Jr Kuny> Sol] JLlimo „rolle 
SM} yo] Jade Nina Jads; Iysaas SONS oSoll, Lsaröıso 
oo :LuNo| 45 Jr 5 JLDS usa, 50 „god ana 2 SS 0 
aD "ro 22 aa] J Ira o Lad boradın, wonam ul wol 
_ N/Aa so :Jooı JaQAo ya ya! Lö 5 John kan JAN > 
hisa.öso 8 Jeans] „Nor aascı :olalı JLy, „so Jadual os ”)Faso 
| Nas, Jooı > 5) one u u m a Dası Ju Nmas 0 
AD a2 ar} 
jo; Ile INS 55 so Koramrdi> hun) 5> ro” 
5) horn „es Jose Sa0llo .J5olo Las sl la sus] 


1. SieM; PZ &- — 2, M Was. _ 3. M #Dso. — 4. Correxi; PZ I22. — 5. Nous lisons avec Nöl- 


deke : 980° 


Beaucoup d’autres couronnent ta tete fidele d’une couronne de louan- 
ges, etc. 


Et lorsque cette lettre de defense de la foi eut &t€ remise A l’empereur et 
lue (par lui), et que bien des choses eurent &t@ dites, pendant le long espace 
d’une annde et plus', par les eveques fideles qui s’&taient r&unis dans la ville 
imperiale sur l’ordre de l’empereur, ainsi que cela est &crit plus haut — l’elo- 
quent archimandrite Jean, fils d’Aphthonia, se joignit A eux et mit ces choses 
par eerit —, l’empereur ne bannit point de l’Eglise le concile de Chalcedoine. 
Apres qu'il eut convoqu6 par lettre le saint patriarche Severe, qui se cachait 
en diflerents lieux, et que celui-ci eut refuse par eerit de venir aupres de 
l'empereur, les eveques fideles quitterent Constantinople, et chacun d’eux s’en 
retourna ä l’endroit qu'il avait choisi pour se cacher, selon ce qu'il avait 
juge convenir pour lui. 

Apres un certain temps, ä la XIll® (zgisxadexzrn) (indietion], saint Severe 
vint egalement aupres de l’empereur, apres [avoir regu) de lui de nombreu- 
ses lettres. Il fut recu [par l’empereur| et s6journa au palais (rx%%rıov) jus- 


1. Nous avons lraduit Solo en lenant compte de la varianle de Michel : »&o, 


10 


10 


[197] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 281 


Jeaaäs! N —< lo 0-00 din + Load; 
lass bon :yalulz yaso! Alu Ns : yo; Waazı mia, 


. 


„> Jboooi, öl a3 Hay) up No JJaaı Nunses +0 
Jorao .„ colus;) 


Joh; Iron > aa Sn war Inaly Kara, od zasiNäls a5 
‚r.Jasoı (ade AD ..JlasSo Amar wur, Aa, Ib 
ee Ja ru; 061 Joe; Jr> als Jolie oo JM» 

a8 soNa|; (anlaslıno, Jr.,80 ADas JLaN; locı ko u hal 

las I ommo| Ale ST ZEN am! » ‚Jo 15 us voull Jr 

Jam Aı yl my gr "ass [ss] Oel a3 I yo; Das 0 

hl od M| rs all us ‚alas ‚oN] . Jam Jh 

‚Lilo an )asras' pr u Juao a JLoaaN;, ma 2 


qu’au mois de mars de la XIV° (reooagesxxudersrn) [indiction). Partout les 
eveques diphysites (dıgusirzı) etaient en &moi et en fureur et craignaient, 
surtout Ephrem d’Antioche, jusqu’ä ce que, dans leur anxiete, ils eussent ap- 
pele et amene@ dans la ville imperiale, A la suite de leurs instances, l’eveque 
de Rome, Agapet, etc. 


Le chapitre XVI du livre IX traite de la justification que Severe adressa 
comme il suit a l’empereur dans la lettre par laquelle il refusa de venir dans la 
ville imperiale. 

Le Verbe eternel du Pere', le fils de Dieu, qui s’est fait chair ä la fin... 

Comment etait-il possible que je ne reponde pas A la voix puissante et 
forte de Votre Majeste qui est parvenue jusqu’a mes oreilles? Alors que ceux 
qui avaient meprise amerement ma faiblesse pensaient qu'ils avaient ferm& 
partout sans pitie les portes devant moi, vous, comme par un miracle ines- 
pere, vous m’appelez aupres de vous par votre lettre, moi, un homme chasse 
et repousse par les adversaires..... C’est pourquoi, ä l’image de ces choses 
(la traversee de la mer Rouge par les Israelites), vous avez partage la mer 

1. Michel n’a pas reproduit cette lettre; il y fait seulement allusion en ces termes : « Saint Severus 
ecrivit une lettre a l’empereur, dans laquelle il expose pourquoi il s’est abstenu de se rendre pres de 


lui; elle commence par les mots : « Le Verbe-Dieu ». ». 
PATR. OR. — T. II, 20 


* 1LP.280. 


* L p. 250 
1. 13. 


Gf.M 
P- 203. 


282 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1198] 


J.5oJlo eh ‚aslaandn kun; Hass wu Jonas} La. D 
olpas wol us jaally as 5 Jr>Mans 
al» Js m, )masis als anla>o m JA 55 Na ulo 
AR NOT 0.2.20 = ol ads Ne) Se NS 
"103, Joe yalı Das] SS Moos sun ji ao RL 0b] "wine 5 


l. 23. 


past, TUR Jo u JauD (a2scas Kaas JADS Sa Zu] Sol » 
zer Liamsl> aus, bä) sodaal .oMSa5 Jaddısg JNussos 
> ol I :JuJaado Lusj05 Do Lö aD :)Lonusas > „N| 
or I paro s)Loo Judas oasası Kuss „are Ju] SD Aubası 
Mas] uä, EN auoAroo unshder [arass N 
4 bl INa je) „alas Juin Lo hy; Jasıaa xy aD y 
u hl Sp .aygasab Kaas) Dis una dor JI] ..NSsohalo I 
ae | FRE NE Se „lop rs all NMLDS, JlaaDo Nunsas je head, 
Jagd Ja bar Ju rd, ku U UT Spa yore LI US „0 
<> yel INA Nu Jsoı go 3A N :Jyo gar 2 15 


1. Le ms. donne Lady. — 2. Le ms. donne kıSas!. 


qui m’enfermait dans le desert avee le sceptre de paix de Votre Majeste, et 
vous avez rendu praticable pour moi un chemin qui paraissait impraticable. 

Une grande preuve de votre bienveillance, c'est que vous m'avez adress6 
sans hösiter votre lettre avec des serments me promettant l’immunite..... 
Mais, moi, faible que je suis, jose dire que je n’'avais pas besoin de cette 5 
securit6 (&59%heıx), ayant suflisamment conliance dans la parole qui sort 
de votre bouche... Car aussitöt que vous avez pris sur vous les soucis de 
l’empire, vous avez delivrö de la tristesse toutes les classes d’hommes qui 
etaient condamn6s A l’exil (osiz) : les ev@ques, les grands et le bas peu- 
ple, imitant celui qui honore &galement tous les hommes du lever de son 1 
soleil, de la pluie, de l’air temper& qu’elle donne, et des autres choses nöces- 
saires qui contribuent A la vie de ’'homme. 

Mais en buvant au fleuve abondant et riche de votre bienveillance, je ne 
perdrai pas la tete et je ne me laisserai pas emporter par l’orgueil. J’ai toute- 
fois döcide de deelarer ce que je pense. Je crains que si ma medioerite parait 15 
ouvertement dans la ville imperiale, beaucoup de personnes ne s’alarment, 
et que, bien que je ne sois rien en v£rite, si ce n'est un etre faible, attach& 


au joug pesant des peches, beaucoup en apprenant la chose ne fremissent et 


10 


10 


[199] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 283 


| raua0 „up \000ur yl 19a jan Jan, ana 
:IADo aan Lisiv J bl jamo .ulady oa, Sal uno] 
.Slase Lin) Jo 
Da I ud um Jr I :JAs5 aA, <<! i hipmasl > 
wm Sad; vor Jude Sal, u asaso Uygr> Da poll; 
wa Nm; op Jos! as Aa: Jo >02 2el 2 un 
Sys iin] Jordi; hass 2 ud u ad „DJ rar won uno 
aus J} :’JNaias JNSSa —& Jo... bS J So Jams aulı hl 
Jan; Haaamo] JLoly Lascı ..oon Luna Jan 0 „ul udn 


Ja>y Na max As gl ! SA ...wlam, Lo > 
3 20 Del anno] una . use Lf5 JLDSsano JLy5l Saas 


IN y Jr} Da (aD wma) > Leo Pr! himad|s 
ssoNas 0] har yuly Joe Isa ao wu od za lm \|r vood 


1. Le ms. a an mol. — 2. Le ms. donne le mot au sing. — 3. Telle est la lecon du nıs., et non pas 
|B0:.9 comme porte le texte de Land. 


ne s’enflamment ä ce meöprisable souci comme a un petit charbon ardent, 
au point de molester et de tourmenter Votre Majeste A cause de son amour 
pour moi. A mon avis, la chose ne convient pas pour vous et n’est d’aucune 
utilit& pour les autres... 

Dans votre grande ville d’Alewandrie, je n’ai rien fait de ce qui m’a et 
mensongerement attrıbu& et il m’est facile de montrer la sottise des calom- 
niateurs (Aotdopor). Ils m’ont denonce en disant que j'y ai excite le d&emon' de la 
revolte (s7%s1:) par la grande quantit6 d’or que jai distribude. Or il est bien 
connu de ceux qui me haissent tant, que si je suis plong6&” dans les passions 
des autres pechös, je ne cherche pas A amasser rapidement de l’argent, ni 
sous des pretextes faciles’, mais que ma vie (Bios) est pauvre comme d’ha- 
bitude : e’est au point que l’eclat de l’episcopat‘ ne m’en a meme pas de- 
tourne..... Mais puisque, comme il est &erit’ : des levres jJustes sont agreables 
au roi et quil aime un langage droit, Votre Majeste peut apprendre des 
gouverneurs d Alexandrie d’autrefois, et maintenant de leurs eohortes® (T&Eeıs) 
auxquelles rien n’&chappe, si la moindre de ces choses a 6t& faite par moi 
ou entendue [sur mon compte], amsi qu’on l’a dit ä mon sujet en mentant 


1. Proprement : « la rixe, la dispute ». — 2. Mot ä mot : « entortillö, enveloppe ». — 3. Pas- 
sage obscur. — 4. Proprement : « l’Episcopat de renom ». — 5. Prov., XVI, 13 : deuc& Buower yelm Ölnuue , 
höyous d: 6pdovs Ayanı. — 6. En lisant &o au lieu de &, on obtient comme sens : « d’autrefois el de 


maintenant et de leurs cohortes ». 


no 


* Ip. 283} 


* L p. 284, 


28% EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. [200] 
Jr Kl :Jigad “dor er (OOMDR wsonado ds aD 9 y.l od 
ul | yolz als. Las Jr SA bl zool Il 

kaams] [u Sa la Aal, Ss ro Lad an) or | 
unsre; Jusjas, Luis, bass :Luıss auwjod DuNsl; kasraSı, 
„25 Jo ..L| ham „uido „umäs ass .. am» Lmluas> [55 Jorlı 
RRRRETE-N.] PRESS „as Nr wu] vlanscıs Jr „ul :Aod dos hl 
ID al Il: go hl Yon was ol up "oo 
Das has zu, pD -uadar, Jun; „> „Auly Jaml> wohn|y oo 
"Jans Nas] ..oAn, 05 Lima 0 Larc;s LEN der 
u DIA wulor "oasä > J>ps Jaasısı yl MaDariy |}; 

58 Lul Kol wol m 2 and; bil yado Wuscı Lu] ans " Lascı 
ng sch), Janis Aus wol Jo lo aD ‚aaaaly :)MDsab 
N; IJAD» or Saunas SA sl Sauzco Says .„Nls;l] usaıso 
ID gamo uns Laoı I] Jim Ilanc ‚Jansı> Jess any : ol; 


1. Sous-enlendez Mon: — 2, Lire : |aa2y. — 3. Lire : va9yatn- 


et en me dönoncant. Je ne dirai rien au sujet de ces calomniateurs (Aotdopo:) 
parce qu'il n’echappe pas ä votre connaissance de quelle espece ils sont..... 

Si certaines personnes parlent de « trouble » a propos de ce que j’ai &erit 
a Julien, eveque d’Halicarnasse, qui a passd A l’heresie des Manicheens et qui 
considere les souflrances volontaires et salutaires du Christ, le grand Dieu, 
comme une apparence (gxvrasix), je confesse avec dix mille bouches et langues 
et jene nie pas ce que j'ai eerit. Personne ne m’ordonnerait d’ailleurs facile- 
ment de renier ma foi..... Et je n’ai pas fait cela spontan&ment ni de moi-m&me 
avec pr£cipitation, mais il m’a fore& instamment d’&crire, eroyant que je par- 
tageais sa doctrine. Apres avoir examine ce qu’il m’avait envoy& tandis que 
jetais loin d’Alewandrie, jai trouve qu'il cachait, dans ce quiil avait ecrit, 
sous le nom d’incorruptibilit£ comme sous une peau de brebis, les blas- 
phemes de Mani... 

C'est pourquoi je vous supplie et je saisis vos pieds et je renouvelle 
encore ma priere de laisser la ma faiblesse et de ne pas me faire redescendre 
parmi les hommes, moi qui suis epuis& de corps et d’aäme. Bien plus, je suis 
faible, parce qu’elle est vraie la parole de l’Eeriture qui dit! : L’äme s’affaisse 
sous les emotions. J’ai de nombreux cheveux blancs sur ma tete qui temoi- 
gnent aupres de moi au sujet de la mort, le depart de cette vie mis6srable. 


1. Citation libre? Cf. Ps. xvı, 5; Jonas, ıI, 8. 


> 


10 


10 


10 


10 


[201] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 285 


JA» ;lasoo u—D “I ao .Jaän) gan [ET nad a Ns 
_ BEN <> faas, Jussas woa> Na-aalo :oL| a2 N); Nas; 
own AUS | Jam 

gro Koran din ho, Joh [a hal! 5 er "5A 
»..jas30, |AasA5 od woöt al: SA :)lasdıw Nupes wunsch! 


I 


upsllo a DaautuNwacan Bol uns), Solo Dix ünnhel; er 


susoh| Ay] Jan „u Alfa sn] poll 20 mus or Joh 
& as Lian, Sasllo . Yorasaf5 Daau Ju /mwacn 
za Loor Juul; Nase ur Jiorl) Jans oD loc JA :Jalı 
a was] os Joor "Muse „anso SHarinss Jooı zu-ao Joh; 
NS Joor au] : Sol, Löts 


1. Lire : W0,0m;$3; cf. supra 1. 4. — 2. Lire : So Do 


Il me semble bon et profitable pour moi de m’asseoir dans un coin retire et 
de mediter dans mon esprit sur la separation de l’äme du corps, en atten- 


dant mon tombeau..... 


Apres cette lettre, saint Severe attendit jusqu’ä la XIII° (Teronaudexarn) 
[indietion], puis il vint dans la ville imperiale, parce qu’il &tait sollieite par 
les lettres de l’empereur. 


9 


Chapitre XIX (du livre IX). — Sur Severe qui monta ensuite a Gonstantinople 
et parut devant l’empereur. 

Severe, cet homme Eprouve, apres avoir et& appele instamment par l’empe- 
reur, vint a la fin A Constantinople, ala XII® (giszz.8ez&rn) indietion]'. Pousse 
et excit& par l’imperatrice Theodora, qui etait remplie d’affection pour Severe, 
lequel &tait honorable et venerable A ses yeux, l’empereur le regut avec 
amabilitö au palais (rx%%rıov). Epiphane, le patriarche de la ville, ötant mort, 


Anthime lui avait suceede... 


1. Le texte donne par erreur : « A la XIV (tesoapsoxaröexarn) [indie lion] ». 


* 1, 0.2808 
1. 20. 


+ I, p. 288, 


+], p. 288, 


7 17p- 289. 


ZT p. 289, 
l. &. 

M p. 283, 
col- 2. 
BHI 

p- 205-207 

*Lp. 289, 
1213: 

M p. 284, 
col. 1. 


M p. 199, 


col. 2. 


286 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. [202] 


Joa Ka Dar Jooı wood; ar ll) AS or i hipaabl> 
Jay  Jeaams! Jooı ar) soliand; omas 5AD use JDD. ol. 
Kurs; Kaas Jooı Laos :hunıo Lanmso Lo Ip, Lussore 
‚Jsolo 

J I > Jlanuco Jans 001 "ol hös uns JADL Dar no 
wol NjuNio 2: Del] 20 yalulı oral vorL| :000 gt 
u <Da5o|y 


10 


aD „so IN > Jusai, wor 55] Dt ü N TER 
wall "sa > oh Jama| Nam] Ss Nasa yalıjl 
Jar Joor pa ud woran or ; Xp .kua ho Jooı ap „OLLDO 
‚Jans Mau; u Jooı ee au Jo Jar SD: > u 
AD fa; Süsr wolle 0} Muanlo ya 2| mm „5 Lod 


1. Michel et Bar-Hebraeus ajoutent 2459| Läs. _ 9, Michel et Bar-Hebraeus donnent Do@l- — 3. L’add. 
12.154 fol. 151 ajoute Pr;89 59. — 4. Michel et Bar-Hebraeus donnent »- 


A Alexandrie, apres l’expulsion de Gaianos, qui etait un Julianiste et qui 
avalt &te trois mois la-bas, apres la mort de Timothee, Theodose devint eveque. 
C’stait un fidele distingue, un homme &loquent, agr&able et doux. C’ötait de 
plus une connaissance et un amıi de saint Severe. 

Ces trois patriarches etant unis par l’amour et ne se söparant pas l’un de 
l’autre quant A la foi, Ephrem d’Antioche s’alarma et s’&mut beaucoup, et 


Pierre de Jerusalem encore davantage... 
10 


Il arriva que Sergius, le premier medeein (deytzrpos) de Reschaina, monta 
en ces jours A Antioche pour porter plainte' contre Asyle?, eveque de l’en- 
droit : il faisait savoir® qu'il avait &t& les& par lui. C’etait un homme elo- 
quent... mais, dans ses maeurs, Sergius ötait tr&s adonn& au desir des femmes; 
il ötait debauche et non pas chaste, et 6tait possede d’un ardent amour de 
l’argent. 

Aprös l’avoir mis A l’&preuve et trouv6 habile, Ephrem promit de faire 

\. Michel et Bar-Hebraeus ajoutent :« aupres d’Ephrem ». — 2. Michel et Bar-Hebraeus : « Ascol(ius) » 


La lecon « Asyle » est aussi celle de la Vie de Jean de Tella par Elias; ef. KLeyx, Het leven van 
Iohannes van Tella, Leyde, 1882, p. 59. — 3. L’add. 12.154 ajoute : « au patriarche Ephrem ». 


10 


10 


[203] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 287 
oh Löw a; EN Jod I 0 Ass oo „2 za 
> Jay Ja>D |Aa5N5 SSa_ao a2] > )asl> soy lo  ya-2910 
N dor 08.00] 10% - adtadusil zu LS Adiwol os ana. 
‚DJ Nam I Loras Js Padyyo zujsasy one sam wu. Ho 

‚Dasl[o I, | sono aa JaD Joop Dorn ro andısol| 
‚oopas JLlo a ee Nam>a gs uns|) ER al, > | wallo 
:J5of-o " Jooı lo  LAors wen m 55 aDaaı Nulmwach 
Joa Lö 5 wars lo 

al 45 zoo Sao)! Also Ja SL] 2 ER 
JAD.-.3 Jla,,a>0 .oD „a>Nalo sah, : md Ill Lö io Jooı 
> Jo WJNamo .....Joorı Wolaxo |} DL. Do :Jooı was [oA 
Joa JS oo-Do ‚od > NJoN, ao :Jjol.oy amuNi|; Jlaslas 
Aaao gold; (ad, ar aAduao Amina Jol Lodo DFERG 


1. Sie M; PZ donne le verbe au pluriel. — 2.M Wosmu;b». 


tout ce qu'il demanderait, lorsqu’il aurait &te envoy& par lui A Rome avec une 
lettre pour l’eveque de la ville, Ayapet, et qu'il en serait revenu. [ll accepta], 
fut combl& de dons par Ephrem et partit avec la lettre pour Agapet'. Il 6tait 
accompagne6 d’un jeune homme (nomme) Eustathe, un architecte (Aeyırdzrov), 
quoi! le dirai-je‘? qui racontait au sujet de Sergius une chose etrange que 
je n’eerirai pas de peur de blesser le lecteur. 

Ceux-ci parvinrent done ä Rome aupres d’Agapet, donnerent la lettre et 
furent regus. L’'homme (Agapet) se rejouit de leur lettre, dans laquelle il 
avait trouve de la concordance avec ses opinions. Il vint avec eux & Cons- 
tantinople au mois de mars de la XIV® (esoxgeoxaudexin) |indietion]*. Severe 
etait la, et Anthime 6tait le patriarche. 

Lorsque Agapet parut devant l’empereur, celui-ci lui fit une r&ception 
grandiose parce quil parlait la meme langue que lui et qulil etait le pa- 
triarche du pays d’Italie, qui avait 6t@ conquis et plac& sous sa soumission. 
Il (Agapet) etait verse dans le sens exterieur des paroles de l’Eeriture, 
mais n’en comprenait pas la force... Il s’abstenait de communiquer avec An- 
thime et Severe, et ceux-ci encore plus de communiquer avec lui. Il appelait 
le premier un adultere, et le second un Eutychianiste. Il changea l’affection 

1. Nous avons supplee « il accepta » d’apres Bar-Hebraeus et l’add. 12.154 fol. 151. — 2. M. Brooks 


lit pol > au lieu de #el &, ce qui donne comme sens :.« (un architecte) d’Amid ». Cette correetion 
ne nous parait pas necessaire. — 3. Michel : « de la XIII® (rgox«wöexarn) (indietion] ». 


* Lp. 290, 


7 17p. 290, 
ı. 4. 


* Lp. 290, 
1.12. 
M p. 285, 


col. 2. 


M p. 200, 
col. 2, 


M p. 286, 
col. 1. 


BaIEIp: B1%, 


M p. 202, 


col. 2. 


288 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1204] 
wars] iD ao]llo ‚Nu. — Ne Jo :)Aol> KONADI 
asso AND > gar Il re rn wa. )lo wwsolmo 
sl] :Molaa 20 0-0 u ku 10 «> wiolmo wasu.hs] 
.OD ua 

pl So Aus as] 55 Jlaadıo Aumas Lo or \Josı 
je Jam A-> | wäus ss ls ENT ao us; a iD 
nad [300015 os Joe „oraius also oa AsNsl| 


11 


°.Jkaası Kara; Lso.o Fu; 

7 al, Jara> „ml; y-l seo Lö 5 ash lo solo > 
olsma> Jlaa DI Ni, „m anıao :jaD IE ISIS 
dr wm); Au kun „',; allaasıs DNS os :kooolss EN 
:Lopası yalula; Jura] anal] Dane wi] nu mo 
lo 


1. Sie le ms.; L Loo- — 2. Le ms. donne |jeatay Je} 10,0 J>je. — 3. Sic le ms.; L ausskl. 


que l’empereur avait pour eux, l'indisposa envers eux, et les chassa de la 
ville. Anthime, Severe et Theodose d’Alexandrie firent alliance ensemble par 
les lettres qui sont transcrites plus bas. Anthime et Severe s’eloignerent de 
Constantinople pour aller vivre chacun en cachette A l’endroit qui leur con- 
venait. 

Menas succöda A Anthime dans la ville imperiale. Le premier medeecin 
(227827205) Sergius y mourut subitement, et Agapet (mourut) apres lui en ces 
jours par un miracle : sa langue tomba en morceaux et il l’arracha de son 
vivant. Silverius fut evöque apres lui A Rome. 


I 


Chapitre I du livre X. — Lorsque les patriarches fideles Severe et Anthime 
eurent &t& chass6s par l’empereur comme cela a et& dit au livre IN et qu'ils 
se furent retirds de la ville imperiale A l’arrivee d’Agapet de Rome, qui mourut 
subitement A la fin du mois de mars de la XIV* (reosageoxauderzrn) [indietion], 
ainsi que le premier medeein (&2y{arz05) Sergius, qui l’avait amene, alors Ephrem, 
qui oceupait le siöge d’Antioche dans l’Est, se montra courageux et viril... 


10 


10 


10 


10 





[205] l. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 289 


12 

‚Luna: kino Hör; Lay) JaD Joh; In] ern I; 
„.)laaD20 Aus 0; olaas Ds Iasy 

Pa omas :L5>2200 Ir u5o Lamaiyo Jario Ja sau 
‚De pas Jiolo :"Lupas las Luro 

Kun 0 „ado : Nu j | wöl JNı_._20 <> „aD Aöoon 
OMAN * oo Ne :h;0 o| :\aaıo ul 4 san 
JaDo wu) Dis Jar, Jar AaNası zu ’ASanı) Loy op 
au. DI, Jaasasl 70, Dod ans] Jan, Nas; "JNaisl 
— ao Ds „m Jia —. “199... u sol, hl 
"(go 900 Kepald00 iD 000 au d00 ıoQ® EN us, m: 
y win elanaS I] ..Las od MSSJ :0a-la yol relo 
:JoD| s00 Ina ERDNEUs JNa>»> u Naan :|30, <> RE 


1. Sie M; PZ ILojayy. — 2. M kuama2y, ce qui est une faule manifeste. — 3. M Imutopas Lunly. 
h. Sie le ms. et M; L em2- — 5. Sic M; PZ SauLls. — 6. Sie M; PZ I|Mol. _ 7.'M SoSe 
8. Sie M; PZ ssolo: — 9. M 8 ‚gM}. — 10. MN). — 11. M ajoute Lom. — 12. M Beni. 


12 
Chapitre XX (du livre IX). — Lettre de Severe a l’ordre (xyuz) des pretres et 
des moines orientau.x pour leur faire connaitre son depart de la ville imperiale. 
Aux pieux prötres, dıacres, archimandrites et directeurs, ä tout l'ordre 
(7Zyp«) saint du monachisme oriental : Severe, en Notre-Seigneur, salut! 
Etant hors de cette ville qui commande aux villes et hors de la prison 
que quelques-uns d’entre vous, qui etaient presents, Ö saints, ont vue de 
leurs propres yeux, il m’a paru convenable de vous 6crire brievement cette 
lettre, pour vous exeiter ä des prieres d’actions de gräces, vous ä qui je songe 
aussi A faire connaitre ouvertement ma liböration... Il (Dieu) m’a delivre, en 
verite, de toute l’attente des adversaires qui me detestaient sans motif et me 
tournaient en derision; qui branlaient leur tete! et disaient comme dans 
Job? : Son pied est tombe dans le piege... Mais la malice de ces gens, qui 
etait insatiable de sang, a &t€ rendue vaine A mon egard * par la pieuse im- 
peratrice et par Dieu lui-möme qui m’a conduit, par vos prieres, vers ce 


1. Ps. xxxıv, 19; xxt, 8. — 2. Job, xvıı, 8-10. — 3. Passage obseur. 


* Lp. 290, 
1.22, 

M p. 296, 
eol. 1, 


2 12p22917 


* Lp. 291, 
1.17: 
M p. 297, 


col. 2 


M p. 221, 


col. 2 


*.1:9.292. 


*Mp. 23%. 


M p. 


col. 2. 


M p. 208, 
c01.1. 


290 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. [206] 
as Jans ussls ly yo] : ua Juaa ad, wir la aslaD >, 
u yASrSH SA Sul Jr :o0> gramıı ml las 
olo DI zrands uN wo Jarmml Lisjas al ..0] „dor os 
JlaDo wo] Lyss, oma polen Jjra „Lasse, Ja ")Nasol. 
N,o, Jaais|; ja; al u Kaum a Dojzasly lol 
Pl :b} J WEN oD Jooı JuDa "0 >jsläs 's; Sao, Jlasımo 
Dur Maslasdo : ac gasaon Lin r INnuuso Ira ku,so NL 
"rl Der )Nsol Jlas; ° 9.210 kim a; war) Jasıo 
homads; woowandı poly | de Llaso 0 ‚Das 
„as mo wnsalol; JNaasas I] a  < J Jansen Joai> 


13 


Er 1 


| ya! Ds wioln lab waxuäs!; IN id em a.las5 


aM] :ljolm uno Jo; Nassal „0 | ka.00 ERS 


1. Sie M; PZ so. — 2. M ajoule sol: — 3, Sie M; PZ Deljansl- — 4. M donne Nap sans 3 et 


omet w3- — 5. Sie M: PZ donne ce mot au sing. — 6.M @$ #0: — 7. M SelaaD. — 8. M smano- 
- 9. M omet erw. 


qui lui est agreable, ainsi qu'il le d6clare aussi dans le prophete Isaie a ceux 
qui esperent en lui ' : Ne crains pas, car je ai delivre... 

Celui qui a dit ces choses a procur& non seulement A moi un salut admi- 
rable, mais encore un aceroissement au parti des fideles; A vrai dire, il a 
aceru la part du Seigneur et de l’'heritage d’Israel... En effet, le vönsrable 
Anthime, archeveque de la ville imp6riale, qui avait obtenu le siege supr&me 
et pouvait tr&s facilement le garder, ne l’a pas voulu; mais justement, avec 
un jugement solide et une science &clairce], il a reprouve leur impiete, et 
accepte notre communion et celle du pape (rirx:) Theodose d’Alexandrie et de 
tous les pasteurs qui appartiennent A notre confession. C'est done en vain 
que cherchent ä tromper ceux qui disent qu'ils® n’acceptent pas le coneile 
de Chaleedoine quant & la definition de la foi, mais quant ä la deposition 
d’Eutyches et de Nestorvos, etc. 


Chapitre NXI. — Lettre d’Anthime a Severe d’Antioche. 
A notre venerable et saint frere et collegue le patriarche Mar Severe : An- 


1. Isaie, xrım, 1-3. — 2. Cest-ä-dire : Anthime et Theodose; cf. supra la Vie de Severe par Jean, 
p- 255. 


10 


10 





10 


10 


[207] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 291 


el) Liser Do hal [us] Sad wos „5 aa (as 
kun ka. o el De ho LörNo us [FERNH ga ERS 
P 2 : A] aa ıD Los Lil unlı wir ig Jul wor Jlaslan, 
„ol SA .-LasAno ga > ad al) Jasla.aS Ll oil 
"Las "Limo 0: Yarjods SloNas ! aaa I, Kuly aus 
Bl en Ba el el le DM 
"erhal "8" Arzr> Kon za ano „(aa Dusas fa5] Kiss 
eDsän hl IL yo ‚alanascı sung) Jy dus A005 oo JAoo; 
ass "a NL, lan I Sa Led aaa; Sad : I 
Jorao As ya» ASS 50 


14 
war Ns Ja Joha> Img! i3lo gerad, a5 


1. M omet a3a9 |y: — 2. M amıpsll. 3. M Jaamyi8. — 4. M omel Famay. — 5. Sic le ms. et M; 
L donne BIT) sans 9. — 6. M &0- — 7. M o@>. — 8. SieM; PZ donne ce mot singulier. — 9. M ajoute 
Lo. — 10. M Po. 


thime, en Notre-Seigneur, salut! — Quand je remets dans mon esprit la pa- 
role de Notre-Seigneur, qui dit... 

Sur ces doctrines apostoliques, divines et irreprochables, ö notre frere 
saint, je te donne la main droite de l’union, (union) que je garderai jusqu'au 
dernier soupir. Je ne consentirai pas A l’union avec celui qui pense autrement 
que cela, parce que Basile a dit que « celui qui communique sans distinetion 
avec les ignorants (idt@rx:) sera prive de la faveur de parler librement (rxgensiz) 
avec le Christ‘ ». — Je sais que vous aussi, vendrables, qui gardez ces 
doctrines, vous avez depuis longtemps & (en) souflrir. Qui done |si ce n'est 
toila ainsi de nos jours support6 des combats, chang& de place en place pour 
ne pas laisser sbranler sa foi? En toi je vois les docteurs de l’Eglise : car 
tu as fort bien plac& manifestement la lampe sur le candelabre, en brillant 
par l’action et par la parole, ete.°. 


Chapitre XXII. — Lettre de Severe a Anthime. 


1. Michel, dont le texte est corrompu ici, donne ce passage comme il suit : « Gelui qui commu- 
nique avec les heretiques sera prive du paradis ». — 2. Michel donne la fin de cette lettre qui manque 
chez Pseudo-Zacharie. 


+], p. 296, 
1.79% 

M p. 289. 
Cola 


mE 


* M p- 290, 


Col. 2. 


M p. 210 
col.T. 


? 


TlEpe299; 
1. 20. 
M p. 291, 


col, 2. 


* L p. 300, 
#27, 

= Mp. 292, 
GOlel. 


* 7, p. 301, 
1% 


3 
3. 


Ip. 8301, 
129: 


M p. 208, 
col. 2. 


292 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1208] 
arord2 Aamsl ;50 ar] La so Lam. us Das: OO 
ylaazı, IINSNd: yada ‚oe Lan war (305 Jjolo :uama.Au] 
sonfiaa DD NL [De waNas 
MNusAmx J| Jlassaıs slo " ylanın. aD, Jlaslass mas 
hl Joa > op lo ums; "ya > ee geDaDo 
bl Solana 
u. JNousauo Jo JAS,ND & loc ylann. Lady aaa o! Jod 
kas Jayo 0608 zay)l used Du; JAmsasl a8. "od has Ian 
Ns „20 heat Lusyh Asınio JA5; )Nuo jeamns!, Ja5o 
el lass, krols N :Aod5 oh ku] alas Al 
SA. /Aa.o In: Koäsuo Joäul „ol :)laslan, |N2.Nä> Luis oAdo 
‚Jopao la o] Jol "yo, Don "ey ya Ja Au S 07 her 
15 


„aus |) aD JsoLoos In .JMdlo A |EWe) 


1. M ajoute “Lady. — 2. M omet @&. — 3, M ajoute H Ip: — 4. M omel Pa. —5.M rl ol. 
6. M omet ces qualre derniers mots. — 7. Passage omis par M. — 8. M »>. — 9. Sie M; PZ ratlache 
wel äce qui suit. — 10. M donne ces deux mots au pluriel. — 11. M “a;lly. — 12. M 09: 


A notre trös vönerable et saint frere et collegue le patriarche Anthime : 
Severe, en Notre-Seigneur Jesus-Christ, notre Dieu, salut! — Pour la lettre de 
Ta Chastete, l’apötre Pau! me fournira le debut... 

Je promets' de communiquer en cela avec Ta Saintete par une adhesıon 
insöparable, et avec ceux-lä seulement qui pensent et proclament ces choses 
avec tol... 

J’informe notre collegue, Mar Theodose, le saint pape (ri#rx:) et archeveque 
de la grande et pieuse ville d’Alexrandrie, de l'union que nous avons faite avec 
Ta Saintete par cette lettre canonique... Si tu Jui &eris comme tu nous as 
serit, il acceptera avec les mömes mains d’union, et repondra par une lettre 
de communion, selon les definitions et les lois de la sainte Eglise?. C'est 
pourquoi, il convient a Ta divine Charite que tu aies soin d’accomplir spon- 
tandment la möme chose ä son &gard, etc. 


15 


Chapitre XXIII. — Lettre de Severe a Theodose. 


1.M : « Je me rejouis ». — 2. M: « des sainles Eglises ». 


10 


10 


10 


10 


[209] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 293 
ro Lrörs a5 ‚Nasal 50 an! Ya Das a0 aD 
Ken ENSE oo Kuss !lsNas Ds (pas Joh :au; |) 
Nur, Ds 001 hör 5 asus] a kan „JLasorkz " JNamol. 
wanlo Laien Jon Iaiso Ham ams „ :bny 3LoNal| Jos 


el Dr Jlaslaı ala D a ap > soul u r> 
INA 5 us “kon > JaDo :)Auso As. Jlasascn UA 


Saas Yrlo "Nuss |Nsol 10.51 ins alas, Luauo; 
sc kauso kaslior vorodufs 
was), Ja Nlbo.0 as.N| Jaams|, las "lad, — Joa " Kosjo 
! lo N ‚area; Nas} Spas (aaDo : Join "LS gel ad 
Iso :kaalS oda. Krsän, Janscıo Jill, alanınso ha kuss 
Jar dio! Mlamsı 


1. M ajoute eoj> jeel- — 2. M ats unodsly. — 3. M Le nap8 (lire HH). — 4. M Iunhjl- 
— 5. M $bao5y JhaaD. — 6. Nous lisons saladQ: — 7. Au lieu de : |&dyo... M|saas, M donne 
>00 \A:=2,89 Der \Lo%» Laso a8 IL \Adx. Nas, NOT2) |LaSLaa, [Log No |Lassyyo 
u |Lop> N ISsJoly |L0,5Do ‚\oon 5a ILaSLasy. — 8. M "M|seas. — 9. PZ ajoute lom- — 10. L 
donne ä tort sol- — 11. M “> sans o- 


A notre vensrable et tres saint frere et collegue, l’archeveque Mar 
Theodose : Severe, en Notre-Seigneur, salut! — Dans le livre' des Juges, 
c’est-A-dire des sa,/e, etc. 

Comble du prodige! Saint Anthime, Varcheveque qui a et juge digne 
de gouverner l’Eglise de la ville imperiale, a brise les liens et les lacets 
de la mechancete des höretiques. Il a refute tantöt leurs embüches, tantöt 


leurs altaques ouvertes’ 


: il a embrass6 notre communion, professant la 
foi saine et pure. A ma faiblesse, il a envoye& une lettre (constituant) un 
pacte de communion, (fonde) sur une confession parfaitement orthodoxe‘, et 
il a anathematisö nommöment.’ quiconque est heretique ou schismatique, etc. 
Il convenait, certes, que le saint archeveque Anthime courüt d’abord 
votre tröne evangslique et vous oflrit les pr&mices de l’union. La necessite 
du temps, l’eloignement du lieu, et la preeipitation des evenements a change 
l’ordre; ajoutez A cela que tout a öte fait mysterieusement, etc. 


1. M ajoute : « inspire». —2.M: «a ws est echue la part de ». — 3. M:: « tantöt les embüches 
de l’impiete, tantöt son altaque ouverte ». — 4. Au lieu de : « et pure... are », M donne : « dans 
la purete et l’eloignement de la communion ayec les adversaires Il a fait un long discours et il a en- 
voy6 a ma faiblesse, par eerit, un pacte de communion. Il a € stabli la rectitude de la confession sans 
amoindrissement ». — 5. M : « completement ». 


M p. 


2992 
292, 


col. 


2 [Eıp: 


l. 


Br 


EaLrp> 
9. 
293, 


col. 2 


RR 
M p. 


M p: 


1. 


301, 
). 


302, 


216, 
col. 2. 


* Lp. 303, 
l. 10. 
M p. 290, 


col. 2. 


M np. 217, 


Gol, 2. 


M’P:'212. 


COM. 


294 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. [210] 
:Lös wu5 JOAN "yarizo Dur | Jlasaliay Ass, Ws Jana 
Not :'kyoörz IND; Nu) Puoön Dar: SS 8 eolz od a 
hans JaD) So or waltıs ‚planyaS "Las Jo ASK 
u Jaspop20 Jon "ohunel 7 aasıo] yr2 ® almasll JNxsio 


16 


Joh JaD wa. |} Iy! lo gras, lass 5 
:J5ofoo 0 Jap;dt2 ‚Namal „0 au/ Ye Das} ha.00 ESS 
‚aD pas auch |). 
J Jade „aaa Bass Nas > DD ya [a5 0] yaa u) 
JNa.;o ID; om >> od N! al :)Aus, Jlaısasoıy Lusunsyso 
NM | RE eT| S| el ,s55 ‚ua, DES alo5ssaD Jos 10 
char  aslo5Auno, Jh Joa, 2 IaD Hu, iu anno 
Da 0 u kr ol I aslojAun > ia: hl Se J Pl 
1. M IN=u805 |LaseDa>, ce qui est une faute evidente. — 2. M lB#370- — 3. M Jan. — 4. M ajoute 
le-b5l- — 5.M Löjao. — 6. M wahsoll. 7. M asyol sans 9,8. — 8. PZ oMusal; M |&unal. 


9. Mlaussoo |baas. — 10. M omet ce mot. — 11. M Pb Ijama2 au? — 12. Sie M; PZ a8. — 13. M 
aloy&uso- — 14. M ajoute Aldo Is,o>2. 


Je joins ä cette lettre un exemplaire de ma lettre d’union et de celle du 
religieux pontife dont il a &t& parl& plus haut, (lettres) qui ont &le compos6es 
sous l’empire de la crainte des Juifs, et je les envoie A Ta Saintete. Mais le 


religieux pretre et econome Theopompe (?) vous a certainement (r&vros) dejä 


fait connaitre l’histoire de cet evenement, etc. 5 
16 
Chapitre XXIV. — Letire de Theodose a Severe. 


A notre venerable et tres saint frere et collegue, le patriarche Mar Severe : 
Theodose, en Notre-Seigneur, salut! — Mille fois bienheureuse, 6 tete qui 
m’est chere par-dessus tout, ö rocher du Christ! et gardien inebranlable de la 
foi pure, notre &poque qui a montr& aux saintes Eglises de Dieu votre cons- 10 
tance spirituelle®! Nous sommes dans une grande confiance et nous espe- 
rons conserver pres de nous le modele irröprochable que nous possädons en 
Votre Excellence. Mais je ne sais laquelle de vos vertus admirer’. Qu’y a-t-il 


1. M: « dans le nom du Christ ». — 2. M omet : « spirituelle ». — 3. M ajoute : « toul d’abord et 
davanlage ». 


10 


10 


[211] I: — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 295 
Jo: sl an ou 0 JAD>—> Sr 0| jasy ol „aa ds 
)arass "sba N Ing )asan Juno :;o:1ll Kilo yalıı RR 
"yorol. Sa: Lass SRZEls, Il. nei ER 
Ey ao aarsops0 : Joe SA: In.» kısy, PJlsäss ° ® (aansooio 
m aus I} asa-nlı NO SE EEE "ya War ss :)Aso. 
alas ya ML wogas [Ais) [sus rs yo "as .ILpil Hansa 
:b pol :Lunaso; oa. 0 war "av .Nası| Iusän, rsroh> 
lausdig IoNNI ya har Ik HI kasoy; ol :)Nas ol 
:$olsas woraa;a 20 „asAso ad} a mm. wit — 

pie er )aı-maucı JaDo i30.04.303 war ol 
N RE SER 
yNoro]| Jar .ymwaas „Is5 Asor Jar jse] Lois odı Las Las] Lad 
omas Do aa mm Do 12. aa N Jans Sso [aan Ss usa, 
01 Jlsey :001 Josı jel waas Are; Dar wol „opaDo Jiascho 


. M la. — 9. Sie M; PZ Las. — 3. M omet le y. — 4. M wwor0l. — 5. Sie M; PZ oR9omo. — 


6- ® Dany. — 7. M au8o0Wm90. — 8. M and. — 9. M #2». — 10. M omet ce mot. — 11. Il faut 
sans doute lire avec Hoffmann Bag: — 12. M ajoute 3NeasDo. 


en effet en vous qui soit petit ou ait besoin d’etre loue davantage? Si jadmire 
les mours rigides' de votre belle vie, l’excellence de la piete m’attire vers 
elle, et la puret& glorieuse de la foi orthodoxe qui demande justement A pr6- 
ceder les autres (vertus), et votre vie de labeurs (endures) pendant longtemps 
en vue de Dieu, et votre fuite d’un lieu A un autre, et ce que vous avez 
prefere souflrir en toute eirconstance pour que la foi orthodoxe ne soit pas 
chang6e. En cela meme, que de fois n’avez-vous pas cri6 franchement avec 
Paul par les actions mömes* : Qui me separera de l’amour de Dieu? L’op- 
pression? ou la detresse? ou la persecution? Mais sous quelle rubrique pla- 
cerai-je l’exactitude de votre enseignement par lequel ceux qui sont dans 
lerreur sont röfutes, lastuce radicalement arrachde, ceux qui croient deli- 
vres et transplantes dans l’orthodoxie? Il me semble entendre le Christ-Dieu 
lui-möme te dire ce qu'il disait au divin prophöte Jeremie® : Votei que J'ai 
place mes paroles dans ta bouche; voiei que je Yai suscitd aujourd’hui sur les 
peuples et sur les royaumes pour arracher, pour renverser, pour detruire, pour 


construire, et pour planter, et ces autres paroles qu’il disait A propos de 


1.M : « les belles aclions ». — 2. Rom., vu, 35. — 3. Jerem., I, 9-10. 


M p. 213, 


Lord: 


M p. 214, 
col. 1. 


M p. 215, 


eol. 1. 


296 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1212] 


I ERNGE.) Yar2o )sa>» Yarso Jasis ro wor Naasıı ka 
BN Te W| 
ID, 735 wo spoied; Dar :Loi al ol „Dur ul gadcı 
Je» Jbäss Lac ol; Lu] .Laras J bla u ul aa wor 
NEW my kuss Ja-Ns ALS INS „sA0l :)Mumn yıı 
os wars] Lssaa-> 0001 :Lasc;> 000 ou] ud aa 
Jyora usso Lö a5 os joe Nass "JLausasorso a3 1 : an 
:folaa Jooı ia, &_o a. ‚aa :)laaDw Nu.ocı "ss 
>fisa !Lsoxo JNudıo <! SE ET nik Jausacoı 5A 
yf ylasıoo Miro; La] LuDo] Dr warjl Lab "irn : Jam 
woman "IN Ara Su ui ... Adol ERWEITERN NEE 120 
rraS Jolaasoo > on ie lo no yeln $eio ladbo Lam 
‚alas ara) Jedi, IASANäso fa. Bad od UL a 8 
)assasoı JasıaN do ide OL IN-031o sl ano 0} 


1. M ajonte >. — 2. M |Laussosy. — 3. M omet ces deux mots. — 4. M a“0. — 5. M omet 
ce mot. — 6. M 3ja0- — 7. M presenle ici un texte corrompu. — 8. M 884.9 Na kis]>. — 9. Sie M; 


PZ ie 603. — 10. Sie M; PZ Delpms. — 11. L donne & tort wmrsL|. 


Paul! : Il est pour moi un vase d’election, qui portera mon nom devant les rois, 
les peuples et les empires, et devant tout Israel. 

Telles sont vos qualites, ö Pere divin! C'est peut-etre peu de chose de 
les admirer, mais il n'est pas facile de les r&aliser comme il faut. Ainsi done, 
maintenant, par les labeurs vigilants de ta sainte äme, des bienfaits ont te 
procures ä l’Eglise de Dieu; car, par le Christ-Jesus, ceux qui etaient au- 
paravant &loignes sont rapproches. Le venerable Anthime, qui resplendit des 
maintenant par ses meurs et sa foi, le souverain pontife, le vrai pasteur de 
l’Eglise de la ville imperiale, est devenu volontairement notre compagnon, ä 
vous et A nous, et il suit notre foi orthodoxe.... 11 a fait un pacte solide par 
une lettre canonique qu'il a envoy6e A notre tröne evangelique, ainsi que Ta 
Saintet nous l’avait d’abord annonce par sa venerable lettre..... Nous avons 
done recu l’aflaire les mains tendues et nous avons couru, nous aussi, vers 
ces pactes; nous avons admis tres Joyeusement dans notre communion cet 
homme venerable, et nous avons @change avec lui une lettre dans laquelle 
nous avons expos6& clairement la veritable foi des Peres, et nous avons de- 


BACH. IR, Dr 


10 


10 


[213] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 297 


olDa AL: "Dodo | 2,2 Kıoa Ion | [EWETENT) 
a} 20% :00ı BD 0 | Yu) :odadb Jlaslas „ao 
>> Joe un} Is suira ar Jlooisl Lad Dan Tr "omas 

pe JNa.o uns | N.JuNo ana dl oo ga 


17 


has ana hr DER | Ja) [BETT AI :)Nalo gerad : Is; *Lp. 309, 


l. 22. 


a N 
Jän; [a5 Nass] „20 au Jr Nas Ia,00 SEN 
loa "N! Lu lo ‚ua pas mul) nsau ls] uno [ar Aso 
Bas 85 Naar Los IaNs Jeso sone, Bias a5 Kıly Kl] SL p- 300 
as Lil rl ul ar UI, Jul Lpsams vor .JolNio 

a EN 
Nhaıs [Nass Nas . ul yo Il 305 - ar! ln | ar na 


al? 
M p. 295, 
calz 


. 


{ donne le mot au pluriel. — 2. M a un © initial. — 3. PZ mo. — 4. Sic M; PZ hello. 
ic M; PZ ge «nos sans adpr- — 6.M gm. _ 7. PZ omet #9: — 8. Sic M; PZ ‚aaDes 
anıdv. — 9. M donne Nils et omet les frois mots suivanls. 


voile la perversit@ de la foı qui contamine les faibles d’esprit. Nous avons 
donne la raison pour laquelle nous avons communique avec lui, afın que 
ceux qui viendront par la suite la connaissent, et nous avons envoy@ ä Votre 
Paternit6 un exemplaire de cette (lettre) parce que nous ne voulons pas que 
vous ignoriez quelque chose de ce qui nous concerne, et surtout de ce qui 
regarde notre sainte lglise. 


17 


Chapitre XNXVI du livre IX. — Lettre de Theodose a l’archeveque Anthime. 
A notre ven6rable et tres saint frere et collögue, l’archeveque et le pa- up. 217, 
triarche Mar Anthime : Theodose, en Notre-Seigneur, salut. — Et comment se IH! 
ferait-il que toi, pontife sage et vigilant, tu paraisses devaut le Gr6ateur de 
l’Univers, le Sauveur et Dieu en eriant manilestement par les faits comme le 
divin prophete Jeremie, ete. 
C'est pourquoi, joyeusement, dans l’exultation et l’allegresse, jai recu xp. 2ıs, 
PATR. OR. — T. II. | col. 1. 


298 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1214) 
ya, "DA Haslyo Mara ds; ud ’aS al] [non ! ya 
NER > noly os Jiolo Is; s ho “I lly wunyo| 
gallery aD ja .udo Lu, Aland co ADS has —, 
al dar -.‚oNoh5 Nhaıs Jr lad; ul; haus 2] ..oN JIa, 

Jo Mbiyaso Aujasoy dr woöt am amd. Jlaslas 


1. M INwaın Dm „Lamas |N22,89. — 2, Sic M; PZ ad&Ll. _ 3. La suite manque dans M. 


canoniquement la lettre' d’adhesion et d’union de Ta Saintet6 qui ma dte 
apportce maintenant?. Le saint patriarche Severe, dont il a &t& parl& plus haut, 
m’avait inform6 d’avance qu’elle arriverait, lui qui est pour l’Eglise du Christ 
et pour moi la cause de tous nos bienfaits et nos secours. Il m’a aussi en- 
voy&, comme il lui convenait, une copie des lettres que vous avez schangees 
ensemble canoniquement, qui m’annoncaient votre adhesion, qui a eu lieu avec 


prudence et utilite, ete. 


1. M : « la leltre canonique ». — 2. La suile manque dans M. 





Il. — JEAN D’ASIE. 


Les extraits que nous publions sous le nom de Jean d’Asie sont au nombre 
de huit. 

Les deux premiers sont tires du xwvin" chapitre de ses Commentarü de 
Beatis Orientalibus, qui a 6t6 &erit en 565/6 apres J.-C. (cf. la fin du chapitre). 
Les Commentarii sont conserves dans l’add. 14.647 du British Museum, qui 
est date de 688; ils ont et& publi6s par Land dans le tome II de ses Aneedota 
syriaca, et traduits en latin par Van Douwen et Land dans les Verhandelingen 
der koninklijke Akademie van Wetenschappen, afdeeling letterkunde, achtiende 
deel, Amsterdam, 1889. 

Les deux suivants proviennent de la troisieme partie de son Histoire ec- 
elösiastique qui commence en 571 et s’arröte A l’annde 585 : un forme le 
debut du chapitre xrı, l’autre celui du Be xrır du premier livre. L’His- 
toire de Jean d’Asie est conserv6e dans l’add. 14.640 (du vı® sieele). Publice 
par Cureton a Oxford en 1853 (The third part of Re ecelestastical history of John 
bishop of Ephesus), elle a &t& traduite en anglais par Payne-Smith en 1860 et en 


allemand par Schoenfelder en 1862'. 


1. M. Brooks a eu l’obligeance de collationner ces qualre extrails avec les manusecrils. 


or 


[215] "I. — JEAN D’ASIE. 299 


Les quatre autres extraits ne nous sont pas parvenus sous le nom de Jean 
d’Asie, mais on suppose qu’ils appartiennent ä la seconde partie de son His- 
toire ecelesiastique, qui est perdue, ou plutöt que l’on eroyait perdue : le 
premier fait partie des fragments historiques anonymes qui figurent dans l’add. 
14.647 ala suite des Commentarii, et dont plusieurs sont certainement de Jean 
d’Asie'; les trois autres sont tir6s de la troisieme partie de la Chronique du 
pseudo Denys de Tellmahre qui n'est, d’apres M. Nau, qu'une transeription 
ä peu pres litterale de la seconde partie de l’Histoire de Jean d’Asie? (Cf. 
R. Duval, La literature syriaque, 2° edition, p. 192). 


l. Get extrait, qui est &crit dans le style de Jean d’Asie, ne se retrouve pas dans la troisieme 
partie de la Chronique du pseudo Denys de Tellmahre. Nous l’editons d’apres Land (Anecdota 
syriaca, t. II) et nous l’avons collationne avec le ms. (add. 14.647). — 2. Faisons toutefois remarquer 
que nos extlraits du pseudo Denys sont &crits dans un style qui ne semble pas £&tre celui de Jean 
ae. Nous devons le texte de ces trois extraits AM. Nau, qui les a transerits d’apres le ms. syriaque 

84 de la ne nationale. Ce ms. est une copie, faite par l’abb& Martin, du Vaticanus sy- 


Bes 162. M. I. Guidi a eu l’amabilite de collalionner nos extraits du pseudo Denys avee le ms. du 
Valican. 


Jasya „has Konz s Kisäßs -.lisolo mails Nasa wol’ 
sans] ul asus; 

Ksöas, aa; a cd Nöpl| hust ao Duscı JLENN — 
Ss] Kisäg; INusal 0] INES zus wonll ih 0; As 
ol :L aa Lars Jlas| us Lu noso J>305 Jlasso ER 
gl KO; Kador .uoaDaso u 00 warn Ns/o warmsojlo 
rn asus, Jaxolo LAD ib ol Jusa} Jar m 


Chapitre NLVII (des Commentarü, ete.). — Au sujet des eing bienheureux 
patriarches qui ont brille dans leswil (£ogix), a l’epoque de la perseeution. 

Il nous a paru necessaire et tres utile de transmettre egalement par &erit 
ala memoire de la post£rite, en fixant les souvenirs, l’histoire des bienheu- 
reux peres parfaits et pasteurs distingu6s et spirituels, les eing patriarches 
Severe, Theodose, Anthime, Sergius et Paul. Le bienheureux Severe, le premier 
d’entre eux par la fermete et le courage, brilla dans les grands et violents 


21218, 
p- 246, 1.16. 


300 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 216) 


JNu..0 Kipa] a0 Sl JNi_.. kouttul > .Jaı 
Joor zorohu] ad I oh oa> Jun kuss > ua pe Jra_abo 
JaoNol, kan | » :Jooı aa Na, MhLammo NMlssanv 


2 


L1R.D.28, La» > > an Nat» Do a JsoLoo ! Ja} 5 
So «ol 2 IL] aid or JS I1550 ‚urol] Jane Kumad 
ee 
ISxo ms - dla N axo as Jusos .Imjas ALD rl! 
LipmaN; [usäl Jloil)) „son -.Joo Jo yopor als badia, Ju „oo 
J.saso .Jooı ol Job» JM, Juusso Juaııso a5 JoPa> u 
lass his, Jun) of IS „0 Ilse, Jooı Jar Jlowpo (5; 
walten: IND ar > „alas „5550 ‚Loans Na 

‚Lie Lab Sylo onaylı Igor yaDa solo Jam Lohne; 


combats (zyövss) de la perseeution. Chass& d’Antioche, il se rendit a Alexwan- 
drie, et se retira dans les döserts de l’Eyypte, y menant dans la perfection la 
vie monastique qu'il observait dejä anterieurement par son asceötisme et sa 


pauvretc. Il soutint aussi une lutte brillante contre Julien d’Halicarnasse... 
) 


Avant cela (avant la mort de l’imperatrice Theodora survenue en 548), le 5 
bienheureux Severe fut appel& par l’empereur ä la ville imp£eriale en vue de la 
paix de l’Eglise. Il vint, sur les pressantes instances de tout le monde, en 
disant : « Je monte parce que c'est la volont@ de tous, mais il n'est pas pos- 
sible que quelque chose soit jamais fait par ceux qui exercent le pouvoir ». 

Il monta donc, et passa deux anndes ä travailler et ä enseigner. Lorsqu'il vit 10 
que sa predietion : « que rien ne se ferait », s’accomplissait, il revint dans les 
rögions situdes au sud d’Alewandrie, ou il vecut constamment, au milieu du 
dösert, dans la tranquillite, l’ascetisme et le commerce des livres des Peres. Il 
accomplissait dans la perfeetion un grand labeur et l’austerite. Apres avoir 
passe plusieurs aunces dans la pers&cution, il tomba malade. On le transporta 15 
alors du d6sert dans la ville d’Egypte appelde Xois, et la il accomplit le terme 

de sa lutte, et lit route vers Notre-Seigneur. 


or 


10 


10 


II. — JEAN D’ASIE. 301 


(et 
[897 
r 
SI 


‚Joloo uals — kart 0 Jeaamxs| Ns 2 woil; 5 ae 
Jg - aD ads! umais :kja.y AS; Suosoı ra Aush 
- Hamas wNalo :huin sh, anmjoLs anal, Lo :LisaNıs 
S;so Na Kris „ado :lasoıl;l Jsolm Js Jar 3A „Jia Jooı 
Jon Jia 5ADo oumjas „20 as 20,0 oa ao» kulimas olasdımy 

do, Ai wahsa, |: IHopa> 


m. 


„a Dası.Aulwaas oo Lanm.is] Way iuilo anslı as Gurelon, 
‚Jules lass mais 

aan, s]| „ll - una s] 5As > ardaaı.Nulmaa.s 

:)Ku,30 Huyası); kanns] aD „I Joan zorohuly Jar ware] 

Jos Joa roll 1) :fäus, Ju>y or> Jocı „20 +)Jaa_ Is Nupas r0ol.lo 


Chapitre NLI (du livre I). — Des eveques qui furent a Antioche depuis 
Flavien et Severe. 

Flavien fut (&v&que) a Antioche la grande en Syrie, du temps de ’empereur 
Anastase. Il fut reconnu comme un adepte de l’heresie des deux natures, et fut 
chasse de son siege, apres l’avoir oceupe quelques anndes'. Apres lui vint 
Severe, un orthodoxe, qui resta six ans. Au debut du regne de Justin le vieux, 
le premier, il abandonna son siege, et apres avoir v&cu quelques annees dans 
le desert d’Egypte, il y mourut.... 


A 


Chapitre NL. — Des eveques qui furent a Constantinople a lepoque du 
regne de Justinien. 

A Constantinople, on slevaa V’episcopat, apres Epiphane, Anthime, aupara- 
vant ev&que de la ville de Trapezonte, qui avait ete appele dans la capitale. 
Lorsqu'il l’eut oceupe quelques anndes, Severe d’Antioche fut appele d’Eyypte 


1. Jean d’Asie emploie souvent Ks, comme les Hebreux sanim, dans le sens de « quelques annees ». 


L II,p. 386, 
1. 13. 


302 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 218) 


42 ‚addas zu dm ounsas us wagn.] > Latul, 
Alamarsco suujam Nun ol orass ra was.N,| al. lo an 
wuoÄD aaa -.onmwalın “oJ; “oazä, so :LoKada; DOW; 

Lima, waroyllo wiolo yan „Lo asıo : las Kuno 


„ )aaDso Nupes Jra,>0 oo JioLo Loafı alDAS0 alufo Nuss 
Ss Door az Ka Jam Ss 
Re JS: En Joh Jar husad lo wol Suoscı ol] 
aD yası Jim Lyoäs DS sous „5 .,|KaDso0 La D203 
ss] Sa mad) J „0 Is ano I. Joa lass Nunadı 
so] .orool Ns BSR NT lo pe AD 0001 > IE Da 
MD Iowjas Dat aD „mais „ans Jr :\oolaD Jr 
Ku DAamo Juase As]; Nm] Sy oo DA .Lirs Joo SD 
ya 2 er Hl yası Lil ankam ga. ul aa Joi 


1. Land place ä tort les mots lo» 3 a |Li> au debut de l’en-tete de ce chapitre. — 2. Sie le ms.; 
Land donne ä tort WwDas, 


sur l’ordre de Justinien, pour s’entretenir avee lui au sujet de l’union. Quand 
Anthime eut &t& renseign& par la discussion de Severe au sujet de la corruption 
et de la perversit du concile de Chalcedoine et des blasphemes du Tome de 
Leon, il abandonna le tröne de la ville imp6riale, s’en alla et s'unit avee Severe 
et Theodose d’Alexandrie. 


Sur le bienheureuse Severe qui arrive dans la ville imperiale, ou ıl a ete appele 
dans le bon espoir qu'il retablirait Uunion des Eglises. 

Le bienheureux patriarche Severe fut ensuite &egalement appele par de nom- 
breuses lettres de l’empereur et de l’imperatrice. On lui donnait l’assurance 
qu’ason arrivee dans la ville imperiale la paix et l’union des Rglises se feraient. 
Comme il ne consentait pas malgr& cela, beaucoup de gens le presserent et le 
pousserent, et lui reprocherent m&me son hesitation. Il leur dit: « Ne vous 
trompez pas. Du vivant de ces empereurs, il n’y a pas moyen que la paix se 
fasse. Mais pour que je n’aie pas l’air de l’empecher et de la detruire, je 


10 


10 


10 


15 


[219] II. — JEAN D’ASIE. 303 
NoSseaN on AN! Janas sh, har „Mn |l map 


Ja-_mo a3 Be ADSo Jo Nun a yalLlo NInöllo 
MN. Sao :L 0-5 Wwor0Lsa.0 Sulssamo Jlarsascı Jira 


ol, SA: Na Sa Iso .slol HJ ypoo :uladso Nujnouo 
yo Joa Hy ol :D Jon Das JAsäsı> INS.ND > yoaa 
ao; Dos Lin Jg har yas suihe] Lose La Far] Syho Jia 
„ls Var „x aJors aus Jan Ds oda [sans .Lusaiino 

om | Kr pP pas aaaıo 


‚Jarsası erp woran Nas] :NSJo mo )->ai>o) Nıs 

Jordi | wanna : Don 001 or] woowam Jyor dur er Sus5 
te Labs »Jlaa Ds Nude, bernd wolle + J-20001 53 
I m 2 ydajol; LN amade u du] 
JENS „as Jyoı DA00 usa] La duicr [uadıs ., ans | au msal so 


|. V waımnadd. 


monterai, bien qu'alllige. Je reviendrai sans que rien n’ait et& fait ». Ces 
paroles se trouverent former une prophetie. I] monta done, fut regu et passa 
un an et demi au palais, en discutant et en montrant la verite de la foi et 
les corruptions du concile de Chalcedoine. Il parlait sainement, clairement, 
et doctement. Ce fut sans profit. A la fin, il demanda & pouvoir s’en aller. Il 
avait, en eflet, recu par 6erit la promesse avec serment que si rien ne se 
faisait, il pourrait s’en aller et se rendre la ou il voudrait. — Il se retira 
done avec une foule nombreuse de moines, de cleres et de laics, qui, a la 
nouvelle de son arrivee, etaient accourus de tous les cötes dans l’espoir de 


faire l’union, et qui s’en allerent avec lui sans rien avoir fait. 


6 


En l’an 823, un coneıle se r&unit A Sidon de Phenieie. Les chefs de ce coneile 
etaient : Symmaque, patriarche de Rome; Timothee, patriarche de la ville impe- 
riale; Flavien, patriarche d’Antioche; Jean, patriarche d’Alerandrie; Elie de 
Jerusalem; Jean de Tella,; Philoxene de Mabboug. Flavien fut reconnu heretique. 


C’est pourquoi l’empereur Anastase ordonna qu’'un (autre coneile) se röunit 


GEL 
P- 387. 


Valicanus 
162 

fol. 90 m. 

Ms.syr. 284 

Bibl. nat. 

fol. 149 1°. 


Vaticanus 


fol. 91r°. 
Ms. syr.284 
Bibl. nal 


fol. 151r°. 


162 


304 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1220) 
„0 ‚ua. as Jo; „sol „axlo La Quj wol wunlly oadmı] 
a Ha ll Ir 0 :lolo many Loy a] adol oa Aal] 
„ui 0 u :baası wa Dasıam, Jsaamıs] Joh, or> +> wood] 
oo Far „20 oa wnsa lan am; No wahjao (>; Ka rmso 
sort. ala ward! hans; waso;l Suso :bol_> Ja ka. o 
Dar Jo] asp „2 -.aro ‚ookiuso ‚oorins "as ‚son Lusaszu] 

ao Ilm kus) 


Asa „m joy-> wwoon sam Maus)! Aso raaıo )ei»), Miss 

Kaslıo Kino Jeans] ‚sod> „NDS asınllo walls] [ERST 
a ward assaso s);lo Lsalammo Iujimlo umrl;slo 
wohl Land ls Loprdo Jioko :0001 vor] woowam Jyor x} 
»aN50 rd na yDsolr N zoo ur > aa Nu 


ae wa; 00y. 2. Nous donnons iei en note une glose qui est intercalce dans le lexte : U 
4 ADasttaso |1aDS . sl Im eL5l : sort N SanL! Srp SuDdy Dunan solo "“ul!l Snmay Dass 
— 3. V wa. — 4, V kauy;Slo 


de nouveau ä Antioche pour y nommer un patriarche ä& la place de Flavien. 
Apres qu'il se fut r&uni, ils (les evöques) y nommerent un moine du nom de 
Sövere, du couvent de Theodore. Il ötait petit-fils de Severe, eveque de Sozopolis de 
Pisidie, V’un des 220 qui, avec Cyrille, deposerent Nestorius'. Lorsque ce saint 
se fut dirige vers l’autel, et fut monte sur le tröne (Bgövo;) de saint Ignace, 
tous les habitants d’Antioche avec leurs femmes et leurs enfants crierent en- 
semble : « Depuis longtemps, etc. »° 


En l’an 826 un concile se r&unit A Tyr sur l’ordre de l’empereur Anastase. 

Lä s’assemblerent tous les evöques orientaux, d’Apamee, d’Euphratesie, d’Os- 
rhoene, de Mesopotamie, d’Arabie et de la Phenicie Libanaise. Les chefs de ce 
concile etaient : Severe, patriarche d’Antioche,; Timothee de la ville imperiale par 
ses representants; Elie de Jerusalem par ses reprösentants; Jean, patriarche 
1. Glose introduite dans le texte : « Si tu trouves qu’il (le coneile) s’est r&uni A Sidon (‚Sr®) et si 

tu trouves encore qu'il s’est r&uni A Sidon (Sry), ne te trouble pas. Ces deux mots n’en forment 


qu’un, bien qu'ils different linguistiquement ».— 2. La suite a et empruntee mot pour mot ä la Vie de 
Severe par Jean, cf. supra p. 241,1. 5 sqq. 


10 


10 


10 


10 


[221] II. — JEAN D’ASIE. 305 


| wanmsadııs +00, JS warwam Lima; Ku;d2 una. 
:usoha] „> gta er SA ‚worol) "Jas zJ; ua sy aa, 
NSS oraaso . JiraD nun] wer Jioho „"Laras une Joy „20 hoyaoo 
sahon|; Da Ua ad, omano ‚Lade al) es aa 
‚J)asoso> looy ur JNawohDo NLDS\ ol „oder lo .Jaor Lo,ama> 


‚Lumslo Solo yar al), Jaamis] oyro2| Jira onmado 
8 


Jioko ie kan Lot Jaasa ass ‚sale ussjlo Jbausol Nıs 

„0 Ja,o Kuss Lurus 045 JAaso Ja kusıs Laub burdo 

> ia uno Aus 005 Jasils un] orale many] s ;|> ia 
eNS! 


1. V waumaN®. _ 9, Telle parait &tre la premiere lecon qui a ensuite &t6 corrigee en Nas}. — 
3. Telle est la lecture de l’abb& Martin; ce mot est actuellement illisible dans V. — 4. V „a9. — 5. As- 
s6mani et l’abbe Martin ont pris A tort pour le mot &» les lettres aD» (commencement du mol Npaan»), 
qui remplissent ia fin d’une ligne dans le ms. — 6. Asscmani a lu was; ;> (B. O., I, 54); la forme 
wa;0 est donnde par Land, Anecd. syr., I, p. 14, 1. 16. Gf. aussi Payne-Smith, Thesaurus syriacus, 
I, col. 595. 


2 


d’Alexandrie; Symmaque, patriarche de Rome; Philoxene de Mabboug, Jean 
de Tella, Paul (Rabboula) d’Edesse. — Etaient celebres [a cette &poque] Jean Bar 
Aphthonia et Cosmas du couvent de Mar Agiba'. — Severe fit briller la ver 
et expliqua l’eerit « ’Henotique » que l’empereur Zenon avait compose. Il 
montra qu'il avait et& &erit en vue d’annuler ce qui avait ete fait a Chalee- 
doine?. Ils (les eveques) l’anathematiserent lä (le conecile)* ouvertement, ainsi 
que l’addition faite A la foi. Et les evöques qui se r&eunirent avec Severe et 
Xenaias proclamerent toute la verite. 


5 


Saint Mar Severe, patriarche d’Antioche, sortit de ce monde en l’an 849, 
le 8 fevrier: saint Mar Jean bar Cursus mourut le 6 du m&me mois, et Mar 
Jean Bar Aphthonia mourut le 4 novembre. 


1. Nous considerons cette phrase comme une note qui a te introduite dans le texte. — 2. Voir 


plus haut Pseudo-Zacharie le Rheteur p. 270, p. 13; Michel, Chronique, t. II, p- 163,7 col..2; p. 166, 
eol. 2. — 3. Il faut lire Has;elo, et donner comme complement ä ce verbe le mot « coneile (wa) ı 
sous-entendu. 


Vaticanus 
162 
fol. 150 r°. 
Ms. syr.284 
Bibl. nat. 
fol. 197 v°®. 


Hallier, 
p- 154. 
Guidi,p.9. 


Land, I, 
p- 14, 1.6. 


306 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. [222] 


II. — CHRONIQUE D’EDESSE. 


La Chronique d’Edesse est une chronique anonyme qui s’est conservee 
dans le manuserit syriaque 163 du Vatican. Elle commence ä l’annde 180 des 
Seleueides (132-131 avant J.-C.) et s’arrete A l’annde 540 de notre £re, au 
moment ou elle a sans doute &t« composee. Elle a d’abord &t& publice et 
traduite par Assemani (Bibliotheca orientalis, I, p. 388-417), ensuite, avec un 
apparat critique complet, par L. Hallier (Untersuchungen über die Edessenische 
Chronik mit dem syrischen Texte und einer Uebersetzung, dans les Texte und 
Untersuchungen de Gebhardt et Harnack, t. IX, fasc. I, Leipzig, 1892), 
enlin, tout röcemment par M. Guidi (Chronica minora, pars prior dans le 
Corpus scriplorum christianorum orientalium, series tertia, t. IV, Paris, 1903). 


Mio Li Nısa Ns „ulioas alas Do: N) )Nus 50 
Saas |; — Sabo „aan u kums)o Jjohkam Lands! > 
»oWän ou; 


En la seconde annde de son regne, qui est l’annde 830, Justin chassa 
Severe d’Antioche et Xenaias de Mabboug, et quiconque ne recevait pas les 
quatre conciles. 


IV. — LIBER CHALIPHARUM. 


La Chronique que Land a appelee Liber Chalipharum, parce qu'elle est 
suivie d'une liste des califes depuis Mahomet jusqu’a Yezid Il, a pour auteur 
le pretre jacobite Thomas, qui s’est propos6 de eontinuer la Chronique d’Eu- 
sebe. Elle date de vers le milieu du vıı° siecle. Elle nous est parvenue dans 
"add. 14.643, et a ete publice avec une traduction latine par Land dans le 
premier volume de ses Anecdota syriaca (p. 14 et p- 113). 


handıoya zul als wat; rd Jsoko Jocı kamsafpun 
:hopaması [Kuno wa Dasına 0 „ur Joor wood] ‚ll. Nia> :|Aus3 


[223] IV. — LIBER CHALIFARUM. — V. — JACQUES D’EDESSE. 307 


mans wa md wong ass 0 pe roh, Lsaamusl, os 
„ia Na Jjolo 5 Ds Lumjans ı 20 si > wmumıll 
x! RR „a Jsuso), Muas INoyo,> Nas (salo N x! mdllo 
‚3510 goojlo öusol Nis Yan Jaa> LusöN> or (ad CE) iX 


Severe fut ordonn6 patriarche d’Antioche au mois de novembre, a la 
V° (zuren) \indietion), en l’an 823. Il etait originaire de Sozopolis, ville de 
Pisidie, ıl etait fils de l’evöque de l’endroit, !’un de ceux qui deposerent Nes- 
torius, du temps de Theodose, fils d’Arcadius. Severe occupa son siege pendant 
six annees. Il fut chasse le 29 septembre, a la XII® [indietion], en l’an 829. 
Il veceut en exil (£osix) dix-neuf annees, dont il passa trois A Constantinople. 
ll quitta ce monde le 8 fevrier, a la I" (rgorr) |indiction], en l’an 848. 





V. — JACQUES D’EDESSE. 


Il ne nous reste plus que des fragments de la Chronique que Jacques 
d’Edesse &erivit en 692 pour faire suite ä celle d’Eusebe. Ces fragments nous 
sont parvenus dans l’add. 14.685 du British Museum, et ont &t& edites avec 


une traduction anglaise par M. Brooks (The chronological canon of James of 


Edessa dans la Zeitschr. der deut. morg. Gesell., t. LIII (1899), p. 261-327). On 
notera que les dates auxquelles les notices suivantes sont rattachees, ne sont 
que des dates probables et qu’elles se rapportent ä l’öre de Jacques d’Edesse, 
qui commence en 326. 


„wopolo use [ans] Jan :uaskojls uıNa] > or asantuls 

|uuao hora ad} woaam | No wo au. Ama, nl 2 
(hoa sul oo werelo 

wooho Klo :]id Jean |xoj| was Ama, oa a2o| 


(Annde 188). A Antioche, apres l’expulsion de Flavien, Severe devint le 
XLVIII® eveque. 

(Annde 195). Quand Justin monta sur le tröne, il regut le concile de 
Chalcedoine, et Severe quitta Antioche. 


P. 296-7 
(droite). 
PB. 299 


gauche). 


P.,299 
(droite). 


ID. 
(droite). 


300 


308 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. [224] 


ul [1] Jar Sa sn IS] 
‚wwowolo Also 


(Annee 207.) Justinien reunit aupres de lui les eveques qui avalent 6te 
chasses. Serere vint aupres de lui, avec beaucoup d’autres. Ils diseuterent 
au sujet de la paix des Eglises, et ne firent rien, paree qu’Agapet emp£cha 
la chose. 

(Annee 215.) Severe mourut. 


VI. — ELIE DE NISIBE. 


La Chronique d’Elie de Nisibe date de 1008, et nous est parvenue dans 
un manuserit contemporain de l’auteur, l’add. 7.197 du British Museum. La 
partie antörieure ä la conquete musulmane, sauf ce qui est tire d’Eusebe et 
de Socrate, a &t& publiee par M®' Lamy (Elie de Nisibe, Sa Chronologie, dans le 
Bulletin de l’Academie royale des sciences, des lettres et des beauw-arts de Bel- 
gique, 1888, n° 3, p. 547-586) et la partie posterieure par M. Baethıgen (Frag- 
mente syrischer und arabischer Historiker, dans les Abhandlungen für die Kunde 
des Morgenlandes, t. VII, B. 3, Leipzig, 1884). 


alas bunds Jiolo ml] > :MDlo „nanao sus) Nıa 
ER, ml „ana, (maus 


Annde 823. En cette annde, Severe fut ordonne patriarche des Jacobites, 
le 16 novembre. 


VII. — MICHEL LE SYRIEN. 


La Chronique de Michel le Syrien est une histoire universelle allant de la 
er6ation du monde jusqu’en 1196 apres J.-C. Elle s’est conservde dans un 
manuscrit de la bibliotheque de l’eglise jacobite d’Orfa (l’aneienne Edesse). 
Le manuserit est date de 1598 et a dt“ exdeute d’apres une copie faite sur 
l’exemplaire de Michel '. 

La Chronique de Michel a ete decouverte par M* Rahmani qui en ap- 


1. Voir Chronique de Michel, t. II, p. 205 de la traduction, et p. 286, co]. 2 du texte. 


[225] VI. — ELIE DE NISIBE. — VII. — MICHEL LE SYRIEN. 309 


porta une copie en Europe avant 1894 (ef. Journal asiatique, IX° serie, t. III, 
janv. 1894, p. 135). Elle est actuellement en cours de publication; elle est 
editee et traduite par les soins de M. J.-B. Chabot (Chronique de Michel le 
Syrien, patriarche d’Antioche, t. I et II, Paris, Leroux, 1900 et 1902, in-4°). 
Les deux tomes qui sont dejä parus renferment le texte et la traduction 
des neuf premiers livres et du commencement du X°. 

C'est du IX® livre que sont tires tous nos extraits de la Chronique de 
Michel, sauf le dernier. Celui-ei (n? 9) est emprunte & la liste des patriarches 
jacobites d’Antioche qui suit la Chronique '. Nous avons laiss& de cöte tous 
les emprunts que Michel a faits ä la Chronique de Pseudo-Zacharie et qui 
ont 6te signales plus haut, et nous avons reproduit litteralement la tra- 
duction de M. Chabot quand nous n’avons pas cru devoir nous en 6carter. 

Tous les renseignements que Bar-Hebraeus (BH) donne sur Severe dans 
son Chronicon ecelesiasticon au t. I”, sont tirds de la Chronique de Michel. 
Il nous a done sufli de les signaler en marge. 


1. Cette liste a et publiee par M. Chabot en traduction francaise dans la Revue de l’Orient chre- 
lien (1899-1901), sous le titre: « Les Eväques jacobites du vırı® au xır® siecle d’apres la Chronique de 
Michel le Syrien ». Nous devons le texte de cet extrait a l’amabilit& de M. Chabot. 


or al, woche [55 as Li lo „| Lu 0 er oLl P. 260, 


eol. 1. 


‚Nlsjo5 Jans > alle Joa Lehel ki N N BH, 1,187. 


Nalo Jam Joor and ‚kanlsl ode yruılı os waurnsjls „no P. 20, 
“ eol. 1. 
BH, I, 187- 


1. Nous avons supplee wno&l d’apres Bar-Hebraeus. 189. 


Environ deux cents moines vinrent d’Orient avec le grand Severe, qui pP. 10, 


col. 2 


stait encore moine. Ils furent recus en grand honneur par l’empereur. 


Flavien d’Antioche ayant et& reconnu heretique, l’empereur le chassa, et il P.ısı, 


P. 261, 


col. 2. 


BH, I, 189- 


191. 


P. 265, 


col. 3. 


BH, I, 193. 


P. 169, 
col. 2. 


310 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1226] 
kan Jeolo 155 ul; Kwian> sad. or roll] „Liamsll 
NN - )lasa sa I 00 Jlorjoro Saas > Judo ana 
SAL] ‚aa “nl Ja ‚soo Ilse INA, . Lul;> uSDass 

RT kuısas 


Jeolo so las > .,Alasa 203 re usa, wasllo „usl| Lor 
‚undollo aus Nuaollo ‚Load; do 


en 


alaaDmm san Ju 12 ya) und Joolm Las 
iusıs wol . komnadın wonam Daolls L,sas as . (u Ama 
Ns 55 . Liraman] sau 0 wuao . Lusahs usa ao 
Jasjas Ns N, Lüs 
av Alyamo  koautuls 5-5 ER as Jo) ka o as „20 


1. BH kus>. 


> 


fut envoy& en exil (£ogix). On ordonna a sa place, pour le siege d’Antioche, le 
grand Severe, homme sage, verse dans la grammaire, la rhötorique, la philo- 
sophie, et surtout dans les doctrines ecelösiastiques de l’Ancien et du Nou- 
veau (Testament) et de tous les docteurs orthodoxes. Il fut le 50° (evöque). 


Il (Jacques de Saroug) fut Eprouv£, et image resplendissante de sa doc- 
trine fut examinde par saint Mar Severe, patriarche d’Antioche. Il fut aceueilli 
et lou& par lui. 


A 


Quand saint Severe, patriarche d’Antioche, vit, au commencement du regne 
de Justinien (Justin), qu’un edit prescrivant de recevoir le concile de Chalcedoine 


' et meprisa la gloire temporelle. Il 


avait et© promulgue, il negligea le repos 
s’en alla d’Antioche A Alexandrie, apres avoir oceup& le siege pendant six ans. 


Quand saint Severe partit, le feu tomba ä Antioche et en brüla la plus 


1. BH: «lavie». 


10 


10 


10 


10 


[227] VII. — MICHEL LE SYRIEN. 311 
poll al Jo INuyor ade words 0 Iulı Jia Lo 5 Lujo 
Nus loor Jy203 un Alan 0001 er30 Jo ‚Loc el [EWR] 2 8} 
‚SED Joor yası dig [usascı 

‚Ja waflaılı I Nias ‚Jos Las dor Jarrglo Jooı epwli] 
N], anundimarr JNso0 [Kuas ns .Luä, as Aus ll]; 
ui, Ds Aus 


„as Lido 5] Los Kusps: Lgätr uni] SS yo, vojlan 
ee MET 0 Kuda, 
<> sel I al ‚Joa Luisa Jona Jane „m Jmoko karo „a 
JNuma> yaimso [nm Jans! aa » NoJys, Jooı 433 Aso .." Jaoy5 
hilo, krolo; wanza. N; [Da 0 by Is5y poöt EDS homo 
Do mus EX PD \auo;200 Lo „| Jocı so] > iwas a 
0 Ma pas, a 00 hunado voain co] Jia 


1. BH Ie&s. — 2. Correxi : M Ie&y, BH Ie&- — 3. Sic BU; M 9093. 


grande partie. Pendant six mois, le feu prit de tous les cötes de la ville, sans 
que personne püt savoir comment il * prenait, et on ne pouvait l’eteindre. 
C’stait un signe de la destruction qui la menacait. 

Saint Severe avait et& ordonn& patriarche en l’an 21 de l’empereur Ana- 
siase, qui est l’an 825 des Grecs; il partit en la premiere annde de Jus- 
tinien (Justin) qui est lan 832 des Grees. 


Chapitre NXVII (du livre IX). — Sur l’heresie des Phantasiastes, que Satan 
excita a cette epoque par Julien d’Halicarnasse, etc. 

Or, saint Severe passait de desert en desert; afın de n’ötre pas reconnu des 
pers6cuteurs, il vivait tranquillement, vetu d’un vetement pauvre, coifle d'un 
bonnet et chausse de sandales. Alors la semence de zizanie (sem&e) par Julien 
d’Halicarnasse, de Cesaree en Garie, commenca & pousser. Il disait, comme 
Mäni, Marcion, Bar-Dairan, que la passion du Christ avait &t& apparente 
(litt. : une gavrasie) et non röelle; que, des l’union dans le sein [de la 
Vierge|, Notre-Seigneur avait fait son corps immortel et impassible. Il dit 


P. 298 
col. 1. 


BH,T, 211. 


-P-r1705 


col. 2. 


P. 224, 


ol. 1. 


312 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1228] 


kusp Jon .09> va )lasoyy ol. ‚solo ‚Jaası Jo as J AD 
‚Joa al I 2 as 


hei; :Joar JaMso Sl ans Jo .Jmolo „ No] Joa Salsa; 


Jan; :kuda; oDse „o] Jooı zro] Jrohmo .ooor Lands aD 
[SS SEN Jooı Ja soo Kaaa Lo :)uuf 20 „Jum iD ol] 
yo| - Judau aursl] „> „De jipas Atos a ci =o: :$)Nsa aD 
ylo pr Ans DS Sy La, ya Joh; ka} aslo er. 
‚so, lo ol! JEra> Nass ans 2 NEE 
S/Na3o „20 „yuos Jos Lug Keraso Lam Jo Jay hdar .; hai 
NausaD yra Lay har yulı wumils Das . ‚us — „ol, Jooı 
„„sols IS: „Jar yeli 
=> KAsos;> Joor 5] yuöıno nie] yas Jusa, Law dor zu rD 
„a0 ‚Nano IL INosol | Juasly ul So DIAa]  Luopuadls 
Der Js Nas an Jo ‚Kiması, Sasal 7 way) 


1. BH \yaso au lieu de om „lo: 


encore qu'il fit paraitre en sa passion seulement des apparences, selon sa 
volonte, tandis qu'il ne souffrait pas. 

Saint Sevöre Cerivit contre lui, mais il ne c&da point; il prötendait que la 
passion 6tait apparente (une gxvrasiz) et Severe disait, selon la parole de l’A- 
pötre ', « quiil fut en tout semblable A nous, ä l’exception du p&ch& », que le 
corps fut passible et mortel jusqu’ä la rösurrection, et que, dans ce corps, ıl 
souffrit et mourut vraiment pour nous. — Julien, ayant ete condamn6, se 
forma un partı et röpandit le bruit que : « Severe attribuait la corruption au 
corps de Notre-Seigneur, * de sorte qu'il aurait &te corrompu et pourri dans 
le tombeau ». Il exeita et ebranla beaucoup de gens par ces (allegations). 

Ce Julien? &tait un homme äg6, et auparavant zel& pour la foi. Il avait 
refuse de proclamer les deux natures, mais il tomba dans une telle heresie. 
Il est nöcessaire de dire comment il parvint aA une semblable aberration. 

Lorsque ce vieillard droit &tait avec les eveques fideles, pendant la perse- 
cution des Chaleödoniens, quelqu’'un lui demanda quelle etait la eonfession de 
la sainte Eglise, et il fit un discours (oyos) contre les Diphysites. Il ne le 
composa pas d'une maniere pure et irr&prochable. 

\. Hebr., ıv, 15. -- 2. A partir d’iei, Michel suit dans cet extrait la Chronique de Pseudo-Zacharie 


le Rheteur (voir plus haut, p. 276), mais comme son texte &claire par endroils celui de Zacharie, nous 
avons jug6& bon de le reproduire en grande partie. 


10 


10 


10 


[229] VII. — MICHEL LE SYRIEN. 313 


Joh a8 > bad, Sohoo]r5 .. Jar ILS mad Frohe a8 ‚00 

.Juolo DS Ja Li dDa, So oA, 5A [Il .uS Sn us wol 
II ‚aus! Jo ..JNis, bl „ OD wu80 0 Jooı rn, SA 
bilaD .Jmola; olamascıo lad Disas las) hojsllo ASS JLl: 


as020} 
6 


ed Das 5 » Janus Ira LaD20 20 srol| „5 Fisch Iau.oo 
„0001 ee) us asus sorsÄN lo .,Joor Jane, 

Jgow „Js Lira So Adna [ala Kroaas Jmoho +0 rot] 
‚homadls; wo. sa so . Jlausascıy Jia Jaiso ” 30 )Nıs 
gl a Ni INiay „oo „womasihz Jhi hasipN [ale use 
J la, x lol J Jr yon aul va so kasım lo 
‚any he yas „soo Lie De a2 ‚auıal] 


Quand Severe l’apprit, il dissimula ce sentiment, car il comprit qu’en le 
redressant, la maison serait peut-etre divisee contre la maison '. — Mais 
apres que Julien eut &erit au sage Severe, car il lui etait connu, et que le saint 
lui eutrepondu par deux fois, sans qu’il se laissät convaincre, il devint n&ces- 
saire que l’affaire füt decouverte et l’erreur devoilde, par l’eloquence et la foi 
de Severe, pour l’utilite des fideles. 


6 


Quand saint Severe fut appele par l’empereur, pour l’affaire de l’union, il 
resida aussi dans le palais de l’imp£ratrice; et ces trois patriarches (Theodose, 
Anthime, Severe) se trouverent dans la familiarite les uns des autres. 

Saint Severe fut mande par ordre de l’empereur et de l’imp£ratrice, en vue 
de la paix des Eglises. Ildemeura un an et demi & Constantinople, dömontrant 
la verite de la foi, et la transgression du synode de Chalcedoine. L’empereur 
reunit de nombreux controversistes pour le convaincre. Plusieurs fois il les 
confondit et montra qu'ils etaient schismatiques et se trompaient; mais il 
n’obtint aucun avantage, et ils ne se convertirent point de leur erreur. C'est 
pourquoi, il prit conge et s’en retourna avee les moines qui l’aceompagnaient. 


1, Euczzmez: 
BATKRZ OR UT, Di) 


* P. 299} 


col. 2. 


P. 280, 
col. 1. 


D.195; 


col4> 


P. 309, 
col. 3. 


P. 308, 
cola. 
BIHIENT: 


P. 752 
du ms. 
de M. Cha- 
bot. 


col. 2. 


P. 446, 
Rev. 
Or. chr. 
(1899). 


31& EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1230) 
7 


aDs;l] Jo Ju; kann, 000 rast; Jany 00 His has Fol 

slo -.oo01 rd aa» Kiss ka asaso ‚0a 
fo) 

„io is) bin 0 win oo d2 Solo uno Na > 

JA a ja yatul; Lusjaaı „A .loo,> amsosol;ol Den 


J 


ce] rah Jocı Fusagopas slılagr Forelle Ir Se hole 
Eur woran „0 J,Noa} on” rl 9 Nis :udtols kandtan! 


1. BI 29. — 2. Met BH ILama. — 3. Ms. wiell. 





1 


Severe, alors patriarche, et quelques-uns du petit (nombre de ceux) qui fai- 
saient la volont& de Dieu, dont la constance n’avait pas faibli et qui soute- 
naient la lutte, demeuraient dans la ville imperiale, apaisaient l’empereur et 
excitaient la sollicitude de l’imperatrice envers les fideles. 


be) 


Le bienheureux patriarche Mar Severe sortit de la vie temporelle et mourut 
A Alexandrie dans le lieu appele Xois ' le $ fevrier de l’an 850 des Grees’. Les 
Orthodoxes &tablirent a sa place, comme patriarche pour le siege d’Antioche, 
l’excellent Sergius. 


) 


Severe, du monastere de Theodore de Gaza. L’ordination eut lieu au mois de 


novembre, indietion VI* (&zrn), en lan 823. Le bienheureux fut ordonn& par un 
1. Ieiet ä l’extrait suivant, le texte porte par erreur : « Xoutha ». — 2. BH donne : « de l’an 854 des 
Grecs». 


10 


1231] VII. — MICHEL LE SYRIEN. 315 
ads] ea a us] Yar-s] Jo] din 1.88 yum nis] 
ee ‚JaDo 
Ja) od. BR us Lusoys a g war. „Las Nis; Saul 
walten 05 "JJams INupas > > aa ps „iso ‚Js od 

"aD Jr> ao omS waadllo 


1. Ms. 899. — 2. Ms. k5amas. — 3, Ms. ILamn. 


concile de douze eveques. Abraham, eveque d’Alep, lu imposa les mains, 
au temps de l’empereur Anastase. Il exerga ses fonctions pendant six ans. 
Quand l’empereur orthodoxe fut mort, l’astuce des heretiques se dressa contre 
le patriarche, du temps de Justin, et le bienheureux quitta Antioche le 29 sep- 
tembre de l’an 829. Il administra le patriarcat pendant la persecution, l’espace 
de vingt-neuf ans. Tout le temps de sa vie (fut de)... ans' Il mourut le 8 du 
mois de fövrier dans la ville de Xois en Egypte, et son saint corps fut enseveli 
dans son couvent. 


1. Le chiffre des anndes manque. 


NOTICES RELATIVES A SEVERE 


Nous publions sous le nom de « notices » une s6rie de huit petits textes 
detache6s relatils ala vie de Severe. 

Ces textes sont tous emprunt‘s A des manuserits du British Museum, A 
l’exception des n” II et III, qui proviennent de deux manuscrits de la biblio- 
thöque royale de Berlin et d’un manuserit de la bibliotheque du Vatican. 

De ces huit notices, trois sont inedites (n® I, III et VID); une (n° II) a &te 
donnde par M. Sachau dans le Verzeichniss der syrischen Handschriften der 
königlichen Bibliothek zu Berlin, t. II, p. 551, col. 1; les autres ont et& editees 
par nous dans l’Oriens christianus, t. 11, p. 265-282. 

La notice n° III, que nous &ditons d’apres le manuserit Sachau 165 et 
d’apres le Vaticanus 155, existe encore dans le Mus. Borgia elene. sep. IV. 
Nous regrettons de n’avoir pu la faire collationner avec ce dernier manus- 
erit. Toutefois, comme la premiere moiti6 de cette notice est tirde de la Vie de 
Severe par l’higoumöne Jean, la chose n’a pas grande importance'. 


1 MM. Horovitz et I. Guidi ont eu l’amabilite, l’un de nous copier cette nolice dans le ms. de 
Berlin, l’autre de eollationner le texte du ms. de Berlin avec celui du ms. du Vatican. 


. 
re 
se 


10 


10. 


ee} 
_ 
1 


NOTICES RELATIVES A SEVERE. 


D 
IE) 


2) = well] rad John [up de Iolrkidha: ago s Loc au 


wwaso;), Win No wog mai; 1-20 Jesse, Mia IAoo kuda.s! fol 
: . . date de 


„o Jhausol Nuns :bopia ds aD] worasy5o „nis Aa Lisa «Jul, 1m. 
ya bN2äg Kir|y| Jodas wuso pas Lüs usa 52 no u Lu 
ld bad; [pam ob Jan; Jap ID pe ass Dr | 
„nel as;oo 
kraassy „ol Fuhs Lin, oo gadar [OLD] Fo wausof> 
„ID kanso Las Lies „Jaa] Kin 


1 


wol] In.IsoJaw ANı200 sol | aus => kur Joh Sachau 70 


fol. 74 v° 


lo bass. Nıs A]; yo )ou2ol. Kin | mals Liscl Gi 
ikea Mblo ger As keizan I> en ‚Na fis 5AD SH5llo „Pr 
„A200 hause) Nıs .,Aaas u Ana Ya, 


1. Ms. eS9o5am. 


L’ordination (ysorovia) du patriarche Mar Severe eut lieu [le $?] novembre, 
indietion VI° (&xrn), en l’an 823 d’Alexwandre, et il siegea sur le tröne (Bosvos) 
d’Antioche six ans. Les Chaleedoniens le chasserent en l’an 829. Il veeut apres 
l’expulsion vingt ans, et se retira dans la paix de la vie bienheureuse avec 
Notre-Seigneur. Que Notre-Seigneur nous fasse don d'une bonne fin quı lui 
plaise, par l’intermödiaire des prieres de sa mere et de ses saints! Amen. 

L’humble Basile a ecrit] ceci d’apr&s un ancien manuscrit, en vue du sou- 


venir, en l’an 1381. Que le Seigneur pardonne & celui qui nous pardonne! 


u 


Le patriarche Severe est de la Pisidie, et sa ville (natale) est Sozopolis. 
Il fut ordonne le 8 novembre de l’an 820, qui est l’an 509 de Notre-Seigneur. 
Il fut chass& au bout de six anndes. Il mourut ä Alewandrie vingt-trois ans 


apres, le samedi $ fevrier de l’an 849. 


Sacghaul65 
ff. a v° 
(xIV° Sie- 

cle). 

Vaticanus 

155 


fol. biro! 


318 NOTICES [234] 


Il 


ra > Jooı 5] "ms Load); Jade Iolo iso "Lan 

> ‚3 >30; ma > am Ja] au dDassıa m on JNuo 
sl) Juno opası va ua] :soradın Toon Na ES ons} Ir 
"olaradn; Ksässo sl ’Nu5/L Ds Ss Fiss lass bon 
Nass! ul; ads Los Ju Jun or bel aa "ars Sad 
ua) Joos öl sur20 ERS us Lasımwo [usa [Do [uussobo 
Jamjas Nas „s J,33> oo mar Nas Da 0 "Aue „Do 
we] gras od; Luragorus |! 8 Loor Lan du: Is Massrdar Io 
.p02 aNljso 55 Jusolo Jpaasa. Mia SuM] 50 J[sarsol Nıs or> wus 
aollo x Dur ago; 5 his 5A oumian so Syillo 
ass 5 |Aaa yars a Ks Liamsfs Joop 5A Liumalıl > 


1. V omet as. — 2. B kumul. 3. B Lay. — 4. V Lom- — 5. B ajoute B5l devant Soll. — 
6. V donne ce mot au pluriel. — 7. V wıDaNn. — 8, B pas. — 9. B #0. — 10. B Loos; V Lone. — 
11. B omet &>- — 12. Une glose marginale dans V porte : waß9azely |Nsps |Lamas. _ 13. B lom- 


II 
Saint Mar Severe, patriarche d’Antioche, &tait Pisidien d’origine (y&vos). Sa 
ville (natale etait) Sozopolis. Ses ancötres faisaient partie des grands de la 
ville. Avant son temps, il y eut de nombreuses prophöties ä son sujet. O’est 
ainsi que quelqu'un du nom de Menas prophetisa qu'il s’eleverait sur 
toute la terre comme une nuee et qu'il abreuverait tout le monde par les 


flots de son enseienement. — Un autre homme celebre le vit en sonee 

oO oO 
tenant en main une böche et nettoyant une fontaine pleine de bourbier et de 
puanteur; [il declara qu/il serait illustre parmi les eveques. — Ces (predie- 


tions) et de plus grandes encore se r6aliserent quand il recut le siege et la 
dignite de patriarche de l’Eglise d’Antioche. Son ordination (yeırorovia) eut lieu 
le $novembre en l’an 820, qui est l’an 508 apres l’arrivee de Notre-Seigneur. 
Il fut chasse de son siege six anndes apres son ordination. Il mourut et fut 
enterr& a Alewandrie' apres avoir veeu vingt-trois ans dans l’exil (2Zopix), le sa- 
medi 8 fövrier en !’an 849. — (Le nom de) Severe est interpret& « (qui) chasse le 


Il. Une glose marginale du ms. du Vatican porte : « ä Noutha (.Nois), ville d’Egypte ». 


10 


10 


10 


10 


[235] RELATIVES A SEVERE. 319 


Jam kun aa.) Juolo 00 ausm 2.80 Ya, !Nıa 
el "sl ol Mlıno| ar län; yas aD les 


IV 
»Jsoho ao; Lassafopıs as arsı Jeans], Joräs 
ws an so 0 Leaamıs] Jo, oa mais warmwaus :] 
"unas 0 — ho] mo Hanse Br pas u] a 20 Lid: 
» laso,> > ano "wanna dus: IN »)laso> > Lad: 





2 


. 
:o 





»Jlaso> > ern > a » ano. > ad wos 





3 — elasar> > Jay ’ wa. :y 


» laso,> > Jan, (a, 








2 “las. > > wwoja.ny gen 2 
»)laso.> > yı RER, IE » laso,> > waso.! en 
» |laso.> > aD Li Da u — 

koutul> Asus; woowam; lasowam — gel; act Jo>&a 
# pa; [Er Ne) grau JoD "od, kalomas 


1. V Duas. _ 3, V omet $8o- — 3. V omet |ija 5 [as 4. V omet Mus... el. —5.Lire Kos. 
— 6. Lire waumsaN9. _7, Lire wanwol. — $. Lire waumsaN,9. _ 9, Sous-entendre Io} has,07. 


» laso.> > solh aD 





paganisme » (ou selon un autre) manuserit « ami de la verite ». Que sa priere 
et celle de ses semblables soient avec nous, toujours! Amen, amen, amen! 


IV 
Noms des s eveques qui ont ordonne saint Severe. 


l° Denys, par la misericorde de Dieu, metropolitain de Tarse. Sain et sauf 


dans le Seigneur, prie, venerable et saint Pere. — 2° Nicias de Laodiece, de 
la m&eme maniere. — 3° Philoxene de Mabboug, de la meme maniere. — 
4° Pierre d’Alep, de la meme maniere. — 5° Simeon de Kennesrin, de la 
meme maniere. — 6° Marion de Schoura, de la m&me maniere. — 7° Joseph 
(lisez Eusebe) de Gabboula, de la meme maniere. — 8° Silvanus d’Ourim, de 
la möme maniere. — 9° Sergius de Gyr, de la möme maniere. — 10° Jean 
d’Europos, de la meme maniere. — 11° Philoxene de Doliche, de la m&me ma- 
niere. — 12° Julien de Slamss de la m&me maniere. 


Les noms enumer6s sont tires de la lettre synodale (suvodızA) que le concile 
reuni A Antioche pour l’ordination de Severe, a adressce A Jean, patriarche 
d’Alexandrie. 


Add. 
12.155 
fol. 161 v° 
(vır® Si6- 
cle). 


Add, 
17.194 
fol. 82 v°® 
(date de 
886). 


Add. 
14.684 
fol. 109 v° 
(XII-XIII® 
siecle). 


320 NOTICES [236) 


V 


Joh 0 JaaD woro| a8 | kaualorın assı |keaamio], Jormäs| 
ad: lern aa waslmsah.s — wol), warm, 
wu — Joa: warslmo| — ads wos — epal0g (ara — 





— „wasojoly gu — ‚pol; wuabum — ‚wmojaoy a — ‚Jass 


‚solo; dar — ud waLmsalhı.s 
VI 


Mil -koantuls Jared Frohe Lars: ‚ser Lohr .Jorda wol 
ernennen eg wo himal, Jsaamıs] aD won; 
dımad is — Lip was win — ae] 
nd. &8] = FURL = raid... —_ Käse], a — ANTEC? 


1. Lire waw5 hy. — 2. Lire K&. — 3. Nous reproduisons ici telle quelle la vocalisation du manuserit. 


V 

|Noms des eveques]| qui ont ordonn& saint Mar Senere. — (1°) Denys de 
Tarse. — (2°) Philo.xwene de Mabboug. — (3°) Nieias de Laodieee. — (4°) Simeon 
de Kennesrin. — (5°) Pierre d’Alep. — (6°) Eusebe de Gabboula. — (7°) Marion 


de Schoura. — (8°) Sergius de Cyr. — (9) Silvanus d’Ourim. — (10°) Jean d’Eu- 
ropos. — (11°) Philoxwene de Doliche. — (12°) Julien de Salamias. 


VI 


Voiei ensuite les noms [des &veques qui ont ordonne Severe; ces noms 
sont tires?] du premier livre [des lettres?] de saint Severe, patriarche d’An- 
tioche. Lettre du concile [d’Antioche] a l’archeveque d’Alexandrie, Mar Jean. 


Signatures : 


(1°) Denys meötropolitain de Tarse. — (2°) Philoxene de Mabboug. — (3°) Ni- 
cias de Laodiece. — (4°) (nom omis) de Kennesrin. — (5°) (nom omis) d’Alep. 
— (6°) Eusebe de Gabboula. — (7°) Marion de Schoura. — (8°) Sergius de Cyr. 


E 


J 


10 


10 


10 


[237] RELATIVES A SEVERE. 321 
— .2„röly was LS ‚wsja-n, war — ‚aa, ls — ‚Jaayı 
(ou k) Kann; Ns — Dr — ‚wasojo|3... 


Vi 


woran kula Jon: ei Leanxs! a9 Nıss (Hole) we) a0 


a.0013 od ya waLmsalı.s — ‚wmamı)> wpanmalsı : Sum | N (xe sieele). 


wos — egepng (adaa — Lad: warla,ı — (ums vs 
0 — ‚moi Jan; (ar — Jan wa a.mo| — ‚ads 
u waLmsalıs — masojo|> gu — ‚yolr wWualLm — ‚umorn; 
ja Dom war. da, — 
Mars) zy aa num] ur; Jlasamıo pas yao or „20 
+ Sun wa Do  n won Ano.lo ‚or> woroLiam 
Den; Jols „as :lanad ass m wand aD 
Ss Lu Am Is 0 [jo D 045040 50 WworoLam; Ads 
Ja;! !' Das oa AD! :Jjoh.w rond ha am > .Oans 


1. Le © est omis, ici et devant le mot suivant, dans le manuserit. 


— (9°) Silvanus d’Ourim. — (10°) (nom omis) d’Europos. — (11”) (nom omis) 
de Doliche. — (12°) Julien de Salamias. 


Vi 
(Severe) devint patriarche en 823. Les eveques qui l’ordonnerent sont : — 
(1°) Denys de Tarse. — (2°) Philowene de Mabboug, qui est Mar Awenaia. — 
(3°) Nicias de Laodiede. — (4°) Simeon de Kennesrin. — (5°) Pierre d’Alep. — 
(6°) Eusebe de Gabboula. — (7°) Marion de Schoura des Romains. — (8°) Sergius 


de Cyr. — (9°) Silvanus d’Ourim. — (10°) Jean d’Europos. — (11”) Philoxene 
de Doliche. — (12°) Julien de Salamias. 


Apres qu’il fut devenu patriarche, gräce A l’influence de Mar Axenaia de 
Mabboug, un concile s’assembla ä Tyr et anathematisa le coneile de Chalce- 
doine et son Tome. Sergius le Grammairien, pour calomnier le saint, 6erivit 
une critique du concile de Tyr, et la donna aux moines de Palestine qui parta- 
geaient ses idees. Quand saint Severe l’apprit, il en eerivit une refutation, dans 
un style abondant et avec des citations des Pöres, en trois livres (mivaxsg) 


Add. 


1% 
fol. 


+.642 
38 ro 


Add. 
14.533 
fol. 105 v® 
(vILI-IX® 
siecle). 


322 NOTICES [238] 
—. » wand Niaoad, JAxäus ASAs 213 wma So 


ausosor> Jooı |: pa „wanudioa, As Fa =) ia walls! 
aa > Joh Ss Kuss us Nuss ‚oJ us 


vi 


kin Jorao Il uns Jod) Di Lad looy wann sa a 0,9 
Jaaasl; Iajo La A2 Jiolo „mo bau, mia am 0, 5] 
» iso Jaso uns ro » Lsanlul) 
ws Jameson wonaso I mal I yl ie one 
Jısa) mais asısl| aasız no li. >| zaashusolo Joh) 


anınlly Län Jan] ussano || aöro au Nas 
all, hin Jlör>| Ilanos os, asöro ea Daaı Ni man. > 
iD ol war dns [us maum;o oRaso wams|> 


Nous suppleons ä la fin de la ligne oo devant 09, mais peut-ötre faut-il tout simplement pla- 
cer er apres vnoyamDSo. — Le syriaque de ce document est parfois fort obscur. Son obscurile 
doit &tre altribuse, semble-t- il, A la medioere connaissance que le traducteur syrien avait du grec. 
Ainsi il se peut que le traducteur ait lu & au lieu de eig apres rıstedoney et qulil faille par consequent 
interpreter: « Nous eroyons en la seule et unique definition de la foi des 318 saints Peres, ele. ». 


qu’(il intitula) « Contre le Grammairien ». — Lorsque Anastase eut regne 
vingt-sept ans, Justinien (Justin), qui etait un adepte de la foi de Leon, devint 
empereur apres lui en l’an 829, et il chassa Severe d’Antioche en lan 830. 


Vin 


Allocution (Ta0ogovnaız) adressece aux pieuw archimandrites et ausw aulres mor- 
nes orthodosxes du diocese oriental par Severe, patriarche et archeveque d’Antioche, 


devant les grands, le peuple ei les moines. 


Nous embrassons comme une seule et unique definition de la foı ', (celle) 
des 318 saints Peres qui se r&eunirent A Niede, pendant les jours du bienheu- 
reux Constantin, et (celle) des 150 saints Pöres qui se reunirent A Constantinople?, 
et (celle) des Peres egalement saints qui se reunirent A Ephese et döposerent 
limpie Nestorius et ceux qui dans la suite penserent comme lui ®, auxquelles 


Gi. VHenotique de Zenon dans Evagrius (edition Bidez et Parmentier), p. 113, 28-29: zur zov 
eipnuevov Eva xal yövov üpov tfis niotews. — 2. Henot., p. 111, 8-12 : Hvrıva. ... . . E&eDevro u2v ol Ev Nixata 


£_2 


praxöcıoı dera Ort Äyıoı MATEpes, ED 







Evapäre 





almoav DE mal ol &v Kwvotavtivounode Euatov NEVINAOVTE 


öualmg epes ouverdovres. — 3. Henot., p. 112, 28 





-31 : ol äyıoı mareceg ol &v <H ’Ereoiwv auveidövtes, ol 
yar Hadseiovres Tov Koedr Neotöptoy Kal TOUg TR EXEiVOU METE TAUTA DpOvoUvTac. 


10 


10 


10 


or 


10 


[239] RELATIVES A SEVERE. 39: 


IN, Jlausncay Mes) INsolo Jay Dan ash] du dor 
aD ira lg od Jo Aduy onsaDanı or aıy aa d0i 
gar N Jo Jaflolo wasafanıs ua; < Nun AO 
als Kuna 53 001 :Luna van (paD „anas Is [us > om 
5 zro])y Hama . komaDs: IOWam So ze giadu ‚JoodL> 
nu AD in rel ol opel uJlo ».Jaoooiis Is fa Joa 
Jo JAN |] a 5A> 0 :Luua was „00,80 ‚No > 
wOjOn Do pa „al Duo mar alas Ss m0o Nu; As 
Muss) 450 oö oa KA5or)Ado - wasaftmı, zoraLs; W050, Do 
2% Da uwasdo Jaado - was;lojlo wojmaNn]o . (080 wo] ;rs]lo 


[8% 
= 


1. Ms. |Latsasoıy |>22y. — 2. Ms. o5j@- — 3. Il faudrait plutöt am-d+Fo. 


(definitions) se rattache egalement la confession de foi orthodoxe de l'eerit, 
l’Henotique, de Zenon, de pieuse fin ', que le pieux empereur Anastase a aussi 
sanetionne, sous l’impulsion de Dieu ?. Et nous anath@matisons tous les höre- 
tiques, principalement les impies Nestorius et Eutyches°, et ceux qui ne confes- 
sent pas que Notre-Seigneur Jösus-Christ, qui est consubstantiel au Pere 
dans la divinite, est consubstantiel A nous dans la chair ‘. Nous anathemati- 
sons aussi le concile de Chaleedoine et le Tome de Leon, qui fut a la töte de 
l’Eglise de Rome, et ceux qui ont dit et disent qu'il est en deux natures Notre- 
Seigneur, notre Dieu et notre Sauveur, Jesus-Christ, qui est un apres l’union 
ineffable et incompröhensible, et (ceux) qui divisent leurs op£erations et leurs 
propri6tes®, et Diodore et Theodore, les maitres de Nestorius, et Theodoret, son 
compagnon, qui partagea aussi sa doctrine, et Andreas, et Ibas, et Alexandre, 

1. Cf. Mansi, Concilia, t. XI, col. 445 B (lettre de Severe a Theodose d’Alexandrie) : «modsyopedx GE 
zo Ev Enatvw noroUn.ede Kai Tnv 65ANnv ÖWoAoyiav TOD Evwrixod ypayparns, Gmep 6 täs yaınvorarns Anzews Baoıheus 


efepwvnoe Züvov. Sur la formule « de pieuse fin » voir dans la Revue de l’Orient chrelien, t. V (1900), 
p- 155-160, notre article : Remarques sur les traduclions syriaques des formules grecques 6 ns e3oebous 


Ingews; et 6 175 öotac wununs. — 2. HEnot., p. 111, 8-9 : Avrıva (miorıv) 61% mis Belag enıportnoewg EEedevro. — 
3. Henot., p. 113, 22-25 : IIxvra 62 Tov Etenov Tı ppovnoavte. .... Avadsuarilouev, zfmıpetws BE Toug elpn- 
wevoug Neotöptoy xat Eörtuyex. — 4. Henot., p. 113, 2:6 : ‘Owodoyoünev dt... ... zov xUpıov may ’Inandv 


Xptotov, Tov Öuoslcıov Tom narpi Kata ınv Heornta zul Ölnolotov AiLiv TOV MUTOv x 





av Avbpwnorntae. — 5. Üf. 
Mansi, Coneilia, t. X, col. 1116 G (Esönpou Ex ToU mpoopwvnu@tıxou Tou Yeydzvros man’ aurod Ev Adpvn Ev 
To napTuptm Th; Ayios Eipnwia:) : "Avabenarilouev bz zul ınv ouvoöov Karyndovos xal av Tonov Acovrog Tou Tg 
“"Popawv Erximotxs; nynoaysvou nal Too: Aeyovraz h elmovras &v Öln püsesı roy Eva AUpıov Mumv ’Insoüv Xptotov 
UETK TV Kppaotov xal Amepivontov Evmarv, za Touzwv GroAoußwg Evepyslas 1 LöLörntag. Le me&me texte se re- 
trouve dans le t. XI, col. 273, de Mansi, sous le titre legerement different : Yeöäpos 6 aiperıxög ano tuü 
TPOSPWYNTIADD Aöyov TOD yevonevov Ev 17 Adpvn, Ev T@ paprupiw Tas üylas Evprutag. Enfin une partie de ce 
texte est cit&e parle moine Eustathe (A. Mai, Scriptlorum veterum nova collectio, t. VIII, p. 280, col. 1) 
comme un extrait de la lettre synodale de Sövereä Jean Niciote d’Alexandrie. Voiei cet extrait : ’Avaßsu.a- 


tiLopev GUv Tols OUo Atyovras A EiIMmovra; puasız uEeTA TNVv Appaotov Eywarv Toy Eva xüpiov ray "Inooüv Xpioröv. 


324 NOTICES [210] 


lus5ADdo I) „wsaiado . Lum;2 ost Jaoo ;-2Do wols]lo | 
JS Fass) „do Dasaı orsols uJo Js} oouLadDs Do 
alaı>Naso Wasa 0] :|Ninsl Vo anno oujoy od :wmadujanı 
pas Nisolo JoNDL; JLamascı Jod arcdia; !DU/y same... Ihe] 
Dj uopudoo : SD 20 zusol; Ju] horn, Doro kin Jlörs] 
url ! Jolässo = gruaIiDo Na — wol | 
’I]lo ‚Kams] Kir Liumalı; 060 . an Daaı Jufwan, oo 
> JaslasDs soul] Lac rl Ja ads 

us and „el Jan_>, | Musi Lana Do 
m Wijasdo Ksjasd am) : aaD bb: MED: : ul] 
»amso);| Jeaäms), Jaslası as oA] aaolo ur Kos 

»Jel wol 


ml) Nyoda :Loa tu; Jaams] Jo; voraus Solo 


. Nous considerons ll, comme döpendant d’un verbe sous-entendu, qui &tait vraisemblable- 
ei Las». [| se peut loutefois qu’un membre de phrase ait disparu entre deyase el ll). 


et Eutherius, et Cyr et Jean d’Egee, et Irende, et Barcauma le Perse et ses 
canons impurs, et (nous anathdmatisons) leurs idees et leurs doctrines im- 
pies, et tous ceux qui ont parl& contre les XII Chapitres (xe9Mzız) de Cyrille, 
de sainte et pieuse mömoire ', ou contre ses autres &erits, Et nous deelarons 
que (nous communiquons?) avec ceux qui adherent ä cette foi des 318 saints 
Peres et des autres (Pöres) mentionnes plus haut, et qui anath&matisent les 
heresies susdites et leurs doctrines. Nous avons comme associ6s les vene- 
rables eveques de Constantinople et d’Alexandrie, et ceux que nous n’avons 
pas comme tels®, sont des &trangers pour notre communion. 

Voilä ce que nous avons dit sommairement pour persuader votre esprit. A 
vous done il appartient de recourir aux prieres qui vous plaisent pour aflir- 
mer et favoriser ce que nous avons en vue, et (ä vous aussi il appartient) 
de vous joindre ä la communion des ev@ques orthodoxes. 


Signatures : 
(1°) Severe, par la miserieorde de Dieu, eveque d’Antioche, jai adhere A 


1. Henot., p. 112, 32-113, 2: xal Ta Öwdera xepadaa Ta elpreva mop& Tou Ts 6olas vAung YEvOWEVOD 
KupiMdov Apyıenionönou tn Ahekavönewv Aylac nadolnns cannot. Sur la formule « de sainte el pieuse me- 
moire » voir l’artiele precite de la Revue de l’Orient chretien. — 2. Passage obscur, Nous lisons 
vupe| au lieu de mel 


10 


10 


10 


1241] RELATIVES A SEVERE. 325 
» lass.> > yaaıı Jeaans| waLımalı,s Jel Mao; lo N — 
lsaams! Lusls — » las» > Lad; Jaams| La — 
» )Laso,> 45 ads Laams| Js — * las, > > walls 
wosa-n, Jsaams] aD » lass > rat; Jsaams| \asnsaa 
mol — » Lass > ad, Jeaams| wmumsah,s — laso.> > 
* Lass > wis Jeaams|! AAmwo| — » laso.> > Jan Jeaans] 
„ol; leaams! hal * lass > Luaım, Jsaams| [Na — 
Jeaans| gras — » lass > Jjaa; Jeaams| a, — * laso,> > 














» ao, > was |! 

Ms as: SS wol: | Jesans! el aus; „ad - 
oly oc Joh Lars Lan, Loos AS so :JAS5 Io Isyas 
Jo oo oo ‚oe „u Wo op0lo :biols ro ame: NSS 
= Da +asloNalo el el 0 Lie aaa od „udor od 


ce qui est @erit plus haut, et j’ai signe. — (2°) Philowene, eveque de Mabboug 
de la m&me maniere. — (3°) Nieias, eveque de Laodiede de la m&me maniere. 
— (4°) Marinus, ev&que de Beryte de la meme maniere. — (5°) Pierre, eve- 
que d’Alep de la m&me maniere. — (6°) Simeon, eveque de Kennesrin de la 
meme maniere. — (7°) Sergius, eveque de Cyr de la meme maniere. — 
(8°) Philoxene, eveque de Doliche de Ja meme maniere. — (9°) Eusebe, eveque 
de Gabboula de la meme maniere. — (10°) Eustathe, eveque de Perrhe de la 
meöme maniere. — (11°) Julien, eveque de Salamias de la m&eme maniere. — 
(12°) Silvanus, eveque de Ourim de la meme maniere. — (13°) Marion, eve- 
que de Schoura de la möme maniere. — (14°) Jean, eveque d’Europos de la 
meme maniere. 

Lorsque les eveques designes ci-dessus eurent signd ces choses A linte- 
rieur du sanctuaire de la grande Eglise, apres l’ordination (yeıs0roviz) du vene- 
rable patriarche Severe precite, et qu’ils eurent anathömatise devant l’autel 
(£ipz) et dit chacun en personne toutes ces choses, les moines les r&peterent 
chacun A son tour et s’y associerent'. 


l. Passage obseur. Peut-etre faut-il traduire : « les moines prirent (la communion) les uns apres les 
autres et communierent ». 


POESIES SUR SEVERE 


Les hymnes sur Sövere que nous @ditons sont celles qui figurent dans 
l’Oetoechus de ce eelebre patriarche. Elles sont au nombre de quatre' : les 
trois premieres ont pour auteur Jean bar Aphthonia, la quatri&me, un poete 
anonyme d’Alexandrie. Nous les publions d’apres l’add. 17.134 du British 
Museum. Ce manuserit contient la version des hymnes de Severe qui a 
6t6 faite par l’abb& Paul, et revisee par Jacques Philoponus (d’Edesse); il a 
6t6 ex&cute en 675, et constitue probablement l’autographe du reviseur. 
Gelui-ei nous informe qu’il a &erit en noir les mots qui se trouvaient dans le 
texte grec, et en rouge les mots ajoutes; que de plus, il a indiqu& au-dessus 
de la ligne les nouvelles interprötations qu’il proposait. Nous avons mis entre 
erochets les mots &erits A l’enere rouge, et nous avons place au bas de la 
page les mots qui se trouvent au-dessus de la ligne *. Nous avons collationne 
ladd. 17.134 (A) avec l’add. 18.816 (B), pour corriger quelques lapsus calamı 
de Jacques’. 

A ces quatre hymnes, nous ajoutons seulement l’epigramme qui ter- 
mine l’add. 12.159, fol. 313 r° b'. De nombreuses autres po6sies anonymes 
nous sont encore parvenues sur Severe dans plusieurs manuserits de Berlin’. 

. Nous n’avons pas eru devoir les publier ici; elles auraient encombr& inutile- 
ment le prösent fascicule sans fournir le moindre renseignement historique. 


1.M. Nau a publi6 une traduction francaise de ces hymnes, mais d’apres un manuscrit en {r&s 
mauvais etat (ms. syr. 337 de Paris), dans la Revue de l’Orient chretien (1902). — 2. L’hymne du poete d’A- 
lexandrie est &erite entierement ä l’encre noire et ne pr6sente aucune variante au-dessus de la ligne; il 
semble en r&sulter qu’elle n’a pas &t& revisce par Jacques. — 3. L’Ocloechus de Severe nous est parvenu 
dans plusieurs manuserils qu'il nous parait inutile de eiter. M. E.-W. Brooks prepare, pour la Patro- 


logie orientale, une edition de cet ouvrage. — 4. Celle öpigramme ayail deja Ele publiee par Wright 
dans son Calalogue of the syriac manuscripts in the British Museum, t. II, p. 545, col. 1. — 5. Sachau 


349, fol. 50 v’b-53 v’a; Sachau 350, fol. 82 v’-85 1°; Sachau 323, fol. 91 r°-93 1°; Sachau 236, fol. 144, f. 34 
et 35 17°; Sachau 303-172, fol. 46 r°; Sachau 351, fol. 19-21 v°; Ms. orient. fol. 1633, 19 fol, 29 ro-23 1°. 


10 


or 


10 


[243] JEAN BAR APHTHONIA. 


D 
[I 


POESIES SUR SEVERE 


koro leras Luoho] > ua | yes, [Nu] Nuss wol 
or Moon JEL..uly biste "Irolo karo, od, woran .Jrauos 
Ads ausllo Du; as Ss asus] „od; olumad 
)5l| Ladss ‚sodo; "as! Lioan ..|I550| Bauas Jioho; abi. 
san 09 — wall: SIESSERS] my ca > BT) I hsskso 
:> JoENN > wuia lo ar o| Ja. NEN . [Jens] Joe Jod] 
IAduas INS ken IHmDLlo Haan] ! wanmwas)l]s 
ADS "IloyoaD wie er wall ‚"Jlanaon 7JINALO 
"JreJA2o ar} ""Jasorsy wär Markise Joyaes anu)ası[o| .KaSololls 
Hays: [DA |) Plaza JULI wa Njas, .L Mole 
gu Dans Lo; „> han. J5Nim Jroyo| Liu, Hans. ps] \sods, 


BER: lea. — 2. En marge on lit ces mots grees : SEUHPOY IATPIAPXHE ANTIOXIA. —3. Supra lin. : 
ml. — 4. Supra lin. : laiso 42) od. — 5. Supra lin. : 052 sur u. — 6. Supra lin. : 3 oo. 
— 7. Supra lin. : [80j»0. — 3. Supra lin. : 13723. — 9. Supralin. : | Ise3. _ 10. Supra lin. : |asasdsoy. 
— 11. Supra lin. © ante I.a|A\s. — 12. Supra lin. : |L&M>. _ 13. Supra lin. : !LaıaS  |NAL. 





Voiei encore d’autres hymnes, qui ont ete composees par Jean bar Aphthonia, 
le premier higoumene de Kennesre, sur saint Severe, patriarche d’Antioche. — 
« Les rivieres des fleuves rejouiront la cite de notre Dieu. Placez (ils ont place?) 
mes pieds sur un rocher et dirigez (et dirige?) mes pas" ». 

Les doctrines du sage [et grand] Severe sont l’image de tous les docteurs 
(orthodoxes et mystiques] de l’Eglise. En lui, en effet, on peut voir” les 
paroles [saintes et] inspirces de Dieu® d’Ignace le theophore et le martyr 
[eprouv&]; la science etendue et exacte de la foi ' d’Athanase, Villustre ® [lutteur 
(yomseig) et athlete («Mar7s)]|; la predication‘ sublime de la theologie (#eoXoyia) 
de Basile et de Gregoire; l’erudition cat6chetigque — qui se deversait et 
s’etendait comme une mer — de (Jean Chrysostome); V’exactitude de l’ensei- 
gnement dogmatique de Cyrille’; la purete de vie [et des belles manieres] 


1. Gf. Ps. xLv, 5 et xxxıx, 3. — Les notes qui suivent traduisent, dans la mesure du possible, les 
variantes placdes au-dessus de la ligne. — 2. En lui il montre. — 3. Eprouv6es par l’Esprit. — 4. Pure 
de la verite. — 5. Le grand. — 6. L’6loquence. — 7. L’enseignement dogmatique de l’exaet Gyrille. 


fol. 50 v. 


fol. 5LT°. 


328 POESIES SUR SEVERE. [244] 
|yamolo aaa | va Jo y-l Jyous od : JB Lunssa 
. Nass, Im» ‚pe else | ILaas5 oo ‚la | gl wa 

„Da Asa ’oJaa 


Il 


ka, ki 22 a „war Od “aD „2 voadn Jin] 
„aD (sNalo asısas ol Jay As 
LIND Io] -.hös a; or Frohe Lau | iu o| INSEN 
wär) air ol dl; was, N]| 8 ol nasse "Lı. 
Sa ud lo] Ill] "mer 06 ‚ip ao] Sa [all], | Dol| 
> Au o0|| Ja. JUL Im > ku dao Iso 061 Lolamo 
Kai yas „> or wol umil In aso; Kusjo; JUDE [ajsD :|Junsan 
.Jooı spass |y Larso "la zanı ihr | Kai :| Joa] upe Je [el] 
Jooı "nad in J Wosll> „0 „waum|;] omal „ollo Jo “ms 





1. Supra lin. : 42 od. — 2. Supra lin. : @A>>. — 3. Supralin. : wasss. — 4. Sic B; A II. — 
5. Supra lin. : »bas. 6. Supra lin. : \Nsy Lop9a Ab. — 7. Supra lin. : 99. — 8. Sie B; A |boy. 
— 9. Supra lin. : He», 


de tous ensemble. — Quand nous eelebrons son souvenir, louons le Christ- 
Dieu, qui [dans sa bonte] a fait apparaitre [et a suscite] un tel astre de notre 
temps [pour ses Eglises]. Prions-le [et disons : « Seigneur], sauve ' les ämes 


de nous tous par ses supplications. 


I 


Une autre (hymne) sur le meme (Severe) par Jean (bar Aphthonia). — « Sachez 
que le Seigneur s’est choisi un elu par müiracle?. Venez, coutez, el je vous le 
raconterai’ >». 

Quelle parole peut louer les vertus [et les belles actions) du venerable 
patriarche Severe? Ou qui [est capable de] raconter, comme ils le meritent', 
ses combats (&y@v:3), [ceux] qu’[il livra] pour la verite®. Des qu'il® arriva [et 
apparut]| sur ce siege sacr6 et apostolique, il nourrit avec des paroles saines 
(e’est-a-dire avee une päture e6leste] les brebis rationnelles du troupeau du 
Christ. Ensuite, agitant, outre la langue, aussi la main, [il combattit] en 
lancant des fleches avec l’encre et la plume, [devoila, vainquit et] detruisit 


1. Supplions-le de sauver. —2. Ps. ıy, 4. —3. Ps. Lxv, 16. — 4. Dignement. — 5. Pour la piete (re- 
ligion). — 6. Lorsqu'il. 


10 


10 


or 


10 


10 


[245] JEAN BAR APHTHONIA. 329 


Sul &dal Jo : [Jo so Auzss laısNäs „us| .!Loasor; so 
"3 boyieb „N I alädgaly oc] "uses pl add 
Yan yel ‚[yamai>| NS ”5Ja.20 . Jao| 5 IN.lo| en Is 
Js! 

Ill 


ol. er al y.l 0A mas} AD +, vOaıLn u son Je] 
Ja as 
Joh Loskrfleo banas Lsilo Joana); usa [noas „> 
INS tor den. do I : JaDJ) ma 5 has AI, 
Jo .|Aokınos | on Joa N.l > NT Sn) Jay 501 EN aD 
Sal] Zoohse. [So] aDun|r Bo gel] zone „yiale, I] So Jar> 
on +.Joor 520] oo an}|o JLaso| Jim kabaä „> "us Ss .7Jooı 


1. Supra lin. : K903;> pro una90y5 &. — 2. Supra lin. : |p$L Iastgpys Laub so pro w 5L haNar, 
lasas. _ 3. Supra lin. : bi. — 4. Supra lin. : he>9- — 5. Supra lin.: #0590- — 6. Supralin. : Ilo@>l- 
— 7. Supralin.: 2m! unads pro lo well. — 3. Supra lin. : Pin & pro un "a. 


toutes les heresies. Et quand il se cachait devant ses pers&cuteurs', en des 
lieux inconnus, il remplit tout l'univers de doctrines orthodoxes” |par ses 
eerits inspires de Dieu). Par ses prieres, Maitre de toutes choses*, reunis 
les membres disperses ‘ de l’Eglise let ramene-les ensemble|, et sauve-nous 
(dans ta misericorde| dans ta generosite. 


11 


Une autre (hymne) sur le meme (Severe), par le meme Jean (bar Aphthonia). 
— « Nous avons ete comme ceu.c qui se rejouissent" : venez, louons le Seigneur'. » 
Quand nous eelebrons la memoire du (chef et| sage pasteur, le patriarche 
(Raraızeyns) Severe, nous fetons proprement la m&moire de tous les pieux doc- 
teurs‘. Tous parlaient en eflet |spirituellement| par la bouche de ce docteur, 
et jamais il ne considera comme etant de lui-m&me” quelque chose de ce qu'il 
proclamait. C’est pourquoi [rejetant et] repoussant les nombreux &loges, il 
disait : « Ce que je semble avoir dit de juste'’, forme les enseignements'' 
1. Pendant la persecution. — 2. Des enseignements des dogmes (öoypara) orthodoxes. — 3. Notre- 
Seigneur. — 4. Separes. — 5. Litteralement : &s gavdgwros. — 6. Ch. Ps. CXXV, 3. — 7. CGf. Ps. xcıv, 
1 et 6. — 8. Peres. — 9. Il ne s’attribua. — 10. « Si je semble avoir dit quelque chose de juste. » — 11 
Doetrines. 
PATR. OR. — T. II, 23 


* Fol. 51!. 


330 POESIES SUR SEVERE. [246] 
wand nl warmhjll; - Inu Iisl; Kol „oh; | Le 
wa Njao, ."JLaiabiw gun! Da el lo DA 20 
Dur Jagd 001 | or] pPa> Jysol20o | 5505 Jbäs . baunaz 
—a>| JAN Lu Jos] AliD; > as ‚pie ER 

io ya D usas am (ou JLäs: 


IV 


ls pol Jmadı Solo Lan; san „5 voran Ju] wol 
‚Jo ar DSDS Jana keins Has oJ nel 
>00 . banız Joa Susl dns Jora Kuadsso Is J>5 Jhasas 
)aseo> ‚add awas ..„D aD Mal; ul us oa ‚As 
=! aan bag: Laser lau) „> {5l ansalo almlo ID 
wasalımsy Juabä, Auno! [Län 2 00 Impe hopnaxdo "joe 
JaDJ od! gr ua er o0lo ‚Kin why sa zuual] 


1. Supra lin. : »pe I» pro he on. — 2. Supra lin. : H>atso. — 3. A JoDmo. 


d’Athanase, de Basile, de Gregoire, et de leurs semblables. Les grands travaux 
et les discours] du sage Cyrille furent [A tout moment] l’objet de [mes &tudes 
et de] mes meditations pendant ma jeunesse. » Par leurs prieres, Christ-Dieu, 
juge-nous [tous] dignes de monter ä leurs demeures! Gloire ä tes nombreux 
amis! 


IV 


Voiei encore une autre (hymne) sur le meme saint Severe qui a ete composee, 


dit-on, par un poete d’Alexandrie. — « Il demeurera toujours en la presence de 


Dieu'. » 

Le sage Severe, grande colonne de l’Eglise et docteur veritable de tout 
l’univers, nous instruit, möme apres sa mort, par ses eerits : « Restez tous 
fermement dans la foı. Eloignez et detournez votre visage de l’erreur ma- 
ladive? des Phantasiastes. Renversez et detruisez aussi la tour’ qui a ete 
construite avee des briques, c’est-ä-dire avec les doctrines de Nestorius, (et 


qui est) l’erreur des deux natures. Confessez que vous ne connalssez qu'un 


1. Ps. ıx, 8. — 2. « de la lethargie »? — 3. rupyonaria. 


10 


10 


10 


10 


[247] POETES ANONYMES. 331 
NMhıss, pass [il So, od » Do . Ja ras I asSöll, JA 
> pol aSll; IND du Luis soo] wuro „JLsorl HSmıo 
„rel ro 0] Il] Iran Saas ou Jooı Id Ihe - Lass 
No Js nel» J..alaD any & ‚Jon Da me mu 

„Da yasillo war \aslı ala rs 


V 


Jo ha.03 lad Solms! 
om hl or ua > JA JrAse yo} JuaD, DB 
Mar nu hr nn 0 fariıa ln ah; Aus ki ad, 


ws Nuaasl) s[ Jaaı Jsods [.1.a..öso AD-aD sooNsl, unse 
SS 1055 VETS N. NNI 


Messie, Dieu le Verbe, qui s’est fait homme sans changement, le m&me qui, 
par sa volonte, supporta des souflrances dans la chair et accomplit des 
miracles. Proclamez avec les docteurs qu'il n’y a qu’une nature du Verbe 
incarnde, qu Emmanuel n'ignora pas le dernier jour ni, en aucune maniere, 
quelque autre chose de tout ce qui fut. Grions tous vers lui : « Maitre indivi- 
sible de l’Univers, epargne-nous et aie pitie de nous par les prieres de notre 
Pere. » 


V 
Epigramme (eriypapuz) sur saint Severe. 


Je compare les flots de ta langue aux pluies abondantes qui |tombent|] tout 
a coup : au lieu que e’est avec l’eau, c'est avec la science de la Trinite 
qu'ils abreuvent les hommes. Tu as montre A tous les fideles que le Christ est 


un, et tu as prouve que la louange du Trisagion lui revient aussi. 


Add. 
12.159, 
fol. 313 r°b 
(date de 
868). 











TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE 


I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 


Nous reproduisons ci-dessous les differents passages des actes du concile 
de Constantinople de 536 qui prösentent quelque interet au point de vue de la 
vie de Severe. Les trois premiers se rapportent au coneile de Gonstantinople 
de 518, les autres au concile de Constantinople de 536 proprement dit. 

Nous avons collationne le texte tel qu’il a &t& constitu& par Labbe (Sacro- 
saneta coneilia ad regiam editionem exwacta, t. V, Paris, 1671) et reproduit par 
Mansi (Saerorum conciliorum nova etamplissima collectio, t. VII, Florence, 1762), 
d’aprös lequel nous eitons', avec le code manuseriptus historieus graecus A6 de 
Vienne?. Ce manuscrit, qui n’a jamais 6t& collationne, semble-t-il, laisse 
beaucoup A dösirer : ex&cute par un copiste ignorant d’apres un exemplaire 
ou de nombreux feuillets avaient disparu, ou d’autres avaient et& deplaces 
et ou la plupart 6taient par endroits illisibles, il prösente un texte sans le 
moindre ordre et rempli de fautes. Toutefois, il nous a conserv@, comme 
cela arrive parfois pour des manuserits de ce genre, plusieurs bonnes lecons 
qui nous ont permis d’ameliorer le texte traditionnel’. 

Pour la eonstitution de l’empereur Justinien, nous eitons d’apres l’edition 
de Zachariae von Lingenthal : Imp. Justiniani novellae quae vocantur, pars |, 


Leipzig, Teubner, 1881. 


1. Mansi n’a pas toujours reproduit fidelement le texte de Labbe. Nous avons note quelques « va- 


riantes » de Mansi. — Hardouin s’est &galement content&e de reproduire le texte de Labbe, sans rien 
faire pour l’ameliorer. — 2. Ci. Nessel, Catalogus... omnium codieum manuscriptorum graecorum... 


bibliothecae Caesareae Windobonensis, Vienne, 1690, t. II, p. 96-97; et Lambecius, Commentarü de bi- 
bliotheca Caesarea Vindobonensi, ed. II, opera et studio A. F. Kollarii, Vienne, 1782, liv. VIII, col. 1034- 
1044. — 3. Des trois manuserits du concile de Constantinople de 536 que Labbe mentionne dans sa 
note sur ce concile (Labbe, op. eit., col. 3; Mansi, op. eit., col. 375), il n’en existe plus aujourd’hui 
qu’un seul, aA notre connaissance : celui du cardinal Duperron, qui est conserv& Aa la bibliotheque 
d’Evreux. Les deux autres manuserits 6taient un codezx regis christianissimi et un codex reverendis- 
simi episcopi Carnotensis. 


*M ecol. 


1042. 


*V fol. 


32 T°. 


336 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1252) 


EN \ x 27 VEN RER rTe Ey ' sd 
va00p% mPOS WAYYYY TITDLZOUNV TIOR uNnS EV nyOUonS SUVOOOU. 


To dsororn 7uov To AyLwriro zur pazapLWTiTn rare TaTeoWy, ApyLemisronn nal 
» 5 ES , ’ , e.» N e \ . ’ En U x N ty 
olxoyn.eviz® narpızpin, Iwan’ &vönpodsa zara Tiny Dihöypıorov Tadrny zuı Braıdida 


mOALY GUvodos, Ev zupio Yalpeıv. 


Ersdn 6' Ocös 6 raytav deonorng, rl sun.pepovrı ig Gpßodoktas, xal susrKse Tg 
m ’ , x \ - m fi x d z ’ ’ 

xMorınfig Erxinstag, Aare Tav naserholcav xugaxıhv TE zaL Özurepav, Aeıroupyiag Emireiou- 
7 ,’ n r , Pr a} 4 Er 7) ra\y ‚u ‚ m er A x 
wEvng Ev TA Ayla oo Ocod inadnate Trg Bacıkldag raurng MOrewg, ME Ywvr; Exivase Tüv 

’ ’ ie .d r e hi z m F} , BEN 30 a} v 
avapidunrov ray” mupızöwvy Aaıv, ws Ina Nein robrov Exnaubevra, Emi MORD xal Errunövos 
alten Tav dbuerisav maxapıörnra Emi zoo Aubwvo; Aveidelv, xal mpospwvnca bmep Tis 


6chäg Tiarewg, Umep ig dei üywvicaode zur aywvilsche' Kal Tooto moimszvrov UR.Ov, erbonseıs 


‚ \ vw nm ar, an n e - \ EN Pr) NE r 
ErOYAGL als ELONTAL, TAELOTAL Kuh ETLW.OVOL TOU Arod VUAG MEY ER 7 Gohndokia EUON- 
\ ’ > ) as \ hart ü 


1. V omet ö. — 2. V omet ray. — 3. V rg öphoßoktaz. 


Rapport du concile assemble (a Constantinople) au patriarche Jean. 


A notre tres saint maitre et bienheureux Pere des Peres, l’archeveque et le 
patriarche oecumenique Jean : le concile assemble dans cette ville pieuse et impe- 
rtale, en Notre-Seigneur, salut! 


Puisque, dimanche et lundi derniers ', pendant qu’on ee@lebrait la messe 
dans la sainte Eglise de Dieu de cette ville imperiale, Dieu, le maitre de 
toute chose, a pousse, dans l’interet de l’orthodoxie et en vue de consolider 
l’öglise catholique, la foule innombrable du peuple, qui &tait comme en- 
flamme d’un zele divin, & demander d’une seule voix, longuement et in- 
stamment, A Votre Beatitude de monter A l’ambon et de faire une allocu- 
tion en faveur de la foi orthodoxe, pour laquelle vous avez toujours combattu 
et vous combattez encore; puisque, apr&s que vous eütes fait cela, il y eut, 
comme on dit, de nombreuses et persistantes acclamations du peuple, vous 


1. Les 15 et 16 juillet 518. 


or 


10 


a 


10 


EU 


or 


[253] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 337 


2 \ \ STERS ı,p ß , D Se 37 = SEES CE, 
oDvTos, TOUG de mob DUOYV EuEindevras TATEpRS avarııdavar Earrouvros 6 de ÜmEregos 
er Pr r ’ ’ x > ’ d r \ ‘€ Rn r 
Kyyedos, N Nuerepa dozınaatz na Arodelwrdc, Tr HEovra GROTÄCHL TO0GETaLEv' 
’ - * x - x + 
INKYAILOV Moyıczuda 173 TA0Rr0VdNGaRVTE x runahevra rag’ nu v.dı) dvam HOpds TRO- 
re 4 } ODR, e & 
Tov TN UMETEDR WarasLoTnTL avaydyar, xal Tore di un.Oy TO en ya) 2oRTloro 
« n N ee en ; ” NE er 
nuay ' Baaıkei ImAx zaraornisar Eotı d: TaoTa. 
x x . N n ’ _ , 3% x n 2 € d B ’ 
Kari ray eizdda Tod Evsoraros 'TIouArou unvos T7g Tagodang Evdezirng EmWWe UnGEos, 


ümaretas Mxyvov 703 Arurmoorzrou, Zmav TO yovayızov Tzypa Ts Pihoypisrou Taurng AIL 


o 


a0.Mdog mihens ir Ntaoopwy auverdoy movasrnpiav, zobro ev Apyınavögırav, roöro d8 
nal Toy Aoımav, Ausehhoug meodedwze? TH Ivdnunden adrn mion suvodo navy? mirodv 
Zur ayayywaivaı TouToug, za 7x Tepieyomeva TOLg A6ERdoıs xepfhaın Soxınachevrz 
map” Muay Miparı mapadohnivar, nERNov SE Tuma auvodıza bmobindnvar. "Avayvuchnivar 
FOLyUY TOLNGAYTES TOUE AubEr)ous, oUS za bmrertZauev Tode TO TITW, TADTR TrEpLeyeiv Ev 
TOyTOLg EYVORAWEN. 
.. [lEurrov % xeoXNdıov Ev Talg aurals Öehseoıy Evereıro, Mare Tüv FTOAU.GCAVTE Kara 
ang Ev Koryndav' aytas uvödou venvussoxcdur, zar Kirsonua ehnara Kar adTng Exycar, 


Sa KANS HS A RE WE \ an everde 5 IB EM: ernr 
EuNpOV DALE TOV Ev VILOJELZ LTAATWS AUL TOOTETOS eyes EVTA, AV EUAT L Yroorn NVAl, 


One zul ans 7 Den ER BEN I 2,8 = iR y a “ , 
KAUWG AR AL ETLW.OVOL Box TAYTOS TOU AR0OU EEVOVTO. \ Tolvuv der ARN mepL TOUTOU 


1. V omet zuwv. — 2. V rpoBzöwre. — 3. V zuwv suvöön. — A. Telle est l’orthographe de Labbe;M et 
V orthographient iei et ailleurs Xahznösve. — 5. V orthographie iei et ailleurs Zeönpov. — 6. V omet ai. 


louant pour votre orthodoxie et demandant le rappel des peres chasses 
avant vous; enfin, puisque d’autre part votre envoy&, apres avoir remis le 
tout A notre examen, nous a ordonn& de considerer ce qu'il y avait ä faire : 
nous avons juge necessaire de faire d’abord connaitre par un rapport a Votre 
B£atitude ce qui s’est pass& et ce que nous avons formule, ensuite de faire 
porter le tout, par votre intermediaire, A la connaissance de notre tres pieux 
et tres puissant empereur. Voieci les faits : 

Le 20 du present mois de Juillet, a la XI° indietion, sous le consulat du 
tres illustre Magnus ', tout le corps monacal de cette ville pieuse et imp£riale, 
qui s’ötait reuni de divers monasteres, remit des libelles des archimandrites 
et des autres (moines) A tout notre coneile assembl& (ici), en demandant qu'ils 
fussent lus et que les points qui y etaient exposes, apres avoir 6t@ examines 
par nous, fussent confirmes, ou plutöt mis sous une forme synodale. Apres 
avoir fait lire ces libelles et apr&s les avoir mis sous cette forme, nous con- 
nümes que leur contenu £tait le suivant : 

... Le einquieme point de leurs requetes demandait que celui qui avait 
os& s’attaquer au saint concile de Chaleedoine et deverser contre lui des pa- 
roles blasphematoires — Severe, disons-nous, qui a &te eleve irregulierement 
et audacieusement sur le tröne d’Antioche — füt soumis a l’anath@me, selon ce 


1. Le 20 juillet 518. 


*M col. 
1043, 


*M col. 
1046 ®. 

EVetol: 
332% 


338 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. [254] 


r > a D » = n r P} Re 
murov Toy Evapuolovra Eriinsinoriut auraordseı Ebeveyftivar!, Avayzatov Exoivanev”, mp&- 
zov vous Piacprunus aurod Aöyaug Ev iso Tkang TauTng TTS Guyodou avayvacdiivar, Trpüs 
ENeyYov av rap’ KUTOD Torumdevrwv. "Eyeı ToryXpody T& xp’ AuTod ART TIGE ayias 
\ , 3 nur er ’ r Eg n 
Guvodou rorumbevra rs za aopnumdevra inı Aekeug ourwc: a Ta Ev Karyındov DTro Tig 
KAT’ EXElvO KaLpOD GUVErleymEvng Guvödou TUTWNEYTA TE AR TOY uneo Tales ayavılou.tvov, 
% e e - , Pr w r E} x ’ ’ ’ x 
ayaßsuarilon.ev ». Alın sis mapäs aurod owväg n Biaopnia, ob povov de nur, AA 
sum N n r x ” 14 [4 
un: Erepar noAAat Suspniar ev BbAoıs abrod moumejovrar Zara TauTny TAV Baoırda mod. 
ALTER r 3 ‘es a & RR. ' 
Als oı ris Opodo Epasral Evruyyävovrsg, EmeyyEröcı ’ m adrod opevoßAubetz IKAOALITWS 
Gepom£vov. ”Emei oDv abroxarnyopov Eye Tov Eieyyov, od ovov Er Ts eipnwevng Taurıng 
32 Su ; OR AR Sa B ; e , 
YavYig, AM Gc Mpoyeypanraı, zul EL Eiriowv miElSTWV TÄg Alsylorns aurod YAOTTNG 
= x er r r ‚ - INS r , ‚ . ’ - 
duspnuov xATa ic Aylas Tabeng Guvodou, Todrov dLnaiag avaleuarı alavio nal nnelg 
r £ , x 4 ’ 4 »Yr ’ r Bir u) « un ’ 
bMECAAAOUEV, TAVTOg mpdyparog, Ovonaros, Kliag, Evepyeig Xoterizvo 7 leparına Apo- 
Y r h) € FG r . hl _ r F 2 8% 
losons, N Apu.scaı duvanivng, ANAoTpLWäGaVrES, zul yumvov rg Deixs zorvwving 2aTaE Tolg 
ENAINGIAGTIRODS AAVOVAS AATAGTHERVres, AvN’ ov aa Biaropnufczı zul GuXopavrhan. TAV 
, 7 ’ er r N ’ ’ sd er , , x , e n Fi 1620,22: 
ev Karyndovı dytav oUvodov Emeyeionaev, LÖLAWS Emioppzyisacev To auuboAov T@y Tun Aylav 


, nn ’ [4 z ‚ x ’ 2 A r [4 
TATEEWVy TRY EV Nıxaia ouvayhivrwv, aazAsurov TE Hal Amapeyyelonrov Todro Um&pyov 


1. V Efeveynar. — 2. V Expivouev. — La suite du rapport manque dans V; au milieu de la l. 16 du 
fol. 33 r°, V passe brusquement de Mansi col. 1046° a Mansi col. 1050°. — 3. Sie Labbe; Mansi Erıyediast. 


que les eris persistants de tout le peuple avaient fait entendre. Comme il 
fallait aussi, dans cette affaire, suivre la forme qui convenait a la constitution 
ecelesiastique, nous jugeämes nöcessaire de commencer par faire lire devant 
tout le coneile ses paroles blasphematoires pour etablir ce qu'il avait os& dire. 
Or, voiei mot pour mot ce qu’il a eu l’audace de blasphemer contre le saint 
concile (de Chaleedoine) : « Nous anathömatisons ce qui a te formul& par le 
coneile qui s’est r&uni A cette öpoque A Chaleedoine, et (les derits) de ceux 
qui combattent pour lui'. » Tel est le blasph&me de sa voix impure! Ce n'est 
pas le seul : beaucoup d’autres impi6tes eireulent avec ses livres dans cette 
ville imp6riale. Quand les amis de l’orthodoxie les lisent, ils se moquent de 
sa dömence qui le fait aimsi s’&garer. Puisque done il se r&fute et s’aceuse 
lui-möme, non seulement par la parole cite, mais encore, comme il est 6erit 
plus haut, par beaucoup d’autres blasphemes que sa langue abominable a 
profer6s contre ce saint concile, nous l’avons frapp&, A juste titre, d’un eternel 
anatheme, le depouillant de toute chose, nom, dignite et fonction qui con- 
viennent ou peuvent convenir A un chretien et ä un pretre, et le privant de la 
divine communion selon les canons ecel6siastiques, parce qu'il a entrepris 
de blasph&mer et de calomnier le saint concile de Chaleedoine, qui a spe- 
cialement conlirme le symbole des 318 saints Peres de Niece et qui la 
proclam& immuable et inattaquable, de m&me que les pieux Peres r&unis A 


1. La version latine porte ef eos qui pro ipsa pugnant, ce qui suppose la lecon : roug Unzp radr« 
aywvelonevous. 


ar 


10 


or 


10 


[>13 


10 


or 


- 
o 


- 
or 


[255] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 556. 339 


‚»r x x € ’ r ” x e , ’ ’ r„ 2 PISR 
ANPUSKLGEY, zudlas aa oi &v Kovaorayrıyvoumoieı 2x oL Ev Eos auvaydsvres Dc10L TATESES 


€ £4 h} ’ u ON} + Sr PRESS N x ”v LAN wm nr 
ou.oios Ebebalwmozv, web? DV zaLn Ev Karynöovı ayız oUvodos 7& Hu.ord Erdızei TOOAZUTEN 
Tavray0d Tobro zeheioacn. "Evexev TobTou ou yovov as BAZepnuov, AK ALL WE GUXO- 
z \ D \ ET AN Nas = r , ef, \ N? 
DRYTnV, Aal T&Gas Tas Aylas auvadous dia Täg Guvöodou Taurne DOpisayra Toy TposıpnEvov 
_ v 4 er „ ’ „ r D rm 
eufpov Epnp.ov TrAang TIUNS KATACTHGaVTES, avafeuxrı Umebxropev. 


\ 


Teira rap HAnav doxrıuaahevra za Tunadevre, Emi Tov 6ctov Ayyelov TTs ons 


on DS N ; Nor ; 2, Be Re 
PRZLSOTNTO EOTOU KTRMENY VOWTNCHYTES KAL bmoypabavres EXAOTOS TN LOL TE? 


S 
E95 2 SE Pr P ’ D x 
yaysiv, za bmor&ßavres meoadohevrxs Aiiv Arbeddous Topos Eriyvaaıy arndeias, Bsrte dız 
ans Ümerioag maxapıornrosg Taura ENheiv zul eis TÜV ApLrıarov zul YarnvöraTov M.MV 

z x ” B x r ’ na \ \ „Nr ’ er N 
Baaıdia, za TAV slnebeotirnv zul Qrköypısrov Abyoünarav, al wnv Evöngov auTWv za! 


Meyahnv auyaAnrov. 


> 


+ ” - er « - x ’ 4 x \ 
Asnoıs xingınav za wovayav! "Avrıoysias mpüs Tazvvav Tov marpıipynv zul 


x N 4 N NIS , 
TIY Evonuaaaay aUvodov LIT -EUNSOd. 


D 


rer Nur ER ; > B: 
To öswrsro za urrzgwrzra zu AYLWTATO " ABYLETISROTD OIKOUNENIAD MATOLZOUT 


} 


1. V uovayav zul wInpınmv. — 2. V äyıwrarw zal naxapımrar 


Constantinople et ä Ephese l’avaient &galement confirm6; A leur suite, le 
saint concile de Chaleedoine defend les mömes prineipes, ordonnant que ce 
(symbole) resplendisse partout. C'est pourquoi, nous avons priv6 le susdit 
Severe de tout honneur et nous l’avons frappe d’anatheme, non seulement 
comme blasphömateur, mais encore comme calomniateur, et comme ayant 
outrage dans ce coneile tous les saints conciles. 

Apres avoir examine et formul@ tout cela, nous nous sommes empresses 
de remeitre respectueusement notre rapport au pieux envoy& de Votre Bea- 
titude, signe de la propre main de chacun de nous et accompagn&, pour que 
la verite soit connue, des libelles qui nous ont &te remis, afin que tout ceci 
parvienne aussi, par l’entremise de Votre B£atitude, a notre tr&s puissant et 
serenissime empereur, a la tres pieuse et tr&s religieuse Augusta et ä 


leur glorieux et grand senat'. 


Requ£te des cleres et des moines d’Antioche au patriarche Jean et au concile assem- 
ble contre Severe. \ 


Au tres pieux, tres bienheureusx et tres saint archeveque, le patriarche eecume- 


“1. Suivent les signatures de quarante-deux ev@ques. 


*M col. 
1047. 


*M col. 
1038. 
"NV fol. 
30 ve, 


* V fol. 


Blur. 


340 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 256] 


in ET, 7 \ m \ - 63 
"Iosvvn, Ka 7 evdnnodern &yıa suvodon" aAlaaı: TADR ANNpLAOV Kal OVAyWV TOD AO- 


Grorınod Maovou Täis "Avrioyeias'! we) YaNorONEws ayıaz vod Ocod xahorıRns EAANNOLAS 


24 ” ee: ’ 4 69 ’ + \ 
Nöy ELTEO TOTE KOLLDOS © VALLOLITATOL, TACARS TS OLROUMEYNG TARS aY LAS Tod [OF 
’ \ ker. v (Y ’ ® > > > Ay! 
’ - e ‚ \ 4 x \ ’ - 3 2 r} x 
ExAinolas, WS E& Evos GTOM.ATOS To TOO TIAOV EAELVO erbonozı « sunpnıvechusev or nbpavoL 
fi 


Va an ER \ z 1 8 ne 3 Aaı oe Ik x 
AR RYEhNGG )o N Ya, AL TAVTA TR EV UT », O7 NNENGEV {7} EOS TOV AX0V Kuron. LO yap 


\ in 


’D + \ er oeber sa et PER 16% [?) , ’- 6 
7a orimrea Pouatov Tobg nbrwg ebasheis zul Hikoypiorous Eyyenıchnva Busiheas, Eheuße- 
NE of 7 6 Horazei RN e- 
oiav' Ö& yanıalivan za mappnat Lay TOlE TV 6.0 mosobesaugı Npnszeizv, MOS 00yL TAITAV 
mein eirdrws Tols riorods® Bonaaı nv Dmvay; "AAN Ev obrw zowvA Tüs olzoumevng &oprn, 
in > Bw No N - Fr 7 
via &% TAVTaOV, 1" zo GDv OAlyaıs, n TOv "Ayrıoydav Exzınsia zarnperas 20 Dorvov 
{ k 
Pr) r x ’ \ „ ’ N ” 2 ‚ N 7 \ 
meninpwrar. Auzov yzp Zvri Molmevor, 0b2 nLdaEV Grrws, dezautvn zaromaher. Iorzv yo 
} 


er d1 In ars) 4 rorurdevn 7 ET: ars: "O= TOT 4 al: ee 
Foay@dLaV 0UZ ATERDUVE TR TORUNVEVTR mI0R ZEUNDOU ARAT, S REWTOy EV, IV ORWS 


- Seren e ‚ » —, N, ‚ » 
ß ebLwxe Ta .p% Rt TO». EV, GARY FTOY VMETEDWY IADOV nbden.ıa TOTOTE DAWETTL AUONDOVNOAS 
T ’ 
N ß n) ’ /m vr, \ syi- S . 
ERANNTLE- Eir % GUAODAYTLAS Bere AHATATOLEUCGHS TE AN TA p% GREUAGAS BASE TOov 


\ 
\ 3 


vr , a \ , n 8 N) 
Eybesmov * MoLmEva Diabıavov Tov MaRAOWTATOV, Toy Ereivou ÖHpuvav Bıaias" 2a dxavo- 


1. V Avtioydwv. — 2. V Xptotod, — 3. V omel al mavra za Ev aucy. — ı. V &eubepias. — 5. V rou nı- 
orös. — 6. V omelt #4. — 7. V donne xat Aprvwv apres nemnpwrar. — 8. Sic V; Labbe Beöatw;, Mansi 
BıBaiwmg. 


nique Jean, et au saint concile assemble (a Gonstantinople) : requete des cleres et des 
moines du tröne apostolique de la sainte eglise catholique de la grande wille 
(d’ Antioche. 


C’est maintenant ou jamais, ö bienheureux (Peres), le moment pour toutes 
les saintes eglises de Dieu du monde entier de erier, comme d’une seule 
voix, ces paroles prophetiques : Que les eieuxe se rejouissent et la terre tressaille, 
ainsi que tout ce quelle contient‘, parce que Dieu a eu pitie de son peuple. 
Comment les fideles ne seraient-ils pas pousses avec raison A crier ces 
paroles, quand le sceptre de l’empire romain est conlie A des empereurs si 
pieux et si chretiens, que la liberte et la faculte de parler franchement sont ac- 
cordees a ceux qui professent la religion orthodoxe? Mais au milieu de la föte 
generale du monde entier, seule entre toutes, ou du moins avec tres peu d’au- 
tres, l’eglise d’Antioche est remplie de tristesse et de deuil. Elle souflre parce 
qu’elle a recu, nous ne savons comment, un loup au lieu d’un pasteur, Quelle 
est la tragedie que les forfaits perpetres par Severe n’ont pas depassce? D’a- 
bord — pour ne pas parler de sa vie par egard pour vos oreilles, — il n’a 
manifestement jamais communiqu& avec aucune öglise. Ensuite, apres avoir 
accabl& des traits de la calomnie et fait chasser le pasteur legitime, le bienheu- 
reux Flavien, il s’est empare par la violence et contrairement aux canons 
de son tröne. Plus tard, A la facon d’un mercenaire, non seulement il ne 


1:30. Ps. xov lee: 


u 


Bu 


10 


15 


20 


10 


or 


10 


[257] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. Sal 


’ x , 
L 


e + ’ „N ’ / 3 
Ioras bonpnase: azvreöhev michwrod Otuny ob wovov obz Emolmaıve! mv mol 
Xorsrod — oldE Eyuyev, ären Tv Far — AR? abrüs 7a av Anelov der, sodrrav 
ve zur dınazopmilav 7% moübare. Kevoouvias BE zul BEN 070 od Os MIaT- 
Tun.zvos, nbdEvOs TOy Kylov Mav MaTEDWy Epelsaro" d1areret dE Täcav NUEDOV, 5 Eimeiv, 


Tas bmep ebsebeins ahporadeisas ATOANDUTTOV auvadous. OÖ BE mv Ev Karyındavı Aytav 
syvodov Avallenarican" ze zul nodspäceı ToAunaas, Tıv uahıara Behrmsaoay To abi 
Bohov ray Tun Zylay TErTEpOV, amodskauevnv de? zul Tobe pv’ Öclous xx dylous Te- 
Tepas, Erı unv nor Tols iv 'Epiom xarz Nearoniou Tod Öucseboäs suverhovruz Oy.OLa< 
ÖGtOUS TATEDRS, EÜOAOV O2 Ar Tas elonWnevas AMOGTpeperan za use, Wo Tasens AOERDKE. 


er N“ m x \ , 
Kar öcous 1EV wovous Kykov e10y40270 YOvaAyOv , "Tovoaizats Nepal nv TOLauTnv 
: 7 


» e a « 7 m Yan „ Nr 5 \ 1 
ExrYELploas GRaynY, ObrE Ude, ÖGLOTaTaL, OUdE TOV Ray iadev obdevn. Ozaua yap naav 


ls 


s N \ -, S FARE: : her S Be 4 er 

ZELILEVOL OELVOV Audgss s daxnrızois Ayacı weypı moAıds Evaßinoavres, yvp.vol zu oTamoı 
E} + * x ns N ‚ \ 
EppLinnevoL, DTrEp TOUs TOLAAOGLOUS Ovrss, &2 rie® dzurspnz Eyowv Era py.!rS Gpl.ap.evor, Zuct 
N 


STAPZYURTR. Ka OLMYOLE Trpoxeiinevor”. "Opoız dE AR OCaUTwaSs Eheeivz, Aal dom Ev Tols 
r , \ N - ’ m - \ m e \ | 
Levacıv AUTO TERDRATAL. Assuarnpın yo domarzı vüv, A2XELGE TOoNAols TOY UMED EUGE- 
Being auhetoywv Ev azoreı zur unsrilov avagpei. Ola dE,* ünıararor, zul mepL Tas Ev Axovn 

. V Eroipevs; M ärnunve. — 2. Sic V;M 9 noiuvn. — 3. Sic V et la version latine; M omet &)’. — 
4. © avadsuarisas. — 5. V re. — 6. V omet &x räs. — 7. V xeipevor. 


faisait pas paitre le troupeau du Christ — il ne s’est pas enfui, ce qui eüt &t& 
desirable — mais il faisait lui-meme ce que font les betes sauvages : il egor- 
geait et dispersait les brebis'. Forgeant des paroles vaines” et blasphema- 
trices contre Dieu, il n’a epargne aucun de nos saints Peres, mais il passe, 
pour ainsi dire, toutes ses journdes A rejeter les conciles qui se sont reunis 
dans l'interet de la religion. Il est &vident, en eflet, que celui qui a ose 
anathematiser et attaquer le saint coneile de Chaleedoine — qui a surtout 
confirm& le symbole des 318 saints Peres, et approuv6 aussi les 150 pieux 
et saints Peres, ainsi que les Peres egalement pieux qui se sont assembles 
A a Ephöse contre l’impie Nestorios, — il est evident qu'il rejette et abhorre 
egalement les coneiles qui viennent d’etre eites, vu que ce sont ses freres. 
Combien il a commis de meurtres de saints moines en confiant ce mas- 
sacre ä des mains juives, ni vous, tres pieux (Peres), ni aucune autre per- 
sonne, ne l’ignorez. C’etait un spectacle horrible que de voir 6tendus A terre, 
nus et sans sepulture, exposes Aa ötre dechires par les chiens et les oiseaux 
de proie, au delä de trois cents moines qui etaient venus de la seconde Syrie 
et qui avaient pratiqu& les luttes asc&tiques jusqu’ä leur vieillesse. Tout 
aussi lamentable est ce qu'il a fait dans les hospices. Maintenant il construit 
des prisons, y enferme dans les tenebres beaucoup de personnes ä cause 


l. CGf. Jean, x, 12. — 2. La version latine porte novwilates, ce qui suppose la lecon : xaryogwvias. 


*M col. 
1039. 


ZV #01: 


31 v°, 


312 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1258] 


— 3 - De _ X nn 4 nn r e E 2 _ | N 7 , yi 
Tnyas ToREa TETOAUNAE, uayelzıg TE Ypay.evos urod, zur Aumnduacı muoapoig Hepameiov 
\ d r x m 5 ’ z r r N % > ‚ 0: . - ’ 4 
rolg Öaimovac, zul robro Täca kxeivn h neyzin Ads morıs. Ob unv, ode aUTOv Epeisaro 
Toy dyiov Ousinornpiov, 0UdE TOy iep@v azeiwv, Ta iv Elov &z ivayti, 7% DE yavaloy zul 
boysdmy Tols Gmorporus. Terorunsaı 8: abro za rodro, @ mazasınraroı. Tag yip eis 


z 


x x 7 r ns [4 
TÜTOV TOO Aytou TVeuu.artog Ypucäs TE AaL apyupds me epLaTepas Aosuzuevas bmepdvo ray Deiov 
_ u. ’ ZaNs 
zoruu.Endov zur Husınornpiwv, MErX TWwV KNv Eamerspicaro, NEyav ob YpTivzı Ev Elder 
m " > » v2 rm\ ‚ 
meprorepäs TO Kyıov TeVEüun ovoudleohar'. Tx uevror ypiuxre ZU OIANURTA, AL Ö0u. Ev 
\ = 1} ‘ | x k 
n , A , REN ei: Ma 0 7. WW AIR, z Yang ir 
Tolg xAMLaTOLg yYwploıs UmNoyE TT EAANNnole TAVTa Eroopnoag ELedandvnge, Aal Bapurzrors 
r * \ ’ - 4 B 
Iaveispası THV ERANNGLAN KATENWGEN. 
> ’ er > r 4 x 
AM? o0y olov TE, @ WAXABLMTOTOL, a drscerbeiv 7& Exeivo reroiunmeva. Aro 
Tols OALYOLS TOyruls, ZaLmen oUcL N Pie deon.ehn vhs Duerepas Aylas Guw- 
N ’ } \ x Ü m \ 3 \ x r ’ ’ 7 m \y3 
dov OYE nat mod: GrÄcz: TR GUVEYOVTE ZATE AV MWETEDEV ERANnGtav, 20 GHV Gy200v 
Tnv Avarohınay Öroianav‘ Aal Tod TE TAUTOVHOU avdpüg NuS Ereußerosat, ATTALTOUWEVOU 
Rn n 
KATY mode Derous Arvovas za obs mOohırızoDg vou.oug Öinxz, Ov ErmpaGe”, TPOVOLav de HorÄGHL 
N ” x > ar 
za. Toy broNsıplevroy mpaylATwv, eiyE Tı Menevnze, meilovreg nv euceb, Kal KON KVLZOV 


„4 - ’ rem 
KOLUENV ATOCTANTYHL TIVAG £y TIyE ET s &yadois V.ADTUPOUM.EVOUS FpoMOLE, Fıyvos 70), &£ AUWY 


1. V donne övop.sleoda: avant 76 äyıov nveüpa. — 2. V mpäfaı. — 3. Sie V; M in. 


de leur foi', et les tue ä coups de fouet. (Juant A ce qu'il a 0s6 accomplır, 
ö tres pieux (Peres), A Daphne, autour des sources, lorsqu’il recourait aux 
pratiques de la magie et honorait les dömons par des sacrifices abominables, 
toute cette grande ville (Antioche) le proclame. Il n’a m&me pas epargne les 
saints autels ni les vases sacr6s, raclant les uns sous pretexte qu'ils &taient 
maudits, fondant les autres et distribuant leur valeur A ses semblables. Son 
audace ne s’est pas arretee la, 6 bienheureux (P£res). Il s’est approprie, avee 
le reste, les colombes d’or et d’argent qui sont suspendues au-dessus des 
divines piscines et des autels pour representer le Saint-Esprit, declarant 
qu'il ne fallait pas designer le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe. 
Enfin, il a ruins les biens et les bätiments de l’Eglise, dilapid& tout ce 
qui lui appartenait dans les plus beaux domaines, la grevant ainsi des plus 
lourdes dettes. 

Mais il serait impossible, ö bienheureux (Peres), de passer en revue tout 
ce qu'ila perpötre. Aussi nous contentant de ces quelques crimes, qui sont 
d’ailleurs enormes, nous prions votre saint concile de mettre enfin un terme 
aux maux qui accablent notre eglise et pour ainsi dire tout le diocese orien- 
tal, et de nous delivrer de ce scölerat, qui merite un chätiment, selon les 
divins canons et les lois civiles, pour tout ce qu'il a fait. Nous vous sup- 
plions aussi de prendre soin des biens qui restent — s'il en reste — et de 
persuader ä notre pieux et victorieux prince d’envoyer ä la häte quelques 


I. Nous supprimons avec la version laline (e/ ita multos pro fide incarcerando) zwy apres noAhodz. 


10 


or 


or 


10 


[259] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 343 


‚ x - r k} m ’ = ns \ . er \ 
GUVERJOPEVOU KL TOlS mpXyuaaıy Enısrövros, &p? & ausyehävaı iv zul Aoyolerndüvau zobs 
31% _ L, m n > - e \ 3 » NS x - \ - 
EapyTis nat meypı maß! vüv eis radra bmoupyhsavras, ai eis abrobs” 7x TOAAK KEr%o- 
poras: EEnsparıdnva 8 za va ebpiszömeva, iva um veitus? Amavız Ernopndti. Ob yap 

® ns kJ - Be ns \ r ’ > N 
TaUEreL 6 KaNmSe alouros Aura rs Exrdnatas od Osod 7% dıapepovra abr7, Ö1LLGA09- 


‚N 3 Er ei ’ vr NER E} r 
rıLlov'. ons y% 20 EAMIdos EirdrWs dumecsoy Tod Oeod, eis Avdaus MOvnpOVg za.” &% av 
> / S 


TonmuT@v TpEpomEvaug", ras &Aridnc Eye. IlpsoBedsxı 8 TapAAAhDunEv Kal bmip Tav ZER- 
YOv Amav, eirs Emioxomor eiev, elre xAnpızal, M Wovayni, % zaL? Aaixnt, Omws Ava- 
urdevres Arodoleiev® als olzeinıs Törsoı zu vaeeow. 'Erı zoVr0Ls räcı Suyyvögenv 
alrolvres ÖL TV Guv&yausavy Au.is Oduvnv”, Evopxndpev TV UMETEpzV narapıdenta biz Tinv 
aylav zur ÖN.aOuGLOY Terdda Ka TnY EUoEbeıay AuL Vin Kuh drauovnv TOV dERTOTÖV Tüc 
odng rroup.Eung "Toustivou zur Evonuias TOY alWyLav Alyausrav zvnnver TE unas deov- 
Tag, 22 UM megudeiy ! AMOY Tag alrıaeıs, avayayeiv d: radra mare iml zog eboebeic zul 
Prloypisroug nu@v Bxroweas zur reise!" vnv abrov Yalnvorara ravra TE 2aTd Tv aya- 


TATNY HUOY EXAdnGlav TÜG AUTOY TE AU. Yuav!? Trpovolag Tuyel. 


1. V omet rov. — 2. V Eavroüc. — 3. V teleioc. — 4. M oxoprilwv. — 5. V omet xai. — 6. Sic V; 

M et la version latine zpsoöpevos. — 7. V omet xai.— 8. M avanındevras amododäver. — 9. V ne donne 
BEnafE i 

que vnv; ööu est represenl& par un espace en blanc. — 10. Sic Labbe et V; M rapıöciv. — 11. Sie V et 


la version laltine; M rofoaı. — 12. Sic V et la version latine; M Auov. 


personnes connues pour leurs bonnes maurs, accompagnees de l’un des 
nötres pour exercer la surveillance, afin qu’on arrete, pour leur faire rendre 
compte, ceux qui, des le debut jusque maintenant, ont &t6 complices de 
cette situation et qui ont vol& pour leur propre compte la plupart des biens, 
et afin qu’on mette en sürete ce qu’on trouvera encore, pour que tout ne soit 
pas complötement dilapide. Ce brave homme ne cesse, en effet, de dissiper, 

au detriment de l’Eglise de Dieu, ce qui appartient ä l’Eglise. Ayant perdu, 
et avec raison, tout espoir en Dieu, il place ses esperances dans des hommes 
pervers, qui vivent de pareilles pratiques. Nous vous prions encore d’inter- 
ceder pour nos freres, qu'ils soient &veques, clercs, moines ou laiques, afın 
qu'ils soient rappeles et rendus A leur ville et ä leur rang. Enfin, par-dessus 
tout, nous vous demandons d’excuser la douleur qui nous accable, et nous 
conjurons Votre Beatitude, au nom de la sainte et consubstantielle Trinite, 
de la piete, de la vietoire et de la permanence des maitres de tout l’Univers, 
Justin et Euphemie, eternellement augustes, de vous emouvoir comme il 
convient, et de ne pas negliger nos supplications, mais de faire connaitre 
le tout ä nos pieux et religieux empereurs, et d’amener leur Serenite & faire 
profiter notre tres sainte Eglise de leur sollicitude et de la vötre'. 


l. Suivent 26 signatures, dont 11 appartiennent a des moines, 6 a des diacres, 1 A un sous-diacre, 
1 aun moniteur (Urodorst;), 3 A des pretres et 4ä& des cleres (?). 


*M col. 
1074. 
*"V fol. 
39 vo. 


TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1260] 


o 
Ar 
Da 


OB) Sr ’ ’ 4 1, TERN = ei x x \ udn En. 
TISToAN Erıpaviou, ETIOAOTOV Toupov, AI TOV UT ANTOV TpOS TIV EV NPOVOAY 


!y Kovoruvrivoumöist GUvodov. 


3 5 e F x 53 = 
Tore iyra Neowıreotaroıs zu ÖnlwrzroLs AdEADDIE zul aurAeırouoyois, Oeooıım 
> [y ’ 2. 
— ” r ‚N \ ’ ’ 
Basıılcro. Maorıav©. ual nion A evdnmoien zur vhv Barsıılda zur DLRoypıorov TrOAıV 
I \ ‘ f) D {1 ü . ’ 


end yapırı, ayla uvödo, "Erıpkvig, zul ol Um’ abrov Emioxomoı Ev zupio yalpeıv. 


an RAR eat y FERN: DE ’ Re. 
Eidoynrös 6 Ocds 6 Trg etonvng zuprog Og Emiornsev nwlvy To TipLov Ypzupa Tg bpov 
aywasuvng, odr@ TAVTay0dev durhzurov TEpl TE TOV TRVEUWATIZOV (MAov xx robg brip Tfic 
2-. z ’ < EN \ A EA 5% aa Nr ’ “x dei r - Ger e) Be 
Ernbeias ayavas, nat mepi To znpuypa Ts Gphodnlou Mistews’ & del mavra Anbeiv Ev aüro 
’ 3 \ , ’ \ r h 4 5 t 04 3 er ” 
suynyweva mpos Beuiitov zul Badgov Appayes Tüg Elpivng TOy KyLmTarav EAningav Kat 
n , &) - , ‚ x m b) e r m er x 2 ’ . « ‚ 
Toy Ev aUTHiE Apytepiwv, zu, TWV Ev EAFoTN MON MIGTOY, Aa TIV 00h Gmoroylav me- 
P er N < \ “ef r > r 12 r \ & 
eımruscopevov. "Ocony 0: muiraı zur mov Delmv zavovov ErLWeReıav, EL @Vv TOV KAT 
N, f7 "N r ’ N \ x x ’ ‚ x x ’ « ’ 
obdEva Taomov in YpOvov Komaszevov av TpOs THV Ayla xalorınnvy za ArooTorızny ERRin- 


‚ h , ERS TERN 7 ‚ » ): n =, aN 2 7 ar 
ALAV AOWVWOVERY, Mn TV 02 000S50V FLUNGAYTO TIOTIyV, TO OE pay Ins £ VTLDYEDY ATOCTOALANG 


3 


Lettre d’Epiphane, eveque de Tyr, et des (ev&ques) places sous sa juridietion, au 
concile assemble a Constantinople '. 


Ause tres religieuwse et tres pieux freres et colleques, Theophile, Basiliskos, Marcıen, 
et a tout le saint coneile assemble par la gräce de Dieu dans la ville imperiale et 
amie du Christ : Epiphane et les eveques places sous sa juridietion, en Notre-Sei- 


gneur, salut! 


Beni soit Dieu, le Seigneur de paix, qui nous a fait parvenir l’honorable 
lettre de Votre Saintete, lettre qui &elaire si brillamment de toute part le zele 
spirituel, les luttes en faveur de la Verite et la predication de la foi ortho- 
doxe! Il faut admettre qu’elle r&unit toutes ces qualites en elle pour con- 
firmer et eonsolider d’une maniere in&branlable la paix des tr&s saintes öglises 
et de leurs &v&ques, ainsi que celle des fideles de chaque ville et de tous ceux 
qui professent la confession orthodoxe. Telle est sa sollieitude pour les divins 
canons qu’elle a frapp& d’anatheme celui qui, jamais ni en aucune facon, 
n’a embrasse la communion avec la sainte Eglise catholique et apostolique, 
ni honor& la foi orthodoxe, mais qui s’est elev& tyranniquement sur le tröne 


1. Gette lettre a et& Ecrite peu de temps apres le 16 septembre 518. Cf. l’annexe qui suit la lettre 
d’Epiphane : Mansi, col. 1083", 


10 


=r 


10 


15 


ur 


10 


1261) 


BAND 


x 
TANTOS TEKYWATOS, OVOU.ALTOS, 


Ik 


> 





ACTES DU CONCILE DE 


abızg, 


k 


; 7 i ER 
Evepysias Xorsriavo N 


CONSTANTINOPLE DE 536. 345 


ERımnönsavTE Tupawırag, avahiparı rooandwse'' Tan eivzı a ne 


. Y, a 
ispatıza ” KINISIUTNS, N HoU.0- 


[ey A duvau.&vng, ur” 9.NhöTpLOvV TTS eins xorvwving, zuT% mob Deinus ZaVdvzs, auTOV ZATI- 


oräcav. Kai yxo nv &x0roubov auvineofe: TA T@v Zypivr 


za Ay onaıv 6 


x, za roi 


e 


g Eyauaıv 8% drzamasvns Tonarihe echuı ». 


Tic o3v dızalzc 


‚ve 


EG BAY KATRADLGEOS erakiog Sghn * 


ae ee 
GonWIay Zum AL GUAODRVTLAN 0 


m N - 
BEVizTg Guvodou, Tg 


£ 


N 


EUVAG, nv Eye yAarrav, AI. Var eng aying' " peydh 


oy) euAyyErlov dein drdaanari 


zUupros" « Tolg doxodvrag Ev Euuroig Eyeıy Tı aa Todro" mayrog Kpaıpei- 


Zeufpos 5 Öussebis, Br DAr- 


5 AR ! o1%0: = 


&v Karyndovi suverlouong, 221 dızaav Eaurov, 2 Kuehods PaoviA.aTog 


xx mOVapäs mpoxıpeseos. "AA 


too desndrou Osod zu 


ı swrhpns Muay ’Insoö Xoısrov 


4 . , an an „r Fa) Er: n 
duvauız, TOD Tag Ex2Nnatag Asıu.avos aUTOv EindaGE dızalz Vioo, TAG Ev. BUY Tolg Beog:- 


Kent durhaubkons TYEUHATLANS YXpLTOS’ mpOg NV guyarrarıdäuevor AR 


x ER N > P 
TOUS KUTOUGS deamobs ETWDEDOVTES 


TOg Er&yer Kavovızag 


Ti yap & 


KANOVWV AL TS 


1. SiceV; M npoonıwxe. — 2. Dans \V 


n 


> 
& 


3» a \ \ r 
Te EAENVOV, OUS AZ TO TI 


auulanonı vıyowedz 
mi l v ’ 


z = ‚ e 
LOV YPrUIR TNS UM.ETED«G ÖOLoTN- 


roreaeı Aoyog eis amapidungev dv Exelvos nuaprev® eis Evavriocıy ray Heimv 


ERANNGLAGTIRÄS ebraciac, TAV Oppbv AVAGTAoag Eis Aralcveiav, ul woubög " 


7, n lsparızo est represente par un espace en blanc. — 3. Dans V, 


zaı est represente par un espace en blanc. — 4. V intercale od. — 5. V omet äyias. — 6. V Eiruaprev. 


” 


— 7. Sie V; M xöuxo;, version latine : 


fastuosus. 


de l’eglise apostolique d’Antioche. De plus, elle l’a d6clar& prive de toute 
chose, titre, nom et fonction qui conviennent ou peuvent convenir A un chr6- 
tien ou a un pretre, et elle l’a &carte de la divine communion, selon les divins 


canons. Il 6tait, en ellet, 


rationnel de suivre le divin enseignement des saints 


Evangiles, d’apres lequel le Seigneur dit : « Ceux qui paraissent avoir quelque 
chose perdent meme ce qu'ils ont, mais le bien de ceux qui possedent en 
toute justice est augmente' 


» 


L’impie Severe nous a paru avoir merite votre juste condamnation. Il a 
aiguise sa langue pour proferer des blasphemes et des calomnies contre le 
saint et grand concile ecumenique qui s’est reuni ä Chaleedoine, et se con- 
damnait lui-m&me par son esprit impie et sa doctrine perverse. La puissance 
de Notre-Seigneur Dieu et de notre Sauveur Jesus-Christ l’a chasse du pre 
de l’eglise par une juste sentence, la gräce spirituelle ayant resplendi en 
vous, amis de Dieu. Nous approuvons et ratifions cette sentence, et nous 
portons contre lui les m&mes chaines que celles que lui impose canonique- 
ment l’'honorable lettre de Votre Saintete. 

Quelle parole pourrait suflire pour enumerer tous ses pöches contre les 
divins canons et la discipline de l’Eglise ? Haussant les sourcils d’un air 
fanfaron, ıl se montrait subtil en anath&mes, dans ses homelies et ses 6&erits 


1. Citation libre. Cf. Matth., xtır, 
PATR. 


OR. 


—Zm 


II. 


12% 


XXV, 29; Mare, Iv, 25, etc. 


* V fol.'40. 


*M col. 
1075. 


EN Tol. 
48 v”. 


346 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. [262] 


’ - ’ 4 G ’ € 4 x + , „ Pr . [2 
iv Tois avalinacı @atvowevos Ev öde za GuyypXuaav asebecı Aura av aylov 
rartoov, zo de ye Mmdioreoov. zur’ nurTe The TYsuuarnns drdacradias av Neoresiav 
D poV. 
9 4 X e \ , r ‚ 
Arocröiwv, abrog zu0” Euurov mpüg ENeyyov Aadtoräwevog Ev Amaaıy ols yYEypape paraloıs 
x ° \ ’ ‚ e ’ - ° [7 8 
Yoyaıs. Kat ap TpOoNKEL TOUg EYAELLEVOUg aipeoer Öuooebel zul Toy vodv rerapzydaı, Au 
} ER i : ; : SR: 
unde dıaoreiv dycı mayros! suyanrumre Oreo Eyoucı Woonua Kuresdisv auTav TAY DLzvorzv. 
{} L d a 
’A? N en FLO RE 5 er EN dic 2 st 0 BT, 7 ıdei b ER >. 
 obr Av obrog ToAumpos, Gore zaı deamov E& audevriag emibeivar, yaptlovra Täs 
Heias zoLvWvias 2inoLAodE EANOY TOREOV, UNdE Yvoung, UmMdE GUVaLveoswg” MErtyWov TÜV 
ELdS % 5 ANTDIADUS & TOAE De: N Y UNS, pn EGEWGS pe 7® To 
’ = NS ’ ‚ \ == x 
aörav Erioronov; Ti d& 00 Tehzppnxe voDs nurad ed en.evoug AAVOVIAWE EANOTPLOUG KAND!ROUG 
eye : 5 I ; : 5 x 
&n TOV Olxelay ERIGRORWy mooopusvrag auro zu TO” Luyopböpov bmadephevra; map’ aurol 
r % x r a f, Nr 2. x S Nwr7 
whguyp.r, rpoGsıInDEvaı" TrpOs TAV EXUTOD KOLYWvizv, ax. Olya ng mapR TOU ARTaönGavrog 
’ f4 ’ ‚ m ’ - - , DB; #8 6 € 4 53 r , 
Apkaens Emırpebaı wars Errinsınorizaig Aerroupyiaıs?” Umnpereiv; "Er&repov dE voorwv ne- 
\ er 2 A 5 16 x , 7 7 r ’ > = 
rpaye xara why Tuptwv. "AAAz zur ® Toug mersiinporas altag mpecburtpwv, avrırıdevras ev 
} ns . ’ x na x ’ Dr N - 4 x , m 
auri) TAV dpyhv 2Evopwvouvrı TnVv Koe6T HLöRSAUNAV, Uarepov d: GUN.MEGOVTAG AUTO, TIApE- 
r ee. } m r er NS - 2 ’ [4 ’ er er 4] ‚ 
arelasev " iv TO oyhuarı vg Ötazoviag Aerroupyeiv, Bioumg aurobg Tig TOv Tasabursswv 
runng ApERömevog, Ereudn un TOTE Tov abrobs YEıporovisavra axeilsas nv cuyzaraheodaı 


’ Dr ’ NEN f ‘ 2 ‚ . ’ 7 ’ - 
wars asebecıy anrod DUdacKRartaıs, zur mpOMKGEL TouToy, TV Erirelleioxv Trap’ KbTOD YELpo- 


l. V rav. — 2. V ouvarpeoew;. — 3. M donne zat zpö; ro. — 4. M omet ce verbe; V le donne mais 
avec l’orthographe rpoon)sıpevar. — 5. V omet Aerroupyiars. — 6. V ’AM oÜ. 


impies, contre les saints Peres, ou plus exaetement, contre l’enseignement 
spirituel lui-meme des divins Apötres, pröparant ainsi sa propre refutation 
par tous ses vains discours. Il convient, en effet, que ceux qui sont plonges 
dans une herösie impie, aient aussi l’esprit trouble et ne parviennent pas ä 
cacher jusqu’au bout la maladie dont ils sont atteints et qui leur ronge l'intel- 
ligence. 

N’a-t-il pas pousse l’audace jusqu’ä infliger une punition de sa propre 
autorite, en eloignant de la divine communion des clercs d’autres villes, sans 
l’avis ni l’assentiment de leurs @vöques? Des cleres &trangers, condamnes 
canoniquement par leurs propres eveques, qui etaient accourus aupres de luı 
et s’staient imprögnes de sa predication nelaste, n’a-t-il pas ose les attirer ä 
sa communion et les autoriser A servir dans les eerö&monies eccel&siastiques 
sans la permission de celui qui les avait condamnes? L’une et l’autre chose, 
il l’a faite A Tyr. Bien plus, des pretres qui avaient d’abord cte des adver- 
saires de son enseignement impie et qui ötaient ensuite tombes d’accord avec 
lui, il les a fait servir avec l’habit des diacres, apres les avoir prives illegalement 
de la dignits sacerdotale, et cela parce que, apres l’avoir supplante, il ne 
pouvait amener celui qui les avait ordonn6s A adherer a ses doctrines impies'. 
Tel est le pretexte pour lequel il enleva l’ordination qui leur avait te donnee. Il 


I. Passage obscur;le texte nous semble corrompu. La version latine porle : cumque eum qui ipsos 
ordinaret, non poluerit supplantare, ut suae doctrinae condescenderet. 


a 


10 


10 


15 


or 


10 


10 


20 


[263] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 347 


; Pr ‚ a Ru » y ’ =, \ A ’ o TEN NS A , - 
woviav Ebekömevog' 0 On Yeyevnraı map’ abroad zara may "Apumvav. Ilpos de Touroıs aux Av 


as 


\ Fr mn , \ [4 \ . a 
mexrreivov! Ta Tg aurod Moasurnros Aa mapayaodrrav Tolg Belous xuvovas, Ev &ANo- 
Tplaıg mODOLKlaLg rpoysroulöuevög TOTE EV YWpETLCROMOUG, KARO TE 8 TARA OVpLOUS, 

e - E73 ’ [4 \ \ \ - ‚ , € ‚ 
mıcTelmv IXavas Eyeıv Aroudysche: za! daddaıy TA mapa Toy Heiwy zavovav MpLaweve 
2 es ’ B NiEY7 ’ r $] \ & n \ rq\ - \ 4 \ 
Iraaıa rolc Ermioxororc. Toyrwv etc napruplav Earı Anbeiv nv Tormodırav xx nadıy Tav 
. n z N ‚ ’ ‚ m 3 x \ E e ‚ 
Apznvöv. Paiverzu de Toruncag irrrasibor Yerporoveiv EmioAono 22Ta nv Evoptav Erepag 
r > „ ns r r ’ = ey> NE ‚ a B e = 
TOMEOG, NS Eri Tepınvy 6 TaUTng ETIGAOROV. Yroupyös d: yeyove Tousw, Ureoavos 6 Tg 
# ’ 22 [4 u - x ’ ” ns , 
Opdwuoıziav EriaRoTog, TOAUMGRS yeıporoviav Emiheivar, AaTa TnV Evoplav Tg Avrapadatov, 
„ r ’ FR > an » \ > r 
Erı mepLdvrog sodosiou Tod räs Beopırnds* yning Eriszonnoavrog Tv ELONWEVNV TEOALV. 
N, r \ \ \ N ' ur « . m \ r er = ” 
Ti 9’ av prinwev zuı maüs 7ö duxbondtv za’ GRov, @g eimeiv, Tov KU2A0v TAg is; eiye 
% ANZ 2970 + E er En IE N ale NY DER v5 t © ar Pe RR e 
gm Tp0g Arnderdv Earıy, Örı mepieikero Tmy muTo dedomevny yeıporoviav mosaburionu 
\ u = a 8 ‚ % 6 w > ‚ 1 ST ‚ 
TApx TÜV GYLTURTIRWV ES Erspwv May KuTTig MEeraayeiv rs yeıporovias. Ti HE nenpayev 
3 % r ‚x Br x ß I r. = £ vn 
EV STOUdT " zur TEL yoL.EevOS dotirche: Too Aoyızod moLmviou Tg Avrıoyou, zul mkong aAdıns 
; » Ä ‚. r SAGT , IH NER = > 3 5 
ERANNOLOG Node, zo nerayayeiven anwieia 77’ BocAuxrni aut VU020% Ywvn Qepoden 
nn, aan E FiN ya), r ae en N e \ v > A! N \ 3 EIN 
GAOANALRS, EL wv abrog Einsaupıse zul? Exurod, umdey Dyızs Ayouv dohav mpös Av 6Ph5doZov 
; 
miorıy QDeyyopevag. 


EN 1 I r R i LE ’ Re 
"AA Eorı TOvV Eorılmudvav AUTO TOLLERV, za mo0cs Tols Eonviolevruc 40 alroü 
\ ü v I v \ 3 \ 


1. Sic V; M anexteivwv. — 2. V Beogideis. — 3. V rn ee. 


a fait celaä& Arcae. — En outre, n’a-t-il pas pousse plus loin latemerite, et viole 
les divins canons, en ordonnant dans des paroisses &trangeres tantöt des 
ehoreveques, tantöt des mansionarü, eroyant qu'il avait le pouvoir d’attaquer 
et de dissoudre les droits attribu&s aux &v@ques par les divins canons? On 
peut invoquer ä ce sujet le temoignage de l’eglise de Tripoli et de nouveau 
celui de celle d’Arcae. — Il a os&e manifestement permettre ä un &vöque 
d’ordonner dans le diocese d’une autre ville, alors que l’öveque de celle-ei 
vivait encore. Il fut aid6 en cela par Etienne, l’eveque d’Orthosias, qui osa 
donner l’ordination dans le diocese d’Antarados, du vivant de Theodose, 
de pieuse memoire, qui fut eveque de cette ville. 

Que dirons-nous de ce qui est connu pour ainsi dire dans le monde entier? 
Si c'est vrai, il s’est depouille de l’ordination de la pretrise qui lui avait &te 
donnde par des schismatiques pour recevoir Ja möme ordination d’autres 
mains. Il a fait cela en häte, presse de s’emparer du troupeau spirituel d’An- 
tioche et de toute autre eglise orthodoxe, et de les entrainer a la ruine par 
sa langue abominable, impure et pleine de vers. Ila amasse ainsi un tresor 
(de colere) contre lui-möme', ne disant rien de sain ni de juste au sujet de la 
foı orthodoxe. 

Mais au nombre de ses actions abominables figure sa largesse pour les 
personnes stipendiees par lui. Cette largesse engendra une double faute, qui 


l. Gl. Rom., ıı, 5; Jacques, v, 3.- 


*M col. 
1078. 


*Vfol. 
„1 T°. 


348 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE 1264] 


x 4 ns 3 - 4 ‚ m r ‚ x r 
7b pilörınav, dumifg dvreühev Elupavoniung TÜG Auapriag, Kal TpOg TAV YELW ARTLAPLGLV 
aurov mapıstwang. Ileörov uiv Yap % GurKoyH TOO Ypustov TÜY ERXÄNGIACTIROY TOXYULTOV 

a ‚ > \ ) R \ >.7 , r 1 z 
erg "Avrıöyou Auuawonsvov 2a amahılonevov za: ma0g avızrov eravonhwcw‘ zadLararuEvmv 
Eyivero”. Asurepov örı Tolg Ex TOv &pxvmv srrilopevors, Enerätrero näcay" Ekavusräv TapR- 
um al navea. Nooubov draazedHlev Ev? als TÜV TorEwv Euuinoiaıs zur Tols EYHEzheisinevors 
e r = > 
> £ 2 2 ad, TERN EU a 
Ev WOVXGTPlOLG, XaL GMEDHATu GyLaU.LTUV duspputvero mao’ aurav. Ilpos ö ön Aubeiv Eorıv 


’ ’ \ x - - ’ E7 U ‚ 
vapyWc ATOUA/LDN.EvOV auTovy AR Tas TPOGOWYNTLRLS Ev TOLG Aygavrors euxYyYERlors Beixıs 


0. 


T 


N d ” n Im n x m e m ’ 57 r - ’ \ ’ ee 
ÖLdAGKaÄLdLS TOD M.EyArOU Os) za GWwrägog HuDv Incoö Xoısroß, ANOUTTOYFOS EV KUTOD 


Ri Aalen ERBEN Ze ER RE NEN, m SB z ” 
Tv elonvnv, zaı aurav Emilnreiv, Ta onzvdara 0: Boerurrenfat, za Tov TodTwv airıov 
[3 _ E} N x m ’ 7 A ‘ x 3 
eig aloemıy Anbeiv TO xaradnionı mpos To Tpaynıo Adov wurirmv" ai Bußton, zarı To 
Ypapızav, Eaurov. 
x - \ E r > , er n \ Rt m ’ , 23 n 
’AMx radrı WEv EoZopnı Deunpm To duaseßei, TO de TS elpnvng YpnuX TAVTeims 
2 di \ \ vr N ” m ’ ’ 2: Im e ’ 
amromeuyer. Kar zo umev zahl? Eraarov er Hreterdeiv meroaheinmev, ATeieirnrog aulv 0 Ayo 
’ } I} [} x ’ 5 ‘ $ 
er x 3 B x E} IE - Um ’ Er 
Eaton. Ilarnv Tara zararekavres, za TO TITNos TOv Tapadedeımnnevov AAdoıs Aonyerchaı 
> ’ u 
Guyywensavres, wadzmen eiprinamev, Ömöppoves buiv Tols Beomidkaı yeyovaner, Epzrak Tolz 
s 3 7 u aoar N s 7 NR: er E h 
Eririploig olg AUTOV EizöTwWs zureöngare, emireßsinaev d: DV icov ögov, +aheNövres za! 


’ ‚ N, 
avaßsuarı zaTadNGavreS... 


1. V xatdoraoıy. — 2. V Eyevero. — 3. V &v ze. — h. V pudınov. 


lui valut la pire des condamnations. D’abord, il accapara l’or des biens ecele- 
siastiques d’Antioche, qu’il ruina, dilapida et röduisit dans un tat tel qu'il 
ne peut plus y &tre remedie. Ensuite, il ordonna A ceux qui vivaient de ses 
largesses, de provoquer toutes les agitations et de semer tous les troubles 
possibles tant dans les eglises des villes que parmi ceux qui @taient enfer- 
me6s dans les monasteres. Gräce ä eux, les germes schismatiques se repan- 
dirent partout. De plus, on peut voir qu'il combat ouvertement les divins en- 
seignements de notre grand Dieu et de notre Sauveur Jösus-Christ, qui sont 
proclames dans les saints Evangiles, et cela bien qu'il preche lui-meme la 
paix, qu'il pousse ä la rechercher, qu'il declare qu'il faut avoir en horreur 
les scandales, s’emparer de ceux qui les provoquent, leur attacher une pierre 
meuliere au cou et les jeter au fond de la mer, selon la parole de l’Eeriture'. 

Voilä en quoi se complait l’impie Severe. (Quant & la paix, il la fuit com- 
pletement. Nous n’en finirions pas, si nous entreprenions d’enum£rer tout 
ce qu’il a perp6tre. Apres avoir passe en revue ces crimes, nous avons laisse 
A d’autres le soin de raconter tous ceux que nous avons omis, et nous avons 
partage, comme nous l'avons dit, vos sentiments, 6 amis de Dieu. Nous lui 
avons applique la meme peine que celle dont vous l’avez justement frappe; 
nous l’avons d&pose et anathe&matise °... 


1. Matth., xvror, 6. — 2. Nous ne connaissons que les noms de quatre eveques qui ont signe celte 
lettre ä la suite d’Epiphane. Ge sont : Andre de Sidon, Jean de Ptol&mais, Theodore de Porphyreon, 
Elie de Zenopolis. Les autres noms ont &t& omis. 


or 


10 


15 


10 





PYrr 


10 


ar 


[265] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 349 


4 


2 ERBEN ei : z \ ; \ ? R 
"To! deonörn üpav Ta" ri navra Ayınraro zul uarasıaräro marol Tarkoov To! 

r w € 4 - x m , r‚ \ ’ 
dgyerıszono 775 Pouatov xar margızoyn 'Ayamınra“ rapı. TOv Evdrnnoivrav zarı Taurny 
av Basırida TUNVv Entorönwv TÄs TE dvarorımns Noınaens zul av ro Tobe dyious 
= > = > 


1 er f. - r m 4 ® ’ x 0 - m 
X ersrod rod Veod nu@v Toroug za AMORDLGLAOLMY AA KOTOV ZINDZOV. 


BAER er NE ER SUR. 
EZ 05 Xausros 6 Okös Han... 


" \ ’ x e r aN, ’ xy EI e ’ 2 e N 
. 6 TMPOTOV Kal EGOV AL ÜGTATOV (Böeruyu.z) gorı Zeunipos 6 AırnoLos, 0 Kara 

Rt ? IN ZEN EIER h x R et ; 
sub Androas Adızay Kel, mo! KEY 7% "Eiravov BUGTnpLH wunderg XL TADTA TLUNGAS, 


R pm» er, v. \ DIR IT ern Nuss ir n ‚ ; z 
Tor: DE 7A Evruyoss dıdukas za Mvn? , ev 0 88 =o Bio TA av Xorsruavav Tiorer” mp%- 
öch Anne x N N IN, od &vßo wo 2 ‚ Ne R eh 3.0 SENB 
üchaL"" zuı vnv Neoroptou Too zvbewrorzTpnU Tpoanyoplav, eig Epodınv Täs Amir 
he 
£ 


x 


: Pa 
8. 0x Exreivov” Eimoy 


: AmAOTnTog Tepüg" brrodoyhv Eyovaıv Erouna TR OTA, EmIVonGAS 
10, 


Evapyos, Neorop:avous ve zahisas ToVs Tav oohav doyu.irov zafnynTzs 00 DELGaevos 


1. V omet zw ä ces trois places. — 2. V Mävevrog. — 3. V fail preceder rioteı de öphn. — 4. V Eppw- 
ara. — 5. V ayarns. — 6. V rs. — 7. V ei; au lieu de npös. — 8. V Enevvonaas. — 9. V &xeivov, Sic aussi 
la version latine (evidenter illa illius diecendo).— 10. V ZEnynras. 

4 


A notre seigneur, le tres saint et tres bienheureux Pere des Peres, Varcheveque 
de Rome et le patriarche Agapet : de la part des eveques du diocese oriental, de ceusx 
des saints leur du Christ notre Dieu, des ambassadeurs et des autres cleres sejour- 


nant dans cette ville imperiale!. 


Depuis que le Christ notre Dieu..... 

Le commencement, le milieu et la fin de toutes les abominations est Se&- 
vere, cet homme nefaste qui a toujours dit des choses iniques contre Dieu?. 
Tantöt il fut initi& aux mysteres des paiens et les honora, tantöt il enseigna 
la doctrine d’Eutyches et de Mani, et toute sa vie il tourna le dos ä la foi des 
Chretiens. Il imagina la denomination de « Nestorios l’anthropolätre », comme 
moyen de tromper ceux dont les oreilles ötaient prötes A la recevoir en toute 
simplieite. I] appela ouvertement leur doctrine |heresie nestorienne ?]° et traita 
de Nestoriens les exegetes des dogmes orthodoxes. Il n’&pargna pas celui 


1. Cette lettre date probablement de la fin du mois de mars ou du commencement du mois d’avril 
536. La condamnation d’Anthime par Agapet, qui y est mentionnee, eut lieu aussitöt apres l’arrivee 
du pape ä Constantinople, c’est-a-dire au mois de mars 536, et Agapet mourut le 22 avril de la 
meme annee. —2. Cl. Ps. LXXIV, 6. — 3. Passage obscur. En adoptant la lecon du ms. de Vienne (Exsivou 
au lieu de &xeivov), on pourrait peut-£lre traduire : « Bien qu’il professät manifestement sa doctrine 
(de Nestorios), il traita etc. » 


*M col. 


1A. 


Vfol.81re, 


“V fol. 
82 ro. 


"NM col. 


915. 


TV fol. 
82°. 


350 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 266) 
7 nn , SR, E) + Da , BD x ’ 3 ‚ ’ Fr 
unre Tod Partiorvros nurov, avaßeudrov gduvanavy TAVTE TOV z0GOV ErinpWoev Aropn- 
/ = L L x n ‚ I _m, 8 
vachaı zaraToiurisas abrdg, Evöuvzu.oug KANGOCHWLEVOG, METZ TÜV TpOSygLaävToN ' auTo 
en , , \ = N r > = r ' g 3 . “ 
TÄS yXEIHOTOVING GXLAV, KAT TÜs eipmuevag OlAOUMEVIATE Aylag Guvodou ” rg Ev Karyndov. 
\ - r er \ E ’ Fr = ’ € 3 \ + r mn 
za T@v lep@v zaı Hsoyırav Erisrorßyv tod Ev Aylors Thy wvapnv mama Acovros, Tod yEvo- 
, Er \ 2 en ’ , = ‚” x x = fR n 6 
MEVOU BWarnpog al Grukou TTs ERninGlag, Tod GTmpLEavTog Tobg Microus rn Paaıdırd Tploo 
Er A er N Eee O4 m Bi N Nora pa Bikes 
mopeucher: ws Asimechaı zo" v7 Beiz ypaon &mbev' arneohiävz En’ AUT « XXL" EuTEoel- 
’ N D\ ’ r en ’ n m D > N 2 Das A, 
rau eis Bohpov üv eipyianro ». "Obev Aropoüvres, mas av abrov® zuplog xaddaounev"" "EiAn- 
re 4 ’ 1 e ‚N»r e ‚ AT ‚ ’ PR ’ AED! [4 10 
vay Ou0ppova, Euruyoos ön.ödogov, Önorgomov Nesropiou, &% Tg zuptwreoag ul ERLGHOU 
mooonyoptag Gvon.zcon.ev, TO Evreüßev öpyavov aUrov Guv ZAnderz Tod dunborou zahodvrec. 
B , \ = et: , - r P \ \ er 2 
Ilxpevres roivuv To nAnbos Tav'! Im’ albrod rorumdevray, 7% TE RaTz TaV Enav KlmaTı 
” ED, * Nr , z EN e \ P Se , « s 44 
Toy ücLwy avöpav exryubevrn'? ümo Too zarte Barplav!” Earasızapivou Im’ abroad 
"Toudxixod ausrzvrog Tore GTPXTEUN.ATOG, zul KR dt ray eionuivav moAU YXKemWTEp“ 


k 
Ni x ns = ’ € 2 r ’ \ m j > r m 
dir wo PTZOS TOU Öunyduarog, IKETEUDILEN, ayıarare a Ereudn vöv AINPOS sbmgusdexrog, vu 


D 


2 z m N ER x r e_r - 
npeor cwrnplas, Bown.ev, Bonfinsov Nulv za TaLg Qoveubeicars oolaıs Woyais... 


1. Correxi : M npooypnosvrwv; V npooyopnodvrwv. — 2. V aurwv. — 3. V ouvößous. — A. V omet 10; M 
donne z@. — 5. V fnröv. — 6. V minpwdey. — 7. V donne le commencement de ce verset : Aaxzov wpnke 
(Sic) Kal avgoradev alröv. — 8. V aitov nos. — 9. V aadeoonev. — 10. V Emionpov xoi anpiwrepag. — 11. Sie V; 
M omet av. — 12. Sie V; M 2xyebevra. — 13. V Uno tov garpia. — 14. V omel ur’ aurou. — 15. V ayıwrarar. 


qui l’avait baptise, et remplit le monde entier d’anathemes impuissants. 
Ayant trouve de forts appuis, il osa s’en prendre, avee ceux qui lui avaient 
donne l’ombre de l’ordination, au saint concile @cum£nique de Chaleedoine 
et aux saintes et vöndrables lettres du pape Leon, de pieuse mömoire, qui fut 
la lumiere et la colonne de l’Eglise, et qui encouragea les fideles a marcher 
dans la voie royale. Aussi ne restait-il plus qu’ä voir accomplir ä son sujet ce 
qui est dit dans les saintes Eeritures : et il tombera dans le fosse qu’il a ereuse'. 
Ne sachant comment le dösigner proprement : disciple des paiens? partisan 
d’Eutyches? &mule de Nestorios? nous lui donnerons le nom qui lui convient 
le mieux et qui le caracterise, en l’appelant desormais, d’accord avec la 
verite : « instrument du diable ». Laissant de cöt& les nombreux forfaits 
qu'ila commis, le sang des saints qui a &t& vers6 en Orient par l’armee juive 
qu'il avait alors enrölde et que les factions avaient soulevee*, et tous les 
autres crimes qu’il serait trop dillicile de raconter A cause de leur grand 
nombre, nous te supplions, ö tres saint, puisque c’est maintenant le moment 
favorable et que c'est maintenant le jour du salut’, nous te cerions : « Viens ä 
notre secours et A celui des ämes saintes qui ont &te assassindes, etc. » 


1. Ps. vır, 16. — 2. Passage obseur. La version laline le rend par : ab eslasiasmeno Judaico, de 
fratria tune sub ipso mölitante. Cette traduetion incompröhensible a &l& corrigee en marge en: ab ewer- 
eitu Judaieco, per sodalitia conflato, nunc sub ipso ete. — 3. II Cor., v1, 2. 


10 


or 


10 





: 10 

x 

E 

4 

. 
5 
10 
15 





[267] l. — ACTES DU CONEILE DE GONSTANTINOPLE DE 586. D* 


oO 


» 
19) 


* ArbeR‘os yovayav moos Minvav TATOLkoXnV. 


1er 


8 Be er x , . \ tz 
To deororn ünov To 72 rivra Ayıardro zul mazapwrdra! Kpylerisziro Ti 


‚N - v 6 N n 6 Pe} - 
Ardog Muv&, z2i Tols Evonpnoücıy aurt” üslwrärars Ertoxomois ns Irarov Yapas, zu. 
f ( 
m ’ m x N , 
Heopikeorärors dpy. 1dıXAovoıs Tod Frosrorizod Hpövou zai TA Evonuoden” 1 Piloyplorw 


4 x 
; GLITWY suvodn" ma Mapıxvoö maeahureson Kar do oyLuavdatrou 


TORE TOV AYLOTATOV £ 


3 
ET 
Pr 
ex 
S 


m - [4 x ’ 
Boväs Arrnarion, Kal € KEY. ou TOY EORYOV Baus gel erg Baakdac TONEDS" Kal Koft- 


2 ER 5 En: 
uavdpırav TOy ELONLEVOY EULYOY MOVAGTpLOy”, KL TOV Evönpodvrwv Ev aurN Kpyı- 
N - er er N % e E} x ’ x ‚ ' 
MAvögıTav Kar Povayav TTS UnO 7% Iesosoruu.a Eony.au KR ARO-ENG deureoas Nyoızs 


RU RATEN RE e Pr 
zrl TOD Aylov Opous Auvd, AXL TWV TEL@V Tirzıstıvov. 


Tas erı "Avdına a minpwdetang..... 


* rm \ ”v \ =, N 7 er > e n TE D RA 
Ti yap eira.ev © 3 TR TOV HIXalav ALMATR, WV OL YELpes KUTOv mÄNpEIS; MIN 


Tous avalenarıauaus, ls Kara Tv aylov xaı Heopdswv Ns Errinatas DIE TEN ON 


\ N >” m DE Ilm 4 \ [4 x en EREH, 3 Z Nt2 
PIOROR AUTWV ELEVEYZELV ETOAUNGEV GTOVATR, ZU DARGTA ARTE TTS Kylas Ev Karyndav: 


1. V ajoute xai narprapym. — 2. V adrois. — 3. V ajoute cds. — 4. Au lieu de av äytwrarwy, V donne 
ayla ray. — 5. V omel xal dpyınavöpırav ... novaornpiwv. — 6. V elmomnsv. 
) 


Libelle des moines au patriarche M&nas. 


A notre seigneur, le tres saint et tres bienheureux archeveque de la ville im- 
periale, Menas; aux tres pieux eveques de UItalie et aux tres religieux archi- 
diacres du tröne apostolique qui y sont reunis; au concile des tres saints eueques 
qui est assemble dans cette ville chretienne : de la part de Marianos, pretre et 
archimandrite du couvent de Dalmatios, et ewxargue des venerables monasteres de 
la ville imperiale ; et de la part des archimandrites des dits venerables monastores, 
et des archimandrites et moines du desert de Jerusalem, de la seconde Syrie, du 
saint Mont Sinai et des trois Palestines qui sont assembles a Constantinople. 


Le jugement contre Anthime etant rendu..... 

Que dirons-nous? Parlerons-nous du sang des justes dont leurs mains 
(eelles d’Anthime et de Severe) sont pleines? des excommunications que 
leurs bouches impures oserent porter contre les saints et divins docteurs de 
l’Eglise, surtout contre le saint concile de Chaleedoine et le bienheureux 
pape Leon? des schismes des saintes öglises et des scandales suseitös parmi 


*M col. 
99. 
V fol. 20r°, 


*M col. 
998 B. 
V fol.21r°. 


352 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 268) 


N x n [4 r ma N\ x [4 eG r r ’ - er ° - 
GUYOdoU, RIN TOD RAIN TITEL Aeovros; ArNNG TU G/YOVATT. TOY YWOY ERANDGOY, KR TOV 


S ® \ , $ a DER x r a \ SE % 2.» 
TICGTWY AOy TA 02VÖRNd: AA FOous cuvwdı GP.OyE QOUSs ZATL TWV beootAwv u de 
> ’ 


IN = € > , 

B.AVÖDLT@V un. ÖGtcy KE/EDEOV ElOYAGAYT ”0, ToX 790g avdg@v ahroug” Er LyIGavrES, 1va. 
\ \ & A > 

TOLS KATA TOV IV avaheu.atıau.ods ITATLCOGIV, FASK2 Tas ere OLG öuodoyiag MEDLE- 


D , \ r e , x z 

yodsaz avaheuarı ZATL TOY &io On l.EVOY Zylov TAT TEDWV, Zorep * no Ku: ANAL KA TAGEN 
- [3 £ [4 > m e ’ 

GrgebAWsEı VmohziKovrES, TIyaG TWV UT AUTOUG 0) LEnEwv EZOW.IGAYTO Trap’ AUTWOV’ VAR 


’ e j Na, m ’ , ’ 


6 MEY rov? ns Osounorırav Exzinalac, 6 de mov? ig Arausızg, 
r KEN 4 Bu > n N. r 
TÄVTA LEEOv Aavova ÜHTETaGRV KA AATEUONUVEY, TO YE EM’ AUTOlg, Dpuvov®* zul orye 
BEN! a, ı» 
DE EIG MOVAGTZS N ANNELZOUG TENEGAVTES ARVOVIRÜG, Tayroy Tuyeiv narolnsav. 
"AK Ti elmormev; Toug GuyzAachevrag aaAruhous ToV Kytav, ols meplesyov Ta Husız- 
B 3, e3 Dr HR Na 5 en: > 
GraipLz, &5 EM! TIVX Toruv Koudov, En’ AbTA AATapuyovreg Hd TAV TOV EISHWEVWY MLXLDO- 
0 . »r = G r x ı No ’ am ß B z IyaN D ’ n 
via, 6bev ELehzomevor Uno Avdoov Zvnie@v, Bıxıo duvar magedidovro: h zul Ev aurolg 
Fertz ee RR m: AR Eee Y - d 
baswlors Tomas Umb Tüg rourwv wavias” Oueyeıp!lovro, ur Ouvanevav TOroU OiX- 
N Er \ x DR ’ _ 
QngzV Ed &ytou TE RA ANNO; GIWTÜNEV TAG Amo vexpäs yerpös endeosıs Tod 


BicruxzTrod zar beudodg MUTEV ApyLEseng, Aa Toug Dre 


p TOD vexpod (ovros EmL Tols yaı- 


bipara Emizinseng Trovieeivoug 00% & being yapıros, AI” Ex z0rdlas KEvoAo- 


l. V omet tüv. — 2. V ajoule Avöpwv. — 3. V adrois. — 4. V ünep. — 5. Addidi. — 6. M röv. — 7. Au 


lieu de xat rapx V donne xar&. — 8. Sic Labbe et V; Mansi z6v ye Er’ adroig Bpövov. — 9. Sie V; M uıa- 
plz; avec, en marge, naviaz. 


les fideles? des assauts qu’ils organiserent contre les pieux archimandrites 
et les venörables &veques, apres les avoir fait entourer par une multitude 
d’hommes, pour leur faire reclamer l’excommunication des saints? de leurs 
confessions &erites contenant des anathemes contre les dits saints Peres, 
confessions qu’ils imposerent par la force, la violence et les tortures, et avec 
lesquelles ils attirerent a eux quelques-uns de leurs öveques, quand ils stem- 
parerent illegalement et contre tous les saints canons, l’un de l’eglise de 
Theopolis (Antioche), l’autre de celle d’Apamee, et qu'ils souillerent leurs 
trönes, autant qu'ils le purent. Sans meme avoir 6te recus canoniquement 
moines ou eleres, ils furent juges dignes de ce tröne. 

Que dirons-nous donc? Que les saints qui avaient embrasse les autels 
aupres desquels ils s’etaient refugies, comme dans un asile, A cause de 
leurs meurtres infämes, eurent les doigts brises? Qu’ils furent arraches de 
la par des hommes sans piti6 et livres A une mort violente, ou qu'ils fu- 
rent tu&s dans les venerables lieux eux-mömes, leurs bourreaux, aveugles 
par la rage, ne sachant pas distinguer un lieu sacre d'un lieu profane? 
Nous ne parlerons pas des impositions que leur abominable et faux eveque 
fit avec une main morte, ni de ceux qui prof6raient, ala place d'un mort sup- 
pos6 vivant, des paroles d’invocation sur ceux qu’on ordonnait, en s’expri- 
mant non pas avec le secours de la gräce divine, mais en disant des choses 
vaines du creux de leur ventre et du fond de la terre. Nous passerons sous 


10 


20 





10 


or 


10 


20 


[269] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 353 


= ER = v \ R ES r \ \ 2 
vobvraz, zaı amo yns Qheyyouevoug' TOTOMEV TA desuwrnpız KALT 0EOU.L, ALL TAS AATE 
= > Br ’ z x iz >_,8 \ R ’ 
Toy EÜAYGy MOVaGTnpLmv vorTwp Te zul eh’ Anepav Anarpizas Enodoug zur domayıs av £v 
E - * N -_ ’ rn x r z - x En Nm \ u 
abTols, ZA TÜV Kaxouu.svuv Tas PBıalas apayas' aiwran.ev Tas Ev Tals üdols zur Toy 
erw F} ed Er N NR h: ı_ m ne r er dar ‚ B x r TIRN 
Rylwv Ev&öpas, za To Eryudev nörov zbGov aim, öre One Hein zıvnlevres nv opelav En! 
\ , N ee, y \ ’ , 2 = , 3 ‚ nn \ a en 
army aydgay" Tod Aylov Iumsav Erornaavro” z0ıvnig yagıy" anebews Tay zara Ts &xzın- 
z \ , A F Sı.2.2 \ FE n = > N 7 
GLAS MAI TOUTWV" zıvoumsvov. Euiksözyres yap mio: mapuvonoy Ansrav Toudatov, 
3 R = n A. > z EL 7 » , e , 
ETAGTARY TOLS Tumors Exreivorg dvdgda" 0’ &’ Arostahivres ol anavbpwror Tadrwv Imnge- 

x [3 ’ 


’ x ’ ‚ ee „N x a8 rn ’ Es > 
Ta Evi geuov TOUS ElomWEvoug ÖGLOuG Avdpas AATK TV ödov, KA  TAPLOUGLV AUTOLS ETTZ- 


’ =“, ’ \ ’ Nr Ny x x ’ r vw 
vasTavreg x TOU Adyay, zul zimvudiwg® Emeilovres, zul unde Tnv Today udeohevrec, Eoyov 
, : N 
Wayalpag Tabrous TOrmG&nevoL, Trepl 


F r x > Br Nr 
puxxosious mevinzovre Tov Apıluav üvrag, HLf- 


x 
Tous Ti 
G 


” m x m. \ \ x m Ne \y r \ kJ [4 
GTELAY AUTOY TR AÖNL AATE THv Aewposov" DERE Tagn MaApRbcÖwAuTEs TL TIME Ezeivav 
Fe) IN wm _ m z \ ’ , =. Se u e \ \ Pr 
Neilava, undE TÜV GAnvOy auTOv PELIGAW.EVOL POS ATUMIRYy TOD TIOTOD Az0d OL TO Mıaoov ray 
"ToudzLav Eoyov Kal TÜTE Erxyonevor. 
Ku 9 \ A ’ > 5 LEE , $ + » 

ar ou Duun.aarov ei Tolmurag Emedidnuv Tols Um’ aurüv Heoamevomevors datnacıy 2dow- 

[4 x m _v 69 y \ r - x ’ ’ 
mofuctxg, zuı uihısre Neufipos, oUnw zul enusoov way "Eidnvızav amoßeuevo: dersıdauuo- 


‚ , x y . 7” € 2‘ rn) was ” e 
viav. 'Exsivav yap Hcav nalnrar, ver av’ 6 Aabıd Box KEyav' « xaı EHusav Toug ulobs 


1. Sie V; M ajoule auroö. — 2. V Eroroüvro suivi d’un point. — 3. Au lieu de yapıv, V donne yäp. — 
4. M ajoulte xai av devant rapx rourwv. — 5. V &p’5.— 6. V aipuiötov. — 7. V ajoute zai. 


silence les prisons et les chaines, les actes de brigandage commis jour et 
nuit contre les venerables couvents, les pillages qui y eurent lieu, et les 
meurtres violents des moines qui y cultivaient l’aseetisme. Nous tairons les 
embuscades qui furent tendues aux saints dans les chemins, leur sang inno- 
cent qui fut r&pandu, alors que, mus par un zele divin, ils s’ötaient rendus 
au couvent de Saint-Sim6on, pour examiner ensemble ce qu’on entreprenait 
contre l’eglise. Ceux-la (Severe et Anthime) r&unirent, en eflet, un grand 
nombre de brigands juifs eriminels et les lancerent sur ces honorables per- 
sonnes. Les serviteurs inhumains qu'ils chargerent de cette affaire, guette- 
rent ces saintes personnes le long du chemin. Lorsqu’elles passerent, ils 
sortirent de leur embuscade, se preeipiterent tout A coup sur elles, et, sans 
respecter leurs cheveux blanes, les passerent au fil de l’&pee — elles etaient 
au nombre de 350 ä peu pres — et disperserent leurs membres sur la grand’- 
route. Loin de donner une sepulture A leurs venerables corps, ils ne les 
epargnerent meme pas, par m&pris pour le peuple fidele! En cela &gale- 
ment, ils accomplissaient l’auvre impure des Juils. 

Il ne faut pas s’etonner s’ils oflraient de pareils sacrifices humains aux 
demons qu'ils honoraient, surtout Severe qui n’a pas encore abandonn& au- 
jourd’hui la susperstition paienne. Ils etaient en effet les disciples de ceux au 
sujet desquels David s’eerie : Ils ont sacrifie leurs fils et leurs filles aux de- 
mons, ils ont repandu le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles qu'ils 


*V fol. 


21 v°. 


*M col. 
999. 


* V fol. 


22 1°. 


35A TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. [270] 


’ 6 x , ’ 69 m n x 2 2 N» r em - 
aurav za mac Buyarepas abriav Tols Ixıovioıs zul Ekeyeav ala. aNöov, wine vlav aurav 
„ ” 67 - = z .ZD. u. n ’ -_ [7 
Kal Auyarspwv DV Ehucav Tois YAumrois Xavasv, xal Epovorrovaln A yi Ev Tols alıaar, 
z , N un 3 3 en 3 2m 2 
za Euavln Ev Tolg Epyols aUTOv, zul EmMüpveucav Ev TOlg Eriendeumacıy auray ». Tig yap 
> 387, x ’ , 37 e {7 EBEN REN x ı_- 07 az hy r 
obx Emloraraı TOV Ex veag Homıon MAıziag aicypov nal pucagov alray Blov, zul daimoct 
77 m . x ’ « - ‚ 
TPOGRVAHRELILEVOV" xar örı Emil mayyaveraıs Isufpos CAoug zuTa TaV Brpuriov 6 Tv daınövov 
\ 5 , & 3 ’ 7 
Heoareurns, za THV &R TOUTOD ARTAyOpLav draguyeiv BowAapevos EoynuarTioaro nerariheche 
x \ ’ n y ‘ ‚ 7 ’ ’ - ‘ .. x ya , 
Tav darmovixmy abroD SoLav, zul Trousıevar, üs Pncw abros, ro Barriouxrı xara Toy Eu 
z nm r - ’ + 4 x FR x 1 
Towröreı TposXUvnTov Dizov Tod Aylou zaı XahAıvizou mäprupng Acovriou' za ara TÜV Eri 
“.f 7% 2 " 2 En ET ” ide Ar Me N An SERIEN 
rois Barmrulomvorg Apepüv rereohersöv, wg eidev 6 TAv AAMMerav TrpOg pizpov Umoxpıvzevos”, 
3 ; % ; \ 2 ER IE TERTE e { 
ÖrL TA TR0pavOg ” em Toy Apyaiov is Einviäg abrou dene ELETOY Umoorpenen " 
e + [4 Er . x . - - \ E x 
ob Auvarar, dr Erepag * 6dod eis mo sroudaLoL.EvoV zoravrz. 'Apveitaı yap euduc Tv 
Euuinstay za Toy Todrov Banrioavra, Ho TeoGywpei” reis 7x Eüruyoüs @aovodcıy 
"Axep2ioıs aiperizoig, ua aipfoews wat Hosheias zarayayın arav® Tous Aylous 
od end olzous* dır odrou” aherav, üren ons einoevau Birrısug, More ir’ AUTO 
3 ’ v T r Y 
er \ x 4 u x - v2 ’ f7 . x 
mingnichaı To Moopnrızov Aöyıov, 6 Gnawv Em Toig momdrois « amnidorpıußnsev ao 
r ” , ’ \ , ar } d7 f \ en 2 EN N e 2 
uhrpas, Eriavafßnsav AmO yaarpds, Eixinsav beudn, Mumos aurois zur nv Ölolaaıv 


Sr 
Tod nmewg ». 


1. M &v. — 2. M ünoxpıvöpevos. — 3. V ajoute ws. — 4. V Ertorpszew. — 5. Au lieu de xal npösywpnoas 
V donne rpooywproag. — 6. V donne xa)@v zaraymyın. — 7. V toüro. 


ont sacrifies aux idoles de Chanaan; la terre a ete souillee par le sang, elle a eie 
infeetee par leurs aeuvres,; ils se sont prostitues par leurs occupations'. Qui ne 
sait pas que leur vie a &t& honteuse et infäme depuis leur toute premiere 
jeunesse, et consacree aux demons? Qui ignore que Severe, cet adorateur des 
demons, a et& surpris a Beryte au milieu des pratiques de sorcellerie ? que, 
dans le desir d’echapper ä cette accusation, il fit semblant d’abandonner sa 
doctrine demoniaque et de s’approcher, comme il le dit lui-m&me, du bapt&me 
a Tripoli dans le temple adorable du saint et vietorieux martyr Leontios, 
mais que, sans attendre que les jours des nouveau-baptises fussent aceom- 
plis, comme il voyait, ce simulateur momentane de la verite, qu’il ne pouvait 
plus retourner ouvertement A l’ancien vomissement de sa doctrine paienne, il 
parvint A ses fins par une autre voie? Il renia, en eflet, aussitöt l’Eglise et 
celui qui l’avait baptise, se joignit aux höretiques Ac6phales, partisans d’Eu- 
tyches, appela les saintes demeures de Dieu des receptacles d’heresie et d’im- 
piete, et rejeta pour ce motif le bapteme qu’il prötend avoir recu. Ainsi s’ac- 
complit ä son sujet cette parole prophetique qui dit A propos de ses semblables : 
Ils ont deserte depuis le sein, ils ont erre depuis le ventre, ils ont dit des choses 
fausses, leur colere «st semblable a celle du serpent°. 


1. Ps. cv, 38 et 39. — 2. Ps. v1, 4. 


10 


10 


I 


10 


[271] l. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 355 


> 


er, NS x + r [2 = ’ z \ z ’ = u ‚N 
Orı de xaı Tauıınv Umezatvaro av "Arepiiwv may Üpmazeiav, Ex T@v Eneläs mpödrnAov 
e r TI => \ = B a , 7 4 , \ Se. , 
dması yeyove. Ilpoorarov yap tod zur’ zurov ’Axepiion! Tunparos, aa TO Aeyön.evov 
R , Jan ı\ \ \ \ r hs „y 
Eyarızöv 0) MpOGLeLEVOg, ZIAR ZuVvWrıRoy ? albrb zul duxıperinov ArrNOV, na avahenarilov 
E2 IN E} _ z ’ \ \ E e + - Br ’ = 
Ey idloıe AUTOD GuyYodmuxaıy, EmELdN AuDOV Eoyev Dmaondanı vov Ag OeounoXırav ebay7) 
’ u 1 
’ - ge ” er ‚ r r N 
Hoovov, ziowveverzı mErıv 2E dvrıoroooou Toon Aeyeohaı av "Arskavdasizs Tadedcov 
\ I \ r Me = = v {y 
” x ‚ N m , x - ’ m € a x m 
ürorpeywv" zur Ilerpov öv zaxdoöcı Moyyov, zar& Tv zxıp0V Tod aurod Evarızad Toy TAs 
’ re Nr, e , ‚ = m en n ’ r r sıN r 
Arskavdocwv bmaordcavra Hocvov, Ev Tois Leonie vis Oenumorırav ezuinglas Tin? dimTÜ- 
\ \ v ’ > co. > 2 
5 \ ’ - z > ur \ IN , 
yarz, KLTANTOY TAVTaS TObs Kmomiavadevras np’ abroad ErL TOUTW, Kal drdayhevras TO 
’ Fr Se ‚ & r = x , oo, N > ‚ 
aurod H:& Ilerpov öReide:v Kroponyvudar rs nat "Arckzvöpeıav Exuingiag. 
4 \ NS} r r Gy ’ = + 6 
Eupever" 8: oudE rosrug xahkras. Dvanın yap Av auro Hopubous * xıveiv, zul underore 
N er m " Is \ az) 23) x x d x ‚ 7 N ’ DET, 
ent ray abrav lorachaı. lüg y&p oliv ve Av zov un dız miarıy Xororiavianv Kymvılowevov, 
\ n ‚ \ INS z E r ’ 5 x [4 ‚ en 
un TObTO uvov Toayparssecht: To dıatapkrrewv ix misns Tp0pkosw; der” Tas Aylag Tol 
- ’ ‚ - x x D \ ’ \ N KERN \ 
Ocod Erxdnatas; Toryapodv zei Tov "Tonga Ilerpov ara Taurov Ödeyerzı xorvavei de zaL 
353 re , € Er. > 2 I , Br Hi r + = 
volg Aormois "Axeozdoıs, &s Evöniaev amesyLouevoug® Tüs ANskavdpkuv ErrANnolas, ng TV 
Eyaoıy Konaleodar TÜTE TpnsenoLeito, Kadag Avwrspn eipmrar. Ilpos Todrars de rat, obdEv 


= ’ Pe ns n r ‚ 7 [ N r r 
Av adro moos To TNE auveyods maonbasias &urödısun. Tv yao &v Karyadovı aylav cuvonov 
: x f \ N Yr 6 


1. Sie V et la version laline; M ’Axez#Aov. — 2. Sie version latine; V »at vorxöv ei M zevwrizav. — 
3. Chez V la syllabe @n de t:ßnoı est representee par un espace en blanc. — 4%. V Eupevew. — 5. V omel 
asl. — 6. V aneoyıowEvor. 


Ce qui suit montra clairement ä tout le monde qu’il avait egalement si- 
mul& la doctrine des Acephales. Comme president de sa secte ac£phale, il 
ne recevait pas l’&erit dit Henotique (qui unit), mais lappelait Kainotique (qui 
innove) et diaireligue (qui divise), et Yanathematisait dans ses &erits. Or, 
lorsqu’il trouva une occasion de s’emparer du venerable tröne de Theopolis 
(Antioche), il fit de nouveau volte-face, feignit de recevoir l’Henotique et 
de courir apres le patriarche d’Alexandrie, placa Pierre, dit Mongus, qui 
avait usurpe le tröne d’Alexandrie a l’&poque de l’Henotique, dans les saints 
diptyques de l’öglise de Theopolis, abandonnant ainsi tous ceux qu'il avait 
induits en erreur et ä qui il avait enseigne qu'ils devaient se söparer de 
l’eglise d’Alexandrie ä cause de Pierre. 

Mais il ne se borna nullement A cela. Sa pensee etait, en eflet, de suseiter 
des troubles et de ne jamais s’en tenir aux m&emes choses. Car comment se- 
rait-il possible que quelqu’un qui ne combat pas pour la foi chretienne, ne cher- 
che pas exclusivement ä troubler en tout temps et sous tous les pretextes les 
saintes eglises de Dieu? C'est pourquoi il regut aussi ä cette &poque Pierre 
VIberien, et communiqua avec les autres Acephales, quand il les erut separes 
de l’eglise d’Alexandrie, dont il feignait alors d’embrasser l’union, ainsi que 
nous l’avons dit plus haut. Outre tout cela, rien ne pouvait empecher ses trans- 
gressions continuelles. Alors qu'il osait anathematiser pour ainsi dire chaque 
jour le saint coneile de Chaleedoine, il communiquait avec ce m&me coneile, 


*M col. 
1002, 


“= V fol. 


22 v°. 


356 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1272) 


3 miele 


€ ec. bc eimeiv, avade @ Au.ov, EXOLVOVEL TAUTN, TORAODE TO) edasucH 
&9’ Enkorng, ws einelv, avahsnarilev roAuov, ExoLvaver TauTn, MOAADLS TOYy GUVedpeunzv- 

3 Sa] er x do 4, ‚S m ee} an E} ‚ ’ a e m 
zuv dv abrn! A nara Koryndova ayiz owvooo, TOY DM AUTOV EnIGRönWv, Ev Toig Lepois 
„ r‚ 
Eyav ? dumröyoız. 

‚Ar a oe _ ’ \ - Ne , x er 
"AAN od: m Emmi 1% dekauevn * aurods TO ’Arskavdodov TOALS d1cou /E TOUS auToy 


r 


: 3 N 5 a a N VEN P e : 
NopuBnug. ’EQ’ Eauräg yap hsuy alousav, Ömwg TOT: Aal dufzerro, TauTaV EÜBUVTES, EL 


05 


3 


, ’ ‚ , 6} - x v 4 x - 
ANATDOTETY TENEIAV AATEOTNGAV, rpochevres auToLs TUnnaTE WAL KAT aNKNAWV TOV EXEIGE 


\ r 02 > r ’ - x _ w » 
Aabv Aıvhcavres, More Aal Su@uklous Yeveodaı TOMEUOUE, AL TOMGY EV Olzav Yevichaı 


\ 


, RG ir N or er nd £ \ YbroVe mo Nr Nr et nl 
wadaeız, TOAOY dE avlohrav arnara yelmvaı naxı TouToug MOhıg TOTE Guy Tas Emi ou 
\ N k, + ae 5 n ’ ni x ee at 6 3 \ 
ToLg moLvas drayuyeiv. Oürep Exeivor O1aaprüvres, ayadeuar: yodv auroug zalumeondov”, zur 
Erepuıg mAEloGLy EN’ EXuinalas Apaig, AIperızoug Kal KUTOL drzalas KmoANhoNvTES: GC TepL- 
2 Se & % 3 x : - A Era nA : 
yıycodaı aurolg, €2 TAG Tod Oeod Aploewg, TO « eig Bohpov EUTEGEIV OV ELEYAGAYTO, ZuL 
’ B 4 x ’ ’ Er ’ N , m - x ’ IR\y ’ 
Entorpebar" Tov TOvov dUTWV EIS 2EDaAnV MOTOV ». Iläcav yap Ezzinsiav Aölzug avahen.z- 
’ , « x ’ ’ ‚ ’ ERS ’ ’ : 
Tioaı TOAUNGavTES, LTO mAong ERANNOlaS ADTOL DPA, OF avebeu.xtichnoav. 
- x z 0 j2 u - D ’ m x ’ -. 
Tlo9A& u:v O)v XaL Ereorn TETOAUNAACV, ATıva TAClN EoTı TOIS KAT TV AYaTornv 
\ v ’ 


Eyvaaweva’ d1omep ünels?® Tov Öyrov Tobrwv QPebyovres, zal aldor od rg bueripas maxa- 


” 
\ = raleken » S \ > \ 2 a7 ! 
pLornrog uAAoYoU, Aal TOD xN” üuäs euayoos aymuaTos, Tag Aioypäs Tostay TrpKkeig 


ATESOTTTAUEN. 


1. M omet le passage rohovg... Ev adın; la version latline concorde avec V. — 2. V £yövrwy. — 3. V 
yadunesardov. — ıı. V xar to Eniorpebar. — 5. V eig au lieu de Aueic. 


en gardant dans les saints diptyques le nom de beaucoup d’evöques qui avaient 
siög6 dans le saint concile de Chaleedoine et qui relevaient de son diocese. 

La ville d’Alexandrie qui les recut pour son malheur, n’echappa pas non 
plus ä leurs troubles. L’ayant trouv6e en pleine paix — tel &tait son 6tat 
jadis — ils la bouleverserent de fond en comble, en y introduisant les divi- 
sions et en exeitant les habitants les uns contre les autres. La consequence 
en fut que des guerres eiviles &claterent, que de nombreuses maisons furent 
brülses, que le sang de beaucoup de personnes fut repandu et qu’eux-m&mes 
eurent de la peine ä &chapper par la fuite au chätiment qu’ils s’6taient attire. 
N’ayant pas reussi A s’en emparer, les habitants d’Alexandrie lancerent l’ana- 
theme sur eux, ainsi que de nombreuses autres maledietions de l’Eglise, et 
les appelerent ä juste titre des heretiques. Il leur arriva done, par la volonte 
de Dieu, qu’ils tomberent dans le fosse qu'ils avaient creuse et que leur travail 
se relourna sur leur tete‘. Apres avoir ose anath&matiser injustement toute 
l’Eglise, toute l’Eglise les anathömatisa justement. 

Ils oserent encore commettre d’autres forfaits, qui sont connus de tout 
le monde en Orient. Aussi avons-nous pass& sous silence leurs turpitudes, 
ellrayes de leur masse enorme et par respect pour l’assemblee de Votre Beati- 
tude et pour votre venerable habit. 


1. Ps. vıı, 16-17. 


or 


10 


10 


ur 


10 


20 


[273] 


I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 357 


6) Ns , m G ‚ r ’ - An r z 
Oiro d: olargüs, &5 Mposienrar, Thv TE avarorny zai Adekivdgcızv duahlvres, zara- 
e + x \ 17) IN r % r \ u x \ > r r r ’ a 
Aaubavousı zaı vv Baaıdlda Taurıny mOALY, 01 MAX TOUTWV ArL Toy TosTolz Huolwv Amomiz- 
, N o EN, - 67 \ 7 B x e 
vnhevres, me0dponoı Ganep TAS Ereivov zaniag ÜM&pYOVres, Kaı mponuadioxı aurols Täv TOD 
7 NS s \ 3207 3 R ER z Spa! 
uSGoug üo0v Opeilovres: xal ner’ Exelvous m&rıv, Ileroos, Epeing d: Toro nal Zeufpog, 
x x \ ’S x v 4 ’ [4 er fe m x ’ x x . ”„ 
var obs DE lötwrizodg olzoug, TAG ve durdnatas mob Ocod, zul aurnv Tv moAıreiav, Ocov 
us BER , . B R ‚„ \ , 
ye 76 Er’ alrois, Aupazıvonevor oiz Emaucavro', ua mapxsuvdlss zur Rapabarrisuare Tro0- 
m N N r ’ d - r d , N%/ - n Pı=s 
PavOS, AXL MET Trans Avardous mappreias, Onnocie TE ra iöle, ToAu@vres mapeub&AAovres 
NS} € x [4 _ s 7 x m > ° G ’ 
de Enurodg zul meorrein ypnmarızaöv moayuzrav, Dobov Xu mA0DTOv DD TOv Tuyivea &% 
; > en, ‚ n : RE NEE : 
TouTou Aal £2 mOAAGV olzwv Exurois meptemorneavto. Al Wv Tag EV TÜV dzepzioripmv 
' x r r x ns N ‚ r x \ a x r \ 
Vuyas Einmirnaay, Tas de Toy dewvorkowv xarextumngav, Tag DE Toy mo0s YpiAnarı, Mı 
$ ‚ız \ x ’ . b) \ \ URL, S% > Ray, * ’ rd 
BEaV, N TEUDUV KEymvor@v, Umeoupav. "AAAK umv zauL Eevuvavres eig oixiac," alyunadorilous 
se h = nniy a 3 ut - An yo at Y Rn ner Ve N ya” 
Vayas ASTnpirToug AVöpüv TE Kal YUVaıXav" zul 00 MOVov Vuyizac, AA ON Kal GWuarızas 
i ; Eee: Sa ; j - z SE 
TAUTAS dunpheipovress, To ng Auebelas zul Aueryeias Bapihon Eyzaropsrrousı. Kat ri dei 
mepl TOUTOV TOV A0YOV ETREATEIVELV, TAVTOY TOV AVE TAGAV TMV OIZOUMEVNY ERIGTAEVDV TS 


’ r * ‚y = ’ ‚ ’ r m ’ Z 2 x = x 
avasloug " TpXLeis Toy eipnuevav "ArenXimy aiperizav, zul Neunpou, za Ilerso, zur 


n : Er nn \ r 2) , 
TAS WIROFS KUTOV za aheous ua. PixsonWoUS, zxL Dovorg Yaıpolsas Vuyds;.. 


1. V omet ol“ Erxücavro. 


Apres avoir mis l’Orient et la ville d’Alexandrie dans la lamentable situa- 
tion qui vient d’etre decrite, ceux qu’eux-memes ou leurs semblables avaient 
seduits vinrent aussi dans cette ville imperiale. C’etaient en quelque sorte 
les avant-coureurs de leur mechancete, qui devaient leur aplanir le chemin 
du erime. Pierre et Severe les rejoignirent dans la suite, et des lors ils ne 
cesserent de ruiner, autant qu'il etait en leur pouvoir, les maisons partieu- 
lieres, les öglises de Dieu et l’Etat lui-möme, organisant des assemblees illi- 
eites, donnant des baptemes contraires aux canons, ouvertement, et avec une 
audace ehontee, en public comme en particulier. Ils s’immiseerent en tout 
gräce aux aflaires d’argent, se firent redouter et s’approprierent ainsi, et de 
la depouille de nombreuses maisons, une richesse considerable; par ces 
manouvres, ils tromperent les ämes simples, frapperent de stupefaction les 
personnes intelligentes et corrompirent celles qui &taient avides d’argent, de 
gloire et de jouissance. De plus, s’introduisant dans les maisons, ils capti- 
verent les ämes mal assur&des des hommes et des femmes; ne les corrompant 
pas seulement intellectuellement mais encore corporeilement, ils les plon- 
gerent dans l’abime de l’impiete et de l’impurete. Mais pourquoi faut-il 
nous etendre sur ce sujet quand l’univers entier connait les actions impies 
de ces heretiques Acephales, de Severe et de Pierre, leurs ämes impures, 
athees, blasphematrices et amies des meurtres?'..... 


1. Cette requete porte la signature de cent quarante higoumenes, pretres et moines. Plusieurs d’entre 
eux n’ont pas sign&e eux-memes, mais ont charge un autre de le faire ä leur place, soit parce qu’'ils 


N lol 
23 T°. 


*M col. 
1003. 


M col. 
1150. 


* V fol. 
63 v°, 


* Zacha- 


riae, I,p. 
369,1. 18. 
V fol.68 1°. 


M col. 
1151°. 


© 
or 
[0'.) 


TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1274] 


6 


“H dudradıs "lovoriviavod Basıddos narı "Avhimou, Neunpou, Ilersov za Zwopa. 


"Ey ovouarı mod deomörou Insod Xawsroo Ocod! Huov, abroxeirun Kaisao, PAHbıos 
H \ ’ p \ ) 
"Iovorvınvög, "Adamavınös, Tordixog, Bpxyyınos, Teomavınos, Avrızda, ’AAavınös, 
Obavdarızss?, Amoında, eboebnc, ebruychs, Evdokos, viznrnc, Toonmamdyos, Heistbucros 
sy R ’ D 053 ’ ak 4255 


Abyovsro;s * Muv& naraızpyn?. 


Ipäypa ov2 &ndes TA Baoeia zur Mpeis mpXrTovses Emi Tov mapovre EInAuhanev 
VOR "nen 

+ ’ x BuNS) x d r 4 ” = £ ” hy) eL.} ! en \ ’ 2 e . m 

Ob nv obdE mrnv Öizatog Eleveyheisav narı Kebrpou Wägov, AV ix mayrwy wg Eimeiv 

TÜV APYLEPATILOV TE AU MATpIROYAOV METL TÜS WOVRYLATG GUvarVegeng me0eMhoucav Apsvmv, 


x ’ . ’ 3 er - vo. ‚ ’ " 
nv mov avalenarıcuov Errroucav auto, Baoıhırds Em ARTAÄUTEVONEV EriAVDOGEnEe: De 
1) v ne) > 


1. V zoü Oeod. — 2. V omet Teppavıröz... Obavöadızdc. — 3. Dans Zachariae von Lingenthal, l’en-tete 
est ainsi concu : Ilepi zrg zudaıpeoew; "Avdinou ral Lebnpou zol Merpov au Zoop& xal twv Aoınav. — “0 abrög 
Base; Mnv& To üyıwrdtw xal narapimrätn Apyieniononw nal olnouneviam marptäpyn. — /i. Dans V, la con- 
stitution de l’empereur Justinien s’arröte brusquement au milieu de la l. 6 du fol. 64 aux mots ig 
ayıwrarng Exzinotag (— Zachariae, p. 368, 1. 11) pour reprendre au milieu de la l. 2 du fol. 68. 

6 


Constitution de l’empereur Justinien contre Anthime, Sövere, Pierre et Zooras. 


Au nom de Notre-Seigneur Jesus-Christ notre Dieu, lempereur Cesar, Fla- 
vius Justinien, vainqueur des Alamans, des Goths, des Frances, des Germains, 
des Antes, des Alains, des Vandales, des Africains, pieux, heureux, glorieux, 


vainqueur, Iriomphateur et toujours auguste : au patriarche Menas'. 


Nous ne faisons pas une chose nouvelle pour notre gouvernement en 
promulguant la presente loı... 

De meme, nous confirmons aussi par notre sanction imperiale la sentence 
que tous les sieges, pour ainsi dire, episcopaux et patriarchaux, ont jus- 
tement rendue contre Severe avec l’assentiment des moines, et qui le [rappe 


en 6taient empeches par leur grand äge (cf. nv 95 : Eöyzvio; Ei Osou npeohörtepng al Ayouevog Moving 
rou Asuxoöton..... uneypupa &r& yeıpaz Maidou Braxövou rs mürns movis, os Mn Öuvdpevos tk To yüpas), soil parce 
qu'ils ne savaient pas e&crire (cf. n° 70 : Eu66arıos Ehew OcoU Mpsodvtspng xal Myoupevos wowns “Vrartiov... 
Ümoypalas ör& yeıpoz Imdvvov Örarävou Tod mitsd movaoınplou, dr& zo Zu: ypdpupara un eldsvar). 

1. En-tete d’apres Zachariae von Lingenthal : Au sujet de la deposition d’Anthime, de Severe, de 
Pierre, de Zooras et des autres. — Le meme empereur a Menas le tres saint et Ires bienheureux ar- 
cheveque et palriarche @uumenique. — Nous avons utilis6, pour traduire nos extraits de cette eonstitu- 
tion (= novelle 2), la traduction francaise des Novelles de lempereur Justinien, que M. Berenger 
fils a publiee en 1811 a Metz, 2 vol. in-A°. Gelte traduction laisse beaucoup ä desirer. 


or 


10 


ur 


10 


10 


[275] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 556. 359 


ge ’ N x e R x Ex x [2 n _ ‚ r , 
TOOTEROV TXLDK TOLg Lepous Besuous ZATUNKDOY TOY govov ans Ocouroiırav AYIOTLTNS ERAAN- 
4 " ’ " Pr ’ 63 € Ld x 
alas, DUTW Guverzoauben TANTE, OUT .E0r% mETotnZeE " TRBAyTE, 5 AOLVOV FIVE AL 
’ ’ m . ” ’ ‚ 3 n x » r 1m E m \ n 
KANDUATOV TALS AYIOTATaLG ErAAnGlXLG Eu öxkeiv müs RIKNARS TOREN.OV. Kai rooro zaı rols 


RR - SER nis N ‚ * a x N r x ER ER Ser r h 
TOO UWY GANMTPOLS TrpOS AUTOV YEYPATTAL, mOrKlÄdıG EN doyu.zrov Ar TNNAOTOLOWEVALG 
ns . , z x - z er \ ‚2 \ 
eng oehornrog TEDLVOLXLS TE za Piaspnuiaus AENTAUEVOV, ARAVTA Ö: GUVTAPALAVTE ALL 


« 


[4 2 — 6 r r n - B N nn ’ 14 r 
uövoy? av Täs ixarigou * Toy aipeıpyav mizvng Berugav Te 221 Avosiov doyuzrov 
ayreycuevov (Nesroglou TE oauev zui Ebruyobg, nal Toy ixaripov robrav xalnyenovov, ES 
> z \ m + -\ are IJaar RR a 8 f mans BNP AN N ’ 
&vavriag wiv eivat Tas boRouvrav AMAMAnıg, moög Ev dE TEdos TTig Aosbeinz imeryopevov), 
\ x , 7 ‘ ’ ” [4 63 ’ a ’ mm 
nal Todg Exeivav Yapaxrnplorızabs Evrumuskuevov Aöyauz. Auoiv yzp Ovrwv Evavrioy ARır- 
AN 7 = Dr e r ’ ’ x ’ 2 ” f RR r m 
Aoıs doymzrwv, @v Exkrepov Önolos eis buyızay amadeızy Kysı (mod ve Nearopiou Tod Te 


’ m. 4 ’ ” r Er -, [2 
Evruyoös wudaren eimovres Eoßnwev), Amep Ex TaV "Apsızvızav Te 20, Amor AıvapLou 


a 
S 
a 
a 
5) 
S 
-— 
a 
N 
o‘ 
= 
N- 
A 
& 
< 
8 
<» 
A 
©, 
N 
A 
Fu 
A 
8 
-o 
S- 
= 
o 
Ir 
o© 
A 
127 
— 
e- 
< 
S 
[oF1 
> 
oO 
en 
© 
3 
[0 
N 
(0) 
N 
N 
A 
© 
-o 


ae SER 
0v EUMERTOXE, AA N 

x n_ nd: Sı. In a 2 x 2dofs doyen £ par RE EBEN e r & 
EV ToöTo mn de Ereivo Moscbelwv zurvov EdoLe doyslov Exurov Te zaı Toug Exurod Adyauz 
Toy THÄROUTWV TÄNUMERNULTOV ALTASTÄORL: 


v z R EN . > , > r Aue wer 
Esto TOLVUV AR AUTOS URO TOV SLEU.SVOV auaheu.arısuov, 09V ATIN so TAFPLAEYLAOV ve 


1. Sie Labbe; Zachariae von Lingenthal donne perzreroinxs (comme aussi M et V), mais en faisant 
remarquer en note :« Legerim wsor& nenoinze ». — 2. M et V yövov. 


d’anatheme. Apres s’etre empar6, eontrairement aux saints canons, du tröne 
de la tres sainte Eglise de Theopolis (Antioche), il a tellement boulevers& 
toutes choses, il a tellement multiplie les troubles qu'il a cause une guerre ge- 
nerale et implacable entre les tres saintes eglises. Les regnes qui nous ont 
preced& ont egalement pris Ja meme mesure contre lui, parce qu'il avait 
propag& des blasphemes et des theories compliquees et etrangeres A lor- 
thodoxie des dogmes, qu’il avait tout bouleverse, qu'il professait exclusive- 
ment les doctrines infames et impies de l’erreur de l’un et l’autre heresiarque 
— de Nestorios, disons-nous, et d’Eutyches, ainsi que de leurs maitres (ces 
doctrines qui paraissent etre opposees ont le m&me but d’impiete), — enfin, 
parce qu'il avait reproduit leurs prineipaux discours'. Bien que ces deux doc- 
trines, qui sont issues des opinions impures des Äriens et d’Apollinaire, soient 
contraires, tout en conduisant chacune ä la perdition de l’äme, il tomba nean- 
moins dans toutes les deux par un phenomene etrange. Professant tantöt 
l’une, tantöt l’autre, il parut avoir fait de lui-meme et de ses discours le re- 
ceptacle commun de ces erreurs enormes. 

Qu’il soit done, lui aussi, sous l’anatheme que tout le corps, pour ainsi 
dire, patriarchal, öpiscopal et monachal de notre gouvernement a justement 


1. Dans l’Appendix ad editionem Novellarum Justinani, I, Leipzig, 1884, p. 21, Zachariae von Lin- 
genthal corrige, avec la version laline (eum in unum formavisse), £vrunwoapzvov EN zig Ev TUnwaupevov. 
Si l’on adopte cetle correction, on obtient comme sens : « parce qu’il avait condense en un tout leurs 
prineipaux discours ». 


*"V fol. 
65 v°. 


* Zacha- 
riae, I, 
P- 370. 


*M col. 
1154. 


* V fol. 
69 r°. 

* Zachä- 
riae, I, 
p- 371. 


360 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1276) 


AOL LEPATIXDV XXL MOVayınov TAg nWereons TOALTEIXS WS EImElv sh DIV 8R ETHYAYEV 
aurö, T7g iv Ocouroiır@v Eubebinu.vos, drorı mep alrov 6 zart’ Exeivnv' AMEGELGKTO 
Hoavos 01 une Try apyhv Oops KuToD” EmerinEvoy, ZAA Erı (ovros Te zul &9 Tois 
AyIWTKrarg Enuhnstaıs Kvarnpurrolevon TOO mpo aUTOD Try lepwauvnv Eoynaoros, Tap% Ö: 
Tod mer” aurov ng lepwauvng EuREeRTWrITa"" OD aräyra DE w£ypL Todrou [Ovov, IR An 
xaL UmO zowvov Avaleuarıcuov Täis oral ua wahorırng Exxinatag Yevop.evov, ALL TONDY 


auiv Brbitov Biaspruav Te nal dmmyoseumivov Eumiisavre vo mokireuna. "are zu 


= 4 5 Rn wErTTch ß EX a N en 7 +4 Nestooio: 

ATAYOPEVOU.EV AAO TWV AUTO) TI ZEATNOUZL Du LWV, AR WOTED 0U4 ELEOTL TA INEGTODLOY 
, 5 = AN Nr n e.w ’ 0 * ee - ‚E 

ypzaey KEATTodKL Bıödie, dıorı ToLs mpo NYKOV AUTOADZTODGLV ev TALS ELUTWY duanrakesıv 


E72 » m x ‚ x r er . r [2 Gi ’ x 
&dofe oig ma5% Iloppupios 2272 Narsriavav eipnwevors önoın zulesravar, vorw wäre 7a 
Lebhpw inbevra TE zal ypapevra ever mapz iv Xpisrizvo, KA Eoro Bioma mut 
’ 7 er m ’ z x - ’ x . 
aNoreıx TTis nahorırfg Eurdnaias, up ve Dieyihlo mapı Tav xerrnuevwv, ei um Bou- 


’ e er v \ N x - \ er ’ 
AOVTAL ALVÖUveusıv OL TROTZ Eyovrss. Tpxsido TE mapı Yendevog To Aoımov unde TOv ec 


-S 


o- 


, NS z > , Nat ion 2 - f DW « » \ 
#205 WNdE T@v Eis TaAyog Ypxpovrov, wndE ANA0U TÜV MAYT@Y TLVOS, eldoTOs Os AMOAORN 


1. Sie M; Zachariae donne &xstvov (comme aussi V), mais fait remarquer en note : « forte £xeivnv 
quod Mansi et Auth. legere suadent ». — 2. M xUrfg. — 3. M Exnertwaörog, V EuTentwaötwg. 


prononed contre lui; qu'il demeure chasse de l’Eglise de Theopolis, parce 
que le tröne de celle-ci l’a rejete, — il n’y &tait pas monte r&gulierement, 
mais alors que son prödecesseur vivait encore et continuait A &tre proclame 
dans les tr&s saintes &glises, — et aussi, parce qu’il a öt& prive de la dignite 
piscopale par son successeur', et que, loin de s’en tenir ä ce que nous ve- 
nons de rapporter, il s’est encore attire l’anathheme universel de l’Eglise ortho- 
doxe et catholique, et a rempli notre gouvernement d’une multitude d’eerits 
et de blasphemes abominables. Nous interdisons en consequence ä tout le 
monde d’avoir aucun de ses livres. Et de möme qu’il n’est pas permis de 
transcrire et de posseder les livres de Nestorios, parce que les empereurs 
qui nous ont precede ont deeide, dans leurs constitutions, de les assimiler 
aux 6crits de Porphyre contre les Chretiens, de m&me aucun chretien ne 
pourra posseder les discours ni les ecrits de Severe, mais ils seront regardes 
comme profanes et contraires a l’eglise catholique et leurs possesseurs seront 
tenus de les brüler s’ils ne veulent s’exposer ä courir de grands risques. Nous 
defendons A quiconque, calligraphe ou tachygraphe ou toute autre personne, 
de les transcrire desormais, et nous les prevenons que la peine que nous at- 
tachons A une telle transcription sera l’amputation de la main. Nous ne vou- 


1. Dans son Appendix ete., p. 21, Zachariae von Lingenthal se rallie aux lecons «urn, el Exnentwxs- 
oz. Silachose a peu d’importance pour la premiere lecon, il n’en est pas de m&me pour la seconde. 
La lecon £xnentwxörog donne A ce passage le sens suivant qui nous parait peu satisfaisant : « mais 
alors que celui qui avait exerce avant lui l’Episcopat (= Flavien) et qui avait ei& prive de l’Episcopat 
par celui qui lui avait suceede (Severe) vivait encore, etc. ». 


or 


er 


10 


or 


or 


10 


[277] II. — THEODORE LE LECTEUR. 361 


R a ES We) F ? r NS } ER j; 
YELDOG Eoraı Tois TA Exeivou ypzpausıv A Town: obde yap PouAsunedz zul To Kermonevo 
1pOvo mAv EE Exeivov Emiaspechar Praspnuiav. 

® 2 RY I \ m u N E z = 2 2) IN ’ Er + 7 

yoLws de Om xl TOdTov mavroiag Kmayopsyomev vis Te SBacıdıdas irrıbaiverv morsws 
a id b er W - 3 ‚ 4 ’ -) ’ 3 r x x € ’ 
n TmepLamıdog aurng AAAns TE TOv EMionWoTepwv Tivüs, LAN Ev Epmwia Tıyı zul Hauyiz 

K -, \ x [4 e £ rn R \ 3 R f/ ’ x 4 S & x ’ ’ = 
nd, za um draphleioeıv Er£poug und! sis PAxopnwiav abroug mpodyeıy, umde as mi 
n x E vr R \ m ’ ea n N z RyR) r 4 Be tes ‚E \ r ‚ 
“uıyov EGeupiozeiv Kara Toy KAndıvav doyparwv, di ob may nuiv auvrapdenı Tas ayıwmrz- 
TAG ERAÄNGIAE GTEURELEV... 


Dat. VIll. Id. Aug. Constant. post Belissarü, V.C. cons. 


lons pas, en effet, que les blasphemes que ces livres renferment soient trans- 
mis aux äges futurs. 


Enfin nous lui interdisons absolument l’entree de cette ville imperiale, de 
ses faubourgs, et de toute autre grande ville; et nous lui enjoignons de se 
retirer dans quelque solitude, d’y vivre en paix, de ne plus chercher A cor- 
rompre les autres ni les pousser aux blasph@mes, et de ne pas toujours ima- 
giner quelque nouveaute contre les vrais dogmes, pour mettre de nouveau le 


desordre dans les tres saintes eglises..... 


Fait a Constantinople, le 6 aoüt, apres le consulat du tres illustre Belisaire 


(= 536). 


II. — THEODORE LE LECTEUR 


Theodore le Lecteur ecrivit comme suite A son abrege, en deux livres, des histoires 
de Socrate, de Sozomene et de Theodoret, une Histoire ecelesiastique, egalement en 
deux livres, allant jusqu'au regne de l’empereur Justin I" (518-527). Cette histoire est 
malheureusement perdue, mais nous en avons quelques extraits dus a Nicephore Calliste, 
comme lindique le titre sous lequel ils paraissent dans les manuserits : ’Exdoyalt &x is 
Exxinsraarıxng ioropiag Ozodmpnu avayvmarou And pwvns Nıxmpopou Kadklsrov Tod Eavrorovkou. Ces 
extraits sont publıes les uns dans le t. LXXXVI, 1 (col. 165-228) de la Patrologie greeque 
de Migne, qui reproduit l’edition de Valesius(H. de Valois) ; les autres dans le t. II (p. 87- 
114) des Anecdota graeca Parisiensia de A. Cramer, Oxford, 1839; enfin d’autres encore 
dans let. XXVI [1873| (p. 273-288 et 396-403) de la Repue archeologique (Miller, Frag- 
ments inedits de Theodore le Lecteur et de Jean d’Egee). Theodore &erivit, selon toute 
apparence, sous le regne de Justin I". 


PATR. OR. T. II 25 


Miller, 396. 


Miller, 397. 


Valesius, 


197 (II, 26). 


Cramer, 
107. 


Gf. Miller, 


397-8. 


362 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1278] 


1 


N RN ; » \ Ä 4 S 2 
Movayoi bmp ÖLaxosious Arosyloraı Ovres TE Aal Aeyoevor, AvaTorny TACaV TapEav- 
r Ä , \ e = \ 3 ‚ 

Tec uarörabov va Kovaravrıvoumorıv: avacohnbeis" brodeyhnvaı Basıkebg Evrims Ereheuss 

- = 2 r x > ‚ er - ‚ - 
nal Damavas dalıdeis yoonysichar mooseratev za eig auvruylas Rahav ouveyeis eionyeio 
var mis nung TORE Tivis TOD AAnpoD Ppovovres TA Eöruyoög, rıvss dE ra Kar 
R 
ı 


MaxeSoviou av wovayav role 2yhanis rs Eurdnaiag Guverpsyov zul Tois mepl Deufipov Eoyo- 
!. KR & f p ß 


Aalov. 


2 
Movayot CnMorar Te niorews ix vis Mraısrivng KvnAdov zur Toy ovayav Tüv 


övrav obv ro Zeunpw, Avdpes eidabeis zur Evaperon. 


x N x N ’ ’ ’ r ’ D y 
Mood: 6 Paoıkeug zur& Maxedoviou Tpomoug Emevoeı. Oi d8 Amosytoran” öydov 


uichwrov suvaßpotoavreg, Ev RUpLART eLoTAhoV eig zoy vaov od "ApyayıyEkou Ev Oo" TaraTio" 


1. Correxi; M(iller) &vasoda;. — 2. Vl(alesius) ol ö’ änösyıoror. — 3. V Toü &v tm. 


Au delä de deux cents moines qui 6taient et qu’on disait schismatiques, 
apres avoir trouble tout l’Orient, arriverent aussi A Constantinople. Saisi de 
crainte, l’empereur (Anastase) ordonna de les recevoir avec honneur, et com- 
manda de faire de grandes depenses (pour eux). Il les convoqua ä de fre- 
quentes entrevues et proposa de nombreuses mesures contre l’Eglise. Certains 
membres du clerge, partisans d’Eutyches, et certains moines mal disposes 
envers Mae6donios, frequentaient les ennemis de l’Eglise et s’entretenaient 
avec Severe. 


2 


Des moines zelös dans leur foi monterent de la Palestine contre les moines 
qui se trouvalent avec Severe. C’etaient des hommes pieux et vertueux. 


L’empereur machina beaucoup de mauvais tours contre Mac@donios. Les 
schismatiques de leur cöte rassemblerent une foule de gens soudoyes, et 
penötrerent le dimanche dans la chapelle de l’Archange, qui se trouve au Pa- 


or 


10 


Er EERTEETE 


or 


10 


10 


[279] If. — THEODORE LE LECTEUR. 363 


g4 


ar zay badrav ro! Torszyıov Aeyövrav, abrol” wert Täg moon oo « 'O orau- 
EIER er. 32 BIEHRA 
owdets I npäs », &Aeyov zur? ebardov. TA de 


Ertodon AUpIarri, 7% Guard Ev TTi 


D r REN « Ya r \ = 
nern Enxinale Emotncav, uer& Birdav eiserldvres. "O 0: Ananas Imiocae, 7% BEV TOOTE, 
lie: Alta 2 k R ‚ > po 3 7 eo NS 2 
Ywvarg” Avrizpalov xp&loust, zur übotlousıv ® aylybgıLov . "Vorepov dE mer ToMSv 
8 x er a P N, \ f Ser 
mANyYaY TouToug ekebarov’. 'O Baoıdeve” Aoımöv ATADRAUNITTWS 487% Maxedoviou xıvoui.s- 
10 \ \ \ \ x ’ 2 ı Nr \ „ PR nf 
vos '", mOTE Ev Tabs nOvaynbg Toug Kmosyioras, mars de mals Koyovras mapeszeunlev Ubpesıv 
&aeuvors MEr& xpauyav BAANeıv Tov Erisxomov. Meß’ av'! Av zur "IouAıavös Eriszonos 
e En: S = es r A RS 7 e es 
Adınapvacou zig Kapias, xaı Lebngos 6 movayag. OL zul TAs Toren, nal Eaurüv yeyevn- 


p.EvOL TOXE LOL. 


4 


r e $ r x g ’ ne er „ € 
Tozvung 6 Ötazpıönevos were '* Yebnpou taropei örı Öpxov Eiabev 6 Banılebs "Ava- 
m [ BEN Ei B 7 r ar w 
aracıog vol Debrioou, örı dl 9’ Av yevaraı "Avrıoysias Enioxomos, oVdauag Täg Ev Karyn- 
r IN x ‚ “ R 3 na we + 6 ” m 
Save auvodou dia avaßinaros abera zul ürı dv aber EM nEpg TÄS YEworovias alrod, 


ON EEE rd RE REN Dale N Rn an 
AvEMdwv Er AVOWVOS TAUTNV AVEDENZTIGEV, ALTNJEIS EA TWV GTOVIACTWY KUTOD. 


1. V any. — 2. V oöror. — 3. V ämoxpıvönevor. — 4. Cramer) omet ö&. — 5. CE x& u&v rpopwvais. — 
6. Get. M üöpifovras. — 7. Ü et M vüöpıkov. — 8. V omet minyav toltous 2EEbndov. — 9. C "Avaotdmınc 6 
Basthebs. — 10. V xeipevog; ef. Miller, p. 280. — 11. C omet Me üv..... morzpıor. — 12. Lire avec Valesius 
mept. 


lais. Comme les chantres chantaient le Trisagion, ils repondirent en chantant 
avec l’addition : Gelui qui a etd erueifid pour nous. Le dimanche suivant, ils 
firent la m&öme chose dans la grande Eglise ot ils etaient entres avec des 
bätons. Mais le peuple s’emporta : il röpondit d’abord aux eris par des cris 
et aux injures par des injures, ensuite il les accabla de coups et les chassa. 
Depuis ce temps-lä, l’empereur &tait ouvertement hostile a Macedonios; il 
excitait tantöt les moines schismatiques, tantöt les magistrats, ä accabler 
l’eveque de cris et d’injures indignes. De ceux-lä etaient Jnlien, eveque d’Ha- 
licarnasse en Carie, et le moine Severe, qui sont devenus des ennemis de la 
foi et des ennemis personnels. 


4 


Jean Diacrinomenos raconte au sujet de Severe que l’empereur Anastase 
regut de Severe le serment que s’il devenait jamais patriarche d’Antioche, 
il ne lancerait aucun anatheme contre le concile de Chaleedoine; et que 
le jour möme de son ordination, etant mont& en chaire, il lanathematisa, a la 


priere de ses partisans. 


Valesius, 
199-201 
(II, 31). 


364 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 12801 


09] 


Valesius, 
212 
r 4 2 - - r ki) ” ’ ° x er , + 
auf a wndovı ? uvadou, Ev abrz Mi nueom Ev n Eyeworovafn, magabas mov Öpzov, Avedsu.xrıev 
. Miller, x j ei 


Zeufpog Oprov dobs "Avastranın mo Basıki os oudEy zıynoo. nors! zarı ns ev Nor- 


103.  ALTMV. 
6 
Bern ‘O Baoırebs mponeragev "Avasrzsıos |Hiiav rov Tsposokup.ov Eriszorov, N RoLvwväozt 
08. 


\ 


3 ni m ’ w E} (2 m r Pe [4 ’ n y 
Zeunpo, h ris inisnomng Eubindüvar. Oi dE Toy povasenpiov suvayhevres, Todrov @YLpw- 
N e =; ES 2. n a a 
Gay, 28 dreuaprupavro. O dE TNg ERIGROnNS ARAOV erornhnver Mpoeriungev 1 KOWWWvüozL 


Zeunpw. 
7 


7 Stasa m nr » IN ” e 
Blu, "Aranouvdägou Tob Yurzpyou Exparnvav Xpisriaviszvros, 40 Emioromoug Emenbev 6 

20 = 
(II, 35). Zebnpos, &p 


b) 


© ng 1dlag META doDvXL To Quidpyw zunias. Ocos by rpophraas, Imo Tav 


f 


z x v - ’ - x x ’ 
deyon.ivoy av ouvodov zov Avdpa Buarrıodivar meroinzev. Tüv mo Zehnpou aradtvrov, 


evavrıy. TOv rndıvov doyuirov oroudalovrwv dıdakar Tov PURApyoV, Spä.a eig ENeyyov 


1. M x ort. — 2. Miller : 16 ror&..... Xarandöv:. 


- 


[9] 


Apres avoir jur A l’empereur Anastase qu'il n’entreprendrait rien contre 
le concile de Chaleedoine, Severe viola son serment le jour m&me oü il fut 
ordonne, et l’anathämatisa. 


6 


L’empereur Anastase ordonna qu’Blie, l’eveque de Jerusalem, communi- 
quät avec Severe, ou bien quiil füt chass& du tröne Episcopal. Les moines 
s’stant reunis, le fortifierent et protesterent. Mais Elie prefera &tre chasse 
de son tröne plutöt que de communiquer avec Severe. 


7 


Alamoundar, le phylarque des Sarrasins, ayant embrasse le christia- 
nisme, Severe lui envoya deux €veques dans le but de Jui communiquer sa 
propre infeetion. Mais Dieu avait pris les devants et avait fait baptiser le 
phylarque par des partisans du concile. Comme les envoy&s de Sövere s’ef- 
forcaient d’enseigner au phylarque des choses contraires aux vrais dogmes, 


10 


or 


10 


10 


[281] II. — THEODORE LE LECTEUR. 365 


m r Rn Napa: x Nr r IN r ev in 
T&v Aeyontvov auvßnze. Toöro 2 Av ro öbaı ypzumara HEyehar yinvdovrz, örı Miyanı 
re ’ Be ‚ ‚ z m Si er N, e Bi 
6 Aey&yysdog releı Too Blov Eyproaro. Tüv d& Todro Aeyavrav aduvarov" « Ilös oiv », 
Kg r „ 2) \ Ns r x Nr er \ 
6 PUAmpyos Epnaev, « ei un Obo 5 Xouorag, cos yuuvov! araupov naredeixro, Orc undE 
= Ran r EU 1) 2 Fe 5 0% Bye: og er SE h£ a > 
Kyysdos mioyeıv n Amodvnaneı mepuxev; » Oürws oiv ol Zebnpov aisyuvdevres, Aauv- 


TARTOS ÜTAVENWENDAV. 
8 


‚ ’ ’ , Im IN e n Lew} ’ r r 
Tıuodsos 6 Ertoxonog Erekeurnoev, meoe6RA0n d: ums tod Baoıdeog "Tuxvyns 6 Karra- 
Dx ’ , \ ” Ng} er + , r 
Iorns mosobUrepas wüg Exxınalag brdoywv' amo Karwveias dt ns &v Karnadoriz opt.a- 
WEvOg OUTOg Ev TA Tolmn nueoz Tod TAoyR Yeıporovadeis eühüs TAV Admosroiıany GToAnV 


3 INS x Le \ ’ ’ z ’ ’ + 
EvedVoaro, mONMV DE auro 6 Ands ardaıy trolnsev &xbıbalav abrov avalsnarioaı Leunpo. 


B) 


n ET, m UR7 ’ m r2 \ n . r m 
To @ ETeL TNS AUTNS BaoıAeıas, IvdıRTu@vog pN , penYı To AUTO, Eu brndevros Tou 


dussebods "Andtmou, &ysısorovndn Muv&s margızeyng Kovaravrıvoumörsos, 6 Page Eevodoyav 


om” 


1. Lire avec Savilius et Valesius yuwvös; el. Theophane, extrait n® 7. — 2. Le chiffre de l’indielion 
est manifestement faux; il faut sans doute lire ıy’ (la XIII° indietion correspond a la septieme annee 
du regne de l’empereur Justinien), ou bien .’, ce qui represente la dixieme annee. 


il machina un coup de thöätre pour röfuter ce qu’on lui disait. Il fit semblant 
d’avoir recu une lettre lui annoncant que l’archange Michel 6tait arrive au 
terme de sa vie. Les envoy6s s’&eriant que cela etait impossible : « Comment, 
dit le phylarque, si le Christ n’etait pas (en) deux (natures), a-t-il pu subir 
la eroix comme Dieu seul, alors qu’un ange ne peut m&me pas souflrir ni 
mourir? » Couverts de honte, les partisans de Severe se retirerent sans dire 
au revoir. 


8 


L’eveque Timothee mourut, et l’empereur proposa (pour le remplacer) 
Jean de Cappadoce, qui etait prötre de l’eglise. Jean &tait originaire de 
Kaloneia en Cappadoce, Il fut ordonne le troisieme jour de la semaine de 
Päques, et revetit aussitöt l’'habit apostolique. Le peuple fit une grande sedi- 
tion contre lui pour le forcer A anatlı&matiser Severe. 


I 


La septitme annee de son regne (de Justinien), ala XIII (?) indiction, le 
m&me mois, l’impie Anthime fut chasse et Menas, un ex-direeteur du xenodo- 
chion de Sampson, fut ordonne patriarche de Constantinople, et a la m&me 


Miller, 400. 


Gramer, 
1122 


P. 306 


(ehap. LYV). 


+ P 


» 307. 


366 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1282) 


r € 


x ’ ‘ ” 
zav Zauılo, ro "Ayarınrod mars. Popns‘ za TR aurn Emwenise: ynvi Toudto, Erei 


zöb adrod Bacıkdag denken, yeyovev h zur Neurigou TOD RarapzToU Guvodag. 
h 


indietion, au mois de juillet, en la dixicme annde du m&me empereur, eut 
lieu le concile contre le maudit Severe. 





III. — VIE DE SAINT SABAS PAR CYRILLE DE SCYTHOPOLIS 


Cyrille n rh a Scythopolis en Galilee vers 523, et mourut apres 557. Sa Vie de 
saint Sabas (-- 532) constitue une source du plus grand prix pour | histoire de l’Eglise 
de Jerusalem et du monachisme palestinien. 

Edition citee : Cotelier, Ecclesiae graecae monumenta, t. Ill, Paris, 1686, in-A°, 
p- 220-376. 


5 & En BR: ® N. \ 
Ma&uav dE rıya Aoyıuavdpienv vov mept Erewleporoiv Zrooyıorov novayav, TOV METa 


’ 


g 


- ‚ ’ x _ ” NS 
Zeuripou Tıvög EEipyov T@v "Arepirov & auerdövr iv Kovsravrıyvoumoreı 427% TTS Srhoddou 


GE y ER ? 
MIOTEwS, AU MOM Tara To [aaıdei mappnataz nerasyovra, war |TO adro] Leunpo 


“ - ‚ ‚ e - e x « - Nr ’ € 4 
Eoyarov mınpW@s usveyhivrz, nareviyaas mel’ Eaurod 6 marnp May Yxbas eis Tegosoruue, 
” es na er ’ N e r \ Er en ww ’ ” 
KINEL KROCTTYAL TTS TOV DR ER wor vn Radorı2T norvwvioz Eurinaa 5 
N - = , D x BER ee ek « e 
nal MORAKS TOLRUTALS Ypnszevos MPOTPOTKLG, TOOGKYAyWy aUTOV Ta MATPLADUN Hiie, 
7 vn ‚ ION > > u n , 
Eusdar iv & Nadandovi suvodoy, zul Korvayica my zur Exrdnaıg TrapEoKEUdGE, 
roy Edruyfi 2a Ardoxopov avaheunaricuvra, zul TORA0US EIG TOVTO valodnyHonvra dız od 
ek a RN ES ; N , 
4a? Exurov Drodelyu.aros' Örep " ob mızpig vov Barorken Avaorioıov KAT% TOD TMaTpLXpy ou 


“Hxix Öuerdpake. 10 


Mamas', larchimandrite des moines schismatiques des environs d’Eleu- 
thöropolis, qui etait monte & Constantinople avee Severe, le chef des Ace- 
phales, pour combattre la foi orthodoxe, qui avait joui d’un grand eredit aupres 
de l’empereur et s’&tait ä la fin violemment dispute avec Severe, fut ramene 
a Jerusalem par notre Pere Sabas. La, Sabas l’engagea ä quitter I’hetero- 5 
doxie des Ac6phales et a communiquer avec l’Eglise catholique. Lorsqu'il 
lui eut adress& beaucoup d’exhortations de ce genre, il le conduisit aupres 
du patriarche Elie, et lamena ä recevoir le coneile de Chaleedoine, & 
communiquer avec l’Eglise catholique et a anathematiser Eutyches et Dios- 
core. Son exemple determina beaucoup de personnes ä faire de m&me, ce 10 
qui irrita fortement l’empereur Anastase contre le patriarche Klie. 


1. Au mois de mai de la V® indiction, c’est-A-dire de l’annee 512. 


or 


10 


10 


383) II. — VIE DE SAINT SABAS PAR CYRILLE DE SCYTHOPOLIS. 367 


2 


(2 = B x e n/ m m € „ 3 any Sr ’ \ 
Drabıavoo rolvov zul Hiix rav marpıapyay ag eipmrau Ev Kudovı yeyovorov, zul 
— x ’ E x * x x ’ N, 
Yoduuacı nodaxeurızoig TE AuL OlROvomıRols mp0g rov Paaıida ypnaap.evav, za may Ev Zudavı 
N A Nea r VER fi N N z et} x BEN, PR 
nard Trg Oplig riareng auvahaoılou£vav aUvodov O1zAuodvrwv, Kal eig Toug olzelous Öpovous 
, dd ’ 7 e Ne S) ie! FEN &) is > » N v 
imaverlovrwv, Ayavanınaavres ol mepl Dwrhpiyov za Birogevov, eis Opymy Maysrov 
BR, nr, « ’ ‚ e \ _ n. Pr ° 
Exivnoay rov Baader, Gc aAmarndevra UMo TNg TÜV TaTpıaay av TA YOUpYLaS zu TTAPO- 
z 7 E x „ ? e RN) r 
rornaews. Kai Anbavres nv * HheRov Efouctav, xaL ypualov Ixavov To Avrıoysias Inu 
NY , 2) 5 Pr 
diadmonvres, morurponws HAllavres Tov byAabıavov, Kal Tpomov TIV& dmomvibavres, Kal 
KATAVAYARGOYTES TV EV Narzadovı ayadenaricaı auvodov, oUTWg auroy ig EmioKonnig 
[? 


A N : er i 
Brorheus, Ka mepıyXong YEyovos, Leufpov Toy 


eFecı Tec bmEonole ; zei AGO R \ Deö 
Ebewaxvres Umepopia zaredinacav. Nat yvous 6 
$ ’ - sr P2DR, ’ + ’ r KT a y m ws ‚ 
ray "Axeoirwv Eiapyov, Eriozomov "Avrinyeius Ameateriev barız Zeunpos Tüs Tarpimoyias 
N u PB, NEE N = Sen nr 7 Ser: 
par&zevos, TOAAR Ev dewvz Tolg un 20LV@voücıy AUTO FmEdEizvuTo ATOGTELNAG ÖE TA EXUTOU 
NUN Far, v eIY- 7 \ \ $ N 3 R \ \ a , \ F 
uvodızı To Apyıemiozöno "Hriz, var pin Deyheig, zıvei eis opynv mov Basıkea' naı mAAV 
> + \ ’ = N \ n r \ n [7 ’ , \ Er - ER 
ArosTerkeı Ta alrod auvodıza to Main umvi Tüg Exrns IvdızTLövos, ETE TIVoy AANpLAOV 


Kal duväu.sos Paoiıung. Kat roüro yvobs 6 &v Ayloıs marap Nu@v Erbas, Iveadov Ev 7 


2 


Les patriarches Flavien et Elie ötant venus A Sidon, comme nous l’avons 
dit, envoyörent des lettres llatteuses et equivoques(?) ' A l’empereur, pronon- 
eerent la dissolution du concile assemble A Sidon contre la foi orthodoxe, et 
revinrent sur leurs trönes. Vivement irrites, Sot&erichos et Philoxene mirent 
l’empereur dans une violente colere, en lui repr&sentant qu’il avait &t@ dupe de 
la fourberie et de la dissimulation des patriarches. Apres avoir recu de lui le 
pouvoir qu’ils voulaient et distribu& une quantit& d’or consid&rable au peuple 
d’Antioche, ils tourmenterent Flavien de mille manieres, l’ötranglerent en 
quelque sorte, le foreerent a anathematiser le concile de Chaleedoine, puis 
le chasserent du tröne &piscopal et le condamn£rent a l’exil. A cette nou- 
velle, l’empereur se r&jouit beaucoup, et envoya comme &veque ä Antioche, 
Severe, le chef des Ac&phales. Lorsque Severe se fut empare du patriarchat, 
il infligea de nombreux traitements indignes ä ceux qui ne communiquaient 
pas avec lui. Il envoya sa lettre synodale ä l’archevöque Elie. Celui-ei ne 
l’ayant pas recu, il exeita la eolöre de l’empereur, puis envoya de nouveau 
sa lettre synodale au mois de mai de la VI° indietion°, en m&me temps que 
quelques celeres et des troupes imp6riales. Notre saint Pere Sabas ayant 
appris la chose, monta & la ville sainte (Jörusalem) avec les autres higou- 
menes du desert, et en chassa ceux qui &taient arrives avec la lettre syno- 


1. Tel est le sens que Sophoeles donne ä ce mot dans son Greek lewicon of Ihe roman and byzan- 
tine periods. Ce mot reparait encore plus loin, p. 369, 1. 6. — 2. Q’est-ä-dire de l’annee 513. 


P. 307 
(chap. 
LVI). 


* P. 308, 


2.7.5309. 


368 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1284| 


ayig Tore METR TÜV AANDY nyovpevav TTis Eprinou, Tous ev Eihovrag METE TOV Guvodız@y 


Se PS 1 DENN De = Y 
Zeunpov, TÄs Kylag Imelinfs Toreos 70 0: mA: av yovayov m&vrodev ETLGUVAERVTES 
A y ayı { x zoy "Tsoosorumıtav Eyonlov Ievovree: « ayzh Sense 
Eumpoohev od Aylou apaviov mer& Toy Teposodupırav Erpalov Aeyovres’ u avzbeunn Zeufipp 
Kal TOLS AOLyWVODGLV AUTO I" TTLDOYTWV 


7 


[07 


Tı AU AAOVOYTWY TÜV TE WAYLGTELAVOYV, AL LpyOV- 
Twv, Aal GTOATLOTOY uno Tod BacılEws KTOGTANEVTOV. 

Oro: yap 6 Leuäpos analoveiz deuvn zparmndeic, za Basırınn * duyanteia Ereperdo- 
WEvog, Tv Ev Xarzndovı cuvodov puptorg 49NurEbaNEv awahsu.xsı, zat nv Eöruyoüg &rego- 
dokiav zparüva: Prhoverzav, av TOD dEEToToU Xosrod merk AV &r m1rhevov apzwaw 
kunpurre oaprhv pic" nal Pilordpayng &Y, MORAG zuworonias Avemiiaaro Kara TV 

ey 


Ss , r \ S 1 N 
ochav Täg Exudnalas doyp.irwv ve za Besuov. Tv yap Asebeotirny Te xl InoTpızw- 


rarnv Ev 'Egeoo deuripav GUvodov Amodeyerzı, zul Onotay eivaı vasıny Alyeı Hi meoTeox 
eG - \y un N r 

ev <a adrn ’Eopsco cuverlouon, zul Looug &v DIDERZEIGDE AMORAlverzt, Kuriddov Te Tov 
> - z r \ ‚ \ > g eg * 2 

Heopönov räs "Anskavdgdov Er!oroNoV, #21 Ätösxogov, TOV Eis Z0Lv@vixv de&iu.evov Evruyf 

x e \ « « ’ x \ r N ei N] h $ ”r - 6 x \ er 

mov alperızov @g ÖpHpova, xal Toy Ayıararov xaı oplodorararov Pixbıxvöov zov is Bxsı- 

1 [2 ’ ‚ De x ’ \ [2 w ’ 

dog TrONEwS AO LET!CAOTOV AUMENOVTR Au KATRATEVAVTA" Aal OUTWE Ti Aaebeiz Tp0- 


zomTwv 6 abrüg Zsufipas nxovnaev eis Üdxoonuiav Heod Tav Exurou öcsav' zuL Ö1sidev Ev 


En | 


Fi er - R N . > , ri \ 
olg Exurod Aöyols TAV Ev Tpıdör piav. mal adıniperov Heornra. Akyav yap xat dinbe- 


D 2 :Y e r N \ r « x IN r N 
EALobWEvos ELVAL mV ÜTICTAGIY QyGıy, AA TV Dual UNTIGTAGL, RA yndep.ixv durvopzv ev 


dale de Severe. La foule des moines s’ötait rassemblee de partout devant le 
saint Calvaire avec les habitants de Jerusalem. Elle eriait et disait : « Ana- 
theme & Severe et A ceux qui communiquent avec lui! » alors que les 
magistrianoi, les commandants et les soldats qui avaient 6t6 envoyes par 
l’empereur, &taient presents et les entendaient. 

Domine par une jactance extraordinaire et fort de l’appui de l’empereur, 
Severe frappa le concile de Chaleedoine d’innombrables anathemes. Il s’eflor- 
cait d’affermir l’heterodoxie d’Eutyches, et proclamait que l’unique nature 
(que possede selon lui) Notre-Seigneur Jesus-Christ, apres qu'il s’est fait 
chair de la Vierge, ötait une nature corruptible. Dans son amour pour les 
troubles, il inventa de nombreuses nouveaut6s contre les dogmes et les lois 
orthodoxes de l’Eglise. Il recevait, en eflet, le second concile d’Ephöse, ce 
coneile impie de brigands, et le declarait semblable au premier coneile qui 
s’est röuni a Ephese. Il proclamait &gaux, parmi les doeteurs, Cyrille, le 
venörable evöque d’Alexandrie, et Dioscore, qui avait admis A sa communion, 
comme ayant les m&mes opinions que lui, Eutyches l’heretique, et qui avait 
depos& et tue le tr&s saint et tres orthodoxe Flavien, l’archev&que de la ville 
imp£riale. S’enfoncant de plus en plus dans l’impiete, le m&me Severe 
aiguisa sa langue pour blasphemer contre Dieu, et il divisa, dans ses 
discours, la divinit@ qui est une et indivisible dans la Trinite. Il disait et 
affirmait que l’hypostase 6tait la nature et la nature l’'hypostase. Comme il 


Sul 


10 


15 


10 


20 


10 


10 


20 


[285] 1. — VIE DE SAINT SABAS PAR CYRILLE DE SCYTHOPOLIS. 369 


” r _ BE x r n e ‚ ı$ A: ‚ 
Tayroıg Yıyaazwy Tols Ovouzaı, THv Kylay zul mpOozuvnTnV zur onondarov reıdda mov belmv 
en Pr. 8 04 \ [i ’ \ er * ‚ Im 
brostäceny, rpLdda Plcsnvy zaı Deorirwmv nal Hemv ° Aeyeıy TErorumze. 

x er ’ R , e - x ’ r . + 5 \ 

Toy rowürov rotvuv Yuyophösov at Aunsava 6 Baaukebs "Avanriaıog Avdyzale Tüv 

’ € ’ . ’ ‚L n \ _ - Nr 
Apyreriszomov "Hrixv zovavızov eiodeiuchaı. Tod 9: undOrag zouro moXtaı xuradesz- 

‚ m n - - B UN m 
wevou, ümepleoas 7a Mund 6 Bxardeis, ameoreırev Oxuumisv zıya Koarsapex, To douz&rov 
&yovra Iladaıorivng, suvanosreiiag auro Tav zmo Yıdavos Ypxpeisav olXovomızav Emi- 

er: Eu x r \ - Sr INS x m r 
GrorNY, #2domoAoyodsav un meonlschaı way Ev Kadzndovı Guvadov" Trpüs To TäGı Teumarg 
x € ar er , er ” 5 07 r - n 
zav "Hilav Ns emıszonng Eeocar. "Ocris 'OXbumıos META duvauzos Basıınng mapayevo- 
x ES ’ \ y z IS \ 3 I 
InEvog, zul TOAAOL: Toomaıg zur uinyayduaar ypnazevos, "Hiiav wiv Ts Emioxonng Ebtwne, 
x Pr .. x r r \ . er Y m 
war eig vov 'Alday mepinpısev' "Iozvvav dE zov Ma2zıxvoÖ ulov auvleievov rov Te Deuficov 
x ’ , \y v= ’ r r € nF: 
yoıyavırdv siodekrcduı aa Tv ouvodov Narzundovos ayadeu.articar, Ericromov legocoruu.wv 
TETromKE". 
x 8 e , ıp en FR 2 ’ m + 
Tvovs 92 6 Ayınouzvos Eibac, zul 08 Aoımor Tüs Eonmou mareoss, Tadra auvle.evov 
\ ie ’ et 102172, 

’ ’ ‚ ’ . Nr a. 
av "Inxvunv, suvaylevres Öuswupröonvro abrov Beuripov sis zowwviav un Oelaahar, KAR 
e \ n ’ - IN r n r 07 € 
bmep rüg Ev Karzndovı Guvodou mooxıyJuvedenv, EYOVTR TÄVTAS GUN.MAJODYTRG- Rai odros 6 


« 


’ r er e7 iu 67 2 x G r 
Iozvvns 60% UTEGYETO =o douxl * moLetv mapion, Toug marepas ÜROpWIL.EVOG. "Avasräaros 


1. Un ms. ajoute : xH tpirn 703 Zentepöpiov unvos Apy vn; Eubzudeng lvöratımvog. 


n’admettait aueune diflörence entre ces mots, il osa appeler Trinite de natures, 
de divinites et de dieux la sainte, adorable et consubstantielle Trinit@ des 
divines hypostases. 

C’est avee ce corrupteur d’ämes et ce fleau que l’empereur Anastase 
voulait faire communiquer l’archevöque Klie. Celui-ei s’y &tant entierement 
refuse, l’empereur entra dans une grande colere. Il envoya ä Olympios de 
Cösaree, qui-gouvernait le duche de Palestine, la lettre &quivoque (?) Eerite de 
Sidon, qui affirmait qu’il ne fallait pas recevoir le coneile de Chaleedoine, 
et lui donna l’ordre de chasser Elie du tröne &piscopal, n'importe comment. 
Olympios arriva avec des troupes imperiales, eut recours ä toute sorte de 
ruses et de stratagemes, chassa Elie du tröne episcopal et le bannit a Aila. 
Il fit ensuite eveque de Jörusalem, Jean, fils de Marcien'‘, qui avait promis 
d’admettre Severe A sa communion et d’anathömatiser le concile de Chalee- 
doine. 

Lorsque le pieux Sabas et les autres Peres du desert apprirent que Jean 
avait fait cette promesse, ils se r&unirent et le conjurerent de ne pas admettre 
Sövere A sa communion, mais d’affronter des dangers pour le concile de 
Chaleedoine, ajoutant que tous lutteraient avec lui. Jean viola done, par erainte 
des P£res, la promesse qu’il avait faite au duc. L’empereur Anastase ayant ete 
inform& que Jean avait viol& ses promesses, devint fou de colere, et envoya 


1. D’apres un manuscrit, le 3 seplembre, au commencement de la XI® indietion (517). 


© P2 310% 


2 Pads 


iR. 


312, 


370 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1286] 


d2 6 Baaıdebs yvovs av ’Iudvvnv Tas ouvdhnns Mbernzürz, za Amomaveis, mod "Oduuriov 
’ ’ m z x r \ N - E73 - 
Exmodiv yeyovorog, Kmootiiisı "Avzorzcıov mov Ilxwpiiov, To douxärov tyovra Maraı- 
ae N ak s z x ET; r er SS... A) R ‚ I0dE 0) x x as 
arivng, EMI TO mapaazeudonı Toy Imzvvnv Yeufpov eis zorveviav eiodecacdaı, za Tv 
- N ‚ N s = ns AR 2 ’= ” e 
ouvodov Narındovos avalenarioa, n rrg Eriazonng abrov Eewozı. "Ocris Ev eis “Tepo- 
‚ ’ N ‚s \ a + \ 09.133 PER‘ $ ‚ ER TIz 
coryur aipvırdızleı TOV Apyreniczomov naı Be aUToV eis Av Onmosiav Burazzv. Ilxvres 
N LER Im > 
de ol TNG Aylas Tores olanTopeg ETE/donEeY, dx 6 yevesdxı adrov Eriboudov Ku Mo0- 


Ss 


durnv rad Apyıemiozinou "Hria. Zugapiag dE ri: nv rüg Karsapkov oyav dıezwv, Aahpxias 
EIG TaV Ygoupzv eroerHw@v, up. bouReucı 179) "Toavvr heyav' « Er Heiss rc up dH} 272 
2.2 BEN a sondrva dee 1 RR vr R IE Han SdEn 
TÜg EMIGROTTS un arepnhnivar, wndeis ce Teiln Levfpov eis zorvwviav dELachar arra dasov 
uvbeohr To douzi zul Akyaıy, &g örı ivradhn mv Ta mporsivönevz roreiv 00x avabar- 
DE?) WET, r ed \or 2: > - Sa: S 
Momzu ZN va un Neyanl Tıyeg, zart’ avayaıy aaı Play neroayevaı we, arorudo Evreühev, 
\ \ A ES er m ‚r , \ a = r 
zur META do nuepag xugiaunig along, rpm meoßinns Ta map’ buoy zerevöueva ». Kat 
9 r n,/ Vers, baue H/ N) EN r er z ER. r 
oig rordros Aayars merohelz 6 dos&, amoxadiornew abrov TA Erzinala. "O obv Apyıemi- 
’ N x = ei ’ x r » * Im 
640T0s Amoruleic, dı Tüs vurtös imay To HOVayızov Eis TAV Aylav meremeubaro * modıy, 


= z d s ‚r « Se > ER PIPL TER, E71 ET = ev ” 
TOUTO TAYTOVEV ERLGUVACAG, WG E TIVES ARÜDUNERY ses TO AN Jos ATNYYELARV, ort EnEV 
” %r [4 n K.r2y 3 m 2 0m ‚ \ m > ’ 2 
EA oe ÖERA. yrıddaz y.OV %Y WV. Kar errerdH TAT. ERINNG!N TOY TOGOUTOV 0UL ey wpet 


+ An.n 2 \ \ j 
Anov, Edoke Guverheiv mAvrac zur Tnv zupauhy eig TOV Oi40v Fo) Kylou TpWrontoTupog 


Anastase, fils de Pamphile, qui etait ä la töte du duche de Palestine, — Olym- 
pios avait te &carte, — avec mission d’amener Jean ä communiquer avec 
Sövere et A anathömatiser le concile de Chalcedoine, ou bien de le chasser 
du tröne episcopal. A son arriv6e A Jerusalem, Anastase s’empara A l’impro- 
viste de l!’archeveque et le jeta en prison. Tous les habitants de la ville sainte 
se r&jouirent de la chose, parce qu'il avait tendu des pieges A l’archeveque 
Rlie et qu'il Vavait trahi. Toutefois, un certain Zacharie, qui &tait gouverneur 
de la ville de Cesaree, penetra en cachette dans la prison, et donna les con- 
seils suivants A Jean : « Si tu veux ötre heureux et ne pas Ötre priv& de 
l’episcopat, que personne ne te persuade de communiquer avec Severe. Fais 
toutefois semblant d’ötre d’accord avec le due, et dis-lui : Je ne refuse pas 
de faire iei ce qu’on me demande, mais pour qu’on ne dise pas que je lai 
fait, force et par necessite, qu’on me reläche d’ici et apres-demain, diman- 
che, je ferai volontiers ce que vous m’ordonnez. » Persuad& par ces paroles, 
le due le retablit dans son eglise. Aussitöt reläche, l’archeveque fit venir 
pendant la nuit tous les moines dans la ville sainte. Il les avait r&unis de 
tous les cötes : leur rassemblement, au dire de ceux qui ont compte cette 
multitude, comprenait dix mille moines. L’&glise toute entiere ne pouvant 
pas contenir cette masse humaine, on deeida qu’on se reunirait tous le 
dimanche dans le temple du saint protomartyr Etienne, qui 6tait assez grand 
pour recevoir cette foule. On voulait en m&me temps r6sister aA Hypatios, 


ur 


10 


10 


15 


20 


10 


20 


287] III. — VIE DE SAINT SABAS PAR CYRILLE DE SCYTHOPOLIS. 371 


Se + « ’ 3 ’ « INS rt 7 .r NE Kane -. 7 Se. in r 
TEDAVOU, WAONOV OYTR EIG urOdoymv Tr dous“ IE dE KARL UÜTAVTNOHL yonAoy.eyaL Vrario 


A) Pr Sn fi ’ , En a Fr 9: 2 = N \ ne 
ro avalın rod Bacıkdws, rürs &r is Birarıavod Zmoruhevrı aiyuadmaias, wal eis Teoo- 


N 


m er ei ’ ’ - =: © x e - ’ er 
run ebymns Evezev EMhovrr. Zuverddvres olv Amavrsg olrs movayaı Aal ol moAlTaL Ev TO 
: B£ Ne = NN NIE ray Kor naalac 0 UTETURdG 
uynwoveubevrı aebxanio oLzo, ouvnrde nur "Avyxorkonos 6 Hals, zur Zayaaias 0 bmarızacs 
z NS n € r \ \ PS ‚ ’ x n z Ss D 
mapayevonevou HE rad Ymariou, xai ner TOD mAHhoug eig Tov Tod TEWron.Aprupng Zrepzvov 
> N n n x + er n/ r 3005 
eioeAnAuUddTog vaov, TR0Gdozobvrog TOD douzög Tb Hiinua roü Basırdog yayhsechlau, Avepys- 
Peer v 2 r -) r v , € m EN do x Ay ’p x 2 
war Em’ Aubwvag 6 Apyıemiozomos, &yov weh? Exurod Dsodosıov zu, Lrbay, TOUS TOY 
— B \ € = e h} ’ aaN a3 ® vw ‚ x 
UVA KOpUDROUg 2 AyeEnovas” Kar Ts 0 Ans imı TOMAS Tas Bpas Engule Aeyav' « robs 
€ x ’ r \ \ r ‚ ’ \ N € = E /} 
alperızous Avaleuzrıcov, zul TAV alvodov Bebriwoov. » "AmeAnri ouv ol Tpeis &% auupavoU 
’ ıY G r’ er \ 4 ’ 
ayadeu.arilousı Neoragıov „ar Köruyex wa Nevfipov, Xu Zwrnpiyov Tv Kausoapeias 
f z \ \ r \ ‚ N 7 \ er = 
Karnadozias, za navra Tov un deyaw.evov nv sövodov Xarzndovos. Kal av TpLov 
2 %, \ Sure 7 > = Don N ; N 
zadra unpukdvrav, * nal zarerhovrov, Smootpsbas 6 Abbas Ocodüsıos, Ay'naw Hayıy 


r 


er - - E ’ + \ „ N e x + 
raabrnvy TO Ram Ayav' «ei Ti: m Öyerar Tas TEGoRDag Guvodous, BG TA TEGGapR 
E 7 ’ A E72 072 er ‚ € \ S x \ 7H en m 
ebayyirıa, zvadsua Toro. » Tovrwy obras yeyovörav, 6 u.EV ou& To mAMdos Toy Wovay@v 
e , v ’ + € d: ey* (2 er 67 \ r er .. 
Qubrdeis, Eauyev eis Karsapeiav 6 08 Vrarıng, Öprors Emsise TObg Marspas, Ort 119er 
eyraödx, pin zovovnaas Zeunipo, AN Eomevoa Ts DUOV dkmhävar zoıvwviag zaL Trp0oGBEpeL 


’ x ’ 3 J [4 6 r P z \ er r ‚ r - r 
ana ypustou Alrpas ExaTOV, TITE RAY INAOTAGEL, KA TO Ay ZPAVM, Ka TO TiniD 


le neveu de l’empereur, qui venait de sortir de la captivite de Vitalien, et 
qui 6&tait arrive A Jerusalem pour prier. Tout le monde, moines et citoyens, 
se rassembla done dans le venerable temple en question. Le due Anastase 
et Zacharie le consulaire y vinrent &galement. Apres l’arrivee d’Hypatios, 
qui &tait entre avec la foule dans le temple du protomartyr Etienne, alors 
que le due eroyait que la volonte de l’empereur allait ötre accomplie, l’ar- 
cheveque monta ä l’ambon, ayant ä ses cötes Theodose et Sabas, les 
coryphees et les chefs des moines, et le peuple tout entier se mit A crier 
pendant de longues heures : « Anath@matise les herötiques et confirme le 
concile. » Tous les trois anath@matiserent done sans retard et d’un commun 
accord Nestorios, Eutyches, Severe et Soterichos de Cesaree de Gappadoce 
et quiconque ne recevait pas le coneile de Chaleedoine. Lorsque, A eux 
trois, ils eurent fait cette proclamation et qu’ils furent descendus (de l’am- 
bon), Vabb& Theodose remonta en chaire et langa ces paroles au peuple : 
« Si quelqu’un ne recoit pas les quatre conciles, comme les quatre Evan- 
giles, qu'il soit anatheme! » Apres que les choses se furent passdes ainsi, 
le duc, craignant la multitude des moines, s’enfuit & Cesaree. Quant ä 
Hypatios, ıl jura aux Peres qu’il n’stait pas venu ä Jerusalem, apres avoir 
communique avec Severe, mais parce qu'il avait eu häte d’etre admis ä leur 
communion, et il les persuada de la sorte. Il offrit ensuite cent livres d’or 
ä la sainte Resurrection, au saint Calvaire etä la venerable Croix, et donna 


el roRiler 


PIE 
(chap. 
LVI). 


EP27316. 


pe, 


372 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. [288] 


> x ’ ‚ ‚ ji ‚ m - 
Grand, zur Idwaı Ocodocin nal Iabx ypuslou Alrpas Eraröv, moös To duavelnaı Toig 


KAT TV Yopav Wovayois. 
3 


Basıdei Beopiiestiro zul euacbenraro, ir hend Adyossrw zai abrorpzron:, Pixbin 

’ - r WR: [4 N - 
* Ayasrasıo To Qioypiorw' denaıg au Inernpia mapz Ocodoniou zaı Exbx zuv Koyın.avögpt- 
TÜV, zul Aoımöy Myovpevav zu ovayay Irivrov Toy Tray Aylav vol Mod mödıv zul Mäcav 


mepl AuTmV Eomwov xaı Tov "Togd&vnv AATOLAOUVTOV, 


° - r [4 x x - 4 e - Ars 

‘oO maubasıkebs av Andurov Deds nal desmorng Insodc Xpıorög, 6 movoyeväs Tod Neon 

er 2 ı%* d: L ‚ x x , x r [3 Y a B m 

UiGe.... Tovrov E mEvVTwv Apymyds nat mbroupyög zuleornrev 6 avmdev zul EE Keys 
5,7 \ ’ D 2 any) zZ x € er ’A NZ: ed er, my m ’ r 

Untpudog na Kmoaytorns Deuipos, 6 ig "Avrıoyewv mpuedpog, 6” Em’ OAMom Tg olneixs 
N Br R 3, Y Heni gr RN R \ . n BE £ » 

Yuyäg nal mg Xoıvfg moAıreins" aara Ned auyyaonsıv dia Tas Anaprias nuav mpobAndeis, 

xaL" Todg Aylous maripas nuov avabenaricas, vobs TAY Arostorihv Tiorıy TV ÖpLoheiszv 


x 


N 
Rip ak IN m rn N EIS BRENZ ” $ 6 B N x + 
IN 730x000 NUN ÖL TWV RYWOY TATEDWV TWV EV Niraiz suyerdovr@v 1X TAYTWOV 


D 


7) [= 2 use} u , 2 7 Kr ’ r \ 4 ve 
Beoaıacavrag, KAL EV KUTN TAVTAS DWTLIAYTAS . Oyrep FAEDENOU TV KOWVWOVEAV KAUL EYWGLV 


1. Le moine Theodore reproduit certains passages de cette lettre dans son panögyrique de saint 
Theodose (H. Usener, Der heilige Theodosios, Leipzig, Teubner, 1890), p. 57-58. — 2. C(otelier) omet 
6. —3. Ufsener) öporoyiag. — 4. U omet xai. — 5. U ajoule tpraxootwv dera örtw. — 6. U donne Ev Nızaia 
entre erochets. — 7. U gwrilouoav. 


sgalement cent livres d’or A Thöodose et A Sabas pour &tre partag6es entre les 
moines du pays. 


3 


A l’empereur tres aime de Dieu et tres pieux, Auguste et autocrate par la gräce de 
Dieu, a l!’ami du Christ Flavius Anastase : requete et supplique de la part des archi- 
mandrites Theodose et Sabas et de la part de tous les autres higoumenes el moines 
qui habitent la sainte ville de Dieu, tout le desert qui l’environne et les rives du 


Jourdain. 


Le souverain de toute chose, notre Dieu,et Seigneur J&sus-Christ, le fils 
unique de Dieu, etc... 

L’auteur et l’instigateur de tous ces maux fut Severe, le patriarche d’An- 
tioche, qui a &t& ac&phale et schismatique des le commencement et des le 
principe, qui a &t@ nomme patriarche pour sa propre perte et pour celle 
de l’Etat tout entier, avec le consentement de Dieu, A cause de nos peches; 
qui a anath@matise nos saints Peres qui ont confirme en toute chose la foi 
apostolique telle quelle a et& definie et nous a 6&t& transmise par les 
saints Peres du coneile de Nieee, et qui ont &elaire tout le monde par elle. 
Fuyant et repoussant completement la communion et l’union de cet acöphale, 


or 


10 


10 


a Par de 


1289) IV. — MALALAS. 373 


ATODEDYOvTES Aal TAVTEißs ATaDVOulLEVOL, Seöpeher ans Önerspas ebaebelas zurckenoar Tv 
Umrepa TOv ErRinaıov amacav Euav !, Tv brepaorilousav od Heopıroüg bu.ov zoXrous, ubrog 
> ‚ „ , Ar: D um - n 

Ariuwg bbpıLou.evnv zur moploup.evnv' nal Heomioa: Karalınsare, oT TavrEIög AwrulnYzL 


Tav Errineljevov N ayıa Tob Head more yErınövarc.. 


1. U raowv twv Ermdnsıwv sans Zimv. 


nous supplions Votre Piste d’avoir pitie de Sion, la mere de toutes les Egli- 
ses, qui protege votre empire aime de Dieu, et qui est insultee et outragee 
aussi indignement. Daignez ordonner que l’orage qui menace la sainte ville 
de Dieu soit entierement detourne..... 


IV. — MALALAS 


Jean Malalas semble avoir ete contemporain des empereurs Anastase I°, Justin I®, 
Justinien I* et Justin II. Sa Xpovoypas!x s’arr&te actuellement (on n’en possede qu'un seul 
manuscrit mutile au commencement et a la fin) en 563, mais a dü certainement se pour- 
suivre jusqu’a la fin du regne de l’empereur Justinien (565) et peut-&tre m&me jus- 
qu’en 573. 

Edition citee : Migne, Patrologie grecque, t. NCVH, eol. 9-790 (qui reproduit le 
texte de l’edition Dindorf du Corpus de Bonn). 


"Oyoios dE zul 6 rarpızpyns ’Avrioyeias PAabıavos @c Neoropıavös Efwoichn eig 


’ 


Herpas, mov obT@ xadoun.evav, obcav Täg rolıns Horaısrivng. Kai EyEvero Zvr aurod 


’ ’ ‚ 4 z ’ x 4 \ ‚ 4 m 
NS Ev Avrioyeiz en peyadr ITO u.ovalovrov, PENVE voeubpio S , ETOUG Ypn- 


“ 


Zeöngog LLATIEAT 
\ 


y \ Fl PR E 
p.aTilovTog AuTa Toug "Avrioyeis 9x. 


De meme (sous le r&gne de l’empereur Anastase), le patriarche d’Antioche 
Flavien fut exil& comme nestorien A Pötra, ville de la Palestine III‘, et 
l’ex-moine Severe devint patriarche a sa place, ä Antioche la grande, le 
6 novembre de l’annde 561 de l’ere de cette ville!. 


1. C’est-A-dire de l’annee 512 de notre ere. 


Col. 592 B 
(liv. NVI). 


Col. 609 A 
(iv.XVID). 


P. 131, 
1. 20 
(liv. III, 
chap. 33). 


37% TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1290) 


To d: rpmrp Ereı vng Baorkelag abrod Epuye Ze6inpog 6 marpızpyng "Avrıoyelag eig 
Aiyurrov, goßndeis Bıradıavöv' al &ytvero avr’ abrod Ilaödos marpıdeyng 6 arb Eevodöymv 
roy Ev6ovrov. 

2 
La premiere annde de son regne (de l’empereur Justin), le patriarche 


d’Antioche, Severe, s’enfuit en Egypte par erainte de Vitalien. Paul, un ex- 
direeteur du xenodochion d’Eubule, devint patriarche A sa place. 


V. — EVAGRIUS 


Evagrius, surnomm& le Scholastique (avocat), naquit vers 536 a Epiphanie en Syrie 
et mourut apres 593. Son Histoire ecclesiastigue est une continuation de Socrate, 
Sozomene et Theodoret. Elle comprend six livres et commence aux preliminaires du con- 
cile d’Ephese (431) pour s’etendre jusqu’a la douzieme annde de l’empereur Maurice 
(593-594). 

Edition citee : The ecelesiasticat history of Evagrius with the scholia edited by 
J. Bınzz and L. Parnextien, Londres, Methuen, 1898. 


Erbebinuevov rolvuv Piabıxvod, Neufioos irmı ToV Leparınov vis ’Ayrıöyou Haovov 
’ N) v 
Avsıoı, yonuartilouong TÜS TorEnS Eros ToWrov Au EENKOGTOV AU TEVTAKROGLOGTON, KV TÜV 
uk. s ıns 5 f S ’ 
> ns m [7 ’ - [2 ‚ x N x x r 
Aiov mrva, The Eutıng irıveunoens Tod THvirdde zURA0U, Kara Tnvde Thy yoanphv yonuarılau- 
’ [y ’ I Et > 
- v « v I ‚N % Sfr m r 
GNS TolTOv TEOGAHAaKXOGTOV naL Ebaxnosrocrov Eros. "Os narplda av Ewlororırov AAnposz- 


Wevog, N Wie TOD IIsıdov Eorıy Edvous, dınavızoic mpunv Eayohzzer Aöyoıs aya why Bingu- 


Flavien ayant done 6t&e chass‘, Severe monta sur le tröne £&piscopal 
d’Antioche en l’an 561 de l’ere de la ville, au mois de novembre, A la 
VI’ indietion du eycle courant', alors que l’&poque ä laquelle j’6eris ceei 
est l’an 641 de cette ere?. Originaire de Sozopolis, une ville de la Pisi- 
die, il etudia en dernier lieu le droit ä Beryte. Quittant l’ötude des lois, 


1. C’est-a-dire au mois de novembre de l’an 512 de notre ere.— 2. C’est-a-dire en l’an 592 de notre 
ere. 


ur 


or 


10 


u 


10 


20 


[291] V. — EVAGRIUS. 375 


EIER 
LEOOV 


/ 3 Ns > - F II fr a F [26 7 / IHN x 
TIwv' &4 de Tüs TOV Vou.w@v Koxnasws euh) Tod Ayiov nETAirWy BanTisu.aTos va To Le; 


reuevog Acovriou Tod Besmeniou 12 vod Emı vis Tormoiırav Bowviang napzrov Tına- 
DA 


wEvou, Ermi Toy movipn (Blov mertiilev Ev Tıyı Dpovristnpia, Av& TOV EGOV ywpov KEiEvo 
ur 


Talns tod TONlonaTOog zu Tod Aeyonevou Meiovu.& *roö mOALyYIon. "Evda za Ileroos 6 "Tone 
0 vis abrne Talnc mposdpelaag za adv Tıuoden To Aidoupp repeuyas dia Toy abrav AdeE 
GrauuKkrav, TOAdy Aoyov Exurn zarareonos. Kat Nnprrio uv 6 Leufpos drakoyinös 
Suumixeran, ig abris auTD mp6regov aalesrurı moloas Mepi AV wiav Play, Üarepov d8 
Is & Karyındov. Guvodou zul Toy NV mpsoheuovrav Qdceıg Em TOD zuptou nuov Insod 
Xpıorod yevomivo. Ekerauvera 8% moüg abroo Nanpartov za Tüv adv aurß Tod olxelou 
Seovrısmnpiau, eh? Erkpwmv Toy 7x rapamıheız dokaldvrov are. "Ewdev ini av Ba- 
GMwg Avsısı mOAW, 5mio re adrod al av Au abe EEendzuevav mpesbeisuv za 
"Avasrasio zo Basıkei yvapımas nafiorarar, bg 7x mepi roiray To auyypalavsı mov Zeuni- 
pou Biov aveiinmrat. 

Yuvodırıs Torvuv Zriororäs yokywmv 6 Zeufipag fnrüs ray £v Karyndov GUyOdov Kva- 
seheu.arıze: mepl ob TA mpög "AAxiowv& pnaL ypzuuarı raurı Ta Snpara 

« T& utv owvodız& Troßlou ro vov Kovoravrıvouröiens EdEydn zvraolı Ev Hardzisrivn, 
408 wafxipeız Maxedoviou zur Diabızvod 00x 2d2yhn INN obdE Ti uvodır! Zeunpou. ARRa 


SENT SER A r 3 = > , \ se D 3%, „ n r ER Bear 
AR OL AOWIGOAVTES evradde arınachävre; zur U pLobevres xSl0g EQuyov Ts TONEMG, ET’ KUTOUS 


il regut le saint bapt&me dans le temple sacre du divin martyr Leontios, 
qui est venere A Tripoli sur la cöte de la Phenicie, et embrassa aussitöt 
la vie monastique dans un couvent situe entre la ville de Gaza et la localite 
dite Maiouma. C'est la que Pierre l’Iberien, qui fut eveque de cette möme 
ville de Gaza et qui fut banni en m&me temps que Timothee Elure, prati- 
qua les m&mes exercices, laissant apres lui une grande reputation. Severe 
en vint A discuter avec Nephalios, qui avait &te auparavant comme lui un 
adepte de la doctrine monophysite, mais qui &tait devenu dans la suite un par- 
tisan du coneile de Chaleedoine et de ceux qui professent deux natures dans 
Notre-Seigneur Jesus-Christ. Il fut chasse de son couvent par Nephalios 
et les siens, avee beaucoup d’autres qui partageaient les m&mes opinions 
que lui. Il monta alors ä la ville imperiale pour supplier pour lui et pour 
ceux qui avalent 6t&e chasses avec lui, et fit la connaissance de l’empereur 
Anastase, ainsi que cela est rapport6 par celui qui a compose la Vie de Severe. 

Severe derivit des lettres synodales dans lesquelles il anath&matisa expres- 
sement le concile de Chaleedoine. La lettre adress6e a Alcison raconte ä ce 
sujet ce qui suit : « La lettre synodale de Timothee, qui est maintenant pa- 
triarche de Constantinople, a &t6 recue iei en Palestine; la deposition de 
Macedonios et de Flavien n’a pas 6t& recue, ni non plus la lettre synodale 
de Severe. Ceux qui apporterent celle-ci, furent outrages et injuries, comme 
il convenait, et s’enfuirent de la ville ä la suite d'un soulevement du peuple 


*p 


«132, 


EB: 


376 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. [292] 


Tod dnmou Te zul Toy novayav zıvabevrov. Kain uEv Marxuorivn tv rovroıs av. Tov dt 
dm’ "Avrıgyaıav ol tv Guvapmachevres dmiydnsav, EE &v &arı za Mazivo; 6 Bupurod 
IN} e d8 Dr x ’ ESERES ‚ m N EL a ’ 1) hi ER 
Emioxomog' oi d8 Pix zul dvayın ouveßevro rois ouvodınolc Deumipov, Avalenarıouov Eyovav 
ü D 
er = r \ IR, jr = RE 35 r n idıdrı DR I Rn 
An Tg ouwodou Hal züv Aoımav ray eipnzörwv duo Qünsıs n Liornrag imi Tod Kupiou, 
s ev r \ Bein r 
mis ompndg aa ring Deornros ol dt mer& ro EL avayans auvheaha: werabardöuevor Kveradd- 
= ’ x r [4 JR 2 ‚ r 
cavro, &v eisıy oL Dno "Amdusıav Emiozomor adoL 2 xxNörou obx Hv&syovro suwMioder, av 
’ x e Es . 2 e an * a ’ er = 
eisıv "TouAıxvos 0 Boorpav „nr "Erıpävıog 0 Tupou wur KNdoL TVs, &s Pxot, Tov ETLCXO- 
mov. Oi dt "Ioxupor vov Avavnıbavres kaurav wv Karzyınasrousıy Emil mA mporepz Landen, 
Zeväipov dE Aal obs GbVy auro avabeparilovs. "Erepor dE may rd Keufpov Erioxönov xl 
uinpıröv Tas inzinolas apevres Epuyw. 'Ov Earı zu 6 Boorpüv "TovAıxvös xal Merpog 6 
Aauaoxou Evrauhe drayovres' Ma za Mauazs, eis d: obros r@y dokzvrwv duo &ipyov 
f} A RL sy 2 - A ; Iov re anbade 
eivaı ray Arooxopravav 59’ Gy aaı Leväpos aarnylin, narayvovg abray Trig aubadeing. » 
Kai weh? Erepar « Ta dt Zvraöda povaornpın nal abra a Tspossiupa Opovoodcı abv 
m \ > \ r Ds INS 63 4 N En ’ z 
be mepi ray Ophhv Miorw, zul Ka dE mAdioraı miles nerz may Emisxomwv' Tepl @v 
r r e „ 2m = ’ , x 
ATENTOV Aa MY TPOGEUyOU AN eiceAheiv eis MEIpXauov, dEorora ZYLOTATE ZU TINMDTATE 


NyWY TATED. » 


et des moines contre eux. Telle etait la situation en Palestine. Quant aux 
sv&öques qui relevaient du siöge d’Antioche, les uns furent trompes et se 
laisserent entrainer (entre autres, Marinos, eveque de Beryte); les autres 
adhörerent par necessitd et par contrainte A la lettre synodale de Severe, 
qui anathematisait, outre le concile (de Chaleedoine), tous ceux qui ont 
dit qu’il y a deux natures ou proprietes dans Notre-Seigneur, celle de la 
chair et celle de la divinitö; d’autres, apres avoir adhöre par necessite, 
changerent d’avis et se rötracterent (de ceux-lä sont les &vöques du siege 
d’Apamee); d’autres ne consentirent en aucune facon Aa adherer, notam- 
ment Julien de Bostra et Epiphane de Tyr, ainsi que quelques autres eve- 
ques, dit-on. Les Isauriens se sont maintenant ressaisis; ils condamnent 
eux-memes leur premiere erreur et anath&matisent Severe et les siens. 
D’autres parmi les eveques et les cleres plac6s sous la juridietion de Severe 
abandonnerent leurs eglises et prirent la fuite. Parmi eux se trouvent non 
seulement Julien de Bostra et Pierre de Damas, qui söjournent ici, mais 
encore Mamas, qui avait passe pour @tre l’un des deux chefs des Diosco- 
riens, qui entrainerent notamment Severe, et qui avait reprouve leur pre- 
somption. » 

Et un peu plus loin : « Les monasteres d’iei et Jerusalem möme sont 
d’un sentiment unanime, gräce ä Dieu, au sujet de la vraie foi, ainsi que la 
plupart des autres villes avec leurs eveques. Prie pour eux tous et pour nous, 
ö notre tres saint maitre et tr&s venere Pre, afin que nous ne soyons pas 
induits en tentation. » 


10 


10 


15 


10 


15 


or 


10 


[293] V. — EVAGRIUS. 


1 


(Je) 
1 


m \ r . e \ , r B z ’ In ’ x 
"EreıdH rorvuv radrı Ta Ypzun.ara Aeyeı ToUus UNO Arzusızv leDeng ANOnnoNoe amd 


y , , = 2 3 em 4 IN <6- » ye 7 L. m > HL 
Zeunpou, HEpe Tı mpochwwev Omen &s Hpnds marpoßev dızbn, ei xul imropia meypı vv 0x avei- 
x N N NIT AN “ir 
m \ r r ’ FR » 2 A \ > ’ z „ \ 
Anrrar. Koouas may Nneripav Emiszomav "Erioaverav in rov 'Opdvrnv ouvorzov Eyer, Xu 
N: 4 \ ’Aoch A > 2 A. AZ dr; N 7, nen HE Er az 
eunpavug Apelousav nv doruystitovg, Tpüs Ta auvodıza Keuripou Tapaylevres xai Täc 
nr = r € \ ’ SE r 2) £ N fi / ‚m d 4 ur v7; es 
ERELVOU ZOLvWVviag Eaurous Amoppiisavres, Bıbdlov valmıpesens auro drariurovrar daerı may 
Eu ’ [4 n - > N ‚ 
"Avrıoyou mod Srıszomodver. "Eyysıpllousı d& Tb Bubilov Adpnkıavo, To av duaxdvmv 
r 63 ’ + DJ 3 % \ S_ 5 Eu\ d 17: a N In AZ 3 en 
rearo zns Ermipavewv: üs Emenön Tov Keufipov Ededoixeı zul zov TAs Toombrng Entozorts 
” ev x 3 r , ’ ns Li € - (N \ r ey 4 
Oyrov, öre ng "Avrıöyou xarenge, Sobärz yuvarzeizv Exuro mepıbeis npocheı To Neunpw, 
’ 2 x 7 \ z [4 \ > 
annıldevög re nal Hpumronevos aa Hz mavrav To eivaı yuvn aynwarılonevos, Kal TO Rare 
- 6 r r - / 4 ’ 4 [4 - \ 2 r 7 IF 
TÄS AEDaNdS HApos pEypL Twv orepvmv xuheis, ÖAopupöevis Te zul uiyıov MoTviamevog, Ins- 
ao N 2 RE u N 2 h , NY ER \ G E $ p\ IR 
Trnplas TIvös Mposynnarı mooiovr. To Deunpn Av aulzipecıy Erudidwor' zul mavras drarahlv 
E% , v2 e en \ r a: 9 x er \ ’ n 
Tod &mopevou Ebeisıv Öulkov nal Öprsun ray sarnpiav” Dveitau, mplv TOv Leväpov va Ev ro 
’ Pr er NE} o € S nn x ’ Nr, Nee .7 en 
Bo xeineva yvavar. "Opos d' odv 6 Neufpos nal vo Bubrtov Öekdnevos zul Ta Ev andre 
Guvels, TO olxeio mponenapräpnse boovp, wiypı vis "Avaorasiou reieurrc. 


e & ’ r \ aut 2 Nr e z x x nm 
Os OUY Avyasticıos TA ER Zeuioo YEYEYnBEVe dLeyvo, LSTODNTEOV yr2 TV TPASZEN 


2 


Mais puisque cette lettre dit que les &vöques du siöge d’Apamee aban- 
donnerent Severe, racontons egalement un fait que nous tenons de notre 
pere, bien qu'il n’ait pas encore &t& rapporte jusqu’ä present par les histo- 
riens. Cosmas, l’eveque de notre ville d’Epiphanie, qui est arrosce par 
l’Oronte, et Severien, l’&vöque de la ville voisine d’Aröthuse, s’etant irrites 
contre la lettre synodale de Severe, et s’ötant söpares de sa communion, 
lui envoyerent un libelle par lequel ils le deposaient, alors qu’il occupait 
encore le siege episcopal d’Antioche. Ils remirent le libelle ä Aurelien, V’ar- 
chidiaere d’Epiphanie. Celui-ci eraignant et Severe et la majesie d’un si grand 
episcopat, revetit, A son arrivee A Antioche, un costume de femme. Il s’a- 
vanga ensuite vers Severe, en se pavanant, en faisant des facons et en se 
donnant en tout l’allure d’une femme. Portant son voile baisse jusqu’ä la 
poitrine, et se lamentant et soupirant profondöment, il remit, sous forme de 
supplique, la deposition a S6vere qui passait; puis, A l’insu de tout le monde, 
il se glissa hors de la foule qui suivait, et acheta son salut par la fuite, 
avant que Severe n’eüt pris connaissance du libelle. Apres avoir recu le 
libelle, et apres l’avoir lu, Severe continua neanmoins A demeurer sur son 
tröne jusqu’a la mort d’Anastase. 


Lorsque Anastase apprit ce qui 6tait arrive A Severe, — il faut en ellet 
PATR. OR. — T. IL 26 


P. 133, 
1. 15 
(liv. III, 
chap. 34). 


= Pr132 


P. 146,1. 3 
(liv. II, 
chap. 44). 


378 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1294) 


rad: TO "Avasracio dıeszeuaouivny, Tposrarreı "ÄnıarınG) TAV GTPATIWTucHhV 
Apyıhv rs Ev Dorwvizn Arbavnstas erirparevrı, Kospav „ur zunpıavov Tov olzelov Eeeidsaı 
Npovwv, dorı To Zeuipm rüg zahmıpesews 76 Bı6dtov reröupaaıy. "Os ereudn Ta Tig Ebas 
narenAper Eon Too: Te TOy Koou& xxt Zeunpıavod doyudrwv Avreyoevoug zÜpe 1.2Na 
ze yevvırag AdTOV AVTLTOLOULEVOLS Tas 0HOy TONeıg, Avnyaye To "Avyusrasio AYaLDTL un 
Suyachaı Tourous TÜV OIXELMV guyadedcıy Beövav. Tosodrov Toryasody mepıinv oavlowrizs 
*o "Avaorasio, og dunppndnv yaklaı 7ö "Amıurino umdev Bosreohaı mpoerdeiv, und’ av ei 
5 
A 


meo aln.aTos bavig Exyorro... 


era ve aa akuadoyov 7, € 
sel) KR AGLOAOYOV N, 
3 


Kal avz 8: 70 Bufävriov nooodnunv rod Basıddos Ev Ta Torsayio Bovindevros rorn- 
> v D N ; = 1 
e N € - , r G x 2 - 

can To « oO Grauowdets de Anis », Beylorn oTZals yeyovev, @s &: 72 pidısre mis 

7 n z T z IN 

X sısriavov Oonaxeias aberoup£vne. Hs Apyayov Kal mpOGTarnv yevechx: Tov Maxedovıov 

\ ! en r RE, ; ; ; 2 \ € 
zur mov dm’ abroy zAnpov Deunpos Dnsı mp0: Eornptyov Ypdyov, HUT@ (EV lepatıxod TEru- 
Yınzwaz dpovov, imı d: vis Banıkdas Ararwmevog, Öre Tod ur" aurov, gs por Acierrau, GUY 


ey ’ nr PEN er Nr r = = N R- \ 
Erepoıs amnıdön ovasrnplou® Tpüs FOL Keydeisı, nar &% TolTwy oll.dı TOv dıuborov Fov 


Maxsdoviov Er6E6rüchen. 


raconter qu’Anastase arrangea cette affaire avee bienveillance, — il ordonna 
a Asiaticos, qui avait &t& charge du commandement des troupes de la Phenicie 
Libanaise, de chasser Cosmas et Severien de leurs siöges, parce qu'ils 
avaient envoy6 A Severe le libelle de sa deposition. Asiaticos &tant arrive en 
Orient et ayant trouv& qu'un grand nombre de gens adheraient aux doctrines 
de Cosmas et de Söverien et que leurs villes prenaient fait et cause pour 
eux avec beaucoup de courage, fit savoir A Anastase qu’il n’6tait pas possible 
de les chasser de leurs trönes sans eflusion de sang. Or, telle etait la bonte 
d’Anastase qu’il eerivit en termes precis ä Asiaticos quil ne voulait pas 
qu’on mit & ex&cution une allaire, meme grande et remarquable, du mo- 


ment qu'il fallait verser une goutte de sang. 
3 


A Byzance, l'’empereur ayant voulu ajouter au Trisagion les mots: Celui 
qui a ie crueifie pour nous, il s’ensuivit une tres grande sedition, comme si 
la doctrine chretienne etait profande au plus haut point. L’auteur et le chef 
de la sedition fut Maeedonios et son clerge, d’apres ce que Severe raconte 
dans la lettre qu’il eerivit A Soterichos, lorsqu'il n’avait pas encore obtenu le 
tröne &piscopal, mais qu'il s&journait dans la ville imperiale, apres avoir 
te expuls6 de son couvent avec d’autres, comme je Vai raconte. C'est ä 
cause de ces calomnies, je erois, et pour les raisons indiquees, que Macedo- 
nios a 6t& chasse. 


or 


10 


ER 


c 


or 


10 


[295] V. — EVAGRIUS. 379 


A 


Tov 88 ya Leufipov üg is "Avrıöyou Tpdedpng Exey eıgorovnto, zalt 7x Bhkoavra dinyn- 
N N Ri ai > 7 > > ; 
Gayro, &mei mav Ev Koaryndavı ouvodov &p! Enkorng Avahluarı renbANMav obx Eraioaro, 


ı : - ’ m ‚ ’ 6 6 - \ = 2 ’ 6 2 
za MANLGTK YE Ev Tas AANOUW.EVOLS evbpnviorixais GurAabats, Auı Tais TOUTWYv auoıbaLaıs 


Pe \ Rn nu y INZ,H. \ ß BEE 3 e, 

&s duemeuaro zols Exxorayoo marpıkoyas — 2dEydncav 8 uovov Ava wnv "Arekxvdcnu 
x ’ f nn 3 \ ‚ b} + r Ey, x al + A 

moAıv moog Imxvvov Tod mer& Tov moorepov 'Iodvvnv, Arooxöpou re ao zur Tınobeou — ai 


za WENDE AuDv drncmlovrar, Tod re Evreöflev narı vis inzinsias imaveornoav Eoıdes 
7 = y ’ N = z LEE , 2) 

AL 6 TIGTOTATOS dunaedn Keos, Aereber louorivog To mpurw rg aurod ” Buardeias Ereı 
‚ RX S_.2 \ ED) n 2 7 T». d = A £ « BIER S 

suoy.ehevrx rov Keufpov ToLvas siompaydävzı vis YAuoans Ölaremvonevns, &g Eviois did- 

mehpöinra:, Eipnvaiou Tav Trodkıv Eyyarpıabevros 65 Epeiornxer 77 &ox TOv Apyav IV TV 

"Avrıöyou. Ihorovraı de r% Tepl ThG RAT’ auTov Emoyfis zov Eipnvaiov Eyyanpıchnvar 6 

Zeuäpog mpög Evious ray "Avrıoydav Yazpwv zu TOv Tpumov Tig Quyäs Sunyouu.svos‘ Ever 

neylorzus Aordopiaus zov Eipnvaiov BrAMe Ds; mAcav abro QuAaxıv ax0ıon mepıhevrx un 

dundpzvar wis Avrıoyou. 
Eist $8 0i oacıy bs Birziıavos nv YAocsav EEnensaro od Neunoov, zinerı Tao% To 
p > > Y >, 1) p ü 


’ , x r do; en r Nr ’ ER u 2 us m 4 [3 
Tousrivo Tax TOOTLOTE 00AWV DEpEIV, HLHTL Ye ElIS AUTOY NWODLZEV Ev TOLS SXUTOUL Aoyoıs 10) 


A 


Elu patriarche d’Antioche, ainsi que nous l’avons expose plus haut, Se- 
vere ne cessa d’anathematiser chaque jour le coneile de Chaleedoine, surtout 
dans ses lettres d’intronisation et dans celles qu’il envoya partout aux patriar- 
ches en r&ponse ä des lettres de ce genre. Les siennes ne furent regues qu’ä 
Alexandrie par Jean (III), qui succeda a Jean (II), par Dioscore et Timothee. 
Elles sont parvenues jusqu’ä nous; elles ont fait naitre de nombreuses 
discordes dans l’Eglise et ont mis la division parmi les fideles. C’est pourquoi 
Justin ordonna, la premiere annee de son regne, d’arreter Severe et de lui 
infliger comme chätiment d’avoir la langue coupee. Au dire de certaines 
personnes, ce fut Irenee, alors le chef des troupes de l’Orient ä Antioche, 
qui fut charge d’ex6cuter l’ordre de l’empereur. Dans la lettre qu’il eerivit A 
quelques habitants d’Antioche et dans laquelle il raconte comment il s’en- 
fuit, S6vere confirme qu’Irenee fut charge de proceder A son arrestation. 
Dans cette meme lettre, il accable Irenee des plus grandes injures, parce 
qu'il l’avait fait surveiller avec soin par toute sa garde pour l’empecher de 
s’echapper d’Antioche. 

Il y en a qui disent que Vitalien demanda la langue de Severe — Vi- 
talien paraissait encore etre en tres grand credit aupres de Justin — 
parce que Severe l’injuriait dans ses discours. Severe abandonna son tröne 


2P2155% 


P. 160, 
1. 13 
(liv. IV, 


chap. 10). 


380 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1296] 


Zeunpog. Pevyer d’ ODy Toy olzelov Hpdvov dva zov Toprıztov unve, Ov Nerreuöprov N Po- 
palov Aeyaı Ywvn, Eodou.ov Kal EENADGTOV AL TEVTAKOGIOGTOV Eros yonwarılovong «is 
"Avrıöyov. Kai Wer’ abroy Es Toy Eaurod Öoovov aveıcı Ilaödog, xereuoßeis räv ev Kadyn- 
dovı GUvodov Avapavdov wnpörreiv. Ixödos iv odv EHeroucıos avaywphsas vis "Avrısyou, 
TV TAVTOY GTEiderar Topeiavy Tov Piov dauern adnevog- Evgpxanos d8 er’ alrov &E 


e , BEN \ Pi REN ”v v 
IepocoAyuwvy Ei TOv nar’ aurov Aveıcı Opovov. 


’ \ \ = n ’ 7 NE G \ m ’ m ’ B 
Iovorivızvos utv olv zav Ev Kadyndovı auverniuborov xal ray map’ abr@v Errelleinevov 
r n ’ 2 N, Ds r v2 r er ı 7 r ® v 
MAR yewizös Avrsiyero, Ocodopa de TOUTOV GUvolRog, TÜy av Qbcıy Acyovrwv' eire 
en ; Sy ee 
xaı Töv dAMdOg ourwg Eydyrav — HVIXE Yap 6 TEpl MIGTEWg MpURELTaL Adyog, MaTEpeg TE 
ni "Nr 7 x ‚ N v r are, 
TrpOg maidas, Taides re ab Tpüg Tobs Yüvras dlloravran, yuvn TE TOv idLov yaperny, &vap TE 
y 4 x x ‚x ’ ’ x r ’ 7 r 
ad may To0s Thy ldlay yanernv —, ElrE Aal nark TIVa GUYXellevor olzovomiav iv’ 0 WEV 
Toy Aeyovrov do Qyasız erı Xororod Tod deod Huav METR TV Eywaw Avreynraı, ı de Toy 
7. e DE a 3285 N Aalen ESS 
mpesbeuövr@v U.LaY Qualy. Ouws $ 0lv Ar hoLs obx Evedidosuv AAN 6 L.EV Toy Ey Karyn- 
R / > , EINS x S , -, ‚ = = 
dovı ouvreßsinevov Aha Fmoudulws avrehaubavero, ı 08 u.ETR TÜV Ar’ Evavrias lolca Tav 


4 ’ \ + € IN x ’ x x . 
Aeyovrov BAY Doaty TAN TOLWS TrpOEVOEL, HaL TOUS YE AU.EOATOUG mepıedahmev KR TOUS EAA0- 


au mois de Gorpiaios, que les Romains appellent « septembre » dans leur lan- 
gue, en lan 567 de l’ere d’Antioche ‘. Apres lui monta sur son tröne Paul, 
qui regut l’ordre de proclamer ouvertement le concile de Chale&doine. Paul 
s’eloigna de plein gr& d’Antioche, puis partit pour le grand voyage, ayant 
termine le cours de sa vie. Euphrasios de Jerusalem lui succ&da sur le tröne. 


B) 

Justinien adherait tres energiquement A ceux qui s’etaient reunis A Chal- 
cedoine et aux doctrines qu'ils avaient exposces, tandis que Theodora, son 
epouse, adherait A ceux qui disaient une seule nature, soit qu’il en füt vrai- 
ment ainsi — lorsqu’il s’agit, en eflet, de la foi, les parents se separent de 
leurs enfants, les enfants de leurs parents, la femme de son mari et le mari 
de sa femme, — soit qu'ils eussent fait entre eux une sorte de convention 
pour adherer, l’un a ceux qui disaient deux natures dans le Christ notre Dieu 
apres l’union, l’autre äceux qui professaient une seule nature. Quoi qu’il en 
soit, ils ne se firent aucune concession l’un A l’autre, mais Justinien defendait 
avec beaucoup d’ardeur ce qui a te etabli a Chaleedoine, et Theodora, qui 
etait du parti contraire, prenait soin en toute chose de ceux qui disaient une 
seule nature : elle cherissait ceux de notre pays et traitait avec une grande 


1. C’est-ä-dire en l’an 518 de notre £re, 


10 


15 


10 


15 


or 


10 


19 


1297] V. — EVAGRIUS. 381 
darobc WeyAios yprnuacıv &dekıodro. "H zur meide: zov ’Touorivıavöv neranenmrov Keufpav 


romsadar. 

‚ r x ‚ Nw2 NS - 
Zalovraı rolvuy Emioroiat Zeutpou mpog re Tousrıviavov mpös re Oendpav' Sı av 

E e \ 5 e r + Di \ r 
Eorı Aabeiv og nat’ apyäs way Moog av Bactierov 6d0v duavebiero weh’ 6 rov "Avrioyeias 
zatarerorme Üpovov' Ucrepov Evror xarelinpe Tau. Kai yeypapev ws era TpOS THV 
r = = 7 € En er yR: k 
Basıkdwag Eyeyavar EveruyE re ro "Alina zur Täg mapaminaias ol doens ESÜENKE KUTOV zul 


\ 


eG . x \ n , FR 8 ’ en ar RN Bits \ 
Tüg eig rov Qeov vonisews, Tereıze Trg aledoas erorzva. Teypanrar de zuro 72 men 
zoorwv mpdg Oeodusıov Tüv why "Arskavdocav Emiaxomodvra mov iv ls zul meyaizuyer 
€ \ N "AO , " e y a HIN 2. IE re \ 3 , Ey \ 
&s rov auroy "Aydımov mereızev, GG elpnrat, Tüs Emi yAs O0&ns xal This olneiag xahedpag Ta 
2 7 ’ x ’ x # 
TOLKÜTE TrpURPIVAL doypara. bepovraı 88 zul "Avdimou mpös Oeoducıv Erıisroini Trepl Tou- 
P z > „ r\ 5 NE z 
TwV, Qesodoslou re x) mp05 Zeufipov nal "Avdınov, &s TADENU KITANUTEAVOV TOR EVTUYYAvELv 
r ‚ x Er „ ’ ” - 4‘ ’ 
raurars Bouronevors, iva un mAAdos areıpov Ereiszuninen Ta mapdvrı rom. 
er 2 - ’ B „r N x E} 
"Ouws Ö olv os ayrızav av Baoikkns xeieusutrwv Iovres zul un Öeyonevor 7x Ev 
‚ „ = > : Dn a » r F 
Karyadevi suvreßsıueva, aupo Toy oixelav EinAahernv Hpovwv, Kal Töv Ev Arskavöpeias 
r # INS m r z 
Zwidos dındeyerar, mov dE ns Baraweias "Eripavios..... 
Deyparraı 8° obv "lousriviav® vonollesia Ev h ray Zeuüpov zuı "Avdımnov abv Erepoig 


avareleuxzrızev, Tarvais ve weyioras bmorißleıze Tabs 7x ixelvov mpsabeuovrag doyuara. 


largesse les &trangers. Ce fut aussi elle qui persuada A Justinien de rappeler 
Severe. 

On a conserv& les lettres de Severe A Justinien et A Theodora. Elles 
permettent de voir qu’au commencement il differait continuellement son dö- 
part pour la ville imp£riale, parce qu'il avait quitte le tröne d’Antioche, mais 
qu’a la fin il s’y rendit. Severe a 6erit qu’apres son arrivee dans la ville 
imp6riale, il eut une entrevue avec Anthime, et que lui ayant trouve des 
opinions semblables aux siennes et la meme croyance en Dieu, il le persuada 
d’abandonner son siege. Il a relat& les details de cette affaire dans sa lettre 
a Theodose, le patriarche d’Alexandrie, oü il se vante d’avoir persuad& ä 
Anthime, comme il a et6 dit, de preförer ces doctrines ä la gloire terrestre et 
a son siege. On possede egalement Ace sujet des lettres d’Anthime A Theo- 
dose, ainsi que de Theodose a Severe et A Anthime. Je les passe sous 
silence et les laisse ä ceux qui dösirent les lire, pour ne pas insörer dans mon 
@uvre une matiere trop considerable. 

Theodose et Anthime allant ä l’encontre des ordres de l’empereur et 
ne recevant pas ce qui avait &t& convenu ä Chaleedoine, furent chasses de 
leurs trönes; Zoile receut celui d’Alexandrie et Epiphane celui de la ville 
imperiale..... 

Justinien &crivit une constitution dans laquelle il anath&matisa Severe et 
Anthime ainsi que d’autres, et oü ilmenaca des plus grandes peines ceux qui 
professaient leurs doctrines. 


= B161 
(liv. IV, 
chap. 11). 


P216% 
1. 24. 


P. 152,1. 6 
(A.M. 
6002). 


(A.M. 
6003). 


382 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1298] 


VI. — THEOPHANE 


Theophane, dit le Confesseur, naquit sous le rögne de l’empereur Constantin Copro- 
nyme (741-775), et mourut vers l’an 817. Il eerivit sa Chronographie entre 10/11 et 
814/15 dans le but de continuer la Chronique de son ami Georges le Syncelle (7 810/11), 
qui &tait rest6e inachevee. L’®uvre de Theophane va de 284 a 813, c’est-a-dire du regne 
de Dioeletien a la chute de l’empereur Michel I® Rhangabe. 

Edition eitee: C.de Boor, Theophanis chronographia, vol. 1, Leipzig, Teubner, 1883. 


, m „ ” L3 UPBEN r 230% ’ x ’ Pe > m 7 ’ 
Tosro To Era movayoi rıyes aiperizoi a Eihovres amo avarolig Ev TO Bulavrio 
Aua Zeunpo To duooebei aarı Maxsdoviov zur Trc cuvodou Earosdalov. Tosrous "Avz- 
wis ’ N e gOEE 5 £y) x ee DMrdsize ; Na ıE er N ’ oR/ x 59 
oracıog Evrimwg üEkaro &s Eyhpoug is Ahnen: nur Tapksavsag THy AVATohny Ra de 
\ \ r 
TA KUTE TPLGGOVTAS "2... 
7 INT FR x ‚ E Fan 2 e . \ 
"Ocor 8: xAnpızol aa Aaizol aiperixol Erbyyavov Ev To Bulavrio, r® Zeuipw zei 
Tolg aiperinolg movayois Avarolınolg koyaralov zarz Maxsdoviou omoudzlovres'. OL de 
nara why Ilararorivav Bsopopor movayot Inro Hein zıvadevres dov eis To Bulgvruov zarı 


vr z \ Pe \ ’ - - 2 
Zeuripov AU TWVY GUY AUTO POva/WV. 


= 8) zur #2 N r 
To 3 abro Ereı zul xar& Maxedoviov 6 Baoırebs auveoxesalev' zul ol Amosyıorat 


1. Cf. extrait n° 1 de Th&odore le Lecteur. — 2. Cf. ibidem extrait n® 2. 


En cette annde, deux cents moines herdtiques vinrent de l’Orient A 
Byzance avec limpie Severe et se mirent ä attaquer Macedonios et le conceile 
(de Chaleedoine). Anastase les recut avec honneur, parce qu'il voyait en 
eux des ennemis de la verite, qui avaient troubl& l’Orient et qui allaient faire 
la m&me chose ici..... 

Tout ce qu’il y avait en fait de cleres et de laiques heretiques A By- 
zance, fröquentait Severe et les moines herdtiques orientaux, et attaquait 
Macedonios. Mus par un zele divin, les pieux moines de la Palestine vin- 
rent A Byzance pour combattre Severe et les moines qui etaient avec lui. 


La m&me annde, l’empereur machina des intrigues contre Macedonios; yo 


or 


ni 


er 


10 


or 


10 


1299] VI. — THEOPHANE. 383 


uEr% moloray OyAav Ev TO Apyayyiin od nararioy zur Ev rd peyidn Eumdnota bar 
Aoyres Ev xupianfi TO Tpısdyıov mposerilouv 76, « 5 orauawhels di Hnäs », Gare Tabs 
Gphodsknus & AVAyang U.ETH TAnyav auras 'Eixaaı. "O dE Baardebs TOODAvOS dın av 
ATOCKLSTOY novay@v za zinpırav za Tourıavod od Kapias mors inioxdmou, Ereıra Ö8 


© = INS Pr N, N, \ N uR 
Adızapvaaod zul Deunpouv rod Öucsehndg Erı Wovayob Ovrog Eroktusı zav Maxzedöviov Üßpenıv 


Alroy Inunalaus aloypaüs sun BENroV". 


\ r Pr Du . ’ \ 
Tores al Diabıavov Eoroudase Tod Houvou "Avrınyeias Eubareiv 5 raozvonos Banırsvg 
x er x er m = # 3 v ’ - IT! 7 ı n 
ax Zeufipov Tov mpogayrı üs Andeins Eyhpov Avrersayayeiv. "Ereevro 8 KaTnyapadvres 
SuaNe Nun , r N , $ > z es NG x \ FOR 
aurov Örı Gröuarı uavov Tv auvodov aveleudrisev, al ob zupötz" Aoımav zul Guveßoukeunv 
Er e de F ER fi N ‚ ER N mn / « m u 
auri ol meugbevres Kpyovrss napk zoo Barsıkkus od Efsöcaı abrov AAlyov broymafozı dız 


röyv Tagayov. Tovrou d: eis Ildarzvoug Eferdovros, eihkns ov duosehn Leufipov Eyeıporo- 


’ = & = > 3 = r 2% RS n ,y n. o \ 
VAGAY TrROGWOVKGAVTE Ev TA HOvf T@v Arosyıorav vinalov vod Maioun.z Vals. Drasıavov 
x > [2 »Y% , \ „ RER E „ IN + \ - \ x 
dE Ev Ieroaıs Elopısav Hal MdAous TOAAols EMIGROTOUS GLönpwWievoug za Ainpixog zul 


f2 € „nr € tr ’ * G x nm 7) \ > m 
movayous. Hiiez de 6 leg000XJ 10V dvayaalouevas umO Tod Baaıkdas n Yeungo zowwvnad: 


1. Ci. Theodore le Lecteur, extrait n® 3. 


et les schismatiques, ayant avec eux des gens soudoy6s, chanterent le 
dimanche, dans la chapelle de ’Archange, qui se trouve au Palais, et dans 
la grande Eglise, le Trisagion avec l’addition : Celui qui a ete crucifie pour 
nous. 11 s’ensuivit que les orthodoxes furent oblig6&s de les chasser en les 
frappant. L’empereur se servait ouvertement des moines et des clercs schis- 
matiques, de Julien — qui fut d’abord eveque en Carie et ensuite eveque d’Ha- 
licarnasse —, ainsi que de l’impie Severe qui etait encore simple moine, pour 
combattre Macödonios et pour l’accabler publiquement d’injures indignes. 


L’inique empereur s’appliqua alors A chasser Flavien du tröne d’Antioche 
et A le remplacer par Severe, l’ennemi declare de la verite. On l’rattaqua en 
Vaecusant d’avoir seulement anathematise le concile (de Chaleödoine) de bou- 
che et non de c@ur. Les magistrats envoy6s par l’empereur pour le chasser, lui 
conseillerent alors de se retirer un peu A cause des troubles. Lorsqu'il se fut 
rendu ä Platanoi, ils ordonnerent aussitöt l’impie Severe qui avait embrasse 
la vie monastique dans le couvent des schismatiques tout pres de Maiouma 
de Gaza. Ils releguerent Flavien a Petra, ainsi que beaucoup d’autres eveques, 
cleres et moines qu’ils chargerent de chaines. L’empereur obligea Elie de 
Jerusalem A communiquer avec Severe, s’il ne voulait pas &tre chasse de son 


B: 156, 
12,9 
(A.M. 
6004). 


P.157,1. 8. 


2157, 
1.29 


(A.M. 
6005). 


P. 158, 

22 
(A.M. 
6005). 


384 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1300] 


Hrhs Emiononis Euoindäva, TOV Movayov OyLpWszvrwv KuToV, TS ENIGZonng MERNOV 


7 \ 


e r 3 [2 ze 1 N} r ’ r N z 2 _ 
nperioaro erorndnvan!, zur &ysıporovndn loxvvng AMO oraupogurdrmv suvhen.evag moLelv 
cu Heincıv. Keuorovaders hy: obderesov ETROLNGEN. 


A 


"Avyrıoysias Erianomog Zeufipog Er “. Sie 157, 8; 160, 10; 161, 25; 164, 29. 


b) 


, Ni x v u ı£ n IN r \ m 
Tıuusdeos 68 To övona Neuripou BouAndeis Evragaı Toig ÖmTUyoLs Xu 705 Prabıavod 
- € x Pr a. - ‚ x x ’ r s ’ r 2 
Eubanaı Imb Tod Aaod Exwiößn. Leunpov Yap TMy zorvwVviay mavTes 0! öghadn &ouyov, 
r E \ r > rs =; ER si2r \ BD 
B.AALGTE OL 1OVay0l, obs mera mihhous aypoımızod TInWp@v ToAAuUg Epiveuse TA Ausınarnpın 
! ! - 


> I, Ereis SR ed N ee BAR dc & 24 enen iz Io 
AVATIEROV AN TE LED“ GAELUN TWV 0° Jo 09ILWV JEÜYEYOV 0 LEDOGU \0S. 


, er Sr ’ « ‚ - m P} 
"Ayuordoıs 98 rız Erıdun.ov yevechaı dovE TMaAxıorivas bresysro TO Baordkei, a el 


’ ec ’ € r nn ’ [2 
n meisa "Iodvvnv, rov werz "Hay Emiozonmov Tlesocorduwv, z0Lv@vnaat Yeunoo, Otdeıv 
p , k k x , k I 


1. Cf. Theodore le Lecteur, extrait n° 6. 


tröne episcopal. Elie prefera etre chass& de son tröne, bien qu'il füt soutenu 
par les moines, et on ordonna Jean, un ex-gardien de la Croix, qui avait 
promis de faire tout ce que l’on voulait. Une fois ordonne, Jean n’en fit rien. 


4 


Severe occupa le tröne d’Antioche pendant sept ans. 


5 
Timothee ayant voulu mettre le nom de Severe dans les diptyques et 
enlever celui de Flavien, en fut empöche par le peuple. Tous les orthodoxes 
fuyaient, en effet, la communion de Severe, surtout les moines, dont il en 
avait tu6 beaucoup en les chätiant avee l’aide d’une troupe de paysans. Ce 
voleur sacrilege (S6vere) renversa aussi les autels et fondit les vases sacres 
des orthodoxes. 


6 


Un certain Anastase desirant devenir due de la Palestine, fit Ja promesse 
suivante A l’empereur : « Si je n’amene pas Jean, qui a succede A Elie sur 


[21 


10 


10 


10 


[21 


10 


[301] VI. — THEOPHANE. 385 


” Alroas ygustou ». Aubwv obv Tv aoyav nrdev eis TsposcAuu.x un. TIozyvov un reıdo- 
’ x r rn 7 [4 v - [4 Et, > ‚ r z 
Inevov Eis Ppaup&v evebahev. Zayapiaz de orig &oyav Ilxdarorivas, Beopıras avnp, urehero 
> ’ ‚ rL ’ [4 € , na N \ ee x N\y = NE ‚ 
7o Emiorino ro Neil Mepötevos brosyecheı Ti Houxi mariv T& doRoüvra AUTO, el 
& Pr \ [4 Be ee N ’ + ’ \ E fr 
Amronaracrahn eis Tüv Hpovov aurod. Tod be FTONICAVTOg AbTOV Aal AMOKATAGTÄGKVTOS, 
/ 
GUvayaycv a WOvaoTnpız eig Tüv vaoy Tod Aylov Uremxvou xuL averdav Er’ Au.bwvos ANE- 
N x ’ x = \ \ 7. £2 ’ ‚ 
Beuzrise Neoröprov Kar Köruyex RN Leunipov Ra Lorhpıyov Toy Kauszpeias, AYaYopelcas 
x RI De » re & 5 yod ° z NE yo St el 5 ade) 36 u ma 
Tue Aylas nal ” olzoumevinas Teoaapars muvodoug mapiv DE zul NVmarıos, 6 20ENpLdüs Tod 


Basıkdas, um z0ıvavoy Leungo TO GUvoAov. 


7 

"Arzuowvddon DE, W Quhdoya ray Yxpazıvav, Barrıchevrı Neväipos 6 dunsshng 
Ivo Emioxdmoug Ereube TTg Aobng adrod LeradoUvaı aura. Oi 9% mpovoix UmO TOV 
sehoddkuv 6 avıp Ebarrichn Tov deyou.Evov av oovodov. Toy HE Erıoaorov Leunpou 
dracrodosıv Tov oVirapyov tod Mmhode Icyrumaros smeudoyrwv, Oauuaarus Kurous MAeybev 

p p De IN I \ 
> y , 7 v \ \ > neh 7 Y 
Adaun.osvdapag dpaparoupyig rormsen. "Eon yap Tpos abrois" « ypkuparı », Ynalv, 

z R \ «5 r - z m, Su r 

« &dekunv Gnu.EpOv Gnu.alvovrd wor Or Miyanı 6 Zoyzyyeros rehynzev ». Tov 6: einovrov 


’ 


Nr = nr ee 87 2 NEE yo = 0, 9 & N 
AÖUYATOv EIVaL TODTO, Epn 6 DuAapyoS’ « zul mag Neos yumvos eoraupwdn 220" vuas, eu win 


\ 


le tröne öpiscopal de Jerusalem, A communiquer avec Severe, je donnerai 
trois cents livres d’or. » Il obtint la charge et se rendit a Jerusalem. Jean ne 
cedant pas, il le jeta en prison. Mais un certain Zacharie, prefet de la Pa- 
lestine, un homme pieux, mü par un zele divin, suggera ä l’eveque de pro- 
mettre au duc d’accomplir ses desirs, s’il ötait retabli sur son tröne. Le due 
l’ayant reläche et retabli (sur son tröne), il convoqua les moines dans l’eglise 
de saint Etienne, monta en chaire et anath&matisa Nestorios, Eutyches, 
Severe et Soterichos de Cesarde, apr&s avoir proclame les quatre saints con- 
ciles ecumöniques. Hypatios, le neveu de l’empereur, etait present; il ne 
communiquait en aucune maniere avec Severe. 


Z 


L’impie Sövere envoya deux eveques A Alamoundar, le phylarque des 
Sarrasins, qui avait recu le bapteme, afın de luı communiquer sa propre infec- 
tion. Gräce A la Providence divine, le phylarque avait &t& baptise par des 
orthodoxes qui recevaient le concile. Comme les eveques de Severe s’eflor- 
caient de detourner le phylarque de la vraie doctrine, Alamoundar les röfuta 
d’une maniere admirable avec l’invention suivante. Il leur dit : « J’ai reeu 
aujourd’hui une lettre m’annongant la mort de l’archange Michel. » Les eve- 
ques lui ayant repondu que cela &tait impossible, le phylarque leur dit 
« Comment, s’il n’avait pas deux natures, le Christ a-t-il pu ötre erucifie 


“pP, 15% 


Ps159, 
1. 19 

(A.M. 
6005). 


P. 162, 
1. 13 
(A.M. 
6008). 


386 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. \302) 


dyo Ylocwv MV 6 Xpıorög, eimeo unde Äyysdos amohvnorsız » zul obrw wer’ alayuvng ANE- 


r m ’ ‚ 1 
yaonsay ol Tod Leunpov ETTIGAOTOL 


4 


To 9 adro Ersı nal "Apsadvn rn Basidıooa kreisurnsev, Oi de povayor fig &prinou Heiw 
Vf , ‚ ’ ‚u y ’ \ y m u ‚ 
IM» xıyvospevor, Tescapaz Öaumprusias ouvraäavres Ola iv Emeubav vo Pxardel, wiav 


dt Toic Apyousı TTs yapas, zar uiav To Erisröma Tsposoduunv "Iuzxvvr, dxugrup- 


’ e G ’ r N 
paevot, MNTE TS Kylas Ev Xarzadovı Guvodou Tr Tape 


BD 
OT 

„ 
er 

& 


de, phre To Öuoceber I Zeunpo ZOLVO- 


v7oat. 
8) 


Pr N ’ ‚ ’ r P . 
Tod de Ertoxdrou Be Tıuoheou arodavövros, "Iozvvav rov Karta- 


doxnv, TrpEGGUTEHOV „ai auyxENMov Kuvoravrıvounidewg, Emiozumov 6 Paroıkeug Mposyeı- 


=D 


’ = N e ‚ - ‚ x ’ ‘ , C4 ’ 
LCATO. Osros jeıporovandeig en lazı NUERZ TOU TEL TıYy ATOGTOMANY zyedücaro oToitVv. 


Ns} x N‘ 
Od: Axös ToAAny ardaw Erolnse To Tozvvn rod avaßenariczı E Eeuäpov ? 


1. Gf. extrait n° 7 de Theodore le Lecteur. Cedr£nus reproduit A peu prös litteralement cette röedac- 
tion de l’histoire d’Alamoundar. Une redaction du m&me genre se lit dans la Chronographie anonyme 
que Cramer a publiece dans le t. II des Anecdola graeca Parisiensia, p. 316. Cl. plus loin la rödaction 
de Zonaras. — 2. Cf. l’extrait ne 8 de Theodore le Lecteur. 


selon vous comme Dieu seul, puisqu’un ange ne peut m&me pas mourir? » 
Lä-dessus, les &vöques de S&vere se retirerent tout honteux. 


be) 


La m&me annee, la reine Arıadnd mourut aussi. Les moines du dösert, mus 
par un zele divin, compos6rent quatre protestations; ils en envoyerent deux A 
l’empereur, une aux magistrats du pays et une ä l’evöque de Jerusalem, Jean, 
pour le conjurer de ne pas enfreindre le saint coneile de Chaleedoine et de 
ne pas communiquer avec Severe. 


%) 


Apres la mort de l’&veque de Gonstantinople, Timothee, l’empereur 
nomma comme eveque le prötre et syncelle de Constantinople, Jean de Cap- 
padoce. Elu le troisieme jour de la semaine de Päques, il revetit (aussitöt) 
Phabit apostolique. Le peuple fit une grande sedition contre Jean pour le 
forcer ä anath&matiser Severe. 


10 


10 


10 


10 


1303] VI. — THEOPHANE. 387 


10 


\ \ \ EN z , ’ N a ’ 
Bırarıavös d8 6 meopendeis merkt Oävarov "Avaarasiou "Tovstivo T® werd ayddna 
7 e 7 vr na ve es , 3 y 
Grein, Gare arparndarou dkiav map abroad dekaahaı nal Imaredozı Madre Ev Bulzvrio 
" , — ı G ” # „ 2 
ax Umarov Avayopeußfivar nal zuUmTe Iparsevrou Trxppnatav ve Eysıv TooauTnv Tpög T 
7 ® = 2. ‚, ’ = x ‚ Br x z: E ‚Nr 
Basında, Gare zaı Deufpov Mpnotasz: uindiva Au avanpehäivan. Atav y&o nv 6phodndo 
6 Bıradavsc. "Od: Zeungos Kroloas Enuyev, za TouXLavös "Adınapvacod Erioxomos' wol 
> er, ’ r , yulap. r \ \ a ER) ’ SWR , 
eis Alyurcov ameMdövrss Taurnv Er&pacay, rov mept Mhaprod aa aphaprou Aöyav KıvA- 
‚ - ’ ” n m ’ 
care, Ätoozöpou ErIGROmoUvros Anskavdgeias ah Zeuripou dt Tod dunssboüs !turod&v 


= 


yeyovoros, Maödos &ysıporovndn Errioromog "Avrioysias, 6 Eevodayos ray Ed6oyrau !. 


11 


7 n E72 ’ [4 ’ r 4 7 x ’ 
Toro r® Era "Erigaviov, Eriszimou Kuvsravrıvouröiewg, TERzurioavros pnvi Tov- 
[2 ’ - [2 ’ , EZ r a ns LG v r , [2 
via €’, Ivöınrıävog ıE’, Emioxonmnoavrog irn ıs' aaı utvas y', "Avdınos, aiperizos, Enisxonog 
Tparelosvrwv, nerereßn Ev Kuovsravrıvourode. "Ayanınrag 8, 6 Eriozomog “Poung, &v 


r Der) ’ \ ’ r " N \ nu n r 
zobra ra Era aveMlay ev Kuyaravrıvouriieı Uvadoy Erodrnge zur Tod dusoebods Seurnpov 


1. Cf. Malalas, extrait n° 2; Cödrenus, dans Migne, Patr. gr., t. CXXI, col. 693»; Zonaras, liv. XIV, 
chap- v, p. 266 ed. Dindort. 


10 


Apres la mort d’Anastase, Vitalien, dont il a &t@ question plus haut, se 
concilia entierement les faveurs de Justin le grand. Il obtint de lui la di- 
gnite de general, remplit les fonetions de consul apres son arrıvee A Cons- 
tantinople, fut proclam& consul et comte du Ilpxisevrov. Il jouissait d'un si 
grand credit aupres de l’empereur qu’il ordonna que Severe füt chasse et tue. 
Vitalien &tait en eflet tr&s orthodoxe. S6vere ayant appris la chose, s’enfuit 
avec Julien, &veque d’Halicarnasse. Ils se rendirent en Egypte et la trouble- 
rent, en y agitant la question de la corruptibilite et de l’incorruptibilite. 
Dioseore 6tait alors eveque d’Alexandrie..... Apres le döpart de l’impie Se- 
vere, Paul, le direeteur du xenodochion d’Eubule, fut ordonn& eveque d’An- 
tioche. 


11 


En cette annee, Epiphane, l’eveque de Constantinople, mourut, le 5 du 
mois de juin, A la XV° indiction, apres avoir occupe& le tröne Episcopal pen- 
dant seize ans et trois mois. Anthime, un heretique, qui etait eveque de 
Trapezonte, fut nomm& ä sa place & Constantinople. Mais l’eveque de Rome, 


BA217Ed 
(A.M. 


6029). 


388 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1304] 


sur Tovrıavod rod "Adızmovasiwucs zu T@v Aoımav Oeonasyırav iv ois zul "Avdımos, O- 
p & 1.05, 


Eniozomos Kowvoravrıvounörewng, DS ÖNoHpWv AUTOv wohanpeheis 2Ee6inhn fs BasıXtdog, 
ERLGZOTNGAS WAVOS U" za &yeıporovnßn vr’ abroad Mnvas, mpeoburepog mar Eevodoyos T@v 
Ixubov, ind ’Ayamnrod, od mama Pouns'. Ayamnrözs dE, 6 Erioromog "Poyng, &v 


E7 


Bulavrio @v txowndn, 2aL &yeıporovaln avr’ abrod Eir6epros Idoas Eros Ev. 


12 


Ta 8° abro Ereı Tumodeou, Enıszönou "Arekavöpsias, rekeuricavrog, Neufipog 6 dus- 
oebns, "Avrıoyelas woryög mp6edpog, ax Toutıavog 6 "Adızapvaaeug Ev "Anekavdgeia 
Quyövres, mepi Hhaprod zaı apdxprou Susveyhevreg 227! Adndav yeydvaoıy, 5 adndeiag Ovres 
amaraıı. Kat 6 uv Ocodöcınv, 6 dt Taiväv manebxAovro eis Emioxömoug "Arekavdpeias: 
xx Taiväs wiv Expirnoe Tüg ENIsRonns Zyımuröv, 6 08 Ocoddsıos duo. Tovrous 0: "Tou- 
orıvıavös neulag Myayev Ev Bulavrio zat @Mnıav zeyWpLaW.EvoUg dıxrrächzı rposerakev, 
Ilasdov dE rıya doRoutevov eivaı Gphodokov Errisxomov "Arekavöpsias mposbäAer0. Obros ray 


4 Ev , ’‚ r ‚y ’ - ’ ws . er ‚ ’ . 
BvAuEnV Leunpou TOD AYLEpou MOLNGds EEebrAdn Hs EmicHonts Opyti Tod Baoıkeos ur EMMv 


N Ste, m ” 
duerpıbev eis "Tegooorunx“. 


1. Cf. Zonaras, liv. XIV, chap. vırr, p. 280 @d. Dindorf. — 2 Cl. Cedrönus, op. cit., col. 716%. 


Agapet, vint cette annde A Constantinople et convoqua un concile contre l’im- 
pie Severe, contre Julien d’Halicarnasse et contre les autres Theopaschites. 
Anthime, l’övöque de CGonstantinople, ayant les m&mes opinions qu’eux, fut 
depos& et chass& de la ville imperiale, apres avoir 6t& eveque pendant dix 
mois. Le pape de Rome, Agapet, ordonna A sa place M&nas, pretre et diree- 
teur du xenodochion de Sampson. Agapet, l’eveque de Rome, mourut pendant 
son sejour A Byzance et on ordonna A sa place Silverius qui veeut un an. 


12 


- 


La möme annde, apres la mort de l’&vöque d’Alexandrie, Timothee, l’im- 
pie Severe, cet &vöque adultere d’Antioche, et Julien d’Halicarnasse s’en- 
fuirent A Alexandrie. Ils se disputerent au sujet de la corruptibilite et de 
l'incorruptibilite, devinrent des ennemis, tous deux etant hostiles a la verite. 
L’un proposa Theodose, l’autre Gainos, comme &vöque d’Alexandrie. Gainos 
occupa le tröne Episcopal pendant un an et Theodose pendant deux ans. Jus- 
tinien les fit venir a Byzance, leur ordonna de vivre separes l’un de l’autre, 
et proposa comme eveque d’Alexandrie un certain Paul, qui paraissait ötre 
orthodoxe. Gelui-ci ayant celebre la m&emoire de l’impie Severe, fut chass& de 
l’episcopat par la culere de l’empereur et s’en alla vivre ä Jerusalem. 


10 


ar 


10 


or 


(Te) 


1305 VII. — CEDRENUS. — VIII. — ZONARAS. 38 


VII. — CEDRENUS 


Georges Cedrenus composa vers la fin du xı° ou au commencement du xıı“ siecle 
une Zivolts iotopıwv qui va de la creation du monde a l’avenement au tröne de l’empereur 
Isaac Comnöne (1057). Quatre passages y sont relatifs a Severe : nous n’en reproduisons 
qu’un seul, les trois autres n’ajoutant rien au texte de Theophane, l’une des sources 
de Cedrenus. 

Edition eitee : Migne, Patrologie greeque, t. CXXI. 


Tö x6' &reı "Avgoracıos 6 mapdvon.og Baarkebg zur Tınoheos 6 avispos Eriozomos Kuv- 
GTAYTIVOUROAEWS TOAAR Xard Tols bmtp tod Nauuaciou Maxedoviou zul Ts cuvodou dywvı- 
Comvorg evedeikavro. Bouindeis' de5 "Avaorzouos mpocdeivan eis To rpıszyıov Töa« O orau- 
pwBeis dv’ Hnäs», mehdwevos Nebrpm To drepiin, Toy Aoyodirny auı Tov Erapyov iv To 
Außavı avebißane zobro Erpavüczı. Arb yeyove Önporızh ardcıs INov Basıka Eribow- 


BEYOY. ern. 


1. Ce passage se lit a peu pres mot pour mot dans la Chronographie anonyme de Cramer (An. 
gr. Par., II, 316). 


La vingt-deuxicme annee, Anastase, l’empereur inique, et Timothee, 
l’eveque impie de Constantinople, firent beaucoup de mal ä ceux qui combat- 
taient pour l’admirable Macedonios et pour le concile. Anastase voulant 
ajouter au Trisagion, sur les conseils de Severe l’Acephale, les mots : CGelui 
qui a ete crucifiE pour nous, chargea le chancelier et le prefet de monter A 
l’ambon et de faire cette proclamation. Il s’ensuivit que le peuple se revolta 
et qu'il demanda un autre empereur... 


VIll. — ZONARAS 


Zonaras vecut entre le commeneement du xı° siecle et le milieu du xı°. Son @uvre 
est une chronique universelle qui commence ä la creation du monde et qui finit avec 
l’avenement au tröne de l’empereur Jean Comnene (1118). On y trouve trois passages 
relatifs a Severe. Nous n’en donnons qu’un seul, les deux autres etant manifestement 
tires de Theophane. Celui que nous donnons n'est peut-etre aussi qu’une paraphrase du 
texte de ce chronographe. 

Edition eitee : Dindorf, /oannis Zonarae epitome historiarum, t. Il, Leipzig, Teubner. 
1870, 


Col. 688AB 


Px 262 
(liv. XIV, 
chap. IV). 


*P, 263. 


390 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. [306] 


"Ev rois ypövors rosrou mod Paoıkewus "Adapodvdapos 6 av '"Ayapıvav Pühapyos 
R ap 9 * x ’ 1 IE E3 r + = = x >£ in = II nn Di c 5 a b} & ’ - 
zarnyndeis map& aphodokwv Emisreuse re nal Ebamzioaro. Ups Ov 6 Zeunpog EmLozomous 
Eorsıte OVo, ameddway eis rny idtav aipesıy Errdanı abrov. Toy yodv erioxorav SARSAOV- 
TWy AUuToy Eis av Bücıv Tas duo Tod Xotorod cuyyußfivaı @üceıs, wayreößley uvayoy.fvou 

» m m x nm _ ‚ A x N [1 =, 2... ER Q£ k) \ vr 

od ouumaheiv A GapzL Tod zuplou zul nv Deornra, Ereivog eykaı Diiav abroug Aroma 
N ” - r en > ‚ 
Aevovrac zul Iufdozovras IMıoTa, MUDECAEÜnGE TIvd TOY DIXEIWV TADOVTOY TWV AVLEDWV 
S 5 ’ { ’ \ 
> ’ ’ r x = a ’ Br Ih m d: 2. ‘ ’ ‘ « ’A 
EmICRdTWV Ereivav mobg og Tı nur amayyzikar. Tod 0E mornsavros To Erıraydev 6 'Ada- 
r Ay ’ ’ N n fi e $- ’E , d: > r e r 
modvdapos Eoxubgomase zu * humeiolaı ümerpibn. Toouevav HE Tav ETIoRomwv Orou yApLV 
GuyAlyura nal mi av Elm To KyyErdev, Ezeivo; Eon ayyadöniva adro Toy Apy&yyerov Daveiv 
im T- \ m x ’ r N ‚ ’ r x 7 - 
Miyarı. Tov 88 beudf nv Ayyerlav duareıvonivov TUyyAveiv Hduvarov vio eivaı Aaveiv 
* Y v % ’ 

x IRRE « £} e 'r Be ne = = ” RE = > an « = Fe . 
Toy Apyayyerov, bmolabwy 6 HüAapyog Eimev’ a eL 0uv yedos ob vnoxeı, nos x? vus 
Heorng made ve naı Have TH oapxı auyApaleice war eig [iav Ducıv amoreieoheion; n Tov- 
org 0i imiozomor Exeivov Ev Ealuacav TTg auveoews" abrol Od” KMOyYvovreg ws 00% AN VOTE 


. r 


S SER n \ ır ie 
WETEVEYXELV AUTOY duvndetev eig TV dokav AUTWOV, VREYWOINGAY. 
I “N 


A l’epoque de eet empereur, Alamoundar, le phylarque des Arabes, fut 
instruit par les orthodoxes, erut et regut le baptöme. Desirant l’attirer dans 
son heresie, Severe lui envoya deux evöques. Comme les &v&ques lui ensei- 
gnaient que les deux natures du Christ s’ctaient confondues en une seule et 
que par consöquent la divinite de Notre-Seigneur devait souflrir en meme 
temps que sa chair, il voulut leur prouver qu'ils debitaient des absurdites 
et qu’ils enseignaient des choses invraisemblables. Il chargea Yun de ses 
serviteurs de lui annoncer quelque chose A l’oreille, en presence des evöques 
impies. Lorsque le serviteur eut fait ce qui lui avait &t& ordonne, Alamoun- 
dar prit un air sombre et feignit d’ötre chagrine. Les &veques lui demande- 
rent pourquoi il 6tait boulevers& et quelle &tait la nouvelle qu'il avait regue. 
Il leur röpondit qu’on lui avait annone& la mort de l’archange Michel. Comme 
ils prötendaient que cette nouvelle &tait fausse, car l’archange ne pouvait 
pas mourir, le phylarque leur röpliqua : « Si un archange ne meurt pas, 
comment la Divinite a-t-elle souffert selon vous et est-elle morte apres avoir 
6t6 melangee A la chair et röunie (avec elle) en une seule nature? » A cette 
röponse, les &veques l’admirerent pour son intelligence, reconnurent qu'ils 
ne pourraient jamais le convertir A leur doctrine et se retirerent. 


10 


or 


10 


10 


TEXTES LATINS RELATIFS A SEVERE 


LIBERATUS 


Le Breviarium de Liberatus est un abrege de l’'histoire du Nestorianisme et du Mono- 
physisme depuis le sacre de Nestorios, en 428, jusqu'au concile de Constantinople, en 
553. Liberatus 6tait diacre de l’Eglise de Carthage. Il eerivit entre 560 et 566. 

Edition citee : Migne, Patrologie latine, t. LXVII, col. 959-1092. Les passages 
du Breviarium de Liberatus que nous reproduisons, ont ete collationnes d’abord par 
M. Nau, ensuite par nous, gräce a une photographie de M®" Graffin, avec le ma- 
nuserit latin 2244 de la Bibliotheque nationale de Paris (P). Cette collation a fourni 
plusieurs bonnes lecons qui nous ont permis d’ameliorer par endroits le texte mal &tabli 


de Migne. 


DE SEVERO, JULIANO, AC MACEDONIO. 


Hoc tempore Macedonius Gonstantinopolitanus episcopus, ab imperatore 
Anastasio dieitur expulsus, tanquam Evangelia falsasset', et maxime illud’® 
Apostoli dietum : Quia apparuit in carne, justificatum est in spiritu. Hune enim 
immutasse’, ubi habet ö;, id * est qui monosyllabum Graecum ', littera mu- 
tata o in 9° vertisse, et fecisse 95°, id est : ut esset Deus, apparuit per car- 
nem. Tanquam Nestorianus ergo culpatus expellitur per Severum monachum. 

Is autem’ Severus, cum sederet prius in monasterio Hiberi®, non suscipie- 
bat Zenonis edietum, nec Petrum Moggum’ : deinde sedens in abbatis Ro- 
mani et Mamae, qui post eum praefuit '" monasterio, exinde missus est per- 
manere Constantinopoli'' apocrisarius, et fit inter eos'” qui Petri Moggi'" 
erant : dumque objiceretur'‘ ei : Quomodo prius anathematizabas Petrum ? 
dicebat : Quia Petrum anathematizavi Apamaenum '. 

Hic Severus apud Constantinopolim synodo derogabat, et aflirmabat quıa, 


1. P falsaret.— 2. P istud. — 3. P mutasse. — 4. P ubi habet. qui hoc est .o. monosyllabum grecum. 
— 5. M(igne) ». — 6. M og. — 7. P His enim. — 8. M omet Hiberi. — 9. P Mongonem. — 10. P fuit. — 
11. P Constantinopolim. — 12. Sie P avec l’orthographe apochrisarius; M et fit apocrisarius inter eos. 


— 13. P Mongi. — li. P obiceretur.— 15. P Apamoenum. 


Chap. xıx, 

col. 1032. 

P fol. 192v, 
col. 2. 


* col. 1033. j 


ZuP3fol. 
193 T°, 
coleıl. 


pol: 
193r°, 
col. 2. 


392 TEXTES LATINS RELATIFS A SEVERE. [308] 


ea anathematizata, omnes communicarent; ita ut ob hoc scriberet et ipsi 
Flaviano, * sieut ejus significatur' epistolis, et ad Maronam lectorem, et 
Eleusinium? et Entrechium’® episcopos, et ad Oecumenium‘ scholasticum 
Isauriae’. 

Fertur autem expositio ejus, quae ab eo dieta est in inthronismo, in qua 
et unitivum suscipit° Zenonis, et anathematizat Chalcedonense’ coneilium, 
et communicare se confitetur Alexandrino et Constantinopolitano (erat* 
autem tune Constantinopoli” Timotheus, Alexandriae vero Johannes Ni- 
ciota '"). Et tamen dum talis esset, valuit damnare Macedonium, et expellere 
ab Antiochena sede Flavianum. Sed nee ipse potitus est episcopatu ejus plus- 
quam quinque annis : sed et vexabatur in episcopatu, tanquam anathema- 
tizaret quidem synodum, nominaret autem episcopos synodi, cujus expulsio 
ita contigisse dignoseitur''. 

Mortuo imperatore Anastasio, et Justino facto imperatore, Severus a Vi- 
taliano magistro militum viro religioso et orthodoxo accusatur '*, quod despi- 
ceret imperatoris jussionem, et synedum non suseiperet. Justinus imperator 
misit magistrianum, ut Severus Constantinopolim adduceretur, et redderet 
causam tractatuum suorum, quos fecerat contra synodum. Jam enim ab 
ipso pio imperatore Julianus Halicarnasseus'” episcopus, pro eadem sancta 
synodo, eo quod eam non suseiperet'', pulsus fuerat sede. 

Quod sciens Severus, et praevidens quid sibi immineret, clam nocte 
descendit Seleuciam, et navim conscendens, fugit Alexandriam, ad quam 
eivitatem et Julianus fugerat : ordinatusque est pro eo archiepiscopus Antio- 
chiae Paulus orthodoxus suscipiens Chalcedonensem synodum '*. 

Eo tempore Alexandriae mortuo Dioscoro juniore, Timotheus Ecclesiae 
ipsius susceperat episcopatum, a quo gratissime suscepti Severus et Julianus 
sedebant ad Labronem '*. 

Sub isto Timotheo, de corruptibili et incorruptibili apud ipsam Ecclesiam 
quaestio mota est hoc modo '”. Requisivit quidam monachus Severum cujus- 
modi '* oporteret dicere corpus Domini nostri Jesu Christi, corruptibile an in- 
corruptibile'". Ille respondit ei sanctos Patres corruptibile illud dixisse. Hoc 
audientes quidam Alexandrinorum, cum requisissent * Julianum in alio loco 
sedentem, quid et°° ipse diceret de eadem quaestione, ille dixit sanetos Patres 
contraria dicere. Horum itaque singuli statuere responsum proprium volentes, 
scripserunt libros adversus alterutrum°®', qui venientes in multitudinem ?* 
eivitatis, Eeclesiam illam diviserunt, et alios quidem fecerunt Corrupticolas** 


1. M significabatur. — 2. P eleusinum. — 3. Correxi : P enthretium; M Eutychium. — 4. P ichu- 
menium. — 5. P scolasticum Ysauriae. — 6. P suscepit. — 7. P calcedonense; sic P plus bas. — 8. P 
erant. — 9. P Constantinopolim. — 10. P Nitiota; M Machiota. — 11. P dinoseitur. — 12. Severus.... 
aceusalur]| P accusalus severus a witanano.... orlodoxo. — 13. P alicarsuasus. — 14. P reciperet. — 
15. P calcedonense concilium ut synodum. — 16. P ad labranom (peut-&tre labranoni). — 17. P questio 
mota est. Hoc modo. — 18. P quid. — 19. P donne corruplibile an incorruptibile avant corpus. — 
20. P omel et. — 21. P allerum. — 22. P multitudine. — 23. P Corruptieulas. 


or 


10 


19 
or 


30 


[309] I. LIBERATUS. — If. — VICTOR TONNENNENSIS. 393 


appellari, alios, nimirum incorruptibilis' assertores, Phantasiastas; Timo- 
theus vero magis sententiam Severi secutus est. 


I 
LER. “ A Br ö Ä N CGhap.xxiıt, 
Vigilius autem per Antoninam Belisarii conjugem implens professionem Col. 1041. 
Su: 5 = P fol. 194r" 
suam, quam Augustae fecerat, talem scripsit epistolam °. oldat 
5 Sub hac epistola Vigilius fidem suam seripsit, in qua duas in Christo 
damnavit naturas; et resolvens tomum papae Leonis, sie dixit : « Non duas 
Christum confitemur naturas, sed ex duabus naturis compositum unum 
Filium, unum Christum, unum Dominum », etc. 
Et haee Vigilius seribens haereticis oceulte, permansit sedens. 
3 
10 Severus autem Antiochenus jam fuerat condemnatus, et Anthimus®  Chap. 


Constantinopolitanus ab‘ Agapeto papa Romano et Menna’ Constantino- col_ 10. 
politano, ex® libellis datis adversus eos imperatori Justiniano a’ praesulibus "Y 
monasteriorum, praesulibusque primae ac seeundae Syriae, et praesulibus‘ 
monasteriorum Hierosolymorum et Eremi’; hoc ergo modo unitas facta est 


5 Ecelesiarum, anno deeimo imperii gloriosi Justiniani Augusti. 


1. alios nimirum incorruptibilis] P verum incorruptibilitatis. — 2. Lire plus loin cette lettre chez 
Vietor Tonnennensis. — 3. P Antimus. — 4. Pet ab. —5. P Menate. — 6. P el. — 7. P omet a. — 
8. P presulibus; — 9. P ierosolimorum et heremi. 


Il 


VICTOR TONNENNENSIS 


Vietor, ev&que de Tonnennum (?) dans le nord de l’Alrique (non loin de Carthage; le 
nom de la ville est mal 6tabli), ecrivit une chronique universelle qui remontait a l’origine 
des choses, mais nous n’en possedons que la derniöre partie qui va de l’an A44 a l’an 567. 
Victor mourut vers l'’an 569 dans un couvent de Constantinople, oü il avait &te relegue 
pour avoir dölendu les Trois Chapiütres. 

Edition eitee : Mommsen, Chronica minora, t. Il (Monumenta Germaniae historica 
auctorum antiquissimorum, t. Xl, Berlin, 1894), p. 163 et suiv. 


l 
Cethego V. C. cons. (504). 


Flavianus Antiochenus episcopus sera paenitentia Anastasium imperato- P. 194. 
rem deserit et in possessionem Platani vocabulo relicto throno suo recedit. 


PATR. OR. — T. IL. 37 


P. 19. 


22495. 


P. 195. 


P. 196. 


P-2197: 


39% TEXTES LATINS RELATIFS A SEVERE. [310] 


Huie Anastasius imp. Severum Calchedonensis synodi inimieum subrogat. 
Ecclesiae Orientis scandala magna ministrat. 


>) 


Inportuno luniore V. C. cons. (509). 


Helias episcopus Hierosolymitanus synodi Calchedonensis defensor, no- 
lens Severum Antiochenum apostolicae fidei inimicum in communionem prae- 
cipiente Anastasio imperatore suscipere, exilio Paraxenensi castello truditur, 
et pro eo Johannes erueis custos episcopus ordinatur, qui confestim ei Seve- 
rum Antiochenum in communionem suscepit et synodum Calchedonensem 


damnanvit. 
3 
Paulo et Musciano conss. (512). 


Alamundarus Sarracenorum rex a defensoribus synodi Galchedonensis 
baptizatus, Theopaschitas episcopos a Severo Antiocheno episcopo ad se cum 
litteris missos barbara mirabiliter propositione coneludens atque superans, 
Deum immortalem ostendit. 

4 
Petro V. C. cons. (516). 
Universi archimandritae et monachi heremi trans Palaestinam et lorda- 


nem fluvium Anastasio imperatori seribunt pro statu Calchedonensis synodi 
et adversum impietates Severi Antiocheni episcopi. 


> 
Valerıo et lustiniano conss. (521). 


Alexandrinae ecelesiae Dioscoro episcopo mortuo Timotheus succedit. An- 
tiochenae vero ecclesiae Severus princeps hacresis fuit et Hierosolymitanae 


ecelesiae lohannes. 
6 
lustino Aug. II et Apione conss. (524). 


Romanae ecelesiae in episcopatu mortuo Symmacho succedit Hormisda. 
Alexandrinae ecclesiae adhuc Timotheus superluit. Antiochenae ecelesiae 


10 


20 





10 


20 


30 


39 


(311) II. — VICTOR TONNENNENSIS. 395 


Severus, Galchedonensis synodi obtrectator, cum a lustino imperatore quae- 
reretur ad poenas, fugit, et in eius loco substituitur Paulus. Hierosolymi- 
tanae ecelesiae lohannes praefuit. Constantinopolitanae vero eccelesiae Io- 
hanni Epiphanius succedit episcopus. 


Apione V. C. cons. (539). 


Severus Antiochenus haeresis princeps, a quo Severiani vocantur, et lu- 
lıanus Halicarnassensis episcopi, apostolicae fidei et Galchedonensis synodi 
impugnatores exilio Alexandriam lustiniani principis iussione mittuntur, ubi 
adversus sequaces Calchedonensis synodi sceribentes ex duabus unam in 
Christo naturam esse dixerunt, quam dudum Severus corruptam et Tulianus 
adstruit incorruptam. Alexandria, Aegyptus et Libya in utrisque est Christi 
inimieis divisa. Theodosiani enim Severum et Gaianitae lulianum secuti 
sunt. 


be) 


\ 


Post consulatum Basilii V. GC. Anno secundo (542). 


Theodorae factione Augustae, quae occulta esse synodi Calchedonensis 
numquam destitit inimica, ex quo regnare coepit, prosceriptionum insidiae 
preparantur, Silverius Romanus episeopus exilio mittitur et pro eo Vigilius 
ordinatur, a quo Theodora memorata Augusta, priusquam ordinaretur, oceulto 
chirographo elieuit, ut papa eflectus in proseriptione synodi Calchedonensis 
tria capitula condemnaret, id est epistolam Ibae Edesseni episcopi ad Marim 
Persam, quae iudicio synodi Calchedonensis apprebata et orthodoxa iudicata 
est et gestis synodalibus sociata: Theodorum dein Mopsuestenum episcopum 
synodaliter similiter gestis apud Antiochiam sub lohanne episcopo eiusdem 
ecelesiae et Calchedonae laudatum, et Theodoreti Cyri episcopi dieta in 
eodem Theodoreto synodi Calchedonensis vocibus collaudata. Hie itaque 
Vigilius papa effectus ab Antonina patricia Belesarii patrieii uxore compelli- 
tur, ut Theodosio Alexandrino, Anthimo Constantinopolitano et Severo An- 
tiocheno iam pridem ab apostolica Sede damnatis tanquam catholieis seriberet 
et ita de fide quemadmodum et illi sentiret. Cuius epistulae illius tenor ita 
se habere probatur : « Dominis et in Christi dei salvatoris nostri karitate 
« eoniunctis fratribus Theodosio, Anthimo et Severo episeopis Vigilius 
« episcopus. Scio quidem, quia ad sanctitatem vestram ante fidei meae cre- 
« dulitas deo iuvante pervenit :sed quia modo gloriosa domina et filia me: 
« patricia Antonina Christianissima desideria mea feeit impleri, ut fraterni- 
« tati vestrae praesentia seripta transmitterem. Salutans ergo gratia, qua nos 


B: 


B: 


199. 


200. 


396 TEXTES LATINS RELATIFS A SEVERE. [312] 


« 


POTT 


in deo nostro Christo domino salvatore coniungimur, eam fidem, quam 
tenetis, deo iuvante et tenuisse me et tenere significo, sciens quia illud 
inter nos praedicamus et legimus, ut et anima una et cor nobis sit unum 
in deo. Proveetus mei, qui est vester, deo iuvante nuntiare vobis gaudia 
maturavi ex meo animo sciens fraternitatem vestram, quae optat, et liben- 
ter amplecti. Oportet ergo, ut haece quae vobis seribo nullus agnoscat, sed 
magis tamquam suspectum hie me sapientia vestra ante alios aestimet se 
habere, ut facilius possit deus quae coepit operari, perficere ». Et sub- 


seriptio : « Orate pro me, domini mei fratres in Christi dei nostri salvatorıs 


karitate conexi >». 


II 


MARCELLINUS COMES 


Marcellinus Comes vecut sous le regne de l’empereur Justinien (527-565). Sa C'hro- 


nique va de l'’an 379 a l’an 534. 


P. 98. 


Edition cite : Mommsen, Chronica minora, t. 11. 


V. Pauli et Museiani (512). 


Porro redintegrata Anastasius pravitate infamem et inridendam synodum 


apud Sidonem civitatem, euius de nomine in ridieulis nomina praeponuntur, 


octoginta ferme perfidorum episcopis congregatis adversum orthodoxorum 


episcopos fieri imperavit. 


Flavianus Antiochiae catholieus patriarcha et lohannes Paltensium oppidi 


pontifex, quoniam hune coetum sacrilegum refellerant, in castellum quod 


Petra dieitur exules missi sunt. Ibi Flavianus confessor Christi in domino re- 


quievit, Johannem lustinus Augustus, mox imperator factus est, revocavit. 


P. 98. 


VI. Clementini et Probi (513). 


Severus Eutychetis perfidiae eultor Anastasio Caesare volente sedem Fla- 


viani antistitis ex monacho factus episcopus occupavit. 


10 


NE I un u ee ie Me a 


. Fe 





TEXTES ARABES RELATIFS A SEVERE 


Aux extraits grees et latins de l’appendice, nous ajoutons Lrois textes arabes inedits, 
que M. V. Chauvin, professeur d’arabe a l’Universit@ de Liege, a eu l'obligeance de 
transcrire et de traduire pour nous. Le premier de ces documents est tire du ms. car- 


r 


shuni 7.206 du British Museum ', le second du Vaticanus arabe UXXIV? et le troisieme 
du ms. carshuni Sachau 43 de Berlin®. 

Les autres textes arabes relatils A Severe seront donnes a la suite de la Vie ethio- 
pienne de ce patriarche par Athanase, dont l’edition est preparee par M.E. J. Goodspeed. 


1. Copie d’abord par M. Brooks, ce texte a ensuite &t@ photographie par M** Graflin. — 2. Nous 
devons la photographie de ce texte a lamabilit& de M. F. Cumont. — 3. M. Horovitz a eu l’obligeance 
de.nous envoyer une copie de ce document. 


ala I un > nr 58 BI“ u geall N Aa 5! ge \ | 2utel Add. 7206, 


fol. s1" 


BEIM I >13 BENSrT oY Jg es gel | gan] Be Sal asal.\| 
> ms ale aäs al st aslel 5 N sel ill a ol öl 


> eb cs 9 a Dr & de 3ER & ne «Sl: or ee N ab, DES ARAE, 
el ara e\ Js rl a Gal> Br «| Na Je Ka R er = ar. yba> 


Sachez, ö mes freres, que ce saint pere Anbä Severe etait d’une famille 
noble et d’une tribu considerable. Son aieul (le pere de son pere) s’appelait 
du meme nom de Severe; ıl fut eveque, du nombre des deux cents eveques 
qui se röunirent A Ephese avee le patriarche, le pere Cyrille, et qui excom- 

5 munierent Nestorius l’hypoerite. Ensuite, quant a notre saint, le Seigneur 
lui donna le siege d’Antioche. Mais il fut vietime d’une cabale et les here- 
tiques l’opprimerent et il fut chasse d’Antioche, comme le rappelle sa 
biographie. Aux jours de Dadiyänoüs, on assembla un concile dans la ville 
de Tyr. Il envoya apres ce saint et lui dit: «Je desire que tu viennes pour 


0 que je voie ce quest ta foi. » Quand il fut arrive devant lui, il le recut 


Codex 
vaticanus 
LXXIV, 
fol. 43 
(date de 


1455). 


398 TEXTES ARABES . B1A] 


U a dar nn > Li a gel elill al = se Al 


N N U AL er a a 
U lg a ar dal ill Ulee Sc gerad Ba as al zul 
A re da 


II 
| Ns ao 


WE gel lan 5,55 0 ll ee a ee as To al 

gell igdel wonse wa go N JE rgrlols yo au N Alb Luis 
ir 6 re U gl a YI Da ol eb Ja Re | Je 
Aue ll N Ol I Sys et Ali 5 u 
all eK ln ML ans a! Yu 36 al, as 


> 


Wu Lu u ol. ls HlasıL eye; buy] 


avec grande joie et lui dit : « Je desire que tu me fasses savoir ce que tu 
professes au sujet de Notre-Seigneur Jesus le Messie et ce que tu dis des 
trois personnes, le Pere, le Fils et le Saint-Esprit. » Le saint se mit ä pro- 
clamer la puret& de la Vierge Dame Marie, mere de Dieu et dit : « Je pro- 
fesse que Marie est la reine des femmes... » 


Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit... Profession de foi de 
Mar Severe, patriarche de la ville d’Antioche qui aime Dieu (que son salut 
soit avee nous. Amen). Il la fit quand Dädiyäniyous le manda a Tyr. Le pere 
Mar Pierre Severe a dit : « Sachez, 6 mes freres, sachez (que Dieu vous 
amöne A lui ob£ir!) que ce pere, le saint seigneur Anbä Severe 6tait d’une 
famille noble, d’une race eönsidörable, d’une tribu de martyrs et de nombreux 
saints. Le Seigneur lui donna le siege de la ville d’Antioche. Il fut present 
avec les peres aux coneiles et il les fortifiait par les paroles de l’Esprit- 
Saint et il combattait les sectes des heretiques et les sciences de Bardesane. 
Quand gouverna Youstiäne (Justin) Uhypocrite, il le chassa de son siege, 
comme il est dit au livre des chroniques. Le gouverneur Dädiyänoüs reunit 


10 


10 





or 


10 


10 


[315] RELATIFS A SEVERE. 309 


> lb ei a Sl za > se A ALT or I 
go sul ug ee „u \Aa gs.“ gr! a) cal N „u! 
er ol Je IS dal SING Gel Ju, Sl al dl; er dl 

no ls cu a9 al lg oe 


Ill 


U ES 3 Sy N al sel IL un u 

SUN 5 > sl (a) zyUl 2m sbuly a> dl, (SIE) sul Je 
a WANN A, Be de N des a 5 
Bee. rer lee a use 
JE pl ae! ea ol el 85 DU Je är zan Ulll 


un concile dans la ville de Tyr; puis il envoya apres ce saint et lui dit: 
« Je demande de ta bienveillance que tu viennes pour que je voie ce qu'est 
ta foi. » Quand il fut present devant lui, il le regut avec grande joie. Puis 
il l’interrogea et lui dit : « Que professes-tu au sujet du Messie et que dis- 
tu des trois personnes, le Pere, le Fils et le Saint-Esprit? » Et ce saint pur 
commenca ä confesser la puret@ de la Vierge Dame Marie, mere de Dieu le 
Verbe. Il dit et confessa comme suit : « Je proclame, avec toute ma raison, 
que Marie la vierge est la mere de Dieu et quelle est la reine des femmes 
du monde '... » 


III 


... De Mar Severe, patriarche d’Antioche, et de ses enseignements spi- 
rituels et de son explication des livres de Dieu, au sujet de’la trinite et de 
l’unite et de l’union de la divinit& avec ’humanite. Les Melkites le chasserent 
de son siege et l’exilörent au pays des Coptes; il mourut dans le couvent d’Al- 
zaggäg” au dösert d’Alexandrie. L’un de ses miracles, c'est qu'il se rendit au 
Caire et, quand il y entra, il passa pres de l’öglise de Dame Notre-Dame con- 


1. Cette profession de foi semble &tre identique ä celle de l’add. 7.206. D’apres le catalogue des mss. 
arabes du Valican, publie par A. Mai au t. IV des Scriptorum veterum nova colleetio, p. 150, la m&me 


profession de foi se lit en syriaque dans le Vaficanus syriaque CLIX, n° 9. — 2. Sur le couvent _Lx;!! 


VEIT c 5 Are er 
(le ms. l’appelle ä tort alt ‚, ef. Wüstenfeld, Maerizt's Geschichte der Copten, Götlingue, 1845, p. 112 


: C ’ vn SON h 
de la traduction et Amelineau, La geographie de ÜEgyple a l’epoque copte, Paris, 1893, p. 531-532. 


Sachau 43, 
fol. 54 
(date de 
1824). 


400 TEXTES ARABES RELATIFS A-SEVERE. [316] 
ai Je ya Sa SI ES Lee een 
Ku Ye Ya ls Beier une. 
er N EN Wa layer u AB 
| al wie u gi L Je il I, Sl au Je ha u 
N de dr N a ill AUE Abs CU au un ei 3% 
Ib el ala I zu tu IE 5 al. d JH 
Ga 0 de ls ie ls Jo! El a u 
3 U YO Yal 0E WS AI I ol os Als Jos La IL 
bel obs Hülse il del yo ll Dal5y N 55 el 

sel J, 2 os ollor 


nue sous le nom de Al-Mou’allaga (la suspendue) ', au Caire. Il s’arr&ta pres 
de la porte pendant que le maträne (l’archeveque) disait la messe sur l’autel. 
Quand il fit le signe de la eroix avec la croix sur la foule, d’apres l’ordre de 
la liturgie, les anges enleverent la patene et le calice de l’autel devant lui. 
Se retournant pour achever la messe, il ne trouva devant lui ni patene ni 
ealice. Il pleura beaucoup et resta stup6fait, ne sachant la cause. Une voix 
lui dit: « C’est parce que tu as fait le signe de la eroix sur le seigneur des 
patriarches, le patriarche d’Antioche. » Il röpondit : « O mon Seigneur, je 
ne savais pas quil füt present. » Or toute la foule l’entendait. Le maträne 
sortit alors du chwur, se prosterna et lui dit : « O notre p£re..., entre, benis 
et dis la messe. » Il repondit : « Je n’en suis pas digne. » Mais l'autre re- 
prit : « Toi, ö notre pere, patriarche d’Antioche, la ville aimede de Dieu, 
viens, benis et dis la messe. » Or notre pere le patriarche ne savait pas 
le copte. Il entra done et benit; et l’hostie revint A sa place, comme aupa- 
ravant. Le pere Anbä Severe acheva la messe et ollrit le ealice?. L’amour 
entre Ja communaut6 des Coptes et les Syriens s’acerut jusqu’au temps de 
notre pere Youhana (Jean) ibn Choüchäne, patriarche d’Antioche', 

1. Sur cette eglise du Caire, voir Wüstenfeld, Macrizi's Geschichte der Coplen, p. 119 de la Ira- 
duction, et Buller, The ancient Coptic churches of Egypt, vol. 1, Oxford, 1884, p. 206 el suiv. —2. Une 
aneedote du m&me genre se lit A la date du 29 septembre (deuxieme jour du mois de Babeh) dans la 
rödaction copte du synaxaire jacobite arabe. Of. R. Basset, Le synazaire arabe jacobite, p. 313-314 du 


t. I, fasc. 3 de la Patrologia orientalis. — 3. Jean bar Choüchäne occupa le tröne palriarcal d’An- 
tioche pendant neuf ans, de 1063 A 1072 de notre ere, 





5 
ü 
| 
% 





LES VERSIONS GRECOUES 


DES ACTES DES MARTYRS PERSANS 


SOUS SAPOR II 








LES VERSIONS GRECOUES 
DES ACTES DES MARTYRS PERSANS 


SOUS SAPOR II 





TEXTES GRECS ET TRADUCTIONS 


PUBLIES PAR 


Hippolyte DELEHAYE 






PERMIS D’IMPRIMER. 


Paris, le 8 Septembre 1905. 54 - | Mr 


z 





en 


G. LEFEVBRE, 
Vie. Gen. 





Tous droits reserves. 


PREFACE 


Les martyrs de Perse, dont les actes nous ont 6t& conserves surtout dans 
les colleetions hagiographiques syriaques' et armöniennes? et sur lesquels les 
historiens et les chroniqueurs de Byzance ont recueilli quelques renseigne- 
ments *, occupent une large place dans la litterature religieuse des Grees. 
Plusieurs pieces importantes, dont les rapports etroits avec les r&eits orien- 
taux ont et6 reconnus depuis longtemps, font partie des anciens m&no- 
loges, et les nombreuses notices sur les martyrs persans inserdes dans les 
synaxaires prouvent qu’ä Byzance, vers le dixieme siecle, la collection de leurs 
actes &tait notablement plus complete que celle qui nous est parvenue. 

Les textes qui mentionnent des martyrs persans ne sont pas tous d’une 
egale importance. Les synaxaires, par exemple, enregistrent les comm&mo- 
raisons d’une serie de martyrs, dont les relations avec la Perse ne peuvent 
s'expliquer que par des erreurs de redaction dont ces compilations oflrent 
tant d’exemples. 

La mention +03 &yiov Aouvivou rod &v Ilspoidı, au 1° octobre ', est un doublet 
de Domninus de Thessalonique; celle qui parait au 26 novembre : Zirov Erı- 
oxömou Kopiviou rüs Ilsgciöos ’, n’est autre que l’annonce de saint Silas, disciple 
de l’apötre saint Paul, avec infiltration de la premiere notice du jour suivant 


’Inzo6ou od Ieesoy’. C’est aussi le voisinage d’un martyr persan qui a 
N oO J 


1.S.E. Assemanı, Acta sanctorum martyrum orientalium et occidentalium, t. I, Ro- 
mae, 1748; Bepsan, Acta martyrum et sanctorum, t. II et IV, Paris, 1891, 189%. — La 
liste des martyrs persans a la suite du martyrologe syriaque de Wright, Acta SS., 
nov- t. Il, p. rxım-ıxv. 

2. Jupp Lk oflpupupwbnefubp uppag, 2 vol., Venise, 1874. — Wmfbp.p Zusytgulfub,p, 
t. XX, Venise, 1854. 

3. SozoMEnE, Hist. ecel., Il, 9-14; Tueonorer, Hist. eccl., \ 


', 39; TuEopnane, Chro- 
nogr., ad an. 5817, De Boor, p. 25: NıcErHoreE CALListe, Hist. ecel., VIII, 36, 37. 

4. Synaxarium ecclesiae Constantinopolitanae. ProryLaEum av Acra Sanctorum No- 
VEMBRIS, P. 96. 

5. Synaxarium, p. 260. 

6. Act., xv, 22, 27; xvı, 4-19, etc. 
7. Synaxarium, p- 259. 


- 


406 PREFACE. [6] 


transforme l’ascete Pierre, au 11 decembre, en Ilergov... zod &v Tlepaidı '. L’ori- 
gine de la formule "Io«wou roü &v Ilsesidı au 29 novembre, est moins facile A 
stablir. Celle du 15 mars Xpiorivng zig &v Ilescidı, qui semble, A premiere vue, 
assez suspecte, dörive vraisemblablement de la passion d’une sainte Christina 
quae et lazdoi, dont il ne reste qu’un fragment insignifiant?®. 

Nous ne citerons egalement que pour m&moire quelques passions de mar- 
tyrs dont la trame est purement lögendaire, et dont il nous est impossible de 
retrouver les heros en dehors du domaine litteraire. Sainte Irene est censde 
avoir termine la longue serie de ses supplices en Perse sous Sapor, qui l’aurait 
lui-m&öme perc6e de sa lance’. Les actes fabuleux publies sous le titre de 
Maprögıov rov aylov mod Xpıarod 0020,.2770% Arda, Tebdrad nat Kasdixs rüs KdErgTs 
zörod ', sont la source unique de tout ce que nous savons sur ces martyrs. Le 
groupe Toy Aylav wuprönwv "Axıyduvou, Ilnyxotov, "Avenmodisrou, "Agloviou xxt 
"Errudrpisov, dont les actes nous sont parvenus sous diverses formes dans un 
nombre consid6rable de manuscrits°, n’a pas non plus d’attestation historique. 
Quant aux trois freres martyrs Manuel, Sabel, Ismael *, on pourrait s'abstenir 
de les eiter iei, puisque l’auteur de leur lögende, tout en les disant originaires 
de la Perse, les fait mourir ä Constantinople sous Julien. 

Les noms historiques ä retenir se partagent en trois groupes. Le premier 
et le plus nombreux est celui des martyrs de la persöcution de Sapor. Viennent 
ensuite les martyrs mis ä mort sous Isdegerde; enfin ceux qui furent immoles 
par Chosroes. 

Le groupe de la perseeution d’Isdegerde et de Varam n'est repr&sent& que 
par les saints Abdas et Benjamin, et par saint Jacques l’Intercis. La passion 
des saints Abdas et Benjamin, racontde par Theodoret’, ne se lit point dans les 
mönologes grecs que nous possödons encore. En revanche, les synaxaires en 
font mention & trois dates differentes, au 5 septembre, au 17 octobre, au 
31 mars °. Saint Jacques IIntereis est cölebre dans l’Eglise greeque, qui fait sa 
föte le 27 novembre. Ses actes existent en double recension. Les deux textes 


se lisent dans de nombreux manuscrits et sont inedits. Il faut se contenter, 


1. Synaxarium, p. 299. — Sur Procope le Persan, voir Analecta Bollandiana, 
t. XXIV, p- 473. 
2. Beosan, Acta martyrum et sanctorum, t. IV, p. 201. 
3. A. Wırtu, Danae in den christlichen Legenden (Wien, 1892), p. 145. 
4. Acta SS., sept. t. VIII, p. 129-134. 
5. Acta SS., nov. t. I, p. 361-504. 
6. Acta SS., iun. t. III, p. 290-96. 
1. Hist. eccl., V, 39. 
S. Synaxarium, pp. 17, 145, 574. Voir aussi la table des noms, p. 1041, 


[7] PREFACE. 407 


pour le moment, de la vieille traduetion latine ', car saint Jacques est un des 
rares martyrs persans dont la renommee soit parvenue ä l’Eglise d’Occident 
au cours du moyen äge’. 

Trois martyrs de la pers&cution de Chosroes sont honor6s par les Grees, et 
sur tous les trois ceux-ci nous ont laisse des r&eits developpes. M. A. Papa- 
dopoulos-Kerameus a publie, il n’y a pas longtemps, un Maprüptov As aylag 
Lg Tupos Dorıwdoby, ans perovonacheions Mageix;?, et un Bing xal madrreix de la möme 
sainte sous forme de panegyrique attribug A Eustratios, pretre de la grande 
Eglise de Constantinople ‘. Les actes de sainte Sira, une parente de sainte 
Golinduch, ont 6t6 &ditss par D. Papebroch’. Nous avons enfin une serie 
de textes sur saint Anastase°, dont le plus important, la passion, a fait lobjet 
d’une double publication, l’une de M. Usener’, l’autre de M. Papadopoulos- 
Kerameus ‘, Cette piece ne resta pas inconnue au moyen äge latin', 

Nous negligerons, cette fois, tous les textes qui n’ont point pour objet quel- 
que öpisode de la persdcution de Sapor. Sil’on en excepte la passion de saint 
Jacques l’Intereis, ils sont tous publies dans des recueils aisement accessıbles. 

La literature concernant la grande persecution est autrement diffieile A 
reunir etä atteindre. 

Voici d’abord, disposdes par ordre chronologique, les mentions des mar- 
tyrs dans les synaxaires. Les dates sont celles du synaxaire de Sirmond. On 
pourra, au moyen de la table de notre edition, se rendre compte des diver- 
gences des diverses recensions. Nous indiquons, en regard des noms, les 
textes syriaques correspondants, dans Assemani et Bedjan. 

29 mars : "Iov& zo) Bapayısiov. A. 215-224; B®. II, 39-51. 

17 avril : Zupeov, "A6dErz, Tovdalar naı Bousix, zur Eripwv ERATov MEVTAAOVTE. 
A. 15-40; B®. 11, 131-208. 

17 avrıl : Xırlav uxericov xt ’Alar. A. 45-50; B". II, 248-254 

5 avril : Beppoißng xat fig adEergNg alräg zul rüs rardiseng. A. 54-59; B®. II, 
254-260. 

13 novembre : Min, Eisen, Harn at Zevosi. A. 66-74; B*. II, 260-281. 

19 octobre (et 20 fevrier) : 969. A. 88-91; B*. II, 276-280. 


1. Bibl. hagiogr. latina, 4100. 
2. Voir aussi les martyrologes historiques au 21 avril et au 6 mai. 
3. Avadexta ns tepooodopırinis orayuokoyiag (Saint-Petersbourg, 1897), t. IV, p. 351-56. 
4. Ibid., p. 149-174. Variantes et additions dans le m&me ouvrage, t. V, p. 392-96. 
a Acta SS., mai, t. IV, p. 172-183. 
3. Voir ! Anbrätion et les references dans notre Bibl. hagiogr. graeca, p. 6. 
7. Dans un programme de !U niversite de Bonn, 1894. 
8. Avadexıa lepoooAunırixns srayvokoytas, t. IV,p. 126-148. 
9. Bibl. hagiogr. latina, n. A08-Al1. 


408 PREFACE. [8] 


20 novembre : Nn9s& zxi "lustig. — 'Iozwvou, Exbwpiov, Isaxziov 2x: Mario. 
— Bondelar axı Exszvous. A. 97-101; B". II, 284-289. 

5 octobre : Mau.äXydas. A. 101. 

I novembre : "Iozvvou zz "Iax&bov. B". IV, 128-130. 

5 fevrier : "A6pawiov. B". IV, 130-131. 

| decembre : ”Avaviau. B". IV, 131-132. 

5 avril : "Exxröv elxosı wapripwv. A. 105-109; Br. II, 291-295. 

(9 juin) : O&rng, Mapızuvns, Maps, Maoix; xx "Evvein. A. 123-127; 
B". Il, 308-313. 

11 decembre : "Asıdar& zur "Aden. B". IV, 133-137. 

I1 septembre (et A aoüt) : "las. A. 134-139. 

I avril : Aytov Ev aiyuadwsiz rerstwdevrov. — Hrıodasov, Aosä, Mapıa6. A. 
134-139; B". II, 316-324. 

17 avril : "Iaxs6bou va "Alk. Br. IV, 137-14l. 

16 mai : ’A6d& xuı ’Abdınooo. A. 144-160; Br. II, 325-47. 

15 mai : Baydıcön, "Isaxtov aa Zuneovos. 

9 avril: Badiuo. A. 165-167; B". II, 347-351. 

3 novembre : ’Axehınä, "Iosap za "Asıhara. A. 171-203; B®. 11, 351-97'. 

Un bon tiers des notices que nous venons d’enumerer sont des r&sum6s 
de passions, dont le texte developp@ existe encore, parfois en plusieurs 
recensions. Ce sont les passions des saints lonas et Barachisius, Pher- 
buthe, Sadoth, Abraham, la, Bademus, Acepsimas, loseph et Aeithalas, 
lesquelles font l’objet de la pr&sente publication. 

Nous nous attacherons ä en 6tablirle texte aussi correetement que possible. 
C'est la forme la plus aneienne de ces r&eits qui mörite avant tout notre 
attention. Pourtant, les remaniements posterieurs ne pouvaient etre negliges. 
Si ces textes secondaires n’ont qu’une imporlance mediocre au point de 
vue de l’histoire, ils sont loin de manquer d’interet au point de vue lit- 
teraire et hagiographique. 

Bien des questions se posent ä propos de la version greeque des actes 
des martyrs persans. Il conviendrait de rechercher si les differentes pieces 
de la serie ont fait primitivement partie d’une collection, ou si elles ont 
‘td transmises aux Byzantins A l’ötat isol6. La question est d’autant plus 
dillicile A resoudre que les fragments que nous possedons ne semblent 
pas tous reprösenter une recension primitive; elle se complique encore 


de la diflieults resultant de l’etat defeetueux des textes orientaux, tels que 


1. Jexclus de cette liste Ja mention ’EAsuBfprov od Il:pcou, au 14 avril, A cause de 
son caractere problematique. Voir la notice du 13 avril dans S, p. 599,1. 49. 


9 PREFACE. 109 


nous les ont livres les divers editeurs A qui nous les devons. Une revision 
complete de ces textes s’impose. Le travailleur qui voudra se charger 
de cette lourde täche trouvera peut-&tre quelque secours dans notre 
publication. C’est le meilleur resultat que nous osons en attendre. 

L’etude de nos actes au point de vue historique serait &galement pre- 
maturde, et ce n'est pas ici, d’ailleurs, que nous pourrions l’entreprendre. 
Nous nous abstiendrons done cette fois de caracteriser chacune des pieces 
que nous editons, comme aussi de chercher ä Eclaireir les details historiques 
qui pourraient attirer l’attention du lecteur. Ce travail a et@ &bauche 
par plusieurs erudits de merite, et il serait malais&e de pousser plus avant 
les recherches, avec les instruments dont nous disposons. Apres Assemani, 
on consultera utilement sur ces matieres les travaux de S. de Vries', de 
G. Hoffmann °, de F. Uhlmann, de V. Bolotov * et surtout le recent livre de 
M. J. Labourt sur le christianisme dans l’empire perse sous la dynastie 
Sassanide ’. 

L’identification des noms propres, souvent defigures par les redacteurs 
et les seribes, presente des diflieultes speciales. Nous rejetterons dans la 
table toutes les remarques que la forme des noms pourra nous sugg£rer. 

Voici les manuscrits qui ont servi ä etablir le texte de chacune des 
passions. 

Passıo sAncTorum lonae ET Baracnısır. — I] existe deux passions des saints 
Ionas et Barachisius. La plus ancienne (I) est attribuce ä Isaie, fils d’Ada- 
bus, oflicier de la suite de Sapor, t&moin oculaire; la seconde (II) est anonyme, 
et derive de la pr&cdente. Chacune d’elles est representee par un manuserit 
unique. 

M. Codex Venetus S. Marci 359. Volume en parchemin, 275 feuillets, 
0",38 > 0,26. Eceriture & longues lignes, du dixieme-onzieme sieele. M&no- 
loge de mars-avril, contenant vingt-huit pieces‘, parmi lesquelles deux pas- 
sions de martyrs persans : 1° Fol. 99-107 : MxsriYprov rov Aylov ontou.xpripwv 
'lov& #xı Bagayıstou, a la date du 29 mars. — 2° Fol. 133-135 : Magröpıov 


wüs ayias bepbowdt ai rs AOERDNG aürig za Te madioung aurzs, au 5 avril. 

1. Orientatio historico-ecclesiastica de origine et progressu religionis christianae in 
veteri Persarum regno dans Musarum Hacanum III (Hagae Comitum, 1779), p. 289-446. 

2. Auszüge aus Syrischen Akten Persischer Martyrer (Leipzig, 1880), p. 9-34. 

3. Die Christenverfolgungen in Persien unter der Herrschafft der Sassaniden, 
ZEITSCHRIFT FÜR DIE HISTORISCHE THEOLOGIE, 1861, p. 2-162. 

4 135 ucmopiu Iepreu Cuponepeuderoü, Saint-Petersbourg, 1901. 

5. Paris, 1904, xıx-368 pp. — Cf. Analecta Bollandiana, t. NXIV, p. 127-132. 

6. Catalogus codd. hagiogr. graecorum bibliothecae D. Marci Venetiarum, Ana- 
LECTA BoLLANDIANA, t. XXIV, p. 190. 


410 PREFACE. 110) 


Nous avons publie la premiere de ces pieces dans les Analecta Bollandiana '. 
Elle a &t& soigneusement revue sur le manuserit pour la presente edi- 
tion. 

La traduction latine est celle de P. F. Zino, publiee d’abord par Li- 
pomani° et reproduite dans les Acta Sanctorum ®. Bien qu’elle soit assez 
libre, nous n’y avons fait que des retouches tout ä fait insignifiantes. 

R. Codex Mosquensis S. Synodi 376. Volume en parchemin, 269 feuil- 
lets. Eeriture sur deux colonnes, du onzieme siecle. Menologe de fevrier- 
mars. Sur les cinquante-neuf vies de saints que contient ce manuserit, ein- 
quante-sept sont pr&cedees d’une miniature se rapportant au texte. Le 
depouillement eomplet du recueil se trouve dans le catalogue de Vla- 
dimir‘. 

Deux passions de martyrs Persans font partie de ce recueil hagiogra- 
phique : 1° Fol. 10° : Maprüpıov Tod &ytov Lepomdprupog "Abpxaı.iou od Ilsosov, dont 
nous parlerons plus loin. — 2° Fol. 247 : Mapröprov zav dytov 'Iovz xx} Bapaynsiou 
„u äg ouwvodiaz abrov, A la date du 28 mars. La piece est inedite. Nous 
en devons la copie, ex&cutee par M. Popofl, a l’obligeante entremise de 
M. Chrysanthe Loparev. 

Pıssıo sanctaE PuerBuTHaE. — Nous designons ici la sainte, dont le 
martyre est raconte dans la passion III, par le nom qui lui est donne dans 
le titre de la piece et dans les synaxaires. Dans le corps m&me du reeit, 
et ailleurs, son nom allecte des formes tr&s diverses, que nous releverons dans 
les variantes et dans la table. 

M. Codex Venetus S. Marci 359. La description sommaire de ce manuserit 
a te donnee A l’article precödent. Le P. Henschenius, premier &diteur de 
la passion de sainte Pherbuthe‘°, s’est servi du manuscrit du Vatican, et 
semble n’avoir pas eu de copie de celui de Venise. La traduetion latine 
de P. F. Zino, publiee par Lipomani ', lui a tenu lieu de ce texte, que nous 
avons pris comme base de notre edition. 

V. Codex Vaticanus graecus 1660. Volume en parchemin, 408 feuillets, 
0”,32 x 0",20. Eeriture A longues lignes. Le manuserit, date de l’annee 916, 
est l’oeuvre d’un moine studite nomme& Jean. Menologe du mois d’avril, dont 


1. T. XXII, 1903, p. 496-407. 

2. Septimus tomus vitarum sanctorum patrum (Romae, 1559), fol. 40-42V. 

3. Mart. t. III, p. 771-73. 

4. Cucmemamunueckoe onucanie pykonuceü Mockosckoü cunodaspnot Oußriomeru (Mos- 
cou, 1894), p. 561-566. 

5. Acta SS., april. t. II, p. 1-11. 

6b. Septimus tomus ete,, fol. A8Y-A9*. 


11] PREFACE. AA 


nous avons publi& le depouillement dans notre catalogue du Vatican'', et 
qui contient deux passions de martyrs persans : 

1° Fol. 63°-68 : Maprögrov is Aylas Peoboußn maphevov nat Tg ASENDNS alrns xl 
wüs radiosung aber, A la date du 6 avrıl. — 2° Fol. 191-194” : Mapriptov BaJ4- 
v.oU Apyıpavdpirou, Ala date du 8 avril. Nous avons collationn& le texte de la pas- 
sion de sainte Pherbuthe sur le pr&cedent, et rejete les variantes au bas des 
pages. 

La traduction latine que nous avons adopt6e est celle de Sirlet, publiee par 
Henschenius’ d’apres le manuscrit latin du Vatican 6187. Bien qu'elle rende 
les lecons propres du ms. V, nous n’avons pas cru nöcessaire de la retoucher. 
Un coup d’eil jet sur l’appareil eritique permettra au lecteur de se rendre 
compte des infidelit6s apparentes de la version de Sirlet. 

Pıssıo sancrı Sanoru. — Nous n’en connaissons qu'une seule recension 
(IV) conservee dans quatre manuserits. 

W. Codex Vindobonensis Hist. graec. 3. Volume en parchemin, 390 feuillets, 
0",41 > 0”,27. Eeriture A deux colonnes, du commencement du onzieme 
sieele. Menologe de fevrier, depouille dans plusieurs recueils ®. Fol. 186-188": 
MasorYptov tod Aylov Erdod Erioxdmou al Tüv ner’ aurod pn uxprupnazvrav Ev mo deu- 
repo &raı od dtwywod, A la date du 20 fevrier. Comme dans notre premiere edi- 
tion de ce texte‘, nous avons presque partout suivi le manuserit de Vienne. 

P. Codex Parisiensis 1452. Volume en parchemin, 227 feuillets, 0",32 x 
0% 23. Ecriture A deux colonnes, du dixieme siecle. Menologe de fevrier, deerit 
en detail dans notre catalogue hagiographique de la bibliotheque Nationale de 
Paris’. Deux pieces de ce recueil rentrent dans le cadre de notre publication. 
1° Fol. 37° : "Aincıg Too Octou narpög Auav "Abpau.fou ETLGAOTOD YEVvOL.EVOD "Ap6ıı, 
au 24 fevrier. — 2° Fol. 180-182 : "AMdnsıs rod Aylou tepowzerunng YrdoH Erıcıdrou 
yeyovöros xal Toy Mer’ aUuroD prn uxoTUpnEdvrwv ev To deurägo ers ToU drwywod, au 
24 fevrier. Le texte de ce manuserit est notablement inferieur au precedent, et 
souvent abr&öge, comme on pourra s’en rendre compte par les variantes au bas 
des pages. Parfois il semble avoir garde la vraie legon. Ce n’est que dans ces 


cas exceptionnels que nous l’avons prefere au precedent. 


1. Catalogus codiecum hagiographicorum bibliothecae Vaticanae, edd. Hasıocrarnı 
Borranpıanı et P. Francht De’ Cavarıerı (Bruxelles, 1899), p. 153-155. 

2. Acta SS., april. t. III, p. 21-23. 

3. Langecıus-Korzar, Commentar., 1. VII, p. 151-208; D. ve Nesser, Catalogus, \, 
p- 5-12; Analecta Bollandiana, t. XVI, p. 118-119. 

4. Analecta Bollandiana, t. XXI, p. 143-147. 

5. Catalogus codieum hagiographicorum graecorum bibliothecae Nationalis Pari- 
siensis, edd. Hacıocrarnı BoLLanDdıanı ET Hesrıcus Onont (Bruxelles, 1896), p. 118-121. 


412 PREFACE. 12] 


0. Codex Ottobonianus 92. Volume sur papier, A51 feuillets, 0%,355 x 0",24. 
Eeriture ä longues lignes, du seizieme si@ele. Nous avons eu A plusieurs re- 
prises l’occasion de nous oceuper de ce manuserit!, qui parait copie sur W. 
Nous n’avons pas juge utile de collationner la passion de saint Sadoth, fol. 
213-215”. 

J. Code. Hierosolymitanus 1. Nous le deerirons A propos de la passion de 
saint Abraham. Il a öte impossible de faire collationner la passion de saint 
Sadoth sur ce manuserit. 

La traduction latine est celle de Gentien Hervet, publice par Lipomani?; 
elle repond au texte de W. Gelle des Acta Sanctorum’ a 6t6 faite sur le manus- 
erit P. 

Passıo sancrı Apramaer. — Il en existe une double recension. La plus an- 
cienne (V) est representee par deux manuserits. L’autre (VI) nous est parve- 
nue dans un manuscrit unique. 

J. Codese Hierosolymitanus 1. Volume en parchemin, 209 feuillets, 0”,405 
x 0”:27. Eeriture sur deux eolonnes, du dixiöme siecle. Menologe du mois du 
fevrier, compos6& de 37 pieces dont on trouvera ailleurs l’&num6ration ', et 
parmi lesquelles il faut signaler deux passions de martyrs persans : I. Fol. 52- 
HD: MasrVgtov Tod &ylou "Abpaxı.tou EMIGKITOD, MAXpTURNGRVTOg Ev "Apbir =7 more, au 
5 fevrier. — 2. Fol. 123°-125° : Mapröpıov rod aytou Exdoh irıoadmov aaı Toy mer’ 
aurod pan aptupnaavrov Ev To deuripm Ereı Tod dimypos, au 21 fevrier. Je dois A 
lobligeante intervention de M®" Graflin une photographie des feuillets qui 
contiennent la passion de S. Abraham. 

P. Codex Parisiensis 1452. Nous l’avons deerit plus haut. La passion de saint 
Abraham n’'y est malheureusement pas complete ’. Nous avons collationn& le 
fragment qui en reste. 

R. Codes Mosquensis S. Synodi 376. Deerit plus haut, A propos de la passion 
des saints lonas et Barachisius. La recension (VI) de ce manuscrit döpend de 
la preeedente qu'elle paraphrase librement. L’allusion ä l’empereur, BxsWhet 
oehodokn zu pihomäorus:, A la fin de la peroraison, n'est pas transparente pour 


NOUus. 


1. Analecta Bollandiana, t. XVI, p. 119; Catal. codicum hagiogr. graec. bibl. 
Vaticanae, p. 257-260. 

2. Tomus quintus vitarum sanclorum patrum (\enetüs, 1556), p. 573-7A. 

3. Acta SS., febr. t. II, p. 176-177. 
. A. ParapopouLos-KErAmEUS, “Isposohuniinn Bıßkoßnen, t. I (Saint-Petersbourg, 1891), 
P-4=8. 


un 


5. Nous avons dit dans notre catalogue, p. 118, que le manuscrit a garde le commen- 
cement (fol. 37°) et la fin (fol. 38) dela passion de $. Abraham. Depuis, nous avons re- 
connu que le second fragment est la fin de la passion de S. Papias et de ses compagnons. 


BR 


13] PREFACE. 413 


Passıo sancraE laE. — Sur les trois manuserits qui renferment une pas- 
sion de sainte la, deux sont etroitement apparentes, et nous n’avons pas hesite 
a les rapprocher (VII). Le troisieme contient un texte (VIII) entiörement dif- 
ferent, et appartenant A une tout autre categorie de pieces hagiographiques. 

1. Codex Vaticanus 1671. Volume en parchemin, 406 feuillets, 0",305 x 
0",20. Ecriture & longues lignes, du dixieme siecle, de la main d’un moine 
studite nomme& Timothee. Menologe du mois d’aoüt, dont nous avons detaille 
le contenu ailleurs '. Fol. 87°-91° : Maxpröprov Tris Ayias uprupos "Ixc, au 5 aoüt. 
Le P. Pien, premier editeur de la piece ?, a combin& assez malheureusement le 
texte de ce manuserit avec celui du manuserit de Vienne, dont la recension 
est notablement differente. Nous avons rejete dans les variantes les particula- 
rites de cette seconde recension. 

E. Codes Vindobonensis Hist. gr. 45. Volume en parchemin, 313 feuillets, 
0",40 x 0,24. Eeriture sur deux colonnes, du onzieme siecle. Menologe 
du mois d’aoüt, contenant soixante-six pieces dont on trouve les titres dans 
les catalogues de Lambek ® et de Nessel ‘. Fol. 45-48" : Mxgriguov &v auvrouo ray 
K.ytov vxrpruoov Awaoz moesburepnu 01 Tas rrs maphevon, V.ABTUENGAVTÄY Ev Hescidı, ala 
date du 3 aoüt. Sa Grandeur M® Fischer Colbrie, a bien voulu eollationner A 
nouveau ce manuscrit en vue de notre publication. Les variantes du manuserit 
de Vienne sont assez nombreuses pour donner A son texte le caractere d’une 
recension nouvelle. Ses developpements n’ajoutent aucun detail au recit. Il 
faut le considerer comme une simple paraphrase du texte du Vatican. 

La traduction latine est celle des Acta sanctorum, düment retouchee ’. 

F. Codex Florentinus bibl. Nat. 1214. Volume en parchemin, de 257 feuillets. 
Ecriture sur deux colonnes, du quatorzieme siecle. Recueil de vies de saintes 
femmes, dont nous avons donne les titres ailleurs®. Fol. 214-237 : Maxagtou 
Kovayod zul mpeobur&gou yevonEvou Mapröpıov TÄG &ylas. nat evoozou wiprupog "Ixs. Le 
texte du manuserit unique de cette piece (VIII) laisse a desirer en plus d’un 
endroit, et nous n’avons essay& d’y porter remede qu’avee une extreme 
diseretion. 


Comme on pourra s’en rendre compte, la passion de sainte la, racontee 


1. Catalogus codicum hagiogr. graec. bibl. Vaticanae, p. 161-164. 

2. Acta SS., aug. t. I, p. 329-333. 

3. Lamsecrvs-Korrar, Commentar., 1. VIII, p. 214-467. 

". Catalogus, p. 82-96. 

5. Loc. cit., p. 329-333. 

6. Analecta Bollandiana, t. XV, p. 406-408. Nous avions cru reconnaitre dans 
quelques cahiers de ce manuscrit la main d’un copiste de date plus recente, qui aurait 
remplace un certain nombre de feuillets. En y regardant de plus pres, nous avons con- 
state depuis que les deux eeritures sont de la m&me epoque. 


Ara PREFACE. 114] 


par le moine Macaire, ne se rattache au preeedent reeit que par un lien 
assez läche. L’auteur est un rhöteur qui donne libre carriere moins A ses 
facultes d’invention qu’ä la manie du developpement par les lieux com- 
muns, qui a &te celle d’un grand nombre d’hagiographes. Une fois (n. 7) 
il eite l’histoire de sainte la : # repl abrnv isropix, qui n’est probablement 
qu’un court resume de la piece VII; car il dit ailleurs (n. 53) : 6 ro ypovau 
UAXos Ta 1LEV brou.väuara, 60% &ypaon TH p&prupi, Toyuse uxpdetonn. 

Les derniers paragraphes de la passion presentent un certain interet 
pour l’histoire du culte de la sainte. Apres la persecution, un des pieux em- 
pereurs (l’auteur ne eite pas son nom) transfera ses reliques a Constantinople, 
et bätit un sanctuaire en son honneur (n. 51). Ce dernier detail est exact, 
car nous savons par Procope que Justinien fit restaurer l’eglise de sainte 
la : 2v apıoreof dE eiswvrı eig Ag Xpusäs Aadoupevas HMAas rs ayıas "Tas waprügtov 
ebpwy Axramentwndg moAureieiz hi Tao Avevadsaro'. L’antique eglise fut detruite 
lors de la prise de Constantinople par les Latins, et le saint corps transport 
dans le monastere de Mangana (n. 52). L’auteur atteste qu’apr&s tant d’an- 
n6es, il &tait demeur6 sans corruption, et que lui-m&me l’avait considere plus 
d’une fois avec admiration (n. 53). 

Le moine et prötre Macaire qui composa le panegyrique de sainte la 
appartenait au monastere de Mangana (53). Il &erivait sous le rögne d’Andro- 
nic (+ 1328), suecesseur de Michel Paleologue (7 1282). 

Passıo sıncrı Bapenxı. Il ne nous reste de cette passion (IX) qu'un seul 
manuscrit. 

V. Codex Vaticanus 1660. C’est le manuserit dont nous avons dejäa tire 
la passion de sainte Pherbuthe. Le P. Henschenius a publie d’apres le m&me 
manuscrit la passion de S. Bademus°, dont nous donnons un texte soigneu- 
sement collationn& et revu. 

La traduction latine est empruntde aux Acta Sanctorum’. 

Pıssıo sancrorum ACEPSIMAE, loseru ET ArıtTmarae. — La tradition ma- 
nuscrite de cette piece est beaucoup plus eompliquee que celle des preee- 
dentes, et il en existe un fort grand nombre d’exemplaires. Nous avons eru 
devoir distinguer au moins eing recensions differentes, que nous avons dis- 
posdes en quatre groupes. Toutes, sauf la derniere (XIII), sont inedites. 

La premiere recension (X) est la seule qui ait gard& le long prologue de 


la passion syriaque ‘. Nous l’avons trouvee dans deux manuscrits. 


De Aedificüs, I, 9. 

Acta SS., april. t. I, p. LXXXV-LXXXVvI. 
Ibid., p. 825-826. 

Assemanı, op. eit., t. 1, p. 171-181. 


vovv» 


nn 


115) PREFACE. 415 


K. Codex Vaticanus 1669. Volume en parchemin, 424 feuillets, 0",39 x 
0%,195. Eeriture A longues lignes, du dixieme siecle. Menologe de la premiere 
moitie de novembre'. A la date du 3, fol. 53-73 : Maprypuov röv aylov "Azebınz 
Imısxomov zul Tochp mescburipou zur ’Acdarz drazsvov. Notre Edition reproduit in- 
tegralement le texte (X) de ce manuscrit, accompagn& d’une traduction latine 
littörale, que nous devons ä la complaisance du P. Alfred Lemaire S. J. 

H. Codex Vaticanus 866. Volume en parchemin, 414 feuillets, 0",38 x 
0" 30. Ecriture sur deux colonnes, du douzieme siecle. Grand recueil de vies 
de saints, contenant 116 pieces ?, parmi lesquelles, fol. 133°-140 : Magprögıov 
zöy Aylov "Axehnpä& Emioxdrou, 'Iosnp moesburisou zur "Asdur& dixzivou, au 3 no- 
vembre. Le texte est identique ä celui du manuscrit pr&eedent. On pourra s’en 
rendre compte par les variantes de la preface. Nous n’avons pas cru devoir 
nous encombrer des autres variantes; elles se r&eduisent presque toutes A 
des erreurs de copiste. Tres vraisemblablement le manuserit H derive de K 
sans intermediaire. 

C’est bien une nouvelle recension du texte precedent que renferme le 
manuserit dont nous allons parler. Ses nombreuses variantes ne sont pas 
simplement de diser&tes retouches. Il n’est pour ainsi dire pas une phrase 
du röeit qui n’ait recu quelque developpement; mais les additions sont en 
general purement verbales. 

G. Codex Parisiensis 1468. Volume en parchemin, 405 feuillets, 0”,366 
x 0,260. Eeriture sur deux colonnes, du onzieme siecle. Menologe de sep- 
tembre ä novembre ®. Fol. 192'-206 : Magrüsıov od Aylou tepondprupos Arehına Tou 
emionörou al Tuchp Tod ümiwrzrou mpscburspou xxi "Asıdarz ob dyıwrkrou Ö1axövou. 
Nous avons rejete toutes les variantes de ce manuserit au bas des pages. On 
verra que l'auteur de cette recension a suivi pas A pas son modele, et qu'il 
a essay& de lui donner un tour plus elegant. 

Il est aise de constater que cette passion est une paraphrase, et qu'il 
n'est pas possible de la considerer comme un texte primitif dont serait 
issu, par voie de r&duction, celui des mss. K, H. Nous ne eiterons qu’un 
indice, qui nous parait deeisif. 

Voici ce que nous lisons dans le ms. K & la fin du chapitre 30 : wer& 
dE np£pas Tpels Exiden To Gary abrob Asılavov Kpopui Auyarpös Baaıkioxou Tıyös 
röy "Appeviov, phrase qui röpond bien au texte syriaque correspondant. Or, 


voici ce qu’en a fait l’auteur du texte G : Mer& d: raeiz Aufpxs Irırn za öcın 


. Catal. codicum hagiogr. graec. bibliothecae Vaticanae, p. 158-161. 
. Ibid., p. S3-93. 


. Catal. codicum hagiogr. graec. bibl. Nationalis Parisiensis, p. 143-147. 


@ Dr 


416 PREFACE. 116] 


abrod Aslbaya bmo "Ayopuis TLvos obrw aaroumnevng Buyarpos Bxorisrou rov "Appeviov. 
On trouvera facilement d’autres passages qui prouvent en faveur de l’ante- 
riorite de RK. 

Nous groupons sous le n° XI une serie de manuserits qui ont d’etroites 
aflinitös avec le texte X, mais qui reprösentent neanmoins, comme le debut 
suffirait A le montrer, une recension distinete. Le travail de redaction a &t& 
fort superficiel et n’a point porte sur toutes les parties de la piece. Dans 
la categorie constituee par les manuscrits B, D, L, N, Q, il faut distinguer 
trois differentes classes: NB, LD, Q. Ce dernier manuscrit a beaucoup de 
lecons propres, mais il se rapproche plutöt de LD que de NB. Nous avons 
pris pour base de notre edition le ms. N. Les lecons des autres manuscrits 
ont 6t& rejetees au bas des pages, sauf certains cas ol l’accord BDLQ 
contre N semble imposer le choix de la lecon commune. 

N. Codex Parisiensis 1519. Volume en parchemin, 768 pages, 0",375 x 
0°,265. Ecriture sur deux colonnes, du onzieme sieele. Menologe de la pre- 
miere moitie de novembre '. Fol. 45-74 : "Abinaız röy aytov lepou.2prüpwv "Arslınd 
erisxörou, Iocnp mosobur&oon ya "Acsıdarz d1zzovou. Nous avons presque partout 
suivi le texte de ce manusecrit. 

B. Codes: Vindobonensis Hist. gr. 5. Volume en parchemin, 324 feuillets, 
0®.36 x 0",24. Eeriture sur deux colonnes, du onzieme siecle. Menologe de 
novembre, contenant vingt-trois pieces ?. Fol. 20°-22° : Mapröpwv röy aylav zaı 
ivdskav rad Npisrod maprüpwv "Axeyınd Eriondmov, Iuchp mpeoburtpou var "Asılarz d1u- 
AOVOU. 

L. Codex Oxoniensis Laud. 68. Volume en parchemin, 334 feuillets. Eeriture 
sur deux colonnes, du onzieme sieele. Menologe de septembre ä novembre '. 
Fol. 161-174 : Magrögıov ray aytov Azehınz, Ioonp, "Asıdora Ev Hlegotdı uxgrupn- 
sayrav im Erbwpiov Braıros. Le texte est surcharge de quelques corrections d'une 
main plus recente. Nous n’avons pas cru nöcessaire de les relever toutes. 
Elles concordent souvent avec les lecons adoptees. 

D. Codex Vaticanus 807. Volume en parchemin, 315 feuillets, 0”,405 x 
0% 37. Eeriture sur deux colonnes, du dixieme siecle. Menologe de novembre '. 
Fol. 26-36 : Mapröpıov ray zylov naprupwv "Azebıua, losnp xx: "Acsıdarz £v Hegsidı 


r ’ x [4 2 
BAPTUONGAYVTWY Er! Zxrbmptou Baroıkews. 


1. Catal. codicum hagiogr. graec. bibl. Nationalis Parisiensis, p.211-212. 

3. Lamsecıus-KorLrar, Commentariorum, \. VIII. p. 558-596; Nesser, Catalogus, 
pars V, p. 13-19. 

3.H. ©. Coxe, (atalogi codicum manuscriptorum bibliothecae Bodleianae, pars 
prima (Oxonii, 1853), col. 548-552. 


h. Catal. codicum hagiogr. graec. bibliothecae Vaticanae, p. 50-53. 


[17] PREFACE. 417 


Q. Codex Parisiensis 1537. Volume en parchemin, 143 feuillets, 0",275 x 
0”,25. Eeriture sur deux colonnes, du onzieme siöele. Fragment de recueil 
hagiographique ol DT -13SwuE: Maprögov Toy Aylov zul Evddkmv WapTUpwv 
"Arebınz, "Acıdar& za 'Iocip. Il manque quelques lignes ä la fin de la passion. 

Le texte XII, qui nous est parvenu dans deux manuscrits incomplets, re- 
presente un nouvel essai de remaniement de la passion des trois saints. Nous 
ne pouvons guere comparer les deux exemplaires que pour un petit nombre 
de chapitres. Mais des indices certains nous permettent de conclure que 
leurs versions respectives ne concordaient point dans toutes leurs parties 
et que la refonte de l’original n’a pas 6t& de part et d’autre egalement com- 
plete. On peut comparer ä cet egard le chapitre 10, pour lequel l’un des 
manuserits a garde une bonne part du texte de la version primitive, tandis 
que l’autre le prösente sous une forme remanice. 

C. Codex Oxoniensis Glarke 43. Volume en parchemin, 162 feuillets. Eeri- 
ture du douzieme siecle. Recueil incomplet de vies de saints depuis septembre 
jusqu’ä la fin de novembre°. Fol. 108°-114 : Mapröprov zav Kylov zur Evöokov Tod 
Xeisrod papripov "Azebınz, Toono xai "Asıd2rz. Nous n’avons ici que deux frag- 
ments de la piece, les chapitres I-10, 51-57. 

V. Codex Venetus S. Marci 349. Volume en parchemin, 332 feuillets, 
0”,325 > 0”,25. Eeriture sur deux eolonnes, du onzi&me-douzieme sieele. 
Menologe de novembre, comprenant trente et un numeros ®. Fol. 33°-48° 
Mapripiov T@v aytov tspouxprupwv Arehınz, Iocno zxt "Asıdarz. La piece est incom- 
plete de la fin; elle s'arr&te un peu avant le dernier chapitre. 

La passion XIII est la seule qui füt publie jusqu’ici ‘, et aussi celle dont il 
existe le plus grand nombre de manuserits. Elle fait partie, en eflet, du me&- 
nologe de Metaphraste qui fut repandu A tant d’exemplaires. Nous avons cru 
pouvoir nous contenter d’un choix de manuscrits. Le texte semble, d’ailleurs, 
parfaitement fixe, et le recours ä de nouveaux temoins assez superllu. Plu- 
sieurs details caracteristiques (voir, par exemple, les chapitres 2, 48,50, 52, 54) 
donnent ä penser que la passion XIII derive du texte XII ou d’un autre etroi- 
tement apparente A ce dernier. 

T. Codese Parisiensis 1481. Volume en parchemin, 226 feuillets, 0",308 


x 0”,235. Ecriture sur deux colonnes, du onzieme siecle. Menologe de Meta- 


l. Catal. codieum hagiogr. graec. bibl. Nationalis Parisiensis, p. 236. 

2. Catalogus sie notitia manuscriptorum qui a cel. E. D. Clarke comparati in bı- 
bliotheca Bodleiana asservantur. Pars prior (Oxoniü, 1812), p. 94-98. 

3. Analecta Bollandiana, t. XXIV, p. 175-179. 

4. Acta SS., april. t. III, p. ıı-vur; P. G., t. CXVI, p. 832-860. 


PATR. OR. — T. II. 39 


Als PREFACE. [18] 


phraste du 1” au 15 novembre '. Fol. 16°-30° : "Abdınsıs av &ylov rob Xarsrad 
nagrisav Arclına, Iocnp xat "Asıdara. Le texte de ce manuscrit est celui de la 
Patrologie greeque, t. CXVI, p. 832-60. Il a ete collationne pour nous par 
M"* Rösler. 

X. Codex Parisiensis 1020. Volume en parchemin, 344 feuillets, 0,29 x 
0” 32. Eceriture sur deux colonnes, du onzieme siecle. Menologe de Meta- 
phraste du 1” au 17 novembre ?. Fol. 36-53" : "Abdnsız röv Aylav na Zvödkov Tod 
Xorsros maprupov "Axshına, Tony 2x "Asıdarz. Nous devons la collation de ce 
texte AM. H. Gregoire. ; 

Y. Codex Parisiensis 1487. Volume en parchemin, 276 feuillets, 0",315 x 
0" 255. Eeriture sur deux colonnes, du onzieme siecle. Menologe de Meta- 
phraste du 1” au 13 novembre*. Fol. 22-39: Abıraız av aylav za} evdokoy Tod 
Xorsrod uxoripov "Azelınd, Iucnp zur 'Asıdar&. La collation de ce manuserit est 
due aM.P. Raingeard. 

Z. Codex Parisiensis 1522. Volume en parchemin, 356 feuillets, 0,33 x 
0”,235. Eeriture sur deux colonnes, du onzieme siecle. Menologe de Meta- 
phraste du 1° au 15 novembre ‘. Fol. 25-45 : Mxprösıov ray &ylav mnaprigav "Are- 
lınd, Tosnp ai "Acıdord. M. H. Lebegue a bien voulu se charger de relever les 
varlantes de ce texte. Q’est egalement sous la direetion de cet habile paleo- 
graphe que les manuserits T, X, Y ont ete collationnes. Qu’il veuille rece- 
voir icli mes meilleurs remerciements. 

Je dois ögalement une vive reconnaissance a M” R. Grallin qui m’a procure 
plusieurs photographies, etä M. Ed. Kurtz, de Riga, qui a bien voulu parta- 
ger avec moi la täche de la revision des epreuves. Le contröle de l’&minent 
hellöniste m’a &t& d’un precieux secours pour &claircir les diflieultes de nos 
textes. Je suis redevable ämon collegue, le P. Paul Peeters, d’avoir pu me r&- 
förer A un certain nombre de publications orientales notamment dans la table, 
oü les formes originales des noms se trouvent notees. 

Vu l’insuflisance de la tradition manuserite, il a fallu renoncer, la plupart 
du temps, A &tablir le texte des passions que nous allons publier. Nous avons 
ordinairement reproduit, le plus correetement possible, celui du meilleur 
manuscrit, en nous abstenant de le retoucher par conjecture ou d’y introduire 
les lecons des autres, sauf dans les cas de ne&cessite evidente. Les variantes 


des autres exemplaires ont &t& soigneusement notees dans l’appareil eritique. 


L. Catal. codicum hagiogr. graec. bibl. Nationalis Parisiensis, p. 162-63. 
2. Ibid., p. 61-62. 

3. Ibid., p. 169-170. 
4. Ibid., p. 215-216. 





119] PREFACE. 419 


On constatera que nous n’avons pas juge utile de l’encombrer de variantes 
purement orthographiques : y final, permutations de voyelles (e, :, o respec- 


tivement avec a1, n, @...) et ainsi de suite. Il n’a &t6 fait exception que pour 
les noms propres, dont toutes les formes ont &t& exactement relevees. 


TABLE DES 


A = S. E. Assemanı, Acta SS. 


martyrum orientalium et occidentalium, 
t. I, Romae. 1748. 


B® — P. Bensax, Acta martyrum_ et 


sanctorum, Paris, 1891-1897. 


B = Cod. Vindobonensis Hist. gr. 5. 
C = Cod. Oxoniensis Clarke 43. 

D = Cod. Vaticanus 807. 

E — Cod. Vindobonensis Mist. gr. 45. 
F = Cod. Florentinus B. N. 121%. 

G = (od. Parisiensis 1468. 

H —= Cod. Vaticanus 866. 

I = Cod. Vaticanus 1671. 

J = Cod. IHierosolymitanus 1. 

K = Cod. Vaticanus 1669. 

L = Cod. Oxoniensis Laud. 68. 





SIGLES 


M = Cod. Venetus Marc. 359. 
N = Cod. Parisiensis 1519. 
O = Cod. Ottobonianus 92. 


P — Cod. Parisiensis 1452. 

Q = Cod. Parisiensis 1537. 

R = Cod. Mosquensis 376. 

S — Synaxarium ecclesiae Constan- 
tinopolitanae (Bruxellis, 1902). 

T = Cod. Parisiensis 1481. 

U — Cod. Venetus Marc. 349. 

V = Cod. Vaticanus 1660. 


W= (od. Vindobonensis Hist. gr. 3. 
X — (od. Parisiensis 1020. 


Y — (od. Parisiensis 1487. 
2. ="Cod. Parisiensis 1522. 


m 


ee 


10 


10 


LES 


VERSIONS GRECQUES 


DES ACTES DES MARTYRS PERSANS 


SOUS SAPOR II 


MAPTYPION' TON ATIOQON OSIOMAPTYPON IONA KAI BAPAXIEIOT. 


NV , ‚ „ \ - 
1. " Erous ortwraderdTtou aoyovros zaı Basırdag Exb 


7 NS \ ’ ‚ x m , - Er Ar 7 nm \ er \ 
Irbopıos HLOyWOy EMolnGE AATA TÜV ErriNGLOV Tob Xprsrod xaı av aebovrw@y Toy TAY- 
z en ur x ’ „ Er ’ 6 r „ x u ns m + 
roxp&ropa Ocov: zur Eredeuss Tols Koebeorzrorg PAyaLS 7X Aayın Too Xoıorod Ausızornpıa 

’ x % r 2 er * x , ‚ e ‚ 
HATRGTDEDEIV AR TR MOVAOTNDLE TÜV YpLoTıavay” mupt Zvadloxeolzı" ToDs de EÜDLGKOM.EVOUS 
en ae Bra Preen el s xaleohrı Oveıv za meiheodn oic deoic. zul 
AELTTIRVOUG EREREUGE AUTEyEoUxı na zatavayraleodaı Dusıv ar meileodx Tors Heoic, zul 


un meılou.svoug 
t S 


N Er era ea ESSEN Day Areale NEN. 
Tous ev meWon.evous xxı Dbovras EMi neyloras Tındag avamepeodaı, vous HE { 


Er , vyıN ‚ + e aa r \ \ \ \ > E I 
TUADARLS TIU.WDLALS AA Ö1xmopurg Basavoıs drobarreodz. Kara d: Toy AILDOV EXELVOV TOU 
N m [IR S% > m , =) m 3 , \ - r 2 \ r ‚N. + 
ILwy od ebpeßncav evrTN YoPZ TOV llsocöv Ev AOUN TLYL ALKOUWBEVN 115% dyo .0EAQoL, 

v & ‘ Ö D 
p 


n \ ’ m alıı2: ‚ Nr L ‚ 
Baoaytoros zur Imv&s OVOU.ATL AOOUWEVOL, Zwdpes Öiraıor, TERANPO@WEVOL TIOTEOG ZaL 


Tit. — 1. praeit yavi zw airo #9’ (videlicet papriw) M. 


PASSIO SANCTORUM MARTYRUM IONAE ET BARACHISII. 


I. * Saborius Persarum rex XVIII anno regni sui adversus ecelesias 
Christi et eos, a quibus Deus omnipotens colebatur, persecutionem exer- 
euit. Iussit enim magis ut sancta Christi templa diruerent et christianorum 
monasteria "incenderunt; praeterea imperavit, ut christiani conquirerentur, 
inventique cogerentur diis sacrificare, et qui parerent, magnis aflicerentur 
honoribus ; qui vero parere recusarent, variis tormentis et suppliciis gravis- 
simis exerueiarentur. Eo tempore erant in regione Persarum, in quodam 
vico, qui vocatur lasa, duo fratres lonas et Barachisius, viri iustitia fideque 
pleni, qui magna cum reverentia mandata Domini observabant. Hi sancti, 


7 $ R. 
Supiou Baaıiewg Ilzscuv, abrös "M, fol.99” 


* Fol. 100 
*B0]7.99x 
* Fol. 100 


422 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [22] 


WohHacovres mag Evromss vob Kupiov mer& Pöbou mordod. Odror Toivuv ol Ayıoı Kuobsavres 
Toy dayov TOY YPLISTIAVOY, AUTAÄITOVTES AUTOV TAV HOVAY EmapeWünsev Eis Tv TOmov 
Exeivov, Omou 0i Aoebeotaror uoyor MAVTag TOLg YpLoTIavolg Eroralov Tizong. 

2. Uxpxyevantvov d aurav iv rn zum Bapdınbay vai Eyyloavres To desuwrngio, 
OTOU Mavtes 0L ypıorıavoL &xpivovro AuTaxerhsiouivor ÜMAPYOVTEs, TpOGTEnovres TO deouo- 
Hirarı Edzovro alrod eiseAdeiv Eu 77 Qpoupf mpüg Tolg xplvamevoug ypıorızvasg. EiseAövrov 

de aurav dv r@ desuornaio eupov aydpus EvvEn ApLVOmEVoUg zul Avmekeyovrag To doyparı 
rod anebeorärtou Baoıkdos Zabwpiou. "Idovrss olv oi ayıoı 'loväs aaı Bapayisos ev Haller 
Todg Avdoas DmApYOVraS, KOTaGAEVOL KuTobs npfavro mapamuherehen' aurous xxı Akyeıv 
« Mad vobrhönev, AdErgoL nal marepes, AA” Ev Ovanarı Tod srauowtvros innn.ev 
ulav Pomnv, Iva ArordEwu.Ev TOV ALavıov Gr&pavov, rd: Au ol TATEpeg Auov Zar AÜRn- 
Höpoı Iiprupes Amiiabov. » Opoimg DE nal ol murol WopTupes LSovres Tols aylous "Tovav 
„ut Bapayiorov zu mpoßumorepor yevonevor Em TA‘ MapOUCIE aurev, TR ADTE Aal Ad 
* Fol. 1007 TrAelovx KVTimaonvouv Tolg &yloig aa "AMMMov: @g Erog eimeiv To Tis Yrpırog Ein Tpog 
dronovny röy Brozvwy zu Tekeisrnra Tod uaprupiou Emadeipovreg &visyuov. Tüv Ö8 aylov 
napröpwv Toy iv ro desuarnpio Beiinnevov T& Ovonare eisı radra: Zavißus, AzLapos, 
Magpowbäs*, Nepans, "Hiiag, Mapız, ° "Abı6os, Eıubenbns nur Iabas. Obroı rolvuv Euap- 


Töonaav Tore moAAXS UTOWEIVAVTES Axibeis zo Ev TO foviou.arı Too .xpTUploU Ereisio- 


2. — 1. npoßypeisde: M, cohortabantur A, p. 216. — 2. Mapwdäz hic M; Mapovbäz infra, n. 19. 


audita christianorum persecutione, mansionem suam reliquerunt, et ad eum 
loeum, ubi impii magi christianos omnes acerbissime exeruciabant, pro- 
feeti sunt. 

Cum autem essent in vico, qui dicitur Bardiaboch, et ad carcerem, 
in quo christiani inclusi tenebantur, accessissent, orarunt carceris custo- 
dem, ut sibi ad christianos damnatos ingredi permitteret. Cumque ingressi 
essent, novem invenerunt viros condemnatos, qui impii regis Saborii decretis 
adversabantur. Cum igitur sancti lonas et Barachisius vidissent eos in erucia- 
tibus et salutassent, coeperunt illos cohortari ac dicere : Fratres ac patres, 
nihil timeamus, sed in nomine crucilixi certamen unum sustineamus, ut co- 
ronam assequamur sempiternam, quemadmodum et fratres patresque nostri 
martyrio ipsam quoque sunt assecuti. Hac sancti Ionae Barachisiique ora- 

* Fol. 100» tione illi magis adhuc confirmati, *se mutuo eohortabantur, et gratiae, ut ita 
dicam, oleo se vieissim ad patientiam et tormentorum atque martyrii perfec- 
tionem ungebant et corroborabant. Sancetorum autem martyrum, qui in car- 
cere vincti erant, nomina haec sunt : Zanithas, Lazarus, Maruthas, Nerses, 
Elias, Mares, Abibus, Simbeethes et Sabas. Hi pro Christi nomine cum 
multos cruciatus pertulissent, et in ipso martyrii certamine vitae cursum 
praeclare confecissent, firmam fidem servantes, incorrupta atque immortali 


ee ee 


or 


10 
4 

15 

5 

10 

15 


10 


20 


or 


10 


15 


[23} I. IONAS ET BARACHISIUS. 123 


’ 


x N fl‘ & - f7 x ’ En /} x x na Na, 
Ansav, Toy pan.ov KANDS TEREGAVTES, TNY KAÄLVN MIOTLy TNONGAVTES, AAL TOV TAG BADN Kor 
02 a r Ri ‚r ns ’ $ n ’ 
andaprov za Aumpkvrıvov METH ÖdEns TOAANS Kvedncavro aripavov. 
‘ + NS r = r x ’ z ’ ’ x \ = 
3. Maprupnadvrov d: To)Tav Tav Kytov zul AVOATETACBEVTOY Eis OUDavoDS zuL Tag 


Kyyedızzis Eyrararayevrov „ogosrasiag, METER TAT TIVes TOY U.AYWV d1ebarroy av 
Zrıov Iovav aa Baoayiovov Tod Tabs Tpels Kpyımayous Mas0539 za EnooN zar Max;- 


‘4 \ anf AN AR? z 2 r ” , 7 ‚f n 

19 [27] fe a 5 "UUS KSOUG E [23 v TE JOouao%s Ir ELDOVTZL TOLS 

vos TOUG ZIWANTUS OUG AO, Aeyo BESTER Odror OUT H OUGIV OUTE TELDOVTXL TC LG 
\ 


reoor&yuacı Tois Baaıkızoig DUTE TrOOGKUVELY aveyayraı TO HNO zul TO Tupl x To 





35 EN x r > e RER RR RE.) N Sn Sn > 3 . 4 
LVIATL. D Kai mo0S FOUTOLG € ey, OTL OL EYVVEQX OLYO DES Exeivor OLX TOUTO 00% EMELSUNGAY TO 


Nr Br DW e BEER 2 m r 3 ’ r 
IHYMaTı TOU Basıremg, OTL VUTO TOUTWY TWV do NTAY INATDATEVTES. 


rn rt ‚ m - r z > m u er ’ r rm'- NS 

A. Tore mincdevres Hupod ToAAoD ot dpyımayor EREReUGav aydävaı adrois. Tov de 
Adyray xl GTivrav Iri EV dpyıumkrmv, Ayousıy abrois ol Foyımzyor « "Evopxilonev 
ex L x En © LpyLu&ywv, Rey LuToig OL AoyLuz) ortLore 
buds zur% rod Anremrov Auwv (Baarkens T@v Basıddwv Barbmpiov aeudn ArOASVadR 


Hpiv TrpOs & Erspwräche map’ nuov. Tloreire zo Heinma Tod Broıkeug za meiupyeire To 


, TEE £ a, Ne 3 See va 
TOOITAYURTL AUTOD yo, TOOOKUVEITE TO NAM AA TO TU ı AL TO Üdarı KATR TOV Yon.ov 
\ \ h ; h ! N 


7 


Nr = ‚ r Ins RN % ’ , e 2 ’ Ar. 5 
za döyua od Paaıleus muy an 0b; » "Aroxpidevre; ol zyıı 'Tlovas za Bapayiouns 


z A en ‚ Ber TE er 3 Ey d: e -_ « „ x \ 
Aeyouaıy abrois" « Aadınswp.ev mwelg, DMeELlg dE MAOUsaTE Humy WE Apyovres zul Apıral 


m n r ı x > Pe | IN r AN er ır r 
TOU Baoıkews Ilsocov, dıörı ERNEKTOL KUTOD EOTE IVALRLOLDLTEL, AR O1% TIUTO ELereiarn 


ae \ x e = e u 7 un DAN ee = N, , \ 
Du.dg nal TiAYy ZDIGIV TAGEY ERUTOD EI: YEipas Lpav EOwAEV ÜMIY, LVA OLAALR xplvere Aa 


‚N ’ [4 m 2 € r r \ ’ ’ 4 \ m ” ‚ 
un ALzlav Eoyalesde'® vöy UILEIG 0! eridokor KoLTal 0Ux WDelkere amd Tod Eniysiou Brordews 


3. — 1.« Ex uno eodemque Hormisdatseiro magorum prineipe duos feeit, alterum Masdrath, alterum 
Seroth perperam appellans. » A, p. 225. 
4. — 1.ita M; rectius legas xpivnre... epydlncohe. 


martyrii corona magna cum laude redimiti, in caelum ad angelorum choros 
advolarunt. 

3. Post haee autem quidam magi sancti lonam et Barachisium apud 
tres magorum principes, Masdrath et Seroth et Maarnesem, a quibus saneti 
damnati fuerant, accusarunt, quod neque immolarent, nec regis mandatis 
oboedirent, nee solem et ignem et aquam adorare vellent, quodque novem 
illi martyres eorum sermonibus adducti, regis decretis non obtemperassent. 

4. Tune magorum principes indignatione pleni, eos ad se adduci 1us- 
serunt, atque ita allocuti sunt : Adiuramus vos per nostrum regem regum 
Saborium, ut vere nobis ad ea, de quibus fueritis interrogati, respondeatis. 
Paretisne regis voluntati, et oboeditis deeretis eius et adoratis solem et 
ignem et aquam, ut iubet ipse rex, an non? Responderunt saneti lonas et 
Barachisius : Loquemur " vobis; vos autem ita nos audite, ut principes et 
regis Persarum iudices decet. Vos enim delegit iudices, et omne iudieium 
suum in manibus vestris collocavit, ut iuste iudicetis. Nonne debetis, prae- 
clari iudiees, magis quam terrenum regem timere eum, qui vobis sapientiam 
et intellegentiam dedit, et Deum, qui caeli et terrae atque omnium spirituum 


* Tool. 101 


* Fol. 101 


424 ACTES DES MARTYRS PERSANS. 24 


gobeichan Exeivov rov Ödsavra buiv angiav zal Zvvorav zul yvapicaı ov Oeov Toy Eyovra 
w P > & \ 2 \ F x v = . SE, „ © \ 
Efouatav obpavod zul yrig zul means mvofis, barıs Hero drosiav za MARaev Gpxg za 
6 r \oyN em r er m ‚ r - z n x 
dwoelrar coplay xl Zdwxev Duiv Gpöynow, iva TA Qpovnası bmav dranpivnre Tols nur 
G x ‚ G en ae! ı? EU r Pr kJ [2 x ’ r 77 r m m x 
cHpra öpotors Univ; Evopx!lomev oDv üpäs Ev riorer nal Admdeig, eimare nuiv, molov Oeov 


oE eiNop.ev apvncacda, Toy Erroupzvuov I mov E ETRLYELOV, Toy alavıov DM TOY TPÖGAALDOV" Alels 


r 


ToLyuv TIGTEÜOLLEV eig Toy Oeov Toy Tone ANTE Toy ougavOv BEN TV yav ur. 0) TIG TEUOM.EV 


urn Mar. Ob duvzuede ov misreicn avbeurp, bsrız mpös odlyov [F aa dmo- 


+ 
Oyhaneı zaı Dimreran &s nal mies na) Eyzarapıbueiran 172 TOy avlouroy abrod. » 
5. Taöra azosoavres or apyınzyor map’ abrav, Opyıoßevres Isyup&s ar TRnodevres 


nu x ’ - ‚ eu Rß + x ’ 2 e 
Bun.oö B.eyadAov yo aoebeiae MORATIE ueorwdevres, Ve) ot v Baoırkevs nür@y 6 mapKvou.os 


dr To eine, 6 eirav, ürı Amolvnozeı, &4:heusav aydavaı 62 6dous soßv auadataroug 
Eyovras Tas Axdvdas ebrovoug mpos Bisavov Tov aytov "Iov& za Bapzyıclou zu aHopi- 
GayTEs AUTOUg IM’ AAN ıWV, Iva un Axolswsıy Exndrepog abrav Tav Eferuaıv TOD Erepou zu 
evioyudfi eis Tov ayava mod Xpısrod, mpoxaficevres 6 Masdexh za, Inch zoL Maxo- 


‚ e > v , Nds $ . 
vnoL', OL TpE [3 ROYDAYO:, EI: TV Eo@rnaty TWY Kylov, € EHENEUGAN ev Hund 2 ar Tov 


NS 


wövov. Eioayhivros dt Too aytov "lwvä, eimavy mpös abrov ol" apyınayar 


* Fol. 1017 dyıov "lovav 


8 


\ 


m’ ” 5 2 = 5 \ E \ \ = 
« Ti doxei oo; n way? 06m nal mpooxuveig zul im To RD zu Tu mupl zul To 
Vdarı za arorı npois mEvra Ta mooorayhevra napr Tod Baoıldag ray Baraikemv Ioso- 


x 


; Wr ” ; 3 
olou; Emei GrobarKopEV se Basavorg orınpals Kal Tıummplarg deworsrzu. Mr yollong de 


5. — 1. supra n. 5, not. 1. — 2.ei pevM. 


imperium habet, agnoscere, quique temporum distinguit varietates, atque 
omnia moderatur, et vobis prudentiam largitus est, ut iudicetis eos, qui 
in carne sunt similes vobis? Adiuramus igitur vos, ut vere sincereque dicatis 
nobis, quem Deum abnegare debeamus : caelestemne an terrenum, aeter- 
num an caducum Nos enim credimus in Deum, qui fecit caelum et terram; 
non autem mortali homini eredimus. Neque enim debemus homini credere, 
qui exiguo vivit temporis spatio, et moritur, ac sepelitur, quemadmodum 
nos, et in aliorum hominum numero ponitur. 

His auditis, magorum principes vehementer indignati, atque impio 
furore pleni, quod rex ipsorum contumelia esset affeetus a sanctis, qui 
mortalem eum assererent, virgas asperas e malis punicis atque spinosas af- 
ferri iusserunt, ut caederentur. Sed imperarunt prius ut separarentur, quo 
neuter posset, quid ab altero dietum esset, intellegere, atque ita in Christi 
certamine confirmari. Cum Masdrath et Seroth et Maarneses, tres magorum 
prineipes, considentes ut de sanctis quaestionem haberent, iracunde iusse- 

* Fol. or runt ut sanctus Ionas solus adduceretur. Quo quidem adducto : "OQuid tibi, 
inquiunt, faciendum sit, dispice. Si deos veneraris et adoras, solique et igni 
et aquae sacrificas, et quae a rege regum Saborio iussa sunt perfieis, li- 
ber cum honore dimitteris; alioqui te acerbissimis tormentis et suppliciis 


1 


10 


10 


2 a Aue ee 


[25] T. IONAS ET BARACHISIUS. 125 


er e ES r z z . e € n R) y 2 NY \ 
KaTa GEaurov, ri eis BowAomehz GE Tı XoRov Ümopeivar Mpeis ob Meiomev o0L zaräs, div 
\ \ ’ \ , _ , = a € n EG ns > 7 Ni + 
un ob alrog Heinans aaUTO zarov narı Tig Eaurod awrngias mpokevficat. » Arexoibn 98 6 
.r ’ - x E37 ’ nes ’ x We ns h, [4 ’ Sr Sı x y- \ 
&yıos TIwväs xal eimev adrois: « Ey Taurns Tüg sornptas ol dkomar dia av Loy 
= nu , N \ EN, ICE = 7 DENG, » RN 
'Insod Xproroß® Tapspyerzı yao mal obderors Ieven’ Evezev o0v Tosrou oudemore Ervodu.aı 
x + r ’ mn X \ \ = ‚ \ ın u ’ 2 k} en \ 4 
5 rov zupv mou Insoüv Xpıoröv rov Lmvra eis Tols alüvas, rı abrög Earıy A EITIE Tavrov 
= \ ’ ’ e 4 , ’ G B , > % 
TOY YpISTIAvOv Hal 0b AXTaısyuvovran ol mioTelovrsg Eis Aurov, Olorı mbrOs ERNYYErRaTo 
Huiv Reyavı "Aunv, zumv Aeyo Univ, Öarıs apvnserat me EMI TWv UIOV TÜV IdurWVv, zuy& 
u 


\ DEN n r 03 x > m Aa) n Fon > y 
RDVAGODM.AL aTOYy ET TOUY TOT DOS OD TOoU Ey TOLG DUHRYOLS AR Er TOY AYLDY AYYEOv. 


v \ v EAN — en Pr ’ a er ‚EL - \ ’ = \ en 
Eoysodaı yap meiden Ent Tov vegeA@v ob obpavod Ev T7i Sen TOD TATpOG AUTOD Kal TOV 
a, ’ n N yE) v BU, e z m 3 \y er Ras. > z N 
10 &ylav ayyiiov za dpyayyeiov. Kai An Nrolndostaı Tod Amodovvar Erdorw Avlpurn ara 
\ ” ’ Er z > ’ r R [8 r 63 . 2 
was mpdbeıs aurod. Nüy adv raura axolaavres TO »Eleuna, 6 Tpooerkydnre Torsiv eig Eu, 
2 Ö D A x x ’ 2 , \ z Tr 4 Kae } er 
TayEos nmpdbache pn yap vonlonre, Otı zurakıumavonev mov olzov Kuptov xxi areiloüpev 
eh E7 Ei, 7 ’ \ ’ 2 e - N es ei er ’ = IN v > " 2 x 
AUTOV Ey TIyL, STEIN AUTOS EToinaev Ads OLaxoveiv auTo <Ev TO" > 0120 TO ao rar 
eimey Auiv' "Veis Eore TO Hg ToU Koonou' Aal m&AıV Eimev Apiv Vueig gore To Adag rg 
5 \ x I - ’ ’ r r x r 71 ’ x a7 \ € ie z 
15 yüs’ av TO as mwgavhi, ev Tivi, @iıodneraı Ta arıloneva; Exv ovv, zadmg Upeig Ayers, 
To xeieinarı mod Baoıklos Toy Brasılwv day Drazovompev nal 7% MpOoTEynara auroD‘ 
y% ’ x 2 z BES rr er , Ir ht 2 ah‘ 
rOmswpeV, oby Mpels npvnazwebe zov Küptov Muay movov, AA m AuETERe apvanatg 


n „ , \ € r * , „ P 
TAYTWV AlTLOg Yiverzı xaL TO Auerepov aim mavrov " OAıchos zalisraraı. » * Fol. 102 


3. supplevi, om. M. — 4. «ltay M. 


gravissimis affieiemus. Neque vero putes nos tibi esse inimicos. Ipsi enim 
tibi nihil malı faciemus, nisi tute saluti tuae male consulueris. Respondit 
sanctus lonas : Istius, inquiens, ego salutis non egeo propter lesu Christi 
vitam : praeterit enim nec unquam permanet. Quamobrem nunquam negabo 
5 Dominum meum lesum Christum viventem in saecula quoniam ipse est spes 
omnium christianorum nee confunduntur qui sperant in eum : sie enim nobis 
pollieitus est : Amen, amen, inquiens, dico vobis, quisquis me negaverit co- 
ram filiis hominum, et ego negabo eum coram Patre meo qui in caelis est et 
coram sanctis angelis'. Veniet enim in nubibus caeli* in gloria Patris sui et 
1 angelorum atque archangelorum iamque paratus est ut unicuique homini 
reddat secundum opera ipsius. (Juae cum ita sint, facite in me quod vobis 
mandatum est: neque enim putetis nos domum Dei relicturos, aut ab eo ul- 
lis terroribus defecturos, qui nobis concessit, ut sanetae domui eius servi- 
remus, et nobis dixit : Vos estis Jux mundi. Et rursum : Vos, inquit, estis 
ı» sal terrae"; quod si sal evanuerit, in quo salientur ea quae salienda sunt? 
(Quare si, ut suadetis, vestro regi regum obtemperemus, et jussa eius facia- 
mus, non solum negabimus Dominum nostrum, sed causa erimus ut vos 
omnes illum negetis, et perniciem * omnibus afferemus. * Fol. 102 


1. Gf. Matth., x, 33; Luc., IX, 26. — 2. Matth., xyI, 27. — 3. Matth., v, 14, 13. 


426 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [26] 


6. Taöra arbusayrss 700’ aurod oL a Auunwdevres Loyupws ExEheuonv DEINER 
DEN ’ < 
AUTOV vOUD TWEDGLAW zur d1ebakov bubdov wera&b TOY JEHOY ROTOD AuL TWV GREIDV" zul 


nv nahnmevos 6 Kyıos Ev ro Edupen wo zeievos Bomep %:d0s a Kasel eLop.&vov dt aurod, 


E6rokvılov aurov oi Injnor brbdarz boy Erd aRLETruV &youcı ! Tue Grades ioyupds. ’Erı 


Tonodrov dt Ebacsvıcav abriv, Ewe ob Evumvohnsay abrod ai mreuont. "O dt Basavılöwevos 
„ges ak x 


\ 


’ ’ Y ’ \ rr A ” ‚r e m - 
0U% A Er dokalay zov edv a « Asa oo, 6. Ocös Tüv naripoy MOV 


e 3% 


"Aboxau zur? Icaaz zur Taro6, 6 Eayaylv hnds Ex Too zöapou Toston, Ort Yarnao- 
p ’ y ’ 


\ 


> ’ er Nr > 
025 aa Auds ayayaı eis av Aydrny zul Eis TV MIGTLV Gou zay aylav, Öörı dız müs 
EA m d r „AP \ er \ ’ \ SET, \ 7 ’ x = 
Tıorewg Tod Ornaiov "Abpxay Eyvamev TAY TIGTLV GOU TAV Kylav, zaı TObTo avri TORAOYV 
27 r r = \ ie r m , 
oAtya maduvres. Kat vöv, Köpıe, dog nulv bromoviv, iva Toinswpev KON TEKNEOCWILEV TAVTK, 
Br a € - x Kid 4 - N ’ z ” x 
60 Evereiiaro Auiv TO dyıov Gou MVeüz, duörı mpoeon zul Fam AALVOV VEsE dx 
’ m x 21 JAN r - “ar 2 BE77 en 
GTOMATOg TOD MATROs AUDV An6id. Kat rar, 22005 Asyeı, obrw; Stmaov Nds dız- 
more. Atysı y&p" Miav nrnozunv maox Kustou , zayeny Inrhoo, Tourer To Hei 
er x ’ r - x 
eivar GUV Gl, deanorz' Ömep raus aEiocov dız TTg TOD papruptou TeReidaewg, TOÖTO YAp 
iR Be NER LEN ae BASS na Bi ver SRZaT SR ini IE - 
x’ Exrdornv Erdyopaı. » Kat raüra einav 6 Ayıos loväs, ya pol ney&in Tois 
’ 3 ’ a OR") eher EEE n Rn REN D m 
2pyıpzyaıs: « 'Eyo ano toi. apyovros Unov Tod AuaprwAnd zul amo TAVrwV TOV KO) 
’ m u ‚ em — . »” m r x 
AUTOD, OLTIVEG EiGıV OL Kpyovr reg Tod Laravk, Aptorapar naı Ebapvobuaı TEVras HuTOLg 


Rosen sr m ” Den er x x Pr?) a 
KaAL AO TOD NAOU Xu TTS GEerNvng Aa TOY AOTEWV AR AMD TOD mUpOg AL Ton Udaroz, OUG 


6. — 1. 2yovras M. — 2. supra lin. add. M. 


6. Haec cum audivissent magorum prineipes, ira coneitati, jusserunt, ut 
lege persica vineiretur. Traiecta igitur virga inter manus et crura, iners 
humi iacebat vir sanetus tanquam lapis; ministri autem eum virgis e malo 
punica spinosis verberabant, nee prius destiterunt, quam eius lacerata sunt 
latera. Ipse vero dum vapularet, non repugnabat, sed Deum laudans dice- 
bat : Gloria tibi, Deus patrum nostrorum, Abraham, Isaac et lacob, qui edu- 
xisti nos ex hoc mundo, et dignatus es nos ad amorem et fidem sanctam 
tuam adducere; nam per fidem Abraham iusti cognovimus fidem sanctam 
tuam, cum tamen pauca pro multis patiamur. Et nunc, Domine, da nobis 
patientiam, ut perficiamus omnia, quae nobis Spiritus sanctus tuus prae- 
cepit, qui et canticum novum cecinit per os patris nostri David. Fac nos di- 
gnos, qui faciamus ea quae dicit; ait enim : Unam petii a Domino, hanc re- 
quiram!, id est, ut semper sim tecum, Domine. Hoc mihi, Deus, quod expecto 
cotidie, per martyrium elargire. Haec sanetus lonas cum dixisset magna 
voce magorum principibus : Ego, inquit, a rege vestro peccatore, et omnibus 
amieis eius quicumque sint — sunt enim omnes Satanae prineipes — discedo 
et omnes ipsos abnego, et a sole ac luna et stellis atque igne et aqua, quos 
esse deos asseritis, alienus sum, nec ullo modo illos adoro : sed credo in Pa- 


IMES.RXYI 6, 


10 


Nee te 


PR" 


10 


10 


15 


10 


[27] I. IONAS ET BARACHISIUS. 127 


3 


r‚ F r ’ ‚ ’ er _ \ - E INA er 2 EREN 
Aeyere eivaı Heooc, aAAoTprög ein „7. 0b To0Gzuv& Mbrois To aUvorov' KAAd mıoreVm Ey 
> r x u ” Fr Er ‚N 7 EN 
eis Iarepx xaı Yiav zaxt ayıov Ilveiux, av Kypavrov Toon, av 0WlOUCaV AMAYTE 
‚ BR, \ x x SEEN r a > ee ea nn 17 
xoowov' ” olrıveg zul moug Beods buav Sdrnmrobpynaxv, obs avayaalers Nuds mposzuvänat. » 
- rn ’ r Ce, ’ ’ = > a2 2 NIT, \ 
7. Taöra arosoavres ol Apyınzyoı &xEkeuaav ayoıviov Binhnvaı adrod Ev To TodL z&ı 
en = a R N 5 R \ ee NR 5 DR 
Eiruohivar aurov Eiw Eis Thy mAyvny zul TOV mayerov za peivan abroy Ev zo zpusı Av 
\ ’ o2 x . ” - ’ \ \ 4 ” er n 
THV VÜRTa — AV ap 0 xaıpös yermipıos — zul maparmnpmdävan abrov Tb Tı Apr Evezev Tod 
r e N r [7 r ’ \ x - > v ’ a 
xpunug mounaer. OL dE Eroinaav obrws za EQuAaLay zUTOV MET« Hdbnu TOAA0U Eiaadv TE auTOv 
ExEi Ewg TTS RU2Lov. 
3. Ik 24adechh on a Sera EN we 
8. Harıv eradeoshnoxv 01 avopoı mp0 Tod (inuaros XuTOv xaL neredousı Toig UmNpETXLs 
Es \ nn er , 5 BD \ zucdr \ n B 
eveydiivaı neo Toocamou abrav rov Zyıov Bapayictov. Eiosr40vrog dE Tod Kylov zul ar&vros 
, P > x \ Pa 4 ER I Ar rn NE 
iv TO Gexpero, EImav Trpös abrav ol apyımzyor « Ti nv '; Ti doxei vor, Bapayisıe; Aleız 
\ 7 x m er en / \ er x b$ = «N x N PIE E 
ur) on nal mposzuveis To MAln zul To Trupl zuı To bdarı, 22Mas merohels Tp0sERUVnGE 
re ‚N. ‚ ’ . a N, 3m B ’ _ D b} x \ € 
zuL 6 DOEAMOS GOU Tovze, 7 deyn ayava Brszvov iv To GOUaT| ou; » Arozoıdeis de 6 
er n > > 4 7 \ m > , , e 
&yıos Bapzyioros eimev aurois « Kata; Tovas 6 AOEADS MOV TPDGERUVnGEv, &g Trp0GE- 
Bade 283 1 4 x N r > Nerr I. RE IA 27, de 4 7 
KUVGEN, Ey& MEpLGCOTEROV TrR0GZUvO 2X. doLoloy® zul Umepula aurov bneis Apvnaaade Veud, 
h\ - ‚ .e ’ ’ r n vr r \ Nr 
mepl aurol, AA” A AAmNeız 00 GuveyWpnse TOUTo AUTON darpikacdar. Tg y&p Eouvaro 
x h & % RN ; Rz ag. x £ 
TugABcaı TAv Evvorav TTic Kultus AUTO, Iva mp0meXUvngev Erelvd TO Ummperodvri Tols 


’ , \ ’ r x ’ 7 , “ 2 ” ’ LG 
adohrorg TOLNuaTı Rx EYARTEILTE TOV TOMOAYTE AUTOV; EL NV Epyov TEU.LOV, evdokos 


8. — 1.tı’evitaM; cf. infra n. 11. 


trem et Filium et Spiritum sanetum, veram Trinitatem, quae servat mundum 
universum, * fecitque deos etiam vestros, quos nobis per vim adorandos cen- 
setis. 

7. Haec audientes magorum principes, iusserunt ut pes eius funiculo 
vineiretur, atque ita in pruinam et glaciem extraheretur,, ibique totam noc- 
tem iaceret — erat enim hyems — observareturque, quid frigoris causa 
faceret. Ministri fecerunt imperata, et illie eum usque ad sequentem diem 
reliquerunt. 

8. Iniqui iudices rursum eonsidentes in tribunali, sanetum Barachisium 
adduei imperarunt. Quo adducto et coram ipsis consistente : Quid agis, in- 
quiunt, Barachisi? Immolasne et solem atque ignem et aquam adoras et 
veneraris, quemadmodum et frater tuus lonas, mutato consilio, fecit, an tor- 
mentorum certamen vis in corpore tuo suscipere? Respondit sanctus Bara- 
chisius : Quemadmodum frater meus adoravit, sic ego adoro et veneror et 
colo. Vos de ipso falsum retulistis : nam veritas non permisit, ut id faceret. 
Quis enim mentem eius excaecare potuisset, ut relicto eo a quo ipse crea- 
tus est, adoraret ea quae creata sunt ut hominibus serviant? Si adoranda 
essent, non servirent hominibus, sed homines illis inservirent : dedecus 


* Fol. 1097 


* Fol. 102Y 


*“ Mol. 


ann. 


103 


103 


128 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [28] 


Ei « \ n % 0 x ’ e B r rg x = ı m m x RR 
av bmo Pporav Elumnpereito zur oby bmnperer muy" Übpıs yap Av auTh To Tupl TO Umnge- 
- em 4 N m ’ d \ \ en ger 12 r x , x x x 
reiy Auiv race ouAımf. Tood ya vüv öp@mev, ürı mAoucıoı xul PETDLOL za XaR0L zul 
2 > ne \ d a, Bush A m. . - -_ u ” Er En - 
xyaboi E& aurod Umnperndvrar, al douidy Eorı To mp nuOVv Toy avlpurwv, Umo Tod 
KPEITTOVOg Hal TOMORVrOs AUTO olrag opıohev Huiv. OVore 00V Adınov Earı TO Kara- 

NY e 5 27 Pa r [4 - [4 er . = x ’ ” 

vorynaleıy Muas, Iva Mposzuvnsmev TH Umnpeoix Tod Aoamou, ömen 6 Osös zis AnuAciav 

SENSE x > N m e ’ r \ ’ , x x \ N 
abro * To müp Ziwzev Auiv Tols abonmors, zur apvisacheı Tov Oeov rov momavea 

\ ’ x x \ er x x r x ’ x ’ ’ | z 
ToV DUpavoV aa mv YAy aa av Driaocav za mavra Ta Ev abrois AK mpEreL 
LÄNKOV EXEIVD UMvov Zah MOOGAUVNGIV AU mAGay Tiny Taok ve Bacıkeav Hal Apyovrwv 
1 h I 


xaL Hyoup.evov al TLang TVoNg Avape peoderr, 05 Erolnoe T& ubn zur ra Bahn, ob av 
Baherav Bourav oudels Layer KARTaNABEIN ODE maparıya ixavei eis To Udos Täg dodns 
ayrod, Olorı auroD ypelav Eyopev m&vres ol ulol T@v ab urwv abrös ya Eotıy 6 TpEpwv 
TACAY TV OlXOUM.EVNY war oudevos Emidındlerar TOTE, AME TAVTE AUTOG L.OvOg KATL- 


Greudler N copta aurou. Tovro 8 W.OVov xpnleı map’ Muav, Iva YWOOAWUEV TO GvoL.dL 


od Kustov m&vres abroo oi vis Tüv bpärWV xx um warzioıg Epyoig rat mAKvaLS 
araran.ee. IE yap eimev, Mu rordonre Exuroig ELdwia unav und? Toocruvhonte Tols 
Pre Toy yaıpav buy, ufte An Krise ri, dor Evo ein wuprog 6 Oeös buy, 


[3 L on IN D \ > ” , Hm . \ > = 
YUTZPY/OV Kr) p.eypL TEAOUG ÖLAILEVOV, RAL 0UXR E0TIV LAN 0ER TerNY Ey.OU 


15 
Ka av Docav 1.0U Ereom od docw od: Ti ApETAG p.ou Tolg PROBE: obdE Av TLNV por 


+ m 3 - ’ ‚r 
MAX Tois ewö@dorg. 'Eyo Zroxrewo zul &yo (woroın xx obdeis dorıy Öc ErDEULETAL 


enim esset igni, si nobis servili ordine deserviret. Nune autem videmus 
homines non solum divites, verum etiam pauperes, non bonos tantum sed et 
malos, ignis uti servitio. Cum igitur ignis constitutus sit servus noster ab eo 
qui fecit illum, iniguum est velle vos cogere ut ignem adoremus quem 
Deus ad humanos usus ereavit * et abnegemus ipsum Deum qui feeit caelum 
et terram et mare et omnia quae in eis sunt. Aequum est potius ut gloria et 
adoratio atque omnis honor a regibus et prineipibus et ducibus et omni 
spiritu tribuatur ei, a quo et sublimia et profunda facta sunt, euius arcana 
consilia nemo potest comprehendere, neque valet ad sublimitatem gloriae 
eius pervenire, cum tamen auxilio ipsius egeant omnes filii hominum. Ipse 
enim alit omnes, nullius indiget, omnia moderatur; illud tantum a nobis 
requirit ut nomen Domini cognoscamus nec sinamus nos figmentis et erro- 
rıbus decipi. Sie enim iubet : ne feceritis vobis idola!, nee adoraveritis 
opera manuum vestrarum, nec ullam aliam rem procreatam : quoniam ego 
sum Dominus Deus vester, qui a prineipio sum et sine fine permaneo, et non 
est alius Deus praeter me, et gloriam meam alteri non dabo?, neque virtutes 
meas sculptilibus neque honorem meum idolis. Ego occido et vitam praebeo’, 
et non est qui manus meas possit eflugere. 


1. (CH. Bxod., xx, 23 Deut, V.6 DS XI 8 Ben Reg., II, 6. 


ur 


10 


10 


or 


10 


15 


ur 


10 


[29] I. IONAS ET BARACHISIUS. 429 


I. Tore Aupwdevres ol &pyınzyor dxausavres Ta fAnare TauTa map’ aurol, No&avro 
hauuzlev abrobg nal Tr auprepiav aurav al Atyeıv? « Ma av aprı eis ray Kolaıv TObTwv 


\ \ = euN 


r \ ENTE a 7 
zaliswuev, Iva um is TOv Gebon.evov Kal TpOGXUVvoUvrwv TO MAD Kal To Tupi zul To Udarı 


» Br 


LTOTTOGL TOD 


6 
x ’ - \ ’ \ h} \ ’ \ \ 
Arolsweı ToVg ToLmdroug Adyous auräy zal arvhswvrzı zul adrol abrobs zul 
S ws ’ , m [2 R r e , > er 
Eriblerv, LINE WEINOV Arolswuev auTEV HL vurröc, üre vrkvreg &v nauyız zudeudousıv, Iva 
del A 0: \ ’ Vu r no: * B\ Ey =. EN Kai 
undeis vonen umde T& map’ aurav Aeyöneva umde " a map’ muov rpartöneve. » Kai 
&yevero obrag, nal avkarınaav od zpiverv rote. Koftouvres dE vurrüg xal nauylas oüans 
Pr 4 3 er \ er r mn x ‚ \ h - vr „ 
MONATS Exrkdeusav Eveyhrivaı rov &yıov Bapayicuov. Too 38 eveydevrog aa aaTaradıag along 
$ 7 ER A er F ; 5 SER N LT, N > fe 
unxovov abroad. ToAA& ovv ray Apyınzywv avanpıyavrav aurov xal Tou Aytou dıa vg Deias 
+ e 2 ” 04 z € v ” z ’ 07 n [4 = A Sa ran 
sopLas Umepvinnoavrog aurous, Bunmdevres or Avonoı Exrkkeuaav Eveydivaı Berous yarxoüs 
N = HeRk h n; > a a i 
zu) Eroimaay mVpWänver abroug rAclo oo mupös. Kat ray ixekevoav Eveyhäivar ariunovas 
TETRUOOW.EVOUg Io: zul svsybevrwv auray Earncav bmepzvn Tav don GTnU.EVWv TOV yıov 
[4 x \ r r x ‚ € z e \ x r 3 ns \ 
Bopaylarov zul vous do BuAous Toug MErUpWUEvVOUg UTEÖnKaV UNO Tas uxayiras abroü Tüg 
ÖVo’ zul Eimov MpOg urOy ol Apyındyor « M& Tov orepavov zoo Baosıkkos ray Baaıkdav 
Sabenı & En ee a DEAN Bean rn Emunmine OrOv Aal 
Enbmpiou, örı Eav amo Ts waayidng con Elekong Eva Toy Terusouivov BoAwv zul Te- 


m T ’ E r [2 y er v BR e , x G 
aeiraı eis EE aurayv KARL, Ivo oldas, Örı ENOp.EV ZRRISS, Or: Amnpvnaw Toy Ocov ou. » 
1, A N or nn Er 
Amexpibn 6 ayıog Bapayisuog zul eimev mpög auroug: « "Vrenperaı tod Narava zul apyavreg 
£ F ; 2 = Dear; STONE R 
Auaprwmioi, x nv owrnpiav rad hend mau zar av Amaieıay Tod) Üaravz Too Tarpdg 
e er ’ “) 5 E) \ n Pr - ” E7 - ı- es ’ m \ N x 
dnov, od u Yobndo amd Tod Heod buav, obre Eva av Bormv lo yanıı, Ara Huck 
ee en S E ey, BE ON ea year E: . 
ro övona ob Xorsroü mov zparhew auroug. Eyw de voy öpxilm Dufs zara roo Lovrog 


fe A N r m D u 4 ”v „ x vr er 
OeoD, 905 TAUTN = Baoayo Kal ei rı oAı0 u.ciLov ENETE ApLTNDLOV KIN oldare, oT deıvov 


9. Tune irati magorum principes, coeperunt eos admirari et ipsorum 
constantiam, ac dicere : Ne iudicemus illos hoc tempore, ne qui eorum qui 
pii sunt, et solem et ignem et aquam adorant, auditis eorum sermonibus, a 
religione nostra deficiant, et immolare reeusent; noctu potius illos audiamus, 
cum omnes dormiunt et conquieseunt, ne quis cognoscat, quae ab ipsis di- 
euntur aut * quae fiunt a nobis. Tune igitur iudieium intermiserunt. Nocte 
autem, cum magna esset quies, considentes iusserunt sancetum Barachisium 
adduei, et magno cum silentio eum audiebant. Cumque multa ultro eitroque 
dicerentur, et inea disputatione sanctus Barachisius, divina sapientia muni- 
tus, vietor existeret, indignati iusserunt duas glebas aeneas ardentissimas 
sub axillas ipsius admoveri et dixerunt ei : Per regis regum Saborii coro- 
nam abice alteram e glebis in terram, ut intellegamus te Deum tuum abne- 
gasse. Respondit sanctus Barachisius : Ministri Satanae et principes scele- 
rati, per salutem Dei mei et interitum Satanae patris vestri, non timeo 
regem vestrum, et neutram glebarum in terram abiciam, sed utramque 
propter nomen Christi perferam. Quin etiam vos adiuro per viventem Deum, 
ut ad hune eruciatum maiores alios, si quos habetis, adiungatis. Quis enim 


* Fol. 103 


* Fol. 103 


* Fol. 104 


* Fol. 104 


130 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [30] 


Eorıy, Emayxyere or Tis yap Eorıy 6 eiaepyonevog Eis dyava TOoAEunon zul 00% &ud1dwoıy 
£ \ 4% ’ r er A „ r \ dd x m ’ 
Eaurov mpobünwg eis Havarov, iva Abm Ovopa eye zur douara map& Tod Pacıkdwg 

x x G r , 4 
TOR 7x1 KAnpoVouneN TOROV Aoyavrwv; » 

10. Tadra eimövrog Tod aylou Bapayıctov, Avoig MOM xparndevres ol Foyınzyor 
Enehevaay Aufrivaı porıEdov xuı BAnhävar eis Ta Biepapa uxı eis Tas fivas aurod. Kat 

” £ 7 E) F7 68 % 5 — r , - x ’ x y ’ n v x 

may Eredeucav Emiyehävar morıbdov " iv To Adpuyyı abrod zul eis 7x Gran aurod, Iva un 
anoln pre Iadd. Kat uer& Tooro mposerakav vois Ummperaus Akyovres‘ « Aabdvres abröv 
Amaykysre abrov Ev To dsouwrnplo zur Imb Evbs TOdoc KDEU.ÄGATE aUTOV EXEi. » 

11. Kai Eroinoav oÜTWce xal TAÜTa EIMOVTWV AUTOV, Eredeusav mArıy ol dseber 

’ 

’ 2 ’ Er \ ’ , - x ’ ? - m \ BI ’ ’ 
Apyınzyor ayhiäva mod Mpocuroy aurwv Tov uarzprov 'Iovav. Tod d: EAdovrog, Aeyousı 
\ ’ hi € ’ r 2 ’ nn er x m L 2 1 x n m 
mpog abrov ol Apyınayor « Ti nv, 'Iov&; nos To sönd oou Yaiverai on. zaı mög dnkas 
\ 4 ’ + u \ ’ z “ \ r j] x 
Thy VÜRTE Exeivav mäcav araleis emkvm Aoboug Aal TaYdElvou Vöyous; » Amexplün moüs 

’ \ ß 04 , m x - . r vr Pr B 07 € ’ 
nbrobg 6 mandoros 'Imväg za eimev « Tivoozere, Zpyovres tod Baoıkdas, örı 6 Ocog mov, 
Amov ebdoxei rn buy pou, 2 00 Zrezt me dh wirnp mov xor wenn nal olda, obMemore 

Lei ya ou, & Erert U. wärnp ueuvnua zul old, TOTE 
TOLAUTNY RANHV Eyaploato wor VuxTa' ODER MEwvrRAL xy, Rp’ 00 ein Ev avhoumoıg nal 
” er ’ D en e r je 5 
yıoorw Ti nv alalmaıs, örı roradrn avamemauı.!va!" mapTiAdev Umepkvo uou vöß" made yıp 
> \ N y a ev > r e PER, B Pr r 
wo amopop& Tod EiAou Tod dylou, ömou Eoraupshn 6 zung mou ’Inanüs Xororög. » 


12. Taöra eimovrog Tod aytov 'Iov&, avramezpilnsav oi Mapavonnt apyın.zyor za 


41. — 1. toraörmy Avanerauuevnv M. 


ad bellum profieiseitur, et in praelium ingreditur, qui non promptus sit mor- 
tem oppetere, ut magnam gloriam et praemia multa et locum prineipis a 
rege consequatur 

10. Haec cum a sancto Barachisio dicerentur, ingenti dementia victi ma- 
gorum prineipes, iusserunt plumbum liquefieri et in palpebras eius et nares 
coniei; rursumque liquefieri plumbum iusserunt, * et in fauces eius et aures 
infundi, ne audire loquive posset. Post autem ministris illum tradiderunt, 
dicentes : Abducite eum in carcerem, ibique uno pede suspensum includite. 

11. Tune imperarunt, ut beatus lIonas iterum ad conspectum suum ad- 
duceretur. Quo quidem adducto : Quomodo, inquiunt, se habet corpus tuum? 
et quomodo noctem illam totam glaciei et frigori expositus transegisti? Re- 
spondens beatus Ionas : Nullam, inquit, mihi credite, regii principes, Deus 
meus, in quo animus meus conquiescit, noctem unquam mihi aeque tran- 
quillam largitus est, ex quo me peperit mater mea; nec memini unquam, 
ex quo scire potui quid sensus sit, ullam omnino noctem ita mihi quiescenti 
suavem extitisse; consolatio enim mihi praesto fuit ex sancto illo ligno, eui 
aflixus fuit Dominus meus lesus Christus. 

12. His auditis iniqui magorum prineipes dixerunt : Atqui [rater tuus 


or 


10 


10 


10 


20 


or 


10 


[31] I. IONAS ET BARACHISIUS. 431 


einov adro: « O KSEADög ou Bapayisrog Apvnaaro zoy Ociv GoU, xal al Emimeveig Er eig 
r r er b} n z ’ a wa\ ’ r ev 7 7 DEN 

abrov; » Amoxpıdeis 6 &yıog 'Imvas eimev mpüg auroüg" « Oida xayo, Orı Mpvnsaro eidı- 

A 


a, x G \ r x ’ „ r) n \ ne N [4 7 _ {r fi \ 
os" ray d1xborov xal TAvTag Toug KyyEioug aurod xaı To dearorn Xpıoro) Tekeios Exurov 


; , Sun meet e ee $ 5 
TPOGEXOM.LGEV. » A Eyovarv KUTO OL apyınayor! Mn ATONEONS AAAWG Thv Vuynv cou, 
z er m ’ = Pr} PR b) r \ Kr ’ n 
Eupofper yip co HANAoY Tod ArosTäivaı Tod Oeod ou. » Arexroiön mpös auroug Iwvas xaı 
x » - \ \ Ss , e N: oh r 73 REN 2 
eimev awrois: « Tupdor zul mwpol, mög Akyere dpeis Euurous, Orı ppövınol Eanev zul 77 

„ ar r = x > 2 a „ \ S e de) = 

" opovriser nv Ebepeuvan.ev ray arnderav; duvaraı Evhewros Eyav Tüv airov Exuroü Ev To 
+ \ DW ’ N © n 2 Rn \ m \ m N 

Opel ATOXELMEVOV Kal DUALTTWV aUTöv Verod zul VIpeTo Aal Ppovräig nal aoroanäg zul 
Tg Aormng TOD depng Emipopds un Arubavenv &x TOO oirou yalpwmv Ev Taig yepalv aurol zul 
r » JE, z EN N BEE R n = + Ss 
omelpeıv &v ovömarı Kuptou; xar amelpas mpaodoxk Epyouivou ToO Bepiouod Yepıioaı Tv 


ZZ 3 m Im / 3 4 vn» x \ 3 id EI en " ”. ’ \ r 
ANaya € TOD OALyoU Exeivou oD Eameipe die av EAmida abroD, MV Eoyev Eis TOv Xouoroy. 


{0} 


\ 6 3 a ” , An \ \ [4 c > 9 
’Exv d: dornon Tov olrov xeiohat eis av amolnunv abrod zul mn ameipn E& aüroD, Reiber 
\ r n Bi d: ’ Sr O3 {83 an m ’ Ö 2 E72 d m 
EV 6 alrag, mepisoedeıv dE ou Huvaraı. Oüro xat ev Apiv Tols Avlonmais torı auvidelv- 
’ ‚ - \ x ’ r \ „ - ‘ [2 a7 
iay mıs dmokon abrod rhv Yuyav iv TO Rosum Tobro dık TO dvonz Tod zuplou Auav 
R R 2 ; E er ne ; ei x 
’Insod Xprorod, Ev To ven x00uW, Öre galverau muiv Kol EpyEraı KVaveoov Toug Liolg T@V 
> 1 3 r \ ’ 7 ’ y b) x \ - \ un. > n ’ - 
avdpurwv Exelvous Tobs Eimilovrag Em’ aurov za morüvras To Meinua abrod, avaveoi 
’ ’ Be \ ’ “u 2 E) r [4 x x 
abroug Ev Exeivn TO Ywrl aurod, Ömep 0b Tapipyerat OUTE Aleral TOTE" Kal TOuS AATappo- 
® ME EIERN 2 : RER SE RE 
VODYTAG TOV EvroA@v XUTol xl TOV TEOGTAYUATOV Eubxket abrabs Ev To Tun To asbloro, 


zalos yerpanrar oux zicıy Avhouxes Tod TuUnds AOTOYy Aal Das 00x Eye Mi DA0OL aurov. » 
p p N T. 


12. — 1. hie in margine prima manu adscriplum est za’ 6kov M. —2. x&v M. 


Barachisius Deum tuum abnegavit, et tu adhuc in sententia permanes obs- 
tinate? Respondit sanetus Ionas : Seio, inquiens, et ego fratrem meum abne- 
gasse diabolum et omnes angelos eius, seque perfeete Christo Domino ad- 
dixisse. Nonne, dixerunt magorum principes, magis expedit tibi, ut a Deo tuo 
deficias quam ut vitam amittas? Respondit sanctus Jonas : O caeci et stulti, 
quomodo vos esse prudentes iactitatis? Expendite, quaeso, pro vestra pru- 
dentia* veritatem. Non potest homo qui triticum habet in horreo reconditum 
et servat illud, quamvis et imbres et nives et fulmina et reliquae aeris 
iniuriae vigeant, sibi temperare, quin ipsum triticum sumat et manıbus suis 
in terram iaciat, seminans in nomine Domini; sperat enim ex semine exiguo 
se messis tempore, Christo favente, aream repleturum. Quod si triticum in 
horreo suo reliquerit, et non seminaverit, defieiet et crescere non poterit. 
Idem in hominibus licet considerare. Si quis in hoc mundo pro nomine 
Domini nostri Iesu Christi anımam suam perdiderit, in novo mundo, cum 
venerit ad hominum filios renovandos, eos, qui in ipsum eredunt et volun- 
tatem eius faciunt, renovabit in lumine suo, quod nunquam praeterit neque 
dissolvitur; eos vero, qui praecepta ipsius mandataque neglegunt, in ignem 
coniciet qui nunquam extinguitur; neque enim carbones habet ignis ipso- 
rum, ut seriptum est, nec lucem habet eorum flamma. 


* Fol. 104v 


* Fol. 1047 


* Fol 105 


* Fol. 105 


432 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [32] 


13 ar z Ö8 ’ a € ’ ’ , 1 m ’ 59: 3ER er 
. Axossavres d& abroad ol Apyınzyor Aeyovros! TauTa, EQLuWlngEv EL Gpav 
e > = un» D are 
Ina, Tabs Aoyous auroU Bauu.xlovres. Vorepov de Amorpıhevres Aeyousıv KUT@" « Mr 
er er x ’ r 7 - ° . - ’ 4 x [3 
mIavo, Tov&, za axorouber ypagais: morAnUs yap AMATOCLy ai ypapaı. » Anexotdn dE 6 
parzorog "Toväs xar Alyeı abrois: « Karös EImaTE, Örı mAavWCıy al ypapal, arA Du@v 
m im. ’ - N EL % ’ , r ER "v 
Toy EAXnvov ob mAavZ 08 Ad rı roug Avhonmoug ei un 6 Bios Tod xoapou ToyTou" Horıg 
’ r er m n es ‘ - r r u m 
d2 yeberaı HAtlıv Xorsrod, ob mAaväTai more. Dorep yip mAobsı0g Tıs Apıcrov neya Tols 
7 EAN EN z Kur Im EN x z ee RL z ’ e 
pioıs abroad Erommdoag al Amosreiias im Tobg uınlevrag Um’ abrob, SZepyoevor ol 
£ 2 2 ee e AT , n er 2 > » ’ \ 
wrndevres "Exnoros dx od oixou &aurod oidasıy Anpıbing, Örı dmipyovraı eig suppxaiav, Kal 
r BER \ „ r r ’ ’ 6: ’ x ” \ ’ [1 ‚ ” 
meinung Emi Tb Apıorov Mapayivovraı' eiseMhövreg de eis TO Apıorov nal avankılevres Ev 
en +7 Y n m >‘ DNS \ 5 FIN „ ’ ’ z 
n ronmeln, yeuoıevor ob morod, &av ndby ov olvov ldwaıy Ovra, EUppaLvOVTAL YynGlas 
r > n Na, 1 z, BIN ’ - « 2 > x z ı m k} N / 
EE abrod nal iu müs pls ob ddvavrar amerdeiv Exuroig” eig Tov Dixov auT@v, Ersönmep 
an .S 7 N z eg SER, u \ 5 
Mord Emıov nduvdevres Tod olvou, miyaıs 0b EAhwaıv ol ÖLkpepovres abroig zul MApAADATn- 
> Ye 5 a > n \ ar ” 
swoıy abrobs zal Zykywaıy eig Ta idiay olziav: olrıyas To Trewl eZumvilöuevor, öre melwaı 


\ 3 RR SR er \ N w RE) \ Ba Ste 
Toy Oivov, dyARhovral GRodpWs, ÖTL mpOg Toug LOloug EWELVOV" DUTW Kal OL odA0ı TOD Xpı- 


er „ 


- e AN Rn ’ x e 
Grob, HTAY LöWCLy, ürı zaA0Uoıy XUToug Ol 


’ er 


pyovreg el; 7% Ötnaoripın, oldasıy, Örı eig 
Sun ie “ » er 7 > S \ ‚ \ n m r 
ayava zul eis Basava? Epyovrar. "Ore ouv ariidosı nz miocı aa uehusdws: tüv Baszvav 
nal ns aykrng od Xpısrod, obxirı BEWVNVTaL obre olxou oure Texvav olre brornibeos 
v Nr r z Ay A Nam 7 , En N 

osre duvayızı arhoachaı ypustov 7 Zoyupavy h aD TI TOD xöcunu TouTou, ZA AUTE- 


ooovoicı zul usıkdwv zul Zoybvrav, Erdeyauevor Eva za mövov Brsırda ueyay rov Xorsrov 
07 TU AR D9G fe LDYOYFOV, EROEJDU.EVOL © 2 poVo GLAE PEY ap , 


43. — 1. deyovees M. — 2. Eaurois, id est sine adiulorio. — 3. ita M, Basä&vous ewspecles. 


13. Haec ille cum dixisset, din magorum principes obmutuerunt, ser- 
monem ipsius admirati. Postea vero dixerunt ei : Ne erres, Ilona, neque scrip- 
turas sequaris; multos enim seripturae deeipiunt. Respondit beatus lonas, et: 
Recte, inquit, dixistis, scripturas decipere; decipiunt enim scripturae Grae- 
corum, nee aliud magis homines deeipit, quam vita mundi huius; quisquis 
autem Christi gustat afllietionem, is nunquam fallitur. Quemadmodum enim 
cum dives aliquis amicos ad convivium vocat, illi, relictis propriis aedıbus, 
accedunt,” sciunt enim se ad laetitiam invitari; cum autem discubuerint ac 
vinum degustarint, si suave sit, gaudent et largius bibunt, nee postquam 
ebrii facti sunt domum reverti possunt, sed eorum domestici apprehendunt 
illos, domumque dedueunt; postridie autem mane, cum iam vinum edor- 
mierint, et crapulam exhalarint, valde laetantur, quod apud domesticos suos 
sint; sie et Christi servi, cum se a principibus in carcerem vocari sentiunt, 
se ad certamina et tormenta ire non ignorant; cum igitur accesserint et 
biberint et eruciatibus atque amore Christi ebrii evaserint, nee familiae nec 
liberorum amplius nec famae recordantur, nec aurum aut argentum aut quie- 
quam aliud ceurant; sed reges et principes aspernantur, et regem unum expec- 


E21 


10 


20 


10 


15 


or 


10 


10 


15 


[33] I. IONAS ET BARACHISIUS. 433 


DUTLYOS GTPRTIg Eau.ev Wels, eig yeveXg yEvsay Öuaevovres aura, ourıvos n Baoıela ob 
MapEpyerar, AAN ever eis alova aimvos, » 

1A. Taöora simövros Tod aytou "Iov&, &reisusav albrov Tore oi dpyınzyor &s Are TOAN“ 
Auınoavrı danruioxonndüva za trolnsav obrws ol Onnıoı na Exolav Tobs durrUukous 
KuToD Aumorspoug TÜV TOdOV zul Tov Yeıpav nal Eooubav zur Eoröprıcay abradg Eurpocdev 


rob aytou love: zur eimov MOOS AUTOV OL dpyımzyor « 190) Opks, Tas drsomeloan.ev Toug 
Öurrldous sau Eri ic yüs; Erdeknı 0)y Ku Öre Eoyeraı 6 xXıpog Tod Bepıauod, HEousi cou 
Tool d44ruIor. » Avramexoidn abroig 6 Ayıos ’Iwmväs " zul eimev « 'Eyo TONNGY yEıpav 
ou deopmı, aA Eorı Ocbs 0 TAKCas IE, ÖGTıg mAALy Zvaveok we Ev Th Ayavsdocı aurod, AV 


ENMEL MoLeiv eis huäs. » 


ei 
] 


15. Taöra dz0oVcavres a0’ mbrod oi Apyınzyor, Hunoü minohevres rekeusav Aubtivau 


(y 
\ 


12 Nr 2 tz m N 2 ’ nn ‚.. m \ 
Tiocay ey PEYZAO PRARARO) AI TIOGETASAV TOLG Inwtorg EROELOH! TEDLZUAAO TAGEN TI 


er v [4 , # ı x 2 er ’ r od x > ” 
KEDAAHy adrod, Evbx ai TpLıyEs ElGl, nal Moog Tourols YAmssoronfczı aurov. Kol Ermoinaav 
er x ‚ L3 v x ’ {& - BEN E mn = es) \ Nr m 
oöroc. Raı mposerasay ol &vonor, xx Eveoxdoy Emi auroo Too Aylou To deoua müs 
a ‚ m ı x 5 kJ x # m [4 ” NS x er \ 
KeDaNNs aurod zul av yAlccay eis To YAIRLOv TÄS Miseng, borepov 0: Wera Tobro ul 


r 


Evebadoy nal mürbv Tov dyuov eis Tv miacav &v MEoo Tod yarztov, aAdlovros! dpnonras 


ern r - D NS 0 ’ er nd 69 ‚ Nr N vr » 
Tod arelous. Bindevros de Too ayıov Ev TO yarzio Täs Tioang, euhing Eledoumev Ei Tod 


YERKIOU TAGE Ticcn Hal oby, Alaro auroü oldE Ans Adtansev abrov Ey zıyı. 


15. — 1. opafovro; M, gAdLovros correzi, melius raz)dovro;, nisi malueris BosZovro;, ut habet R, 
infra, II, 7. 


tant magnum Christum, cuius nos milites sumus in saecula saeeulorum per- 
manentis, cuiusque regnum non praeterit, sed manet in aeternum. 

IA. His auditis, iusserunt magorum prineipes, ut sancto lonae, tan- 
quam plura quam opus esset loeuto, digiti manuum ac pedum praeciderentur. 
Quod quidem ministri cum effecissent, amputatos digitos in conspectu ipsius 
proicientes, dixerunt : Eece nune quomodo digitos tuos in terra dissemi- 
navimus; expecta igitur, et cum messis tempus advenerit, aderunt tibi 
multi digiti. Respondit sanctus lonas :* Ego digitorum et manuum non egeo 
multitudine; Deus, a quo factus sum, mea, in ea renovatione, quam in 
nobis est effecturus, ipse renovabit. 

15. Audientes haec magorum prineipes, iracundia pleni, iusserunt 
picem in magno vase liquefieri, et caput eius a ministris abradi, tum ipsum 
sanctum in saccum ita conici ut caput extaret. Fecerunt iniqui ministri 
quod fuerat imperatum, et sancti viri cutem capitis ac linguam in vas pice 
plenum immiserunt, deinde totum etiam ipsum sanctum in picem in medio 
vasis vehementissime aestuantis coniecerunt. Verum sancto lona in vas 
coniecto, statim tota pix e vase defluxit, ita ut eum non attingeret, nec ulla 
in parte laederet. 


PATR. OR. — T. II- 30 


* Fol. 


* Fol 


1057 


. 105° 


134 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [34] 


\ r 63 \ m x 7 r‚ 
16. ’Idovres 0: oil &osbeis 7b yevopevov badun nur Feviodevres za AaTamaayevres, 
"vr y en E} € r L u 2 / \ 6 
deu oe inc Adiamsev abrov d rormsrn Broavos Erehevoav EveyDüvar xoyAtav zui Bindavzı 
aurov Ev alT® za repsoryydnvar isyupög, ömus TpLaWaLy aurov. Kar Eroinsav ourwg 


0! Irınor zu) mepreopryEav abrov Ev TD z0yAız zul Guverp pılay aurod Tayro va dorTd zu 


z N e - 
Werd TOlro Empıaav ayrov zar& WEoov' morabevros BE abrod, Ereieuoav ol Aoebeig dpyı- 
pzyor PR nonvaı TO nrona abrol iv Aauno. Bahburzrw al dapaios Qurarrechen aurd" 
zul &yevero oürwg. 
N ; 
17. Tersiohevros adv obrwg Tod Aylov Iov&, Eriheusav m&ALV mpög € Eoorncıv Eveyonvaı 
Toy Ayıov Bapaytov. Toy dE EAHdvrog, Ieyovaıv adTa 01 Koyınzyor @ Delanı Toy U.ERDY 
\ “ L] “ 
, \ x LS > [4 n m « 4 ’ RN Zi h n € 
sov, Bapayicıs, nal pn Deinons Anaipwg naranpivaı Emurov. » Avrarexoiin adroig 6 
e x - „ Ber 3 e z 3 \ Kr EN > 0/2 e 7.80 ha s 
* Fol. 106 &yrog Aal EIMEV" « Odre 2y6 eimı 6 mAKGAg Epaurov OUTEEYW ApaviLm EXUTOV IR 
Eorıy 0 TOLMOAG WE Kos:os Hal MUTOG AYavEol LE Ti duvap.cı abrob Xu AUTOg mE Plerat 
\ + ee. Na - - m ” SQ 
zur GUAdTTEL Aauoy Er TÜv yeıpav Upüy am Er TWv Yeıpbv Tob Apyovros Yn.ov Tod 
Ekoudevmp.ivou, darıs Tov Torisayra abrov Ocov 0) De ‚ma 7a Heinnarı Tod dın- 
burou aywvileran za oroudkler minpoov. » Tadra € imövros Tod Aytou Bapxyısiou, EITOv 


oi IVo Zoyındyoı Macdoxd <rai'> LEnpwb eos Maxpynsi” zov apyınzyov’ « “Husts 
PX p. Y p v v ee 


2 B B 


ee % \ nr - r 2 \ Pr e 
Eop.ev ol übptlovres zov Basında ray BaoıkEav Exrbwaıov' obror yxp eig mv mAKNV Exu- 


a Ltr, ln 1 a ch x 
Toy Oappodvres OU TPOGMOLOÜVTEL TIVZ. » Tora einovrov aurov, Nunod TAnG Devres mORNOU, 


6} 


47. — 1. om. M, sed cf. supra n. 3, not. 1. — 2. Zipioß... Maapveot hie M. 


16. Rem mirabilem ac novam admirati homines impii, et videntes 
virum sanetum nullum ex tanto tormento damnum accepisse, cochleam af- 
ferri jusserunt, et in ea sanetum poni vehementerque comprimi ac dissecari. 
Fecerunt ministri imperata ipsumque in cochlea eompresserunt, et omnia 
illius ossa confregerunt, deinde ipsum medium dissecuerunt. Cum autem 
disseetus esset, imperarunt impii magorum prineipes, ut corpus eius in 
lacum profundissimum conicerent ac diligenter observarent. Atque ita 
factum est. 

17. Sancto igitur Jona martyrii coronam assecuto, iusserunt rursum 
ad quaestionem sanctum Barachisium adduci, atque ita eum allocuti sunt : 
Parce membris tuis, Barachisi, et noli intempestive teipsum perdere. Respon- 

* Pol, 106 dit eis vir sanctus : Neque ego, inquiens, meipsum formavi " neque perdam. 
Dominus, a quo factus sum, me virtute sua renovabit eripietque me e 
manibus vestris et e manibus principis vestri nequissimi, qui opificem 
suum Deum non agnoseit, sed diaboli voluntatem defendit studetque per- 
ficeere. Haee cum a sancto dieta essent, duo ex magorum principibus Mas- 
drath et Seroth ad Maarnesem conversi : Nos, inquiunt, regem regum 
Saborium allieimus ignominia. Isti enim errore suo conlisi, neminem verentur. 


ar 


10 


or 


10 


or 


or 


10 


[35] I. IONAS ET BARACHISIUS. 43 


35 
BEN ’ x 4 > ‚ ’ x er + [4 \ ’ m m 
HNOWONGAY TR TpOSOT« AU.DOTEIWy EMI TO U.ARADLO Bapayısio zur E22Nevoxv auonva. 
Er \ , ” £- \ x a ’ %L b) _ z x ’ \ r 
adrov eis ardvdas. Kıı LETa TOUTO ErENeunay eveydnvaı AURZWOUS AR GYLGAYTES XATa W.EGOv 


’ , m ’ > \ x r er 7 \ z r 4 - m 
eroinsay rehäyaı abroug Er TV GRORL ayrod. Kat TOOGETAEAV oyawyım Aero me 


TEOL 
\ 





= [4 eo nd er 4 ’ x 4 ’ nr > a 
abroy xal xaraaoiyiaı aurov, Eug 0) ywalacıy ol z2Aaor Eis Tav aapxu aurol. Kit 
’ 4 [2 ’ _ x r ’ 7 ’ m. 7} \ = [4 Eh, Er I 7 il 
ExEheuoaxv DÜTWS Exaupfivar Tous 22Au0Us Am’ abroad, Omas Tas orpxas abrod werllovres 

% 3207 er \ r Sr r \ 
zarayzyaor' vl ETROMCAV OUTWS OL Int Kal Exaupovres TODg KOALMOUS AaTeoupav Tas 
> Eee x \ = er PIE > NE ar ER > R a 
o&pxas alrod. Mera de Tadra Eneievoav oi dasbeig, zul Evebakov abröv eig Töv ZoyAlav, 

“ > z RL > n \ z FRE: v Ne n a 2 

rau Erpiehn 6 Ayıog "Iwmväs, xat ouveroulav drei mare 7a dor adrod. Buvrpıbonivov 

NS} a ’ r E) n m ‚ ’ r ı ” + z 

dE TWV GoTEwy AbTOU, EAEREUGKYV TOis Iniors OL Apyızyor, zul Mveynav Miaaay zuLonEVnY 
Nas 26 ’ x r ’ EN x ” ’ ed 5 N ! ERS € eu nr B RT t. 

wa Evebadov eis Toy Afpuyya aurou" zur obrws Amidwre many buymv 6 Ayıos Bapayicuos, 
x ” x g x ex r 4 r 

zu NANGE Aal 0UTOg HET TÜV Aylov TAVTwWV. 


Sr > 3.8 2 - e er 
18. "Axoucas dE Tıs Avhp ebAabns Ovön.arı "Abdıoodras, ori Ereisınfncav ol Zyıor 

Ioväce za Baoavisıoc. maoevevero " zur ZErnvrooaoe 20% TO Iaoco ee ounyd 
5 xaı Bapayioros, mapeyivero " um Eönyopace Tapz Tav QuAasaovray TAX GANVG- 


\ 
- r r =, x an en 2 e) LÄ \ 
VAT TOY KYaV WiRLXpLGLOV TEDGYAOV TEYTALOGLON AAN TOLWV OAOGNDLAWV" ou Y.OYOv Ö8 


=D 


rov Oo, Iuv& xxi Bapayısiov, Enyopase TE oomara, ARE zul Tv ARuv Evviz Toy 
N z x ’ Er ”C Si € ERBE! n 7 x 2 PER O'dare 
non WROTUONGAVT@V mp0 aurav. Aluooe de 0 avnp rols TWiNoas. Ta sunarı Örı: « Ovders 
a za Snap ek ein: u re ae aan an, 
Toy Apyovrav Unay ad un An TO yevomevov, emeiön E6 doyts BLAos Yvaslos Ein To 
DENE z -_ : , , R SEN \ vn er, k s 
Auop0y TOUTOy TOY rereiodevrov. » "Armunracav y@p auToy Toy and 00. Ööpzxov 0! QuXds- 
f h 

\ , ’ - % , \ ’ rd ’ r ev Da\yE) r \ G 

GovrEs TR Ware Ev To weldeıv aUuToy ayopzleıy ur, OrL dei: vandavyeı To Yıvo- 


wevov, « {va un Kıyduvo mepiresopev. » 


Ita locuti, ardentes ira vultus suos ad beatum Barachisium converterunt, 
iusseruntque ipsum in spinas conici, deinde arundines aflerri findique medias 
et sancti viri carni admoveri, tum funiculo tenui ipsum eircumvineiri atque 
comprimi, donee arundines in carnem penetrarent; post autem imperarunt, 
ut arundines extraherentur ut eius carnes dilacerarent. Sie igitur fecerunt 
ministri, et carnes ipsius dilaniarunt. Tune in cochleam, in qua sanctus 
lonas sectus fuerat, inici iusserunt impii, atque ibi omnia ossa eius perfringi; 
quae cum essent confracta, magorum principes ministris imperarunt, ut in 
fauces ipsius picem ardentem conicerent; atque ita beatus Barachisius 
anımam reddidit, et ad sanctorum martyrum numerum ascriptus est. 

18. Cum autem vir quidam pietate insignis, nomine Abdissotas, sanctos 
lonam et Barachisium martyrio coronatos intellexisset, accessit, " et sanc- 
torum tabernacula quingentis miliarisiis darieis et tribus vestimentis sericis 
emit ab iis a quibus servabantur. Neque vero sola sanctorum lonae et Bara- 
chisii corpora mercatus est, sed illorum etiam qui ante ipsos martyrium 
pertulerant. Iuravit autem emptor, neminem e prineipibus resciturum, custo- 
des sanetorum corpora vendidisse, dixitque se illorum, qui martyrio essent 
affeeti, veterem amicum esse. Custodes enim iusiurandum exegerant, reveriti 
ne, si res ad prinecipum aures pervenisset, in aliquod perieulum ineiderent. 


* Fol. 106* 


* Tool. 106 


* Tol. 107 


* Pol. 107 


7. Ber TR 


136 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [36] 


72 > e r r - ‚ x Eu ’ m 
19. ”Eorı 8: z®y Aylav dnkvrov ray reisımdivrwv Tore T& ovou.are raurz' "Iovas 
\ 7 z z R e , v , f n 
war Bapayisuog, Zavidas', Aslapos, Nepans, "Hiias, A6ı6os, Mäpıs, Mapoubäs, Lin- 
se \ , 7 ST D 2 \ " = 
Bendne? na Ixbas. Obror oi Evdera aöropöpor nat xaAtvıxor &pTupes Ayovioavro wypı 
werRous dx Xoeiorov, xpioeı Aplvavres oroebiI@dävzL duapdpoıs Passvors Aa mavov AV eis 
’ \ ‘ ı?r kt m " [4 E} E73 x ’ N - 
MUTOV miorıv QuAKExı axAıvn, Iva YEvOvTaL TUROL AR Eaomrpnv Xu Eixwy ARUTpR Tas 
ILETAVEyEGTEONIE vevexic. Obror 01 Ayıoı zuL Torouazzoroı aMAomdonı Tod NoLsron Yeyvaio 
WETAYEvEGTepXL: Yevezic. yıoı za TpLonarz pop Xpıs Y 7 
Kyovıszu.evor bmep Xpıorod xat Ioyup&g Avrımalniaavreg dr) aurov, TAV GTokav Tod Ywrog 
EveduGavro Aal TOV KuupZVrivov GTipavoy Avsdncavro Tag’ aurod, VIXHGaVTEs XATK Rp%rog 
TOUS EVOYTLWLEVOUG auTO TO Xorsro' BYTLYWY a.ylov mars ebyais Ka, Tag mpsobeinus 
Er er er I7 - "f). 3: e #9 D ” x - r ’ ’ r y N 
Dendonev Amavres. "Ereieöhnsav dE ol Zyıoı mäprupes Npısrod, ol ev Evvex ymvi paprio 
»L , ol d& duo umvi To alra N. 
z NS \ Pi Er ei EI N » Ren v 
20. Euveypabe d: 7a brouvAuare TauTa TÜV Aylav “Hoatas Tıs Ovouarı, vlög Ad%- 
Eou, amd yopas Unapyov "Aplavıyov, Immebg bmapyav zod Paoıkku; ray Tlepsov Yabo- 
eek n LASER ; See \ } . NE 
ptou" Ös Av magayevöpevog era TOy Apyıpdywy " bg Axguxıng MOvov Kal Bswenrns TOv 
’ er : ; Aare RA, a 3 ; x 
TpRTTOnEVOV" ÖGTıs mapayEevönevog Ev TT aha za mia am’ Apyäs peypı TeRoug 
’ fr ’ r \ ( n ’ ‚N ’ - .! ’ ’ d A x » ’ ‚ 
araıbogs aroscas var Dewpnoas, Eamobdasev Kaas suyypkbaı eis oiXodounv zul eis ODE- 
- x : ‘ - En ’ r > d er x v x hi r - x 
Neiav Ral GWrnpiav TOAAHV Mäsı Tolg Evruyy&vosaıy Exdoüvaı, mpOs To zaı aAdous Lniwras 
‚ m r \ 7 . ’ n T Nr \ x z ’ v4 In 
yerichaı Täg rowmieng mepi Nousrov dperäg, @ Idka al TO xpXrog Eis alava MLWvog 
drap.ever. "Ay. . 


419. — 1. Zaviöag hie M; cf. supra n. 2. — 2. Inwbendng hie M; cf. supra n. 2. 


19. Sanetorum, qui martyrii palmam tulerunt, nomina haec sunt, ut 
superius diximus : lonas et Barachisius, Zanithas, Lazarus, Maruthas, Nerses, 
Elias, Mares, Abibus, Simbeethes et Sabas. Undeeim hi pugiles glorio- 
sique martyres ad finem usque pro Christo decertarunt, passique sunt se 
varıis eruciatuum generibus torqueri, ut in Christi fide constantes appa- 
rerent et praeclarum virtutis specimen et exemplum ac formam posteris 
relinquerent. Hi sancti beatissimi et Christi milites invicti strenue pro duce 
suo pugnantes et vietoriam de Christi hostibus reportantes, stolam lueis 
induti sunt et incorruptam ab ipso gloriae coronam obtinuerunt; et nos 
omnes eorum preeibus et supplicationibus apud Deum adiuvemur. Interfeeti 
sunt novem ex iis Christi martyribus VI. calendas aprilis, reliqui autem duo 
IV. calendas eiusdem mensis. 

20. Hanc autem sanetorum martyrum historiam conscripsit Esaias Adabi 
filius, <Arzanita,> qui cum eques esset regis Persarum Saborii, et cum ma- 
gorum prineipibus,* ut auditor tantum et spectator eorum quae fiebant, inter- 
esset atque ita omnia quae in hoc certamine eontigerunt ab initio ad finem 
usque audisset et perspexisset, ea ad omnium aedificationem atque utilitatem 
et salutem litterarum monumentis mandavit, ut talem pro Christo virtutem 
omnes studeant imitari, cui gloria et imperium in saecula saeculorum. Amen. 


10 


10 





En 


10 


15 


20 


25 


30 


35 


40 


[37] II. IONAS ET BARACHISIUS. 437 


II 


MAPTYPION TON ATIQN ITQNA KAI BAPAXHSIOY KAI THE ZYNOATAF AYTON. 


KNLEL 5 NEIN \ , \ \ SURREE NT SEAN 5 
1. * Eahwpıog 6 Ilepaov Baaiebs dsıvov xark ypıstiavav mveav xal mavızdv Tois Lm’ mlroy apyt- 
r VP \ v - Y \ EN \ r \ By EN \ 
payoıg Eneleuss Ta Öusızarnpın Npisrod mavra Ta xar’ exeivnv THV Wpav TupL mapaöldoohuı Kuı Tabs 
2 n B 2 \ ? 5 N F h N Er ; 
ebpioxonevous Ev auch Oeov xmpurrovrag Tov Xprorov meiouevous iv xar Öuctas MA Mpond- 
\ x - Sn ie - x G \ or \ ’ r 3.018 \ 
yovras xat mupı rımats Gestouodur nu Öwpnts, Tobg dE yE LM Rataveuovrag Tiumpiats Endtönodeı xuı 
Basavoıs rıxpais. Kark youv tobs ypovous Exelvous Ore OH al Kuvoravtivoe 6 uiyac av dnuaixiv 
' 4 Ss Ss u) t por} 
N4 , \ r & a = D \ o r 
Suduve axdmıpwv THV Emixpiteiav, ou mMepaıxod duwyuod meya xark yptoriavov, wg Elpnmrat, mYveov- 
L RN - [4 ’ > es \ 3 ’ sy m v 
og, Mh xadllorn Öuäs av Aylav, Imvi pn xal Bapaynatou, zwunv tıvd narorrodvre; "Insoav xahou- 
r \ \ m S.\ r \ > r ’ 07 nr \ ’ * Q 
HEvnv, Ta mept zwv da Xpıozov alAnuvruv uavBavovtes, olaıs TE Xolkassı un Absıv * merdonevor TADX- 
7 En 
meurovrar xal olaıg EAAaıc xaxouyiaıs te xl Ohtbeoı xarspyalovraı, If bmaßevres Tas Luyäs dei 
1 is \ S ee f 
TOV TOMOV Exeivov, OmoU Oh xal Tas Baoavoug üreuevov oi dk Npısrov aBAodvrzs, nareAubov. 
G ‚ Kr dd ” m m 
2. Koyun 8: Av oürw Bapdındoy xadounevn, Ev MT Thy Thema Erıterpammevn TOV Kylav 
wur ENDE 7 0 > b} ‘ e} - \ \ > - N \ =, [4 
TPOGEVTUJOVTES, Öwpots Tellougı Toutov Eis Entoxedıy KuTWv TAV YuAaxry elseldeiv xal On xal eisehovrig 
EAN 17 30 x > 9. r Ka > n 2 L 1 a7 3.8 \ zZ o& A Ir 
avöpug ELpov Evvex Tov apıluov, My aAvayxatov mapzorisaı xal ca Ovomara' Aaav yap Zuvidäc, Adla- 
m c , v , ’ = 
pos, Mapoußäs, Mapns, “Hätas, Mepons, "Abıbos, Zunbeißng xar Nabas ol rprouaxapıot. Tobrous ouv 
5 i N \ S ; P 
Korasaevor xal T& dm Nprorov aurav KRTapıÄNGavTEs Tpaluure xut URXUpLOUs AnoAmacnavtes xul 
\ \ x - = m [4 - x - 
&n xal mpog Tobg ayavas aeilavres, TosouTov Aopacav el; zav mioriv, Ware Kos Tov Tod apTuptou 
4 n n FIRE 4 = 
Öpon.ov MuTOLg dtuvücaveag Tas olpaviaıg dprı axnvals Eu. PLÄOY Wpelv. 
« ’ > - ’ 
3. Ti oUv To Evrsüdev; dıabaddovrar TPOg Tabs Apyındyous, &s obre Hloucıv obre Tas TPOGTa ZEIG 
en e7 n , r, en, 
LIxrbwptou teÄobaıv oUrE MpoGxuveiv Aveyovrat mupt xar Alm xal Udarı, zul ns ol nept zov Zavıhäv 
ec x ’ > [4 DEN >nN vw x > \ \ ’ > [4 v B s \ > 
uno rourwy Anarnvrar. Kar eubus dyovraı mpog abrobg Kal Eis Epwrnswv Spyovrat, Tiveg dpx xal elev 
xal Önwsg xarovonalovrar Tov dE mavra Te Kur” obrode Yywpıodvrwy xal ÖTL yploriavor xaL Wovayol 
xal 6 ev Imväs Övondlorro, * Oatepng d& Bapaynaros, ol Apyıuayor « Iloreize ovv, einov, zo Henn 


\ 


al Tiva dei Tpooxuveiv, 
ER Ken iR 
N ov ÖWodoulov aurtals 


ob Baorkems, mpooxuveite Al xat rupi xal bdarı A ou; » Kat or äyioı « K 
zinov, W ovror, xal Tiva @oheioduı, Tov TomtNv Toy wraryeliwv roormy Osdv 
fi ’ x x Dr y v v \ x > ! \ ” [4 x v 
Baoılea; navıwmg tov Osov vouv Eywv avdpwrog eimor 5 wEv yap adovaros xal avmAedpos xaL oumore 
; a = \ R er: 
Anywv: 6 de Ye Baoıdked; buwv xaı Ovnros al Lmv TpOg OAlyov. » 
% m } > ’ e ’ x ee 1/pN n v e) ‚ IN ’ \ 
1. Ounobvrar TOurwv Axousavreg ol ayoı al dabdoız bomv oloıs Aravbwmevaıs ÖLaatnauvres Tobs 
7 Su EL, ’ 2 R Er An 4 une Suleike 
uaorupas am arAnimv TUnTeodn xeleuoucıv of xaraparor. Wourou dE yevonsvou xu dzıvag Tov B.axO- 
N ar D r , & VERS > Ss , S y Dh z 
TUPIKDIV EXEIVWV OWMATWV Kuraöaıvonevmv Tals Baba, 6 Imväis wöovos =» Bruarı tourwv audıs 


r \ , N 3 - \ Ba 7 \ Na NORDEN AN 5 L N 
Mpogayeraı xaı Aöyoıs maAıy Exxadkeirzı map& Twv maywv pas Thy dasbernv. Kal Erel un dovionalaı 


f 

r s NER h a N ars ER R Sa 
rwrnote Xpıorov ö nadog EAeye waprug, örı abrog dorı, oral, A EAnis Äumv xal to orApyum, Öeseitat 
voum TepomD yeipas äua xal modus CuAou mEov mapehaflevrog TWv ayolvmv' xal 7v olro Tim) Eödzer 

‚ ’ cr RE ’ \ ER No rin en VOELEN 3_\ Er 
Mposxeimevos Allos Gomen Apyog' Amsraxivmtov yap aurov zo EUAov Eroleı xal babSoıg ETI Tooourov 
Boy MravOwwevaıs TUMTONEVos Yarerodg, Ewg al mrAeupai av auprmv yuuvwleiouı ta dorä Ta peSHA0oUV, 
IR \ SEEN \ m 4 v a 3 er # sr 38/8 _ \ 
va 6N zul nüra Ta ou mäprupos eyxara. Mıxpos ouv ourw Tıumpoumevos dogav Eötdou en’ -xul 
? Dr SL! vn 3 u \ \ e r 3m RN \ \ AN EEne 
veyaan ywvn zov Iabwmpıov dörxov Amexdieı zul Tobs Ümmpstoun.ivoug aurı var Öh xal ta aroryeim 
un Deobg &Ieyev elvar, AA eis Öouhslav zov avdpunwv ümb tod neyahou xal dAndods rapaayediiva.! 
\ & h BI & r N 5 
GzoV° rourwv oil Kosheis dxolanvres, oyoWiov auTob Tuy Todmv Ekaprwar xal Tg xöung Ehrousıv Liu 
xal To) TXyErD & Ans TÄg vurtog Errimeivar KaTaöıralougı, YELMEplOU TOrE TNG Wong olans xal mvong 
Bopzou Öpıpsiag ımy Dypäv pünıv eis Aldou neramonueng Avrırumtav xaı 10 Zubuyov ärav EreLyobang 


rpog Havarov. 


4. — 1. ita legendum videtar ; rapacdniva? R. 


*R, fol. 247 


* Fol. 2477 


* Fol. 248 


* Fol. 248Y 


* Fol. 249 


* Fol. 249" 


* Fol. 250 





138 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [38] 


w er 7 _ m En wo 3 r € , x 4 E} x u B 
5. Olrws oDv ndrod drnvurtepeusavtog, T enalpıov ol mäyor zov Bapaynarov eis ro Brunn mpoayoumı 
xat mpos aörov" «'Iöov, Bapaynsız, Aeyouoıv, breite zw HeAnmarı ob Baoıews 5 'Iwväs: bücov rotvuv 
2 -_ n ’ 4 — 
zul auTds xal anaddrrou mv xohalovrwv ae. » Kat 5 &yıos: « Obsw xadıng "Imväs, Eon, mv adrHv 
UT) { & » E bs 00% EAadov ol Mayor Xu TOTE MEv MuTov 77) DuÄaxn TRpmdLdou 
auTid mpontpesıv Ey. yvav og 00 pay us =n puAax rap vor. 
x ar \ a\ Aug Su >$ > x ’ - er ‘ [4 Id x \ - er > ’ 
Nuxros 82, xa0& Oh rar loudntor rov Euov ’Imsovv, ent Briuartog Ioracı xaı mepı Twv aurWy dvaxpivoust 
xar emel um Emeıbov, Bwioug ÖVo yaAnoüg zveyünvaı xekebousı MUpwWdevrag opodpis xal duo Baasıs me- 
< s = ’ Rn er 0 
Mupaxtwevag Önolwg" iv als Grisuvres abrbv xat obs BwAoug Tais aurod masyadaıs Evdspevoi yacı 
x sr 7 P n er e y n r SEE DR = 
mpos aurov' « Texunpiov form vor, Bapuynaıe, oüro, ing Elye zwv Bwlmv eig Exmeoeitat " gou Tv 
S : z N: R E & 
uaroyahov, bg Apvounevos xaraxpılnan Npiorov. » Kat 6 naprus « Ob ma Tov Xpiorov, ob To rüp buy 
- ! x ’ > 2 5 ? ni ’ x \ - c - KR } > 4 v 
YauvDou! ou tov Tovov loyuger: yevvaluıg dt arnaonaı Kal Tav Aalarv Lmomevin öl aurov. Iamv öpxılo 
. S F = # a 
buds zur zod Broews bay, el rıva meilova tauıng Eyorre Bioavov, xal TauTmy wor Tayog Mposa- 
x SS r = \ N > & 
yayeıv. » Tore Ounoo minodevreg oi auebeis moAuhdov rupl Audevra tols PAeyapoıs aurou xal Th dvi xal 
2 ’ m > m ’ 7 - 1 ’ \ a‘ >” \ - 
=D ozpuyyı geb Eyyebiivan xelelousıv: elta To desuwrnpim mewmousı xal modog 25 Evo; Amapricıv 
alrov. 

6. Tiveraı radra vol zov Iwväv eis dixaatnpiov Ayovarv' Epwrinsl Te mepl rg Yadernng Exelvng 
Ag f en ran en , N 0 ß R 
Vurtöc, O5 dnyays taurnv" elta xal meipmv ubru mpooayousıv' « 0) adeApos vou, Asyovres, Bapaynaros 

BER , uw f Fan R EN ee RAN , var 
Apviaato sou rov Nptorov. » Kat ö ayıos « Oida anni, ig TOv Apymyov buwv npvcaro Öxt.ova xml TEAEOV 
Pe 4 a , NE RA x ge BD m_ \ 4 > a7. n x 
10 Xpıoro mpoonveyOn. » Kal ot tupavvor" « Mn arokcong oou xunoıs nv buynv, elmov, dAAa Totlmsov To 
eu 3, , A b\ 4 RE SZ 5 1 x TR \ a8, e \ 
od Bucıldwg mpostayua war Amorulian vis Evoyms. » 'Ener ouv mielora mp0; mbrolg dröraxwv Wauvel 

x nr v \ u - Be | , ‘ ’ a 'y 6) ‘ nı x ’ x ” 
ut mardeiwy Eproe al « Örınep Em’ eioylarg amelpw, Er’ euloyias En xaı Depiow » xal TeAog 
r \ so E) > n x 2 ’ > \ ’ > ‘ on! \ 
Guyxsgulaunsag tov Aoyov° « Obx Apvnoopar Troy Nptotov mov, eimev, pm yevorco: ob Ouow AA xai 
3 er ; : ; PAR: 
mupt zul böarı. » ’Erel aura yevvalm ppovaları mpog Tobs Apyındyoug Ehahnoe, TEWVETRL DEU TOV 
yEıpDv “anno; zul ray modwv Tobg Öurruloug" Elta Kul Aoyoıg Tap% TV XaXoupyWv EIPWVIKOIG 

.. ee x - +’ 

BaMeraı: « "Efeıs, elmovrwv, moAAobg daxtühoug, ’Iwvä, xarı zov ou Bepoug xuıpov. » Kat ds pas 
E 122 € Dr ’ > y N > m.» G 4 \ 5, \ me? 
aurois a “O mrdsas me, eos, eimev, dpriov abrog Ev TA Avaszaccı rormaeı, xala On xal um Ovra 

rapriyaye. » 
Er 6 ’ es m 
7. Mnodevres odv Emi rosroıs Hunod, Akbnra misong PBpulobons Eveyävar xeleuousıv, abrou de 
od Aylov ray dopav mepımpsüfivar Tg nevudns, elta xaı nv yAwocav zumdnvar nal zalre Tu) rebnrı 
mpooapeltivar, mpg tobroıs xal auroy tourov Evamoppıpyvar Ti nison, dewov olov ing elpnraı Bpalolen 
xat wobspov. li oUv yiverar; 5 Meyaäg, Kupıe, xaı!> Onuunsra cou Ta Epya xul obdels Aoyog 
. G x er - ‘ m - \ [4 ’ N ei} 2 x ’ 
mpxeocı mpog Uuvov av Oaumaaiwv aou. ’Exyußeisz yap h misen tou Acbnrog a6habT Tov u.aprupz 
Ber ER - REN 7 , 2 } 2 Een \ r 
dısoswouro. Tore rotvuv ol Eni xaxia mepibontoı pavor noyAta Tourov Eubahhoust za auvrplbougtv, 
aörod deivaag TH mepıorpopn T& darä: elta xal rplovaıy aurdv Kark mMEGOV al AdRKW TOUTOY YWYYUougtV 
= nn er i r en 
Hbovolvreg TaAvTWg ypıoriavois Ting Tiung. Tovro 76 TEAog Aal TolÜTov TOD TPOPNTWYUMOU TOUTOU 
5 Se R ER Eh ENTER FE v Ta 3 RER y 
uaprupos Iwvä, towüror ol aywveg, rormüra 64 ar Ta oxummara. ANA Emavırov mpüg To TpoXel- 
p.Evov. 
a m [4 ! x 
8. O0 xuds merk raora Bapaynsıos Em Bnwaros loraraı, mpog Öv ol mäyoı « Mn Beinang, 
7 , n NER EN gr > nr saar ’ \ = ‚ r \ 
Zonsav, Bapaynoı, zaxig xaı au "ro Inv Amoppnisar' ad molmsov To ou Baoıkews Mpoctayua xat 
ym m > E, E x N 2) e B EARr ’ 5 x 22 ’ \ ’ 
Misov xadinc. » « Obr Av Zywye, mpog alroug einev 6 Bapaymaros, aväpos eZoußevnuevou xal mapavome 
mpdrrovrog mpostaymanıy Elm more. » Qumös Eri robrorg Eye Tobg mayoug Geıvog. Kat Ti molouotv; 
ar 2 R , S e s = EN 
Exouaıv Ev Andvdnıs TDv Maptupe, naddious Gylsuvres xata zWv aurou rıhousı aapxuv, Aemrois Imäcı 
’ ’ ar ‘ \ ’ - n - \ [4 x 4 (4 x \ 
Mepiopiyyovsı Touroug, Eidyoucı adv Bin Tüv deaumv Tobg xaAdnous xal Guveßayousı TOUToIg Aal tig 
are : = E EN. Ws Te SEN: N \ 2 
TOD nuprupog oupnas' Elta Tim xoyAla, @ rov "Iwväv Evebadov, EmbxAdoucı Tobrov xat Guvrptbougt 
ER? % Se TEEN r 2 Sr N P ulr ‚ 
VEU WEAOg AMav aUTOU xul OTTouy, — W; TOvnpa GoU, Ö1xboke, TA Teyvaonara, — xaı niosav Bpalou- 
av Eyysousıv abrod zu Anıma" ob Ch yevouevou, Hauuzcıe xat naAltvixe moäprus, nal MUTO; Eis YElpag 
2m ym \ PORN? „ AN ’ ’ er. x r \ ENG > m 
Ocod Lüvro; zo mveiua onu mapehou xaı tov mohou.evov "Imväv To Tayog unde mixpov EheAuv Amokeıoünivar 
Aurteiabss. 


7. — 1. suppl.; om. R. 





10 


[2 
or 


30 


40 


Ro 


10 


20 


19 
or 


10 


[39] III. PHERBUTHE VIRGO. 439 


{0} A x n/ ıı ’ \ ’ \ ’ “ - r 4 ’ ’ - 
9. Avnp 0E Tis Pldog Es ra malıora TE Mavrına buoy Ekwvnadievog awuara iÄKpNGlmy TpLav 
\ r = \ wR ; MER, IE 
Kal TMEVTOXOGIMy TEDGLAWv, va O4 Kal TV TPOWEUNDTUENKOTWY Evven, os 6 Aoyos Tpolabuv Zöniwse, 
: & RR \ \ } er SUR 5 EEE 
grkorium zaon rapmösöwxe zul Ömsaupov Aaumarwmv avexheımrov ypıostinvols Eyaploaro. Eixoschv Sydonv 
y & r er \ -_ ee \ > ’ y 4 Br N Pe Bi Ze 
ETpeyev 6 WApTIOg ymv,xaL VUV OInouvrss TObg OLpAVOUs, m MayYYEpaator, Kal Ti) OEGNOTIXÜ TrapLoTzuEvor 
f 7 N x SS R < er len N 
dpovm vewore xar Bao Muay To orloudprup: xal "TIorW xaı ra mavra za unxos mic drn- 
\ m > Y DR m \ ’ r = \ 3m 
povos zul xalay amboviav, loylv Kur’ E/dpwv xal Tponaım zul vixas, yzloa Öuvarnv xar' nurWv xal 
vvalay, AulWy povav TMpDs Touroıg Karaıkiav, AAlou Paüusıv od vontad Aal Ostou Asınmvmv, Beimv Tv 
urarmvy reply, ravrwy rWv xalav why meradnbıv Ovıws za Baoıdeins oupavav AAmpouyiav, IL 
Xpuoto wu Ocw Auav moeneı A 605 Kal TO xpdrog vov xal dei Kal Eis Tols almvas TOV Almymv. 


Auf. 


III 


MAPTYPION' THE ATIAZ $EPBOY®H’ KAI THLE AAEABHE 
AYTH&E KAI TH& IAIAIEKHS AYTHE. 


* er = - N Pr e =. . x NS ’ = 
le ale) AGO TOY HLOylLav Au.oY nolsvaoev Zovo nn Bro oirıson. "Eredn 8 mANENnS KV 

Een % __- \ We I A + 2 $ = 2, Ar, Ir, NE 8 Fun Er E 
m xapdıa aurng moüs mous Toudxtoug, Tolg Eydpoug Tod araupod, ndEws de aUT@Vv Txauev 


Eraota, Acyauaıv aurt mpoceilovres' « Ark To Avnpnioha: Tov Erioxonov Zuneova, Tov' 


Way N =. , P 7, z 7 ’ ‚ e N 
ERTARNV Tovbrpxiov?, ai adEADaL abroad Erolnskv or Pipuara, iva amolkvng. » "Os 08 


eollace ro hälnx eis zov Baoıdkex, mapaypiur zurreoyn Kyıa OcrBoüg? adv 7 2dEr0 on 


zur madiorn aurnc. 'Hv d: O:p6nds TERODWENN, ERNL zul ADoTepXı TOÄLTELKV ie 


ATNYTO AARNGTNY EV Xororo Insod‘ Be d: &v TO Taiario Ep@r ndrva. "EERRdEv 
r 


Ö: Hark Ereuoıv Tod Baoıkeug uaumrds", 6 Eorıy dpyıepeus Tav udyav, zul duo Wer’ 


, er E72 ’ r , Ei er = € x 2 7 E77 r . h4 
aurou Kpyuvres, ini To Axoücaı aurav. (ds %: mapeoen Zumpoolev aurav h dyia Osehoüg® 


[3 k 
Tit. — 1. unvi zo ara e’ (scil. april. 5) praeit in M; xn adın neo V. — 2. in lemmale &ep6oubr V, 
Pep6ovdi M, in Sog, Pepbous V, ee M; rapdevov add. V. 
41. — 1.768 V.— 2. ’Hiwvbapatwv M; ’Ioyvapatov V, lege viov Bazewv. Ch. A, 59, n. 2. — 3. Bepöoüg V. — 
4. wadıng hie V, Hein pxönens; paunte hic M. — 5. Pepöoüs V. 


PASSIO SANCTAE PHERBUTHAE ET SORORIS EIUS 
ET ANCILLAE EIUS. 


l. * Tempore persecutionis nostrae, subito regina ipsa aegrotare coepit. 
Quoniam vero eius animus in Iudaeos, erucis Christi inimicos, admodum erat 
propensus, ac libenter quaecumque illi dixissent audiebat; reginam cum 
Iudaei audissent, illi suggesserunt, quoniam episcopus Symeon, cognomento 
Gnapheus, interfectus fuerat, propterea illius sorores venena reginae commi- 
sceuisse, quo ipsa mortem obiret. Ut vero sermo hie ad aures imperatoris 
pervenit, statim sancta Pherbuthe cum sorore et ancilla sua comprehensa fuit. 
Erat autem Pherbuthe illa virtutis exercitatione praestantissima; quin imo 
non minus ejus soror, quam ipsa, vitae institutionem in Christo lesu pulcher- 
rimam adepta fuerat. Ductae igitur illae sunt ad palatium, ut de re illa inter- 
rogarentur. Exiit igitur imperatoris iussu mauptes, cuius nominis interpretatio 


* Fol. 250 


*M, fol. 133 


* Fol. 133 


= Rol. 133° 


* Fol. 133° 


Lu) ACTES DES MARTYRS PERSANS. [40] 


ı - x hs EAN un  _. = er G ‚ ne [3 
nerz Toy obv abrt duo, eidov TO 220g abrng — Av yao las h aylz o eider opala 
‚ \ , 7 ’ > % 7 2 ’ s r 
rider — xal mapayprun iveluunlneav Ev Th zapdıa aurav Exaatos Emihupiav movnpkv, 


| Den eT. y x nm Is Sr > En 2 SE} ’ r Z 
ARUYAYTES TE AKNNAOY TO TOLOLTOV. Eirov d& QUTALS" ya Ti EROMCATE DIpp.ARO en 
[4 


6 \ ’ > « 7 > , n Sa - 
Baoilison" xx deomoivn Tre Ödng” olzoumevng; dr Evoyoı Aavarou Eare. » "Amorpıfeton 
Eh ara Ocobodc? don? tebc adrobce « Ark Ti Emivayev nv doooumy TolauTmv 6 

Eh ayıa Ocpboüs® Eon” Tpüs aurolg iyayev nWiv apopunv urn 
40 er > r 26 ndel 4er ‚* AH . e BR r 
arayas, > nrıs Amtysı nord Trg arnbeiag; zul iva TE” aötnag auropavräca aufs Bou- 
T r Er d 15 Y2 , r R r r m P-1 Er ’ [2 x ’ 
ina huov Oulare, Tis Eorıv 6 2WAUWvy Unds TOD TIEIV AUTO; zul El 
v ’ > b} 


rn \ \ FR RS char ey \ n n r > > 
moBeite nV opayıv nuOv, IHod 2a0? ExdXorny hEpay Tag YElpas UMMV MOAUVETE eig AuTNV, 


« m I\5$ x x \ € m x ’ ‚ ’ er N 
Auelg de dr av edv Auav ypısrızvar Amobavosnehr, un Kpvnozueva: abrov, örı adrög 
&orıy n (on Auov, #ahig yeyparrar nulv, Eva Oebv mpoozuveiv zxı aur@ pove Aartpeuenv' 


obrW yap zul ToroDev' AAAK aa Ev Eripw yeypanrar Ton ÖL yeıods Tod Aaod Kmodvn- 


‚ er z « - 4 3 2 - x - ’ ’ - ’ ’ 
orero. Llös oVv Aues GRpVARE EMOLHGAWEV; JELpov Yap TNG Eis Ocov AUOv AOVNGEOS 
“) rn . . x = 1 e F4 « r‚ En 9% - > [4 n; 41 
EGrIv TODTO" 701 Yap xx mepl Erarepov Onolas VAvaTos Tols Evoyoıs ArElINTAL”". » 


I} 
) ar Ni m NW FEN m ’ [4 r ’ \ m , ’ E 
2. "Hxouov de aurns ndems EMI TOGOUTOV AlmoTepoı Aal Am Tig EroTkoeug TOD TE 


€ rn \ ns 4 4 be | L > x - L 
auro Atyav « 'Eyo rapazmıo rov Broıdin, za fuczpevog aur&s ToD davzrou, Arbonaı 


6. V, Baoıtör M. — 7. (r. 6.) naons tns V. — 8. bepbois V. — 9. einev V. — 10. (4 2.) V, om. M. — 
11. nrednto V. 


est, pontifex magorum, et duo una cum illa magistratus, ut eas mulieres 
audirent. Ut vero coram illis stetit saneta Pherbuthe una eum duabus feminis, 
quae cum ipsa erant, viderunt eius pulchritudinem (erat enim revera sancta 
illa virgo specie admodum egregia) statimque suo quisque pravam animo 
concepit libidinem, inter se tamem talem libidinosam cogitationem oceulta- 
bant. Illis igitur dixerunt : Quare vos machinatae estis veneficia reginae et 
dominae totius orbis terrarim? ob id nune morti estis obnoxiae. (Quibus 
saneta Pherbuthe respondit : Quare eam cogitationem Satanas vobis in 
mentem coniecit, quae a veritate multum abhorret? et quare * iniuste vultis nos 
calumniari? Si nostrum sanguinem sititis, quisnam est qui prohibeat vos eum 
bibere? Si nostram caedem eupitis, ecce singulis diebus vestras manus coiNn- 
quinatis? Nos vero propter Deum nostrum, ut christianos decet, morimur, non 
eum negantes quoniam ipse est vita nostra, quemadmodum seriptum est, ut 
unum Deum adoremus, et illi soli serviamus', ita enim et facimus. Quin et 
alibi seriptum est : Veneficus per manum populi sui moriatur*. Quomodo igitur 
nos veneficia machinatae sumus, cum non minus malum hoc sit, quam si Deum 
nostrum negaremus? Etenim pro utriusque peccati poena, illis qui huiusmodi 
eriminibus obnoxii sunt, mors proposita est. 

2. Gum haec Pherbuthe virgo diceret, libenter eam uterque audiebat. 
Cumque eius pulchritudinem et sapientiam illi obstupescerent, loqui non 
poterant, sed quisque secum ita cogitabat : Ego regem precabor, ut liceat a 


1. Deuteron., vı, 13. — 2. Exod., XX, 27. 


or 


10 


10 


15 


20 





10 


10 


[#1] III. PHERBUTHE VIRGO. AAl 


: 5 ke: N NE SAN x : ER SRERAR EN 4.) * 
raueny Eunuro eig Yuvalzc.» mod: de HbE yolv more 6 MaUmTAS Eon TpOs auenv" « E: 
walls Aeysıs 00x Ekeorıv Div Odonazov morfazı, Ivan vis maoabreng ebasbein, ZIAZ Ye 
fe Ss AEyEIS  ELE piv Dapp.axov Torfant, 1% UM TIS mADRORTnS EDDENEIN, a) 
EEARANER zZ A 3 & a / GN ESEL ME RAN € 
Dmeis dı& Toy Tod Kderpod bay Aivarov Umepadyodsa: meromzare. » Kat moog ralra ı 
’ 2 RTL ) } I ar „ ‚ ’ ‚ 7 AN 3er PR n 
ayia Ocpbodg? eimev « Ti yap xanov Ermadev 6 AdEApös pou, Iva dv aurov Arb Oeod 
2 5 ER BASE IE ee SER ES ER RBLN 
lovros av lorv Huov Amokkswuv; ei yap za) Dmeis dız TAv bu@v Tovnpiav zaL TOv 
= 2 et el Ne > \ \ 

CnNov abrov Amenzeivare?, EAN Eneivog In Aal Kyadderaı eis may Emoupzviov Bacudeiav, 


e . [3 er r ‚ [2 - x 6 , 53 ei 
Arız Bacideta ray bumv Eousiav zul Baardetav! narapyei. » Kai raöra auräs einovong, 


r > “\ ’ Br INS z ’ m \ 4 
EREREUGEV KUTXG EV TO dea.Wrndln zyönvaı Ku DUNd recht. 
Tas 


nu 


A R x ß „7 e \ u UA TEN AS A 
38 Deveuevng de Towixs, Ereubev 0 BAUR TE AUTMV Anboxios zur eimev auTTi 


/ r x r ar en = z * fl A 
« Odres Taoaradeon Tov Baron, zul bbsomaı Umds od Mavarou zul yevn OL EiG 
v h ) N v Io ft N 


m e Nu Mg r p » akt m 27 1, NL “0. NR 
yovatxı; » H DR AdAoDop05” Arolsası TE Onuara TadTe, EkEorn KARL eoobrfn cH0doa. 
R 


Z N x ’ ır r ‚ B ’ = H ” D zn 
Eimev OÖ: mpüs abrov « boxeov Tb oroua con, auov? ardbapre, eydpe Tod Neod za 
Hong armdeins, Kat unzerı nooohis Tod Anınaaı 70 9440xpTov nr TOUTO EIG TAG EILXG 
, r 2} x € 4 “ 
ERORG" 00 Yap Eisepyeraı TauTa eis THV Ennv drZvorzv, ba yYEvorto, era Irak neuschnv 
Ö \ \ z Im r ” — \ N >S 
To sororn Xoro Kal Toy magheviav Mau AUT QuAATT TV TE TIOTIV Hal Tav ANh- 
_ ,Y ° ‚ ’ “ar r a 
ELaV AUTO Bene oroudalwn" Auvaros dE karıy Ö MOVOS Va&oTnTog ucachx! ie &ı 


ray Aralaprav inav yErolv zul Aoyıcuav funzp@v öv Movisaode za’ Emod. Ob mevror 
p j“ Mus furapov, Mes 


2.— 1. paönıa; V, wauntss M et ita deinceps. — 2. Pep6oü; V. — 3. Amexteivare auroy V. — 4. Baoı- 
Ielav aa Einuciav V. 


3. — 1. yivn M. — 2. &Bdnpöpos M. — 3. xuwv V. 


morte illas eripere; itaque hance uxorem ducam. Tandem mauptes illi hoc 
dixit: Quamvis, ut ipsa dieis, non liceat vobis veneficia commiscere, ne legem 
vestram violetis , tamen fratris vestri mortem dolentes, hee fecistis. Et quod- 
nam malum, inquit Pherbuthe, frater passus est, ut eius causa vitam illam, 
quae a Deo vivente profieiseitur, nos perdere vellemus? Nam etsi vos propter 
vestram pravitatem atque invidiam eum interfeeistis, ille tamen vivit, et ın 
caelesti regno exultat; quod regnum vestro imperio ac potestati sie praestat, 
ut prae illo vestrum istud inane quiddam sit. Haec cum illa dixisset, iussit 
illas in carcerem duei et custodiri. 

3. Cum autem dies illuxisset, mauptes ille clam ad Pherbuthem misit, 
qui dicerent se paratum esse regem precari, et a morte illam et quae cum 
ipsa erant liberare, *modo eius uxor esse vellet. Virgo autem illa 6090503 
fortis et vietrix cum haec audisset obstupuit. Ad eum autem : Comprime, 
inquit, os istud, canis impurissime, Dei et omnis veritatis inimice, neque am- 
plius perge impura ista verba ad aures meas loqui, neque enim animus meus illa 
patitur. Deus avertat ne hoc unquam fiat, quoniam semel copulata sum cum 
Domino meo Christo, et virginitatem meam ipsi custodio, fidemque et veritatem 
ei praestare studeo. Ille enim, qui solus peccato liber est, me potest eripere 
ex impurissimis vestris manibus et sordidis cogitationibus, quas contra me 


* Fol. 134 


* Fol. 134 


= Bol. 


* Fol. 


1347 * 


134, * 


442 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [42] 


gobnönzı amolaveiv obd: av SpayHy do rn BE Ds, MV Hidere ne menden, 
KuTA Arzyeı WE MOOS TV KIERDEV MOV XL Eriozomov Kyamnzoy Zuueova”, iva Exei maApX- 
08 ano Toy Hi leov HOV XAL GTEvayu@v, ov eidev® % Yuy 10V MET“ zov Hiyazov 
AUTOD. » "Ouoiee d: zul ol duo o Apyovrss ireulav Mods alrhy To Muro Tobro InAouvres’ 
Kal DOAUTWE TArLY vera Aumod zur onyis Amoxoıheisa xaı Toyrorg, AMERPOÜGATO AUTOUS 
"Toövres od Au.oörspor, ori Evirilinsav za Erdunix abrov Euarzıudn, EROINGAVY 
oL Tpels za EAdAInoav ÖMOD ZUTAMADTURNGAVTES KUTOV AdAOE AA Eimov Trp0G 
zov Paoıdex ourws!" « Tonrgıai eisw. » 'O de Baaudkebs ArOUGAE, EREKEUGEN Da ex 
Mposzuvnoon To Hip, um amodavwaıw. "Us d: ErnyyEMin adraig zarı To 7 TpüG Grayyıa. 
Fo) Broıeng Mposzuväcn TO Mm, Amex xednsav ai Ayımı zul einov! « "Hai Oeov 


Tov TOLNTAY OVEAVOD Aa YAc Te OGXUVODW.EV Aal TAV AUTOD Timm TO ATiouarT: aurol To 


Bi 


r ” Jan! ‚Nr er n ns r e ‚ ’ - 
TO 0b TR0GpEpomEv, EIN oUdE drd müs Lykrens Tod wräpog nuov za zuplon "Insos 
7 = N \ \ u = IN e = = n e Sr 
Xersrod dıa Tav dmemv Snöv yuoıchävar Ouvanehx. » "(ds obv eimov raure, öp.ohun.adov 
ol nzyor € Ebonaay Ywvn peydin Aeyovres’ « ’Anoleodwoay auraı Ex Tis Um’ Dbpavov" 
” . ’ (2 ’ [4 h} x ’ m 7 x 
nor yap Eroluaay TA Bacıidı Dapuare, More aolevnicanav army dmohaveiv. » Kat 

r ns 2:d00: y ı_» ’ r RE [2 02 " v q2 f + r ‚ 
mapaypnma Edoln zur nuray dmopasız rarmirn, iva, olo av Bowavrar” Havarı ol yo 
amodaveiv abrzs, amodzvwarv ENeyov yap ol avdaıoı zul pixpol, Örı, Ev ph Xomf T& 

4. eis 2 V. — 5. Eupaöva V. — 6. löev M, elöev V. — 7. adroüc M. 
4. — 1. einav V.— 2. Bovhovrar V. 


cogitastis. Equidem mori non timeo, neque caedem formido. Haec enim via, in 
quam me vultis immittere, ducet me ad fratrem meum et episcopum dileetum 
Symeonem, ut illie gemitus et aerumnarum mearum consolationem inveniam ; 
quibus aerumnis anima mea post eius obitum affeeta est. Similiter autem et 
duo magistratus ad eam miserunt illud idem significantes, quibus irato animo 
et asperis verbis respondens, eos a se repulit. 

Cum igitur uterque se vietum sensisset ac suam libidinem non id 
assecutam, quod frustra tentaverat, animadvertisset, tres illi consilio inito 
adversus eas feminas locuti sunt, et iniustum testimonium dixerunt, quod 
mulieres illae essent veneficae. Cum imperator haec audivisset, praecepit ut, 
sı solem adorarent, mortem evaderent. Ut autem nuntiatum illis fuit quod 
imperator iusserat ut solem adorarent, sanctae illae feminae hoc respon- 
derunt : Nos efleetorem caeli et terrae adoramus eiusque honorem soli oflerre 
nolumus, quippe qui eius Dei opus est quem nos colimus, quin etiam minae 
vestrae nunquam facient ut a caritate salvatoris et domini nostri lesu Christi 
unquam separari possimus. Ut igitur haee illae eodemque animo dixerunt, 
magi voce magna elamantes : Dispereant, inquiunt, istae de terra, quae regi- 
nae venena pararunt, ut in morbum illa ineideret et interiret. Statimque talıs 
sententia contra ıllas lata est, ut qua morte vellent magi, feminae illae more- 
rentur. Dicebant enim nefarii atque impuri homines quod nisi earum corpora 


or 


10 


ur 


20 


a u EEE ie Bin Me EEE ei ie eier er Meere 


lc 





[213 


10 


20 


or 


10 


[43] III. PHERBUTHE VIRGO. 143 


r Pr ’ N ı ‚ . INyes) ‚ > = re DW 
couara adrav eis Obo zul mageMn n Bacidısca dır uicou abrov, Hepameuhävaı ol duvarar. 
r Si Hz ’ x [72 » r - € x ’ £ & > E77 zn ! 

Os 82 EEebadov abras iva Amorreivwot, adv 6 HAUTTAS AMAYONEVOy AUTOy Emeimbe 


x \ . r \ ns ” RE , „7 r FERD 
Toüs TV aytav Aeyav' « ’Eav Hr B.oU ARDDGAL, DUTE Gb Amollvdazeıs oUTE ai vezvidec. » 


2 
H 8 ayla Wer gWvfg weyaing ti betoaca anroy einev” « Kuüov? arallapre, Tivog Evexev 


raadrz aheyyn, 2 un aneyouar" azoücaı;z Ey yap reielus ebyonaı dmohaveiv, Ivo Cnco 


eis TOV aIova OU um YaDvoco Euaurnv eig TV lonv may TOOGAALEOV TAUTMY, LIVE UM 
amd Aavarov ToVv aimvıoy. » 
- ’ r [4 F ’ \ x 5 L - e Le k} -— + r Nr 
9. ’Efayaydvrss oUv adras po TAG mOlemg, id Exdorn auTav mposennay OUo 
TEROUC. Ele nv Tov € R odynÄoV. ÖÄCOVTEc. Eic O8 Toy Freoov Tode ee Kar dıa- 
TENOUG, EIG EV TOV Eva TOV TodymAov Onaavres, Eis de TOV Erepov TOUs mOdag, xaL OLa 


[4 x 
TEIVAYTES AUTAG € 


x € ’ ‚ \ „ x 
5 auTOlg EXdaTNv, AarTeveytavres Tplova TERTOVIKOV Empiouy aluras eig 
r x ır \ er eN nm ’ m x ’ E} en 
Eon Vo: zur vhkavres Ei Weydia, role ev rc 6dod Evreüßev zat Tpie Evreüßev, 


ErpeLacay Er’ KUTOV 72 Zyıa couara. "OL Tod GpınToü zul paßegoü drsu.aros’ mAHeng 


x ’ x ‚r ’ EN + \ m N ’ ” > v 
ao! dazıumv xuı zarumikens duminkeos ze zul orevayınav a rerovora. Ei rıs 00% Zyeı 
I = 2 et 


Sr uns , y ER j STN.ı x 
dazoun, INErn zu) Mauckrw, zaravöksns Boeyay 6 cona Israusıw. do) Yio sonarı 
’ 2 SEIISHEREN, \ v \ 
T 


\ \ [2 7 297 x x N 3 a ’ D [2 2 N 
TEDTVA AIN RE Aetaubos EYEVOVTO AATA NV 600v, eo [74 eourzyßn GEU.NOTNS BArAR 


, ’ \ er e — — r - Nr ’ ’ x . 
mapdevin eis Tov Amavra ypüvov rs lwfs abrav'  EReufepix Edohm eis Ovandıandv Toy 
; ’ 


x 


*ıN\, N ’ n ’»Nıx EN N ae 
Lö 1 VEREAITO, KLOANSAOWY LO0UV N 00LX TDOKELTAL ELG vopıv. 


4 yon , 3 
TE TOZITNTL AL iraLoaUvnv Ey 


"OD risov warpoduner n Ouzaozgıoin, FEAR 6rav avast, mob &x 


3. zuwv V. — 4. &vloyopaı M. 


5. — 1. darpiwv yap V. — 2. Eruidybnoav Ev geuvörnt V. 


in duas partes secta fuerint, et regina ipsa per medias illas partes transierit, 
curari non poterit. Ut igitur eas eiecerunt interficiendas, denuo mauptes, 
dum mulieres abducerentur, mittens ad sanctam virginem Pherbuthem : Si 
vis, inquit, me audire, neque tu morieris neque puellae quae tecum sunt. 
Sancta vero Pherbuthe magna et aspera voce : (Juare, inquit, impure canis, ea 
loqueris, quae ego audire non possum? Ego enim perfecte mori eupio, ut 
aeternam vitam habeam : nunquam huius brevis vitae causa remissior fiam, 
ne moriar morte sempiterna. 

5. Cum igitur ante urbis portas mulieres illas duxissent, singulis duos 
palos fixerunt, in quorum uno collum ligantes, in altero vero pedes, et earum 
unamquamque illis protendentes, fabrilem serram inferentes, in duas partes 
eas seeuerunt. Cumque ligna tria magna hinc et alia tria illine in terram 
fixissent, sancta illa corpora in eis suspenderunt. O terribile et horrendum 
spectaculum ! O factum laerymis, compunctione, stupore et gemitibus plenum! 
Sı quis laerymas desiderat, veniat, eiulet et prae compunctione corpus 
laerymis madefaciat. En ut corpora iucunda et sancta, velut triumphus quidam, 
in via proposita sunt. Corpora, inquam, illa in quibus sanctae feminae per 
totum vitae suae tempus honestatem et virginitatem servaverunt. Libertas 


* Fol. 135 


data est in opprobrium earum, quae mansuetudinem et iustitiam in "proprio + Fol. 135 


Aal ACTES DES MARTYRS PERSANS. [44] 


m Di ’ [4 a [0 r - ne [4 u ‚ ’ BUN el ’ z r} DA 1) [2 ns 
yopeı h oizreiser. DL moca Torud 7 bmepnpaviz, & örav mean, 00x Eye bepametav A 
[3 r ” \ r er Be 3} NEN r Ze 1) - 
Imisrasıv. "Ovrwos a EiRx Tadra TOv aylay zupmol ÖLRaLasuvng Eial" Aal OVTWg OUTOL 

r E ’ Or v fr AR e B  ; 2 ; EHER 7 
Aöror Täg Apabiaz Komiayyyor za alnomoraı, ol mpiGuvres Gau nal Apeltonvreg. 
De = e fi 5 .® = 5) REN = 
Evraöfa zaravonioag 6 Wazprog mpomAens EITEV Apa lOvras Av HarErıov audg Ev To 
3 2 \ . de Aa el a EN, 
Spyıchiävaı rov Mumov abrod &o’ Auäs; lovras sis Konv zarayayev Aus; "Apa Eyapn Tız 
er TO onen TouTn € a ndeog Zoyev Tıs TO Dpınrov robro Meaua; "Aoo Evebiebev 
emi To onbesh Todra Epyo n nöEwg Eayev Tig TO pp“ ‘) ano; "Apo Evebiebe 
D ei D = N FE EN \ ’ y R > \ CR, - r 
TIc, AUNV moooetdev aurols, ddaxpuri; 'Eyw pev obx oluar ei dt za dpa Torumneag Ts 

: ZUR ,& , ar ; Su i ; Re: Re 
moootayev Emil To TolmirW, müs nueripas 00x Earı QumEmg, EIN obdE TO Yevos aurod &x 
ToD "Adzı. 

» r x Er ee N r « - ’ ’ FIN N Fr r nm 

6. "Hveyzav dE nv AhALav Bacıkıda TA 608 Exeivn, zul uLYyNE dir TOv Ayvov 
Swusrwv nal näca mapeuborn Omen abrhs' MpORevsov yap eiyev 6 Baoıkeug Ev 77 nepx 
3 ’ & : A RD x = . ARE \ as ak RS 
&zeivn. "Ereicıöhn Drae? ayın Ocpbods uva IT Ka CN TardLRN, alrng TN 

a . an / ‚ , T n , m _ 4 ’ Br - 7 r ı . = 

umen Tod AmpıAlon punvog, Ev Xpıcro Ins ro Kto nuov on doka abv To 

, vo. ip N =: » N ‚ n Aa NS ne x .. 
RayaYio za ayado aa moto) KuToU IIvesu.xrı vov zul dei xal? eig ToOVg aiwvag Tav 


Klovwv. "Auiv. 


6. — 1. om. V. — 2. bepboüs V. — 3. 5ola nal To xpdroz zal h run wann rpooxuvnars M. 


thalamo exereuerunt. En ut gloria in ignominiam proposita est! O quantum 
Dei iustum illud iudieium patiens est! Sed cum exsurrexerit ut rationes 
inquirat, non amplius condonabit neque miserebitur. O quantum audet super- 
bia! Sed cum ceciderit non habet medieinam, neque consistit. Vere ligna 
haec, quibus sancta corpora fuere suspensa, fructus iustitiae sunt; isti 
autem vere lupi illi Arabiae, immisericordes, duri, et sanguinis voratores; 
illi, inquam, qui ea seceuerunt et suspenderunt. Talem saevitiam beatus ille 
propheta considerans dicebat : Forte vivos deglutissent nos'. Et cum iratus 
esset, furor ipsius in nos, viventes in infernum deduxit nos?. Numquid aliquis 
re illa terribili laetatus est, aut aequo animo tulit speetaculum illud horribile ? 
An aliquis ea sine lacrymis aspexit aut videre potuit? Opinor certe nemo. 
Quod si quis ea videre potuit, illum humanae naturae non opinor esse par- 
tieipem. 

6. Tulerunt igitur miseram illam reginam in eam viam, feceruntque ut per 
casta et sancta illa corpora transiret, omnisque turma eam sequebatur; illo 
enim die imperator censum recipiebat. Consummata est saneta Pherbuthe cum 
sorore et ancilla quinto die mensis aprilis, in Christo lesu Domino nostro, 
cui gloria et imperium et honor et adoratio in saecula saeculorum. Amen. 


1. Psalm. exxıut, 3. — 2. Numer., XVI, 30, 


or 


10 


10 


u 


[45] IV. SADOTH EPISCOPUS. 445 


IV 


MAPTYPION' TOY ATIOY?* ZAAQO® EIIISKONOY’ KAI TON MET’ AYTOY 
PKH' MAPTYPHZANTON EN TO AEYTEPQO ETEI TOY AIOTMOY. 


x \ \ 29 . =: , Es G x 
1. *Mer& ro rersımdfvxı 76 Mapruprov Tod Kytov Eumeovog Exingovöungev TOVv 22.du.0v 


4 
= 
e 
2 
on. 


, - ei u - [2 in 5 \ N 7 ne nn - m x 
AUTOU Oo RYOS pe ven ZI.KOUB.EVN TOAEL Linz AA Krasipavzı TOY Brstırsuoucov 799% 
[' D 


= 


r 4 nn 3 n - € m N Ir x x Die \ 4 
Ileooaıs rorewv” Os Ev ma av HAusoav eidev! Bonun oobeohv zur zul Saurov Aruusoze 
\ = > Yaurı ent \ v \ > 


y DER NE NW fi RN : E \ z \ 
GUVERZÄEGEV TOoVv ANTEONV RAUTOV, moeobur&poug TE Kaı ÖLAAOVOUS NGIY y?2 READDD.YEVOL dir 
gr 5 


. U n DW; 7 \ ’ N - ’ es Ey Da\ v 3 5 \ 
Tny Qdbov od Baoırewus. Kar 05X1.EVo5 Ounyeroda: auroig eimev' « Eidoyv Ovap Ev EN vuzrTl 


D n r [4 \ Na am e z 3 7 ER: x ’ 
Tasen ToLodrov?, xNDaXd WET O06ns TOARNg IGTALEVAY", NS zo MY EIS Toy alpavov. 


” aurns 6 Ayıog Enı 


er \ x Nır et 
Israro 8: &r GROTOg Zunewy Erz Öuens TORTE” Anl 


e 7 B u x Zn , R R m Im r o7, n 

istzunv nat" eis my yiv. Kai uodeong me? mer yapds weyding einiv por « Avedde 
\ r N, vv. n \ \ ’ 5 \ a7 N Si , 

« mpüg u, Zardod, Kveife, un gobod" zul yAp xay&° ybic dvebmv, ab 8 GAW.EBOV aLve- 
+ K NEPEyTEAN Sr? anE7 aber er > x , 3 \8 nr > 

« Aevon. » Kaı ano Tns Mpag Exeivag Eriorevan, örı eig ray Tımiav? zul? Xadlarnv Tod 

er ; ; N 2 EEE OR 31.72 
Xpıotou" Ömodoylav aaradeiboua’ mo 68 stonchxı ap’ aurod örı” ya ydis avebnv, ab 
5 Br > PR ki L v_ ik 13 7 gu. z SEN IRE 
© ammepov veieion, ommalver ÖTı abrüs iv” meipuar” Euxprüpnsev, Eya d: Epfrog 


Tit. — 1. ödinoıs P. — 2. ueyadonsprupos add. P. — 3. yeyovöros add. P. 
41. —1.töev W, P. — 2. ouveraftsaro P. — 3. om. P. — 4. (i.x.) xarw elornxsıv P. — 5.8yo P. — 
6. corr. supra lin. P.— 7. W,P, forte legendum sarzketzouar. — 8. nepıou W. — 9, ipetws P, Eretu ||| W. 


MARTYRIUM SANCTI SADOTH EPISCOPI 


ET CENTUM VIGINTI OCTO QUI CUM EO SUBIERE MARTYRIUM IN 


SECUNDO ANNO PERSECUTIONIS, 


Il. * Postquam saneti Symeonis fuit perfeetum martyrium, eius loco suc- 
cessit sanetus Sadoth in eivitate quae dieitur Salec et Ctesiphon, quae sunt 
regiae apud Persas civitates. Is quodam die vidit visionem terribilem; et 
apud se miratus, convocavit clerum suum, presbyteros et diaconos; erant 
enim oceulti propter timorem regis. Et incipiens eis narrare, dixit : Vidi 
hae nocte in somnis scalas stantes cum magna gloria, quarum principium 
erat in caelo; super eas autem stabat sanctus episcopus Symeon cum magna 
et infinita gloria. Ego vero stabam infra in terra, et me vocans cum 
magno gaudio, dixit mihi: Ascende ad me, Sadoth, ascende, ne timeas; ego 
enım heri ascendi, tu autem cras ascendes. Ab illa vero hora credidi fore ut 
assumar ad venerandam et pulcherrimam Christi confessionem. Quod autem 
dixit: Ego heri ascendi, tu vero cras ascendes, significat eum quidem anno 
superiore subiisse martyrıum, me autem hoc anno futurum martyrem et 


WW, 10R 
186 


* Fol. 186 


AAG ACTES DES MARTYRS PERSANS. [46] 


ß N L Napa? n 3 da 110 € 442 
Vaprupnicw xl amorravdicona. » Kai p&aro voudereiv abrovs xaL'" mapanadelv &% 
en ’ m EZ \ er ’ DB} ‘ . 
rov deiwv ypapov, Exeyev 2: obrws' a Adergol mov Ayamınror nal marepes'”, mov Oeov 

> + 3t em B m x x k, n A! nm 
ayamnaap.ev E& OAng Täs buyfg, nal Tov zuprov'? "Insoöv Xopıstov EZ ödns Täs dravolag' 
ut Bvduozusvon Ohoara miorens od wobnenoduehn Arno mavros zarod. "O Axvaros de zul 

{y = Y h > > 
A coayn 2 Mn nah’ Auov zul olaen Auds, ph deiızawmer, IA Eraarog Auav Ws 
h \ r ‘ { ’ , \ s 
Öuvards zul Ioyuoos Tokeunsarto za bs TENeLog ayavioras Ayoviozola'"" ei yao!? zul 
5 Ü r \ 
» h r e 2 ’ h z et, DIR, IR du 7 s 3 N} x 
amolzvwpev, &s reis amohdvanev ziy ve Ifcopev, as Otazıoı Cnawpev: er de xt 
arohzvan.v'e. Amohzvwwmev dx mov cwrfor nuöv Insodv Korsrov’ E09’ öcov olv'” To 
\ ’ v v v v 
Ein c t 7 AAN Nedre ; h Ham £ > 3 h ” = + = r Ä BGE N \. [« 
Eipos lan dldwaıv, Hedre, zul Apmkownev au O5 h popgala abyılerar, omoudaiog 
- Ar N z TER: ’E er 2.19 ’ RG z Are 37 2, R 
miourioopnev ray almvıov lonv'*. "Ev don yio'" Eorıy Muepn, oLumoongwmev eis THV 
> Es 4 2 AERÄ er pe N Per Nr 17 \ 362 vr NE er 
MOVMy TAG ETOUPAVYLOL Baowheias, iva Tıymy mepioooTepay ° Mal H0SAV ALvLov uNnpOvold- 
\ 4 Pi} z „ N. r n N Sr e HR u ‚u, 

Swwev za mdon TT Eoyopevn yevez To Ovoua nuöv za Ay dskav zurarellonev. Eikopedz, 


} \ 


IN [2 -— er « - "7 - - x " u} n em \ ‘ - 
adergol, TO Om. Muay rayıov mAnpWsa TO Gpxua“" rooro Muiv: nal yap Erz yapıs 


\ >00, an 7 x \ ‚ S nr 7 
+0 rodou zu ayKmns TOMTE" deyEral 0 TMVEUMATIAOG TV MAPOUGLAY TOD TOLDDTOU davz- 
e> n x N d r 24 ar er ENGE de e RE £ \ Ay: \ , 
ToU" Aal 00 DEdLEVAL” Av TI ETOLMOS AR EUTTADSLGKEUDG UTADYMV. Dobeoz E xal BOXEN 
> - e r [4 e x > dt 22 \ [1 r 4 
Eotıy GupKLrWg 7 TOUTOD TADOUGLA" 0 MVEUMATIZOG ou HEdLE”” TOV DAVATOV, TOALTELKY 
x Y e \ ’ er r vr 199 x 
TVEUMATIKHV KEXTNpEVOG" Ö 88 Gapxırös WMıyyız xaL Tpeier, Gaprııny Eyav za” Ta 
en n e f \ N vr \ = 04 “ 2 2 
rorıresiav. OL rpodunor Ar GmOudaLoL KATEOLWERV TOV TOLOdTOy Havaroy, va Lwnv Am 
10. v. a. xt om. P. — 1. zirod; add. P. — 12. Ay. zai n. om. P- — 13. zuov add. P. — 14. &ywvioarw 
W,P. — 15.8 P. — 16. (xäv-: xat &roßavwpev) om. P. — 17. om. P. — 18. z. a.t. om. P. — 19. ö: P. — 
20. Bpoua W. — 21. W, P, forte dedtein. — 22. dederev W, deörevar P. — 23. om. P. 


oceidendum. Coepitque eos admonere et adhortari ex sacris scripturis, 
dicens : Fratres mei dilecti et patres, Deum amemus ex tota anima', et 
Dominum lesum Christum ex tota mente, et induti lorica fidei?, non timebi- 
mus omne malum. Mors autem et caedes si ad nos venerit, non formidemus, 
sed unusquisque nostrum bellum gerat pro viribus, et decertet ut perfectlis 
athleta. Nam sive moriamur, moriemur ut periecti, sive vivamus, vivemus 
ut iusti. Quod si etiam moriamur, moriamur propter nostrum servatorem 
lesum Christum. Cum ergo ensis det vitam, adeste et eam rapiamus; et 
quando micat gladius, aeternae vitae opes nobis comparemus. Quamdiu enim 
est dies, celeri pede pergamus ad mansionem regni eoelestis, ut abundan- 
tiorem honorem et gloriam aeternam consequamur, et omni futurae genera- 
tioni nobis nomen et gloriam relinguamus. Fratres, oremus Deum nostrum, 
ut eito nobis impleat hanc visionem. Nam cum gaudio et desiderio et magno 
amore aceipit spiritalis adventum talis mortis, neque timuerit aliquis qui 
fuerit praeparatus. Carnali autem est terribilis et formidandus eius adventus. 
Spiritalis non timet mortem, ut qui vitam possideat spiritalem. Carnalis 
vero caligat et tremit, ut qui carnalem vitam habeat. Qui sunt viri boni 
promptoque et alacri animi studio, talem mortem persequuntur, ut ex ea 


1. Matth., xxıı, 37. — 2. Ephes., vı, 14, 16. 


or 


10 


10 


ee BE ee N ee 


. 


[a7] IV. SADOTH EPISCOPUS. Ah 


7 


’ n x DEAN v & € d: ns x 3 \ ‚Sr Wir » , 
KLUTOU TV ad LOV ZANPOVOU.NGOGLY 0% E YRSVO: AI OAVNSOL 0) OVTEs AYTOV, AWEROD- 
“ v 


Ensav' ol ER Bavres mov Oeov moüs Tov Ocov arednumsav, 0: dE Toy zoo, Eunzıvay Zu 
TO A0GRn, GL EV Eis Eumpomuvny xx dyadklacıy dvadlaavres, oL 0% eis Miibeıs zur 
ee ANanEvovreS. » 

5 . Ev d&! zo deurion” rotvuv Fre Tod diwyuod Hay mapeysvero Babbpıns 6 Bx- 


A way Heps@v? Ev TA Neydeion nor Dana zul Krasıoav' zul xarnyopnln abro 6 
Ah , 5 N % 
TICAOTOG KL ee Eadch, Ömep eorıy wehepunveustevov Grhobasıkeus- OUTWS yap IN 


5 ‚ , ? 2 PO BF FE: is SEES z sr 
ayatenaas Toy Emovpxvioy Baaılex Xororöv' EC öAns TTis buyäs KUTOD Zul duvznsns. Oc:os 


\ er f mm > \ , NEIN , sen 
yap 6 Kyıos Lrdoh! Aal Tererog, Eyrparng ua mANEng Tiorewg al dıxaroouvng Orzeyov', 
\ D „6 0 EDER v Be . Een 4 R ZUNG: 5 DrAlseR 2 e een 
10 pıumeng yeyove? Tod Aylov Eumeövos, obmep xal Av dlddoyos. Ilzu\las oov 6 Baoieds 
Se, 1 r DEN \ REN Dr Be Nee7, er n N 
Irowapıog Erpärngev abrov dv TO zii auTod mer® xal Eripwy ahnpınavy Tg Meptaızidoc 
> = Sa = Ne AN Ne ae \ Er > r \ , Pi Nun 
na dGANTOy AAL Aaunroıay mov! aoıduov! Enarov einosı Orr. Kai navres ouod dehevres 
’ z P\ ns de ’ r — \ > LET 
aNdassıy ardnpais narenkeiohnonv iv Ta desunrnaio’ Zv Tino GROTEWO za Miro Eri 
2 5 : Nr Ns 
unvag mevre, Oitibers VEYZiaS xaı moiXihas Kvdyaas broneivavrsg. Oi yap &Beoı zar Kvon.or® 
z MEILA, r > \ \ + \ v 4 
15 mepıhevreg alrols oyawia eis Tas zunuas zal böxs zul Tobs OpOUs Xu Karacniyyovres 
= n > \ voRp z f e 9 s 7 \ 2 
Euhorg, Ei Tusadroy guversıvav aurobs xaı Ebasavısav", Bars Tı borZ abrüv olovel Pooria 
Eurmv SprYyop.eva ToLsmov dmorekeiv zul [EyLoTOv Tavov &umasiv'. Baoavilovres d& abrous 


3 


SYodgüg zul dvehenuovog'! Ereleyov aurois « Ilposzuvioare To Mio zal romisare To 


2. —1.om. P.— 2.oöyv add. P. — 3. 2. 6 Baov)eb;s napeyevero P.— 4. W,P, supra, n. 1 Krnsıpoyrı. — 
20 5. (8. x. &.) alopöpos enioxonog P. — 6. yeyovas P. — 7. Evo ö.x. P. — 8. ävouor xar 36. P. — 9. x. 2. om. 
P. — 10. xat p. n. £un. om. P. — 11. o2. x. &v. om. P. 


vitam aeternam possideant. Qui sunt autem ignavi et pigri, iis ea visa se 
abscondunt. Qui Deum diligunt, ad Deum excesserunt; qui vero mundum, 
manent in mundo, illi quidem resoluti ad laetitiam et exultationem, hi 
autem ad afflıctiones manentes et suspiria. 

5 2. Seeundo autem anno nostrae persecutionis venit Sapores rex Persarum 
in dietam civitatem Salec et Ctesiphontem; et apud eum fuit accusatus epi- 
scopus et athleta Sadoth, quod quidem interpretatum idem est quod regis 
amicus; revera enim dilexerat caelestem regem Christum ex tota anıma sua 
et totis vırıbus. Sanctus enim Sadoth et cum esset perfecte continens, 

10 plenusque fide et iustitia, fuit imitator sancti Symeonis cuius erat successor. 
Mittens ergo rex Sapores, eum comprehendit cum clero suo et cum aliis 
elerieis finitimae regionis et monachis, numero centum viginti octo, et omnes 
simul vineti catenis ferreis inelusi sunt in carcere, in loco obscuro et tetro, 
quinque mensibus sustinentes magnas afllictiones. Impii enim eorum tibiis 

ı5 impositis funibus lumbisque et umeris, lignisque constringentes eos usque 
adeo contenderunt et torserunt, ut 0ssa eorum non secus atque ossa lignorum 
quae constringuntur, stridorem emitterent, et magnum eis dolorem afferrent. 
Eos autem valde torquentes et immisericorditer, eis subinde dietitabant : 


hhS ACTES DES MARTYRS PERSANS. [48] 


Heinux Tod PBroıkeng Ru! Inoeode. » Amoxaudeis BE &yıos Zah cs & Gröu.aTog 
r - E e = © x42 ’ v ’ \ ’ ’ an 
ravray eimev’ « Hyeis ol ypıorıavor ” E15 av MOTIV Ra play Öyvan.ıy ur arndercev 
<üpolog wiav'”> Tısresonev zul Ev mapruptov maprupnünev nal Eva Nebv mpooxuvoün.ev 
\ \ ’ =, x m 4 x u Pr? ır er ! ee AR Ba GE »>_5 
TOy TOINTAy OLPAVOD Aal YAs Kr AUTO Aurtpevonsy EL OAng Vuyns xal € Ang TTS 
G € = S \ [nr ’ ey ’ >; -. Eu\SI \ - 
duvap.eog AuoOv To de Ro ATIGURTL AUTOD ÖVTL 00 TPOGKUVODLLEV, ar oWdEe TO TÜR 
= e x r BR (0) 5 _N\ xd 4 ’ r Ku EI > r 
zınön.ev — 0 yap mornoas adra eos’ abras Edwxev eig Aerroupyiav Auiv Tois Avdpwrarg 
14 


r„ x x r e er r er x = 
— xal magaha ra KuTa TO MOvnpOV GOU dıirayua Nwelc ob yıroeda' öhev‘" Tapı vol 


Con auen h madoraıoos. Mr odv nazooßuunens Boav 
‘ y m k x die k 


\ e € En Ars 
uev'? 6 bavaros, map’ iuav de m 
, 

r 


Ilav Ev 77 opayf nv unde gelon av OdaruMv von Exysxı TO aina MOV. “"H yap eo 


em ‚ x de > r 4 Fa z r 3.05% 
NYAS vargolun.iz co Aa 92.00 ATWAEIAG ma0LEvos NULV YVETaL. » Ilarıv ov eppebn 


or 3E2 > - r I77 1 \ 1 \ ‚ x = 
rolg ytorg'' ©g €% GTOU.XTOg od Baroıews: « 'Exv 70 Heinz yov Mn TOUNGNTE AU TOV 


, \ > 7 N ey Mr; < 5 z ’ 
TPOGTAYU.ATOy yov Um KADUCHTE, 100) Euha.sev eo’ nuas 9 KIRLOTN Bor Ns Aarwielag 


. - wa z en e Be Fi ’ y r n ’ ’ - r 
üpav. » Kat anozpıhevres 0 Ayıoı @g ES Evös GTonaToz eimov: € Husiz 002 amordöuehe 


147 6 


AR (wordt! 


IN er - r - DNS ’ 2 ’ m r - ’ n ’ x 
mapa'" zo Oco nuov old: Amodviazomev Ev! To Xpisro auroü, AAN: 
fi m n , 47 I z ’ m 1.2 x At eo w ’ ‘ x » z 
Auäs 7 parapix nal!" aiavio abrod [w7i zur Hldwaıv Mmiv eis xAnpovoniav Kal avd- 

NY N » er \ x gar r F 
raucıy ray adkvarov za areheurnrov adrod Baaıdetav'?. To Aoımöv'? oLewg Erzyaye Ev 


nuiv vov dxvarov”®, Erottos zu moohümng Eyovaıv d1x rov @cov Auöv amodaveiv. Obre 


12.01 x. om. P. — 13. P, om. W. — 14. om. P. — 15- adrois P. — 16. y&p add. P.— 17.1. x. om.P. — 


18. (xal avan.- Baoıstav) nv Baodestav aörou P. — 19. (7. 9.) töv odv Davarov P. — 20. 7. 6. om. P. 
b n / 


Adorate solem, et facite voluntatem regis et vivetis. Respondens vero 
sanetus Sadoth tanquam ex ore omnium dixit: Nos Christiani in unam 
fidem et unam potentiam et veritatem eredimus, et unum testamur testimo- 
nium et unum Deum adoramus, et factorem caeli et terrae, et ei servimus 
ex tota anima et potestate nostra. Solem autem qui fuit ab eo creatus non 
adoramus. Sed nee ignem honoramus. (ui enim ea fecit Deus, ipse ad 
ministerium dedit nobis hominibus, nec ex tuo scelerato edieto evadımus 
transgressores ex quo mors nobis a te imminet, quae nos ab hac eaduca vita 
liberans dueit ad vitam aeternam. Ne ergo vel tantillum distuleris nos 
occidere neque parcas ante tuos oculos ellundere nostrum sanguinem. Tua 
enim in nos lenitas et patientia nobis procurat interitum. Rursus ergo 
dictum est sanctis tanquam ex ore regis : Si voluntatem meam non feceritis, 
et edieta mea non audieritis, ecce ad vos pervenit pessima hora vestri 
interitus. Respondentes autem sancti tanquam uno ore dixerunt : Nos non 
perimus apud Deum nostrum, neque morimur in Christo eius, sed nos 
vivificat beata et aeterna sua vita et dat nobis ad haereditatem et 
requiem, immortale regnum et quod nunquam terminatur. De cetero 
nobis celeriter affer mortem, qui parati sumus prompto et alacri anımo 
mori propter Deum nostrum. Neque enim solem adoramus, neque ignem, 


or 


10 


= 





10 


or 


10 


[49] IV. SADOTH EPISCOPUS. 119 


\ = = > > D 2 37 y Y 
yap To AND Tposxuvoünev ots Ti mupi ore”' Tarsrwy Avanay'!! Mponrayınzrav 


22 


> z =“ z , 23 ‚ 24 N r r 
Arovon.ev Tod Broiens"", emei’” Oavarou”' ar amwielas yeouoıw. » 


e IS’ \ ı - Pr N RE ’ 3122 Nr: - z vn a 
3. ’Idovres To GTEPPOV xXaL ArNıves TS TIOTEWG AUTOV Aal Onohoylas, EOWARV AT 
ı _ u \ ’ [4 1 S / \ e B m Er 4 2 er Ba\W] 
KUTWV TV ATODAE . Axovoavres Ö: oı TpLamaxKpLoL Tod Xoısrod Kapruoss", OTı Edohn 

m Ns N a Ta ’ n er z e AI a G ’ ’ 
KAT’ AUTOY N dL% TOD’ Stp0Ug ATOMaGIs, BOTE TAVTAG ON.OD Arorumdäver, NTOLWAGKY Evu- 


GyUCaVrES Eauroug Tpüg TAV coayny xal mov Havarov. Oi d: od Basıdws ZoyOvTEs xal 


x0l EEEbar Drobe Ö 1 eo Tec nÜiewer or SE Gd ya DS 
mıoTıRol EScoaAov AuTods deaunmras Em Trig mülemg” OL ÖE ayıoı“ MAptupss” Merz Yapds 
3 


MORE” nal ebpponuvng" Ebadrov zal &eyov oörwg”" « Kptvov äniv? 6 Ocös zur dinacov 


x [4 r - ı” ”v € 2 ’ x 6) ‚ -/ x - Pr r Er 
may play &£” EOvous oly Öclou zul dh avlaorwv dortav zul AiNOTOTOY GOGov nu.dz, 


er [3 \ . « na. er BEN + Fr \ € „ \ ” 

örı ob 6 ©cös zparziope nuav? ei zul nis. » Kat &s Eohaoev Tov rimoy, &uhe 
v e e N r \ ’ Den z N ne > E 
MWERdov TERerodohx:, su. Nuuadov AVoLEavres TA GTOWRTE aUTOV Eimov « Evdoynrög ei, 6 


’ « ug, r =, ’ \ r r \ \ e N \ N, e _ ’- x 
eg, 6 zatalıwaag hs eis Tav yApıv Taumnv zul un bmepidav av Odnaı Huov, AAAL 
\ DIES = 7 2 = B EN r s 
dobs AWLV TOV TOAUTLLOV Toürov GTEgavov Toü naprupiou®" uldag %o, ÖEorore, Ts 
ERS #2 iS Eu ehe: \ FOR SROR N = = et , R 
abrov Eimroöuev. Kat eufoynrög 0 Ocös AuBv 6 movoyevng ulös Ag orig Kyalarnras, 6 
en \ ar ı \ SS Br \ = 27 em + 3 
GB0aS nis ra xahkoag eis av lony ray aiavıov. Ma oöv? Eians np, Küpıe*, HAı- 
’ 


2 RR RG, * NS , , 
bfvaı eis Tüv zöcuov Todrov, Ara Bebaiucov'" Zyarıov 


x 


alova dk av AV 


oa 
o 
(= 
[0 
En 
m 

1 
oO 
< 


lavluriav, zur zaraziacov'! Apäs eis Td Timov? PBarrısua Toü alnaros uäv 


21. x. rn. oure om. P. — 22. r. ß. &xovouev P. — 23.2nt P,W. — 24. bavaro P, W. 

$. — 1. (löovrss-Anöpaoıv) om. P. — 2. (oi-wäprups;) om. P. — 3. om. P. — 4. oUrw; add. P.—5. itaP, 
W. — 6. Auav add. P. — 7. x. . om. P. — 8. (r. y..) tovrov P. — 9. (pn odv) xaı un P. — 10. Bebausoas P. 
— 11. zarafınoas P. 


neque audimus haee iniqua iussa regis, quoniam sunt plena morte et 
interitu. 

3. Cum autem vidissent stabilitatem et constantiam eorum fidei et confes- 
sıonis, tulerunt in eos sententiam. Cum vero audivissent beati Christi 
martyres in se datam esse sententiam, ut omnes simul gladio ferirentur, se 
forti animo pararunt ad caedem et ad mortem. Regis autem magistratus eos 
vinetos eiecerunt extra eivitatem. Sancti vero martyres cum magno gaudio 
et laetitia sie psallebant et dicebant : Judica nos Deus et discerne causam 
nostram a gehte non sancta et ab hominibus dolosis et qui bibunt sanguinem 
serva nos, quoniam tu es fortitudo nostra et spes nostra'. Cum autem per- 
venissent ad locum in quo erant consummandi, uno animo ora sua aperientes 
dixerunt : Benedictus es Deus qui nos dignatus es hac gratia, et non no- 
stras preces habuisti contemptui, sed dedisti nobis hanc pretiosissimam 
coronam martyrii. Scis enim, Domine, nos eam quaesivisse. Et benedietus 
Deus noster unigenitus filius tuae bonitatis, qui servavit nos et vocavit ad 
vitam aeternam. Ne sinas ergo nos, Domine, aflligi in hoc mundo, sed 
eonfirma coram te in aeternum propter tuam clementiam, et dignare nos 
lavari in pretioso baptismo sanguinis nostri, quoniam tu es solus Deus 


1. Psalm. xuıı, 1,2. 
PATR. OR. — T. II. 31 


* J, fol. 52 


* Fol. 52 


450 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [50] 


fi , 


# R er x - 
Aoubävar, örı au övog ümdpysız dedo&xau.evog Ocög zul 6 wovoyevis ou Viög xx TO 
maydyıöv cou Ilveona eis Tobs aiavas, Kun. » Taürx rotvuv ebEzwnevor ol maxkpror 
Kvnpodvro DRO TOy TAPXYOLWY, Aal 00% ImAUGTTO Ex TOD arouatos KuT@V dokoroyiz, Es 
= 2 r ” ’ 7 q 
0) xal 6 mävrwv Esyaros avnpehn '?. 
> r N ee. 4 + BERN r EAN g x N, 
4. "Eriiusßnsev 8: ol Ayıoı gun’! mapruges unvi Pebpouapie eiradı?. Tov dt rinıov 
E77 ;e r \ ’ r ’ ’ ER) 
na) Zvdodov Emiszomov rat 2dropögov Zadod? Avayayov dedeuevov eis rarpida Eripav, 
varoup.evnv Bedouläv, Ev more xarouuevn BrMarar zaxel abroad Areremov hy Tıniav za 
ET, 7 r , - r 8° y a v5 zudof r , TR EN r - 
aylay! nep@dhv. "Erersıöbnsev HE” mivres oL Ayıoı nal? Evdocor uiprupes &v Eiprivn, DiavoDv- 
\ $ r n \ r EN I. n 4 ” z > IE x \ 
mes nar Öokoroyodvres rov zunov Aumv Insodv Xpisrov, @ rmoereı mioa d0&a, Tıum mal 
6 


e HT b4 END : E: Se R2ES ; I n 
TpOOXUVnGLS, Ka TO Harsı cv To Ryıo Ilvssuerı, vOV ZaL HEIL XL EIS TOUS ALWVAS TV 


\ 
37 tr 
AOYOVY, KUNV. 


12 Moudävar-avnpeßn) Hal Ems ol 6 mavyrwv Eoyarog Avnpebn obx Enausaro Ex tod arönarog abray 7 doforoyta P. 


4. — 1. o0toı P. — 2. einadı B Tou peßpovapiou yunvög P. — 3. (tov.ö:-Ladwb) röv Krozopov de Enioxonov P. 
— 4. xar ay. om. P.— 5. om. P. — 6. (äua-tod;) neyadwoin xol neyadonpimera eig Toig &heiz Anavraz 2 
V 


MAPTYPION TOY ATIOY' ABPAMIOY EIIEKOTOY TENOMENOTY’ 
APBHA THZ TIEPZIAOE?. 


RE Ne Nm N BR Ein 6 vor 6 gariay e 
3 vEenLTE ET £ s ou LAT € Y . ERICH [= 
TO TEUTTO ETEL TOO 7 mas Anwypod KATEoyYEUN 0 AYLIWTATOS ERIGXOTO 


’ DER) —, r ’ O\ x ER} , ’ IN n er IN 
Abganıos Ing TOXsaS As6aı KATR HEREUOLY TOO Kpyızyou Adepoocz \ mic TaTpLöng de 


Tit. — 1. dns; Tod öotov marpös ruwv P. — 2. ita P, naprupnoavros ent J. — 3. tn Iepoiöog om. P, 
evilöyncov nartep add. J. 
4. — 1. Adeppgupä P. 


glorificatus, et unigenitus tuus filius, et sanctissimus tuus spiritus in saecula. 
Amen. Haec cum precati essent beati, interempti fuerunt ab iniquis neque 
cessavit ex ore eorum glorificatio, donee ultimus fuit interfectus. 

4. Consummati sunt autem CXXVIIl martyres vicesimo mensis februarii. 
Venerandum vero et gloriosum episcopum et athletam Sadoth duxerunt 
vinetum in aliam patriam, quae vocatur Bethuza, in civitate quae vocatur 
Bethlapat, et illic amputarunt venerandum et sanetum eius caput. Consum- 
mati sunt autem omnes sancti et gloriosi martyres in pace, laudantes et 
glorificantes Dominum nostrum lesum Christum, quem decet omnis gloria, 
honor et adoratio cum Patre et sancto Spiritu, nunc et semper et in saecula 
saeculorum. Amen. 


PASSIO SANCTI ABRAMI EPISCOPI ARBELAE IN PERSIDE. 


l. * Anno quinto persecutionis apud nos, prehensus fuit sanctissimus Abra- 
mius episcopus civitatis Arbel, iubente Aderphora magorum prineipe, ex patria 


10 


20 


[2 


10 





10 


20 


or 


10 


[54] V. ABRAAM EPISCOPUS. 451 


1 6°? 70) TER 4 ’ rd NN \ er ING 4 s, ns ne im / 
[7 « oTıs Rp .yRYOS FVRAFZOY AUTOY TOY FYOV OPAU.LOV TOOGAUVNOAL To NA, 


\ r e % N = = e & 5 N k Fr 
za. Wen HERovra aurov Toüro TOTAL, TO TA GWur aurod mars Buazvors vatc dervmis vare- 
Nerdev, Bomvrog aurou Tod aytou Ev Tols Anuphrulg &xelvorg AIRLGWOIG aaL Aeyovros örı: 
r ’ . “u \ \ ’ \ - x E m [4 - ‚ . > - 
« Xpuorıavos ern. zul Eva Oeov Tov aIadıvov TOOGRUVO Ar MOTO MOvo Aurpeio zul Ev 77 
7 ee? ae s = z z 3 = \ \ + y, , 
miore abrod FT Ayla na Denhevä u£ypı havarou Eyaaprepo' zul um zaravdyzale me Kri- 
2 2 
SHAGIV Kal TOrnUAGEY TOOGAUVEIV ?. » 


NV m x ’ 6% er ne r ’ m. ’ m € ’ 2 
2. Tadrı 8: adrod Bo@vros Tod &ytou Ev ralg Baadvarg, Reyeı abro 6 Auebns « Tloincov 


Zi 33-0 Fe 2 \ \ + r 2 ’. - x Per) ar 

EITEV AUTO" Ü« Ka: GE KAL TOV TANATWH0V G0oU ROOT eZoußevo AR. TOyY DAcLkeWs GOU 
ur) MTOD Or = r rnfasE — Ynr Ns nl rouc Heo)c Nenn; ®) 
ALL AUTOV WS TALIVOU.OD v vyYy RVOYTOS 40 "ADDOYO AR ERUIZTNDLSO vOUS VEODUS KUTOU. Ga 


! 


N .nz ee, DR = x , en \ \ 
de MEAnaEev 77 Aralovin abrod zuramarioaı Tv TATELVODEnaUvnY nuav 6 Banıkebs zul 
, Pa \ SER na, r e Rn \ \ 
&ıa, Idol) TOD TAEa Uboürzı To Taneıvöv 


v 
S \ Ja e a = > Er) 4 
ZIZFLSYNTR. TV PANA EIGEN NU.0Y N AUTOU XGEO 
ERS 7 5 = REGEN \ N r ee Yı - 
NUMY INYA Kar VEYAAUVETEL TEOLGGWS Ex 20 NMAS POS TOov Ocv, AUTOS d: TAAKL- 
wa m \ , SEA \ r N In. r er e RS \y £ ‚7 2 € 
TOpEL AN EZOU EVEL TA na AUTO Ka. N B.EY FAN? TV minduvon.evn DOSAKLET X, 0 
Ö: 3 ER E ‚> rr \ cr e r N \ ‚N e Ss 
€ ERUDATNDTOV.EVOS ATLIURNSETAL" XL u. EAZOTIV NWEDAY LTO TOUS TOOaAG NOV SUUTE- 
BEE ERER DAR , & 2 3 no Mr N WERE DREI > Fr 
TOutnEv AUTOoVv. DD L AUUCaS € 0 TUpaYvos Tas WOBELS Tou PARGLAEOS, a de mAOL Toy L0U 
- r Er. x Ns D = x = » 2 € v 
Neydeicas, EHEREUGEY AUTOY sußdos AroTunovEL“ AR TEIL RA zungeßn 19) VRAFDNOS 


’ L - 7 r x x r > 
Abozuos Ev „ou Neyanivn Ocrzu. Eriic:öhn Ö% venvi Bebpounpin ? meuren, Ev Kouseo 
An n3 ‚ r n [5 . Nır \ , m x BEN \ 
’Insod To zuoio nuav, © 7 Ida xl ro KOATOG VOV AU GEL AU EG 
D v6 2 > { 
aiovwy. "Aurv. 


2. ita J, P.— 3. hie des. mutil.P. 


lab. Qui archimagus cum compelleret sanctum illum Abramium solem ado- 
rare, ille autem hoc agere renueret, totum corpus eius diris tormentis ex- 
carnificavit. Clamabat autem sanctus inter intolerabiles illos eruciatus et dice- 
bat : Christianus sum et unum verum Deum adoro et ipsi soli servio et in fide 
eius sancta et vera ad mortem usque persevero, neque me coge creaturas et 
effeetus adorare. 

2. Haee illi clamanti dum torqueretur dixit impius : Fac voluntatem 
regis et vives. Respondens autem martyr Christi* Abramius dixit ei : Et te 
et miserum tuum praesidem contemno, et regem tuum ipsum ut improbum 
despicio et deos eius derideo. Quantum autem voluit rex arrogantia sua humi- 
litatem nostram conculcare et veritatem nostram sua impietate abolere, ecce 
eo magis extollitur humilis nostra condicio et egregie augentur res nostrae 
apud Deum; ipse autem aflligit et adspernit quae apud illum sunt; et veritas 
quidem nostra creseit et glorificatur; qui autem deridet nos contemnitur, et 
cotidie pedibus nostris eoneuleatur. Audiens autem tyrannus contumelias in 
regem a sancto prolatas, iussit illum statim decollari; et confestim oceisus 
est beatus Abramius in pago dieto Thelam. Consummatus est autem mense 
februario, die quinto, in Christo Iesu Domino nostro, cui gloria et potestas 
nunc et semper et in saecula saeculorum. Amen. 


* Fol. 52% 


* Fol. 52* 


*R, fol. 10v 


Ron 


* Fol. 11r 


*'F01..12 


452 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [52] 


VI 


MAPTYPION' TOY ATIOY IEPOMAPTYPOZ ABPAMIOY” TOY HEPZOY 


yv n 53 7 w_ ’ \ n ne n „ r 
1. * Aprı v7 Mepsıxnig arovolag 020) duuo Ywpovang Kata Ypisriavav, nal 6 WOxapieng Abpauıoc, 

Ey) m m > r D \_w a ‚ » r = ’ ‚ 
Entoxonag Tng roremg "ApEHA yeyovos, uAlanubäverar xaı To tod dpyınayou "Adepyopä mposayeraı Bruarı. 
Kat aurixa Toutov Exeivog, ned’ 6 mador darız ein xal WG Ypıcrıavdg TO GEDaG xml Tg auTWYy TPDEGTUG 

> \L c nu % x - x -_ - . ‘ \ ’ EN nn ’ 4 ’ 
Exninolag, Analog pev Ta npwra nal Öwreurixid; elta xaı Opasews; xal auornpig' « Ei un ye dos, 
eimev, Alm xal TD Yavorary mupl, morxidaıg ou | meorepov, ’Abpumıe, ro coua HoAasssı mapmöoug, 
ouTw Go: xal mupl Tapxömaw" vuv yobv el mor mellr, T& Augıtei) GumbouÄsuovtı, TO TEOGTATTONEVOY TOlEL" 

ehem rk Er or EEE en 6 08% y5 
el 6’ olv AAAR yvwarn TMaAVTWG, (5 OUX Eis GUMPEROV cor Ta Trg Ameidelag mpobnoerar. » « Ob Augırein Tuy- 
yaveı Ta neheuöpeva, po; Tov uayov 5 Ölxarog elmev, Duyobia6n Ö2 za Ocod noppw Pardovra® Tig 
\ 0 FR v x cn { 1 x \ * N x ’ - 5 ’ n % x 
yap voov Eywmv Avdpwrog zov AAlou xal mupog Ana * Moimtav TR MoLWaTa MpOsxuveiv &vaayoıro; Aoırov 

a ß > ’ > ’AG [4 \ Bi N BE 6 [3 en 7 ’ anar Ti x 
6 Bowder moleı päwtos yap 00 coı To napanav meiobein ph Gumpepovrug dröuaxovrı. lt SE or 


r 


m EEE RENNERT AL TEST, a 3 ‚ , f y „ \ 
xaL Up Ansıheis To ÖwodouAov, 5 veunarı ob mormaavros !Wuyporepov Yıovos pavngeraı allg re ds 
ee Se ln ak Daran Bea ee RN 
zal owux ev tawg mapabhalaı Ouvson buynv GE Tmv Eumv olmevoov oVdnums" wm Yohnnte yap, 6 
eröuonuhog Av Ev Tols ebayyedloıg Pnalv, And TWv Kmoxtevovrwv To wun hy GE Yuyhv jun Öuvanevmv 
, = ’ x er \ 10 En REN, Be 
Anoxreivar wobndnte ÖE märlov Tov Öuvanevov xal buyhv xal omun Amoleonı Ev yesvum. » 
P N e Pi r N = Y eo.» r _ IN = , r \ \ 
2. Tobrwv obrw Ämhevrwv mo To naprupog, 6 Apyındyag Tosourov mbrov Tais mägtiEı xutk TavTOg 


DI 


nr S Sn } e Ne } UL, Rs a 07 
tod omwaros Exabev, ws aluarog iv nAnpwönvar To Edamog, bexum GE tobrov Eheoug KgLov olxtip.ocıv 
x 5 N x h 
6,0aAuois mpoxeisdar xal suumadesı buyais‘ AAN 5 deivog Apymv Exeivog, zalmep obrw; Eyovra PAE- 
vrov ahinTiv, 6 Aumouayav Trpog Apvynaıv Sbexadeiro Korsrod zur Ave Hl xarmvayxale zul 
rwv cov AlnrAv, Owws Oumomayi pog Kpvnav 85 pistod zur Öu tu nvay 
’ T - N S N c x n 8 6 r - 3 x \ - = 44 (} ’ dv X; x it x 
rupt. Tod 68 yYpıorıavov Eaurov dınpprönv ÖmoAoyouvro; xaı un &v apvnanalat more tov Xzıorov ei ı xal 
Y nr re} r ’ nm N m > n m r r x yvy re 
yevorto AEyovros, 6 Apyıuayog zit rwv deıvov obx Emiyev alt; udarıkıv alrov Mxıle, arönpoig Ovusıv 
»r , N n , TR EN NOIR en , 24 F 
have, Aaunacı mMupog xarepreys, Onptorg bmeballe, näv elöog auro | yadenov Paoavmv Emeyepe 
n See > ; er, H 3 een 3 R et = 
« Iloinsov, xa0” Eraornv Twv xoAdaswy Enıkeymv, "Abpauıe, to tod Bacıkews Tpoctayua’ Hücov Tolg 
& 5 ’ e ‚ Kam ae rer an Ä NER, > 
beoig xal AnaAdartou TWy TIUWPOUVTLWV GE. » Eo ots 6 zob Aptorou mapruc" « Kai oE, TUPOVVE, EINE, 
xal Toy dauverov Backen ou Wis Mapavomoug xal Mosbestäroug Mepıppovi xal Tobs Heob;s buy 
n ’ \ - > 4 ’ 6} , x \ [4 , nf x 
darin xal xarapmum, dr Enixaraparoi elsı nal auro: zul ol webomevor aurous. Kat yap dow 
INH x m ’ b} - ! ’ y) ’ x ’ x 4 Gi - d: 
orovöalere vhv Xpıstod woluynv Extpibar, Tosobrw TAeov xal xparuvera xaı mpootidera. “Vpeis ö8 
MpOGTaÄaıTWpeite Avnvutoig Emiysıpovvreg xal mapk mäcıv Ekoußsvnmevor zul Eat xal Öpäode. u 
3. Tobtuv axouoas 5 TUpavvos av zark Bacıkem; xal Heiwv xal auto yarerwrarwy Ubpewv, aürixa 
hund Anvdels aoyerw, Eiper nedevsı daxonnva Thy alrod xevadrv. "Hydng ovv, & ravapıcre lepouaprug 
BOT AEG EEG NET SER 5 en j SPERTV BLUT a ERyED) POP-PTUS, 
ar ee : e e £ BE f Sa N er E 
TpOg TOv Tg Tele woswmg Tonov, O:Aamov Eyywatug Gvoualonevov, Eym vAv modeıvnv Exeivav cor Tpoßunmg 
N \ 5 e BER K > - 5 ’ 2 , ; re = 
Touhv xaı yepaı Ocod mapnöldng zo mvelua, tpirmv dvabatvovros Tov webpounplou mmvog. Kat vüv raig 
odpavlarg Euaıloympmv axnvals abv ämaaı Tols Örxalor, av ToAADv Gou Tobrwy Kaudtwy Krolambäveig 
Js + = - x r - rd \ 6 
was Amoıbas. Napısaı ouy als mpog Npıorov elxrıxaig ixeolaıg Gou, Ümsp OD ToV MapTupıxov ToUTov 
b4 nr “ \ ’ x ’ m 35 B Dr € - - > n'® x 
Mvuoag dtaudov, ou xal Hurng za muoens puotıxWg Eypnwarioas, Baoıkei Muay tw Hplooosw zul 
’ - Zunft \ ’ cr EN x - s 4 “ x ns x 6 x 
Hllonsprupı moviv didliy THv xarorniav kemvy aurov zul auumady nal Auepov tov ddsxaotov zul wobepov 
Öinaatnv, yYopslas ayyehwmv Av Zuvaudlav dyadav avexkeintwy TAVv Werouatav, AAloy Ooans TV Dmıdpäv 
® IV ER ODELRS TOTER 7 s Y nv Dr hd sns 9 t 
RS TUI 2 had, EV, a Gerne Geldes), & Srı Xororö 
xAnpouylav, mavros tepmovrog Kdavarou Tv Eocıv xal zov * Ywriamov tig Delag Amummöovos, örı Kpıoriw 


20 RI D Y \ x r En NErSEr Pe} \ I n ar > % 
ro On Auwv noemeı MH 80% Kal To xp&rog vüv xal dei xal El; mol; aimvag Tuy alavmv. AuıV. 


Tit. — 1. supra in marg. wnvi ta: abrwı y’R. —2. ’Aßparuiou hie lanlum R. 
41. —1.ouR. 
2. — 1. aöray R. 


\ 


er 


10 


15 


20 


30 


35 


40 


& 





a. 


un 


eh 


or 


10 


20 


or 


10 





[53] VII. IA VIRGO. 453 


Yı 


MAPTYPION TH2 ATIAZ MAPTYPOS IA®'. 


1." "Ev 7® revrmaoord <rplre'> Era Tris Baoıdkeiasg Labmptou * av” Tlepcav * 


’ x 3 x , ‘ 
Baaıkews, avndev 6 aurog 3 05 eig Ta KAoron Kal Eis 7% w.ehogız Toy Pouziwv, 


3 N ’ m 3: Samy. 4 
rurnsas? Buadrov Bez Tod orexromsdou abrod‘ mMev dE nu imi" 2Aorpov ' TR0GX.YO- 
‚ SEN 8 E ee al Sekdrame aan venzeh 
peuönevov Bulzideov’, zul Mduvahn zarazupisdsn adroo zul diaxdtoyog" abroü yevecdaı 
x ‚ , ’ \ ’ x na n r ’ 3 m ‚N 7 x. n 
ar 7% velyn naraarpsbar 00 wnv Arz za nindos” av” "Ponaiov Exer? Hduvahn dıx Fris 


10 


” ‚ E32 \ = 11 e x , 
Tin Wmglag TÖYv ae AVERENV, Ten Avdgas TE xaL YUVaixos WGEL TEVTNAOVTE 


er 3 5) e ‚N h [4 4 ‘ f z 

yıkızdas' au '? dt zu mov? Erioxorov Hiömgov abv Adcca!' xai Magex6n TpEO- 
‚ m r ’ r ’ 7 x , 

Gurepoıg yrnpadfoıs zul ANAoıg Tossbursoıs zul dıazövong aywarzrorg awdozaı METER GVoTA- 


a: BUN A 2 RT 2 n z 5 Rn 

BaTog dAylav Avdpav zul YUvaLzav ZUANOVIAROY !” aeımapdevov '*, mavras alyuararoug '? 

Mabev: zar'!? &v ro amopepeolaı auTads Eis TV yHg2v AV REEL Odlaivav, auveßn 
3 


adrouc '? EAheiv £v novf Aeyonivn Bioazep ”'. ’Eyevero *' de? KopwWaria TrEpLmEGE 
2 


. r Sir 923 - 
Ryıararov EriozomoV “Hrısdwgov *?. MEIIoy 02° Teizurav 


mov mpoppnhevra moesburepov Avr’ abroo”" Erioxomav”®, Heoceon Tuyyivovra ob way 

Tit. — 1. <A au Auepa (aug. 4) waprüpıov Ev auvröum Toy Aylav naprüpwv Awad mpssburepou zul "Iuc 
eng napbevou naprupnadvrwv Ev Ilepotör BE. 

41.— 1. E, om. I. — 2. too E. — 3. xat &noinaev E. — A. zö add. E. — 5. Bıtadeov E. — 6. Ev dtaxaroyn 
E. — 7. rorV add. E. — 8. roleuapyay zwy add. E. — 9. om. E. — 10. za rosd7oa E. — 11. (T. x. Y.) werk 
yuvarkav E. — 12. @)& y&p E. — 13. Ayıntarov add. E. — 14. (o. A) äux Aos& E. — 15. zal add.E. — 
16. naphevov E. — 17. (m. @.) aörois navıa; E. — 18. om. E. — 19. aurois E. — 20. Bıoaxzpdx E. — 21. om. 
E. — 22. xai add. E. — 23 om. E. — 24. 6 zoü cold Avdpwrog "Hirööwpos add. E. — 25. &vr’ abrou add. E. 
— 26. Ausäy E. — 27. üvöpa ölxaıov za E. — 28. om. E. 


PASSIO SANCTAE MARTYRIS IAE. 


1. "Anno regni Saporis, Persarum regis, quinquagesimo tertio, abiit ipse 
Sapor in castra et in confinia Romanorum fecitque fossam cum exercitu suo. 
Ivit autem etiam ad castrum appellatum Bizaideon potuitque illud superare 
atque in potestatem redigere murosque evertere; quin immo multitudinem Ro- 
manorum illie potuit per supplieium gladiorum e medio tollere et perdere 
viros ac mulieres quasi quinquaginta millia. Simul vero episcopum Helio- 
dorum cum Dossa et Mareabe presbyteris aetatis devexae, aliisque presbyteris 
et diaconis, sanctissimis viris, cum coetu sanctorum virorum ac mulierum sub 
perpetuae virginitatis tenore viventium, omnes captivos tenuit. Et dum illi 
in regionem quae dieitur Ouzainorum abducerentur, contigit ut venirent in 
mansionem dietam Bisacer. Factum est autem ut in morbum incideret sanctis- 
simus episcopus Heliodorus. Moriturus autem ordinavit Dossam praedietum 
presbyterum religiosum virum, ut suo loco episcopatum gereret. Et vero 


I, fol. 87” 
* Fol. 88 


* Fol. 87v 


* Fol. 88v 


* Fol. 88" 


454 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [54] 


\ es F ‚v ’ 7£ z =. 
EI za To Qusınariptov, Omen TV Mabtov Efesydnevos eig alynaastav, mu2EdwxEV AUT 
e 7 E >90 , > ar er N ’ \ z 3 
zo bewriro Adasa””, iva iepareun Ev aöTo üclog nal dizaios zul Aufumros EVOTLOV 
\ ve: z IT .._ > a 32 
Kuptov® aurog 2 6°° Heogieoraros’' "Hrıodopos avemzn Ev Kusio °. 


\ \ r 1 ERENT ER ER \ w = D D 2 EN z 
2. To d: Tiny! avrod Neilavov Erdon Exel MAR YpLoTıavois avdpäoı” era Tıufg 
un x r ’ IN = > > ’ - «ed. ’ =, ‚ 
MONTE zaı doing: iv ÖE TO ameoyeohar aUTODg EV 7 6dO, Amorıyvnakyray?” TOY Toy 
; 


, 2 4 ( 73 5 r N 2 - Er [2 do m x u, 6 
EZELVOYV „ auvnhlaatolinsav Ev TIVL" TORW, AUL EUR AoV AAN YY.YOUY 050 \OYOUYTES Toy FyLOv 


7 € ’ e [4 , a a x r‚ r r x 64 \ 
cv’, 220° Exzornv nyeoav ® Intehoövres nv duazoviav tasenv. Oi 88° p&yor dir zo 
- - n - = Re 2 = .n r \ e 
baMev'® zul Aerroupyeiv!' Xoro To Ob nuov'* Bumod meyadou Emihofneev, zur ai 
& > =, \ e ! Na ar. 6. Se = 13 a N ur Be > an = x er 
vapdia adray nal ai buyaı Erapiylinauv deıvas '", aaL ' Mp&avro 2ar0hoyeiv zul auoReud- 
6 


Lew '? zobs TO eo Aerrouoyodvras'® ypiorıavols mp0 ’AdsAoto!’ zov Koyımzyov, Tv 
ELV Tous TO em X ‚TOoupyov 5 72 Ss G I DER 6 PY.YY-FY 0 


Kal TEOWNV ALTLOV Yevöp.evov AIUATERYUGLOV TONNOV yYpLorıavav zul aöRopoRmy maoTUowv 


SH mu n n v 3 er ’ = e x N e 
Tod Aytou'? Ocod, TÜy paprupnoavrwav Ev Tr Avarodtı. Kai omdıoheis ’Adarpip!" 6 
dpyınayos Tois ÖmAoıg TOD ANTiRELEvou, eiorAdev Mpüg TOv Paola '” zur Aeyer ara 

\ Pr ’ ” ’ ’ © ’ Pr ’ - ’ r en € ’ - 
« "Ayabe Based, Kvip ig karıy"" Ev CN alyumimsix Taurn, mp&rog bmipywv TWv yYpl- 


m E3 \ [4 ‚ \ - x ”y hi BER 2 ” 
OTLAYOVY, E/WV Toy TEOCNYOBEAY Aöccas AAN TOAAOUG suvapraleı Tp0S azoy? Oykoug 


= > , N \ u e , N 9 che F u + 
&% FNS Ay NARwaITS, avdoag TE Aa YYYAAOS, GH.OTRLOTOUS ZaAL OU.OQDPOVIS AUTO TUYYAVOV- 


29, Aucä& E. — 30. Beios add. E. — 31. Ev elprvm tod Ade Biov E. — 32. Avenaücaro E. 

2. — 1. xai äyıov add. E. — 2. ypıorıavav üvöpav E. — 3. aroxıvnevrag &x E. — li. vob tomov Exeivou E. — 
5.33 E.— 6. om. E. — 7. 9% xai add. E. — 8. oix Eraöcaro add. E. — 9. &d)1oı za novnpor add. E. — 
10. aurods add. EB. — 11. devvaws To Aylw zumv add. E. — 12. om. E. — 13. ogööga BE. — 11. romov add. 
BE. — 15. eviiasaddeı E. — 16. dert. r. Oeo E. — 17. Adeppip E. — 18. om. E. — 19. Zaswpıov add. E. 
— 20, Eotıv tıs &vaäp E. — 21. Awcäz E. — 22. Eaurov E. 


altare, quod acceperat ingrediens captivitatem, tradidit ipsi sanctissimo Dos- 
sae, ut sacerdotio sancte et juste et inculpate in eo fungeretur coram Domino. 
Ipse vero Dei amantissimus Heliodorus requievit * in Domino. 

2. Venerandum autem eius corpus sepultum est illie a christianis viris 
multo cum honore et gloria. Dum autem abirent illi, in via, ex isto digressi 
loco, eongregati sunt in loco quodam, et cantabant ac hymnos dicebant, glori- 
ficantes sanetum Deum, singulis diebus perficientes illud ministerium. Verum 
magi quia psallebant et publice ministrabant Christo Deo nostro ira magna 
impleti sunt, et corda eorum et animi graviter turbata sunt et coeperunt 
maledicere, et eriminari christianos, Christe publice ministrantes, apud Adel- 
pher, magorum prineipem, qui antea auctor fuerat eflusionis sanguinis mul- 
torum christianorum, et gloriosorum martyrum sancti Dei, qui martyrio 
affeeti sunt in Oriente. Et armatus Adelpher, magorum princeps, armis ad- 
versarii ingressus est ad regem, et dieit illi : « Bone rex, vir quidam est in 
captivitate hac, qui inter christianos primatum tenet, habens nomen Dossae, 
et multas rapit ad se turbas ex captivitate viros ac mulieres idem credentes, 
et ipsi consentientes et convitiantur vestrae potestati, abominantes vestrum 


10 


20 


10 


Ps 





or 


10 


[542 
[377 


10 


[55] VII. IA VIRGO. 455 


m r 2 r \ r + „ DIE &, 
Tac, aa Aordocods: ro U Erepov XpXTog Bderusodu.evon ThY buereoxv ER 3. zah? Exrd- 
=? v Sat v v N 


\ Er > 2 z 2 ß “25 > _»2 m n_ 
ray d&? nuepav rabro”" duampsrrovrar”'. Hapiyyena " 8° a & un moreiv aut ””, 
Kai ob mauovrar?®- Aa ya wu mepiscoripws Arınalousı mo”) üuerepov [aauızov 


4, q ” ns m 32 m m En - » 33)... ’ 
weyedos ’" zur" od ninpüs Piaopnpoüsı 2 yurı may Neay ray Ilepsav. » Taöra”” azousas 
L 


n r, 37 


6 Basıebs?* Exiieuoe”” Thv zegadny TOD Inaxapiou Adsoa?® Tod Erıonorou?” amorundävar. 


5 x x E77 ra $ r r nr e ns m 
3. Mer& 08 av! Minsıv Tod mazaptou Erioxonou Adcsa”, HLEoX An? n rod Ocod 


Nr r 3 ’ er > r == ’ Br 
douAn N" oVaoa &x Tg ee TTS TaparnpNetans, oc (TRov TordY ENT. mepl TV 
r - n ET N \ x r 4 , 3 
miorıy Tod swripas nuav? Xpıiorod- Av yip aa Tag Aylas ypapas arpıbös Aozny.evn 
x \ ‚ “ ‚ r \ \ ».8 3 r I 
du mov mößov, üv eiys mpüg’ vov deomörny Xorariv' xxi yap &v® 77 Kaya mod Xpıorod 

r > = Az 5 n \ , & > = en 
mupounevn Mvavrıodro Exkara mepımimzove” za Eyhpaivovrı TO TÜv ypLarızvov 1a!" 


> n INEENGE} 2 x r er 7 na x 
avrızıdodse '', var'! drödozouse'* Toy Adyov Tod Xpisroü'? zal ei 


< Tı Gra auron! 
5 ’ n r n INS er mn 

EVorTeL Lo0uca nv dudaczartav od Ocod'*. TIoAAods oVv Er Tas TAZung Tis ELÖOALATG Tod 
; alles LARS Meer 9 

Dinviouod '® mE v2 ev ToOg yprorınvuoudv '?. Kara rov zargpov 0: '° Exeivov '? xncev”" 
= 2 \ D = I 2 RER) \ \ 

eig ray Zaivov yopav?' zul TMoAAndg mpooHveyze To Xpusro' urn den ayia”“ moös Tas 


n 233 ’ Ze BI 6: BEN EN paeZ Ocoö 231! N. DENE DEN ER 
YPVALRdS Ev EYART no/Er9 MEL AL TOV AoyoY Tou EOU EOLIACKEV AUTAS IL AO 


e Ne, _ ’ z \ r ER OTT r 3: € = 26 \ 
Toy Ayloy yparpav evoußereı Ha TAPERKNEL AUTaG ”. Osaozuevar € aL YUvalxeg 2) 


23. xol 00 wövov dmak toüro dramparzovrar MN: ai add. E. — 24. om. E. — 25. xal nopnyyenay E. — 
26. nodddxıs add. E. — 27. touro E. — 28. olx Enalsavro E. — 29. zöv E. — 30. Bpovov E. — 31. om. E. — 
32. 5: &ölaopriunsav E. — 33. ö& & prv var add. E. — 34. xal naveis opööpa add. E. — 35. napaypnp.a 
add. E. — 36. Auo& E- — 37. Eigeı add. E. 

3. — 1. rınlav xal Evöokov add. E. — 2. Awo& E. — 3. xal add. E. — 4. äyta "Ia add. E. — 5. ’Inssd add. 
E. — 6. Einsunu&vn E. — 7. nept E. — 8. xat on E. — 9. Avrıninrovre E. — 10. tots tou Xptaroü doudar; TE. — 
11. om. E. — 12. adrois add. E. — 13. Ozod E. — 14. om. E. — 15. Xptoroü E. — 16. wy elöwiwv E. — 
17. eis X.Entorpepev E. — 18. om. E. — 19. A uaxapia uäprus tou Xprotod ”Ia add. EB. — 20.8: add. E. — 21. Ev 
zn Odkaıvav yopa E. Cf. infra n. 11. — 22. v ayann add. hie E. — 23. zoy yery@iwoy add. E. — 24. xal 
€ö; alras rt. 2%. r. ©, E. — 25. (Ev. xal rn. a.) Eeyev adrais E. — 26. Exeivar add. E, 


regnum. Singulis autem diebus hoe faciunt. Admonui " ipsos ne hoc facerent 
et non quiescunt. At enim vehementius etiam dedecore afliciunt vestram re- 
giam magnitudinem, et non parum blasphemant contra deos Persarum. Haec 
ubi audisset rex iussit caput beati Dossae episcopi amputari. 

3. Post certamen vero beati episcopi Dossae, delata est Dei ancilla, 
quae erat ex captivitate, quae tenebatur, ut quae magno erga fidem salvatoris 
nostri Christi studio flagrabat. Erat autem in sacris scripturis accurate exer- 
citata per desiderium, quod habebat erga Christum Dominum. Nam Christi 
amore succensa, adversabatur omni resistenti et odienti christianum po- 
pulum se opponebat, docens verbum Christi, et auribus eius inferens doc- 
trinam Dei. Multas igitur ex errore idololatrico gentilitatis convertit ad 
christianismum. Per illud autem tempus habitabat in Zainorum regione, et 
multos adducebat ad Christum. Ipsa vero sancta ad mulieres veniebat semper 
in charitate, et verbum Dei illas docebat, et ex sanctis scripturis admone- 


* Fol. 89 


* Fol. 89 


* Fol. 89" 


* Fol. 89” 


456 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [56] 


mokov”' zus Aylas "Tag?" xaı anoloacaı Toy zeyapıapivov abräs Aöyov??, news abrhV 
mpusedeyovro?", Fyal Evarıov TOY idaov auray moonexömLov ?! aurnv dunyabpnevan ?* Tas 
ddayaz KL TOUG Aoyovg vhs Aylag'”. 

4. Oi 8 ävdges auray axubaavreg', Opyfis MEYFdng peorol yeydvaoı, ual Erepog T& 
Erepp Edeye 7a primara Ta Aeyhevra bmo rs Aylas "Ing rais yuvaıkiv alrüv, Ddozovres 
TrOOS AAAMA0US Aal Akyovres? örı' « H yon aben dıX Täc paryelag arg Tas yuvalzas 
mov Amosrpeger aa AMMoraoi p' nuov’. » Mı& odv* yyoum Yevopevor EmayTes”, 
evarıoy Tod Paoıdews Eornoav zur. eimov « Baoıeb nuov ayade, eis Tobs alavag” 
Chr yovalzı piav ix Thg aiypadwetag Mveyzev TO Apdrog U@v, Yevos nlcay av "Po- 
yalov®, Arıg" wayelag veiel Ev raurn TA marpidı Mi oben ümd nv Basıdkelav!” cou!! xxı 
morras buyis Kmoorpeger '* amd Ting rpooxuvioeng ray Beav'?" roug yap'* Beobs nuav'? 
arındlei, 42 2arappovei TZVrov av vonov buav'®, » Tadra drosoas 6 Baoıheug ney&hug 
opyiohn zur hunod norAod minder: &xiNeuoev, za &xiilnsav duo Apyıu.dyor, Ov dv rn Tpoon- 
yopla abın'T" 6 pev eig’? Euadeiro'? "Adepoxbup, 6 881° Erepos "Adergep ”°- xal eimev 
abrois 6 Paaidebs”!" « "Exeivn””, mepl hs Aeyousıy, Exv iv”! mpoozuvei wobs Heobs zul 


2 h er \ 1 = ve \ . Y 
run mov MAıov xl TO müp xaı To Üdwp xal To xpdrog ou?” xal TÄV DXpaReidv, 


27. töv doyıopov Ti. — 28. övra mpabv zo zeyapırönevov add. E. — 29. (xal-airie) om. E. — 30. npooeBe- 


Eayro E. — 31. Evexopılov 1. — 32. Ieyovoa: E. — 33. "Tas add. E. 





4. — 1. raüra add. E. — 2. (t& fine. — Aeyovres) om. E. — 3. &p’ Hp. x. WA. core E. — 4. om. E. — 5. ot 


nävre; E. — 6. pıä pwvfi add. E. — 7. zov alova E. — 8. aly. Ayayss av "Popaiwv Evraudı E. — 9. no))a; 


add. E. — 10. &y A Baxoveix E. — 11. xat örödoxeı Oeöv Erepov add. BE. — 12. om. E. — 13. &y ogßeraı Tö 
xparog Vuwv xar rind moctpeper add. E. — 1. xat tobs neyiorovs E. — 15. om. E. — 16. (zai-öünwv) zai To 
xpdros mu@v dramrüsı zal To müp zal ro Ühwp zai zöv Hlıov Kal Av ge)nunv Kol TAVv Uneripav Baoterav Beivos 
arımafsı xal xarappovei navıwv E. — 17. al npoonyopian E. — 18. eis pev E. — 19. xal 5 E. — 20. Adepzip 


E. — 21. om. E. — 22. A yövn E. — 23. Beovs aa To Üöwp zal tına nal To TÜP xal TO xpPATOs WoU oUx ATıLd- 


keaı E. 


bat et consolabatur eas. Mulieres autem lenitate visa sanctae lae, et audito 
gratioso illius sermone, libenter eam admiserunt, *et coram viris suis adduxe- 
runt, doctrinas et sermones sanctae <Jae > narrantes. 

4. Viri autem illarum haec audientes, ira magna repleti sunt, et alter 
alteri retulit verba dieta a sancta la uxoribus suis, habito inter se sermone 
dicentes : Mulier illa per magiam suam uxores nostras avertit et abalienat a 
nobis. Eiusdem igitur sententiae facti omnes coram rege steterunt, et dixe- 
runt : Rex noster bone, in saecula vive. Mulierem unam ex captivitate ad- 
duxit maiestas vestra, genere Romanam, quae magias perficit in hac patria, 
quae est sub regno tuo et multas animas avertit ab adoratione deorum; deos 
enim nostros dedecore allieit et contemnit omnes leges vestras. Haec audiens 
rex, magnopere iratus est, et furore multo repletus praecepit; et vocati sunt 
duo magorum prineipes, quorum erat haec appellatio : unus quidem voca- 
batur Adersabor, alter vero Adelpher. Et dixit illis rex : Illa de qua lo- 
quuntur, siquidem adorat deos, et honorat solem et ignem et aquam et poten- 


or 


10 


15 


20 


10 


15 





10 


iD 
or 


or 


10 


[57] VII. IA VIRGO. 457 


25 


x 24 d Nr r 25 DL b) en AN TEN DON EN 92T \ u” s 
MV 1ÖdorEL, 00” TpxKrre"”, oichoeı &v TH marpidı rasen”? zai?! zımav Eder map 
ARCHE > d: * ’ = Y Wang \ i \ \ MN 29 IR f: , a x 
nuov' ei de ob mpagzuvei robs Heodg”® nal zo müo xar To Üdmp”" aufs xerebousıv oi Aeoı 
Er e 2 nm „ > 7 m 32 
nuOV za "" ol Anerepon vonor, Tray zunaplav ?! Emaykyere aurl”.» 
FIR 7 San 1 ‚anal er eo RN .., 
To reieupa rodro?, EbeMdovres mposeracav? aarasyehävan av Ayla 
= 4 SON GE a \ uniz 3 WE , { 
doudnv rod Ocou'. "Eveyheiong? 8° aurng”, »pauynv al Höpubov En’ aurn? Eroinsav". 


5 > 5 : DV, » 2 T 2, 7 u 
Kai eimov adr7'": « Xororiavn Ömzpyeıs; » "H ayia!! amoxgdeioa einev'?- « Xororıavn 


einu!”. » Kal !! amexpiöncav'" oi map&vonon!” Akyovres'' « Oxvarov ypewareis, örı &ong 
eivau Yproravd'°. » “H Dy> ayıa'" "Ie iept owvn EbonGev Reyovon’ « Xoproriava Umkoyo 
ar &vi lavrı O:o HouAsim, TO Täcav Üinv zrieavrı, &E 00 Aal oe Aeyere Heobg buav 
KuTeoreudongay, 6 MAıos Auı NM GEernyn Aal TO Tüp xxı TO MLYOFE TAyTa. xp Epya YEov 
abroad bmapyauaıv'®, » 

6. Tore! Euedeusuv arodudzve av? aurdda zob Nprsrod, zul oyalvous Ebxrov? zu 
Talg yepalv aurfig zul Ev Tülg Toclv, aoı mevre Avdoes mavu" tayupol Exaorov niios aurTis 


7 ”. RN rn \ u , rs TER 
EINKOV, KON AND! Kvöpes' VEAYLGKOL PETK GAPRANYLOV KasTiyov TÜRTOVTES TO soua AurTng 


24. Eriorarat od add. E. — 25. om. E. — 26. a riwyı add. E. — 27. eübahet ai rrv mpcnoucav add. 
E. — 28. Apov add. E. — 29. ob tıu& E. — 30. (oi-xal) om. E. — 31. xal xohaoıv Av maparshevovrar ol 
vowor add. E. — 32. Erakate ayryv E. 

5. — 1. ol &os6sis &pyınayoı add. E. — 2. rapävopov toüro x. E. — 3. Exzhevoay magaypfa E. — ı. "av 
add. E. — 5. xal £veydeivar E. — 6. om. E. — 7. ach eig TO dsomornptov' uera Ö& öliyas nuspus waheohivres 
ol Apyınayoı Exelevoay Aydnivaı av aylav Zumpoodev autav" ayhetlons 88 aurig BE. — 8. xar’ alt; E. — 
9. nyeıpav E. — 10. aiornp& cn gwvn add. E. — 11. n 88 &yıa too Xprotov uaprus”Ia EB. — 12. adrois add. E. — 
13. tote add. E. — 14. om. E. — 15. 2kaplevrs; tw Bun eimov ourn add. E. — 16. yp. eivar E. — 17. zoü Xpr- 
stod uäpru; add. E. — 18. (Sowlseiw-undpyousıy) Iarpeiw xal auTw yovw mpoaxuvin zul aebonaı navra Er iM 
Ovrwv ouornoanzvo E. 

6. — 1. Eupaveis yevöpevor ol Upavvor opnöpe add. E. — 2. Eohira adrns nal Euraßnvar cnv add. E. — 3. is 
Emi noxov rat Eil’ oütwg E6adov axorvioug E. — 4. om. E. — 5. nevre navu loyupol zal add. E. 


tiam meam, et maleficium, quod docet, non facit, habitabit in hac patria 
et honorem habebit a nobis. Si vero “non adorat deos et ignem et aquam 
sieut dii nostri ac nostrae leges praecipiunt, omnem poenam ei inferte. 

5. Cum accepissent hoe mandatum, egressi iusserunt comprehendi sanc- 
tam ancillam Dei. Adducta illa, elamorem et tumultum adversus illam conei- 
tarunt, et dixerunt ipsi : Christiana es? Saneta respondens dixit : Chri- 
stiana sum. Et responderunt iniqui dicentes : Mortis rea es, quia dixisti te 
esse christianam. Sancta vero la sacra voce exclamavit dicens : Chri- 
stiana sum et uni viventi Deo servio, qui omnem materiam creavit, a quo, 
quos deos vestros dicitis, constructi sunt sol, luna, ignis et aqua. Omnia enim 
opera manuum eius sunt. 

6. Tune iusserunt exui agnam Christi, et iunceos funes iniecerunt mani- 
bus illius et pedibus; et quinque valde fortes viri omnia eius membra trahe- 
bant et alii viri iuvenes saracenieis flagellis verberantes, corpus illius labe- 


= Pol. 90 


* Fol. 90 


* Fol. 90Y 


* Fol. 90r 


158 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [58] 


[4 r e 2 E) x ’ "A \ x * ’ x 
dreoheıgov®. H ayıı! "Ie Bnv® avemenmev” mpg rov Köpuov''. Kat yip'! eis ro 
[7 mn E er \ ’ ‚12 \ 4 \ € en ° [4 ı3 
Ubos Tod obpavod Emdoase obs Gpdarmaus'*, merk mappnalag Toy kaurüs desmornv 
Emexadeiro Aeyovoa « Rise ’Inooo Norore, viE zod arbıvoo!‘ Ocod, Zvöuvauanov"? 

4 . x - , f Er S Een RR Na al ser 
FnY d0UAnY GOV eis Tv ayava roürov'®, eis ov vöv eionAdov!?, za fücal ne amo * ray? 


Nurav!? 


Toy dLnanapaTröytov ner". » 
er $: 2 U 1 SIR n er £ au ” 7 2 
7. "Ore 88 Erumenhn! il Tosoorov, Gore yevichaı brav Aradov, Exfiesusav 
23 ’ x , x r N. r « er x 
Eu oImbnvan abenv eis nv @udaztv®. Kar merz d3o UAvaS EREREUGEY, XXL nydn Evamıov 
Br EST, v x z »_—4h, E) , } LINSE ng en r 
aurav h Ayla "In, z2r Aeyaucıv abrn'" « "Ev molz dunvoia” Zusıvag Tov® Tosourov Ypdvov 
> Re a BE E a! »_ 17 On n 7 ER Zaren \ N \ 
Ev TD eloxT7i; apa Evaubernsag Eunurnv eis mo’ ücaı rois Bears za aebschr. rov Baoıdda zur 
x m \ x er x Am $} en ? z \ 744 Pr DEE d x 
To müp xai Toy HAıov zal olahexı Ev T7 marpidı vayrn zul map’ hiav Öekacflxı dmpers 
\ 3% /a er 8 r Hz \ \ ’ n z 9 
za Hopara meyaiz, Ware’ rımny anı mapasyelivar zara To Beonısuan Tod Baraıkkug Toy 
’ Di z 4 r 3 r ’ - z > 
Pasıkevovrov®, n eva ypısruavav; » Tore n'' misrorzen zul ayıa!! anoxpıbeisa eimev'”- 
ED...‘ \ NFr =, Te) ’ \ z F ’ r “ = » r \ \ 
« 'Eyo ray duzvazv Eayov'?, iva eis av yaoı, nv Erinenv, Isyupos Aywvicouzı za Tov 
Oedb anı Ta Anne en ET N ne de ER 
edv ou Tov Kndıvov un Avrızararddakn"" zois doxoüsı eolg vol; yap'® waralag 
D7203 sebdou.acıy ob meoczuva'”. » 


8. IE, I nn Ks: Ann BE ART v6 n or N on 
KUTA AAOVOAVTES OL KOyMAYOL, PET OpYNS a Vup.ou PEAAOY EREREUCKY EVE 


6. SrcoyıLov xai xareögmavov TE. — 7. uwaprus ou Xpiorov add. E. — 8. ön E. — 9. om. E. — 10. Auav 
’Insoöv Xprorov 7v add. E. — 11. om. E. — 12. (En. 7. 6.) nrevifevaai E. — 13. Xproröov add. E. — 14. xai 
tavrog add. E. — 15. Ewg teXoug add. E. — 16. om. E. — 17. Eornxa E. — 18. nıxpav xat novnpwv add. E. 
— 19. tourwv add. E. — 20. tag odprazs ou ürı eÜAoynrög ei eig rolg almvas Kunv E. 

7. —1. nn paxapia add. E. — 2. ol nayoı nadıy add. E. — 3. &v th zpoupä& E. — ı. (xat AyB.-adch) ol 
rüpavvo: aydävar narıy En’ aurav ıhv ayiav "lav' ts di ayBeiong einov alın' eine Auiv To Mndes yivar E. — 5. oloa 
add. E. — 6. Eueves E. — 7. (&pa-to) Erelodn; da E.— 8. ai E. — 9. om. E. — 10. övrws add. E. — 11. 0% 
Xgtoroü uäprue add. E. — 12. roiz Apyıpayoıs add. E. — 13. Hv elyov EE Apyng ınv auınv al äyw E. — 14. ayrı- 
raraddakonar Ti. — 15. oöx odcı E. — 16. om. E. — 17. zul Beöndorz add. E. — 18. (üu@v-rpooxuvo) om. E. 

8. — 1. deMaroı xal Epbpovinror add. E. — 2. zo anednc add. E. 


factabant. Sancta vero la canticum transmisit ad Dominum. Etenim sublatis 
in altitudinem caeli oculis, cum fiduecia Dominum suum invocabat, dicens : 
Domine lesu Christe, fili veri Dei, corrobora aneillam tuam ad certamen istud, 
in quod nune ingressa sum, et erue me * a lupis illis, qui me discerpunt. 

7. Cum autem verberaretur eo usque ut loqui non posset, iusserunt 
immitti illam in custodiam. Et post duos menses iusserunt, et adducta est 
coram illis sancta la, et dieunt ipsi : Quaenam tibi fuit mens tanto tempore in 
carcere?’Num in animum induxisti tuum sacrificare diis et honorare regem, 
ignem ac solem, et habitare in hac regione nee non aceipere a nobis dona et 
magnas domos, ut honor tibi detur iuxta mandatum regis regnantium, an esse 
potius christianam? Tune fidelissima et sancta mulier respondens dixit : 
Ego mentem habui ut per gratiam, qua vocatus sum, fortiter certem et Deum 
meum verum nor commutem cum falsis diis; nam vana vestra simulacra 
non adoro. 


5. Haec audientes magorum prineipes, ira et furore magno iusserunt 


10 


20 


or 


10 


15 


Fu 


or 


10 


or 


10 





159] VII. IA VIRGO. 159 


‚Oz EN m d , R ZNE ER an N 2. 6 7 5 ı6 
yNäyaı ATO TOU TAOR sıo0ou AAO N POOY p-EOT FOTEpR AAN DLETE TEOO GO KAOVTA „ AH 
eEEreıyav AUTNY audosg DYSDE ERTL ALL ETUTTOV AUTNY deıyög’ Eu.mgoadev AL Ss "RL 


2 


2 ”n 2 > arm 10 r 
To [eJ0Y77 2 aurng® Eppeev” ro ia. emı Ta TV 7 Ö.olog yon al GADXEG ar % BEXDIG od! 


ei ’ [4 * ’ \ .) 0 13 
OL EXTEivovres  AUTNy ERINERÜNGAV 


Tod ainarog aurns' xar! no ,„ orLoAn aind- 
r 16 ’ \ N r N 3 r ’ \ ’ 63 KA 
zoueun!" Eariv xaı ai akpres aurng £0 umayıdncav'”, Ereievoav brav aplävaı Women 

aan sunny !d. Kat SLOT nl = n yo K ee N 
sanvapı. vergöv'?, nal pıpfvaı army!" eig nv gudantv. Kar merz 8C pävas Exiksuanv 
> 20 > = x ’ ‚2 \ P N, r 7 
aleav”° aydävaı Moos abrong I» al merauaieozievor ol ApyLuxyor TaY aytav D.4pTupz. 
nr u Beer EINE, r h 7“ 4 _ “ IN 
zob Xprsrod Iav, Aparnaav auray"” Aeyovres: « Er To ppovnparı Tav ypLoTıav@v d1a- 
5. q 2 ge a - 24 7 N D S x ”- 
weves”; » “H 3 amorgıheton eimev abrois a Xptoruavn Orkpyw rar Oeov arndıvov 
Eos \25 >26 
poboyu.aı xaL”? mpnsruyv@". » 
9. Oi Apyınzyor einov- « Obxoöv arndıvd Eorıy, & Arovoraı ep! sol, ürı dudkozens Ev 

«7 raTpidL zaurn &vavria mod Basıkkas Tav' Baaıkeusvrov'; » H 88 Be amorpıleice 
z E N r , Pr \ ”v 
eimev®' «Ei ri 2av* Eopnfn ep! Euod ümtp” Xprorod, dindts zuyydver”, doparüg de Eva 
Oeov movov anpurto Tols avdonrag”, iva neravonawsı zul Ertorpelwat TrpOS KUTOV KTTO TOV 
ein Eu n 9 0 \ L, e ı9 £ - 4 ZEN tE =, 12 
day adray? ray? movnpav'", nadag mepreyouaw al Kyızı npav ypapaı. » Kat!“ zaöra 


drousavres ol Apyındyor Edunofnsev ou Mirpüg'” zul EXEREUGEV Tolg Ummpetaus zur Erolm- 


3. @Mddoug E. — 1. ueotorepnus E. — 5. Anadapistous E. — 6. Töre E. — 7. xal aravdponws add. E. — 
8. (xol-adrn) om. E. — 9. ö: add. E. — 10. alya &x tod owparos aurns moraumöov E. — 11. ETITTov xar’ 
Eumpooßey Eni tig yris add. E. — 12. xai add. BE. — 13. &x add. E. — 14. om. E. — 15. 62 oil nräptor xal 
aiwoyapeic pyındyor add. BE. — 16. ainayyeın E. — 17. And ray anadapiorwv paböwy add. E. — 18. äxuyov 
E. — 19. om. E. — 20. nv add. BE. — 21. :r’ abrav BE — 22. (val-adrnv) ers de &MoVons Erwrncov aurnv 
ol dpyındyoı EB. — 23. mapapeveıs » yövar E. — 2. Eyi einov üpiv rail nadıv non Aeyw örı add. E. — 25. aürav 
wövov add. E. — 26. xat sebonar add. E. 

9. —1. om. E. — 2. wägrus zo0 Xprorod ”Ix add. E. — 3. adrois add. E. — A. &v E. — 5. rov add. E. 
— 6. 2yo yip add. BE. — 7. nıorederv add. E. — 8. xaxay abrwv öömy E. — 9. xai E. — 10. mpaztewv add. E. 
— 11. om. E. — 12. roivvoyv add. E. — 13. Xtav E. 


afferri ex pomario ramos malorum punicarum densiores et immundos quadra- 
ginta. Et extenderunt eam viri duodecim et verberabant eam graviter antror- 
sum et retrorsum, et ex corpore eius fluebat sanguis in terram; similiter et 
carnes ipsius, donee qui illam extendebant *impleti sunt sanguine ipsius. Et 
conspicati quod tota sanguinolenta esset et carnes ıllıius consumerentur, 
jusserunt eam tolli sicut cadaver mortuum et proieci in eustodiam. Et post sex 
menses iusserunt illam adduci ad se. Et postquam arcessivissent magorum 
prineipes sanctam Christi martyrem lam, interrogaverunt eam dicentes 
Etiamnum in opinione christianorum permanes? Illa vero respondens dixit 
ipsis : Christiana sum, et Deum verum timeo et adoro. 

9. Prineipes magorum dixerunt : Nam igitur vera sunt, quae audita 
sunt de te, quod hac in regione doceas contraria regi regnantium? Sancta 
vero respondens dixit : Si quid de me dietum sit super Christo, verum est; 
certe unum Deum solum praedico hominibus, ut poenitentiam agant, et con- 
vertantur ad ipsum a viis suis malis, sieut complectuntur sacrae nostrae 
seripturae. His auditis magorum prineipes non parum commoti sunt ira, 


* Fol. 91 


% Bol 91 


Ze 


* Fol. 91v 


460 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [60] 


say'! nrddmous Eveyhrivar meyXdoug za diasyıchivar abrobg zur Emireitivau!" mh ayız 
16 


xah” Grou Tod awuxros aurric xaL'” oyorvioıg Aemroreporg spıyydävar abrav'T, meypıs ob 


- = BA e ; £ : i 
ai apmovia: arts mer mov uerav!? bönav!” Eroinsav. Kai?? Ereisusav”' "Eva zu’ Eva 
4 > F2 ’ , ’ = 
xaNauov dmombgecdar Ar’ aurtie. 
€ A ‘ Pr 02 q B = " 7 ’ Pr er 
10. Kat! üs DE METE TOO AlnaTog AuTeppei ErL TV Av, Eos ol Ta 007% abrng xt 
x 


\ yarr 


yrd Een d8 & Er = Dep 2 4, I x d7 5 r „ x ’ I 
voG evzvn PETL € NY.EDaS EA EHENEUGEV EATAUNVAL TV 2” AV KAL EV DpayE ALS 


as 


TE 

n x > m ı - m m - Q ’ E77 e x 
yarraız 7x 60578 alıris zaranıachävar. ’Ev abıı de N Opa eis TO 2dapos cs ver 
\ er] N, unge 3,3 er ' N > no 
EneıTo Tp6 aUTWV"" nal Erikeuoav” Eveyhfivar monıadpıov" Kal? Expiuxsav abeny Ev AUT 


” ev 7 


Near 6 AN 2 AR 7 \ r See z EIER | 
nal Erbedouv® Avdpes aplyyavres Emi nord, Eos 6rou’ Ta mein abrng yupıchevrae am 
INKAAOY Errecov Yaua. 

r e N „ er 2 \ \ } er P 
11. Ocxoauevor de! Brı Aoımov Arados umApyev” zul? Ta uEhn arte Iarulevra 
7 5 Br B, z Sa‘ Fe ’ „0 3 2.’ , 02° m 
Emeoov”, TÜTE TaV Xegadny abrng amorumdnivar Exreieusav Zioer. Ilapiyyenav 02° Tols 
vonpodsı Guraydiävar! 7o® Aenbavov aurng®, Ivo umdeis evrapıkan alrhv, Eug 0) TE METELve 


ron ni nm year en Den ee 2 Hr un A 9 T: N 
0 OUPAYOU zaTEeI)wcı zaL TO WU. AUTNS KILTADEYWOLV, ETEL NTEp OUR NY EVOG EPTRLS 


14. Enevredävar E. — 15. (TA-Rat) nv Aylav "Iav za eiß’ oürwg E. — 16. Aenroräroıs E. — 17. Ent Tocol- 
zov add. E. — 18. xat ta ned)n E. — 19. ueyıotov add. E. — 20. era 5: taura E. — 21. ot Avono: add. E. 

40. — 1. Tovrov öE yevousvou öpolwg nalıy vai E. — 2. (Ews-adrav) öBev Er KoA0U xal Kvumoiotou növov xal 
zig Öpupitarng Khymöovog Eneoev zn pa Exeivn Emi av yAv Hal Exeito Dornen verpk Eis To Eönpos’ Er’ muTov Tv 
GaprWv Kal TOD aiuaros ToU Eupesoavroz EE abrig" era d& tadıa narıy E. — 3. oi wuol Komıayyvor Exeivor Bfpes 
add. E. — 4. uno rıesthpiov E; mpaısöpıov = pressorium. — 5. tourov Ey rayeı Eveydevrog add. E. — 6. oil add. 
E. — 7. (Eri-ötov) adrav ämi Tocoütov En; ou BE. 

41. — 1. abınv ol zpig xaraparoı Apyındyoı add. BE. — 2. &% rng Bias; mv Avunoiorwv no)dcewv add. E. — 
3. örı add. E. — 4. navıe)a, Macdevrn xal add. E. —5. yapaı add. E. — 6. (Töre-dE) tote Eue)evoav THv negamny 


aurns Eipe: Amorumbnvar Toutou BE merk ToNOU TOU TAXDUS yEvonEvou zul 175 Tınias zal Ayias abıns Duyiis eis Yeipaz 
OzoU Ameveydeiong Erzievoav ol almoböpor kpyınayor E. — 7. purakar E. — 8. om. E. — 9. Eoriv add. E. 


et praeceperunt ministris et curarunt arundines magnas inferri, easque 
diseindi, et infigi sanctae per totum corpus suum et funibus tenuioribus eam 
stringi donee corporis compages una cum membris strepitum facerent. Et 
iusserunt arundinem * unam post alteram ab ipsa avelli. 

10. Et caro cum sanguine dillluebat in terram, donee ossa illius et 
intestina apparerent. Post decem vero dies iusserunt extendi sanctam, et fla- 
gellis aereis ossa illius frangi. In illa autem hora in pavimento quasi mortua 
iacebat ante ipsos. Et iusserunt allerri pressorium, et suspenderunt eam in 
ıllo. Et in orbem agebant viri stringentes multum, donee membra illius sepa- 
rata a se invicem humi deciderent. 

Il. Dum autem viderent quod deinceps profari non posset, quodque 
membra illius dissoluta ceeidissent, tune caput illius amputari iusserunt 
gladio. Praeceperunt vero eustodibus ut eustodiretur corpus eius, ut nemo 
sepeliret illam, donee volatilia caeli venirent et corpus illius comederent, 
quandoquidem Persis non erat in more positum sepelire mortuos, ut non con- 


or 


10 


or 





10 


20 


25 


30 


[61] VII. IA VIRGO. 461 


z & ‚10 2 N IoR 2 +40 A Sta A\SE N Er Ne 211.12 
damrewv vexrpaüg‘", iva un woAuvnraı, onatv!”, n yti. Tives dE avöpes ypıarıavar xpupf'! vo 
pr er v j , r 5 N = 2 us 
Reibavov Tis aytag'? Ta; yonwara dovres Einyopkoavro map& TÜV TAp0UVrW@V zul EVera- 
, 14 \ Be >E, DRS TR ont 77 
glacay!! era rıuns, alas Empenev. "Euapröpneev de n ayla "Ia'” ev A Emapyie 7 


eh y > N \ e 5 Sr IS S 
Toufaivav'°, 7A oVon £v Ilepatdı, ww: abyousro reumen'", Brouedovros rov Tlepsav 


[4 \ \ € ud r A € - Art er z r Nr 
Exbwpiou, nara Dt nunäs Baoıkebovros'? Tod zupiou Muay Insoo Xowsrod, & 806% vol 


3 \ 


TO K0KTOG ElG TOUG Kimvais TÜV KOYOY.- Aumv. 


10. om. E. — 11. yprpara öovres Erınerog add. E. — 12. tinov xat zuprepızov auıns add. E. — 13. u.aprupog 
add. E. — 14. auro add. E. — 15. xat Evöokos waprug tod Nprorod "Ix unvi Kbyovorw terspen E; "Ian supra 
lin. I. — 16. Ovkaivay E; cf. supra n. 3. — 17. (w. aüy. e’) om. E. — 18. ptv add. E. 


taminetur, inquiunt, terra. (Juidam vero viri christiani occulte corpus sanctae 
lae, pecunias dantes, redemerunt a custodibus et sepelierunt eo, quo decebat, 
honore. Martyrio autem affecta est sancta la in regione luzainorum, quae est 
in Perside, mense augusto die quinta, regnante apud Persas Sapore, apud 
nos vero regnante Domino nostro lesu Christo, eui gloria et potestas in sae- 
cula saeculorum. Amen. 


vll 


MAKAPIOY MONAXOTY KAI UIPEZBYTEPOY TENOMENOY MAPTYPION THE ATIAY 
KATI ENAOZOY MAPTYPOZ TOY XPIETOY IA2. 


1. *Tis tov "Pouatov doytg Eis uEya Öuvausms Rorymeung, Non tig twv Maxsdovmy rausaus 
. is D7 v dpyäig eis uey VEWS Korymevng, Non Tng EÖOVWy TAUTAWEVNG, 
? ER Ken ER r N ? ER N ? R £ 
©: iM ovov ToLde Tou eivous 7 Tolde xardpyeıv Öuvanevng AAN ayedov Mayxosov TO xp&rog 
B &) 6 Er m N \ y ” - \ S 3 ’ y ‚ 
nextnevng, Oxrablou tod Tnvixaüra, ds xal Alyouoros Exudeiro, AV Öuvasteinv Taurng Mepıelwopivou, 
a NL pr 63 NEyın y < - = eis n \ n N 
nv Onmov xar habdov arönpäv avmdev 5 Heios mpoeine Anxhid, Tevraxomınsrod To; Tois Tevraxıayıklarg 
Ss } ; Mr, EN Er ae Pr ER 
AND XTloews xocuou, Amo DE yE ’Alekavöpou apyiis Eiaxociostou Eroug guumeparvonsvou!, 8 guvatcıog 
xat mavreisıog xar Önoolaros u ei xuı marpı Deos Aoyos 6 Enmioupyds maangs Öparrs xal doparou 
’ &} ’ c ’ x &} r ‘ c „\ [4 es [4 ’ c m \ x e} ’ 
PÜcewg Ex mveümarog Aylou xat Tri; asımapdevou Maptaz ümep Auäs yEyove za’ Anäs xaı mv Ev gapxi 
‘ m \ > N D 
yevvnaıv Eoynxe al MÜCaV Tv Olxovoniav Avamapıitug TETeÄerWs Kal eloeipyacaro Auumaciag ? 


I 


\ . x »_8r > ır > \ \ m ’ a BR IEN H N e ’ n 
O:0v ERUTOV Koröndung ATTOGELSAG, ELTA xXOL GTAUROV Tu) Yovw To ale 22,207 VUTONMELVaG EXOUOLWG Ol 


REN: N S a 5 ee ee r 
xaL Eis OUpavous avamnpdeis xur Ex Öesımv ou Oczou xaı marpos xudeodeis Exeihev Kork Tav ETKYYEALav 
ei R 2 ne El Ara ER 
To Tavayıov aurob mvedun toig Exurou emeube ? uadneais, 6 IN Kal Mg Ev eldsı TUpivmv YAwosav MurTols 
>) x x e} ' x [4 ı \ m m 4 (4 be} 67 > \ x 
ereNov xaL enixallonv xaı Taons GODlas xal Tig TWy ammelmv Öuvdneng Eumijcav abrobs Trpog 
4 > \ F4 6) EJ [2 \ x [4 n / es \ \ m RN # ’ 
Täcav Ameotalxe ThV DM’ oüpavov, ol In xaL Taurmv Ölmöpamovres, TTÄGAy HEV TV TEY Öxtnovmv xarnp- 
2 ‚ \ \ m ERS N ‘ Ve \y \ ‚ x \ 32 2 
ynsav duvaoteiav xal Try Twy ElöwAmy Autpsiav Zpavıoav, va& Edym ÖE mavra mpog av anmÜıvhv &ysıpz - 


yaynsav Tlarıy, amuslors xml Tepası Tov 175 Elgebelag Tiotwadu.evor Aoyov. 


*R, fol. 21 


2. ’Erel Ö2 ypcvos rapimmeuse ouyvös, auveoraAn *usv A ov “Pouatov apyn, nosndn && H zov * Fol. 2 


4. — 1. xaı add. P. — 2. Bauuootors F. — 3. Kurtz, neuge F. 


l 


4 


= 


* Fol. 215 


251°01,215* 


462 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [62] 


En ’ K7 5: m m m 
Hepsov' Avina aa Arorinrınvov iv Tov xaxıarov ouvehn oig oLde eos xplmacıv Erezphar Ting av 
“Pouatwv Apyhis, 775 rov Mepswv dt Zabwmpıov ov wimpov. Toiv öuoiv rotvuv Basıkeowv mapuvoumg Te 

N [4 e} _ e ’ \ - > ’ x x \ - ’ [2 
zur Ming is Apyrs Popatov ve xal Ilepowv Ereinuuevow, Bapbs Smypos nurk Tov eugsboUvrwv 
5 er > - x 6} [4 rn.’ ‘ x [4 [4 x \ [4 r_/ - 
Avk nüsev Exweito whv olxoumevmv. Tore rotvuv zur 4 xaddınapdevos zul Baunasrn maprus Ian — dei 
4 x > \ F} - 23 4 \? x [4 1 r ’ e) G [2 - x - 
yap we mpog aurhv EAdetv, di’ Mvmep aut rov mapovea | Aoyov Eveornaduny — loröpnrar Toig npog Av 

[2 > ‘ \ ' vn 2 .£ x ’ > 4 nt \ x x 
u povov Ev mapdevia xal 7 mpoomxolen Mon” Ormvurevar zov Blov, AAAK yE Önmou xxl TOv MapTupıxov 
>» 0 6 (4 [3 [4 m Dr 0 ns DJ - Ar Ha Er x - ”n [4 ! 
Avdpıxdg OlmuAov bmep te Ts Too Aptarou ÖoEns Sradpameiv xl dumAoov rov Tr; Onatosuvng xonioaadaı 
GTEHavov. 

“ ra, ’ 4 \ b} 77 A ‘ N v x tee \ 4 3 [= Ä „> m [4 - 

3. Taurng zotvuv Thv Aperyv, Av napevia xal dannarg nat ot bsp ng ! ebaeheing Aylves Lmreppuels 
nat A0Nor Maprupixol guvsorjanvro, mponpnuevos Umoypubar To Yoyım xal WG dpyetumov Tiva Tivaxa 

- 9 [0 am [3 - 4 N ’ \ re e} OU x 4 - x 
zois med’ Üorepov Mapxdouvar, &; Av Exaurog mp0: murmv Phenuv ümeuduvn Tov Blov, mpWrov wev 
ES EN m - 3, en 32 \ \ x en um m, Dr , 
eökatunv Av rw OE aloiws wor suumepäva rov Aoyov xaı mark axomov ns Yuyns au Twv Asumadvenv 
5 = an we N e r A BER. > a 
uminpwoa 70 Bouheupa Ereıra dt oumboukeuouu: Av xaı mäsı Tais wv xaAdv Epmarals mposeo/n- 
7 BR, = Inn ? win er, = n h ee 
xevar TO Aoyw Tov vouv' xal yap Av Onumdanıev nal rov Oeov Emil Tourw Öokuonıev Ölnyouusvw TüS 
Oaumaornis muprupog “Ins T& xuropfomara nat mpog Tov duoov dreyephivar Cnrov Deinomıev, sb Lovov 
N Ne Er e > e ‚ 2 FT! sı x \ 2 Ei _ E ar 
di To Gmeppun abıa elvar, ala ye nom yärdov dk To xal Ondeos xal Emi Tosourov Eis Avöptag 
e ’ c u - 6 m. , - \ - - [4 hl - (2 x n x - E} 
ineodaı DmepboAnv zw te ıng bugs eboradei xal Tip Ti Mpompeoswg eUyevei, (Mg Aut mohhobe TWv Ev 
ots maprupıxois AAoıs drakambavrnv delov avdpav Ömepbuheiv el dE ye nal ol ang Eyovres Bouin- 
detev dtavaorvaı xal mpog To mins Orabiebar Tis maprupwnig Aperiis, amorıvabausvor donv Eyıla- 
vousav tal; buyais xextnvrar aduptav *zay’ Av xal obror rov Btov TpDg To xpeittov Öuvndevres meraßer- 

6 s buyais N duntav, "Tay' av bror Ti pog To xp 7) sp f 
vor yevorvr’ Av? dıoı Ti Belag yapıroz neraayelv. 

7 gr \ 7 63 Ei m nr - E} - nr E E} 588 m - , ‚ _ 

1. "Eotı usv o0v Tnc Apernis Önmov av Ovrmv xpeittov obdev, aAı oDde rim eis olxeintepov Twv 

Y 3 3 r \ r , 7 \ m AR ar ERNST 
erWvrwWv alryv: Emawverng de taurıg 6 Aöyog, GUvenaipwv xal tolg xutophouvrag auryv' xul yüap oUdev 
ourw dtartd ZDerng @Llov av \ mopc }) ) Avd ns 0 Onmoudev ünekat 

arlönsıv Aperis piAov Avdpwrov xal mpog molov aurng avamreı, wg Aoyog Grmoubev Unesatpwv 
DE N -) ’ n x > 7 m ec x \ - ‚ ’ - n x ” 
aörhv xul olxeısrarov Bsınvdg elvaı arm Fein, ig zaı Ta TOD ammarog Evreühev Dmepopäv nal Guvwöd 
n r = > ’ EC) > _ an 2rrs y n ANY) 
zo) npopnen Boäv, ob mavov Toßd" örı « Ev TW Tol E00 Eerefaunv olıw mapappınreisdur » AAN örı xad- 
2) n N N > ’ 7 \ ‚in Sn ’ > x ‚ y e - 
Aoatwv Ötmynuatwv wÄNdov Axmaotvaı, Ömamep To XEpbog oldz Yepeıv Es wmv uynv, Amep loropiam, olg 
EN na 26) \ N B% ar nd - L 9 ’ r > ’ Sen: u_ \ xr 
olnodon.ov meyehn xoı mohewv Beasız aa depımv npdusıg nal eühnvinı mpaymarny Erpepovrar ourW EV DDV 
6 This dpernig Ypllog Avßpwros xas Evvonsus Aeksı nal Exurov Avamrepwmoeı mpog Apernv’ Av dE xal 
yuvalxa uahoı Epykrıy yeyovevar Ting Apetis Emi TOsourov, Ög Hal Maprupıxois arepavoıg KosumÜrvar 
er - x \ 

tauenv mpDg vod @cod, danv Av ıhv Möovhv Rense xat mpog üperhv Emidosıv; ’Eyw 6: Ererörmep 

> ’ 67 - x ns ’ 4 v x Re) x - 1, - x [4 TERN 
rpowdeunv ins Oauuaaınis aut Kallımaplevou uaptupos las zHv Aperhv Ton Aoyw dralabeiv Kat wg Evov 
& , r - E ‚ 3 m m un x Be m \ m. € ‚ 
broypalaı Taurnv Tolg Boufog.svorg olxeımönvaı Ocw, Aon 7p0 aurhv Badıwüunar nv ng bmoßeaewg 
apymv. 

5. Iabwptou tou Aasbovg Baaıkeug Ilepowv dwyuov Kara näcav chv Um’ uuTDy /WPRV KEXLVNAO- 
Tog, 17 Tod movnpod mavia guvioymiuivou, ds; Apmevou TO TEV ZpLoTIaviv änav Extoibar yevog, matore 


\ \ ee m En - 7 2 N a un\ - © ‚ ee Mar 
pEV xt dL’ ExuTob TOUTO TOLELV EOTEUGE, BaAMOGTE DE x OK TWV UTNDETOUMEVOV aut, ertı YE unv 


s > 


an es , = rs N a y \0 dnekere 2E2 % - B 
xal dk zov maywv, DV d Tod mupdg Ifikos mepipoovounevou Tas Msehzis Ebexmie Yyuyas. Evreüdev nv 
öpäv beauua EAceıvov nal 008’ MUTolg Tols xaxois Yopmtov, mM Otı Ye Tols ayahois Kal EmtsiXist TOV 

’ PM \ EN m m > - % n 0 \ a NR m \ = 
Tporov: 5 yap Limo Ompwv av acebwv *Ilepswv auvnpnalovro yEv Tois Avöpacıv buod zul yuvalzes 

x [ \ ! \ FEN > x - . [4 v c ’ m ar - At ’ 
xal maphevor auv veavioxorg" al 00d Urn Tv Bpsowv A Awpos hkıria weröoug Mztodro, KAAK wuptarg 
Gme6ardovro rais xolasssı xal mınpoig Havaroıg Tis Lwris ammnAAarrovro. “Ocoı dt dradpävaı tv Epodov 
Ts TOV Exeivmv yeıpds Toyuoay, nv Epmwov Emotouvro murpiön al hy merk zov Onpiov Aandlovro 
olxnaw, Önpot wähhov xpivovres Guvorxeiv, ölya N odötv T& aommara BAarrouctv, n Avdpwrors ev 


zhv plcıv Onpmv de yaherwreporg oUct, adv rois omuacı nal rag Luyag Ywptiousı ob Ceod. 


2. — 1. napöov F. — 2. ita F; &ornosı wel quid simile exspectes. 
3. — 1. tn; intp F. — 2. yevort’ üv F. 





10 


30 


40 


15 











5 


1 


2 


(0) 


) 


30 


3 


w 


Sr 


(63) VII. IA VIRGO. 163 


eu ı 5 2 m m mn ER \ e „er SER er 
6. Oürw wev obv Eyovans This z@v IMepswv Apynis xaı our Tasyovrwv ömdcov Imixoov Av 


’ 
ai Yısa = 3 , ER \ x a 12 >27 aa A \ EL: \ 
ÖE xat Ei xpatndetev alrılouEvov, EIS O10O EV TO TOWTOV ETEN.VOVTO TOTE AGEDES TE Kal zUGEBE rar 
7 


5 <7 x n\ [2 m x q 
zo ev xoAalov” Av, TO de “oAnlonevov" zul zu xoAalomevuv, ng ümip eugebeiag Aymvılondvuv, of u.:v 


. r en \ > ’ ’ \ \ 2 x ’ \ ’ N en) \ 3%, 
öhlng UmExurtov Tag Avumolsrous Buoavous xml tous deivobs Öuvarous pin YEpovres’ ol ÖE Tag Epnmoug 


EN. en. Ge Ba n 3 7 No, \ 12 _r n e r < 
Emohtlov, ol De Tols ausbecıv yEvvalug Ayrırarrönevor xal T& TOAUELdN zOv TiuwplWv unyavinare ds 
BEN Y ayy \ L, ’ \ 7 RS ‚ \ m 7 D 77 
obdev Aoyılopevor AAN za meypı Oxvarou hy xuprepiav Emidsinvumevor Tobg Tig vians Grepavoug Ablıg 
es Na > 
ehaubavov eos Npıorod. 
7. Tore roivuv xaı A daunacın xuı xaAlımapbevog uäprus "In Ev Tois usontoıs Apuevimv re 
ı Mepowv Eyvwmoılero Ev Touroıs" xaı vap, Ös EoTt @poU & Bufavzig u! Uvoua, 68 
xaı Mepoov Eyvmpı org’ xaı Yap, Ws Yaaıv, Eat Dpouptov, m Bufavtig tv touvone, Be- 
PS \ 4 ne F 8 Do \ ‚ 7 v vd \ \ 
Gew; Öse xaL TOMmou xal Epumvorntog cU Eyov. Touro av paxaptav Mveyxev "Iav zul dom zul marpis 
EL Ü erde A \ ER 72 , Son 2 ’ n 0 L 
auch Eyprparıce, xobws Apr xal A mept auınv loropia Ömdoi: Ev Tourw tolvuv yevunleioe, marpası 
& = ; < EN 5 SE, 
wEv Eypncaro Ti Aperng taurns dälors, elmep In lg Ent zb mord &x Tod Kaprou To dEvöpov Yıynaxc- 
war. Auöneion dE nat mardeußeisn xal mpos ipuv Adıxlas Ehholsn, rk mavrn Tv ebyevic, Thv obıv 
J4 x - e [3 2) > \ ’ ‘ \ v \ \ - n e) n [4 ce 
mepinallns, nv Ins Alınas Avaöpounv ldutevig, xal Erı ye uhv AV Tg Wuyis Apernv Ölauyng, is 


„1 (4 x \ > x > [4 
xal da Taurnv mpos TAv Apsthv sbodevig. 
, 


{67 \ = Q - n - 9 \ 
3. "Olrw uev oüv Eyouons, al don ih in Oel olxeroi! zov pilodvra rhv apermv, guvepumsv dos 


aurıv. Kal yap Waren zı Bemelıov rpiwrov iv ıhv ebaebeıav bmoßeuevn, Sreırı Ö: Tu 


n 

Ru 
-o 
m 
A 
8 
nn 
[0 
a 

{ 


4 cl El 4 ER x A m ’ \ BG \ \ 
Beu.zvn, olov Tıya Guvestnaaro ÄuAamov, Worep Tiväg ypusols xtovag Thv mapheviav Te zul mv Wap- 
\ Kar z ’ ’n ’ \ z er ı _ x ’ RER 3 ö - REN m 
zupınnv AdAncıv mnsanevn. "Ev tobrorg yap ouv ousa xal our zov Blov Avlousa, 15 doxeiv Evraırkohzı 
Tals aperais zul av Lmhv THv duelvn wavralsodaı zul mpooxeisher ats tov xulov Avxbaaesı xav- 
= NONE, Se En, een z ENCERBRR Der s 
TeuBev xal MpOg TO Axpov TWy Ewerov Smavaysalaı zul Tourw ward ads olxsıouoßut, nd mOvov eis 
N 3 BEER NER BER Ba Bes Eee 
TO jerpov ıns aara Aptorov Epdugev Aızlas, KANAL yE zul tig ol GWuarog, Ds alrov Mon tov Oxui- 

tıxov ng Lwis öpov E/dovaa. 
9. TnvıxXürz rolvuv, GG wor zul Aedextaı, Zxbwpiou ol dusssboüs rov dumyuov xark Tuv ebae- 
Eaiv Es \ x ’ d od ne EIER = IE, 1 F} a N v, 
OUVEWY XIVOUYTOg, Xal TO Hpoupiov, 6 Yaxsavres Evanev, 9° w xaı h Ayla "Im Enorsito THv oienaıv, 
- II [4 c X ’ e u ” Er dE [4 x 27 4 = “o 4 4 x b} ar v (= [A 
zoig Mepoaız Erw, xuinep ourw; Eyov Öegewg TE zul Epuu.vornrog. yap vor! mınpos Exeivos Iabn- 
’ >} [4 o R [4 x ‘ x 7 > FT} x m -ı 
pLos Tapa Tıaıv Avamadıny, Orı ob ovov moAlv Dee zov mAoUTov, AAN’ drı xaı Ypıstıavav moAb Tı 
4 - e} ’ , =} - x = c 4 [2 G x - Er 4 
Kextnmar mAMÜDs, Exorpurelsı xar’ autob zul ouyvals Auspaıs yuması te zul moAdols Erepoıg unyavn- 
yaaı Moltopxnaug? zul Syrnarıs yevonevos— ns Avoyäs aou, Nprort Buaıeo, xal zuv AVEHIXTWY Gou 
1 R ’ T ’ - a ı ’ \ es N in 
xar Oxataainıwv xpLuatwv, Ol; Tpovolas adıvols örzkayeız Ta mavra — xal ToAlov avöpwv Yılıdöaz 
an NR) \ gr \ \ \ \ x 58 r D Van 1 2» 
Avöpamoöisaevos Guy yuvaızı Kal maıcl nal Taus mv aiypahmrous Üeuevos Tobs 6: Tapavalmıa Zuov 
, ed \ x a2 2 I BL? suorn Sr] ere I 7 u 5 er 
Rotmaanevos, oUrw rpos Tmv lölay emavelsuss ywpay?. 'Evreüßev zaı H mapdzvog "la, ynparı Zen olox 
\ & = 
zhv Alızlav, alyualwrog Anıydn abv tois Aoınolc. 
R , 
10. AM of u8v @Moı mpdg Gouletav, ole z& tig atyurlwaias, Steonäpnsav: M d: Buuuacix wap- 
- m E} \ Bl E} e_' 6} 7 P} ! x [3 - > [4 ’ 
Tus, naprupmdeise tig Te Aperis xal Ting Eumeheing eis dxpov Einlarevar xal Örı Tuv Auporepwv xe- 
Be N SS N Nee > ‚ \ anf m ’ 4 3 Y < 
aunraı "nv Srönoxahlav nal bs 0b Wovov TE Tov olxelmv TAG Mistews Ypoviuare Emiarnpiler, dog 
’ n > m einer er \ IR 4 EN r > r ’ 
Yevvalwmg TAG TE Aperns Hal eugebeins Avrsyeohar xaı meypı Bavarou UMEp Tourwy Ötaywvilecdar, ugdıora 
\ nr 980 EN BER, x x \ ) > m 3 ’ NET ’ 551 \ \ 
HEv o0y xal Öl auro Önmou TO xaÄov xaı To auray Emiluuntov TE xaL Emepuarov, malıore d8 zul dk 


\ n 3 „. 3 Bi > Br er} S_\ m , gene 1 7 - 2 
av zov EAmilousvuv dyabav Aumbnv, Bot’ Ev umdeyi av Tapoveoy Artäkohar! mare tols Tepmvois” 


ns 


7 r r \ en 3 7eE 2) Er 06) r 3 \ \ 7 u. 1 
EMIYyAxEıV wire mv Taois Aummpols eminaoyeiv ar Emduunrixas? mpog Tmv Ovrwg Lan Emepeldsıv 
x e ee x 1 SET Nwec m EIL.m Se, ’ 2, E \ ’ 

zoy vouv, Aanep TO xaNog Auapavrov xaı M Tns haovns Amolausız ußarsp Amipuvros, AhAd xat wıvas 
= EN , z ? R r ; ; 

zoy Ileposv ano ye Ti operepng Öproxsiag Tais GuveyEst Ölönsaahlaıg neßopuolousx Te xal wera- 

"N Ri an \ N es 2 > 1 
bxMAouoa, meidsı Exeivnv? mev yatpeıv märlov 6E olumleıv Eüv, Trs GE ye eloebeiag, As aurl dLöd- 


axahag elvaı Bouerat, Avrımorsioha xl YpLSTIRvobs avrl mupsolätpag te xaı MAolarpas yiveadaı, ds 


6. — 1. rpünov? F. — 2. xorafeıv F. 

8. — 1. oinsıoüy F. 

9. — 1. ı F. — 2. nod)topanga; F. — 3. yopa F. 

40. — 1. ür&odaı F. — 2. zpenvois F. — 3. Minıduuntızus F. — 4. Exeivn F. 


* Fol. 216 


* Fol. 2167 


2017217 


*R01.217° 


46% ACTES DES MARTYRS PERSANS. (6a 


Sr RD snL = ’ 2 =: 
Evreddev nal av abkouwv Epywv amtyeodaı, ols pro suubalver xal robs päyaug aa mob; Aoımobs Tu 
- c NL - 0 _ 
Ilepowv &Atoxeodaı Kal rHv öpyiv Evreßlev Tod Ovrws E00 eis Eaurodg Ertonaoachat. 
Laer ’ 

11. Vaih’ 5 züpavvos! 6 xaraparo; ze xal dosbeorarog Iabwmpıog Axnxoms, Tpog Eketacıv TOls 
wayors Eröldnsı Thy Hylav: obror yap zb wnvinads Eruleıv ve xal Ekeraleıv nv ELovalav eikrpeav ? 
mobg od Zabmpiou. ’Eöoxeı zat ydp dsisıdurnovestipoug elva rov Ahkav. "Aydeisa rolvuv A päprus 
KO ARTEvWTLOVv TOD TpwWrou Twv AAwmv oradeisa — xal yip Av oDTOg TOv TTAvTWv WIRPWTEROg TE xal 
dcebeotepog ul mpog To xoAdleıv TIxpoTEpog xaı Tolg TÜV YPLSTLAVOV alıaaı wöhAov TEpTOuEvVog — Hal 

b} >.x 2. 7 DEE en > ’ x Br \ Je} > N x ’ 8 Ir, 
ap eixds Tv mielw Tod Am’ apyiis Avdpwrortövov dımboAou TMV Evepyeiav El; THV LAY YEpetv Yuyav 
- ” E42 - m 
zourw rolvuv Biuutog apbevros, h zandımapdevos "Ian rapxoradsio« Apwräro xar Eönralero, oby örı rı 
- nt ’ a [4 7 ar hi r m eg a\ m c ’ x m 
zov aeopwv memolmxev 7) auvnpyroe Tiaıv el; TO "mparteiv xarbıg, WV ON TWv Apaprnudtuv To min dos 
io et IA [0 MX ROSE Sr} y on IR x %0 _ -_ Pr ’ x 
yerar, AAN drı mov nal dlönoxousa Av xat Epyoıs xaı Aöyoıs Mapmıvoüsa ol; mäcı xuxlas EV 
\ Wer > [4 > u a. \ > ’ > - 
nal hosbeing Ameysodmı, Kpstng 53 xal eugebelug avrımorichar. 
c DE, \ r > 2 D 4 ’ K \ EI r Y 

12. "Exeivov u!v yap Aoyos Ödng obx Av TD ARTapKr TUPKVVW" ol; yüp EXEIvog GUVIGYMMEVOG TV, 
Baar ES ’ \ \ ya. > +, IR ar x nm ’ > ‚ an - 
Ayarma pähdov Tourwy Kal Tobg Ahhoug Avreysolaı, Hy dE maxpav amrv, Toutargs EubAeneıv oböntRog 
Exelvors ! mpoonv' din nal mpog ro woraleıv mäRdov Mmelyero Eheyyopevog, als fi Maprus mpattouan zul 

27 > 3 m n 64 
dıddsxous« Av. Hrälero ovv # Ayla zoiv Öuoiv eubuvomevn, Örtı ze Od Amrpeler N xrioer dpsranevn 
Oeod xar Örı po Apernv Ahelpeı al dtepeipet obs rs Amdelas mposxuvnras. 

13. Ars. xor zo0ro 6 movnpdz Exeivog Ötxaotng, TNg olxelas duebelas xal zwv aloypiv Exelvou rpasemv 
Avrmorounevog, Mpos mv mavBauunatov mäprupa zo Bun TAV zapdlav Mupoupevog xal Av YAlrrav 
Öfeiav uayaıpav pepwv Mrovnuevnv Opasutepov Eheye: « Trnparov yüvarov xaL (5 Öpi movnpov » 6 Mapog 

8 \ 4 Ze} 4 x ! x x e ! x x > ’ c nd - > 4 
npog vhv adapıv, 6 Evayrız re xaı BebnAos mpos vnv Aylay ımv xat euwdtav Ayınayol Gapi)g KMOTvEougav 

, r > - 3 x DEN > ’ x ’ \ \ x oe x ... 
«ri, prolv, ob mposxuveig, ols 5 Puarleb; aurog Amoveneı TO oE6ng xal AV Tıumv xal  MEpl aurov 
söyadnrog xaı 5 uv Mepowv mas Ausg; anıa Zevov xal twv auvAluv rapnhhaypevov | eig zov Btov 
6} [4 nn, &) [4 x e} ’ x 0 x x Ri} 4 [4 ‘ 
elouyeıg doyua, Earaupwmevov eov Avaxımpurrouae xal ToUTov Toug mohhods Avameılouox oEbsodut re 

\ - © BEN \ x m \ \ 7 = x en > ’ ’ x > , 
xal TTPOGKUVELIV, WG EyW HA TO TUp xul TOov AAtov, olg to navy Örmuyalerat, aloyuvon.at Oeov EGTRUPWILEVOY 
> ‚ Ar} \ ec 4 2, ‚ z x Du > = \aıraı 4 ’ D 
Axoumv. Ei uiv oUv Euosıs ampurzew, olg Tabs moAdobs Anus; xaı & Sn Wonep xwönvıLonevn xx0n, 

! 8 in ce eb} 27 ’ 4 rs e x “ v 
suumAurtouse Ypawon Aoyuöpta, wg Evreüßev Bovreodat ge weyahuvev wg Oc0v dvrırpus avlpwrov Bro- 
davn, Ö des Eboxtov & u ! dundoe) ig deıvois nat teheuraiov Graupß) 

vn, öv maldsg priv ig xaxoupyov muplorg xuhurebadov Toig deıvois nal teheuraiov araupi) mpomn- 


> 


2 \ E - ’ 
Ancavres Havaro mupeöwxuv' ei Ö ouv, AAN Ey GE Kal dxousav Avayıdan ErEIVov uEv Amapvnanahat, 
Tolg Aperspoig 82 ouvheoduı ? *xal ri Beim Tupt xal Ti Yavorarı Al dmododvar To oebac. » 
14. Obtw ulv olv 6 xunıotos Exeivos Öunaung ! drebuddE ze zul Ameileı mny ou end douAmv xal 
r’ 3 n s > ’ 4 win - ’ 6 E ’ tl. \ \ 
neradeohnı melseıv Öuoyuptlero, Avomralvmv 7 Bahdov TW axorw Tg agebetug TupAorrwv xal yinde 
nr Sn ‚ fl BE LEONE Dr -_aN\ \ - x > ’ > na x , 
elöevar Öuvausvos, dan Tıs Av h Öbvapız tou Npısrob: dio nat rouro ev Emayysltaız ayabnv nv mapDEvov 
Anuräv Emeyelpeı, Öokav xaı mAoUTOV Emayyenlöwevos ? xal awpelav mupluy dyadav nal Buaıkeuwg olxeıo- 
Tnta untpixhv zul ra momrein pipeıv eis tuv Baoıkınmv meyndeiörnra xaı pmoevi rapısouohaı ? zwv 
&hwv. Toiro di z& zwv xoldoswv eldn rw Adyw mpovbarkero, Aıuov, grpebiwaeig owu.uros, baböLsoug, 
Eeoe O5 xal TEA « ols Aueis olonme Aa Vs ameıdou Beod, © yu is 6 ar 
Eeoeıg ompxdg xml Tau « ols Ameis olöamev xoAdLeıy obs areılouvrag, pobepk, W yuvar, Eis Olyıv * 
r SER vn ar ee - Y Sa r \ r 6 = 
wövov Epyoweva ». Taiß’ 5 mtv Eeye vol Or auyoiv mhv amarnv mÄERWV, TH Mprupe ouwdecdar 7a 
dssbein Karnneiyev. 
15. °H 88 zpirov uiv Aordlero TV otwrnV xal THv MpEmoUGaV Beogebesı yuvarkıv hauyiav EpbAartev' 
Emei d& mAErOTEXıg Mvayxalcto Neysıv xal mpos Biav EvDev Auxeidev eifnero ! roig Önutois N aewmvn 


G 6 x ‘ NP \ y ‘ > ’ x ’ m [4 3 x 
Tupdevog, GEeWVvWg TO TOUR OLapaca xal Trv detav Exelvng xal ayınauevnv yAurrav xıvmanon, MTIG Kat 


41. — 1. züpavog F. — 2. Kurtz, eünpevar F. — 3. pepeı F. 

42. — 1. Exeivog F. 

413. — 1. napnhaypevov F. — 2. ouvbecaı F. 

44. — 1. xal add. F, delevi. — 2. £rayyerönevos F. — 3. neprsovode: 1’. 
45. — 1. Kurtz, eidero F. 


Ka 


ni 


10 


15 


30 


10 
| 
\ 





10 


20 


30 


[2 
Sr 


45 


[65] VII. TA VIRGO. 165 


x x v - ’ x n ’ &} [4 - m ı EIS} - > - \ - 
TOR Ev Ev TE Toig xpluxcı xar dxammmacıv Emehernoe ou OeoD, wupta 68 wmv ayabav zur Tolg 
en er a nr S r Hr m r > , ‚ Eee 
AMoıg bmedero xaı mv Gosav Ölerpävmoe tou Ovrwg eov Miyswmoveuovrog Tob Helou Taurns voD, Exeiva 
a IaX \ > 6.6 ‚ = x 5 A BE | Adech y a re 3,0 ER 
Ö1eradnas xal Sıebebamsaro, ols nal Ayyslor mpooayovses* Mösohnouv av, xüv 6 Avontos Exeivog 


5. 


> x 3 x y ’ a3 \ > an£N 3 4 na r B Im, , 
ÖLXAaGTNG AaTıs TV QAvTiXpus Bumv Ta ra Kur oux EDEerAWmv mioheodar TWv EYIBEVOIV. « liyco MEV, » 


d waptug mpos rov Öndlovrx Eon, « xpeirtov Ayovunı awmräv EU" ois avayxalsıs Aus aroxpivaalaı. 
"Ev yüp toig dvontars Epwrnwaciv A GLWmM RpeittWy TOD AEyeıy nal TOD Eomouänxevar mpos Avrihoytav 
r - r- \ > - ’ x ki} ’ ’ Sı DI x ’ 3 6 ‘ x [-h 2 a ‚ e 
ywpeıv. Tov yap BöeAupmv Aoymv xx avosiwv — ri 62 BoeAupwrepov Kasbeing; — TO O/WS AXDUEIY 
zais 20eAousıv EÜgebeiv 0) DoprTov, um örı yE xal Tpog dvrıkoytav Exetvav edeheıv " aurırarteohut, olnoßev 
er a 
EJIvrwv Tov Eleyyov. 
e ’ ya N n 3.0 ’ > - \ er} See: & 7 m ei m 
16. «a ’Ener 68 alrog omebdsıg, m ÖLKaoTE, ANaıTy THV KNOXPLGLV, EXeivo GoL RpWTOV Amoxpıvouugı, 
a x U - [4 \ x y > b} 3 t u - ’ 6.7 3 ı 
6 xaı maraı zois Beosehesı zpıo\ maıaıv Mpxesev eis Anohoylav, Örı zw de Gou zourw wm Avamadiıw 
NN NER BR \ y EAN s2 ST, ME n rt tod) y, 
rupi ob Aarpeiow’ wwpia yap ävrırpus, märdov 83 xal Eayarı mapandnsta mo unde aladnsıv Eyovrt, 
we ‘ DI x c - 2) ’ Co N er ’ e dei) \ > [4 {iv ö & [2 - u en 1) 4 
Örotav &n xal A zuv Adoywv Immv EAxyE Yucız, beixtv amoveneiv rıunv örı de xul, av Duo el burepw 
Er r 2/7 2 EEE: ’ 5) EDeyG \ N an x S 2 
Aphcarto Tig, Öbvarı’ Av auto Apavicaı, ÖrAov Exeidev: dv Te yap au ur mpospeon zımv Apmolousav 
LE 


a 7 In > a2 - x 3 [a 17 a‘ 1 er} [4 v > x 
Unv, av TE Vomp Emaun, olyeraı xal amollurar. Jinerrz 6E 0V0E 7m All Mpooxuvsantur dv, el xat 


? 
EA Y em "4 54 _ 3 m oO 0 ’E, ! N > x 4 uni LT 
xahlıorov dorpov Ööpäraı, xrlouarı Gvzı ou euou Ocou. FEysıs rotvuv ırv Amodoylav ns ons mapa- 
- r 12 S\ \ \ wo a m n 3a .c 0 3 e r u u 
mınetas. Ask ooı 6: xal nept tob euob ©eob, rols aurou Exousiors Eyxauymusvn madnunaıv, Örı 
x Fu vw [4 x 3Ln 2% » [2 e} [7 yı [4 x x [4 > ‘ 
O0: DV Avapyos Te xal drdıos, aitiav Eywv movav days Tov yeysvunxora Oeov al marco avex- 
PpausTov xal Kxarainmtov, 0UTos TA MAvTa Ex TOD MM Ovros Temolnxe Ta TE amÄA Toy OwuiTWy Kal ta 
25 alriv yeysvnpeve. 
17. « Oros zov Avdgwrov Eönmtoupynse xat Bacıkea Twv OpwuEvwv XatEotnge‘ Tobrov uno Tou Tovn- 
nn > B \ 67 E) „ ‚r r ’>.x x e ei x er \ 
pob Öntmovos Ararndevra zul cr adavarou Gosns arspndevrn obros 6 Eos Npıorog ds Ayados Dv xal 
Advo Ne EN SEN 2: m 3,7 3 EER Car, \ ei er, Bee 
oravöpwros Eheraas, fon TpOS Ta Ten av almvmv Ex Tapdevou Aylas xal Tvsunaros Aylou cos Gy 
er \ R} S ’ ’ Ei Ä [£ ‘ \ f ei mn 
melerog xat arbzuöng TeleIos yEyovev Avdpwrog xal juplors Hauması amuelois Te xat tenaaıv ulov Ocob 
aaı Ocov elvaı Euurov Tols mäcı napeornasv, Elta xal araupoy Exouaimg Auredsiaro, to vDovm zul 
7 Id 70) av “Ebpatwv ei av ns Avlowrivng Bünewg ) IMEVOG, O0 nv O8 GRAD 
=n xuxla zov movnpwv Ebpatwv eig awrnpia iS Pwrivng DÜGEwg Yepnsawevog, 00 wmv SE KAM 
\ - _ r 3 ’ \ \ 69 Sr r \ \ Y 3 ‚ PS s em 
xal 1 oraupi TpoomAwmuevos ExAovnse w!v Tnv ymv, Örkppnze 62 Tas Merpag, Eoxorise Ö& Tov HAtov, 
a \ N e \ = \ > Y aa Pr = 77 ) \ \ Pr > 
Öv xar alros ig @eov mpoaxuveis, xal eis vurıe mv Auspav * merebode, at vexpods Toy Tapmv 
dv&ornse xal TpLÄWEpOg TÜV VExpOV Avamtac zul Eis Dupmvobs Avendiv xal Ex Dekıav tod Oeod xaı 
; at e } B & 2 RE >: 
MaTpog xadeoheis xaL To mavayıov autou rvelma Eiamoozeiiag tolg Eaurou mabmtais d1 aurwv TAG Tav 
Önınovwv Maviag TV Olxoumevnv EAurpwoatu xat Tpog Emurov Ereonäcaro, Taura zolvuv, dire, 
od sraboAis AAN Eeratvmv Asım mewuxev‘ Öpäc, OGoVv YEyovE 10 TG OIXOVOlmIas XEodos Öndc, nos tn 
u saboAns AAN eralvmv Kam neo p&s, Öcov yEy is Olxovomiag xEplos' Öndis, Tg Tag 
er ee a ee ea 
mAdyns Antorruev nal Eumpoodev hg aAmdeing Eornuev” Öpäc, rss Auiv To rs Beoyvwalas mug ave- 
VORER \ > es x SEN r a a > - n N 
teihe xal Tov Momtny obpavod TE al yng dteyvmzanev. Nüv Auiv AAıos ob TMpooxuveitat, vOv GEirvm 
ni arı - x _ > ’ 1 
ob doLaleraı, vov To müp ou Aurtpelerar!. 
nv or A y \ m D v r > f PR Are en, \ > r 
18. « Ti 8° üv einng nept Ts Tov EWv xriouatwv zbtekelag, &o’ ols OL Ömtmoves TOLs Avontoug 
Edekzıg Ötxmıos 


= ‚ 


3 , ano 27] Pr a RER en ’ ER: 7 2 a ae > 
Amarnanvres eig tarpobs |! ob Osob mv Tıumv Emeomacavro; un Tolvuv, dxacıı, eimep € 
en E 
dE ns aoebeias 


ir EN Pe? ar .c BR een 1m \ \ 29 > ER 
eivar Ölxastnc, &5 Wv Axnxong map’ Aumv, maplöng mv Thy AArnderav, avrımoman 
Sl #5 AG > el) \ x x Sue 6 ’ ar! Se, DE N x SR? 
ob Weudoug, AAAa& Savaorndı zart mpüs zo vn eunebeing BAsılov nis’ xal Anobadod uiv Tav amaenv, 
{ es 2 # 5 A Z 
Eheinaov dE auvbesda: T7 eUcehein zur avv Auiv bokaamı zov Oveng Gyrz Osov. Ei c 
N in , SA ER AM P 3 Jin ; 
ang olnelag Öcans, iva um Asyw na Avomrou Imdıng, Hufs 68 Euaov mevsıv Ev ol; wenadrR« 
wng olnelag Eyeodaı owrnpiag. » 
[7 6 04 ’ x x = r 

19. Obzw yobv TTS MapTupos amohoyisumevng Xu Tols PAnvapous AOyous Exeivou Avaoksunadang 

er vr Fr r) Y ELCH PEN See Rn am NIIRn rn a m 
war Celeyiaong Twv vzebasuarwv AbToD TAV AMarmv, Exeivog noAlod yE rar dem eimeiv, Ort Guvixev 
Car: ’ 7 x 329 er > ’ er en x Y \ a ER 
ol: Mh Maprug elpmxe moOg aurov, 6mou ys Avonzalvmv Öa nal Ovos repog Alpav TO ou Adyou zdoxer' 

2. npaoyövteg F. 

.— 1. (vövdarseieran) bis seribit F. 
17 1 Date ) bis seribit I 
418. — 1. itla F. 

PATR. OR. — T. IL. 32 


* Fol. 218 


* Fol. 218v 





466 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [66] 


\ - \ v [4 > ’ Fu \ [4 IE 4 x x > x 
xal nos yap EweAle Guvievar, dauveros @v xal Worep TIG mapamamE ExGpwWv xal nds Emiorpopnv 
N z m - B 7 War = 
* Fol. 219 @v * Eporro 77 uaprupı moriohe: BouAönevos; obrw xauxdg mv olxoßev Kal TO ouvoisov jun EDEAWv xa- 
® : 2 , = x 
muayeiv els Wuymv. Eriorpapeis yap ps Tobs auvovras aüra dinpwra, Worep el um Maplv toig 
- r = n r ’ n n \ \ x m ’ er y ' 
Neyowevors 7 maprupı, « Ti Bovherar zip yuvalo auri xal zo elpmoßaı Tauın Tomourov öyAov enud- 
e \ \ BERN. 5, Urs 0% 18 N \ es EAN 3 BERN N EI $ = \ „ 5 
Twv, bs xal Tas Axor: Euod Bapuvöiivar; xat vn mov MALov Tov Ewor mpoopiln, mixpob Beiv xml eis 
Umvov xareveybfivat mor yeyove. » x 
20. Oi: mr elöoreg olg Enelvog Emaoye, npog ahAnkoug Örmmopouv' Öpwvreg Öuwg pEvror TEpds KuTov 
> ’ s 7 EN g Barı \ R4 3 be ft x [4 - x n u a - 
Arexpivavro' « Olx oldapev, Onwg mpobalın Thy dyvorav' Öoxeig! yap Auiv mpog doxıumv olrw Mposmotel- 
\ > m sy a: Er Or u } x ’ er \ > ‚ ” \ es e) 
adar Tov Ayvoodvra' ei 0° obv, MAR Eyyıora Oo yuvarov Eornxe xl ei Bouleı raurmv xal müßıs üye 
ER SER 7 fr Me. Ne S NN ae 5 
Mpog Tv Epwrnaw' zul y&p mapsorıv Öpäv, Örı Epppovws THv AmoAoylav Errowsaro' xaı mavıng our 10 
droonseı zul müßıs, ng Eixog, Amokoynönvar, » Kat 6 « ’Eyw pev Apeumv zauınv, dk Ti 00 veuesı 
\ - [4 [4 - \ Sı\ ‚J x > [4 [3 N z w 3 \ x x - 
munmv Tois Amerkpoig Beoig zul dd Ti mov Earaupwuevov ins @zov Hedeı rındv; Aüın dE To mpirov 
\ \ \ > 1y < © N Ne By > = ö AT, Ss ke \ 
iv mhv owrnhv homalero ing bmexpivero xal Avaudos mv, Emeıta de Ta yeihn Ölapaca xl dus Yuvn 
\ > ’ nr Y ‚ ” 7 \ N 3 N = 
chv dmodoylav dosaca morhsacheı Prropos Avrıpug MeyaÄopwviav xaı nıdavoAoyiav Zmedeikaro, Wv 
Ey zois Yopoıg za ara xarabpovrndeis ÖAtyou deiv Erepog yEyova Kvd’ Erzpou, Ds por xml Aehextar w. 15 
AM z ’ > \ x x ’ AZ E} x 9 ı \ N ’ A - 
« & ylvar », Emiotpngeis Tpog Tv uuprupe elpyxev, « el um Hednasıng av mÄavny naralımeiv, 
A? ouvisynpevn Tuyyavsız, zul may moAudpurAnTov Taurng xaxdvorav, Eis TEIpav MavtWg MEEIG WV OL 
Kal mporepov KoAdaewv elpnxa. » 
31. °H 82 naprus’ « Obörui, Öixaota, dsl ME mavewg To Tis eboebelag xaraÄımeiv Pac, mepog 6E 
zov Lopov Tg ars Auebeiag EAhEIV xal aböyorg xrisuacı heixmv Arodouvar tıumv. » ’Evrevdev 5 Ödtnalmv 20 
8 e: " 5 , : BR: 
* Pol. 219° 70 Ovu® Dreplioag xut Artov ng Öpuns yeyovens‘ « Tlovnporatov, Epn, yuvarov, *ob Boudsı ro xaAov 
- _ Y - an. m 
auvıdeiv; oby Öpäs Baoılea Euppova xal peyav Tmv Tıumv zolg Deoig amovelmovra xavreußev Thy ebnpeptav 
Aruba \ dokn ar mAourw Bpidovra nal aukavonevnv Eyovra TAv Apyrnv, We ma € ich! 
aubavovra xaı don * » Bp Gavonevnv Ey 'v Apynv, Ws näcı mepıppeichar 
r > >, \ aooN \ \ Pr} EN 0 7 nr - ” = \ 
zoig ayadois, nal miv On zul Toug Um’ MUToy TETRYWEVOUG ÖGolg PaLöpuvovrar Tolg TEPTVOLG; ara SM xal 
> x ce,» > m ’ a‘ nm Fr IT & F r \ ds >” m ‚ 
abrobs As oby Öpäs Ömoanv mAouroduev Goptav, dr Ms TR Ovra YıyWaropev nal bau ES aUTWY TIXTETaL; 25 
> 6 Q \ N 5 c - [4 m an, x y) n - - 2 ’ x x ’ 
ei yovv Baoıdebs abrdg xal Apeis, ol tooaüra elöores xal rnlıxalta, zoig Neois Lmoxumtonev xal To gebas 
3» 3 , \ f > \ x r m m © N r ’ ’ 
aurois Amovepomev, Gb TIg EL xal mpos ziva Onppoüsa Tosourov Lmodedeyün: moremov Pouler, Aoyors 
warators amarnuevn zul bmorupopevn, zul Tg ToV mapovrwv yAuxsias Mbovnis rohkosıg Avdaıpf, al we 
Gmodgkovran mavemg, ei ph mpocerdousa taois Adavaroıs Ouceız Deois mpoweAde toivuy, iva un meipadeion 
By Elonraı xal dxousa TmviXalra morhasıg TO xeleuduevov, Avixa Taya ODdE yYapızg wor xeloeraı map’ 30 
huov. » Kat taura iv 6 Ting xaxiag Epyarıc. 
22. °H 82 yevvala rat peyadoppwv Exeivn maplevos‘ « Ti oo! zaurı Bouderar, Ynat, dxaare; 
&s yap Öpi xalanep Tardıaz rot mpooouMDv a0 Wopmohirtwv Auäs xat oleı Ads dmarnasıy 
= NH N 3 n m A R ar > we > n r fl 
xodro usv Emayyeitaıg dyabov, zovro de pobnasıy xordaewy aneılals' »ayreußev palyn uärdov mallov, 
R Ir ER Ev RT a ‚ 2, \ R NE Br 
0b omauddlav, ols Eder ae märdov alaylveoda 7 mappnsialeodar My yap To »ppoveiv amepirperntov 35 
— 3 - - ! - n - 
za av A buyn Em TH Tis MioTewg TErpg loyupas Aöpastar, TouToIg oVdEv Tv Tapovruy meya 7 
= SR 5 5 = ; ; = 
wobzpov eivar doxel' Eniong yap Ta Te Möcm Ta TE Aunnp& TOD mapovrog Ayıvrar Btou, tig mpog 
Bebv zbosbelag wong Avrınotouusvor Kal Ting EAnldog av Emnyyeiuevuv ayadav, Wv xal aürn eiva 
Gnebdous« werk zoo mpopitou Bow‘ ob movov Anmvnvaro mapaxındnvan MH Wuyn Wou Ev Tols buers- 
nn > © 23 3 03 N PER BE N NL x 50ed% °P m \ 
Fol. 220 poıs ayadorg, aAha XAV TOlg EVaVTiolg LOYLpDTEDR xaı GLönpou TMaVTos EbLpEUNGEraL. oryapovv vn 40 
uEe, AM& nornler Auäs yap oby alpnasıs, dr d’ Av xaı moreng. » 'Enei 6& xai Erı wis maprupog 
> m e \ , 3 6 nf 
Eyoevng tod Aöyov eyxabas xat Enıyeiacas 6 aozbng dxaarng « Ti raure, & yivar; Worep, En, 


; s f \ , BEN \ & 
vibovoa dvadusıy Eeheıs zog Aoyoug nal Ta Nuerepa wiv LEoudeveiv Ta oinein GE Umepdaupaleıv 


u 


, 2 m ’ & r = ; 
amouöaleıs; mposeAde ralvuv ?, Hücov meh" Öong Ts Eihixpiveias, iva un TMeipalren My MoAAAXIG 


4 
EIPTIKELV. » 


20. — 1. doxei F.— 2.7 F. 45 
241. — 1. nepıpeichan F. 
22. —1.tioi F. — 2. roivew F. 


er 


10 


15 


20 


1 
or 


30 


35 


40 


[67] VII. TA VIRGO. 467 


I \ m m m 
23. Eine xat Öm’ amoplas Arrwv yevonevos Tod Humod drurahtvar xelebsr mv udprupe zul 
ex a eS = 2 
Pabdors Avnlens ov ro cmma uaarileodu. “Pahdlouevns tolvuv apodpas zul od almmros ol 
\ > = > x 
GWWATOS XATKppEOVTOg, Kal TOUTW Mowvincouevng TA Yis, Meranelov Aumbavev 6 TÜpavvos Guveyig 
/ ’ > ’ ’ - \ \ - > 4 ce \ v \ 3 ‘ v 
Emebox, ei Bowlorro auyyvwung tuyeiv xal un naxag amoloheı. “H 8: oüre HruvHv Motel OUTE Are- 
x 67 4 \ 7 gr, ’ er Sr, x x 4 Dr: \ \ \ 
vayıov ouTe Ödxpuov, AAN Wonep Etepou Naayovrog ourw Ötexeıto xaı mov voov | eiys mpog zbv Oedv 
> ’ - >, \ y , ’ 3 ' P} - 6 - x 6) ’ 
xüxetvnw mpooowheiv Emxeı xul av Borberav map’ Exeivou Emılnteiv, Tod Tayıyvou mpos Avzilmlıv, 
zou ayalou rpog Erixoupiav, ou ümennonilovrog Kal yEıpa Op&yovros toig Erlrroucıv alrov. 
Ih. Eret 62 A rınwpta &9’ ixavıv Wpav Enıraßeioe, vexrpwähva nv uaprupa Zöofe, tois pastt- 
c ’ R} ’ > r e} v [4 [A ’ 4 y \ 
Cousıv 6 Tüpavvos aveßivar TaUTny Exeheugev, oux Eieos Taurns Aubwy, ou ouumadsınv ouTE Mmv 
? : a N RER en : 7 Auer 
SMÄAYYVR oixtippov — MS Yap Arms @v nal mpos To xoAaleıy Ömplou mavrog Kypınresog; — 
Na Hnrspov Tpocdorwy Toiv Avoiv Emrrebiaohnr xaı yap brelumbavev! A Aoyoıs abrhv zig Ev- 
oTaaews zaluyeivar meisar 4 un Aro npwrng Baodvou dmohaveiv?, mpiv moAdais TIUWPLAIG TEROGOLL- 


[4 [3 - ‘ ’ m m ” w x nm } ya \ 4 
Anaacav ourw Tag mapovans anallaynvar Lwrs. Toryapror nur guAaxi raurny Aldusı Kur Boxyuv zıva 


; r RE 
rpog Sruoxeıv Ypovov ®... 
£ = n = Eu 
25. °H 8 xadsıpydeisa av auvAhwv mpos Ocdv elyero ebywv ze al baAumdv, Ev guvrerpiunevn 
xapöla xal MVeunarı taneıyWaen;s * Weoumsvn Todtov, Ware MpOg TOVg TPOXELEVOUG Ayivas QUvamıy 


x = N Re 
yopnynsaı eis To ebıhuywg Tov Tob papruplov ülauAoyv dravucaı xal TpOg alsıov TEAog xaravılonı xul 
Km Anostoynoat Tov is Ötxaauvng Avadnsaohaı arepavov' ourws adv tov @eov Efeunevisanevn, Eis 
dekın N Ine6 ( x N I er \ > iR x ER FE Zoys X [ ec \ 
egıov TeAog Amebn raum Ta Ts euyns' obrw y&p ebenixoov Tov talıng vun.plov Zoye Xpıstov, &s xal 
- - x - 1 [7 [4 R} x cd‘ > \ = \ 
zwv minyOv za Tav Kwiorwv 77 routou Öduvansı dmallayivar xaı Ghnv avbnpiav zaruorivar xal 
euluyiav avalabeıv xuı Ioyuporepav yeveodaı mpos Tas weilobong Emaysoduı raum xoAdasıs. "AAN 
e x H8 x r ) ‚ _ 2 PN ri E Lan m. X = 
obrw ev A mapdevos xal uaprus Onuuaalas dns Avrulnbewg Eruys tob Xptorod. 
» - [4 \ = 
26. °O dE ye deisrsatumv Exeivos dixaotng je’ Aufpus Tıvag ouvämoxebunevog web” Dv zul whv 
m > v m n Ne e 
Apynv eiyev, el; Ekeracıv xal midıs Ekuysı is YuAaxtis xal to olxelm mapiornsı Bruarı: Mn Oh xal 
r & ES ER EN N ok NALNE- A 2 25 1 ar r 
KaTevumiov oTäcn Tod Amnvoug Ötnaarod, öAn paıöpk xal Eväokos tols mapobaıv Zdeixvuro, Ohr Yupleca, 
- “ cr » ce 
Ohm Areyvos bneppung xal mv Olıy mepıxaldns. Obtus oUv Eyoucav 6 TUpavvog Taurnv Löv Exrift- 
\ - D >.ı\ es! ’ D n \ \ S\ \ e ‚ er 
Terat Ev TOD xuAlous aurnv xal Ev Öaumaros Aoym moreitar, xal umv ON xai ol Gummapovtes obru 
\ ’ T 5 - m 
suvörarißevrar, bs xal! ümodoytleshar ph Tauımv Exeivnv elvar doxeiv whv Öteveyxolsav THVv Tixpäv 
Baoavov. 
= a ? > ; 
27. "Ouwg pevror THg Eurminkeng dveveyawv 6 WWpovoug EXeivog Ölnaorng Tordde MpOg THV WapTUpR 
iv m [4 \ [4 = 
elpmxev: « Ti rouro, yuvar; moAAnv or Merw Tyv Auurpornta era mv Baoavov yEvonevnv, obx old” 
; Br , n NE s 
Öhev xar ömws. Adys tolvuv abra, Tas ourw Hadlmg merwbindelse Trpog MV Yalvm xateorng EÜMpE- 
- ’ 2 „ 
merav' zul y&p Umovorav Muiv Ölöws bmolzmbzveiv mayyavelsıc ge zıoı Yproachaı Emeıra 32 Adye 
m r \ y = 
xal, el weraueheik zıg neranAde vor eig To Amoleodnı ev nv mAdvnv 69’ As xateym, ouvdeohxı de 
2 Er - ’ ’ ’ ’ \ , v > 
n zo Baoıkews adnbestirn Honaxeia 1. Abo xaı yap aoı r& xadlısıa * Earaı, ei to adndis Zeimng 
= € en m , r ’r \ 6 D = 
Auiv, Ev mtv örı Toy mellouawv we Bacıvmv zxdeysohaı Expeusn TrVv TeIoaV, Öeurspov 2 Orı xal DV 
: 2 ; 
mollaxıs elonxeıv dyahav Emrreufn. » 
> - er Y o x \ R 
28. Ols A waptus mpoooyovoa! Tov vobv, GUVverWs WMAAR TOUTO TpOg aurov Amexpivaro: « Adro 


2 


7 6 - x >, x = ’ N! — - a - 
oe?, W Ölxaord, To map’ Ezuou Inreiv To ande; maleiv Maptornat Mndsmore xpeittov A xuAdıov 7 


e 3, , n an Near y : h 

Stnvondhivar A za eineiv. Asym yobv vor, 5 xaı moAlaxıs ahmlebousn elpmxa, ürı Beossbng ey xal 
’ E85 m ‚ m % 3.32) EN ‚ TR X - 3 8 N m ’ 

von <a Love Aurpsum Os, nayyavelas” de 00 yıymaxw auraı yap ziuy Duerepwv ! est Helv, map 

ar IR i 

Et e - DS G a\ LEE \ N IV 67 o * nn NA ch \ ds - De 

DV Öpeis Ötevepyoupevor xarahınmavere ev zov adn0r Oeöv, aurois de üca xal Bsois mpooaveyere. » 


: B R £ R R N Ri = 
Tourwv 6 xaxıarog Exeivog Öixaoıns Axrxomg, xaımep To Amdss ınadeiv Emıilntov, märov Ölos Eowantın 


23. — 1. ö voüy F. 

24. — 1. indauw//////ev Fe — 2. Krodavoioav F. — 3. nonnulla deesse widentur. 
26. — 1. un add. F. 

27. — 1. dpnoxetav F. 

28. — 1. npooyoVoa F. — 2. autos oe F. — 3. nayyaveiaıs F. — 4. nustepwy I. 


* Fol. 2207 


* Fol. 221 


* Fol. 2217 


* Fol. 222 


468 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [68] 


ou Leudoug” 0b yap Ameuhuve TOv voov mpos TO Peyyos Ting adnlelac, AA” is Toov arpebAov Tpdg 
Tv lölav mersotpäpn xaxdvorav’ Eder ev yap Exeivov mahovre To AAndEs H Miotebon: Kal Tg olxeing 
merabuiesde unosbeiu; A Thy naprupa Euaaı dmıevaı, ömor xal Boukoıro. 

29. ‘O0 88 roüro iv ob menolmgs Tu movnpio dtevepyosievos Ömlmovı, va yaderwrara 0 77 map- 
Tupı nposamsilmaduevog xal Tols Bumals Warep Ti Acbng Avaxayidsag nal Arıwv ou TMahoug Yevo- 
pevos opodpuıg Avsboa « Tlüg rauıa, o ylvaı, nW; Taura Atysısz Erepe dv’ Erepmv amorpivn, ob 
Özöoınag aD: Tpeweis, AA Ting Aueripag EBEeıs xararpupäv Ameporntos xal TO TOD dxtarnpiou 
pihavdpwrnov Efoudeveiv; A our oloha, ürı Er ämep Akysıs map’ Auv xolaln xal Erı ve xar add 


noraleıv BouAoueda; Ausis YAp Karadımeiv Ge Tov Eoraupwpevov xal Tag wayyuavelas Öuoloyiaaı xat 


Guyyvaung TuzElv Avaynaloıev, ob ÖE Tolvavriov Änay Motels: xul YAp XPURTEIS EV TAUTaG, MUTov 
AR r BR RS 
62 Avaxnplrzeig xal Osov duohoysis dyrınpug. » 

SI Sc \ aM Sehr NEN 

30. Ilpos raura A maprug euverug Ana xal TMenadeuuevmg xal TAG " EXelvng meyadovolas abing 

[7 - x\ D - en - > 
anexptvaro” « “Üxısta wor Ooxeis, @ dtxaara, eimeiv To ahmdes Eheheıv mahsiv A mavrelog anndraydaı 
Tod Yeuöoug, ANA Tou uiv Borep tivi dubAumria Tovnpä Guvioymwevog To Qi; oux EBeheig ldelv, tod 
Ser) 14 \ r 4 \ r rn \» Son 1,2 + m \ er \ 
dE donaın Tb oxorog! xul wıyvosıv omeudeıs Ta Aut, EuE uev dvayadluv xaradımeiv zov Eva Oeov 
EHER a O1 ’ r x m.‘ > - » yo! 7 3 ’ > 
aböyors de xal dvamdrrorg xriauaoı rhv Heinmv dmoveiuar mıuyv, ae d: meilwmv dung loyuceıy Audc 
CHEN, z Sa Br : = rn = ae 
peranelseiv‘ xaltor ye Eder GE ng olxelans alodeolanı Ducewg, märdov SE TNig xorviig, al 5 mbrıg 
\ ’ „ _ ES ’ nı ‚ \ ’ r $} ’ ‚ \ 
zov zaurng Zmıyvovar Önmtoupyov, örı dk Tauııv Thy Öpwmeunv ObTag Etextnvaro xzloıv: zul Yan 
my > r 2, 0 e Pe) um _ EN & - ei) m n x 
To dyrı Ex talıng EDaumactodn A Tod dvrws Ood yvWaıs: ob d! Tosourov Ameyeıg Tob Eriyvivar Tv 
ovra Osdv & x c - e} L = 1) [4 [7 4 M G \\ 3 > [4 a = 
ov, Örı nal Aus avayxalsız ı7 on auvdssdar mavia. Maıvonevwv y&p obx ameoızag obrw Ting 

Agsbeing Mvrimorumevog. » 

31. ’Evradda 6 miapog apoöporepov xıyndeis, moog To xoAdleıv xar audıs Eywper. Kedeusı ! zolvuy 

- x ’ ’ x ’ n ” , Ä [4 Sn - x ? 
rpWrov ev Bouveupais ralıng Tas oapxag arakavdivar, Emeıta d2 xaı xalduoıg mepdsheisav xal eig 
x v ’ - ns - ’ e} e} . « \ 
TO &xpov touroig mieoßeisav — Tovnp&k BE tig mepsixh Touro Basavos — Ent tosouroy 2Ideiv, Ds xal 
\ - Er er = - 5 
nv Wuyahv anobadeiv. AM 7 Öuvanıg ob Xpıorod, ümtp ob xaı amolaveiv eidero, zat aüdız rauınv 
> I > ‚ ser en ’ 0 TS 301 n r D1 ’ 
Evöuvanoüsa Avwrepav EpuAurre ıris tormurng Xoldasmg‘ Emei d Inaving Löoxeı tw tupdvvw ? Av Baaavov 
EA MW \ m yL Id En zu. d \ 36 x Y \ 4 \ 
Eye, Ausıy Ev zuv Mieldvrwv xaldumv, werameperv Ö2 xal aufıg mpog TÄV Gpoup&v Warep Tıya 
aluyov poprov Buotalousvnv Exileue. 

32. AM” oix Auedeı aou naveng eos, afıayaore wiuptug, Ep 


n n 3 \ Y y B - \ - % v HN ER N \ x nL2’y > D 
Omvexig Eis nv buymv Eoynzag' al ms yap Eueile, Dılavlammos Gy xal Toug Ousalovrag Avriöo- 


A y x Tr x v 
Öv AAmıoag xa 00 ToV Epwra 


r’r EIN AR S m ’ \ > Ei ’ \ d: ’ € - ’ 2% g do \ 9) 
SaLEıV ElöwWg, MADNV TOlWWUV Xu audıg RODATWS Ka EDATELNG LTEDDUOVUG TaUTNV MSUWGE 10 xal N 


SE ERENRT, ee “ 8 ’ ee ’ s \ \ Mer 22/E_Y > 
eng being amolauaaca yapırog * paröporepa xal WpxIoTEpx xatiorn xal TMV ExEivou Eöosalev AxaTa- 
5 er j ES q ey EN, SFr : er 
uaymsov Ovvanıy“ « Eidoyn ce, Acyovca, zul dosalı To Övoua Gou, moAuuuvnte AUpte, Orı Ebnyayes 
ie Sue, R TR E SR I Ei Narr er R 
&x TOv Avayaav iv buyHv mov xal Epplsw me Ex yEıpaz &4dpwv wou wmv Tv anv Öosav alerouv- 
av! xal rois Ödalmosı talrnv mepizmrovrwv. Kat vüv, pilavöpwrorate xUpte, zul Erı ou mpostnüL 
U 185 EN ee r Baer x Y \ \ n PR OR x 
xaL Eis TEAOg Evioyucov me xaraboleiv zov E/Öpov xal Tas ang Asmlnivaı yapks. » 

33. Obtwg oUv Ti Oelag maprupos ebyousvng xat zov anavımv bosalouens Oeov, fon tou AAlou 
Sa ’ > = A n ur \ mw rn n = ’ \ 
Avioyovrog, maurnv amodaveiv 6 drnaluv!... EdoLe mev wur Em mou ng molewg dihar Taurnv Bopav 

- x x x 23 x N ’ ! € ar 2 [2 y c - LER € [2 x 
olg XUGl xal MpOg TouTo Toug Önmmtous mpocerartev. Oi 68 ZAhovres xal üyın Taurıv EÜnovres xal 
N» a ı\ x m nf r - &) ’ ’ nm x 2 ‚zE x x 
nv YaLöpkv Hal ou Dslou TpOGWroU Pl; AMAGTPAMTOUGaV, wer" aldous Xu EXTmÄNGEmg TpOG TOv 
2 r E4 ec \ ’ an \.« >,x > r m a 4 \ 5 ’ 
öwnaloven Ayayov. O dE Taurmv Löwv xal Ws Eixos Exmaysis, To oixeim Bruarı xl aubıs Taurnv 
rapisrnetv, 00x OAlyous al TOv aymv Guv&öpous ToLÜWEVvog' xal yap Umehaubave mpoTEpov Ev Tolg 
yo \ T a E sı \ _ A Y ’ \ Ex 8 - [) nr er „m ’ 
lost un elvar et de xl Touro, aaa un mevror xal Os Öuvacdaı xıveioder, Eöoxeı youv aurı raod- 


LE 4 x x x - > [4 ’ n 4 x u y 3 ‘ ’ \ 
Sofov TO mpmydev Kal Mucıntis KVWTepov TAONg Öuvamems” xul OmWg Eyel, ännıbeotspov zareuavdave Kat 


30. — 1. roü ox6rov, F. 

31. — 1- xat deer F. — 2. tupavo F. 

32. — 1. &deroövew F. 

33. — 1. aliquid deest F, v. g. &udeuse x. T. ». 





10 


20 


30 


40 





10 


20 


30 


40 





[69] VIII. IA VIRGO. 169 


’ > ’ ’ ‚ 2.23 he y \ \ x > ’ v \ e e} ‚ > 
ovuv dv Budmaros Aoyn tabııy ? Emorsiro: meta de xal tabs olxelous @uvu Beovs is Exsivous eivat 
x yv Ki 3 nr [2 ’ _ ’ [3 sr 2 € x - e ‚ 
70 altıov zo03 mapudsus olrw aupbalveıy 77 waprupı Bepameiac suche, ns Hat rev Lyıavovroy 
’ » w 64 ) \ 6 ] ; x \ ’ x d ’ = GN 
xpeirrdvmg Eyeıw Öpäohar, fi, el ph ToUro, yontelaıg Tot xal mepiepyiais mpag 5 paveraı uerabah- 
deodaı. 
4 > EN mn > x 7 - \ N, m m Pi 
34. Io änep einev av 6 Ts aAndelag mpog aurov Hoyog' « Weudeig ag doEas Tod GoV voos A 
’ , ; ER any. z ar , SL 5 
yaraıoıng xexentan, moraıe. Ts y%p Arndabs dokn h mAavn ve ou Weuooug MaXpav Muu ATEaXopd- 
$ ee , : en 7 ER icon R 
xıoev' olrz yip Avamoditwy Grorysimv Tobro OUTE Meprepyiv N Mayyavelv, ar od Lavros Ocod 
Ei} 6 \ \ y ec L _ x x - es [4 E) sr ‘ 6 >. 
Epyov tod Ta u dvrm dog Övrx nudolvros nal Zwmv rolg mäcı mapeyovrog. » AM’ 5 uiv Tic AAn- 
ei x S D - R) - - j > 
Betas Aoyos obrws. 'O di mohev Av Adayodev, el um Ex Tuv Avaradirwv abrou * hewv, ÖwoLag Exel- 
yecov Wv, Dunn Erep & M Evvon A eineiv ns; Adndeiag Eyoweva, el uh Ta Tn avaı 
vos oysöov av, Hpunßn Erep drta A zvvofom M eineiv Ts AAmdeing Eyopeva, et m Ta Tin oval 
9 ’ AL, 4 h o \ S E Jar 2 6 2 cn \ ‘ , hen 
shmala Exeivov mposmxovra; ev o0y ourwg Emil Tols Öpwievarg eiye nal ol auumapovres alriw. 
re ‚ b R H 2 5 
35. °H 8 psprug oürwg alrols Eyovras xadopiaa Kal NV YADTTOY Kıvnaaon, Exelva Moving 
Bun.» eo \ m ’ m m > D r x 32 Y " N \ 3 r 
Eydeykaro, ämep 6 rov Heiov taurns xıyav vouv A abrosopta Xowotög Zdwprsato' alros yap Emnyyel- 
en ; av Bug er Rn R naras N RS SE 
aro Adyov xal voplav dıdovar, Avixa mpos Aysuovng xal Baadeis ayhnaovrar ol Ts mpDg Exeivov 
Tiszewg Zyöevor, Ol; ob. duvnovraı Avreımeiv mavreg ol Avrızeimevor 6 Oft xal Enı Ting Aylas YE- 
yove Tavixalre. 
a y ‚ F} m 
36. « ’Epol w£v, Zonoev, & dinaora, Emeıcı Öaupalsıv, Omums Erov ns Admdeias Exnimterv Edekeıs 
NE - N - ea \ - N - ’ nr [4 m € 5 x yr 
xal dmioreiv Em tols olrw xal Tugio To tod Aoyou ÖnAoıs Tuyyavaugt, xal taurx Enutov Gopov olowevog 
Nr RENT, R RS = e ee f IL r N 
xal wmv moAADv ausivw Ay yvooıv xextnelat, as xal Tv TWV ErapGtV eldevar Ducıv xul Erepwv 


Sn, -_ BE y 7 & \ nm ‚ y BEN n 3 2ı = e) B x 
drrou moAAOv Army Ovrwv, elta Ev Ev Tolg TolDUTOLg OleL EWÖOXLNELV, Eu GE Tolg a \ndesı xal pave- 


on 


- x e} - -! ’ a =) - > =) x x BEN ’ _ ’ >) , ent x x 
pois zbv ayvoodvrz Ümoxptvn" 7 oby Öpäs Ev Epol Tov Euov Evepyouvra Xpıstov; aA Alm xal mupt 
\ ’ ’ 4 \ FERN ‚ r Ei DR 2 r > k EBEN 
zul yonreiıs nad mepiämwv vmv Ev Ewol maıvomivnv Delay loyuv’ dmaye Ting Tolaueng Epesyektas' um 
en y x es IS r \ en > ’ _ x \ \ x nn \ „ r 
mobro olou, TO TW Weide mepınaumteiv To Ting ahnleiag Piss‘ To mev yap ooy ıyeldog uaxpav anein- 
. x 6 . n - - ’ ey 
Aaraı, 76 ÖL 75 Aerepag Ahmdelag Pig Toig BouAsu£vors mapeotı xaDopäv. 
0 7 - t ce LAN - 6 n - - ’ m - e ’ 
37. «Ilod y&p o0ı zwv unoriywv oil uwäwreg, MOD TV babdrsunv ai minyat, mob Twv aludruv 
en Su Es S a : 7 } 
of bluxes, mob rwy dphpwv xal av ouväcsumv xal TWy Ivav al mapaÄugeız xul ouvrpıbal; Tavız 
Bi J ar m N NY . “m 2 4 ee ia x Ce tt 
olyeraı, mayra Mpavıorar, Ts "peittovo; | Cuvanem; xai Deixns erMapbdong Auiv: ei mev ouv Shedeıg, 
’ m > ’ \ Es ’ ’ \ > B PS} 7 SPAN \ _ e) ’ 
roch N Andein, To Ts mÄduns GXOTos Maxpav dmohewevas' el 0’ oUv, AUrog EV TOV OIXelwv 
Zoywv Zyou, map’ My navemg "rk dayara met AR un öpyıkau, Avt c { van 
pywy &you, map’ Wv mavımg "ra Eay, meton, AR un Opyilau, Avixx yupvos xaı terpaymäs- 
’ EN m 6 m m - u m 3 ’ \ x ’ e.4r E) ’ 2 © 
B.Evog EM TOD Yobepou Tou TWV av eos ornon Pruaros xaı tous Aoyous Üpezeis OU MOvov“ MV 
DS ‚ır m E) \ rrz > \ BI 67 > 4 - ’ x \ ’ AV? 
dıenpkiw zuxmy AIR xal wmv eig Toug eloebouvrag eipydow deivov, Kal ce To un GBEVVUL.EVOV ALWVLOV 
>» nr u e \ e} 4 b} - x v x \ > 6 - - x R} ZA 
Erdekernı nüp, bs un Ehehraavra Erıyvovaı zov Ovrug Ocoy Kal dmostnyar Tol Hdaprod xaL Avatodn- 
ToU TUp0g. » 
7 : e e = 
38. Tobtwv dxobeag 5 mapippuv Exeivos xal Bekupag xaı un Eveyaov Av Toy Adywv Adndeıav, 
on Si - # m \ x Ir \ N} Ef \ G u a} n 
WRov dE Toy mpayparwv alrıv, mpog To xoAalsıy xal außıs Eywmpeı vmv MApTupe, waren Emitnoss 
TnG OINEING MaViag Avrimaloumevog, XaAatLOG Worep pas rüp A Kara mpmvous Öorep Ur= @Yepowevos’ 
ae \ m \ an \ n Er) \ ee D e7 ar 
Aedeı or zul pixpod Kal adroysipt tiunmpeiohen Ameiysro THv üylav' Öpwmg mevroL Ex TE TOU Olxelou 
re,’ 4 ’ x 5 In - , \ „ v . 
Akumıarog xwAußets, aurny xal ad: mapmeöldumı Tols Önloig xal xaıvorepauv TposTaTteı xoAuaıy Eis 


Tıuwpiav Talrnz EÜpelv. 





39. Ti o0v 70 2Zvreüßev; of movnpoi xaL mpoyeipoı mpog to xoAaleı xal Toig operepois ! Aul- 


E Geoy \ A esta IT ; } \ a N 
very Oeois, Yobepav xaı mıxpav why Buoavov efeugioxousı YuxeAoıs Yap yahrois 6Aov TO cuun mept- 
Außovres auvßkdrrousı mv Evreßdev tig aupxos Thy Öidraacıv, auvepihausı dE Ta dark nal Layupins 
AN Re, RO ’ er e N £ : e = Dr N 
hau TOD ammaros rhv Apmoviay mıtZouawv, &g ymdE Ti Epos rourou Aus ns Baozvou Eros ebpedni- 

tee] \ e ’ „_- E EN \ \ m 923 Q N ’ 
var 018” Örı xal ol maoavısg Eneice Imaßov Av Tas Wuyag zul obs Tv vOy © axouDyrWy EXTOg TEL- 

2 a Men >_ \ ’ e m > S\ SU plessigen 
Doug yevorıı' Av ai Wuyal AA obyi wat A wmäprus, Gig eymmaı, pähdov GE zul To ng admdeias 

2. tauıns F. — 3. 0 F. 
37. — 1. xgeittwv F. — 2. vovw; F. 
39. — 1. gerepar; F. — 2. voöv F. — 3. yevor &v F. 


* Fol. 222° 


* Fol. 223 


” Fol. 223 


* Fol. 224 


* Fol. 224° 


470 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [70] 


‚ = E a 
raploryaı pic, ayewis! tı xal dvavöpov Eradev, AAN Eppwueunv® wäv Enepe mv buyav, El xaı To 

3 U >: x Sr nd Fer \ \ En En \ > ’ > 3 wm > h‘ \ 
SWpa KATaXoMos Tv, Tov GE vouv Kviye mpos Tov Oeov: yelpas yap Emalpeıv obx MV 000’ Ophahmobs 
ARE, EEE RAN? , NE FE TER Ve an 
Uno Tob oxaıd mielouevn xuı oedptou Exeivou unyavimaros" Emrexaleito d: mov Ocov Koparing abe 
3 a4 \ n en PS \ n r > 4 .r Y \ \ E) 
enikabzohu xuı xouplanı "zuv 6duvovy xal Ti tolmurng avwrepav deizm Buckvou xaı Önummarbv Lv- 
teudey pavavar zur Ocov aAndn ampuyävar xal Tıvag mpog To Ting Ahmdeiag BAebaı yus’ 5 önta xar’ 
EuyMy Ammvräxeı TM Waprtupt. 

\ y m m m 

40. Averor iv yap alpyrns — Tns Bauuaochs ou, Xptore, duvapeng — deawmod Too Tuelovrog' 
avioraraı de xal Tols mäcıv byıng xaı Yardp& xahopäraı Evreüßev noyaploreı rw asowaorı Oew' 
« Eiyapıoıa cor, Azyovaa, momra av Öhuv xal Önmioupye, örı xal müdıs Ex Üavarou Eppusw pou 
wmv Yuyav, vat en Daumaaenv oou Eöeikw duvaseiav Ev Ewot. » Kat re: « Ayadorare, eig TEXog 
avrıhabod xaL Evioyuaov Tov Tng Euns Adroewg teleınanı Öpomov xar Tpos a! xaramaucaı Thy AAn- 
day Lan zul enepaotov. » Oürw Ti muptupog ebyomevng xal zov twv Ölwv buvovans zul Öusw- 

v Swnv x p z ISgEEADTURORZEUNDPIENTTE vv OAWV dj ns vow 

r ‚ 1y LES ’ \ x x m > ’ Dun DS j x \ 3 
mobang Ocov, ouvapmalsıaı Tolg Önmtors nal mp0; To Tiig Auebelag dvöpdmodov tov Movnpov xal nun, 
onu: Öxaorhv dysrat. 

N NR - Yyr EN GER LENTG ; een f y 

ıl. Kat ö5 zauınv idmv, Tod Öpwmevou Wovov EyEvero, Xaltoı yE xal mpdg TO vooumevov &deı dıa- 
Breyaı nat Erıyvovar Wanep Thy Hlcıv To) awwaroz Dyıalvousav, obtw xal Thv Delay Evepysıav, 
er > 0 \ \ n + we r j ALLER \ , ‚ \ x 
NIS opus xaı To Haupa Evmpymos, za amodsohaı mev To Öugoebi;s wpownum, Eieodnı d: Tb geba- 
abyvaı rov övra @eov: 6 d2 moAhod ye xal dei, waruog Wv nal Tais Maraıdraaı GUVIOYMWEVvOg TOD 
ER 7 Ne Een = RE, 2 er rn Bo 
ıeudoug, ODev xuı mähdov Emi mhEov Eyivero TNg Xuxiag Amep ns aAnlelas" do xaı nn Ev imo Tic 
aNndeing Eheyyopevog Ereipäto xal dxwv rauınv Ömohoyeiv, mM 88 ümb Mg Avolas xparoumevo;s Kaßtiero 
Aumyavov. 

12. EiT! aubıs Avadanbavnv Exvrov « Eine or », Eleye Moog TAv Maprupe, « Mg TauTa moleig, 
RE Wr Rn PAS , \ N er Und, 1 er, > , 
w ylvar; Kal aipyns Wv manywv merabarin zaı baölwg obrwg byıalvavsz palvr xal mavras Exmänt- 

x ni \ x x x ’ x ’ x v m Y [4 - \ ’ 

reis, val ön pa obs Deobg nal EumE Önmou Tov Euppova voby Zyovra, dig jaRpoo pe md: duvaodıı 
Br m Eat \ r er LM Br m ‚ * \ 1, IRESTES: | 
Eoxsybat, WG vor GumBautver To mereorpagat obrw Pads Kmo TWv yeıpovmv "mpog a Beitim' ei 
Ar, EP en NER 
oöv Heinasız To aAndes Aulv ELermeiv xaı apeleolaı av Mnerepwy Wuyav To mepl auro 2oradaı, 
Re: ee = RS , EN R EL 
yapız Eoraı vor map Muiv, mördov ÖE mape te Buckel zul aurois Onmou toig Beois" ei 0’ ouv, enei 
SUER ? u PT f \ BR ß f von > 
ob Öuvarov por, sg yE Öpw E5 WV Epyaln, wire wmv meloal ge nerabaleodaı une puhv Ebapxeiv pe 


DE are: Ru 4: - 
xoAugeıg Emivosiv, 77 Teheuraig Tiuwpla ru Bavarı) GE Rapxöwnaw" Tuydv yap Av obrws Auiv auubatn 


armnAaydaı ou TWv TE Erivomv xal payyavenv xulroı Ye ÖEdoına Kal ouTw or meptepyelaug Tıcl 


- ny > , Es - r 
Ypnsausvn, [woa ra audıs Opdren xaL Tobg mActoug Evreüßev Eiamarnasız m. 


Be - 


43. Oitw yev oUv 6 xuraparog KotpoAoyos Exeivog, Tols olxelorg ÖLevepyoumevog Öalpocı, PAURpOz 
= Rn 3 I BER r > ’ Cu sy ,\ as ’ = ‚ 
wız elvan 25 WVv Eieyev Eyvmpilero, Emeimep TOAAAKLS OD WOvov Ewpareı AAAa xal Munxoeı Ting Maptu- 
pog nepl TWv TolUrWv mOoWupEvng TAv Amoloylav, Wote ots Wahzlv oute Emıyvavar vera ye To 
> \ , \ 34.7 ER IE} m AN R] 387 2 see er 2 ‚ 
ahndes mpou6badern nv Epwrnaw, AAN Emanopuv 89’ Ois obx Möuvaro Erituyelv, Wonep Ev xUxÄarg 
zıslv Eaurov GuoTpeowv, Ta aUra xal MER TOv KuTOy Ötnpure. 
7 c nt \ ’ N ‘ u rg, 61 r \ - E} - > mn y ın a 
ka. H öe ye xahkımaplevos waptus’ « Ti misıoraxıg MEpt TWV MUTWY Epmräs, Mauvelöntog WV 
\ \ on Nor \ Ne NL aA Ein = FR au - v Du a - 
za um DeAwv To aAndes auvideiv; oure yap da To uaßeiv mpobaAir TO Ayvoslv oUTE 01a To EMıyvivaı 
\ ” x > er In} 7 „an 6% = ’ x x - [4 _ x N > ’ 
zo aAndEs Epwräs, aA Waren eheieıs Anbag Aaubaveıv mp0 TO Tiumpeiodar Aufs xal TMVv OlxeLav 
_,Pp n BEN , 7 \ m 3 m nv a \ \ > m an 
AgEbeıav GUVIgTäv, ETEl MOAARRıG Eyvog TV TOU Emod Xpıorou Ouvamıy, Ep’ ols ab Ev Duos xarL amav- 
’ \ P MW, h 
dpwrwg Ads erıuwpnow, Exeivog ÖE slepyetwv od ÖLelınev, Og xaL näcav MpOpAGLV TAG ng xaxoun- 
‚ n > - Er‘ ’ \ r Ei} n - Bra uPe £r 3 IN - ep: \ x 
yavou buyns Ayaıpeichan 7% Tiva yüp Aoyov Eyeıv Doxeig EuE bmolaubaveıv, Zv Ösomois olcav xaL Ta 
& ’ ‚ 3 ’ m r [4 
AvmrEota MAGyauGav, ayyavelaıg 7 Meptepyiaıs amorideohaı ev Tob amparos Täs mInyas, emevöusodat 
x e ’ & ’ ’ B ’ A ‚ 
ÖE To byıniverv Efatpvng xal peirtw palveodaı Arep xal mporepov; molsı wolvuv d Bouder, Emet ye, ig 
£ eu‘ r r a r > N a \ nm m , m er 
ÖpW, ErWy TUPÄDTTWV TUYYAVEIS' Emel Tiva ebepysolav autos * Tpds Tov amv Auubaveız Dewv, Waren 
3 ARE \ PIENMeS ‚ n + > 
Apm Es Öpäs mpog Tod Euou ebepyerouusvnv Xpistod; Taya yap, Av Eyvmploanev | ge eüepye- 
4. ayevis T. — 5. Spwuevnv F. 
44. — 1. Eyvwpioat iv F. 


10 


15 


to 
or 


30 


40 





10 


20 


30 


(79 
or 


40 


[71] VIII. TA VIRGO. 471 


‘ > Sg v v Jg 6} [3 - 3 ’ € Ip, nr . [2 I. ’ - 
Toumevov map” murwy, elmornev dv, Orı einorng tig Exelvmv bmepaymviön dosns" mposehde Tolvuy Ti 
5 m ER , x sr\ x r > ’ 4 3 r ’ y x > _n SEN) 
co den nat Exreıwov sou why dehıkv zur mäveng oluai ye Ann, ei mi Ti ye addo, nv adris An 
Nzıav ei de ye nal aemurdv Zubudeiv Bouinleing, rayd Tavrwng Tpopn Exelvm yevhon za nv? auoıbny 
’ 1 y7% 3 _ = - = ER r ni oo \ n ‚ 
ravıws kei adlav tod onu Beod. Ms ouv zw Tamurw vhaprını mupı üsx al Bein Tposavsyzis, 
\ n 3 nm De [1 € [4 \ . - P] 1 2 c 4 6} 4 \ ’ 
xal taurz Ev nal aoı Atioyupiin Zorava nv yvnawv; Euor yap, sg moAhaxız Elpnxeiv, Ta Tavr“ 
Nptorög Eorıv 6 zoo @sod ulos xaı eos, xaı oBx dv more mov Zuwov Mpvndeinv deomornv xal xUptov, 
a Ss auner ’ ’ er‘ m ‚2 SHE > =- 
xav Ösen Ei 0lov TE Wuptoug bavaroug ürep Ts do&ng Exeivon amohaveiv. » 
wen = > en 2 SE = 
45. Vrolabov 88 5 dixaorng: « “Opäs», Epn, « W yivar », Ev non Huum, « Öpäs, ömws Aus 
Bosdıleıc zu) Aavarı ge ayıov mapaneubar xol yap map’ Av Asp Epwro evn, Apuoeis aurr 
wele i 1. PETER TeRAT2p Zn BEpUIG Epwrumpevn, IP u 
obs Adyoug mom. » «OU Apansis », Eon, « Cinaora », Mh Wäprus, « AAN amdels, ei Kal MÜrdg dtr- 
Bamdeıv EBedsıs! Audc. » « Ms oiv, anst, Saba, yuvar; abrh miv yip Tav oixelav Aywmviln 
ouvıoräv Ookav xaı 5A ümsp tabıns ylyn, ra 68 Amerepe Eboufeveig zul Ti od coD Oeod Stioyvpı&n 
G ’ x En bi} > 0 E} X ck > [4 a 22 L y- 
nohastmsontvous rupt, xl tabra oox Evraüße, AAN” Bomep Öveıpmrrouse Erepov tıva merdovrz alovn, 
&önAov Te aut Ayayij, auviotwWax' xineise Anäs wuluaönva deöiten: ei usv olv zov Bahlv Umvov Tris 
> ’ >) 2 ’ \t m [4 > er >} x ’ „N er - - ’ et 
avoLng Amorivakumeun xaı Tr Tormlrns Ovampmsug Extüg Yıvonevn, mposeihouse Tois Heat; Auasıs, eu 
A \ ’ u BOWENE 15 < x , a7 Der) 4 ‚ r \ BER) 
Av eis mpds navra" ei d’ olv, Gig xal moAddnıg elpnxeiw, TH Saydın Tınmpia mapımeubw, xal Tor 
a. x © 7 v j4 > m \ . 
Av ruydv Aus Erı maßnen amerleiv at xoAaßev. » 
[7 7 3 er ws 
46. « Orı mv owv », A jäprus Eon mpds tov Öixdlovre, «ei mn Ts nAavng arallaynvar 
y er 5 = A 
Bekhosınc al ns oT dtavolng tobs aolg Heods Amonrüceiag * ai To Wova Lavrı mpogeldeiv Ve, Ti 
15 ns s : ; De 
> n % S\ X - nn ’ \ v a \ n sr e) - - u [4 ‘ 7% 
zun Ömdacn Npıorw, ebdoxtasıng, Ta Eoyarz mean zul Ölamv Öwaeıg Ev TW Tg YEcvung mupl, OnAov 
Zueidev, dp” By! nat yo Zyvms eis Eu: Aaupasioy m Eu reksohevrwv Oel, Tov Euov auvisrnuu 
’ & - m - - v 
Aoyov. “O yap oürwg ebepysruv »avreüßev Eaurov av OAwv Önwtoupyov mapıstav, euönAov ünrou 
g \ ‘ [4 .. e} - ’ - B > N A ’ sn, 
Örı xur xoAdleıy Öuvarat, Xav Ev Ti TapOVrı Maxpodunmv DaLvnTat, Ayadds Dy xal mavras EBEImV 
= \ - F7 B r A 
swähva xal eis Irmiyvmav Adndetas EMeiv, Worep üpu xal oe, el BouAndeing Emıyvavaı zo adndes 7 
iR > ıyr x 4 [4 > ‘ ’ - A \ mn x x ’ [4 
=i Av dmeiper zov mare Öuvanevov, denelong Ewob, yavar aoı av yAv; Kal mpos Ta xarnrard Ge 
wabeng drabıbdosıev, home dpa zul zov Anhiv xar Abeıpav nadeiv Eyvaxunev map’ würob" to de 
L4 > - 4 x p Ban N > Le > ’ [4 / 3 [4 x 6) [4 
yE we dnoßaveiv, Xav un mbrds Emeveyans, AA A Ylcıs Tavrwg Emoiseı ot, Tobg olxelous 
Rd E} a ax en 30.4 m + LEN \ ) en e4 A 
yulartouse, WoTE, xAv MUTog xAv Exelvm tobro mowiante, TO euor mohewvov rAnpwönvar aunbnasera 
ob vko obwmarne yworsheion vernoeraı Tavews TOO: Av Ovrws Lonv Emaveideiv at Tu O:w wou 
TeBEoWpRETOE TE wR ee Tas ufeas ei sea ne 
Sr: 0 B A _n EN, > EN x2.r3 ‚ Ohne, on 
Evreußev MAvTWg ouveoouaı xal TNg Tap’ Exsivou eig TO Ölmvexss Arolmusonat” yapäc. » 
- di 5 mn \ a m \ 
47. Obrw u!v odv 4 “uddımaphevos uaprus perk mappnalas dupiboug zul yuaung elssboug TAV 
6 ’ ‘ v 4‘ ‘ [- 4 € [4 > , \ = DJ 
oinziav ÖmoAoyiav Eumpoodev ravrmv dabebamsauivn Banep zig eiornnzı OAuurioviang, zov Ting Öt- 
, ; De 2 a SE Be re Sach ; Ne E 
Karoauvns GTeyavov Zudeyoufvn map& Too Otxatou xprrou, zov ümsp Exsivou Bavarov Ümonevouge. H 


r DS 


BE ye gauın buyn, 6 evayııs Öixaaris, doa xaı Bein eis ınV dsuverov xupdlav tabs Adyaus debauevog 


e} 


>r En \ - bo > ' eb} 4 »r ’ n\ - - \ nd &} [N Nu - 
EEwyroüro miv Tn Ns aAaloveiug Emapası, Eeralsto 62 7 Huno xal müp Mmonahheıv Zöoxer Tov 
en \ r er PR 3 = 
Spdahumv nal Epos Tous ouvovras Guvey@g Eniorpepowevog Elzyev' « “Opärte, 8 Tapövres, Tob yuvalou 
, es) ar = „ \ 4 Er y , n ’ ES E0 A 
zobrau To Avaıdeg: Öpäire, öndang iv tuyyäveı Ting Aspornros map’ Auwv, Ömoous 6: Mumv Karayzeı 
Tas Aordopiag * xal AytıppmropsVeiv meipätaı xal dLönoxeıy nal MErauepeiv Tpos TV oixsiav Apnaxeiav" 
’ x T: > u. > E) Ban > ‘ , ” ’ \ [4 OL Su YET ’ 
zobrwv dE mavrwv oux &hAog AAN” aurog Eym ein altıos‘ Hrlavdpwrin yap ypwpevos zul Gr Aeporntos 
h De a N , } N, : Der I: 
xx ouumaheiag EBekwv zo yYpxidtov Tourou Tmeptyeveodar, eumatlouat Te map aurou xal xarayslop.aı 
ERRG \ or OR Sien mw 2 , be \ auay Su8er An Ser) Mare) 
00 wa ThVv Epopov Ölnmy zuv ayerspwv Heuv Thy Eumv Expüyng, YUvalov, Eoyırnv amopaaıy, 
{ ; e 3 Su ? 
aa xD Eloog coı navrwg Emioronioet T7v YADTTav' Kal TOTE yyması Gays Tov TIg af: TApPRppDmUvng 
Xaprov. » 
N = x 
48. « Eikatunv dv », A wäprug Epn, « Toro mor Tayıov yeveodaı xaı mpOs Tov olxeLov Ertaveidstv 


> D nz: ’ Nase 4 n \ ne N - r r 
we Ösonornv. » « levnosrat co », Ynalv 6 xaxıarog dıxaarns. Kat ro0r eimoy Tols Öntorg neisler 


2. tov FE. 
45. — 1. 2de)eıv F. 
46. — 1. ap’ & F. — 2. dnoladoaı F. 


* Fol. 225 


* Fol. 225” 


* Fol. 226 


* Tol. 2267 


472 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [72] 


B - ’ _ _ - _ z = 

Keywv" « Adbere zauıny zOv Zuov marpav Gpbamv ob ydp Blms Avkyopmı Toraurmv olsav öpäv" 
- ’ ” 

xaı Ta Eigeı av Taurng Aueheode xegainv, iv’ olrw TRY EoyArnv GiwmhV oiwrioasu oux Av Suvndeln 

ASTENt > 3 B 
xura ev xoı Baoıdkeug zur Aumv mora Biaaprung Yheyysahar. » Taih” 5 pınpog Exeivos zul 

x 5 B 
govınaz xeheUnug nal Avaatas Myero narnayummivog! zul Artnuevos, Zoyarnv öpkisas alayuynv, 

98 x £ es x x x er 2. > 4 N} ’ x ‘ 
ven Suvndeis repıyevesdar ynpxıäs yuvarog zul mpds To lärov Erayayiodaı Bovinua re xaı aebaau. 
49. °H 82 xuAhımapdevos mdorug ToOTepov mev Tode Önio imsauevn dov 1p6 06 mO 
9. © auhrımapdevos maptus mporepov Ev Tobs Ömmlous uirmsanevn dolvaı xxıpbv TpDg To 
dendnvaı zod övrws Qeod nat Aubonevn mökaro Wewmv yevdwevov, To tauıng Bekduevov alua, AvWmrepan 
2 3 R = Se ra L EBD Anl 
yEv yeveodaı room | zav dpymv te nal Ebousiov TOD oxoroug xal tig abrob &okng TuyElv dsımaaı?, 
3 2 \ - nm v...t - y - x r E TORE. \ 2r 12 
Ereıta ÖE nal Tolg mviXalra MEIpm{onEvorg YpIGTIXVols AvEaıv Tapapyelv xal maong abrobs Ekeie- 
NA ’ x ‚ > ji IS x \ - 3 en - ’ z x at 
abaı Öusjepetag TE zul Kanes, 00 junv 62 aA zul Tols Ev öl zw xooum olsı zul alroyv Tposxu- 
pi  movov Oesov yıyaszovsı. xal Aurpeloucı xar obrw werk Thv ebyhv Emi Tois mapeAlotcıv 
voöcı xaı uovov Oeo ous h 0 ! nv € Erd 
nm x ’ n ’ B x B2 > ’ 3 ws ’ x Fi x 
aywaı nv Teleuralav dekanevn mAnynv, mov Tis MMAHTemg dveiiaaro oripavov. Kat obrw yepalv 
BR, PEN = z UNE HE c BER SIE. ’ a are 
Ayyelmv To tauıns Deiov myeßua mpds tov * marepa Toy purwv aunveyon Oeov, yopois ayyeluv re 
zul Apyayyeiuv zul tiv Aoımiv Öuvanemv GuVveodmevov, Xal TOD axporirou Amohaueı ? zay Eperov. 

- x nr - \ ’ ’ - 4 \ x - ' - 

50. To öE ye helov xal noluahdov Taurns ala Werd yE Thv dxroukv is Tuniag neyalng ZpL- 
Griavot Tiveg AvEÄoWEvoL Xdxelvnv aUdıs MÜTlD GUvapuosavreg, Ev Eronm TOnw narelesav: bmeppun 
ns x ’ vr ” ’ - e n ’ ER x - - Tr 
BE zıva mar Oauparos asın Entundstong vng lepis mapnaololßnge xeyalfis' To xarappeusuv Heiov alum 
En Ting many Mpdeuoe Ev TTV yNv nal Women andyyov denne‘ tobg ÖE Ye Tapovrag xal Opiovrag 
Tpoog elhe ul auverdovnaev: ob uhv dE aa xaı 5 dnp eümdlas Eminpundn Zevns nal Buumaaric. 'O öE 

on 7 u > G 6 m x ’ ee DR ) - - 4 x BET 
ye Ahıog Avmdev Worep Emioruyvaoas ın waprupıxn xal Dein apayn 29’ Ixavais tais Wpaxug Tüg Lölag 
nk EN } ! » \ > ‚r \ ‚ + Br “a EN E’ 
RXTIvag ATMEXpUVE Kal Eri yE mv Emaufov nv aruyvornra Lopov mepiebarkero. Obrwmg olde Sokaleıv 
Oeng Tobs aurov Sokaleıv TPONpnWEVvoUG. 

= v m 
51. “H yev olv xaddlvınos paprus "Ia ourw Eevus xt brepgung Bıwoxee, mamep 6 Aoyog ümeypabe, 
\ u x K 3 [4 ’ [4 x x £4 x x > ‘ bJ Eu 3 x 
nal ourw Tov Ting ablnaemg Öponov Teltsuan xul Tolg Öparabg al Kopxroug Evreüßev 2ydpods xarzı- 
N) \ \ \ - = ve 5 , r 2r m \ m Bene 
Syuvaoa zul Werk weleurhv Tools Tols Tuv iamarwy Yaplauacı doganheis« mepds ou @eod, obrw 
v enoder Eravmde Lunv. Meb’ Üorepov d2 rapa ou zuv ebsebiv Basıkdwv, Avixa  rupxais 
wev Eobesdn Tg Auebelng 77 Öuvansı Npiotob, 70 zig elgebelug dE nöyase wis, mpog Thy Obwrarnv 
Avexonichn Kuvaravrıvoumohıy 10 tabıng mohua0Aov Aslıhavov: xal vaog abru Löpuvdn mepınaddhs zul 
Ev au) xarereln, MoAAAG TWv lamdtmv TOIs AUT MPOGEPYOWEVOIG TIOTWG Zapırag AvubAuLov. 


Erel 62 xpluacw olg olde Geos H mals Eu Tois Iradoıs, "Adsklou ev, 0b Zmwvumos 


D 


a % Ar ee 2 ne RETTET e 
Ayyekos, nvıxadız uns rwv "Puuatwv Ereiinuuevou Apyrc, tov töıov de adeiyov "Ioaaxıov rauıng 


Er ’ er x x > ‘ - r > v - o. kJ 7 
Efoorpaxioavros, ümav Ev TO nahdog Ameobn Tr moAewg, Öcov Ev olxoıg Auumpais, Ocov Ev olmarg 
- > Pr x m v 
lepoig, 600v Ev elayscı gewveloıs" aby Tobroıg MäGı xml ro lepbv Tewevog Täg waprupag "las Srapdapev, 
’ 2 m - - ’ ’ z x - € 
emı 77 rwv Mayyavov wovn zo Betov rabıng Astıbavov nererißn, *Aviaa al audıs Oedg zols “Popatoız 
Tny TO dneöwxev, 60a xal GMapaxTag xopuxas tale Erdungas tabs "Iradoug, vis abTOXpaTopıRy< 
“pyiis tod MaAaıoroyov Miyanı xareyovrog rag Avias. Wosrov BE tig Baoıdeiag duudoyog, obu.evouv 
Dr [4 x m x - ee ni” ’ e\ x \ [4 > n [3 . x 
ins yvauıng za Tr mepl Oo delov Gehag Öosng, yeyovev vlos 6 neyandeng za meyas "Avöpovızog, TO 
_ E ’ € ’ , x 6 e} ’ > B \ \ 4 x 
Tg Ebaebelag Wpatorarov arnpıyua, TO Tg Exxhnalag dapahlsraroy xal mepıxadiic Eöpaiwua, To 
‘ Er \ , ’ ‚nm E N 
maong Apernis xal xaloxdyadiag meplöotov Kxovsua. 
-r -_ ’ m 4 b} - - 
53. Tavıxadra rotvuv xal 6 napbv m Bela Moprupı Aoyog Eypapn, Tou ypdıhavrog Ev Ty Tov 
- - m 3 \ \ ’ 
Mayyavov mepıxadlei ebpioxoufvou Won, Zmeiöh TO Tob ypovon WAxXos T& MEv bmouvimara, Öse 
> 7 nm m x - [4 [4 x 
Eypaon TH aprupt, toyuse dtawhetpm, To 8: Tabens Helov Aetıhavev obx MöuvnOn Auumvaodar, za 
-_, > e - Br € Er - x 
zalr' Evvaxoaiwv HitanDv AUxamv meplöpsudvrwv, outw To) @zob TAv xaAlivızov uäprupe xal po 
m m Er ar - am . r G 3 ’ y, 
Twv Ts ar aEwg Aynvmv XAv Tols Ayaı xul Merk Toytoug dokdsavrog, BEIXvUvTog olumı, Claus Eruye 
rap aurod dosns A Hein Tauıng Wuyn El yap 5 mnAıvos yodg olrw xal Emi Toanurov Edokdohn, ing 


En n = e = Z 
EMI TUGouTotz ypovarg movovob xal Eubuyog elvaı doxeiv, — 65 ye xaue moAlanıg Ebeminzev, ds: Lmvra 


48. — 1. zamnoyunevos F. 


49. — 1. zoınsor F. — 2. dfinoeı F. — 3. Arorayeıy T. 


10 


157 
or 


30 


40 


EEE 


or 


10 


15 


20 


19 
ot 


30 


or 


[73] IX. BADEMUS ARCHIMANDRITA. 473 


Er [4 - x v 2 / \ - - [4 >. 4 ’ 
zovrov Asuodmsvov, AGtvEls TOUS Ovuyas Ey0vTa — xml moMhais Tals yapıcıy Eikapmpuveofut, Toang 
3.N > - x e \ \ - nır b} ’ x - > .\ x <} , Er} a -_ nn 
eixdg Ewvoriv yph mh kepdv bughv The doing Amolaueıv mapa Osod; Eym pEv olmat, oux Ayyelındg obd 
> - [4 >. 2% \ \ [7 = \ - ce [4 4 ec x ’ are £ G 
Apyayyskınfjs pövov, AAAa xal yepoubırnis zul Tav Obndorepwv raymarav, üg xaı Ex dei:nv Saravaı 
dia maphevog nal maprus tod taurng vunplou Npısrod. 

- 7 mn [4 _ x 
5h. Tayıng rotvuv Aueis, Ovor Ev meheksı BowAonede is doing yeviohmı co, nv Apernv minw- 
\ \ 30% Pr x \ \ m , Ss r Ye3 \ n & Y m £ 
wen xal Tv now" zul yap xaı vüv mapeorıv 5 Öwuntng nat EyDpos TV MWErepmv Yuyav, 6 
EL CHR 30 r IrEake. + DS Kos Auiv Inch x ER een 
an’ Apyns Avdpwnoxtdvag dıabodo;, 6 Aopktwg Ömverig Aulv Eraymv zov moAewov' El youv eDeAnaunnev 
” Fe re SRG N = een = ; 
vırnral ob rovnpod gaylivar, To Eumoätuv * Earaı oVdEv: al yap mpWrov MeV TAV TOU Oc08 xerripedn 

G - (4 > x x x > [4 € Cu} x - ! \ > nm r 

yapıy, Bondoioav Auiv nal mpos TmV Exetvou suurdoxtv bnuhelpousav xaı 77 Mister xal EArtöt har 
\ı r - _ - n m 

voousav, Imeıra Öl xal rhv Belav muprupa | Auiv ouvepyoloav xal zov xoıvov brep Aumv duowWmou- 

N ß a ENT f \ \ x S = fi \ A, a) 
ouv dzanornv: ANA” ode tod Aoyou Yevnmevov xal mpög Tov Ti awrns Aeva To ToU Aoyou fartov 
yaıuonı BouAouevov, ödıy' Arte dei me Moog TMV Östouaprupa phEygasdar. 

55 ’”Q 6 4 » ‚ eve ’ Nr ’ ec mr En ng \ \ 

5. ”Q oebaomusrarn nadlınapheve uaprus: dei yap pe ds mapolsav se mpoapwvnsar wat yap 
dopatwg Aulv @s MIOTEVoWEy TADEL" m TELLYV mandevmv ayıaioun, © KaprUpmv evhewv Wpdioue, 
© doxntov Evrpüpnun yapıcotarov, W vospäs naong ve xur Being Yüceug lsootasıe, ÖEdeso Tov 
mapdvra Adyov, öv anı! Warep Ti Cipov TpOCpEpou.EV, ig AaRnTiRng FOL xal maprupıxtig da Nptorov 
3 1} \ ’ [4 \ &} ’ ce BR c [4 er c - r ’ 
ihosws a mahalouard ze xal Aywvisuara ig Zvov Inropnaavres, xal Wemv Auiv duswmeı yeveodaı 
A - 2 CT \ [4 > ’ 4 ’ - \ 6} x u 
dv Tols log Ayaaı zul xamdroıs Ehepamevons Hıhavdpwmoratov xupLov, vv TE xl Ei Toy almv 

Nahen 4, a ANUBEN RE P Aalalen EIER f 
ov weldovre, Iva al mavres Öuoßumadov ruv Emmyyelpevav dyahv Enırujotnev Tr aurou aawWawrta 

\ 2 3 \ \ PR nu \ ER 
zur yapırı, & mpemeı maoa dosa, vıuMm al TposxUvngıg, adv TO Avapyıw abrov Marpı xal a mava- 


’ x 3 - x - ’ s \ mn - yr 4 
ylo xar ayadın xaL Lmoror Ilvednarı, zi5 ToVg aimvag TWV MLMvmv. Aunv. 


54. — 1. päprupav F. 
55. — 1. öooı F. 


IX 
MAPTYPION ' TOY ATIOY BAAHMOY APXIMANAPITOTY. 


1. * "Ev to axıpS Tüs Tekeımaewg TÜY TEraapARoVTX Aylov maprupwv, auvernpfn © 
5 5 ge , \ es Er e \ \ r > = 
&yros Bidnwos 6 Zoypandgirng Guv uahnrais ndrod Trio EnTa zul nuTerheichn Ev Qurarı 
n r e ES N + eK AN nr £ 
KATR AENeuotv Tod Baoıdewg Ixrbmpiou. Oeuzro dt oJros 6 &yıog Baönpos 20 Toren; 
r 7 r RT > R N = = ” 
BabAarır, Yevous TMAoustov caodox DrAPYWV' aEmdeis d8 Tg MoAıreiag TOV LOYaY@V, 


z \ r ‚ ’ B - E} N r v' n 
TAYTL TR VURAPYOVTL AUTO Oudverınev TTWYOLS DR OLKODOUNGAS WOYAGT'NDLOV eEo TNS 
L ü v \ Da ($ 


1. — 1. praeit un zo abo n’ (scil. aprü. 8) V. 


PASSIO SANCTI BADEMI ARCHIMANDRITÄAE. 


l. * Quo tempore quadraginta illi sancti martyres interfeeti sunt, com- 
prehensus fuit Bademus, sanctus archimandrita, una cum septem quibusdam 
suis diseipulis, et regis Saporis iussu in carcere conelusus. Bademus autem 
ille ortum ducebat ab urbe Bethlapat, ex familia admodum divite. Cum vero 
monachorum institutionem sequi coepisset, omnia sua pauperibus distribuit. 


* Fol. 227 


*V,Fol.191 


* Fol. 191 


AT7h ACTES DES MARTYRS PERSANS. [74] 


moreng Enahelero Exeise iv auto, Ev dması oroudclwv ebapenreiv To O:B zur 0 Hiinux 


B 


Pr 8 5: * ’ , \ 3 ’ r ’ . Pr nr 
abToU AnpoDy ?* mV yap Ting Yapıros var Anlelas bmieywv 6 avno nal axelog &rdoyfig 
Eruyyavev vod OcoD,. 

fr z Are Mer nn 2 , . 5 2.18 Ay 
2. Odros ov 6 Ryıog Ev FT Hpovnssı aurod rn Heia not Tereix avAdey eis To Öpog 
m 7 2 x , ’ 4 r r > - x ’ + »N,r x Be 
wod Kupiov za Aureoanvosev iv Toro Ayla aurod xal ebAoyiav 2dekaro mare Oeod 
69 ’ m EJ r = m er ’ n \2 G * % 
* Fol. 1917 SOTNp05 aurod xaı Eheioaro To reoswrov " 70) Oeod "Ixzu6b. Ovrös dorıy 6 KrTarepders 
ix OV &lumov Ev Toig xXaıpois Auov Amd Tig Teieing Exelvng Copns TOV Ev doyn reieıo- 
2 r [4 ‘ m [3 m m er ee r 2, r 
devrov aylov uapröowv Earepeohn de dıx Tod alnaTos TNs pays aurod Tod Aylou ıı 
A [4 > es m m « er O5 "4 bJ r ” A) r r = R f x ” x Er 
YRDVOTnS Tod xAnod Muay. Obros Eorıv 6 üvrws Allos Mioröc, 6 Aaroundeis dmo Tob 
2 Ra ler a SE rien 7 ; Z > on 
opus T&y ApyMlev Tisray npr&yn Yap Em mo puotnpov, iva yevarzı mäGıv iv 


sornpias 600%. Torasranv yap yevvalay AV mpoXipesıv MuTOD Tepl TO Maprugtov Eme- 


x er d x m ” x „nr e , « x , ‘ x x 
zu. noAuopod dız Toy Eoyav zuhapov Edsıkev Exurov, dc un Öbvaodaı Aormov Tag Tovnpas 
r 5 ‚ > , "I n E23 sr » e 
mpXlsıs Avrooladuisar eig abrov. "H yap Aprayh Eidev XUTov, xx Enuyev ı Emidunie 
R ’ ‚ \ ’ ’ e - [2 r ’ 2 ’ € 
eheioato auTov, al Eredeurnaev 6 Lauwvag 6uolws Karavoisas abrov, Emronln' 6 
x ı ’ ’ « , ‚Rp - w ’ 2 ” , ’ x 4 P 
Ypuoos eidev aürov, zul Amerpöbn" 6 mAodrog Evebieibev eis auröv, zul ouverpißn Txpeußü- 
2 DE TORE ER KE17 \ Kr z eo «8 r ’ , 
"Fol. 192 7 adaLovie xaretdev' " aurdv, zat zarendkoln mapaur Vmeonpaviz avropdziusev 
Ba. x , 7. 6 ’. [3 r ! r [2 ’ ’ 4 \ 4 [4 
AUTOV, MAL Srarenvoln mapeudd" n bunAoppomivn naßöpacev eis aurov, Kal &g Kovig Guve- 


2. mInpoiv V. 
2. — 1. xadiöev V. 


Cumque monasterium extra urbem aedificasset, illie residebat, studens in 

omnibus Deo placere, et quae divinae voluntati grata sunt, ea perficere; 
erat enim vir ille gratiae et veritatis plenus, et divinae electionis vas'. 

2. Hie igitur vir sanctus, divina quadam et perfecta prudentia ductus, 

ascendit in montem Domini et habitavit in loco sancto eius, benedietionem- 

* Fol. 191v que accepit a Deo Salvatore suo, et aspexit faciem * Dei lacob*. Hie, qui 

nostris temporibus fermenti loco relietus fuit, ex perfecto illo sanctorum 

martyrum fermento°’, qui ab initio perfecti fuerunt; eius autem sancti viri 

caede ac sanguine nostrorum temporum imbeeillitas firmata est. Hic vere 

lapis fidelis seetus est a monte * illorum, qui a prineipio fideles extiterunt; 

aptus enim fuit mysterii causa, ut nobis omnibus esset salutis via. Ita gene- 

rosum et constans propositum in martyrio subeundo praestitit, ac talem animi 

ardorem in Deum ostendit, sieque ab omni sorde, labe ac macula purum se 

praebuit, ut prava faeinora adversus illum nihil loei habere possent. Rapina 

ipsa statim procul ab eo fuit; cupiditates omnino extinctae nihil contra illum 

poterant; mammonas eius virtutem cognoscens, obstupuit; aurum se ab eo 

abscondit, divitiae statim ab eo spretae sunt; arrogantia confestim apud illum 

* Fol. 192 fracta est, superbia in eius conspectu * subito humiliata; tumor et anımi 

elatio, ut pulvis, in eius oculis eonculcata est: paupertas vero ad eius pedes 


1: Io., I, 14; Act., ıx, 45. — 2. Psalm. xxır, 3-6. — 3. Gal., v, 9. — 4. Dan., II, 34. 


1 


or 


10 





or 


15 


or 


10 


[75] IX. BADEMUS ARCHIMANDRITA. 175 


. ‚ [4 \ x ’ - ’ N r N. m e ’ 
random n pevror mevix Mepi Tous modus abrod Emayn AuvZusı OLodou nah Toaorng 


> 


= S; > as ’ ei > 3 Nas, SR 7 = Take S }, 
mais mAeupals aurol mepiesptyyon A re arndeın Er’ alrov averelev zu 1 O1Raıoauvn 
N, ’ E) r € ’ r ’ r 6 ’ m » 
uexuev eis abrov, A Ayırın auTOv mepuentügaro zul n elonvn AATepiingev AuTOV Kal 
v r e r b - r , er r \ rn A er 
Eyaupev’ 7 d8 opovorn Ev TA RAR AUTO enureuhn' Kr TAVTWV TOV KATY TG 

a e F n Z B n 2.3 ir , 

dtxanosuvng mAdeng brfpyev 6 avfp, Toni TE auraL Ai Aperat Evazouy” Ev auTo, Emeudn 
ae; #2 A 2. > % ar 2. Are ER B (z) Ir a R de; # a er 2 = OR N 
h down is ebwding wis buyfs aurod bmepbaddovras z2dexdorny EUHpaIVEL AUTA, Kal 
TOV AAOTOV AUTOD TÜV ay2Hov ndewc nohıov. 

3. De 0) TETOAWnVLaLov yD0 el) a ereongev DOEOENE \ ; 
3. "Os olv Terpaumvualov ypavov Ev TO Össnwrnpip Emoimsev Osdenevos Gbv Tols 
ERTE Anraie adrod. Mıkduevoc xt waorilomevog Guveyas, mAvra de moolünmg 
mra wahnzaig aurod, Mbopevos xxt waotılopevos aUVveylws, TOVTE meohunmg UTO- 

+ \ 2) x ” \ m ’ ‚ 3 n 5 
EVOY dx av "eis mov Küptov Ira Kal dia TaV Tlorıy is Admdeins aurTod, nv Tıg 
’ E77 6 ” \ 7 63 [A r [72 - ‚ 
arT’ Exeivo xXıpod Gvonarı Nrpsav apyov tig Tökews "Aploy ruyyavov oUTo@ Aeyonevns, 
> NS > n r x 2 ‚ a ‚Re x Pa 
Evopızg d Bnöyepun. Osros Toivuv 0 Nngsav ypıorızvos Drapymv Avayatler TApx Tou 
Bxsıkewg Tob Tposzuvnszı TO NEO, UN BauXop.evog d: Ahernoaı may Tiorıy Tod Xpıorod 

5 ‚ d > 07 \ \ \ \ > > 

Ev Öeowoig Yevonevog AATdrkeiatos Eruyyavev’ Üarepov d: yauvwdeig Toy Aoyısuov KuToü 
\ \ en N ’ n 7 m z r N \ \ z 3 r 
Kar mrondeis TYi xapdia auTod, deidia Tod nagrupiou zparmeis, dıa Tas meRoVaag Emk- 
yadaı airo av Barodvav avzyaıs ob swveoovnsev Eos rERoug TA ayahf aurod ap, 
N Erreßöungev MEAAOV ToV TOOGAALOV TOUTOV KTNoRdxL 7001.0V, AMOpUyYWv TS Anubeıs 


\ 


J R 2 AIR eL D r af , 26 20) P m 3 4 af ON 
TWV DAOKVmVY. 1 A OU.OS AMDOTEDN. Ey LUODLEVOS 0 AUAL0S, TWV ERATEDOV ETGEWEGEV" KL 


x ’ x 5 , r ’ - r 
yap iv eis Ociv lwnv Amödeev, Amopuyav Tb WapTÜNDV, TOD AuaMou TOoTOu OUX 


2. Evotxouv V. 


omnino fixa et corroborata est; mansuetudo latera ipsius fuit amplexa, veri- 
tas in eo exorta, et iustitia erecta; caritas illum amplexata et pax osculata ! 
eoque gavisa est; concordia in ipsius ovili posita, omnibusque iustitiae 
fructibus vir ille plenus fuit. Omnes hae virtutes in eo viro habitabant, 
quoniam odor suavis ipsius animae mirum in modum singulis virtutibus iu- 
cundus erat, et ex illius candore animi tanquam fructum quemdam libenter 
percipiebant. 

3. Cum igitur quattuor menses in carcere confeeisset una cum septem 
illis discipulis vinetus, alllictus et assiduis flagellis verberatus, omnia prompto 
animo perpessus est, propter suam "in Deum spem, veritatis fiduciam. Erat 
autem tempore illo quidam, nomine Nersan, princeps urbis, quae Aria dice- 
batur, in territorio Bedgerme. Hie Nersan, cum esset christianus, a rege 
ipso cogebatur solem adorare; sed cum nollet contra Christi fidem facere, 
in vineulis detinebatur. Postea vero animo remissiore factus, et corde pereul- 
sus, martyriique formidine detentus, propter tormenta quae violenter in 
illum inferenda erant, non ita ut coeperat ad extremum usque perseveravit; 
sed mortalis et brevis huius mundi amore captus, tormentorum augustiis 
suceubuit; sieque miser ille, cum utrumque appeteret, ab utroque exeidit. 
Nam divinam vitam perdidit, martyrium fugiens, et huius mundi volupta- 


1. Psalm. Lxxxıv, 11, 12. 


* Fol. 192r 


377017 192% 


* Fol. 193 


* Fol. 193+ 


Fol. 193 


* Fol. 1937 


476 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [76] 


Arunauney, Ag Imiysiov ÖdEng konadeis. Tv y&p Tod mposzaipou xxı Emıyelou (acıde 
TUARUGEN, 15 ERUfEr ons pATVEIS- fl yr POGAAILD yEr TLKEWGS 
x ’ [4 * nm. r x x - ’ ’ x ’ , en e ’ 03 
Tuuy Ayamnaas "nardov bmep Thy TOD aiwviou al Eroupaviou Oeod, WuoAdynsev ToLelv 
\ r Pr > z r ’ \ fi EA 
0 Hednua Tg amootasing xaı bmeixeiv eis mayra za Heidnara auTo. 
” \ = + een R Fi \ ni 
BEE OERDE Eyvo raura 6 Bxaoıdebs mepl oo Nnock, eyzen ep x2L TAPRUTE Ev 
vo Aabwv rov Ayıov Bidmmov, Eueheusev Auhlvra abrov Tüv deouov Eis Tav adv 
ayhrva Tod mararioy dia Tüg mAaxytas Aupas. EicnAdov oUv, &vdx nv 6 Ninpaav dede- 
z x e N Nr x = " ’ \ ’ ‚ 
kEvog, zai Meyer 6 Pxroiebg mpüg OVo Tivag TÜV Apyavrav Gr: « "Exv amoxreva 
\ \ N R En 4 er ’ ee er = 
Napsas rov Bädnpov, Audiro Tav desumv zur arorabirw TE Umäpyovra mörod »° Tv 
yap neleboag Ta abrod mavra TO Taneip mapamengöävar. Kar Eornoav mapaypüna mov 
6 vob Nupad: 6 dr Ars rodro Anodsas mapı od Pasıkdug Acyhiv 


8 
_ 
S 
z 

run 

ww 
x 
S 
=) 
E 
oO 
< 
A 
DD 


» iR ON , + Ber, > S - ES 
ur) opeyop.evos Toy TpoTAulowV, Yrbov To Eioos dev Tod Amocpaaı ToVv p.ApTUEx TOD 


r x 4 ’ r ’ ’ , B - Er - AR: * «Tr 

wel Adog eußug. "Avebrebev 8 eig abrov 6 Tod Xpıorod dodAog za einev‘ * « "Ews royrou 
er \ y n = 7 T , e x ‚ > n , \ ’ 
Eodasev TO TEIOg TÜV X220V GoV, & Nupca, Gore pn wövov apreicdal Ge mov Ociv cou 
’ , un, " x x d r ’ Fre ) 2 ’ nd 1 s RR 2 Y.a7 
apvacachar, KAR ndn aa Tobg HoWious aurod Arospärreıy Aywvileohar aba GoL, OVai Got, 


[4 r ’ ’ e « <J [4 a - [4 , x 67 - ‘ eo er 
TahaLTwoE, Ti TOrNGELS EV «N NaEod EAELVN, N TrOy Qyyıns ATO TNS gohepäs ADLGEWG, OTAV OTIS 


Ss ’ 


, m uud ’ ’ m 7 x ’ _ ’ 
EVWTIOV FOL Qobepoi ereivov (Snuoaros, TO Meyiio za aiovio Gen amoAoyoun.evos; 
’E N x [4 ” +6) 2 , no - a Er x en] — d% r, a - 
Eyo pev rowvuv, © Tpsahdıe, Ev To maprupim Tod Xausrod mov mooßupws Tekernüpar, 


\ Rı Er » - 5 <S, NER z w RE 
many 98 dia rg yerpög sou ob“ Ahedov Amohaverv, dk dE Tıvos AArou NErov UROMEIVEL. D 


tibus frui non potuit, terrenam gloriam appetens. Cum enim caduei et terreni 
regis “ magis quam aeterni et caelestis Dei honorem amaret, se a Deo ipso 
velle deficere professus est, et omnibus quae rex vellet se obtemperare. 

A. Rex igitur, ut audivit Nersan eo animo esse, valde gavisus est et 
statim de sancto Bademo cogitavit iussitque illum vinculis exsolutum in atrium 
palatii per obliquam ianuam duci. Bademo autem eo ingresso ubi Nersan 
vinctus detentus fuerat, rex duobus quibusdam prineipibus viris haee dieit : 
Si Nersan Bademum interficit, a vinculis solvatur et aceipiat eius bona. 
Iusserat enim rex ipse omnia ipsius bona in fiscum conferri. Confestim igitur 
sanctum Bademum in medium constituerunt. Ille autem miser Nersan, ut 
audivit quod a rege dietum fuerat, cum caduca mundi bona appeteret, stricto 
ense ad Christi martyrem interficiendum profeetus est. Sed tremore quodam 
correptus, cum plagam in virum sanctum infligere vellet, tamquam lapis 
statim immotus permansit. At Christi servus ad eum oculos erigens : * Usque 
eo, inquit, o Nersan, malitia tua progressa est, ut non solum tibi satis sit 
quod Deum tuum negaveris, sed et servos ipsius interficere contendas? Vae 
tibi, infelix. Quid facies in die illo, aut quo fugies a terribili iudicio, cum 
steteris ante horrendum illud tribunal, magno et aeterno Deo rationem red- 
diturus? Ego quidem, o miserrime, martyrio Christi mei prompto animo 
conficiar; at nollem tamen manu tua confici, sed ab alio quopiam mortem 
sustinere voluissem. 


10 


15 


or 





or 


10 


20 


or 


10 


[77] IX. BADEMUS ARCHIMANDRITA. 477 


5.0 & pnre Teig Aoyars Tourarg naupdeis wäre To nENeuohtv AUTO isylav Teieiog 


e 


Er ; RE Rz z Ba: 
koykoaclaı, mapiotnsev Ev TO Todswrov aurod waei Alov zul 7a omidyyya abroad 


I 2 \ Sn = DIR N ” e \ > = T \ 
dodvaı au Thy mAnyhv aaL avedeiv alrove May yap Erpepev n yelp aurod. Ev uev 
= der Or a PEN) Br * x m n 265 = e ” R B Dy “ ei > a £ il HD, 
o3v rorasen Orkler mapedmzev " To myedna abrob 6 mandpıos Badnmos, zuzıyzaros Teig 

m ’ x m £/ e 4 \ a Y r x 
TAnyals amodavey TOD Sıpous, WE TAVTAS TOVS TAPEOTWTAS ERAAVAS dauu.zaxı TIY 
„y x er r 4 r er er \ e m ’ z \ 

&pobov brouovny TOD Aylov wiprupos, Örı abrug korus bc GTUAos Aoahevrog ras Bızias 

a m ’ \ Nr Nu Pr z u: \ \ z 3 m N 
ray rAnyav Emipopas LbEyEro nal Enevev CH aupdia Axivmrog’ mov Ö: Qovda Exeivov dıa 

’ + ’ - \ ‚ 2 3 
way döpdvenav abrod zul yauvornra ELeuuxTipsav var 2hderikavro. Ama In zul 

r \ ’ en »%, ’ 4 T kJ er » \ 
obrog 6 Nanpoxv per’ oU mod TTS dclas au. Eng dmnhausev, As imedelzaro eig Tüv 

na 7 = ER E x x 
udorupx Too Xpisroß, moMoig xanolg Kat duxpopnıs suoy&eis xt ua Eipous deivac 
ATORNIWEVOS. 
x . 7 N [ ’ ’ r E} r =. b} Fa SE 
6. "Erireıshn 8: 6 &yıos Bädnung umvi amp oydon Ev Xproro Insod T& zupio 
f n x a - ’ = „r e n r ’ \ E77 , er 
Auov. To d: Zyıov reiılavov alroü Eon erpev Täs TONEOG, Aveliayro AUTO äudpes eurAbeis 

4 x z \ 7 e \ > Er r k} 
Aufpatwg zur narehevro ner Tong Eriuekeixg. Oi d: Era vadnTar alrod Emoinsav Ev 

m N r 3 L ” 1 z S \ \ Y - \ £ ‚ x.» 
7 Seopwrnpio Eyarrkrdeoror irn! Tescaga' nal were TAV TEkeuTnV Zabwalou " Ev 


” 2 3 ’ b} - > Fer m = e r == ’- - 
elorhvn ArErUfNGay Ev TN TITEL AUTOV, yapırı Xoıorod, on OdEn Eis obs Aiayas TOY 


el ’ + 
alavav. "Aumv. 


5. — 1. vaxıynaxws V. 
6. — 1. zu V. 


5. Ille vero neque his sermonibus erubescens, neque quod iussus fuerat 
valens perlicere, faciem suam, ut lapidem, firmavit, et cor ferreum ac durum 
habens, sanctum virum saepius ense illo pereussit. Sed nec semel opportu- 
nam plagam infligere neque eum interficere potuit, eius enim manus valde 
tremebat. At beatus Bademus, cum eiusmodi angustiis aflligeretur, * spiritum 
suum emisit, ensis ictibus tot tantisque confectus, ut omnes gentiles firmam 
sancti martyris patientiam admirarentur, quod velut columna quaedam ım- 
mobilis persistens, violentos plagarum impetus exeiperet et corde stabilis 
maneret, homiceidam vero illum propter imbecillitatem et lentitudinem irri- 
derent et execrarentur. Sed et hie Nersan non multo postea mercedem recepit 
his dignam, quae in martyrem Christi commiserat, multis et diversis malis 
oppressus, et ense male perditus. 

6. Sanctus autem Bademus martyrio consummatus est mense aprili, 
die octavo, in Christo lesu Domino nostro. Eius vero reliquias extra urbem 
eiectas sustulerunt clam viri religiosi, et omnem diligentiam adhibentes illas 
reposuerunt. Eius autem septem diseipuli in carcere conclusi quattuor annos 
manserunt, et post mortem Saborii regis * in pace dimissi sunt; permis- 
sumque fuit ut in sua ipsorum fide permanerent, gratia domini nostri lesu 
Christi, cui gloria est in saecula saeculorum. Amen. 


* Fol. 19% 


* Fol. 194° 


* Fol. 194 


* Fol. 194 


*V, fol.53 


= Fol. 53” 


* Fol. 53 


* Fol. 537 


478 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [78] 


x 


MAPTYPION' TON ATION? AKEYIMA°’ EIISKONOY KAI' IOSH®° 
IIPEEBYTEPOY KAI AEIOAAA® AIAKONOT”. 


x 7 Po x = ’ R ” = 
"Idob® O4 eioeo ey oma eig Qobepüv Tod Mapruplou MEAAYOS, EL Ye duvndo dırmepxumbeis 
” G 
dk ers Tov Touran Arneva, xal eig Ta nEyara abroad MepımNEn AUMATA, EL YE XATaVTHEw 
Eis Tov alyındöv aurob. ’Era d: ro Pahos abrod KmeıpOV 2a 0 YEıav Qoßepöc, eis TO 
GRADOE TTg MicTEwg TOy Yewvalug INGLVTWV TOoTO TO WapTUnLoy zATagEIyw AL eis 
Koh = r EM " Ta z = er e — 
74 ÖmAa Tüg viang adrav, iva con" Ovrws Yip aRdpog ToüTo Grepndv, Ömep ol Tpeig Gopol 
KATEOKEUNGHV TERTOVES Aal TpeIg TpEG obyraı Evreyvoı arlorus Ereheincav H1R TOv olxsiav 
Proavav yevvalag auraczeuicavres' zul Eypıoav mtv abro Eawdev zu EEndev To ainarı vis 
NE} 
syayig aurav, Iva un xıvndn Umo Täig ladng Fod mexaytou Stoypod' Eorncav 0: KaT&priov 
Ev AUTO TTV Adnleıny Tod Xeısroo, IoTiov TNY TIOTIV aUToU, außepvirny TV Ayamnv 
’ -- N ı Br DEN ’ - NS en ‚ , v m 

auroü’ H1d xaL Axıvölvag Erier Ev TO AAUdavı Tou SpadgorArou mEAdyOUS ur Erd mrota 

\ \ r N r Du 6 ’ a N do 
TOMA Xu oxrzon Öreppiyn’ xal ümo pöxı= Tals xararyloı TÜV cHodpwv DR Toy 
N - ’ n m x 6 N x - d13 \ 
dwypod Karkorn, eluxpüs TOdro za arobwg Zdpanev dıt Twy zupirav «dr! mv 

: } ER e 5 ER ; n 
GTeppörnta aurod, Oi yap TerToveg' " TOUTOU TOD GAADOUS MAR TOD KHyYLTEXTOVos TOO TOLÄGEV- 
TOg TOV abpavov Xal TAV yüv Thv naracreunV adron neualixzsıv. 

1. praeit wnvi vorpöpiw y’ Aöyos y' K, unvi vorpöpio y' H. — 2. toü &ylou Tepopaprupog G. — 3. ’Axeıbnuä I, 
zoo add. G. — ı. om. H. — 5. od önrorärou add. G. — 6. Acıdara I, K, tod ayıwrärcu add. G. — 7. eöhöyn- 
oov natep add. K, xUpıe eidöyncov närep add. II. — 8. prologum om. G. — 9. dteppäyn I et prius K, qui 
postea scripsit dwsppaynsav. — 10. om. H. — 11. aurov H. 


PASSIO SANCTORUM ACEPSIMAE EPISCOPI, IOSEPH 
PRESBYTERI ET AEITHALAE DIACONI. 


* Ecce iam tremendum martyrii pelagus ingredior siquidem transfretare 
et ad portum appellere contigerit; et magnis eius fluctibus me committo, 
siquidem accedam ad litus. Cum autem eius altitudo immensa sit et tempestas 
terribilis, ad navigium fidei eorum, qui hoc certamen fortiter sustinuerunt, et 
ad arma victoriae eorum confugio, ut salvus sim. Vere enim firma est illa ratis, 
quam sapientes tres architecti et in arte industrii senes optime et fortissime 
suis tormentis construxerunt; et linierunt illam intrinsecus et extrinsecus ! 
suae mactationis sanguine ne procella persecutionis quateretur; et posuerunt 
in illa malum veritatem Christi, velum autem fidem eius, gubernatorem eius- 
dem charitatem. Quare secura navigavit in saevissimi maris tempestate, et 
ubi multae naves et eymbae diffractae dissipataeque sunt, obluctantibus per- 
secutionis procellis, felieiter illa et intrepide per fluctus cursum tenuit propter 
firmitatem eius. Qui enim navigium construxerant * ab architecto, qui feeit 
caelum et terram, artem didicerunt. 


1..Gen., vı, 1%. 


or 


10 


or 


or 


10 


20 


10 


[79] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET ABITHAL AS. 479 


© \ 3 er \ > i) v r , r , , R 
O yev oBy RUpiog auray naL Tg olxoumevng ümdans Korsrös Aöyp ireriungev vA 
id x er r N RL ’ x ar h\ r x x 47 
zarayıdı xaı mr Bodkoen, zul Eotiynoev abrul de dıaywvıskwevor moos av luhnv zul Tas 
’ m d A N \ ns r ’ - , m ’ er 
KarTarytoag rod diwypod dız Täs duvzn.ews aurou Mepıeyevovro ray avrırddkav. Toy Ö: 
— - - D} 7 B x € r ’ -_ € ns r r ” 
raäy roorav auAnTay iv Tv To wa ETELEN Ha  Tlorıg alrav ÖRTpyEV ia" eis nv 
en \ I 3 67 \ e BA 5 » 
6 Bonbas aurav, Ereıdh zul ol Toeis Eva araupuv Ebaaralov zur aa"? nn üdos aurev, Ev yap 
S N a » 
To mveDpa TO dyrov E5 oUpias Emver Ev ur xal Tpeis ol Eumopor ol Ev aur@ EUTOPEUILN.ENOL, 


meld za 6 nAodros auTov nv a Tr words Eeminbuvdn n Evbnen aurav, Borep olv zul ai 
Bxoavor abray Emkedvacav' zur iueyaruvbn hi Europia aurav, üv roornov ineyaduvincav zul 
a Miles aurav’ &ımavdn To Aeodos auToY, Gamep oDv Erıavdnoav zul ai aykyaaı auTav' 
pad auydn zur edokzohn 6 Onaxupüs abrav, EreudHh Aal Alav Edau.asev RHTOUE TO desun- 
TnELoV Ev TO GXUTEL AUroD dk DE THV GROUdHV Tg meolensng aurav abv ayaddızaei KL 
TON rappnatz bmeuandev zov Tüg lwfg Auneva, Ov 00x Gxodöungev Ev noAureieta * Bu- 
arkeig ade Tng OLRODW.EVNS OudE TE Ey viren eng yfis TT, ERUTOV 7 rOAUrrELDLx eis bog AYHyEipav 


38:2 Eu N z T v 
oUdE EÜ0LnGav KUTOV Gapzızol" Eis d2 Zorı araupös 0 xosuiaas alro zur bbmoas eis 
TANTOY aydarwv Garnplav" dıa TOUTWy Toy TpLöy Eyadıviage TO WXLVOLEVOV TOD duoypod 
7 7 N \ r 4 14 N 2 = + ’ n r R \ d N 
mEIKYOS’ H1z Tobrwy nateotopnfn'" T& xopumosneva TFTs Mavias aurod zunara zul Ok 
: AN, \ A ; : Er 2 ; 
zouray Eden 7% GTÖWATE TOY a Toy &v alra, Iva um Aroxrevanıy, zu0amep 
u, BIENEN , x £ N ud dr. 15 , 
ATERTEVOV" OLE TOUTWv Eopdyn TO around Toü Öpdzovras, Omwg Umxerı x oheten'*, nadarmep 
N, \ „ 3 ’ e ı 3 = > + ’ r * Fa 
Öre@deipev dıa zosruv Eohicdn 6 Bumos aurod ToY doridwy To) Unrerı dmoANUeıv, Bomep oUv 


12. &uo K, H. — 13. corr. prius @xoööumnoev H. — 14. xarsotupeohn H. — 15. örepheipe H. 


Illorum quippe et totius mundi dominus Christus verbo imperavit procel- 
lae et mari, et siluit '; ılli vero contra motum procellasque persecutionis 
luctantes eius fortitudine adversarios superaverunt. Jam, horum trium athle- 
tarum, una fuit navis quia et una fides erat; unus erat auxiliator, quia unam 
erucem omnes gestabant; una quoque erat via quia unus Spiritus sanctus 
eisdem alllabat; tres etiam erant mercatores simul negotiabantur, quia una 
erat rerum copla, videlicet Trinitas; tantum multiplicata est sors eorum 
quantum tormenta augebantur; et cum angustiis erescebat eorum negotiatio, 
et luerum cum supplieiis dilatabatur. Splendebat et celebrabatur thesaurus 
eorum, quia carcer suis tenebris eos vehementer afllixerat; per studium 
autem propositi eorum cum gaudio et fiducia magna intravit in portum vi- 
tae, quem non exstruxerunt in magnificentia sua *reges terrae, neque huius 
mundi artifices peritia sua in altum exeitarunt neque laudarunt homines car- 
nales; una est erux quae illum ornavit et exaltavit ad salutem omnium ho- 
minum. Per illos tres furens persecutionis mare quievit; per illos sedati 
sunt eius furoris fluetus altissimi; per illos ligata sunt ora marinarum 
bestiarum ne homines occidere pergerent; per illos obstructum est os dra- 
conis ut eius infestationes cohiberentur; per illos exstincta est ferocia ser- 
pentium eius ne interitum amplius inferrent. Ex profundo huius maris varias 

1. Matth., vııı, 26. 


* Fol. 54 


* Fol. 5% 


* Fol. 54 


* Fol. 5% 


480 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [80] 


’ 7. Ken % 0 6 ne - L ’ / > ‚ s 16 \ 
MORE" Ex On od Puhod Tod MeiZyous TouTou TONUTLMOUS ATNVEYZAV u.Rpyapıras mal 
h} u r E ne 4 , [4 ’ [2 4 x . m m J nm id 
ev TA neylorn adrod lad Evrinous avexonicavro Ahoug zxt Ev TA Good AUTOD KATayldL 
Re > r ’ [4 =, 7 v \ ” , a N ., a RN > 2. 
Auftpnrov Eumopiav Eropisavro' ouroL Eumopot como! eidıan.ivor eis Av aiavıov Lonv Euro 
7 ey ’ - 4 F € ’ Pr 4 ’ 4 \ r ’ ’ 
peleodar: obroı &xeivoi eicıv ol zareMlovres eis Ouraocav Ey TrRoloıs Kal Morhaavres Eoyaalav 
0" n T s x m \ \ r 3 r VERY NE. eo. r 
Ev bdacı moRAols" Gy eig Tabs Tpayeis zul Pobepabs omous Emdarövn zur byahn n Epmopie. 
- ? r „ pp) x » r ‚ 

Toryapoov ixereiw se, Küste, d1x TOUg OixTIpWOUg Gou, dos UIRPOV GUVEGEWG wa” Goplaz 
dinyioacha rd nAdog TOD maprupiou KUTOV, ouy iv dokacdo, deororz &yade, KR OTWS 
’ \ ’ r ” m „ ’ sr Fi IN =. \ » ’ x en 
Gpehndeiz HpENAse, odre Iva Aauynswpar, EAN Iva oizodou.nd& za! oixodou.nen Aa Pwrıchr 
e D e z € L4 ’ N B 
A duavond ou h Sanorispevn uaı 6 Aoyos Mu ayoim mAKTOg TE war eupoav, mAnaleLs auve- 

n \ er x 2 ’ z x [2 x ’- FaN ’ % 
GEWg TAG TApx GOD za Yvhoswg, Kydmns TE Hal mpoduniaz xai Ermidog Arnawpaı uvam 


N 


R e x ‚ . ’ » N, - 3 e 
‚ar Bonderzv zur bmepxomısuov swrnplov zu Er Too mapadeison ray Pxrodvmv adTüv 
& 


f 


nr A ‚r ‚ m fin ’ 5 Er - m en ’ 
rum aylın ua TEL origavov zig ihnen: abrav, Ex Te Tod Amsaupob fs Erwrigeos 
RAS £ 5 Be: n us h ah 
aurov Aw!” ypunara xaı TEereiav eixovo yozıbo eis dvdpeias AUTOV. 
m « ” x - \ Er « ’ [4 ; ’ G - 
Ilös dpäas z0M8so, maynraı yevvaloı, nal mag bpäg Ovan.dam, © abropop0: rpeobüra: 
or vo ’ ” , AN} x ’ x ’ &% ‚ 
nal ioyupol Kywvıoral; olrıyes Grepkvoug lÖOVTE; zul dönara Basıhırz Eveöuaache veornra 
N # \ ‚ 7 m \ Ne ’ a „ . 
eig moAeuov nal Dexaztevor Ppabeia aa Ompa Erousavın eisnihare'? moolünws eis Tov 


= \ " « ‚ » n \ \ , ee 
ea GV TOY dv AUATOS’ N OWIADOTNS MOD OU YWDEL TA VELVILE TANKICUATE DU.DY din- 
\ \ ut N 


16. morurlnovg napyaplıa; annveyxavro I. — 17. pw K, H. — 18. eionddere H. 


margaritas extulerunt, et in vehementissima procella collegerunt gemmas et 
immensas opes in violenta tempestate congregarunt. Hi sapientes negotia- 
tores in vitam aeternam negotiationem exercere solebant. Hi sunt qui de- 
scendunt mare in navibus et laborant in aquis multis', quorum negotiatio di- 
latata est et elevata in asperis et horrendis locis. 

Quapropter, supplico te, Domine, per misericordiam tuam, da mihi parum 
intellegentiae et * sapientiae ad narrandam passionem martyrii eorum, non ut 
laudem colligam, magister bone, sed ut ipse utilitatem colligens aliis et 
praestem; non ut inani gloria fruar, sed ut ipse aedificatus alios aedificem 
et illuminetur mens mea obscurata et sermo meus copioso et faeili cursu Iluat, 
repletus intellegentiae, quae est a te et scientia; amore et studio et spe conci- 
liem mihi fortitudinem et auxilium et defensionem salutaris et ex horto eru- 
ciatuum eorum colligam flores et coronam certaminis eorum texam, et ex 
thesauro quaestionis eorum desumam colores, perfectamque fortitudinis eorum 
imaginem depingam. 

Quomodo vos vocabo, bellatores egregii, et quo nomine vos compellabo, 
o invieti senes et athletae fortissimi? qui videntes coronas et dona regia 
induistis iuventutem ad bellum, et aspicientes praemia et bona caelestia, 
alacri animo inistis certamen per sanguinem. Parvitas mea iuvenilia vestra 


1. Psalm. cvı, 23. 


10 


a 


10 


15 





[s1] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 181 


eN * r Re 3 2 N ee un N Ne A Ber 
yrsacdar, dd ode Tüs vians unov Epimichzı Auvarzı“ bineis yap Eore ol Weyioräveg 
=, r’ 2 x m r . x E - ‚ r 

wis nahodınns Erainaias, oirıves dia Tol axprupiou eis ry ımmy Ting Boankeias mposxihare: 
xal ei xaı'” Eya Tov dyava ümäv walls darıy oby, 0lög TE eim dunynoasdar, d 
EINNGEE VE DO \ \ F re N ya eerrs onen Berler Bann 
idod n pay buav?" zui To mine *ouav”! ümip buov @ eyyeraı al Emeimeo TEIcıoL 

nr ee ee koreize won Söfevsiiau oe 
„ obx ahereizat ou ni omoudn ig mpoheaeng obdE 7 iduwrein mon EEouheveiran ci 
yap Hal 7% YponaTk ou aruyv&, alen dh eirav ig AdNaEng vuov Teiel 


[u 
NS 
N 
-S 
S 


27 , n \ DI, er n , eo,» lein 7 , 
Apyouzı TOLYUV lwypapeiv TNV ELIAOVE TOU VEOVIZOU DEOVNU.ATOS VUMY ALL Iuooas TAUTNV 
23 


& 5 er z = \ ’ \ „ he \ 
TA olzounevn”” dvasııaw, Iva TMpoa&ywarv AUTN YEvent al Epyomevaı xl dokachi 6 Ocg 
+ + “ “ 
s a r en ’ m \ x \ nr e er \ m r 
Ir Tüc bmomovfis Duov, enaıveht dE Xu To yrpas buov per Ts moolesens zul 
Yuvdein?' + 1 3 nn er 7 dur roLe DUO Ic Au! eveior C0DOVc OAMDOUC 
meyadruvdein”" n aBinaıs bnov, Ivan dinynaıs bu@v eis mpoßumiav Eyetom mopous ToAAobg 
\ ie 1 OSZER = 3 r \ N ER ER ER =. 
ar yvapıodr 5 Moreno; Unov TA olmoumivn zal wnpuydN 6 ayov buav eis Tı TEPATE TG 
m e 4 - x x ’ | u x Zn 96 E& x [3 a ’ ea 
yns duvauudast Te mordoL xuı DALyOVuyor moAol arsppomarmlacıv za 0 TEmTWröTEg 
AYaSTORIW. F 
5 EB x en f ei r x er x 
Asdpo oby Axousov by mOANT mpoluniz, & dxpoarz, nal navy Unpıoov Gpxe re zul 
Auepas Ar MÄYAG TELOy NULGU EVLAUTOV, DV EV Toig deawoig Eroincay, zul KATEIOV TAV 
„ n [4 ’ - r 6 ’ er x 
MOGOTNTa. Tod ypovou iv rois daxruioıs cou nrrsolönws Krousoy map’ &uod era auveneng, 


örı ol mapnAhev üuspa”” Yapıs Millens abrav oude erinoohn Kveu Barozvmv aurav: zu’ 


19. supra lin. H. — 20. corr. prius ogayı pay H. — 21. om. H. — 22. ze)einisre H. — 23. vv olxouusvny 
K, H. — 24. peyaduv7 H. — 25. om. H. 


certamina narrare nequit, sed neque assequi vestram vietoriam. Vos enim 
estis principes catholicae ecclesiae, qui per martyrium ad honorem regni 
pervenistis; et si ego quoque vestro certamini enarrando impar sum, ecce 
caedes et sanguis "vester pro vobis loquitur; et siquidem perfeeti estis, 
propositi mei studium non spernetur neque imperitia mea contemnetur. Si 
enim colores mei exsangues, ipsa imago vestri certaminis perfecta et splen- 
dida est. 

Incipio igitur simulacrum pingere iuvenilis animi vestri, illudque elevans 
in orbe terrarum constituam, ut in illud intendant generationes venturae et 
glorificeetur Deus propter vestram patientiam, laudeturque senectus vestra 
cum proposito et magnificetur certamen vestrum, ut vestra narratio ad ala- 
eritatem excitet multos sapientes et cognoscatur bellum vestrum toto orbe 
et praedicetur praelium vestrum usque ad fines terrae, corroborentur et fir- 
mentur multi pusillanimes et surgant qui ceeiderunt. 

Tu igitur, sedulo ausculta, o auditor; adesto animo et diligenter supputa 
horas et dies et menses annorum trium cum dimidio quibus in eustodia detenti 
sunt; et postquam numerum digitis computatum tenueris, patienter a me au- 


sculta et intellege nullum praeterisse diem sine vexatione corum neque cru- 
PATR,. OR. — T. II. 33 


<Foles: 


* Fol. 55 


182 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [82] 


3 
r 


* Fol. 55° &omepav ya2 Amen by adrois Enzheudev zul row! ndarıyes adrobe " dued&yovro' Tod d: 


* Fol. 56 


* Fol. 55° 


* Fol. 56 


| \ N AR 3 3 ‚4 : 3 
unvög Apyonevon zul DEGODVTOS, menbarovres aurols ayorvia zarı ray Vuwv zul zvmuov 
w x ”r RN > x r r er x . n 
zu Ouwy wert EUNmv avöpsg ioyupol mepıcolyyovres avnprwv adrols, BCTE TR 007% 
De ‚ r \ LS 5 n a 4 \ 
auray mavra auyrolbeche. zur Ta pen abray Em IH AMv Örarpeiohar Ev Arno re mal 
Sr 23% 7@ > \ HN ran EN, EN vdet ra E5 
uber Edzwmalov abrobg zu Endornv Th amb Aprou mi böxrog Evdeiz muvejWg TE Tols 
4 E77 - 02 = qi r r r 4 r v t ” N x = 
Ahoız E6adrov. Tovrwv o0v, av rosauen n bmonovn, Tosn dom  dvramodoaıg; Aa MV 
rosauen hi zaprepia, MOGOg 6 MaRdpLan.üg MUTOV; GV TE roLauen zysen, moon h AAnpo- 
‚ m / m - \ € , TS r r © ıN e 
vauia rs Paoıelas röv obpavav; zulas 6 xuptog eimev: Maxzpıoı ol dedwwype£vo: Everev 
Euod, Orı aray Eorıy h Baoıkein Toy olouv@v. 
5 = = v PX, v SEN oe » , n \ 4 
l. ’Ev 7O reınzooro zur E6dduw Era ud Hlwypod Muay avezamichn‘ T& Toy 
cuuoooov Auov?. EEMdev yao döyua ournaorarov? aa Ekousia Sohn" org Koyundyorc 
yy.H0op 1). . NN Y oYyp GANNDS t ESOUG:A € ] ToLs KOYD. y? ey 
" ‘x x 4 x x ’ ” ’ n 8 21 x 
Iva TAVTOS TODE YELGTIAVODE TINnWMpNGOyTaL AuTa TO dpeazov aurois. OL uevror” &yıoı® war 
“ ei zo X ni) ICTHL AUNTEmouv‘ 8 „ur zo ß eat un) ro Jıaraz eat 
yayvaloı od Xprorod Kywvioral! zureppövncav” zul Tod BasıMos zu. Toy HLaTakemv aurod 
ee WPRLEPRF 
zul av dpydvrav mavrwv", Eyaaprepodvreg rols dwypois zul Täcay BRcavov bi; obdEv 
y, z = .. 4 w > , r Ex ‚ 
Aoyılöpevor. Oeasau.evor oby ol Apyımayor, ri mo Tod Bxsıkeos Ekouheveirzu doyua TOr- 
, A| Man Fr Aare Ma en. En 2 ‚ er: 2 DEE Sen 
Aal re!! Yuyat amo TAg mARvng aurav Umo Tv Tod xupiou Houkmv Emmi TOV Ocov Ert- 
’ 12 * did ae 13 2 m [4 e= ’ \ ’ m un / 4 rn. , 
Greigauarv'?, " dudaazömevor'? auro mov Aurpevev zul unre Tod HD Are Tr NK 
41. — 1. nv add. G. — 2. aa Aveppıniodn Ta tig rapaynig za Aunpon za Aumv r mownpa may Apyovrwv 
wavia add. G. — 3. &ydewrarov G. — I. napi zod Baoıhew; Ilepsav näcı add. G. — 5. (&ptoxov-uEvror) Kpeotöv 
vn uyn adrav' toutou oUv ourws Tou avdnou Erpwundevro; ööyuaro; ol Gr. — 6. ovror add. G. — 7. obx Epußpiasav 
zb o3volov Ev rıvı Ma add. G. — 8. fu add. G. — 9. Anavrwv G. — 10. eis G. — 11. xal nodat G. — 12. ai- 
Tüv Amootpizous: al Ind wy tod Npiorob Gol)wv zarmyouuevor Emi töv Oedv Emiorpkpouc: G. — 13. map’ abrov 


od add. G. 


ciatu ; singulis enim vesperis minae cum ipsis decumbebant, et mane flagella 
ipsos *exeipiebant. Mense autem ineunte et mediante, inieientes ipsis funes in 
lumbis et tibiis et umeris cum lignis, viri validi eos constringebant suspende- 
bantque, ita ut omnia ossa eorum contererentur etmembra eorum discerperen- 
tur; in fame et siti eos cotidie panis et aquae penuria eruciabant, atque assidue 
lapidibus contundebant. Illorum igitur, quorum tanta fuit patientia, quanta est 
merces? et quorum tanta fuit tolerantia, quanta est beatitudo ? Quorum tan- 
tus amor, quanta hereditas regni caelorum? Sicut dieit Dominus : Beati qui 
persecutionem patiuntur propter me, quia ipsorum est regnum caelorum'. 


I. Trigesimo septimo contra nos persecutionis anno, iterata est calami- 
tatum nostrarum series. Emissum enim est decretum durissimum et potestas 
a rege Persarum archimagis facta est ut in omnes christianos animadver- 
terent prout sibi visum fuerit. Sancti autem et ingenui Christi athletae et 
regem et edieta et magistratus omnes spreverunt, forti animo persecutiones 
sustinentes omnemque eruciatum pro nihilo reputantes. Videntes ergo archi- 
magi nihili fieri regis decretum et multas animas ab eorum errore converti 
ad Deum, a Christi servis "edoceri Deum unum colere et nec solem neque 


1. Matth., v, 10. 


or 


10 


10 





un) 


10 


15 


tv 
or 


or 


10 


[83] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 183 


TOOGAUVE ErVv p "Are TO mar. KL TO Ddwp TIUEY, un! ; yaus DE BER v v ANKOV ay velav aloe 
\ 


AR TAUTNV auAtrrewv’” zu METE Barsırewns eis mOkst.ov un SALEvaL wre ; Duvarg uıxiveahe: 


Bars m od 20 


za Ada avhaurwv'”, mavra d: 7x eig MV VEVOLIGUEVE ZAL”" TErei- 


A \ S Na0Es) , \ \ r 
voy ywols Iurdoyısuav Nseıv TE za. Eohiew, KARL By AaL TOUG veronds Ninrev zul 


2 DI?) BEN \ „ "Yo y \ z 22 Nr: 

yvoplleıv”, oTı mep x Ta Aypın' Lin nal mävre Ta Terpdmoda”” nal Eomerk euch Toy 
ä ER Kl ae, Gr 

GaravZy memornrevar, 2A mov Oeov”?, einerhovres”" mpüs rov Baoıkda zul Tabs Key ovraz 


D 


zul Tolg meyIoTävas XuTOl”” mayra abrols Aveßsvro. 


as 


IN m 6, 2 n n x - > 
Spupn oüra" Ta Muuü nark Tüv Ypıarızvav 


e N 1 r m 
2. Oi d: dxoveavres', Gomep TÜR 
4 


r E 17 > = 7 4 2, 20 er r ar 5 5 ori 
&eransav”. 'Ev To za o0v rourw" xarssyehn 6 AYIOTATOS ETIGKOTOS Axebınds „ KrO 


Mur Fi n RR SEN R ; 10 2 H 
marpidog Avida® xadoupevns’, Toesburng mavu, Oydonzoarav? Erog.? &yav!! 7a wevror 


’ ER NAD) x \ e Ss - m DE MY 13 Me ra be it iM . \15 ‚ N 
SOUATL ip Au IN woxros TO ELOEL 908 p% , Yevass TE BEyZAoU AL TAOUG!oU, AR! 


DENE 16 \ NEE ENEAUT \ es z NENNE f u 
AYATENY TOAANY TROS TE GEVOoVE ZRL TTWO/OUS AERTNU.EVOS IN dız TNS OLVOUCNS AUT [0} 


r SE TEAL mm $] ‚ s \ er a ’ D er N ’ P 
YARYTOS TOAAOUS ERANVaG STEGTIEDEY EIG TNV Yyaoıv Enns FAN ER MV de Zul EIS TZOURS 


19 


21 


\ 3 x = , ” 20 , + . EBEN, ” N 
Tas EVTOAaG TOO xuplou ANEUTTos" , Eyzparıis TE oUx AO dprou xal ÜdxTos L.OvOY, 


’ \ Nzt3! \ x 22 r ’ 38 = ‚? n 237 = ı 0 
FaIS ARL ATO TAVTOS MOV BOLD TPAYURTOS. Ev € en AKITANDGEL TOGOUTOS MV EV TALG 


24 e 


2 D 4 25 2, 26 m 7a DIR SSBRE 
mp06G EUYALS „ WOTE TAVTA TOTOV a Bosy.sıv ToLs Idrgusıy EU OD.EVOV. 


14. wnte G. — 15. Arte Mo Tr eig Apsınv Too Ozoo ouvreivwv moreiv add. G. — 16. rpompeisdar G. — 
17. op dos add. G. — 18. aa G. — 19. Eyaudieodeı add. G.— 20. av add. G. — 21. toüro add. G. — 22. re 
add. G. — 23. Seönutoupynxevar aurz add. G. — 24. ol wıiapot Apyındyor add. G. — 25. aürav G. 

2. — 1. taira add. G. — 2. 4 os Önalov Andvdpunov alua Beubav oürws G. — 3. Ekeraößnsav G. — ı. Too 
Swywod add. G. — 5. nv 68 odros Ö &yıos add. G. — 6. Avnd& G. — 7. ourw G. — 8. 17 norıä xai Toig Ypavors 
indpywv G. — 9. yap add. G. — 10. Eros mv G. — 11. Ev cn Mınia adrod add. G. — 12. imnpyev add. G. — 
13. 09. 7. elön Eruygavsv G. — 14. av ee G. — 15. oy6öpa add. G. — 16. aykanv re G. — 17. zoVs add. G. 
— 18. nv da dE G. — 19. (nv-ndoaz) xaı eis G. — 20. Ausumtou; elvar napzoxsinlev abtods G. — 21. ö& nv &yıos 
oo; G. — 22. xaxou (1. — 23. adrod tooourov G. — 24. Eu rals mpoosuyais om. (ir. — 25. a add. G. — 
26. aurov add. G. — 27. aörod add. ( 


lunam adorare, neque ignem et aquam honorare neque uxorem ducere, sed 
potius castitatem eligere eamque eustodire, nec ad bellum cum rege proficisei 
nec homicidiis nec hominum sanguine inquinari, omnia vero quae eibandis 
quadrupedibus et avibus usui veniunt absque dubitatione immolare et etiam 
edere, sed et mortuos sepelire et exploratum habere fera animalia et quadru- 
pedia et reptilia non a satana sed a Deo creata esse; ingressi ad regem et 
magistratus eiusque primates, omnia eis exposuerunt. 

2. Quae eum audissent, sieut ignis in silva ita iracundia adversus chri- 
stianos accensi sunt. Hoc ergo tempore arreptus est sanctissimus episcopus 
Acepsimas, ex patria quae dieitur Anitha, provecta aetate, octogesimum an- 
num agens; corpore tamen robustus erat et forma admodum decorus; generis 
autem excelsi erat et divitis; amore magno erga advenas pauperesque tene- 
batur, et propter insitam sıbi gratiam multos convertit gentiles ad veritatis 
cognitionem; irreprehensibilis eratin omnibus Domini mandatis, neque tantum 
modice pane et aqua utebatur " sed et ab omni opere malo abstinebat. In com- 
punctione vero tantus erat ut, cum oraret, totum locum lacrimis rigaret. 


* Fol. 56 


* Fol. 56 


r 


* Fol.: 


* Fol. 57 


484 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [84] 


3. Ilgo 2 709 zpurnbäve: aurov! iv m TOy nuep@v cuvißn maLdlov zpbv dvare- 
Opam.uevov” UT’ auToU, Aeyol.evov Tlarav, gdeipileıv Thy 2egodnv Tod narapiou" za" Tan 
aurhy aa) eimeiv, « Mozapia ben n parzRpa 5, Arıg dıa Toy Xpıorov eig maprüptov® Eyer 

er 7 EN Bine . j ABA. DER EN 
mooywpNsaı », 2x1’ yap Av® oahanpög” 6 &yuog. "O dt mepıAabav Epidnsev!" zb maudlov xl 


5 5 „ r \ BR DR x II En [0] R a er Zeh a1 = 
eirev « Eiouzousdeing, rervov, zul Tata: minpaneı 0 eo: TAv mpopnTeLXV ou, no 


A r \ Da naar ır = 13 EEE 5 
don por Tav ueplön Taueny nV meyarnv!? why EeMhodoav En!? Tod oröparos aoult. » 


415 2 5 = v N N R T a 
"Erepos JE eudlnro Ener? dv eis Emioxebıv Tod parapiou!® zat anousars madrat?, iyi- 


- n rm, 3 sy ; D x x ’ - ” DB} 
Ausev'® xai eimev mod: ro mandiov: « Texvov, ei odv 19 oidag?? xuı mept euod, eine”, Ti wor 


r 


Br NEW, RT 17428 . > e x \ ; ‘ 
amönerrar. » Kar? Aeysı pos adröv To madiov?? « "Ds arioyın abTög eig Tv TOALV GoU, 

» = = » Iaan 2 22 ei N) 9 ar 
00x &yeıs Mor Eis alrnV, AAN Ev Tr Te rn 70oun.£vn Ahpadapz ’ enet Eyeıs TEXEU- 
of z ’ 27 »Y%r PD} P x x z m 
ca. » Kados d8% einev zo mardtov, obras EEebn?. O wiv yap wardorog Arebındg 

430 
un \ x \ er REINE e kr NEN r d x ir BR , en 
A. "Voreoov ÖE merk mb zouenltvarn abrov!, maps Öedentvos d1a Tig olkıac aurod. 
[} 
P \ x > ’ m \ S A 4 \ 

Kai? Akyeı ug? mpög aurov Ev nuornpip" « Evrenmaı mepi Tg "oinlag oou, iva um Epn- 


Des N 7 > LG Re 24) - v Ab = EL ah Lie an „6 RL 
odn. » Kai! Eureivag nv yelon adrod’ eimev « Alben n oiziz 0uX Earıy Eri’ oixia you 


\ “ Fi / ’ 7 7 4 >’ E} ad R x , e 
ya aben 1 AAnDnvonIa OL 0UR EGTIV KnpOvoW.Id 1.00, AN olKıa za KNnpOvow.Ld you 6 
f 


Xpıorog Eorıy, örı many abroad Erepov obdEv Ayımnaa. » 


3. — 1. töv pardpıov "Areılmpäv add. G. — 2. &vaßpentapiov aurov &v övönarı Gr. — 3. adroo G. — 
h. gönpikwv add. G. — 5. h 2. abım G. — 6. 4009 add. G. — 7. om. G. — 8. nv yap G. — 9. Avapadaz G. — 
10. xaregüince G. — 11. elg &ue add. G. — 12. oyeiv add. ©. — 13. d:& G. — 14. zod äylov add. G — 15. Eneioe 
enisxonos G. — 16. tobrou Arehınäa add. G. — 17. za Aeydevra add. G. — 18. Hav add. G. — 19. om. G. — 
20. tosro Aupıdög uehdeıv auubalverv aörw eine add. G. — 21. om. G. — 22. aroxpıdev EG. — 23. zo rn.). m. 
adrov G. — Yı. mov G. — 25. "Aöpav G. — 26. oöv G. — 27. za auv&on yeveodaı toiz Exarepoıg G. — 28. zart 
zöv A6yov rou mardiov add. G. — 29. Do; add. Gi. — 30. yarı tov Aoyov abro) tod ardiou add. Gi. 

4 — 1. zov Arehıpav add. G. — 2. Ti; T@v ouvarepyopivwv adra add. G. — 3. om. G. — . zoüro eimöv- 
105 &relvov add. G. — 5. 6 äyıog ini ınv oixiav adrou add. G. — 6. (0. £. &.) vinen G. — 7. odrerı G, 


3. Antequam apprehenderetur, quadam die contigit puerulum quendam eius 
alımnum, nomine Papan, a pedieulis purgare caput beati illudque oseulari et 
dieere : O beatum calvitium quod propter Christum ad pulchrum martyrium 
incedet. Erat enim calvus sanctus. Qui puerum complectens deoseulatus est 
et dixit : Exaudiaris, puer, et mox impleat Deus prophetiam tuam et det mihi 
partem illam magnam quam expressit os tuum. Alter vero sedebat illie qui 
venerat ad invisendum beatum; hisque auditis risit et dixit puero : Fili, si et de 
me nosti, die quid mihi reservetur. Et dixit ei puer : Cum abieris tu ad eivita- 
tem tuam, ad ipsam non pervenies, sed in via, quae dieitur Athradara, moritu- 
rus es. Sieut autem locutus est puer, ita res evenit. Beatus enim Acepsimas 
martyrium subiit secundum verbum pueri; alter vero per viam mortuus est. 

4. Ulterius, postquam captus fuisset <Acepsimas>, vinctus transibat per 
domum suam. Et dixit ei aliquis secrete : Cave ne *domus tua deseratur. Et 
extendens manum suam dixit : Haec domus non amplius est domus mea, 
et haec hereditas mea non amplius hereditas mea; sed domus et hereditas 
mea Christus est, quia praeter ipsum nihil aliud dilexi. 


15 


20 


or 


20 


[3 
or 


10 





[85] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 485 


»- 


5,0208 TApEoTNGav Kurov evil mode Aroma N Eyorıov Adasyasyag? TOO FpyınKyou, 


5 N k} % 7 x = Nı4 ’ r 5 
eimev TpOg aurav”" « Xpıorıavös ei; » Ode Dwvfi neykin Amorpıdeis ei 





L 


ein, nal Evo Ocov zov Anbıvov rpuszuvo. » Kai? 6 Apyınzyas® « Olxoiv! add Earı“ 
mayra bca? Arnaon mepl sol, ürı mpg Evayrinaı Exaora Öranpirre zoo Bacıkdas Lx- 
Bugtou ev ni ya zaurn N, duddorwv Eva oebesduı Ocoy zul ENT 020970) MEOGKRUVEIV; >» Kor 
ertoxonog!! eimev!” « Ilavız, üo® Mrnucas Tepr Euod, MANN? Earıy zur Ev Tagpnain 
Eva Oesov Toy ash, ungscca'* maoszuveiv aurov!? zur aebechau!® zul meravoeiv!! zur 
TR Kpeord AUT& rodrrervi® ads!” yeypanıar Ev rais Aylaıs auOvy Ypapatc. » 

6. ‘O! dpyınzyos? eimev’ « 'Eyw mepl cold Mrousa, Örımep" dvhp Mpdvımas el zul 
weherog * xaL TpOg Toyrorg de vöy ynpksas 6peldeig Ev TElelwrepx TUYYAVELv KATRGTIGEN 
ar Ts KadaTep TALDLOV TERAYÄCHL A 0) me0sxuVveis TO AALE abre Tınds To Tüg zul = 
bdara® öv zporov fü ya ray Ileooöv räca" Keraı adra; » 'O° Ayıhraras Erisxomos” 
"einev''° « oM& mwpaiver n yr Tüv a uc I yap Toy mommav'” To 
TONWMATL auTOU xal Krisugrı Tpoozuvel’ ErEudn ETERAV e abrav Üneis'” Ev TA Axa- 
roro ünav !" DIE Ungtlovrss heobs ToRAoVg, Es Umkoyovras'” too wovon Oeod 


Au TOrNTOd Toy ITAVToV. D 


15. — 1. (a. &v) aut ot önuior Ev in G. — 2. A Aaparonall G. — 3. 5 äpyıpayos add. G. — 4. äyıos add. G. 
— 5. (@. @.) Meyer mpög alrav G. — 6. Eyn mpüg aöröy Gr- — 7. yprorıavas ei za add. G. — 8. eioiv G. — 9. & G. 
— 10. xal &noxpıdeis 6 G. — 11. Azedıpas add. G. — 12. auro add. G. — 13. &mdeis G. — 14. xal aurov uovov 
add. G. — 15. om. G. — 16. rapayydiw add. G. — 17. ano vng nAavne iu@v Tobg Kvßpwroug Ölödorw zul Ert- 
orpepeiv mpöc zov Oeöv add. G. — 18. drampärterv xoi zarayyeleıv G. — 19. zur add. G. 

6. — 1. add. G. — 2. &xodoa; raüra add. G. — 3. adra add. G. — 4. örı G. — 5. zepi 7a voeiv add. 
G. — 6.70 Vöwp G. — 7. om. G.— 8. xol 6 G. — 9. ’Arebınäs add. G. — 10. auto add. G. — 11. Apyınaye 
add. G. — 12. zav aravrwv add. G. — 13. ol &zadapror payoı add. G. — 1. za Biases& add. (GG. — 


15. ünapyovra II, G. 


5. Cum autem sisterent eum in urbe Arbel coram Adarchoschar 
archimago, dixit ille’ad sanetum : Christianus es? Qui voce magna respon- 
dens dixit : Christianus sum et unum Deum verum adoro. Et archimagus : 
Nonne igitur vera sunt omnia quae de te audivi te omnia feeisse Saborio 
regi adversa in hac terra, docendo unum colere Deum et eum solum adorare ? 
Episcopus dixit : Omnia, quaecumque audisti de me, vera sunt, et aperte 
unum Deum verum praedico, ipsumque adorare et colere hominesque poeni- 
tere et quae placita sunt ei facere doceo, sieut scriptum est in nostris sanctis 
seripturis!. 

6. Archimagus dixit : Ego audivi te hominem prudentem esse et perfec- 
tum. Nune vero senex factus debes in perfectiore versari statu. Quomodo 
ergo tanquam puer in errorem induceris et non adoras solem neque colis 
ignem et aquam sicut universa terra Persarum ? Et sanetissimus episcopus 
*dixit : Multa stulte agit terra Persarum; derelieto enim auctore, opus eius 
et ereaturam adorat. Vos namque decepistis eam impura vestra doctrina, sta- 
tuentes deos multos esse quae ereaturae solius Dei et auctoris omnium sunt. 


1, Io., VI, 29, 


ZIROR 


or 
S 


* Fol. 57 


2, 


v 


* Tol. 58 


* Fol. 58 


486 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [86] 


ERS. : ; AR ; > I Se: 3 
12:08 Apyın&yos Ieyarı" « Axzbaprov Ayaıs may ayvay zu ddayınv, MV 
r \ r 7 = = = z Fr \ BIER an? 
6 Paordebs zuriysı mions rs Yic, © nanobdvare; » "Eon mp0: abrov 6 Emioxomog 
\ > Eur ’ Ki Men andy \ \ ae er 7 \ 
« Kar zo Eorw 9% ayvorns za h Mndere nahe: Bons Fäs DILEy IE vUOY, OMOTE' Toy 
’ eo \ En n ’ - € 
0 Ocov Apveiraı ua 72 arisuara abrod Neobs Gvonzlouse® Tposzuvei; » O apyı- 
5 z ve Ar v 2 R m $ = r x , n 
p&yos eimev'" « Teos aprı rommoov 76 diinua* os Paoriikug XL ToooxUvnsov To 
AN LER [$ N - 7 m’ Nr x z 9 \ ” ’ 
No" Geldonm yäp od yripws cov. Ei de pn momses” oby aluarı abra‘" zarapepm 


uN r r r ’ - 4 
eig rov Adv. » 'O ayınrarag Erisxomog'! "Axslınas eimev « beoizov TO Grün ou, zU0V 


3. x r In Am = \ $ £: en > \ \ 2. [ 
aridapre, AN P NAET L ST NAANCAL TOUTO TO LOGEGES PAPA. Eya Yap ATO VEO- 
r 3 = = 12 er n ’ ’ 2 14 \ = 15 2 
TNTOg You Ev Ti ande ang ° Xpıorod TIOTEWS AVEoTpionV "" Aal YOv TEpIGCOS ” Ev 
- r 16 = x -/ \ IN % 17 " 
=O Yhpa'” yov Goreppnmorüugı XXL &Zoulevo Tobs Aoyoug ou xx Poerdrronar"', iva 


",sP \ ffoyare By, ee ”, 
hR.00 TOY ROIASTOV GTEDKYOV EL LWNV KLoVvLovV. » 


> 


\ \ Se } ER » 5 
8. "Areisou d2' Numod mine: 6 aoebns Eneheunev Teiveohaı *aurov eis KAGTLyYas. 
3 


z rd A 7 
waoTıLev, &G 


[or 


x 
Kai oUrws? deıvös al dr en vo ala abrod may iv mirawear", 


S 
ö 


un Ötons” adrov Mhucesı dualv Masararog! Aöyeı Tpös abrov « Ilod zorıy Oo be 


7. 20%, ag fe , ge U n Rasa ER: IR 
o0U 5 EINETD Zur BE GE EI TwV JEOV poD. » 0 PAARE. WE Vınde ein ey ! 


’ 


© lie = , x , = > m \ e ra , 
« 'O Ox you, @'' anxbapre, iv To olpavi zul Ev TA YA Eorıv: zul Öuvarög Earı 


7.— 1.65% G. — 2. adro add. G. — 3. ’Aredhıpäzs add. G. — . (Radin;-Öröre) iz S1. im. vadis ab Meyez 
n rtg G. — 5. Övopale: za G. — 6. BE add. G. — 7. abıa add. G. — 8. npöctayua G. — 9. (Yngws-rorn- 
215) yrpovs ei dE un notnasıs Toüro alın zo yıpaz; cov G. — 10. om. G. — 11. ö äy. Er. om. G. — 12. un 
npoodeis Erı Tod G. — 13. toü add. G. — Ih. averpaznv G- — 15. nesioowresw; G. — 16. yipsı G. — 17. aü- 
ro; add. G. — 18. napı Beod add. G. 

8. — 1. (&. 6&) taüra elmövrog toü aylou G. — 2. oörog dt G. — 3. (in. Gore) abrov Eutornkav ol öngıor xal 
ent Tooovzov alrov Hui, Ebaodvncav Em; ülte] G. — I. Endhpwoev G. — 5. neleisaz dehnvar G. — 6. Apyınayoz 
add. G. — 7. "Arsbıpa add. G. — 8. vov add. G. — 9. 6 8: G. — 10. ara add. G. — 11. om. G. 


7. Archimagus autem dixit : Impuram dieis sanctam veramque doctrinam, 
quam rex tenet omnis terrae, o misere moriens! Dixit ei episcopus : Et 
ubi est puritas et veritas, sieut dieis, doctrinae vestrae, quae Deum verum 
negat et creaturas eius deos nominat et adorat? Archimagus dixit : Usque 
modo fac voluntatem regis et adora solem; parco enim senectuti tuae. Nisi 
vero hoc feceris, cum sanguine illam dimitto ad infernum. Sanctissimus 
episcopus Acepsimas dixit : Obtura os tuum, canis impure, et noli amplius 
hoc impium verbum loqui. Ego enim a iuventute mea in veritate fidei Christi 
nutritus sum, et nunc in senectute mea magis stabilior et nihili facio sermones 
tuos, et execror eos, ut accipiam incorruptibilem coronam in vitam aeternam. 

$. Iracundia autem repletus impius iussit eum extendi "ad flagra; et adeo 
atrociter et inhumaniter eum flagellavit ut sanguine eius terra impleretur. 
Et cum iussisset eum ligari catena dupliei homo scelestissimus dieit ad eum: 
Ubi est Deus tuus? Veniat et eripiat te ex manibus meis. Beatus autem 
Acepsimas dixit : Deus meus, impure, in caelo et in terra est et potens 
est eripere me ex manibus tuis. Nunc autem de quo te iactas, superbus et 


10 


20 





[87} X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 487 


51 R 2 5 I N Mr ren en m 13 
bücaclar me Ex Toy ysınav vou'?- vüv de ara Tivos Arulovein zul bmepnpavein 
Br 


1 6 


i re ARE, Sn} 
au!" un mioresov Ocn'” Lavrı unre!" mpoczuvOv zuro; 


x Kl x ’ m 5 
vexrgög Ov xal iv 7 [wi 


» True er ’ x 7 7 ER) 19 ee \ 

"Dorep d% avdoc"” aypod, oUrwg Exreaei!” ua Enpavbion za amohaver'” Tourov Tov 

Y , r \ a D cs € r ER N 20 0 y nn 

parvonevov Äavarovı nat madıv Eyepei ve 6 Okeos ou eis wiaviav 6a ”", More iv To 
Pr = + 2 22 \ ' 7 23 NEN ns 

mupl, 0°' vüv son, danzleche: KA ARTIKEL" TV Yuyav ou“ za TO cOud. » 


27 32, Det 28 


Kar?’ May Huumdeis *? 0 A0ebeosraros?? Exeheusev &v Ertaaıs AAucssıy Bapeioıs 
addon dehevra adrov Binhävar eis TAv Grorevav?” Qurarıv"". 

9. Ta d2 &äs' nurssy&ln Iocap 6 üswwrarog mpssbürspos, mo ung Brdyado6z 
Eoumvevonevng Karfıyproou, xat aürüg? yipmv ünkpyav" Ehdounzaorov ’ yap Eros 
ayev°, opalog' av? rau To &ider, u.eyav ve? [Mdov Eywv eis!" Tov Ocov za eis Thy 
herroupyiav müs iepareias auto. ’Ev rauen rn!" Hueon nareogeln zur 6 eÖRabESTATOs 
d1&xovos "Asdarzs, ard zoung'” Aeyonevng ” Brßvasdaga'*, AOL ANTOS mosoburng Mn 


„ v y TE = "7 ER 22 NR N AG. N a ah ne 
0GT0v Aywv Eros minpng'” ünkoyav Tis Ayamns mob Oend- EE ödns yap!" Yoyfs Ay 


Ya 18 : , Dr DOT NG 
Toy xUpLov, lv" a Arie ‚ar '", abarnpüs de? zur EREYATIROG 


-©2 
8 
2 
ES 
= 
Sg 
5 | 
= 
[0] 


»,1 
TAGEVv GROdans 


y. 
_ Pr} »2 D n 24 3 r > \ 
To Aoyp xal 7@°! rooconw”” oardgog” xaı 77 Aravoia?' Emisiig. Ilapeornsav de 


Auporipaug”” Evarıov Tod Apyındyov Ev = aben more '/ o5nX. 
IE ‘ D x 

12. Tay Avöuwv zul our Möuvazei Ev zıyı G. — 13. 3m. zul &). eine nor G. — Ih. rauen add. G. — 15. To 
9. To G. — 16. eis rols alavaz; und: G. — 17. od add. G. — 18. &xneon K, Erneong G. — 19. anofavei G. — 
20. zptarv G. — 21. tootw & G. — 22. (x. x.) om. G. — 23. airnv add. G. — 24. taüra einövros Tod aylou add. 
G. — 25. xar’ aurod udd. G. — 26. Apyınayos add. G. — 27. om. G. —— 28. Bapurspaıs G. — 29. axoTervorspav 
G. — 30. ot ö& önpior Eroinsav to npooraydev add. G. 

9. — 1. App add. G. — 2. (ano-py.) 6 Ana fs nolews Bridasouße, Arıc Epumvevoucvn Aeysrar Gr. — 3. 6£ 
5 Ayıos Iwonp add. G. — ı. imfpyev G. — 5. Eböonınootoo G (sic). — 6. 2u Tois ypövaors adrov add. G. — 
7. 62 add. G. — 8. 79 G. — 9. 82 G. — 10. eiyev mpos G. — 11. ı7 adın dt G. — 12. inspywv add. G. — 
13. Bıdvoadap& G. — 14. npeoßvzepos by G. — 15. Eywv Eros Ev zois ypovors abroad meninpwpevos G. — 16. auto As 
add. G. — 17. ogößpa G. — 18. Lwv G. — 19. airod add. G. — 20. raw add. G. — 21. (x. 7.) abrov nepi 
ToUg Auapravovrac xal Aürxoüvraz; Unfpyev- tw dE G. — 22. aörov add. G. — 23. eruyyavey add. G. — 2%. autod 
spööpa add. G. — 25. ol önmor add. G. 


mortuus cum sis, nec in vita tua Deo viventi credens in saeculo nec adorans 
eum? Sieut autem flos agri sic excides et arebis, et morieris hane visibilem 
“ mortem; et iterum suseitabit te Deus meus ad supplicium aeternum, ita ut 
in hoc igne, quem nune colis, affligantur et comburantur anima tua ipsa et 
corpus. Et valde iratus impiissimus iussit aliis catenis gravioribus vinctum 
eum proici in obscurum carcerem. 

9. Postridie autem comprehensus est loseph sanctissimus presbyter ex 
pago Bethehathoba, quod interpretatur Calligraphi, et ipse senex; septua- 
gesimum enim annum agebat, eratque forma valde decorus, magnumque 
studium in Deum habebat et in oflicium sacerdotii sui. Badem vero die ap- 
prehensus est et religiosissimus diaconus Aeithalas, a pago oriundus dieto 
"Bethnoedara. Et ipse senex erat sexagesimum agens aetatis annum, repletus 
amore Dei; ex tota enim anima diligebat vehementer Dominum, sancto Spi- 
ritu vivens, austerus, potens in reprehensione, facie vero hilaris et animo 
lenis. Stiterunt autem utrumque coram archimago in eadem eivitate Arbel. 


* Fol. 587 


= 7012 58% 


488 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [88] 





y A 1 x En = 2 n > 92 = ‚ 
1092.02 a Mobs abroig « "L xuxohavaeron, iva wi mAaväre mob: dbpaveis” 77 I 
x | 
2) i 


LEN > NE = ’ 
yonrea Tas Vuov Hays?” mowüvres" adrobs ypreruavous; » "Amoxpıdels 6 &yıoz 


locnp eimev® « Husis drmbeiz Eau‘ zul yonrelav obr oldamev, Ada? armlerav i 


mayra Avlcwrov Be ini vo Dar ov lüvsa? Ocov. » "O'" Apyınayos eimev: 


« Kat! zoia DES) pey@dn'? Eoriv, & Avanroı; auın Av 6 Baoıdkebs xoarei'? were" 


ar 


15 


TOy neyisrävov aurod, 7 h Dneripn A av ebreiav zul merpiav; » "Eon 88 '° 6 
L ’ + BuN Pr} « 
yarzpıos looip: « O Geo npov obn ebdozel Ev 7 Adaloveix nal ümepnpaveiz zul!” zv 


— 7 m r - n r 
TO MMITD Tod z6opou Tobrou' dık rooro"® Npeig Tamewvobev EXUTodg Aal MTWyElonev, . 


u x ‚. ’ ar r Ei y x > er } = 
iva eis may dokav abrod zar'” Cody av alavıov narasahä.ev <eicerdeiv >, 


11. °O RpY.udyos eimev'" « Ersdr dx av GRVnBLOY unav ob Bedere Eoyalcchzı 10 
aa mepreoyeohar oiniav EE olniac, Tourou yapıy wauyäche eis vhv rroystav Suov. » Kai 


\ 


„Fol. 59 nv? 6 Zyıos Tocap mpüg auzov”" « Er Teıdr Bveldıcac nuds‘ nal Enkiecas” " 6rvnpaug, 


a =6 69, \ N er - 

Sparnsov, O" Taraimmpe, za ide, ürı ei Merhoamev arioacha” mov Aanarov avov 
\ ’ x er - r m . 5 ’ nn [4 M 
Tov dmb TÜY yeıpav nuav, mellwv Av Tod mAobTOU Gou Tobrou Too auvayhevros? amd 
12 


ans" Aprayıig'" ray Tevärov npetg wev ya! dia vov Xpıorov duddau.ev vols rrwyalgs'?, 15 | 


40. — 1. xai löwv alrobg ö apyıpayoz G. — ı. avbpwroug add. G. — 3. 81. Up. Gr. — 4. zal moreite G. — 
5. auto add. G. — 6. yproriavor add. G. — 7.8 G. — 8. Erıyvavar adrodg G. — 9. xal Dindıvdv add. G. — 
10. ai 6 G. — 11. air G. — 12. peifov G. — 13. raong is olxouuevns add. G. — Ih. ravrov add. G. — 

15. om. G. — 16. npo; alröv G. — 2 Un. var &. oüöE G. — 18. (6. r.) &9)’ Ev Torg Tamsınoig zat eUTeitor zul 
Foboupevorz auröv' rovzou olv Evexev G. — 19. av add. G. — 20. G, om. K. 20 
41. — 1. Anexpiön 6 &. xal elnev alrois G. — 2. (x. m.) arerpiön G. — 3. (m. &.)xal einev abro G. — I. om. 

G. — 5. nu; add. G. — 6. om. G. — 7. xräche: G. — 8. övnep Emepeiön Eyeıv 76 auvaydev cor G. — 9. om. 
G. — 10. xai mieoveitag add. G. — 11. (nv yäp) toivuv G. — 12. ölöwnev G. — 13. z& Auerepa add. G. 


10. Qui dixit eis: O misere morientes, quare in errorem inducitis infirmos 
homines doctrinae vestrae praestiglis, facientes eos christianos? Respon- 
dens sanctus loseph dixit : Nos veri sumus et praestigias nescimus, sed veri- 
tatem omnem hominem docemus ut cognoscant Deum viventem. Archimagus 
dixit ei : Qualis doctrina maior est, o stulti? ipsane quam rex tenet cum 
omnibus suis magnatibus, an vestra quae hominum vilium et mediocrium 
est. Dixit autem beatus loseph : Deus noster non gloriatur in arrogantia 
nee in fastu nee in divitiis mundi huius. Quapropter nos humiliamus nosmet- 
ipsos et pauperes sumus, ut in gloriam suam et in vitam aeternam digni iu- 
dicemur ingredi. 10 

11. Archimagus dixit : Quoniam propter pigritiam vestram non vultis la- 
borare sed eircumitis de domo in domum, propter hoc gloriamini in pau- 
pertate vestra. Et rursus sanctus loseph dixit ei : Quoniam vituperasti nos 

” Fol. 59 et pigros * vocasti, interroga, miser, et disce quia si voluissemus comparare 
solum fructum laboris manuum nostrarum, maiorem futurum fuisse his 15 


or 


tuis divitiis ex rapina in pauperes collectis. Nos enim propter Christum pau- 
peribus nostra damus; vos vero propter avaritiam vestram rapitis res pau- 





[89] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 489 


er N Nur} Yr r =, r ıYy > m m r , r L; 7 
Un.eig de 1% Tv mAeoveSiav Unav AomaLere Ta FOy TTOYaV. » "O aey:uzyos eimev tt 
x G € - x ERNSEZ ’ » 

Hoxd Erduumnrog Eorıy 6 MAoürog, xt obdeis Eorıy > 


18 Aeyavrı wicelv aurdv; » 


6 uioav abriv: AR!" uyamaraı 
\ [4 z r 
mapı räyeav!T. Tig oöv aoL Tıareicı 
12. Ioonp! einev « Oi’ wahovres, örı ab mever? AAN Gamep axıa" mapipyerau” 

8 


obre yY&p Trposp.ever zov ayaravız“ abrav’, AAN za amo TWv mAouTauvra@v a 


€ r SI Na Er - > «0637 40 » «N Id 
BU.0WS de KIN ATO TOV ROJOVTOY 7 ESOUGLE , yar! ! yiveohe ev To En n ya AarL STOC 05" 2) 


(y ‘ 


en ir 3 2 


TAUTU TINTE, Or” 


Euor” mepiock Earıy', A’ 


<< 


13. "O Apyınayos einev!" « "Exoo 


„ev TOUTO OmEp Epwr@” ae, EiIME mol’ moLslg TO Heiinux Tod Bacıkews zul Mpoozuveis To 


n r \ 7. x > B 

DS EAXO) den AN Hat sleıs GExXUToV drd TIAEOY Basaywv, ov Erolinog E40 TOOGEVEYKEL 
Ei} E x n 4 e f ’ _ er} y z 

son, n 005 » Kai amexottin 6 waxrzorog Ioanp: « Eis® Toöro 1ovov En m © rora&ükıs, 


iva &yo? rov Ocov mov xaradsilas® a nrlonarı abrob” rooszuvisa'", onu I To AN, 


ment ou!! 


r > 


’ LAN, 
mieisrous 2dıdnEa yo aroderzyvioy '” un eivarn aurov Deov!®. » 


14. Tore! Aunoö uey&rov minodets 6 dasbeoraros, " nEhedeı XuTOv a eig udorı- * Fol. 59° 


14. npös aurov add. G. — 15. Ev avbpwnoıs add. G. — 16. aa G. — 17. 5 Arte za dV MuToU TAVTWY Ölot- 
zovu.cvwv add. Cr. — 18. niotevası (Gi. 

42. — 1. aroxpıdels 6 äyıos I. G. — 2. aura G. — 3. 2 zois Avdpnorg oüde töpyrar Ev Toizw tw zooum add. G. 
— 4. övap G.— 5.x0l ins axıa ölınvn maparpeyn add. G. — 6.70 ayanaurı Gr. — 7. 0UTe Mpb; TOv HLcouvra aurny 


Amspyerar orbüyws eläs, rt niositz: map’ mörod, ANA npds MAuTas Teyun Aal DOW Amepysrar aa mäary Amacnv 
Kal nIAVNY GUVTUYyYAVEL Tols [Ev dyanaaıy aürov Einpiuns omavıorepws Eyyiln naos To nitov moßeiohe: un’ altov, 


tois DE usoücıv adrov Bubiintepws Tod Aal auyvorspws amouddln öpäcda: rap aurwv pös To eig rödov nörsd dıe- 


yelpaı abroUs' xml od wövov dE tobroıs ou npnorapansvn teleio; add. G. — 8. adrav add. G. — 9. noMaxız d& 
zul Enıbovieuoas abroie Avayopei add. G. — 10. &roöpa add. G. — 11. &noßvnoxste näyres ol weyiotäve; yupvol 
umösv Erıpepeoßaı Övvapevor Tob mAoUToV TouToU xal Ting Öuvacteiag nal dmolunaxovres add. G. — 12. undev Open- 
Bevres OTO Tod MOUTOU TauT« einövros ou Kylou ’Iwonp einev mpög adroy add. G. 

43. om. G. — 2. ’Iwone G. — 3. yap add. G. — 4. 60x Yahzis add. G. — 5. 5 Erepwrw G. — 
6. (Kal-zic) 6 öE maxdpros I. Amoxpıdeis einev Kur el zal eis MIA ON miaväce W apyınays eis dt G. — 7. (o 
-2y&) Ey yxp G. — 8. oüx Eyraradeinw zai G. — 9. od Gr. — 10. npooxuvo zurod G. — 11. sat add. G. — 
12: om. G. — 13. wAte npooxzuveisder ng Ozöv add. ( 

14. — 1. taüra Axoloas 6 Apyınayos Gr. 


perum. Archimagus dixit : Valde desiderabiles sunt divitiae et nemo est qui 
oderit eas, sed amantur ab omnibus. Quis igitur tibi credit dicenti te ipsas 
odisse ? 

12. Ioseph dixit : Qui didicerunt eas non permanere sed tanquam um- 
bram praeterire. Non enim permanent illi qui eas amat, sed et a divitibus 
fugiunt; similiter autem et a magistratibus potestas, et fiunt in inferno terra 
et pulvis. 

13. Archimagus dixit : Omitte haee omnia, mihi enim redundantia 
sunt; sed hoc unum quod a te peto, die mihi : facisne voluntatem regis et ado- 
ras magnum deum solem salvasque teipsum ab acerbis tormentis, quae pa- 
ratus sum tibi inferre an non? Et respondit beatus loseph : In hoc uno non 
errabo, miserrime, quod Deum meum non derelinguam nee opus eius ado- 
rabo, solem, inguam, quem plurimos docui non esse Deum. 

14. Tunc iracundia magna repletus impiissimus, iubet eum *extendi ad * Fol. 59 





490 ACTES DES MARTYRS PERSANS. (90) 


yas' zul Ereıvav abrov dena dvdpes ioyupol zul dubdoıs bowv Zyovoaıc as ardvlas 

S fa LIT ku pe LoyDp0 ze G p x ORIG WRS ar G 

” nn er 2 ZUR. R E: KW = my € Be: a: 71 \ 

Erumrov abrov obrw” deivag?, os Mıixpod zul" amomvsdsar aurdv. 'O de yeyatos aBinras 

zod Xousrod® obdEv ERZAEL TO GUvoAov, AAAK wovov sis Toy obpavöy Eupx aut mov Kuüpıov 
en ee n 4 7 " 2 er , 

ev 7 dıavoiz abrod Emermietro eis Bonheav, iva mapdoyn abo bmomovav! za yvanıy. 


\ en . 3 ’ m P - " [3 ’‚ x x 
15. ‘Os Ebaon Öhov To coua abrod TA ylası rod aluarog, buacas! av Yayıv 


> En ; ’ Fr + 2 ’ 2 3 ut ar SR d ‚ 
AUTOU EITEV’ Eiyasıcra G0L, Kopıe N EITIS 2.09 , OTL KATNZIWCAS u ou EUTEDOU 


er Pa - ’ - - ’ - e Nu 4 
Partisuxros ', iva Aouszwevog zahaoıchon” amd racav Twv avonıav mau". » Oi d: Basavi- 
9 10 


y At > ’ v Ber s Ä f RR | , x ar 
lovres aurov ralra arousavres’, Nav unmßnsav” mar? ermi rocourov! abrov Euz- 


12 


e er ’ „ ‚ e - r u - Dir , ’ % 
orıkav!!, Eus öre? aux Emswev Törog Üyınc Tod aunarog!” aurou. Eita!t Idoavres adrov 


arbmesıy elonveyrav abrovld eis To desuwrnigrov!® eig!T zöv Tomov, Ev & 6 Ayıos Eröy- 
ya av!® "Axsbındc. 
16. Kai oncw auhıg! mpös Toy Ayıov "Asıbarkv 6 Tüpawvag”' « Zu Ti Aeyaıs!; 
moreig Tb Moosrayua Tod Pasıkdog nal mpaszuveig TO meyiim Heb Arlo za TpwWyeıs 
: \ 


T rn z - \ PR N N Sf \ 7 3 m 
ala" Aapbäves ve’ yuvalza al owles veaurov" amo Öiibeny zai Zvayzav' in Tols 


e ‚ C nm nm \ \ n 1 « " ’ be 
Owotorg? Erimevers” To mpo od 1; » ’Amonpıdeis 0; 11 Ywv7 wey&in 6 Kyıos Asıdaras 


2. om. G. — 3. oörwg di Erünrneav abrov ol änor dd. G. — ı. deiv G. — 5. nal loyvpöz Aywviorng oütwgs 
aneipws Bacavılöuevos add. G. — 6. Ev rois Ayaaı add. G. 

415. — 1. öre add. G. — 2. Xpiore G. — 3. vie ob Oeov tod Zavro; add. G. — ı. Eumdohävar add. G. — 
5. In’ adrov add. G. — 6. xai zwv Auaprıov pov add. G. — 7. nap’ aurov add. G. — 8. zar' adtod add. G. 
— 9. Ereuewvav loyupis adrov Bacavifovrs; add. G. — 10. dt add. G. — 11. Zu. adröv G. — 12. Löov orı G. — 
13. &v 7@ owparı G. — 14. nerk di td waornkar adrol; Apopitwg röv äyıov G. — 15. om. G. — 16. rat &vesadov 
adrov add. G. — 17. &xsivov add. G. — 18. om. G. ' 

16. — 1. Bindevroz oliv rou aylou lwonp els ıhv pulaunv, Meyeı nadıv Gr. — 2. ie, ’Inonp, pn berroas norn- 
ca: ra Beinuarı rod Baoıldw; zal npooxuvica: Ta Ahlw, molar niornkv Euacriyin rovnpais add. G. — 3. rpög 
raora add. G. — ı. za add. G. — 5. om. G. — 6. &auröv G. — 7. noddav add. G. — 8. hoyıopois add. G. 

- 9. ya ob zal Sfonooücn add. G. — 10. Basanobevr yegove add. G. — 11. om. Gi. 


llagra; et extenderunt eum decem homines robusti et virgis malorum puni- 
carum spinas habentibus eum tam atroeiter ceciderunt, ut parum abfuerit quin 
animam elllaret. Ingenuus vero athleta Christi nihil proferebat omnino, 
sed tantum ad caelum aspiciebat et Dominum in mente sua invocabat ad auxi- 
lium obtinendum, ut praestaret sibi patientiam et robur. 

15. Cum autem totum corpus eius efluso sanguine tinetum esset, ele- 
vans vocem suam dixit : Gratias ago tibi, Domine, spes mea, quod me 
altero baptismate dignum iudicasti, ut lotus munder ab omnibus iniquitati- 
bus meis. Qui eum torquebant, his auditis, multum irascebantur, et adeo 
illum flagellaverunt ut non permaneret locus sanus in corpore eius. Postea 
autem, ligaverunt eum catenis, induxeruntque in carcerem in quo detine- 
batur sanctus Acepsimas. 

16. Et ait iterum sancto Aeithalae tyrannus : Tu quid dieis? facisne 
praeceptum regis adorasque magnum deum solem et comedis sanguinem et 
dueis uxorem et salvas teipsum ab afllietionibus et calamitatibus, an in si- 
milibus consiliis perseveras quibus ille qui praecessit? Respondens autem 


10 


20 


19 
er 


10 


ee a re a 1 a ie re Fee de 








or 


10 


[91) X. ACEPSIMAS;, IOSEPH ET AEITHALAS. 191 


= D} x 4 F r ’ r \ ’ * r ns en ft -\ r 
eimev!”" « Ib odye alu, niov Arabapre, nal cu TposruvnGov To Am, zupiE 1? Avanze 
K4 44 \ ’ 56: 2 2% N +8; * % nIER E So0 ann „N 
obr@l* yap Erupiußns, Grı oUr Mduvaßng maravonaaı eis To Haldpov mat Evö 


Can Mache 
OZOV DuS 


nr ’ x ’ & n en \ , Im , \ äh Pr er 
ro Adulbav eis av DIKOUMEVNV, ODTTED 16 2E7dev TO hayyedrov eis Ta Tegara Tüs yüs’ 


’ \ ‚ x 7 _ ’ 9 [72 Y ’ , \ m 
uno! d8 GUDEDEL dır Toy JEWGV OU Amodaveiv, Lva now eig Tov alDva. » 


-_ BE nl \ ’ 1 - r r ’ ‚ Di} ee ’ 6} Br x Er m 
17. "Ent rosrors!, MRroıshn 6 dasbisrarog” TO TPISOrY abrod amd od Hunod‘ 


Age 3: | o ’ 5 = \ er: . R a \ , \ vo. r 
Ar EYRPRTEUGKILEVOG ATO TS Gpyng EImev TpOS durov « (GE MICOYy TTV lonv zuL AYaTav 


woy Axvarov, TiG Arolmy miaTeeı " Tolg UmO GO Aeyopevors, 1v& my lonv Amootpapeis 


fi N % z ee STaR © Yı oo 5 ET \ 
roßten? rov Aavarov, nahamep bueis”, © avonraı;» O0 8: dyıog "Acıhadds” müs 
; 


abrov « Nexuröv® xuheı dvomrov zul Wupov, pn" YYyoplcaz 10 my adnderav od Xopıcroü. 


‘O yap xöpros nv !! ouTWg Eypaev Au ayamüozı 12 av lonv, v Umels Odvarov 


Ayers, al nıchoa.!? Tov Ozvarov, Ov Dieis lwnv Tposayopevere. » 


1 Le RA DEN Px x N [4 3 3 Ey N r CREAT x , 2 Ä 
8. Tore EAEREUGEV” O Sucseong AL gov. VOUCLY AUTOU TAGS E94 UTO 7X YOVATA ZI. 


N \ ’ + 8. > ’ m Ro LAN ’ Ns - SoB 
EuRov TA/N ELGEVEYKANTES ILL TOY YEROV AUTOU TATOUOLV avöpss Key Aue EG evreudev BAAR 


3 es ve ven NP, v2 ER erPeN a > , \ > 7 7 / N 
evreüßev E&", Kat Erepor && EundoTıLov MUTOV 64600rs S0@y Eyausäıs Tag axavdas”. Asıya 


x 5 ” r 2 e 02 ’ Br x [a er e 2 € ’ 
dE 7° Ovrog 7 Milıs abrn aal avev oizTipp@v. Kat 0° Zytos Asıdards 6 dratayavıoros 


1 


12. adta add. G. — 13. zart add. G. — 14. oörws G. — 15. tod Xptoroü nuwv add. G. — 16. rn&0aV OUTL- 
vos G- 
47. — 1. raura droloas map’ adrou G. — 2. Aasbeis Gr. — 3.0 Asdm& (x. — /ı. anovoas migteige G. — 
5. uaMdov add. G. — 6. norire add. G. — 7. ya add. G. — 8. Eauröv Gr. — 9. & Spyındye or oux G. 
— 10. &yvvoensas G. — 11. wou G. — 12. pionoa: K, dyarzam np&s ov G. — 13. ayannoaı K, moron G. 
u 1 3 1 \ 0 Y 
418. — 1. om. G. — 2. zaöra eimövros oo dyiou Acıdor& neisder G. — 3. (%. 8.) Tolg Umenerars aütod dzop.oig 
Y 5 
adray naraönsar ol BE eißkws deauoücıy G. — 1. zul Enarnouv eis auto Omöera G. — 5. tod Eidou var EEG. — 
6. om. G. — 7. adtwv add. G. — 3. öviw; iv G. — 9. ı udorn: alın Eröyyavev: 6 BE G. 


voce magna sanctus Aeithalas dixit : Tu sanguinem comede, canis impure, 
et tu "adora solem, caece insensate; sie enim excaecatus es ut non possis 
aspicere fulgentem gloriosamque lucem quae splendet in orbe terrarum et 
cuius evangelium exivit ad terminos terrae; mea vero interest tuis manıbus 
mori ut salver in aeternum. 

17. His auditis iracundia mutatus est vultus impiissimi; et cohibens iram 
dixit ei: Tu qui oderis vitam et mortem amas, quis, cum, te audierit, ere- 
det iis quae dixisti ut, vita contempta, potius appetat mortem sieut vos, 
o stulti? Cui sanctus Aeithalas : Teipsum appella stultum et fatuum, quod 
non cognoveris veritatem Christi. Dominus enim noster sic nobis praeseripsit 
amare vitam, quam vos mortem dieitis, et odio habere mortem quam vos 
vitam vocatis. 

18. Tune, iubente impio, ligant manus eius sub genibus et, trabe cerassa 
per manus eius illata, homines robusti sex hine et inde trabem calcaverunt 
et alii sex flagellaverunt eum virgis malorum punicarum spinas habentibus. 
Horrenda plane vexatio ista et absque misericordia. Sanctus autem Aeithalas 


* Fol. 


* Fol- 


60 


60 


* Fol. 60* 


* T'ol. 60 


492 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [92] 


ayovıorng!" &6oa EEußstlov Toy Apyınzyov Erireyav!? obrus' « Miape "za aimonora'?, 
xJov andhapre zur wopuE !*, Avonios oc 73 f 3 00 gobodpua: Tas Bao 
Mdapre zur zöpae!t, Avasios payav ray auivena, od @oboduaı Tas Baskvoug 
cov, oure!d God abrod Tıya morodp.a: Abyov, WINpWTaTE za mpıakhie. » 
”„ v9 x , hs or 07 x 5 
19. "E6guyev! 82? roug bdovras 6 dsebng zur? Avouos ai" mpös robs uxoriLovrag” 
” 0. , x [2 7 Y [4 3 
Eleyev'" « Aıx Ti Megersuevng” waorilere® ul mapaoneudlere aUTOv &Eußgilerv OuTWg 
12 


N 


? 
ayaldıny nude”; » Tod d: aouarasiou! and mis Tinews Toy"! decuov nal av TINYaY 
’ \ \ > > 


€ [2 1 - - Kl " ’ - [4 
ci Boayloves!? zarsnrkohneev zul mäcaı ai av üctewv Apoviaı ar’ EARMDV dLsori- 


odnsav. Baotäcavres obv!t abröv'® eiorveyzav zat Eppubav!® Ev ro Öesuwrnpio, Evda zu 


oi Eraipor abroad Eruyyavov Ovreg'”. 


© DAR Zi x r r r >> ’ Y 2 m ‚ 4 
20. Kai TRY ut! NUEDAS TEVTE ELayayovreg ANTONG 3 Toy desuwrnplou, NYRYOV 


’ x r en - ’ r . u E37 5 z € x 
EIG TOv maRFÖELGON, 00° meinalov Umnpyev vaos" mupüs, Evdx” mpoex&hıcev 6 Hsebns!® Hal 


U ’ s ’ v 
auroog. Kat gnol® müs abrosg « Eimare d% 


uor, Erı" eic ToV AuXLGTOvy Exeivov Eyaaprepeite Aoyısuov, Tod un bmaxovevi) zo Heoric- 
v ’ Iy ’ D 


en nat 2 en 4 id r IA ‚ ’ sea: 4 x 
parı Tod BaoılEos, © zaroyonTes; » OL de Ayıoı wg EG Evög GronaTog armer RUE KL 


10. (ax. ay.), dndıvös yhyas Indpywy ou Nptoroü Ev rais Ayopnrors tadrars Baoavors yevöpevos Gr. — 11. I- 
yav aa add. G. — 12. rappnaia add. G. — 13. var add. G. — 1. roairwpe add. G. — 15. avdpwrou add. 
G. — 16. pn vontong örı G. 

19. — 1. raita &xolsas rap’ adtoi, zal uahıora Ev rooouruı; Baamvors Unapyovros adtoü Eöpuyev G. — 2. 0m. 
G. — 3. (&. x.) om. G. — ı. &deos add. G. — 5. alrov xal per® ameis add. G. — 6. adrois add. G. — 
7. gerdonevws Gr. — 8. adrov add. G. — 9. nuäs olrws avamdas G. — 10. va Aylov Asdor& add. G. — 
11. Bıatwv Exeivov add. G. — 12. av Apopirwv add. G. — 13. adros add. G. — 14. Iedupevov add. G. — 
15. ol önpeor a dd. G. — 16. adrov add. G. — 17. om. G. 

20. —1. (x. n. y.) per&ö& G. — 2. om. G. — 3. (r. rn. 08) eig xändv rıva oörıvog G. — I. Tod add. G. — 
5. zat add. Gi. — 6. Buoosdng G. — 7. Erepwrnsar Ci. — 8. (%. 9.) eloaydevrwv dt Av Aylmv Evmmıov aörod 
Meyaı G. — 9. ei army G. — 10. ünaxovocı G. f 


invietus athleta, clamabat, conviciis aflieiens archimagum, et dicebat : Scele- 
rate et "potor sanguinis, canis impure et corve, qui impie rodis omne taberna- 
culum; non timeo tua tormenta, neque te alicuius facio, sceleratissime et 
miserrime. » 

19. Frendebat autem dentibus impius et iniquus et eis a quibus caede- 
batur dicebat : Quare parce caeditis et indueitis eum ad nos tam impuden- 
ter convitiis alliciendos? Viri autem beatissimi intensione vinculorum et 
plagis brachia confracta et omnes ossium compages distracti erant. Por- 
tantes igitur eum intulerunt detruseruntque in carcerem ubi et socii eius 
versabantur. 

20. Et rursum post dies quinque educentes eos e carcere, duxerunt ad 
hortum quemdam, iuxta quem erat templum ignis, ubi impius scelestissimus- 
que archimagus ad interrogandos eos in conspectu consedit. Et ait eis : Di- 
eite mihi utrum adhuc in illo pessimo constantes maneatis consilio non obse- 
quendi oraculo regis, o pravi incantatores? Sancti vero uno veluti ore simul 
responderunt et dixerunt : Nos in uno consilio optimo et in uno studio 
bono perseveramus et in sola vera fide Dei nostri strenue sistimus, unum 


or 


10 


15 


15 








193] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 193 


5 e m ie \ \ 4 > 
einoy!!- « Huesig'? eis Eva Aoyıapöv Töv xaNdıarov zur eis uiav moohuntav Kyabav iyaaor 


I RE 
u Kal eis may uovav KON miorıv Tod Ocod Auav FraRopev zyı13 Os! zone obpxvon 


16 ß 17 


ED Kal yic Aarpedovrss‘ av 3: EvroAav rad Ausbouc!" Baaıkdws!! our Krouonev Gau 


H 90 + 1.,r \ 


19 2 on MEyENvy 20*. ıgre 21 , eh 
Ev FT mIRpIE OU ETEVEyAElv nv Mrilers?! not Buozvous, Erolmos 


}: av 8 Deinans 
a z \ ns r r u) - 7 
Eyopıev rauras Inodekasder nal vırfaai any mävra Ta Emirndeöuarn, b TUpavve. » 


’ 


91. Atav 6: Er! Toyroıg wen 1 6 duebhe ErENeunev Eveyhfivar syawiz Aenra zur 


SEN a) en 


. \ — ke Sr PR 
megıebarov? abra zara Tav Ol.wv x2r? Vuov zul zvnuoVv T@v Aytav, Sudois TE! Eapıydav” 
Avdpes Imyupoi Em! Tomourov, Gare 7% bsTä alray TAvra ouvroibfivar zul OWmvav ToLonol 

\s \ 
amoreNioaı. "Emereyev 0:9. adroic 6 ma.iapog’' « Dlowioare 70 Heinun od Baoıkeos zur 


D 


Cnoesde. » OL Ö% Ayıon® ayrıpdeyyöpevor HWvn wey&rn Exeyov ” - « "Husis 70 Heiaua Tod 
Oeod Hu.BV Kal GWrApog TV Vuyay navy TMoloün.ev, Tod by Boudnuaros Too avonou 
Banırdus!" naranriopev. » 
C I x 8 3 er 2 lee 6 m > 4 r n r BEL 
22. "Aro S& roleng Gpas Eos Eurng orpebAoövreg abrous! = Tav oyolvlov avzyan 
NER, E \ y De, \ NS £ e 
Thy Epornawy aUTaOy Emorwüvro‘ zul Om EIG Tas TOoKurag” ‚Eynas Tas Öusuroisroug” 
n bmowovn aUT@v Eneyardvdn zur yirn adrov Eau En a vol 6 Oc0c aurav? oki. 


Baotisavres ouy ® ALTOUG TEN dr ro on" verpobg ® ÜTLPYELV, Eogıbav oL 3.4.4.1. Rprot 
" f\ i 


11. corr. ex eirav K, einov auto G. — 12. ineis G. — 13. (or. Evi) yervaloug iorausda Ev G. — 14. nor 
add. G. — 15. om. G. — 16. &oeßod cou G. — 17. üneis add. G. — 18. om. G. — 19. dereıs G. — 
20. Ereveyxaı G. — 21. te add. G. 

24. — 1. dpyiodeic G. — 2. adrod; add. G. — 3. röv add. G. — 4. 88 G. — 5. auroig add. G. — 6. dıx- 
gbeıpopevwy dt aurav Und Twvy mixpotatwv Baadvmv, Emedeyev Ci. — 7. wUpavvos ovros add. G. — 3. paprupss add. 
G. — 9. adro add. G. — 10. oov add. ( 

22. — 1. oi druoı add. G. — 2. zal rormörag add. G. — 3. (7. 8.)övounootdrous G. — 4. SBauuzorohn Gr. — 
5. dv adrois add. G. — 6. Emdpavres odv adroug ol önpıor Tou 2ödpous Baorasavre; Gr. — 7. (8. T. N.) N rw eiön 
G. — 8. adrods; add. G. 


Deum faetorem caeli et terrae colentes; mandatis autem impii tui regis non 
obtemperamus. (uae vero volueris in amaritudine tua nobis inferre "afllietio- 
nes eruciatusque parati sumus suscipere, et superare omnes artes tuas, O 
tyranne. 

31. Multum autem hisce turbatus impius, iussit adhiberi funiculos tenues 
et eircumiecerunt eos eirca umeros et lumbos tibiasque sanctorum, eosque 
trabibus homines robusti ita strinxerunt, ut ossa eorum omnia contunderentur 
et sonum stridoris emitterent. Dieebat autem eis scelestissimus : Facite 
voluntatem regis et vivetis. Sancti autem martyres respondentes voce magna 
dicebant : Nos placitum Dei nostri et salvatoris anımarum nostrarum faci- 
mus; voluntatem vero iniqui regis tui despuimus. 

33. A tertia autem hora usque ad sextam funieulorum supplicio eos dis- 
torquentes quaestionem in eos exercebant; ad tanta vero supplicia pa- 
tientia eorum magnificabatur et victorla eorum mirabilis erat, et Deus eorum 
glorificabatur. Portantes igitur eos iterum, quia jam videbantur mortui, in- 


* Fol. 61 


* Fol. 6 


” 01.617 


* T'ol. 61v 


A9A ACTES DES MARTYRS PERSANS. 194) 


E - ’ r \ at - \ $) m en „ 
payoı Ev To desuornpio Rab 00 Guveyapauv Tıyl eimeAheiv mpbg aurobg ob Holvgı ADTov 
> wo 5 , Er m +E 2 1 ‚ 
Kuroie” N megı66Aaov!", Tod Apyın.zyov robro!! Tonnrasavros xul Opov EmihEvrog, Or, 
av rıs Hein!? mode murodg einesyownevos Emioribeons " yoıy, Aaubavev abrov WAGTINdS 
EV TıS elpe ei pas VTOUG EIG 7. pt 5 AEWEWS x pP RZ ! FıyaS 
er r [2 \ 4 3 N Ar 3.80,7, re an 29 
Ewg Enarov babdwv aL Kömreedaı aUrod TA lo DTıa zul Thy DIVE. 
e - ‚fn- ’ m 7 4 [4 x N ‚ ’ 
23. AN 0: yewvaloı aiAnraı mod Nprsrod! mpoluna; bmeinevov Tag Oıapöpous Kyay- 
\ Sr! r 2 NIEN m E a 69 2 3 z 
xos ve rar ÖONllerc, RE nr Te” nal Öubövres, EMI Tplern ypavov” xurazdsıoror 
3 _ r v 4 d: nn 5 37 ! 
ev TO desuwrnoio Ovreg'. Ilgös mapamuliav dE Tod Aumod” Ebe pad nEevoL Zur N 


9 
’ ov suväyov! 0 zauh? Erdornv 


e \ D 2 n 7 . z so. 
ol ouy abroig® desuwraı uErEdLdouv abroic d1 oi“rov 120) 
z Bi ES , « \ \ um P} - Br Er e,. m 
iızoav mıya nal ebreAn rpopiv!!, og zul obs ouraras1? Too a HHOVTAS alr@v 
vas Miles nal To EReeıvov yüpas HrOdU Vpeodar nal aAateıv abroad"? 
s x x x x LuNW - = r 
94. Mera d: 7% deauz KaL Tag 00UVAG MUTWV TOD TpLETODG YpOvou TapayIverEL Yabo- 
B \ ’ A ‚ N INS „A \ ’ e 
pros! 6 Baowdebg eis av” nadoupevav naroida” Brbpaden", nat Erbarv abrobs uurag Ev 
an NS$ fi > 7 >, ENG e 6 Se s = 7 
: Seomois? oyedov wäre avhpurmou Eyovraz eidEnv 6 Apyınzyos" dia =6 Exsarmivar?, 
Gore zul robs Tävu KomAzyyvous Bexoamevoug“ KNKLEIV Er’ aUTOlg", ArchyayEv aUToDs Ev 


=, v ’ 4 er m 
19) TANATIO Aa Eorncay'" Evarıov Adesoabwgiou'! Tod Bey AI A000 MANS TÜS AS TOV 


9. d. aürois Aprov eis diarpopnv G. — 10. toy owuarwy aurav add. G. — 11. tosrou G. — 12. eüpedn G. 

23. — 1.1. X. 48). taura To) Tupavvou npootatovros mep aurav G. — 2, nervwvres G. — 3. ypovw Cr. — 
h. öyres &vro 0. G. — 5. d1& To win Öbvaodat rıva Eveyxar alrolz eis Öarpopnv punte ayrous nadıy Suvaadaı Ekeideiv 
zal nepivonea: add. Gr. — 6. övseg add. G. — 7. werebröov G. — 8. zart! ointov wixpav zıya xal eÜINTTOy Tpopnv 
G. — 9. adrot add. G. — 10. äprov add. G. — 11. (pınpav-tpopnv) Tosoutoy BE Egeraunoav Tw uno G. — 
12. avroug add. G. — 13. %00’ nuepav add. G. 

24. — 1. Zabwpıs K. — 2. narptön (ir. — 3. om. Gi. — A. Brönadav Gr. — 5. (0. 2. 1. 6.) 6 Apyınayog obımg 
adrovg Dvras Gi. — 6. (6 &.) eite poppnv G. — 7. Externyda: adtobs eisanaf =@ Arm ra Baoavw, TacoyTov yap 
eteraunoay G. — 8. abrovz add. G. — 9. aurolg G. — 10. napzornsav aürobg G. — 11. Aödepoasop G,etinfraK. 


iecerunt eos impuri magi in carcerem nee permiserunt aliquem ad eos ingredi 
qui daret eis panem vel pallium, praecipiente archimago legemque imponente 
ut, si quis inveniretur ad eos ingredi invisendi gratia, * flagrorum centenis 
plagis afliceretur et amputarentur eis auriculae et nasus. 

23. Sed ingenui Christi athletae alacri animo diversa supplicia erucia- 
tusque sustulerunt, nudi et sitientes per triennii spatium in carcere inclusi. 
Ad levandam autem famem egrediebantur et mendieabant qui cum ipsis 
erant captivi et impertiebantur eis misericorditer ex iis quae cotidie congre- 
gabant modieum et vilem cibum, eo pacto ut custodes carceris videntes eorum 
eruciatus et miserabilem seneetutem lamentarentur et flerent. 

Post vineula autem et aerumnas eorum per triennium, advenit Sabo- 
rius rex in patriam quae dieitur Bethmadae. Et eieciens eos qui in vineulis 
erant vixque, tabe consumpti, hominis speciem habebant, ita ut etiam homines 
plane immites ex eorum aspectu flerent, adduxit eos archimagus in pala- 
tium et stiterunt eos coram Adersabor archimago totius regionis Persarum. 
Sedebant autem prope ipsum omnes magnates regis aliique archimagi multi; 





or 


10 


20 


[57 
or 


or 


10 


[95] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 495 


12 


Ileosov. "Eradelovro d8 Eyyıora abrod!?” mävres or Apyıney Naräyes® 


oo PBaoıkens AuL 


> r em ’ 3 \S \ 
Erepot Beute moAdol u eiseAhovres OL En ou a AUTOUS. Eirev 0 < Moos 
pas 


arobs HN Aoebns Adesc sabäp!” a Atyerd mor!®, yprorıavo! Eare R “Ror 01 öcını zul 


20 


1%. « Nat, ypıorıavol Eopev zai aa Evi zuL ade 


yevvaloı VAoTU es Kmonadevres EiraNy 


‚ nen) x EN 2 e 
Aurpevonev Och”! zur auTo nova Tpoczuvoßp.ev. » 


35. O SE rarıv rpOs abrous Eon!’ « do) 87 Audass T0E6 zu opw”, 
Miles weyiias zul mOMas Taperndußevzı” di umav, zahas air‘ To eidos’ bmöv 


PERLE 3 Y Ay 6 RL, - 7 22 , sure - x \ 3 m 
bapnIen 6 On ounboudsin Univ azodaat mon’ meisucha ze" Eaurwv zur un amrolaveiv 
nr" bayaro, AIR brazodozı 10 Tois zod Paoıkdus Tposrayuaa.!! zul mposxuvoßvras To 
R AL 2 - = x Ed r%ı \ \ ’ ’ er ’ 
mia Cnca' amupacıs yap Iedoraı Eipous zur Tavrüs Avbpamov MEpITaRTOÜVrog Ev 
12 


->ı 


608 rauen TOy yprarıavav!?. » 


ar > \ ec D n = 3 7 „ . \ \ 

26. Arorpıdeig! 6 &yuog Arelınas eimev”” « Ertoranaı, OTı ToRAV TOO zul 

{3 A ag, / FE N RENNEN , 7 R 6 
Gpovrida Eysız Ev? 77 ELouoig Taden N aaragyoupeva”" pin DDV Evduarpnlng re ypovions 
u R ER ; 3 s 5 EN ie 4 
eig Tv’ Tapzvon.ov ou Dan BouAnv its? us in eis Tav Ö1Avorzv GoU Toro OrL 
0 ,n ae: 9 \ > 9 N 0 Rp v 
EL Au&v Tıs Yauvadeis droden" ou TOy TaLodT@v Aoyav' Ama site! Powdeı ic Axvarov eire 
2 1 


Eis MROTLYaS Kyeıv nuds 3 un Beaduvng‘ oUTE yY% RL KTELNAL GOU gobaüsıy auds, oUTE di 


12. 703 &pyınayov add. G. — 13. peytoräves G. — 14. (airob; 6) aürw 6 88 G. — 15. ifwv 5 Enoinsev ol 


Bi 


äyıoı einev mpög adrods add. G. — 16. üpeis add. G. — 17.7 0% add. G. — 18. oi 8: G. — 19. einov aüro 


G. — %. om. G. — 21. (au. 3. ©.) wow ©. navroxparopı Yarpevwuev G. 

25. — 1. Epn mpos alrodg Aeywv G. — 2. örı add. G. — 3. weyahar xai noral napsIndüßaorv G. — 4. om. 
G. — 5.al elölar G. — 6. pastupoücı G. — 7. 703 add. G. — 8. om. G. — 9. varg nırporarw Gr. — 10. Auäs 
uaMov add. G. — 11. Hear ipäs add. G. — 12. od Anoßvnexeiv um’ aörod add. G. 

26. — 1.8: add. G. — 2. rpos adrov add. G. — 3. zalın add. G. — ı. oou G. — 5. 103 Amoleoaı Muäs 
add. G. — 6. &arpiıung unbe &yypoviong] G. — 7. toradınv add. G. — 8. (7. B. p.) ovp6ovdny pnds G. — 9. (An 
-&xoveı) undels dxoucsı G. — 10. ei rı G. — 11. (eis-nnäs) eis naorıyas Aysıy Mas elite eis davaroy narapeperv G. 


et ingredientes sancti eos non adoraverunt. Impius autem Adersabor dixit 
eis : Dieite mihi, christiani estis? * Sancti ingenuique martyres respondentes 
dixerunt : Utique, christiani sumus et unum immaculatumque Deum colimus 
eumque solum adoramus. 

25. Qui vero iterum dixit eis: Ecce senes estis et video vos afllictiones 
magnas et multas sustinuisse sieuti ipsae facies vestra testatur. Quapropter 
igitur vobis suadeo ut me audiatis et vobis ipsis parcatis nec obeatis acerbis- 
simam mortem. Sed obtemperate potius regis praeceptis solemque adorantes 
vivete; mors enim gladii indieitur in omnem hominem qui ambulaverit in 
via ista christianorum. 

26. Respondens sanctus Acepsimas dixit : Seio te magnum studium 
curasque habere in hac vana potentia; ne ergo tempus teras neque cunc- 
teris improbum hoc tuum consilium exsequi, neque omnino in mentem tibi 
veniat fore ut glorietur aliquis nostrum tales sermones tuos audiendo; sed sı 
vis ad mortem vel ad flagra nos ducere, ne moreris; etenim minae tuae ter- 
rorem nobis non inieiunt neque tormenta tua nos terrent, sed in sancta fide 


* Fol. 62 


* Fol. 62 


* Fol. 62” 


496 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [96] 


A, Pe; ER „ \ \ > ” = 3 
Bioavor mroodeıw!? nude, ER! Edpaioı Ovres mut Gregeol!t eis Av ANAnGıV TOD zuplou!® 


Aumv Eyzuprepodpev nal mo noösrayua Tod Pusikiog Gov ou TOLDUW.EV. » 


er r Z 9 
IT Ayeı mpög abrov 6 aoebnct" * « Oida, Örı 6 Havaros avamausız dulv de sn 
Bier: NV? ae er E 2 
Eniorauaı, ÖrL TOVTO modeirEe: KARA” Todro ol Ida vuiv?, Ews 0) morisw" Tols ophr- 


\ x - 7 r > - er 
vors duwv Dezauohauı Tov mızgov buav Blov. Kai era Tadrz' Eioeı bug Br iva 


win FAR £._b:> KL ie. Per, & R _, n_, 
_ MNTEG OL Yonreg 0." Yplorıavor 29’ duöy” oo6nbacw. » Koi 6 Ayıos mpüs adrov Axsbındg 


* Fol. 62 


” . N E) . x vr Pa Rt 
« Odre!) 7x5 Busavous cov Öedinev are Toy da !! Eipous Hxvarov Amerhoumevov iv Umo!? 


(} ’ 27 r r € > x [4 A 7 er 
co mrooumehe. O yap Oco: npov © duvandoas!?® Auds eig was Örubeıs nur!" Baodvoug av 


» P N € 7 152 46 r PEN EN = BANN der ken » x \ e 
dradrorwev ou Eraipay'” Ews ” GmEDOV Zul Ta YUV GLUTOS Bomber Auiv eis TR Tape vol 
x 
N 


> “ rn - \ = Be — r 
20? Mnov pinyavapeva' meipsoV roryapodvi! zo yüpas npav mo Ev Oen duvarv zei 


u DE, N; % Bi “ N. 
Yube may domımay nuov'®, © Tahamwpe, zul Eoya nadnser, 5 vurndnser 77 bmonovn Ting 


r 


3 ‚N e $ \ ‚ 19.2 2 Pe er - En za , R 
EATLdog NWOY AL ey ul FT FKOPATO OTEppOTnTı AUOY, TE TAAYN G0U Ereyydnse- 


0: > = ER) 
Tan? Ind ns Mnhods Tisrewg nu@v”. » 
ar * r N \ Pr 29 3 \ L x 
28. Tore 6 Aoebäs mey@dov minaheis bunod! Ex£ieusev Eveydäivaı intra luyas Guobup- 


Gov? nal Aeyeı mpdg abrov « "Opvopr Tov eyav heov MAıov zu Tv Tuyny Tod Paoıkews 


x 


av Baoıkov Exbwpiou?, örı, ei um Momente" abrod To mposraypa, eis rabra undg® 


12. ou Bpoodsıy G. — 13. Hpeis add. G. — 14. (x. 6.) Ev en miorer cr Ayla oreppic Gi. — 15. Oeos G. 

27. — 1. apyınayos add. G.— 2. Away G. — 3. (ToiTo-AAh&) Tourov yapıy Inreirar aurov' AN) omep moßeitar 
G. — A. naptyw Gr. — 5. 02 Ews tocoutov Eröitw üpäs add. G. — 6. üpäs add. G. — 7. Ev za öropüpeodaı 
ins rote add. G. — 8. om. G. — 9. Auov G. — 10. (rpög-oüre) ’A. rn’ npög adrovodöe G. — 11. zoo add. 
G. — 12. (naiv dm6) ano G. — 13. ivioydoag G. — 1i. as add. G. — 15. Esyav G. — 16. zig add. G. — 
17. 6 dssbeorars zai wupwrare add. G. — 18. autos G. — 19. (zul xor.) ivayyos örı vırd ge en Smiön Nororov 
x bropovn huav xar araıaylvn G. — 20. iva Ereydn G. — 21. Auovr. Ci. 

28. — 1. üxoloag ralta nap& zoi äyiov "Axebında bupoü minadeis G. — 2. bpoßupsivwev Gr. — 3. &. 7. B. ray 


ß. G. — A. noreite G. — 5. om. G. 


constantes et firmiter in certamine Domini nostri perseveramus, nec prae- 
ceptum regis tul exsequimur. 

37. Dieit ei impius : * Seio mortem requiem vobis esse et video vos eam 
desiderare; sed illam non dabo vobis antequam oculis vestris contemplandam 
praebuero acerbam vitam vestram. Et post haec gladio vos interficiam, ut 
omnes incantatores christiani a vobis terreantur. Sanctus vero Acepsimas 
respondit ei: Neque tormenta tua timemus neque necem per gladium, quam 
nobis minaris, pavemus. Deus enim noster qui nobis vires dedit ad ceru- 
ciatus et tormenta impurorum sociorum tuorum usque ad hodiernam diem 
ferenda, etiam nune nos adiuvat ad sustinenda quae contra nos machinatus 
es. Tenta proinde senectutem nostram in Deo potentem et nos proba, o mi- 
serrime; et re ipsa cognosces te vinci patientia spei nostrae et erubesces 
invisibili firmitate nostra, et error tuus vera nostra fide redarguetur. 

38. Tune impius, ira vehementi repletus, iussit septem gemina flagra e 
rudi corio adhiberi, et dieit ei : Juro per magnum deum solem et fortunam 
Saborii regis regum, nisi praeceptum eius feceritis, me vos perditurum esse 





10 


20 


10 


[97] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 497 


$ $ BE N 2 m ey: 7 \ \ Ce f: Naer 
ode Aut en Toy aluzrwav' Tas ToMdg buov uindep.iav 0070) 


r 


moLodevog bu.ay” 
SANS naeh a 2 r NEAR 
xy Tayıov!® dmoppn Ente Tas Vuy&s "uacrılonevor!!, vero@'? Ev ayrois buov" 


KATALITTO 
<a conare. » Amexpiön 6 Ayıos!* Azebınas xai Aeye!? mpög abrdv: « "Ereıdn eic 


eig 


6 5 Ver RB‘ & 3 

ovra Ocov Buocaz! , gobounar un!" ob minpäong Tov üpzov ou" tdod!® Mrousas!? Or &v 
0) r 

5 äpels? «A le miorer” Eorizamev zul Gr TA COnaTE Lv magadLdOL.EV Gar” 


Eee Vuyas nuav 6 Ocos Aaudzve. "O Herz: odv?* more” 


' „26 - eV Fan 
GUyTrou.mg : hneNG yap 
[7 72 
es eauEey.D» 


29. "Exgadev d8 6 wıxpös! adv dayf meyadn zuvnfeis Tod Exreivar” aurov’- zul" vei- 


& UNS r > Br n z 
voyaıy? abrov Tpıkrovra Kndgpes ioyupai, deramevre Zvrehev zul dexamevre &vreolev" Kal 
Eraarov Boaylova” eis Gphov zur € Vrovd, Oo zura Ns Y 05 Kal lo Kar9 
Era payıo eig Ophov zul Erumrov aurov’, Oo zATE Ti Yaarpüs za dla xarı 

m \ m 9 - = z S = er > \ > 
Tod yarav, Eri Tocourov", Eus 00 ai adpzes auroü Guy To aiuarı!) ent Tnv yavı! KATEO- 
B 6) $ \ r & z y. « x 
oeuaay. "Eressor det? emrepovouv!®- « Ilorncov ro Heinux Tod Basıdws zar Inh. » 'O Ö8 


73 z ” N m ’ v x 4 er r ‚ > 
Ayıos weypıs Gre!* hduvaro Aadeiv, 60a %eyav: « 'Eyo ro Heinua Tod avamou Bacıkdng!? 
r Pr ’ m m ’ - 5 r \ 7 \ \ r 

Ekouhevo zul eis zo Hiinuax od Ocod pou Eyxapreo'®, » Kat vera!’ zo um duvyacdau!® 


a Nm Un u aus . ae St - 
Andeiv, rois 6mbarois alrod Eveveuev!” mäv eis Oeov axAıvn” ömodoytav?!, Ems ab 
5 


Eyraprepüv reis Baodvoıs naraplas mustdwxev?? av balav abrod” Luynv. 

6. Srapbsıpw T& owuarz buav G. — 7. rw aiuarı Gr. — 8. geöw G. — 9. eis buäs G. — 10. zat ei Tayıov 
& G. — 11. iusv add. G. — 12. iuov add. G. — 13. om. G. — 14. wardpros G. — 15. einev G. — 16. xai 
zöynv rakainwpov avduaca; add. G. — 17. Evi öre add. G. — 18. yap add. G. — 19 


. TALGTARIS rap’ Aniav 
add. G. — 20. zu. Ev u.G. — 21. rn. T. @ndıvn G. — 22. eis ypfjcw Toü coü Bouinperos add. G. — 23. yap 
G. — 24 


. nova add. G. — 25. uövov add. G. — 26. nolncov add. G.— 27. ndyra yevvalos ötysoheı ta Und 
coU erayöueva add. G. 


29. — 1. astra &xoloas rap! alroü 6 Bugssäns apyınayos Erpakev Gr. — 2. Extahävar Gr. — 3. eis uaornyas add. 


— 6. Exeidev G. — 7. otdvts; Ereıvav ÖE aUTov 
add. G. — 8. teooapes add. G. — 9. BE Euaorntav aurov add. G. — 10. aörod add. G. — 11. &5 Üöwp add 
G. — 12. tuntonsvov Ö& adtov Erepoı G. — 13. Ayovres add. G. — 14. 6rou G. — 15 


G. — h. zoUro einövros adrod eußew; add. G. — 5. Erteivouors (Gr. 


. duo add. G. — 
16. zaprep G. — 17. pera dt G. — 18. adröv add. G. — 19. Asımov Eveuev deraviwv aürois G. — 20. aörou add. 
G. — 21. zoiro && Znorsı add. G. — 22. to xupiw add. G. — 23. xal aylav add. G. 


et sanguin canos vestros polluturum, nec ullo modo vobis pareiturum; et si 
citiussub flagris animas vestras efllaveritis, "cadavera vestra iisdem concidam. 
Respondit ei beatus Acepsimas et dixit ei: Cum per deum, qui non est, iu- 
raveris, timeo ut jiuramentum tuum serves; ecce audisti nos in vera fide nostra 
stare et nos corpora nostra tibi tradere; animas autem nostras Deus aceipit. 
Quod igitur vis, fac breviter, nos enim parati sumus. 

39. Clamavit autem sceleratus ira magna commotus illum extendi. Et 
distenderunt eum triginta homines robusti, quindecim hine et quindeeim inde, 
ad utrumque brachium arreetum, et caedebant eum duo in ventre et duo 
in dorso, donee carnes eius cum sanguine super terram defluerent. Alii autem 
clamabant : Obsequere voluntati regis et vive. Sanctus autem donee loqui 
poterat elamabat dicens : Ego voluntatem iniqui regis nihili facio et in vo- 
luntate Dei mei persevero. Postquam vero iam loqui non valebat, oculis suis 
innuebat suam in Deo immobilem confessionem, donee in tormentis perse- 
verans felieiter sanctam anımam tradidit. 


PATR. OR. — T. II, 34 


* Fol. 63 


* Fol. 62 


* Fol. 63v 


"Fol. 63° 


498 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [98] 


30. Mer& d& ro avandonı mpds roy mohounevov "Insnöv Toy anaranzynrov apıarea 


* 


Toy TAYVAOLdLU.OVv yıov "Axehınav! AMAAyncav ol TUmTovTEg, wa Ersoot Erreiserhovres” To 
GRAVON.E Eukarılov 3, Ras 0) OAov Karendıen al Kateppeugev, Aal" biibavres abrov Emi xegadnv”, 
mov omovdurov abrod arlakav". Bupavres Ö8T alrov Eopulav eis nv TAMTEaV a 
ONE wardorncav" in’ auto. Mer& Ö:8 Au£pars Tpeig” Exidmn TO Öcıov AuToD Nel- 
Yavav!® zoopun N Quyarpos BasıAtoxou rıvog!? ray "Apuevimv, dsdonevns eig Ev&yupov eiphvng. 
Erdiu6hn 0 ayıoraros ErIC40r0c" Axelınaz Lmvog 6x Twbptoult dexzrn. 

31. Kai wer’! auröv eionydn 6 &yıos "Iocrp*. "Eon 9:° mp0g auTov 6 dusoebnz" 
apyıuzyos « "Ededow? Tov Avonzov Eraioov Gov, Ev mot Aids: anehavev un Heihoas 
ArdGaL UV za more TO Hiinun Tod Paosıkws xal MposzuvAcK To RD; 
rolyuv molmaov aurüs vo Heinpa Tod Paoırews", iv Ihon’ h Yun aou* aa puchtis Amo Tod 
l 


2 0 ’ {0) d: 3. Er 10 3 x ren / ’ - 
TPORELLLEVOL ooL TIRBOU Oavyarou. » € AAOUOAG EITEV’ & Eyo To 1876) ou TrE0GAUVW" 


E} r 3 9 r \ x A h: e \ a ’ [4 - #} IE ir ‚ m Ö r 2 And x 
ou y”P EOTL VEOS, KL TO KEREUCUEV UTO TOD RYOy.Ov Brot Ewg ou TOlW, LOTL KAAWG KL 
13 


aa D \ 9 \ 2 ‚ x es » \ r [2 
TARAVOU.WS EREREUGEV" abre wnv!? rov Ocov mov Toy lavra eis robs Beoug sou?, zrisunre 


30. — 1. (dvadücar-’Ar.) ümobaveiv abröv G. — 2. ümerae)dövre; G. — 3. autoy Aoınov Ebacdvılov" Ems GE 
ToooVrou tb orhvwua altod Ebxodvnaav Gi. — ı. wol Übwp els yrv nal Ta Östä aurol mac ovuverpiön: wer& GE 
roiro G. — 5. el rd Edapos add. G. — 6. perä [ö]E 16 “aseayivar alrov add. G. — 7. om. G. — 8. Exaßnaav 
G. — 8. r. Au. G. — 10. 1% öora abroü Aelılava Gr. — 11. Dnd &popufis Tevog ouTw Aalouuevns G. — 12. om. G. 
— 13. om. G. — 14. unvi öxrwöpiw Gr. 

31. — 1. perk 8: G. — 2. eloayhevrog && adrou add. G. — 3. om. G. — A. Öuooebeoraro; Gr. — 5. "Io- 
or» add. G. — 6. cor di vwöy Ey Ws Ypovinw vr: aunBouhelow moin ro One od Raamiw; add. G. — 
7. (kolvuv-Inen) iva L. xäv cob G. — 8. om. G. — 9. zınporarov G. — 10. äyıoz Iwan» &norpıdei;z Gr. — 
11. oov add. G. — 12. narıy add. G. — 13. r& add. G. 


30. Postquam autem invietus heros et celebratissimus sanctus Acepsi- 
mas ad desideratum lesum abierat, iis qui caedebant alii *suffeeti sunt, qui 
corpus eius caedere pergebant, donec totum coneisum esset et deflueret; 
et deicientes illum in capite vertebras eius fregerunt, traxeruntque et in pla- 
team deiecerunt eustodesque iuxta illum collocarunt. Tribus autem elapsis 
diebus, surreptae sunt sanctae eius reliquiae industria fillae reguli ceuius- 
dam Armeniorum, quae pacis obses detinebatur. Consummatus est sanctis- 
simus episcopus Acepsimas die mensis octobris deeimo. 

31. Post eum introductus est sanctus loseph. Dixitque ei impiissimus 
archimagus : Contemplatus es dementem socium tuum, in quanta alllietione 
mortuus sit, cum nos audire noluerit nec voluntatem regis exsequi nec 
solem adorare? Fac ergo ipsam regis voluntatem, ut vivat anima tua et eri- 
piaris ab imminenti acerbissima morte. Qui haec audiens dixit : Ego solem 
non adoro; non enim Deus est, et quod iubetur ab iniquo rege non facio, 
quia mala et illieita iussit; nec profecto Deum meum viventem cum dis tuis, 
qui eius opera et creaturae sunt, permutabo. Quod ergo vis facere, fac. 





10 


15 


20 


tv 
or 


10 


15 


[99] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 499 


16. 


adToU Ka TOmWrTE avras!! zaraıdsso. "O rorvuv!? Hekzıs roreiv, roter!" » Ouumdeis adv 


& 


6 wınpög!? nedevsı zur aurov!® Eurahävar. Kar" ) 


ale en E N er 

relvoucıv?0 aurav ToLdXovra dvdpes 2ur% TO 
11 ve v 2 _,> > 65 IE 23 07 ” 94 \ n ’ n ko em , 

auro?! ya Erepor Erumrov? rois Bois depuasıy”, Eng ürou” ro swua abroad "6Aov Eyevaro 
= [7 e 7) ‚ , n 4 \ z m r . r 95 

roxüua Ev. "Erepnı dE Erepwvouy aur@" « Hotncov zo Hinz vod Broens za sußnrı”. » 

NS 2 ’ hf} na 4 : a r ’ 2. z \ 

32. ‘O0 d: öcıos! Avebdx HwvT; weydin Aeyav' « Eig Ocög karı nova” 6 TOmoxs 7% 

r \.4 ’ ” 1 r ’ en K \ € m d: > z z \ ’ 3 ı -. 

mayra nah Erepog our Eorı mioek abrod. Kai Heis de eis piav Mismiv Tav aurod" zul eis 

> % e L e 814 - Be m 4 L wg 70% 3 

utay andere v Zr. podun.tzV iorzuedx. » 05 de" nord aurov raig udarıdı znrhrLov, OUKETL 

> 8 , Pr ’ \7 \ r 90 er y f \ 

höuvaro Aadeiv® abrors. Nonisavres 0:7 abrov ehyivan: Imeorncay Too naorılewv”, zur 


ER 


’ \ 2 vr ’ D} „ 
10 aürov Eopıbav Ew!!. Maßovres uevrar?, orı (7 


r € ‚ + <T \ 
wareresev Audavng. Luoavres o0v xaL 
Erul?, ireieusav auröy enpeichau'*, 

’ x 7 r a E) ex x x 
33. Kat wer’ auröv! meocHyon Tprrog 6 dyıos Asdaräs. Kat npös aurov 6 asebrns 
” G '$ x x [4 x [A x nr 7 € e - [4 
« "Axousov mou?, »al um arnang Tv ndrıarov Aoyıspüy rouroy, zuhurep ol Erxtpol vov, 
oirwves nızaa" Havaro ameAovro’ ZAAR ToinGov 76 Hirnun” mod Baoriews 2x1 TrposxuvnGov 
Pr 4 re = ‚v SON n r £, 
oO peyiro hen no zur Inh, axt O6Exv rar" Sonata Pasıkını zopion map’ End. > 


2 ; BA: ul { 
"Arorpıfleis dE 6 ayıng "Asbars Eon’ TrE0g aUrov" « Oxupalo, © TaramwasE za TUpXE 


14. Omdayovra G. — 15. Avramıdionar Body G. — 16. eig &u& Tayzos moinsov G. — 17. (0. 6. y.) 88 ö pia- 
pwrarog taura Krouca; Ömalwg xat auroy G. — 18. (x. a.) om. G. — 19. eis päornyas (x. — 20. odv add. G. 
— 2. oyiua add. G. — 22. adtoy add. G. — 23. Ei tocoürov dE aürov Ebaodunsav add. G. — 24. 03 G. 
— 2. when G. 

32. — 1. ’Iwonp rurtöuevos add. G. — 2. u.2. 0. G. — 3. airhy To mpoßasavnedevt Auav marpt Gr. — 
4. ml add. G. —5. Yoınov add. G. — 6. Aroxrpiveodu: G. — 7. oöv G. — 8. tedvnaevar Ex Tod yn Süvaadaı alroy 
Yarsiv G. — 9. adrov add. G. — 10. om. G. — 11. yer’ oü nord dt add. G. — 12. om. G. — 13. Eu Gi G. — 
14. ind guilarav add. G. 

33. — 1. werk 8: toürov töv darov G. — 2. (xal-&cedrs) 6 Ö: Apyın.dyos lähnv autov Eon npös aurov Ur. — 
3. Asıdara add. G. — 4. nırporatw Gr. — 5. npöcrayuax G. — 6. Tiny moldnv zar add. G. — 7. einev Gr. 


Incensus ergo sceleratus illum quoque iubet distendi; et extendunt eum tri- 
ginta viri eadem ratione, et alii caedebant eum erudis coriis donee * totum eius 
corpus unum vulnus fieret. Alii vero clamabant ei : Exsequere voluntatem 
regis et salvus eris. 

32. Sanetus autem clamabat voce magna dicens : Unus solus est Deus 
qui fecit omnia et alius non est extra eum. Et nos in una fide eius et in una 
veritate ac studio consistimus. Cum autem eum diu virgis cecidissent, iam 
non poterat eis loqui. Existimantes autem eum obiisse, flagellare eum desti- 
terunt, et procubuit semimortuus. Illum ergo quoque traxerunt et foras eiece- 
runt. Cum autem audivissent eum adhuc vivere, iusserunt eum custodiri. 

33. Post hune autem adductus est tertius sanctus Aeithalas. Et dixit ei 
impius: Audi me, et noli pessimum consilium hoc retinere, sieut socii tui, qui 
acerba morte perierunt; sed exsequere voluntatem regis et adora magnum 
deum solem et vive, et gloriam et dona regia accipies a me. Respondens 
autem sanctus Aeithalas dixit ei: Miror, o miser et caece, qui oculis mentis 


* Fol. 6% 


* Fol. 64 


* Fol. 64v 


* Fol. 64 


e 


500 ACTES DES MARTYRS PERSANS. (100) 


ArL um BRErOv RR tig d1avorag or EaN WOlG, OVrWg 502 ar \o’yov TUN Yyvov" Kar Ayonrov' 
12 dofav 


ai” yzp gu. y0L 10 TarzıoT epol 1.OU ÜmXpyovres ourw! | yevvatag EYARDTEENGRVTES 


ns r - x ee 6 ’ 

ray aynpw eig alova!? ExAngovounazv dir zoo Nuyzrou od dır Toy JEuWOY cou EreIhovros 
k > “ 
’ m a m an er. NA Fe A ei zue = AEREN > 4 ’ 

adrors, od TOMD " LENMDY Eyo are 04" ve HTzpog ÜMZpYWV mp’ DUTOUG DDELAM dvögw- 
RESUME oral a ae a et 0 ne LTE an Ale 
Hava!d ua Anbeiv dokav obv aurols!” arsouvov zul lonvt! aodaprov eis Lonv alavıov; 
d1s & mavahiıe!?, zaya öuolag Ev 7A arndert ou zroreo@”, un roıov To HEinux Tod 

LoTı, © TINGUNE 5 72.0 OU.0LWG € N NIE D & ? B Lt Te EINDA. 

> ’ . \ F ’ - . ! 

draNaprou cou?” Basıkkws‘ Eydpds yap &arı mavrog @yadod xat MNAGTpLOg Tod xiaviou Dwrog. » 
Nr RI 8 ; 5 
34. "Arodeas 8 6 drdhaprog! rag Ubpsıs To Bacıkkwg, Arzv Erapıyhn mal Erpepev 


’ 2 7 „\ + , \ wo 
TO TOOCOTW AUTOU MAorwdeis®. Kar zMsVeı aUroy zalzva. AR TELYOUGLY aNTOy TEO- 


po 


Gaodrovra Mvdpes ioyupol, zul Erepor Öpolag Bun ioydi Erumrov' Fven olzrıpmüv @g 
[} \ “ 
Eri Adov nat Eidov? narapepovres Tag ie sTıyag® O8 &yıos" adrndös yevyaios ÖAnTnS 
x T 


od Newsros? Ede Dwvg meydin Ryav « 'Q ul zu Arihapre xUov zul mävrWv 
\ x D D 


h R , er v2 RB UNE Kan r E x 
aydearwv AurıärarE" naı TaramWpOTrATE 10, Borep!! cu Aohevng zul yadvos, Öpolag'? xai 


ER Au Sch , RS; a £ ec 16 
ai Bicavor sou!? or re'* Umnperar cou ofleveis zar ävavdpoı'®. Biere odv, ei mou &yeız'® 


> z 7 \ [4 > FEN 7 N e en ” 38 
Audgns Isyusor&gaug !7 AOL Baoxvous TIAO por&pag, DepE ET Elke, va da TS TOD GWUITOS 


you Vromovfis %ı buy 1.0U weyaruvdeise Cwororndä. 


8. tuyydung G. — 9. piapbrare aal Öusosßiotare um Öorındlwv td ups: ol Gr. — 10. ol mpubaaaviohevre; 
red Zuod add. G. — 11. odtws G. — 12. Everapripnoav at G. — 13. alavaz Gr. — 14. äte ön om. G. — 
15. adrav 57. avdpiwdnvar G. — 16. xat add. G. —17.x. L.om. G. — 18. 8. & r. om. G. — 19. Eyzaprepw G. 
— 20. om. G. 

34. — 1. rao& tod Aylov Asıdarı add. G. — 2. &ruwbeis add. G. — 3. om. G. — A. avzoy add. G. — 5. 
Yıhov zart Euou tıvog as Adeoug txeivas G. — 6. adra minyas G. — 7. 5 add. G. — 8. tuntöpevog add. G. — 
9. adsöreoe G. — 10. Tolarnopwreps nal Kodevn xat aadewrare add. G. — 11. yap add. G. — 12. ei oörws G. — 
13. tuyyavovar ächevers add. G. — 14. 68 G. — 15. eioiv add. G. — 16. &ovs add. G. — 17. ioyupovg G. 


non intueris et profecto animal rationis expers es et stupidum; si enim illi, qui 
me maiores natu sunt, tam nobili animo perseverarunt, et gloriam perennem 
in aeternum sortiti sunt propter mortem, quae tuis manibus eis obvenit, 


»nonne potius *ego, qui minor sum aetate, ab eis animo confirmari debeo et 


cum eis gloriam capere et coronam incorruptibilem in vitam aeternam? 
(uapropter, 0 miserrime, ego similiter in veritate mea permaneo nee facio 
voluntatem impuri regis tui; inimicus enim est omnis boni et alienus ab 
aeterna luce. 

34. Cum autem impurus contumelias in regem audisset, valde turbatus est 
et tremuit et vultu immutatus est. Et iubet eum extendi, et extendunt eum 
quadraginta viri robusti, et alii pariter viribus potentes caedebant eum absque 
misericordia tanquam in lapidem et lignum virgas inferentes. Sanctus autem, 
vere ingenuus athleta Christi, clamabat voce magna dicens : O scelerate et 
impure canis et omnium implissime et miserrime, siecut tu imbecillis et mollis 
es, ita et eruciatus tul; ministri autem tui imbecilles et effeminati sunt. Vide 
ergo utrum uspiam viros robustiores habeas, et tormenta acerbiora irroga in 
me, ut per corporis patientiam anima mea magnificata vivilicetur. 


10 


or 


10 








10 


20 


or 


10 


[101] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 501 


35: "Erdaubos Ö: verdunsvos 6 dpyındyos vois Arrısta alrod Kulnwevos MENT 
: „60s d% yevdwevos 0 Apyımnayag mals Eyyıara abrob zulnmevors meyisräow 
er ENG Ci r + 2 € \ er N m x z \ \ r 
einev! ürı? « Ci ydnres obror? ol ypısrızval our Aubacı Toy Aavarov zur Tv spayAv, 
2 3 ’ - % Er \ 27 N ’‚ ’ Pe rp's „nt 
Boreo? ri Erlvnav" Kprou aa Ldarog?. » Akyousıy aurat « Tüv dudaszaııav 
ERSTER ER IRRE Dr r EN Ken RES m EA) = Bean ERSTER NE, 
aurav mAnpodaw. Teyparraı yip aurav eis Tas ypapıs! ZAdov eivan® xuauov? axı Lonv 


\ 12 


arekebrnrov. » Too dE aylou! navre 7x nein amekavbn!! zaı Ta board navra Toy Apöv 
aurod drsonachn? ano!" ang” ayayans var? Bias Toy naotiywv al Tg TÜy Teivdyrov 
TäGEwe. 

36. "Avabasraldıevos d& Imb dvdpav Vo! Earn Evamıov Tod Apyındyou?, zur Aeyeı 
Moos adrov 6 Apyındyos' « Käv vov? noinsov TO mpdsrayua mob Broıklos zul xErelo 
iarpols G0Qols zal Erıneioüvrai con zul Tayıov Üyıaiveıs, » "Anoxpıheis de 6 &yıog“ 
"Asharas einev”' « Miap: xaı anadapre‘, navrov aylourwv Miıwrare’, Eusov ürı 
Reyeıs mept larpwv byıelas® Aoya povov9. Ei Zieyes zul EueAfov napaypfia inhivar, obx 
a Emeiads nel) ywpıhäva Ag aydıng ob Oeoü ou Tob mornsavrog Tov abpavoy Kal 
Tay yiv za TO xriauarı abrod mooszuväea!, To Hl TO mode Umnpesiav Kriohevrı 
röy avbohruv. » Asyeı moüs aurov 6 asebne « T yap Eweivev eis ae byıkgz ei yap xai 


Re = \ L nm / » Nr = DEN ER 5 
Heinans!? norisa ro Hiinua rod Busıkdog, ov düvaszı fcaı mo ray zordaeav!3. Kal 


35, — 1. ti äpa& Eorı roüro add. G. — 2. om. G. — 3. äprou xal Übaros add. G. — l.Ev zaıpwm Auod 
endvust G. — 5. &. x. 08 om. G. — 6. Exsivor add. G. — 7. eis T. yp. aurav G. — 8. tıyv& add. G. — 9. perä 
roürov döparoy add. G&. — 10. runtwuevou add. G. — 11. abroü xarekavon woel Zpiov G. — 12. Kppoyav G. — 
13. wg oxatvia seonupeva dreonaohnsav Gr. — 14. ind G. — 15. &parov add. G. — 16. rüs neyidns add. G. 

36. — 1. 830 dvöpav Gr. — 2. alrwv Gr. —- 3. ’Asıda)& add. G. — 4. an. 6 naxdpıog G. — 5. Eon npös aurav 
G. — 6. xat add. G. — 7. adrtwy iwrepe Gr. — 8. xal öytas G. — 9. növw G. — 10. (ei-ue) ei nöUvw eineiv 
{va lad@ xt oÜtTwe byıng zataorm TO owparı ing elumv npo zwv Basdvwv outs oUurws; Emides me G. — 11. Ayo Ön 
add. G. — 12. deinon K, x&v yap Being G. — 13. av Eneveydnoav oo add. G. 


35. Stupore pereulsus archimagus illis qui proxime eum sedebant magna- 
tibus ait : Incantatores illi christiani ita mortem et caedem sitiunt ut ceteri 
panem et aquam desiderant. Dieunt ei : Doetrinam "suam perficiunt; seriptum 
enim est in suis scripturis alıum esse mundum et vitam aeternam. Membra 
autem sancti dilaniata sunt et omnia compagum ossa divulsa sunt supplicio 
et flagrorum violentia et contentione eorum qui corpus eius distendebant. 

36. Gestatus autem a duobus viris stabat coram archimago, et dixit ei 
archimagus : Etiam nunc facito praeceptum regis, et iubeo medicis peritis 
ut tui curam habeant, et velociter sanaberis. Respondens autem beatus Aei- 
thalas dixit : Scelerate et impure et omnium hominum miserrime, omitte 
quod verbo solo dieis de medicorum sanitate. Etiamsi diceres me confestim 
sanandum, non suaderes me separari ab amore Dei mei, qui feeit caelum et 
terram, et eius opus adorare, solem, inguam, qui ad usum hominum ereatus 
est. Dieit ei impius : Quid igitur remansit in te sanum? nam etiamsi velles 
voluntatem regis facere, vivere non posses a supplieiis. Sed nune ego te 


* Fol. 65 


* Fol. 65 


* Fol. 657 


* Fol. 65v 


P4 


502 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [102] 


vv d8 EYO GE TON HAKLGTOV mapdAderywa Tolg yYpıorızvols, Ivo undeis zoAunen More 
ourwg Doptsaı <rov Banıdea!!>. » 

« Q rorozbire, moDev coL Touro, Örımep m 
HEiOv Mp0epATEUCas ; Uröderyn.a yap yıvop.eha YArOY”? Tols ypısravoiz; ', iva Hexazyevor 
nuäs Dapanawar * xx xaramarisası av Khoytay? bnav®. "Ovoua yap xarakınmävonev 
za vnu.oGuvov! AArUSTOV FM yEver rien" TU Epyouevn Tod Aylvos 7: ans MOV 
zul" Umouovig xal vieng TAG massbureiag navy nat Tod auhepron arepzvou!", od zmo- 
Anlonex ner® dokn! Ev MAROUGEE TOD zuplou Auav!?. » 'O 8 Wiapog nat Kvomıog!? 
KANEGRG "Adapyasyap!* Toy dpyındyov!? mareldos "Adıa6'6 einev aura!T- « ’Eav lacıv 
oi mAdvor oyror, Kmdyays abroug eig TV TORY Goy za Moinsov adrods Aıloborndävar"® 
dx YEıpös TOY YpLoriavov. Toyrou y&p yxpıv sinn! aurobs zaı 00% Eiwrn KAT’ AUTOv 
Try dız Elonus aropasıy 0. » 

38. Hapaypfux d8 Ayayev! duo Ina zul Aabwv abrodg Eumpochev abroad imihnzev 
aurobg En’ abra' za Tavrayohev ayoıvious xareopıyyov abroog, iva um mecwoıy dia To 
mapareAuchrn mavra 7x Em abrav xl auvrerpipla Ta dord alruv. Doslovres? 
de 20T povanv obrws abrous” Eppımrov dmo TÜV ldoy dız Ta wicog, © eiyov 


\ 
TpOG 


’ \ € r [4 ” * a/|, r Eur h K x ' 5 » s 2) 
AUTOUSs OL V.AYOL, WOTED AV Tıs pıyn yopav ZUAWOV . 047 YEvopıEvoL EIG TOV TOALY 


14. 7. ß. G, om. K. 


37. — 1.76. — 2. Asdaräs add. G. — 3. uadöv y. ndvrwv G. — 4. Twv Yproriavav G. — 5. @raloviav 
G. — 6. änaonv add. G. — 7. xat uv. var. G. — 8. näseı. G. — 9. tis add G. — 10. Fuov add. G. — 
11. xal virns norns add. G. — 12. ”Inood Xpistod add. G. — 13. taura Kroisas 6 nıapo; va Buooshng Apyıpayos 
G. — 1. ’Aönayopyap G. — 15. 9; add. G. — 16. ’Adera6 K, ’Edı&6 G. — 17. npös abrov G. — 18. &xeios A:dorz 
Biudnvaı G. — 19. Eası G. — 20. rıuwplav G. 

38. — 1. 6 Spyınayos add. G. — 2. phavovres G. — 3. Eudornv oürws alrdv G. — !i. yönou hlln Eihov Gr. — 


5. (x. y.) 68 G. 


ponam pessimum exemplum christianis, ut nemo unquam audeat ita regem 
contumeliis aflicere. 

37. Dixit ei beatus : OÖ miserrime, unde tibi hoc quod etiam nolens vati- 
cinatus es? Exemplum enim pulchrum fimus christianis, ut nos intuentes 
forti sint animo "et conculcent stultitiam vestram. Nomen enim et memoriam 
optimam omni generationi futurae relinquimus certaminis pugnae nostrae 
et patientiae vietoriaeque senectutis nostrae, et incorruptibilis ecoronae quam 
accipiemus cum gloria in adventu Domini nostri. Scelestus autem et nefarius 
vocavit Adarchoschar archiımagum ex patria Adiab, et dixit ei 
impostores isti, abdue 


: Sı vivunt 
eos in tuam eivitatem et fac eos lapidari per manus 
christianorum. Ideirco enim eos servavi nec in eos gladio animadverti iussi. 

38. Statim autem egit duo iumenta, et cum illos coram se vocasset, 
imposuit eos super illa et undique eos funiculis constrinxit ne caderent, quia 
omnia eorum membra dissoluta et eorum ossa contrita erant. Cum autem ad 
mansionem perveniebant, ita eos a iumentis deiciebant, prae odio quod in eos 


or 


10 


20 


10 


15 





or 


10 


20 


10 


[103] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 503 


’ x m r ’ D = ex vw 7 u 7 7 
ApEnı rüg ivopiag "Adızb®, aurexdeısav aurobs Ev To axorema? deanwrnpio", Evde alı.a 
a za) 7 N Aa BERERN A \ R RL , 10 
na analapsia mon my bmorira xXuTaV, Amo 08 TOV" TANYDV XZL TOY TpaUudTmv 


> x - air q a > a A° " N 4 S 
Kap Morus!! aureppeev: Euzhıaev * re'? GuAanas Ev Th PuAaxz'?, iva undeis'" av ypr- 


arıavav |? eiseAn Tepüs aurous. 


39. Tuvn de! rıs neyiin zaı pad“ ygısrıavh N) TA TORE Exeivn, ng To WVnuD- 


4 3 


Dr 2 a ER 2 n 
Guvov Ev euloylaıs "" xar To Ovoua Urs" Eyvmpisanev * Ev Erepm waprupokoyie 


, N 5 » 1 
Insdavdouy?, dust Eriun mivras® Tode YpLGTLnvobg zul 


a 7 \ N r x 
mayras! mobg 12? Xproräv 
Pe SEEN RER EN hr Ir Mora N 
KaTaxieloroug UTAPXovras" Erpegev nun!) zul imemeretro!. "I oyv Nxoucev!? men Toy 
zylov Ioonp xxı "Asıdarz, örı neyzding HAlbovra !?, Enenbev aaı Erädesev rov graza!" 
ua &dwxey !? Ypuatov izxavöv mapaxaralca 1d aurov Bars mormsaı alenv!! Idelv auroug. 
r \ r « 6) =, ’ m w 
oO: WET® adbou üneoyero den. Kar!? neulaon Tovg doyAous aurAs vuxros, NYEyzev 


> \ 2. x \ + ar ef Na > y Sal Pr > q 
abrous PBastayın eis rov oinov!? aurnc. "Os d: 2Medoaro alro)s OlTws ara doarung ”" 
21 


e r 2% Nr \ N = r \ Bi > 
ÜNAOU.EVOUS, Anbousa odovız value IV Exuric Erednsev 7% ToRURATE KUT@Y” AmO- 


4 \ T \ N u 4 v ‚ 2 _ [2 m ’ b} ’ - 23 x es 
yassousa To aim za av analapstav MAsıpev ve? To run TB ar’ auravy” To sauna 


6. 'Eöeiau. K, Eide 186 G. — 7. Exeioe ovrı G. — 8. TW Alav OXOTELIVW Kal EIG TOLOUTOY TONOY AUTOUs Amehevro 
add. &. — 9. Eorpwuen ano dt av G, änöre ray K. — 10. aurwv add. G— 11. an’ airwv add. G. — 12. 8 
zu Gr. — 13. 6 övoosßng Apyınayos add. G. — 14. un zıs G. — 15. To ouvorov add. G. 

39. — 1. tootwv ÖL outwg yevondvav yuyd G. — 2. Eoraı add. G. — 3. eis olmva neyaduvdnsera mapı Ocoü, 
Ayrıva dayuaotov yuvalza add. G. — A. xal add. G. — 5. Aeyon.evnv Elodavaouı, KErov yäp per& Kylwv eivar To 
Bvnpoovvov aurns Gr. — 6. opößpx G. — 7. tod; aylous Gr. — 8. töv add. G. — 9. xad add. G: — 10. aurtoug &x 
av olxelwv bamaynudrwv G. — 11. alrav raiz olzeiaıs yepaiv add. G. — 12. aürn add. G. — 13. övres Ev rois 
Beon.ois ng gularns add. G. — 14. Sesuopiraxa G. — 15. abro add. G. — 16- napaxareoaoe Gr. — 17. (Worte 
-aurAy) eni To G. — 18. Aaboüca ody rap’ nurou Av ünöoyeoıy Gr. — 19. TAv oiniav G. — 20. data in. oürws Gr. 
— 21. za add. G. — 22. (xal-te) einge G. — 23. Zepyopevm &rav G. 


habebant magi, quasi fascem ligni proicerent. Et cum ad urbem Arbel perve- 
nissent, quae est intra terminos Adıab, incluserunt eos in carcere valde tene- 
broso, in quo sanguis et immundities magna subter eos erant strata; e plagis 
autem et vulneribus sanıes multa defluebat. Posuit *etiam custodes ın carcere 
ne quis christianorum ad eos ingrederetur. 

39. Mulier autem quaedam illustris et christiana valde in hac urbe erat, 
cuius memoria in benedictione ; et nomen eius cognovimus ex alio martyro- 
logio Iesdanduch, quia in honore habebat omnes christianos et omnes qui 
propter Christum in carcere detinebantur; et ipsa eos nutriebat eorumque cu- 
ram gerebat. Ut autem de sanctis loseph et Aeithala audivit eos vehementer 
aflligi, misit et vocavit custodem et dedit ei pecuniam multam, eum depre- 
cando ut illos videre permitteret. Ille cum timore rem pollieitus est. Et mittens 
noctu servos suos, lectica ad suam domum devexit. Cum autem contemplata 
esset eos ita inhumaniter tortos, sumens linteola munda, suis manibus eorum 
vulnera obligavit, et cum sanguinem abstersisset et spureitiam, liniebat corpus 


* ol. 66 


* Fol. 66 


* Fol. 66° 


* Yol. 66* 


504 ACTES DES MARTYRS PERSANS. 1104] 


- x 4 B Er - x ’ - 
abrng anal Aarepiier? Tag mapareduuivas auTÜv yelpas Zul TObg GUVTETpLWevoug MUTaV 
3 > \ a5” == S 
Boayiovas. Kat Eradeigousa abrobg uöpp? Exdaev Öinv Thy vöxra Tinpac” obrwg Yan 
67 ee 7 2: er 97 - ’ ! (4 NR , 28 
Exeıvro ol Ayıoı Einmpochev aurig Bamep rıya? av aliyav za avauainirav?®. 
r Sa > Ir% ı 2 * SE px € \ eu ’ x z rn 
AU. Morıs 8: avalö&rg W.LKOOV UN INAIOOY ERUTOV 6 ayıos loch EITEV AUTZ, 
« Aıx mi obrw xdaleıs mixpwg”; ol moric! bg ypıorızva? rekeia®. » 'H d8” eimev abro" 
NE ve ES 3 N + 
« Ob rolvuv® dr üppig zrale, xUpıE pou° Euol yap Amerpog Tv yapk, ei mapaypnpe 
N em r 9, > x r ’ r , - x n 
eidov Duds Teisiwdevrac”" AA: yzpıy Touran zAale al orevalo Tiroos, dıorı Öp& 
r = » x AN r = x . x en x 10 ’ 4 4l 
Dpäs eis Tas Miles radras zul eis vas mınpas!l avayaagil. » 
Al. "Aroxpdeis BE 6 &yrog! eimev auri” « Al Midas adraı xal ai avkyaar 
e SE RR ; > e ä ae SA 
miÄpeIg Yapds zul Avamalses? Fuyyavausıy. 'O yap sornp navy NXpıorög eimev', örı? 
x \ - 2 G ‚Nr . 3 7 ’ N vg x x aar DR « Rio: 
revh zal veliınusvn n 6005 n amayousa eis ray (why za HAlyor eioiv ol ebpioxovreg 
, x - = = R E er e R + r R , 
auriv. Kat narıy eimev 'O d2° Umonelvag eig r&dos olrog owönsern. Kal 6 maxdprog 
er 7% , B , N, - 
Iaöros’" Tors, onciv* kopxbdichnv, Irak 


- dzohnv, za marıv” eimev ep roMav 


- Or = vr « r zT \ z « 
Orıevrov!!, Ov obx MV dos 6 xöcuog. Kat od) oiv a r 


MioTn za Tereia 1? 


BTas ing 
\ x h e er —n n n \ 
ApLrLavobs HAıbon.evoug za? bmouevovrasit, yaipe vEMov xaı eiyaploraı To Oo 15. 

24. yvnoiws uer® modov noMod add. G. — 25. eirövwus add. G. — 26. z. Hi. Tr. v. G. — 27. 
28. mpayuarwv add. G. 


40. — 1. toutou d& yevontvov Im’ adrns mörıs G. — 2. u. av. G. — 3. m. oörwg 7%. G. — 1. (od rn.) m Buyarep 
Tov Aylwv zul LATNp AUWV TWv TAmELvWv Kal ÖL Ti DÜTw; moleig 


» elsehng xar Evapere Boudm Npiorod, ins un xpn 
notelv, ToUTo yap norüca oUy G. — 5. zal add. G. — 6 


. 0doa eis Ozöv morels’ al da Te ouTwg Apeıdas Aaleıg ör 
Auds bg Arte ni movnp@ xar Abzuntw npayparı Emwxorwv Amy add. G. — 7. arorpideioa add. G. — 8. oöyi 
G. — 9. Ivnxa xparnıdevreg rats Baodvors ünerandare add. G. — 10. enAımabtas Kpopnroug G. — 11. Axunv Undp- 
yovras add. G. 


41. — 1. 'Iwonz add. G. — 2. npöog adriv G. — 3. naiv add. G. — 4. EpnG.—5.rt K. — 6. om. G. — 


7. 6& Amöctolos Asyaı G. — 8. om. G. — 9. npög todroıs G. — 10. &dwv add. G. — 11. MIwv Aeymv oürwg 


Hrrösuevor zaroyospevor add. G. — 12. yuvn add. G. — 13. as Miberz add. G. — 14. Ev xuplw add. G. — 
15. zupto Gr. 


suum eorum cruore et deosculabatur confractas eorum manus contritaque 
brachia. Et cum eos aromate inunxisset, flevit amare per totam noetem; sie 
enim iacebant sancti ante eam tanquam inanimum quid sensuque carens. 

40. Vix autem paululum recreatus * refeetusque sanctus loseph dixit ei: 
Quare tam acerbe lacrimaris? Non agis ut christiana perfeeta. Quae dixit ei: 
Non equidem propter vos fleo, domine mi; mihi enim immenso esset gaudio 
si statim viderem vos consummari. Sed propter hoc amare fleo gemoque, quia 
vos video in his eruciatibus et in acerbis suppliciis. 

Al. Respondens autem sanetus dixit ei: Hi eruciatus et supplieia plena 
gaudii et quietis sunt. Salvator enim noster Christus dixit : Arcta et angusta 
est via quae ducit ad vitam et pauci sunt qui inveniunt eam'. Et iterum dixit : 
(Jui autem perseveraverit usque in finem, hie salvus erit*. Et beatus Paulus: 
Ter, inquit, flagellis caesus sum, semel lapidatus sum, et iterum dixit de mul- 
tis afllietis quibus mundus non erat dignus‘. Tu ergo cum fidelis et perfecta 
sis, si videas christianos afllietos et patientes, gaude potius et gratias age 


1. Matth., vır, 14. — 2. Matth., x, 22. — 3. II Cor., xı, 25. — 4. Hebr., x1, 38. 





10 





10 


20 


wo 
27 


10 


[105] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 505 


ar > Se 
I 0 O0TEDAVoS auray 


x [4 Er Z ’ =, 
öcov yao HAıbovrar, Tosodrov minbüveran!? 6 wiehos aurov za 
MEyaduverat. » 
5 x N Nee ANNE 7%, 2 + ’ ’ r KIEZ) n 
42. Ueor der dapauua” Baordoavres abrobg Tadıy arAyayov? Ev ro dEsuwrnpio, 
pi 
nal Öuerersoav &xet Erroug EE mnvas' dv onöro” zaleıpymevor za Hribesı meyzdas, & 
6 7 IN Tr“ x en r D \ Pr B) \ 
od un duvndn® avlewnos dinynoachar. "Ev dE To weraäb auvebn Tov raparabövra aurobs 
> P * = ae > a > uhr r NT 5 N 
dgyınayov " dundeyhävar nal Erepov vr’ abrob yevichaı, ovanarı Zepxd”, apsdpn dewvöv zai 
\ rn Bi ROREE-7 > = ur > \ E f - > e 
TOvnpOv MNNOV N TOV Eumpoollev aurod zuL" moosrayua Ammves eidnpora” wa Atav avuapov 10 
I [ 
5) nn Br 5 2} 2 ” A N er - = 4 x 07 r 3 an \ 
mapz mod dvaman Paoıkius xaT& TÜy Ypıarızvav, Tepleiyero dE Ware ToDg YpLarıavoug 
Ä} € - N/ ’ -. e ‚ N 
abrobs d1) Euurav tod Wdious KuTOY hyouw.evoug Audalav!!, 
f x ’ n + \ 2, - 4 u = B x De Ares 24 4 4 & Le ® 
43. "Eyevero de Exei mapayos rar Adulıs weyarn: Epuyov HE! mayreg ol ypLarıavol 
N y R ER ac N Re Fe a R RL: = 5 
Ereößepor ve al H00dor zul Ev rolg Opssı zuterpubngav, va um ayayrafasıy Erykaı nina” 
dBov° Xu vo ul be iteoen 0 de 5 ee Deern | y \ 
adv" x yap euheus &s Enkorn Oo Apyımdyog’ TA moRer', eianAdev eig TOv vaov Tod Trupös 
Ka a Var N ee FG 
Eri TO mpooxuvncar”" zul Aeyousıv wuro ol Umnperas tod mupüs" « Eisiv Evrauhe duo‘ 
{2 > [I ne r , a2 [4 07 ” vr C & 
yonres TOy Aeyonevov Ypıorıavav zaräukearon Ev” dsanoig® Totz Ayuıcu Ern Eyovres”"" oüg 
13 


eır 
Eis 


Er TOM morMarıs!! Bacavıoas Adapyösy.ag!! 6 Apyınzyag o0x ioyusev'? YaDvoozı 


16. rap& ta Oew add. G. — 17. mieiw add. G. 

42. — 1. tobrwv ÖE oürws Aeydevrwv mept Gi. — 2. adro add. G. — 3. ol adrol maidss aürig anhveyaav al- 
ob; G. — 1. Eyxardxdıoror Övres add. G. — 5. oxöreı G. — 6. als od düvarıı G. — 7. Zeowb G. — 8. (nEAMov 
-xal) Umapyovra napı tov mpd abtod drndeybevre äpyınayav' ouros talvuv 6 movnpös apzındyos Zepmd G. — 
9. avooıov enge G. — 10. &.%. G. — 11. (nepietyero-IdaLerv) Onws abrol ol Xpıoriavor Tubs MYoupevous auTWVv 
Yıhacwarv G. 

43. — 1. tourou olv EfeAdovroz Too Avonou npooTäytartos, EyEvero Exei Tapayos xal Billns mon: Epuyov yäp G. 
— 2. alua 2. G. — 3. om. G. — A. 6 övoosßng ovros Apyınayos add. G. — 5.10 nupi add. G. — 6.Tıyks add. 


G. — 7. rois add. G. — 8. tüs garni; add. G. — 9. Eyovres Ern G. — 10. om. G. — 11. ’Aöesyopyap G. — 
12. wg add. G. — 13. adrovs add. G. 


Deo; quantum enim aflliguntur, tantum augetur eorum praemium eorumque 
corona amplificatur. 

42. Jam ad auroram, gestantes illos iterum reduxerunt in carcerem; et 
exegerunt ibi martyres alios sex menses, in tenebris coartati et eruciatibus 
magnis, quos nemo narrare valet. Interea aceidit archimagum, qui eos sus- 
ceperat, magistratu abire, * et alium nomine Zerath eius locum tenere, qui 
atrocitate et sceleribus priorem superabat, et mandatum saevum et moestissi- 
mum acceperat ab iniquo rege adversus christianos, ut scilicet ipsi christiani 
proprios praesules lapidibus obruerent. 

43. Facta est autem ibi turbatio et afllietio magna; et fugerunt omnes 
christiani, tam liberi quam servi, et in montibus sese abdiderunt, ne cogeren- 
tur sanguinem innocentem eflundere. Etenim statim ac archimagus in urbem 
advenit, exivit ad fanum ignis ad adorandum; et dieunt ei ministri ignis : 
Sunt hie duo impostores ex iis qui christiani dieuntur in vineulis inelusi jam 
tres annos et dimidium, quos, cum multum saepius eruciasset Adarchoschar 


* Fol. 67 


* Fol. 67 


* Fol. 67 


ol. 677 


506 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [106] 


To dmaxodacı To Tpoorzyuarı Too Baaıkens. » "O de Taüra arolsac "* TARA. 
nereler!? ayhävaı abroug!® Evamıov aurod. Kar!! mer’ opyrg!® w 


’ er vr ’ \ 
ATELNOV NLXTO alToug 


e \ , Pin \ 9 \ > Mn \ 2.08 
obeiv KL Aeyanv?- « "OD Anos orunriag”! zul G2inporp&yndos, almw Aal vüv?” xure- 
RE OS en =» Sr ak oe Lore me er 
reneev bnäs” To npüorayua ou” Bucırdus Ixbwptov za desmorou m&ons Tüs Yis”, 
26 


r 


ös phone Buordeiag weykias zul 
2 


‚ 97 m ’ \ e „ 2“ „ 
nareoye”' Tores Oyupäs zul Umerace Tarpldng TOr- 


ras®® imo obs modus *abrod. Vneis ve?” wmbeldmevar eis may yiv anal?" Tag moAcıs abToU 


m vn 02 Er . [2 3 , n d r en [2 39 
rupavveite zu EGoußeveire TO mpücrayma?! aurod duamruovres TV vonov XUTOD’. » 
> h \ ee o N z . ’ \ ns s 
Ah. Aroxandelg d:'" 6 ayıs? "Asıhaids eimev mpos aurov « Ei zara ob Backs” 
n a Bar Es ” en ri E ae IR, ee \ 4 Sic L \ 
Tupawoüev aut Eydpor aurod, zadas Euaprupneag Aannyopav', TUYY&vopev, dt TI OD 
4 


[2 * rs r n Di 
oareiag nal ömiov dev murenncaı xx? nuöv, Ov 


2 5 r 
TOBETKLATO EIG” TOAELOV Kal BETA O7 


Tponov zul era Tv Army Bxaıkkov, Ovmep" Euvnwöveusas’; dAAK GE TOv Tadalmumpov zul 
„v P + E Nr er En q ! Ss , 
dvandpov Ereudev, oümep Tpemeı 7 zupdia” Womep DurAov” Gxheuönevov!". Ovderore ol, 


ayorıe! eds y TORE 4 E03 12 IR 13 5 I EN Yan nn oovia N 
.NODIE , EIEREW TOAENOV SV een, ANNE" WACH N MO/SVN OU AN Ey PET Yl= 


varzoy Ev To) raneio Eykvero: dıo zaraoyuvinr xar unzirı Iadtans, & xlov!? dnahapre‘ 


rnbeix oo Ocsod nuov Esraras!! — 


a Re 4 ES RRENET 
our MAdes yap evrauhı miavncau!" Auzg Tobg &v TA! 


li. Exedeuoev abrovs add. G. — 15. om. G. — 16. om. G. — 17. aydevruv di adrav G. — 18. nodmns add. 
G. — 19. auroig Ap&. alrorz (sic) G. — 20. Aeysı mpö; alroug G. — 21. rorpnpös G. — 22. (0. x. v.) 00 G. — 
23. mpg Erı Gr. — 2. meyddlou zul pobepov G.— 25.%. 6. rn. Tis y. om. G. — 26. om. G. — 27. xarnoyuve G.— 
28. za Einxev Edvn inava add. G. — 29. 82 G. — 30. ei; add. G. — 31. Efovdeveite tobg vonoug G. — 32. (T. v. 
a.) twy Basılırav adrod npnstayparwv Cr. 

44. — 1. om. G. — 2. paxäpıos (1. — 3. el tov Baoıdez oov G. - %. (Ep. x.) Aeysız onmepov G- — 5. mape- 
rakev G. — 6. Eroktunges ov G. — 7. nposhuäs add. G. — 8. sou udd. G. — 9. bnd avsuov add. G. — 10. ör’ 
av guaton eis auıo add. G. — 11. » avönte G. — 12. xal nos nepi moltuwv Aadeis add. G. — 13. navrors 
add. G. — 14. oov add. G. — 15. Aadrans ziov G. — 16. vrnca G. — 17.om. G. — 18. &ormnöras G. 


archimagus, non valuit eos emollire ut praecepto regis oboedirent. Quae cum 
audisset, statim iussit illos adduci in conspectum suum et cum ira minari coepit 
eisque terrorem inicere et dicere : Ö genus audax et obstinatum, nonne vos 
adhue terruit praeceptum regis Saborii et totius orbis domini, qui regna 
magna vastavit, expugnavit urbes munitas et subiecit regiones multas sub 
pedibus "suis? Vos autem in terra et urbibus eius commorantes spernitis nihi- 
lique facitis mandatum eius, praecepta eius despuentes. 

4A. Respondens autem sanetus Aeithalas dixit ei : Si regem spernimus 
et inimici eius, sicut convinciando testatus es, hodie sumus, quare non 
paravit bellum et cum copiis et armis non venit bellum nobis illaturus quo 
modo et aliis regibus quorum mentionem fecisti? Sed te sceleratum et efle- 
minatum misit cuius cor tremit tanquam folium vento agitatum. Nunquam tu, 
impie, vidisti bellum in deserto, sed omnis ignominia et segnities tua cum 
mulieribus in thalamo fuit. Ideo erubesce et noli amplius loqui, canis impure; 
non enim huc venisti ad deeipiendum nos qui in veritate Dei nostri stamus. 





10 


10 


[107] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 507 


Ks v > \ - I Q 
un 2aNög or Ein, — Aa Travis! 


\ € ‚ 2 r - < 
vous; Önolous son mavahAous?". "Hueis yap?' 
3. \ \ ER as .S 2293 x Sa 7 \ ED: DR 
eig roy Ocov huay Eyovres may EATIOA”” Eyaaprepuüpev abroad TA niore za 77 dyamn?” 


9 € z z ’ \ ’ x PR) > , 
Zul Adyog”" cou 6 Toms MiXolag TERANEWILEVOg EIS TAT RROKS MU.MV 0UZ elokoyerat. » 


6 

= 5 Zn; } Ne 5 1 ePp_ 1 
45. 'O! dgyındyos einev? «O0 yon! zul daebä, dıx Ti obrw? MAumpeis xl Ubptleıre U£, 
rt Fi Ro r % ; \ ae 
zuod Iarpohun.oüvrog", iva &0°' Amas” amadayfis ToAAöv Arubewv zul Brodvov; 00% Eorau 


g 


or" obrws!, arr& nazpodunn!! 


BRD ae ; : Hr 
Em! ol xl naar’ OAiyov avadıarın sel?, zahns Emıhumst *% 


m,13, 


luyA uU, Garen oly var Exrerebaflnvt. » "O Ayuos "Iucnp'? eimev!d- 


DEN er ” 
| « Oldanev örı, Borep 


> x , AR en u r , r er \ Be NZ 
ATS Buouo« TA BT AUTNG ALL Eowdev TION TIADLAS YEV-OVOZ, QDTW ZXLL 00V N AADOLE 


Se An - , ER \oen a Er a 3 r 3 
bmdpyar mihpng!! ninping zur O0rou'", zul öAov 76 coux ou Ehalas eis mov Ayuunav!? zul 


&g Opxxuv ohogebs”" obrw dubzs os duapleioa. Aoımöv oDv Paveowaov zov durov auu?', 


1 
\ 


+ n R „r r 2 5 P] y F 7 9% > 

© zaralmwpe, aa Seikov why &ousizv au, & Tüpavwve, zul omäonı AV miyaıpzv aou?”, 6 
> Y 7 > rer = Re 7 DEE a 

Qoved, zul rov Aundv ou Avamausov eis To ahmov iu Any, © aimomora”", iva Kara- 

npıdNg Eis Rploıv Axı mp aiovıov' aa meubov nuäs Ev mAoUTo xaL Oben” eis vv Bararkeiav 

«p ns EIG AO “I TYP uI. BZ 1% g&$ NMDVTO ALL on gen LOLAELO. 


2% 
25 


TOy OV9avOv, eig MV Errtlopev za Ermfhumoünev eisehelv, Arız aaTa ya av Bacıkeiav 


-o 


Kun + \ 27 z e.n.,26 \ 
DMDV TAUTNY RL TAV ECouctav UHOY“" TV TPOGKaLgoV. » 


19. des add. G. — 20. ravaßitws ünapyovraz G. — 21. 6E G. — 22. Tas Einiöag eis Tnv miorıv zal TAv &yd- 
eny alrou Av Aylav G. — 23. (adroü-ayann) om. G. — 24. 82 add. G. 

45. — 1. d: add. G. — 2. auro add. G. — 3. om. G. — 4. SIdlwv G. — 5. s1& Toüto Ynoiv T9G0UToY (r. 
— 6. eni oe add. G. — 7. duuwbeis G. — 8. av xegadtv ou Adbm zal add. Gr. — 9- bewav oöy Gr. — 10. ooL 
Zoraı un vontons add. G. — 11. naxpoduniew G. — 12. avadwow ve tats Bacavoıs za rais mınyals G. — 13. 85 
G. — 14. rapa too Baoıkew; amerpiön add. G. — 15. sat add. G. — 16. auto add. G. — 17. naonz Gr. 
18. navto; add. G. — 19. oov Tov xaxıorov add. G. — 20. ötaphopevs GH. — 21. oov r. 8.G. — 22. (ondoaı 
-gou) aneioov G. — 23. xal avanön add. G. — 24. dot G. — 25. zai add. G. — 26. om. G. 


Ne tibi bene sit, sed decipe miseros illos similes tui. Nos enim cum in Deo 
nostro spem habeamus, in eius fide et amore perseveramus et sermo tuus, 
omnis amaritudinis plenus, in aures nostras non ingreditur. 

45. Archimagus dixit : O incantator et impie, quare ita nugaris et con- 
viciaris mihi, qui tecum mansuete ago, ut semel libereris a multis crucia- 
tibus et tormentis? Non sie tibi erit; sed patienter feram te et sensim destruam 
te, prout cupit "anıma mea et etiam iniunetum mihi est. Sanctus loseph 
dixit:: Scimus sieut aspidem aures eius obturantem', et intrinsecus omnis 
amaritudinis plenam, ita et cor tuum amaritudinis et doli plenum esse, et 
totum corpus tuum te immersisse in iram, et tanquam draconem pestilentem 
te sitire corruptionem. Ceterum manifestum fac dolum tuum, o miser, et 
ostende potentiam tuam, o tyranne, et gladium tuum stringe, o homicida, et 
iram animi tul in sanguine innoxio nostro satia, 0 sanguinis potor, ut con- 
demneris judicio ignis aeterni; et mitte nos in divitiis et gloria ad regnum 
coelorum, in quod speramus et desideramus ingredi, et quod regnum vestrum 
et potentiam momentaneam dissipabit. 


1. Psalm. Lvır, 5. 


* Fol. 68 


* Fol. 68 


* Fol. 68° 


* Fol. 68° 


508 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [108) 


A6 r v2 [1 . e ‘) zer > 3 4m A Ei Sara 07 , x g ’ 2 a 
6. Tore Atzy JNTROV IR, 6 RGEONS ERENEUGEy ApEUAEÜNvAL AUTOV KATaAEDahE € ABM 
Av 53 ’ Fe ‚ (2 ® ES r - n x 
TOIOY Aal Tois @uois depn.acı TurTeohn 2uT2 TOV TpOTay mInyav zul roxuuzrwv. Kat 
ETl TOGOUTOY AUrOV Eudorıkav, Eos AT MAvTüg TOO GOuaTOg Kurod Tü ana &5 amo enytg 
F = 3 N 2 N . ”) \ E 4 r 
xareppeev. "Exixıev dE ro megLeoT@g mAMdOs dıa Ta Mileıs zar Paozvous Tod FLLLOU TOUTOU 
r e \ , ” - r = er, ß > r \ x x 
mpsoburou. Oi de piyor Ereyov Iernborug TO zyio « "Ev aloyuvn dir To TEDLEGTÄS 
® E: Te: RL ER 2 en h e 
miNndo; TposruvTica", eiopeponev oe eis Toy ” vaoy Tod MUPOg' ARE TPOGAUVNGOV, Ivo svohhrs 
drb TOv INAYAOV TOIT@Vv. » 
Aa) Pi \ % > x »ıe v “ r , 1 a % $ » ‚ 3 
AO NS: yarrapıog Tucnp &9 60V isyuev GpoAdynaev! nal Eimer « Anvornre am 
’ Ra } x ’ r - ’ ‚ ’ 4 > x - \ + # ’ - x \ 
Epod, mıapäraror nal Eoykraı vhs Avomias, ameMMovres eig Tb up To aidvuov" Exei zu un 
BouAsuevor Boreo ZURr Azıduevor Hosıbere Tb Too, & vv TO oebne maoonesere. Alto va 
yOyvAon. GrEp SUA WFNONEVON VBEYETE TO TUR, G GEDOAS TE DEpE rk yrp 
eu Lohr TIUWENGETKL ÜUAS EV TO AD TTiG dyrarodisewnc. » "Hy d8 6 Kyıos Rpep&pevog 
uar TinWposevog RaT& zeparfig Eos Oo@v TELÖV Aal yalpav mi TOurorg Exaprepeı. Kedeucag 


\ 


dt abrov nareveyhüivaı, ons mpüg aurov: « Käv vov rein Cnsaı Errerav Tb Trpdoraypa 


> 
_ ‚ =. ur x \ « id ” Y x r‚ 
ro) Paarddus, @ PAlnpe; » "Aroxpiheis dE 6 Ayıng eimev, « Tarxurav Lonv underore 
4, e > z 7 2 Nr r ‚N, - BD. ’ ” 
Cico. » 'O Apyın.ayos eimev’ « ’Eav dw aoı Dzyarov, nöcog Arumbzveis; » Aroxpiverau 
< RR: {6 EN > 04 = .® AN AR ze In ” BR „. ulm er Rx d: 
6 mandprog” « Mapa co0 Mivaros Euol aut Tols eu Bonvoocıy” lon niavids Earıv, A 08 


\ Eis re 27 BaRr 
TApX 000 lan bkvaros aiavıos VRAPYE. ) 


46. — 1. zov nepıeotwra 5y%ov Cr. 
47. — 1. Idjsar pey@dw; Znpakev G. — 2. eippovoüvras G. — 3. col G. 


46. Tune vehementer incensus impius iussit eum capite inverso sus- 
pendi per extremos pedes et crudis coriis in primas plagas et vulnera 
caedi. Et in tantum eum flagellaverunt ut ab omni corpore eius tanquam 
a fonte sanguis deflueret. Lugebat autem adstans multitudo propter augustias 
et tormenta venerandi senis. Magi vero furtim dicebant sancto: Si adorare 
erubescis propter circumstantem turbam, indueimus te in *fanum ignis et ibi 
adora ut ex istis suppliciis eripiaris. 

47. Beatus autem Joseph quantum valebat confessus est et dixit : 
Recedite a me, sceleratissimi et operarii iniquitatis, discedentes in ignem 
aeternum; ıbi etiam inviti velut ligna urentes, ignem, ceui nunc reverentiam 
adhibetis aletis; ab ipso enim bene sciatis vos puniendos esse in tempore 
retributionis. Erat autem sanctus suspensus et castigatus capite inverso 
per tres horas, et gaudens in his perseverabat. Cum autem iussisset eum 
deponi, dixit ei : Saltem nune persuadearis vivere exsequendo praeceptum 
regis,o vane. Respondens vero sanctus dixit: Talem vitam nunquam vivam. 
Archimagus dixit : Si tibi mortem intulero, an libenter accipies? Respondet 
beatus : Mors a te inflieta mihi et recte sapientibus vita aeterna est; vita 
autem a te data mors aeterna est. 


10 


15 


10 





15 


or 


10 


or 


10 


[109] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AREITHALAS. 509 


’ 4 ’ \ ‚ \ En + IN [2 , Y m ‘ ER t \ 

48. Akyeaı 6 dpyındyas' « Idol reus To söud aau Huamdeiserx:' ano is long 0% 

» ‚ ’ ’ « ’ € r & n 7 x r 
Yuyz cou PoxyEx ANATYESL EIG of, NVTIVa EIG TAG ereong Baozvous anozrevö. » Kaı ul 

FR ’ z x yr ui ıE 4 > NER NE ’ [7 NR Ef en 
aurov 0 maxapuog: « Wuyns ESoustx vor 00 dedoran, Bere dmakkazı auriv, uf GoL Raras 
FERNE z N n Ben EN er > f \ 2 \ Su FEN \ 
ein’ yEyparraı yapı nuiv" um Mobelohe amo Toy Amoxrevdvrov To coua Tv BE buyav un 

\ v T v T - v 

5 » r r 3 1 n \ 5 x \ 4 > r “3 
duvan.evov arurloaı, Bohidnre d: MANAOv TOv duvu.svov xar buyav zaı OA AmoNtozı "Ev 
z \ \ \ r n \ 3 = ERYZ P = > N \ 
yeewrn. Kai ob uev drepdeipag ' To cap.x Tobro TA Elounig ao) TA Aarapyoundun mav d& 

N / 

1273 anen DH ATOoTN Te EITIÖOE aurte xal y2 & G N 
Vuyav ob duvnen ouurodiszt KrootAva Ti Eimidos aurts au Tis Avaordoews zul TTc 
> 13 , n 2,0 Ve eo w = ’ eu I „ e A a [1 x R x 2) x 
aimviou Luis, ide rerionrar bpiv Tois Asehin: mÜp Aabsorov, KA zur Bpuyiös 
BuNWy? > Ben I 67 

OO0VTWY EIS MIOYA KIOvog”. » 

49. 'O 3: &oebrs wurtnallov abröv! einev’ « Ei oürwg Eoriv Exeiae, 2afas Reyaıs, 
EuoL yaoıTas Omerdeıc Eyeıv.» 0° maxkoros Eon’ « "O xUoınc Muay nal DEonörne 6? OıRdv- 
Ey.ol YARITAS 09 SEEN. & PART: so “orDs U. KIN STOTNS © k 

\ 7 em er n > = A; \ Ja n % \ 
Howmog Koıarög Evereiirro Hulv, va nepl mov &yhamv Auov eiyondr zur ebroyaev" Tabs 
2 % U ER = \ ns ie R 5 5 % 
ARTADWEVOUE AUIV Kal” AYarapev TObg Miooüvras ud nal RarGg TOLDMEV TOls d1ö- 
WEHR ? vr hr % 3 FR E 
zouaww® Aus. » OÖ d: Avosıos Eon yaAdoas' « Toryapoöv Exei mod vor ayala yoswareis 
® Y < “) 7 x RN NZ er x ’ pr aW] ev € 
breo @v Evraudz TOAAK coL? zarz Evöelzvupi. » Kat 6 Aytos mo0s abrov" « Oby obrws &s” 
e r [4 ’ \ u [4 ’ [4 De “tr f -. EL \ n 
DmErabes, TavahAus: Ev yap TO rOoum Exelvn OUY, OLV TE Tıyı morfaaı Eieog Erk Tal 


b) 


Eratpou 7 Ad 0d MuToU: Kar 


> r 9° r „ 7, = 
iv TO x0apm Tora, &g" olös TE ein, ebyouaı, Iva Kost 


48. — 1. drepdapraı G. — 2. Ev add. G. — 3. gopsiodar G. — . örtpheıpa G. — 5. alovas alavwv G. 
2IaD ? pYeıp 
49. — 1. auto G. — 2. && add. G. — 3. om. G. — !. eükoyoönev K, euyöpede zul euAoyoünev G. — 5. yi- 
vwoxe nev &s G. — 6. Tols örwxovrac G. — 7. por G. — 8. om. G. — 9. om. G. 


48. Dixit archimagus : Vide quantum corpus tuum a vita corrumpatur, 
anima autem tua in te vix respirat, et eam aliis tormentis interficiam. 
Dixit ei beatus : Potentia tibi data non est animam perimendi; noli bono 
animo esse; scriptum enim nobis est : Ne timeatis eos qui oceidunt corpus, 
anımam autem non possunt occidere; sed timete magis eum qui potest animam 
et corpus perdere *in gehenna'. Et tu quidem interfecisti corpus hoc vana tua 
potentia, animam autem non poteris vineire ut ei eripias spem hanc resur- 
rectionis et vitae aeternae, ubi reservantur vobis impiis ignis inextinguibilis, 
fletus et stridor dentium in saecula saeculorum. 

49. Impius autem deridens eum dixit : Si ita res est illie sieut dieis, mihi 
gratias referre debes. Beatus autem ait : Dominus noster et benignus ma- 
gister Christus mandavit nobis ut oremus pro inimieis nostris, benedicamus 
maledicentibus nobis, amemus eos qui nos odio habent et benefaciamus 
illis qui persequuntur nos?. Impius autem ridens dixit : Igitur multa mihi 
illie bona debes pro malıs multis quae tibi hie praebeo. Dixit ei sanetus : Non 
sieut conieeisti, miserrime; in illo enim mundo fieri non potest ut quis mise- 
ricors sit in socium vel fratrem suum; sed in hoc mundo, quantum possum 
oro ut desistas ab errore isto et agnoscas verum et viventem Deum qui 


l. Matth., x, 28. — 2. Matth., v, AA. 


* Fol. 69 


* Fol. 69 


* Fol. 69’ 


* Fol. 69v 


510 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [110] 


Tg TAKUng TaUTng Kal Eriyvoc Tov aAndn zai lavra Ocov rov Toımncavra Toy OUpavov Xu 
x ns e 5 Dre 3 em, N EN x 2 40 ER, F 7 
Tav yav mıoTebong TE eig alrov Ev Od Rapdix oo" Ev yap mobza!" mıaredang Ehenser Ge 
{ 
\ - x r 4 N r Y4 "2 
dir my abrod ayabornra xl GUyywpnoEL G0L MAYTE TA ANAPTÄRETE GuV. » 
5 S 5 un y R 7 S " N x x ae x 
50. Atyeı mpös auröv 6 daebis" « Tews Eaoov ralra' aaı amemdav dxei Exeivp * mpooo- 
r AN en ’ v IN n ee ’E3 8 N L ae ang? Er 
ve aurı To xoouw, Evda mpoodords amıiva. 'Exv 8 un rorheng To Mooorayia Tod 
r z r / > - Nr e A x > Bar e 20.8 
Baoıkews, adv mey&dn Mile: meuno oe &xei. » Akysı 0 mandprog mpüg abrov « "H Eu 
2 5 ’ , e n z DR ee NORLISHEN n_ < f var 
Eerunia arm Eariv, iva rayıov menbns pe! Exeioe db zu Tabre DTOU.EVO TTV 
5 \ ’ « r ’ er er a - ’ x - 
mapx cod. » "Eon Mpüs aurov 6 Apyınzyos « Ob row roüro 6 moheis, AA dır Toy 
’ - 7 , = x ’ G 
TOLKLAOY Rio .WV, Gvrep ETAyo Got, 9068 TAYTAG TOUS ApLSTLavoU;- » Arezeidn 6 
e Ne ME > \ Re, em Arie ‚ en 
&yıog nal eimev’ « Eis Todg aixıopodg zaı Tas avdyaas, Kamen Emiyayıv wor ol moO ol 


za 0b” abrog, dia Tav yapıy vob Oeod you TeRerog müpehnv” nal Erepa adv deıvk, Öca 


av Eraykyns wor? Tri ceauro)! Tirpiz za GUOTMTL, Eyw TOv evuoydovr& pe Ocov Toy 
‘ “ 0 

REN, ee wi: 2 R Ko 

Mapeyovrk por xaprepiav za bmopoviv. "Ooo: dt ray Ypısrıavav zaßopusı zo Yipds 


m L 5 e r r + > er m \ 
YOU TALTE TAG/OV ; ’ Uröderypa Aaubzvousı PEYLOTOV Evduvzodgnevo: TOV ZATATATELV KAL 
r \ r D y er \ ar x r 7.2 
duamrieıy TOV TUDOY KL Tray Araloviay ca, N VmEp eyo EVIANOH s AA KATERITNOR Ev 
= al 8 N \ 2 N Ren 12 6) en 3 Bar YT 9 f 10, an &ı u 7 
To 7 N2% yOv oLR TNS VVZEWS Toy EOU TOU EVIOYUCH voG pE OYTWED EN.DEYVOY 4 


’ > r B ” ‚P v w n 
MIoTEL 0b TapEsyov vor TAv Eridupiav you! oure un Tapelw Eng Tüg rereurng mov. » Tore 


10. adro Gr. 
50. — 1. ge n. G. — 2. 00: G. — 3. pe G. — 4. &auroo G. — 5. naoywvra K, naoyovra G. — 6. vırjoat 
G. — 7. zaranartcaı G. — 8. yapı G. — 9. Evioydovrog G. — 10. onovöscw add. G.— 11. ita K, G, forsan 


legendum oov. 


fecit caelum et terram, in eumque credas ex toto corde tuo; si enim in eum 
eredideris, miserebitur tui propter suam bonitatem et dimittet tibi omnia pec- 
cata tua. 

50. Dieit ei impius: Interea haec sine; et cum illue abieris, *tracta haec 
in mundo in quem exspectas abire. Si vero non obtemperas praecepto regis, 
magna alllietione illue te mittam. Dieit ei beatus : Hoc meum desiderium 
est ut citius me mittas illue; ideo et ista sustineo quae a te patior. Ait ei 
archimagus : Non facio quod cupis, sed diversis suppliciis, quae tibi infero, 
omnes christianos terreo. Respondit sanctus et dixit: Ad sustinendas con- 
tumelias et supplicia, quae mihi intulerunt qui te praecesserunt et tu ipse, 
per gratiam Dei mei perfectus inventus sum; ad alia vero dira quaecumque 
in me invehas in acerbitate et erudelitate tua, Deum qui me corroboret mi- 
hique patientiam et constantiam praebeat, habeo. Quicumque enim christiani 
senectutem meam haee patientem contemplantur, exemplo corroborantur 


optimo ut conculcent et despuant iactantiam et arrogantiam tuam, quam ego 15 


vici et conculcavi in seneetute mea per potentiam Dei, qui me confortat; 
cuius in fide perseverans non tribui tibi desiderium meum neque tribuam 
usque ad finem meum. Tune praecepit sceleratus eum a praesentia sua 


10 


20 


10 





- a) X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 511 


, „ € x = 2er > = ” ’ = x : , An 
TOPOGETRLEV 0 ıdpOs dpaı MuTov E2 T@V € mpocdev anuroU" x Baoracavrss alrov Ö 


ER N ee Be ar 
zo un Öbvaohar * Badilev, Eppubav eioeveyanvres iv To deswmarnpie. * Fol. 70 
x \53 m ’ [4 e Kid ’ ba ’ x Y [2 „ 
51. Mer& d: rodrov sionveydn 6 &yıog Achords, zal onot mpög aurov « Adye 
por au!" Erı eis Toy TUpXyvızov Aoyıawov Evioraczı zur ob mein adv uv To0GzUvToa: 
_ Law eo [4 ’ - ns € € e\ m A ns n 
5 To lo, iva Cnans; » "Arexpıibn ara « ZA won 6 Xpıorös 0 uiös Tod Ocoo Tod 
In P a . ’ w m ’ ’ , m " x r r 
lavros, eis Dv merz Adndeins Mirızar KEMMov Eyw Eis Tobtov lorazı TÜV TUpayvıröv, GG 
E% x hi z ’ ’ Du ws ’ x r > ar 
Eons, Aoyıowov xal Tov mävrwv Arlornv obx Avradikaco eis TO zrioua abroad" oyre 
EYIS \ r AR Ss = er m a > ns 0: SE m ” 
Hop THv Tpocxuvnsıv Tob rormrod Tav 6Amy Tolg äpyors abrod. » "Os de Talra MAoucev, 
” 2 
‚ N% ” S € EZ 7 
10 Leohaı sbrövos. Baoavıldusvos dE Erpalev b Wandpıog® ER 
’ ’ 5 \ - En ’ FR ” ‚ > 6, > x Ö x \ 7 x 
KpLoTLavog eiuı?, ai mas Avlomros Arouerw, Ört ypıoriavös eıuı® zul dız mov Noıaroy 
TAdTa Tioyw. ) 
Pr n iR = n N ‚ A ’ R 3 & m 
5% Mavıyaios dE rıs av drei dedewevos' Ov Ereieuoev Aybävar Evamıov abrod, zul 
\ er = er A P DEN 4 , ei 
way Ayıov "Asıharav Ersieuoev zarevsydäva, Omas Lö öv Mavıyaiov &evaumevov av 
T ErU © ARE Kane 27 BREN ’ ar 6 BERN 95 K \ Ber ER DR EN BAR 
15 Tlorıy Exurob " xaı Avayzalov aurov Apvnoacllar zai Büca. Kai mapz” may apynv avze- 
zZ 2 BEN ’ r A) a / B = > „ 2 ar 
reyev. Kerevsı HE aurov eurövog uaorileohau. 'Er’ 6Atyov” oVv Avrısyav Erpatev! Aeyav- 
’ 4 m r > n L es IN en ’ > x NS use? 
« Avadeua Mavn zaı ri riorer abrod zul mion 7 d1dayn abrod. » Ilapaurz de Aveyzav 


ne ® er = \ n x x + z n a 
auTo " mioumze, Iva movedar aurov. Oi ya0 Mavıyaioı Toy pipumza Beov eivaı Aeyousıy *Fol. 70 


51. — 1. 00: G. — 2. G. ouvaxpors K. — 3. 6 u. Euoakev G.— 4. K. &ı. om. G. — 5. semel tantum G. — 
pP B. Erd 
20 6. (xar-ein:) om. G. 


52. — 1. autoü G. — 2. napa 8: G. — 3. Eni öliywv G. — 4. Ixpate G. 


abduci; et portantes eum, quia incedere "non valebat, intulerunt detruserunt- * Fol.ro 
que in carcerem. 
51. Post eum vero introductus est sanctus Aeithalas, et ait illi: Die mihi 
tu, utrum in hoc factioso consilio persistas nec persuadearis nobiscum solem 
5 adorare ut vivas. Respondit ei : Vivat Christus meus, filius Dei viventis, 
in quo cum veritate speravi; potius in hoc persisto factioso, ut dieis, con- 
silio, nec omnium conditorem commuto cum creatura eius nec operibus 
suis adorationem, creatori omnium debitam, tribuo. Ut autem haeec audivit, 
statim jussit et eum capite inverso suspendi per extremos pedes et acriter 
10 flagellari. Dum autem flagellabatur beatus clamabat dieens : Christianus sum, 
christianus sum, et omnis homo audiat me christianum esse, et propter Chri- 
stum haec pati. 
52. Manichaeus quidam ibi in vinculis erat, quem iussit coram se duci, 
et sanetum Aeithalam iussit deponi ut Manichaeum videret suam fidem 
15 negantem. Et coegerunt eum abnegare et sacrificare. Primo quidem re- 
cusabat. Jubetur autem acriter virgis caedi. Cum paulisper sustinuisset, 
clamavit dicens : Vae Mani eiusque fidei et omni eius doctrinae. Illico autem 
attulerunt * formicam, ut eam oceideret. Manichaei enim formicam deum esse * Fol.7o 


Bol. 74 


* Fol. 71 


512 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [112] 


fa ‚ r INS - ’ ’ „ KEN -_ 
o:boyral re aurov. "OÖ 9: Mavıyato; eiBEos omexTevev adrov. "Ds d: eidev Taura aurov 


0) bödov, 


ur , = ; 3 0 05 ERGEBEN SR : 
roınoavra 6 Ayıos, 1Machn TO Tp0sUOrW MÜTOD AmO Tns Yapds Aal Eysvero ware 


Mn duvap.evos dE orivaı, Exdhıcev‘ ol yap [paytoves aurob Hprnvro TÜv Ouwv aurod 
BarEp yaroidıa inariov. Kat orıpracas ovA veyahn Nyeı.a Eriiaınopnse Mavns 
je . 

x > 12} x x >” m A r [2 ’ ’ x x r er a) \ 
zn. amexreıvev rov Heöv abrod. Maxzpros dE ei Eyb xal Tpiswundprog, Örı Evianon hye? 


2 


- m n [IB - m r Di} 
zod Xprorod wov Tod vioD Ocod Tod üudbiorov, Os 


€ 
\ 


Dmäpyeı mp6 TÜV alhvay nal Eis Tabs 
ALOYAS AUTOS Eorıy. » 
“ss ’ n [3 2 a. n - r ‚ 7 
53. "Axodous DE raüra 6 Aussebns AAroı@dn Arb Tod Muuod zul xehele: aUrOv Maort- 


[7 


ES » = B er % x 
Ceodar fomv dibdoıs. 'Emi Tosoürov dE' adrov Euzorıkav, Ems Dre Eaurov yYyovaı alz 


r r 


EB\W x ‚ DIN E02 ! 3% n 73 1 ‚ K \= dc IE 
aduvaro. Kai oupavres abrov Eopubav Er Tod auveyyas Ev Eripw ronw. Karauadwv de Tıs 
r v r ” € w - Dı\ x e m b} 
yuuvohevra Tov manzprov, Enadev ag Avdaurog amiayyyıcdeis zaı Aabav Tb &xurod saylov 
> z ’ 7 Yr N ’ 4 Enns ’ - G [} 4 ’ r % Es [IE 
Eoximacev adrov. Oi dt aradapror Eraipor aurob mäyor Dexazpevor auTöv, KaTnyopnozv 
’ m ’ - ’ ‚ x - ’ x , Pr ’ r ‘ r ’ 
aurod Emi Tod Apyınzyou' zat nehebeı abrov Exraliivar eig Mäorıyas zal Aaubaver eis? 
4 e/ 3 Peer m G e x ’ AR» v d x - [3 r 
DIE EAN br6doug, &s Tod Aoımod inTe &aurov Yıyaazeıv" Evı Öre di2 ToDro 6 (ayos 
= r a P * r Je a NT R J: er 2 z " 
obrog Arubave: navy ulav " orayova oinrıpnod Ev Exeivn Tr App: mov de Ayıov Baotkoavres 


ELGHVEYROV nor Eppulav eis TAV Eipnräv Mpüs Toy Eraipov auToD. 


5A. Madoy de 6 Koyımukyos, Orı Exrbögrog!, eis TÜV Apyovrwy MApeyevero Eis TAV 
zouny abTod av Aeyon.evnv MaxeMapiav — zarag yao Eravondahn MaxeMagtx" ol yap 
53. — 1. te G. — 2. oayeiv K. — 3. om. G. 


54. — 1. Zaöwmpız K. 


dicunt eamque colunt. Manichaeus autem statim eam oceidit. Ut autem 
sanctus eum haec facientem vidit, vultus eius mutatus est prae gaudio et 
faetus est tanquam rosa. Cum autem stare non posset, sedit; nam brachia 
eius ab umeris dependebant tanquam manicae vestimenti. Et saliens dieit 
voce magna : Alllixit Manem et oceidit deum suum. Beatus autem ego sum 
terque beatus, quod vicerim per Christum meum, filium Dei altissimi, qui est 
ante saecula et ipse in saecula est. 

53. Cum vero haec audisset impius, mutatus est prae ira; et iubet eum 
virgis malorum punicarum caedi. In tantum vero eum flagellaverunt, ut eum 
animus relinqueret. Quem trahentes detruserunt ex vieino in alium locum. 
Cum aliquis animadvertisset beatum nudum esse, dolore tactus est tanquam 
homo misericordia motus, et accepto proprio pallio operuit eum. Impuri au- 
tem socii eius magi ut eum viderunt, coram archimago acceusarunt; et iubet 
eum distendi ut flagelletur; et accepit ducentas cireiter plagas, ita ut ce- 
terum animo linqueretur. Fieri autem potest ut propter hoc magus ille unam 
etiam * guttam misericordiae illa die acceperit. Sanctum vero deportantes in- 
duxerunt detruseruntque in carcerem ad socium suum. 

54. Cum autem audivisset archimagus Saborium unum ex praefectis 
advenisse in suum pagum, qui dieitur Macellaria — egregie vero nominatus 





ee U 





10 


10 


113] X. ACEPSIMAS IOSEPH ET AEITHALAS. 513 
Koyovres Urne” yelpous bmAoyov Tav mazeiirotiov — EAxbev alrods Kal Eudunisev Tods 


DER, ıTYı NS! ’ \ CRRL) v r Tr \ ’ 
aurav. Tdav dE aUroüs 6 apyav Eon « Piysre aiua nal mpnoxuvioare 


> = Erin 27 Kr z N \ > r in 5 a) S 
ATONIm dus, va um arohaynre’ geldon.gı ya Tod yrnpous Duav, » Oi d: Zywor ud 
: AR, 


ee A \ 
To LEO) DARF 


= sa \ 34.2, a ? <= er \ > er 
Hwvr, EImav TpOs auTov" « >) OxyE ala, xUlov AIUOTOTE, OTL KA DANEODG KARL AOUMTÜG 
4 k = x = 
ee N ONE ee ara r , h 
AUT C0U EoTiv TR Epya. ) E TIREWS ERERELTO AUrols Todro rarnaaı. Min Heiovrwv 


\ ’ er e n ’ vn 
de aurav ÜMAAOUGHL, EXEREUGEV auTOUg uaorilechx:. 


E ae \ er = N Sr ’ 07 2 \ , , 
55. Twis 88 av TEpLEGTOTWY, YELÖOL.EVOL aUTEV, Eieyov Auhoxias mpös abrouc 
f [2 r - u ’ r a4 \ vw ’ - ’ 
« Oder: DEDON.EV UD.LV Elnua EIS TUTROV KUUITOS 5 AR TELVETE Eumooohlev AUTO ZN Qu 
re Pe \ ER a Es BEL \ ca F \ / 
amdvnoxere Eis Tas avkyaas rabras; » "Ebowmv ÖE 0i dyıon Atyovres’° « Ma Yevorro 
Y . 
een > ee en N 7 \ Me a \ \ 7, en D P 
nV pLövaı TO yMpas auBV za zarylaı THV TIOTIV DUOV ZN NV arnderav Evszev I0- 


\ 
05 


’ 4 x r ’ L ’ ,Y 

Tray avouwv za Tapamızamydvrov. » Kai mihıv Erereuoev auroVs maotileodeı To 

= v = y 

” EN > en 7 z » Az z N » VER > r 
Gapkrovra! xal Aeysı anrois' « Keievm eveyhüvar xpeas zadapov auyt mvinzov rn” eldWAd- 
x [4 x ’ ’ e - cr x n. ” ” 

Aurov * al Hayere za Amodüw Unäc. » Eimov auto or Zyıa « Kat Eorıv zulapov Ti 
x \ 

’ n. .. - ’ z x ef or ’ - ” # 
Ex TOV yeıpav ou Toy axalapruv; zul Öims Toy Aoyov Gau Axnünaı mANges? Avamizs 
\ . x 


a N 57 8 ” X er tes BD ’ \ 4 x N 
EOTIV’ ZA TIYTE € 00% EyEıS NY WEDLGOH ECTIV. Aös SUVTOU.W@S TNV ATODAO!N TEp! 
= \ 


m 4 e - 
zod davarou Aumv. » 
-P ER > RK EE aber e v » > , 
56. Kat Eroinsav Aunorspor aupbasdtov, 6 Te Apyav zul ol Apyınzyor, auvaka 


x „N \ 6 E ‚ » ‚ - [7 er e ’ 
Jg.OTLavoUS Kvdons TE XL YUvalzas Eieußeoaz, va Aoıs Birwcıy Eva TOv K.ytov Er.ei. 


2. om. G. 
55. — 1. oapavıa G. — 2. om. G. — 3. minpıs G, minpns K. 
est Macellaria, praefeceti enim optimi lanionum erant, — accepit illos et ad- 


duxit ad eum. Videns autem eos praefeetus dixit : Comedite sanguinem et 
adorate solem, et vos dimitto ne moriamini; parco enim senectuti vestrae. 
Sancti autem una voce dixerunt ei: Tu sanguinem comede, canis sanguinis 
potor, quia et manifeste et oceulte haee sunt opera tua. Ille presse instabat 
eis ut hoc facerent. Cum autem nollent obtemperare iussit eos virgis caedi. 

55. Quidam autem eireumstantium misericordia moti, furtim eis dicebant : 
Vultisne ut vobis afferamus sapam ad formam sanguinis, et bibatis coram 
ipso nec moriamini supplieiis istis? Clamabant autem saneti dicentes 
Absit ut nostram senectutem foedemus nostramque fidem celemus et veri- 
tatem, propter homines iniquos qui nos exacerbant. Et iterum iussit eos 
virgis caedı ad quadraginta et dieit eis : lubeo alferrı carnem puram non 
suffocatam vel idolis immolatam; * hanc comedite et vos absolvam. Dixerunt 
ei saneti : Num exivit purum quid ex tuis manibus impuris? Et audire tuos 
sermones iniquitatis iam plenum est. Et omnia quaecumque dieis nobis super- 
vacanea sunt; paueis die sententiam mortis nostrae. 

56. Et inierunt consilium praefeetus et archimagi ut ehristianos viros 


mulieresque liberas congregarent ad ibidem obruendum lapidibus unum ex 


PATR. OR. — T. II. 35 


Bol TAX 


* Fol. 7iv 


ge 


* Fol. 72 


* Fol. 72 


514 ACTES DES MARTYRS PERSANS, [114] 


r > ’ a BEN n n x m ZEN 3 2 x ” e r 
Kerevousıy OUY ayavar ATO TNS TOKEWS IL TOY TEQLS yapı@v AAN nydnsav VAANO!. 


’ ‚ = ’ \ m .r n \ T 3 n N | d8 x 
Hyayzacay oby abroug Tod Ebamapreiv za aim Enycaı ahaov. Kuresyehn de nal 


2 


h ; % : 5 ; RN: Rn 
drunacia ' yuvn Insdavdoyy Zr) z0xT00GL TOV .EARRDLOV losap KA LOTOGLy AUTOV 
oohoy Ev uefoo T% 4 Eyovra eideay Avloorov. Rursiyero DE ümb duo, iva mh nie 
G0hov Ev eco Tivrov un Eyovra Eide wuohroV. etz, ) ‚ia pi nen, 
zur dravedcı To doyınzyo EiNeiv mpOg aUuröv. 
ze r x 3.907 \ 37 ‚ 1 ’ x “ SENeHrE r ’ G 
57. 'O d: Ayosıos METR GMOVÖRg mey&ing' dvastas Myyıcev TO Ayla voniozs Kmüp- 
prnrov Tı aroleıv map’ aurod. IMinpwsas ouv 76 Gröun aurod mruchou, &s eidev Eeyyioavra 
abrov 6 dorog, EVEMTUGEvy Eis TO TPOCWROvV AUTO Rai EmANPWGEy AUTO GAOV” za Meyer 
abro‘ « Mınpt xor andhapre, 002 alayuvn, ÖTL vergüg eim zul m&Aıv loramaı Epw- 
R 47 r, an Be = ’ x -ä RER ß 2 ? 2 deik v_ 3 en IX Ne/ 
anhmvar; obx Eyvag and av Tososrwy [rszvmv, @v Evedeiiw por, Orı Ev Ti adndeiz 
[7 \ n er f + x 11T N} e I x [: , er 
Wov lorapı. zal napreon Ems Havzrou; » Il&vres 0: ol &pyovres zuı oL w&yor, ücot 
ıY er ’ ” 2 m r # ’ . IN x ’ 4 
ouvezaltlovro TO Tapavond Apyovrı, Eyeiiacav eyiiwg za @veldıcay Toy Eumruchevra 


yyıora abroad; » al zarnayuvon aiayıyav 


: a Se Se 
Aeyovres: « Tig y&p ce Avayzasev amerdeiv" & 
, > an = I x ev e \ Et 
MEYZRTY EvOTLOV alroy°. aoaypäuz d: EEE6aov Toy ayıov Alachävaı zur er’ auros 
x « ‚ \ [ ’ “ x er ’ _ 2 x 5} ır [3 
YPISTIaVOUG lg TEvrazocioug WETK Mibens a TORADV AVAYROV' na OpWERvres TOTov 
x “ =- _ ’ m ’ [4 , \ , - x r vr 
Kıixpöy Ems Toy Wu@v auros, Inoavres Enahısav abrov Ev aUrTO Aal TumTeLV npLavro ° 


Tobg ÖyAous, Ivx AuıdobodAcousıv KUTEV. 


56. — 1. yaxapia G. — 2. ’Hodavöov) G. 
57. — 1. bis scriplum G. — 2. rıu)ev add. G. — 3. xareideiv G. — A. adroü G. — 5. pkaro G. 


sanctis. Jubent ergo adduci ab urbe et vicinis locis; adductique sunt sat multi. 
Coegerunt igitur eos peccare et sanguinem innocentem ellundere. Detenta 
etiam est admiranda mulier lesdanduch, et apprehendunt beatum loseph, et 
eum, qui hominis figuram iam non habebat, producunt ereetum in medium 
omnium. Retinebatur autem a duobus ne caderet. Et innuit archimago ut ad 
se veniret. 

57. Impius autem magna cum festinatione surrexit et sancto appropin- 


quavit, putans se ab eo secretum quid auditurum. Cum autem implesset- 


sanctus os suum sputo, et vidisset eum accedentem, inspuit in faciem eius 
eamque totam perfudit, et dixit ei : Miser et impure, non erubeseis me 
mortuum ad quaestionem revocare? Non agnovisti e talibus tormentis, qualia 
mihi inflixisti, me in veritate mea stare et perseveraturum usque ad mortem? 
"Omnes autem praefecti et magi, qui una sedebant, improbum praefectum 
riserunt vehementer, eumque cuius faciem sputo foedata erat, exprobrarunt 
dieentes : Quis enim te coegit ad eum accedere? et pudore magno suflusus est 
in conspectu eorum. Illieo vero eiecerunt sanctum ut lapidaretur et simul 
christianos quingentos multipliei afllietione et vexatione; et cum scrobem 
parvam ellodissent in altitudinem lumborum, eum vinetum in hae colloca- 
runt, et multitudinem caedere coeperunt ut eum lapidibus obrueret. 


10 


or 


10 





I N 


or 


10 


or 


10 


[145] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 515 


e) x \ 2. e \ Er e r 

58. Hvzyaalov ÖE zul Tv Parzplev Insdavdony ' bimreiv 220% Tod zytou Alhous. 
[3 3: n > z Ar + x x „ RN. m „ 

H d: xuprepızög eviorauevn E6oa Aeyousa mpOs Tabs Apyovrası « Obderore yuvalzıs av- 
dpas AMErTeıvov, Rab; üneis ol 24.40 ToL avayaalere mus” morhonı. Aoevres yip Tüv 
miisuov Tav EyMdpav” nerk yuvazav Tokeneite zal TA apyix üpiv Minen" eipnvng oloav 
\ , e En 6 r et! ’ a3 z Pe) r Nr er e Nu 
Tav marelda Au.äv npeipere aurny Ev TA Exylaeı Tod Khan zul omlou aluzros. » Oi d8 
Arobcavrss alte Ihoavres ObeAiozov eis yazpov 2ER ov Aeyouaıy gun" « Ei ou Bedsıs 

! 

ww! ıd rn , ’ na rl ’ m ” ‚ " ’ \ ’ r er ’ r SS um 
Piyaı Adov Kar’ abro, x&v Ev Todrw zevrmanv abrov Odlyov, iva amayyeionev To Bxsıdet, 
2 z > = e \ \ , > = , en . 
örı Eroinaag abrod vo Hednux. » "H dE dauuzata yuvn my Ebonsev Pwvn neyain? Aeyouca' 
T.x 7 ’ =, & we \ » Er £ an 7 Be x 
« MA yevorro moı Toßro morfsaı: " mERAoV yap Ev =ä nad! you abro Eunnacw" Amep Aarı 

Fi 7 OL 02 ’ R a n 7 Pr) er ’ r ax 2 , + ’ 42 nu ’ \ 
Tou Om.aTog Tod Aylou aöAmrod od Norsrod WI@ auro: iv yEvror Ebouatav Eidbere TOD name 
’ 67 ’ x f x ’ ns ’ r x , nn F7 \ ’ [4 r 
Aroxreivar, ifo) rpohünns auv auro AmolvhRw zul 0) HoLvavo eis Tav Kdıziav Tadrnv 

Ar , [4 > eu 7” Teig 2 b) z 
Tod @dwou ainaros. » Kat iv rouro EXAPTEpNGEV 


39. "Emi roooörov d2 zov Ayıov AMobornsav, Enz ob brepfpzv ol Aldor TAv KEDANNY 


13 =: en ’ [d + \ x E} n z € ns ’ 
Eis oiv ray Apyovrov bexaawevos Tav KEDANTY XUTOD Kvounevnv, GG $7dev Evrordv ToLov 
Bez > r \ \ N r Der 3 ie % / 
ERENEUGEY TO Inpio" al Aabov Ardov n.Eyav Epaubev KAT’ AUTTE KL MAPANETE TEapE- 

R x : ER , 3 BR 2 = = 3 , 
dwxev ro mveoun. "Erzhıozv” re PiRKzAG ER’ MITO Eng Mnep@v TpLOv' nal Ti verkopen 
Geromag Eyevero Ewbev zal hyos meyas nal doroamar wobepui, Boovrai ve zu yarala xal 

.oV. yevszo E EevV% 1495 9EY%S pa ITP% QODEpZL, p° 1 TE AR JINLST 

58. — 1. ’Isöavöood G. — 2. bpäs G. — 3. &dvay G. — 4. minpis G. — 5. gwvnv neydinv G. — 6. Zuriow 
G, Euntoow K. 


39. — 1. om. G. — 2. pey& G, K. — 3. &uadnoev G. 


58. Coegerunt autem et beatam Iesdanduch lapides in sanetum proicere. 
Quae viriliter obsistens clamabat praefectis dieens : Nunquam mulieres viros 
oceiderunt sicut vos impuri compellitis nos facere. Omisso enim bello adversus 
hostes, cum mulieribus bellum geritis, et vestra socordia patriam nostram, 
quae pace fruebatur, efluso sancto innocenteque sanguine disturbatis. Quibus 
auditis, verulum ad longum calamum ligantes, dieunt ei : Si non vis in eum 
lapidem proicere, hoc saltem punge eum paululum, ut regi annuntiemus te eius 
exsecutam esse voluntatem. Admirabilis autem mulier iterum clamavit voce 
magna dicens : " Absit ut hoc faciam; potius enim in cor meum illud infigam 
quam eo pungam corpus sancti athletae Christi. Si autem facultatem acce- 
pistis me etiam oceidendi, ecce alacri animo cum eo morior nec partem habeo 
in illa iniquitate effundendi sanguinis innocentis. Et in hoc perseveravit. 

59. In hune autem modum sanetum lapidaverunt ut lapides caput eius 
attingerent. Caput autem eius solum tanquam sanguis videbatur et cerebrum 
defluebat. Unus itaque ex praefectis eum vidisset eius caput hince inde moveri, 
quasi praecepto facto, satelliti innuit; qui acceptum lapidem ingentem in 
illud proieeit; et statim sanctus reddidit spiritum. Collocarunt autem eustodes 
ad corpus in tertium diem; quarto autem die mane ortus est terrae motus 


* E014 72% 


* Fol. 727 


* Fol. 73 


* Fol. 73 





516 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [116] 


ävsmoı opodpoL', Gsre mavraz gobnfävar zul rpoudanı”, vous ve Qölanag müp xarenMov €E 
’ m B N en x PR 7 d u x . da n 3 “ 2 
obpavod Aurerausev nal 6 Bauvög ray Aldwy dısamdpn nal TO Kyıov Tod waxaplon Aetılavov 
Erhpdn, eire bmo Ocoö eite and Avleurwv, 0 Ozög oldeyv' oUre yap ebpehn ® ouTE Nrodohn 
TOTOTE. 

60. "Ereieisßn 6 Ayıog mrarus xt moscbureno;' "Toon Aufpe Mapaareun TH porn 
Eedouzdı TA Aylas nevenzusräg, Ev Xpisro Insod 7a xupio huav. Tov d: &Aopsgov Tod 
"Xorsrod Acıdarav &Aabov ”o Te Apyınzyos x. 0 Kpywv eig maTpLda Aeyouevav Brlvoxdag& E 

) > zn. 55 u AN v2 Kalbe PR I > \ a 
EIS KWumy MEYEATV CHOIpa GvonaTı nodyap aa ouväkavres Önolas ypLorıavolg Avöpag 
Kal Tune aviron vv ro Ayla cic Bovvoy bbndov: zur Br ec anrov® rel bed 
Te aa yuvalzıs avayayov ovv To Aylı eis Bouvoy bumdov" zat billavres abrov" Exei dede- 
1Evov yauat, AvayzaLov zo ninNos Toy Abroısuivov yerorıavav Bxrdeiv aurov Tols Adorg' 


u» > E) Po’) "vr le) \ z > % A N ’ Ss 
AR, EDALTTOV KAT AUTOV, EWS OTE WE Eouvov PEYIV AyTiEaN AAN OUT VAAFDLOS TADE WAEV 
NN - 72 


n , an INS 3 ne 2 B 
way buyav. "Exrzdıoav ve zul Em’ abro Durazag Obo Akpag' Ev 8 77 rpien vuxri Eihovres*® 


PET; lt x cr | = x ER IT: „En =. N (4 = 6 4) 5 
P.OvA/DL Errelav AUTOUV TO O6GLOV AeLVavov KIN PET TON NG runs KNOELOANYTES AXNLTEVEYTO 


Fo) * -_. ’ 6 - B x ‚ - 
May yzo TON Karma zergunmevor Exel. Enuelov d BEye Rt haumaarov Eyevero Exei 
xx r 07 > \ er B ’ me DB ’ r BE N ‚ r g ev > 
Ö1x Toy Kyıov' Ev yip TO TORO, &v © Dudzchn, zvepln devdpov u£ya pupalvng”, Omep eig 


r ‚ _ x N 4 u e 
Hepareiav Eyevero!" ndon 7% yapz Exelvn. Merz de mevre irn phovo Pinbevres ol Eiinveg 


4. (Bpovrai-ogoöpoi) om. G. — 5. rpopataı Gr. — 6. Aupeßnv G. 
60. — 1. u. x. n.om. G. — 2. Daßev Gr. — 3. Brßvoadoyp& G; cf. supran. 9.— 4. om. G. — 5. Pıodyaps 
H, om. G. — 6. om. G. — 7. eG. — 8. ol add..G. — 9: wvplvns K. — 10. Eyivero K. 


et fulgura tremenda, tonitrua, grando et venti terribiles ita ut omnes terre- 
rentur et trepidarent; custodes vero ignis de caelo descendens concremavit. 
Et acervus lapidum dispersus est, et sacrae beati reliquiae ablatae sunt, 
utrum a Deo an ab hominibus, Deus seit; neque enim inventae sunt nee 
aliquid de his unquam auditum est. 

60. Obiit sanctus martyr et presbyter loseph feria sexta primae hebdo- 
madis sanctae Pentecostes, in Christo Ilesu Domino nostro. Invictum autem 
* Christi martyrem Aeithalam duxerunt archimagus et praefectus ad patriam 
quae dieitur Bethnoadara, in pagum valde magnum Rhisthgard nomine, et 
congregatos similiter christianos viros et mulieres eduxerunt cum sancto in 
altum collem. Et cum illum ibi proiecissent in terram vinetum, coegerunt 
multitudinem christianorum congregatorum eum lapidibus obruere; totque 
proiecerunt ut magnum acervum aggererent; sieque sanctus felieiter efllavit 
animam. Collocarunt etiam ad eum custodes per duos dies. Tertia vero 
nocte monachi venientes furati sunt eius sanctas reliquias, magnoque cum 
honore in sepulchro eondiderunt; erant enim multi ascetae ibi absconditi. 
Miraculum autem magnum et admirandum ibi per sancetum evenit. In loco 
enim ubi lapidatus est erevit magna myrtus, quae medelae fuit toti huie 
regioni. Quinque autem post annos, invidia moti ethniei eam seeuerunt. Multi 





Di 


10 


= 


10 





or 


10 


20 


t> 
or 


30 


[117] XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 517 


w ‚ \ y R vd 
Exobav ara‘ moAdol dE ypuarıavol Eumaprüpngav xl eimav Or" « "Ert mieioras eidonev 
5 Is a £ SR Ba NO. 
vörras dv auro TO TOTW Havepog mANdos Ayyiiwv avuovrov Kal KATLOVTWY Ka doLalovrwv 
1 


roy Ocdv. » "Ereieiwfdn 6 Ayıog Asıdards wmv LOUVLo Tesoagesranderken! eis ThV SvurAn- 


oe EX ereralelneou co xuolo mov. Om ICEr Kal mo Kodzoe 
pwary TAS Ayıng mevrnzootng ", Ev Apıora Incod To zupio Nov, & N 00562 Au TO AOXToS 


Norte r ’ x > e Er > ? 
zul dh MOUGRUVNELS EIS TOUS KLWVAS TOY ALOVWV. Aumv'*. 


11. vosuöpiw zpien G. — 12. (eis-nevinrootns) om. G. — 13. paprüprov Too ayiov "Araıhınd ai tig ouvodias 


add. G. 


autem christiani testimonium perhibuerunt et dixerunt : Plurimis noctibus 
manifeste vidimus in eodem loco multitudinem angelorum ascendentium et 
descendentium Deumque glorificantium. Obiit sanctus Aeithalas decimo 
quarto mensis iunii, in fine sanctae Penteeostes, in Christo Tesu Domino 
nostro, cui gloria et potestas et adoratio in saecula saeculorum. Amen, 


XI 


AOAHEZIE? TON ATIQN IEPOMAPTYPEN? AKEWIMA EIIEKONOY, 
IQOEH® IIPEZBYTEPOY KAI AEIOAAA AIAKONOY®, 


n 


A} - ‚ _ Er - ’ - 
1- * Ev Ereı tpraxootin Ehösum Tod dumyumod Aumv mpograypa arinpov EnAdev nal Eouate Tois dae- 
: : Er 2 = ER 
Beoıy Apyınayoıs ! 2doln xark mavrog TOL YEvoug TÜV pIGTiavav, GmWg Ev mavroloıg elöscıv Ba- 
’ \ ‘ ’ > > x \ 23 1 x 4 ’ IS" -! ERS 2» 
Gavuv xal xoAusrnplov Tiuwprawvrar ? abrobg xaı Alaanin? zu mupt ! Bavarnamaıy® auroug' dıa- 
Einoxovraı 6 82 io Buarei morneves yevvaloı, oltıves 00x Expubav why dk Tov? Nprorov rappnatav 
aurav Ev TD dmyuo Toutw Amo TÜV dvoumv xl Acıroupymv T7is acsbeins. Oi de dranbaddovres 
ArEBEr m ”_ N EHER 2 ws , OL EN ng; 
Agebeis raura EAeyov Tols Apynusıv auriny Ort" « OL ypıozıavor Avarperousıv Auav® nv Ötönaxadtav 
oh 40 ddr N ] R £,\ R ‚ 41 AIRES 17 \ » SI PEN 
xar ourwg !l Arduaxousıv tobg Avdpmroug Evi Os rıotevenv |! xal mov MALov pm mponxuvelv xal To 


TU \ = a 1= x 12 N \ [4 \ \ ‚ 13 cn 14 c {) 44 \ ’ nn Ad 

up un rınäv wnte 10 |? Uöwp xaı Ümsp Tov yalov Ayvelav atpeıohar!" xaı Taurnv YuAarteiv 
+ L ’ Du? 46 er 3 ’ 17 
ZLEvAL MNTE Yovorg pintveodaı xal alu.acıv Avdpmrwv "7, 


nal mere Baoıleug eig molemov un 1? € 
4 DS x 18 > os - ın ‘ \ - m Ai \ ” Er - r 
Nova 08 TE eis Ppioıy TOv TETPRTOSWV vEvonioneva xal TEV TETELVWy YKwpis dtmÄoyisunv Ausıy 


19 xal Zadleıv, AAA& uhv xaı Tobs verpobs Admıeıv xar yvmpilav 20 örımep ?! xal?? 7a dypım 


TE 
Ba \ Y 23° \ r S/ 24 \ Lose \ \ x m Ber 31 \ \ 
Co xaL TOAVIR“ TR TETDATOOR TE xaı TA ©" EDTETR UN TOV GATAVAY TETOUNKEVAL aa Tov 


Ocov. » 


I K yo m E7 2er ey m J 6 N [) n N 18 2 \ 
2 al OTE TAUTR TXOUGAV EXEtvOoL al OHYOVTES TNG MOEDEINS, Vu HEYA w KATED EyYovTo xar 


Tit. — 1. wnvi voswöpto y’ naprüpıov (naprüpwv B) N, D, L, Q, B. — 2. om. L, papröpwv D, xat Evöokwv 
waptöpwv Q, xat &vö. od Xprotod u. B. — 3. (Arelıpä-dtaxövou) Axelıpa, Andaraı za Iwonp Q, Ax. Iwonp, 
>Asılara Ev mepotör nagtupnosvrwy imi Eabwptou Baoıewg D, L, xüpıs eüdöynoov add. B, D, L. 

1. — 1. xai add. Q. — 2. tiunwpnsovr« Q. — 3. Aıdaspav corr. L. — !. gove Q, L, D. — 5. Bavarwooustv 
Q. — 6. B, D, L, Q, tasmıovraı N. — 7. om. D. — 8. inöv Q. — 9. may SB. nuav B. — 10. om. Q, oürw 
D, L. — 11. Aorpsiew L, D, @. — 12. om. L. — 13, zöy yapov Q. — 14, npoaıpeiohe: D, L, Q. — 15. om. 
D. — 16. om. D, Q. — 17. om. D, woröveodaı add. L. — 18. & N, D; om, Q. — 19. om. B. — 20. yvavifeıv 
Q. — 21. ou D, L. — 22. om. D, L. — 23. om. B. — 24. om. B, Q. — 25. om. B. 

2. — 1. (öre-Exeivor) Örı navra hrovoonev rap? aurav Neyovımy aute Kxolsavres Q. — 2. Katepieyinsav 
D,L, 


"N, fol. 45 





518 : ACTES DES MARTYRS PERSANS. [118] 


Borep <rUp?> Ev Spuun Bun? dayirw xara zwv ypıoriaviv ebexutovro ®. ’Ey To xutpid ouv Touro 
nureoyn 6 Ayımrarog Emioxomos Axehuäs and marpiöog Nanoov® xaloupevag, mpeobürng Tavu, 
EISEN \ y 7 m Ne ’ see Se N a N In ’ 8 N 
Oydonxostov Eros dywv, TD uiv? ammarı iayupo; xal Wpaios zu) eldst Gmodpu yevoug ze® Weyadou 
x \ a a 63 
xal mAouslou xaı Ayamıv moAAhv moos Te? Bevous xaı mewyobg 10 nextnmevos, ös nal du II ic 
Guvouons adro) /Apıros moAAobg EiAnvas Enzorpegev |? eis mv yvocıv ng adnlelag Av ÖL eis na- 
aag!3 zdc Evrodks Tod xuplov Amepmrog!?, Eyaparıs 68 13 on amo dpsou xal Udnrog movov 16 ara 
zul Amo mavtos movnpoo mp&yuaros 17, ev GE cn '® xaravükeı TOGoUTog AV Ev Taig TpoGeuyails, ÜoTE 
49 


BRUNS, , a 
mavra mov vumov Bpeyeıv rols Ödapum i? mpogeuyorevov *0, 


3. IIpo 8: od xparnönvar mörov! Ev? pi av Auepwv auvehr maıdiov pıxpov® dvamarı Ilamav 
gheipilew abrodb Thy xepaÄdv, Hnoal te army zal eimeiv!" « Maxapla 1 godaxpı alın, Arıc 
öLk mov? Xptoröv eis maprupıov xuAov Eysı RpOywpnaa m" Av yap dvayadkas 6 äyıos. “O d: mepıAabev 
Epidmae 6 zb nardiov ” zul eimev: « T’Evorrd ® aou? A mpopnreia Andre, zexvov, aal zayb Axobaoı 10 aurng 
1 


. \‘ IS ’ x > - L. b} - 18 ’ 
6 cos Hal dan por Av ayadıv |! wmeplön Talınv mrv 12 2EeMdoucav 13 Ex ou ardmarog ou. » 


"Erepog GE Tg Enioxonog Exalnro net 7 Edmv eis Emloxeliv ou waxaplou” xal dxoucas 
X 3.980 Weit x \ Boy T: 3, m un BEER Ye ’ 
raura Eyeluce nal Eine Tpdg To mardtov, « Texvov, ei obv Taura olöng, eime xal mepl Emou, Ti 

er! r Sr x en \ BSR L Ener \ >_\ > \ r 
por Anoxeıraı. » Kal Aeycı mpos aurov To martov” « 0: amepym xal mlrog Eis Tuv MOlıv Go, 

EN S re e 
00x Eyeıs pldonı El; abınv’ AAN Ev 77 660 77 xahounevn Adpadapa !? Exei Eyeıg rekeurinar. » 
r 2 x Li c \ er 
Kat xadeıs eimev To nardlov, obrws xar auveon !®. “O mev yap maxapıos 17 Arelınas 5 Emioxonog 
3 EN ES EN = EL, EBEN, a ER 
zreieımdn Ev ta ümtp Nptorod uaprupim' 5 GE AAdos Amepyönevog Ev 77 56W Tn Anayouen "Adpa- 
Sapı !8 EreAeurnoev 1?. 
h. Orte Öl xureoyion ! 5 Ayıos Areıbınäs 6 Emioxomos, Ammeı Dedemevog AAlosoı xul Öurpyero 
IN Y:0s Ye ’ H Npy. 

’ a J_ı0s FA n D Se, Very 3m ’ P} \ 
xarevavrı tod olxou abrod. Kat rız ruv auvarspyouevuv nüra? elmev nurin Ev muarnpio «"Evreilaı zept 
53 Er r - > m B 
This olxias ou, Iva un? Eponumßn. » Kar Exteivag znv Yelpa abrou eimev: « Alım A oixia obx Earı } 
ou oixia® xal aber A "Anpovonia obx Zarıy® xAnpovomix ou’ Ah olxia zul” xAnpovonix ou ® 6 
r ’ - U 
Xptorog Earıv, Örı mAMv alrol Erepov oLdEv? Ayarnaa. » 

E | i 

5. Ore 88 Aveyxav abrov eis mov Acyomevav Apbnı !, mpoonveyxav abroy ? dpyınayw rıyl 

“ r x in) > m 

eyouzvo Aöpayoucnd’" zul Ermmpwmrnsev aurov Aeyav '' « Nptotiavog el; » Amexpiön eur? 5 Ayıog meyadn 
64 m. er r x x - 
= Yovn xal elmev: « 'Eyw Xoprsriavos im xal zov Oeov ov AAmdıvov mpooxuvo. » 'O Apyınayoz 
5 ER > 6 - m > \ m 
eimev: « Oxodv arr0n ® elsıv T & Hnovoa ® mepi god, Orı dlödoxeig obs Avdpımroug 1% Evavrıa ? ToD 
Baaıens ray I!" Baorkeuovrws; » "O äyros!! Axehıuäs einev’ « Ooa Ereydn or mepi Euon!?, adn0n 


eo !?. ’Em’ admdeing yip Eva Oeov movov xnolsew Tolg Avdpınmarg, OnWg Meravorawnsı Au Emt- 


3. om. B, N. — 4. 6. &. om. D, L, @. — 5. Eiezadohnsav Q, Efexaißnsav D, L. — 6. Nanswv D, Nanoswv 
L, Na eis @v Q. — 7. pivror D, L. — 8. 703 D. — 9. om. D. — 10. xai add. Q. — 11. (ö5 xai dı&) Sıa dE 
L, D, @. — 12. Eorpegev B. — 13. (Nv-naoas) ei; 58 Q, xalel; D, L. — 14. yap Av add. Q, D, re 7v add. 
L. — 15. &y. te L, zat &yxp. D. — 16. pövouv Q. — 17. (rn. rn.) npäyparo; xarod Q, xaxod np&yparos L, npay- 


paro; D. — 18. om. D, L, Q. — 19. üöxcı B. — 20. ebyönevos Q, edyönevov D, L. 

3. — 1. zöv yaxapıov D, L, Q. — 2. om. D, L, Q. — 3. (r. fu.) &ösApov ıva D, L, Q. — 4. (gU.-eineiv) 
wat gulnoas abıny einev Q. — 5. om. D. — 6- xarepiinsev D, L, Q. — 7. adtov D, L, Q. — 8. yevntaı D, L, 
Q. — 9. san Q. — 10. Axovaeı B, &xovceı prius drodeı L, &nobsn D, eisaxovceı Q. — 11. om. D, L, Q. — 
12. om. D, L, ueydnv av add. Q. — 13. ereddoicav Q. — 14. 2 &xad. Exei (Eueice Q) Erioxnno;D, L, Q. — 
15. Addradapi B. — 16. (EyEdasev-ouveon) einev TO AdEIyW Tobtw ns Ev yelwrı wöv Hrı Tara oldaz, Texvov, eine 
x (Euot add. D) ti neideı aupbxiverv xal eimev aira Amepyöpsvos Ev rn Ödw rn Anayolon eis (mhv add. L, 
D) ywpav Av zadoupevnv ’Aöpavs; ("Aöpav L, D) zedsitaı (t)eıüoz: L, D) zal zadss eimev ourw; xal yeyovev 
L, D, @. — 17. äyıos L, D, Q. — 18. ’AMadap& B. — 19. (Ev-Ere).) Erekeurnaev Ev tn "Adpa ("Aöpav L) D, 
IE (AL 

4. — 1. xareoyeßnv Q. — 2. om. L. — 3. wor Q- — 4. Eu N,B.—5.0.9.B,D,L.Q. — 6. &u N, B. 
— 7. add. Q@. — 8. (aM -wou) om. B. — 9. 0. E. Q. 

5. — 1. ’Ap6n& L. — 2. D, L, au B, N, Q. — 3. ’Adpayovan0 B, ’Avrpayovsid B. — 4. (En.-Aeywv) 
NpuTnTEv auröv at einev aura D, L, Q. — 5. aürö; B, om. Q, L. — 6. anßrs Q. — 7. tsıw L, Q. — 
8. naovoanev B, D. — 9. &vavtiov Q. — 10. om. Q. — 11. 6 äy. om. D, L, Q. — 12. ou D. — 13. Zotıv D. 


10 


15 


20 


30 


40 


45 


50 








or 


10 


tv 
or 


30 


40 


[67 


[119] XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 519 


r “48.35.45 m 5855 3m m m \ Yo \ m I FR B 
orpebwarv Ex TÜV O)V KUTWV TWV TOvnDwv x Ta RDEOTA RUTW TONSWOL, xulog YEyparıat 


N ER er 
ev ralg Aylaıg Auov 6 Yonpats. » 
. ec ’ 7 v [4 r ’ “7 m 
6. "O0 Apyınayas einev: « "Hxousrat por Örı Ppovinas el xal Avhp madards Ey Ereaı, Kal mg 
4 DI m x > - - [aW v er x m \ \ un A ’ 
xabanep martov mAnvlonı xaı 00 mpooxuveis td MA oUre tınks to mip xal tu Üdaru, Öv toomov 
nase n yn! cav Mspowv osberaı aora; » “O Ayıns Arebınäg? eimeve « [OA mwpatver 4 vi av 
= i : ER n wu EL: 7 x 
lepowv' Zyxatadsthaoa 3 yüp* Tov moimmhv tolg momuaoıv aurod® aul tor d xriomaon T mpooxuvet, 
Pe NS wer) \ n DEN r u IR D em 5 f > m \ Ran “1 v 
Ereiön EmAavfoare auTnv Leis Ev 77 Tapavanm Lu.av döxoxaite, apıdmouvres HeoVg moANous, Krıya 
’ [4 0 Evo 2 [73 &) x 8 EN! [4 
EGTIV ToruaTe ToU Evos Ariotsd, Os Eatıv eos 6° Erı mavımv, » 


2 


7. "O Apyınayos eimev: « MMapdvonov xadeiz nv Amhıvav ! Hdasxadlav, Ev A 5 Paoilebs ndang 


« 


74: yns merodsv?, W xanod Iavarou Ass; » O äyıos "Axehuäc? eimev « Mod Eorıv A @rleın 
63 ’ (=, m - m % 
ans Öuaoxullas bumv; tod yap nv AAnDeıav mpvelode zul Aoyilsale Ta xrisuare xor ca! moi- 
De rt 4 « > Fr > 3 rg / D Y 4 n ‚ 
yarı Exeiva eivar mpooxuvnte. » 0 apyımayos eimev « News molneov 10 Bednun Tod Buoıldug 
x ’ - Ar \ n .Y \ ’ 5 \ ’ nr 6 ın \ 6 
xaı Mpooxuvnoov Tu AA xaı dnonln nal peuysis’ Tag mepiunsvouoas ge xoAdasıs®. Deldouaı yap tod 
yrpous ?” aov, Iva mh nareihn® Ev oimarı eis mov Kduv. » O äyıos? Axebınäs eimev « MDpakov 
ou TO aroum, Kaebeorare zul movnpf, nat un mpoolnang!O Tod deurepwoat wor !! <oy mapavanov 
Aoyov rouroy 1?, Emeiön Ex veus mau Adıxlas 1? Ev a mine! nal? Anlwf more Erpagnv xal 
wäNdov |? vov Gveilm Ev zo yapeı moul® Ev xadr duodoyla ariva Mvbpeiws, orte je orepaynbnvar 
\ 6 m ms 
Tap& Tod dywmvolerou xal aAmdıvoo end 17. » 
8. Tore ! Huuoo mob? mimaBeis? 5 Aosbng ! Apyınayos? Exzlsuaev Telveohaı aurovd- xal 
8 


er » = 7 1 Rn ‚ SEN Yu 14 9 I x ” ’ em \ = x - \ 
OUTWIG DELIVWG xx anavdowrog AUTOV EUAOTISAV ", WOTE TO Alma MUTOU TV mv TÄNDWORL. Kar 


12 


} = 3 ur - R rn 
Aeysı au 6 Aoebng!"" « Mai Eorıv & eo; ou; ’Edern 1! xar!? buodoßm GE Ex TO yeıpmv 
vou. » ON? Ayıos Arebınäg eimev « "Eotıv Ocds 5 Eos Ev o0pavip Kal Ev Th yn, 5 Öuvdie- 
vos Öuauohal ne Ex Tv yeıpıv Gou TÜV Wapov. Nb olv un xauyo), Emeiöh Avhog El papavönevov' 
\ ! \ c $ ’ \ hl r (4 x A > 6 Er 1 4 EN ‘ - - -_ 15 
KAT® TIvog yap smepmpaveusı nal dAuloveusı vexpos dv Ev 7 Lwfi aou!!, un mıoteiwv rw Lwvrı Oo 
Bente mpooxuvov alra; Barmen 68 yopros Ev dyow olrws EnpavOnen zul Amohsvns Tov Yaıvonevov To- 


zov!® Oxvarov naı navy Eyeion IT oe 5 eig mov eis almvlav xplowv, Gore &v zo rupl ip vuyL!® 


} Y ; \ 
oEbeı danalerdaı zur xarunaecdan!? av ıbuyiv oou20 xal 1b onud oou2!. » Tore Hunwmdels 6 
I r ve N x 

> 33 P J S r mn P} 
daebhs?” Exsleusev alrov AAusssı Bapsinız dehrvar zur eubAndnvaı Ev To desumrnpin ??. 


9. TH 88 Eins xareoyEhn Inonp 6 Ösımraros mosaburspog ano xwuns BnOiaboude!, Epumveuo- 
vevns? Kodkıypapou?, xal auroc yepmv ümapymv: Ebdoumxostov yap Etos Ayev, Evrumog Dv! mavu, 
r Mr y Bi Ey le \ \ N7..6 0.45 , > n ’ en n 
veyav ze Cndov Eywv® eis rov Ocov xar omousniog® zul dnarayvmarog Ev 7 Astroupyig Trs leparelas 
alzod rap& mäcı deıxvünevog‘ Ödev! ev cn abın® Auzpa xareoyshn marıy Asıdarks 6 dntöınog? dıa- 


xovog Aro Awumng trs Asyouevng Bißvesdp& 10, xal abrog mpenburng !!, Eönkoorov dyav 1? Eros, nAnpng 


14. Eniorpeipouseyv Q). — 15. npös aürov and D, L, Q. — 16. om. Q. 

6. — 1. (r. Ayn) ha yü rüoo D, L, Q. — 2. (6-’A.) 6 (62 add. Q) &yıwrarog Emioxonos D, L,Q. — 
3. Eyxaradehbas N, Q. — 4. om. N, Q@. — 5. om. Q. — 6. om. B, L, D, Q. — 7. avroü add. Q. — 8. om. D, 
L,Q@. 

7. — 1. riorıv sol add. D. — 2. Eotnzev D, L, Q. — 3. om. D, L. Q, — 4. om. Q. — 5. gdyaıs Q. — 
6. xoX. tags n. oe D, L, ©. — 7. yrpws N. — 8. zareddns D, L, ©. — 9. 6 &y. om. L, @. — 10. npoodeis Q. 
— 11. &uot D, L, @- — 12. 7.%. D,L, @. — 13. #. pov D, L, Q- — 14. om. D, L, Q. — 15. uölıora D. 
— 16. öpEt1w hie add. B. — 17. yov add. D, L, ®. 

8. — 1. ore Q. — 2. om. D, L, Q. — 3. MInpwdels D. — A. dasßtotaros D, om. B. —5. om. D, L, Q. — 
6. eis pnaorıyas add. D, L, Q. — 7. aörcv add. D, L. — 8. om. D, L, Q. — 9. Eugorıkev D. — 10. (xai 
-40.) amoxgıBeig ö& 6 Kosong einev aurw D, L, Q. — 11. addrw B. — 12. om. L, D. — 13.6 & D,L, Q. — 
14. (ev-cov) xt un Q. — 15. O:W w (om. D) favrı D, L, @. — 16. roürov r. 9. D, L, @. — 17. Eyepet D. 
— 18. vöv D, L, @. — 19. x. x. om. D. — 20. om. D, L. — 21. om. Q. — 22. om. D, L, ö apyınayos Q. — 
23. (Ep 5A.-Ösan..) eis awrıvov Ösouwrnpiov (olxov Geowmov D) Bindävaı (EuöAndäva. L) D, L, Q. 

9. — 1. Bnadov6& D, L, BiAx6oVd% Q. — 2. Epunvevopevn B. — 3. Kddnypapov B, Kadtypapov D, L, Ka- 
Atarpapou Q. — 4. Unapywv Q. — 5. elyev B. — 6. x. o. om. Q. — 7. om. D, L,Q. — 8. & add. D, L, ®. 
— 9. (6 &.)om. D. L, @. — 10. B, N, B:Avzeöse D, L, @. — 11. mpeoöörepo; D. — 12. ixwv D, L, Q. 





520 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [120] 


- - ’ dh \ m m - G - 
Onapywv This Ayannzs!? zou ©cov. "EZ Odns yap abrov ns buynct! Ayamnaev opoßpwg zov Kuüptov, 
Lemv zo Aylo mveipar, nbornpog tel? xal Eleyarınag mo Aoyw!°, zn Tposwnu Yaıöpds, xal TA 
’ ’ SV ’ ? EIER D > m n Y > N 
ötmvora 17 Emısinng, muapeorınaav GE dmsorepoug Evorıov Tob Apyındyov Ev TH urn moleı Apbyı 18, 
E77 4 3 - 6 
10. Kat! Eon rpog abrous" « OD xaxodavaroı, Iva Ti miaväre Tobs döpaveis avdpwmrous TM 
or = Er N ER E 
yonrela cas days Univ, Totouvres Murobg ygıarıavous; » Amoxpıdels 68 6 äyıos ’Iwonp einev' 
- - .) \ 
« Husis AAndeis Eouev, za yonreiuv oüx oldamev, ad adnlsıav navra Avdowrov drökoxomev Emi To 
weis AAndeig Zouev, ; p u 
vovaı? zov Lovra ev. » O Apyınayos einev, « Kar nota ddayn Meyadn Eotiv, Avonror’; aut 
N X ’ 3 
R As n eu en -5 N 06 ’ Mana: GAR de. fe n 6 n > n \ 
av 5 Baoıdebs* maong Tns Yis Rpurei? mera Tv Meyıoravwv abrod M A Dmerepa ® tv EUTEAOY al 
ni ° > ’ er R m - - 
perptwv; » "Eon mpog adrov 6 munapıog' "Imaip « 'O Oeog Auov obx eböoxei Ev 7Y bperepa® bmepn- 
vavia zur? ühalnvein zul Ev zo mÄourw TOD x00W.oU Taurou" dk Toto Apeis tameıvoumev Emurobg xal 
HETE, ' > AUISUE 2m \ x y RR 5 
mwyebouev, Iva eis Tv dokav alrod zul Lwiv iv alavıov xarakımBnuev. » 
KEv0L 
11. ‘O0 dpyınayog einev'.« 'Ereıön dia Thv Onvaptav bu ob dedere pyaleohaı, EAA& Trepıepysodia 
5 ’ r = 3 y Reg m x Y > \ v 
olxtav EE oixiag, zourou yapıy xauydode eis av rrwyelav buov. » Kot madıv! 5 äyıos ’Iwonp Eon 
rpog abrov > « ’Ereiön wvetdiong zur Enudeoa; Auäs Öxvnpodg, Epurnsov, d Talaimwpz, zaı Maße, örı ei 
Mdernsauev xT/oaadaı Tov xauatov 1Ovov TOv dno Twv yEıpıv Aubv, Mellmv 71V TO) TmÄDUTOU GoU Tou- 
es nt 2.158 N m e 2.4 ’ « - \ \ Ds x BONN 
mov Tod auvaydevros or? and 7; Aprayıis’! my mevntwv, “Hyper; pev yap dk mov Oeov® drdon- 
6 - ee} 7 er; TE AB, 
pev © Tois nrwyoig Amep! xextiwede', Öneis Os 
“O Gpyundyog einev, « IloAvenınoßnros ® Eorıv 


> n \ ’ rei] 
AYATATAL TAX TAYTWYV’ TIG OUV 


dı& zrv mAcovefiav buy Apmalere Ta av MTWyv. » 
6 mAoUrog, Kal obdeIg? Eatıyv & wıowv mütov" AAN 
sor miorsugeı Aeyovrı wıceiv Iaurov; » 


12. °O äyıos! ’Inchp eimev, « Madovres, örı ob ever obös Töpuraı? Ev tnde zw xooum AAN > 


GOTEp oxıd Mapepyera, zul! orte mpog Gt ever? Tov Ayamlvra aürov, AIR Xu dro may mÄoU- 
v y “Onoiwg d: al Arno Twv Apyovrwv 7 Ekoust \ yiveode &v zn Kon yn xl 80 
Touvrwy pebyer. Oyolog 68 naı Amo 7 pyovrwv M EZouste, zul yiveode Ev tn Kon yn zul amodoc. 
m E 6 x [4.4 \ \ 4 - - 
Ark zobro ol Enıdumouuev Thv Öogav ıHv Mapepyonevmv, KAAK mv mevougav eig alava aiavog ©, Av 
6 Oeog Aroiuacev Aniv > Toig Ayaniaaıv aurov. » 
« m - ’ 
13. °O apyınayog einev‘ « "Easov ralra navıa, Örı Euor mepırra ! Larıv. Kat 2v Tour örep 
> ER o Sur = \ ’ > N \ e n n38 3 031,4 N 
Enepwro) ge ?, eime por, moreis ro Deinma ou Baaıkewmg xal mpnoxuveis To peydim? dem? Alm ! na 
ıy EN m A ET Br Er ER a v, <K 1 5 s 8 
GWwsEig GEXUTOV Aro TIRDWV Baoavmv „av ETOLU.WG AO) mPOGEVE rat ca, oVu,» <a ar PrXaptos 
> Y > \ 1 R \ Be ’ > & , f 8 N DER W) m 
Ivonp anoxpideis einev' « Mn mAavndng Ev robrw, Auebearare, ul vomtong, drı Eyw To HAM TrPOGXUvD, 
mepl 00 moAlous Eöldudn, Örı oox Eorı Deog, MAR xrıoun”. » 
x 


1. Tore Hunod meyahou! mAnodels 6 Kosbestarog xelsber ? adrov tadivar? eis moarıyag, Kat 


v >_x NG vn 3 x ä orov5 5468 Fa ed \ 3 6 20a 
ETELVAV AUTOV DEXU RVöpes 17 up9 AR ETUTTOV AaUTov pa 015 powv EYOVTALG Tags axavdas OUTmG 


deivög” xal anavlonnwg®, ds irpod ? xal amonvevaaı abrov. “O dt yevvalos Ahimrhs tod Noprazon !0 


3 AN ne De 2. En et: N a a 

obdev EARAEL To GUvoAov, aha wmovov Eis Tov oupavov Empa xar ov Kupıov Ev Tr davon <au- 
wlan 2 Sm > 2 a vr m e 1.42 un 

vou |" > Enexaherto eis Bonderzv, Ivo mapdoym wur bronovnv |? xal öuvanıv. 


15. "Ds 8 2ödpn Edov To oma abrob dv 7 yussı tod almaros, Uhwmeas Av gwvhv alrod 


13. tig add. L. — 14. rüg Y. aöroy B. — 15. d& 


D, L, @. — 16. xai add. D, L, @. — 17. rav d£ dtavorav 
Q, ri öwavoia D, L. — 18. om. Q. 


10 — 1. ö dt äpyınayos Q. — 2. (E. 7. y.) enıyvavaı D. — 3. & &vönta D, L, Q. — 4. xparei add. hie D, 
L, Q. — 5. om. D, L, @. — 6. n add. D,L, @. — 7. äyıos B. — 8. om. D, L, Q.—9. &vra add, Q. 
41. — 1. x. m. om. Q. — 2. (&. rn. a.) einev Q, npös abröv £pn D, L. — 3. om. D, L. — 4. öraprayic N. 
— 15. XptoroyD, L, @. — 6. ötöonev N, aüra add. Q. — 7. om. D, L, Q. — 3. noddoi Erınößnzos Q, Tolv- 
rößntos N. — 9. Eatıy 6 nioUroc xal oldels perperam add. N. — 10, oodvQ. — 11. uıcov L. 


12. —1.6&y.om.D, L, 68 Q. — 2. löpusrar Q. — 3. 9& L. — 4. om. D, L, Q. — 5. oüre yap npoo- 
pEver (mpos 08 Ey 


ıD, L) D,L, @. — 6: ei; aiöva; D, L, Q. — 7. B,D, L, Q, om. N. 


13. — 1. zeptook D, L, Q. — 2. co N. — 3. om. Q. — 4. Bew add. hic Q. — 5. Eavröv D, L. — 6: ß. 





rırpwv D, L.— 7. B, I, D. om. N. — 8, 5 äyıos Q. — 9. zriouara Q. 
14. — 1. om. Q. — 2. &xöievasy D. — 3. tavbivce: Q. — 4. om. D, L, Q. — 5. om. D, L, Q. — 6. ra 
araydbaıs B, Etuntoy aurov add. D, L, Q..— 7. oürws 6: dsıv@c adrov Ertumtov D. — 8: %. &. om. D,L, 0 — 


9. pınpov Q. — 10. zov X. Minen: D, L, Q.-- 11. B, D, L, Q, om. N. — 12. loyuv D, 


10 








or 


10 


30 


40 


3 
Ü 


[121] XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 521 


=y, 23 ’ ’ x - m Er m [3 ’ - 
einev: « Eöyapısıa) wor, xupıe ! A &Anig mou, ule ou sold ob Lüvrog, Or narngimads mE Tal deurepou 
Bartiowaros, Iva Aovasevos? nadapıslir dro Maslv tuv Avonıav ou. » Taura dxousavres oil rapa- 
f 
i Ps sn = } 
vonor3 Zhummdnsav Alav! nal mi tossurov abrov® eudarıkav, Ews re" oüx Euzivev TOnog byins Ev 
-_ . _ x (4 v 7 2 8 x ’ 
Tu awuarı aurob' nal Önsuvrss murov AAugsnt, MVEyxav' mürov eig TO Öeoumrnptov eis TOv TOnoV, 
ob Av3 5 üyıog Axebındc. 
r ’ ’ D x ad Sm c [ ’ 
16. Kat rourou ! yevonevou!, gnot? mpog zov äyıov ’Acıdaläv 6 Tupawvos: « Zu Ti Asyeız; 
- * 67 E43 x - -_ 4 m ., \ ’ eo 
moreis zo Heinua ? ou Buoıkewg xal mposxuveis To ueyarn dem Ah zul Tpwyeis ala xaı haubeavers 
e: - h RZ x Ah R) x 9) [3 5 x > - a - ec ‘ 2 4 - x Da 
yuvalna zul amleıs oenurov ! äno Ödtbemv® xal avayxıy N Tols Ömoloıg Emimeveig mov npo aol; » 


"Arorpıideis 6 gwvn neyadı 6 Ayıos® ’Asıhalkg eimev « El puye alu, xUov axddapre, xal ou" 
‘ - Fat RE \ > [4 = 7 8 x a r »9: m g_ y’ an 8 = zn x 
mpooxuvneov zo Ale, tupit xal Avönte: ourw" yap Erupinßins, dr oux möuvnns xuravonası To 
poßspov? zul Zväckov ping To Auubav eis wmv olnoumeunv, Or! obnep E:nAde TO ebayyelıov eig Ta 
z Eu es nee Pe: & z Es ; a 
mepara Ms yis. Emor 68 sumpepe: dıa TWv yarpıdv sou dmoßaveiv, iva Inom eig rov alive. » 
r \ , iv AMowmdeic! x 7b ton Oumoo 6 20e6} Magen 2 FRE 
17. Igos rovrorg odv Aowmdeis! m mpoawnw are tob Hunob 6 Kosbzoraro;* xuı Eykpareusauevos 
Arno Ting Spyns einev’' « Tig Mıstedası or Tooro, d mposouieis ’, iva Thy Lwiv dmootpapels moßnen 
x ” 2 a2 [3 co n_ pP x > ” > 7 ’ > 
zov Odvarov, nahamep ® ob,» Avanıs; » 'O dt äyıoz Asıdald;® mpos abrov: « Leaurov T xadsı avontov 
x ‘ x ’ 8 . Eh A) Ar x - ‘o e \ N [A z ee a. L -_ x N y 
xal Lwpov, um Yvaploavı“® mv AAndeıav zou Xpıcrod. ap zUpros Humv Insovg Xpıaros 
- v c - - x 4 A ec - [4 IE 10 x 6 x 4 ec - 
obrung Eypabev zuiv gılyaaı hy Lwnv, nv Dueis Oavarov Asyere ", xal nionaaı Toy Oavarov, öv Dueig 
ss. [2 rg. x \ > 6 ’ Fa > - 0 mn ’ 11 ’r £ r - x ES - 
xaheite Coyv. TO yap werk dasbeias nv Ev ro voy atavı avarov !! aimvıov mpogevet, zo Cs Öuveiv 
ec \ 12 Ri 6 ’ r \ ’t > 6 4 - > - 4 
Onto 12 eügeheias lunv almvıov Ev ıT Baorksla ray oupavmv Erormaber, » 
18. Tore 5 duoosöhg xeheicı, al deouodsıv wurd Tas yeipag mb Ta yovara nut EuAov TayUı 
6] ’ ı Fa - . er - vn 2 ‘ ar b} m x Ar 1 > -n_ > S } 
eloeviyxavıss dk Toy yeıplv alrob, marobsıv Avöpes ioyupol, &5 Evrsühev zul &5' Evreüßev”, zat 
er ee ae a1 2,3 5/£) er WEN BEE REN Nee AM er 
Erepor EE Euaarılov alrov Ev? hahdnıs fowmv Eyaunaıs as Axavdas' Geivn Ge Ovrws Mv A bAtbıs abın 


xar! dveu oixtıpuov. Kat 5° äyıns Asıdadds 5 arndas yiyas® Ebon Evubpikov 7 zov dpyındyov zul ® 


> [4 g a 10 x \ [4 [4 [4 £) 4 x r Bi 3 G 1 „2 
erikeymv? oürwng !% « Minps zul aimonore, xuov axalupre Kal Xopas, Avosims Tpmywmv MÄV OXvWu, 


2 ar & EN : 
05 yobolyıaı rag Baczvoug aou aut gu aurod zıyk moroduat Aoyov, wiapwrare zul tpioußkıe. » 


19 ’E6 ar N BEN aXL ae 256 e en) 2 Yorke. an Sole an 
. "E6puys SE mp0s Tobrorg Tobs Göovra;! 6 Avomos xal aßeos“ xat eheyev MEra ameınng mp0 


zod 32 3. N z D D 4 .5 5 rl g 2 Snie Evuballe 
gs aaxottinvrag"" « Au tu TEPELGH.EVGG paSTilovre; TAapRgKEUnLETE " AUTOV OUTOIG Avatöing EvuDplSEiv 
4 A, Tod &: 4 s > 3 - G 9 - n -_ \ m LE - [4 en = Terid 9: 
us‘; » Tob 6: Tpiauaxaptou” ano Ting TAGEWG " TWv ÖETMMY KRL Tv TANYWV OL Bpwxytoves rarerhaodn- 
u RENTE 3 140 2° 214 > D D = x SER 
Tav xal TAGAL Ol TWV OGTEWV “pyuoyal Ar ar av ÖLEonaKodnGeV. Bastasavrss OUV AUTOV ELGNVEYAOAV 
r 54 1) IE} > BR IA ‚ “/ x c - > np PER ER 
zur EPPLYRV Ev Tu GESUWTND.W, evda xaı ol eratpot AUTOU ETUY/RVOV. 
20 M vn € ! B »r ’ > x mon 3 ’ y 6 le, - x 3 
u, ET 0E NWEDaS TEVTE ESAYAYOYTES AUTOUS TOU GETUWTNDLOD, NYRYOV EIG ANMOV Tıva, OUT NOLOV 
ge Ent. ’ & x m ’ >7 - 3 4 NSS e\.2 \ ’ 3a + 
bmhoys vaoc, Zvda to mup mposexuvouv. "Exei ouv mpoexadıoev! 6 Ousaeon;” xaı Taptapos ap/tuoyos 


Tod Eerepwrieat 3 abrolg, xal oncı mpg adrous‘ « Einure En ! wor, Erı eig TOV xdaıarov Exeivov Eynuprte- 


45. — 1. Xpiore D, L, om. Q. — 2: Yovsayzpiuog Q. — 3. Basavilovres abroy maeov Q, (ol rn.) Aav D, L.— 
4. om. D, L, Q. — 5. om. L, Q. — 6. örou B.— 7. eionysyzav Q. — 3. (od Hr) &v © erüygavev D, L, Q. 
416. — 1. om. D, L, Q. — 2. zadıy add. D, L. — 3. rpöoraypa B, D, L, Q. — 4. owLeı ocaurov D,L, 


owEng &aurov Q. — 5. Mibewn;s Q. — 6. om. B. — 7. B, D, L, Q, om. N. — 8. oürws B. — 9. eig To gaıöpnv 
D, L, @. — 10. zoi D, L, om. Q. 

17. — 1. Moin D, L, Q. — 2. 6 dosdeoraros wu nposunw adrod ind rod Bupnod L, Q, zw mp. abtoü 6 Ka. 
ano t. 0. D. — 3. npög aüröv add. Q. — 4. B, D, L, Q, Ayeı; N. — 5. zai add. D. — 6. deyeı add. L, @. — 
7. &auöv D, L. — 8. yyopisas D, L, Q. — 9. I. X. om. D, L, Q. — 10. (hv-r2yere) om. Q. — 11. adröv 


add. @. — 12. ts add. D, L. 
48. — 1..om. hieD, L. —2. !£ add. D, L.— 3. om. B. — 4. om. D, L. — 5.6 &Q. — 6. (ö-yiyaz) 
om. Q. — 7. Ekuöptlwv D, L, Q. — 8. om. D. — 9. eyov Q, L. — 10. om. D- 





419. — 1. adsod add. D. — 2. edbewns Q. — 3. mpd5 Tode uaatiiovras (nat add. D, L), vers areing Eeyev D, 
L, @. — 4. nezerööusvor D. — 5. wartılere D. — 6. napa; arsvälsraı Q, mapaszevälovre; D, L. — 7. E&uoptlerv 
obrws avads h. Q, obrws Zvußpilew Avados nuäs(h. &. D) D, I. — 8. rpiopinaposg B. — 9. oräaewg B, L, 


D. — 10. ot &pnoi Q, äpnovia: D. — 11. aurov add. Q. 
20. — 1. zxaßısev Q. — 2. B,D, L, Q, &ossns N. — 3. Zpuräjocaı D, L, Q. — 4 om. Q. 





522 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [122] 


peite Aoyıopov ob pm bmaxobanı rip deomiswarı tod Baorkewmg, © xaxoyontesd; » Ol 8 Ayla og :£ 
Evbs orouaros Anexpiünsav Kun xal eimov 6° « “Hyueig eis Eva Aoyıamov Tov xuNhıorov xal Eis wiav 
mpodupiav ayadnv Eynuprepoumev T nal eig Tnv wovnv® AAn0H? niorıv Tod Ocod Auav armxomev, 
avi Ocn ! oüpavov Te xal yiis Anrpebovreg, TWV 62 Toostaylarwv zu I! ZyroAov Tod Tapavon.ou 
xar!? Aoehov; !? Bacıkemg oUx Axsvonev 7 rorounev I" Oaag de Oeinasıs !? Ev 7 mınpia ou Enevey- 
za d AuiviT OAtleıs nal Baodvous, Eroluus Zyopev !8 bmoözkacha mavra aou Ta Emirmdeumara, o 
ie zul Deowaye tupavve |”. » 

91. Atav 88 Em tobrors öpyıodels 6 daebng Exzhzusev Eveyühivar ayorvia Nenta ul repıebadov 
ROTH xark Tv Wuwv Au TWV Yuov ! xal rynpav zov äylov, Eikors TE Eopıyzav Avöpeg ioyupog ? 
ent zooolrov, bare ı& dark abrev mavra cuvrpıbivar xal YWvAv TpLSuoD Amorehemat. ’Erileyev 2 
abrois 5 ruwtapog' « Morisare ro Heinpa ob Basıkeug xat Chaeoe. » Oi öt Ayıoı udprupss dvrı- 
gBeyyonevor gwvn peyaan? Eheyov- « “Husis 6 Geinun? Osod Auav aut mwripng av buyov 
Av moroduev' toD de Boudnwaros ® zol avomov Buoıkewg xarantuonev. » 

22. ’Ano d2 Tolıns Wpas Eng Exıng arpebAouvrez mbrobg N TWVv Gyowiov Avayııı, zhv Ipwrnaıv 
abroav Erowüvro! Öumg eig Täg? rooaurag xal dusunolstoug? Avayras A bmopovh alrov Zweyanuvin ' 
xal h vian abrav Zömuuaorwdn nat 5 Deds alrwv Edokueln. Bastzouvres adv mdrodg mahıv dık TO 
1&n vexpobs Dmapyeiv, Eppubav ol minpol zur? dxdlapror mayoı Ev Tin desuwmenplep nal 0b auvezWmpouv 
zıva © eloeAdeiv Trpdg aürolg’! Tov dobvar Aproy alrois® A mepıboAaıov, Tod Ap/ıRayov Tobro TPOGTd- 
Exnvros xal Opov Eenidevrog?, örı, Eav rıg ebp:6n 10 mpog mürolg elospyouevoz erioxeibeng up, 
haubaveıy auTOv MaGTLyag Eins Exarov PLAZEION Mal Aonteoda abroad 1? zu duo ara 13 Kor Tv Biva an 

23. AM ot Ovrug ! yevvatoı <rod Xpıstov 2> hmral? Üomep aorsppol Aduunvres ’ repoßdtang 
ÖDmepepov ® Tag Ötxpopoug Avdykas TE war Mtbeig 6, yupvnrebovreg, TEIVWVTES Te? xal dubövreg, Em 
mpLern ypovov ® xaraxdeısror Ev 20 dssumtnplw bnapyovrsz ”, Tpog rapumuliav 88 10 ou Arpod &fepy owevot 
xal Mposarrouvres ot cbv aürois desuwrat weredtöouv II abrois ap’ av !2 auväyov xal’ Exdarnv 
Iuinpiv ıva al eÜTEAN TpopNv, WG xt Tolg YÜlaxaz ou desumrnplou bpwvrag adrov tüs OAuberz 


xal zo Eheeıvav yrpag Amodupesdnt xal xAnterv auroug 13. 


Ih. Merk 88 7a desud za Täs OdUvag MuTEy ToU TpIeToug YpOvov Trapayiveraı Iabupıoz 6 
& 4 
Basıhebs ray Ilepsov! eis zn xadounevnv marpiöa Bihvadav?, xal Erbarov abrobs? 6 Apyınayos 4 
obs dv Tols deswois? dvrus®, ds? aysdov pure Avdpwrou ® Eyavıng ’ eldeauv Ok Tb mÜrobg EXTE- 
wnnevar 10, Worte naı obs m orcaay) [) kvous xAmtcıv En’ N! mbrobs, Amiyayev autobg Ev 
RE ; s mavu domAayyvous Beasauevous xÄnteıv Em adrobg, Amnyay Tobg 
7 3) 4 8 ’ R > x 12 6} ’ ’Ads 50 13 - az A ‘ - - 7 
\ \atin xaı mapesınaev aurobg |” Evmmıov Beoaabiip !? Tod dpyınzıyou maang TAG yMs TV 
- 5 - - - ’ 4 
Ilspsöv: Exadslovro S8 Eyyıorı mbroU mavres ol weytoräves too Baaıkeng aa Erepoı 1? Apyımayor 


5. B, D, L, #xxoyönte Q, yöntes N. — 6. (äpa x. ©.) Myovres Q. — 7. TpOoRapTepoUnEv Q. — 8. tiv add. 
Q. — 9. @ndıwiv D, L. — 10. roınen add. Q. — 11. zp. xaı om. D, L, Q. — 12. zupavvou zai B,om. D, L, 
Q.— 13. cov add. D, L. — 14. Ar. om. D, L, Q. — 15. Here; Q. — 16. Ereveyreiv Q. — 17. na B,Q. — 
18. taöras add. Q. — 19. & töpavwvs D, L, Q. 

241. — 1. Vwov Q. — 2. loyupor Q. — 3. &vr. 2. u. om. Q. — A. od BaomEws zal add. Q. — 5. 7ö [73 
Bovdinpe D, L. 


22. — 1. zat add. D, L, Q. — 2. om. D, L. — 3. x. d. om. Q. — 4. Eueyadövero D. — 5. p. x. om. D, 
L, Q. — 6. wı.D, L, Q. — 7. n.a. om. Q. — 8. aörnig äprov D. — 9. Emireßevros Q, D, L, B. — 10. eöpebein 


Q. — 11. (paorıyas-36öwv) Babösvs Exarov Q. — 12. adrav D. — 13. wria Q. — 14. pivav Q, D, B. 


23. —1.3W% ol D, L,ol && Q. — 2.r.y. B,D, L, Q, om. N. — 3. &Xopopaı B. — 4. WonEp oT. ao. OM. 
D, L, Q. — 5. üneuevov D, L, Q. — 6. örapöpovs Baoavous D, L. drap. Avayzas zaı Di. Q. — 7. om. B, L. — 


8. ypovw B. — 9. om. D, L, nornoavres Q. — 10. te Q. — 11. persötöou D. — 12. Ep’ öoov Q. — 13. we Auepar 
add. D, L. 


24. — 1. x. x. om. D, L, Q. — 2. Badussav L, Brndwaösv D, Bnhaözt Q- — 3. tobs äytou; Q. — A. 6 apy. 





om. D,L,Q. 5. (ourwe-Sesuois) &% tod Össumrnpiou Q. — 6. Aoav yap Q, om. D, L. — 7. om. B, D,L, 
Q. — 8. B, D, L, &vdoornwv Q, N. — 9. &yovres Q, Eyovzo; L. — 10. Toy Kpyındyov Avn)ci; ExTernaevar ol- 
obs Q, 6 Apyıuzyos dt ch aurobs &xr. D, L. — 11. om. D. — 12. om. D, L, Q. — 13. ’Adepoaöwptov B, D, 


L. — 11. @&oı Q. 


10 


15 


[87 
[271 


30 


35 


40 


45 


50 








or 


10 


15 


20 


30 


35 


40 


50 


[123] XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 523 


rokot‘ nal eiseMhovres ol Ayısı ol mpossxuvnaav abro !®. Einev d8 16 mpos mbrobs 6 daehng |" 
> r > 90 2 p =, r Ans 
Adepanbunp 19" « Adyere |? üuels, yptarıavol Eure; » old: 20 Ayıoı ?! nat yavvaloı muptupss?? amonpı- 


24 


hzvres ELTOV au 23. « Nat 





DIE EN _ \ \ ’ Y D FR 
J zgroriavor EGUEV ZRL Tu Evi za P.Ovo TAVTOXDATOR! Aatoevou.ev Oo: 
. ‘ 


! madıv mpog abrobg Epn!" « ’Idob SM dvöpes mpeaburaı Lars zul dpi HAlbeıs mordag zul 


‚neyiius? mapeAnAußivaı &ı bumv, zads nu? A elden bay paprupei' 10 ON sumboukeuw üpv 


DER. r ont A n \ 03 - n VE hOR NEE r n - PER 
dxoucat mau veisaadnt te Eauruv xal mn Amodaveiv mıxpa Havarı aA üraxovsare " tois zo Brar- 
Meng Mpostayumaı aa Moocxuvolvres To All Inoat. ’Anopasıs yap dedoraı Eipous xara Mautog 


[4 Er 0 - _ - Er 
avlpurou TEpınarouvros ev 7 50 TaurN TWv YpLarıavov ”. » 


> 


26. Anoxpidelg 8: 6 &yıos ’Axelıuds eimev Moog adrov’ « Eriorammı, örı mOAANY GToueHV al 


EBEN r Sy 


EN 2 erlar er I a Be ES ENTS 2 Aa RN 
HPOYTLIX Eyes EV TaUrn en EZOUOLE < 00U _> taurn en KATADYOULEVN. Mr OUV evöraratbng UendE 


a2 ' a} \ ’ Ü / ’ Rus rs erch EN 5 3 x > r 
Eyypoviong Eis” TMV TOLXUTNY TaPZVOWOV GOLD TAUTMV BouAnv ®, wars! OAug EAdn Eis Tmy Eoxorispevnv 
, 


ou 8 davorav? Todro, drı EE Av ig yauvmdeis dxodon cou TWv torurwv Anyav. AAN ei re!" Rou- 
Ne! eis Oavarov eirel? eis udorıyas aysıy Aus!?, um Bonduvng. Oüre yap at ameıAat aou Yobol- 


15 


a v 14 ’ ’ ER 
cv Auds oure |! ai PBaxoavor ou mroosowv '”, 


ara 16 Eöpaior Ovreg xarl?T orepeor 18 eis mv Adna 
EN öv Inoo X oe m EN. L ” we = en 

vpiou Amy "Insos Xoprorod 1? Eynupreprüuev xal To mposraypa Tob Bacıkemg au ob morü- 
DEV. » 


3 


27. Azyeı adrois! 6 asbng” « Olöx, drı 6 Advarog avamauaız Liv? Earıy, xal Erioranat, Ort 

zoßtov moheite!, AA Gmeo moheite?, od mann 6 Hmiv, dus ob mormsw robs ophaAuous?T Guy 
D ’ BiV, N h N 

ö + N) \ \ em _ 40 \ \ m r/ en a inc Ars 

edanahaı ov® Bsıvov? nal minpdv buy Blov!% xal era Toure Ziper Üpäg amoxtevin, va mavrsc 

ol yontes ypıoriavor dp” av poondasıv 1!. » Kat 51? Ayıog Axsıhınäs mpos adrov einev 3° « Oüre!” 

s 


N: 2 E ef ’ A en 
as Busavoug ou Berkiodmev !? aüre!® ro dık won IT Einous Odvarov Amerhouwevov Auiv !® üno ol 


sm 


rroounede. ‘O yap Oz: Auav 6 Suvannaag 1? Auäs eis Tas Paouvous xar AAuberz 2 


I av dosbmv 


xl dxaldprwv ou Eralpmv 2! Eos TAs aMWepov xl Tavüv 6 murog 22 Bondiaer Auiv23 eig Tag. 
map 000 xuß’ Auav wnyavwmevag xoldasız ?”- meipxsov Toryapouv “od yrpas Auav To Ev Oew Su- 
varav xaı Nabe chv doxıumnv aurod 26, 52T Takuinmps, zul ste Zpyw wahren dr virndis Th Ehricı 
rs brouovns23 Auav <xal?I> xaraayuvähs ih Aapkrw areppornt Auv N Te mAdyn cov Eey- 
yonseraı 30 Uno rs Amdous Apmv rioreng®!. » 

28. Tore 5 mapavopos! xar? dashns peyadou mimodeis Aumod ExtAcvoev Eveydivaı Emek Luyäs 


, 


Bouveupmv Gumv xaıvoupyiav xal Neysı mpog adrobg?" « "Oyvumı Tov MEyav deov AArov xal nv Tuynv 

15. adtove Q. — 16. ze L. — 17. 6 do. om. D, L, Q. — 18. ’Aöspoadup Q. — 19. por add. D, L, Q. — 
20. xat oi L. — 21. öoıoı D, L. — 22. toü Xprorod add. D. — 23. om. D, L, Q. — 24. za N. — 25. ©... 
D,L, @. — 26. om. D, L, Q. 

25. — 1. pn adtois D, L,.Q. — 2. nero, Q. — 3. (rap.-xai) Ep’ Unis ding Q. — 4. Eraxolaaı DAR: 
— 5. Impo@xuvoüvrss-yptotiavav) mposzuvhsate tois tod BaorEws Deois au Inseodar Q. 

26. —1.B,D,L, Q, om. N. — 2. om. D,L, Q. — 3. ötrgtyns D, L, Q. — 4. wire D, L, Q. — 
5. om. Q. — 6. (sou-Bovrnv) supdoudnv D, Q, auu5ovudtav L. — 7. une D,L, Q@. — 8. (&sx. cov) om. D, 1,Q. 
— 9. oov add. D, L, Q. — 10. om. D, L, ı @. — 11. eire add. Q. — 12. € 
äysıy L. — 14. nadıv add. Q. — 15. om. D, L, rowüsıv B. — 16. Auels y&p D, L, @. — 17. om. D, L, Q.— 
18. otepp@s D, L, @. — 19. (Toü-Xptorod) Av dıa Toy Bz0v Auov D, L, Q. 

27. — 1. noos altov B, D, po; adrous L, Q. — 2. 6 äpyınayos Q. — 3. Aplv Q. — 4. Onteite D, L, Q&.— 


is 0. eite om. D, L. — 13. pas 


5. &mıroleite D, L. — 6. naptyw B, D, L, Q@. — 7. Tois ördaruots D. — 8. (Ews-Dersasdar) ar Hedsacdar nonaw 
@. — 9. om. D, L, Q. — 10. davarov Q. — 11. yoßndncovrar L. — 12. 6 5: Q. — 13. einev npös alrov Q. — 
14. oöö® D, L, Q. — 15. öeıöpev D, L, @. — 16. naiv add. Q. — 17. zöv tod &ı& Q, zov dx D. — 
18. öuiv L, Q. — 19. &vövvapsoas D, L, Q. — 20. Tas Mies xal Bassvou;s D, L, @. — 21. ATEHWY ETERWY GOU 
Q, io. oou Etaipwv D, L. — 22. 6 aurös om. D, L. — 23. aurös add. D. — 24. t& D, L, Q. — 25. unyava- 
weva D, L, Q. — 26. auov Q. — 27. om. Q. — 28. (zal-broy.oväs) tv aıynels (verndns L) cn Unapovn ıns &- 
r:öos D, L, Q.— 29. B, D, L, Q, om. N. — 30. Deydn D, L, Q. — 31. xx ro doyu.a TOO MApRvöLOV OU 


Baovews narapyndei add. Q. 
28. — 1. ävowos B, om. D, L, Q. — 2.om. D, L, Q. — 3. B, Aeyat auto N, mo0os auröy D, L, mpös tous 
ayıous Q. 


. 


oT 


24 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [124] 


Zaubwpiov od Basıkkus ray Baoıdwv', örı, ei um moijante? abrod zo rpöcrayua®, ei; ralra buwv” 
dinpheipw ® za ammara? xl worum! zn almarı was !! moAtdg Lmwv, pmdewlav Yard TOLOUWEVOS 
Öpav‘ wol ei waygrov Ö: amoppnkmte!? Tüs buyas!? mmarılöuevor!i, vexrp& Ev aürois xaraxomın 
buy 3 rk awmare. » Amenpıiön 10 5 wanapıo; !T Axehınäs xaı TE Aeyeı mpg mörov!d- « 'Eneiön 
eis um Ovra beov Buosag zul zuymv tadatrupov Wyounsas, Yobaupat, mr mg 1? Eviore?! oo rinpwang 
ov Öpxov oou xaı ebpehng Srabeudouevog 20. ’Idob &n Arovoas xar Amab xaı dig zaı moAhanıs ’, Gr 
ipeig ev22 cn Mmdıvy 23 miareı Eorixamev' xal Örı Ta ampara Auav?) mapmötdontv2? vor Tag yap?Ü 
Yuyks huav 5 ©eos Aanbaver. °O Oedeıg odv?? moriv?®, moler?? auvronms Aueis yap Eromol Eomev 
npog 30 räcav Bacavov xat tınmplav ®1. » 

29. "Expakev 88 5 mawıniapog ! mer’ Opynis weydAng? Tob Exreivan abrov3" xal Teivouatv aurov 
Tpiaxovra ! avöpes ioyupol, dexumevre &vreüßev nal Öexamevre Evreüßev, xah? Exaotov Bpaylova eig 
ophov 3° xul Zrumrov aurov® duo xurk Tig Yanıpoz xal Ölo xark TOD vurou, erı rosodrov, Eng 008 
al oapxes aurod adv To almarı Em mv yMv nareppeusav". "Erepor 62 Emeowvouv: « Hlotzoov To 
deinun rod Baaılewg !0 zur Chan !!.» ‘O di Ayıos "Axeıbınäs1?, weyac örou 3 Aöuvaro Auheiv, Ebon 
Neyavı « ’Eyo ro Heinum od avdnon Baadkeuns 1! EEoudevos, eis de zo! Heinma ob aylou ou @eou !® 
Eyxuprepw IT.» Kat merk To mn duvaadaı Andeiv rois Opbaluoıs aurob Eneveusev!® THv Axdıvn abrou 
npog 19 @eov?0 ömodoylav, Ewg 06 Eyxaprepwv als Baoavors nanxaptug 2! rapsöwxe ?? rıv bolav auroD 

ER 
Yuyav 23, 

30. Merk ö} zb dmohavsiv adrov, Aaynsav ol tumrovreg' zul Erepoı Emeigelßevres! To oxivmua? 

Euaorılov, Eins 0b OAov xarenomn zul xareppeugev®. Kat Öuhavres ! aörov Emi xegaarv®, Tov amövdu- 


m ’ 


- I 4 2-2 m 
dov 6 ürod xureafav. Eupavres 62 abrov Eppubav Eis why miarelav xal mulaxas Exahısay Em’ alru. 
3 = 5 , 
Mer& &8 Auspas zpeis? Exkamn® zo darov xul Timov aurou Aetılavov? apopum Buyarpos Barorktaxou !0 
ne, en ee Er ae 3 
tov "Apweviwv, Öedouevng | eis Eveyupov elpnvng. 
: 5 y \ a ER 
31. ’Eredeinbn St 6 Ayınrarag ! Enioxonog Axehıuds umvi öxtwbplw dexum al Mer aUrov 
s N ’ : P R A 
etonydn 5 äyıos "Iwonp Eon Te mpog aurov 5 Aussebioraros? apyınayos?" « "Ehexow Tov dvonrov 
Eraipov aou, Ev mola Aller Anehavev, un Ddeinoas Axovem Aumy xal momanı zo Hednua tod Baoı- 
: = % > x u een 
Aews xal mpooxuviaa tip AAlın !; Ödev aumboukeum aoı gpovinws, "Inang,? motnsov® xat? mürdg ro 
{ 0 De P pOvitas, 
m 27 \ x - 
deinua® zoo Baoıkewg xal mposxuvneov? zn Adlı, iva Iron A buyn cou zul fuoßiig dmo zou mpo- 


6 ’ 7 ” 3 
xermevou aor 10 nıxpoo Oavarov. » “O 8: Ayıos Inonp!! amoxpibels einev: « Nvmorov aoı Eorw, 


h. Brodeuivrwv D. — 5. moreite Q. — 6. to np. avrov D, L. — 7: om. D, L, Q. — 8. B, D, L, ötapdetgar 
&4w Q, &rapbepw N. — 9. inäv add. D, L, Q. — 10. uovvo D, L. — 11, räs B. — 12. (undeplav-arop.) 
za Tayıov Öranoppninte Q. — 13. bnov D. — 14. xoı add. Q. — 15. buov x. D, L, Q, B. — 16. om. Q. — 
17. &yıos Q. — 18. (rn. a©.)B, D, L, Q, aus N. — 19. un D, Q, om. L. — 20. (zai-ta.) om. D, L, Q. — 
21. (rai-roMaxıc) om. D, L, @Q. — 22. pı& add. D,L, Q. — 23. ann D, L, Q. — 24. ipnav Q. — 
25. mapxörcoünev N.— 26. 3 Q.— 27. om. Q. — 28. om. D, L. — 29. o3v add. Q. 30. npo N. — 31. (rpöz 





Tınwptav) om. D, L, @. 
29. — 1. yropös &v öpyn D, L. — 2. xıyndeis add. N, weyiin xıvndeis D, L. — 3. (Enpofev-adröv) 6 BE &ce- 


Ong Exekevoev rivesdaı adrov Q. — li, dern Q. — 5. (ioyupoi-öpdöv) mevre Evreußev xai mevre Evreüßev Q, Toy. 
Ava dexamevre B. — 6. om. D, L. — 7. 62 add. Q. — 8. om. D, L. — 9. &peusav D, L. — 10. zov Baoılewv 
D. — 11. Zaoaı Q. — 12. om. D, L, @. — 13. öre Q. — 14. od noın AK u@)Iov add. D. — 15. zai eis TOD, 
L, @. — 16. ©. u. D, L, @. — 17. xaprepo D, L. — 18. Zveusev Q. — 19. av eis D, L, Q. — 20. adrov add. 
D. — 21. 6 waxapıos D, Q. — 22. Evöokws add. D. — 23.0 Bew add. man. rec. B. 

30. — 1. ünstse)dövres D, L, Q. — 2. to0 &ylov add.Q.— 3. Epsvasy D; xai Ta 6ora aürod auverpian (ouvi- 
plönsav Q) add. D, L, Q. — 4. pptiyayrs; Q. — 5. xerodins Q. — 6. agövövlov D, L. — 7. Tpeis ni. D. — 
3. imddmeıcav Q. — 9. Ta öoıa aurod Aeılava D, L, Q. — 10. tıvos add. B. — 11. dedousvn N, ötdougvng D. 

31. — 1. öyıos D, L — 2. aoebioraro; D. — 3. (Ereisınbn-Apyın.) wert madız 6: mpoGxolesdiuevo; 6 Övc- 
Geäng zo mapavonoe Apynpayo: zov Ayıov "Iwong Asysı mpös aurov Q.— 4. (xat-niiw) om. D, L, Q. — 5. (ößev 
-Iwonp) wat ou vöv, "Iwanp, ppoviuws aundouleim anı D, L, @. — 6. rzanraı D, L. — 7. #av N. — 8. (al- 


Tog-deinya) TO xeReuodev Umso Q, D, L. — 9. zposxuväce: D, L. — 10. oo Q, om. D, L. — 11. om. L,Q. 





10 


15 


20 


35 


40 





10 


15 


30 


40 


[125] XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 525 


z B er I. _ ’ 23 n 
@ Bussebeorars, örı 1? Em TO All od Tposxuvo" ob yap Eatıy Bess, xaı To neleuoßly Ind Tod Avo- 


EEE. 18 > N: Re \ ß EN re en ‚ r 
u ou Brorkemg ob morw, Otorı xaxog xaL mapavonwmg Exeleunev' olre mhv Tov @eov ou Tov 


m \ RN 7 = n r > 3 Sn RE 
Lavra eis zobg Heou; !? Gou, xriouate muroo Kal Mormnare unapyovras |6, avramdccn 17: d Totvuy 


- ’ 0 > n 9 
dedzıg moretv, moter !8 dk zuyous!?. » Quumdeis obv 6 minpıwrarog ömolmg nat nurov xehelsı Zuruhäiva 2", 


\ r BEN 2 21 AS NEN Er ve 1,22 » ne an 
xatL TELVOLGLV RUTOV TOLAKOYTO RVOpEs XATR TO AUTO XKL ETEpoL EV“ ETUNTOV TOIG WWOLG GEDU.AGLV, 


r 


ed Ir x nm m 2 Dr 93% 447 N m \ 
Ewg ob To mu“ Murau Hov?? Eyevero tpnüma Eu?i, lirepor dE Emeoomvouv ur" « Mlotnsov 16 


r De 7 Ei SL 
rpoorayua *? ou Baaılems ar amäntı”®. » 
5 € u) = \ B} m „e ’ 
32. “0 82 dns! ’Inonp ? avebox own peyadn Asyav’° « Eis movos Earıv Osös 5 momons T& 
a = e: n & 
mavea xal Erepog oux carı raps& aurod, Kal Aueig d8 ei; miav miotv Thv aürod xar eis mlav Adr- 
: = , = S 
dzıav xat mpoßuntav iorauehe.» Ds 68 Emmi moAd aurov wais waarızı xurmaılov d, nüxerı Möuvaro 
4 2 ni 
aroxptvaadaı® autos”. Nowionvres ® 889 zur! abrov zedynaivar, dmestnoav tod wastileıv alrdv- 
. 1) [4 3 In r ” ’ q 
ar xureneoev 1! Auıdavng. Zupuvres oov x 12> mürov Zppıbav En. Kar mer’ cu moAu 13, 
dd a Ah 2, x 2 
madovres, örı In Erı!!, Exereusav aurov Tnpsiodat. 
3 Su ; PR 
33. Kat!> era? zovrov? elonyhn? zolros 6 Ayıos Acıdadäs xor mpos alrdv 6 Avebng 
F) 52 ZA 7 6 \ 63 1 \ r N x m 0% 3 Kahl “ 
Eon” « Axouoov nou®, un arts els Tov xaxıstov Aoyısmov Toutov xulamep ol Eraipo! ou, olrıyes 
S L R ’ ui S re 
rinoo Navarn amwmAovro. AR moinsov zb rposrayum? zoo Buoılews xul mpoaxuvnsov meyain® den? 
R Se ’ : : x ; { 
Adteo au Im0ı ol Sosav zur Louare Buaılıxdk xomiseı rap’ Emob. » Amoxpıdeis 10 38 5tl &yıos 
Asıdara; einev!? mpog aörov: « Oval, © takalnupe xul rupie xal um BAenwv Toig Tg dtavorng 
ran = 5 = , 
6pharpois, Ovrws Laov Adoyov |? zul avontov ruyyavsıs!?, minpwrareld, ci yüp Exeivor madaıdreoor 
We EEE rt r 317, ER: 18 Ir No 97 >| 3m 19 2 ’ S\ 
ou !? Umapyovres ourng 17 yeyvalıs Eyxaprspnsavres 18 Sosav nv Aynpw eis alavag |) Erimpovounsav Aık 


en + ’ 20 3 
TOoU VAVAToL TOUTOU =" TOU 


sr Twv yaramv buav?? ene)dovros aurolg, 0b oA >> märdov Eyw, re 
= ‘ ‚ 9 or D5 - Y = 9R 
Sn vemrepog bmipywv rap’ abroug 21, Spell Avöpsmönvar?? al Aubziv dokav abv aurais?0 xot are- 


yavoy Apdaprov?? eis Lunv almvıov: d16 dr, mavalkız, zayl Ömalung Ev M Adndeix mou Eyxaprepin”® 





ph rowv To Heinua Tod Aoeboug xar axadıtprau aou 30 Buaıleug: Eydpds yap Earıy mavrds Ayadod 
EN ERESAH, 2 
xat AANOrpLOg TOoV aiwviou Pwrög. » 
34. "Axovoas Ö8 6 mauttapos za! axadaptos tas Übpsıs ob Bacılens”, Alav Erapaydn xal 
v r} x -_ [4 3 ea e \ pe Er 3 6} [2 4 x ’ DER G 
ETpep.ev arkoımdeis To TpOGOTWm nurou xal xeksler Tadnvaı? aurov !. Kat reivousıv alrov TEGGapd- 
San Fiss Y NR: FARN DER 72 Sr 7 > m < Seen 
xovra® Mvöpes Toyupot xul Erepor üväps; ® duvarol! Erumtov auroy Aveu oixtioumv, ng Emi Atdou 
xaı Eulou® xarapepovres tag ıdarıyac. 0° ÖL äyıos!) Kai yevvatos wäprus!! ob Xpıstoo Asıda- 


Ms 1? E6on gwvn peyaln Acymvı « 2 piap: xal axdhapre xlov xx navrmv Avdpurwv Ahkımrepe 


\ 4 \:3 m \ + Ne? SERIE ON A N re {72 15 \ 
xat TaAXıTWpoTKTE xar aodevn xaı oafporar=!?, waren yap u Aohevng xar Yauvos, Dürwg zul 
12. (yvworöv-örı) om. D, L, Q. — 13. om. L. — 14. om. D, L, Q. — 15. «Bsous L. — 16. ündpyovra 
N. — 17. B, L, D, Q, &vrl&scouxı N. — 18. motnoov D. — 19. (6. t) om. D, L, Q. — 20. iutasdniva: D, 
Q. — 21. om. @Q. — 22. om. D, L, @- — 23. om. D, &%0v 70 owu.x ayroö Q. — 24. o%ov add. D. — 25. ddinp.x 


D, L. — 26. owöAon D. 

32. — 1. äytos Q. — 2. om. D, L, @. — 3. xal Deyev Q. — 4. om. D, L, Q. — 5. 6 Ö& dasöng Eri no)) 
naotilmv alrov Q. — 6. Anorpiverdar 1, aroxcıdivar D. — 7. abroüs B, N. — 8. vonisas Q. — 9. oüv D, L, 
Q. — 10. om. D, L, @. — 11. 6 äyıos add. Q. — 12. B, D, L, Q, om. N. — 13. we tov nodkoi L, vera u 
Q. — 14. om. D. 

33. —1. B, om. D, L, N, Q@. — 2. om. D, L. — 3. zaöta ö: Q, om. D, L. — 4. nposhy0n Q, rpoonydn 


& D, L, — 5. Epn te (xal Aeyeı Q) mpö; alrov 6 dosörg D, L,Q. — 6. zat add. D,L,Q@ — 7. bödnuax D. 
— 8. om. Q. — 9. zö Q. — 10. om. Q. — 11.6 & Q. — 12. Epn D, L, ©. — 13. ruyyavoy add. D, L. — 
14. om. D, L, Q. — 15. om. Q. — 16. om. B. — 17. oStor Q. — 18. Eyxaprepnoav N. — 19. alava Q. — 
20. om. B, D, L, @. — 21. om. B. — 22. oov B, D, L, @. — 23. rord L. — 24. D, aurois B, N, L, Q. — 
25. avöpwänvar I, avöpuvdivaı Q. — 26. aurav Q. — 27. aghapotas D. — 28. zaptepw D, L, Q. — 29. &. x. 
om. D, L, @. — 30. om. D, L. 

34. —1.r.x. om. D. L, Q. — 2. aörod corr. rec. L. — 3. tavdäivar @. — 4. admov tr. D, L, Q. — 


5. dern Q. — 6. oc L, öuoios D, Q. — 7. loyisı add. D, L, &v iox. Q. — 8. Eov L. — 9. om. Q. — 
10. @ndas add. D, L,Q. — 11. &inırs add. D, L, @. — 12. om. D, L, @. — 13. xal &. rat o.om.D, 
L, @. — 14. om. D, L, @. — 15. om. D,L. 





526 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [126] 


er) 


e 


ai Bäoavot oou ol 7e1° immperar cou Kodevsis nat dvavöpoı" BAere odv IT, ei mov dysıs Avöpas ioyupouc, 
nal Bxoavous Tixporepug pepe em’ Eu£, lv dk ns Tod omuarog mou bromovfis H ıuyn mou!® weyaduv- 
deisa Cuoromdr !”. » 

35. Tata dxolang 5 Apyımdyos zur Exhumbos yavöpevos!, toig Eyyısra alrob xabmevorg einev 
Meyısräcıv ?° « Ti äpa Eorıv ToDro, Ort ol yontes ovror ol? ygroriavor ourwg Ouhinaıv Tv davarov 
za Thv opayıv WOTEp Tıg dprou xat Üdurog Emilunuv; » Asyounıv adıı Exeivaor !" « Trv Sldaoxa- 
Aav aurwv minpovsı®. Teyparraı yap alrwv eig Tag ypapis aAkov elvar xOFWoVv doparov xaL Tunv 
dreheurntov. » Tod d2 Aytou navra Ta nehm Anebavbn © nut za Öork abrou! wave xar al üpmovia ® 
dueondoßneav? ano!" is avayans zul Blag av macriywv za Tas Tav teıvovrwv tacswg IT, Ava- 
Baotalouevog dt ümb dbo Avdpav Earn Evmriov auTov. 

36. Kat Aeyeı mpög aürov 6 Apyımayos: « Käv! vov molmsov zo mpssrayum mob Baoıleog, xal 
xeleUm INTpoig Gowolg”, xal Erimehouvrat aou ” xat tayıov byıalverg !. » "Anoxpibeig 58 6 Ayıoz Acıla- 
Näs Eon? mpbg aurov' « Miapz® xuı Anadzpre at mavrwv avdpuruv aunrare, Zusov Örı Aeysız mepl 


3 - are ’ ‚ 7 ’ A un \ e} an E} 6 > + v r 8 
inrpwv nal Dysias Aöyw? yovov' ei Eeyes nat Emerlov mapaypnux tabnvar, oUx Av EmEiaag je 





YJwpıodfvar is Ayarıns vou Ocou <uou > Tob MOORVTog Tov obpavoy xaı iv yAvxal To ariamarı 10 
auto) movaxuvfsat, TD AA To mpog Ummpsatav xrıolevr av avdpumuv. » Atyeı mpog aurov 6 
Rosbrns «Ti yap Euewev eig a8 byıes; el yap nal Bednosıs mormoat zo deinum tod Buaıkens, ob !! 
AG = NEE > ae In Re: Ei Pr ne FEN Yo, 
duvasaı Mona amd Tov xohasswy 1? Kal Toy Tıumpumv zuy Emeveydeisodv Got xal vov lH Ey oe 
MOorham xaxıcroy Mupköeıyua Tolg yptarızvois, iva umdels volumen 15 Kork olrwg Evubploar tols Ösamorarg 
aurou 16. » 
Er N re x BEN Ü Ar 5 Ü Ll m Fe} 9a 4 4 
37. "Egn npog adrov 5 manapıog!" « DB tpısadkıe, nödev sor zouro, Örınep xat? un HEAmv mpospr- 
eugag, bmodeıyum ap xadov yıydaeda Tal; ypıatavais”, (va Heuaamevor Apuäs Bappnamsı " xat 
xaranariawsı vhv Ahaloviav ümmv Övouu yap xaralıumdavomev xal mvmuosuvov ® xaAkıorov 79 yeveß 
nwaon 7) &oyoudvn tod Aymvos rs Kldrissms Auav za ng bromovig xal nis vinng TuS mpeabureing 
ri 7 En “1 ı { j [} f} 
em x 3 dodk ’ 7 Anornlousd ni "Rg ’ 6 mn 
Auov aa Tod aplaprou arepävou, ob’ AnoAnbowsbe merk ÖoEns Ev CN mapouata TOD xuplou Muay 
Inso® Xpıorod®. » O ÖL wınpos xar? avosıoz !) nadkoag Adssywpyap zov1! üpyındyov marptöog 
’Adıa6 1? einev mpos auzov!3- «’Edv Lüoıv ol mAavor ouror 1, anayays1® aüroug eig av TON GoL 
xat molmsov abrodg 16 Adoborndävar 17 dk yeıpos TWv Ypıarıavav' toutou yap yapıy einon !® auroug, 
KUuE TREE 7 ’» _>_r Sp Sag 
nal oux Eöwxa xar’ aurav may dLk 1 Eimous dmopaaıy. » 
38. Hapaypfiua 82! Ayayev do wa xal Aabımy abrobs Evmmıov Tou dpyımayou? Ereünxev 
3 x 3 > > > 4 K x „ ’ t ’ n r 4 > 4 5 % A ’ x 3 
aurobs ? En’ aur«. Kat mavınyodev oyowioıg narzapıykev ! abroug”, Iva um Teswot dia To mapale- 


Aöodaı ® navıa Ta en adrav xaı auvrerpigda? a Goa alrmv. Abünvovre; SE ® Katanoviv, org 


16. öuotwg not ot Q. — 17. zoivuv D, L, Q. — 18. om. D, L. — 19. £. u. D, ueyaiuvdn aolo 6 nomder Q. 





35. — 1. (taüra-yevönsvo;) Erbaudo; ÖE yevönevos 5 Spyımayos D, L, Q, za add. Q. — 2. u. einev Q. 
— 3. om. Q. — I. om. D, L, @. — 5. &xniıngoucıv D. — 6. anokavbevra Q. — 7. D,L, @. — 8. (r. x. ai c.) 
rn. &phoymv adtay D, L, Apuwyovarwv adrcd Q. — 9. Biasnacdivee Q. — 10. üno D, L, Q. — 11.D, L, or&- 
cn: N, B,Q. 

36. — 1.B, D, L, zat Q, N. — 2. iarpoü; oopoö; D. — 3. ce B, D. — 4. üy. zay. B. — 5. einev D. — 


6. om. Q. — 7. %öyov Q. — 8. uov Q. — 9. B, D, L, Q, om. N. — 10. <6 xtiouaD, u zrisua B. — 11. om. 
D, L. — 12. &. 7. x. om. Q. — 13. (xxi-00:) om. D, L, @. — 14. ö: add. D, L. — 15. un o)unen zız B. 
— 16. (ev.-adtou) Uöpica: D, L, Q. 


37. — 1. Egn te mpos alrov 6 äyıos Q. — 2. om. D, L, Q. — 3. rävıwy zay ypıoriavav D, L, Q. — 
4. xarapyrowar Q. — 5. yap xal av. xar. D, L, Q. — 6. om. D, L, Q. — 7. D, L.— 8. ’I. X. om. D, L, 
Q. — 9. u. zat om. Q. — 10. Suoceßns D, L, Q. — 11. ’Adosyoyaprov Q, "Aödooyöpya tov L, ”Aöcoyopyap zov 


öv D. — 12. ’Eiıa6 B, N, ’Adcıa6 L, Alösıa6 D, "Aösıau Q. — 13. B, D, L, Q, adto N. — 1. noddois mIa- 
vnswvo:v add. Q. — 15. änays D, L, &naye oöv Q. — 16. aörois D, L, N. — 17. Abos Bindävar D, L. — 
18. Exo« Q. — 19. zo add. L. 

38. — 1.7eD,L. — 2. (Ev. 7. &.) Zunpooßev alrov D, L, Q. — 3. abrois B, om. D, L. — 4. xxteopıyyov 


D,L, Q@. — 5. avrois N. — 6. rapadufavaı D, L, Q. — 7. zat za auyıpözvaı ia Q, navız add. D. — 
8. obavoyrwv 8 adrmv eis Q. 





10 


to 
or 


30 


40 


45 








10 


15 


30 


35 


40 


45 


[127] XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 527 


TEN AR, EN ie r Sı\ x - FR x EN e % [72 „0 cs f n 
RUTOUG EHPLTTOV ATO TOV Camv O1LX TO LGoz Ö elyov MP9g RUTOUS ot [4%.y0ot, WOIRED AU“ Tıg Brbor 0 souov 
L “ ke 


\ 12, 


= R ’ & es Fa 
Fury 1 Amt av yav!? xt yevopevor !3 eis av rodıv Apon!! dig Evoping Adızb 3, Karexieıcav 


adrolg Ev rw 16 oxorevm dsosuwrnpiw, vd \ ı Axalapsı an Av f Utov Arno 

brobg ev To » Geouwrnpiw, Evde alua aa axadapaix mon Av bmoxatn aurav Are 
L 2 N , 5 t B 

Te TWv mÄnyDV xal Tov Tpauudwv Ip moAlg 17 xareppeev 19, Exuhıoev ze 19 aulaxd;20 Ev «7 


24 ed an - “ _ VE x > ’ 
elpxrn *!, Iva wars Toy Ypıorıavmv elseAdn mpOg muroug. 
\ r y \ ’ Tr Ver en 7 = 
39. Tuvn dE Tıg meyaln xal opoopa ypıarınvh MV Ev TR moleı Exelvn, Äs TO WymudGuvov eig 
2E5 


ewAoylav, xalL TO Ovoua dE aurns Eyvmois We € Aoyto, 7! Icdavdouı 2, dio 
ylav, ! & ns Eyvaplonuev xal Ev Erepm waprupokoyio, A söavdouA ?, dıorı 
>37 D TER \ \ D Yeaızıy A \ r er Mr = 
ETIME TMAVTRG TOUG YPLGTIAVOUg XXL TMAVTAS TObg ıx * Xopiorov xaraxdeiorous UTADYOYTaG Erpzpe ® 
\ 1 


= € 3.6 7 - er ’ 
xal Emewedeito. I; ovv 6 Aroucev ? mepi zov Aylav Inohp xuı ”Asıdadk, Örı neyaiws HALbovrar, 


8 


y aa \ IN r VSR _m ’ e + , 9 EN en 
emenbe xaı Era heoev Tov deouoHUAaxa RR EOWxE RUro) JPYFLOV IKAVOV, TAPARAaETROR AUTOV TOU 


E NER ’ Kae z £ 
detv abrosc. “O ÖE merk Mobou bmeoyero auch Todro rosa 10 zul neu'asa obs dobAous aürns 


D > 


vurtog, Mveyxev I! aürobg Baarayum eis Thy olmntav adrns. “Os 8: edaaro aörods ofrwe1? drav- 
; $ 5 & z = : . = 5 
bpurw; Trxmuevoug, Aabousa öhovnv xadapıv 13, du Euuräg Emiönge ck tpadmara alrv, ANOU.KTTOUGE 
= Be \ \4s n ’ » a n , \ 
To oiua aurav li zul mv Axadapatave MAeıpev 82 13 zo Auhpm 16 zn dr’ adrmy !8 arulovrı 19 dh 
- 6 \ \ 3 - - ’ - 
con?" auris xal xurepileı Tüg mapaÄeAuncvag aurav Kelpas - xal tous GUVTETPLUMEVOUS MUTE)V 
B Ne EAN ‚ N EN Ba er \ + eig, \ v e 
Bpaytovas aa Em@dleipuuon aurods möpw”! ExAmev mıxpas Ohnv whv vuxıa' obtws y&p Zxeıvıo ot 
es 92 Ser Se r 
ayıor Eumpoollev nurns Warep "" Tı twv abıywv xaı avatalrirmv. 
ır » S \ ei z m 
40. Mods 68 wıxpov avabusas xx avalabuv Exuräv 6 ayrog Tnorng einev guy" « Ark mi 
n mn [3 EI > - e D\ D 
ourwg mixp&s xAnteıg dı Ads”; ob Tori GG ypıorıavn mereia, ätı oßrns xAaleıs3. »“H 88 Einev 
OH aeuennkaf Pbioi ERAHNEN N 4 SE RE IIEH Ber m. 
aurar « Oiyt or üpäs xAatn, xUpıol ou" Ewol yap Aperpog mv! yapı, ei mapaypfium eldov ünäs 
R r IE 3 £ au r 
sekeumdevrag, ANA yupıy tauzou xÄuto ® mixpig, dort dom Dnäs Eis tus HAtleıs TauTas xal Eis tus 
TIxpüG Avayang. » 
ec 5) 2 = 2 67 
hl. ’Amoxpıdeis 62 6 &yrog elmev moog adenv !" «AL OAlbeıs aurmı zul ai? avayxaı mÄNpeıg Yrp&s 
a> ‚ Fr ae \ G o.,rn 123 wi% 3. ed Y \ D 
ai Avamauseng TUyyavouaıv" 5 yap xupios Muay xat? awrhp? eimev, örı arevh xal Teßltumeun 
Eoriv? Ödos A Amayousz sis mv Lunv zul Ollyor elaiv ol zbptsxovres adıyv. Kat nadıy einev: ‘O 


Öropeivag Eis TEAog obros awÄnseraı zul 5 pmundpios anastorag Maudoss Akyeı Tots Eppaböteinv, 
ur = 


r D 3 m or [2 y c ‚ ” 2 
Arak Edaohnv. Kal many eine nepl mov OAıbevrov, dv our Av Akıos 6 woouos”. Kat ob ouv, 08 
P) $) 
R x 3 a 
nisch xal weleia ?, Orav löns ypıorıavobg OAıbowivous xaı browevovrag, yaıpe wärNov !O xul ebyapiareı 
a On" öcov y&p HAtboveaı, Tooourov mAnDüvera 5 mıodög nurnv xal 6 oreouvos abrav meyahlveran » 
“ ) x \ x [4 4 b} x [a > ! Be eb} - IN 1 5 x ’ 
42. Ilepı 8: 10 dıapauna Bustzoavres murous TaÄLY AMNVEYKaV EV TO ÖEsuWTnplm" xal Ötere- 
hesav Erel @NAous E unvas Ev axoreı xudsıpyuevor al OMibesı meyahuıs, üg od! Auvaraı 2 avdowmrog 
n 4 5 ei a‘ - 2 EN Er N } er e) x 3 Dr 4 » de, 97 N ° ea 
Smymeaxadaı: Ev GE To werafb Guveon Tov napuhabovre abrobs? Apyımdyov dadeyänvan ! Kat Erepov 
dvr' aurou yevendaı, ovomarı Zepwi®, apoopz dsıvov xal movnpbv mov Arep® Toy ro aurob xal 


’ 7 7% 4 \ A > Nm \ m Hr IE gan 8 En 
TDOGTAYM.A AVoctov el YOoTa XXL Alav AVımDov Ta“ TOU AVoN.ou Baoı SWG KATAT TWV A.PYITIRVOV, TEpt- 


. ent aav 





9. ei add. D. —.10. ibn B, N, Q, L, öiye: D. — 11. (donep-Eö)wv) reponit Q pos 


ynv om. D, L, @. — 13. yevowevog B. — 14. ’Agsir Q. — 15. ’E6ık6 N, ’Eötzu B, ’Edıte 6 L, ’Eöeıcau. 


Q. — 16. om. ©. — 17. (Evha-no)üs) om. Q. — 18. xarappewv B, aurwv xarappewy L, an’ aurmv xareppeev 
D, om. Q. — 19. za exadısev Q. — 20. guläcasıy aörodg add. Q. — 21. part D, L, Q. 
39. — 1. om. D, L, Q@. — 2. ’loöxyöooy Q, ’Insdavöovr L, D. — 3. &yious rov; add. D, L, Q. —.4. tov 


add. D, L, @&. — 5. aüın add. D,L, @. — 6. om. D,L, @. — 7. ö8 add. D, L, Q. — 8. rodvv Q. — 
9. nopaxaleoas Q. — 10. rt. z. om. D, L, Q. — 11. Aveyxav D. — 12. om. D, L. — 13. öBovın zadopx D, L, Q. 
— 14. om. D, L, @Q. — 15. te D, L. — 16. zö Yüßpov Q. — 18. &. a. om. D, L, Q. — 19. oralov B, N, 
dnoordsnvra in’ adıav Q, in’ autav D, L. — 20. z&////wuax Q. — 21. mipov Q. — 22.05 D,L. 

40. — 1. 6 äyıos Eauroy D. — 2. ör Auds om. D, L, za Q. — 3. (örtı-wIaieıs) om. Q, 6 zuäc add. B, D, 
L. — 4. A add. L. — 5. xai orevafw add. D, L, Q. 

44. —1.B,D,L, Q, aörn N. — 2. om. B,D, L,Q. — 3. x. n. x. om. D, L, Q. — 4. Auav Xptorös 
add. D, L, @. — 5. om. Q, n D,L. — 6. om. D, L. — 7. (zal 6 pax.-xöouos) om. Q. — 8. &5 B. — 
9. e)elaı B. — 10. yaipov padıora D. 

42. — 1. un add. D, L. — 2. övvnrar N. — 3. ayrois B. — 4. dtaoyehivar L. — 5. Zepw0 Q. — 6. (p. 7.) 
rop& D, L, Q. — 7. @v.%. D,L, Q. — 8. xai za Q. 


528 ACTES DES MARTYRS PERSANS. | [128] 


eiyev di TO mpoorayua Ware vol YoLorınvobs aurous dt Exuriv obs lötou; aurwv Ayoupevous Adalev ?. 

13. ”Eyevero 82 &xer Tapuyog xul Mebıs! weyarn' Epuyov yap MAvTEg ol ypıarıaval EXeuepot 
ze xml BoWAoı? nat Ev Toig öpesı nurexpubrsav, Iva un Avayaaoliasıy eayzaı ala adaov 3. Kat yip 
eiheng Ss? Emeoın 5 Apyınayos 77 moAeı >, elonAdev Eis TOv vaOv TOD Mupog, Emi To TooGRUVTGat. 
Kat Asyousıy aurs oil Ümmperaı tod mupög‘ « Küpıe®, eioıv Evßnde? tıvig Dun yontes Tv AsyolEvov 
ypısriavav xarixheısrot ev roig® denwoig tpla Mursu rn Eyovreg”, olg eni moAb 10 Kordaxıs Bacavioag 
>Adepywoyäp!! 5 Apyınayos obx Inyusev öAug yauvidont abrobg 12 eis zb bmaxouoanı to mpdorayum 13 
mod Buaıleus. » 'O BE Apyunayos |? Axouaag ralıa 15 mupaypfum Exeheusev abrobs aydnvar !® Evmmıov 
abrob xal ner’ öpyis Areılav Mpkaro mbrobs Expoberv 5 Evorılev, Atyov TEPOG aUrTaUg” « TO Aads uwpög 17 
at owdmporpuymdos, ounw!® xaremronsev 1) üuäs To rposrayua Er 20 rob peyadou?! Baaileng 
Zubwptov ?? ob ?3 deomorou maong TTS NS, ds: Apnuwaev ?! Buoıkeiag weyadlus xal Kareoyev Oel; 
Oyupäg xal Ümerafev marpiöaug moAAäg Imd obs moßas marod; Dmeis BE adelouevor eis Thv yZv nal 
eig 23 zug moAcıg muToD tupavveite al FEoußeveite TOVg vonoug aurod, Santlovres auTol TWy MpOsTaywa- 
TÜV. » 

Ah. ’Aroxpideis 88 6 maxapıog! Acıladäc elnev npdg mürov?" « Ei zov Baoıhen Gou Tupavvobnev 
al &ydpor adrod, nahlız Euaprupnsas ? Rarıyop@v , zuyyavonev, Eık zl ob naperakaro ® molsuov xal 
werd orpurelag aa mov iev® roreuneaı xah? Amy”, dv Tpomov xal merk zuv KAM Baoıkewv, 
Ovmep Euvnmoveuoag; ANAR a! rov Tahalmunpov nat üvaväpov Emembev, obmep Tpeueı % xapdle aou 
Horep wUAAov aalsvouevov® und Avsuou, Örav wuonen eig adro 9: ouddnore au !", Auoıe, Edeicw ToREL.ov 
dv Zpium, Ad mäon dh ioyus!! wou zul A Zpyasia mou merk yuvaniv Ev zn rapeip !? Eyevero 13- 
dd xurasyuvöntı zul umxerı Andnans!', auov !® axadupre: obx Mades yap Evraide viırzaaı !Ü Auäs 
zobg Ev admbeln zoo Ocod Huwv Earwrag, un xls co ein!T, aa 13 miavicaı ANdes Tode Aloloug 

19 


ou I9 muvoßAloug" Aueis 68 eis zov edv Aumv?0 Eyovres?! rag Enidag??, el; av Mioriv xal dyamıv 


adrod Eyxuprepoünev. Kot 5 Aoyos oou 6 ndong mixplag menAnpwuevog Eis Tag Axoas HlRmv 00% 
eloepyerat. » 


15° °O Apyınayog einev «’Q yons! al acebn, dk Ti? Tocoutov YAumpeis xat Gbbpileig me, 200 
waxpoumoduvros, Tva mävtng® 9 Ana: Thv xepadnv ou Adbw! xal dnadlayiis muy Oxıbewv 
nal Basdvmv' oby obrws dE aoı Zara, arAdk naxpoluunew ? Emi aol zul xar’ öklyav dvalısıw we, xaßlıs 
eridunei N buy mou, Done ® dv Txal Exedeuosdnv. » Amexpiln 9 5 Ayıos ’Inchp xaı einev: « Oldanev, 
dr Wonep Aonı;? Büovox T& ora mörhs aut domdev naar!" Tınplag YEnousa, obrug xal cou 
xapdın Ömapysı minpns yenousa mixptag I! zul dokou xal öAov To omua ou Ehabag eig zov Bumov 
xal (og dpaxuv duayBopebs ourwng Öubäg ob Ödtapherpar Wuyas avaxeımzvas Dein 12. Aoımbv auv Dave- 
pwsov Tov &0Aov Gau, 16) zahalmunpe, xal deikov Thv Efousiav ou, Ö Tupmvvs, xal omacov ou !? 


3 m x En m 2. 4 7 
whv paymıpav, w Yoved, Kal zov Buuov oou Ayamausov eig to ahlnv Auwv aim, W ulmomora, iva 


9. (meprsiyev-Adaleıy) Iva alroi dt Eaurav ıldawarv (Mıbafousıv Q) D, L, Q. 
43. — 1. Miber; D. — 2. 60Wov Q. — 3. alya inyte a. L, a. &0nov Erydoaı D, a. Enyeeıv &. Q. — 4. om. 
Q. —5.1T.n.68.D, L, Q, zai add. Q. — 6. om. D, L, Q. — 7. &vrauda B, D, L, Q. — 8. om. D, L. — 
9. %y. Ein L. — 10. root Q. — 11. ’Adosyöyap Q, Adsoywpyap N. — 12. om. D, L, Q@. — 13. 7@ rposray- 
yarı D, L. — 14. raürz D, L, Q. — 15. om. D, L, Q. — 16. eisaydävaı Q. — 17. ropntiog D, L, Q. — 
18. oo D, L, @. — 19. xarenntev D, L. — 20. Exı To rn. D, L. — 21. xol goßepou add. D,. Q. — 22. zov ß. 
Tod pey. xal goßspod D. — 23. xat D, L, @. — 24. Epnnocev Q. — 25. om. B. 

44. — 1. &yıos D,L. — 2.B,D,L,Q, ara N. — 3. xal add. Q. — 4. xaxıyopuv D, L, zarıyw- 
par Q. — 5. odx Zraperakaro eis Q, ob napsraio B. — 6. Mes B. — 7. (x. 7.) mus D. — 8. gUMou ondevoneE- 
vov D, L. — 9. aörov N, (örav-alro) om. Q. — 10. » add. D, L, Q.— 11. aioyövn D, L, @. — 12. rapıeiw 
D, L, @. — 13. yiverav Q. — 14. xal neivov Daros Q. — 15. & zUwv D, L, @. — 16. v. Zvr- L, @. — 17. el 
L, (un-ein) om. Q. — 18. xat add. D. — 19. 05 Q. — 20. B, D, L, Q, om. N. 


— 21. Exonev Q. — 
22. xat add. Q, L. 


45. — 1. yöcı Q, yon L, D. — 2. roöro D, L. — 3. om. D, L, Q. — 4. Yabwv Q. — 5. paxpeßunn I. — 
6. o5 D, L, @. — 7. om. D, L, @. — 8. ö2 add. Q. — 9. vöv add. L. — 10. om. D, L.— N. r.y. D, L. 
— 12. (buy&s-0e5) om. D, L, Q. — 13. B, D, L, Q, om. N. 





10 


15 


30 


35 


40 


50 





5 


10 


20 


9 


u. 


30 


35 


40 


RS 
or 


[129] XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 529 


an obectoy !® 


6.23 


2 [4 ’ m 8 [4 er 
Hararoıns Eis Tav aimvıov 1! xolsıv xuı To müp TO ar meudbov Funäc 
=! b} > iy S 


IM n = = 4 = & 
ro !° xal öosn eis nv Baoıleiav av oupaviv, eis Av Inreumev 1! xul Erıdunounev 


> 





SyEy. BEN gi, r ee,» r NONE 232 ’ en \ r 
auch yap xarapysi hy Bosıkeinv Ouov taurnvy xat TAV Ebougtav Uuwy TMv TpOGXaLpov. » 
46, Tore Atav Huumdeis 6 dosbns Exiksuoev abrov xpemachnvar! nuruxspuhe? EE drpuv modmv 
{ er h R H > 5 r is ER 
xal TOIs WU0Is Öepmacı Tunteodn: XaTk Tov rpWrwv mÄnyWv zu rpxunarwy. Kat Emi zooourov nurov 


DIR 4 ea eig, DEN x En , >, m x 72 [0 SEEN, n.4 ’ v 
EUAGTIZRV, EG OU“ ATO TAVTOS TOUV GWUATOS aUTOU TO ala WOTED ATO TeNyYNS " KATEppEEV. Exizısv 


d2 70 mepıeorog nAnbog? Ok Tas OMibeis zur Bacavoug ToW zınlov tobrov mpssburou®. O 
Er 


> 


o©2 
w- 


Layor 


iR = = \ . 3, n ; 
Meyov Aedndorus ” zu Ayim « "Eav ® aloyuvn? Si 10 zo mepıeoras mAndog |! Tposxuvfcat, eispeoonev 


N N : N en = 
GE eig Toy vady TOD mupng xAxeı Aaßpalus rpoaxuungov, tvx hucdnis 12 uno To dvaykmv Tourwv. » 


47. °O 88 waxapıog Inchp 29’ 5uov layuev!, Ebonge zur einev- « Anosrnte um Lob, minpwraror 


! 
REN ‚ B5 3 Y 3 \ r a ER \ \ “2 Sucenel m n 
xal Eoyaraı T7G Avomias, eis To almvıov rüp" AUTO” yap xal Tiumpngera * Luc Ev Ti xaıpin 
el 5 Si ef 4 N £ ’ \ = cd em m \ ’ 
Exelvo. » °Hv 2 5 &yıos xpewapnevog xot arpebÄouuevog Kata KegaÄis Ems MplWv TpLWv Kal Yalpmv 
St en > KERN K )) D Sı EN in De \ Er E Fr r 
Emi Toooutov Evexapreper !. Kedsusı 68 aurov xareveylinvaı xal onst mpog abrov « Küv vüv reihen 
2 m m ‚ hr 7 ” \ ’ E7 ei - 
Cnsaı, Exrreiov To TpoCTayua zou Bacıkkuns, m pAuape xar zalatmınpe. » Anoxgıdels 8: 5 dnog® 
> x x [3 Ei ’ ef E n 
einev‘ « Torabenv Lunv undenore Inow. » 'O Aoyınayog einev’ « ’ERv Som ® or Havarov, Höcug 


Numbaveıs; » Atysı 6 waxapıosT- «O map% ood duvaros Eu xL® Tols EU Ypovousıv Lwn wlmvıdg 


Earıy: A 32 mapk cod Lan Bavarog öpolws" almvıog bmapysı!Ü. » 


48. Atyeı 5 äpyıpayos!" « ’T6ob vv? ring? To aux vou dreyhapraı ! ano Tis Lunch 8 


m 


ı 


A er = , a = 2 
Wuyn ou Bpayb äAvamvssı ei; ae" Mvrıva eis Tas Erepug Baozvous amoxtevin. » Kat 5 waxapıog ro0og 


a 


au >. Toy D > ER ei ’ 6 m. )E Der N y mw r 
nurov zon”" « Wuytis wovov 00x Eyes efoustav 6 Tau Amoleoaı aurnv" un coL ein xadac- Deygarıaı 


3 - 3 


\ nr \ 6% 7 x R r \ B None .n yon 2 > - 3 
yap Apıv" un 90 sroße ! ano TO)V AMOXTEevovrmv TO WR, TV 0E Yuyav un SUVAaLEVWV ATOXTELVAL”. 


A ; . x IN, 
Do6bAdnze 5: u&hdov ov Zuvauevov xaı buyiv xal wur amohesaı Ev yecvun' xal ab ev Örepleınng 


x = m = >32 N m , 59 ei! 3987 2 3 B 10 
TO GWMR TOUTO Tr EZOLGLA GOU TN KATADYOUMEYTN, Tv 08 Yuynv OU GUVAGAL GUUTOILTAL KTOGTNVAL 


ee | m 3 N > 2.42 x b4 3 4 \ > e ‚ n y 2 Ei = 
ano ns Ehridog alıns!? mar Ts Avaordosns xauL Trs aimvion Lwis, EvdR Terspntat Div Toig 
v 13 


EN m 6 J 9 Y 
AGEnEGL Up AG Eorov xAaUUUOg TE 


A 


\ \ ng > 3m Be 
xat Bouyuos ODOVTWV EIG MLOVAE MMVYog. » 


49. O 8: Assbrc! wurmollav adrov eimev « Ei oürws EZarıy oor? zung Adyeıs exei?, Euol 
{ b In v2 


mohAdg? yapıras Öpetleig douvaı i.» ‘0 & waxapıos? Inonp® Aeysı? moog abzov I «O0 xüptos Huov 


x 


x 


al deamorns xal? aulavdpmnos Narsros !0 Evereiiaro Auiv, iva mepe!! av !! Eydpav !! av! 
soyop.ehr xar ebhoymev 1? zobg |! nurupmisvous Auiv Ayanmusv <e tobg mioovras Auds xat Radls 
wor Ayabde rorwpevt! zog Ölmxouaıv Tufg. » “O!? 52 avooıog naAıy Eon aurn yerdaas' « Toryapouv 
Exet MONK ypewareig ÜrEp av 5 Zyraoda 17 zuxwv or !® Zvdetxvuu 1”. » Kat 570 Ayıos mpDs aurov’ 


© Oby oürws, &s Ömehabss, Avocıe?!, Ev yip Exeivo tw xocum oby olov TE zıyı?? mormanı ?? Eieos 


14. om. D, L, Q. — 15. olavıov D, L, @. — 16. om. D, L, @. — 17. Arttopev B, D, L, Q. — 18. &re)- 
Beiv D, L.. 











46. —1.x.a. B,L,D,Q. — 2. xara& veoodng B, D, zura xegodnv Q. — 3. om. D, L, örov Q. — 4 (w. 
dr.) &ni mau yav Q. — 5. xal To mepi Sarg nano Endarev D, L, 1a de nepieotara minder Erlaıwv Q. — 6. Tou 
Tıuımrarou mpesdursgou (. — 7. Eieyov GE deımbaras Meindöres Q) oi wayaı D, L,Q. — 3. ei uev Q. — 9. öta- 
zpereı D, L, Q. — 10. om. D. — 11. (z0 n. rn.) tov nepıeotwra öykov D. L, Q. — 12. Suoßnce: Q. 

47. —1. loyvoev D. — 2. alıo Q, L, aürös B. — 3. Teuwpnost Q. — 4.B, D, L, Q, Exagrzgaı N. — 
5. äyıos D, L,Q@. — 6. B, L, D, Q, ö® N. — 7. äyıos Q. — 8. (2uoi xt) nuiv B. — 9. om. D, L. — 10. (8. 
ai.) D. 

48. —1.0.8.%. Q. — 2. om. D, L. — 3. r. v. Q. — 4. ötapdeiperan Q. — 5. 6 &yıos Asyeı mpüs auıov Q. 
— 6. E£ousias Q. — 7. goßndäre D, L. — 8. &noxreivar Q. — 9. om. D. — 10. om. D, L. — 14,0m BI®: 
— 12. Anoortvar add. D, L. — 13. za Maduse Q. 

49. — 1. @oebsoraros D, L, Q. — 2. ceD, L,Q@. — 3. om. D;, L, Q. — 4. Eyeıv Q, om. D, L. — 
5.&ytos Q. — 6. om. D, L,Q. — 7. einev N, om. D, L, Q. — 8. aöro N. — 9. om. D, L. — 10. Oeöos B. — 
11. om. D. — 12. zWoyoüuev N, B, L, Q, D. — 13. zei Q. — 14. rorwüpev B, Q, D, L. — 15. om. Q. — 
16. ita prius Urspavo corT. Tec. L. — 17. Zvrsüßev D. — 18. nor zar@v ovv cOrT. Tec. L; ToOA& zard aor 
Q, xarı cor B. — 19. Eyeöeizvuu: Q. — 20. 6 8& Q. — 21.& \ L, @&. — 22. om. D,L, 0. — 
23. ıu add. D, L, Q. 

PATR. OR. — T. II. 36 





530 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [130] 


9 e 9% es D 4 ’ P} = - 

werk 2? Eraipov A zul AehpoD ?® abroad, Ev ö& 26 Ti xosuwm Toutw, 6mov old; Te" El, elyonaı, va 28 
D3 6 - x - > N > - x - ’ x 

Anoorpapfis ano rc mA zauıng xal Eriyvos ?? zov AAn0n 30 xaı Lava @eov, Tov Torzaavra Toy 


231 32 33 


> x \ \ = ’ e N BIER h et a \ a\ er ’ 
gupaAvov rar TV ynv TLOTEUONG TE EIG AUTOV EV OA Gou ın “ap ‚0 rar ERV GUTW)G TISTEUGTNS, 


% 03 4 » x ” 
Denosı ve?" dk mhv abrod Ayafornra xaı guyympnası cor ravıa dk Auaprimark aou 30, » 
: ; R © $ n 
50. Adysı mpbs abrov! 5 daebng” « Ten; Eusov rare rap& wiav3. Kat aneAbnv Exei 


- - ’ Ei N 27 > ! x x 
moosomlder ? alt? Ev Exeivm Tip xooum, Eva mpossoxä; armızvar eav de un Talnons® To Rpoorayua 
m ’ -7 ! < 
Too Baaıkdng, adv meyarn ÖAtpeı neunw oe &xei’. » Atysı npbg abrov 6 manapıog lworo®" « Kath 
> R 0 eR- \ m 
Eu Erıdupia alen Zoriv, iva mayıov pe miubns" Exeise' Or dv !0 xaı Talra bmonevm TuoYWV 
ie q 5 u 2. ER 
mask coo!!. » "Egn '? mpog mbrov 6 Apyinayos" « Ob Ton route, Önep models‘ AAN Sk 1? Tüv 
zn - 4% r = x r 6 - 
moxov alxısumv &vmep ray aoı yobo !! mavus!® zobg Yprorımvaug 16, » "AnexpiOn 17 6 äyıos 
8 5 \ > \ \ 210 Solar x Se r 20% x m NEN DT 
xaı 18 eimev‘ « Eis toVs ainıomoug xaı Tag vayxas, &omep ennyayov wor 20 ol po oou nal ob * 


’ m 22 m m 5 # R] kB \ DE 
autos, dia Ts yapıraz ”* od Col you ereiog ebpeßnv' ul Erepx obv deıvk don Av? emayayıng 


> m 9 ’ 25 > FETTE \ > 2) ’ 97 ’ 0 
por nm GERUTOL =" TIXDOTATL” var aravdpwrıx „ Eyw TOV EvLGy/VOVTa ME Ocov ? MapE/OVTa yo 


’ [7 . - - 92 - 2 x nr m 
xapreplav TE xal Umou.ovmVv" 0001 GE TWV YPLOTIRvWY 28 xalopwaı 2 70 ynpas WOU TOUR TAG/0V, 


B x 7 N ER 5 
bmoderyum Aupbavouat Meyıozov, Evduvamoun.evor TOD AATATTUEIV Kal XATOMOTElv TOV Öyxov xal Tov 


‚ m m 3 nt 31 J an I E lach 2 n 4 ’ 32 3X m 
Tugov UNS ons araloviag „ NVTED EyWw KATENATNIA Kal EvIRNTE EV Tim per MOU TOUTW"” oma Tas 


url en n Ren Base ar RE gR: 
duvapeıng tod @eod mov Tod Evioyuaavrog ?? me” oömep Eumevav"! N miareı“” ob mapeoyov voı 
\ r y \ I) m % ‚ > »_.36 r ‚rt 37 
Thy mpoßuiav ou are wiv mapeiw Ems fig reksuralas nou avamvons “". » Tore mpooerazev 6 mıapog 
Apmı abrov Ex tv Eumpoodev adrod" aaı Bastacuvres 3 alrov dia To um Öuvaadxı aurov 39 Buöteıv, 
2 ag Se Beeren - 
Epoubuv aürov 3° eloeveyxavreg Ev Ti Geauwrnpip. 
51. Mer& ö! tobrov slanyhn 5 Ayıos Asıbadäz. Kat una mpog mörov | 6 axddapros xal daebrg” 
> ’ x v > N x e] - RM .r x 3 N) x ’ ’ x « - . - 
« Eine wor, ob Zrı eig tv Tupmvvırov Exeivov Aoyiopov” Evioracaı nal ob meiln oly Aulv mposzuvngat 


m 


N mou 6 Xpıorog 5 ulog Tou 


zo) AA, iva Cnons; > "Anexptdn alro "5 äyıos Acıdadks? xat eimev « ZU I 
8 


> 


_ _ - 3 Pr. R) wur >,N - ” + 
Ocod od Lüvros, eis öv merk Adnderas MArıca wändov 6, Ey el; Tourov ’ Eviorauzt 
’ {} D ’ D 
u 


Toy TupXvVıXov, &E 
v 9 x x > ’ a - \ S x 40 «) > 2 4 ’ x pet > Er 
Eons?, Aoytspdv nal zov mavewv xriormv xal Önpoupyov I" obx dvrahliscw " eis To xrisun abrou, 
obre Ötdwmı Thy MpooxUyNGLV TO mMomtob Tiv wmv Tolg Epyoıg auron 12, » Mc; dt zaure Mxougev 6 
dosbh;'? Apyınayos!?, mapaypiua!? Exeleuse xal adrov var xepans!® xpeuaodnvar €% arpımy 
rose nut Buaavilsodzı eurovung IT, Baauvılouevog 8817 6 uaxapıog 18 Expale 19 xoı Eleyzv' « Xptoriz- 


’ 3,20 \ 3 R) 4 a1 8 Mi ’ 1 22 N 7 $) m 23 0 
vog EluULT , xXar TAG avbpwros AXOVETW " „ OTL „PSTLaVOS eat xx Ola TOV Xptorov TAUTE TAG/W.» 


94. od add. D, L, Q. — 25. corr. rec. L, &öegöv. — 26. & iv D, L, @. — 27. öco öote (). — 
98. örw: add. L, Q. — 239. rıyvoon B, D, L. — 30. Sndıvov B. — 31. oAn xapöia Q, On x. cov D, L. — 
32. om. D,L,Q. — 33. y&p add. D, L, @. — 34. om. D, L. 
cov Q. — 36. om. Q- 

50. — 1. B, L, zöv äyıov Q, auto N. — 2. öusceßrg D,L, Q. — 3. r. u. 2. 7.D, L, Q. — 4. arerdov ö& 
(te Q) rpooopMer D, L, Q. — 5. raüra L. — 6. moreig L. — 7. (r. 0. £.) B, L, D, Q, reuto N. — 8. Meyer 6 





35. (0. 0. rn.) auyywptoo: D, L, o. cou navıa 


poxdgıog m. &. D, L, %. aöro ö u. I. N, 6 äytog reysın. a. Q. — 9. nepbns por Q. — 10. &ı6 Q,&’"öL. — 
11. corr. rec. L, rapa aötod. — 12. Ieyaı Q. — 13. öı& dt D, L, Q. — 14. göbov Q. — 15. dro ood add. D, 
L,Q. — 16. goßncw add. Q. — 17. Anorgıdeis 6 Q. — 18. add. Q. — 19. om. D, L, @. — 20. pe B. — 
21. mposoou zart Eool Q. — 22. nv yagıw D, L. — 23. 60a av deıva D, L, Q. — 24. zäg adrov D, L, Q. — 25. n:- 
»pias L, Q, nırpia D. — 2%. zai wuörntog L, Q. — 27. pov xal add. D, L, xal add. Q. — 28. dE ypıoriavor 
D, L, @. — 29. xaravoovcıv D, L. — 30. naoyovrz B, Q, D. — 31. zaranareiv ra; Baoavou sou aM Hal Tov 
züpov va Av Katwviav ). — 32. rourw tw yrper mov D, Q, zw yrpeı ou L. — 33. Eviayvovros D, L,Q. — 
34. Zuuevo D, L, @. — 35. mn ayann L, av ayamınv D, Q. — 36. (cd — avarvons) om. Q. — 37. &asons Q. 
— 38. Baotaß////vres Q. — 39. om. Q. 

51. — 1. (wera-adrov) Eyn ve nödıy npos zov Ayıov ’Acıddäv D, L, Q. — 2. (7. &.) Aeymv Q. — 3. Ioytop.öv 
zoötov v.r. D, L, Q. — & änoxgideig & D, L, Q. — 5. om. D, L, Q. — 6. yärısta D, L, Q. — 7. d add. 
D, L. — 8. iorauaı D, L. — 9. &. &. om. Q, @; gi; D. — 10. ».d. om. D, L, @. — 11. ov yaraladaw Q. 
— 12. (oVrs-au:o0) om. N. — 13. (d5-&0:6%:) napayzua & D, L. — 14. xai aurov D, L, Q. — 15. om. 
D, L, Q. — 16. (zai-xegd7;) öpolws zataxegdx D, L, Q. — 17. om. @. — 18. 6 äytos Q, om. D, L. — 
19. 6 uaxapıos add. D, L. — 20. bis seriptum B. — 21. &xovsarw L. — 22. (xal-einı) om. Q, D. — 23. navra 
add. L. 








5 


10 


20 


[52 
271 


30 


40 


45 


[131] XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 531 


- ” her - ’ e > © > 2 ‚ 
52. Mavıyalos de zig Av Exei dedeuevos dv nur! Exeleusev 6 apyınayos? Ayhavar Evamıov 
0 \ 7 x > n nn h - ’ 
adrob xal rov Ayıov BE? "AsıhaAäv Erekeusev xareveyönvar‘, önung {ön rov Mavıyaiov KpvouLevoy 
ie = y m eu 
wmv riorıv abrou?. Ds; oUv Aviyrucev d abrov Kpvnaaada:” xaı Hücaı, maok utv dhv Apynv Avreieyev. 
N x [4 ee DEN > 
Kedeveı 8 8: aürov ebrovus muorileohur ödev? Em’ SAtyov 10 ouv avrıayay 1 Expule 1? eywvı « "Avd- 
a er er n & N Ense 
deux oa Maya !? xat MH riorer adrod zart! cn dbayn aürod. » IMapaurk 58 Aveyaav adroy 13 
7 - er D f 
wöppunxe 1°, ive yovedor, aurov !T- ol yäp Mavıyaioı zov pupunxa Bebv elvar Adyaucı xuı 18 ofbouran 19 
or “O 3220 Sek anz 3 A le en N ER , BD 
aurov. O0 82 °0 Gekamevos EÜhEn; umexteıvev abrov” Mg DE Eldev Tauru mlroy morsaven, 6 Ayıog 


22 


Asıdaräs?! AAMayn To mpdawrov ? 

s n 24.d0 P € \ 2 3 my FREIEN y md F Sr e ’ 
ornvar exaßıcev: ol yap Bpaytoves alroü Aprnvro?? wv Hpwv aurod Warep yaıpıdapım Imariov, 

Kat oxıprioas gwvn meyadn Asyeı?'- « ’Eradaımopnse Mayns xx Arendels amixreıve?® mov Debv 


>_ m } 4 Ni DEN \ , & 907 Sı er Ev on nm oem 
AUTOL, Maxaptog 03 gut Ey 2,427 TOLGU.AKXAPLOG, TI EVIXNCK OL TOU Ayıou p.ou = Xpıstov TOU UIOUL 


> 03 NN 03 m x 3218, 4 [aN \ S 4 
aurov Ano Tis Yapks xaı Eysvero wanep hodov. Mr Suvanevos 


fd 


tod Ocod ou Ubtorou, ög ündapyer Oeog ?7 npo 23 alavmv Kal Eis Tobs alavas abros Earıv. » 
m D [4 Dr -_ x 
53. "Axovons de raura! 6 Öuooeong? AAAoımdn and Tod Aumod xal xeieler abrov paotileohar 
en a a S F) m P 3 3 \ 
pabdoıs Bocv 3. ’Emi roooürov dt mürov Zudarıkav, Eng Öte yvovaı Eaurdv! oox Aduvaro: xal 
? ER ey er er , K FREE ee i 
Gupavres mörov Eppubav Ex Tb auveyyug Ev Etepw tonw. Karapmadav? dE tz av mayav yuuvo- 
hevex Tov maxapıov, Emadev” Ws Avdpwmros omkayyvıodeis xui Arbov 7b Eaurod caytov ® Eaxeımaaev 
adrov. Oi &2 rovnpoi xaı? axadapror Eraipoı abrod ayoı Deasanevor abrov I" xurmyöonsav adron !! 
IN 6 DAR t A x (2 yon 2} 12 6} (4 \ (5 4 IN ! ce /pS 
ERL TOU Apyımayouı xal nedebsı abrov exralivaı!? eis maatıyas mai Amubdver danoolous barbdoug, 
Ss Tod Aoınob yrte Eaurov yırmaxeıv II Evı ÖE öre1? dk molto 6 mayos obros Anmbaver!3 xäv mlav 
r 3 un 3 ER > , n 3 Sa 16a mr SH, , EN 
Grayova OixTıpmiv Ev Exeivn CN Alepa TiG dvranuodaeng zov 6: Ayıov Buordouvrss elonverxav 
ae } e} m - 47T x x £ - 418 > 6 
xat eppubav Ev Ti eipxtn !T mo0g Tov Eraipav 18 aurod. 
E g r e n wg 
54. Mabov dE 5 apyımayos, Orr Iabmpıos ! eis iv APYOVTWY TApEYEVETO EIG AV xWuny abrod > 
\ , ‚ Ba 13 ER RR 1585 CN a DT 
wny Aeyomevnv MaxeAdagtav, — xados 8% xar Exdnßn Maxeidapta: oi yap Apyovtes Kurs jelpoug 
ein _ N y 6 N NER SnR. p \ ar EIS \ LER .»3 y 
Unnpyov wv nuxeldaptov, — Eiabev alrobg xal Exomtae ! mpos aurov. "liwv dt aurobs 6 dpyav Eon 

Re = Y wo 025 = 1 > 

adroig’" « Paysre alun xat mposxuvnaate To HAln xaı anohlm üuäs, Iva pn amoßaunre' weidona 
\ von BER, ee) ORSSE a man x HET 30 I rl T ’ e ‚ 
yap Tod yrpoug bu. » Of d2 äyıoı pi Ywvi eimov mpas aürovS° « DV gaye alıa, xUov aimondre, 
u er \ _ 3 07 a8 u» Oo PS wer) ’ g EN, Su m 
ÖTL Yavepls xal xpuntas aüra ! gou elat® Ta Eoya.» U 52 dpyınayos? Tixpig Emexeito aötolg Toro 
rosa. Mr Hedovrwv 62 adrav |) imaxovoaı, Extleuoev aurous uaorileoda:. 

55. Tivss d2 tov Mepiestmrwv Yerdowevor aurov EAzyov Aadpatng mpds auroug I" « Oedere ? HEDWH.EV 
er 323 r er \ 1 y m \ > > ’ > \ 2.0 
dulv Ehrma ? eis TUnov almaros xal Tivere Eumpooßev nürod, xaı oln Amoßvraxere eis Tas dAvdynas 

ei k 5 \ , m Fr Y 6 om Fun) 
mauras. » ’Ebonsav 8: ot äytor! xal eimov’ « MA yevorro Aulv miävan To yipas Auov ze xahubar 
Re} = a a BR LE. ? | En 
Thy miorıv Auov xl mv AAmbeıav Everev Avdpurwv avomwv ? xal mapamızpavovrenv zov Osov. » 


Kaı naAıy Exelevoev alrobs waotilsoha: TpOg TEeooapaxovra xar Asysı adrois: « Kedeuw eveydivar 


52. — 1. om. D,L,Q. — 2.ö6&. om. D, L, Q. — 3.68 om. D,L, @. — 4. aydavaı Q. —5.T.m.a. &. 
Q. — 6. Avayxatev B, nvayzatov D, L, ©. — 7. &pv. auröv D. — 8. xat Aeycı Q. — 9. om. D, L, Q. — 10. eis 
öltyovy D, L. — 11. om. D. — 12. Erpatev Q. — 13. navevrı N. — 14. naon add. D, L, Q. — 15. om. D. — 


16. zgos aüroy add. D. — 17. auto Q. — 18. om. D, L, @. — 19. & add. Q, re add. D, L. — 20. yavıyatos 





add. Q. — 21. om. D, L, Q. — 22. <o npoowrw D, L. — 23. Hprnvıe D, &ro add. Q. — 24. = 
25. Eoöveuaey L. — 26. äytov uov B, D, L, @. — 27. om. Q, Ewoü N. — 28. av add. Q. 

53. — 1. (ö. r.) oov D, L, ©. — 2. taüta add. D, L, Q. — 3. fowv 6a6öoıs D, L, @. — 4. adrov yvovaı 
Q. — 5. xarauadovre Q. — 6. aurav add. D. — 7. nodaveı Q. — 8. aayıv D.— 9. r.x. om. D, L,Q.— 
10. om. D, L. — 11. aurov B. — 12. exravdävar D, L, @. — 13. und: yıvwoxeıv Eauröov D, L. — 1. Eviore ö& 
D, L. — 15. Bireı D, L. — 16. züs &. Ay. D, L, Aayöave-avran.) Anbeiv Babbous p Q. — 17. eis nv eipxenv 
D, L, ©. — 18..per& Tou Erepou W. 

54. — 1. voü peaönp add. D, L. — 2. aurwv B. — 3. y&o Q. — 4. Iabmv Toü; &ylous annyayev Q. — 
5. aütois B, mpös adrous Q. — 6. B, D, L, Q, aüru N. — 7. taöra D, L. — 8. Eorıv D, L.— 9. om. D, L, 
Q@. — 10. om. N. 

55. — 1. zo0g päprupas Q. — 2. zal add. Q. — 3. eVena D, L, B, Eepou N. — A. 08 8 äyını EGöncav Q. 


— 5. napavöuwv N. — 6.7. 0. om. D, L, @. — 7. (xal-rot) 6 dE apyınayos Q. 





9 





£ 
ot äyıor « Kal Zorı nabupov npeas!" Ex zwv yeıpmv aou!! zuv menmopevwv zal axalapruv; 
mg yip tov Aoywv, ou axolcat or Avsyoneda, Örı mAnpeıg Avoniag eigt Kal OoAou, xaı mavıa Ö& 
daa Aysıs huiv, mepırtk bmäpyoum. |? Ads odv ouvrapung hy 13 dnopacıy mept ou Oavarou Zu IF. » 

56. Tore! Zroinsav dpgorepor aumboukısv, 6 Te Apymv nat 5 dpyındyos”, auvabaı Yorarımvabs 
Avöpag TE al YUValXdtG, Neußepoug ? xat Coukouz, tva Aldous  adrois? Badwarv®, zul xeheunucıv ? 
aydmvar dnos zig molewg zul Tov neo: ywplwov" ng 8: 10 Aydnaav ixavor, mvayaabov |! aürobg Tod 
Efupapreiv Kal Exysar ala abaov 1? Kareoyehn di zal dh Haumaata exeivn 13 yuva dh maxapta Isöovdouı !'- 
dev !d parovcı 16 Toy uaxapıov "Iwonp, lorooıw IT aurov Gphov Ev ueon!® mayıwy !? un Eyovra 
eidfav avdpmmov. Kareiyero 88 uno &Vo?", iva un mean. Kat davevsı zw apyınaym Erdeiv pas 


7 91 


AUTOV 


rn € Se} \ nn Inc ävdorae Aa ae, ’ ne 1 
57. 0 62 avosıos YET srouöng MEYAANS Avagrag yyısE Tun 210, voutgas aroppnTov Ti 


© A, D < FA y\ x + 6 x) 
drsdoaı? rap’ alrou. Tore? mInpwsas 6 äyıos” To aoroua aurol mruchou, GG Eldev Eyylonyıa 
, 


2 “ , x 5 A en 
abıov ®, Evemtugev eis” To Mpdawrov aurov d xal Eminpwaev auto? 6hov mrusiou 10 xat Akysı alror 


44 ur 030 3 > By cd Q > \ ) 2) 3 [2 2 Ei y 
« Mıaps za axaduprE, our aLayvvn, ort vExXpog Elut xx TAAV IOTRMOL ecwrn var, OU EYvWG 
3 „X, 


BENWEEr ’ 42 ’ , R Aurz ERBE AN, > rdel er 
ind av Towurwv zart 1? Tossurwv PBasavmv, Wv EvESeiso por, Ort Eym Ev 7 A nbeia Kou totamaı 


44 


pyovres xal si 


Re 


B BEN f “ 
ul xaprep Ev auın |? Zug Havarou; » Ilavres &E ot payoı, 6ası auvexahelovro 


_ r en Br D EN x s 4 15 DE 3m, ’ 
=o rapuvoum äpyovtı, Eyilasav meyalng xal wyeläisuv rov Eumrusdevra \Eyovzeg aut « Tig oe 
D } 
Avaynuaev 16 dmeideiv Eyyıora abrob nat xarmoyuvönvaı 1? aloylynv meyadnv !® Evmrıov mavrwv 19; » 

vorn d3 2Ee6a) So Abuchk ee a RT. 
Naoaypüua &: 2ie6adov zov äyıov Adaaävar zul mer alrob yYpiorımvous ig MEvraxosioug pEra 
Ollens xal mov Avaykmv zul Öpugavres Tomov mixpov Ems Toy Wumv abroD, Önsmvres abrov 20 

t 

- Baie: n en 

Exadıcav 2! En’? auroı zul mpfavro rumzeıw 23 zodg öydoug tva Alobornswarv ? abrov. 

r % NS 9 m ’ 

58. ’Hvayxalov 821 xal nv paxaptav "ImdaveouX ” Binzeiw xara To üylou Aldous. “H 88 


nuptepixdg xal yevvalag ? eig TAV ahndsıav rg Tlorewg alrng Evıoranevn ', avsbonsev um meyain 


w x \ v ERG} » ERRN >, \ e 3..0 
AEyYOUCa TP0S TOougs apyovras' « Ovderore YYVaıAES aVopAg MTEXTELVAV, rang YU.EIS of arahapror 
6 


ävaynalere Auäs moimsar Apevres yap? Tobg moAduous ® wv Eylpwv’, merk TWv yuvaıov molsueite 


year Er 


as m em BR EN y = nn 8 6,n 2 ’ , Per er. 
xal Ev TN apyıX LUWV, rAnpns Elpnvng ovong Ins TATPLOOG AV, Sravhetpere TaUTNV ", EIS TV EX/UGLV 


Fa x gr u er 0 Sr m 10 22 TU ’ x 
od Östov zul adnou aluuras dayolnumevor. » Of 6: anolaavre; rauıa | Eönoav ObeAtoxov eis WaRgov 


aahamov xaı Atyousıv aury" « Ei od Hedns bibar zur” aürod Atdov I1, av Ev Tour XEvrnov auroy 1? 
ÖAtyov, iva amayyellnev !? w Bastei, örı Eroimsag auroD To Hrn !',» “H 8: Oaunacie Exeivn 1? 


- 


vuyd Tadıv Ebonse Wwvn Weyain xaı eimev’ « MA yevoro Mor Todro moment more 16° Nov 
Y ' s (vn „ ı M 


8. »2da Q. — 9. aörm N. — 10. xgea B, D, N, Q. — 11. vuay Q. — 12. (nep.-unägyovo:) om. L, ax. 
xal p. mavra yap Box &y Asysıs npiv mepisoa Earıy Q, & mappiape war axabapre D. — 13. om. D, L, Q. — 
14. om. N. 

56. — 1. zoi D, L. — 2. (Eroinsav-Apy.) 6 dpywv zal 6 dpyıudyos a. mornaavızs tou (). — 3. ze add. Q. 
— 4. D, L, 3ioıs B, N. — 5. om. D, L. — 6. Eva zwv äyiwv Exei add. D, L, Aıbaoaı Eva r. a. rei Q. — 7. zal 
z.reVeı Q, xedevcı oödv D, L. — 8. om. D, L, @. — 9. yproriavov; add. D. — 10. (ws; &) zai D, L, Q@. — 
11. nvayxacav oöv D, L, @. — 12. alu e. &. Q, L, &. &xyeaı D. — 13. om. D, L, Q. — 14. (A e.. ’I.) ’Haöav- 
öoöy Q, ’Inadavöoul L, ’Hiccavöouı D. — 15. zai D, L, Q. — 16. zparnaavres Q. — 17. iommaı Q. — 
18. eis 10 u£oov D, L, @. — 19. zavrwv Q. — 20. avdpav add. Q. — 21. 6 äyıos add. L, Q. 

57. — 1. om. L. — 2. &xoleıv B, L, Q, &xoveıv &nöppnzöov rı D. — 3. om. D, L,Q. — 4. (6 57.) D, 
L, @. —6. 6 öoıo; add. D,L, 6 paprus add. Q. — 7. auroü Q. — 8. om. Q. — 9. adrov Q. — 10. z////vEou 


N, om. D, L, Q. — 11. &0.65 Q. — 12. r. x. om. D, L, Q. — 13. &y aurn om. B, Q. — 1. om. D, Q. — 
15. &urtuouevov D. L. — 16. nvayzalev D, L, Q. — 17. xarnsyivBn D, L, Q. — 18. oloyivn keyaan D, L. 
— 19. aitav D, L. — 20. re L, om. D, Q. — 21. adrov add. D, L, Q. — 2.wD, L,Q. — 28. 7.7.D, 
L. — 24. Iıdwbo)wcıv L. 

58. — 1. aurol; rog ypıariavov; add. D. — 2. B, D, Eisöxveovy Q, Isdavösdy N, Insdavdovr L.—3. weyd- 
%w; D, L, Q. — 4. Eviorausvns Q. — 5. & Q, D, om. L. — 6. zöv nö)euov D, L, Q. — 7. Ebvov B. — 8. av 
rarptöa D, L, Q. — 9. om. D, L, ©. — 10. xur& Q. — 11. 9. p. x. airod D, L, Q. — 12. auro B, xäv add. 
D, L. — 13. anooreMwuev D, L, Q. — 14. 7. 6. adrov D, L, Q. — 15. om. D, L, Q. — 16. & D,L,Q. 








1133 XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 533 


x‘ 47 > a ns > .X\ 18 > N ” \ 6 [4 0 erAB 19 3 Er _ r m 
yap!T Ev TH xapota mov muroy '> Eummaow MTEp KATa TOU GWMATOg TOU Mylou a0dnrou Tod Xoptstou 


> 


nm >_.,20 ’W 31 21. 99 & > 5 zZ SEES LG 
08 adrov 20, ’Ekv oDv2! EAybers Ekouatav 2? zou xau: dmoxtelvar, tod mpolüumg abyv aura arofvn- 
i ' 
3 \ 23 EI - ’ \ ’n ’ ’ - n N} x e1 . [52 ER N 24 b) ’ 
oxw, &mel2? ob xoıvwvo Eis Thy Adıniav Taurmv TOD Oratov xaı Admou mimmarog. » Kar“! cv vous 
i 


e} 


Everaprepnaev ?®, 





b) 


59. ’Ert rooovrov dt rov äyıov! EAıdobornaav?, Ewg ob Ümepnpav ol Aldoı hy xepulnv aurod 
yal Eyvovro 3 Gomep Bouvos xuxim abrou. °H dt xerarh mbrod movn Wornep alım ewmpsito zul 
5 2yxemalag mürou ! xarepper ? >. Odtws ovv Baoavılowsvos xat Eynaprepiv ©, ii? zav apyovımy 

. Aenaamevosd® Irı av xepaihv adrod xıvounevnv, 5 O70:V ZvroAhv Tormv, Eexeleuse TW Onutm”, 


\ N Er y 2 n Su 
aut Anbov Adov meyav 10 Eopube zur’ abrig, nal mapaypipx mupeöwxev nv Wuyav on Kuptw!! 


B 


Ad 42 ’ 4 13 [4 ig y o c - - Lt Sn ’ : 5 [4 14 x 2, L!. 

10 Tore exradıcav guharos en’ al Ewg Aepwv TpLWv, xal TN Terapen MUEDE ! gelow.og Eysvero 
7 NER; D 5 > 
Ewbev nut Ayos meyas aa Bpoven !’, xal gadalı xal Kvenor opodpot xal Aorpanal woßspat, Wars 


‘ 03 \ ’ 2 \ 0 m 6 x 
Rayras rrondNvar nal tpomdonı 6 zobg 8817 wühaxas müp nareAdov Ex ou oUpavol KATsxauos xal 


Er ; = 
6 Bouvos av Ally dtsondpn xal zb timov at !® ögrov Astıhavov 19 Avernpdn 20, Elze d2 ümo Ocov 


> 


elre bno avdpwnuv 2! Ernyon ??, 6 cos oldev: oUre ip ebpeln mou obre Axoucdn elvaı ?3 nomore ?!, 
15 60. ’Erdzundn 821 5 Ayıos päprus waı mpeaburepos Tlwonp Auspe nupaoxeun, Ev rn roorn 
E6douddı ns Ayıas mevnxosths, &v Nprustn Imocv rw xupto Auav ?. Tov 68 äyıov 3 a0kopopov 
od Xowrod Aeıdaräv EAnbov 6 te dpymv xaı d dpyimayos”, xal Amnyayov arov eis maTplön 
»xdounevnv Bißvadapz ® eis xwunv peyalny apodpa üvaparı “Pıoyadap T° xat Guvayaydvres Eu.olng 
YpLoTıavoug, Avöpas Te Kal Yuvalxaıg 8, SobAoug Te nal EAeuflpous?, amiyayov adv zo Ay!" zis 
20  Bouvov blmdov' nat Bibuvees aurov Exei M dedeuevov yanaı, Avayxalov ca mAndn Tiov adv |? 


\ 


YPLSTLAvOV Bardsıv xar’ aurov 13 obs Ardous lt xaı zosoutov Zppubav |? zobs Aldous xar’ aurod 1" 


’ 
7 eg 7 [4 - Er D 9 e 
&us Grou IT Üomep Bouvov ueyav 19 ouvnlav en’ adrov 19. Kal obrns Evrinwg nal?" uaxaptus?! 6 
&yıog rpTUs TOD Xprorov Acıdadäg ?? TApEÖtDxEv TTV Yuyav To 23 Xptoro 23, "Mrahıoav de zur”. 


En’ abrov2® wuAnxag Auepas 80026. ’Ev dE <H Tplen vuxrtt eMdovres wovayot mıvas 27 Enhebav MüroU 


35 7b timov xat usıov28 Acsıbavov, xar merk moAAng” runs x deboavres xarihevro ?) Eis Entonwov 
’ v n 5 [n 
\3 


Tonov — Äoav yo moAhot movayoı 3! zul?! Aoxmrat nexpumuevor Exeioe ’? — dev 33 ueyu nur Buuuaarov 
amwetov 34 Zykvero Exei 3 Sk ov Ayıov. ’Ev yap To zonyp, Evo 2rıdaadrn 30, Avesun 37 dsvöpov 


ya W.UpGlv Ömeo eis Ospamelav Zydvero maon 77 yupa Zxeivn. Mer& di © evre 38 ohovn 
ueya wupatvns, ömep ci; Öspamelav Eyevero raon 7 yapa Exeivg. Mer@ de Em nevee Dow 
gepömevor ol EdAnves Exobav abo. Tot 8! ypıarıavol Ewaptupnsav xal elnov örı' « ’Ent mAelorug 


F ‚ EN 39 2 ed nr [4 nm = 3 r er AOL er BAUEN ! 2 
30 VUXTaG ELÖOWEV"" EV AUTW TU) TOTW DRVEDLWG mAndos ayyEAmv AYLodv AVLOVTA)V AR KRTIOVTEWY 


17. oorw add. Q, D. — 18. tovrov add. B. — 19. &. avıov om. D, L, ©. 20. om. D,L,Q. 21.28.81. 
D, L, Q. — 22. x«ı D, L, Q. — 23. r. 8. om. D, L, Q. — 24. toö &6. a. x. D, L, om. Q. — 25. EHaptepngev 
L, &. ü yvvn D, d& olx Edıaaavro nürhv Q. 
59. — 1. aurov L, D, om. Q. — 2. adtov add. Q. — 3. äytvero Q. — 4. örı D, L.—5. L, Q, om. B,N, 
35. Euarepper D. — 6. (oürwe-Eyx.) om. D, L, Q. — 7. oöv add. D, L. — 8. Bezodwevog de el; wmv Apyoyrwv 
Q@. — 9. Evi ray önpiov D. — 10. neya B. — 11. r. x. om. D, L, Q. — 12. om. D, L, Q. — 13. exaßıoev D, 
öt add. D, L, Q. — 14. om. D, L. — 15. Bpovrai D, L, @. — 16. Tpou.aext DAS —172 zarnzove Diele 
18... x. om. D, L, Q. — 19. toö &ylou add. D, L, @. — 20. avereioßnv Q, Deipin B, D, L. — 21. avdamrov 
Q, (eite-av6.) om. D. — 22. om. Q, D. — 23. om. D, Q, L. — 24. noünore D, note L. 
AU) 60. — 1. om. L. — 2. (&y-zuöv) om. Q. — 3. om. D, L, Q. — 4. corr. rec. T, &Bhopöpov. — 5. Apyıl. 
zur 6 dpywv Q. — 6. Bıhvadanav B, Bıßvonöape D, L, Bidvwadapat Q. — 7. ‘Piodıyap D, L, (6. ‘P.) om. Q. — 
8. xoi add. L. — 9. &. xat dovkous L, Q. — 10. a. r. &. om. D. — 11. Sibavres äxei aörov Q. — 12. ahpvon.s- 
voy D, Apoıopeuou L. — 13. Bareiv x. &. B, Baretv en’ adrov Q, Bameıy alray D, L. — 14. roiz M8oıs D, L. — 
15. at &ppıncov D, L, Q. — 16. zürov L. — 17. oo D, L, Q-— 18. u:yav ß. Q, Bowvös neyas D, L. — 19. (er 
adrov) za Aveornoav En’ auto D, L, xai Eraveornoav endvw airod Q. — 20. (€. x.) om. D, L, @. — 21. yaxa- 
piw; D, L, 6 paraorog Q. — 22. (6-’A.) xal adrös D, L. Q.— 23. om. D, L,Q. — 24. om. D, IL. — 25. adto 


2r 


( 
Q, D, L. — 26. 830 Huepas D, L, Q. — 27. om. D, L. — 28. aöroö To öcıov D, L, zo noLov aurod Q. — 


29. ööins var add. B. — 30. om. B. — 31. om. D, L. — 32. &xei D, L. — 33. (eic-ö0ev) onpelov'se Q. — 


34. om. Q. — 35. &xeise D, L, Q. — 36. Aaodnv Q. — 37. Epusı Q. — 38. nevre Erin L. — 39. etöapev v. D, 






>0  löwpev v. Q, olöawev v. L. — 40. om. D, L, Q. — "1. avıevrwv Q. 


*1,101.39° 1.* ’Ev Ereı Ebösum xal zpiaxosre tod zul’ Aus dwypos EE7AdE doyma ah" Ging Tr; bmo Mep- 


534 ACTES DES MARTYRS PERSANS 





Sokalavrwv zbv Ozov. » Ersisıwmdr 88 73 5 Ayıog nu Evdogog lepomaprug es Xpıorob '* "Asıda)a 


0.5 r are I N RT Be In Fran % 47 
ynvi Louvio TEGGAPDEGKUL ERUEN EIG TV OUUT \NpWEGLv ns Ayıas TevrnXostns " , Bası euovros ev 


av Mepsov Eabwmptou '3, ara 58 Auds 1% Buarkeuoyrog Tb xuptov Aumv Plnaos Xpıstod, & 4 doda 
wa ® 
; 


DER Een ATol xl To 0 v2 rt 1 de 
ad Tin Avapyım narpı xaı rm mavaylın xaL woroın IMveiparı 
a ee a = S = 
vüvxal del nal d3 eis robs >! almvag mov alavoy. Ayızv ®®. 


N , Kre ’ >04 
AU TO XpaTos x N TPOGKUVNGLS & 


7 


43. om. L. — 4. (zat-Xgtorov) om. L, D. — 45. tevoaptowarderam B, D. — 46. (Etei.-mevr.) Ere)eıwingav 
d: 0! äyıoı wäprupes too Nptarod "Arebındz, "Acıdladräz za ’Iwonp prvi vorpäpio Q. — 47. om. Q.— 48. E. zov 
H, Q. — 49. (uzv-Apäs) om. B. — 50. x. A n. om. Q. — 51. owv Q. — 52. L. za navayın Q. — 53. (Baoı- 
Yelovros uev-xal) &v Npiorw ’Incos zw zupiw Amy m h Söfx nal To apdrog ai h mpooxövna; (vöv zei add. D) 
D, L. — 54. Eng sat dreleurnroug änavraz add. D. — 55. (nvsipon-äunv) om. Q mulil. 


XII 


MAPTYPION TON ATIQN KAI ENAOEQN TOY XPIETOY MAPTYPEN AKEWINMA, 
IOEHD KALI AEIOAAA 


Sn 


G - Q ’ x "A - 
Gas TeAoVong YA, WETE MAVTRg TOVg EÜPIGXOMEVOUS YPLGTIRVOLS ETIWEVOVTaG TH olxeia Öpnaxeia norxi- 
r \ Stapopoıs xohdsssıv alxılomevous 7 ou davarou (br önaysodaı. Tov 6 u ol 
ars xal Otapopaız xoAdsssıv ainılousvou; zn rou havarou rpm Draysadaı. Tod dwywou Totvuv 
xprtamdevros 77 TOv Asyousvmv map" abrotz yaywy Bustnri — abroig YAp TO TEpl TaUTa xpXrog Tape 
ii BR 2 SE rl en RER EIERN \ v 
tod wuvırade Buoıhevovrog Iubwptou Eveyeıpiodn, — our OAlyaı TO TOu Goyuaros deosruyss xarantl- 
- m » - 7 1.) r - x - 
GXvTEs arepavın TO TOD mapruplou ! di ümomovig xurexosunfnsav. OT odv Apymyot Tuv uaywy zo ToU 
[4 sr ’ I. ’ x \ 6 ’ 3 m 7 x Fan 4 -\ 3 
Buoıheung EEoudevospevov doyma Blenovre; nal 7% Ti: mAdung abrav Ehıma mapı twv Ts Euoebelag 
AYWVLGTEV KATKÄUGNEVK ENIGTPEDOVTAg TE MoAAalg Tg olxelag ekararng mpos vnv Ev Noto aAndn 20 
2 j = = 7 
Aarpeiav, HAlov TE xaı Mupdg Twy map’ abruv gebonEvmv Thy mposxuvnew dleroumivrv, dvrı 8 
e} [4 c [1 > yY ’ \ ’ \ »r [4 ’ a ki} ’ 5 
Üxolustxg üyvelav doraloucvnvy zal wınpoviav iv EEwdouusvnv, elpnvnv ÖE Avtsısayomsvnv, TaVTog 
d: Imou xaßupod Ouotav te xul apayıhv Arodoyis akınumdvnv, xatk zb Oh Aeyouevov, Örı näv xriome 
Beod xaddv xar oudtv AamobAntov- abrol yap obror ol Tig elöwionavlag mpononıorai werk mic AAdng 
& 6 GB \ n \ 6 ' ’ : N \ \ - - ’ ’ - \ - x 2 ec ’ 5 
Acebeing nal drträg mpsobsuovreg dpyas war obs rwy Mavıyalwv Anpous TH ev movnp& ta” Öpw- 25 
Beva, TH Ö2 ayadr m& vooumeva ’ ldtalovrwg Erdorn yinpa dmevenov. 
D} o = v es n x > £_tr r rer 5 m x - x 
2. DO; oiv elpnıaı, Anavıa tadın abv Axpıbeia mahovres Avdveykav Tin xparouveı xal Tol; rent 


EINER a as ö Net ES EIEr Be = = 
AaUuToY ol xal Toy AEyouEvmv dxougavres, uUdsv EAartov Tg EV EAN) Aupıhapavg Eroho- 





m nm or r >17 n n 5 ‚ Ser r 

yWsawg TW Kara ypısriavoy dumu kexaußncav. "Ev TW up ouv Tour znreoyehn 6 Waxapımraroz 
en ee ul ae 7 EX \ 

Enloxonog Axslındg, Er marptöog ev Opummevos Nansov xuhoumevng, mpeaburng 62 Atay al mpo- 30 


Bebnxug, 6ydonxostov Eros Aywv, Aureiog utv TW ammart, Epptmeveotepog d2 ray buymv xal Tv 


St 3. en es Se , v r oT ER , ne v \ v 

ap’ MAlou AvaroAov EUYEvEld TIMMWEVog, prhozevog xXaTı Tov Abpazu, xaı Tmäcı mevnot Kal Benmevorg 
PN ns > E - 3 a , | ’ ae » x x Ir -) ga 
°X ÖEovra EMIyopNYWV, Ta 08 Ru te 0) Evorxouvrog auTW | mveumatog moAAoUs Ev EAAmvas Ex Ts 


v dyvola mepımaavigewg mpog Trv Au zo Kpısrob YvDsw WETHYayE xal Talg EvroAais aurou 

aufurtng Eumohtsbeodeı Eöldasxev’ Eyxpurhg de dv 0b Wovov xark TV GWuarıamy Kaxnatv, dprw 35 
5 S Y ; Fr 

xaı üoatı Apxoumevos, AA xal maang KaXlag Rul MAVTOg AME/OWEVOg TOvNpoV TPAYWaTOS Kata TOV 

sr are, 2», MN - eaten m \ R) ’ Be < \ D \ y 

Ötxarov "In6: Ev dE Tals mpossuyais Tomoutov TO EUXATAVURTOV EXEXTnTo, WE fun WOVov Tag obeız 

N RER 

ala xaL TO EOR 


o 
m 
- 


= ' Pr - ’ 
ev m TAVv arasıv EROLEITO, TOIG ÖARPUGLV xarabosye, 


II vn URN TeS Din 7 ELER a 3 ’ ’ m e n 
Or po 9: TOU xaracyshnvar aUTOVv GUVEDYN UTDO TALOOS Avaredouumevou rad ayuToUV, WG TOLS 


rorhois eldıorar, Thv xepurhv ımhapmvrog wAsıomv Anoxraßatpeshar, Konısaclal Te ayınv xaı Wg ev 49 
i vn p , i 
, e R 4 \ 2 \ 
Mpoopuası Avaımeiv, « Maxapın H gahaxpı au, Mrs dk yapruplov rereimdeisa aBlopopıxov 
41. — 1. uaprupiw C. — 2. om. C. — 3. voipeva U. 


2. — 1. adroü Ü. 








10 


1597 
or 


30 


35 


40 


45 


[135] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 535 


‚ E) Sr € 8 > ’ \ NARne > ‚ 1 ” Sy ‚ \ ’ 
STEHAVOV AVAONGETAL, » (0) S AVTAOTTROAEVOS TO TeaLöLoV’ « Etoaxouodeing h pn, W TEXVOV, KaL Ta / 10V 


a , NER n ’ ’ Er f ln , URN 
rAnpmdein To 61% TOU GTOWATOSs GOL MPOHNTIXW: EIPNWEVOV K&L TAG WEpldOG TaUTNG Kal TOD xIMpou 


od 


Y ’ r n > n n =, , 5 
yevorto or xaraswmlnvar. » "Ener 6: ouunapiv xat Erepos Ti TWv MÄNGLYWpWy Enioxonwv Ev To 


m n 


» nr [) er 5 JH: \ IB Ber) E) j » e E N \ N 
taura Asysodaı, Are 67 ouvadins Ra MiÄog Tuyyavmv TOD maxanton Arelınd, ds zv TALK TRp0G TO 


re Sr SaLr. » , ern \ SR, 3 , N, h 
ma1dlov Ev wersiamarı Epn' « Ei yırmarsıs, & texvov, xal mepl Euob, Ti wor Anobroerar, adv Alndeie 
n 

Nu r r \ SEN \ SUR cyr r r \ \ u Y ERS m 

pn amoxpuhng. » Asysı mpog aurov ro mardtov: « "N roorpesnvros Gou mpg TMv olxelav TroAtv, obdamig 

v 2} x [4 n \ \ \ \ [4 6} ! b3 4 n 

Er raurng Deutns yeynon' xati Yan mv movnv wmv Asyonevnv Adpmöspav zov Btov xarakugeıs meht- 
[4 - > 8 A \ [4 v [4 23 5 x ’ 

gramevog rmv Evhevde. » "O Sn xal weAog elAnpev, Exartepwv tonzav rg Lwfis To mepas dekumevmv 
, < Br >AAN m x \ m Fl 

TPOTW W. TDOELHTNKEL. % TAUTE EV TDO TAG KATATYETERG. 


I} 


4. Mera 28 70 ouMdnphävaı Tov Maxapımrarov mpsoburnv Tapıovra dk TNg olxias, Ev M Tas 
WOväg EIGLeito, eindv rıc auTo) TWv YYmplumv Ev xpupla: « "Evreihat zı nepl TOD olxou moU Ko toy 
ÖYELÄOVT« TouToU Ev mepiAnber yeveodaı. » O 8: Exteivag mhv EL elnev rpos abrov « Obx Earı wor 
Mepis o0de xANpog Erı Emiyeios: taurz ydp navra 5 Npıorog por! yevioeran, öv Ex Yuyris Ayannaa. » 

5. Anaydevros d2 aörob Zv < moAeı ApbnA xal To av maywy apymyo, m Ovoua Aöpuyosyap, 
TApAGTÄKvTOG, elrev mp0; aurov- « Nptarızvog 1; 08 Hwvn meyain Expauyaoe" « Nptoriavos 

RR 


h R & R ? R < 
ein xal Evi movm Gen Arndıya Aarpeim. » “O av uaywav Apymyds Eon" « Ouxouv Anh sic Ti 


b 
SS 


\ - r1 24 a ) - N, e b} v 4 h 4 G a {a 
mept ou Mxouameva, Ort 10 Baallıxa Soymarı, Ds olx Wmoeiles!, avrırdaoon dLödoxmv Eva eher 
\ Na EN en SUR A v er y VERS REN POLE: 
Ocov xaı KuTo povw rpooxuveiv; » “O äyıng einev: « TMavıa öoa Mrousas mepi Euod KAu0N Ela 
\ , ’ a \ b} \ GG x 6} - - \ 2 \ x =) \ 
xat Ev mappnala Eva Oeov aAmdıvov Anplsow xal muTi TPOGKUVElv xaL Aurtpsusiv xl T& Apsark 

ET , Er - ‘ vw » 087 \ e , - 63 \ n ’ 
EvOrıov auTod moreiv mavra avdnurmov Sxötdaoxw, xadws zi rap Auiv Hein ypaoat drayopsuousıv. » 
e Er VE: \ sch RE en N \ m Y 1 6 r 
6. "0 88 apyınayos mpog rov Ayıov Ep" « Ppovnsews telsias repl god orum MEypı TWv ALEtepmv 
axowv eAnAudev, Arıc 70 Bader yaoa märdov doxıumrepx xallararaı To y&p moAuypoviov TrAetove 
xal meipav al aüveoıv elndev Emoräoha xaı müs Antiug xaddrnep maLdtov Avomtaivov xal Tept- 
’ - x 4 - - EN ’ 
mAavopevov to mapa& muang Ilepowv xparaıds Boaoıkelas mpooxuvounevn Al xal mupt Opnaxeusıv 
E x \ 3 ’ Ri € nu =. \ 5 . R ax 0 e m m > \ 
äig TO mavreisg avaveusıc; » O Too Oeov Apyızpeug eimev: « Eis aöoxınov vovv A zuv Mspoov Zpyn 


N m \ m \ r S r 3 m \ \ 8 ’ . 
SıeAdovca MoAIa Twuv un xadnxovrwy dtampirrerat Eyxanradımouse yap Tov ÖntoupyYsavra TeAVTe 
x - - - >. Kr 03 
Bcov Tois Toriaaoıv OUTOU Aurtpeveıv als Ömerspans elamyioscıv xal Esamaraıg, bp’ DV To Tag 
’ h} {2 1 =} BEN n $! & ’ 
roAußetag avocıov! Efin)wraı, Olmpepovrug dromenidvntar. » 
7 o 2 Dr e \ \ 2 else y. Sao cn INS \ en nr 2% 
E Ts xuxiag eüperng Kal Ting Aosbelag Apywv Eon’ « TAv rap& Tov weyiorou Baoıding 
Koor 2 ON. \ de 2. , N\ = er Su \ ll \ x > DER 
parounsvnvy Ayvnv xal Admdeins Eyauzvnv Aarpeiav, m Öbomope, ob dvacıov xal MemAavnuEvmv 
anoxadeis; » “O zoo Ocoü Aarpns Axelındz einev’ «Ev tive olv Avasaiveraı  xadaporng ar M 
> ’ DI L} c mn EN 6.3 \ ‘ 3 ’ ’‚ v \ [4 x > ng x h ’ 
arndeın rs na’ üuös Söxyns xaı Ti: avlpurnwv omas Eywv Tas @pzvas rov and O:ov &pvou- 
\ er Y ar & , \ e NEN ’ € e ’ 
BEVog xal Tols xriauacıy aurou Bziov aebas meprridels is Beous Tposxuvggei; » “O is mAdvng 
5 \ 3 n 4 > EI m ne r ’ m En n 
apyınyos Amoxpiverar® « "Ev rn änat To Baoılıx Gmoxubas Heonisuarı rpooxuvioa m Mil Tel- 
ont: Yeldouzı yap ou Erı is molläs, Ds TO aldscınov mpobarkoneung! ei de un Bouindäs 
6% \ Ara h. \ 367 or PEN 2 7) Ee PERS 
meioöhvaı, merk ToAAaG Tıumplas to Ahrıov yApıs cou u Aön mapamzubn. » ien0s mpesdurng 
Aeyeı « Eugpaysin cou To AruAwrov oroun, xUov dvatösorare, Iva un mpocdeing Etı Too Andelv 
6 6 m [4 b} \ \ &} \ ’ + > 03 Ds - Ri - 3 ‘ 
zoradru dcebn dnwara” Ey yap dmo veorntog Mou Ev TA Tod Xotorov KAndei avarelpanuevog 
riotsı xalı vv mpos Badb yApas ZAdons, Ws Önds, Ypovnud TE Greppotepov 7 ToAuypovim Melpe 
rooGelinpa xal N Tns almviou wis EATIL, TOv TE Gampmy con Aoylwv xatappova xaL Ta aebac- 
y.ara ou PBdelusoousvos anootpeponar. » 
8. Kat Humod mAnodsis 6 mixpwrarog xeisusı teıvomevov aurov Avnkeing maorlleodaı: emi Toool- 


zov BE Wuorntog ol aixilovres mponAdov, Ware To bmoxsluevov Zöapog Th Tod aluatog Yopd YoLvicao- 


3. — 1. eisaxouodeis Ü. 

4. — 1. supra lin. U. 

5. — 1. @pules C, pls; U. 

6. — 1. in marg. prima manu U. 
7. — 1. rpooaddöuevog U. 


536 ACTES DES MARTYRS PERSANS. 136) 


mevov meptAtmvaleodat. Kat Eh Emt pıxpov Avedevra Tobrov Öedemevov dAlgesı dust Mpostarttet mapa- 
orivar ro Brparı zur mpog abrov Aeyaı « Mod Earıv 5 ©eog mov, Öv oEbn, Arena; Erherw zul 
[2 m - ‚ y [3 >) 
bvaatw oe Ex Toy yeıpmv mov. »O maxapıng eimev' « O Eos eos, Böehupmrare, tov olpavoyv nal mv 
m non 8 ES) e &) m Y a2" te Badoge I ) WENN x r e 2 
mv mampOV Öuvarog Zatıv Kal Er Tv wianpoviv Gau yaıpımv Eektoleı me’ au 6: Kara Tivos Umepn- 
onveln Avamdeususvoc, 5 redynxhe xuwv al is aAmbous Zarepmusvos Lwris, om 64 m Lwvrı Ce 
paveun Gvadeuowevog, 6 Tedvnxung is am sepnwevos Lwfis, 7:6 } 
& e are aeg RREN 
win mopooxuvov; dık robro dael Avdog Tou Aypod Exmestv Enpavinen xal tov uiahmrov bmopeivas 
Odvarov merk mv üuebouvrwv Und tod Oeod mov Zavaoınon Th almvia xplae xal To Kabzorw 
rupt, &9 m od menodas, Wuyhv zul oapxa xoraohnseohar mapuöıhonevos. » Ent mistov 6: Humm- 
deic 6 Aırmoros Hedever meh” Erkowmv Adporeowv ahucewv Emidedevra Th Eowrspu xal Aneyyei xara- 
np | p era, H) p& r 
xherodnvaı YuAaxd. 


y tm n er ’ \ 
9. In 52 Eins xareoyehn 5 Tinumrarog mpsoburspog Iwonp Ev zupn xudouuevn Bıöradovba Ta 
e Re = : k : 
mapoıztav Eywv, 1 Ötepumveisran Tab ypagovrog xuhoig, at autos ynpatas mavu, Ehdounxoatov 
\ v m e ’ x7 v x m m D vn 2 ’ a AN a \ ’ 

yap Eros This Adıxiag Ayev, eVontog mv TO Tou ammarog Elösı, Wpautepos GE nv uymv rat CnAau 
nvewv Anapabintou brep Te Tng Eis Xpıotov Miotewg xal Tg mept abınv mv lsputelav dnpıhsstarng 
drabiwaemg. Ti 8: airn Muepa ouveriphn zul 6 euAmbeoraros Oraxovos | "Acıland, drO Rmung 
Pi r 5 D \ PN . \ \ r ES U en, n .r \ 
bawmwevos Aeyomevns Bißvoadopr, nal autos MoArög ev TAv Tplya, moAlog dE TW Dpovmart, EinKosTov 


ayav is Lwfis murod Eros, Avhp Lewv tm mveuuarı xal ıyg mob Nptorod Being TENaMPWUEVOG Kyarıng, 


3 K 


Y ERS, EN r Nee! \ y2 \ 317, a N m ‚ 
Öpaotnpıds Te GV @uosı xul Edeyarınag Ev olg Eösı ToVg EREyyoug Emipepeıv, Maröpos Ti TEPOCWRU) 
Thv Ölavorav Erieixig Kal dk MEVTWV TD GEILVOV ZVÖEIKvUlEvog. 
> ’ os‘ [4 - - 4 > ad [4 ‘ - Bi x 
10. “Ausoriowv dt xarevwmrıov TOD TWv Mayav dpymyod mapuatavrmv, Yovim Tu) Olmarı TEpOG 
3% > \ y 1% 5, D Y ’ E7 ‚ N m > ’ Ei ’ Sr - 
abrobg Amıdwv Epn!' «I yEvog dvoriumpnrov, Iva ti roVg ov avlpumwv Kpeleatepoug Lburarinvres 
zals Toy dıdayav bumv yonzelaıg 77 TOy Ypıatiuvov Öproxeia mpoaayere; » "Aroxpıdei, d8 6 mavoaıos 
21 yo 3: 5 u um 53 d rn 67 ‚ 2 G 1) N do) - 3 An E} 6 N 
wenn einev’ « “weis, © Öinzora, olte yonreyeıv enioramehe oüre !Veudolarpeiv avsmadonev, Ev ch aAr- 
Sr r D u NL ’ y wer y y x 3 r 
dela 8: Eormxores, mavra Avdpwmrov Ötödoxouev Taurng Eyeadaı aut Tov üvrwg üvra Ceov Erıytvm- 
Gew. » ‘O apyınayos Epn" « Kal mola daxei üuiv, w Avonror, drlayn vrg Ardeias Eycaha; Av 6 
x - m -_ ’ ’ + 8 - r > = 
Baoıdebs Taong yis Berk TV aurod eyioravmv dmodsyeraı, 9 Mvmep Dneis ol eUrzheig Kar Ameppin- 
uevor xnplaaere; » “O Tod Npıorob Tepebg amoxpiverar « "Eneıön obx eböoxnoev 6 Oeos Aumv Ev 
ke ? N RS n GN, any REN ER 
N Ünepngavia xal to TAoUrW Tod alovog tourou 6dov avlpmmou euhüvendar, dıx Touro“ Aueis Eau- 
x 6 m > ’ \ 
TO; TAMEwVolvteg Exdusing MIWYEUOREV GWmMaT: Xu TrVEUMATL, (g av xaı TG Annpzrou boing xal 
This Adındoyou tuyoınsv Amolalseg. » 
s 3 N } 
11. ‘0 Apyınayos Eon’ « ’Eneıöh dodevsin Ybcews Tov dxvov mepininovzes Amonoreiche To Epya- 
ES ES ® x h 
Leah, oixiav 3 oixiag Ev aymmarı Mpnsmıriv meptepydmevor, TOUTOV YApIv Dg Rauymaa TV meviav 
\ x ’ ’ c a 0 Ei v 6} as 3 [a [4 - > x > 
xal TO pirpiov mepipipste, » “O ou Ocou Avbpunos Epn' « "Enerön Wveldioag Auäs Oxvmpoug aro- 
EEE RR N era We een n 
xaAav 4 Apyous, w taAalmwpe, Zpwrnsov Tapı iv EU elöorwv xal male, örı ei EDeinsumev mAourov 
; MAL PORHAnS, = = ER RAU 
nepınomanohan Ex zwv Auerepwvy yeıpiv, Eropıoiusdx Av zourov, ds ou map& aul EE Epavou Tr: TOV 
RTWyov Epyasiag Emtouvnyievov Tiuumreposg Av Tin Ovrı bmmpsev: Musi, ev yap Epymlouevor Taic 


iölang yepoı ein duvello Suhducee wol ynalan, Mauer üirere ee Men re 
je} \s, LEpT! Eu OARVELLON.EV BETA LOOVTES TOLIS JPENAV E/AUTW VNEIG oE en TRAEOVESIE XpPATOUM va, 


r 


=} ’ 3 e] ir EN N} x \ - [4 sam e ’y c 6 ’ 

00 wovov oux epyalscde arıa xal =& TWy mevnrwv Adeoıg apmalere. » U Ts Maratsınros bepx- 
\ > ‚ A € > \ > 2 ’ > \ ERNSE > ‚ 

TEUTNg Avranoxptvera « 0 rAoUTos napa Täcıv Enidunntog Eatı Xu OUDEIS EGTiv 6 Tourou um 

3. v 


Eviewevog. Tis ovv or miorsdası Acyovrı undapag Epkv ypnudtwv; 


U 
’ 


12. “0 Ayıog einev « OL axpıbog elöores mäAAov 6: Teipa peuaßnxores, Dg 0b Tapuever To 


O 


x 


7? “ a - an Eu En E ’® 
Bin Wec nüneise biwv xal merepyowevos za! 008’ auı) Ti) AyAMMvrı TPOGIEvWVy, Worep DO: TO 


8.—1.TU, om. C. 
9. — 1. öraxovos om. GC, in marg. UV. 


x a ) > NER I: = 7 EURE, pa e' N 
10. — 1. w xaxoß&rator Iva ti miaväre tous Aöpaveis avlpwrou; zn yonteia tng BLöayng UuWv mo:oUvres auTous 
Ypıotıavous; Amoxpıdsis 6 äyıos "Iwonp eimev: Musis Khndeis komev nor yonreiav oüx oldaev MI: Mnderav mayra 


Avdpwnov SLdäsxouev ini To yvavaı tov Lövrx Ozov. “O Anyınayos Eon: zoi moia drdaxyn eyahn Eariv w Kvonzoı; 
odın hv 6 Baotdebg xparei naons is yi; hr dv C, cetera usque ad c. 52 desunt. — 2. roitov U. 


re DE 1 SE 9 0 9 8 a a u ee Feen ee Fr a A re 
ER as F . BETT RG 








10 


20 


25 


35 


40 


[137] NIT. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 537 


e = \ ax ‚ ats 


xevov Öoluptov TM TOV Apyovrmv EZausia, ola yM Kal Gmodog Muroumeva zur eis Köou TNV KATAEANVWMGLV 
&yovra. » 

13. ‘0 dzooruyhs &pr' « 'Eaodwoav ca torwüre Anprpara’ mepırcnv yap Ayoapaı aut TnV ohdaacuv 
dvauerakd Aumvepmınsw yeviohar' Tobrd wor wövov Amöapıvar moris zo zod Baoıkewg Döhnua za mposxu- 
veis zo peyaim Bel AAlD, awlmv gexurov Amo Twy TIXp@y Basavuv, ds Erolums Ey TOD EMEveyzeiv Got, 
A 00; » O zpıoolbtos "Inonp amexpiön: « Napıv Tng torabeng deioröanovias un mv, © orsaßlıe, 
iva ov Ozov uou Xaradınav To) Kurod noriuntı mposKuvnEW, TA Eun evavrioumevog Sräayn. » 

Tore bumod ninadels 5 Ausbeorarog xeheber nat abrov teıvonevoy maotilesher, Avöpas && duva- 
zobg Ev Ioyui Pabänıg Er bowv Aravlmwevarg TÜRTEIV MUTOv ADELÖW; Ourwg, Ware Kal Ts Evovanz 


ANosTepNGaL TVong. ‘O 88 zov Xpıorob yevvalos aöhmTng Eis olpavov dvareivag To luu.m, TOv bUDL.EVOV xUpLOV 


r >_€ 


Ahnkhrwg nark bıavorav eis Bonderzv Efenmheito, duvanıy abc el; bromoviv mv deıvav mapaoyedivar. 
n‘ x 
15. Bierwv ö8 70 oWun adrod 77 rob alunrtog Exylazı ÖL kon Mopmupoumevov « Edyagıotw cor, 
Tre 7 TIaX £ e\ u @eod mo ym a u Bar, r wo n\ ad 
einev, ‘Incod Nptore, viz tod Ocod Too Lnvrog, H Amis mov, Örı xurnsiwads mE Tau Om WapTup!o 
P REEL) 20 h re, ER EEE r er 
Bartisuaros, iva in olxeion aluarı Aousausvog Tov Ev Eunor Ts Aumprias hürov amorabapun. » Oi &2 önuor 
boys Avamınoleurss Hi toaben dofohoyia, Emi tosoltov tag maprupıxks zarez konag, bare und’ 
ögyns Avanınodevrss 7 oralen Öokoloyia, Emi Togoutov Tag WapTupıxag zateizıvov GapKas, WOTE UMS 
= = ni = » x Er \ \ r 
Önwoodv Ev TW awmmartı abrob zomoy byın Emapeivar. Kira öuotv adlcent deau.nGavreg TRpOg TAV Eawrepnv 
BERT. e 7 ae , > N) 
eloayousıy eipxtnv, ev 1 5 manapıog Axeıbındg Eruyyavev. 
A N 5 RN 
16. Ileos 82 zov runmrarov Acıdaräv eriorpapeis 6 Tupavvog Eyn' «DU mt Meysıg TEpL genuTou; 
x | =; k 
minpois zb Tod Basıkdas Moostayum Aal mposzuveis m user HzW MAım Amoysin Te alparos xul 
4 ix & 2 PSTaAnG “ % “l b 
> ER = = NER nn Lor. 
yuvalnı mob; yulov elooriln, iva buohrs Avayzov zz aut Öhtılewv, A Ta ame dein Twv Trp0 Col xul auras 
n \ en n ex 3 nk n 
Smolug Ertmeveis; » Anoxpıdet; ö& uerk nappnatas 6 rg deıdmÄoUg Yurstaz tod Nptorod yempyos’ « Epyov 
m er 03 1. 3 \ - J \ 7 > am 
<oVro, Eon, ns ons Axalapsiag 7, xuvmöoug üpekeu; =o zul aim amoyelsohaı zul Ariouacıv avartns 
- >: en ES ei > . ’ DS 
MonGxUvElv, W METNPWUEVE xal vobv xal ördvaray' ourus Yap Evans obs 6yhalob; Tysuparı mapudo- 
\ r - < & \ er r m \ m 
eis xaravusswg TTPODNTIRWG Eimelv, GoTe nos To Aauımporarov zov eunyyehlou Has, TO TÄaGay KATa- 
4 \ > [ a RN - 2) & 20 n 3 ’ EN y _ 
Aaubav Tv olxouuevnv, zUv Em uinp Evauyaafiivaı TA Eoxorisuevn Gou Wuyi° 6 de map& Gob nor 
5 r ’ 
Ameıhoumsvos Havaros [wn AlWviog moL yEviastat. » 
17. Ooyıhoreoov d8 xınfiele 6 duousveoraros, os Kal tus Abeıs AMoıwärvar, eira Ev Enurin audız 
Y f x » 5 Pre, h 
3 x B = = er x v e ‚ e 
EyrpmTeuaapevog, Aeysı mpög zov Ayıov' « Iläg dvßpmmos ypovov rhvLlunv uäNNov 7 Tov Bavarov Aonaleraı 
Se ® 3 2 2 = en r , 
Tois olv Ümd Gol Aeyouevarg tis Av mioteugeev, iva ıns lwfig Xarappovnaas zu Bavarın TpoGöpauM, 
- # rn er 4 - ‘ > [4 
xadanzp busis oi avontar. » "O Neogıdns "Asıhadds Anexpiön: « ‘O Ev Ayvola ns admdetus dig Ev axoret 
I i ; er 
Ölnmopsuouevog, xadanep Fi ah Auxoduiumy buy, asis av whndein wwpos zul Avorzos. 0 ds Aucrepos 
ioR = n \ m 54 ’ u} ! RE ES 
xUptog Örappriönv zubok, se 6 vılav may Yuyhv abrou ev N rponzaıpn Con Amoheoeı aürıv, 0 6: 
R] / ’ £} e 4 R! > \ >, et EN? 
Anohesag alrıv Ev cin mapovrı Bim ei; lurv almvıov ebprjseı alrmv. » 


’ 


18. Tore xERsleı 6 Wuoratos One tus yzloas KUTOU UNO TAG iyvöas dedsioag xark To HEGOV auDoTep) 


N 


Eidov damesovnötvar, Auporepois wepssı pinkuväuevov ds Tosolrov, Worte dväpas avi 8% duvaneı a 
wegovrag Eureüßev xal Zvreüßev Eribdvras Tip zum cn Bapurnrı rs racemg 4 zwv Ekenitmdss dhudrwv 
0 00 äAytou fepov Exnıelew oma: Erepor Ö8 homadoıs Ex hanv Mravbmpevar Kar THv MpoyEyevnWevnv 
Tunmptav eis zoy zob @eol lepen tumreıv Kosıöug TpoGerdacovro' Tore Ö: navres, Ws Övopopmros A 
mimyh olaıpuav dveu mposayansvn. "0 de xoprepıxdg AAnTHs ou Npiorou Ev yevvatı uyas Tapactn- 
wart Tip Tupdvvo Emepwver” « lg Lorzev, xal xuviv zul Kopaxev TO Avadis A Axopeotov Emideixvumevog, 
oödsuiav geıd mo Toy dvlpwrivmv swudrwv Önalmg Exelvor olxeiov Bpipa zaura rıdewevos‘ yvadı 
odv, ing oldevdg Aoyoy moLodmar obre Sol oure tov ÜMO God mpomayon.zvwv ul KoAnarnplwv. » 

19. °O 88 züc adsıas Zumdews, Bpuywv dua al zptlmv Tous öädvrac: « "Iva zi, tois malougıv 
Ameı\av Emegaven, megztopivng dv Avösıov maurilere; dig dx rouzou yap Adzing tuyyavwv, mpog Aordoptag 
ul Übpeıs zus xu0” Amy dvardoıs Exrpererat. » AMD 88 TNG TWYv TEIVOVToV Gmspbahhouons Bias yaı T7S 
Toy Enıibebnrorwv TO Zum awoopäs Bapurntog Erı d2 xoı ray dvumolorwv bubörspinv ol EV Boxytovss 
Tod Tepou Exeivou swu.arog zeheov nataönphevres WeypL Kal aurov Tv OaTov öorınpwg Ameyuuvosvro" 7 


‚ "gi EN e a 
ö: an näca Apwovia Außsica Ts Glnelag GuugUlag ÖLEaTacTO. Bastasavrss o0v aurov We nos Alvn- 


538 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [1138] 


[2 n r - n - ’ 3 B y [) x [4 N x m ey, rar > [3 PN 
GMvaı Öuvamevov 10 desumrnpto Evamsppubav, Evba xal H Ann Tv Maprüpwv Öusg Evamexsxksıaro. 
< & 
20. Merk d} rvre Auspag Erbahovres Tod desumrnplou, dyoucıv aurobg eis tomov Aeyonevov Ilxpa- 
N Ir ’ VEN. m De Uwe Bone WE EN Beodeic 6 f 
deısov, od mAnslov xal vabs Imnpys tod rap’ aurwy gebomevon mupös' Ev m nal mpoxabeodeis 5 mamiapos 
_ m m m \ 
mpbs Tobg üyloug ipn' « Eirare wor ouvrouwg' Zrı rD al tig naxias Ertuevere Aoyıouo un neap- 
en E) 2. , E . De} ES ‚ 
yNvres Tolg Tod aMuroxpa«Topog deoniouxatwv, W yanteiag Avameoror; » OL de Ayıoı ig € Evos aromarog 


ei - = nn nn A >.» E) ‚ \ men ‚ N r 4 
einov‘ « “Husis tod ayadov hoytopod, dv apyndev Exextiuede, Xu ToU Evos Ypovamatos suubuyor 


> jet 


Ovres, tus Adndıyig Mistewg obdan.g Eunentwranev, Ev ol; Oew momTT oupavob te xal yinc AaTpeuomev, 
hd: tod aoeboüs Baoıkdwg bumv rpostayuarz Ev obdevi rıdewedar xäv eldog ämav Basaviommpiwv Erayd- 
yaıs, eu lodı ing Aueräderoi Eonev, tig aurns yvapıns Xul mponıpesewg Ey spevor. » 

21. Alav &} Aybeodeis Emi roig frmaaıv 6 rupavvos nehever auTabg tv Kata TOV MAOYaRav Kal Ti 
SapUog xul Tuv Kuruav syawloıg nepılwadevrag tayupwg, xark DE Ta TWv ayoLylmv ünpx Zuhorz Evörisauvrag 
zobg Umnperobvrag Ölxnv srpsbhurnptuv mepıeAlggeıv Ev Öuvanet. 05 Yevousvou, ERL Tosoltov Ta Öcrd 
Toy Aylov auyeßiubav, Ware xal obs moppwmdev AHETTNKITag TOL xporou Ts auvrpiong Evwrilsohen. "O 03 
Tatapog Emreymver vourors' « Ti deiymarı tod Bucıkewe u Avrırdassoße. » "Avrıpdeyyovraı ol &yıoı 
ob Xpıstou aölopopor' « OL zn BeAnuarı rob Basıkewg buav Umelxovrsg broraynvaı zw Bein BovAnmarı 
ob Öuvijsovrar. » 

22. And dt rplens Opus Ewg Exeng Th rormbrmn rs Bacavou arpeblwser zov aDAınrav Zyxap- 
zepouvruv xal dık tig bmonovng rov Ozov neyakuvovrwv, adrol Tüs Epwrngsis ol buoraror Mıaıpovor 
Tpdg MUTOb; Erotouvro. Tai odv Baotaoavres alrobg Tals Ayopnrois mAnyals oa 64 VEVEXPWWEVOUG 
20 desuwrnpi Eyraraxeioust, u GuyyWpodvres tivi Th mob TUpavvov mpostageı Tüv aAvayxalmv Ti 


‚ 


= - © = e ‚ 
dtarpopns 7 oxendauarog Emiyopnynonvaı aüroig” « Ei 88 zı5 ebpedeln Tov Torourov Öpov mapalumv, 
EIET, N N ea ee . ; 
onatv, Owotaraıs bmo6Andeis nactızı tWv Wrwv xal Trs Pivog Amogtepnöngerar. » 
93. AAN oi vevvaloı zod Nowsrod oroarınraı näcav BAtbıy Kal naxwarv CL aurov Umomevovres, Zv 
Y p n ’ 
meivn nat Ötbn, Ev Yuyer nal yuavörntı Emi rpıerh ypovov xaraxkeıstor Ötereheoav, pmönolev Eyovres 
RS Evdeing mapamudiav, mAhy Ei un amd zwv auvdesuluv, Ebepyouevwv nal TEPOGatTouyrwv Euuriy TE 
yapıy xl Tis TOV Maprupmv EAaytarng Imyopnynsewg' Oy xai Tas Apopnrous BAtber Kal Tnv To0 
Arusd yalenornra xahopwvreg ol TH elpxen mpooxaßnmevor YuAaxec TO TE Badb yApas xatwartlovro 
xal mpog Odupuobs xal daxpum BETEDEPOVTO. 
94. Merk SL thv Tooaurnv moAuypoviov Kaxwary TWv TpLeoAbluv naprupwv, Zabmpiov ou Ilepawv 
‚ ’ \ x ra! _ 3 Tr Ca: I s m BJ P ..r 
Baoıkwg mapaysyovorog Kar tov aurbv ylpov, Ev W ol äyıoı Eopoupsüvro, Brumöx xalounevov, Egaysı 
6 67 x 6) ’ - - ’ 0 
outoug Tng Yulaxtis 6 Tpog zo xoAdleıv rAv Efoustav ElAnpng, EMI TOSOLTOV EXTETNKOTAG CT ro)unu.epw 
naxtıgeı, Bots Einöva jovov Avßpwmou deinvuyaı | Kal abrobs Tobg Buornrı Ötapepnvrag eis OlRzIpWDV 
’ E} B - -_ - n 2 
ual &eov Tourwy Emixkiveohar x Ti TOO xurapyovrog navrwv zuv Ev Mlepotdı maymy Tolvonz 
an Bee STINE TE ; I a Aue 7 i 
pönsabinp Bruarı Axpıbestepov Averalomivous Mapistnot, MAVTWV Öuo) TWy MEYIGTaVWv xal mapa- 
B - „_ı\ - ’ 
Öuvaszeuovrwv auyxadelousvwv aut. Kal uv äylav yevvalm xat Axaraminatw ppovaparı zupa- 
vıodevemy, Apdaoabmp pn mpo; aurous‘ « Add; Zpioravol Eore; » Arexpiänsav ol äyıor « Nat, 
md: Ypısrıavor EGuEv, xal TOUTO TO GEbas Ex Tooyovwv E jusda, uovn Os Lavrı xal 
NIWs pP MEV, u 0 GEbas Ex TPOYOvWv EmMIYpmDomEld, .OVo) &W LWvrT 
arndıva Tav Aatpsiav Mposayovres. » 
25. Adysı rp0s abrobg 6 tupavvog' « Kat # mpeoburıxn xaraotacız 600v Eiadoxı rıg Öuvaıro xat 
0 Babb yApas chv Zvodoav Eupavileı adevsıav. ’Eri mAelov dE, W; oluaı, Dh ypovia xadsıpfıg mal 
Ay ’ y x \ EU \ \ 3_\ r r r ‚ ER IEL a 
Tahaınwpla Tas TE Woppäs MAAolmsE Kal TmVv EMI Tauraıg auvrasıy xXareipyäcato Ötomep EL Epol 
; = ER 2 ; = 5 
neideode, Yelsache Exurv xal Tin Hal mposxuvnsars, iva un Bıxim Havarın Ta bay ampara dva- 
h n > > = , e \ N nm m \ BR r SL 
Aw67. Odx Ayvosite yap, Mg xark Mavrog ypıorızvad zu mepsixn un meiapyouvros Ooyparı A Oz 
vr : 
Elpoug Elg xEpaanv Ölwpiorat TInWpia. » 


26. °O Tod @ecod Apyıspebs Axehımäs Asysı mpog aurov" « Enioramat, dog 00x ÖAlyny amoudnv 


nr 


’ x n v = ‚ 
xExtnea Ev Talrn Vou TA xarapyouuevn Eloucia® un oUv Ypovorpıbnang avabad)owsvog repl THV 


24. — 1. ita fortasse legendum ,; deırvVovrag U. 





or 


10 


20 


30 


15 


[139] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 539 


3 


’ ’ ar ns \ Sn, ’ Re} [4 e a ’ * = N . € ’ 
ToLXUTNv cou mupavonov OzAnaıv, und” Emi ördvorav oov aveAdn, ms 1 Aumelag 7 ameıhais broyauvmaets 
a ’ \ > ’ en r EEE EN 7 w en S\ ’ E D 
N METOTELGEIG TOV AUTOXPKTOR« av Aoytsnov- aA\ 6 Bovder rornoaı, ToVTo dıa Tayous Amopmıve: 

2 5 & , RE 
Aueis yap Epator xat AWETAKLVNTOL Öla.Evovreg OUTE as Baoavoug ou mMroounede xaı zo tod Bası- 
= 1 r h 5 

Aug buy MposTaypa Ds mapävomov Amoorpegonehe. » 

e < 2 ‚ \ > m ec - \ ’ 

27. ‘0 Guoweviorartog Tepog abrolg Amoxptverar « Or ayvow, ws Dueig oi yYpıorıavor zov Öxvarov 

3 Ar, ’ r NEN r a rn ae > Pr «#13 x , 

eis Avamausıyv Aoyılamevor Tourou Tuyeiv dk Tayoug Eriomeüdere” AAN obx amobnosrar üniv zo Inrou- 


’ 


\ er >, = , RER 
wevov, ueypis Av nv Lonv buav zur Öhtyov Exdaruviaag xaı Teleuraiov mapavalmuın Zipoug bpäs 
e \ = - EN = 
Tomoduevos Ümavras tous mept ums yproriavobg dı Dumv awppoviohivar napxoxeudow. » “O &yıoz 
E 5 & 2 5 r i 
Axebıpäs Aeysı « MoAdaxız Arovoas map’ Aumv, Or oure twv Buaavmv aou Aoyov MotwouuEhr orte Tov 
dia Eipoug davarov Bedoinanev. ‘O yap Ev ralg mpoAabovaaıs Oubeoı Bondos Auov yevopevos Oeos, 
RER x = \ HS ® 3 x & 
yat ravdy abrog Auiv duvapıy maptzeı eis Tb Täg unyavds Tod maTpo; bmmv ob Saravk xarapynaar. 
h N: 2 ET BLRR 7 5 5 
Aoxinasov oUv rnv Ev Npisro Öuvanounevnv mpsoburıxmv Av Kaheverav 5 Ev ywvela was Buaavors, 
x ’ L/ 7 m 
xal ebongsig Apyüptov xenafrpuevov Emrandaotwg, Lv eLk TAVTWV KOTrOyULMEVOg TNVv GEMUTOl Emt- 
= De, ’ a, SE S 
yviig mept Thy dasberuv mÄdnv, bs Avavura x’ Aumv Eriyeioov. » 
ER ut, 3 = = ; 
38. Oumoo 5: mAnodels 6 dis Duorntog Edpywv xeieusı mapeveyünvaı € wung Bupong waatıyag 
x b} x im A \ ’ > _ \ ” x \ ec ’ v 
ov Apıduov Teoonpesxaldext, üg nal xatevmmıov alrob mpodels Acysı mpog Tobg Ayloug‘ « "Opvunı 
ov weyav Beov Ährov Kal Av Tod Banıleng TWv Basıkdwv Ixbwplov eUxdeR ruymv, Sg el um met- 
’ - 4 kl - > ’ >r ’ c - \ ’ 7 [7 a - \ 
odeinre TW Mpostayuarı aurod, Ev rouroıg Eavalusw Univ Ta owuarz, Ev atmarı 6E uoAuv AV 
6 [2 hi U. - n ’ n\ (4 6} c es >] a x ’ &} ar x y\ 
avdsıov rohımv buv ymdewiav Yeıdn moroUpevog Eis buäs: el de xaL rayıov drodwsste Tas Wuyas 
ERS r \ s_‘ \ NA oarr r Aa r S n e r 
buov wueotılouevon, zul ara <a verp& Luwv amuara nad Ev neiıloneva Ötaoxoprioug, almobapaıg 
’ € FE Fr 5 
xuGt Kal Opveoıg aropptibin. » O äyıos ’Axshındg eimev' « ’Ereıöh Bpooag eis un Ovra dzov xrioma 
Da, Eat TR er a, IR ß 
xal doudov tod Ovros Geob xal eis Luymv avdpwrou ghaprou xat Emixnpou, Dzöoıxa, ummWs MApOp- 
Y Ere r E 3 ‚ sy2,\ \ ’ m \ as n \ n \ 
Klang To Omoouevov oux Exminpwons. Tod T& owpara Muay Map& ol Eatıv' TWv yap Wuywv Oeos 
3r 1 2 AN N m 1 D a a Rn dık ‚ Ben 
eZouoıuLler BouAeı rolvuv room, tayıov Tolmaov' Ev Erolup yap Mus da mavrwv eupnosig. » 
99. Tere ö Ne 2 AN ae 5 a N ’ % ar 
29. Tore 5 wınpds Ev xpauyn meyan xekever auporepaig Tals yEpsl TeLvon.evov Evreudev xal Ev- 
meVhev Avöpus duvamsı Ötasepovraz Kat TE TOV oTepvmv xal TWv varwv avmaewg Taig uaarıeı 


a 


’ ’E \ m a‘ Br (- ‘ e) ’ r. [3 4 3 m x - 

xarakatveıv. Ert rooourov dt mponydnsav ol naotilovres WWoTnTos, Eiwg ob Mi Gapxes MUTOU GuV Ti 
7 \ Es ’ \ - _ - 

almarı Em whv yiv xarappfousaı Eiesvov heaua Tois Tapobaıv edeinvuov, Erepwv Ertbomvrv" 

- - ’ D2 - m x 

« Oetoöntı rw Tod Baoıdkemg deinmarı xaı Ihr. » ‘0 8} ob Ocod Auepmıos Apyıspelg pEypt yev 

duvdıews elyev, eneowver os‘ « Td nv Bouinma od Euod Ocod !v abrin Öuvanoumev &eımaw, TO ÖE 

WEtdg Elyev, ETEOO r usv Bouinp uod !y altin Öuvamoumevos TEeÄEIWan, & 
od Baoılews Luwv nut Ekouevo xaı Böeiuogonar. » "Ersön 8: 0 davar mpoaiyyıle at mpog To 
Sn , Br = N VRR ER N es ale REST 
Aeysıy mavın Aduvarıng elyev, tobs OpüxÄmobs eis TOv oupavov dpas xaL wmv Eis Oczov öwoAoytav da 
TC eis aurdv Avaveusews Amaparpwrov auvempron Bebuwmaduevos, Ev urn 77 Tov dEıvmvy Kxaprepin 
Thv axarayuvıorov zul maxaptav Yuymv zo MMAoBern Cem mapedero 
NV AxatayWvıo naxap yAhv Ta \ohern Ocin aupedero. 

EL \ 2 EBEN 7 wm Ce, OA = \ SER n 5 

30. Merk ö} zAv mpog xüptov Exönpiav abroad To Tepovixov Gina VERPOV aUTOIG TEPOXelNEvov EV 
mapaAdayf Tv TUMTOVTWy Emi TOcourov Wacrilovres Xarzıoay, WOTE Tag OApXAG MUToU Eptouv Ölunv 

r r in BEN eo = \ n S > r EN \ 7 r 5 
yurakavdeisas dı SRou mi rn yis adv rw aluarı xurapneuoaı wuntepav de al Ömptv yyauıny EI- 
” ’ x x INS DEEN 07 ’ BP - et Di Er \ ! 
Beixvunevor, TOv [iv omovduAoy Emi xepahng aupovrs nutensav' pibavres CE aurov xarık as mÄaTEING, 

IX I 7 - ’ [4 > ’ N >\ı 67 ET, + er A \ 

gikarıs TD lepd awparı Kursornaavzo eis TO umds tapig Öatas Mapa Tivos aawmonvar. Irv merk 
zptenv Auspav TO Timov abrou Aslıyavov mup& Toy ypıstiavov Erddmn, Toy DuAaximv Eoyolarorwv TT 
zod Backen; av A av Auyaroos ma Wat, € Koväov eloivng dumpov Emwolelong To) 
od Bacılems zav Apweviov duyarpog mapnusızaeı, Evexev amovawy eipvns Ounpov € long To 
is Hepotdos Baaıevovri. 

31. TA dexden di Tod Öntwhplou urvos Tod wanuptou ekeumdevros Arshıud, eianydn mer’ murov 
£ N, Ra RE - ; EN, - 
6 lepog Iwonp" at mpog aurov 6 Ting amavdpwrias Eumdeng Apywv Exruavug con « Ewpaxag Tov 
ov Eraipov, mol Aavarı mixpig TV Lonv xoreAusev; “al ob rulvuv, ei mn 77 Ypnorn avuboufia 

=) m < r \ D Y m in . r « m r 9 
pov Meiodrs, Talg dpolaız TeEpımEauy xohdascı xaxıyadrwg tod Cnv anarayson. » 'O too Xpıorov 
& - x = a D 7 m \ 7 ’ rd ‚ r ’ m ’ r 
ävertänmrog lepeds eimev' «"O moAaxız elmov, robro xal xuhıs pnut Ep Ömov xuptög eiut Tau olXElou 


. AR > 3m \ r » EEE DNGz } NIE wo ym Yeode 
AoyLay.ou WAS ey. RUT Tas YpEVaS E/w@V, OUTATE AVTAAAUSOU.XL TV 00509 TOU LWVTOG XXL ao ApToU 


2” 475 u... e,. Y 


540 ACTES DES MARTYRS PERSANS. 140) 


m BJ ec ’ - \ ’ ’ a‘ x = r x - 2 
Oeod Ev Öuommarı Yhaprov zul Auouevwv ATıopatwv oVd: Tov Önptoupyisavex xaralımWy Tois Im 
en - m - ’ ' - E51 
abrov Tormdeisı mpooxuvnow eig Tov alava. 30 ralvuv Boukeı moreiv, T&yıov molnsov. » Ouun 6: 
As Fe INA ’ [4 3 N M ud = B} W 2 - n, E a - 
non Leous 6 Unpiwdcstaros, neheleı teıvonevoy mÜTov AUxÄorepWs avöpası Guvatois Ceppsaıv wiLols 
12 - 0 3 mt - A - > \ 
nurariuveosßn Tas odpxas auto, tWy anpuxwv Ermtbomyrwv' « Elkov zo Heinwarı tod Baorkewg at 
coßntı. » 
24 Er E Dr m \ 
32. ‘0 2 is Admdeins xnpus Swvn neyaAn Expauyacev' «a Fig Earı O5: 5 Er. TavrWv xl Ev 
x \ J 0 > v er e} 32 u \ \ ” [1 x > ‘ 2 er er ’,n 
mäsıv, xaı mAhv alrod odx Zarıy Erepog: Ev ar yap Lmpev xaı xıvouusda xul ägmev, Ev wid EeAmist 
nn - x [ 
Ts Tiorewg Av Aoyınıy Muro Aurpelav mpocdyovres. » Ds; 32 Emı noAd rumtonevog obd: ghEyEaadrr 
Me nr St 7 7 N un 9 ’ en x er ta SE = S. =, 58 
\sıroluynons Möuvaro, vonisavtes abrov Mon rebvavar, ob pev muutileıv Ameoyovro. Supuvres Os 
BURN vr J ’ x m ’ ’ n a, ’ > A d5 N v 
adrov ZEwdsv, Eppuupevov Emi Tg MAarelng naradıumavousıv' Elsa Er ou ToAu Wabovres abrOv Er 
ee; ’ 5 = ; N 
Ejamvzew, may 77 elpxtn YuAayOnsouevov mapadıöoacıv. 
« x n Er - \ ’ Sm 
33. Toplrov 8! werk ov dotdımov zourov This elebelns AbAnrhv elsayoust Tov puxapıov Asıdardv. 
N \ = f 
Ilpos v 8 rapıntapos Eon: « Zung xaı davarou Ev 6pdaAuoig ou TEROXELLLEVWV Öoins TE xal Arımlas 
n ’ 2 - ’ x 
Tols Avadoyıng aipoup.evons Barspov Tobrwv, yM TpOds geaurby tols Zvavrioıc, Kadanep ol Enurobg Avantug 
Indedwnd:es Eraipo! ou, minporarm davdım mv Tide peraympnisavres" eloaxoumv yap Wou Tüg 
ee EN Zn RR NV ze ae N 2 En 
mapawensws, ar dwpsäs Ann Baoıdırds naı Boöns Tns rap mlrwv peyadonpenig xurasıwünan‘ € 
S\ m BE > ’ =} ’ In G \ > ’ [4 c ’ ’ m 
d! 77 arH Emimeveis anerdein, mpbönAa vor Ta Ex tobrou auubnoöueve. » “Ü) pepwvunog Asıdards, 
ne > ee J De ’ Ba % 14 nt Mies ’ n mr. n N rn 
79 Tng elaebeiag Heıla&s Yurov, avrepnaeu « Oauualw Emi ıN mAoyia Ting ans Avarslmatas, rahaımmge 
n \ RE ‚ e \ DES) n > ’ > ie \ EN 
Tolg yup Avomroıs xryvesı mapaaumbindeis obdr önore robroıg Amspzuysahaı Epußptäs' ei yap ol euol 
: a > e 
sumbuyoı xaL aumpuAtar Mon mpobebnxoteg you Tas Eaurov Yuyag üntp ns eis Xptorov admdoüs 
’ LS N \ ’ & - ‘ ‚ > - m rd kJ 
Miozemg mapedwxav, dı As zu Basıheiag olpavimv xAmpovönaı yeydvasıy, ob oA pähhov Eyw, avam- 
? Re > \ e 
zorare, mıxpdv mı ng Arıniag bmobebnnig za Tb Axumıdrepov dk Taurng KerTmuevog, Tov Umip Eloe- 
; Ä ae 
Bela; bmotow Öuvarov al adv aurois zuv Aplapıwnv narakmürsona OTEDavmv; » 
34. Taic & ’ En ER On: : a N en ’ Yelk 
34. Tois 8: rowmuraıs Ubpesiv aMAoımdeis To Tpsswmov 6 wavımöng nal Ouuin ümeplesas, xekevst 
TEIVaLEVOv MUTOV E4 TEGaHdpWv Ywpis olxtıpuWmv 7 EAkoug, (15 dv Tig zum Ad Avaadirors olcı 
yphcarro, Suororponug ur Tas minyas Emioepew. “O 8: zoo Xpıstob us ds yevvalos KThs 
Arorpivera zw rupivvm per& Bons" « WB Avonre nal aumag: xunv, To MAONg KaTaynyıov XAXLdG, 
Eownev 77 sadpörntı tod voog bpov xal Thy av Bacavıv Zonowbedu Kadevestarıy Eniheow' ava- 
Asyans 88 tobrons xal ol toig mownpoig Ekumnperoüvreg Gou mpootayuanıy, Ev Arovolg xal mMapeImEvaıs 
\ \ - > - 
Jepal TA Timwplag Auiv Emayousı’ AaLvorepmmy TOLvuv xohaarnplmv xal Tmv TouTos broupyouvruv Ev 
N ’ [3 er ’ v 4 \ > LIR-1) - ‘ - 
Suvausı mAELOVı eupesıv mowmazınevos, Spy wahren xul wuv Zuhv Ev Ti Eväuvanoüvri ne Kpisz xupre- 


4 2 mw n R m 
ptav, di Äs vb venlov ns Luyfis Avapalveraı, xaı rhv av döpavfi xal xarayklasrov Eniyeipmatv, 


S 


SU Ms! To Exkeiumevov aou xal mapapopov Edeyydngerar. » 

35. Oaubndels 88 Emi rois Asyowevors 5 avostoupyds mpDg Tobg GUVEÄPEUOVTAG ALTOD EyLIGTAVaS' 
« Ti zoiro dpa, Epnoe, zo maans AvBpwrivng Tepıwolag Enexeiva; To obror oL Asyowevor Yptotiavol 
Tg Mapouong xarampovauvres wis ourw dubası zov Advarov ug Av Tız Aumrrov dprou xal ÜDönrtos 
Eyremevog; » Ol auveäpeuovreg meyistäves Atyovsı Tpog aurov’ « Mais Ex marspwv Sröayais dxoAoußouv- 
125 Tag dı aurav Emayyelizs us Bebatas Komalovrar: mepteyous: yip al ypamat aurav Ahhov elvar 
nöopov doparov xaı Lwnv arekeurmrov. » ’Ev dow dt taura merasb aurav ZAkyero, < TE TTS @pas 
maparassı xal 7 Toy opodpws alxılövrmv EmsuboAf ai uiv Tob moAuablou amuarog Apoviat Öte- 
Auovro, al Ö: aapxes Aua To almarı narakavömevaı Emi Yin Kmeppeov. 

36. ’En’ OAlyov dt avehivros aurod xul malıv zo rupavvov Bruarı Imo arparımrunv dylevros, 
Aeysı Tg0g abrov 6 zupavvog' « Bi BouAndeing bmelta To Paola mpootayuarı, elsı map Muiv 
larpnv Zumeiporaror, ol duvavral Ge xaı Twv mAnywv amamAukaı za tayeiav aoı Tiv lacıy Bpa- 
bedoaı. » O wuaxdpıog Asıdaläs avripnasev' « Ilepi üysias xar iarpınis Emistnung Dıhlasopeis, o 


NA, NE rn - 
map@lure zul omuarı aar Wuyfi; eds por maptus A andern, Or ei May Ta mahn Epuyadsuss, 7% 


34. — 1. ita legendum videtur, ov U. 





10 


15 


20 


30 


40 


Le) 








or 


10 


20 


3 


30 


35 


40 


45 


[141 XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 541 


[4 2 x \ \ 62 67 r [4 > N ’ 4 > a b} ’ ’ 

Tpaumare TE xaL Tüg MÄNyAS TOU TaneLvou Toutou awmmarog aufmpov Edepämeuss, uux üv Enexaubäg 
x x x ’ ’ - + ’ Ira m ’ 3 NH 3 \ er 
ou Tov Aayıomov Tov TÄAGavTE mE naralımeiv Qeov, 61 ob Tä0K xriots Ex un Ovrwv El To elvaı 

’ \ (a WE) es ‚ J e ‚ a r ey) Re y 3 
rapnyn, xaı ro Um arou xriolevr eic Umnpeotav avbpunuv Alm mpooxuvoa. » Adysı mpog 

P ; “ = 2 
abrov 6 Öusasbeoraros' « Aorındlmv elpnxd coı taura, mer tuya xal ei Heinosıng meiohtiva tn Buct- 
Ar Tposriyuarı, h TWv mnyav Navarndonog eridsats oVdamos; oL 70 Iyv napaywmpriosı: dk tobro 
#5 D "7 > = e9 u \ \_w r Le y ec A 
Tapxöeıyua ge Önaomaı maÜGL Tois ypıorızvals, Ömous H mepl 08 Tns Haxriag Ambn xutexpärnsev, üs Av 
r 7 \ DT - bi} - - [72 w - & „ 
Kadwaı xaL Erepoı dk CoD amppoveiv xal m ddewg Tuis Ubpssı yprodnı ur wmv Ekoumrulovruv, 
ig! Woeides uAAov Tıumv nal oebas mpoodyeıv. » 
’ PR > ni \ y' ’ ei 3 E} ‚ 

37. O raviepog Acıdaläs Avrspnoev: « Et xat Mus Avonratveis, dAA oUv Ev Tourw xal un 
ouAousvos MAmdevosıc. To ö x ayahov ürmoder evrsousdr Tor 3 yo ic, 0 xt 
Boulonevos admdeuoeıs. To ovrı yxp Ayahov ümodeıyua yevrcowedr Tols Mereneitn yolorınvals, ol zur 
X A _ un - \ \ a. b} >x - [2 > 6 4 IB N) S \ [4 _ 
eig Aug Anopivreg xal nv Mwerepav Ev Kprorp yevvaöenta, Ev öuoig mpoheası Tas unyavas by 
ExpmuÄtsavres O1 Dmomovig xal L DV TNS Ötmaroauvng GTEDavov, Ev oVpavoıs AmoAr Ö 

gan! < OUOVNG xal KupTeplag Tov Tr Ütxaroalvng GTepavov, Ev oupavois AmoAnlovrar, ug 
And N AventAnotov Tag © 3 RoETns 7m Bi xaralınovres Avwvia de yedet 
nos van Aventnotov Ts Emavounevng aperns W Bim xaralımovrss. » Aymvia Ö2 ausyedels 
h er Ti FR E Ns ER 2 
rp05 TauTa 6 mavınöng nal moAUmkoxng, Trpoaxalsoajevos ov Adsayoyap Trs ÖWolag UT) MErEyovra 
’ x > rg EN ’ ’ x 4 
alpzoswg, Asyeı Tpog aurov" « lods Öuoriumprtoug Tobroug xal dxdmarov THVv Mpoalpsaıv Eyovrog 
\ [4 \ e - [4 iS > \ ’ \ n ’ 
Txpahabmv To0g TE THV Duov noAıv xal TATpLöX Aayxylv AudoAeboroug YEPTT YpLotıavov TAPICXeUn- 
cov yev&ohaı: Toltou yko Evexev obos ThV OL Eipoug xar' aüroy Amopaaıy Mormsaı mporeduunnar. » 
- x S : j B 

38. Mapaurixa 8: xar' Evmrıov mv Te Analovimv xal auveöpsuovrwv aydopopoıs Eribıibaaavteg 
rn \ ’n‘ [4 Fand x \ >» 98, r IN [4 [4 Di I7n \ n\ - > ‘ 
Cwors ırv eidL HErousav Ilepowv rpos 7a Evßorepa mopeiav dravusıv xareoneudov. Erel 6: tais Kpopn- 
toıg nAnyals TH Te Tv MEeADv mapakugeı xal Th Tav dotmv auvrpıon Tielöwevor dduvarug Elyov xal 
ER x m 0 £ ’ ns nı ce 3 e > m 4 „ 4 a‘ zn e 
alro ro xahraaı, ayotviors xaraörcavtes Or ülou Ayov Ws Ev Lwaor! ammara vexpd, wnee Ting ola- 

9 mw rm ’ 5 z > = - 
couv rapabuyns Ksrouvres ol xal Ömpimv Muorepor, uäANov Ev 0VV Ev als xal auvebn wovals xare- 
Aleıy, Wonzpel tıva ? Topria ZuÄaplmv Eis xXubarv AyomEvmv Atiumg TMApmppıntouvres TOD EMIMÄATTELV 
xaı yAeualeıv oudumig Eveötoooav. Kara 62 mv molıv aurwmv Apbnk Ev öpoıg Örmxeınevnv ’Edı:6 Phx- 
4 E) N 3 on ı 3 < x 2 e m ’ > ’ 
GAvTeg xuraxÄeloumiv Murolg Ev Gxoteıvid desumtmplo, Ev D Kal Trs Ex nAnymv onbewg Eniyevonevng 
ER ; B e E = 
xl TOV Ex Taurng Iywmpwv Ümoxatwev autoy Aurappsovrwv, OU MIxXpa TIG TOvWmv EntboAn Tolg lepols 

r : , % ; S 
ERELVOLG XML AÖRUAXVTLVOLG EVEGXTTTEy OWuXat" TpDg TOuTOIs xal YuAaxas rapaxudrsdrı MpooErakev tou 

7 - 6} ’ x 7 x u} [1 x a ym 
Kndeva Tov yptorızvav eloioyra Trpog abrobg Enimehelag Tıvos Kaımaat. 

39 IR NEN, Bure! 6 ’ m m m n\ va an A „ > € , nes 

39. Wuvn 8E ig Ev Öploıg Tng ara Mapoıxousa molemg, Ag zul THV vAlnv Ev Etepo ouyypapr 
merolnuat, rouvoua Bisdavöoul, moAAnv Aylav Eyxmtaxleistwv OWUATK EMIMEÄounEvN TaRvTolmg 

E er ; 5 Az E Eu ER, N 
mepterorsito. Alın Tolvuv A Gewvonpeneotarmn xt Ovrws ToU eo avüpwmos Axoucaca mepL TWV 
ICE ’ T N R As () I& E) x n - x x d R 2 x 
aylav waprupuv ’Iusrp xaı Azıdamk, dwpl TWv Vuxtav Mpog TO Gesuwryjptov mMapayevoneEvn al 

\ Ra > ’ vor Sr R B3 < Dar \ / Wodor 2 4 
Tols DuÄdaovtag Apyuplm xaı Ompors deiımoauevn, ts Elpxthig Edysı obs uaprupas xal Baarulone- 
on m Es e 7 4 \ 
vous bro av Eaxurig — OUTE yAp nepınarnaaı ioylog Elyov — Tpos THV lölav Ötaxoilsı movnv ze Xal 
olixtav. Kar On TooBeis« TouTo no: vBeyErodaı Öuvanevous, Amoudocsı Ev TOV IyWmpa, mv ds 
I TE us wndt gRsyE aplvous, dmoudassı ui öpa, iv & 

es 5 2 SE en Bee 
Toy TpaXundrwy AAyrdova mapnyopsitar ualdyuacıy, OMovioıs te xadagoig Emidsounoloa zul dd Tayemv 

\ I} r > a Er ’ e ’ x m E) r e \ &) 

ınv Bepamsiav moooayousa, Ex 8: Ting Axubaıpouevng Eixwmoew;s xal av Iywpwy Eaurnv Emuhetpouog, 


& u Audeiv Evreßdey I ev ö zvas yElons zu tm Acluue Ein NAcıwev Te 
AyLaoyoU WETRÄRDELV EVTEUDEy ImMEipowevm, Tag TapEINEvag JElpas za Ta Ackuucvo wein MAcıDE 


mu 
< 


puplowacı WeyaÄonpenüg xal xareniksı Öxxpuapnovee, olx 6m T& Tod xuplov ’Incov ariynare 
adrois xadopnaa. 

40. Ipds Av 5 xaprepıxurarog Inchp She more Euurod yevouevog EZunsev‘ « To usv mept Auds 

y 29 n - m. m \ \ 

Gov auuraßss xaı Yilorimov, m yuvaı, xal Oel) ebanodextov xal Auıv toi; ümep aurou aöAnlaı, zo 6E 

a 3 [4 c 3 3 ’ \ e x x 4 > [4 > 03 3 Sm - Dr 

ourWg MnoxAnteoheı Muäs ApıÄocopws xal Umsp To WMerpov Extog Eart Ting Abeuloug TWv YpLariaviv 

e) Lan \ ’ ’ N N x ’ ’ x x c \ 7 07 6. 4 

EATIdo; TE xal mioremg. » Acysı mpds abrov To mavevrımov yuvarov’ « To ev ünep Xpiorou Tormüre 


r 3...r \ e r > ’ S\ \ , 5 2 32 m 
TIva nodnuaTe Avadssachaı TTV VUETEDAV ARATAYMVLOTOV OTAVOTV XaL TAVU ARODOYNS ASLOUGE, 


36. — 1. ila emendandum, os U: 
38. — 1. ita V. — 2. correxi, donep ı U. 


542 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [142] 


\ 


er m - = a x ’ y\ [4 
Kaps 00 tig Tuyouong TiAnpobmaı Em mielov yüp euppavdnv Av bobtoaan mov Deov, el xaı Teieumbevras 
= eo 5 ’ N‘ 7 var ’ 3X ’ B) - N 23, ’ 
eldov Gmäg Tim mapruplw' To d2 »Axieıv xal Ödxpuov xaraygeıy Emmi TolUTolg AAyEIVOlg Kal avumolgtoig 

y, k} 1 ’ \ - [4 N 
mahnuasıv Avdpurıvov TAN xt TG DUTEWG LöLov. » 

2 \ \ 

Al. Aroxpiveraı mpog aurhv 6 innaheorarog tepeug' « Al dia Xpıorov BAliheıs Baorleias olpa- 
= 3 ? 
voy mpozevor yivovzaı, repdg Avdmauaıv aloviov ayahov mporeurovsaı arten yap xal reßlunnevn 
Ah 5605, ws ana 6 Küptos, A amavousa eis mhv Zunv xal ol ebpisxovreg aurhv Odlyor xaı 6 Üronelvag 

v2 ‚ ’ 67 - 
Eis TeAos obrog amßroern. Kar 5 paxapıos amocrolog I1xulos mv oixeiwvy raßnuarwv uvAlmv 
\ S > 
roroumevog « al ÖAtibeis » Zmippsı « bromovhv xarepydlovrar » KAA& xal züy Aoımaav üyluv Avaypapmv 7% 
xaroofbuara, Dv 00x Zv, onolv, dkıoc 6 xsowos. Kat ob olv, W TioTorarov Yyuvarov, yaioe MärNov 

plmuara, my our MV, Priv, g 1.0G. h Y , xalpe u. 
emi als mov Aylav OAlbeowv, örı morar ai OAubeıs tov dtmaiwv xal Tun minDuoun alruv Avanoyıng 
} 63 [6) Cr ’ % A ! e} [4 ” x 2 Arı ’ = > ’ IV 
, Too Oeod Tapyrinas yopnyaupevn ebppnauvng xaı ayadlıdaem; Eumiumänatv. » 

42. Tüs BE Aucpas bmousidunong Non Tai mmpog rov öptlovra ou Mllou dmauyaouacı, Bastacav- 

RR r vo; ns, > ’ ’In_\ a en) SET N n 3m EN 1 \ ’ 
mes adrobs madıy 77 eipxtf Evamoridevran. ’Enı d2 unaıv E5 bmd Toy mlrwv aAAymEovWy xal TrOvav 
x Ss [4 an $ [4 5 b} - Er s ds, m - BB ar x ’ 
xal Apopntwv Gduvav narsohtouevmv, auvebn Ev TW werasd Sradsyhrivar TA: Apyis TOv TouTous 
> ’ ’ er S\ı > ’ 6) _ . - es ’ \ ’ v 7 
averalovra Hysuova, Etepov 68 dvr’ abrou mpoyeıpıodivaı deıvov rıym zul axmporarov touvoua Zepwd, 
> ’ x e ’ x x bi} 6 ’ ec 6 [4 a x ‚ x 
Buorntı xaı Anavöpwria Tabs po alrob mavrasg Lrepbadovra. "Os xar mpoorayun Baoıkırov 

’ &3 w ’ v x [4 4 \ ’ ec [3 ec r ya 
mapavomiag Eumlewv elAngev, nad por elpyraı xaı mpwnv, Ware obs naraoyelevrag üylous um’ Kurav 
- - - [1 n ’ ed ’ ’ x 4‘ 4 
zoy ypıoriavinov Yeıpav Ardoıs Burdonevous ourw Braten Auvarın Toy Btov merniharreıv. 
z R 2 RR 2 

43. Arapnwıodevrog dt Tod zomurou Öoynaros, ämav To TÜy Ypıotiavuv guvrayua douAmy TE xal 
eu? f va ‚ = _ 2 ca Nee ent y P \ 
Eheußepwv werlovwv TE al ZAatrovwv Yuy Zpnoamevwv, ol ev ammAatoıs, ol ÖE Opsaıv Euurobg xarı- 

7 x 2 \ , 5 SE, £ ae 
KPUTTOVTEg, TO Mapavouov Kal Lucapırarov Eameudov dtnöpävat mov mpograyun. ou dt znv pymv 

’ SER R S 5 > 
EYREYELPLGWEVOL EMIYWPLAGAVTOG TN) MUT moAeı xal MpOg Tov vaov Tol Trap müriv TIuWWEVOD TrUpDg 
> ’ vr ’ x ER c er x - \ x m r ’ 
eioeAnAußdros eukaoher, Aeyovaıv Trpos alrov ol TOD MUpos Aarpeural nal Tns werloUong YEEvung 
h 2 SALE ? h 5 N EE BER r 
xInpwrat' « Bist reg map’ Auiv tig TWv Aeyonevmv ypıoriaviv moAırelag Emil Tpiern xaL mÄetove 

: > Ber we 2 2 « 
APOvov Eyxexleiouevor Ev ayeyyEl Ypoupf, obs 6 po Tag bumv Sfouotag xarapymv aixıauols xal 

; Kur DSH AR 7 ee ä ER nn 
Baoavors repıbamv Kpoprrois rg olxelas meraßeoder Opnoxeing oböaumgs mapemeisev. » 'O GE Taura 
> [4 ’ ’ ‘ y ’ - [4 > 6 >“ a‘ 4 x \ 
axouous xeÄsVeı Tapaurixa toutoug aydevrag To Bruarı aurou Tapaarnvar. Irs 6: takeng To xEeheuadev 
Romadons, Opyikwrepov xıvndeis xal amematuevos, Ds; Av Expobuv xuraceion Tourtwy To Ypovnum, 
Arysı mpOg abrous" «  Anog rolunriag xuı oximporpdymhov EBvas, ob xaremenkev buds MH Tod meyi- 

1% Hay ER 2£ ’ A ÄN \ 2, \ , ß Det N 
orov Baoıkewg Zabmptou dntentog Ehousta, ös morsıg ev Öyupas xareorpeibe Bacıleing Te weyahas 
5 5 ) 5 = r 
Apfuwaoe xal maoas Täs Im’ Mlrov Tehousac ywpas TE xaı Emapylas m oixeia Öuvaoteia Ümerabev; 
Yan Kon es Den y, NY Sr > Er le 4 > ,n 
EM xal Ev 77 yN abrob mpooxaßelöwevor älxnv TpoomAurwv, Avamaugeng TE xaL Toy AAAWy MÜuToD 
xaramoAauovreg Ayadimv, ourw; Avruipere xarı rs Bacıheiag xal TWy dmrayudrwmy MuTOU Yal volmv 
xatappovouvreg ELoußeveise xal Ötamruste; » 

> \ > n! - - 

Ah. °O rproohbıog Ilusng anexpißn‘ « Ei tupavvida xark too Baoıkkug bulv, Qs Dr, welern- 
Gavres, ÖmAa xar' MuTOD Exıvnoauev, Daveping Avampavevreg Molemıo, Eder xl mMÜTOy TTpatimriräg 
yadayyas avaAabonevov, ourw Mpog Auds ywpisaı Ayrınapurakauevov, Öv Tponov xarı mov Aoırav 
e) 7 ’ ” \ x [4 - \\ x € G ‘ - y hs e [4 x -_ 
Evavıimv MeTolmxev” Enelön 82 Ausg xark Tov Auetepov xalnyemova taic 2Eoustaıg Ws Umo Oeou Te- 
rayuivars bnoraoseodn pemaßixausv xl Exurobs napmdıöoamev Eis Täg dvopaug bumv yetzız Ws Büuara 
= LEN, N Bakes u .: r A 5; a A BEE 7 : 
ent opayhv Ayomeva, dk Touto a as Purpdywv Öeiddrepov üvr« TAVv Tolaurmv Eveyelpise Kauf 
cn > ’ > B ’ \ e - De ze x ‚ > ’ [2 > > \ 
AuOv Exorpatelav, ob moAeuou voum GuAAabeiv, dı ob xul viamg Eyeipztat Tpomatov, Ev Güdevi 
\ ran ’ ’ c [4 x v \ > \ \ - ” 
yap 5 This Avöpelas oou Tponos Erepw tivi zbypmarog, mAhv El A xara yuvammv Ümdapeunmevmv 

, a , SE \ DENN ER } ut EI ER 
rauınv Eniornosiag, AAN anarn xaı Owretizig Öehedon tiv Apelsoripmv ug Ötavola; tal; Luav auebe- 
ar EEaxoroußtioaı Heoniouncıw' humv ÖE OnmAa Te xal orparız xaı mapkrakı; fi mpos Tov Aletepov 
Oeov Einis zul ayamn Eariv: al aurov Tu Aoyım melduevor TWy ÜWETERWy KATappovcüLev vouwv xal 
SR. NN. ot N a I Se; 
boynarwv, & xal &s wıxplag Boravmv xaı dasbn mocıv Aoyılonevor ob: Tals Axonıg mapmde/omede. » 


’ 


45 ec m in ‚ > e € E 3 m ’ r 
d. O© rüg Tupawvidog mpoxaßmmevos Avreungev” « (I; Zorxev, N Eu) Maxpodunia xaraypmievos 


R : 5 N EM; - S 
xal arovdalwv taurmy Quuc avrardataolaı, Tas tomurag Übpeis al Aordopiag Emeveyxeiv mor Ötavevon- 


1 


1 


2 


0 


5 


0 


30 


3 


4 


2} 


0 








10 


157 
Dr 


30 


40 


[143] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. >43 


3Y Ba > = = , SE, ei 
cat, olOWEvoz Taytov Knaddaynvaı zuv mevovrav I xoAxoTnplwv xal zT dk Elpoug Tılmpla Teieiwünvar, 
[? > ’ a‘ 63 Dr 
oby, obrus de ooı Amobnoerar, alAd& Tr cuvnßeı Ypnoxpevos avoyn Marpohuung ui Kur Iutnpbv 
3 Sr \ EN 3 63 ya 
Eavalucı ae, xadg Av Erıdunn A Yuya you.» 0 xaprepinog Röcung MPOG TOv TUpavvov avre Ungev* 
63 ’ 
« Oldo, onatv, dtı bs denis tk Ora Blious« mpds dxpoxaıv Aelav Aoylav xWwaeusıv ro ponpmea" zo 
2 oroua ou Apäs xal Mixplas yEmov axoÄlorntog Te Kol rovnptas xar Oumoü ÖpRKovTWv Avane- 
minerar 1% ToDro TüG sv AdEous Gau YEipxg Axpmrtids pc Mimtpoviav EXteiveis" Oi Ö: Modes GoU 
Be 3 RUE ESER7, = NER 0 \ \ 7 & = =, = 
ÖBels El TO Exyear ala amev" auvrpiuun dE xal Tahaınwpix Ev Tais Ödois mau dmoszokxiic 
ef VCH ER Dr) Sa 3 PEN ’ RE 7 5 er 
eimelv, xaı Ö0ov Elpmvns oUx Eyvos, Öı ns ol ev Xpıarim Öxamoumevor TTic Exeidev HAAXPLOTHTOG EriruyEiv 
’ r x 
&Amtlop.ev. » 


3 


= \ P > “ 
46. Ouuod SE ninodeis 5 Enaparos xeiever £E drpWy TÜV Modv GyoWioıg ÄAVKDTWUEVOV KarTk 
{ pro: 
N ss e RS e 
xevadng xpeWxXohT VOL, Öeppsı dE WwoLg TapXaTavrag Tıvas Avnieoig Erikaiveı ra ray rAnyav TPaUNATE. 
f 
Kat zoo EZpyou Teieodevrog, EMI Tooodrov WuoTnTos Adacav, Bote Too SWuaTos OAou xaraöupdevrog 


& SS 3 R ec 3 B = n \ mn Y r e 73 
TWv TE ahebov avsupuadevrwv, Ms Ex Tenyns TIvos KATAppEIV TR TOU VIXmDopou Maptupog aluare. 15 


2 


62 mepıeotog rANDos THv Tupavvınnv Ötnsupovres dmavdpwrtav, Tp0; olxtov xal ÖurRPUR KLvoumevor, ob 
\ Dr 07 J - Ev 
Tinmratou mpeoburou Tüv naprepiav Edxupalov. Tivis d zov ig maylas dpymyiv Kpuptmrepov Öfdev 
mpog abrov: « Ei aioyuvn nv Önnoctav üdıv, Zieyov, Ev Oo zou dead Av von Andpatus abv Auiv 
es ducov za amadayndı TWv ToLourwv xoAdsewv. » 
S\ 
. Mpwv BE zpuwv dreklouswv xaı Tod maprupog Ev Ayukdıdası ıuyfg Tois Bsıvoiz EYA@prepoUvrog, 


5) 


> 
Es Ocov loylog elyev, Avsbongev' « "Anootnre am’ Euod 01 Tris avoniag Epyaraı, Ort xUpLOg Elonxouge ig 


28 ES ) \ 9 N eins 2 D en re N 
GOV MGENELAG E/EOUE, T& YYADTA LUWY YEVoLTo SWUATR" TW AUTO Yap 


Senseng wou® Ur TUpdg alwviou, Ep 
xplwarı xplrcesde Aror tw releuraiw up Bantıohnoouevon » Kal &h xareveyDevcog auTOU xehelaeı Tyg 
TUpavviRTG Tapoıviag" « Vreixeıs, Eon, To Tod Basıdd Ewg TpOGTayWaTı, © YAnvanov STou«, xaL Con 
zov Havarov avrızarandaoceıs A 0u;5» O Tis Anleixs Ömdteng @rexgiön‘ « MA YEvorto wol TOTE Torau- 
vs erduunoat ung. » 

48. "O Tüs xuxias Royırensuv Avduropsper « Ti 8E; mporıunteos map aoL 6 Aavaras zod Läv; » “O 
ZLOTOW.APTUG TEpOG TOv TUnavvov Fnalv' « "O nap& vol Aavaros Lan Toig ed Hpovougı yivaraıı A Ö: Lwn, MV 
Dneis yapıleode, Havarov almvıov zarzpydlerar. Tod uv yap owuaros ekoumıaleıs, 6 xl Hopf apnöldora: 


w ‚ € 


‘ Ben L ER R L 
Stanvouevov, Vuyis de T7s dawudrou xal Aoyıns obdumiig zupısbere Üteig ol Tupmvvobvres, Kullıs Kur 6 


AWETEPOS xUptog Ev euayyeklorg Ynatv MA YobndnrE AO TWY ATOKTEVVOVTWY TO cauax nv Ö8 Yuyanv un 


Öuvan.evwv droxteivaı vobndnte Ö2 mäNNov Tov Öuvanevov zul Duyhv xaı copa Amoktonı &v yecvvn. Kat 


EN \ 


Aulv usv EnnyyeAn, & OpßaÄuog olx Eldsv xal ol; oUx Axouse xul emi xapötav Avdpurou oux Avehn, 


4 
HTOLuKGnEve Tolg Ayanaıy alr Ov, Dutv de nUp dabestov xal GxdTag Eimrepov zu xAaußiaos Anapdrinto 
1 5 405 paxXANToS, 


xadmg yerpantaı 6 oxwAr: aurwv ob TeÄeurnası xaur To TUp alrwv ou absodnsera:. » 
e =. r »r < F7 Y A REN £ BEE > ’ 
49. °O zns Aosbelng Eiapyos Eon’ « OD; Eoıxev, neyadag Av Aapıras Ömohoyeiv Oyetksıg, Ei TorourWv 
r - ’ \ [4 ey - 
so: mpozevor ayadv yevnaoueha’ mavrug de xal meroyoug Morhaeig Auäg Tv TOLOUTWy MEYtoTWv eleoyz- 
es \ g. \ FEN O, > m ars \ \ - m n nm \ v 
sıwv. » Kat ö äyıog mpog aurov' « To ayankv tolg Eydpous xat Tolg wiooucı Kalos ToLEiv Kal TDOTEU- 
yesdaı uneo tv Emnpenlovrwv, Sesmorinäig EvroAng mapayyelum Tuyyavov, Avayxalıg Eoti KEypEwWarnu.evov 
ve - > er [) 2.3 [ 4 ri ’ N) er ’ el A \ \ Are [4 () [4 PH 
map Auav Erreisiohet, &9’ Ocov Tapaueveıv auyywpouneda zo) mapovrı Bio. Ar xal ebyoucha, og eipnrar, 
’ e _ er & ’ 5 \ > ‘ ’ 3 ’ 7) Sr - m m 
neraßenevous.buds Tris Kasbeing rpös Tav Aueiva molrreiav Avduroatpebar, Ev d8 To meilovrı alavı 
> OHREN 7 EN EEE ; NE en ee S 
oby, Auiv Ssöorar noAdsems ESmpeisha 7 dmorbas Amorıvvueıv, aAA& mov Tu Ekousiav Zyovrı xpivaı 


7 


& 4 Eee. - MON Ne ER: 3 & H e 
Cuvrag xat verpobs. AdeAyog yap, pralv A ypapn, ob Aurpobrat, old: Avhpwros dpa Aurpwastat. » 
EN ER } An SER) N z s RER N EAN, sc 
50. “Avreongev 6 Öuoueväotarog' « 'Ev Tw tens TAg toLnurag Epeoyellag Amolınlv al mpog Thy EAnı- 
x N , 3 
Lornevnv aoı Lunv ramıeuoduevos, tor Barordıno reishntı Tpostayarı, Erst torxurarg aixınıg eis Thv Aeyoue- 
ne & RN N RR u 2 
vnv map ool maxapıormte napareubm To yrpds GoU, Ware dık God xal zn Aoımov mA7Nog Tv APLGTLAVOV 


\ ’ 


ori To ÖL& Tayoug TpOs tüs 


[077 


Ervobneat. » O rob Xptorov adAnrAs reog aurov' « “H Eun Eveoıs aurn 


® \ , N vo en 
RLWvLoUg ranameushnva Movag' xav alas de TLuWplag or erayayıs MUpläg, RAV UETe GE ErEpog, Ev TT, 


45. — 1. ita U, addendum vwidetur oe. 





N VA, td N Zu h; 

DR u Netz “ 

nn h 5 
% 


Shh ACTES DES MARTYRS PERSANS. aa] 


7 nn ar ’ € 2 ’R- \ x 3 ST ’ ’ Na \ ER 
yapırı tod Kptorob Tereleumpevos esoednsonaı. "Eyw y&ap rov Evioyuovra me Oeov, 0 dv xaı raüre 
a wi) ’ A pe ge r n \ m ’ EN en 5 r 
Gmouevew eidoumv. Ol 62 Bicmovres me yprorimvol Ev Torourm Bader xar waxpw yapa ov rns MAalovelag 
T es) Se \ r e_/’S Y I. re 9 +’ 
Sou TUROy xaramarodvra, wg dperfis dyanevor nal meyıorov bröderyua yEvvaoınras xal Dmouoväis map 
je N ng Y 
deryum nis mpds Ta Beıvk xuprepias Eyovres, Ns Öualag olx dnokepdneovrar minnesws. » Kat 5 rupoo- 


A E ; N n , ” 
Aarpns Tobrwv Axobsus nerevsı, mel tois mot xıveiohat our Mauvaro, Basralouevov 00° Erepwv Tu 


desuwrnpl audız Eyanrarheıoönvat. 


x ’ > 6} ey ° Dr. ‚» 3 - - 
51. IIpog 82 rov naxaprov Emiorpaneis Aeıdaläv!" « Zu der, onatv, Ert m auTn Erineveis Avolz Kal 


7 
x m 1 a 3 m 7. n “O3 a > ER \ 3 v 4. 2 
Thy TOD meylorou Puwnoräpag RMonole! Mposxuvmaıv; » ans ebosbelus TpoasmıoThg Anoxpiverar!" « Zn 
xUpıos "Incoüs Xpıoros, 6 od Lovrog Bz00 viog, eis öv Ev mtv] xupdia Aanıca, Ing Aueraßerov KExtnu.aı 
x x ’ 7 m un \ -n\ [4 x > dl \ \ 2 ’ - 
Toy Aoyıapdv mAfov Eywye zov Ehdmv, abv Ocin dE payaı, nal oUX Adv Tote nv TIumv TOD MEmomxorog Tols 
” n x x x Er 6 U 14 

xriopacıy Kmovelum®. » Ispaypnpa 6: xersbeı Kal aurov Toy Korpayahmv Efuprimevov zul xatk zEpA- 
AH Y RE r 1 3.r r re o 5) r 6 r R r f 4 
Ans apeu.aodevrn zols Öwolmıs EUTOVmG alxıleodaı uaxorızıw. E maxapıog® Emeowver" « Npıorıavog ei 
nat cm Nptsrov rare Tdoyw. "Axousdtw müs dvdpwrog 6 Ypoviv Ölng. » 


Erg) > 


5 BR S & < ; 2 
52. "Ener dt mer’ ÖAlyov xareveydnvar ovrov! wmv apsuasrnplwv 5 mavuhöng mposerasev, Mavıyaiov 


/ y 6 \ : SE; ’ 5 
zıva Öesmıov Ent TIvi MAPRTTWWRTL ERWXOTE KATk TPOGWTOV TOD WäpTUpos lorısı” xar « "Opa, pnet, 


ee 3 > m m ’ ’ 
mobrov rhv olxelay Tlorıv Kpvoumevov », elta TOD aixtleıy Touzoy mporpeiiauevog, Emmi minpdv u.:v Avavalınv 


ee aa 1 x» Womens | ‚ el] Y Ss _r % m r \ 
dneivog? avrelyero un Eupvost ns Euurob” Opnoxeing yeviodaı, mv BE Twv alsımawv Tuer pm 
ENTE: ; N Are ER ? RR, RR 
&veyxov Avaßspa Mavevrı xat N ötduyn alrod xat räcı mais B3ckupurarorıs abrou doyuacı suoopog 
3 + sm_.ı N ’ r y/ er < in BEERGN PER Bleu > Behr r r 
Zrebon. Ener 8: maong Ouotas Lmov dmeyovrat, Ds TTg Movnpäs Apyfis Amostpspörevor momuarz ol 
’ ; = n R ) a ie re ES \ 7 
Wanpthrazor, nupumx« mi Mavıyat mpossyoust, MposTasaovre; AmoxTetvat, O 8: zo xedevoßev norioas 
\ r EINERaNE, 1. £ 2 en ’ ı r Fi Burger En Ro me 53 4 
zbv uuoumna Aabev® AveikevT- ing Ev ebypoguvm 6 yevomevog 5 üyıng Emi Ti roaydevrı xal to &x Badoug 
= x - [1 ’ € 4 - - 
avadohlvrıd Zpußtiwarı To fs bypidasmg bmökeuxoy xepuudpevos, brousrdinong vurdpi Tin TposHrW" 
m 7 y Sr / Na a ar PR FRRBE HR r 
« Teradaındpnxev, Epn, 5 Endparog Maävns rat Thv olnelav guuhioas Bifav Övaruyiparı nınpovias 
D > on , > 9 4 md) Si r 2 S\ 31 D 
mepıemeoev. ’Eyi dt yaxdpıov Emaurov" Aynpar, HENAOv ÖE Tpisumxdpıorov, Örı SL ToU Eimovro; Kuplou 
ng: rn x x 3 r n = = 
Insod Nprorou « Eyb vevtiunxe Tov Kögwov » Antınrog xarevimmıov Baoıheug zul Öuvastnv nareuavnv" eis 
’ E} ’ “ x ’ 3 ’ Kur} ’ r 
yap EOTL Oxo0g, ou To “DarTos AVEIXAGTOV Kat 7 Basıheia altWwvLog. » 
f PEN Lee, - BE a a Se 
53. Ouuod 8: minadeıs 6 Amnveorarog! xedeusı touroy homahntg zoig? &x bowv hravdmuevnıg’ baßöıle- 


oda. "Er 8! zooourov! A nınyn Bapuvdeise nadıılaro zovrou®, worte Aal tv ppevov altod alAoumdersiv 
avsmaohrtns Ötaxeiohzı mpog & telolueva. Arb zul gupavres abrov 5 non relvnxora 77 auveyyus 680 


NEN 


rapappınrovaw. Lig BE tıc, TOV TRG mayınfg mepldog Tuyyavov, zo Tinmalestarov Exeivo mw.a beusauevog 
yuuvwdev xal rpos TV Avdpwrivnv Ylaıv Mmıöwv omaayyva TE OIATIRLV Evdeıkamevos, AV WG EiTElV 

< : = e 5 E ze 7% 
eloyruova yuRvWaıy TOU TPLGMAKKpOg Ti) Eaurod sayım Zaxinacev. (1 dt Tis Öuorag METEYOVTES mayınng 
7 Me A E Fa Ne s s ENT: 7 e = 
zeyvng Eraipor mÜroU evdıabarrousıy mürbv Mods zbv Taurns Apymyov. “Od: zaßevra Tourov Terpmmeping 

E ee 7 RAIL ee ER ® 

HEheloas, oUTW Taig MuoTEeL xarnrtoato” avnheuis, Ds xal Aomvia Tourov mavrehei guoyelivar' mv el 


D 


ke Eur 2E \ n In asBore N, S 1y IX < y 3 5 m Ei ri 
pn TIJR TIS ESETAOTIXOG vous valı Avlpwmivnvy OLaVOLAV OORIMMSWV, EIOOIG WG APR EVEVOEL TOLOUTOG EAEOV 


S\ 


Tapa Ti Av mpovolag ave" EMkou Anbsiv aut dr todro zuis dewvoig Everaprepsı. Toy 58 uaxapıov Aeılahäv 


ms 


re > Site ES ee Mer Sz 3 % 
Tı Eunveovra zw Öesuwrnptw, Ev m nv 6 auvadänıns auTsb”, ARTunÄsigavres emadtägıy. 


r < 21 n 3 ’ 3 4 ’ m ’ 3 r x r y m ’ 
5A. (0275 nz Avontas EpYATıS v0 v Tıva TWV YEYLSTOV aD/ovrWv Iabımprov TOVVOU.X TN KW 


Se 3 S EEE: ; N 
aörod! Maxehapia? xxAoupevn, N xaxta Toy Evorobvrwv YEpWvumov xal mau ano Zyobor, Ent- 


; a = u f 
Yupıkaavra, obs Aylou; mapılabwv TW ven mposaysı drxaorn. Adrov d! mapaotavzwv, Eon 6 &pymv 
3 


Dersche, n Nasa I2\3 n Y ER NN \ m 
« MPELSOMEVOS TIS TOAXG VUWV 190U TRDALVO) TTPOTAUVNTRVTAS WARST TW A al TOU 


! er ducınv 


541. — 1. cinev add. GC. — 2. 8: om. C. — 3. äyıos ’Asıdorä; 6 add. C. — 4. Aeyeı Ü. — 5. Arovepnm Ü. — 
6. Asıddäs add. C. 

52. — 1. om. 0. — 2. lornar ob naptupos Ü. — 3. om. Ü. — 4. Eaovov Ü. — 5. &ayıng U. — 6. om. C. 
— 7. Anenteıvev Ü. — 9. (xai-avadodevrı) om. Ü. — 9. Eaurov O. 

53. — 1. zipavvos add. C. — 2. zais C. — 3. naavbnuevar C. — 4. Eni r.6: Ü.— 5. alrov Ü. — 6. Kar 
»loayto Ü. — 7. Marov Ü. — 8. xal paxdpıocs ’Iwonp add. C. 


54. — 1. aörod xwun C. — 2. Maredapen Ü. — 3. om. U. 


10 


20 


9- 


..) 


30 


35 


40 








10 


15 


20 


30 





[145] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 545 


e7 ’ a m ER n > a 
aluaros dmoysboacdaı, ig Av ou mıxpou Hucllsvres Havarou Tv mapovaay Lunv Amoxspönonte. » Oi 


) 
Ei 3 sehe‘ ’ T nr Ei - 6% N) N ’ m ur 
Ayıoı WG EE -Evos orouarog elmov’ « Eihierzı rols aupxobopoıs wärkov xucı Admrovias Ti Yloren 
er & r 4 NEN D y N Nerfse 70 Ne = \ rn R 
aluattv Mmoyelsodar” zul ab Tolvuv, Opa Te Kal Avalösıny Xuvog Evöröumevs, oim Xul Omvepiig nal 
del: 

y er D > = 
xpuplug Epyov TOUTO ATmodevos, TÜV TAP% GOU MpoTeıvonevmv Ev mporiungeı &o0. » 

Rn, 7 ? 2 R ’ ee Er 

55. 05 02 uaorileohn: Toutoug Ere)eucev, Ol TMapEGTNXOTEs Tpog Zheov Tpamevres’ « ’AvTı alumtog, 
N sh S ; N RE PrBEWER SE: B 
eyov, Ebruartog Kroysusanevor owÜnTE Arno ng Avayans raurns. » OL Ö2 äyıoı mpos aörous‘ « MA 

Br: 


z r N = 3 AS \ > ‚ = 
yevorro Auiv! os Ev Emizadupmarı nv eldıxpıvi Tpodauvaı riotıv Aumv xal To roAuypovıov yinpas 


r m m € ar „ 6} ' x x ’ ’ 2 3 v 
KluaTog Mira xaranoluvar. » 'O de mormtkog Ev zaxia xal Omrmeurinog Ev Travoupyia ? Koymv Ewı 





Ko EEE NEE na und! eldniohir I BR, 
« Kopzarog Sn! xadapod Eveydevros bpiv, Wanvei un rviXtod unde etöwAollrou Tuyyavovtos, oUdE TOUToU 
> ’ Fi eu 5 < Inne > ‚ ’ Di x #3 m n r 
anoyeuaoıche; » Oi Ayıoı eimov' « EE Axafrprou ri xalanıofngerar Ra Ex TWv aWv MELLIKGLLEVEDV 
= 5 17 iS N SG ; 5 > 
YEypOv Tis Ws xadaupov Amodekera Bpmua; Tas Tolvuy Tepırtoloyiag Euaags auvronov xab’ Kuav roraaı 
nv Anopacıv um Avabahdou. » 
En NR, R 5 N ES e e 
56. Zumbouktov ÖE Exdrepor Morjamvreg eig TO yEpot Ypıotiavav xah’ Eva rolcmy narakeuolfivar, 
= Se, u , en a = 
Ös Av Ex TOV oIxelmy TIG TIGTEWG TO TAG Winpaviag Enteeohti MUCog, EMIsuvayougıv Ex TE Tng molen; 


5 


xal zwy mp: ywpmv mAndog ixavov ypıorizvav, el’ My xaı A Omumasiz TioöavdouA xuresyehn, 
> \ n > m ’ ‚2 +’ 2 voaX \ e ’ 1 gr 39% \ 
abroupyabg TAs Avostoupyob Taurns mpdzswmg yeveofaı: xaı &n Tov lepwrarov! moessurnv? "Incho 
A NIE Tr, FR E RN, = er er U, 

evrsdßev zul Evreudev Ömepsidovreg, O5 Toalv olxeloıg xıvnünvaı un Öuvausvov, lotucıy alrov Amevavrı 
3 


I. 


Er 67 ° 67 ’ ’ - x 
ob Ötxaornplou, pıxpod wmdE? eldog Avfpwrou wepovra, zurk To dh Aeyomevov TpOPNTIKDg Eis ToV 
xuprov' « Eidouev auroy xal oux Elyev elöog obdE xuAdog, AAAM To Eldog aurol Arımov? Exkeinov mapi 

’ L\ x - kr [4 
TAvrag Tolg vlolg TWwv Aydpwmruv. » 

6 - 6 pe ar „ 
57. Nevsı roryapodv ! m TTS dosbeias Mysuovı To0OS aurov Ondbev Tnapavavichnı. “O 0: werk 

x { b { Y ! 
rouörs Zfavastäs Gs AMOppntov Tı Arouodmsvog Toogeyyilsı 7m mrorunt. Autos ÖE TO Groun Murod 

) U D . x 
r ’ y > x [4 E) _ x n a4 G > ’ 4 4 > ‚ Y 
orelov TMÄNPWORS EIS TE? TO TOOCWTOV MUTOD guy duvansı don Zumtuoag Ebeuuntnoıoev einwv- « "Addıe 
\ x ut b iy 
xaı zaÄaimmpe, obx alayuvn xark TAG TaMeIVng TaUTNG PUGEwms VERVIEUDLEVOG, ANA aaa Ölxrv vexpol 
Meprofpwv mpDds 2ketacıy Ü Mapdotactv Avspwruv Aysis, 6 TOoGolrog Ypdvog O0 TMUDETEIGE NV AWE- 
3 2 iv at 
7 Y < ae > >... ’ \ ‚ x /. r x \ y 
Aırtov aou buyAv, Os abrog ein ns AAmdetas um werareuevos xal neypı Davarou mpos Tüs Baoavaug 


buav Avrınadıoramsvos; » "O 88 Tois ob Mpssbürou veuu.acıv 


ar1 E 
S 


aatmg Anarndeis, mapı& TWmy Guve- 

’ nn y > 17 arr FI S ’ x \ 3087 =: ‚ F 
Öpsuovruv TE dpyovrı oux Gtya Öesauevos Övelön, Karmayuumevos mpog nv olnelav avluneorpezev ' 

un x N) r Y Y Fl 7 > , \ 
nußzöpav: mov d2 äyıov moppwrspw mov Ötnorzaavrss Tas TE Yeıpas Omiolius dmayxwvisuvtes xal 

’ er ’ i r et NEN m rn A \ 3 

Boßpov Spuknvres, pEYpL Tr 6aplos xuraywvvuougtv’ elta Toug Er Tris Treploixlöog Ypıarıavoug afpot- 
Gavres, Ardoug Kar’ auroo PB&AAsıv zUntovreg Avayxalov. 

58. Zdy ois xat A naxapla EiscavdovA Im’ aürav xurebınlero TAG Avomıoupyou Taurng Eyysıpiaeng 

\ . - 67 er 
adröyeıp yaveodaı, Ärız xal MappNILNER Ev Dg Ent 77 duwunten za elÄixpivei Mister ob owrnpog 
Auov Edpniov Eyouca TO Ypovnua, Moog Tobs XarapyoumEvoug KpYOVTag TOV aimvog Taurou Ebonsev' 
« "EE alovog oox Arobohn aravayaaleıy yuvalzag Emi dvdpzs Ömloug mımıpovoug yEipas Exteivar, xalıng 
EL > \ \ \ r 3 4 EL \ x ve En S m x 
mo ÜÖwerepov Kasbig xal xevov mpsoraypa exbidlerar &mevres yap To nur’ Eyhpmv Öuanevas Tpös 
Ads Eyovrwv maymy Avadeycahaı, nur& yuvarnidv dvanıyveite TOv MOAEMOV Kal THV mpog AV Üperepav 
3 4 \ = RL Sn, \ ’ m > ’ ’ 13 \ \ mn 
aaheverav ayoAhv Ev elomvn drdyoucav Thy marplöa mavrodanay Aveminsate molsumv, ola zul Tu vuv 
Ent aluaros ahmou yoAouuevor <hVv Evolaav taydv xaı Toy Buumov Ev Toruroig ÖAosyepis ETIOTPEPETE. » 
Oi 82 AbeAlaxov Zv warn Ekuprjcavres xalaum" « Et ob Boiler, Yaatv, Atllıny Boruts xx" aurod 
yphsaohnı, xAv Ev Todzw Revrmsov Mbrov, &s Av cav ob Baoıkews dpymy abEang, av Huerepmv 
Eraxousası napuvaewv. » “H 38 rmaAıv: « MA yevorrs por, pnaiv, Todro morinsar alpobuaı yap mäNov 
3 z Seller ’ e\ 5 Pr 3 R 

adro ri olxein xapdın Eyxaranıaı 7 To Tod Aylov amparı xüv mi nixp@ mpoayalsar To iv yüp 


RE , re Ne Be EINE Ste. - e Wr ’ > ’ , 
TWU.E poV TDOREITAL LAY xal To ADETTOY Ev o+daAuntg UWV TEOLELTE, WS TNV ESOLTLAV eidngorss xar 


4. öuuare Ü. 

55. — 1. om. ©. — 2. (ö-navoupyia) om. C. — 3. einev C. — \. om. C. 

56. — 1. naxapıov Ü. — 2. om. C. — 3. d& C. 

57. — 1. ö äyıos add. GC. — 2. om. Ü. — 3. &vösros tüpavvos add. C. — A. &uburoscpegsiv U, 
PATR. OR. — T. II 37 


546 ACTES DES MARTYRS PERSANS. 1146] 


x oo = & ‚ SER 

abrob: whv di Tod Aoyısuod xupisrna oon Av xaubmre more eig zov alava! m am Tig Mey mava- 
e 2 

ÄOTOU yuvaıxog A Evarasıg Ey TouroIg Emepmxtouto. 

59. Tov 62 To0 mpWTroudprupog niunTny Eni Tooourov Tas av Adv Bodais Eneevro, Worte 

‚ >, N r n n Zi2 nu) NT > ’ ES \ x 
mepırUnNn MbrOd ompeluv weylornv weypı xepaatis autob Örmxousay Mmoreltont, Ay ns; nal 6 wusAög 

! N 
Er/uvouevog TE Exeılev aları xepmvvünevos xal Guvaroppewv bean Tois bawmaıv Ekssıvov mapelysro. 5 
"Erı 88 Thy paxaplav Exelvmv xepahnv xivoun&vav TS Tv Asebv Apyovımv Deaszuevos Tpootäcse 
a - S = ART 
zöv Önulov Evi Aldov peyav ysıpomırdn Baoracavra ar! abrng Emapeivar Tis d: tin Buper Teheing 
ouvrpißetong, 6 Ts aAmdeiag paprus rnv mürod rınlav ıbuynv ala zw Nptoro mapariöncıv: Yulanas 
N = > 3 , ie 
d! mapuxaruarijoavrss mi rpıstv Aipaig, To moAuabAov Exeivo ampx Emirnpeiv mapaxekevovrar. 1% 
6! Teräprn GeıaW.od yevonevou meyAhou Aveumv TE omoäporituv Aıvalevwv xal Bpovrwv nal dorpanv 10 
[4 x x y. 00 x - N‘ ’ „ = m x ’ [4 

narappaykvrwv, zb plv Aro mANdos mrondiv puyf Thv amrnplav mopilovraı müp dt oüpavoßev xare- 

\ . N - AR ; u ee n MRS & 
veydev Tobg mev DUuhaxas audmpov xarnvalwnaev A 6: awmpos rwv Ally Staaxeöncleise av ob 
Deopaoou ammaros Exelvou bmepavmmıanevmv EÜxÄEIdV TE xal Tıunv Ev Ocn Yavspkv Tols mäcı 


merolnxev® weypı yap tig anmepov elre Dein Öuvaneı meratediv elite avdpwri| cetera desunt. 


58. — 1. ypövov perperam add. C. 15 
XIll 
ABAHEIE! TON ATION? TOY° XPIETOY3 MAPTYPQON AKEWIMA, 
IOEHD KALI AEIOAAA. 

SE TO12167 1. *Pürra xark yproriavav Iabupıog 6 Ieposwv Baoıdeig, rols mayaıg tz wepog odcı Ilepomv 

x ’ be} - b} ’ " ’ N 6} ' Fi x - ’ an - 

mov xar' aurwv Emerpene öwyuov. Ol xol irammrepov, Are InAwrat av marpmmv Elmv, Tois 
Buwxomevorg Emirißfwevor Tupi ze xal Alm To aebag veusıv &ehıdlovro, 20 


2. O8 dH yapın amt Axehıufs 5 waxapıos Im’ abrav cuAhaubaverar dc Ex Matptöog iv 
Pr n n9 FE: \ I _ 8 er EL x n > NS N sr’ 
Öppnto ! Nanssiv ? — Iro ra Ilepowv öpın abrn zuyyaveı xsınevn, — Emioxomxo d Teriuno Abunuarı 
N & ; NE RR 2 
ynpwiog Av Adızlav, Eros TOU 6yoonKoGTov YEVvOWEvog, YnpaLo; TAv Dpovnatv, Tep&og, Aopymzog, EyXga- 
f ars - ı m v NER SR 2 3 BL] > ) [4 4 ‘ x 3 
zein Gulwv, Tois Neomevors TEV Övrwv WETRDLdoUg ?, TTpoGEUyNs Emimeiowevos !, yapieıs TO Elöog ya- 
ry re h ’ 1 x b 3% A Br 


‚ \ El Ve N Ne ef - m 2 N 7 Were 
pLEGTEpOS TV Yuynv, Ka TW) EATOS dei TV EVTOG KATAGTAGLV TOLG Öptuat SLR U.aLVmV, epyo TE xXal 925 


un a en Me 


Fer \ 2 m. DW) x m \ ’ NP ’ F} m ‚ 5 
koyw TMVv ENGEDELAV AaTayyshlmv, erdaonakos YpLotınvois xat Brou ur boymatmv 6phnv YEvoL.Evog ”. 


’RE RABEN \ - > =) ’ rt & Rp er ’ >. 4 c x EyY 6 
15 0 Xu TV TWV EVAVTIWVY TTADATASIV, TE TD0OS LOYUDOTATOV AYTAYWVIGTNV, ElS ERUTOV NV 






Efexadeonto" repl dv Ön xat mpo Tod aulAnplnvaı Torwurov Tı MpOPnTIXiDg Yivaraı. 

« - 07 x m - m > * = 

3. Iais is aureba nv alrod epmnv Tov Öroydovaemv Yleıpmv exxaßaipuv. MWaurnv oUv 
donaoanevog‘ « Maxapte, einev, n Yalaxca alın, — EhiAwmro yap — Atıs äpx ! dk Xotorov 30 

4 [3 IN ct - 4 ‘ x N ’ > ’ ur ’ 

Haprupyes. » O dt Adn TWw fnuarı al 70 Tardtov Mapuurixa dyraanaodmevos’ « l'evorro por, 
R a er ’ 2 a 
texvov, Epn, nat to frua aou. » ’Emer öe vis ouvAßng zul Dos To paxaplm "Axehınf Aeyousvov 

‚ 63 7 \ \ - Ph, ’ I x 
TobrWwy Mapmv, — Emioxomos de xal auros Tg Ev? YErrovmv TMOAEwG Zv — pero To matälov 


3 


x ; Ze = 
Oronsieiov « Eine nor, exvov, eimwv®, el tı xal mepl Amy Eyvmxus. » “O CE ye Osopopoup.evog 


u A EEE 


2, N Re x x N 3 ‚ \ \ E) er r 32 3331 \ \ 
mais‘ « Kal oot, &pn, Trpog Tnv TOÄıv eravıovrı MV anv 00x Ebearaı Taurmv dev, AAAd xura AV 35 


; , Er \ s 
xuunv Adpudapkv? xaradlaeıs ov Btov. » “A &n xal dmporkpoıs xark mau? tod mardog Esebuive 


mpopenawv. AR Taura iv Tepo Tou Tov mäprupa auAimpönvar. Fi 
Ä 
| 
Tit. — 1. Maprüpiov Z. — 2. xat evöofwv add. Y. — 3. om. Z. 
2. — 1. öpun T. — 2. X, Y, Z prima manu, corr. Nawsoav; Nanasoav T. — 3. neradtdoonr corr. Z. — 
h. Erınedoönevos N. — 5. yıvöpevog X, Z. — 6. ödov T. 40 


3.— 1. zat add. T. — 2. &x corr. Z.— 3.X, Y, Z, eine T. — 4. ’Aöpadapav X. — 5. Karny av manu 


recent. Z 


10 


15 


20 


25 


30 


40 


[147] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 547 


, x \ \ et \ Sı\ - - - 9 
4. "Ener d2 xal Ealm xal din ng Euurou | oixtag Myero, wmv Tıs auvalnv? Minstov Yevonz- 
Th \ a Y 7 m e i 
vos’ « Arsrafat zı mept TOD olxou Go, » rpog? ous uw zon. “O der «Abm A oixia, <A yeıpl 
3 > N Xeıf 


N 


2 ik ER) | 7 EN \ 2 x N y u RT \ r 
DELSRC, OUXETL EOTIV OLXLa YOU [240] yap non rpoS TNv AvW) DO0OV OUTW XAL peroixtlou.nt. » 


5. ’Ev th nodsı d8 'ApbnA! yeyovag xul TW Toy udyay Apymyo Tapuotüg — dvoum aure Adoa- 
yosykp? Av? — el yprsrıavos ein, Emmpwräro. Ws ÖL peyaln N govM Toro elvar dmpohöynsev: 


© 1 ’ \ 7 m er v . EN 
Ög Eva xmpürteis Oeov Arevavrias m Buorın Soymarı; » To 62 yaxapıov Exeivo yripas oBdsv 
[4 [4 Jg ’ Er m Er 
brodsrhidsav' « MMavra Öse, ymot, toıwüra mept Huav axmxons, andr Tuyyavousıv Ovea. "Eva yüp 
[2 o x \ x , [4 - 7} } ’ x \ - [4 2 x - ’ \ 
xnpucow Ocov xark as map’ Amiv? Betas ypupds xal Tols 5 Em: YortWsı Tourou mpeabeuräs 
elvaı Tod Öoyuaros bmoridnpt. » 
x 4 [2 _ - > -_ 6% 

6. Kat 5 wayos‘ « Dpoviosı ve dunplpsıv wmv TOMDYy dxnxonuev, Atis TO Waxpi LPOvo zul 
= melpa doxıuwripa xadlarara. Nüv de oöy oürwg!, DoTEp Mxolcanev, xal Ödpäv Tipsorı?- din- 
& 3 Y R en 3 ag 
xeioaı yap maLdOg Appuivovros Kar’ oVösv dueivov' Enel MOD ToDro” auveoeng 7 xuug Eyovang 

ER: = 2 N z R ; ES 
ppevös, 0 Bacıkınav doyudrmv xurappoveiv xat um Mposxuveiv eDedeıv zo Te Aupmporarn! Hl 
i ? 
\ Pe z m x < wo u > = 
xal zo rupl, olc Önta at Booıleug autos mposxuvei; » “O sb Xpiorob Apyızpebg Arexplvaro' « Mod 
wor Boxer A Toy Mlepswv Avonratveı Apym, drı TOb ATioavros Aypemevn Aurpeusıv Eva Tolg ATi- 
ee ae RER, er S ; Sr SE, 
ouacı. Tic yap Ed Ypoviv To zou Oeod aebus rois ümo Ceou mepideivar memornpevors avekorto®, 
u e 6 = ’ 8 m \ Ser 4 era ’ 
Worep bpeis 6 noLeire Avosın Öpwvres xal autos ye oDrog 6 Üperepog Bunıkeug; » 
ec = u 27 m 7 
7. ‘O0 8E- « Avocın dpäv Auds Acysıy toludc, Eon, TNÄROUTD TrPOSXUVoUvras Grotyelm xal Lwo- 


D 3 3) 0: \ \ nn N A 4 Ay’ 
ıw Aarpeuovras, Avosıe TaAnlss ou xat Anpe xaı maralou mpootaru Öpnaxeumaros; ANA 


En 


DE RTRRR 
ya! Ar 
Na = 5 Sr vr , \ r Sa, Er Ur \ 
ei un Tw od Paoıkewg elssıs mpsstaynarı naı mpooxuvmasis, Ols px xl MUTog TpoGxuvei, oUTe TO 
nr NR a I N 3 mensr, 2 vor A ‚ 3 L [a 25 

YNpas ve ob um 7a? Avnaeora ge” madelv Ekaıpfgerat, oUh’ Öv Anrpeusıg Eoraupmusvov Oeov *.» Era 


6 E7 v 


6 Being mpssburns' « ’Euppayein? cou® to wınpov aroua, xatapare, Epn, ei we T Öoxeig Tais amerlats 
= ’ [7 4 nr > A ns 8 \ \ > INS \ 
Gou werameidew, More marpmou Ööymarog Amaornvar, 6 murolev® wenalnzung xul Eis Tivde TV 
u r f = 
roAıkv Zawmon. Ei dE we oUre 16 yrpas Ekarpiesrar, Dg ab Ep, 000’ dv aebu eov’, my üne- 
s Ei; > Re: N u 1, 5 ‚r ns 
Tepwv yEıpWv, ob Tapk Touro zoll yeipov Eyw Toy xpeittovos avramdakouaı. Ti yap wor xal rais 
Bw) ey Ey) 5) \ ar x x m 4 r D re y E) 
hlyaıs zod Cnv Auepaıs; "Enet per’ ÖAlyov To xorvoy To0ro 775 Yücswg ypzos xal Umwv üveu Amat- 


Ur 14 


wnbnsona. Ob mposxuvien Al, ob Aurpevow mupt. Oüdsis you xarayeidosı ns MoALäg, oDdelg 


Eyaaheo or db oıdlwov, Boxyelusg Lan; ayadav Tosourwv Amadonevn |? uaxupıornte. » 
Y EZ dı BON EhG Be PEvu HARRApLOTNTR. 
_ I ’ r x m 6) 

8. @uuod Emı robrorg 5 pıapdg bmoniumiarar, al pantısı To iepov yfipas eudbg Aaraızilerau 
a [A - [43 4 m x BIN \ 03 [4 
obrw Bapkus, Ware Tb alnarı nv Amav mepidmvauünivar To Ebapos, un xaralsıodnvar 62 wndeva 
Torov od owuarog Amadt. Bewyb & av mAnywv avedevra xersveı rarıy dual mepıösdevra Allcsaı! 
_ m _ [4 A U er an - 
<D Brwarı napaorivar, xatı « Iloo 6 Oeos vou, Öv Eon, Axebınd; » Zieyev. « 'Eiberw zul ray 
3m _ urn, € ».» y ’ ’ x 3 x - (esn \ \ 5 N 
Zuov yaıpav Zielen ae». «O0 Ess, Epr, eos, minpwmrare, zov obpavov mAnpwv zul ımv ynv Suva- 
[3 Pe} x m - - 2£ ’ Dr x . \ a. Fe \ GB v x _ 
7os Eorı nal zov omv yeıpimv Ekekcohuı me. Ib d2 yT xal amodos Gy xark Tivog dpzm xaL ToAudg 
Drepnpavsveodur, ob Gmoxdaro orpwörsern anlıc, » A Lon Bapurega Onvarou, zov Lavra un Eyvo- 
r D \ n SEN Poser) Pr) 2X + \ \ \ $) wo ‚ 
xorı Osov; Ark rouro Woel Avdos Tod Aypov ouras“ Snpavdnen, aut mv lorv ointpos xaraorpebag 

\ adobe Indyon?, iv’, Ömeo vov TooGKuVveig, zo0To Exei nolmlomevog Zoyw mudng, od To TU 
rupL aobeotw mapaändnen”, ,„ Imep vu posxuveis, 7 € \aLDMEVOS EpYW MAINS, To. up 
elvar deov, AK xul aurb Erepov eldeva Önwioupyov, Ös zul naveav Earı Toy öpwmwuevmv ! Oeög. » 

5 S z yer = r er 4 N, en'r Kies 
Tovrors Auus mAslovi Tod uayou Granaulevror, Bapurepar Tov üyıov mepteössmouv MAugeIg, Kal M 


Eawrepa ewg Yularıı bmedsyero. 


4.—1.X,Y, Z, aöroo T. — 2. ovvrdwv tız T. — 3. 0 add. T. — 4. ou. X, Y. 

5. —1. ’Ap6n T. — 2. Aöpayös yap T. — 3. (övona-äv) öu//// Z. — 4. N, Y, Z, in rasura T. 

6.— 1. oörw///] X. — 2. //Ifepeonı Z. — 3. 76 X, Z. — h. om. T. — 5. avsteraı Z. — 6. me add, X. 

7. — 1. Zuyovo X. — 2. om. T, Y. — 3. om. Z. — 4. Eoraupwu£vos Ozös Z. — 5. Zpgpaybein T. — 6. ooı 
Z.—7.:pEX, Y. — 8. nauös////v Z.—9. Beös corr. Z.— 10. om. T. — 11. por T. — 12. arasdou.svo T. 
8. — 1. Maever-Mdoent) Krlces: dvot mepıdehevra xeredeı narıy T. — 2. oürw Y. — 3. (nal vnv-napadobien) 


om. T. — 4. dnmovpyöz xat add. 2. 


548 - ACTES DES MARTYRS PERSANS. 1148] 


van wo E ae 
9. In & Eng nal 6 Tinwmrarog xareoyEhn Tpesburepog Inony, ano xuung Bröiaboud&! Kadou- 
’ r m ’ nm e ® r \ AN \ m a a 
weung Öppunpevos — b Tod ypdypovros xahg Eppmveveran — ynpards al aurag xaı zv Anuitiniv Evrog 
1 E68 ‚ DIDI ’E 4 3 öE Fe) L x “4 < u x 4 
Bpwv, Ebbopmxovrobrng? Ömdpywv. ’Eninpene? Eis To yApe xal Yapıs Wpaörng TE Tmv Tınlav 
ni‘ 2 x en nm 
mohıav Emımähhov Epulöpuvev Chhov ev Erveev 4 Yuyh xal TOD ypıorıavav EATonwg TpOLGTaTO 
öu woosUuyns te Axoıboüs elyero xaı m" Heim wobm mv Kapdıav auveiyero®. Ilpos zou \ 
Suyparos GWHHOGLYNS prbous Ei/! i SEEN p 7. . 1pos rourw zat 
6 osbuommrurog dıdxovos Acılaraz auAAuubaverat, — xoun rodrov dpebaro Brdponsapes, — 
EN rs r Y \_nw Es a Siena r Far: x 1 ER 
avhp zw ze mveipar Lewv xat 7 Tod Npiorod Ayamı opoöping Enmugaunevas Eheyarınov O2 alıo 
5 nen } a = 
2b Aos xul mappnoias weotov, tov HA Tod peyahou Tponov zw EAeuleptn, olpaı, zou Biou xal 
am? ans buyfis Enöuevov nadaporme. "Emmvbeı dE TIg ar) xal GEWVOTNG, EX TAYTWV MEpLMOLDUGE 
a RER 
Tim Avöpı TO MIdcgıMoVv. 
x. m 6 m \ 3 
10. ’Eret Öl dugw rapisrnsav tim ümalovri, BAosupi öpparı mpg mürobg amoblebas « () 
" ’ 4 v B 4 ’ 4 x - > } [4 ” p\ 4 ec ’ x - € - IN 
Susdavarwrov !, Epn, yivos, Iva ti zobg rov Avdpunwv Ameleorepoug bmiovres xaı Tols Liv drday- 
RoL Karayontsvovreg” TA TOY YpLoTiaviv umayere Öpnoxeia; » “O waxäpıog Epnoev ’Iworg' « “Bus 
en r 7 > > 7 . ei en \ \ = n 3 r ar \ 
obre yonreveıv oe draräv menaßixanev aAmboüs dt xaı Pebalou mpoisramevor doyıaro; Tabs 
’ x x 4 a m x \ arr 8 Oo: [3 NE A Ar 
mAavmjEvoug mept To aebus yeıpaymyoünev mpos mv ahnberav, Osov Eva Srödonovres mposxuveiv 
deomormy merk zov AAdmv Allou te xaı mupoc. » Kat 5 mayos protvı « Ilotov 6: doyua admleiag &y0- 
pv Earıv; Önep 6 na Ts Basılelwv mUTog TE Aal Weytoräves alrou mpsabeuougıv 7 Om UreÄei 
MEVov Egtiv; ÖnEp 0 rang NS; \E S DEY S 5 pe [N ep EUTEAEIG 
aut Awednevor xab’ bug Tobs Amarnuevoug anplrrougtv; » « Eüredeis piv Aueis, 5 vo Npısrod tepebg 
Amexpivaro, tobro is EvroAns Xpıorou xelevovang' Emel 00x Ev MA0OUrW xal Ümepnpavia EeböoxnTEv 
6 Ocds Aumv bdov avdpmrou xureußuveodar dk ToDto xal moAAuxıg youv Exovreg Exutobg TAMELVoD- 


Sn ’ 


er i 5 e ee Bik in \onır er 
wev, Ta dyra meynsı mooiewevor, mÄoUrov Avrılabeiv almvıov Exdeyöuevor Kal okay TV nudEmoTE 
n ’ -. IN > \ [4 ’ \ ’ ni N [4 m c x 
dtanintousav. Nu 68 5 Emi mioorw mpooxalpw xal paraia bon Ta Weydia GuCWv &g xamvag 
mapeheVon nal Ws Yolg bmo MVveUuntog Exuuonünen. » 
11. °O wayog «Vpeic, eimev, önvw douAouuevor! Apylav ve mept mAelovog Epyov Motobmevot, TE- 
piepyeode täg oixlas, mpooaitat zıves &BAtoı ? nat yepaı mponeyovres üfdorpiarg. ’Ey’ ip && Eypiv Emauuayb- 
’ m < .- 3 E7 c \ Land > ’ > 4 ’ n - x &) 
veodar, tobt mäAdov bueis Eyxnuyiade 6 yap mAolrog mäcıy avbpwron Enepaotog Te deivig xal dbıo- 
in Ir f Er ’ ER < ’ = E) ns ‚ E ’ - & 8 x 
Grobdaarog‘ od rig buiv riatevgste ah Epäv; » “O manapıos' « 'Ereiöy, pratv, Apylav Auiv @velöisa; xal 
mpooattas Exdheoas, Epwrwv mavbave mapk zuv elöorwv, ig, elye mAoUTov adpoisar drk anovöns Auiv 
yeyove, rosodrov Av zuv Aueripwv amwvanehu yeıpv, Öuog obd: mol ayedov Mpogeotıv, Arno TWv MEvitwv 
EN 3 r r > x ‚ j\ r 3 - \ 28 \ ‚ m 
adrov Epavılonevp movous Te AAAorptous xahanmpevo. “Hireig mv yap lölaıg yepat movobnevor, Mopıapod 
N r on N ’ BicH Mes RN an rr n Veh) aA, m Dan Dr 
dıxalou xorvwvod.ev Tols Öeomevorz' bmeig Öt mAcovesia mpooxeimevor 00 [Ovov 008” Ortouv auroL Epyalsade, 
E) - u q n > 
ANı& Tpocapmıpeiche xat <a ahorpıa. "Orı &E xal? Aug mÄourou ons Epäv, Ti zo mpoGov Exelvm xara- 
’ > ’ A_NL Er Bea ag 
voranvres ayadov, mposdsdeodu. Av aurw eiyomev. » 
ER = 1 AN 
12. « Odyt Öganerng Earıv nat xomıön Antsros; Olyı Toutwp Ev MpoGestı vuv, Müpıov ÖE mpag &ANov 
a \ EEE er n 
weraporrä! zov mp0 ob deanornv homep Ekupvnaawevos; obyı püovov moAbv dvanzeı xard Tab xextnevnu?; 
Od ndvwv odrog xal ToAeumy Önmtoupyos dvrinpus; Obytı Anoriv aut Kaentwv Epehxerar 6pdaAmoug; EI de 
\ > D IR EN \ r nr \ 1@ 1 a eo n ’ \w n P A 
Thv Ex zobrou ons hdovay 4 weya mnv ogav Aoyiln, ti Tov Öveipwv alım ÖLmpepet xaı twv axıav; "OAtyov 
67 ’ n x \ m ns 
eÜppavev, Eid’ Eorepng xatarabovang amicon xal mpog to um Öv wyero. Ei SE xat mıxpov ı Tim TapOVTL 
Bio oummapunsivor, aAh” 6 Davaros Non xaralabuy zul aurhv Eysı Guvamıouaay, TIxpaL 62 KoÄdgeıg Tov 
Eyradda Taig hdovalg Eyevra dd mavrog Ekoucıv. » 
' 


13. Odzw! Asyousvuv, Eyrabas 6 uayos: «’Easag tous marpobg Anpous, onaiv, tw keylorw den AA 


xal TO Yavaraıın mupl TaV Tposxuvnatv &g Bzuıg amodog?, » Ilpds raüra' « MA nAavo, eimev 5 mpooxu- 


9.— 1. X, Y, Bn%adovsa T, Bndadovs: Z. — 2. Eddounxovra tosroıs T. — 3. Enpere T. — 4. om. Z. — 
5. (zai-suveiyero) om. T, X. — 6. Brponöap& T, Bröponöapz X, Brövondaps Y, Z. — 7. av T. 

410. — 1. övohavacwrarov Y, Z. — 2. (xal Tois-arayontevovreg) om. T. 

11. — 1. SowXoöpev X. — 2. &8//// Z. — 3. om. T. 

12. — 1. per’ gorrä& T. — 2. (obyl-zerenpevou) om. Y, Z. 


0) 


13. — 1. zoitwy (allera manu) oürtw Z. — 2. Anööuuz; T. 





(149) XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 549 


D 


- - -— - - - x \ 
vneng tod Nopıorod, undE touro olou Hedonodat more rols aoig SpBuAuois, xaradımovra me TOv MOLmTnV 


wo. 2 


MAlou xl TOU TUpOG Toig Exeivou Roımuası MpooxuvNeat, Toig Te Acyoıs xal N Euaurod dröayt ame- 


VaVELOG DUTW YıvOnEvov. » 
e [4 - _ - a G 
1A. *O 82 roAbg nv WUoTHTa nayos, ETel TOUTWYy Mxouge Toy Emuatov, dtaxaudeis vo Oupaı xersver 


Er n [4 ’ DI <_» - vi e} ’ FERN f} 
rapayprua drarahevra babäoız howv Buuıvois oloıs Aravdmevars! aurov uastileodat. 


\ L\ ’ Er N m 7 e 
15. Os 82 Tag lepäs Exeivag onpxag ol zig Anwielag vlor xaresaıvov « Böyapısın aoı, einev 6 


ans eis obpavov Avareivas tabs GpdaAmaus, drı ve To Zum xarniimeus; aluarı Bamrıshevia tov Ti 
en > = es Fan 33 3m 
Auapriag punov xadapug Amolobsucduı. » Oi 62 Önmıoı 29’ olg eipmxev öpyig wärdov En’ auıw 


63 > > 


ft a [4 - - q \ er ae: 
nAnpwdevres ourw xurexobav tais mAnyals, bs Eyronhvar? tourw’xal nv pwyav. Elta Suot repıo%- 
s 


fu 


Novres üklascı TO" desumrnpiw Syxarandelovcı ! xaAov nur nal dxovres mapamUltov rov Deiov dedwxor 
"Aneılınäv' Exei yap Eruye mpoxataxdeıodeic. 

16. Dos 8: zov rınınrarov anobAebus Acıdaddv, 5 rhv ıuyhv Ameilıxtog dnaurng « Ed Ti Asyeısz 
Eon’ mÄnpols zo ou Baaıkemg Tpootayua al Tpooxuveis TW ueylorw MAL Aroyeun! te aluaros aa? 
yuvaıkı öukeis xaı Bun mv Ennprnusvwy aor Avaykmv, 1 xal aürds areıdeis tols AAdorg Öpolmg; » ‘o3 
od Nptorov maprus? Asıdadäs, TO Tng euosbeing Ovrug deidadts vurov’ xal oupaviov" « "Epyov Touro, 
zon, Ts ang Axadaprou xar xuvmäoug! öpekewg, ro aiudtwv Mmoysusodatı xal dvri Tol 5 Ocod ru ou Oeou 
oeßeodar. "Eroi d2 un yevorro yaheros ourw tumAnrreıv xal Tobs tod amuurog xal zobs Ting Yuyns ophar- 
wWoUs, Gig dpwvrı Tov&s wov MArov MEypıs murod arjvaı nal Gedv Ankos Aynsachaı To paıvapevov Kat un 

2 , 


/ m 2 N = m \ \ \ x a1 ’ \ nn 
TPIGWTERW ‚rpnsat OLAVOLAG BVINTO) TDARVOTEHW) AaL Ocov EV TO XLVOUV, KTIGU.R (> ro Lsacdaı To xXIyOoU 


22 DL er f ER \ \ \ \ r > n > \ 1 ER \ 
M.EVOV. Et de POL 0UTW XDLGEwWG EVTL RR TIANYAS Aa davarov Arer)eic, ou TADR TOoyTo ME TELIGELG TO 





Gov boyum meraunhsiv zal Trv ebsebeıav Anapynoaadar. » 

17. Opyısdeis! Emi zouroıg 5 Öuooeong: « "AAN obaels avdpumruv eu Hpovav, Epn, bavarov Av rpo Tr; 
long Edorro, xal rare paratas yapıy xal ob Acdoyisuevng? Evaraaeınz' Öhev obdE Tıotsureov Goı Aeyovrt 
rpodunmg Eysıv Imip tod doymarog con xal wis honsxetag amodaveiv. » “O vos dnexptvaro” « Oi xuh” 


Bun n 3 0 a9 7 \ ’ Ne \ \ 3 m 3 NE, ER 3 
UN.AG ET. KEVAIG ALWDOUMEVOL TALG EArtiot xar un TV TTIOTOORLRV MET TYV evreudev ATOONU.LRV ENDYTES 


25 


= 2 = P e > STERN 
Atekeurntou mfg, einotw; Av xal piolwmeiv obror! xaL piloswunreiv vomtlovro. Ols de Adndeis EiTLöEG 
< RER r = 
nur Bebaroı whv buy Ömorpegouaıv, &s alın ze Mhuvaroz ein xal zu lölm raAıy amparı auvellouce 
re . m S m Rn 
vErk cnv Tod Oavarou diaiusıv aimvion mEANcı Lwris xorvwvelv, toyrors dpa za H mapousa Lwn ypriya 
2 ” > rY ed ‚ ’ € x \ INN BEA 
GuıXpov® nal ebxatappovntov xal 6 Öavaro; Mxıora wobepog. Aueuöns yao ö Auctepos Oeo; xmı Sıöc- 
67 - x - \ w \ > 
30  oxados Mi Yobnhire, A:ywv, dno av Amoxrewovrwv® zo amum, mv dE Wuymv Amoxzelvar un Ouva- 
pevav. » 
’ > = Pe n ’ n a x 
18. Tore xehevsı 6 Ömpumong Exeivos Täg miv yelpas alrod raig iyvunıg mposdehnivaı EUAoV Te Waxpov 
> - : Rees < f 5 a 
wEcov auporzpwmdev! drehahnivar, 25 88 dväpug? E& ixurepwv dxpwv tod ZuAou Erıbebnxoras Areyvios Loyu- 


2 z See h es Re S EL, 
pobs Eppmu.ivung mıieleıv, tols Erindss KAuacı TO lepbv Exeivo smu.a zul ta Oark auvülnvrag zur dLaAUovrag, 


v 
ER 3 


. & ” R 2 ER; 
35 Ei touroıg zur dandnıg howmv dynksis auroy züntesdar. “O SE adauas aulnens Exeivos Kal To Hpovny.a 
> \ [4 
UM’ OWÖEVOg TATELVOULEVOG Worep AMOvWg xl avayıtag TpOg Basavov Toraurnv brepboAnv ÖLaxelunevos, 
\ « \ ee r ’ \ m > 
ebyeveg TI xal meyaloppov® rpds tov dinaarnv KmobAelas' «ds Eoıxev, Möovny aol Tıva Ta Tiv Av 
= r Pr £ An , 
deurwv, Eyn?, owuara ÖLuonapasaoueva Eumolel, TOv Kuvov 7 Kopdxuv Tponov Eumimänohar TouTwv 
3 2,7 o rs n e ar r _ \ = r > r R DEN 4 
Egreuevo”, Tvodı toryapovv aapins, wg obdels nor Aoyas Toy map God Taurwv Erayonzvov Baaavmv. 
1 ’ b] [4 5 [4 v x nr ’ 
40 TOlvuv Xatvorspug Emivost, d tauras lodı To undev wor Aoyılouevas. » 


n r 
19. “O 82 yayos mörix« mpog tous Önwloug eniorpapeis' « "Iva Ti mpdg &cov, Eon, umorilere Tov 


- 44. — 1. om. 7. 
415. — 1. ini aoıo T. — 2.X, Y, Z. Euwonivar T. — 3. om. T. — 4. zarandetous: T. 
16. — 1. &royeice T. — 2. om. X. — 3. wadnıng X. — ı. vunvwönus (zen in rasura) X. — 5. om. Y. 


17. — 1. oiv add. Z. — 2. Neyop£vns T. — 3. Exovrag T. — 4. oürw Y, Z. — 5. pıxpov X. — 6. ünoxtevöv- 
zwy in ras. Y. 


18. — 1. auporepwv X. — 2. dvöpes X. — 3. meyadlöppov: buyä N. — 5. Eon add. Z. — 6. om. Y, Z. — 


w 
Sr 


7. Egıepevwi cort. Z, prius Sprep£vwv. 


550 ACTES DES MARTYRS PERSANS.. [150] 


Em < - Lt - \ ’ 
ävdaıov ; bpfre yap, mug yerdods Aktouuevos rrpdg rag xuß' Aulv Übpeis xarı moAAHv ywpei vv Zheubepiav. » 
Oi de, Borep tıvi nevrpw zo Aoyw Ölavaoravrss, OUrwg Emilevro xparadis, m; Ex Trg mv Emibsbnxornv 

Dr - - - I ’ [4 - ’ Al 
iD Eu Bapurnros zul Tic TWv TEIvovrmv GpodpOTNTOg Tg Wuorntog re! ruv Inmarılovrwv TEÄeov TTApE- 
63 07 _ D2 \ Dr 
Hfvar pev ar tag üpmovias tod amuaurog, auvüAuchinva dE T& 6orK nal Tüs aapxag xarakavänvar. 
= 67 - x ’ 7 [ 0 67 
Arabuoraoavrss oDv aörov, Emei wi ypadaı Tols rostv Aöuvaro, Worep Tı Yaptiov 7 Yulaxı mpos- 
’ v S\ 6 7 Ch Den CN = 
pintousıv, Zv0a Sn zul dh rov Aylav Ouas KuraxÄsıotos MV. 
n = ‚ ’ , - y 
20. Ilevre S15dov Auspaı, at Tourous tod Gesuwrnptou Ehayayovreg Eis Tomov, ds Exadeıro Ilapa- 
DI y Ta x ‚ x a A m ’ _m 6 2 N “ A 
Beisos, dyousıv, nd dh nat mimalov vadg Etbuyyavev Ov Tod map’ abrwy webomevou mupäg' Ev m rpoxadloug 


’ ’ ! v - you n & - 
pıapös‘ « Einate woL 0 Tayog, mpog roug Ayloug, Pnalv, Erı TO aurW Täis avolag Emtuävere Aoyıouo 


u © 


- - 4 - ” 
A Tı xpeirtov bulv mernbebonkeurar zur! awrAgrov; » OL äyıoı ng && Evös arömarog eÜhb; Amexpivavro: 
2 


> 


SE, S EN EN ER Yv_. e ’ EN N wor Brötgg \ 
« Tvworov Zotw ao, dıraara, ürı dv &5 Apyiig Aoyıauov Eoyowev?, TOUTW XXL ElsEtı GroryDuvreg Eonev xml 
: = = ? 
neypı? Tehoug? zov abrov EZomev, obx Ameikaic, ob Bxaavoız, ol Öwmgeaig, oVdevi KAAU) TO TAPATaV WETATI- 

y n » m 3 - ’ 
Beuzvov }° anA" Eun® Osbv mpooxuvoluev xal aurov mövov xUprov elvaı TOV OYTWV MAVTOV EYVWXanev. » 
rg’ Q N} ’ ' 
1. Tobrwv arodoa; 6 mayos, Baoavou! may Erepav? Emevoeı xawvoropiav xaı xeeust 0yDıvlalg 
adrodg da TE zov uaoyalay zul Täs dayio; zul mv xunumv mepılmanı, zul’ Exasrov 0: Iwaripa 
Eurov Eußsdfeodan zul mepiwveioden, zul tw ayotvim areppwg wrpsblodahaı"" ob yevonevau Beuwma 
EI Er - F o ’ rg \ ’ - - » x 
ywherov Av xal 690mAmois Autpors" Earpiwv Krov. Ta iv yap Eu mepteideito, al oyolvor® ds 
GUVEGTDEDD! yavreud KOXEG TE ErLELON ı dorä erptbovro® xuı A En wara den 
peyovro, wavreüßev oapxes te Emielovro xat dark auverptbovro® xaı A auvrpin ara dern. 
OHaN rn DR 3 BR AD ER Sr PONEER RER / 
Kat yap at? zors moppw dteornaosı owag los &x Twy Öarwv Axnbero. MV 82 70 77 Baoave 
Erideyouevov’ « To Deiymarı od Baoıkdung pr Avrırdasssde®. » Kirx 0 npos rwv aylov avrıpdey- 
ousvov « Of zn tod Basılens buov Dekauarı nahuneixovres m od Qso) Heiruatı avrılEyousı. » 
or D D b ix ‘ x 
99. pe 7 et ; Ne ® 
22. Toren wtv oiv Gpx Av, Ore h Basavog Mpyero: miypı dE nal Eur, obrm maaynvrwv ToV 
m ’ ’ z e* 9 ’ “ 
aöTEv, muperetvero. Anayopsvons! olv uRAov 6 dmaorhg? elg To Acaumrnpınv auroug Tahıv 
Exekeuoev Anaydivar. Ah? dh xaı annyOnsav od moaiv oixelors, AAN” Up! Erepmv mbroı dınbasralo- 
mn ‘ 67 % 4 \ - [4 [4 , ’ Ke. 
pevor tn Mavranacıy vevexpwadan!. Mapiyyehro SE Tois puldrrousw, &s, El Gwpaßein Tıs zpoynis 
aurots xoıymvoy A morod A Evöumarog, Eoyaraıg bmobaihesdar? Timmpiars. 
92 ne} ’ Sn \ e E i m m _ Pr 1 ’ n, N © 
23. Eis tauıny oliv TAv elpxräv ol zoo Xptstod orparıyrar, mäcav! xaxuaıv &t' mürov bmo- 

2 r SE Fe Rn 2, se 2 Mn I; 2 m > 2 
mEVvovTEg, EMI TpIol ypovorg EyxexÄsimmevor dteweıvav, obdemiav A TOD Aumod Alcıv 4 Toy Ev 9 
yulaxıı xaxmv mapamudlev ebploxovres, El WM TIVEg TWy GUVÖEGUWTLVy xuroixzelpaves; Ppayu Ti 

nd N EN er En < \ ne = nf EN a \ AN 
zpopis nark zo Acdnlos aurois Bpesav. OL yAp 77 elpxth mpooxulimevor wUAaxeg AAEDUv pEv alroug 

Er _ n % m „f 3 a‘ \ - 6} ’ Sm x x - hr 6 6 
Tv Gun popmv nal ToD yapwmas, oudEv O2 zuv eig Bepuneiav Öpäcaı Ötk Tov ToD Gıxactod mobov 
Öuvap.evor GuvAAyoUv abrois Ovoy al To Ti: auumalelas Tra0GEDepov Ödxpunv. 


DY/ Kr \ N Saar \ ee: g- x 6 r x x £] HN , 
4. Elite ETR TV TIRDAV EXElVGV Kal TOAU/ pOVLOV KAAWGLV abWpIoV KATA TOV aUToUL TOnOV 


r 3 


yevoudvou — BiAund&? obros Eeysro — Lkaysı ns puranis 5 xohaleıw abrobg mısteuleis. Eines &v 
NE 


Ley Exelvoug Eoıxevar oxıd ourwg? Hoav bno TuS waxpäs nuxnnaleiag Externaöres., Elta ım' ou 
’ \ ı 3 r T en r 

Apdaoabnp napisensı Binarı: Apywv Ö: obros mavrwy zwv Ev Ilepstdı paynv Eruyyavev @v. Kat & 
ebdbs rods mdrobe" « Ti dat, yororımvoi Zar; » Kat oi Ayıor « Nat’, elmov, ypıorıavol Kal ti Wovu 
eldLg Trpog & ,y.gıo eore; ci Ayı h r v, YpLOTIAvol zul To LROV 
lovrı Oci MposxuvoVvres Aal auTE MOvm Aurtpeunvzeg. » 


- r + c er 1. t b} - . - 
25. Kat 5 rupuvvog" « "Op, elnev, Önwg ai Eneveydeisar! Basavor noAAhv buiv THv TalnımWptav 


49. — 1. om. N. { 
20. — 1. om. Y. — 2. eiyonev X. — 3. om. X. — 4. pneraridenevor Z. — 5. (EM Eva) Eva yap T. 
21. —1. corr. prius Baoavov Z. — 2. Erepag X, Eripwv Z. — 3. ouorpebhovode: X, Z. — 4. mwereporg Y. — 


5. oxoivar Y. — 6. xal 6. auserptöoyto om. X. — 7. om. T. — 8. ävrırkooeoda: X, Y, Z prima manu corr. 
AvrıraoaeoBe. 

22. — 1. &nayopacas corr. T. — 2. al add. X. — 3. 6 Öwmaoräs eis ode rubrica in margine Y. — 
4. zverpaodaı T, Ervernwodaı N. — 5. Unonindnoera: T. 

23. — 1. Milıv räcav add. Y. — 2. om. Y. — 3. yroous X, Y. 


24. — 1. warpüv Y. — 2. Bıßpada BE N. — 3. oxıav ouro; Y. — A. so in marg prima. manu Z.— 5.xai Y. 
25. — 1. eveybeicar T. 








10 


15 


20 








30 


3 


[154] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 5öl 


3 Er. PER X 2 EN Ne ’ ‚ ’ \ ’ r er \ ’ \ 
Eymemoröxaov, Em mÄEov ÖE, olmal, xaı h ypovim zaxmeis te al xaßsıpkıs. Alın yap tus te moppäg 
4 f 
ne RS, n \ \ er “ n 
bpiv? mAkolmae zur dsivnv ourw Tau aUvenıy Eveipyaaaro‘ do xal aumbouleuaxum Av Univ reiconvar 
{ = 5 h = R E a 5 
yor Ta Ausıreioovra elonyounesw xaı pelsaalaı Zaurav, Alm TE Tu Yazıvm Moosxuviaaı si B’ olv, 
h ! 
a Re; Ne = ö 
zo Acırowevov Earı Havarım bufc braydnvaı yadlerwrarn. » 
” ec 7 ’ 3 & ‚ ’ x 
26. O &yıos Axelınds amexoivaro: « OU pe Seiadev, Gi; Gmenhahdousa wor amoudn nepi TO 
n Sr \ en ß \ > r n x N 
marpLov Soyua xal Touro mpößsaıs, eimep Iom zu üuvarov mv, 2 Bien 7 meidor oor Rmroplnänven Tu 
{ f 


‚ x \ > 
TAVTAS rp0s TIV adrn 


23 


Enbanı Apmaneiav. Tosto 32 ep 


Ua a 07 SL > n 3 pr e 
v ı nuov! umdE Eis vouv Avmßntan Go, Ws 
29 2 anne riere Ar - - ’ a e) Br Pa?) re n.£ r 
7 Owmzinıs n amerlais n xariv AAxıs Emipopais merzmelseis Apäs Amoaımvar od Ana: BebamOvros 
BT N © Nee = ‚ em_L \ y D A” An 4 = \ - v9 
Auiv Soyuaros xal Tr 6modoyıas. Erotung yap Eynnev ravra maßeıy märlov 7 ng mpog Npıorov? 
ANOSTTva TioTewg. » 
9)7 % > en 3: 5 ’ < tr RT a - e} SR > m ! 
27. « Vix Ayvoo, Zpn 6 Tüpxvvos, ng Trap” ÜMiv Tolg yplotiavois, Eis Avdmaucıv eivaı ou Amvarou 
ee ; A NER er en S\ SE = 
voulouevou, GrousN mäca mp0; tourov! dia Tav Tau ZAmılousvov Anohauaıv: AAN" our 2keotar buiv 
Eis Tay0os” rau moloupevoun weradayeiv mpotepov yap bumv nat Bouyd Tas vapxus Exdamaungas, 
er \ z \ v es) r ed ’ n r 
ourW rixpoy Dwiv zo teAos Tr Lan: enden. » Kat & äytos‘ « "Hön rap’? Aumv xal mopOrepov Axouaus 
\ m ’ \ r pP. € v m Fr r y _ > So D re 
zul vuv novbave mept Tourou Bedaios, Ss oürEe Toy wmv! Baadvmv oUrE uv Ameılav Aoyog Muiv 
N , ER OLE EN N / ER N 
zo rapanav o0d 5 tuywv. “O yap Ev Tois mpoAaboucı dsıvois yEloa Bondov Trapaxayduevos, mürog zul 
m e m y Ne 2 D a ‚ 2 3 r - pP 
vüv Erixoupimv Earaı xat dmovag Yepeiv mapxaxevudlnv 2 enayoueva, Kol ei Boudeı meipav Aubeiv 
ns Ev a Bader yu mprsplag Hu döEv To Abov- Elan ydp Emi ! Juevos xul 
ns Ev 7a Bader yapı xuprepiag Aumv, oudsv To xwAuov Elan yAp Emil araim TOvolWevos xul 
Avnyurog? ERIYELOWV. » 
: S Re ? y r , , S = fi 
28. Oyuuod mInpwdzlg Ev Tovrois 6 Snaarhs udarıyag zeislsı Bünans mung Eveydnvar, tehivar 
\ R 3 x \ CR ZEN N \ r P \ \ \ > Fr 
TE xXaT& MROGWTOV’ Elta TO tous Aylous” « Aürov Ouvumı ToV weyav, Eon, Beov xal Tmv EURER 
rn = EEE STAR EA er. = y , NEE. x R Se 
tuynv Iabwptou!, ei un TW adro) meiodiTe Mposrayuarı, robrors bumv Avalmasw Tüs Gäpxas, aDOEvA 
= v SE ANN \ r r D > = ER MEN) \ er 
olxtov moroumsvos. Ei de xaı Tayıov buiv yevaraı uxaorilousvois amodaveiv, KAA” EyW zur ourus 
Sr] \ ’ \ \ r DEN \ > D \ \ 5 ’ e en S 
RirtGouRL TOUg vExpouc, xaı nark WEing? dmteumv Opv&oıs Te xal zustv Emipptbm. » 0) üyıos eimev 
= ? 5 a 
Arsbıudc « Eis xrioua önosavrt ao nal ob Oeov, AM zul zuymv Avdowmrou, dzdorna, wärs DU 


neingeı mepl TOv Opxwv old” Amapabare Yuhaydnsovrar za Öummocueva. Ei 8’ dopadn; Eyeıs' 


N) \ Bas 3N,,7 NW ven es A ea REEL SL erov Fuav, Ge dor 
TAUTa xl Beöxtong, 50V OL TA TUWY GWUATE, YPW' KATA Yvmunv, MMdEva olxTov Humv!, WG EyNg, 


undE veLdw? Morouu.svog. » 


ve 


29. Oürtws eimövros, 5 winpog Exzheus |! Ömaorng Tag? yeipas Öarahevra xurd TE vWrwv xal 


+ > m r > n >} =) En e En € ERS 2 0) 
GTEDVWV LO/LDWG tunteohe:t. Eis TOUTOo GE TON \dov WU.OTNTOS OL MAGTILOYTES, WG EVOOUVal LinO OAwG, 
c e , 3 r n IR 3 I 4 EL e Ss ale Den 
Ewg AL GADXES ANOITWMEVAL TWV OTTEMYy EIS YNY TW MIMaTL CU (AARTEDDEN. 10) € xupVs ED0X 


m _ ’ ’ m me ms m n \ N 5 D 
« Heiodnrı zo zoo Baaıiw; Heknuarı, nor Cndı. » TS 88 tod Ocod Apyıspei Eins Inev tayds Av, Avrebon- 
« Eyb3 zo od Zwod O:0% Aeinua WäAov abrip Öuvanobwevos tekeumaw' tod &E Baaıkemg Umwv 008’ 
x 4 \ x 4 


S ä er N B4 5 y 
axpois Mor rapnösyousı. » ’Enet 62 72 Te tig Ywvnc ala Ötexomrero zul Ta Tg Öuvaieug Mon 


e En ” ENRENN, AuBEEN, ae 
zart Bpayb dueAusto 5 Aavaros Te dsov our mapnv, TO duum bibou drapag xal zuv eis Osov öno- 
4 n u x 6 x > ’ e) 4 14 6 ’ = 3m u -_ S_ un 
Aoylav dk rg mp0; mbrov avavalacng Imaparpentov awleıy Bebrumasuevos, Ev aut TN Tv deıvav 
’ x 7 3 [2 \ - > [2 - ’ 
xuprspia Tnv Kmtrntov Exelvnv Yuyhv To Ayavoßeın Och mapehsro. 
? = R 5 < x ; Kr : 
30. "Erı 82 Humod mvsovrss ol Mıxpoi xoAusral xul verpov Mon To oWux vouw Tu TEV KOpEAWV 
fi 3 3 \ - Js n ern e \ 
nrıkovro. Eirz BINoavres emi nepaatv xal xark mav miarelav Ss Tı Tov BeörAmv ol wiapot 
i Aaxas Eyioro u umde ons 6ro Ov  Yloypiotwv AkımÄrvar, OxLuovmv 
bulavres, @ldaxas Epioracı TO md Tapıis MO Tou Toy Yiloypiarw EumArvat, ! 
a 


ee r r 3 1 Se ee! y 19 R \ Pa Pe AT vn. 5 
LG VPOTATOV deog ERTpLYRL QLÄoveıxouvrsg OL EXELVWV OVYTES EPATEUTAL TEOUUMOTE Tot. pıat 02 VOTEDOV 


: = 2 & N RA: R N 
Au£pais TWv Yuldzmv &syokaun.evov Eri 77 mapouCta Ting Buyarpos ob av Appeviov ont Baat- 


2. vnov Y. 

26. — 1. öuwv Y. — 2. äg roü Xororov X. 

27. — 1. toüro Y, Z. — 2. tayous Y. — 3. yap Y. —4 om. Y. — >. &vovnroıs N, Z prima manu. 
28. — 1. (xal-Zaöwpfov) om. X. — 2. u£pos Y. — 3. &ysı corr. Z. — 4. om. N. — 5. und apa X. 


29. — 1. &xdIevoe X. — 2. uiv add. X. — 3. ev add. X. 
30. — 1. övrws X, Y. 


552 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [152] 


’ ” - - ey: 
News, Mrıg Eis? eipnvng Öpmpov tw wg Hepotdog ıöre Baowevovrı mapesyehn, Tap& ypısrızvav 
NE 3 x Y nr ‚ 

xNemteran?, Omaxupog OvtWg GÜGEROTE ÖRTavimtLEVog. 

31. Obtwg oiv Tod maxuplov Axehınä, Bexarmv üyovrog zoo Ontwbpiou!, tponov By eipmrat 
zo nepus ns Lang dekamtvou, 5 lepmraros "Inshp wer’ alrov elonyero: WM mposoywmv 6 Bebndos 
2 I ent 1 6 £ - \ , [7 - N 6 m > R U \ x r 
dixaoıng « Ewmpaxas, eine, zov Eraipov zoyv mov, olm rixpiw reheı od Inv annAAayn. Kot ob Tolvuv, 
3 \ BE a ine , n we her e \ ’ \ Sen nd 7 , e 
ei um rTolg Emois Aoyoıg meLoßTs, Tais Ömolaıg bro6)mdeig KoAdsenı Tov Murov? Exeivo Havarov Uno- 
orien. » ‘O 8: ou @cod deiog Lepeus" « "0 xal mporspov, pn, TW po ao xpivar rayayrı Ta Aue- 
zepx elenaa, zobro zul mpbg 0: vüv Epw, &s obnore xrlsua Mporınieona Too ÖnmoupyoD oüde 

' ’ x x ’ 7 N m 6} - ’ ’ 6] 6 x er 
TpOSKUVNEW XTiosı Map& TOV KTisavra, Ems Om TOD Euod xUprog eimı Aoyısmod, » Mor mpos raura 
6 Apymv N Augen xatadnpdeis, Eneheuse xal abrov öwolwng Ti mpoAabovrı Öturehevra? zuig Boetzıg 

ir [4 ’ 6} - x - vn m 2) 9 
paorileodx:, Kapuxa TE Emiowveiv, TO TOU Basıkews mowüvra deimua amLeodar. » 

"7 > * m u - “. - ’ 

32. O0 3% « Eis Zorıv Ocos, Aveßoa, nal mAnv aürod oVduung Erepog, W xal Lmwev xul xıvoumei 

? RES Fantne , ; Lg = I. ‚_ 
xal Eouev, & xaı ThV Aoyınhv Aarpelav mpooayowev, Bpaycx av Baoıkırav Ypovrilovres mpostayua 
995 ar | 1 AR - - u | ’ & vn x [4 — ’ - WENN 9 [4 
zo.» Ds 82 Ent! noMdaig Tats pas Tumtonevog oyedov Non xal vevexpwmro, vouigavtes auzov Tehva- 
> ns 4 Pr N 4 ’ ’ 
var, En ns dyopäs dpavres Eppubav. Hirn mahovres Erı Aenbavov Tı TVEUuoTcE auTo) TapumEverv, 
> DER \ \ [3 x > ) 
ET TNV EipATnv KAUTAXNElDUGL. 
33. Mer& 2 zovrov rptrog Neıdards 6 Topos elonyero, mpos dv 5 dal « Kar! kung, Epn, 
x () [4 e > 2, 1) r - A nr x a ’ x x „ Dr x - 
xaı davarou. mpoxemmevov Ev 6phadnotg ou Going TE xaL Mrıutag, im TO Yelpov Ein, To Xxpeitzov 

x ’ > DB -) \ NY 3 - - A 0 e 6 -] ’ yr -. ’ x 
xaralınov, umdt> aurhv Badtsaı ? zolg mgoAabousıv, ol is Eaurmv Apposlvng ASıcv AmmvEyxavro xat 
wo Edog. EV 88 AMAk 77 Zum meilowevag oumbouAf, Tıumv TE neylorav Akmdren xaı Bacılıxav olav 
enıreuin Ov Öwpewv. Ei 8’ obv, wupluv geauro “evöw.evog Timmpımv alrıog ', eitm xat? ToD moßeıvou 
räsı ywrög Bıaıorara orepndren. » "O dE ye Beios Asıdadäg‘ « Alayuvalunv dv, Epn, vov oupavov xal 

er m , - v 
ziv yav, ei rov &uov Eratpwv, al yrpx Tpuyonevuv xal Mıxta mpobehnxotwv, EneiTa XapTe- 
’ es , x yn an. te fi \ D > }- \ N ’ 
purara Öinywvisugvwv, aürds Yiholwov xal Ümonrzoswv ou Tas Paoavoug 6yDeiny, mv MAıniav 


m 3,» 


v - ’ - 
Zywv Axuaorepav. Od mA zov od Euod Npıorod Auvarov, ob Yiloluynew, ob mpndwsw Tv do- 


b 
SIE 


xobvruv ayadav, od zuy Yadenav, my © eugebeav. » 

34. Ovndg 16 Emil TouroIg MoAdg TOD dpyovrog, uaotlywv Erigopat xark To Aylou, o& 
pumapov altov Amexdieı xUvo xal Ayewn au « "Danep 6 voug 500g, Eheye, oxdpog Te nal Aadevns, 
obrw 64 xal ai Baoavar mopmohuxeru Wuyav aka ! Eli aut rameıvov, AA’ nDx dväpmv yevvalmv 
xt Xpıorod nodw Tag Wuyds ERTERUPWU.EVWV. » 

35. "Exmdayeis! Eri Toutoig 5 Dpevolnmrog Örmaarns‘ « Ti Touro; mpDg Tobg auveöpıdlovrag Epn 
MOG ol Neyowevor obrot ypistiavol Tyg mapolons xarampovouvres Luns, euronwg obrw Bubacı Tov 
Oavarov; » Oi de « "Or rarponapaddrorg, Eunoav, mpogeyovres Brönyaic, Khov elvar xöamov 
Mistevoust, TOD mapovrog xur& ? noAb Beitim se al Baumacunrepov, 08 yapıy xaı tig mapodang bmepo- 
pacı Lwfis. » ’Ev dow dt Tara EAyero, Th Te mug Mpag Tapardoeı xal als Tov alxılovrwv aurov 
Gpoßpordran Emiyopais al pv rob moAuahAou ammarag äpnoviar dreilovro, al aupxes di Keömevaı abrüp 
aluarı xata Yrg Eppeov. 

36. ’Ert Ppayd 8: roirov avediivaı xeleusas, Bomep Freov abrod Aabuv 6 dinalav « "AM ei 
Boudmdelns, Ey, ro Basix nersönvar mpostaymarı, eat map’ Amiv larpot, ol GoU Tb Tayog Iasovrat 
tag rAnyas. » Ipdg öv eihbg 6 maxapıos' « Ei Aoywm Wovo Tag Eds elyss täcdaı minyas, o Tpauu.arie 
ob xal ppevag nal Tiv Wuynv, 00” obrwg Av aoı mposcayov, &p' ois Avdnra mapaıveis. » « Tleıpatwv 


2. om. T. — 3. Denteodau Y. 
31. — 1. unvos X. — 2. Exvröv T. — 3. Ötaradevra Y. 
32. — 1.8’ &mı T, Y. — 2. en eipxrä corr. 2. 





33. — 1. om. Y.— 2. zav add. Y, Z. — 3. Badlons corr. Z. — 4. altıog ıpwpiav T. — 5. om. Z.— 6. 45 4 
om. X. 4 
34. — 1. odoaı Y. i 


35. — 1. oövadd.Y.— 2 © add. \Y. 


3 


4 





0 


5 


[153] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 553 


y \ n m Ir BES 

elonaa, anatv 6 Sinalwv, emei xaı Heinaavıt vor Taya Ti Tou Bacılewg elzaı mpootayunrı obdly Tv 

mapd zobro mov, züv. mamyiiv Fön bu Odvard arsuopdvwv: ev yaye ; a 
p& zolro miEov, zwv minyav Mon Tov Oxvarov coı wynsrsuonsvwv' Öbev Eymys ypLoriavois rsıv 


ES 21 


E Re " SET : S 
bmodetypa yeveohaı Ge mapaoxevaowm TOD un Adeiig nurw Tais xardk iv dpyovrmy Übgssr ypnadar. » 
37. « AM ei xal Ev aMdoıs, 6 lepwraros mastus, Addoxora | moldaxıs elonxag nal? beusn, vüv, 
Y be m ’ 
on, xaı un Boulouevos & aAndn Eieias nal 6 mavıws 00x Eis marpäkv dnoßnseran umoderyuu y&p 
BE TW Ovrı Ayadov xaı Tols emeita Onasıs? naprepiag xal yevvanornzas, ol nadamep eis apyerumov rı 
wmv Auerepav Ayonimvres bromovnv, badins 00 te na zuv  buolmg Eyovrwv Tas Paodvoug olaousıy. » 
x r a“ - m r x 8 Y ART, m BD Ir r TS ’ 
Exminıs emt Toig amderoı xareoys Tov Ötnaoryv, xal IN Tıva Tov Map’ Mur MEya® Buvamevov 
Toooxahesanevog — ds Adesyzyap® ev Eheyero, Ex Tokewg d: Wpunto "ApbrA nadounevung — « Tovrous 
’ E x \ \ > 4 L - \ - 
rapalabuv, Zon, Tpg Thy anv Amayays moAıv yYplorıavav yEpot xurakeuoßnsomtvoug‘ ToOTo yup wor 
5 ö [2 7 x 8 x [4 4 Ey} A De} »»\ x Sı\ rr b} - b} - 
=e Öxaarnprov! zo® aov xarumpasachzı Bobkomar, 6 Av aitiav obdE zov dia Eimoug abrolg Emeveyxeiv 
10EAnca Aavarov. » 
m [4 u \ - ’ > 
38. Mxpaurixa yobv &ydopopoıs Lmors Waren tıva zav Abuyav Eripoprisug auroug xal TEpLEEGU.NGAG, 
3 


\ N \ In ER) eh EN \ > m ke 3 m - r 
TAV Erı TMV TaTplon Exeivog EoteAlero, Enel un Öbvarus Eiyov Eyxaßncdzı Tols Lmorc, Eoyarınv 


mr 


brooravres TWVv WEeRDv mapeoıv: ÖBev Eppimrovro xard yiis, Ev ols ZöeL xaraÄUcıy MUToUs, old tivi 

\ or r nm 
vexpa amwarz. Kar Ehre ara ıhv morıv ayhevros "Apbhı desumrnpiov vi Öfysraı robroug! Lopindes 
al daunes, Ev b arbens ti DV AND TOV TÄNYDV MUbTols Emıyevousvng Iywp TE MoÄUg Ameope: 
% une, ev W onlews TWv capxov Arno Toy manyWDv aurols Erıyevonsvng Iywp TE moAlg Anepper 

RN ur Volk, - & ER ER S es 
xaı 6duvar? av Aylmv Öpımnuraraı xafınvouvro, xaı alısıe Tim un Epsiohal rıyvı TOv ypıotiavav &g 
> x 6} - \ 23 63 3 > 4 <) \ »ym 
abrobg eiveMdelv xal minpäg yodv’ tıvog Emıneieing abrobs akımoar. 

39. Duyn 88 rıs! eüoebrg zul Gobounevn tov Küptov Ev rols öplorg ig alrng ToAewmg Tapoı- 
xoUoE, Ampl TWV VuXTWv Apixero MpOg TO desumtmpiov zul ypruacı ixavag? tobs Hulanas Bepa- 
TEUGAOA Karengasxto Euurn TO Tobg Aylous our? AeAndarus avadabeiv xal mpos TGv Eauriis olxov 
a EL Y So x ; SLR r ne. Sl ren 
00 Maxpiv Ovra yepot zWv Eaurng Depanovewy Örabzxaralousvous ayayeıy. Eira mooleisa  Touroug 
obdE wuEyEaodaı Öuvanivous, Exudoseı Ev aurols Toy lyopa, Arloıg dE Tisı vapuaxoıg mapamuheicz 

r 


\ ax do e} 14 IN - et Pr R GS ) = u E \ [0 oı\ ‚ x 
tag aAymoovas, Gdoviors Teptössuei xadapoıs ”, müpois ypızsı ToAureiist AR 0UTW GL TVTWV TO 


[2 x ” e) 2 Su \ x x Er x (4 
depansurızdv Te xal PiÄöoypısrov Emiösixvurat, xarauıhoox Ev TE paptupı& meÄn xml Toutorg 
3 y >,» Ar = Im 3 y € Nane 7 
Eridarpbouse, iyipı dE w® EE alrov Amooralovrı Eauriv Ümadelyouon. 

40. Oz 8: xal polıs Aveveyaov 6 maxapıog "Inonp" « To yiv mept Aus oou ouumalis al 
Hılorınov, & fepmrarov, Zon, yuvarov, andeextov al Gen xal rois ümip aürod aDholaıv iv’ To 


ö: 


Ilpös dv A ospvorarn yuvarzav' « ’Euor uev yapäs! A duyn minpoüraı Aoyılopevn, Onws TosaurnV 


4 - n [4 > [3 [4 > Nu - _ p} ’ x m -_ ’ 
obrwg Aus ÖRXpUELV AMETEWG TOPpW TS arbeuooug TEy YPLSTLAVMV EArtdog xal rs AuDv Tlorewg. » 


Cu 


Öniv 6 Xptorog Eveßnxe Thv avöplav, Bote npds Tmiızalınv Oduvav Öpıuurmnre Ötaxaprenfon Aahnv 
d' Ay Emımicov xal el 7m waprupim telsundevrac Eldov buäs. To 8: daxpisıv Hucewn; Avdpwrivng 
{rov, olxrov Emi 1 auyyevei Aupbavouans. » 

hl. « ’AMA& un Aumsiohaı oe, 6 deiog "Iwonp Anexpivaro, und: daxpueıv Amy Evexev YpY, Emiora- 
wEnv maveng, &g ai dd Nprorov HAlleıs almvlou mpdgevor euopoalvng nat Buatletas obpavav nadiorav- 
zo. » 

42. ”Hön 2 is Auepas bmauyalobong, Tr eipxen maAıv xara zo AcAndos Arodtöavraı. "EZ 8 
drehnAußorov ! unvov, mapadustar uev Tas Apyic 6 Tobs Ayloug Emi rn naruleuohrva nacrrabmv, 
Etepog Ö& tobrov deivorepos dtmdeyeraı, zobvoua Nalepuh, & xal rpsoraya Basılıxov iv, Gare robg? 


suAAnphsvrag Ypıoriavobg yepot yprarımvav Atdorz Bailonevous Kvaıperodzt. 


36. — 1. om. X. 

37. — 1. @oxörtara X, Z. — 2. om. X. — 3. tig Erıraßnasıs N. — 4.0 T.— 5. peymda N. — 6: ’Adcoye 
Z. — 7. öpaornpıiov Y. — 8. zöv Y. 

38. — 1. aörovs T. — 2. 680/ T. — 3. om. Z. 

39. — 1. övopa TA yuvarıı Iodaväovd in marg. X. — 2. inavois Z. — 3. om. Y. — 4. npooBeioa N. — 
5. aavlapois Z. — 6. mv Y. 

40. — 1. einev add. X. 

42. — 1. &tioddövrwv X. — 2. om. Y. 


554 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [15%] 


m Bd _ x = 
43. Emiotavrı yodv TR moAeı xal TOVv TOD muoDg vadv EigeAdovrı dk TmosKUvnGW, 01 Tod muo0 
Y 7 f f iSv, POS 
E7 = \ 7 Sr = E 
Aarpeurai® « Eiol tıvec, eimov, Evrauda ypiariavor auyvov Man /povov Ev dapadei Ypoupä xaraxexieıc- 
a = + en S =. 
pevor, ol xal mporepov, ng Apiv Eyvaaln, aixıspoig cpoOpx yadenıdg Umobimdevres rs Ling! oux 
E} ’ v 4 2 ’ ”_\ 2 14 = x ur m ’ 
Ereioßnoav Ekupvor yeveohaı Opnoxelag?. » Tourmv autos Axoucas mapaypnum tobs Aylous w Bauart 
n mm r ’ 
rapmornvar xehevsı xul ont Tepoc autos" « Tot Basıkdug ? Iubwmplou moAcız iv Öyupüg xartasıpe- 
2 ’ ER ’ m =, er % 
Yauevou &Byn te mieistn xaraboulmsanevou ! Övaxaraymvare, Mg ÜMeis DMd THV alrod mv’ yeipa 
= \ 2,0816 ’ _ or > ’ 2 ve game B n 
mehodvres, Thv ubrod 0:6 xupmoumevor yTv, Warep Amootaraı TIvEg TOAANV MUTOD KuTeyvure ToV 
rpostayunaruv 7 GAıywmplav; » 
Ah. Mpös zabra 5 daupaotog! "Imonp' « Ei rupavvida Tıva xaı dmostaglav, &pn, xatd ToU 
Baaıeug bmov nexıvinumev, Eder mavıwng alrov Önha Te zul arparov Emayonevov Autv Enıdeodar, A 
yodv? Erepov xoN’ Aumv Exmeulaı Tov xaı yeipa yevvarov ul Teipav IxavDv zul GTparnyeiv 


> 


Ds m - [A . a fi 
dekımrarov. ANK Tomourov Musi Ameyomev Torouroıg Emiyeipeiv, Were oux MAkov, AAAR as xaß” 
c - nn [4 a > [4 - 
husv exreubor, zov yuvaıı wärdov Oudameunuivan h avöpaoı dtauayeodar? meuehernxora. “Hyeis 

Re 3 ; R N ; 
yap üs npobara Eaurobg Emi ayayıv Exrdeöwzanev, O5 Av Umorasasolzt maonız Ekoualaıg xexeieus- 
pevar, » 
> En} \ x ’ x ’ - Er 
45. °O Apymv elnev’ « Ds Eoıxe, Tov Emov avepedtluv Bupmov Emi To Tayıov ge Too Lnv Amah- 
- A - uw , \. En 
Aakaı, mals Ubpesı rauraıg aa0” Any xEypnsar AAN obx Emireusn Tod moloupevou: ypovm! yäp xal 
zpı67? nupadnew ve? ar moAlais Bacavaıs zart’ öktyov Ekavalnan. » 
en 7 > r zn \ m m - 
46. Kedever tolvuv oyowiors Aupmv Exdehevra nodwv Kara nepadts xpeuuohtvar, Boslars 82 Enpals 
2 z sr m r m n - er 
Tas ninyas Emıkutvesdar. Olrtwg obv al piebes TO Brain zov alxıspmv Avasroumdeiseı vg Ex mnyis 
= B 3 z N = < 
rapeiyov tk aluara narappeiv. To 62 mepıeorosg mn, Thv TOD dRaarob Meuponevov Aypıdrnra 
\ 7 ’ m \ ns x e x 6% m € m N} ’ \ - 
Tod5 olntov Exıvoüvro xaı Saxpum, Tov lepov mpsoBurnvy Tag bmonovng Exmäntronevor. Tıves d2 Toy 
Teplsotorwv WayWv Ev AmoppAt TPOGLOVTes zw wiprupe' « BiosAde eb’ Auav,-EAeyov, Eis To u 
pleotorwv May ppitw Tip s TW WApTUp SlasAde eb’ Av, yov, Eis Toy ou 
A er \ 3 mit Par: \ N m Mo y ae 18% RT) m 
sol humv vaov Ev xpupn!, el yes xal nv mv roAlav öbıy alsyuvn, at Blcas Amaddlayıdı zmv 
xoldoewmv. » 
17. SO: 8: Ardı EIER Rs JERE m RL ı R m _n 03-07 KERNE 2 + 
7E 2° « Ansornte an’ 20), eine Auunok 77 Ywvn, Anosente, ol Thv Avomlav Epyalo- 
er rr m 2. ’ ar > m e_» ALL? 1 n- ’ > r 
nevor, örı Köpıog Trs denen; wou eloyxousev. » Eirz tpımv Wpov Mon SLeAdousuv, xeheusı Aveßevra 
PR I 3m m “ 1 ag ) n en nr % \ er 167 
ztay Rinybv ad rapxorivar xal' « Ti; gnot, nein 70 Tod Baoıkdug mposraymarı nal zo! Inv 
no» = 5 nr E N: E) > ’ “ \ D + D ‚ m 
Tod Amolaveiv avradların 4 00; » ‘O Aytas dnexpivaro‘ « MA yevorrd ol more rorabeng Erilunnoet 
53 b} .oyn «9 eu > - r 6 - > - \ ’ 3 [4 
Lons, Ev 4 löor me 6° MArog br märdov 4 m nommen Murob TAy TooGRUVAGLV dmoveuovra, » 
48. « Ti dat; xal mporiunteos or, eimev, 5 Bavarog ns Lwns; » O Eyıos Eon’ « Nat 5 yap 
r = 1 ß D = , FRA) ERPEN re ar n v 3 
davaros obros ! mpokevos wor Lwig yiveraı alaviov ayalav- ze noAAmv Auiv xalioraraı altıog, & oUre 
3 - > 3 v > x ke} x v x x n 4 
6r0rMoig Earı Heatk obre Wolv Axovstk oUre umv Xaradnımık dtavola. » 
49. Hoög radra 5 elpmv Exelvog xal yAeunorhs old nep Eyyelov TO Maprupı Ting Amokoyiac’ 
« Meyadag obv Autv, Epn, Tas yapırag 6peihsıs Ömodoyeiv, el cor TmAırourwv Ayahımv mpoLevor xaßeotn- 
xanev. Mavens 88 zul Auäs xowvwvoog alrav yeveodaı coL Mupxaxeudgeıs, Arts 0: Kal Guvepyoug GoL 
Rn 4 NE A B >. N e DB ‘oO dd Be M} ’ ’ T \ x LaRRLN 
[evop.Evoug mpOg TNV xTnav Tg torlode Murapıöımrag. » 'O äyıos’ « MA eipwvevou, eine, T& Tpog Anäg, 
x - er u = @ = 3 
Öxaotn eis mEv YAp nat zobg Eydpob; Ayamäv xal Tobs mioolvrag xaAdis moıeiv map& Ting Being 
len = n BEYER rn = es 
Evroins memardeumeha" mAnv A Eng Ev Tu mapovrı Bim Lavris Eamev, Aueleı xal euyomede Tig 


av en >) U det N > 5 e 4 4 CC =» \ \ AT E} m 
Rvng VURG ATOGTAVTAG METRUMUEIV TANV EUGEDELAV, WS Av EIN Ka VALV mepis nur xAnpos Ev rorg 


43. — 1. aiviölav N, Yel prima manu 7, corr. zig löinz. — 2. Banoxsiav N Y. — 3. Ba..ius Y. — 
k. mapadouwaanevou Z. — 5. 0m. X. — 6. om. Y. — 7. npayuarwv Z. 

44. — 1. bayusarog Z. — 2. del//// Z. — 3. dinuaysoacha: Y. 

45. — 1. ypövov X. — 2. se.add. Z. — 3. del///] 2. 

46. — 1. Eyxpupei N, &yxpupn Y. 

491. — 1.100 X. — 2. om.X, Z. 

48. — 1 


. oürw X, 


10 


15 


20 


30 


35 


45 








er 


10 


30 


35 


[155] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 555 


Pa DIN ‚r 


Kupdornıs od eo Ayafois Ev 88 eMovrı noy Auiv 08 xolaoswng Zmosiolm A mo 
vpdoroıg 7 € yahois: Ev 68 zo wellovrı noy Mmiv Öedornı noldasmg Sbapsiolen N Ta 
> \ Sr 1 n \ m 8 - 77 In Be 
Ayada Srdovar: Touro yap rn en xeitaı move Ti xat Eloustav &yovrı xptverv Lovras rel zul 
vexpoug. » 
u. v y rgY\ - Er 
50. °O Apywv Epn!- « Tas Tomuras Epeoyellag Ev TW MAapovrı xaraÄımev xaL Ti Ovaıporo- 
; SER & rdlun > 

Aovueva oL rauri ayalı, a Baaııny mpostaynarı neiohnt. "Ener ndınauraı bnobaAD oe Tıuw- 


> 


; RE 3 a; - S 
piaıs, Ws ÖL 00 xal Tobs arkoug TErodnva Ypıorıavobs Tuv Ev jepst Ta Ev Eirior UMdRL.OIG 
> „ © er mn = r Ss‘ 3 \ 
Avralarteodat. » O äyıos" « Toiro yap wor Epesıg, eine, xoadanep On xal autos Eyvmxac, Ta ua 
L N \ DRAN) [Eh IK: 2dac & JEMRS DR ’ 
Tayoug PO: Tag almvious napumeuphnvar movas. Käv Aa d: muplas Zraydyns mol Tiuwptag, 
a x x 7 ‘ > Eu r m D a 
xÜV METK GE Erepog, Teteleummevog &v Mi Norstod Ayann? ebpensoun Eyw yiap Tov Evisylovrd we 
5 ‘ Sahr ; & R 
Oeov, Sr dv xaı ralra Ömoneve mponpnum. Xptoriavois d2 00 Tporpomh Tpog Mpvmarv ebcebeluc, 
N r m en ES 2 
BG ad Epns, dd Tav awv Evonaı Baodvmv, Ad maparännıs umöhAov eis Bsonzheinv alror ? yap me 
- [4 [4 \ x \ Du [4 4 Y 
xubopwvres Ev Yrpa TOWUTW TAG 0a, TEaAPX YalAov MotoUmEvov tıumplas, Dmodeıyua xuAov Eioucı 
yevvaniınrag xaL TNg pmoswn; nlx Anoleıpdnsovrar. » Tourwv dxousag 5 Apywmv ul TO Tod muxaptou 


4 


yepovros Axaramlnxrov exrÄuysis, bmo tivmv dabaarayNivra xedeveı, Ener un! Badıleıv Möuvaro>, 


To) ÖEsuWTmpl» ray xaraxheıshnvar, 


N 


- 3 x x ‚ I r 3 w 
Hl. Kirz npog Tov uoxapısv bmobisbus Asdaräv « Kal av, unat, Tr nung &ym mapamıındtas, 
\ N 3 nn 67 D\ m r- 
xal TAv TOD MEyioton Yworipog dtarrueis mpoaxuvnav;» O is AAmdeias xMpu: Amoxpivera « Z7 
ae Ss = ; 
Köpros Insoos Xpıorosg 6 tod Lüvrog Osod viog, el; Öv Ex veornros MAnıoa, GG Ameralerov E40 
s \ A Rn De us, an z . 
zov Aoyıomov' xal oUBelg meranelse me Thv TOD Oeod rıunv Tols Mörod xriounatv Kmoveimar. » rel 
; N al 2 SUR che ae 2 r Re = 
zourwv 6 aralmy Exelvos nal Bapbapos Mxousev, Erdedivar av darpayalmy xekeber TOv Ayıov, Tui 
[2 — A x - Ip_ c n\ 4 - - $ ec x 
ulm ze rposavaprächen at rais Bosinis mactilsohm. “0 8: weyahn TH vw ypıorıavov Euuröv 
> u , , 14 Ich} N a. Hd e Y 2 1 \ = 
avexmpurtev. ’Ameipruer maotilmv 5 dasbns uäddov 4 6 Ayıos bpeinsvov ı gbeyyaraı! xaı mic 
ünzp Xpıorou xuprspiag Avazıov. 
52. Kedeusı roıyapoüv too EuAou RarevsyNnvsı, za tıva Mauvıyatov En’ dromas Tımıv Ahovea 
I 


> n 7 x - ’ 8 -_ 
eis zo peoov Aydävar, za « "Opx, gnat To paprup, hv olxsiav mbrov Önmaxeiav! mepımavog 


Ekouvunevov, » Alxtzeodaı ouv Enırpebug zov Mavıyalov Avayaale mobs Thy Apunoıv. “O Ö8 avreiyero 
pev T& noWra xar mpg Tüs mÄnydas Emxeı? duaywvilcohu. Erst d2 Bıamrepov ol wWaottlovrez 
> 4 \ -) - , - f} 2 [4 \ - [4 E} n\ ’ ’ 
Ereridevro xal loyupws aurov xadtxovro ai minyal, hrrndels wmv movwv Eapvos eUhLs yiveraı zur” 
« ‘Avadeux Mavevrı xal Tois mörod Öoyuacıv », Eebia. Kar ihre? mpocayousıy auro mupumne 
rpootagsovrss aveleıv. 0 Ö: anexteıve mapaypfux dabmv. "Ep’ © dtayudeis 6 &yıos Hal olov 
erıyeÄdong Ton eva" « Teradaıne Eon, 56 ou Ma A m \ 90 En Te 
erıysküsas zu yevopfvor « Teradamopnxev, Eon, 5 zoo Mavevros Aurpeurng, xal povou ar Tov 
Exurod Dzov Aveluv. 'Eyn dE maxapıov Emaurov Aynumı xarık Iaudov, örı Xpıoroo 17 duvapesı 
MEpLPAVDIG Xpxraroumevos, ob eimovros‘ ’Eyb vevixnxx Tov xoowov, dstaov ou To Ypovnia 
Guvrnpß. » 
e= a , 
53. Ovuod minpwdels Ent tourtm 6 nepasopos dxnochs pabdoıs homv Einxavbwmevarg TUmTELV 
’ x ef 4 a 4 DEN r K3 x “ a‘ ’ 
Tpostärteı rov Ayıov. Olrw SE xareıpyaoavro alrov al minyal, Ws Hal Kypmvov oyeEdov yevcodaı 
\ NURR Se Re: n ker Yı He EN G ’ DEREN le E 
xaı unde zwv emiwopmy ! Emaalavsodar: ozv aa Ws Man Ttelvnxora aupavrss Em hinrougwv. Bis 
x De 2 N ne & hend , arddvh i N 
€ Tg? TOV maywy TO xuptepıxov Exeivo ampa yumvmdev Dsaodwevos xal Tı Yılavdpmrov adv 
Tpog nv Yucıv, haxeı Tobro mepıxalünteı?. Oi SE Tg aurng! Exeivm ÖOpnoxeiag To yeyovos heu- 
‚ v DEN \ x ER . x n - PR Dee \ 
aaevor rambaNdousıv AuTov TrpOG T6V Apyovra' xar mapaypriua mıxpais aixilerdı waarıkı xul 
prodov Touro Tag ouumadeing nup% mv Alav Aauumahiv deyaraı. Tov yevror unxdpıov Acıdaröv 
Eumveovra E&rı TW ÖesuWrnpim Trapadrdolat. 


54. Mabov de rıyva 5 Ömaorng dpyovra wv neylorwv Ixbwptov Tolvoua TA MUT Kun 


49. — 1. om. Y. 

50. — 1. eine Z. — 2. yapıtı Y. — 3. alrwı X. — 4. supra lin. X. — 5. &öüvaro Z. 
51. — 1. pdeyycodaı corr. Z. 

52. — 1. dpnoxrsiav alröv Z. — 2. Edoxeı X. — 3.87 X. 

53. — 1. inızavav X. — 2. om. Z. — 3. aünter Z. — 4. om. X. 


556 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [156] 


Erıdeönunxevar — Maxeddapia auen ! Eikyero vepwviuwg — Toutp THv TOV Waprupwv Ekerasıy 
ETITPETEEL. ‘O 82 rois mpoAabodsıv Ömolms Eywv Aosbelag xal Aypıornrag, amobkeıbus TrpOg Tobg 
Ayloug” « Kat chv moAıkv buy, Eimev, wldoumevos xal Tg Tahaımwplag oixteipwv Üuigs Trapaıva 
mpooxuväcaı Al xul Tod Ex zov Buoıv aluaros Aroyslaacdaı, Iva mınpud Bavarou auohevres Thu 
YAuxsiav näsı Lwhv xepnanze. » Ol äyıoı ds EE Evös aröuarog mpg mbrov' « Tois aupxobäpoıs, elnov, 
eldıoraı ? xuoiv aluarog droysvcodat, vun AvBpwrors. Zol 6: märlov Ermopsishz Torurwy TrpomnKet, 
XUvog Eyovaı Abccav xx Tod TMEToLnXoTos AaduAaxtouvrı xal Aypıalvovrt. » 

55. Os di xal maotilsohar Tabs Aytous Exekevev, Eieov ONDev aurmv ol Mepieotnrorss Auuba- 
vovzes" «Eipruntos, Eeyov, Evi aiuaros xark zo Auvbavov amoyeuoanevor! awünTe xal Toy Irenprn- 
uEvwv anahdaynre tıuwprov. » Oi de° « Mn yevoıro Autv, Amexpivavro, une aynmarı wnite Ads 
zo xadapev Ennkuyaoan TNc Auv MioTeWg xaı TO moÄuypoviov TOITO xaraıoydvaı yApas. »“O BE mor- 


3 - u . ! - 4 \ ’ 
xiMo; Apywv Exeivos aaı xomıön movnpös: « "AAN Ei xpeas bptv, Eon, xadapov Eveydein, oDö: Tourou 
E) > ’ ee 1 IıSnr 2» 4 61 N \ \ e} ” - m _ 
dv amoyebooıode; » Oi äyıor eimov: « TE axadaprou“ Ti xadapov xal Ex JEIpWV av TOV WELRO- 
Avsuevwv ri more Av Amohuvrov 4; Macav rotvuv? zwv rorurwv aou? unyavov Kpemevog Tayelav 


, ü 3 4 - [) +8 er In \ n E) 2! 2 \ ’ 
zav xah AuDv ATODAGLV ETEVEYKELV TpODVduunYnti EiAN Yap KOTIAG, eig REpx BEDWVv Ka TERLWV 


SEEN an 
Au.ading Tov aöduavra. » 


ERDE & = ; Ri 

56. Kowfj toryapodv werk Toy auveäpzudvrwv Stnoxehanevoi te al Unpıoanevor Yepal Yptatıavav 

- u Er % “ \ [4 
Tobg Aylous xuraheuohnvar, mANDos ypıorıavav auvadpatoust, ud’ mv xal nv Haumastav guveiabov ! 
"Isdavdoui. Kat öhte rov muxapıov Inohp nahıv dtnbaotanavres, eis TO xpLTHPLOV TapLoTWGt. 

- Tor kt wo ec ’ 5} \ a. > ' Ki m 3 ’ > ’ Ds! 

57. Never odv To Ayemovı 5 Aytog mpog abrov Eyyioaı, 5 Tı TWv Anopprtwv &xouspuevo. Tou DE 

’ x x . - Cr 4 
eudEng Mapxyevonevon za mATıKaavros, iEAov TO oroux mÄnpWsas 5 uAptus, TOD Miapod Zxeivou 
KATaMTUEL MpPOGWROU" « Vbx aisyuver, ZreımWv, dvardistate, Ayplıs OUTW xal Öugmevois xarı ig KoLvis 

’ ’ ’ \ _ EIN ’ 3 3 377 $ © Ds 
TAUTNG VERVIELDWEVOG Pucewg zul auma Mon veverpwpevov audız eis Eleracıv Aywmv; » “O2 xal mapk 
nn ’ \ - 63 ’ > ’ n x x B an , kart 
Toy Guveöpzuovrwv MOAAK TAG Mepıring Tauıns @uorntog xurovendıcdeis xal yilııra oudz dmov eimeiv 
Boene Nee) PEN? m 028 e a et TI: De r 
SpAnGas, mpos Tnv tölav madıv xuhsöpav bmoorpeper xarnayunmevos. Tov d:E Ayıov Toppwrepw ou 
N - L 5 r‚ ’ ’ 
Ötaornaavres xal Önlow zw yelpe Ösaunsavres, Bohpov abrı Diopussoust, xaı udevrez WEyDlg 6opuog 
IN ’ 3 x S ’ nn [4 x ’ nN FI. 
auroy Ywvvvougıv, Eira obs auAAnzdevra; Mepustwor Ypıotıavoog, xaı TMalovreg Bahksıv zov dKoldın.ov 
Atdoıs ÖLexeieVovro. 

58. Med’ ou xat nv lepav Iodavdodk 7% Buoın morsiv Emeryovrwv, Exeivn’ u Amo Tod alvog, Epn, 
oböEv Mxovarar rorolrov, Mate yuvalnı zur” avöpimv dalmv yeipz Exteivew xaravayxaleohuı, Warep vüv 
Em n 3 En \ 6 \ ERBEN 5 1 0.6 ma Tan Kap 8 \ 
Dpels MOLEITE, Amosyonevor EV Tob Kara Toy 2y0pwv dywvileodar, aß" Auav dE ! alpovres ömix xat 

\ In DER, y un \ = 3 = a. r n ur 
ray Murplön elpmvmv dyousav aimarwv xaı apayay Eumimiovres. » O8 62 öbelioxov paxpim xakdum 
TAHRÖEGLNGRVTEg HEvTelv MUTW- Tov üytov dtexekevovro. Käxetvn‘ « Mi yevorro wor, Eon, Opdoaı 

m < » ons , ’ 

zoroürov: ig Eymye Aöcng Av MPpoTepov T 


Ce) By 


N 
oe 4 n 
aylov dr murod Yadsın swuaros. » Obtus A in , KINer 


» m I m > ‚r 3% x N - 
EuN Rapölg Touto Eyxaramnsaımı? 1 mp0s Bpayu Tou 
\ > = 
vevi avdpınmy Emiderkausvn THVv Evaramıy, xbElrwv Ts 


erivolas Bpdn Twv mınıpovmv. 
59. Tov ö: &yıov Toszurars vıpaar Adv guveyweav, ns aoynv Öpkadn: why xepalfv, ob Aoımol 
r 5 Y 2 7 y a En n > n > r y ‚ 
cWuaTog 77 ompeia Tov Adv Guyxsywon.evov. "Hy 59 is Tov acebinv APYIYTWV ETL KIVOUM.EvmV 
c ’‚ -_ En r yo - Tr 
Emparng, Evi twv Önmiwv weieber Yeıporındn Adov Aubovrı Avmhev aürh Emapeivar ob &n yYevouevou 
N i f = = & = 
at To ob Alou Bapeı teAcov nurns auvrpibelang, ray Tınlav buyhv 5 paxdpıog oa Xpıorw na- 
4 ) u) - - - 
pariönsı. Duraxwv zolvuv Enioraoiang! To moAbtınov Eneivo suua nahamep Ömsaupds Ti: auvermpeico. 
Tprwv 52 S)housav Auspiv nal Tfg? terdpeng Min Eninarahaboueng, veıowas ueyas olos xal @o- 


. Ray ech 3 nuche f m = 
6epog ylverar E10” ourws KITHANOYy Lmopxıvonsvnv Boovrws TE Meyiatwv ETIKATAPPNYVULLEVWV RuTals, 


54. — 1. aim N. — 2. eldioraı einov Z. 

55. — 1. Aroyevoanevors N. — 2. EE &nahäprov einovZ. — 3. 0m. X. — 4. co T. 
56. — 1. xarida6ov T. 

58. — 1. om. T. — 2. avıa in rasura Z. — 3. Eyraraminkanı N. — ln ptv om. Z. 


59. — 1. Enıoracinı Z. — 2. om. T, 











20 


[157] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 57 


or 


n J 6 NER a \ A 1.3 N en N, 
ruD GUPRVOUEY KAATEVE/ Ev AMOTEDDOL EV TOUG YuAaRRds, TOV GWp0OV 02 TWv Ally old Tıva Y9»V 


me 


- ER ol. x ee Re = : 
Exgopel, Tv Emi To maprupı zıumv tod OsoD Havapiv mäcı xußıorwvros To oma Ö8 ADaVvss Yıvarat, 


m m Er =” = ’ - % > ‘ ER \ - 
elite too Oeob tobro ol; oldE Tponoıg meradsivar olxovonmsavros?, site avßpwrniumv Avekow.euny Jzıodv. 


’ e7 N} x [A > [4 x 3 4 > ’ _ 
- ET zwunv II \OUn.Ev &6, JpIGTIaYBIy yEoo 
60. ’Asıhaläv dE Tov TInımrarov eig “I Ixrrpıas xadounevnv amayayovrss, ypıs 1 
nal abrov xaraÄeusfnvar mapaaxeudlousıv’ 00 TO GWuM Movayoi TIVES TV EXEl ARTDIKouvenv vurTds 
1 


3 ! x IN [2 x ’ ec - ’ a > N 3 , 
Ameldovres! xar LCımdahovres obs Yilaxas LoXLpaUGt, XÄELMR GVTWs ETTALVETOV Epyaoamevor u 
m k} [4 a4 \ vr 27. \ \ 2 NV) SE) >» _ m > ‚ x 
Tpäyua ob axotous, RAR Ywros Asıov. Eira zart Ta vevonısmeva Öndonvres En’ auro, Ev Tonw rıvi 
- E5 Yyr 2 x 4 - ’ 
zöv ertonuwy nararıdoveıv. "Evde 62? ov äyıov Avampesßivar ouveßn, Onumaroupysi Oeos dev ı 
xal TG abrob duvauewg zal Ts Tou paptupog dokn. Durov yap Tı nupplvn Wusia vornuarwy yivaraı’ 
ER N, R 5 = 7 EN AR Ur 
ravrolov amallayn. Em revre Toryapodv ypovars zwv Auunarwmv ourwm da tolde Tou Purou TeAou 


vov, ol za “Eiinvav Öpnmaxsbovrec ghovm BadAouevor nv buynv rar 7a mapddota Öht Taura 
’ [ va ‘ b war v 


m "E 


., B3 »_m r > 4 n DERRa EFE 0114 I ’ x x \ 
eheyzw TTS RUTWV Hpnoxeias au YELOVTES xadopäv, RUTALS DISRIG EXTEBVOUGL TE TO DUTOV Xu TrUp 
+ Horo) Sera dioyS 3 Oraue chin, Erkner BR N 
vENOUGt, oAADoL Oz TWV TAV buynv ERKEXUÜRDUEVWV ED IXKMVOV DOVOV DWTX TED! TOVÖE TOV p0V 
er Y + ’ > , [7 \ r yoneE > ee ’ » ware, > m 
EwpWv xaL ÖUvaLineig deiag AVIOUTAS WITED KARL KATLOUTAS KL 00OSAV AVATEUTOUGAS TU) TOUG KyYloug MUTOU 
x 


Er _ m x - Y\ - 
Sokalovrı. "Eredeımdn 82 5 od Xprorod maprus Asıdudds zur zov kobvıov uva, ıhv lomv Tols ron 


> 6 - - ’ v 4 v ‘ B [4 > n r.rı [2 x ’ 

arob teremdeist maprusıv Evarasıv te xal xaprepiav dypı Oavarou Emiderkausvog Bondsie zul yapırı 
es - m m 2 Ira ’ > ‚ \ x Br m m 

Xpıorob ob aAndıvov cos Fun, & mpsmer? dose, rıum® adv To dvapym aurou Ilareı xaı co 


7 Ns _ \7 n ’ n EIS EAN Ne \ Im m sr 8. > r 
Tavayı9 Ku ayad xar Iworo Ivsuuarı, Vuy Kal GEL KARL EIS TOUS RIWVAS TWV AlWVWV”. Aunv. 


3. nv Y. — . olxovounsavro T. 
60. — 1. Ereddövzes Y, Z. — 2.87 T. - 3. om. X. — 4. om. X. — 5. näoa add. T. — 6. xai TRO0OGKUVn- 
ars add. T. — 7. ravayiw x. &. zaı om. T. — 8. tov alwvov om. Z. 


INDEX 


(A = Assemani; 


’Abdtsosrag pieux chretien : 
439. — Huad» “Ablosta, 
BIT ADD Abtosat — 
Abtusciatas. 

Absıpov personnage biblique 
(Num., xvı, 1): am, 


20° 


"A6ı6o; marlyr : 42, 436, 437,5. 
man Habib. 

’"A6paau. patriarche A, 
534.5 


"Abpawios eveque d’Arbele, 
martyr (7 344) : 450-451, 452. 
"Abpadwuog : 


459 
402,7» 
40 


Adabo; pere d’Isaie : 436,,. 
Voir “Hoatas. 


, nr en 

Aözu. le premier homme 
Aiho. 

"Aöapsabwp chel des mages : 

496, 

Adepsabwprog : 


"Adspoubup 
528, ; 


* AFP 
106, 


494, 52. Apdaoabınp : 598, 
— jaası! Adarsabor. 
"Adopyweyap chef des mages : 
485, 502, 505,,5 "Adepywayap : 
"Adeo- 
a 


ae 2683, ; 
3 A 
a 
FR Be SB, 5 
YOSYap : 535,547, ; 
485, „518 


N : 
375 Avrpayouaid :518,,.— 
Arusiasn! Adarkurkasir; 
Bell: asssasioıt Adorkur- 
kasir. Armenien : Adra- 
qusith V,gpw,pminpfe. 
"AdsıaE — ’Adıd6 : 502, 
"Adktapı — ’Adıd6 : 536,,. 
"AdeApep voir "Adeppep. 


526,» 
45 


B" = Bedjan; S = Synaxarium; 


"Adpaöupav — ’Alpadapı : 546,.- 
"“Adpav — Adpxönoa : 484, 5 


Adpayosyap 


Adpayoucyd 


Adıadapa — ’Adpadapx : 518 
Adpadap& 580g 


DES NOMS 


Adepoabınp voin "Adapsabwp. 
"Adeppsp cheldes mages : 454,,; 


1? 
AdsApep : 44, 
"Adepgap : SH 
Adla)rphar. 


AA, AB, 


14" 


Shh. — ja 


"Adeppopäs chef des mages 


0 102. — 5, A45 
Aderowpäs. — ara Adur- 


phareh. 


0, 450, 


"Adepywoyap voir "Adapywsyap. 


"Adeoyeyap, "Adeoyoyap eic. 
voir "Adapywayap. 

"Adosyoyap, Adooyopyap Poir 
"Adapywayap. 

Adıad Adiabene : 502, 503,5 


"Adsıd6 : 502, 5%6,,; "Adeıdu : 
; Aldeıa6 : 536,5; "Edztau : 

‚; E8e:€6:597,,;’Edıa6: 
, 602, 697,5; Koöta 2097; 
rar : 527,, 541,,; Eiöeıa6 : 
is; Edıao : ’Ia6 : st, 


35 526,55 


— =... Hadiab. 


526 
en 


FR 





"Aöpaves — Ahpudape : 518... 


"Adapywoyap 


535, 547,. 


"Adapynayap : 


518, 


Asıdoräs diacre martyr (+ 


379) : 478-557. — Jo. 


40° 
 "Adpaöa- 
"Algaddpav povy : 


2 484, 
p% : 518 17- 10: 
535,5 Adpxdupiv a 5 
I 6806 : 5 


r 
povn : 484, 


546,5 
A dpav 


Adpavsg 


PROPRES 


voy. supra, pP. 420.) 


Ywpa : 518. — le pri Ara 
de Aran; armenien 


Vapelou Adrana. 
Alöeıab — ’Adıab : 526,, 
Arebınds eveque martyr 


378) 478-557. — jbaazas 
“Agebsema. 
"Arekavöpo;le Macedonien : 461,,- 
"Adefuog Ayyelos empereur 


(1195-1203) : 42... 
"Avöpovixos empereur (1282- 


1328) : 42, 

’"Avrläk — ’Avidx : 488,,. 

’Avi0x contree : 483,,; Sn : 
483,,. — iu B® II: H(o)- 
naita; A, 182: Hönsfi) 


"Avrpayoustd — — ’Adapyweyap : 


518g. 
"Apabing Auxor: > Habe 
S (d’apres = INN = N 
vespertini. 
"Ap6nA mödıg : 450, 450, 485, 487,5 


2 5 590. 5955 547. 55 
503, 518,, 520, 535, 54,, 547, 55, 


553 


16° 
"Apdacabup — "Adupsabup : 538, 

"Aplavıvav ywpa :436,,. — hujso t ” 
”Aptov nakıg op — wöl 


Arnon. Le traducteur aura 
lu si Arion. 
"Apu£vior : 463, 498, 524, 539,.- 
Adyouoros — "Oxtabrog : Abl,,. 


Badnuos Se mar- 
tyr (7 375) : 43-47. — po 
Badma. 

Bapayisıos martyr (7 327) : 421- 
439. —waunjs B (e)rikhiso‘, 








INDEX DES NOMS PROPRES 


Bapsıadoy, zo 2 42, Ay — 
A,216 : 0001 IN-zad Zr2 oppi 
dum Hubaham; B®:) 
o> om ad picum ubi S. 
(altare) illud. 

BedouZäv contree : 450,. — m» 
1500 Bet Huzaie. 
Bröuadav — Brduxdan 
- Brdadai — Bröpaden : 52,,- 
Badyspun contree : 47. 
son, u Bet Garmai. 
Brihabouds, BniAaboudx etc. 
poir Brdyrdw6z. 
Brödarar mod; : 450, 48 
san nos Det Lapat. 
Brdy.adan contree : 4%, 
paoav : A04,, 52 
538, 55024 ; Bıhvadav : 52,,. — 
uno: jıt Atra d(e) Madai, 
la Medie. 


Brdvondapä zoyn : 487,, 516, 548, ; 


: 494. 


21) Bnd- 
Buuadz : 


Bndvordoup& : öt6,,; Bndvwme- 
Öxpi : 487,,, BrrOpoxöapä : 548 


: Bidvadapäv : 
Bıdves- 
, 


Bıdvozöxpz : 487, ; 


Bidvadzpk : 533,, 
533,,; BıAvesöpz : 519,,; 
ÖpE : 519, 
Bıdvoxsopa : 536,,. — Jos us 
Bet Nuhadra. Armenien : 
Bithnebri Pbf®tkrpf, Be- 
rebioni Pbpbkphahf. 
Brdpoxdapk voir Brdvoxöxpä. 
487, 5 Budıha- 
548, ; BrAx- 
Bouba : 548,,} nah: 
536, Bıhraboude : 
Ö19,.. — Poto us Bet Ka- 
toba. Armenien : Bithla- 
tuba Pbfpefmıpan. 
Bılascov — BıLlaideov : 453,,: 
453,5 Bıö@- 


463... 


Brdyadw6i zoyun : 
BouB& : 487,, 519, 


519 
IN; 5 48,43 


Bılaideov xaotpnv 
Öeov : 459,,; Bulavris 
DE Brldbin. — anne 
Bet Zabdai. 

Bıhrasouda, BiöAadous& 
Bndya0wEä. 

Bihu.aca — Brdyuaöan : 533, 500,,- 

Bıövadav — Brduasen : 52,5. 

voir 


poir 


Bihvacapk, Bißvondapä 
Brdvonöapä. 

Bıvesdgä, Bißvzsdpe voir Bndvox- 
dapd. 

Bısaxtp wovn : 453,5 Bioaxepde : 

43,,. — ots; Daslagla)r- 





ta; cl. NöLveke, Gesch. 
der Perser, 
MANN, Auszüge, 120. 


295; llorr- 
Bulavris ppouptov — BıLadeov 
Abd, 


A»618 le saint roi: 
Axdav personnage biblique 

(Num., xvı, 1) : a 
Atoxinriavog : 462. 


426, 46lız- 


26° 

kn 

Asocag pretre martyr (7362): 
459, 458, 454, ADD, 485, 


453; + 


Aucäs : 
— (mo, Dausa. 

Auod; — Aocoag : 453. 
“"Edpalav Tatösz 
Rab, "Edıeba poir ’Adıad. 


: ABA, 


’Eidsıdb, Eidsıau. voir "Adıda. 

’Eiodavöoui, Eisdavdouy poir 
Insdavdoyy.. 

’Eiıa6 — ’Adıa6 : 5%... 


Zaivov yupa — OVLaivov apa : 


a 
51 


A 14° 
Zaviöas — Zavidag : 436,,- 
Zavidas martyr : 42, 436, 437, 
- . IN - op 
437,,, Zavidag : A3b,,. — Hası 
Zie)bina. 


Zeoad chef des mages : 50,; 
2 570) 5 — A: 
+aoos, Zarhustz Ba II. 380: 
Haas; Zar ädhust. 





05 
505,5 


“Hitas martyr : 42,, 436, 4 
Hiias 2548,. 





“Hiısdwgos Eveque martyr (7 
362) : 453, 453, 454,- 

“Hoatas viog RE 2 438,9. 
or > Kosl Isaias bar- 
Hadabo. 


’Hodavdoby, "Hissavdoua poir 


SS 
Insöavöouy. 


Oday. xoum : 41,3 Oshaos 
452,,. — B" U, p. 131: pusı 
Teln(e)iaha. 

@:5500; vierge martyre : 439 
r fe} D) 16 


439,5 4395 440, 441, 444,5 Pep- 
Boudn : 439,,; Degboudi : 439, ; 
en 2 439,, 440, Adlıg AA. 
— PepyoVde S. p- 585. 
Oops : S, p: 588. — So- 
zomene, H. E., II, 12 
Tagbosra. — Theophane 








559 


(De Boor, 25) : Tep6ouXta, 
avec les variantes : 'Tup- 
Goukta, Toup6oudta, Hepbourta. 
— asil N Tharbo. 
— A, 59 = Crescentia. 


"Ix vierge martyre (c. 362): 
403-473, 

’1&6 — 'A8146 : 4öl,. 

"I2xw6 le patriarche : 4%, 474,. 

Iao& xwun : 421,5; "Iacoa : 437,. 
— tool > Det Asa. 

"InsdavdosA — ’Insdavdouy : 527... 


ge pieuse hrENenEe 


503, 515, ; zz 503,4 Dil, 
545,, Mög E 
5 a 
We, 2; 
IH 

doud : 
532,5 
556 } 
= A Moyosp, B! 


lazdandukt(i). 


> 2 
Joyvapatov — "Imvhagatov : 439,,. 


5 je 
532,,; Insöxvöour : 527 


0 527, 


admvbouı : Öle 532 


8 
Isdavöoyy : ns 532,4- 


“Naousp, 


Iovlaivav yupı — OiLaivov 
yapx : 461,. 

"Isaax le patriarche : 4%6.. 

"IodıvöouN, Iodavdody poir ’In- 
GöRvönuy. 

"Ixadol : 472, 472, 

’1w65 le saint homme : 5%,.. 

Iov&s martyr (7 327) : 421-439. 
— „a Jonan. 


IovBagaiov surnom de S. Sy- 
meon :439,,; toyvapzlov : 439,,. 
— Pour viov Bagemv —ju3> 


Barsabae. 


’Ios79 pretre martyr (7 379 
478-557. 
Kardıypagov xuun — Brdya- 


ER ER z 

Owba : 487, 519,,; Kakıarpapon : 
SId,ge 

Krnsızav ron : 445, 4475. 

Kuvoravrivos 6 weyas : 437 


Kuwvoravrıvounodig A72,.- 
Aaapog martyr : 42,, 436, 437,4. 


Maxpvsst — Maapvnst : 434, 
Maapvns! chef des mages : 42, 
— umujono Mehar- 


Mehir- 


“424,435 
narsai; 
narsal. 


mus 


r 


560 


Mayyavav govn monastere A 
Constantinople : 472,, 42,.. 

Moxeösvsg : A61,,. 

Maxeddapta zw : 512), 53hy, 544, 
556. — kunp u» Det tabaha 
— Janiena. 

’ epne « Re 

Mavns heretique : ötı,, 512, 581, 
5Al,n DA4 5 D44 5 Dbdyp 

Mapesöns prötre martyr : 458, 
— oor;o Mariahb. 

Mapt« Mere de Dieu 

Mapıs martyr : 422,,436,: Mopns: 
AT. 


555 
Mg . 


27: 
B öl ge 


— „io wo Mahri. 
Mapoud&; martyr: 42, 436, 437,5 


Mapwdäg : 422... — lorso Maä- 


roth. 
Mao?pa6 chef des mages : 42, 
42%, 4%. — Forme avec 


rw un seul nom, Hor- 


Belle: 


99r 


misdatsir, A, 225; 
mallspasojgy. 
Mepong — Nepong : 437,,. 
Miyanı Marzıoroyos empereur 
(1261-1282) : 42,,- 


Natepud — Zepad : 553,,- 


’ N . ” 
Nanoov contree : 518, 534,,; 
’ ‚ k n 
Nancomv, Nasıcmv : 518,, 546, ; 


Nanaocov : 546,,. — Voir 
’Avıda. 

Nepons martyr : 42,, 436,; Mep- 
ang : 437,., — “mp Narsai. 


Nnpoav gouverneur : 475, 47,» 
476, 876, 476, 476,, ATI. — kon 
Narsa. 

Oikaivav yapx : 459, Ad, 461,5 
Zaivov ywpa : 455,,; Tloulaivov 
ywpx : 461,. — kyooı iu» Det 
Huzäie. 

Oxrabıos Abyousrog : Abl,,. 


Hera; enfant : 484, 518,. — jas 
Papa. 

Iap&öeısog tonog : 638, 550,. 

Iarpıaz xoun : 557,. 

Ixöros l’apötre : 527, 

“Pnody&pd num : 516, ; Prodyapd: 
516,3; "Proyadap : 533,,; “"Prodı- 
yap: 533,,. — Into: Dasta- 
glararz; sun; Rastgard 


B® Il. 





INDEX DES NOMS PROPRES. 


“Pop.ator : 461 


127 


aba; martyr : 42, 436, 437, 

Zabwpros roi de Perse (309- 
379) : 421, 437, 447, 453, 485, 5, 
534, 462, 473,, 546,4. 

Law Eveque de Seleucie et 
Ctesiphon martyr (+ 342): 
445-450. — 5, 478 : Zadny. 
— nooyoa Sühdust, du per- 
san 3 roi et Zus) ami. 

Zar rokız : 445, 447,. Seleucie. 
Voir Krasızov. 

Inuberdns — Zıubendng 486,5. 

&n208 chef des mages : 42, 
424, 434, Voir Masöpa, 

Zınbendr; marlyr : 422,436, 437,,. 
— S, 568 : Fımabng. — 
otuasaa Sembaiteh. 

Lıpwd — Zrpwd : 434,,. 

Zupsov Tovbagatav eveque de 
Seleucie et Ct&siphon mar- 
tyr (+ 341) : 439, 442, 445, 445, 
447... Voir Iwvbrgatov. 


Depboudr voir Ozpbolc. 
bepbous vyoir Ospboßg. 





LE LIVRE DE JOB 





nd 


= 


LE LIVRE DE JOB 


VERSION ETHIOPIENNE 
PUBLIEE ET TRADUITE 


FRANCISCO MARIA ESTEVES PEREIRA 


_——_ III II —— — — 





PERMIS D’IMPRIMER. 





Paris, le 3 juillet 4905. 


H. ODELIN, 





Tous droils reserves. 








INTRODUCTION 


I. Les MANUSCRITS EN GENERAL. — On connait vingt-trois copies de 
la version &thiopienne du Livre de Job dans des manuscrits provenant 
d’Abyssinie, a savoir : 

a. Bibliotheque Nationale de Paris! : erh. 11 (Cat. 7); du xv“ sieele. 

b. Bibliotheque Bodldienne d’Oxford? : cod. aeth. V, ancıen. 

c. Colleetion d’Antoine d’Abbadie® : n°55, ancien ;n® 35, du xvır® sie- 
cle; n° 30, du xvın“ siecle; n® 16, 137, 197, du xıx® siecle. 

d. Muse Britannique de Londres* : add. 16.186 (Cat. VD; add. 
16.189 (Cat. VII); orient. A490 (Cat. XII), du xvın® siecle; add. 24.990 
(Cat. XIII), du xvın® siecle; orient. A91 (Cat. XV), du xvun® siecle; 
orient. 496 (Cat. XX), du xvur siecle; orient. 497 (Cat. XXT), du 
xvın“ siecle; orient. 498 (Cat. XXIl), du xvır® siecle. 

e. Bibliotheque munieipale de Francfort® : cod. 1, du xvın“ siecle; 
cod. A, du xvın“ siecle. 

f. Bibliotheque municipale de Cambridge®: cod. eth., du xvın® siecle. 

g. Bibliotheque du monastere des Abyssins ä Jerusalem" : cod. eth. 
1, du xvın® sıecle. 


1. Zotenberg, Catalogue des manuscrits ethiopiens de la Bibliotheque Nationale, 
Paris, 1877, p. 10-12. 

2. A. Dillmann, Catalogus codieum manuscriptorum Bibliothecae Bodleianae Oxo- 
niensis. Pars VII, Codices aethiopiei; Oxonii, 1848, p. 5-8. 

3. A. d’Abbadie, Catalogue raisonne de manuscrits ethiopiens, Paris, 1859, p. 65, 
42, 35, 16, 153 et 198. 

4. A. Dillmann, Catalogus codicum manuseriptorum orientalium qui in Museo Bri- 
tannico asservantur; Pars tertia, Codices aethiopicos amplectens; Londini, 1847, p. 5 et 
6. — W. Wright, Catalogue of the Ethiopie Manuscripts in the British Museum, Lon- 
don, 1877, p. 11, 14, 18 et 19. 

5. L. Goldschmidt, Die Abessinischen Handschriften der Stadtbibliothek zu Frank- 
furt am Main, Berlin, 1897, p. 1 et 12. 

6. Conti Rossini, Note per la storia letteraria abissina, Roma, 1900, p. 65. 

7.E. Littmann, Aus den abessinischen Klöstern in Jerusalem, dans Zeitschrift für 
Assyriologie, Band XVI, Strassburg, 1902, p. 365. 


566 INTRODUCTION. [6] 


h. Bibliotheque de la Mission catholique de Cheren! : n® A et 6. 

Pour faire l’edition eritique de la version ethiopienne du Livre de Job 
il faudrait examiner toutes les copies connues; mais notre seul but etant 
de prösenter aux savants un texte aussi correct que possible, qui leur 
permette d’apprecier cette version, nous l’avons &tabli, en suivant la 
version des LXX, d’apres les trois manuserits : eth. Al (Cat. 7) de la 
Bibliotheque Nationale de Paris, n° 55 de la Collection de A. d’Abba- 
die, et eth. V de la Bibliotheque Bodleienne d’Oxford ; nous avons ajoute 
en notes les variantes fournies par les m@mes manuscrits. 
7 
de la Bibliotheque Nationale de Paris, que nous designerons par la 


II. Manuscrır DE Parıs. — Le manuserit ethiopien 11 (Cat. 


lettre P, est un codex de velin de 118 feuillets, qui ont 0",235 de hau- 
teur et 0”,156 de largeur. Le Livre de Job y occupe les feuillets actuel- 
lement cotes 1 4.68. Au bas de certaines pages de cette partie du manu- 
scrit figurent les notes suivantes, qui marquent la premiere page des 
cahiers, P2.NT :, composes de quatre feuillets doubles (quaternions) : 
Fol. 45 1° : UyE : HAAR : PAm = 
23T": DU: Zend: 
SIT’: @yN : hd: 
IT: DU: EN: 
AT’: DM: And: 
Dr: @N : AW7 : 

Les fol. 7 r” et 63 r” ne portent pas l’indication du commencement 
du cahier. I r&sulte de ces notes qu’il manque deux feuillets en tete du 
manuscrit; le premier etait blanc, et le second contenait le commen- 
cement du Livre de Job, qui manque en eflet ici. Les pages ont deux 
colonnes de 48 lignes dans les feuillets 1 A 30, et de 19 dans les feuillets 
31 & 68. Chaque ligne a en general 6 ou 7 lettres, rarement 5 ou 8. 

Ge manuserit fut acquis par le chancelier Pierre Söguier? pour sa 
bibliotheque, qu'il legua aA l’abbaye de Saint-Germain des Pres, d’oü ila 
passe depuis A la Bibliotheque Nationale de Paris. Job Ludolf” en a 

1. Conti Rossini Carlo, / manoscriti etiopiei della Missione catholica de Cheren, 
Roma, 1904, p. 5 et 7. 

2. Pierre Seguier, chancelier de France, est ne a Paris le 28 mai 1588, et est mort ä 
Saint-Germain en Laye, le 28 fevrier 1672. 


3. Ludolf, Commentarius ad suam Historiam aethiopicam, Francfort-sur-le-Mein, 
1691, p. 299. 


[7] INTRODUCTION. 567 


donn& une notice, et Zotenberg l’a decrit dans son Catalogue des ma- 
nuscrits öthiopiens de la Bibliotheque Nationale". 

La partie du manuscrit P qui contient le texte ethiopien du Livre 
de Job, est tres endommagee. En tete manquent, comme nous l’avons 
dit, deux feuillets, dont le deuxieme, que nous dösignerons par le fol. 0, 
contenait le commencement du Livre de Job; les fol. 1 & 8 sont dechi- 
res dans l’angle inferieur externe de telle sorte quil y manque quel- 
ques lettres des colonnes droites des pages recto et des colonnes 
gauches des pages verso. Le fol. 14 est en tres mauvais etat : non 
seulement les marges exterieures lui font defaut, mais ıl est encore 
souill&, surtout la page verso, dont il est diflicile de lire quelques lignes. 

L’&criture de cette partie du manuserit est en grandes lettres; dans 
divers passages elle est un peu confuse, car, par l’effet de l’hu- 
midite et de la compression, les lettres d’une page, ecrites avec de 
l’enere epaisse, se sont decalquees quand le manuscrit etait ferme, sur 
la page vis-A-vis. 

Dans le manuserit P le commencement de chaque chapitre n est 
marque ni par les mots NEA : ou POL“: :, ni par la figure des numeros 
d’ordre; mais les commencements des discours des differents interlo- 
cuteurs sont indiqu6s par de nouveaux alineas, et dans la marge gauche 
de la colonne est quelquefois place un asterisque ><, ou, d’autres fois, 
le signe 2: ou le signe d: Le texte est divise en stiches &crits les uns 


apres les autres sans laisser d’intervalle: leur fin est marquee dans 
le texte par le signe de ponctuation -:::-, et dans la marge gauche de la 
colonne par le signe --—, mais bien des fois les stiches ainsi marques 
ne s’accordent pas avec ceux qui sont indiques dans le texte grec de la 
version des LXX. 

Dans le manuscrit P manquent les premieres lignes de la version 
ethiopienne du Livre de Job jusqu’ä V’avant-derniere lettre du mot 
om? \h du stiche 6 du 1° chapitre. Cette partie repond avec suflisante 
exactitude aux quatre colonnes de deux pages, recto et verso, du fol. 0. 

Cette copie presente les lacunes suivantes : 

1. Dans le 13° chapitre on passe du stiche 2 au stiche 9; les stiches 
3A 8 sont omis. Cette lacune est probablement due A linadvertance 


1. Zotenberg. Catalogue des manuscrüts ethiopiens de la Bibliotheque Nationale, 
p. 10-12. 


568 INTRODUCTION. [8] 


du copiste, qui semble avoir saute par-dessus une page de l’exemplaire 
qui lui servait d’archetype. 

9. Les autres lacunes sont de petite etendue : 15, 35 b; 20, 13 a; 
36,20; 86, 28 a, b; 37,3 a. 

Dans cette copie il y a une transposition dans le 38° chapitre; les 
stiches ont l’ordre suivant : 

1A 44:25 a 34; 15 a 24; 35 a Al. 

Comme les stiches transposes sont en egal nombre 15 a 24, et 25 A 
34, la transposition peut @tre attribuee A la pagination fautive de l’arche- 
type, dont le manuserit P est la copie, l’ordre de deux feuillets conse- 
cutifs y ayant et renverse. 

Dans la copie du manuscrit P on observe quelques partieularites 
graphiques, dont les plus remarquables sont : 

1. Le follicule de A» n’a pas de pedicule, mais il est attache direc- 
tement A la tige posterieure de la lettre; 

2. La partie inferieure des lettres w, Q, 9 est anguleuse et non pas 
courbe; et la partie superieure des lettres € et &, ainsi que le signe de 
voyelle de & et -%, a une forme presque triangulaire et non pas eirculaire; 

3. Le signe de voyelle de " est attach& ä l’extremite superieure de 
la lettre, ainsi -%; 

A. Le signe de voyelle de 4. n'est pas attach& au milieu de la trace 
de la base, mais ä sa partie superieure, ainsi %. 

Dans la copie du manuscrit P on observe quelques particularites 
grammaticales, voici les plus remarquables : 

1. Le nom de Dieu est &erit constamment en deux mots : AM.A : 
N :; 

2. Au pluriel des noms termines en A, cette consonne ne recoit pas 
la voyelle longue a, mais la voyelle breve a : >pA% :; 

3. Allimparfait des verbes gemines, la consonne moyenne sans voyelle 
est assimilde : AnP = pour ANße :, @&yN- : pour &FNN- :, BA : pour 1 
NN“ 2, PchRov- : pour EhT-Fao :, Ehrineo- : pour Ehtrkneo- :, PHP : 
pour PHP :; 

A. Avant le pronom suflixe de la 1" personne du singulier @, la 
derniere lettre des noms au pluriel recoit constamment la voyelle z: 
anmsı : TeANe :, Ep :; 


9. La preposition "4 : est Eerite plusieurs fois 5N :; 


0 INTRODUCTION. 569 

6. L’adverbe YP : est &cerit bien des fois Y@ :; 

7. La locution Aw : Ah : est 6erite Aryıah :. 

De ces particularitös graphiques et grammaticales il r&ösulte que la 
copie du Livre de Job, contenue dans le manuscrit P, n’est pas poste- 
rieure au xV° sıecle. 

Sur quelques pages de cette partie du manuscrit P ıl y a des notes 
scrites par un savant abyssin, nomm& aog.£e.p-A :, « Mercurius », qui a 
collationne la version &thiopienne avec le texte hebreu et une version 
arabe. Ces notes sont : 

Fol. 37 r° (22, 15), dans la marge du stiche : NE : @074.$ : NA|n 
LBÖM, :- 

Fol. AD r? (24, 24), dans le haut de la page : &fb : mc$ceN : ao 
Am: NANZ- BAM, : @ONTLN. : ANA =. 

Fol. 53 r° b (34, 2), dans la marge : &N2.®; et dans l’entreligne, 
pres du mot mf.N% :, il ajoute 77ER :- 

Fol. 53 v° a (3A, A), dans la marge : ANZ : pr : hAN :; et dans 
l’entreligne, sur le mot £.8% : le mot 4 : 

Fol. 56 r° 5 (36, 1), sur les mots @@1ao : 04, :, dans l’entreligne : 
han: Arnd.|E) :; et dans la marge du m&me stiche : NAnz- &|äm, : A, 
Ense: AN: PA :. 

Fol. 56 v° a (36, 7), dans la marge du stiche : An&-ß : @A,&ATT : 
KORTI:U- : HAPARP =. 

Fol. 58 ı° 5 (37, 7), sur le mot &h :, dans Ventreligne : PNE :; 
et dans la marge du stiche : &hP : AAn : NhAnla-ß ®- 

Fol. 59 1° b (38, 1), sur le mot APe-44 :, dans l’entreligne : AA 
n :; et dans la marge du stiche : NAANa-ß =. 

Fol. 62 v° a (39, 18), sur le mot Oak: :, dans l’entreligne : 7,1LU« :; 
et dans la marge du stiche : ANGE : AAN =. 

Fol. 63 r° (39, 28), au haut de la page : Amt : AAN : NAN“P : 
ano. : AN: Pb: BR?) : AP : hatt =. 

Fol. 63 r° b (A0, A), sur le mot NYa-A» :, dans Ventreligne : @&fbA» =. 

Fol. 64 r° a (40, 10), comme addition apres le mot A4-®T% :, dans 
l’entreligne et dans Vintervalle des deux colonnes : UNE : PA%&h : 
64 : NANKh : BNAD- :- 

Fol. 67 v° a (42, 12), apres le mot 1A :, dans l’entreligne, on a 


ajoute : Am ®. 


570 INTRODUCTION. 110) 


Fol. 67 v° a (42, 12), apres le mot oay-n? :, dans l’entreligne : at :. 

Fol. 67 v’ a (42, 15), sur les mots NIT : A778 :, dans l’entreligne : 
Mit 2 PRC =. 

Fol. 68 r° (12, 16), au haut de la page ä partir de An% :, les mots : 
@:hAN:. 

Fol. 68 1° a (42, 16), dans la marge en face de an» :, les mots : 
AP: M:- 

Fol. 68 r? a (42, 16), dans la marge, correspondant A Qao-k: :, les 
mots : AAN: N: AAN :: 

Fol. 68 r° a (42, 17 a), dans l’entreligne et sur le mot @&h-# :, 
et dans l’intervalle entre les colonnes : nA : A,UM® : NAnNz-LAm, :. 

Fol. 68 r° (42, 17 b, a, 17 e), au haut de la page : AA : omg : A 
AN: NANLB =. 

A la fin du Livre de Job, on lit la suseription suivante : 

HAP-N : 


nme : Fe.Aon : 
NAF-N : ao 
«h& = D@GU- : 
satNdPoo- : 
ARA: Tod: 
TOR: AA, 
PN: @Ca, 
no0- : om 
7:71N4: Nr 
E:AMl,A: 
NaCl : 
on am 
nt: 
9°ch 
d. 
"}:: 





2 odTne LA: AN 
Pr: NCH : 
Les deux dernieres lignes sont d’autre main et ajoutees poste- 


rieurement. Le signe $ est probablement l’abreviation du nom propre 


f11] INTRODUCTION. 571 


crarpoc, et N7n£A : un autre nom propre, peut-&tre celui du superieur 
du couvent de l’Egypte, ou residait le copiste ou l’ancien possesseur 
du manuserit. 

III. Manuscrıt DE A. D’ABBADIE. — Le manuscrit n° 55 de la col- 
lection de A. d’Abbadie, maintenant depose A la Bibliotheque Nationale 
de Paris, et que nous designerons par la lettre A, est un codex de 
velin de 191 feuillets, qui ont 0",510 de hauteur et 0",390 de largeur. 
La copie du Livre de Job occupe les feuillets cotes 15 a 25. Dans cette 
partie du manuserit les pages ont trois colonnes de 44 lignes; chaque 
ligne a en moyenne 13 lettres; les 1'°, 3°, 5°, 7° et 9° lignes des seconde et 
troisieme colonnes de la page 15 r” ont &te Ecrites A l’encre rouge. 

Cette copie n’a pas de titre; mais la partie superieure de la page 15 r° 
est decorde d’une vignette, composce d’arabesques entrelacees et de 
eroix grecques, dans toute la largeur occupee par les trois colonnes. 
L’eceriture de cette copie est en grandes lettres et semble &tre du 
xvi® sıecle. 

Cette copie du Livre de Job n’est pas partagee en sections ou cha- 
pitres, mais tout le texte est suivi; la fin des periodes est marquee par le 
signe -"-, Les commencements des discours des differents interlocuteurs 
sont indiquös par l’enere rouge des deux ou trois premieres lignes. 

Cette copie a ete corrigde en plusieurs passages de la m&me maın 
qui a fait la copie. 

A la fin du Livre de Job on lit la suscription suivante : 


NA.P-N : reAa : AMP: A 
at : AH: Ahe = A 
A: ArNANF? : aAN : A 
HP : FON T : HAYAI : 
hr7I7 : DER : aNCH7 * 

IV. Manusckıt D’OxFoRD. — Le manuserit ethiopien V de la Biblio- 
theque Bodleienne d’Oxford, que nous designerons par la lettre B, est 
un codex de velin de 1A1 feuillets du format grand in-quarto. Ge 
manuserit fut apport& d’Ethiopie par le voyageur ecossais J. Bruce. 

Le Livre de Job oceupe les feuillets cotes 34 & 45. Dans cette partie 
du manuserit les pages ont trois colonnes de 35 lignes dans la page 34 1°, 
et de 36 lignes dans toutes les autres. Chaque ligne a en moyenne 
13 lettres. 


| 
1 
vw 


INTRODUCTION. [12] 
Au-dessus des trois colonnes de la page 34 r se lit le titre suivant 
dans une seule ligne : 

HA.P-N : 370,8 : Mint : APAn- : 1-7 : PNA: PN ENCHTN : 
DIPNA: DAR : PT : AYAI : @YAT = 

Les 1°, 3° et 5° lignes des trois colonnes de la m&me page 3A r° ont 
ete eerites A l’encre rouge. 

L’ecriture de cette copie est en lettres bien conforme6es, de largeur 
egale ou plus grande que la hauteur; les hampes des lettres sont gene- 
ralement perpendiculaires aux lignes dans les feuillets 34 a 40; dans 
les feuillets Al & A5 elles sont inclinees A droite et d'un trace plus 
eursif. L’ecriture semble &tre du xvı® siecle. 

Dans cette copie le Livre de Job est partage en 36 sections, NFAT :, 
dont chacune comprend un discours des interloeuteurs. Le commence- 
ment des sections se trouve dans les stiches suivants du texte de la 
version greeque des LXX, et est note quelquefois en marge et d’autres 


foıs dans le texte m&me de cette maniere : 


ns :1,1 NA: if: 9, 1 NA : 26, | 
ne:1,6 nio : 11,1 Nn272 : 27, | 
nr :1,12b niz : 12,1 nz, : 28, 1 
nö : 1,20 hiz= 15,1 NZ: : 32, 1 
nz :2, | ni, : 16, 1 nzäu : 32, 17 
n2:2,7 ni: : 18,1 na: 54, 1 
n7:2,9a hin 19, 4 nas : 35, | 
nz 2,44 n2 : 20,1 nie : 38, 1 
ni :>,1 n25 : 21,1 nal: : 39, 31 
nT:A,1 Ne : 22, 1 no : 40, 1 
niz: 6,1 ni: 23, 1 na : 42, 1 
nie : 7,1 n2%0 : 25, 1 naz : 12,7 


Chaque section est partagee en stiches, dont la fin est marquee par 
le signe -%:%; cette division des stiches n’est pas toujours en accord 
avec celle du texte des LXX. Les stiches sont &crits A la suite dans 
les lignes sans laisser de blanc. 

Le texte de cette copie a et& corrige en plusieurs passages; l’Ecri- 


ture ancienne a ete grattee, et les corrections sont d’une main difle- 


-i 


[13] INTRODUCTION. 573 


rente de celle du premier &crivain. Presque tous les premiers mots des 
sections ont &t& corriges. 

Dans les marges des colonnes des pages 34 r’ a A0 v° ilyade nom- 
breuses notes &crites generalement en geez, mais souvent en amharique; 


ces notes sont breves, et donnent une variante lexicographique, en 


- substituant un mot commun A un mot rare, ou sont des gloses qu'on 


devrait interpoler dans le texte pour &claireir ou completer le sens, 
ou enfin presentent tout simplement une variante orthographique. 

V. CARACTERE DE LA VERSION ETHIOPIENNE DU LiVRE DE Joß. — La 
version ethiopienne du Livre de Job a et6 faite directement sur le 
texte grec de la version des LXX, car elle contient les additions apo- 
eryphes (1, 9 et 42, 17), et quelques noms propres ont conserve la 
terminaison des cas des noms grecs. 

L’auteur de la version &thiopienne du Livre de Job est different 
du traducteur des livres historiques de l’Ancien Testament, et semble 
&tre le möme que celui du Livre de l’Ecclesiastique (Sagesse de Jesus, 
fils de Sirae). 

En faisant la comparaison de la version öthiopienne du Livre de 
Job avec celle des LXX, on reconnait que la premiere est complete, 
mais elle contient les differences suivantes 

1° Transpositions de l’ordre des stiches : 

Chap. 3: 9a, 9b, 10 a, 9c, 10 b. 

Chap. 3 : 16 a, 16 b, 17 a. 17 b, 17 ce, 18a, 19a, A6c, A8Db, 1b: 

Chap 16 HT a, Ale, 12a, 116, 18a, 12 b, 185, 18.e, 130. 

Chap. 19: 8a, 9a, 8b, 9b. 

9° Lacunes : 

Chap. 20,13 a; 36, 20; 36, 98.0, Drau ora. 

En faisant la comparaison de la version ethiopienne contenue dans 
les manuserits P, A et B, avec le texte grec de la version des LXX, 
on remarque : 

1° que le texte des mss. P et A suit de plus pres le texte grec que 
celui du manuscrit B; 

9° que le texte du manuscrit B contient quelques mots qu’un cor- 
recteur a introduits dans le texte original pour completer le sens et 
le rendre plus intelligible, ou pour arrondir la phrase; 

3° que le texte du manuserit B eontient quelques stiches qui n’exis- 


578 INTRODUCTION. 14] 
tent pas dans celui des manuserits P et A, et qui sont une nouvelle 
traduction de stiches dejä donnes, faite sur une version arabe provenant 


d’un texte massoretique. 
Il en resulte que le texte des ms. P et A represente la version an- 
cienne du Livre de Job, et que le texte du manuserit B est cette m&me 


version r&visee et corrigee sur un texte massoretique. 





HAF-N = 


* UA : Ach : Nah. : MNch.d : Am-m,& : Nor: AN = oa: N 11 
Al. : 2t6 : WR: DARP : ©. : AU : MC = ORTTI : AI 
A: PANC : Amp = "an: ANOE : bp : m wAn : APAR = "aRThAU- : 
ANY : PAT : ANT%,u- : mwAA : AT : AIA.U- : FPaE : PhAt: APR: 
AAUPLU- : @APNE : Pht : ArFTU : Ahr = on : ATNCTU: PP: 
DoN.P : N : NAN: PC = Dat: : Nah. : TC: ANdd : Ada: N 
PP .p : Bchß, = "@Pchm-4 : EbE : ORTINH- : AM : DRIN : P’Ach : 
Ne : AeLL = @PY2h« : wAh : ArlPao- : PAAWPov- : DENAT : DRATL : 
PPndLIPav- = * @-F-4.A.P : oPHA : "NAD : BI. : AN: apatrhd: ran: 5 
DETLA : NANH : DPA: mr PAr : NATTEAV- : MrAPar- : Drchf : 


P = Ms. eth. 11 de la Bibl. Nat. de Paris. — A Ms. 55 de la collection de A. 
d’Abbadie. — B = Ms. eth. V de la Bibl. Bodl. d’Oxford. 

1.— 1. nm%:]#3:B nonma:A Amanac : A et B toujours @gKrTı? :] mecı 
p:A,add. an: AMm:B ganz: A. — 2. on :Jaont:B afer: er: want :APA 
e:A.— 3. anımaur:B ona7%0r:B owan : hr :] air: A,ar:B onıeIa, 
vr :B 39nE: rt: JE :A ame: A 5a: HT: 2] wäf: A, 390: 
#:B anrn:Jadd. spar::%:B asune:B oanta:B MAAu : B. — A. opım- 
2:A want: A Hrkroo :B graaro- :1°7]om.B aenas :] enAs B. — 5. ar 
dam: A  BATPam:B nrn:] add. Pe: AmAanac: B Mov-:]om. A MnTrtnv 
o»:A NrALo:A Smat:B 7un:B NemArR:B oPoA :] avPoA : near : B. 


LE LIVRE DE JOB 


*Il y avait dans le pays de Aousetid un homme, dont le nom etait lyob; et Lı 
cet homme 6tait droit, et pur, et juste, et eraignant Dieu, et eloigne de toute 
oeuvre mauvaise. * Et il avait sept fils et trois filles.* Et son betail etait : 2.3 
ses brebis soixante-dix centaines, et ses chameaux trente centaines, et ses 
paires de beufs eing centaines, et ses änesses eing centaines; et ses servi- 
teurs 6taient plusieurs; et son labeur stait grand sur la terre; et il &tait un 
homme insigne dans le pays de l’aurore, dans le lever du soleu.* Etses 4 
fils allaient, et ils se rassemblaient tous; et ils faisaient un festin chaque jour; 
et ils prenaient leurs trois seurs avec eux pour manger et boire.* Etquand 5 
les jours des festins @taient termines, Iyob les mandait, et il implorait le 


10 


576 LE LIVRE:DE JOB, I, 6-12. (16) 


Aveo : Nhyrt : Im.Ar : YEhav- = DRNA : AN : Ahaof : NRTLAR : App 
E =: An : AdA: AM,A : N = One : BTNL : AN: NitAr : PA = 
"HP RAL: Chr: : AT : fh. : mAANT : AM.A : Nil : @Bao- : PR: 
m: AM. : Ndh.l : QmR : AMY : PAAVav- = "Ra : AM.A : Mc, 
GC: AhRmY = APART : oAAn = @TATP : ARNY : AR.A : DC = PR, 
lb: AP : Attd : PRC : ORFhhO-n- : Fit : 07% : DmaAn- = "DR 
Ne: AML.A : Nch.C : AAN = 0-P : AAN: HT, : AdA : PATE: APeN = 
Ale : AAN : nu: : NN: PC = Nah, : Fach : DARP : @2.2-2 : A, 
A: Nh.d = @ORTTI" : AP : PAC : An = "orAToO : ARMY : PR: 
m: AM.A: Ndh.C = DEN : Ar : Anyk : poAn : AN : Ar. : N, 
GC = "Any: Ado : Ay : aoAaıN : Ar: APONM- : ORPAEFAU- : (bF : @ 
Ne : HA@-9.%, = onZn : FNZ : ARPU- = @ANHAn : ArAAU- : N: PR: 
c = "on : dr : An : aan : rar : HN = DAhAm- : NT : 1A: ENC 
nn = "DAN : Elder: ANA : N : AARMT = TU : Ne = HN: ann 
Nn-n : ar : Ah : AA00- : np : A,TAN = amBr : ART =: APN A 


6. dem :] nem: ago: B  Jranıwoo- :] add. neony :B. — 7. atwep :B me 
n.:]oenm : A aa: ec :]amrec: A Dann :] wann : A. — 8. anem” : om. PA 
0-> :] 0%: A, 0oPn : B Han: 1°] anAan :A 1n°7% :] une7uw:B Ame : Paac : A. 
— 9. aräro :] orwro : anyıB nemy:om.B nPRo-:B wen :] om. A. — 
10. a7 :]om. A ann? :A anne: A #5N:] n%.n 3 B. — 11. aan: A, a8 
n:B msHno0: :] add. njw :B encnn :] n.aann : B. — 12. nran : A, nr: B 
nn: P. 


pardon pour eux; et il se levait de grand matin, et il offrait des holocaustes 
pour eux selon leur nombre, et un bauf pour leurs p&ches, et Iyob disait : 
« Peut-ötre est-il arriv& que mes enfants ont pens&e le mal contre Dieu. » 
Et Iyob faisait ainsi tous les jours. * Et apres le m&me jour les anges de Dieu 
vinrent, et se tinrent devant Dieu; et Satan vint aussi avec eux.* Et Dieu dit ä 
Satan : « D’oü es-tu venu? » Et Satan r&epondit A Dieu, et dit : « J'aı parcouru 
toute la terre, et je me suis promene sous le ciel, et je suis venu. »" Et Dieu dit 
a Satan : « Attends done; n’as-tu pas pens& ä mon serviteur Iyob? Car il n’y 
a pas d'homme comme lui sur la terre, pur, et droit, et craignant Dieu, et 
eloigne de toute euvre mauvaise. »" Et Satan r&epondit devant Dieu, et dit: 
« Est-ce que Iyob venere Dieu en vain?* N’est-ce pas parce que tu as rempli 
sa maison dans l’interieur et dans l’exterieur, et tout ce qui est autour de lui, 
et que tu as beni l’auvre de ses mains, et que tu as multiplie ses troupeaux sur 
la terre?” Mais etends ia main, et touche tout ce qu'il a; et nous verrons sil 
te benira en face. »* Et apres cela Dieu dit ä Satan : « Voici done : tout 
ce qui lui appartient je te le livre dans ta main; seulement tu ne le toucheras 


17] LE LIVRE DE JOB, I, 13-19. 577 


LA: N = "oHdn : Pack: dAT : RbE : Arpen : DRPAF.UNT : ENA 
0- : DRBATR : NT =: Ar WVoo- : HRAUP = "omg : NLHIP : @Ell.ne : A 
AN = 698. : AAUTTH : AN : PC = ORAL : Ahr: Ay: BT 
298 : FPVo- = "mh : AA: PI0-M, : DYENPov- = DPI : Een: N 
ap = DaAr : Alte : AI: DRAN: Allen = "OAZU :NyT : ® 
1.37P : mAh : HAAR : NB&H.TFP : @RlbA> : AAPN = AdT : ep : Ay] 
&: @AD-OFT : ANT.n : @NAOFaV- : AdAT : Gl = @Ay : Nntte : & 
17 : man : All.rh = "any : My : BIP : ah : han: NRHYF 
? : @&lbdr : AAN = dt =: ARLN: wWANE : Ad-PT : OTE : A927 
Ah: DOWN = @PTA : EPn: NarNyT =: OAy : AhTTte : E33 : Do 
AAn- : All. = "OAFN : NYT : BIP =: mh : han: NBIFP =: @Plhne : 
AAN = Ebbn: OAPAHN : ATH : ENAD- : RATE : Net : Ar WPoo- : 
LAUF = "Int : ach : ON.R : 74: AP : DPA: AT : AFl : AC 


13. ASRWan- : P. — 14. ann: men: PA, anen:oenm:B Awe2e:AB ec 
r:AB nwar: P,nora:B num :2°7]om.P, ana: num :]om.A era0P: A, e 
Ten : B. — 15. eroa : A ayanp?:P amreanpo:B eben: AB Norman 
7:AB.— 16. wrr :]om.PA em? :] add. on: : PB wan : man: emp :] 
om.A voepıPA anmor :PA anasfao:B AsneL- : A, armen :B 
Ton : A. — 17. e&07P :] en :P .m7P :] add. onk : B nan:] "ano: B 
Nen.7? :] on? :P anrn: wende: PB wntoos7:B Apr :] azPr : A, ww2. 
27 : 043% B 07%: : a7e7An : @eryen- :] 97%: =: ©7420 : Area: aRAUY" In :B .e 
+: PA,ewen:B Anaoranr:AB° ATan: A. — 18. e17P : Wrk:P, 61,77 : u 
tr: A, e77@ ns :B mAn:]amoom:B nat :]aın: A. — 19. n7r:] om. A HE 
no: :]6:AB 70177 : P, oonızu- : A, "Jonızu : B. 


pas lui-möme. » Et Satan sortit de devant Dieu.* Et en ce jour les fils de 
Iyob et aussi ses filles mangeaient et buvaient dans la maison de leur frere 
aine; * et quelqu’un vint annoncer ä Iyob, et lui dit : « Pendant que tes paires 
de baeufs labouraient, et pendant que tes änesses paissaient pres d’eux, * sont 
venus ceux qui captivaient, et ils les capturerent, et ils tußrent tes enfants 
par l’epee; et je me suis sauv6 seul, et je viens pour te l’annoncer. * Et pen- 
dant qu’il annoncait cela, un deuxieme vint lui annoncer, et dit ä Iyob: « Le feu 
est tomb& du ciel, et il a brüle tes brebis, et il a devore les pasteurs ensemble; 
et je me suis sauve seul, et je viens te l’annoncer. » * Et pendant qu'il annon- 
gait cela, un autre vint annoncer, et dit A Iyob : « Les cavaliers en trois 
turmes ont entoure et capture tes chameaux, et ils ont tue tes enfants par 
l’öpee; et je me suis sauv& seul, et je viens te l’annoncer. »* Et pendant qu'il 
lui disait cela, un autre vint annoncer, et dit ä Iyob:: « Tes fils et tes filles, 
pendant qu'ils mangeaient et buvaient dans la maison de leur frere ain6, 
“un grand vent est venu soudain du desert, et ila ebranl& la maison aux quatre 
PATR. OR. — T. II. 30 


13 


16 


2) 


20 


578 LE LIVRE DE JOB, I, 20 — I, 3. [18] 


nö : adNzU- = B@OEPp : I: 5.1: EbPn : @PE = ORT: NaltR : 897 
1: Dan: Allen = "DAN : 7372’: AN: Dhmm : AANA.U- = @ 
ARP : PÖcHh : Chl- : DOOm&$ : @NT : PC : aA. = "al : d4-PP : @ 
IHM : APNCW : APe : @54PP : ATNA : ZR = AM.A : N : BUN : ah 
.h : Nch.C : 97h = Dany: ne: ANA: N: 2PR = Dr: en: 
Nov- : AAML.A : N = ON : HAHN : AAN: HANA : AN : PRm : 
AM.A : Nch.C = @A,@UN : AN : AYUL.A : N * 

FDRPU : APRIL : Pal: : dAT : on : aAhnT : AM.A : Mh = @ 
Bov- : PRm : AM.A : N. : Dh : ARM : Tanne = "aRlne : A 
A: Mh. : ANRMY =: APART : Ah : ArT = @RN : ARMT : Ab7 : 
Pe: AM.A: N = ABCD: Fht : 07 : OAThhO N : T-AZ : Dam 
An- = "oPRlbde : AMA : N : AARNY : O-Pn : AP ASP : AN = Aden : 
AAR : Hu : Nodt : PC = NAh. : PPV : DARP : YA: De: 
A: Ne = DRTTI : AP: PAC : Am = @94,:PPV : aATT 


20. DARF :] add. an : aa 2 nen: mr: 71. ıB men :Jom. B anarı: A 
oT :] sn B. — 21. 029P : 1J oz :P aanm: A 4r:] Up: A, amd 2 grad: B 
nn :] onen : A. — 22. oiram : mann :] on: mann :A oma: Ic: B n® 
em:B Peo: AMANKC : nen: PA. 

II. — 1. @&oo- : Pe : AMın : Ne : om. PA  “Innneon- :] avndean- : P, yrna.rov- : 
B  Innno- :] add. ago : Pe : AMnNac : PA B. — 2. ne: A mAZ:]ur: A, 
waz : B. — 3. ap-A%P :] A0a : PArPr: B  1ne70 :] una: P, mne7u : A PrV:aAeb : 
073.h:P erw: P, wer9an: A  Paac: Ame :] my: PA FVrm :) Fr 
: AB mnmTE :] add. ro : nerhern : B. 


coins, et la maison s’est &croulde sur tes enfants, et ils sont morts; et je me 
suis sauv& seul, et je viens te l’annoncer. »" Et apres cela Iyob se leva, et 
dechira ses habits, et il coupa les cheveux de sa tete, et il tomba sur la terre, 
et il se prosterna, * et il dit : « Nu je suis sorti du ventre de ma me£re, et 
nu j'y retournerai. Dieu a donn6, et Dieu a pris; et il est arrive comme Dieu 
l’a voulu; et que le nom de Dieu soit beni. »* Et en tout ce qui lui etait arrive, 
Iyob ne pöcha point devant Dieu, et il ne donna rien d’insense contre Dieu. 

*Et apres cela, depuis le möme jour, les anges de Dieu vinrent, et ils 
se tinrent devant Dieu; et Satan vint au milieu d’eux. *Et Dieu dit ä Sa- 
tan: « D?ou viens-tu? » Et Satan dit alors devant Dieu : « Je suis alle sous 
le ciel, et j’ai parcouru partout, et je suis venu. » "Et Dieu dit ä Satan : 
« As-tu remarqu& mon serviteur Iyob? Car iln’y a pas d’'homme comme lui 
sur la terre, innocent, et juste, et pur, et craignant Dieu, et eloigne de toute 
@uvre mauvaise; et encore il est innocent:; mais tu as dit : Perds-lui ses 


. 


[19] LE LIVRE DE JOB, Il, 4-9. 579 


A: Tb = FUT-A° : FPP- =: NnyE =" arATP : AR : ARMLA : ch. : © 
EN : HAN: Ad = Tr: HATLR : BUN =: ANA: be 7 on 
4: : er : hP.n : ah : AdAI’I:U- : IV: : DApoo- : dt : 1A : &N 
chh = "ol : AML.A : N : Ad : FU- : oma : Anoo- : ya: 
0-? = "aombh : ARMY : APAN : AU.A : Al : OR : AA PeN : MAD 
bb: AN : AA : Ad : Ch = "042: AO : OAchil : Bunn : P*N 
Ne : ad =: AR: APUIE : at: mir = "5A : N: PA : 
Tone : NAhrk = "Ad: Or =: TEN: TNAT- = "Anh: chim: ph 
A: 99,2 OAT.M : Anm : Aid. : hBO TR = "Ey: hr = INCH : A9® 
ec = EPPR7 : OAPARFZ : DCw : I,AP : hao : AheTao : YnPIP = DiwL. 
ih : Oo Ama-n- : AhyE = "OATTLz : TTNc : @Nt : JA : DHAPT = @ 
ne: At: IFRCC = "aRrl : Aho-& : ORFhA = ORcho@-l : A9”"Nch. 


4. ofwgP:AB Ania: Mac: nem :P mu: An: rd :) m: on : ao 
a: P, nu : en : ona: A, Jon: mn: on :B Pun:A. — 5. aommn :] aan : P, 
apn:B  H6Ag°EU :] art :P 3 oypra0U :] om. A an :Jadd. no :B en 
enn :] eaen :P, n.aznn :B. — 6. sw :]om.A wma :] man : A, add. ar : 
nen: Pau: aB OP :Joen: A. — 7. awsn:P Ama: Nnc :] add. wooan : B 
onım : AB. — 8. 1au:B anım:B eammn: AB W9rUnc :] JPunc : P, add. an 
nn:B as4r ::] add. omave: : B. — 9,.. orA,® : A. — 9. "alt: A Fe :B 7 
7,10 :] add.ePY7 : acn =: NAATMLANKE : 00-7 : B. — 9... 7m :B 98. : @nT%.70 :] 
098,:HTı7® :B Ha: AB. — %. 77707 : A ebpPz: OAPARFZ :] ebrz : on 
PARz,:A cadd.wE:B Aamm: A ang :P wenn: B. — %. anıtz,:B @ 
0067 :AB „r2cc: A, TWPcc : B. 


biens en vain. » "Et Satan röpondit A Dieu, et dit : « La peau est le rachat 
de la peau; tout ce qu'il a acquis, ’'homme le donnera comme rachat de lui- 
möme. "Mais ötends ta main, et touche ses os et sa chair, et nous verrons 
s’il te bönira en face, » *Et Dieu dit A Satan : « Voici, je te le livre; mais 
epargne seulement son äme. » “Et Satan sortit de devant Dieu; et une lepre 
maligne prit Iyob depuis les pieds jusqu’ä la tete; " et Iyob prit un tesson, et 
il commenca A racler sa plaie; et il s’assit hors la ville dans la poussiere. " Et 
plusieurs jours s’ötant passes, sa femme lui dit : " « Jusqu’ä quand perseve- 
reras-tu en disant : * J’attendrai encore quelques jours, et je persevererai, 
car jai espoir de ma vie? * Voici que ton souvenir a disparu de la terre; et 
aussi mes fils et mes filles; mon ventre a souflert des douleurs de l’enfante- 
ment, et j’ai travaill&, et je me suis fatigu6de en vain. * Ettoıi aussi tu es assis 
sur le pus et les vers, et tu te retournes toute la nuit. *Et moi aussi j’erre, 
et je divague; et je vais de pays en pays et de maison en maison; et jattends 


9D 


II, I 


III, 1 


580 LE LIVRE DE JOB, II, 10 — III, 2. [20] 


C: Ned : ORAPRT : br = 0@A0IAM : Adh : Poca : BP, = nam : ACH : 
AIZIE : DAJIhIIL : HAdAP : EAl. = "on: Fan: PA: Ada: AM, 
A: MC: Door = " IAL- : DIA : nam : Adhrl: : APANAT : AT : 
SICH. = wat: Telht 3 APHR : AM. : N : OAn.Tz : AITTINT = 
DNA : NChN : han: uANA : ApNn : PR: AM.A : Ne = "OA, 
Pao- : wAlrk : AöchTt:v- : Ir : AnP =: NAnN = Ach : lbU- : TAron- : 
APR o0- = ALM: EPTP : Ir” = ONAAFN : AONTR : ot = @ 
N4.C : APZLSP : 777” = Damfh« : "ılbur : NZ: no : PA? : DR 
PD: DCchPP : APCHP : OAPfh@CP? : OAD-?a,. : MON. : PA: @AC 
.: DNNE : Dumm : AANA.VOO- = DDP: : chf. : a NT : Chhov- = “@y 
NZ- : AN-O : dAT : @AN-O : APAPF = @AAN : A9°zVoo- : HN : Alav : Chr: 
mpwgR : ONE: PP: @ATO : 6.824 Pı * 

*DAPRAFEN: wet : AU: A Pen = 047107 : AdAT : AFT : N: ToA 


9. name :B anJmA: AB w@n0ım :] add. nm: B Han :] nn: A 80 
cn :] F0cn : A, Fson:B @me1g°r: A. — 10. ara: A wien: A RICHE :] 99° 
n:A onn.Ttz :] ern.er: A, onn#7:B nr :]) arener : mn: BO amd 
11 :] ann : A Han: nnd] mana : man: A Fe :] np : B. — 11. wand: :] # 
B Wn:nme: A mann :]add. anen:B mu: P maram- : nu: A NN 
00. :] add. nm ınoork:B nAm:B erst: B Hamnse:B aaec: AB @ 
zn. :] wan.: A FirmRPp : A, fhmrP? :B ae? : A, — 12. APCTrP : A 1% 
ne: B D2CT- :] ®0C- : N0N,& : PA: A, each :B wamm-: B. 13. an-3 : B bis. 
önt :] wpon : AB nznn =: Ay°zwoo :B apwar : A anf:B ward: A, 0% 
y3 : B. 

IT. — 1. nen: na: B DRM EAEU nor: np] om. A 2707 :] add. 
nen: A aAdak: P. 


jusqu’ä ce que le soleil se couche pour me reposer de mon travail et de ma 
douleur, qui est maintenant sur moi. " Mais seulement dis un mot contre Dieu, 
etmeurs! » "Etillaregarda, et illui dit : « Tu parles comme une des femmes 
insensdes; nous recevons les biens de la main de Dieu; nous n’accepterions 
point les maux? » Et en tout ce qui lui arriva, Iyob ne pecha point devant 
Dieu. *Et trois de ses amis ayant entendu tout le mal qui etait arrıve ä 
Iyob, vinrent tous pres de lui de leur pays : Elephaz de Teman, roi; et Bal- 
dados d’Aouken, gouverneur; et Saphar d’Amen, roi; et ils vinrent ensemble 
pres de lui pour le visiter et le consoler. * Et ils le virent de loin, et ils ne le 
reconnurent pas; et ils se lamenterent en elevant la voix, et ils erierent, et ils 
pleurerent; et ils dechirerent leurs habits, et ils jeterent de la poussiere sur 
leurs tötes. * Et ils s’assirent pendant sept jours et sept nuits, et aucun d’eux 
ne lui parla, parce qu’ils voyaient que sa calamite stait tr&s grande et trop forte. 

"Et apres cela Iyob ouvrit sa bouche, et maudit le jour dans lequel il etait 
ne; "et il dit: 


[21] LE LIVRE DE JOB, III, 3-11. 581 


£: "ap = "ATTIA : Eh: : dAT : Art : N: : FoAgn- = aA: A 
7: NT: EA : FNdTr : aa = *ATAA : Bhrt: : dAT = OA LIT : 
AmM.A : Nd.d : NAdA- = @A,RPAH : NC7I : ONE = "ORChNP : Aa 
T: @AANt : PT = @RPAR : PIC = "CIPT : ATN-F : Park: dAT = PR, 
Pan: KAmtr : ARht: AA = A,TUAr : aM : oPpOA : Gm = ORT 
TreAP* : ar : aoPdA : Am. = "ARKT: : MAT : AdC = A.RPAH: ON 
bh: eh: @chrT = "Apoo- : BC = HAI : AR: : 6AT = HUA@ : 
ELITE : AON.P : 0302 = "ARBAA- : HPNNEY : ABhrk : AA = "WAR: 
70% : N: ARCAR : NY = Ada : A,0Am. : ih: nCrI : ARE © 
FABCHE : bH : AI: Buch = "NA PAIeE : onen : HAPHORTITe = "A 
977 : No-nt : HC” : A,PTN- = @09,AR7, : APDC’ : HA,ThPFAn : Alb 


2. men‘ : A. — 3. ATrTern : A, ATrT40: B nat: A, arnAI7:B ant :] 
om. A. — h. oer3n71 : A amePRan :] n.e9°an : B. — 5. oBgchNnP :] ecnnP : A 
@eg°7n:B. — 6. ATn”Y:] In7:B Aar:]oar:A nIUNn: A GawJr:B anT 
rap: A. — T. Ana :] 007 : ewan:B BC: A aAr:B aımr : A, 3: 
B. — 3. eza7 :A mwap:B A072: 008:A Hund :B. — 9. aerns:B ne 
ahk: AB. — 10,.ndo:] am: A HmanRa.:B m9°a:] arer : B. — 9... neche :] n.ech 
£: A, aoneche : B. — 10). AInoRTTr :] H9°noe7T : P, n9°7 : no@TTP: A, ndeTrtr: BB, 


« P£risse le jour ou je suis n&, 
et aussi la nuit ou il fut dit : C’est un enfant mäle. 
Que ce jour soit tenebres, 
et que Dieu ne le cherche pas en haut, 
et que la lumiere ne vienne pas pour lui; 
et que les tenebres et l’ombre de la mort s’en emparent, 
et que l’obscurite vienne ä lui. 
Maudit soit ce jour, 
et que les tenebres viennent A cette nuit, 
qu’il ne soit pas parmi les jours de l’annee, 
et qu'il ne soit pas compte parmi les jours des mois. 
Que cette nuit soit du tourment, 
et que ne viennent pas en elle la joie et le contentement; 
mais qu’il la maudisse celui qui maudit ce jour, 
celui qui dechire la grande baleine. 
Que les etoiles de cette nuit s’obseureissent, 
et qu'ils restent, oü ils ne voient pas la lumiere, 
parce qu'ils n’ont point ferme lissue du sein de ma m£re; 
et qu'ils ne voient pas l’stoile du matin, quand elle se leve, 
parce qu'ils n’ecarterent pas la douleur de mes yeux. 


Pourquoi ne suis-je pas mort dans le sein, 


582 LE LIVRE DE JOB, III, 12-21. 122) 


Ya "APFT : 230 : NENE : @APFT : Th: NTN = "AN: Ann : PA 
AFACDIN = DAN : FIN : HAPAHILEN- = "PNA : 31T : AA : am 
N: NPEC = One : NN = "Am- : AA: aAAnT : AA: And 
P:AmcP = HA: mAh : ANPTWor- : NL = "oAN : n7n : ham : Ah: 
HARUOF- : h0y : Aoo- x "YP: 5PAF: BP: Nopwe-t : mg: =: "m 
78 : POCH = ANY = TA0%- : NIWor- = "Anl: Ad: APPETIT : AP = 
"EDIT: RE VAM. = "DHITT : AA: ACH : NY = "@A,N9° 
0- : &9°D : UPFAN- = "ZUR =: PNCY : NARAD : AAN. = "APFT : aUNn 
00 : 67H : APZLFE DHBDOT : ARO-2 : HEN = AA: PTITRP :APT : 


= 


12. 37%:AB. nen :B TWO7m: A, Taaım:B naran:P. — 13. aopn :] aan 
ıB z9°n :] add. ne27 ı B. — 14. an : NPec :] on : N%Nn : Pec : A, aon< : 
Aneengn: wec: B Nnaoranr: AB. — 15. no-:] ano: A AarnT :] add. ann 
oAT :B ANMAP :A MA: wAn. :] oawAn. : B. — 16,. ern :J ann, :B Ann: 
B 1ne70# : A, Ine»2a4:B 77907: A B. — 17..08:B STn7 2] add. rer : &79 
4,:B eo%R :] geo-soR: A, ogone :B Napwarrt :] no : Prr4T:A ok :] om. 
A,as% :B. — 17). @uf ı B LoLc# ı A, Psc4#ıB Ta0% ı A, Tao ı B. — 18.9 
A:] om. B. — 19,. "n.97 : @0N,P7 : A, 71.97: m0n,£7 :B vr:PB. — 16, amt : 
B ncaR: AB. — 1S,. @nN7°0: : &9°0 2 NpTAN :] om. A. — 19. zP :] over :ıB A 
AMn. :] add. vp : vn : B. — 20. aunn :A AAR02r ı A. — 21. ermyep ıP © 
erVCP ıB wear : P. 


et etant sorti du sein, pourquoi n’ai-je pas peri aussitöt? 
Pourquoi mes genoux se sont-ils aflermis, 

et pourquoi ai-je &t& allaite par des mamelles? 

Si j’etais couch6, je me tairais maintenant; 

et si je dormais, je reposerais alors 

avec les rois, qui delibererent sur la terre, 

et dominerent avec l’epee; 

ou avec les princes, qui ramasserent l’or, 

et qui remplirent leurs maisons d’argent. 

Et alors je serais comme un foetus, avorton du sein maternel. 
Lä les p6öcheurs se brülent dans le fleau de sa colere; 

la reposent ensemble ceux qui ont &t& tourmentes dans leurs corps 
depuis la erdation du monde. 

Petits et grands sont la, 

et aussi les enfants, qui n’ont pas vu la lumiere, 

et n’ont pas oui le bruit de ceux qui marchent; 

Et aussi l’esclave, qui eraignait son maitre, est la. 

Pourquoi as-tu donn& la lumiere ä ceux qui sont dans l’amertume, 
et la vie A ceux qui sont tourmentes dans l’äme? 


Lesquels dösirent la mort, et ils ne la trouvent point, 





[23] LE LIVRE DE JOB, II, 22 — IV, 5. 583 


DAPFENNP = DREHCP : Dao: may = "DPRTL.P” ch : Ahao : ARWHP = 
"Ber : AAOA : PT = D0AP : AML.A : N : AP°zU- = APRIL: hl 
ce: nz: apw Te = Ann. : NAFT : 71-9 : H2nNZ =" @ELVT : A% 
7: Tann : AnlT7 = @ORAFT : chARn- : TARPTZ = "OA PCI : @ 
A.PöLEN- : 0A, = ONAhtz : apwe = 

DTATD : BALN : EPSP : DR =" AFNNG : TON: ATT : NA = 
ANNF : IC: WFT: BNP-oh = "Arr : NAPTIWZnor- : ANY = DAT 
Huhn: ARD : &n-77 = "OAPAFIAnNe- : NrIch AL&@-p7 = @APARTON : 
ch : Ah-77 = "DRAN : Ahoo : mFCAn : he : orddn = Ad. : FOFN 


2. ned? :] nee0P : A. — 23. anna :J anne: A PrTr:A 0032 :] oro : A 
@nAP : B. — ?2h. APeT2 :] aRPer2:B TOAcr : B. — 25. @ECUr :] oaTr : A © 
=cyT:B Tann :] Tan : A, atannm :B aaen:)] naaem:B TSePT7 :] e 
2+7,: A. — 26. On pCcog°n] : necoynm:B onzatz:] onzaanz::B  ovpwa:}- :] va 
7: A, avpwa: : @av7d.r : B. 

IV. — 1.o1Twro:A, atüatP?:B nAASN:A mAIN:B TasP:B. —2. un 
NNn:A zan:Jadd.am:B arte] nat: m P:A m97:B 97T:AB een 
p-“n : B. — onen :A dem: eme77 : B. — A. ony°nTlnnoo- :] n9°nT7Annoo- : A 
Amp 7 :] AAPPr : A angenoson:B nen: AB 055% :] 7.17 : A, 00:77 : B. 
— 5. oernA:B ran :] mann: A orman :] Ton : A, orwwon :B aan :] mn 
n:A, nn:Aaan:B Tawnım:B Tann :] add. nın :B Toram : aan :] om. A. 


et ils la recherchent comme un tr6sor; 
et ils se r&jouissent s’ils l’obtiennent. 
Le repos de l’'homme c'est la mort, 
et Dieu l’a cachee loin de luı. 
Apres ma moisson m'a rencontre mon fleau, 
je pleure ä cause d’une chose terrible qui m’est arrivee. 
Et la erainte, que j'avais soupconn6e, m’a rencontr6; 
et ce que je n’ai pas pense, m’est survenu. 
Et je n’ai pas 6t& tranquille, et je n’ai pas repos6, etje n’ai pas dte en s6curite; 
et il m’arrıva le fleau! » 
Et Elephaz de Teman repondit, et dit : 
« Ne parle pas beaucoup, pendant que tu es dans la peine; 
beaucoup de discours, que te prolitent-ils? 
Tu etais celui qui devais exhorter plusieurs, 
et tu devais consoler les hommes faibles; 
et tu devais relever par tes discours les infirmes, 
et tu devais raffermir les genoux des debiles. 
Mais maintenant, parce que la douleur t’est survenue et ba touche, 
est-ce donc toi-meme qui en es venu & defaillir? 


26 


10 


58% LE LIVRE DE JOB, IV, 6-14. [24] 


1: MAh = "PAFLu- : Ahr: AN: oA: ECUTn = OrO4h : aan: 
nn = PHhl : han : 72. : AAN: Aav : hrA = DARM : AP: 
DA... = "onneod : Car: AA: PhlAP : Adm.AT = PHCAP : opw 
Eh: PR: Near: NTAHN : AM.A : NıhC = DRAN : Nav 
eh: ad: =" mil : ANA: 07 PO : AYNAPT = @IC} : ANLAT : me 
Ah: "aonndTtz : PIAP : Mm. : NAAR = OArA : Asndtr : FAR: N 
NEST = "AN: Acht : AP: MCh = NA: Aa: A,CnNn = PA]: : 
ALERT NRZ, = IC : ANAT : Om OP = DPRmFH : Adna: INH : 
ELUT = "org : 2797 : 029 = @NhR : AYPAPA : AöZITe = "m 


b.nnr:]om.A mAne:B #cyırn:B arme: B. — 7. no : hr :] A9TATne : 
A,uTara:B onenea.: A. — 8. ehchr : P, ercdaP :A Arm: A  ENChP ı] e 
NcoP: A,oenchr:B gnc&: AB. —9. novy2a :]) norüar:B aa: B. — 10. 
ma2: P,r72:A,mm2:B a7p0r:A mnentz: AB man: A,man.:B.— Il. 
aheor7. : A  PerAP : A, AP :B Nn3mn :]) Tan : A, 3m: B menae :] menao : 
AB onra : aAsNndrz :] EensnaHr : A, Ara: Honda, Bo TadE:B NNMSEWRo- : P, 
— 12. mem: A men :] add. nrr:B mn :] am: A Aw: nanmn :] Av ı nen 
nn: A, Aanennn : B nenn :] add. nme : 7IC 3 erTen: DI7Pn NP DA: 
9z«:B 287107 :B nF: A 1.677127, :] ane@72r : B. — 13.07 rn? :B @ 
Lov2p :] Bozn :B Ama : nr: 8C0r 2] NT: AaNT 2 RZer : A, ANA: PT: 
67T : B. — 14. ann : AB anne :] onte : A, ann : B. 


Avant cela ta crainte n’etait-elle pas folie, 

et ton espoir.... et le mal de ta voie? 

Souviens-toi qu'il n’y a pas d’innocent qui ait peri, 

et que les justes ne succombent point, ni ne sont deracines. 
Mais, ainsi que nous l’avons vu, ceux qui labourent le pöche, 
et le sement, recueillent le fl&au pour eux-memes, 

et perissent par l’ordre de Dieu, 

et disparaissent par le souflle de sa colere. 

Le rugissement du lion et le cri de la lionne, 

et la terreur des dragons se sont 6teints. 

Le fourmi-lion p6rit faute de nourriture, 

et les petits de la lionne se sont disperses les uns des autres. 
Si tu eusses fait un acte de justice, 

tout cela ne t’arriverait pas. 

Avant cela je ne croyais pas ce que me racontaient 

la terreur de la nuit et l’&cho, 

et soudain la erainte survient A l’homme. 

Et je fus saisi de peur et d’effroi, 


et mes os furent secoues violemment; 


[25] LE LIVRE DE JOB, IV, 15 — V, 2. 585 


AP: IA0 : AIPTENE = OATFmmZ : POCTR : Dre Th: On,P 
Ach = DACH-n : @AAMn : ZhR : Pam : AORTTE = Anoo- : AANdTn: 
oFAn : HANFO = "aonnE : AR : aPp-L: : NEAR : NP : AMl.A : N 
dl = @AR : Ana: RAP =: NT = "Ada : PP: A RTAOG- = mA 
DAAMEUN, : ZN : &AThNNoo- = "DAHAY : Er: at: ANET : wit = 
Dahl, = APO-M : Ach : MC = @AnNnev- : NADT : 6. = "OR PLAm. : 
AIYW : Ah: Ach = aAd® : Ahr : CHA: Thor : hr = "Orc 
am : DEN = DRThTeA : ANao : AANov- : PN = 
"am-d : AN : Aon : NP@An = hof : AT : aAHMT:U- : PA: N 
Tah, = "Ale : Ah : 07T : BPTN = DONRY : Boomw-l : NPYAT = 


15. oA» : A, asA4.r :B 7AP : HPTENT :] 779 : noeh? : A, 7ER: HIMTAP : 


B asammz : AB zrOöche :] noch? :A roch: caHüf:B apraP: Brature. — 16. 
OnfhochH : A @r3cChn :] enAanon- : A, 7achn : onmren :B anann :] om. A 
enr:] anr: P, cner:A moertr:B Amen: Han: @Fpan : Inn9°o:B. — 17. on 


Ak :] am: : A ner :] add. ont: :B wane :] aner : B mrang. :] n9rag : A 
B. — 18. arm :] @ann- : A, Manr :B nn r7Pao-: A HA :] don: A, Te :00n : B 
ermnov- : A. — 19. ana“ :] onen : Ana: B arm. :B mar :B 01:AB. 
— 20. ande :]nnmw: AB 4. :] ne47 : msn: B  7000- :] CHfov-:B Timm: A. 
— 21. @74:.h00- :] ©7700: : A, ara m00- : 74n:B aerırn : A Tan :)] An: A. 

V.—1.30nR:B ueonnAn: A Haon : 2°] anaon : B. — 2. ep : w0T : A, eb’ 
r:me7.:B anmez:B nPreir:B. 


ma face s’&carta de mon esprit, 

et mes cheveux et mon corps se herisserent. 

Je me suis leve, et je ne t'aı pas connu; 

je t'ai regarde, et tu n’avais pas de forme a mes yeux; 

mais c’&tait ton ombre, et c’ötait ta voix que jentendais. 

Mais quel est le mortel qui est pur devant Dieu? 

et quel est !’homme qui est juste dans ses @uvres? 

Il ne se fie pas beaucoup ä ses ministres, 

et aussi il se fie diflieillement ä ses anges; 

et combien moins ä ceux qui habitent dans des maisons de boue. 

Et nous aussi, nous sommes d’une m&me argile, 

et il les a regardes comme nourriture de la teigne. 

Ils ne durent pas du matin au soir; 

et parce qu’ils n’ont pu s’aider eux-memes, ils ont perl, 

il a souflle sur eux, et ils ont söche; 

ils perirent, parce qu’ils n’avaient pas de sagesse. 
Appelle done! s'il ya quelqu’un qui te reponde, 

et sil y a quelqu’un de ses anges saints, que tu voles! 

Car la colere tue l'insense&, 

et le fou meurt d’envie. 


16 


21 


10 


586 LE LIVRE DE JOB, V, 3-12. [26] 


"30: CA : NBA : ’CPov- : AANATF = ONLN7 : MEhT : TN@For- = 
* pmdh- : HIhP.@-F-oV- : DO-A-P-09- : EnelL.öPov- : NO-NT : ATPA : @pan 
ZYMPov- = DARAN : NPLAGTED- = "NA yE: HM : ARPI : BNAO- = @ 
nroo-f : ATONAoD- : AN.T = ORT Am- : p,nvan- = "Aden : An: AIR 
CC: N&DdA : A07 = DAN: © : A&NC =: NENP-A : ch = "Aa: Bra 
2: Nr = DATA: AOPE : PndA : Pd. = " ON: : AAL.A : N: A 
NhA = OAAD-6 : AM. : re TA : ON.PT : HAAN : Add = ONNCT : 
Dane : HAAN : "rAP- = "NBON : NUTan : AdA : PRC = DRLor : WR : 
mt : 007. = "NPAöNFEn- : ATch-IF = OP" HaD- : A447 = "Damp, 


3. man: A. — A. aM p.o0- :] on gov- : A, mam-npov-r, :B  EhetoPov- :] m &hecoPov- : 
A, eechPav- : B. — 5. Whov-yk :] URHTT: A nroNnov- :] nTaAnNnoo- : A, ToNnoo- : B 
Auer: A nenn: A. —6.9°77:B air :] naar: A, AronT :B. — 7. ann :] anna : 
B myrzm:]anım:B anrA : noPa: : eAoN : 4. =] om. PA. — S.nnrm: AB ma. 
o?:B Ama :] anna : B. — 9. on,er :] add. onnzr:B mnAn: l’Janan:A n 
we:B @nNCT : @aoynZ :] oenn2-T : on: A rn: wm.:B TAR: A, TrAR : 
B. — 12. aranı :J ana: nranr: AB onemz:B cr0:A cHrG:B HIsWoo-:] 
nePVoo : B. 


Pour moi, j’ai vu germer la racine des insenses, 

et aussitöt leur condition a &t& consum6e, 

et ils sont sortis de la vie. 

Et on soufllete leurs fils aux portes, et on les insulte, 
et iln’y a (rien) qui les sauve. 

Ce qu'ils ont thesaurise, les justes le mangent; 

et le mal leur fait la guerre, 

et leur force se dissout. 

Parce que ce nest pas de la terre que sort la peine, 
ni du sein des monts que germe la douleur; 

mais l’homme nait pour le labeur, 

et les petits des oiseaux @levent le vol. 

Mais je supplierai Dieu, 

et jinvoquerai le Maitre de tout, 

qui a fait des choses grandes, qui n’ont pas de vestige, 
et des choses nobles et des prodiges, sans nombre. 

Il donne la pluie sur la terre, 

il envoie l’eau au-dessous du ciel. 

Il eleve les humbles, 

et releve les abjects. 

Il renverse les desseins des trompeurs, 

et de ceux dont les pieds n’agissent pas (en) droiture. 





[27] LE LIVRE DE JOB, V, 13-22. 587 


pP: Pne@av- : Afe.hA-Tt = @A,RTNC : CEO : AIZVov- = "NR&AANoV- : Pe 
oo- : AmN.NY = @PmEh : chA.TVao- : AhA : BOECP : ARE =" a0AT : 
PTZNNo0- : AA =: Baht : PT: nam : AAT = "@RAT.hT>A- : (o- 
Mr: PA = DpmAT : EI : HI AHR : PA = Ad : dd, : N: Tee = 
DPTLAI : A4-0- : AD, =" andE : -N0-d : Nah. : HAMA : Ndl : Ir 
22 OAFNTZIN : FIR : AM.A : N = Aden : an: : PRAA : oh6 
N: ELON = DRPPFY : DBIDA : AR.PU- = "neh: Pen: Aare = 
onANd : ATEnNn : Ant = "Am: en: Pen: APT = aNno-At : 0 
MAL: AIHR : 712.7: 7714. =" 0RAD-2n : Ampwt-t : AdY = OA TEL 
VD: APAnT: Art: Taozı = "OT hboo- : AdTAT7 : @A07I.27 = an, 


13. Pnc@o»- :] nynco- : B wemar :] opma:rov- : A, oema0:B LO®CP :] 84.CV 
P:A, BRAnCcP : B. — 14. WAT : A, omweAT:B wapmcaH-:B na: "AT :] nv : ow- 
EG: ana: ANTr : B. — 15. apmwper:B HWoe:B eA :A. — 16. Adown:B oMmä 
7:Janaz: A,aamnz:B mM: Tad.:]n::Tne.: AB @E74,39°::B nd: 09, : A, n4- 
u. : 1079, : B. — 17. wP:A anFAın: A, on FataıNn:B 1712 : ARMNANAC : B. 
— 18. ogwyA:B HePu :] n£u : A nePu : B rature. — 19. onanon:B nrenn 
n:]aryon : A, n ran :B HAner:A. — 20. anmy:A un: A,@n:B an 
n:A,onA:B 97:B. — 2l.oeroen:B oantreWvV:A HAneTr: A. — 22. or 
Pr£ov%::A Tito :B ma0rJ7E7: A, onmepoer:B anTrEWvw:A H’nAPTr: AB. 


Il prend les sages dans leurs desseins, 

et il teint la pensee de ceux qui compliquent leur conseil. 
Et durant le jour les tönebres les atteindront, 

et au milieu du jour ils tätonneront comme durant la nuit. 
lls periront dans le combat, 

et le faible s’öchappera de la main du puissant. 

Car il ya de l’espoir pour le debile, 

et la bouche de l'inique sera fermee. 

Mais heureux l’homme que Dieu avertit, 

et qui ne juge pas ennuyeux l’avertissement de Dieu. 
Car il blesse, et puis il guerit; 

et il frappe, mais ses mains sont elementes. 

Six fois, il te delivrera de la trıbulatıon, 

et ala septieme, le mal ne t’atteindra pas. 

S’ily a famine. il te delivrera de la mort, 

et, dans la guerre, il t'arrachera a la main de fer. 

Et il te preservera du fleau de la langue, 

et tu ne craindras pas le mal ä venir. 

Et tu riras des pecheurs et des injustes, 

et tu ne craindras pas les betes des roseaux. 


20 


VI, 


588 LE LIVRE DE JOB, V, 23 — VI, 5. [28] 


TLCV : AL-PT : hät =" DRAhOh : APr 2: 19a AN: FAPC : 
noo : 49% : Th = @AAN : NETZ : APFNETn = "ormeP : neo : nit 
4: HChh = @P.Pphy : no : vI64 : 2.AT : Pong = "orAk: osncn:n 
a: ANA : arLC : Noo-C = nano : NIC : Hit : LM. =: Pr : AI°ZUr 
"ae : MAC : HAPAdT = ON : A767 = @ATT : At: : AAPC : MICH = 

"DTATD : AN: DR = "AN : Ach : APENoV- : BRAP : Ampıwi: 
Te = DIR: IL: NOSAm- : AIR = Ada: EHN& : APTA : ch 
EP = @NivE : hit : Baoda : ICE = "Fur: AchAu- : ARM. : N = A 
dA : PIE = DihJPHov- : BWENZ =: PEPP = AN: AAN: ATON : BETAZ = 
"nk: Any: &r% : chANTP- = Ahr : Aa : Pr”: NENAd = @BIEr : 


23. [oearnon : np : 799° : 0] om. PA. — 24. oon :Jon:PA,anny:B mın:A 
nerme: AB APTmern :] Arrnzrn: A, Ho7nchn: B. — 25. 104 :]om.A Ant: 
APCc:A.— 26. m Ink: A  Inec: A,102C:B  Hov-c :]om. A, Prov-c:B 1. :] add. 
Noo-c : A. — 27. Mndc :] WE : adc : A, Unwc:B 17707 : A. 

V1.1. oraro:] orwro: A, one: Farz: nen: otwora:B en :] add. nom : A. 
—2.eeAP:A aprp®rn: A. — 3.7971: AB MmeP:] re? :A,nac:ıB mr:A 
rIc$ :] add. 1Rov-% : B. — A. su :] os :B mau: A, nn: B Asa:]Jaonr: AB 
@/hJ°Vov- :] winyen : A,onyrr:B encenz:AB dn:Jonn:B HAran :]om.A — 
er-37:] add. a%:B. —5.nE:] nr: AB ezE:A  Adnrr 2] Aare: A, Andre: N 
on: haoamla:B erw”: A, ve :B  @RßrEr : AU? EAN: &by°n : ad: 2A :] 
DAT: IA: @BPI°in: A, @e7Er : AUF? : Hl: ENAd : at : A: 09°: B. 


Et les bötes du dösert seront en paix avec toi. 
Et alors tu sauras que ta maison est sauv6e, 
et que rien de ta demeure n'est endommage£. 
Et tu seras sür que ta posterite sera nombreuse, 
et que tes fils seront comme l’herbe d’un pre fertile. 
Et tu entreras dans ta tombe, comme le grain d’une r&colte abondante, 
et comme le tas ou l’on puise en tout temps. 
Ceci est le chemin que nous avons foul6, 
ceci, ce que nous avons entendu; 
mais toi tu sais ce que tu as fait. » 
Et Iyob repondit, et dit : 

« Sil’un de vous pesait mon afllietion, 
et placait aussi ma douleur dans la balance! 
Certes elle est plus pesante que le sable du rivage; 
mais ma parole ressemble ä un mensonge. 
Voici que les fleches de Dieu sont sur mon Corps, 
et leur poison suce mon sang; 
et quand je commence A parler, elles me transpercent. 
Est-ce vainement que brairait l’onagre 





[29] LE LIVRE DE JOB, VI, 6-15. 589 

AUT? : AFH : BP h: @Nr : 7A =" ORBTNAdTr : ANA : UAFNA: Am: 6 
DNY- : PO-w : IL: NFE = "ATNA : Ace : 3ENE = Ohah,: 34h: ° 
ZPIe : noo : Ahflch : AYNA = "AN: Bamfchr : Anete = arUNnz : ANA: 3 


Mc 2 NR = TORAN = AM : NchC : Dez = BEAT: ANAF- = "Al: 910 


Fh324 : WrRCR = OATTET : at : ALI-TU- : OA, RIP hN = Alao : A,chf 
DM: PA: APAane : PN =" PFTr : DBAP : no : ATOM =: @P FT: 
DPHAF : neo : IJHTöNN : 7ENE = "Nr: BA: ANY: RAR = oT m:y 132 


NETT : DR = "Anv- : Ar: FonAn- = ChP : APP : ent = "aoruRR 13% 


zz: WU = DATALH: AA : Nil : OA 0A, =" ANIERZ : A Pnamd. 5 


6. @er7NAoY- :] no: : ernAa0- :B 1a: B Am::] add. mr : mo9® : Ah2a. : h°A : 
Nenoe: re] :B TO :] om. A, 709° : 77c » B. — 7. n.rnA :]nena: A,om.B ”% 
üht: AB Ama: A, n40% :B. — S. aeunz : AB. — 9. anA2.: A. — 10. an :] man: 
B TR: A mac: AB antoapr: AB anegan :] ony"an: A nehm : 
P,nrnm:A  ngranp 2 ATHANAe : AAN? : A, nyran.p : B. — 11. Pr: AO HT: 
B sare1m:B. — 12. 7er: A eAar:P on: HNCT : 9P: melav : sen: ON : 
seAPp:B. — 13.nnr:B cAP:AB zent: A. — 14. arappr : B. — 14. un: AB 
@On.1097 : A, @n.h@a7, : N-Ivr = B. — 15. ANe7eP7 :] enmTeyz:B arm : A, om : 
Be 51732: A nA: AB mind :A. 


N’est-ce pas quand il cherche ce qu'il mange? 

Est-ce que le taureau mugit quand il pait dans l’etable? . 

Ou mange-t-on le pain sans sel? 6 
Et est-ıl agreable, le discours vain? 

Mon äme ne peut point reposer, 7 
et je vois la puanteur de ma chair comme pourriture de lion. 

Quand l’objet de ma priere viendra-t-il ä moi, 8 
et quand Dieu me donnera-t-il l’objet de mon espoir? 

Et Dieu a commene6, et qu'il acheve, 9 
et qu'il me tue pour toujours! 

Et quand mon söpulere aura &te construit, 10 
et je me tournerai vers ses murs, et je ne m’&pargnerai pas; 

parce que je n’ai pas fausse la sainte parole de mon Dieu. 

Quelle est ma force, pour que je sois patient? 1 
Et quels sont mes jours, pour que mon äme soit aflermie ? 

Ma force est-elle la force de la pierre? 12 
Et ma chair est-elle d’airain 

Est-ce que je ne me suis pas config en lui? 13 
Et son secours est loin de moi. 

Et sa el&emence m’a delaisse; 14 
et Dieu ne m’a point regard6, et il ne m’a pas visite. 

Et mes parents ne m’ont pas connu, 15 


16 


20 


I 
PAR} 


590 LE LIVRE DE JOB, VI, 16-26. [30] 


7: non : @h : IR. = ana : mäNA : NAL. = AHAmE : AA: &4.CU% : 
Aov-: : why, = mov : NER: : @AdchTP : Una = "OA : Fonda : m 
P£ = OA,TO@-P : N : 74 = "n7u- : ATZ : OA : AP = TchPAn- : 
DIA : APWTEY =" IAy°4 : 1ÖNen- : A077 = @AnP- : ANA: @TO 
De Fo0- = "DC : BTZb4 : AA: BTPnAd : NIPR- : OaNANETUVrao- 
"nam : hybov- : mAhNov- : HAFIA : Pin£T = @CANE : P-NAP : 02.U 
Nov- = "NAFr : PT: Nu: NÄAAN-Ne- = "ae, : BA : I,hnov- : am 
yP = Nov : re: AWO = DI: RPAR:NRTRAZ = ana : 
Dh7 : hAIANov- = Aaon : NAT : Amßkr = "Adeo : hat: BoonAn 
00- : YICP : HAov-7 = Ih : NMilnoo- : ANAA : RA = ll, : 7IChHen-Y, : 


16. wine :] enner : A, enner :B Man: A, um“ = B. — 17. on,T9o-4 : B zn: 
P n%:P.— 18.031 A TaraAn:] TrPAn : A, otarAm:B o@MAn :] aarhn- : 
AB. — 19. 1nW®2&:B 3974 :] add. no: A Aber: B  anar :]anny:B ro 
m-C.£00: A, @F2@-200- : B. — 21. ochnom-:B @n.zunon B. — 23.721: A Haha 
»ıB Tazım:A HOCH :ı] HyHne:ocr :A Nernenz : A, nermeaz : B. — 24. aouE. 
7:AB nagranoo-:B Hoon:]onoon:B NAMEm: AB. — 25. Gaonanav- :] Bavnaz, : 
oo.: A,eona:B mer:]mc: A mn :] an: A men: A. — 26. ul :] ern: B 
yıcnoo7 :AB nennEz : A, nennt :B oneron,: A  "m"In: A, "In" : B. 


et ils ont &t& comme le torrent desseche, comme le flot &coule. 
Ceux-lä qui me craignaient, ils se moquerent de moi, 

comme la grele et le givre compacts, 

qui ensuite se fondent en s’6chauflant, et l’on ne sait ou ils furent. 
C’est ainsi que je suis sorti de tout, 

et jai peri, et je suis sorti de ma maison. 

Considerez le genie des Teman, 

et la malice des Basan et leurs erreurs. 

Et il est juste que soient confondus 

ceux qui se confiaient dans leurs biens et dans leurs maisons. 
Ainsi vous &tes venus sans pitie, 

et vous avez vu mes plaies, et vous avez eraint. 

Pourquoi? Vous ai-je demande quelque chose, 

et ai-je desire votre force A vous-memes, 

pour que vous me sauviez de mon ennemi, 

et pour que vous m’arrachiez A celui qui est plus fort que moi? 
Instruisez-moi, et je vous &couterai; 

s’il y a quelque chose ou je me sois tromp6, montrez-le-moi; 
car elle vous semble mensonge ma parole qui est veritable, 

car ce n’est pas A vous que j’ai demande force. 


De möme la consolation de vos discours ne m’a pas calme, 


2 ei 






Tr A ee en En Dar Gamer Sa 


[31] LE LIVRE DE JOB, VI, 27 — VII, 4. 591 


APFTTZ = OA. : wnrIh : PAnov- = "An : w,hPoo- : 11: A% 
A: mr = al AApav- : AbA : OchNeo- = "@PAllz, : 72.09 : 1Anov- : A% 
H =: A,&chAmnov- = "74 : DAnam- : ATOO- = O@NZRP : Non : 171% & 
Ad : AAN : 009 : ont : AAFR = OTNN : PrÜN: TESE = 

“pPaelu-: Ahr : AAN : oA : hR@-E: : AHAA : nam : np: #& fl: 
PPC: D@YNLEZL : no : DAN : HAA : dAE = "One Tan : no : INC : u 
Bi : AAN. : DPLIWO : Ant = Am : ao : NA, : NA : DAN = "N 
u : Arl : TOM : A@-ztr : HTE = SATPY : To-uUN : AT : Ada = 
han: PN: ANA : TAN. : A772 : BANh : Opa : yPyN- : Yal. : h 


27. arpoo- : A, ühPov-:B 7m :] a70-7: A oaTeapoo-: AB HAcnmnao-: B. — 
28. oenlz :] enız :B 77m: A nerdoneon : A. — 20.70. :P  @SHo0 :] Snov- : 
B n.209°0- : A, @n.TG9°0-:B 177% : AB. — 50. 0009 :] PA : 0009 : A, PA : Yang : 
BerrceRedB: 

VII. — 1. zaner :.... @y Na :] or. A none :B ornarz:B own: A, aan: 
B. — 2. onoonn : A, ano :nn:B Amr:A san: B. — 3. ne7u :]J on u :B 7197 
enm:B nm23:B nat: AB Tayunmz:B Ar:Jlom. A 352£:A,»c:B. - 
A. Jot:B 979: gan :] 80onm : 979: A, eanm:AT:n7ı9:B 7Pmm:B 7FUn :] 
add.nnA:B acn:] gooa.: BP. 


ni ne m’a r&joul l’öloquence de vos paroles. 

Parce que vous avez ri de l’orphelin, 

et vous vous &tes moques de votre ami. 

Et maintenant, quand je regardai votre face, 

je ne vous trompai pas. 

Asseyez-vous, mais ne commettez pas l'iniquit6, 

et parlez desormais avec justice; 

parce qu'il n’y a pas de parole d’iniquit sur ma langue, 

et ma gorge exprime la sagesse. 

« D’abord, n’est-ce pas une ombre, la vie de ’homme sur terre? 

et sa condition n’est-elle pas comme celle du mercenaire, dont chaque jour 
[est a lui? 

Et si non, comme l’esclave, qui honore son maitre, et qui acquiert ce qu'il 
'demande, 

ou comme le mercenaire qui attend son salaire? 

Et de m&eme, moi aussi, j’ai patiente durant d’inutiles mois, 

et dans chaque nuit m’a &t& donne un tourment. 

Sı je m’endormais, je disais : Quand poindra donc le jour pour moi? 

Et si j’etais &veille, je disais : Quand le soir reviendra-t-il? 


Je suis rassasi& de douleur depuis l’aurore jusqu’au tomber de la nuit. 


BI} 


30 


VII, 


10 


592 LE LIVRE DE JOB, VII, 5-13. [32] 


4 


ÖN : Bao, = AT-NN- : ho : A971 : Ad : ACH = "NrNT: Pre eN 
ÖAPT : @mıja = DAL : Ay: Ach : Am : 067672, : cha. : par = 
"PAN: DIT: ROTE : neo : YIc = @rhrAn : NTAFP : ne = "rn 
GC: no : 3a : Pal: : hBoOTE = @ATTNA : TCABR : OBER: wir = 
"DR.BCA. : 084: 1&.&h0% = OpamY,: 7Alz : K.RLA = hrn = ao : Rmeı : 
Hy2ch : AINIE. = Adeo : Ana : 22. : Anh: ont: mac = "AR 
PCI : AYh : &dr : rk = @A,PAPC : ATh: N = NATTN: AYZ: A, 
BIN: Ar = DATON : Abd: ment = DANPT : PLL : TEN : HAdK 
Ex "non : Nic : 9% : AFNOR = Ale : Ann =: OPN : AdAR = "Alb : 00. 
Er : A329 : TomNz = @PAUPZT : PAhN? = "OTTLCeT : AHA : Pf 


5. nA: A, Orte: Bo NooeEr:A, noupr:B Ak: AB HAmmn: A, n0nn:B 
21: A,0on:B  worAdR. : A, onıanTA:B ware: A. — 6. AA :] orA.a: A, apa 
1:B m:A nc:] add. uen79® :B. —7.740:AB anaımn:]add.nm:B + 
Che 07 : wgerT : P, 0@7P : Tcne : wip: A, TCnß : Herr: weißt 3 B. — 8. 9,87 3 B 
yachz : A. — 9. 117Ah:B Hmm : om. A. — 10. 1.2067 : A, nrprC7 : B nm:]on 
ermn:BA onmmwc:B Mac: A. — 11. mATTm:Jonnırn: AB 204 :] n902: A, 
»92.:B onmmr :A ame ı] ar: A. — 12. nimnar =] add. ancr : a7: no: Pag: B 
9: B  AdaP :] andr : A. 13. 9279 :B esmuz:B opAUprU : A  geann, 


Pr: A. — 14. orıCe7 :] oerıZar : A, TrCeo7, :B nang: AB. 


Ma chair est pleine de pourriture, de vers et de pus, 

et je me suis consume en gratlant la eroüte et Tuleere, et je suis devenu 
| poussiere. 

Et ma vie fut rapide comme la parole, 

et je peris dans une vaine attente. 

Souviens-toi que ma vie est un souflle, 

et qu’elle ne reviendra plus pour que mon @il voie le bien. 

Et je ne verrai plus l’oil de celui qui me voyait, 

et sıl me regarde, je ne serai plus, 

comme le nuage qui s’est decharg& du ciel; 

parce que, quand l’homme est descendu dans la tombe, 

il ne remonte plus ä sa maison, 

et il ne reconnaitra plus son pays. 

Et c’est pour cela que je n’epargnerai point ma bouche, 

et je parlerai du tourment de mon esprit, 

et je manifesterai l’amertume de mon äme qui est sur moi. 

Mes larmes furent pour moi comme la mer; 

parce que tn as preserit une garde sur moi. 

Je disais : Est-ce done mon lit qui me soulagera? 

Et ma couche me divertira-t-elle ? 





[33] LE LIVRE DE JOB, VII, 15-21. 593 


295 
107, : NA. = "nr: HAM : ATENE : AWAONE = Dh : AHDZPTE =" n 
7: AZAI® : Ach: : neo : ATOM = ChP : APP : HITE: an: : hBoTR = 
"Prrtr : Ana: ho : oNP- = On : T5@-2 : AN = "A@- : Mo : pp: : 
Ad =: Anh = A@- : Fne37 : Not : 62 = "Adh: PITr : AFTT 
7 = hun: Aa-4P : PZ.BP : AU : 919P =" OHmY : Ay: AlAn- : Pr : 
A’rh : ANA : Me = HIATC : AN: AAA : Aa : hPa = DAPTFT- : 2.mch : 
NAgF°AA.h = Aru- : Anao- : Nenn = "DAPFT : AMCh : Mn : PATCAb : 
Am.ATte : OH : BrRch : TIP = OPAlh : ADC: ar : PC: AN: 
A.PrPU : Ayn = 


15.77 = dam :] 97 : nam: P, 97 : wam : A, any: namy:B  Aranp : nyrAdae :] Aov% 
EP: HIPIENP :A, Aavyanr: H9°7 2 7ENP : H7rAonf:B nor :] ORT : A, onP27:B 
ANDATAP =] Andere =: B. — 16. no : HToTn : om. A, no: ray» :B CP :] re : 
A,acab:B MWTkE: ont :] 1777 : opt : A. — 17. 37902 : A, Thor : B. — 18. +4 
r:]1re77:B ana :] en: A, enan :mn:B na: Fhe77 :] @re77 : A, no: 
av: her7:B Baar :] Gar : B. — 19. nArnAT7: A, nIaantz,:B Hot :] or: A, 
nomaTt:B Wapr: AB ertrer: A, Pnrpr : B. — 20. 97r:A  1N&:] add. an:B 
HIAP®C :]ANTA7°C =: B An: AnAa : Hovinpar: A, AN: AAN: Hwnpm:B nem :] add. 
APIT : Chenz : Adpwat : An:B. — 2l. erz®: AB zmntr:ıB Here :B. 


et ma couche me divertira-t-elle? 

Et tu m’effraies par des songes, 

et tu m’&pouvantes par des visions. 

Enl&ve-moi mon äme, 

et porte la mort dans mes os. 

Est-ce que je vivrai toujours pour souflrir ? 

Et il s’est &loign& de moi; vaine est ma vie. 
Qu’est-ce que l’'homme, pour que tu le magnifies, 
et pour que tu visites son caur? 

Ou pour que tu l’Eprouves jusqu’au point du jour, 
ou pour que tu le chäties dans son repos ? 
Jusques ä quand me laisseras-tu sans repos, 
pour que j’avale ma salive, qui me sufloque? 

Et si jai pöche, que pourrai-je donc faire, 

toi qui connais le cur des vivants? 

Et pourquoi m’as-tu cre& A ta ressemblance ? 
Est-ce que je te suis a charge? 

Et pourquoi n’as-tu pas fait que mon pech& soit oublie, 
et que mon delit soit efface ? 

Et maintenant je descends dans la terre, 

ou je ne me r£veillerai plus. 


PAFR. OR. — 7 II AD 


15-16 


16 


20 


VII, 1 


12 


594 LE LIVRE DE JOB, VII, 1-12. 134) 


*orATO : NASFN: AONTP : OR = "AAn: Pr: Tran: neo «= 
are heen: at: An = 0: Ama: Nil : 29,77 : 009 = wem 
2: Wir: Pum-n : AARP = Aa: Abpn : AN : PR-77ZU- = @240 : Na 
2 dm,hPoo- = "oAFTA: 12: AN: AM.A: N : @An, = "nam: A 
ep : @32.h : Art : PAWPon : ArATh = DroAen : End : Aeeh = "on 
a: Dh : Pen = AAN: TAB : PATH = "trAhneoo- : AP£IT : YA 
9° = DihT-Fov- : AAN@- : MN : AN, Pav- = "ZT : yhr : OA TATEC = @A 
Ahet : @Ark : hBoOTY = "DAo0-yE : BZUL-N : DRIN = DPMbH- : AN : 
712 : hPANm- = "ENP-ATr- : "IdC : HAFNA : 078, = @RAUYPT- : hmAla : 
HAZNA : B&APP = "aAFH : Un : aA : 2’Co@- : HAFNA: BIPRP = nr: 

VII. — 1. oraro :] orwro : A, "m: T772:B HanT® :] add. "17" : A. — 2. 7 
7”: B. — 3. 009 :] nao09 :B Wnr-:A  gumn : A, ruamny ı B. — 4. Aovn, :] novan : B 
NATT:]ane: A - mnFoo : A. — 5.10: A. — 6. AePp : DA: Hr 2] AcP 2 AT: 072. 
m:AB seawon:]oenen:B noarn:B wponrn : A,aogspen:B zepn:] er 
n:A, 24: :AePn:B. —7.are:A Fslan:B TAR:A 83640: A, erern :B 
e3Ern:] add. non : eNA : EAnvVAzT : RC 2 079 = ACP : oT NEN: Dr : PC : n°7 
u: B. — 8. Tnnneo- : P. — 9. on n®Cc:B  MmeoHF7 :] add. %.n : ec: B. — 11. enp-A 
7 :] wenpAr : A 77 : @eAUPT ı homamıa : Unna]: om. A wgAnPr ıB «ri» 
e@: A, enpe: B. — 12. on :] am: A mnAk: A. 


Et Baldados d’Aouken r&pondit, et dit : 
Jusques ä quand parleras-tu ainsi? 
L’esprit de la parole est dans ta bouche. 
Est-ce que Dieu juge selon l'iniquit6, 
et le Createur de tout trouble-t-il le juste? 
Si done tes fils ont pöche devant lui, 
alors il les a livres ä cause de leur peche. 
Mais toi, va de bonne heure vers Dieu, et prie: 
si tu es juste et pur, il ttexaucera ta priere, 
et il t'octroiera bientöt la r&ecompense de ta justice. 
Et si ton premier &tat fut mesquin, 
le dernier sera sans nombre. 
Interroge les premiers [hommes] du monde, 
et questionne les peres de chacun de leurs peuples. 
Nous sommes une toile d’araignee, et nous sommes ignorants; 
et notre vie est comme l’ombre. 
Et ıils tinstruiront, et ils te parleront; 
et ıls te feront sortir des discours de leur cour. 
L’herbe pousse t-elle sans eau? 
Et le gazon grandit-il sans &tre arrose ? 
Et tandis qu’elle est dans sa racine, sans ötre coupee, 





[35] LE LIVRE DE JOB, VIII, 13-22. 


595 
dc = HA. Bar: = 78 : BE-NA = "NIU- = RbsPoo- : Arten : HA: BLN6P : 
AAILA =: MC = OTmEh : 04 V- : AAAIT = od : aa: : Oel: = 
or : £no-T : TILE = "OAaY, : AAIP : Alk : ARPO-P = oylaymı 
1: APLAP = ON: Or: Nat: Och = ONAHR : BAD : IR. 
dr = "oA : ZAFT =: ENET = DOT =: Ah: echR = "on: arm: 
PR-4 : ch? = Ach. : no = "Adao : Neu: : BAIIEAH- : &h,97 = oh 
Ahr. : PAPA : APRC = "OR. : NdCA : ABIRE: : ArPU = @ART 
7,m@- : ne : oh: Phr = "he: 2197: Baman : wichP = DYAI7 : 
NEEZWV- = "DAAAF0r, : BANK : GEH = ORmER: br: bPAr « 


13. ersfov-:B orma0:B  A2a.sT :] ASTRnY : B. — 1h. Punc:B onsr: A, 
024% : B. — 15. n2P@-9° :] eP0-9 : A aNam77 :] Nom77 : B. — 16. oennmn : AB 
ehe :] add. ow-nT : Trk : AyPALU- : ernn :B „rap: A, PıAP:B zem:B. — 
17. aonnA :] 7anA : A, aoneJona :B FAT :AB omAar :] onoar :A AmMmm: 
A,AmanN:B gap: A. — 15. omm:AB Fec:B mp: A, oma? :B. — 19. e 
712.170 :B onAn7z :] onan : AB. en®A : A. — 20. on MmaNAt : A anererm : 
AB twWmıom.A ans:B. — 21. amp :B 09° :] @pn9°7 : A, wernn :B. — 
22.3827 :AB oemsa:B 7%7:A. 


toute herbe qui ne boit pas d’eau, se desseche. 
Telle est la fin de tous ceux qui oublient Dieu; 

et l’esperance des impies p£rit. 

Sa demeure sera des ruines; 

et son habitation comme une toile d’araignee. 

Et s’il a consolid& sa maison, elle ne restera pas debout; 
et ce qu’il a commenc6, il ne le finira pas. 

Et ıl sera moisi sous le soleil; 

et sa force se consumera dans sa mechancete. 

Et il passera la nuit au milieu des rocs; 

et il vivra dans le gravier. 

Et si la terre l’a devor&, elle le renie; 

je n’ai rien vu de tel, [dit-elle). 

Car c’est ainsi que les impies seront renverses; 

et d’autres pousseront de la terre. 

Mais Dieu ne rejettera pas l’innocent; 

et il repoussera tous les presents des pecheurs. 

La bouche des hommes droits sera pleine de sourire; 
et ses levres [le] cdlebreront. 

Et de m&me leurs ennemis seront revötus de honte; 
et la maison des pöcheurs disparaitra. 


16 


19 


20 


10-11 


152 


or 


596 LE LIVRE DE JOB, IX, 1-11. [36] 


*prATO : AN: DR = "A077 : AAhPC: no : noy : @AE = OA 
&: En: ARp : FRcch : MAN: AM. : N = "opt, : E.PR : BR 
2: A.POmP = ho : A,PTPeIR : Acht : PA = RPAHAF : MON : PC : 
Dh : DON.P : DPA = or: AnP: RT EB : PR-FU- = "NPFPAPA- 
av- : AKRFNC : @A.B&A,RP = @PIET Ho : NopH: = "HPRLAPAF : profi 
CITY : Ade7P, = @PUM-nov- : Ahbe74,7 = "aroTNo- : AnPnnT = Ne 
A: ADchR : oA tWwC$ = "Ar: ANIR, : Nihelsk = D@Ph@O-C : AdA : Ahle : 
no: 81: PC = "NRTOC : NH: DpATINA = @PCHh, : @p5APov- : A 
AN = "HPRTAC : ON,PT =: HAAN: rAP* = "nat, : TOP.Dy : ABA = 


IX. — 1. oraro :] otwr@ : A, one : F772: np: aTaT@:B. — 2. no ı] add. em : 
A "eh :] Tom: P nn 2]. Pe : B. — 3. gA0E : n,e£wmPp ı A BAD : HnLIMP 3 
Nav: ARTPOIn :] ErPeIn : nem? : B. — ı. won,g : area : A, aoN.f: »e@A : B. — 5.0 
neaneP : AB werd’Tnov- :] ae &nav- : A, @erdTpfov-:B Nas : B. — 6. HEeA» 
AP :] opeapA»:B anne :] ayrec : wane7e:B  @FUm-noV- :] aguonY A, han” : 
B. — 7. mp0T7nov- :A  @POFNov- : ANPHNT :] @©72 : nPnNnT : Ph79°:B A0me:] doc 
7:B antwce# :] nrn2e : A, nA7°ce : B. — 8. Mara :] onen: B mtr 2] NIE : 
A DPhm-c : A, NPho-c : B aoa :] enTr : A,wA0Ar :B na: %N: Pec :] om. 
B. Les deux stiches du verset 7 sont invertis dans B; et le v. 7 est apres le v. 8 dans 
B. — 9. apa ann: A wg4n: A waprAP:A Anne] nnar : A Nernc : Ne: 
DPATINA: D@eCH, : @P3APOD- : AHLEN :] NTNE : ATCE =: ORATINn : DAeNzTrY ı B.ABOD- ı 
ANPHNT ı zn: B. — 10. FAR: A, rAR : B. — 11. HooY :] no, :A TaeazıB Mn 
2er: AB anmy:]aonmr,:AB zAd : nn: B. 


Et Iyob repondit, et dit : 
En v£erite, je sais qu’il en est ainsi; 
et comment le juste sera-t-il pur devant Dieu? 
Et s’il veut le tourmenter, il ne lui r&pondra pas, 
pour ne pas discuter une seule parole. 
Plus que dix mille il est sage dans ses conseils, et grand, et puissant; 
quel est celui qui, etant mauvais, est rest@ debout devant lui? 
C’est lui qui ebranle les montagnes, et on ne le voit point; 
et il les renverse dans sa col£re. 
Et il fait trembler le ciel, depuis ses fondements; 
et il &branle ses colonnes. 
Et il met un sceau sur les astres; 
c’est lui qui parle au soleil, et il ne se leve pas. 
C’est lui qui a etendu le ciel, lui seul; 
et il marche sur la mer comme sur la terre. 
G’est lui qui accomplit beaucoup d’auvres, et rassemble, 
et [qui| voit et consomme ceux-ci du Sud. 
C'est lui qui fait de grandes choses, innombrables. 
Quand il passe devant moi, je ne le vois pas; 











[37] LE LIVRE DE JOB, IX, 12-21. 597 


DhY, : ACH : A,FRPE = "na: hatt : or : PINA = Dar : Ende: 
74: 1NCh = "oA : Topm : AmpwETE = AP°ZU- : TOR. : OT-NCTH : 
Hao--ht- : he7P, = "anf : EAWIE : PAr : DA. PEN =" OnmY, : MAR: 
>: DA.NFDOr = OAOAA : ETch : H,AU- = " OAmY, : APON- : Oh@- "hr, = 
A.Ch9®7 : nam : AP0%, = "Ya-Ner- : BPmPny = on : AP-AAz : Ahr: = 
* pa ARTE : ACH = OAANZ, =: hy°N = "Adam : Ar0 : BA = ao: 
ETFDe] : Auyzu- = "ont, : AGP : 0m0 : HAWARP = Opao7, : TA : 
ÖA-N : EENNZ = *oHAY, : ANAn- : A749, : ArFNR = Aha : MEhT : che 


12. neo :] arm : A, anaoy :B AnTrr:P. — 13. ont :] OnMmAanMC : On : B 
Tooem :] 1474 : A,ntoem :B H9°2U :] @n9°zu :B Toxm.:] TP70° : A, TP$7n- : 
B 0sncH :] 0702-7 : A, nsncr:B NoFraT :] uFmTr : AB. — 14. ana :] nem : B 
en70r :A aneine :]oesne: AB. — 15. any :] nor, :B nae» :] APom- : N7 
e+ıB  @n.19°07 :] on @n9°0r : A, onawer:B nina :] anna : B. — 16. onovY :] 
nor :B anmunz :P nenw7:A nur: B. — 17. 00er : A,nomwu:B on 
H3:B Abeanz : A mnwE :B. — 18. on.ererz : A, on ner, :B PocH: A 9° 
u :B. — 19. #7%:B war:]aomwr.:B rpm : A — 20. onw7:]nw4:B nur: 
Day :] Yaoo : n4r :B way :] onaoy:B Tamm :] nmoom :B oo: A, on: 
B. — 21. onovY, ı and 2 RS, : MER :] TRAM n7 : On fn9°c 7? : B. 


et s’il passe devant moi, je ne le connais pas. 

Et s’il s’eloigne, qui le ramenera, 

et qui lui dira : Qu’as-tu fait? 

Et il ne s’est point detourne de mon alllietion; 

par lui furent enfermees les baleines qui sont sous le ciel. 
Combien moins il entendra ma voix, et il ne l’expliquera pas? 
Et si je l’ai invoque avec justice, et s’il ne m’a pas &coute, 
jimplorerai son droit. 

Et si je l’ai invoque, et s'il m’a repondu, 

je ne croirai pas qu'il m’a &coute. 

Est-ce le tourbillon qui m’ecrase? 

Il m’a fait de nombreuses blessures, en vain. 

Et il ne me laisse pas reposer; 

et il m’a rassasie de poison. 

Car il saisit avec force; 

et qui resistera ä son jugement? 

Et si ma bouche a commis l’iniquite plus que la justice, 

et si je suis pur, severe il me rencontrera. 

Et si j'ai pöche, mon äme ne le sait pas; 

mais ma vie s’est eteinte. 


20 


26 


31 


598 LE LIVRE DE JOB, IX, 22-32. [38] 


ort =: "annk : Ah : ON. : @rPpA : 4. : mpwgte = Ann : AN-B : 
P-Fov- : AbPAT = DB P’hPPa- : AARPYF = "DRTNA: at : FPAF = @ 
ENRETP : 1A: m R&APIF = Orr: PYTr : Ay = "OhROTP, : TPAA : AP 
LBA = HA: APAM- : @A,AnNe- : An = "opmn : ‚hmg : AAL : EI = 
ha- : TRC =: HBWECC : @E 22” 2 HENAD = "DAY : Inn : AAN : HAN 
Pd = DEP : IA : NIC = "PFPAPA : Id: mApARE = Karach-:ıh 
af: A.TIRT : navy = "Aa, : bh: Ar: APFT : A,PIN- = "Amy : 
TAONn- : na : NL : @YAhn- = ORFAhT- : APP = *nnE : TmPO% : 
oT: Cächt = AN$LLR : Anne = "Abu: : ANA: oA : NERTPPWT = @ 


22.012 :B arA:A wpwart: AB. — 23. me PnPPav- :] PRmTPov- : A, men 
?Pov- : B. — 24. aernn. : AB ont : 3017 :] anti ne: 30a7:B aeAPpr:B. 
— 25. @heoTf7 :] omgor? :B HeBR:B HPwm:B @n.@nnoo- :] mannoo- : A, 
Dn.BENDen- : B. — 26. ande :]we2: A,nw2:B er :Jadd. nernomc:B meacc: AB 
Dr: A, @$3P7” :B. — 27. anooY :] Hroy:B  1ANPro : A, men®=d : B. — 28. on 
YrAPrA:B ma :] Aynaıno:B n.97e77 : A, n.Pre77z : B. — 30. Aavy :] Havy : A, 
opnaoy,:B Taonm: AB aan: now: nze:B HAemr : AB. —31.nnE: AB 
Tm®e7,:B aar:]om.A camr:B wynecer : B Amar :] Aanr: A. — 32.0 
n«s: AB nerrenz:B orAacC :]aAWwacı:B 0m: A. 


Mais je dis : Le grand et le puissant envoie mon afllietion. 
Parce que la mort des p6cheurs est mauvaise; 

et ils se riront des justes. 

Et il les remettra aux pöcheurs; 

et les juges iniques se voileront la face. 

Et moi, qu’est-ce que je suis? 

Et ma vie est plus rapide que la course 

de ceux qui fuient, et ne se rencontrent plus; 

ou comme la trace du chemin du vaisscau, 

ou de l'aigle, qui vole et cherche ce qu'il mange. 
Et si j’ai parl&, je n’en tire aucun profit; 

et ma face tombe avec des gemissements. 

Et tous mes membres s’agitent; 

mais je sais qu’il ne me laissera pas ainsi. 

Et si je suis pöcheur, pourquoi ne suis-je pas mort? 
Quand je me laverais, et que je serais pur comme la neige, 
et que je purifierais mes mains, 

tu me plongerais dans une fange profonde, 

et mes vetements m’auraient en horreur. 

Si c’&tait un homme, qui disputät avec moi, 

nous irions ensemble au tribunal. 








[39] LE LIVRE DE JOB, IX, 33-35. — X, 1-7. 599 


7AC : AL: ot : Gm-& = "Abu : NM: 44-P = HB : Ar = DPAITCH : 
and: Ah = "TATT : A9°Ze : Hk: NTC = @A.BöNAZ : ICeJ0- = "@ 
Arc : ATn: @A.BE.CU = DAAN : HAAF°C = 

"nn: TA0C : IENE = AWOR-N : AD: PAR = Ar : AN: Ton 
PEN : mel =" Onfbne : Ara : N : Pm,ATt : A,TaoVLr, = @A9° 
711 : hooy : 1677h7, = * Brr Fehr : Aa : ANAn- = Ad : Turn : Fan 
2:ALPh = @YAch : Pd : 24.97 = "on : mp: : TEAC : @T&h,: "@ 
aPoA.h7, : naoy : ANAr- : © = @gar-1nz, : nam : AAN: ham : hp@-r- = 
Fan : ar: Adm.ATe = @ThTTt : TIER = "IAPC : noof : AA 


33. amuc:] anu- : A, oanw:B Aer:] mer: A,öer:B mMeirm:]necr: A apa 
ed :B. — 34. FRIFr :] IATTr : A, AP TatT:B n9°zP © mE 2 Nr :] R9°27 N: NT: A, 
Mark: NIC: Hz: B aneolinz :] on.eonn : A, on FPnonnz:B  7C7U :] AyPrIceTU : 
A. — 35. an7c :] arrc:B H7n:]amma:B onfa4cv:B. 

X. — 1. mmreoc:B HMroon:AB HArnn:]onznn: AB HAmar: A. — 2. m, 
ntıA,»0n:B nArwuVer : A, nTeancr:B oA :] 9977 : A, ag : B. — 
3.ensen- : A Taren:B Hnen:A anracn: A. —h. 20.07 ::] add. mr- : a7 : a 
An:an:B wapr%:B. — 5. apoAnz :] wroAnz :B moon: (19)] no: A,no:ıB 
D4mJAn7 : A, @savInz :B Aavnpa-r- : AB. — 6. armnrr : A. — 7. Inc: B ne 
ao»p:ADB. 


Et s’il y avait eu un egal pour nous juger, 
et pour &couter nos discussions; 

cette verge se serait eloignee de moi, 

et ses terreurs ne me combattraient point. 
Et je parlerai donc, et ne craindrai pas; 
et il n’y a rien que je sache. 


Parce que mon äme est tourmentee, 
je repondrai A peine avec ma voix, 
et je parlerai quoique mon äme soit pressee amerement, 
Et je dirai a Dieu : Est-ce que mon peche ne m’instruira pas? 
Et pourquoi m’as-tu ainsi condamne?’ 
Est-ce que tu trouves bien que jaie peche? 
Pourquoi as-tu möprise l’auvre de tes mains, 
et as-tu regarde de bon gre le conseil des impies ? 
Et comme le mortel, regardes-tu et vois-tu 
Tes jours sont-ils comme ceux de l’homme, 
et tes anndes sont-elles comme celles des vivants, 
pour que tu recherches mon peche, 
et que tu t!enquieres de ma faute ? 
Mais tu sais que je n’ai pas peche. 


w 


1 


10 


600 LE LIVRE DE JOB, X, 8-17. [40] 


N = ONih : 0%. : oh: : NEOONT : APHe.h = "ARPh : &.mdrr : @INL- 
= DARF : ArANHZ : ©7947, = "FHnc : neo : APÖNC : &.mChr, = 031 
Az, : höNn: ar : zT = "on : hAN : hANNZ = OACIANZ, : Deo : 
277 = "aohandnz : 29 : aeynh = @RAChT : AdAPTE 3 "aayunnz : 
YA: DInZLt = Db@-2In : OPNZ : @74.0R = "anYyr :Hılbh : Une : AA 
ge: na : Ne : TNA = DAAD : P7T% : NRAATh = " AMu- : ANdn- : A° 
OP-Nhz, = A. PFAAhhnE = APM.ATE = "OnAaY, : ANA : Ad: AT = On 
7:2. : Ah3n- : ATPORP = ATANP : AdAC = "TWwIch- : ho : AyNA : 
NEITA = onöN : FaArz : @NhE : Tmder = "OAPTFE : höN : Th, = 


S.nepn :]om. A asamnz : A, o7amnz : B. — 9. non : P.— 10. ran: A aaın 
z:] nnz:mA:A ancımnz,:A on: Nr: nc9onz : B.— 11. #9:]we:A 0 
on:B anwen: Nnnzm-: B. — 12. 07074n : A,oao77n: B senz : B. — 13. ayı 
77:] om: :wn:B 30m: P,nwnan:B AmA:]ıım ma: A rt: A Menszn: 
B. — 14. anu :] an : A, ann :B HAwupnnz : B ane7aAmnz :] ORny°nT7annz : B 
AHFIMHTP: A. — 15. army :] njw :B HAAATıPA anmy :(2]roy:B : ara 
c : A, aseic : B. — 16. ToWIcH :] oroncn : A Torch : nao : 7A = NEPTN :] nov : 
ANA NTWTL 2 ONTPTA : Un,ET7nEG : n°7u : 77m:B Tatz:] InTTZ : A, Jar 3 NP 
7:B onmt::AB Tmenz :A. — 17. 37717:A, Ta71z:B sapfıB Arı] 30 
e:B ya: A, 


Mais qui est-ce qui &chappera A ta main? 

Tes mains m’ont cer&e, et m’ont faconnd; 

et apres cela tu m’as transforme, et tu m’as broye. 
Souviens-toi que tu m’as er&6& de l’argile, 

et que tu me feras retourner A la poussiere; 

et que tu m’as trait comme le lait, 

et que tu m’as caill&E comme le fromage. 

Tu m’as revetu de chair et de peau; 

et tu as li& mes os. 

Tu m’as donn& clömence et mis£ricorde; 

et ta providence a gard& mon äme. 

Et cela est ä toi, et je sais que tu peux tout; 

et il n’y a rien qui te soit impossible. 

Si javais peche, tu m’observerais; 

et tu ne m’as pas purifi& de mon pöche. 

Et si jai p&che, malheur ä moi; 

et si jai &t& jJuste, je ne puis regarder en haut; 

je suis rassasie d’ignominie. 

Je fus pris dans un piege, comme un lion que l’on tue; 
et tu me remueras, et tu me perdras. 

Et depuis le commencement tu reprendras ton enqu£te, 





[41] LE LIVRE DE JOB, X, 18-22. — XI, 1-4. 601 


DATAAn : AdrE : ONE: mp = Dro : At: art AP : 
AFh : A,PIn : AN: Fowdhr : APIL?” = OA TCARZ : 087 = "oA: 
any : A.t2.mCh = APFT : Tim.ck : oaNt : om Pc : A,DLE = OD, 
E = APNC : AT : aA : APbLEN- = "Ahr : @ch-R = oPOA : chP; 
DOTR = 421%, : AdLE : hp = "NAFNA : Aal: AN: ABIT Ned: AA 
a7 : DENE = "Ned : ZA’ : NAYAI : AN: AAN: NC/T = OA.B&h, : 
hßoT : ap]: = 3 

O4NTO : Ad.C : AZSP : DR = "Nheo : Am: rn = n70- : TA9° 
d = NN : 0. : TA : BootAn = "NN: HRTOAR : APATAT = 
SP : mpgA.U- = A FNNG SON: A : AAN: HETPPWN = "OA TDA : 


18. age :] oaye7r:B Ay°ncz :] A9°ncw nf: B area :A er: B. — 
19. ag :] oag7r:B nozenm :] un.ozen- : B. — 19. nov : In.Tamch : B ag :] 
onpır:B nozen:]unozen:B  Anc?” :] add. dar : @I,nP : ATNCI” : P, add. 
ORACHPT : 06% : ORT : any: A adr: wc :(27)om.B n.pozen :] Hn.TUrA 
m:B. — 20. anr :]any:nr-r :B are: A mein: A Ae:] re: A. — 215n:P. 
—22.30n:P ncy7:B Agor :] nc77 : aneoT : B. 

XI. — 1. oraro :] orwrP : A,ane : Tara :B Awc : AB. — 2. NS: B am 
s:ıB znanrıB nrae#ı]raerıB. —3.09757ı AB merreanı AB. 


et tu as amen& contre moi une grande afllietion, 

et tu m’as envoy& la calamite. 

Pourquoi done ne suis-je pas mort, quand tu m’as fait sortir du sein (maternel), 
et les yeux ne m’auraient pas vu; 

et je serais comme si je n’avais pas &t& er&e? 

Et pourquoi, apres avoir &t& er&e, ne suis-je pas descendu dans le tombeau, 
et, apres &tre sorti du sein (maternel), ne me suis-je pas repose dans le 
Est-ce que les jours de ma vie ne sont pas peu nombreux (tombeau ? 
-Laisse-moi reposer un peu, 

avant que je m’en aille, la d’oü je ne reviendrai pas, 

au pays des tönebres, et du brouillard, 

au pays des tönebres &ternelles, oü il n’y a pas de lumiere, 

et ou le mortel ne voit pas la vie. 


Et Saphar d’Amen repondit, et dit: 
De me&me que tu as beaucoup parle, ainsi dois-tu &couter. 
Penses-tu te justifier par tes paroles nombreuses 
Beni est celui qui est ne de la femme et dont les jours sont peu nombreux. 
Ne parle pas davantage, car il n’y a personne qui t'aceuse. 
Et ne dis pas : Je suis pur dans mes «uvres, 
et je suis juste devant lui. 


20 


D) 
> 


602 LE LIVRE DE JOB, XI, 5-14. [42] 


Yaech : Ar: NPTACE = DARP : Ar: NPRZU- = "oA: BITTEN: AM. 
A: N. = ENT : NTRZU- : PAAN = TORTICH : PA: ATON = Alan : 
00- : @-AE: : HAdAN = Abu: : FAP°C : no : B£ADN : HcnNn : AAN : 
AML.A: NC : N>mATn = "oAAtU- : ArMLA : Ne: TENN = @VAm- 
Nn7- : P4,00- : ham : BLTC : He : BmAn = "AD-A : AR : DPF : 7% 
NED YL : IAPEC : dbaomp : PAR, = "DAPmMy : 4: PRL = Am-: CihN: 
ANA = "on : TEA : And : oor- : PYT =: MCH : N&NA- = *AA.u- : pP 
AP°C : NL: PATE Opa : CAR: 0m9 : A,PLPP “Dana: eo, : 
ZN. = DDP: NBTDAR : APAFAT : neo : AR: Body = *aAYrrN : 
Tach : AN? : TNA = @FON, : ARPN : "bu = "aAmfN : 0mI : Nr : 

5. an&ro:]narom:B mennr:A.—6.rer1:A 9m: A,nem:B Anm: AB 
Inc: B nennn:A „eaon : nannn :] annn : meeAon :B H9°sn:P mim, 
nn: A. — 7. ander : A, anwey:B FTenn-:B wunenw: A, vaen-:B 4,00 :] 
om.A nao:]no:A aan :]Jom.PA ma: geawan :] Bam : mAaon : ae: B. 
—8.nep:P ADmA:Hne7e:]om.B FTean:B 1n”Cc:B dmwE:HAwARBı:B. — 9. an 
v7 :]n°m7 :A,om.B Tı:]rm:A,0r5:B gwec:]awec:B c4n: A, 24m: 
B anne :] a9rec : oannc : A. — 10. one» :] man : A Pr: Men =: NEMNe :] 
ende : 97T : nen: B. — 1l.enec:B cH:AB Wa9:B n,49°9° ı] add. on 
N. : AR : AN? : B. — 12. wanna :] anna: ann: A,annn:B vr: A Dap4r :] 
awp47 B. — 13. INA : 7A : ANfıB ayeun:B 30m : P. — 14. onan :] and: B 
w1:B anr: nern : ATPeN :] onr : nern: ATrren: A, nun: on: Hepn:B 
DAFTNE :] ano : nernen:B ZAMT:]nen:w:raseA aAnTr: Ann: AAhtı:B. 


Et comment Dieu te parlera-t-il, 

et ouvrira-t-ıl ses levres avec toi? 

Et il te dira la puissance de la sagesse; 

parce quelle est double de celle qui est ä toi. 

Alors tu sauras comme cela t'&tait dü, ce qui t’est arrive de la part de Dieu 
Et trouveras-tu les traces de Dieu, (pour tes peches. 
et etais-tu avant que le Tout-Puissant ereät [le monde]? 

Le ciel est eleve, et que faisais-tu, 

et que savais-tu de la profondeur de l’abime? 

Et quelle &tait la longueur de la terre, 

ou la largeur de la mer? 

Et quand il a tout renvers6, qui lui a dit : Qu’as-tu fait? 

Lui-möme connait l’ouvrage des pöcheurs; 

et s'il voit l’iniquite, il ne se tait pas. 

Mais I’homme est desireux de parler; 

et le mortel, qui est nd de la femme, me semble ötre comme un äne. 

Et toi, tu dis : Mon ceur est pur; 

et tu leves tes mains vers lui. 


Mais sil y a de l’iniquite dans tes mains, n’approche pas; 


u ae BE I EN Ener. 3 





[43] LE LIVRE DE JOB, XI, 15-20. — XII, 1-4. 603 


AF.Ph : ATPCn = OA FFNC : ZAh-t : ont : Ann = "neo : PNCU : 
130 : Nov : 09ß, : 372. = ORATT : CAhth : OA TR2-V : AT = "07%: 
Ahjgen = hoo : PIT : Art : HALT : OATEIO : Arh = "aan: 
ao : hf : Zn = @rwC$ : ALoOTn : no : POAT = "arTA@7 : neo : Tr 
en: tag = ETC : 347 = NAFNA : ch : OThN = "OF0CH : Ar: 


GRAN : HREONAn = BR : MT : DRITTE : An = "OrTAP : Rz, 


Foo- z DP.hr- : hd. VPovr- = DORT. : AbpTt : LAT = 
*DFATO : AN: OR = "Arte, : ANAr : ArToo- = anılbner-r- : 
Sroo- : AAmT : TAN = *Ay% : ne : AN : hefnov- = "Nah. : AR$ : 0772. 


15. nom :]neay :B encaw:B 17m: AB nmw:e7e:] no: mraon: ne7e : B 
Ach :] add. oyno-r : pp: nm:B char: AB ontedy : A, ante : B. — 
16. P1F :] Pıe:B n«@r: B. — 17. P0Ar :] 70Ar : A, wsAr : B. — 18. Tcnn : A 
ne. :A mr: AB. — 19. orsc® :B meanan : B. — 20. @yrAP : A, orma® : B 
am e-77,%.00: :] a0. e:37.200- : ayı1n7:B eerırn: A, aorırn:B aeramnem. :] o,ee1a” : 
A,ograoonp:B 24.7 :] nn-e7 : A. 

XI. — 1.oraro : nen :] orwro : nen: A, one : Tora: nen: oTwro : B. — 
9, ana :Jann:: AB onsnnoo-7 : P, onınnooz : A Twamr: A B. — 3. ne7nov- :] 
add. pn : pAn : nv : AM ANAC : Aha : ANA. : EN“ : Ab : AeP : 7Ach: B. 


et ne place pas la tromperie dans ton cur. 

Ainsi il fera briller ton visage, comme de l’eau pure; 
et il ötera ta tache, et tu ne craindras plus. 

Et tu oublieras ta douleur, 

comme le flot qui a passe, et qui ne fait plus de bruit. 
Et aussi ta priere sera comme l’stoile du matin; 

et ta vie se levera comme le jour. 

Et tu croiras rencontrer l’objet de ton esperance; 

et tu resteras en sürete sans chagrin et sans peine. 
Et tu reposeras enfin, et il n’y aura personne pour te faire la guerre; 
et beaucoup viendront te rendre leurs hommages. 

Et le salut des pecheurs sera aneanti, 

et ils perdront leur espoir; 

et les yeux des impies se dissoudront. 


Et Iyob repondit, et dit: 
Vous aussi etes des hommes; 
et est-ce en vous seuls qu’est finie la sagesse ? 
Et moi aussi, j’ai de intelligence comme vous. 
L’homme juste et pur a et& [un] objet de derision. 


16 


20 


xU,1 


10 


604 LE LIVRE DE JOB, XII, 5-14. [44] 


ih: MAP : pn = "A060 : mPHA.U- : AbrhP : PEACP : N647 = ham : Pm- 
2: DR: DPAr = on : AN : ARNA : 627: AA: POP : Ah. 
A: = Ahr : ah: : HPchRo0- = *PAANrao- : AhynAY : Aha : 8,47%- 
n = @AhbPL. : AIR, : Anao : PERO-n = "TT1 : APLCH : Ah : TIME : 
An = @B377<-N : Gert: Nhc = "or : HPAPC : NY: He = ho: HR: 
MA: N : IL = Ad : ont: AU : 7EN : ir: hp = Dm7LN: 
hr: ANA = ANFA : TIL : BLAT = OTCH : ANA : RT69° = Nam: % 
ao : PN = DONNA: FNLT : TPVCT = "DA Albu: : TON: @5RA = 
net: : PC : OAAPE = "na : yo : any. : PhF7A = Ohm : Am : AdA: Ai 


5. Ader :] nnee% :B nom? :] eRımP : A, nam? ı B erncp :] errrcp : A, 
zcamP? ıB nao:]aonm:B. — 6. Amer :PB mnena :] enAa: A,enx :B 2% :] 
40:7: A, mar: hr: B KPoP: AB IE FoO- :] merTFRo0- : A, PhrRoo : B. — 
7. Ana» : PPE-O«n :] apee0:n : A, Ho : pre&on : B. — 8. mern : A. — 9. HERF°C :] Pr9° 
cs B. — 11. ANY : e&ATı 7ıa:B amcH: A Er0P ı hma :ı B. — 12. ans : B 
3007. :] 303477, :B Fan:] rrann : van: B anmnmz : B. — 13. or9wsnuıP 
2A:A AI: TON :03BA :] aanE : Wr: AN ER ANKc:B Nek:] one: : 
B anne :] add. o3gA ı B. — 14. er7a : A,_r7XıB anmı:]aowyıB saa:B,. 


Les etrangers attendront le terme de ses jours, 
pour que les p&cheurs abattent sa maison. 

Mais le mauvais ne dira pas : Vertueux sont ceux qui irritent Dieu. 
Est-ce qu'il ne sienquerra pas d’eux? 

Interroge aussi les bötes, si elles te parlent, 

el les oiseaux du ciel, s’ıls t’instruisent. 

Parle aussi ä la terre, si elle t'explique, 

et les poissons de la mer te parleront. 

Qui est-ce qui comprend tout cela, 

que la main de Dieu a fait? 

Parce que l’äme de tout vivant est dans sa main, 

et l’esprit de tout homme. 

L’oreille discerne la parole, 

et la gorge goüte les mets. 

Dans des anndes nombreuses est la sagesse, 

et dans la longueur de l’existence est la science. 
C'est de lui que viennent la sagesse et la puissance, 
et c'est & lui (qu’appartient) le conseil et le savoir. 
S'il a detruit, qui construira? 

Et sl a ferme sur l’homme, qui ouvrira? 








[45 | LE LIVRE DE JOB, XII, 15-24. 605 


Mh: a0%- : PC = "ao : MAR: AIR : PeNA : APRC = Am : 52,9 : Faydı 
7: TTIEIR = "AP lbU- : IRA : 0R76 = HH.AU-: TON : DPnc = "Bon 
F.00- : AmhCPY : PIL00, =: DhPF-ao- : AmnYYL : PC = "aprN@on- : A 
17T :4N1: ao nct = OAPprFaV- : PET : at : hRWav- = "@p,L,7P 
0v- : AICPY : PLOM, = DIET AD- : AdpAT : PC = "DBRmPRT : HTELU 
ao : AMUPITY = DPAPC : PNEa- : AA. FTT = "Opanzı : Avan- : AL : 


AmannT = @&»1UN>a0- : Atch-Ir = DENT : da Pr : APAAMT- = @ 


ho-bhov- : @-rh : 77 = ARANeT : PT = *Poonnev- : Anh : @PTch 
Plr = DRwL.Pov- : AhhHN : @B,aol.hav- = "DRDßT : ANov- : AmAANT : 


15. a7 :] are : P, aeJe : A, ny°ne7e : Usav : B; peut-etre nAr : Aane : Aw :] ana: B 
7e9:AB Famaıı :] TIIarn : A, 047714,70 =: B. — 16. Hu :] R9°50U : P, Hneo : 
Arne :B 3eA:B NAu:] anTEnu : B. — 17. gonpov- :]aezürom- :b ng 
o0- :] mangov- : A, weonpgov-: B.— 18. app 7Fao.:B Bar :] add. 38a: B. — 19. oe 
14.7900: :B HıeA7 : A. — 20. Amyegrar7 :B DPA : Ind: APTT : B. — 21. 39a : 
B oertyneoo- : B. — 22. 800-9 :] ANnaT : dan pr :A oemonao-:B HaAneT: 7 :] 
AIPFAODF : FAN : 7: B. — 23. POonnoo- :] eo@-nnov- : A, apnonno-:B oeıı 
Thr:A  @BwEPJo0- :] merLcPoo- : A, weweCnao :B wpacwan : A. — 2. ANoo- :] 
gne@oo-ıB n.n9”%:] n.enavg. : A, In. Pnav<. : B. 


S’il arrete le ciel, il dess&che la terre; ° 

et s’il l’a lächee, la terre sera ravagee et bouleversee. 
Parce que c’est de lui que viennent la force et la fermet6, 
et ä lui sont la sagesse et le conseil. 

Et il emm£ne les conseillers pour qu’ils soient captifs; 

et il conduit les princes de la terre. 

Et il fait asseoir les rois sur les trönes; 

et il leur ceint la ceinture sur leurs reins. 

Et il envoie les devins en captivite; 

et il renverse les puissants de la terre. 

Et il change les levres des fideles; 

et il sait le conseil des vieillards. 

Et il apporte l’ignominie aux princes; 

et il est clöment pour les humbles. 

Et il manifeste les profondeurs (en &cartant) les tenebres; 
et il les tire de l’ombre de la mort A la lumiere. 

Et il secoue les nations, et elles perissent; 

et il organise les peuples, et les conduit. 

Et il change le c@ur des princes de la terre; 

et il les a fait errer par des chemins qu’ils ne connaissaient pas. 


19 


XIII, 


10 


1 


606 LE LIVRE DE JOB, XII, 25. — XIII, 1-10. 146] 


PP-L x: DAYN0- : I: A PAIZ. = "Bm 2dh: at: AA: Ohn: 
16737 =  @&17T’r : no : An-C = 

"FUN: NCAHET : 08,372 = anhPOT : ANFP = "OAAIC : Uno : -«A° 
4: AYyToo-Y, x: DAPENeo-N: AAN = "[onnk : ArA: AAMLA : N: 
AYIE = OATPPN : PReZU: : nam : Z.PR. = "AYTao-A: APNT : 772. : 0% 
mg =: Daagyy7 : AAN,T : WANoo- = "A BZLTIT : ARPONE- =: Alan : müh 
T: TON: APzNer- = "NPD: PAr : AIR = OAAPO-T, : FTch : DIECR = 
"EHlz : An: Pe: AM.A : N. : TrON = DIPLO- : ht : PRe7, 
u. "DTTT : AI°ZU- : AN : AA.Nov- : ETch- =] "ws : AN: ein 
00. : AZH : he 2 TI: PU: Tr NIT = TTTIAAP : no : Tr 


25. @gowznı- :] open: B 769% :] 0077 : A, oT ı Ncy% : B. 

XII. —1.5Ww:m:B semr:B anna : B. — 2. 7nP2:B aArro:B m 
enne: : A. — 3-5] om. PA. — 9. erTT:nov-y : A, PaTTnoo-:B mm:Jum:A new:] 
neJu:A  Iriprun: A, 7520 ı B. — 10. F0re7nAP:B nm:]om.P FrPPPrP :](?) 
P,FTPPnP : A, TrrPn: deck: B Irma. : A. 


Et ils tätonnent dans les tenebres, et non dans la lumiere; 
et ıls vacillent comme un homme ivre. 


Voilä ce qu’a vu mon il, 
et ce que mon oreille a entendu. 
Et je sais comme vous savez aussi; 
et je ne suis pas plus ignorant que vous. 
Mais je parlerai done ä Dieu; 
et je me defendrai devant lui, s’il le veut. 
Mais vous, vous &tes medecins d’iniquit6; 
et vous ötes tous consolateurs du mal. 
Il ne me semble pas juste que je vous &coute, 
parce que la sagesse a disparu de vous. 
Ecoutez la defense de ma bouche; 
et entendez de moi le jugement de mes levres. 
Maintenant aussi ne parlerez-vous pas devant Dieu, 
et manifesterez-vous la tromperie devant lui? 
Et vous eloignerez-vous de lui? 
Jugez donc vous-me&mes. 
Mais il est bon qu’il vous examine; 
quand vous faites tout, vous le procurez ? 
En quoi vous comparez-vous A lui pour que vous plaidiez avec lui? 








a7] LE LIVRE DE JOB, XIII, 11-21. 607 


PPPP = NIAO : FRA. : DAL, : Trnh- = "PALU- : Ahr: 5A: P2.CU 
Nov- =: DRADFAANOV- : 714-9° = AI AbU- = "NAG-NaD-Y, = "Ag, : nam : ‚han: x 
DIY, : at = "I Aavav- : DHFNN: DAT : APAIFN = *ohdt>IN 
A: IR: MAR = OATP : ATTNR : NA = "ano : ATaomP : SpA: 
aRTAnd : 97T: ORTAn : Arc : @ADPp7” : PR-ZU- = "oNTE : Pin 
17: met = AN : ARNO : PU: : TPRIT = "AWO : AWO-L : 
PAR = AFICHo®- =: AI: IAPHr = "Tu: Pen: N: ne = AAPC : 
Ar: no: InTch,: ARPe = "Dany : an : HTAOC : n0Ie = nam : AAao 
7°: BA, : @ACPP = "An: ho : AN: aATNA : AIR = "AhT 


11.Arw: A Ten: A Arsnu: P.— 12.5A&.:B Home: A apeaı :] oz# an 
00-7 : B. — 13. ann :] onrnn : A,nsnn:B ann: A, onnhTr : B. — 14. nn77P : 
AB anf» :] onm2 : A, onma-$ :B. — 15. ana :] arw:B HAroomp :] nToomm- 
np:B pa: A,nz»eA:B oneınna:] onoonna: A, ano :nma:B 1er: A, 9° 
HTTP nTr:B oneIan :] onoonn : A, ana: nma:B anapn: A, oroypa :B. — 16. 
erzt 2: A. — 17. 0n9°0-7. : (2°)] om. B _nTICcHev- :] a7: H7rIanoo- :B 339°0% : B. — 
18. Penn :] ar: Penn: AB #n:P HAnw°c:]annc:B H7:J]Jom.B »aren : A 
B. — 19. 1730 :] 177024 : A, nTooa : B. — 20. ann :] onno7:B anfınn: A, anf 
Snnr ıB. 


Mais en face vous flattez, et de cöt& vous dissimulez. 
D’abord sa force ne vous &epouvante-t-elle pas? 

Et il vous en adviendra ce qui est terrible. 

Votre reproche est passager comme la cendre, 

et votre corps comme la poussiere. 

Taisez-vous, et je parlerai; 

et je me reposerai de la fureur. 

Et je saisirai mon corps avec mes dents; 

et je comprimerai mon äme dans ma main. 

Peut-ötre le Puissant la prendra-t-il, si non, elle sera detruite; 
et si non je parlerai, et je plaiderai devant lui. 

Et cela sera le salut pour moi, 

parce que la tromperie n’entre pas devant lui. 
Ecoutez-moi, ecoutez ma parole; 

je vous parlerai, pendant que vous m’&couterez. 
Voiei que je suis pres de ma sentence; 

et je sais que ma justice sera manifeste. 

Et qui est-ce qui fut tourmente comme moi, 

pour que je sois muet maintenant, et que je devienne silencieux? 
Et pour que je sois comme insense, 

et pour que je me cache de ta face? 

Eloigne ta main de moi, 


16 


17 


20 


XIV, 


608 LE LIVRE DE JOB, XIII, 22-28. — XIV, 1-2. [48] 


1: AJZP : AR.h = oA PTPZ : ICh = "OTA@-07, : @ARTY. : Admanh = @ 
hy, : Foachz : Ar%: AO2"Ah = "om : hoo-YE: : Yma-Af : aANA 
E = ACA.PZ : PFT : Ho yE = "APTFT : TAD-C : APR = OT: ZAA, 
n= "ana : BAA : HBTTIE : APTIN : IdEZZ = On : »Idc. = NRIZPR : 
74: Fwcchr, = "Ahoo : AchEn : AN : AdAP = @OPNh : AT : mat : 
Yan : ahPrTh% = *OAPINY : AAHICE : @AT : Ad = augen : At : IF 
Ne: PIC = DAN : APLT : AICE : 11%, = "OANARhz : neo : NP = 
Aha: nao : And : NAQ : $*7P*2 = 

"mp: : HRTDAR : AIPAINT : chAT : mPAA.U- = DPA: mpwg-L = 
"mPL.L: DO: AT: ORDE-P : DRAAT : no : AAN = DA.RZA : Ar = 


22.074094 :B an7ı:]Janz:B Awman: AB anmwıB H74:]an7:B. — 
93. Jaom7 :] oa Jomy:B %77k: AB manf: A,3manf:B ncaHz: AB 9% 
7 : Hook :] any : A7YE : A, 97: merk : B. — 24. 19° :] aa97r:B Anoc: A, 
7°,0.C:B or4npz : AB. — 25. ano :]no:B „rer: A, Taanz:B on "ja 
GC: NER: 7aN: Fwchr :] 77027: @NcH =: NerNnd : 78,77 : B. — 26. aner:B asp 
n:B "ant:A anPyınz :] onPrrnze : P, AP7ınz : B. — 27. 810: A H9”Pavf- :] 
$w}:B Hacp :A B. — 28. NA0 : P=7P=z :] NAO : PrrPp-z : A, NTNAS : H9°P-7P=z : B. 

XIV. — 1. m5T ı] 3897 ı A, 044TıB wpwarı A. — 2. opırAt : A, opsArıB. 


et ta terreur ne me pressera pas. 

Et tu m’appelleras, et moi aussi je t’&couterai; 

et si tu me parles, je te repondrai. 

Combien sont mes p&ch6s et mes crimes? 

Montre-moi quels ils sont. 

Et pourquoi te caches-tu de moi, 

et me fais-tu ton adversaire ? 

Et comme la feuille, qui est emportee par le vent, tu me ravis; 
et comme l’herbe, que le vent a prise, tu me tourmentes. 
Parce que tu as inscrit ma möchancet& contre moi; 

et tu as conserv& les p&ches de ma jeunesse, et tu m’as enserr£. 
Et tu as plac& mes pieds sur l’obstacle glissant; 

et tu m’as charge de toutes mes @uvres; 

et si mon pied se placait, tu m’aurais laisse. 

Et tu m’as consum& de vieillesse comme une outre, 

ou comme un vetement, nourriture de la teigne. 


Le mortel, qui est ne de la femme, ses jours sont courts, 
et son tourment est complet; 
et il fleurit comme la fleur, et tombe: 
et il passe comme l’ombre, et il ne reste plus. 








[49] LE LIVRE DE JOB, XIV, 3-12. 


609 
"a7, : Ant : hit = an: : ANAn : PR : BTPPZ” = "anf. : 6,97 
ch: APCHAchT = OA, 7, = "akt : dAT : ho: NSN: PC = Ann : 
AP: AD-2. 707, : Mu = @FU-N : 68-20 : DA PAAE : AIzU- = "Ch 
P : AI°ZU- : Nav : PICH = @RFOPN : Ana: : nao : oA = "zn: 
4: MP: BRIP : BWCH = DAB : A RTAP = "ano, : Zeh: fl 
aNT : PC: Ca, = @praoY, : Pr : N@-AT : nerkch : AdZ-bu- =: "Dan 
O4 : BWC.A = @ 4.6: na : hY%.N: INA = "ahNnAh: Ana : Pr : RAR 
A& OAPnao : Pr: mPpı;: ARBZA : AFh = "AHCH: N: AN: RPNA = Wa. 
A, : ARE : DBEnd = "ohnAh : Anm : Cam : A.PArPUV : AYrh = Al: 

3. onz : A, az: B  anr:]art:B an: A,atım:B  onerz :] actz : B 
ETPPN: A, EIPP/” : B. — 4. 07. :] w7: A,owr.:B 277m: A HWPCeAnr:A 0 
nr :] Onavr-7.: A. — 5. olndhr :] enıTT:A meo:]eo:A nsn:]sn:A 
AP] end: A, rAk:B nm: B n30% :P,nsnan:B ormyun:A Heu: 
B anfpıa=: A, anf3A® :B. — 6. AhP : H9°zU- :] om. P, crP : ny°zu : A @er0% 
n:P, oersen:AB nan:B. — 7. 070 : 704. : A, 00, :nrn.:B TmP:B ger 
9° :] emep : A, sm :B wei :] eaca : A, 848: oeweio :B wrenz :] Sen : 
B nerAPp : A, npfhA® : B. — 5. mHo0Y4 :]noy:B an: A, ens:B oanaoy : (2°)] 
noy,:B nöneu : B. — 9. DRagN :] nawaı: Je:B wer :] e0cA : A, ewco :B 
74.0: A, m4.n : B. — 10. onnna :Jannn:B eoen:B 17: (2°)] add. nım : A. — 
11. mn: an:]nrad.:an:B wernmn : merre : B. — 12. oanna :Janna:B n.e7PU :] 
n.er® : A, nern :B eraia-:] er30-: A,PsAa=::B werbn-: B. 


Et celui-la, ne t'a-t-il pas scrut6, 

et |ne] l’as-tu pas fait entrer devant toi pour qu'il se defende? 
Et qui est pur de souillure? Personne. 

Pas m&me celui qui a v&ecu un seul jour sur la terre, 
parce que le nombre de ses mois n'est pas A lui; 

et tu lui donnes son terme, et il ne le franchit pas. 
Eloigne-toi de lui, pour qu'il repose, 

pour qu'il attende sa vie, comme un mercenaire. 
L’arbre a aussi l’esperance; 

et, ayant &t@ coupe, de nouveau il fleurit et germe; 

et sa force ne s’cteint pas; 

et si sa racine a vieilli dans la terre, 

et sı ses branches sont mortes sur le rocher; 

il germe par le parfum de l’eau, 

et il donne des fruits, comme une plante nouvelle. 

Mais l’homme, a partir de sa mort, tombe en pourriture; 
et depuis que le mortel est mort, il n’existe plus. 

Le lac a aussi son esperance, quand il se vide; 

et le fleuve aussi, quand il se tarit, et se desseche. 


Mais !’homme, depuis qu'il est endormi, ne se reveille plus, 


PATR. OR. — T. II. Al 


10 


13 


610 LE LIVRE DE JOB, XIV, 13-20. 150) 


ho : BA-CAID- : AIR, = DRIPU- : APFPP- = "AP rRhr : AN: at: 
nPNC : OPNNz : DRAFNAnz : Adh : BRCC: @0Tn = DAPOLINT : A 
An: ham : TH.ndz = "Abu : Echk : ANA: APRIL: Pr = 22,7 : app 
A: Ro = APTOMN- : Ad: AT@AL- : Arm = "OAPAo-Anh : LH : 
APöhr = @AT@77 : FM : Ah = "rABr : Imm-AR = Ahr : AAN 
7. : HcAön : Art : ANAR = rg hr : @Nt : Pan : TIRE = Dre : 
HANAn- : HAAR = "neo : ENC : NFcıhA : DO = Afet-hr : ENA. : N 
N : PING = "OANFL : LAT : AP, = By: PRLEF : NINA : 
PL: AON = OAhPAn : TOMF : Adna = "Ort : ANA : DB 


13. orgpaz :] Ayrıeaz: AB sernnz:B an" SAAnz :] Erg" raAnz : A, on : 7 
annz:B wasyn:B  anMoEeFnz :] oAwPspnnz:B na :] on: A. — 14. Amu :] an 
v:AB gerwr:A nPresiz:]agrno: AB ZAP : wPpHA: hot :]J om. PA Hy°T% 
wen:B Han :] aan : an: A. — 15. aPonn:A anTraw7r7r, : NL: nern : B. — 16. 
aßbr : A, waßr : B map: A, zmmnp : B ndtz : B nAn:AB NaPInn : 
B  anar :] 3m.nrr : onnar : B. — 17. 319°n7 :] TTy°ny : A, orrg°n :B Proof : 
A, seyn: B  maoAP :] Adar : A, unaoap : B. — 18. 0%7VA : A  @heifinz :] heitnz : 
B. — 19. onn% : A, 00%: B aeJer :] Je :B wer: AB neJona: Pc: AU 
A:A,n Jon: Pec:ArA:B Tome: AB. — 20.0972: AB WBn:A Hm: 
P omnrn: A, owwrn:B. 


jusqu’ä ce que le ciel passe, et il se reveille de son sommeil. 
Et il serait mieux pour moi, si tu me gardais dans la tombe, 
et si tu me cachais jusqu’ä ce que ta colere füt passee, 

et situ me röservais jusqu’ä ce que tu te lusses souvenu de moi. 
Sı ’homme avait ä vivre, apres sa mort, 

ayant accompli les jours de sa vie, 

je serais patient, jusqu’ä ce que je fusse ne de nouveau. 

Et je te röpondrais, quand tu m’appellerais; 

et tu ne möpriserais pas l’@uvre de ta main. 

ist-ce que tu as compte mes peches? 

N’as-tu oubli6 aucun de mes p@ch6s et de mes cerimes? 
As-tu scell& mes erreurs dans un sac, 

et tout ce que jai commis de mal, qui est A ma charge? 
Comme la montagne, qui s’est aflaissee, et est tombee; 

et le rocher vieillit aussi ä sa place. 

Et la pierre aussi est polie par l’eau; 

et l’eau A son tour se cache au milieu de la terre &elevee; 

et tu as andantı la patience de l’'homme. 

Et tu t'eloignes pour toujours, et il se corrompt; 

et tu as tourne6 ta face vers lui, et tu l’as ravi. 





[51] SEE EIVRE-DEFJTOBEARIVE ST 522 IX 1-9: 611 


7: 07,70 : An : "ıbV- : Omw rn = "Amy, : Nr : PbE : ABRAAM 
g0- : DpamY, : hAT : A,PAPEa- = "Ana : rd: hr: are: A 
hot = 

"DrATD : AALEN : EPTR : DR = "PA : PN : DPD : NP NV 
dA. : are = aRATNh : Add : Ardr : On? =" DTDprr : 7714: 
FE = oOTrON : NA.RNP-ö = "Anv- : Adıh : A.2.2.0Un = neo : Tran : han 
N: 714: PR: AM.A : hl = "any : APPA: Arn= OALATn: 
114 : ONRT = "EnAdh: PA: An: ORn : Ar = angeln: ah: 
ng: APANA : PRICH : TER = ham : no: AdchTPpr- : mdAh = "ar 
An : Aka : N. : Ad = ONılbhr- : HAPT : TNN = "aPyr : ++ 

21. now :]anw):AB nesnreo-:AB anmy:]awy:B Asr: A, 4sm7:B 


nPn9°@oo: :] nfny°@on- : B. — 22. eegn7:B @7402:] 78027:B Ameor+:JPAB, e 
Am’ : ? 

XV. — 1. orar® : HAN : EIER :] oraro : RAN : Ep: A, N: TEN : mA 
ZN: TIER: oaTwrm : B. — 2. mann :] aman :B wear :] gap n:B ueza, : 
AB »2:B asan7 :]om.B ancr”7 :] anc?®7 B. — 3. oraopan : AB mir£:B 
uHnenp-ö : A.—A.anr:B naAeun: A 7ıc:B N? oo :] P, mais le n demi efface. 
— 5. #17 : B. — 6. enAaan:] oenaan :B "rın: AB. — 7. 7er :] anY°e : or 
er@:A  maon : B. — S. onsnnr : P,mınnr : B 7APr :] HAT : A, man : B. — 
9. 1n9®Cc:B  NnETHI°G :] NRTR9°C : 77 : B. 


Et si ses fils sont nombreux, il ne les verra pas; 
et s’ils sont peu, il ne les connaitra pas. 

Mais son corps se corrompra, 

ainsi que son äme pour la vie. 


Et Elifaz de Teman repondit, et dit : 
Son commencement est la sagesse, et il repondra ce que l’esprit mödite; 
et tu as rassasıe de tourment notre äme et notre ventre.. 
Et tu discutes avec de vains discours; 
et tu dis ce qui n'est pas utile. 
Est-ce que toi-m&me tu n’as pas crainte 
de proferer un tel discours devant Dieu? 
Tu es evalue par la parole de ta bouche; 
et tu n’as pas distingue le discours des grands. 
Et la parole de ta bouche te reprendra, et non moi; 
et tes lövres seront ton t&emoin. i 
Est-ce que tu as ete ere& le premier des hommes? 
Ou as-tu ete rendu compact comme la glace? 
As-tu entendu les ordres de Dieu? 
Et est-ce ä toi que se borne la sagesse ? 
Et que sais-tu, que nous ne sachions? 


10 


16 


19 


20 


612 LE LIVRE DE JOB, XV, 10-20. [52] 


AI°C : HA, SAP = @PTT : TAN : NAFAN = "DALPZ, : @hAT-17, : 071 
N = NRZ: APANn : NaoPoA.v- = "on, : Am: ANdh: TPwENn = 
Any : MIC = On: NAPAFn = "PFrr: nA: Anh = DPF : CA: 
Ad = "neo : TTNeId : No’ : PR : AM.A : NAdC = anne : 72 
CL: I@-dh : AIhT-n = "any. : mp; : HAIR = Dany. : AR: NBTDAR : 
AIA3UT = "APS.A3 : PP: A PTAmGm- =: DAL, : AT : Ach =: NPR- 
yes: N: Dh = NRWEN : Adm.Ar : nam : AIR = 
"A°oz, : A3ICHh = @ABE-öhn : HCAT = "17714: : ml,NY = @A, NH : ANP 
Pov- z "Anm : ANihi-foo- : Fo-UNT : PC = @A Ag. : HAAR: hUN: A 
JPzPoo- : "fr: mPHA.U- : AT: RtchnN = @Yao;07 : NrAP : BAT 

10.  AY.®%, :]  Av#e%7 : A, au, : Ahr :B @nnEIz : A, ano«r,:B Mir :] 03 
17: P, nın7 : vam.:B meer n:]uecan: A, aoneznn: B. — 11. onaoy :]rw4:B m 
sm :] Tsm : A, rm :B Tann: A. — 12. 97T: 50a :] 9°%T = ANA: A, rn : Am ı 
zunn:B Ann:A cap: AB. — 13. Fraero :) rnao: A, ArPem:B Pe ı An 
hc: Nevyr : B anna :] mom :A mon : A. — 14. 1e72A0m :] add. Hy" sm.nH ı 
B. — 15. ntaPgoo-: A nee :] aeyer : B. — 16. nencn:B Armar: A. — 17.0 
wa7:B  Nchn :] om. B. — 18. on mn. :] add. aw-ne : B. — 19. anna : A, on. 
&:B naar: A. — 20. as0H :ı] 37H: A ern: A nTamı A EFPUN : A 
aırA: A wpHAUz: Dow 3 NTAP- : ET@UN : Ara: BD. 


Et qu’as-tu compris, que nous ne comprenions ? 

Le jeune homme, et le vieillard, et les anciens sont parmi nous, 
et qui est plus avanc& que ton pere dans ses jours. 
Quoique tu aies p6ch6 peu de fois, tu as &te chätie; 
n'est-ce pas ce discours que tu as dit selon ton pouvoir? 
Qu’est-ce qu’a 0s6 ton caur, 

et qu’est-ce qu’ont vu tes yeux, 

pour que tu discutes avec colere devant Dieu, 

et pour que tu fasses sortir de ta bouche de telles paroles? 
Quel est le mortel qui est pur, 

et quel est le juste qui est ne de la femme? 

Il ne se fie guere dans les saints; 

et le ciel meme n’a pas &t& pur devant lui; 

combien plus ’homme impur et souille, 

qui boit le p&che comme un breuvage. 

Ecoute-moi; je te raconterai, 

et je t’annoncerai ce que jai vu: 

ce que les sages ont rapport£e; 

et les peres ne dissimuleront rien ä leurs fils. 

Parce que la terre fut donnee A ceux-lä seuls; 

et nul autre peuple ne les surpassa. 

Tous les jours du pecheur sont charges de soueis; 


ar 


KT Teer orpee 








[53] LE LIVRE DE JOB, XV, 21-29. 613 


DUN : AdEA = "OTICLIEY : POL = kao : Them : Ad = BINC : BITTE, 
Ih: "aAAn : dd: 0, : APZATT = OTANN : Dh: oT : AR: 
732.37: "aoTtouN : mNAD : ARFACHT = DPAIC : AN.u- : no : EdT = m 
57 : dAT : AAmT = "DPARE : h79 : DPFAN = Opa : mAhn : 1%» 
2-9 : FaßP : DRANC = "Anm : AdNF : ARPU- : Pro : AM.A : N = 
DANE. : nA : Pro : AULA: N : Hr : Boah = "OrLa-2 : 


"Zu: PROFI = DOM : ZhN : HNT- : FRA = "Den : AIR : chi: = m 


MNE : @-NT : chbu- = "@RTNC : ont: AUTZ : hPA = Denon: NT: 
Apr: @mNc = Oh TE : ANTAAm. : N68- : ENAP = "OA. RNdNd : 


21. OFICILY:] FICPE:B no :] Aw: A .„rr430 :B. — 22. ayaA:B ara 
n:A,Inım:B oen:P 2.7 :] 371% : @ 2A : a7 : A, a1, : B. — 23. oA 
4:B aAnTncH :]ansnar : oanTacH : A anpanc:B err:]oepr: A ar7R 
m:A,:0727m:B AA :] wpwar : mA : B. — 24. ano :]nw:B mNepe 
9°: Fwgp :]uTweo : A ATaem:B waere : A, apspec : B. — 25. ne, : AD. — 
96.777: A, 37.:B oant:]ant:B csn:A,2Aan:B Mr: Ten: A. — 27. © 
ENET : N7R. : PT : A, aener : PF : AA. : N3A@E:B aemne : B. — 25. 1PA : 
A oenon:]oener:B nner:A geunc:B oNonk : nAaTsao:B. — 29. an.e 
Non :] enoAay :B aner78.2:A  "rPprov- :] Noncoo-: @7Ppov- : A,non:B #1 :] 


n#.n: B. 


et ses jours et ses annees sont donnes en eompte au vaillant. 
Et ses menaces le feront tomber; 

quand il avait l’espoir d’etre en strete, il sera renverse. 

Et il n’y a pas pour lui d’espoir de sortir des tenebres, 

et il a dejä &te livr& A une main de fer. 

Et il a et& donn& en nourriture aux aigles; 

et il sait lui-m&me qu’il y a une ruine, 

et que le jour du chätiment et des tenebres l’attend. 

Et la douleur et l’angoisse le preeipiteront dans l’abime; 

et comme un prince qui se place en avant, et est humilie; 
parce qu’il a lev& ses mains devant Dieu, 

et il a engraisse son cou en presence de Dieu, Tout-Puissant. 
Et son ignominie court devant lui; 

et sa force est dans la largeur de son dos. 

Et son fiel cachera son visage; 

et il est attache A ses reins. 

Et il demeure dans les villes du dösert; 

et il entre dans des maisons ruinees; 

et ce qu'ils ont prepare, un autre le mangera. 

Et ils ne seront pas riches, et leurs richesses ne dureront pas; 


26 


677 


30 


3 


“> 
10) 


l 


614 LE LIVRE DE JOB, XV, 30-35. — XVl, 14, 154] 


0A.RT°7S, : 7PPm- 2 DABTNC : AANTt: 5: PRC = on paAF: 
PZADT = ANCH-Z : PENA: TEN = DRDRP: E60 =" DALE: 2 chi 
+ = ar bAd.0Y : pmnm = "oßmEh : TONATFY : NTHU- = @YBAY : A, 
BAT = "OPNAd : PO : NPOL = @EDLP : ham : #4 : NEATTE = "anch 
00 : ADPAF: PT = AAT : po. : bt: AA: Br : hAPT = "0% 
h- : Ahcyroo- : Add = @ Tara : nor : ThAT # 

"DTATO : AP: DR =: on = HNO = ag: AADT : 
n-Ane- = ne : NoAANer- : Tr : NAFNA : 099° = @YF : AAN 
nao- : nam : PIPPn = ArZ : hm : Fond : Amen = Made : 


30. anpgopr :B aAncı"Y :] arrcoır:B Pen :A warn :] au : AB. — 
31. aAeoT :] Po: A,meo:B amuTasoY. :] uracor:B gapm :B. — 32. os3enY : 
B. — 33. wernn :A 2% :AB MNWoc :]nwec :A Herr: :] ner: AB. — 
34. Jyppoo : AB gan:B mAgr :] F7APp7 : A, Apr : NSa09 : B. — 55. 370. : B 
%2:B Tandr: A. 

XV. l. o Faro : nen :] orwro : nen: A, N 2: FIT nen: oTwro : B. — 2. 
53 :B  WAnoo :] Ianoo- : A, orAano»- : B. —- 3.Wm: A Naoannoo-:B Fran: 
AB sP»9°:B 09° :] 97T :B  AAdmmNao- : B. — A. N7E:NnoV-7 : AB. 


et il ne donnera pas d’ombre sur la terre. 
Et il n’echappera pas aux tenebres; 

et le vent dessöchera son ventre; 

et son fruit tombera. 

Et il n’aura pas l’espoir de la vie; 


et ce quiil a attendu, lui echappera. 





Et son assuranee disparait en son temps; 
et sa force n’est point ferme. 


Et son raisin encore vert est mange en un moment; 


et il tombe comme le fruit qui est rejete. i 
La mort est le sceau des pecheurs; | , 
le feu brüle la maison de ceux qui ont recu le present de l’iniquite. \ 
Ils ont congu le tourment dans leur ventre; 3 
et leur ventre est rempli de tromperie. . 
Et Iyob repondit, et dit: t 
J'ai entendu bien des choses semblables; j 
et vous etes tous des consolateurs de malheur. 
Vous dites sans mesure tout ce qui vous est arriv6; 
et pourquoi vous Importunerai-je pour que vous discutiez avee moi. | 
Et moi aussi, je vous repondrai de la,facon que vous avez parlc. F 
Est-ce que vous rachetez mon äme par votre äme? i i 
; 


[99] ° LE LIVRE DE JOB; XVII, 5-13. 615 


MUHRD-P : ArENE = AT IANE®- : 714 = O@AW-2” : ChNP : Aneo- = Abu: N 
P:IBA:aNT : AGr = DATA: NITRO: APRIL E Horn: 
A.EmMG, =: PAR = @RaY, : ACOPN- : ENANz, : cher = RA: os 
tr: AN = Pr anr : 2ARhr = "aonyT : AWO : AUNTe = @T72rRT : Ada 
E 2 hATR = @F-PrHTZ : Pan : I = "Font, P : NOT : Ybr1z, = @.hPP : 
N77.U- =: AddP = @AhAUr : NP : And = "oRAnDT : a@AAAz : AORFT 


2: an: AaALEeH =: ANNE = @A4NZ2 : EI =" Daomay: at : AR: 


HRTNCNZ, = @IR.L7 : AMLA : N. : AOPIYF = "AFN : Ar: ANGE : IE. 


9. A77I@No0- :] an7 ano :B anhon: AB zimar: P. — 6. Alu :] anu- : A, aan 
w:B "en: A,3eA:B on gan :] Rn san : B APR :] Hn9°naan : A, 
AHTAn : NATIN : B. — 7. navy :] onaoy : A ner, :AB dena: A Dan‘, :] 
ano : A, ano :B ‚emanz : B. — 8. 1°7e1 : A, 77747 :B Fragt :] oprnaT : B 
news :B numrr : A. — 9. a7: Ada: WENTF: O7: AdAP: we: A a 
PPHTT :] EOrPpwT7 : B. — 10. Top :] Trap: A,orywap:B mMwsE:B 74%: 
AB any : A an : A, anım0r : B. — 11. ananPz :] anpz: B waanz :] 
om.B anne: : AB naedz :] ne4az =: A mmenr :] nen? :A @Aame :) He: 
B. — 12. owmo7z :] oaoommo.nz :P  neramnz :] meraunz :B 9A0P9%:] ont: ne : 
AP37 : A. — 13. AN : 897 : AINE : 1827, :] @7e47 : AINANDAG : HIN: Aare nNnc:B N 
PrOcT :] onpoctH :B eefap:P antrSer :] onPaooz : noo : aum2. : ana : Pa: : 
arhex:B Wer: AB. — Dans B l’ordre des stiches est : Il a, 11 c, 12a, I1b, 43a, 
12.b, 13b, 13 ce. 


Et je vous adresserai un discours; 

et je secouerai la tete contre vous. 

Et si j avais de la force dans ma bouche, 

je n’epargnerais pas mes levres de faire mieux. 

Et quoique je parle, ma plaie ne guerira pas; 

et si je me tais, ma douleur s’empirera pour moi. 
Mais maintenant tu m’as fait segment d’insense et morceau. 
Et mon arrestation fut tömoin; 

mon mensonge s’est @lev& contre moi; 

et elle m’a accus& devant ma face. 

Et en s’emportant dans sa colere, il m’a renverse; 
et il a grine& des dents contre moi; 

et il a essay6 ses traits sur moi. 

Il a obscurei et couvert mes yeux de tenebres; 

et en peu de temps il m’a preeipite sur mes genoux; 
et tous ensemble ils ont couru contre moi. 

Et ıl m’a livre dans la main de celui qui m’epiait; 
et Dieu m’a jet aux pervers. 

Et lorsque je demeurais en sürete, il m’a rejete; 


10 


20 


616 LE LIVRE DE JOB, XVl, 14-22. [56] 


= Nöct : &094P : a0,h@7, = OANT>RR : neo: ANA: 08,7 = "Adeo : 
nPFI@- : @Ihrz = DBLNIZ : @Nt : TAPTE : OA, LIT = @OTNO@WT : 
DON: PC: chPTP = "06 : Pr: NEN: SPTP = D2. : Ad : 
par = "wg: ANFANG : AdA : he = @TAAMT : ih : No-Nt- : am 
ar = I7eR : DLR: NH = DOT : PL FNTE : ZANne-Te = *mHhAn : 
09 : @NT : HRPP = @YAch : ANeTe = "air : Ahoo- : APR =: 293 
2: DRPR = OAPENNT : Nded : AAoR. = "DRAl.Y : Fur : AIOTR : @- 
NT: AIR, = DEAPC : AT : HO-NT : ACPI = "HAST : AneTe : An: Am, 
Ah: Mh. = OIFALZE : 0878 : PReZU- = "AND : PATPPEP : Adna: N 


14. nPY@- :] heprm- : A, ni’p7m-:B az :] a7s7:B agenız :] eamız, A Ww 
aerr :] mAapr: A, WwApTrr: B aneagrz : A, on,e9°V%7 : B. — 15. m7AA7 : A, 07% 
Aar:B errr:]epr: AB rear: A. — 16. mar: A, ar: B arwAmr ı A. — 
17. zaAneTP :] anerp : P, anne : Pr: B. — 18. 9009 :B Hnemfı:AB. — 19. sRo0- :] om. 
B nene7z:] ene7z:AB  @eyrr:] aernasm-: e9P:B Amor :] N : AnaR: A, N: 
nso%. :B. — 20. oerY :] ea : B aPny°c 2 B. — 21. anerp :] aÄanar : A Saar: 
B serp: B. — 22. eantPpnp: AB nPemo :] Pe: A, yrnan B wanaAn:] neo : 74 
a:B Hmomepm-: AB. 


et il m’a enlev& par les cheveux de la nuque, 

en me guettant comme un espion. 

Car ıl m’a bless& avec des traits; 

et ils m’ont pere& aux reins, et ils n’ont pas eu pitie de moi; 
et mon fiel s’est repandu sur la terre. 

Ils m’ont renverse coup sur coup; 

et les vaillants ont couru contre moi. 

J’ai mis un cilice sur ma peau; 

et ma douleur s’est consumee sur la poussiere. 

Mon ventre brüle par les pleurs; 

et l!’ombre de la mort est dans mes paupieres. 

Et iln’y a pas d’iniquit dans mes mains; 

et ma priere est pure. 

Est-ce que la poussiere ne eouvrira pas mon corps et mon sang, 
et ne rencontrerai-je pas une terre ol je gemisse? 

Et maintenant aussi, voici que j ai mon tömoin au ciel; 
et celui qui est dans les hauteurs me connait. 

Ma priere a passe jusqu’a Dieu; 

et mes yeux verseront des larmes devant lui. 

S'il est permis aA l’homme de discuter devant Dieu, 
comme l’homme avee son prochain, 





[57] LE LIVRE DE JOB, XVI. 23. — XVII, 1-9. 617 


Pe : AUA : Ndl = DAHAA : Aao : hPm@- : PA: NA. = "aozchr : Yan 23 
T: raPT = @Aho-C : FT: ABTOA & 

"02,542, : HP@dA : ATENP = ATI: ATI NE: DA, PEIP = AAUA : vi, 12 
wicht : DPFT : Ach. = "DALEZ : 10.4.7: 7PRR = Day. : On: 5 
PP : MALE = Ad : NAP : AANm- : APWwTR = MATT : A PAdN 

ua "DBFVCP : ANY : AANo- = arnfmr, : AORTFTE : NAT: Rohr = 5 
* zer, : 714 : Ah = OnFZnPa- : wihP : and» = "@Dm-Lr : AORAYIT 9° 
E:AIHTNO = DLR: HrBLLT : Hr &  OTAPFP : Ay: @pNo-r, = 5 
DcH:öh : AdA : TAh3 : TA = "ONE: ATAaY : no : ATOA:AFTTE = 


23. warn :] nwanz:B Goor : A,amy+:B AnpT : A,rner :B nermn :] 
nn. : B. 

XVII. — 1. eanez:B  HArerzr:] anrerze : A.— 2.nAamd:B am: A 090% 
+:]97r:B Han: AB. — 3. anaer :] weer:B omr:Jam-:B antı:on 
E:AB ueyPn? :] nein? : A, neomem:B ner :]aner: B. — A. mA :] onA 
IM :B nFInomo- : A, — 5. araodoz : A, ataaPp : B. — 6. ah : B. — 7. 00m- 
@7. :] ap& : A, 0927 :B naßeer: AB. — S. 04n9°7P : A, olnoımp B oapNaz : 
A Aa :] man: A FrNR: A Tann : Ada: Send : B. — 9. AarlR: AB aAerr 
e:]nerrr :B onno:]anw: AB near: AB nann:A. 


des annees nombreuses viendront pour mol, 93 


et je marcherai par un chemin d’ou je ne reviendrai pas. 


Celui qui fait sortir mon äme me tourmente; XVII, 1 

je desire le sepulere, mais je ne l’obtiens pas. 

Je disparais, je me suis &puise; que ferai-je? 9 

Et les etrangers ont derobe mes biens; 
et qui est-ce qui les rendra dans ma main? 

Parce qu’ils ont cache leur caeur loin du bien; 1 

et pour cela, ils ne les ont pas eleves. 

Et ils enseignent le mal ä leur coeur; 5 

et mes yeux se sont fondus A cause de mes enfants. 

Tu m’as fait la fable des nations; 6 

et je fus pour eux objet de derision et Jouet. 


-ı 


Et mes yeux se sont aveugles A cause des larmes; 
et tous m’ont fortement häi. 

Je m’etais confis en cela, et ils m’ont abandonne; S 
et ’homme integre s’est tourne contre les p&cheurs. 

Mais j’ai confiance que je retournerai par ma voie; 9 





618 LE LIVRE DE JOB, XVII, 10-16. — XVII, 1-4. [58] 


0 DaNen : Yası : AAPF : AENN : ATEZFHTE = " DUVAD-Nov- : TCAR : HAN 
1 0m: DIPAH- = Alao : AAN: CTO : HACNN : Nilneo- = "D5AF: oph 
>» AP: AN: ARAT = oOrNTn: co: ANP = "POAT : AA.T : nI%, = © 
s Amaf:@Nt : 74: NCYY% : INAZ = "Opa, : YE.PN- : PC : Anon- : 
" BT = DaMTr : AA : 1720.: PA? = "APTZ : ANP : Albhr = DAPE 
53 4: DA5PR :6APT = ARE: an: Arh: TR AA : 95, Aw, 
s TE" DTDCET : PAAR :@NT: INC = ILL. : AN: or: mit = 
XVIH, 1-2 "oOTATo : NASFN: @R0, = "Adh : PITr: AFP = TOM : 377 
34 CH: Ychrl = "APFTT : no : HrAN : ACca0y®7 : PRF,n = "TRADH : pw 


10. @vanov- : A, mvamnom- :B mr An :] orawan.: Wr :B CEO :A,ct9 :B ° 
unenn : A N3Nnoo- : P. — 11. ora$ : A,mmA»:B Aenrı: A aco,: B. — 12. 70 
AT: A, aaAr : B. — 15. army :] Amy :B Sram :agpnc:B MTF:J]aonk : MmTr : 
B. — 14. nnm:B anyepy :]ny"rı:B onsar:B 02er :] 00P% : A, 04,7 : navy 
% ıB. — 15. ok :] om. A Rn:ank:B Tasr:] ragrı(?) A Aahfr: AB. — 
16. art: opNc :] onr : wo pnc : pP: A, onT: wc: Paaf:ıB arei”r:A B. 

XVII. — 1. oraro : nAasgn :] orwrm : NASEN : A, N : F772 : NASEN: @Twr@m : 
B. — 2. Te : B. — 3. Peru : A. — h. wear :B pwaıtn: A, dowpwan : B 
Pr :] @9°7Hrr :B anANnTr :] nan- :B nemen: Han :] menean: A Hovwer 


o»:B. 


et parce que mes mains sont pures, je trouverai ma joie. 
ı0 Et vous, vous avez tous A voir et vous reviendrez ici: 


parce que je ne rencontre pas reetitude parmi vous. 


ı Et mes jours se sont &coules exhalant une odeur fetide ; 
et le nerf de mon cur a &t& coupe. 
2 Le jour a te nuit pour moi; 


et les tenebres ont pris la place de la lumiere. 


Et si jai tarde, le sepulere seul est ma maison; 
et ma couche a 6t& deployee dans les tönebres. 
ıı A la mort, je dis : mon pere; 


et ma mere et mes freres, ce sont les vers. 


5  Ou est done mon espoir? 
Verrai-je encore mon bien ? 


6  Descendra-t-il dans le sepulere, 


et nous cacherons-nous ensemble dans la poussiere 





NV, ı Et Baldados repondit, et dit : 
2  Jusques A quand ne te tairas-tu pas? 
Attends; nous te parlerons aussi. 
Pourquoi nous tairions-nous devant toi comme des betes? 
* Ton alllietion t’est due: 


v 





[59] LE LIVRE DE JOB, XVII, 5-14. 619 


210 = PYrTr: ATI: Ana: PTn = @RANT- : NRTEN : APEh : Niet : 
NIE = EOP-Pr- : ARE : AmAlt- =" DBMEhr : NY Thy = ORT 
TnNT : Ahf-ov- = "aNCYToo- : AA : &1I7- = @I4F-P00-7- : nah & 
"DR: YPP Th DTRhör- : PN =" OTOLRr : AN: ot : 
DPICT = @TTAwCT : No rICH = "OB Z AU : mL : Abu = DRA 
70- : Kov-h7 : AdAU- = "Da: an: PC: cn = DRAKNP =: APETE & 
"DPmER : ch : APA@D-. = mA : NY 3 int : A120 : NON,P : 
An = "wor: Ark: BAc = 6ANnT = DORINT : AP=PpA : AICU- = @ 
ENAF: PT: PZrep- = "OrIP6 : APZFIU- : PORT = ©7276 : PANbU- : 


5.oeme0:B onernnT : B. — 6. @NCY7 : ZA : EI”. : A, ONCYToD- : AAavT : 
END-700- : 8771 :B  @e74F2007 : A, JrRRo0r : B. — 7.7797: A oreior : A, 
7.4774: B. — 8. oroce:B @oHTnwCHr :] Trac: A, ortewe : B. — 9. oeaznu : A, 
ogaAn:B aaıc: A, wprrct:B @®8R70- : Aovn :] @gawArn. : A’r97 =: B. — 10. Mm 
m: A, anm:B o@eann? : A, wenn? :B. — 11. memarı : A, apmarn : Bb na 
ne: A, n9”3m4.:B nene:B 25n: A, Zn: B. — 12. wor :] 870 : A, Arch : 
B ac:A,53W7cC:B don: A,o0-n : B. — 13. oenens : A, went :B  nP«-Le] 
AıA Pr:A gras: A.— 14. 0e7P%:B Toer:] Fort : A, 04er: B. 


et que seras-tu, si tu meurs? 

Et n’y a-t-il personne qui soit meilleur que toi sous le ciel? 
Est-ce que les montagnes tomberont de leurs fondements ? 
Et est-ce que la lumiere des pecheurs s’eteindra, 

et leur mal se cachera ? 

Et leur lumiere sera tenebre pour eux, ils s’effrayeront; 
et leur lampe, s’eteindra-t-elle ? 

Et les humbles prendront leurs biens, 

et son conseil glissera-t-il 

Et son pied descendra-t-il dans le filet, 

et sera-t-il pris dans le filet? 

Et les filets viendront sur lui; 

et les alteres prevaudront contre lui. 

Et son cordeau sera cach& sous la terre; 

et ıls le traineront hors de son chemin. 

Et la douleur opprimera autour de lui; 

et beaucoup viennent sous ses pieds avec grand faim. 
Et un grave outrage le menace. 

Et les jambes de ses pieds se pourriront; 

et la mort devorera sa meilleur part. 

Et la sante coulera de son corps; 


10 


16 


20 


XIX, 1 


620 LE LIVRE DE JOB, XVII, 15-21. — XIX, 1-3. [60] 


DPRAMPA : AM.A : N = "OBTO0Z@- : ENT : br: NAT = OBUCP : 
PTR: ZmLV- = FORENA: PLPU : Notmbu = ORmAdALU- : BOR- 
$ : AU: = "ORmEh: APLC : UNI = D@RCHP : Mav- : yp-ı = "mp4.An 
P:APNC/T : ONF : AA = "DRAN: HBIPAE : APANN- = OA, 
7: ll: AP : AIR, = ON : PL-AD- : NFPE : 1,AU- = "add : 78 
® : NArkAu- = OAFNCP : ONETZ = "non: ak : (bt: 9079,97 = ol 
DA: : JöNo- : Anl: A.PBL.LUP : ARrM.A : N > 

"oTATD : AN: DB, = "Adh : IT : TASCP : ArENR = @TPT 
dr: MICHo0- = "AAgI”4. : Apoo- : no: AM.A: N: Tr: CAR = T 


15. ©7032 : A, merap :B gens: A. — 16. nern :B Not :] NIMEU : 
AB onmnaALu:P ormwAdALU : BOEeP ı Au :ı] wener : mau =: HyPAdaı ı B. 
— 17. 7Ph : A, 7P0V : B. — 19. negane :]ne@ca : A,neve:B 9PImr:) NIT: 
B eem:AB. —20.0792:AB 0onetrY : A, sner% : B. — 21. RT : 079,97 : A, 
200: 2: An Japıy :B n.84CVP :] nrn9®C? :B. 

XIX. — 1. otrwro0 : nn : A, an 2: FE nee: ara: B. — 2. IL0CP : B. — 3. @ 
zaipr:B wrFrAnez:B ATSEr:] entre: A, ont3e4:B kan: B 


et son oppression sera lourde, et Dieu le punira. 

Et il s’enfermera dans sa maison pendant la nuit; 

et son erdateur dispersera sa meilleure part. 

Et sa racine se dessöchera dans sa partie inferieure; 
et sa fleur tombera de sa partie superieure. 

Et sa m&moire disparaitra de la terre; 

et son nom S’eloignera au loin. 

Et on le poussera de la lumiere dans les tönebres. 
Et il n’y aura personne de son peuple qui ait pitie de lui. 
Et sa maison ne sera pas en sürete sous le ciel; 

et l’etranger s’enrichira avec ses biens. 


Et le pauvre criera contre lui; 





et les grands seront dans l’&tonnement A son sujet. 
Telle est la demeure des hommes injustes; 
et voilä la condition de ceux qui ne craignent pas Dieu. 


Et Iyob repondit, et dit: 
Jusques a quand tourmenterez-vous mon äme, 
et me tuerez-vous par vos discours? 


Een 


Sachez seulement que Dieu m’a fait cela; 








[61] LE LIVRE DE JOB, XIX, 4-12. 621 


Anz : ATDRL- = TP@-oo- : ABA: 7ENP = "AU: Aa: Ar: Al: A 
77 2 DR: RT: AN = "ann: PA: HAPAPC = @YICEH : AN: 
OhnA : HAHA® = "Ad: At: NAdAP : Ahoo- : FON. : Ag-nav- = or 
GER: NP: DIULNRZ = "AA : Ahov- : no : AML.A : N : Hinz, = 
DAT: OR : AdKP = "Tu : Auch : Ach.d: O@APYIC = ODhkoR : or 
AN: HRETM : AT = "olchY7A : A@-RP : DAANE : PAAg. =: OAFMAD : 
D-NT =: 128 : NRAmDT = "aAARz : TCATE = OAATT : ANA. : AWz-hN 
E = "oa0hm% : Art: WAZ: OAAUA = @MT : neo : 66 : AhL.@TE = "WZ 


Ne : AbPA : mpwart = DAR : no : BC = "And : mAh : Abd : ao 


A.»r:]avr:B HarıJlm:B Heer: AB. — A. oynanan:P mnPnPc:B one: 
B mua8: AB. —5.naATr: A Zone: A, zone :B oameanez: AB. — 6. on” 
h:A,0on73:B as2:B. — 7.1%1:A @ne77c:] errıc:B onnoga.: A, ont 
ap :B.—S.“m.er:B gPma2: AB onT7mAa0: A, anımas :B NAAwF :] Ar : 
B. — 9. onanı : A B; dans B le r est gratie. ann: AB nI°cCHnr : AB. — Dans 
B,9 a est avant 8 b. — 10. mAz : A,Waz:B @nAvA :] aaa : orAn[n] : B. — 11. 
enez :] ar. :B AmpA: A, nıpA:B.—12.we::B awrE,:B irrt: A, no: 
B earr : B. 


et vous me blämez, et vous n'avez pas honte; 

et vous resistez Amon äme. 

Si done j’ai peche en verite; 

et si la folie a demeur& chez moi; 

et si jai dit des paroles que je ne comprends pas; 

et si mon discours a 6t& insense, et il n'y a rien de quoi je sois bläme. 
Helas! vous &levez votre bouche seulement contre moi; 

et vous exultez insolemment contre moi, et vous me calomniez. 
Sachez done que c’est Dieu qui m’a trouble; 

et il a leve sa colere contre moi. 

Voilä que je suis tourment6e par l’opprobre, et je ne parlerai pas; 
et je me plains, et il n’y a personne qui me fasse Justice. 

Et ce qui m’entoure est ferm& de murs, et je n’ai pas de passage; 
et il a voil& mon visage par les tönebres. 

Et il m’a depouill& de mon ornement; 

et il a öte la couronne de ma tete. 

Et il m’a arrach& de partout ou.je vais, et je peris; 

et il a coupe ma vie comme un arbre. 

Et il m’a rendu cause d’afllietion pour le puissant; 

et il m’a fait comme un ennemi. 

Et sa colöre est venue tout A la fois contre moi; 

et ceux qui m’Epiaient, ont assiege mes chemins. 


-ı 


10 


20 


622 LE LIVRE DE JOB, XIX, 13-23. i [62] 


e4 


u” 


or = @ OT : @NT : PR : AA: 80h = OR PP : Ton = or 
P.4-: 70.2: APR = OROCEHTET : AP ihE-r, = "ORANILPT : A.PI7nG- = ar 
AL : PAW4. : NIE : 200% = OHA : PANIE : A.0.P% : BCARZ = ah 
am : APHAA : hin : Pod = "ONE : AAM-Pav- : ME.2,0000-7, x "m 
NANTeZ : ATIIR : At = @AR@-7 : @ANTNP-Pov- : ARBP : INAP : oAT- 
7,,hC : Nroo- = "ag : AYAP = @ANY : ATTeIA : EchR = "Ha : P 
APIH: PPRCIZ SOHN : Ae.PC : hm TE: : 177 : AdA : TEE = "P 
FIbAA : amıNR : PNA: IR = DPchbR : AOAPTP = "anyh4-y, : anıh4-r, : 
RÖCHTE = AR: AM.A : ch. : oA : 17140, = "APFT : AyToo-7 : rw 
Ch, : Doo : AM, : N = ATAMr- : APZIR = "an. : AM Achb: : A77 


13.on3o#4,:B @nochTPz :] anochtrz :B naar : B. — 14. ane74,P7 : A, Au 
sJepy:B anaAz :] na :B  PR9°L : B. — 15. anay :] an :B ner: B an 
nv : Ay°nAn :] one : uny®nAn : B. — 16. zacpz :B HAampmw-:B w@eAmany :ı B. 
— 17. eNHAHrZ :] NAATPZ : A, anndArrz :B anroın:B anAtlpJo-:A anr 
oc : B. — 18. aana.z : A. — 19. aonaZ :] ana :B Pnyrez:B neck : A, en&c 
7,:B onn4:]aaz :B ndareoo :B HooyE :] om. AB. — 20. ern3A :] @Ern3 
A:B mar: AB Par :] zen: B armer :] opanPer : A, Paper : B AmaIg° 
v8 :B. — 21. anentP:B ne:]Anoıne:B mmww7 : A B. — 22. nYroo-y, ı] nr 
o»-:B AFI2INT :)] Een ran : B. 23. @8ANP :] oeANOP : A AWAY" :] masny® : B. 


Et mes freres m’ont reni6, 

et ils ont mis un &tranger avant moi; 

et aussi mes amis n’ont pas eu compassion de moi. 

Et mes proches n’ont pas fait attention ä moi; 

et ils m’ont oublie, ceux qui savaient mon nom. 

Et ceux qui dtaient mes clients, n’ont pas voulu me voir; 
et ils m’ont regard& comme etant d'un autre peuple. 

Et jai appel& mes serviteurs, et ils ne m’ont pas ecoute. 
Et je me suis soumis a ma femme, et je l’ai caress6e; 

et jai supplie les fils de mon affranchi, et je les ai implor6s. 
Et ıls m’ont möprise pour toujours; 

et lorsque je me leve, ils m’injurient. 

Et ceux qui me connaissaient, ils me haissent; 

et ceux qui m’aimaient, se sont lev&s contre mon äme., 

Ma peau se fend avec ma chair; 

et mes os craquent. e 

Ayez pitie de moi, ayez pitie de moi, mes amis; 

parce que c'est la main de Dieu qui m’a touche. 

Pourquoi me torturez-vous comme Dieu, 

et n’ötes-vous pas rassasiös de ma chair? 


(Qui ecrira mes paroles, 





rn RE FLNELOER 


u. 


wer. 


nt ET TE 





[63] LE LIVRE DE JOB, XIX, 24-29. — XX, 1-3. 623 


Ce = @RAnP : NT : anche: : AYAP = "ont : mRche. : 12.7: 004 
C = @ATAn : BTIAFP : @nT : Detkch = "ARTE : Nav : neo : APR : 
"Tr = Al: VAP : E.2.0-N%, = "aoATH : 9%, : VA : AN: PC: BIPA 
Pr ohne = "An : ANAL : kAPC = HOBFP : CHPT : oh : N68& = AAm- 
z: fe : OT : ih67P = "and : TA : Prr : 377€: PReZU- = 0% 
Eh: Co : IC : Ark = CVP : AYToo-, : ADAC = An: mpwg : 
 Bamppav- : AbTPhF = AhFUr : PRWA: ART: ok : Anfroo- x 

*DTATO : AL.c : al = "A tArNnN : T7ONn: ham = DARAN : HT 
HEN: AWZe : AATC = "AWO : TON : TPYVCTE = @P@- "Rz : m’rß. 


24. 026: 0A: A, 31 Y7:ondc:B nam :] onmınn: A B. — 25. une: A, vA@: 
B es.onz :B edcon :] add. mew- : 1EPm-9° : Erz : anT : Pe : B. — 26. 94, : 
vÄAm-n- :] van : #4. :B er@ar :] verear : B enaP : A, "Jonr : B. — 27. ng®n : 
Aa :] au : naar : A, map :B Ange :] add. man: A maewr:B cenfr:]nc 
ner : A, mais le n, est rasc. wamz:A Map: B. — 28. onan:]noa:B "rc: 
AB owenn:B aAek :] mE : A. — 29. CVP :B HmTrooy:AB ac: A, A507 
E:B FTaoano:B neuy: AB MWwe:B Hek: ank : AnProo- :] Iae : Anr-ov- : 
AIHeT : NNAho0- : B. 

NN. — 1.otwr@® : a&c : A, N: TITz:ARC:oTFaTo :B wen :] dans B est rase, 
— 2. atamnnn : A, natnnn :B MImen: A Rn: A, anne: B. — 5. N9°ar, : 
B A9°vVcrr :] FyPVCH : A opapn, : AB wran: A. 


et les econsignera dans un livre pour toujours, 

dans un livre de fer et de plomb; 

et du moins les gravera sur la pierre! 

Mais je sais que la maison ne le contiendra pas, 

celui qui me gu£rira. 

Et quand je serais encore sur la terre, ma peau se changera. 
Cela, moi-m&me je le sais, 

ce que mon @il a vu, et non celui d’un autre; 

ils m’ont pay& tout dans mon sein. 

Mais si vous me dites : Qu’est-ce que nous dirons devant lui? 
Et rencontrerons-nous un fondement de discours pour lui? 
Prenez garde vous-memes A Vinjure, 

parce que le fleau viendra aux pöcheurs; 

alors ils sauront d’ou vient tout leur mal. 


Et Safar repondit, et dit : 
Je n’avais pas suppose que tu parlerais ainsı, 
et tu ne vaux pas mieux que moi pour le savolr. 
Ecoutez-moi [daus] la sagesse de mon instruction; 


X, 


XX, 


iv 


10 


624 LE LIVRE DE JOB, XX, 411. [64] 


A: ind.se = "nu: HFAPC : HNO : APATTn = HPA : TE.T4 : ANA: 
sn: PRC = "Er Von : AdTAF : PTA : ON. = Dchritov- : Ad, 
9%: hPa = "not, : 061 : AIR : PN = ONAch : Bang : mp =" 
a: lb : DAAN- : ATOn- = Ar27 : BArchTed : ANA = Den: AA: Ph 
PLEP : her: Un = "DwZl : neo : kA: OA, BTChN = aphich,: 
m : MAT : HA.BTODP : @Paoda : Aflh = "OChrKF : 0878 : @A,TE7 
9 : Ah DA PAPC : Ayı : oh? = "OpmEhPan- : AD-A#- : Th = 
DAEPUr : HAT: EEE:  aBaoAh : Add: @NT : KOAI.U- = DRAÄNN : 
PAAU- : /heJao- : @-NI : mit = "no : Po : ANT : at : Ag-U- = 


NV: 2 NInang :] Mu : Inc : A, NY: UTn9°c: B  Nnoom :] uny°no : A nMner 


n :]om. A, aPPeern : OnJ°neen : B. — 5. ASTn”T :] a@a0r :B “ne:B end 
ov- : A, mmepfoo : B aan. ı] A3Tn7 : B mA: A. — 6. cr :B Par ı A 
eowg :] ran : eaws- : A, Han: gag : B. — 7.nwm:Janm:B wenn: A am ıB 
erhrA: AB #RWCP:B.— 8. one2:B wnephren: A,oparen:B Aar:] mA 
w:nAr:B 187008» :] nerso» : A, un.ersoPp : B. — V. achtf : A B 0e#r ı] 
0e7: A, ser: B @n.@e719° : A, nre79” ı B ange : A, OnPAMG : B. — 10. 
era: A, era : B. — 11. 9oc : B. — 12. Ho ı] Hd: AB Tomf:] add. n.g7 : A 
nner:A ofrmn: A, apına : B. 


et l’esprit de mon intelligence me repondra. 

Est-ce que tu sais qu'il en est ainsi, des avant toi, 

et depuis que tu es, depuis que l’homme a 6t6 er&e sur la terre? 
La joie des p6cheurs est un grand combat; 

et la satisfaction des impies est la perdition. 

Et si son offrande a monte jusqu’au ciel, 

et son sacrifice est arriv& jusqu’aux nuages; 

et s’il dit : D6ja, je fus ferme; 

alors ils sont perdus pour toujours; 

et ceux qui le connaissaient diront : Ou est-il? 

Et il s’est envol& comme un songe, et on ne l’a plus trouve; 
et il paraitra comme un songe de la nuit, 

qu’on ne comprend pas, et il ressemble ä l’aurore. 

Mon «il l’a vu, et il ne le reverra plus; 

et il ne connaitra plus son sejour. 

Et les miserables andantiront son fils; 

et ses mains soulflleront le feu. 

Et il remplira ses os de tourment; 

et sa douleur se couchera dans la poussiere. 

Parce que le mal sera doux dans sa bouche; 


un en ee m u 


an An ee = 





Pe GE 


er 








[65] LE LIVRE DE JOB, -XX, 12-23. 


625 
DNA: Ich : Adır- = "aOpArINA : oh: 7C%0- = "oA Ana: TC 
Ber = ch9’H : ACD : PRC: ot =: DC = "NdA : HEHTN : N%o09 : BR.an 
Ah = D@PLnd- : mAhAn : APR: = "Op" rn : nn : AC® : PRC = 0B,p 
Te: Ady : ARPT = "OABaA, : ATA : mL.6&U- = DA BOPP- : Pal: m 
hön = "Any : Ann : wech = NöNne : HARTOI : A°ZU- = Nam : Ad : 1 
ARTEN : OALOAT = "Ada : Arch: N: AN : &n-93 = aoNc 
Na : aochER.: OA,FTNA = "OAAN : HRPIUN- : ATPR = @A,PRIO : Er 
P = "DRAN : Tre. : And = NAFTN : ATWIPC : wi = "ham : eb: 


EITN : AAT : oT : ncor : A, Int: nTesu:B. — 15. A: A Henn: A  NOamg: 
A  eeodnn:A Anl :] wann : Pr :B. — 16. Aa- :A nenr:B. — 17. H301: A 
waou : A, azör“:B @n,e29°e: AB. — 15. oann :]om.A Aca:B nao:]o 
no:A MNnetien: A OnetrPıT: A, annerohr:B. — 19. ANET : en07% : N : 
B ee: A B. — 20. mer :B arPR:]arPR : A, A97PpR:B 2 ongegy°o :] on, 
2896 :A. — 21. 1724.:AB MATT :] EenaATım :B. — 22. warn: AB Hey: A. 


13. opatann AB: emmda:AB Tea: A. — 14.40: A nr : ncor :] 


et il [le] cachera sous sa langue. 
Et il [le] ramenera au milieu de sa gorge; 
et il ne pourra pas l’aider. 
Le venin du serpent est dans son ventre. 
La richesse, qu'il a ramassee par l’iniquite, se detruira; 
et l’ange le chassera de sa maison. 
Et le venin de serpent le prendra; 
et la langue des viperes le tuera. 
Et il ne verra pas les petits de ses troupeaux; 
et ıl n’aitellera nı une fois nı deux fois. 
Il a travaill& pour la vanite et pour le nöant. 
Sa richesse, dont il ne goüte point, 
est comme un mets dur qu’on ne mäche, ni n’avale point. 
Parce qu'il a renverse beaucoup de maisons des faibles, 
et il a pille le palais, et il ne restitue pas. 
Et il n’y a personne qui compatisse A lui ä cause de ses biens; 
et il n’obtiendra pas ce qu'il convoite. 
Et ıl ne restera rien de sa richesse; 
et pour cela son bien ne sera pas abondant. 
Et s’il dit : Je suis sain, alors il sera tourment6; 
et toute la douleur lui arrivera, 
PATR. OR. — T. II. 


16 


XXI, 1-2 


26 


XXT, 1 


[57 


626 LE LIVRE DE JOB, XX, 23-29 — XXI, 1-2. (66) 


AATn- : Arzu- : BraoreNn = DRamF : ned: ch = PAIN : Ahlım- = 
DeAPAn : apwF-t : m0Tr = ERW : AdU- : UPchT = "onpfaNnT:H 
AP: nr = DENENE : POT: NET = "ORAAR : chA: Art: 20 
DPF : An-R, : an : TEN = DAONU- : HPLIIP = "ROTE AA 
am 2 DENAP : HAT : A972 = ORTIRR : 7% : Alb = "Rn : A] 
P : 799 = DPRCH : ATI = "OPT : EAN : Alk : Alac: = Dan 
Zr: dat : aYht = "Monk : aneAart: : ANAN. : Pa: AAN: A, 
A: Mh. = @YPP : HATLR =: AN : d.MEU- = 

*orÄTO : AP: DRM = "NO : OAATH : ICE = no : ATN 


23. nean : A Ok: A, mwak : B MER : A, 16h9°9° : B. — 24. mr: B. 
95. mphAar : A,mpaAar:B 77:A Hrr:iJonr:B afrr[a]: A 7a: 
B ana :] onaau :B  neerl7]e =: A. — 26. meorm: P,oearm: AB wenar :] 
anAap:A HAaTr:A neres ı] ınevee : A, ınvee:B merırr : A, meraP7 : B 
32: Mk: B. — 27. anwr :B @gel[c]r : A. — 28. enan : A An: :Jom.A aa 
e@ : P, aıın4. : A, auıA4. : B. — 29. @YPpP4. : B. 

XXI — 1.oraro : nen :] erwro : nren: A, one : TIT2 : HN OTTO: ee: 
B. —2.nw0z,:B anAy°H., :] EenAyPn:B 771m: B. 


laquelle rassasiera son ventre; 

et le flöau de la colere s’y ajoutera; 

et celui qui le fait souflrir, veillera sur lui. 

Et il n’öchappera pas ä la main de la lance; 

et l’arc d’airain le transpercera. 

Et la fleche passera dans son corps; 

et le mal se promenera dans son äme; 

et sur Jui sera celui qui le trouble. 

Et toutes les tenebres le guetteront; 

et un feu que l’on n’allume pas le devorera; 

et son voisin causera de tout A sa maison. 

Et le ciel decouvrira sa faute; 

et la terre aussi ne le receyra pas. 

Et la mort entrainera sa maison pour toujours; 

et le jour de l’epreuve l’atteindra. 

Tel est le partage que Dieu a fait a l’'homme pecheur; 
et tels sont les biens qu'il a acquis de son Greateur, 


XXI, ' Et Iyob repondit, et dit: 
Entendez-moi, et &coutez mes paroles; 


pour que vous ne disiez pas: Nous le consolons. 








[67] LE LIVRE DE JOB, XXI, 3-13. 627 
Ar : cha = FEN = "ACHPoo- : AFICHEV- = Hanf : NT = "NAn: dan 
A: HBHACZ = Dh6: : HA, LTDYO = "TER: DIN = DIA: 
AFPNoV- = "root, : FHnch- : TNAFT- = 49.0: DM: RR 2 Aöc 5 "Age 
71: 3TA7 : ChRa. = DRL/ hr: DT: Nönvoo- = “Amy, : Hch« : PAgr 

= DO-N-P-007 : BmAn : 0P7 = "OANPLW oo : Ph =: DRAN: HERZ 
Pav- = DA, BDA har : pw : AAN : AM .A : Al = "AUPan-7 : 7, 

PLaons = drAtV oo : ABAUT = DRAG: NAChY =" ORH.m-4. : Nam ı 
n716 = HAYAI? = @&bPBav-y : BITTER = "DPOTNL- : DRM. = DR LP 
dh :NPA : TArdPov- = "De.Aom- : mPHAWoo- : Ay: BTL: = wo-A 


3. non :] Anaon : A,nnm:B MAnEr : A, mrnnez : B. — A. enger : A. —5. DJ: 
m%7: A. — 6. now7 :] anaoy :A 746C:] E84%C:B ar : zeap :] onk : ar : rn 
Y:A Mc: B. — 7. meeün. : A, @ee7”0- : B. — 8. navy :] ano: AB eng”. :] en 
PC: NPRrWo0o:B KavAn : 0,87 :] ewan. : %e7 : NPE&eZWFo0- : B. — 9. anne W oo, =] 
onneLVao : A Han: P. — 10. AUPoo-r :] nAvyEWo07 :B neaony : A orak 
Wov-7 :] ArakvVoo-rz : A, aarakvooy :B neeV9 : A, nee :B nnchY : B. — 
11. wenas :B err7R: B. — 12. aporı<. : A, ap. B. — 13. 042.P00:B ap 
dA. oD- :] "7rdRov- : A 214,710 :] 274,70 = Navpon,woo- : A, 84,70 :B war :] on 
T:B av: :] e7@-o0- : B. 


Taisez-vous, je vous parlerai; 

si ce n’est que vous vous moquez de moi. 

Car ce n'est pas un homme qui me reprend : 
et comment est-ce que je ne m’irriterais pas? 
Regardez, et etonnez-vous; 

et placez vos mains sur votre visage. 

Et lorsque je me suis souvenu, j’ai &t& troubl6; 
et le tourment a habite dans mon corps. 
Pourquoi les pecheurs vivent-ils, 

et vieillissent-ils dans leurs richesses ? 

Et s’ils sement, ils prosperent devant eux; 

et de m&me leurs fils remplissent la vue. 

Et leurs maisons sont pleines, et il n’y a personne qui les epouvante; 
et aucun chätiment ne leur vient de Dieu. 

Et leurs vaches ne sont pas steriles; 

et celles qui ont concu n’avortent pas; 

et elles sont sauvees dans leur accouchement. 
Et ils persisteront comme des brebis pour toujours; 
et aussi leurs fils prennent leurs &bats. 

Et ils joueront de la harpe et de la eithare; 

et ils se r&jouiront au son de leurs cantiques. 
Et ayant consum& leurs jours dans les plaisirs, 


10 


16 


20 


21 


19 
19 


628 LE LIVRE DE JOB, XXI, 44-22. [68] 


-F : PAhN : A.hA : Foo = * DRM : AM.A : N =: Ach =: APR = AR. 
PP: : ACAB : EFF =" PrT : BMA: neo : YIP7ß : Ark = OPYT : EN 
07 : no : Ynl : 0b = "aM : AR,.Vrov- : VADT : wGPß,-Fov- =: WARE 
ZCo- : PN : AbTAF = OTmEh : ANA : ALh,II = OTNAA 
ov- : HADT = DRMFHaD- : PA : Dmpwg.-F-oo- x * DEN@D-7- : ao : ‚hw 
GC: PR : 34. = one : ANA : N@YZ”R : Ye = "OA,RENNP : YPP- : E 
DE = DPAPA : DPATC : Ab7 = "ORAL : AoRTTU- : AN : &&NP 
oo =: DAM.A : Nil : APRATe- = ade : ArT : &PP: BEINE: N 
+: DpNA: APTAR : hau: = "PAL,U- : Ahr : AML.A : N = OA 


14.oenAP :B AAMmANaC:B Zi :A Wzr:B mneipe : ARCHE :] n.n9° 
C: A, nTrdape : TCne ı B. — 15. ana: A HArpre:ı A eNnP0% ı A, enP-37 ıB 
10: : P. — 16. onr :Joaonr : AB anezrc : B. — 17. armer :] oanE : Tmen :B 
vamzo0::B mpaAHnon- :] menzro-:B aapwar :B. — 18. sac : B Pe : 74. 
n:] pe : 72 : 74.0 : A, uPpeaw: 72:74: B DNA:A  m-Ne :] Om-ne : A, 74. 2 Gm-ne : 
3. — 19. onen :B 7rr:]7PP7:B oernenem-: AB apny°c:B. — 20. ae 
anf: AB EAmNPoo- :] BaNPpoo-: new: B aM: NaCz:] AmANnnch:B 
gerrgao : B. — 21. opna :] me[p]nA : A, m epnA:B RPTAR : A, nrAP- : B, 


ils se sont endormis dans le lit du S£ol. 

Et Dieu lui dira : Retire-toi de moi; 

je ne veux pas voir ta voie. 

Que peut-il, pour que nous le servions? 

Et quel profit aurons-nous A aller vers lui? 

Et leur bien est dans leurs mains; 

et il ne regarde pas les @uvres des pecheurs. 
Mais la r&union des impies sera detruite; 

et il leur arrivera une catastrophe; 

et l’oppression et l’afllietion leur surviendront. 
Et ils seront comme la paille qui est devant la face du vent; 
et comme la poussiere que la tempete emporte. 
Et leur fils n’obtiendra pas ses biens: 

et il le punira, et il le saura alors. 

Et ses yeux verront, quand on egorgera ses fils; 
et Dieu aussi ne les sauvera pas. 

Parce que ce qu'il a voulu, il l’a fait dans sa maison; 
et il se trouve &puis& une partie de ses mois. 
Avant lui, Dieu n’a-t-il pas existe? 

C'est lui qui apprend le conseil et la sagesse; 

et c'est ui qui punit le meurtrier. 








[69] LE LIVRE DE JOB, XXI, 23-33. 629 


+: : 1BZUC : PN: @TNN = uk : BATlbPNr : APFA, & "ala : Boom- 
7: ANMA : PUT = Ada : AA : BTLrIh : OR, = "Own, : Pi 
A: fh = @RAHP : AYr-Po- =: "DRmD-T : Na2.C. : TEN = Aal: AN 
Ad : wie : OA PFIZ = "Ornroo- : 4-2 : BIm-oo- : DNT : PC = wp 
PEFoD- : HApT = "ORhlY : Ahle : ao : N, ANeo- : b@m- 


am 2 AdA TER = Ad dr: ARE: on: ot: mAh = Ohr : 


m5R:CWo0- : AANE&TT : SrAI =  TAAAPom- : Ada, : FIT = DIAPCH 
m : APENN = "Ad : HAT : An. : TOYaa- : AbTAYF = @RaOneP : A 
dAt : het = "an : 7P : PRoFU- : ER = Dany. : 82.A,P- : HAA.U- : 
IN = "ORBONLP : ar : mr. =: DON : 7E : Et = "arbP : 

23. oa :] oma : A, ouz:B ans :B voyE::AB Hd: mm : Een :] 
ANov : Ni: EI”: A, HUN: ern: Ne: B weg: A. — 24. vom :] onn- 
üm7:B ann:A,onn:B oern?7 : A,aei7nsm-:B N’7rpao- : P, np. Jav- : A, 
170° » B. — 25. ne :B HE : B. — 26. doer : A, or : B. — 27. aenız : B 
Anoocn :B Trrl,anoo- : A, Tahn,Aanov- : B. — 25. Adv : FIbdı :] Ano : nd : A, od : 
B one: :]onet:onk:B -TresWon- : B. — 29. AmAg, : A, asAap7 : B. — 30. An. 
er:A Tarmon :A,eaım:B AasTn:B oganeP :B. — 31. 177 :] en79? : AB 
72:]om.A ed.er: AB. — 32. ogone?:B ser: A ErWV:] enge : A, — 
33. ogdP :]opor® :B MmaN:A weaRAn.:B oFpeer0r :] Perur:B TAR : 
A, rA% : B. 


Mais l’un meurt dans une grande tranquillite, 
parce qu’il se r&jouit en tout, et il a du plaisir. 
Et aussi son interieur est rempli de graisse, 

et leur moelle se fond. 

Et [lautre] meurt dans Famertume de son äme, 
quand il ne mange nul bien. 

Et tous ensemble dormiront dans la terre, 

et les vers les couvriront. 

Et maintenant aussi je sais que vous, pleins d’audace, 
vous resistez A mon äme. 

Pourquoi dites-vous : Ou est-elle, la maison du prince? 
Et ou est la demeure des cadavres des pecheurs? 
Ils ont interrog& celui qui passe dans le chemin, 
et ils n’ont pas trouve leurs signes. 

Parce qu’un mauvais jour attend les pecheurs; 

et ils le econduisent pour le jour de la calamite. 
Qui lui parle de son chemin devant lui? 

Et qui lui rend ce qu'il a fait lui-meme ? 

Et il est porte ä son sepulere; 

et il veille dans son cercueil. 

Et le gravier du fleuve l’a goüte, 


26 


34 


XXI, 1-2 


XXIT, 1 


630 LE LIVRE DE JOB, XXI, 34 — XXII, 1-8. [70] 


hihi : 2A = @BwOH : dr: ANA = RAU: DPR-FUr, : HAAN : "HA 
2 =: "APFTT-: An: 13222: Any = NINA: AANP : dt = 
"DLATDO : BALN : EPTP : DR =" PALU- : Ahr : ANA : Nil: 
Oh: : HBZUC : PNL : DTNN = "DPYr : PAUP : AAULA : N : Ah 
mw: Art : hYAhh : Pendh = @PYT : TANK: ho : AcHön : Fre = 
"DPAThÄNhT : BR TPPWwN = @Bh@-CH : 073 : Pidh = * Pu: Ah 
7: N ak: Anen = DAAN : HAB : IMmo-A,h = "or: AnYyE = 
ondnn : Arnd: Ad = DR: PP: APNTEn : ARoo- = @Z,-h : AT 
F: CN = "on: AAY : AFhch : 1200. = @ZAAn : 390 : NSN: PRC = 


34. Nmrk:] anyk: A NsMnoon:P ver: B. 

XXI. — 1.0970 : RAN : EPTP :] orwro : HAN 3 EPEP : A, NM: Tore: 
nAIMN : aTarTo : B. — 2. Pac : ornn: A. — 3.222 :B eenaı:B Hmı]lane : 
B actron:A een: AB. — A oennnnr : P, oer3nnnY : A, eranmnr-:B oe 
TFPPAny7:A,verrpin:B weahnCr : A, oPynncr :B eny7r:AB granz:P. — 
I. TAB: A, rAR:B manr: A. — 6. anımın : A, ornzıun :B mnvE:B Als: 
AB. — 7. oeyp:Jepg: AB mnenren : TP: A, Tpı npaten:B NAos:B Haı 
PT: CTN: A, nen R:ACHN:B EN :] add. anna. : NeNnch : Aek : PRZ : 1% : ang 
AD: P7Nc : @ME : B. — 8. on: AA :] onanAZ : A, annaz :ıB waanln] : A. 


et tous les hommes sortiront apres lui; 

et devant lui, ils sont sans nombre. 
Pourquoi en vain m’exhortez-vous? 

Puisque je n’ai pas de repos aupres de vous. 


XXI, 'Et Elephaz de Teman repondit, et dit: 

Est-ce que Dieu n’existait pas avant lui, 

lequel apprend le conseil et la sagesse ? 

Qu’importe A Dieu si tu as purifie tes actions, 

et que profites-tu sı tu as redresse tes voies? 

Est-ce qu'il te donnera raison, et disputera-t-il avec toi, 
et ira-t-il plaider avec toi? 

Ta möchancete n’est-elle pas grande devant lui, 

et tes p&ches ne sont-ils pas sans nombre ? 

Et tu as recu gage de tes freres en vain; 

et tu as öte le vetement A l!’homme nu. 

Et tu ne donnais point A boire de l’eau A l’altere; 

et tu as ravi le morceau de pain A l’affam£. 

Il y en avait quelques-uns dont tu admirais le visage; 
et tu haissais le pauvre sur la terre. 








a 


[71] LE LIVRE DE JOB, XXII, 9-19. 631 


* oh@-JAh? : 64-87 : AAlbL-T = @ADCHa0- : AHT-A : Im. = "NAFL : 9% 
Too: 07h : 19 = een : ONAT : PA = "aoNCYThr, : ZA : 7 
n = @P23n : 7, =: AFN : 79° =" A N7U- 2 Nm.ch : AAD-A : BNC : 112.$ 
E.= DpAihlon- : AARAPF = "or : Pk : PAPC. : "IPA = NöAT : AA 
Tr: 89,77 2 "omg : P6D-7 : DA PA, = OAD-L. : AIR : Buhl = @ 


Pf 2 HAYAP : FOPN : AFT: MP : bR.m- : AP = "AA: OCT : A 


NA: PTO@P = no : 2A : HBO-hN : ah I TVar- = HA: End: PT: 
PAR: AMLA : N = DPI : Paozn : Add: Mir : Rman: "oma 
A: Neon : ANP-LWoo- : Mint = nd : STArN : CP : A9°EU- = "@C 


9. opnm-ann7 :B Anmer: A, aon2r:B wonAncheo-:B Amar: AB. — 10. 9° 
77av :] 977770 : nsn:B “rn:B aauc:B ANmnT : Tea: A, an : SpA : 
B oncymr : A. — 12. nn7u:] annz7u:B mam: AB weAndoo- : A, app” con : 
B aanapı : AB. — 13.PmWwc:B »eA:B MAT : AA :] onAdA : AAN : 
B. — 14. erroe : B one :]sme:B aere:]Jarer:B shot: : A, tho-c : B. 
— 15.077, :A goPn: A, Taon:B nem: B. — 16.0cCr :B erenp : A B 
neo] : P, ueo-m : A. — 17. esnr7 : AB „aan :] eanr7 : apa : A. — 
18. ANgEvon- :] om. A, nngroo :B CAP: A, cr: Bo n9°zVroo- : B. — 19. ach 

> 


eo: AB aak:B oraae: AB Avau :] om. A, Adavoo :B "aml7]): A, 
Ach : B. 


Et tu as renvoy& les veuves, les [mains] vides; 

et tu as tourmente les orphelins. 

Est-ce done pour cela que les filets t'ont entoure, 
et que l’armee valeureuse t'a assailli? 

Et aussi ta lumiere s’est faite tön&bres pour toi; 

et l’eau t’a couvert quand tu dormais. 

Et est-ce qu’il n'est pas permis au Tres-Haul de faire ce qu'il veut, 
et d’humilier ceux qui outragent? 

Et tu dis : Que sait le valeureux? 

et jugera-t-il dans le jour des tenebres? 

Et le nuage le voile, et il ne voit pas; 

et est-ce que le cercele du ciel marche? 
Observes-tu sa voie immuable, 

que les hommes justes ont foulee? 

Les uns se sont &leves sans qu’on l’apprenne; 
leurs fondements ont &t& comme le fleuve qui coule. 
D’autres ont dit : Qu’est-ce que Dieu nous fera? 

et que nous amenera le Tout-Puissant ? 

Et il leur a rempli leurs maisons de benedietions; 

et le conseil des pecheurs s’est &loigne de ui. 


Et les justes, en les voyant, ont ri; 


20 


21 


632 LE LIVRE DE JOB, XXII. 20-29. [72] 


A,Proo- : AP: wicht = @TAAP : AdMU- : 32. = "@mEh : FPp-a- = m 
NIC&EO-Y : NAOF- : AAT = Ann : nF: An : An : 7470 = Ohm: ß, 
7: EAN = ch: ATI : Ah = DLR: Pr: ont: An = *OAaf : 
zöchn =: Dhchargen : Chin : Pe : AUA : N = @ChP : AWANN : 
AWO =: "aTnAn : %N : heit = On : ANY : 2A : AEC = *DBLRh 
n: APOCH : Hd: BmAn = @PTNnA : An: 72-ch : Deo : N4.. : AB = 
"orenn: Ph: NP : AM.A : NhC = @TZRC : AP : Föhn = 
"ONRARHZ, : "IlbU- : BAPOoh = @Bu-Nn : TIPZTn = *DRonAeh : EA: 
epn = @ENCV: an : EEPn = "Ana : Achaoyeh : NA : FON? = @pR-4 


20. 7PP-ov- :] NY7PF-ro-: A aMr@RooY7 : A, wr2Roo-7:B NAOF :]nA0Fr : A, nA : 
B. — 21. ano :] ano :B enz:B #an:] ern : A. — 23. opmn:]nown:B % 
wihn:A @cıhb : A, anchp :B  99°0009 :] 0009 : A, a9 : B. — 24. ornAn :] er 
nan:B A®8c:] eae® : B. — 25. Ach :] 7A: A,7Aaan:B Ar: B. — 26. arnN :] 
nenn: A rw ı:B. — 27. auzäeny :B nu: PA enyoz : A, enyvan ı B 
19°7.1In : A. — 28. aponen : A, apenpn:B wencv : B. — 29. nnoon:P Tunr:B. 


et ’'homme pur s’est moqu& de lu 

Et leurs biens ont &t6 consum6s; 

et le feu a devore ce qui leur 6tait reste. 

Sois done mauvais, si tu es ferme, 

et sı ton fruit est beau. 

Scrute les discours de ta bouche, 

et jette sa parole dans ton cur. 

Mais si tu fais penitence, et si tu t'humilies devant Dieu, 
et sı tu eloignes liniquite de ton ceur, 

il te plantera sur un rocher, 

et [tu seras] comme la pierre du fleuve Sefer. 
Et le Tout-Puissant te defendra de ton ennemi: 
et il te rendra pur, comme l’argent &pure. 

Et tu trouveras gräce devant Dieu; 

et tu regarderas le ciel en te r&jouissant. 

Et il t'exaucera en ce que tu lui demanderas; 
et il te donnera l’objet de tes desirs. 

Et il t’octroiera le prix de ta justice, 

et il eclairera tus voies. 

Parce que tu t’es soumis, tu diras: Il a dte orgueilleux. 
Et ıl sauvera celui qui s’est humilie lui-m&me. 












RTL RUNTER 


[73] LE LIVRE DE JOB, XXI, 30 — XXI, 1-9. 633 


DAN: Pkt: Chh = "oRNAh : AYA-ch = @R47 : NYA-ch : ARPn = 

ONTD : AN: OR = "Arme : nam: APARL : ah : NAGE = 
OhnNE : AR.U- : AdAF : OR10Lz =" OPT : © rk : HA,PAYC : ao : nd 
Mn: aANAA : Ad : AlAE: = "BILL : Aoo : NMCH- = @A.PLPP : A 
GR: AFH : BP” = "DPAPC : A.TY : @FUNz : 4.o-Ah = w@AND-n- : IENA 


3.2" ohY, : NN: RA: Bank, = @ALME : Ar : Neaook: : Ad, 


e = "Ada : JA: DAR : Mlbu- = @POC.EZ : ANAZ- : ARTE = Adeo : 
ATOA : AN : P%,- : DA RZA : Han = DRACHN : APhWe. = "ATNAY : 
aYyıA : 099° : OA. PL.Id =: OATanfT : mA : 8777 : @RAN : Hhch, : 


30. oenA» : AB oyei1”7 :] ape4%7 : A, areır7 :B Mrach : B. 

XXIN. — 1. oraro : nern :]J oerwro : nen : A, an: Tora 2 nen: oraTo : B. — 
2. HU: ner: A  R102r: A, anl9dr : B. — 3. 09°77:] 77 :B mnrfnWec:B 
nenn: A,Renn:B wnnNam: A, onnam:B ang: A, aid. : B. — A. aerar.: A 
Aavn : NINCH- :] Aoon : nannn- : EenTncn : Ron:A gaopn: AB.—5. ann®c:B ru 
N%. :] gunz : A, nv : eunz :B Henaz :] meunz : B. — 6. neA:A wawanz :] Bavarı : 
B onemc:AB nwÜk:B.—7.n30n% :P wpnc4r:B ana: AB. — 8. on, 
2X :] on.ernn : onezn:A weszra : nen :] we3CTA: nen”: A, on Pac: 
m: 8363: B. — 9. ArnY :] Ara: n7na:B ontarry: ADB. 


Et il delivrera !’homme pur; 
et tu seras sauve par la purete de tes mains. 


XXI, 'Et Iyob repondit, et dit: 

Je sais que mon reproche est de ma main; 

et que sa main s’est faite lourde contre moi, et me fait gemir. 
Qu’est-ce que je ne sais pas, pour que je l'atteigne, 

et que j’arrive jusqu’ä sa fin? 

Et il m’exposera, s’il y a quelque chose que jai fait; 

et je ne fermerai pas ma bouche pendant que je me defendrai. 
Et il me connait aussi, et il me donnera la guerison; 

et jjai compris ce qu'il me dit. 

Et s’il vient contre moi avec beaucoup de force, 

il n’agira done pas dans sa colere contre moi. 

Parce que la el&emence et la justice sont auprös de lui; 

et il me debarrassera pour toujours de mon chätiment. 

Parce que je retournerai en avant, et je ne serai done pas; 

et en arriere, je ne sais pas. 

Je tournerai done vers la gauche, et je n’atteindrai pas; 

et je me tournerai vers la droite, et je ne verrai rien. 


30 


XXIII, 1-2 


XXI, 1 


10 


634 LE LIVRE DE JOB, XXIII, 10-47 — XXIV, 1-3. [74] 


"OHR : Ahmz: TR = 04177 : noo : DC$ = * DADaA : AP-TFTIZ. = @O 
PN: ETPU- : OA, Then = DAT : APTANH = ObNAn- : aA : 
ihdFR : TIE = "am. : @nk : NETPIA : MATT : IR = Ad : NO: : 
e.PP. : ETC = "NATTN : Ar : NAFLhu- : PAAm = FIRLZR : chaNP = 
"NAFTU : RIION- : APR : 712. = Ach»AP-Y, : ORIG, = "AMLA : ch. 
2: mfP:AANE = ae : BoAn : Arebhr = "NARL : Ahoch- : nom : 
Torzhr, : AAmt = DP.EI7, : @-Nt : IA : PNC = 

"APTFT : BLHPF = AML.A : N : ANOIT = *oro&a, : SpAY : A9° 
DATor- = Daamwpm- : GAB : PNA: wmLYyL = "ZI. : ART: HAAN : 09m- = 


10. one :] wen: P, one :A Anw°c: A, nr9°c:B. — 11.oroar:ıB oem : 
B aseu:]anın:B ont : A, on tar : B. — 12. on aaemıB H9°Hn 
m :]om.B oranm: A 2: B. — 13. merPern :] nerren: B Non : &Pe :] 
DE: Ne: B. — 14. MATTN EG] onaAvım:B mATEIn]o : A TIeLar:Jormerar:B 
Arm? : P, ran? : A, man? : B. — 15. erıam: AB oercey :B. — 16. Ama : N 
he :] ORMmANnAc: Bo eawan :] ent :B nern : B. — 17. on : 7A : Pac :] ea 
GC: oT : 72% : B. 

XXIV. — 1. A999 : B. — 2. or0ea, : A, ornea.:B warm : AB. — 3. NnAn : 
70-I :] UHAN : novinpm- : A, Pad: Jmı:B ann: AB onc:B. 


Et pourtant il connait ma voie; 

et il m’a eprouve comme l’or. 

Et j’echapperai ä sa reprimande; 

et jai garde ses voies, et je ne me suis pas &loigne. 
Et je n’ai pas viol& ses commandements; 

et jai cach& sa parole dans mon sein. 

Et qui est-ce qui plaide au sujet du jugement? 
Parce qu'il fait ce qu’il veut. 

Et pour cela, moi aussi, j’ai trembl& a cause de lui; 
et, etant averti, j’ai pense A lui. 

Pour cela, je suis effray& devant sa face; 

et je pense & lui, et il m’öpouvante. 

Et Dieu a fondu mon cur; 

et le Tout-Puissant m’a trouble. 

Par ou jaai su que les tön&bres venaient sur moi, 

et que le brouillard m’a couvert le visage. 


XXIV, ' Pourquoi Dieu oublie-t-il les heures? 
Et les pöcheurs ont depasse leurs bornes; 

et ils ont ravi Ic pasteur avec son troupeau. 
Et ıls ont vol& l’Ane de l’orphelin; 

et ils se sont empares du bauf de la veuve. 








[75] LE«LIVRE DE JOB, XXIV, 4-12. 635 


DRS : ADD : ALC = "me 7Paw- : ALT-IF : APETT : AP = or 
h= : Id = PPY7 : PC = "any : nam : ART: adt : 149° = NATIA® : 
Dh: : DIL : -FNZoo- =: DPOPov- : ANA : NyAhov- = "Anr- : 10T: 
A.n3 : I.AVov- : ALA : APP : AO = @P7RPav- : ANnt@-P%7 : OAP. : 
DPF oD- : YATNA : DdN : OHAFNA : AA = "TAIAP- : >phr = @Anır 
757: 648: AbTPoo- : HAFNA : And = aAANPov- : O4-N : 7Ehov- = "m 
PCAhon- : 777 : Oma : 149° = Drda : hANav- : 147 : 2AQ : Fink ® 
* pnwm- : A3A : 770-I : APO-NT : Pr = OAhawP : Adr-h = "@14:6P 
on- : Abr-hY : DYHAPam- z WLL-Pav- : AEAFFar- : ACH-NG =" OALChP 
00- : AP. : @FA1APov- x DA FArCP : ARTT: AP =" ONER-Pov- : 


4. on. : A, otaNa.:B  PPUV7: A, Po77 ı B. — 5. n&7 : aM : 749° 2] A647 3 749° : 
B oan:B orer:AB mröneo- : B. — 6. HnWoo- :] unAWwo-: A nase: B an 
nappr : AB “oe:B mmzna:onn:Jom. A “an:B ommna: Ang :] mRNA: 
n.ae : A, oma : Aar : B. — 7. n9Ap7 = Tn7APoo- : A, Ter7Aapon :B Afa:B n 
21m: B  7unRoo : B. — 8. opchmdoo : A TEE: A, 7er: B 2 OnAnm :] nn : B 
237 :]n97:A  aner : n%7 : A, An : ner: B. — 9. ooam-:AB Ti: A  Ahany® 
#7:B ara: A, aaa: B. — 10. 010097 :A Ara: AB wramPr : A, @rach 
pam :B ACcHNY : Haager Rooe : B. — 11. onncHPoo- : A B.— 12. on9%. : B. 


Et ils ont detourn& les faibles de la voie de la justice; 

et les doux de la terre sont caches tous ensemble. 

Et ils ont &t& comme l’äne dans le desert; 

et A cause de moi ils sont sortis et ont laiss& leur ouvrage; 

et le pain leur a &t& doux dans leur jeunesse. 

N’ont-ils pas moissonn& les champs, qui ne sont pas A eux, avant l’heure ? 
Et ils ont oblig@ les delaisses A travailler dans leur vigne, sans salaire et sans 
Les pöcheurs les ont fraudes; Inourriture. 
et ils ont fait que beaucoup d’hommes nus ont passe la nuit sans vetement; 
et ils les ont döpouill&s de l’habit de leur äme. 

Et la rose et le brouillard du desert les a tremp6s; 

et parce qu'ils n’avaient pas de couverture, ils se sont abrites sous un rocher. 
Et ils ont arrach& l’orphelin A la mamelle; 

et ils ont fait souflrir la femme enceinte. 

Et ils ont opprim& les indigents, et les ont renversös; 

et ils ont ravi aux allames leurs bouchees. 

Et ils ont vex& les opprimes, et leur ont fait violence; 

et ils n’ont pas connu la voie de la justice. 

Et ils les ont chasses de leur ville et de leurs maisons, 

et ils ont fait beaucoup gömir l’äme des enfants. 


19 


636 LE LIVRE DE JOB, XXIV, 13-20. [76] 


APUIEov- : DAPANPLVo0- = @AI10%- : TEN: hITT : 4.24-R. = "a: : 
AFn : AYFT : A, 1wAav- : Ah : AMT: VAD.: HN: PC: ALAmDLP = 
DCABP : AFFT : CO = OA, : @NT : mCchN = "DRAHT, oo- : Page 
ov- : mmPov- : @NI : ZA = @TAN,P-oo- : AAT : neo : Al-b = "0%: 
NR : 80h: AA = DRNA : AR&aAPT : 087 = ORNDE : APIA = 
"mend : ANpF : @nt : AA = @POATA : BTITNH- : OA BCAR : 
NCYH = "OAPN : Zflch : Baofinroo- : Zar : PT : AtfArao- z Allem : 
PAFC : Unn : E?n®-7 : @RTKHN : PL = "DRAAA : AN : 712 : 77, = 
Cr : mndAFor- : NEN: PC =" OBaAR : AN: BEnA: N%N : 
ec : FnA°oo- = ONCNCP : AHAA : 70-7 : AAN = "DAN : BH.NZ- : Ne: 


13. A9°7r :] A997 Tr: mm: A vAam:A mnpramc? : AB ocher:AB Aafrı 
AB. — 14. ann @ : AB @ran,oo :] @rAnrom- : A,oranfo»:B ANtT:B mw. 
%:B.— 15.0e87:B earm: AB neanpz ı] near ı A, HAN: Near: B 08% 1] 
om. B. — 16. on : #Ao%r :] n#AwF : B mean: A, msAld:B aneaneı: 
A B. — 17. en9°c. :] n.£n9®c : A, Pn9r:B uvm:AB eno-:]nen®o7:B aer» 
un:A @pE: A. — 15. merAnA : A, oer.AA B. — 19. nezrnr:ıB Inmm:A + 
nneon- : 15.01: Pec:B HAN :]na: mn: A. — 20. Armand : A 1: MA :] 2.02: mA : 
B 90:A men :] msn: A 009: A, Song, : BD. 


Pourquoi done ne les a-t-il pas blämes : 

ceux qui ne l’ont pas connu pendant qu'ils etaient sur la terre, 

et qui ont vu la voie droite, 

et qui n’ont point march& dans la route? 

Et quand il a connu leurs &uvres, il les a remis dans les tönebres; 
et il s’est apprete, dans la nuit, comme un voleur. 

L’oeil des adulteres Epie les tön&bres, 

et il dit : Aucun @il ne me voit; 

et il se d6robe au visage. 

Et il perce les maisons dans les tenebres; 

et ils se cachent pendant le jour; 

et ils ne voient pas la lumiere. 

Et depuis qu'il est jour, l’ombre de la mort est semblable pour tous; 
parce qu’il sait qu’il y aura du tumulte, et pense A la mort. 

Et il flotte A la surface de l’eau; 

et leur partage, sur la terre, est maudit. 

Et ils verront que leur plante sechera sur la terre; 

et ils ont vol& a l’orphelin ce qui n’est pas & lui. 

Et apres cela il leur rappellera leur pechö; 

et il disparaitra comme le temps de brouillard; 








ka "LE LIVRE DE JOB, XXIV, 21-235 — XXV, 1-4. 


637 
Adm.AE = @&mEh : no: WE: mA = DRTELR : neo : TNZ = @P-I-P 
mPT : nam : 66 : NN : Tr: 0099, = *Aaohhr,. : APwe = OAFı: 
DAL. : A. ihe = "OhTchhrao- : Naoy-k : Ab30-57 = @F7oL.Ah: ATAWG : 
Ahpot: = "DhaoY, : EP : APhE.D- : ‚hRM = Apao- : Pmesp : NAYL- : 
ih = FAN : Aaz7eN : Neil: = @P,Aa0Y, : no : anpen, : No-NF : 
hc = On : wP- : HEDOL-P : AA.U- : AP PLov- = *DATAn : ao. : a 
A: HRNAZ 2: chAP : Art = @B4h,P- : AYICE : ho : OA, m = 
"DAD 2 : NAAFO : AONSP : OR, = "PA U- : Ant : Nilbu- : @- 
Al: : 7607 : HIN = dr = NOT =: ACPP = "AAN : HPA : Han : pP 
Ar: NN: AB = @AaDY- : HANAchH- : Anke = "aA: Pn@-7 : AR: 
72-ch : AAN =: Ama : Nil = Daof- : HPTRCh : Chh : HT@AR : AWArN 


21.on7T :]anır:B name: AB. — 2.nws::B  9R”7R.07 : A, ara: B 
n.Tnos : A,netnog : B. — 23. anowy: AB nern :AB AR: A Marl: 
9° :] an: : Nhe79° : B. — 24. anne77 :B Hnmwreno-:B nPr: AB. — 25. anean :] 
opra®:pnn: AB wagen :AB ATICP : Nav : DA. F®7T- :] nov : @n,9°77 : arıcp : A B. 

XXV. — 1, onoz°n : NASEN : Hong :] eTwrm : NASEN : none : A, N = 1772 : 
NASEN : Onm-n : NASEN : nomTR : B. — 3.HgEomdA:A mao:n:A Mennr: AB 
n»n:P HanE:B. —A Am: AB n53n:P, npew :B. 


et il sera pay& selon ses auvres; 

et tout homme inique sera detruit comme le bois pourri. 

Et il n’a pas fait de bien a la femme sterile; 

et il n’a pas eu pitie de celle qui a enfante. 

Et il a detruit les indigents dans sa colere; 

et quand il se levera, il ne sera pas sür de sa vie. 

Et s’il est malade, il n’attendra pas sa guerison; 

mais il tombera par la douleur. 

Et il en opprimera beaucoup dans ses fonctions; 

et il söechera comme la mauve par la chaleur; 

et il sera comme un &pi qui est tomb& de lui-m&me de sa tige. 
Et s’il n’en est pas ainsi, qui est-ce que me dira : Tu es un menteur; 
et qui traitera mes discours comme rien? 


XXV, ' Et Baldados de Aouken repondit, et dit: 

D’abord, ne possede-t-il pas la terreur, 

lui qui a fait tout ce qu’il y a dans les hauteurs [du ciel| 

Qui suppose qu’on peut se reposer aupr&s du voleur 

Et A qui n’arrivera-t-il pas son mal? 

Et comment le juste sera-t-il pur devant Dieu ? 

Et qui est-ce qui se purifiera lui-meme, s’il est n& de la femme ? 


XXV, 


>1 


638 LE LIVRE DE JOB, XXV, 5-6 — XXVI, 1-8, b [78] 


= "oCı, : PTÖNAT : OAPNCD = OnPnNnTz : Any : 72-ch: NPR-°7, 
u: are na: ART: DHAA : Ham : hp@- : NE = 

"Dh@-r: ApeNn: OP = "any: AO-P : Dany : e.PPR- : TCAH : 
P407,0- : Ani : Pl : IRA: DON.R : oyz-d: = "Amt : Jan: A 
n7- : HA: : Hr: TON = Dany : TTrw 2” : Ahr : NA-O : DR = "Am. : 
IPRd : IC = meh: ar: NBDdH : Ah = AA: BENHF :1E0 8 
&: aothik: ONVadIk = "Not : A,AA : NPRFZU- = PA : AAN : URN, 
DE: APZU- NE: Add: N: DAFT = @APA: APLC: HN : d2- 
2 =: "aR0Pt : AIR: 41: Raogv. = OA,Bw MT : Rang : NIrl;ur = 


5. eI-ıNny : A, etinmar :B on.encv :] oencvr : A, onencvr :B anPmNnT7 : 
A nnr:AB 72Mm7:ADB. — 6. mern: A 0067: A, wpr :moLp$r:B Am ı me 
m :] noonpw-7, : A, Aovinem- : BD. 

XXVI. — 1. ano : nen 2] an: Tora nen: B. —2.TCeR:A Sen:B os 
ne: B. — 3. Faonc :] TCsn : Inc: a JaonC:A MAck:]at:B wn:Jom.B @ 
v7 :] Ar. : B 7r5wP®» : AB ren: A, — Ah. pe :] In" : DIPe0 : Iren: A 
14 :]add. wrzn:B ren :]mmyan:B ar :] any: A. — 5. gen: A, Pond: 
B oorak :] maoormT : A, NoyınE:B aN@-nET :] mod : Non : A, le premier u 
est demi rase; add. an: AM.ANnAC : B. — 6. @P%r7 :] 89747,:B nerrae:B. —7.n 
ash 2] aan : A, man : B. — S. @p0P.@ : A, apsp@:B easu :] emf :ı B aneam 
T:B eos :] ew@su : B, 


Est-ce que la lune se cache, et ne brille-t-elle pas? 
Et les &toiles aussi ne sont pas pures devant lui. 
Combien plus ’homme, qui est vers, 


et le fils de ’homme |qui est) cadavre! 


XXVI, ' Et Iyob repondit, et dit : 

Qui soutiens-tu, et qui veux-tu aider ? 

D’abord n’est-ce pas celui qui a beaucoup de force et dont le bras est grand’? 
Et a qui donnes-tu des conseils; est-ce ä celui qui a toute sagesse? 
Et qui scrutes-tu, est-ce celui dont la force est ferme 

Et a qui exposes-tu les discours ? 

Et l’esprit qui sort de toi, de qui est-il? 

Est-ce que les geants m’ont opprime ? 

L’eau est au-dessous, et elle est au dedans. 

Le S£ol est ouvert devant lui; 

et la mort, il n’y a personne qui s’en cache. 

C'est lui qui a etendu le septentrion sur le ndant; 

et il a suspendu la terre sur le vide. 

Et il a rassemble l’eau sur ses nuages; 

et le nuage ne se rompt pas sous elle. 





'[79] LE LIVRE DE JOB, XXVI, 9-14 — XXVIT, 1-4 


k: 659 
"oh: : NO. : Art: : BINC: SN : oFNc = DRWPRI : Ad : PH : 
ANOT = "ah : AIR : NTAMF = Ad : Aa : PAAP : EINER : NCY 1 
7: PNA: AAdmr =: "mwld : AIR : AIR : DPI : AP. on 1 
Seh: AURA: ANhC = 0767 = A0TNG : MI912- = "ORO-t : AR: heA 5 
@.: Ari: = @PtN> : And, : Go-ne : NI7912- = "TUN: aNeAt : So: 
DEAPA : 717: AA: TC9- = @L-I°9 : 9I0- : or : PAPC : WIM : BIC = 
"DEI : 94,: AN: PR: DR = " hP@- : AM,A : N. = Hno9y%, : NXVIL, 12 
noy = ame : Roman: HAT LL- : ArENP =" ANMU-: VADT- : ZEN : 98, = 
Om: AML.A : NhC : HPATSTIEZ, = no : ARFON : TELLER: 009 


‘ 
u 


1A 


9. on. :B wenr®:B ans: B. — 10. orae : A, amo@:B „rar: A, Ph 
AP :B ernze :B. — 11. owuze2:A,an22:B HeIe :] ncy7 : une: A weil: 
A,oenm0:B HWPTTIR :] HPTANN : ©7770 : HAT T10- : B. — 12. onıen :A nUVe 
n:P,nmes:B o77m: AB anıng:B  mra1e- : B. — 13. 030-7 : a7e :] onoo-T : 
nrA:B “one :] 0m: A,oap:B mario: B. — 14.0 :]J sw: m:B sagen: 
A,a77#9°n:B 090: :]390°,: A, an :B Pn®c:B 724 :] 71.0 :A, 2: B. 

XXVI. —1. 8 :]peo: A,om.B Fe :] om. B. — 3. any: :] an»: AB 4, :] 
0383,.:B @a7En :] 740 : B. — A. nTesr :] nsecr: A, ngr:B 9009:B anıı 
vc :A,onTtroac:B zmAT:B. 


Il lui est permis de s’asseoir sur le tröne, 

et de se placer sur lui soudain ä son heure. 

Et il a circonscrit l’eau par son commandement; 

et jusqu’a ce qu'il cesse, la lumiere alternera avec les tenebres. 
Et il a etabli les colonnes du ciel; 

et elles tomberont ä son reproche. 

Etila apaise la mer par sa force; 12 


10 


et il a detruit la baleine par son reproche. 
Et les portiers du ciel le vönerent; 13 
et il a tue le dragon rebelle par son reproche. 

oO 
Et voici que cela est le partage de sa voie; IM 
et nous &coutons ses paroles qui sont restees; 
et le fracas de son tonnerre, qui sait quand il le fait? 


XXVIH, ' Et encore Iyob reprit le premier (discours], et dit: XXVIT, 1 
Vivant est Dieu, qui m’a Juge ainsı; 2 
et celui qui domine tout, est celui qui remplit mon äme d’amertume; 

tandis que mon äme existe encore; 

et c’est l’esprit de Dieu qui me fait parler. 

Pour que mes levres ne proferent pas l’iniquite, i 





10 


640 LE LIVRE DE JOB, XXVI, 5-14. (80) 


DAATVE : 7ENP = mar = ArchnNA : APACHEN-NoV- : AP: A 
m: yaom-f x Aloo : ALRD : ARUTE = "ANA: AP: ABRC : ART 
PA = Al : 1.610045 : NINCH- : An? = "on : AN: pr : AAATE : 
nam : et : Sph7 = OHAY : BTTF” nr: AdR = Dam: Pr: gap = "m 


v7]: 80% : DPA: na: BA = a Faond : NAM.A : NL : BRAIU 


132 2 "DRAW Pr : Ant = Drf : NFC: PA "BONN: R7I : 1A: 
NANu- = Ohr, : Am-P : POP" pr = "aONKE : ArIANe : PYT : ak: 
Dar : AR: AMLA : D.C = @A RD = ON» = AN: ie: Ban =" 
Av. : T-ANoO- : no : An.T : Arm PYF : Tamärhan- = "op : mndac : 
ANnAh. : TA: APN : AML.A : Ne = DRM : bu = PR: ONBT 
AAN: Mine: BoAn =" OpaY, : NN : Abi : Aao-AT : Eho-r = On 


5. HArmımna : Ä Ana: (2)om.B npıre9: A,nfren:B aARurr :] aroyarı A, 
ameoyp : B. — 6. Harc ı]arnc:B mnerıra: AB n,ersmer : AB. — 7. Oomg, 
07:A.— 8. e37m: A,ea7n:B ehe :] add. ngo :B oırana :] eun.rona : B 
ger : A, 2er : B. — 9. On :] any: B Marz :] Naar : A, aan ı B. — 
10. n3m0 = P ano7 :] army, : B. — 11. onen :B m] an: P, an: B. — 
2. Aanpwz:B HAner:A Taoznoo : AAmpY% : B. — 13. HnPsnıP Znu:P on 
er:B n9sn : (2°) P. — 14. PNF-achon- ıAB. 


et pour que mon äme ne mödite point le peche. 

Mais je soupconne, si je vous montre la justice, que je mourrai; 

et que je ne laisserai pas mon innocence. 

Mais tandis que je regarderai la justice, je ne p£rirai pas; 

parce que je ne me persuade pas que j’ai fait le mal. 

Mais alors, que mes adversaires soient comme la chute des p@cheurs; 
et ceux qui se levent contre moi, comme la mort des hommes iniques. 
Et qu'est-ce que le pöcheur attend pour qu'il ait l’espoir ? 

Et celui qui n’a pas eu confiance en Dieu, est-ce qu'il sera sauve? 

Et entendra-t-il sa priere ? 

Et quand l’alllietion viendra sur lui, 

rencontrera-t-il un visage aupres de lui? 

Et s’il linvoque, lui repondra-t-il? 

Mais je vous dirai ce qui est dans la main de Dieu; 

et je ne fausserai pas ce qui est aupres de celui qui domine tout. 

Mais vous tous, vous savez que le mal vient aux mauvais; 

cela est le partage fait a l’homme pecheur par Dieu; 

et les biens des grands lui viendront de celui qui domine tout. 

Et si ses enfants sont nombreux, ils seront pour la perdition; 

et s’ils sont hardis, ils mendieront le pain. 








si] LE LIVRE DE JOB, XXVII, 15-23 — XXVIIT, 1-2 6 


m, : A770- : Pirle.A00- = "DARAN : HLIALY : Ahlb2TWPor- = * Ohmy:h 15-16 
AFINA : ATALS : ho : ma = an : dc. : CP : HN = ne: ae 
97: EP = DREHNP : 2197 : AFPR- = "@enor : chem: ah: 
@naD : NAD : #792 = "Tan : NdA : DRAN :7BU = @ Rn Tr : AöP FIIR: 0 
DAFNC = "ORmNP : eJao- : nam : ap, 2 DEI R : Ymene : MAT = 
"agap"m : h%-C : OBAAE = DBAUN : Am. = "Dam : AblhU- : m 1-29 
ALIAN = DpaAT : APALU- : DBIAR = "aßmEn : Au : Mad © 
00- = DRAKHN : AP: 
“On: Nude : AFAN : BOdA : NIC = DADC$Z : N: Ned 2 AAN: e xxvun. 
AC? = "052.74. : APONT : PC: BIME = NH: neo : Any: Rear 


15.1ne9’ncoo- : A AAMirkPoo : A, Adlk2rkiPoo- : B. — 16. Onav7, :] On : A, mnav 
ZB Toemez »Janzc:ıB. zuc ı AB. — 1S.n04 ıB Perez : A. 19. 767: B 
@n.FTNE :] oprnc : B. — 20. wemNE :] anT2&: A  my°o- :]a7P7:AB 00m:A an 
RAT :]no: AanT: A. — 21. ogmnm:A ec: A aprAaR: A, mrsAas:B DRAN: 
AB Hang :] n°7nz. : A, n9°7 : gerag. : B. — 22. apa : add. unenger : B One 
Pan:]one”an:AB opanm:AB opıas: A,apnan:B Hepu:A. 

AXVIH. — 1. on : nme :] onnac : A, nnnc:B Ryan: P geazn:B ano 
c>+7:Jaoc$r:B mnac:B 930: 2)P enccP : A, Psccp :B. — 2. 034.71. :] 
072,72 : A, hR”72ı:B MNCHz :] NcHrZ : A, ancHz : B. 


Et iln'y aura personne pour compatir a leurs veuves. 15 
Et s’il aceumule sa röcolte, comme de la poussiere; 16 
et s'ıl thösaurise l’or, comme de l’argile, 

les justes lui prendront tout cela; 17 
et les integres possederont ses biens. 

Et sa maison sera comme la toile d’araignee et comme la päture de la teigne. 18 
Le riche s’est endormi, et il ne s’est pas eveille; 19 
et il ouvrira ses yeux, et il ne sentira point. 

Et la douleur s’attachera a lui comme l’eau:; 20 
et la tempöte le prendra pendant la’nuit. 

Et le vent brülant l’emportera, et il passera; at 
et il disparaitra de sa demeure. 

Et ıl viendra eontre lni, et il ne l'epargnera pas; 
et il arrachera de sa main, et il passera. 

Et sa main applaudira contre eux; Ss 
et il l’entrainera hors de sa maison. 


XXVIH, 'I y a une terre d’ou sort largent; XNVI, 
et pour l'or aussi il y a une terre ol on le recolte. 
Et le fer aussi est fait de la terre: 2 


PATR. OR. — T. II. 13 


10 


642 LE LIVRE DE JOB, XXVII, 3-13. [821 


P x: AzAmHr : Au : 6020 = @AH-Ar : Oh: : PhR = OA : AA : 
DZAN-T : Pr = "no: Prpr : dA: Op: mat = AA: RAibP : A 
GEF: AP : Pinoo- : MdbmAaPov- = "APLCH : Bodn : A957 : ANA = @ 
NI.6Y7 : PNYA : ha : AAT = NH: HANT : AITC = @OChoo-7 : 
a: mr 2" EFH : NACH.S: PR = OA TA : 0%: PAC= OAmEP : R 
PP : NV. = DA DAL. : K3NA: ONE = "AIR : ABU : MA = @7 
gro : ARENG : APCPO- =: "DwmP : AYPOT : AFA = O@CHeT : 9 
B3R 2 NZ = "DwmP : PAPT : HAFAT = @ACHP : ee : NOT: NC7 
ya DRPAREk : TANNT : TON = @APRE : N : APIN = "APRIL : 


3.nXAw7,:A PhrR:A,PfarfıB anm7:] Anz: AB. —A.darer:A amkı] 
onr:B eenp:A Amer: AB MimnFon : A. — 5. APeCH:]APec:A em 
n:B en#MlY7 :] on#nEU : A, noym:7:B mn: AB ma: Hnar:] mmar : B. 
— 6. Nancy :] onncz :B Aarec: AB aacE$oo7 :ı] acy7 : B.e—7.@7r:Bb um 
che: AB ana. :] anna : AB. — 8. 127 :ma9CıB anna: AB. — 9. ma 
14 :B wraTrPpo0- : B AMPPCPoO :] HavndLov : DAmprLPao :ı B. — 10. 0er : A 
nn-2r :] ne = nr : Be — 11. oamp :B ee: — 12. Tann: A. — 13. menge : A, 
onf£ngPz:B AmFr:]antor: A 50: P novynpm-: AB. 


et on taille l’airaım comme la pierre. : 
Et il fixe aux tönebres leur terme; 

et il a tout scrute, 

et la pierre des tenebres et l’ombre de la mort. 
Comme la fente d’un fleuve, ainsi est la poussiere; 
ceux qui oublient la voie juste, faibliront par leurs peches. 
Et de la terre aussi le pain sort; 

et au-dessous d’elle, c'est enveloppe comme le feu. 
Et il y a aussi une terre, dont la pierre est le saphir; 
et leur or est comme poussiere. 

Et [son] chemin, l’oiseau ne l’a pas vu; 

et l’il de l’aigle ne l’a pas regarde. 

Et les fils des arrogants ne l’ont pas foul& aux pieds; 
et par lui le ion n’a point passe. 

Et il aleve sa main sur le silex; 

et il a renverse les montagnes de leurs racines. 

Et il a fait jaillir les sources des flleuves; 

et mon @il a vu tout ce qui est pr&cieux. 

Et il a fendu les abimes des fleuves, 

et il a montre sa puissance par la lumiere. 

Mais oü se trouve la sagesse? 

Et ou est la terre de la sagesse? 

Le mortel ne connait pas son chemin; 





[83] LE LIVRE DE JOB, XXVII, 14-23. 





643 
mp: ATI = DA UADT- : AN : AAA : Am : hp@- =" DpAßz : Tb : AU 
Ne: bed = DNACZ : Tb: ATNLT : be = "aoARaAn : HRTENN : une77 = 
DAPAAP : NIC: ToAmM = "DA TAOC : NOCP : ART = @AN:NAP: p 
&-@-: @AN : AYTC = " @A,RTeIAA : CP : DJym- = DNHYZ : YPR: Ch = 
ya: DANN: AFHNCP = DAchN : ATI : AP : >RAh = "oA PT 
928 : rhz- : HATPAP = OATAOC : NOCc$ : 24 = "or : Apr : 7 


EMNT = DAR : an: : Na : APNC =" F2NOT : AP : Ah = Dr 


NAT : APAOPE. : AI = "apPTY : @ARAY : PA = Ad : 8:9°9 


N: AML.A : Nil : Awrf : EP = Dmhk : AA.U- : PARAT : Ndhda = 


14. mpAgz :] PAez:B nvaor: AB znPea:P nr: P, genar:B. — 15. Tann: 
AB on.esar : A, on.esAP : B. — 16. on T3o0c :] on ruogr:B nad : A, ndc : B 
onnnap : AB annawee : AB. — 17. on,erena : B, len, est demi ellace. mcp: A 
DFy@- :] "7Vm- : A, a J74m-:B PP : pp : A. — 18. onınm : B meiner :] n.e4 
NNP : anenncr : A ann: A  armm:] add. ngpnose- :B Tean: A. — 10. an, 
eT022 : A, anetr22:B Tma:AB antooc : A, an twrT :B. — 20. neE :] nn 
e::B ank :]om. B. — 21. 7en0r :] ade : Taner:B arımar :] add. 8. : B. 
— 2. 0P77:] P#7.:B oArAY :] oanrA : B aeJosn : A, aep07 :B egron : A, — 
23. AMM.a: Nh.c :] EOnMmAnnc:B oant:]ant:: AB n9°c:B. 


et elle n’existe pas aupres des hommes. 

Et ainsi l’abime dit : Elle n’est pas aupres de moi; 
et la mer dit aussi : Elle ne demeure pas chez moi. 
Il n’y a rien de ce qu’on trouve qui soit comme elle; 
et largent ne l’egale pas par son prix. 

Et elle ne se pese pas pour de l’or d’Ophir; 

ni pour le marbre vrai, ni pour le saphir. 


-Et l’or et le cristal ne lui ressemblent point ; 


et son prix sont les vases d’or. 

L’audaecieux et l’insense ne se la rappellent pas; 
et trainent la sagesse d’apres ta force. 

Et la topaze d’Ethiopie ne l’egale pas; 

et elle ne se pese pas pour de l’or pur. 

Et la sagesse, ol se trouve-t-elle ? 

Et oü est le pays de la prudence’? 

Parce qu’elle a et6 oubliee de tous les hommes; 
et aussi elle a ete cachee aux oiseaux du ciel. 
Et la mort et le S£ol disent : 

Nous en avons entendu le bruit. 

Et Dieu a fait bonne sa voie; 2 

et lui-m&me en sait le pays. 


26 


644 LE LIVRE DE JOB, XXVIIE, 24-28 — XXIX, 1-5. (84) 


"pa-hrk : Baoh, : ee: Norah : AIR = DPAPC : te : Not: PR 
C = *1Aa.u- : 104 : Ar4-AT : NmSAm- = 077 : Nadel = "ho: cm 
2: hooy : hAeLC : TAB = DQEFT : PrNCP : APA = "aCch,P : hFu- : 
DAR : OANTSAPY : @AchN = "ORlbne : AHA : Ham : hm = Aulrb : 
AM.A : NE : Ar: TON = Orr? : APAN-P : AAhPE : Oh: 

* DPI : AN: DPL.m : @RN, = "any : APATNAZ : @Nt : oPAA : 
Am-2.4 : hr = ka : OPN% : AML.A : Ndl = "neo : ham : ENCU : IR 
Te : MIChAe = hao : Ach : NANCY : ON : ZA = "Am : UAm- 
N: ont: mr: NChr = ho: AmMı.A : Nil : BDA: TR = "Am: 


Ih. Nat :] NooTaT : P,nooynr : A, nont:B o@Ppn9®c : B. — 25. A74.A7% :] 74. 
ar:B or :B nendcH : B. — 26. AR :] 7AR : A, ah: nam: INA: ANTIT : 
cat:B oT :] onesr : B. — 27. acan$ : AB wawar : A onaN :) aonnnz : 
ann: B. — 28. nompm: AB 4.4%2:] 4650 :A,457:B arama: A, 01777 : B. 

XXIX. — 1. oem :] pea : A, om. B. — 2. Ann, : A naar: AB Amt] 
no: nr :B “enz : B. — 3. 7rPrP :ı] mrrrP : A, 07927: B oo NrcHnr: P, nrcHür : 
A, nrcsnp : B. — 4. vaom:] umm:n7 :B Nneant:A  Bhumz : B. — 5. no :] one : 
B asmer : B. 


Et lui-m&me voit tout ce quiil y a sous le ciel; 

et il sait tout ce qu'il y a dans la terre. 

C’est lui-memie qui a mis les vents dans la balance, 

et les eaux dans la mesure; 

quand il a er&& ainsi, en sachant le nombre; 

et qu'il &prouve le chemin pour la voix. 

Alors il la vit, et il la nombra; 

et ıl la prepara, et l’attira. 

Et il dit Al’homme : La crainte de Dieu est la sagesse; 
et l’eloignement du mal est la science. 


XXIX, ' Et Iyob reprit, et commenca, et dit: 

(Jui me ramenera aux jours des mois d’autrefois, 
quand Dieu me garda? 

Comme quand ma lampe brillait sur ma tete; 

quand je marchais avec sa lumiere dans les tenebres. 
(Juand j’etais au comble de la bönediction; 

quand Dieu visitait ma maison. 

Et quand mes richesses &taient abondantes; 

et quand mes serviteurs ötalent autour de moi. 








85] LE LIVRE DE JOB, XXIX, 6-15. 645 


34-P : TYPE = ORD-&L : ANETTE = "oA : Bohn : Ph: ot: Er 
Pe = DETNO@- : hAN : at : ARNCe = "han : A182” = NIC97 = VIE 
e = OATNC : EN : ach : RFNCe =" OBRaART : Dat : RN 
h« = @&,9%.h-2, : WA : A.PO-F7 = "aopATY : Be. Aa0- : OA, RAIN = @Ppm 
@-$ : AZ-Wov- : NA&PIa- = "OPpATNdO-r : AA : APO-T = Bm Ta: AAT 
am : NT-CHVo0- = "on : APOTtz : FAtNs07 = 07 : CART: 777 
her, = "Anm : HET : AR: AIAR : NBTAIA = @ZLAHN- : AA: 01@- 
A: HAAN: LAh = "@P.hlrr : NY: Pano-r = oNchr : he. : Abit = "@ 
ANANP : AFP = oA : CO : no : 068 = "nrnPav- : 07 : Abm. 


6.onmw:]awıB ga-m:A Fm:B wsar: AB aernsa-:B. — 7. nien: 
AB aacer :] naceyw : A wehn : A. — 8. oeane,: AB ganz :AB im 
o:B Aa9r:A — I. aıpar. :A erTir: AB oanernik: AB. — 10. apü 
71207:A wem: A,oem1:B NPCHVoD- : A. — 11. an7 : A  Aor7z :] a7 
2,44: A, nt: agaır,:B  FnrnR0r : A, Farnosz: B 0er: A, ame: Becher 
7:] aenerz : A, n7t : cart :B Arrawz, :] Braıaz : A, Tran: B. — 12. ner 
wıB wzenm: A. — 13. aerer : A, ag». :B onen : A MMber : A, oa: 
B. — li. oreaenn:A cra:B 038: A,nae:B 00€ :] add. ot PRANP : AaTih : 
B. — 15. mnpoo- :] omımpou:B #er:B Admzr:B Anm“ :] Adhma” : B. 


Et quand l’huile coulait dans mes voles; 

et que le lait se röpandait sur mes montagnes. 

Quand je partais le matin avec dignit& pour ma ville; 

et que je placais mon siege sur la place. 
- Et les jeunes gens me voyaient, et se cachaient; 

et tous les vieillards m’attendaient. 

Et de meme les princes s’arretaient, et ils ne parlaient plus; 
et ils fermaient leur bouche avec leurs mains. 

Et ceux qui m’entendaient, me disaient bienheureux; 

et leur langue s’attachait ä leur palais. 

Et V’oreille qui m’entendait, me disait bienheureux; 

et l’oeil qui me voyait, me eelebrait. 

Parce que j'avais delivre le pauvre de la main de l’oppresseur; 
et que j’avais aide l’orphelin depourvu de secours. 

Et celui qui mourait, me louait; 

et la bouche des veuves me benissait. 

Et je revetais la justice; 

et je m'habillais de la rectitude comme d'une tunique. 

Et j’etais l’oil des aveugles, 

et le pied des boiteux. 


to 
td 


90 


21 


646 LE LIVRE DE JOB, XXIX, 16-25. |86| 


2: ORAL : ANNLF = Ar: ah: AN: PAn,T7 = Orden : NN: A, 
PAPC: Pr =" DANCH- : ArzWVoo- : ADII,PYF = OAFIENPov- : AyıhA : 
PLhVov- : Vowm- = @OThHNnA : AAUF : DACIA = OAhe@- : 739.2 : 
Ya} = pao : 3P4 : NMPAT : TPCT = "OTCLIO : PB, : AZPR = DP-IR- 
2: mA: @Nt : AL = "ONnCR : hAN: POhR = OAdho-C : AN: P 
ATP : ON : ARE = NPP : PATH: DRAPO- = @PLov- : NNL : AP = 
"@DA,BR.700- : NS,N : TICR = BT chf : AN : ATTICoo- = "nam : PP : 
AIPhT : Art: Tie.o- : NT = nu: : Aa FE, : ArId : AR = "oA 
Thooy. : po : wchE : PNAWPov- = DA,BOL-P : NCYT = IIR = Here : 


16.nn :Jan:B nrn®c:Bb Far: AB. — 17. awejapr :B onTIEnPoo- :] one 
7mPoV- : A  Navwım- :] EOATIEMPov- : Arnd : Novwm- : A, Nardm- : B. — 18. or mnn- : 
A nAaP:B ancad:B Pr: A Taoc$: AB TYCr:] add. ano: 79: a 
14: awPoA : B. — 19. @1cH@ :] onen :B near : A, necor:B werec :ı] ap 
&C: A,aeoce :B Mac :B.— 2l.npp : A  PRy°n. :] £39°n7: AB mpeyon ı 
AB. — 22. on,ee1ov.:] add.ı2:B werıwp: A. —23.39°%0r :B Tag: AB. — 
24.ühp: AB anaep : AB. — 25. 31 PP:B  ANe7grao- :ı] Ay: R07Fan:ıB en 
nr: A an: ennk: 227%: AT :] on: gAva. : ers an: B. 


J'stais le pere des pauvres; 

et jexaminais la cause de celui qui ne le savait pas. 

Et je brisais les dents des iniques; 

et jarrachais d’entre leurs molaires ce qu’ils avaient enleve. 
Et je pensais : Je grandirai, et je vieillirai; 

et je vivrai de longues anndes, comme la tige du dattier est elevee. 
L’eau s’est repandue dans ma racine; 

et la rosdce descendra sur ma moisson. 

Et ma gloire sera nouvelle avec moi: 

et je marcherai, mon arc A la main. 

On m’ecoutait, et l’on m’entendait; 

et l’on se taisait A mon conseil. 

Et on n’ajoutait rien A mon discours: 

et ils se r&jouissaient lorsque je leur parlais. 

Comme la terre seche qui attend la pluie, 

de möme ils &taient pour mon discours. 

Et ils ne croyaient pas quand je rlais avec eux; 

et la lumiere de mon visage ne tombait point. 


Et ayant cherch& leur chemin, je m’assis en les gouvernant; 








[87] LE LIVRE DE JOB, XXX, 1-8. 617 


FD : PNCH- : An» 7Fao- = DINCH- : hao : Yr2” : Aintrte = OA: EN 
NR: BTITE : AT = 

"DRAMA: Th: Rh = De: RP, : MAI = AA: 
aYFNPov- : AAHNPUaD- = mAA : A,FhäNeo- : aoA.n : nANT : wa.dpR = 
*DAPFT : At : BA : AR WPoo- = DEmFH : Ad av- : PF = "apnteh 
00: AP: AH: BAU = AA: Paoadım- : AI : N&:@- : TeJAI° : N” 2: 
ih: ONAAC = "RA: BPAR : DBAAN : aphTe.hor- = AA : NFcnAe : Ph 
m. = 406-7 : 0077,97 : 001-4 : HAITI : wa = AA: Ca : bb : Bam 
64 : APON.R : Chan = "Ir: : Add: ACPT = "AA: ANPLVa- : @- 
dr: NN = nei = "OBRPm-0- : "and : @z07 = RAT TNH- : at : "16 
22ER EAN: DA: An: = ann: Art: mEhTt: APR 


XXX. — 1. ennez : AB wy7Pa0. : A nem: A awanß: A. — 2. 1en: A 
HEWov- :] wa0e : A. — 3. opüranoo-: AB HW23Nn:A .Aaun:A,eAnk:B MAd:] 
nm : A  Paofim- :] add. n9°am- : A, govüm-:B mazm:B onzwc : B. — A. ePh 
e:AB oentanm: AB mann: A, mrsmme: B gaem-: A,rmeo-: B nm 
27: A, tunay:B awegr:B waray: AB weapgr:B Me: A gwmag: AB 
nwane:B urn : B. — 7. aa : B. — 8. onnF : 09° :] onANov- : ao :B 19° :] 
add. nn : 74.7: nPec:B meer: B. 


et je m’assis comme un rol seul; 
et quand ils pleuraient, ils se soumettaient A mol. 


XXX, ' Et maintenant les miserables se moquent de moi; 

et aujourd’hui ils m’exhortent ä part, 

ceux dont je meprisais les peres, 

et ceux que je n’estimais pas möme comme les chiens de mon troupeau, 
Et ä quoi me serait utile la force de leurs mains? 

Et la mort viendra sur eux. 

Et ils mendient A cause de la faim, lorsqu’ils lechent, 

ceux qui fuyaient du desert, hier, dans le souci et dans l’aflront. 

Ceux qui vaguent, et demandent et mendient; 

ceux qui vivent en errant, möprisables, et iniques, et denues de tous les biens, 
qui mächent les racines de l’arbre a cause de la grand 'faim. 

Les voleurs se sont souleves contre moi; 

ceux qui avaient leurs maisons dans les creux des rochers, 

et qui criaient au milieu de l’&cho, 

et qui se cachaient dans les herbages des champs. 

Fils des insenses, et de mauvais nom; 


XXX, 1 


NIX, 1 


10 


16 


GAS LE LIVRE DE JOB, XXX. 9-18. [88] 


= "DPRAlLd: or: nNPov- : DAT: of Foo: "DPPELHT : DRM 
Ch: APP = DA,BTUNE : 64 : @-NT : 12% = not : PP FAU- : D@PT-AZ = 
DE : AZ : AIR =" DOT7 2 : Nfaoy : ABA = NAFch : AICU- : 4,(bP : 
DINL : OT: Pr : AdrR = "DRAN: AACE : @AANZ : AANAL = "aLr 
77,: NAhAv- = @Z2APz : Una : &.PP. = @A0ORZ” : NAch79° = "Del : 2P7ı 
P7 : 322-0 = TEVP : ZEN : O@TAUN = AST : hBOTP : non : Emg : “m 
BAH. : PNd@T- : zn = NAdAP = PARAT : mPHAR : Add = "ne : Ant: 
PAR: HOAPTE = DB Taf : AA PR = APINR: BA: ATOZmo- : 

9, o77E9°-F.ov- : A, av,h.e9°-2.oo- : B. — 10. mpn$c7 : A, pic: B ogocE y De 
CA»: A, wech® : B n9°zr :] Rep : A. — 11. norr :] ano :ı B grau: A. — 
12.0177 pP n:B nPYy:AB #eaA:B enr:P Avarı:] amp: A. — 13. nAanapı A 
3. — 14. oeP0r, :B nam : AB onoen : A, annen:B. — 15. ern: AB 77 
22:A Tam$p:B oramm:B andr : A, — 16. wenn :] mernna: AB granı :] 
wAnnT : A, omas :B wpoAr :] wpHA : A ML: B. — 17. n0R9° TR :] ner: A, 
nnA9Ar:B oerawo: AB mrzop: AB. — 18. none: A TeA:A 
m:AB wm7Pr:] onrpr : nd: wAnd:B waNz:] aımar : A,ommzıB Ama: A, 
32.2.1 B. 


et-la sagesse qui avait disparu de la terre. 

Et maintenant je suis une eithare pour eux; 

et je suis leur fable. 

Kt ils me haissent, et ils s’eloignent de moi; 
et ils ne cessent de cracher sur mon visage. 
Et il a ouvert son carquois, et a cherch& ä me tuer; 
et il a envoy& un frein pour mon visage. 

Et ils se sont leves A la droite de la force: 

et il a ötendu ses pieds sur moi; 

et il a dirige le chemin de la mort sur moi. 

Et il a detruit mes vestiges; 

et il m’a d&pouill& de mes vötements. 

Et il m’a blesse avec ses fleches: 

et il m’a fait comme il a voulu; 

et jai molli dans la douleur. 

Les tourments me visitent continuellement:: 

et mon äme fuit, et s’eloigne; 

et ma vie a pass6 comme un nuage. 

Et maintenant mon Ame se repand contre moi; 
et mes jours sont pleins de tourments. 

Et pendant toute la nuit mes os brülent. 

et mes nerfs se fondent. 

A cause de la grande violence j’ai pris mon vetement; 








[89] LE LIVRE DE JOB, XXX, 19-28. 649 


ANAR = ab, : DehNE : 04.4 : dr : MAR = OEZ : ho : oc = @ 
mit : @chao : anLATR = 1OCH- : "lb : EA, TAP Oz = PRPa- : Em, 
Pbr = "NE : AA: AANoo- : Phlt = 2307 : AR: Art: Pwetı, = 
277, : @Nt : 77 = @ACchPr : APARDT = "AAPC : not: PT: EbanP 
mi, = DARA- 3 Ad: HPT E PLC = HPEPEM : AA: ATPCOR = 0 

AT: AdenP=6 : 88. : OAMNE : ne7u- = Aa: NAFT : PEN: 
AN. = @RATNd : ho : CA : Aa: ho = nrh : ARTONP : Awüß, 

T = @T0- : Tanz = pda : AP = "TA: NER: OR IEIT EN 

Zchr, : opoA : Fösdn = "oz: NA: OMA = NPATInZ" : AT: 9 

19. aner :] add. auın:A amc: AB wwsr : @hane: :] hop: ow&sr:B au 
2AFP :] 07 : aonzarr : B. — 20. cn :B mn :P  @nTn9°07, :] En.A7onz. : Bez 
pyr:B meer :]nmerz : B. — 21. are r:B 0 dwar : A. — 22. Ta : B oncıe 
z:AB Ygrneorr :B. — 23. 007482. :] werre2.n : B. — 24. Hape 2] ORIrAPEN: : 

A,anparom:B HrrOR : aAr : A, Hrrcne : aAf:B onaın : A, ana : nm : B 

AnINb«d : A, natnp-0 :B Me: A anANnc :] erne : Ar : B. — 25. onrln : B an 

n:A.— 26.aosw:]sw:B Heannz:A Amer :] add. Tacım- : NCY7 : @avanz, : AA : 

B. — 27. nzar :]onzaz:B Tas: B. — 28. wann : MA :] emnm :wann:B od 

ann :]oran: AB  mentamz” : A, ments: B ah :] aram : arm: A, san 

m:B #9 :]o#8#m:B “mm: AB mir: B Amor. :] onnoe : B. 


et il m’a ötrangle, et il a serr& le collet sur mon cou. 

Et il m’a foul& comme de la boue; 

et mon partage a ete la poussiere et la cendre. 

J’ai erie vers toi, et tu ne m’as pas entendu; 

ils etaient presents, et ils ne m’ont pas Ecoule. 

Ceux qui sont sans pitie m'ont assailli; 

et la main qui m’a chätie a öte rude. 

Tu m’as laisse dans les gemissements; 

et tu t’es eloignd de ma vie. 

Je sais que la mort m’dcrasera; 

et la demeure de tout ce qui est mort, c'est la terre. 

Et je dösirerais m’etrangler moi-meme; 

et du moins, demander ä un autre de me le faire. 

Puisque je pleurais sur tous les afllıges; 

et je versais des larmes quand je voyais un homme tourmente. 
Mais j’avais aflermi le bien; 

et voici que des jours mauvais m'ont rencontr6 ; 

jaattendais la lumiere, et les tenebres sont survenues pour mol. 
Mon ventre bouillonne, et il ne se tait point; 

et le jour de l’indigence m’est arrive. 

Je suis entr& dans un lieu &troit, et je n’ai eu personne qui me retirät; 


30 


26 


29 


30 


NANT, 1 


650 LE LIVRE DE JOB, XXX; 29-31° 2 XX1, 1-7. [90| 


MAN = PIN- : aoıhA : Ni : AADR: = "nn : ATrV 7 : AdTT = aN,%% : 
AKÖPE = " PUMNz : N : od? = FD : DR : Ir: AdRPT 
= "fr: 97: ch = Daoyao-L. : INA7 : NhRE = 

"Cor : Men : ARöRTFTE : OATACHP : ALFA = "098, : NE 
A: AM.A : Nch.l : NAdm = OCHRY : AdPpA : APACPP = "Adhe : AP 
7: 9799, = @ SHE Fo0- : Ah: EIN: mat = "Ahr: @hk : BAAL : 
AFTTE = DAR : ee : PILTR = AN : ACT: PA: adTAAPT = 
DANV- = Frhr : AICE : APETTE = "OSPN- : NmSAD : AP = mp 
APC =: AM.A : cl : RUTP =" OoAmY% : FIhwT : AICE : APETTE = 


29. AıPpWwa»-:B ART: AB. — 30. guunz :] opununz : A, oenamız :B Me ı 
on :] Ne: naP: A, on :B Tomm: AB ornmer:B wn:J]om.AB Ama 
"FF: B. — 31. ooyo-c::A  TNAz :]n7% : A. 

"NN. — 1. car: B  Andewrr :] andagerr : A. — 2. nd: A  MAom :] naar : A, 
nnAaom :B ara: A. — 3. And] ano : A amt: AB 074,:A “mar: A. 
— h. e&np:] eanp: A,nesne:B own: A Herr: A. —5. entApr: A 7 
rwr:AB Hrcr:]aacr: A APR] AP: B. — 6. afnWec:B Paoyap : 
A, rohr : B. — 7. onoy :] anavz, : A, HYawy:B Temar: A, termwr:B Ama 
Ir :] areas: B  0e7P :] woe@rr : A, er: ser: B Toam:B  nFerT7R 2) nneD-r : 
A, nnee:B. 


et je me suis plac6 au milieu de plusieurs, et j'ai crie. 
J’aı &t& le frere des chouettes, 

et le compagnon des oiseaux. 

Et ma peau s’est fortement noircie; 

et jjai et& brüle, et tous mes os se sont dessöches. 

Ma douleur a et pour moi une eithare, 

et mes pleurs se sont changes en chant. 


XXXI, 'Jai fait une prescription pour mes yeux; 
et je naai pas regard& la vierge. 

Et aussi je n’ai pas mang& la part de Dien, 

ni U’'heritage du Puissant, venu du ciel. 

Malheur A la mort de !’homme inique, 

et au rejet de ceux qui ont commis des peches! 
Nest-il pas celui qui voit mon sentier, . 
et qui compte tous mes pas? 

Si jai marche avec les moqueurs, 

et si mon pied s’est &cart& de mon chemin;: 

et si je me suis place dans la balance de la Justice, 
et Dieu connait mon innocence; 


et si mon pied s’est ecart& de mon chemin, 









een 





Zr 


[91] LE LIVRE DE JOB, XXXIJ, 8-16. 651 


Ohm : TAD : ANP : 087F = Ohm : Forma : chAPT : NEI37E = "nn 
Ch : NdR : ENA? = aHATNA : Co: AnF: AN: PC = "oA, : 
AD : An? : nAht : NA, = Ohm : Pr : rt: Ne NAhTe 
z: TART : ANAh = @EBPRT : BANK = "pw : 09T : NARTAT 
1: Acıkd : NAT : Nah, = "Ar : aA: : NRYRR- : we : he: m 
dt san: A: APCD- : ATEh =: "on : ymyı : lch : TNCR : 
DAR : AN: BTPPn : MIR = "OP Yr : Ach. : AM.A : ch. : 7 
4: ht = DAHmY.N : NR : ATPeIAT- : PReZU- = "Anr : neo : 4. 
MEN : Ar: Not : DC” = Ay : nu : pr = DNCH : art: eh 
 : HC” = "arhrA: ne : ARIO : NE.PED- = OA, : 987 : Alb 


S.un2rm :A HAm7:] em%7 : A. — 9. army :] anne :B Frn : A, onen :B 
ap: AB. — 10. FneP:] sneP : A, Troun :B anan :] add. nna.:B  rne. :] 
AgAwg.: AB. — 11. wpwart :] nopwa- :B @0r :] wor : A, war :B HneraT 
1 :]unenn : A, ne4n : B. — 12. ar :] voor :B wapAr : 7a : A, wnpAR : B 
AHTEA:] aonren: A RPPCH : ara :] 894% : B. — 13. one :] nom: B Oman: A 
osw7?:B errpen:B n5nP:P.— 14.61: AB rar: A NEE RMRNAE : 
ATa3P:B onnmwyn:]Jonaozın: AB mrma:] mımaz : A, ımmaz :B Fse1U: A. — 
16. o4ntra:P mc: A onofm: AB 087:A omec:B. 


et si mon ca@ur a suivi mes yeux, 

et si jai recu un don de corruption dans ma droite : 

ce que jai sem6, qu’un autre le mange; 

et que je sois sans racine sur la terre. 

Et si mon coeur a suivi la femme d’un [autre| homme, 

et si je me suis promen& devant la porte de sa maison : 
que ma femme se donne A un autre homme; 

et que mes fils soient vils. 

Chätiment de la colere, qu’on ne peut arreter, 

c’est deshonorer la femme d’un autre homme. 

C’est un feu qui brüle dans tous les membres, 

et qui arrache depuis les raeines oü il est entre. 

Et si j’ai viol& le droit de mon serviteur et de ma servante, 
quand ils plaidaient contre moi; 

et que ferai-je quand Dieu fera mon enquete ? 

Et s’il me visite, que röpondrai-je devant lui? 

Comme j'ai &t& engendre dans le sein (maternel), 

ne le furent-ils pas, eux aussi, de m&me? 

Et n’avons-nous pas demeure dans les memes entrailles? 
Mais autrefois j’obtenais les choses que je voulais; 


652 LE LIVRE DE JOB, XXXI, 17-26. [92] 


2 = "Abu: AnTTe : NAdn- : ANAP = OA,F@-UNn- : AhF3A : 10-7 : H9° 
ZU- =" D@hchöF : AP FA : no : Alu = OAP NEW : Aa: AAUFP = "aA 
havY, : CA : 644 : OA FANANP = AFN : Bmo-T : NP-L. = "OP, P-n%, : 
Nh-67 = APOPZ : ANTIÖR : PR: and, Voo- = "Dh : AYPIAT- : ARP : 
N: AAA: I0- I = TA7FR : mov : ner: NE: ZAA,t = RT : 
DYbTE : AontneTR = DBRTOPP : ARR : APT-CTÖP = "Ada : Ice} : 
AmML.A : hl = Anz, = OA gdT : APAIME = "non : PLN : DEP : 
an : mar =: Dr : han : N6YP* : nl = PLm- = "DA : 2.1 
ih = AN : NOAP = Dh : DER : AP: SM: HAAN: RAP» = "A, 


17.200 :] on»: AB onounn:A B. — 18. ay7%7 : A, anhA% :B ron: B 
DRIMNEW : nav- : HAUPP :] AI’nCw : Hoo- : AAUPP: A, @RAhPP : AJ°noo : FmAR : B. — 
19. oanaY, :] army: AB annannn : A, on pAnam :B NIC: A. — W. ageArLz : 
AB n0s7:B n9°09°4 :] @R9°39°2: A, ony092:B PP:A  awHndWoo: :] mas 
Tvoo- : B. — 21. nep:]om.A #0: Han: Jmrınep:B zent: ng: AB. — 2. 
one: AB @ETDPER :] a eraTrc : A, ae +prPpr : B. — 23. an pP T :] aeg : 
B nmink: ADB. — 24. neo :] Adow : A,anaw :B Mr: A Hm: A. — 2. mn 
"7:B oem: A waR: A, rAb:B. — 26. nen :] one&rr : A, oneanr ı 
B newecP :] mencv : A,uenevw:B cAA: AB. 


et je n’aı pas fait se fondre l’il de la veuve. 





Sı moi jai mang& seul mon pain, 
et sı je n’en ai pas fait part A l’orphelin; 
et je ai eleve des son enfance, comme son pere; 


et je l’ai elev& depuis le sein de sa m£re; 


ein A Le 


et si jJai vu un homme mu, et je ne l’ai pas vetu, 

quand il perissait de froid; 

et les faibles me desiraient le bien: 

et leurs &paules ont &t& röchauflees par la laine de mes brebis; 
et si jai leve ma main sur l’orphelin, 

confiant en ce que j'avais bien du secours : 

que mon bras soit coupe de mon epaule, 

et que ma main soit arrach@e de mon bras. 

Parce que la crainte de Dieu m!’a saisi, 

et je n’&chapperai pas A son atteinte. 

Et si jai cach@ mon or dans la poussiere, 

et.si je me suis confie dans les pierres pröcieuses, dont le prix est grand; 
et si je me suis rejoui de mes nombreuses richesses: 

et si jai pos& ma main sur des choses sans nombre: 


est-ce que je ne voyais pas le soleil, qui se löve et se couche; 


52 


et la lune qui disparait, parce qu’elle ne se domine pas elle-m&me 





SE BEE er BER 





[93] LE LIVRE DE JOB, XXXI, 27-35. 


&&h.r : Och? : HBRWCP : @RmEh = ©@CHE : AND, : Adv : ATI EL 
AA = "aonAaon : HAdch : AANE : NAT =: Opa : DREI : AR: 9: 
Ag-P : DOT = "az : Enz : ONE: Im.art = Adoo : him-n- : PR- 
ao: AM.h : Nil : AA = "Opa : Lerch =: NP : ZAA,e = Oman : 
Alb : ArFoh = "Tab : ANFE : @RIA : AT : APR : AP : Noel : 
une = "onmn : Aa : ElbAr, : INGE : or. : APOUNT : >90: : Fl 
AP = RAIN: PP : AP hLo- =: RER: ABIT : 77 = Ant : Hoch : 
CAD : Tre = "oh : ANAn- : ONE : Te : ann = "oA rd.ch : 
AP: ANA: TR = NPRZWon- = Am: Pn.7 : @oh : AP-TAT 
E: HIN : ddp = "or : APOUNG : HPAPAZ = ham : A.4.lUN : HR: 


27.nndht:B ner :B oem :A non :] ea7on : A, now : 17% : ne7a 
n : @[-9avg®n- : B. — 28. oz :]Jaom :AB «ew7z:B one:A,anp:B >manTr:B 
ni :] no :B won :A Pe :] pe : A. — 29. aan :B ano: HN :] on 
n:AB Han : A, n7m6 : B. — 30. neo :] Arne : AB Amrr :] add. nn : B 
oe3n:B AM: nme: B. -— 31. onoon : no:]anom:B enaz:]enn: AB zace: 
B HAPoUuN; : rau :] RPoUunz : NERAF°Rz: au: A Tao: AB N9°inoo- :] 79° 
gav- : A. — 32. nen :] omnen:B nerec:]nre2: AB aAra:] oa: B ca 
m:A arp :] om. B. — 33. ano :] ano :B amnnTm :] om. A onnTn : “np: 
7398 : B. — 3. ae on] um4:A Tine: AB nPeerWaoo- :] mrnWoo-:B Hav:] on 
w:B „oon: A, Born: B. — 55. 1E3907,:B Hmw:]Janw: AB n.daeum:ÄA. 


Et s'il y a eu quelque chose, qui a seduit mon cur seeretement; 

et si jjai pos& ma main sur ma bouche, et si je l’ai baisce : 

que cela me soit imput@e comme un grand peche, 

parce que j’ai menti devant le Dieu tres-haut. 

Et si je me suis r&joui de la chute de mon adversaire ; 

et si jaai dit : Eh bien! 

Que mon oreille entende le mal, 

et qu’un mauvais renom se repande pour moi dans mon peuple. 

Et si mes serviteurs me disaient : Qui nous donnerait sa chair pour la manger? 
lorsque j'avais grande compassion; 

et si l’ötranger n'est point reste au dehors, 

et si ma porte &tait ouverte pour quiconque venait; 

et si jjai commis un grand delit, et si je l’ai cache; 

et si je n’ai pas eu honte de beaucoup d’hommes en m'aceusant devant eux; 
et si le pauvre est sorti nu de ma porte : 

qui me donnerait quelqu’un qui m’entende; 

et je ne eraindrais pas la main de Dieu. 


XXX A 


2 


RXXII, 1 


654 LE LIVRE DE JOB, XXXI, 36-40 — XXAII, 1-3. 94] 


Ah: NhC = "aA : NP = mRche. : 6A: NBELRZ : AAm-C : N: 
ante = oArnN : NP : Ni : OARwm = @ATNA : AN : AAN: 
HAYR : MAN : NR2REH = "OH : Am : AWCEHP : APRC = OhmN : 
hm : ne : A077 : APP = "on : NAdm : AA: At =: HAFN 
A: LP = Dr : ARENP : ANdA : PC : OAhmFNP : Eh = "40% 
+ =: ACC : NCAR : EN®AZ = @YETT : A199 : II72PA ® 

* D-47231. : APN = OACLDm- : wANTY. : AöchT:U- : @A,P@-"Ah 
9:3: AN: Alen : BARP : AP: NPRZU- = "DPD : AR 
N:DAR : NENRLA : HMM: HAN : A4-9° : UN : Aanm.R = a6: 
AAN : NE: Adam : PARP : Pe : AM. : NaCl = "atg°oPov- : 


36. @Anay, :] ara : A, onmy :B 9% :] a4 :B wamatr: A. — 37. NP :] 
nın:A,s.n:B Mir37 : A, ner :B anwrr: A,anarm:B onm:AB mi 
n:]ayın:B mederz : B. — 35 anoon : no :] arm :B NOCH? :] ann : A, R7%C 
np :B wonan :ı nmw:2]Jmnowm:ı AB A9ar :] R9°2Y : B. — 39. med :]ann: AB A 
nsa: B.—40.vP7r : AB acse:B mcse:A enPmaz:B avr7rıB 79°: 
B ArwaPA:B r72PA :] add. enp-az:B our : 079° ı W7APA :] om. A. 

XXX. — 1.77%: aren:] arn: 772: AB wAnEY : NOChHEU :] 79°0E2 : NOCHTU : 
P, want: : nochEu : A, An: Ercnzu :B nPeeru : A. — 2. org°0: A,ory®m0s :B AN 
zupA:AB HMM namn:] nn: mann: A,namn:B  Anm,e : P, nom: A Mar: 
A B. — 3. nwankY : AOCHEU: :] AwAnE : nochtu : A, Ainenzw:B Adr:B Men: 
SrnT : A. 


Et si javais le livre de la dette qu’on me doit, 

je le porterais sur mes &paules. 

it je parlerais devant beaucoup, et je le dechirerais; 

et je reviendrais sans avoir pris rien de ce qu’on me doit. 

Et sijai fait gemir la terre; 

et si ses sillons ont pleure a cause de moi; 

et si jai mange ses richesses seul, qui sont sans prix; 

et si jai chasse le possesseur de la terre, et si jai afllige son äme : 
qu’au lieu de froment, elle me produise de l'ivraie, 

et qu’au lieu d’orge, elle me produise des &pines. 


XXXI, ' Et Iyob cessa de parler; et ses trois amis se turent, et ils ne repon- 

dirent rien a lyob, parce que Iyob £tait juste devant eux. 

Et Elyous, fils de Barakiyal, de Buz, du peuple d’Aram, du pays d’Aousetid, 
se mit en colere; et il entra dans une grande colere, parce que [Iyob] etait 
Juste devant Dieu; et il se mit en grande colere contre ses trois amis, 
parce qu'ils n’avaient pu repondre A Iyob, qui lui tait semblable, et parce 











ee 


ETAGE RAR 


[95] LE LIVRE DE JOB, XXXII, 4-12. 655 


Pr: AwANEY : AdCHT:U- : Ada : Ahr : Am rn : AAN: RITA : 
DLORP : neo : HIT = "DI: BARON : AM: PmrHP : AAN: A 
am: BAUPP : NaoPpsA.Won- = "DCAL : RAN: han : HAN: Id: ot: 
Ad. : wANT: : 68.0- : @--°’6Pav- : Nngt: = "aFATD : HALN : DAR : N 
LDLA HMM: DEN = Fr: Ar: NaoPpoAr : aAFroo-A : APST = oAC 
DPI : E&.CUR : ao : AFICHen- : Hadd. = "aA: NM : Ant : yam- 


"Tr: HPATTIC = HANNZ =: NAT : APAW2- =: ATON = "Apav- : mg: 


at: : HAdA : a PL: = meh: Nilte : Ban : Dh : EZUCE- = "An: 
AA: ANWT- : NAT : mNNYG = A,PO-7T7, : A,PAPCP : AST = "on 
1: : NPO-7 : AFICHeV- : HAAPC = "ARIH : TICe : DAPP-öNe- : a% 
H: TA9°O- = "Adh : TENN- =: HT = @Gur 3 TA: HRDEUR : AAN =D 


4.037 M:AB nArn:P Han:J]om.AB gayenPp: AB gambPp :B. —5.o 
car: AB AAran:P nmc:B wankron : nem :B naoyk:B. — 6. orwro : 
AB nzmra:AB mnm:Jom. A on:B A»IT :] AnF7 : oAF07r- :B @ 
Acaoyen :] AHTIM : AcCaog°n :B. — 7. n.n7 :]om.B so37: A  nearsae : A, nenr 
g9a:B manmız2: AB naerrr:B neawzr:B. — S. eezuc: AB. — 9. naeJr : 
B A»0"77 :] 4.#577,:AB nen9°C? : A, nen°cr : B. — 10. 09°0% :] nn : n9°0- 
:AB. — 11. nay°nz :] ona9°nz : B oneeoneo- :] aonFeOnov- : A, manoo-z : nF 
«onoo- :B 709°0: :] 070: A AN: T09°O- :] om.B nF7N :] mrzeag : AB. — 
12.173 T7n1:B oneap-n :] add. ga: AB. 


qu’ils l’avaient regard&e comme un pöcheur. Et Elyous, attendant qu'ils 
repondissent ä Iyob, parce qu’ils 6taient plus äges que lui par leurs jours; 
et Elyous, voyant qu'il n’y avait plus de discours dans la bouche de trois 
hommes, il se mit en colere contre eux. 

Et Elyous, fils de Barakiyal, de Buz, repondit, et dit : 

Je suis jeune par mes jours; et vous, vous ötes des vieillards et d’un äge avancee; 

et pour cela je me suis tu, eraignant de vous dire ce que je pensais. 

Et j’ai dit : Mais ce ne sont pas les ann6es qui parlent; 

et ce n'est pas celui dont les hivers sont nombreux, qui connait la sagesse. 

Mais c'est l’esprit qui est sur le mortel; 

l’esprit de celui qui domine tout, qui les instruit. 

Ne sont pas sages ceux dont les hivers sont nombreux; 

et les anciens ne savent pas juger. 

Mais je dis : Keoutez-moi; et je vous dirai ce que je sais. 

Et ecoutez-moi mes discours; 

et je vous instruirai tandis que vous Ecouterez; 

jusqu’a ce que vous trouviez ce que vous aurez ä dire. 


20-21 


[67 
[7 


656 LE LIVRE DE JOB, XNXXI, 13-22. 196] 


1P@Pr" A : Ahr : NN: Ann = no: ATNA : 2007 : TAN: Am, 
A: hl : DRLLe.LT =" OANhNT? : Ada : ETNN : Hhaoı : Id = 
* DL.L.UNE- : DA, P@-IANe- = ONAF : 7IC : AYPENeV- = "ons : OAı% 
NN = Alm : Acay°nm- : @A,fo-"Ihnev- = "Dhm- Ph: RAP: mp, 
N, = "Arc : HöN =: Pa: IC 2 AR = DPTAT : meh: CR =" orhA 
CF: HCPE: no: MP = @T2Ah : @-0-R : On : aN-U : 77/0. : Z’m- 
Pe AN 5 : AÖCH : OANFT :NTECR = "Ad: AFAFC : APHAN : 
AD : /hP@- = DA,BTIZ : hop; = "DAPhPC : hAEAP : AIR = Ohm‘, 
N: HEIL : APANA = 


13. AM : Nc :] Aa MANac : B. — 14. onnan? :A Hm :] neo : B. — 15.0 
@@vnoo: : A. — 16. aa7m : A, asam :B onmmm :] enrıcn : A, onrıcnnev- ı B 
ncoyen :A an po1[a]noo : A. — 17. anm-"n : MAR :] N =: 1772 : mAPN : On” 
n:B wen :]Jom. A. — 18. A77c = non :] 970 : UnyTan:non:B F’no:B aweraz:] 
ePra7 : A, aePFra7 : B. — 19. oropwer:B mP:]me:oae7:B antan:B ww 
n.:B zen :] am : A, mp : B. — 20. Aran : lann : A PocH:A anmdr: 
A.— 21. nermc: A,nf3ec:B Hompo-:ı AB onerma ı AB. — 22. anfAPG ı 
3 NPArc : A, HPS3ec : B. 


_ 


Et voici qu'il n’y a eu personne pour reprendre Iyob, 

et aucun d’entre vous qui lui röpondit sur ce qu'il a dit. 

Pour que vous ne disiez pas : Nous avons obtenu de Dieu la sagesse; et nous 
Et vous avez permis qu'’un homme tint de tels discours. l’avons accrue. 
Et vous avez craint, et vous navez pas repondu; 

et vos discours se sont vieıllis. 

Et jai attendu, et je n’ai pas parle; 

parce que vous vous etes tus, et que vous n’avez pas repondu. 


Et Elyous repondit, et dit : 

Je parlerai encore; j'ai beaucoup ä dire: 

et l’esprit de mon interieur me tue. 

Et mon interieur est lie comme une outre, et il bouillonne en brülant ; 
et il se rompt, comme un soufllet de fondeur. 

Je parlerai, afın que je me soulage; et j'ouvrirai mes levres. 

Parce que je n’aı pas honte de I’'homme, 

et je n’ai pas peur du mortel. 

Et je ne sais pas llatter en face; 


et sil ya aucun des hommes qui ait honte. 








PL 
u 


-r 


DIET FeR re 


N PR 


[97] LE LIVRE DE JOB, XXXII, 1-12. 


657 

“ONE : 190%, : AN : PAR = OAZPAL : TICR = "Fur : Nr : 
AR : Dr =: AATR =" @72.ch : Ed. : ANE = DPNN :hTECR : 32.ch : B, 
ne = "aozeh: AM.h : NhC : eumey = are: ide: Poan : ß, 
VL =" na : INA: FOL : AN: IC = 10702, : Ay, : AYICh : oh 
TIL: Ao-2.r7 = APONC : NUNZh : ne : DAZU : PAeyı = "AP 
17h : @A,TThNNg = DAßPz : APnNe : Addh = "an : YIch : 186 
n = A907 : PA : TICE = "Adeo : Th : 7A : Ar: OA, ANdn- = ARE : 
Ar: OA. MCH- : Fm,art = "oAn : At : HPIIC = mLARr : ham : ZaAA, = 
"OAPPYF:SN : Ad: AHTCE = DDEN : Hide: EEPR AR INA: Beh: 


XXX. — 1.aWwez :B nen:]lanen : Be — 3. 72m :] 07R.mıB A: Ale: 
DOTNN : NICH 2 "Ach 2] om. A, — A. wran:] wrenr : AB area: (2)] wrane : A, o 
a7en:B. — 5.110 :]am: AB 1OTw7 : A,Tarwy :B H74:]arn:B Hrn: A 
OATT. :] art: AB. — 6.nPanc:B may : B. — 7. nem : A, onen: B 
ORATTTINZ : A. — 8.nrran: AB Eon: A, amen:B  awer :B. — 9. 03? :] 3e 
?:B mar: A. — 10. ann : AT :] wznen : AT: A,meaen: neck :B wenez :] wen 
enz:A 3A%:B. — 11. smd :] 66 : A,sanaX :B amce : AB asen:B ws: 


B. — 12. rn :]on&:A anenper:B. 


Mais entends, Iyob, mes paroles; 

et &coute mes discours. 

Voici que j’ai ouvert ma bouche; 

et ma langue a parle. 

Et mon caur a pense des choses pures; 

et la sagesse de mes levres conseille des choses pures. 

L’esprit de Dieu m’a cree; 

et l’esprit de Celui qui domine tout, m’a instruit. 

Si tu peux, r&ponds-moi A ce discours; 

attends-moi, je te parlerai, et tu me repondras. 

Tu es faconne d’argile, comme moi; 

et nous en sommes detaches. 

Je ne t’attristerai pas, et tu n’auras point de soupgons contre moi; 

it aussi ma main ne sera pas lourde sur toi. 

Mais tu diras ta faute; 

et tu ecouteras les paroles de mon discours. 

Pourquoi as-tu dit : Je suis innocent, et je n’ai pas peche; 

et je suis juste, et je n’ai pas fait de peches; 

et ce n'est pas pour moi, ce quiil a dit; 

et il m’a fait un adversaire; 

et il a plac& mes pieds sur un endroit glissant; 

et il a observe toutes mes voies? 

Comment dis-tu : Je suis juste; et il ne m’entend pas’? 
PATR. OR. — T. II 44 


XXXIIT, 
1-2 


XNXI, 


10 


16 


20 


658 LE LIVRE DE JOB, XXXIII, 13-23. [98] 


hr: @A.RÄPOT = HAYAP : an : HAdA : mp: = "A: nA : Ah 
07,: ne : 114: Re = HH : PbL : 114 : AM.A : Nd.C : 149° 
A: MihAI : DR TAh : NIE : AAT =" apanza : ONE: 877% : Ada: AN 
A: AaN: PAnn : %N : Pahn- = "AbY : PnF : An: Ada: ho: £C 
AB : 7C7 : @P4.2.U = "aBer,m : Adna : APDm.Ar = DPRAT : ru : 
APP = "DPA: eh: APT : nam : APLF : a-ht : TA = "ahöN: 
B22 : NE: No-nt : Pan = @BBp-6 : Tr : AdR TU = "onen 
A: 79m 2 Ye: mNA0 : ANA = Orc : Eh : TnAd = "Ad: rap: 
220: = DPIrl Ch, : KÖRFT:U- : dk = "OhAAPT : IE : APT = DH 
+]. : Ab.hA = "Oh : pr : Dec : Part: aAhnTt : PT = AchS- : AI'@- 


13. n,enwer:B 74 1]om. AB. — 14. ns9°a :] msn: AB NAAI° ı] M7A.gr ı 
B. — 15. orapn : A,0nmı anıB one: A,unpıB #nılnanı A. — 16. end4ı 
A.— 17. oemem:ı AB Y9rımar ı A, HPamarıB Praw:]aw@au: B HMPebrı 
A. — 18. oem :] age : P, oegrun:B zen :] area : A, — 1). meßps ı A Mm: 
A HRAgekuı B. — 20. m: mamı A aonası : B.— 21. erap ı A, PhAFıB ap 
wrch.: A B nAag°ru : B. — 22. Apr ı] AawP+ : B. — 23. 0wc-E ı AT ı] 0wcCH ı Prtı A, 
iBsıB nm8#:]8:B NWPaMERoV- ı] AzVon:B mm: A 30n:P mat: A m 
ecar: AB. 


Kternel est celui qui est au-dessus du mortel. 
Comment dis-tu : Il n’entend pas tous les discours de ma justice? 
Depuis qu'une fois Dieu a parle; 

dans la deuxieme fois (ce) sera en songe; 

et sinon, dans les discours de la nuit. 

Et il fait venir un grand eflroi sur l’homme, 
quand celui-ci est couche sur son lit. 

Alors il ouvre le c®ur de ’homme, 

pour qu'il voie la majeste, et il craint. 

Et il eloigne ’homme de son peche; 

et il sauve son corps de la chute. 

Et il a epargne son äme de la mort, 

pour qu'il ne tombe pas dans le combat. 

Et aussi il l’avertit par la maladie dans son lit; 
et tous ses os se font durs. 

Et il ne peut goüter nulle nourriture de pain; 
et lui-möme desire manger. 

A ce point que sa chair se consume; 

et ıl parait nu dans ses os. 

Et son äme a &ie pres de la mort; 

et sa vie, du Siol. 


Kt quoique les anges de la mort soient un millier, 


A 


BE ee 725 1°" 





[99] LE LIVRE DE JOB, XXXII, 24-31. 659 


nbPov- : ABPTAr = Ayo : hAP : MAN: : B&TraopT : AN: AMm.A : N : 
ne : 7717 : Adna : Fm.AR : @PCA,P- : 799 = "OPRTOoPpN : nom: AP 
e£F: ont: PT = DRAN: AR : No: PCI: AHLFT = AöRP Ur : 
Baoah : ArrO = "OPEN : AP DU- : nao : Hh9I = DRAN: Ar0 : 
PANA = "OHZAr : in: AML.A: NL : BTonEe = @RNm-A : NYR-h : 72: 
AH : EIIC = @E.RP- : Aha: AP = "onlbY : Pchpd : AAh: Anh = aA 
AU : BNA : FF: MCH- = @A,om7P : HAHN : NBIRE = "ART : 
MEN: na : ATAC : AA =: OTCAR : NCYa : hBoTE = "Fur: ne : 
EINE : DPA = wAdrk : FTP : ANhd,. = "ande : ARAT : ArENR : AP 
7 = na : Tan: hRoTe : No-dt : NCY7 =" OARThz : AN: DATO 

24. @870PN :] per30P : aerapn ı A, ow74pNn:B Par:B WeerrıB Hör 
PPHUT ı] EndAFtUr ı A, onnA PU, :B gowArıB #710 : A, 710 ı B. — 25. 09° 
3% 1] Par ıA oem: AB 370 :] wRro ı A, 27% ı B. — 26. ananp :] onanp% ı 
B erong :] oaar : gan®:A,eren&:B 7%:B AmıJlanmıA oaser ı] me 
2er AB Afma: Ae8 ı] Al 3 Mn ı Paaz: App: A. — 27. p5enıA cat: AB 
nannz :] uncnnz : A nnDer :] ARaR : A. — 28. nes :] ones3sıB Ans ı] an : 
aong: A B. — 29. mmde ı ernc : Fur 2 PA: A, Nine : ernc : Sr: pAıB wank :] 
ownak: A, af: B wrpu:P. — 30. ayane :Jarap: A meoHr :] ment: PA. — 
31. anAYy°nz :] aAA9°RZ :B @N9°0r :] om. A, anPer:B Hrren:B. 


nul d’entre eux ne le tuera; 

sil a pense, dans son coeur, retourner vers Dieu, 

pour qu'il dise a ’homme son peche, et qu'il montre son delit. 
Et il le gardera pour qu’il ne tombe pas dans la mort; 

et il renouvellera son äme comme le erepi du mur; 

et ses os aussi se rempliront de moelle. 

Et il rendra sa chair tendre comme celle d’un enfant; 

et il le rendra le plus ferme des hommes. 

Et celui qui a fait une priere ä Dieu, celui-ci l’accueillera; 
et il entrera avce un visage serein, quand il parlera; 

et il recompensera l’homme de sa justice. 

Et alors l’homme se bläme lui-me&me; 

et lui-möme dit : Qu’est-ce que j’aı fait? 

Et il ne me suflit pas de ce qu’il a trouve dans mon delit. 
Il a sauv& mon äme, afın quelle n’aille pas & la corruption, 
et afın que ma vie voie la Jumiere. 

Voiei tout ce que le Puissant a fait; 

et il y a trois voies pour l’'homme. 

Mais il a sauve mon äme de la mort; 

afin que ma vie oflre des louanges dans la lumiere. 
Ecoute-moi, Iyob, et entends-moi; 


26 


DIN 


660 LE LIVRE DE JOB, XXXII, 32-33. — XXXIV, 1-9. [100] 


„= AP:NA: @A3 : AFICh = "on: AN: nA: NA = 77C : AePR: : 
Pr: TZLP = "anhand: AFT : A907 = ACPP : OAmUCh: TNN = 

* DR@-/Ph: RAN: DR = "NO : MN.NY = DAR IPH-Z : wgP : 0 
7 2 "AN : ANY: YIE : PING : @r-C% : ANA : BT = "Per: 
Ph: Adhdr = ShPC : PT: BEN : NeyAhAr = "Ad : Pb: AN: 
2-P = oAAdım : At : AM. : N = re = Ohhmr = ErhR = Ach9® 
7: NE: HAANE : ANA = "or : ANA: neo: AN: NBATP : ATO7 
NT : neo : ep, = "an,ANd : @A,TIE : @Jav-2 : A,TATe. : PA : MC 
J:9m9 x DA,.hl : PA: PAY = "DAT : A,PPIBP : Aha = Or, 


32. Dora : MN: NA :] onaAnA : mINA : A, anoman mama: B nAa:Jlom.B 7 
> :P. — 33. onenna :] one : ann: AB Anwaz:B anyvcHh:B. 

XNXIV. — 1. ano ı A. —3:.R77: A och: A. — A achtr ı AB SFHW°cı] 
om.A,m®°Cc:B rt :AB gemen:A nem :B. —5.ReP ı] AeP ı any ı B 
owam : A. — 6. @ywmy ı A  Ah9°9° :] @Ah9°7P:B 1AAnNF :] mn7na : B. — 7. ana :] 
om. A Newre : A  Aroazer: AB. — 8. 009: A. — 9. ann :Jaoen:B nrPa 
 : A, nermep :B anßıo2R : AM : Ndl :ı] m en02 ı AMMANAC : A, NERAr : 
Pe: AM. NaAc : B. 


garde le silence, et je te parlerai. 

Mais s’il y a quelque chose que tu aies ä dire, dis; 
parle, je veux bien que ton aflaire soit juste. 
Mais s’il n’en est pas ainsi, toi, entends-moi; 


tais-toi, et je t'enseignerai la sagesse. 
« Lo 


Et Elyous repondit, et dit: 

Entendez-moi, sages; 

et &ecoutez-mol bien, savants. 

Car l’oreille examine le discours, 

et la gorge goüte le pain. 

Prenons un jugement pour nous-memes; 

et sachons ce qui est le meilleur au milieu de nous. 
Parce que Iyob a dit : Je suis juste; 

et Dieu m’a impos& mon jugement. 

Et il m’a refus& mon droit; 

et je suis afllig6 par injustice sans que j’aie des fautes. 
Qui est l’homme, comme Iyob, 

qui boit la patience comme l’eau ? 

Et il n’a pas failli, et il n’a pas commis de delit; 

et il ne s’est jamais associe A ceux qui font l’iniquite: 
et il n’a pas march& avec les pecheurs. 

Et tu ne dis pas: Il ne punira pas I’'homme:; 


BE 


2. ad. Di ZN RA ee ei rn 5 ee et A EEE een 






TE 3 A 


[101] LE LIVRE DE JOB, XXXIV, 10-18. 661 


BA@-2 : AM.A : Ne = "PA 3 AWO : MN : AN = ATEPS : 7 
Anh : Pe : AM.A : MC = @ATUNP : AALP : NP : He : 
EmANn = "BE. : At : Ana: Anoo : 70%. = aan : Anhh,: N 
no : = "Tankr : Hooy : AML.A : N : BIE6 = Ode : Bao 
N: BPAT: FTch = "Noah : md : APRC = or : @nk : HINL : He 
ht : AIB, : Orte : NONE = "Arm : CPP. : PAI6 : RAIN : aoL, 
A: HAAU- = "Bonn : er: NPD ee: np: a : m 
rt: BIN : APAN : TETL = "or and : FIwr : on : NTT = oA 
Ah: PA: TICE : Art = "= NRAAA : Yaof : DH PMEAav- : Aht-p 
7: HAYAI : AP = "NEN: AYTZ” : Alan = OA : NLA: A 


10. er :] mern: AB n7r494:A Inn: A onFun?:AB. — 11. ann :] 
om. AB ne. :] Paz: AB oezunn :] oneenn :A Mn :] uno: A. — 12.44 
ner :] rane : A, Taner:B moon :] uno: A,no:B „war :] errn: A. — 13.4 
ma: A. — 1. Ana :] ano: A,nom:B dre:]Jank:are:B HER :] oenıM : 
AB wawaanı B 1m :] mono : B. — 15. geoo-r :] oewao- : AB Wme:B. 
— 16. ano :naın: AB TIaa: A one: mTr:]Jom.B anzyo:B Mrk:] 
nTT : A. — 17. neoan : A,ne3A0:B 0m9:A anpman: A. — 18. aee:B ne 
NA:A anme:Jonmez:B Mmza:A. 


et Dieu ne le visitera pas. 

Et maintenant aussi ecoutez-moi, sages de caur; 

ne veuillez pas p&cher devant Dieu, 

ni troubler le juste devant Celui qui domine tout. 

Et il rend A chaque homme selon ses @uvres; 

et il atteint ’homme selon sa voie. 

Est-ce que vous jugez ainsi : Dieu commet l'injustice, 

et Celui qui domine tout, viole le droit? 

C'est lui qui a ere6 la terre; 

qui est-ce qui a fait ce qui est sous le eiel, et tout ce quil ya en elle? 
S’il le veut, il retiendra ce que l’esprit, qui vient de lui, prendra. 
Et tout ce qui est de chair mourra A la fois; 

et tout mortel retournera A la poussiere dont il est cree, 

Mais s’il n’en est pas ainsi, corrige-toi, et entends cela; 

et &coute les paroles de mon discours. 

Celui qui hait Viniquite, 

et qui andantit les mauvais, c’est l’öternel Juste. 

Blasph&mateur est celui qui dit au roi : Tu as peche; 

et il est mal aussi de le dire au prince. 


10 


10 


IE 
15 


20 


662 LE LIVRE DE JOB, XXXIV, 19-28. [102] 


AAN = "HABAEC : 717: NN = OHA.PAFC : ANNE : 00, = HA, 
a: APzZPam- = "any : BANNoo- = DNBACH : DPPL-O : AhNh = OTNL : 
AMP: sn: PanT = "Ad.u-: Bi, : PAR : Adna = @AAN : NETT 
NA : Ag°Zu- : HINL : PYrz = "AAN : Ndad : AN: RTINAP : MCT : 9% 
mg = "ndoo : A, par : Arh = AM.A : NAul 2 He: Boa, = "NPAPC : 
HAAN : And = nit : @wYnZ4 : HhAN : AB = "NPAPEa- : PA 
ow- z DPTNA : NAT : PP = "OpmERo : AbThT = DARFYN : 
pp : Ao0- FE = "DAAN : Alm : AP: AMLA : N = DA,PA 
7: Hu = nam : PNA: AdAU« : Am Pt : 7A, = DRAN : 194 : Pin, 


19. NE IEG A, un f3ecıB onnfnc:ıB "Ne:B  1n.272 :]1n.e77°2 : A, In, 
era ıB  99°2Woo :] R9”7R0o ı AB. — 20. onyk:]ny7k :ı AB eeun:B aneac 
7:]neach : A, neacnıB aprea ı] ape9°0 : A, an gan :ıB FransyıB ammdı 
P ome:Anmpı#4Nn: Pan” ı] om. A. — 21. aa, ı e@n, : Pac ı AdNnı]om.A @ 
nAn :] onAn : P7rT7 : A, anAn : Par ıB nd ı 997 1] om. A B. — 22. nAn ı] 
anAn:AB Nnmc:B 0m: A.— 23. npwpem:B AM: Nac ı] APAMANKG : 
B ine :] ma : B. — 24. men9®c :B mmAnı]aan:ı A Aw ıB awmaTtıB 
Aa®RıA. —2.NPRA9PCc:B opınmn: AB mAAr:]Aanr: AB app ıA,opıh 
yeqwoo- : B. — 26. Da&P7n :] a&prn : B. — 27. Pro» ı AB @n,£n9°2 :ı] apn9”2. : A, 
@Pn9°2.:B. — 28. ernr:AB Aaron: AB 7#pTr:ıB aenyd:AB ranzr: A. 


Celui qui ne venere pas le visage du noble, 
grand; 
celui-ci n’aura pas peur d’eux : 


et qui ne sait pas honorer le 


la vanit& les atteindra. 

Et celui qui crie, et n’&coute pas l’homme; 

et a fait le mal contre les pauvres; 

lui-m&me verra l’euvre de ’homme, 

et rien de ce qu'il a fait, ne lui sera cache. 

Et il n’y a point de terre ou se cachent ceux qui font l’iniquite. 
Parce qu'ils n’&chapperont plus; 

Dieu voit tout. 

Il sait ce dont il n’y a point de vestiges, 

des choses glorieuses et admirables, sans nombre. 
Il sait leurs ouvrages, 

et il les fait retourner dans la nuit, et il les] afllige. 
Et il andantit les pöcheurs; 

mais les justes sont devant lui. 

Mais ceux qui se sont eloignes de la loi de Dieu; 


et qui n’ont pas connu son jugement; 





No ee LT en ne et nt Ber 


teen 14 





- 


[105] LE LIVRE DE JOB, XXXIV, 29-36. 663 


77 2 "oh : Bun : dLat: or: Ok : RT = DNA RW 
AAN: HRA@AF- = DAA : AN: aoNN : AN: Ne ORT Ah: 
mrAD : NArt : An? : hun = "Henne : AbPA : Yerht« : OAAn : Ati 
Ha"Arn : AA: Ach, : aATız : ACher = ham : 009 : WNCH- : Dem : 
A.REIP = "Nr: Abu: : ZANP : neo : TrachP : Art = Alm : A% 
Tr: tie: OAn : Ar = Dh : HAI : FC = "Ada: mNN: An: 
End : hooy = anAh, : MN : BAPor : ICE = "aoAP-nd : An: Men 
N: HRTTIC = DIL : An: ho : Puc = "aondk : Famyc : ApeN = 


29. onk ı] von: : AB wr:] aa. ı AB Hesrr :AB man ı Ann :] ann 
nn : B. — 30. @e7717” :] ap7 HR: A Mn: A wsAmı: A,aweAm ıB. — 31. nenne : 
B ara: A anAan:Jaonan?: AB. —32.nAar: AB HAane: A car: AB 9 
a9ıB n.8.&79° :] add. Tre ı B. — 33. Aımu :] Ann ı AB Fahr: A, 7 
T4hpr:B HTt: 162] hs: A, T36 HT ı B onn:H7:] onn:ın7T: A mn 
gec:B. — 34. eneez, : AB Mer :] Bar: B. —55. An : Am: A Tan :) no: man : 
AB an:] an: B. — 56. Tec: A nF0pen:] onFo-Pn: B. 


pour qu'il lui rende les plaintes du pauvre; 

et pour qu'il entende les cris des malheureux; 

il leur donnera le repos; et qui chätiera? 

Et il cachera sa face, et personne ne le verra, 

et pour chaque peuple et pour chaque nation A la fois. 
Et il a fait regner un homme hypocrite, 

A cause de la malice du peuple. 

Il a dit au valeureux : J’ai recu, et je n’ai rien pris. 

Et je vois moi-meme, et toi aussi tu m’as montr6, 

si j'ai fait l’iniquite, pour que je ne recommence pas. 
Est-ce que je l’ai recue de toi, pour que tu t’loignes? 
Parce que tu l’as choisie, et non moi; 

et s’il y a quelque chose que tu saches, dis-le. 

Parce que les sages de cur disent ainsi; 

et ’homme savant &coute mon discours. 

Mais Iyob ce n’est point avee sagesse qu'il parle; 

et son discours n’est pas comme celui d’un homme intelligent. 
Mais instruis-toi, Iyob; 

et ne reponds done pas comme les insens6s; 


29 


30 


10 


664 LE LIVRE DE JOB, XXXIV, 37 — XXXV, 1-10. [104 | 


h.J@- Pr: hr: Deo: ANA7 = "neo : A,Fohn : 5.N : Fmm-A,T = @&,nm- 
772 BI : 30.N = nl: 77: Pen : AM.A : N = 

“Del : 98, : ha "h: RAFN: DR = "Fr: TNA : TPBuN : 
Ayrt = Pyrr : AyT : no : ANA: AP: Ar: PR : AMLA : Adele = 
*OTNA: "FT : nah. : ANAn- = "Ar: Amz”Ah : Ah : aAwAhk : Aöch 
En = IR: NP : @CA, = DRATC : 7,aomı : AD-A : hY’Eh : Ang 
"Aa, : AlAh : Prr : Ted, = @AAY, : ld : PaAch : Prr : TNA: 
ML = "nom : A&p : Art: Pyr: Dunn = DPYT : 12h: AIAEh : 
"Adna : uhen : dmath = @AHAA : Aa : hp@- : Zrph = "APNNT 
ow- : Am A1AY : PADPRD, = E64 : AoNz-dT : N = "DAR : 


37. Nov : n7onn :] an. ronn : An : ANe : A, no : nronnıA7n: HNe:B man, 
n:AB oeno7n:AB,. 

XXXV. — 1. @@70 : 98,1 na?" :] oTwro : A, non ı B. — 2.17nA :]Jom.A + 
pain: AB H7:]om.A Pe :]npem :B. — 3. nam :] Aw ı anam : B. — A. yo 
‚nn ıJonopnn:A aan: AB macnen: B. —5.ocn :]om.B amy:ıB A 
0A:]cr$ıB emwms: AB. —6. Hy :] rowzr: B Ten :ı] rn: aNnan ı Hy ı hope 
n: A, Tan: Ada ıB anne :] any: A, anmzıB ns : vaazn ıP, ns : 77 
en: A, zren : nur : B. — 7. ro :ı] Adom : AAanomıB aunn:AByennıP 4 
PHEn:] Ann: B. — SS. 3mnAn: AB HAmnpm-:ı AB KepnıB. — 9. Amnr 
:B efnoem: A ner: B. — 10. 1ERANN 2] oenım: A ATP9° ı AATı) 7Ppow : 
rar: B, 


pour que nous n’ajoutions pas ä nos pöch6s, 

et pour que ce ne soit pas pour nous une faute de prononcer beaucoup de dis- 
(cours devant Dieu. 

Et Elyous r&epondit de nouveau, et dit : 

Qu’est-ce que tu dis en disputant ? 

Qui es-tu pour que tu dises : Je suis juste devant Dieu? 

Et tu dis : Qu’est-ce que je ferai, si j'ai peche? 

Je te repondrai A toi-m&me et A tes trois amis. 

Regarde le ciel, et vois; 

et sais-tu A quelle hauteur au-dessus de toi sont les nuages? 

Et si tu as peche, qu’as-tu fait contre Jui? 

Et si tes ouvrages sont nombreux, que peux-tu faire? 

lit si tu es juste, qu’as-tu donne, 

et qu’a-t-il recu de ta main? 

De l’homme, qui est comme toi, ton peche; 

et du fils du vivant, ta Justice. 

Ils crieront de la foule des trompeurs; 

et ils crieront A cause des bras de beaucoup. 

Et il ne dit pas : Oü est-il, le Dieu qui m’a cre6; 








r ' ee Pr 


[105] LE LIVRE DE JOB, XXXV, 11-16. — XXXVI, 1-4. 665 


Art: ont : AM. : Ndl 2 Ne.mdz, = BAUM: ATPT : aA = np 0 


Ad : AFHTAA : PC : ORT höPE. : AIR = "NYE : BACH : OA BÄPP 
oo. : DAPöRAT : AP = nd : ABEL: AMA: NhC AN 
AP = Aheo : ak : Nnde : Ban : mnPC : ak: "Oper: AN 
CH : 009 = PP : Ad : NPRZU- : Aa : INA: ANHR : Aneo : ah 

2 "DPA : Ad : AAN : HPAPC : LH: oO = OA Thin: Abm,a 


E20 ar rnd hr: RT: AU © ONALAFE : Pan: 


"DPI : 44, : ha-"h: HARD: DB, = "FON : him: 044, 2° NSS 
VCH = 95, 2 NE : 774 = "AR : ATTZnP : ATPUCTE : APCHP = Pal 3 
Ceh: AP: ANA : A007 : 7IC = "OA,nr : nz : hAt = 09: Tab e 


11. nerAdz : A, me»Adr :B Hy°HnA :] aRvrosr:P anI°noP2 :] onoPe. : B. — 
12.nur :B each :B ongy°ondT :] Hn9°anar : B. — 13. eIn9°c: A B. — Ih. age: 
777 RPPMET :] n,en9°poo- : amncr:B va9:B TPpan:B Ham :] add. art: B 
nnov :] now: AB. — 15. wenn :AB menwc:B wurk:B ondtann: A, ont 
un:B one :A,sne : B. — 16. n7# :] ank : B. 

XXXVI — 1.oerow : 98, : np :] mer : A, anm-n : B. — 2. Taw, :B ms 
m: 098, :] 98. : 479m : A, %4.: 43m: B  RMUVCH :] onezVan : AB. — 3. RPcrr: AB 
sep: AB ne :] cr: B. — A. mp7 :] ınn7 :A,om.B “ar: B send: AB, 


et qui prescrit le sommeil pendant la nuit; 

et qui me distingue des betes de la terre et des oiseaux du ciel 11 
La ils crient, et ne sont pas exauces, 1a 
et A cause de l’opprobre des mechants. 

Parce que Dieu ne veut pas voir le mechant, 13 
parce que Celui qui domine tout, est savant. 

Et il me sauve de ceux qui font l’iniquite. Yı 
Dispute enfin devant lui, si tu peux le louer comme il est. 

Et maintenant aussi, parce qu’iln’y a personne qui connaisse le temps desa 1 
et qui ait soin de son grand peche; (eolere, 
mais Iyob en vain ouvre sa bouche, 16 
et dans son ignorance il alourdit son discours. 


Et Elyous reprit la parole, et dit: XXXVI, 1 
Souffre-moi un peu, et encore je t'instruirai; R 

jai encore ä parler. 

Pour moi, je reprendrai l’instruction de loın; 

mais je dirai mes @uvres de justice, discours veritable, 

et ce qui n'est pas mensonge. h 
Est-ce que tu entendras l’iniquite ? 


10 


666 LE LIVRE DE JOB, XXXVI, 5-13. [106] 


FAAIPC : NE : no : A,PIEE : A.A : N =: APPU = IPA: DR = 
“APP : AAN : >PAF = DRUM : Sch : AyAPI =" APATT : AöPRFI:U- : 
ALP = DPYNE : NT: a NCT : OA: 7127 = PrNoo- : mAbAFOn- ı 
DRNNG- = "DAN : ao-bih : ARPU- : NATAHA = DRTAAN : AchnNA : 3 
87T = "OBYT7E- : PNLav- = WI IP-007 : ANao : Ni = "DAnoo- : AR 
ep: BAPP = DR : BTaoeım : APIm.AFov- = "Aha : APD- : @rPY 
f = 84, %00- : mPHA. Von : NwTß : Dyam-;ıpav-y, : NITRA = "DAsrArN: 
A,pLAToD : Alam: ARE: BCHRP : AHA : Nil = ANZ ı BT” 
Aav- : A BATO- =: "mRAPF : BELTP : AANov- : AmQT = DA fhOLRıT, ı 


5.An7c:B naar ıJaaA] Tr: A np: B.— 6. spa: A (VB ward ı] add. 
on::B neh? ı] emeP : P, ereP ı A, anpmeP ıB STR: B. — 7. near ı] en 
17:A  Aaeb:] naeh: B erncoo :ı] apıngo-ı AB mwAHALom: ı] aundAron: ı P, 
NDAT-Fov- : A, NOATFoV- ı wAdAT ı B. — 8. omg ı A, ongıh7 :B aernme ı] ernr 
MıAB naMmaı:] ma: A "er: AB. — 9. ar9ro-y ı AB. — 10. DSH: ı 05 
nv-ıA mAa@p7:B nom :B wen:]en:B eraopm-:ı]aeraopmıB 19° 
m.nRoo- : B. — 11. @Tp7R :] ae roopm- : A, merprR : B @waoHPo0-7 ı] BoD 3-4 1F00- ı 
B ntrer:] area : A. — 12. n,eer7700- ı] n,eng”poo- : an pero ıB A7mr ı] 0n7 
"y:A,anım:B .erz”aPo0- : A, eraroo : B. — 13. weaPp7: AB LOewPı A, en 
ePP:B Amor :] nowor : A, nwar ıB anfhmEm- :] apnoea.: A, orfnoga, ı B 
nao:]andm: A Awem: AB, 


Mais sais-tu que Dieu ne rejette pas l’innocent; 

ıl est valeureux et ferme. 

Il ne fait pas vivre le c@ur des pecheurs; 

et il donne le droit aux pauvres. 

Et il n’ecarte pas ses yeux du juste; 

et il le fait asseoir sur les trönes avec les rois; 

et il fait asseoir au-dessus d’eux, et ils sont honores, 
et ceux dont les mains sont liees avec des chaines, 
et ceux qui sont pris par la corde de la pauvret£. 

Et il leur dit leurs @uvres, 

et leurs delits, parce qu'ils sont nombreux. 

Mais il &coute le juste; 

et il dit : Ils se convertiront de leurs peches. 

S’ils ont ecout6, et s’ils se sont soumis, 

ils finiront leurs jours dans le bien, et leurs annees dans les delices. 
Mais pour les pöcheurs, il ne les sauvera pas; 

parce qu'ils ne veulent pas voir Dieu, 

et quand il les reprend, ils n’&coutent pas. 

Les hypocrites disposent leur c@ur pour la colere, 





ea 2.77 a 





[107] LE LIVRE DE JOB, XXXVI, 14-24, 667 


hao : kuAleo- = "oraa-Ar : 7ENov- : NyAhoo- = DPAHBP : AnRoA- 
go : @AANT = "Anm : Amp. : 330 : DNnd = Dem : Felch : EPY 
7=:"orAAP : Adhh : NAd. : ZAA,h = PAR : BTnO@- : NY = DroC 
2: REN: AIN : Ph: DPA = "OA,PTIS, : FTch : AARP = "Dom 
DEN : AdA : 24.97 : Boah : Mim.Afov- = "72h : hAPT : Nav : E99° 
B- = "ApAhtn : AAP : @AhAT : Ah: NPFANVOO- = * DONE: IP : 
DATING : An = NAFTN : TI: APIRT = "Tu: PA: PA: 
EA = Davor : HENA: PAhU- : FRA = "Dany : Denk: NechR : PINE = 
Dar NN: An-P =: MCch = "THhc : ho : 90, : 10% = dm : AN: 


14. ofovaonr :] oerooim- : A, m rTovdo-:B Mrnnoo- ı] om. A, nTöonoo- :B wen, 
her ı] wenenP : A, wenaeP ı B. — 15. PphY7 ı B. — 16. aanın :B ernsm : B 
n>n1En:B nen: A, e7oen ıB. — 17. @n,%7%7#. :] @n,8778. : A, Adov : 1,078. ı B. — 
18.0wep1:B Faan:B NsmALo0 : B. — 19.17 @n: A AAprı A Por: A, 
249°0- : B. — 20. na» :B ommar:] anr :B 004% : B. — 21. on AteNne : Amp :] 
DIE: wor: ORTE: AnP:B MATTN:] onnYTn :B PTR : AB. — 22. spa: 
B n3en:B ren : A. — 23. ok :]Jom. AB near :] nertr : A, ment : B 
Pan. : A Amp: Men :] 9777: 7ncn : B. — 24. 00,8: A nem: B. 


et ils ne gemissent pas, quand il les humilie. 

Et leur äme est vaincue dans leur jeunesse; 

et les anges tarissent leur vie. 

Parce qu’ils ont afllige le pauvre et le malheureux; 

et qu’ils ont detourne le droit des innocents. 

Et il s’est moqu& de toi par la bouche de ton adversaire; 

un abime se versera sous elle, 

et ta table descendra, quand elle est pleine et grasse. 

Et il ne retarde pas le droit du juste. 

Mais sa colere viendra sur les impies, ä cause des peches 

de ceux qui ont recu le don de corruption, pour qu’ils soient iniques. 
La risöe et la derision des faibles ne t'induira pas dans leur afllietion. 
Mais garde-toi, et ne fais pas le mal; 

et par cela tu seras sauve de l’indigence. 

Voiei que le valeureux est ferme dans sa vaillance; 

et qui est-ce qui pourra prevaloir contre lui 

Et qui est-ce qui scerutera ses @uvres? 

et qui est-ce qui lui dira : Tu as fait le mal? 

Souviens-toi que ses @uvres sont grandes; 

et que ce fureut des hommes qui le jugerent. 


16 


XXXVL, 


1-2 


26 


28 


XXXVIL1 


2) 


668 LE LIVRE DE JOB, XXXVI, 25-33 — XXXVI, 1-2. [108 


No77- = "ar: ANA: Bo, : AA,U- = Nov : PO-IY : Hope: Spare *te 
u. : IPA: DON,R : OA. I&AAP = rAR : ETPU- : A.BTOOP = *0A PT 
AP : nnAN : NT = ORTNO@- : NTP : @Nr : Rag = "DC : 
NAF = DRNET : Pag : 41: op: : HAAN : rAB = "OPAPLC : Zi : 
AR. : NAFMT : Kane = "ou: BAR : AdRU- : AH = DPRLEY : 
N7ONA : Anl = "Adnan : Nov- 9,37 : AchHN = @BU-N : MAP : ARr6 = 
“onArT : nad : ne : 067 = DANN : AT: : NBSLF = *ORFIC : MAY 
AU : OCH- = AFT : AnN4- : NOagQu- = 

"ONAFTTN : 7707, : AN? = DORT : Amy = *nl6 : RO: mp 


25. 90.37: A.—26.39A:B asne:ıB aneaırr : AB TALk:ıA Wrprı 
P n.e700% :] n.eT90P : A, on,er+s@P : B. — 27. on, HnAP- :] nerwap : A mE 
m:P oernım:B ar :]APaonT :B.— 28. oewcH ı A,apwe#:B wAkıA 
HAAN : AB :] oernG@- : NT : RAN: AR : B. — 29. apn9Pc:B can: A, 2An: 
B aeaosr :] ewmsr :B  NAF°am7 :] onnyeny :B zAmr : A. — 30. £wEn: A @ 
2.7: NTONA = B. — 31. 2077 : A. — 32. onnTT :] oanır :B ene”r ı Ncyr : A, 
enes: NcY7:B Nesep: A. —33.ncm: B NSon9u : B. 

AXXVI. — 1. errerr : B. — 2. ws: B @gaor ı] angagın ı B Ny°n ı A. 


Et tous les hommes pensent en eux-mömes 

que les p@cheurs sont mortels. 

Voici le valeureux et le grand, et nul ne le voit; 
le nombre de ses voies est incompröhensible. 

Et les gouttes de la pluie ne se comptent pas; 
et la pluie se repand du nuage. 

Et elle fait germer ce qui s’est fletri; 

et le nuage se deploie sur le mortel, qui est sans nombre. 
Et il connait l’etendue des nuages, 

et Ja grandeur de leur ombre. 

Et voici qu'il deploie sur lui le savoir; 

et ıl se cache dans les flots de la mer. 

Car il juge les peuples en eux; 

et il donne la nourriture A l’homme fort. 

Et il cache la lumiere parce qu’elle est nuisible; 
et il Jui commande de tomber. 

Et son amıi dit en sa faveur 

ce qui lui est arrive dans son iniquite. 


C’est pourquoi mon caur s’est trouble, 
et ıl est tomb& de sa place. 
Ecoute le fracas du chätiment de la colöre de Dieu, 









RR 


mon 


a7 2075 


TETÄTTR FEEAETTRET" 


[109] LE LIVRE DE JOB, XXXVI, 3-10. 669 


Et: m0: : Aha : N = @BOOA : IE : APAF-U- = "ONLY : %, 
N: N7e.: PRC = "ON&IAU: : BOdh : PA = OPFTETR: NPA: or: = 
DAR I/Ar00- : AN : BAIO : Pirao- : "DPFPRTL- : PA: N0%6 : am 
EI = D@RAh, : Anrhh : MN : THU: = DPA : LH: BANN = A: 
fd : A,RPFTION : Anh = OA,PTOATh : 2’>n : aan : Ag°7 : N®I = 
DIN : NET : HASAPE = "OBAUN : NER : at : PC = ange : 
NLFPT : NR = "ORoTt-Nn : AR: Hr: NA = na: PAPC : IA : AAN: 
hoo : hpa- : &hP = "ann : AuPT : ht : me = @AdL4 : at : 
genhNov- z "APLAN : Banf'hao- : (he = DRAPLIZUD- : BB = "on 


3.774 : B. — 2. one44u :] me 44u : A BooR: PA:] PA: garn:ıB  arırrer- 
e:A waak:B on,eri7doo- :] mgr1uneon- : A, @gwyneon : B Bwgro: A. — 5. @R 
repe: A PA: A Mao: A,nond:B mann: B @enM°c : A, apny®c : B 
euwnt:ı A MN:JonmwE:A n.eerron :] gerron : A, n.erron:B Ann:A on, 
eroArTn :] on. ronm : AB  7°>n : oarın : h9°7 = 12” :] Ann : 49°7 : 2990 : A, An : 
ny7ıpean:B 0oNner:A Nnza°c:B. — 6. nee :] add. gear: AB ont :] “N: 
B ner :B. — 7. ogorn :] ogorn : A, ogaın : B PnWwc : A Hana : A 
B. — 3. napr :A mac: A, mac : B. — 9. RWPesn: A  KBamarnav- :] @,Bavzrnan- ı A 
OR EAWo0- :] an TrezW0or:B ER :] 8%c% : AB. — 10. DnavrE.a :] @R9®7 : 74.0 : 
B zen :] ea: A, om.B. 


et la parole qui sort de sa bouche. 

Et sa lumiere est sur l’extr&mite de la terre. 

Et la voix sort apres luı, 

et il tonne par la voix de sa colere; 

et il n’a pas pitie d’eux, quand il entend leur voix. 

Et le valeureux tonne avec un fracas terrible; 

et il fait pour les betes ce qui est A leurs temps; 

et elles. savent quand elles se couchent. 

C’est par tout cela que ton c@ur ne se trouble pas; 

et ton corps et ton coeur ne sont changes de ce qui est le corps. 
et il fait de grandes choses que nous ne savons pas. 
Et il commande ä la neige sur la terre; 

et A la pluie de l’hiver par sa puissance. 

Et il scelle la main de tous les hommes, 

afın que tout vivant connaisse sa faiblesse. 

Et les bötes sauvages sont entr6es dans leurs repaires; 
et elles se sont reposdes dans leurs gites. 

La douleur leur vient de la faim; 

et elles ont froid dans leurs demeures. 

Et le givre vient du vent de sa force; 


= 


6 


10 


16 


670 LE LIVRE DE JOB, XXXVI, 11-19. 110) 


meh: ehe: Bamfh : hüchtp = @BhENe : AIR, : uno : &.pR. = "@ 
EAD-C : MAG : 44.97 = OBHCP : Log : ANCYT = "Om : Bamp,m : 
NA@-$. = Ach%- : PN : NPINZ- = NA : HAHNm- = na : ’CoTt:H 
APbU- : AdA : PC = "Aha : [nor : 749° : @ANY. : ad : PR: 
c = @ANY :] N»7R : Binn = "ARga: APIN: NIT BP: ae: 
NIPRA : AM. : N = "CAPE : ho: AM: NE : wCO : FINE = 
DINL : NCYH : APZAmDT = "DPAPT : C.A.MmF : ARıma = 719 : Rp 
av- : Akp7 = "aAhh : PP : hANAh = OACP- : Arh : NaN : 9° 
EC = "Ar: Ale : PAF6 : AIZU- : FIRNe = 16-7: CAR: Nat: N 
14 = "NAFT : IT: 77147: Ph: Fnde = DECPP : ATh : @ATFTNN : 


11. oeAm-c :]oennc : PA,oero-c : B Nemws ı]agwg ı A Laos ı]aews ıB 
47 1 DENCP ı gang ı] om. A ANCEYr:] ancyr : AB. — 12. nsmA.ıB Ana ı B 
Pca>ıB MRSnU:P Ada] nsn: B— 13. @AHoY, ı] army ı A,nomyıB af 
F:]ltuontr:B NEAT : 739° ı @ANZ : oT : Pc ı mau ı] om. P. — 1A. 129°0 ı B 
NY anpnıA BPı]lopm : AB nzen:B. — 15. mc :B AmMANac ı ne ı 
B wecs ı B. — 16. @pRnc :] Ar ı THRPc:B damr: A. — 17. Par ı] Popıan 
kı B ancg°g® ı AB. — 18. 99°7 2 AN 2] AANEeNn : A, arngnunr ıB -42%0 1 
B  H9°20 2 Paene ı] T9eNn° ı gPnau- : A, genau: THemıB znßı A,znkıB nm 
ar 2] nS.n ı B. — 19. Pat ı] owyrıB ann :] EnTTtz ı nAArTnN : B. 


et il distribue l’eau comme il le veut. 

Et il voile les elus avee un nuage; 

et il dissipe le nuage avec sa lumiere, 

Et il la change dans son cercle; 

et son conseil est unique dans ses @uvres, 

en tout ce quiil leur a ordonne; 

tel est l’arrangement qui vient de lui sur la terre. 

Et qu'il soit dans le desert, et qu'il soit dans la terre, 
et quil soit en bien, il le trouve. 

Ecoute, Iyob, ces choses; 

et arrete-toi, et sois corrige par le pouvoir de Dieu. 
Nous savons que Dieu a ordonne son @uvre; 

et ıl a fait la lumiere des tenebres. 

Il connait la division du nuage; 

epouvantable est la chute des möchants. 

Mais pour toi, tes habits sont chauds; 

et ils se sont donc tus sur la terre. 

Depuis le midi i! est ferme plus que lui pour combattre; 
epouvantable est la vision pour beaucoup. 

Pourquoi est-ce, dis-moi, et que dirons-nous? 








[111] LE LIVRE DE JOB, XXXVII, 20-22 — XXXVIH, 1-4. 671 


AH = ng: Ach : WAchd, : Une : "EP = nam : ACPP : HAN: pP m 
@-P : Nah, = "An: Ad : PTO@# : NC7Y = NCY37: Oak: oA: 2 
Ena. : hao : HAFIbu- = "No-AT : ao : od : NV = Annan : BR: 
And: : OnNc : AAN: mr: Boah = "aA Henn: hAh: uno: 5, 
Bi ENARp : 8077: A REPR : PA? = on: BLCW:HRAA: Hm: 2 
hPa = DRLCUP =: MN : ANY = 
FAPPRAL : ART EILL: RARO = Be : AML.A : NL : AAN: NM NNNVUN, 

EmG : aNYya-N> = " ao : NETNA : APZP : PN = @OEHNT : 714: ad : 
AN : AYZu- : PhD? =" PFT : h®h : ho : Nah. = OAdhAh : aAYr: 5 
Am-2Phr = "AR : VAO-N : hao : ALCNP : APLC = 71: Ho: & 


20. vAe: MP :]ark:B MAN, :] add. "np : B. — 21. 87008 :] er30# : A, Ne740E : 
B _ncy7 : (2)J oncz7:AB ne: HRn9”3nU : P, non : AFIMu: : A, no ı HAFTIMUr : 
B. — 22. nor :]noent:P mmneom :] unom : A, n-ınnom:B o0one:A, sn ıB 
nat : A, anar:B anne :] anne: A. — 2. onTchn:A en :A Nam: ze 
MınanıB unaep:P eag”p:B. — 24. e4cCVıA Haompm-: AB. 

XXNXNVIN. — 1. aPe44 : P, ormersur:B rn2:B ende:]ornne:B onoo- 
w:A  onsaAMe :] add. wen ıB.— 2.nermn: A Harn: AB eng: A, ern : 
B.— A. unmn:AB s»leenP ıB. 


Et nous nous sommes done tus, et nous ne parlons plus beaucoup. 

Est-ce que j'ai livre et scribe, »0 
pourquoi me tairai-je lorsqu’un homme se prösente devant moi? 

La lumiere n’est pas visible pour tous. 21 
La lumiere est pour ce qui est vieux, comme pour celui qui vient de lui. 

Le nuage, qui est au nord, est &clatant; »9 
de möme est grande sa gloire, et ’honneur aupres de Gelui qui domine tout. 

Et nous n’en rencontrerons pas un autre, dont le pouvoir soit tel. 93 
Celui qui juge avec justice, ne voudra pas l’ecouter. 

Mais le vivant le craint, 3 
et les sages de caur le eraignent. 


Apres que Elyous eut cesse de parler, Dieu dit ä Iyob dans le nuage et XXXVIlT, 
dans le tourbillon : 
Qui est-ce qui me cache le conseil? 9 
Et qui derobe le discours dans son c@ur, est-ce qu'il se cachera de lui? 
Ceins tes reins comme un homme; 3 
et je t'interrogerai, et tu me röpondras. 
Oü etais-tu, quand je fondais la terre ? h 





10 


672 LE LIVRE DE JOB, XXXVII, 5-14. [112] 


hyt = "any : WCO : APmM7Y : nam : IHPC = any : HAAR : hNA: A 
BY = "AN: Fr: BA: AP? = Door. : NATIRL : oA 7 = "A 
m : re.T : hPnNTt = All : neo : warnte : N90,& : FA = "oO 
‚hACHP : ANhc : NhSPRY = ha : @dhT- : ATCw : AI = "chen : 
EaG : Ana: ONT7. : MNAANP = "aOMNcH- : At: : @AT = DV, : am 
09.4: Das = "ana: Adh : MP: Nach, : @OA,TTOLRR = Ahav- : 
NneyAha%h, : EThon : *760An, = "NAdAhr- : TrCo : ch: Ana = paN: 
202, : Ahaoz : Tann = *DPT7m@- : Nnyd. : PRC = nam : BYbTen- : 
ASPhF : AyEY = "aohrtr : Plan : dd : APLC : @INCh : Hhp@- = 


5.wey:B Amılnmı A AnPc:ıB wrıJamr ı AB me: B ma: 
A,nmm:B AdaY :] 4.07 : AB. — 6.1914: A mr :]o»:B marıez :] a 
Are : A, inntresa:B aaız7 : B. — 7. non,e : A. — 5. NMNTPAY :] nas$r : AB 
oanr : A. — 9. mznen :] add. ar : B. — 10. oa7: AB awLg°n-:] add. on» :B 
97 :AB omgnTr :] want : A. — 11. nach: A, Nam: B anTToer :)] onrr 
EP: nPanım:B  NneyAnAn: A. — 12. Twc4:B Anm :] ann: A nn) opnn: 
B anmıme: B. — 13. nereym : A,aoermpr ıB mm7a: AB ram ı A B. — 
Ih. anrbr :] on: A, nt: B Am@2:B omen:Josmen:AB mnsn:]an:A. 


Dis-le-moi, si tu es savant. 

Qui a etabli ses dimensions? [dis-le] si tu le sais. 
Et qui est-ce qui a stendu le cordeau sur elle? 
Et sur quoi sont suspendus ses anneaux ? 

et qui est-ce qui a lait reposer ses coins ? 
Lorsque les astres ont &t& er&es, 

tous les anges m’ont glorifie ä haute voix. 

J’ai enferme la mer dans ses portes, 

lorsqu’elle est sortie du sein de sa m£re. 

Et je lui ai fait le nuage pour vetement; 

et je l’ai enveloppde avec les brouillards. 

Et je lui ai fait ses bornes; 

et je lui ai plac& des portes et des verrous. 

Et je lui ai dit : Tu viendras jusqu'ici, 

et tu n’iras pas au deläa de tes bornes; 

mais tes flots s’agiteront au milieu de toi. 

As-tu dispose le point du matin? 

Et l’etoile du matin connait son commandement? 
Et elle saisit les extremites de la terre, 

pour en secouer les p&cheurs. 

As-tu pris l’argile de la terre, et as-tu fait ce qui est vivant; 
et las-tu fait pour qu'il parle sur la terre? 








[113] LE LIVRE DE JOB, XXXVIIL, 15-25. 


673 
aLhaen : no : BTTIC NEN: PC = "ArtThV- : NCYTow- : Ab PAY = 
oPFFTNT- : amyz.6Fov- : AY7097 = "aNnAnhhr : at : PRZ : Nine ® 
oRFAdohTr- : at : Add : PAR = "ERTLI@r : An: Aopa: PT : Ay 
IC = 0RAD-T : MAAZ : BP : APnao : Che = "AP CU : Zöhl : 
No-NT : AIR, = 79127: Tony : Oh = "AR : Ndd : 14.4 : ANC 
77 = @hPRE : hr : AZAmT = "NR: Ad: at : Ponemw- = DA 
am : :KAPLC : FEFav- = "AP : AyhA : ham : ArIY : FoAeh = ol : 
AB : gaıın = "NAhhr- : AN: on : NL = @CA.hr : PP : A 
hr = "ORToOPNTr : An: ALU : Och = AdA-T : ONA : @PTA = "hg 
Bi: BOdh : hf = @RTaRT : AN: HT: AIR, = "anf. : NPAYP : 


15. Dans P l’ordre des stiques est 25-34, 15-24. oppprnu: : A  Awe7op” :] Aan-p% : 
A B. — 16. onaAnr :] naan- :B anTAdon- :B “wa: B. — 17. ereior :] me} 
250 1 A, werziar:B n7r2: B 030-4 :] @030-7 : A, ondo-- : B error : 
B chen : AB. — 18. In9°Cu :] @IA9°CU : A, @tny°cur :B can: A, zn: B 
H@O-AT :] UF nT : A B. — 19. ner :]J]ae:AB nncı AB. —20.nez:-AB 19°C: 
B. — 21. In®c:B 97749 :] am: AB TaR:A Sawrrn: B. — 22. namnr :] 
oNahn- : A aepm: AB nanre: A. — 23. oerspny : AB. — 24. opener: :] 
n?ne£b: : AB eaoan:B ao4:A Nam :] nHnT: A. — 25. 0%. :] wy : onk: B 
are: A Naar :]onr : A. 


As-tu öt& la lumiere des pecheurs, 

et as-tu bris& les bras des hommes iniques? 

Es-tu parvenu au fond de la mer, 

et tes-tu promen& dans le lit de l’abime? 

Se sont-elles ouvertes pour toi, les portes de la mort, par respect pour toi? 

Et se sont-ils epouvantes, les portiers du Siol, lorsqu'ils t’ont vu? 

Sais-tu la largeur de ce qui est dans le ciel? 

Dis-moi combien elle est. 

Quel pays est la demeure de la lumiere, 

et ou est le söjour des tenebres? 

Conduis-moi done A leurs termes, 

si tu sais leur chemin. 

Sais-tu done alors comment tu as ete engendre? 

Et le nombre de tes annees est-il grand ? 

Es-tu arrive aux tresors de la neige, 

et as-tu vu le döpöt du givre? 

Et est-il gard& pour toi pour l’'heure de ton ennemi, 

pour les jours de guerre et de combat? 

D’ou sort la grele, 

et ol se tourne (le vent du) midi qui est sous le ciel? 

Qui est-ce qui allermit la pluie forte par le chemin du desert, 
PATR. OR. — T. II 13 


16 


20 


26 


674 LE LIVRE DE JOB. XXXVII. 25-34. [114] 


ABPA : NS : Nont : Et: N&@- = "nm: LEE TZEL TE hA 
n: Ana = N&@ : AN: ARTE : AAN: Aa : hp@- = "no: PAIN: N: 
AAN : 80 : @AAN : HEYNE = no : ENP-A : "IddL: @NT : 197 "my: 
Alu : ANSP = Door. : BD@APF- : AhF7NNT : 7nnAN : :AIPNCW : any : 
PodR : NA = Dar. : &DAF- : AchaoA : nae E ORDER: : nam : 09, : 
HROD-hN = Dat. : AUÄam- : 7200- : AdbTAT = "DIA CV : oh : 
ANY = OAFINT : li :9p, 2 "DICHT: NEIT : MAN : Yavıl: = @ 
Imphr : IL: NETT =" DIAPCH : 16N : AIR, = ORTAn =: NEN EN 
Ihr : AIR : And ® DER : AR : \PAn = @p@ "Ahr : 978, : 


26. en : A, em :B Nnac: A am: AB nea:Jaonen:ıB n.erne : 
B Hana: AB. — 27. nerne : A na: A ar] nen » B. — 29. Arnd 
w.:] angncw : AB mon :] goce : A, eoan:B Mmiams : A, — 30. na ı "78 :] 
DAT : AAN : BAINn : 7er: ana EB NED :) gan : B  Nhwrcon- 
A, ntweoo: : B. — 31. DInPCcr: A, orn°cu :B  nAgoo- : A, weom-:B Ant“ 
7:B ospgnr:B am :A.— 32. mnsan: : A, nnesowr : B Haar :ı] aran% 
nr :ahae:B 034 :A neu : B. — 33. m3nMPecr ı] InWwcr : B oneMmn :] 
opm:nn: AB menor : AB mamrı)nsmr : A, noyimr : B Ama :] add. 
NAT : Tal : Arco: novı nATAC = DCHNT 3: ER ENT: DoD-An = THICH 3 Y & 
ANATZAN : DihP4Y = B. — 34. DFA.0-PF :] TA.0P7-:B News :]neos:A araP-AnT :] 
opopP"nn: AB. 


pour qu'il pleuve sur la region ou il n’y a pas d’hommes, 

et dans le desert ou le vivant ne demeure point; 

pour la rassasier, la ou il n’y a pas d’arbres, ou il n’y a personne qui y de- 
pour faire croitre l’'herbe dans le champ? |meure, 
Qui est le pere de la pluie, 

et qui engendre les gouttes de rosce ? 

De quelles entrailles est sortie la gröle; 

et qui a engendr& la neige dans le ciel, 

et la fait descendre comme l’eau, qui s’&coule ? 

Et qui a humilie la face des pecheurs? 

Connais-tu le lien des foules, 

et as-tu arrete la source d’eau ? 

Et ouvriras-tu l’hiver chaque annee, 

et apporteras-tu l’ete ensuite, ä son heure 

Connais-tu les lois du ciel, 

et du moins ce qui est sous le ciel tout ensemble ? 

Est-ce que tu appelles le nuage avec ta voix, 

et l’eau abondante te r&pond-elle en tremblant ? 


A N EEE ee ee ee ie rt EEE 0 nk 


ne a 





[115] LE DIVRE DE JOB, XXX VII, 35-410 — XXIX, 1. 


675 

NA : AU: BC = "oTLr : 890 = @P.h@-C = @PNAh : WFT : aA 35 
TE = "at. : @U0% : AhYhT : ho : &A7°7 = ann : 1,Au- : TWUCH = "m 36-36 
17: AP: Ama : NT = DATE : Ah: AN: PRCHornda:n 5 
m: mit : PRC = @OAATNNPP : na : AnN7 : neitch = "0700. : AG 34 
nat: hd = DIATNT- : 7: ANPAT = "ann : ar : NN,Var- mg ww 
IN: @NT : 49° : DPATRA. = "an. : PRTB.A : AR: LG Sarhag 4 
@- : AN: AM.A : Nl : ATA.Vov- = DRORBA : DR»- : HRNAD- = 


AP CU : 68070: : LU. : PDAL- : UEFA = @OP-NNT : NO-NT- : @Ynao xxxix. ı 


35. 04.4.7 :] ®@14,77. : AB 230 : A, ons :B ern : A, opno«c : B. — 36. 
7:]oo7-:B annT :] add. vnn:B nao:]amm:A  enYe7:]add.ne7u:A mm, 
nu :B #9°VCH : A, 79°VCH =: B. — 37. oo. :J a. :B wa: A  menM :] om. 
A,nsan:B anar7r : A B. — 38. no : war > yverc :J Ava: Pec:B annranPPp : 
no : Anz : hen :] @AAT : mnPPr : 8.n : 7 : Nav : heifin : A. — 39. aysaonr- :B an 
ATNT :] @rA009° : A, 029°" : B. — 40. oenTneR. : B. — Al. enre,n :] menten : 
AB opnoea.: A, opraoen-:B zn1:P HArAwoo 2: HN: HHanmmc:B @roORA :] 
mro0eNn : A,om.B aroen :] add. wennn: A werten :] mern: A, app": DB. 

NNNIN. — 1. 3n9PC4 : A, Tn9cu : B HeerU :] der : A,om.B orpnnT : A, 
@o4pNny : B many» :] e7m9° : A, e7m9°y® : B. 


Est-ce que tu envoies le tonnerre, et il marche, 
et il te dit : Qu’est-ce ? 

Et qui a donn& la sagesse aux femmes pour quelles tissent, 36 
et A chacun ses diverses connaissances 

Et qui a compte les nuages dans sa sagesse, 37 
et ineline le ciel sur la terre ? 

Et il s’est repandu comme la poussiere de la terre, 38 
et on l’a amass&e comme la pierre de roc. 

Est-ce que tu as chass& les lions du nord, 30 
et as-tu reprime le soullle des dragons? 

Et sont-ils entres dans leurs repaires, Au 
pour demeurer dans le bois, et guetter? 

Qui pröpare la nourriture des corbeaux, a 
quand leurs petits crient vers Dieu, 

quand ils errent et cherchent de quoi manger? 


Sais-tu le temps ou la chevre sauvage enlante, NNXIN, 
et l’as-tu observ&e daus les douleurs de l’enfantement ? 


10 


LE LIVRE DE JOB, XXXIX, 2-10. [116 


676 
"DAT : Am-2. U: : Tal, : RDALR = @E.Ihhr : AIchangy® = "orh 
Er : ARbBor- : HA3NA : ECUT = ORT : ch7P = "Opamdm- : AT. 
Vov- : DRINNT : ORTOAF- =: DRDbH- : @A,LTNA- : "IlbU’av- = * Dany. : 
HATOH : AchAdiP- = wand. : CArch =: "Trade =" LARn- : A : AD : rn 
2 = Dm5LL07, : NT : AD = "DR hPor- : ANDI: AH = OA,L: 
A976 : ED : HRTTLP = "DBOBA : NT : 149° : PTLOR = an: Aı 
mpA: 88,7 =" DBELPLR : BTPIR : An: ALP: che = ORT: ad: 
"Th = "o-Ane : NdPL : ACO-T = @PBhCch : An : TA: 14.0 Th = 


2. @wadr :] @7Ar: A Hm2rrVe :] naznWvoo : A erane :B @4IANT :] @d, 
Tann : A, 4sny : B  9°7mm9° :] no-nT : 7m9°9° : A, ne7n9°9° : B. — 3. onaen 
or: AB ne®P:A,aere:B «cyr:B ine7pao- : AB. — ı. apamprm:A © 
EINS : A, memA%.:B mean. :B anernn :] wernn. : A Zmwa ı P, — 
5. mon =: A, ungen :» B ame: AB awmyr:] we :B Zrm:ıP eMmac ı:] 
anne : A, Joac : B. — 6. azaäen:B Face :] nr: AB awne30u7, ı A, 007" 
eey:B 40:A DB. — 7. oenngo-: AB antı7:B merz@P ıB. — 8. afogA : 
A, apnea:B erene:B HAmmwAma : A, hwaryA : B. — I. ae4re :] me4rer : B 
na® 2 hen :] ac® : hön: A, ncR: meh: B Men :) mE : A. — 10. arnde : Naooyre : 
AGO :] om. A, oo me : Nox : 008, : HCOT: anna. :B wench: An: TA 
© :7201N :] no : 74VIn : opncn : An : FAmw : A, wpnch : An: Fam: amynm:Bb 7 


zun:P. 


Et as-tu compte ses mois, quand elle enfante, 

et l’as-tu delivree de ses douleurs ? 

As-tu nourri ses pelits sans erainte, 

et as-tu &carte ses douleurs ? 

Et ses petits s’öchappent, et ils se multiplient, et ils se reproduisent, 
et ils sortent, et ne reviennent plus vers eux. 

Qui est-ce qui a donne la liberte a l’onagre, 

et qui l’a detach& de son lien? 

Je Jui ai donn& le desert pour residence, 

et sa demeure est dans la terre sterile. 

Et il se rit de la foule, 

et il n’entend point le fracas qui &pouvante. 

Kt il erre dans le dösert pour paitre, 

ou il poursuit les herbes vertes. 

Le buille veut-il se soumettre & toi, 

et passera-t-ıl Ja nuit dans ta maison? 

Et l’attacheras-tu avec la laniere du joug, 

et labourera-t-il pour toi les sillons de ton labour? 








- 
[117] LE LIVRE DE JOB, XNXIX. 11-20. 677 


"arts, : Ada : An : N: RA = DR = Abu: Pnch = "m 
TTAanT : na : Pr : An: Feind : ARPh = Dam : Ah: Anh = "A 
17: H&HET:ORTNE = Ana : 8YAT : Te : TNAs = "DI AIH : ANY: 
PPC = @Tch6Y: aA: mr = "a5 : AN: DART = One: : Roc. 
Pr: PRC = "DFAVP : EPP : @I5R7 =  @ANTE : TAa- : DRAN: : & 
CUT = Adam : 127: Ad: AM.A : Al : TON = @AndA : Pn2= "NN: 
av: : 170-4 : @TAUP = @T hp: N: 20: DNRAOT = "AFTTr : 0 
unn : DRA : Add = OAANAhT- : Ce: 4,N : NA. = "oAntrLAßnT : N 


11.»en:B otae7: A, 0175e7:B Ada :] nu : AB. — 12. @FHn00G” :] 
ans: P, orTnwme :A Pnk:A sen :] emecn : A, Wecn : B mpagn : 
A B. — 15. mene”7 :] menag. : A, nsna=:B afFmc:B #4%:] 74Pe : B. — 1i. 0 
3270 :B AlzY: Pez:] ont : Pec:nNy7 : AB @yrıR7: A, aoraar :B mi 
7 :] add. nra.u- : B. — 15. @3-7e7 : A, of 7&71: B. — 16. 0oHAm® :B @r3E7 :] 03 
7&7 : A, @T7e71:VP:@ThPP :B 790 :B anAnz:] onan : A eye :B. — 
17. 7e7:] ova:B - Ar :] ar: A,om.B man :]Jom. A anndA:] onnzA : A, o 
neA:B gen :] ny°nc = aran : A. — 18. mn : 0aorE :] nn : HoF: A, nnsor::B 77 
mh:A,37047:B aoJAamt:B oynm?:AB 42: A  @1ER.07 :] anne“ : 
B. — 19. aunn :A "en:A anANdnTr :] onAnan : AB. — 20. onnteaßnr :] End 
wen: A, anttrenen :APpTA:B 77A:A ac :] ac]: B. 


Et te confieras-tu ä lui, parce que sa force est grande, 
et ui remettras-tu tes travaux 

Et erois-tu de lui qu'il t'apportera les travaux de tes mains, 
et te transportera ton pain 2 

L’autruche, qui saute et demeure, 

des qu’elle est devenue [&conde, elle veut manger. 

Et elle prete l’oreille ä la terre; 

et elle enfante dans la poussiere ses petits. 

Et elle les laisse ou elle les a enfantes; 

et la bete du champ les foule. 

Et elle eleve ses petits, et les laisse; 

et elle travaille en vain, et elle n’a pas de crainte. 

Car Dieu l’a privce d’instinct, 

et ne lui a pas departi le conseil. 

Chaque annee, elle s’elargit et grandit; 

et elle se rit du cheval et de celui qui le monte. 

As-tu donn& la vigueur au cheval, 

et as-tu revötu d’ellroi son cou? 

Et l’as-tu arme avec l’armure de campagne, 

et avec la terreur de sa poitrine? 


678 LE LIVRE DE JOB. XXXIN, 21-30. 1118] 


YPE : chPA = IC] : AFIL-IGU- = "NH : BL@-R : @ROPP : PR: NA 
74. 2 DEDBAR : 1a : NW5RA = "DB n$ : AchA' : NEBENAN = @A,BTan 
Er: APR = NAdAU- : AI: POT: Dort = "and: : Pen : 
we“ DARTAR?7 : Ahh : 8194: PCI = OR neo : 19: PCI: 
PNA: ArEO = DAPCAh-P : PR3P : APTA : PNA : ALIA: @0-@-4 = "of 
TNNHT : BP@-P : VNR : Add : N74,0- = @A,RTIDZ” : Faop,m: a yIA : 
enn = "ONTAHHnT : PTADA : FAC = "YonTz : chRE: : ATA.u- : EN®, 
T: at : NIIT : nei: PNA EDER: AN. =: Pr 2 Nean- : Ip 
NAPav- = APCA-P : PATBZ : AdPRFTU- = " DOATA.Ur : BAD: N: 
Paz: a: NR: ANY: RNZch- = 


21.nn :] an: A, an :B @£09°> :] a0?” : A, ays> :B NAT :] H7% : A 
ne07 1 :B NnSen :]) n7PA: A. — 22.menn$ : AB aAm:B mTrenm:A aner 
pr :] meraupr :A NWSAT 2] H9”72.7 : A, Hyd: B. — 23. noopamr : AB. — 24. 
ano: :B gamnr7:A waneInmwY :] onen: A  erram: A, er7m:B wer: 
A,.— 2. 178h:AB ena:A NTao:] nT7ao : HT ıB DNIMCHP :] ORT»: 
A,nPcTr$ :B 277 : A, e07P ı B gvaa: n2%A : am :] om. AB. — 26. a 
nranny :] oenvnn :HAn- :AB naar :B anerson : A, onerhan:B emn :] 
7900: : A, 89° : B. — 27. erasA: B "nc :] #C9 : @rac : A. — 28. sonFr7, :] aam-nF 
,: A, nonyz: B nor : A, mn9r:B Frma 2] Prnn : A, aUr : pslh : Be — 
29. @YR 2 AUNE = PP 2] oyP : E70. : A, anla : pre ıB mao-:Jom.B ı 
enar :A RPcTrP:B gnrmer : B. — 50. ın : nE:] oernn:B ne7:B Amy: 
ENnzd« :] 007 : vP : enz : A, enz- : Ay: B. 


Avee quoi, il court et ereuse la terre du pied; 
et il sort dans la plaine avee sa force. 





Et il se rit de la fleche qui l'atteint, 

et il ne reeule pas devant le fer. 

Gontre lui sont fermes l’arc et le glaive. 

Et il ravage la terre dans sa colere, 

et il ne se fie pas jusqu’ä ce que sonne la trompette. 

Et des que la trompette a sonne, il dit : En avant! 

Et de loin il flaire le combat avec les chariots et les eris. 

lit est-ce par ta sagesse que l’Epervier demeure dans l’air, etendant ses ailes, 
et il ne bouge pas, tourne vers le midi? 


Et est-ce A ton commandement que l’aigle s’elöve? 


j 


Et le vautour, entourant ses petits, 

passe la nuit dans les trous du rocher, et il se cache? 

Et en se posant lä, il cherche ce quil leur donnera ä manger; 
de loin ses yeux guettent; 

et ses petits courent vers le sang, 


et partout ou sont des cadavres, ils arrivent. 





[119! LEILIVRE-DE JOB XXX, 31-35 °— XL, 1-2. 679 


"DARm-7”r : ANA: Al : AAN : DR : NG = end: R 
nr: TTPP2” : neo : TrPelA : ATN : AM.A : N : PNACh = 

"orAT® : AN: AAMLA : N: DR, = "PYr : An: Ne: ııh 
Dh: AN: TerVLI = OPYTT- : Ar: neo : ATPP : PA: HAMA: N 
dl = AFN : NIT: ANPO = DPFTT : Ar: Ao-2n = "NAT: HD4, : 
ARr: at: AGP: POL: TON : DA, RR : AT = 

"94, : TATP : AMLA : N : AAPN : APERmG : Dale = "Ah 
ao: PYF : hen: no : nA, = ahAhhÄN : OATT : Aa-?’hr, = "OhTh 
n: 427]: che = BaodAhr- : HAA : HADTIN = Ahav- : neo: PATCch,: 
ARpn = " oyaösTnr : no: AM.A : N. = @PAhr : no : PLA = 


31. name :] om. A B. — 32. n.Anr :] dan : A TIPP :] ren: net: DB. — 59. 
ofwrP? :A wenn: AB. — 34. nın :]Jom. AB HATPp7r :]aArPem: AB Ho 
Jh: A. — 35. DPF: HT : Hafer 2] OnOpR : 7: A, 07T: non: nr:B mn 
FM: ADS, :] HRTnA : Unm%:B ar :] sn: B. 

XL.— 1. TweP:A Hemd : wenhe :] wende : mov : gang : anön : eier : A. — 
I, anrt :] arıT7 : A. — 3. ano: nn:B anemMmn : Ten: mh :] om. A man: 
P nm 77n :] neu”sn: A, en77n :B  Smoo- : mov: PnTcHh : Aepn :] Smoo- : na : 77 
cn: now: enTtcn :A Arten : B. — A. Ann : Nac:] MAMANKG ı A. 


Et Dieu röpondit A Iyob et lui dit, dans le tourbillon : 
Est-ce que tu disputeras avee ton compagnon ! 
Comment repondras-tu quand Dieu te reprendra 
Et Ivob repondit ä Dieu, et ui dit : 
Ou’ai-je done que je röponde quand tu m'instruis. 
Et qui suis-je, pour que je dispute avee Dieu, quand jeentends cela 
Et que repondrai-je ? 
Par cela je mets ma main sur ma bouche; 
jai parl& une fois, et je n’ajouterai plus rien. 


Et encore Dieu repondit A Iyob d’un nuage, et ui dit : 
Mais ceins tes reins, comme un homme; 
et je tinterrogerai, et tu me repondras. 
Et sinon quitte mon jugement. 
Est-ce autre chose, te semble-t-il, que je te econdamne 
seulement pour que ta justice soit manifeste ) 
Est-ce que ton bras est comme celui de Dieu, 
etta voix, comme celle du tonnerre ) 


10 


680 LE LIVRE DE JOB, XL, 5-15. 1120) 


"And: Ad : "IRA: ALP = @r2Ap : ANNE : aNdNhT = * @2.r : oA 
Ant : 07 = @AAAl : And : OA. = "OATEAm- : AdN-PF = ONLY : 
2.700. : Ach.g7 = "OANAPFem- : AN : @nT : PRC : NAFA = DPAAh 
0. : 7200. : "AL = DNA : DNT : PC : Ad: NAFA = "AA: 
hyh : ho : TnA : Ferzh : ART = "any: APT7 : bh = ho : 47 
nA: »Idd : BTLOR =" agu : Rd: De: chBU- = @2Y0- : @-N : ih 
NET : HC = "oA : Han : na : 80 : BACHN = @P PU, : 64-C = 
"ORdRIPT : MPLUT : UNCH = @OR : NT : 112.3: A0n = A 
TE: 247, 2 70%: : AHA: NE = 0, © WwchPP : mAAnT = "and: 


5.5e01:B ncp9° :] Imy°ncer : AB wreae:]orenen: A. — 6. ©04 ı] ana : 
oDm07:A,awe4r:B anızre: AB Alta: onA, :] Ama : and, : A, aaa, : B. — S. 72 
00. :] 7500 : a7 : A 792: A, 312 :B ma: anr: wecı AB. — 0. any°7 
n :]anrı : ann: B mun :]Jom.B  verm:] om. B. — 10. mn :] 07 : A, mn : 
B  er208 :] nv : Nerz0e : A, erzne: B. — Il. ven: A Arncr: B. — 12. 70 :] 
un? :AB waren: A,ercan:B Auc: AB. — 15. anna y®rıB MPEUr 1] nr 
ur :A 0A: 1Ny% :] ©0400 : ouny : A, anHAY°T: many :B mm1T:B. — 14.497 
n.e:]Jorme: AB am? :B mwannT :] warnzu : AB. — 15. ven: B an 
7: (2)Jnent :A »CıÄA, 


Ikevets-toi done de la force qui est d’en haut, 

et orne-toi d’honneur et de gloire. 

Et envoie les anges de la colöre, 

et humilie tout insolent. 

Et ancantis les orgueilleux, 

et aussitöt recouvre les impies. 

Et consume-les tous ensemble dans la terre au dehors; 
et remplis leur face d’outrage; 

et cache-les tous ensemble dans la terre au dehors. 
Et moi aussi je t'avouerai que ta droite peut sauver. 
Et vo:ci les bötes, qui sont pres de toi, 

elles paissent l’herbe comme les animaux. 

Et voici que sa force est dans ses reins, 

et sa fermet& est dans le nombril de son ventre. 

Et il leve sa queue comme un arbre de eypres, 

et ses nerfs sont entrelaces. 

Et les os de son dos sont de l’airain. 

et l’os de sa queue est de fonte. 

Celui-ci est la premiere @uvre de Dieu; 

et quand il l’a fait, ses anges ont ri. 


Et il s’en alla vers une haute montagne, 


PIE TT 





u ee An ee Men 


euere a 


un Zu. Byrstaer 


ee 


AEENBERF 





par 





Te rn nn 


ne nee 


[121] LE LIVRE DE JOB. XL, 16-25. 681 


ont : EC : 3P4 = @IN2 : Wr : AhrhAu- : an : ec =  oRßAnN : 
Jcht : I: 66: at: wel: ONCO = " DRAAN- : ha : Ad : Oh 
TEL: ANZ = "DAhmY : mg: Ni: I0,: APFINE = BTAm7 : neo: E, 
TZmP : AP-CSTN : NA%-V- = "ORTaonE : N0RT- = @RTaofT : afoPpN : 
Are = "Ohm? : Anßd, : NO ICH = @T04#, : Art: NIT : at : 


hd 2 "OtAdl : Ark: hAPT : @Mr : VANE = @AP=2 : n74.C : N 


CDOT = "OPmFrAn : AN: BTIIR : Ah: DRf@-Un = "ORArhee: : Pi 
An: 0.97 = 032” : Ph: INCH: AGAP =" aoFayP- : ne: FE = ah 
NE : ho : Pa : Epp = "Ach: Pho-r- : Ark = @BTneLAP : AN: 


16. 7m :P ont: wer : oNco :] er : nr : @ oo : och: A, ont: Ar: 
an : onco : B. — 15. onnwY :] onm7 : A, anmoy :B mi : 7e :] 7P : ner : 
A,gımntr:B eromp: A. — 19. oerene:B naer:B ogopn: A, orupn : 
B. — 20. oHaw% :] oJmwAn7- ıB Anen.:Jance :A MaoncH: A wert: AD. 
— 21. 03H: A MAaNk: B wrap-ız :] anp.r : AAanmz:B mrae :] nre: B 
NAcor : A. — 22. aponnn : A aeraan : B. — 22. aernre: A amp :] add. 
genan:B men : Awny° :] Tnd : asny° : A, nd: 1A909° : B. — 24. are: A @ 
Ime:A Pr: A rap in: PL: bb: @TP7P : nv : Par : B. — 25. @erng, 
AP :] oerenEP : B. 


et il fit la maison de ses animaux dans le froid. 

Et il se couche sous tout arbre, 

dans le papyrus, et le lotus, et le roseau. 

Et le bois de daero lui fait ombre, 

et les branches du peuplier. 

Et si les grandes eaux viennent, il ne s’etonne point, 
et il eroit qu’il prendra le Jourdain dans sa bouche. 
Et on le prendra par son il, 

et on le retournera, et on observera ses naseaux. 
Est-ce que tu apporteras le dragon dans le filet, 

et lui mettras-tu un anneau dans ses naseaux 

Et lui attacheras-tu un anneau dans ses narines, 

et perceras-tu ses lövres avec un poingon? 

Et il te repondra en se soumettant ä toi, et il te flattera. 
Et il fera une alliance avec toi; 

recois-le avec toi, il sera ton serviteur pour toujours. 
Et tu joueras avec lui comme avec un olseau, 

et tu le saisiras comme un passereau. 

Et les gens seront pour lui, 

et les gens de Phenicie le partageront entre eux. 


20 


21 


26 
STATS 
> 

fi 

> 

6-7 

26 

27 
NLI, 1 
> 

\ 

> 

6 

7 


682 LE LIVRE DE JOB, XL, 26-27 — XLI. 1-7. [122] 


27 2" Dpra : ei: AoPE : FINH = APR: : Adht : ATAA : HN = @ 
Aw : NAhRC : Chh = "@r@s, : Ach : Ark = FHnc : NENAh: N 
PN: Dan: ATR9® : Ah oe 

"@DA,Ch.hYZ : oA,PFhCh : IE = @A.2.Un : Aha : AT : AdhTAAD = 
"ar. : @hE : NETFOmT =: @y. : NBTTWAZ : @Pıchk: = @rA- =: Hoch 
2: AIR : AR: aa = " DA,PLIPP : NAFTAU- =: @PA : vPA : BeiIun® : 
AN : nV. = "Dan. : BPEA : JAN : 74. = Dot. : END-A : @NT : 07% 
NCT : AFI&IU- =" @anf. : PC : mat: NPD : 72. = A@-P- : AN7zU- : 
9 =" DROHT, : AAPT 2: NNCH = @P- RACE : nam : ANY: Neitch = "A 

26. HdPE :] amınm : A ne7an : B. — 27. nen : Mer :] mer : Ren : N7°,y7% : DB. 

XLI. — 1. on.cah.n :] cnnz :B one"men :] onewnenz :A me:Jom.B on, 
22un: A. — 2. or. :Jow@wy.:B nuers0,:A ow7r:] awr.: on: :B Nersonz :] 
NETPwnz : A, NerPPHnz:B op: A ara]: AB mant: de :] om. 
A. — 3. an.£2P 9° :] n.249°9° : B NnTEnu :] nATEnP : A DPA: HPA) mE: 
NıpgA:A  ‚ewyne : B. — A. Mann : A. —5. wre ı AB 7%.:]om.A nmgı]la 
np: AB. — 6. @n70-:0-7, :] En“70-%: : A, @on 70-2 :B naPpr: A DPA: A, ap 
aakı: B. — 7. nh$%.:] 3: A,0oR:B Tann:B wmwrLnY :)] awri.nr, : A men: 
P,nenceı: AB. 


Et lorsque tous les oiscaux se seront rassembles, 

ils n’apporteront pas une parcelle de la peau de son dos, 
ui les pöcheurs n’apporteront sa tete dans des vaisseaux. 
Et tu mettras ta main pour le toucher, 

souviens-tol qu'il a combattu avec toi dans ton corps, 
pour que tu ne reviennes plus. 


Et tu n’as pas vu, et tu n’as pas admirö sa deseription; 
et tu n’as pas craint, parce qu'il s’est pr&pare pour moi. 
Et qui est-ce qui me r6siste, 

et qui est-ce qui s’eleve contre moi, et vit? 

Et tout ce quiil y a sous le ciel est A moi. 





Et je ne me tairai pas ä cause de lui; 

et la voix du valeureux compatira & celui qui est comme lui. 
lit qui mettra ä nu le tögument de sa face, ' 
et qui entrera dans les jointures de sa poitrine ? 

Et qui ouvrira les fenetres qui sont devant sa face? 
Et la terreur environne ses dents. 

Et ses intestins sont des bötes d’airain: 

et ses ligaments sont comme la pierre de roc. 

Et l’un fut lie avee l’autre ; 


SL ee er 


et le souflle n’y penetre point, 





1. 
' 
| 

| 
Br 
ß 


[123] LE LIVRE DE JOB, XLI, 8-17. 683 


ch: : PNA : HAK- : TaNP = Dm774NY. : ANNE = "apATAnd: "Nach 

NA: ArU- = @BaNE : DA RT4Trh- = NO : ENCP : NCY7 = [on 
DRB4- : A9hao : HAT = "OAPAFF- : Bmdn : mA = no: AR: NIE 
2 : NASheo : AAT = Eh: Eh: BAl: = SNANA : Boöh : A°h4- 


=" : nA9-: DR: BA = D@-DA : PR-ZU- : Pr = * 290: 


F:mlp = @Ah@Y : Am- : AdRU- : A, PT = "ANZ : Zr: on : 
2A = dm: nam: DAN : IPA = “ DAh@DY, : Taßm: BL : Ihr : Ad 
PT : ORATaA = Day : BT: EN: PC =" DAHY, : mNP : ne PF@- : 


5. oentand:: AB wenne:]ennp:B @n.eT4TM :] 0741 : A. — 9. Nam : 
B onsß@"rtUV: neo : nn : Anm :] om. P. — 10. @R9°n4U :] n9°ng: A Neree :] neo 
on: A  P. 10]. om. B. — 11. OR9°n”T74.:] ORg”n4.:A eoan:B 9R7:] n27 : mar: 
A. — 12. @19° :] 89°: B eoon:] ent : emon: A, eazn :B. — 13. n1%:B 
ee: reA: A mmon:] won: A,auan:B Pr:A @r :] add. anesnr : B. 
1A. 7E:0R :] E870:0-% : A,oyan-:B mnFP:] np: AB oanmwY:] aonoy,: AB om: 
A,zm:B neIren :] ner3m7” : A, nn7 : ne&Tahon: B. — 15. Alkz : 70 :] An. : n, 
Ton : Az : A. AN: #70: B one : zA0 :] now : 2007 : A, na: Anz : aAd : B 
So :] oero- m: AB PA :] nn : A, von: B. — 16. aan :] any : AB 19° 


&:B wmo-:B au: eH707” :] 1erzon: A, onerhon : in: B. — 17. anno“ :] 


onmY: ADB. 


Et comme un homme s’attache A son frere; 

et ils sont lies, et ils ne seront pas denoues. 

La lumiere brille dans son eternuement; 

et ses yeux sont comme l’&toile du matin. 

Et de sa bouche sort une lampe qui brüle, 

et qui jette des charbons ardents. 

Et de ses naseaux sort la fumee, 

comme un four qui brüle avee des charbons ardents. 
Son souflle est comme de la braise; 

et la flamme sort de sa bouche. 

La force demeure dans son cou; 

et la mort reste devant lui, pour celui qui le voit. 

Son corps est lie ä son esprit; 

et si on jette (une pierre) sur lui, il ne s’agite pas. 

Et son c@ur est ferme et comme la pierre d'un rocher; 
et il s’est leve comme un jeune homme valeureux. 

Et quand il se retourne, toutes les bötes et animaux le craignent, 
et tout ce qui se meut sur Ja terre. 

Et si les lances s’attachent A lui, elles ne lui font rien. 


10 


16 


20 


XLII, 1 


J 


684 LE LIVRE DE JOB, XLI, 18-25 — XL, 12. 124) 


AAN : HBANP = "LP: And : 712.7: nm : PIÖC : hov- TE: : NAlbv- = 
DNCTz : nam : dd: N AR: Pat: NT = OANYZ : hm: 
‚het = *NLO : Boote : mt = RP: N: ANY: INT = °P 
An“, : h@-AT : ONP&T = @y-Ar : Ndhd : @LP : Nlbv- : ho : dN-C : IA 
AN : "RAR = "DP7202Y : Ah.AA : no : AULT = NACH : NO : Kaofı 
Ne = "ar : hhAZ : nem : JP = D@LNR : AN.AA : no : N: Prhh- = "or 
An: N3.N: PC: @A,PFTY : nv. = Fam. : TAdE : AdrU- : oAhN 
Ta "DBan,: de: Pe DO: 77700- : And: NoONt : AIR = 
"DFÄTP : APN : AATMLA : N: RN =" AAPC : neo : de: In 


18.197:B te :] aoc:A,awe:B HovyE Jones: AB mim :] n3n0 :P, 
npeezu:B 00: nn :] 80 : 07705” : A, 00 : nn : B. — 19. n,edre :] on. ewpeer : A, 
oneap.e:B annyı:] any: A Awe :] "104 : A. — 20. nco :] nco : A, nes : B 
wat : A,awaaın:B wentp: A, wenn? :B #n:] ao: AB oner: AB. — 
21. ann :] Frannz : A, yranız:B mAr:A,aaAar:B “nNer:B MndLıo 
c? :] oc# : amnc: AB amc: AB war: A. — 22. aprwone : A, aprnn/®nı B 
zncH:B ancı :] ancy : A, onncH: B. — 23. ap 2: A MrAr :) arAaL:B ar] 
Am: A,1m:B wenp:]weanr : A n:]loan : A. — 24. an grtr NEN: Pc: A, 
NEN: PRC:On9°7rz :B ne70 :] un: AB TeaB: AB AannFr :] waArnEU : 
AB. — 25. ,?21:B oayk:]ant:AB nee :] 7e: A. 

XL. — 1.orwrP : A,otaro : B ven :] ven : A. — 2. mA :] add. on ı 
ernvan:B INewnzn : A. 


Le javelot et la cuirasse de fer sont comme une herbe devant lui; 
et l’airain est comme du bois vermoulu. 

Et l’arc d’airain ne le perce point; 

et la pierre est comme de la paille. 

Le marteau lui semble un chaume:; 

et il se rit de pierres immenses. 

Son lit est comme celui d’une grande colonne, 

et toute la terre de l’or est pour lui comme la fange, qui ne se caleule pas. 
Et ıl fait bouillonner le Siol comme une chaudiere ; 

et la mer luı semble un dösert. 

Et le froid du Siol est comme le sel; 

et ıl faıt du Siol comme un lieu ou l’on marche. 

Et iln'y a sur la terre personne qui soit comme lui; 

et quand il fut eree, les anges se rirent de lui. 

Et il voit tout ce qui est haut; 


et ıl est le roi de tous ceux qui sont dans le ciel. 


Et Iyob repondit ä Dieu, et dit: 
Je sais que tu peux tout, et que tout t'est possible; 







2 rn Arche ee ee 0 Let. 


Be 





[125] LE LIVRE DE JOB, XLI, 3-8. 685 


A: @hAn : HRAAFh = "an : ak: NeTNAn : PN: @RIPAN : y1d : 
AP°EU- : HEMNT : Booth = Dot. : Br: NA,PAPC : NT : @m’yn 
& =: HA.CAH.n- = "APOr : AM.A : Ar: AFICh = aAd,hAh : OATFT : av) 
27,="ALoA : #400 : Ardn- : AANYE = @PAHL.A : NOIR : CA = "@ 
NE : An : THA®n- : Todo-n- = AAYC : ChAP : na : hamf- : hr: @ 
[UP Ag 

FDRPLAL : FEIE : AM.A : Al : AAN: NYT : 712 : Blbde : 
AM.A : N : ARAGMN : TPSP = Aldh : ArTr: ONnAnT : AdchTn : 
Anao : A,TSICHon- : Zap: PpreFe : no : PASTE: AreN : OA 
y: "ORAlY : 72h : ANOT : AAUP-F : @oANOT : ANIO : @and. : "1 


3.nernan : A @egrinn:] negran : A, aegyvrun : B n9°zu :] n9°zn : A, an : 
AM : nn :B Hennt :] nenn# : A, mezo-c:B aayr:]awr-: AB 1nfaM°e : 
B oner : A owTnZ2 :] aa“mzr : AB. — A. nyaz :B Ama: A7Z: nen :] 
AMRDAG : HTIEH : n77. : A, ATICH : RM: r7, :B ondnan :] nanan: AB ve 
z:AB. — 5. ne7on : A,neQwa:B 94.00 :] #400: AB aeom :] ajonn:B nn 
Auzp = A  Nnde7rr =: Chnn: A, Chnn : Nase: Be — 6.n1:A  TNAam- :] Pd. 
m:A,ruaana:B Towam:A cam: AB Ama: ms: n7: A, wsr: Dhane: : 
nr : B. — 7.191 ı 72:2] 72: A,nn2:B aRAamı:P Tee: B Art :]amm : 
A anAnk :] 08:A nehmen: B »ee :] mıng :A mAanf: A One] 
DRITT : Onhdht : A, onhhtr: B. — 8. wennY :] oeniz : A B 77°. :] zen: A 
anor :]ZAB onnor:Jez:AB nn :B mag :] wa. : B Pant: A o 
emc: AB mManp: 2) A an :B n7rnn :] arenn : A,nszn: B mAn:] 


N 


nm:A cH0:A,crHs :B Muarrı: (3) A. 


et qu'iln’y a rien que tu ne puisses. 

Qui est-ce qui cache le conseil, 

et qui öpargne les paroles, il ressemble ä celui qui se cache de lui? 
Et qui me parlera des grandeurs que je ne connais pas, 

et des merveilles que je n’ai pas vues? 

Beoute-moi, Seigneur, jete parlerai; 

et je t’interrogerai, et tu m’instruiras. 

En entendant done je t’ai entendu. de mes oreilles, 

et maintenant j’ai vu de mes yeux. 

C’est pour cela que je me suis repenti et je me suis decourage , 
et je sais moi-m&me que je suis cendre et poussi£re. 

"Et apres que Dieu eut dit Alyob ces paroles, Dieu dit a Elephaz de Te- 
man : Tu as pech& toi-m&me et tes deux amis, parce que vous n’avez pas dit 
la verit& devant moi, comme Iyob mon serviteur, et personne autre que lui. 
*Et maintenant prenez sept taureaux et sept beliers, et allez trouver Iyob 
mon serviteur, et il fera un sacrifice pour vous; et Ivob mon serviteur 


10 


686 LE LIVRE DE JOB, XLII, 9-12. [126] 


N: PASE : APeN : DBINC : Anavm- : mPrphr = @AP-N : PAR : &2. 
A. : NAYIhnov- : A972 : 11,AU- : Ara = oAN : An: NArt:Au- : Ay’P 
TANNe- : Ana : ANNNor- : CTO : AbA : PAR : AfeN = "md: hu 
AG : EPSP : DNASFNA : AaNTP : @ATC : AITR : @704- : Ann : 
Alltov- : AM.A : Mh. = DALE : Arav- : m,AFov- : NATrT : AN =® "m 
AiheP : AML.h : Nch.C : AhpeNn : @AAR : NATT : Aöchrl:u: : @i7 : Ar 
oo- : "sm,Aafov- = DOUN : AM.A : NE : AAN : höNt =: Ar: YPR: N 
P8,00- : DAmMON : Ark = " @APDO- : Ara : ADPRU- : @R’EU- : NEN 
N: Dan$h« : "1bU- : DrNvoo- : AA: PAPCP : PS,” = DNAO- : @ATK- : 9° 
Adv: : ahnt. P : oRFn%- : NAFrt : dr: NAPAHA : AM, : Ned : 
AdhU- = DOUNP : Ark: : AA : Ach: : HR: @@cPp : @N4.4 : Nok-AT : 
NL.CHP : ACcNdT = "aondn : AM.A : N : AAN: RR 2 APPATL, 
JE z DAFNAUG : AA : ACHTE : Pr : ANI%,u- : "[oAT1A.u- : Yu. 
]:: PAT :] @5WR : AAUIL:U- : wc : PhT = OAhH1Ur : Ahrd: 0 


I, mAsN:P rip: B aamc: P awer: A HSmmRoo: B. — 10. archE 
v:B -mnfom : A mon: hen: 7PR:] non : Wear: 7PpPp:B onnonT: A, ann“ 
n:B. — 1. anatw : A, oyı kur :B amzn.:]Jaozn.ıP »nu:P mWwc?}ıB 0 
nao- :] na: B ante :AB anatepn?:B oauno-: AB Mer ıJom.AB 
An:nhe.:]Jani: B zpPe:B macr:Joc$ : AB nechP: A,neecn:B n 
cnok : A,ö : B. — 12. mazn :] onen: AB AneNn : es NEST ı] SC: 99° 
PS] : A, 23ER :AnFN 3 APPS E:B  ANIo : HAAR : ORCNoE : Hr : A, ve: ma: 
nAn7%07 :B anTeJAUr : weh : Hr: B,om. PA  @69°E: HAUFLUZ : Owcik : 9° 
nr: A, 2VA°e : HAUPEU:B DONAU : AN: weh : nr ı] om. A andArLUr : 
nor: ipıB. 


priera pour vous; je ne me suis pas detournd de sa face; et si ce n’elait ä 
cause de lui, je vous tuerais, parce que vous n’avez pas parl& avec droiture 
contre Iyob mon serviteur. * Et Elephaz de Teman, et Baldados d’Aouken, et 
Safer d’Amen allerent, et firent comme Dieu leur avait ordonne; et il leur 
pardonna leurs p&ches ä cause de Iyob. * Et Dieu donna la vie ä Iyob; et Iyob 
pria pour tous ses amis, et il leur pardonna leurs p@ches; et Dieu donna A 
Iyob le double de tous ses biens d’autrefois, et encore les redoubla. * Et tous 
ses freres et ses seurs entendirent ce qui lui &tait arrive; et ils vinrent le 
trouver, et tous ceux qui le connaissaient avant cela; et ils mang£erent et 
burent avec lui, et ils se r&jouirent avee lui, et ils s’&tonnerent de tout ce 
que Dieu avait fait arriver contre lui. Et chacun lui donna une paire de beufs 
et de l’or et de l’argent du poids de quatre drachmes. * Et Dieu benit Iyob, A 
la fin plus qu’au commencement. Et ses betes furent : cent quatre mille 
brebis; et ses chameaux mille; et ses paires de taureaux mille; et ses änesses 


| 











[127] LE LIVRE DE JOB, XLII, 13-178. 687 


weh : Part = "DOrDAH : Ark: ANOE : RP : @wANn : APAL = "af 
mp: APATTT : dAT : @AHART : PAPT : @ArIAAT : hmATEn : Ban = 
"DAtenN : no : APAR : APFN: wi : Mint : 407, = O@UNY : A,P- 
N: CART: PNA: AdPUT = "Ohm : AN: APRIL: apwäge: : Pr 
T: @ANnY : NLPT = are : HchR@ : NAr : Pat : @ACNY : @AeTYE: : 
Ya = @CHR: AN: Rob: DEBPp : EP: NO : T-AP = "ap: 
AN: AYP : WE.A.P : mPHA.U- = "DA : neo : BAIyPIh : on : 9° 
DA : AA : Pr” hov- : AA : N =" oneoy : TCAMU- : AamRche. : AL. 
= on: RC: Amfhm,e : EOA : AFP PEN: NOALN = Dan, 
P:NP: ANNE" oAm-AN : Naht : GENPT = @WART : Ar: AR: u 
nav- : 47: @@-hr: : ANV’av- : ANU-LT : DAR. : @AF- : AnAm- : Oh 
of: NA: Den: a: AP ANY” = "OHd : 712”: AA: 7 : 


13. ano% :] z:A B. — 14. onave :] ane7 : A APGIET : A DONMARF : Pig” :] wa 
nARFZ : Fer : A, manAnF : Püen : B warlAnT : nwAren : Ban :] aarlAnT : 7A 
Epnezn: A, AAN: A TATFOLeN : B. — 15. ontenn :] on,erenn : A wog: 
Fcht : dere : no: APARL nen: AB  nren: (2°%)] any :A B. — 16. apwar: :] 9° 
@k:B 9°nr: ons :]a0o2:B on: AB man: Hr: OnCcaı : aNeTTrE: : “avi :] 
NAnt : RT: ONE : Han : A, Epaink: am :B acHh: AB zo: TmAR : A, 
Adn: Zend: Po-AR: : B. — 17. awppAu: :] mPon : A. — 17a. oh: A  277”noo- :] Pr” 
noo- : A, — 175. anna :] nn :B ern: A Hnanme:AB eo :] ıema: A 
pen A,npFPenN:B man: B mren:) nenn: AB. — 17 ec. veaPr :] 02087 : 
A,neapr:B 477:B  auw2r : A, AaNm2r7 :B Haan: AB ana :]om. A, 
mono :B man : A, anan: B HMnncY9? : AB. — 17 d. ang9° :] nnp9” : B 
o0H1E7,:]oonk::B »SeLu :] #97: AB mr: A sonen: A nen: nn 
oo: nel: AB Am: AB N7rTw :] zw: A nSe:]aAs9r: A oO nae:]ace: A, 
ne: : B. 


mille. "Et il lui naquit sept fils et trois filles; " et ıl appela la premiere Jour, 
et la deuxieme (Jasya, et la troisieme Amaltyas Qoras. " Et on n’en trouva 
pas d’aussi belles que les filles de Iyob sous le ciel; et Iyob leur donna leur 
heritage avec leurs freres. * Et Iyob vecut apres son &preuve cent solxante- 
dix ans; et toute sa vie fut deux cent quarante ans; et Iyob vit ses fils, 
et les fils de ses fils jusqu’ä la quatrieme generation. * Et Iyob mourut vieux 
et ayant accompli ses jours. 

* Et il est Eerit que Iyob se relevera avec ceux que Dieu fera lever. 

* Et telle est la traduction du livre de la Syrie. Et son pays, oü Iyob de- 
meurait, etait Aousetid, de la province de Edomyas de l’Arabie. Et on le 
nommait de son nom Iyob; "et il epousa une lemme arabe; et elle lui en- 
gendra un fils, dont le nom etait Henon; celui-ci fut le pere des superbes, 
fils du fils de Esaou; et sa mere s’appelait Basoras; et il fut le einquieme de- 
puis Abraham. "Et ce sont les rois qui regnerent dans Edom, et il commanda 


13-14 


17 d 


me 


688 LE LIVRE.DE JOB, XLII, 17e. 1128] 


AnPFP = OmHL% : n677 : Mh@-CcH : PALU- : NAP : @AP. : WPC : aA 
m: 01: FEN = DAPRAL : NAP : AN : HAoo- : APFNN = DAL 
U: : AA : Hy : Alldud : 093 = DAP LIU: : HAFS : @AR : NR: 
p-I-Avoo- : AI P-P9° : chPA : AN: ana : U. : DEP = "ANY : anf 
h« : AbU- : AÖCHT:U- : BRAIN : HAPEPBP : AD: YrWw : 5077 = ONAA 
en: ang: hAa1NEPY = DAEC : Yrw : AIEPT = 


NAPN # 


17.097, :] on: A ArcnEr:B “Am: AB "rw:]Jom.B A0n3P7 :] non, 
P7:A,nonsP7 :B warmc:P 1397 :]nrse: A, ner7p7ıB men :Jom.B, 
sequitur subseriptio in Pet A. 


les pays; et le premier fut Balaq, fils de Beor, et le nom de sa ville &tait 
Dinaba; et apr&s Balaq, fut Iyob, dont le nom 6tait Iyobab; et apres lui, 
Asam, qui regna sur le pays de Teman; et apres lui, Adad, fils de Barad, 
qui tua ceux de Madyam dans la campagne de Moab, et le nom de sa ville 
etait Getem. "Et ces trois amis, qui vinrent le trouver, furent : Elephaz, qui 
etait des fils de Esaou, roi de Teman; et Baldados, prince d’Aouken; et Sa- 
far, roi d’Amen. 


(FIN DU LIVRE| DE IYOB. 


_—_ Sn... — 


TABLE DES MATIERES 


Fasc. I. — VIE DE SEVERE PAR ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE, 
publiee, traduite et annotee par M.-A. Kusexer, Docteur en philosophie 
et lettres. 


Fasc. II. — LES EVANGILES DES DOUZE APOTRES ET DE SAINT 
BARTHELEMY, edites et traduits par le D' E. RevirLovr, professeur 
et conservateur au Louvre. 


Fasc. III. — VIE DE SEVERE PAR JEAN, SUPERIEUR DU MO- 
NASTERE DE BEIT APHTONIA, publiee et traduite par M.-A. Ku- 
GENER, prolesseur aA l’Universite de Bruxelles. 

ANVELÜUSSEIDEDE AR RER N E : 
Dexte,syriaque,.et traductionfraneaiser. nn. 0 en an nn 
Extraits, notiees et poesies syriaques relatils a Severe. ........ 
Nextessereesteistraduchionfraneaisen sa nr 
IKERtESTSUN SE are Te ee ee he 
Wextesrarabes.ebtraduetion trancaisez. u. ar 


Fasc. VI. — LES VERSIONS GRECQUES DES ACTES DES MARTYRS 
PERSANS SOUS SAPOR II, textes et traductions publies par H. Dr- 
LEHAYE S. 1., Bollandiste. 

IE RI CE N les a lese e er Go nsrgeis tions sere 
Mextespereesletiivaduchionsllatnesee ern 2. en. 
IndexdesEnONIEEDTOPRESE ne 


Fasc. V. — LE LIVRE DE JOB, publie et traduit par Francısco Marıa 

Esteves Pereına. 
Introduction ern. le he 
Texte &thiopien et traduction franeaise . .. 2... 2.2... run. 


a a I ee 


PATR. OR. — T. II. 


121-122 
123-130 
131-198 


205-206 
207-26/ 
265-331 
335-390 
391-396 
397-400 


405-420 
421-557 
558-560 


565-574 
575-688 

















BINDING SECH. AT LU ISOU 


BR Patrologia orientalis 


60 


E35 
t.2 








ngar 
Ka dr aT 
cn a) LATE 


I MONSGRA; = 
PLEASE DO NOT REMOVE 
CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET 


er an 


UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY 


a 


- e ne ed Ku Ahle 
De et RR Rei - ea ZH er 
Ds SZENEN ! Eee ne EIN 
Verne £ i i Bi 
ae EL BIAET, i 


ae \ 
et ; denen 
ERRRTTED RRR NERC HR at RARURRER 


ft 
EP are 
pre wie 


tale 
Mash Tre 
Fee Ku 
im 


en 
ne 


ad 
ER 


Creme wir 
RZ, au 
EEE I ERT 
a NE Ft 


Be 
N RE 
a net 
ala 
DRRIRR: 


Se a 
HEN 
EEE! 
Bee 
BSR ANNIE 
ER 
H Zee 
a 
NEE ERRENLE 


ae 
ser 


Do 


RESTE 
SENSE # 

ran DELD LET EEER LEE 
Rn, BIRNEN 


a “ RAR 
SIEHRE S 
MR NEN 


Ne 
z Fan 
B 

setse N 

NERER HANSER iR 5 

Satan Sant, N “ 


ER HRNE 


a 


BEN 
Kt 





N 
IERMNALHEFTENN 
ANNIN, 


RR 
BR ON 





i Y { ) b 4 % a 
Ya Yo \ haft) N Hi, in ' E i } R\ 
{ AHLEN) 
RD 

KEN 

PER 

ir